U. s. NATIONAL MUSEUM LIBRARY OF Henry Guernsey Hubbard AND Eugène Amandus Schwarz DONATED IN 1902 ACCESSION NO..\n l... A. J-Jr-... . BULLETIN D E L A SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIOIE DE FRANCE M TYPOGRAPHIE FIRMIN-DIDOT ET t'». — MESNIL (EURE). \ Ù( ^' , BULLETIN DE JL.A. r w SOCIETE E^TOMOLOGIOIJE DE FRANCE Naturel maxime miranda in mînimis. ANNEE 1896 PARIS AU SIÈOE DE LA. SOCIÉtÉ HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 28, Rue Serpente, 28 189(; AUG 1 1 1361 BULLETIN DES SEANCES ET BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE DE I,A SOCIÉTÉ ENTOIVIOLOGIQXJE DE FRANCE Président honorai rc : M. L. Fairmaire. MEMBRES DU BUREAU POUR 1896 : Président MM. A. Giard. Vice-Président A. Grouvelle. Secrétaire J. Kunckel d'Herculais. 1^'' Secrétaire adjoint G. -A. Baer. 2" Secrétaire adjoint J. de Gaulle. Trésorier le D"" Fumouze. Archiviste-Bibliothécaire A. Léveillé. Archiviste-Bibliothécaire adjoint. Ch. Alluaud. CONSEIL. MM. L. Bedel, — A. Grouvelle {niernbres restants); — G, A. Baer, — l'abbé DE JoANNis, — G. A. Poujade, — A. Lamey {membres nou- veaux), et les membres titulaires du bureau. COMMISSION DE PUBLICATION. MM. E. DoNGÉ, — Pu. François, — J. de Guerne, — J. Magxix, — et les membres titulaires du Bureau. COMMISSION DE LA BIBLIOTHÈQUE. MM. L. Bedel, — A. Salle, — Sédillot — et les membres titulaires du Bureau. COMMISSION DU PIUX DOLLFUS pour 1895. MM. Cii. Alluaud, — H. Brôlemann, — J, de Gaulle, — Ph. Grou- velle, — G. de GuEiiNK, — Tabbé de Joaxnis, — A. Lamey, — G. -A. Poujade, — E. Simon. JoiRNAL lîiMENSLEL (Bulletin de la Société entomol. de France), 1896, n" 1. 2 Bulletin entomologique. i^éaiice du S janvier 1S9«. Présidence de M. A. GIARD. MM. do Boauclièue (de Viti'é) et M. Boileau, notre nouveau collègue, assistent à la séance. , Après radoption du procès-verbal de la séance du 2b décembre l«yo, M. A. Giard, Président pour 1896, prononce l'allocution suivante : Messieui-s el chers Collègues, En m'appelant à présider cette année les travaux de notre Société, vous m'avez fait un honneur dont je sens et tout le prix et tout le poids. Votre bienveillance est extrême : elle me touche vivement et je vous en remercie. Mais avec mes remerciements laissez-moi vous exprimer la crainte que j'éprouve de rester fort au-dessous de ma tâche. Car, je ne me le dissimule nullement, ce n'est pas ma personnalité qui est enjeu. Vos suffrages s'adressaient moins à l'homme qu'aux idées dont il est le représentant, malheureusement très insuffisant. Fidèles à la coutume qui vous fait élire vos présidents tour à tour l)armi ceux qui cultivent les diverses branches du phylum des Arthro- podes, vous vous êtes rappelé que r('tude des Crustacés, à laquelle j'ai consacré une partie de ma vie scientifique, est aussi de votre domaine el que depuis notre illustre Latreille, la Cai-cinologie a toujours compté parmi vous des adeptes passionnés, lesH.Milne-Edwards, les Desmarest, les Guérin-Méneville, pour citer seulement les plus éminents parmi" ceux qui ne sont plus. Mais en choisissant connue porte-drapeau le titu- laire de la chaire d'Évolution à la Sorbonne, vous avez eu un autre but : vous avez voulu mettre en évidence la part considérable qui revient à l'Entomologie dans la discussion des grands proldèmes de Biologie générale qui préoccupent si vivement les naturalistes et dont la solu- tion ne peut être attendue que des efforts convergents de tous les travailleurs. Qui ne connaît les admirables recherches de von Siebold et celles plus récentes de Blochmann et Platner sur la parthénogenèse des Crus- tacés et des Insectes? les travaux de Weismann, de Poulton, de Th. Ei- mer sur l'origine des couleurs et des dessins chez les animaux? les cu- rieuses expériences de Standfuss sur le dimorphisme saisonnier et l'action de la température sur les variétés de coloration des Lépidoptè- res, expériences dont notre collègue, M. Jourdheuille, nous a fait un exposé si lucide au Congrès de l'an dernier? les importants mémoires Séance du 8 jnnrirr 1896. '.] embryologiques de Fritz Mueller, d'Alex. Kowalevsky, de Brau(M% de Packard, deHeider et les découvertes si intéressantes de A.-R. Wallace, de Bâtes, de Trinien sur la sélection naturelle, la sélection sexuelle, la géographie zoologique, etc.? Si l'Entomologie est le terrain sui" lequel s'est exercée de préférence la sagacité des investigateurs désireux d'approfondir ces questions ar- dues, ce n'est pas que les autres parties de la Zoologie ne fournissent également de précieux liions à exploiter. Mais nulle [)art peut-être les matériaux ne sont plus immédiatement utilisables et plus variés que dans ces vastes ensembles si polymorphes des Insectes et des Crustacés. Grâce aux sociétés dont la nôtre a été le prototype et le modèle, grâce au patient labeur des Entomologistes professionnels, les données sur la Morphologie et la Glassillcation sont plus complètes dans l'embranche- ment des Articulés que dans aucun autre. Or, pour être bien compris et élucidés, les importants problèmes dont je parlais tout à l'heure exi- gent une connaissance toujours sérieuse, souvent très détaillée des genres, des espèces et même des moindres variations soit normales soit tératologiques. Poursuivez donc, mes chers Collègues, ces minutieuses études de de Systématique sans vous soucier des dédains de ceux qui veulent récolter sans avoir semé, de ceux qui croient planer sur les hauteurs et faire de l'Entomologie générale alors qu'ils ne font que de l'Entomo- logie superficielle, de la vulgarisation au plus mauvais sens du mot. Trop souvent on a cru, en effet, et c'est peut-être encore la pensée de quelques-uns, que pour s'occuper d'Entomologie générale il était bon d'ignorer à peu près la nomenclature et qu'il suffisait de connaître quelques types pris au hasard sans avoir travaillé spécialement aucun ordre en particulier. Trop longtemps aussi on a considéré l'anatomiste armé d'un scalpel et d'un microscope comme seul digne du titre d'homme de science, réservant le nom d'amateur (pris dans un sens péjoratif) à celui qui n'employait que la loupe et l'étaloir. Comme si la technique devait être confondue avec la science! comme si la décou- verte d'un détail anatomique ou d'une particularité histologique pre- ssentait au point de vue philosophique plus d'importance, au point de vue pratique plus de difficulté que la constatation de certains carac- tères extérieurs! Comme si telle ou telle notion de Physiologie interne offrait plus d'intérêt que l'observation des mœurs, les rapports des êtres entre eux, ce que nous appelons aujourd'hui la Physiologie ex- terne ou l'Éthologie! Notre façon de comprendre la science est à la fois plus large et moins [)rétentieuse. L'édifice à construire est immense. Tous les ouvriers sont 4 lUilh'liii niloiiioJo(iiqur. los l)ieu venus; loulcs les spiVinlités poiivent trouver leur emploi, et si la pierre est bieu taillée, à quoi Ijou discuter la valeur de l'outil? Mais plus vaste est uoire plan, plus brillant notre progranune et plus lourde la tâche de celui (pii doit présider à sa réalisation. Je sais tout ce qu'il nie man(iue pour être le chef de chantier que vous avez rêvé et c'est pour moi un gros sujet d'in(pu(''tude. Ce n'est pas le seul mal- heureusement. Outre son rôle scienlili(iue, votre Président a d'autres devoirs à remplir, d'un ordre moins élevé sans doute, mais tout aussi impérieux et particulièi'einenl conqjliqués dans les circonstances diffi- ciles que nous traversons. Rassurez-vous toutefois et n'allez i)as croire que notre Société soit en péril. Nos finances sont en excellent état. En supprimant la réimpres- sion du Bulletin, nous avons pu faire une importante économie et nous nous efforcerons d'augmenter encore, par tous les moyens possi- liles, nos forces de i)roduction. .famais nos publications n'ont été plus importantes. Je ne vous ferai pas la sèche éuuniération des travaux qu'elles renfermeid. Ils portent sur les points les plus variés de l'Entomologie et vous pourrez les lire, in-extenso, dans nos Annales-. L'estime en laquelle on les tient à l'é- tranger nous est assez i)rouv(îe par les demandes d'échange que nous recevons à chaque iiislaid de la [lart des Sociétés savantes, de plus en plus nombreuses dans tous 1rs pays civilisés. Le prix Dollfiis, après des bi'silations résultant du nombre et de la va- leur des ouvrages présentés, a (Hé partagé entre nos collègues M. Bour- geois auteur d'une excellente Faune des Malacodermes de la région gallo-rhénane et M. E, Trouessart, dont les divers mémoires sur les Acariens ont largement étendu nos connaissances sur ce groupe trop uégligi' d'Arachnides inféi'ieures. Tout récemment encore, une des plus hautes récompenses dont dispose l'Acadt'nue des sciences, le grand prix des sciences physiques, a été décerné à M. C\\. Hr^ugiiiarl poui' sa thèse sur les Insectes fos- siles des terrains houillers. Enfin, grâce au concours emiiress(' de notre collègue M. L. Bedel, que les tâches les plus ingrates ne peuvent rebuter lorsqu'il s'agit des in- tt'rèts et du bon renom de notre Soci('té, nous avons pu achever la pu- lilication impatiemment attendue des Taltles générales de nos A lî ma /es (1881-1890) dord noire regretté collègue Ed. Lefèvre terminait la rédac- tion lorsque la mort l'a frappé troi) prématurément! Hélas! après cette perte douhiiu'euse nous en avons éprouvé d'au- tres aussi cruelles. Depuis (|uel(iiiesmois surtout l'implacable faucheuse a fait de larges trous dans nos rangs, et comme pour augmenter nos re- Srn))rr du S Jiiuvici' ISOG. 5 grcls. Cl' sont los plus (lisliii(;iiés, les i)liis laborieux, coiix que uoiis étions liahilués à troincr assidus à nos séances et dont la bonne ca- maraderie nous était ciière, qui nous ont été ravis ]jrus([uement. Parmi nos collè|4ues élranj^ers, nous avons perdu le voyageur Hugo C-liristophe, lépidoptéristc zélé, conservateur des admirables collections du grand-duc iVicolas Micliaïlovitch ; le gV-nt'ral Radoskowski, bien connu par ses nombreux travaux snr les H\ni(''noplères; C.-V. Riley, que nous avions vu plein de santé lors de son dernier voyage à Paris et qui, à peine de retour aux États-Unis, mourait victime d'im banal accident de bicyclette. Il avait cinquante-deux ans! Vous connaissez tous Tœuvre étonnante de cet entomologiste, qui à des connaissances biologiipies très étendues joignait un véritai)le génie prali(pie et un grand, talent d'écrivain. Mis à la lèle du Bureau ('ntoin()l()gi(pie de Wasliington qu'il réorganisa et dont il lit un service digne d'être pro- posé comme modèle à toutes les nations européennes, Riley nous a laissé, dans les sept volumes cVIusert Life publiés sous sa direction, un véritable chef-d'œuvre d'Entomologie api)li([uée. Des tracasseries admi- nistratives l'avaient déterminé à prendre une retraite prématurée et il comptait consacrer ses loisirs à la publication des di'couvertes de science pure qu'il avait faites en se livrant à ses travaux professionnels. Qui pourrait estimer les trésors perdus ainsi, peut-être pour longtemps, par l'écrasement brutal de ce cerveau merveilleusement organisé? Parmi nos nationaux nos pertes ne sont pas moindres, et ceux que nous |)leurons sont encore présents à vos esprits. Ce sont : Claudius Rey, le collaborateur deMulsant, dont nous avions été heureux de couronner par le titre de membre honoraire les longs et sérieux services rendus à l'étude des Coléoptères et des Hémiptères. Croissandeau, l'homme actif et enthousiaste enlevé à la fleur de l'âge, au moment où son exenq)le suscitait autour de lui un mouvement si favorable aux progrès de notre science. Bonnefois, l'observateur sagace et consciencieux des mœurs des Hy- ménoptères dont l'exemple vous prouverait, si vous n'en étiez déjà con- vaincus, combien il reste encore de faits intéressants à glaner dans la voie ouverte par les Hul»er et les Réaunuir. Jules P'allou, le savant lépidoptériste, l'éducateur habile (pn le pre- mier peut-être s'occupa de la tératogéuie expérimentale chez les In- sectes; l'homme modeste et serviable, toujours prêt à confier à ses collègues, pour les aider dans leurs travaux, les fruits de ses patientes observations. Soucieux de montrer à tous l'utilité souvent méconnue de nos études, Fallou faisait aimer l'EiUninologie par les services qu'il rendait aux membres des Sociétés d'agriculture, d'horticultiu'e, d'accii- G Bulletin rntomologique. uiataliou. Cet excelleut collègue était aussi lo trait d'uiiiou (pii ratta- chait notre génération aux glorieux ancêtres, les Boisduval, les Ranibur, les Diiponehel, dont il avait été le collaborateur el l'ami et dont il fai- sait revivre parmi nous le souvenir. Fallou avait un dis, Gustave, héritier de son goût pour l'Entomo- logie et qui n'eût pas tardé à être des nôtres s'il n'avait trop rapide- ment siùvi son ])ère au tombeau. Par une générosité dont nous devons lui être profondément reconnaissants, la faniille Fallou a fait don au Muséum d'histoire naturelle de la belle collection de Lépidoptères de Jules Fallou et de la collection d'Hénuptères européens et exotiques de Gustave Fallou; nous avons la précieuse assurance que ces collections seront mises à la disposition de tous les Entomologistes qui voudront les consulter. Enfin, pour clore cette liste funèbre, faut-il vous rappeler la perte ré- cente et si vivement ressentie de liotre Président en exercice, M. E. Ragonot. Nos derniers Bulletins vous ont encore apporté le douloureux écho des regrets (jue cette mort inattendue a causés dans le monde de l'Entomologie, et vous savez que, par une touchante marque de frater- nité scientifKpie, la Société entomologi(iue de Londres nous a exprimé en cette occasion sa s\mpa[hi(pie cnndo[(''ance. Ainsi, Messieurs, dans le court espace de trois ans deux de nos Pn'si- dents sont tondiés au champ d'honneur et le troisième, M. de Yuillefroy- Cassini, grièvement alleint lui-même, est de|>tns trop longtemps retenu loin de nous. Privé de l'apiiui de ces guides éclain-s sur les conseils desquels j'a- vais comi)t(' pour su[)iil('er à mon inexix'rience, vous comprenez, mes chers Collègues, pourcpioi je faisais allusion il y a quelques instants à mes inquiétudes et aux difficultés de l'heure présente. Un espoir me restait, le concours du vaillant Secrétaire qui, pendant tant d'années a conduit noliv barque avec la prudence d'un bon pilote, mais aussi avec l'entrain d'un hardi navigatetu'. El voilà que de graves obligations retiennent en iirovince notre and .1. Gazagnaire et nous pri- vent de son assistance. Enfin, aujourd'hui même, notre dévoué Bibliothécaire qui, lui aussi, représente parmi nous les bonnes et vieilles traditions de la Société, va ([uitter Paris et chercher sous un ciel plus doux, le rétablissement de la santé de son enfaid! En exprimaid à ces collègues les regrets (pie nous cause leur absence et le désir que nous avons de les revoir bientôt parmi nous, en leur adressant connue aux autres mendjres anciens du Bureau et des com- missions, nos remercienu'nts les plus chaleureux pour le zèle et le Séauce (lu M. Delahaye, rue des Aix, 2, à Angers (Maine-et-Loire), Lépido- ptères, Coléoptères , Névropthrs. 4'J Le Frère Apollinaire-Marie, rue Coulancy, à Beims (Marne) , Co- léoptères. S'^ M. Maurice Boyer, rue de l'Université, o, Paris, Coléoptères, Hé- miptères. Présentation. —M. Joseph Maccliiaveilo, à l'école d'Agriculture de Montpellier (Hérault), Ent. gén. Congrès de 1896. — MM. Charles Janet, Maurice Pic, et Gadeau de Ker- Si'nnre du 8 janvier 189G. 9 ville prient de les inscrire au nombre de ceux qui assisteront au Cou- grès entomologique du 29 février 1896 et envoient les titres des com- munications qu'ils se proposent de faire. (Ces titres seront puldiés ultérieurement.) Trésorerie. — M. leïrésoricrl'ail un exposé préliminaire de la situation fmancière de la Société; il ressort de cet exposé qu'un certain nombre de membres n'ont pas encore acquitté leur cotisation; il les invite ins- tamment à régulariser leur situation, car il importe d'assurer l'établis- sement du budget et de fixer le quantum des sommes dont on peut disposer pour l'impression du Bulletin et des Annales. M. le Trésorier annonce que M. Ch. Alluaud ayant racheté sa coti- sation est désormais inscrit comme membre à vie de la Société. Communications. Distribution géographique de l'OpumERES materna, Lin. [LÉr.]. par G. A. Poujade. M. Poujade signale la caiilurc de VOphifleres materna, Lin. faite à Djiboutil, dans un jardin, par noire collègue le D'' Ch. Martin, qui l'a également vu à Obock. C'est une nouvelle localité pour cette espèce qui est déjà assez répan- due; ou la connaît de la Gandne (British Muséum), de Madagascar (Muséum de Paris), de l'Hindoustan, de Ceylau (British Muséum), de Java, d'Australie et de la Nouvelle-Calédonie (Muséum de Paris). Nouvelle espère du genre Pasiropsis Reut. {Reduviidae) [Hém.], par le D''E. Bkrgroth. Pasiropsis nigerrima, n. sp. — Atra, membrana in caeruleum levissime vergente, articule secundo antennarum, tibiis apice tarsisque piceis, hemelytris exceptis nitidula, supra subglabra, subtus parce pu- berula. Caput e laterc visum lobo antico pronoti longius, oculis majus- culis, infra médium laterum capitis extensis, antennis parce puberulis, articule secundo primo saltem triplo longiore, tertio secundo distinctis- sime breviore. Prouotum sublaevigatum, lobo antico leviter et obtuse sculpto, lobo postico antico subbreviore, medio et intra angulos laté- rales levissime eminulos obtusiusculos longitudinaliter impresso. Heme- lytra subopaca, apicem abdominis attingentia, ante médium distincte constiicta. Abdomen oblongo-ovale, hemelytris latius, lateribus aequa- 10 BuUrlin entomologique. litt-r rotiiiKlatiiin, supra plaiiiusculum, subtus subalutaceum, impuuc- taluin, sc'gmenlo ultiino xciitrali maris pro segmeutis genitalibus lofipiondis medio prolïmdissiine siuuato, scgmeiito s'ci'itali maris dii- piicato, primo secundo trijjlo breviore, slylis geuilaUbus latiusculis, dopressis, juxta-posilis, intiis por totam iougitudincm subcoiitiguis, apicetumidist't IVrrugincis. Femora autica noimihil incrassata. — Long. o" 8,5 - 8,9 mill. India orieutalis (Bombay). — Coll. mea. P. bipiistiildla Rcnt. bornoonsi, adhuc nnica in génère, abdomine et bemelytris immaculatis, structiu'a aidennarum, oculis majorilms angulisque lateralibus prouoli obtusioribus retrorsum haud vergeutiiius mox dislincta. Je n'ai pas vu le type de liipastiilata, (jui se trouve au Musée de Budapest. C'est un mâle, mais M. Reuter n'a pas décrit la structure très remar(juai)le des segments génitaux. Je suis cependant j)ersuadé, f|ue dans bipu^tiilata ces segments sont construits sur le même plan, et nUjerrima apiiartient sans doute au même genre fort caractéristique. Description (rime iiouiylle espi-re de Sylaox [Hym.], par Ernest Andp.k. M. le capitaine Xambeu, bien connu par ses études sur les mœurs et les métamorphoses des insectes, m'a envoyé récemment un petit Hyménoptère, de la sous-Famille des Larridœ, dont il avait observé la \ic évolutive. Je reconnus facilement cet insecte i)our appartenir au genre Sjilaou, Piccioli, mais il s'écartait notablement de la description de la seule espèce connue, le S. compeditus, Picc. Je me trouvais donc en présence d'une espèce nouvelle que M. Xandjeu me pria de décrire, se réservant d'en faire connaître les premiers états ainsi que les parti- cularités Ijiologiques (ju'il a pu observer. Déférant à ce désir, je donne ici la description de cet insecte que je suis heureux de dédier à l'excel- lent collègue ([ui l'a découvert. Sylaon Xambeui, n. sp, — Q Totii iii(ini, sine pictura albida ; ocu- lis ad verticeiii paido convenjentihus; (ilis infnscotis, nervis nigro briin- neis; abdominis seymentis 1-3 hiternliter oblique inipressis. — Long. 4 mill. Tout le coi'iis noir, sans taches, mandibules rougeâtres à l'extrémité. Tète i)lus large que le thorax, tuiement et densément ridée-réticulée, mate, très éparsement revêtue d'une fine pubescence blanche, un peu Séanre du H janvier IS96. 11 plus sorrée sur rf'pistonie et dans son voisinage. Yeux grands, entiers, 1res éloignés l'un de l'autre, convergeant légèrement vers le vertex. Front assez plan, faiblement et longitudinalement impressionné en son milieu; ocelles ronds, convexes, placés en triangle, les deux posté- rieuis un peu plus éloignés l'un de l'autre que de l'ocelle antérieur; derrière chaque ocelle post<''rieur il existe une impression arquée, assez profonde. Mandibules aiguës à l'extrémité, non échancrées en dehors. Antennes robustes; scapo court, les deux premiers articles du fuiiicule un peu plus courts ({ue les suivants, le dernier conique, faiblement plus long que l'avant-dernier. Thorax revêtu d'une pubesceuce blan- cluUre, extrêmement line et i)eu distincte; prouotum fortement creusé transversalement, sou bord post(''rieur à peu près du même niveau (lue le mesouotum; il est, connue ce dernier et le scutellum, très finement et densénieut ridé-ponctué et assez mat; les côtés du thorax sont plus forte- ment ponctués que le dos; scutellum plan, rectangulaire ; postscutellum étroit et peu convexe. Face basalc du metanotum plus courte (pie sa face dt'clive; elle est munie, en arrière du postcutellum, d'une aire semi- elliptique nettement limit(''e par un arête et se continuant sur la face d('- clive en une impression étroitement triangulaire. L'aire semi-ellii)ti(iue est densément rugueuse et parcourue en outre par de grosses rides lon- gitudinales irrégulières. Face déclive du metanotum transversalement et irr('giilièrement ridée. Abdomen densément et très finement i)onctué; ses trois premiers segments nuuiis lat('ralement d'impressions obli(pies, assez accentuées; dernier segment conique, aigu, sans aire pygidiale et sans revêtement de pubescence serrée. Pattes assez robustes, inermes ; éperons pâles. Ailes assez enfumées avec les nervures d'un brun noir: cellule radiale étroite et allongée, nettement mais étroitement appen- dicée au sommet ; première cellule cubitale rhomboïdale, beaucoup plus grande que les deux auti'cs i"(''unies; seconde cubitale i)etite, triangu- laire et pétiolée, la troisième oblicpie, à côtés presque parallèles, à peine plus étroite sur la nervure radiale que sur la nervure cubitale. La pre- mière nervure récurrente est reçue par la première cellule cubitale près de son extrémité; la seconde aboutit un peu après le milieu de la seconde cellule cubitale. Pyrénées-Orientales, aux environs de Ria. Cette espèce, dont j'ai vu quatre exemplaires absolument semblables, se distingue facilement du S. compeditus Picc. qui ne m'est pas connu en nature, par son corps entièrement noir, sans taches blanches, par ses yeux non parallèles mais convergeant légèrement vers le vertex, par ses ailes enfumées avec les nervures d'un noir brun, etc.. l"2 Bulletin pntoiiwlogique. Diagncu^rs rutea, perfore lœvi, abdominalibus se(pnentis 1-4 transrerse punrtatis, lateribus foveo- latis.Antennis sat tenaibus. Prothorare tœri, subtititer punrtulato, late- ribus postice rertis, fere parallelis, antrorsuni rotundatis. Callo laterali antice punctato, postire plira profunda terminato. Elytris crebre punr- tatis, punrtis major ibus in séries obsoletas dispositis, rufis, vitta média limboque suturali niyro rwruleis , lior ante srutellum abbreviato. — Long. ron). (D' Delmas.) 14 Bulletin entomologiqiie. Meconema brevipennis, Yorsin. N'est pas rare à Nice sur los ar- biistos, dans les oiidroits un iiou sombres et humidos, on août et septembre. (De Bormans.) Cyrtaspis scutata, (Ibarpenlier. Nouveau pour la France; n'est pas rare à Niort, sur les murs, aitrès les i)remières gelées, octobre à dé- cembre, dette prolongation iinisili-e de la vie de celle espèce doit être al[ribu(''e à rexirème douceur de la lem|M'ialiu'e dans les derniers mois de rann('e ISOo. (G(''lin.) Mogoplistes brunneus, Serville. Conunun à Nice; les larves sur les feuilles mortes tomb('es des chênes, dès les premiers jours d'avril; les adultes eu juillet. Les adultes sont beaucoup plus rares et difficiles à capturer; connue ils sont très fragiles, il convient de les faire sauter dans le tlacon de chasse sans les toucher aucunement ; en remuant doucement les feuilles mortes dans les endroits où l'on a observé des larves au printemps, les MogopUaU'.^ adultes se montrent un instant, puis disparaissent lapidement en se blottissant sous les feuilles. (De Bormans.) Diagmse de quelques iionveau.r Dijitères du yroupe Du'LOSis, recueillis en Lonvine^ par rnhbé J.-J. Kuîi'feh. Lestodiplosis Giardi, n. sp. Remanpiable par ses ailes noires, ta- chetées de blanc pur. Ce taches sont au nondu'e de huit : deux au bord antérieur, deux au Ijord posté-rieiu'; trois entre la 'i" et la S^ nervure longitudinale; une entre les deux rameaux de la '.¥. La larve, qui est parasite de Coiildriiiia jacobaeœ H. hy^., a ét(' observée d'aboi'd par M. Giard [Bulletin 18!);{,p. lxxxiv, fig. W). Contarinia (t) sonchi, n. sp. [Stirtodiplosism.) D'un jaune sale; an- tennes, dessus du thoiax, milieu de la poitrine et bandes étroites de l'abdomen bmnis; tous les tarses des deux premières paires de pattes et premier article de la dernière paire, noirs. Ailes entièrement som- bres, très fortement irisées. Larve vilelline, lisse, à spatule profondé- ment échancré'e, elle d('forme les fleurs de Sonehus nrvensis L. (1) D'après l'art. 34 des règles de la Nomenclature (Paris, 1895), le nom de Contarinia donné par Rondani doit être maintenu et il aura comme syno- nyme le nom d'Eudijylosis m. De même, le nom générique Dasyneura Rond., ayant pour type Cec. sisymbrii, doit être maintenu et il aura comme syno- nymele nom de Dlchelomyia Rbs. Séance da 8 janvier IS96. lo Contarinia medicaginis ii. sp. {Eudiplosis m.) D'un jaune citrin. Dessus (lu thorax, anieniies, pattes et bandes de rahdonien bruns. Ailes hyalines. Article terminal des antennes avec un prolongement cylin- drique; renflements des articles du màlc distinctement inégaux; à l'ar- ticle terminal, le renflement inférieur n'est pas plus long que son col et la couronne de filets arqués du renflement supérieur dépasse l'article de la moitié de sa longueur; filets arcjués de tous les articles à peu près aussi longs que les soies. Premier article du funicule de la femelle, aussi long que les deux suivants réunis. Larve vitelline, lisse, à spa- tule profondément échancrée; elle déforme les fleurs de Medicago sn- tiva L. Contarinia onobrychidis, n. sp. (Eudiplosism.) Mâle : semblable au précédent. Couronne de filets arqués beaucoup plus petite que les soies. Articles du funicule, à l'exception du dernier, à renflements à peu près égaux; à l'article terminal, le renflement inférieur est deux (ois aussi long que son col et les fîfets arqués du renflement supérieur dépassent à peine l'extrémité de l'article. Larve à surface légèrement réticulée, à spatule assez semblable à celle de Cont. loti, c'est-à-dire, à peine échancrée; elle déforme les fleurs (VOuohnjchis sativa L. Ces deux derniers insectes doivent être considérés connue nuisibles, car ils occasionnent l'avortement des gousses de la luzerne et du sain- foin. J'ai observé, au mois d'août dernier, des luzernières ou la majo- rité des fleurs étaient gonflées et habitées par les larves du Diptère. J'ai remarqué aussi que les larves de l'insecte appelé par Géhiu Cerid. mosellana et plus lard par B. Wagner Cec. aurantiaca, se trouvent aussi bien dans les épis du seigle (jue dans ceux du blé, en compagnie des larves de Contarinia tritici; ce Diptère rentre dans le genre Clino- diptosis. Description de la larve de Hedobia (Ptinomorphus) regalis Dult. [Col.], 2)ar G. Porte vi\. La larve de Ptinonwrphus regalis Dufl. n'ayant pas encore été dé- crite, du moins à ma connaissance, je crois utile de donner une des- cription sonunaire du seul exenqjlaire que j'aie pu examiner jusqu'ic-i. Elle présente les caractères suivants : Corps blanc jaunâtre, arqué, entièrement hérissé de poils fauves; assez longs et un peu plus fournis aux régions thoracique et céphaliqiie, convexe en dessus, aplati à la face ventrale, atténu('' vers rextr(''iiiit('' abdominale qui est arrondie, les régions dorsale et ventrale séparé'es par un bourrelet latéral. — Long. 4 mill. 16 Bulletin entomologiqiie. Tête rougeâtrc, cornée, enfoncée dans le l*^'" anneau, ligue médiane lisse bien nette, epistome brun clair un peu ]»lus foncé au milieu, man- dibules cornées, brun clair à la base, la couleur se fonçant de plus en plus jus(|u'à Textrémité, bord interne denté, ocelles brunis à la base des mandibules. Segments thot-aeiques beaucoup plus larges et phis épais que les sui- vants, portant les pattes qui sont grêles et très mobiles. Le premier segment marquée d'une fossette latérale et d'une ride transversale tan- gente au sommet du vertex. Se(j)iieiits! abdominaux beaucoup moins larges, diminuant graduelle- ment de volume jus(pi'à l'extrémité qui (>sl arrondie et un peu plus cbargée de poils. A partir du 2" segment tlioraciijue la région dorsale de chaque segment présente un losange ponctué de petits points bru- nâtres portant chacun un poil. Cette ponctuation s'étend de plus en plus lors(iu'on ajtproche de l'extrémité anale et couvre en entier le dernier segment. Fente anale h'gèremenl oblique. Stigmates apparents, à peine roussâtres, vit sous l'écorce des menues branches mortes du noyer : je l'ai trouvée en compagnie des larves de Grammoptera rupeornis dont elle doit utiliser les déjections pour sa nourriture. Pour se transformer, creuse dans le bois une cavité oblongue qu'elle tapisse d'une substance blanche et fragile. L'insecte parfait une fois éclos reste enfermé' dans sa coque jusqu'au mois de mai, et c'est alors seulement qu'il se décide à percer l'écorce pour sortir. Je n'ai pas observé la nynqihe. Description de deii.r Dri/opides du genre Lltp.ochus Er. avec tableau général des espèces [Col.], par A. Grouvklle. Lutrochus montanus, n. sp. — Ovatus, concexus, fuscus,sul)tilis- sinie punctatus, pube fulvo breviqne dense vestitus, antennis ad basin haud approxintatis; fronte convexiuscula ; prosterna antice hauddeflexo, processu prosternali acuniinato. — Long. 4 mlll. 1/2 à 5 mill. 1/2. Ovale, convexe, brillant, noir olivâtre, densement et finement ponc- tué, couvert d'une pubescence unie, fauve. Antennes rougeàtres , écar- tées à la base. Prolhorax tranversal très rétréci en avant, très forte- ment saillant stu' l'écusson au milieu de la base. Écusson en triangle subéquilalt'ral, moins long que la saillie de la base du prothorax. Elytres moins d'une lois et demi plus longues que larges ensemble. Des- sous pubescent, mentionnière non infléchie, saillie prosternale acuminée. Séance du S janviev 1890. 17 Pattes hriiiios, tarses l'oiiovâties. Tiaiiclie e\l('rieiire des tibias intermé- diaires, e()iii|)riiH)''e silloiiiK'e au somiiiel, Icriiiiuée à la hase du sillon par lui léfj;er sinus formant un an.ulr oljtus. F{oli\ie. (Yunj^'os de Coeliahandia.) Lutrochus misellus, n. s|(. — L. Geiiiuirt siiniUitiiHii, aed la'nwv pI puhe loïKjiorc ri'slilus. — Long'. 4 inill. Très voisin du /.. Ceniuiri, Grouv., mais Ijeaiiconp [)lus petit et cou- vert d'une pubesccnce assez ('[taisse et assez longue. Pattes rougeâtres. lirt'sil. (Nouveau-l^'ril)ourg). Colleclion ]{. Oherihtir. Tableau des Lutrochus Ericlisnn. 1. Tranche externe des tibias intermédiaires comprimée, sil- lonnée à l'extrémité, présentant à la base de ce sillon un petit sinus formant un angle obtus 2. — Tranche externe des tibias intermi'diaires sans sinus 4. â. Saillie (n'oslernale acuminir; écusson en triangle subéMpiila- l('ral, moins long (pie la saillie du milieu de la iiase du prothorax montanus (irouv. — Saillie prosteruale arrondie ; écusson plus large à la base (|ue long-, sensiblement aussi long (pie la saillie du milieu de la base du prothorax 3 . 3. Taille de o mill. 1/2; i)ubescence tr('S comte.. Germari Grouv. — Taille de 4 mill. ; pubesceuce longue misellus Grouv. 4. Mentonnière avec un pli transversal; base du prothorax profondément sinuéc de chaque côté de l'écusson, tégu- ment sanséclatmétalli(pie; pattes foncées, acuminatus Grouv. — Mentonnière sans pli transversal; base du prothorax sans sinus profond de chafiue ccjté de l'écusson; téguments submétalliques ; pattes rougeâtres o . o. Taille de 3 mill., élytres acuminés au sommet; pul)escence squamiforme luteus (1) Lee. — Taille de 5 mill. ; élytres subarrondies S('parément au som- met; pubescence à peine squamiforme, bien moins dense geniculatus Chevrol . ()) A C(jlé de cette esiifce viendrait se placer le L. laliceps, Casey (Ann. of the New-Yorli. Ac. of. Scienc. VII, p. 580) que je ne connais pas. Ce Lutro- chus se distinguerait du hitetis par sa forme plus allongée et la pubescence plus sornbre. Le Secrélalre : J. KiiNCKiîr, d'Herculais. Blll. I. — 2 18 Bulletin entomolofiique. Bulletin bibliographique. Amdthnic des Scienres {(kmiples rendus hehdoniiulaires des séances de /') d89o, II, 11° 26. Rapport sur le grand prix dos Scionces physiques diV-criit' à M. Cil. Hroiionjarl (Articiil(^s fossilos). — Rapport sur le pii\Tliored('C('nu';iM. P. M('oriin (Parasites articul(''s). — X'' 27. © Atinali del Museo rivico di Storia nnturaledi Genovn, sér. 2, vol. XIV, 189o. — it(t de la], YIH, 11" :i el 4. O Societds Eiilniuolonini , X, n" 11». — 1)'' Skitz. Ut'licr pnlaîiiktisclit' Arteu dt'i- Galtuii^- ViifiiUn (siiiltO. — F. IIimsl. Prodr. ciiier Ma- crolopid()|)tC'nMîfaiiiia des Iiinkrciscs en Oljcrostci'rt'icli (suite). — P. BoHX. Mt'iiic Caralionja^d voii lS9o iiiid dcfcii Ursidlalc (siiilc). Société Eiiloiiinloyiiiue de li('l(ii(iu(' {.[iiiuilcs de Iti) XXXIX. ii" 12. — MoNTANDitx. Ht'mi()tèr<'S iioiivcauN: do la soctioii des Hydrdcoiises Latr. — R. P. Bklon. Descr. de deux Lalhiidieiis noincaux de Bolivie. — A. FoiiKi.. nuei(iiies Fourmis du Ceiilre de Madat;ascai'. Wiener KnUiniolofiisrhe ZeituiK/ XIV n" 10 (2 e\.). — Mkvkr Paif.. Eiiie Vdrarlieit liir eiiie Talielle (1er pal.'eaiiiselieii Cr_\iilon-|iyiiclii- deii. — PiioctiASKA. Syiioiiyniisches iiber dier()leo[)tei'eii. — Gattuiiî^' hdiHinni La|(. — .1. MiK. ziir Bioloi,Me voii67//yuv/^/ Trollii Zelt. (pi.). AcLOniE (A.). Faune de France : Coléoplères (.I.-B. Baillière, Paris, 189(i),4()() p. el nm li.u. — 2 e\eiii|)l.* Aluiaud (Gh.). (loutrihulions à la Faune eidoinoloyi(pie de la Bt'^ion Malgache. 2'^ et .']'' Notes (lig.).' (IruiTixi (1)'' Ac.nnj.E). Nuova speeie di Ditiscide raeeoita iiel Darien (lai W E. Festa. 4 p. — (Don de M. le D'' A. Putoii.) Kiixc.KF.L d'Herculais (.1.). Recherches sur Torgaiiisalion et le dt>velop- penient des Diptères, et en |»articulier des volucelles de la famille des Syrphides. â*' partie (syst. nerveux et appar. digeslif). Atlas.* MiiLLEU (D'' FiuTz). Contrit), towards the history of a new form ol'larva' of Psychodidae (Dipl.) from Rrazil. — Ostex Sacken. Remarks on the homologies and différences lietween the first stages of Periroma liai, and tliose of tlie new Brazilian species. — A.-K. Eaton. Supple- mentaiy notes on 1)'' Fritz Miiller's paper on a new form of larva^ of l'siirhudidd' (l)i|it.) from Rrazil. — (Trans. Enl. Soc. ISOri), 15p.,pl.2.' OsTEN Sacken (C. R.). Su[(plenienl to niy récent pa[ier on Liponeiiridiie (Rerl. l':nl. Zeit. 1895), p, .'J. In. .l//V/(;.v (ir .U//^A(.v.^ A contrit), to iMitonudogical Nomenclature. (Rerl. Ent. Zeit. 180o). (i p.' Packaiu» (A.-S.). Charles Valentine Riley. {Science 6 déc. 1895). 7 p.* Pic (M.). Anthicides de Madagascar lecueillis par M. Ch. Alluaud, 3 p.* PiTTiEH (H.) y Rioi.LEv (P.). lu vcrtchiados de Costa Rica. Il, Hernipte- ros. 1895, 24 p. (2 exempt.).' Ch. A. Le Gérant : J. Kùnckel d'Hercllais. BULLETIN DES SEANCES BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE DE LA SOCIÉTÉ EISTTOlVrOLOGIQUE DE :PRANOE Néaiiee du 93 jaitviei* 1^96. Présidence de M. A. GIARD. AVVro/of//^'. — M. Dollr fait part de la mort de M. Paul Bigot; notre collègue, mombre à vie de la Société, n'était âgé que do vingt-cinq ans. Correspondance. — MM. Maurice Rover, Raymond Dejean, F. Dola- haye, le Frère Apollinaire-Marie, remercient de leur admission. Admission. — M. Joseph Machiavello, à l'École d'Agriculture de Montpellier (Hérault) : Ent.gén. Nomination. — La Société décide que M. le D'' Trouessart sera ad- joint à MM. F. Decaux et Lamey connue di'légué au Congrès des So- ciétés savantes (]ui aura lieu à la Sorbonne les 7, 8, 9 et 10 avril 1896. Comjrl's de 1896. — MM. Vaclial. Fauvel, Dupont, Nicolas, de la Per- raudière, R. Martin, A. Argod et Pigeot prient de les inscrire au nom- bre des membres qui assisteront au Congrès entomologique du 26 février 1896 et envoient les titres des comnuuiications qu'ils se proposent de faire. Ces titres seront publiés ultérieurement. Les Compagnies du Nord, de l'Est, de P.-L.-M., d'Orléans, du Midi et de l'État et de l'Ouest ont accordé les réductions de prix de oO p. 0/0 aller et retour pour les Membres de la Société qui assisteront au Congrès. Rapport. — Au nom de la Commission du Prix Dollfus pour l'an- née 1895, M. de Gaulle donne lecture du rapport suivant : La Commission du prix Dollfus, réunie le 18 janvier 1896, sous la présidence de M. Lamey, n'a reçu qu'un ouvrage, présenté par son auteur M. Robert du Bu>sson, « Les VJuijsides ». dont la pidjlication se poursuit dans le Speciès des Hijménopti'res d'Europe. La i)artie parue en 189o et seule soumise à son aitpri'cialion est comprise entre les pages 401 et 624 et comporte neuf planches. Par son objet aussi bien que par ses qualités de clarti' et de précision, JoLRN\L BIMENSUEL (Bulletin de la Société entomol. de France), 189G, n"^ 2. 22 Bulletin ('iitoinolof/ique. cette niono.ûrapliic l'cmplit ciitièn'incnt les conditions du pi'iinramnie établi par notre généreuv donateui", (jui a eu en vue de récompenser les travaux propres à faciliter le travail aux débutants et à favoriser l'étude de f^roupes particulièrement négligés ou difticiles. L'auteur a décrit de nombreuses espèces nouvelles tout en sachant éviter leur trop grande nndtiplicaiion; il a pu ainsi réduire au rang de simj)les variéti'S plusieurs desfunues pri'cédennnent décrites comme espèces distinctes et établir de nouvelles vari(''t(''S corresiiondant le [)lus souvent à des aires différentes de distribution géograi)liique. L'é- tude des mœurs a ét(' de sa part r(il)jet de soins particuliers et des observations personnelles contribuent à enrichir nos connaissances a ce sujet. La Conunission n'hi-site i)as a l'ecommander à vos suffrages les Clinjaides de M. Robert du Buysson, pensant que cette excellente mr»- nographie, consacrée aux plus brillants des HyuK'noptères, aidera d'une manière efficace au mouvement (pii se dessine en France en fa^eur d'iui ordre trop longtemps négligé'. Le Rappoiirur, DE Gaulle. (hil si(jiu' .Lamey. Alllald, Buolemax. Ph. Grolvelle. J. de Juax- xjs, Poujade. .1/mï'»/.s- ; MM. d(^ Guerne et Simon, excusés. A|)rès la lecture île ce Rapport, le Président ra[»pelle qu'aux termes des articles 13 et o9 du Règlement, l'élection pour le prix Dollfus \)0W l'annf'e IHOo aura lieu dans la si'ance du mercredi 26 février 1896. — Tous les membres français ont droit de prendre part au vote, qui aura lieu au scrutin secret et à la majorité des suffrages, soit directement, soit par correspondance. Les bidletins de vote devront parvenir entre les mains du Président de la Société, au siège social {Ilàtd dr.s Sociétés sacdiites, rue Seri^eiUe 28), au |»lus tard le mercredi 26 février 1896, à huit heures du soir, avant l'ouverture du scrntin. Trésorcn'f. — M. le Président, au nom de M. le D'' A. Fumouze, dé- pose le rapport suivant relatif à la gestion financière de M. le Trésorier pour l'exercice 189o. Srnur»' du 22 janvier 1S06. 2:5 EXERCICE 189-). Recettes. En caisse le i"'' janvior 1896 148 fr. lo c. Cotisations 7 .t)3o oO Tirages à [tart. 14 Ir. 50: — vente (r,ij/»^f/f'.v, ;J861r. 7."); — abonnements aux Ainuilfs, 1.012 Ir. Oo; — Faune Bedel , 88 ir. 90 ; — vente de Tal)les , 57 fi-. 1 .oo9 20 Revenus de la Soeiété 3.22() » Sulnention du ministère de l'Instruction puljlique. . . 500 » — — de l'Agriculture 000 » Don do M"'' V^* Croissandeau 1.000 » — de M. Finot 500 » — de M. Grouvelle (Antoine ) 50 » Divers 1(}1 95 Exonérations de MM. Raoult et Lombard 600 » Annonces dans le Bulletin 40 » Total des Recettes 10.020 Ir. 80 c DÉPENSES. Loyer, impôts , assurance, chauffage, éclairage 1.589 fr. 75 c, Frais de publication des Annales- et du Bulletin, im- pression (4'' trimestre 1894 et 1" trimestre 1895\ 6.812 fr. 25 ; — planches , 3.302 fr. 95 10.115 30 Frais d'envois 339 30 Frais d'administration et de correspondance 399 45 Bibliothè(pie 506 85 Traitement de l'Agent 799 30 Prix Dollfus 600 » Frais d'impression des Tables . . 1.055 50 Total des Dépenses 15.405 fr. 45 Total des Recettes 16.020 fr. 80 c. Total des Dépenses 15.405 45 En caisse au l''"' janvier 1896. 615 fr. 35 c. La Société, aux termes des articles 25 et 28 des Statuts et Règle- nts, renvoie l'examen des comptes du Trésorier à son Conseil, qui lui présentera un rapport dans une prochaine séance. mi 24 Bulletin entomolo(jiqiij\ Pmposition. — M. Ch. Alluaiid, au nom d'un certain nombre de memin-es de la Société, fait la [jroposition suivante : A la suite d'une des décisions prises dans la dernière séance du Conseil visant les moyens de développer et de faciliter les études cn- tomologiques et en même temiis d'aiif»nienter le nombre des membres de notre Société, les soussignés proposent, comme ('tant dénature à at- teindre ce but, la création : 1° D'une Collection entomologique française de tous les ordres, destinée à encourager les débutants dans l'étude des ordres trop délaissés et à n'iuiir des maté'riaux pour des catalogues de la Faïuie française ; 2° D'une Collection d'exemplaires typiques, destinée à grou|ier des documents toujours trop disséininés. Les soussignés, sous le titre de « Comité des collections de la Société Entomologique de France », forts des encouragements et comptant sur l'appui de tous leurs collègues, s'engagent à subvenin aux frais de première installation et de location d'un local attenant à la Bibliothèque pendant deux années, à la suite descjuelles la Société pourra réunir à son bail la susdite salle des collections. La souscription individuelle est fixée à un mininuun de 10 francs par ^m, soit 20 francs une fois versés pour les deux années. Tout souscrii)teur sera inscrit comme fondateur des collections ento- mologiques françaises; la liste en sera publiée. Une note ultérieure fera connaître les conditions concernant les dons en nature (1). Le Comité : Alluaud. — Bp:del. — Brôlemanx. — Doxgé. — Fraxçois. — De Gaulle. — A. Grouvelle. — Pn. Grouvelle. De .Ioaxxis. — D'Orbigxy. La Société, à l'imanimité, donne pleins iiouvuirs au Comité, ainsi constitué, pour procéder, dans les conditions stipulées, a la création des Collections indiquées. (1) Pour les souscri]ttions et rcnseigiiemeals, s'adresser à MM. Alluaud, Dongé, de Gaulle, ou Pli. Grouvelle. Séance du 22 janvin- IS9G. 2o Communications. Obserraiions sur une apparition de vols de Libellules [Orth.], par Cil. Barrois. Remarques de Cli. Janet et de Rciit' Martin. M. le docteur Charles Barrois. professeur de Géologie à la Faculté des Sciences de Lille, a fait, en septembre dernier, une intéressante observation. Il était, t» cette époque, dans le Morbihan et suivait, une après- midi, par un très beau temps, une route orientée de l'est à l'ouest. C'est une époque où l'on voit fréquemment dans cette région, sur- tout près des mares d'eau, de nombreuses bandes de Libellules. Ce jour-là, elles paraissaient très préoccupées, et l'objet de leur préoccu- ])ation était le fil télégraplii(iue qui longe la route. Ces insectes, qui appartenaient à une seule et même espèce, étaient posés uniformément sur ce lil, tous dans la même position, le corps dans l'axe du fil, la tête tournée de côté de l'ouest, vers le soleil couchant, et l'abdomen faisant avec le fll un angle d'environ 2S degrés. De tous côtés arrivaient de nouvelles Libellules. Les nouveaux ar- rivants se précipitaient d'abord vers les Libellules fixées, et planaient autour d'elles à une distance de 2 centimètres. Mais cela ne durait pas, l'insecte fixé relevait subitement l'abdomen à 45 degrés et, im- médiatement le second insecte cessait son vol plané, et allait se fixer sur le fll , comme ceux qui l'y avaient précédé , dans la même posi- tion et dans un état de rigidité absolue. La distance entre les In- sectes fixés variait de 10 à 30 centimètres comme minima et maxima : la moyenne assez régulière était de 20 centimètres, et ils n'étaient ja- mais plus près les mis des autres que 10 centimètres. Ils ne venaient jamais de plein vol sur le fil , mais on les voyait fondre de tous les points de l'espace sur les individus iixés ; aussitôt après le mouvement de queue indiqué, ils se dirigeaient en avant, c'est-à-dire vers l'ouest, et se fixaient sur le fil, dès (pi'ils trouvaient de ce côté un espace libre suffisant. M. Barrois n'a vu aucun individu agir d'une façon dilîérente. 11 a suivi la route en question pendant trois heures de Penestin à Camoël et Feret, sur une longueur de 12 kilomètres et sur cette longue dis- tance le fil était couvert de Libellules, posées de 20 en 20 centimètres. Cela donne un total de 60.0t)0 individus. . Les Libellules, une fois posées, restaient absolument immobiles. "ii] BuUpHi) pntnniolofiiijnr. Ii]ll('s seinl)laien( liypnotisi'cs par le soleil rétléclii sur le fil. eoinme le coq par le trait de craie (lue roii trace devant son bec. Exceptionnellement l'une d'elles quittait le fil. mais c'était t(>uj(»urs pour aller se replacer inunédiatement (piel(]ues mètres en avant : au- cune ne s'envolait |)our reprendre sa course dans l'espace. Mais la route, (jui était jus(pie-la l'eclilijine et orientée est-ouest, tourne ensuite lirus(piement vers le sud et le lil se trouve ainsi orienté nord-sud. A partir du [loint où la l'oute change ainsi de direction, il n'y avait plus auciuie Libellule posée sur le 01 télégraiilii(|ue : elles passaient au-dessus de la route sans s'arrêter. Kn présentant cette observation de M. Charles Barrois. M. Janet n[)- pelle Faltention de la Socit'té sur quelques points. Le fait que toutes les Libellules, sans exception, étaient tournées vers l'ouest prouve bien (|n'elles étaient attirées jiar la lumière du soleil. Quant à la ré- ^ulai'il»' (le leur écarlement, elle était peut-être due à ce (ju'elles ne se posaient qu'aux points du lil où le soleil pouvait se refléter sans être iiias(pié par la présence de la Libellule pn'cédente. Il eût été intéres- sant de voir ce (pii s'est passé au moment où le soleil s'est al)aiss('' au niveau du lil et au moment où il a disparu. M. René Martin, à (jui l'observation de M. Cli. Barroisa été commu- niquée, donne à son sujet les indications suivantes. L'esi)èce observée doit être, à cause de la saison et de la localité où l'observation a et/' faite, et à cause des lialutudes de Tlnsecte. un Dipln.r, très proliable- ment le D. muguinea ou le D. siriolata. Ce S(»nt des Liliellules de taille moyenne, à ailes limpides, à teintes jaunes devenant rouges chez les vieux mâles. L'observation de M. Barrois ne paraît pas pouvoir être rapportée à d'autres espèces car, en septembre, on ne voit plus guère voler ([ue des Diplax ou de très petits Agrions ou de très grandes Ms- clinides. M. Martin a vu souvent des Odonates se poser ainsi sur les (ils télégraidu(pies. mais ils n'étaient jamais en aussi grand nombre et ils ne se posaient pas exclusivement sur les fils. Les Diplnx naissent par milliers au bord de certains étangs, et ensuite émigrent à de pe- tites dislances, ordinairement dans une même direction. Cette émigra- tion ne se fait pas ti»ut d'une traite et les Insectes se posent continuel- lement sur les branches sèches les plus élevées des buissons. Parfois sur une baie tous les bouts débranches portent un Diplax sanguinea. Si un autre survient au vol , le premier occupant relève l'abdomen ou lui domie la chasse [lour revenir aussitôt sur son perchoir, où il reste immobile, dans un état de rigidité absolue et ne remuant que la tête par moments. Les Diphixstriolatii recherchentmoins les buissons ('levés et i)r(''fèrent,pour faire le même manège, les joncs et les herbes. Séance du 22 jniiricr IS96. 27 RniKirquPS sui' la nomrnrhitare dcx Dryoi'ides et des Helmides [Col.]. p)ir A. Grouvelle. Le s'O'H'f Driiops. vU\hV\ en 1791 pni' Olivier [Eucurlopcdie méthodi- pe précédait Mais ICI les pattes antérieures ont dû subir une moditication nouvelle on pourrai dire un perfectionnement, pour s'adapter a un pZZati on forme de feuille de Graminée. Les poils du Castor, en et ,' «s, ortement aplatis, aumoins dans leur moitié /erminaK ^r d?^c es d n , "' ' ^''"'' ^'' ^^""^'^ ^" Scluzocarpus se sont (hanciees dins leur partie médiane de manière que la tranche du o puisse pénétrer profondément dans la partie dilatée du memb ZZ^, r"^ '"' ''' ''''' ^'"""^^^^^^ ^'''■''" ^-^^'^'«e celui des n : . f ' "'"' "^«^^'fi^^^'^'o»' l'Acarien peut embrasser le P .1 pai toute la face palmaire du membre (lorsqu'il le tient j.ar la partie c>lindru,ue), et le faire pénétrer plus profondément dans la fourche d 1 ochancrure (lorsqu'il se fixe au niveau de la partie aplatie du poi!) Lts caractères de ce type nouveau sont les suivants : *cl.iaocarin.s, o, „. _ Faciès du G. Labidocarpus Trt 1895 mais le corps un peu moins comprimé. Pattes antérieures en form.' do disque quadrangulaire, avec une échancrure lonoitudinale médiane dont les bords sont renforcés par une bande chitineiise foncée Pa te postérieures normales, munies de ventouses ambulacraires. " Schizocarpus Mingaudi, n. sp. - Mdle a abdomen court, tron- que, formant en dessous une cavité qui renferme les ventouses copu- at ices. Celles-ci sont au nombre de deux paires, la ventouse princi- l»ale étant accompagnée d'une seconde ventouse plus petite située en arrière de la première. Pattes de la 3^ paire très fortes, celles de la 4^ rZ^'r "^ '^T; "'''"''' "^^^^^"^'"'^ "^ '''''''''' ''''' précédentes. -^^fljecondee a abdomen allongé, arrondi à l'extrémité; pattes des 3 et ¥ j.aires semblables, celles-ci insérées en arrière des nrécé- dentes. - Vivipare. - Fen.rUr arrouplée en forme de sac , n'ayant^qu'une (1) E. Trouessart. Desciplioa dun genre nouveau (Labidocarpus) et de p ..™0 """""'"'-^''J'" '"^ ^'•""'■^ Congrès annuel, 27 février ,895, Scdurr du ^2 jtiiirirr IHOO. 29 soûle paire de pattes, semblables à celles des nymphes hypopiales ; les trois paires, de pattes postérieures représentées par de simples tuber- cules en [orme de mamelons et dt'pourvus de tout appendice séliforme. — Niimphra et Itirirs à pattes ant(''rieures semblables à celles de la fe- melle adiiKe. Dimensions : long. tôt. : mâle, 0'"™,i{o: femelle, 0'""\ 40 Habitat. — Sur le Castor [Castor jibcr) d'Europe (France sud, Rhône, Gardon) et de l'Amérique du Nord. — L'espèce est d('diée à M. Galien Mingaud (de Nîmes), qui m'a signalé le i)remier la présence de ce Sarcoptide sur le Castor. La forme des pattes antérieures est adaptée à celle des i)oils qui, chez le Castor, sont lancéolés. a[)latis dans leur moitié terminale, et que l'a- nimal embrasse par la tranche, à l'aide de l'i'cliancrure de ces pattes. Je présenterai au Conijn's Entoiiiologiqae du 26 février prochain une description plus complète et la figure de cette curieuse espèce. Remarques stjnoniimiques et descriptives sur le genre Cercomorphus , sur dirers Phytophages, sardes AximcmEs, etc. [Col.], j}ar Maurice Pic. 1° Sur le genre Cercomorphus Perris. Pour compléter les renseignements donnés {Ann. Soc. Ent. Fr. 93 Bull. ccGxxv) par M. A. de Perrin sur le genre Cercomorphus Perris, je dirai : En Algérie j'ai capturé dans plusieurs localités des Cercomorphus (sans ditute se rapiiortant tous à la forme bicolor Ah.), ceux-ci présen- tent quelques modifications nettes. D'abord, en dehors de la coloration, deux formes se présentent (probablement sexuelles), une plus allongée, aux élytres découvrant bien le dernier arceau de l'abdomen; l'autre plus large et courte , moins nettement brachyptère (sans doute c3"?) Quelques exemplaires présentent des mandibules fortes et saillantes. Je possède les trois modifications suivantes : A. Insecte foncé, plus ou moins noir, à pubescence grise très accu- sée, à pattes rousses, à antennes claires moins la massue qui est obs- curcie. Mandibules Inen saillantes. Forme relativement allongée: taille atteignant jus(pi';i 2 mill. Bougie et Tebessa. B. Insecte entièrement d'un brun r<»ux avec quelques parties va- guement obscurcies. Mandibules peu saillantes. Abdomen brun. Forme courte; taille petite de 1 mill. Bougie. 30 BuUi'liii etitomoloyiijup. C. Insecte ciilièi'cint'iit (riin liruii îisscz lirilIniU. moins les yeux et rabdomcn noirs. Rostre assez ionf;-. Taille courte de 1 mill. Tou;4(»nrt. On |i(iiirra numniei' la l''' inodilication A r. vbscurior q{ la '.Y C i\ aJxloinumlix, mais je pense (|ue la deuxième B doit se confondre avec les tiipcs de Oirolor Ab., provenant de Tiunsie. La modilioalion C di'- signe l'insecte qui figure sous le nom douteux de Ceycoinoriiltns Diuyili (in Excurs. Ent. Tougourt. L'EcIkiihic, n" 110. p. 20). Un exemplaire venant d'Aumale présente, avec la coloration gV'nérale foncée, des mandibules peu saillantes et les automnes entièrement clai- res, je le rapporte à la r. oh^ruvior. 2' Sur des Phytophages. A [tropos des observations faites |iar M. A. de Perrin (.!»». Fr. 9'-) Bull. cDiv) au sujet de Orsodncni' ruiirollis Pic. je dois dire (jue cette forme est décrite plus complètement (mes diagnoses insérées dans les Ah?;. Sor. Ent. Fr. 94 B. cclxxxiv étaient destinées simplement à i)rendre date) dans un Mémoire déposé depuis longtemps pour les Annoles; dans ce Mémoire, la variété i)lus ou moins testac(''e dont parle notre bonorable collègue de Marseille porte le nom de V. Dchujmnyei. Crioceris Abrillri Pic Jie se confond i)as absolument avec Crioeerif; 12 punctata L.. c'est une variéti' à coloration claire plus étendue. La var. DehKjnnigi'i J'ic pour Cliithra utruphuxcidh Pall , également d'Ak- bès, oITrirait une inodilication analogue de coloration. (ilinaïuhvpJiihdlDKi Vatiloticii Pic (exemplaires ti/pes de Vauloncri. étudiés par le caiiitaine de Vauloger et ]iar moi) = en eH'et G.jiuhiim Lef. .Lai envoyé dernièrement au Bulletin cette synonymie (non im- [)rimée, je ne sais pomvpioil avec |ilusieurs autres. ;5" Synonymies. Bfjthinus Mauvitii Reit [Wciu. K. Z. 1804. p. 149) = B. diirrsicornis Raf. [Bev. Mng. Zool. TA. \). 1507 ou 36) d'après la comparaison des tjippft par M. A. Ralîray. PtiHu.s nf/hiis Pering. [Trs. Soc. Af. Phil. Soc. lY, 188G, p. 113) du Cap = Pt. Peringueyi Pic (nom. nov.), ce nom étant préoccupé iiar Ptinus affinis Desln*. {SrJnc. Ent. Ces. 111. 1871, p. 341) de Malte. 4° Sur les Anthicides des États-Unis. M. Tb. L. Casey a |inblié dernièrement {Anu. N.-York Ac. Sciences vol. YIIl, 1895) dans ses « Coleopterological Notices, VI, p. 039 » un Séance (lu 22 Janvier LS96. 31 volumineux travail sur los Authirides des États-Unis où soiit décrites plus de 100 espèces nouvelles; ce sont là de riches matériaux pour il'étude de ces Coléoptères. M. Casey a créé un certain iiombre de cou- Ipes L. (B.). ilarrofilosm s tel laid ni m L. (B.'i. — Spiloxoiiin urticœ Esp. (B.). — Cili.r (ilducaid Se. ^B.). — Ptilophora pluiiiirr isOii. 33 II. DESClill'ïlONS OK COLEOPÏKIIES. 1" CdUridd fdsluosn Klug, holochaica {atirps nora). Qipili', tlionirp lif'dihusqut' )iii/ro-pirfis. Elfilris totis riridi-dcnris, npicc Idtciihusfjiw rnpreis. Major. ~ Long, ll-l.'j mill. C. fastuosa Klug a le thorax, les pattes et le (lis(|ue des t'iy très roux tout au moins le long de la suture. Chez hoJochnlca, le dessous et surtout les |iattes, la tète, et le thorax sont plus sombres et tout le discjue des ('h - très est d'un beau vert m('talli(|ue avec les côtés et le sommet cuivreux. Le type holorhalni rcpivsente une race (c'est-à-dire un ensemble d'individus habitant luie même région restreinte, et otîrant un ou plu- sieurs caractères constants) et non une variété. Je ne saurais suivre l'exemple de certains auteurs qui encombrent la nomenclature en dé- crivant toutes les variations individuelles d'une même espèce; je crois au contraire utile de donner un nom aux l'aces localisées sur une île ou sur un massif montagneux. Alin d'éviter toute confusion, j'adopte le terme stirps et non celui de rarietas (jui a malheureusement été souvent employé indiflérenmient pour désigner des races ou de simples variations individuelles. J'ai pris un grand nombre d'exemplaires de la race JtolorlKilni sur le massif d'Ambre (Madagascar nord), à 1.000 mètres d'altitude, en mai et juin 189;}. 2" Tetragonoderus Toamasinae , sji. n. — Oipite arrco , arc tt'siareo. Thoraa' liito, vdldc trdiisvcf.so, linm incdin pvofandd iiiipresso, testdceo cuia nidruld Ittta ccntmli lonyitudi- vdli œred. Kljjtris Idtr ovdtis!, striatis, tcstdcris, rri'hrp nii/ro- wfoo maculatis; apice subsinuato-iruncatis. Strid 2^" si'uteUutu versus iucurvata, .5* a G'' dd hmnerum rulde reuiotd. Subtus nifjro; dbdoininis iipiee festareo. Pedibus (intetinisf/ue testdceis. — Long. 7-8 mill. — Fig. X 4. Cette espèce, d'une taille considérable pour un Tetragonoderus, est fort remarquable par la disposition irrégtilière des stries des élytres, la forme générale ovalaire et la largeur du thorax. Les antennes attei- gnent environ le premier tiers des élytres. La ligure me dispense d'une description plus détaillée. En ce qui concerne les taches, leur dimension et leur nombre peut varier, mais leur dis[Misition relative sendjie constante. 36 Bulletin putniiiolouiiiur. Celte espèce habite les environs de Taniala\e en nuilgache Toama- sinn) d'où elle a été envoyée en noniln-e au Musi-uni de Paris par le D'' Jaillet et à M. Obertliiir jiar les frères Perrot. ',V> Nosodendron madagascariense. sp. ii. — Tofn iiif/ro itiUdis- siiiw, pedibus iiiijro-picri.s; uHlcniiis t(u:'l\nosien. — Id. Lar\('rs préparation for stiidicr. — Id. Amc- rikansk insekl iiilrodiiccrad i Europa. — Id. Biologisk saniling af skadeinsektor. — Meves (J). Utrotningsmodel mot skogsinsoktor. — Nehen (Hl Entoinol. anteckningar 1892-94. — Peyhox (.lohn). En- toniok For. samling skand. Marrolepidoptcrn. — Id. Mninestra dis- sintilis Knocli soin skadcdinr. — Ueuteiî. Ziir Kriintniss der Ca[i- siden-Gattung Fulrinn Stak — Schoyex. Et Bidrag til « Gravcnos Fauna ». — Thvhom. Iakttagciser om \issa lilasfolingars upptrii- dande etc. (forts. \ Hafl. ."5. — Alrivilmls. Beitr. ziir Kcnnt. arr Insoktonfaiina von Ka- mcrun. 2. ïagfaltcr. '.\. — Cihili. (i^.'. Entom. Foren. sammankomst von 27 april 189"). — Tjîvhom. Iakitagciscr om vissa Jdasf. otc (fots.). llâft. 4. — Adleuz. Om en m\riiknande Svensk spindeL — Auiuvil- Lius. Beitr. ziir Kennt. der Insoktonfauna von Kameriin. — Grill {C\ Plnti/psiillus CastorislVû^. — LAMPA(S.\Landtl)ruksentomokig. for 1896. — Bectejî. Fulrius llcideiiianni eine Bericlitigung. — 8ciiEn)EU et Spakhe. En Entom. Udflugt till Bardodalen og Alte- vald i .luli 189;j. Frelon [Le], \. V, n'' 1. Desbhocers des Loges. Revision des Ai)ionides (3« part.). Imtrurtor [El], t. XII, n"" o et 6.© Infennédiaire de l'A. F. A. S. (L'), t. I, n° 1 (i». lo, Question relative à l'élevage des Hyménoptères dans des tubes de roseaux). K. K. Zooloijisch-bolanhcheti Ces. in W'ien 189o, n'' 10. — Grobbex. 40 Bnllrini rnloiuolnniqKr. Uelior cinc Bicneiikoiiii^iii. clc. — IIlttex-Kllngexsteix. Bt'ilr. z. Lopidoiilorenfanna von Ehrcnliaiiscn in Stciormark. — Rebel. Ut'btT das Auflreton cinij^cr Lciiidoptcrcji-JJauiion, etc. Xnturae Nooitates, '189o. n°"^ 22, 23. 24. yatumlista Siciliano [II], 189o. n^'^ 10. 11 d 12. — Silvestri. Orisinr' (loir orsano copiilativo doi Callipodidar. — De Stefani. (^atala^o doi-r Imenottori di Sicilia (fine;. — lÎKir.io. Sid riiivpnimiontd di Nuovi Crostacoi macniri nci mari dt'lla Sicilia (pi.). SaturaUste [Le), 1") jaiiv. 181)6. — Decaux. La Carjwaijim iiomonnnn, mœurs et destruction. — llouLBEirr. Gênera illustré des Coléopl. de France (suite\ RpnJo Arndcinin (Ici Liiuri [AHi fJeUn], 180o. t. IV. n" 12.© Ixcdlr Arni/nnia dri Lincri (Atti), 181)0, n'^ 1. O — 1d. {Memorir . vol. VII. O Reçue Scientifique, 181)0, n'"' 2, )} eln" .'i.© Revue Scientifique du Bourbonnais, n" 1)7. Pic. Excursion entomol. en Algérie (suite). Roiinl Societfi (Proc. of tlie], lo jaii. 181)0.© Societd Roinana per (jli Studi zooloqici (Bolletino). 189o. n"^ o et 0. — x\lessaxdulm (D""). Rarocaso di parassitismo nell' uomo dmoto alla (larva di Saicophaqn nffinis Meig. (fis.). Soeields eiiloiiiologicn, lo jan. 1896. — Seitz. Ueher palJiarkt. Arten der (i. Papilio (suite). — Roux. MeineCaralienjagd von 189o (suite). — lli.MSL. Prodr. einer Macrolepid.-laima des Innkreises in Oljerds- terreicli (suite). Société d'Études scientifiques d'A)iiiers ili/illeliii de l(i). 189o.© Société des Sciences ndturelles de Smhte-et-Loiie (Ridletin), 189o. n-'o.© r. iS. Déport, of Agriculture, dicis. of Entouiologii [Ruiletin). 189o. n" 1. F. Rextox. The lioney Ree : A Mannal ol" instruction in Api- culture. — N° 2. Proc. ol tlie 7lli Ann. Meelingol tlic Association of économie Entomolosists. Zoolof/icnl Societu of Lontlon {Proc. of tlie) , '[S9o. 'V part. IIa.nultox H. DiucE. A rnonogr. of tlie Bornean Liicaenidne .2 pi.). Zooloijicdl Societu of London {Trans. of the), t. XIII, [larl XI, 189o.© Cn. A. Le Gérant : J. Kicvckbl d'Hekculais. BULLETIN SOCIETE ENTO]S£OLOGIQXJE OE FRANCE BULLETIN 1)E^ SEANCES ET BULLETIN BIBLIOGRAPHIOIE ^éanec «lu 13 février 190G. Présidence de M. A. GIARD. yrrroloyii'. — M. le Sccn'lain: lail luii't de la mort do M. le D'' V. Maurice TehUurier, officier de la Léj^ion d'honneur, médecin principal des lli~ipitau\ en retraite, de[(uis près de trente ans ('18()8-1896) meni- jjre de la Sociét(''. Démission. — M. Jdsepli (iahillot doiuie sa d(''nùssion; c'est avec le plus profond regret (pie la Société a[iprend (]u'uii de ses plus anciens collègues ('186G-189G; se trouve contraint par rari'aihlissement de sa vue à abantlonner l't'tade de l'Entomologie. Chnmieiaents (J'adresse. — Agostino Dodero, rue Torre delFAmore, !), Sturla (Gênes); M. Bonhouro, rue Chaplal, 2, Paris; André Nicolas, rue de Saint-Malo, 23, Valognes (Manche) ; D"" Ancelet, boulinnrd Ras- pail, 94; Edouard Blanc, rue Spontini, 18. Vrésenldlioii. — M. le D'' BoutareJ, 4G, boulevard Beaiimarciiais, Co- léoptères, principalement du (lliili, jn'ésenté par M. A. Léveillé. — Cont- inissaires rapporteurs .- MM. Bedel et Ph. Grouvelle. M. Albert Dubois, 14, rue Bichaud, à Versailles (S.-et-O. ). Coléoptères, présent!' par M. A. Faiivel. — Commissaires-rapiiorteiirs .- MM. François et l^ame). M. Ernest Perrier de la Balliie, Grande-Rue, a Montpellier (Hérault . Aitatomie et Phijsioloyie des Insectes, présenté par M. Valéry Mayet. — Coiitinissaires-rapporteurs .- MM. Alluaud et de Joannis. M. Ferdinand Gidon, licencié es sciences naturelles, étudiant en mé- decine, O.'l. rue de Seine, l'aris. présenté comme Assistant iiar M. A. Giard. Conç/rt'S de 1896. — MM. J. Bourgeois, E. Olivier et Valéry Mayet. prient de les inscrire au nombre des membres qui assisteront au Con- grès entomologiiiue du 26 février 1896 et envoient les titres des commu- nications (pi'ils se proposent de faire. Bulletin de la Société entoniol. de France, 1896, n'^ 3. 4â lUiUi'lin (If 1(1 Sorii'U' i'i(loii((il(»(ii(jii(' de l-'idiicc. Listes (les coïKiHHiùrdlioiis niscrih's. (iadeaii de Ki-rvillc : Sotes île iilijisiukiçiie et de tcnitoloyie entomolo- iji(jues avec tlguris. Maurice Pic : Xotes sur le (jenre Hedohia. Jos. Yaclial : Sur la proie prohahie d'une .\iiiiiophil(i de Tunisie. A. Fauvel : Le Staphijlin de raiius. J. Bourgeois : Lïjcides recueillis au Yénêzuélu par M. Eu(). Simon. Valery-Mayet : Une fonction nourelle des tubes de Malpi(jhi. Decaux : Nouvelle.^ observations sur le ('.ijinnetron riUosulus, (lijU., sa galle et ses Ihjnténoptères parasites. J. Kiiiickel d'Herculais : Ubserralions sur les nururs des }le(jarhile Hym.). Jules Kiinckel d'Ilercidais : Les incasions des cri(piets pi-lerins Schis- locerca j)eregrina, Olic.) en Al(j('rie en 1890. A. Grouvelle : Mole sur les subdicisions nénériques des Potainophiliens. A. Grouvelle : [ienirir(jues sunonjjniiijues sur les Drijopides et spéciale- ment sur les tijpes de la collection Knwert. C. Emery : Études sur les Fourmis .- i'^ les genres Siisphincta ci Proce- ratium ; 2° le genre yiacromischa. Ch. Ferton : Sur le Sglaon compeditus^ Viccioli. Ch. Janet : Rapport des Lépistnides avec les Fourmis. Fernand Meunier : Les Aijrionides fossiles des musées de Munich el de Haarlem. D' Lemoine : Obsercations biidogiques el anatomi(jues à propos de trois fou rm mères a rtificielles . P. Marchai. Sur deux Céiiplomgies noncelles cicant sur la pomme de terre et sur le lierre (Asphondjilia Trabuli et Dasgneura Kiefferi). A. TlK-ry. liuprestides nouceau.c. A. Tlii''r\. Description de (j((el(jiies (j'rambgrides paléarligues. Correspondance. — M. le Préfet de la Seine adresse une demande de renseignements statistiques sur la Société entomologi(jue de France jtour 1894 et 1895 : siège social, date de fondation, date di' sa reconnais- sance d'utilité i)ubli(jae, ])ut de la Société; nombre des membres, nombre des séances, nombre de feuilles d'impression, nombre de vo- lumes et brochures de sa bibliothèque, éiuunération de ses collec- tions, etc. Ces renseignements, destinés à VAnnuaire statisti(jue de la ville de Paris, lui seront fournis par M. le Secrétaire. Si'diiri' (In 12 ffrvicr iSfHl. 4o Communications. Ih'ii.r Iri.iDKs tif lu Finiuc Mrdili-ridiiri'iuir [Myr.], /«//• M. Ulini.l'.MANN. A di'uv reprises diflérentos, troiiii)é par les Iravaux. de mes prédé- cesseurs, et sans avoir d'exemplaires typiques sous les yeux, j'ai si- gnalé la présence de VIiilux Inridus C. Koch en Lombardie. Tout ré- cemment il m'en a été gracieusement envoyé d'Allemagne, et j'ai alors [tu me rendre compte (jue mes individus londjards appartiennent a une esi)èce nouvelle, que je dédie à mon savant collègue M. le D"" V.. Yerhoelf. 11 est donc probable que VIulus linidus de C. Koch n'existe pas en Lomliardie, où il est représenli' par VIhIhs italirns Latzel et par l'espèce dont \oici la descri[>tioii. lulus (CnjiJtuiulus) Verhoeffi, n. sp. — Syn. : lulns liiridus, Hro- lemann, Contributions a la faune myriapodologi(|iie méditerranéenne, n« note, in.l**». Soc. Linn. Lyon, t. XXXIX, 189^. — Elenco di Mi- riapodi raccoltiin Lombardia, in Bull. Sor. Eniom. liai., XXYII, 1893. Non s\ii. : Inlus Inrtdiix (\. Kocli el aiicl.. Herlese. Coloration générale du corps jaune d'ocre olivâtre, avec la partie antérieiu'e des segments brun olivâtre, d'où une coloration cerclée chez les individus pâles, (jui tend à disparaître chez les individus âgés; la tête est de couleur d'ocre tirant généralement sur le fauve, ainsi que les prenùers anneaux, et avec une bande brune entre les yeux. Chez les jeunes ou les individus peu colorés on voit souvent trois séries de taches linéaires foncées, dont une nK'dinne s(n' le dos et une de chaque côti' à la hauteur des pores. Corps cylindri(iue, à peine un fieu [ilus étroit dans la partie anté- rieure, brillant, avec un reflet soyeux pmi prononcé. Ijongueur jusqu'à 30 mill.; largeur jusqu'à â"'"',8(). Segments au nombre de 49 environ. Tète brillante, avec (juatre fossettes piligères sur la lèvre supérieure et un sillon peu accentué sur le vertex ; pas de sillons piligères sur le front. Les ocelles sont agloraérées sur un chauq) très noir de forme ovale ou trapézoïdale; elles sont généralement très planes et brillantes et [lar suite peu faciles à compter; j'ai néanmoins pu constater la dis- position suivante sur un mâle : 3, 5, 7, 9, 9, 9, soit ensemble 42 ocelles. 44 lliilh'liii (}(• ht Sorirli' eiiloiiinloti/tiui' di' Vi'tincc. Les îiiitcnnt'S sont courtes, elles irjilleignent |i;is en luiigueur l;i lar- geur fin corps; elles ne sont pas clavifornies. l'i'oportions observées : ■P-- article 0'"'",lâ: 2'' article ()""", 40; i)'' article 0""",29; 4'- article 0'"'",:34; o* article ()""",;jo; G"" article ()'"■", 15; 7'" et 8'' articles ensemble O""",!)-"): soit ensemble r""\70. Dia- mètre au o"^ article ()""", 23. Le premier écusson n'atteint guère jilus bas (jue la moitié des lianes, il est taillé en angle à pointe arrondie, avec le Ijord antérieur un peu échancré et franchement rebordé; pour toute sculjdure on remarque 3 à o sillons courts jirès du bord postérieur, et quebjues points semés çà et là mais plus nombreux dans les cotés. — Sur les segments du tronc le prozonite est brillant et gravé seulement de très petites lignes, très courtes et très clairsemées; le niétazonite est couvert de stries en- tières, assez régulières, droites, très faibles et très espac('es sur la partie dorsale des premiers segments, mais serrées vers le milieu du tronc, et qui, sur les segments postérieurs, sont séparées par un espace de peu supérieur à la largeur de l'un d'eux. Les pores sont grands, sur le métazonite, mais accolés à la suture transversale, qui, de droite sur les segments antérieurs, devient graduellement anguleuse vers l'arrière. Le segment préaual, j»lus densément ponctué (pie le l'este, se ter- mine par une pointe épaisse et large à la base, et brusquement rétrécie en i)oinle plus ou moins émoussée, qui dépasse de peu les valves anales. Celles-ci sont assez saillantes, glabres, sans rebord, mais avec 8 ou 10 soies raides. L'écaillé sous-anale est épaisse, anguleuse, et la pointe se détache des valves. — comme chez VIulus dkenirus , mais à un degré beau- coup moindre. Les pattes sont courtes au nombre de 89 eii\ iron : les deux derniers segments sont apodes. Mâle. — Le tronc des mandibules est prolongé vw apophyse arrondie dirigée vt-rs le sol. — La première paire de pattes est métamor|(liosée en crochets arrondis sans particularités. — Les hanches de la deuxième paire de pattes ne présentent rien d'anormal. Quant aux pattes elles- mêmes, elles portent sous les deux premiers articles du tarse un bourrelet trancliant (lui occupe toute la longueur de l'article. Pattes copulatrices : paire antéi'ieure à bords presijue parallèles; le bord interne est échancré vers la pointe, l'extrémité est un peu amin- cie et tournée vers l'intérieur de façon à former une sorte de pince SriiHcf il II 12 frrricr IS!)6. 4") (lîg. 1). La paire [tostéricuro ;liy. 2, oet 4) a boauooup d'analogie avec los pièces correspondantes de VIulus Latzeli Berlese; elle présente seulement un développement large, lamellaire, évidé en cuiller, et terminé par une pointe (visible dans la tig. 4) reliée à une autre pointe plus [letite, située plus bas sur l'arête postérieure; au-dessous, une corniclie semi-circulaire [orme godet sur la face externe. Habile la Lombardie. Il est assez diflicile de déterminer avec certitude la position de cet luUis, qui est à la fois voisin des CyUndroiulas et des Cnjptoiulus, la IH'incipale ditFérence entre ces deux sous-genres reposant dans le lulus Verhoeffi.— 1, Paire antér"', face anV"; — 'i, Paire poster^', profil interne; — 3, Pointe de la paire poster^", profil cjterne; — 4, Paire pos- . ter'", silhouette [face anlér'"). stade de dé\elopiiement (|ue M. le D' V'^erboelî a nommé « Scliallsta- dium », tandis que la forme générale des pattes copulatrices est la même. Toutefois il me semble qu'on pourrait tirer un caractère de la forme de la pointe préauale, qui, chez les Cylindroiulus, est bulbeuse, à extré- mité arrondie, tandis que, chez le Cnjptoiulus itnlicus, elle est simple- ment épaissie et à extrémité [)lus ou moins aiguë. C'est ce dernier ca- 46 BuUpthi ili' In Sorirfr pntomoJoiiiquc fie France. ntotore . roprodiiit chez Vliihis yerhoeff, (|iii me détermine à le classer a côté de l'espèce du D'' Latzel. avec la(|uelle il a d'ailleurs de grandes afiinités. Comme caractères dislinclil's des femelles des deux esi)èces. je remar(|ue : chez VIhIuk ihiliriis, les dimensions sont généralement plus fortes, les stries ih'^ mi-lazonites plus serrées, les pttres plus petits, le premier segmeni et l<'s prozonites plus denséraent ponctués; enfin Técaille sous-anale, dont la pointe est émoussée, est collée aux valves au lieu de faire saillie conmie chez Vlulus Verhoeffi. Celte espèce est également dilTérente de celle que M. Berlese a dé- crite et figurée {Bull. Sor. Entom. Uni., anno XVlll. p. 86) sous le nom dlulus luridux, et ([ui. a en juger par la ligun>. n'est certes jias l'espèce de C. Koch. Pachyiulus cyprius. ii. sp. — Coloration incertaine l'animal étant demeuré Icnglemiis dans l'alcool, (''tant brisé et en très mauvais état). On reconnaît parfois sur le dos des traces de bandes jaunes en- châssant une fine ligne dorsale noire et enchâssées à leur tour par de larges bandes noires; les flancs et le ventre sont plus clairs. La face, d'un Innui-rouge, est séparée par une bande noire du vertex qui est brun foncé. Dernier segment et valves anales jaunes. — Sur d'autres échantillons le corps parait noii- aiun'h' de fauve doré (?). Corps cylindrique, assez élanci', alisolument mat et glabre ^'?\ i^ongueur du corps probablement entre 20 et 2o mill. Largeur, en- viron 1""'\80. Segments au numin'e de 48-ol. Tète: six fossettes [)iligères sur la lèvre supérieure; face lisse et brillante, sillon occi|)ital court et peu prononcé; pas de fossettes [lili- gères sur le front. Aiitenm'S courtes. Ocelles aglomérées sur un chanq» subovale. Premier segment en angle r('lréci et arrondi dans les cotés, à pointe rentrante, étroitement rebordi- au bord antérieur, avec (juebjues (8-10) sillons assez courts au bord postérieur. Dans les segments du tronc le prozonite est excessivement finement chagriné, les sillons du métazo- inle sont droits, étroits, peu profonds et médiocrement rapprochés. Pores situés dans le métazonite; ils louchent la suture ou en sont très rapprochés sur les segments antérieurs, et s'en éloignent progressive- ment, sans être jamais très écartt'S. Sur les segments postérieui'S, le segment préaiial est complètement arrondi et atteint l'angle des valves anales sans le dépasser. Celles-ci sont fortement rugueuses et semées de soies médiocrement longues. Pattes courtes. Sf'iinrr iIk I? [rnirr ISHii. 47 -Mâle. — Le tronc des iiiaiuliiiuli's [lorlc un |)rolûngement en ogive ar- rondie assez proéminent. — La première paire de pattes est transfor- mée en crochet à sommet un peu anguleux. — Les hanches de la deuxième paire de [)attes sont sans prolongements. — Le deuxième article du tarse est pourvu d'un coussinet arrondi dont Textrémité, étirée en pointe émousséo, atteint environ le tiers de l'article suivant. Pattes copulatrices : la paire antérieure, étroite à la base, s'élargit considérablement (fig. o). se rabattant en même temps un peu sur les côtés: la pointe est arrondie et est renversée en arrière sous forme d'im lambeau Itilobé. La paire posl<''rieure (fig. 6-7), qui dépasse sensi- blement la paire antérieure est fendue dans son tiers supérieur en deux branches, dont les pointes (lui se rejoignent sont fortement acco- lées l'une à l'autre. La branche antérieure, largo à la base, dévie sur le côté externe de l'autre branche et se termine [lar une pointe assez grêle. La branche [tosté'rieure est un peu évidi'O en gouge sur sa face antérieure où on {leut suivre pendant (|uel(pies centièmes de miUimètres un canal (pii se termine au sommet de l'organe i»ar une véritable em- Ijouchurc en entonnoir; la branche elle-même se termine par une pointe taillée en biseau, au-dessous de lacjuello se profile une autre pointe en crochet. Le bord |)ostérieur est étalé en lamelle transpa- rente à bords un peu (h'chiquetés. Cette esjtèce. qui m"a (''té rapportée de Ciiypre, où elle parait assez (■(^nmiuie. \K\v M. Desehamps, est certainement très voisine de Vlidus Pachyiulus cyprius. — 5, Paire aiitér"', face poster''- ; — 6, Paire poster'" profil interne; — 7, Paire poster", face antér'^". Barroisi Porat avec laquelle on serait tenté de la confondre. Néanmoins l'espèce en (juestion se distingue de celle du D'' Porat par : la forme de la première paire de [)attes copulatrices, dont la pointe, au lieu i8 Jîiillcliii (le 1(1 Sitririr l'iiloiiiolofiiqKr ilc Fiinirr. dT'trr ingui} comme le pivscnlc la ligure o(i (1) du D' Porat , est arrondie et bilobt-e en arrière; — par le nomlire des sej^rnents, 48-ol au lieu de 57-63; et par les patles du mâle pour^ues d'un coussinet au deuxième article du tarse. I>i'sci/iiliiiii ^/'' .v/./' ('.Alî.ViJinUEs ilr In n''. — Long. lO mill. — ObloïKjo- ornlus, fusro-niijer, nilidus : eapile hvri, froide profunde postice ferro- rqtiiiio-iinprrssa, parle média obloiuje rîevala et iiirdio brevitrr sulcatulo, imprrssionibus laleralibiis viedio tabermlo signatis, clgpro a labre rix spHsiiti srparato, hoc latitudine fere longiore, auticr Irritrr attriuiato; liroihonicr Iraits-rerso, subcordato, lateribus paulo re/lcxis, picesceidibns, ilorso iiiedio salcalo, a laialis postiris fere oblusis, elgtris breviter oralis, lateribus lecissiiiie nrciuttis et picescentibus, dorso fortiler strialis, inler- vallis sat coiivcris, hvcibus^ 3 rt l punctis 2 asprris distaniibas, sigiuitis, luargiiiali puitctis ocellalis cateimlato et ante iitediuiu sinualo, apiee fere tranealo et spina acula arnuiln, e.rlus rolundalo; subtus enni pedibus fusco-piceus, nitidus, tarsis ralidinsculis. Madagascar. — Ma Collée! ion. Resseml)le assez au spinosus. mais moins {■largi, d'un brun noir lirillant, avec la 'tète profondément impressionnée, le corselet moins court, plus cordiforme, et Texlrémité des élytres plus tronquée, à ('jtine iilus tine; les épaules sont aussi plus arrondies. (1) Résultats sclentKiques d'un voyage •entrepris en Palestine et en Syrie par le D'' Th. Banols. — Myriapodes, par le D' C. O. von Porat; Lille, IS'JS. Si'iiiiir ihi: l> frrricf IS'.KI. 49 Cet insorto est bien roinar(|iial>l<' |i;ir la prolondc impression du front (|ui forme en arrière mi fer à eheval et laisse au milieu un relief olildui; assez fortement eonvexe. Madecassa dilutipes, n. s|>. — Ii(»nj^.euvenl transporter de la terre et avec celle-ci le parasita. Nous n'avons qu'à cit"r les cuirs, les laines, les os. les cornes, le sang desséché. (^Ic. ,")2 Btilli'Uii lie lu Soriclc çnloinoloijiiiKr ilr F nuire. yutes .sur rciiaina Lii.ngitausus, .suixief; de la dc-scriptiuii de deux espèces nouvelles d'Halticides [Col.]. /w/'Al)f'ill(' DE Periux. Dans la séanc»' du II déci'mbre 1895, mon savant ami M. Guillclieau a iiLiblié des remaniues intéressantes sur lo travail do Wcise relatif au (j. Longitarsus. Une partie de' ses remanjues s'applique au groupe des petites esiièces bronzées. Ayant tait à leur sujet des observations (jui, à mon humble a\is, m'ont amené à la ^érité aussi absolue qu'elle me semble jiossible, on voudra bien me permettre de les indiquer ici. D'abord W'eise est dans l'erreur en attribuant à une seule espèce le |)rivilège d'a\oir le métasternum velu. En réalité toutes les espèces pn'sentent cette disposition : on s'en convaincra facilement en exami- nant à la lou[te et par coté le métasternum de ces insectes de façon à ce (]ue son. plan se détuclie sur la surfare du ciel. Si l'on procède ainsi, on constatera l'existence de ces cils rigides très fournis et très nets sur les sujets frais, moins visibles et couchés plus ou moins comiilètement sur les exemplaires (jui ont été collés et mouijli's. tout à fait invisibles si rinsect(.' est examiné dans luie [losition tlillerente. — 11 convient donc d'écartci' ce caractère qui n'a rien de spécili(iue. Comme Weise, je n'arrive à séparer que trois espèces. La [iremièrc a les épaules déclives, comme rindi(pient Weise et Guillebeau; elle a de i)kis, ainsi (pi'ajoutc ce dernier, les premiers articles tarsaux ant(''- licurs dilatés et le dernier segment creusé d'une i)rofonde fossette chez le mâle. Ouel nom faut-il lui appliquer? Pas celui de cor[intliiusl{ckhr, (pie lui assigne Weise, puisque coryntliius a les épaules marquées, ni celui de iiieditermneus AIL, (jui d'abord serait douteux en l'absence de toute mention de caractère sexuel, et ensuite est certainement faux à cause des élytres ({u'Allard dit non. tronqués au Ijout. Je ne vois, pour ma part, nul inconvénient à lui donner le nom de nietallesrens Foudi'.. (|ui est justilié i)ar une excellente description et le signalement de la remarijuable fossette ventrale du mâle. Restent deux autres espèces, toutes deux à épaules nettement accu- sées et (jui, malgr('' mes investigations, ne m'ont révélé aucune dillV'- l'ence entre elles autre (pie leurs caractères sexuels, sans jtarler de la taille un peu plus forte (Wcneus Kutsch. Celui-ci présente un niàle reconnaissable seulement à la dilatation des tarses antérieurs, mais son dernier segment est absolument normal. Quant au nom à lui assi- gner, c'est d'abord le fusco-witeus Foudr. ; cet auteur est très clair dans sa description (pii mentionne notamment l'alisence de caractères ven- Sf'iiiicr (lu /? frrricr ISDd. o3 lr;iu\ j^exuols. Est-co le fusco-œmus Redt.? .le ne vois pas pouniiioi iioii : los deux espèces sont si voisines qu'il est impossible de donner une raison pour ou contre ccl a\is. Mais Weise ayant réservé le nom de |usl'o-œneus\^(n\vh\ li'oisième espèce, il est à sup|)oser (juMI s'est dé- cidé dans ce sens après avoir vu les types de Ui'dtenhaclier et de Knlscliera (bien qu'il paraisse n'avoir guère tenu compte de cnix des auteurs français); (U j'accepte le nom iVœneus Kutscli., dont celui de VVV/sé"/ Guill. est synonyme; en eiïet, ce dernier n'avait été proposé que pour séparer de Vœneua une espèce identique, mais à poitrine glabre, caractère, ainsi (jue je l'ai dit, mal api)récit' par tous les auteurs. La troisième espèce enfin, un peu [tlus petite, à é'paules identiques, a, chez le nifUe, un sillon longitudinal entier sur le milieu du dernier segment ventral. C'est cela que Weise et Guillebeau appellent fusco-œneiis Redt., nom contre l('(pii'l je n'ai l'ien à dire, sauf ce (pir j'ai déclaré plus havU. En définitive, et je suis sûr (pi'on finira par arriver à celle conclusion, il existe trois espèces, (pii, toutes, vivent siu* Echiiim vHl(jnn'; leurs mâles, reconnaissables à la dilatati(tn des premiers articles des tarses antérieiu's et à leur hémicycle anal, se distinguent aisi'ment enire eux par la forme de leiu' dernier segment venti'al, profondément et Irian- gulairement creusé chez le [jcemier, simple chez le deuxième, rayé chez le troisième. Quant à leurs femelles, il est beaucoup iilus difficile de les séparer : la première a les épaules déclives, la deuxième, une taille supérieure à celle des des deux autres, et la dernière une taille plus petite et des é])aules manpn'es : c'est tout. Longitarsus scaphidioïdes, n. sp. — Long. 1 mill., 08. — ô -N"ii" à peine verdàtre, glbl)eux, convexe. Tète très finement giùllochée, sans ponctuation ni autres caractères; antennes rousses, atteignant le pre- mier tiers des ('lylres, leurs deux preujiers articles plus épais que les suivants, le deuxième sensildement plus court que les autres. Corselet transversal, à côtés peu arrondis, angles postérieurs arrondis, les an- té'rieurs tronqués, calleux; surface couverte d'un fin guillocbis semi' dt' itoints plus gros, régulièrement espacés, régulièrement bombée; liase rebordée. Élytres goidlés, très courts, tromiués au sommet, calus humerai nul, côtés arrondis, angle apical externe aussi, suturai large- ment rentrant; finement rebordés tout autour; surface couverte de points assez forts et assez serrés, régulièrement semés sans ordre. Pieds rtiux. cuisses postérieures un peu plus foncées. Dessous noir bronzé. Je n'ai pris qu'une femelle a l'Edough (Algérie), au fauchoir. en juin. Cette espèce a exacleiiient la forme et la tailk' des yihhoxiis, rfiitn- o4 liitUclin tic 1(1 Sarirlr ciildiiiolixiiqin' de Froiirr. cosns l't lioiui(iifi'i;ûh[\ï\cU' des deux pi'ciiiicrs i);ir les élytres ahrégés, de la troisième, qui est S|>('ciale ;i la Corse, par ses élytres luisants et plus tiibbeux, semés de |»(iiiits plus gros. Chaetocnema sycophanta. ii. sp. — Loiij^. :] à 4 mil). — Vert bril- lant, parfois doré, très rarement lileuàlre. Tète linement guillochée, avec (luelijues |»oints épars en a\anl du vertex, Iront lron(|U(> en avant, liUuiue inleranlennaire [)lus luisante que le reste et subiiaralièle. An- tennes longues, atteignant le premier (juart des élytres, rousses en entier, parfois avec le sommet de cliaciui des derniers articles foncé. Corselet convexe, transverse, à côtés à ]»eine arrondis, angles posté-- rieurs accusés, ouverts, antérieurs pro('minents. calleux; base rebor- dée; surface couverte de [loints mi'diocres. réguliers, serrés, sur un fond guilloclié et coriace; souvent un trait (ibli(pie. de cliaipu' côté entre le milieu et les angles postt'rieurs. Elytres subparallèles, b'gère- ment arrondis sur les C(Més, de la largeur du corselet à la base, à calus peu marqué et non lisse, arrondis-acuminés à l'apex, à stries régulières de points assez gros et très serrés, interstries subponclués, coriaces, ruguleuv. Dessous du corps brouzé-vert-doré; tibias et tarses roussâtres; ventre rid(' en travers à la base, à })onctuation ruguleuse, de moins en moins serrée. Algérie : commun à Teniet-el-llad. sur les joncs (Redel); etc. Très voisine de chlorophtiita , cciU' espèce en dift'èn^ par sa taille plus forte, par sa forme plus massive, ses antennes ijIus claires, son corselet à points moins gros, ses interslries plus ruguleux. En outre, ses caractères sexuels sont fort différents : chez chlo)'ophana,\es deux sexes ont le dernier segment ventral à points assez serrés, et terminé par un tubercule lisse et saillant; chez siicophanta, ce segment est plus lisse au milieu, non tubercule, aciuniné et légèrement velu à son bord postérieur chez la femelle, triHupié et bordé d'une frange courte et très dense de poils écailleux chez le mâle; dans ce même sexe, le |tvgi- dium est en outre longuement velu. Description d'une noucelle espire n'APHoDUDES du genre Plagiogonus, /*((/• M. L. Ci.oi'Kï DES Prsrit.hes. Plagiogonus Theryi, n. sp. — Long. ;{ mill. 1,2. — Elongatus, vdhle conrej-HS, postice (iinpliatus. Siger, nitidus; capite anlire, protho- rtiris nirin(jiie média nuicitld hilerali, elgtris npice, tiliiis tarsisque ru- fescentibm. Capite conveœo, mntico, ante basini sulco bisinuato traiis- Sriiiiri' (lu 12 frrricr ISUC. oo vi'rsiiii lenuitcr impresso; rlijpco piiiirlalo, nitlin' nuimo, Interihus (UifiKsh' ninnihudo, antke sinnafo, (nii)i(}is ulrinqiu'. ncutis reflc.cis; genis hm-iU')' rulnmlntis , vix proiaimilis , ciUutis. Profhorare i inequaliter sut dense pHnctulato,pin)ctis majorilms spursiiii itnpresso; antke angiis- iiore; latenhus redis, teniiiter tnorgiiiatis ; ungulis postiris oblique ohtusis; basi haud marginata, bisubsinHata. Srntello parviilo, triongti- l(iri, Icèvi. FJgiris leviter piinctato-striatis, postire (inipliatis; inten-allis planis, apice elemtis, lœcilms. Tavsis posticis arliriilo primo duotms se- quentibas conjunctis a'qiinli. Algérie : Biskra. Se ralUicliê aiiK Phigiogoniis par la ti'lc iiiulique abaissée à sa partie antérit'uri', les joues ciliées, les intervalles des élytres élevés en forme de côtes à l'extrémité. Élytres déimm'vus d'épines à l'angle suturai; écusson légèrement enfoncé. De même taille que P. sgriacns Har., mais plus étroit et dilîérent par l'écliancrure de l'épistome i)lus large, a angles plus aigus, les joues moins avancées, la tète très convexe à côtés presque droits.\^s intervalles des élytres aplatis. Difïérent de P. wa»ms Fairm., par la taille suiiérieure, la coloration, la forme très convexe, étranglée antérieurement et s' élargissant d'une fa(:(.n régulière d'avant en arrière ; ce dernier caractère fera distinguer aisément resi)èce des autres du genre. Je suis heureux de la dédier à mon excellent ami M. A. Tliér\ . Ayant entrepris l'étude des Ai)hodiides du globe, je me [lermets de faire appel à l'obligeance de mes collègues et les prie de vouloir bien me communiquer les espèces exotiques en leur possession. Erratn au.r .V=^ 1 et t. Page 13. ligne 6. Au lieu de : Chœtocnema, lire Chaetocnema. — — — 22. Ajouter : Bail. Soc. Eut. Fr. 1895, cdv. 26. Au lieu de : Leisnei, lire : Lesnei. — 30, — ^2i. Au lieu de : ntrtiphisrid is, lire : atraphtuidis. — 32! — 13. Au lieu d(> : hi.trago, lire : hiteago. _ 26, — 26. Au lieu de : Scoloriu, lire : Scoto.sia. _ -^ — 27. Au lieu de : circulata, lire : riiculata. _ _ — 32. Au lieu de : lidiiUns, lire : liiteollus. l)C) Jialh'liii (II' 1(1 S()ci('l(' ('iil(nii(>l(i(ii(i(i(' de Ffaiicc. Bulletin bibliographique. .{(■(uh'iiiic iiHjH'iidlc (les .sciences de Saint-Pétei'sbouiy {Bulletin de V]. Xouvollo st'i'ic, I. 1889-1890. Morawitz. ConlribLUions ontomoio- i-iciuos. — ScHMiDT (F.). Nouv. (•(uitrilmlions pour la connaissance du Olenellns Miclwitzi. — ScHEVVitKW. Liste dos espèces du G. Sca- hlliis (le la coll. du musée de l'Acad.Imp.dos Se. deSt-Pétershouru-. II. Semexofi\ Re\isio Hymenoptororuni musei zlo^i(|ues proi)rement dites ». Dès 1662, J. Gœdart intitulait déjà très justement Expt'rinientuin pri- mum, necundum. etc., les divers chapitres de son Historia natunilis insectonim contenant ses recherches sur les métamorphoses. Sans appareils compliqués, sans installations coûteuses et sans mise en scène pédantesque. d'innombrahles expériences peuvent être ten- ées et conduites à bien par les vrais amis de la nature, ceux que nous tappelons improprement des Amateurs et que les Anglais désignent par le nom pittoresque de fîeld naturalists , les naturalistes en plein air, par opposition aux naturalistes de cabinet. Tout Entomologiste est plus ou moins un éleveur, et si la Biologie générale est redevable aux zootccimiciens et aux horticulteurs d'une foule de notions importantes, les éducations faites par les collectionneurs d'insectes peuvent aussi lui apporter un énorme contingent de résultats nouveaux. La simple description des variétés obtenues en captivité en plaçant les larves dans telles ou telles conditions de nutrition, de température, d'éclairage, de sécheresse ou d'humidité présente par elle-même un in- térêt considérable : mais combien cet intérêt n'est-il pas accru par la comparaison des variations expérimentales avec celles qu'on peut ren- contrer à l'état dit spontané et dont l'origine se trouve de cette façon en [lartie expliquée ! Ne pouvons-nous entrevoir ainsi le mode de for- mation de certaines espèces par la seule influence de l'environnement, de la ségrégation avec et même, en certains cas, sans l'action adjuvante de la sélection naturelle ? C.-E. Venus (1) élève des chenilles de Vanessa urticœ L. en les exposant aux rayons d'un soleil intense. Il obtient des chrysalides d'un jaune métalliqiie et des papillons identiques à V. icknusa Bon. de la Corse, vérifiant ainsi les vues anciennes de notre Rambur (2) si audacieuses pour l'époque où elles furent émises. Plus récemment, Standfuss arrive au moyen de la chaleur artificielle au même résultat, et par l'action du froid il produit avec les mêmes clienilles la xarh'U'' polnris Stgr. En variant les températures il fait sortir (les larves de Vdiiessa antiopd L. le V. ninnomehis Douh. du Mexique (1) Venls (C.-E.), Ueber Varietaten-Zucht (Correspoiulenzbl. d. Entom. Ver. IRIS zu Dresden, 1888, Nr. 5, p. 209-210, Taf. XII, tig. 14, 13). (2) Rambur, Ann. Soc. Ent. fr., 1832, p. 2G0, et Névroptères des Suites à Billion, Préface, 18'ti. 60 Bulletin de la Société Entoniolofjique de France. cl il ressuscite rancètre commun disparu de Vanessa lo L. et de Va- nessa ui'ticœ (1). Un simple changement de climat amène [larfuis des ell'ets tout aussi merveilleux. Notre ami H. Lhotte (2) élève à Rouen le Boml)> \ séricigène amé- ricain Aciias liiiia et, premier résultat, cette espèce bivoltine dans i)resque tous les États de l'Amérique du Nord devient univoltine en France. Mais il y a mieux : la couleur et rornementation du bord des ailes, la forme même des ailes postérieures sont modifiées singulièrement quand l'éducation est faite à une époque telle que la chrysalide soit obligée d'iiiverner. Étonné de ce ciiangement, Lhotte recommence une nouvelle éducation avec des œufs d'autre provenance. Le résvdtat est identique, et comme contre-épreuve quelques papillons éclos l'année même se montrent conformes au type américain. N'est-ce pas là une contribution très curieuse à l'étude expérimen- tale du dimorphisme saisonnier (|ui, ne l'oublions pas, fut commencée en France par E. Berce (3) sur Vauessa Levana-prorsa L. bien avant les travaux idus comiilets de Weismann (4) sur la même question. Que de conséquences intéressantes on pourrait déduire de l'éduca- tion de certaines races locales qu'il n'est pas très difficile de se procurer! Tout le monde connaît la jolie forme jaune (var. lutescens) de Calli- iiiorpha hera L. Notre collègue M. Ch. Oberthiir l'a depuis longtemps signalée connue une variété conunune en Bretagne. Son existence parait bien due à un ensemble de conditions climatériques mal définies. Mais en tout cas elle n'est pas dans un état de ségrégation et d'amixie avec le type. Comment se comporte la descendance d'un couple mâle et femelle de cette variété? La fécondité est-elle augmentée ou diminuée (luand on la croise dans les deux sens avec le type?.. Les produits de ces croisements appartiennent-ils à l'une et l'autre forme et dans quelle l»roportion les individus rouges sont-ils par rapport aux individus jaunes? Des statisticiues précises répondant à ces diverses questions se- raient de l)ien précieux documents" pour divers problèmes très diffici- lement abordables par d'autres méthodes d'investigation. (1) C. JouRDFiEL'iLLE, SuF les leclierclies récentes du D' Standfiiss. (Bull. Soc. Eut. fr., 27 fév. 1895, pp. lxvii-lxx). (2) H. LiioTTii, Note sur une aberration du Bombyx séricigène Aciias Liuia {Bull. Soc. Atnis des sciences nat., Rouen, 19« année, 1883, p. 113-117). (.3)BERCE,/'aM«e, eut. fr., Lépidoptères,!, 1867, p. 161.— Berce obtenait la variété V. Porima Oclis en maintenant àla clialeur les chysalides des chenilles de la génération automnale. Weissmann produisait la même variété en tenant en glacière les chrysalides de la génération d'été. (4) Weismann, Studien zur Descendenz Théorie, I, 1875. Séniur du 2G février 189G. (51 Il sortit l'acilc de multiplier les exemples de ce genre. Si j'ai ciif' de prélerenre le cas de C. hem lutescens, c'est que ce Papillon appartient à une famille dans laquelle on obtient plus aisément que chez beau- coup d'autres des accouplements et des produits féconds en capti- vité. Quand une même espèce est représentée par des variétés identiipics ou peu différentes en des localités (''loi^^nées et où l'on ne peut soupçon- ner qu'il s'agisse d'une introduction récente, comme cela a lieu par exem- Itle pour beaucoup de formes américaines représentatives de nos In- sectes eiu'opéens , la possibilité des croisements est-elle conservée entre les individus de l'Ancien Continent et ceux du Nouveau? Quelle est la fécondité de ces croisements comparée à la fécondité des deux groupes inter se? Ces expériences, réclamées [lar Romanes et par Gulick, ne sont pas impossibles aujourd'hui, grâce à la facilité des communica- tions et di'S échanges entre les entomologistes du monde entier. Elles permettraient de décider suivant les résultats obtenus si la variation commence par des caractères somatiques quelconques pour atteindre seulement plus Jtard les éléments reproducteurs, ou si les espèces géographi(piement disjointes ont été séparées d'abord géni'tiquement (lar quelque modification de l'appareil sexuel ou des gonades avant d'être dilïérenciées par certaines particularités morphologiques secon- daires dues à l'action des milieux et maintenues par la ségrégation génitale. Les insectes domestiqués sont malheureusement trop peu nombreux. Cejiendant nous avons, dans le Ver à soie du mûrier, un type très plastique et sur lequel nos sériciculteurs et nos directeurs de magna- neries pourraient faire des observations bien importantes pour la science pure, sans parler ici de leur utilité pratique. Comme les générations de ce Lépidoptère se suivent beaucoup plus rapidement que celles des Ver- tébrés supérieurs, il se prête mieux (jue ces derniers à l'étude de la formation des races, de la puissance de la sélection, de l'hérédité des caractères acquis, etc. Un naturaliste lyonnais, dont tous les travaux sont empreints d'une grande rigueur et d'un excellent esprit philoso- l)liique, M. G. Coutagne, a déjà publié dans cette direction quelques mémoires où les proiilèmes sont posés avec netteté. Esi)érons qu'il trouvera des compagnons et des émules dans cette voie peu explorée qui l'a déjà conduit à de belles découvertes (1). Certaines larves d'Hyménoptères, celles des Tenthrédiniens notam- (1) G. CouTAGXE, Remarques sur l'iiérédité des caractères acquis [Labora- toire d'étude de la sole. Rapport de la commission, Lyon, 1895). 