/ c^ ' BULLETIN Il F. I. \ SOCIÉTÉ ENTOMOLOdlOlE DE FRANCE Article o6 des Statuts et du Règlement. — Los opinions émises dans le Bullrtin sont entièrement propres à leurs auteurs; la Société nenlend aucunement en assumer la responsabilité. TVPOGKAPUir. HI;Ml.\-DlDOr LT C'''. BULLETIN uk; i.-c^ SOCIETE ENTOMOLOGIOIE DE FRANCE FONDÉE LE 2'J EÉVIUEU 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION d' UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCHET DU 23 AOUT 1878 Xulura iiiaxnne miranda in minimis. ANNÉE 1904 PARIS ^VU SIKOE DE LA. SOCIÉtÉ HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 28, Rue Serpente, 28 l'.IO'j X\^ 'ï>lû BULLKTIN DE LA SOCIJÎITI-: ENTOMiOLOGlQXJE DE FHANCP] MEMBRES DU BUREAU POUR 1904 Président MM. P. Maijillk. Vice-Président A. Lkvkillk. Secrétaire P. Chaisanaud. !<"■ Secrétaire adjoint Pu. Groivelle. 2« Secrétaire adjoint M. Rover. Trésorier Ch. Lahaussois. Archiviste- Bibliothécaire M. Maixdron. Xrchiviste -Bibliothécaire adjoint J. Magxin. CONSEIL MM. II. Dksboudes. — C. Dumont, — J. Magxix [Membres restants); — E.-L. Bouvier, — E. Dongé, — F. Hexxeguy [Membres nouveaux), — et les Membres titulaires du Bureau. COMMISSION DE PUBLICATION MM. L. Bedel. — R. DU BuYssox, — J. de Joaxxis, — P. Lesxe, — il. d'Orbigxy, — et les Membres titulaires du Bureau. COMMISSION DE LA BIBLIOTHÈQUE MM. L. Bkdei.. — J. de Joaxxis, — (i.-A. Poujade, — et les Mem- lii't'S titulaires du Bureau. COMMISSION DES COLLECTIONS MM. 1^. Bkdel. — E. DoxGÉ, — J. de Gaulle, -- Pu. Grouvellk, — .1. DE .loAXNis. — J. Magxix, — G.-A. Poujade. COMMISSION DU PRIX DOLLFUS MM. A. BiURGOix, — A. Champenois, — C. Du.moxt, — J. de Gaulle, — A. Giard, — A. LÉvEiLLÉ, — P. Marchal, — G.-A. Poujade, — E. Slmon. Bull. Soc. ent. Fr., 1903. N» l. 2 Bulletin de la Société entomologique de France. $i>éauce «lu 13 janvier 1904. Présidence de M. P. MABILLE. Après la lecture et l'adoptiou du procès-verbal de la séance précé- cédente, M. F. Henneguy, Président de 1903, prononce l'allocution suivante : Mes chers Collègues, Arrivé au terme du mandat que vous m'avez conlîé, je ne saurais trop vous dire combien grande est ma reconnaissance pour la haute marque d'estime que vous m'avez donnée en m'appelant à diriger vos séances et votre administration. Je n'avais accepté cette mission qu'avec une vive appréhension, sachant que j'étais bien peu préparé à laremphr; la bienveillante sympathie que vous n'avez cessé de me témoigner m'a promptement rassuré et je me suis convaincu que pré- sider nos réunions, dans lesquelles règne toujours l'entente la plus cordiale, est une tâche aussi facile qu'agréable. La situation de votre Président est, en effet, des plus enviables : vous lui réservez les hon- neurs, tandis que ses vaillants collaborateurs sont à la peine ; il ferait preuve d'une bien grande fatuité s'il pensait être pour quelque chose dans le bon fonctionnement de notre Société, alors que tout le mérite en revient à ceux qui assument la responsabilité d'assurer la régularité de nos publications, de gérer nos finances, de veiller avec un soin ja- loux sur les richesses de notre bibliothèque et de nos collections. Ayant eu l'avantage, durant deux années consécutives, je ne dirai pas de prendre part mais d'assister à leur labeur, je me suis rendu compte de l'activité et du zèle que doivent déployer les membres actifs du Bu- reau pour remphr si dignement les postes de confiance auxquels vous les avez appelés. Grâce au dévouement do nos Secrétaires, de notre Trésorier, de notre Archiviste-Bibhothécaire et de son adjoint, l'année qui vient de finir s'est écoulée, malgré l'inexpérience de votre Président, sans incidents fâcheux; elle nous a, comme à chacun de nous en particulier, apporté ses peines et ses joies. Nous avons perdu successivement Johannes Faust, de Pirna, l'au- teur de travaux très estimés sur les Curculionides; Th.-Ansell Mar- shall, le savant hyménoptérologiste; Paul Gourret, professeur de Zoologie â l'école de Médecine de Marseille et sous-directeur du labo- ratoire d'Endoume; Prosper Léveillé qui était des nôtres, il y a une trentaine d'années, et dont le nom, porté si dignement par son neveu, Sènnrc du i:i janvier lOui. ;{ iidlre oxccUciil Arcliivistc-liibliolhécairc, nous esl cher fiiln- Idiis; Daiiiry, (|iii s'tHail consaciv à IN'Iiido des Coléoplèros de Corso ot de Sardaignc; G. Vodoz, disparu au nioincnl (u'i il commençait à publier If résultat de ses travaux; Clemons M liUcr. de Dresde Ncustadt, notre collègue depuis plus de quarante ans. Los vides produits dans nos rangs par la mort et par quelques dé- missions, lieureusement peu nond)reuses, ont été largement remplis par l'admission de 20 membres nouveaux et de 2 assistants, .Nous nous sommes réjouis des distinctions accordées à (|uelques-uns lie nos collègues. Notre illustre membre lionoraire, lord Aveburx (sir Joli n Lubbock), a été nommé commandeur de la Légion d'hon- neur; M. P. Vialaa été promu au grade d'oKicier; MM. E.-L. Bou- vier et L. de Lar minât ont reçu la croix de chevalier du même ordre. MM. .1. Anglas et G. Bohn ont été faits ofliciers d'Aca- démie; M. (ialien Mingaud, chevalier du Mérite agricole. L'unanimité de vos sullrages a attribué le Prix DoUf us, qui n'avait pu être décerné l'année dernière, à notre synipathi(|ue collègue M. P. Lesne pour sou important Sipwpsis des liosin'chides pulaearc- tiiiiii's; h\ Société nationale d'Agriculture de France a tenu, de son côté, a récompenser ce travail en donnant à son auteur une médaille d'or à l'efligie d'Olivier de Serre. Les chaleureux applaudissements, qui, dans notre dernière réunion, ont salué l'annonce que je vous ai faite de l'attribution par l'Académie des Sciences du Prix Cuvier à l'un de nos maîtres, M. E. Simon, pour son Histoire udlurelle dea Araignées, ont prouvé combien nous étions tous heureux de voir enlin notre si éminenl, en même temps (pie si mo- deste, collègue obtenir un commencement de récompense oflicielle pour ses belles recherches (jui lui ont valu une réputation universelle. L'un de nos doyens. M. .L-II. Fabre, a reçu, avec le Prix Gegner. un nouveau témoignage d'estime de la part de l'Académie des Sciences poiu" ses reciierches si appri'ciées sur la biologie des Insectes. J(^ ne puis rappeler ici les intéressantes communications et les nom- breux mémoires qui, comime les années précédentes, ont alimenté nos lUillelins et nos Annales. Si la pubhcation de ces dernières est im peu en relard, nous ne devons pas trop nous jilaindre. car les fascicules qui restent à paraître contiendront la première partie d'une anivre, ([ui fera le plus grand honneur à la Société : le Catalogue des Vsèlaphides du monde de M. J. Baffray. L'activité de notre 0)mpagnie ne se manifeste pas seulement dans ses publications. Cha(|ue année, quelques-uns de nos collègues, qu'a- nime le feu sacré du M'ai naturaliste, s'expatrient pour aller récolter 4 Bulletin de In Société entomologique de France. en des régions encore peu explorées une riche moisson dans laquelle les entomologistes sédentaires trouvent toujours à glaner abondam- ment. Nous avons déjà fêté le retour de MM. P. Lesne, G. -A. Baeret L. Mesmin de leurs voyages aux Canaries, au Tucuman et en Trans- caucasie; nous adressons nos meilleurs vœux aux hardis pionniers encore absents : à M. Gh. Alluaud, dans l'Afrique équatoriale, au capitaine Vauloger de Beaupré, au Tonkin. Quant a nos collègues J. Bonni-er et G h. Pérez, que nous avions vus partir avec une grande appréhension pour des régions inhospitalières et inconnues, ils nous pardonneront le sentiment égoïste qui nous fait les féliciter de leur retour inopiné, puisqu'il nous délivre des angoisses que leur ab- sence nous eût occasionnées. Tout ce qui tend à élargir le cercle d'action de notre Société, à créer de nouveaux liens entre ses membres, ne peut que contribuer à aug- menter sa prospérité. A cet égard nous devons nous réjouir de deux événements qui me paraissent importants dans la vie intime de notre Compagnie, en 1903. Le premier est la visite de notre savant collègue, le professeur E.-B. P oui ton. Président de la Société entomologique de Londres, qui est venu nous apporter l'expression de cordiale sympathie de notre sœur d'outre -Manche et nous communiquer les résultats de ses nom- breux travaux siu' le mimétisme et le dimorphisme des Insectes. Le second est la création d'une sous-section d'Entomologie dans les congrès annuels de l'Association française pour l'Avancement des Sciences. Je vous disais, il y a deux ans, qu'il me paraissait désirable de reprendre une ancienne tradition de notre Société et d'organiser de temps en temps une grande excursion en un point quelconque de France, afin de rendre à nos confrères de province la visite qu'ils nous font au moment de notre Congrès annuel. Ce vœu n'est pas demeuré platoni- que. Grâce à l'initiative do M. Giard, qui a déjà donné tant de preuves du dévouement qu'il consacre à nos intérêts, ceux d'entre nous qui font déjà partie de l'Association pour l'Avancement des Sciences pour- ront se réunir chaque année en une ville de province, se mettre en rapport avec les entomologistes de la région, faire de nouvelles re- crues pour notre Société et suivre des excursions qui, je n'en doute pas, seront des plus intéressantes. Notre cher et éminent ancien Pré- sident s'est créé un titre de plus à notre gratitude ; je lui adresse, au nom de tous, nos bien sincères remercîments. Avant de céder le fauteuil présidentiel à mon honorable successeur, en qui vous serez heureux de retrouver un Président plus expéri- menté, laissez-moi vous dire, mes chers Collègues, que les heures, Séance lia l:i jdiivicr lOOi. ,> trop coiirtos ;i niini «in''. (|iit' j'ai passées à cette place compteront parmi les pins agri-abit'S de uimi existence. Bien que membre de notre So- ciété depuis douze ans, je ne connaissais la plupart d'entre vous que de réputaliiin: dhlipt'. de par la haute fonction dcmt vns suirrapes m'a- vaient investi, de fréquenter vos réunions d'une manière plus assidue, j'ai été intimement mêlé à vos travaux, à vos conversations, à vos cliarmantes et instructives excursions. J'ai acquis, sans aucun effort, (le nombreuses connaissances qui me manquaient et, chose plus ines- timable, je me suis créé parmi vous de précieuses amitiés. Je vous en remercie bien cordialement. J'invite M. 1'. Mai)ille, votre nouvel élu, à prendre place au Bu- reau. Je lui remets, selon la tradition, le carnet dans lequel est inscrit l'Avoir de la Société et je lui souhaite une heureust^ présidence. M. P. Mabille, Président de 1904, succède à M. F. Henneguy au fauteuil présidentiel et s'adresse à la Société en ces termes : Messieurs et chers Collègues, Permettez-moi, en prenant place à ce fauteuil où m'ont porté vos bienveillants sulTrapes, de vous exprimer, autant que cela m'est pos- sible, mes plus vifs remerciments pour les hautes distinctions dont vous m'avez comblé. Encore tout ému du grand titre de membre honoraire ([uo vous m'avez accordi-, il y a peu de temps, je dois aujourd'hui vous exprimer ma reconnaissance pt>ur la marque présente de votre sym- pathie et de votre conliance en mes faibles mérites. Mais, si un remerctment est facile à taire, il est bien plus diflicile de rcxprimer comme on voudrait, de faire sentir toute l'obligation dont on est redevable, et, malgré tous les elïorts, on reste persuadé qu'on au- rait dû et pu mieux faire. Dans cet embarras ma seule conliance est en votre indulgence et, si mes paroles sont de beaucoup inférieures à mes sentiments, j'espère (pie votre bienveillance suppléera ce qui manque à l'expression. Une preuve que je voudrais aussi vous donner, c'est un long et beau discours qui inaugurât l'année enlomologique d'une manière nouvelle, originale et qui sût plaire à tous : malheureusement ici il ne faut pas se contenter d'arranger des phrases Iden faites sur un sujet générai dont l'élasticité permet à l'orateur de parler un peu de tout en phrases étudiées : nous sommes dans un domaine restreint où nous voulons rester. D'ailleurs, l'Entomologie, à laquelle nous sommes tous ardem- ment dévout's. suflit, entre nous, à tous les entretiens et n(»us foui'nit 6 Bulletin de la Société entomologique de France. toujours dos sujets qui, parce qu'ils plaisent, semblent nouveaux et in- téressants. Je sais qu'on peut répéter ici lui mot célèbre : « Tout a été dit » ; aussi pardonnez-moi si je n'ai pas la prétention de chercher quelque chose que vous n'ayez pas encore entendu et qui vous semble une révéla- tion. Je reviens plutôt avec plaisir sur les questions qui nous sont fa- milières et nous préoccupent tous. Je ne veux que faire allusion à la prospérité de notre Société : elle a atteint un point dont nous avons tous lieu dï'tre satisfaits. Cette So- ciété, qui est aujourd'hui une des plus anciennes de l'Europe, n'a fait que s'accroître depuis sa fondation et il est induljitable que nous la laisserons à nos successeurs plus grande que nous l'avons reçue. Elle approche de sou centenaire et j'espère bien que ceux d'entre nous à qui le sort réserve do célébrer ce grand anniversaire, seront encore plus satisfaits que nous le sommes à l'heure présente. Je ne dirai aussi qu'un mot en passant sur le développement qu'ont pris nos études ; nous aurons bientôt des spécialistes dans tous les ordres et l'on ne saurait trop encourager les débutants à s'occuper de ceux (jui ont été longtemps négligés parmi nous. Une société en- tomologique doit en effet s'occuper de toute la Nature. Il serait bon d'a- voir, avec une bibliothèque riche comme la nôtre et des collections d'une grande valeur, un comité de spécialistes qui s'engageraient à répondre à toutes les demandes, à nommer toutes les récoltes qu'on leur soumettrait. C'est une idée qui a déjà été émise ici et je sais que, pour les Coléoptères, on trouve facilement l'aide de nos aimables col- lègues qui se sont chargés du soin des Collections : l'idée a donc reçu un commencement d'exécution, et je me borne à souhaiter qu'un con- cours de bonnes intentions et d'heureuses circonstances lui donne un développement comidot. Je passe donc, Messieurs, sur ces points importants, sans souci pour le présent, sans inquiétude pour l'avenir. Mais il y on a deux autres. Messieurs, sur lesquels je me permettrai d'attirer votre attention : Pour le premier, on a plusieurs l'ois soulevé la question et aucune décision n'a été prise. Il s'agirait de mettre d'accord nos publications avec les années. Nos Annales, comme notre Bulletin, devraient partir du 1^'" janvier, et les quatre Uvraisons se rapporter à chacun des trimestres. Cela serait très utile pour les citations et aussi pour les questions do priorité. J'émets donc le vœu que la chose soit prise en considération et qu'après un examen approfondi et prompt, notre Société se décide à ressembler à ses compagnes. Séance du 13 janrirr 190',. 7 Le second a aussi son importance et plusieurs d'entre nous en ont déjà parlé avec insistance; ce sont les excursions que je veux dire, lîien des ciïorls ont été tentés et, après quelques essais dont personne n'a eu lieu de se repentir et dont, pour ma part, j'ai {j:ardé un bon t't vivant souvenir, on n'est pas parvenu à créer une coutume. El cependant (|u'y a-l-il de meilleur, de plus utile aux commençants, de plus eflicace au progrès et à la dilVusion de la Science que ces réunions aimables, je dirais presque fraternelles, où les plus expérimentés mettent au service des débutants liait leur savoir uni à leur expé- rience? Il me semble (jue c'est presque un devoir pour une société scientiliipie de se montrera l'onivre. On a, dans blendes endroits, ins- titué des cours de chasse aux Insectes où l'on dit ce qu'il faut faire et comment il faut le faire : mais l'exemple l'emporte sur la théorie. Si, par exemple, quelque jeune explorateur de pays nouveaux avait le désir de se fiirmer avant sou départ, n'alteindrait-il pas mieux son but en deux ou trois excursions faites en compagnie de quelques-uns des cliasseurs sagaces et vraiment merveilleux que nous comptons parmi nous et dont je tais les noms pour ne pas gêner leur modestie? .N'aurait-il pas beaucoup plus appris en chassant une seule fois avec un Perris, par exemple, que par la lecture de tous les livres? J'émettrai donc le vœu que la Société décide qu'il y aura une excur- sion par mois, depuis le mois d'avril jusqu'au mois de novembre; vien- dront ceux qui voudront ou qui pourront. Gomme sanction, notre ai- mable Secrétaire insérera dans le Bulletin ipie l'excursion a eu lieu, en nonnnant ceux qui y auront pris part, comme cela se fait dans quel- ques sociétés de province ou étrangères et où j'apprends que cha- cun est content de ci' procédé. Après cela, Messieurs, il me reste encore à vous proposer, avant de reprendre l'ordre du jour, de voter des remerciments à M. le pro- fesseur Henneguy, qui a présidé vos séances avec la courtoisie et la compi'tence que vous lui reconnaissez, et aux membres de votre Hureau (jui veillent sidihgemment et avec tant d'obligeance aux inté- rêts de votre Compagnie, MM. Chabanaud, Léveillé, Lahaussois et leurs adjoints. Les discours de MM. F. Henneguy et V. Mabille sont accueillis par de chaleureux applaudissements. M. P. Chabanaud, nouveau Secrétaire, prononce ensuite les quel- ques mots suivants : 8 Bulletin de la Société eniomologiqiie de France. Mes chers Collègues, Je tiens à tous dire combien je suis touché et combien honoré di- la marque d'estime et de contiance que vous venez de me témoigner en me nommant Secrétaire de la Société entomologique de France. La succession de notre éminent et sympathique Charles Alluaud est lourde. Personne mieux que lui n'était qualifié pour occuper parmi nous une fonction aussi délicate, et c'est un devoir pour moi de dire que, s'il m'est permis dans l'avenir de l'occuper à votre satis- laclion, je le devrai surtout à ses excellentes leçons et à ses conseils éclairés. Mon programme, mes chers Collègues, est donc bien simple; il con- siste dans la continuation de l'œuvre de mon distingué prédécesseur. Pour atteindre ce but, je compte sur l'appui bienveillant de vous tous, sans exception, et plus particuUèrement sur le concours amical des Secrétaires adjoints dont les noms vous sont une garantie certaine de leur entier dévoùment aux intérêts de notre chère Société. En prenant place au Bureau, en quahté d'Archiviste-Bibhothécaire. M. Maurice Maindron remercie la Société en ces termes : Messieurs, Eu vous remerciant du grand honneur que vous m'avez fait de me confier la garde de nos archives et de notre bibhothèque, je vous prie de croire que l'une comme les autres seront toujours en bonnes mains, puisqu'elles n'en changeront pas. Je n'ai accepté, en effet, qu'une charge morale. Notre vénéré et aimé confrère Albert Léveillé con- tinuera d'administrer nos papiers et nos hvres, tout en occupant la place de Yice-Président à laquelle votre vote vient de l'appeler. Si nos statuts permettaient le cumul dans les fonctions honorifiques, j'aime à croire que vous n'auriez point égaré vos suffrages sur un de vos déjà anciens collègues qui, à défaut d'autres vertus, vous apportera du moins sa bonne volonté. Quand mon ami Léveillé verra expirer son mandat, il retrouvera la place que j'occupe en ce moment et qu'il rem- phra certainement mieux que moi. Vous me trouverez, en attendant, toujours prêt à vous être utile ou agréable, et vous pouvez compter sur mon concours régulier dans les commissions où mes nouvelles fonctions me donnent accès. I Séance du 13 javvirr tOOî. 9 •X- * Correspondance. — M. L. Chopard roinercit* la Socit'li' de smi admission. Distinction honorifique. — Lo Président annonce que M. Ma 11 ri ce Pic est noninié of licier d'Académie. Changements d'adresse. — M. le professeur Paul Beion. lUjck- holt, par Gronsveld, Limbourg (Hollande). — M. Briot, chef de travaux pratiques de Zoologie à la Faculté des Sciences, Marseille (Bouciies-du-Rhône). — M. C. Houard, D"" es sciences, préparateur à la Faculté des Sciences, 21, rue Bréa, Paris 6^. — M. J. xXiégo, 2, rue Michel-Ange, Paris 16®. Admission. — M. Jacques Roguier, 167, route de Flandre, Au- ijervilliers (Seine). Coléoptères européens. Présentation. — M. James-G. Needliara, professeur de Biologie, (irésenté par M. A. Giard. — Commissaires-rapporteurs : MM. E.-L. Bouvier et G. -A. Poujade. Démissions. — MM. E. Canu et G. Chopard envoient leur dé- mission. Budget. — M. Ch. Lahaussois, Trésorier, donne lecture de son rapport financier pour l'exercice 1903. EXERCICE 1903 RECETTES En caisse au 31 décembre 1902 4.721 fr. o7 c. Cotisations 7.819 43 Tirages à part 197 3o Vente des .innnles et du Bulletin 12 >» Abonnements aux Annales et au Bulletin 451 » faune Bedel 74 « A reporter 13.27o fr. 3oc. 10 Bulletin de la Société entomologique de France. Report 13.275 fr.3oc. Subvention du Ministère de l'Instruction publique 500 ) . „_;, — — de 1 Agriculture 570 ) Annonces 92 » Vente d'ouvrages divers 6 15 Revenus. 3.431 01 Exonérations de six sociétaires (dont une pour solde). 1.700 » Versement à valoir sur exonération 100 » Remboursement de 1 obligation Ouest 3 0/0 ancienne. 491 90 Négociation de 5/7"^<=* promesse de rente 3 0/0 prove- nant de la conversion 22 60 Vente d'ouvrages de la Bibliothèque Noualhier 199 50 Total des recettes 20.388 fr. 51 c. DEPENSES Loyers, impôts, assurance 2.1 78 fr. 95 c. Frais d'impression des Anua/es et du Bw/ZeiMi 5.676 85 Planches et gravures. 679 50 Prix Dollfus de 1902 (deux annuités) 600 » Frais d'envois 700 60 Administration et correspondance 745 55 Bibliothèque (achats , abonnements) 191 20 Traitement de l'agent 800 » Achat de 5 obligations Ouest 3 0/0 anciennes, et frais de conversions 2.277 70 Divers 4 25 Total des dépenses 13.854 fr. 60 c. BALANCE Recettes 20.388 fr. 51 c. Dépenses 13.854 60 En caisse au 31 décembre 1903 6.533 fr. 91 c. Séance du l:i janvier 1904. H COMPTE DU JOURNAL L'ABEILLE RECETTES Kii caisse au 31 décembre 1902. :20G fr. Go c. Abonnements 30 » Vente d'oinrages 181 lo Total des recettes 417 fr. 80 c. DEPENSES Impression 162 fr. 65 c. Correspondance , envois , divers 6 90 Total des dépenses 169 fr. oo c. BALANCE Recettes 417 fr. 80 c. Dépenses 169 fr. oo c. En caisse au 31 décembre 1903. . â48 fr. 2o c. CAISSE DES COLLECTIONS En caisse au 31 décembre 1903 li-o fr. 90 c. AVOIR DE LA SOCIÉTÉ PORTEFEUILLE !»t)3 francs de rente franf-aise 3 0,0 (cours 97 fr. 15). 29.242 fr. 15 c. 187 obligations Ouest 3 0 0 anciennes [dont deux ache- tées avec les fonds de LWbeiUe], (cours 449 fr. 75). 84.103 25 Capital au 31 décembre 1903 113.345 fr. 40 c. La Société, aux termes des articles 26 et 29 de ses Statuts et de son iU'glement, renvoie l'examen des comptes du Trésorier à son Conseil ipii lui présentera un rapport à la réunion générale du 24 février. 12 Bulletin de la Société entomologique de France. Communications. Description d'un Cardiophorus nouveau de IVIadagascar [Col.] par Ed. Flectiaux. Cardiophorus aeneipennis, n. sp. — Long. : 5 à 6 mill — Tète et pronotum d'un noir brillant; élytres d'un vert bronzé; pubescence grise très fine, à peine apparente. Tète finement et espacement ponctuée: bord antérieur rougeàtre. Antennes jaunes, dépassant la base du tho- rax chez le mâle, plus courtes chez la femelle. Pronotum assez convexe, plus long que large, peu arrondi sur les côtés chez le mâle, plus dilat»' chez la femelle; ponctuation très fine et écartée; rebord latéral fine- ment indiqué en dessous, interrompu avant le sommet. Écusson noir. Elytres ovales, rougeâtres à l'extrémité, légèrement ponctués striés; stries efïacées au bout; intervalles presque lisses. Dessous brunâtre, avec l'abdomen plus clair. Pattes jaunes; quatrième article des tarses faiblement prolongé en dessous. Diégo-Suarez. Reçu par M. H. Donckier. Par son aspect brillant et ses élytres métalliques, est facile à distin- guer des autres espèces connues; ressemble par cela à cyanipennis Muls., mais de forme plus allongée; pronotum plus étroit, moins ar- rondi, entièrement noir; antennes jaunes; élytres légèrement striés. Un nouveau Malacoderme de l'Afrique australe [Col.] par Maurice Pic. Sphinginopalpus Martini, n. sp. — Long. : 3 mill. — Modicc elongatus ; antennis testaceis ; capite subopaco, anterius iestaceo; thorace elongato, subopaco, anterius nigro et modice dilatât o , ad basin angus- tato et testaceo; elytris subcoeruleis nitidisque, immaculatis ; pedibus pro majore parte nigris. Natal (coll. Martin et Pic). Modérément allongé, avant-corps subopaque, élytres un peu bril- lants; tète assez large, foncée postérieurement, testacée antérieurement avec une sorte de fovéole au milieu du front, yeux gris; antennes tes- tacées, assez longues et grêles, à l^'" article long et un peu difforme; prothorax allongé, modérément dilaté et convexe antérieurement, très Séance lin i:j Janiirr l'.)i)',.. l;{ rélK'Ci et dôprimi" à la base qui est plus ou moins ti'stacéo; élytres largos et assez courts, d'un noir légèrement bleuté, à épaules marcjuées ft saillantes, sulidépriniés à la base, convexes ensuite, sinués et ex- plaiiés sur les côtés, inlb'clus au sommet, à pimctualinn très forte avec des traces de stries à la base, celte ponctuation moins forte et [)lus espa- cée ensuite, même presque nulle au sommet, ces organes ornés de quel- ques soies claires; dessous du corps foncé; pattes presque entièrement foncées (trochanters, tibias antérieurs et tarses plus ou moins testa- cés), longues, postérieures surtout, ces dernières anpiées et aplaties. Cette intéressante espèce a été recueillie dans le Natal par le D'" Ch. H.-Marlin, à (pii je suis heureux de la dédier. - DilTère nellement de .S. OneUi Pic ('), entre autres caractères, par la forme plus robuste, lavant-corps subopaque, les élytres sans fascie claire. Nota. — Cliez S. Oneili Pic le l*^' article des antennes est fortement denté en dessous chez J, simple chez 9. Description d'une nouvelle espèce de Sphingides [Lki>.] par Cil. OnERTHiiR. La belle et robuste famille des Splthujidac semble avoir ét(' l'objet d'une prédilection particulière de la part des lépidoptéristes. FeuBois- duval lui a consacré un volume des Suites à BufTon. MM. Roth- schild et Jordan viennent de publier la revision de la famille des Sphiiifiiddi', travail des plus consciencieux et des mieux établis où sont recensées 772 espèces. Le Musée zoologique de Tring contenait au moment de la publication de cet ouvrage 660 espèces en 16.000 spé- cimens. Mais ce nombre considérable s'est déjà sensiblement accru. D'après l'opinwn que m'a exprimée le D"" Karl Jordan, ma collection viendrait en second lieu avec plus de oOO espèces; puis celle du Bri- tish Muséum avec environ 460 espèces. J"ai été heureux de mettre à la disposition du D' K. Jordan les documents que je possède et no- tamment les types de la collection Boisdu val. pour la rédaction de l'ou- vrage : A revision of llie Lepidopterous Sphingidae. Le classement de ma collection est maintenant achevé, conformément à l'ordre adopté |iar MM. Hothscliild et Jordan. Mais les envois reçus depuis Tau (1; L'LcIidiKjf, 11° îîG [1903], |>. ICi. 14 Bulletin de la Société entomotogique de France. dernier m'oiU déjà apporté quelques espèces nouvelles et notamment celle que je décris ci-dessous. Je la dédie au D'' Karl Jordan, l'un des plus distingués lépidoptéristes de l'époque actuelle , en témoi- gnage d'afïectueuse estime. Rhagastis Jordani,n. sp. — Voisine de veliitn Wlk., deconfusa Roths. et Jord. et surtout d^iurifera Butler. Dilïère en dessus d'fm- rifera par la partie submarginale de ses ailes supérieures sur les- (luelles se développe, du bord costal au bord inférieur, une longue tache irrégulière d'un ocre jaune pâle, et par ses ailes inférieures tra- versées, parallèlement au bord terminal, par une tache fauve pâle, analogue à celle qu'on remarque chez Cnstor Boisduval. En dessous, aux ailes supérieures, les lignes transversales noirâtres, du bord cos- tal au bord inférieur, sont bien plus fulgurées que chez aurifem. L'ab- domen est à peu près comme chez velata et est dépourvu de la tache allongée fauve doré qu'on distingue de chaque côté, sur le dessus du corps d' aurifem. Décrit d'après 1 c5 et 1 ç en bon état, capturés à Siao-Lou, en 1902, par les chasseurs chinois. Bulletin bibliographique. Albissox (J.) : Notes biologiques pour servir à l'Histoire Naturelle du Charaxes Jasius; [Bull. Soc. 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D'après une lettre datée de .\;iknro .Vfrique orientale anglaise), notre collègue vient de visiter en dé'tail la grande dépression, « Great Uilt Valley », qui est située à plus de 2000 mètres d'altitude. Après avoir exploré la région du lac de Naivasha. il se trouvait, le 18 dé- ceiiilire. au bord du lac de Xakuro, très chargé en alcalis (17 9e) et hébergeant malgré cela une faune heaucôiip plus riclie que celle du précédent dont l'eau est polalile. M. Ail uaiid a fait une bonne récolte de U\ tiscides et de l'alpicornes. mais se plaint du désagrément qui résulte pour l'entomologiste de l'a- liondanco extraordinaire des gros .Mammifères, notamment Hippopo- tames, Lions, JUiinoct'ros. Les premiers produisent par leurs beugle- ments un vacarme assourdissant, et \c voisinage des derniers ne laisse pas d'être inquiétant pour les paisibles collectionneurs d'Insectes. Après cinq mois de saison sèclie, pendant lesquels les récoltes ento- inologiques ont été peu brillantes, la saison des pluies vient de com- mencer, les éclosions se produisent rapidement. Notre collègue a captur(' des Antlna {A. Arlcniis (îerst.', do beaux Iff/lnx, des Polij- Buli. Soc. ent. Fr., 190i. N» 2. 22 BiiUelin de la Société entomologique de France. hlnna, etc., pour ne citer que les grosses espèces de (^arabiques qui rintéressent tout particulièrement. Il a dû se rendre, au commence- ment de |an\ier, au Wa-Taïta, en route pour le Kilimandjaro, et il envoie tous ses vœux et souhaits à ses collègues de la Société ento- mologique. Admission. — M. .Ïames-G. N eed h am, professeur de Biologie à Lake-Forest collège, Lake-Forest, Illinois (États-Unis d'Amérique). EntomoIo(iie générale; Udonates. Présentations. — M. Albert Gascard, professeur à l'école de Médecine de Rouen, présenté par M. A. Giard. — Commissaires-rap- porteurs : MM. H. Coutière et G.-A. Poujade. — M. Vernon-L. Kellogg, professeur d'Entomologie à Leland Stanferd junior University, présenté par M. A. Giard. — Commis- saires-rapporteurs : MM. E.-L. Bouvier et F. Henneguy. Démissions. — MM. E. Bensch, P. de Bosviel. J. Bouchard et L. Dniau ont envoyé leur d('mission. Prix DoUfus 1903. — Au nom de la Commission du Pi'ix-Dolll'us, M. A. Bourgoin donne lecture du rapport suivant : Messieurs, La Commission du Prix Dollfus s'est réunie, le 18 et le 2o janvier courant, sous la présidence de M. A. Léveillé. Aucun ouvrage n'avait été présenté au concours. La Commission a d'abord recherché s'il n'y avait pas lieu d'en dé- signer un d'office, puis, nul travail ne lui ayant paru satisfaire aux con- ditions exigées par le Règlement, la majorité des membres présents a proposé de reporter Fannuilé IDO;} du Prix Dollfus sur l'année '1904. Observations diverses. Captures. — .Al. G.