62 Bulletin de la Sociéié Entouiolofjifjuc de France. mrnt, sï'lovcnt mvoc lu iiièino lacilité que la |)lui)arl dos clicnillcs, et il SI' trouve (luo justomont un grand nombre de ces Insectes présentent le phénomène si curieux de la reproduction parthénogéné tique. Chose plus singulière encore, tandis que les femelles vierges de plusieurs espèces {yeniatus ribesii Scop., A', palliatus Dahlh. etc.). n'engendrent (|ue des mâles, celles d'autres espèces (ErifjcanipaovataL.. par exemple, ne produisent que des femelles. Le déterminisme de ces faits mystérieux nous échappe entièrement aujourd'hui , et nous avons besoin de nou- velles statistiques complétant ou rectifiant les anciennes observations de Siel)old, de Fletclier et de Cameron. D'ailleurs, si j"ai choisi presipie tous mes exenq)les dans le groupe des LépidoiUères, c'est parce que les travailleurs qui s'occupent de cet ordre sont très nombreux en tous pays, que ce sont eux surtout (pii font constamment des expériences (parfois, il est vrai, un peu connue M. Jourdain faisait de la prose) et parce qu'en leur signa- lant les services (pi'ils pourraient rendre sans se détourner en rien de leurs occu|)ations favorites, j'ai l'esijoir qu'ils nous ai)i)orter(»nl rapidement un faisceau de faits nouveaux d'une valeur inappré- ciable. Mais tous les ordres d'Insectes nous présentent en foule de ces ex- pt'ciences faciles a établir et dont la réalisation constituera sur des bases solides la science de l'avenir. Quelles mines iV'Condcs (et combien jteu exploitées) nous offrent l'étude du i»arasitisme sous toutes ses for- mes, celle de la Faune des cavernes, celle de la mimiiiue et des adap- talions protectrices, celle des mœurs des Hyménoptères, celle des actions réciproques des Insectes et des Plantes dans la production des galles ou dans les [ihénomènes de la lY'condation des végétaux! Et après vous avoir montré le nMe pri'pondéranl (jue l'expérience enlomologique, conq)rise connue nous l'avons dit, peut et doit avoir pour les progrès de la Biologie générale, ne faudrait-il pas rapi)eler aussi l'importance croissante pour la Philosophie naturelle de ces col- lections que vous formez avec amour, dédaignant, non sans raison, les railleries de ceux (jui vous reprochent de n'être que des pi(jueurs d'in- sectes, d'inotl'ensifs monomanes? >"est-ce pas grâce à ces cartons où viennent s'emmagasiner les ré- coltes péniblement moissonnées par tant de voyageurs, où se rangent c(Me à côte les plus faibles variations s|)ontanées ou provo(]uées, les moindres cas tératologi(|ues et les moindres anomalies, que nous i)OU- \ons nous rendre eonqtte de la merveilleuse plasticité de certaines formes spécifiipies et de la fixité inébranlable de t>pes voisins plus strich'ment dilï'érenciés? N'est-ce [tas ainsi (pie nous prenons en (piel- Séance du 26 février 1890. 63 teurs, fait un chaleureux appel à tous les autres membres de la Société; il rappelle qu'il s'est engagé à subvenir à tous les frais de location et d'installation jtendant deux ans au moyeu des souscriptions dont le minimum est fixé à 10 francs par an, soit 20 francs versés en une fois pour les deux années. M. Ch. Alluaud, Archiviste adjoint de la Société, est chargé par le Comité de centraliser les adhésions et les souscriptions. Une note ultérieure détaillée fera connaître les mesures prises pour l'organisation des Collections et le classement des documents destinés à la confection des Catalogues de la Faune française. Le Président félicite le Comité des Collections de son activité et invite la Société à lui témoigner sa satisfaction par un vote d'aitprobation. Il charge M. le Secrétaire de vouloir bien, au nom de la Société, adresser des remerciements aux donateurs. Ces différentes propositions sont adoptées à l'unanimité. Par suite de l'adjonction à la Ribliothèque d'une salle destinée à recevoir les Collections de la Société Entomologique de France, vont être placées au Siège social où elles seront à la disposition de tous les Membres, aux jours et heures qui seront fixés par le Comité des Col- lections : 1° la Collection H. PeyerhimolT {Micro-Lépidoptères), dont notre regretté Président Ragonot avait bien voulu assurer la conservation; 2° la Collection H. Rrisout de Barneville {Coléoptères d'Europe), confiée jusqu'ici aux bons soins de notre collègue M. A. Grouvelle. Séance du W février 1896. 67 Gommunications. Sur la validité spécifique de la Melit.ba Berisali Ruhl [Lépid.], par M. Seebold. J'arrivais lo 20 juin dernier dans le Valais, juste au moment de l'ap- parition de la Melitœa athalia, var. Berisali, Rûhl, et grâce à l'exquise amabilité de mes amis (M. le Chanoine Favre et M. A. Wullschlegel, deux fervents Entomologistes), j'ai pu capturer un grand nombre d'exemplaires de cette intéressante espèce de Lépidoptère diurne. Elle paraissait, mais très localisée, vers le 20 juin et faisait place au soi-disant type athalia vers le lo juillet, pour reparaître en septembre en seconde génération. J'ai un certain nombre du type athalia des mêmes localités, qui ne se distingue en aucune façon des M. athalia, présents et futurs, des Pyré- nées-Orientales et des Hautes-Pyrénées; mais en examinant bien les suites d'exemplaires que j'ai l'avantage de soumettre à la Société, il ne reste pas de doute que la Berisali présente bien les caractères d'une espèce distincte. Voici la description (très bien faite) de M. Riihl : Alis anteriorihus porrertis, alarum posticarum margine late diffusa, fere toto uigro, maculis luuatis in linea circumcurrente vix apertis, alis anticis subtus multis maculis nigris matjnisque, alis posticis subtus margine lunato fortiter nigro cincto. « Von dieser am Simplon fliegenden grosseren form lagen mir fïinf ganz gleichformig gezeiclmete Stûcke vor, deren stark rothliche Grund- farbe im Verein mit der gestreckten niigelform einen neuen Anhalt bieten zu der von mir vasgesprochenen Vermuthung, dass die mehr rothlichen athalias eine augesprochene Neigung zum gestreckten flu- gelschnitt zeigen. Ein charakteristisches Merkmal dieser Aberration ist der bereite schwarge Rand der Zuter fliigel, welcher die, bei der Athalia fast au s nahmslos deutlich hervortretende Halbraondbinde theils vollig unterdruckt, theils in hochstens ganz schwachen Umrissen zeigt. Die Vordertlugel Unterseite ist mit starken schwarzen et zah- breichen Makeln versehen, die Hintertlugel Unterseite in weiter Ver- breitung auffallend hell gefarbet, die Aussenraudbinde stark schwarz gesaumt. Unter den 800 athalia die im laufenden Jahre durch meine Hande gingen steht dièse form einzig da, nach dem Fang bezirk « ab Berisali {w\^?^\\\\i ». Depuis lors un plus grand nombre d'exemplaires ont été capturés; 68 Bulletin de la Société Entomoloyiqne de France. M. Wullschlegol a trouvé la clionillc. a obtenu nombre d'exemplaires (le 1"^ et 2^ génération par l'i-Ievage, et résumant maintenant les obser- vations, il résulte : 1° Que lacbenille, quoique ressemblant beaucoupà celle de la .V. atha- lia, vit sur la Linaria vulg., refusant absolument la nourriture de la M. athalia, elle meurt plutôt que d'accepter le Plantayo. - 2° L'espèce M. Berimli paraît en deux générations , tandis que la M. athalia, qui se rencontre dans les mêmes endroits, immédiatement a lires la disparition de la première génération de la M. Berisali, n'a ja- mais plus d'une génération (du lo juillet à la tin d'août). 3° Jus(prà présent on n'a pas obtenu, ni observé, une forme inter- médiaire entre les deux espèces en question. 4° Les caractères très distincts et toujours constants de la M. Berisali sont : a, La forme allongée des ailes, . b, Les deux lignes noires formant la jiremière bande près de la racine de l'aile supérieure sont toujours parallèles et droites, sans exception, tandis que chez la M. athalia elles forment toujours, et sans exceptions, une bande concave vers l'exti-rieiu'. c, Les bords des ailes infc'i'ieures bordés de noir couvrent toujours les lunules qui restent visibles chez la .V. athalia. d, De plus, le dessous des ailes inférieures est tout à fait caractéris- tique, — la bande médiane blanche est très étroite, bordée de champs d'un jaune roux très vif. de sorte que l'aspect général du dessous des ailes inférieures est ](lut(jt celui d'une M. dejone que celui d'une M. atha- lia. (D'après Rambur la chenille de la M. dejone vit également sur la Li- naria vuhjaris.) Description d'un Coléoptère hétéromère du Brésil, par Maurice Pic. Copobaenus bicolor, n. sp. — Heteromerus e familia Pedilidarum [Lacordaire] generi Eurigenio Laf. vicinus sed forma elytrorum latiore et palpis articula ultimo fere cijlindrico paulum truncato. Antennœ sat crassœ,ciilindricœ, anteoculos insertœ. ^ igro-nitidus , parum dense ijriseo pubescens, pilis obseuris hirsutus; thorace capiteque rubris {capite in- terdum nigro) fortiter punctatis; ehjtris parallelis satis elongatis, pe- dibus niediocribus. Grand, modérément large, d'un noir ])rillant avec le prothorax et la Séance du 26 février 1896. 69 lèto (cette dornièro quelquefois noire) d'un roufieàlre Ijrillant. Tète longue, arrondie en arc en arrière, à ponctuation forte, plus ('cartèesnr le front, avec les yeux entiers. Antennes dépassant la base du protliorax avec les derniers articles allongV'S, le terminal plus long, en pointe. Prothorax court et large, à ponctuation forte et écartée ; il est bien di- minué en avant, légèrement dilaté sur son milieu et nettement rebordé à la base. Écusson assez large, ponctué, arrondi au somnu't. Élytres [tarallèles, légèrement convexes, bien plus larges que le protborax. arrondis à l'extrémité avec une dépression postscutellaire bien marquée et une impression humérale de chaque côté : ponctuation forte, rap- prochée : pubescence fine d'un gris jaimàtre avec des poils foncés mi- dressés. Pattes courtes, pas très épaisses, à l'^'' article des tarses très long aux jambes intermédiaires et postérieures.^ ^ Long, o mill. 1/2. Brésil. J'ai étudié deux exemplaires seulement de cette nouveauté : l'un vient de Bahia et m'a été cédé par M. A. Grouvelle, le second appartient à M. E. Gounelle et a été recueilli par notre collègue à Santo Antonio da Barra (État de Bahia). Mon exemplaire, en plus de la coloration différente de la tète (rouge), est un peu plus court de forme élytrale que l'exem- plaire de M. Gounelle, mais je n'ai pas cru devoir séparer ces deux in- sectes, la ponctuation étant la même, les antennes paraissant sembla- bles, etc. Je ne connais aucun des autres Copobœnus, mais je ne crois pas me tromper en rangeant cette espèce dans ce genre; 6'. bicolor se distin- guera des deux espèces connues du Chili, vobilis Frm. et GiM'm., et tristis Frm. et Germ., au moins par la ponctuation forte de l'avant- corps. Sur le groupe des Hedobia Sturm. [Col.], par M. Pic. Ayant à publier les formes nouvelles de Hedohiu s. -g. Ptinomorphus, je profite de l'occasion pour donner un petit tableau destiné à séparer plus facilement les espèces européennes de ce groupe portées à ma. connaissance. Caractères généraux. — Antennes séparées par un intervalle large. Prothorax avancé en forme de capuchon sur le bord antérieur et relevé en bosse sur son milieu. Élytres subparallèles dans les deux sexes. Tibias médiocrement robustes armés de deux petits éperons distincts sur la tranche inférieure de leur sommet. Élytres rugueux. Corps à revêtement subécailleux. s. -g, Ptinomorphus 2. 70 Bulletin de la Société Entomologique de France. Tibias robustes, sans double éperon, distincts au sommet de leur tranche inférieure. Élytres fortement i»onctués. Corps à villosité fine, plus ou moins redressée Hedobia s. str. 1. 1. Entièrement foncé avec les élytres d'un roux jaunâtre. Tibias munis seulement d'im court appendice denté. — Lonf». o à 7 mill. — Europe : Caucase, France, etc pubescens Oliv. — Entièrement jaunâtre avec la tète seulement obscurcie. Ti- bias munis à leur extrémité d'une courte dent et d'une petite épine {eœ Baudi). — Long. 4 mill. — Chy- pre tricostata Baudi . 2. Carène dorsale prothoracique plus ou moins marquée, en saillie dentée ou peu obtuse en arrière. — Oblong 3. — Carène dorsale prothoracique très obtuse en arrière. Sub- allongé. Dessus du corps orné de soies mi-dressées, courtes et disposées en lignes. — Long. 2 1/2 à 3 1/2 mill. — Pyrénées, Algérie, Naples angustata Bris. 3. Dessus du corps orné de soies plus ou moins couchées non sensiblement marquées sur lapubescence fiueécail- leuse foncière o . — Dessus du corps orné de soies plus ou moins dressées, assez longues et espacées, nettement marquées au-des- sus des dessins élytraux composant le revêtement fon- cier 4 . 4. Carène prothoracique généralement obtuse. Un peu bril- lant, à dessins des élytres souvent oblitérés. Soies dressées plus nombreuses. — Long. 2 à 3 mill. — Caucase. Rosti n. sp. — Carène prothoracique ordinairement nettement dentée. Mat et très densement orné de dessins gris sur fond gris jaunâtre ou brun noirâtre. — Long. 4 à o 1/2 mill. — Europe imperialis L. et var. La variété interrupta Pic, de laMassane, présente un dessin formé de taches interrompues sur coloration foncière d'un brun noirâtre. La variété cataloguée (senex Kr..) m'est inconnue. Séance du 20 février 1896. 71 0. Taille modérée. Carèue prothoracique obtuse flanquée de chaque côté d'une impression peu profonde et large. . . 7. — Taille grande. Carène protlioracique bien dentée flanquée de chaque côté d'une impression profonde plus ou moins large 6 . 6 . Dessins en majeure partie gris ; 2 taches brunes externes seulement aux élytres. Prothorax très pubescent do gri- sâtre. Forme assez allongée aux élytres. — Loug. omill. — Caucase angustior n. sp. — Dessins eu majeure partie foncés ; bandes ou taches d'un gris sale, plus ou moins isolées. Prothorax orné d'une tache grisâtre. Forme un peu élargie aux élytres. — Loug. 6 mill. 1/2. — Caucase magniQca Reit. 7. Carène prothoracique assez émoussée. Modérément large. Élytres non ou marqués antérieurement seulement de dessins jaunes ; dessins blancs plus ou moins fasciés. — Long. 3 1/2 à o mill. — Europe regalis Duft. — Carène prothoracique tout à fait émoussée. Moins élargi. Élytres ornés de dessins variablement mélangés jaunes ou blancs, ces derniers ordinairement disi)osés en taches. — Long. 21/2 à3 mill. — Circassie. regalis, v, circassica Pic. Dingnoses des formes nouvelles. Hedobia angustior (s.-g. Ptinomorphus) parait remarquable dans le groui)e par sa tète grosse avec les yeux très proéminents. Copie un peu de dessin imperkilis Lin. avec des taches externes bru- nâtres très nettes qui forment une longue bande antérieure sinueuse et oblique, longitudinalement disposée, élargie en arrière, et une courte fascie postérieure transversale bidentéc près de l'extrémité. Anten- nes longues, minces. Pattes grêles avec le premier article des tarses longs, les suivants un peu épaissis. 1 ex. <3. — Long. 5 mill. — Caucase : Abchasia (Rosi in Coll. Pic). Hedobia Rosti. Petite espèce d'un brun roussâtre variable à dessin grisâtre peu net, celui-ci formé ordinairement d'une large bande humé- raie réunie par la suture â une postérieure plus étroite, celle-ci réunie parla suture à une tache apicale : le revêtement grisâtre postérieur enclôt une sorte détache brune. Pattes petites; tarses longs à articles non 72 liiiUetin de la Société Entomologique de France. épaissis. Diffèro do //. amjmtata Bris., nom sous lequel je l'ai reçue de M. Rost, par son aspect plus élargi, la fonao de son protliorax. — Lon^;. 2 à '.\ niill. — Circassie (Rost). Koutais (DeyroUe). Hedobia regalis, v. Circassica. Petite race paraissant différer de la forme française de reyalis Duft en plus des caractères donnés dans les tableaux par les élytres orn('S de côtes dorsales i)eu accusées. Son dessin élytral est formé de : un revêtement pileux jaunâtre net sur la partie juxtascutellaire, la suture et les bords externes et de macules blanches (quelquefois flanquées de taches jaunes), ces taches blanches ainsi composées : une apicale souvent oblitén'e, 3 à o post-médianes varia- l)les disposées en fascie inteiTonqaie, une anté-médiane juxta-suturàle et une humérale antérieure externe. Prothorax quehiuefois orné de chaque côté d'une tache i)ileuse blanche. — Long. 2 1/2 à 3 mill. — Circassie. (Rost in Coll. Pic.) ■■■■-■■ Observations, remarques et renseignements entomologiques dicers, par M. Pic. 1*^ Le Bythinus provenant de Ain-Temouclient et que j'ai indiqué {An. Fr. 1893, B.cxxvu) sous le nom de diversico mi s Raf. difïère du véri- talile diversicornis Raff. {Mauritii Reitt.) par le 2^ article des antennes non simple, celui-ci présentant une sorte de saillie eu lamelle au côté interne, il se rapjtroche de notre tjulliifer Reiche. Examinées transversalement, ses antennes présentent leur iiremier article gros, denté vers le sommet, le deuxième large, peu court, le dernier excessivement gros. Coloration d'un rouge-brun avec l'abdomen plus foncé; pubesceuce mi-dre§sée longue; tibias plus ou moins arqués. J'ai nommé en collection orn- niensis la forme de Ain-Temouchent. 2° M. le baron Bonnaire m'ayant obligeannnent counnuniqué le type de Brachyclerus Bonnairei Frm., j'ai pu constater que cet exemplaire diffère des nombreux Brachyclerus ou Enimepus que j'ai pu voir et provenant de Lagliouat et Ain-Sefra (Pic), Biskra (D'" Chobaut), par la coloration éh traie largement rembrunie, ces organes étant moins courts, et surtout par la ponctuation des élytres profonde, très nettement mar- quée. Peut-être ces modifications sont-elles sinq)lenient sexuelles (les exemplaires que j'ai examinés de mes classes semblent être tous descî) : c'est là une question à résoudre. D'après le D'' Chobaut les Emmepus seraient parasites de Cylindromorphus pinyuis Fnn. 3° M. Reitter (Wein. E. Z. 1896, p. 18), confirme les synonymes anté- rieurement iiréseutées par moi sur Dasytes transcersefasciatus J{nl. (\ui Smuce du 36 février 1896. 7.'{ = Delà (/ran (ici Pk cl D(i si/ tes Deluij range i Schils. qui := vittif/er He\(\- iii lit (Icge rittitjer ot non cilliger, faute d'impression in A». Fr. 1893, B. (XGL). Notre Collègue autrichien me reproche, je crois à tort, de n'avoir pas indiqué en publiant D. Delagrnngei(An. Fr. 1893, fi. clxi) la disposi- tion transversale de la bande élytrale grise en la disant médiane et large, il m<' semble avoir assez nettement désign(^ l'espèce nouvelle et l'avoir distinguée du D. vittiger qui présente en réalité plusieurs bandes lon- gitudinales et étroites. En signalant (luebpiefois la présence d'une tache apicale supplémentaire de duvet gris chez D. Delagrangei, je devais, il me semble, éloigner toute idée de disposition longitudinale de bande chez cette espèce, une telle bande devant se prolonger nettement jusqu'à l'extrémité des élytres. 4" Ce n'est pas le Trotommidea Salona' Reitt. qui se trouve en Algérie (Voir.4}î«.F/'. 1893,B.LXxxv), mais une nouvelle espèce (elongata) diffé- rente du type de Dalmatiepar la forme plus allongée, le prothorax non transversal, etc. o'^M. Reitter m'ayant communiqué dernièrement, avec autorisation de garder toutceque je voudrais, sa collection de Xglophitides c{ Anthicides, je suis heureux de faire connaître que tous les types de cet auteur se trouvent actuellement chez moi. 6° Synonymies. 11 existe deux Authicua pallidus, A. pallidus Say [Jorn. Ac. Nnt. Phil. Y, 1827, p. 24o) des États-Unis et A. pallidus Mac-Lay. Trs. Eut. S. N. S. W. 1872, p. 30), d'Australie : l'A. pallidus de Mac-Lay pourra prendre le nom nouveau de exsanguis. Anthirus funerarius Frm. \An . Belg. 1896. p. oOjdes Indes fait double emploi avec A. funerarius Ltd.. il devra donc porter le nom nouveau de indicus. M. Fairmaire a nommé sous le nom de semirufus [Anthicus] deux espèces différentes, la première du Chili étant tombée en synonymie de A. ftoralis L.. je crois préférable de laisser subsister le nom de A. semi- rufus {Ann. Belg. 1896. p. 49) pour l'espèce des Indes, plutôt que de créer un nouveau nom. Bhytirrhinus impressicollis Luc. non Bohm. =Rh. Plasoni Trn. Rhytirrhinus papillatus Deshv. {Frelon, 1894-9.5, p. 89)= Rh.simi- larisTm. ( Mitth. 1874, p. 171) ex types! Bhytirrhinus singularis Frm. (Pet. Noue. 1877, p. 145) = Bh. Kirschi Trn. (/. c, p, 170). Rh. brecipennis Desbr. (/. c. p. 90) pour moi se rapporte également à la même espèce. 74 Bulletin de la Société entomolofjiqne de France. Sur lu proie présumée dont Ammoi'hila ebemna Spix. [Hvm.] iipjirovisionne son nid, pur i. Vachal (d'Ari^ontatK Dans un onvonrHyHK'ndpU'rt's du sud delà Tunisie qui m'avait rté fait en mars '189o, je remarquai une douzaine d'exemplaires d'un insecte dont à première vue je ne reconnaissais pas la nature. Un examen plus attentif me lixa : c'étaient des Coléoptères (1), dont les é'iylres avaient été enlevés. Évidemment ce n'était pas mon correspondant qui était citupable de cette mutilation ; il était plus que probable que l'aspect insolite de ces exemplaires l'avait induit à croire que ce pouvaient être des Hymi'- noptères. et, dans le doute, il n'avait pas éliminé ces insectes comme il le faisait jiour ceux des autres ordres. Il me vint alors à l'esiirit (pie j'avais remanpié des Pompilides, a|»- l>ortant à leurs terriers les Araignées dont ils approvisionnent leur nid. après avoir eu soin de leur couper les pattes, soit pour diminuer leur poids, soit pour faciliter leur enfouissement. D'un autre côté, les auteurs (pu ont traité les m(ein"s ileVAmpulex compressusYiihr.. a|)par- tenant également à la division des Pra^dones (Latr.) nous disent que si la Blatte (pi'il traîne à son nid ne peut pas i>énétrer dans le trou (n\ celui-ci est établi, il lui tranche les membres pour pouvoir l'introduire plus facilement. L'envoi de Tunisie ne contenait en fait d'espèces du groupe des Pranlones que des Pompilides, dont la [iroie est toujours prise dans l'embranchement des Arachnides, des yotogonin (des espèces nigriia Lep. e[ ponipiliformis Panz. (pii ap|)rovisionnent leurs nids d'Ortho- ptères) et entin des Anintophila noirs (pii doivent être Aniniophild ehenina Spin. vrai. Le nombre de ces Ammoithiles correspondait presque exactement au nombre des Coléoptères nuitilés. et de plus une Annnophile tenait i^ncore avec ses |)attes intermédiaires, fortement a|)puyé sur sa poitrine, un de ces Coléoptères incomplets. Il est vrai qu'il arrive souvent que dans les contractions de l'as- phyxie par le cyanure, .même des Mellifères serrent ainsi des insectes (1) « Ces Coléoptères m'ont été communiqués par M. Vachal : ce sont le Tricliodes umbellatarum (jl. et le Zonahris Hemprichi Kliig. Il est à noter que ces deux insectes, de groupes si différents, ont une certaine analogie d'as- pect et que le Z. Hemprichi est précisément le seul Mylabre tunisien dont le corps soit bleu et hérissé de longs poils nou-s, comme chez le Cléride qui l'accompagne, w — L. Bediîl. Séance du 22 fccricr 189G. 7o quolconques qui sont iiKirts en iiièiiip lomps (nrcnv dans le niriiir flacon. Co n'ost donc (lu'uno pivsuniption de la relation ciiti'c rHvnir'noph'i'c et le Cok'optère. Mais cette présomption jointe aux faits de mutilation, évidemment non fortuite et telle (pi'elle prohibait absolument le vol, au nombre corres- pondant d'individus, à l'absence d'autres Pnedones dont les mœurs fussent inconnues, me paraît conduire à la (piasi-certilude (pie h\ Tri- chodes ou le Zonahris sont bien la |)roie dont V Ammophihi ebcnina a p- I)ro visionne sa postérité. On peut penser que ces femelles, ayant été prises au vol près du nid, étaient toutes ou presque toutes chargées du précieux fardeau des- tiné à nourrir les larves issues de leurs œufs. On peut objecter qu'il résulte des très intéressantes observations de M. Fabre que les Xmmophihi de France chassent des chenilles de Lépidoptères. Mais la connaissance que nous avons des mœurs des Cerceris de France nous apprend que certaines espèces ravissent soit des Curculionides, soit des Buprestides de l'ordre des Coléoptères, tandis (]u'au moins une autre espèce emporte dans son nid des H> mé- noptères appartenant surtout au genre Ilalictiis. Il m'a paru utile de constater ce fait avec les const-quences ((ue j'en tire, afin (pie l'observateur qui rencontrera de nouveau VAtnmophihi ebcnina près de son nid, puisse vérifier ce point encore i)eu certain des mœurs de cette espèce. RcmarqHCS sijnonumiqucs sur les Dryopides. Helmides Hétkr(icérides et spécialement sur les types de la collection Knwert [Col.], par A. Grouvelle. La majeure i)artie des observations qui suivent ont été établies après examen des types de la collection Kuwert, que M. R. Oberthiir m'a très obligeamment communiquée. 1. Potainophiliis * oxypterus Fairm., 1889 = P. ahdoiniiialis Ch. Waterh., 1879. 2. Kuwert (Best. Tabellen XXI, p. 42) sépare du P. auriculatus Panz. {nec Latr.) un insecte qu'il rapporte au P. Ernesti Desgoz. L'examen du type de Kuwert ne justifie pas cette séparation. Du reste le nom de P. Ernesti Desgoz. n'a pas été atïect('' à une variété du P. auriculatus Panz., mais a été substitut' {Recherche de Vespèce typique, p. 9) a ce dernier nom, déjà employé par Olivier, pour l'insecte décrit i)ostérieu- rement (1792) par Fabricius sous le nom de P. prolifericornis. 76 Bulletin de la Société Entomoloijique de France. 3. Los Limnius rnfiventris Kuwert et lepidopterus Kuwort sont iden- tiques a VUlimnius (Lininias) opaciis Millier. Cette espèce, comme tous les Helmides, préseute des variations considérables de forme, de sculp- ture et de couleur. LeL. ruficentris se rapporte à des exemplaires incom- plètement colorés en dessous et le L. lepidopiertis à des exemplaires |ilus larcjes et plus fortement striés. 4. L'Esolns carpeianus Ku^vert, est sensiblement plus long que VE. angustatus Mûller et sou tégument, surtout sur le prothorax, est plus fortement iionctué. chagriné et plus mat. Le caractère de Técusson li- néaire indiqué par Kuwert pour séparer ces deux espèces ne semble pas constant. o. Les E. Czicalinœ Ivuw., Doncnci Ivuw., poli tau Kuw., et Kiienowi Kuw.,ne sont que des variétés peu accentuées de VE. parallelepipednf; Miill. La longueur indiquée pas Kuwert pour VE. politiis- est noialjlement inférieur à la réalité. La sculpture de la base du prothorav de VE. Knenom est accidentelle; le type unique de la collection Kuwert est immature. D'une manière générale, le rapport de la longueur à la largeur varie dans de notables proportions chez les Helmides et son utilisatidn, comme caractère siiécitique. ne [teut conduire ;i des résultats précis. o, VE. fdum Kuw. (nec Fairm.) est identique à Vtl. hrecis Kuw. Contrairement à la description, la ponctuation des élytres du tijpe uni- que de VE. puni est disposée en lignes. Le type est du reste immature. 7. VE. subparallelus Kuw . {nec Fairm.) est un E. pijymaem Miill., couvert de boue. Le type de Kuwert (ai)rès nettoyage) est ponctue' comme VE. pycjmœas Miill. 8. L'examen d'//. Maugei provenant de Latreille (collection Achille Deyrolle) confirme complètement l'observation synonymique publiée par L. Bedel, 1878, in Bull. Soc. Ent. Fr. p. lxxiv : 1° H. Maugei Latr. {aenca Miill.). î'' H. LatreiUei Bed. {Mangefi Er., nec Latr.). 9. Le Riolu.s Lentzi Kuw. n'est (pi'une variété peu marquée du R. cupreus^li'xW. 10. Le Riolus Mulsanti Kuw. est une des nombreuses formes du R. subviolaceus Er. Tous les R. Mulsanti de la collection Kuwert proviennent de « La London (H. Touruier) ». C'est le nom de cette petite rivière de Suisse qui semble avoir été traduit par le mot England. 11. Le s. -genre Taenheterocerns créé par Kuwert [Best. Tabellen. xxu. p. 14) pour les Ileterocerus dont les angles postérieurs du pro- Séance du W février 189G. 77 tliorax sout rebordés, comprend 17/. mtinjinatus F., type du genre lleterocerus F. Il n'y avait donc pas lieu de recourir a un nom nouveau pour désigner ce groupe d'insectes. Par contre, un nouveau nom au- rait été nécessaire, si tant est qu'il soit utile de multiplier les sous- genres, pour grouper les Heterocerus {sensu stricto) Kuwert, c'est-à- dli-e les Heterocerus dont les angles postérieurs du prothurax ne sont pas rebordés. 12. La type de V Heterocerus* curtulus Fairm., est immature; la cou- leiu' normale de cet insecte est noire. Il se distingue par sa pubes- cence courte des variétés noires de VH. curtus Rosenh. 13. L" Heterocerus* cnnœnus Reiche (1879) in Ann. Soc. Ent. Fr.. îi, IX, p. 239, est le même que VH. biskrensis Fairm. (1879), ibid., p. 169. Note sur les subdivisions génériques des Potamophiliens (Col.), par A. Grouvelle. Le genre Potanwphilus Germ. réunit actuellement des espèces de physionomie et de mode de vie analogues, mais de faciès et de struc- ture relativement dissemblables. D. Sharp. {Biol. Cent.Am., Col, 1 (2), p. 127), utilisant la conformation du prosternum et du mésosternum, a groui)é quelques-unes de ces espèces sous les noms de genre Disersus et Xe.vanchorus. Cet essai de division des Potamophilus, (Hendu à l'en- semble des espèces du genre et des genres voisins, conduit aux conclu- sions suivantes : 1 . Saillie prosternale parallèle entre les hanches , plus longue que large, dépassant notablement la base du sternum, subulée à l'extrémité, engagée, au repos, dans un sillon mésothoracique s'élargissant à partir de la base, non rebordt' de carènes bien marquées. 1" et 2^ segments de l'abdomen subégaux plus longs que 3*^ à 5'= ; ces der- niers subégaux (1, P. acuminatus Fabr. — 2. P.* Feœ Grouv Potamophilus Germ. 2. Saillie prosternale parallèle entre les hanches, plus longue que large, dépassant notablement la base du sternum, subulée, engagée au repos dans un sillon longitudinal du mésosternum. Segments abdominaux subégaux. [H. dermestoides* Fairm.) Hydrethus Fairm. 3. Saillie prosternale subparallèle entre les hanches, acuminée 78 lin lift in (le la Société Eiitomoloyiqiie de Fntiire. à rt'xtrriniU', subranvo (al>straction faite de la iiarlic acuminoe), ongagV'O, au repos, dans une fossette Ijoi'dant la marge apicole duniésosternum. 1<^'' segment de l'abdo- men plus long quelesâ*^, .'}'■ et o*^, ceux-ci subégaux, plus longs que le 4*^ (P. rinetrus, Blanch.). Potamophilops nov. gen. 4. Saillie prosternale subtriangulaire, engagée au repos dans une large fossette mésoslernale bordée de carènes, ar- rondie au soiimiet et coupant le mésosternum dans toute la longueur, l^"" et 2'' segments de l'abdomen plus longs que les autres, 4^ un peu moins long que les 3*" et o^ (1. D. longipennis Sharp.; 2, Z>. Gondosi* Guérin-Mén.; 3, D. ùiricus* Goquer.) Disersus Sharp. o. Saillie prosternale subiiarallèle entre les hanches, acumi- née à l'extrémité, subcarrée (abstraction faite de la partie acuminée), logée, au repos, dans une fossette mésosler- nale anguleuse non limitée par des carènes. 1'^'' segment de l'abdomen plus long que le '2^ ; 2^ et 3" subégaux, un peu plus longs que le 4^ (1, A', granlipes Sharp.; 2, A'. Caraihus* Goquer. ; 3, A.* corditlera Goquer. 4. A. ther- niarius Goquer.) Xexanchorus Sharp. H. Saillie prosternale large, suljparallèle, acuminée a l'extré- mité, subcarrée (abstraction faite de la partie acuminée), engagée au repos dans une fossette corresiiondante du mésosternum. P'' segment de l'abdomen très long; 2* long: 3'^ elo'- très courts. (1, P.* loiujipes Grouv. (type dugenre) ; 2, P.* orientdlis Gor\ -.li. P.juvuniras Gocjucr.: 4, P. perplexiisCJwxv.^^'AVievh..). . Potamophilinus nov. gen. 7. Saillie prosternale ne dépassant pas la base du sternum. largement tronquc'e à rextrémit('; mésosternum sans fossette ou sillon. 1<"' segment de l'abdomen très long et 4^ très petit. (1, P. abdominnlis Ghar. Waterh. (type du genre): 2, P. antematus Dohrn; 3, P. africanus Bo- hem.) Potamodytes nov. gen. 8. Saillie prosternale très étroite, ne dépassant pas la base du sternum ; mésosternum sillonné longitudinalement dans sa moitié basilaire. 1", 2°, 3<=eto<" segments de l'abdomen subégaux; 4'' un peu plus petit. (1, H. picea Bro^vu.; 2, //. nitidd Brown.: 3, //. obsoleta Brown Hydora Brown. l^es genres Plidiiorerus Sharp, et Erirhia Beitt. se distinguent des Séanre du 26 février 1896. 79 ;i litres Potaniopliilii'iis par la formo dos aiitciinos, on iiiassuo choz lo iiromior. alloniiôos choz le second. Drscripiion des premiers états du Sylaox Xambeui, E. André [Hym.] du groupe des Larrides, par le Capitaine Xambeu. Ver : longueur, :} millimètres: largevu', 1 millimètri'. Corps apode, de douze segments, à consistance très molle, blanc de lait, couvert de très courtes soies blanches, convexe en dessus, déprimé en dessous, à région antérieure arquée et afTaissée, à région posté- rieure arrondie. Tète petite, ovalaire, blanchâtre, lisse et luisante, translucide, avec (|uelques traits sous-cutanés grisâtres, quatre fossettes en arrière de la lisière frontale qui est peu ('chancrée, avec semblant d'épistome très court, transverse; — mandibules assez fortes, jaune d'ocre, arquées, tridentées, les dents noirâtres, avec courte rainurelle de séparation entre chaque dent, se touchant sans se croiser; — mâchoires à tige oblique et roussàtre avec palpes de même couleur très peu accentués ; — lèvre inférieure fortement tuméfiée: palpes labiaux très courts, bru- nâtres: languette en forme d'apophyse à bout rembruni: pas de traces apparentes d'antennes ni d'ocelles. Segments thoraciques au nombre de trois, très mous, charnus, blan- châtres, convexes, un peu plus larges que la tète, éparsement ci- li(''S, fortement ridés, s'é'largissant d'avant en arrière, à ligne médiane sombre, relevés en leur milieu par un bourrelet transverse, les 2^ et '-i" un peu plus larges que le l^r. Segments abdominaux au nombre de neuf, forme, consistance et cou- leur des précédents, s'attéuuant vers l'extrémité, un peu moins ridés ; ligne médiane plus sombre, bourrelet transverse médian moins accen- tué, cils plus rares; segment anal petit, arrondi, plus densément cilié. Dessous déprimé, couleur et consistance du dessus, rides plus accen- tuées, sans traces de cils, mamelon anal à fente transverse rebordée par un fort Ijourrelet : une incision latV'rale provoipiant la formation d'un bourrelet très accentué aux segments tlioraci(jues marque la ligne de division des deux régions dorsale et ventrale. Pattes sans traces ni vestiges, d'une utilité contestable étant donné le milieu dans lequel vit la larve. 80 Bulletin de la Soctcté Entomologique de France. Stiguiates roux, à poritrènie doiv, si petits (jiril ost presque impos- sible d'en bien préciser la place. Notre ver. à téguments flasques et d'une d('licatesse à nulle autre pa- reille, vit-il au détriment de la larve du Purpuriceiuis budensis Goëze? nous ne saurions l'afOrmer; toujoiu's est-il qu'au fond d'une galerie creusée, dans une tige de chêne vert, par une larve de cette espèce de Longicorne, nous avons trouvé en octobre des petites coques d'un brun terreux, à enveloppe raboteuse, c>lindi'i(|ues, à jx'jjes arrondis, de con- sistance solide, non soyeuse, mais cassante, à i)arois intérieures lisses longues de 4 à o millimètres , du diamètre de If^'^^o, contenant chacune un ver à corps ar(pié, a région thoracique affaissée à l'instar de tous les vers du même groupe; les huit à dix loges qui abritent la progV'niture de cette espèce sont placées les unes à la suite des autres; sous cet abri, notre frêle et grêle ver passe l'automne et l'hiver, quand viennent les chaleurs de juillet, il se transforme tantôt en une pupe qui donne, quelques jours après, naissance à l'adulte dont la description, faite par notre collègue M. André, a paru au BnUetin de la Société, 1896, p. 10. C'est à Las Costes. aux environs de Ria. que nous avons observé cette espèce de Larride. Sur le Sylaox cOxMpeditus Piccioli [Hym.], par Ch. Fertox. Dans la si-ance du 8 janvier dernier, M. Ernest André a décrit un nouvel HynK'noptère, le Sijhwn Xambeui, différant peu, d'ai)rès l'auteur, du Sijlaou compeditus Picc. Celui-ci, au moins à Bonifacio, a en effet les yeux légèrement convergents vers le vertex. La comparaison des habitudes des deux insectes pourra peut-être servir à leur distinction. J'ai déjà présenté à la Société linnéenne de Bordeaux une note sur les mœurs du S[ilaon compeditus. La ijête chasse des larves d'un Hémiptère. que M. le docteur Puton a bien voulu exa- miner, et qu'il a déterminées avec doute. Ces larves seraient des Ly- gseides, probablement Heterogaster, peixt-ètre Platyplax.Lo nid est établi en terre; des barricades de petites pierres, graines, brindilles séparent les cellules et ferment le nid. Le Gérant : J. Kunckel d'Herculais. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENT0M:0L0GHQTJIC X)E ipr,ance BULLETIN DES SÉANCES ET BULLETIN BIBLIOGBAPHIQUE CONGRES ANNUEL Mcanee du 36 février 1§96. Présidence de M. A. GIARD. Banquet annuel. — Lo Banquet annuel commémoratil" tic la fonda- tion de la Société Entomologique de France a eu lieu, le samedi soir 29 février, chez Marguery, 35, boulevard Bonne-Nouvelle, sous la pré- sidence de M. A. Giard, professeur à la Faculté des Sciences de Paris. Quarante membres assistaient au banquet : MM. AUuaud, — Argod-Vallon , — Baer, — B. Blanchard (D'). — Boileau. — J. Bourgeois, — Brabant, — H. du Buysson, — Champenois, — Donckier de Donceel, — Dongé, — L. Dupont, — Fairmaire, — A. Fauvel, — François, — Gadeau de Kerville, — J. de Gaulle, — Giard, — J. Grouvelle, — Ph. Grouvelle, — J. de Guerne, — Guimont, — G. Hardy, — Ch. Janet, — Kiinckel d'Herculais, — Lahaussois, — La- mey, — Lavergne de la Bai-rière, — Le Pileur (D'), — Magnin, — Valéry Mayet, — Nada, — E. Olivier, — Pic, — Pigeot, — Portevin, — Poujade, — Régimbart (D'), — Simon, — Thierry-Mieg. Au dessert, M. A. Giard prononce les paroles suivantes : Chers Collègues, 11 fut un temits (cela remonte déjà loin) où les réunions extraordi- naires de notre Société avaient lieu sous la forme très agréable de voyages en diverses régions de la France particulièrement propices aux recherches entomologiques. En 18o8 on alla à Grenoble : on banciueta au couvent de la Grande- Chartreuse et notre Collègue le D'' A. Laboulbône, le spirituel et cons- ciencieux historiographe de l'excursion, raconte qu'il i)ut lire en la salle capitulaire, à la place où devait figurer un jour le portrait du Révérend Père Général, cette inscription latine : Judicium durissimum his qui prœsunt, ftet. Bulletin de la Société Entoinol. de France, 1896, n° 4 bis. 82 Bulletin de hi Société Entomologiqtœ de France. ce qui vont dire, si je ne m'abuse : Les Présidents seront jugés très durement. Pour un Général de Cliartreux, la menace n'est peut-être pas bien terrible, en cette vie du moins, puisque ces bons moines ont fait vœu de perpétuel silence et que leurs jugements sont formulés in petto. Mais il n'en va pas de même pour le Président d'une Société d'Ento- mologistes, c'est-à-dire de gens qui ont l'babitude de regarder tout avec des verres grossissants, qui savent donner le coup d'épingle au bon en- droit et qui ont vite fait d'établir une diagnose et de la publier aux quatre coins du globe, souvent même avec un luxe exagéré de synonymie. Heureusement l'beure des toasts est également celle on, escomptant la bienveillance consécutive aux satisfactions gastriques, les domp- teurs abordent plus bardiment leurs pensionnaires ; aussi, avec la com- plicité des organisateurs de ce Banquet, j'espère que vous m'accorderez les circonstances atténuantes, et qu'au lieu dn judicium durissimum suspendu sur ma tète, vous prononcerez un jugement tout au plus duriuscule, comme le pouls du Malade imaginaire. Ma tâche est d'ailleurs assez facile. Je n'ai cpie de bonnes nouvelles à vous donner de notre Société, et nos Collègues de Province ont pu se rendre compte par eux-mêmes du mouvement et de l'animation (lui régnent constannuent dans le petit local de la rue Serpente. Certes nous avons traversé de pénibles moments. La perte du Collègue éminent et sympathique, qui l'an dernier occupait cette place, nous a profondément alfectés. Vous savez avec quel zèle intelligent et dévoué, le regretté Ragonot a défendu jusqu'à son lit de mort les in- térêts qui nous sont chers. On peut succéder à de pareils hommes. On ne les remplace pas. La transmission des pouvoirs a été cette année un peu i)lus labo- rieuse qu'à l'ordinaire, par suite du renouvellement par trop complet de notre Bureau, de l'exil momentané de notre Bibliothécaire- Archiviste et de la retraite inattendue de notre Secrétaire. Au lieu de subir la transformation douce et graduelle des Heniinietabola, nous avons dû courir les risques d'une métamorphose complète. Mais grâce au con- cours de tous, grâce à la bonne confraternité qui n'a jamais cessé de régner parmi nous, la période d'histolyse s'est passée sans encombre, Vimago s'est reconstituée et le succès de notre réunion plénière prouve assez que la Société Entomologique de France est toujours bien vivante, et que son activité scientifique ne s'est pas ralentie un instant. En passant récemment en revue l'œuvre de la Société Entomologique de Wasliington pendant la première décade de son existence, le Secrétaire, L. 0. Howard, donnait comme preuve de la valeur des travaux de cette Séance du 26 février 1896. 83 Société iino lottro d\m correspondant déclarant (jue le jour où il rece- vait les Proceedimjs, il en commençait la lecture aussitôt après son dîner et ne l'achevait (lue bien avant dans la nuit. « Pouvez-vous i maginer. ajoutait Howard, qu'un Entomologiste même passionné pour la science soit capable de résister si vaillamment au sommeil en lisant les comi»tes rendus de n'importe quelle autre Société contemporaine, après une journ^'e de dur labeur et un bon repas? » Il serait peut-être imprudent de relever le défi et de tenter la lecture du Procès-verbal de notre séance de mercredi après un festin comme celui de ce soir. Et cependant, quelle amusante variété dans cette lon- gue série de communications, depuis la note un peu fiu de siècle de notre ami Gadeau de Kerville sur les mœurs déplorables de certains Coléoptères jusqu'aux remarques criticjues de M. Pic (de Digoin), qui sait donner une allure joviale même aux discussions les plus arides de systématique! En ce qui concerne les observations sur l'éthologie des Insectes, sur leurs rai)ports avec l'industrie et l'agriculture, sur leur anatomio et leur développement, nos Bulletins peuvent supporter la comparaison avec ceux des meilleures Sociétés étrangères. S'il était parfois difticile d'y retrouver certains faits intéressants trop modestement dissimulés au coin de quelque page, il n'en sera plus de même à l'avenir, grâce à la bonne habitude de mettre un titre bien explicite à chaque communi- cation et de publier à la fm de l'année une table détaillée où figureront, avec les noms nouveaux, ceux des espèces déjà coniuies ayant donné lieu à de nouvelles remarques. Notre Société compte quatre cent soixante membres. Nous de- vrions être plus de mille si tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l'Entomologie venaient sejoindreànous. Peut-être ne cherchons- nous pas assez à nous faire connaître dans le monde agronomique et aussi dans les milieux éclairés où s'agitent aujourd'hui les questions coloniales. Bien des hommes de science ignorent encore les avantages très sérieux que leur fournirait notre belle Bibliotliè(jue et nos Collec- tions si largement ouvertes à tous les travailleurs. Il est bon de redire enfin que tout comme l'Institut de F'rance, nous disposons d'un prix an- luiel fondé par la généreuse initiative de M. DoUfus pour encourager les progrès de notre science. Nous rappelons tout cela dans un A2)pel qui sera prochainement en- voyé partout où nous avons quelque chance d'être entendus. Mais en pareille matière rien ne vaut la iiropagande individuelle, et si chacun de nous s'efforçait de nous amener seulement un adhérent nouveau, nous arriverions rapidement à doubler l'importance de nos publications. 84 Bulletin de la Société Entomologiqtœ de France. Puisse ce vœu devenir bientôt une réalité ! C'est dans cet espoir, Messieurs, que je bois : à la prospérité de la So- ciété Entomologique de France, à la santé de ses Membres honoraires et de son digne Président d'honneur M. L. Fainnaire, que nous sommes heureux de voir ce soir ])armi nous toujours iilein d'entrain et d'ardeur juvénile. M. L. Fairuiaire. en son nom et au nom des Memlires honoraires de la Société, remercie M. le Président des excellentes paroles qu'il vient de prononcer et assure ses Collègues qu'il continuera à mettre tout ce (pli lui reste de force et d'activité au service de l'Entomologie et en particulier de la Société Entomologique de France. M. J. Kiinckel d'Herculais, Secrétaire, boit à la santé de tous nos Col- lègues que la maladie ou des accidents tiennent éloignés de nous : ^IM. de Vuillelroy, Abeille de Perrin. de Bellevoye, Lajoye, Lesue, Ma- nidron, Vachal. etc., et fait des vœux pour leur prompt rétablissement. M. Gadeau de Kerville, au nom de la Société des Amis des Sciences de Rouen, souhaite à la Société Entomologique de France la continuation de sa prospérité. M. Champenois lève son verre en l'honneur de notre Président. M. Ch. Alluaud porte un toast aux Membres étrangers et en parti- culier à M. Apfelbeck qui nous a adressé ses meilleurs souvenirs. M. Ph. Grouvclle, en regrettant l'absence de quelques-uns de nos collègues, que divers motifs de famille ont tenus éloignés, boit à leur santé, M. E. Olivier se félicite de voir un de ses compatriotes Lauréat du Prix DoUfus et prie ses collègues de s'associer au toast qu'il porte à M. R. du Buysson. M. H. du Buysson remercie ses collègues d'avoir bien voulu accorder à son frère une haute marque d'estime et toste en l'honneur des Mem- l)res parisiens de la Société. M. Valéry Mayet porte la santé des organisateurs du Banquet. M. Ch. Alluaud boit à l'avenir des Collections de la Société Entomo- logique de France, aux Donateurs et aux Souscripteurs. M. Pic lit ensuite une fantaisie humoristi(]ue iulituh'e : Aperçus nou- veaux sur la Bibliographie, (]ui à maintes reprises soulève les rires de l'auditoire. M. A. Fauvel récite ensuite deux de ses fines et spirituelles poésies qui tiennent l'assistance sous le charme : Falsus Cometa et la Loupe, deux perles détachées de ses OEuvres que nous voudrions voir publiées eu un volume, qui serait pour chacun de nous un précieux souvenir. Séance du 26 février 1896. 85 Communications. ! Suite). Perversion sexuelle chez des Coléoptères mûles^ par Henri Gadeau de Kerville. Si un Coléoptèro mâle éprouve un impérieux besoin de s'accoupler et ne trouve pas, à cet égarti, une femelle non accouplée de son espèce, les faits suivants se produisent : Habituellement, ce mâle cherchera, si l'occasion s'en présente, a s'accoupler avec une femelle d'une espèce appartenant au même genre (|ue le sien ou à un genre plus ou moins voisin, parfois même à un genre éloigné dans la classification, et l'accouplement pourra se pro- duire si des obstacles d'ordre physique résultant de la conformation ou de la taille des deux sexes, ou le non-consentement de la femelle, ne viennent s'y opposer. A défaut d'une femelle, le mâle en question, s'il est très ardent, essaiera de s'accoupler avec un individu mâle, soit de son espèce, soit d'une espèce ou d'un genre différents, et si des impossibilités physiques provenant de la conformation ou de la taille des tleux mâles, ou le refus de celui qui doit [irendre la place de la femelle ne l'empêchent l»as, l'accouplement poiuTa se faire. La science entomologique a enre- gistré un certain nombre de cas d'accouplements entr(> insectes mâles, accouplements (pii constituent de véritables actes de pédérastie. A mon avis, cette pédérastie des Insectes est divisible en deux sor- tes, auxquelles je crois pouvoir donner les noms de i)édérastie par nécessité et de pédérastie par goût. Sous l'appellation de pédérastie par nécessité, je d(''signe l'accouple- ment entre mâles, résultant du nian(jue de femelles, et sous la déno- 8t> Bulletin de la Société Entomologiqiie de France. iniiKitiou do pédérastie par gotit, racoouploiueut outre luàlos. ou [uv- soiK'o do ioiuollos HOU aooouploos do la mômo ospôco quo collf du uiàlo nui. dans la copulation, jouo lo rôlo actif. Los liniitos forcouiout o\i- guos do cotto iioto m'ompèchont do justitior cotto divisiou. aiusi (juo Tomploi du toruio do podôrastio. Prochaiuoiuout. jo publierai à part ootto justiticatiou. Lo but priucipal do cotto notulo ost do sigualor dos cas do podt"- rastio par goût chez lo Hauaotou vulgaire {.Velolontha culgaris Y. \. dont l'accouplomoat ontro uiàlos a déjà otô luoutiouuô par lo D'' Aloxaudro Laboulbono (1). Fabbo Mazo (2). Paul >"ool \:\\ otc. Atin d'étudier Factiou destructive d'un Cliauipiguon outoiuophilo. mon ami Paul Nool. le très zélé directeur du Laboratoire régional d'En- touiologie agricole do Rouen, s'était procuré, on avril 189-"». une t[uau- tité considérable do Hanuetous. qu'il garda ou captivité et dout une partie s'accoupla normalement. Parmi les autres. M. Paid Noël trouva un petit nombre do mâles accouplés, dont il parle sommairement dans la note en question. Il a ou robligeance. poiu" laquelle je le remercie bien sincèrouvont. do m'en offrii" plusieurs, qui sout morts daus l'alcotM ou restant solidement accouplés. Lo fait le plus intéressant, dans ces accouplements ontro Hannetons mâles, c'est qu'ils avaient mi grand nombre de femelles à leur disposi- tion. En conséquence, les mâles qui ont joué lo rôle actif dtms la copu- lation, peuvent être considérés comme des pédérastes par goût. Bien quo la taille des antennes des Haunetons mâles accoupli'S que j'ai pu étudier, grâce à l'amabilité de mon ami Paul Nool.no pormottaiout pas lo doute sm* leur sexe, j'ai cependant voulu examiner anatomiquo- ment l'im de ces accouplements. Ainsi (juo l'avaient observé le D^ Alexan- dre Laboulbène et l'abbé Mazo. on pratiqmmt un tel examen, j'ai cous- (1) IK Alexandre L^boilbèse. Eiamen uaatomique de deux Melolontha Vulijaris trouvés accouplés et paraissant du sexe mâle, in Annal, de la Soc. Eatomol. de France, 1859, p. 567. (2) Abbé Maze, Observation indiquée dans la coniniuaicatiou sur le Han- neton vulgaire qu il a faite à la Tl" réunion des Délègues des Sociétés savantes à la Sorbotine, au cours de la séance du t7 avril 188 i, communication publiée Aaasle Journal officiel de la République française. n'^ du ISavril 1884, p. 2103, et que jai reproduite dans mon Compte rendu de la '2"2'^ réunioa des Délégués des Sociétés suivantes à la Sorbonue Sciences naturelles^ 188 i. in Bull, de la Soc. des Amis desScienc. natur. de Rouen, l-"sem. 1884. p. 101: tirageà part. Rouen, Léon Deshays, 1884, même pagination. ^3' Paul Noël. Les Accouplements anormau\ chez les Insectes, in Mis- cellanea Entomologica. publiés à Narbonne .\.ude .u'-' du l"^'^ septembre 1895, p. 114, Séance du 20 février i890. 87 \a\é, de la faron la plus cfrtairjf'. qu'il s'agissait bien d'accouploments r'Utrr' niâlfs nonnak'iur'nt coriforriK'S. Cflui qui jouait le rôle actif dani^ la copulation avait son jjénis solidement engagt' dans le cloaque de l'autre mâle, dont le pénis était c^jmplètement rentré dans Tabdonjen. eomme le fait a lieu en dehors de l'accouplement. La figure ci-contre représente, en grandeur naturelle, un de ces accou- plements. Elle a été faite sur deux: Hannetons mâles tués jtar l'alcool, puis desséchés, qui n'ont jilusla position qu'ils oc<.'upaient pendant l'accou- plement : le mâle jouant le rôle actif monté sur le dos du mâle rem- plaçant la femelle, du mâle passif, et l'étreignant avec ses pattes, puis, après, se renversant sm* le dos, les pattes plus ou moins repliées. J'ai pensé qu'il était intéressant d'appeler l'attention des Entomolo- gistes sur ces curieux faits de pédérastie par nécessité et de pédérastie par goût observés chez des Coléoptères, et que l'on a constatés aussi dans d'autres ordres d'Insectes. Il est possible et même probable que l'é'tat de captivité' fait augmenter le nombre des actes de f»édérastie: mais il n'en est pas moins absolument certain que des accouplements entre mâles se produisent également à l'état de pleine liberté. En ter- minant, je ne puis m'empêcher de faire remarquer que c^tte double pédérastie se produit aussi chez des Vertébrés sujiérieurs. Description d'un Coléoptère anonuil (H.vrpalcs serripes, Quensel}. par Henri Gadeau de Kep.ville. Je jmis décrire, grâce à M. l^tuis Bedel. qui a eu ramabilité de me Tuffrir. une anomalie fort intéressante, dont je ne connais pas d'exem- ple similaire. 11 s'agit d'un Harpalus serripes. Quensel, du sexe mâle, (ju'il a capturé dans les environs de Paris. Cet individu possède, outre les deux pores sétigères qui existent normalement chez les Hurpalus. tout près et vers le milieu des bords latéraux du pronotum, deux autres ]tores sétigères très nets, situés symétriquement vers les angles postérieurs du pronotum. plus près du bord latéral que du bord postérieur. La présence de ces quatre pores sé'tigères le rend semblable, à cet égard, aux espèces de genres voi- sins des Haiyalus. Sommes-nous en présence d'une variation individuelle dans laquelle l'hérédité 2i'a joué aucun rôle, ou bien, comme je le supposerais de jtréférence, cette anomalie est-eUe un cas d'atavisme indiquant une communauté d'origine entre les Harpalus et les genres voisins qui ont normalement, sur le pronotum. quatre pores sétigères? D est impos- sible d'être affirmatif sur ce point. 88 Bulletin de la Société Entomologique de France. Étant donné que la constatation de la présence de ces iiores sétigères demande un examen très attentif, il est probable (pie de telles ano- malies passent inaperçues. Je me permets d'attirer sin- elles l'attention des Entomologistes. youvelles observntiom .sur Gymxetron villosulus, Gyll., [Col. ] .sïf (jalle et fies parasites, par F. Decaux. Dans une herborisation faite dans la Baie de la Somme, il y a quel- (jues années, nous rencontrâmes dans un fossé, à Sallenelles, uue Veronica d'un aspect singulier : plusieurs grappes portaient une espèce de galle sphérique d'un vert glauque, de la grosseur d'un pois. 11 restait encore (piehjues Heurs terminales d'un bleu |)àle. Ayant consulb' la Petit Flore de Fourcy, nous \îmes de suite que les caractères de notre plante se rapportaient a la Yeronica amujalUs (Gr. et God.) : tige droite fistuleuse, grappes lâches, multiflores, corolle bleu pfde. veint-e de rouge, capsule à deux loges, dépassant à peine le calice. En ouvrant un certain nomlire de ces galles, nous trouvâmes des nymphes et quchpies insectes immatui'es du (Ujmnetron villosulns (Gyll.) et aussi plusieurs i)etits Hyménoptères à l'état de nynq)hes, vivant en parasites aux dépens du Gymnetron. L'étude d'un Goléoi)tère gallicole (parasité) ('-tant une bonne fortune et promettant des observations intéressantes, je piis de suite la détermi- nation de l'entreprendre la saison suivante. L'habitat de cet insecte à Sallenelle , situé à 8 kilomètres de Gayeux où j'habite l'été, offrait des difficultés pour suivre jour par jour, hevu'e par heure, les phases de la ponte, de la formation de la galle, etc. Je tournai la difficulté en essayant de créer de toutes pièces une colo- nie de ces i)lantes et de ces insectes dans un fossé à oOO mi'tres de mon habitation, de la façon suivante. Muni d'une petite fourche, je pus choisir et arracher avec les racines un certain nombre de Yeronica anagallis, non contaminées, mises avec soin dans un panier et trans- portées près du fossé devant servir â mes exiiériences; elles furent replantées dans les mêmes conditions d'humidité si nécessaire â leur végétation. Pour plus de sûreté, nous avons, en outre, semé des graines. Enfin, pour compléter l'opération, au moment des éclosions, en août, nous avons recueilli, à SalleneUe, une cinquantaine de Gymn?- tron Villosulus c5 et 9, que nous avons abandonnés sur notre nouvelle plantation. Sninrr du 20 fcrrirr 1800. 89 Nos essais ont été couroiiiK'S do succès; l'année suivante, notre fossé d'expérience était garni de nondjrenses plantes d(^ Veronica inuigallis énier^vant de l'eau, et dès le commencement de juin, (pielques G. vil- losiilus. ayant passé l'hiver, abrités sous les racines des plantes, lirent leur apparition. De mes observations suivies deux années de suite, )(' vais faire connaître, d'une manière succincte, quelques particularités des mœurs du (î. i^illosulus et de ses parasites que je crois inédites. La poidi' normale du G. villosulus se fait entre le 20 juin et le 10 juillet, dans la Baie de la Somme; la femelle pond un seul œuf dans ÏOLwire de la fleur; elle choisit ordinairement, à partir de la troisième grappe jusqu'à la huitième, négligeant les |iremières grappes de la plante, iiar prudence sans doute et dans la crainte de la crue des eaux. La ponte a lieu souvent sur la troisième, la quatrième et la cinquième tleurs d'une même grappe, i)uiselle passe à la grappe qui suit, et ainsi de suite. Aussitôt l'œuf déposé, il se passe un phénomène très curieux; l'ovaire, au lieu de doimer un fi'uit à deux loges, se transforme en vuie galle. Poiu' arriver à son dévelopi)ement, cette galle absorbe toute la vitalité de la grappe, qui cesse de s'allonger; la sève afflue abondamment, la galle grossit très promptement; 4 à 6 jours suffisent pour l'amener à la grosseur d'un pois : l'éclosion de l'œuf a lieu vers le o® ou Q^ jour après la ponte; la petite larve qui se trouve enveloppée dans la galle est alors placée dans le tiers inférieur, en partant du i-alice qui a i)er- sisté et porte la galle à la manièi^e d'un fruit. La larve commence de suite à ronger l'intérieur de sa maison pour se nourrir; elle se transforme en nymphe vers le vingtième jour après son éclosion et passe huit à douze jours dans cet état avant d'arriver à l'insecte parfait, lequel ne sort le plus souvent qu'au bout de trois ou cin(( jours. En ce moment la galle est très creuse et n'a plus qu'un demi-millimètre d'épaisseur. La sortie n'a pas toujours lieu au même endroit, cependant le plus souvent c'est vers les côtés du diamètre horizontal par rapport au calice. Nous avons remarqué, (|u'en cas d'avortenuMU de l'œuf, la galle reste pleine et est toujours sensiblement plus petite ([ue celles conte- nant un insecte. Les deux premières fleurs de la grappe contaminée avortent et ne donnent jamais de graines; au contraire, les galles une fois formées, la végétation normale reprend son cours, la graiipe continue à s'allonger et à fleurir, et ses dernières fleurs produisent des graines fertiles. Du reste, la jdante ne semble pas soulTrir des emprunts momentanés que lui fait le Charançon et se porte à merveille. Bull. 4 bis*. 90 Bulletin de la Société Entomologùjne de France. Le G. villosulus n'a généralement (|u'une génération par anné{\ La galle est formée par l'ovaire, dont les tissus se sont différenciés : on y voit un épidémie jiareil à celui du fruit, c'est-à-dire composé de cellules à peu près régulières, ovales, allongées, à |»arois vui peu épaissies vers l'extérieur et remplies de granulations de chlorophylle. Sous cet épiderme le tissu propre de la galle apparaît formé de cellules plus grandes, globuleuses ou polyédriques par déformation résultant de leur [)ression réciproque ; il semble y avoir environ dix à quinze rangs de ces cellules au moment où la galle renferme la nymphe; ce nombre, beaucoup plus considérable au moment de Téclosion de l'œuf, décroît à mesure (jue la larve grandit, mais ne paraît pas descendre^ au-dessous de sept ou huit rangs. JN'ayant pas à notre disposition de grossissement suffisant et de réactifs pour colorer les préparations microscopi(pies, nous n'avons pas pu reconnaître quels (Haient les pro- duits remplissant les cellules propres delà galle; toutefois nous nous semanes assun'' (|u'elles ne contenaient {las de grains d'amidon. Pour connaître les parasites hyménoptères de G. villosulus , j' in fait une provision de plantes portant des galles, qu'il m'a été facile de faire éclore, chez moi, en captivité, en prenant la précaution délaisser tremper les tiges dans des bouteilles remplies d'eau et en recouvrant chaque vase d'une cloche en gaze. Il en est sorti : des G. villosulus en nombre considérable, plus deux espèces de petits Hyménoptères : Un Sigalplius aciculatus'/ et un Bra- conite n. sp.? qui sera décrit plus tard. Ce nouvel exemple du transport d'un insecte, en dehors de son habi- tat, et sa propagation, en lui fournissant les conditions d'existence dont il a besoin, vient à l'appui des nondjreuses expériences, (pie je poursuis, avec succès, depuis trente ans : la possibilité de diminuer les insectes nuisibles à notre richesse agricole, en introduisant dans les pays infestés, d'autres insectes vivant en parasites à leurs dépens. Pour prouver le rôle bienfaisant des parasites, je compte renouveler, l'année prochaine, une contre-expérience, qui m'adi'ià l'éussi au Bois de Boulogne; elle consiste à introduire une vingtaine de couples des deux espèces d'Hyménoptères parasites, dans ma nouvelle plantation, qui comptait un millier de galles dès la deuxième année (le G. vil- losulus ayant pu s'y développer sans ennemis). D'après mes prévisions, les i)lantes porteront à peine quelques galles clairsemées, dans ileux ou trois années. Séance du W février 1896. 91 Dexcriplion du Schizoc.\rpus Mingaudi [Arachx.], youvemi Sarcoptide pilicole vivant sur le Castor, par le D'" E. Trouessart, avec figures dans le texte d'après les dessins de M. G. Neumann. La sous-famille des Chirodisrinœ (Trt, 1892), que j'ai séparée des Litrophorsinœ eu raison de la forme tout à fait spéciale des membres Fig. 1. — Schizocarpus Mingaudi, niàle et femelle, vus par dessous. (La femelle a les pattes antérieures accolées au rostre.) antérieurs, ne comprenait jusqu'ici que deux genres : fJtirodiscus, Til, 1890 (1) et Labidocarpus, Trt, 1895 (i). Cette sous-famille s'enrichit (1) Trouessart et Neumaisn, Un type nouveau de Sarcoplides, Bull. Scient, de la France et de la Behjique, 1890, p. 392, pi. XXI. (2) Trouessart, Description d'un genre nouveau {Labidocarpus), etc., Bull. Soc. Eniom. de France, 1895, p. 82, avec fig. 92 Bulletin de la Soeiété Enioimlogique de France. aujourd'hui cFuii nouveau ty|)e, non moins curieux que les précédents, et dont j'ai déjà donné I;» diagnose, dans le Bulletin de la Société Ento- niologique, sous le nom de Schizocarpus (1). Ce nouveau genre est caractérisé par la modification tout à fait spé- ciale que présentent les pattes antérieures pour s'adapter aux poils aplatis du Castor. Chacune de ces pattes est fortement échaucrée pour saisir le poil, non plus à la manière d'une « pince d'ahat-jour de bou- gie », conmie chez le Labidocarpus et le Chiwdiscus , mais en embras- sant le poil par la tranche et l'enfonçant plus ou moins profondément dans cette échancrure. En d'autres termes, et pour me servir d'une comparaison grossière, le Labidocarpus embrasse le poil à la manière d'un honune grimpant à un mât; — le Schizocarpus se fixe à ce poil à la manière d'un honnne grimpant à une échelle dont il tient les deux montants a l'aide de ses mains. Il y a donc ici un véritable perfection- nement et l'on peut dire que la patte du Schizocarpus est une main rudimentaire comparable à celles des Caméléons ou des Perroquets. Voici la description de ce nouveau genre : Famille des Sarcoptidae. Sous-famille des Chirodiscinœ ;ïrt. 189.'}). Genre Schizocarpus Trt. 189(J. {Bull. Soc. Ent. de France, 1896, p. 27). Caractères. — Corps fortement bombé comme dans le genre Labido- carpus, mais moins comprimé. Rostre normal à lèvre inférieure peu développée. Pattes des deux paires antérieures formées seulement de deux articles ; l'article terminal évasé en forme de corolle ou de cornet largement ouvert en dedans et portant sur son Itord externe une échan- crure longitudinale profonde, à bords sensiblement parallèles et ren- forcés par des bandes de chitine. Pattes des deux paires postérieures normales, de cinq articles, terminées par une ventouse ambulacraire. Mâle pourvu de deux paires de ventouses copulatrices. Vivipare. Ce genre prend place entre Chirodiscus et Labidocarpus. Il se rap- proche du premier par les pattes postérieures normales, du second par la brièveté des pattes antérieures et la présence de ventouses copula- trices chez le mâle, aussi bien que par son faciès général et le mode de développement. Il diffère de tous deux par l'échancrure des pattes antérieures, caractère qui ne se retrouve sur aucun autre genre d'Aca- riens connu. — L'étude de ce nouveau type permettra de mieux com- (1) Trouessakt, Bull. Soc. Ent., 1896, p. 27 (22 janvier 1896). Sédure du M février 1S9G. 93 prondre rorganisation du Labidocarpus si diflicile à décrire à cause de sa lorme comprimée qui ne permet pas île voir distinctement la face ventrale. Le t\pe et l'unique espèce du genre Schizocarpus est la suivante : Schizocarpus Mingaudi. Trt, Bull. Soc. Ent., loc. cit., p. 28. — Rostre court, en cône tronqué, presque entièrement dégagé du prn- tliorax. Face dorsale fortement bombée, couverte de téguments mous et transparents qui forment de gros plis réguliers et plus ou moins imbriqués : plaques de l'épistome et notogastriquo nulles cliez la fe- melle et les nymphes ; cette dernière développée chez le mâle seule- Dessous. Dehors. Dessus. Fig. 2. — Schizocarpus Mingaudi Cs une des pattes antérieures, vue par sa face externe, dessus et dessous. ment. Phistron sternal très grand, occupant toute la face ventrale jus- qu'en arrière des deux premières paires do pattes auxquelles il donne insertion, ayant très sensiblement la même forme dans les deux sexes et constitué par des pièces chitineuses articulées, en partie moltiles et saillantes que l'on peut décrii'e de la manière suivante : Le plastron sternal se divise en trois régions : une région sternale proprement dite, médiane, impaire, et deux régions pleurales, paires et latérales. Région sternale. — Elle montre deux pièces sternales correspondant chacune à une paire de membres : la première, en forme de T, fc^rme en avant un collier incomiilet ou hausse-col, à la base du rostre, et se termine en arrière par un renflement eu forme d'appendice xiphoïde ; cet appendice est mobile dans une certaine mesure et peut s'incliner à k 94 Bnlletin de la Société Entomolof/ique de France. droite et à gauche en suivaut les mouvements du rostre. La seconde, en forme d'Y , plus faible que la première, parait disposée de manière que ses branches montantes s'aiticulent avec la partie postéro-interne saillante des jjlaques pleurales antérieures que nous allons décrire. Régions pleurales. — Elles présentent, de chaque côté, deux plaques ([uatlrilatères qui paraissent formées par la dilatation des épimères des deux premières paires de pattes. La plaf/ue antérieure, très développée, surtout en dehors et en arrière, euv(»ie, de cluuiue C(Mé du rostre, un prolongement qui forme en arrière un collier incomplet, car il ne rejoint pas, sur la face dorsale, son congénère de l'autre côté ; le bord posté- rieur de cette plaque se recourbe en avant et en dedans pour former une saillie, bien visii)le jorscpie l'animal se pi'ésente de profil, saillie échaucrée sur la ligne iiK-diane pdur iicrmeltrc à rai)i)endice xiphoïde, du sternum de jouer liljrement; le milieu de cette plaque porte unc^ ouverture circulaire pour l'insertion de la 1'"'= ])aire de pattes. La plaque postérieure, moins développée, présente la même disposition générale que la précédente , mais elle est fortement échancrée en dehors, de telle sorte (jue la jtartie post(''rieure recourbée en avant paraît s'insérer plus en dedans et se rattache au ])ord externe de la plaque par un épimérite en S. Dans le milieu de cette plaque se trouve l'ouverture circulaire donnant insertion à la 2*^ ])aire de pattes. — Les différentes pièces mobiles de ce plastron doivent servir, conjointemeiU avec les pattes, soit à fixer l'animal au poil, soit à faciliter sa progression sur C(^ poil; mais, pour se rendre conqitr de leur véritable rôle, il sera néces- saire d'étudier l'animal vivant. Pattes antérieures. — Ces i)attes sont semblables dans les deux sexes : elles paraissent formées de deux articles en forme de cône tronqué réunis et peut-être soudés par le sommet du cône, c'est-à-dire par la partie moyenne et la plus étroite du memltre. Le j)remier article court, large à la base, coniiiue; le second un peu plus allongé, cylindrique, puis s' évasant en forme de cornet, se iii'olongeant sur son bord externe de manière a former ime fourche à deux branches sensiblement paral- lèles dont le bord interne se prolonge sous forme d'une lame mince, transparente, quadrilatère, plus large en avant qu'en arrière et un peu arrondie siu" son bord ant('rieur (fig. 2i. Lor'S(jue ranimai. d(''tacli(' du poil qu'il tient, contracte ses pattes, celles de la première [laire viennent se placer de ciKupie côté du rostre en lui formant une sorte de capuchon (fig. 1, femelle). Le bord externe 'du membre porte, en arrière de l'échancrure, une crête transparente à deux dents, et trois poils assez courts. La seconde Sénnce du 26 février 1S96. 9o paire do pattes est semblable à la première, mais Jiin peu plus faible. Sur les tlaucs, on trouve, dans les deux sexes, deux paires de poils : une en arrière de la 2« paire, une en avant de la 3° paire. Sur le dos, deux paires de soies, au niveau de la 1" et de la 2'' paire, correspondant aux poils ordinaires de la plaque de l'épistome. Mâle. — Plus court que la femelle avec ral)domen tronqué, échan- cré ou excavé en dessous. Plaiiue notogastrique presque carrée avec le bord postérieur se prolongeant sur les côtés sous forme de deux bandes cliitineuses qui se recourbent eu dessous pour soutenir l'échan- crure abdominale.— Pattes de In 3" paire très grandes et très grosses, à tarse terminé par un court crochet et un ambulacre, dépassant sen- Fig. 3. — Schizocarpus Mingaudi, femelle nubile ou accouplée vue de profil. siblement l'extrémité de l'abdomen; — pattes de la 4"^ paire de moitié l)lus petites et plus grêles, infères, insérées en dedans de celles de la li^ paire. — Épiinères de la 3^ paire formant par leur soudure sur la ligne médiane un grand arc eu plein cintre qui se rattache à celui de la 4^ paire par un sternite médian formant une légère saillie en avant de l'arc. — Épimères de la 4« paire soudés sur la ligne médiane en arc ogival du sommet duquel se détache un sternite grêle qui se pro- longe jusqu'en avant de l'organe génital et se rattache à la base des épimères par un é|timérite plus pâle. — Organe génital entre les pattes de la 4<' paire, surmonté d'un pénis conique, à pointe rabattue eu ar- rière. — Échancrure abdominale très large, en plein cintre, son bord antérieur n'atteignant pas le niveau des pattes postérieures. Dans la cavité ainsi formée se trouvent les ventouses ropulatrices plac('es, de chaque coté, sur une saillie chitineuse en forme de rein ou triangulaire : la ventouse principale en avant, la ventouse accessoire, plus petite, eu 96 lUilli'tiii (Ir 1(1 Société Entoiiiolo(ji(jM(' de France. arrière et on dedans; une H" paire de ventouses très iietites et rudimeu- taires se voit dans le sillon qui sépare les deux saillies cliilincuses ([vn portent ces ventouses. Extrémité de Falidomen transparente, arrondie, un peu éehancréc sur la Yv^ne mé'diane et portant de chaque côté quatre paires de poils, a insertion « en chandelier ». dont le 3'' à partir de la ligne médiane est le i)lus long et le plus tort. — Long. tôt. : ()'""\3o, larg. : O""™,!."). Femelle adulte ou fécondée. — Plus longue (pn' le mâle, à al)domen entier, arrondi, portant à son extrémité une jiaire de longs ])oils et une paire de soies courtes, en dessous, de chaque cùt('' de la conuiiis- sure antérieure de l'anus. Pattes des '-i^H 4" paires subégales, lîdt'rales. celles de la ¥ insérées en arrière de celles de la ){«. Épimères de la 3" paire de pattes réunis eu plein cintre plus ar(jué que chez le mâle, avec un slernite médian ne dépassant pas Tare en avant; l'extrémité inféro-interne des ("pimères réunies, au niveau du hord postérieur du membre, par un épimérite plus pâle, un peu aripié en arrière. — Épi- mères de la ¥ paire soudés en arc plus fortement ciutri' (jue le i)réc(''- dent. Vulve de ponte située en arrière des épimères de la 4*^ paire, en forme de fente longitudinale, soutenue en arrière par im ('■pim(''rite in- colore en forme de V très ouvert. Cette femelle est ciripare .- dans son abdomen on voit une seule larve hexapode complètement développée et dont le rostre est tourné' vers l'anus de la mère. — Long. tôt. : 0™"\40; larg. : 0""^', 13 à 14. Femelle nubile ou accouplée. — Très dillérente des autres états : en forme de sac, munie d'une seule paire de pattes de. trois articles, ter- minée par un double cirre en forme de grilîe insérée très près du ros- tre; les autres pattes rejnvsentées par de très petits mamelons, non S(''- tigères, disposés i)ar paii'es à la face ventrale. Téguments incolores, plissés, mais la partie postérieure (région notogastrique) qui se trouve englobée jiar l'échancrure abdominale du mâle, porte la trace de ce contact sous forme d'un disijue orbiculaire dont les tégiunents sont dé- plissés et dont le pourtour est plus coloré. Progenèfse. — On trouve des mâles accouplés avec trois formes i\c femelles : 1" des larves hexa])Odes: ±' des femelles nubiles; 3" des fe- melles adultes et contenant déjà un emljryon dé'veloppé. On doit donc admettre (|iie la Progenèse existe ici comme chez d'autres Sarcoptides, et que le mâle s'accoujjle avec la jeune femelle encore sous forme de larve pour s'en séparer seulement lorsqu'elle a pris la forme de femelle adulte et fécondée. C'est ce qui explifjue le développement tout à fait Scimrf dit 20 février 1S!K!. 97 riKliiiU'iitîiii'c des iDembres sur la femelle nubile. Cette forme n'est (ju'uii état transitoire qui ne s'observe qu'aceidentellemeul séiiar('' du mâle. Larves et yijiiiphes. — Semblables à la femelle adulte par la forme des deux premières paires de pattes, mais plus petites, les premières hexapodes, les secondes octopodes. Habitat. — Vit sur le Castor (Castor fiber} d'Europe et de rAméri(pie du Nord. — J'ai découvert resi)èce sur des peaux de Castor apparte- nant au Muséum et provenant du Rio-Sacramento (Californie). J'ai re- trouvé le même type, parfaitement identique, sur un Castor du Rhône monté par M. L. Petit aine, naturaliste à Paris. L'espèce est dédiée a M. Galien Min<>aud, (pii l'a recueillie sin^ des Castors du Gardon tués aux environs de Nîmes entre le Pont-du-Gard et le château de Saint- Privat, en octobre et novembre 1895, et (pii m'a signalé le premier l'existence de cette espèce. Mœurs. — Les mœurs ne sont pas encore connues, mais M. Mingaud a constaté que ces Acariens étaient encore vivants huitou dix jours après la mort de leur hôte, sur un lambeau de peau de Castor revêtu de ses poils. Il serait donc facile d'observer leiu's mouvements au microscope. On sait que l'on trouve siu- le Castor un Coléoptère nommé Platij- l)syllus CastorisQi dont la larve présente toute l'apparence et les carac- tères des larves carnassières. Il serait intéressant de rechercher si ce Coléoptère n'est pas attiré sur le Castor par le Schizocarpits et s'il ne se nourrit pas de cet acarien, auquel il ferait la chasse dans la fourrure de ce grand rongeur a(piMti(pie. Sur deux Cécidomyes nouvelles [Dipt.] vivant sur la. pomme de terre et sur le lierre (Asphondylia Trablti et Dasyneura Kieffeiu), par le I)'' Paul Marchal. l" Asphondylia Trabuti, n. S|i. — Cette espèce m'a été envoyée d'Alger par M. Trabut, professeur de Hotanique à l'École de Mi'decine d'Alger. Elle vit dans les baies de la ponnue de terre (Solanum tubero- sum). La baie peut renfermer une ou plusieurs larves, et se trouve gé- néralement déformée et plus ou moins bosselée. Au moment ouïes baies atta(iuées me furent envoyées (2o septembre), l'insecte était en train < sur le ^'otoxus moxoceros [Col.], piif Em. TiiAizET. M. lo D'" A. Ciioliant ;i rencontré (luatrc Anthicus Fairmnivei sur le corps d'im Meloë riujosus, et M. L. Bedel ;i trouvé également lo Notoœm monoceros sur le corps de la Lytta vhicntorin {Bull. 27 novembre 189o). J'ai (>l)servé un fait analogue, il y a lui. an dans des condilions tout à l'ait particulièi-es. Dans mon dernier voya^ie en Es|)a^ne. je ramassai près de Madrid, à Rivas, une cinquantaine de Meloë nuijalh, cornlifer, tuccius, que je pla- çai dans un flacon d'alcool. Un an après, au Raincy (Seine-et-Oise), je me disposais à préparer ces insectes lors(pie je m'apenMis que leur état viscpieux en rendait le maniemenl à peu jirès impossible. N'ayant que de l'acide acétique sous la main, je les nettoyai tous avec ce liquide, ce qui ne me réussit (pi'à moitié; puis je les mis séclier dans le jardin au soleil et l»ien étalés dans une assiette, persuadé que les Oiseaux ne viendraient pas me les man<;er. Deux beures après, plus de cin(| cents Noto.rua nwnoceros se trou- vaient dans l'assiette et sur la table. Il est. je crois, assez rare de recueillir autant d'exemplaires de cette espèce en vm seul endroit: je ne pus comprendre ce (|u'ils venaient faire ainsi. Pas une partie des Meloë plus que l'autre n'avait l'air de les occuper davantage. Cependant (piebpies-uns s'étaient glissés en des- sous, à la façon des Sil|ilndes. J'ai cru utile de signaler à nouveau ce fait siu' le(juel bien des bypi»- thèses peuvent se fonder; néanmoins on jieut pn'sumer que l'odorat chez ces Insectes n'est pas leur principal guide, comme l'admet M. Pla- teau dans son intéressante note de novendjre dernier (1), car il semble l)eu probable (pie les .V. monoceros aient été attirés par le vinaig:re. et l'alcool dont ('talent saturés mes Meloë, la vue a pu les seconder. Cependant, il est assez étonnant qu'un aussi grand nombre de ces Antlticides se soient trouvés dans ces parages, n'en ayant rencontré ([ue fort peu jus(pral(trs. Les Meloë exannn(''es les unes aiirès les autres ne jtortaient aucune trace de détérioration. (1) Félix Pl\teal, Confinent les fleurs attirent les Insectes. Recherches expé- rimentales, Bull. deV Acad. roy. de Belgique, i. XXX, n" 11, 1895, p. 487. Séance du W févner 1890. 105 Ihiprestides nouveaux [Col.]. par A. Théry. Sternocera castanea, var. abiissinira, var. nov. — Intermédiaire entre S. rastriiea, 01. et la var. irrej/ularis, Lnlv. La partie interne des cuisses est nuire eoninie chez le type, les lovéoles du protliorax sont ar- rondies, la [jubescence des taches élytrales est blonde comme chez S. ir- regularis. La réticulationdes élytres est aussi plus forte que dans S. cas- tanea. Ces caractères s'étant montrés sans modillcation sur plusieurs centaines d'exemplaires provenant de la colonie Krythrée. j'ai cru pou- voir lia[)tiser cette variété et l'ai nommée ((byssinira. Tyndaris Lethierryi, n. sp. — Long. 10 mill., larg. 3'""' 1/2. — Noir avec des reflets bronzés sauf siu* les élytres, antennes fines, protho- rax |)resque aussi long que large, gil)beu\, furtemenl df'primé en des- sus, élytres avec mw tache humé-rale |»onctiforme jaune, deux fascies transverses et une tache vers l'extrémité de même couleur. Tète. Épistome étroit, échancré en triangle, front très fortement ponctué, vertex sillonné, antennes n'atteignant pas le milieu du pro- tborax, visiblement dentées seulement sur les quatre derniers articles. Prothorax pres(|ue aussi long (pie large, rétréci en avant, arrondi sur les côtés, rebordé sur tout son i)Ourtour. Gibl)eux, angles antérieurs aigus, postérieurs obtus ; fortement bisinué à la base, lobe médian tron que, disque avec une forte impression dans son milieu, celle-ci avec un sillon longitudiiuU dans le fond, ponctuation forte. Sur le disque les points sont confluents et forment des rides. ÉcHsson lisse allongé aigu. Khjtres un peu plus de deux fois aussi longs que le prothorax, avec dix grosses lignes ponctuées enfoncées, une ligne de points sur les intervalles, arrondis à la base, avec un bourrelet lisse, à angles antéro- externes arrondis, fortement sinués sur les côtés avant leur milieu, tron(piés droits à l'extrémité, denticulés à partir du tiers postérieur, avec une grosse épine à l'angle externe, ornés d'une ou de plusieurs taches jaunes à l'épaule, de deux fascies formées de taches plus ou moins réunies et enfin quelquefois d'une petite tache située entre la dernière fascie et Textrémité. P/uç^er«Mw triangulaire, arrondi au sommet; menton rugueux, des- sous fortement ponctué avec quelques gros poils blancs ; dernier seg- ment abdominal en triangle très aigu au sommet, fortement rugueux, les autres segments lisses au bord postérieur, bord postérieur du 2^ segment avançant au milieu. Diffère de Tyndaris planata, Lap. et C. et G. par la forme générale plus Bull. 4 bis***. JOG BiiHi'li» ;4i(' aM'c ccrtniiics espèces de Prioiius de rAiiiéri(|ii(' du Nord. Patrie : Marj4('l;m. 1 exemidaire n' de ma ('ollectioii. 9 Inconnue. J'ai classé cet insecte dans le genre Polyarthron à cause de son faciès. Je ne reconnais pas néanmoins la valeur de ce genre, car les caractères (|ui lui sont assignés se retrouvent tous dans le genre Pvionus, ainsi (|ue je compte l'étalilir plus tard dans une étude d'ensemble du groupe. Tout au plus, l'aiit-il Tadmettre comme sous-genre en vue de faciliter l'étude des espèces du genre Prionus, et alors il faudra nécessairement y faire rentrer certaines espèces considérées jus(pi'à présent comme de vrais Prionus. Strangalia Argodi. n. sp. — Voisin du i.'. iuimphula Bâtes, elle en dilîère par sa (orme moins étroite, [)ar les dessins des élytres, par ses jambes unicolores, par son abdomen fauve au lieu d'être noir, nuuii de poils argentés. — Long. : 9™"^ 1/2. — Tête, prothorax etpoitrint' noires, pattes fauves, élytres à fond brunâtre avec une tache plus claire allongée sur le calus humerai et une autre le long de la suture sur un (|uart de la longueur, une tache jaunâtre en forme de croissant circonscrivant un espace plus foncé situé sur le bord, et vers le milieu. Tête ponctuée, antennes brun foncé, pubescentes. la moitié de l'ar- ticle 8, les articles 9 et 10 et le (luart de l'article M d'un blanc pur. Protliora.r irrégulièrement ponctué, lisse dans son milieu, garni de (|uel(pies (loils blonds. Éhjtres fortement ponctués de points espacés d'où partent de pt'tits poils blonds, suture rembrunie, extrémité obliquement tronquée, bi- épineuse à l'extrémité, l'épine dt^ l'angle externe la [dus forte, base des (■h très munie de deux callosités, une end)rassant ré|)aule. une contre la suture corres|iondant aux deux taches plus claires de la base. Pattes unicolores (nibescentes, tarses rembrunis. Patrie : Ho-cban (l'hine). 1 exemplaire de ma Collection. Je dédie celte espèce à \non ami M. Albert Argod, de Crest. Dprcadion Lameeri. n. sp. — Se rapproche un peu par sa forme ramassée et son asiiect des DorriKiliini Kriiiii'ii, . (iltinaii, Kr. et I). iiniiutuiH,Kv. — Long. : 10 à 12 mill. o" F(irme ramassée, noir sauf les pattes et la base des antennes qui sont rtnigeàlres, entièrement garni d'une pubescence bronzée avec la su- ture, le bord externe ties éhtres. le tour des yeux et des tubercules antennaires. les bocds de la strie frontale garnis de blanc, pattes et des- sous garnis de poils blancs, donnant un aspect grisâtre. Tète linement sillonnée presque depuis récluuicrure de l'épistome Bull. 4 6«.s****. no Biilliiin île la Socirtr EiitoiiinloiiliiiiP )Ip Fnmcp. jiis(|ir.'m cou. rchaiicnirp ilc IV''|iistomt' en triim.ui*' fres oliliis. |ionctua- tion très tinp Pt un \\e\\ ôlisulrtp sur les |iarlips saillanlcs. antennes puljesoento? do marnui. Proihorii.r assez court, siniié au milieu du liord antérieur, hisinué à la base, muni sur les côiés d'une forte épine dirigée en arrière et vers le haut, sillonné au milieu sur toute sa largeur, sillon peu marqué, large mais |)eu profond. |ioiicluatiiin formée de gros points espacés sur un fond rugueux. Srutellum arrondi au sounnel et couvert de poils blanchâtres. Ehitres assez coiu'fs. lui i»eu impressionnés au-dessus du calus hu- merai, arrondis à rextrémité. sutinv garnie d'une bande blanche bien régulière accompagn(''e d'une seconde bande, plus ou moins irrégulière et di'chiquelée. de |>oils noiràlres veloutés et très serrés, bord de l'éhtre grisâtre, disipie recoiiverl d'une dense puhescence Ijronzée avec (piel- ques macules d'un noir ou d'un brun \elout(''. Dessous d'aspect entièrement grisâtre. 9 Forme heaucoup plus roliuste que celle des n. ('In très moins paral- lèles, plus renll(''s, teinU- bronzée de la [luliescence (lassant au fauve, parfies veloiUV'es des élytres disparaissant quehjiielois. Iiordure hlanche des élvires large et en forme de bande, (lis(pie orni' en plus de deux bandes larges nettes et régulières, une(iartant de l't'iiaide et aboutissau! à l'extrf'mité en suivant la courbe de l'éhtre, l'autre située entre celle-ci et la bande suturale allant d<' la base juscpi'aux 4/o de l'élvtre, où elle se confond (juchpiefois avec la première. Patrie : Asie Mineure. Kasteniouni. 2 exemplaires n, 2 ex. Ç de ma Collection. Hylotryiies bajulus, var. sijriiicux, \ar. nov. — Diffère A\\ type par l'i'paisse puhescence hlanche du prothorax (pii ne laisse voir (pie les deux tuhercules noirs et brillants du dis(pie. Les (''In très sont plus pubescents et le dessous oH're lui revêtement pileux extraordijiairemenl di'veloppé. Obsrrrdtioiis iilinsioloniijin's sur deu.v Insectes (liiitèirs .• OEsTUUs (G.^sTitoi'jniA's) Euui Falu'icius, et Sei'Sis cyxXU'sea Linné. Ijar le D'' Alexandre Laboulbè.ne. !^ 1. Pendant le connnencement de l'autonuie. en faisant des excursions en voiture, aux environs de Saint-Denis d'Anjou, j'ai vu, (juoique l'areinent. la femelle de VŒstrus eqni F. voler autour du cheval, con- Séanrc (fit ?'>' lï'iiii'r IsOd. 111 duisant \c véhieiilo. Le vol de rOEsfridr ôt.iil pou r;i[iido. sllrncioux, absoliimont différent de celui des diverses espèces de Taons; Finsecte s'élevait et s'abaissait doucement. Ayant pu, d'un rapide coup de main ouverte puis fermée, saisir une de ces femelles (]'Œ,'.: mais, particularité très suggestive, la ('. itelelieidiin v est blanchâtre connue la (j. niceatd. La chenille de C. Intentia a été dé'crite et figurée dans le tome P'' de Séance du W février 1896. 113 la belle Iconographie de Millière; celle de C. niveata a été décrite par Hngo May dans le IV" des Jnhresherirlife der Wiener entomolofiischen Vereines. Restait celle de C. peletiernrin à faire connaître. Durant l'été de 1893, j'ai eu la Itonne fortune de pouvoir faire con- curremment l'éducation nb ow de deux sortes de Cleogene, la jaime et la noire. Les neufs de C. hitearia m'avaient été envoyés de Suisse par notre bien regretté président E.-L. Rag(^not, et je tenais ceux de C. peletieraria de Foidigeance de M. Brabant. (pii avait capturé cette espèce dans les environs de Bagnères-de-Bigorre. Les plus grands soins furent consacrés à cette double éducation, qui fut suivie dans tous ses détails jusqu'à l'éclosion des Insectes parfaits. Si, comme le (-onseillait la prudence la plus élémentaire, les deux races furent élevées si'parément et mises et dans l'impossibilité de se mélanger, il leur fut laissé néanmoins une liberté relative, grâce a laquelle les chenilles [touvaient vivre selon leurs instincts et pratiquer leurs coutumes séculaires, — loute (piestion d'habitat mise de côté. Quanta la nourriture, elle fut invariablement la même et pour C. latearia et pour C. peletieraria. Elle consista en plantes basses, telles que [ilanlain. oseille, millefeuille, i)issenlit. graminées; mais surtout en légiunineuses, par ex. : Trifoliuni repcns, Coronilla miiiinia, Lofas rorniculatus. Par un goût singulier, les chenilles de Cleogene préfèrent les feuilles llétries, mortes, (ju'il faut attendrir de temps à autre par un peu d'eau vaporisée. Comme la plupart des Acidalies, ce sont des mangeuses de détritus végétaux. Même les jeunes pousses, les jeunes feuilles printa- nières qui font le régal de tant de chenilles, ne les tentent guère. Elles passent leur existence près du sol, au pied des plantes, se cachant peu et se tenant le plus souvent allongées horizontalement sur un objet (pielcon(pie, tige, feuille, petite pierre. Veulent-elles se mouvoir, changer de itlace, elles sont alors comme atteintes d'ataxie locomotrice, elles balancent la partie antérieure de leur corps, de droite et de gauche, en tous sens, comme font les Ephyra et les jeunes chenilles de certaines Gnophos. Cette agitation est d'autant plus vive et plus fréquente que les chenilles sont plus jeunes. Elles sont en outre très craintives : au moindre heurt, au moindre bruit qu'elles perçoivent près d'elles, elles se laissent choir et sans se retenir à un fil. Leur croissance est lente. Écloses dans le courant du mois (raoùt, elles passent l'hiver à peu près à moitié taille, c'est-à-dire après avoir subi deux mues, et n'acquièrent toute lein* grosseur rpi'au commence- ment de juin suivant, mois dans le<(uel elles se chrysalident dans un léger cocon iilacé à la surface du sol et d'où le |)apillon ne s'échappe 114 Bulletin lir la Soriété Entomologiqur (Ip France. que trois semaines ou un mois ajtrès, c'est-à-dire au milieu de juillet. Je dois dire cepen; la liande latéro-ventrale est l)lus large et mieux colorée encore que la bande latéro-dorsale, elle porte inscrit sur chaque segment un trait clair plus ou moins long et oblique, bordé de noir. Le ventre offre encore six lignes dont celles du milieu forment une bande ventrale interrompue, marquée par un em- pâtement à la partie antérieure des segments intermédiaires. Les ver- ruqueux sont indistincts, à l'exception de ceux des derniers segments qui ne sont eux-mêmes visibles qu'à l'aide d'une forte loupe ; il en est de même des poils. Stigmates petits et noirs, pattes grises. 3° Chrtjsalide. — Vers le 15 mai , mes chenilles commencèrent à se faire un cocon. Ce travail ne leur demanda [las une grande peine : efies se contentèrent de se glisser sous des débris de feuilles mortes qu'elles assujettirent à la surface du sol à l'aide d'un léger tissu de soie blanchâtre à larges mailles et se métamorphosèrent bientôt en une chrysalide médiocrement allongée, d'un brun rougeàtre : dont les pté- r(ithè(pies laissaient voir d'une façon très distincte et comme en relief la nervation des ailes, et dont le muci'on, assez prolongé et large, était terminé par deux petites pointes légèrement divergentes. Comme il a été dit plus haut, l'éclosion des papillons commença à [)artir du lo juin. A dessein, je n'ai pas parlé jusqu'à présent de la chenille de CAeogene hitearia dont l'éducation fut faite conjointement à celle de CL peletie- ruria. Je me serais répét(' inutilement, car tout ce qui a été dit de C.peletieraria peut s'applique à la C. hitearia : même œuf, même forme de chenilles, même cocon, même chrysalide. La seule différence qu'il y ait à signaler entre les deux espèces de chenilles est, comme pour les papillons, une pure différence de colora- lion. C. lutearia est plus rougeàtre que C. jjelei ierar in, st'& Vignes, Sf s bandes sont plus grossières et plus foncées que celles de C. peletieraria, 116 Bulleti}) (Jp }(i Société Entomolofiifjup de France. voilà tout. Ces deux clifiiilles ont mèinc iioussé le respect de la res- semblance jusque dans la durée de h^u's difTéreuts âges, la date de leurs mues, l'époque de leur métamorphose. Lesœufsde la C. /wf^'Arw avaient été pondus une dizaine de jours aiirès ceux de C. peletieraria. Les papillons de C. Intcarid a[)parurentdi\: jours après ceu\ de C peleiiem- ria, ruinant ainsi les espérances (|U(^ j'avais fondées sur raccou])leiiieiit possible des deux races alpine et pyrénéenne. Quoi qu'il en soit, la conviction que j'ai acquise par l'éducation si- multanée de ces de ix Cleogene n'est pas ébranlée par cet insuccès rela- tif; elle trouve encore une nouvelle force dans l'examen de la chenille de la troisième Cleogene, la C. niveata, que j'ai sous les yeux et sur la- (pielle je cherche aussi vainement une dilïérence tant soit peu spéci- fique. A mon humble avis, ces trois espèces n'en fout qu'une. Soit connue chenilles, soit comme papillons, elles conservent tant de caractères conununs dans une si remar(piab]e fixité et n'olTrcnt pnui" Idule dillV'- rence (pi'un attribut si variable : la couleur! Les Invasions des Criquets pèlerins (Sr.HiSTOCERCA PERE(iRiXA, Ulivicr), en Algérie pendant lliicer I89G, par .1. KuNCKEL d'Hercilais. L'hiver en Algérie s'est passé sans pluie, et la sécheresse est devenue une véritablecalamité; jusqu'au 2.'} février pas la moindre goutte d'eau n'est tombée sur le sdl brûlé. Le pluviomètre indi(]ue un déficit de 194 millimètres sur l'année dernière; janvier 189(î est déjà en déticit de loi) millimètres par rapjxirt à janvier 189o, et lévrier a vu un ciel sans nuage. Cet état de choses a eu des conséquences désastreuses : de nombreux chameaux et une quantité considérable de moutons, privés de pâtu- rages, sont morts de misère et de faim, et l'administration a dû ouvrir les forêts au parcours pour sauver les troujieaux. Cette désolante s('- cheresse a eu un résultat non moins grave; les Sauterelles, ne trou- vant rien à mangiu- sur leur route, oiU (luitté le Sahara et traversé les Hauts-Plateaux sans s'y arrêter; et, ce qui ne s'était jamais vu de mé- moire d'homme, elles sont arrivées sur le littoral en février et se sont accouplées immédiatement. Dès les premiers jours de février, elles avaient pondu dans les sables (}ui bordent le Chélif, près de son em- bouchure, et l'on apportait à la mairie de Mostaganem une certaine quantité d'œufs. Dans la première quinzaine de février, des vols épais de Criqueti5 Sé(i)in' du W février 1890. 117 pèlerins s'i'iaiont ahaltus sur dil'lV'rt'iils ixiinls du d(''[(arteiiK'nt, d'Oran, sur les territoires de Mosta^aiieiu et de Hellecùti^ sur eeux d'Er-Rahel (4 févri(>r), de Bou-Sfer (0 au 10 février), de Fleurus, d'Aïu-Teddès, de Perregaux. Cette arrivée de sauterelles sur W littoral est des plus précoces, car dans les invasions précédentes, elle n'a jamais eu lieu qu'en mars (Philippeville, 18 mars 184o), jdus souvent en avril (Alger 1866) et généralement en mai (Bùne. Uran. 1866; Alger, 1874. 1891, 1892. 1893), quelquefois même en juin (Alger. 1864). Des syndicats se sont immédiatement constitués [lour la défense des récoltes, déjà ravagées à Bou-Sfer notamment. Les cotisations ont été fixées à 0 fr. 50 par hectare de vigne et à 0 fr. 25 par hectare de céréales. Des primes de 1 fr. 50 par quintal sont offertes pour engager les habitants à ramasser les sauterelles adultes. Le ramassage s'effectue activement à Fleurus, Aïn-ïedelès, Perregaux. yote sur quelques espèces nourelles ou peu connues de Coléoptères de l'Inde et de lu Birmanie (CeBUIONID.E, — RnU'HiOCElUD.E, — Dâscujjd.e), par. J. Bourgeois. Les espèces qui font l'objet de cette Notice ont étt- récoltées, il y a quelques années, par M. H. E. Andrews et plusieurs de ses amis du Service forestier britanni(|ue. dans certains districts encore peu explo- rés de l'Inde et de la Birmanie. Malgré leur petit nombre, elles pré- sentent quelques types intéressants; je remercie M. Andrews d'avoir bien voulu me mettre à même de les étudier. Quant aux Malacodermes proprement dits, ils ont (■'t('' t'-numérés et décrits par le Rev. H. S. (iorham. dans les Annales de la Société entonioloijique de Belgique, t. XXXLX. 1895, p. 293 et suiv. Cebrionidœ. Cebriorhipis striatulus, n. sp. — cj. Oblonijus, paruni convexus, subnilidus, supra sat rentote cinereo-puhescens,ad latera auteni densius longiusque ciliatns. subtus cuni pedibns piceo-rufescens, fenioruni sunimo apice, libiaruni triente basali, calcaribus tarsisque infuscatis; pectore abdoniineque paruni punetatis, hoc rarius, illo densius sat longe pubes- centibus; capite dense punctato, brunneo-villoso, supra planato, antice declivi , mandibalis j)alpisque piceis , liis suninio apice rufescentibus;anten- nis ferrugineis, basi fuscescentibus, ftabellatis, ftabellis testaceis, arti- culis longioribus; prothoraee transverso, elgtris paulo augustiore, laie- 118 Bulletin (le lu Soriétc Entomologique de Franee. ribus reetis,(i bdxi iiule valde eonveiyeniibi(s, nionjine postieo utrimjue profiiude sinunto, niKjulis posiiris (teutis, longe rétro productis, miirgine ontico (ircuato, angulis fere rotundatis, dorso den^ixitinie gronulato; scutello elongttto, subpardllelo, punctulato, apiee rotunduto; ehjtris suljparaUelis, inedio levis.sinœ mmatis, npice (lugmldiis, singul (ï. R. D. Belli. Ce n'est qu'avec quelque doute que je raïqiorte a cette esi)èee runi(|ue ç que j'ai sous les yeux, bien qu'elle ressem- ble extrêmement aux individus typiques que j'ai vus. Mais la ponctua- tion générale est moins forte, surtout sur le pronotum. et les fossettes de ce dernier sont sensiblement moins profondes. — Long. :'20 mill.: lat. : 6 mill. 1/2. Sandalus. — Le genre S(nidtilus, Knoch n'était reiirésenté jusqu'à présent (pi't'n AnK-rique et dans le sud de rAfri(pie. La découverte de deux espèces dans la région orientale constitue donc un fait intéressant pour la gé'ograpbie entomologiipie. Sandalus orientalis, n. sp. — ,5- Elotigntus, conve.nis, fusco- niger, subnitidus , i)ube tenuissinm , cinereo-hrunneu den.sie sed paruni conspicue supra obtectus ; capite crebre rugoso-punctato, torulis magnis, conicis, divergentibus , sulco proj'tinde diseretis; oculis prominentibus; palpisfuscis, apice dilutioribus ; antenitis a tertio articula inde ftabella- tis, primo obconico, leriter currato, secundo brevissimo, transrerso, cœtens longe foliaceis- prothorace subconico, apiceni versus ralde subar- cuatiniattenuato, apice subrecte truncato, basi utrinijue sinuato, late- raliter inarginato, crebre rugoso-punctato, longitudinaliter subcana- Séance du M févripv 1H90. 119 licnlaio, nntice posticeque in iiicdio transversiin i m pressai ^ angulix anti- ris (lepe.ris, xubrotunilatis, posiicis retusis ; scuiellu rotundato, punrdito; ebjtris Inisi iliorare hitioribus, subpdrallelis, postire arrtuitiin atlenna- tis, fortiter rugoso-punctatis, lineis lonreris- simo, transverso, cœteris longe foUaceis ; prothorace subconico, fortiter eonvexo, antice fere gibboso, transverso, ad basin duplo latiore quani longiore, apicem versus vakle attenuato ibique fere recte trnncato, ad inarginem unticum angustius, ad latérales latius niarginato, in imo dense punctulato praetereaque punctis grossis, sat reniotis, irregulariter inipresso, longitudinaliter profunde sulcato , angulis anticis deflexis, fere rectis, posticis autem hite et suboblique truncatis ; scutello rotundato, punctulato, fusco; elytris thorace paulo latioribus, basi anguste nigro, limbatis, lateraliter marginatis, subparallelis, postice arcuatim atte- nnatis, rugoso-punctatis, lineis 4 longitudinalibus subelecatis, prima postice evanescente; corpore subtus pedibusque rufo-brunneis, subtilius dense punctatis, flavo-pubescent ibus , calcaribus tarsisque nigro-fuscis, soleis flavidis. — Long. : 14 mill.; lat. : 0 mill. 1/2. — ç. Ignota. Birmanie : Pannodè (G. Q. Corbett). Moins allongé et de forme pins ramassée (jue le préci'dent. il en dif- fère eneore par la coloration g('nérale plus elairc et par le [irothdrav beaucoup i»lns convexe en dessus, i)res(pie gibbeux. largement tronqué à ses angles postérieurs et recouvert, ainsi (|ue la tète, d'une pubes- cence dense et jauniitre. Dascillidse. Helodes nigro vittatus, n. sp. — Ovatus, convexus, subnitidus, sat longe flavido-pubescens, parum dense tenuiter punctatus; capite 120 Bulletin do hi Société Eniomolof/ique de France. nigro, mandihnlis pnlpisque testaceis, antennis fuscis, itrticuUs dnobus primis rufo-flavis, secundo tertiuni loni/itudine vix auperante; protho- race seniilunato, sut reçjuhiriter concexo, ad latera juiruni depresso, nigro-fusco, antice et lateraliter flavo-marginato, baxi utrinque sinuato, angulis postiris redis; scutello nigro, obtriangulari, punctatulo ; ehjtris basi thorace paulo bttioribus, flavis, ritta suturali ad basiu dilatata maculaque marginali oblonga, lata, antice abbrcriata posticeque evanes- cente, nigris ornatis; corpore subtus fusco, subtilissime punctato, pul)es- cente, coxis pediliusque fJavo-testacris, tibiis basi infuscatis. — Long. 4 mill. Himalaya : Clumilia. Dalhousio. 2.o00'" (Faltitudo (Soinors-Smith). Cctto csprce raijpi'llc a s"\ iiK'iirendro notre //. marginatus d'Europe et j'ai JK'sité (juclqne temps avant de l'en si'parer. Cependant la forme générale est plus ovalaire, moins allongée, la pubescence paraît plus forte et plus longue, la tète et le pronotum sont plus fortement et plus densément ])onctués. ce dernier est plus régulièrement convexe, moins déprimé sur les côtés, etc. En outre, dans //. marginatus, le premier article des antennes est d'un l)rim noir (sauf à l'extrême sommet), et les deux suivants sont roux, tandis que. dans //. nigrocittatus , les deux premiers articles sont roux et le troisième est rendnnmi. Scirtes pictus, Fahr., Knt. Sgst., I. 2, 1792, |i. 26 {(îallernca): Guér.-Mén., Spec. et Icon., fasc. 1. n^ .3. p. 4 (184.3). Inde : Belgaum, |)r(tvince de Bombay (H.-E. Andrews). Aussi à (leylan. Cette jolie espèce a (•((' parfaitement déci'ite par Gut-rin-Mi-neville [toc. supr. citât.). J'ajouterai seulement que la suture est (piebpiefois plus ou moins teintée de noir, en arrière de l'écusson, sur le tiers en- viron de sa longueur. En outre, dans certains individus, les taches des élytres peuvent perdre de leur intensité au point de se fondre pres- (pie comidètement dans la couleur foncière. Je propose de donner à cette dernière varitHé le nom d'obfiteratus. Scirtes maculatus, n. sp. — Breviter ovatus, paruni convexus , nitidus, capite fusco-rufescente, oculis nigris, palpis antennisque testa- ceo-flavis; prothorace transverso, brevissinio, rufescente, ad basin et lateraliter imguste ftavo-marginato, subtiliter parceque punctulato; elijtris basi thorace vix latioribm, dein vero rotundatini dilatatis, simul sumptis fere orbicularibus , fortins punctulatis , parum dense pubes- centibus, flavis, jninctis 2, uno pone médium basis, altéra subapicali ad marginem, niaculisqae 3 magnis, discoidalibus, duabus juxta suturam, tertia ad marginem, confluentibus, fuscis singubitim ornatis; corpore Séance du 26 février ISOG. -121 ftiilitns fusro-rufesreuh', [irdihux flaris. — Long. : 2 iiiill. I'2; lai. : 2 iiiill. liuic : Kaiiara, iirovincc dr Bombay (T. R. D. Bi'lli. Scirtes, sj). ? — Trrs voisin de S. (jr(indis,yioli.. de Coylan, dont il n'est peut-être (|irune variété, il en diffère cependant par la taille nn l)eu plus grande, la pubescenee d'un cendré jaunâtre, i)lutàt que blan- che et iiar les cuisses entièrement d'un roux testacé, à l'exception des postérieures qui. seules, stnittrès légèrement rembrunies à Fextrt'mité. — Long. : 4-0 niill. : lat. : .'{ mill. Imle : Belgaum, province de Boniba> ; volant le soir a la lumière, en avril-mai; aussi en décembre sous l'écorce d'un Eugenia J(nnhol(inn Lam. (H.-E. Andrew). Pherocladus. Fairm. (L. Andre-wesi. n. sp. — o"- Elongnto-orafu-'i, concrj-ns, dnise rinereo-pubenrens, fuxcn-niyer, snt nitidus, ore, auteii- nis, co.vis pedibusqae testaceo-fhivis, tibiis pleruiaque obxcurioribus; ca- pite perpendiculari , supra liaud distinguendo, paruin dense rugoso-punc- tato; ocuUs inagnis, sat productis ; antennis gnirilibus, basi remotis, articulis à 4" Inde basi ramulo tenui, longo minutis ; prothorace truns- verso, ebjtris paulo a)igitstiorr, antiee valdearruatini angnstato, dense sat tenuitcr punctato, antiee supra eaput eonvexo, angulis anticis rotunda- tis, impressis, posticis fere quadratis ; seutello pentagono , tenuiterpune- tato, basi medio punrto inipresso; ehjtris apice angustaiis, sat tenuiter punctato-striatis, intervallis subtiliter parum dense punctulatis , mar- gine reflexo dilniiore; eorpore subtus tenuissime punctato, segmenta ventrali uttimo apice profunde triangulariter incisa. 9. A mare carpare minus elongato, antennis simpticibus , oculisijue paulo minus productis prœcipue differt. Long. : 3 mill. 1/2—4 mill. 1/2. Judo : Belgaum, province de Bomliav . lin juillet (H.-E. Andrews). Cette espèce, (pii iiarait voisine de Pherocladus dermestoides. Fairm.. des îles Viti, en dill'èi'e notanunent par les antennes distantes à la base et entièrement d'un jaune testacé. (1) Le Xaturaliste, 1880, p. 372, et Ann. Soc. Eut. France, 1881, p. 273. 122 Bulletin de la Société Entoitiolor/ique de France. Une nouvelle fonction des tubes de Malpighi, par M. Valéry Mayet. Dans le qnalriènK' voliinK' des Soarenirs entomolQgiijues de Fabre (1891), 1111 chapitre est intitulé « le Capricorne )i. C'est l'histoire des 6VyYnu%.rhaltilant le chêne, présentée sons un jour à la fois scieutitique, |)hilosoplii(pi(' et littéraire. Sur les diverses formes décrites rien n'esta citer Sf rapportant à notre sujet: mais en ce qui concerne la loge abritant la nymphose, l'auteur nous révèle un détail demeuré inajierçu de tous ceux qui, avant lui, se sont occupés des métamorphoses de l'insecte. « La porte de cl('»ture de cette loge, dit-il. est double et même triple. C'est, à l'extérieur, un monceau de débris ligneux, de parcelles de bois haché; à l'intérieur, un oi»ercule minéral d'une seule pièce et d'un blanc crétacé, une calotte elliiitique, concave, de la dureté du calcaire, lisse à l'intérieur, noduleuse à l'extérieur, figurant assez bien la cupule d'un gland de chêne. A l'analyse se reconnaît le carbonate de chaux, addi- tionné d'un ciment organi(pie. albuminrux sans doute, qui donne con- sistance à la pâte calcaire, « Si les circonstances m'avaient bien servi, ajoute rEntomologiste vauclusien, j'aurais recherché en quel organe du ver réside le dépôt pierreux. Ma conviction toutefois est faite : c'est l'estomac, le ventricule cinlitiipie, qui fournit le calcaire. Il l'isole de la nourriture soit tel (lut'l, soit dérivé de l'oxalate, il Fexpiu'ge de tout corps étranger (juand s'achève la période larvaire et le tient eu réserve jusqu'au moment de le dégorger. » La lecture de ces dernières lignes nous avait, dès le premier jour, laissé sceptique. Chez l'Écrevisse, il est vrai, de temps en temps, pen- dant la période précédant les mues, la cuticule de la partie antérieure de l'estomac se détache et livre passage à des concrétions calcaires con- nues dans l'ancienne pharmacie sous le nom (Y yeux d'écrevisses. Mais pour (juiconque a disséqué, la comparaison entre l'estomac du Crustacé, véritable gésier broyeur et celui de la larve du Capricorne est impos- sible. Comment supposer qu'une cuticule délicate, jamais rigide, criblée par les innombraljles petites ouvertures des utricules chyliti({U('S, dans les(iuelles il n'a jamais été trouvé que du suc gastrique, puisse sécréter du calcaire ? Ne pouvions-nous trouver la solution du problème dans les tubes de Maliiighi? Telle fut notre première pensée ! SmnoP du 26 frcn'er ISOO. 123 « Ces tubes sécréteurs, dit M. Snljnticr (li, piiraissent être des orj^nnos tantôt exclusivement biliaires, tantôt exclusivement urinaires. tantôt enfin ils semblent jouer à la fois le double rôle. Des dillerences niorplio- logiques correspondent à ces différences de fonctions. » Ces organes aux rôles multiples, dans les(|uels l'anal \ se révèle de l'acide urique. des urates de soude (2). de potasse, d'ammoniaipie. de cliaux, de l'oxalate de chaux, du liquide biliaire aussi, ne pouvaient-ils, à un moment donné, sécréter un sel de chaux jion encore observé? C'est ce que nos recherches ont contu'nié. Chez nos larves de Cerainbijx, ces longs tubes tlexueux, aux bou- cles enchevêtrées, remontant et descendant le long du tube digestif, au nombre de six, gToui)és par trois de clKupie côté, se réduisant linale- ment à deux troncs, aboutissent, non pas à la naissance de l'intestin grêle ou au pylore, connue nous le vo\ ons souvent, mais à l'extrémitt' du troisième estomac ou ventricule chylitique, un peu au-dessus du pylore. Nous verrons plus loin que ce dernier détail a son importance. Un autre détail est à signaler. Connue l'a très bien observé L. Du- four. qui le premier a dé'crit et figuré les tubes de Malpighi de notrt; larve (3), sans toutefois analyser leur contenu, deux de ces tubes sur trois, de chaque côté, c'est-à-dire quatre sur six. ont un développe- ment plus grand que les deux autres. Ceux-ci, toujoiu's plus déliés et |ilus courts, appelés par Dufour les tubes grêles, aboutissent un peu l)lus bas sur le tronc conunuu. Nos sujets d'étude, vivant en plein bois, étaient d'une recherche dif- ticile. Ils devaient être nombreux, d'âge dilîérent et nous devions les disséquer à diverses époques de l'année. Nous avons été aidé dans nos recherches ])ar un jeune EiUomologiste, aujourd'hui notre collègue, M. E. Perrier de la Bathie, de Montpellier, et nous devons dire qu'au printenqis de 1894 une heureuse chance l'a mis, le premier, en présence d'une grosse larve ayant des tuljes uiino- biliaires démesurément gonflés, rigides et offrant la couleur blanche caractéristique. L'acide chlorhydrique produisait sur leur contenu une elTervescence tumultueuse ; nous étions bien eu présence du carbonate de chaux. Pendant l'été de 1895, plusieurs grosses bûches de chêne ne nous ont (I)Sabatier, Congrès poui- l'Avancement des Sciences, session du Havre, 1877, p. 663. (2) SiRODOT, Reclieiclies sur les Sécrétions cliez les Insectes, Ann. des se. nat., 1858, p. 281. (3) Léon Dufour, Mémoire sur le foie des Insectes, Ann. des se. nat., 1843, p. 154, pi. 6, fig. 8. 124 Bulletin de Ui Société Entoiiiolofjiqup de France. fourni que des larves dans leur deuxième année. Pas do sels calcaires dans leurs tubes de Malpiglii. En jauN ier 189(), une occasion très favo- rable se présentait enliu! Un abattait luie branche maîtresse, criblée de trous, à moitié morte, d'un des vieux rhéncs du parc de l'École d'agri- culture de Montpellier. Près d'ini mette cnhc de bois a pu être ainsi débité à la scie, refendu au coin, (''niiell('', [nous pouvons dire sous nos yeux. Trente Ceranibijx veluJinus à l'élat parfait et une vingtaine de larves commençant leur troisième aiuiée, sans parler de plusieurs au- tres espèces, ont été le résultai de nos reclierclies. Une dizaine de ces larves, gardées vivantes, seidiil disstMpK'cs pen- dant l'été, alin d'observer le sel calcaire remontant vers r(esophage; mais toutes celles (jue nous avons ouvertes nous ont oHert quatre tubes blancs el turgescents, comme le montrent les trois exemplaires épin- gles sur liège et dans l'alcool que nous soumettons au Congrès. Les deux tubes arêtes de Dufour ne paraissent pas renfermer de calcaire, et il est probalde (pie le l'ôle d'excréteurs leur est spécialement réservé pendant cette jH'iiode ultime de la vie larvaire. L'analyse rigoiueuse du li(iuide épais contenu dans les tubes blancs ne nous a fourni (lue du carbonate de chaux, avec des traces de nuico- sités, comme dans les analyses d'opercules faites par Fabre et pai' nous- mènie. Vu au microscope, ce calcaire est sous forme de gi'anules ar- rondis qui, sous l'eau de dissection, semblent rouler les uns sur les autres (|uand, ime rupture du tube s'étant produite, le liquide vient à s'écouler sur le liège de la cuvette. Ces granules sont donc plus lourds que l'eau, ils ne s'y mélangent pas et le li(|uide reste limpide. Ils se com- portent en cela comme ceux des urates alcalins observés par M. Siro- dot (1) qui tombent sur le fond du vase; mais si ces derniers ne tardent pas à disparaître (tissons par /'m^/ . nos granules de carbonate restent insolidiles. Au moment de la construction de la loge, le tube digestif est libre, les derniers vestiges de matière alimentaire ont été rejetés par l'orifice anal. II est facile d'imaginer le marche du liquide calcarifôre. Etant donnée la position stomacale des orilices des tubes de Mal[)igbi chez notre insecte, le li(piide blanc s'écoule dans le ventricule chylili(pie, et de même que beaucoup de larves dégorgent du suc gastrique pour ci- menter les parois de leur loge de nymphe, de même les nôtres, à un moment donné, vomissent par gorgées le liquide crétacé destiné à cons- truire leur opercule. L'aspect noduleux à rext(''rieur de cette cupule indique même (pie c'est ainsi qu'elle a été établie. (1) SiRODOT. toc. cit., p. 258. Scaurr du 20 fccrirr 180G. I:>o Los divers échantillons de loges mis sous les yeux du Congrrs iiiuii- tr(>nt mise à nu cette cloison étanche. A quoi sert-elle, et pourquoi ne l'a-t-on observée j usqu'ici que chez les Ce/-aw6(/.r /'Elle protège évidemmeu t rinsecle contre les infiltrations d'eau ou de sève, et cela pendant Its dix ou onze mois de captivité auxquels il est condamné. Quand par suile d'une rupture de la voûte calcaire, ru[)ture qui peut être occasionnée par un ouragan faisant plier l'arbre, une fissure se produit, le prison- nier est vite envahi par l'eau et bientôt après par des végétations cryp- togamiques (pii ne tardent pas à le tuer. Une des loges ci-dessus, à la voûte fracturée et renfermant une nymphe entièrement blanche de moisissures, en est un exemple. Les parois de la loge elles-mêmes sont recouvertes d'une fine végétation cryptogamique verdâtre. Chez les Longicornes apparaissant au dehors l'année même de leur nymphose, il n'a pas été, jusqu'à présent, observé de voûte calcaire oidurant la loge. L'insecte n'y séjournant qu'un ou deux mois, une porte aussi solide serait peu utile. On n'en trouve pas, il est vrai, chez certains CaUidium et Àxtijnomns [C. snnfiuiiwum, A. œdilis et atomn- rius) qui passent éclos l'hiver dans leur loge ; mais celle-ci est absolu- ment superficielle. Malgré cela nous avons bien souvent observé des Astiinomus hivernants tués par des Champignons. ^'ous avons observé l'opercule calcaire chez Cprainhij.r ccrdo, v<>Iu- tiniis et Scopolii, qui so UK-tamorphosent d'habitude en autonme et pas- sent l'hiver dans leur loge profonde. Nous disons d'halntude ; Ratzeburg, en effet, a constaté chez Ceram- byx cerdo des nymphoses printanières (l). Nous-même avons observé une nymphe de la même espèce les premiers jours de juin (2). Pour le C. velutiuus, les dernières métamorphoses ont toujours lieu en sep- tembre, l'imago devant toujours passer l'hiver, comme les cpielques exemplaires vivants que nous soumettons au congrès. Ratzeburg décrivant la loge de nymphe du C. cerdo ne parle pas d'opercule calcaire. « Elle est fermée, dit-il, par une cloison de petits débris de bois comprimés en une masse semblable ii du papier (pa- pierahulichen Masse). » Jusqu'au travail de Fabre tous les auteurs avaient répété cette descrii)tion de Ratzeburg. Faut-il admettre que le savant allemand avait mal observé ? Nous ne le pensons pas et ceci nous amène à constater que dans les terrains calcaires et secs les Cerambij.r sont beaucoup plus abondants que dans les régions siliceuses. (1) Die Forst-Inseclen, Berlin, 1837, p. 194. (2) C'est à tort que dans notre note sur )es Cerambyx {Bull. Soc. Eni. 1881, p. 162), nous avons rapporté cette nympiit^ au C. veluUmis. 126 Bulletin de lu Société Entomologitjue de France. Depuis longtemps, eu effet, daus rH('r;iull, l'Aiule et les Pyrénées- Orientales, nos régions de chasse habituelles, il est pour nous d'obser- vation que dès que les chênes poussent dans la silice, ils sont fort peu attaqués par les Cemnibijx. Le C. cerdo se trouve daus nos châtaigniers, arbres silicicoles; mais il y est rare. La forêt de la Massane (Pyr.-Orien- tales), qui renferme de si vieux chênes poussant dans le gneiss, n'a pas de Ceratubij.r. Questionné à ce sujet, notre collègue M. René Oberthur nous a répondu (pie dans la graniti(pie Bretagne il ne connaissait qu'ini seul cas de capture de Cemnibij.r cerdo. De même pour la Suède, géolo- giquement primaire dans toute la partie sud où poussent les chênes! Un entomologiste de Gôteborg, M. Thorell, l'ArachnoIogue bien connu, et qui depuis plusieurs années passe ses hivers à Montpellier, nous disait récemment que l'insecte décrit de Suède par Linné y était très rare. Pour la Suède, on invoquera i)eut-ètre la rigueur de l'hiver, pour la Bretagne, l'humidité : mais pour le Midi de la France ! On peut penser que le calcaire faisant plus ou moms défaut daus le bois ingéré i)ar la larve, ses tubes de Malpighi sont imi»uissants à en sécréter. L'o|»ercule est dans ce cas une papiemhniichen Masse, et l'in- secte, mal protégé pendant la mauvaise saison. p(''rit souvent par suite des intiltrations. C'est alors que les nymphoses printanières viennent aider à sauver l'espèce. En terrain calcaire, rien de semblable. Hermétiquement close par l'opercule minéral, la loge est toujoiu's étauche. Ratzeburg et Fabre peuvent ainsi avoir raison tous les deux. Remarques de M. .1. Kiïxckel d'Herculais. Nous croyons devoir faire les plus expresses réserves sur le rôle nouveau attribué par M. Valéry Mayet aux tubes de Malpighi ; ces or- ganes ont pour but l'excrétion des matières, rebut de l'organisme; les phénomènes qui s'accomplissent pendjint la métamorphose sont là pour démontrer que ces organes jouent essentiellement le rôle d'appareils excréteurs : ce sont eux qui sont chargés, lors de l'histolyse, de re- cueillir les produits, résidus inutiles, (|ui, sous le nom de méconiuni, sont rejetés par les insectes après leur transformation en adultes. Tout semble démontrer, la description de M. Valéry Mayet comme les figures déjà anciennes de Léon Dufour. (pi'il y a confusion. Les tubes calcifères à orifice débouchant dans restomac doivent être des cœcums gastriques, organes absolument indépendants, dont les diver- ticules se mêlent aux longs tubes de Malpighi. Scancr. du 26 février IS9G. 127 Lostiibos de Malpighi qui viennent s'ouvrira la partie postérieure du tube (lioostif, au point de jonction de l'intestin et du rectum (selon les termes anciens) n'ont rien de commun avec ceux-ci. Les cœcums gastriques et les tubes de Malpighi nt des organes excréteurs. RniKinjues de M. Lamey. M. Lamey pense qu'on ne saurait admettre d'une manière absolue l'oiMnion de M. Valéry Mayet, que les Cerambijx du groiqie du Cerdo (L.) se rencontreraient de préférence sur les terrains calcaires. Il cite à ce propos diverses stations, en terrains purement siliceux, où ces Longicornes se rencontrent en abondance, et notamment le littoral algé- rien où le C. Mirberki,Luc'd&, variété du C. cerdo, est très commun dans les forets de chène-liège, essence altsolument calcifuge et propre aux terrains primitifs seulement. M. .1. Bourgeois et d'autres membres de la Société, à l'exemple de M. Lamey, font remarquer qu'on trouve des Gerambyx dans les chênes qui poussent dans les terrains granitiques ou siliceux (grès vosgien de la vallée de Saint-Marie-aux-Mines , sables de Fontainebleau et du Bois-de-Boulogne). Réponse de M. Valéry Mayet. Tous les terrains siliceux, portant des végétaux dits silicicoles, ne sont pas dépourvus de calcaire. La plupart des terrains primitifs con- tiennent de la Cnlciteii l'état adventif et au nombre des minéraux que les pétrographes actuels apiiellent minéraux du troisième tenq)S de consolidation. La Calcite, en ellet. épigénise très souvent les feldspaths, les micas, etc. Les chénes-liègi' (pii croissent dans ces terrains ne peuvent donc être dits absolument calcifuges. Nous en connaissons de très bien por- tants dans des sols à 10 et 20 ^ de carbonate de chaux. Suivant la plus ou moins grande ipiantité de calcaire fournie au chêne par le terrain, les Cerambux sont jiius ou moins communs; nous n'avons pas voulu dii,'e autre chose. 128 Bulletin de ht Société KntoinohMiitjui' de France. Description d'un (]éniinhiicide inédit du (jroupe (/es- Distemixi [Col.]. pur le R. ]>. ]}kl(..\. 0. P. Comètes Argodi. ii. sp. — C. flarijioinis, Hn(|. uffinis, sed differt capite, tlutriwe fere toto, untennix pediliusque [prueter tjenuu et fenio- rum antieorum tyasin) nigris. necnon quatuor nuiculis nigris, una nempe inarginali utrinque pone hunieros elongata, altéra eoniniuni fcre a scutello usque ad médium extensa, tertia tandem apieali, coleoptera rufo-tefitacea exornantibus. — Long. 9 mill. Haliilat : Bdlivie, province de Cocluib;iml)a (M. Gorinain'. — Le \\\)v Lini(ju(' fait \vM'l\v do la Collection de mon ami M. Argod, aii(]uel je suis heureux de le di'dier en remerciement de ses intéressantes commu- nications. Distinct de toutes les espèces de genre Comètes [kw rahsence totale de coloration métallique, cet insecte serapi)roche assez du G. flavipennis Buq. i)ar son aspect gV'néral et par plusieurs détails de structure, mais le dessin des élytres. indi(]ué dans la diagnose ci-dessus, suffit à le reconnaître innnédiatement. Tète d'un noir luisant, fortement sillonnée au milieu, avec deux séries longitudinales de très gros points enfoncés de ciia(|ue côté entre Toeil et le sillon médian: vertex à ponctuation cordnse. moins serri-e et moins grossière: palpes maxillaires testacées avec l'article en toupie rembruni sauf à l'extrémité; antennes entièrement noires, plus longues d'un tiers que le corps (elles le dépassent presque de (piatre articles), hérissées au sommet des articles 4-10 d'une soie plus on moins anpiée. au moins aussi longue que Tarlicle suivant. Corselet noir, hormis un liséré roux-testacé à la marge aiiicale et à la base, ainsi (pTune tache assez vague de cha(|ue côté sur le disque dans le voisinage de l'épine latérale: un])eupius long (pie lai'ge, in(''gal. à ponctuation forte et serrée, ne laissant (pi'au milieu, à la place du calus ordinaire, un espace étroit, lisse, à peine saillant. Écusson roux-testacé, concave transversalement. Élytres planes, allongées, notablement plus larges (pie la base du pro- thorax. subi)arallèles, arrondies au bout, fortement et dénuement ponc- tuées sur toute leur surface, avec la suture subcostiforme et 2 lignes élevées de cha(|ue côti' qui s'évanouissent vers le tiers apical; le fond d'un roux-testacé oH're (piatre taches noires, une trc's étroite de cha- que côté au-dessous des ('paules et le long de la marge jusqu'au tiers environ de la loiiguenr. une autre commune sur le dis(jue postscutel- laire et s'éteudant jusqu'à la moitié de l'élytre, limitéi^ en largeur par la première côte dorsale ; la dernière recouvre tout le tiers apical des étuis. Dessous du corps et pattes noirs, excepté la moitié basilaire des cuisses antérieures (jui est d'un roux-testacé, ainsi que le genou de tous les tiltias. Séintce ilu 2G février IS9G. 129 Ohxrri'dtionx bioloyiiiues cl anatomiqurf; ii propo-^ de irais VourmUières artificieUes, par le D"" Lemoine. .lo dois tout d'aliord rcmcrciri' d'une la(.'on loiU à lait spécialr iidliv collègue M. Janet. Non seulement j'ai i)uisé dans ses travaux sur les Fourmis et les Fournnlièresartilirielles, travaux si universellement apprt'ciés, les ren- seignements les plus précieux, mais il a bien voulu mettre à ma dis[)o- silion les Fourrais vivantes qui ont donné lieu aux observations biolo- giques et anatomifpies qui vont suivre. Ces observations [lortentsur le Muriiiiea Id-vimdis. le Formirn rufa. le Lasius fhivus, c'est-à-dire sur les Fourmis les plus dissemijlables conune conformation extérieure et dimensions. Les divers types de Fotmnilières artificielles que j'ai employés et dont je mets sous vos yeux les dessins et les photographies, sont en plâtre et composés de séries de logettes communiquant les unes avec les autres. Dans l'un, un verre enchâssé dans le plàti'e recouvre le tout et les Fourmis, qui jamais ne s'y trouvent dérangées, peuvent donner lieu à des observations biologicjues toutes spéciales. Une colonie de Lasius flavus a été mise dans celle-ci à la tin de juin. Vous pouvez observer la propreté des chambres spécialement habitées jiar ces Fourmis, l'accunuilation d(^ di'lritus dans cette chambre adopti-e comme lieu de débarras. Les femelles, toutes munies de leurs ailes et soustraites à toute fécondation extérieure, ont présenté dans le courant de septembre une agitation spéciale, puis, fait qui ne s'est jamais produit ni avant ni depuis, elles se sont collées par leurs ailes à la paroi de verre et sous l'inlluence des efforts de traction opérés par les pattes , les ailes se sont trouvées arrachées chez la plupart. Vous p(Uivez encore en constater les traces. Y aiu'ait-il à ce moment st'crétion d'un li(|uide spécialement agglutinatif qui concourrait au détachement de ces organes ? Durant la même période les ouvrières arrachaient en partie ou en totalité les ailes des femelles restées intactes et détruisaient les mâles. Consécutivement a eu lieu une ponte fort abondante. Le deuxième type de Fourmilière est nuuii de lamelles de verre iso- lées et susceptibles d'être soulevées. Les Myrmicn qui l'habitent avaient au moment de la ponte, opérée par deux femelles fécondées antérieurement au dehors, aiipliqui' contre ces lames de verre les œufs et les jeunes larves, dont j'ai i)u ainsi sui- vre le développement; les œufs ne m'ont pas paru changer de volume, ainsi que le témoigne cette série de croquis pris à la chambre claire. 130 Bulletin dr la Sociétc Entomologique de France. J'ai pu ('gtilomont oljsorvor les doux modes do succitm do ces Four- mis l'un opôro par une sorte de lapement des pièces buccales agitées do mouvements successifs, l'autre par une disposition en cercle de ces mémos pièces constituant les parois d'une sorte de ventouse. Les Myr- mim de cotte Fourmilière, devenues trop à l'i'troit, ont |)orforé un bou- chon assez ('pais de cire à modolor. sont sorties on partie avec leurs larves, ont pénétré dans vuie Fourmilière voisine habitée jiar dos Four- mis cendrées, les ont détruites sauf un groupe réfugié dans une dos chambres dont les Mijrniica (;>nt gardi' les issues de façon à amener la mort des captives. Dans le troisième type de Fourmilière, les lamelles de verre sont per- forées do façon à rendre possible et facile la [irise dos échantillons des- tinés aux études anatomicpies. Les Fourmis se réfugient alors dans les espaces angidaires, comme vous pouvez le constater sur cette jiboto- graphie, et sont d'une observation moins facile. Dans un quatrième type, le bloc do plâtre est creusé dans sa jiartio cen- trale de (piati'o chambres comiinuii(puuit par un couloir circulaire. Ces chambres, recouvertes par une lame de verre mobile, peuvent être au besoin entr'ouvertes par suite du glissement latéral de cette lame. Go type, d'une confection plus facile et plus simple, paraît se prêter à la fois aux diverses observations biologi(pies et anatomiques. Dans cet album composé à la fois do photogi'aiihios et de dessins, j'ai consigné le résultat de mes recherches anatomi(pios sur les trois types do Fourmis observées dans les Fourmilières artilicielles. Je ne fais ici que vous signaler les diverses phases du dévelo[)po- ment de l'iouf chez le Mijrnika hrrinodis; le Las/us fhtvius cHq Lasius niger: L'appai'ition, le (li'voloiipomojit, les épaississements polaires, supé- rieur et inft'rieur de la couche blastodermique, le modo do développe- ment des divers viscères, le recourbement spécial de l'extrémité cépha- lique. (|ui d'abord en extension, s'mcline ensuite fortement en avant. Vous pouvez ('tudior l'organisation do la larve chez le Mijrmiea Jœvi- nodis, le Formica rufa et le Lasius parux, notamment la conformation, à cette phase, des organes génitaux mâles et femelles. Je ne puis qu'indiquer les premières apparitions chez la nymphe des appendices céphaliqucs et thoraciques, pattes et ailes rudimentaires qui vont disparaître, et les transformations des centres nerveux et du tube digestif, (pii. ajtrès l'expvdsion de la poche chitinouse stomacale fermée par en bas chez la larve, va par des contractions successives devenir le canal multilociilaire de l'adulte. Cette photographie vous permet d'observer le mode de sortie du Sénnce du 26 février 1896. 131 cocon (le la Fouriui rousse. Voici enfin rétiule aiiatonii(jue des ou- vrières, des niàles et des femelles dans les trois types précités. Je ne i)uis qu'indi(iuer la structure comparée du cerveau chez la femelle féconde et non ft'conde et chez le mâle, ce dernier si i>ien doué au point de vue des organes des sens et si dépourvu sous le rapi)ort de l'intelligence. Je mentionnerai également Tidentité de constitution des tubes ovariens chez Fouvrière et la femelle ft'condable, cette der- nière ne se distinguant en réalité que par la nudtiplicité de ces tubes et des trachées qui s'y distribuent, avec l'adjonction d'im réservoir spermatique. Sur le Lepismixa polypoda, Grassi, et sur ses rapports avec les Fourmis [Orth. et Hym.], par Charles Janet. J'ai recueilli, en assez grand nombre, à Beauvais, surtout en juin et en juillet, dans les Fourmilières de mou jardin, un joli petit Lepismide de couleur jaune d'or clair, appartenant à l'espèce (|ue tirassi (loc. cit., 1890, p. 60) a décrite sous le iiom de Lepismimi poli/poda , Grassi. Détermination. — Le Lepismina observé présente, en particulier, le caractère principal de cette espèce : il est pourvu d'appendices venti'aux sur huit segments abdominaux, du deuxième au neuvième. Les plus grands individus que j'ai recueillis jusqu'ici mesuraient 7 mill. de longueur et 2 mill. 1/2 de largeur. Emprisonnés, vi- vants, dans une cellule de 1 mill. d'épaisseur, ils avaient strictement la place nécessaire pour se mouvoir, leur dos frottant légèrement sur la lamelle qui les recouvrait. Leur couleur est un jaune d'or brillant, d'une teinte assez claire en rap|)ort avec leur existence cachée. Le pronotum a une longueur à peu près égale à celles du mésono- tiun et du métanotum réunis. Le dixième tergite abdominal, dont la longueur est à peu près égale à celle des deux précédents réunis, est nettement bilobé. L'animal examini' à la loupe, du côté dorsal, montre, à la partie inférieure externe de cluuiue tergite, depuis la tète inclusivement jusqu'au dixième tergite abdominal, comme un fort poil isolé dirigé en arrière, presque parallèlement à l'axe du corps. On voit ces poils se détacher nettement à l'extérieur du contour apparent du corps. Au microscope, chacun d'eux apparaît comme formé de plusieurs poils accolés les uns contre les autres. Sur le dixième tergite abdominal, qui est bilobé, ils sont placés au sommet des lobes et leur extrémité est souvent bihde. 132 Bulletin de la Société EittomologifjHe de Franre. Lo nombre des articles des antennes n'est [tas facile à compter. Des individus de o mill.. examinés à la loupe, ne laissent guère distinguer (jue 13 articles, mais, au microscope, on jteut en reconnaître davan- tage. Grassi dit. relativement à son L. pohjpodd .- « Le antenne ci pre- sentarono pertlno 20 articoli ». L'espèce (pii nous occupe rappelle, par sa forme générale, l'espèce voisine que Grassi décrit scais le nom de Lepisiuina pseudolepisma (Grassi. loc. cit., 1890, p. 26. pl.l.lig. 9i. mais elle s'en distingue par le nombre des appendices ventraux. Elle est bien distincte de Lepisma iHijnnecophil(i,Lm"Ai (1849. p. 374. pi. 2. tig. 2^. Hahitdt. — Grassi et Reveili [loc. cit., 1890. p. 60) ont récolté Lepisrnina pohjpodd dans les Foiunnilières et ailleurs : « Coabita colle piu svariate specie diFormiche Tavolta si Irovano anche in luoghi incui queste mancano ». Cette espèce (Wasmann. loc. cit., 1894, p. 191) peut être considérée comme étant panmyrnK'coiihile. Wasmann l'a trouvée dans les nids de Catiiponotus ligniperdas, Formica .muç/uinea, Lasius nirjec, L. aliénas, L. brunneus, Tetramoriuni cœspitum, Leptothorax tiiberuni. Les espèces chez lesquelles, à Boauvais. je l'ai rencontrée le plus îréiiuemment sont Lasiu.t ninbnitus, L.flacus. L. niger, Formica fumi, Tetramorium cœspitunt, Miirniica lecinodis. Ce Lepismina se trouve par groupes di'passant jiarfois une trentaine sur la face inférieure des })ierres à l'abri desquelles les Fourmis éta- blissent leur nid. En réalité, avant l'enlèvement de la pierre, ils circu- laient sur le plafond des galeries supérieures du nid. et c'est là un endroit où ils paraissent se tenir de préférence dans le jour. On en trouve souvent aussi dans les galeries intérieures du nid. où l'on voit, d'ailleurs, se sauver vivement les individus (jui ne restent pas sur la pierre au moment où on l'enlève. J'ai fréquemment trouvé, avec ce Lepismina. le IHatuarthrus Hoff- nianseggi et de nombreux Acariens. Extension géographique. — Grassi et Rovelli (Grassi. loc. cit., 1890, p. 27) ont l'écolté Lepismina pohjpoda principalement en Lombardie. Une capture faite par l'un de ces auteurs, à Heidell)erg. doit [irolia- blement être rapportée aussi à cette espèce. Wasmann [loc. cit., 1894, p. 191) l'a trouvée en Bohème (Prag., >'euhiitt) et en Autriche (Wien). Mais eu Hollande et aux environs de Laach. dans la Prusse rhénane, il n'a trouvé aucun Lépismide dans les Fourmilières (Moniez 1892, p. 15 du t. à p.). Cette espèce méridionale remonte ainsi assez haut vers le nord, mais Séance du 26 février IS90. 133 riiabitudp qu'ollo a, dans nolro région, do se tenir sur lalaco inférieure (les pierres {dates qui aJjriteut les Fourmilières et qui reroivenl les rayons du soleil, montre qu'elle recherche la chaleur. Rapports avec les Fourmis. — D'après ses propres observations. Wasmann (loc. cit., 1894, p. 190) place Lepismina polypoda dans cette classe d'hôtes « die von den Ameisen desslialb inditVerent s'eduldet werden weil sie von ihnen wenigstens imter gewôhiiliciien Yerhaltnis- sen uichterwischt werden konnen » . Les observations que j'ai laites, à ce sujet, dans un de mes nids arti- liciels, montrent que les Lepismina recherchent le liquide sucré que les Fourmis emmagasinent dans leur jabot et qu'ils savent profiter d'une circonstance favorable pour s'en emparer. Èlevacje de Lepismina sans Fourmis. — Dans les derniers joiu's de juin 1893, je réunis, dans un nid artificiel, 21 Lepismina pahjpoda \mi dans des nids de Lasius flavus et de Lasius niger. Le nid est un appa- reil en substance poreuse à 3 chambres (Janet, loc. cit., 1893, p. 471. tig. 1 et 2). Dans la chambre humide, il y a un godet en verre garni d'une éponge gorgée d'eau. Dans la chambre sèche et éclairée, il y a une mangeoire garnie d'im mélange de miel, de sucre, de farine et de jaune d'œuf. Au lieu d'être, pour ainsi dire, constamment en mouvement, comme lorsqu'ils sont avec des Fourmis, les Lepismina, ainsi isolés, restent Ijeaucoup plus tran(iuilles, mais, au moindre choc, on les voit, tous, instantanément et simultanément, faire un mouvement lirus(|ue. Ils se tiennent constamment dans la cliamiire la plus humide, de préférence dans les angles, dans les galeries de communication avec la chambre moyenne, dans des petites retraites formées de tubes en verre ou, plus souvent encore, dans les cavités de l'éponge de l'abreu- voir. Ils sont généralement par petits groupes de quatre ou cinq, sans toutefois se mettre en contact les uns avec les autres. Au bout de quehpies jours, je trouve dans le nid les mues de plusieurs individus. Cet élevage a donné lieu aux observations suivantes. Absence d'organes adhésifs a Vextrémite des pattes. — Ces animauxn'ont pas, comme les Fourmis et comme beaucoup d'autres Insectes, la fa- culté de faire adhérer leurs pattes et de marcher sur les surfaces polies. Si on les place dans une boîte en verre, on constate (ju'ils peuvent bien courir sur son fond tant (|u'il est horizontal, mais qu'il suffit de lui donner une pente assez faillie pour les faire glisser et rouler sur eux- mêmes. 134 Bulletin de la Société Entomologique de France. Si dans les nids naturels, ils circulent constamment, grâce à leurs griffes, sur la face inférieure des pierres plates qui les recouvrent, ils ne peuvent faire de même dans mes nids artificiels qui sont couverts par des morceaux de verre à vitre. L'orifice percé au centre du verre obturateur de la chambre sèche et éclairée du nid peut ainsi rester ouvert en permanence, ce qui est une excellente condition pour la con- servation de la nourriture placée dans la mangeoire. Action de la lumière. — Plateau a montré que des Myriopodes aveu- gles {Blaniulm fjuttulatns) fuient la lumière et recherchent Tobscurité. Les Insectes di'pdurvus d'yeux sont aussi impressionnés par les rayons lumint'ux. Cette action que Graber appelle iihotodermatique ou pho- tosomati(jue existe chez Lepisniina poU/poda. Si, en plein jour, on enlève les couvercles opaques placés sur le nid, en ayant soin de ne pas imprimer la moindre secousse à l'appareil, on constate que les Lepismina restent atisolument immobiles pendant quel- ques instants. Puis un ])remier individu se met en mouvement et im- médiatement après un deuxième, puis un troisième, etc., en sorte que. (luelques secondes après le moment où le premier individu s'est mis en mouvement, on les voit tous circuler dans le nid. Le temps qui sépare l'instant où le nid est découvert et celui où les Lepisniina se mettent en mouvement est variable suivant l'intensité du jour. La perception de la lumière, chez ces animaux dépourvus d'yeux, doit être attribuée aux organes sensitifs de la surface du corps. On voit chez Lepismina polijpoda que cette perception, lorsque la lumière est modérée, se fait assez lentement. Ces animaux, (pii recherchent certainement l'obscurité, paraissent cependant rechercher encore plus un air ambiant convenablement hu- mide. J'ai pu laisser bien éclairée, et cela iiendant plusieurs jours (du lo au 18 novembre), la chambre humide où se tenaient les Lespimina. sans les voir passer dans la chambre voisine qu'ils trouvaient probable- ment trop sèche. Durée de la rie. — Les Lepistnina de cet élevage vivent encore en partie. Le 30 août 1893, au moment de l'iustallation, ils étaient au nombre de 21. Le 30 mai 1894 (9 mois), je retrouve les 21 individus tous vivants. Le 30 mai 189o (1 an 9 mois) il reste 14 individus. Pendant une année entière le nid artificiel est resté sans être visité une seule fois, mais la cuve à eau a été remplie régulièrement une fois tous les huit jours en été et une fois tous les quinze jours en hiver. La t Séance du 26 février 1S96. 135 nourrilurc. placéo dans la chambre sèche éclairée el non fermée, s'est notablement durcie, mais est restée en assez bon état. L'éponge de l'a- breuvoir est gorgée d'eau comme au premier jour, ce qui montre que ralmosplière de la cbamlirc humide est restée coustanuiient sensible- ment saturée. Le 23 février 189G (2 ans (i mois) il reste 9 individus en parfait état. Élevage de Lepisniina avec des Fourmis. — Une abondante récolte de Lasius umbratus, accompagnés de trente Lepismina polypodn de Platiiarthrus Iloff'imnseggi et d'Acariens, a été placée, avec un nid ar- titîciel en suijstance poreuse, dans une enceinte formée d'une muraille de plâtre en poudre. Au bout de quelques heures, tous ces animaux, sans exception, étaient installés dans l'intérievu' du nid et me permet- taient de faire les observations relatées ci-après. Accueil fait aux Lepismina par les Fourmis. — Les Lepismina cir- culent pres(iue sans cesse au travers des chambres et se faufilent cons- tamment entre les Fourmis, mais ils ont soin d'éviter de rester immo- biles dans le voisinage' de ces dernières, qui les abordent parfois d'un air menaçant et même , quelquefois, les poursuivent. Les Lepismina sont si agiles que les Fourmis ne peuvent guère les saisir. Cela doit cependant arriver (juelquefois, car j'ai vu, au bout de deux jours, cinq Lepismina qui étaient morts et que les Fourmis prenaient et portaient fréquemment entre leurs mandibules. Il est cei'tain (pie ces Lepisniina ont été pris et tués par les Fourmis , car lorsqu'ils sont s(''parés de ces dernières on ne constate parmi eux qu'une mortalité insignifiante. Toutefois, il est probable que dans les nids naturels les Lepismina sa- vent éviter les Foiunnis mieux que dans mes nids artificiels. J'ai fait passer l'élevage dans un nid artitîciel modihé (pii présentait, sous le verre au-dessous des cloisons séparatrices des chambres, des vides très minces où les Fourmis ne pouvaient presque pas pénétrer, et j'ai constaté que les plus petits de mes Lepismina y venaient, y res- taient longuement immobiles et s'y reposaient , ce qu'ils ne pouvaient pas faire dans les chambres en présence des Fourmis. Quant aux plus gros Lepismina , (|ui ne pouvaient pénétrer dans le vide en question, ils ne restaient en repos que dans les deux chambres les moins fré- quentées par les Fourmis; mais là encore, ils ne manquaient jamais de faire un petit mouvement brusque , pour se déplacer légèrement, toutes les fois que le hasard amenait près d'eux une Fourmi, et cela même dans le cas où cette dernière paraissait ne faire aucune atten- tion à eux. Nourriture prise aux Fourmis. — Les Lepismina, qui peuvent vivre en dehors des Fourmilières, savent cependant prendre aux Four- 136 Bulletin de la Société Entomologique de France. mis une part de la nourriture que ces dernières réservaient [tour le nourrissage de leur pro|)re colonie. Tant que le nid d'observation est resté aboiidanuneul })uurvu de nourriture, je n'ai pu arriver qu'une seule fois à voir comment les choses se passaient, mais il m'a suffi d'enlever la mangeoire pendant quelques jours et de la remettre ensuite pour voir aussitôt, et cela au- tant de fois que je pouvais le désirer, la façon dont les Lepismina opè- rent. Quelques minutes après avoir ét('' reiilaci'c dans la cliaml)re éclairée de l'appareil, la mangeoire est occupée par un bon nombre de Fourmis. Lorsque ces dernières, le jabot gonflé, rentrent dans les chambres d'habitation, elles dégorgent du miel devant la bouche de celles de leurs compagnes qui viennent leur en demander. Pour cela, les deu\ Fourmis se dressent un peu l'ime devant l'autre et se placent bouche contre bouche dans une situation bien déterminé*', car les deux Fourmis se lieiment ensemble au moyen de leurs appen- dices buccaux, probablement au moyen de leurs maxilles. Il résulte de cette liaison, une grande précision dans la façon dontles deux bouches sont placées, l'une ])ar rapport à l'antre, mais il en ré- sulte aussi que les deux individus ainsi namis ne peuvent se séparer instantanément. Il faut (ju'ils lâchent prise; cela prend un temps qui est appréciable malgré sa brièveté et l'on constate au moment de la séparation une sorte de petit choc. Dès que les deux individus sont ainsi installés bouche à bouche, l'approvisionneuse dégorge des petites gouttelettes de li(piide sucré qw sa comjiague absorbe instantanément. Il n'est pas rare, surtout dans les premiers moments, de voir une troisième Fourmi chercher à profiter du miel qu'une première dégorge contre la bouche d'une de ses compagnes. Cette troisième Fourmi lape, soit par-dessus, soit par-dessous, ce (ju'elle peut attraper du miel (pii passe devant elle. Les Lepismina agissent d'une façon analogue. Dès (|ue les Fourmis gorgées de miel sont arrivées dans les chambres habitées du nid et ont commencé à dégorger du liquide sucré devant la bouche de leurs compagnes, les Lepismina ont montré' |)ar leur agi- tation, (pi'ils avaient perçu l'odeur de la nourriture (pfils recherchent. Ils décrivent des courbes variées et circulent d'autant plus aisément que les Fourmis sont, pour la plupart, occupées à donner et à recevoir de la nourriture. Groupées deux par deux, légèrement redressées l'une devant l'autre, ces dernières laissent entre elles, au-dessous de leur tète, un petit espace. Un Lepismina, alh'ché par l'odeur, s'y faufile, Séance du 26 février 1896. 137 i"(ièvo sa tète de manière à ramener, pendant un temps très court une seconde environ, près de la bouche des Fourmis, s'empare d'une porti(m du li(pnde sucré (jui passe devant lui et se sauve immédiate- ment pour aller pres(iue aussitôt reconnnencer le même manège. Cela dure jusqu'à ce que sa faim soit satisfaite. Cette manière d'opérer rappelle un peu celle employée par Braaia nmi. avec cette diUerence toutefois (pie ce dernier sait lui-même demander et obtenir directtMuent de l'Abeille qui le porte, le liquide sucré dont il a besoin. Pérez {loc. cit., 1882, p. 4 du tirage à part) a vu ce parasite, campé sur le devant delà tête de l'Abeille, se démener vive- ment, se porter sur le bord libre du chaperon, frapper et gratter avec ses [lattes la base du labre et recaler brus([uement vers l'insertion des antennes pour recommencer un instant après. La conséquence fmale de ce manège est le dégorgement par l'Abeille d'une gouttelette de nnel ((ue le parasite, placé contre le rebord du chaiieron, la tète liaissée , lèche aussitôt. Lepisma nurea, Dufour. — Mun frère, M. Armand .fanet, a recueilli à Toulon dans un nid cVAplidenogaster barhara, Linnr, onze Lepiama (mrr(i,ï)uloi\v (Grassi. loc. cit., 1890, |). .'}()) qu'il m'a envoyés à Beau- vais où ils me sont parvenus en parfait état. Je les ai installés dans un nid artificiel à trois cliandjres, en substance poreuse. Le premier est mort au bout de trois mois, le dernier au l)nut de di\-huit mois. Ils avaient comme n(»urriture d'abord du miel seulement, puis une rondelle de pain ;i chanter et un grain d'amidon placés dans la chambre éclairée et sèche qui est restée ouverte en permanence. Les stries et les entailles que j'ai observées sur le pain à chanter et l'amidon mon- trent que les Lépismes ont mangé de ces deux substances. C'est presque toujcHU's dans la chambre moyenne (pie se tenaient ces Lépismes: exceptionnellement il y en avait un ou deux dans la chambre humide ou dans la chambre sèche. Cette espèce semble ainsi moins rechercher l'humidité que Lepismina polypoda . Auteurs cités. 1849 Lucas (H.), Histoire naturelle des animaux articulés. Exploration scientifique de l'Algérie pendant les années 1840, 1841 et 1842, Sciences physiques, Zoolofjie; Paris, 1849. 1882 PÉREZ (J.), Notes d' .apiculture. Bull. Soc. d'Apic. de la Gironde; Bor(ieaux, 1882. 138 Bulletin de la Société Entomologique de France. 1890 GuASsi (Battista). I progenitori tlei Miriapodi e degli Inselti, Memoria 6; — Grassi (Battista) e Rovelli (G.\ 11 Sistema dei Tisanuri fondato sopratutto sullo Studio dei Tisanuri italiani. Natiiralista Siciliano, ann. 1889-1890; Palernio, 1890. 1892 MoNiEz (R.), Mémoire sur quelques Acariens et Thysanoures parasites ou commensaux des Fourmis. Revue biolog. du Nord de la France, t. 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Robert duBuysson adresse la lettre suivante : « Le Vernet, t"'' mars 1896. « Monsieur le Président, « Je suis excessivement flatté de l'honneur (lue la Société Entomolo- o-idue de France a bien voulu faire à ma Monographie des Chnjsides d'Europe, en lui accordant le prix Dollfus. Je vous prie de transmettre à la Soci.'té l'expression de la vive gratitude que je ressens de cette distinction dont je suis excessivement lier et qui rehausse le mente que peut avoir mon travail. Je vous exprime de nouveau tous mes remerciments, et très sincèrement, à vous en particulier. Monsieur, comme à tous ceux qui ont eu la bonté de voter en ma faveur. Croyez bien que j'en garde une vive reconnaissance. « Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes senti- ments très distingués et dévoués. ^^ ^^^^^^^ ^^^^ g^^^.^^^^. ^^ M. le D-- Boutarel et MM. Machiavello, A. Dubois, Fern. Gidon re- mercient de leur admission. , „ „ . , M le Secrétaire donne des nouvelles de nos collègues MM. M. Maindron et P. Lesne, ({uo leur état de santé empêche de suivre les travaux de la Société. idmissions. - i° M. Bouchard, Palambaiig par Uels (Sumatra), à Paris, chez M. A. Grouvelle, quai d'Orsay, 63, Coléoptères des Indes orientales. Bulletin de la Société Entoniol. de France, 1896, n'^ 5. 142 Bulletin de lu Société Entomologique (te France. i'' M. Ctirlos E. Porter, Casilla n° 8. Valparniso (Chili), Coléoptères et Hémiptères, principalement Pentatoinides. Présentation. — M. Aristide de Caradja, Tirgu Neaintu (Roimianie), Lépitloptèrespalœartiques, prî'senlô par M. rai)bë J. de Joannis. — Com- missaires rapporteurs : MM. Mabille el Poujade. Trésorerie. — Au nom du Conseil, (jui s'est réuni le 9 mars, pour examiner les comptes de l'exercice 1894 présentés par M. le Trésorier dans la séance du 22 janvier 1896 (voir Bnlletiv, \). 22 et 23). M. A. Grouvelle donne lecture du Rapport suivant : Messieurs, Votre Conseil s'est réuni le 9 mars courant, pour examiner les comptes de l'année 1893 présentés à la séance du 22 janvier 1896, par M. le Trésorier : il en a reconnu l'exactitude, mais il a dû constater que des dépenses un peu trop fortes avaient été engagées pour la pu- blication des Annales. Le compte des Recettes se résume comme suit pour 189o : Recettes normales. Solde en caisse au !«'' janvier '189o 148 fr. lo c. Revenu de la Société 3. 226 » Cotisations 7 . 63o oO Abonnement aux Annales 1.012 Oo Tirages à part 14 oO Vente (V Annales, 386fr.7o; — Faune Bedel. 88fr.90: — Tables. o7 fr o32 6o Divers 161 93 Subvention du Ministère de l'Instruction publique. . . 300 » — — de l'Agriculture 600 » Annonces du Bulletin 40 » Total 13.870 fr. 80c. Recettes éventuelles. Exonérations de MM. Raoult et Lombard 600 » Subventions de M""= Y''" Croissandeau 1 . 000 » — M. Finot 300 » — M. Grouvelle 30 « Total 2.130 » Recette totale 16 . 020 fr. 80 c. Séance du H mars 1896. 143 Lp chapitre dos Dépenses donne les chiffres suivants : DÉPENSES NORMALES. Loyer, impôts, assurance, chauffage, etc l.o89 fr. 75c. Frais d'impression des An)tales : 4« trimestre de 1894 et 11 N°^ Bulletin de 189o, 4.789 35; — !«'• trimestre de 1895 et 3 N°' Bul- letin de 1895, 2 . 023 îr. ; — Planches, 3 . 302 95. . 10 .115 30 Frais d'envois 339 30 — d'administration 399 45 Bihliotlièque - 506 85 Traitement de l'agent 799 30 PrixDollfus 600 » Total 14. 349 fr. 95 c. DÉPENSES ÉVENTUELLES. Impression des Tables 1 . 055 50 Total général 15.405 fr. 45c. La comparaison des comptes des Recettes et des Dépenses fait res- sortir un disponiljle en caisse de 605 fr. 30. Recettes 16.020 fr. 80c. Dépenses 15 . 405 45 Reste en caisse 615 fr. 35 c. Les Recettes et les Dépenses sont toutes appuyées sur des pièces par- faitement en règle. Le Conseil propose donc à la Société : 1° D'approuver les comptes présentés par l'honoraljle M. A. Fu- mouze, son Trésorier, et de lui en donner décharge; 2° De lui voter des remerciements pour le dévouement dont il fait preuve dans l'accomplissement de ses fonctions. En ce qui concerne la situation financière de la Société , le Conseil signale les faits suivants dont il est nécessaire de tenir compte dans la préparation du budget pour 1896. i° Le compte des Dépenses de 1895 ne comprend pas les frais d'im- 144 Bulletin de la Société Eniomologique de France. pressions do 6 Bulletins ot dos 2'" ot 3*^ trimestros dos Annales; soit onviron 3.400 francs à prévoir commo doponseon 1896. on adnaottant pour chacun do cos trimestres la dépense de 1.700 francs acquise pour le 2«. 2° Le morne compte doit être grevé de 129 fr. 90 qui restaient à cai>italiser sur les exonérations do 1894 et do 600 francs, montant de doux exonérations qui n'ont pas été' capitalisées en 1895, soit 729 fr. 90. 30 Le payement des Tables l.Ooo fr. 50 ayant été prélevé sur les re- cettes courantes, alors qu'il pouvait donner lieu à l'aliénation momen- tanée de deux ou trois obligations . il y a lieu de majorer de pareille somme les Recettes de 1896. on espérant que les ventes de Tables com- penseront la dépense faite. 4" Il serait utile d'ouvrir un comité spécial pour suivre les d<''])enses engagées sur la subvention Croissandeau. La Société a reçu jusqu'à la fin de 1895, 3.000 francs et a dépens('' une somme très probablement inférieure de 300 francs ; elle se trouve donc dans l'obligation de pré- h^ver sur ses recottes do 1896 une pareille somme de 300 francs jtour compenser l'emprunt fait par ses publications normales de 1895 à la subvention Croissandeau. 5° La Société a à faire état pour son budget des Recettes do 1896, de nombreux frais de tirages à part qui n'ont pas été recouvrés depuis plus de deux ans. Tenant compte de ces diverses constatations, le Conseil propose a la Société de fixer ainsi (lu'il suit son iuidget jiour 1896 : Recettes. Solde en caisse au l*'' janvier 1896 615 fr. 35 c. Avance sur l'impression des Tables a récupérer par la vente 1 .055 50 Cotisations 7.700 » Ventes d'Annales, abonnements, ventes diverses.... 1.500 » Revenu de la Société 3.226 » Subvention des Ministères 1.100 » Recettes diverses et tirages à part en retard 500 « Total 15.696 fr. 85 c. Séance du II mars 1896. 14o DÉPENSES. Frais frimprossion dos 2'' et '^^ trimestres 1895 3.400 fr. » c. Exonération de 1894 et 1895 à caintaliser 729 90 Avances faites par la subvention Croissandeau ... — 300 » Loyer, impôts, assurance, chauffage, éclairage 1.590 » Frais généraux; • 750 » Bibliothèque 300 » Entretien de la collection H. Brisout 200 » Prix Dollfus 300 » Traitement de l'agent 800 » Frais de publication des Annales et du Bulletin. ..... 7.200 » Total des Dépenses 15.569 fr. 90 c. Le Conseil se réunira d'ailleurs avant les vacances , pour examiner de nouveau la situation fmancière et décider s'il y a possibilité d'aug- menter l'allocation mise à la disposition du Secrétaire pour l'impression des Annales. La rentrée des cotisations s'est très légèrement améliorée par rapport à l'année 1894 : au 31 décembre dernier, le chiffre des cotisations ar- riérées s'élevait à 111 au lieu de 124 à la tin de 1894. Cotisations de 1890 5 — 1891 8 — 1892 13 — 1893 16 — 1894 25 — 1895 44 Total 111 Le Conseil vous propose de rayer plusieurs membres qui, malgré toutes les sollicitations de notre Trésorier, continuent à laisser croître le nombre de lem"s cotisations en retard. Le Conseil a également examiné la situation tinancière de VAbeille propriété de la Société. Cette situation continue à être prospère. Le Reste en caisse au 1" janvier 1895 étant de 836 fr.86 c. Les Recettes de l'année ont été de 335 25 Total 1.172 fr. lie. 146 Bulletin de la Société Entomologiqiie de France. Les Dépenses de rannée se sont élevées l\ 318 40 c Le Reste en caisse au l''"" janvier 1896 est donc de 8o;) tr. 71 c Cette situation est d'autant meilleure que la publication du tome I*''' delà nouvelle série de /'A6^///(^ touchant à sa lin. la Socii'té' aiu'a. à bref délai, à percevoir une nouvelle série de cotisations. Les comptes de V Abeille se trouvant parfaitement en règle, le Conseil propose à la Société de les approuver et d'en donner df'charge à l'ho- norable M. Fiunouze. Paris, 9 mars 1896. Gh. Alluaud. a. Grouvelle. A. Fumouze, Picard, Jules Kûxckel d'HERCULAis, J. de Joannis. Les conclusions de ce rapport sont mises aux voix et adoptées. Sur l'avis conforme du Conseil, la Société vote la radiation de MM. Berthelin et Feriiandez, et ajourne celle de quelques autres Mem- bres de la Société qui, malgré les réclamations réitérées de M. le Tré- sorier, ont négligé depuis plusieurs années, de payer leur cotisation. Cet ajournement est accordé sur la demande de quelques-uns de nos collègues qui offrent de faire de nouvelles démarches auprès des retardataires pour les engager à régulariser leur situation, M. le Trésorier annonce que M. le D'' Boutarel ayant racheté sa cotisation, est désormais inscrit comme Membre à vie de la Société. M. le Trésorier remercie ses Collègues de la coutiance qu'ils lui ac- cordent et desremerciments qu'ils lui ont votés ; il invite instamment les Membres de la Société, présents et absents, à ac(|uitter régulièrement leurs cotisations et prie tout particulièrement ceux d'entre eux (|ui ont un arriéré à régulariser leur situation. « Il importe, dit-il, d'avoir des recouvrements faits à époque fixe pour assurer l'établissemimt du bud- get et fixer le quantum des sommes dont on peut disposer pour l'im- pression du Bulletin et des Annales. » Sédiice du 11 mars 1896. 147 Communications . Sur un cas nouveau de parasitisme observé chez Chrysis shangaiensis, Smith, [Hym.], — Chrtjside parasite d'un Lépidoptère, par M. l'abbé J. de Joannis. L'an deruier, au mois de juillet, j(^ reçus de l'un de mes confrères, le P. R. Gaudissart, missionnaire au Tché-li (Chine), un certain nombre d'exemplaires d'un Lépidoptère, Monema flavescens, Wlk., appartenant à la tribu des Limacodid», qu'il avait élevés et obtenus d'éclosion. Avec ces Papillons se trouvait un Hyménoptère (|ui était sorti de l'un des cocons de J/. flavescens; ce cocon portait en ellet la trace évidente d'une éclosion par effraction. Je communiquai cet Hyménoptère à M. G. Gribodo, de Turin; celui-ci me répondit que cet insecte était Chrysis shanijaiensis, Smith, et, déplus, me lit remarquer que ce cas de para- sitisme était entièrement nouveau, les Chrysides n'ayant jamais été signalées comme parasites d'insectes autres que les Hyménoptères nidifiants tels que Vespides solitaires, fouisseurs et mellifères. Un seul genre voisin, Cleptes, vit aux dépens des larves de Tenthrédinides. La monographie des Chrysides de M. R. du Ruysson et le Catalo(jus hyme- nopterorum de délia Torre, qui s'étend aux espèces exotiques, ne mentionnent effectivement aucun cas s'écartant de cette règle, ainsi que me l'a indiqué M. J. de Gaulle. La précision des détails qui m'avaient été fournis de Chine et le carac- tère très soigneux de l'observateur, qui m'est parfaitement connu, ne Itouvaient me laisser aucun doute sur l'exactitude du fait qui m'avait été communiqué ; mais il eût été bien désirable de savoir si l'on se trouvait là en face d'un cas isolé, accidentel, que sais-je? Or cette année, le même missionnaire m'a envoyé vingt-trois cocons de Monema flavescens. Le Papillon n'éclosant qu'en mai, le voyage s'est effectué dans de bonnes conditions ; mais sur ce nombre, mon frère, auquel j'envoyai, à Vannes, les cocons pour les soigner, a déjà obtenu dix Chrysis shangaiensis, proportion aussi déplorable pour notre éle- vage que probante i»our le cas de parasitisme en (juestion. J'ai envoyé plusieurs de ces insectes avec les cocons parasités à M. Gribodo, qui imbliera une note détaillée à leur sujet, mais j'ai voulu signaler immé- diatement le fait dont le savant Hyménoptériste de Turin m'avait indiqué la portée. ■148 Bulletin de la Société E)itomologi(iuc de France. Note sur un cas tératologique c/*?:: Catonephele Xumilia, Cr.. d [Lépid.]. par M. rablx' .1. de Joaxnis. L'exemplniro dont il s'ogit i\ l'ailo iiift-rieuro de droite li'gèremeiU réduite, mais irrégulièreinent, car tandis que les dimensions de l'aile sont en général raccourcies environ de 1/12 (exactement, dans le rap- port 23 : 2o), la nervure 4 est réduite seulement de 1/17; par suite de cette inégalité, l'extrémité de cette nervure fait saillie et l'aile semble presque carrée. Mais, de plus, la large tache orangée (|ue le mâle prfV sente sur l'aile inf(''rieure, au lieu d'être réduite dans un rapport ana- logue, est complètement absente et l'aile atrophi(''e est entièrement brune. Les trois autres ailes sont d'ailleurs normales pour leur déve- loppement comme pour leurs taches. Cet exemplaire provient du Brésil (État de Rio-de-.Ianeiro). Description d'une Danagaea asiatique [Col.], par Maurice Pic. Danacaea Nadari. n. sp. — Pubescence prothoracique simple sur le disque, c'est-à-dire formée de poils longiliidinalement disposés. Assez petit, allongé, légèrement déprimé, d'un verdàtre brillant plus ou moins revêtu d'une pubescence grisâtre assez longue. Antennes et palpes entièrement clairs ou peu rembrunis, les premières courtes, à derniers articles presque globuleux avec lé terminal pyriforme. Tète courte, peu large avec une sorte d'impression nK'diane peu marquée. Prothorax pas ou à peine plus long que large, à peine dilaté sur son milieu, ce qui laisse les côtés presque droits: il est relevé sur le bord antérieur et vers les angles postérieurs. Écusson large à pubescence dense semblable à celle des élytres. Élytres un peu plus larges que le prothorax avec les éj^aules à peine saillantes et bien arrondies, légère- ment atténués et explanés (surtout chez c5 qui présente une forme plus allongée) à l'extrémité, presque parallèles et seulement à peine élargis après le milieu. Pattes roussâtres avec les cuisses largement obscurcies; tibias et tarses postérieurs parfois un peu obscurcis. — Long. : 2mill. 1/2 à .3 mill. Asie centrale : BonkbarieEst. (Coll. Nadar et Pic, tjipes.) A cataloguer dans le voisinage de D. œnea, Mor., et à placer près de D. pubescens, Pic, dont elle rappelle vui peu la forme, mais pubescence différente ])lus Une, pattes à colora lion en partie foncée, forme un peu plus allongée. Je suis heureux de dédier celte espèce à notre collègue M. Paul Nadar, à (jui j'en dois la connaissance. Séance du 11 wms 1890. •49 Ih'sniplion des deux nouveaux Apiiodius méditerranéens (Col.), l)ar H. d'Orhicny. Aphodius sitiphoïdes. ii. si). — Forme assez courte, très con- vexe. Entièrement d'un testacé clair, brillant, avec le bord sutm'al des ."lytres très étroitement rouoeâtre. Épistome échancré en devant, avec les angles anti-rieurs légèrement arrondis, à ponctuation forte, très serrée!" un iieu rugueuse; vertex couvert de gros points peu serr.'s: suture frontale saillante à ses extrémités, faiblement tuberculée dans son milieu: joues un peu dilatées latéralement. Protliorax très linenient r(>bordé sur les côtés, encore plus finement à la base, le rebord très peu visible et parfois interrompu dans le milieu; ponctuation forte, presque égale, peu serrée sur le disque, un peu plus sur les côtés. Écusson a côtés parallèles dans le tiers basilaire. plus étroit que les deux premiers interstries. Élytres sensiblement élargis juscpraux deux tiers : stries assez fmes, nettement ponctuées : intorstries plans ou a l»eine subconvexes, à ponctuation assez forte, très éparse. Tibias pos- térieurs .'troits. leur extrémité bordée de soies courtes, peu serrées et parfois un peu inégales. Premier article des tarses postérieurs à peine aussi long (juc les deux suivants ensemble. — Long. : 3-4 mill. Algérie : Biskra (Collections Cb. Brisout et V. Mayet); Tunisie : Tozeur. Ain Segoufta, Djebel Berd (Valéry Mayet). Cet insecte a un peu l'aspect du Sitiphus brevitarsis, Beitl. (Brisouti, Fairm.), mais appartient au sous-genre Erijtus, Muls. Aphodius Alleoni. n. sp. — Forme allongée. Tête et protliorax ,run noir brillant: élvtres d'un brun marron brillant, concolores ou îivec les côtés, l'extrémité et largement la région juxtasuturalc un peu plus clairs. Épistome peu profondément échancré en devant, avec les angles vifs, entièrement cnivert, ainsi ht Soriété Eniomologique de France. profondes on arriôrc. lincnicnl poiKlnrcs; iutorstries i)ians, à ])(;'ini' sulx'onvf'xcs à roxtrémité, à ponctuation profonde, pou sorréo, assez forte, mais beaucoup moins que celle du prothorax. Dessous brun: pattes routuoàtres. Extrémiti' des til)ias postérieurs bordée de soies lon- gues mélangées de soies beaucoup plus courtes. — Long. : o™" - (i.;{. Bosphore (Alléon. Collection Cli. Brisout). Bessomblo un peu à ÏAphodins ra.sldiieus. l\\.. mais rentre dans le sous-genre Phœnphodius, Boittcr. Remarques; au sujet de l'hahitat de quelques Catopomorphus [Col.] dans les Fourmilières, par le D'" A. Chobaut. Le i;] février dernier, j'ai capturé, dans les environs d'Avignon, entre les Angles et le château des Issards, un exemplaire de Catopomorphus Marqueti, Fairm. Cet insecte circulait dans les galeries d'une Fourmi- lière é'tablie sous une grosse pierre, dans un endroit saldonneux. .l'ai fait di'terminer la Fourmi de cette colonie par notre savant collègue M. le i)rofesseur Einery. C'est VApIncnoyaster harbara subsp. capitata, Blancli. (plus correctement Stenamma [s.-genre Messor] barbaruni subsp. capitatum). Depuis, j'ai eu l'occasion de jiarler de cette capture à mon ami , M. E. Abeille de Perrin. Il m'a dittivoir souvent capturé Catopomorphus Rouyeti. Saulcy [Fairmairei, Delarouz. Ç). C. brevicellis. Kraatz (/o/'w/- cetorum. Peyr., Fairmairei, Delarouz. rj) etC. Marqueti, Fairm. dans des conditions identiques, à Marseille (colline de Notre-Dame de la Garde, Mazargues, etc.), à Toulon et à Hyères, c'est-à-dire au premier printemps (février-mars), sous des pierres, en com\Ki'f!:nk' dWphœnoçiaster barbara (L.), Bog., type ou de la sous-espèce capitata qu'on trouve d'ailleurs presque toujours ensemble, dans les mêmes nids. J'ai cru nécessaire de publier ces renseignements, étant donné que le Prof. \Va.smann dit, dans son récent ouvrage sur les Coléoptères myr- m(''copliiles et termitopbiles {Kritisches Yerzeichniss etc., 1894. p. 126 i'[ 127). (pie les Catopomorphus Marqueti, brevicollis et Rougeti vivent « chez Aphœnogaster sp. ». Il est à remarquer que tous les Catopomorphus d'Europe, d'Afrique et d'Asie dont on connaît actuellement l'habitat, vivent chez la même espèce de Fourmi. Aphaniodastcr barbara type, sous-espèces ou varié- tés, sauf le C. arenarius. Hanqie, (pii cohabite avec Aphœnogaster strnc- tor. Latr. Séance du II iium 189G. Vol Description du I'achyhhachis Theryi, n. sp. [Cur..], par le D'' A. Cliobaut. Pronotum et élytres glabres, partout ailleurs recouvert d'une pu- besceuce blanche, assez lono'ue et grossière: brillant; forme courte et massive. Tête plane, sans silbai. noire à l'exception de la bouche, de Tépi- stome, d'un espace triangulaire situé au-dessus de l'épislome et y attenant et de deux taches ovalaires, rapprochées par en haut à la partie supérieure du front et postérieure des yeux, qui sont jaunes. Antennes testacées à la base, noires à partir du o^ article, atteignant le premier quart des élytres. Yeux gros, ovalaires, faiblement échancrés au-dessus de l'insertion anlennaire. Prothorax coiu^t, beaucoup moins large que les élytres à la base, fortement convexe et rabattu sur les côtés, faiblement impressionné en arrière du bord antérieur et en avant du bord postérieur, rebordé sur les côti'S et en arrière, avec un rebord toiUefois moins visiljle de cliacpie coté du bord juxtasciUellaire , fortement ponctué sur le milieu, rugueu- sement sur les côtés, d'un jaune testacé avec une tache jjrunàtre plus ou moins mai'quée en forme de M sur le disque. Écusson triangulaire, échancré à l'extrémité, noir, recouvert de poils blancs. Élytres à peine plus longs i)ris ensemble que larges, convexes, cy- hndri({ues, fortement relevés sur toute la base en bourrelet saillant, avec vm calus humerai large et bien marqué attenant à ce bourrelet, jaunes avec des points noirs, arrondis, bien marqués à la base, de plus eu plus attt'nués à mesure que l'on se rapproche de l'extrémité, où ils sont d'ailleurs peu nombreux et presque etïacés, irrégulièrement sériés en avant, un peu plus régulièrement sur la seconde moitié où ils ft>r- ment des lignes assez continues, nombreux surtout au-dessous du re- bord basai entre l'épaule et l'écusson et plus encore en dehors du calus. Pygidium en entier d'un jaune pâle ainsi que l'extrémité du dernier arceau de l'abdomen. Dessus noir, sauf l'épistin'ne [trothoracique jaune latéralement. Épis- terne et épimère mésothoraciques noirs sans taches. Pattes en entier d'un jaune testacé, sauf les cuisses tachées de jaune paille vers leur extrémitf' inféro-externe. Long. : 2 mlU. (5. o« arceau ventral portant sur son milieu une impression lisse, large, sans frange de poils redressés sur les côtés. lo2 Bulletin de la Société Eiitomologique de Fnnice. Cotte espèce appartient au groupe des Paclujstijlus, Rey. Je la dédie à UKin bon ami André Tiiéry. Je l'ai communiquée à plusieurs Entomologistes qui l'ont jugée nou- velle. Elle me semble se rapprocber de P. prœvius. Suffr., d'Egypte, espèce que je ne connais (pie par In description qu'eu a donnée de Mar- seul {Monographie des Cnjptocéphales île l'Ancien Monde, p. 290). Elle en dilîère évidemment par sa taille plus petite, son prothorax forte- ment convexe, ses éhtres munis à la base d'un bourrelet beaucoup plus étendu privé de côtes, etc. J'ai pris plusieurs exemplaires de P. Theriji à Biskra, à la tin d'a- vril 189o. en battant, si mes souvenirs sont exacts, des Tavuiri.r dans le lit de TOued-Biskra. Observations sur le genre PnLOKOPHTnoRus Woll. [Col.], par F. Glillebeau. M. Reitter a publié en 1894 un Synopsis des Scohjtidœ qui est cer- tainement a la hauteur de ses |)réct''dt'ntes pultlications si appréciées. Cependant, pour ce (pii concerne les genres PUliropUthorus, Woll. et Phtorophlœus, Rey, dont j'ai fait une étude spéciale et à laquelle je suis revenu |)ar suite de la |iublication susdite, je crois qu'il y a lieu à des rectifications. En premier lieu. M. Reitter iBorlerilâfer. p. 49). n-unit comme ne faisant (ju'une seule espèce, Phhpophthorus pubifrons, helveticus et rorsicus, décrits i)ar moi dans les Annales de la Société Entoniologique de France, 1893, p. 59 et suiv., rpii ont le bord antérieur du corselet garni d'une frange de poils dressés. Mais, en outre de ce caractère, ces espèces en ont d'autres qui s'oj)posent à cette réunion. Ainsi la tête, surtout, soit dans le o, soit dans la ç, présente des dillV-rences de con- formation dont il n'est jias possible de ne tenir aucun compte. Dans P. pubifrons o les grands poils de l'excavation frontale sont si serrés qu'ils cachent complètement le tégument; il n'en est pas de même dans P. helveticus, corsicus et niaroccanus. n. sp. Phlœophthorus niaroccanus, n. sp. — o. Excavation frontale avec de longs poils de chaque côté qui convergent au milieu et deux petits tu- bercules en avant; ç, tête assez convexe, finement ponctuée, avec une fovéole ronde entre les yeux. Oblong, convexe, noir, les élylres châtains avec le pourtour noir; an- tennes rembrunies, la massue large, pubescente, obtuse au sommet. Corselet aussi large que long, finement pubescent ,et finement ponctué. Séance du il mars 1890. Ibll avoc quelques tubercules de chaque cote en avant. Élytres deux fois et demi aussi longs que larges, avec une double arête à la base et des i)oils sur les interstries formant série; ceux-ci finement ponctués, régulière- ment convexes, surtout sur les côtés, avec des rides transverses: les stries régidières assez finement ponctuées, la partie déclive avec de lietits tubercules. Dessous noir, genoux ferrugineux, tarses testacés. — Long. : 1 mill. .3/4. Tanger. — Cominuni(|ué par mon ami Abeille do Perrin. Deux exemplaires c59. La coloration de cette esi)èce rappelle celle du P. cristatus, Fauvel. Mais la ponctuation est pins fine, les antennes sont i)lus obscures, la forme est plus allongée et la femelle a une fovéole ronde entre les yeux, tandis que dans P. cristatus la forme est plus courte, la ponctuation des stries plus forte et la $ a deux tubercules au-dessus de l'épistome. Dans P. helveticns c5 l'excavation frontale laisse voir deux tubercules transverses et au-dessus de l'épistome un large sillon transverse; la î a aussi un large sillon transverse au-dessus de l'épistome, mais pas (le tubercules au-dessus. Dans P. corskus c? l'excavation frontale est plus large et plus évasée, avec deux tubercules; la tête de la ç n'a ni sillon ni tubercules. Dans P. lineiger Ç la tête a une fovéole ronde au-dessus de l'épis- tome et le corselet a une ligne médiane lisse. Dans P. maroccanus c5 l'excavation frontale a deux tuljercules et la Q a une fovéole ronde entre les yeux; les élytres sont châtains, ils sont noirs dans les précédents. A ces caractères il faut ajouter ceux présentés par les élytres. Dans P. pubifrons et helveticus les deux premiers interstries sont subconvexes, les autres plans; dans cor.v/rM.s- tous les interstries sont plans: la ponc- tuation est confuse dans ces trois espèces, elle est enlignr dans P. linei- (fP)' vu d'avant en arrière, et le premier interstrie seul est subconvexe. Dans P. maroccanus {owèlQ?, interstries sont régulièrement convexes et les élytres qui sont noirs dans les précédents sont ici châtains. Ainsi, quoique ces espèces soient bien voisines, les caractères pour les apprécier sont bien suffisants et leur réunion n'est pas justifiée. Dans une note (/. c), M. Reitter émet l'opinion que P. lincigcv i)0ur- rait bien être identiciue à cristatus Fauvel. P. lineiger est noir, a 2 mill. 1/4 de longueur; il a une Ugne médiane lisse sur le corselet, ses interstries sont presque tous plans, les stries sont modérément ponctués, et la Ç a une fovéole ronde au-dessus de l'épistome. P. cristatus est plus court, plus convexe, il a 1 mill. 1/2 de longuem', tous les interstries sont convexes, la ponctuation des stries lo4 Bulletin de la Société EntomoloyiqiLe de Frtinre. est forte et la ç a deux tubercules au-dessus de l'épistome. 11 n'\ a donc aucun rapprochement possible entre ces deux espèces. En second lieu, dans la Revue d'Entomologie de '188:{. Rey a décrit un Phld'ophtitorusspinosulus, dont il fait un sous-genre. Phthorophlœiis. fondé sur la présence de tubercules spiniformes, sur la partie déclive de rélytre. M. Reitter adopte Ptithorophlœus comme genre et il y colloque P. spi- nosulus, Rey, Perrisi, Guilb. et Elzaerius crenatus, Guilb,, ces deux derniers décrits par moi au lieu déjà cité, comme ne formant qu'une seule espèce. Je n'ai plus sous les yeux P. spinosulus, ni P. Perrisi. Mais la description de Rey comme la mienne suffisent parfaitement pour s'op- poser à cette réunion. D'après ma description, P. Perrisi est de forme allongée, sa massue antennaire est large et il y a des tubercules spi- nosulés sur foutes les interstries dans la partie déclive de l'élytre. D'après la description de Rey , P. spinosulus est aussi de forme allongée, mais il a la massue antennaire subelliptique et il n'a des tubercules spino- sules (jue sur les interstries alternes. Ainsi les caractères tirés de l'an- tenne, comme ceux tirés des tubercules spinosulés, ne permettent pas la réunidn de ces deux espèces. Dans Elzearius crenatus la forme est plus large, le premier article de la massue antennaire, qui, dans les Pldœophtlwrm est conique et attachée par le milieu du funicule, brusquement élargi et attaché au funicule par le sommet, tous les interstries ont des tubercules spi- nosulés au sommet de l'éhtre et le d, que je tiens de la générosité courtoise de M. Reitter, n'a pas l'excavation frontale des Ptilœophtho- rus; le front est siniitlement un peu déprimé avec des poils clairsemés. Cette espèce diffère donc des deux précédentes par la forme large, par la conformation de l'antenne et par le caractère du d . La création du genre Elzearius. fondi-e sur ces deux derniers c'ïinoctères, me paraît aussi valable que celle de Plitliorophlœus fondé sur la seule présence de tu- bercules spinosulés sur la partie déclive de l'élytre. Les précédentes observations étaient donc nécessaires pour prévenir les erreurs que le travail de M. Reitter aurait pu consacrer s'il n'y avait été fait aucune rectification (1). (1) Edmond Reitter, Bestimmunss-Tabelle der Borkenkafer {Scolytidsc) aus Europa und den angrenzenden Landern, XXXI Heft.; Briinii, 1894. S('(uice du 11 mars 1896. loo l)('scvii>tlon de deux Malthlmexs nouveaux [Col.], par Elzéar Abeille de Perrin. Podistrina Vaucheri, n. Sj). — Long. : 2 mill. 1/4. — c5 Ailé, brun- noir luisant avec les élv très moins foncés et terminés par une goutte jaune, deux 1"""'* articles antennaires et parties de la bouche roux. Pal- pes foncés, tôle avec un sillon médian; antennes atteignant à peu près le sommet du corps, 2^ et 3*^ articles subégaux, les autres très longs. Corselet transversal, trapézoïdal : angles antérieurs tronqués et calleux, postérieurs arrondis; bordure périphérique jaune, une impression en avant des angles postérieurs. Écusson carré. Élylres deux fois et demie longs comme le corselet, fortement velus de poils soulevés, subru- gueux. Ventre noirâtre, segments bordés de jaune; dernier segment supérieur terminé par une lamelle étroite , parallèle , recourbée par le bas, kKjuelle est triangulairement écliancrée à la pointe; dernier seg- ment inférieiu" flanqui' de cliaque côté d'un gros lobe arrondi et por- tant à son milieu un très long style fcjurchu au bout et recourbé vers le haut; toutes ces parties d'un brun plus ou moins clair; en outre les deux derniers segments supérieurs sont minces et séparés des infé- rieurs par une profonde déhiscence. Pattes en entier d'un brun Udi- ràtre. Ç. Aptère, antennes plus courtes, corselet moins élargi vers le haut. Élytres courts, moins longs que deux fois le corselet. Ventre énorme, à peine sinué au sommet. Découvert à Tanger (Maroc) par M. H. Vaucher à qui je suis heureux de le dwlier. Facile à distinguer des P. Doriœ et Abeillei par ses pattes foncées et ses caractères masculins. Podistrina aptera, Muls., var. massiliensis, Ab. — Long. : 1 mill. 5. — ç Identi(pie a P. aptera, sauf les points suivants : 3'' article antennaire submuniliforme, relativement court, tous les autres articles plus épais et moins longs que dans le type. Élytres presque deux fois longs comme le corselet, tandis qu'ils égalent à peine une fois et demie ce segment dans le type. Deux sujets pris le long d(! THuveaune, au Rouet, jirès Marseille, par M. Henri Caillol et par moi. Je publie cette forme litigieuse dans la persuasion que la connaissance de son mâle forcera à l'ériger un jour eu espèce distincte. Mais on sait combien ce sexe est souvent difficile à trouver. J'ai pens(' cpi'il importait d'éveiller l'attention et d'exciter 156 Bulletin de la Société Entomologique de France. les recherches pour arriver à cette découverte qui tranchera la ques- tion. Je profite de la circonstance pour dire que les genres Apodistrus, Podistm et Podistnna , fondés presque uniquement sur l'absence ou la présence des ailes dans un des sexes ou dans les deux sexes, me paraissent des plus empiriques. En réalité, ce sont des Malthodes plus ou moins aberrants : voilà tout! Notes sur deux (tberraiions observées chez des Léimdoptères {Hybernia leucopUwaria, Scliill'., al). ebenica,cl Calligenia niiniata,For&\.. ab. cirtjinea), par F. Delahaye. J'ai pris aux environs d'Angers, le 9 iV'vrier dernier, sur le tronc d'un chêne, une Hybernie bien singulière (jui paraît devoir se rapporter à l'espèce Hybernia leucophœaria, Schiff. En voici la description : Les ailes supérieures sont d'iui brun foncé, luisant, b'gèrement éclairci sur le disque; elles présentent le long de la côte une bande ré- gulière d'un noir d'ébène, qui s'épanouit en ovale au sommet; deux traits roux superposés, l'inférieur plus oblong, naissent en dessous et comme à l'ombre de cet ovale, et se dirigent vers le bord postérieur en suivant les nervules. Un troisième trait de même couleur apparaît sur la nervure sous-médiane, entre les lignes extrabasilaire et coudée et se l)rolonge vaguement au delà de cette dernière. L'extrabasilaire est noire, fine et peu visible; la coudée débute par un fort point noir, au bord interne , remonte accompagnée de l'ombre mé- diane qui s'arrête net à la nervure sous-médiane, et la ligne elle-même se perd bientôt dans le brun en contournant extérieurement l'éclaircie légère signalée plus haut, puis elle reparaît sous la forme d'un V noir ho- rizontal, ouvert en dehors, à l'angle des deuxième et troisième ner" vules inférieures; enfin, très déliée, elle va directement atteindre, près de la côte, la pointe d'un second V noir horizontal, plus allongé, mais moins ouvert, dessiné à la bifurcation de deux rameaux costaux. On ne peut distinguer la sulderminale. Un liséré noir précède et même envahit jusqu'au tiers la frange, qui semble ainsi faite d'un effilé double, dont le premier, court et très sombre, dissimule l'origine du second, plus long et cendré. Les ailes inférieures sont d'un gris obscur, luisant et uni; finement sablées de noir au bord anal , elles portent une bordure semblable à Séance du H uuirs 1896. ibl celle (les supérieures; ici toutefois le liséré est moins larf>e, il respecte la frange, qui reste entièrement grise. Le corselet est cendré, les ('paulettes à [X'u près noires : l'aljdomen porte à l'extrémité de chaque segment, un étroit anneau blanchâtre. Le dessous des quatre ailes est gris luisant. Cette aberration me semble assez caractérisée pour mériter un nom et je propose de l'appeler : Ihibernia Inicophœaria , ab. ebenini. Je signale aussi une aberration remar(|uable de la CdlUgpnin ininiata. Forst, rosen F. Elle a ét('' capturée aux environs de Cauterets (Hautes-P> rénées) , par M. Dusouchay, architecte à Angers, qui a bien voulu me l'offrir. Elle a les ailes supérieures d'un jaune citron, plus clair vers le centre, mais très accentué aux bords ant(''rieur et posti-rieur, aux endroits du reste où le rose apparaît le plus vif chez la miniiita. Les dessins noirs sont bien mar(pu''s. Les ailes inférieures, bordées d'un charmant liséré jaune pâle, sont presque blanches, sauf les nervures où le jaune pâle renaît avec une nuance délicate. Les antennes, le corselet et les l'paulettes ont la couleur des premiè- res ailes; l'abdomen est pâle comme les inférieures. En résumé, c'est la reproduction en beau jaune du type rose. Toute- fois, en dessous, les quatre ailes sont d'un blanc terne. Par contre, les dessins noirs qui avoisinent la côte et le sommet des ailes supérieures sont plus apparents et plus larges encore (ju'en dessus. La tache noire de l'abdomen est également très envahissante. Mon intention est de nommer cette aberi'ation CnUiijcnui ininiata, ab. virginea. Description de deux espèces nouvelles rf'EuCNÉMmES [Col.], par Ed. Fleutiaux. Fornax Alluaudi, n. sp. — 4 mill. Cori)S allongé, suhcylindri(]ue, d'un fauve clair, couvert d'une pubescence jaune pas très serrée. Tête à ponctuation forte. Épistome peu rétréci à la base, plus large que l'espace compris entre lui et l'œil. Antennes fauves im peu épaissies au milieu, atteignant la moitit' du coriis; deuxième article subégal au quatrième; cinquième deux fois plus long que le précédent, subégal au sixième; onzième un peu plus long que le dixième, atténué tout à fait au bout. Pronotum aussi long que large, graduellement rétréci en avant: ponctuation forte et un peu rugueuse; base faiblement sinuée, marquée de deux impressions antéscutellaires et d'un léger sillon lo8 liuUeiin de la Société Eniomologique de France. mi'dian effacé en avant ; angles postérieurs prolongés en arrière. Éeus- son subtriangulaire. Élytres atténués dans leur moitié postérieure, striés, rugueux. Dessous de même couleur, ponctuation forte sur le propectus et le métasternum, tine sur l'abdomen. Prosternum très convexe au milieu, saillie fortement impressionnée entre les branches, brusquement retn-cie au delà. Bord externe des proiileiu'és plus long (pie le postérieur. Sillon marginal profond, lisse, limité en dedans par un rebord. Episternums métathoraciques étroits, parallèles. Hanches postérieures sinuées en dedans, anguleusement arrondies et fortement rétrécies eu dehors. Dernier segment abdominal atténué et arrondi au sommet. Pattes jaunes; premier article des tarses postérieurs aussi long que les suivants réunis. Diego-Suarez, Madagascar, 1893 (Alluaud). Un seul exemplaire (Col- lection Alluaud). Cette espèce est très voisine du F. additus; <'i)istome plus large à la base, pronotum sans carène préscutellaire. Scython gabonensis. n. sp. — 10 mill. 1/2 à 12 mill. Coriis allongé subc\lindrique, convexe, brun, rougeàtre sur les élytres, couvert d'une courte pubescence jaune peu serrée. Tête à iionctuation serrée et rugueuse ; front déprinK' au milieu ; épistome rétréci à la base, mais [ilus large que l'espace comiiris entre lui et l'œil, rugueux: bord an- térieur sinueux. Antennes atteignant la moitié du corps: premier article Ijrun. les autres plus clairs: deuxième court, transversal: troi- sième à dixième prolongés en un rameau épais presque aussi long que l'article lui-même. Pronotum plus large riai).] Jrish naf. 1896).* Bruant. Essai monof;T. sur la tribu des Psychides. Besaneou, 18o2. (Acquis pour la Bibliothèque.) Butler. Catal. of. dliu'iial Lepid(*ptera of the family Sat\Tidae in tlic coll. of the British Muséum. London. 1868. (Ac({uis pour la Biblio- thèque.) Casey (Thos.) Coleopterological Nutircs, YI {Anu. of the yeic-York Acad.ofSc, t. Vm).* Cheux (A.). Liste des Lépidoptères Rhopalocères de Maine-et-Loire. {Bull. Soc. Se. mit. Ouest. 189o).* Cotes. The AViid Silk Insects of India. Calcutta 1891 (14 pi.). Ofïert par M. de Gaulle.) CouPix (H.). L'Amateur de Papillons. Paris. 189o.* FAiRMAnîE (L.). Hètéromèresde Tlnde recueillis [)ar M. Andrewes. (Ann . Soc. Ent.Behj. 1896.)* Kenyox (Fred. C.i. The Moriiholog\ and classif. of the Pauropoda. witli notes on the m(»ri)holof;y of the Diplopoda (Tufts collège, Mass. 1893).* Marshall. Mon. des Braconides (suite).* MiXGAUD (Galien). Application de rEntomologie à la médecine légale. Nîmes, 1895.* Plateau (F.). Un filet empèche-t-il le passage des Insectes ailés? Bruxelles. 1895.* Id. Connnent les fleurs attirent les Insectes. Bruxelles, 1895.* Id. Cas de mimétisme chez une Tiiu'ide. Bruxelles, 1895.* RÉGiMBART (D''M.). D\idiscidae('[ Gijrinidae d'Afrique. Madagascar et îles voisines. Bruxelles, 1895.* ScRiBA. Beitrâge zu der Insekten-Geschichte. Frankfurt, 1790. (Acquis pour la Bibliothèque.) ScuDDER. Contrib. to Canadian palaeuntology. Canadian fossil Insects i5 pl.\ Ottawa. 1895.* Ch. a. Le Gérant : J. Kunckel d'Herculais. BULLETIN DES SEANCES ET BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE n E I. A SOCIÉTÉ ENTOISIOLOGIQXJE DE FRANCE !S»éance du !3o Marn IH9G. Présidence de M. A. GIARD. M. Elz. Aljoillp do Porrin (do Marseillo) assisté à la séance. Xécroloijie. — M. lo Président annonce la mort de notre (^ollèi^ue M. H. d'Achon. Démission. — École normale d'instituteurs d'Orlc'ans. Changements d'adresse. — M. Trapet, Pharmacien-major de ■1''^ classe à riiùiiital militaire du camp de Chàlons (Marne). Admission. — M. Aristide de Garadja. Tirjiu Neamtii (Roumanie), Lépidoptères paléartiques. Nomination. — M. H. Gadeau de Kerville est désigné comme D('lé'gué de la Société Entomologique de France au Congrès que l'Association française pour l'Avancement des Sciences tiendra en Tunisie. (Congrès de CarthageO Collections. — Le Comité des Collections a procéd(' au transport au siège social des Collections de Peyerimhofï" (Mierolépidoptères d'Europe et Henri Brisout de Barneville {Coléoptères d'Europe). M. Adrien DoUfus a envoyé une Collection importante des Crustacés Isopodes terrestres des environs de Paris. Les eN.emplaires, en parlait état, sont accomiiagnés, en outre de leur détermination iirécise, de notes sur leur liabitat. La Société remercie bien sincèrement M. A. DoUfus, ainsi que les nouveaux Souscripteurs dont les noms suivent : MM. Boutarel, — H. du Buysson, — Delamain, — Jourdlieuille. — d'Ôrbigny, — Passet. — Portevin, — Puton. — Yaclial. Total 9 Total de la l'« liste o7 Total général 66 Bulletin de la Société Entomol. de France, t89fi, n" G. ■162 IhiUt'iiii lit' la Société Kntoiitoloijiqur de France. Communications. Mœurs du Limûsina sacra, MfiK. [famille Muscida-, tribu Boitorina'). Pliérioiuènes de transport mutuel citez tes Animaux articulés. Origines du parasitisme chez les Insectes diptères, par P. Lesne. Au cours d'uiic excursion cntomologique sur les Hauts-Plateauv algériens, dans les prerniers jours d'avril 1893, je m'étais arrêté a la lisière d'une forêt et j'examinais les Scarabées rouleurs de boules du i^Qurc Ateuchus (A. laticollis, L.) (lui, attirés parles excréments Irais de Chacals, arrivaient en grand nombre les uns au vol, d'autres pé- destrement. Suivant attentivement leurs manœuvres, je remarquai, chose curieuse, que nomijre d(^ ces Coléoptères coprophages transpor- taient de petites Mouches; l'un d'eux traversait les herbes à grandes enjambées voiturant deux moucherons qui s'étaient réîugiés sur son large pygidium et là, en toute quiétude, procédaient à leur toilette. J'observai les Ateuckus, ceux-ci au moment où ils se posaient à terre, ceux-là encore au vol et après les avoir abattus avec précaution; souvent ils étaient chargés d'un ou deux petits compagnons. J'acquis, ainsi la certitude ciue ces derniers se faisaient transporter par les Sca- rabées vers les matières où leur progéniture peut se développer. D'ailleurs, si je me saisissais d'un Ateuchus, le moucheron ne cher- chait pas à fuir: mais il savait fort Ijien faire usage de ses ailes lors- ([ue je voulais m'emparer de lui. De retour en France, je reconnus (]ue le DiiJtère que j'avais ob- servé appartenait à la famille des Muscides, tribu des Borborinœ, et au genre Limosinn, Macquart, dont les espèces, communes dans nos ré- gions, vivent généralement aux dépens des matières végétales en dé- composition. Je le rapportai au L?wos/jm sacra, espèce décrite parMei- gen (1) d'après trois individus trouvés en Andalousie par leD'AValtl « sur la face inférieure du Scarabée sacré (Ateuchus sacer) » (2). (1) J. W. Meigen, Systeinalisclie Beschreibuiigder belvaiiiileu europiiischen zweillugelichen IiiselUen, t. VII, 1838, p. 409. Nous nous proposons de donner dans une note ultérieure la description et la figure du Limosina sacra, pour remplacer la caractérislicpie trop brève de Meigen. (2) GiSTEL (MysterJen der europaïsclien Inselitenwelt, 1856) parait avoir eu connaissance de cette espèce. Sraiirc du 2o iinir.s 1896. IGiJ L\ihs('i'v;ili(iii itrrn'dcntc se l'attaclic a un ^i"(iii|m' dr iiliiMidiiièiics biolo.nitUM's dont il est intéressanl de faire ressortir le earaetère spécial. I^i's ïridiigulins ou [)remières larves des Coléoptères de la famille di's Méloïdes qui, postés dans la corolle des fleurs, attendent le passage des Hyniénoi)tères mellifères pour se cramponner à leur toison, économi- sent, grâce à ce stratagème, la recherche longue et pénible du gîte où ils achèveront leur dévek»p[)ement à titre de commensaux (1). Les nym]thes liyi)opiales de |ilusieurs Acariens du groupe des Sar- coptides di'lriticoles, désignées jadis sous le nom de Trichodartjjlus (2), s'attachent aussi, dans un but semblable, aux poils de divers H\mé- noptères nidifiants. Les AntJit'i'opJKujus , Coléoptères [Cnjplophn(iidœ) dont les larves vi- vent en nuUualistes plutôt (ju'en conuneiisales dajis les nids des Bour- dons, usent du même procédé pour s'y introduire. L'adulte, caché dans une tleur, s'accroche avec ses mandibules soit au tarse, soit à l'antenne, soit même à la trompe du Bourdon ipii vient butiner et se laisse porter par lui jusque dans son nid. Dans ce cas, il semblerait que l'Aathérophage dont les idles sont bien déveUqipi'es et (jui effectue hii-mème d'assez longs trajets aériens pour se rendre sur les th'urs. peut gagner directement le nid de son hôte. Cependant il n'en est rien. Un Coléoptère de la famille des Sili)hides, leLeptinus testnceus, Miill. (|ue l'on trouve d'habitude sous les grosses pierres, sous les amas de fagots et dans les vieux troncs d'arbres, a été rencontré à plusieurs reprises dans le pelage de petits Mannnifères creuseurs de terriers (Musaraignes, Campagnols) (3) (pii jouaient évidennnent iiour lui le rôle de véhicules. L'observation de M. Gorham (4), qui a recueilli d'abord 2 ou 3, puis jusqu'à 40 et môme 50 individus de Leptinus dans des nids souterrains de Bourdons {Bonibus pratoriiiii), permettrait de supi)Oser que les Lrptinus vivent dans ces nids sous leurs |iremiers états et qu'ils y sont amenés par des petits Mannnifères friands du miel ou tlu couvain contenus dans les alvi'oles des gâteaux. (1) Les Iriongulins des Épicautes et des Mylabres, qui dévorent les pontes souterraines des Acridiens, sont les seuls qui savent découvrir eux-mêmes leur subsistance. (2) Léon DciouR, Description et figure de quelques parasites de l'ordre des Acariens, Arin. Sc.nat., 2« sér., t. XI, Zoologie, 183pis). tant(M sous la forme d'une nynqihe spéciale,;! tégument (•|iaissi. fixée soit à l'aide d'un pédoncule (nymphe homéomorphe des L'ropoild et des PoUjdxpis) , soit à l'aide de ventouses abdominales (nymphe hypopialc des Tijroglijphus et des Sormtor) (1). Ces Acariens utilisent ainsi pour leiu's déplacements les facultés locomotrices de toutes sortes d'animaux fréquentant les matières végétales ou animales en décomposition. Dans ces derniers cas. Pseudosc(irpii.tiiides et Acariens sont de simples émigrants. passant d'un milieu ('■imist' ou défavorable dans un milieu nouveau. Ici comme imur la Limosinc, le porteur et le port/' n'ont entre eux (pie des relations très passagères. Le secdnd ne peut être considéré ni comme un parasite, ni comme un commensal; c'est un mutualiste d'un genre particulier. VanBeneden (2) a parfaitement caractérisé le parasitisme et le com- mensalisme. Tout en reconnaissant que le mutualisme seprt'senle sous des formes varii'es. il n'a peut-ètn^ pas suffisamment défini ces der- nières. Pour ce (pii a trait aux phénomènes de transport |ir. 16o L';i|i|i('llalioii do trausport s\ inl)ioti(|U(' serait résorvéo au mode de M'iiioiilalioii fréqiu'inmeut on usage chez les Fourmis et dont il faut rapprocher les faits observés chez les Cioportides (lui se craniiionuont à la face inlV-rioure du corps dos Fourmis (1) et cliez les Coléoptères m\rm(''co[)hilos du «■onre Thorirtiis qui se fixent sur le scape des an- loniies de leurs hôtes (2). La pliorésie paraît com[)(irler de la i^art des animaux transportés des manifestations psychiques d'un ordre assez élevé surtout chez les es- [)èces itourvuos d'organes locomoteurs bien développés, comme le Liinosina sucra. Mes observations sur cette espèce peuvent en outi'e jeter (piohpie lumière sur l'origine du parasitisme chez les Diptères. Si l'on suppose qu'une de ces Mouches. a\ ant la faculté de se faire transporter par un autre animal, vienne à trouver sa subsistance sur son vi'hiculo vivant, elle ne sera plus dès lors dans la nécessité de l'abandonner; elle s'('tablira sur lui à demeure, ses organes du vol, désormais inutiles, s'atroi)hioront et l'insecte deviendra mutualiste ou parasite conune les Hippobosques, les Lipoptènes, le Braula cœca, etc. Or on a découvert sur l'Étourneau {Sturnusvulgoris) et retrouvé sur le Faucon {Fulco tinnunculiis) , une espèce de Diptère de la tribu dos Borhorinœ. le Camus hPiiiapterus,EggOY Ci) ou Cenchndobia Egyeri, Sclii- nor (4), quia conseivé tous les caractères essentiels de ses congénères, mais dont les ailes sont presque complètement atrophiées et dont l'ab- domen a pris un développement considérable. L'existence de ce type dans le même grouiie zoologique que le Liinosina, rapprochée delà S('- rio graduée do phtMiomènos que l'on observe chez les Acariens dos fa- milles dos Gamasides et des Sarcoptides. depuis la pliorésie jusqu'au parasitisme, rendent plus probable l'hypothèse pn'cédento. (1) A. W. LuiVD, Lettre sur les habitudes de quelques Fourmis du Brésd, Ann. Se. nat., t. X.XIII, 1831, p. 128. (2) ^VASSMA^'N, Kritischcs Verzeichnissder inyrniekophilen und terinitoplii- leii Arlhropodcn, 1894. (3) Egger, IJeitrage zur bessern Kennlniss des Carnus heinapterus, Nitzscli, Verh. (1. zool. Ver., t. IV, 1854, p. 3-7, Taf. II, (ig. 7-11. Ch. L. Nitzch avait trouvé l'insecte (7 exemplaires) en 1818 sur trois jeunes SUirmts vuhjaris ; il le décrivit dans Die Familien und Gallungen der Thier- inseliten in Germar Magazin der Entomologie, t. III, 1818, p. 261-316. Les exemplaires du Musée de Vienne étudiés par Egger provenaient de jeunes Falco tinnuncuhis. (i) J. R. Sc.HiNER, Fauna austriaca. Die Fliegen (Diptera), t. II, Wien, 1864, p. 334 et 335. ■16t) Bulletin de In Société Kntoinolniiiqiie /le France. Oliserrationssur un DipiiTC vivant sur les- Ateuchns. par le D' (jiobaut (1). A la liud'avril '189o, à la Fontaiiic-Chaudc (Haiiiuuim-es-Salaliiii, luii- tainc dos saints), prèsBiskra, jr fus tt'iiiolii d'un singulier spoctaclf. Sous Tardent soleil de midi, tous WsAteachus piincticollis, Latr. que je |)us apercevoir occu])és à rouler tiévreusement leur boule de tientc confrctionnre dans les bouses voisines, avaient le corselet couvert par une Ijande de parasites de taille assez exiguë. Ces parasites étaient nouveaux pour moi. car, dans le midi de la France, les Aieuchas ne sont en\aliis (pie iiar un Acarien ccmnu sous le nom de (.aniase des (ji- léoptères. Ils se tenaient au nombre d'une vingtaine environ, la l(Me en avant, uni(|uement sur le prolhoraN;. jamais sur la tète ni sur les (Mytres. Ils étaient absolument immobiles, (iuel(|ue rapides, brus(|ues. saccadés que fussent les mouvements de leur bote tout entier à son travail. Bien i)lus, saisissant le Scaral)ée lui-même pour examiner les [)arasites de i)lus près, je fus fort étonm'' de voir que c'étaient des Diptères et que l'approcbe de mes doigts ne les avaient pas fait envolei'. Le jtauvre animal avait beau se débattre soiis mon étreinte, agiter dé- sesp(''rément tous ses membres, aucune Mouche ne prit son vol. au- cune ne voulut abandonner son i((»ste. Précipités avec leur bote dans mon flacon de chasse, ce n'est (pi'au bout de iilusieurs secondes (pie les Diptères, soumis aux vapeurs d'acide CNanhydrique. abandonnèrent le corps de leur h()te et ne tard('rent pas à succomber. .le renouvelai plusieurs fois de suite cette opération et j'obtins toii- joui's les mêmes résultats. Ces DifitèiTs ne lâchaient prise que l'instant avant de mourir. Aussi pus-je en recueillir autant que j'en voulus. Le but jtoursuivi par cette [letite Mouche est assez facile à saisir. On sait (pie les Ateachus, après av(^ir roulé' leur pelote stercoraire a une certaine distance du tas d'origine, creusent une cavité au pied d'un talus sablonneux et s'y cachent avec leur butin (pi'ils dégustent à loisir et a l'abri des importuns. Le Diptère se fait véhiculer, de fa- (:on absolument sûre sinon exempte de cahots, jusque dans la salle du festin où il i^rend part au banquet, sinon directement, au moin> par ses larves cpii doivent vivre sur des reliefs du repas ou de la tiente même du Scaraljée. (1) Ceà observations viennent conliniicr celles de noire collègue P. Lesne. Le Di|)tcre observé d'après les remarques présentées par MM. Abeille de Perrin et IJedet est bien le niènie; d'après cela le litre de la coninuinicalion de M. le D"' Cliobaut doit être ainsi modifié : Observations sur un Diptère [Limosina sacra, Meig.) vivant sur les Ateucluis. — J. K. d'H. Smnrr du 2-ï nxirs 1896. 