-A. Poujade signale les espèces intéressantes de Diptères suivantes qu'il a capturées : 1" à Digne, en avril 1903 : Eumerus annulatiis Panz., Bombijlias fuliginosas Loev., Parexo- nista triteniata Rondani cî 9. 2° à Fontainebleau, le 17 août 1903 : Echinoniijia Popelii Port., non encore signalée de France, d'après M. le D' J. Villeneuve. Séance du >7 jmiricy l'.hi'i. 23 Communications. Origine, mœurs et synonymie d'un Curculionide aquatique [(loi..], Stenopeliniis rufinasus Gyll. [Degorsia Champenois! Bed.) |i;ir L. Bi-:in:i,. L(M'S(|m' M. Di'giirs, eu jiiillcl ISilS, (Irccuivril en .NuriiKiiKiiî' un pelit (liirciilioiiide aiiiiatique ('viilcininciU nom eau puiir notre laiinu, ma pivmii'rc impression fut que ce (le\ail être un insecte evuliquc et je pi'iai notre collègue de vérifier s'il n'existait pas, dans les marais Miisins do Pont-Audemer, quelque plante importée, susceptible d'a- \oir introduit avec elle un de ses propres parasites. On sait (|ue ses recherches n'eurent aucun résultat et cependant, comme on le \erra plus loin, j'avais deviné juste. I)eu\ ans plus tard, M. Champenois découvrait dans la Cliarentc- Inléricure une nouvelle station de ce même Curculionide: celte fois encore, l'insecte était recueilli dans des fossés situés à l'intérieur des terres et dont la flore aquati(iue ne tialiissait, en apparence, rien d'a- normal. Je finis par me {lersuader que ce Coléoptère était réellement in- ilii^ène et je le décrivis sous le nom ÛQ Dcfiorsiii Chainpcnoisi i'). Cepen- dant, comme M. Champenois devait retourner dans la Charente-Infé- l'ieure, je lui demandai de poursuivre ses recherches, et eu elTet, l'année suivante, il me rai)|)ortait une iietite pro\ision de Dct/orsin, vi\ants et encore dans leur élément, c'est-à-dire dans un bocal d'eau claire où llotlaienl de menus débris végi'tau.K recueillis en même temps (ju'eux: au premier e.vamen, j'y distinguai quelques spécimens d'un Azolla (-), cette singuhère petite plante américaine qu'on a introduite sur divers points de la France et qui s'y est acclimatée. Dès lors, suivant toutes probabilités, le Curculionide aquati(|ue devait avoir la même origine (pie VAzolld. Sur ces entrefaites, M. G.-C. Champion, qui connaît si bien les Curculionides américains ol à qui j'avais expédié plusieurs individus de Degorsia Champenoisi, m'informait qu'ils se rapportaient au genre Stenopelinus Schonh. et me connnuni(piait un S. nifinasus c;\ 11., des Etats-l'nis, connue terme de conq)araison; le doute n'élait plus pos- sible, le Itciidrx/ii^ûr France était identique au SlcHoprlnius de l'Amé- ri(pie du Nord. (Il null. Soc. ent. Fr. [1901], p. S.'iO. ('.!) Le fleure Azolla La m. lait partie de la division des |ilantes crxplogames el (te la fainillo des Marsiliacées, voisine des l'ouiièi-es. 24 Bulletin de la Société entomologique de France. Gràco auK circonstances favorables dont je \iens de parler, je puis actuellement retracer Fliistoire complète du Stenopelnms riipnasus : Ce Curculionide a été décrit en 1830 par Gyllenlial (ap. Schônlierr. Gen. et Sp. Cure, III, p. 469) sur des individus de Floride communi- qués par Say ('). En 187(), J. Le Conte {Proceed. phil. Soc. Philad.. XV, p. 179) le classe parmi les Erirrhinini, comme type d'un groupe spécial {Steiropelini) et l'indique des États du Sud et de l'Ouest; il dit même l'avoir pris abondamment en Californie ; mais, chose étrange , ni lui, ni personne autre en Amérique ne parait avoir soupçonné le genre de vie du Stenopelmus; il a fallu le hasard de son introduction en France pour amener la découverte de ses mœurs toutes particu- lières (-). J'ai pu conserver vivants, pendant quelques jours, des Stenopelmus rapportés de la Charente-Inférieure par II. Champenois et les obser- ver en aquarium. L'insecte parfait se tient au niveau supérieur de l'eau, à la face inférieure des Azolla qui flottent à la surface; complètement immergé et souvent entouré d'une couche d'air qui l'argenté en par- tie, il se meut facilement dans son élément et procède par petites sac- cades pour passer d'une plante à une autre. La larve, que M. Degors a découverte et m'a envoyée, vit également dans l'eau, hermétique- ment protégée par une croûte épaisse, oblongue et d'un noir |)rofond, plaquée sur la face inférieure ûeV Azolla (3). Il est très probable qu'elle se métaoïorphose sans déplacement. L'éclosion a lieu en été et c'est surtout à cette époque que l'on trouve l'insecte parfait dans toute sa fraîcheur. Actuellement, le Stenopplmus rafinasus est acclimaté dans la Cha- rente-Inférieure, près de Sainl-Savinien (A. Champenois!) et dans les marais de l'Hérault, entre Montpellier et Palavas (H. Lavagne!) , mais il n'a pas été retrouvé en Normandie de[)uis le jour où M. Degors en a découvert le premier individu près de Pont-Audemer. (1) La description de Gyllenlial ne mentionne pas la lâche blanche intra- humérale qui ap])arait toujours si nettement sur l'insecte frais. Celte laclie peut disparaître nfiomenlanénient sous l'action de la graisse qui, chez le Stn- nopelmiis, comme chez la plupart des Coléoptères aquatiques, remonte Irèi'. souvent à la surface du corps. (2) Le même cas s'est présenté, mais en sens inverse, pour Ilypera punc lata F. On n'a connu les niœuis de ce Curculionide que du jour où il a été introduit aux États-Unis et s'y est signalé par ses ravages dans les cultures de Tréttes. (3) Ce mode d'existence, à l'état larvaire, explique comment le Stenopelmus est si facilement transporté en même temps que sa plante nourricière. Si-mur du 27 juncin- l(>:ji. 25 Sur le cosmopolitisme de yAcanthocnemus ciliatus Perris. Coléopttre de la tribu des Dasytides par J. Bdi ucKnis. Il y aura bientôt (luaraiilc ans qnr Hc v «'liiTt' di'coiivrait en Corse, sous l'écorce du Geni'xrier. un pelil Coléoplère de couleur noi- râtre, à tète et protliorax longuement ciliés, à élytres subaplatis et sé- rialemenl ponctués, dont les allures avaient quelque analogie avec celles d'un Trogosita. Perris, à qui il l'avait communiqué, le rccon- iHit pour un Dasytide voisin des Crralliin et en fit le type d'un genre iiou\rau, qu'il nounna Aainthiicncnms, en raison de la line denteltu'e de ses tibias. l^Insecte fut décrit sous le nom d'.l. ciliatus Perris [Ann. Soc. eut. Fr. [186G], pp. 187 et 188). Quelques années après, Baudi décrivait une deuxième espèce du même genre sur un exemplaire récolté dans l'île de Chypre par Tru- (|ui et la nommait A. Trutjuii, la dillérenciant du ciliutiis par l'ab- sence de dents aux tibias et la couleur plus olain,' des antennes et des pattes {Bcrl. eut. Zeits. [1873], p. 321). Plus tard, dans un petit mémoire consacré aux Dascillidos et Mala- codermes de la Nouvelle-Calédonie [Revue (rEutom. [1884], p. 289), je donnais moi-même la descri|)lion d'un Acauthocuemus provenant de Kanala et je l'appelais Faureli, le distinguant du ciliiitux par une plus forte ponctuation de la tète et les pattes entièrement rousses. L'espèce fui sij5:nalée ensuite de Tliio (Savès), de Nouméa et de la Baie du Sud Di'launa\, coll. Fleutiaux). Kn 1804, M. Abeille de Perrin {L'Kcluuuje, n" 11,"), p. [)[ nom- mait Eureuia dilutuiu un Insecte découvert à Philippeville par M. Tliéry, et que M. Scliilsky, après examen du t\pe. reconnut pour identique à VAcunthocnentus ciliatus [DeHt.rles (pic cbez les au- Ues espèces connues, finement dépolies, plus ou moins ponctuées vers la base suivant le développement. Elles sont régulièrement cin- trées, chacune formant un quart de cercle presque exact. L'evtrémité est simple et coupée en biseau vertical; il existe au delà du milieu une dent supérieure faildement développée, inclinée vers l'avant, iron(piée chez les deux plus grands mâles. Un denticule peu visible ou même pres(iue complètement elTacé parait exister eu géni-ral au-dessous de la dent principale sur le bord inti'rne inférieur de la mandibule. Protborav plus largo (pie la tète, très linement d(''poli en dessus cbez les deux plus grands mâles, lisse et biillanl avec une ponctuation tn-s line et éparse chez le plus petit. Les angles antérieurs sont arrondis, les cùtés convexes, sans aucune indentation ou sinuosité, l'angle latéral est émoussé, la troncature derrière cet angle est fornK-e par une ligne droite raccordée par un arrondi a\ec le bord postérieur, ((ui est très faiblement sinueux. La surface du [tronotum est peu bombée et pré- sente un léger méplat sur la ligne médiane qui n'est cependant mar- (piée par aucune dépression |)oncluée, même chez le plus petit maie. Écusson ogival, légèrement obtus, brillant, avec une ponctuation peu serrée. 28 Bulletin de la Société entomologiqiie de France. Élytrc'S assez longs, brillants: leur base est un peu concave, l'an- gle humerai est saillant et légèrement épineux; ils sont finement ponctués sur le disque et portent, chez les petits mâles, di'S iuter\ ailes, peu apparents sur la région voisine de la suture, qui reste presque lisse, et masqués par une ponctuation granuleuse le long de la marge ex- terne, mais bien distincts sur la zone qui part de l'angle humerai. Les tibias antérieiu's sont pourvus de dents très serrées crois- sant réguhèrement de l'articulation vers l'extrémité; les intermédiai- res et les postérieurs ont une faible épine au delà du milieu et sont for- tement garnis de cils roux, également très développés sous les tarses. ç. La femelle est presque aussi grande que celle de Tityus et diffère de celle-ci par la tète moins forte, moins rugiu'use, et les élytres beau- coup moins profondément striées, surtout au voisinage de la suture. Les mandibules, armées d'une dent médiane, sont moins fortes; le menton est moins large, plus arrondi, au moins aussi rugueux. Les deux tubercules frontaux sont bien distincts. Le pronotum porte sur la ligne médiane quelques points enfoncés inégaux, disposés en deux rangées biconvergentes, comme chez Tityus, et moins marqués que chez Reichei. Les angles latéraux antérieurs sont aigus, les côtés légère- ment convexes; l'angle latéral, non épineux, oliliquement raccordé à l'angle postérieur, qui est arrondi. Les élytres sont striés, les trois premiers intervalles à partir de la suture sont aplanis et partiellement confondus, les autres intervalk'S sont mieux marqués, mais la disposition par série de trois, si appa- rente chez Tityus et Reichei est à peine indiquée. Les pattes présentent les épines habituelles. Quatre mâles, mesurant de 22 à 30 mill. de longueur totale sur 9 à 12 mill. de largeur maxima au prothorax, et une femelle ayant 28 mill. de longueur totale sur 11 mill. de largeur aux élytres. Ces Insectes faisaient partie de la collection du Muséum de Tring, sous le nom de Tityus, var. minor. Deux des mâles sont indiqués du Kaschmyr, un autre mâle et la femelle ont été reçus ensemble, le der- nier mâle est sans aucune indication de provenance. Sikiun' ilu 27 imirirr UHfi. '![) Description d'un Dyschirius nouveau de France et d'Algérie li^i. ] |);ir .1. S.\iNTi:-(^i..\iiiK Dkvii.i.k. En juin 190i, cxaininanl ano nuuibivusc série do Uiisrhhhis ro- ciioillis aux Salins-d'IIyt-ros, je fus conduit à mellre de côlé quatre indi\ idns (|ui nie paraissaient dilTérer sensiblement de la forme liabi- iut'lle (lu />. riiliit(lrirns l)ej..captur(''e en même lem|is. dans les mènit-s eonditions. Plus tard, \isitanl les cartons de notre collè{j;ue.leconunaH- daut Minsnier, à Saint-Élienne. je retrouvai les deux mêmes formes parmi des Di/scliirius pris ensemble à Palavas (Hérault). Enlin, à la lin de mai [W.\. ayant eu occasion de reltuu'ner aux Salins-d'Hyères, j'en rapportai de nouxeaux matériaux d'elude. et ac(pùs la conviction (jue le D. riiliii(lrinif< de nos collections se compusail en réalité de deux espèces parfaitement distinctes. Grâce à la complaisance de .M. M. Oberthiir, j'ai pu. tout récem- ment, examiner le tijiie de Dejean et reconnaître à laquelle des deux espèces devait rester le nom de culiiitlrictis: il reste donc à décrire la seconde sous un nom nouveau. Je ne saurais mieux faire qin- de la dédier au D' Fleisclier, de liriinn, l'auteur du dernier synopsis des Itiisrhirius palearctiques. D. Fleischeri, n. sp. — I). ajlindricn affniis et siiiiillinius, rtiin eo- ilrin i>i (ilcrisquc musaeis adliuc confusns. Elongatus, pantllelus, uiti- (lus, nigropiceus, elijtris leviter oenescentibus, antennis pedibusque fi'riiujineis. Ocidi niciliooi's, wodice proniinuli. Pro)wtuiii rrnux apirem ifililc aitciniiitunt, hiteribus aiiiice f?V/ojj/(^r(^,Kiinckel). disposition qui se retrouve d'une façon permanente chez les Odonates des genres Calopteryx, Agrion, Lestes (le sous-genre Stimpijrna excepté) et qui existe dans les autres groupes d'une façon temporaire chez l'adulte récemment éclos. Il est tout à fait instructif de comparer à ce point de vue les ligures de Cri- quets données par Kiinckel ^P1. D, fig. 10 et 11) et celles de la nais- sance de la Libellulide Plathemis lijdia Drury, que nous devons à J. Needham [Aquatic Insects in ihe A/liiondacks [1901]. p. 430. fig. 7). Bulletin bibliographique. DuGÈs (A.) : Observations sur les Aranéides; {Ann. Se. Nat.), 1836, 60 p. — Don de M. L. Bedel. Felt (E.-P.) : Insects affecting Forest Trees: (7"' liep. For. etc. Comm. 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Tschitschérixe : Chaetodactyliui nova Platysma- torum (Coleoptera, Carabidae). — J. Schxabl : Ueber den va- riablen Werth eines und desselben Charakters in verschiedenen systeraatiscben Categoricn; auch manche dipterologische « pia desideria », (llg.). — A. Semexûw : Roi Nyctiphantus Sem. (Co- leoptera, Chrysomelidae) i iego vidai. — V.-E. Jakowleff : No- vaie vidai roda Pkiniodera Germ. (Hemipt. Heter., Pentatomidae) rousskoi faunai. — A. Séméxow : Dermatoptera priviéziennaia N. A. Zarondnaim iz poutiéchtviia 1900-1901. gg. bostotchnoi Persii. Société d'étude des Sciences naturelles et du Musée d'Histoire naturelle d'Elbeuf [Bulletin), XXI, 1903. — .1. Thibault : Mes chasses ento- mologiques en 1902. Species des Hyménoptères d'Europe et ii dVli', tliiraiil 4:{ jours i-t doiniaiil le paiiilloii {-ii scptomlirt", tandis ciuo M. A Ibis son sVsl occupi' cKcIiisivciueiit dos chonilk's écloses en septembre, passant l'hiver et donnant le papillon au mois de juin de l'annte suivante. Il y aurait donc chez Charaxex Jasius poecilofîonie saisonnière, c'est-à-dire évolulidn dilIV'rente des deux ^rnûrations de printemps et d'éti". Le h'-gcr dimorpliismi' saisonnier décrit et ligure soigneusement chez radiillc |)ar M. le D' Si épi serait accompagné de dissemblances morphologiques et éthologicjues chez les larves; une des plus intéressantes porterait sur la taille de la larve à la naissance, une autre sur le nombre des mues. Des laits analogues sont connus chez un certain nombre d'animaux intérieurs. Feut-ètre ne sont-ils pas excessivement rares chez les Insectes. Mais les renseignements que nous avons sur les premiers états de ces Artiu'opodes sont encore si maigres et généralement si peu précis qu'on a pu considérer comme des erreurs d'observation les quelques cas où des indications de ce genre ont été fournies. C'est pourquoi on ne saurait trop insister sur l'intérêt qu'auraient des étu- des faites à ce point de vue sur des espèces même vulgaires, pourvu qu'on y procédât avec un soin minutieux et une précision dont MM.-Siépi et Albisson nous ont donné l'exemple. Il existe encore une légère diirérence entre les faits observés par nos deux confrères, mais celle-ci me pai'ait .'^ans grande signification. « Les chenilles hivernant, dit M. Si épi, restent souvent des semaines en- tières sans manger; on comprend aisément que leurs rangs soient con- sidérablement cdaircis. » M. Albisson croit, au contraire, qu'à part les ntta(iues des Oiseaux iiiseclivores, les chenilles n'ont rien à crain- dre et soullrent peu du jeûne, du froid, de la [>luie et même de la ge- lée.On comprend que de semblables ap|)réciationspeu^ent varier avec les années, l'exposition et d'autres fadeurs cosmologi(|ues ou biologiques. Bulletin bibliographique. I.A.MKKRK (A."! : Faune entomologique de l'Afrique tropicale. — Longicor- nes, 1, Prioninae, fasc. I; {Ami. Mus. Congo], 1Î)(I3, 114 p., 3 pi."-' MiMi.\iD (G.) : Happort sur h's travaux de la Société d'étude des Sciences naturelles de Nîmes pendant faïuu'e l!l(i;{: {KiiH. Sar. cf. Sr. nal. Mines], 1903, 1^2 i).* 46 Bulletin de la Société eniomologique de France. Académie des Scieuces [C. H. hclulom. des Séances), 1904. I, 4-o. — © Académie d'Hippone. — 1'' Bulletin, w" 30, 1903. — ©. — 2" Comptes rendus des Béunions, 1901-2; 1903. — O Agricultural Gazette uf N. S. Wales, 1903, XII. — 0 Annals and Mayaz. ofNat. Hist..U'\ner 1904. — W.-F. Kirby : Noios on Mantidap in tlio Collection of tlie British Muséum (Natural Hislory), witli Descriptions of new Species. — J. Bourgeois : Tlie Collections of W.-J. Burchell in tlie Ho|)e Department, Oxford Uni\ersily Mu- séum. — III. Rhipidocérides et Malacodermes recueillis par W.-J. Burchell dans ses voyages en Afrique australe (1810-181o) et au Bré- sil (182o-1830); avec la description de quatre espèces nouvelles. — W'.-L. Distant : Rhyncliotal Notes, XX. — H. Druce : Descriptions of new Species of Lycoenidae from Bornéo and Xew Guinea. — W.-T. Calman : On the Classiticalion of the Crustacea Malacoslraca. BerUner Entomolog. Zeitschrift, 1903, IV. — W.-A. Schllz : Kritische Bemerkungen zur Hymenopteren-Fauna des nordwesliichen Siid- Amerika. — 0. ScnuLTZ : Varietaten und Aberrationen von Lijcaena eumedon Esp. Uebersicht ûber die Variabilitât dieser Species. — Be- schreibung einiger gynandromorphen Exemplare aus der Familie der Picrlden und Nympliaiideu. — H. FRrnsroHKER : Verzeichniss der in ïonkin, Aimam und Siam gesammelten Nemeobiinae und Libythaeinae und Besprechung verwandler Ft»rmen. — 0. Schultz : Einige intéressante Abnormitaten und Aberrationen aus der Lepi- dopteren-Sammlung des Herrn A. Pilz (Heinrichau). —F. Thurau : Xeue Lepidopteren aus Ost und Central- A frica im K. zoologischen Muséum zu Berlin. — .1. Mosek : Xeue Cetoniden-Arten. — H. PiixGELER : Zur Xalurgeschichte der Lijgris peloponnesiaca Rbl. Deutsclie E)ito)iiul(i(jisrhe Zeitschrift « Iris », 1896, II; 1837, 1. Entomoloijisk Tidslrift, 1903, 1-4. — S. Lampa : Berattelse till K. Landtbruksstyrclsen angâendc verksamlietcn vid Statens Enlomo- l(»giska Anstalt under âr 1902. — J. Meves : Tallspinnaren en ho- tande tara for vara Skogar, (pi.). -- O.-M. Reuter : Herr Embr. Slrands « Norske fund av Hemiptera ». — Y. Sjôstedt : Eine neue Termite aus Brit. Central-Afrika. — A. Roma.n : Om nagra Crijptus- Arter, Sarskildl C. curvicauda Tliomson, (tig.). — E. Mjoberg : En i Sverige funnen ny Aradid. — E. Brexske : lieilrage zur Kenntniss der Insektenfauna vor Kamerun. N'^ 14 : Mt'lolonlliiden, etc., (fig.). — Chr. Ai'RiviLLius : Zwei neiu' afiikanische Heleroceren. — E. MjrBEjtG : SalIs^nlare Colecptera. — Fr. Si'AETn : Eine neue Cas- Séance du Ji) fï-crirr I9iti. 47 sidc ;iiis l{irm;i. (lig.j. — K. Hki tkk : |{i(lr;i- till en Stalislik iiln-- (Iniiig- angacnilc orsa-krrii;i lill <- lliiilax » pa iiiigsgriisen i Finlaiid. — II. A(!Ui:.\ : Diagiidscii i-iiiigcr m'iicii Aolinnilidcii ans Scliwc- (Icii. — CiiK. Al liivii.ucs : Svciisk Iiisckd'aniia. XIII. Ilyiiiciiuplcia, lig.;. -J. Mkvks : Xunnans iiiassiipplradaiido fimi 1801. Présidence de M. P. MABILLE. MM. A. Argod (de Crest), — M. Bailliot (de Tours), — E. Bu- gnion (de LausaDne), — G. Darboux (de Marseille), — A. Fauvel (de Caen), — A. Galiardo (de Buenos-Ayres) , — L. Laglaize (do Paris), — Ch. Le Hardelay (de Hocquencourt), — M. Nibelle (de Rouen), — E. Olivier (de Moulins), — Ch. Pérez (de Bordeaux), — M. Pic (de Digoin), — G. Sérullaz (de Lyon), — V. Mayct (de Montpellier) assistent à la séance. Après la lecture et l'adoption du procès-\erl)al de la séance précé- dente, M. P. Mabille, Président de la Société, prononce l'allocution suivante : Messieurs et chers Collègues, En déclarant ouverte la séance du Congrès annuel de notre Société, je commence par souhaiter la bienvenue à tous nos collègues qui ont bien voulu se rendre à notre appel. Qu'ils reçoivent ici l'assurance de la cordialité que nous mettons à les accueillir. ClKKiue année, c'est avec un vif sentiment de curiosité et de plaisir que nous nous rencontrons avec les chercheurs et les travailleurs de la province; ils nous apportent coomie une vive image de ces belles et admirables localités où nous autres, retenus dans une ville de pierres, nous ne pouvons faire que de brèves et incomplètes excur- sions. Dans leur modestie, je les ai souvent entendus dire qu'éloignés du centre de la Science et manquant des ressources que Paris nous offre avec ses bibliothèques et ses collections, ils ne peuvent suivre que de loin les progrès de la Science et que l'occasion d'un voyage et d'une réunion scientilique était pour eux d'un prix inestimable. Bull. Soc. enl. Fr., 1904. N» i 50 Bulletin de In Société entomologique de France. J'estime, tout au contraire, que la Ijonnc fortune est pour nous. Nous avons TU bien des fois apporter ici des observations neuves, des faits précis, bien étudiés et mis pleinement en lumière. Nous en profitons tous et l'avantage semble être surtout pour nous. En effet, à Paris l'Entomologie est, comme la vie parisienne elle- même, pleine de hâte et de fif'vre. Retenus, accaparés que nous som- mes par d'autres occupations, par mille soucis, la plupart d'entre nous n'ont qu'un jour par semaine pour suivre une observation qui en demanderait deux ou trois pour être complète : on remet à l'année prochaine, et ainsi les années passent et la Science n'y gagne point. En province, au contraire, l'observation commence, le plus souvent, à un quart d'heure de chez soi, et l'on n'a pas, comme à Paris, à compter avec les défrichements, les chasses gardées d'une manière féroce et jalouse, les constructions qui envahissent les meilleures lo- calités et les détruisent pour toujours. Heureux les entomologistes d'autrefois qui fréquentaient la côte d'Aunay, le parc des Princes au bois de Boulogne, la glacière de Gentilly, etc. C'est donc avec un bon- heur véritable et une sincère reconnaissance que nous écouterons les communications de nos confrères éloignés de nous. Ils nous apporte- ront des faits étudiés longuement et à plusieurs reprises. C'est de l'Entomologie toujours nouvelle et pleine d'intérêt que celle qui raconte la Nature elle-même. Et, quand même les faits ont déjà été observés, ils ont un prix particulier à être exposés d'une manière différente et par un autre interprète. Les deux observations se complètent et se font valoir. Messieurs, je déclare ouverte la 14'' séance du Congrès annuel de la Société entomologique de France. Correspondance. — MM. J. Bourgeois, H. du Buysson et H. Gadeau de Kerville s'excusent de ne pouvoir assister à la séance du Congrès. Changement d'adresse. — M. F. Le Cerf, 8. rue Hoche, Leval- lois-Perret (Seine). Voyages. — M. A. Giard annonce qu'il a reçu une lettre de M. L.-G. Seurat, datée de Rikitea (31 décembre 1903). Notre collègue a visité l'île Temoe (Crescent), située à environ 2o mil- les au S.-E. du groupe des îles Gambier; le nom indigène Temoe si- gnifie « la cachée », île qui se dérobe aux yeux. Les cartes donnent inexactement Timoe. « La faune terrestre de cette île est très pauvre. Le seul Reptile que Sèaucp ihi 24 /'rrrier 100 'i. oi j'y ai roncontrt', dit M. Scurat, est le Sciiiqiie à queue bleue (L//(/o- soma cyanurum Le s son). Les Oiseaux sont communs mais peu variés; les plus abondants sont les l'aille-cn-queue à brins rouj^es ou Tanihe, Vhaeton nibricmida Hedd {Pliactoti plioetucurus Gmelin}, qui nidifie à terre sous les lluhu [Suriuna marithnti L.) des motus de la partie méridionale de l'île ; il y a généralement trois petits par couvée, que les parents nour- rissent de Poissons; le plinnage de l'Oiseau adulte est blanc soyeux; celui des jeunes est noir et blanc. Les ïaliiliens recberchent les lon- gues pennes caudales dont ils aiment à se parer. Le Crabe des Cocotiers ou Crabe voleur {Birgus Uilvo L.), Lavalii haari des Tahitiens, Kaveu des indigènes des Tuamotu, est assez abon- dant dans l'ile et vit des fruits de Pandnnus. Les Cénobites {Cenobita ])i'rl(ita Edw.). Vga des indigènes des Tuamolu et des Gambier, sont cxlrèinenienl abondants au pied des I*(nulaitus : ils se logent dans les co- (piilles de Turbo [Maud] et se nourrissent aussi des fruits de Pundunus; les indigènes du Tuamotu et des Gambier utilisent l'abdomen de ce Crustacé comme appât pour la pèche. » M. Seurat est allé deux fois dans l'île Marutea du Sud (Lord Hood IslJ où pas un naturaliste n'était retourné depuis Ilugli Cumin"" (1829). Il y a trouvé des OncidiiDu et des Ischnochiton, animaux dont lahseuce était considérée comme un des caractères les plus saillants de la faune de la Polynésie orientale; les mêmes espèces existent aussi aux Gambier. >' Je suis devenu très fort en Carcinologie, nous dit M. Seurat, de- puis (|ue j'ai vécu près de deux mois en compagnie des Cénobites et des Crabes voleurs. Les mœurs des premiers sont bien curieuses et j'ai pu les observer à loisir à IVIarutea où j'ai été 35 jours seul avec un indigène (30 milles de longueur de motus à nous deux!). » A Mangareva, pas d'Insectes, hormis quehjues espèces introduites. 11 y a des Coccides sur Cocos nudfevn, sur Spondins dalcis, sur le Caféier et le Figuier, mais pas sur le Laurier-rose. Les Lombrics sont très vifs et très agiles : comme animaux terrestres, on peut citer en- core des Veronicelles, des Limaces et des Pgtis sp. très rares. Admission. — M. Angel Gallardo, professeur à l'L'niversité, lîuenos-Ayres (République-Argentine). Entomologie géitcvaU'; Biomé- IrUiHc. Présentation. — M. Henri Lavagne, avocat, présenté par M. L. Bedel. — Commissaires-rapporteurs : MM. l'Ii. François et Ph. Grouvelle. 52 Bulletin de la Soeiété entomologique de France. Comité Adulphe Delegorgue. — Le Secrétaire annonce que, dans la séance du Conseil du lo février dernier, il a été décidé que notre Société s'intéresserait à l'hommage qui doit être rendu au voyageur naturaliste Adulplie Delegorgue, et prendrait part à la souscrip- tion qui est ouverte à l'effet de lui ériger un modeste monument à Courcelles-lez-Leus (Nord), son pays natal. M. P. Chabanaud a été désigné par le Conseil pour représenter la Société entomologique de France au sein de ce Comité. A l'unanimité, notre Société décide de s'inscrire pour une somme de cinquante francs. Budget. — M. E. Dongé, au nom du Conseil de la Société, donne lecture du rapport suivant sur la gestion (inancière du Trésorier pen- dant l'exercice 1903 : Messieurs, Chargé par votre Conseil de rédiger le rapport sur la gestion finan- cière de la Société pendant l'exercice 1903, jo suis heureux de pouvoir constater que l'état de nos ressources pécuniaires continue à se révéler satisfaisant. Nous avions à la fin de l'année dernière une encaisse de 6.533 francs, supérieure de 1.812 francs à celle de la fin de 1902, et cependant nos recettes furent de 1.615 francs inférieures à celles de 1902 ; il est vrai que, comme contre-partie, nous avons su dépenser 3.428 francs de moins qu'en 1902. Cette diminution des recettes de 1903, par rapport à celles de 1902, atteint principalement les comptes suivants : Tirages à part, 171 francs ; ventes d'Annales, Bulletins, etc., 31 1 francs ; cotisations, 485 francs. A propos de ce dernier chiffre, je me permettrai de retenir un instant votre attention. En 1902, le montant des cotisa- tions s'est élevé à 8.304 francs; il n'est monté qu'à 7.819 en 1903. Si nous cherchons la cause de cette différence, nous trouverons qu'en 1902 notre dévoué Trésorier avait réussi à effectuer le recouvrement de nombreuses cotisations arriérées, et nous constaterons que cette opé- ration lui fut singulièrement facilitée par l'apparition de plusieurs vo- lumes d'Annales restés en retard sur la date régulière de leur publi- cation. Vous n'ignorez pas, en effet, que la distribution des Annales active vers notre caisse la marche nonchalante des cotisations arrié- rées, beaucoup de membres ne se mettant en règle avec le Trésorier pour une année déterminée, qu'autant qu'ils ont reçu tous les volumes d'Annaks à paraître au courant de cette année. Séance du 24 février 100 i. o3 Or, grâce à rencaisse dont nous disposons, il n'y aurait aucun in- convénient pour nos finances à ce que nous tassions paraître, en 1904, les troisième et (|iKUi'iènie trimestres de 1903 et les quatre trimestres de l'année courante. Une dépense supplémentaire de 1.000 à 1.200 francs nous permettrait de distribuer nos Xnnnla^ à date exacte à partir de 1905 et nous comblerions de la sorte un vœu aussi souvent formulé par nos Commissions de Publication que rarement e\aucé par notre Société. L'inventaire de notre portefeuille accuse, par rapi)ort à fin 1902, une diminution de 2.110 francs; cette diminution est amenée parla fai- blesse des cours auxquels sont cotées les valeurs mobilières qui repré- sentent notre capital et non par l'aliénation d'une partie de celui-ci; elle doit donc inspirer d'autant moins d'in(|uiétude à noire Société, que notre avoir est en partie constitué par 187 obligations du chemin de fer de l'Ouest, dontle remboursement nous apporterait, d'après la cote du jour, une augmentation de capital de 60 francs par titre remboursé. Je ne saurais mieux terminer. Messieurs, qu'en remerciant notre Trésorier, M. Ch. Lahaussois, du dévouement qu'il apporte à gérer nos tinances. et en souhaitant que le rapporteur chargé par vous, en 1903, d'examiner l'exercice 1904, puisse constater que la Société en- tomologique a fait, de nouveau, plusieurs pas dans la voie do la pros- périté. Prix Dollfus de 1903. — Conformément aux articles 14 et 63 de son Règlement, la Société procède au vote sur les conclusions du rap- porteur de la Commission du Prix Dollfus, rapport lu à la séance du 27 janvier et imprimé dans le BiiUftin, n" 2, p. 22. Cinquante-trois membres prennent part au vote, soit directement, soit par correspondance. Ce sont : MM. J. Anglas, — A. Argod, — G. -A. Baer,— M. Bailliol. — A. Bour- goin, — E.-L. Boulier, — J. Buisson, — R. du Buysson, — P. Chaha- naud. — A. Champenois, — A. Changeux, — G. Chardon, — L. Cho- pard, — A.-L. Clément, — P. Daguin, — G. Darboux, — L.