167 DissiA ALHOPiLOSA, (je)ire nouveau el paiike nourclh' tic la faniillc (It's (Uainhiilar, Iribu des Cuborephalini [Cur..]. l>ar le D'' Ciiohait. Dissia, n. g. — O nouvoau lict'iiiv. par ses antrnncs de onze arti- cles, ses hanches iiostérieiires dépourvues de phuiiie recouvrant les cuisses, sa tète ap|iii(]ii(''e contre le prolhorax, concolore ciiez la fe- inehe, brillanunent colorée chez le mâle, etc., est voisin du genre Cijbocephalus, Er. Il s'en distingue par une forme déprimée, h^ corps couvert de poils', les tarses dilatés aux pattes postérieures comme aux (piatre autres, le cinquième segment dorsal de l'abdomen visible en dessus sur toute son étendue, etc. En rt'alitt'. il forme le passage du <^onrr' Ciiboreplailus :m gonvi' Brachijpterus. Kugel. Je propose pour lui le nom de Dissia, de diss, nom arabe d'une Graminée [Ampelodes- mos tenax) sur laquelle vit l'unique espèce de ce genre. D. albo-pilosa, n. sp. — D'un noir vaguement bronzé, faiblement brillant, avec les bords latéraux du corselet, l'extrémité des t'Iytres, les antennes et les pattes testacés, sauf les cuissies cpii sont plus ou moins rembrunies; partout recouvert de poils blancs, couchés; do forme large et aplatie. Dessus de la tête, corselet, écusson et élytres, paraissant lisses à laloui)e, mais fmement réticulés, chagrinés au microscope. Tête large, triangulaire. Antennes de onze articles, le l)reniier gros, épais, en forme de calice, c'est-à-dire étranglé à la base, le deuxième un peu moins volumineux arrondi, les suivants minces, allongés, de plus en plus gros, les trois derniers formant une massue très tranchée et beaucoup plus large que l'article basilaire. Prothorax deux fois plus large que long, à côtés faiblement arrondis, à bord an- térieur légèrement bisinué, avec les angles antérieurs droits et les posté'rieurs arrondis. Écusson triangulaire, large. Éh très pris ensem- l)le presque carn-s, à côtés parallèles, faiblement arrondis sur Unu" bord postérieur, sans strie latérale, laissant à découvert le cinquième segment dorsal de l'abdomen. d. Tète d'un beau vert doré, ainsi (pie le bord antérieur du cor- selet; ventre de six segments, le cin(piième arcui'ment échancré el laissant bien voir le sixième. ç. Tète et bord antérieur du corselet conctilores: ventre de cinq seg- ments, le cinquième non échancré mais arrondi en arc à son bord pos- térieur. Long. : l"i"\l — 'l"i"'.8.: larg. : 0'»'",6 — 0'™",9. .l'ai pris plusieurs exemplaires des deux sexes de cette espèce au commencement de mai 1S94 et à la fin d'a\ril 1890. à la montagne de 168 Bulletin di' la Socicté Eiiloiiiolo{ii(iU(' de France. sîiIjIc. pivs liiski'îi. en )';iiic1kiiiI sur les tuuHVs di' diss alors en fleurs. M. E. Abeille de l'erriii. ;i (ini j'tivais coMiniuiîi(jii('' cette esiièce, pen- sait (]iie ce devait être le Ci/bocephalus menibmnaceus. Reitt. Mais coni- nient railleur n'eùl-il pas signalé le remarviuable pubescence blanelie (jni recouvre le corps de cet insecte? Do plus, il me seniblait (]ue ce nom de Cijborephalus nienibranaeeiis devait être appli(ni(' à un autre Coléoi)tère également trouvé par mol à Biskra lors de mes iin'çédents voyages. En conséquence je priai M. lleitter de vouloir bien trancher le différend. Avec sa complaisance liabituelle, l'auteur delà monographie des Necropluifia a bien voulu examiner ces deux espèces litigieuses. D'après lui, l'une est bien son Ciibocephalus membranareus et l'autre l'oi'me un genre nouveau et une espèce nouvelle. C'est donc fort de son autoriti' (pie je me iieimets de présenter cette description (1). Note sur deux Ll'cam's cehvl's d anonaïux [Col.]. par Louis Planet. Le premier de ces Lucanes a été pris iiar moi au Bois de B(.iulogne le 1^'' juin 1895, dans son trou d'éclosion (fig. 1). Il a la taille et l'aspect d'un L. capni de taille médiocre. Le palpe maxillaire droit est réduit à deux articles courts, dont le 2"^ a la forme du troisième dans un palpe normal. La patte antérieure droite est dans son entier beaucoup plus courte ipie la patte gauche correspon- dante. Le corselet est un peu plus étroit à droite qu'a gauche. La principale difformité réside dans la mandibule gauche, qui pré- sente une structure très particulière. Cette mandibule possède, en efîet. à son côté interne deimis sa base jusque vers son milieu, un renfle- ment très accentué, légèrement aplati vers sa naissance, ensuite net- tement arrondi en forme de mamelon et terminé enlin par une dent cylindro-conique allectant la forme d'un bout de sein. La seconde moitié de la mandibule n'offre rien de particulier. Ce qu'il y a de très spécial dans cette anomalie, c'est que la mandibule, tout en étant difforme, n'a rien de monstrueux ni de dé|ilaisant à la vue; le iioli et le fini de l'organe n'en ont aucunement soutïert, à tel point que l'on pourrait, à la rigueur, imaginer une espèce de Lucane (1) Errata. BxiU. n» 5 : P. 150, ligne 22. Au lieu de C. hreinccllis lire C. Orericollis. P. 151, ligne 17. Au lieu de bord lire lobe. P. 152, ligne y. Au lieu de prive, lire privés. Si'diin' lia 2") murs 1896. 169 (Idiit les mandibules aurtiiciil Vunr r[ Taiitiv la stnic-tiirc de ccllr in- diquée ci-dessus . Il n'en est aucunement de même du second de ces Lucanes ilîg. i). le(iuel m'a été oliligeaunnent communi(|ué par M. Ailuaud à ([ui il ap- partient. Cet insecte, (jui provient de la Haute-Vienne et a é|('' trouvé mort au pied d'un arbre, iirésente au contraire une véillable monstruo- siti' n'sultant vraisemblablement d'une mutilation subie i)ar la larve. Fig. 1. og. (Eil gauche. — od, (Eil droit. - mg, Mandibule gauclie. ind, Mandibule droite. - A, Antenne. La iiartie droite de la tète est celle qui a le moins soutrert, mais elle présente néanmoins une modilication jjrofonde, sa majeure partie étant rejetée vers la gauche et l'uni se trouvant placé non plus lat(''ralement mais presque verticalement. Quant à la partie gauche, elle est complè- tement informe. Les mandibules n'ont pu se débarrasser du fourreau des mandibules larvaires si ce n'est une très légère partie de la mandi- t)ule droite. Quant à la seule partie des antennes qui subsiste sur cet exenqilaire. elle est ri'duile au scape de l'antenne gauche, lequel est fort court et dilïorme. Les autres seules parties du corps qui restent, corselet et élytres, sont à peu près normales; les élytres semblent avoir un peu souffert étant ridées par endroits. 170 liaUei'ni dr la Société EwiniriolodiqHP iiKirs 189G. 171 RpiiKiniuPs di' M. Elz. Abeille de Perulx. « D('ii\ joueurs de cilhrire. Eunome et Ariston, luttant lui joiu' eu- soiiible de talent sur cet instrument et ime des cordes de celui d'Eu- nome s'étant Ijrisée, ime Cigale vint se poser dessus, et remplaça la corde avec tant de succès, qu'il remi)orta la victoire (1). » La fable greccpie si touchante de la Cigale descendant de son rameau sur la hre du por'te pour y remplacer une corde cassée reçoit une aiiplication d'un nouveau genre en Provence. Tous nos gamins sa- vent fort bien, en ellet, obliger les Cigales à venir elles-mêmes jus- qiies dans leurs mains ; pour arriver à ce résultat, ils placent derrière l'insecte chantant une hingue tige de roseau {Arundo donax) et sifflent un air (pielconcpie ipi'ils ont soin de ne pas interrompre. Peu à peu la Cigale descend à reculons le long de la perche et tinalement atteinl la main du siftleur qui n'a qu'à serrer les doigts pour la faire prison- nière. Dans notre enfance nous avons tous employé cette méthode [lour saisir l'insecte convoité. Ce pi'océdi^ de capture des Cigales est certainement traditionnel. Solier et Boycr de Fonscolombe, tous deux Provençaux, ont constaté' par eux-mêmes, il y a quehpie vingt ans, qu'il était excellent (2). Les observations de MM. Latastc et Horwath confirment celles qu'on vient de rappeler, mais il me semble que les faits, anciennement cons- taté's et transmis d'âge, en âge i)rouvent péremptoirement iiue la Cigale est attiri'e par tout bruit rythmé. Sur Vaxessa cyanomelas, Doubl. [LÉpm.] (3), y)a/" M. Ch. Obeuthur. .le pense avec vous que des progrès sérieux peuvent être réalisés dans la Biologie générale par l'étude des variatious chez les Li'pidop- tères et des lois qui régissent ces variations. Ayant fait de la question d(>s variations l'objet plus siiécial de mes études, je me suis eiïorcé', en vue d'acquérir des idées plus exactes, d'obtenir la plus grande (|uantit('' possible de documents probants. C'est (1) Amyot et SiîRviLi.E, Histoire naturelle des Insectes, Hémiptères; Paris, 1843, p. 474. (2) SoLiER, Observations sur quelques particularités de la stridulation des des Insectes et en particulier sur le chant de la Cigale, Ann. Soc. Eiil.de Fr.. t. VI, 1837, p. 214. (3) Extrait d'une lettre adressée le 12 mars 1896 à M. A. Giard, à l'occasion de son Discours d'ouvertui-e du Congrès de la Société Enlomologique. 172 Bxlh'tin de la Société EiitoinoJogifpif' de France. ainsi cjuc ma collection de Pai)illons conlient acliirllcrin'nt liicn pns de (iOO.OUO cchanlillons. Il est essentiel, en etret, de baser les théories sur un ensemble d'oj)- servations poursuivies avec le soin le plus scrupuleux et entourées des meilleures garanties d'authenticité. Dès lors, il vous paraîtra certaine- ment, connue à moi, nécessaire de ne pas se laisser accréditer d'erreurs dans un champ d'études aussi importantes par leurs conséquences. C'est i)our(juoi je crois devoir, sans plus attendre, vous donner un renseignement précis, sur la question des Vanessa Antiopa et C^juno- melus que M. Standfuss, en variant les températures, ferait, toutes les deux, sortir des larves iVAntiopti. Je n'hésite i)as à déclarer ce fait impossildc, Ciinnomehis (''tant une espèce tellement à part iXAntiopa et distincte par des caractères tels (ju'aucune transition ne j)eut exister entre CijdiioiiKiIas et une variété (]uelconque d'Antiopu. Tout d'abord, M. Standfuss ne connaît pas Cjidjwinclds. Il ne l'a jamais vue en nature, et c'est cette ignorance (jui est la cause de cette opinion erronée que quel(ju'une des aberrations iVAntiopa [leurrait établir une itarenté avec Cijanoiiwlds (1). Celle-ci du reste est rcslf'e tellement rare ou localisc'c (|u'il n'en existe sans doute encore que le seul exemplaire faisant autrefois partie de la Collection Boisduval, non encore décrit du reste, mais ligure- en dessus seulement dans le Generd of diurnal Le[)idopteni. MM. Godman et Salvin, auteurs de la Bioloijid centrdU-aniericdnd, n'ont eux-mêmes connu Cyanomelas que par les renseignements fournis par moi, ainsi que le constate du reste l'article (ju'ils ont écrit à ce sujet (B. C. A., p. âlo à 216). 11 est intéressant d'observer la rareté' singulière de certaines Vanesses. Deux espèces ntexicaines, en outre de Cijdnonields , sont extrêmement rares, les Grapta G. argenteuni et Hdi'oldi. .](' coiuplète la connaissance de Cijdnomelds en (h'crivant le dessous des ailes (jui ne permet aucune confusion avec Antiopa. Ce côté est d'un brun fauve', margin('' de noirâtre et slri('' de lignes (1) Dans la deuxième édition de son excellent Ifandbiicli der Cross-Sc/imel- terliiuje, Standfuss a reconnu lui-même (p. 265) que les aberrations de V. A ntiopa produites [lar la chaleur ne devaient pas être rapprocliées de )'. Cijano- inelas comme il l'avait l'ail antérieurement en les comparant avec des exem- plaires du musée de Ziiricli faussement allrijjués à cette espèce rarissime. Mais en raison même de la rareté de V. Cyanomelas, les renseignements que nous donne M. Oberlii'ur, possesseur de l'unique spécimen connu, sont très intéres- sants et méritaient d'être publiés. ^A. Giard.) séance du 2o iitars ISOII. i7;} iioii'cs siTiv^s. rciii.irqiialilciniMit par.-illMcs onlro elles, desceudaiil en ligues oiiliques et li'ès droites, c'est-a-dire sans aucune courbure, de- |mis le hord costal dos ailes supérieures jusipi^au bord anal des infé- rieures. Aucune espèco de Vanessn ne présente cette particularité spécifKpie. Antiopa habitant le Mexique, comme l'Europe, l'Asie septentrionale et les États-Unis, il est possible. — sans que ce soit cependant certain. — qu\intiopii et Cijfnwiiieliis se trouvent au même lieu. Mais une (piantité d'espèces bien distinctes spéciliquement et ap[)artenant au iniMiie genre, vivent dans la même région , sans (pie, pour cela, aucune transition ni aucun mélange les relient ou les confondent. Ainsi en est-il en France de nos Argijniiis, Limenitis, Apntum, etc. (1). Il me semble que toutes les variations peuvent se ramener à la même base : albinixinr ou iii''l(niis!irir (2), et pour le cas spécial d'A»- tiopti, on peut ranger ses aberrations conmu's ou éventuelles, comme suit : ■1° Lu blinde jaune marginale se développe en largeur et envahit pins ou moins le fond violet foncé des ailes. dette aberration, qui parait plus fh'quente à Bordeaux, a été appelf'e Hggia'a par Heydenreicli. Ma Collection en contient six exemplaires. "2'-' Par inversion du cas précédent, la bande jaune peut se rétrécir on même s'oblitérer. Mais ce genre d'aberration ne change pas le caractère tlu dessous des ailes îV Antiopa, par rapjiort à Cganomelas, et ne modifie pas non plus en noir-vert, comme chez Cyanomehis, la couleur violet-pourpre foncé du fond des ailes en dessus chez Antiopa. 3'^ Les points bleus marginaux sont susceptibles d'un grand déreloj)- [lement. 4° Inversement, les points bleus sont susceptibles de réduction et même d'oblitération. (1) La coexistence de V. Antiopa et V. Cyanomelas dans une même localité n'empêclierait pas de considérer ces deux espèces comme dérivant d'une même souche ancestrale. Des ségrégations de diverse nature peuvent donner nais- sance, sur un territoire restreint, à des variétés qui deviennent avec le temps des espèces très valables. L'exemple des Acliatinelles des îles Sandwich mis en lumière par Gulicli est très démonstratif à cet égard. (A. Giard.) (2) Tout en reconnaissant avec M. Oberthiïr l'importance énorme des pig- ments dans la physiologie et dans la morphologie des Insectes (aussi bien que des autres animaux), je considère comme exagérée t'opinion qui prétend ramener à l'albinisme ou au mélanisme toutes les aberrations connues ou éventuelles des Lépidoptères. C'est une question sur laquelle je me propose de revenir ultérieurement. (A. Giard.) 174 Bulletin de la Société Entomologique de Fiance. Trois exemplaires, dans ma Collection, ont les points bleus oblité- rés, embryonnaires ou indiqués aux ailes inférieures seulement. Entin. au point de vue géographique, Antiopa, en Am«^ri«{ue et au Thibet. offre la bande jaune plus ochracée. plus obsciu^cie d'atomes noirs et généralement plus étroite qu'en Europe. M. Butler a tigiuv dans Aid to fhe ideiïtification of Insects pai't. 29, pi. 178. tîg. 1>. sous le nom de Yanessa Thomsonii. l'aberration Hygiœa de la race de l'Amérique centrale, ce qui prouve l'analogie imiverselle des lois de variations. Je ne pense pas que les variations obtenues par M. Standfuss puis- sent sortir des règles ci-dessus énoncées. En tout cas je répète que Cyanomelas n'a nullement lieu d'être mise en cause. C'est par suite d'observations erronées à son endroit que Cyanomelas est intervenue dans le débat relatif à A«f/oj)«. Les erreurs de ce genre abondent d'ail- leurs, ainsi que j'ai été à même de le constater. Bulletin bibliographique. Ai'iyJémip de-^ Scii'nces iCumpt''-'^ i rialas IfUlvin.', 1896, U"^' 7. 8, 9 t't lu. VmÉ. Modifications apportées aux organes de relation et de nuti'i- tion chez quelques Arthropodes, par lem" séjour dans les Cavernes. — Valéry >L\tet. Une nouvelle fonction des tubes de Malpighi. Académie des Sciences de Cracovie SnUetin international de /'i, Janvier 1896. O Akademia l'miejet nosci ic Krakoirie. i' Sprawozdanie Komisyi Fizyograficzne , XXX. 189o. Dziedzie- LEwicz.Zesta^enie zapiskow o ow adach siatkoskrzydlychw Tatrach yeuroptera Trichoptera]. 1 pi. — Schille. Faima lepidopterolo- giczna doliny Popradu. etc. i Rozpramj. sér. n. t. MI. VIII H IX. 0 Cahadian Entomologist \The\. 1896. n° 3. Websteb. Ceutorhynchus napi or rapae d pi. n.». — B.o"ks. A few neA\ Spiders. — Wickham. The Coleopt. of Canada lo^ note . — ILvrringtox. Cauadiau Hymeno- ptera. — Cockerell. A new Coccid fi'om Texas. Entomological y'eirs. VU. 1896. u ' i et 3. Cal%-ert. Xotes on European Entomological collections. — ILvMn.Tox. A review of Casey's reasons for striking certain sp. of Coleopt. Irom the American-Asiatico-Eurtv pean Catalogue. Eidomologische yachrichten. 1896. n<^- 4. o, 6. Pagexstecher. Xeue m;dayische Lepido]iteren. — Beuthin. Ueberdie Varietâteu von Ca- Séance du 2') murs 1S96. 175 rnhiis (urensis. — Kriechbaumer. Boitr. zur Kciint. der Lcboiis- \vêiso des Srarahtieus laticoUis. — Fruhstohfer. Eino noue Hestia ans Java. — Kieffer. Ueber die Uiiterscheidiingsmerkmale der Gallmiickeii. — Steix. Benierk. zu der Larve v. Dolerus palustris. — RÔBER. »ue Sclimetterliulinides de la « Kritisclies Verzeicli- niss )i du R. P. Wasmann. — Notes synonymiques. — Staphylini- des nouveaux de l'Inde et de la Malaisie. — Horvath. Revision des Sehirus noirs. — Héniiplrres nouv. d'Europe et pays limitro- phes. — NouALHiER. Note sur le G. Ploidrid et descr. d'esi)èces nouv. — Pic. Corrections et notes h»''nupt('rolos'iques. — Putox. Hémiptères nouv. — Sur le Geotrupes manifestus Reitt. — Putox el NouALHiER. Suppl. à la liste des Hémiptères d'Akbès. — Paxdellé. Études sur les Muscides de France (suite). — Raffray. Note sur les Faronus. — Revis, des Psélaphides des îles de Sin^;apore et Penang(Hni. — Reuïer. Ad cognitionem Capsidarum. Iterue Scientifique du Bourhonnuix. IX. 1896, n" 99. Pic. AiUhicidcs capturés en Algérie. Wiener Ento)nolo(jisclie Zeilunu. 1896, n<^ i. Koxow. Vers, aus der Hymenopt. Grupjie der ïcntiu'cdiniden. — Strobl. Beitr. z. geogr. Verbr. der Tcnthrediniden (VII Theil). — Reitter. Dreizehnter Beitr. z. Goleo|»[. — Fauna des russischen Beiches. — Weise. (Jihry- somelidae sibiricae. AxDRÉ (Ernest). Mutillides nouveaux ou impai'faitement coiuuis dti Musée National de Hongrie (Extr. du Term. F(izetek).* Griffixi (D'' a.). Antracidi del Piemonte. — Nota sinoiiimica intorno al Conocephalux nitidulus Scop. (Extr. du Bull. Mus\ Zool. éd. Anal. Compat'. Unie. Torino).* Mixc.U'D (Galiex). Nouvelle capture du Phitiipsullus Casforis. (Extr. de la Feuille de.s: Jeunes Nat.]'^ Pic. L'Esprit critique : Étude pliilosophico-('ntoniologi(|ut'.* Slixoerlaxd. a Plum Scale. — The Cigar-Case-Bearer. — Clinibing Gutworms. — AVireworms and the Bud Motli. — The Pcar Psylla and the New-York Plum Scalc — (Extr. du Bull, l'uir. Agrir. K.rpeyini. Station, Ithaca.)* Le Gérant : J. Kùnckel d'Hercllais. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOlSdlOLOGI-IQXJE DE FHANOE BULLETIN DES SÉAMIES ET BILLETL\ BIBLIOGRAPHKilE fSéanee du S avril 1S9G. Présidence de M. A. GIARD. MM. Armand Janet (de Toulon), Louis Dcmaison (de Reims), assistent à la séance. Correspondance. — MM. Clouet des Peituches et Francis Meunier adressent leurs photographies pour l'album de la Société. Changement cVadresse. — Félix L. Dames, Voss-Strasse 32, Berhn, W. 9. Nomination. — M. Armand Janet est désigné comme Délégué de la Société Entomologique de France au Congrès international d'Hydrolo- gie, de Climatologie et de Géologie qui se tiendra à Clermont-Ferrand, du 28 septembre au 4 octobre prochain, sous la Présidence d'honneur de M. le Ministre de l'Intérieur. Après la clôture du Congrès, une ex- cursion aux gorges du Tarn aura lieu sous la conduite et les auspices du Club Cévenol. Bibliothèque. — M. G. A. Baer fait don à la Bibliothèque d'ouvrages rares et de portraits d'Entomologistes qu'il dépose sur le Bureau : « Il y a quelques mois, dit-il, notre Bibliothèque s'est enrichie d'une belle série de volumes de l'intéressante revue fondée par Newmau en 1840, sous le titre de The Entomologist. « Malheureusement le premier volume, devenu extrêmement rare, manquait à cette collection. Je suis heureux de pouvoir l'offrir aujour- d'hui à la Société, de iiH-on à compléter cette précieuse publication. « En même temps je dépose à la Bibliothèque les portraits de Fran- çois Huber, D"" Dzierzon, Langstroth, Frédéric Bastian, Edouard Thierry-Mieg et K. ZAvilling, qui tous ont puissamment contribué aux lirogrès de l'étude des Abeilles et au développement de l'Apiculture. « Ces portraits sont accompagnés d'un certain nomljre de Lettres jusqu'alors inédites, de François Huber, et de Notices nécrologiques, Bulletin de la Société Entomol. de France, 1896, n° 7. 178 IhiUrtiii do lu Société Eniomologique de France. sur François Hiiber, D'' Dzicrzon. Langstroth. F. Bastiaii et Ed. Thier- ry-Mieg, publiées dans la fîevue Tniermitioitale d'Apiculture à Nyon (Suisse) et dans le Bulletin dWpicuJture d'Atsace-Lorrairie. » Collections. — M. A. Janet (de Toulon) oll're ])Our la Collection des types un exemplaire de Stietophtlialiim Matliilda qu'il a décrit l'an dernier. M. L. Demaison offre également pour les Collections de la Société trois exemplaires de VErebia Médusa, recueillis dans la forêt d'Épernay. Publications. — M. le Secrétaire prie les Membres de la Société de vouloir bien lui envoyer à l'avance les notes et surtout les descriptions qu'ils désirent insérer dans le Bulletin, afin qu'il ijuisse les répartir successivement dans plusieurs numéros. Il fait remarquer qu'il est diffi- cile d'assurer l'apparition régulière des deux numéros mensuels, s'il n'a à sa disposition que les comunuiications faites en séance; certains numéros risquent d'être très chargés, alors que d'autres manqueront de matière. Dans l'intérêt général, il est nécessaire de jiarer à cette situa- tion aléatoire par la constitution d'une réserve dans laquelle il soit pos- sible de puiser suivant les besoins, tout en sauvegardant tous les droits de priorité pour les descriptions d'espèces. M. le Secrétaire annonce que le 4'' fascicule des Annales de '189o ne va pas tarder à paraître. M. de Gaulle, Secrétaire adjoint, ayant bien voulu se charger de la rédaction des tables, celles-ci ont été mises im- médiatement sous presse. Dans ces conditions, il y a lieu de réunir la commission de Publi- cation afin de hâter l'inqjression des Annales de 1896: les Membres faisant partie de cette commission seront convoqués individuellement pour tenir séance le mardi 28 avril, à o heures, au Siège social. Nos collègues qui auraient des Mémoires qu'ils désireraient voir pa- raître en 1896 sont mstammeiil priés de les adresser le plus lot possible au Secrétaire, M. .1. Kiinckel d'Herculais, 2U, Villa Saïd. Séance du S arril 1896. 171) Communications. Xote pour scrrir a[)illon (jue les deux (l(''poiiilles normales de la larv(^ et de la iiyin|)lie du Moiicdhi , dans ceux au contraire d'où est sortie une Cliriisis (in trouve l(»iijoursuiie mince co(pie soyeuse ([ui tapisse pres(pie toute la caviltMlii C(tcon ; entre cette co(pie et le cocon on voit des d(''i('Clions et la peau, vide et dess(''cli(''e mais bien rccomiaissalile, de la clicnille du Mo ni' nui. 11 est donc d'alhird loiil a fait ('N idcnl (jiic la ('Jinjsis sluuiiihiiii'nsis, Smith., est parasite de la cliernlle du Muiii'iiiii flacrscrns, Walk. Si, apr('s cela, on c(iiisi(l(!re (pie cette chenille vit à Tair libre sur les arbres, (Ui poui'ra faii'e deux liNpolhèses; c'est-à-dire penser (jue la chenille ('st atta(|U(''e par la i'.linjsis avant de fabriquer le cocon, ou apr('s s'y (Mre enfei'uiée (loujoius poiirlaiil avant de se chrysalidcr). La présence iinniaiHjuable du petit trou au cocon me fait pencher plut(')t pour la seconde supposition. Il me paraît fort [irobai)le (pie la iii(''re (JAr/z-v/v atta(pie le cocon choisi d'abord avec les mandibules [t). api'ès avec sa tarière, dont la grosseur correspond assez nettement au diamètre du trou, puis, une fois le trou [lercé dans le cocon, elle y passe sa longue tarière et y dépose un oMif; la larve (pii eu sort dévore la chenille du Moni'niii, et après avoir boiiclK' 1(> trou se tile sa nouNclle co(pie pour s'\ chrysalidcr : en d(''tiniti\e, ni plus ni moins (pie ce (|u'on \oil pour la plupart des es[)èces de (llial- cidiens, Ichneimioiiidcs. etc.. (pii sont |)arasiles d'animaux enfermés dans quebjuc retraite. Cette d(''viation des iiKciirs conmics et habiliielles des (^lir\sidcs fait présunicr la possiiiilili' d'autres encore, et éveille bien naturellement le désir (luede nouvelles observations soient faites sur d'autres espèces exotiques de cette famille. .\u\ bienheureux naturalistes résidant hors d'Europe de satisfaire celte curiosité de la science! Turin, mars 1896. (1) La chose est évidente à l'e.xanicn microscopique d'une coupe transversale ; d'ailleurs la potasse cliaude ((jui desaj^rege plutôt qu'elle ne dissout le cocon) détache de suite cette nialière du cocon ; la réduit en une espèce de gélatine, et finit par la dissoudre assez proinplement et complètement. (2) Ce qui expliquerait les marques qu'on voit quelquefois au hord du trou. Scdiicp lia S arril iH'.Ui. \K\ Sur les Filets arques des Antennes des Xylodiplosis (Dipt.), par Ch. Jaxet. Dans sa note intitulée : Xoucelles obserrations sur le groupe des DiPLOSis (1), M. J. J. Kieffer a appelé l'attention sur une particularité très remarquable des antennes de certains Diplosis. « Les antennes de certains genres de Diplosis sont ornées de verticilles de forme singu- lière, dont aucun auteur n'a fait mention jusqu'à présent. Au premier aspect, ces verticilles semblent être composés de poils soudés deux à deux par leur extrémité, mais, en réalité, il n'en est pas ainsi. Tandis que les papilles des verticilles ordinaires ne portent qu'une soie, l'on voit ici deux minces filets qui sortent de la môme base, se divariquent, puis, au milieu de leur longueur, chacun d'eux se recourbe subite- ment et va rejoindre la papille voisine à laquelle il est soudé par son extrémité; il en résulte un verticille composé non pas de soies, comme d'ordinaire, mais de filets arqués ou bien, si l'on préfère, de poils fili- formes et recourbés, dont chacun serait fixé, par son extrémité, à la base du poil suivant. » Si, chez les Insectes, on attribue au mot poil la véritable significa- tion morphologique qu'il doit avoir, et si l'on tient compte de la façon dont les poils se forment, on ne peut admettre l'existence de poils recourbés qui iraient se fixer, par leur extrémité distale, à la base d'un poil voisin. C'est ce qui m'a amené (â) à combattre l'interpréta- tion de M. Kieffer et à me rallier à celle de M. Enzio Reuter, en admet- tant l'existence de lamelles transparentes dont les bords épaissis don- neraieiU l'apparence décrite. Mais depuis, M. Kieffer m'a envoyé deux exemplaires de Xylodiplosis mâles et j'ai pu reconnaître que sa description de « filets arqués », soudés à leurs deux extrémités au tégument et formant une boucle ouverte, dépourvue de toute membrane de remplissage, est parfaite- ment exacte. Ni les imprégnations par le nitrate d'argent, ni les colorations par l'éosine ne décèlent, à l'intérieur des filets arqués, mie membrane que sa transparence ferait échapper à l'observation directe. Bien plus, dans une préparation (lig. 1), j'ai vu l'un des poils d'un verticille non re- présenté sur la figure donnée par M. Kieller qui, par suite d'un acci- (1) Bull. Soc. Elit, de Fr., 1895, p. cxcu. (2) Loc. cit., p. cccLxxv. 184 Bullrtiii de la Société Eiitomologiqup dp France. dent de préparation, passait nettement au travers de la l)oiiele formée par un filet ar(iué. Sur cette figure, au-dessous du ^crticille supérieur formé de filets arqués, il y a un verticille de longs poils représentés, sauf deux, seu- lement par leurs fossettes d'insertion ; puis un verticille de poils plus petits, fortement recourbés, partant chacun du centre d'un cercle dont la surface est fortement inclinée par rapport à celle de l'antenne. Les Fig. 1. — Un article d'une antenne de Xylodiplosis, vu dans une position un peu inclinée. Une partie des filets arqués et des poils sont enlevés. filets arqués du verticille suivant sont représentés, en partie, brisés. Au-dessous du verticille de filets arqués du renflement inférieur, il y a un dernier vei'ticille, de gros poils représenl(''s, sauf un, seulement par leurs fossettes d'insertion. La base d'insertion des filets arqués, examinée à un fort grossisse- ment [Rg. 2), montre une fossette d'insertion au milieu de laquelle s'élève un petit support à la partie supérieure duquel on voit diverger les deux filets légèrement renflés à leur base. Comment peut-on s'expliquer la formation de ces filets arqués ? Les poils apparaissent, après le décollement de la cuticule chiti- neuse, sous forme de bourgeons qui s'élèvent sur des cellules hypo- dermiques. Puis la surface de ce bourgeon se chitinise et le poil prend ainsi sa forme définitive. Si'tnirr du S arril 1806. \m Il n'est |);is )it''cess;iii\', puiu' tin'il (•(Uiimcnct' ;i se chitiiiisci", que le I)(iiii',l;v(U1 liy[)od('niiiqu«' ail atteint la l()ii«4iuMii' (|iie le poil devi'a atteindre. Dès que sa partie distale a aeipiis sa forme délinitive, elle peut commencer à former sa cuticule, tandis que la partie proximale continue à croître pour se chitiniser. à son tour, dès (pie l'alloni;!'- nient sera arrivé à son ternie. Pour les lilets arqués, il est proltaljle (pTil se forme siu" les aidennes B M. .^rfec: Fig. 2. — Insertion des filots arqués A, vue de face; B, vue décote. de véritaldes lamelles liypodermi(pies {ûix. li A), que ces lamelles se bordent d'un hoiu'relet t'paissi an-dessous du([uel apparaît une fente (B)et (pie la partie centrale se rétracte peu à peu {('.. D, E}, de manière à ne laisser (|ue les lilets anpiés (F) (pii se chitinisent. Il est probable que. contrairement à ce que repn'sente ce scliéma. l'apparition de la yÊ^*T!Sj Fig. 3. fente au-dessous de l'extrémité distale et la clutinisation de cette extn''- niité conmiencent bien avant que la lamelle ait atteint la longueur totale c(3rrespondanl à k\ hauteur des arceaux (prelle laissera comme résidus déllnitifs. (le (pu pré((''de se résume en ceci : La description (lonn(''e par M. KielTer est parfaitement exacte. Il est probable (pie les lilets ar(pi(''s. pour lesquels il ne faut pas employer la définition de poils reconrb('s, fixf'S parleur extréinit('' à la liase d'un poil voisin, se développent sous forme de lamelles dont la partie centrale se n'tracle, et, dont le bord épaissi [lersiste seul et Se cliitinise. BCLL. 7. 186 Hulh'liit lie lu Sociétr Kiildiiiolnnique dr Fnnire. lieiiuirqiw.s .sur les Léin'dopihrs du Laos tonkinois. Rdjijioil (le 1(1 Faune lépidopt(hvlo(ii(jue avec celle de rarchipel malais, par Ariii;iii(] Jaxet. Des os|)èc(;'s considérées (.'ômnit' distiiiclcs et volant ensemble sans se coniondre dans d'autres pays sont remplacées dans le liant Tonkin par des formes intermédiaires dont les individus tendent parfois à se rap- procher assez valablement des tvpes extrêmes. C'est le cas pour Prio- neris Thestiilis et Prioneris Watsoni, remplacés au Laos par une forme ipii a le dessin très marqué de ThesUjUs avec les nuances carac- téristiques de Watsoni. (^est encore le cas pour Papilio (.anesa, si l'cmarquable pour sa belle lâche verte constante, et Pap///o Bianor, (pii en est entièrement dépourvue ; ils sont représentés au Laos par une forme à taches restreintes, aux nuances bleues peu tranchées. Un autre trait assez inattendu indique un caractère qui rapproche- rait plutôt la Faune tonkinoise de la Faune de rarchipel malais plutôt ipie de celle du continent indien. C'est la tendance à la disparition des queues chez certains Papilio (c'est ainsi ({ue Nicanor., non caudé, rem- place dans certaines îles Pointes franchement caudé du continent). Au Toukin se trouve uiu' Fatuie voisine de Bianor et non caudée. (jui n'a pas étt' décrite jusqu'à ce jour et dont le faciès est nettement insulaire. .le me propose de faire ligurer au fur et à mesure de leiu' description les espèces curieuses du Laos tonkinois. Heinar(iues .sur la distribution (iéo(jrapl(i(iue de /'EnEinA mëdl'sa [Lép.J. par L. Demaisox. UErebia Medasa, Kal)., dctnt les exemplaires ipie j'olTre a la Société ont étérecueillis dans la forêt d'Eperna\ , est très connniuie siu' toutes les col- lines ipii s"(''tendenl à l'Est du bassin de la Seine, depuis le département de l'Aisne (environs de Saint-Quentin), jus(|u'à celui de l'Aube. On l'a signalée récemment pour la première fois dans la forêt de Fontaine- bleau. Elle paraît être en ^oie d'extension, et offre une tendance à se nudtiplîer de |)lus en plus; on la trouve aujourd'hui dans (luelques localités où elle manquait autrefois: mais elle n'atteint pas encore les environs de Paris, (die existe jirès de Fère en Tardenois et sans doute aussi dans la forêt de Yillers-Cotterets; nous ne croyons pas (pi'on l'ait rencontrée plus près de la capit^de. Si'iDirc fia S avril IHOH. 187 Obscrraliaits ii jiropo.s de la Sole p recède iifr, par A. GiARU. Erebia Médusa est en etïet une espèce en voie d'extension : jamais elle n'avait été rencontrée par les anciens Lépidoptéristes du Noidde la France quand elle fut capurée pour les |»remières fois par Tli. Hette, le 0 juin 1876 et le H juin 1877 dans la forêt deRaisnies, près Valeuciennes, tout à fait eu pays de plaine {{). La localité était cependant explorée chaque année par de zélés Entomologistes. J'ai fait ressortir alors l'ini- portance de cette capture pour la géographie zoologique. La localité la plus voisine où l'espèce fût connue était Arlon, ijui, au point de vue zoologiquc. fait [)artie de la province Lorraine. Depuis, MM. A. cl E. Le- lièvre et moi-même nous avons repris plusieurs exemplaires à l'endroit signalé par Mette. En juillet 1885, M. P. Paux en prit un individu au hois de Phalempin, près de Lille, dans une taille de Tannée, au lieu dit la. Sablière {î). Aux environs de Saint-Quentin, VErebia Médusa n'avait été capturée qu'une seule fois au hois d'HoInon, d'aijrès le catalogue de Duhus (1879). Description d'une espèce nouvelle de Cohjdide [Col.], par A. Grouvelle. Cicones squamosus, n. sp. — Oblomjo-elongatus, vix nitidus, fusco- ferrayineus, squamosus , prothorace transverso, antice truncato, utrin- tjiie prope oculo siDiiato, laleribus sabparallelis, parum arcuatis basi (1) Th. Hette et A. Gi\rd, Note sur quelques Lépidoptères des environs de Valenciennes, Bulletin scientifique, historique, etc., du Département du Nord. t. IX, 1877, pp. 216-2'20. (2) P. Paux, les Lépidoptères du département du Nord, Revue biolorjique du Nord de la France, t. V, 1893, p. 282. JSK niilh'liii (h' ht Sorii'li' Knloiiiolofiifinr dr France. initniiiiiilii, iiii'illd (iiiiiiihiliiii inniluffd, sruteUo tnnis^'i'i'so ; ('hjtrix pinirldio-siridtis, iiifrrrdilis liiiculO'Sijuninosis. — Ldiig. : "1 iiiill. ;i :{ iiiill. 1/2. Allongé, oblong, i\ peine Itrillaiit. Iii'iin fernigiiicux, coiivcrl de poils s(iuainoux, blanchâtres, disposés sans ordre sur la tète et le pro- tliorax et rangés en lignes simples entre les stries des élytres. Tète ovale, sensiblement aussi longue que large à la base, ponctuation râpeuse, contluente, marge antéi'ieure échancrée. Prothorax nue fois 1/2 aussi large que long, subrectangulaire; |>onctuation làpeuse, conlluente, déterminant de cha(jue côté, à la base, un vestige de ride longitudinale, accentuée par une série de poils S(]uameux; marge an- li'rieure droite, sinuée de cliacpie coté derrière les yeux, côtes faii)lement arcpiées, base anguleusement saillante vers l'écusson, rebordé-e d'une si rie profonde. Écusson d'ans versai, sidjrectangulaire. Élytres un peu plus larges à la basi,' (|ue le prolliora\, ovales, arrondis ensemble au sonmiet, ponctut's stri('s; iidervalles à peu près aussi Larges (pie les points; strie |)onctU(''e garnie d'une ligne de ])etits poils. Strie an- teimaire atteignant le bord iiderieur de Ym\. Abyssinie. Zanzibar. (RalIraN.) Quel(|ues exemplaires n'-coltésa Aden, par M. E. Simon, se distinguent tie celte es|(èce par ré[iislonie a peine ironijiK'' el les stries des ('h très beaucoup plus tines. Sur h's (jriddiin/ii's du Saule [Du'T.], Desniplidi} d'un ijeine iHidrean el dUine espère naiivelle. jitir l'dhhr ,1. ,1. Kn-;iFKi{. Les l)oiH'geons du Saule {Sdii.r (uirild) sont parfois habih's par une petite larve rouge, sans (pTils (laraissent ditlV-rer extériein'enieni des liourgeons normaux, (lelte larve esl munie d'une spatide d'un brun sombre, à tige robuste, à lobes obtus, parallèles el très rapproclu-s. Klancs et papilles sternale du [iremier segmeid llioraci(pie granuli's. Papilles latérales {pdpillde Idlereiiscs. au lieu de papiUde Idieriiles et dorsales a soie à peine visible. La Iransfoi'mation a lieu au même endroit au premier juintemiis. La ]arv(^ se pn'forme une ouveiture arrondie, située vers le tiers supé- rieur du bourgeon et n'y laisse (pi'ime mince pellicide qui, au moment de r(''closion, est l)ris(''e par la innqilie. Celle-ci ressendileà celle de /^ Kdrsrlii ni., doiil elle ne dilTeri' (|iie par les saillies frontales, ipii ne sont Séance du 8 acril 1896. ■ 189 pas [ilus longiu's que Uu'ges. et par les stigmates du thorax (pii sont deux fois aussi longs que les soies du vertex. L'insecte parfait est rouge; tète, antennes, trois bandes du thorax, milieu de la poitrine, bandes transversales sur le dessus de l'abdomen et les pattes noires. Pilosité d'un blanc argenté. Antennes à 16 articles, dont le premier du funicule est soudé au second et un i)eu plus petit que celui-ci; chez le mâle, chaque article du funicule est muni d'un col, ayant d'abord un tiers du un quart, puis la moitié, à l'avant-dernier seulement le quart de leur longueur; chez la femelle, subsessile; les deux derniers plus ou moins connés. Bord alaire interrompu après sa rencontre avec la seconde nervure , qui aboutit à peine avant la pointe de l'aile. J'appelle cet insecte Bertieria geminicola, n. sp. et je le donne comme type du genre Bertieria, n. g., que je dédie à M. Jean de Bertier. Ce genre diffère de Dasyneura, Rondani, par les caractères suivants : deuxième nervure longitudinale atteignant la pointe de l'aile ou à peu près; corps couvert d'une pilosité d'un blanc argenté. Il a comme synonyme : Cecidoimjia, Rond, non Meig. Ce genre comprend des Cécidomyies vivant sm' le Saule et formant deux catégories. L'une se compose d'espèces vivant dans le bois, et dont les larves sont allongées, plus ou moins cylindriciues, à spatule brun sombre avec tige robuste; ce sont : B. dubin, Kieff., B. ■w//(v>, D. G., B. mliciperda, Dufour, B. Karschi, Kietï., B. meduUaris, Kielî., et une espèce, qui m'a été communiquée par M. Loiselle et qui ne m'est connue qu'à l'état larvaire. L'autre renferme des Cécidomyies vi- vant dans les bourgeons, qu'ils déforment ; leurs larves sont ellipsoï- dales, à spatule sans tige, ou manquant complètement ; elles ne sont pas, comme celles de la catégorie précédente, séparées du dehors et n'ont donc pas d'ouverture à préformer; ce sont : B. rosaria, L., B. davifex, Kieff., B. pulvini, Kieff. [salicina, Giraud, non Schranck), B. rosarieUa, n. sp. et B. superna, n. sp. (1). L'espèce décrite plus haut, B. tjenimicola relie les deux groupes, mais appartient au premier plus qu'au second. Sur les mœurs de la chenille de Zeuzera pyrina, Lin., ou œsculi, Lin., par G. A. Poujade. Un Lilas placé sur ma terrasse, au sixième étage, me montra, vers le mois de juillet 189o. sur le tronc un petit trou d'où suintait une ma- (1) Ces deux espèces seront décrites dans le Wiener Enlomolote vers le milieu de l'aile et se dirigeant sur l'angle interne ; taches nébuleuses formées par des écailles ochracées situées vers l'apex et vers l'angle interne, et une série de points noirs antémarginaux. Ailes inférieures grises. Dessous des ailes supérieures brun, des inférieures gris, franges gris-clair. Antennes épaisses, gris jaunâtre; tète et palpes blanchâtres, corps blanchâtre soyeux. Algérie. Appartient au groupe de E. cenisella, Hb. <3° Elachista last relia, n. sp. — 8 à 9 mill. Ailes supérieures allon- gées, étroites, un peu aiguës à l'apex d'un gris ardoisé soyeux, uni- forme: ailes inférieures un peu plus sombres. Franges à extrémité blanchâtre, sans ligne. Corps brun, poils de l'extrémité de l'abdomen blanchâtres. Décrit d'après de nombreux exemplaires obtenus ex larca. Pour peu (pie les papillons aient volé, ils deviennent blanchâtres ou blanc jaunâtre, surtout les femelles: ils peuvent alors être confondus avec des E. nitidulella, Hb.; mais outre (jue celte dernière est plus petite, ses ailes arrondies et son apparition tardive (en juin) suffisent à la diderencier sùi'ement. Le chenille de lastrella vit au premier printemps exclusivement dans les feuilles de Bromus erectiis. La raine occupe toute la largeiu' du brin d'herbe, en général; elle est blanchâtre, mais salie par les ex- créments que la bestiole ne va pas déposer au sommet de la mine, comme font beaucoup d'autres chenilles d' Elachista. La chenille adulte est jaune, sans lignes ; seul, le vaisseau interne paraît brun par trans- parence de la peau; la tête est petite ainsi que le premier segment, mais le second est très renflé, puis le corps s'atténue insensiblement jusqu'à l'extrémité anale. La tête est brun jaunâtre pâle a\ec une bordure ferrugineuse, l'é- Séinicr du S iivril 1890. 19;{ cusson est brun, étroit, allongé et divisé en deux parties, le bord pos- térieur un peu plus sombre. Elle ne se chrysalide ni à terre ni à nu, mais sur les graminées elles-mêmes, à la base d'un brin d'herbe , près de la gaine, dans un petit cocon de soie blanche. La chrysalide est noire sur le dos, brune en dessous et même jaunâtre sous l'abdomen ; le dos est à peine ca- réné. Le papillon vole en avril et mai et n'est pas rare à l'ouest de Paris. Captures de Microlépidoptères, parV. Chrétien. Je crois intéressant de signaler la capture de deux rares Microlépi- doptères, l'un en Algérie, l'autre en France. Le premier — quia été pris par M. Olivier dans la province de Cons- tantine. — n'avait été trouvé jusqu'à présent (ju'en Syrie : c'est le Crambus desertellus, L. Le second, — la Tinea leopoldella, Costa, — avait été découvert déjà dans les Alpes-Maritimes et Millière lui avait donné le nom de Tinea Oberthuriella ; mais on ne pensait pas que cette espèce italienne et pro- pre au littoral méditerranéen pût s'avancer jusque dans nos régions. Cependant, en I880, j'ai trouvé en certain nombre le fourreau si parti- culier de cette Tinea, sur de vieux murs, à Villefrauche de Rouergue, et en 1886 notre collègue M. Lafaury me l'a envoyé avec des fourreaux d'autres espèces récoltés aux environs de Dax. Depuis, ce Microlépidoptère n'avait pas été observé ailleurs. Aussi quelle n'a pas été ma surprise, le 30 mars dernier, de trou^er cette espèce, réputée purement méridionale, sur une grosse pierre garnie de lichens et de mousses, dans une carrière... de Nanterre! Description d'une espèce noiicelle de Cétoine de Sjjrie [Col.] par Eug. Benderitter. Cetonia Potosia) amethystina. n. sp. — Dessus entièrement vio- let, bords de l'épistome bleu verdàtre foncé ; dessous etpygidium violet un peu plus sombre; cuisses, et surtout tibias et tarses, vert foncé un peu bleuâtre. Entièrement très brillante et comme vernie. Rebord de l'épistome très faiblement éohancré. Ponctuation du front, entre les yeux, forte, mais bien détachée. Prothorax à côtés fortement sinués devant les angles postérieurs ; boiu'relets latéraux presque nuls aux 194 îinUetiii dr la Société Enfoinologique de France. angles antérieurs et renforcés graduellement d'avant en arrière; ponc- tuation forte et un peu serrée sur les côtés, très faible, superficielle et espacée sur le disque qui paraît presque lisse. Écusson entièrement lisse. Élytres lisses dans la région circascutellaire ; cotés et dépression dorsale à sculpture comme dans C. floricolu. Tibias sans tache blanche aux genoux. Saillie mésosternale grande, déi)assant fortement les branches intermédiaires. — Long. : âSmill.; larg. : lo mill. . Se distingue de C. florkola et de ses nombreuses variétés par l'ab- sence de tache blanche aux genoux; de C. af finis par la ponctuation du front, et de C. angustata par la sculptiu'e des élytres, la i)onctua- tion du corselet et le faciès général. Syrie. — 1 exemplaire 9 ma Collection (de l'ancienne collection Gallois). Note snr le Cetoxia amethystina, Rend. (Col.), par L. Bedel. Autant que j'en puis juger par la description qui précède, cette Cétoine est celle que M. Delagrange a rapportée d'Akbès diaule Syrie) et qui figure dans sa Collection et dans celle de M. René Oberthiir. Elle ne ]iaraîl difiërer de Vangustata, (ierm., que par sa taille plus grande, sa ])onctuation et sa couleur violette, caractères sans doute insuffisants pour la séparer d'une espèce qui varie beaucoup, surtout en Svrie. Bulletin bibliographique. Abeille (L'), XXYIIII, n» 12. Bedel. Calai, des Coléoptères du Nord de l'Afrique (suite). — 1)'0rbi(;xv. Synopsis des Aphodiens d'Eu- rope et du bassin de la Méditerranée. Académie des Sciences (Comptes rendus hehdom. des séances); 1896,- no^ 11, 12.© N'5 13. Jaxet Charles. Sur les rapports des Lépisinides avec les Four- mis. N° 14.© Agricultural Gazette of New South ]yales , VII, 189G, n'^"^ 1 et 2. Gale (A.), Bee Keeping. — Fuller. Insect frieuds and foes. — CAMBRmoE. Methods to eradicatc the Phylloxéra. American Masmm of Mit. liist. {Bull, ofttie), Vil, 1895. Beutex Séance du S et c/'mh Reicheia [Col.], (lu Cap de Boinie-Espérance ; Considérations sur la Distribution géofirapliique des Insectes dans rAfri(jHe australe, par A. Raffray. Je n'ai pu explorer que les environs immédiats de Cape-Towu et je me suis adonné surtout à la l'echerche des petits insectes, particu- lièrement des Psélaphides, dont j'ai trouvé un assez grand nombre, l'hi- ver, sous les pierres, et au printemps en tamisant les feuilles mortes des futaies de chênes. Parmi les autres insectes, les captures les plus intéressantes ont été celles d'un Microiijphlus et d'un Reicheia, le {iremier, fort rare, sous les pierres, et, le second, beaucoup plus abondant en tamisant. On a longtemps confondu sous la dénomination vague du Cap tout ce qui vient de l'Afrique australe , et cependant les faunes y sont très distinctes : la faune du Cap est limitée à la péninsule du Cap et s'étend vers l'ouest, tandis que la jjartie orientale de l'Afrique australe se rat- tache à la faime générale de l'Afriiiue. Cette distribution géographique des insectes coïncide aussi avec la répartition des pluies : dans la péninsule et la partie occidentale les pluies sont hivernales, de mai a août; dans la i)artie occidentale les pluies sont estivales, de décembre à avril. Les Hauts-Plateaux connus sous le nom de Karou et le Transvaal ont également les pluies estivales. J'ai pu étudier des Psélaphiens des environs de Cape-Town, de Na- tal et du Mashonaland. Ceux de Cape-Town appartiennent tous à des types spéciaux, ceux de Natal sont presque tous des types génériques répandus dans le reste de rAfii(]ue et même quelques espèces se re- trouvent à Zanzibar, en Abyssinie et sur la cote occidentale au nord de l'Equateur. 11 en est de même de ceux du Mashonaland, qui cependant présentent plus de formes spéciales, ce qui peut être attribué à l'éloi- gnement de la mer. Je compte d'ailleurs traiter cette question delà distribution géogra- phique des insectes dans l'Afrique australe avec tout le développement •lu'elle comporte. Séance du 22 avril 1896. 199 Description d'espèces nonveUes deMonotontideseide Cuenjides [Cor..]. par A. Grouvelle. Hesperobsenus communis, n. sp. — Elonyatus, sabdepressus, ni- tidus, piceus; antennis pedibusque rufis; articulo :p antennarnin transcerso; capite trianguhiri, antice ntrinque oblique impresso, fronte punclata, occipite foriissime punctuto; proiliorace elongato, laterihus subparallelis, disco in tongitadineni irregulariter hi-sulcato, sulcis inter- ruptis, punctatis, basin cersus excavatis; scutello transverso; ehjtrispro- thorace para m latiorilms. punctato-striatis, intervallis planis. — Long. : 2 inill. Allongé, subdc'primé, brillant, brun de poix; antennes et pattes rou- geàtres. Antennes courtes, 3<= article transversal. Tête triangulaire, obliquement impressionné vers les bases des antejines, éparsement ponctuée sur le disque; densément sur l'occiput et le long du bord in- terne des yeux; épistome tronqué. Prothorax de la lar- geur de la tète y compris les yeux, subparallèle, d'un quart plus long que large; disque avec plusieiu's ini- \rA - pressions ponctuées dessinant deux sillons longitudi- ^-y-K ' naux, inconqilets, arrêtés avant la base et le sommet, et /" \ élargis dans la partie basilaire et séparés alors par un J\]J\ espace caréniforme; intervalle entre les marges extérieu- res des sillons et les côtés avec trois lignes de gros points serrés séparées respectivement par deux carènes longitudinales. Écus- son transversal. ÉlUres un peu plus larges que le prothorax, un peu élargis dans le milieu, atténués vers le sommet, ponctués, striés ; in- tervalles plans ; [joints des stries donnant naissance à un poil court, incliné en arrière. Pygidium couvert de gros points. Segments 2 à 4 de l'abdomen avec une ligne transversale de gros i)oints à la base. Sumatra (Deli). Collection A. Grouvelle. Hyliota conformis, n. sp. — Elongata, pnrallela, depressa, testacea; kiteribus prothoracis spinosis; chjtris ad latera carinatis. (3 antennis longioribus, 3'^ articulo inlus emarginato. — Long. : 5 à 6 mill. Allongé, parallèle, déprimé, testacé; prothorax un peu moins long que large, profondément et peu densément ponctué; marge antérieure légèrement relevée en bourrelet ; bords latéraux épineux, les deux der- nières épines, vers le sommet, plus saillantes. Écusson transversal, peutagonal. Élytres environ cinq fois plus longs que le prothorax, ponc- tués, striés, carénés latéralement; épaules arrondies, denticulées. An- tennes du mâle i)lus longues, bord interne du 3« article largement échancré à partir de la base. Mandibules armées d'une longue dent. Manille. Collections du Musée de Bruxelles et de A, Grouvelle. 200 Bidleilit de hi Société Entomologique de France. Description d'une eapt'ce nouvelle cFAnaspis d'Algérie, pur A. Chobait. A. Vaulogeri, n. sp. — (Iourte, largo, convexe, noire, couverte d'un duvet brunâtre, avec le j)i'othorax d'un noir rougoâtre; la bouche, répistome, les palpes maxillaires, les 4-5 premiers articles des antennes et les pattes d'un testacé plus ou moins foncé. Antennes liliforines. sans massue, dépassant peu la base du protlio- rax; '-V et 4'^ articles allongés, égaux; les suivants diminuant de lon- gueur et augmentant d'épaisseur à mesure qu'ils se rapprochent du bout de l'organe: W à lO'' articles pas plus longs que larges; 11'' p> ri- l'orme, un peu plus long (|ue les précédents. Prothorax à peu (très une lois et trois (juarts aussi large à la base (pie long sur son milieu. Écus- son triangulaire. Él\ très pris ensemble à peu près deux fois et demi aussi longs (jue larges; replis latéraux très allongés, encore bien visi- bles au niveau du premier segment de l'abdomen. Cuisses postérieu- res et intermédiaires rembrunies; tibias postérieurs beaucoup plus courts que les deux [)remit'rs articles du torse pris ensemble. Ventre fortement saillant sur son milieu. Q — l^"" et 2*" segments ventraux simples; iJ*" avancé en son milieu sur le 4", émettant à son bord postérieur deux appendices ciliés, gTèles, noirâtres, dépassant légèrement l'abdomen, peu distants à la base, di- vergents ensuite, puis rapprochés par leur, extrémité (jui est faiblement recourbée en dedans; 4'' recouvert en partie par le précédent, sans aji- pendices; o*" dépilmi' en son milieu et échancré au bout. Tarses anté- rieurs non sensiblement dilatés. — Long. : 2 mill. Cette Anaspis a la forme d'une Anaspis (Silaria) varians, Muls., à pro- thorax rougeàtre, et c'est avec elle surtout qu'il serait facile de la con- fondre. Ses épipleures très allongés, les caractères sexuels du 6 empê- cheront de commettre cette erreur. En réalité elle appartient au sous- genre Anaspis (sensu stricto) et elle se place dans le voisinage de l'.i- naspis ruficollis, Fab., dont la distingue très facilement sa forme plus courte, plus large, plus convexe, abstraction faite des caractères sexuels du ô qui a les ai)pendices du 3'' segment abdominal i)lus grêles, moins rectilignes, plus raiiprochés à la base, et le ¥ segment sans appendices. Je n'ai vu que deux exemplaires (1 d et 1 ç) de cette espèce. Elle a été découverte à Chellala ^Province d'Alger) par mon excellent ami, le capitaine M. Vauloger de Beaupré, à qui je me fais un véritable plaisir de la dédier. Avec son amabilité habituelle, il a bien voulu me céder ces deux sujets jiour ma Collection, ce dont je ne saurais trop le re- mercier. Séance du 22 ucril ISDij. âOl Des variations de la Lepïura Fontexayi, xMuIs., par A. Chobauï. Les deux soxos do la Leptura Fontenaiji. Miils. pn-sontcnt de nom- breuses variations de la coloration soit du protliorax, soit des élytres. Le (S a les élytres d'un rouge de sang ou d'un rouge roux et le pro- thorax noir. C'est là du moins la forme typicpie. On la rencontre dans le midi de l'Europe el dans le nord de rAfri(iue. Les exemplaires du Maroc ont (juehpiel'ois une bande longitudinale noirâtre sur chaque élytre (CoUect. M. Pic). J'appelle cette forme var. niijrociltata. La 9 varie davantage. Comme chez le o, les élytres varient du rouge incarnat au rouge jaunâtre. Chez la forme qu'on doit considérer connue le type de l'espèce, le prothorax est, comme chez le cJ, entièrement noir. On la trouve en Algérie (Ténit't-el-Haàd , Collections M. Pic et Chobaut). Mais le prothorax olTre une grande tendance à se laisser envahir par la couleur rouge, à passer par conséquent au rufmismc. J'ai vu une 9 de Bône, communiquée par M. M. Pic, dont le pronotum est noir avec une tache discdïdale rouge. Je l'appelle var. Pici. Les sujets du midi de la France ont le prothorax entièi'ement rouge, sauf les bords auti'rieur et postérieur qui sont noirs. C'est là la forme décrite par Mulsant quand il a publié son espèce (Longicornes, 1862-1863, p. o40 et siiiv.). Je pro- pose de l'appeler var. erijth rodera. On pourrait eu faire la forme 5 ty- l)ique, puisque le premier qui a fait connaître la Leptura Fontenaiji décrit la ç ainsi. Je crois cependant (pi'il est i)lus logique de consi- dérer la 9 à prothorax entièrement noir comme la forme 9 typique, car elle se rapproche davantage ainsi du (5. Chez le c?, il y a donc tendance au mélanisme, les élytres présentant [larfois une bande noirâtre, tandis que chez la 9, il y a tendance au rutlnisme,le prothorax étant souvent maculé i»lus ou moins largement de rouge. M. M. Pic avait déjà signalé des variations de cette espèce dans ses- Matériaux pour l'étude des Longicornes, p. 11. Mais il m'a semble qu'il ('tait bon de leur donner un nom, pour bien fixer les idées à leur égard el éviter toute confusion possible. J'ajouterai que cette esi)èce est rare dans les environs d'Avignon, liuis(iue en sept ans, je n'en ai capturé que trois sujets, 1 c?, 2 9. Elle [tarait vivre sur le chêne et sur l'ormeau. Ou distinguera toujours aisément les deux sexes, si l'on fait abs- traction de la coloration au dernier segment ventral, échancré en arc. 202 Bulletin do hi Société Entomohxjiqae de France. (litMiilsant,et souvent en angle obtus ou en forme d'accolade (^ comme on peut l'observer chez les sujets provenant du Nord de l'A- Iricjue, avec les angles de cette échancrure longuement acuminés et dépassant le pygidium chez le o\ tronqué chez la Ç. ainsi qu'aux an- tennes plus fortement dentées chez le j que cliez la Q. et au prothorax j»lus dilaté chez la Q que chez le (5. Finalement, voici comment on devra dorénavant cataloguer les dif- férentes variétés dont il vient d'être question : Leptura FoxTEXAYi, Muls. — Algérie (Bône, Téniet-el-Haàd. etc.): Ma- roc (Tanger); France mérid. (Pyrénées (Pic). Avignon, etc^. c5 Var. nigrorittata. Chob. — Maroc (Tanger). Ç Var. Pici. Clioli. — Algérie (Bône). ç Var. enjthvodeni. (Ihob. — France mérid. Avignon). Ohxervation li propos de Stran"(îaija distigma car. xeglecta. Chob., par A. Chobaut. La Stranyalia distiijnui var. neglecta que j'ai d('crite dernièrement {Bull. Soc. Entoni. Fr., 1895, p. cccx) a déjà été signalée lirièvement, mais sans nom, par M. M. Pic {Bull. Soc. Eniom. Fr., 1894, p. CLxxvni), (|ui l'a capturé, l'année après moi, dans la même localité', à Téniet-el- Haâd, au milieu de la forêt des Cèdres. Description d'une (fberration indie d/APXJinx Ilia. Schill'. par G.-A. Poujade. Cette aberration dill'ère du tyjie par l'absence des bandes blanches et des taches ocellées fauves aux quatre ailes; seuls le petit point blanc près du bord externe et les deux taches blanches apicales persis- tent aux ailes supérieures. Le reflet bleu ne s'étend pas aussi près des bords (surtout aux ailes inférieures) que chez le type. En dessous, les bandes blanches apparaissent en partie aux ailes supérieures, et les infi'rieures sont d'un ton presque uniforme. Ce remar(piable individu est l'analogue de l'aberration Beroe de sa C(»ngénère Iris; il m'a t'ii' communiqué par notre regretté Président, M. Ragonot. (pii l'a caiduré vers 1869 dans les bois deMeudon. Je pro- pose de la noiiimer ipatura Ilia, Schilï. aberr. Bacjonoti. Séance thi 22 avril ISOG. 20;{ Sur les Pachybrachis voisins de P. vermicularis, SuIÏ. par Maurice Pic. Pour mieuv spécilicr une espèce inédite de Pdrhfibrarhis. j'ai rédigé des tableaux synoptiques comprenant les races qui lue sont connues voisines de P. vermicularis, Sufî. Races à coloration générale testacée en dessus du corps, parfois maculées de brun. Écusson ponctué, triangulaire, plus ou moins tronqué ou arrondi en arc au sommet. Prothorax (vu en dessus) plus ou moins diminué en avant et plus ou moins arrondi sur les côtés en arrière 2 Écusson lisse, nettement transversal, largement tronqué au som- met. Prothorax (vu en dessus) à peine diminué (1) en avant, non nettement arrondi sur les côtés en arrière 1 1. Front à peine impressionné. Prothorax sans sillon basai. Su- ture éhlrale brune. — Long. 3 mill. Russie mi-ridionale : Sarepta vermicularis, Sufï. — Front nettement impressionné. Prothorax orné vers la base d'une sorte de sillon transversal étroit. Suture élytrale noirâtre. — Long. 2""™ 1/2 à 3"^'" 1/2. Algérie sud : Til- ronit sulcithorax, n. sp. 2. Prothorax très transversal, un peu déprimé, nettement arrondi sur les côtés (vu en dessus). Tète brune à taches plus claires. . o — Prothorax modérément transversal (vu en dessus), dilaté, arrondi vers la base, assez convexe. Tête noire à taches jaunes 3 3. Écusson entièrement noir. Petites races 4 — Écusson noir, clair au sommet. Espèce moyenne. — Long. 3 mill. Egypte? Algérie prœvius, Sutl". 4. Prothorax orné d'une sorte d'M obscurci. Ponctuation élytrale pas très forte, assez écartée: points obscurcis dans le fond. — Long. 2 mill. Algérie : Biskra Theryi, Choh. — Prothorax variablemcnt maculé de noir ou de brun. Ponctuation élytrale forte, plus rapprochée : points testacés ou brunâtres dans le fond. — Long. 2""» 1/3. Algérie sud : Laghouat A. gf.f|.a var. cardui. (1) J'emploie ce terme ordinairement de préférence au mot « atténué », que je crois plus propre aux extrémités ])Ostérieures. 204 . Bulletin de hi Société Entomolofjique (h' France. o. Race petite. Élytres etprothorax non mar(iU(''S de macules l)runes nettes et variables. —Long. 2 raill. à 2'"°' 1/3. Algérie. Environs de Bou-Saâda (Oued Chair) Carli, Mars. — Race moyenne. Élytres et prollKirax marqués de macules brunes, variables, nettes. — Long. 3""" 12 à 4 mill. AlgV'rie : Bou-Saàda, Am-Sefra,Lagliouat. vmi'. brunneomaculatus, Pic. Pachybrachis s. g. Pachistylus; sulcithorax, n. sp.Oblong, pas très allongé, convexe, à [teiiie jjrillant. entier cmcnt testacé moins les yeux ; le pygidium et l'abdomen en partie noirs. Tète pâle, maculée de brun sur le milieu du front, autour des yeux; et en arrière, à sillon médian large; i)onctuation forte, irrégulière, écartée; yeux grands, échancrés; labre échancré; antennes grêles, brunes, plus ou moins obscurcies à l'extrémité. Prothorax modéré- ment court, transversal, un peu élargi sur la base, à peine bisinué sur cette partie avec le lobe scutellaire presque nul; une sorte de sillon transversal étroit basai; rebords élevés lisses; angles presque droits; ponctuation forte, irrégulière; macules brunes variables. Écusson transversal, lisse, tronqué au sommet, jaune rembruni siu* son pourtour. Élytres un peu plus larges jirès duquel il doit se placer. Pachybrachis Theryi, Chob. var. cardui. — Tète noire à macules jaunes; écusson noir ponctué, à peine tronqué au sommet; prothorax rebordé, à ponctuation forte, écartée ; élytres pâles ù ponctuation irrégu- lière; dessous du corps noir, pubescent de blanc cendré; pygidium en- tièrement testacé comme forme type, dont il diffère par les caractères de la ponctuation élytrale, le bourrelet des élytres aux (''paules moins prononcé, irrégulier. — Long. : 2™™ 1/2. Sur petits chardons à Lagliouat, ainsi qu'à Aïn-Seira. L'exemidaire de Aïn-Sefra est plus pâle que ceux de Laghouat et présente une ponc- tuation itrothoracique plus raj)prochée. Séance du M avril 1896. 203 Beaucoup d'espèces do Pachybmchis sont variables: il peul bien se faire que P. Thei'ni ne soit (lu'uue variété de P. prœvius? C'est une question à trancher i)ar Tétude de plusieurs exemplaires, ce (|ue je n'ai malheureusement pas pu faire, ayant vu seulement un exemplaire tijpe de Thenji et un prœvius égjptien. D'après le résultat de mes chasses joint aux chasses étrangères con- nues, je puis domier les habitats suivants (particuliers peut-être pour quelques races?) sur les Parln/hrachis faisant l'objet de cette étude : P. vennicularis, SutT., sur Àstrayalus (ilhicans (exBecker). P. sulcitJiora.r, Pic, en battant des Pistachiers sauvages (Pic). P. Theri/i, Chob., sur Tainarix (ex Chobaut). P. V. rardui, Pic, sur petits Chardons (Pic). P. V. brunneomaculatits, Pic, sur Pistachiers sauvages (Pic). Notes synouyiniques, par M. Pic. D'après M. Schilsky, le genre C(')Y;///.s'CM.«f, Bourg. {Rev. Fr. Eut., 1894, n'^G.p. lâl) serait synonyme du genn' Microjulistas, Reitt. (Yerh. Briinn. 1889, p. 21), après étude des exemplaires typi(pies envoyés par moi. Haplocnemus Donnai rei, Pic (L. Échange n° 117-1894) = Haplocnemus (s. g. IschnopaIpus]subcostastus. Schilsky (Kiister XXX,n'^62, 1894) var. à pattes plus ou moins testacées ou rend)runies. Tous les exemplaires recueillis par nioi à Ain Sefra se rapporteraient à la var. Bonnaiici, mais j'ai capturé aussi la forme type au Djebel-Antar près Mecheria. H. sub- l'osfatus, Schils, est décrit du Maroc. Description d'un Uistéride algérien du genre Pachylopus. Er. et Remarques sur la composition de ce (jenre [Col.], p)ar Joh. ScHMiDï. Le genre Pachylopus, établi par Erichson eu 1834 sur une seule es- pèce d'Afrique, eu comprend actuellement un petit nombre d'autres, disséminées dans toutes les parties du globe. Nous en connaissons plu- sieurs de l'Amérique boréale (cote de l'océan Pacitique), une du Cap de Bonne-Espérance, une du Japon et même une de la Nouvelle-Zélande {Saprinus pedator, Shari)), Toutes, quoique bien différentes les unes des autres, ont un faciès commun qui les fait reconnaître au premier coup d'œil. L'espèce suivante, la première que l'on découvre dans la 200 Bulletin de ht Soeiélé Entomologique de Fmnre. r(''oioii iiK'ditcnaïK'eiiiio . pi'rseiito l'aspect du gonro, mais certains organes y sont singulièrement modillés; elle a les cuisses et les tibias postérieurs renflés, caractère principal du genre Pachylopus, mais l'ar- mature de ces mêmes tibias est assez différente et la iioncluation du corselet la rapprocbe plutôt de certains Sdprinus. Pachylopus Henoni. n. sj». — lireriter ov(ilh.cra! spinulosa' ciUatœqiie, posticœ extus tuinidw, spinis brevibus erassis in earinulis transvei^sis crenatis insertis parce instructœ. — Long. : 3""'" i/'.i — ;{'""' 1/2. Hab. : dunes d'Aïu-Sefra (Algérie). Front lisse, entoiu'é d'une foric strie et mar(pié dv deux: sillons (le ])ostérieur plus fortement coiu'l)é ou anguleux, l'antérietu" quelquefois interrompu}; t''pistome occupé ant('rieiu'ement par un enfoncement semi-circulaire. Corselet largement bordé de gros points peu profonds, çàetlà strigueux, lisse au-devant de l'écusson. Élytres à stries très fortes et ponctuées; ponctuation du i" interstrie remontant ordinaire- ment presque jusqu'à la Ijase, se perdant vers l'extrémité des élytres, mais parfois réduite à quelques points rares, occupant seulement le tiers médian entre la suture et la 4« dorsale. Prosternum en carène mince t'iargic à la base, mésosternum vaguement ponctué, appliqué contre la base du prosternum, qui est droite ouunpeusinuée. Jambes postérieures renflées, couvertes sur la face externe de fort courtes épines mousses, peu nombreuses, rangées sur quelques crêtes irr('gu- lières crénelées, marge externe garnie de longs cils et d'épines de plus en plus allongées vers l'extrémité. Cette espèce a beaucoup de ra|tiiorts avec le Saprinus grossipes , Mars, pour la forme et la ponctuation et aussi pour les jambes iiost('- Séance du 22 orril ISOG. 207 rieurcs, mais ces jambes sont rentlées comme dans les Pachylopns et la denticiilation des tibias antériem's est fort diiïérente. J'ai dédié ce nouvel Histéride à M. A.. Hénon. (|iii Ta découvert à Aïn- Sefra. dans le S.-O. de l'Algérie. Eu Amérique et même en Europe, il > a plusieurs espèces de Sa- prinus dont les jambes postérieures, au lieu d'être pourvues de deux ou trois rangées d'épines assez longues, présentent des épines courtes et irrégulièrem(»nt disposées comme chez les Pachylopns. Ce caractère est, il est vrai, plus développé chez ces derniers et, chez eux aussi, les tibias sont plus renflés; mais cette particularité est déjà bien moins accusée chez les Pachijlopus américains. P. gaudens et serrulatus , qui font le passage aux Saprinus en question. En conséquence, et à moins qu'on ne veuille réduire legenre Pachiilopush l'espèce originale et peut- être aux P. sulcifrons ol pedator, il faudra y rMlnchev W Saprinus di m i- diatipennis, Lee, le S. sabulosus^ Fairm. cl même le S. (jrossipes,Mixrs. Encore les tabès de Malpighi, par Valéry Mayet. A la suite de ma communication au Congrès du 26 février sur Vne nouvelle fonction des tubes de Malpighi, M. Kiinckel d'Herculais avai4, fait des objections. « Les tubes calcifères. disait-il. à orifice débouchant dans l'estomac observés par M. Mayet, doivent être des cœcunis gastriques », et malgré l'autorité de Dufour sur laquelle je m'appuyais, notre collègue ne pouvait admettre que l'organe habituel d'excrétion puisse aboutir à l'extrémité du ventricule chylifique. Les travaux de Dufour, ajou- tait-il, sont bien vieux. Je n'avais pu que mettre mes dissections à la disposition de notre Secrétaire et le renvoyer à une étude plus approfondie de la question, affirmant, sans crainte d'être contredit, que les cœcums gastriques si fréquents chez les Orthoptères, n'existaient pas chez les Coléoptères Longicornes. D'autres collègues, MM. Lamey et Bourgeois ^1). m'avaient fait de leur côté des objections d'un autre ordre. A la correction des épreuves, je recevais, selon l'usage, avec les (1) Relativement aux remarques présentées par M. J. Bourgeois, 5»//. Soc. Ent. de France, 18'.»6, n" 4 bis, p. 127. lignes 18 et 19, au lieu de « grès vos- gien de la vallée de Sainte-Marie-au.\.-Mines ». lire « gneiss de la vallée de Sainte-Marie-aux-Mines ». 208 Bidktin de la Société Entomologiqne de France. miennes, celles des Remavijues de M}il. Lamey et Bourgeois, afin que je pusse y conformer ma réponse. A'"a> aut. par contre, pas reçu celles de M. Kiinckel, j'en ai conclu qu'après réflexion, notre collègue avait re- noncé à ses objections. A la publication, je lus donc très étonné de voir intercalées, entre ma Communication et les Reiiianjues de MM. Lamey et Bourgeois, les Remarques de M. Kiinckel. Voici quelle eût été ma réjjonse si j'avais eu comnuinication de toutes les épreuves : Les cœcums gastriques ne peuvent être confondus avec les tubes de Malpighi. Les premiers sont placés à la partie initiale de Vintestin moyen (de formation entodermique), les seconds aboutissent à la partie initiale de Vintestin terminal (de formation ectodermique) , aux environs de ce que beaucoup d'auteurs appellent le pylore. C'est, tantôt juste à l'étranglement; comme dit Malpighi [i], inter alimenti excre mentique rereptacula (Chenille du Rombyx mon, imago de l'Abeille, etc.), tantôt un peu au-dessous, suivant que la soudure em- bryonnaire de Vintestin moyen avec Vintestin terminal s'est faite un peu plus bas (Carabus, Dytiscus, etc.), tantôt un peu au-dessus, à la partie postérieure du ventricule {Ceramtjyx, Hydrophilus, Cicada), sui- vant que cette soudure s'est opérée un peu plus haut (2). En ce qui con- cerne nos larves de Cerambyx il n'y a qu'à en disséquer une au tube digestif rempli, pour voir nettement le point d'insertion au-dessus du pylore. Notre collègue, M. le D'' Ch. Janet, nous disait récemment avoir observé le même cas cliez les larves de Fourmis. Nous pourrions parler de la série d'insertions antépyloriques décrites et figurées par Dufour (Annales des Se. nat.. 1845), mais cet auteur est, jiarait-il, trop deux, citer aussi Lacordaire à propos des Psylles [Introd. Il VEnt., t. II, p. 48), Ramdhor également à propos des Blattes; mais on peut leur adresser le même reproche. Une autorité plus mo- derne est celle de Lang, déjà cité en note. L'insertion sur la partie pos- térieure du ventricule est décrite et figurée dans son livre, notamment p. o64, fig. 349, chez un Lépidoptère, le Danais archippus. Coléoii- tères, Orthoptères, Hémiptères, H>niénoptères, Lépidoptères, les exem- ples aljondent! (1) MAi.i'iGin, Traité du ver à soie, Londres, 1669, et éd. fr.-lat., Montpellier, 1878, p. CA. ('21 « La limite entre l'intestin moyen et Vintestin terminal est souvent difliciie à marquer. On peut en effet rencontrer dans Vintestin moyen, d'ori- gine entodermique, une intima qui semble d'ordinaire cependant limitée aux intestins antérieur et terminal, qui sont d'origine ectodermique. » (Arnold LaN(; , Anat. comparée 1803), éd. fr., j). 530. Séance du 32 nn-il WOG. 209 Sur les fondions des tubes de Mdlpighi. liéjmnse il M. Valérij Mayet, par M. J. Kiinckpx d'Herculais. Étant doniK'S les travaux poursuivis (k'puis les tein|)s ôloignés où parurent les travaux de Malpighi (1(j69), do Ramdohr (1811), de Gaedc (1819), de Léon Dufour (1824 et 184:5), etc., il nous semblait que la science avait fait (luelque progrès et que les travaux de Sirodot (1858), de Plateau (1874), de Schindler (1878) et de bien d'autres anatomistes et physiologistes avaient largement contribué à démontrer que les tu- bes dits de Malpighi étaient des organes urinaires. Lorsque M. Valér> Mayet annonça que ces organes ou, du moins, certains de ces organes (4 sur 6), avaient chez les larves des Gérambyx une fonction spéciale, celle de sécréter et d'emmagasiner du carbonate de chaux qui, régurgité, servait à constituer un opercule à la partie an- térieure de la loge où s'abrite la nymphe, n'était-on pas en droit d'in- vo(juer l'opinion accréditée et de penser que cette sécrétion était dévo- lue à des organes spéciaux , devant être considérés comme des tubes gastriques ou tout au moins comme des dépendances de l'estomac (intes- tin moyen de Gegenbaur et de Plateau)? Cette manière de voir était d'au- tant mieux justilîée que le savant iirofesseur de Montpellier renvoyait à la description et à la ligure données par Léon Dufour dans son Mc- nioire sur les vaisseaux biliaires ou le foie des Insectes (1843); or des- cription et figure donnent deux points d'abouchement, l'un ventricu- laire, l'autre rectal , ce qui n'était pas sans mettre quelque confusion dans l'esprit, attendu que, depuis longues années, il était acquis que Léon Dufour s'était mépris et qu'il était établi (pie les tubes de Malpighi ne venaient déboucher que dans l'intestin terminal. Aujourd'hui, M. Valéry Mayet, malgré les réserves que j'ai cru de- voir faire, non pas en mon nom personnel, mais au nom de la majorité des anatomistes et des ph> siologistes, précise sa pensée par une des- cription complète et une discussion sur les insertions antépyloriques et postpyloriques des tubes de Malpighi , destinée à aiipuyer ses pre- mières aflirinations; il ne nous reste donc plus ([u'à citer des textes. Nous nous garderons de mentionner les auteurs, quel que soit leur mé- rite, qui ont donné des conclusions déduites des travaux d'autrui, nous 'invoquerons le témoignage de quel({ues-uns des plus notables parmi ceux ([ui ont fait des recherches originales. M. Félix Plateau (1874), dans ses Recherches sur les phénoniinies de la diijestionche: les Insectes, après avoir passé en revue toutes les études anatomiques et physiologiques de ses devanciers, après avoir dressé le tableau des produits dont la présence avait été constatée dans les tubes 210 Bulletin de la Société Entoiuologique de France. de Malpif^hi, sN'xiirinic ainsi page 111 : « Je conclus iiiie les tubes de Mal|iigiii ne sont ni des organes biliaires ni des organes urinobiliaires, mais des organes éliminateurs exclusivement urinaires. » M. Émil Schiudier (1878) a repris à son tour l'étude complète com- parée et fonctionnelle des tubes de Malpighi en contridant toutes les recherches faites antérieurement, et en donnant une biidiograpbio des plus complètes {Béitràye zur Kenntniss der Malpighis'chen Ge fasse der Imecten). Voici le résiuné de ses conclusions les plus importantes : 1" Les tubes de Malpighi se développent par invagination du rectum, c'est-à-dire de la portion du tube digestif à laquelle sont dévolues spi'-- cialement les fonctions de l'excrétion. 2'^ Les tubes de Malpighi apparaissent dans les trois premiers stades du développement, à une époque où le rectum n'est qu'une invagination peu profonde de l'ecloderme se terminant en cul-de-sac. Ils commencent à fonctionner aussitôt après leur formation... 3" Leur structure anatomi(iue et histologique rappelle par de nom- breuses particularités les canaux urinaires des reins individualisés des animaux supérieurs. 4"^ L'existence de matières urinaires spécitujues et l'absence de toutes les matières autres que celles de l'urine des animaux démontrent leur fonction. Entin, après avoir insistt' sur l'importance fonctionnelle de ces tubes dans les larves par rapport à ceux de l'adulte, M. Schindler conclut ainsi : « Les tubes de Malpighi sont des organes consacrés spécialement à la sécrétion urinaire. » Depuis, tous les travaux anatomi(jues, histologi(]ues et physiologiques entre|)ris sur les Insectes, notamment ceux qui ont eu pour but de sui- vre les phénomènes d'histolyse et d'histogenèse (jui accompagnent la métamorphose, ont ratilié ces déductions. Ceci posé, nous nous bornerons à faire remarquer : 1° (jue l'obser- vation de M. Valéry Mayet et l'interprétation (|u'il lui donne modifient du tout au tout l'opinion généralement admise sur les fonctions des tubes de Mal[iighi: t" (|u'il conviendrait de rechercher si la sécrétion calcaire utilisée par les larves n'aurait pas son siège originel dans des cellules glandulaires spéciales, et si dans ces conditions les tubes de Malpighi ne recueilleraient pas sinqilement le carbonate de chaux en excès. Scanrc du 2i arril IH'JG. 2H Bulletin bibliographique. Kiitoinoloijiail Soc. of Ontario (Anuiuil Report of the}, '189o. 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[C. B. Aead. Se., 1895).* II). Sur l'ampoule frontale des Muscides. (L. c, 1896.)* Mei'nier (Fernand). L(>s Betostoma fossiles des musées de Munich et de Haarlem. {Mém. Soc. Zoot. Fr.. 1896.)* Urimgxy (H. d'). Synopsis des Aphodiens d'Europe et du bassin de la Méditerranée. [UAbeitte, 1896.)* Le Gérant : J. Kunckel d'Herculais. BULLETIN SOCIETE ENTOMIOLOGIQXJE J3E li^RANCE BULLETIN DES SEANCES ET BULLETIN BIBLIOGRAPHIOUE ^ëanee €lu 13 mai 1^90. Présidence de M. A. Giaud. M. A. Raffray. Consul de France à Cape-Tcn\n (Cap de Bonne-Espé- rance, assiste à la séance). Nécrologie. — M. le Président fait part a la Société de la mort d'un de nos plus anciens collègues, qui laissera dans la mémoire de tous les plus vifs regrets et les meilleurs souvenirs, M. Auguste Salle, le voyageur naturaliste, l'explorateur du Mexique et du Texas, auquel nous som- mes redevables de la connaissance de la Faune de ces régions; il était le trait d'union des Entomologistes américains et des Entomolo- gistes français, et il avait su inspirer autant de sympathie aux natura- listes du Nouveau Monde qu'à ceux de l'Ancien Monde. Après avoir rappelé les paroles d'adieu qu'il avait prononcées sur sa tombe, M. le Président propose que M. Oustalet. Assistant au Muséum d'histoire na- turelle de Paris, soit désigné pour écrire dans nos Annalciî la notice nécrologique d'Auguste Salle. Cette proposition est adoptée à l'unanimité. M. le Secrétaire fait part également de la mort de M. de Lesleuc, an- cien Médecin de la marine à Brest, qui a fait partie autrefois de la So- ciété. Distinction honorifi(jue. — M. le Président annonce ensuite que iiotre Collègue A. L. Clément a obtenu de la Société des Agriculteurs de France une Médaille d'argent, grand module, pour son ouvrage inti- tulé : Apiculture moderne. 3' édition. Correspondance. — M. Francis Guillebeau adresse sa photographie pour l'album de la Société. Changement d'adresse. — M. Champenois, lo. rue de la Bourgogne, Meudon (Seine-et-Oise). Bulletin de la Société Eatoraol. de France, 189G, n« 9. 214 Bulletin de la Société Entomologique de France. Pré.sentdtions. — M. Robert du Buysson, rue Savanon, 9, Clermont- Ferrand {Vn\-do-Dôme),.H!jiiiénoptères, principalement ChDjsides, pré- senté par MM. H. du Buysson et J. de Gaulle. — Commissaires rap- porteurs : MM. Janet et Kiinckel d'Herculais. M. Max Stand lus. Privatdocent der Entomologie, Eidgenossisches Polytechuikum (Zurich), Lépidoptères palœarctiqaes, pn'senté par M. A. (iiard. — Commissaires rapporteurs : MM. Jourd'heuil et de Joannis. M. .[(>s('|(li Villeii('u\(', Interne provisoire des Hôpitaux. 6. rue du Clici'clie-Midi. Entomoloijie (jénérale, présenté par M. A. (iiard. — Com- missaires rapporteurs : MM. Lamey et François. MM. Lucien Guye, oO, rue de Rennes, et Charles Benoit, 19, rue Gui- sarde, présentes à titre d'Assistants par M. Emile Traizet. Pulilications. — M. le Secrétaire prie les Membres de la Société de vouloir bien lui envoyer // Vavance les notes et surtout les descriptions qu'ils désirent insérer dans le Bulletin, afin qu'il puisse les répartir successivement dans plusieurs numéros. Il fait remarquer qu'il est dif- licile d'assurer Tapparilion régulière des deux numéros mensuels, s'il n'a à sa disposition (jue les Gonununications faites en séance: certains numéros ris(pient d'être très chargés, alors que d'autres manqueront de matière. Dans l'intérêt général, il est nécessaire de parer à cette situation aléatoire par la constitution d'une réserve dans laquelle il soit possible de puiser suivant les besoins, tout en sauvegardant tous les droits de priorité poiu" les descriptions d'espèces. Quant aux tirages à part, il est essentiel que les auteurs, pour éviter des réclamations tardives qu'on serait dans l'impossibilité d'accueillir a|)rès le tirage du Bulletin et des Annales, aient soin d'indiquer sur les épreuves qui leur sont soumises le nombre d'exemplaires qu'ils désirent. M. le Secrétaire annonce c[ue le 4« fascicule des Annales de 189o étant au brochage, il ne va pas tarder à être mis en distiil)ution. Nos collègues qui auraient des Mémoires qu'ils voudraient voir paraître en 1896 sont instamment priés de les adresser le plus tôt pos- sible au Secrétaire, M. J. Kiinckel d'Herculais, 20, Villa Saïd. Sctince du 13 mai 1896. :21.ï Communications. Description do nouvellçs espi'rcs de Lépidoptères du Tonkin, ixir Armand Janet. Papilio Doddsi, n. sp. ■ — Q cinrrjïiiiv 100 à HO luill. — Ce l'u- l)iUo appartient au gnuipo de Uintior. Crani. Connue Biauor, il a les ailes antérieures noirâtres vergetées de noir pur et de gris sablé de vert entre les bandes veloutées qui cou- vrent les nervures. Il a, de même, les ailes postérieures d'un noir profond sablé d'écaillés brillantes, bleues près du bord antérieur et vertes près du bord postérieur, l'angle anal étant dt'coré d'une tache ocellée noire Ijordi-e de rouge mêlé de lilas. Il s'en distingue nettement par les caractères suivants : les ailes postérieures ne sont pas caud(''es, une simple dentelure remplaçant la queue spatulée si caractéristique du groupe : de plus les o-6 lunules rouge et lilas qui ornent en dessus les espaces internervuraux chez Bianor y sont réduits à 2-3 trous presque invisibles. En dessous, les ailes postérieures, sablées d'écaillés claires chez Bianor sur une très grande partie de leur surface englobant et dépas- sant la cellule, ne présentent ici ce sablé que sur deux bandes peu étendues, le long du bord posté-rieur et dans la région basilaire du bord antérieur. Le dessous des ailes antérieures est, dans les deux espèces, vergett' de gris et de noir. mais, chez Bianor. le gris est brunâtre, tandis qu'il est très pur chez Doddsi; de plus, la base tout entière chez Bianor est enfumée de noir formant une tache subtriangulaire couvrant environ les 2/3 de la cellule, alors que chez Baddei la cellule entière reste claire, la tache enfumée étant restreinte â un espace assez petit le long de la partie basilaire du bord interne. Description faite sur 3 o du Laos Tonkinois. — Chaîne de partage (les eaux entre le versant du Mékong et celui du golfe du ïonkin. — 9 incomiue, probablement semblable. .le dédie cette espèce au Général Dodds. commandant en chef des troupes de l'Indo-Chine. P. Doddsi est une forme intéressante en ce qu'elle étend â lui nou- veau groupe la loi de développement parallèle de formes caudées et non caudées déjà signalée dans la faune indo-malaise pour d'autres groupes de Papilio. Il correspond à P. Bianor comme P. Poludorus, L., correspond à P. Hector, L., comme P.Niranor, Feld., à P. Polijtes, L., 216 liiilletii) (II' 1(1 Soricti' Kntninolùui(jHP de Fninre. coimiic P. Protenor, Crain.. et /*. Rhotenoy, Westw., à P. Dcinrlrins, Cram.. ot Murikntus, Jans. Zethera Noirei, n. sp. (Sat} l'idc)- — a Envergure 7U iiiill., les quatre ailes d'un noir mat légèrement brunâtre. Frange blanche entrecouix'c de noir au bout des nervures sur le pourtour des ailes sauf au voisi- nage de l'angle apical. où elle est entièrement noire. Tout le b(»rd extérieur des ailes est suivi par une double bande de macules blanches, chaque bande fermant deux taches dans clKupif espace internervural, comme dans certaines espèces de Danaïdes. Derrière cette double bande est une rangée de points blancs ronds, petits et au nombre de 5-6 aux ailes postérieures, plus grands et au nombre de 7 aux antérieures. Entre la cellule des ailes antérieures et cette rangée de gros points blancs se trouve une série de o taches blanches sulitriangulaires al- longées dans les espaces internervuraux, dont l'ensemble lormerail une sorte de croissant blanc interrompu en noir le long des nervures. — Dessous identique avec une nuance plus brunâtre. Q inconnue. Description laite sur 4 c5 du Tonkin. 1 provenant de Sontay et 3 de la région montagneuse entourant le Delta. Je dédie cette espèce à M. le lieutenant Noire, de l'infanterie de Marine, qui a rassemblé de riches matériïuix pour l'étude des Lépidoptères du Tonkin. Diai/nosr de trois CKcmoMYiES vonvelles [Dipt.], JXtr Vilbllé J. ,1. KlEFFER. 1. Mayetiola Joannissi. n. sp. — Rouge; scutum, taches pecto- rales, deux taches plus ou moins triangulaires, sur le dessus de chaipie segment abdominal, antennes et pattes noirâtres. Antennes à 2 + 17 articles; les deux premiers articles du funicule soudés. Nymphe à stigmates thoraciques longs et pointus; comme d'ordi- naire, la pointe de ce tube n'a pas de communication avec le dehors ; celte communication n'a lieu qu'en dessous de cette pointe, à la face iniV'rieure du tube et à peu près sur un quart de sa longueur; l'on remarque à cette partie des plis transversaux, entre lesquels se trou- vent les ouvertures en fente, par lesquelles l'air peut pénétrer. Liirve blanche, à spatvde sessile, s'amincissant insensiblement depuis la base, puis terminée subitement en une petite pointe. Plante nourricière. Cette larve vit à la base de Poa nemoralis, entre les gaines des feuilles, et y provoque un faible rentlement. Elle s'> métamorphose dans un puparium brun, alhmgé, aminci aux deux bouts. Séance du 13 mai 1896. 217 Habitat : Bois du château de La Grange. Je d(''die cette espèce à M. l'abhé J. de Joamiis. 2. Mayetiola dactylidis, n. sp. — Rouge; trois bandes du thorax, postscutellum et hase de l'abdomen, ongles de la pince, pattes et an- tennes noirâtres. Antennes à 2 + lo articles; les deux premiers arti- cles du funicule non soudés; deux derniers articles connés. yniiiphe à stigmates thoraciques très courts, à peine aussi lon^s ([ue gros. Larve à spatule plus alloiigi'c que dans l'espèce précédente, ré- trécie au-dessus de la base, élargie au-dessus du miheu et terminée en pointe. Taudis que le corps de la précédente est couvert de ver- nies ou écailles grandes, pointues et se touchant, l'on ne remarque sur le corps de celle-ci cpie des verrues très petites et éparses. Plante nourricière : Dactijlis (jloiiterata. Même genre do vie que l'es- |ièce précédente. Habitat : Bois du château de La Grange. Observation. Ce genre, dédit- à M. Valéry Mayet, ne renferme que des espèces vivant sur les Graminées et s'y transformant dans un IHiparium, qui est le résultat de la transformation de la peau de la larve. 11 dilTère du genre Oltgotrophus de LatreiJle par les palpes allongés et à quatre articles. C'est par erreur que M. Rûbsaamen a indiqué quatre articles pour les palpes d'OUyotrophas betuke et janiperinns; dans ces espèces, comme dans 0//V/. aipreœ et autres, les palpes sont très courts et ont moins de quatre articles. Fig. 1. — Cécidies de VAspItondylia rosmarini. :]. Asphondylia rosmarini, n. sp. — Cou, prothorax, côtés du mésothorax, massue, mt'tatiiorax, partie postérieure du scutellum et une 'ilH BnUclin dr la Société Entomologique de France. [(('tite tache en ,'i\aiit du scutcllmn. d'une ronge carné. Dessus du mésotliurax et |>artie antérienre du scnlelliun. ardoisés. Bord anté- rieur du UK'Sothorax noir au centre et blanc sur les côtés. Abdomen rouge, avec de larges bandes transversales lirunes. sur le dessus et le dessous, à pilosité fine. a|»|)lifjuée et argentée. Antennes et dessus des pattes sombres. Ailes irisées. yiliiiphc a stigmates thoraciques très étroits; peau moins fortement chitineuse que chez les nnWi'S A.^jilioiiihilia, transparente. Plante nourricière. Cet insecte l'orme à la face inférieure des feuilles de Ros-niarini(s ofpcinalis des petites cécidies fusiformes, tomenteuses, terminées iiar une minime calote glabre, que l'insecte fait tomber au moment de l'éclosion (voir fig. 1). Ces cécidies ont été observées en Dalmatie par de Frauenfeld. Celles dont j'ai obtenu l'insecte décrit ci- dessus, proviennent des environs de Marseille, et m'oid été connnuni- (piées par M. l'ablM' J. de Joannis. 4. Bertieria Pierrei. n. sp. — Grâce à M. l'abbé Pierre, profes- seur à Motdins, j'ai pu me convaincre que la Cécidomyio considérée par moi comme étant Cecidomyia saliciperda, Dufour, difîère en réalité de cette dernière esjjèce, à l'étal larvaire, à l'état denvmphe et à l'état d'insecte ])arlait. Elle forme donc une espèce nouvelle que je dédie à M. l'ablié Pierre, qui a eu l'obligeance de m'envo\er le véritable Ker- tieria saliciperda, Dufour. Ik'seription dn Psklaimii's AL(nRicus, n. ftp. [Col.]. par A. Rakfrav. Rahena, nitidas, aiitennis, palpis pedilinstpie rnbrotestaceis, caput lœve indice constriciinn, cable salcatiini, certice conve.ro. Antennœ calidœ, sat rra.ssœ, articnlis 1 maijno, 'Hahiinadrato, 3-8 minoribus latitadine i^aa liaalo lomjioribns in ter kc .^iibcei/aalibn.^, !)-lO paiilo ntajoribii.s ovalibas. IL inajori obbmiiD-acato. Palponnn articaUt nltiini) leciter .siniiato abrajtte clacato, claca apice /ma rix iierspicne cerrncosa. Prothora.r ca- pite latinr, lateribas rot a nila t as , sa bcini cexii.s , focea média vi.r perspicaa, ja.rta Ixisin salco arcaato parain canspicao et atrinqae foceobi pancti- fnrini minuta. Elijtra Ijasi constricta, biteribus niedio rotundatis, apice nonnihil (uajustiora param conce.ra, basi um.i'ime bifoceata, istis foveis oblongis et otmdetissiine in disca {prœsertim in Q] plus ufinusce sulcum si- mulautibus, prolonfiatis, .tetis aliquot triseriatim dispositis. Abdominis seijmento 1° eh/tris inajori, subcance.ro et basi obsolète impresso, mai'ijine laterali apice latiori. Séance du 13 mai WOO. 219 ^ Antennœ,pedesqHe prœsûiiiiii inalto cras.sinn's, niclaslcrtiinii nn'din l'Icraliim et hlfasi'iralataiu , mjmenlo 2 rentrait lias/ deiAnnatu, nwdio sahelerato et fiisrieidalo. — Long. : 1"''",70. Los fossettes basâtes des élytres sont très dislinctcs cl scpaives rune de l'autre par une élévation médiocre aussi forte que celle d(^ l'épaule et de la sulnrt' : chez la 9 ces fossettes se prolongent siu" le disque en un sillon très obsoK'te, mais qui manque ahsoliunent chez le (5. Cette dilTérence si'xuelle se retrouve aussi chez Stuxsineri dont cette espèce est très voisine, mais dont elle difïère par les caractères suivants : tète lisse plus étranglée en avant et a verlex plus convexe, fossettes basales des élytres; chez Stiissmeti il y a, à la base, une grande dépression transversale limitée par une carène humérale et par la su- ture et au fond de cette dt'-prcssion deux petites fossettes. Al(ji riras est encore très distincte de ^V»(v>//(pii a les fossettes éhirales connue Sta.s- sineri, mais la tète lisse comme algirirus; Senrieri a la massue des palpes épineux comme dans Heisei, tandis que celle (Vali/irirus res- semble davantage à celle de dresdensis. Je possède deux exemplaires de cette espèce, l'iui 5 qui m'a été donné par M. Bedel comme venant d'Edough, et l'autre (pic je dois à M. M. Pic et qui \ienl de Bougie. Le P. algiricus semble donc confiné dans l'est de l'Algérie tandis que le P. Sencieri ne se rencontrerait que dans l'Ouest. A propos de Senrieri, Coq., dont mon ami M. Fairmaire a eu l'amabilité de me donner im des deux types provenant dcCoqucrcl lui-même, il est absolument identique au Simoni,]\('i\. d'Algésiras. duiil j'ai trouv(' deux types dans la Collection Reitter. Ces trois types sont malheureusement tous des 9 et le d de cette espèce m'est inconnu : Simoni, Reitl. devient donc synonyme di^ Sencieri, Coq. .Je dois aussi signaler la capture en Algérie du Pselajihus Heisei, Herbst, qui m'a été donné i)ar M. Bedel, sousla rubrique Senrieri y Bône. ,Ie ne sache pas que le Heisei in[ jamais été signalé auparavant d'Algérie. A propos de Psélaphides d'Algérie je puis ajouter le renseignement suivant : M. Pic m'a communi(iué deux Bythinus d'Algérie, l'iui sous le nom de Mauritii, Reitt., et l'autre comme étant le dirersieornis, RalTr. L'exa- men de ces deux insectes m'a prouvé que le Bijthinus Mauritii, Reitt. est absolument identique au diversicornis, Ralïr., tandis que celui que M. Pic considérait comme mon diversicornis en est bien différent; ce dernier insecte ne se rapporte à aucune espèce qui me soit connue et devra très probablement constituer une espèce nouvelle. 220 Bulletin de la Société E)tto)iiolo(ji(iue de France. Description de la larve du Leiopus Bedeli, Pic. [Col.], par le Capitaine Xambeu. Larve : Lonsucnr : i:} à 14mill.; largeur : 2 niill. Corps : allongô, siibparallèk'. jaunâtre, couvert de quelques poils épais roussâtres, à région antérieure un peu plus large que l'extrémité postérieure qui est arrondie. r<"/c .• carrée , quadrangulaire, lisse et luisante, rougeàlre. finement ponctuée, avec quelques courts cils latéraux; lisière frontale sulicar- rée, noirâtre, large, peu échancrée; en arrière sont quelques points enfonct'S du fond desquels émerge un court cil; ligne médiane entière rougeâtre, hifurquée dès l'origine en deux traits obsolètes aboutissant à la base antennaire; épistome trapézoïdal, flavesceut, à milieu sil- lonné; labre large, semi-elliptique, à base bil'ovéolée: mandibules ro- bustes, a base ferrugineuse et lii-échancrée, à extrémit('' noire et dentée; mâchoires à base large et renflée; lobe petit, arrondi et cilié; palpes maxillaires de trois articles, les deux premiers moniliformes, le ter- minal conique; lèvre inférieure courte, bilol>ée; palpes labiaux bi-ar- ticulés. arqués en dedans, leurs deux articles pareils aux deux derniers articles des palpes maxillaires: languette arrondie et ciliée; antennes entièrement ri-tractées, leur article terminal court tlavescent, avec plus court article supplémentaire ; ocelles au nombre de deux ayant l'aspect de petits points situés au-dessous de la base de l'antenne. Segments thoraciques : le premier en carré transversal, couvert de quelques poils épars, s'élargissant d'avant en arrière, lisse à sa moitié antérieure: plaque large, chagrinée, flancs excisés; le deuxième court, transverse, le troisième avec ampoule granuleuse en dessus comme en dessous. Segments abdominaux : couverts, les sept premiers, sur les deux faces dorsale et ventrale d'une ampoule à milieu incisé, chargée d'une double rangée transverse de granules, ceux de la rangée supt-rieure plus accentués: le huitième et le neuvième segments convexes avec bour- relet latéral commun à tous les segments précédents, mamelon anal trilobé. Pattes : ni traces ni vestiges. Stigmates : orbiculaires, roux, à péritrème j^lus l'onc('', la iiremière paire ovalaire, sur le bourrelet de S(''paration des deux premiers seg- ments thoraciques, les suivantes au tiers antérieur environ des huit premiers segments abdominaux et au-dessus du bourrelet latéral. Notre larve a de grands rapports avec celle du Leiopus nelmlosus, SéfUin' (lu VA mai IH9G. 221 Linné, décrite par Westwood on 1839 [Introd. mod. rlna., 1. 1, p. ;{63); k' nombre de points qui suivent la lisière frontale n'est pas limité à cinq comme dans cette dernière larve, ces points sont bien plus nom- breux; Son lalire est bifovéolé; le bord antérieur de son premier seg- ment tlioraci(pie et lisse et n(»n subréticulé; la phuiue de ce segment est cliagrinée et non granuleuse; tels sont les traits difïérentiels qui les font distinguer. C'est au Djebel-Edoiig, à une dizaine de kilomètres de Bone (Algérie), qu'a été prise cette larve qui vit dans les branches mortes du chêne zéen : nous la connaissions depuis 1806, nous l'avions observée non loin de la villa de M. le vicomte de Gantés, alors sous-prél'et de Bône; l'adulte se prend en mai et juin sur les branches et brindilles de l'arlire nourricier. Note, sur un éleragp de Ellopia prosapiaria, Linn., et de son aberration prasinaria, Hb. [Lépid.], par l'aljljé J. de Joannis. L'an dernier, au mois d(^ juillet, à La Louvesc (Ardèche), localité située entre 1.000 et 1.100 mètres, je recueillis plusieurs exemplaires d'E. prosapiaria, L. ainsi que de son aberration verte prasinaria, Hb. Cette dernière forme était même plus abondante, ce qui n'a rien d'éton- nant vu l'altitude. J'obtins une jjonte d'une 2 rose et d'autre part je réunis ensemble trois pontes peu nombreuses de 9 vertes bien caractérisées. Mon frère aîné a élevé ces pontes, à Vannes, en isolant les deux groupes avec le plus grand soin. L'éclosion s'est produite pendant tout le mois d'avril et les premiers jours de mai, avec une avance de huit jours en faveur des chrysalides provenant des pontes vertes. Voici les résultats des deux élevages : Ponle rose. Pontes vertes. Papillons roses 38 H — intermédiaires o 10 — verts 20 - 22 Total <)3 43 Ainsi, dans le cas de l'élevage provenant de lemelles vertes, la moi- tié (ol 0/0) est du môme type que la mère, un quart est franchement rose, et le dernier quart est intermédiaire, mais cela de deux façons : Bull. 9. 222 Bulletin de la Soeiété Eutomolocjiqiw de Fmnee. trois individus sont iiiUnicmcnt mélaugrs de vert et de rose et les sept autres coûsUtuent un type gris légèrement brunâtre, remarquablement tixe, sans aucune trace des couleurs extrêmes, on dirait que celles-ci se sont compensées et ont donné une sorte de teinte neutre. Dans le cas de la ponte rose, ce dernier type gris n'existe pas ; aussi les chilïres sont lui peu modill(''S : 60 0/0 appartiennent au type de la mère, Si 0/0 sont nettement verts et le reste est constitué par cinq individus à écailles vertes et roses intimement mêlées. Encore une observation, sensible surtout dans l'élevage provenant des 9 vertes : l'écartement des deux lignes blanches qui traversent l'aile supérieure est très inégal et varie, sur la nervure 2, à peu près du simple au double, ces deux lignes étant tantôt parallèles, tantôt formant des angles obtus rentrants dont les sommets se rapiirochenl à l'intérieur de l'espace qui les sépare. Soie sur tiiiehjiie.s (jdéopthrs de Vile AIddbra, par Léon Fairmaire. M. le Prol'. Bergroth, notre éminent Collègue de Finlande, m'a obli- geanmient communiqué quelques Coléoptères provenant de l'île Aldabra qui n'a pas été encore explorée au point de vue entomologique. Ce doit être une localité assez stérile, et sa position entre les Seychelles. la pointe nord de Madagascar et les Comores iiidiipie la nature de ses pro- ductions. Voici les noms de ces insectes : Ciritidela (rihiHnris,Kh\g, un individu notalilement plus petit que le type. — Ueteroderes roinpIaiiaUia, Klug. — Opatriimshtsnlaris, Muls. — (lonoeepUaUim luicaiis, Germ. — Cassida dernioraia, Boh. et var. latea. Toutes ces espèces se retrouvent à Madagascar; mais il y a, en outre, un lira topas que je crois inédit. Cratopus viridisparsus. — Long. : 9 mill. — Obloa(jas,ronn\rns, selalis riridibas sat dense restilas^ sqaanialis aarusis el sinuragdinis in- teraii.rtis, lus in maealis nanterosis sat ntinntis ajiiireijalis; eapite rant )vstrn raijoso-punctato, nwdio saleato, rostro utrinque carinulato, elijpeo valde eniaryinato, antennis'/ ; protliorace transverso, elijtris valde angus- tiore, antice angustato, lateribus sat rotundato, dorso dense ruguloso, l>attrtalo, basi medio breviter snicatulo, lateribas densini griseo-setosulo; sciilello viridi, sed dense griseo pubeseente, basi foreolato, apiee nudioreet rotundato; ehjtris oeatis, ad humeros angulatis, postiee eix ampliatis, apiee jmiuIo aeu)ninatis, dorso striatulo-punctatis, siriis diseo vix ini- jiressis, priniis et latemlibus profundioribus, interrallis fere planix, dense subtilité r rugulosis et obsolète pliratulis, satura el intercallis 2 Séiivn' (lu L'i mai IS96. 223 priinis ikiiiIo clt'fdlis ; siihliis iispcndKs nKif/is snniidiitliiiits, fcnidrihiix sut rhinilis, riridi-scinsiilis , lihiis nKUjis ijrixi'D-piilK'sroutihnx. — Al- dahra. R('ss('nil)lo au C. Icpidoptcnoi, Deyr., dcBourlion v[ dos Coiuoros, pour la fornio générale, mais la coloration n'est pas uniforme, les squumules \ ert-émeraude formant de petites taches déprimées, les élytres sont plus larges, plus courtes, plus rugueuses, avec des stries plus fortement pcmctuées, le corselet est plus étroit. La variét<' lidcd de la Cassida (lerolnnila, Bohm, est entièrement jaune; à l'exception du dernier article des antennes, tout le reste est sembla- ble. Elle se retrouve avec le type à Madagascar et à Nossi-Bc. M. Bergroth m'a communifpK- en même temps quehpies Coléoptères de Nossi-Bé parmi les(iuels un indi\idu de hxCirindehi scm/iiirtti, Fairm.. qui est fort rare. I)<'srriiiiio)i.(>nctuation extrêmement line; épislome et labre éclian- crésen arc très ouvert, les côtés de l'épislome à peine l'oiigeàlres: pal|)es testacès, massue anlennaire obscure. Corselet à poiu'luation à peine distincte, tous les angles arrondis, le rebord latéral 1res tin. Écusson assez large, mais plus long (pie large, à peine distinctement pointillé. Kl\ ires à ponctuation plus distincte (pu^ celle du corselet, égale, la strie suturale remontant au delà du milieu, les côtés avec deux rangées, le sonunet avec plusieurs rangées de gros points. Dessous noir; menton carré à ponctuation égale et line, peu serrée. Pattes ferrugineuses, toutes les cuisses feutrées. Un exemplaire. Syrie (Abeille de Perrin). Le Sehiii'ideri, qui est voisin, est d'un vert métallique foncé; Son menton est transverse, sa ponctuation plus forte et les éhtres n'ont pas de rangées de gros points. 4. Laccobius Caretti, n. sp. — Long. : -i mill. — Voisin du /«//- lidus, Muls. Tète à pemctuation égale, plus forte (jue celle du corselet, plus line sur l'épislome, noire avec un reflet irisé, imperceptiblement chagrinée. Menton brillant, avec des points serrés. Palpes testacès. à peine noircis au sommet, base des antennes et le premier article de la massue testa- cès, le reste de la massue noirâtre. Corselet brillant, avec un cbagriné extrêmement lin, a ponctuation assez égale sur le dis(pie, inégalemeni espacée sur les côtés qui sont largement testacès, la région médiane noire dentée sur les côtés et atteignant le sommet et la base; les angles postérieurs droits, obtus, les antérieurs arrondis. Écusson très fine- ment pointilli'. Élytres testacès avec des lignes noires se rencontrant avec des séries de points interrompus, irrégulières; (luebpies gros points épars sur la- surface; le calus humerai et une tache scutellaire noirs, une autre tache noire sur le disque, au milii'u. assez rapprochée de la suture, les côtés plus pâles. Dessous noir, pattes et trochanters testacès, la liase des cuisses de la première paire noirâtre et duveteuse; cuisses postèrieiu'es et intermé- diaires linement et assez également ponctués. Biskra. Une vingtaine d'exemplaires. Var, purpuratus : la tête d'un pourpre métallique, avec la ligne de séparation de l'épistome et son prolongement vers le vertex d'un \ert métallique. On trouve les passages entre cette variété et le t\pe. Dans 228 BuJlrtin de la Société Entoiiiolo(iiijuf> de France. lin ou deux rxeni|ilairos les taches noires étaient plus faibles: elles sont bien rét;ulières dans les autres. Je suis heureux de dédier cette esjièce à M. raiiln'' ('arrêt, qui me Ta communiquée. o. Laccobius Syriacus. u. sp. — Lonj;. : 2""'^ ;}/4. — Taille de Vobscuratus, Rey. Tète, répistome comiiris, à ponctuation Une, serrée et égale, noire avec une tache jaune latérale à côté de l'oeil, menton lisse, brillant, avec (piebpies points tins et écartés. Corselet brillant, linement et inégalement ponctué, avec une large tache noire sur le disque, attei- gnant le bord antérieur, denté sur les cotés, ces derniers largement et la base étroitement testac(''S, les angles antérievu^s arrondis, les postérieurs uljtus. Écusson noir à peine distinctement pointillé. Él\ très testacés, confusément [lonctués, les points formant parfois des séries irrégulières, avec linéiques lignes de gros points et des lignes noires se rencontrant avec les séries, les côtés plus pâles et plus fortement ponctués. Dessous noir, les trochauters et la base des cuisses rembrunis et duveteuK, le reste des pattes testacé, les cuisses très linement ponc- tuées, plus deusément à la base; mésosternum avec ime carène tran- chante, anguleuse et pointue au sommet; métasternum lisse et Inillant au milieu. Plusieurs exemplaires. Syrie (Abeille de Perrin). Distinct du groupe du iiigricejis-, Thom. par son menton presque lisse; du groupe de Vohficaratns, Rey. par son menton aussi plus lisse, sa ponctuation plus fine et la tach*^ noire du corselet n'atteignant pas la base. 6. Limnobius pilicauda, n. sp. — Noir brillant, ovale. Tète distinctement pointillée, labre à peine échancré au milieu, épis- tome avec deux points de chaque côté, front avec deux points au mi- lieu, rapprochés, au-dessus de la ligne de séparation de l'épistome. Palpes grêles, ferrugineux, à peine obscurcis au sojmnet. Corselet plus linement pointillé que la tète, les côtés arrondis étroitement, d'un rou- geàtre obscur, les angles postérieurs obtus, élytres presque lisses, le bord ajncal (tbscurément ferrugineux, tronqué, les angles externes de la troncature arrondis, la suture non rebordée. Dessous noir, menton lisse, prosternum finement caréné, la carène saillante en arrière des hanches ; métasternum brièvement caréné en avant des hanches intermédiaires, finement et densément pubescent et linement iiointillé. Abdomen plus finement pubescent, le o'- segment Séance du l-i niai [S'.Xi. 229 doux fois aussi long que le précédont, lo 6" grand, étroitement lisse ;i la base, le reste couvert d'un feutre court d'un jaune grisâtre, étroitc- inenl ('Chancre au sommet; deux soies caudales écarti'os. Cuisses reiii- hrimies, tibias et tarses ferrugineux; les deux i)reniiers articles des tarses antérieurs élargis, le premier feutré dessous. Un exemplaire. Algt'rie : Pliilippeville (A. Tbiry). 7. Limnobius Bonnairei. n. sp. — Long. : 17 mill. — Petit, ovale, d'un noir brillant, les côlt's du corselet l)ruuàtre. les pattes et les palpes ferrugineux. i Palpes épais, surtout le 3'^ article; labre faiblement et largement échancré, vertex finement et densément pointillé, épistome lisse, avec une petite fovéole de cha(pn' coté, corselet brillant, à ponctuation fine et serrée, les angles antérieurs arrondis, les postérieurs droits. Écusson lisse. Élytres finement alutacés. plus clairs au sommet qui est tronqué avec les angles externes de la troncature arrondis, la suture rebordée en arrière. Dessous noir, tii)ias antérieurs assez élargis au sommet, cuisses assez fortes, pattes ferrugineuses, 6'' segment ventral déprimé, avec un tubercule subspinifonne assez long et prenant naissance dans la première moitié; segment anal avec un petit tubercule, une seule soie caudale. 9 Plus petite de moitié; palpes et pattes grêles, abdomen simple. Algérie : Quatre exemplaires Edoug (baron Bonnaire); Deux exem- plaires Biskra (abbé Carret); Un exemplaire Medjy Zamar (Clouet des Perruches). 8. Limnobius pectoralis, n. sp. — J^ong. : 3/4 mill. — o" Taille du inijrmidon, Rey. Tète noire lisse, labre distinctement échancré au milieu. Corselet d'un testacé obscur, lisse, rend)runi au milieu, les côtés peu arrondis, les angles postérieurs droits. Élytres d'un testacé obscur, lisse, la suture distinctement rebordée en arrière, le sommet tronqué, l'angle externe de la troncature arrondi. Dessous noir. 3« et 4'' articles des palpes assez épais, le dernier noir, les autres testacés; menton lisse. Métasternum brièvement caréné en avant des hanches intermédiaires, son tiers médian dans toute sa lon- gueur couvert d'une pubescence assez longue et assez serrée, d'un jaune grisâtre et nettement limitée. 6^ segment ventral simple. Une soie caudale. Algérie : Un exemplaire Saint-Charles (A. Théry). 9. Amphiops Abeillei, n. sp. — Long. : 4""" 3/4. — Aspect d'un CAelostoinu. Î'M) liaUetin de ht. Société Entniiiologique de France. D'un noir brillant, globuleux; le bord antérieur de répistome, la marge externe des élytres et les côtés du corselet d'un rougcâtre obscur. Tèt<' fortement ponctuée, plus finement en apjirocbant du vcrtex tés plus fortement ponctiK'S que le disque dont le milieu est presque lisse \ers la base. Écusson triangu- laire, plus long que large, finement et ('gaiement ponctué. Élytres un (piart plus longs que leur largeur totale, globuleux, [dus fortement ponctués sur les côt(''S, plus larges que le corselet, sans strie suturale, avec trois lignes de gros points assez peu distinctes, sauf la première; l'angle suturai submucroné. Dessous noir; menton brillant, la partie antérieure iné'galement ru- guleuse, la partie postérieure un peu excavée, plus finement et plus régulièrement rugueuse. Mésosternum absolument caréné en avant, lianches aiili'rieures et postérieures contiguës, les intermédiaires écar- tées, le mélasternum s'avau(;ant entre elles où il est coup(' carrément à son sommet, qui a un petit tubercule en avant au milieu. Cuisses postérieures et intermédiaires fortement ponctuées, ces dernières très finement duveteuses à la base. Crochets des tarses antérieurs renflés à la base, les (|uatre premiers articles des tarses concaves dessous. Abdomen petit, fortement rebordé et englobé par les élytres. Deux exemplaires. Egypte. L'un des exemplaires a un ])a(piet d'ceufs sur l'abdomen à la hwon des LeloclKires. Je me fais un grand plaisir de dédier cette curieuse espèce à mou excellent ami Abeille de Perrin. qui me l'a communiquée. Elle n'a Snniri' du IS iiuii IS96. t.M aucun rapport de laillc ni de couleiu' avec Ainiiliiniis liiriihis, Va\ 10. Cercyon Abeillei, n. S|). — Long. : 1"'" 1/2. — Sul)li(''misi)li(''- riquc, très convexf. T(M(' eli'lytros d'un noir de poix, les derniers avec une laclie testacée au sommet, remontant de clK-upie côté jusrprau tiers de Ti'htre, on- selot rouge, antennes et iialiies testacés. Tête couverte d'une ponctuation égale et serrée. Corselet à ponctua- tion égale, plus forte et moins serrée que celle de la tète, non rebordé à la base ni au sonnnet, les côtés arrondis, les angles postérieurs droits. Écusson très petit. Élytres striés ponctués, les stries n'attei- gnant pas la base, avec des points assez torts, peu serrés, les inter- stries très convexes, lisses. Dessous noir; mésosternum brillant, ovale allongé, deux fois et quart aussi long que large, fortement et également ponctué. Métasternum brillant au milieu, ponctué. Un ex(unplaire. Tibériade. .le dédie encore cette jolie espèce à mon ami Alieille de Perrin (pii me l'a communiquée. 11. Hydroporus brevipilis, Guill). \nn. Sor. Eut. de Fnnirr, 1893, p. ;}4. Lorsque j'ai décrit cette espèce, je n'en avais vu qu'un exemplaire. Depuis il m'en est passé plusieurs sous les yeux, ce qui me permet de conqiléter cette description. Long. : 6""" 1/2-10 mill. — Tète d'un doré ou d'im vert métallique, l'épistome régulièrement arrondi en avant, les palpes entièrement testacés. Corselet avec les quatre reliefs du milieu d'un vert métalli- que, rarement dorés, les latéraux légèrement, le fond des sillons plus distinctement dorés, les tubercules plats avec un point au milieu, réguliers et peu saillants, la surface avec des soies blancbes couebées opa(]ues. Écusson doré. Élytros d'un testacé obscur, avec quelques points noirs, les interstries alternes subélevés avec de petits poils con- fus, les autres plans avec une seule ligne de poils. Dessous noir, l'abdomen avec des taches latérales rougeâtres, le sommet distinctement crénelé. Les 9 sont plus grandes, plus larges el moins brillantes que les n. Algérie : Saint-Charles (D' Chobaut), Milianali, Teniet-el-Haàd. Cette espèce est voisine de Milh'vi, Kuwert. Cet auteur dit que Milleri a la tète et le corselet dorés et brillants, que le sommet des palpes est noir, que le sommet de l'abdomen est indistinctement crénelé et que les <5 et les ç sont de coloration uniforme. Ces divers caractères ne sont pas appUcables à brevii)ilis. t'.i2 Bulletin (le ht Société Eutoiuoloijiqiie de France. 12. Helophorus algericus, Motsch. Kinvcrt. — D'après les exem- plaires d'Algérie (pii me sont passés sous les > eux et qui me viennent, soit du docteur Puton, soit du baron Bonnaire, soit du docteur Cho- baut, la description de cette espèce a besoin d'être complétée. Type : 2'""' 1/2-:} mill. — Tète et corselet d'un doré brillant. él\- trcs d'un testacé jaunâtre avec une tache dorsale noirâtre commune et quelques taches blanchâtres. Var. A : Uniformément pâle, sans tache dorsale. Var. B : Comme le type, mais la tète noire. Var. C : Couvert d'une gangue qui rend l'insecte opaque et fait paraître le corselet rougeâtre; la tête noire ou métallique. Var. D. Chobauti : Coloration variable; élytres avec une tache noire au-dessous de l'écusson, la tache dorsale comme dans le tyi»e, une bande oblique noire partant de l'épaide et allant vers le sommet sans l'atteindre, et une autre tache noire au-dessus du sommet. Ces taches ne sont pas constantes; elles varient pour la dimension, et parfois l'une ou l'autre fait défaut. Cette variété est particulièrement sujette à être recouverte d'une gangue. On trouve les passages avec le type. Recueilli en un certain nombre a Biskra par M. le docteur Chohaut. '!.'{. Helophorus trisulcatus, n. sp. — Tête d'un bronzé noirâtre, finement ponctuée, rugueux au-dessous de l'œil. Vertex avec trois sillons profonds, celui du milieu plus fort, évasé en avant, les autres, entre celui-ci et l'œil, ne dépassant pas la ligne de séparation de l'épis- tome, atténués en s'ap|)rochanl du vertex; épistome subtronqué en avant, labre d'un vert métallique brillant, palpes testacés, à peine rembrimis au sonmiet, un peu renflés au côté externe. Corselet assez convexe, aussi large que les élytres à leur base, étroi- tement testacé sur les côtés et au bord antérieur, les reliefs presque lisses, d'un vert métallique brillant, les sillons plus obscurs, le mé- dian étroit, les intermédiaires modérément sinueux, les latéraux pres- que droits, terminés par une fovéole à la base. Écusson brun. Élytres d'un testacé grisâtre, la suture relevée, les points des rangées serrés, distinctement plus étroits que les interstries, qui sont subconvexes sur le disque et convexes au sommet, marqués de deux points noirs vers la suture au-dessous du deuxième tiers de la longueur, et près du sommet de deux taches pâles rondes; deux autres taches noires au milieu de la longueur et plus près du bord externe de la suture. Le Gérant : J. Kunckel o'HtRCULAis. BULLKTIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOlVtOLOGIQUK DE FflANCE BILLETIX DES SKAM.ES ET BILLETI.N BIBLIOGRAPHIOLE Hiéanoe du 97 mai 1S96. Présidence de M. A. Giard. Admission. — M. Robort du Buysson, rue Savaroii. 9, Clormont- Fcrrand (Ptu-dc-DôniCi. Hiiiuénopti'res, priucipaleinent CArysides. M. Ma\ Standl'us. PriNalddccnt der Entomologie. Eidgeiiôssischcs l'olyleelmikuiii (Zuricii). Lriiidoptères paléarctiques. M. Joseph Villeneuve , Interne provisoire des Hôijitaux. rue du Clicrche-Midi, 6, Entomologie générale. MM. Lucien Guye. rue de Rennes, oO, et Cliark's Rendit . rue Gui- sarde, 19, sont rems à titre d'Assistants. Collections. — M. Roger de Blonny et le D'Paul Marchai dcmaiideiit à être inscrits comme adhérents. Voilages. — M. A. Fauvel. notre collègue, chargé d'une Mission scien- tilique, est arrivé a Madère au milieu du mois de mai et comi)te y sé- journer environ deux mois. D'après une lettre reçue par M. Ch. Al- luaud, M. Fauvel a pu visiter l'ile de Porto-Santo où il a retrouvé les espèces spéciales décrites par Wollaston et qui n'avaient pas été reprises depuis le voyage de cet Entomologiste anglais. Publications. — M. le Secrétaire prie instamment les auteurs de lui retourner le plus promptement possible les épreuves corrigées, alln (juil piùsse hâter la mise eu pages du Bulletin; \[ engage également les auteurs qui s'absenteraient a l'en informer pour éviter l'envoi d'é'preuves qui restent eu soullrance. ce qui est une cause de retard dans l'apparition des itublications de la Société. Bulletin de la Société Entomol. de France, 189G, n° 10. 234 Btdietin de la Société Enlomoloijiqiœ iJe Fmnce. Communications Suf au rlidugement de réyiiuedes larres dp Melanostoïiia meUiita L. [Dii't.]. par Alfred Giahd. En septembre 1894, j'ai rencontré plusieurs loisà Winiereux, sur les ombelles delà carotte sauvage {Daurus carota, L.), des Mouches que je crus d'abord tuées par des Entomophtorées. Mais un examen plus attentif me prouva rpie ces Diptères appartenant aux deux espèces Miisra doinestirn, L.,et Chortojihild pusilUi, Meij;.. étaient immoliilisés [tar des larves de Syrphes occupées à les dévorer. Ces petites larves, d'un verl tendre avec une ligne blanchâtre sur le dos, attaquaient toutes leurs victimes au même point, à la jonction du cou avec le thorax, là (ui il existe naturellement un défaut à la cuirasse chitiueuse. Je recueillis plusieurs de ces larves, (pii ne quittèrent leur proie (pie le lendemain ou le surlendemain et ne tardèrent pas à se transfoi'mer en ])u])es. Douze jours après j'obtins les insectes parfaits. C'étaient des Melanostoiitti mellind, L. J'ai souvent vu cette espèce, très coimnune à Wimereux, se poser sur les Chenopodiuiu nlbiim couverts de Pucerons, et je crois que c'est exceptionnellement et à défaut de leiu* nourriture ordinaire ([ue les larves attaquent les Mouches. Sans doute les larves de Mehi- nosloiiHi ont une certaine vivacité et meuvent rapidement en tous sens la partie antérieiu'e de leur corps. Cependant, pour atteindre vme proie aussi agile que les Muscides, il faut que ces derniers soient en- gourdis |)ar la fraîcheur du matin ou par l'absence de soleil. Les larves de Syrphites présentent, on lésait, une grande diversité au point de vue ethologique si on les considère dans les dltïérents genres de la famille. Mais les Syrphites proprement dits sont géné- ralement considérés comme exclusivement aphidiphages et il m'a paru intéressant de signaler le changement de mœurs des larves de Mela- nosloiua. Il n'y avait pas trace de Pucerons siu' les omlielles de ca- rottes où j'ai trouvé ces larves (1). Malgréleur transparence et leur aspect délicat, ces larves de Syrphes sont très résistantes. Elles supportent des jeûnes prolongés et j'ai cons- taté qu'elles peuvent être soumises sans inconvénient pendant [tlu- (1) D'ainès E. Desmarest (Encyclop. de Clienu, Ânnelés, p. 242i, certaines larves de Syrpliites vivraient aux dépens de clienilles; mais c'est là un fait dont je n'ai trouvé nulle part une indication précise. Séance du 27 mai 1896. -2'')o SK'iirs semaines à un (Icsséclieniont assez inlenso. Dans cet tHat à'nnhij- flrohiose elles deiiieurent iiiiniobiles, adhérentes aux |)ai\»is du r(''(i- |iienl de verre dans lequel on les a placées et il suffit de leur rendre un peu d'humidité (une fjoutte d'eau) {lour les voir reprendre leur agi- lité. L'exiiérience peut être répétée plusieurs fois en réveillant la larve tous les huit jours. Sur ik nouvmu.r hjihi'ides de Saturxia [Lépid.]. pur Max Staxdkus. 11 est intéressant, je iiense de faire connaître (jue j'ai nldenu l'éclo- sion de luagnifiques papillons résultant du croisement d'un mâle issu du Saturnia pavonia (5 et de S. spini 9, avec la femelle de S. pyri Q. J'ai actuellement sous les yeux des individus issus de trois espèces diiïérentes et contenant par conséquent un quart de sang de pavonia. un quart de spini et um- demi de pijri. Depuis trois semaines je ne me couche qu'à deux heures du matin, pour me réveiller à six heures, afin d'aller aussitôt à mon poste d'observation et de surveiller mes expé- riences d'hybridation fort compliquées ; aussi est-ce avec bonheur que je les vois réussir. Première note sur les Acariens coniinensan.r des Fourmis, par le D'" E. Trouessart. Notre Président, M. le Professeur Giard. a bien voulu me connnuni- quer récemment des Acariens recueillis, à Wimereux. dans un nid de Lasius niger. Il m'a été facile d'identifier ce Gamaside, représenté par des adultes des deux sexes, avec Uropoda laminosa, Canestrini et Ber- lese, espèce trouvée, en ItaUe, dans les mousses, et qui, par consi'- quent, vient enrichir notre faune française. Cette espèce iVli-npodina- (WAi iirendre place dans un petit |?enre sé- paré récemment i)ar Micliaël des véritables Uropodes sous le nom de (jlyphopsis (Mich., 1894). Dans ce genre, le bouclier dorsal, chez l'a- dulte, est sculpté etnonlissecomme chez les vrais Uropodes. La plupart des Uropodinœ myrmécophiles sont des C.lypliopsis; on en connaît déjà sept espèces qui sont : ('.. Bostock i {Lusïns fiavus), G. laminosa (Lasius niger), G. formicariœ (Lasius tlavus), G. coccinea (Cam|)onotus liercu- lanus), G. Canestriana, G. carinata, G. Riccardiana. Pour ces trois dernières espèces le nom spécifique de l'hôte n'a pas été déterminé; pour les autres, ce nom est indiqué entre parenthèse. 2:^6 Bulletin de la Société Entoinologique de France. On trouve aussi dans k'S nids de Fourmis un véritable L'ntpode {Uropoda Ricasoliana,(}l deux Discopoma {D. splendida et D. coinata). Les autres Acariens signalés comme commensaux des Fourmis sont encore des Gainaaida-. En voici la liste : Aiitoinophonis Vlilmanin, Lirliip.s equitiins, L.. iinjnnecophiliis, |^.. Cduestriiiii, L.,ci(ueifer. L., hcris, L.,fie.rH()St(s, L., racioix, L.,(iri(ti(s. soit un total de 19 Acariens niyrmécoi>hiles connus en Europe. Cette liste est certainement très incomplète. Les recherches que vient de commencer notre Collègue M. Charles Janet, l'accroîtront sans doute très rapidement, mais elles auront l'avantage, plus grand encore, de nous renseigner sur la nalure des rapports existant entre les Aca- riens et les Fourmis. En elIVi. malgré- les recherches récentes de Mi- chaël, nous sonunes encore ré-duits à des hypothèses sur la manière dont ces Acariens se nourrissent dans les nids de Fourmis. Diaijnose de deux espèces vonrelles de Cécidoinjjies [Dn>T.]. par Vahbé .I.-J. Kieffer. ContariniaMarchali. n. sp. — DitTère des autres espèces du même genre par sa couleur entièrement d'un jaune vitellin. sans liandes sur le thorax ni sur l'abdomen. Antennes et dessus des pattes sombres. Ailes à teinte jaunâtre. La larve, de coideur citrine. vit dans les fruits faiblement gonflé's de Fra.rinus e.vcehior. L. Elle se rend en terre en juihet et l'imago ap[»a- raît eu mai suivant. Bitche. Dédiée à M. le !)'■ P. Marchai. Janetia, n. g. Ce genre, dédié à M. Cli. Janet. de Beauvais. a des pal- pes de quatre articles et les crochets des tarses bilides comme les Dasii- liewrrt, mais trois pelotes comme les Olitjotrophus. Il comprend des espèces produisant des galles sur les feuilles de Qaercus cerris, L., à savoir J. cerris, Kollar, et /. homocera, Fr. Loew, et probablement encore deu\ autres dont je ne connais que la cécidie. .J'y ajoute l'espèce suivante (d'après un unique exemplaire desst'ché). J. Szepligetii. u. sp. — Rouge: antennes à 2 —10 articles sessiles Bord alaire antérieur avec des poils entremêlés de (juebpies écailles ç. La larve, qui est rouge, vit dans de très petites pustuk'S de forme cir- culaire, en forme de couvercle. Hontirie. Séance du 27 mai 1896. :237 .l(> dôdio ct'tto ospôco à M. lo Prolosseur Szcpligoti. (ini m'a onvoyé une feuille couverte de ces ct'cidies. Je rapporte au genre /)rts///iP«/'rt, déjàsi riche en espèces, les insectes suivants : D. oleae, Fr. L\\., la Cécidomyie de l'olivier (d'après des exemplaires d'Italie et envoyés par M. le D'" Massalongo, Professeur à rUniversité de Ferrare); D. murkatœ. Mead. (d'après des exem- plaires typiques provenant d'Angleterre et coramuni(|ués par M. Meade) ; D. et'icœ-scopariœ, Dufour,la Cécidomyie de la bruyère à balais (d'après des exemplaires provenant des Sables d'Olonne et envoyés par M. le D'' Paul Marchai). Sur les transf'ormutioHS de certains onjanes chez les larves de Cécidoinijles [Dipt.]. par Vahhé J.-J. Kieffer. L'on sait depuis longtemps (lue les larves des Cécidomj ics ne sont munies d'une spatule que vers l'époque de leur métamorphose. J'ai constaté qu'elles sulnssaient encore diverses autres modifications. Je citerai provisoirement les trois suivantes : Fig. 1 à 3. — Organes externes des Cécydomyies. Fig. 1. — Derniers segments du corps d'une jeune larve de Janetia; s, stigmate; as, appendices sligmatifères. Fig. 2. — Stigmate latéral grossi. Fig. 3. — Appendice du deuxième segment. l'^ Stigmates. —Dans le genre Janetia, les stigmates des jeunes lar- ves sont conformés comme rindi(|ue la ligure 1 •H 2. s; ils sont relativo- %)S liaUeiin dr lu Société Entomologiqup de Fmvre. nienl .mvinds. bruns, et bifurqiK's: ;iu centre de la liifiircation, rorifice du tube apparaît sous forme de petit niameldn. La dernière paire de stigmates offre une conformation 1res différente : elle se trouve sur deux appendices coniciues. bruns, lisses, situés sur le dessus de Tavant- dernier segment: c'est en dessous de la pointe de ces prolongements, du coté interne, que se trouve l'ouverture du stigmate (tig. 1, a s). Plus tard, quand la larve est adulte et nuuiie de sa spatule, elle n'offre jikis que la l'orme ordinaire des stigmates. 2° Appendices thoraciqaes. — La jeune larve de Miloolu fuji, au mo- ment où les galles commencent à se montrer, c'est-à-dire vers la mi- mai, offre au deuxième segment thoracique, de chaque côté, en arrière des papilles pleurales, un grand appendice d'un brun clair, plus ou moins conique , recouvert dans sa moitié terminale de larges verrues terminc'cs par une pointe (fig. 3) : ces doux appendices atteignent en- viron la longueur du segment. Quand la larve est adulte, on ne trouve plus trace de ces appendices. Pour le reste, la jeune larve ne diffère guère: notamment les papilles occipitales, pleurales, sternales. dor- sales, etc., sont conformées comme chez les larves adultes. \\o Yp)',;(ps .spinifonues. — La plupart des larves ont. a leur sortie de l'œuf, les verrues spiuiformes nettement distinctes et dans le même nombre de séries qu'à l'état adulte. Dans le genre Miastor il en est au- trement. Les jeunes larves, à leur sortie du corps d'une lai've prolifère, ont, ainsi que cette dernière, onze séries de verrues spiniformes sur le dessous (du premier segment thoracique à l'avant-dernier du corps) et dix sur le dessus (du premier segment thoraci()ue à l'antépénultième du coriis). En avril, les larves adultes, reconnaissables à leur spatule el à leur taille plus petite, n'ont plus que huit séries sur le dessous (du troisième segment thoracique à l'antépc-nultième du corps) et sept seulement sur le dessus (du troisième segment thoraci(|ue incl. à l'an- tépénultième excl.). Gela est du moins le cas jiour un Miastor, n. sp., dont la spatule est en forme de lance. Smnrp du 27 mai 1896. 239 Descii[)ti()iis lie quelijiips espèces de Colkoptères inédites, par M. F. Grir.LEHEAU. {Suite.) 14. Helophorus Abeillei, ii. sp. — Long. : 3'"™ 1/2. — Tète et (orsi'lct d'im cuivreux doiv. palpes fusiformes, ferrugineux à la base, le dernier article d'un vert métallique i)rillanl; [)attes ferrugineuses, les tarses plus obscurs. Tète ruguleusement ponctuée, le sillon du vertex élargi en avant, répistome subtron(iué. Corselet plus étroit que les élytres à leur base, «'•largi en avant, un peu sinué au-devant des angles postérieurs qui sont droits, les antérieurs arrondis, les sillons étroits, les intermédiaires assez sinueux, les latéraux un peu arqués , les reliefs finement et éga- ment tubercidés 9, presque lisses o- Écusson cuivreux. Élytres près de trois fois aussi longs que larges , d'un testacé grisâtre, très étroi- tement métalliques à la base, marquées d'une grande tache noire com- nume allant de la base jusqu'au delà du milieu et d'une série d'autres taches noires partant de l'épaule et aboutissant à la siUure près du sdumiel. (là elles enclosent une tache pâle ronde; les points des stries assez forts, un peu moins larges que les interstries (pii sont plans, fine- ment ponctués, et convexes à la partie déclive. Dessous noir, pubescent, le bord apical des segments étroitement ferrugineux. Tarses de longueur normale. Plusieurs exemi)laires commiuiiqués par mon ami Abeille de Perrin. auquel je dédie cette esjièce, que je ne puis rap])orter à aucune de celles (pii (int été décrites avec le 4^ article des palpes vert. S\rie. lo. Ochthobius clathratus, n. sp. — Long. : 1 mill. — Tète noire, opaque, alutacée, les fovéoles rondes, les ocelles à peine dis- tincts: épistome un peu métallique, un peu brillant: un petit sillon subocXdaire entre les fovéoles et l'œil; labre anguleusement écbancré; palpes leslacès. rembrunis ausonnnet. Corselet presque deux fois aussi large (pie long, fortement rétréci en arrière. Iiien plus étroit à sa base que les éh très, les côtés un peu arrondis dans les deux premiers tiers, •'■chancres dans le dernier, l'échancrure garnie d'iuie membrane trans- lucide : le milieu rembruni, le pourtovu" assez largement testacé, le sillon médian Cdurt. terminé par une fovéole aux deux extrémités, celle d'en bas plus forte que celle du sommet: les fovéoles parallèles au sillon médian, celles d'en haut rondes, celle d'en bas allongées; une impres- sion transverse au niveau des fovéoles d'en bas; ponctuation indis- 240 Bulletin de la Sodété Eniomoloijiqne de France. tinctc. Élytres avec de fines rangi'es de points, trois l'ois aussi longs que le corselet, élargis au niilieu, arrondis sur les côtés, atténués au sommet qui couvre le pygidium ; calus humerai limité par un pli des- cendant dans une strie jusqu'au quart de la longueur. Dessous noir, les deux derniers segments ventraux lisses, brillants; pattes testacées. Un exemplaire i baron Bonnaire). Biskra. 16. Ochthobius acutangulus, n. sp. — Long. : Dji mill. — Petit, noir, assez brillant. Tète fortement sillonnée de chaque côté, avec un petit tubercule en avant, contre Tœil et un ocelle bien distinct contre le vertex. Épistome arrondi: labre entier; palpes noirs. Corselet forte- ment transverse, bien plus large en avant qu'à la base, lisse sur le disque, avec un sillon médian atteignant en avant et en arrière un sillon trausverse, ces deux sillons transverses occupant la moitié mé- diane du corselet, le bord antérieur largement échancré en arc, l'échan- crure plus profonde au-devant des yeux, les angles antérieurs pro- longés en avant, pointus; l'oreillette brusquement rétrécie, arrondie sur les côté, l'espace de l'échancrure occupé par une membrane. Écus- son triangvUaire. Éh très 1 fois 3/4 aussi longs que larges, atténués en arrière, couvrant le pygidium. avec des rangées régulières de points plus larges que les intervalles. Dessous noir, menton ferrugineux à la base: métasternum brillant, lisse; les deux premici's segments de l'abdomen pubescents, opaques, les autres lisses et brillants; pattes ferrugineuses. Un exemplaire. Algérie : Saint-(^harles (Clouet des Pesruches). 17. Ochthobius fluviatilis, n. sp. — Long. : l/âmill.^ — D'un bronzé doré sur la tète et le corselet, les élytres d'un testacé obscur avec un reflet métallique: une Une pubcscence blanche dessus. Tète très linement ponctuée sur les parties en relief et sur l'épistome, les fovéoles grandes, un peu oblongues, la fovéole du vertex petite; labre entier. Corselet presque deux fois aussi large que long, échancré sur les C(')tés à partir et au delà du premier quart, l'échancrure subdentée, renq)lie par ime membrane translucide, le sillon du milieu étroit, le postoculaire plus large, arqué, les fovéoles du disque petites, le disque très finement pointillé, les oreillettes convexes, linement et rugueusement ponctuées. Écusson couvert d'une pubescence blanche très courte. Élytres à ponc- tuation confuse, formant parfois des séries irrégulières, ne couvrant pas le pygidium ; la strie suturale elTacée à la base, enfoncée en arrière; calus humerai prononcé. S('(nii'C (lu 27 nidi ISOO. 241 Dcsisous plus ou moins obscur. j,Mini d'une pulirscciicc Idniicliàtro 1res serroo, les deux derniers segments \entr;ni\ In-illanls. P;dpes et pattes testacés. les tarses renabrunis. Plusieurs exemplaires. Viviers, Mont-Cenis. la Suisse. Voisin du piinctatiis, Steph., plus petit, plus llucment ponctué, les lovéoles du corselet plus petites, la coloration plus claire. 18. Ochthobius Abeillei, n. sp. — Long. : 2 mill. — Forme mas- sive; teslacé, la tète noirâtre avec un rellet métallique, quatre taches noires sur chaque élytre , une au milieu près de la suture, une seconde entre celle-ci et l'épaule, une troisième entre la tache du milieu et le sonmiet de Téh tre, une quatrième S(''par(''e de la précédente par une in- lerstrie, du côté du bord externe. Tète lînement ponctuée, avec un sillon au milieu, partant de la fovéole du vertex et atteignant l'épistome, les fovéoles larges, quelque- fois sulciformes, le sillon alors n'atteignant pas l'épistome; un petit sillon entre la fovéole et l'œil; ocelles petits, peu distincts; épistome sinui' au sommet, tineiuent ponctué ; labre entier. Corselet transverse, à ponctuation égale et serrée, plus é'cartée sur l'oreillette, les côtés arrondis sur les deux premiers tiers, brusquement échancrés au delà; r(''chancrure dentée et remplie par une memjjrane translucide; sillon médian profond, un peu moins large aux deux bouts, fovéole inter- médiaire antérieure ronde, profonde, la postérieure oblique, ol)longue et profonde, l'oreillette st'parée par un sillon droit et lisse, un autre sillon arqué plus interne, rugueux au fond, une petite fovéole transverse dans l'angle postérieur. Élytres avec une petite rangée de points scu- tellaires, et des rangées régulières de points serrés assez forts, plus é'troits que les intervalles ijui sont pleins, couvrant le pygidium, le calus humerai saillant, avec une impression ponctuée confusément au- dessous. Quelquefois les taches noires des élytres sont plus ou moins ^-ontluentes. Dessous noirâtre, les C(')tés du corselet testacés, les deux derniers segments ventraux lisses et brillants; pattes lestacées. Plusieurs exemiilaires. Syrie. Je suis heureux de dédier cette espèce à mon ami Abeille de Perrin ([ui me l'a communiquée. Cette espèce doit être voisine de 0. mamlalus, Reiche; mais celle-ci a deux espèces de points sur le corselet; des points larges ocellés, et des points simples, et elle a les élytres faiblement ponctués. 19. Ochthobius Bonnairei, n. sp. — Long. : 1""^ Wjk. — Tête noi- 242 Bulletin de lu Société Entomologiqne de France. ràtre, inipfu métallique, linement el densément ponctuée; lesfovéoles rondes et profondes, une petite fovéole sur le vertex, ocelles petits, épistonie noir, labre entier. Corselet presque deux fois aussi large que long, au moins aussi large que la base des élytresd'un testacé obscur, submétallique, les angles antérieurs avancés, le sillon médian jilus large aux deux extrémités, la fovéole antérieure du disque petite, puncti- lorme, la postérieure oblongue. profonde, le sillon postoculaire plus profond en arrière, les côtés droits sur la première moitié, sinués après le milieu, fortement éehancrés près de la base, IN-chancrure subdentée, renqjlie par une membrane translucide, élytres d'un jjronzé obscur, deux fois et quart aussi longs (pie larges, couvrant le pygidium, avec des rangées de points serrés plus larges que les interstries et des poils tins et courts dans les points ; calus humerai limité par un sillon petit et court; palpes noirfdres, pattes d'un testacé ferrugineux. Plusieurs exemplaires. AlgiTle : Laverdure (baron Bonnaire), Mar- guerite (D"" Cliobaul). 0. intpressicollis, Lep., perfectus, Kiiw. et Bonnairei sont voisins. Bonnairei n'a pas la base des élytres gibbeuse, et les interstries sont [)lus étroits que dans les deux autres espèces. Je me fais un devoir de dédier cette espèce à notre ('■minent collègue. M. le baron Honnairc 20. Hydrsena Chobauti, n. sp. — Long. : 1""" 1/1}. — Noire, les C(Jtés du corselet et une assez large bordure des éhlres nettement testacés, antennes et pattes ferrugineuses. Tète très finement ponctuée sur le vertex, une bande transverse d'un ferrugineux obscur au-dessus de l'épistome, labre avec uneéchan- crure ('Irnitement anguleuse et profonde. Corselet transverse, plus large au sommet qu'à la base, densément et ruguleusement ponctué a la base et au sommet, les C(')tés arrondis, subsinués au-devant des angles i)ostérieurs qui sont droits ainsi quo les angles ant(''ri('urs, le bord ant(''rieur étroitement d'un rougeàtre obscur. Élytres deux fois et quart aussi longs que larges, un peu élargis au delà du milieu, avec des rangées de points très fins, très serrés, les intervalles aussi larges ou à peine plus larges que les points; des points confus au-dessous de l'écusson. Dessous noir, tète ferrugineuse, menton noirâtre, les deux derniers segments ventraux ferrugineux et brillants, les reliefs du métasternum très étroits et divergents en arrière. Algérie : Marguerite. Bien distincte de ses congénères par la marge externe testacée du corselet et des él\ très. Séance du 27 mai 1896. 24:$ Je tl.-dic îivcc plaisir cette espèce à noire zélé collègue le docteur ClKtliaul. minnni(inée. 21. Hydrsena rivularis. Bounaire in Hit. — Long. : 1'""^ 1/2. — Voisine depalustris, Er.. plus petite. T.'ie et corselet noirs, élytres et bord antérieur du corselet diui l.-rrnginenx obscur, antennes et palpes testacés, ces derniers noirs an sommet. Téle brillante, 1res linemenl et [leu denséinent ponctuée, répistonie un peu brillant, alutacé; labre anguleusenu-nt et étroitement échancré. Corselet trans\erse, obtusément angulouv sur les côtés aux deux tiers de sa longueur, fortement rétréci à partir de ce point, bien plus étroit à sa base ([ue la base des élytres, avec des points assez serrés au sommet et à la Ijase. brillant sur le disque qui est plus flnemenl et plus éparsemont ponctué, avec un sillon latéral terminé par une fovéole aux deux extrémités, les côtés avec un crénelé d'une finesse extrême. Écusson lisse. Élytres près de trois fois aussi longs (pie le corselet, avec des rangées de points assez forts et presque régulières, les intervaUes alternes un peu plus larges que les autres, les points plus larges que les intervalles étroits, plus petits que les larges, les côtés largement rebordés dans leur dernier tiers. Dessous noir, les reliefs du métasternuni larges, presque parallèles. o" Élytres tronqués au sommet, ne couvrant pas le pjgidium. ç Éljtres couvrant le pygidium, échancrés à l'angle suturai. 2 exemplaires. Algérie : Laverdure. (Baron Bonnaire.) 22. Heterocerus humilis, n. sp. — Long. : 2 "'■" 1/2. - Aspect du masale et laté-rale du corselet et les côtés des élytres rougeàtres. Tête large, très finement ponclui'c. sans ligne traiis\<'rse au-dessus de lY'pistoine: menton di\isé en deux parties, l'antérieur trapézoïde, iinement rugueuse, la postérieure séparée de la prejnière par un arête simple Iransverse, profondément excavée, lisse, arrondie en arrière. Antennes ferrugineuses, le 2*' article oblong, une fois et quart aussi long que large, le :{'" une fois et d<'mie aussi long (pie le S*". 4 à 6 sub- Iransverses, 7 plus large, transverse. 8 plus étroit, plus transverse, 9 et 10 au moins deux fois aussi larges que 8, transverses. 11 une fois et quart aussi long (jue large, obtusément acuminé au sommet. Corselet Iinement rebordé sur les côtés, très Iinement ponctué sur les côtés et en avant, lisse sur le disque, tous les angles largement arrondis. Élytres sans strie suturale, très Iinement ponctués, ou entièrement lisses. Dessous ferrugineux; cuisses postérieures tranchantes a leur bord inférieur, d Massue antennaire plus large, tarses antérieurs faiblement dilatés. Plusieurs exemplaires. Algérie : Edough. Medjez-Amar. A. Cloaet i (liiït^ro d\it mm par l'absence de strie suturale. iYal(je)-icuiii, Rris., par l'alisence de ligne transverse au-dessus de répistome: de tous deux par les caract('res du c5. Je suis heureux de dédier cette espèce à M. Glouet des Pesruches, qui Ta découverte et auquel je dois de très intéressantes communications. Sraiirr dit 27 iiidi ISOG. 243 2.>. Lissodema Cloueti, n. sp. — Loii^. : ii niill. — Eltroil, alloiigi'-. (rmi noir de [)oi\. (•orsclcl, base des olytrcs et deux taches vers leur Sduunetd'iui teslacé jauuàti'c, !)ase des antennes et |)attes ferrugineuses. Tète d'un brun de poiv rougeàtre, à ponctuation serrée et égale; épistome transversalement impressionné, coupé droit à son bord anté- rieur: massue antennaire triarticulée, allongée, pubescente. Corselet plus long (pie large, rétréci sers la base, à ponctuation distincte el serrée, plus tine ^ers le sommet, les côtés irrégulièrement spiuosulés. une f(néole latérale profonde vers la base, une autre dessus au milieu de la base. Écusson triangulaire, avec quelques points. Élytres près de quatre fois aussi longs que larges, avec des rangées régulières de points graduellement plus faibles en approchant du sommet qui est lisse. Dessous d'un ferrugineux: obscur, rai(domen noirâtre. Prosternum et mésosternum à ponctuation distincte et serrée; métasternum Usse au milieu, avec quel(pies points à la base, c) menton lisse, déprimé an milieu. Deux exemplaires recueillis par M. Clouet des Pesrucbes auquel je dédie cette espèce. Algérie : Edough. Très voisin du -S. i.pustitlulHs, Marsh. Il est plus long, le corselet est |tlus étroit, avec une ponctuation plus forte, les fovéoles latérales plus profondes et non réunies à celle du milieu ; la ponctuation des élytres est plus faillie, le métasternum qui est lisse est couvert de points serrés assez forts dans 4. piisiiddlKs. Ermtn. Dans la description de Loiujitarsus FreiiùnviUei[)AV'\W(\m\?sW litillctin des séances du 11 décemltre 1893, page ccclxxxix, ligne 16, Au lieu de : milieu de Vaile, lire: milieu de Vœil. Dans les Observations sur le genre Phloeophthorus. inséré d.-msle/)^*/- letin des smnces de 189(). à Va page 154. ligne 22. nranl lirus(piement élargi, ajouter : est. bans la Dt'srriiition de tiiioUiacs espèces de Coléoptères inédites {Bidlc- tin, n" 9, 27 mai 1896) : Page 226, ligne 'M, au lieu de .- Le Cuire, lire : Le Caire: — 227. — 18. au liea de : V/dveill, lire : Carreti; — 227. — 'M . après lix^kVA. ajouter : (jO\xVA\ty. — 229. — 6, au lieu de : A. Thiry, lire .- A. Tliér\ : — 229, — 7, aa lieu de : 17 milL, lire : l'""\7 ; 246 Bulletin de la Société Ëntomologniue de France. Pago 229, li.niK' 29, au l ieu de .-Wise, lire .-lisses.: — 229, — 22. au lieu de : Edoiig, lire Edoiioh; — 229, — i'-i, au lieu de .- Mcdjy Zamar'(Clouet des PeiTuclK's), lire: Medjez-Amar (Clouet dos Pesruches); — 2.")0. — M), au lieu de : absolument, lire : absolètement. — 2;i0, — ;}9, aw //^w r/^ ; Liiochares, //re ; Ht'lûcliares; — 231, — 18, au lieu de : Hydropohus, lire : Helophoris; — 231, — i9,au lieu de : 1893, p. 34, lire.-mj'i.: BhII.,\). xxxiv : — 232, — 20, Helopkorus, ajouter : — Long. 2™"4/2. — 232, — 38, ajouter : Dessous noir, à pubescence courle, pattes testacées, sommet des tarses rendirnui. Un exemplaire. Biskr'a. Bulletin bibliographique. Aanjauiiirhen MaturforschendeH r.esellschaft(MittheilniUien). 189o. u" 7. — DoBELi. Vers, der Blattwespen des Kantons Aargau. Académie des Sciences [Comptes rendus) 1896, n" lo, © — X" 16. Fe- XARD. Sm* les annexes internes del'appar. génital d des Orthoptères. — No^ 17, 18, O. 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Station entonioloiiiijue de l'État de llonijrie {Bulletin). 1890 à 1894 (tout ce qui a paru jusqu'à ce jour). Échange nouveau. Terniészetrajzi Fiisetek. 1896. 2" part. Kriechbau.mer. Xeue oder wenig bokannle Ichneumoniden in l'ng.Xat. Muséum. — Scumiedekxecht. Moine Reise nach der Provinz Oran. — Gyoso. Adatok a magyar fauna Rraconidaiuak ismorel(''hez. — Horvatu. A jogonyefenyo ny rovarellenségo (2 pi.). — Mocsary. Die intorossanto Goschichte oinos Schmotterlinges (1 pl.i. Le Gérant : 3. Kùnckel d'Herculais. BULLKTIN DE LA SOCIETK EN"TOM:OLOaiQU3i: DE FR-ANOE BlîLLETIX DES SÉANCKS ET iULLETIN BIHLIOf.RVPHIOrE séance du lO juin 1§9(». Présidence de M. A. GIARD. yécrologic. — M. le Prt'sidcnl aiuioiict' ([iruii service commémoratif en mémoire de notre collègue Jules Fallou auia lien le vendredi 19 juin, à l'église Saint-Séverin. à 10 heures. Démission. — M. P. Armand Delille adresse sa démission de Mendjre de la Société. Pirsn)tatioiK — M. A. de Carné, à Vitry-sur-Seine (Seine), Entomo- logie (jénéndc, présenté par M. Paul Klincksieck. — Commissaires ntp- porteuvs : MM. Eug. Simon et .1. de Guerin:'. Bildiothèque. — Sur la demande de notre collègue M. Carlos Berg et sur l'avis favorable de M. A. Lé veillé. Bibliotiiécaire, la Société dé- cide qu'elle échangera ses publications, Bulletin et Annales, contre les Annales delMuseo Xacional de Buenos-Ayres. Collections. — M. A. Olivier (de Constantine) annonce (ju'il se fera un plaisir d'envoyei' à la Société pour ses Collections, les Lépidoptères spéciaux à l'Algérie. Distinction honofifique. — M. le Président annonce (pie notre col- lègue F. Decaux a obtenu de la Société nationale d'Horticultm^e une Grande Médaille de vermeil [lour son exposition d'Insectes nuisibles. Voyages. — M. le Président, en aimoncant le di'iiart pour le Pérou de notre Secrétaire adjoint. M. G. -A. Baer, pense que tous ses Collègues feront des vœux pour riieureuse issue de son voyage. Bulletin de la Société Entoniol. de France. 189G n" 11. 2o0 bulletin dp lu Société Entomolociinup de France. Communications Description s )iourcU('s il\\c(irien.'( marins (Halacarid.fJ, par le D'" E. Thoiessart. Les trois t'S[i('C('s suivantes aiiparlit'iiiiciil au sous-goniv (lipidofjiia- tlnis, Trt.. (|ui corrcsiMUid a la section lUiodostiiiiiifi ('tahlit' pat' Loli- inann dans le genre Halacarus. 1. Halacarus (Copidognathus) humerosus, n. sp. — Taille et proportions semblables à celles de H. gracilipes , Trt.. mais avec des caractères qui ra|)prochent resi)èce de H. tabellio et des autres espèces typiques du groupe. Plaques oculaiics suhiriannulaires , sans prolon- gement cauliforme. itréseutant // ramjle antéro-e.rterne une saillie en céme tron(jué, dont le sommet dirigé en aranl porte une cornée oculaire bien développée et fortement bombée. Rostre très allongé, à côtés sul)|)arallèles, l'hyiiostome trois fois plus long que large, ('chancré à la base, n'atteignant pas tout à fait Textré- mité du 3^ article des palpes. Dernier article des ()alpes 1res allongV', terminé par mie pointe aiguë. Tronc en ovale court, à cuirasse bien dévelopi)ée, a pla(pies réticu- lées, portant dans les angles et les points de renforcement des fovéoles en rosaces. Plaque de Tépistomeen trapèze, coupée carrément en avant, avec les angles postérieurs tron(|ués obll(|uement et une inqiression médiane saillante en ovale transverse. Plaques oculaires suijtriangu- laires, à angle antéro-externe fortement saillant, portant une cornée principale au sommet de cet angle et une seconde cornée, peu déve- lo|ti)ée, plus en arrière; pigment oculaire d'un rose carminé. Angles interne et postérieur se terminant par une pointe aiguë, mais ce der- nier sans prolongement cauliforme. PUniue notogastricjue réticulée avec deux fascies saillantes, irrégulières, ne connnencant (pie vers le second tiers delà plaque, couvertes de points en rosaces et un peu cou- tluentes vers l'extrémité postérieure. Anus terminal, un peu infère. Pkuiue ventrale presque carrée, n'atteignant pas l'extrémité de l'ab- domen et laissant un intervalle en avant de la pbnpie anale. Pattes longues et grêles, à articles subcylindriques, iaibloment sculptées, avec tous les poils longs et grêles, sauf les deux internes du pénultième article des pattes antérieures et le dernier du même article S('(nirr du 10 juin IS'JG. ^oi do la 3'^ paire do pattes (|ui Sdiil spinifoniies.Pas de f^niittioro oii^iH'alr au t;u'so. (iriHos en faucille peu recourljée. à don! accessoire presque mille, non p(N-tinéos. (îrillV additidiuielle nn-diaiie bien développée. Dimi'usions. — Low^. lot. (i)alpos comjii'is. mais sans les |>a(tes) : 0'"'",48; larg-. : 0'""M>:2; pattes postérieures : 0>"™,40. Cette espèce est bien caractérisée par ses cornées oculaires portées sur un cône saillant déjà bien visible sur les nymphes. Habitat. — Côtes de la Méditerranée et de l'Océan : Baie de La Ciolal (Bouches-du-Rhône) , par 4o mètres (M. Kœbler): rade de Brest (Fi- nistère), par 1 à o mètres, dans les Huttrières de Porsguen. Les spécimens de cette dernière provenance sont moins bien caractéris(''s (pie ceux de la Mi'diteri'ant'e. 2. Halacarus (Copidognathus^ Bavayi. n. sp. — Voisin de //. tabellio. Trt.. et de //. lainrllosus^ Lohm.. mais [dus grand et plus robuste, avec Vhijpostoiiic très (illom/r, se rapprochant par sa former de celui de 17/. Chevreuxi. Cet organe est échancré à sa base, comprimé et réti'éci dans son premier tiers , à côtés subparallèles , un peu dilaté à son extré- mité, qui dépasse le 4^ ou pénultième article du palpe d'une longnetir égale à celle de cet article. Tronc en ovale allongé, à cuirasse complète couverte de fovéoles en rosace; plaque de l'épistome terminée en avant par un bord obtus on arrondi se prolongeant jusqu'au-dessus de la base de l'hypostome ; le milieu porte une double impression saillante en 00, semblable à celle de H. tabellio. Plaques oculaires comme dans cette dernière espèce. Pla- (|ue notogastrique portant deux fascies longitudinales sutiparallèles, contluentes à rexiréndté. Anus infère. Pattes des deux première paires robustes, fortement sculptées . à lamelles semblables à celles de H. In- niellosm et H. tabellio. Tous les poils des pattes grêles et sétilormes. Tarses épais, courts, à gouttière onguéale, les grilTes dépour\ues de peigne. — Long. tôt. : 0'"'",S0. Habitat. — Sur des Algues (Gigartines), des côtes de Cocliinchine. — Dédié à M. Bavay (de Brest), qui m'a procuré les Algues sur les- quelles vit cette élégante espèce. :!. Halacarus (Copidognathus) longirostris. n. sp. — Voisin d(i //. tabellio et de la pr(''cédenle espèce. aAec riiyposlomcun peu échan- cré à la base, atteignant l'extrémité du 4'^ ou pé-nultième article des palpes ((ui sont relativement courts. Tronc en ovale allongé, à cuirasse complète, avec les pkuiues ocu- 252 Ht(lletii) de ht Sorieir FjUoiiiokxjhjue ilc Friinrf. IniiYs anguleuses en .-irrière. njais sans apiirndice caulilonne. Plaque (le r(''|>ist(»me à bord antérieur arrondi, proloiigi' jus(iu'au-dessus de la base de Flnpostome : une impression carrée (souvent obsolète) sur le milieu de cette placiuc couNcrle de fovéoles en rosaces. Plaque noto- gastrique avec deux lascics parallèles couvertes de fovéoles en rosaces. Plaipie ventrale ari'ondic en ai'rière. s'étendant jtresque jusipi'à Tanus qui est terminal mais inl'èi'e. (ladre génital n'atteignant pas l'extrémité de la plaque centrale. Pattes assez grêles, sans lamelles fl faiblement sculptées, à poils sétiformcs sauf les 2 internes du triangle de la face inférieure du pénultième article des pattes antérieiu'es. et le dernier du même article de la .'î'" paire de jiattes, (pii sont spiniformcs. Tarse muni ^V\\n(' gouttière onguéale; grilles pectinées. — Long. loi. : O'""\4o. Cette espèce est bien caractérisée par son bypostome allongé par rap- |toi't aux palpes qui sont relativement courts, par ses poils des pattes en partie spiniformes. Habitat. — Sur des Lithotamnium sp. de la Terre'-de-Feu recueillis par M. Hariot (Exp('dition de la Rom(ii>ch('\ 4. Agaiie pugio, n. sp. — Pattes de la i''^ pau'e 1res dilIV'rentes de celles des autres espèces du genre, ne portant (pie deu.r forts iilifunnls infèri's: d'ailleurs voisin d'A. inirrnrlnjncJKt. — Les pattes anlérieiu'es, plus longues et plus fortes que les autres, sont fortement sculptées; le 2<= article, renflé dans son premier tiers en dessus, porte en dessous luie courte saillie cylindrique dans laquelle est fixée un court piquant obli- que en bas et en avant: le ;{" article, petit, court, étroit; le 4'', aussi long (pie le 2''. cylindro-coni(pie, mais portant, sur son bord inféro-in- terne, une lame mince. cou[tante et dont le talon, fortement saillant, se termine par lur piquant un })eu recourbé, deux fois plus long que celui du 2^ article et semblablement dirigé: tarse moitié plus court que l'ar- ticle pri'cédent, cylindrique. d(''|»ourvu de gouttière onguéale, pouvant se rabattre à angle droit sur l'article précédent sans Ijuter sur la lame que porte celui-ci. Tous les autres jwils des pattes sont en forme de soies grêles. Les pattes postérieures, plus faibles, ont une gouttière on- guéale bien développée. Rostre découvert, allongé, à palpes dépassant rhyi)ostome. Tronc fortement cuirassé et sculpté, les plaques n'étant séparées que par des espaces linéaires, et portant des impressions saillantes criblées. Plaques oculaires trap(''zoïdes se prolongeant en arrière en angle aigu. Long. tôt. : 0'"™,;37; larg-. : ()""MS. Nota. — Par ses piquants peu nombreux au membre antérieur (deux seulement au lieu de 8 ou 10 dans les autres espèces du genre), la pré- Sàuirr du 10 Juin IS96. 253 sente espèce se r;ii»i)i'itclic de VAtclojisalis Iriruspis, Trt.. récemment (li'Mjrué, à (le grandes prdlonilcurs, dans le gollV de (iaseogne par M. Kœhler. Habitat. — Baliia de (laldera à Santiago [(lliili. sur des Algues rouges, par M. F. Latasle. o. Halacarus spinifer, var. nffuiis, n. var. (de la Méditerranée). — Cette variété ne dilTère du t\i»e de l'Océan que par une taille, un peu plus faillie et la forme des gros poils des pattes antérieures qui, au lieu d'être en forme de clous, avec la iiointe énioussf'e, sont plus grêles et se terminent par une pointe lomue el effiler. — Marseille (pointe de Morgiou), par M. Marius Aubert; Villefranche, par M. Che- vreux, sur les Corallines de la zone littorale. Comme le type, l'adulte ne se montre qu'en hiver. 6. Halacarus (Leptospathis Chevreuxi, Trt. — Les spécimens dragués par M. K(ehler à La Ciotat sont remarquables par le grand développement des lamelles des pattes, déveloi)i)ement comparable à celui des mêmes organes sur //. nationaUs. Du reste, on trouve déjà, dans la Manche et dans l'Océan, des individus à lamelles très déve- loppées, et dans les mêmes localités des individus à lamelles presque nulles. Le même fait s'observe dans la Méditerranée. Il est donc impossible de baser sur ce caractère la distinction des espèces et des variétés, aussi longtemps, du moins, que l'on ne con- naîtra pas la cause de ces différences. Descriptions de Lépidoptères ti net urnes. pnr Pall Thiehuy-Mieg. Sabulodes nivisparsa, n. sp. — o ''^9 mill. — Antennes lililormes, couleur café au lait, pointillées de noir. Bord externe des ailes supé- rieures avec un angle très obtus sur la première branche de la mé- diane. Ailt's supérieures café au lait pâle, finement pointilli'es de noir. De la côte, à o mill. de la base, part une ligne en zigzag formant deux angles à pointes dirigées en dehors, et aboutissant au bord interne, à 6 mill. de la base. Cette ligne est vert-pomme, éclairée de blanc à l'intérieur et de noir en deliors. Une ligne, brune d'abord, puis noi- râtre, presque droite, ])art de la cote à 6 mill. de l'apex et vient finir au bord interne à 6 mill. de l'angle interne. Enlln une ligne noire, éclairée de vert-ponnne en deliors. part de la côte, à .'{ mill. de l'apex. 254 liullrl/ii (le In Société Eiitoiiiologiqur de France. EWc <'st tl\-il)Oi'd en /A'^'/av^. loii^c une partie de la sous-fostalr. et en- suite vient longer la ligne noire dont je viens de parler, jus(|u'au bord interne. Le bord externe est verdàtre près de l'apex, le reste brun café, avec deux bandes blanclies, la première étroite, en zigzag, la deuxième plus large, longeant la ligne verte. Frange café au lait, brun noirâtre aux ner\ures. et l)lanche à l'angle exti-rne. Ailes iniV'rieures blanches, à angle anal coupé carrément, avec une (ine l)ande grise au bord externe, deux traits noirs au bord abdomi- nal, à 4 mill. de l'angle anal, sur ItMpiel se trouvent des petits points café au lait. Frange blanche au bord abdominal, puis brune jusqu'au milieu du bord externe, et enfin blanche entrecoupée de Itrim. Le dessous des ailes rappelle un peu celui de Sabulodes glaucularia. Snell. Dessous des sui»érieures blanc, lavé de calV' au lait très pâle à la cote, d'où part, avant l'apex, une large tache Ijrune. suivie d'une noire sur l'indépendante. Une ligne trausverse de points nervuraux noirs iiart de près de l'apex et s'éloigne du bord externe vers la fin de son |)arcours. Bord externe blanc à l'apex, puis noirâtre. La frange [larait double. La [jartie extérieure est brune, la pai'tie inti'rieure Ijlanche entrecoupée de brun. Frange de l'angle interne blanche. Des- sous des inférieures blanc lavt'' de café au lait très [làle, avec une ligne transverse de |toints nervurauv noirs, partant de la côte près de l'apex et finissant |»rès du bord abdounnal. par un Irait noir, ào mill. de l'angle anal. Frange blanche enlrecoup('e de brun, avec un liséré extérieur tirun près de l'angle anal.. Dessous des quatre ailes pointilh' de noir. Un point cellulaire noir aux quatre ailes, dessus et dessous: il est plus fort aux supérieures. Dessus du thorax et de l'abdomen café au lait clair, dessous et [lattes café au lait très clair, ces dernières pointillées de noir. Bolivie. — 1 6. Ma Collection. Scordylia lacrymosa, n. s|(. — j 22 mill. — Antennes noires, liliformes. Coupe d'ailes de SeordijUa fidoniata, Stgr. Ailes supi-rieures noires, avec des écailles bleu pâle et blanches à la base, formant des lignes irrégulièros, une petite tache blanche au nulieu du liord interne, et la cote ornée de litures blanches, plus ou moins fortes. Ailes inférieures blanches, avec un point central noir, le bord abdo- unnal bordé de noir et une bande noire de 3 mill. garnissant tout le bord externe. Frange des quatre ailes noire entrecoupée de blanc. Dessous des supérieures noir, avi^c du blanc à la côte, une grande taclie ronde, bistre, éclairée de blanc, à l'apex, une ligne blanchâtre Séance du 10 juin 1896. 2oo sur l'anglo interne el un espace blanc bleiiàli'c sur le milieu du bord interno. Frange blanche entrecoupée de noir, puis de brun à l'apex. Dessous des infi'rieures blanches, avec des espaces noir et ocre à la base, et une bande externe de '.) mill.. brune près de ra|)ex, puis noire, et eiitin rose striée de noir à Fanglc anal. Frange comme aux supérieures. Dessus du corps noir cerclé de blanc, dessous blanc, pattes entre- coupi'es de brun et de blanc. Palpes noirs, blancs en dessous. Bolivie. — 2 d- Ma Collection. Scordylia (?) Rosgala, n. sp. — :> IS mill. — Antennes jaunes annelées de noir, fmement crénelées. Ailes supiM'ieures noires, avec une tache jaune vif à Tapex, et tout Tespace basilaire (sauf la côte) blanc légèrement jaunâtre. Cet espace blanc se termine au bord interne à 2 mill. de l'angle interne Ailes inférieures blanches, de la base jus(|u'au milieu de l'aile, et le reste noir. Dessous des ailes conforme au dessus, mais la tache jaune de l'apex des supérieures est double de taille et la côte à la base est striée de jaime. Frange noire aux ([uatre ailes, dessus et dessous. Paljies très lins, jaunes avec l'extrémité noire. Pattes jaunâtres, pointillées de noir; dessous de l'abdomen blanc. Cette espèce, très fine, se rapproche un peu des Cidnria. Bolivie. — 2 6- Ma Collection. Sote sur trois Coléopti'res de la Collection de M. R. Obertltiir, par L. Fairmauîe. Le premier est une espèce nouvelle du g. Discoptera, qui n'a été en- core signalé qu'au Turkestan et en Boukharie; celle-ci provient de THedjaz. Discoptera arabica, n. sp. — Long. : 9 mill. — Ovale, à peine con- vexe, d'un roux testacé brillant, plus clair sur la moitié externe des élytres; corselet large, fortement arrondi sur les côtés en avant, angles postérieurs arrondis, base assez fortement sinuée, disque lisse, sillonné au milieu, côtés assez largement déprimés ; élytres largement échancrées à la base , qui est finement mais nettement marginée avec les épaules bien martjuées, stries fines, lisses, intervalles plans, lisses, extrémité peu obliquement tronquée, presque arrondie en dehors; dessous et pattes concolores. — Ressemble beaucoup à D. Eylandi, de Boukhara. mais bien distincte par la tète un peu moins large, les yeux saillants. 2o6 BuUi'lin dr hi SociiHc Knioiiiologi(jU(' de France. le corsf'lot large, arrcuuli sur lis côtés et aux angles postérieurs, les interstries planes, lisses, Textrénii té des élj très tronquée presque trans- versalement. C'est un insecte fort intéressant pour la géographie ento- mologique. Le deuxième est un Orijctes de l'Arabie méridionale. Walker a dé- crit dans la Liste des insectes recueillis par Lord en Egypte, Arabie et aux bords de la mer Rouge, un 0. sinaica dont voici la diagnose : Long. : 24 mill. — Piceous, l'errugineous beneath, with orange hairs. Head roughh and thickly punctured, armed with a stout ascending liorn, w hicli is sligbtly curved backward and is obtuse and rounded at its tip; fore border truncated and excavated. Prothorax minutely punctured, more Ihickh punctured in Ihe excavated part, whichis li- mited by a ridge on each sidc and by a higlier and bidentate ridge on its liiud border; sides rounded; hind liordcr sliglith rounded. Ehtra smootli, each with a longitu(bnal impressed linc near tlie suture. Ad- domen ferrugineous, punctured, hardly extenthiig beyond the elytra. — Mont Sinai. Cette description me semble se rajiportcr à un petit individu de VOrUcti's Bons, ipii se retrouve depius ^Ab^ssinie jusqu'au Séni'gal et même à Madagascar. Mais elle ne me parait pas convenir à l'espèce suivante qui provient aussi d'Arabie. O. arabicus.n. sp. — Long. : ."{Omill. — Ressemble a una57'corn«5, mais plus élargi en arrière: la tète est rugueuse sur les côtés, lisse en avant et un peu concave, le bord anb-rieur du chaperon est large, déprimé et sinué au milieu avec les côtés relevés et arrondis; la corne est courte, robuste, à peine arquée; le corselet présente une large cavité antérieure rugueusement coriacée, occupant la moitié du corselet, li- mitée par une arête bien marquée, se relevant au milieu en un lobe biangulé; la partie postérieure est lisse, fortement coriacée et un peu déprimée le long de la car('ne et du bord postérieur, les côtés sont faiblement jiouctués et présentent une assez foi'te impression lui j^eu rugueuse au-dessous des angles antérieurs; les élytres sont laiblement ponctuées, surtout en arrière, plusdensément sur les côtés et à l'extré- mité, la strie suturale est bien marcpiée, et sur chaque élytre on voit 3 stries peu marquées, plus profondes à la base, efîacées à l'extrémité, accompagnées à la base de qm-lques stries qui les rendent un peu gé- minées et d'autres très courtes ; le pygidium est lisse, un peu com- primé à l'extrémité; le dessous et les fémurs sont d'une couleur mar- ron, les tibias antérieurs sont fortement tridentés. — Hedjaz, un seul individu. Le troisième est une variation accidentelle d'un Atuniirodcs Pas- ^ Scaïur (tu 10 juin IH9G. 2o7 xfi'inii. Got individu, (lui parait iiorinaplirudito. préscnlc un chaporon troiuiué, comme cliczles d, simple à gauche, maispmtanl adroite une corne recourbée, et, près de l'œil, un denticule ou plutôt une crête avec un très petit crochet au milieu. Comme les hermaphrodites sont rares chez les Coléoptères, j'ai cru devoir sigmder cet insecte. Remarques sur lu fonction et l'orit/inc des tubes de Matpighi, pur le \)''. P. Marchal. La discussion (|ui a été soulevée au sujet des tul)es de Malpighi entre M. Valéry Mayet et M. Kiinckel d'Herculais ne semble pouvoir être tranchée entièrement que par de nouvelles oJJservations. La question est loin d'être simple ; elle comporte l'étude de la fonc- tion des tubes de Malpiglii et celle de leur développement; or, sur ces deux points, l'accord n'est point unanime. Au sujet de la fonction des tubes de Mali)ighi. il n'est peut-être pas inutile d'attirer l'attention sur un côté de la question qui a été jusqu'ici assez négligé, c'est-à-dire sur ce que, dans un mémoire antérieur sur la fonction rénale des Invertébrés, j'ai appelé la dissémination de la fonc- tion rénale. On se ligure souvent à tort que, dans un même groupe, la fonction de sécréter ou d'éliminer telle substance doit être invariable- ment dévolue aux mêmes organes spécialisés en vue de cette fonction. En réalité, il est loin d'en être ainsi; tout le monde sait que chez les animaux supérieurs la fonction uropoiétique (sécrétion de l'urée) est dé- volue aux organes les plus divers; chez certaines larves d'Insectes, notamment chez celles des Sphégiens, la sécrétion et l'emmagasine- ment de l'acide urique se font dans le tissu adipeux, ainsi que l'ont surtout montré les travaux de Fabre; quant à l'élimination au moment de la transformation, elle se fait avec un mépris complet de la spé- cialisation anatomiiiue. Elle a lieu, suivant les cas, par les tubes de Malpighi, par l'intestin, par le ventricule chylifique, par les cœcums gastriques ou bien encore par une association de ces ditTérents or- ganes (Fabre). Chez les chenilles, les pigments sous-dermiques ne sont souvent que des dépôts d'urates, et ceux-ci se trouvent localisés dans le tissu cellulaire sous-cutané, n'existant pas dans le tissu adipeux péri- viscéral. (1) Marchal (P.), L'Acide urique et la Fonction rénale cliez les Invertébrés, Mémoires de la Société Zoologique de France pour 1890. r.L'LL. 11* 2o8 BuUeiin de ht Société EntoinologiqKr de France. Pendant les métaniurphosos, les organes peuvent donc remplir des rôles provisttires, occasionnels, entièrement différents de ceux pour lesquels ils semblent être construits et il peut y avoir cumul ou dissé- mination des fonctions. La s('crélion ou rexcr('tion de carbonate de cliaux par les tubes de Malpighi signalée par M. Valéry Mayet ne nous semble donc pas remettre en question la fonction des tubes de Malpighi : c'est un rôle passager qu'ils remplissent de même que les cœcums gas- triques peuvent occasionnellement éliminer àv l'acide urique. Pour ce qui concerne l'origine des tubes de Malpighi,. lorsque l'on a sous les yeux la dissection d'une larve d'Hyménoptère, telle que celle d'un Sphégien ou d'une Abeille, ou d'une larve de Diptère telle que celle de la Gécidomyie, on ne peut faire autrement que de considérer ces organes comme des dépendances directes du proctodieum, celui-ci étant nettement séparé de l'intestin moyen, et le ventricuk' cliylilique se terminant en cul-de-sac. 11 convient pourtant de faire quehiues réserves. Graber (1) a repré- senté une Coupe frontale de larve de Lucilia cœsar, où les tubes de Mal- pighi débouchent nettement à la partie postérieure du ventricule chyli- lique; et Lowne (2) maintient que chez presque tous les Insectes, les tubes de Malpighi débouchent dans l'extrémité pylorique du ventricule cliylifique ou dans le conuuencement de l'intestin proximal, ce dernier ('tant considéré par l'auteur comme une partie de l'intestin formé aux dépens du mésentéron : dans le cas des Hj ménoptères -et des Diptères cité plus haut, il s'agirait d'une disposition secondaire et non primaire. D'après Lo^^ ne, les tubes de Malpighi seraient donc des dépendances de l'intestin mo>('n; et, conséquent avec lui-même, il regarde alors les tubes de Malpighi comme n'étant pas des organes excréteurs, mais bien des organes hépatiques ou hc'pato-pancréatiques. D convient d'ajouter que ces assertions, qui se trou \ eut de tous points en opposition avec l'opinion courante, semblent loin d'être étalées sur des observations suffisantes. (1) Gkaber, Vergleichende Studien uber die Embryologie der Insecten und insbesondere der Musciden, Wien, 1889, Taf. III, lig. 27. (2) The Analomy, pliysiology, etc. of llie Blow-fly, part. IV, 1893, p. 414 et p. 422. Séance du 10 juin ISOG. âo9 Inaisioii, ditns l'Mlii-r. de la Cicadula sexnotata. Fall., [Hkm.], Iiav le D"" P. Marchal. Nous avons iVcu lo 31 mai derniiM'. un envoi do ces Hi'niiiitôrcs qui viennent de faire de sérieux dégàls dans les cultures d'Avoine, aux environs de La Palisse. M. Turlin, propriétaire à La Palisse, qui m'a adressé ces insectes et j'ai demandé des détails complémentaires, à qui m'a fait part des in- téressants renseignements (jui suivent : L'invasion commença vers le 20 mai; un métayer aperçut dans son champ une tache où l'Avoine était brûlée et la terre noire d'Insectes ; mais il n'y fit aucune attention, croyant qu'il s'agissait d'une Four- milière. Ce n'est que le 26 mai suivant que les progrès très rapides du mal l'ayant ému. il en parla à difT('rentes i)ersonnes et que l'on songea alors à s'informer de la nature du Iléau, en faisant un envoi des In- sectes à l'Institut agronomique. L'invasion se fait sous forme de cordons qui avancent très rai)ide- ment à mesure que les plants se dessèchent. Au niveau de la lig-ne d'invasi(Mi, la terre est noire d'Insectes, tandis qu'on en trouve fort peu en dehors de la zone dévastée. Les plants dont les Cicadelles pom- pent la sève, en y implantant leur rostre, se dessèchent entièrement et présentent un aspect brûlé; sur les feuilles roussies restent fixées par leurs rostres, une multitude de dépouilles larvaires abandonnées par les Hémiptères au moment de leurs transformations. Le 8 juin, l'inva- sion semble toucher à sa fin et les Insectes deviennent beaucoup plus rares. Le champ dévasté présente une longue bande de 20 mètres de large sur 200 mètres de long où l'Avoine est absolument brûlée et dont la couleur rousse tranche nettement avec la teinte verte qui l'en- vironne. Près do l'Avoine dévastée qui avait été semée au printemps, se trouvaient un champ de Seigle et un champ do Froment d'hiver, dont les bords voisins d'une prairie ont été également alla(iués. mais d'une façon bien moins intense que l'Avoine. La prairie est considérée comme l'un des foyers probables de l'invasion. La Cicadula sexnotata, Fall., qui est souvent désignée par les au- teurs sous le nom de Jassus aexnotatus , a déjà été signalée par dilVé- rents auteurs comme nuisible en Allemagne et en Autriche-Hongrie. En France, Guérin-Menevillc a signalé ses dégâts dans les Basses- Alpes et il a donn(' a col Insecte le nom de Jassus decastaiis. 260 Bulletin de la Soriété Entomoloyiqae de France. yote sur Lyg.ena semiargus ^ Agis, [Lépid.], l)ar Ed. Brabant. La cheiiilli' rtc Lfieœna seniianjus, Rutt. = Acis. Gwd., nv paniit pas être très généralement conmie. Berce {Faune entoinolnuique Franniho, 1867) indique : chenille (?). Joiirdheuille, Catalogue des Lépidoptères de rAube , 188:5. n'en l'ait pas mention. Lang, Butterflies of Europa. 1884 : larva iindescribed. Et dans les ouvrages plus récents de Riihl (1892^, Hofman (180;{1. Ch. lîarrett (1893) . on indique p(uu' nourriture de la chenille YAr- meria rulijaris et YAnthijUis Vulneraria. .le ne sais si dans certaines régions, les pays de montagnes par exemple, la chenilledeL. semiargus vit ^nrYAnthyllis Vulneraria, mais, aux environs de Cambrai oi'i L. semiargus = Acis n'est pas rare cl voltige à travers les prairies humides, la chenille vit tout simplement dans les tleurs du Trètle rouge des prés [Trifolium pratense) et il est facile de se la prociu'er. .le chassais tout dernièrement (le 6 juin) dans une prairie à Escau- d(euvres et j'observai une Ç de Lgcanat semiargus; elle voltigeait autour d'une touffe de Trèfle rouge, et je la ^is se poser successivement sur les tleurs et y pondre ses œufs en ayant bien soin de choisir les capi- tules dont les thnu^s n'étaient pas encore épanouies. En evaniinant ces capitules, je trouvai sur chacun plusieurs œufs (3 ou 4 et même davantage). En reciu'illant alors d'autres tleurs, çà et là sur diverses touffes de Trèfle rouge, je constatai que gc'nt'ralement ces Heurs contenaient des œufs de Lgcœna semiargus. Dans l'éducation de cette espèce que je hs en 1886 et dont je publiai le résultat ainsi qu'une description de la cheniffe dans le journal Le Naturaliste 1886, de toutes petites chenilles récollées le 12 juin se transformèrent en chr>sa- Udes à partir du 7 juillet et j'obtins réclusion des Papillons à partir du 2;i juillet. Dans le département du Nord, Lijcœna semiargus a deux générations; on le trouve dans les premiers jours de juin et d'août. Snnirr du Kl juin IHOC. iiW Notex niinonymiqHes sur divers Dasytides [(^ol.], par E. Abeili.k de Perrix. I. Je viens de voir i\ Montpellier le t\pe de VAcantJwevpinus ciliatus, Perris et j'ai reconnu que mon Kurema dilutum devait lui être assimilé. Le nom. à'Acanthocnenms et la description du genre indiquent un ca- ractère erroné qui m'a trompé; l'insecte en question n'a nullement les jambes épineuses, mais bien pileuses; ces poils sont même si peu rigides qu'ils se courbent et se collent aux jambes si l'on fait trenq)er l'insecte. Comment dès lors pouvais-je me douter que mon Enrenin, privé d'épines aux pattes, était identique à un insecte caractérisé pré- cisément par la présence d'épines à cet endroit? L'aire de dis|)ersion de cette espèce s'étend donc de la Corse à l'Algé- rie, en } comprenant la Sicile. IL J'ai donn('' dans IjErliinuje de Lyon les diagnoses de deux Danncœn. Toutes deux, confondues jusqiie-la, sont distinctes comme espèces; mais leurs noms se trouvent primés. La première, pallidipalpis, était dé- crite depuis peu de temps par Prochazka, qui l'indiquait de France , sous le nom de Reyi; le mémoire de cet auteur ne m'est parvenu qu'a- près l'impression de ma diagnose. Le nom de Reyi était malheureux, parce (pie, depuis plus de vingt-cinq ans. une autre espèce (pii n'a aucun rapport avec celle de Prochazka était appelée dans toutes les collections Reyi, Tourn. in.litt. Ce faux iî^y/ était absolument identi(|ue liD.amhi- yua, si répandu en Europe et en Algérie, dont il ne dillV'rait (ex typ. Tournier et Rey) que par son écusson épilé dans son milieu! Il faut croire que son auteiu' s'était aperçu du mal fondé de son espèce, puis- qu'il ne l'a jamais puldiée. Par contre elle l'a été dernièrement par M. Pie. La synonymie de ce double Reyi doit donc s'étaitlir conmn' suit : i" (imhiijun, Rey . lieyi (Tourn.), Pic. 2" Reyi, Proch., nec Tourn. in lift., nec Pic. pallidipalpis, AI». III. J'ai distingué dans lei). tomentosa de France, que l'on s'accordait à réunir au nigritarsis, deux espèces distinctes, et, possédant des ty- pes authentiques de Rey, j'ai laissé naturellemnt le nom de tomentosa, Rey = niyritarsis, Kiist à celui qui joignait à un avant-corps plus al- longé et plus étroit une vestiture qui ne voilait pas les téguments eux- BULL. 11** 262 Bulletin (Ir lu Sociétc lùitoinokxjiqiie de France. mémos: j'ai signalé le deuxième sous le nom d'npaculii. M. Schilsky m'écrit que les t>pes de Kiister sont identiques non à tonuuitosa, mais à opacula, contrairement à l'opinion générale et notamment à celle de Prochazka. 11 resuite de cette constatation inattendue 1° qu'il faut iiien sépju^er en deux ce que nous appellions en France tomentosa. ainsi que je le pensais; 2*^' que leur synon>]]iie est la suivante : 1'^ nigritarisis^ Kiisl. toinrninsa^ anct. opacula, A\). 2" inmrnfoKa, \\v\ . iiigritaffsifi. Pi'ocli. cl auclor. 11 m'a semlil('' ulile de donner ci'S SMionvnies cl leur raison d'être. Deacripiion^ do dea.r Julodis nouveaux [Col.]. par \\. Abeuxr de Prrrix. 1. Julodis Bleusei.n. S|). — Long. : 32 niill. — Epais. cUindrique, olitus à ses deux extrémités. Verdâtre obscur, un peu irisé. Tète et corselet uniformément rugueux, ornés de mouchetures pulvérulentes blanches au fond des rugosités et hérissés d'une pilosité aussi blanche et assez courte. Labre tronqué, creusé au milieu; front avancé an- gulairement au milieu sous les antennes; de chaque côté, au-des- sus de celles-ci, une crête arrondie très saillante; antennes noires, à articles anguleux. Corselet égal . convexe, sans carène médiane, ni rehefs, mais à rugosités un peu plus profondes sur les côtés, angles postérieurs droits. Élytres réguhèrement convexes et rugueux, sans stries, ni côtes, ni jnlosité. mais avant au fond des rugosités des mou- chetures puh érulentes blanches, non coniluentes ; une grosse macule à la base des élytres vers le miheu de chacun; cinitre le bord externe, o ou 6 autres moindres que celles-là , mais plus grosses que celles du fond; elles sont disposées sur deuv tronçons de lignes; on en soup- (;onne aussi une ou deux pareilles de cha(pie côté . à la base de la su- ture. Dessous du corps bronzé cuivreux, à longue pilosité l)lanche: épimères du mésosternimi, hanches postérieures et une moucheture latérale sur chaque segment ventral de pulvérulence blanche ; des rugo- sités assez fortes et très égales partout ; dernier segment tronqué. Pat- tes totalement l)leues, à poils faillies. Tj'ois sujets pris en mai au Ras-Chergui, près Aïn-Selra (Algérie', par M. Bleuse, à (pii je me fais un plaisir ào dédier l'espèce, et par nKui ami le ])'■ Choi)aul. Sctnirr du 10 Juin iSUfi. 2(j;{ Je ne puis coiiipaivi" ;"i mille aiiti'c cette reiii;ir(|nal)le espèce, (pii n'a d'analojTMcs que certains Sloiuurra exotiques. "1. Julodis Noë, n. sp. — Lonjï. : 17™" 1/2. — Très senililable au //- iii'ifp'm. Mars., de même couleur lironzé-don''. de même forme, de même taille et de même villosité. Front construit sur le même modèle, mais portant en son milieu une petite crête longitudinale qui s'étend dos yeux au vertex. Corselet à reliefs moins nombreux et à fond plus égal. Stries des élytres plus étroites, à poils un peu plus longs, côtes moins sail- lantes. Dessous du corps avec de petits espaces semés de points rares, et le reste, qui forme la majeure partie, occupé par des reliefs lisses, très variables de forme, mais comprenant une chaîne irrégulière lon- gitudinale de chaque côti' de la ligne médiane: dernier segment échan- cré; côtés du métasternum et hanches postérieures à grands miroirs lisses. Pattes bronzé-feu à poils blancs. .laffa (Syrie). Il n'est pas possible de r('iuiir au Ihwigera celte espèce si distincte par ses reliefs ventraux et ses miroirs métasternaux. C.iijilun' ^/'H.KMOxiA EQUisETi [Cof..J. (I .\> ///////-.itomolo(jie au Coiujiès dex Sociéfés sannili's. Rapport pur F. Decaix. M. F. Decaux donne lui résumé des Comnnmications entomologiques présentées au Congrès des Sociétés savanti'S. dont M. le ])'' Trouessart et lui ont suivi les travaux comme Délégués de la Société. •1° Notre collègue, M. le D"' Trouessart, a parlé des Acarienfi marius et des Entomostracés (Copépodes et Ampln[)odes). Il indique l'intérêt qu'il y aurait à recueillir le contenu de l'estomac des Poissons et à recher- cher les animaux ({ue l'on y trouve. Ses recherches sur la distribution des Acariens marins {HnJarnridtv), des côtes de France lui permettent de distinguer (juatre faunes l}ien distinctes: 1° la faune du ludancement des marées; 2° la faune des roches graniti(pies (iiéninsule armoricaine): 3° la faune des Hryozoain-s à la profondeur de oO à GO mètres : la faune des coraux de mer jim- îonde (entre oOO et 1.420 m.L A propos de cette communication, iiolrc ruUegUt' M. Jules de Gnerne, insiste sur l'intérêt zoologique des rci hrichcs concernant la nourriture des Poissons. 2'^ Notre collègue M. Charles Janet a passé en revue ses travaux sur les rapports (pii existent entre les Fourmis et les animaux qui habitent dans les Fourmilières et tout particulièrement un cas de miinniroclep- tie observé sur des Lepisma polypoda vivant avec des Lasius unibratus. 3° M. Lignière, de la SocifHé Zoologique de France, i)arle des mœurs et de la destruction du Puceron lanigère; il envisage son incomparaiilc fécondité, sa résistance, ses divers modes d'infestation dus aux trans- ports d'arbres malades, et surtout aux pérégrinations iju'effectuent les insectes à l'automne pour chcrrlu'r un abri, et au printemps pour revenir sur les arbres. Séance dn îo juin 1806. 26o M. Lif;ni('re préconise pnur la (Icstcuctidn. (h'> puhérisations laites avec rinsocticido suivant : Huiles essentielles 100: savon noir 100. t'Iondii de 10 fdisstin ^o]lllH(■ d'eau. Cet insecticide a la propriété capitale de mouiller très ais(Mnenl la substance cireuse qui entoure le Puceron et de permettre ainsi le contact du liquide avec ce dernier. 4° M. A. Viré de la Société de Spéléologie de Paris, à l'occasion de ses captures d'animaux cavernicoles, Crustacés et Insectes, dans les prolles du .lura en 1894 et 189o, insiste sur l'influence du milieu. Les principales modilications sont : 1'^ la dispariti(^n du pigment; 2" l'atro- phie graduelle de Fteil dont on trouve tous les passages entre l'œil noir et normal, et l'œil complètement absent, en passant par la série dos yeux rouges, roses et blancs; 3» le développement du système tac- tile. L'antenne sm'tout s'allonge de deux ou trois fois sa longueur: des poils tactiles se développent partout et en grand nombre. 5" Notre collègue M. le D'" Lemoine présente le résultat de ses re- cherches sur la biologie et l'anatomie des Fourmis, il fait passer sous les yeux des membres présents, une série de photographies et de des- sins relatifs aux Fourmilières artificielles qu'il a employées, à la confor- mation extérieure et aux détails anatoiiii(pies concernant les Fourmis, à leurs divers âges et dans les diverses phases de leiu* évolution (larves, nymphes, imago, œufs aux diverses époques de leur développement, cerveau, tubes ovariens des ouvrières et des femelles normales, etc.). 6° Notre collègue, M. Jules de Guerne, présente des Pilaires de Mé- dine, rapportées de Boukhara, par notre collègue M. Edouard Blanc; ces Vers parasites, qui s'introduisent dans l'organisme humain avec l'eau potable, passent l'étal larvaire dans les petits Crustacés copépodes, si communs dans les eaux stagnantes, et avec lesquelles ils sont absor- bés. On peut craindre que la fréquence des voyages n'amène l'accli- matation en Europe de ces parasites, qui trouveraient en France les conditions nécessaires à leur d('veloppeinent ainsi que l'a montré à Paris même, par la méthode expérimentale, notre sa^ant collègue M. leDf Raphaël Blanchard. 7» Enlin. M. F. Decaux fait une communication sur Cuipoaipsa poniotiaua, dont il a suivi les mœurs simultanément en captivité et en lilierté, pendant plusieurs années. Il a appelé l'attention sur plusieurs particularités de ses mœurs, qui paraissent a\oir échappé aux nom- breu\ auteurs qui l'ont précédé, et indique plusieurs moyens de des- truction qu'il empioie avec succès depuis vingt ans. 11 compte pui)lier, sous peu, luie notice assez étendue sur cet in- secte. 266 DnllPtin de la Société Entomolofjique de France. La classification des Carabes chiliens (genre Ceroglossus Solier), d'après le mémoire de P. Germain [Col.]. par Ém. Gouxelle. M. Ccniinin ([iii. dcpiiis quelque temps, est ;itt;icli('' comme Entomo- logiste au Mns(''p national de Santiago du Chili, a puhlii', rannée der- nière, dans les Annales do l'Universili' de cette ville un Mi'moire sur les Carabes chiliens qui mérite d'attirer l'attention des Coli'optéristes. Les Entomologistes qui se sont livrés à Fétudo de ces Insectes, se liasant sur les difîérences de coloration ou de sculpture des élytres, sur la dilatation plus ou moins grande des tarses antérieurs chez les mâles, ont créé de nombreuses espèces dont la vaUdité est, en giMK'ral. dou- teuse, étant donnée l'instabilité extrême de ces caractères. M. Germain, qui a eu à sa disposition la collection du Mus('e na- tional, fort riche en Cwabes, la Collection de M. Paulsen, qui a capturi' lui-même un grand nombre de ces insectes et dont la valeur comme naturaliste ne peut être mise en doute, était mieux à même que qui que ce soit de découvrir les véritables caractères spécifiques de ce groupe si difficile. L'examen des centaines d'exemplaires ([ui lui ont passé sous les yeux lui a permis d'établir une classilication très naturelle basée siu- un caractère constant que Morawitz avait déjà signalé, mais sans eji tirer de conclusion, la présence ou l'absence sur certains articles des antennes des mâles de carènes longitudinales. M. Germain répartit les Carabes chiliens en quatre seclions repré- sentées par quatre types, celle du Valdiriœ, celles du sutnralis, du (ilo- riosus et du Buqueti. Les mâles de la 1'" section n'ont pas de carènes aux antennes. Ceux de la 2'^ en ont deux petites aux articles 6 et 7. Ceux de la 3<^ en ont trois assez fortes aux articles 6, 7 et 8. Enfin ceux de la 4« également trois, mais aux articles o, 6 et 7. Ces sections se divisent elles-mêmes en variétés et sous-variét('s cor- respondant aux ditïérences de couleur ou de forme que présente un même type. M. Germain déclare d'ailleurs' que ce sont des subdivisions de peu de valeur, toutes ces différences se fondant insensiblement l'une dans l'autre ainsi qu'il a a pu s'en convaincre en étudiant rénorme quantité de matériaux qu'il a eus à sa disposition. Dans sa classification du genre Carabus, Solier a formi- pour les es- pèces chiliennes un genre spécial, le genre Ceroijlossus ; M. Germain Sédlirc (In lu juin IH'.HL 267 ii';ulinot pas Cftlc coupe; il y a t''\ideiiiiii(')il des réserves ù l'aire à ce siijel. Quoi (|u'il eu s(»il, ce M('nioire 1res ceuisciencieiix, très couiplel. niallieureuseuieut écril en espagnol, sera consulte'" Iruclueusemenl |)ar lous les Entomologistes qui s'occupent de Carabes: il facilite l'élude d'un groupe intéressant dans lequel, jusqu'ici, il était malaisé de se ro- connaitre. Bulletin bibliographique. Académie d'Hippone [Comph's rendus), 189(3. © Académie des Sciences {Comptes rendus hebdom. des Séances). 1896. I. 19-22. — 0. Fenard. 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Bennigsen. — Eine neue Ophnjodeva (llg.). — D'' G. Kraatz. Iladroniiyidius nov. genus Lucanidarum aus Ost- Afrika. — Fornasinius Hanxeri, eine neue Goiiatliiden-Art aus Ka- nierun (lig.). — Neue Cetoniden aus Ostaîrika, gesammelt von R. V. Bennigsen. — Buprestiden aus dem Zanzibar-Gebiete und dem Ilinterkuide, gesammelt von Herrn v. Bennigsen. — Pentaplatar- thras Bennifjsenii, eine neue Paussiden-Art aus Ostafrika. — 0. ScHWARz. Elateriden aus Ost-Afrika. gesannnelt von R. v. Ben- nigsen. — Neue Elateriden aus Aîrika. — Neue Elateriden-Arten. — G. Breddin. Javanische Zuckerrorhschàdlinge aus der Famille der Rhynchoten. — J. Weise. Orina cacaliœ var. lissalw renais. — D'" Kraatz. Varietâten der Dicranorrhina Oberthïiri, Deyr. — (Jntliophagits viridis, Mén., Cat. rais. — J. Faust. Beitrag zur Kenntniss der Fauna von Deutsch-Ost-Afrika. — Ueber einige europâische Baris. — 0. Schwarz. Heterostethus, novum genus Elateridarum. — Walther Horn. Novœ Cicindelidarum species ex coll. « Rothscliild ». — D"" G. Kraatz. Ueber Bolbotritus Bainesi Rates, eine aulTallcnde Bockkafergattung (lig.). — Cijrtocerus, neu,e oslafrikanisclie Prioniden-GattLuig (lig.). — Synonymische Bemer- kung. — E. Reufter. Uebersicht der bekannten Arten der Coleo- pteren-Gattung Adrastus, Escli., ausEuropaund don angrenzenden Lândern. — Leberoschenia, nov. gen. Grytopliagidarum. — Ueber- siclit der mir bekannten mit Penthicus Fald. verwandten Coleop- teren-Gattungen und Arten aus der palaarctischen Fauna. — Zwei neue Senimolus-Arten aus Ostsibirien. — Beitrag zur Kenntniss der Platysceliden. — 0, ScHNEmER. Zwei neue deutsche Kafer von Borkum. — J. Gerhardt. Neuheiten der schlesischen Kaferfauna von '189o. — B. LicHTWARDT. Eine neue Dolichopodide (Dipteron) von der Insel Borkum. — J. Weise. Synonymische Bemerkungen ûber Geutorrhynchen. — G. Kraatz. Ueber einige Arten der Riis- selkâîer-Gattung Polycleis. — F. Hartmann. Beschreibung einer neuen Gattung der Riisselkàfer aus Deutsch-Ostafrika. — E. Reit- ter. Ilhijncolus angiisticolUs Reitter, n. sp. — G. Kraatz. Eine Scinire du ta juin IH9G. 269 iK'Ut' Uirranin (Mcloloiitliidt' M)1i i';ipagiiay. — I.. v(in Heydkn. Catalog der Coleopteren von Sibirion, p. 177-217 (lin). Krlinuije [U], XI. 131 ot 132, 1893. — M. Pic. Dcvixiôme Étudf' sur les M(''lyridés. — Xambfa'. Mœurs et Métainorphosos d'Insectes 2 art.\ — M. Pic. Descriptimis de Mncnitrin d'Océanie. — Sur le nint « Type « et In s\ii(m>inie eutuniolojïique. — De ^^>llall^r•'. KiiliiiiiolOfjical Soriclijof Loiuloti TnnisurfioHs „ 189.). On.. C. Swinhok. A list of the Lepidoptera uf tiie Kluisia Hills j)l.;. — F. W. Urich. xNules ou the Fungus growing and ealing habit of Serirotmjrmcx opacus, Mayr. — C. J. Gahax. On the longicorn Coleoptenv of the West Indiu Iskinds. (|il.). — L. C. Miall et Normax Walker. The et Life lustory of Periroma cmmcens (Psychodidae (pi.). — F. Gal- T(iN. 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PniLAux et de Varigxy. — Singulier vol deLiltellules. — Persistance de la vie chez les Insectes. — Une invasion d'Aca- riens. — Les Cri(piets en Algérie. — La maladie de la mouche Tsé- Tsé dans le Zoulouland, d'après M. Bruce. — Un parasite des plantes. Sociedad cientifica « Antonio Alzaie » [Meinorias // Hrri.sla\ IX. 1 à 6. 1895-96.© >^ocieta Entoinoloijica italiuna \BuUetino . XXVll. 3 et 4. 1896. S. Bertolixi. Contribuzione alla Fauna Trenlina dei Coieotteri. — G. Cecconi. Ricordi zoologici di un viaggio ail' Isola di Candia. — G. Gribodo. Note imenotterologiche, III. — A. Berlese. Materiali per un Catalogi» di Mallofagi e Pediculini italiani. Societas Entomologica, XI, 5, 1896. K. Damel. Orinocarabus lietero- niorphus, n. sp. — L. H. Osti)reussen. — Schwârmer. — P. Borx. Cnrabus niovilis in der Schweiz. — E. Morv. Sammelexcursion im Oberwallis 18!)5. 272 fiullclin (le 1(1 Soriété VjHoinoUxjiquc de France. Soeietdx Entottinloijim Rossira iUorw). XXIX, 1894-9o. F. Morawitz. 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Modifications apportées aux organes de relation et de nutrition cliez quelques Arthropodes par leur séjour dans les ca- vernes IC. R. Acad. Se. 1896;.* Le Gérant : J. Kunckel d'Herculais. BULLETIN SOCIETE ENTOMOLOGIQXJE JDE FRANCE BULLETIN DES SEANCES ET BILLETL\ BIBLIOGRAPHIOIE Méauce «lu 34 juin 1^9€». Présidence de M. A. GROUVELLE. Correspondance. — M. Bouchard (de Sumatra), M. Roljert du Buys- son (de Clermont-Ferrand) et Max Staiulfus (de Zurich) adressent leurs remerciements de leur admission comme Membres de la Société. Admission. — M. A. de Carné, Vitry-sur-Seine (Seine), Entomologie générale. Présentations. — M. Gélin, Conservateur du Musée d'Histoire natu- relle de Niort (Deux-Sèvres), Entomologie générale. — Commissaires rapporteurs : MM. Eug. Simon et Gabriel Chardon. M. Petit, Instituteur, École des Heumis près Orléansville (Aloérie), Entomologie générale. — Commissaires rapporteurs : MM. L. Bedel et Lamey. Décision. — La Société dt'cide qu'une lettre de lelicitation sera adressée en son nom par le Secrétaire à M. Ritzema, Conservateur au Muséum d'Histoire naturelle des Pays-Bas. à Leyde, à l'occasion du 20*= anniversaire de son entrée en fonctions. Publications. — M. le Secrétaire prie instamment les Membres de la Société qui ont des Notes ou Mémoires à l'impression de vouloir bien indiquer leurs adresses temporaires lorsqu'ils se déplacent, afin de ne pas laisser des épreuves en souffrance, ce qui retarde l'apparition des Publications. Bulletin de la Société Enloinol. de France, 189G, n'^ 12. 