-A. Dessale, — E. Dongé, — C. Dumont, — P. Dumont, — P. Estiot, — A. Fauvel, — Ph. François, — J. de Gaulle. — A. Giard, — E. Gounelle, —A. Grou- velle, - - Ph. Grouvelle, — J. de Guerne, — A. Janet, — J. de Joan- nis, -- J. Kiinckel d'Herculais, — Ch. Lahaussois, — E. Lamy, — P. Lesne. — P. Mabille, — J. Magnin, — M. Maindron. — M. .Nibelle, — E. Olivier, — Ch. Pérez, — R. Peschet, — M. Pic, — G. A. Poujade, — G. Rey, — J. Roguier, — M. Royer, — G. SéruUaz, — E. Simon — L. Viard, — E. Vogl. 54 Bulletin de la Société entomologique de France. Ont volé par correspondance : MM. L. Bedel, — A. Méquignon, — L. Mesmin. Le dépouillement des votes donne le résultat suivant : Prix réservé 39 voix ; Bulletins blancs ou nuls 14. — Le Président annonce que le Prix Dollfus 1903 est, par conséquent, réservé. Communications . Oiagnoses sommaires d'espèces nouvelles û'Apion Herbst provenant de la région Malgache [Col] par L. Beguin-Ëillecocq. Apion (Aspidapion Schilsky) Alluaudi, n. sp. — Long. : 3- 3,o mill. (rostr. incl.). — Snt brève, convexuin , totum obscure rubro- brunneum , sparse albido- aut rufo-pubescens. Caput subquadratum , fronte plana, rostro vix angustiore. Rostrum fere rectum, subcylin- dricum, crassiim, pubescens , capite thoracegue liaud longius. Oculi pa- rum convexi, albido-ciliati. Antennae hispidulae, tertia parte basali rostri insertae. Thorùx crcbre punctatus , ajnce coarctatus, lateribus rotun- dutus, basi canalicula breci impressus. Scutellum elongatnm, triangu- lare, basi bicarinatum. Ehjtra valde convexa, ihoracis basi latiorn, humeris angulatis, latitudine parum longiora, subparallela , posticc decliria, sulcata et in sulcis punctis magnis subreinotc iinpressa, iiiter- stitiis subconvexis, rugulosis, 2" médium versus calloso-elevato, setis obscure rufescentibus, suberectis instructo. Corpus subtus pedesque sat dense albido-pilosa. Pedes validi, tihiis rectis, apice uncinatis. La pubescence se concentre, par place, en traînées plus ou moins nettes, notamment sur les bords latéraux du prothorax , sur le 2^ iu- terstrie et sur la partie déclive des élytres. Deux (5 (5. Madagascar : Diego-Suarez (Ch. Alliiaud). Apion (Aspidapion Schilsky) Bouvieri, n. sp. — Long. : 4-4,5 mlll. (rosir, incl.). — Cet Insecte se rapproche d'A. Alluaudi mihi i)ar la protubérance des élytres. Il s'en distingue par de nombreux carac- tères : A. Bouvieri est pkis grand, brunâtre, avec la base des antennes, Séance du 24 février I9()i. oo le bord antcrit^iir du prothorax , la suture, les épaules, les bords laté- raux et l'extrémité des élytres ainsi que les genoux et les tibias plus clairs. Il est irrégulièrement couvert de pubescence lâche, d'un blanc jaunâtre, se condensant sur le disque du prothorax et sur la première moitié des deux premiers inlerstries. Front marqué d'une fossette, un peu rétréci entre les yeux. Ces derniers peu convexes, assez grands. Rostre beaucoup plus long que la tète et le thorax, arqué, subcylin- drique, légèrement dilaté vers l'extrémité. Antennes insérées vers le premier quart basai, grêles, allongées, scape deux fois aussi long que le premier article. Celui-ci plus large que le scape: massue étroite, garnie de pubescence couchée et de quelques poils hérissés. Prothorax et écusson à peu près de la même forme que chez A. Allaaudi. Élytres à épaules plus arrondies ; !«■■ interslrie chargé, vers le milieu, d'une ca- rène simplement pubescente. Interstries chagrinés légèrement, subcon- vexes (les 3* et 6^ sont plus saillants que les autres), plus larges que les stries qui sont marquées de gros points espacés. Dessous du corps et pattes garnis de poils grossiers, assez serrés. Le rostre de la ? est plus long que celui du c5. Il est entièrement glabre, brillant et lineraent ponctué, alors que chez le c5, il est cou- vert de pubescence, sauf au sommet. Les 2« et 3« paires de tibias d portent, à l'extrémité, un éperon très lin. Madagascar : Diego-Suarcz (Ch. Alluaud). Je me permets de dé- dier cet Insecte à M. Bouvier, membre de l'Institut, professeur au Muséum d'Histoire naturelle, qui a facilité mes recherches au labora- toire d'Entomologie avec une bienveillance toute particulière. Apion (Aspidapion Schilsky) malgasicum, n. sp. — Long. : 5,2 mill. (rostr. incl.). — Opucaiu, obscure brutnieo-pireain,jiilis flaren- centibus imiequalitrr vestitum. Caput suhqaudratuin , j route plnuii , rostre haud angustiore. lioslrum crussiusculuin, subrectum, ciipite tho- ntceque nounihil brevius. Oculi parum courexi, albido-c'dintl. Anten- iiiie poue tertiain partent basalem sitae. Thorax basi bisiiiuatus, antice coarctatitx, laterihui^ rotuudatus, cotifertim puiirtatus, hasi foreolatus. Scutellun eloïKjatum, trianyulare, aate médium tubercnlatum. Klijtra calde convexa, antice thoracis basi latiora , humeris obtusis, pone mé- dium rix ampliata, postice declicia, putictato-sulcata , interstitiis sub- convexis, rugulose punctulatis. Apex cujusvis elijtri maculis duobus pi- Insis fJarfKcentibus variegatus : l" jiaulo ante apicem .V infcrstitii, altéra in anijiilo ipso npinili. Corpus xitbtus pedraquc pilix xulisf/uamosis alhi- dix indiitii. l'cilf's rtilidi, tildis rectis, mediis et ponticis subtilissimc u)i- rinatis. 56 Bulletin de la Société entomologique de France. Deux (5(5- Madagascar : Diego-Suarez (Ch. Alluaud). Apion (Aspidapion Schilsky) bicarinatum, n. sp. — Long. : 6 mill. (rostr. incl.). — Opacum, obscure rubrum, pube albida ïaxe vestitum. Caput brève, fronte carinata et ruguloso-punctata. OcuH pa- ram convexi, albido-ciliati. Rostriim fere nigriim, longum, sat crebre punctulatum, mediocriter arcuatuin, ad antennnruin imertionem paulo incrassatum, lateraliter striatum, capite thoraceque videnter longius. Antennae ante rostri médium sitae. Thorax parum convexus , confer- tim riigoseque punctatus, antice fortilrr coarctatus, lateribua rotnnda- tus, postice canalicula brevi impressus. Scutelluin elongatum, triangu- lare, basi bkarinotum. Ehjtra orata, thoracis basi latiora, humeris obtusis, valde convexu, postice declicia, punctato-sidcata, interstitiis subconvexis , rugulosis, sulcis perparum latioribus. Corpus subtus pe- desque taxe albido-pilosa. Pedes elongati, tibiis rectis, apice uncinatis. La pubescence est plus forte sur le thorax , sur le dessous du corps et sur les pattes. Chacun des points enfoncés des stries des élytres est muni d'un poil blanc, couché. Un (5 faisant partie de la collection de M. L. Fairmaire. Madagascar (des chasses de M. H. Pcrrier). Apion (Aspidapion Schilsky) denudatum, n. sp. — Long. : 2,0 mill. (rostr. incl.). — Brève, parum nitidum, rubro-piceum, indu- mcnto piloso rufescente sat dense vestitum. Caput parvum, subquadra- tum, vertice laevi, ocnlis parum convexis, albido-ciliatis, fronte rostro paululum angustiore. Bostrum parum arcuatum, capite cum thorace brevius, ad antennarum insertionem lateraliter siibangulatum, tum ad apicem attenuatum, apice siibnitidum, glabratum. Antennae bre- viores, rubro-brunneae, tertia parte basali insertae. Thorax subconicus, latitudine longior, obsolète punctaius, sat dense rufo-pubescens, basi bisinuatus, ante apicem leviter constr ictus. Scutellum nigrum, oblongo- triangulare, latitudine baseos fere duplo longius. EUjtra breviter ovata. valde convexa, lateribus subrotundata, postice declivia, ante et post médium signaturis cinereis transversim sparsuta, profunde striato- punctata, interstitiis subconvexis, 1", :P, •5'^ medio denudaiis. Corpus subtus nigro-piceum, sparse cinereo-pubescens . Pedes validi, rufescentes, tibiis mediis et posticis apice breviter angulatis. Un cî- Madagascar : Diego-Suarez (Ch. Alluaud). Apion (Aspidapion Schilsky) pamanzianum, n. sp. — Long. : 3,4 mill. (rost. incl.). — Obscure rubro-brunneum, eigtris pedibusque Séancf du 2{ fi'ciicr l'.Ht',. 57 ililndovibus, snhojxirum. Thoid.r l'I corpus siihtus la.ri' pilis louf/ionhun (ilhidia, rliilrorum interstitiii sut (Intse subbiserititiiu pilis S(iuuinosis niiii;ii raii'iK- lniigitiuliiialenient dans smi milieu, tronqué au som- 74 Bulletin de la Société entomologique de France. met et muni de chaque côté d'une forte épine; la saillie prosternale large, bordée sur les côtés d'une strie bien marquée. Tibias antérieurs arqués en dedans, à bord extérieur tranchant ; les postérieurs arqués en dehors. Deux exemplaires de ma collection, Tun provenant de Mysore (Inde) l'autre de patrie inconnue. Ce dernier de moitié plus petit, plus doré, avec la tète d'un rouge cuivreux, me paraît cependant appartenir à la même espè- ce. Il diffère du C. Mouhoti Saund par son prothorax sillonné, rétréci à la base, par les stries du prosternum et par sa forme plus étroite et plus pa- rallèle. Fig. 1. Cardiaspis Mouhoti Ed. Saund. Fig. 2. Caidifispis piscifoDiiis, n. sp. Strobilodera Gastoni, n. sp. — Long. : 18,5; larg. : 6,o mill. — Entièrement bronzé doré, avec des reliefs lisses, luisants, d'un bleu d'acier, au nombre de 2 sur le front, 6 sur le prothorax et 11 sur la face inférieure. Tête rugueusement ponctuée, avec les carènes oculaires saillantes, faisant paraître la tête, vue de dessus, comme échancréecirculairement en avant, ornée sur le front de deux tubercules lisses et de quelques vagues petites plaques d'un bleu d'acier. Prothorax en trapèze à côtés un peu courbes, avec la marge antérieure saillante au milieu, la base fortement bisinuée, avec le lobe médian très large et tronqué, la sur- face grossièrement ponctuée et d'aspect corrodé, les bords latéraux offrant une impression longitudinale finement granuleuse et mal détinie intérieurement, le disque orné de quatre tubercules d'un bleu d'acier, lisses, disposés en ligne transversale un peu avant le milieu, et de deux autres situées contre la base, mais ponctués, ainsi qu'une fine carène longitudinale de' même couleur; en plus, sur les cotés, de quelques reliefs bleus, mal détachés du fond et, au devant de l'écus- son, d'une vague impression arrondie. Écusson très grand, trans- versal, court, bombé, ponctué comme le prothorax, terminé par une petite pointe lisse. Élytres un peu plus larges que le prothorax à la base, assez régulièrement atténués jusqu'à l'extrémité, où ils sont tri- dentés, avec le calus humerai saillant, couverts de fortes stries ponc tuées, à intervalles élevés en côtes arrondies et régulières. Dessous subplan, grossièrement et éparsement ponctué, avec la saillie du Séance du 2i février lOOt 75 prosternum large, arroudic et non sillonnée ; les segments abdominaux portant, de chaque coté, ainsi qun les plaques des hanches postérieures, un espace lisse, arrondi, d'un bleu d'acier; le dernier segment avec un seul espace au milieu, tibias et tarses verdàtres. Lindi, Afrique orientale allemande. Cette espèce diffère à première vue de S. playifeni Frm. par le nombre des tubercules lisses du prothorax, etc. ; elle ressemble tellement par l'aspect général à un petit individu de Psiloplera ojihthahniai que l'on est en droit de se demander si l'on n'est pas en présence d'un cas de mimétisme. J'ai pu constater, en effet, que les Sphenoptera servaient fn'quenimenl à la nourriture des petits animaux, les l'silopleni sont peut-être moins i-ig. ;}. recherchés à cause de leur goût ou de leur odeur, et ce fait expliquerait le motif qui les ferait mimer par des insectes d'un autre groupe. — Dédié à M. Gaston Théry. Conognatha Mayeti. il. sp. —Long. : .'10; larg. : 9,o mill. — Allongé, à côtes parallèles, entièrement d'un bleu violacé très foncé, avec deux bandes rouge fauve traversant les élytres : la première située un peu en avant du milieu et légèrement oblique, la deuxième située vers le tiers postérieur. Tète étroite, allongée, légèrement convexe, à ponctuation profonde, nette et peu serrée. Pronolum subti'apézoïdal, très rétréci en avant, avec la marge antérieure rebordée, saillante au milieu, ciliée, sans angles antérieurs marqués, avec les postérieurs aigus, la base siiiuée, le lobe médian tronqué et le disque très régulièrement et assez forte- ment ponctué sur un fond peu brillant. Écusson grand, allongé, plan, Usse, brillant, en forme d'ogive ren- versée recou\rant légèrement le sommet du lobe mé- dian du [irotliorax. Élytres à peine plus larges tpie le prothorax à la base et continuant la courbe de celui-ci, très allongés, parallèles sur les côtés, peu at- ténués et largement arrondis en arrière et un peu déhiscents à l'extrémité, forleiiieiit denticulés vers le sommet avi'c une assez forte dent séi)arée de l'angle apical par une sorte d'écliaiicrure irrégulière, cou- verts de belles stries très régulières, profondes à inter- Fig. 4. valles costiformes; la première strie contre l't'cusson courte; les quatre sui\antes enlières. réunies 2 à :2 a la base: la sixième venant se tennincr en crosse derrière le calus himiéial, les 7G Bulletin de la Société entomologique de Fronce. suivantes s'arrètant au-dessous de celui-ci; i)onctuation rare et espacée. Dessous avec de longs poils laineux; prothorax très bombé, mais non saillant en pointe antérieurement, fortement ridé sur le devant, le dernier segment abdominal très largement et peu profondément échan- cré; échancrure bordée d'une tine strie. Cette belle espèce provient du versant Est des Cordillères du Pérou ; elle m'a été donnée par mon excellent ami, M. Valéry Mayet. Quoique la saillie prosternale de cette espèce ne soit pas prolongée antérieurement en pointe, elle est suffisamment bombée pour ratta- cher cet Insecte aux Conognatha vrais et non aux Pithiscus, dont il difïère du reste par le faciès; il se distingue de C. bifasciata Wat. par sa taille plus grande et son abdomen de même couleur que le reste du corps, etc. Descriptions de nouveaux Sphingides [Lép.] par Charles OnERïinip,. Liepchina. nov. gen. — Nouveau genre près Acosmenjx; yeux petits; sourcils développés; segment terminal des antennes non fdi- forme; épines des tibias plus courtes que dans .4ro.s»ier//,r; premier segment des tarses intermédiaires sans série d'épines allongées ; palpes sans ligne blanche à la base, L. tridens, nov. sp. — Taille relativement médiocre, analogue à celle (ÏElpenor; ailes supérieures dentées à leur bord extérieur, comme suit : une pointe apicale ; une pointe subapicale ; une saiUie à peu près au milieu; ailes inférieures sinueuses; en dessus, fond des ailes supé- rieures d'un gris violàtre un peu sombre, traversées par un certain nombre de lignes ou taches d'un brun velouté; 3 de ces lignes, un peu tourbes, descendant du bord costal au bord inférieur, assez parallèles entre elles, dans l'espace basilaire et sub-basilaire; ensuite une tache criangulaire, ayant sa pointe obtuse au bord costal, intérieurement contiguë à un tout petit point cellulaire, ochracé, bien net. appuie l'une de ses extrémités sur le bord marginal, l'autre sur le bord interne; dans l'espace apical et contigus au bord marginal costal, quelques traits et taches, les uns très fms, les autres plus épais; de même quelques traits et taches dans l'espace ouvert de la tache triangulaire. Ailes inférieures d'un brun uni avec une ombre médiane et une ombre marginale. Séance du 2i fn-rirr lOUi. 77 lui dessous, fiiud des 4 iiiles d'un rouge forruginoux: ha.-c des supé- riourcs largonient brun noirâtre jusqu'au delà du petit point cellulaire ochracé; deux taches costales gris blanchâtre; une tache sinueuse marginale gris violàtre avec une éclaircie centrale blanchâtre. Celte tache se prolonge sur les inférieures où elle suit le bord marginal. Deux doubles lignes brun l'once, extérieurement accompagnées d'une tache costale gris blanchâtre, courbes, descendent du bord costal au bord anal. En dessus comme en dessous, le corps participe de la couleur des ailes: c'est-à-dire qu'en dessus, le thorax est de la même couleur (jue le fond des ailes supérieures a\ec des taches conformes et l'abdomen est de même teinte que les ailes inférieures. En dessous, les antennes el le corps sont rougeàtres conune les ailes le sont elles-mêmes. Décrit sur un o" très pur, pris à Darjechng par M. Mo wis, en ISîll. Epistor Boisduvali. n. sp. — C'est l'espèce que Boisduval a rapportée à tort à Cdiiicrtiis Cramer (Species général, p. 298). La collection Boisduval contient i c5c que Boisduval compare, dans sa description, à lu(jiibris, dont la +' est le luctuosus Bdv. (Sp. gén., p. 298). Ce qui caractérise le Boisducali, c'est le milieu de son thorax plus clair que la tète et que la partie antérieure dudit thorax; de plus, la ligne dorsale abdominale gris clair, située entre deux lignes brun foncé: enlin les 4 ailes traversées du bord costal des supérieures au b(U'd anal des inférieures par une ligne d'un noir velouté, un peu tremblée, ()res(iue contiguë sur son côté extérieur, au point noir cellulaire, lequel point se trouve comme encadré entre deux lignes noires parallèles; car une autre ligne, moins accentuée que la première, descend à peu près |)a- rallèlement à celle-ci, du bord costal au bord interne des ailes supé- rieures. A la base des ailes supérieures, on voit une tache d'un brun foncé; mais l'espace jusqu'à la première ligne Iransverse, est ensuite d'un ocre clair un peu rosé, comme l'espace apical. Le dessous est brun, traversé du bord costal des ailes supérieures au bord anal des inférieiuvs, [tar deux bgnes noires à peu près |)arallèles entre elles et au bord externe. Cet Epiator, ainsi que l'espèce précédente, Leitrhiua triih-ns, ('taient restés inconnus au D"" Karl Jordan. Dans le genre Epistor, les doux sexes sont généralement très dif férents. Ainsi ([ue j'en ai fait l'observation |)Ims haut, hifiuhris Dvnvy a pour î luctnostis Bd\.: (kuiprlr \/\nni' a pour v Canierliix Cra- mer: Ijirtns {'.riMuvv u pnur 9 Goryon Craiiiei'. 78 BuUelin de la Société entomologiqtie de France. Les 99 de Boisduvali, Taedium et cavifer restent inconnues. Il existe dans le genre Epistor une ou peut-être deux nouvelles es- pèces que je ne décris pas, MM. Rothschild et Jordan devant s'ac- fjuitter de ce soin. M. le D"" K. Jordan me mande qu'il y a dans la collection du Zoological Muséum de Tring. un Epistor de Bolivie qu'il considère comme une nouvelle sous-espèce de Taedium, dont j'ai une série de 26 c5(5 pris à Cauca (Nouv. -Grenade) par M. de Mathan, à la tin de 1897 et pendant le !<='• trimestre de 1898. De mon côté, j'ai 4c5cî d'un Epistor un peu différent de celui de Bolivie, que M. de Mathan m'envoya jadis de Huambo (Pérou), où il les récolta dans le 4'- trimestre 1889. M. Jordan se demande si cet Epistor péruvien est une race géographique ou une espèce autre (jue YEpistor de Bolivie. Ce qui in- téresse ces Epistor paraîtra sans doute dans les Novitates zooloijicae. Xylophanes Nabuchodonosor, n. sp. — Décrit sur (5 pris à Co- chahamba, Yunga del Espiritu Santo, en Bolivie, par P. Germain, dans le voyage qu'il lit pour nous pendant les années 1888 et 1889. Taille et faciès (ÏAristor Bdv. et rhodochlora Roths. et Jord. En dessus, corps brun-ollv/'itre; côtés de la tète et du thorax plus clairs; une large raie abdominale dorsale également plus claire que le fond. Ailes supérieures, en dessus, traversées par une hgne noirâtre, oblique, partant de l'apex; une autre ligne médiane, plus Une, un peu si- nueuse et non droite, comme chez rhodochlora-, une tache noirâtre^ assez grosse, cellulaire, sur le côté interne de cette ligne; une autre tache sur le côté externe de la même ligne, très près du bord interne dont elle est séparée par un trait marginal blanc jaunâtre; les nervures linement écrites en noirâtre, surtout en se rapprochant du bord ter- minal. Ailes inférieures noires, avec 7 taches allongées, presque triangu- laires, jaune clair, submarginales, assez égales de taille et régulière- ment rangées; une tache jaune au bord anal, le tout â i>eu près comme chez rhodochlora. Dessous roux ferrugineux, à peu près comme chez Aristor; les su- périeures avec la base brun noirâtre, une ligne transversale noirâtre, épaisse, partant du bord costal près ducjuel elle se coui'be; beaucoup de petits traits et ponctuations noires sur le fond ferrugineux ; le bord submarginal grisâtre, assez uni.. Ailes inférieures traversées par deux lignes noires, du bord costal au bord anal, et bordées de gris. MM. Rothschild et Jordan se proposent de décrire et de figurer dans les Mocilates zooloijirai' une autre espèce nouvelle de Xijlophanes, Séance du 2i frrrier lOOi. 79 sous lo nom de rlKilidoIns. J';ii roru do M. P. Gennaiii,(|ni Ta récoltée eu Bolivie, cette nouvelle espèce de Xt/lophanes. C'est une espèce de movenne taille, voisine de Titanu Dru ce. Nouveau cas de gynandromorphisme par Tabbé V. Berthoumieu. Dans une petite collection d"Iehneiunonides venant d'Kspagne, j'ai constaté un cas fort rare d'anomalie relati\e au diniorpliisme sexuel. C'est un IclDieuinoii 9 du groupe ce^sator, espèce répandue dans toute l'Europe et, par conséquent, connue de tous ceux qui se sont occupés dlclmeumonides. L'espèce en question ne dillere essentiellement de /. crssdtor Miill. (|ue par la présence de petites seopules sous les han- ches postérieures; mais, |iour mieux dire, elle paraît devoir être ratta- chée à /. Flamariii, espèce du l'u\ -de-Dôme, créée par moi en 18ît7 (Bull Soc. ent. Fr., p. 2oo). Cependant il m'est inqjossible de l'altirmer. En effet, l'exemplaire venu d'Espagne, bien que muni de deux an- tennes, est pour moi commis n'en ayant pas; ces organes fournissent très souvent des dillérences s|»écili(iues; or, ceux-ci faisant défaut, je ne puis identifier l'exemplaire susdit à /. Flamaryi. Je dit que 1'/- chneumon en question est pour moi comme n'ayant pas d'antennes, parce que le sujet, qui est une 9, est muni de deux antennes de (3. Très surpris de cette aberration, j'ai cherché avec soin s'il n'y avait pas là une supercherie, si les antennes ou la télé elle-même n'avaient pas été détachés d'un c5 et adaptés à cette 9 ; mais force m'a été de re- connaître (jue le cas était bien naturel, quoique anormal. Il ne peut pas non plus y avoir erreur sur la qualité de ces antennes, car elles ont tous les caractères qui a|)partiennent à celles des c5d- 1° Elles ne sont pas enroulées, ce ipii est presque général chez les 99 et en particulier dans le groupe ces.sator. i" Les articles sont exactement c\lindriques et leiu' intersection est peu distincte, tandis que, chez les 99, les articles, surtout les inférieurs, sont plus larges à l'extrémité et forment une saillie qui distingue très nellenienl les articles les uns des autres. ',\° La présence des lyloïdes, espèces de verrues allongées qui se trou- \ent sur le côté externe de clia(iue article est ime preuve sans ré- plique, ce caractère ne se rencontrant que chez les ^ ". Ce n'est pas la première fois qu'iuie semblable anomalie est signalée, 80 Bulletin de la Société entomologique de France. même chez les Ichneuraonides ; Taschenberg a publié un Artiblij- teles, genre voisin des Ichneumon qu'il a nommé hermaphroditus, parce que la ç avait une antenne de forme masculine et Fautre de forme féminine. Cette espèce provenait également d'Espagne ou peut- être de Ténéritïe {Zeit. f. d. gesam. Natur., 1870). Je ne ferai pas un procès à Taschenberg au sujet du nom spécifique qu'il a donné à son Aiubhjteles, car je ne suppose pas qu'il ait cru voir là un cas d'her- maphrodisme, d'autant que cette anomahe n'affecte en rien les organes sexuels proprement dits. A mon avis, ces sortes d'accidents sont pure- ment tératologiques. Les œufs pédicules de Rhyssa persuasoria [Hymé.x.] par le D"" E. Bug.mox. Passant par la forêt d'Almagel (val de Saas) le 13 août 1903, je m'approchai d'un tas de bois de Sapins et de Mélèzes et m'apprêtai à le travailler à coups d'écorçoir, lorsque je vis deux belles Rhgssa ç , po- sées tout près l'une de l'autre, occupées à enfoncer leur dard dans l'un des troncs. Je les saisis toutes deux avec la main et cela d'autant plus facilement que les tarières étaient déjà engagées à une certaine profon- deur; je dus même opérer une légère traction pour les retirer. 11 y avait sous l'écorce de nombreuses larves et nymphes de Cérambycides, mais, n'ayant pas marqué exactement la place où se trouvaient les Wiyssn, je ne puis dire si elles s'attaquaient à l'une de ces larves, ou. ce ({ui est plus vraisemblable, si elles avaient été attirées par une larve de Sirex. Rapportées vivantes à Lausanne, les deux Rhyssa furent disséquées, les 18 et 19 août, sous l'eau salée à 7,S 0/00). L'abdomen ayant été fendu sur la face dorsale, je constate tout d'a- bord que le tube digestif est grêle, rectiligne, et que les ovaires, ex- Iraordinairement allongés, sont placés très haut, dans la partie anté- rieure de l'abdomen. Unis l'un à l'autre par des réseaux trachéens, ces organes forment une sorte d'arcade (arcade ovarique), sous laquelle on voit passer le jabot. Je constate en outre que les tubes ovariques sont au nombre de six pour chaque ovaire, que chacun de ces tubes ren- ferme deux œufs mûrs de même taille, oblongs, d'un blanc de lait, accolés l'un à l'autre et que les oviductes, étroits et étirés, contiennent Sânirc du i'i fcrrirr lODi. 81 ;/ un faisceau de Rlamoiits (riin aspect parliciilitT. Iinin.'ilros, k-gèrciiicnt ondnloux, soinblablos à dos soios rigides. l'ne prt'par.-ilion, dissociée sous lo microscope, me rcvôla bienlôt la vraie nature de ces singuliers lilanients. J'avais alTaire à desteufs pédicules, d'une dimension inso- lite; les filaments brunâtres enfermés dans l'ovi- ducte n'étaient autre chose (|ue les pédicules de ces oMifs. Li\ longueur totale de l'oMif mûr de llli. persiKi- Koria est de 12-'lli.o millimètres, dont 3,5 |)our le corps de l'œuf et 9-10 pour le pédicule seul. Fili- forme, régulièrement cylindrique (épaisseur uni- forme : 8o |x), cet appendice n'offre, à l'opposé de ce qu'on observe chez les Cynipides et les Chal- cidiens, aucun renllement terminal; il se termine simplement par une extrémité arrondie, sans my- cropyle distinct. On constate, en outre, que le pédicule est dirigé du côté de l'oviducte et doit, par cons(''(pient, péné- trer en premier dans le canal du dard, tandis que, chez les Cynipides, c'est le gros bout de l'œuf qui est dirigé en arrière et qui, en conséquence, s'en- gage tout d'abord dans le canal. Examiné à un grossissement plus fort (3-400 fois), l'œuf mûr olîrc une coque chitineuse assez épaisse (1 [x), formée de deux couches, et un contenu liquide parfaitement homogène. Je n'ai vu, même en employant des colorants, ni vésicule germina- tive, ni chromosomes; je n'ai pas observé de granules vitellins dans le cytoplasme. Nous savons déjà qu'il y a dans chaque tube ovarique deux de ces leufs mûrs, exactement de même grosseur. L'ovaire entier étant formé de six tubes, cela fait, pour chacune de nos Rliyssa, 24 ovules pièts à être pondus. Le tube nvarique comprend : l" une membrane d'enveloppe (cuti- cule) avec des ramifications trachéennes; 2" un épithélium pavimen- teux; S» un épithélium cylindrique entourant les ovules ; 4° des cellules germinatives, dont les unes se difTérencient et deviennent des ovules, tandis ([ue le rôle des autres est purement nutritif. — La cuticule forme, au b«iul du tube, un ligament suspenseur trèscouit. (pii, avec les tra- f-f 82 liuJIrth} de la Soncté enlomologique de France. .^orî"Ws>^ cliét'S, fixe l'ovaire dans sa position. L'épilhélium pavi- mcnteux , peu distinct sur les pièces fraîches, se voit plus nettement sur les prépara- tions colorées à riiémalnn et parait alors comme un re- vêtement de cellules polygo- nales, chacune avec un petit noyau arrondi, de couleur violette. On voit encore, au- tour des ovules en formation, un épithélium cylindrique, destiné plus spécialement à nourrir le vitellus et à sécré- ter la coque. Cet épithélium, qu'on peut appeler folliculaire (correspondant à la granulosa du follicule de G r a a t) , se voit nettement à la surface des jeunes ovules, tandis que, sur les œufs mûrs, il est plus ou moins atrophié. 11 est pro- bable cependant que l'épithé- lium folliculaire accompagne l'ovule au cours de sa des- cente et qu'il ne disparaît que lorsque son rôle est ter- miné. La partie initiale du tube ovarique renferme ordinaire- ment trois jeunes ovules, chacun d'eux étant séparé de celui qui lui fait suite par le groupe de cellules nutritives (vitellogène) affecté à ce der- nier. Je compte donc après un petit germigène formé d'éléments encore indiffé- rents et indistincts : 1° un premier groupe de cellules SnDirc iIh '>i fi'i-rirr I9(i'i. 83 iiutrilivos cl. ni dessous do lui, un ovule en voie de foriualion (ce premitT ovule est place transversalement et déjà entouré d'un épi- théliiuii cylindrique); 2" un deuxit-me groupe de cellules nulritives et un deuxième ovule, un peu développ*'-, encore placé en tra- vers; .3" un troisième groupe d'éléments nnlrilifs (une douzaine environ), semblables à ceux des groupes précédents, mais |)lus vo- lumineux et mieux dessinés que ces derniers. C'est, en elTet. dans cette partie du tube ovarique que les cellules vitellogènes atti'ignent leur maximum de développement tandis que. dans les grou|)es (|ui suivent (4 et ')), elles subissent une ati'ophit» à peu près conqdèie. L'o- vule correspondant (.'{') a pris, comme on le voit sur la ligure, une position longitudinale. Appliqué contre le bout supérieur de l'o'uf beaucoup plus volumineux qui lui fait suite, il atteint une longueur de 0.8 inill., soit la seizième partie de la dimension de l'œuf mûr. Cet ovule, dont la coque est encore très mince, est entouré d'un épilhélium cylindrique parfaitement distinct. On remarque, en outre, que ce troisième ovule est mal délimité au niveau de sa pointe, cette région représentant sans doute la zone d'accroissement du pédicule et n'ayant, en conséquence, pas encore de coque. .le n'ai, comme d'ailleurs dans les a^ufs mûrs. |tu découvrir dans ce troisième ovule aucune trace de vésicule ou de noyau. Viennent ensuite les deux o-ufs mûrs (4" et o") déjà décrits ci-dessus, avec leur long pédicule et leur chitineuse coque épaisse. On voit qu'il y a, au point de vue du développement, une distance considérable entre l'ovule IJ et l'ovule 4, tandis que, entre les ovules 4 et "). l'iVart est, au contraire, à peu près nul. L'(euf 4 est aussi long et aussi gros que l'œuf o. La \ie sexuelle de /{/(. ptrsuasoria étant proba- blement limitée à un seul été, on peut conclure de ces faits que, si la ponte avait suivi son cours normal, les ovules 1-3 n'auraient pas pu arriver à maturité en temps utile. En revanche, la maluratit>n simul- tanée des deux derniers ovules doit être, pour ces Insectes, ime dispo- sition favorable. En elîet, lorsfju'après maintes recherches, la lUiiismi 9 a découvert un tronc d'arbre approprié à sa ponte, il est clair qu'il est avantageux pour son espèce de pouvoir, au moment propice, disposer de 24(eufs. 84 BnUetin de la Société entomologique de France. Notes sur des Vespides du Brésil [Hymen.] par R. VON Jhering. * Caba R. y on Jhering, Revist.a do Museii PauUsta, YI [1904], p. lOS. Synon. : BrachygastraPeTly,Be\ecl. anim. art. Bras., 1833, p. 146 (nec Brachygasfer Loach, Hymen., 1817; Meigen, Dipt., 1826]. Nectarùia Sluick., Cab. Cyclop. Hist. Ins. 1840, p. 181 (nec Nectarinia Illig., Aves, 1811). Il est absolument impossible de soutenir le nom de Nectarina, donné à ce genre par Shuckard, et sous lequel il est généralement connu. Il en est de même du nom Brachygastra Perty, parce que l'un et l'au- tre ont été préoccupés dans la nomenclature zoologique et nous ne pouvons aujourd'hui, en aucune manière, suivre M. de Sa ussure (Mo- nographie, II, p. 22o, note) en ce qui concerne les noms préoccupés. Parachartergus r. V. Jhering-, 1. c, VI [1904], p. 128. — Genus fiimile Chartergo, a quo differt numcyi) artkulorum palporum lahia- liurn; palpis maxUlaribus 6-articulatis, lablalibus 3-articaIatis. — Long. tût. : 9 mill. ; env. : 16,5 mill. De même que le genre Charteginus, ce nouveau genre est bien allié aux Chartergus pav l'diorme générale de sa taihe; cependant il manque un article aux palpes labiaux ; le dernier (troisième) porte, sur sa partie subapicale, un poil raide. C'est justement le même casque celui de Leipomeles et de Polyhia,o['\, également, nous ne pouvons reconnaître la différence générique que par un examen attentif des palpes. Jus(prà présent, nous ne connaissons qu'une seule espèce compo- sant le genre Parachartergus. Parachartergus BENTOBUENOi, R. v. Jhering, l.c, VI [1904], p. 129, fig. 7, tab. 4. — Ressemble, par sa taille, au Chartergus colobopteruit . — Le métatliorax est un peu excavé et, par cela, le postécusson de- vient un peu proéminent; bords du thorax peu anguleux. Pédoncule du l*"'' segment abdominal très court, le reste campanule. Corps line- ment granulé sur le thorax ; recouvert de poils fins : jaunâtres sur le vertex et sur le thorax, sauf sur le métathorax où ils sont blanchâ- tres, ainsi que sur l'abdomen. Insecte tout noir, seulement le cha- Séance du 2i fi'crier 190 L 85 poron et les orintes internes et externes, en partie, jaune crème ; les mandibules, la itase et la pointe des antennes, les écailles et les arli- culatidHS des pattes brun clair. Ailes noires antt'ricurement, enfu- mées sur le limbe, et de couleur crème dans les cellules discoïdales. Moins constante semble être une nuance verdàtre sur la tète et sur la moitié antérieure du thorax. c . Il n'y a pres(|ue pas de dilfi'rence entre les sexes de cette es- pèce: les mandibules sont jaunes, comme le chaperon, celui-ci a ran^ile antérieur encore plus obtus: les pattes sont brun clair; les antennes sont les mêmes. Cette espèce parait avoir quelque ressemblance avec le Ch. grmus Fox, qui, cependant, est plus grand et plus richement coloré. Le nid, assez semblai)le à celui du Lcipomelcs lamellarid, est figuré dans la Revista, VI, tab. o, lig. 2. Habitat : Rio Juruà, Amazonas (ty|ie); E. Garbe leg., 1902. PoLYBiA KinNARiA, R. V. Jheriug, 1. c. [1904]. tab. 7, fig. 13 (nid). — Long. tôt. : 9 mill. ; env. : 15 mill. — Chaperon large, son angle très obtus, cachant les mandibules: celles-ci avec 3 dents fortes et -2 au- tres plus faibles; les yeux atteignent la base des mandibules; ocelles en triangle allongé. Tète un peu plus large que le thorax. Celui-ci un peu anguleux au prothorax, rétréci en arrière, le sillon bien marqué a la base, mais peu [irofond. Pétiole allongé, lin à la base, élargi à sa moitié et \in peu bosselé à l'apex (comme chez la P. rejecta) : le reste de l'abdomen presque ovale. Pétiole et (piehjuefois les premiers segments abdominaux avec un faible sillon longitudinal. Tète et thorax noir foncé, abdomen brun ferrugineux : vivement colorés de jaune blanchâtre. Les deux premiers articles des antennes et les pattes sont brun jaunâtre; les liancbes et les tarses presque jaunes. Les mandibules, h' chaperon, sauf une tache triangulaire au milieu, deux petites lignes entre les antennes, les orbites internes faiblement et incomplètement, les externes largement bordées de jaune ; le bord antérieur du pmthorax et queh|uefois une Hgne faible sur son bord postérieur, les écailles, une bande large obli(iuement sur le tlanc, les bords anfcé-rieurs de l'écusson et du postécusson lisérés irréguliè- rement, deux taches triangulaires sur la base du métathorax et les bordures postérieures de tous les segments abdominaux. La couleur brune de l'abdomen est plus claire sur la base du pi-tiole et du deuxième segment. Ailes hyalines, à nervures brunes et un peu enfumées à l'apex. (3. Se distingue aisément \y.\v la [été plus arrondie, les yeux plus 86 Bulletin de la Société entomologique de France. gros et moins échancrés, les maii(lil)ules plus faibles. Chaperon entiè- rement jaune pâle, ainsi que tout le thorax inférieurement. Antennes un peu plus longues et de couleur plus claire en dessous. Le nid de cette espèce, tout entièrement construit d'argile, est figuré dans la Rerista, YI, tab. 7, fig. 13. Habit. : Santarera, Para (type); E. Garbe leg., 1902. PoLYBiA YPiRANGUENSis l\. V. Jhcring, 1. c, p. 188. — Long. tôt. : 14 mill.; env. : 26 mill. — Espèce très voisine de la P. niyra, mais différente par plusieurs caractères. Elle se distingue par son corps un peu plus robuste, par son pétiole qui est presque celui des Synoeca, lin à la base, au milieu avec deux tubercules et ensuite légèrement élargi avec un sillon longitudinal; vu de profil, il est un peu courbé; il est aussi un peu plus long que celui de la P. nigra. Le reste de l'abdomen est court, presque cordiforme. Le prolhorax est régulière- ment arrondi, le sillon du métathorax peu marqué. Thorax finement ponctué, sauf le mésothorax qui, comme l'abdomen, semble lisse et finement velouté. La couleur est entièrement noire, sans aucun dessin. L'aile est for- tement noircie sur la moitié basale; la partie apicale est plus transpa- rente; la région des cellules cubitales et le point ont une couleur jau- nâtre, et, sur la partie plus foncée de l'aile, on remarque un vif refiet violet. Habit. : Ypiranga, San Paulo (capitale). La P. tjpiranguensis semble avoir encore quelque ressemblance avec la P. tinctipennis Fox, mais plusieurs caractères indiqués pour cette espèce, que je ne possède pas, ne s'accordent pas avec ceux de mes nombreux exemplaires. Sur quelques Diptères intéressants du jardin du Luxembourg, à Paris, par le D' A. Giahd. Les vieux Marronniers du jardin du Luxembourg sont fréquemment attaqués par divers Insectes dont les ravages finissent par déterminer de vastes cavités remplies d'une fine poussière de bois carié, plus ou moins humide. Les premiers auteurs du dégât sont les Rlnjucholus et surtout Rli.piDictuIatus Bohem.,plus rarement Rli. liguiariis Marsh. Séance du 2i /Vn-ii'r 100 î. S7 (= c////»^///)o.s7('/n ()li^ .), Ith. iclrolh'.rus Bdhcm. et /{//. ruliitarix (Jcrin. I^cs (It'biils dcratlaiiiie cl la manii'i'c dont procèdent ces Hlnii- cophon'S oui éli' hicii décrits par F. l)('caii\ ('). Bionlot liliainmixiuia hicolor Schrank entre eu scène et ne contri- bue |)as peu à augmenter le mal. Tous les coléoptéristes parisiens sa- vent dans quelles conditions on peut recueillir abondamment, au Luxem- bourg, ce joli Longicorne. Je le prenais déjà communément, en 18(l!l. dans ce qui restait alors de la vieille pé|tinière, à reiidroit traversé au- jourd'hui par la rue Auguste-Comte. Zeuzem pijrina L. me paraît très rare au Luxembourg. Je n'en ai trouvé qu'un exemplaire femelle (l'"' juillet 1803) sur le tronc d'un vieux TiDtinrix gallica, loin de tout Marronnier. L'arbre a été abattu depuis. Les ravages de Z'V<;('/Yf dans nos jardins publics sont i)ien moins intenses que ceux occasionnés par le même insecte en Améri- que, notamment dans les parcs de New-York, où il a été introduit ré- cemment. Divers champignons agrandissent souvent les cavités creusées par les Insectes et contribuent, par l'action de leur mycehum. à hâter la dé- composition du bois. Je citerai notannnent le TriclioloiiHi tuiituloKiou Kalchbr. (juc j'ai souvent recueilli vers le miheu d'octobre, dans les Marronniers creux des grandes allées (-). Le terreau, constitué comme nous venons de le dire, abrite toute une faune intéressante à étudier. J'y ai trouvé deux Diptères, dont l'un, Ctenophom oru(ita'S\i'igi}n, est une espèce fort belle et généralement peu répandue. J'en prenais autrefois, chaque année, dans la première quinzaine de juin, quelques individus sur de vieux arbres de la terrasse, non loin du palais du St'nat. Il existe encore, mais beaucoup plus rare, dans (i'auli'es parties du jartiiu (^). L'autre t'si)ici', Mijidlroixi poreus L. (forme uif/rolinsdlus Schinvr) est très commune en France; mais il est intéressant de la rencontrer dans Paris même, et c'est au Luxembourg que j'ai constaté pour la pre- (1) Notes pour servir à l'étude des Insectes nuisibles au Marronnier, Feuille (les Jeunes l\'al lira lis tes, Xl\ [1888], n" '217, p. 2-G. (2) Les Xectria aux diverses phases de leur évolution (fusarinni, htbcrcula- rid) alta(|uent souvent les Marronniers nitHne assez jeunes et, comme les Jdiijncholus, ouvrent ainsi la porte à de noml)reux ennemis, qui amencnl peu à peu la ruine de l'arbre. (3) Dans le Nord de la France, à Valenciennes, à Douai et à Lille, jai trouvé assez fréquommenl, dans des conditions analogues, une autre espèce de Cteno- l>hoi(i. C. /Inreoliita Fab., mais toujours sur les Urines et à une époque plus précoce (avril-mai). 88 Bulletin de la Société entomologique de France. mière fois que sa larve vit dans l'intérieur des troncs cariés des vieux arbres. J'ai recueilli, le 4 mai 1898, un individu qui venait d'éclore et dont les ailes n'étaient pas encore déplissées. En dix minutes, pendant le trajet du Luxembourg au laboratoire de la rue d'Ulm, l'insecte ('tait parfaitement développé. La seule indication relative au développement de ce Diptère, qui me soit connue, est consignée dans Cambridge natural Histortj. « Eristalis and its allies, dit D. Sbarp. live in water saturated with (ilth or with decaying vegetable matter (the writerhas found many hundred of tbe larvae ol Myiatropa florea \n a poolofwater standing in a liollow beach tree) » ('). La larve n'a pas besoin d'un milieu absolument liquide. Elle vit très bien dans le terreau bumide. Par ce genre d'babitat, elle s'éloigne des Eristalis et des Helophilus pour se rapproclier des Mallota, des Spilomyia, des CriorrJiina, etc. Les écoulements ulcéreux où végètent les formes conidiennes [Fusa- rium, Fusisporium, etc.) des Sphériacées sont remplis de larves et d'in- sectes parfaits de Drosophila sp. Ces mouches ont un intérêt pour le biologiste par le rôle qu'elles jouent dans la dissémination des Acariens, des Nématodes, etc., qui habitent le même milieu. Ce sont elles aussi qui transportent d'un arbre à un autre les spores des Champignons pa- rasites et généralisent ainsi l'infection de proche en proche. En dehors des vieux Marronniers, j'ai trouvé au jardin du Luxem- bourg quelques espèces de Diptères assez inattendues au milieu d'une grande ville. C'est ainsi que j'ai capturé un exemplaire récemment éclos de Sitbula varia Meigen sur les murs de soutien de la grille extérieure, au voisinage de l'Orangerie. Peut-être la larve avait-elle été introduite avec le terreau ou avec des végétaux destinés au jardin. Vers la fin de septembre, j'ai pris plusieurs fois Yoliicella zonaria Poda sur les Wcnrs, à' Heliotropi uni peruvianwn. Les Bombas sont nom- breux au Luxembourg; il doit en exister des nids dans Paris même et l'on pourrait s'expliquer ainsi l'existence des Yolucelles qui sont, on le sait, parasites de ces Hyménoptères. (1) D. Sharp., Cambridge natural ffistory, vol. VI, ftisects, part. II [1899], p. 499. Séance du 2i fn-riri- 100 i. 89 Sur un Corethra. de l'ambre de la Baltique [Din .] |);ir F. Mkimki;. Dans uiu' iinlice aiitcriL-urL' ('y. jai donné la diagnose de Moclilony.v sppultHs du succin, brièvement signalé par Loew, en 1850, qui a aussi AU un vrai Tm/^./' provenant de celte même résine. Le genre Corrtlini Meigen, que je viens de trouver |tuur la première fois dans l'anilire. a déjà été observé, à l'état fossile, par Serres (-), H ope f') et Scudder ('). Les formes décrites par ces entomologistes se répartissent dans les formations géologiques indiquées plus loin. Le Corrthvd de la reine des résines a plusieurs traits de ressemblance avec M. scpulhia Loew (Meun.). Il se sépare de ce (lulicide par la mor- jiliologie des palpes el des antennes, mais surtout par le métatarse plus long que le deuxième article et qui est toujours très court chez les Mochlow/x vivants et fossiles. Comme le dit très exactement Loew ('), les Culicidac sont peu re- présenté's dans le succin, l'examen de plusieurs milliers d'inclusions ne m'ayant permis de remarquer que quelques individus de cette famille. Corethra ciliata, nov. sp. — Ç. Tète large. Pipette diarnue, ciliée, l'alpes de (|ualre articles : le i" court, le 2" moins long (|ue le '.V\ le 4'' plus du double de la longueur du W' . Veux grands, bien séparés sur le vertex. Antennes de quatorze articles (''} : le 1" godiforme, saillant, le 2^ cylindrique , les suivants nodiformes et verticillés, le 12'^ article plus court que le dernier; ces deux articles cylindriques. Thorax con- vexe, cihé et orné de deux stries longitudinales. Écusson semilunaire et assez longuement cilié à la périplu-rie. Abdomen bien distinctement (loilu et composé de neuf segments : le J'' court, les suivants d'égale longueur, le préapical et l'apical moins longs, le segment anal à lamelles de Toviducte simples ('). Pattes ciliées : fémurs et tibias d'égale lon- (1) Les Culicidac de l'ambre. Revue scientifique du Bourbonnais [\'M2\ t. XV, p. 199, 1 pi.). (2) Géogn. des terrains lertiaire», p. 208,1829. (3) Trans. ont. Soc, t. IV [18i71, |). 252. (4) Bull. U. .S". Ceolocjical Surretj Terrilories, t. Ilf, p. 7i4. — ïeillary Inftects N. A., p. 583 [1890]. (5) Ueber der Bernsleiii u. die Bernsteinfauna, p. 29. Mcserilz. (6) Chez un des s|)écinien.s (n''2753). le dernier aiiicle est dislinctemenl plus long que le pit-apical. La ni^me remarque s'apiilique aux palpes. (7) La fojsilisalion ne permet [las d'eludier le dilail de la morphologie des organes génitaux. 90 Bulletin de la Société entomologique de Fiwwe. gueur, le métatarse beaucouii plus long que le 2*^ article, le 3^^ dépassant en longueurle 4^, le o'' le plus court. Crochets tarsaux (Krallen == on- gles) grêles, unidentés. Topographie alaire comme chez les Mochlonijjc. Long, du corps : 3,o-4 mill.; long, alaire : 2 mill., larg. : 3/4 mill. Collection Royale de l'ambre de Koenigsberg (Prof. D'' W. Klebs), n^^^ 2753, 6095. " cj. Inconnu. Fig. 1. Corethra ciliafa F. Meunier. (N" 6095). Sur l'aile gauche, la fossilisation a un peu enchevêtré la topographie des nervures enlièreinent en place sur celle de droite. Fig. 2. Antenne. Fig. 3. Métatarse et articles tarsaux. Les dessins ont été faits, à la chambre claire d'Abbe, par M"" F. Meunier, Scdurr (la 2i frrrii'i- 190 i. !ll Tahlc.'ni des ('.nrrllirn fossilos. Oligoci'iic / (sans (li'sijïiKitinn (iV'tace). \ ,. ,, ., , , , ,.,>„.,^., ^ ...':., ... ^' M.o;r//((7M'./-) a la forme d'un segment de cercle et porte 2 poils. (Sur les échantillons de cette es- pèce, en notre possession, la protraction du pharynx ne nous a pas permis de voir, en avant de l'écusson antérieur, les chéli- cères qui s'y trouvent certainement.) En arrière de la région scutellaire, la face dorsale porte, d'avant en arrière, une rangée transversale de 4 poils marginaux, 2 de chaque côté, une autre rangée trans- versale de 6 poils, dont la paire médiane se trouve sur un rang quelque peu anté- rieur, deux autres rangées de 4 poils, dont la paire médiane est la plus déve- loppée. Face ventrale. — Les plaques coxales maxillaires sont protégées par une sorte d'épine (fig. 2 et 3); les plaques coxales des pattes sont lisses {(]g. 2) et portent chacune un Fia. 3. Séance du 24 fènier WUi. 93 long poil 4-b;irbPlc ; entre les coxalcs III se trouve une paire de poils et, en arrière d'elles, un rang transversal de 4 poils; on trouve, plus en arrière, une paire de poils iiarbelés et, latéralement [)ar rai)port à ces derniers, 2 petits poils niarginauv lilifornies; à rcxlrémil»' de TalKlo- men, enfin, une paire de longues soies barbelées (homologue de la paire dorsale que Ton observe chez Thr. holosericeuin et poriceps). Le pharynx protracté montre une élégante couronne formée d'un double rang de digitations chitineuses (lig. 3) ('). Les mandibules (lig. 3) comprennent deux articles : le premier porte, à son extrémité et du coté dorsal, une épine; le deuxième un croc à concavité supérieure. Les palpes maxillaires comprennent 5 articles, les 4 premiers à peu près égaux, le dernier carré, pourvu, à son extrémité distale, d'une. petite pointe émoussée, d'une épine et de 3 poils tactiles : un court et 2 longs. Les pattes (fig. 1) mesurent : celles de la première et de la troi- sième paire 240 (x de long environ, celles de la deu- xième 200 p., les tarses de la troisième (lig. 4) 08 «x; ces tarses sont munis de 3 ongles, dont le médian est le plus long et dont le plus interne, parfois déformé, est diiigé vers la ligne mé- diane du corps; les tarses portent à leur face ventrale une expansion munie d'un magnifique poil plumeux; la plumule antérieure de ce poil est extrêmement développée, dirigée vers la ligne médiane; à côté de l'ongle déformé, du côté dorsal et interne, se trouve un poil pecliné, portant 4 dents dirigées en avant ; au-dessus de ce poil pectine se trouve, du côté ventral et externe, un poil court, mais massif, transparent, lancéolé. Thrombidium poriceps, sp. n. (larve). — Face dorsale. — La face dorsale (lig. o) porte, en avant, deux écussons lisses, finement cri- blés de pores. L'écusson antérieur (long. : 170 a ; larg. : 13G jj.) est arrondi en avant, tronqué en arrière, sensiblement rectangulaire; il porte an- térieurement 2 poils courts, lins, soyeux, de chaque côté, à mi-lon- gueur, un poil marginal raide, dans chaque angle postérieur, un poil (I) M. \. Giard nous a fait observer la grande analogie de cet organe avec ct'lui que portent, dans la inôine rt'L;ion, certains Copepodes parasite'^. Simple fait de convergence, déterminé sans doute par l'identité de ta lonction li\a- trice de l'organe chez des tyj>es aussi éloignés. Fig. M Bulletin de la Société entomologique de France. t HV Fia. Fis. 6. rude, entre ces derniers et en avant, un pseudo-stigmate petit, arrondi, en forme de cupule peu profonde et d'où émerge un organe pseudo- stigmatique long , ténu, flexueux. L'écusson posté- rieur (long. : 06 [i.; larg. : 152 [a) est trapézoïdal, à grande base antérieure, il est plus long que l'écusson antérieur ; il porte 2 poils soyeux. La présence de deux paires latérales de poils, de chaque coté de cet écusson, détermine la formation d'une première rangée transversale de 6 poils ; on trouve, en arrière de la première, une deuxième rangée de 6 poils, deux autres rangées de 4 poils plus en arrière encore, et enfin, à l'extrémité de l'abdo- men, 2 longs poils flexueux. Une ocelle double se trouve de chaque côté de l'écusson antérieur. En avant de l'écusson antérieur, deux ehélicères subcirculaires sont transparentes. Face ventrale (lîg. 6). — Los plaques coxales, même celles des maxilles, sont finement criblées. Chaque maxille porte un poil court, trapu, pectine, qui simule une puissante épine inférieure; les palpes maxillaires sont analogues à ceux de Thr. Iiolosericeum. Entre les coxales I et III se trouve un ori- fice trachéen semilunaire (fig. 7), la plaque coxale I (fig. 6) porte un poil barbelé, la plaque coxale II en porte deux, la plaque coxale III en porte un; entre les plaques coxales III émerge une paire de poils bar- belés plus longs. Sur l'abdomen (fig. 6), une rangée de 4 poils courts se trouve au tiers postérieur ; une autre rangée, tout à fait postérieure, comprend une paire médiane de poils longs, barbelés, et une paire de poils courts, latéraux. Les pattes mesurent toutes 225 [j- de long. Le tarse de la troisième paire (fig. 0; a une longueur de 06 ;j., il poite 3 ongles : l'externe Fis. 7. Fis. 8. Séance du '2i février 100 î. 95 Fig. 9. loliustc ot hin;;, \o médian courl, riDterne robuste, tronqué, tourné vers la lifiuc médiano du corps; sur la faco dorsale du tarse, du côté interne, tout |)rès de l'ongle tronqué, s'im- planto un long poil pectine; sur la face ventrale du tarse, du côté interne, s'im- plante un long poil transparentjlancéolé, aussi long que l'on- gle; parfois le tarse porte, à sa face dor- sale, trois poils pectines, et deux, à sa face ventrale. Ces deux espèces de Throiiihidium ont été rencontrés par nous, à l'état larvaire, implantées dans les téguments de divers Insectes, Oi- seaux et Mammifères : Tlir. porurps sur }fusca domputlca, Cri/llotalpa ruigaris et divers petits Diptères non déterminés, sur des Poussins, sur Campagnol et sur l'Homme. Tlir. striaticeps sur divers petits Diptères non déterminés, sur )feli- gethen, sur Poussins, Hermine, Chat et sur l'Homme. Ce sont donc des parasites qui se gorgent indistinctement de l'hé- molymphe des Arthropodes et de la sérosité des Vertébrés homéo- tiiermes. Nous n'avons pu réussir l'éducation de leurs larves hexa- podes; leur pupe larvaire (pupe de nymphe), leur nymphe octopode, leur pupe nymphale (pupe d'adulte) et l'imago restent donc inconnus [à supposer (lue le développement de ces espèces comprend les mêmes stades que celui de Thr. yijnnwpteroruni [Tlir. gumnopteroruin L. = Tlir. l'aUgi)wmm Hermann. Synonymie admise par la plupart des au- teurs), étudié par Henking (Beitr. z. Anat. Entwick. u. Biol. v. Thr. jaliginosum, Zritschr. f. Wisaensch. Zooi, 1882). Les données four- nies par S. Jourdain (Sur le développement de '/'/*/■. holosericeum, C. R.. 1897) ne concordent pas avec celles de Henking.] (^hez les Insectes, les larves de Thr. pnriceps et striaticeps se fixent sur les membranes articulaire3 des membres, plus rarement sur la mem- brane articulaire céphalo-ihoracique ; elles acquièrent, pendant la pé- riode assez longue de leur fixation parasitaire ''jusqu'à lo-18 jours) une taille triple de leur taille initiale (au moment où elles abandonnent l.i vie errante). Nous n'a\i>ns pu trouver, au point (l'iMiplanlatinn, au- cune trace de l'appareil stomatorliizique décrit par Jourdain (C. /{. [1872], CXV, p. 622) sur les Rougets parasites des Insectes <'t des Ara- 96 Bulletin de la Société entomologique de France, ncides, et que Trouessart suppose (Note sur l'organe de fixation et de succion du Rouget, Soc. ent. Fr. [1894], Bull, n° 4, pp. 97-102) être un produit pathologique cliitineux, représentant un mode de défense de l'Arthropode parasité contre l'Acarien parasite. Sur l'Homme, nous n'avons jamais pu constater non plus l'existence, autour d'un organe de succion (langue pour Trouessart, épipharynx pour Bniciver), d'une gaine fibrineuse formant, dans la peau parasitée, un véritable séquestre (Trouessart : Sur la piqûre du Rouget. Réponse à M. Jour- dain, Arch. de Parasitol, II, n" 2, p. 286). Chez l'Homme, les larves des 3 espèces de Rougets, par nous obser- vées, provoquent les mêmes symptômes de réaction cutanée; l'implan- tation de l'animal se fait toujours à l'orifice d'un foUicule pileux ; autour de chaque parasite existe une zone inflammatoire du diamètre d'une lentille, dont la rougeur trahit l'état congestif; un travail d'éhmination s'efTectue consécutivement à la chute spontanée ou à l'ablation d'une partie du rostre du parasite. Les Oiseaux sont particulièrement infestés par ces deux espèces de Rougets, comme ils le sont par Thr. gijmnopterorum, mais les jeunes sujets seuls ont la peau assez fine pour être exposés à leur attaque, taudis que les Poussins portent les plaques agminées d'Acariens (quel- quefois plusieurs centaines) sur les rebords alaires, à la carène, aux paupières, la Poule adulte n'en présente pas trace; c'est toujours au pourtour des foUicules plumeux que s'implante le parasite. Les petits Mammifères : Campagnols, Hermines, jeunes Chats, portent des Rougets implantés dans toutes les régions où la peau est fine. Les Mammifères à peau épaisse, tels le Chien, n'en portent qu'à certains endroits d'élection où la peau s'amincit : rebord ciliaire de la paupière en particulier. Les Rougets spontanément détachés de la peau humaine, ou enlevés par une biopsie avec un fragment de peau chez les petits Mammifères et Oiseaux, sont toujours morts rapidement, sans avoir atteint la taille qu'ils acquièrent sur les Insectes ; nous serions portés à en conclure que les Rougets qui s'implantent sur les homéothermes sont des pa- rasites fourvoyés sur un mauvais terrain ; la sérosité de leurs hôtes accidentels ne serait pas pour eux un aliment capable de permettre leur complet développement; c'est sur les Arthropodes qu'ils devraient mener leur vie parasitaire normale. Il ressort de nos observations, poursuivies pendant plusieurs étés consécutifs, que, dans la même localité, l'Homme , ainsi que les Mam- mifères et les Oiseaux, peut être attaqué simultanément par les larves de 3 Rougets zoologiquement distincts : Thr. gijmnopteronm (larves Séance du ^i fécrirr 190 î. 97 déterminées non par l'obtention de l'adulte après éducation, mais par comparaison avec les descriptions et ligures de nos devanciers et, en particulier, celles de Becleze et de H en k in g), espèce signalée comme déterminant l'érytliènie autumnal aux environs de Paris et en Bour- gogne (E.-A. Briicker, Sur le Uouget de l'Hounne, C. li. [29 uov. 1897], p. 879. — Id., Monographie de Pediruloides rentricosus New. et théorie des pièces buccales des Acariens, Bulletin scieniif. de la France et de la Belgique, p. 413), Thr. strinticeps et Thr. poriceps. La pluralité spécifiriue des « aoûtats » s'attaquant à l'Homme, présumée, mais non démontrée par Moniez (Trait(' de parasitologie, p. 430) est sans doute de nature à mettre d'accord les divers auteurs qui rappor- taient le Rouget de l'Homme, les uns à Thr. holof!ericeum,\cs autres à Thr. {ijimnopterorum. Cette opinion éclectique est celle à laquelle s'est rallié, en dernière analyse, P. Mégnin (Observ. sur les Rougets, C. R. [1897], p. 9()7, mais personne n'avait, semhle-t-il, rencontré jusqu'à ce jour plusieurs espèces de Thr. simultanément parasites chez l'Homme. Pour compléter l'étude, intéressante au double titre zoologique et mé- dical, des i Rougets visés dans cette note, il reste à mener à bien leur ('ducation. Nous n'avons jusqu'ici pu y réussir; nos observations ac- tuelles ne sont donc qu'une contribution incomplète à leur histoire. Bulletin bibliographique. Bell (R.) : Feuilles géologiques n"' 42-48, oG-08; {Connu, (jéol. 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Après avoir passé huit jours à la station de Kiljwezi, ..ù il a fait no- tamment une b.'lle et abondante récolte de Coléoptères entre les rails (lu chemm de fer, M. Alluaud est arrivé au pied du Kilimandjaro dont le sommet atteint 60i0 ■" d'altitude. Il s'était installé, le 20 jan- vier, a la mission de Kelima, située vers loOO -", et se disposait à ex- plorer la lisière supérieure de la zone de forêt qui se tr..uvc à envin.n ;{2<»0 '" d'altitude. .Notre collègue compte arriver à Marseille vers le 14 mai. Rectification. - Notre collègue, Lord Walsinghara, nous prie de reclil.er, comme suit, ses noms et adresse dans la liste des mem- bres : 1882* Walsint.uam (The Hight Honourablo LordV High Steward of th." 1 niversity of Cambridge, Truste." of (h, Britisli Muséum, of the •'".Irr.an Muséum (Royal Collrg," of Surgeons], of the Lawes Agricul- lural Trust, elc, Mert<.n Hall, Tlietford. Norfolk (Angleterre. Wrrolé- pimiitevea. Arf«./ss/o^ _ M. Henri Lavagne, avocat, 1, rue Aiguillerie, Mouti)."Ili,"r (lli"rault). Coleopthr.s paléarctà/im; genre terricoles. Présentation. - M. Alfred Faure, professeur d'Histoire nalu- Bull. Soc. ent. Fr., 1904. ^^n, ^ 102 Bulletin de la Société entomologique de France. relie à l'École vétérinaire de Lyon, présenté par M. F. Henneguy. — Commissaires-rapporteurs : MM. A. Giard et A. Lécaillon. Démission. — M. le D"" Hanneton a envoyé sa démission. Proposition. — M. A. Giard, tant en son nom qu'au nom d'un certain nombre de nos collègues, dépose la proposition suivante : .