278 Bulletin de la Sociélé Kntomoloijique de Fivvre. Communications. DfKj- nouvelles espères d'Eviix.KX [Col.] du lnissin méditeinnurii, pur A. (ÎJîOUVELLE. Epuraealatipes, u.sp. — Oru lu, ri»n-e.ni, fuira, n H tduhi, deitse pnitr- liiUi, fuiro jiubesreiis; antennaruin ehira ronrolore, nllinto urUrulo prœ- redenti unyiistiore; prothorace Imnsrerso, antice distinrte unijusUito, lateribus rotundatis, maryinihus migustereflexis, unie au(julos postiros hand simmtis, margine mitiro lute emarginafo; ehjttis iniguste refkxo- manji)i(iiis, opire rotundiitis. M;is. Tibiis (wtiris liilis; inlrnitediis huud iiirumiiis, rix sinnutis. Loï\ MwvniiiQii D. {Collection Rogcvon.) Le fond des ailes supérieures est plus clair que chez le tvpe; une miance rougeâtre y remplace le violet. La grosse tache noire spécifique et le trait placé au-dessous sont devenus couleur groseille. L'éclaircie qui précède la subterminale est insignifiante. Aux ailes inférieures, un feston noir, très marqué, mais interrompii par les nervures, borde la frange. 4'J Ahernition E. [Collection Rogeron.) Les ailes supérieures sont d'un brun l)l»'uàtre ou plombé. La demi- ligne forme une courbe prononcée, régulière et continue, l^a grosse tache noire et le trait, son acolyte, sont encore groseille, mais ressor- tent moins sur le fond que dans l'aberration D. L'éclaircie qui précède la subterminale est large, blancliàtre: elle se confond avec la ligne qu'elle envahit dans toute sa longueur. Un Uséré en feston, semlilalile à celui qui est décrit plus haut, sur- monte la frange des ailes inlV-rieures. A quelles causes attribuer un pareil groupe d'aberrations dans une espèce, ordinairement staltle? Au terrain? Mais ces insectes ne sont pas venus des quatre coins de l'Europe; ils ont été recueillis dans un rayon fort restreint autour d'Angers, on le sol est le même, une couche arable sur un finid schis- teux. :282 BnUrtin dr Ut Sociélc Knloiiiolo(jiqi(r de France. A la nduri'ilurc? Mais ces Noctiiollos sont nées ou ont étt' prises avec plusieurs (exemplaires du type conunun. Il eût donc fallu (pie quatre chenilles abandonnant les autres eussent choisi par un hasard bizarre chacune luie plante spt'ciale ]>our en recevoir avec la nourriture les principes de couleurs et de dessins distincts. C'est peu vraisemblable, à cause du nombre, (pumd il s'agit de ku'ves vivant en liberté. Serait-ce donc la température? Cette hypothèse n'est guère plus admissible. Les deux premiers types sont éclos à peu de jours d'inter- valle. Li'urs chenilles ont donc été soumises aux mêmes conditions atmosphériiiues. i»uis(iue d'ailleurs elles ont opéré leur métamorphose à faible distance, .f'en dirai autant des deux individus de M. Rogeron; ils ont ('té capturés ensemble, sinon à l'époque de l'éclosion des miens. (»n poiu'rait insinuer avec plus de vraisemblance que nous avons ici les |)roduits d'accouplements hybrides, au moins pour les deux pre- miers sujets. Peut-être aloi's (pie le changement de la noiu'riture habi- tuelle suftirait à ex[)liquer les nuances des deux autres, qui d'ailleurs ont assez d'analogie entre eux. Des caiiatioiis dr Lvc.kxa C(i1!Ydo\ [Léimd.J, pur F. DELAnAYE. Ces remarqiu'S m'amènent naturelleiuciil a signaler lui autre t'ait que j'ai observé chez le LijcœiKi Cori/don. En Maine-et-Loire, certaines années, la jolie vari(''té ç KijDgriiphn se montre beaucoup plus nombreuse (pie la Ç ordinaire, au point ([iie cette dernière devient l'exception. D'où vient ce phénomène? De ce ipie la chenille se développe alors dans une période mieux soutenue de temps chaud ? Si telle était l'expli- cation véritable et unique, toutes les larves de Corydon qui ont vécu à la même époque deM'aient (ioiiner naissance à des ^ijmjrapha. Or le contraire a lieu. La température ne suftit donc pas encore ici à expliquer la dillerence de couleur. Il faut siqjposer d'autres influences peut-être concomi- tantes. On en connaît plusieurs : le terrain, le climat, la nourriture, voire le moment de la transformation en chrysalide, etc. Mais quel en est le nombre? Lesqiiehes ont agi dans la circonstance? (Jiondjien peuvent intei'\enir à la fois dans certains cas? Quand et comment agissent-elles sur l'individu (lesfin(' à être modifié? Autant de problèmes dont la so- liiliiiii nous ('chapiie. D'intelligentes et longues observations Uniront sans doute par éclaircir Sétnicc (lu ?/ juin ISOU. 2S.'{ la plupart do cos luystèros de l;i nature: car les oî)S(M'valions bien con- duilos érunincnt Tuue après l'autre les fausses liy|)i>llièses, ouvrent des aperçus nou\eauv el uous frayent ainsi, lentement, mais sûrement, la route vers la vérité scientilifjue. Ih'srnjition (rnii Si'nvpdlpide et df trois Œdé nié rides nonrniux [Cor,.]. par Klzkai{ Abeille de Peiuux. i. Osphya cylindromorpha, n. sp. — Long. : 8 niill. rj Très allongé, cylindrique, à poils épais dorés coucliés. Télé den- sément et assez linement ponctuée, front homijé, une dépression trans- verse avant l'épistonie qui est rouge ainsi que toutes les pièces buccales, sauf l'extréniité des mandibules ; antennes à articles très minces et très allongés, noires avec les 3 premiers articles et partie du 4" roux. Corselet assez allongé, quoique transverse, à angles arrondis, à surface relativement convexe, couvert de points fins et réguliers , bords laté- raux et une étroite ligne longitudinale médiane, roux. Écusson tronqué, subtransverse, rudement ponctué. Élytres d'un beau vert m(''talli(jue doré, étroits, arrondis séparément au sommet, à ponctuation rugu- leuse fine, très serrée et très égale. Dessous noir, à rugosités serrées et fines. Pattes simples , rousses , sauf tous les tarses et le dessus des cuisses postérieures sombres. Syrie : premières rampes du Taurus au-dessus de Mersina. sur les Althen ! Il est probable que la couleur est variable chez cette espèce comme chez sa congénère 0. œneipennis, à laquelle il convient de borner toute comparaison, ro. vandalitiœ d'Espagne s'en écartant par sa pubescence qui forme une ligne transverse et les deu\ autres variant entre le jaune et le noir, sans jamais tourner au métallique. Elle s'éloigne donc der0.fe)ie//jeHi»".s par sa forme beaucoup plus cylindrique et étroite, par sa ponctuation fine et très serrée en dessus et en dessous, son corselet moins court, sa pubescence très très jaune, ses palpes maxillaires non aiguëment acuminés. etc. '2. Asclera tenietensis. n. sp. — Long. : (i à 7 mill. lîleu à peine xerdàlre. mat, corselet rouge. 11 est supertlu de décrii'e longuement cette espèce qui copie l'.l. .am- tboderes, Muls. Elle lui ressemble même tellement que les signes qui l'en distinguent paraîtront à certains Entomologistes trop légers pour caractériser autre chose qu'une race locale. Cependant, quand on com- 284 lUdh'ini de la Société Entomologiqac de France. pare dos séries de cette forme algérienne à d'autres séries d'exemplaires français (je ne connais pas les types de Sicile), il est impossible de ne pas constater que les sujets africains sont en général plus petits, d'une couleur plutôt bleue (\no verte, que les côtes des élytres sont moins visibles, que les palpes maxillaires, examinés exactement sous le même jour, sont moins anguleux extérieurement. Enlîn, ce qui, selon moi, nécessite une séparation, le corselet est plus long et moins large, les yeux, comparés de sexe à sexe, sont certainement plus saillants, et les articles des antennes 6-10 plus parallèles au lieu d'être nettement obconiques. M. Bedel l'a capturé en nombre à Teniet-el-Had (Algérie). 3. Oncomera acutiventris. u. sp. — Long. : VA mill. lO" Inconnu. 9 D'un jaune légèrement brunâtre, surtout le corselet et entre les yeux. Forme générale très allongée, ponctuation très line et ruguleuse. pubescence extrêmement Une et peu serrée. Tête très allongée, yeux noirs peu saillants, antennes extrêmement longues. Corselet allongé, étranglé dans le bas , à carène médiane et à rebord basai bien saillants, densément ruguleux. ponctué, mat. Écusson très jaune, conique, al- longé. Élytres très minces, longs, très acuminés si'parément au sommet : nervures ])ien accusées, la première fortement d(''viée à son tiers anté- rieur, non réuni à la 2« par un trait transverse; ponctuation fine et dense. Dessous jaune, ventre plus foncé, terminé en ogive très aiguë, pattes jaunes, cuisses avec une tache brune avant le genou. 4. Oncomera stylifera, n. sp. — Long. : 13 mill. c5 Entièrement d'un jaune pâle, sauf les yeux, une tache humérale étroite partant de la base et occupant le tiers de la longueur des élytres et le ventre, brim-noir ; l'extrême base et le dernier segment de ce dernier sont jaunes. Tête et corselet lisses très luisants, celle-là mince et allongée, à points très fins et très espacés; antennes atteignant presque le sommet des élytres ; corselet imponctué, à carène médiane très saillante, flanquée de deux fossettes médianes. Écusson allongé, à pointe obtuse et à côtés sinueux, à points très petits et lâches. Ély- tres très allongés, à granulation fine et serrée, à côtes bien marquées, la 2"^ indépendante de la !''« qui est à peine déviée au tiers antérieur, arrondis-acuminés au sommet qui est fisse. Dessous du corps très lisse et imponctué ; dernier segment armé à sa partie supérieure, sous le pygidium, d'un forceps à branches recourbées, amincies et redres- sées en sens inverse à la pointe; à sa partie inférieure, de doux lamelles amincies à la pointe où elles sont arrondies, très velues, beaucdup ScdHcr dn 2i juin 1806. 28o moinj; longues que le forceps, et en outre, entre ces 4 branches, d'un slNle conique beaucoup plus long quelles et terniin(' en hameeon dou- i)le. Cuisses postérieures fortement enflées. 9 Inconnue. Grèce : Mont Taygèlc (Brenske): je l'ai acquis, connue le précédent, sous le faux nom de flavicans. Ces deux espèces portent à six celles de ce genre; on peut dresser leur tableau synoptique comme suit : A Élytres noirs à pubescence très épaisse., l. murinipennis. Ksw. A' Élytres jaunes ou bruns à pubescence fine. B 1'"'' et 2*^ nervures éh traies réunies par une nervure trans- verse vers leur quart antérieur. C Élytres d'un brun jaunâtre unicolore 2. femorata, Fab. C Élytres mouchetés de marbrures noires. 3. marmorata, Er. B' l""^ et S'' nervures indépendantes. D Corselet peu brillant, très ponctué, foncé, !■'" nervure élytrale très irréguhère 4. acutiventris. Ab. D' Corseiet peu brillant, imponctué, jaune, l"' ner\iuc régulière. E Épaules noires.c) une longue pointe au dernier segment ventral entre les 4 branches du forceps. 5. stylifera. Ab. E' Épaules concolores. 6 pas de pointe entre les bran- ches du forceps 6. ûavicans. Frni. Description (Van Aracunide cavernicole de VÀfrique nmtrale, par E. SiMo.x. Les Naturalistes de Cape-Town ont tout récemment exploré la remar- quable grotte de Cango, dans la colonie du Cap; ils y ont trouvé un certain nombre d'Arthropodes, parmi b'squels une Araignée que M. Péringuey a liien voulu me communi(juer, ce (jui me permet de compléter aujourd'hui le petit travail que j'ai publié dans les Annales ^Congrès, 1894. [>. 64) sur la Faune hypogée de l'Afrique australe. L'Araignée de la grotte de Cango appartient à un tout autre groupe que celle des grottes de Makapan, tandis qw celle-ci [Phjxelida makapa- nensis, E. S.) est un Dictynide voisin des Amaiirobius, celle-ia est un Agélénide voisin des Cijbaens. il est à noter que ces deux Araignées ne sont pas aveugles, leurs yeux sont seulement plus petits que ceux des genres non caverni- coles dont elles se rapprochent le phis. et qu'elles appartiennent l'une et 28() linlletin de la Société Kufoiiiolofjiqup fli' Fninre. rautrcadcs groupes (}ni jusqu'ici n'ont pas (rautres rt'pivsontanls ilans rAlri(]ui' australe. Phanotea, n. gen. — A (Aiiaeo rui (tf/hus est differt, oculis runrtis iiiulto minoribus, quatuor anticis, antirerisis, in tineaiu levissinie renir- vani, mediis inter se subcontiçiuis sed a lateralibus sot laie reinotis, oculis posticis, superne visis. in liiieaiu latiorein m- ta m, inediis a late- mlibus fjuiiin inter se mnlto retwitioribus et area niediorain. longiore quain hitiore, parte labiali inulto louf/iore qaain lalioreetdiinidinin bt- ininaram superaute, ad basin transrersim depressu. ad apicein leriler attenuatii et truncata. P. Peringueyi, n. sp. Ç (pullus). — Long. : 10 niill. — Oiiinino pal- lide lurido-lestarea , laevis et subpellucens, ehelis ahscurioribus et nifescentibas. Cephalothora.r oblongas^ ntodire conre.rns, f route la la et oblusa. Abdouieu ovaluui. Clielaruiu manjo inferior Iridentatus, denti- bus i° et 2" inter se œquis et appropinquatis, 3'^ paulo minore atque a reliquis reuioto. Pedes sat longi,sat robusti sed metatarsis tarsisque te- nuibus aculeis nigris longis et numerosis instructi {iu tihiis auticis sublus aculeorum paribus trinis in metatarsis aculeorum paribas binis], tarsis compressis apice truncatis, ungnibus snperioribus sal calidis et curcatis dentibns H armatis [dentibns L-o longis subœqnis et leriler di- varicatis, reliquis sensim ntinoribus) ungue inferiore minutissimo et mutieo. Sur rédncalion de Longicornes en captivité (Clytls tuopicts et Rhamxusium bicolor) [Col.]. par F. Decaix. A diverses séances depuis 1890. et tout particulièrement à celle du 14 juin 189;{, j'ai montré à la Société des Clytus tropicus, Panz., vi- vants, obtenus de mes élevages en capli\it(' et descendant de neuf générations élevées successivement. Depuis j'ai continué avec des chances diverses, comme nomijre d'exemplaires obtenus chaque année, remarquant surtout luie diininuli(tn sensihle dans la taille de certains sujets. Cette année l'éclosionest en relard, elle n'a commencé que le 17 juin: j'ai déjà obtenu quatre (5 et trois ç. .l'adresse deux exemplaires vivants; vous pourrez constater qu'ils se rapprochent de la taille moyemie et n'ont aucune trace de dégénérescence, bien (pi'ils descendent au- joiuxl'hui de douze générations élevées en capti\ité. En me reportant au Bulletin de 1893, p. ccxxu. je m'aperçois qu'il Séaurt' du >', juin ISOG. 287 y a ou confusion dans la rédaction de ma connuiinicatiiin. .f'a\ais re- mis deux notes, la première concernant CUjtm trop iras et la seconde lihamnusiiim bicolor, que j'élève également en captivit('', en ne conser- vant, pour la ponte, que les ? fécondées par des c? rouges, espérant p;ir cette sélection obtenir la ç rouge, qui n'existe pas dans la natiu'c. Après sixgénérations je viens de r('ussir. il reste à V(''ritier si elle en repr(»- duira d'autres; nous le saurons Tannée prochaine. Notre ancien Secré- taire, M. Gazagnaire, résumant ma note, n'a pas parlé de Rhamnmium e I a appliqué ce que j'avais dit concernant le mode d'accouplement pou- vant se répéter à plusieurs jours d'intervalle et le nombre consid(''rable d'ieufs pondus par ce dernier insecte au CliitHft tropicHft, ce (pii est une grosse erreur; je n'ai jamais surpris plusieurs accouplements pdiu' la femelle du dijUis et la dissection ne m'a donné que 4'i à oo œufs: tandis que l'ovaire de la ç de Rhaimm^ium peut contenir plus de 400 œufs. J'appellerai Tattentidn de la Socii'té sur le fait peu conunun de Lon- gicornes obtenus l)ien conformés (juoique descendani de d(Mize gé- nérations successives élevées en captivité; il est à remarquer qu'une 9 seule de Rhamniisium bicolor rouge s'est montrée après six générations sélectionnées. Par la mémo occasion, je rectifierai l'erreur commise dans le Bulletin de 189.'5. concernant le mode d'accouplement et la ponte du Cliitus tropicuft. .T'otïre, ces C. tropicas pour la Collection cpie forme la Société. Changement de régime de la Processionnaire du Chêne (Cnethogamp.\ processionxea) [Lép.], par C. .loURDHEUILLE. .le crois intéressant de signaler un fait biologique assez curieu\ (\uc je viens de constater dans mon jardin. J.,a chenille delà Processionnaire du chêne vivant sur un arln'e evolique, le noyer d'Amérique {.Tughins nigra). C'est la première fois à ma connaissance que cet insecte attaque un autre arbre que le chêne. Il serait intéressant de savoir si en Amé- rique le Juglans nigra nourrit une espèce voisine de notre Cnethocampa processtonnca, ce que je ne puis savoir ici. faute de livres. 288 BuUcfin de la Société Entoiaologiijue de France. Bulletin bibliographique. Académie des Sciences {Comptes rendus helidom. des séances). 1896, II, 23.© Berliner entomologische Zeitschrift, 1896, I. .1. J. Kieffer. Neuer Beitnig zur Kcnnlniss dcr Epidosis-Gvu\)\>c [l\g.). — A. Hetschkû. Ziir BidlogioYon Claviyei' testacens Vvo\ss\. — C. Schaufuss. Preus- soiis Bernstoinkafor. — (II). NeuoFormon aus der Holm'schon Samm- Inug im Danzigor Provinzialmuseum. — J. Schmidt. Aufzahlimg dor Yon Herrn Prof. F. Sahlljorg in Brasilien gesammelten Histe- riden. — M. Ruzsky. Verzeicliniss dor Ameisen des ôstlichen Russland iind des Uralgebirges. Canadian Entomoloijist. XXXVIII, 6, 1896. H. Lymax. The larger spe- cies of Argijnnis and the Mistery of their Life History. — T. AV. Fyles. Tnjchosis tnnicula-ruhra, n. sp. — H. N. Wikham. The Coleoptera of Canada; XVI. The CIn'ysomelidae of Ontario and Québec (flg.). — T. D. A. Cockerell. Five new Bées of the Genus Caltiopsis, Irom new Mexico. — W. F. Fiske : New Hanipshire Hes- perida\ — L. 0. Howard. 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Division of Entomologfj, 1896, n" 4. — Some Mexican and Japanese injurions Insects liable to be inlro- ducf'd into tiie United States. — L. 0. Howard. Iniroduclion. — C. H. TvLER TowxsEXD. Report of a Trip to invesfigate Insects of Eco- nonne Importance to ilexico. — F. H. Chittexdex. Insects allec- ling Stored Cercal and other Products in Mexico. — T. D. A. Cockerell. Notes and Descriptions of tbe new Coccidte collected in Mexico by Pmf. C. H. T. Tcnvnsend. — A. Craw. A List of Scale Insects found upon Plants entering tlie Port of San Francisco. — T. D. A. Cockerell. Some Coccida' found by M. A. Craw in tlie Course of his Quarantine Worlv at San Francisco (lig.). — Some new Species of Japanese Coccida-. with Notes (fig.). André (E.). Species des Hxménoptrres d'Europe et d'Algérie. — VI. fasc. 54, 1896, :} pi. Rangs (0.). Notes on tlie Synonxmy of tlie Nortli American Mink ^\ith Description of a new Subspccies. iProc. liofft. Soc. yat. Hist.}. 1896. 0 DoxiiÉ (E.). Atlas de poche des Insectes de France utiles vu )iuisibles. Paris, 1896. 148 p. 12 pi.* Fertox (Ch.) Oliservations sur l'instinct de quelques Hyménoptères du genre (hlgnerns, Latr. [Act. Soc. Linn. Bord.). 1896, 14 p.* ]d. Nouveaux Hyménoptères fouisseurs et observations sur l'instinct (le ([uelques espèces [toc. cit.), 1896, 14 p.* Id. Nouvelles observations sur l'instinct des Hyménoptères (iasIriL'gides de la Provence {loc. cit.), 1896, 11 p.* Frédéric (L.). Sm* le sang des Insectes. {Bull. Acad. fioij. Se. Dclg.), 1881, 4 p. (olVetlparM. L. Redelj. Srancc du 2i juin 1896. 291 (îiîANDiDiRR ol Gl:ieysse. Discours pr(inonc(''s à la s(''anc<' griK-ralc du C.oiifri'ès dos SocU'tés savaiitos. Paris. ISiKi. Ijl p.* (înorvKLLE (A.). iVolo sur les P<'lono))iHs jiKlirscens, Hlancli. cl siniplcr, Bcrg. ot description de quel(jiies Dryopides et Heimides nouveau x {An. Mus. nue. Buow.s-Ajpr.s), 1890. 10 p.* II». Clavicornes des îles de la Sonde et de TOcéanie ri'Cullés par M. Raffray. Descriptions d'espèces nouvelles de la cs élytres sont plus manpiés. Les ditl'érences sexuelles sont peu accentuées. Je dédie cette espèce et la suivante à ^l. ('A\. Alluaud. (|ui me les a communiquées et qui a enrichi la l'ainille desPhalacrides de types nou- veaux et très intéressants. Parischius, n. gen. — Caractères du genre : 1" article des tarses postérit'urs plus long que tous les suivants réunis; hanches postérieures dilatées en arrière, plus larges que les cuisses postérieures ([u'elles accompagnent et non soudées au premier segment ventral; 4° artich^ des palpes maxillaires ovoïde: métasternum prolongé au mi- lieu en avant au delà des hanches intermédiaires, mésosteruum caché, prosternum non prolongé en arrière au-delà des hanches antérieures, massue antennaire triarliculée. (Près du genre HeteroUtus, Guilb.) P. Alluaudi. — Ferrugineux, en ovale atténué en arrière. Tête à ponctuation d'une linesse extrême, très serrée; épistome tronqué au milieu, yeux grands. Corselet ponctué comme la tête, hisinué à la base qui n'est pas rebordée: les angles postérieurs droits, les côtés fine- ment rebiirdés. Écusson petit, triangulaire. Élytres avec une rainure subsulurale, l'intervalle suturai plus relevé en arrière, avec des lignes peu distinctes de points très tins, les intervalles avec de Unes rides transverses, les uns et les autres visibles surtout en regardant d'avant en arrière. Métasternum très finement chagriné, un peu rembruni; cuisses postérieures larges, tibias postérieurs grêles, obliquement tron- qués au sommet, abdomen très finement alutacé, avec luie pubescence jaiuie fine et rare. — Long, l'"™,!/^ — 2 mill. Diego Suarez; plusieurs exemplaires. La couleur de cette espèce présente les variations suivantes : A. Type entièrement ferrugineux. B. Disque du corselet et une bande sulurale remontant du sommet sur le côté de l'élytre, noirâtres. C. Tête, corselet, une bande latérale et apicaie rend)runis. D. Dessus noirâtre, la tête et le pourtour ferrugineux. (C'est la première fois que j'observe le caractère prt'senté par ce 298 Bulh'iiii (le la Société Entomohgiqun do France. gt'iiro et les slli^;lllls dans la coiil'orination dis lianclips postérieures. J'ai cru d'aijord que le caracliTc tiait particulier aux espèces deMada- gascai', mais un nouvel examen des espèces que j'ai précédemment décrites m'a permis de constater qu'on le rencontre, assez rarement pourtant, dans d'autres types venant d'Amérique ou des Indes; on le trouve ])lus îréquenmient dans les espèces de l'Afrique méridionale ou centrale ([ue j'ai pri'cédemment décrites.) P. perparvulus, n. sp. — En ovale large, ferrugineux en dessus; les élytres quelquefois un peu remlirunis sur le disque. Tète presque lisse, épistome faii)lement arrondi en avant. Corselet lisse, bisinué à la base, les angles [lostérieurs droits, vifs. Écusson triangulaire. Elytres avec une Une rainure subsuturale, des stries et des rides transverses à peine distinctes. Dessous testacé. alutacé, lemétasternumunpeurem- hruni. — Long. : 1 mill. — l'"'"l/4. Diego Suarez; plusieurs eveniplaires. Megischius. n. in'w. — Les mêmes caractères que pour le genre précédent, sauf (jue le L'" article des tarses postérieurs est seulement deux fois aussi long que le "2'' et plus coiu't que les suivants réunis. M. limbicollis, n. sp. — D'un noir brillant, en ovale large. Tète à ponctuation à peine distincte, ferrugineuse, l'épistome arrondi en avant, le vertex rembruni. Corselet [iresque lisse, le bord antérieur et les côtés plus ou moins ferrugineux, la base bisinuée, les angles posti'- rieurs droits, vifs. Écusson ferrugineux triangiUaire. Élytres avec une fine rainure subsuturale et de très Unes stries ponctuées, les intervalles avec de Unes rides transverses, les côtés d'un ferrugineux obscur. Dessous ferrugineux, le métasternum im peu rembruni, très fine- ment chagriné, les cuisses larges, les tibias grêles, les postérieurs obliquement tronipiés au sommet. — Long. : 'l™"^'l/2 Diego Suarez: un exemplaire. Nesiotus. n. gen. — Caractères du genre Parischiax , sauf que le 2" article des tarses postérieurs est trois fois aussi long (jiie le 1*^'". (Les palpes mnn(|uent.) Le dernier article de la massue anteunaire d'un tiers plus long (pie les deu\ précédents réunis. N. olibroïdes, n. sp. — D'un ferrugineux r(»ugeàtre. ovale, atténua' en arrière. Tète à ponctuation extrêmement line. épistome arrondi en avant. Corselet presque lisse, bisinué à la base, les angles postérieurs droits, vifs, im peu dirigés en arrière. Écusson triangulaire, un peu plus long que large. Élytres avec une raintu'e subsuturale remontant aux deux tiers de la longueur, avec des rides transverses à peine dis- Séance du S juillrt 1896. 299 tinctes. Dessous ferniginoux, le uit'lastcrniim el los h;uiclios rembrunis, le premier liiiemeat alut;iC(', tibias grêles, les postérieurs ubli(|ueinent tronqués au sommet. — Long. : {"""'l/y. Diegd Suarez; deux exemplaires. Astenulus , n. gen. — Caractères du genre Parischius, saut les tarses postérieurs dont le 1«' article est plus court que le 2''. D'autre part, il dilTère du genre Olihnis par la conformation des liancbes posté- rieiu'es. A. micropus, n. sp. — En ovale large, brillant, noir en dessus, an- tennes et pattes testacées. Tète à ponctuation à peine distincte, épi- stome ferrugineux, arrondi en avant. (Utrselet presque droit à la base, lisse, les angles postérieiu^s droits, vifs, avec leur bord basai étroitement ferrugineux. Écusson triangulaire, plus large (pie long. Élytres avec une fine rainure subsuturale relevée en arrière, presque lisses ou avec (pielqiies traces de Unes rides transverses peu distinctes. Dessous d'un ferrugineux rougeàtre, finement pubescent, les tibias postérieurs i^bliquement tronqués au sommet. — Long. : l'""'l/2. Diego-Suarez; un exenq)laire. Olibrus egenus, n. sp. — En ovale large, noir en dessus, antennes et palpes testacés. Tète très finement ponctuée, épistome arrondi en avant, (lorselet à ponctuation très fine et très serrée, la base bisinuée, les angles postérieurs droits. Élytres avec une très fine rainure subsu- turale, la suture rebordée dans la partie déclive, le disque avec des traces de stries, les côtés avec une strie distincte. Dessous noir, l'ab- domen d'un ferrugineux obscur, les tibias postérieurs grêles, oblique- ment tronqués au sommet. — Long. : l™'"'l/3 Diego Suarez: un exemplaire. Psélapliitha d'Océnnie récoltes jxir M. Ph. François [Col.] par A. Raffray. Euplectusfeniorafus, I\afîr. —Nouvelles-Hébrides, Mallicolo. Cette es- pèC(' était d(''jà connue du nord de la Nouvelle-Guinée. Reichenbachia mallicolensis, n. sp. — Castnnea, breviier densç fhiro-pnbescens, palpis iarsisijue fJavis, toia punctatn, fortins in eb/tris. (jipiit antice rix attrimatntn, snlnjuad ratant, foveis tribus suhwqualilnis. Antennœ validœ nionili formes, art. .7'^ latHailine sua paulo Jontjiori, sequentilms longitudine decrescentibus, 9 sulitransrerso, W paulo latiori. .300 Bidh'tin de la Société Entomologique de France. transirrso, 11 macjno ovato. Prothorax convexus tonyitudine sua latior, anticeplus,postice minus tittenuatus, taterihus rotundatis, foveis latera- libus suhtransversis procid a ntaryiiw laterali silis, mrdia paulo minori. Elijtra basi (éviter attenuata hunieris niillis, basi bifoveata, striis suta- rali valida, dorsali intégra, Icvitcr arcuata. Seiiniento 1" abdotninali niagno, basi medio transversim depresso et cariiiulis dnid)us brrrissi- niis, inter se plus quant tertiani partent disci inchideittibus. Tihiis in- terniediis et posticis leciter nrctiatis et apiee incrassatis. — Long. : '1""",40 — I'""\o0. cj Caput sapra roncaruni, segiitento ultiino rentrait iinpresso. 9 Caput supra convexiim. NoiiToUcs-Hébrides, Mallicolo. Anasis Savesi (Fauvi'l in ////.). ii. sp. — Elongata, castanea, elglris' dilutioribus, parce flaco pubesrens et setis alitiuot niulto longioribus, antennis apice infuscatis, palpis tarsist/ue testaceis. Caput elongatunt, inter octdos foveis duabtis iitagnis, inter tuberculos antennarios fovea valida. Antennu' graciles, articulis S-7 oblongis, 5 et 7 longioribus, S quadrato, 9 et 10 crescentibus, latitudine sua longioribus, 11 elongatc- ovato, basi truncato. ProtJtorax latitudine sua longior, antice plus, postice ntinus atténuai us, laleribus leviter rotundatis, foveis lateralibus et ntedia validis, ista leviter transrersa. EUjtra sat elongata, basi leviter attenuata, hiinieris obliquis et notât is; basi trifoveata, stria dorsali vix arcuata, ante apiceni abbrevlata. Abdotnen Uite iiiarginatiun, segmenio /° dorsali niagno, striolis duabtis vtdde ilivergentibus , brevibus plus quatn tcrtiain parteia disci basi includentibtis. Tibiis redis. — Long. : 1"^"\80. (3 Tibiis intennediis ad apicetn inttis calcaratis. Metasternunt profunde stilcatuni, segiuento ultinio ventrali niagtto, apice ogivali et simiato late nec profunde intpresso. jXouYcIle-CaU'donio : Mont Koglii. — Golto espèce m'avait déjà été en- voyée par M. A. Faiivel sous le nom inédil (pic je lui conserve. Anasis adumbrata, n. sp. — Elongata, plus ininusve picea, cttpite prothoraceque (discure castaneis, antennis, pedibus, palpis eltjtroruntque disco te.itaceis, disperse cl breviter albido pubescens, setis aliquot longis- siinis. Caput elongatutu, inter octdos foveis duabtis ntagnis, tuberculis antennariis basi oblique inipressis, fronte antrorsuin iinpressa. Antennce graciles, articulis 3-7 oblongis, .■» et 7 longioriints, ■"> paulo crassiori, 8 sitbqtiadrato, 9-10 crassioribtis, Il inagno ovato. Prothorax latitudine sua longior, antice plus, postice niintis attenuatus, lateribus vix rotun- datis, foveis tribus validis quaruni ntedia notinihil transversa. Eltjtra Scducr (lu S Juillet 18!JG. 'M)i bfisi letiter atteniiata, humeris jxirniii ohlifjuis, bnsi Irifdrcdtd, slrin iloifinli fere recta antc upicrtn (tlilnrriulti. Ahdontcii late ntdnjiiuttuni, fiffinieuto primo dorsdli iiKif/no, striolis ddubm sut clonijatis diven/en- tiljHs. o Antninœ loiujiurcs , urticulo ."irrassiori, U) hdud irdnxrcrso. Klijtrd totujiora, femoribus oiiDiibus pra'ftertim into'niediis crdSKioribus, libUs intermediis antc apicem minute calcaraiis. Metastenuiiit loii(jitudi)ialHer late excavatum; serment is ventralibus P bdsi iiapresso, ultimo basi transversiiu profmule iinpresso, apicc of/icdli, striolis seijiiiei\ti dorsulis magis distdntibus. — Long. : 1""",70. Ç Antennœ breviores, nrtirulo 10 fere tronsverso. Klijlru breriorn, humeris magis notatis. Metasternum pdrum profundesulcdtuiii; striolis segment i dorsalis minus distantibus. — Long. : l""\oO. Iles Loyalty : Mare. Les deux espèces précédentes dilïèi'ent des autres Anusis par une forme plus allongée et les profondes fossettes du prothorax, mais elles ni>partiennent bien à ce sous-genre de îinjdxis par le dernier article des i)alpes maxillaires noueux à sa base extérieurement. Baraxina, nov. gen. — Br\axi rdlde similis, differt dttdmcn pulpis nmlto majoribus , artirnlo l dongato, od apicem gradatim incrassato, 3 brevi, ovato, 4 magna subfusiformi, elongato, basi truncato. Prothorax foceis tribus liberis oriiato; stria dorsali in chjtris déficiente. Ce nouveau genre, dérivé des Brgaxis, en diffère par la proiinrlion bien plus grande des palpes et surtout par la forme du dernier article (pii est allong(', |)resque cylindri(|tie. acuniuK' au sommet. B. Françoisi, n. S[). — Sat elongata et convexa, eastanea, capite, prothorace, aniennarum articulis intermediis et palporum articulo ul- iinio {apice excepta) piceis, breriter cl disperse ochracea pubescens. Caput latitudine sua longius, antice ralde atlenuatum, inter oculos foceis duabus magnis et fronte focca média minori. Antennœ crassa', articulo 1° valiflo, 3-7 latitudine longioribus , :i jiaula longiori , H nuadrato, 9-10 obconico-truncatis et crescenlibus , 11 ovato, leciter obliqua, basi Iruncato. Prothorax cordalus, disco convexus, foveis tribus liberis inter se subœgualibus. Elgtra subconvexa , basi leciter attenuata, humeris subrotundatis et leciter notatis, basi trifoceata, stria sutundi intégra. Abdomen calde marginatum, segmenta P dorsali segucntibus paulo ma- jori, Inisi striolis duabus dirergentibus, parum dixtantibus et brecibus, iuter eus depresso et aurantiaca pubesrenti. Pcdes calidi. — Long.: l'.UI.L. 13. 302 Bulletin île la Société Entomologiqne de France. a Femoribns anticis basl acute dentatis , tibiis antlcis pone médium intuf! dente valldo acute armatis. Metasiernum laie impres.sum. Cet insecte a vin peu l'asi>ect et la coloration du Rfjxabls lnsl(jnis, King. d'Australie. Nouvelle-Calédonie : en\ irons de Nouméa. Eupines caledonica, n. s|i. — Convexa, plcea , eljitris, antennls pedibuaque rubro-castaneis, n II Ida, lœcls, glalmi cum setlsaliquot lonyls et dlspersls, palpis testaceis. Caput subquadratum., latltudlue sua puuln lonylua, fnveolls duabus inter oculos anti'orsum sltls, f route transver- slm Impressa. Antennœ crassœ, breces, articulo 2° quadrato.:i-7 iiuinlll- forinllnis^ S brerlorl transverso, 9 multo latiorl ettranscerso, supra de- planato, W majorl, fere quadrato, Il ina(jno,orato, basl trancato, 10 et Il ruijosls. Protliorax suljnvatus, simplex. EUjtra nuiyna, convexa, stria suturall obsoleta, punctis aliqunt ralldls et plliferis. Abdomen brève, parce setosum. — Long. : r""'.40. Cet insecte étant unique, je n'ai pas voulu courir le risque de le décoller et je n'ai pu constater les caractères sexuels de la lace inf(''- rieure de l'abdomen, mais étant donnée la forme des antennes, il est bien probable que c'est un mâle. Nouvelle-Calédonie : environs de Nouméa. Eupines villosula, n. s|). — ■ Olilonga. convexa, caplte prothora- ceque plcels, antennls pedllius et elijtrls castaneis, abdomiiw oljscurlorl, sat dense et longe aurantiaco pihisa. Caput antice attenuatam, inter oculos foveis duabus oblongls et fronte depressa, tuberculis antennariis promlnulis. Antenna' elongatw sat graciles, articulis 3-9 subcglindricis, latltudine paulo longloribus et lougitndlne leviter crescentibus, 10 vix crassiori, 11 magno , ovato, apice acuminato. Prothorax cordatus, disco sutjgibbosus. Elijtra magna, convexa, basl attenuata, stria sutu- rall nuUa. .ibdomen brève et déclive. Pedes sat elongati, femoribus clavatls, tibiis apice încrassatis, postlcis leviter incurvis. Metasternum. simplex. Segmenta ultlmo venlrali transcersim valde impresso d. — Long. : 1™"',()0. Cette espèce est beaucoup plus allongée que la précédente et la massue est formée seulement par le dernier article des antennes qui est brusquement beaucoup plus gros. Un seul exemplaire. Nouvelle-Calédonie : environs de Nouméa. Bythinomorpha caviceps. n. sp. — Oblonga, dilate castanea, antennls pedibusque fulvls, parce sed longe flavo pllosa. Caput sub- transverso-quadratum, sulco arcuato lato et profundo, vertlce truns- versini convexo et juxta collum breclter sulcato. Antennœ brèves, arti- culis daobus primis majoribus, o-,s monillformibus . 9-10 latltudine Séance du S jnilh't 1S06. 303 rrescentibus, transversi.s, Il nrali), hasl trnncato, apice fere iurbinalo. Prothorax capite latior,ronl(iliis, aute hasin sulco transverso, sinuato. Elijtra prothorace majora, siilxiiiadrata, lateribns leriter rotundata, humeris sHbquadratis et iiolalis, basi triiiiipres'sa, striis nallis, punctis latis sed paruiu profundis et dispersis. Alidnmen elijtris lonijins, apice attenuatum, segmentls 4 priiuis subœqaalihns. Tibiis apice incrassatis, posticis leoiter iucurvis. Metasternuia leviter inipressnm. r? setjtnento ultimo ventrali obsolète impresso. — Lon^. : '1""".;3() — 1""".40. Cotte espèco diiïrrt'dc IL exscalpta, Sciil'., [lar sa taille et sa ponctua- tion, de B. claratala. HanV., parla tète l)ien moins élargie, la massue des antennes beaucoup moins forle. la [tonctuation plus espacée et le corps plus allongé. Vanikoro. Deux indixidus. Capture ^/'Agyrtes castaxeus [Col.] en Maine-et-Loire par R. DE LA Perraudière. Dans les derniers jours de mars 18*.)6. il y a eu une période de cha- leur anormale. Le 21 et les jours suivants, me trouvant vers six heures du soir aux environs de Jarzé (Maine-et-Loire), j'ai pris au vol, soit à la main, soit simplement avec mon chapeau, im grand nondjre d'Afinrtes castaneus, Frôlich. — Cet insecte, signalé comme très rare dans le Catalogue des Coléoptères de Maine-et-Loire de .1. Gallois (-Soc. d'É- tudes scientifiques d'Angers, 1889), volait en grande abondance, comme on voit souvent les Aphodius le faire au printemps ou en été. 11 ne sem- blait pas être plus rare à un point (lu'à lui autre, car il en a été capturé le même soir à des endroits ilistants de [dus d'un kilomètre. 11 parais- sait vers six heures du soir, c'est-à-dire juste au coucher du soleil. En vingt minutes environ, il en a été capturé plus de soixante; avec un lilet on aurait pu en prendre des miUiers. Cette apparition a duré trois jours consécutifs, puis le temps ayant changi' et étant devenu humide et froid, il n'en a plus été vu un seul. Je me souviens avoir vu le même insecte dans des conditions ana- logues sur les bords de la Meuse, à Sedan, mais en bien moins grande quantité. — M. Cil. AUuaud a fait la même observation Tannée dernière dans la deuxième quinzaine d'avril, au sujet de la même espèce qui volait en grand nombre sur la route de Chaihy à Barbizon (Seine-et-Marne '. vers (» heures du soir. Les jours suivants, et cette année à la même époque, les recherches faites exactement au même endroit n'ont pas permis à M. AUuaud de reprendre un seul exemplaire de cet Agijrtes. 304 BuUeihi de la Société Entoinologique de Franee. Sur la ponte et te développement d'un Pseudoseorpionide, le Garypus saxicola. Walerhouso [Arachx.] par E. L. Bouvier. Comme le fait observer M. Simon (79, p. 13) dans son ouvrage sur les Arachnides de France, chez tous les Pseudoscorpionides dont on a pu étudier jusqu'ici la ponte, les « œufs sont fortement agglutint's |)ai' un liquide gommeux et forment une masse aplatie, arrondie ou ovaii'. qui reste collée au ventre de la femelle )>. Ces œufs sont au nomlir»' d'une cinquantaine environ, arrondis ou ovulaires et relativement gros, étant données les faibles dimensions de l'animal; dans les Chtlionius, d'après Stecker (76, p. 201), ils ont en moyenne un dixième de milli- mètre de diamètre (O'"'^,9o à 0""».12). M. Metschnikofl" (73) a constaté : 1'^' que ces œufs donnent naissance, au bout de quelque temps, à des larves très rudimentaires. nuunes seulement d'une grande lèvre musculaire et de deux paires d'appendices ; 2'^ que les larves se tixent sur la face ventrale de la mère et y augmen- tent de volume; 3" qu'elles subissent là plusieurs mues acconq)agnées de métamorphoses et qu'elles n'abandonnent la mère qu'après avoir acquis tous les caractères de l'aduhe. Plus rt'cemment enfin, M. Barrois (84) a comblé certaines lacunes du travail précédent en montrant que la lèvre supérieure des larves est un véritable suçoir terminé par une bouche larvaire, que la larve profite de cet appared transitoire pour se nourrir aux dépens de l'organisme maternel, et qu'ainsi s'explique l'accroissement des larves pendant les métamorphoses. Ce qui précède s'apphque vraisembkdjlement à un grand nombre de Pseudoscorpionides, et certainement aux Chelifer et aux Chtkonius, gem'es spécitdement étudiés par les embryologistes; en tout cas, les ob- servations que je viens de faire siu" une espèce de Garijpus établissent manifestement qu'elles ne s'appliquent pas à tous les animaux du groupe. Les individus de cette espèce ont été recueillis, il y a un mois à peine, parmi les rochers de l'ilot d'Alboran, coin de terre qui mesure à peine 300 mètres de longueur et qui se trouve dans la Méditerranée, entre Gi- braltar et la côte algérienne. Les naturalistes delà ■■ Princesse-Alice'" ayant exploré cet ilôt, M. J. Richard y recueillit le (ianjpus en question, avec sa ponte, son nid et le gravier qui entourait ce dernier. Les exem- plaires adultes étaient au nombre de o; ils se trouvaient accompagnés de trois pontes et d'un nid formé avec des grains de gravier réunis par une toile très serrée. Les pontes étaient à divers états de dé\elop- J Sédvrr du S jniUet ISOG. 3()o peinent, rime d'elles ;illi'ij,ni;iil iiièiiie la niaiiirih- |)i'(S(iiie cmnplèto ot (Idiina. chemin faisant, im eertaiii nmniire de jeunes (inriijHis diuit deux, a l'an'ivée. étaient encore vivants. La présence d'un ind soyeux, prnlialilenienl destiné à abriter la ponte n'a rien de particulier et parait appartenir en propre à tous les Pseudoscorpionides. Mais il n'en est pas de même des autres caractères que j'ai pu observer. Les pontes n'étaient pas attaclit'e a l'alnloinen de la mère: elles adhé- raient fortement aux particules de gravier du nid et ne pouvaient en être sé[iarées sans déchirure. Cette observation ne saurait être mise sur le compte d'un accident, car les trois pontes étaient fixées de la même manière. Elles avaient une forme arrondie ou ovalairc et se compo- saient de 40 à oO œufs réguhèrement groupt'S autour d'un centre ; les pattes des embryons se dirigeaient toutes du côté de ce centre, la tête, autant que j'ai pu le voir sur certains embryons bien développés, regar- dant la partie opposi'-e à la surface de fixation. Ces œufs avaient une forme ovoïde dans la partie qui faisait saillie à la surface de la ponte; leur coque, très mince et transparente, permet- tait de saisir facilement les détails de l'embryon situé au-dessous. Ils ('talent énormément plus gros que ceux des Pseudoscorpioiudes étudiés jusqu'ici, et mesuraient environ 1 millimètre de longueur, dans leur plus grand axe. Les embryons n'étaient pas tous au même degré de développement et quelques-uns se trouvant sur le point d'éclore, il ne me fut pas diffi- cile de constater que l'éclosion. dans l'espèce qui nous occupe, ne se fait point au même stade que chez les Pseudoscorpionides étiuliés par Metschnikoll', Stocker et Barrois. Les plus avancés présentaient déjà la couleur et les dimensions des jeunes qui accompagnaient l'envoi, et qui avaient dû édore pendant le voyage. Ils en avaient aussi tous les ca- ractères morphologiques essentiels : les chélicères étaient très visibles, les palpes mavillaires étaient grêles, mais avaient une pince bien formée. les autres appendices, également grêles, pendaient pour ainsi dire dans l'axe de la ponte: les deux paires d'yeux brillaient d'un vif éclat à tra- vers la coque de l'œuf, l'abdomen était aussi bien segmenté que chez l'adulte, et Ton apercevait même, sur sa face dorsale, la ligne de suture qui sépare en deux parties, les tergites. La seule différence essentielle entre ces embryons presque mûrs et les jeunes nouvellement éclos, c'est que les sternites paraissaient indivises et très rapprochées des ter- gites. Quant aux jeunes, ils ressemblaient complètement à l'adulte, mais étaient beaucoup plus vifs et avaient des poils plus allonp's sur les pinces. 306 DuUi'iin de la Société Entomologique de France. S'il nVst |)as facile do tiMiiver la raison qui juslilic co retard singu- lier dans réclusion, il est aisé, par contre, de gi'ouper en un seul fais- ceau tous les faits que je Tiens de relater. La mère n'ayant ])lus de relations étroites avec sa ponte et le parasitisme larvaire étant par con- séquent très difficile ou impossilile, les œufs ont acquis un développe- ment énorme et accumulé assez de vitcllus pour que le développement tout entier puisse se produire àlevu' intérieur. Al'éclosion, les jeunes sont tout formés: ils n'ont pas besoin de la mère et peuvent, sans elle, sub- venir à leurs besoins. Les pontes avaient beaucdtqj soul'tci't de la dessiccation i»endant leur voyage: je lis tout mon possible iiour les élever, mais sans pouvoir y parvenir. Voyant qu'elles s'altéraient rapidement, je finis par les mettre dans l'alcool. Les adultes sont beaucoup plus résistants, j'en conserve trois dans un cristallisoir; au milieu de gravier dans le(|uel ils se ca- cbent. Leurs allures sont assez curieuses; ils ont notamment l'iiabitude de nettoyer les tloigts de leurs pinces en les faisant glisser entre les deux cliélicères ou entre les deux branches d'un chélicère. L'espèce dont je viens d'entretenir la Société m'a paru correspondre, à tous égards, au Gartjpm mxicola Walerliouse (78). M. Simon a eu l'obligeance de V('rifier la détermination (lue j'avais faite, et il m'a en outre donn('', sur les (ïanjpm méditerranéens, les renseignements qu'on va lire. Le (',. saxicola « diffère des G. UttoraUn L. Kocli par ses tégu- ments un lieu plus granuleux et ses yeux de chaque côté presque égaux, tandis que chez G. Uttoralis l'œil extérieur est plus petit (pie le posté- rieur. Le G. saxicola diffère entîn du G. Beanvoi-^i, Aud., d'Egypte par la main plus étroite et moins lisse. Mais ce sont là de très faibles carac- tères, pas très constants, de sorte que ces prétendues espèces devraient sans doute être considérées comme des formes locales d'une seule, ré- {landue sur toutes les grèves de la Méditerranée. « L'opinion d'un savant aussi liabile et aussi consciencieux a une valeur a indéniable el c'est à ce titre que j'ai cru jjon d'en faire bénéficier les entomolo- gistes. Index bihliof/raph ique. 71. — E. Metschnikoff. — Entvvicklungs Geschichte der Chelifer. — Zeit. wiss. Zool., B. 21, p. ol3-o2o, tab. XXXVIII et XXXIX. 1871. 70. — A. Stecker. — The Development of the ova of Chtiioniiis in llie Body of the Mother, and the formation of the Blastoderm. — Ann. avd Mag. Nat. Hist., sér. 4, t. XVlll. p. 197-207, 187(i. 78. — C. 0. Waterhouse. — Description of a new species of Cherne- tidae from Spain. — Trans. ent. Soc. London, p. 181, 1878. Séance du .v juillH 1896. 307 7it. — E. SiMOX. — Los Araclinidos de Frîiiicc, l. VII. 1879. 84. — J. Barrois. — Sur lt> d(''Voloi»i)eiU('iit des C.hi'lifi'r. — C. H. Anid. des Se. t. XCIX. 1.. 108:2. 1884. 0:2". — J. F. Vkjdowsky. — Sur la question de la soginfiitalioii dr l'uMif et la fonnalioii du Idastudcnne des Psi'udosoorpiuiiidt's. — Cougv. internai, de Moxrou, ZooJ., t. II. ii° 1. p. I20-l^o. 18i)2. 92''. — Id. — Sur un organe endjryonnaire des Pseudoseorpidnides. — nnd.,\). 126-1:51. 189-2. Sur la famille des Chirostylidae, Orlmann, et sur la clussipratinn des Galatheidea [Crust.] l)iir \l.-L. Bouvier. Dans la quatrième partie de ses études sur les Crustacés décapodes du Musée de Strasbourg, M. Arnold E. Ortmami (1) a établi, dans le groupe des Galathéides, vui nouveau genre {Chirostijlus] et une nou- velle famille 'Chirostiilidae) pour une espèce nouvelle d'Anomoure. le Chirostijlus dolichopus, Ortmann. recueillie au Japon i)ar M. Dôderlein. Les ressemblances de cette espèce avec les Galath('ides du genre Ptijchogaster, A. Milue-Edwards, ne paraissent pas avoir frappé M. Ort- mann, qui ne les mentionne nulle part dans son ouvrage. Pourtant, elles sont singulièrement frappantes et telles qu'un examen, même des phis sommaires, porte à penser que le Cliirostiilus dolirhopus n\'^t rien autre chose qu'une es|)èce particulière du genre Ptyehoijaster. L'aspect extérieur et la morphologie générale de ces animaux sont à tel point les mêmes qu'on n'hésiterait pas à formuler cette conclusion si l'on ne sa- vait que , dans le groupe des Galathéides. des formes appartenant à des tribus (des familles pour M. Ortmann) diflerentes peuvent revêtir à peu de chose près le même aspect, comme le prouve l'étude des Eumii- nida, Galathéides dipt\ciens qui ressemblent à s'y méprendre aux Galathéiens du genre Munida. Pour se rendre compte de la valeur du genre et de la famille (pfa é'tablie M. Ortmann, il ne tant donc pas céder à l'impression subite que causent sur l'esprit les étonnantes analogies extérieures ([ui existent entre les Cliimstulus et les Ptijchogaster, il est nécessaire d'entreprendre une étude minutieuse des caractères morphologiques moins frappants et de comparer avec soin l'espèce de M. Ortmann aux quatre espèces qui composent jus(pi"ici le genre Ptijchogaster. (1) A. Ortmann, Die Decapoden-Krebse der Strassburger Muséums. Zool. Jahrb. (Systemat.), B. YI. p. 2i4, 1892. 308 Bnlli'lin de la Société Entomoloyinnc de Fninrr. Eludions succcssivomeiit les caractÎTCs que M. Orliiianii allril)ue à la faniille des Chirosiylidae ef au fleure Chiyostijlus : 1" « Branchies du type foliacé, prolmhUment 14 (10 ariliridniinchiea et 4 plçarol)ranchies) ». Dans un niénioire ivcapitulalif (lu'il vient de faire paraître 1), M. Ortniaiui ajoute que les hranchies des Ciiivostiiti- dœ sont en même nombre que celles des autres représentants du groupe des Galatliéides. Chez les Ptychogasior, connue chez les autres Galathéides (à Texcep- tion des .Eglées). les branchies sont ('gaiement foliacées et en même nombre (jue dans le genre Chirosti/lns. Il serait intéressant de savoir si les arihrobrancliies des CJiirostijliis remontent sur les flancs de la cavité branchiale conune chez les Ptijclioiiaster et les autres Diptycinés. 2'J c< Antennes e.rternes ii 4 articles, la partie formée par la soudure des articles 2 et 3 est longue et munie li l'extrémité d'une épine solide [reste du scaphocé^'ite?), fouet réduit. ». Cet énoncé n>st point très clair, en ce sens qu'il n'indique pas si la partie formée par la soudure de deux autres compte pour un article seulement, ou si les pédoncides an- tennaires se composent de 4 parties mobiles les unes sur les autres (2). La figure donnée par M. Ortmann fTaf. II, fig. 2 c). bien qu'elle rappelle tout à fait, dans son ensendjle. les pédoncules des Pti/choyaster, ne permcl nullement d'éclaircir ce doute, car elle ne montre que deux articles p(''donculaires distincts; Ijien plus, dans la description détaillée du Chirosti/lus dolichopus,M. Ortmann observe que les antennes comp- tent en tout 8 articles, que le fouet ne se distingue pas facilement du pédoncule, et qu'on peut dès lors se demander si ces derniers comptent 4 articles ou 3 seulement. Pour interpréter exactement cette structiu'e. il est bon de rappeler : ■P que les pédoncules antennaires des Macroures se composent de cinq articles dont l'un, le deuxième, est armé en dehors d'un acicule mobile (|ui a la signification d'un exopodite et (pi'on api)elle parfois scaphocé- rile : 2" que dans les Galathéinés [Calathea, Munida, Munidopsis, etc.), le scaphocérite devient rudimentaire ou nul et que les articles 2 et 3 se soudent entre eux à divers degi't'S. Or voici ce que l'on observe chez les espèces du genre Ptt/cliofjaster. Dans h' Pt. spinifer, A. M. -Edwards, les pédoncules antennaires comp- tent o articles et le scaphocérite est allongé: dans le Pt. Milne- (1) A. E. Ortman.v, T)as System ûcv Decapoden-Krebse. Zool. Jalirù. (Systeinat.), t. IX, p. 433, 1896. (2) Voici d'ailleurs le texte même de M. Orlmann : « Aeussere Anton iien 4 gliedrig, das versclimolzene 2 + 3 Glied lang. » Séinirr du S jidlH ISOG. m) Eiludvdsi, Heiulorson il y ;i i)i'ol)al)lrm('nt aussi o arliclos, mais le sca- ph(>C('rito est déjà plus cmiit, cnlin dans le Pt. formosus, A. M.-Ed\\ ., le ;^ article a une tendance à se souder avec le i" (souvent même un peu avec le 4*^': et l'acicule est rudinienlaire (|uoi(|ne visible à la loupe. — De ce (fui précède on peut conclin'e ipie les Plurhofinxlt'r pn'-sentent. connue les Galatliéinés. une tendance à Falrophie du scaplioctM'ite aussi Lien qu'à la soudure des articles médiaux de leurs pédoncules anten- naires, et que le Chirostulus doHchopus ne présente (pi'un stade un peu plus avancé de cette évolution. Il y a même lieu de croire, étant donnée la figure citée plus liant, (pie les articles pédonciilaires sont >res(pu' tous ankylosés dans celte espèce, et que l'épine regardée par >k Ortmann comme un scaphocérite n'est rien autre chose que Vépinc soMe qu'on trouve à l'extrémité des pédoncules antennaires probabli'- raeiïv /ialis toutes les espèces du genre PtjicJwgnstev. L'.'tolution avancée du Chirostulus dolichopiis est d'ailleurs rendue m'inifeste par la réduction extrême de ses fouets antennaires. Dans le Ptyrliuddster spinifer, ces derniers sont presque aussi longs (pie le corps et Comprennent de nombreux articles: dans le Pt. MiUio-Edivardsi ils ne sont pas plus longs que la carapace; dans le Pt. formosus, ils attei- gnent à peine rextrémité des antennules et ne comptent guère qu'une (piinzaine d'articles. A ce point de vue le Chiro.Hjiius dolirhopus se trouve au même degré d'évolulion'que les Dipti/rhas, (ialalhéides grim- peurs, très voisins des Ptijchoçidster, mais (pii ont un fouet antennaire encore plus réduit; chez certains Diptijchus, en effet, les fouets anten- naires ne comptent pas plus de 3 ou 4 articles, exactement comme dans le Chirostjihis doUchopus. En ce qui concerne les antennes, on est donc en droit de dire que cette dernière espèce n'est rien autre chose qu'un Pturliof/dsti'r îi fouet très réduit, à scaphocérite nul et à pédoncules antennaires en grande partie ankylosés. 3° « Antennes internes munies ii la buse d'an siiilocérite épineux. » La présence d'un stylocérite ('-pineuxest caractéristique desGalathéinés; elle est plus rare chez les Diplycinés, mais peut être constatée pourtant chez certains représentants de ce groupe. Dans le Pti/ctioudster spinifer, par exemple, ce styloC(''rite est à peu près aussi long que dans le Chiro- stf/lus dolichopus et la seule dillerence (pTon puisse, à ce i^oiiit de vue, établir entre les deux espèces, c'est (pie le stylocérite du /'/. spinifer n'a (pie (leu\ épines en a\aiil, landis (pie celui du CJi. dalirlioinis en a (piatre. J'ajouterai pourtant (pie. dans cette deniii-re esiièce. le stylocérite s'évase l(''g('rement en main dans sa partie antérieure de là le nom de 310 Bnlletin de hi Socicté Entomologique de France. Chn'ostijlus), tandis qu'il se rétivcit un pou clans cette région chez le Pt. spinifer. Ce sont là des ditîérences spécitî(|ues, mais rien de plus. 4° « Abdomen du mâle avec des appendices sexuels sur les segments p et q. sans appendices sur r. s, t ». Il eu est exacti'meiit de nirnie rlicz Ions les l)ii)tyciii<'s grimpeurs 'Ptijcho(iasier, Diptijchus, etc.). Ce caractère est très important : il ra|)- proche les Diptj cinés des /Egléinés et les sépare des Galathéens; ces derniers, en ell'et, présentent des appendices abdominaux: sur les seg- ments r, s, t {'.i, 4, 5) de ral)domen. o° « Rostre absent et par cons(''(|uent segment dculaire libre cnmnic chez les Paguridés. mais sans écaihe à la base des pédoncules oculaires. C(''phak>lhorav paguriforme, mou en arrière, sans bords latéraux sail- lants et sans ligne anomourienne distincte. » L'absence complète de rostre est certainement le caractère le plus tranché ipie présente l'espèce décrite par M. Ortmann, mais ne jue pa- raît nullement suflisante pour justifier la création d'nn genre et d'une l'aïuille. Les Diptycinés grimpeurs, en eiïet. se distinguent de tous les autres (ialathéides par le faible développement de leur rostre, qui se réduit à une pointe grêle, peu allongée, et élargie à sa l)ase cbez les Ptjichogaster. Ce rostre acicuhforme a d'ailleurs des dimensions assez variables chez les divers Pifichogaster, et il présente sa réduction maxi- mum dans le Pt. Iruvis; si Von suppose que. dans cette dernière espèce, la partie aciculaire et fort grêle du rostre s'atrophie, on n'auia plus, sur le bord du Iront, (pi'une proéminence arrondie semblable à la saillie de juéme forme (pii représente le rostre dans le Cliirostijhis dolicliopus, mais plus d('Veloppée. Les pi'doncules oculaires des Ptijchogaster sont absohunent sem- Ijlables à ceux du Cliirostylus dolicliopus et. comme eux, dépourvus d'écaillés ophtalmiques à leur base. La cara|)ace est aussi tout à fait de même forme, caract(''risée par ses régions branchiales renflées, ses bords latéraux arrondis, sa suture cervicale très accentuée et ses épines dorsales ou lat(''rales. A vrai dire, il y a beaucoup moins d'épines sur la carapace que dans la plupart des espèces les plus typiques du genre Ptychogaster, mais il y en a sensildement autant que dans le Pt. lœvis où elles sont d'ailleurs très semblaldement disposées. Reste la partie postt'rieure de la carapace qui sei'ait molle dans l'espèce de M. Ortmann. io n'ai rien vu de sendilable dans le Pt. spi- nifer ni dans le Pt. formosus, mais j'ai observé par contre, dans cette dernière espèce, une aire membraneuse par endroits, assez large, sur le bord inférieur des flancs de la carapace. Quant à la ligne anomou- rienne, elle est caractérisée, chez tous les Diptyciens grinqieurs. par Séanrp dit S juillet 1896. 311 la di>parili(in coiiiiilrtc de sa |iar(ir nicmliraiiciisc cl par la sotulnro (Ifs doux bords do coite doruiôro, si bien (ine los tlaiics no sont plus arliriilôs avec la partie dorsale de la carapace. C'est, en d'antres termes, une ligue anonionrienne qui disparait et peut-être n'en trouve-t-on plus de traces dans resi)èce do M. Ortniann, qui est, comme je l'ai déjà dit, une forme à évolution très avancée. En résumé, le Chiroxtulns dolichopus est un Ptijrhvi/dster qui s'éloi- gne un peu [)lus (juc les autres représentants du même genre, des formes ordinaires do la famille dos Calathéidos; il no me paraît pas mériter la formation d'un genre parliculi(M'. moins encore celle d'une tribu 'famille pour M. Ortmann), et devrait être désigné sous le nom (h' Pturhonnsler dolichopu.s. .le ne m'explique pas comment M. Ortmann. qui a l'ait dos olisor- vations com[)aratives très sérieuses sur les Cruslac(''S d('capodes. a i)u rester sans apercevoir los affinités étroites qui rattacliaient son espèce aux Di|it\ cinés grimpeurs ;^ car s'il n'a pasétudit' los Pt>ir}w(jaster, qui sont los formes los plus typiques do ce dernier groui)e,il a ou outre les mains une espèce de Diptijchus [D. japonicus, Ortmann), et il a pourtant laissé ce dernier genre dans les Galathéines, à côté des Munides et des Galathées, sans pressentir que sa place véritable était à C(Mé de sou V.Uh'ostiilm {PtjirhcHiastci-] dolichopus. Si l'on suivait rexemple de M. Ortmann, la famille des (ialathéides se trouverait dès lors réduite à trois sous-familles : iEgléinés, PorcoUa- ninés et Galathéines, les Diptychus, d'après lui. et jiar conséquent aussi los Ptiirhognster, se plaçant dans cette dernière subdivision. En réalité, je crois qu'il serait préférable d'admettre. i)Our la famille, la classification que nous avons proposée, M. Milno-Edwards et moi, il > a quelques années (1), et dont je résume ici les traits essentiels : i"'' sonfi-fnmille : Galathelnœ. — Arthrobranchies et nageoire caudale normaleuKMit situées; dernier sternito thoracique bien distinct. Pattes- mâchoires postérieures pourvues d'un (-pipodito (sauf chez lesPorcefia- niens) et contiguës à la base ; toison composé de trois j^airos de lobes entourant un lobe central impair. M écailles ophtalmiques, ni dents mandibulaires, le plus souvent une rangée de soies accessoires sur le bord antérieur du dernior article des pédoncules antennulaires. Bran- chies foUacées. Marcheurs. Cotte sous-famillo se divise on doux tribus, les Guluthccns et les Vorcellnnirnx, la promièro se distinguant dv la socoudo par sa carapace ^1) A. Milne-Edwarus et E. L. Bolvier, Considérations générales sur la famille des Galathéidés, Ann. des Sc.nat., ZooL, t. XYl p. 191-327, 1894. 312 BuUrtii) (le ht Société Entoniolngiqur île France. |)lns longiii' que largo. i)ai' un alxloincn incomplètomont replié sous le thorax. ]iar la iiréscncc d'an ('pipodilc sur les pattcs-iuàchoiros posté- rieures, enlln par la présence de deux paires de fausses pattes sexuelles (au lieu d'une seule) chez le mâle. 2*^ soiis-faiiiille : Diptijcinœ. — Arllu'oiiranchies pour la plujiarl de- venues jileurales, nageoire caudale replif'e sur les segments abdomi- naux |)réc(''deids; dernier sternite lhoraci(pie ordinairement atroj)liié. Paltes-màchoires postérieures dépourvues d'épipodites, telson divisé tout au plus en deux lobes par \nw suture transversale. Ni écailles ophtalmiques, ni poils antennulaires accessoires, mais des dents sur les mandibules. Branchies foliacées. Cette sous-famille se divise en deux tribus, les Diptyciens ou Dip- iticinés firiiHpenrs et les Kumunidiens ou Diptijcinés marcheurs. Les premiers se distinguent des seconds parleur carapace lisse et dépour- vue de lignes ciliées, mais souvent armée de nombreuses épines, par leur rostre triangulaire (et non triépineux), iiar l'absence d'épipodites sur les pattes-màchoires antérieures, par leurs pattes-màchoires posté- rieures ('cartées à la base, enfin jtar la [irésence de deux paires de fausses pattes sexuelles chez le mâle (ces fausses pattes font défaut dans le genre Eatiuinidu, (jui l'eprésente à lui seul la â'' sous-famille i. ]^es Diptyciens comprennent les deux genres Ptijchognster et Dl- ptjichus; le premier se distingue du second par son rostre formé en avant d'une partie aciculaire parfois niUle, par les épines très nom- breuses de ses pattes qui sont fort allongi'os, par les bords latéraux non saillants de sa carapace, et [lar la séparation très nette de la région gastri(jue. Le genre Ptuclidijaster comprendrait jusqu'ici cinq espèces : Pt. sphiifer, A. M.-Edw.. Pt. formosus, A. M.-Edw., Pt. Milne-Edivardsi, Hend.. Pt. lœvis. Hend., et Pt. iCIœrostijtus) doli- clwpiis, Ortmann. '.]" sous-fdinille .- .lùjlriixe. — Arlhrobranchies et nageoire caudale nor- malemevd sihu'es; dernier sternite thoraci(pie bien développé. Pattes- màchoires aidérieures d(''puvrant liorizoutalement. en dehors. Grande pince. — A gauche dans les 3 exemplaires (décrite dans sa position repliée). Paume réguUèrement ovoïde, sauf le siUon sus-indi- qué qui se dilate à la naissance des doigts et rejoint une constriction transversale en avant de l'articulation du doigt mobile. Doigt fixe fortement oblique : en dedans sur le plan vertical passant pfu' le mérus, en haut sur le plan horizontal ppd. à celui-ci: plus long que la paume (^^5, comptés à partir de la constriction palmaire), pointe Si'dno' (lu S jnilh'l ISO G. 315 foi'icnn'iii rconurlx'c. An milieu (lesalmi^niciir. niic fosse ovale limitée (listalemenl par une doiil mousse et naoïée, ^isilJle en dessus, la pince fiTiiiée. Vn peu en arrière de la fosse, i autres tubercules, visibles en dessous, alternes avec 2 correspondants du doigt mobile, dont le plus grand est visible on dessus et dans leur intervalle [dg. 1). EXPLICATION DE tk FIOLUE. L'animal vu latéralement, un peu grossi. (A l'exception de la petite pince. les appendices gauclies ont seuls été ligures.) Bord frontal. Une partie du front enlevée, jiour montrer les pédoncules oculaires {p. oc.) la dent saillante de l'article basai antennulaire (d). A gauche, rapports des antennes; à droite, l'antenne externe seule, et son écaille (ses dimensions sont exagérées sur le dessin). Vue latérale du pédoncule antennulaire (c). crête inférieure aiguë de l'art. hasilaire. Mandibules et palpe triarticulé (p). Couronne masticatrice, avec la rangée de lames ou denticules radiés; l'un d'eux en G a. Petite pince, vue en dessus. Doigts de la grande pince, fermés, vus latéralement. Propodite de la 3^ paire, montrant les spinules postérieures. Id 'i" paire, plus grossi, avec la brosse de poils i)ostéro-in- terne. Face inférieure du telson. montrant les tubercules anaux peu saillants, ovales. Détails très grossis de la mâchoire, soies du palpe ,'MG BuUriin dr hi Société Entoiiiologiquc de France. Le doigt mobile porte eu outre une forte crête mousse se lo- geant (bus la fosse correspondante; il est plus court (Smill.) fortement courlx' an iioul. et croise en dessous le poUex, dont la pointe est libre (tig. 8;. Mi'rus (9 mill.j renJlé dislalenienl, cylindrlipie, inerme, lisse, otl'raid la courbe de la paume. Carpe très court, subgldbuleux. Petite pince. — Paume (2'"™ 3/4) ovoïde, égalant sensildemenl les doigts qui sont très grêles, égaux, armés seulement versleiu' tiers distal d'une petite dent et de petites soies raides très courtes sur le tranchant (fiR. 7). Mérus (fig. 1) relativement très long (6""",o atteignant ])res(]ue Tex- tri'mité des pédoncules, cylindritjue. courbé comme la pince qu'il dé- passe d'un tiers. 2" piiire. — Longueur totale : 12mill. Carpe à o articles (fig. 1) 1 proxi- mal) = (2 -f 3 + 4 + o) + 2. 2 = 3 = 4. :j = 3 -f 4. Pince un peu lilus longue (pie o + 4. 3^ paire (16 mill.) et 4« (14 mill.;. L'épine enfoncée iscliiale |V/), qui chez A. Ednardsi (Aud.) et Ijoaucoup d'autres espèces, semble in- diquer i)ar sa position un exopodite disparu, est absente. Mérus très renflé, inerme. l'ne spinule au l)out distal du carpe, proj)odite avec 7 spinales, grille sini|ile, quelques soies à son articulation lig. 1 et 9|. o'' paire (12 mill.). — Plus grêle, propodite avec 0 spinales et une brosse de 8 rangées transversales de poils coiu'ts et raides sur la moitié distale postéro-interne (très générale dans le genre Alpliée) (fig. 10). Pattes tlioraciques implantées perpendiculairement sur le thorax, qui, entre elles, olï're une plage ovale pi'esipie lisse, avec les fentes génitales sur la membrane articulaire delà 3*^ paire. Appendices alidoniinaux coiiune ciiez .1. Edicardsi (Aud), les 2 épines de l'article basai des uropodes étant toutefois plus obtuses. Telson ovale, lui peu étroit, avec les 4 spinules supérieures et les 2 paires des angles distals. Les 2 tubercules anaux de la face inférieure, qui senddent très caractéristiques du genre, sont réduits à de légères saillies ovales (b). Forniale liranchiale. — oPlh., 1 Pdl). sur le 3<= maxillipède, qui porte en outre, — mais extrêmement petite et réduite à quelques folioles, — la pleurobranchie rudimentaire si particulière chez A. Edicardsi (Aud.) et quelques espèces voisines r '. Comme chez la plupart des Alph«''es [A. laeviusculas, Lock. cité plus haut en note, fait exception), les maxillipèdes externes et les 4 pre- mières paires thoraciques portent un épipodite en crochet, pouvant se Séanrt' du S juiUi'l ISOG. :M7 fermer sur une forle tonHc de soies (|ue i)ortent les o paires lii(iraci(iues. Ils servent à relier pendant la natation ces pattes, cominr l<'s rrlinaclrs relient les rames internes des pléopodes (1). La forme absolument lisse du bord frontal, la longueur des uioro- podites de la V^ paire, la position repliôe des pinces ei la l'urnie remar- quaijje de la p:ran(l(\ permettent aist-mcnt de dislingucr celle espèce de toutes les formes connues [T. Aucun de ces caractères, toutefois, ne permet d'en l'aire un genre distinct, et, en attendant que l'étude complète du genre Alpliée, que nous poursuivons, nous ait montré quelle valeur systématique il con- vient d'attriljuer au sous-genre Betœus (Dana) nous y placerons la nou- velle espèce, (pii vient s'y ranger par la forme du front et le doigt mo- bile des pinces s'ouvrant en dehors dans un |ilaii linrizoutal. Nous sommes heureux, en lui dédiant cette beUe espèce, de témoi- gner notre profonde gratitude à M. le D'" Jousseaume pour les pré- cieux matériaux concernant le genre Alphée qu'il a rapportés de ses voyages successifs à la mer Rouge, et qui, entre autres formes intéres- santes, nous ont encore ofï'ert une espèce inédite appartenant au genre Chirothrix (Sp. Bâte, Macroures du '•Challenger ") à l'étude en ce moment. il'; C'est l'opinion d'tiUgemloif {Monalxbericlit ALad. Berlin 1868) et de Ckuis i.Ncue Beilrnge... 1885), qui dit : « die sich elwa der Gurtstan^e zwisclien den Radern der Lolvomotive vergleiclien lasst... y Hilgendorf croit que les soies renqjjissent en outre la fonction accessoire d'agiter l'eau ou de nettoyer les lamelles brancliiales. Cette opinion paraît très vraisemblable si ton considère que ces soies, barbelées, peuvent glisser, à travers le crocbet, de la base à la pointe seulement, comme une arête de Graminée, opération qui aurait pour résultat de les débarrasser des corps étrangers dont elles se chargent. L'expé- rience est facile à réaliser sur l'animal. (2) Heuiuck (Mem. Nat. Ac. Se. Wasliiiujlon, vol. V, 1891, p. .373], fait allusion en quelques lignes à une espèce « entièrement nouvelle » qui porte- rait aussi les pinces cachées sous le corps, mais dont les doigts sont « extrê- mement longs et aigus à la pointe ». La grande j)ince, dit-il, « suggets a poison apparatus ». Il est fort probable, d'après la brièveté et l'imprécision de ces renseignements, que Herrick n'a pas vu cette espèce, qu'il est, en tout cas, impossible de comparer au £. Jousseaumei. Le « poison apparatus » surtout, témoigne d'une imagination fertile. [a, b, c,) H. CoLTii.iiE, Note survl. Edwardsi (Aud.), Bull, des Aaturalistes du Muséum, juin 189G. 318 Bulletin de la Société Eiitomologique de France. Hétéroiuères recueillis au Sildiin par le i>'' Hannand [Col.] par M. Allard. Opatrum subspiiwsurn, Fairni. Ptilonix eniomogonoides, n. sp. Scotœus splendens Diplnjrhynchus geminatm, n, sp. Promethis Harmandi, n. sp. Derosphœrus asperipennis , n. sp. Lepispilus punctatolineatua, n. sp. Stronfuiliuin rindi-œneuni, n. sp. UloDta rufiroriii.s, n. s[). StroiifniHHin fossuiii, n. sp. TiîiBU dos Ténébrionides vrais, Lac, t. V, p. 36o. Genre Promethis. Pasc. Promethis Harmandi, n. sp. Long. : 22 mill., larg. : 8 niill. Cette espèce a la taille de ViuHjulata, Er., mais elle s'en distingue, par son corselet carré et non transversal et beaiiconp plus distinctement ponctué : ces mêmes caractères la distinguent du lethalis, Pasc. qui est plus grand. Corps allongé, d'un noir peu iirillant. T(''te iirohingée en arrière des yeux, peu saillante en avant de ceux-ci. Épistome tronqué en avant, séparé du front par un sillon transversal, droit, super liciel. Antennes un peu plus courtes que le prothorax, grossissant peu à peu et dépri- mées à leur extrémité, à articles 3 allongés, 4-5 sujjégaux, 7-8 plus larges, carrés, U plus grand que 10. Prothorax plus ('troit que les l'iytres, carré, avec les côté's presque parallèles, les angles antérieurs arrondis et les postérieurs à angles droits; il a un sillon assez profond dans son mi- lieu et est crijjlé' de petits points assez denses et profonds; sa base est fortement bisinuée.Écusson transversal, en triangle curviligne. Élytres allongées, subparallèles, légèrement plus larges postérieurement; elles sont fortement striées-ponctuées, les intervalles sont convexes. Pattes longues, cuisses grossissant peu à peu. .Jambes cylindriques, celles de devant arqu('es dans les mâles. — Sikkim (I)'" Harmand, Collections du Muséum d'Histoire naturelle). Truu; des Cyphaléides, Lacord. Genre Lepispuas, AVestw. Lepispilus punctato-Jineatus, n. sp. Long. : M mill., larg. : o mill. Coi'ps allongé, d'un jjrun de poix, revêtu d'une Une pubescence blanehâtre. Tète engagée jusqu'aux yeux dans le prothorax, assez forte- ment et densément ponctuée, front sillonné longitudinalement. Yeux transversaux. Antennes plus longues que le prothorax, à Séance (Jii S jnillrl IS96. 'M9 articles 3-o allonges, le 15° doux fois plus long que 4 et 5, les suivants moins longs, le 11'' oblong-ovale ot leslacr. Prothorax transversal, lieux lois plus large que long, forlcnienl liisiniu' a la hase, à angles posl(''rieiH's droits et à angles anlérieiirs 1res aiTondis; sa surface est int'gale, sillonnée profondiMuent et longitudinalenient dans le nnlieii, avec une forte fossette sur les côtés; écusson arrondi, couvert d'une pu- besccnce épaisse, rousse. Élytres plus larges que le protliorav à leui' base, médiocrement convexes, parallèles, arrondies à re\lr(''niilé, cou- verti's de lignes longitudinales de gros points ronds et en outre d'une ponctuation Une, très dense. Pattes assez longues avec des éperons à chacune: tarses plus longs que les jambes; le 1'^'' article des postérieurs très allongé ainsi que le dernier de tous. Le dessous du corps est noir brillant, finement ponctué et très finement pubescent. — Sikkini (D'' Harmand, Collections du Muséum d'Histoire naturelle). Tribl" des Ulomides. Lac. Genre Uloma. Sieph. Uloma ruficornis, n. S[). Long. : 10 mill., larg. : 4 mill. Celte espèce est d'un noir brillant en dessus et en dessous, avec les palpes, les antennes et les tarses d'un roux clair. Antennes avec les huit derniers articles transversaux. Protiiorax transversal, presque rectangulaire, un peu arrondi sur les côtés, médiocrement convexe, rebordé latératement, à ponctuation fine et écartée, bisinué à sa base. Élytres oblongues, parallèles, aussi larges (pie le prothorax à leur base, avec des stries ponctuées, dont les inter% ailes sont plans et à peine distinctement vaguement pointillés. Pattes courtes. Jambes antérieures pluridentées en dehors. — Sikkini (D' Harmand, Collections du Muséum d'Histoire naturelle). Tribu des Hélopides. Genre Ptiloxix, Allard {Mittli. scliw. Ent. Ges., V. p. 62. 1880). Ptilonix entomogonoides, n. sp. Long. : lo mill., larg. : 6 """ 2 ;J. (^ette espèce est d'un noir peu brillant et a un faux air de YEnto- motjonus elongatm. Elle ressemble aussi au Ptilonix dmicrus, Ail., mais est de plus forte taille et plus large. Tète avec le front séparé de l'épistome parmi profond sillon subcircu- laire. Prothorax subc\Undriqiie, plus long que largt", très légèrement arqué' latéralement, tronqué au sommet et à la base et reliordé à cette dernière, à surface lisse et convexe. Élytres de la longueur du pro- 320 BuUrtin de hi Société Entoiiiolo(iiqup de France. thorax à la l)aso. mais s'élarg'issaiit en (nalc allongé et fort convexes, sans calus liiiiiirral. marqures de stries profondes, fortement ponctuées, iuterstries plans et paraissant lisses. Dessous a ponctuatiim très fine et éparse. Pattes assez longues, cuisses très menues à la naissance, forte- ment renflées dans la seconde moitié. Jambes grêles, les antérieures un peu arquées. — .Sikkini (1)'' Harmand, Collections du Muséum d'Histoire natiu'ellc\ Tumr des Diapérides, Lac. Genre Diphyrhyxghus, Fairmaire. Diphyrhynchvis geminatus, n. sp. Long. 8 mill. 1 2, Jarg. 4 mill. 1/2. Corps ovale, d'un noii' bronz(' brillant eu dessus avec les bords la- téraux et le repli épipleural rtniges. Le dessous du corps et les pattes sont noirs à reflet bronzé. Les antennes sont noires avec les deux pre- miers articles roux; les articles 3 à 6 sont longs et grêles, les cinq derniers plus élargis. Le dernier article des jialpes maxillaires est ovoïde. Tête courte, engagée jusqu'aux yeux dans le protborax, épi- stome séparé de front par un sillon arcjué, très marqué, front inégal et ponctué avec une fossette en arrière; yeux assez saillants. Prothorax transversal, presque carré, presque rectiligne et rebordé sur les côtés, la base et le sommet, largement échancré en avant et bisinué en ar- rière, les angles postérieurs droits, les antérieurs arrondis; il est fine- ment ponctué sur le disque et grossièrement [très des bords latéraux. Les élytres, de la largeur du prothorax à la base, sont ovales, convexes et portent huit lignes de gros points qui sont disposés deux par deux, plus une neuvième ligne près de la suture; dans le dernier tiers de l'élytre, les points ne sont plus en lignes, mais confus avec d'antres points très fins, épars entre les lignes. Pattes fortes, compriuK'es. jambes courtes, s'élargissant de la base à l'extrémité; articles des tarses dilatés et velus en dessous. Saillie intercoxale non triangulaire, mais tronquée en iiaïU. — Sikkim (D'' Harmand, Collections du Muséum d'Histoire naturelle). Ccnre DEROsi'n.Eius, Thoms. Derosphserus asperipennis, n. Sp. Long. : 10 mill., larg. : 4 mill. C(irps allongé, d'un noir peu brillant, ressendilant à première vue au D. gibbicollis, Fleiil.. de l'Annam, mais s'en distinguant par les élytres tout autrement sculptées. La tête est courte, transversale, densi'iiient ponctuée. Antennes dé- primées à leur extrémité. Prothorax aussi long que large, ari'ontli sur Sriinri' du S juillcl IS06. :521 les côtés, forteinont ot rof^nliôrcniont convexe on dessus, à peine échancré en a\ant, faiblement bisinué et rebordé à la base, (>t recou- vert sur toute sa surface de gros points confluents. Élylres plus larges que le corselet à la l)ase; angles Imméraux arrondis. Elles sont insen- siblement élargies en arrière et rélrécies en ogive à rextn'niité. con- vexes et slriées-ponctuées. Les points des stries sont gros, profonds et oblongs, et les intervalles des stries sont remplis d'aspérités bril- lantes. L'abdomen est d'un noir brillant, très ponctué. Les pattes sont longues, les cuisses sont fortement et longuement atténuées à leur base, puis renflées en une massue allongée. — Sikkim (I)'' Harmand, Collections du Muséum d'Histoire naturelle). Tribu des Strongyliides, Lac. (ienre Stroxcylrm . Kirby. Strongylium viridi-aeneum, n. sp. Long. : 14-lo mil!., larg. : 4-(i mill. Corps allongé, presijue cylindrique, entièrement d'un \ert bronzé avec les antennes et les tarses roussàtres. Antennes longues et grêles. Tète ponctuée densément, protborax transversal, subcylindrique, tron- qué à ses deux extrémités, très densément ponctué. Élytres très allongées avec neuf stries longitudinales bien distinctement ponctuées; sur le milieu du disque les intervalles sont plans; sur les côtés, ils de- viennent convexes; ces intervalles sont lisses. L'abdomen est très finement pointillé. Les pattes sont longues et grêles. — Sikkim (l)'' Harmand. Collections du Muséum d'Histoire naturelle}. Strongylium fossum, n. sp. Long. : 7'»'"1 2, larg. : i mill. Allongé,, étroit, presque cylindrique, d'un brun de poix brillant, plus clair sur les cuisses et au bord externe des anneaux al)domi- naux. Antennes longues, grêles et brunes. Prothorax et tête d'un brun plus foncé que les élytres. Prothorax couvert de points forts, très serrés et confluents. Élytres couvertes de huit ou neuf lignes longi- tudinales de très gros points fovéiformes. l^es intervalles de ces lignes sont lisses et forment une strie légère au bord marginal des élytres. — Sikkim (D"" Harmand, Collections du MuS('um d'Histoire naturelle). Bulletin bibliographique. Académie dex Sciences {Comptes rendus hebdom. des Sénnces), 1896, I. ^4, 2o,0. — 2(i. IktiîDAS. Appareil digestif d'un Ortlioptère de la famille des C.ryUitlw, le Bracliijt ripes membranaceus. 322 Bulletin de la Soeieté Entomologiqiie de France. Académie des Sciences de Cracovie [liiilletin iiiternationar;. Min 1896. © Entomologist {The). XXIX. 398. 1896. H. Guaiid Kxaggs. Mr. SUirt's forcing Apparatus (tig.}. — Dii. A. AVeismanx. New Expcriments of tho Seasonal Dimorpliism of Lepidoptera. — A. Wailly. Silk-pro- ducing Lepidoptera. — AV. Smith. Euemies of Humijie Bées in New Zealand. — W. F. de Vismes Kaxe. A Catalogue of Ihe Lepi- doptera of Ireland. — Xotes diverses. 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Pantel, convento de Santiago, à Uclès par Tarancon, Cuença (Espagne), Orthoptères. M. J. W. Millier, professeur à l'Université de Griefswald (Allemagne), F. Il toiiioJogie générale. M. Euzio Reuter, Privat-Docent à ^Uui^ersité d'Helsingfors (Fin- lande), Entomologie générale, Lépidoptères , Entomologie économique. Correspondance. — M. A. Baer, se rendant au Pérou puur y faire lui séjour de plusieurs années, écrit de Saint-Pierre (Martinique), pour adresser au Président sa démission de deuxième Secrétaire adjoint et de membre du Conseil de la Société. Il exprime en même temps tous les regrets que lui cause cette brusque et longue séparation. Captures. — M. Donckier de Donceel signale la cai)ture d'un Erebia Médusa, Fabr., pris par M. .1. Passet le 5 juin 1896 au bois de la Ter- riere, commune de Yeudhuile (Aisne), à la liiniti' des déparlements de l'Aisne et du iNord. Bulletin de la Société Enloinûl. de France, 189C, n'^ 14. 326 BuJIeti)! de lu Société Entomologicjue de France. Communications. Sur deux espèces et un ijeiiye vouveau.r de SdiropUdes psoriques [ACAUIRNS], par Je ])' \l. Tiîouessart. Los Sarcoplidf'S dont je donne ici l;i description sont très intéressants en ce qu'ils constituent, par leurs caractères et par leurs mœurs, des types de transition montrant nettement comment s'est formée la sous-famille des Psoriques. Le premier est un véritaltle Sarcoptes Latr.. qui ^it sur les Chauves- souris de notre })ays, et (|ui est tout à fait intermédiaire entre les Sarcoptes des Mammifères et ceux des Oiseaux. Voici la caractéris- tique de cette espèce : Sarcoptes chiropteralis, n. sp. — Mule a>ant les deux |taires de pattes postérieures munies de xentouses andjulacraires; la 'A" paire porte, en outre, une longue soie et de courtes épines; la 4^ seulement de courtes épines. Rostre bien dégagé de l'épistome, mais h joues bien d(''vel(q)pées. Organe génital assez grand mais à sternite antérieur faible. Anus nologastri(pie mais peu éloigné de l'exlrénnté de l'abdomen qui porte deux paires de soies très courtes. Plaque de l'épistome large, grenue, non bordée par un prolongement des épimères de la 1'" iiaii'c de pattes. — ■ Femelle semblable à celle du Sarcoptes (depis U;iillet et Lucet, mais sans prolongement de l'épistome formant collier et recou- vrant le rostre. Ovipare. — Mâle long de 220 à 2oU [x, large de loO à ISO [ji; — femelle longue de :150 à 380 [x, large de 270 à 300 jx. — Vit sur lihiitulophus ferruiu-einiiiiHin et Vespenn/o serotinus, à la région faciale. Ou sait (pie la face des Hhinoloidies et des Sérotines, connue celle de la plupart des Chiroptères, présente de grosses glandes sébacées d'où sort un épais bouchon de matière grasse. C'est à la surface de ce bouchon de sébum (|ue sont pondus les œufs; ils adhèrent solidement à la matière grasse par un long pédoncuie grêle et se montrent rangés autour du bouclion, en forme de grappes comprenant chacune de 20 à 30 teufs. Comme il n'existe pas de lésions cutanées appivcialdes et (jue ce Sarcopte est assez rare, ne paraissant pas former de nombreuses coloines, ou doit admettre que cette espèce ne produit qu'une gale su- perlicielle et que la sécrétion normale des glandes cutanées suffit d'or- Snmce fia 22 jnilh'l IS9C,. 'W (lin.'iirc ;m (Irvoloppciuciil des joiint's ri niriiif à l;i iKnirriliirt' des adultes. Par ses caracdM't'S le Sarropie.s cliiroph'fdlis fovnw le passage entre le S. alejm rpii vit sur les Muridés et les S. mntdns et lœvis des Oiseaux. Il suflirait, à lui seul, pour montrer combien sont artificiels les sous-genres que l'on a proposés pour subdiviser l'ancien genre SaiToptes de Latreille. La seconde espèce nouvelle est plus intéressante encore et doit former un genre nouveau f|ui présentt; les caractères suivants : Psoralges, n. gen. — Mâle à pattes postérieures très fortes, Comme dans les genres Protalgps et Mcfjninia des Sarcoptides plumi- Cdles, la 3« paire étant beaucoup plus longue que la ¥ qui est sous- abdominale. Toutes les pattes dépourvues d(^ manchettes ou de tuber- cules olécraniens, se terminent par un crochet et un ambulacre à tige assez courte. Abdomen rétréci et bilobé portant les ventouses copula- Iriees. — Femelle semblable à celles du grnre Megniniii, à pattes posli'- rieures (:}'' et ¥ paires) munies d'im and)ulacre assez gTèle et de longues soies. Tocostome soutenu par un sternite transversal fortement ar(|ué. — Jeunes (larves et nymphes jusqu'à l'âge de femelle accouplée) pré- sentant les caractères des Sarcoptides psoriques , c'est-à-dire ayant les pattes postérieures dépourvues d'ambulacres et mimies do longues soies. Le type de ce genre est l'espèce suivante : P. libertus, n. sp. — Mâle ayant le faciès des mâles des genres Piolnliies et Meyninm, avec les pattes de la 3" paire énormes, celles de la 4« pres(|ue aussi grosses mais de moitié plus courtes ; abdomen rétréci et bilobé avec une échancrure prescfue linéaire, portant de chaque côté un poil lin assez court et deux poils très longs et très forts. Pénis tlagellifornie très long, recourbé sur lui-même à la base. — Long, (sans les pattes) : 400 à 470 a (avec les palt.'S plus de (JOO [j.]; largeur : 360 \L. — Femelle à abdomen arrondi, send)lable au\ femelles de Meifiiinia, présentant les caractères sus-indiqués ; ovipare, longue de 4o0 il., large de 230 à 2S0 (j.. — Les jeunes présentant nettement les caractères psoricpies. Cette espi'ce vit en nombreuses colctnies sur le petit F(»urmilier {Ta- manilua telmdnrhiln ou T. birillala) du Brésil. Des siiécimens de tout âge et de tout sexe ont été recueillis sur ce petit Mammifère par M. Goldi. actuellement directeur du Musée de Para (Brésil), (lui nous les a communiipiés et nous a donné les renseignements suivants sur la gale tpie produit celte espèce. 328 Ballet in juillcl l.s'.m. X\l\ x'inhl.-ilihs ;t ceii\ d<' l;i pluilo' il y a environ soixante ans, qu'un mètre au plus de hauteur. En mettant ecnt ans en moyenne pour la construction de ces fourmilières géantes, il ne sera sans doute pas téméraire de supposer (pie, dans ces régions, le sol, sur luie certaine [irolondeur, a dû être à diverses reprises, dé- placi' par les fourmis au cours des périodes géologi(pies. Didfliiosi' (l'une vourrllc (Iccidoimiic [Du'T.], par Vnbbé \. S. KiekI'ER. Mayetiola holci, n. sp. — lîouge; trois Itandes du thorax, partie postérieure du scutellum, antennes et jîattes brunes. Antennes à 2 + 16 (q) ou 2 4- lo (ç) articles. Deuxième article du îunicule soudé au pre- mier, dont il égale la longueur, tandis qu'il dépasse celle du troisième. Article terminal un peu plus long (lue l'avant-dernier. Chez le mâle, le col des trois [ii'emiers articles atteint à peine le tiers, celui des sui- vants la moitié de la longueur de l'article. Quant au funicule de la femelle, le col égale le tiers, et aux cint} derniers le cinquième ou le quart de l'article. Verticilles de fdets arqués peu allongés, se rappro- chant de la f(nMne des verticilles des Dnsuneura (voir Bulletin 1896, page 37, lig. 2: par suite d'une erreur d'impression, la ligure a été renversée). La i)Ochette terminant l'oviducte porte sur le dessus, outre la pilosité ordinaire, quatre longues soies; lamelle sans longue soie terminale. Le pupariimi est remarquable par sa partie antérieure rétrécie pres- (|ue subitement en une pointe allongée et par[ses segments fortement resserrés, surtout vers l'extrémité du corps. Larve blanche; spatule courte, en lance, ayant sa plus grande largeur un peu au-dessus du milieu. Elle vit sur Hokus mollis, L., et occasionne sous les gaines des feuilles une petite excroissance en forme de selle. Habitat : bois du château de Lagrange (Lorraine). Erratum. — Dans ma description de Janetia Szpplifietiiiloc. cit.. p. %i6) deux lignes ont été omises. Au lieu de : « pustules de forme circulaire, en forme de couvercle ». il faut lire : « pustules de forme circulaire. é|iarses sur les feuilles; le dessous de ces pustules est ombili(|ué au centre; à l'époque de la maturité, il s'en détache une partie centrale en forme de couvercle. » 334 Bullrfi)} (le la Soricté Kntomohuihiur de Firnire. Description d'un. Eiirnéniidc nourraii de Suntatra [Oïl.]. j)ar E. Fleutiaux. Dromaeolus minimus, o. sp. — L'tng. : 3""" 1/2. larg. : 1 mill. — Corps ohlong, pou convexe, frim noir de poix, couvert d'une pubes- cence javuie. Tète à ponctuation assez forte; carène interoculaire en- tière. Épistome très rétréci à la base, presque cariniforme; bord antérieur sinué. Antennes brunes, dépassant a peine la base du pro- thorax : deuxième article un peu plus court, troisième un peu plus long que le quatrième; suivants subégaux: dernier plus long que le pré- cédent, atténué au sonuiiet. Pronotum plus long que large, légèrement sinué sur les côtés, atténué près des angles antérieurs, déprimé de chaque côté à la base, fortement ponctué. Élytres atténués en arrière surtout à partir du quart postérieur, striés, rugueux à la base, ponctués en arrière. Dessous noir, fortement ponctué. Bord intérieur des pro- pleures égal au postérieur. Saillie prosternalc assez k»ngue, effilée, déprimée au milieu. É[)isternes métathoraci(pies élargis en arrière. Pattes brunes; tibias et tarses plus clairs. Sumatra. Cette espèce ap[iartienl au groupe des l). Irislis, iijnofiis, rincrns- rcns. On la reconnaîtra facilement à sa petite taille, à son front n(in déprimé ni caréné. yoles sijnoniiiniqtips sur les Bostrychides Itijporéphales [Col.], par P. Lesne. Dinoderns Ineris, Horn, 1878 = D. sirulus. Baudi, 1873 = D. hifoveo- lalus. Woll., 1858 = I). minutus, F., 177o. Rhizopertha pusilla, F.. 1798 = /{. dontinira*, F., 1792 (sub Sino- dendron). Stephanoparh lis parrains ^\jx., l8()o = .S. rujiosas, 01., 179o. Bostrurlias inorbillosiis*, Oued., 1886 ^^ B. fasriralaris*. Fàlir.. 1871. Boslnirlnis piripennis*, Fâhr., 1871 = B. Craiiitnus, Woll.. 18tî7 = B. hrunneiis, Murr., 1867. Bostrijchus Beichei*. Mars., 1867 = B. tonsus, Imh., 184.3 = B. re- phalotes, 01., 1790. Bostrijchus serratus*, Blanch., 1843 = B. furcntas, Perty, 1834=5. uncinatus, Germ., 1824. Bostrijchus bicornutus, Latr., 1833 = B. rornutns, Pall.. 1772. Snnirr du, 22 jnillcl IH'JG. :?;}o Hiixtriirlnix (ibjissiiiirnx, Umr., 1807 = />'. roinutax, 01., 1790. lioslriirhux linuKiticolUs*, Fairm., 1874 = B. Zirkeli*, Mars., 1867. Bostnirhiissemicostalus*, F-dirm. {nec Thoms.), 1887 (9)= B. Ludociri*, Fairm.. 1883 ((5) = /?. Iiininn-. Tlionis., 18o8 {piirHin] = R. pni- diirtnx, Iiiih., 1843. Rostrfirhus protnidrnx, Miirr., 18(17 -- />. Iinnurr''-. Tlnmis.. 18.')8 (/>)«. exd.) (1). Siiwxylon coronatuiii, Zoiif., 1894. — (jette espèce (>st très probable- ment S. ftenefiah'iise, Karsch, 1881. Sino.rulon dixcirolle*,Vinrm., 1893 = S. (•(isfiuiripcinie*, P'àhr., 1871. Sino.i'iilou jiolitian*, (.Jned., 188() =; S. phiniiiliiin*, Vàhr., 1871 = S. niiidipenne, Murr., 1867. Xylopertha pubesœns, Murr., 1867 = A', nlnihiisis, Imh., 1843. Xylopertha fumntn, Murr., 1867 := A', mltnihi, Tboms., 18o8 = A. piceo, 01.. 1790. Xylopertha refusa, Lea, 1893 {no)i 01. 1790) = A', subrostafa, Lea, 1893 = A', serrata, Lea, 1893. — Il est possible que cetle es{)èce ne soit autre que X. rufescens, Murr., 1867. Xylopertha foveicollis * , Ail., 1869 = A', pmtnlala, F., 1801. — C'est très probablement aussi au X. pastulnla, F., que Ton doit ra|tporter A'. harbifrnns;Wn\k., 1871. Xylopertha bicolor, Lea, 1893 (Ç) = A', e.rravata, Lea, 1893 {r^) = X. col- laris, Er., 1842. Xylopertha eylindrica, Mac Lean, 1872 = A', ohsipa, (ierm., 1848. Xylopertha Pierroni*, Fmrm., 1880 = A', admta*, Fâhr.. 1871. Xylopertha irarinida, vSnell. v. VoU., 186*.) =:: A', datuinirana, ?.. 1801. Xylopertha lifuaiia, Montr.. 1861 -- X. religiosa. Boisd., 183o (sp. pr.). Xylopertha aellata*, Fâhr., 1871 = X. eastanoptera, Fairm., 1850. Tetrapriocera Schwurtzi, Horn, 1878, = T. louyicornis, 01., 1793. Apate gibba*, F., 1798 (Ç) {sub Sinodendrou) = A. monaelma, F., 177,"). Apate liynieolor*, Fairm., 1883 = A. femorolis*, Fahr., 1871. Apalc GaïKjlbaueri, Zouf., 1894 (9) =^ Phoiiap<(te frontaliK*, Fàhr., (1) La ilescrii'tioii de \ Apalc Innigera, ïhonis. [Arch. eut. II, 1858, p. 83] a Irait à deux espèces de Boslrychus assez voisines l'une de l'autre. La pre- mière, décrite par Tliotnson avec quelque détail, est distincte du B. produc- lus Inih. : c'est l'espèce que Murray a désignée [dus lard {Ami. and Marj. of \at. Hist., 1867, p. 88) sous le nom deprofrudens ; la seconde, indiquée très brièvement par Thomson comme élarit la n de la forme précédente, est en réa- lité le Bnstrychns productus Imh. 9. Murray connaissait d'ailleurs le B. prn- ductus, Imh., qu'il distingue du protrudens et qu'il figure dans son travail. .'i3fi liai Ici in (le lu Soriétr KtiUtiiKiUHj'ninr île Fnnirc. 1871. — Il est fort iirolialdi'qut' [Wpal'' rhan, Sem., 1891, ;i|iitarlient aussi a la même espèce. Apatp .>ri[(''. (jijitnirs de (jiléoptt'irs ilans lu, forêt de Compiegne. par L. Bedel et Ph. François. Pendant une excursion du M au Ki iiùllet 1896 dans la forêt di- Compiègne, a Vaudrampont. nous avons récolté un certain uombrr d'espèces intéressantes, parmi lesipielles nous signalerons les suivantes : Eiiicmas hirtux, Gyll. (rpii n'était signalé en France que des Haides- P> renées), trouvé, en même temps que les E. testaceus, Stei)li.. et /-.'. nigosus, Herbst, au milieu des spores de VAethaliuiu septioun. Hifiter helluo, Tru(pd. — Sur les feuilles iVAlnus, chassant les lar\es iVAiieliistiea. Silis rupadlis, F. — h^ndmits man'rcageux. Sphindiis diibiiis, (i\|l. — Dans les mêmes conditions (pie ÏEuieiims liirlas, Gyll. Cis fisslcoUis, Mell. — L'année dernière, l'un de nous a\ait signaiï' la capture d'un exemplaire de cette espèce; cette année nous l'avons re- trouvée en nombre dans de vieux Pohjporm versicolor, L., poussant sur des Hêtres et des Charmes abattus. Emiearthron }yaqai, Wanlc. — Une femelle prise par M. Ph. François. Déjà, eu 18(i9, M. Bedel en avait pris un mâle dans la même forêt. Ce sont i)r(tbal)lement les deux seuls exemplaires signalés de France. Abdera quodrlfasciata. Curt. — Sur des bûches de Hêtre. Leptura erythroptern, Hagenb. — Un exemplaire sur une fleur de Sambucus Ebulus, L. Déjà trouvé deux fois, dans les mêmes condi- tions et dans d'autres parties de la forêt, par MM. le D' Marmottan et G. Poujade. Mous avons re|iris également les Cniiosonid bijinstiilnluiii, Gra\.. Uis- ler striola, Sahlb. Bolitopharius relieahitus^ L., et Orrhesia undubita, Ivr., déjà signalés l'anui'e derjuère. — Nombre d'autres espèces n'ont I»as encore été déterminées. Séance du 22 juiHct 1896. 337 Vrctiiii-fc liste de Coléoptères récoltés en AUjérie en 1H9G (1), par Maurice Pic. Ortliomus Leprieurl, Pic. Forêt de Yakoiircii (Kabylif). — Plalipius alyirinus, Buq. Yakoiircn. Trogophlœus armicollis, Fativ., var. Yakoinvn. Kisanthobia Ariasi, Rob., var. Yakouren, sur Quercus Mirbecl-i. Mdldrhius smaragdinus, Ab. Tiout, Mekalis, Mt'cheria. — Attalus Vici, Ab. Mekabs, Ras-Chergui. — Ilaplocnenms var. Bonnairei, Pic. Tiout. — Microjulistus Raffrayi, Bourg. ïioul et MekaUs. — Melyris var. rotundicollis, Pic. Mekalis. Eurostoptinus algirlcus, Pic. Tigzirt, Azazga, Yakouren. — Pseudo- ptinus Martini, Pic. Azazga, sur Quercus Mirbecki. — Pseudoptinusobscu- ricollis, Pic, type et variété à prothorax plus ou moins rougeàtre. Franciietti, Frendah, Tagdemt. — Ptinus Reitteri, Pic. Tigzirt et Ya- kouren, surtout en criblant les feuilles de Chêne. Pimelin Prophettei, Sén. Tiaret, Tagdemt. — Heliotunrus marocca- nus, Luc. Frendah, Tagdemt, Tigzirt, sur les Chênes en tleur. — Ue- liotnnrus var. Perroudi, Muls. Azazga, Tigzirt. ■ — Anthicus fuscoma- culatus var. tangerianus, Pic. Mecheria (nouveau pour l'Algérie). Caulostrophus Vaulogeri, n. sp. Mekalis et Mecheria, sur l'Alfa en tleur. — Magdalis Grilati, Bed. Yakouren, sur le Merisier. — Amor- phocephalus coronatus, Germ. Frendah. Straugalia aurulenta, F. var. Azazga et Yakouren. — GranDiio- ptera angustata, Pic. Yakouren. — Phyniatodes lividus, Rossi, et variété. Yakouren. — Pseudomgrmecion ramalium, Bed. Yakouren. — Cal- rhaenesthes var. sexmaculata , Guér., et var. quadrimaculata. Pic. Forêts d'Yakouren et de l'Akfadou, sur les Chênes. — Clytanthiis var. Webbi, Br. Tigzirt et Palestro. — Liopus JiedeU, Pic. Yakouren. — Saperda scalaris, L., var. (nouveau pour l'Algérie) Yakouren, sur VAlmis glutinosa. — Tetrops prœusta var. algirica, Cliob. Yakouren et Akfadou, sur le Merisier. — Coniozonia W'arnieri , Luc. .Aïii-EI- Hadjar. — Coniozonia cirtensis, Luc. Akfadou. Labidosloniis Lejeunei, Fairin. Frendali. — Clinjsojuela edugliensis, (1) Les espèces citées du Sud Oranais (Aïn-Sefra, Tiout, Melialis, Meciie- ria, etc.) proviennent de chasses faites en commun par MM. le D'' Cliobaut, L. Blouse et moi; les autres, notamment toutes celles de Kabylie et des envi- rons de Tiaret, ont tHc prises exclusivement par moi. 338 Ballet in de lu Soeiété Enloiuolofiiijue de France. Fnirm. Yakoiircn. — Liihono^nn Farieri. Fairm. Regluiia Iprès Al^er) un exemplaire en fauchant des Jones. Aulacochilus Chevrolali, Lue. Yakouren. Bulletin bibliographique. Académie des Sciences {Comptes rendus tiebdom. des Séances). 189(). II. let â.F'RÈcnE elL. Reh.le. Sur un parasite accidentel de rhonunc appartenant à Tordi'e des Tliysanoures. Canadian Entomidogist (Tlie), XXVIIL 7, 1896. H. F. Wickham. The (>uleoptera uf Canada. XVII, The Chrysomelida' of Ontario and Québec (tig.). — H. G. Dyar. Notes on some Moths froni the Collection of Mr. A. Boiter (fig.). — E. A. Schwarz. Note on Triijonoyenius fatrtiis. — T. D. A. Cockerell. The snialler Bées of the Genus Andrena found in New Mexico. — J. Hamu.ton. Le- Pf/nis alternans and capucin as, Li.rus fossus, Cremastochilus Har- risii and Vohjpk'urus nilidus. — II. Skinxer. Two new Hesperids. — Notes diverses. Entoniologische Nacfiricliten, XXII, 13 et 14. 1896. L. Anderling. Die Waldhewiisserund als Mittel zur Vertilgung hauptsachlich der ani Boden sich aufhallendt'ii foriscliadiiclien Kerfe, sowie ailes an- deren Bodeniingeziefers. — C. Yeruoeff. Eine liistorische Betrach- tung liber M. 