« Les soussignés, désireux de répondre au vœu maintes fois expri- mé par un grand nombre des membres de la Société, prient le Bureau de mettre à l'étude la question de la réimpression des deux premiers volumes des Annales de la Société entomologique de France. « Les perfectionnements du procédé de reproduction anastatique ren- draient peu coûteuse cette réimpression dont les frais pourraient d'ail- leurs être couverts en grande partie par des souscripteurs préalables. » Cette proposition, signée de MM. A. Giard, H. Uonckier de Donceel, J. de Gaulle, F. Henneguy, J. de Joannis et J. Ma- gnin, est renvoyée à la plus prochaine séance du Conseil. Observations diverses. Note synonymique. — M. le D'' L. von Heyden fait remarquer que la variété verte de Pterostichus [Ceporus) metaliicus Fabr., dé- crite par M. Maurice Pic [Feuille des Jeunes yaturalistes [1893], p. 14) sous le nom de var. viridi-nitidus et récemment citée dans nos Annales [1903J, p. 413, a été déjà publiée par J. Schilsky [Deutsche ent. Zeitschr. [1888], p. 182) sous le nom de var. virens. Capture. — M. J. Clermont signale la capture û'Hippodaniia sep- temmaculata Degeer faite par lui, le 27 février dernier, à Samatan (Gers), en tamisant des mousses au pied d'un Chêne voisin de plu- sieurs mares. Dans ces mares pousse en nombre Menyanthes trifoliata L., plante de prédilection de 1'//. septeminaculata. Le premier exemplaire a été pris par le D' A. Pu ton dans les Vosges; le deuxième par M. Georges Odier au Lioran. Cette in- téressante espèce existe aussi dans la Loire et probablement dans les Ardennes. Séance du !) inms' mOi. 103 Communications. Diagnoses sommaires d'espèces nouvelles à'Apion Herbst [Col.] provenant de la région Malgache I suite \K\V L. HKlil IN-Hll.LKCilCO. Apion insulare, n. sp. — Lonj;'. : i,3-;{null. (rostr. incl.). — Mf/ro- piri'uni. snlioparuiii. inaequnliter olbo et griseo-substjuamosuin. ilnpul brève, [route breviter ninaliculniti. RoMniin iiHulice iirexdluni, sKliriiUn- (lrirum,bnxi suhs(ju(iiii(isnm,iiiiire siiln/l> ixirniii latioribuK. Corpus subtus l(iter(dik'rque, eljitroruin tipexet pedes densius atbo-subsiiuamosa. Femora tibiaeque ferrmjinea. Les élylros sont marqués sur le disque de l)an(les subsqiKuneuses lilanches, plus ou moins indiquées. La plus nette do ces bandes est celle qui descend de la base lo long' de la suture, et du premier intervalle jusijue vers le milieu, en formant un coude au-dessous de l'écusson. Entre ces bandes blancbes, le fond est fait de poils subsquameux gri- sâtres qui forment notamment une tacbe ronde subapicale, bien visible au milieu de la squamosité blanche postérieure et une autre petite, al- longée, moins nett(\ incluse dans la bande blanche infra-scutellaire. Kniin, sur leur seconde moitié, les élytres portent, le long de la suture, \\\\ espace commun dénudé, all'ectant vaguement la forme d'un fer de lance dont l'extrémité est limitée par les bandes subquameuses blanches qui descendent le long de l'écusson. La ç est plus forte que le 6. Elle a le rostre plus long (aussi long que la tète et le prothorax). Sud de Madagascar : Andraliomana ('. h. Alluaud). Apion albosquamosum, n. sp. — Long. : 3 mill. (rostr. incl.). — Voisin d'.l. insulare mihi. Il s'en distingue par le revêtement blanc subs(|uameux plus dense et autrement disposé, par les élytres d'un brun roussàtre avec la suture plus fonct-e. La squamosité blanche en- vahit les bords hitéraux du corps et s'avance anguleusement vers le milieu du disque des élytres: elle forme, dans la région sculellaire, une tache à |ieu près triangulaire dont le sommet atteint le premier tiers 104 Bulletin de la Société entomologique de France. dos élytros ot, de plus, uno petite touffe bien nette sur le 2*^ interstrie, au delà du milieu. La suture est dégarnie seulement sur le tiers mé- dian. En outre, le corps est plus allongé; leprolliorax et les élytres ont les bords latéraux à peu près parallèles ; les épaules sont moins saillantes ; les stries élytrales sont plus grossièrement ponctuées, aussi larges que les interstries, qui sont subconvexes; le rostre, aussi long que la tète et le thorax, est garni de poils subsquameux espacés; les cuisses et les tibias sont d'un testacé ferrugineux avec les genoux rembrunis. Un seul exemplaire. Madagascar : Andrahomana (Ch. Allnaud). Sur la distribution géographique des Amphimallus pygialis Muls. et pini Oliv. et deux mots sur les mœurs de ces deux Lamellicornes [Col.] par J. Clermoxt. Les Amphimallus pygialis Muls a n t et pini Olivier ont beaucoup d'analogie entre eux. Un examen attentif permet cependant de les dilïé- rencier nettement. Mulsant, dans son ouvrage (Lamellicornes, 2" édi- tion, p. 560, 1871), en donne les caractères et, plus récemment, Reit- ter dans ses Bestimmungs-Tabelle, Melolonthidae, t. L, p. 233. hWuiphimaUus pini fut décrit en 1789 par Olivier sur un type qui provenait de Fréjus. Comme Olivier était originaire du Var, il est probable que c'est lui qui l'a découvert. Mulsant l'indique de Béziers (Gaubil), Marseille, Toulon, Hyères; il y a de grandes chances pour supposer inexacte l'indication : Nî- mes (Javet) comme d'ailleurs celle de Barbarie (Desfontaines], donnée par Fabricius en 1792 ; cette dernière indication devant sans doute résulter d'une confusion de provenance. Les localités où VAmphimallus pini a été capturé à ma connaissance sont les suivantes : Aigues-Mortes , Brig (Valais) [Pic]; Ollioules (Var), Sion (Valais), Grenade (Espagne), [coll°" Tournier >Pic] ; environs de Madrid [ma collection]; M^ Cenis [Ghiliani]; Val Pesio [Baudi]; Lombardie [Villa]; Sicile? [de Bertolini], d'après les indications de MM. Fiori et Rangoni. Vias, Narbonne, Cette, Montpellier? [in Mar(iuet, Cat. Séance du !) uiius lOOL 105 dos Colcopt. du Lanj^ucdoc]; Estorol [H. Helliard]; Ollioules (Var) [Grenior]: Marmoiidr près Cartliagt'iie ■Martin, coll. [^évoillé]; environs do Hia (Pyront'os-CM'iontalos), très ciminiiin [Xanihoii] ; Tho- renc, arr' do (îrasse (Alpos-Marilimos) [Sainto-Ciairo Dovillo]; Mar- seille [Aboillo de Perrin]; environs de Carcassonne [Gavoy]; Nar- bonne, Fontfroide? Toulon [coll. L. Bedel]; la Granja, près Ségovic (Espagne), dans le parc royal [Bedel, C. Dumont, Ph. François]. Cotte espèce se prond en plein •'■té et vole do 10 heures du matin a i heures du soir. L'Àiiilihiiiiullus pijfjHilis est bien plus localisé en France. Il est signalé dos localités suivantes : Pyrénées-Orientales [GodartJ; Puivert (Aude), Canigou, M' Louis, à 1000-1700"' d'altitude [V. Mayet]; environs de Gap, au\ Fauvins [Xarabeu]; S'-Guilheni-du-Désert (Hérault) [H. Lavagne]; Camargue [L. Puel]. Dans cette dornièro localité surtout, ÏA. puyialia est abondant du 1''' juin au 15 juillet. En résumé, la distribution géographique de ces deux intéressants Lamollicornes peut être établie par le tabloau suivant : 4. pijijidlis Mul Pu'éiii'es-Onenlalos, Bouches-du-Rhône, Aude, Hérault, Hautes-Alpes, Landes (?), ïlspagne. A. piui 01. Pyrénées-Orientales, Bouchos-du-Rliône, Aude. Hérault, Alpes-Maritimes, Var. (Jard (?), Espagne, Italie, Suisse. .l'emprunte à mon aimable correspondant, M. Puel, les détails sui- vants sur les mœurs de cette espèce : LWniphiiiKillitx pnfiidlis vit en Camargue, dans los terrains incultes 011 croissent dos Tnmnri.r. Dans ces vastes terrains, il y a do grands espaces salés où il ne pousse que la Salicorno et où l'A. piifiiiilia ne se trouve pas; mais on le trouve, dans la même région, aux endroits où poussent les Ormes, les Saules, les Tamarix, des ronces et diverses lu-rbos, ces dernières parfois très hautes. l/A)iiphiiiinllns pijijiiilis j vole principalement lo matin, do 8 à 106 Bulletin de la Société entomologique de France. 11 heures, rarement l'après-midi (ou seulement en petit nombre), et jamais si le vent est un tant soit peu fort. Son vol est toujours bas, ra- sant le plus souvent le sommet des herbes où se cachent les 99, et lourd à tel point que la meilleure manière de prendre cet insecte est l'emploi du fauchoir. On le prend aussi très souvent au vol, le long des iossés d'écoulage ou noyé dans l'eau de ces fossés. M. Puel dit n'a- voir jamais pris les femelles au vol et ne les avoir trouvées que rare- ment, enfouies dans les herbes touffues qui croissent au pied des Ta- marix. Le 17 juin 1899, de 8 à 11 heures et demie du matin, les A. Pligialis volaient par milliers dans un champ inculte, à l'abri d'une grande haie d'Ormeaux (propriété de M. Signoret); ce jour-là, M. Puel chercha uniquement des femelles et n'en trouva que quatre, dont une enfouie sous une centaine de mâles empilés les uns sur les autres. Description de la larve de VAnophthalmus Bugezi Dev. [Col.I par le capitaine V. Xambeu. Larve. Longueur : 6,o mill. ; largeur : 0,8. Corjis allongé, linéaire, charnu, blanchâtre, pointillé ridé, couvert d'assez longs cils roux épars, peu convexe en dessus, déprimé en des- sous , large et arrondi à la région antérieure , la postérieure peu atté- nuée et bifide. Tète rougeàtre, cornée, quadrangulaire, finement' pointillée, éparse- ment ciliée; ligne médiane accentuée, bifurquée en deux traits aboutis- sant à la base antennaire; deux incisions latérales longent les traits bifurques; épistome et labre confondus avec la lisière frontale qui est rouge de brique et armée d'une forte dent obtuse ; mandibules très allongées, peu falquées, rouge de brique avec soies éparses. à pointe acérée, avec courte dent rougeàtre au milieu de la tranche interne; mâchoires à tige très courte, â lobe interne denté, avec palpes quadri- articulés, les deux articles extrêmes très courts; lèvre peu accentuée, brunâtre, avec palpes courts, biarticulés, le terminal sétiforme et rudi- ment de languette ciliée; antennes grêles, rougeàtres, annelées de tes- tacé, latérales, à tige ciliée et coudée en dedans; le premier article très court, deuxième et troisième bien plus longs, cylindriques; troi- sième arqué en dedans en forme de crochet évasé à son milieu anté- rieur où est reçu un court article supplémentaire testacé; quatrième Sênnre du .9 iitiin< 1004. 107 fiisiftirnit', pritloiiiic p;u' f|ii;itrt' longs cils; ocoUcs (k'ii\ points rorm-s, rougcàtros, en .-irrièrc de la base des mandibules. Seyiucnts tUoniruiin'^ peu convcxos, largfos. pointillés, avec cils roux épars; le i)nMnicr iiicn plus développé (pie la lète, en entier couvert d'une pla(pie roujreàlre, a lianes incisés, deuxième et troisième larges, Iransverses, avec une plaque rougeàtre moins maniuée (ju'au précédent. Segmenta abdomhmnx larges, transverses, blanchâtres, fortement ponctués, avec cils roux épars, li|.;ne médiane jirofonde et fovéole acceiitu(''e vers les lianes qui sont arrondis; segment anal i)roli([U(' ;mciin [inpilldii ik' soit sorti des chrysalides de Jasiiis ninsi coiiïôes, ou luioiix masquées, je ne crois pas qu'il y ail impossiljilit»' ab- solue d'obtenir le papillon de semblables chrysalides. On en a cité des exem[)les |)our d'autres espèces et j'ai moi-même en collection un pa- pillon {Vhininnriii niioicnlcllu F., qui a conservé la léte de sa chenille. Vouv lenniner, M. A. Giard voudra bien me p(M'mettre de signaler une légère inexactitude au sujet delà nourriture du Jasius. Cette che- nille ne vit pas exclusivement sur l'Arbousier ('). A Nice, un jardinier exporte tous les ans les œufs et les chenilles de Jnsiutt qu'il récolle sur ses Rosiers. En France, donc, la chenille de Jasius vit sur l'Arbousier et le Ro- sier. iNos collègues des Alpes-Maritimes le savent h'\n\. C'est connu ('ga- iement des entomologistes anglais et allemands : je l'ai lu dans des pu- blications étrangères. I^a noie de M. A. Giard laisserait supposer que nous sommes seuls à l'ignorer. Origine du Bombyx mori [Lép.] par L. DK.MAISON. Le type primitif du liombijx mori est-il aujoiu"d'hui connu? Il est certain qu'il doit exister encore à l'état sauvage dans quelque contrée de l'Asie orientale. \\ est fort [trobable aussi qu'il dillere assez notable- ment du V(T-à-soie domestique; son cocon doit ollrir une soie moins abondante; l'insecte parfait est sans di>ule d'iuie nuance plus foncée. Chez le papillon du /i. mori, la décoloration et l'atrophie des ailes, devenues impropres au vol, résultent d'une domestication prolongée durant de nombreux siècles. Un fait analogue s'observe pour certains [^('piiliq)tères, en particulier les Smérinthes, élevés en captivité pen- dant plusieurs gént'rations. j^es dessins des ailes ont une tendance a s'eiïacer et disparaissent chez (|uelques individus. Telle est la variété p.rstinrta Stgr. du Smerinthiis liliaf. On i)eut voir dans le cas du /{. luari une dégénérescence tout à fait send)lable, mais encore plus accentuée. M. F. .Moore a décrit, en 187:2. sous le non) de TlienjtliUn iiiiiDilariini, un liomliijf di'Couvert aux en\ irons de Chang Haï. qui, sous ses divers (1) ArOiilus iiucdo vl A. amlraclnn' ou tiiulroce. 110 Bulletin de la Société entomologique de France. états, se rapproche beaucoup du Ver-à-soie commun. Cet Insecte a été observé depuis en d'autres régions de la Chine et jusqu'au Japon. Il vit en liberté sur le Mûrier, et produit une soie utihsée en certains ■j)ays par les populations indigènes. M. Natalis Rondot, dans le grand ouvrage intitulé Les Soies, qu'il a publié en 1887, a donné d'excellentes figures de la chenille, du cocon, de la chrysaUde, et des papillons c5 et 9 (t. II, p. 44). Ces figures ont été reproduites plus tard par M. A. Fauvel, dans son hvre Les Séricigènes sauvages de la Chine (tab. IX, p. 100, Paris, 189o). On trouve dans ces deux ouvrages des renseignements détaillés sur la Th. mandarina et sur les produits que l'industrie en retire. La chenille a tout à fait l'aspect de celle du B. mon; le cocon est plus petit, mais la soie est d'une nature iden- tique. Le papillon, dont j'ai sous les yeux un exemplaire prove- nant de Yokohama, ressemble aussi beaucoup à son congénère. Ses formes et ses proportions sont les mêmes ; ses ailes supérieures sont également falquées; elles sont d'un gris foncé, traversées par des bandes brunes ; les ailes inférieures sont brunes, avec une ligne plus claire. Or le B. mori présente des lignes qui, tout en étant un peu vagues, reproduisent exactement la disposition de ces bandes et sont un vestige encore très apparent du dessin primitif. De plus, en cette espèce, on rencontre parfois des sujets d'une teinte rembrunie qui semblent marquer un retour vers le type originaire. J'ai reçu derniè- rement, sous le nom de Bombijx mori, var. brunnea, un individu de grande taille, coloré en gris nankin, provenant, parait-il, d'une éduca- tion faite dans le Midi de la France; j'ignore malheureusement en quelles conditions. Chose digne de remarque, cet exemplaire a préci- sément, sur le bord interne des ailes intérieures, deux taches blanches, séparées par une lunule noire, qui sont un signe caractéristique de la Th. )iiaiid(irina. 11 y a donc entre les deux Bombyx une parenté évidente, et M. Leech, le savant entomologiste anglais, considère ce dernier comme étant la souche du Ver-à-soie domestique, qui aurait été modifié par l'éle- vage ('). En présence des faits que je viens de signaler, je me sens fort disposé à adopter cette opinion, qui aurait besoin toutefois d'être contrôlée encore par des observations et des expériences. (1) Fauvel, op. cit., p. 99. Séance du 9 mars WUi. 111 Bulletin bibliographique. Anonymk : Moustiques el couleurs; (.Soc. Et. niloii. I!ri(.r.\ 10(1:2. i p. — Don (le M. L. Bedel. Baker (C.-F.) : A Revision of American Siphonaptera, or Fleas, toge- ther wilh a complète T.ist and Bibliography of tlie (Jroup; [Proc. U. S. y. 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Reitter : Uebersicht der mir bekannten palaearktischcn-Arlen der Coleopteren-Gattung Di- cerca Eschs. — ColeopterologischeNotizen. — Eine nene Batliy scia. Zoological Record {The), XXXIX, for 1902. — 1903. — Acquis pour la Bibliothèque. M. M. Le Secrétaire-gérant : P. Cmabanaud. BULLETIN SOCIETE ENTOIMOLOGIQUE: J3E FHANCE ISéancc du 3:i niar<« 1004. Présidence de M. P. MABILLE. M. Angel Gallardo (df Bueuos-Ayros), récemment admis, assiste à la séance. Correspondance. — MAI. Henri Lavagne et James-G. Needlia m iriiu-rcient la Société de leur admission. Changement d'adresse. — M. J. Thibault, 6, rue du Cimetière, Caudebec lès-Elbeuf (Seine-Inférieure). Admission. — M. Alfred Faurc, professeur d'Histoire naturelle à l'École vétérinaire, H, rue d'Algérie, Lyon (Rhône). Entomologie (/r- vende : Parasites. Présentation. — M. f^ouis Falcoz. pharmacien, présenté par .M. I*. Ma bille. — Commissaires-rapporteurs : MM. A. Léveillé et (i.-A. Pou jade. Observations diverses. Note synonymique. — M. L. Fairmairc nous communique la note rectificative suivante : « Notre collègue, M. Hergroth, a eu l'obligeance de me signaler (|ue le nom de ThijsdnLs, employé par moi pour un genre de Clavigé- rides [liull. Soc. eut. Fr. [1898], p. 344) est préoccupé par Stâl, en 1874, pour un genre d'Orthoptères. La publication du Catalogue de Haffray justifie l'urgence d'une rectification et je propose le nom de Thysdaiim. » Observation biologique. — M. A. Giard communique une lettre qu'il a reçue de notre collègue, M. R. M. de Boissy (Le Beausset, Var), ri'lativement à la noiuTilure de Ch. ,/r/.sv'». à l'extré- milt' (le son abdomen, en allongeant son ovidiicte. Les poils se delà- 120 Bulletin de la Société entomologique de France. chent peu à peu et accompagnent les œufs en les entourant comme de légers flocons de bourre soyeuse (*). Comme les œufs sont déposés parmi les détritus qui jonchent le sol, cette bourre de soie a pour mission de les maintenir en place et de les protéger contre les dévorants de toute sorte : Araignées, Fourmis, larves d'Hémérobe, etc., qui sont très friands des œufs de Lépidoptères. Les œufs de D. petrinella sont de forme ovalaire, à sommet un peu aigu ; leur surface luisante présente des traces de petites dépressions irrégulières; leur couleur est blanche. Quinze jours après la ponte, les petites chenilles commencent à éclore; leur corps est assez allongé, de grosseur égale, de couleur blanche, avec la tète d'un blond fauve, l'écusson blond pâle. Elles se rapprochent d'abord, se réunissent et semblent vivre en famille, puis elles se tissent chacune un tuyau de soie blanche fixé à un détritus quel- conque de petite branche, de feuille morte, dont elles se nourrissent. Liste des Scorpions [Arachn.] trouvés au Tucuman par M. G. -A. Baer par E. SiMox. Les quelques Scorpions recueillis au Tucuman par M. G. -A. Baer, en 1903, se rapportent à quatre espèces, connues et déjà signalées de la République Argentine, sans autre renseignement. Les localités de capture, soigneusement notées par notre confrère, avec leurs altitudes, méritent d'être indiquées : (1) La Ç de la parietariella H. S. possède également de semblables filamenls soyeux aux derniers segments de l'abdomen (v. mon article, Feuille des J. Nal., n' d'avril ISSfi). Autrefois coniprise dans le genre Tinea, bien que Hei- nemannail établi que lesJÇ des Titiea sont» ohne Afterwolle », elle a été, de- puis retirée de ce genre, mais pour un autre motif. En raison de l'importance que l'on s'accorde généralement à attribuera la nervulation des ailes supérieures chez les Tiueidae, je ne crois pas que la parietariella doive rester dans le genre Dysniasia. Les ailes supérieures, en effet, n'ont que 9 nervures, 4, 9 et 10 manquant, G et 7 longuement tigées, 1' non bouclée. A ces caractères, si l'on ajoute ceux de la nervulation t'es ailes inférieures, qui est des plus fantaisistes, l'absence de tiompe et de palpes maxillaires, l'inclinaison très prononcée des pal- pes labiaux, et si l'on lient compte du fourreau de la chenille, dont la forme est peut-être unique parmi les Tineidae, c'est plus qu'il n'en faut pour légitimer la formation d'un nouveau genre, pour lequel je propose le nom d'Eumasia. Séance du 23 murs lODi. 121 liiachistosti'ivus W'cijenhevtjUi Thorcll. — Tucumaii : Lara, 4000"' (3 individus). Itolliriiirus rittdlus Guôriii. — Lara {i individus). liotliriurus chiletisis Molina. — Lara (1 individu). Ilotln-iiinia Hunueistcri Kraopelin. — Tiicunian : Tapia, 600"" (1 adulte); Lara, 4000'" (:i jeunes). Bulletin bibliographique. Dkmkntieff (A.) : Sur de nouveaux parasites des plantes comme cause de la Chlorose de la vigne en Kakhétie, Caucase; [Bull. Soc. Imji. Agr. Cauc), 1!)0:2. — Traduction manuscrite par M. V. Thif,b.\l"t. (îiîorvELLK (A.) : Clavicornes de l'Inde septentrionale récollés par M. Harmand. — Coléoptères de l'Inde récoltés par MM. H.-L. An- drewes et T.-R.-D. Bell; [Ann. Soc. eut. Fr.), 1903, 20 p.,*. Il) : Voyage de M. Maurice Maindron dans l'Inde méridionale. Coléo- ptères Clavicornes; {loc. cit.), 1903, 8 p., Iig.,*. lloRVATH (D"" G.) : Synopsis generis Doratum Sahlb.; {Ann. Mus. mit. Uung.), 1903, 9 p., 1 pi.,*. In : Adnotationes S\nonyniicae de Ilemipteris palaearcticis; {loc. cit.), 1903, 4 p.,*. In : Homoptera fjuinque nova ex Hungaria ; (/oc. cit.), 1903, 6 p., lîg.,*. in : Fauna Hemipterorum Serbiae; {loc. cit.), 1903, 26 p.,*. In : C(nispoctus Specierum generis Grnphosonia; {loc. cit.), 1903, 10 p.,*. in : Pentatomidae novae extraeuropaeae; {loc. cit.], 1903, 9 p.,*. Acitdéinie des Sciences {C. /». Iiebdom, des Séances), 1904, I, 10-11. — F. Heim et A. OuDEMANS : Sur deux nouvelles formes larvaires de Thrombidiuni (Acar.) parasites de l'Homme, (lig.). — A. Viré : Sur quelques expériences ellectuées au laboratoire des Catacombes du Muséum d'Histoire naturelle. Acddnnie Impériale des Sciences de S'-Pêlersboury ^Annuaire du Musée Zoologique), 1903, II. — G.-O. Sars : On thc Crustacean Fauna of Central Asia, Pari. II el III, avec Appendice, (10 pi.). — A. Birula : 122 DaUetin de la Société entomologique de France. Note sur la distribution géographique de quelques Scorpions du Caucase, (texte russe). — G. Jagobson : Localité de quelques Co- léoptères présentant un certain intérêt, II, (texte russe). Agric. Gazet. of N. S. Wales (The), février 1904. — Notes diverses. Canad. Eniomolog. (T/i?), mars 1904. — H.-F. Wickham : The Métamor- phoses of .Egialites, (1 pi. n.). — N. Banks : New Species of Heine^ robius. — W.-H. Ashmead : Descriptions of four new Horn Tails. — F. -M. Webster : Diffusion of tlie Hawk Motlis in N. America, (carte). — C.-S. Ludlow : Concerning some Philippine Mosquitocs. — A. -S. 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JoT : Some observations on the larvae of Cossus ligni- perda, with spécial référence to the Coleoptera haunting its bur- rows. — W.-E. Sharp : Agabus [Eriglenus) unguicularis Thoms., and A. {Canrodijtes) afpnis Payk. — H. Powell : The egg-laying ha- bits of PoUjoDunatus admetus var. Ripartii. with description of ils ovum. — M. BuRR : Synopsis of Iho Orlhoptera of Western Europe. — W.-G. Sheldon : Swiss Bullerflies in 1903. — Notes diverses. Instituciô Catal. d'Hist. nat. [Rutll.], III, 24, 1903. — M.-J. Blachas : Parasites naturels de l'Olivier observés dans la plaine d'Urgell. Instituto fsico-geografico de Costa Rica {Roletin), 31, 32, 1903. — P. BiOLLEY : Entomologia. — El gorgojo del Café en Costa Rica [Araecerus fasciculatus de Geer). — Notes diverses. lûitalog literaturij naukoirej Polskiej, III, 2,1903. Séance du 2.3 ninrs 100 i. 123 Kisérletiigtjc Kozlcini'inicl,-. VI, 4, IflO.l. I\. K. zoologhch-bohniiarlirn C.capllschnfl in Wien {Verhiiutllungen), 1904, I. — I)'". M. Bkkmiaikr : Xt'uc exotische Staphyliuidcii. — D^ L. Meliciiau : Neiio Homoptcren aus Siid-Sclioa, Galla uiid dcn Sonial-liindorn. — I)^ V. Hiikiim iind D^ E. ZkdfIhuXikiî ': Boi- triij^i' ziir Planklominlcrsucliiiiifr .il|)iii(M' Secii. [W^.]. — R. Pkciila- NER : Ziini Ncsibau dcr Vcspa (joriiKinini. — .1. Hiscikh' : Hcilrag zur Kenutniss der Muscaria Schizoïnelopa. Màrcellin, 1904, I, (2 exempl.). — A. Trotter : Niimi Zoncocidii délia Flora italiana, II, (lig. ]■ — Di alciiiic «•allô dcl Marocco. (lig.)- — M. Bkzzi : Ancora le galle deir Aroniii. — G. Stkcac.no : I Ldcatari dei Cecidozoi sin qui hoti iii Italia. \(itunilifite [Le), l.'j février el lo mars 1904. — P. Docnin : Description d'une nouvelle espèce d'ilétérocère de l'Amérique du Sud. — P. Chrétien : Microlépidoptères d'Algérie. — E.-N. Santim de RioLS : Animaux mythologi(iues, légendaires, historiques, etc. : l'A- , raignée. — L. Plaxet : Cerambyx et Priones, (lig.). y'oiiv. Archives du Mméum dllixt. nat., Sér. IV. T. 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Schultz : Ueber zwei aberrative La- siocampiden-Formen. Société de Physique ei d'Histoire naturelle de Genève [Mémoires), vol. 34, fasc. 4, 1904. — © Société Inip. des Naturalistes de Moscou [Bulletin], 1902, IV, 1903. — Fr. Hôltzermaxn : Pyrrhia Aconiti, n. sp. in der Umgegend von Perm in Russland, (1 pi. col.). Stettiner entomologische Zeitung, LXV, 1, 1904. — H.-J. Kolbe : Gattungen und Arten der Valgiden von Sumatra und Bornéo. — Fr. Ohaus : Revision der Anoplognathiden (Col. Lameil.), (2 pi.). — D"" A. Petry : Zur Naturgeschichte der Lita nitentella Fuchs. — Nepticula thuringiaca. n. sp. — E. Schmidt : Beitrag zur Kenntniss der Flatiden. — A. Reisen : Berichtigungen. Union apicole (L'), février et mars 1904. — A. Giard : Une Attise nui- sible aux semis de Betteraves [Chaetocnema tibialis Illiger). — La Mouche de l'Asperge et ses ravages [Platyparea poeciloptera Schrank). Wiener entomologische Zeitung, XXIII, 2, 1904, (2 exempt.). — E. Reitter : Ueber neue und wenig bekanntc Histeriden (Col.). — E. Bergroth : Ueber die Systematische Stellung der Gattung Ma- gaedoemum Karsch. — E. Reitter : Eine neue Mycetaeiden aus Italien. — Ueber Enicmus minutus L. und anthracinus Mnnh. — Alexia maritima, n. sp. — Pselaphus globicentris, n. sp. M. M. Le Secretaire-ge.rant : P. Ciiamanald. BULLKTIN DK LA SOCIÉTÉ ENTOJVtOLOGUQUK JDT] FRANCE Séance du l.'i a%ril lOOl Prt'sid.'nfc lie M. A. l.KVKIl.LK. Vice-Piésulcnt. Nécrologie. — l.i' l'ivsult'iil ;\ le profond rogrot d'annoncer la mort (lo nuire collègiii' le capilaino Marct'l Vaiilngcr ilo Beaupré, dé- (■l'dô le .'M mars, à l'Iiùpilal niililaire (rilanoï i ï^nkin). Le capitaine de Vauloger faisait partie de notre Société depuis 1887; sa mort prématurée et inattendue cause la plus vive conslerna- linn à tous ses collègues, parmi lesquels il laisse de si nombreux amis. — Le Président aimonce ('gaiement la mort de \f. Maurice de La- planche, notre collègue depuis 1874, ainsi que celle ilc M. E. Polron, entré au soin de notre Société en 1902. (^es nouvelles sont accueillies partons avec un sentiment de profond regret. Correspondance. — M. Vermtn L. Kellog remercie la Société de Son admission. Exonération. — M. L Balestre s'est fait inscrire comme niemltre à vie. Changement d'adresse. — M. Louis Houlan, chef de la Mission scientillque de rindo-Chine Franc^aise, Hanoi (Tonkin). Admission. — M. L. Falcoz, membre de la Société Linnéenne de L\on. rue de l'Kperon. Vienne (Isère). Colèoiitères fitillo-ilinutiis. Présentations. — M. l'abhé A I phoiise Di'léage, ancien profes- seur irilisloire naturelle, présente [tar AL J. Magnin. — Commissaires- rapporteurs : M.M. J. de Joanniset (",li. Lahaussois. — M. Henri Se lie \, ri'dacleui' à la l'refeclure de l;i Seine, présente Ihill. SdC. l'iil. 1m-.. l'.in'i. No 7 126 Bulletin de la Société entoinologiqne de France. par MM. Pli. Grouvcllr et R. Pesclu't. — Commissaires-rappor- teurs : MxM. A. Bourgoin et E. Dongé. — M. J. do la Torre Bueno, présenté par MM. E.-L. Bouvier et G.-W. Kirkaldy. — Commissaires-rapporteurs : MM. Maurice Royer et G.-A. Pou jade. Ouvrages offerts. — M. G.-A. Baer domie lecture de la note sui- vante : M. le 1)'' E.-L. Holniljerg, l'éminent professeur de l'Université de Buenos-Ayres, a bien voulu me charger, par l'entremise de notre col- lègue, M. E. Autran, d'offrir à notre Société sou récent mémoire sur des Hyménoptères argentins, intitulé : Delectus liymenopterologicus argentinus Hymcnopterorum argentinorum et quorumdam exoticorum observationes synonymicas, addendas. novorumque generum specie- rumfjue descriptiones continens ('). Dans ce travail considérable, M. llolmberg, bien connu par sa Fauna argenlina et un grand nombre d'autres travaux zoologiques importants, a créé divers genres nouveaux et décrit 94 espèces nou- velles d'Hyménoptères de l'Argentine. En juillet 1903, M. C. Sclirottky a publié une Énumération des Hyménoptères connus de la République Argentine, de l'Uruguay et du Paraguay {-); ce catalogue signalait pour ces régions 603 espèces diffé- rentes. En ajoutant à ce total les 94 espèces décrites par M. Holmberg et les 39 espèces nouvelles figurant dans le consciencieux travail de M. J. Yaclial : Voyage de M. G.-A. Baer au Tucuman, Argentine {lIijDienoptera Mellifcra) (^) et provenant presque exclusivement de mes chasses et de celles de M. Paul Girard au Tucuman, on arrive au chiffre respectable de 736 espèces d'Hyménoptères pour la République Argentine et les deux États limitrophes de la région orientale. Par suite de la publication simultanée des mémoires de MM. Holm- berg et Vachal, il est toutefois possible que le chiffre indiqué subisse quelque réduction, puisque certaines espèces peuvent avoir été dé- crites des deux côtés à la fois. Pour expliquer l'extension donnée à son Catalogue des Hyménoptères de l'Argentine, M. Schrottky dit dans sa préface : « Nous avons compris dans notre énumération les Hyménoptères connus du Paraguay et de l'Uruguay, vu que pour l'Uruguay une partie des espèces qui s'y (1) Anales del Museo naclonal de Buenos-Alres, t. IX, 1903. (2) Anales de la Sociedad cienli/lca argenlina, t. LV, 1903. (3) Revxie d'Enlomoloyu', Caeii, janvier 1904. Séance du 13 arril lOOi. 127 ronconlrt'iii ;i (li'ja ('•ic' ti(Mi\iV' sur le tt-rriloin' iirpciitiii. d (|iii' tn-s pr(>li;il)lt'iiiciil le rosle s'y IruiiM-ra tôt on lard. Ouaiil au l'araguay, (|ui t'sl à [icii prrs leim iuroyuita au pciiil di- ww h\ niriiii|it('rnIoi;if|ii(', nous pouvons on dire autant; sauf qncNiiics \pi(lrs ri h'iir'iiiridfs, v'wn n'a (''t('' pul(li('' de ccito rc'gion. » J'ai reçu ("'galcnicnl de M. Aulran, pour la liililiothiMpic de notre Socii'ti', 4 cartes de la M(''pulili(|n(' Arji;('ii(iiic publiées a l}uenos-A\res par le ministère do rAgriculture et indiquant pour diverses époques les migrations de Lungostas (Sauterelles) en 1903, les dépôts de leurs (eufs, les éclosions de Cri(iuets, et les localités où il a été pnK-édé à leur destruction. Ces cartes inti-ressantes sont accompagn(rs de deux brtichures inti- tulées : Leyes de I']xtincion de la l.angosta y Decreto reglainentaiio de Octulire ;{ de VMVA, et Instrucciunes [)ara la Destruceion de la Langosta. Congrès des Sociétés savantes. — .M.M. (i.-A. Baer et A. Lamey, qui représentaient notre Société à ce (Congrès, conununi(|uent le rap- jiort suivant : Le (Congrès des Sociétés savantes a eu lieu du o au 0 avril, à la Sorbonne. MM. G. -A. Baer et A. Lamey y ont assisté comme dél(''gués de la Société entomologique de France. Dans la si-ction de Zoologie, présidée par M. lui. i'errier, il n'a été présenté qu'une seule communication ayant rapport à l'Hutomologie. Celte communication, faite par M"" Bclcze (des Sociétés botanique et nncologicpu' de France) sur « Le mimétisme chez les animaux et les vt'gélaux de la région de MontforirAmaury », renfermait (pielques observations intéressantes sur les Insectes de la région indi(iuée, mais aucun fait (|ui ne lïil déjà connu. Deux autres commiuiications ento- mologi(|ues, qui liguraienl au programme, n'ont pu être entendues, les auteurs ne s'i'-tanl |)as présent('S. 128 Bnlletin de la Société evtomologique de France. Communications. Description de Cicindélides et Carabides nouveaux de Madagascar [Col] par L. F.URMAïuE. Euryoda teniiicollis, n. sp. — Long. : 8,0 mill. — Ressemble beaucoup à la Cicindela rugicolHs Pair m., pour la forme et la colora- tion, mais le corselet est très diirérent, étroit, à peine atténué en avant, très tinement striolé en travers, sans sillon médian, les élytres plus étroites, plus longues, plus convexes, tinement et densément rugu- leuses, ponctuées, d'un bronzé foncé comme la tète et le corselet, mé- langé de nombreux points bleuâtres et cuivreux, extrêmement petits, sans bandes longitudinales un peu convexes, impressionnées à la base, ayant, au milieu des cotés, un assez petit point pâle et une petite ligne pâle submarginale avant l'extrémité; le dessous est bleu, les pattes sont également grêles, brunes avec la base des fémurs rousse ; le labre est roux, fortement convexe au milieu, rétréci en avant et terminé par 4 dents aiguës, la médiane plus grande; les antennes sont grêles, brunâtres, un peu plus courtes. Ambongo (11. Pcrrier). Euryoda virgulata, n. sp. — Long. : 7 mill. — Paulo elongata, mt conveja, ijostice vix sensiiii umpliata, caerulea, nitidala, eljiiris jianio minus et puncto humerali strigaque brevi externa ante apicem albidn. jiedibus antennisque dilute nifis; capite subtilissime strigomlo, meilio depresso, oculis maynis, valde convcri.^, labro lato, truncatulo, eburncu, basi pieeo, iimndibuHs et palpis ni fis, antennis gracHibns ; prottiovacc oblongo, subcgliadrico, elgtris diinidio angnstiore, basi angustato, an- tice vix sensim, vix perspicue coriaceo, basi transversim sat fortiter impresso, antice multo angustius; elgtris tvisi pauhim obliquis, subtilis- sime punctiilatis, basi paulo fortius; subtus dilutior, nitidior, pedibus gracilibus, sat elongatis. Rocbers calcaires boisés de Namoroka, Ambongo (H. Perrier). Ressemble à E. jantliina Fairm., mais plus petite, d'un bleu moins intense, plus assombri, ndlainmenl sur les élytres qui sont plus ponctuées et ont eu outre une taclie subapicale; elles paraissent un peu plus courtes, moins arrondies à l'extrémité dont le bord externe est légèrement déprimé. Séance du 13 (inil 100',. 