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Notices nécri)loorlé récemment beaucoup d'individus qu'il avait immédiatement placés dans l'alcool, et qui s'y sont conser- vés en fort bon état, j'ai pu constater que j'avais été dupe des appa- rences et que les accidents du ^o^age avaient troublé les rapports normaux de la mère et des pontes. En fait, le Garypus saxicola ne diffère en rien, par sa ponte et son développement, des autres Pseu- doscorpionides. Les œufs se trouvent à la périphérie d'un sac qui se rattache, par un mince et large pédoncule, à l'uritice femelle de la mère; ils éclosent de bonne heure et donnent naissance à une larve innmibile qui reste sur place et y grossit très vite, aux dépens d'une matière située au centre du sac. La ponte, chargée de ces embryons, ressemble alors tout à fait à une petite framboise dont la face tronquée et la partie creuse regarderaient la vulve de la femelle, et dont les end)r\ons figureraient les petits fruits bacciformes; la partie creuse est d'ailleiu's remplie, chez les exemplaires conservés dans l'alcool, par ,.^ . Séance du 14 oclobir 1896. 34:{ mit' matière blanche, chargée de goutlelcttos graisseuses, contre laquelle stuil dirigés tous les appendices de l'embryon. Dans la très belle étudr qu'il vient de consacrer au di'vt'loppement des Chdifcr, M. Jules Bar- rois (1) a observé des faits absolument identiques; il a montré en outre que la matière située au centre du sac provient de l'abdomen maternel ei passe par le pédoncule du sac, que les embryons consomment cette matière en la siu>ant avec un long bec et qu'ils effectuent leur dévelop- pement complet dans cette position. Tout se passe évidemment de même dans le Citrijpus saxicola et les i)ont<>s que j'a\ais trouvées fixées sur des grains de gravier s'étaient vraisend)lablemeMl séparées de la femelle et attachées aux corps voisins par la matière nutritive du pédoncule. Dans cette espèce d'ailleurs, comme dans les Chelifer. lorsque les jeunes, à peu près semblables à l'adulte, ont abandonné le corps de la mère, celle-ci a un abdomen flasque et aplati qui con- traste singidièrement avec le ventre très renflé des nourrices ou des lemelles avant la ponte. Sur les mœurs d'un Lmiiproiuijia [Du't.] Par le D'" P. Marchal. J'ai eu l'occasion, au mois d'avril dernier, d'observer |)rès de Tunis la larve d'une espèce de Lnmpromnia voisine de L. paUida Macq., si elle ne lui est pas identique. Cette larve vit dans le sable fin de la même manière que celles du Fourmi-Lion et du Venmleo Degeeri.ïiain'i -un prochain mémoire je donnerai des détails sur le genre de vie et sur la structure de ce curieux Diptère, dont j'ai suivi les métamorphoses. H suffira de dire ici que cette observation des mœurs de la lai've fixe d'ime façon certaine la place tant discutée des Lamproniyia dans la classification, et que ce genre doit se ranger à côté des Vennileo, dans la tribu des Leptides. y'ote relative au Tricuodes maroccanus Fairm. [Col.] Par le D"" G. Kraatz. Le Trichodes viaroccanus Fairm. {Bull. Soc. Ent. Fr. 1896, p. 296) Correspond exactement à celui que j'ai décrit, sous le même nom Deutsche Ent. Zeitschr. 1894, p. 123}, comme variété locale du T. uinbellatarum 01. J'ai exposé en même temps les raisons qui me l'ont fait considérer comme tel. (1) Jt'LES Barrois. Mémoire sur le développeinant des Chelifer {Revue suisse de Zoologie, t. Ut, p. 4G1-498, pi. XV-XVII, 1896). .'{44 Ballptin de In Sociclé Entoinolofiiquf de France. Descriptions de quatre Coléoptères nouveaux de la Rériion méditerranéenne Par L. Fairmaire, président honoraire. Singilis maroccana n. sp. — Long. 4™™ 12. — Oblongo-ovata, depressiuscnla, picea, modice nitida, clijpeo, ore, anlennis pedibusque rufo-iestaceis, capite dense punctato, labro lœci; prothorace transverso, lateribus antice rotundatis, postice levissinie sinuatis et acute angulatis, dein sinuatis, angulis posticis fere obtusis., dorso dense subtiliter pimc- tato, linea média tenui, angulis inipressis; elijtris ovatis, apice paiilo oblique truncatis, dorso subtiliter striât is, intervallis planis, punctis sut grossis uniseriatis et levissinie rugulosis. Cap Sparte), près Tanger. — Un individu (colleetion Obertluir;. Resseml)le au S. bicolor Ramij., mais outre la coloration uniforme, les élytres ont les stries plus marquées et les intervalles moins plans, légèrement rugueux, avec une série de plus gros points. Zuphium damascenum n. sp. — Long. 4 """ 1/2. — Forme et colo- ration du Z. Chevrolati Lap. mais plus petit; tète ayant en avant deux fortes impressions oblongues qui se rapprochent beaucoup en arrière; deuxième article des antennes égal au troisième; corselet cordiforme, plus court, fortement et assez brusquement rétréci à la base qui pré- s,ente trois courts sillons ; angles postérieurs très aigus, comme chez le Z. Bocagei Paul., mais la tête n'est pas plus foncée que le corselet et n'a pas d'impression au milieu du front; les élytres sont semblables. Damas (collection Oberthiir). Zuphiolum nov. gen. — Tète ovalaire, bien plus étroite que le cor- selet, en forme de museau; palpes maxillaires allongés, le dernier article gros, ovale; antennes moniliformes. Corselet aussi large que les élytres, brusquement rétréci avant la base en formant un angle droit assez pointu, laissant la partie basilaire très courte. Écusson court. Élytres en carré oblong, plus courtes que l'abdomen, tronciuées carré- ment. Tibias antérieurs fortement échancrés, élargis au-dessus de l'é- chancrure en angle assez pointu. Z. angusticeps n. sp. — Long. 2 "^"^ 1/3. — Entièrement d'un roux testacé, modérément brillant. Tète ayant une forte impression do chaque côté entre les antennes; celles-ci assez épaisses, atteignant le Séance du L4 ortohrc 1896. 345 milieu du corps; tous les articles presque éj;an\, le dernier un peu plus long. Yeux assez gros. Corselet assez fortement sillonné au milieu. arrondi sur les côtés, en avant, avec les angles antérieurs. Élytres ayant une petite impression sur la hase, de chaque côté de l'écusson; stries extrêmement lines. Malte. — Un individu communiqué par M. Oherthiir. Par la tète, les palpes, les antennes, le corselet, cet insecte se rap- proche heaucoup des Ma.soreas, mais les élytres plates, parallèles, tronquées, lui donnent un certain air de ressemblance avec les Zuphimn. Asida Fuentei n. sp. — Long. 13 mill. — Ressemble extrême- ment à l'A. />out;ciM/o//'« Ail., d'Andalousie, mais le corselet est notable- ment rétréci en avant, le bord postérieur est fortement échancré de chaque côté, laissant un intervalle entre sa base et celle des élytres et formant au milieu un large lobe tronqué; les élytres sont un peu lo- bées à la base, avec les épaules anguh'es ; elles ont chacune deux ner- vures très fines, parallèles, un peu irrégulières, surtout l'interne; l'externe est un peu ondulée et rameuse vers l'extrémité : les inter- valles ont de petits reliefs minces, courts, irréguliers; le dessus est glabre, les épipleures sont densément et finement granuleux; les deux derniers articles des antennes sont notablement plus courts. Cette espèce intéressante a été trouvée par D. Jose-Maria de la Fuente aux environs de Ciudad-Real (Espagne) et m'a été donnée par notre collègue et ami le D"" Puton. Nouveau genre algérien de la tribu di's Harpalim [Col.] Par Louis Bedel. Bleusea nov. gen. — Tète grosse, courte, non rétrécie en arrière: front sans lobes surantennaires ; yeux peu convexes ; mandibules sail- lantes, leur arête supérieure subanguleuse à la base. Antennes courtes, dépassant à peine le milieu du prothorax : articles 1-3 médiocrement longs, ¥ oblong, o-lO courts, ovoïdes ou subglolmleux, 11^ longuement pyriforme. Prothorax très court, un peu plus large que la tête, tron- qué au bord antérieur, très rétréci en arrière ; côtés redressés vers les angles postérieurs; ceux-ci très marqués, presque aigus; base rectili- gne, étroitement rebordée. Élytres plus larges que le prothorax, oblongs, trapus, subélargis en arrière, brusquement arrondis et comme tmn- (|ués à rc\trémit('', anguleux aux épaules, rebordés de l'épaule à l'é- cusson, régulièrement striés. Prosternum bombé en avant, aplati et 346 Bulletin de la Société Entomologique de France. évasé entre les hanches. Til)ias antérieurs un peu irréjfuHers, garnis, au bord externe, de 6 à 7 spinules, suivies d'une spinule isolée, et termi- nés par une sorte de peigne ; leur angle apical interne armé d'un grand (•peron courbe, très aigu, o"" article des tarses surmonté de longs poils dépassant les ongles. Ce nouveau genre se rapproche surtout des Daptiis et devra s'inter- caler entre eux et les Acinopm. B. deserticola n. sp. — D'un noir de poix, à téguments polis et brillants. Antennes d'un brun roussâtre. Tète avec cjuclques petits points disséminés sur les côtés; impressions frontales très larges. Pro- notum entièrement lisse, convexe sur le disque, déprimé vers les angles postérieurs. Éiytres à stries largement espacées; interstries très plans, lisses et sans pores, sauf au bord externe. Ventre ponctué et garni de longs poils sur les quatre derniers segments. Fémurs postée- rieurs avec deux rangées de pores assez nombreux; leurs trochanters grands et garnis de pores semblaliles (les tarses et tibias post(''rieurs manquent). — Long. 7 mill, Algérie (S.-E.) : Tougourt. — La structure des tibias antérieurs, la longueur des poils, en dessous, et le faciès même de l'insecte me font supposer qu'il s'enterre dans le sable et ne sort que par les soirées chaudes, comme les Ueteracantha, insectes du même groupe et dont il a un peu l'aspect, malgré sa taille bien moindre. .le suis heureux de dédier ce genre remarquable à M. L. Bleuse, l'habile naturaliste de Rennes, (|ui a bien voulu me le communi(pier. Provenance du CLrroBius rugulipexnis Fairin. [Col.] Par Louis Bedel. En |)abliant cette espèce nouvelle de Ténébrionide {IhiU. Soc. Ent. Fr. 1890 , p. 224) , l'auteur l'indique par erreur comme originaire de Djibouti, sur la côte d'Afrique. .Je me suis assuré que les types prove- naient tous soit de Cheik-Othraan, près Aden (D"" Ch. Martin!), soit de l'ile de Perim (D"" Jousseaume!). Le Clitobius rmjulipennis est donc spécial aux côtes d'Arabie. Le seul Clitolnus que le D'' Ch. Martin ait trouvé à Djibouti est le (jrandisY'àxvm., décrit en même temps que le précédent. à Srtnxr «la 14 octohn' isOd. '.\Ï7 Sur les cariations de T.eniocampa r.DTiiicA 1^. [Lki'.J ('} l';ir AïKitKD (iiAiiit. Guénée dit bien de celte (^S[)èce qu'elle varie un peu {Noctuélites, V. |). ;î48). Mais J. W. Tutt. dans son beau livre The British Nochift^ and tlieir r«irieliex, trop peu connu de nos amateurs français, déclare que t/othica est certainement, après instabilis, le plus protéilorme des Tœniocampa d'Angleterre (t. Il, 1892, p. 148) et il n'eu décrit pas moins de sept variétés bien caractérisées et cinq sous-variétés. Tutt applique le nom cVab-wleta aux sous-variétés chez les(]uelles la tache caractéristique est etîacée ou tend à disparaître et il distinguer les sous-variétés obsoleta-rufescens, obsoleta-rufa , obsoleld-rarieyald, rattachées chacune respectivement aux variétés rufescens, rufa, vn- riegata. L'aberration expuncta (aberration B c5) de M. F. Delaha>(; correspondrait exactement d'après la nomenclature de Tutt à une sous-variété obsoleta-brainiea qui, chose curieuse, n'a jamais été trouvée en Angleterre. En ellet, après avoir décrit la variété brunnea (brune avec une nuance violette comme Vexpunrta), W. Tutt ajoute expressément « I hâve never seen howcver an obsolète spécimen of this variety. » L'aberration D de M. Delahaye se rattache nettement à la var. suffusa Tutt et à gothicina Herrich-Schaiïer. C'est sans doute à ce groupe de formes qu'il convient de rattacher aussi l'aberration E où .la couleur rouge se retrouve, tout au moins dans la tache caraclé- ristique et le trait acolyte. Enfin la belle aberration C me parait se rapprocher de la variété nuudluDi Hb. {Sniutnlidig europ. Schmett. fig. 112), variété dans la- (|ue]le le jaune domine et qui n'a jamais été rencontrée en Angleterre. M. F. Delahaye tend (avec quelque hésitation) à admettre l'origine hybride de ces variétés au moins pour B et C; cela nous parait peu probable. La théorie de l'origine hybride a déjà étt' souteime par Fereday et combattue avec beaucoup de verve par Newman. justement à l'occa- sion de certaines variétés de Twiiiocampa manda Esi)er. [Proceed. entom. Soc. London, 'i" sér. vol. I, 7 avril 18(32, p. 72, et 2 juin 1862, p. 82), Fereday s'appuyait sur ce qu'il avait obtenu en captivité une génération d'individus semblables aux parents trouvés en liberté, (1) Voir la communication de M. F. Delahaye, Bull. Soc. Ent. Fr. 189G, p. 2;9-282. 348 BiiUetiit de lu Société Entoinologique de France. d'où il tirait argument contre l'opinion de Gregson (influence de la nourriture sur la production des variétés) (1). Mac Lachlan et West- wood ont de leur côté exposé leurs idées sur le rôle du régime ali- mentaire dans la variation des Lépidoptères (2) et il importe, pour ne pas toujours tourner dans le même cercle, de ne pas oublier ci' qu'ont écrit ces éminents entomologistes et surtout de recourir a l'expérience, juge suprême en pareille matière. A propos de la variété syngrapha Kefers (3) de Lycaena Corydon Poda [Lép.] Par Alfred Giard. Que la variété nijugrapha de Lijcœna Corijdon soit plus commune que le type certaines années, en diverses localités, c'est un fait très intéressant et, avant que M. F. Delahaye l'eût observé en Maine-et- Loire (Anjou), M. E. Lelièvre l'avait constaté eu Indre-et-Loire (Tou- raine), aux environs d'Amboise {Feuille des Jeunes yaturalisies, l\. 1874, p. 112). La \ariété synyrapha est commune en Auvergne (Cler- mont-Ferrand) d'après M. Saud. M. Ch. Oberthûr la considère comme étant surtout parisienne et rouennaise {Études entomologiques, 2(> li- vraison, 1896, p. 20). Toutes ces indications nous permettent d'éliminer une de ces fausses hypothèses que M. F. Delahaye critique avec juste raison, celle qui fait de syngrapha une variété alpine (voir Maurice Sand, Catalogue des Lépidoptères du Berry et de V Auvergne, p. 6). M. Delahaye rejette peut-être trop facilement l'intluence de la tem- pérature. Si, dans une même saison, toutes les chenilles ne sont pas mo- difiées de façon à donner exclusivement la même forme adulte, c'est qu'évidenmient elles ne sont pas toutes placées exactement dans les mêmes conditions météorologiques. Il serait intéressant de rechercher si la fécondité des femelles de la variété syngrapha n'est pas moindre que celle des femelles typiques et si même ces femelles aberrantes ne sont pas stériles (ce qui arrive pour les oiseaux femelles à plumage de mâle). S'il en était ainsi, il y aurait une autorégulation de la multiplication deL. Corydon, les années (1) Le travail de C. S. Gregson est analysé par Denning dans les Proceed. Ent. Soc. London, même vol., 6janv. 1862, p. 32. (2) Proceed. Enlom. Soc. London, même vol., 1" juillet 1861, p. 15. (3) Voir la communication de M. F. Delahaye, Bull. Soc. Ent. Fr. 1890, p. 282. Sraiicf fin 11 (irldhir ISOU. 349 ch;ui(l('s et sèclu'S l';iis;inl apiianiitrc plus ûr siin(jfiii)Ii(H'[ liiiiil;iiil |);ir siiilc l;i |)ro|iafialioii de l'espèce juste au uionieiit où la iKiui'i'iture (li'\iciil moins abiiiidaule. Sur If ciKtiiijt'iiifiil lie régiinc de rcrtiiiiis lioiiihijricns [Lki'.] Par Ai.FUEit fiiAiu). En nous signalant le cui'ieuv clian,L;('inent de l'éuinie de CDcthonuiiiKi prores.sidiuiea L., t tendu un grand drap sous les Palmiers et placé une lumière au milieu. Après quelques minutes d'attente, j'ai pris un deuxième sujet. Puis est venue la femelle qu(^ j'ai très bien reconnue à la description que vous m'en aviez faite d'avance. Ce soir-là, le temps était lourd. J'ai attendu très a\ant dans la nuit espérant en reprendre d'auti'es, mais sans succès. « Le lendenjain. la température s't'tait rafraîchie et je n'ai rien vu venir. ,^M SroDCC (h( ti nrfnhre 1806. :îo1 >' Doux jours apri's. j'ai roussi à |)ron(ln' fucon' drux c5 vers 7 heu- ros du soir, mais oi^suilc j"ai vaincnionl attondii jusqu'à 11 heures. « De|tuis (|u'il fail elair de hin(>, je n'en ai pas pris un seul. « Lo d du Polijartlno)! .lah/i est extrêmement voisin (h' celui du P. Moissoui Pic. — M. Pic se contente do dire qu'il est plus clair, ce (jui n'est pas un caractère bien tranché. Do l'étude comparative dos c5 d(», ces deux espèces, il n'sulle (pie le P. Johii diffère du P. Mnissoui, en outre de la coloration plus claire, par les lamelles externes dos articles antennairos faiblement coudées sur ellos-mêmes au lieu d'être recti- liRnos. par lo 3" article antennairo pas plus lon<>- à la base que le 2®, au lieu d'être notablement plus long, par lo prothorax qui est un peu plus long et un peu plus étroit, par les poils qui garnissent les Itords antérieur et postérieur du prothorax plus courts, par la pidtes- cence du dessous du thorax moins fournie, jaunâtre et non blan- châtre, etc. F^s femelles do ces deux espèces. l)ien voisines également Fuue de l'autre, diffèrent cependant par des caractères analogues, couleur, pubescence, antennes, dimensions du prothorax, etc. Mais, comme on le voit, ces différences, quoique suffisantes pour la distinction spécifique, sont assez minimes, et je crois qu'il était bon do les signaler. II. — Poh/drfliron Moi.^snni Pic. J'ai entendu plusieurs de nos collègues mettre en doute la présence de celte espèce ainsi que celle du P. pectinkorne Fabr., dans le sud do la province d'Oran. Je ne puis rien afiirmer pour cette dernière espèce qui est commune au Sénégal et dont je possède plusieurs mâles. M. Moisson, avocat à Oran, m'a dit qu'il en avait reçu jadis plusieurs exemplaires d'un correspondant habitant Aïn-Sefra. Il m'en a même remis un individu qu'il tenait de la même personne et qui ne diffère en rien de ceux du Sénégal. Mais le P. pertinicorne habito-t-il ri'ollomont Aïn-Sefra ou les oasis voisines? Y a-t-il eu confusion de iirovonancos? Je ne sais. Toujours est-il qu'il me semble prudent, jusqu'à plus ample informé, de tenir pour douteuse l'existence de cette espèce dans le Sud-Uranais. Quant au Polyarthron Moissoni, je puis être tout à fait affirmalif. Cette espèce se trouve bien dans le sud de la province d'Oran et j'ai eu le plaisir d'en recevoir d'Aïn-Sefra, à deux reprises, un certain nombre d'individus d capturés à la fin du mois de juillet et au com- moncement du mois d'aot'it 1896. Encore mous, morts par consécpiont ;5o2 Ballftin de la Sorirtr EiiloiiKilfxjifjnr ilr Fraiiiw flopuis f]iit'l(jiifs jours soulciiifiit. il? ('toiciit fUins un rtat de Iraichcur qui ne iiouvaii laisser aucun doute sur leur provenance. Je ne sais pas encore dans quelles conditions ils ont été pris, mais j'ai demandé des détails à ce sujet et je ne manquerai pas de les publier dès que je les aurai reçus. Cette espèce parait connnune à Aïn-Sefra. On ne voit cependant que quelques rares et maigres Palmiers dans le ksar ou village indigène. C'est pour cette raison que je me demande si les Polnurtlnvn vivent l)ien, connne je l'ai toujours entendu r(''p('ter. dans le « tronc » des Palmiers. Aïn-Setra est à 1.07.") mètres d'altitude. A cette hauteur le Palmier végète et la datte ne nnlrit pas. L'oasis de Tiout, qui est a i.Oo'i mètres au-dessus du niveau de la mer, dans un endroit abrité des vents du nord [)ar une colline rocheuse et arrosé par un petit oued et i»ar des sources, possède de beaux Palmiers où la datte conmience à mûrir. Plus au sud, à Mograr-Tahtani (640"' d'al- titude) ou à Mograr-Foukani (8(30'"), les Palmiers sont vigoureux et k'S dattes excellentes. Le Polijdilhivii pertiiu'rnnic se trouverait-il dans cette région? Ptimdae rrcurillis a Mndaijusnw pur M. Cliinli's AUuimil en IH'JS [Col.] Par Maurice Pic. Le Ptinm nobilis Boïekl. est la seule espèce de Plinide signalée jus- qu'à ce jour de Madagascar. M. Alluaud en a découvert cinq espèces nouvelles sur le territoire de Diego-Suarez. Quatre d'entre elles forment un groupe très particulier, caractérisé par la forme du protliorax qui i)ré- sente sur sa partie médiane un sillon en demi-cercle terminé en avant par une légère saillie anguleuse des bords latéraux. Je propose [lour les espèces qui présentent ce caractère spécial le nom sous-généri(iue de Diegoiis. Les Ptinus nnbilis Boïeld. et Ptitms Alliiaudi n. sp.. sont les seuls qui ne rentrent pas dans cette nouvelle division. Par contre Ptiiius hiiioilulHf; Boh., de l'île Maurice, paraît en faire partie. 1. Ptinus (Gynopterus) AUuaudi n. sp. ((5). Long. l"""2/3 — 2 mill. Petite espèce courte, large, maie, variée de noir et de roux, avec des soies mi-dressées jaunâtres, fortes et courtes. Tète foncée, courte. Svniirr du 14 ortoliir 180G. 3o3 forlo, avec les yen\ gros et saillants. Antennes finies, d'iin roiix oliscur. plus longues (ine le corps, à articles allongés à partir du ;{". Protliorax noirâtre, un peu roussàtre dans sa partie antérieure, court, large, à oreillettes pileuses latérales peu accentuées, avec un (■'tranglement et un sillon transversal très près de la base qui est re- bordée; il est orné de fortes granulations rapprochées. Écusson trian- gulaire garni d'une pubescence jaunâtre dense. Elytres courts et larges, coupés droits en avant avec les épaules arrondies, à côtés pa- rallèles et arrondis séparément au sommet; coloration foncière noire, très variablement maculée de taches roussàtres envahissant parfois presque toute la surface des élytres ; ponctuation forte avec les inter- valles très étroits, carénés. Pattes roussàtres. Diego-Suarez : Cirque de la Montagne des Français, .'{ juillet (coll. Alluaud et Pic). Cette espèce se rapproche par sa forme de Ptinm subroscm Reitt., de la faune européenne; sa taille est plus petite. 2. Ptinus (Diegous) elongatus n. sp. Long. 3 mi 11. Assez grand, allongé, d'un noir mat légèrement fauve, avec des ta- ches blanches et des soies dressées, fines, courtes et claires. Tète courte marquée d'une tache blanche en forme de Y sur le front ; yeux petits. Antennes noires, fortes, à articles larges, le dernier testacc rougeàtre, plus long et moins large que les précédents. Prothorax à ponctuation rugueuse et fine; noir, taché de blanc sur les côtés et orné d'un léger sillon médian blanchâtre. Écusson noir en carré long, flanqué de chaque côté d'un petit trait blanc obli(iue. Élytres allongés à côtés parallèles, un peu convexes, noirs maculés de blanc : une tache commune suturale postscutellaire, une allongée humérale externe sur chaque éhtre, 2 antémédianes sur la même ligne, 3 postmédianes disposées triangulairement et extrémité apicale bordée de blanc; ponctuation peu forte, intervalles étroits. Pattes rougeàtres avec les tibias obscurcis. Abdomen d'un roux très sombre. Diego-Suarez. Un seul exemplaire (coll. Alluaud). Cet insecte parait très voisin du Ptinm hinodnlus Boh., de l'île Maurice, qui m'est inconnu. La descrii)tion de Boheman ne mentionne pas le caractère si remarquable du dernier article des antennes testacé- rougeâlre, que possède notre espèce. 3. Ptinus (Diegous) soarezicus n. sp. Long. 2 '""'1/4 — 2 """1/2. 3o4 Bulletin de la Société Entomologiqne de France. Court t'\ kirge, linin mat a mat'ulos blanches; soies mi-couchées, courtes, tines et claires. Voisin de l'espèce précédente, il s'en distingue par la forme plus courte et la coloration générale. Mêmes taches blan- ches frontales et prothoraciques latérales que chez P. elongatiis; celles des éhtres sont aussi disposées à peu près de la même façon mais sont variables quant à leur nombre. Les antennes, peu fortes, sont en- tièrement brunes ainsi que les pattes. A l'état frais, le dessous du corps est garni d'une puliescence blanchâtre. Dans ce groupe, les exemplaires frottés présentent un aspect très différent de celui des insectes frais. Diego-Suarez (coll. AUuaud et Pic). 4. Ptinus (Diegousi Caroli n. sp. Long. 2'"™ 1/4 — 2««l/2. Forme du précédent, mais d'un bnui |ilus ruugeàtrc mat. a\ec dessins blancs et soies mi-dressées courtes et claires. Tète petite, courte, maculée de blanc au mtnns prés des >eux qui sont peu sail- lants. Antennes longues, assez fortes, roussàtres, avec les 3 ou 4 der- niers articles plus ou moins obscurcis et un peu plus épais. Prothorax taché de blanc sur les côtés postérieurs et sur la base : sillon médian peu marcpié; granulation assez fine. Écusson peu large. Élytres à côtés presque parallèles : épaules arrondies. Taches blanches des éhtres ainsi disposées : une oblique humérale; une suturale large post-médiane, remontant parfois le long de la suture jusqu'à l'écusson ; une ou deux postérieures, l'externe mieux marquée ; d'autres petites taches appa- raissent sur certains exemplaires. Ponctuation des élytres pas très forte; intervalles assez larges, frittes roussàtres. Diego-Suarez, sur la montagne d'Ambre, à LOOO métrés d'altitude; juin (coll. Alluaud et Pic). o. Ptinus (Diegous lineatus n. sp. Long, â'""'! 2-3 mill. Court et large, noir mat plus ou moins brun; dessins en fascies mélangés de gris et de jaunâtre ; soies courtes. Tète petite assez large- ment maculée de gris-jaunàtre; yeux petits. Antennes claires, courtes, épaississant graduellement mais faildement vers l'extrémité. Prothorax large maculé de gris-jaunàtre sur les côtés et sur le sillon médian qui est net ; granulations fines. Écusson un peu allongé, brun-noir. Éhtres courts et larges, a côtés i)arallèles: épaules arrondies: dessins fasciés Scnnce 14 octobre IS9G. 355 lirs iiTi'guliors, coinpos(''S (Fun nirlangc de liiclics allongées grises ou d'iiii jaune roUssàlre, a\ec eà et là des touches Itlanchàti'es; [lonctua- tion peu forte, l'altes l'ousses. Dessous du corps garni d'iuie pubes- cence gi'ise. Diego-Suaroic, siu' la montagne d'Aniijre, avec le précédent (coll. Alluaud et Pic). Celte espèce est plus courte que les précédentes et ti'ès distincte par ses dessins irréguliers et mal définis. M. Alluaud a ('gaiement rapporté de Madagascar deux exemplaires leiuelles d'iui PtiuHs que je rapporte au hilro Fabr. Bulletin bibliographique. Abeille ioulousnine (L'), VI, 1896. Académie des Sciences {Comptes rendus hebdom. des Séances), 1896, II, ;M3. Causard. Sur l'apodème dorsal des Aranéides. — A. Lécail- LON. Nouvelles observations sur la scatoconque ovulaire du Clytra quadripunctata. — Bordas. Étude de l'armature masticatrice du gésier chez les Blattidœ et les Gryllidœ. — E. L. Bouvier. Un cable télégraphique attaqué par les Termites. Académie des sciences de Cracovie {Bulletin international), juin et juillet 1896. 0 Académie impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg {Annuaire du Musée zoologique de /'], 1896, là III. A. Semenow. 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Notes on the Odonata fruniEast Africa eollectcd !)> the « Clianler » Expédition [ibid.], 1893, 3 p.^ Chiffenden (F. H.). Two new Species of Beetles of the Tenebriouid Genus Echocerus {ibid..), 189"). CoQUiLLETT (D'' W.). Rcvisiou of the North american Einpidœ, a Family of two-winged Insects (ibid.), 1896, o4 p. ■ Fairmaire (L.j. Matériaux pour la Faune coléoptérique de la région malgache (.Iwn. Soc. Ent. Beh/.), iS%, 63 p. (Haubert (P.). Remarcpies sur le Pholcus phahiniiiaides {Soc. Philom. Pari.^], 1893. 2 p. — Offert par M. L. Brdel. Le Gérant : J. Kunckel DllERCiiLAis. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOaiQUE DE FRANCE BILLETI\ DES SÉANCES ET BULLETIN BIBLIOGRAl'HIOlE Siéance du S8 octobre ISOC. Présidence de M. A. Giard. MM. A. Raffray, consul de France à Cape-Town, et le capitaine F. de Beauchêne assistent à la séance. Décision. — En réponse à des réclamations formulées, soit verbale- ment, soit par écrit, par divers membres, relativement aux publica- tions de la Société, le Président présente les observations suivantes : La mission confiée dans les premiers jours de juillet à M. Kunckel d'Herculais, pour organiser la lutte contre les Criquets de la Corse, devait durer un mois; mais M. le Ministre de l'Agriculture a succes- sivement prolongé cette mission de mois en mois, en l'étendant à l'Algérie, et notre Secrétaire ne reviendra sans doute à Paris que dans le courant de novembre Conformément à la décision prise par la Société dans la séance du 8 juillet 1896, M. Ph. François a bien voulu, en l'absence du Secré- taire et des Secrétaires adjoints, surveiller l'impression du Bulletin. Grâce au dévouement de notre collègue, qui a retardé ses vacances jusque vers la tin du mois d'août pour s'acquitter de cette besogne, les .\°^ 12, 13 et 14 du Bulletin ont été distribués avant le l^-- sep- tembre. Sur la demande du Président, MM. Ph. François et L. Bedel ont aussi revu et corrigé ki mise en pages du premier trimestre des ^h- Bulletin de la Société Entomol. de France, 1896, n° 16. 366 Bulletin de la Société Entomologiqne de France. nales de 1896, iloiit la publication a été retardée d'une faeon regret- talile par suite de divers incidents résultant en grande [lartie du chan- gement d'imprimerie. Ce premier trimestre pourra être distriimé pro- chainemenl. Mais pour éviter tout nouveau retard et pour régulariser la situation vis-à-vis de l'imprimeur, le Président prie la Société de compléter sa décision du 8 juillet et d'autoriser M. Pli. François a rem- placer d'une façon intérimaire le Secrétaire absent, tant pour les An- nales que pour le Bulletin. La Société appelée à se prononcer sur la proposition du Président, la vote à l'unanimité. Captures et observations biologiques. — M. A. Poujade signale VErio- pus purpureo-fasciatus Piller = pteridis Fabr. capturé à l'état de che- nille depuis deux ans par M. Hucherard, voisin de notre regretté col- h'gue Fallou à Champrosay. Cette espèce, déjà signalée de Fontaine- bleau par M. P. Mabille, n'avait pas encore été capturée si près de Paris. — M. A. Poujade a observé le Beduvius personatus à l'état iiarfait et larvaire dans de vieux Chênes de la forêt de Fontainelileau. La lai-ve se recouvre de la poussière brunâtre du chêne comme elle a l'habitude de le faire avec les poussières de nos habitations. — M. L. Planet fait passer sous les yeux de la Société des morceaux de sarment de vigne attaqués par des chenilles de Zeuzera. Ce Lépidoptère était déjà considéré, en Amérique notamment, comme nuisible à un grand nombre de plantes utiles, mais M. L. Planet pense que ce nouvel habitat n'avait pas encore été signalé. Rectification stjnonijmique. — M. L. Fairmaire adresse la rectillca- tion suivante au sujet du geni'e Zuphioluni, décrit par lui dans le dernier Bulletin : D'après une obligeante communication de notre collègue M. L. Bedel, ce genre est synonyme de Limnastis Motsch., et le Z. angusticeps pro- bablement identique au L. niloticus Molsch., d'Egypte. Ce ne serait pas la première fois qu'un insecte égyptien serait retrouvé dans l'ile de Malte. J'avoue n'avoir pas vu le dernier article de ses palpes maxillaires; il est tellement menu qu'il est difficile de l'apercevoir sans un très fort grossissement. Séance du 2S octobre IH9G. :î67 Communications. Description d'une nouvelle Fourmi de France [Hymen.] Par EuNEST André. Formicoxenus Ravouxi n. sp. — 9 D'un bruu marron foncé avoc les mandibules, les joues, l'épistome, le scape des antennes, par- fois tout ou partie du funicule, le pronotum, le disque du mésonotum et les pattes d'un teslacé plus ou moins rougeàlre. Pubescence à peu près nulle, pilosité éparsc. Tète un peu plus longue que large, mais plus courte que chez F. nitidulus Nyl., ses côtés à peu près parallèles et légèrement arqués; elle est finement et très densément ponctuée-réticulée, mate, avec quelques rides longitudinales sur le front; épistome assez convexe, presque lisse et luisant, parcouru dans toute sa longueur par une fine carène, ar(iué à son bord antérieur. Aire frontale lisse, mais indistinc- tement limitée; sillon frontal bien marqué, s'étendant presque jus(iu'à une fossette luisante qui se trouve en avant de l'ocelle antérieur ; yeux grands, peu convexes; mandibules étroites, à peine élargies au sommet, tronquées à l'extrémité, lisses, luisantes, marquées de quelques points épars, et ai^mées d'une dent apicale aiguë, assez longue, précédée de trois autres plus petites. Antennes assez courtes, scape n'atteignant pas l'occiput, articles 2 à 7 du funicule fortement transverses, les trois derniers formant une massue bien plus épaisse et mieux limitée que chez nitidulus, pas (tlus longue que la moitié du funicule, et dont le dernier article est faiblement plus long (jue les deux précédents réunis. Thorax en ovale allongé, déprime en dessus, très finement et très densément ponclué-réticulé avec quelques rides longitudinales, presque mat; pronotum vertical en avant, sensiblement plus bas que le mésonotum qui s'avance jusqu'à la partie antérieure du thorax; scu- tellum presque lisse et luisant sur son disque; métanotum plus gros- sièrement rugueux que le reste du thorax, muni, en arrière et de chaque côté, d'une courte dent triangulaire. Pétiole finement et densé- ment ponctué-réticule, mat; son premier article est élevé en dessus en forme d'écaillé épaisse, rétrécie au sommet, concave en avant, convexe en arrière, et surmontée à son bord antéro-supérieur d'une sorte d'a- rète transverse, mince, i)arfois eiïacée, ayant l'apparence d'une petite dent quand elle est vue exactement de profil; ce premier article est muni en dessous d'un large appendice lobiforme, comprimé; second article du pétiole transverse, beaucoup plus large et à peu près aussi haut que le premier, pi'olongé en dessous en un petit lobe arrondi, :m BuUetin de la Société Entomologique de France. uKiis sans épine. Aljdomcn lisse et luisant. Ailes hyalines, stigma grand et d'un jaune pâle; nervures très pâles et peu apparentes, cellule ra- diale ouverte, une cellule cubitale et une cellule discoïdalc (jui parfois est ouverte en dessous. — Long. 3 — 3,o mill. Nyons (Drôme). Cette espèce semble très voisine de F. corsicu.s Em. qui ne m'est pas connu eu nature, mais elle s'en éloigne par sa couleur différente, par son avant-corps mat à sculpture plus lorte et plus généralisée, par ses antennes plus robustes avec la massue moins allongée, par son pro- notum plus bas que le mésonotum et par le premier article de son pé- tiole paraissant dilïéremment conformé. Sa taille est aussi un peu plus grande et intermédiaire entre celle du nitidulus et du corsicus. Quelques femelles seules ont été capturées par M. Ravoux dans un nid normal de Leptothomx tuberum Fabr. (race unifasciatus Latr.) pourvu de ses femelles fécondes, ce qui indique que notre fourmi vit en commensale chez les Leptothomœ avec lesquels elle a probablement les mêmes rapports que son congénère le Formkoxenm nitidulus avec les Formica rufa et pratensis. Description d'un Suxius nouveau d'Espagne [Col.] Par Marcel Yauloger de Beaupré. Sunius setiger n. sp. — Latiis, nigro-piceus, nitidas, omnino fortiter crebre punctatus, lateribus thoracis ebjtrorwnque setis longis ac rigidis ornatis. Caput triangulare. Oculi minutissimi. Thorax trans- versalis, utrinque fortiter iinpressus. Elytra curta, intus oblique truncata. Antennœ, pedes et abdoniinis segmenta apice testacea. — Long. 4-0 mill. D'un brun de poix; pattes, antennes et extrémité des segments ab- dominaux testacés. Entièrement couvert d'une ponctuation grosse et serrée. Tète triangulaire, aussi large à la base que le corselet; yeux très petits; antennes courtes, atteignant à peine le premier tiers du prothorax; celui-ci tranversal, fortement déprimé et impressionné de chaque côté, portant les traces d'iui lin sillon en arrière; côtés arron- dis et ornés de longues soies raides. Élytres à peine aussi longs que le prothorax, très fortement ponctués, tronqués obliquement vers la suture à l'extrémité, présentant sur les côtés une touffe de soies sem- Idaltles à celles du corselet. Abdomen large, ponctué un peu moins for- tement, mais plus densément que le prothorax et les élytres, segments Srnnrc du 28 ortnhrr ISOG. 369 k'Stacés ;i rexlivinil/', |iorlaiil sur les ciHi'S une loutl'c de soies raidc^s. Pâlies testacées. Enseiiiltle du corps unilVtrinémenl brillanl et couvert d'une courte |iidiescenee dorée. Cette espèce est voisine des S. rurfiilus et S. latus; elle s'en dis- tingue à première vue par ses élytres plus courts, son protlioraK trans- versal, fortement impressionné sur les côtés, ses yeux très petits et les longues soies qui se dressent sur les côtés du corselet et des éljlrçs. Cette description a été faite sur deux individus capturés à Pozuclo de Calatrava près Ciudad Real (Espagne) pari). Jose-Maria de laFuente qui me les a gracieusement offerts. Descripiion d'une nouvelle espèce ^'Eucnémides [Col.] Par Ed. Fleutiaux. Agastocerus Bouchardi n. sp. — Long. 7 mill. Corps allongi', assez convexe, sul»|)arallèle; d'un brun rougeûtre, pubescence dorc'e couvrant uniformément toute la surface. Tète fortement rugueuse, sil- lonnée au milieu. Épistome à bord antérieur siuué, rétréci à la base; celle-ci plus étroite que l'espace compris entre elle et l'œil. Antennes ferrugineuses, comprimées et élargies vers le bout; premier article épais, plus long que les deux suivants réunis; deuxième court, moins long que large; troisième plus long que le suivant; quatrième et cin- quième subégaux, légèrement élargis au sonunet; sixième et septième égaux, plus courts; buitième à dixième triangulaires, plus petits que les précédents ; dernier ovalaire , aussi long que les deux précédents réunis. Pronotum aussi long que large, convexe en avant, déprimé à la base, parallèle, seulement rétréci en avant près des angles anté- rieurs; très rugueux, sillonné au milieu et marqué, de chaque côté du sillon, de deux dépressions entourant un petit tubercule allongé. Ély- tres très faiblement atténués en arrière à partir de la base et brusque- ment près de l'extrémité, distinctement striés, un peu moins rugueux que le pronotum. terminés en pointe obtuse, à peine déhiscents; bord sinué près du l)out. Dessous de la même couleur : pubescence plus Une. Sillon marginal profond , bien limité, n'atteignant pas le sommet de l'angle postérieur du protborax. Triangle des propleures à bords inférieur et extérieur égaux, l'intérieur plus petit. Prosternum court, à ponctuation assez forte, un peu inégale, saillie prosternale longue, étroite, effilée, ondu- lée entre les hanches. Ik'Ste du corps plus linemenl ponctué. Épipleures des élytres rétrécies en arrière , limitées à l'épaule par une côte. Épi- 370 Bulletin de la Société Entomologique de France. sternums nn-tatliuraciquos subparallMcs. élargis tout à fait on arrière. IJanclios postérieures sinuées, très faiblement rétrécies en dehors, der- nier segment abdominal normalement arrondi, pattes ferrugineuses; tarses postérieurs un peu plus courts que le tibia, leur premier article aussi long que les autres ensemble. Sumatra : Paggar Alam, Palembang [Bouchard). Cette espèce est bien facile à distinguer de VA. signaticoUis, (jui seul constituait le genre; son pronotum fortement sillonm'' au milieu dans toute sa longueur et sa vestiture dorée uniforme assez longue, la fe- ront reconmiitre au premier examen. Diagnoses de quelques Cynu^des nouveaux [Hyméx.] Par rai)bé .I.-J. Kieffer. Andricus Mayeti n. sp. — Noir luisant; pattes brun sond)re; ex- tréniit('' des eiiisscs . tibias et premier article des tarses brun clair. Mésonotum et scutellum chagrinés. Côtés du thorax finement velus. Fos- settes grandes, transversales, luisantes. Antennes à treize articles. Ailes fort longues. Cellule radiale étroite et quatre fois aussi longue que large. Crochets des tarses Infides. — Cette espèce est voisine de A. circulant et remarquable par la forme de ses œufs, d(»nt le pédicelle forme un angle droit avec leur axe. Elle produit à l'extrémité des ra- meaux de Quercus Ilex L. et de Q. Suber L. une minime galle ovalaire, difïérant à peine des bourgeons normaux. L'insecte en sort en mai. Long. 2 mill. Je dédie cette espèce à M. le Professeur yal(''ry Mayet, qui a eu l'extrême obligeance de m'envoyer de Montpellier im certain nombre de jeunes Chênes verts, sur les(juels j'ai recueilli ces galles. Andricus Panteli n. sp. — Brun; milieu des mésopleuros, bande sur le milieu de la partie antérieure du mésonotum , les deux sillons parapsidaux et extrémité des tarses noirs. Antennes de treize articles. Tète et thorax densément velus. Troisième segment abdominal fisse. Fossettes du scutellum profondes et séparées seulement par une arête. Long. -3 — 4 mill. — Voisin d' Andricus Kirchshergi Waclitl. La galle produite par cet insecte se rapproche de celle iV Andricus Magri Wachtl ; on la trouve sur les rameaux de Quercus Ilex L. .Je dé- die cette espèce au Révérend Père Pantel S. J. qui l'a recueillie ;iux environs de Uclès. province de Cuenca (Espagne). Smnre du 2S ortnbir ISOG. :î71 Dryophanta ilicis ii. sp. — Voisin de D. folii L., dont elle dif- fère par le douzième arlicle autennaire un peu moins long que gros, les ailes hyalines et l'oviducte proéminent. Long. 3 mill. La galle |)roduite par celte espèce ne difTère de celle de D. puhcs- centis i\Iayr tpir par de petites verrues d'un brun soudure, entourées d'une tache brun clair, (''parses sur la surface. Sur Quercns llcx L. .le dois également cet insecte à l'obligeance du Révérend Père Pantel. Environs de Uclès. Descriptions de deux Ai'hodu's nouveaux et notes sur divers Coléoptères de la tribu des Aphodiens Par L. Clouet des Pesruches. Aphodius iNimbus! affinis Panz. var. Orbignyi n. \ar. — Variété caractérisée i)ar la pubescence générale du corps et surtout des élytreS; très longue, plus longue même que chez X. eontaminatus Herbst; cette pubescence occupant entièrement lesélytres et paraissant emmêlée sur le disque. Tunisie : Teboursouk; Algérie : Setif; Portugal. Je dédie cette variété à M. d'Orbigny, qui en fait mention dans son Synopsis des Aphodiens {L'Abeille, XXVIII, p. 2;31, note). L'.l. affinis iype, avec la pubescence courte indiquée par la descrip- tion de Panzer, se trouve en Algérie et en Espagne, mais moins com- nuuiément que la variété Aphodius (Erytus) Chobauti n. sp. — Elongatns, anyustatus, parallelus, nonnihil depressus. Testaceo-ferruginens, subtus dilutior. Capite, prothoracis basi et lateribus, sutura ehjtrorum angustissime ni(jro marginatis; sutura frontali et pro}wti macula parva laterali, nigris. Capite auriculato, antke sut profunde einarginato, angulis ro- tundaiis, undique et in siau clgpei œquaUter reflexo-tuargiiuito. Clypeo fere ut in génère Mendidius granulato; sutura frontali elevata, média leviter tuberculata; vertice fortiter dense punctato, fere granulato. Prothorace brevi, transverso, lateribus sparsini ciliato, basi late rotun- dato, angulis posticis rotundatis, lateribus arcuatis, aniice recte trun- cato, post oculos uirinque ab angulis anlicis breviter oblique sulcato, angulis ipsis rotundatis; basi non aut vix perspicue, lateribus auguste marginatis; disco sparsim, lateribus dense bifariam punctatis, fiis in 'Mi BuIIf'lin (II' la Soriélé Enioiiwlognjuc de France. metlin fere lirrihus. ScuteUo tridia/ulaii , clomjato, piotctato, hasi uon- viliil anija.sidto. Ehjtris protJiorare plus dtiplo loH(jioiibiis, pamJleJh, profniule sfriatis, striis subtilissiiite crenulatis ; niterrallis plaiiix, hasi iisipie (ipicein l'ersus lœi'ibus, npice punrfati.s. Pi/aiilio e.vstante, late jniheacenie. Tihiis antiris baxi rreniihitis ; posiirif! lalix, apire inn>quaUter pilosis. Ta r.sis pofitieis art iculo primo 2° vi.r loniiinre. — Cnrporesiihtas flavo-pubescente. — Long, o, lai. 1,7 iiiill. Algérie : Biskra. — Trois cxcinplairos pris à la lin d'avril et le soir à la lumière par le D' A. (^hobaiit à qui je suis heureux de le dédier, (letle espèce a l'aspect d'un Mendidias, mais le chaperon n'est pas den- ticulé: on ne peut la placer que dans la section des Erijfm, près d(,' A. fernKjiiiras Muls. 1" Je ne crois pas que Aiania'rina numidinis Muls. puisse être con- sidéré comme une espèce distincte {rf. d'Orl)igny, L'Abeille, XXYIIl, p. 206), car les caractères invoqués ne sont pas suflisants. (le seraient, d'abord, les intervalles des élj très presque plmis à leur sommet ; or ceci est excessivement variable; poiu' A. eleratus, eu particulier, j'ai en collection tous les passages depuis l'intervalle presque cariniforme jusqu'à l'intervalle à peu près plat: le même fait se remarque d'ail- leurs chez A. luftitariicus Er.; par conséquent je doute (|ue l'aplanis- sement plus ou moins ijarfail des intervalles puisse être considéré chez ces espèces comme un caractère. Quant à la bordure antérieure du prothorax non interrompue dans le milieu, j'ai reçu de M. Moragues Ibarra plusieurs exemplaires d'A. elevnius 01., de forte taille (6-7nnll.). ayant tous une bordure antérieure du prolhorax entière et très nette, et le sommet des intervalles plus ou moins convexe; ces exemplaires provenaient des îles Baléares. ir Ammœcius (derains 01. — Se retrouve en Ab\ssinie : Colonie Erythrée (A. Théry!). 3» Aphodim ibericHs Har. — Se prend en Algérie : Medjez-Ahmar !. jan^ier 1896. i'^ Aphodius l's (13mill.); cliez l'autre, dont la longueur du corps est égale à celle du premier, les ailes ne dépassent l'abdomen que de 4 mill. seulement. Cet insecte, nouveau pour la France, n'a été signalé (pie dans les pays suivants : Messine, Egypte, Fernando-Po et Gabon (Brunner), Espagne (Bolivar). Mofjnplistea hrunneiis Serville. — Montauroux, Ijois de la campagne du Bourgougnon; Draguignan, bois de Pautrier (Var). Cet insecte est assez commun dans ces deux locaUtés. En soulevant les feuilles mortes au pied des chênes, en août, on le voit sauter puis rester un instant innuobile à terre, mais bient('it il disparaît en un sauf Séance du 28 octobre 1896. 375 (•Il (Umi\ ol vu se cacher sous los feuilles. Je le saisis facilement, sans rendomniager malgré sa fragilité, en prolitant de l'instant oi'i il est im- mobile pour présenter délicatement au-dessus de lui un lube en verre de 10 centimètres de longueur et d'un diamètre de lo millimètres en- viron. Il saute aussitôt dans le fond du tube et, de là, je le fais tomber dans mon flacon de chasse. Arachnocephalus Yersini Saussure. — Très commun en septembre à Draguignan, dans les terrains incultes, sur les buissons et sur les herbes. Descriptions (le trois noureaux Coléoptères hétéroini'res (VAlyérie Par le D"" A. CH0ii.\.rT. Anthicus saharensis n. sp. — Tète, antennes, protliorax et poi- trine d'un testacé rougeàtre, élytres, abdomen et pattes jaunâtres; re- vêtu d'une fine pubescence courte, d'un gris soyeux. Tète triangulaire, avec les angles postérieurs arrondis, convexe, très finement pointillée. Yeux noirs, arrondis. Dernier article des palpes maxillaires sécuri- forme. Antennes filiformes, n'atteignant pas la base du protliorax, faiblement et graduellement épaissies vers le bout. Prothorax de la largeur de la tète, ayant sa plus grande largeur au tiers antérieur, rétréci presque en ligne droite vers la base qui est convexe en arrière et faiblement rebordée, à ponctuation semblable à celle de la tête. Écusson très petit, en triangle isocèle. Élytres coupi'S presque droit à la base, plus larges et deux fois et demi plus longs que le protliorax, avec les épaules saillantes et arrondies, ayant leur plus grande largeur vers le dernier tiers, à ponctuation fine et serrée, plus nette que celle de la tète et du corselet, jaunâtres, avec le pourtour, la suture et une bande médiane vaguement rougeàtres et, de chaque C(Mé, près du milieu du bord externe, une vague tache brunâtre, toutes ces couleurs dé- licatement fondues l'une dans l'autre. Pattes épaisses, robustes. — Long. 2,9 mill. Cette espèce appartient au groupe des Trapézicolles, où sa coloration tout à fait particulière la met bien à part. Elle rappelle un peu, avec ses deux taches brunes latérales, les A. gracilis Panz. et yracilior Ab., mais ceux-ci appartiennent à un tout autre groupe et sont dilTérem- ment colorés. A. saharensis a été découvert cette année âEl-Goleah, dans le Sahara algérien. Il m'a été fort obligeamment communiqué par le capitaine Vauloger de Beaupré que je remercie vivement de cette nouvelle at- tention. 376 BiiUolin de la Société KvlomoJcxjique de Firnirr. Anthicus (Aulacoderus) mecheriensis n. sp. — Enlirrcmcnt d'un t('Sl;ic('' roiii^càtrc, saillies yeux noirs, les ôlytrcs jaunâtres et Tal)- donien lirunàtre. Forme allonf^ée. subparallèlc. Tête légèrement tron- quée en arrière. Yeux i)etits. ronds. Antennes fdiformes, dépassant la hase des élytres, ayant les trois avant-derniers articles globuleux et lorniant une sorte de massue a\ec Tullime qui est allongV', fortement acuniiné, souvent plus foncé que les précédents. Prothorax iilus étroit que la tète, un peu plus long que large, rentlé en avant, rétr(''ci en arrière, avec un sillon transversal entre la partie renflée et la partie r(''tr(''cie, profond, courl)e, à convexité dirigée en arrière, faiblement garni sur les côtés de poils hlanchàlres. Élytres beaucoup plus larges, pris ensemble, que le prolhorax, peu dilatés latéralement, saillants a l'épaule, obtusément arrondis à l'extrémité, déprimés sur le disque, mous, laissant voir par transparence h' dessus de l'alidomen, hnement pubescents, avec une ponctuation bien marquée et assez clairsemée. Pattes grêles. — Long, i.i — 2.13 mill. Cette espèce est bien voisine d'i. (Aiil(irodi'nts)s('fri'nsi.s Pic. Elle s'en dislingue par la coloration ditlerenti' , la taille moindre, le sillon pro- thoracique courbe et non rectiligne, la ponctuation élytrale plus forte et plus clairsemée, les yeux plus petits, etc. H]lle a ('tt' d(''Couverte en juillet de cette année, à Mecheria (Sud Ora- nais), \niv M. Bleuse qui l'a capturée en battant les maigres Gené- vriers (jui croissent sur les pentes du Djebel Antar. M. Dion, pharma- cien-major de l'armée, en a pris aussi quelques exemplaires dans la même locahté et dans des conditions identiques Une autre espèce du même groupe, A. {AnUicodciit^) s-rfirnsis, est commune en juin à Ain-Sefra sur les (leurs du Jujubier. M. Bleuse l'a prise en nombre dans la plaine ipii s'étend entre Tiout et Aïn-Sefra, où nous l'avions vaiin-ment cherché'e un mois plus tôt. Coryna Bleusei n. sp. — Assez l'iroit. allongé, subi)arallèle, d'un noir brillant, sauf les élytres d'un jaune rougeàtre avec des taches ou des bandes noires, hérissé de rares et courts poils noirs. Tête rectan- gulaire, plus large que longue, peu densément ponctuée; front avec une impression transversale faible en avant; palpes maxillaires avec le dernier article en pointe obconique. Antennes courtes, brunâtres, de neuf articles, le dernier en massue brusque, le troisième plus court que les deux suivants réunis. Pronotum transversal, de la largeur de la tête, faiblement dilaté sur les côtés avant le milieu, rebordé et presque pas sinué à la base, convexe, muni de deux dépressions larges et faibles, l'une vers le milieu, l'autre en avant de la base, fortement mais i Si'diirc du 2.S' ortohrr Lsnc. '.Ml pas tri'S dcnsénu'iil iiuiicliu'. Écussmi (l('ns(''in('iil ponctuô, IroïKiur à rcxliTiniU'. Élylivs (dus larges el ciiit] fuis plus longs (|ii(' W |)rollioi'a\., avec les ('pauk's saillanlcs mais non relcvoos en bosse, rebordés sur leur pourtour, arrondis à rexiréinilé, densémenl et 1res llnement ru- guleu.v, munis de trois faillies traces de nervure, l'externe bifur<]uée au-dessous de l'épaule, convexes, d'un jaune plus ou moins rougeàtre, avec la suture et trois jjandes transversales noires : la première à l'union des deux premiers quarts, prescpie toujours formée de deux taches, l'une juxta-siiturale, l'autre entre la suture et le bord externe; la deuxième après le milieu, assez souv(Mit formée de trois taches, une contre la suture, une entre la suture et le bord externe, un peu anté- rieurement placée, la dernière près du bord externe, un peu en ar- rière; la troisième, non loin de l'extrémité, très souvent composée de deux taches, l'une non loin de la suture, dont la bordure noire est dila- tée à ce niveau, l'autre plus en arrière près du bord externe. Pattes longues et minces. — Long. 6 — 9; larg., 1,8 — 3 mill. Cette espèce est voisine de Corijim laUi Reiche, avec laquelle on l'a confondue jusqu'à ce jour. J'ai vu les lDi)i's de C. Iota dans la collection de M. E. Abeille dePerrin et j'en possède quatre exemplaires d'Egypte, provenant de la collection de Vésicants de M. E. Reitter que j'ai acquise dernièrement. C. Bleusei en diffère par sa taille plus petite, sa forme plus élancée, sa coloration foncière noire et non d'un noir bleuâtre; celle des élytres jaune rougeàtre, a\ec des taches ou des Inaides noires et non noires, avec des bandes d'un rouge feri'ugineux vif, la ponc- tuation de la tète et du corselet moins forte et plus l'cartée, le bord postérieur du pronotum beaucoup moins (''cliancré, l'écusson tronqué en arrière et non arrondi, etc. Ce Vésicant est abondant en mai à Ain-Sefra. Je l'y ai pris sur di- verses fleurs, mais surtout dans la blanche corolle en clochette d'un petit Concolimlus commun sur la voie du chemin de fer. Je le dédie à M. L. Bleuse, un de mes compagnons de voyage de cette année, en souvenir de cette lointaine excursion et en remercî- ment des chasses qu'il a bien voulu eiïectuer pour moi en juin et juillet dans le Sud Oranais. Bulletin bibliographique. Acndcmie (les Sciences (Comptes rendus heljdoin. des Séunces), 1890, 11, 14 0. 15. L. Bordas. Étude sur le système nerveux sus-intes- (inal (stomato-gastrique) des Orthoptères de la tribu des Mecopodinu' :]78 BnUdi)} de la Société Enifliiwlogiqiir dr France. [ÏHaUjpliijUam ijujanteaut). — J. (".hatjn. Dôlcrmination de la pièce directrice dans la luàcliuire des Iiisecles. — K. boiiDAr.E. Sur les mo'iirs de VEcania Dc.yardinsi Hlancii. AcjficuUural Cazcltc of N. S. }Vales, YII, 8, 1SÎ)6. C. Piller, liisect Pest Cliart. — A. Gale. Bee-hi\es and Iheir Construction. 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Jose-Maria de la Fuente, à Pozuelo de Galatrava près Ciudad Real (Espagne), Coléoptères, présenté par M. L. Bedel. — Commissaires rapporteurs : MM. Ch. AUuaud et M. Vauloger de Beaupré. — M. Eruest Charpentier, à Amboise (Indre-et-Loire), Coléoptères, Lépidoptères, présenté par M. A. Léveillé. — Commissaires rapporteurs : MM. Ch. AUuaud et Ph. François. Nécrologie. — Le Président fait part à la Société de la mort du capi- taine Thomas-L. Gasey, de Washington (États-Unis d'Amérique). Le capitaine Gasey, membre de la Société Entomologique de France de- puis 1883, a publié de nombreux travaux sur les Coléoptères de l'Amérique du Nord et notamment sur les Staphylinides. — Le Président annonce qu'il est entré en possession, au nom de la Société, du legs de 1.000 francs de feu Constant-Emile Pissot, membre de la Société Entomologique de France, décédé à Paris le 4 avril 1892. Changements d'adresse. — Le Rev. P. Joseph Belon, 8 quai de Til- sitt, à Lyon (Rhône). — F''^ Apollinaire-Marie, professeur d'Histoire naturelle au pension- nat des Frères, à Longuyon (Meurthe-et-Moselle). Bulletin de la Société Entornol. de France, 1896, n^ 17. 382 Bulletin de la Société Entomologique de France. Communications. Observations sur les Diplosis, et diagnoses de cinq esjièces nouvelles [Dipt.] Par l'abbé J.-.I. Kieffer. On connaît, depuis longtemps, des Cécidomyies, du groupe des Di- plosis, dont les larves se nourrissent de pucerons. Ces larves se don- nent peu de mouvement pendant leur chasse : elles apparaissent d'or- dinaire entourées par les Apbides, plus rarement les Coccides et les Psyllides qui leur servent de proie et qui se laissent tuer l'un après l'autre, sans songer à fuir. Les premières observations sur ce sujet sont dues à Rondani, qui créa pour ces Diptères le genre Bremia. La diagnose donnée par cet auteur a été changée récemment (Berliner Ent. Narhr., 1893, p. ISfî) par Riibsaamen, comme il suit : « pattes an- térieures à crocliets bifides, pattes postérieures à crochets des tarses simples. » Ce changement n'était pas heureux, car les espèces du genre Bremia ont tantôt tous les crochets bifides {B. abietis n. sp. et B. son- chi n. sp.) et tantôt les crochets des tarses postérieurs simples (B. urti- cariœ Kielï.). Il faut donc s'en tenir à la diagnose de Rondani, à la- quelle on peut ajouter : crochets des tfirses antérieurs et parfois aussi des tarses postérieurs bilîdes. Bremia abietis n. sp. — Rouge, avec trois bandes du thorax, deux taches de l'écusson, des taches pectorales et les antennes ainsi que le dessus des pattes bruns. La nodosité inférieure des articles des an- tennes est seule munie de filets arqués démesurément allongés. Bitche. Vit aux dépens d'Adelges abietis. B. sonchi n. sp. — D'im jaune pâle, avec trois bandes du thorax et quelques taches pectorales brunes. Les articles des antennes portent à chacune des deux nodosités, les longues soies et les longs filets ar- qués particuliers à ce genre. Se nourrit des Pucerons de Sonchus ole- raceus. Environs du château de La Grange (Lorraine). Tandis que les larves du genre Bremia sont toutes ectoparasites, il existe une autre sorte de larves de Cécidomyies, dont personne n'a fait mention jusqu'ici et qui vit également aux dépens des pucerons, mais à l'état d'endoparasite, c'est-à-dire renfermée dans le corps de son hôte. Elle est douée do la faculté de sauter. J'ai observé la ponte, l'œuf, la Séance du 11 novembre 1896. 383 larvo et Tinsocte parfait (9). Ce dernier sera le type d'un genre nou- veau, que je décrirai plus amplement quand j'aurai obtenu le mâle de cette espèce. Endaphis perfidus n. sp. — 5 Corps rouge; antennes, mésono- {um et dessus des pattes bruns. Palpes à quatre articles. Parties buc- cales formées de deux pièces terminées en pointe et creusées en cas- que ; par leur partie ouverte et leur pointe ces deux pièces se touchent et renferment la langue, qui est en forme de pinceau. En dessous de ces deux pièces se voit une lèvre inférieure, plus large que haute et fortement échancrée en son milieu. Antennes avec les deux premiers articles du funicule soudés. Crochets des tarses simples (1), longs, grêles, dépassant la pelote. Oviducte non proéminent, terminé par deux lamelles très écartées l'une de l'autre. J'appelle ce nouveau genre En- daphis. en donnant comme caractères, outre la forme des crochets et des lamelles, la conformation particulière du premier article de la base des antennes, lequel est muni d'un prolongement en forme de dent. Bois de La Grange (Lorraine). J'ai trouvé dans la même localité, sur diverses sortes (THijpericiiin, les galles décrites d'abord par Gêné, puis récemment par M. le Pro- fesseur A. Giard. J'en ai obtenu, en septembre, l'insecte parfait qui a été tellement endommagé pendant mon retour à Bitche, que je ne puis lui assigner sa place dans le groupe des Diplosis. Je le dédie à notre Président. Diplosis Giardi n. sp. — Corps gros, rouge; antennes, thorax, à l'exception des côtés, et dessus des pattes bruns; abdomen avec de larges bandes transversales noires, courtes sur le dessous des segments, allongées et échancrées au milieu sur le dessus des segments. Oviducte proéminent, terminé par une lamelle bifide. Antennes du mâle à arti- cles composés de deux nodosités dont l'inférieure est arrondie et la su- périeure ovalaire. Pince anale avec deux lamelles bilobées. Crochets des tarses, antennes de la femelle et filets arqués ? Bois de La Grange (Lorraine). J'ai observé au même endroit des Lathyrus pratensis L. dont les stipules étaient fortement épaissies, teintes de pourpre et enroulées par leurs bords, de façon à imiter la forme de petits mollusques du geiu'e Cyprœa. J'en ai obtenu au printemps suivant un insecte que je dédie avec reconnaissance à M. A. Bellevoye. (1) Du moins aux tarses intermédiaires et postérieurs; les antérieurs man- quaient. 384 Bulletin de la Société Entomologique de France. Macrodiplosis Bellevoyei ii. sp. — Corps gros, rouge. Antennes, dessus des pattes et écusson bruns. Il diffère surtout do M. drjiobia Fr. Lw. et volvens Kieff. par ses antennes, dont les deux premiers ar- ticles sont soudés ensemble. Bois de La Grange (Lorraine). On trouve parfois sur les feuilles du Bouleau un faible rendement do la nervure médiane, rarement d'une nervure axillaire, à peine plus gros que celui que produit sur les feuilles de divers Saules Bertieria nervorum Kieff. et contenant une larve rouge. On ne connaît jusqu'ici que la femelle de l'insecte qui produit ces galles, décrile, par moi, sous le nom à'Honmmijia rnbm {Verh. zool. bot. Ge.$., Wien, 1890, p. 199). L'étude que je viens de faire de la larve me permet d'aftirmer que ce Dii)tère n'est pas un Honnomiiia (sensu Oligotrophus), mais éga- lement un Diplosis, comme l'indiquent du reste les deux lamelles de l'oviducte de la femelle. Description d'une espèce nouvelle de Géomètre de la Haute-Éijijpte [LÉr.] Par Ed. Biîabânt. Sterrha Philaearia n. sp. — ç Envergure 19 mill. — Antennes probablement llliformes. Ailes allongées; les supérieures très aiguës à l'apex, d'un jaune sale (couleur d'os), avec un petit point central noir et une bande grise presijue droite mais oblique iiartant de la côte à environ 1 mill. de l'apex et aboutissant au milieu du bord in- terne ; entre cette bande et le bord externe on voit une ligne grise pa- rallèle à la bande ; les inférieures, avec une trace de ligne grisâtre au milieu du bord abdominal et une ligne peu indiquée, arrondie, suivant tout le b(ird externe à environ 1 nnll. Franges de la couleur du fond, quelques écailles grises disséminées sur les ailes. Dessous plus pâle, avec un point cellulaire aux supérieures et la bande du dessus appa- raissant en transparence ; la ligne externe est brune et très nette aux quatre ailes. Corps de la couleur des ailes ainsi que les palpes. Ile de Pbike (Haute-Egypte i). tin décembre. Nouveau type algérien de la tribu des Cetoxum [Col.] Par L. Bedel. Epicometis Bleusei n. sp. — Tota (prœter laiera elgtroruiH) nigra, lougins cino'eo-villosa, supra creberriine lenuiter rugosula, opaca, Séance du 11 novembre 1S96. 38o snnnno rapiie, linea meilia Ihoiwis, scuteUo, humeris sutumque niti- (lissimis. CUjpens mhniiivlyaimi, antronuni vix atfeuuatus, apice ele- rnto-truncatm. Protliorar Uiteribm haiid numjinnius, mpm suhreti- ndnto-yugomlus, linen média lœm, vix elevata, antice posticeque latiore, angulis anticis productis, posticis rotimdatis, basi ipsa recta. Scutellum ncutissinmm, basi punctulatum, utrinque profunde canaliculatum. Ehjtra tenuiter aspere nujomla, dorso haiid striolaia, leviter bicostata, mtura elevata, lœvigata, lateribm fprœter callitm humerale) late ru- fescentibus (1). Tibiœ anticœ tridentatœ; tarsi postici breviiisculi, sub- compressi. — Long. 12 mill. Algérie (Sud-Ouest) : Aïn-Sefra, mai 1896 (L. Bleusel). A première vue. VE. Bleusei ressemble à VF. crinita Charp. et sur- tout à la variété sans taches blanches que l'on trouve aux îles Canaries, mais il difïère essentiellement de tous les Epicometis connus par son chaperon presque carré, tronqué et relevé en avant, son prothorax sans rebords latéraux et ses élytres sans traces de raiuurelles longitu- dinales. C'est le type d'une division nouvelle que je nomme Hemiopta. Description d'une nouvelle espèce du genre Margasus Stàl [Hém.] Par E. Bergroth. On connaît actuellement du genre Margasus trois espèces, dont deux habitent Madagascar, la troisième, .V. Afzelii Stàl. la Guinée. Cepen- dant on trouve aussi dans l'Afrique occidentale une autre espèce de ce genre, dont voici la description : Margasus impiger n. sp. — Elongatus, nididiusculus. Caput pronoto œquilongum , nigrum, parce puberulum, rostro nigro, apicem versus picescente, antennis corpore longioribus, nigris, articulis duobus ultimis fuscoferrugineis, articulo primo capite et pronoto nnitis paullo longiore, subglabro, articulis tribusultimis subtiliter puberulis, secundo primo plus quam duplo breviore, quarto longissimo. Pronotum fulvo- testaceum, concoloriter sericeum, lobis ambobus postice bituberculatis, angulis apicalibus obtusis, lateralibus extus productis, posticis breviter lobulatis. Scutellum et pectus fulvotestacea, concoloriter sericea, illo (1) Ne connaissant qu'un exemplaire de cette espèce, j'ignore si ce caractère est spécifique. 11 est possible que la coloration des élytres varie dans cette espèce comme cliez une autre Cétoine du même groupe, Enoplotarsus deser- ticola Luc. qui, dans le Sud Oranais, a une tendance marquée au rullnisme. 380 Bulletin de la Société EntomoJogiqiie de France. medio obtuse leviter tuberculato, incm- et uietasterno medio fuscescenti- bus. Uemehjtra fusco-nicjrina, corio cnni clavo fulvosericeo. Abdomen lieniehjtris distincte lutius, sed lateribus haud dilatatum, dorso nigro- cwruleo. macula média manjinali segmentorum connexivi flava, ventre alternatim nigro et flavo-fasciato, fasciis flavis médium segmentorum occupant ib us, spiraculisa margine apicali segmentorum quant a margine laterali snltem duplo longius distantibus, segniento genitali maris nigro. Pedes erecte parcius pilosi, coxis, trochanteribus parteque fere dimidia apicali feniorumnigris, parte paullo plus quam dimidia basali femorum flava, tibiis et tarsis piceis. — Long. c5 22 mill. Hab. Cameroun. — {Coll. mea). M. Afzelii est très variable comme taille et coloris et la même varia- bilité se trouve peut-être dans M. impiger, dont je ne connais qu'un seul exemplaire et qui a presque tous les caractères suivants : Segnientum abdominale quartum et quintum lateribus dilu- tata. Spiracula horum segmentorum a margine apicali ac late- rali subœque longe distant ia Afzelii Stul Segnientum abdominale quartum et quintum lateribus haud dilatata. Spiracula horum segmentorum a margine apicali du- plo longius distantia quam a margine laterali. ... . impiger Bergr. Note sur l'habitat du Sibima sodalis Germ. [Col.] Par J. MagiMX. Le Sibinia sodalis Germ. ne semble pas vivre sur les Caryophyllées, comme les autres espèces du même genre. A la fin de l'été dernier, à Gif (Seine-et-Oise), je l'ai pris, à plusieurs reprises et en nombre, uni- quement sur une Plombaginée, VArmeria plantaginea Wildenow. Je tiens de M. L. Bedel que ce Gurculionide a été pris sur cette même plante par M. Jean Sainte-Claire Deville, ce qui confirme mon obser- vation. En même temps que l'insecte parlait, j'ai trouvé dans les fleurs de ÏArnieria quelques larves qui paraissent appartenir à cette espèce. Les pluies continuelles de cet automne m'ont empêché de poursuivre mes rechwxhes sur place, mais j'espère pouvoir les reprendre dans queUjues mois et vérifier si ces larves sont bien celles du Sibinia so- dalis. Séance du 11 noinnbrr ISDG. 387 Description d'an Lonijicorne nouveau, dx groupe des Niphonides [Col.] Par le R. P. Belox. 0. P. Lacordaire ne connaissait qu'un seul représentant de ses Niphonides dans le Nouveau Monde, le Cryptocranium latérale du Brésil. La décou- verte en Bolivie d'un nouveau type de ce groupe est donc un fait qui mérite d'appeler l'attention des entomologistes. Je le signale à la Société, en décrivant l'insecte capture par M. Germain dans la province de Cochabamba, et communiqué par mon collègue et ami M. Argod- Vallon, de Grest, avec plusieurs autres nouveautés de même provenance qui (ont partie de sa collection (1). Ce Longicorne minuscule paraît très voisin des genres Sjjnelasma et Zosniotes que Pascoe avait établis parmi ses Apomecyninœ, mais que Lacordaire a reportés dans ses Niphonides, à raison de leurs tibias in- termédiaires entiers. La curieuse frange de longs poils qui orne en dessous les derniers articles des antennes, fait reconnaître au premier coup d'ieil l'aflinité du type américain avec les formes malaises auprès desquelles il doit être rangé; de là vient le nom que je propose de donner au nouveau genre. Gomme on le verra aisément par la compa- raison des diagnoses génériques (j'ai pour ainsi dire calqué la mienne sur le modèle des formules adoptées par l'auteur des Longicornia ma- layana), la répartition des caractères essentiels est assez différente pour motiver la séparation en trois coupes distinctes. Ainsi, par exemple, les antennes des Synelasma dépassant à peine le milieu des élytres, offrent un scape cybndrique atténué à la base, les articles 3« et 4^ beaucoup plus allongés que le premier et égalant ensemble les 5*= et H'' articles qui sont très courts; ici, au contraire, à peu près comme chez le Zosniotes, les antennes sont un peu plus longues que le corps, avec le scape allongé, claviforme et une autre proportion relative des articles. D'autre part, les élytres sont pourvus, ainsi que chez les Syne- lasma, de crêtes basilaires qui n'existent pas chez les Zosmotes, etc. Fimbria n. gen. — Caput hnud retractum, antice quadratuni, te- nuiter in niedio longitudiais sulcatum, tuberihus antenniferis validis, divergentibas, basi approxiniatis. Ocall subtiliter granulati, profunde (1) J'ai décrit ici même [1896, Bull., p. 128], le Comètes Argodi. — Voir dans les Annales de la Société Linnéenne de Lyon [1896] mon mémoire inti- tulé : Contribution à l'étude des Longicornes de Bolivie ; on trouvera les descriptions de plusieurs espèces : Heterackthes tricotor, Eupromera iube- rosa, ochropyga, costulata, Carterica soror et Phxbe subalbaria. 388 BnUclin de la Société Entoviologiqne de France. einaiyinati, vahle a pronoto distantes; lobo inferiore haud transverso, (jenis sat elonyatis distincte lonyiore. Anten)iœ corpore paiilo lonf/iores; scapo elonyato, magno,clarifornii; articuUs 3° et 4° elongatis, subœqua- tibus, subtus pariuii dense sed longe ciliaiis, cœteris brevioribus ac sen- sim decrescentibus , pariter ciliatis, quatuor tamen ultiniis dense et Ion- glus fimbriatis. Protlwrax a'qne longus ac lattis, ante coxas anticas productus ,a'ntice capitc Itand latior, ibique angustesubconstrictus,postea modice anipUatus et pone inediuni lateruni obtuse tuberculatus, basique angustatus. Elytra elongata, basi prothorace multo latiora, in medio basait cristata, fere paraUela, apice rotundata. Femora robusta, clavata, basi attenuata ac veluti pedunculata, antica et média subœqualia, pos- tica paulo lotigiora, abdomine tamen evidenter breviora. Tibiœ llneares, intermediœ extus liaud emarginatœ. Pro- et meso-sterna haud declivia; illo postice truncato, hoc fere ejiisdem longitudinis ac metasterno, an- tice truncato. .j"' (didominis segmentum cix prœcedente longius. F. bolivianaii. sp. — Nig)v, antennispedibusque dilutioribus, rufis vel castaneis, tenuiter ac brevissime sericeo-pubescens in dimidio elytro- trorum postico prœsertim. Linea frontalis usque ad occiput producta. Capiit et pronotum subtiliter punctata et fere rugulosa, punctis nonnisi sub lente distinguendis. Elytra aliquot seriebus punctoium signala, ante médium juxta suturam subtiliter, versus latera auteni jjaulo for- tins vix regulariter; crista tuberculifornu ac pilis coronata utrinque in medio baseos instructa, ab humero versus sutw am oblique subarcuatini sulcata, ibique glabra et nigro-nitida ; fascia item depili ac nigro-nitida, ad latera paulo latiore, subarcuata et super suturam ascendente, paulo pone nicdium transversim ornata. — Long, o miil. Descriptions de deux Coléoptères nouveaux du Sud Oranais Par Je U"" A. Chobaut. Anomala (Hoplopus) Bleusei n. sp. — Ovale, obloiig, convexe, d'un jaune blanchâtre luisant. Tête plane, à ponctuation forte, serrée, rugueuse, hérissée vers les yeux de quelques poils fuis, allongés, con- colores. Épistome transverse, subrectangulaire, à angles arrondis, les antérieurs très fortement concaves, muni d'un reliord tranchant en avant et sur les côtés, à ponctuation comme celle de la tète, mais non rugueuse, séparée de celle-ci par un sillon bisinué qui rejoint les échan- crures des yeux. Antennes jaunâtres, courtes, à premier article allongé, renflé à l'extrémité, hérissé de poils lins, ainsi que les cinq sui- vants, à sixième article très court, à massue trifoliée, peu développée. Séance du II iinrcnihrc IS90. 389 Pi-oin»tnm deux fois plus large que long, convexe, brillant, avec des points lins et très espacés, finement rebordé à la périphérie, rétréci, abaisst', faiblement bisinué en avant, à angles obtus, les postérieurs fortement arrondis, à côtés droits, subparallèles sur leurs deux tiers postérieiu's, à base convexe en arrii-re, faiblement bisinui'C avec un point enfoncé vers le milieu de chaque côté, garni de quelques poils lins sur son pourtour et d'une frange cihée au bord postérieur. Écusson en triangle curviligne, grossièrement ponctué. Élytres plus larges que le pronotiun, à côtés parallèles, arrondis à rextrémité, partout rebordés sauf à la base, avec des points rugueux irrc'gulièrement disposés en lignes longitudinales enchevêtrées les unes dans les autres, et des points plus lins sur les intervalles de ces lignes. Pygidium convexe, strigueux. Dessous à pubescence longue et épaisse. Pattes robustes avec les tibias courts, les antérieures munies en dehors de deux dents noires à la pointe. Tune après le milieu, l'autre à l'extrémité, les intermédiaires et les postérieures surtout, renflées, à deux rangées de spinules sans compter celle de l'extrémité ; tarses allongés à dernier article développé et armé de deux ongles inégaux et simples. — Long. 13 — 14; larg. 6 — 6,2 mill. Cette espèce est voisine d'A. fervuginea Mars., mais elle s'en distin- guera sans peine par sa coloration plus pâle, par ses élytres nullement striés-ponctués, par ses tibias antérieurs bidentés et non tridentés, et par l'ongle externe de ses tarses antérieurs simple et non bifide. Algérie (Sud-Ouest), dunes d'Aïn-Sefra. — Découverte au mois de juillet 1896. par mon ami M. L. Bleusc à qui je la dédie. L'A. {Hoplo- pus] ntripUds F. se prenait en même temps dans cette locaUté, mais seulement dans la plaine. Pachybrachis (Chloropachys) Pici n. sp. — Glabre en dessus, pubescent de gris blanchâtre en dessous, assez court, presque cylin- drique, légèrement déprimé en dessus, d'un bronzé métallique verdà- tre, assez brillant; tète ayant plusieurs traits linéaires jaunes parsemés de quelques gros points noirs, un trait en forme de fer à cheval, quel- quefois incomplet, ouvert en haut, entre la partie supérieure des yeux, partant de l'échancrure des yeux et allant jusqu'au delà de l'insertion antennaire, enfin un autre trait courbe, à concavité ouverte du côté de répistome, qui est également jaune; corselet avec un bourrelet jaune, faiblement distant du bord, saillant, étroit sur les côtés et très étroit en avant; élytres ("gaiement avec une bordure jaune à la base et sur la moitié antérieure des côtés et un petit bourrelet jaune transversal gîirni de quelques points noirs un peu avant l'extrémité ; dessous d'un 390 Bulletin de la Société Entomokxjique de France. noir à pciiK^ vcrdàtre. sans tache jaune, non plus qu'au pygidium; antennes noirâtres sauf la partie interne des 4-o premiers articles tes- tacée : pattes testacées avec une tache jaune à la partie inféro-interne des cuisses et la partie externe des fémurs et des tibias, les tarses noi- râtres. Tète fortement et peu densément ponctuée avec une faible im- pression longitudinale sur le front. Pronotum rétréci en avant, très convexe, fortement et densément ponctué, rebordé sur tout son pour- tour, avec un bourrelet lini'aire interrompu au-devant de l'écusson. suivant le bord postérieur et continuant le bourrelet jaune des côtés et du bord antérieur. Écusson noir bronzé, finement ponctué. Élytres avec une ponctuation forte, espacée, presque rugueuse, à calus hume- rai saillant, lisse. Pygidium peu convexe, à ponctuation très fine et très dense. Dessous ponctué assez finement et peu densément. Pattes ro- bustes. — Long. 3 — 3,3 mill, P. {Chloropaclnjs) Pici est voisin des autres espèces de Chloropachijs dont il se distingue facilement par sa coloration tout à fait particulière. La ponctuation du corselet le place entre P. regius Schauf., chez lequel cette ponctuation est grossière, pres(iue rugueuse, et P. prasinns Frm.. chez lequel la ponctuation est plus serrée et plus fine. Je ne la com- pare pas au P. bœticus Weise, que le Catalogue de S. de Marseul range parmi les Chloropackys, car cette espèce doit être placée à côté du P. pmdensis Mars., d'après la description même de l'auteur. J'ai capturé cet intéressant Ctiloropachys le 16 mai 1896, à deux kilo- mètres S.-E. de Mekalis, station de chemin de fer de Mecheria à Aïn- Sefra, sur les premières pentes du Djebel Mekalis, en fauchant de petites plantes ligneuses. MM. Pic et Bleuse en ont pris comme moi plusieurs exemplaires chacun. Je la dédie à l'un de mes compagnons de voyage en remerciement de st'S nombreuses communications. Mode de capture du Polyarthron Moissoni Pic [Col.] Par le D'" A. Chobaut. J'ai reçu tout récemment les renseignements que j'avais demandés à mon correspondant d'Aïn-Sefra au sujet de ce rare Longicorne. Je m'empresse de les donner ici, conformément à la promesse que j'avais faite {Bull. Soc. Ent. Fr., 1896, p. 3o2). Tous les sujets recueillis ont été capturés à la lumière, de huit à neuf heures du soir, par des soirées calmes, chaudes et orageuses. Aucun n'a été trouvé le jour, malgré les recherches les plus attentives. Le temps n'a été favorable pour cette chasse que pendant trois soi- Séance du H novembre 1896. 391 rces du mois d'août. Chaque fois il en a été récolté de cinq à huit exemplaires. La lumière n'a attiré que des mâles. Ces Longicornes ont été rencontrés uniquement du côté du ksar, c'est-à-dire là seulement où poussent, dans les jardins indigènes, quel- ques Palmiers chétifs et rabougris. Descriptions de deux nouveaux MALAcnmES d'Algérie et revision partielle des Axixotarsus [Col.] Par E. Abeille de Perrin. Lorsque j'ai décrit dans ma monographie VAxinotarsus tristis, je n'avais pu voir que le type espagnol de Perris, lequel était une femelle en très mauvais état; je lui avais à tort assimilé les sujets d'Algérie qui doivent former une espèce complètement distincte, ce qui résulte de l'étude des individus des deux sexes du vrai tristis que D. S. de Uhagon a bien voulu me communiquer. Notre collègue compte décrire le type espagnol avec détails, en môme temps que les autres Malachides de cette contrée sur lesquels il a réuni de nombreuses et très intéres- santes observations. Je ne veux en aucune façon déflorer à l'avance ce qu'il compte dire sur VAxinotarsus tristis vrai, et me borne ici à donner le nom d'algiricus à l'espèce d'Algérie que j'ai décrite comme tristis dans mon travail (1). La rectification de cette nomenclature exige un remaniement de mon tableau que je donne ci-après ; je n'ai rien à retoucher à la division A, qui traite des espèces à corselet tout rouge, et ne refonds que la division A' : Corselet métallique à bords rouges. Tableau des mâles. B Bordure rouge du corselet réduite aux angles postérieurs. tristiculus Kr. B' Bordure rouge du corselet complète. C Élytres noir-mat, non métalliques, sans poils dressés. brevicornis Kr. C Élytres bleus, verts ou violets, métalliques, brillants, à soies dressées. D Trois premiers articles antennaires seuls rouges par- dessous tristis Perris. (1) Voir Ann. Soc. Ent. Fr., 1890, p. 614. ;J92 Bulletin de la Société Entomologique de France. D' Articles antonnaires rougos par-dossous sur un gi'and nombre d'articles. E Antennes dépassant le sonnnet des élytres. longicornis Kiesw . E' Antennes n'atteignant pas le sommet des élytres. F Til)ias antérieurs roux au moins eu partie. (j Bordiu'e thoracique toujours plus large postérieu- rement que la réflexion des angles. . marginalis Cast. C Ct>tte bordure ne dépassant pas les angles posté- rieurs alticola Ab. F' Ces tibias concolores. G Bordure thoracique très étroite algiricus n. sp. Cw' Cette bordure très large. H Élytres bleus, antennes en majeure partie noires, au moins par-dessus ? var. risor Ab. H' Élytres bronzés, presque tous les articles anten- nairesplusou moins rougeàtres. . pulicarius Fabr. Tableau des feiiielles. /) Bordure latérale du corselet réduite aux angles postérieurs. alticola Ab. />" Cette bordure complète. C Élytres non métalliques, noir mat. sans poils dressés brevicornis Kr. C Élytres d'un brillant métallique, à poils dressés. D Articles antennaires 0-8 en grande partie rouges... m arginalis Cast . D' Ces articles métalliques au moins en dessus. E Antennes dépassant la moitié des élytres longicornis Kiesw. E' Antennes atteignant tout au plus la moitié des élytres. F Antennes rouges sur la majorité de leurs articles liar-dessous pulicarius Fabr. F' Articles rouges sur leurs 3 ou 4 jtremiers articles seulement par-dessous. G Élytres à ponctuation nette, serrée, assez forte. tristis Perris. Séance du, Il novembre ISOG. 393 a' Élytres simplement moirés. // Bande tlioracique médiane abrég('e avant le sonnnet du corselet ; bordure latérale rouge étroite au milieu algiricus Ab. //' Cette bande atteignant le sommet du corse- let; bordure latérale large même au milieu. ? var. risor Ab. Attalus bizonatus n. sp. — 9. Niger, ore, antennarum dimidia parle basait , thoracls latis marginibiis lateralibus , elytrorum fasciis duabus, prima anteriore haud basali, secunda apicali, pedibusque rufis. — Long. 1,8 mill. Noir, brillant, court, pubescence blanclie assez fournie, légèrement soulevée, sans poils noirs. Tète concolore, moins l'épistome; palpes brunâtres; antennes dépassant peu la base des élytres, rougeàtres, brunissant à partir du ¥ article qui commence à être triangulaire, dentiforme, les derniers élargis. Corselet transversal, rouge avec une bande verticale médiane noire, cette bande à côtés subparallèles. Élytres courts, peu dilatés postérieurement, arrondis au sommet, à peine ponctués, ruguleux, glacés, noirs, traversés par deux bandes entières et très larges jaunes; la 1''^ occupant un bon tiers des élytres sous l'ccusson, remontant extérieurement au calus jusqu'à la base, échan- crée en rond dans le bas, la 2" arrondie dans le haut et occupant tout le sommet des étuis. Pieds complètement rouges. Algérie (Sud-Oranais) : Ain-Sefra, découvert par M. Bleuse en mai- juin 1896 et communiqué par le D"" Chobaut. Le liagiisa' est le seul Attalus qui ait à peu près la même coloration; SCS pattes eu partie noires, sa grande taille, sa forme très allongée le distinguent sans peine du bizonatus. Bulletin bibliographique. Académie des Sciences {Co)nptes rendus hebdom. des Séances), 1896, II, 17, O; 18. Gausard. Sur une Éphémère vivipare. Apiculteur {L'), 1896, 11. Archicio di Anatomia normale e palologica, V, 1 et 2, 1890. © 394 Bulletin de In Société Entomologique de France. Entomologist (The), XXIX. 402. 1896. H. H. Tilnev Bassett. Ar- (junnis Paphia Ab. (fig.). — W. F. Kirby. Vanessa Antiopa. — J. T. Cariuxgton. Calophasio platyptera Esp. : a Moth new to Britain. — AV. Harcourt-Bath. On the vertical distribution and dorivatidn of the Rhopalocera in the Pyrénées. — D. Sharp. On jumping Cocoons from S. Africa. — Notes diverses. EntOjnotogiftche Xachrichten, XXII, 20, 1896. J. Rôber. Eine neue C ij resti s- Ar\. — E. Reitter. 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Le Président annonce que la Socu'té entomologique de Russie, dans sa séance phniière du 7 octolire iS%, a élu Membres lumomires de la Société nos collègues MM. L. Bedel, L. Fairmairc et E. Simon. Changements d'adresse. —M. le Professeur F. Meunier, école catho- lique, rue Pirotka, Solia (Bulgarie). — M. G. Hardy, ioG, rue de Courcelles, Paris. Admissions. — D. José-Maria de la Fuente, Pozuelo de Calatrava, par Ciudad Real (Espagne), Coléoptères. — M. Ernest Charpentier, à Amboise (Indre-et-Loire), Cnléopti'res, Lépidoptères. Présentations. — M. Léon Rieuse, naturaliste, 125, quai du Mail d'Ongcs, à Rennes (Ille-et-Vilaine), Coléoptères, présenté par M. A. Lé- yeillé. — Commissaires-rapporteurs : MM. L. Bedel et Ph. Grouvelle. Correspondance. — Le F'''' Apollinaire-Marie annonce son intention d'entreprendre la publication d'un Annuaire oitomoloijique pour la France, l'Algérie et la Belgique. Il prie les membres de la Société de vouloir bien lui communiquer les renseignements, remarques et observations qui pourraient lui faci- liter cette entreprise. Captures et observations biologiques. — M. E. Dongé signale la cap- ture deVOtiorgnchus meridionalis Gyll., que M. P. Estiot a pris celle année en très grand nombre, à Nuits Saint-Georges (Côte-d'Or), sur des Lilas dont il rongeait les feuilles. BuUelin de la Société Eiiloiviol. de France. 1890. n" 18. 398 liiiUcliii ili' lu Société Entonioloiiiquc de France. Il ne semble pas que ce Coléoptère ait été capturé jusqu'ici, en France, sous une latitude aussi élevée; mais il est possible qu'il ait été introduit accidentellement dans cette région avec des plants de vigne. — M. E. Fleutiaux lait passer sous les yeux de la Société des P/;//- matodes meluncholiciis Fabr., pris ou juin à la Halle aux vins de Paris et qui s'étaient développés dans des cercles de tonneau en bois de châ- taignier. — M. E. Fleutiaux présente des exemplaires dWpoderns liumcralis 01., envoyés de Tananarive (Madagascar), en mars dernier, par le lieu- tenant Jobit, du 13« d'Artillerie. Ce Curculionide dévaste les plantations de Haricots. La femelle pond ses œufs dans les feuilles, qu'elle roule ensuite avec un certain art. M. Jobit a joint à son envoi quelques-unes de ces feuilles roulées qui. en fermentant dans la sciure pendant le voyage, ont malheureusement perdu leur physionomie particuhère. — M. E. Fleutiaux a reçu de notre collègue M. Bouchard, de Paggar Alam, Palambang (Sumatra), quelques Gicindélides capturés dans des conditions qu'il est intéressant de signaler : Ciciiidcla cersicolor M*^ L. — Sur les feuilles basses dans la vieille forêt. C. loixiipalpis W. llorn. — Sur les jjords des torrents de la mon- tagne. \olant de feuille en feuille et sur les pierres laissées à sec. Thenttes .y)i)iipen)iis Latr. et Dej. (variété sans taclie humérale noire; labre noir). — Sur les rives des torrents de la montagne comme le C. lomjipalpis. Son vol est très vif et difficile à suivre. T. dimUliatus Dej. var. spinipennoides W. Horn, Ahh. Mus. Cir. Gen., 1895, p. 077. — Sur les feuilles des arbustes de la grande forêt; très vive connue l'espèce précédente. TricomUjla briinnlpcs Mots. — Le soir sous les bûches poiu'ries en pleine forêt et, une lois, après la pluie, dans un sentier, le matin (1). (i) M. Ph. François fait remarquer à cette occasion qu'une espèce voisine, le Tricondijla apiera Oliv., a, d'après les observations de plusieurs voya- geurs, des mœurs différentes. 11 a pris lui-même, en décembre 1893, à Vani- koro, et en plein jour (dans la matinée et l'après-midi), ce Cicindélide mar- chant assez lourdement, sur les feuilles d'arbres peu élevés, dans un ancien défrichement des indigènes. Scant-r du 2-i iiucctithic LS06. 399 Communications . Dcsniptknis de tlrn.r rspircs noucrlles de Ceukkj dWlijérie cl de la fenirlle du C. gypsicola Graëlls [Col.] Par lo \y A. Chobaut. Cebrio sefrensis n. sp. — (5. Noir foncé, convexe, avec les an- tennes et les mandibules brunâtres, les palpes, la bouche et les pattes jaunâtres, les élytres d'un jaune pâle à bout enfumé; complètement couvert d'une pubescence grisâtre, longue, mi-dressée sur le vertex et le pronotum. courte et couchée sur les élytres. Tète un peu plus longue que large, arrondie et rejjordée en avant, déprimée au niveau de l'insertion antenuaire et entre les jeux; fortement et irrégulière- ment ponctuée, avec les intervalles des points lisses et à peu près du diamètre de ceux-ci. Antennes dépassant le premier quart des élytres, grêles, ciliées à leur bord interne; deuxième et troisième articles petits et égaux entre eux; quatrième et suivants allongés, à peu près égaux entre eux; dernier un peu plus long que le précédent, coupé au bout en biseau. Mandibules saillantes, coudées à angle droit, terminées en pointe tine. Yeux ovalaires, saillants. Pronotum deux fois aussi large que long, bisinué au bord anté-rieur, rétréci dans son premier tiers, l)arallèle dans son tiers moyen, largement dilaté dans son tiers posté- rieur, fortement bisinué en arrière, avec les angles antérieurs obtus et les angles postérieurs très aigus, dirigés en dehors et en arrière, ponctué un peu plus fortement que la tète avec les intervalles des points ruguleux. Écusson noir, finement ponctué, en triangle aigu tronqué au sommet. Élytres plus larges à la base que la base du pro- thorax, arrondis aux épaules, puis rétrécis progressivement jusque vers le dernier cinquième qui l'est ensuite beaucoup plus fortement, avec l'angle suturai arrondi ; déhiscents dans le dernier tiers, avec un gros bourrelet sur la suture, l'extrémité et le bord externe jusqu'à la base ; grossièrement ponctués en ligne, avec des stries et des côtes lon- gitudinales faillies et peu apparentes. Pattes robustes, avec les tibias à double courbure eu S ; les tarses allongés, terminés par des ongles peu crochus. Métasternum canaliculé, brillant, espacement ponctué. Ventre brillant aussi, ponctué de même, avec le dernier segment forte- ment arrondi en arrière. — Long. 10—12; larg. 3,7— 3,9 mill. 9 inconnue. C. sefrensis a été découvert cet été dans les dunes d'Ain-Sefra [lar 400 Halle lin de Id Sociélé Enlonioloijiqae de France. M. L. Blouse, qui a ou la bonne fortune d'en prendre trois exemiilaires. Deux se trouvent dans ma collection, 1(.' troisK'iue est dans la sienne. Cette espèce est voisine des C. Carreaol (Jra("'lls et Bnileriei Dieck. Elle se distingue du premier par son prothorax à angles postérieurs en ])ointe aiguë, déjetée en dehors et en arrière; du second par son prothorax noir; de tous deux jiar sa taille plus petite, ses pattes clairi^s et ses élytres [ilus distinctement striés. Elle diffère aussi de €. Motjses Frm., car je l'ai commaniquée à M. L. Fairmaire qui a bien voulu l'étudier, me dire qu'elle était absolument différente de cette espèce et la reconnaître nouvelle (1). Cebrio decolor n. sp. — o. Noir brillant, très convexe, avec les antennes, les mandibules et les hanches brunâtres, les palpes, la bou- che, le milieu du menton, la base et les angles postérieurs du pronotum, le prosternum, les épipleures prothoraciques et les pattes d'un jaune f(UTugineux, les élytres d'un jaune paille clair; garni d'une pubescence jaunâtre, courte, rare et fine, un peu plus marquée sur le dessus de la tète et du prothorax. Tète à peine plus longue que large, coupi'e droit en devant, avec une dépression transversale entre l'insertion des antennes et une autre punctiforme entre les yeux, fortement |)onctuée, avec les intervalles des points deux fois plus larges que ceux-ci. An- tennes atteignant le premiei' quart des élytres, grêles, garnies de quel- (|ues cils au bord interne; deuxième article globuleux; troisième phis large que long; quatrième et suivants à peu près deux fois i)lus longs (jue larges au S(»mmet: dernier muni d'un faux article en triangle al- longé. Mandibules fortes, médiocrement saiUantes, à base et i)oinle noires. Yeux ovalaires, peu saillants. Pronotum en carré transverse, à peu près une fois et demie i)lus large que long, à bord antérieur con- vexe en avant, à côtés rectilignes faiblement divergents en arrière, à base fortement bisinuée, avec les angles anh'rieiu'sobtusément arron- dis et les postérieurs en pointe aigiie dirigée en arrière, ponctué plus finement et plus kkhement que la tète. Écusson en mitre d'évèqu(>, concave, testacé, noirâtre à la base. Élytres plus larges à la base que la base du prothorax, arrondis aux épaules, puis rétrécis rapidement vers rextr(''inité qui est en ogive, avec l'angle suturai à peine écointé; numis d'un rebord faillie sur la suture, très saillant sur le bord ex- terne; fortement et irrégulièrement ponctués en ligne, avec les inter- valh^s ruguleux et de faibles traces de côtes et de stries. Pattes ro- (1) M. L. Bedel fait observer que l'on a déjà décrit 111 (cent onze) espèces de Cebrio du nord de l'Afrique et regrette que l'auteur ne compare le C. se- frensis à aucun d'entre eux. Séance du ?.j nori'mhvc 1896. 401 l)ustes ; tibias à double courbure en S, avec cinq à six petites dents sur le bord externe; ongles peu croclius et denticulés en dessous à la base. Dessous brillant, peu densément ponctué. — Long. 10; larg. 3,8 mill. ç inconnue. Provient de Mecheria où il a été capturé, fin mai 1894, par M. Mau- rice Pic dans la collection de qui il figure. Cette espèce ressemble beaucoup à C. Gandoîphei Guér., mais ne |)eut être confondue avec lui à cause de sa taille plus petite, de sa forme plus atténuée en arrière, de la coloration de ses élytres beau- coup plus pâle, de sa tète plus petite, moins densément ponctuée, de son corselet plus long, plus finement et plus lâchement ponctué, de son écusson jaune au sommet, etc. .le lui laisse le nom sous lequel M. L. Fairmaire a désigné un exem- plaire identique de sa collection provenant de Bou-Saada. Gebrio gypsicola Graëlls (9). — Assez épaisse, allongée, fortement convexe, hérissée de poils fauves peu abondants, entièrement d'un testacé rougeàtre, sauf la moitié terminale des mandijjules, les yeux et les flancs noirs. Tète carrée avec le vertex saillant et la face aplatie, à bord antérieur surélevé et convexe en avant, fortement et peu den- sément ponctuée. Antennes dépassant à peine le bord postérieur des yeux; premier article allongé, deuxième globuleux, suivants courts, larges, épais. Yeux bien développés, ovalaires, faiblement saillants. Mandibules un peu plus fortes et plus distantes que chez le (5. Palpes normalement développés. Pronotum en rectangle transverse, deux fois plus large que long, à bord antérieur convexe en avant, à côtés subparallèles, un peu arqués en dehors, à bord postérieur fortement bisinué, à ponctuation plus fine et moins serrée que celle de la tète, avec une impression de chaque côté du lobe juxta-scutellaire. Écusson subquadrangulaire, rugueusement ponctué. Élytres atrophiés, trans- lucides, un peu soulevés au-dessus du ventre, légèrement déhiscents jusqu'au sommet du métathorax, puis, à partir de ce niveau, fortement divergents vers les côtés, laissant à découvert la partie supérieure de l'abdomen, à côtés rectilignes, divergents dès la base, terminés vers l'extrémité du troisième segment dorsal en une pointe arrondie au sommet, munis de huit stries profondes avec les intervalles saillants et grossièrement ponctués. Ailes rudimentaires, ne dépassant pas le métathorax. iVbdomen à six segments, luisant, à ponctuation rare et fine. Oviducte cylindrique, mince, aussi long que les deux der- niers segments abdominaux, divisé au sommet en deux mors plats par lU'LL. 18* 402 Bulletin de lu Société Entomoloiiique de France. une fente angulaire. Pattes courtes, roliustes, à cuisses renflées, à ti- iiias tlneuient tlenticulés sur leur l>ord postéro-externe, à tarses ra- massés et épaissis. — Long, totale. 13; larg. à la base des éh très, 4mill. Commiuiiquée par notre collègue M. Manuel Martinez de la Escalera (jui l'a prise en même temps que le c5 à Alcala de Henares, près de Madrid, le 3U juin 1894. Note sur I'Anthicus saharensis Chob. [Col.] Par Maurice Pic. VAnthicus sahnrensis, décrit récemment dans le Bulletin (p. 'Mo) par le D"" Choltaut, semble, par sa coloration très caractérisée dans le groupe des ïrapézicolles, se rapprocher beaucoup d'A. reductus WoU., des Iles du Cap Vert. .1. saharensis paraît cependant avoir une taille plus grande, la ponctuation des élytres moins forte et plus dense que l'espèce de AVoUaston. Mœurs du Ceuthorrhyxghus ter.minatis Herbst [Col.] Par E. DoxGÉ. Ch. Mathieu, .1. Diival et Maurice Girard citent le Ceutliorrhijnclins tcnninutus llerbst comme trouvé sur diverses Ombellifèresa(piati(pies de l'ancien genre Sium. Comme, parmi les nombreux Centhorrhijnchm dont les mœurs sont connues, aucune autre espèce ne vit sur les Ombellifères, L. Bedel {Fn. Seine, VI, p. 341, note 1) supposait (jue ces observations pou- vaient ne reposer que sur des faits purement accidentels. Les constatations suivantes conhrmeraient au contraire les premiers renseignements donnés par ces auteurs : Au printemps dernier, plusieurs propriétaires do Vitry (Seine) remarquèrent que leurs plants de Persil cultivé {Petroselinimi sativum Hoir.) dépérissaient rapidement; l'un d'eux, M. P. Estiot, s'étant aiiert;u qu'au collet de cba(iue plante flétrie se tenaient de petites larves qui rongeaient superficiellement la tige en y traçant des galeries circu- laires, transplanta dans un pot et entoura d'une mousseline plusieurs pieds de la plante sur lesquels ^ivaient une vingtaine de ces larves. 11 obtint au commencement de juillet 12 exemplaires du C. tenninutus llerbst. Il seml)le donc que cette espèce s'attaque réellement aux Ombelli- fères et puisse à l'occasion devenir nuisible aux cultures maraîchères. Séance du Vi norriiibye L896. 403 Bulletin bibliographique. Académie des Sciences {Comptes rendus hebdom. des séances), 189(5, II, 19. 0 — 20. A. Giard. 