129 Euryodalaetecyanea,n. sp. — Long. : (Jiiiill. (capilPexcl.) — Res- semble à 17'J. rirfjiitdta pour la forme, en dilïï're par la coloration (riin bleu vif, sans lâches; le corselel plus convexe, un peu plus arrondi sur les côtés, plus fortement impressionné en travers à la base, les t'iylres sont plus convexes, nullement élargies à l'extrémité, plus for- tement ponctuées, surtout à la base, avec un petit renflement presque lisse avant l'extrémité; le dessous est également bleu, les pattes sont roussàfres avec les genoux, les tibias et les tarses un peu enfumés. Rochers calcaires de Namoroka, Ambongo (H. Perrier); un seul individu sans tête, mais suffisamment distinct de ses congénères. Orthogonius apicalis, n. sp. — I^ong. : 10 mill. — Sigro-fuscus, modice nltidiis, rli/tris apice fnscia fuira siynatis, sablus oparulns. pedi- liux obiiCiirr rufrsa'ntibus, aiiticis piceolis, antpnniti pnlpifujne obscure infrscriitibus; capite antice punclulato, inter oculos leriter biiinpresso, iiiedio convexo; prothorace laevi, longiludine duplo latiore, lateribus leriter arcuato et anguste marginato, antice cum angulis rotundato, (ingulis posticis obtHsis,dorso medio sulcato, basi iitrinqne transversiiii iiuprettso; ehjtris fere ocalibus , medio paulo dilatatis, striatis, iu ter- rains modice conrexis, fere laeribus, exiernis angustioribus et niagis couvexis, stria 3-^ post basiu puncto impressa, apice oblique truncato, leriter sinuato, extus late rotundato, ad aiigiilum internum brerissime dentato. Diego-Suarez (ma collection). C'est le premier Orthogonius signalé à Madagascar; il est rcmar- ([uable par l'extrémité des él\ très obliquement Ironquées-sinuées avec une petite dent et une fascie subapicale formée de taches oblongues accolées. Colpodes validus, n. sp. — Long. : 10 mill. — Elongato-oblongiis, fortiter conrexus, niger, nitidus; capite summo fere laeri, antice punctu- lato, inter oculos biimpresso, his globosis, mandibulis ralidis, productis, apice fortiter arcuatis, paulo rostriforniibus, antennis gracilibus, fuscis, prothoracis basin superantibus, hoc transrerso, ehjtris anguUiore, an- tice paulum angustdto, lateribus sat rotundatis, anguste marginatis, an- gulis (Diticis nullis, posticis sat rotundatis, dorso laeri , basi fortiter transrersa et utrinquc foreolata ; elytris orato-oblongis, ad humeros late rotundatis, apice obtusis , ante apiceni sinuatis, dorso sai subtiliter striatis, striis laeribus, intervallis vie conrexiusculis, .j" basi paulo latiore; pedibus parum gracilibus, tarsis anticis articulis 2 primis ma- joribus, /° i)i/Jato, 3'\ i" minoribxis et biliibatis. 130 Bulletin de la Société entomologique de France. Diego-Suarez (ma collection). Remarquable par sa taille, son corps robuste, convexe, ses yeux saillants, son corselet large et ses tarses antérieurs dont le !"■ article est renflé. Description d'un Aphodhis nouveau de France [Col.]. par V. Mayet. Après des travaux de maîtres sur les Coprophages de France ('), la rencontre d'un Aphodius nouveau dans notre pays étonnera plus d'un et reportera la pensée à 1871, à la description de l'A. cenorum Fairm., espèce inconnue la veille par suite de son habitat spécial, aujourd'hui dans la plupart des collections. Notre petit Coprophage vit aux environs de Nîmes, non dans les dé- jections du noble animal inconnu dans le Gard, mais plus modeste- ment dans celles du Lapin sauvage. Il fréquente les collines calcaires sèches, boisées de maigres taillis de Chênes verts, connues sous le nom de garigues (^). Pour peu que la chasse soit gardée, le lapin y pullule et les Uéux d'élection où, la nuit, il vient en famille déposer la provende de notre Aphodius s'y rencontrent à chaque pas. Ce sont des surfaces arrondies, de quelques décimètres de diamètre, occupant des espaces dépourvus de végétation et que tout chasseur connaît bien. Pour que notre insecte vienne s'y établir, il faut que l'amas soit un peu ancien, la couche épaisse de deux à trois centimè- tres, recouvrant de la terre meuble provenant généralement des fouilles du Rongeur. C'est dans le crottin maintenu humide par les pluies que, pendant (1) Mulsant, Lamellicornes, 2« éd., 1871; d'Orbigny, Synopsis des Aphodiens d'Europe et du bassin de la Médilerranéc in l'Abeille [1896], t. XXVIII. (2) Vainement, jusqu'à présent, avons-nous recherché l'insecte dans l'Hé- rault. Des conditions géologiques autres que celle du Gard sont, croyons- nous, la cause de notre insuccès. Ia'S garigues des environs de Niines sont situées en terrain crétacé (néocomien) au sol à la fois friable, avide d'eau el l'emmagasinant bien. Les garigues de l'Hérault sont, en majeure partie, cons- tituées par du jurassique (oxfordien) au calcaire lilliographique compact, sur lequel leau ruisselle et dont le sol fissuré est sec le lendemain de la jduie. L'Entomologie touche ici à la Géologie. Sikinre du 13 nn-il l!)i)',. l:M loiit rhi\fr. so trouvont riiiinfîu cl, ;i partir dedécembro, lolarvo. CcUp- fi, f(trt afïiU', vit souvent en dehors de la coiu'lic nutritive qu'elle ne gagne (jue pour manger. Klle est alors entorn-e on dessous, jusqu'à trois ou quatre ceutiniètros de profondeur, ou même cachée à plu- sieurs centimètres à coté, sous de petites pierres. Nous l'avons vue circuler si sûrement, si rapidement, que nous nous sommes un instant demandé si elle n'était pas oculée, mais le microscope ne nous a ré\élé aucune trace d'ocelles. On a parfois trouvé r.4. ce rvo ru m sous d'autres déjections que celles du Cerf. Dans les garigues de Nîmes, les tas de crottins de Mouton, tout voisins de ceux du Lapin, donnant des espèces vulgaires, n'ont, jusqu'à présent, fourni aucun exemplaire de notre espèce. Y a-t-il deux générations dans l'année? Nous ne le pensons pas. Comment admettre que, pendant les ciialeurs de l'été languedocien, le sol étant desséché jusqu'au roc sous-jaccnt, les larves puissent évoluer? Selon toute apparence, celles que l'on trouve en nombre en mars et avril seront en nymphes en mai ou juin, et en imagos en juillet; elles ne sortiront de leurs loges souterraines qu'après les pluies d'au- tomne. Apparition liiveniale et liahilat tout spécial, telles sont les deux causes qui ont permis à l'insecte d'échapper jusqu'à présent aux recherches. La découverte est due à un jeune entomologiste plein d'avenir. M. Delfieu (de Nîmes), auquel la Science doit déjà la liatlnjucin ue- mausica Chobaut. Guidé par lui, nous avons eu le plaisir d'observer dans son miheu et de captui'er en nombre l'insecte dont voici la des- cription : Aphodius (Esymus) cuniculorum, nov. sp. — • Long. : 3- 4 mill. — yigei', nilidus, oblouyus, sut coiivexus; capite omuino nigro, aniice dense punctulato, nonnunquam fere rugoso; prothorace leviter punctulato, luteribus lecissime rufis; scatello irinngnlnn, fève levi : elijtris testaceis, média parte humerisque, nonnuiiquaiu fere omuiiio. infuscatis, sutura nigra; pedibns nigris vel pieeis; abdomine omuiiu) nigro. Corps convexe, assez allongé, noir brillant. Tète entièrement noire, sauf le fin rebord du chaperon d'un roux vineux foncé, en demi-hexa- gone sensiblement écliancré en avant, finement ponctuée sur le vertex et le front, plus fortement sur Vépistome qui est parfois rugueusement ridé ou chagriné et porte un tubercule tout près de la suture frontale, celle-ci pres(pie toujours mutique; aiiteunes ol palpes noirs. Prothora.r noir sauf le lin rebord antérieur cpii est fauve et deux taches rousses 132 Bulletin de la Société entomologique de France. assez confuses sur les côtés, l'une ponctiforme, l'autre formant bordure étroite, légèrement, mais nettement rebordé, surtout en arrière, très finement ponctué, garni latéralement de poils courts. Écusson en triangle un peu allongé, à côtés faiblement curvilignes, presque lisse, quelques points seulement vers la base. Élijtres de deux fois et demi la lon- gueur du prothorax, assez convexes, les 9 stries nettement ponc- tuées avec des intervalles plans, obsolètement pointillés, d'un flave testacé, d'habitude rembrunis aux épaules et dans leur milieu par une grande tache diffuse, l'intervalle juxta-sutural entièrement noir; la teinte brune envahit parfois tout l'élytre, sauf le 2^ intervalle qui se détache toujours en clair entre la teinte générale sombre et le juxta-sutural noir. Cette teinte brune est en partie donnée par les ailes aux ner- vures foncées, vues par transparence. L'élytre détaché du corps est toujours moins sombre, un peu rembruni toutefois dans son miheu et bordé de brun sur tout son pourtour. Dessous du corps entièrement noir, y compris tous les segments abdominaux; triangle mésosternal finement granuleux avec la lame réduite à un tubercule allongé; plaque métasternale en forme de losange, sillonnée au milieu chez la 9, creusée en cupule allongée chez le c?, cupule dont les bords seuls sont dense nient garnis de poils fauves ; pieds noirs, garnis en dessous de poils fauves chez le (5, de couleur de poix et glabres chez la 9 ; les poils chez les (3 garnissent non seulement les bords de la cupule métasternale et les pieds, mais aussi l'abdomen ; le premier article des tarses postérieurs qui égale et même dépasse chez la 9 la longueur des deux suivants réunis, atteint chez le cJ celle des trois suivants. Dans quel groupe doit-on placer notre Aphodius? Tout d'abord nous avions songé aux Melinopterus (section des consputus, serotinus, etc.) dont le rapprochent l'aspect général et la robe, mais d'où l'éloignent la tôle entièrement noire, la suture frontale mutique, les jambes posté- rieures terminées par des soies d'inégale longueur, caractères des Esymus de Mulsant. C'est donc dans ces derniers que nous rangeons notre insecte; mais les deux groupes sont voisins et, avec quelque raison, fusionnés dans le Catalogue Reitter. iS'ous avons affaire à une forme de transition dont le caractère le plus saillant est dans la plaque métasternale. La cupule allongée, creusée dans le milieu de cette plaque, est, non pas entièrement garnie de poils courts, comme chez Melinopterus pubescens, mais simplement bordée de poils blonds, comme chez Voliuus inquinatus, beaucoup plus longs seulement et assez toulfus pour que cette partie de la région ventrale se distingue de suite nettement à l'œil nu. Senwr du Ci (icril lUOi. 133 Description d'une nouvelle espèce de Tepbroclystia \Ij':v.] par 1*. (^IIHKTIEN. Tephroclystia tomillata, n. sp. — Envergure : 16 18 mili. — Ailes siipi'ricurt'S d'un cciuliv trrs l('gèrcmont bloufilre, avec l'espace liasilaire occupé par trois ligues lirunes 1res peu nianiuées, sauf à la ciMe, sur la nervure médiane cl au bord interne; tache cellulaire grande, elliptique et nuire, surmontée d'un long trait jaunâtre sur la souscoslalc depuis la ligne qui ligure rextra-basilaire jusqu'à celle (pii re|trésente la coudée, accompagnée en outre et suivie de trois ou quatre lignes brunes, Iransverses, mieux écrites que celles de l'esiiace basilaire; bande subterminale large, brun noirâtre, partagée par une iin»^ ligne transNerse, dentée, blanchâtre, entrecoui)ée sur les iicnurcs par des stries d'un ocracé roussàtre, Unes sur les nervures supérieures ")-8, larges el se louchant presque sur les nervures 2-4; ligne termi- nale très Une, noire, entrecoupée par les nervures; franges grises, divis('es [lar une ligne claire el entrecoupées de brun foncé. Ailes inférieures de la couleiu* des su|)érieures, avec la tache cel- lidaire plus petite, mais très distincte, quelques lignes d'écaillés brunes distinctes seulement vers le bord interne, sauf la médiane qui est bien marcpiée et puncliforme; bande subterminale brune, divisée ('gaiement par une ligne bianchâli'e el peu distincte el entrecoupée sur les ner- vures par des stries d'un ocracé roussàtre, larges: ligne terminak' et franges comme aux ailes supérieures. Dessous des supérieures gris brumitre, surtout à la côte, près de la base ; lignes extrabasilaires non indiquées ; point cellulaire noir et lignes mi'dianes mieux ('crites surtout dans leur partie supérieure; bande sublerminale brun foncé, divisée par une ligne claire el sans stries rousses ; bord interne gris clair. Dessous des inférieures gris clair avec les taches cellulaires, ligne médiane el bande sublerminale brun fonci' bien nettes. Tète et thorax gris cendré, palpes brun foncé, antennes gris jaunâ- tre, â peine annelées d(^ brun; abdomen gris cendré sur le dessus a\ec des bandes rousses plus ou moins larges au bord postérieur des seg- ments, des taches noires sur les cotés el le dessous gris clair. T. lomillata vole lin juillet et août, parmi les Thijmus iiHtsiirliiiiii Linn., Ilrliclinisuiii (UKjusfi/'oliKiii D. (',., [juaiiditld atdcrlinf; Linn.. Sdiitdlinn roKindriiiifoliii, etc., à San Udefonso (Segovia). Ses premiers états Sont inconnus. 134 Bulletin de ta Société mtomologique de France. La noLivello espèce est voisine de T. liijuriata M 111. et T. liialmta Slgr. Elle se distingue de la première, par ses ailes plus étroites, les supérieures plus aiguës; ses lignes mieux écrites, ses taches cellu- laires plus elliptiques, arrondies, et, surtout, par sa large bande sub- terniinale. De plus, son époque d'apparition est plus tardive que celle de T. lif/uriata, qui vole en mai et juin. Elle dill'ère de la T. limbata par sa teinte générale cendrée, légère- ment bleuâtre, par sa bande subterminale striée ou maculée d'ocracé roussàlre et par le dessous des ailes de couleur plus sombre et dont les lignes sont mieux marquées. T. iomillata est aussi plus tardive d'un mois que T. limbata. Liste de Moustiques de Cuba [Dipt.] par J.-H. Pazos. Cal ex pipiens L. — Habana, S' Antonio de los Banos, Camagiiey, Santiago. C. Il ig ri tut as Yettersledt. — Ilabana. C. (• onfirmatus Arribalzaga. — Habana. C. t arniu rli ij acluis Wiedemaun. — Habana. C. soll irit ans Walker. — Habana. a. jamaiceasis Tbeobald. — S* Antonio de los Banos. (.'. pe rtiirbans Walker. — S* Antonio de los Banos. C nu nus Goquillelt. — Habana. C. Il a ni il is ïheob. — Habana, S' Antcjnio de los Banos. C. sralastirus Thcob. — Habana, S* Antonio de los Banos. C. consobrinus Desvoitly. — Habana. Anoplieles argyritarsis albipes Tlieob. — Habana, S*^ An- tonio de los Banos, Daiquiri. A. cr ucians Wiedemann. — S' Antonio de los Banos. Cij cloleppteron Grabliainii Tbeobald. — Habana. Daiquiii. Psorophora lloicardii Gociuillett. — Habana, Santiago, S' Anl. (le los Banos. i'ranotaenia LOœii ïlicob. — Habana, Scmu'p du /•> arril liHt'i. 133 Mdiisoiiid lililhiiis W ;i 1 k CI". — S' Aiiloiiid (if lus Banos. \y lli'i) m II i(i Siiiilhli. — Daiquil'i. hchtnri' rili-s (-(inn'r Tlicob. — Marifl. Slciioinii'nt fdsrinl II Tlicub. — llahaiia, S' Aiilniiin de lus Ba- ÙnS, l'IC, v\C. Bulletin bibliographique. BiR'oii (C.) : Le Nid de VKunifiirs ciiunlirulnin ((H.) Sauss. (Gurpe so- lilaire) et obsorvalions sur deux de ses parasites; [l\n\ Mas. La rialn], 1904. O p.. 1 pi., 2 exempl., *. (JùKLDi (E.-A.) : Os MoS(|nil(>s dos Par.i, II; {Uni. Miix. Coehli], lî>U4. 09 p., *. Gallardo(A.) : Interprelaci Mr. S. X. Walter in Ihe Is- land of Billiton. Uhopaloccra ; {lor. cit.), 1878, 7 p.,*. Il» : Descriptions of new Species nf Central-American Butterllies of tlie Family l^lrycinae; (Joe. cit.), 1878. 11 p.,*. lu : Descriptions of New Species of Central and Soiilli American lUio- palocera; [lor. cit.), 1897, 8 p., *. h) : On tlie Biillerllies of S* Vincent, Grenaila and Ihe adjttinin.n Islands of Ihe West Indies, {loc. cit.), 189G, 8 p. *. In : Di'scriiJtion of Iwelve newSpecies and a new (leniis o[ Rhopalocera from tJentral America; {Inc. cit.), 1877, 4 p.. *. lu : On some hitherlo iinrecorded Diiirnal Lepidoplera, from iMikc of York Island and New Ireland, with Descriptions of sonie apparcnlly new Species; [loc. cit.). 1879. 4 p., *. Il» : Descriptions of some appan-nlly new Species of Butterllies from New IrelandandNew Kritain. seul by thr Bcv. (i. Brown : {Inc. cit.). 1878. ;{ p.. *. Il» : List of tlii' IJiiIlt'rlIii'S collci-lcil in l-lastern new (iiiinea and soiue 136 Bulletin de la Société entoiaologique de France. iieighboiiring Islands by Dr. Comric duriiig the Voyago of H. M. S. « Basihsk »; {loc. cit.), 1878, 6 p., 1 pi. col., *. GoDMAN (F.-D.) ot 0. Salvix : On a Collection of Lepidoplera uiado by thc Rov. G. Brown on Duke of Yorkisland and itsXeighbdurliood; {loc. cit.), 1877, 13 p., i pi. col., *. h) : Descriplions of nineteen new specics of Diurnal Lepidoplera from Central America; {loc. cit.), 1878, 8 p.. *. Il) : On a new Species of Agrias from the Valley of Amazons; {loc. cit.), 1882, 2 p., 1 pi. col.,*. Il) : On some Rhopalocera from New Ireland: {loc. cit.), 1882. 2 p., *. Il) : A List of the Rhopalocera coUected by Mr. G.-F. Angas in the Island of Dominica; {toc. cit.), 1884, 8 p., 1 pi. col., *. Id : Descriptions of some supposed New Species of Butterflies from New Guinea; {loc. cit.), 1880, 6 p., 1 pi. col., *. Id : Note on the variation of certain Species of Agrias: {loc. cit.), 1883. 6 p., *. Il) : Descriptions of New Species of American Rhopalocera; {Tratts. Ent. Soc. Lond.), 1898, 8 p., *. iHERiNG (R. von) : Biologische Beobaclitiingen an brasilianisclien Uom- ftMS-Nestern: {Allgein. Zeits. Entoiit.), 19U3, 7 p., fig. *. Il) : Zur Fragc nach dem Ursprung der Staatenbildung beiden sozia- len Hymenopteren; {Zool. An:-.), 1903, G p., *. Kcadèmie des Sciences {C. R. hebdom. des séances), 1904, 1, 12-14. — P. ViGiER : Sur la présence d'un appareil d'accommodation dans les yeux composés de certains Insectes. — A. Viré : La faune souter- raine du Puits de Padirac. Aniiah and Magazine of Natural Historg {The), avril 1904. — H. Druce : Descriptions of some new Species of Lepidoplera Heterocera from Tropical South America. — W.-L. Distant : Rhyncholal Notes; XXII. — Heteroptera from North Queensland. — P. Cameron : On some new Species of Hymenoptcra from Northern India. — W.- L. Distant : An undescribed Genus of Coreidae from Bornéo. — Cora B. Sanders : On the Lepidoptera Rhopalocera collected 1)\ W. J. Burcliell in Brazil. 182o-1830, (1 pi. n.). M. M. Le Secrétaire-gérant : P. Ciuranaud. BULLETIN DE LA SOCIKTK ENTOMOLOGIQTJK 13 K FRANCE Séance du *ié a\ril IflOI. Pn''si(l('nc.> lie M. V. MABIl.Li:. .M. Anjjcl Gallartlo (de BiioiidS-Ayivs) assisto à la séance. Nécrologie. — Lo Pn'sidont a lo rogrot d'annoncer lo décès de deux di' nos c'olli'giics (|ni. par une Irisle coïneidence, faisaient l'un et Tau ire partie de notre Société depuis 1898: MM. Marcel Causard et Ti se 11 on de Tschitschérinc!, Ce dernier est enlevé prénialn renient à la Science a|ir«'S avoir puldié de nombreux travaux sur les Féroni- des ditnl (pichiues-uns ont paru dans nos puitlications. Legs Patron. — Le Président d(»iine lecture d'une parliedu testa- ment de notre collègue E. Polron, dont le décès a été annoncé pen- dant la séance du 13 avril dernier. Le testateur lègue à la Société enlomologiiiue de France une somme de 10.000 fr., sans conditions et déchargée de tous droits. Correspondance. — M. L. Falcoz remercie la Société de son ad- mission et envoie sa photographie. Changements d'adresse. — Konigl. Naturalien-Kaliinet, Stuttgart (Wurtemberg) (prof. D'" Lamperl, président). — M. L Thibault. 20, rue Rambuleau. Paris, 3". Admissions. — M. l'abbé A Ipiionse Di'léage, aumônier, ancien professeur d'Histoire naturelle, 21. a\t'nue de la Tour, Vitry (Seine). /•-'/( l(niiohi(jie {jhienilc. — M. Henri Sclie> , n'-dacleur à la Préfecture de la Seinr. 8. a\enue du Bois-de-Boulogne, Paris, IG*". Culcoitthrs. — M. .L de la Torre Bueno, 437. Central Paik Wrst, .\e\v-Vork Cily (U.-S.-A.). Hêmiiith'es (Kiualiquca. Bull. Soc. tMit. Fr., l'JOi. N» 8. 138 Bulletin de la Société entomologique de France. Observations diverses. Capture. — M. G. Chardon fait passer sous les yeux de ses collè- gues un individu à'Euscorpius flavicaudisBc Gccr, trouvé vivant sur un sac de dépèches dans le bureau de poste de la rue Millon; cette espèce est commune dans le Midi de la France. L'exemplaire a été dé- terminé par M. E. Simon. Communications. Sur les deux Acinopus du sous-genre Oedematicus Bed. [Col.] par L. Bedel. On sait actuellement que le sous-genre Oedematicus Bed. comprend deux espèces au heu d'une, mais il subsiste dans la synonymie res- pective de ces deux espèces une confusion complète et d'autant plus fâcheuse qu'elle fausse absolument les données essentielles de leur ré- partition dans le bassin de la Méditerranée. La confusion dont je parle remonte à 1859, époque où Fairmaire et Coqucrel [Ann. Soc. eut. Fr. [1838], p. 759) ont réuni YAcinopus (juttiiro.ms Buq. à l'A. megacephalus Rossi. Comme on ne soupçon- nait pas encore les véritables caractères spécifiques de ces deux in- sectes, leur réunion paraissait justitiée et tous les auteurs (') l'admet- taient sans conteste. Depuis lors, E. Reitter [Best.-Tabell. XLI, p. 44) a fait connaître de nouveaux caractères, tirés principalement des tarses, qui permettent de séparer nettement les deux Acinopus en question. Par malheur, il n'a pas eu l'idée de reviser également la synonymie, de sorte qu'il dé- crit le gutturosus Buq. sous le nom do « megacephalus Rossi » et ré- tabht le nom (ïemanjinatus Chaud, pour un insecte qui n'est, en réahté, que le vrai megacephalus Rossi. D'après les recherches auxquelles je me suis Uvré, voici quels sont exactement les caractères, la synonymie et l'habitat de ces deux Aci- nopus : (1) Cf. La Brûlerie in Ânn. Soc. ent. Fr. [1873], p. 266; — Ganglbauer, Kuf. Milleleur., I, p. 337; — Bedel, Cal. Col. N. Àfr., 1, p. 126; — A. Se- menov in Hor. Soc. ent. Ross., XX.XII, ]). 609. Séance du 27 avril I90i. 139 Subgcii. Oedematicus IJcil. (') [I.iibrc i'cliancic t'urlciiicnl, en are de cercle. ProsIcriHiin |iiotiilM'iaiil ail liord anlerieiii' chez les mâles, j Vu(\' supérieure des laises sulirugueiiseiiiciU poiicliiée el livs ■ pileuse. — Bandeau leniiiiial du G" sej-inenl venlral de la feiiielle avec nue bosse uiédiaiic bien marquée (-) 1. uieyareplial us. Face supérieure des tarses lisse et glabre. — Bandeau leruiinal du 6<= segQient ventral de la femelle à peine bossue au mi- lieu 2. gut l urusKS. 1. A. (Oedem.) megacephalus Rossi, 1794. — bucephalu.t Dej., 18:29. — innargiiKitKS Chaud., 184S, Reitter. — vohuidiatUix (larret, 1898. — mlmUmia \ Sturm [mx Fabr.). Il\n. France méridionale (Languedoc et Provence), Italie (Toscane, /////'' de Rossi, etc.), Sicile, iles Ioniennes, Grèce, Crète, Asie Mi- neure et provinces Transcaucasi(iues (jusqu'à Lenkoran). a. A. Oedem.) gutturosus Ruq., 1840. — cloïKialua Luc, 184G. — médias Reiclie, I8G9. — iiinjareiilialas \ Reitt. Hau. Cote espagnole du détroit de (librallar(^)et Étals barbaresques (Maroc, Algi-rie, Tunisie). Sur divers Géotrupes du sous-genre Thorectes Nuls [Cor..], 2*^ Note (*) par IMi. Fu.\Nçois. I. — Reclificalions el s\nonyinies. 1. Ckothvi'KS (Thorectes) Nmocs* .lek. ISGG (.l/(/(. Soc. eut. l'r. [18Go], p. oo9), sp. [)r. — L'e.vamen du lupe^'') de .lekel (coll. C. Fel- (1) Cat. Col. N. Afr., I, |.. i:»3(18y7). (2) Les aulres caracltTcs indiqués |)ar Reitler sont illusoires ou imlivi- duellement variables. (3) l.'.l. (jutiurosua a élé (rouvé récemiiietil à Tarifa (.M. de la Mscalera !). On sail (|ue la (aune de celle n'uioii a la [dus i^raiido analoj^ie avec celle du Maroc. (4) Voir I'" noie : liull. .Soc. enl. l'r. [l'.tO)], p. Gi. (.5) Les types des espèces de .lekol, Gbevrolal et Reitler dont il sera ([ueslion dans celle note m'ont élé comuiuni(|ués par M.^L le D"" L. v. Ueyden, 140 BnUelin de la Société mtomologique de France. sche)ot criiiic série d'exemplaires du Musée de Madrid m'a permis de constater que l'on a considéré à tort le Th. niiidm comme une va- riété (\cVi nier médius O.-G. Costa [laevigatus + aucl.). Il constitue en réalité une espèce distincte qui dilTère de ce dernier, comme Jekel l'in- diqu(! dans sa description (faite sur une femelle), par la forme plus al- longée et déprimée des él\ très dont la gouttière latérale est élargie et relevée horizontalement du milieu à la base avec un rebord mince très saillant. Chez le (j, la carène inférieure des tibias antérieurs porte une dent pointue à peu près en face de l'intervalle qui sépare la 2*' de la S'' dent du bord externe, et, eu dedans de cette dernière, se trouve une autre dent très forte qui lui est en partie soudée par la base. Le t[ipe est i)ien « noir presque vernissé » comme le dit Jekel, mais c'est un individu vieux et usé. Les exemplaires frais sont en général d'un noir soyeux brillant, avec parfois de légers reflets pourprés ou verdâtres. Hab. Portugal; Espagne centrale et méridionale : Cordoba, Ciudad- Real,? Guadarrama. Par contre on trouve tous les passages entre le Th. nitidus et les formes suivantes qui en sont tout au plus de simples variétés : a) Var. Hevdexi* Reitt. 1892 (r^'/7(. naturf. Ver. Briinn. XXXI, p. 31). — Forme généralement un peu plus déprimée, plus petite, d'un noir mat soyeux en dessus. Types : coll. L. v. Heyden. Hab. P.irtugal : Coimbra, Sierra d'EUrolla. F.iidio. etc. b) Var. Reitteri, nom. nov. {chakonotus + Reitt. 1892, /. c. p.31;necChevrolatl840,in «ey. Zoo/. [1840], p. lo). — Forme plus grande, d'un noir vert brillant avec des reflets pourprés. Hab. Portugal : Coimbra, Moncliique, Almadovar, etc. H est singulier que Reitter ait confondu cette variété avec le ch(d- conotHS de Chevrotât, dont il a dû certainement voir le type dans la collection C. Fclsche, et avec lequel, sauf peut-être en ce qui con- cerne la couleur, elle n'a aucun rapport. 2. G. (TlIOUECTES) INFLATCS* Rcltt. 1892 (/. c, p. 23)= LATUS Sturm 1820 (Cat. Ins. Samml., p. Oo, lab. 2, fig. 10). — Le type de 77*. inftatus (coll. C. Felsche) porte deux étiquettes superposées : une de la main de Reitter « Thorectes inftatus ra. 1892 » et une Cari Fclsclic et René Obeitliiir; M. le Prof. I. Bolivar a bifin voulu me confier les Thoreclea du Musée de Madrid Je les prie d'agréer, pour leur grande ol)ligeance, l'expression de ma bien vive gratitude. Séance du ?7 nrril lOdi. 141 socoiulc «lo la cnllcfliuii Clicvrulal •< Th. IuIks Sliinu {hrntisphar- rirus Ucj.) Harharia : Tripoli, L. Du|ionl ». C'est en cITcl inconlesla- blcnicnl un 77/. htliis, (siii'cc (|iii soinhlail jusqu'ici (') pro|)ro à la Tri- piililaiiic, et il est dil'llfik' df coiiipiviulrc cnimiiciU Ht' il ter (/. c.) a pu Iradiiiic celle (''li(pi('[l(' par les mots « Algicr (lîarbaria) ». ;{. (i. (TiiouKCTKs) KrGOsi(:oMJs*.Jek. 186G(.Ihh. S'oc. oit. l'r. [1865], |i. oo7) =- ciiAi.co.NOTLS * C Ik" V T. ISiO (/»Vr. Zoul. [18401, [i. lo). Tiipcs : coll. C Folsche. — Le tiipr du nitjosirollis; n'csi pas « supra uifjer», comme lo dit Ji'lvcl; il m'a sul'li d'enlever la couche dégraisse cl de poussière qui le recouvrail pour faire apparaître les rellels mc- talli(pu^s de son pr(Mi(ilum et de ses élxlrcs. Il est identique au chalro- 110 lus Clievr. 'l. (J. (ïnOHECTES) SEMISERICELS* Jek. 18G() (/. c. p. o04) = RU(JA- 11 LUS * Jek. 18G0 (/; c, p. oGâ). Ti/iies : coll. C Felsclie. — La des- ( riplion de Th. scmiscriceus a été faite sur un individu très petit et mal Inniié ([ui ne dillere de rugtitulus par aucun caractère essentiel. Jai vu, dans la colleclion L. Bedel, un exemplaire absolument sem- blable (]ui est manil'eslenienl un avorton. o. G. (TnouECTKs) Bkancziki Apfelb. 1890 {Soc. eut., IV, p. 167) = i>L xcTLLATLs * Jek. 1866 (/. c, p. 060). — Le type de Jekel (ç), actuellement dans la collection R. Obcrtliiii', ne porte aucune indi- calion de localité, et cependant, dans sa description, Jekel lui assigne Comme pro\enance « Analolie » (-). Il est identique aux nondireux Kraui'zihi, de Bosnie, (|ue j'ai pu examiner; les stries géminées de ses eUlres sont toutefois un peu moins sensibles, et le petit tubercule frontal est un peu plus apparent que chez la majorité de ces derniers. Il est évideid qu'il s'agit là de simples dilTérences individuelles. IL — Uescriplinn d'un Thorcrtes nouveau du Sud-bJst de l'Espagne. Geotrypes(Thorectes]punctato-lineatus, n. sp. — Long. : IS,.*)- [X: lai. : 9,o-12 mill. — Parum convexus, subparalh'lm, sufiia nigcr, (1) Kilo se icncoiilrc égalemcnl à rcxlri^mo sud du liUoral Tunisien, car j'en ai vu réceiiimenl un exemiilairo caplurô à Gabès par le D' H. Normand. CD Par conlre. un des types «lu T/i. sericeiis * Jek. (coll. C ho v roi al > C. Fclscliej, cite par .lekel (/. c, p. ."«.^H), porte une éliquello « Tarsous (Analolie) ». Colle espèce no se renconire cependant qu'en Kspaj^ne et sur la cùle Sud-Ouesl do la Gascogne juscju'à Arcaclion. — il esl prucienl de nep;ts admettre sans contrôle les localilcs cilces dans les vieilles collections. 142 Bulletin de la Société entomologique de France. opncus, lateribus intcrdum niltnjane^cevtihus. suhtus obscure violaceo- ryanescens. Caput chjpeo tuberculaio, confertim ruguloso-punctato, fronte ruçioso-punctata. Thorax brevis, devise {praesertim lateribus) rufioso-punciatus, antice medio depressus, margine posteriore lateribus interrupio. EUjtra piDictato-lincala, margine laterali rœpansa et deciiri, haud refle.va. Abdomen medio glaber et tennissime riigulosus, alutaceus, lateribus varioloso-punctatus et setis nigris instructus. — (5 tibiarum anticarum carina inferior parum et sat regulariter den- ticulata. Hab. Hispania meridionalis orienialis. Th. punctato-lineatus est voisin de Th. intermedius O.