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Miriapodi di Lombardia (.4//* Soc. It. Se. nat.), 1880, 49 p. Cap (P. A.). Eloge de Matthieu Bonafous. {Mém. Ac. Se. Belles-Lett., Arts, Lyon), 1854, o8 p. (1) En plus des ouvrages mentionnés ci-dessus, M. J. Gazagnaire a fait don i\ la Bibliothèque de nombreuses broeliures qu'elle possédait déjà. 408 Bulletin de la Société Entomotogique de France. Gaulle (J. de). Les Tentlirrtlines des environs de Paris iFcnit. J. Nat.), s. d., 4 p. GnzEGORZEK (Dr. A.). Beilrag zur Diptereu-Fauna Galizieus, Kaiser- thum Oesterreich. — Neue Mycetophiliden. [Berl. Eut. Zeiis.), I880, 14 p. pi. Karsch (Dr. F.). Aracliniden iind M>riopoden Milvronesiens. {Berl. Ent. Zeiis.), s. d. 2 p. Id. Gliederthiere von Angola [toc. cit.), 1881, 2 p. Kriechbaumer. Ichneumoniden-Studieu, 4. {Ent. Niiclw.). 4 p. Lacaze-Duthiers (H. dk). Notices sur ses travaux scientifiques, 2 fasc. 18(J2 et I860. Leriche (J. B.]. Études et notes sur l'Apiculture à l'Exposition uni- verselle de 1878, Amiens 1880, 124 p. lig. 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The Object and Metliod of Zoological Nomenclature. Londres. 1873. Westhoff (F.). Beilrag zur Kenntniss der weslfalischen Arten der Aii- theiiung Tipaliaae Schiner. [.Talirb. ]Vestf. Vrov. \er. Wiss. Kunst.]. Miinsler 1880, 14 p. 1 pi. (2 exem|il.;. Wn.LisTox (S. W.}. Eine merkwiirdige neue S.\rpl>iden-(i;iltung Wien. Elit. Zeit.\ 1884. 2 p. IjP. Gérant : .J. Kunckki. n'Jlr.Kf.Li.Ais. BULLKTIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOaiQUE DE FIIA.NOE BULLETIN DES SÉANCES ET BULLETLX BIBLIOGRAPHIQUE S»éance «lu 9 «léeenibre 1S90. Présidence de M. A. GIARD. M. A. Fauvol, do Caon, assiste à la séance. — Le Président donne lecture d'un télégramme de M. J. Kûnckel d'Herculais, qui, retenu en Algérie, donne sa démission de Secrétaire de la Société. — Le Président dépose sur le bureau un exemplaire du premier trimestre des Annales, année 1896, dont l'impression est terminée. — Le Secrétaire communique une lettre-circulaire par laquelle M. le Ministre de l'Instruction publi(]ue prie le Président de désigner des délégués pour le Congrès des Sociétés savantes qui sera ouvert, à la Sorbonne, le mardi 20 avril procbain. Les membres de la Société qui désireraient faire au Congrès des communications verbales ou écrites, devront présenter à la section des sciences, à défaut d'un texte complet de ces communications, un résumé, à la condition toutefois que ce résumé soit assez complet pour permettre de se rendre compte du travail et des dén-eloppements qu'il comporte. Ces travaux ne pourront être présentés au Congrès que s'ils ont été approuvés par la Société Entomologique de France. — Les délégués se- ront désignés dans la séance dti 28 janvier au plus tard. Admission. — M. Léon Bleuse, uatm*aliste, 12o, quai du Mail- d'Onges, à Rennes (Ille-et- Vilaine), Coléoptères. Présentation. — M. Lucien Pottier, calculateur au Bureau des lon- gitudes, 3, rue Lecuirot, Paris, Coléopii'res, Lépidoptères, présenté par M. Ph. Grouvelle. — Commissaires-rapporteurs : MM. E. Dongé et A. Poujade. Bulletin de la Société Entoniol. de France, 1896, n" 19. 410 Bulletin do la Société Entomologique de France. Changements d'adresse. — M. P. Chrétien, 84 bis, rue des Bois Colombes, à la Garenne-Colombes (Seine). — M. J. Migneaux. o, quai de Billancourt, à Billancourt (Seine). — M. A. Léveillé, villa St-Maurice, avenue de la Lazarine, à Hyères (Var). Communications. Nouvelles obsercfii ions sur les Hyménoptères ravisseurs de Chenilles Par P. Chrétien (1). 1° Eumenes pomiformis Fabr. — Trois nids ayant quelques provi- sions ont été observés cette année dans l'Ardèche : un le 18 juin; il était fixé tout au bord d'une feuille d'Erijnyium. campestre, son col encore ouvert indiquait que l'approvisionnement n'était pas complet, néanmoins il contenait six chenilles de Pyrausta purpuralis L., trois d'Eupithecin sextiata Mill. et deux d'ffomœosoma nimbellaZ..] les deux autres nids, trouvés le 10 septembre, renfermaient chacun deux larves de Diptères parasites et trois chenilles intactes de Pluteila crurifera- rum Z. 2° Eumenes arbustorum Pz. [Amedœi Lep.). — Ce fut le lo mai der- nier que je trouvai pour la première fois un nid de cet Hyménoptère. Ce nid, composé de deux cellules et de fabrication ancienne (automne 1893), ne renfermait qu'une Chryside morte (Stilbum calens) et des débris desséchés ou moisis de chenilles de Spilothyrus alceœ Esp. {malvarum H(ï.). VEumenes arbustorum était un chasseur d'Hespé- rides ! Le 1^'' juillet suivant, j'eus la chance de trouver un Ijeau nid d'E. arbustorum de six cellules accolées deux par deux. Cinq d'entre elles renfermaient une larve ayant déjà dévoré les provisions, seule la sixième et dernière contenait des chenilles anesthésiées. Dans les premières, il n'y avait que des débris de chenilles d'Hespérides cl une chenille à moitié rongée de Lycœna; dans la dernière le menu était varié : des chenilles d'Hespérides, une chenille de Lycœna inl'Mlc, une chrysalide de Lycœna et six chenilles de Noctuelles. Voici les noms de toutes ces espèces : Spilothyrus alceœ Esp., Syrichtims malvœ L., (1) \o\y Bull. Soc. Enl. Fr., 1895, p. cccxu. Séance du 0 décembre 1896. 411 S", (lirons Hit.. Lijcwnn djUarm RoU. (chrysalide), L. astrarche (che- nilles, la chenille intacte a pu se chrysalider le lendemain), enfin, Metoptria vto)iO(j ranima Hb., six sujets. Le 4 août, dans les Hautes-Alpes, je trouvai encore un nid de VEumenes arbustoriim. Il n'était composé que de trois cellules. Les ayant ouvertes, je vis qu'elles avaient été approvisionnées tout ré- cemment; des trois œufs de VEumenes placés presque au fond de cha- (|ue cellule, un seul venait à peine d'éclore. Deux cellules renfermaient huit chenilles, la troisième neuf. Au total, vingt-cinq chenilles de la même espèce. Ce n'était pas une Hespéride, mais une Noctuelle, 1'^- (jrotera trabealis Se, et ses deux variétés verte et brune étaient à peu près également représentées dans le nombre des victimes. Enfin, le 17 septembre, de nouveau dans l'Ardèche, je trouvai un nid de deux cellules avec provisions presque intactes composées d'une chenille de Colias ediisa F., de plusieurs chenilles de Plusia gamma L. et de cinq chenilles de Pterophorus monodactylus L. VEumenes arbustorum ne dédaigne donc pas le gibier de son congé- nère pomiformis. Comme parasites de VE. arbastoram, j'ai obtenu plusieurs Stilbum calens F. et un Mutilla ausiriaca Panz. 3° Ammophila. — Dans l'Ardèche, le 30 juin 1896, capture d'A. sa- bulosa V. de Lind., emportant une chenille de Mamestra brassicœ L. ; le le 3 juillet, d'.4. holosericeaY. de Lind., emportant un Epimecia tistula Frr. ; le H septembre, d'A. sabulosa emportant un Plusia gamma L. Dans les Hautes-Alpes, le 16 juillet, sur le bord d'un chemin bien exposé au soleil, mon attention est attirée par plusieurs petits trous assez rapprochés les uns des autres, où entrent et d'où sortent des A. sabulosa alïairés. Entrent et sortent également des Mutilla maura Fabr. L'un d'eux s'arrête, abaisse ses antennes, à plusieurs reprises, semble avoir trouvé ce qu'il cherchait et se met en devoir de fouiller le sol. A peine a-t-il enlevé quelques parcelles de terre, je m'en empare et de l'endroit précis qu'il avait commencé à creuser, je fais sortir avec la pointe d'un couteau une chenille d'Arpenteusc anesthésiée, le Tephrina artesiaria F. L'autre Mutille, après de nombreuses marches et contre- marches, ne trouvant sans doute rien à sa convenance, quitta la place. 4^' Odynerus spiricornis Spin. — C'est le 11 août dernier que j'ai pris ce bel insecte et c'est encore à l'aide d'un parasite (une Chryside) que j'ai pu découvrir son nid ou plutôt toute une série de nids surmontés d'une petite cheminée en terre. Obligé d'en détruire quelques-uns pour voir ce qu'ils renfermaient, je trouvai dans presque tous trois fausses 412 Bulletin de la Société Entomolorjique dr Fmm'C. chenilles ou larves de Tentlirède anesthésiées. Giraud, en 1862, avait déjà constaté le même lait en Piémont et avait reconnu dans une des victimes de VOdynerus spiricornis la larve de Lijda inanita Vill. Le temps m'a manqué pour rechercher sur quel végétal vivaient des lar- ves semblables à celles que j'avais prises dans les nids d'O. spiricor- nis. Ces larves, dont j'ai soufflé trois spécimens de diverse couleur, me paraissent trop grosses pour être celles du Lijda i)uinita. Selon l'auteur du Species des Hyménoptères, VOdynerus spiricornis appartiendrait seulement à la faune italienne. On doit désormais le con- sidérer comme faisant partie de la nôtre, car il habile les environs de Briancon. yole sur le yenre Foiunax [Col.] Par Ed. Fleutiaux. Quelques Fornax ont été souvent confondus avec les Droinœolus; les caractères qui séparent ces deux genres sont difficiles à préciser. Voici le plus important : FOI'.NAX Sillon marginal du propectus ne se continuant pas directement sur la tête et rétréci, i)arfois com- plètement fermé, par le bord in- terne de l'reil. D'autre part, ce même genre Fo) les genres Ceratus et Plesiofornax rences suivantes qui n'ont peut-être exiger de caractères gc'iK'riques : Fornax 2^ et 3" articles des antennes inégaux, le 3*^ plus long; le ¥ plus court que le précédent, rarement subégal. Fornax Sillon marginal du propectus limité en dedans par une carène. DROM^OLL'S Sillon marginal du propectus se continuant directement sur la tète et nullement rétréci par le bord interne de l'œil. nax a la plus grande analogie avec , mais on le reconnaîtra aux difle- pas toute la valeiu' qu'on pourrait Ceratus 2*= et 3^ articles des antennes petits, souvent subégaux; le 4^ toujours plus long que le précé- dent. Plesiofornax Sillon marginal du propectus non limité en dedans. Les Fornax virginum et insitus et d'autres encore rentreraient aussi bien dans le genre Plesiofornax. Séance i/ii 9 dérembrr 1806. 413 Certains caractèros spécifiques , employés jusqu'ici, n'ont do valeur que comme caractères sexuels : Les antennes, par exemple, longues, subcomprimées et subdentées, dépassant la moitié du corps chez le mâle ; ne l'atteignant pas chez la femelle (gabonensis). Dans filicornis elles sont également plus longues chez le d que chez la 9, ainsi que chez Vlesiofornax yravis. L'exemple extrême m'est fourni par un couple de Sumatra que je rapporte avec doute au F. tarsalis. Mais le nom de l'espèce n'a aucune importance ici, qu'il nous suflise de savoir que nos insectes appar- tiennent bien au genre Fornax. Les antennes du c5 atteignent presque la longueur du corps , tandis que celles de la 9 dépassent à peine la base du prothorax. En outre, chez le premier, l'épistome est beaucoup plus rétréci à la base, et, chez la seconde, le dernier segment abdominal est suljtronqué au sommet. La longueur relative des 2'' et 4<= articles des antennes n'est pas non plus d'une stabihté absolue. J'ai deux exemplaires du Mexique que je crois être des F. insilus Horn, chez lesquels je remarque les différences suivantes : Male Antennes atteignant la moiti*- du corps; leur ¥ article au moins deux fois plus long que le 2^. Sail- lie prosternalc parallèle , arrondie au sommet. Femelle Antennes dépassant un peu la base du prothorax ; leur ¥ article subégal au 2*. Saillie prosternale atténuée en arrière et terminée en pointe. Description d'un. Mélolonthide nouveau du Sud Alijérien [Col.] Par le D'' A. Chobaut. Europtron Bayonnei n. sp. — Allongé, subparallèlc, semi-cjhn- drique, d'un jaune testacé brillant, rougeâtre sur la tète et le corselet; glabre en dessus et revêtu en dessous d'une pubesceuce grisâtre, clairsemée. Tète triangulaire ; vertex ponctué ; front abaissé en devant, à ponctuation irrégulière, variqueuse; épistome semi-circulaire, séparé du front par une ligne enfoncée de chaque côté des yeux, concave, grossièrement ponctué en arrière, presque lisse en avant, muni d'un rebord mince, très saillant, noirâtre. Palpes maxillaires à dernier ar- ticle aUongé, fusiforme, non tordu sur lui-même. Antennes à massue de cinq feuillets épais, celui du milieu le plus long, le premier et le 414 Bulletin de la Soeiété Entomologiqne (te France. dernier les plus courts. Pronotum beaucoup plus large que la tète, deux fois plus large «pie long, l'ortement convexe, linement reijordé sur tout son pourtour, aniué en arrière à la base, faiblement ècliancré en avant, à côtés très saillants sur leur milieu, à angles antérieurs arrondis, un peu plus ouverts que l'angle droit, à angles postérieurs presque nuls, muni au milieu du l)ord antérieur d'un espace triangulaire à peine concave, en pan coupé, surmont(' d'une petite pointe, éparsément ponctué, avec les intervalles imperceptiblement alutacés. Écusson en ogive allongée, arrondie au sommet, avec quelques gros points épars. Élytres un peu plus larges que le prothorax, une fois et demie aussi longs pris ensemble (lue larges, rebordés sur tout leur pourtour sauf à la base, saillants en bosse aux épaules, atténués au bout, terminés en pointe arrondie, ponctués fortement mais espacement, avec quel- (jues légères traces de stries longitudinales. Pygidium en ogive obtuse au sommet, alutacé, avec quelques gros points. Pattes courtes, robus- tes, avec les tarses grêles, allongés, indiquant des mœurs souterraines ; tibias antérieurs tridentés; cuisses intermédiaires et surtout posté- rieures fortement globuleuses avec deux ou trois crêtes longitudinales ciliées; tibias intermédiaires et postérieurs épaissis, munis de deux crêtes transversales ciliées sans compter celle de l'extrémité; corbeilles des tibias postérieurs munies en dedans de deux éperons, le supérieur plus grand que l'inférieur; tarses beaucoup plus longs que les jambes, composés d'articles à peu près égaux entre eux, munis chacun à l'ex- trémité de cinq à six soies, sauf le dernier armé de deux ongles sim- ples, égaux. Long. 0,0 ; larg. 2,o mill. Deux exemplaires de ce petit Lamellicorne ont été capturés la luiit, à la lumière à la fin d'août 1896, à Ghardaia (Sud-Algérien), par M. Bayonne, receveur des postes et télégraiihes, à qui je le dédie en rcmercîment des espèces intéressantes (ju'il a Itien voulu m'envoyer. Europtron Baijonnei est voisin d'£. (jraeile Mars. Il s'en distingue par la forme beaucoup plus étroite, par les italpesmaxihairesà dernier article non tordu en S, |)ar la massue antennaire à feuillets plus longs au milieu et non graduellement moins longs, etc. Il est plus éloigné encore d'E. confusum Mars, qui est plus grand, de couleur marron, sans dépression sur le devant du pronotum, etc. Séance du 9 déreiiibre 1896. 415 Deuxième liste de Coléoptères récoltés en Algérie en 1890 (1) Par Maurice Pic. Dissin albopilosn Chah. Aïn-Sefra, dans les dunes. — Anthrenns miniopictas Bed. Aïn-el-Hadjar. — Pachylopus llenoni Schin. Aïn- Sefra, dans les dunes à la tombée de la nuit. — Psamniobius laevipen- nis Costa. Aïn-Sefra. Dromueolus hnrnabitn Villa. Sur le Chène-Liège. Azazga. — Mega- penthes tibinlis Lac. Azazga (nouveau pour l'Algérie). Lampyris mutabilis E. Oliv. Yakouren. — Haplocnemus longulus Schils. Arzew, Tizi-Ouzou. — H. cribrum Desbr. Mers-el-Kebir, Oran. — H. limbipennis Ksw. Mekalis. — Psilothrix illustris Woll., var. Mekalis, Mecheria. — Dasytiscus v. nigrofemorntus Pic. Mekalis. — Danacnen Leprieuri Pic. Perrégaux. — D. minutn Pic. Franclietti. Anaspis Vaulogeri Cfiob. Mekalis, Frendah, en battant les Chênes- verts. — Spanisn subtilis Hampe. Yakouren. — Lagorinn rubriventris Frm. Aïn-Sefra. — Zonabris brunnipes Klug, var. Aïn-Sefra. — Sitaris rufipes Gory. Arzew. — Asclera tenieiensis Ab, Tigzirt, Frendah. — Lissodema Cloueti Guilb. Yakouren. Perilelus kabylianus Pic. Azazga. — Rhytirrhinus Saintpierrei AU. Franclietti. — Eremiorrhinus margarinotus Frm. Aïn-Sefra, dans les dunes. — Aparopion costatum Fahr., var. Azazga, en criblant (2). liagoiis gradient us Dsbr. Arzew. — Acalles Henoni Bed. Azazga. — A. lentisci Chevr. Yakouren, Reghaïa près Alger. — Rhinoncus rubri- cus Pic. Reghaïa. — Ceutkorrhynchus cavlceps Sclil. Tigzirt. — Hypu- rus sphœroides Pic. Tagdeml près Tiaret, sur le Caroubier. — Tychius {Apeltarius) multilineatus Dsbr. Regiiaïa. — Tychius sefrensis Pic. Aïn- Sefra, sur une sorte de Genêt. — T. Olcesei Tourn. var. Tizi-Uuzou. — Sibinia insimulata Tourn. Frendah. Choragus aurovittatus Ab. Tigzirt et Yakouren. Leptura (Anoplodera) v. ntrata Schils. Yakouren, Akfadou (nouveau pour TAlgérie). — Leptura mêlas Luc. Tigzirt, Akfadou. — L. Fonte- vayi Muls. et var. erythroptera Chob. Yakouren et Akfadou. — Gram- iiioptera auricollis Muls. Yakouren, sur le Chêne-Liège en Heur. — Onniibyr v, jxiludiragus Luc. Yakouren. — Clytus ambigenus Clie^r. (1) Voir la 1"' liste, fiuU. Soc. Ent. Fr., 1S9G, p. .337. (2) Déjà trouvé au Dj. Edougli par M. Abeille de Perrin. 416 Bulletin de la Société Entomologique de France. Akfadou, sur des fleurs. — Pogonochœrus hispidus L. Yakouren. — Phytoecia algerica Desbr. Tigzirt et Yakouren. — Oberea maciilicollis Luc. Yakouren. Pachybmchis regius Schf.. var. Tiaret. — Cnjptocephalus sexmacu- latus Oliv. et v. punctonotatus Pic. Tiaret, Franchetti, sur le Lentis- que et les Chênes. — C. bœticus Suffr., var. Mekalis. Bulletin bibliographique. Académie impér. des Sciences de St-Pétersbourg [Méimires], VIII" série, t. II, n° 2.0 Annah and Magazine of Nat. Ilist. VP série, t. XYIII, n° 108. Ga- HAN. On Coleopt. frdm Aden and Somaliland. — Kirby. Descr. of n. sp. of Stick-Insects [Phasmidae). — Butler. A neAV Butterfly of the gen. Acrcm. — Bordage. On the habits of Evania Desjar- dinsi. Essex Institîite. {Bulletin). T. XXYI, n"^ 7-12 et t. XXVII, n"^ 1-6© Intermédiaire de l'AFAS {L'). T. I, n*^ 10. Giard. Sur la destruction de Zeuzera aesruli, — Heim. Sur la destruction des Frelons. Naturaliste [Le] 1896, n'^ 234. Planet. Essai monogr. sur les gen- res Pseudolucaiie et Lucane (suite). Psfiche. T. VII, n" 248. — Blatchley. Notes on the winter insect fauna of Indiana (suite). — Soule. Life history of Deilephita li- neata. Schweizerische Ent. Gesellsrh. (Mittheilungen). T. IX, n'' 9. Sghoch. Gen. und Sp. meiner Cetoniden-Saminlung. — Forel. Zur Fauna undLebensweise desAmeisenimColumbischen Urwald.— Caflisch. Neue Vorkomranisse von Schmetterlingen in Graubiinden. Société impér. des Nat. de Moscou {Bulletin), 1896, n° 1. Rossys- KAiA. Etude sur le développement emliryonnaire du Gammarus pulex. Beale Accad. dd Lim^ei{Atti), 1896, n>^ 10.© Brrmer et Grry. Beitr. zur Schmetterlings-Fauna des NordHcheii ChiiKi's. St-Pt'tersbuurg, 1853. [Offert par M. Pli. François.] Le Gérant : J. Kùnckel d'IIerculais, BULLETIN SOCIETE ENTOMIOLOGIQXJE DE inHANCE BILLETIN DES SÉANCES ET BULLETIN BIBLIOGRAPHIOIE Sicauc'C €lii fS3 «léeeiulire 1S06. Présidence de M. A. GIARD. Le Président annonce à la Société que les Collections et la BIIjIIo- thèque de feu A. Salle seront mises en vente prochainement. — Le Président annonce que l'Académie des Sciences, dans sa séance extraordinaire du 22 décembre, a accordé le prix Thore à M. Ch. Janet, pour ses belles recherches sur les Hyménoptères sociaux. — M. le Ministre de l'Agriculture a accordé à la Société cntomolo- gi(jue de France, pour l'année 189G, une subvention de (JOO francs pour encouragement à l'Entomologie. — M. Maurice Maindron, de retour de sa Mission dans l'Inde et à Mascate, expose en quelques mots les traits principaux de la faune entomologique des contrées qu'il a visitées. Il se propose, aussitôt (pi'il aura terminé la prt'paration et l'étude de ses chasses, fie communiquer à la Société les résidtats de son vo>age. Correspondann'. — M. Léon Bleuse, de Rennes, remercie la Société de son admission. Démissions. — MM. Perrier de la Bathie, de Montpellier, et Bouze- reau-Malifert. de Meursaull, envoient leur démission de Membres de la Société. Admission. — M. Lucien Pullier, calculateur au Bureau des longitudes, li, rue Lecuirot, Paris. Chaïujements d'adresse. — M. R. Dejean, 12, rue du Regard, Paris. — M. Ch. Grouzelle. 1, nie Jean-Nicol, Paris. — M. L. Yolpe Rinonapoh, à Licata, Sicile. — M. P. Portier, 24, rue Nicole, Paris. — M. Boileau, 60, rue de la Victoire, Paris. — M. Boyenval, 37, rue Verrerie, Dijon (Côte-d'Or). Bulletin de la Société Entoiriol. de France, 189C, n'^ 20. 418 BuUoiiu do la Soririr EnioiiioUniiqur (Je France. Communications Description d'une Fourmi nouvelle (rAlf/érie [Hyméx.] P;ir (',. Kmerv. 1. Holcomyrmex Chobauti n. sp. — Ç. Tète et prothorax d'un rouge testacé vif, mésothorax et pédicule plus foncés, le reste de l'ab- domen noir, pattes testacées avec les cuisses rembrunies ; pubesceuce courte et clairsemée, poils dressés peu nombreux et en général assez courts, plus longs sur le devant de la tête; le bord de l'épistome est garni d'une frange de soies; il en est de môme du bord externe des mandibules; une frange encore plus longue de poils courbés garnit le contour de la face inférieure de la tête. Celle-ci est bombée en des- sus, remarquablement plate en dessous, la face inférieure formant |)res(]ue un plan parfait; vue en dessus, elle est pres- que carrée, avec les angles postérieurs fortement ar- rondis et le bord occipital faii)lement échancré. Les yeux sont déprimés, plac(''S un peu en avant du mi- lieu des côtés de la télé, les arêtes frontales courtes. La tète est luisante, faiblement r(''ticulée et semée de points piligères, les joues ont des stries longitudina- les qui se prolongent en arcade autour de l'insertion d(^s antennes pour rejoindre les stries longitudinales du front; des traces de stries çà et là sur la face dorsale de la tète, face inférieure polie. Épistome strié, sauf la i)ointe (jui le prolonge en arrière et qui est indistinctement séparée de l'aire frontale; la partie médiane de l'épistome^ est élevée et paraît se terminer en avant par un bord mousse et échancré, lorsqu'on regarde l'insecte par-dessus; à partir de ce bord ai)parent commence vme face descendante abrupte, se termi- nant par le vrai bord qui touche presque les mandibules; ce bord forme à chacune de ses extrémités latérales un angle subdentiforme et porte la frange de soies dont il a été question plus haut. Les man- dibules sont assez étroites, armées de 4 dents, striées, avec leur bord (externe tranchant. Le scape des antennes n'atteint pas l'occiput, la massue est plus longue que chez les autres espèces du genre et pas ])eaucoup plus courte que le reste du funicule. Le corselet est plutôt allongé; sur le profil, le promésonotum forme avec le métanotum un angle rentrant fort obtus; le métanotum est arrondi, sans aucune lrac(! d'angle. Le ]ironotum e^t luisant, faiJjlement réticulé, avec des Itoints |)iligères (''|)ars. légèrement striojé dans sa partie postérieure; Séaucp (lu 2:i drcpiiihir IH90. 419 les deux segments postérieurs sont mats, densément ponctués en dé à coudre. Le pédicule est assez densément pointillé, mais luisant; son premier segment est comprimé, à côtés parallèles, lorsqu'on le re- garde par-dessus ; vu de profil, il paraît faiblement pétiole en avant et terminé en arrière par une croupe arrondie; le %^ segment est ovoïde, un peu plus long que large et plus large que le précédent, mais plus bas que lui. Le reste de l'abdomen est lisse et luisant avec de petits points piligères. Les pattes sont grêles, garnies d'une pubes- cence obliquement dressée. — Long. 3,o mi 11. Biskra. Deux exemplaires récoltés par le D'' Chobaut en avril i89o. J'avais d'abord placé cette Fourmi dans le genre Monomorium; une étude plus approfondie m'a fait changer d'avis. La massue des an- tennes est bien plus longue que chez les autres Holcomynnex et tout aussi longue que chez certains Monomorium {vemistum, niloticum, etc.) mais bien moins épaissie et peu nettement limitée; la forme du pédi- cule rappelle aussi surtout les Hokamtjrmpx. — En tout cas, c'est une espèce bien caractérisée, surtout par la forme de l'épistome et par sa tète plate en dessous et bordée d'une frange de longs poils. Dans ma clef analytique des genres des Formicides [Ann. Soc. En- toni. Belgique, tome 40, p. 185), j'ai exprimé des doutes sur la vali- dité des caractères qui séparent le genre Holcomyrmex de Stenamma. Toutefois l'aiguillon est bien développé chez Holcomijnnex, faible ou rudimentaire chez tous les sous-genres do Stenamma. Ce caractère qui m'avait échappé a son importance et me porte à croire que les analogies frappantes entre les deux genres sont dues à une adaptation convergente. Holcomyrmex est la* modification granivore de Monomo- rium, comme Me.ssor est celle de Stenamma {Aphaenogaster). Sur ht rhiftsilication de^ Sarcoptides plumicole.^ [AcAii.] Par le D' E. Trouessart. Les Sarcoptides plumicoles (Analgesin.e), considérés par plusieurs naturalistes, notamment par M. G. Canestrini, comme une famille dis- tincte des Sarcoptides, sont tellement nombreux en genres et en es- pèces, qu'il est nécessaire de subdiviser cette sous-famille en plusieurs groupes qui deviennent des sous-familles si l'on fait du groupe supé- rieur une famille à part. Dans un préc('dent travail (1), publié en ISBo, avec la collaboration (1) Trouessart et Mégnin, Les Sarcoptides plumicoles (I. Ptérolichcs), Paris, 1885. 420 fiHilelin (le la Société Ënfoiitokujiiiiie de Friinrc. de M. P. Mi'gnin. les Analgesinae étaient divisés en qualre sections : JHeroUchcao. .indlgeseap, ProcfopJiijllodcdc et Deniioglijpheae. Les trois premiers groupes sont très naturels et doivent être con- servés; mais le quatrième, basé sur des caractères inexacts, doit dis- paraître, ou plutôt être complètement remanié. Le genre Dermogbjphus lui-même, dont j'ai rectiilé les caractères en 1886 (1), est probablement identique au genre I'(u'ahirs{Mégu. et Trt.), sur lequel il a d'ailleurs la priorité. D'un autre côté, le genre Siirinyohid, que j'ai décrit en 1888 a\ec la cctUaboration de M. G. Ncumann (2), est assez distinct des Ptérolichés, par ses caractères et par ses mœurs, pour qu'il soit nécessaire d'en faire le type d'une nouvelle section, qui se substitue aux anciens Dermoglypiiés, sous le nom de Syrinijobieae. — Les Analgesixae com- prennent donc actuellement les quatre sections suivantes : , 1. Pterolichcae et Epidermoptrai'. ] 2. Syrinf/ûbieae (= Dcnnogliiplirde 188"), parlim). buln. AXALGESIXiE \ ,> . , ' 1 .5. Anuigcseap. \ 4. Prociophyllodeae. Les Syringobiés se rapprochent des Ptérolichés plus que des deux autres groupes; on peut les consid(''rer comme formant une série pa- rallèle à celle des Ptérolichés, ainsi que rin(ii(iue le tableau suivant : Série 1. Pterolicheae. Sér. 2. Sviux(iOBiEAE. Î médiocrement développées, a. PteroUchus.. . T h écart lira. la 3® paire plus forte b. Pteroiujssus... Dcrmogitjphm. la 4" paire — c. Pseudalloptes . Stp'ingnljia. la 4^= paire sans ventouse. . d. Xoloptes. . . . Ncinitannia. On peut caractériser les quatre sections de la manière suivante : 1. Pterolicheae. — Pattes antérieures dépourvues d'é[tiiies ou de manchettes; le piquant des flancs (quand il existe) toujours placé avant le poil fin qui l'accompagne. Femelle adulte ou ovigère toujoiu-s pourvue d'une plaque notogastrique bien développée, avec l'abdomen entier; mâle pourvu (ou non) de ventouses copulatrices (3). — Vivent sur les (1) Trouessakt, Diagiioscs d'espèces nouvelles de Sarc. piuin. {Bull. Soc. El. Se. Angers, 1896). (2) Trocessaiît et Neumvnn, Diagiioses d'esp. noiiv. de Sarc. pluin., T mé- moire {Bull. Scient, de la Fiance et de la Belgique, 1888). (3) Quelquefois dans une seule et même espèce (ex. : PteroUchus pallidus Trt. et Mécn.). Séance du 23 décembre 1896. 421 pennos et les couvertures alalres des Oiseaux de tous les Ordres, à l'exception des Passereaux Cliaiifeeurs {Osciues); ne pénètrent qu'acci- dentellenient dans le tuyau des plumes à la suite des Sijringobieae. — Les principaux genres sont : Freyana, Pterolichus, Protolichus, Pseu- dalloptes, Xoloptes, etc. — Cheylabis (Tri. et Mégn., 1886), ne diffère pi'ohalilement pas de Pterolichus. 2. Syrinçiobieae. — Semblables aux Pteroliclieae, mais en différant par les caractères suivants : sillon thoraco-abdominal généralement ren- forcé au moyen d'une articulation en Enarthrose (c'est-à-dire que la partie antérieure de l'abdomen est engaînée dans la partie postérieure du tliorax). Deux formes de mâles (hétéromorphes et homéomorphes); les mâles hétéromorphes {)Ourvus de chélicères très fortes [chélkères , tyroglyphines) et de ventouses copulatrices ; les mâles homéomorphes à chélicères normales, souvent dépourvus de ventouses copulatrices. Deux formes de femelles, l'une normale Vautre pnrthénogénétique, celle- ci dépourvue de plaque notogaslri(iLie. — Vivent dans le tuyau des pennes des Oiseaux de tous les Ordres; se rencontrent rarement en dehors du tuyau; la parthénogenèse (1) ne s'observe qu'à l'intérieur du tuyau des plumes. — Genres Syringobia, Thecarthra g. n. (type : Pterolichus theca Trt. et Mégn., 188o), Dermoglyphus (= Paralges), Neumannia. — Les genres Falciger et Bdellorhynchus doivent proba- blement faire partie de ce groupe. 3. Analgeseae. — Pattes antérieures toujours pourvues d'épines, de tubercules et de manchettes dans les deux sexes. Femelle adulte tou- jours dépourvue de plaque notogastrique, à pattes postérieures très faibles ou même atrophiées comme chez les Sarcoptides Psoriques. Di- morphisme sexuel très accusé bien qu'il existe aussi des mâles ho- méomorphes. Mâle très rarement dépourvu de ventouses copulatrices. — Vivent sur la tète, le cou et le poignet de l'aile des Oiseaux de tous Ordres. — Genres Megninia, Analges, Protalges, ^eulges, Xolalges, Analloptes, etc. 4. Proctophyllodeae. — Pattes antérieures dépourvues d'épines ou de manchettes; le piquant des flancs toujours placé après le poil lin qui l'accompagne. Femehe adulte toujours pourvue d'une plaque no- togastrique, ayant en outre (presque constamment), l'abdomen plus ou moins bifurqué et se terminant par des appendices sétiformes ou gla- diformes. Mâle pourvu de ventouses copulatrices. — Vivent sur les (1) Trouessaut, Sur l'existence de la parthénogenèse chez les Sarcoptides plumicoles {Bull. Soc. Enlom., 1894, p. cxvii). Bull. 20. 422 Bulletin de ht Société Entomologique de France. plumos do la région dorsale et uropygiale des Oiseaux (Échassiers et Palmipèdes) et remplacent les Ptérolichés sur les ailes des Passereaux Chanteurs [Oscines). — Genres Alloptes, Pterocolus, Pterodectes, Pte- rophagns, Proctophyllodes, etc. o. A ces quatre groupes on peut en ajouter un cinquième pour les Epidennopteœ qui ne diffèrent des Ptérolichés que par leur petite taille, mais ont des mœurs différentes et qui les rapprochent des Sarcoptides Psoriqucs. Ils vivent à la surface de la peau ou dans le follicule plu- meux des Oiseaux. Les principaux genres sont : MicroUchus, Epider- iiiopies, Dernuition, etc. Comme on le voit par ce qui précède, la caractéristique de ces quatre groupes est prise en grande partie de la forme de la femelle adulte qui, dans ce groupe, varie beaucoup moins que le mâle, et semble avoir conservé, beaucoup mieux que celui-ci, la l'orme primitive du type ancestral. Description d'un Anthicus nouveau d'Algérie [Col.] Par Maurice Pic. Anthicus longus n. sp. — Grand, allongé, assez étroit, hérissé de longs poils clairs (h'essés au-desssus d'une pubescence générale peu serrée, assez longue, mi-soulevée; entièrement testacé avec les derniers articles des antennes et une bande transversale médiane aux élytres rembrunis : yeux noirs ; tète longue, très atténuée en arrière, à ponc- tuation fine, écartée; yeux très saillants. Antennes grêles, longues, dépassant la base du prothorax; hérissées de longs poils; à peine épais- sies à l'extré-mité. Prothorax un peu roussâtre, étroit, assez long, à goulot bien marqué, légèrement étranglé près de la base puis bien élargi et rebordé sur celle-ci, à ponctuation peu forte, irrégulière. Élytres allongés, ayant les épaules droites; un peu élargis après le milieu, atténués et brièvement tronqués à l'extrémité, à ponctuation irrégulière, faible et suture nette; marqués d'une dépression postscu- tellaire transversale avec une sorte de bande médiane brunâtre égale- ment transversale; épaules un peu rembrunies ainsi que la suture. Pattes longues, grêles avec les cuisses minces. Dessous du corps clair. Long. 3 mill. J'ai trouvé cette espèce dans une boite de doubles de la collection Hénon renfermant des chasses du sud de la province d'Alger à côté d'insectes provenant de Laghouat; je pense donc qu'elle doit venir de cette localité. Séance du 25 décembre 1896. 423 Cet Anthicux est remarquable par sa double et longue pubescence, sa forme allongée rappelant un peu celle de certains Formicomus ; il ne peut être comparé à aucune espèce d'Algérie, comme du reste à aucune autre ; seulement, à cause du caractère fourni par les longs poils dressés, on peut classer provisoirement A. longus dans le groupe de A. hispi- dus Rossi. Description d'un Rhipicéride nouveau du Sud-Algérien [Col.] Par le D'' A. Chobaut. Arrhaphipterus Dioni n. sp. — c5- D'un testacé ferrugineux, avec les élytres jaunâtres, à pubescence grisâtre, très fine en dessus, plus longue et plus épaisse en dessous. Tête fortement convexe avec une impression cruciforme entre les yeux. Antennes atteignant le bord postérieur du prothorax, avec les neuf derniers articles en lamelle étroite à la base, élargie seulement sur les trois cinquièmes postérieurs. Yeux gros, arrondis, fortement saillants, imperceptiblement réticulés. Pronotum un peu plus large que long, impressionné au devant de l'é- cusson, flnement canaliculé sur son milieu, avec les angles postérieurs aigus et fortement déjetés en dehors. Écusson étroit, allongé, concave. Élytres faiblement déhiscents, avec une impression basale en dedans de l'épaule, munis de cinq côtes dorsales : première, en commençant par l'interne, très courte, indiquée seulement à la base; deuxième et troisième entières, quatrième marquée seulement sur la moitié posté- rieure; cinquième entière, peu éloignée du bord externe; les trois côtes médianes s'anastomosent entre elles à l'extrémité. Poitrine d'un testacé ferrugineux; ventre noirâtre. Tous les tibias munis à l'ex- trémité interne de deux éperons égaux. Dernier article des tarses ou ouychium armé de deux ongles simples, crochus, laissant voir dans leur intervalle un petit appendice bilobé. Long. i0,5; larg. (aux épaules) 3,2 mill. ç inconnue. Un seul sujet pris à Mecheria (Sud-Oranais), à la fin de cet été, par M. Dion, pharmacien-major de l'armée d'Afrique, qui a bien voulu en enrichir ma collection. Je suis heureux, en retour, de lui dédier cette remarquable espèce. Elle est voisine d'.i. Larda useiEeili. {Wiener entomologische Zeitung, 1894, p. 107), connu parle seul exemplaire qui provient de Bordj-bou- Arreridj (province de Constantine) et que possède M. R. Savin de Lar- 424 Bulletin de ht Société Entomologique de France. clause. Grâce à l'obligeance de notre collègue, j'ai pu consulter ce type et établir les différences qui séparent les deux espèces algériennes. A. Dioni diffère d'A. Larchmsei par sa taille plus petite, sa colora- tion plus pâle, sa forme un peu plus ramassée; par l'impression inter- oculaii'e, qui chez A. Larclausei est munie au fond d'un petit renfle- ment losangique ; par les lamelles antennaires moins larges au sommet et plus étroites à la base ; par l'absence de coloration noirâtre au niveau de la dépression céphalique, à la base des antennes et à celle des la- melles antennaires; par les yeux encore plus saillants et plus visible- ment réticulés; par le corselet beaucoup plus tînemeut canaliculé et à angles postérieurs plus saillants en dehors; par l'écusson plus étroit et plus allongé; par la deuxième côte élytrale non réunie à la suture avant l'extrémité (1); par la poitrine et les tarses concolores et non rembrunis, etc. Encore plus éloigné des A. Blanchei Chevr. et ScJiel- koivnikowi Reitt., que VA. Larclausei, à cause de sa tète large, de son corselet étroit, de sa pubescence épaisse et surtout de son écusson beaucoup plus long que large. NOMINATIONS ANNUELLES La Société entomologique de France, aux termes de ses Statuts et de son Règlement, et pour la soixante-cinquième fois depuis sa fondation, procède au renouvellement annuel de son Conseil et de ses Commis- sions spéciales. Ont été nommés pour 1897 : MEMBRES DU BUREAU Président MM. A. Grouvelle. Vice-Président E.-L. Bouvier. Secrétaire Ph. François. P'' Secrétaire adjoint J. de Gaulle. â" Secrétaire adjoint E. Doxgé. Trésorier le D'' A. Fumouze. Archiviste-Bibliothécaire A. Léveillé. Archiciste-Bibliothécairr adjoint . J. Magnin. (1) Reilter n'indique que trois côtes élylrales chez A. Larclausei. En réa- lité, il y en a cinq disposées comme chez A. Dioni. Scanri' du 2:> (Irrriiihrr ISOii. 425 CONSEIL y\M. lalilif .1. DE JûANMs. — A. Lamey. — Cï.-A. PoiJADE {}J('inlin's irsinnis); — A. Giard, — J. de Guerxe, — Ch. Laiialssois [Mcinhrcx nouceaux], — cl les Mt'inhrcs titulaires du Bureau. COMMISSIOiN DE PUBLICATION MM. L. Bedei.. — A. Giard, — P. Marchal, — E. Simon, — D'' E. Thouessart, — et les Membres titulaires du Bureau. COMMISSION DE LA BIBLIOTHÈQUE MM. L. Bedel. — ]';\\)hr .1. de Joanms, — P. Marille, — et les Membres titulaires du Bureau. COMMISSION DU VWW DOLLFUS MM. E. Do.XGÉ, — rablj('' J. de Juannis, — Ch. Lahaussois. — A. Lamey, — P. Lesjne, — P. Mahciial, — G. -A. Poijade. — E. Simux, — le D'' E. Trouessart. Errata. Dans la Description d'uni' nonvelb' espèce dayenre Mayijnsus [Bulletin ïi" 17, séance du H no\ ombre 1896), Page 386, ligne 14, au lieu de : presque tous les caractères suivants, lire : presque tous les caractères du Afzelii sauf les suivants. Dans le Voijiuje de M. Ch. Delmjrunije diins la Haute-Surie, Klatérides [Ann. Soc. Ent. Fr., 1896), Les 8 dernières lignes de la page 38 « M. Delagrange a récolté cette espèce... » se rapportent à Adelocera Candezei, n° 3 de la page 39. 4;2() Biilli'tiii (II' 1(1 Soci('l(' Entoiii(jl()(ji(jU(' (le l'idncc. Bulletin bibliographique. Xcddciiiic (rtlippoiic : ï Bulletin (1893), u'^ 28. 0 2° ClompU'S l'ciuius. mn\.Q .{(•(ulémir (Ipx S('i(')i('r.s de Crcœocic [Balleliii iHicnMliaiud), iioveinlii'c 1896.© Afiricultural Gazelle of Nnr South Wales, VU, 10. 1896. — Clalde FcLLER. Plant-gtiUs l'orraed by insocts (lig.). — Albert Gale. The Hcrlepsch Hivc (1 ])1.). ÀHiiles del Muneo nacmuil de Monlevhh'o. 189(3. n° l.O Apkulteur (L'), 1897, n° 1. iierimer entomologische Zeil.. The A(/rotis subgothkd of Ha^vorth (1 pi.). — A. W. Haxham. Fiir- ther additions to my 1894 list of "NVinnipeg biUtertlies. — T. D. A. (JlocKERELL. A mexican Aleurodicns. — Harrisox G. Dyar. Notes on the philogeny of the Saturnians. — Notes on the life-historN ni Cerura occidentalis. - Dwight Bralverd. Description of two rc- iiiarkahle aljerrations of ColUis philodicc Cidre cl le Poiré (Le), 1896, n° 7.© l'}nloiiiolo(jiseIie yachrieJite)!, 1896, n"' i'.i et 24. — Kriechraumeis. Ichneumonologica varia. — Karsch. Aetliioi>isclie Hesperieden. 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THOMSON (G. -Gustave), >^, professeiu' de zoologie à l'Université royale de Lnnd (Suède). Ent. gén.; Col. et lîfinién. Membres à vie et Membres ordinaires. 1864. * Abeuj.e de Periiin (Elzéar), 24, rue de la Bibliothèque, Mar- seille (Bouclies-du-Rliôiie). Ent. pnléoretique générale, saufLéii. 18.")3. Allard (Ernest), chef du bureau des ingénieurs au chemin de fer d'Orléans, en retraite, 124, boul'^ Magenta, l*aris. Cal. eiir. 1863. Allap.d (Gaston^ roule des Ponts-de-Gé, à la Maule\rie, près Angers (MaiiU'-et-Loire). r. Col. eur. et genre OtinrhuncJni.t. Liste des Mciiilin:s\ — Aiinre [S9G. ÏM 181X'). ApoLi,ixAini<:-MAi{iE (lr('r('), professeur an |teiisi(innat dos Frères, à Longuyon (Mcurtlie-el-Moselle). Col. 18t)9. A.NTKSSANTY (Tabbé Gabriel d'), I> A., aimiùnier du l.\ cée. TrS('|)Ii), prof.. 8, quai de Tilsill, L\on (Hliôiu'). (a)1. i'hv. 189o. l^RNDRr.iTTER (Eiigônc), H, rue des Cliaiiips-Maillels, Rouen (Seiiie-Interienre). (loi. jif. (liriiulrlidcs, LfDiicllironws. Buprcx- tides et rj.'i(iiiiburid('s. 189G. Bepmale, dé|)iilé de la llaiile-liaroiine. 47. nie Raiiioy, Paris. Col. 1877. Berg (D'' C), dii'ecleiii' du Musée national de Riienos-A\ res (Uép. Argentine), 470, Casilla del Cori'eo. Kvt. [/en., pr. Lép. 188'). Bergroto (D'E.), Tamnierfors (Finlande). Eiit.(ini.,pr.Ui'ni. 1893. Berthoumieu (l'abbé (J.-V.), o, me Berlin, Monliiis (Allier). Irli ncuiiwnid('i< d'Europe. 1890. BiinjoTHÈoiE Di: Misi'a'M dMIistoiiîe naturelle de Paris (,I. I)e- niker, biblio(hécaire),2, me de Buflon, Paris. 1894. liniLiOTiiÈQUE IMPÉRIALE DE l'Uxiversité, Strasboiirg (Alsace (Baracli, liibliotliécaire). 1883. * BixoT (Jean), 22, rue Cassette, Paris; Thiver : \illa lionnel. route d' An tibes, Cannes (Alpes-Maritimes). Col. 1877. * Blanc (Edouard), p A., C. >î<, inspecteur adjoint des lorèls, 18, rue Spontini, Paris. Eut. yen., pr. Col. 1837. lir.ANcuARD (Emile), 0. •^, M. de Flnstitut, pr(»f. d'Entomologie au Muséum, en retraite, 34, rue de l'Université, Paris. Eril. gén.; anat. 1889. * liLANCHARD (L)' Bapluir'l), i?i?,pr(it. agrégé de l'École de méde- cine, 32, riu^ du Luxembourg, Paris. Ent. gén. 188o. * Blavy (Alfred), p 1. P., avocat à la Cour, 4, rue Barraderie, Montpellier (Hérault). Mœurs, métam.; étude des Larves, pr. aquatiques. 1892. Bleln (Lucien), avocat. Valence (Drùme). Col. franc. 1890. Bleuse (Léon), 125, quai du Mail d'Unges, Rennes (Ille-et-Vilaiiie . Col. Liste tlex Membres. — Année 180(1. 433 1881. Bloxay (lloger de), 23, nio de La Rochcfoucaulil, Paris. Knt. qén., pv. Col. 1886. BoBEiTF (Honr\), banquior, o4, rue LafayoUo, Paris. Col. eur. 18flo. BoiLKAr(Honri), inoônicur dos Arls et Manufactures, ()(), nie de la Victoire, Paris. Cavabiques du globe. 1888. HoisE (Paul), naturaliste, Soulan^y, commune de .larr\ (Yonne). Ilfliiiéii. el Ins. (ipt. 1872. BoLivAK (I,!4naci( »), ]irofesseur d'Entonn «l<^<îie à l'Université, Museo de Hisloria natnral, 7, caUe Morete, Madrid (Espagne). Col. el et Orth. eur. 188o. BoNANNO (Simon). 23, piazza di Bologni, Palermc (Sicile). Enf. flén. 1891. * Bonaparte (prince Roland), 10, avenue d'Iéna. Paris. tJnl. (jén. 1883. * Boxnocp.K (Alphonse), avocat à la Cour d'appel, 2, rue Cliapsal, Paris. Col. eur. 1893. Bonjour (Gustave), éliuliant en médecine, 08, rue Ga>-Lussac, Paris. Lép. franc. 1894. BoNNiEii (Jules), directeur adjoint de la Station m:u'itime de Wi- mereux, 73, rue Madame, Paris. Ent. gén., Crust. 1839. * BoNvouLoiR (comte Henry de), 6, rue Pierre-Charron, Paris ; et Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées). Col. 1879. BoxY (\icomte G.-J.-Louis de), 36, rue Vanneau, Paris. Cicin- délkles et Carabides du globe, pr. Carabus, Calosoma et yiebrki. 1892. Bossiox (.Jacques), Birtouta (département d'Alger). Col. 1896. Bouchard, à Palembang, par Dois (Sumatra); à Paris, chez M. A. Grouvelle, 63, quai d'Orsay. Col. des Indes orientales. 1893. Boucomont (Antoine), avocat, 20, rue Stetïen, Asnières (Seine). Col. 1837. Boudier (Emile), anc. pharmacien, Montmorency (Seine-el-Oise). Col. Eur. 1878. BouLLET (Eugène), banquier, Corhie {)iomw\v). L('ii.; Chenilles. 1893. BouRDERY (Louis), licencié en droit, 70, rue Gay-Lussac, Paris. Col. 1872. * Bourgeois (Jules), p A., S*>^-Marie-auvMines (Alsace). Col eur. et médit.; Malacodermes exot. 434 Bulh'liii (le hi Sociclé Knloiitolo(iivAi-, *, 37, rue Verrerie, Dijon (Cùte-d'Or). Col. mr. 1884. BiîABANT (Edouard), au cliât. de Morencliies, par Cambrai (Nord). Lcp., pr. Mirrolép. 1883. Bramson (K.-L.), prof, au Gymnase d'Ékaterinoslaw (Russie). (a)I. et Lép. ruH. et exot. 1887. Brenske (Ernest), président de la Soc. entom. de Potsdam, pr(>\ . de Brandebourg (Prusse). Col. eur., Mélolonthides exot. 1894. Bi'.olemanx (Henry AV.), 22, rue de Marignan, Paris. Ent. ijéii., pr. MifrinpodeR. 187(). Brongmart (Charles), |l I. P., >^, D'"ès sciences, assistant d'En- tomologie au Muséum, 9, rue Linné, Paris. Ent. (jén.; Orthop- tères, IjmtjieorveR; Artieuléft fossile.t. 1887. Brow.x, place de la Dauphine, Caudéran, près Bordeaux (Gironde), Elit. (jén.,pr. Lép., llémipt., Nécr. etOrth. 1888. Bro'TON (G. BowDr.ER), M. de la Société royale de Londres, Ilas- lemere, Surrey (Angleterre). Ajjhidiens et Cicadiden. 1832. BuGNioN (Charles-J.-.L-M.), l'Hermitage, Lausanne (Suisse). Col. et Lép. 1894. BiRNs (Henr\), bibliothécaire et secrétaire de la Bibliothèque de Fidiiam, Cristal Palace, Londres (Angleterre). Étndr des Four- mis. 1882. BrvssoN (Henri di;), au chat, du Vernet, par Broùt-Vernet (Allier): riiiver, 2, rue des Trois-Pommes, Bourges (Cher). Col., pr. Éiatérides; Orth., Uém., Hymen, et Dipt. eur. 1890. BrvssoN (Robei't or), 9, rue Savanon. Clermont-Ferrand (Pu\- de-Dôme). Hi/mén. 1894. C-4.BRERA Y DiAz (DoN Anatacl), calle Mendizabal, 2o, 3» S", Bar- celone (Espagne). Ent. gén., Hymen. 1887. Gaillol (Henri), avocat, 18, rue Traverse-du-Chapitre, Mar- seille (Bouches-du-Rhône). Col. gall.-rhén. Liste (If's Mciitbm. — \)\m'. i-S'^»- ^••'> 1880. Cameron (Peters), Tho Rokery, :i Bridgoiiiont (Angl('lenv\ Hijinén. pr. ceux (P Ecosse. 1896. Carné (A. do), Vitry-sur-Seine (Seine). Ent. gni. 1893. Carpentier (Léon), 172, rue Laurendeau, Amiens (Somme). Co/. et Hijmén. du nord de la France. 1893. * Carret (l'abbé A.), aumônier aux Cluirtreiix, Lyon (Rliône). Col. 1889. CARAonoLO (Henri), H. M., Cuslonis, i'orl ul Spain, Trinidad, U. W., 1 (AntiUes). Col, Lép.; Reptiles. 1896. Caradja (Aristide de), Tirgu Noamtu (Roumanie). Lép. 1883. Gasey (Thomas-L.), captain, 1419, K. streelN. W., Washinglon, D. G. (É.-U. d'Amérique). Col. Amer, du Nord. 1891. Gastell (comte Adolf de), 123, rue Braucas, Sèvres (Seine-el- (Jise). Col. eur. 1879. * Gayol (Marius), i M. A., s.-clicf de biu^'au au Min. de l'Agri- culture, 96, rue Nollet, Paris. Col. eur. 1888 * Cereiîo iAdol(o-L.\ M. de la Société espagnol.' d'Histoire nalu- relle, 20, calle Orilla-del-Rio, Ghiclana, pr(.v. de Cadiz (Espa- gne). Col. et Orth. eur. 189"> GnxMPENOis (Amédée), anc. conservateur des Forèls, lo, rue de la Bourgogne, Meudon (Seine-et-Oise). Col. paléarctiques. 1869. GnARDON (Gabriel), conmiis principal des postes et télégraphes, 48, rue Rocbechouart, Paris. Col. de France. 1896. Guarrentier (Ernest), Amboise (Indre-et-Loire). Col. et Lép. 1886 - Ghatix (D-Joannès), *, M. de l'Ac. de médec, agrég^de FÉc. de pharm., prof. adj. à la Faculté des Se, 174, boul" S*-Ger- main, Paris. Eni. fjén.; nnat. des Imectes. 1883. * Gheux (Albert), naturaliste, 47, rue Delaage, Angers (Maine-et- Loire). Lép. 1893. GnEVALiER (L.), 2, rue de Baume, Paris. Lép. 1891. Ghevreux (Ed.), p A., route du Cap, Bônc (Algérie). Crnst. 1889. Chobaut (D'- Alfred), 4, rue Dorée, Avignon (Vaucluse). Col. eur. et médit.; Hymen, de France. 1893 Cholodkowsky (D^ Nicolas-Alexandrovitch), prof, à Tlnstitut fo- restier de S*-Pétersbourg (Russie). Eut. gen.; Ins. nuis, a la sijlcicHllure. I 436 BuUrUn de la Société Entomologiqiie de France. 1883. Chhétiex (Pierre), 84. bh, rue des Bois-Colombes, la Gareiine- (^(•lorabes (Seine). Lép. eur.. pi\ éiude des (IheniUes et des (cufs. 1880. Cr.AYBRooKK (Jean de), çI A., attaclu'' à la dircclion du Jardin ztiolog. d'acclimatation, 5, rue Sonta>. Pass\ -Paris. Knt. yen. 187:2. * Clément (A.-L.), Q I. P., dessinateur, 34, rue Lacépède, Paris. Knt. ijén. 1892. Clouet des Pesrl'cues (Louis), Medjcz-Amar, par Guelma, prov. de Constantinc (Algrrie). Col. 1888. CoMSTOCK (.I.-}lenr\), prof, of Entom. and gênerai Inverlcbrale, in Cornell Universily, Ithaca, New-York (É.-U. d'Amérique). Ent. (jén., jw. Coeeides. 18o4. Constant (A.), naturaliste, villa Niobé, golfe .Juan (Alpes-Mari- times). Lép. eur. 1888. Cosso (Cyprien). 28, rue de Constantinc, Alger (Algérie). Col. eur. 1841. Costa (Achille), directeur du Musée zo(il(»gique, o, ^ia S'-'-An- tonia alla Vicaria, Naples (Italie). Ent. gén. 1881. Coi-LON (D'-), Il A., >^ 0. S'-Ch., >î< C. d'Isab.-la-Calh., Monaco (Principauté). Lép. eur.; étude des Ctienilles. 188o. Croissandeau (M""' veuve .1.), lo, rue du IJourdon-Blanc, Orléans (Loiret). Col. eur. 1888. Daguin (Paul), 10, rue Littré, Paris, Ent. nén.,pr. Col. 1890. Dames (L. -Félix), libraire, 32, Voss-Strasse. Berlin, W. 9 (Prusse). liihliograpJi le scientifique. 1892. Damel (Charles), chimiste, 41, Dachauerstrasse, Munich (Ba- vière). Col. 1893. Danysz (.lean), directeur du Laboratoire de parasitologie, 21, avenue Keille, Paris, Ent. gén. 1882. * Dattin (I^].), *, capitaine du génie, 22 bis, riu' de la Bonne- Aventure, Versailles (Seine-et-Oise). Lép. eur., pr. Microlép. 1890. Decaux (François), U A., § M. A., 8, rue du Marché, Neuilly (Seine). Mœurs et métani..; paras, des Ins.; Ent. nppl.; Col. eur. 1879. Decoene-Bacouchot (Alfred), aux Antoines, par Luzy (Niè\re). Col. eur.; Ins. ut. et nuis, il l^ agriculture. 1887. Degors (Alfred), receveur de l'enregist., Pont-Audemer (Eure). Col. de France. Liste (les Membres. — Année ISOG. 437 188!). Dehaiile (labbrl. vicaire à la callH'dralc de l.aoïi (Aisne). Lép. eur. 1890. Dejean (Raymond), rue du R(';j;ard. 12, Paris. Col. iVEurope. 1892. Delagp.axce (Charles), 34, avenue de Clicliy, Paris. Col. et Léji. 189(j. Delahaye (F.), 2, rue des Aix, Angers (Maiiie-ei-l.dire;. Lé p.. Col., Nécr. 1892. Delahaye (Julio), Lard\ (Seine-e(-()ise). Lép. ISoo. Delamain (Henri), .larnac (Charente). Lép. 1890. Della ïdRRE (Carlo), villa Della-Torre, 4, via Domenico Buon- vicini, Florence (Italie). Ent. (jén.; Hymen., pr. Chvysiihie et Sphecidne. 1890. Delorme (Paul), 40, avenue Gandillot, Alger (Algérie). Ent. gén. 189o. Delsuc (René), 47, rue de ïalleyrand, Reims (Marne). Ent. gén. 1884. * Delugin (A.), anc. pharmacien de 1''' classe, l'iiiver : 26. rue do la Boëtie, Périgueux; l'été : au chàf. de Mantuatte, par Mon- tagrier (Dordogne). CoL et Lép. eur. 1889. Demaison (Charles), anc. élève de TÉc. polytechnique, 7, rue Ro- gier, Reims (Marne). Ent. appliquée li Fugriculture, pr. Col. 1874. Demais(»x (Louis), licencié en droit, 21. rue Mcolas-Perseval, Reims (Marne). Col. et Lép. eur. 1880. Dembowski (Louis de), Siennira, par Xowo-Minsk. gouvernement de Varsovie (Pologne). Ent. gén. 1888. Dexfer (J.), ^, ingénieur civil, prof, d'architecture à l'Éc. cen- trale des Arts et Manufactures, à Champigny (Seine), Ent. gén.. pr. Lép. eur. 1882. * Desbordes (Henri), Q A., s. -chef au Minist. des Trav. publics, 22, rue d'Assas, Paris. Col. frmv'. 18o9. Desrrochers des Loges (Jules), percepteur des contrib. dir. re- traité, direcfdu journal le Frelon, 23, rue de Boisdenier, Tours (Indre-et-L(.)ire). Ent. gén., (lureulionides du globe., pr. île lu faune eur. et cirea. 1882 Desigxolle (Paul), instituteur. . 'il, rue de (Iharenton, Paris. Col. et Lép. eur. 1850. Deyrolle (Henri), 12, rue lioudan, Rourg-la-Reine (Seine). Col. et Lép. exot. 1809. DiECK (D' G.), Zôschen, près Mersebourg (Prusse). Col. eur. 21* 438 BnUolin do la Sociélr Entomohgiquc do Fravoo. 1889. DiMMOCK (Goorge), Pli. D., Canobio Lak.\ N. H. {K.-V. d'Aiiirri- quo). Ent. gén., anat. rtphiisiot. 1868. * Distant (W. L.), 4, WestboiuTU' Torraco, Lowcr Addiscombc, Siirrey (Anî<, avocat, place de l'Hôlel-de-Ville, Montlu- eon (Allier). Col. et Orth. de France. 1833. Graells (commandeur Mariano dk la Paz). ►!<. sénateur, prof. Listi' (les Mniihirs. — Anncr IHUC. 441 d'anat. coiiiparrc ot de zoonomie au Miiséo d'Iiist. nat., 2, callc de la Bdla, Madrid (Espagne). E)\t. gén.; mœurs drs Insi'ctcfi. 1889. Giiisox (V.-E.-H\aciutlie), sous-inspocteur de TE lire «bistre ment, des Domaines et du Timbre, Vervins (Aisne). Col. 186(). Giîu.NiKii, l!l. rue S'''-("allierin('. S'-Ouenlin (Aisne). Lép. nir.; Chenilles. 1870. * Grouvelle (Antoine), *, directeur de la Manufacture natio- nale des Tabacs du Gros-Caillon, ().'}. quai d'Orsay, Paris. Col. eiu\; Chiciconirs exot. 1809. * GiiOUVELLE (Jules), ingénieur civil, prof, à l'Éc. centrale des Arts et Manuf., 18, avenue de l'Observatoire, Paris. Col. eur. 1873. (inouvELLE (Philippe), 69, rue de Gergovie, Paris. Col. franc. 1891. Grouze'Lle (C.-Alexandre), ingénieur des manufactures de l'État, 1, rue Jean Nicot, Paris. Ent. gén. 1889. * Glerne (baron Jules de), >^, §3 1. P., 0. rue de Tournon, Paris. Ent. yen.; Crust. Copépodes. 1894. GuERRY (Paul), Roanne ^Loire). Col., pr. Cèionides, Bupreslides rt Lomjirornrs. 1888. Gru.LEBEAr (Francis), au Plantas, par Marlieux (Ain). Col. eur. 1880. Gi iLLior (Paul), o4, rue de Chabrol, Paris. Col. eur. 1890. GuiMOXD, pharmacien, au Parc-S'-Maur (Seine). Col. 1894. GuTïiÉRREz Y Arango (D'' Daniel), Manizales, République de Co- lombie (Amer, du Sud). Ent. gén. 1891. GuYON (Henri), naturaliste, 13, rue Bertin-Poirée, Paris. Ent. gén. 1872. * Halloy (Léon d'), 23, rue des Portes-Blanches, Amiens (Somme). Col. et Lép. eur. 1894. Hardy (Gabriel), loO, rue de Courcelles. Paris. Col. de France. 1891. Heim (D"" Frédéric), professeur agrégé de l'École de médecine, lo, rue de Rivoli, Paris. Ent. Gén. 1891. Henxegi'y (D'' Louis-F.), préparateur au Colh'ge de France, prof, à rÉci>le nat. d'iiorticnlt. de Versailles, 9, rue Tliénard, Paris. .\nat. et einhnjol.; Ent. appliquée. 1878. Hervé (Ernest), notaire, rampe S*-Melaine, Morlaix (Finistère). Col. et Héni. eur. 1888. Hess (D'' Wilhelm), professeur de zoologie à l'Université techni- que, Hanovre (Allemagne). Ent. gén.,pr. Col. 44:2 Bulletin de la Société EntoinologinHe de France. 1883. Heulz, iirgociaiU, 6, placo do la Bastille, Paris. ¥lnt. ijén., pr. Lép. eur. 18()(î. Heydex (Lucas vox). >î<, 1)'' on philosophie. o4, Schlossstrasso, Bockenheim,pi'ès Fmncl'orl-s.-le-Meiu (AUeiiiagiie). Eut. géa., pr. Col. 1874. Hoi'FKdARTEX (bai'on Max vox). Miilvcrstedt, près Langensalza, Thuringe (Prusse). Col. eur. 188.>. ■^- lIoLLAXD (W.-J.), Perr\s^ille avenue. Allegliany, Pa., Pitls- burgh, Pens^lvanie (É.-U. d'Amérique). Lép. 1880. lIoRVATH (D'' Géza), m. de l'Ac. des sciences de Hongrie, etc., conservateiuMlirocteur de la Section zoologiquc du Musée na- tional hongrois, Buda-Pest (Hongrie). Hérit. 1892. •'• llrBHAiiD(Henri-G.),New Jerse\ Ave,230, Washington, H.C: rhi\er : Crescent Cit\, Floride (Etats-Unis d'Anu'rique). Col. 181)1. lIuET (D'" L.), P I. P., maître de conférences à la Facull»' des sciences, 8, rue de la Chaîne, Caen (Calvados). Ent. géii. 1804. IxsTiTUT xATioxAL AGRoxoMiQUE, 16, rue Claudo-liemard, Paris. 1889. .fAKowLEFF (W. E.), rcviscur en chef du contrôle de lÉtat. h'- koutsk (Sibérie). Ent. gén., pr. Ilém. et Col. 1890. * Jaxet (Armand), ^, ingénieur de la marine, 8. boul'^' du Litto- ral (Mourillon), Toulon (Var). Lép. 1891. Jaxet (Charles), i$ A., licencié es se. nalur.. Beauvais (Oise). Anal., Hist., Dével. et Biol. ent. 1892. .lAxsox (0. E.), 44, Great-Russell street, Londres, W. C. (Angle- terre). Col. pr. Cétonides. 1889. JoANiN (Albert), étudiant en médecine, 16, rue de Lancry, Paris. Ent. gén.; mœnr.'i et anat. 1892. JoAxxis (l'abbé J. de), lo, rue Monsieur, Paris. Lép. 1886. JoAxxis (Léon de), prof, de mathématiques à l'Éc. libre de S'-Francois, Vannes (Morbihan). Lép. eur., pr. Chenilles. 18o8. JoriiDiiEL'iLLE (Camille), juge honoraire, l'hiver : 101, rue de Rennes, Paris: l'été : Lusigny (Aube). Lép. eur. 1891. Keiîremaxs (Ch.), capitaine pensionné, 40, rue du Magistrat, Bruxehes (Belgique). Col , pr. Buprestides. 1890. KiEFFER (Henri), élève en pharmacie, 31, rue S*-Mcaise, Chàlons- sur-Marne (Marne). Ent. gén. Liste (1rs Mcmhvps. — AiDirr IS06. 443 1893. * KiEFFER (rnbbé J. -Jacques), prof, au collège, Bitclie (LoiTaiiiel. Cécidies ou (killcs; Galles des Cécido))Ujides. 18()i). KiiiBv (W.-F.), Burlington gardens, o, Gliiswick. Londres W. (An- gleterre). Lép. 1888. Klint.ksieck (Paul), libraire, M. de plusieurs S(»ciétés savantes. oi, l'ue des Écoles, Paris, liiblkuimphie sriruiifique. :l87o. KocH senior (D'' Ludwig), Auessere Cramer Kleltslrasse, 3, Nu- remberg (Bavière). Arach. 18oo. Kr.AATZ (Gustave), Di'en piiilosopliie, président de la S(tc. entom. allemande. 28, Linkstrasse. Berlin (Prusse). Col. 188o. Khauss ^D'' Hermann), 3, Halengasse, Tûbingen (Wurtemberg). Enl. (je II., pr. Orth. 1863. * KiiNCKEL d'Hep.culais (Jules), 4yi I. P.. assistant d'Entom. au Muséum. M. de la Conun. technirpie du Min. de l'Agriculture, 20, Villa Saïd (70, rue Pergolèse). Eut. (jén. ; anal. 1894. Laboxxe (D"" Henri), p 1. ]>., directeur delà Société d'éditions, 4, rue Antoine-Dubois, Paris. Ent. ijcn. 1892. Laboratoire de Lui;-slr-Mer (directeur D'' Jean JouMix-LalTuie, Luc-sur-Mer, Calvados). 1846. * Laroulbène (D"- Alexandre), 0. *, U l. P.. M. de l'Ac. de mé- decine, prof, à la Faculté de méd., etc., 181, bout'' S*-Gerniain, Paris ; août à octobre, à S*-Denis-d'Anjou (Mayenne). Ent. gén. ; aimt.; mœurs; j)ayasitisine. 18o8. Lafaury (Clément), Saugnac-el-Cambran, près Dax (Landes), Lcp. eur. 1887. * LacjLAize (Léon), ÇS A., natur. -voyageur, 32, rue de Paradis, Paris. Ent. yen. 1873. La.)oye (L.-Abel\ 9, rue Ruinart-de-Brimont. Reims (xMarne). Col. eur. 1893. LAnAUSSOis ((^li.), avocat, ^i., rue des Sainls-l'ères, Paris. Col. 1864. Lallemant (Charles), pharmacien, l'Arba, près Alger (Algérie). Col. eur. et du nord de l'Afr. 1895. Lallier (Paul), étudiant en médecine, 14 his, rue Gutenberg, Paris. Col. 188o. Lameere (Auguste), prof, à l'Univ. de Bruxelles, 119, chaussée de Charleroi, S*-Gilles-les-Bruxelles (Belgique). Ent. (jén. 444 Bulli'Uu (le hi Socicti' E)iininnloiji(im dr Frawe. 1876. Lamey (Adolphe), 0. § M. A., anc. conservateur des l'orèls, :22, cité des Fleurs, HatignoUes-Paris. Col. médil. 1801. * Laxsbeuge (J.-G. van), anc. gouverneur général des Indes ni'er- landaises, Brummen, province de Gueldre (Pa\s-Bas). ùd. 1874. * Laplaxche (Maurice de), au cliàl. de Laplanclie, par J^uz\ (Nièvre). Col. car.; (iiial. 18oo. Laiïkalde d'Ahe.ncetïk (Martin), anc. percepteur des contribu- (ions directes, (piarlier S'-Léon, Ba\onne (Basses-Pyrénées). Up. l89o. LAVER(iXE DE LAiiAiuuÈiiE, iiispecteiu' d'assurances, ol, rue de Naples, Paris. CoL.Lép. 1888. * Leech (John-Henry). 29, Ihde Park Gâte. Londres S. W. (Angleterre). Le'/;. 1877. LEEONd (l'abbé Arthur), aumônier niililaire (()"= corps), 44, rue David, lieinis (Marne). Col. rnr. 1874. Leijjui' (1)' (Charles), MennetdU-sur-Cher (Loir-el-Cher). Enl. (jcn., pv. Up. pur. 188t). Lemoine (D'' Victor), *, CI I. P. anc. prof. lion, à l'Éc. de méde- cine de Reims, 11, rue Soufllot. Enl. tjcn.; anol. 188!). I^E.NAix (René). La Capelle-en-ïiiiérache (Aisne). Lcp.el Col. cur. 189o. LÉON' (])'■ N.), professeur de zoologie à l'Lniversilé. 123, Sararie, .lassy (Roumanie). E)it.(j('u. 187o. Le Pilelt, (D'' Louis), lo, rue de l'Arcade, Paris. (j>l. 1884. Lei'I'.evost (Charles), peinire-verrier, 32, rue des Fourneaux, Paris. Col. et Lcp. eur. 1887. Lesne (Pierre), p A., préparateur d'entom. au Muséum, 10, ave- nue Jeanne, Bois-de-Colomhes (Seine). Eitt. (jén. 1894. LÉTiEN.NE (D'' A.), 2. rue de Pentliièvre, l'aris. EuLf/ni. 189o. Leuiudan, 12, rue Dammartin, R(tubai\ (Nord). Eut. yen. 1861. * LÉVEiLLÉ (Albert), Ç| A., 10, rin^ du Dragon, Pai'is. Col. ria-.. (thj. cl liin.; Temnorhllide.^ ||, A., 17, rue Mécbain, Paris. Cicindr- lides et Cdivhiques. 1892. Marchal (!)'■ Paul), chef des travaux à la,Station entom. de Paris, 120, rue Houcicaut, Fontenay-aux-Ueses (Seine). Eut. tjni.; biol.; Eiil. (ippliiiucr; Ilijtuni. 1892. Map.oiet (Charles), lo, rue S*-Josei)li. Toulouse (Haule-Garoiuic). Col. et Ihjinni. d'Europe. 18o8. Marmottan (D'' Henri), député, maire du IG*' arrond . , 31 , rue Des- bordes-Valmore, Pass> -Paris. Col. et Hém. eur. 1891. Marshall , Thomas Ansell), Rectory, Botuslleming, Hait, Corn- wall (Angleterre). Eut. (jén., pr. Hymen. 1893. Martin (Emile), nalr.raliste, 80, rue Royale, Orléans (Loiret). Enl. (je II . 1800. Martin (Enmianuel), pri>pi'iétaire, Creil (Oise). Lcii. 1801. Martin (I)'' Charles-H.), *, 4, rue Faustin-IIélie. Passy-Paris. Col. 1891. Martin (René), avoué, au Blanc (Indre), yévr. 1892. Martinez de laEscalera (Manuel), Quinta de Cervantes, Alcala de Henares, province de Madrid (Espagne). Col. 1800. Martinez y Saez (Francisco), prof, au Musée d'hist. natiir.. G. caUe de San Quinliii, princii)al iz(piierda. Madrid (Espagne). Col. vil** 446 BiiJli'tin lit' hi Soriétr K)it(tinolniii(jiii' dr Fraiirr. 1S84. * Masôn (Philiii lirookcsi, M. dchi Soc. linnt'cnne de Londres, etc., Horninglow Street, Biirton-upoii-Trent (Angleterre). Eut. ynt.. pr. l'.oL 1870. Massox (Edmond), pi'rceptnir en retraite, .'i. rue Denis-Simon. Beaiivais (Oise). Col. de France. '18715. Matha.n (Marc de), natnr. -voyageur dans rAnu-r. du Sud, Bra- gance, prov. de Para (Brésil); et chez MM. Oberthùr, 44, laii- boiii'g de Paris. Rennes (lUe-et-Yilaiiu'). K)i1. nrii., pr. Col. 1888. MATTni<;\vs i^Coi'N ndon), Plympton, S*-Mary, South Devon (Angle- terre). Dip. 187"). * Maui'PIN (P.-Alfred). loo, hoiil' S*-(ieiTuain. Paris. Col. nir. 18(jl. * Maykt (ValérN), fl? A.. § M. A., prof, d'entom. à VÉc. d'agri- culture, 4,rin' du Faubourg-Boutonnet, Montpellier (Hérault). Fnt. fié)!. ; mœurs: Col. ciir. 1881. * Mazahp.edo (C.ai'los de), ingénieur forestier, i^2, calle de (^llaii- dio-doello, Madrid (l'Espagne). Ent. yen., pr. .irarli. et }Ujr. 189:2. Meade \r Richard llenr\ ). Mount Ro\ d. Bradford, Yorkshire An- gleterre). Dipt. eiir., p)\ Mmridiie. 1893. Meiîc.ado Y (io.NZALEz (D'Matias), Na\a del Re\, Valladolid (Es- pagne). Ent. (jéii. 1894. Mesmi.n (Louis), proj)i'i(''taire, à (iabillaud, par Bussière-Poite\ine (Haute-Yicniic). Col. d'Euroi.e et de Ui Ciiodeloiipe, Ciiriiiides du (jlolie. 1890. Meiniei! (Fei'naml), ev-nalui'.-vo\ ageur de l'Etat indé[). du Congo, "li. rue de la Paille, Bruxelles. Uijtnén. {.\culeattt)\ Dipt. 188:2. MEVEi*.-l)Ait(;is ((ieorges), Wohlen i Suisse), (.'o/., /*r. f/^'H/r.v Cuni- hus et .lulodis. 1893. MiALL (Louis Cornplou), |)rof. de biologie au coUège de Leeds, Yorkshire (Angleterre), .inat., plijj.siol. eut. 1891. MuiNEAux (Jules), peintre-graveur, o, quai de Billancourt, Billan- court i) Seine). Ironoyroplne entomohnjique. 1888. MiLLETTEs (M"'*= veu\e), née Belliek de La Chaviunerie, membre à titre de honorifique, 3o, rue S*-Loiiis, Évreux (Eure). 1883. * Mujjrr (Charles), â> I. P., anc. officier de marine. 7, place S'-.Iean. \ancy (Meurllie-et-Moselle . Ent. ijén.. pr. Col. et Lép. Liste des Meinhrea. — Anvée 1890. 447 1862. * Milne-Edwaros (Alphonse), 0. *, M. de rinslilut, prof, au Muséum, etc., o7,rue Cu\ier, Paris. Eut. gén., pr. Crustaréf!. 1892. MixsMEu (Joseph-Jean), i^, capitaine au 142'= régiment (rinfanto- rie, MonlpelUer (Hérault). Col. de Fnnire. 187;j. * MioT (Henri), Q I. P., '§ M. A., juge {l'instruction, Beaune (Côte-d'Or). Eut. appliquée; Im. utiles et nuisibles du (jlobe. 1844. MocQUEiiYs (Emile), tî, rue de la Prélecture, Évreux (Eure). Col. eur.; Hijinéa. de France. 1880. MoERENnouT (Victor), naturaliste, villa Vreedenhof, Laroche, pr. de Luxembourg (Belgique). Ent. gén., pr. Hjinién. 1889. Moisson (Louis), IS A., avocat, rue de la Bépublique, Oran (Al- gérie). Ent. gén., pr. Col. 1880. MoNNOT (Eugène), commis d'économat au Lycée, Troyes (Aube). Col. eur. 1893. Mo.NTANDON (A.-L.), Filarète, Bucarest (Roumanie), lléni., pr. Hétéroptcres. 1878. MoxTEiRO (A.-A.-Carvalho de), 72, rua Garresl, Lisbonne (Portu- gal). Ent. gén., pr. Lép. 1870. MoxTiLLOT (Louis), ^, €|A., inspecteur des Postes et Télégra- phes. 7o, avenue de la Répuhli(iue, Mttntris,Skeninge (Suède). Hijnién. 1871. Nevinson (George-Basil), 'A, Telwortli squan», Ciielsea, Londres S. W. (Angleterre). Cnl. 1873. Nickerl (D'' Ottokar), 10, Wenzelsplalz, Prague (Bulirnie). Eut. gé)i.,pr. Col. et Lép. 1876. Nicolas (André), ancien magistral. %\. rue S'-Malo, Valognes (Manclie). CnniliiijHes, CérdmhijcideH eur., pr. C. imic de rFniversilé. Paris. Col. et Héin. 1880. * Sahlherg (D'' John), prof, à rUniv('rsit(', [H. Briumsparken. Helsingfors (Finlande). Col. et Héin. 1889. Sandin (Emil), directeur de la Banque de Crédit Scandinave, (Joteborg (Suède). Ent. yen., pr. Col. pnlénrctiques. l8ol. Saulcy (Félicien (".AKiXAP.T \)v}. .'?, rue Chàtillon, Metz (Lorraine). Col. eur. 1891. Savard (Désiré), avocat à la (',(»ur d'appel de Paris, lo,rue Linné. Paris. Col . eur. et nly. 1887. Savix de Larclause (René), au chat, de Mont-Louis, par S*-.Iidien- PArs (Vienne). Col., Uém. et Lép. de Erunce. 1882. * SAXE-CoRonic. et Gotha (Son Altesse Royale Feroinaxu 1'''', prince régnant de Bulgarie, duc ue), Solia (Bidgarie). Lép. eur. 4o2 Biillrliii (le hi Soricir Evfnwolofiiquc (If France. 1891. ScHArKiss ((l;imill(t\ dircrUMir du Miiscmn Liidwi^ Salvalor, M(MSS('n (Sa\('\ C-ol. ISil'i. ■•' ScuArs (WilliaiiT. Oniiondc Lod-^c, TwicKcnam (Angletorroj. Up. l(Si);î. SciiAwiKtiT i,Nic(ilas->'.'. (lircctciir dr la Slalitm srricicclt' du C.aiicasc, Tillis (Hiissic). Lqi. IStiO. SciiLUMBEiiGER-DoLLi-'us (Jcaii; . ( lii('l)\ iUci' (Alsace). CoL rt Lrp. 18(in. * Sedillot (Maurice), U A., ii), rue de l'Odédii, Paris. Col. iSiS,"). Seebold (TlK'odoro), C. >î<, ingéniour civil, .'), S(Hiaro du Roule, Paris. Lrp. 1S!)2. Sec.iy (Jude). stagiaire de sériciculture. École d'agriculture de Montpellier (.Hérault;. Col. IStri. * Seidmtz (D'' (ieorges vo.\\ "21. Scll^villd Strasse, Munich (Ba- Aière). Col. ISIiO. ■■•• SENXEvnj.E ((iasion iik\ conseiller ri'lV'rendaire à la Cour des (Comptes. ')'"2, rue (le (irenelle, Paris. Col. de Fnnicr. 18t)o. SnAiu' (D'' l)a\id), llawthorndcnc lliils lîoad, C.ainlii'idge (Angle- terre). Col. 1888. SuAw (A. Eland', S*-Mar>"s Hospilal. I.oinlres W. (Angleterre). E\il. fit'ii., i>r. Orlli. 188!). Sic.AiU) :])'), médecin aide-major an 143'- régiment d'infanterie, lîi/.ei'le ( Tunisie . Col. 188o. SM:vEits !)'■ (;usla^e). secret, paiiic. de S. A. J. le grand-duc rvi- colas Mikliaïlovitcli, au |ialais ducal, S'-Pélersbourg. Ent. (jni., pr. Col. 18110. SuvoiiA fFranz\ naluralisle, Antanai'ivo (Madagascar). Ent. f/cn. 1863. SiMox (Eugène), p A., 16, Villa Saïd (.70, rin' Pergolèse), Paris. Anirh.; Cni.^l. 1806. Société D'ÉrenEs s(:n<:NTn-ioiEs oe i/Aude, Carcassonne (Aude). lui t. (jni. 1806. Stamts (.Max , Pri\atdocent der Entomologie, Eidgenossisclies Pohtecnikiun, Zurich (Suisse). 1888. Staxley (Edwards), M. de la Socié((' entomologique de Londres, llidlirooch Lodge, Blackheatli, Londres (Angleterre). Lép. 1804. SïAiiCK ; Alexandre de), intendant du domaine du Caucase de Son Liste (Irs Mmihirs. — .\nnrc IS96. '4o3 Altcssp ImpiTialc le f^i'and-diic Constantino\itcli,à Utsch-Déré. Sdtsclii (Cdi'uj. (laucasc (liussic^ Col. I808. Staidinger (OKo). docteur en pliilosophie, lîlasewilz (3, villa Diana), Dresde (Saxe). Lép. diiglnhc. 18(58. Stefaxrlli (Pietro), prof, an lycV'e r(i\al Dante, o7, via Pinti, Fli>rence (Italie). Lép. our. 1862. Stierlin (D-- g.), Schamiauscn (Suisse). Col. 1892. St'DRE (Rodolphe), 4, cité Vaneau, Paris. Col. euv. 1883. * SuLGER (Hans), conservateur du Musée de Tlnstilul, Bàle (Suisse). Ent. géu. 1801. SwiNHOE (colonel Charles), avenue House. Cowlej-road. Oxfurd (Angleterre). Lép. 1802. Tardieu (D'), médecin niilil. à l'hôpital S'-Martin, rue de Dun- kercpie, Paris. Ent. (jén. ■ 1886. Targio.m-Tozzetti (Adoll'o), prof, de znologie à l'Institut rojal, etc., 10, via Roniana, Florence. Eut. . Paris; leté, au Vésinet. Lép. 1891. Vkiand (Charles), s.-chef à la Sociéh' générale. 7, rue de la (îaité, Le Perreux (Seine). Ent. (jéi>. 1874. Vii.LAiU) (Louis), 9, rue du Grillon, Lyon (Rliônt^). Col. cur. 189(). Vhj.eneuve (D'" Joseph), 80, rue des S'^-Pères, Paris. Coléoi>léri's. 1889. ViTRAc, médecin, aux Trois-Rivières (Guadeloupe). Enl. ijén., 1)1'. Col. 1894. Vosseler (D'' Julius), Piivat D(»cenl an der K. teclin. Hoclischide, assistent am Konigl. Naturalien Cabinet, Stuttgardt (Allema- gne). Crnst. Copépodcs. 1892. Vlilleeroy-Cassim (F. de\ '^. 3, rue Andiieux, Paris. Eut. fp'i). ; Col. 1890. * Vlillot (Paul). M. de plus. Soc. sav., 23, rue J.-J. Rousseau, Paris. Lép. 1882. * Walsixgham (tlie righl Honourable l(»rd Thomas), Thetford, Norfolk (Angleterre). Eut. tirs Mciiihres. — Aiiiin' iSOd. 4oo 1S80. AVeed (G. Moorcs), Enloinologist to Agricull. Into New llamp- sliire Collège, Hanover, New Hampsliire, prof, of Entomology State Uiiiversity, Coloml)iis, Oliio (É.-U. d'Amer.). Eut. f/én., pr. B)(ico)u'des, Aphididi's, Phalcmyinps. 188U. WisTROM (Johan), D'' en philosophie, R. V. D., prof, d'ilisloire naturelle au Lycée, Hudikswall (Suède). Eut. (jéii., pr. Lrp. rt Col. 1893. Xamheu (Vincent), capitaine adj. -major en retraite, Ria, par l*ra- des (Pyrénées-Orientales). Col., étude des larce.s. (4o8 membres, dont 108 membres à vie). Assistants. 18ÎI6. Bexoit (Charles), 19, rue Guisarde, Paris. Coléoptères. 1894. Bp.ouaxt (René), 91, avenue Viclor-Hugo, Paris. Eut. yen. 1896. GmoN (Fernand), licencié es sciences naturelles, étudiant en médecine, 63, rue de Seine, Paris. Ent. (jén. 1896. GuYE (Lucien), SO, rue de Rennes, Paris. Coléoptères. Abonnés. En 1896. 32 abonnements au\ .innulcs et au Bulletin ont été servis à des Établissements publics ou à des Bibliothèques, en France et à Fétranger, par Fenlremise des liliraires. Membres décédés en 1896. 1892. AcnoN (H. d'), Orléans (Loiret). 1892. RiGOï (Paul), Laon (Aisne). 18o8. HÉ-Nox (Adrien), Paris. 1876. Pelletier (H.) Madon, par Blois (Loir-et-Cher). 18o2. Salle (Auguste), Paris. 1868. Teinturier (D"" M.) Clayeures (Meurthe-et-Moselle). 456 Biillelin de la Société Eiifomologiqnt' de France. Membres démissionnaires en 1896. 1892. Armand-Demlle (Paul). Paris. 1884. BorzEREAu-MALiFERT, Mcursauli (Côto-cVOr). 1804. Gouré de Villemoxtée, Paris. 1896. l*ERRiER DE LA Bathie. Montpellier (Hérault). Membres rayés pour 1896. Décifiioii du l^janrier 1897. 1886. Ferxandez (llipolilo), Manille (Iles Philippines). 1888. l.EiMBACH (A. Ludwig GoUhelf), Anstadt (Allemagne). 1888. RoBERTsox (Charles) (]arlin\ille (E.-U. d'Amérique). 1888. WooDwoRTH (G. William). Fa\etleville (E.-U. d'Amérique. Erratum. M. Ch. Blachier, de Genève, inscrit par erreur comme Membre décédé en l89o, devait figurer sur la liste des Membres démissionnaires. I TABLE ALPHABÉTIQUE PAR i\03IS D'AUTEURS urs TRAVAUX CONTENUS DANS LE BULLETIN DE LA SOCIETE EXTUMOLO(iI(»LE DE FRANCE, AXXÉE 1896 Abeille de PRTînix (E). Notes sur certains Lonijittiri;, suivies de la description de deux espaces nouvelles d'Halticides [Col.], o2. — Description de deux Maltliiniens nouveaux [<^il.]. loo. — Remar- ques sur la capture des Cigales [Hém.], 171. — Notes synonymi- ques sur divers Dasytides [Col.], 2G1. — Descriptions de deux Julodis, nouveaux [Col.], 262. — Description d'un Serropalpide et de trois OEdéniérides nouveaux [Col.], 283. — Descriptions de deux nouveaux Malachides d'Algérie et revision partielle des Axinotufsus [Col.], 391. Allaud. llt'téronirri's rcciu'illis au Sikkiiu par le D'' Harnuand [Col.], 318. Alluaud (Ch.). Contributions à la faune entoniologique de la région Malgache [Col.], 4* note (fig.), 33. André (Ernest). Description d'une espèce nouvelle de Si/laon [H\in.], 10. — Description d'une nouvelle Fourmi de France [Hym.], 367. Azam (J.). Orthoptères rares ou nouveaux pour la France, 373. Barrois (Ch.). Observations sur une apparition de vols de Libellules [Orth.], 2o. Bedel (L.). Note sur le Cetonin ainetJnjslina Bend. [Col.], 194. — Nouveau genre algérien de la tribu des Harpalini [Col.], 34o. — Provenance de Clitobius rugulipennis Fairni. [Col.]. 346. — Nou- veau type algérien de la tribu des Cetoniini [Col.], 384. — et Ph. François. Captiu'es de Coléoptères dans la forêt de Com- piègne, 336. Belon (Rév. p.). Description d'un Cérambycide inédit du groupe des Disteniini [Col.], 128. — Description d'un Longicôrne nouveau du groupe (les Niplionides [Col.]. 387. 4o8 Tiiblc (les Auteurs. Benderitter (Eug.). Notes sur une Cétoine finomale [Col.], iig., 33. — Description d'une espèce nouvelle de Cétoine de Syrie [Col.], 193. Berghoth (D'' E.). Nouvelle espèce du genre Pasiropsis Reut. [Hém.]. 9. — Description d'une espèce nouvelle du genre Murgasus Stal. [Hém.], 385. BoL'R(îEois (.1.). Note sur quelques espèces nouvelles ou peu connues de Coléoptères de l'Inde et de Birmanie, 117. Bouvier (E.-L.). Sur la ponte et le développement d'un Pseudoscor- l)iunide, le Ganjpas saxicohi Waterh. (Ai'achn.), 304. — Sur le (•(injpus saxicola, Bectilicalion, Mi. — Sur la t'aniille des Ckiivs- /y/w/^/c Ortmann, et la classitlcation des (iuhithi'idfd [Criist.], 307. Brabant (Ed.). Note sur Lycaena semiiinjus = acls [Lép.], 260. — Description d'une espèce nouvelle de Géomètre de la Haute-Egypte [Lép.], 384. Brolemann. Deux Iulides nouveaux de la [aune méditerranéenne [Myr.] (Iig.), 43. Chobaut (D'' a.). Remarques au sujet de Fliabitat de quelques Calopo- morphus [Col.] dans les fourmilières, 150. — Description du Pachjbrachis Thenji [Col.] n. sp., 151. — Observations sur un Diptère vivant sur les Ateuchus, 100. — Di.^.^-iu aibnpilom, geiu'e nouveau et espèce nouvelle de la famille des Chuuhuhn', tribu des CiiborcpkaJinl [Col.], 107. — Desci'iption d'une espèce nouvelle {\\\)u\spiii d'Algérie, 200. — Des variations de la Leptura Fonlr- nnii'i Muls., 201. — Observation à propos de Strangalia distU/ma, \ar. neglecta Cliob., 202. — Sur deux espèces de Polyarthrun d'Algérie, et description de la femelle encore inconnue de l'une d'elles [Col.], 350. — Descriptions de trois nouveaux Coléoptères hétéromères d'Algérie, 375. — Descriptions de deux Coléoptères nouveaux du Sud-Oranais, 388. — Mode de capture du Polyar- throH Mois.wtti Pic [Col.], 390. — Description de deux espèces nouvelles de Cebrio d'Algérie et de la femelle du C. yyp.sicolu Graëlls [Col.], 399. — Description d'un Mélolonthide nouveau du Sud-Algérien [Col.], 413. — Description d'un Rhipicéride nou\eaii du Sud-Algérien [Col.], 423. Chrétien (P.). Note sur la CJeoijrni' pelclicraiùd Dup. et ses premiers états [Lép.], 112. — Description de Microlépidoplères nouveaux, 190. — Capture de Microlépidoptères, 193. — Nouvelles observa- tions sur les Hyménoptères ravisseurs de ciienilles, 410. Aituéf 1890. 4o9 Cloi'et df.s Prsruches (L.). Dcscripliou d'iinc noiivcllo esprcc d\\])lifl- lUidcs (lu genre Plagioyoïius [Col.], 54. — Descriplioiis de dciiv Aphfldius nouveaux et notes sur divers Coléo])t('res de la Irilui des Aphodiens, 371. CouTiÈRE (H.). Note sur un n<»uvel Alpheidr, lirtaeiis Jousseaamci [Crust.] (Ilg.), 313. Decaux (F.). Nouvelles observations sur Gtjinnrtron villosuhis G\\\. [Col.], sa galle et ses parasites, 88. — Capture dlltieniouid equiscti [Col.] à Neuilly-sur-Seine , 263. — L'Entomologie au Congrès des Sociétés savantes. Rapport, 264. — Sur l'éducation de Longicornes en captivité [Chjtus impicus et Rlianiimsiuiu bicolor), 286. Delahave (F.). Notes sur deux aberrations observées chez des Lépi- doptères, lo6. — Des variations de Taeniocampa (lothica [Lép.], 279. — Des variations de Lycdena Conjdon [Léi).], 282. Demaisox (Charles). Diagnoses de quelques espèces de Chrysomélides et notes sur les synonymies de deux Clylrides [Col.], 12. Demaison (L). Remarques sur la distribution géographique de VEvcbia Médusa [Lép.], 186. DoxGÉ (E.). Mœurs du Ccuthorrhijnchus termiuntm Herbst [Col.]. 402. Emery (C). Sur les Fourmis des genres Sijsphincta et Proceratium [Hym.] (lig.), 101. — Sur les Fourmis du genre Macromischn [Hym.], 102. — Description d'une Fourmi nouvelle d'Algérie [Hym.] (tig.), 418. Fairmahie (L.). Description de si\ Carabiques nouveaux de la Région malgache, 48. — Nott' sur quelques Coléoptères de Tile Aldabra, 222. — Descriptions de Coléoptères recueillis par le D'' Ch. Martin à Obock, Djibouti et Aden, 223. — Note sur trois Coléoptères de la collection de M. R. Oberthur, 2oo. — Description de deux nou- veaux Clérides [Col.], 29o. — Descriptions de quatre Coléoptères nouveaux de la Région méditerranéenne, 344. Ferton (Ch.l. Sur le Sijlaon compeditus Picc. [Hym.], 80. FixoT (A.). Renseignements inédits sur quelques Orthoptères rares ou peu connus de la faune française ou nouveaux pour la France, 13. Fleutiaux (Ed.). Description de deuK espèces nouveUes d'Eucnémides [Col.], lo7. — Description d'un Eucnéniide nouveau de Sumatra 460 T(th]r ilrs Aulenr.s. [Col.], 334. — Dt'scriptidii (Fimt' iKitivcllc csprce d'Eiicnéinidc [Col.]. 3tJÎ>. — Note sur le genre Forna.r [Col.], 412. (Jadeau de Kerville (Henri). Perversion sexuelle chez les Coléoptères nulles, 85. — Description (Tiin Coléuptère anomal [Ihu'pnJas ser ripes Quens.), 87. GiAP.n. Allociili(ni en prenant possessidn ilii laiilciiil de la présidence. 1. — DiscciMi's d'ouverture du Congrès de Tannée 189(5, 57. — Allocution |)rononcée au Haiiipiet aniuiel. SI. — Observations sur la distribution gé(»graplu(pi(' d'Iùrhid Mcdusii [Lép.]. 187. — Sur un changement de régime (hs lar\es de Mchiiiostoiiin iiicllina L. [Dipt.], 234. — Sur les \arialliuis de Taniiordiiipa (loiliicii L. [Lép.], 347. — A propos de la \arié|é sniu/rdiihii Kefers. de L//- meiia Coriidon P. [Lép.], 348. — Siu' le chaiigciuent de n'-gime de certains Bombyciens [Lép.]. 34!). CouNELLE (Ém.). La classilicatiim de Caralfcs chiliens (genre Cero- (jJossus Sol.), d'après le mémoire de P. (iermain [Col.]. HM). — Transport de terres efïectués par les Fourmis au Brésil, 332. CrsiuoDo (.Iean). Note pour si'rvir à la connaissance de la biologie des Chrysides [Hym.], 179. (jRouvEr.LE (A.). Description de deux Drsopides du genre Lulivrhns Er., avec tableau général des espèces [Col.]. 10. — Remarques sur la nomenclature des Dryopides et des Helmides [Col.], 27. — Re- manpies synon\ miques sur les Dryopides, Helmides, Hétérocérides et spécialement sur les t^pes de la collection Kinvert [Col.]. 75. — Note sur les subdivisions génériques des Potamophiliens [Col.], 77. — Description d'une espèce nouvelle de Colydiides [Col.] (Ilg.), 187. — Description d'espèces nouvelles de Monotomides et de Cu- cujides[Col.] (lig.), 199.— Deux nouvelles espèces cVEpuiaca [Col.] du bassin UK'diterranéen, 278. Cru.LEBEAr ;F.). Observations sur le genre PliloropItlhonisWoW. [Col.], 152. — Description de quelques espèces de Coléoptères inédites, 220 et 239. — Description de Pliulacridae recueillis par M. Ch. AUuaud dans le nord de Madagascar, en 1893, 290. HoRVATH (D'' G.). Sur la capture des Cigales [Hém.]. 170. Jaxet (Armand). Remarque sur les Lépidoptères du Laos tonkinois. Rapports de la faune lépidoptérologiquo avec celle de l'aiThipel Malais, 180. — Description de nouvelles espèces de Lépidoptères du Tonkin, 215. Anurc is'.Hi. 4(il .l.vxET (CHAnLEs). Siii' Ic L{'iiis)ii(i poliipodii Grassi et ses rapports a\oc les Fourmis [Orlli. d H\iu.], 131. — Sur les lilols arqui's des an- loniios du Xijlodiplosis [Dipt.] (tig.), 183. De Juanxis (abbé J.). Liste dos Lépidoiitf'rcs de la Roumanie [Lép-l- M. — Sur un cas nouveau de parasitisme obser\é cliez ChnjHis Slunujniensis Smith [Hyra.], Chryside parasite d'un Lépidoptère, 147. — Note sur un élevage de Ellopia proxapiaria L. et de son aberration ;)ro.<î/»r/rm Ab. [Lép.]. 221. JouRDHEUiLLE (C). Changement de ri'gime de la l'rocessionnaire du Chêne [Lép.]', 287. KiEFFER (abbé J.-J.j. Diagnose de (juel(|ues Diptères du groupe Dijilosis recueillis en Lorraine, 14. — Remarques et observations sur les tilets arqués des antennes chez les Cécidoniyides [Dipt.] (11g.), 37. — Sur les Cécidomyies du Saule [Dipt.]. Description d'un genre nou- veau et d'une espèce nouvelle, 188. — Diagnose de trois Cécido- m\ies nouvelles [Dipt.] (tig.) 21t). — Diagnose de deux espèces nouvelles de Cécidomyies [Dipt.]. 236. — Sur la transformation de certains organes chez les larves de Cécidomyies [Dipt.] (lîg.), 237. — Diagnose d'une nouvelle Cécidomyie [Dipt.], 233. — Diagnoses de quelques Cynipides nouveaux [Hym.]. 370. — Observations sur les Diplosis et diagnoses de cinq espèces nouvelles. 382. KiîAATZ (D'' G.). Note relative au Trirhodi's mdrocranus Fairm. [Col.], 343. KiixcKEL d'Herculais (J.). Allocution en prenant les fonctions de Se- crétaire, 7. — Les invasions des Criquets i)èlenns en Algérie pen- dant l'hiver 1896 [Orth.], 126. — Remarques sur la communication de M. Valér> Mayet au sujet d'une nouvelle fonction des tubes de Malpighi, 126. — Sur les fonctions des tubes de Malpiglii, réponse à M. Valéry Ma>et. 201». Laboulbèxe (D"^ a.). Observations physiologiques sur deux Insectes » diptères, 110. Lemoine (D'). Observations biologiques et analoniiques à propos de trois fourmihères artiticielles [H\m.], 121). Lesne (P.). Mœurs du Limminn x(irm Meig. [Dipt.]. Piii'nomènes de transport mutuel chez les animaux articub'S. Origine du parasi- tisme chez les Insectes diptères, 162. — xXotes synonymi(pies sur les Bostrychides h>pocéphales [Col.], 334. Magxix (J.). Note sur l'habitat du Sibynia sodalis [Col.], 386. Marchal (D'' Paul). Sur deux Cécxdomyies [Dipt.] nouvelles. vivant sur 462 Tdhlr (les Auteurs. la pomme do tcnv ol sur lo Lierre (fig.),07. — Remarques sur la fonction et roriginc des tubes deMalpij^hi, 2o7. — Invasion, dans l'Allier, de la Cirtiihihi se.moluln Fall. [Hém.], 2.")9. — Siu' les mœurs d'un Lniiipioiiiijiu [Dipt.], 1)43. Mayet (Valéry). Note sur le Manjdivdes vitiuiit (iiard [Hém.], 'iO. — Snr une nouvelle fonction des tubes de Malpighi, H"!. — Encore les tubes de Malpiglii. 207. OBKRïHiip. (Ch.). Sur Vmi(pn'S , [Col.], 20o. — Première liste de Coléoptères recueillis en Algérie en 1896. 337. — Ptinidne recueillis a Madagascar par M. Ch. Al- luaud, en 1893 [Col.], 352. — Note sur VAnthieus saharensis Cliob.. 402. — Deuxième liste de Coléopti'res récoltés en Algérie en 1896, 415. — Description d'un .{niliieux nouveau d'Algérie [Col.], 422. Pl.anet (Louis). Note sur dcirx Luennus cervus anomaux [Col.] (ligu- res), 168. PoRTEVix (tj.). Description de la larve de lledohia reijdlis Duft. [Col.], 15. — Note sur les mélamorplioses dlleferocerus fi(seu1us Kiesw. [Col.], 294. Poujauk ^(j.-A.). Distribution géographique de VOjdiideres iiKitenui L. [Lép.], 9. — Sur les mœurs de la chenille de Zeazei-a iiiiriiid Lin. ou aesculi Lin. [Lép.], 189. — Description d'une aberration mâle d\[pdlurd Ilid Schill'., 202. Raffray (A.). Découverte d'un Mierof[ipJilus et d'un ReieJwid [Col.] im Cap de Bonne-Elspérance ; considérations sur la distribution géo- gra])hi(pie dt^s Insectes dans l'Afrique australe, 198. — Description du Pseldphus Ahjlyieus n. sp. [Col.], 218. — Psélaphides d'Océanie récoltés par M, Ph. François [Col.], 299. .{luirr isno. 463 ScHMiDï (JoH.). Description d'un Hislôridc algérion du genre Vurliij- /oj[>w5 et remarques sur la composition de ce genre, 20o. Seebold. Sur la validité spécilique de la Melitaea Berisnii Riihl [Lép.], 67. Simon (E.)- Descri|)tion d'iui Arachnide cavernicole de l'Afrifpie aus- trale, 28."). Standfuss (M.vx). Sur de nouveaux li\ brides de Satnniia [l^ép.]. 23o. Théry(A.). Bu|)restides nouveaux [Col.], lOo. — Description de quel- ques Céramincides paléarctiques [Col.], 107. : Thierry-Mieg (Paul). Descriptions de Lépidoptères nocturnes, 2.")3. ' Traizet (Ém.). Observations biologiques sur le Notoxus monmeros [Col.], 104. TuouEssARï (D'). Genre nouveau et espèce nouvelle de Sarcoptides pilicoles {Chirodminae) [Acar.], 27. — Description du Schizomrpus Mingaudi [Acar.], nouveau Sarcoptide pilicole vivant sur le Castor, 91. — Première note sur les Acariens commensaux des Fourmis, 235. — Description d'espèces nouvelles d'Acariens marins (Hala- caridae), 2o0. — Sur deux espèces et un genre nouveaux de Sar- coptides psoriques [Acar.], 326. — Sur la classification des Sarcop- tiques plumicoles [Acar.], 419. Vachal (J.). Sur la proie présumée dont Anuiiophila rbenina Spin. [Hym.] approvisionne son nid, 74. Vauloger de Beaupré (Marcel). Description d'un Sunias nouveau d'Espagne [Col.], 368. Xambeu (capitaine). Description des premiers états du Sijlaon Xambeui E. André, du groupe des Larrides [Hymen.], 79. — Description de la larve de Liopus Bedcli Pic, 220. — Mœurs et métamorphoses des Anthidiuiii. oblongataniet 7-dentatiini [H\mén.], 328. Bulletin bibliographique. 18, 38. 56, 138, lo9, 174, 194, 211, 246, 267, 288, 321, 338, 3oo, 377, 393, 403, 416. II TABLE GENRES, SOUS GENRES, ESPÈCES, SOUS ESPÈCES, VARIÉTÉS NOUVELLEMENT DÉCRITS DANS CE BULLETIN Nota. — Les noms on caractères égyptiens désignent les genres et sous-genres iidUM'aux. — Les noms en caractères italiques désignent les espèces, sous-esi)èccs et variétés nouvelles. — Signes spéciaux : |) Nom préoc- cupé; Nom' pris dans un sens autre que le sens déterminé parla des- ci'i|)tion originale de {"auteur an(|uel on se r('rère;::= Synonyme de. COLÉOPTÈRES Agastoceriis Bnuchardi Flcnl., Agalliidiimi Clourti (iuillel)., tï'i. Amphiops Aheillei (iiiilleb.. 221). Anasis (idumbrnia (iiiillt'li., ;{00. Snveù Guillob., 300. Anaspis Vaiilnficri Cliob.. 200. Anoraala Bleuxri Cimb., :{88. Antha\ia (ibysslnicd ïhér\, 10(). Anthicus binowixatus Pic (nom. nov.), 3i. C(is('iii Pic (uoiii. nov.), 31. exsanguls Pic (nom. nov.), 1\\. funerariiis Fairm. || = indlrm Pic (nom. nov.), 73. iïulicus Pic (nom. nov.), 73. lo))(im- Pic, 422. iiii'clit'iioisis (liiob., 370. mollis Casey || == hinoininatiiji Pic (nom. nov.), 31. l)allidus Mac L. i| = rxsdtujuis Pic (nom. nov.), 73. paralleliis Casey || = Caseui Pic (nom, nov.), 31, sdluinnisis Chob.. 37o. sodalis CascA || =: TlidiiKisiPk, (nom. nov.), 31. siiblilis Casey 1| = subtilissi- iiiKs Pic (nom. nov.), 31. siiblilissiiiuis Pic (nom. nov.), 31. TItoiitasi Pic i^nom. noN.!, 31. Aplioditis al'tlnis, var. OrbiyDiji Clouet, 371. Allconi Urb., 149. Chobnutl Cloiu?t, 371. lorcipaliis llar. = leucoptertis KL. 372. sitiphoidcs Orb.. 149. ArrapliipleiMis Dioni Chob., 423. Asclera irnicti'nsis AbIL, 283. Asida Fui'ntei Fairm.. 34.'>. Astenulus Cuilleb., 299. iiiicropus (iiiilleb., 299. Attaliis bizonatus AblL, 393. A\in(darsus aJfiirirus AblL. 392, Baraxina Ralïr., 301. Fraiiroisl Ratlr., 301. Taille ilcfi fioirrfi, rtr. 46o Bleusea Red., 34o. {Irsi'iiirold Bcd.. ;{4(j. Bracliiims rontorirus F;iii'iii., 4i). H\ lliiii(iiiior|)li;i ntrirrps HallV., Bythinus M;mrilii Ui'itl. = B. ili- vorsicornis RalIV., ;](). oranensis Pic, 72. Calloida Coquoroli Fainu. = jii- cunda Kiinck., 34. fasUiosa Klw^. stirps hnlordlca AUiiaud, 3o. hnemorrhoa Fairm.. 48. Callirhipis inannoroa Fairm. ? 9 Bourg-., 118. Canlliaris holortianca Fairm.. 425. Ct'brio (l)'color Clu»!)., 400. sefi 'émis C liob . , 399 . Cebriorliipis striatulus Brg.. 117. Ceralliscus Brg. = Microjtilistus Rêitt., 20o. CorcNon Aheillei (liiillcb., 231. Getonia aineilijisliitd Bend., 193. amethystiiia Bend. = angustata Germ., 193. Chactocnema sijcojihdutd AI)I1., 54. siiridcn Dcni., 13. Chitona Martini Fairm., 224. Chrysomela Bruneli Dem., 12. Brunoli var. nebuIosaBcm., 12. — var. roncolor Dom., 12 latecincta Dem., 12. Cicones squamosiis (iroiiv. (lig.), 187. Cimbus crihrosus Fairm., 22o. Clitobiiis grandis Fairm., 223. ruguVipennisY'Mvm., 224, 346. Clytantbus Faldcrmaiini. var. Joannisi Tliéry, 108. Colpodcs (lilaticollis Fairm., 49. «'.omcics An/ndi Bol., 128. ('.(ipojjacmis hirulorVïC^ 68. ('.(Kiucrclia Kr. = Anocliila Brm., 34. C(tryiia lUeusei (llidb.. 376. C\'i\U^\)u^ciridisparsus Fairm. .222. Cicniccra Candezei Alluaud (lig.). 3(). Daiiacaca Madari Pic, 148. iiigrilarsis Procb. et auct. = tnmcntdsa l^'v, 262. opaciila Abll. = nigrilarsis Kiist., 262. pallidipalpis Abll. = Royi Proch. (noc Pic), 268. Reyi Pic == ambigua Rcy, 261. tomentosa auct. = nigrilarsis Kiist., 262. Dorospliaorus nsperipennis Abll.. 323. Diegous, s. g. Pic, 3.')2. Dipiiyrrliynclius {jeniinatus Abll.. 320. Discdptcra arabira Fairm., 2.>). Dissia (lliob., 167. (dhopilosa Chob., 167. Dorcadion Laineerei Tlirry, 109. Dromaoolus miniinas Fioul.. 334. Epicomolis BleuseiBci., 384. Epuraea latipes Grouw, 278. suhparallein Grouv., 278. Esolus Cz^valinao Kuw., Donowi Kuw., Kuono^^i Kuw. ol po- litus Kuw. =parallolipipodus Miill.. 76. lilum Kuw. (noc Fairm.) =bro- \is Kuw ., 76. subparallclus Kinv. (noc Fairm. ; = p^ginacus Miill., 76. Eopinos ealedonira RalTr., 302. villosula Raiïr.. 302. 4(50 An ver 1800. Euromadilutiini Abll. = Acaiillio- cuomus ciliatus Prn'is, 2()1. Eiiroptron lidijonnei Choh., M'.i. ]i;vid('selog'ans,\ai'. iiiodesitdThi'vy. 106. Fimbria Bel, 380. holirinna Bol, .387. Fornax AUniitidi Flcnl., 1")7. Gynandroplithalnia Vaulo.n'cri Pie = G. .ludaiea Lef., i;{ et ;{(). Haplocnemus Bonnairei Pic = subcostatus Schilsky, iOo. Hodobia imgusiiorVK, 71. lledobiaregalisDtil't./^/r;v'P(ii'l('\ ., io. — \ar. ciraifixicd Pic, 72. — RostiV\c, 71. Helophorus Abeilln Giiilleb., 239. llelopbonis algeiâciis, \ar. Cho- baiiU Guilleb.. 232. brevipilis Guilleb., 232. Helophorus trisulcatus Guilleb., Hemiopta s. g. Bed., 38o. llelodes lugrovittatiis Boui'g-.,lll). Hesperobaenus coiiiinai)is (irouv. (%.), 199. ITeterocerus amoenus Reiclie = H. biskrensis Fairm., 77. /*((*»//<> Guilleb., 243. fnsculus Kiesw. larrr Porlev., 294. li>draena Cliobauti Guilleb., 242. rivularis (Bonn.) Guilleb., 243. Hydroporus brevipilis Guillei». (err. typ.-vide Helopborus). H^liota corifoniiis Grouv. llyiolrupes bajulus, var. siiritiais Tbéry, 110. Icaria Saund. || = Icarina Al- luaud. nom. nov., 34. Icarina AUuaud. nom. nov. pour Icaria Saund.. || , 34. .Iidodis B/?«.sr/ Abll., 202. AocAbll., 203. .SV7*or7(/Th("ry, 107. Laiiidostomis Rcilteri Weise = elegans Le!'.. 13. Laccobius Can'cti Guiileb., 227. sijriacus (iiiilleii., 228. Leiopus Bedeli Pic, lai'rr Xamb., 220. L('\ni^\nh\s païK'td hili II ('(I t Ils Abll.. 318. Lepliu"aFontena\i,\ai'. »////'or/7/^(, Pici, enjthrodri II Choli., 201. Linmius ruiiventris Kwt. =Ulim- nius opacus Miill.. 70. lepidopterus Kwt. = Ulinuiius opacus Miill., 70. Liinnobins/>o«/nf/7r/(iuillel).,229, prctoriilis Guilleb.. 22i». piliaiuda (iuilleb., 228. Lissodema Cloueti Guilleb., 24'>. Long-itarsus srapliidioides Ai)ll.. o3. Lophoptera Perroud 1| = Ope- pliarus Pasc, 34. Lutrocbus niisclhis Grouv., 17. riioutinms Grouv., 10. Madecassa dilatipcs Fairm., 49. Megischius Guilleb., 298. Uiiibirollia Guilleb., 298. Myrmecomoea Perroti Fairm. ,29."). Nesiotus Guilleb., 298. olibroides Guilleb., 298. Nosodendron nuidiKjuscdiiPiiftr Al- îiiaud, 30. Oclithobius Ak-illi'iGn\lU'\)., 241. aciitangulus Guilleb., 240. Uominirei Guilleb., 241. clalhratus Guilleb., 239. /hiviatilis Guilleb., 240. Tpliilns oxyplorus Fairm. = abddiiiiiialis Waterh., 7o. Promclbiis AniKindi = Ail., 318. Psclaphus (ilyirirns Raiïr., 218. Pliluiiix; enioiiiOfjOHo'ides Ail., 319. Pliiius afllnis Pôring. || = Perin- (junji Pic (aom. nov.), 30. Alhiaudi Pic, 3o2. Ctiroii Pic, 3o4. olonyntus Pic, 3o3. liiK'dtas Pic. 3o4. Pi'iiiiijHi'ijl Pic ( nom. nov. ), 30.^ Sodrczicm Pic, 3o3. Roicbcnbacbia luallicoldisis Raiïr., 299. ]{li\ lirrliimis inii)n's.sicoHis Luc. non Bob. ==- Plasoni Pic, 73. papillatus Desbr. = similaris Trn., 73. singularis Fairm. = Kirscbi Trn.. 73. Rioliis Mulsanli Kinv. = siibvio- laceus Er., 70. Sandalus orientalis Bourg., 119. trunrotusBimrîi., 119. Scirtos maculatm Bourg., 120. Sc>dmaenus fcrruylneus Guillob., 244. Scyton gabonensis Fleut., lo8. Singilis maroccana Fairm.. 344. Stornocora castanoa, var. ahijssi- nirn TlK-ry, lOo. Sirangalia Anjodi Tliéry, 109. Slrongjlium fossum Ail., 321. i:iridi(ipneuiii AU., 321. iSunius sdiijpr Vaul., 368. Tcti'agonodcrus Toamaxinae Al- liiaud (Og.), 35. Thyrooplor lis rr/.s7;r////Vo>/.v Fairm., ' 48. ïricbodi's ninrorcaiiuf; Fairm., 29(5. Marliiii Fairm., 223. Tyndaris Letltierriji Tbôry, lOo. Uloma ruficoniis AU., 319. 4(18 Avnrr IS9G. Zuphiolum Faiiiii.. '.\ï'i , ."jCtd. niHHistin'jis [''.-lii'iii., :i4i, iidd. Zii|)liiuni ihiiiiiifrciiHiii Faiiiii.. HYMÉNOPTÈRES Andi'iciis MiujetI KidT., ;{7(l. PmitcU Kiéir., :{7(). Anthicliumobloni^aliiiii Lalr. hirrr xairii)., :m. 7-donlnluni Lalr. Iurvc Xaiiib.. •.m). Dryoplianla ///r/.v KicIT., I]71. Foi'inicovciiiis lUirouxi k\\i\., 'Ml . II(»lcomyrmox Choltfiufi Em. (11^.)^ 418. S\la(»ii Xdnilinii E. Aiulrr, 10. — liD-cc, Xaïubt'U, 79. DIPTERES Asphondylia n)f;)ii(iriiii \\u'\'(.. 'ùil . T/v//*»// Mardi, (li.y-.), 1)7. Bertieria Kiclî., 181). f/enimicola Kiolî., 189. Pinrn Kieff., 218. HiTiuia ableUsKu'ili.. '.\Hi. soitrhi Kicir.. :m. ("■(lulariiiia M(irrhpsis iuiirrriiiia Bvys;., 9. LÉPIDOPTÈRES Apaliira Ilia ab. lUmonoti Poiij., 202. (Idlodphora jilarifoUi'Ua Chr(''t.. 191. Crambus ncutulrllus ClinH., 190. Elnchista lastreUn ChivL. 192. iittiriilosflhi Clirt'l.. 191. smprrtrUd Chn't., 192. ursinella Clirrl., 192. Pa|)ilid Dodilsi A. .laiiot, 21o. Sabulddos nirisjiarsdTh. M., 2o3. Sccirdyba Idn-j/niosa Tb. M.. 2")4. RosgnUiTh. M., ioo. Storrha phihimrin Brab., 384. Taeniocainpa i>otbica ab. expunctn Ddli.. 280. — ab. nafifcid Dclli., 281. Zolhorea Noi A. Janot, 210. Tahlc des fjrutrs, etc. 469 ARACHNIDES Phanotea E. Sini., iS(). | VcrituinrijiM. Siiii.. 2S(). ACARIENS Ap:aue jnujio Trt., 2.")2. llalacarus Bavaiji Trt.. 2ol. Iiuiurrosus Trt., 2o0. hniijirostfif! Trt.. 2ol. si)iiii(er, var. ^///(;;/.v Tri.. 253. Psoralges Trt., 327. ///jn7.w.y Trt., :{27. Sarcoptes rhiivpterdlis Tii Schizocarpus Tri., 28 cl Miiijldudl Trt., 28 et 93. 326. 93. MYRIAPODES liiliis VrrlioelJi Bro\. (fig.), 43. | PacliNiiiliis ryy^r/M.sHrôl. (Ii,i CRUSTACÉS Botaous Jousscaumei Coiit. (tîs'.). 313. ). 46. m TABLE DES FAITS DE LA VIE INTÉRIEURE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE ANNÉE 1896 Annalrs dr la Soriéte ('iiloiiwlonique de Fnnii-r, 1806. riiblicalion ilii premier Irinieslro, (b'CPiiibrc 1896, 409. CoUections. Constitulion d'un (loiuilé des coUeclidiis de ];i Soci(''té eii- tomologique de France, 24, 6.'), KM. — Exposition de la (lulleclion A. Raffray au Miiséuni, 198. — Vente des Collections et iiiblio- thèqiie de feu A. Salle, 417. Congrès (iiivupl et liini([iirl de 1896, "i?, 81. Lh'fisioitf!. La SociétécliarKe M. Pli. François de surveiller l'impression du BnUftin, 293. — La Société charge M. IMi. François de surveil- ler l'impression du llitllrlin el des Aiindlrs, 'iih). Dniiissiuns. MM. A. Baer, 1" sfcr(iaire-adi(iinl, 'Ho. — .1. Kiinckel d'ilerculais, secrétaire, 4(19. Missions ci roij(uj(>s. MM. A. Fainel, 'i'.V.i. — G. A. Baer, 1" secr(iaire- adjoint, 249. — .1. Kiinclvel d'ilerculais, secr('taire, 293. — M. Main- dron, 293. Sccroioijir. Paul lîigdi. 21. — Le D' V.-M. Teinturier, 41. — II. d'A- clion, 162. — A. Salle, 213. — A. llénon, 341. Prix Do///'M.*f. Rapport au nom de la Commission par M. .1. de (ianlle, 21. — Vote, 64. Happoiis. Situation linancière de l'exercice 189o, par le D'' Fumouze, trésorier, 23. — Sur li'S comptes du trésorier pour 189o, par M. A. Grouvelle, 142. IV TABLE DU BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE Nota. — Il n'y a 2ias de travaux eiitmie Impériale des Sciences de St-Pétersbourg". — 1° Annuaire du Musée zoologique, 3oo. — 2° Bulletin, 50. — 3° Mémoires, (410). Academy of Natural Sciences of Philadelphia (Proceedings), 138, 207. (322), 3o6. Agricullnral (iazellenlW. S. Wales. 138. 194. 267, 322, 3o0, 378, 403. 426. Akadenua uniiejctndsci w Krakdwie. — 1" Rozprawy, (174). — 2° Spra- >\ozdanie KoniisN i Fiziogralicznej, 174. American associalidu tnr the Advancement of science (Proceedings), 378. American Entoinological Society (Transactions), 267, 3ot). American Muséum of Natural History (Bulletin), 194. Annaes de Sciencias Jiaturaes, 38, 267, 3o6. Annals and Magazine of Natural Historv, 416. Annual Report of liie Board of Trustées of Ihe Pid)lic Miiseinn of Ihe City of Mihvaukee, (267). Apiculteur (L'), 19, 138, 246, 267, 322, 3o6, 393, 426. Archivio di Analomia normale e patologica, 393. Argauischen Naturforschenden Ges'ellschaft (Mitlheilnngen), 246. Association fran(;aise pour l'avancement des Sciences, 38, 3o6. Australian Muséum (Report of Trustées), 3o6. iJerliner Entomologische Zeitschrift, 56, 288, 426. Boston Society of Natural History. — 1" Memoirs, (195). — Procee- dings, 195. Canadian Entomologisl (The', 138, 17i, 240, 288, 338, 350, 420. 472 Tahle du BiiW'thi bibliographiiiuc. CaiKi(li;m NalLiralisI (The), 40;i Chicago Academy of Sciences. — 1" Bulletin, (288). — 2" Annual Re- port, 288. Cidre et le Poiré (Le), (38, 139, 240, 322), 3o7. (378, 420). Cincinnati Society of Naliiral History (.tournai), (lOo). 3o7. Connnission de Géologie du Canada (Rapport annuel), (378). Deulsclie Entoniologisclie Zeitsclirilt, 207. — Iris zu Dresden, 357. Echange (L'j, 209. Entomological N(>ws, oO, 174, 240, 288, 357, 378, 403. Entomological Society of London (Transactions), 209. Entomological Society of Ontario (Annual Report). 211. Entomological Socieh of Washington (Proceedings), 394,403. Entomologische Nachrichten, 38, 139, 174, 240, 270, 288, 338, 358. 394, 403, 420. Entomologisk Tidskrift. 38. Entomologist (The), 19, 50, 175, 211. 247, 270. 322. 358, 394. 420. Enlomologist's monthly Magazine (The), 19, 139, 175, 211. 270, 322, 358, 394. Entomologist's Record and .Tournai of Variation (Tlie), 175. Essex Institute (BuUetin), 410. Fauna (Société des Naturalistes Luxcmliourgeois). 175. Feuille des.Ieunes Xaluralistes (La), 19. 5(). 195. 247, 270, 359, 394. Frelon (Le), 39, 175, 247, 270, 289, 359, 394, 420. llluslrirte Wochensciirift fiir Entomologie, 270. Instructor (El), 39, 270 (289, 338, 359, 378, 403, 420). Intermédiaire de l'A.F.A.S. (L'), 3i) (139, 247, 270, 338, 359, 4101 K. Akademie der Wissenschaften (Sitzungsberichte), 359. K. K. zoulogisch-bolanischen Gesellschaft in Wien (Verliandlungenj, 39 (139, 211), 270, 289, 338, 359, 404. \i. Leopoldinisch-Carohnische Akadt'mie der Naturforscher, 3i)4, 395. 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