-G. Costa; les caractères suivants permettront de le séparer facilement de toutes les espèces du même groupe : Forme assez déprimée et subparallèle. Pronotum très court, élargi progressivement d'avant en arrière jusqu'au quart postérieur, les angles postérieurs arrondis brusquement; couvert entièrement d'une ponc- tuation serrée et profonde, plus dense et plus rugueuse sur les côtés et en avant où il est marqué d'iuie dépression triangulaire contre le rebord antérieur qui est fortement épaissi au milieu; le rebord basai, très accusé en avant de l'écusson, est interrompu entre le milieu et les angles postérieurs; les côtés sont un peu étalés et tombants, le rebord latéral, étroit et peu réfléchi. Écusson presque aussi long que large. Élylres proportionnellement plus grands que chez tous les autres Tho- rectes, les stries ponctuées géminées sont bien marquées et les grands intervalles qu'elles laissent entre ehes portent chacun deux rangées do points presque régulières, ce qui donne au total 12-14 lignes ponc- tuées; leur plus grande largeur est au tiers antérieur, mais ils se ré- trécissent très faiblement jusqu'au quart postérieur à partir duquel ils sont atténués brusquement, aussi ils ont une forme plus parallèle que chez toutes les autres espèces de ce sous-genre ; la gouttière marginale est élargie progressivement du sommet à la base, mais surtout à partir du milieu, elle n'est pas étalée horizontalement mais tombante, le rebord latéral est tin et très peu relevé. Les deux ou trois premiers segments de l'abdomen sont alutacés, très finement granuleux et gla- bres sur leur partie médiane, leurs côtés sont couverts de gros points varioliques portant des soies noires dressées. — La carène inférieure des tibias antérieurs du c? porte seulement quelques petites dents très peu saillantes plus serrées du côté du genou que vers l'extrémité. J'ai vu 14 exemplaires de cette espèce : o dans la collection R. Ober- Srinirc du 27 nrril 19(1 'i. 143 llnir (Torrovi('j;i. I']sc;tl('r;i;; 1 (l;iiis In collcclioii du D' Cli. iMnrlin (Carlliosrni', C-li. Ma r lin); S ;iiilr('S, provoiianl ('f^'alciiicnl do Carllia- fït''nc (dont II capturés par Sancliez Goincz), m'ont tHé commiiniqat'S par le Prof. I. Bolivar, do Madrid, qui m'en a génércuscmont olTort doux pour ma collection. Sur un certain nombre de variétés de Coléoptères omises dans le Catalogue de Reitter par Maurice Pic. La réceiile note synonymique de M. lo D'' L. von lle\den Jlull. Soc. rut. Fr. [1904], p. 102) sur les variétés de Pterostichus {Ceporus) tiirtdllims Fabr. a, de nouveau, attiré mon attention sur un importîvnt UK'moire de J. Schilsky ('), publié antéi'ienremenl au Catalogus, mais dont un certain nombre de descriptions, je ne m'explique jias poiir- (pidi, ne ligiu'entpas dansle << Calalojj;u3 Coleoptororum Kiu'dpae », édité en im}. (les omissions ont causé de nouvelles et inutiles dénimiinations (par exenqile ma variété riridiiiitidm, de Pt. mctnlUcux F.; la variété inor- iKihi Tliéry, de Pocrilonotii (-) nililiini^ F.), elles peuvent en causer d'aulres et c'est potu' empêcher cet inconvénient que j'écris le présent article. Les nouveaux catalogues devront être C(tmplétés par l'adjonction de ces variétés omises. Dans ce but, je dirai quelques mois sur l'article de Scliilsky (/. r ). article en partie ignoré, et qui ctnnprend le eliillVe important de 118 varii'tés nouvelles. Les variétés d(''crites par Scliilsky, se rapportent à des Ciciiuldd , de nombreux Carabides de diiïérenls genres, à quelques Hydrocan- lliares, Clavicornes, Lamellicornes, Buprestides, Élalérides et Mala- codermes. En outre, il y a : Lficoprrdiua succinrin L., var. humeralh (cataloguée); Crvrtjon lillornlr (îylh.. var. rfificollc [non catalogui'e); .\iitliinix liiiiKtrnldlnx lllig.. "2 var. (non cataloguées) et AriiKu'oi)^ (I) Hcilra}» ziir Kcnntniss dcr (Icdlsclicn Kafcrfatina. in Doiln. cnl. /cil. [1888], |>. 177. (!!) Il est fort curieux de rcinar(|uer, à propos de ce genre, que la var. immaculaUi Scliils. (I)euls. eut. Zeif., [1888], p. 187) n'est pas cataloguée, alors qu'une variélé ohsnirn est porlée; il est vrai que celle dernière est notée avec de fausses indicalions bibliographiques et qu'elle est rapporlée par l'auleur au /lii/ircsiis nts/icn L. 144 Bulletin de la Société entomologique de France. marginata F., var. spadicea (calaloguée). J'ai parlé de ces dernières dans mes travaux sur les Authicides et sur les Longicoriies. Parmi les variétés de Se h il sk y qui n'ont pas été cataloguées, je signalerai : Calosoina sijcophanta L., var. Uahelmanni. — Dessus noir, cuisses rouges. — Environs de Berlin. Bembidion elongatum Dej., var. impustulatum. — La macule posté- rieure des élytrcs est effacée. — Alsace : Saverne. Poecilonota [Lampra] riitilansF., var. immanilata. — Les macules noires des élytres manquent. — Allemagne. Cette variété a pour synonymes : iinnuiculala l{c) [iSdOjelinornata Théry [1898]. Agrilus liigiitfatus F., var. aenesccns ('). — Élytres d'un vert métal- lique. — Weslphalie. Cantharis figurata Schils., var. Intenta. — Tcte,protliorax et pattes unicolores jaunes. — Carinthle. Mentionné par M. Bourgeois (Malacodermes, suppl., p. 19). Malncliim viridis F., var. concolor. — Élytres unicolores, entièrement verts. Celle variété n'a pas été citée par Krauss dans les Beslimm.- Tabelle XLIX, mais, par contre, cet auteur en a décrit une autre, sous le même nom, se rapportant à af finis M en. Daxgtes {Dilates) bipustulntus F., var. ater. — Les élytres d'un noir unicolore. — Italie. ^ Espèces nouvelles d'Hyménoptères par B. DU BuYSsuN. Masaris Alfkeni, n. sp. — Corps de taille plutôt petite, robuste, glabre; noir avec le pronotum, l'écusson, le postécusson, les trois premiers segments alidominaux et les tarses roux-ferrugineux; une tache, entre les antennes, sur la face et la base du clypeus, une ligne étroite derrière le sommet des yeux, un point sur les écailles, une tache de chaque côté des segments abdominaux se fusionnant sur les derniers segments avec un point apical médian, blanc d'ivoire. Tète de a largeur du thorax, fortement déprimée sur la partie postérieure du vertex; clypeus comprimé, le disque convexe, densément ponctué (1) Celle variété ne fifiure pas dans le « Catalogue», nouvelle omission incorn- préliensibte, étant donné que la ^a^.co^'^w/e5C(fl5,llécl il e en ir.ême temps, yligure. Séance du. 21 (irril 190',. 14ij subcorhict' , l;i pailic îiiilt'iiciiri- profondément l'ch.'iruTt'L' triiingtilairo- nn'iil, le I;il)i(' \isilil(' (l;iiis celle ('•(•li;iiicriire: ni;iM(lil)iiles l'oiisses; an- tennes en massue allongée, brunes en dessus, jaunâtres eu dessous. Ponctuation de la tète et du thorax grosso, profonde, espacée, très irré- gulièrt'mt'nt disposée, les inicrvallcs 1res linemenl chagrinés. Méso- nolum avec (pialre sillons longitudinaux. Kcusson subtriangulaire, arrondi, sillonné longitudinalcmcnl au milieu, marginf-, di'piimé siw les côtés; poslécussoii très réduit, roussàtre, situé en dessous de la pointe de récusson; métathorax légèrement creusé, tronqué, les côtés subarrondis avec une épine dirigée en arrière, la ponctuation très line et eoriacée. Pattes noires avec les tibias et les tarses rdux-ferrugincux, les tibias intermédiaires et postérieurs l)lancs en dessus. Kcailles très grandes, rousses; ailes très légèrement enfumées. Abdijmen avec les segments très peu rétrécis à leur base, la ponctuation beaucoup plus line et serrée sur celte partie légèrement déprimée, tandis qu'elle est dispersée sur le disque, les intervalles très linemenl chagiinés; 1^'' seg- ment à Ironealure antérieiuT arrondie, sans [loint blanc apical, le G' noir avec une tache blanche discoidale. Ventre noir el roussàlie avec quatre petites taches blanches au milieu. — ç. Long. : 8 mill. IIah. Damara land, Swaknpmund (Musée de Brème). .b' dédie celle espèce à M. le D' J.-D. Alfken, assistant d'Ento- mologie au Musée de Brème. Parachartergus "Wagneri, n. sp. — Corps assez robuste, entiè- rement noir, a^ec le bas des côtés de la tète, le disque des mandibules et une ligne entre les antennes et les orbites internes jaune citron, le 0*' lergite et le o'^ sternile de l'abdomen jaunâtres, les pattes brun- roussàtre. Antennes noires; face cou\erte d'un du^el roux. Thorax et verlex noir brillant, couverts de très gros points espacés. Ailes hya- lines, avec les cellules liraehiale, costale et la base de la cellule mé- diane noir profond. Abdomen ovale, couvert de petits points très serrés, coriaces, qui donnent un aspect terne; le 1" lergite grand: 1(> [tygidium ponctué comme le reste. — 9. Long. ": 8 mill. Voisin du Panirhurtcnjus- hcntobuenoi \\. v. Ihering (/{»//. Soc. ont. Fv. [1904], p. 84) dont il dill'ère princii)alement par son corps plus robuste, la ponctuation thoracique beaucoup plus grosse, la piibes- cence noire sur le thorax, les cellules radiale el 1"' cubitale Inalines, le l'"" lergite abdominal beaucoup plus grand, le ()•■ lergite jaunâtre et pondue. Ha». Brésil, Klat de Hio .faneiro, montagnes des Orgues, environs de la Tijuca, oOO'" a 100(1'" d'altitude 'K.-H. Wagner, Muséum ùr Paris, mn\ 146 Bulletin de la Société entomologique de France. Jo suis heureux de donner à cet intéressant Vespide le nom de M. E.-R. Wagner, en reconnaissance des soins tous particuliers qu'il a mis à me récolter des matériaux d'étude, durant ses voyages à travers le Brésil et la République Argentine. y' Sapyga "Wagneriella, n. sp. — Corps de grande taille, robuste, couvert d'iui lin duvet roussàtre, dressé, assez épais; entièrement noir, avec une ligne entre les antennes se divisant en forme d'ancre en avant, une autre faisant presque tout le tour des yeux, interrompue seulement en dessus, un liséré au bord antérieur et au bord postérieur du pronotum , un petit point sur chaque parapside, une large marge sur les sternites de l'abdomen et sur les tergites 3 à 6, jaunes. An- tennes modérément longues, assez épaisses, le fouet atténué légère- ment à sa base et à l'extrémité. Clypeus bituberculé en avant, caréné longitudinalement sur toute sa longueur; carène frontale très distincte, arquée arrondie; ponctuation médiocre, irrégulière, très serrée, co- riacée; pattes concolores, les tibias antérieurs tachés de jaune; ailes hyahnes, avec des teintes jaune d'ambre surtout à la base, la cellule radiale et la l'" cubitale enfumées. Abdomen large, plutôt court; les deux premiers tergites légèrement renflés en bourrelet transversa- lement avant le bord apical, les autres segments normaux; le 1" ter- gite porte des traces d'un liséré jaune, plus visible sur les côtés; le sternito du segment médiaire porte un petit point jaune apical. — Ç. Long. : 15 mill. Deux femelles de ce bel insecte sont écloses d'un nid que je suppose construit par une Mégachile, car il est semblable à celui de la Meqa- rliilr scindularia Buyss. Les fragments d'écorce qui le recouvrent sont petits, étroits, très minces, disposés d'une façon beaucoup moins régulière. Les parois des cellules sont épaisses et semblent faites avec une grande proportion de résine. Cette construction mesure 4,5 cen- timètres. Elle contient trois cellules placées à la suite l'une de l'autre. Chacune mesure 14 mill. à l'intérieur, ce qui prouve que l'ouvrier qui les a fabriquées n'est pas de grande taille. Ce petit nid était collé contre le tronc d'un arbre, où l'on avait peine à le distinguer. Il a été recueilli, dans les premiers jours de mai 190."], par M. E.-R. Wagner, dans une clairière d'un bois de l'État de Minas Geraes (Brésil), dans la Fazenda do Sobrado, près de Passa Quatro. M. Wagner emporta le nid à Icano (République Argentine), et c'est là que les Sapiicjn sont écloses, le 2 décembre 1903. Les deux Hyménoptères et le nid sont conservés au Muséum de Paris. Senmr du 27 avril 190',. 147 Bulletin bibliographique. Bâtes (H. -W.) : Oii :i (;(illocti(>ii nf nmicrllii's liroufïht liy MM. 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Correspondance. — M. Honri Schoy remercie la Siu-iété de son admission. Changements d'adresse. — M. François Mon lier, interne en Médecine, hôpital Andral, 3o, rue des Tournelles, Paris, li''. — M. le D'' Paul Portier, 12, rue des Jardins, Fontenay-au\-Roses (Seine). — M. le D' Manuel-.!. Rivera, professor de Entomologia en el Inslituto agricida de Cliile, Santiago (Chili). Présentation. — M. Georges Neumann, professeur à l'École na- tionale vétérinaire de Toulouse, membre correspondant de l'Académie de Médecine, présenté parM. A.Giard. — Commissaires-rapporteurs ; MM. E.-L. Bouvier et E. Simon. Subvention ministérielle. — .M. Cli. Lahaussois, Trésorier, an- nonce qu'il a touché la somme de oOO (r. pour subvention du minis- tère de l'Instruction publi((ue. Observations diverses. Capture. — M. P. Lesne signale la présence du Penthetna liolose- rkra Meig. )Diptères, liibionidat') aux environs de Paris; il a capturé cette espèce le 17 avril dernier, dans le marais boisé de Presles (Seine- Bull. Soc. ent. Fr.. 1904. K" 9. 154 Bulletin de la Société entomologique de France. et-Oise), auprès du hameau de Courcelles. Le mâle se rencontrait en assez grande abondance à terre, sur les feuilles mortes. Le Penthetria holosericea a été signalé pour la première fois en France par M. le professeur Giard qui l'avait trouvé au bois d'An- gres, non loin de Lille, sur la frontière belge (A. Giard, Note sur un Diptère nouveau pour la faune française [P?«?/tc//"w/«o/os^rîcmMeig.], suivie de quelques remarques sur les Bibionides fossiles in RiiU. scient, du dép. du Nord, t. VIII [1876], p. 172 189). M. le D'' Villeneuve a reçu le même Bibionide du bois de Seque- dris, près Lille, où il a été observé les 17 avril et 3 mai dernier. En Belgique, le Penthetria existe notamment dans le bois de la Cambre près Bruxelles (E. Coucke, Matériaux pour une étude des Diptères de Belgique in Ann. Soc. ent. Behj., t. XL [1896], p. 228). Communications. Descriptions de trois Coléoptères du Brésil par L. F.\iRMAiRE. Cladotoma russula, n. sp. — Long. : 6,5-7,5 mill. — Oblonga, convexa, paulo castanescens, nitida, subtiliter fulcido-pilosella, dorso ylabra; capite ruguloso-punctato, f route angusta, oculis magnis, an- tennis paulo magis rufulis, corporis médium vix attingentibus, flabel- latis, laminis articulo ipso dimidio longioribus; prothorace elytris an- gustiore, longitudine duplo latiore, dense rugoso-punctato, lateribus antice fortiter rotundatis; scutello scutiformi, dense punctato, pubes- cente; elytris fortiter crenatostriatis, intervallis convexis fere costatis ; subtus cum pedibus magis rufus et dense serkans. Jalahy, prov. de Goyaz; ma collection. 9. Plus petite, antennes plus courtes, épaisses, fortement dentées, corselet plus rugueux. Ressemble au C. Bruchii Fairm. {Ann Soc. ent. Fr. [1904], p. 61), mais plus petite avec le corselet rugueux, les élytres presque à côtes, les antennes plus longuement pectinées. Séiuirr du II inni l!K)L iSo C. maculicollis, n. sp. — Long. : 8 luill. — Oblonya, covve.va, fim-o-ui(ir(i, iiiliduhi, prothorace rufo, macula basali transversa ni- (jni, maryine antico paiilo fiiiiKito; capili' jtlnniuftrulo, SHiiimo Iraiis- rcrsiin iiiipri'>>fto, (Uitrinus fusco-nifiris, rorporis médium altiinjciitihux, (il) arlirulu :i" longe ramonis; prothorace breci, eli/tris parum mu/us- l'nire, antice fortiter amjustato, lateribus rix arcuatis, dorso subtiliter ininctulato, basi média fortiter impresso, densius et fortius punctato, margitic posiicc mcdio lohato-truncato, lol>o baù tnmsrersim su lent o-, ftcutello sot Inte scutiformi laeci; elijlris sat amplis, alutaceis, linud siriatis, prope xuturam linea punctulata impressis; suhtus laeris^ tih- domine subtiUtcr strigosulo. Jalahy, prov. do Goyaz; ma collfction. La description de C. ttwracica Guér. lui conviendrait bien, mais le corselet présente une tache noire sur l'impression de la base et une Icinlc brunâtre au bord antV'rieur; il est couvert d'mie Une pubes- ccnci' rousse, mais la tacbe est glabre, la tête et les élytres sont gla- bres, les pattes sont entièrement noires et les lamelles des antennes sont plus de 2 fois aussi longues que rarlicle lui-même. La taille est aussi bien dillérente. Ancholaemus acuminatus, n. sp. — Long. : 10-12 mill. — Klon- gatus, postiCi' Imigc (itteiiualus , fuscus, ri.v tiitidulus, jiube rincrea tenui cestitas, prothorace ciuereo-pubcaccnte, vittis 2 luediniis elevatis, demulatis, utrinquc linea obsoleta comitatis; capitc infleco, plus mi- nusve cinereo pubescente, palpis crassis; prothorace conico, antice ralde nttenunto et aanpresso, dorso costulis 2 crassis, denudatis signato, mar- gine postico-medio lobato, utrinquc sinuato, anguli\ posticis paulo acu- tis: scutcllo ovato, elglris elongatis, fere a basi longe attenuutis, alu- taceis, basi prope scutellum plicatulis; subtus cum pedibus concolor, tarsis et tibiis dilate fulris; c5 paulominor, paulo angustior, antennis hrevilius , longe pectinatis, unguiculis subtilissimc denticnlatis, clg- trorum plicis basalibus parum elevatis; Q major, oculis minus approri- matis, palpis latioribus, antennis brevius pectinatis^ elgtroruin pliris magis convexis, rafescentibus. Jalahy, prov. de Goyaz; ma collection. Bien distinct du Igciformis Gers t. dont les éhtres son! élargies en arrière, pres(|ue arrondies à l'exlrémité et dont la coloration est jaune à la base; la î de la nouvelle espèce dillere peu du o. Ces insectes appartiennent à des genres fort rares dans les colb'c- 156 Bulletin de la Société entomologique de France. tiens et m'ont été communiqués par notre collègue M. H. Donckicr. Observations sur quelques Élatérides [Col.] par H. DU BuYssoN. Je crois intéressant pour ceux qui travaillent à l'édification et à la correction de la science entomologique d'ajouter les observations sui- vantes à propos de certaines espèces que j'ai publiées dernièrement. Je serais donc reconnaissant aux personnes documentées de vouloir bien élucider ces points encore très obscurs. 1. Athoiis bagdadensis Buyss. [Rev. d'Ent. [1904], I, j). 6). — J'ai rangé cette espèce dans le genre Athous, mais, de l'avis de M, Reit- ter, elle appartiendrait au genre /s/V/i., liuU. [1904], p. o9.) — Cette espèce, d'après M. Reitter également, pourrait être .1. obloiujus Solsk. Là encore je suis obligé de faire la même réserve. Solsky place son espèce à côté de .1. uif/er à cause des articles 2 et 3 des tarses sublamellés et du 4'' petit, des antennes dentées en scie à partir du .'^ article inclusivement, de son corps noir à longue [tubescence grise. — Tout cela ne concorde guère avec l'espèce que j'ai décrite. Celle-ci a les articles 2 et 3 des tarses nettement munis d'une sole ou lamelle et les antennes sont faiblement dentées. Note sur l'habitat et les mœurs de Drymochares Truquii Muls. [Col.] par P. GlERRY. Les niceurs de Dnjmochares Truff iiii ^hils. sont restées jusqu'à ce jour inconnues; les rares exemplaires (jui ligurent dans les collections (mt été pris accidentellement, pour la pluiiart, surtout noyés. .J'ai prolité d'une villégiatun' à Saint-Martin-Yésubie (Alpes-Mari- times), signab' comme l'habitat principal de ce Longicorne, pi.tur éclaircir un peu le mystère qui l'entourait. Aidé, dans mes chasses, par mon neveu et mes trois lils, jeunes et vaillants coléoptéristes, mes recherches ont été vaines jusqu'au milieu du mois de juillet, où, par un heureux hasard, sur les feuilles d'un Saule Marceau, ']v capturais un de ces insectes, le l.'i juillet, à onze heures du malin, sur la rive gauche de la Vésubie. Le même jour, à trois heures de l'après-midi, j'en prenais un autre, sur une tige d'herbe, dans un pré, rive droite de la Vésubie. .l'ai essayé alors de placer des barrages sur les canaux entourant Saint-Martin, mais j'ai dû y renoncer, par suite de l'opposition faite par les gens du pays; toutefois, l'un de ces barrages n'avait t'té démoli io8 Bulletin de la Société entomologique de France. qu'en partie et, sur une branche, je trouvais, le 16 juillet, à cinq heures du matin, un troisième Drymochares Tmquii, noyé, mais en- core vivant. , Malgré l'acharnement mis à la recherche de cet insecte, nos chasses restèrent inh'uctueuses jusqu'au 26 juillet. Or ce jour, dans le voisi- nage du Saule où j'avais capturé le \wemiev Dr)j)iiochares, j'en trouvais un nouvel exemplaire, mais celui-ci caché dans une souche d'Aulne. En fouillant à fond cette souche, je trouvais les élytres d'un mfile et d'une femelle morts depuis lontemps. Était-ce une indication? en tout cas, je suivis cette piste et, le 28 juillet, j'eus la satisfaction de prendre, dans deux souches, deux exemplaires vivants. Nos chasses continuè- rent avec ardeur et je pris un certain nombre de Dnjmochares vivants, toujours dans des souches d'Aulnes demi-morts. Je pus alors me rendre compte de la vie de cet insecte qui, pendant toute la journée, demeure tapi, immobile et presque invisible dans sa cachette ; ce n'est qu'après de longues recherches, qu'on arrive à le découvrir. Le soir, vers neuf heures, le mâle se met en mouvement, à la re- cherche des femelles. Ces dernières sont peu nombreuses et j'attribue à cette cause le fait d'avoir trouvé la plupart des mâles défectueux : ceux- ci mutilés sans doute à la suite de combats livrés dans leurs pérégri- nations amoureuses. Cet insecte vient également à la lumière, mais seulement vers neuf heures du soir; les chasses aux autres heures de la nuit ou du matin, avant le jour, ont été infructueuses. Comme il est aptère et doué d'une très grande agilité, grâce à ses longues pattes, il court rapidement sur le sol, en cherchant à se rapprocher du foyer lumineux. J'ai capturé Dnjmochares Truquii dans la vallée du Boréon, dans la vallée de la Vésubie, et aussi sur les souches d'Aulnes qui se trou- vent en bas de Venanson; j'en ai pris quelques exemplaires, mais noyés, dans la locaUté connue du canal de Venanson; ceux-ci pro- viennent certainement des souches de Noisetiers qui avoisinent le canal, car, dans cette région, il n'y a pas un seul pied d'Aulne. L'insecte vit également dans les souches de Noisetiers : le fait m'a été confirmé par des recherches que j'ai faites, dans la forêt de Faille- feu (Basses-Alpes) vers la fin de juillet, à la suite desquelles j'ai obtenu quelques Dryiiiochares pris â la lumière et sortant des souches de cet arbre. D'après les renseignements qui m'ont été fournis par divers ento- mologistes, on peut dire que Dnjmochares Truquii doit commencer à Séanrfi du II mai 190 i. 159 |i;ir;iiti\' vers les premiers jours de inillet. ;i l'aliitmlc de l.UOO'" emiron; d;ins les régions plus élevées, vers 1.400'" nn iron. il vit jusqu'au lo août. Ce qui a rendu jusqu'à ce jour très rare la capture de cet insecte, c'est qu'il vit et meurt dans son arbre nourricier; j'ai trouvé fréquem- ment des élytres dans les trous même de sortie, ce qui montre bien (|ue linsecte vieni mourir dans les galeries où il est né. Ceci est en appa- rente contradiction avec mes deu\ premières captures, mais j'en ai eu liar la suite l't'xplication. L'examen des deux: premiers sujets trouvés m'a montré (|ue, bien que pris vivants, ils avaient séjourné dans l'eau; leur couleur en effet est d'un noir mat et non brillant, les antennes et les tarses paraissent décolorés : caractères que j'ai retrouvés dans les exemplaires pris noyés dans le canal de Venanson. Ces deux premiers exemplaires provenaient certainement des nombreux canaux qui sont dans le voisinage de leur lieu de capture et (pie l'on déboucbe pour l'irrigation des prés. Portés au milieu des prairies, par les eaux, ils étaient revenus à la vie sous la chaleur bienfaisante du soleil. Je crois avoir recueilli la larve de ce Coléoptère et, en outre, j'ai fait pondre des femelles dans leurs arbres de prédilection. J'espère, si j'ai un résultat favoralde. pouvoir décrire la larve. On pourrait, il me semble, apporter quelques légères moditicalions à la description de l'adulte, donneeparMulsant.il existe une très grande variabilité dans la taille de quelques sujets. On pourrait donc indiquer les dimensions de D ru inoc hures Trwjuii comme suit : c5. Long. : 10-19 mill.; lat. : 2-3 mill. Ç. Long. : 10-20 mill.: lat. : 2-4 mill. Il faut ajouter que cette espèce est aptère. Mulsant indique que l'insecte est noir brillant ou noir mal. Tous les exemplaires, que j'ai pris vivants, sont uniformément noir brillant. Son aire de dispersion doit s'étendre sur tout le massif des Alpes- Marilimes, depuis le bord de la mer, jusqu'aux montagnes des Basses- Alpes. 160 Bulletin de la Société entomologique de France. Description d'un Anisodactylus nouveau du Midi de la France [Col.] par L. PuEL. Anisodactylus Crouzeti, n. sp. — Noir; pattes noires; antennes brunes, à premier article seul testacé ou rembruni en dessus. Épine ter- minale des tibias antérieurs simple, faiblement élargie à la base seule- ment. Bords du pronotum peu explanés en arrière, fail:)lement élevés à la base, entre les bords latéraux et les impressions basales; de ce fait ces dernières sont sont un peu plus distinctes et le rebord de la base est aussi profond à ses extrémités qu'au milieu. Bords des élytres à pubescence excessivement fine, les points qui émettent ces soies sont presque invisibles; cette pubescence s'étend aussi vers le sommet où elle devient plus clairsemée encore et imperceptible. Élytres courts comme ceux du nemoriragus Dfscb. — Long. : 8,6-9,3 mill. Département du Gard : Avéze, près le Vigan; avril 1903, 3 Q. Je ne saurais mieux faire que de dédier celte espèce à M. Pierre Crouzet, jeune entomologiste nimois qui a bien voulu me la com- muniquer par l'intermédiaire de mon ami Maurice Delfieu, et m'a- bandonner un des trois exemplaires. Bien distinct du binotatus Fbr. par sa petite taille, ses élytres plus courts, bien moins distinctement ponctués et pubescents sur les bords et au sommet, et par les bords du pronotum moins explanés en arrière. Beaucoup plus voisin du nemorivayus Df ts ch. dont il a la taille et la forme; il en diffère par les bords du pronotum moins explanés en ar- rière, les impressions basales un peu plus distinctes, le rebord basai aussi profond à ses extrémités qu'au milieu et les pattes noires. Contribution à la faune du bassin de la Seine [Col.] par J. Sainte-Claire Deville. Dans une note précédemment parue {Bull. Soc. eut. Fr. [1902], p. 247), j'ai donné quelques indications sur TRlntomologie du départe- ment de la Haute-Marne. Ces renseignements étaient surtout relatifs à la faune des plateaux jurassiques du centre du département, formant les anciens pays du Vallage et du Bassigny. Vers le Nord de l'arron- Séance du II mai 190 {. 161 tlissciiiciU (le \V;i>s\ , sur les confins du département de l;i Marne, les nnclens bailliages du Der et du Pertliuls présentent un aspeet physique vl une faune tout diiïérents. Aux zones concentriques des calcaires jurassi(iues succèdent les aftleurenients du crétacé inférieur, repré- senté surtout par des bancs d'argile très |)uissauls Hors des vallées principales, les terres fortes et souvent détrempées ont peu tenté la culture; de vastes furets, semées de ruisseaux et d't'tangs grâce à leur sol iMi|)erniéable, occupent encore une grande partie de la surface des plateaux. Knlin le climat, moins extrême et surtctut moins sec que celui du Bassigny, se rapproche bien davantage de celui de Paris. La liste des espèces intéressantes (ne fût-ce qu'au point de vue géo- graphique) capturées depuis un an aux alentours de S'-Dizier dépasse les bornes d'une conmiunication; j'en détache quebpies notes relatives aux Coléoptères aipiatiques capturés dès la lin de l'hiver, ilans les mares et étangs des forêts du Val et de Troisfontaincs ('), situées res- j)octivement au Sud et au Nord de la ville; ces notes résument, non •seulement mes propres recherches, mais celles de nos collègues MM. Daguin, Dungé. Mé(|uignon et Pescliet, qui sont venus faire dans la région une rapide mais fructueuse excursion. Agabus affhtis Payk. — Eaux froides, peu profondes, encom- brées de feuilles mortes ou de Spluujnum; dans les mares et à la <|Uoue des étangs, en plusieurs points des forêts du Val et de Troisfon- itaines. Rare et assez dif licite à capturer. VA. af finis est un insecte d(^ tfond, relativement mauvais nageur; par les temps froids ou brumeux il so tient enfoncé dans la couche de feuilles mortes et reste immobile, même sorti de l'eau. Cette espèce parait très rare en France; la plu- part des anciennes citations se réfèrent en réalité a VA. unyuicularis Tlioms. et n'ont pas été reproduites dans le Catalogue des Coléoptè- res gallo-rhénans de M. Fau\ ei. .1. xubtilia Erichs. — Toujours dans les petites mares sous bois, ù fond de feuilles mortes : forêt du Val, côté de Valcourt (Peschet); 'r>i(ji'utes, xxiii. — Hcteroptcra of thc Transvaal. — C.B. S.WDERS : On tlio Lcpidoptera Hhopalocera collectod by W.-J. Bur- chell in Brazil, 182:)-183(). — W.-F. Kirry : .Not.'s on Pliasmidac in tilt' (^dUcction of llie Biitisli Miisciun, willi Descriptions of New Spccit'S. — E.-L. BorviER : On tlie Genus (himannia, Rethb. ond liu' Mutations of certain Athyids. 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(îeorges Xeumann, memi>re correspondant de l'Académie de Médecine, professeur à THcole nationale vétérinaire, Toulouse (Haute-Garonne). Enlomoloyie (jcnémh'; Liodcs. Legs Constant et Potron. — La Société accepte provisoire- ment, ai^rès délibération, les legs (lonstant et Potron, et charge M. Ch. [^ahaussois, Trésorier, de faire le nécessaire à l'elTet de les recueillir. Laboratoire d'Entomologie du Muséum. — Le service eulomolu- gique du Muséum a organisé une excursion qui sera conduite, le 2!» mai l!)()i, par AL P. Lcsne dans la foiét de Carnelle. Bull. Soc. en(. Fr., iyu4. N° lo 170 Bulletin de la Société entomologique de France. Communications. Description d'un Élatéride nouveau appartenant à la faune européenne [Col.] p.'ir l'iibbé A. Carret. Athous Villardi, n. sp. — c5. Elongatus, subparallelns, dense griseo-tomentosus, niger ; elijtris obscure piceis, suturalibus externisque interstitiis, epipleurls, episternis seginentorumque abdominis lateribus et apice ferrugineis, antennis et jmlibus brunneis, palpis tarsisque tes- iaceis. — Mandibuhie sanguiueo rubesccntes ; apice nigro acuteque bi- dentato. — Caputlate depressum, intra oculossatis excacatum, fortiter punctatam et piligerum, antice rotundatum, nitidiusque marginatiim ; lateribus supra antennarum insertionem rubescente macula plus itii- nusve distincta notatis, f route in medio obsoletissimc sulcatiila. — An- tennae parum crassae, longitudine plus quam sesquiduobus ultimis ar- iiculis angulos posticos haud superantes; articulis piceo-brunneis, extremo in apice dilutioribus , P amplo clavatoque, f° cui'to, conico, qaarto vix sesquibreviore, 3° obconico, claviformiter terminato, sequente liaxd multo breviore, d^-G" manifestissime anipUoribus, 7" -10" subae- qualibas, ultiino longiore, angusto nec breviter attenaato. — Pronotum elongatum, hititudine longius, antice vix angustius, dorso obsolète snl- catum, fortiter punctatum denseque pilosum; lateribus tenue-margina- tis, solummodo posticis in angulis paulum extroversis manifeste dila- tatis. — Ehjtra elongata, antice basi prothoracis latiora, lateribus salis parallela, stiiato-punctata pilisque densis retroqueoersis obsita; striis in basi apiceque fortius impressis, interstitiis obsolète convexis, creljerrime et sat fortiter punctulatis. — Tibiae manifeste flexuosue; tarsorum urticulo 1° longitudine duos sequentes aequante, 4'^ angustiore vixque tertio sesquibreviore. — Long. : 13-14 mill.;lat. : 3,o mill. Ç. Longior, Uitior,convexior, opacu, nitida, nigro-brunnea ; mandibu- lis, capite et ehjtris cnstaneo-pireis ; palpis, antennis. epipleuris, epi- sternis, meso- et metathoracis lateribus pedibusque plus minusve ferru- gineis. — Antennae brevissimae, articulis clavatis, compactis, latitudine evidenter haud duplo longior ibas. Protliorax subquadratus, antice pa- rum coarctatus; lateribus laululum rotundalis, anticos versus angulos l.aud deflexis lateque-niarginatis, unie posticos vix sinuatis. Frons fortius excavata, apice antico opacius marginato. — Elytra convexiora, striato-punctata, interstitiis praesertim fortioribus plus minusve se riutini disposais punctis distinctis. — Long. : IGuiill. ; lat. : 5 mill. Séance du 2'i mai 190 'i. 171 FfAii. Pt'ili'iiiiDihniKni : ' ') ]lnx.ien \oiilii me venir en ;ii(le, en mo oommnni(|u;ml les m;iléri;ui\ de leur colleclinn, et, d'une manière toute spi'ciale, à M. le I)'' (Jestro qui a si aimablement mis à ma dis- position les W exemplaires, dont l'unicpie Q illix', du Musée de Gènes. Localités nouvelles pour quelques espèces de Microlépidoptères par ral)I)('' .1. de Joa.nnis. NvMnii i.A l'LUc.TiosAi.is ZeU. — J'ai reen. des environs de Setubal (l'ortufial', un exemplaire Ç de cotte espèce, nouvelle pour la fainie paléarcti(|ue. Décrite par Zollor sur des exemplaires venant de Natal et de Colombie qu'il déclarait ne pouvoir distinguer spéciliqucraont, celle espèci' a été retrouvée depuis lors dans toutes les réjiions tn^pi- cales et subtropicales, Iiule, Ceylan, Chine, Australie, Hawaï, portion méridionale des Klals-Hnis, mais elle n'avait pas encore, à ma connais- sance, été signalée sur le territoire de la taunc paléarclique. CoNSTANTiA (Hercynodes) MiEGi Rag. — Qualrc â et une 9 prove- nant de Saragosso et de Maria (province de Saragosse), pris k's 1 et (i mai il)04. Cette espèce n'avait encore été signalée que de Cartliagène et de Murcie, elle existe donc aussi dans rintérieur et plus au Nord de TKspagne. T.a ? n'a pas encore été décrite. De même taille que le c5, elle en dillere par plusieurs caractères : l'aile supérieui'e est beau- coup plus noire, étant moins saupoudrée d'écaillés blanclies, les lignes aniémédiane et postmédiane sont plus larges et cette dernièn» aboulil à la côte pres(|ue perpendiculairement au lieu de former, près di' celle-ii, comme elle le fait chez le cJ, un angle rentrant vers la base, au delà (hujuel elle se dirige très obliquement vers l'extérieur. Les ailes inft'rieiu'es sont entièrement noirâtres et ne présentent pas la ti'inte bnui fauve visible chez le _' dii'i'^ la moitié basale. Les antennes sont très brièvement ciliées. PnTiu;o(;mîoA svrïana H a g. — Deux (5 pris les 19 et 20 sep- tendire lîlOI, aux environs de Saragosse. (j>lle espèce est nouvelle pour la faune eiu'npi'enne coliliiieiilale. elle avait été' décrite de (iabès (Tunisie). WocKiA Asi'KiîM'i Nciioi.i.A Uni. — l'iie V prise près d'I^vreux. le 20 mai P.KKt. C'est, en l'rance. la localité la plus sei)!enlrioiKile de 174 Bulletin de la Société entnmologique de France. cette espèce intéressante, signalée antérieurement d'Alsace (tin avril), du Doubs (mai), de la Gironde (20 juillet), de Silésie (9 juin) et du Piémont; M. L. Viard l'a prise également à Barcelonnette (lin juin). MicROPTERYX ALGERiELLARag. — Un c5 Venant d'Italie centrale (Sud- Est du Latium). Nouvelle également pour la faune du continent, cette espèce avait été décrite d'Hammam-Rliira (Algérie). Note sur des aberrations mélaniennes de Lépidoptères Rhopalocères thibétains par Ch. Oberthuu. Après un voyage d'environ sept mois, les Papillons récoltés pendant l'année 1903, dans les diverses localités de la frontière sino-lhibétaine, sont arrives entre mes mains. Je crois qu'il y a parmi les Hétérocères d'intéressantes nouveautés. Dans les Rhopalocères, j'ai remar(jué un petit nombre de sujets aberrants; entre autres, dans les chasses de Siao-Loù, une variété tout à fait insigne de Paniaxsiiis Porta -j. Ce Paniassiu.'i a le fond des ailes d'un blanc moins pur et plus jau- nâtre que les exemplaires normaux. La frange de ses ailes supérieures, au lieu d'être entrecoupée de blanc et de noir, est presque entière- ment noire. Sur les ailes supérieures, en dessus, les taches noires sont normales, mais sans aucun vestige de pupillation rouge. Aux ailes in- férieures, les 2 grosses taches, normalement rouges cerclées de noir, sont entièrement noires; la bordure sub-marginale de croissants noirs intra-nervuraux manque. La base et le bord anal sont d'un noir pro- fond et le semis d'atomes noirs est plus étendu vers le disque des ailes. Le dessous reproduit le dessus. Toutes les parties rouges nor- males sont absorbées par le noir. Cette aberration mélaniennc existe dans toutes les espèces de Par- nassius; j'ai reçu un Apollo du mont Salève, près Genève, analogue au Poeta que je viens de décrire. Mais je crois ces variations extrènk- ment rares. Une seconde aberration fort lielle, provenant de Tien-Tsuen, con- cerne le beau Graptagiyantea Leech (Butt. China, XXV, 6). En dessus les ailes sont devenues entièrement noires, sauf la base, où les poils restent mordorés: de plus, deux petits points subapicaux et deux ta- ches médianes fauves aux supérieures restent comme souvenir ou té- Séavre du 2") iitii|i plus obseiir et les stigmates blancs aux 4 ailes (lUie tache ciuiéifoiine aux supérieures; la lettre (^ aux inlc'i'ieures) rcssortcnl sur un fond d'iui liruii noir très profond. Kiiiin une Arinpinis Papliia Ç ,de Tsekou, ressemble en dessus et en (b'ssoiis a Taberralion ligiuée dans l'ouvrage de Leecli pr('cité, sous le 11' '2 de la planche xxiu. Les ailes sont cependant un peu moins en- vahies par la teinte noire; mais la variation a bien la même tendance chez la ç figurée par Leech et chez celle que j'ai reçue de Tsekou. F^e lavis argenté sur les ailes inférieures, en dessous, est très large; la teinte verte est rétrécie et l'aspect de l'espèce se trouve très sensible- ment moditié. Ma collection contient 7 aberi'ations mélaniennes de Pa- jihiii, inlt'ressant les d comme les 9- Les aberrations albines parais- sent dans celte espèce être plus rares encore. Bulletin bibliographique. AxTESSANTV (G. d') :• Quelques Insectes du Louircni .nilosteum: (.!»». Ass. Xatur. Levallois-Penrl), 1903, 3 p.* Clekmont (J.) : Sur la distribution géographique des Amphimalluit pij- (jinlis Mis. i'[ fini 01. et deux mots sur les mœurs de ces deux I^a- mellicornes; {Uull. 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Webster : The spinning Habits of North American Attaci. — G.-W. Taylor : A couple of Queries. — J. et H. Cook : Notes on Inci- sfdia .Xugnstus. — W.-D. Ivearfott : New Tortricids from Kaslo B. C. and tlie Northwest. — E.-M. Walker : The Crickets of Ontario. — R.-V.Chamberlin : Notes on generic Cliaraclers in the Lycosidae. Entomologist's Record and Journal of Variation {The), 15 mai, 1904. — - C.-R.-N. Blrrows : Some unusual fornis of Manduca Atropos^ (1 pi. n.). — T.-A. Chapman : Notes (chielly on Lepidoptera) of a trip to the Sierra de la Demanda and Moncayo (Burgos and Soria) Spain. — J.-A. Clark : Further 'Soie on Peronea cristana, ab. guni- piuna. — J.-W. TuTT : Lepidoptera of the Val d'Herens-Useigne to Evolene, Hauderes to Arolla. — Notes diverses. Marcellia, III, 2, 1904, (2 exempl.). — G. Stegagno : I Locatari dei Cecidiozoi sin qui noti in Ilalia. - F. Roncali : Contributo allô Studio délia composizione chimica délie galle. M. M. Le Secrétaire-gérant : P. Chabanaud. BULLETIN DE LA SOCIETE ENTOMOLOGhlQUE 33E FRANCE Séance du H Juin I90I. Présidence de M. A. Léveiixk, Vice-Présidont. M. Maurice Nibelle (de Rouen) assiste à la séance. Nécrologie. — Lo Secrétaire annonce la mort de M. Robert Mac La cilla n, décédé le 23 niai dernier. Robert Mac Lachlan, qui était notre collègue depuis 1864, était liien connu par ses nombreux travaux sur les Névroptères et surtout par son grand ouvrage : « A monographie Revision and Synopsis of Ihe Trichoptera of the european Fauna ». Correspondance. — M. P. Mabille, Président, s'excuse de ne pouvoir assister à la séance. — M. G. Neumann remercie la Société de son admission. Changements d'adresse. — M. J. de la Torre Bueno, 2o, Broad Street, New York N. Y. (États-Unis d'Amérique). — M. A. Warnier, 8, rue des Templiers, Reims (Marne). Dons d'ouvrages. — M. F. Henné gu y lait généreusement don à la Société d'un exemplaire de son ouvrage paru tout récemment et intitulé : « Les Insectes : Morphologie, Reproduction, Embryogénie ». Cet important travail, qui est destiné à servir d'introduction aux études entomologiques, forme un beau volume de xvui-804 pages, accompa- gné de très nombreuses ligures dans le texte et de (piatrc planches en couleiu's. — M. A. Lécaillon offre également un exemplaire du livre qu'il vient de terminer : « Insectes et autres Invertébrés nuisibles aux Plantes cultivées et aux Animaux domestiques ». Bull. Soc. ent. Fr., 1904. N» 11 178 Bulletin de la Société entomologique de France. Envoi des épreuves d'imprimerie aux auteurs. — La Société décide que MM. les auteurs seront désormais autorisés à se faire en- voyer par le Secrétaire leurs épreuves en paquets recommandés, sous la condition expresse qu'ils en auront formulé par écrit la demande sur la couverture de leur manuscrit et se seront en même temps en- gagés à supporter l'excédent des frais d'expédition. Observations diverses. Captures. — M. P. Le s ne signale la capture d'un mâle d'Ep?- chnopteryx turnierella Bruand [Psychidae) pris à la Fontaine-au- Roi, le 29 mai dernier, au cours de l'excursion du Muséum dans la forêt de Carnelle. L'espèce a été déterminée par M. J. de Joannis. — M. Cil. Del val, à propos de l'observation de M. G. Chardon [Bull. Soc. eut. Fr. [1904], p. 138) signale la capture d'un autre exem- plaire (VEuscorpius fJuvicaudis trouvé vivant à Paris, en mai 1902, au pied d'un vieux mur, dans la cour de la maison portant le n'' 140 du boulevard Péreire. Observation biologique. — M. A. Giard communique à la Société quelques lignes d'une lettre de M. le D' P. Siépi (de Marseille) relative à la nourriture de Charaxes Jasius (*) : « J'ai toujours trouvé les œufs ou chenilles de Jasius sur Arbutus unedo et Arbutus Andrachne, jamais sur d'autres plantes. « A l'instar des Allemands , j'ai essayé de nourrir des chenilles avec des feuilles de Rosier : les sujets très jeunes se sont toujours soumis à ce régime, tandis que les chenilles déjà fortes ont refusé cette nourri-, ture. Je n'ai pas remarqué de différence entre les Jasius nourris de Rosier et les autres, mais seulement une mortalité plus grande parmi les larves soumises à l'expérience. « La majeure partie de mes observations, comme vous le dites très bien, a porté sur des œufs pondus en juin. » (1) Voir sur cette question : Bull. Soc. eut. Fr. [1904], pp. 43, 108 et 117. Scdiire (lu S juin 190 L 179 Communications. Sur l'Agromyza simplcx H. Loew parasite de l'Asperge [Mii't.] par le I)'' A. (iiAKn. l'dur conliiuicr mos recliorclios sur In Trypéliilo des Asperges {Pla- hipaird porcilopicm Schrank) (') j'avais placé au printemps des lu- rions provcnanl d'Argenleuil el fortement infestés dans des cristalli- soirs couverts de mousseline. L'éclosion des Plniiiparra cominenca le 10 avril (-) dans mon lalioraloire qui était ciiauiïé, et, huit jours plus lard, dans un local clos mais sans feu. Les sexes sont à peu près en nombre égal et paraissent simultanément. L'accouplement a lieu aussitôt, et la femelle, armée d'une tarière admirablement appropriée, pond di'S qu'on lui présente des Asperges fraîches, en attaquant toujours le som- met des (idusses sur lesquelles elle progresse lentement. Le Platijpdrca est un insecte paresseux et incapable d'un vol prolongé. Tout a fait à la Un de mai et dans les premiers jours de juin, au mo- ment où les éclosions du Trypétide devenaient de plus en plus rares, je \ is apparaître dans mes récipients d'assez nombreux exemplaires d'une .{(jronn/za dont la nymphe devait se trouver, comme celle de Platii- jKirru, dans les lurions mis en expérience, mais sans doute plus super- ticiellement. Je me rappelai aussitôt une observation faite par Chittendcn aux l*]lats-rnis et qu'il relate en ces termes dans son mémoire sur les pa- rasites de l'Asperge : « Le 10 mai 1897 et les jours siii\ants, une ])etite Mouche noire (Agromyza siinplex Loew) fui observée en abondance .«■ur 1 extrémité des |iou.sses d'As- perges, jiarliculièremenl à Cabin .Tohn.Md. An bout de (juinze jours environ, on n'en vil plus; mais, le >() juin, ces .Mouches reparurent et on les Irouvail ^jénéraicmenl in copula. C'était là sans doute la [ireinière génération de l'année. I, abondance de ce Diplére sur l'Asiierge semble indiquer qu'il vil en quel([ue manière aux dépens de ce végétal (■'). » (I) A. Giard, La Mouche de \'As\)CTge {Plafyparra poecilopfera Sclirk) el ses ravagea à Argenlciiii, C. II. d. séances de la Soc. de Biologie [4 juil- let 1903], I. LV, p. 907. (!) Celle éclosion avait été i)récédée de celle de quelques individus d'une petite Sciara que je crois être la Sciara ingennn Du four, espèce assez fré- quente dans les végétaux en décomposition, les champignons, de. i'-l) F.-H. Cbillenden, Insects Ihat aflfect Asparagus, C. s. De/i' n[ Agriculture, Division of Entomology, Bulletin, n" 10 [1898], p. 62. 180 Bulletin de la Société entomologique de France. Mon expérience prouvait la justesse des prévisions deChittenden. Mais s'agissait-il bien de la même espèce? En me reportant à la description dWgromyza simplex publiée par H. Loew, en 1869, je pus constater qu'elle convenait absolument aux individus que j'avais sous les yeux : Agromyza siMPLKx Loew o^. — Nitida atra.pedibus lialteribusq'ue conco- loribus, cellula discoidali brevi. — Long. corp. : 1'-1' 1/12; al. : 1' 1/6. Nitida atia. Caput fotiim concolor, frontis holosericea triangnlo ocel- larinitido, marginibus lateralibus subnitidis. Abdomen lutiusculum, ni- tidissimun. Pedes et haltères toti nigri. Alae hyalinae, leviter cineras- cenles, venis tiigris, costali inde a venaeprimae apice, incrassata : cellula discoïdalis brevis ita ut venae quinlae segmenta ultima duo aequalia sint; venae transversae approximatae, posterior obliqua. États du Centre (i). La femelle, que Loew n'a pas connue, ne diffère guère du mâle que par les caractères sexuels essentiels et l'étroitesse du front. A. simplex appartient au même groupe qu'yl. aeneiventris Fa lien qui vit aussi à l'état larvaire dans les tiges de divers végétaux (sur- tout des Composées) et non comme la majorité des espèces du genre, sous l'épiderme des feuilles. Chose curieuse, nous nous trouvons en présence d'une espèce qui, vraisemblablement originaire d'Europe, a été signalée et décrite pour la première fois comme appartenant à titre indigène à la faune amé- ricaine. La proportion des Agromyza dans mes éclosions n'était que de 3 0/0 par rapport aux Platyparea. Mais il est possible que, dans certaines circonstances, cette Mouche devienne plus abondante el constitue un danger pour les cultures d'Asperges. Heureusement les remèdes que nous avons préconisés pour lutter contre Platyparea et qui paraissent avoir très bien réussi, grâce à la vigilance des intéressés, peuvent être recommandés également contre V Agromyza simplex. A partir du 20 avril, j'ai vu éclore aussi dans mes récipients un certain nombre d'exemplaires d'un petit Braconide du genre Dacnusa. Ce parasite ressemble beaucoup, comme forme, comme couleur et comme ornementation, à Dacnusa petiolata^ec s, dont il est, en quelque sorte, une réduction. Sa taille est en effet à peu près moitié moindre. D. peliolata mesure o mill. Notre espèce est longue deSmill. environ; (1) H. Loew, Diplera Americae Scplenlrionalis indigetia, cent. Vlll, Berlin, entom. Zeitschr. [1869], p. 46, n° 84. Séance du 8 juin I9i)i. 181 les antennes ont aussi ;{ mill. ; les ailes antérieures 2,o mil!. Hn outre, les nervures cubitale el postérieure, au lieu d'èlre interrompues, se prolongent jusqu'au bord de Taile. n me paraît très possible que ce Dacnusa, que j'appellerai Dacnusa Rondanli. soit celui qui a été indiqué par Rondani sous le nom de D. iietididiti, C(>inme |)arasile de Platuparea poerilopterd ('). Mais, comme les Daciiusn sont généralement parasites des Agrnmijzd. je ne puis affirmer que notre espi'ce ne soit pas plutôt parasite d'.l. simplex dont la présence dans les Asperges aurait échappé à Rondani. De nouvelles recherches sont nécessaires pour lever toute espèce de doute à cet étiard. A propos de Penthetria holosericea Meig [Dun] par le D'' J. Villeneuve. Comme il est dit dans la note de M. P. Lesne {BuU. Soc. eut. France [1904], p. 153), cette espèce a été rencontrée aux environs de Lille en avril-mai derniers, dans le bois de Sequedin, mais ce n'est pas la pre- mière fois. En effet, mon distingué correspondant et confrère, M. le D"" van Oye, de Lille, m'a écrit à ce sujet : « Je connais les Penthe- tria depuis bien longtemps; je les ai remarquées pour la première fois à Sequedin, le 13 avril 1893, à cause de leur faciès bizarre; je les ai revues depuis, le 3 mai 189o; enfin j'en ai observé à Santés, le 21 avril 1898. Le bois de Sequedin n'est qu'un minuscule bosquet marécageux et celui de Santés se trouve dans les mêmes conditions. J'ai trouvé les nymphes de Penthetria sous la mousse, les feuilles mortes, sur un sol très humide; on peut déjà distinguer les sexes à la taille, les nymphes c? sont sensiblement plus petites; les d et les 9 sont en nombre à peu près égal. J'en ai obtenu de nombreuses éclo- sions ». (1) Koiidani (C), Dcj^ii Inselti parassili e délie loro villimc, Soc. enlotn. Hal., m [1871], p. 218. 182 Bulletin de la Société entomologique de France. Bulletin bibliographique. Cabpentier (L.) : Nervations anormak'S de VAplialara iiirla Zell. (Hém.); i-^lém. Soc. Linn. Nord de la Fr.), 1903, 16 p., 1 pi, et (ig.* Lesne (P.) : Synopsis des Boslrychides paléarctiqiies ; {L'Abeille), 1901- 4, 82 p.. 4 pi., lig. (2 cxempl.).* Heuter (O.-M.) : En for Finland ny Snô-jiodwrid; [Medd. Soc. F. FI. Fenn.), 1900,4 p.* Id. : Phimodera fennica I. 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Les captures qui suivent me sont persininelles : 12. — Àvirid ftnlpntn Stein, 2 ?. Rellevue : 27 oct. — Marly : IS anùi. V<\. — \riria inn r mo nitd 'AciL, rjQ. Col (lu Lautaret {W Alpes) : 30 juin 19();î. 14. — Triclioplicus nculciiH's 'Acli., un cJ. Col du Laularel, niruK.' date. lo. — Unlcinijin cinen'n l-'all. [sir. liij). trsti' SIein). Mamliituillet : un c?. l(i. — Il nilrotaea Bezzii Sleiii. 11'"^ Alpes : La C.rave (KlOO'"). luie ;, 21) juin l'.lO:!. 17. — l^ii'ziini pu niai i lin Hond. Bois de Tllautil (S. et ().), 7 aoi'it; 2 exempt. 18. — Chori-^toni ma Pohorniii Sleiii. .Même lieu, même date (pie la pri'eéiiiMite : un r?. !!►. — l'i'ijtnniiia nigrisquaina Stein. B(»is do rilaulil (S. et 0.) : octobre-novembre. r>ainliouillct. 211. — Pcgomijia crassicuuda Stein. Bois de l'Haulil (S. et 0.) : juillet août 1898. en nombre. 21. — Vi' (10)1111 in {ji'nunliK Stein (/;; ////.). Bois de Tllaulil et Cbaville. juillet août, en ncMiibrc. 22. — Cliirnxia Trollii Zelt. Col du Lautaret, dans les Heurs de TrDlliiixi'iii-ojini'Ks ;!() juin 1903). 2;{. — Siilli'fioplerala IScchrri Pok. Col du Lautaret, 30 juin 1903, en nond)re. 2i. — Siii loiiastcr nrhulosa Stein. liand)ouillet. assez connniiii en mai. K\ieii\ (i. l'orle\in'. 192 BulleUv dr hi Snriélé mtomologiqur de France. Sur les organes génitaux mâles du Peripatus Tholloni Bouv. [Onvciî.] par E.-L. Boi viek. J'ai montré antérieurement que le Peripatus Tholloni, qui habite le Congo, ressemble aux Péripates caraïbes par tous ses caractères essen- tiels et qu'il en diflère seulement par ses soles pédieuses réduites à trois arceaux, par ses ovaires indépendants l'un de l'autre et absolu- ment libres, par ses poches utérines terminales où les embryons s'ac- cumulent et acquièrent leur maturité déflnitive. Mes recherclves s'étant bornées jusqu'ici à l'étude des femelles, on était en droit de se demander si les conclusions que j'en avais dé- duites seraient corroborées par l'examen du uiàle. Je suis désormais en mesure de répondre à cette question, grâce à l'obligeance de M. Haug, qui m'a fait parvenir récemment cinq nouveaux exemplaires de P. Tholloni, dont un mâle adulte, le seul actuellement connu de cette très curieuse espèce. L'exemplaire atteint 38 niill. de longueur et compte 24 paires de pattes; entre l'anus et la paire postérieure, il présente ventralement une sorte de fente longitudinale très peu profonde et divisée en deux moitiés symétriques par un bourrelet médian; cette fente reçoit la sécrétion des deux glandes anales qui viennent y déboucher séparé- ment, l'une à droite, l'autre à gauche du bourrelet médian. A ce point de vue, le P. Tholloni tient à la fois des Péripates caraïbes et des Péri- pates indo-malais; dans les premiers, en effet, les orifices des glandes anales sont toujours éloignés, dans les seconds, au contraire, d'après M. Evans, ils se réunissent tout d'abord et les deux glandes débouchent à l'extérieur par un pore commun. Si la fente du P. Tholloni devenait un peu plus profonde et se transformait en fossette, elle ressemblerait de tous points, semble-t-il, au pore génital commun des Péripates indo- malais. Les papilles crurales sont en même nombre que dans la presque totalité des Péripates américains, soit andicoles, soit caraïbes; elles occupent l'extrémité distale et la lèvre postérieure du sillon coxal sur chacune des pattes des deux paires prégénitales. Les glandes cru- rales des Péripates indo-malais s'ouvrent à la même place et sont en même nombre, mais, autant qu'on en peut juger d'après les ligures et le texte de M. Evans, elles ne semblent pas déboucber sur des papilles. Les organes sexuels proprement dits sont absoliunent identiques à ceux des Péripates américains; ils se distinguent donc de ceux des Péripates indo-malais : 1" par la très grandt' lougueur de leur canal Séance du 22 jiii)i tnoi. 103 «IclV'ivnt (|ni rUtoiiil prfsqiic h' tiers antérieur du corps; 2" parles tlikitatidiis et les rétrécissements que présente ce conduit; 3" par le grand développement de la partie circonvolutionnée des canaux ef- férenls: V par la longueur bien plus considérajjle des tubes testicu- laires et la forme franchement ovoïde des \ésicules séminales. Bref, l'îii' 1 ' appareil sexuel :J |)ruprement dit, les Péri()ales indo-malais présentent des analogies remarquables avec certains Péripalidés aus- traliens ovipares ou vivipares, tandis que le JP. Tholloni appartient au lype le plus net des Péripates américains. Comme dans ci-s derniers, on observe une poche à spermalophores manifeste immédiatement en arrière du long et puissant canal éjaculateur. Les glandes génitales anm^xes sont en même nombre que dans les Pi'ripates indo-malais, mais bien plus longues et plus volumineuses. Les glandes anales se dilatent régulièrement d'arrière en avant, at- teignent pres(|ue le diamètre des tubes testiculaires et se terminent en avant, à peu près au niveau des pattes de la o'' paire préanale. Les glandes crurales sont plus remarquables encore; celles de la première l)aire prégénitale sont fort grêles, mais très longues, et sortent toujours du sinus latéral pour s'enlacer autour des organes de la région posté- rieure du corps. Quant aux glandes crurales de la paire précédente, elles sont moins longues, mais bien plus larges, tantôt logées dans le sinus latéral, comme je l'ai observé du coté gauche, tantôt saillantes et pelotonnées dans la chambre du corps. Certains Péripates caraïbes, tels que le P. BrOleiHmuii Houx., présentent des glandes anales relati- vement plus puissantes, mais aucun d'eux n'est pourvu de glandes crurales semblablement développées: par ce double caractère, le P. Tholloni se rapproche, dans une certaine mesure, de deux Péripates andicoles, le P. FAxoii Wheeler, et le P. Corradi Cam. En résumé, le P. Tlmlloni est bien plus voisin à tous égards des Péri- pates américains que des Péripates indo-malais; en tous cas, il ne pré- sente aucune affinité avec les Péripatidés de l'Afrique australe, Opis- thopalis et Pcripatopsin. Bulletin bibliographique. Bahgagli (P.) : Notizie sommarie sopra alcuni Insetli abiialori dei semi, dei frutti e dei legnami délia (A)loiiia l-liitrea: yl!iill. li. Sor. Tour. Oriic.) 1904, 9 p.* Blsck (A.) : Tineid Moths from British Columbia, willi Descriptions of new Species; {Proc L\ S. AV//. }Ius.) 1904, 34 p.* 194 Bulletin de la Société entomologique de France. 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Le aecrétairc-gerunt : P. Chabanaud. BULLKTIN DK LA SOCIÉTÉ KNTOMOLOGIQUIl: DK FRANCE MéancM' «lu i:i juillet ISMM. Présidence de M. P. MAIMLLE. Correspondance. — M. J'. (^lialjanaïul, Secivlaii'c, s'excuse de ne |)(iii\iiii' assister à la séaiicf. — M. (lli. Kerreiiians, 44, rue du Magistral, Bruxelles ^Belgi(|ue\ iimus informe qu'invité par Al. le Secrétaire d'Étal de l'Ktat Indépendant du Congo à collaborer aux Annales du Musée, il com|)te faire paraître dans celles-ei une étude sur les Buprestides de l'Afritpie éipialoriale. l'arallrlenient à celte élude, il cnlivprt'mlra la publicalion d'une « Mo- nt i;^rapliie des Buprestides », qui |)arailra par fascicules mensuels. Il rt'cevra donc avec plaisir communication de tous les Buprestes qu'on voudra bien lui envoyer, étant entendu qu'ils seront expédiés par groupes. On peut, dès à présent, lui envoyer les .lulodides (genres Slrmiirrra., Julodis et Ambluatcrna) de toutes régions, les groupes sui- \ants de\ant lui être expédi'''S après retour du premier d au fiu' cl à ujesun^ de ses demandes. Changement d'adresse. — M. le D' Henri Normand, Collioure (Pyrénées-Orientales). Admission. — M. .loannès Clerc, 2, quai de Bondy. Lyon ( Hliône) . L('pi/loi)tères. Observations diverses. Captures. — M. Hd. KJi'uliauN. signale la ca|ilin"e. faite par lui li Nogent-siir-Marni' (Seine;. A'tJrtlKjtnlus Scotti lîeut., Ilémiptère nou- veau poiu" la faune française. — M. P. listiol annonce à la Sociétt' (pi'il a pu se procurer de nombreux exemplaires de Tftroijium fuscunt V. éclos à Draveil (Seiue- Buil. Soc. ent. Fr.. 1904. K" 13. 198 Bulletin de la Société entomologiqiie de France. et-Oisc) dans un Ironc d'Epicéa morl sur pied dans un parc de cette localité. Notre collègue A. Mcfjuignon avait déjà pris le Tetvopium fascum dans la forêt de Montmorency. A Draveil également, ont été capturés, dans L'S premiers jours de juillet : Anoxia villosa F. volant en nombre entre 8 et 9 lieures du soir, Ihjlosinus crenatus F. provenant d'un Frêne abattu. C'est grâce à l'obligeance de M. Cogneau lils, jardinier à Draveil, que notre collègue peut donner ces renseignements intéressants pour la faune du bassin de la Seine. Communications. Description de deux nouveaux Trechus {Anophthalmus) de France [Coi..] par E. Aheillk de Perrl\. 1. Trechus (Anophthalmus) Vulcanus, n. sp. — Long. : 3 mill. — .laune paille, assez convexe et allongé; groupe du Discontignyi; tète grosse relativement, très arrondie sur les côtés, convexe, à double sillon peu recourbé. Corselet à peine plus large que la tête, pou cor- diforme, à côtés peu sinueux, presque subparallèles dans le haut, peu abruptement redressés dans le bas, à angles inférieurs obtus; sillonné fortement au milieu, à disque très convexe de chaque côté de cette ligne. Élytres allongés, trois fois autant que larges, pas très convexes, à racine oblique, à épaules obtusément arrondies, à six stries enfon- cées, peu régulières à partir de la ')'', les externes très irrégulières, à points très vagues, à peine sensibles ; apex tronqué, à angles émoussés. un peu comme chez le Zuphiu)u Chcrrolati ; trois grandes soies sur le 3'' in- tervalle, les deux dernières très rapprochées entre elles; pubescence des plus fugaces, sensible seulement sur les bords des élytres où l'on voit une rangée de pelites soies. Pattes médiocres, tarses assez allongés. Très voisin (ÏOrcinus et de Trophonias, il ditl'ère des deux par ses élytres dépourvus de vestiture courte, par le rapprochement entre elles des deux dernières soies élytrales et par l'allongement des tarses, surtout postérieurs; en outre, il est bien plus para'lèle que le 2^, et strié presque complètement, ce qui l'éloigné du l*"''. Rapporté des grottes de l'Ariège par un guide qui ne se rappelle plus où il l'a capturé. Séance il II l:{ juillrl l!)itU 199 II. T. (Anoi'Htiiai.mi s) (Mumiki s, \,ir. subparallelus. nov. — Dif- ftTO du ty[i(> |>;ir sa taille in(»iii(li't' (."{."i iiiill ;iii lit-ii de t), sa lèto con- sidérablement plus élroile, son corselet un peu moins Ions et plus arrondi vers lo sommet des cotés, le corps presque parallèle, la forme générale moins convexe. .le n'ai pu constater de signes plus sérieux. M. Fagniez l'a découvert dans la grotte de Lirpiel, jjrè.s de l'rat. Celle grotte étant plus éloignée de celle d'Aubert, patrie d'origine de VOriihi'ita, (pie celle (l'Asp(>t, où habite la var. consornniuxTiii'ck, rien d'élonnaiit que le xiihpanillchtx s'écarte encore plus du l\pe (jne cette dernière variété. C'est un exemple de plus des règles de dispersion par intiltralinn des Trcrhus cavernicoles. Remarques synonymiques sur quelques Euplectus des Pyrénées-Orientales et description du mâle à^ Euplectus sulciveiitris Guilleb. [(ioL.J par le 1)'' H. Noumand. l'armi les Insectes liy|i(»gés que j'ai eu l'heureuse chance de captiuTr di'puis mon installation dans les Pyrénées-Orientales, se trouvait un Euplectus auquel convenait à peu près la description ^'Euplectus sulci- lentris Guilleb. {lier. (VEnt., Vil [1887], p. 21.")): toutefois quelques (lillerences semblant exister, surtout dans la forme des fossettes de la tète, j'ai prié noire excellent collègue M. Abeille de Perrin de vou- loir bien me communiquer un des tijpes. de (iuillebeau. Avec l'ama- bilité qui lui est habituelle, il me lit savoir que la colleclioii (iuille- lieau ne contenait aucun Euplectus de ce nom. .le tournai alors mes recherches d'un autre côt('' l'I, sachant (|ue M. Valéry Mayet avait chass(' à Amélie-les-Hains, localili- d'origine de VEujileclus suleiceulris, je lui demandai de me conlier le produit de ses chasses. Je n'eus pas de peine à y reconnaître deux exemplaires ■; de l'espèce que j'avais capturée. Ils portaient le nom inédit d' « E. In- Ifidkoln « écrit de la main de (iuillebeau. Étant donné que les ter- mes (h' la description d»^ V E. sulcireiitris s'appliquent presque complè- tement à cette espèce, il est peruus de su|q)oser (|ue (iuillebeau en a changé le nom au moment de la déciire et (pi'il n'a pas osé conserver un des (leu\ ti/iiex v que lui av.'iil (•oiiininnii|ni''S M. Valéry Mayet. 200 Ihillelin de. la Société cntomologique de France. Enfin, pendant mes chasses, je n'avais jamais pu réussir à mollre la main sur une autre espèce décrite de Collioure, VE. Guillebcaui Xam- beu. Quelle était cette espèce? Appartenait-elle, même, au genre Eaplectus'! On pouvait en douter; la description [Rev. d'Ent., VIII [1889], p. 239) faisant ressortir que les segments dorsaux étaient « gra- duellement plus courts ». Le capitaine Xambeu eut Tamabilité de me communiquer le type qu'il avait pris au mas de Passelaygue, près Collioure. Après un examen des plus attentifs, j'ai pu m'assurer qu'en eiïet cet insecte n'était pas un Euiilectiis, mais bien lui Amauro)ujx et, qui plus est, VAmaiDonyx Banierillei Saule y. En résumé : 1'^ Euplectas lapidicola Guilleb. in lit t. = Euplectus siilcircntris Guilleb. 2° Euplectas Gaillebraui Xambeu ■= Aniaaronyx Banievillci Saulcy. Les exemplaires d'E. sulciventris que j'ai réussi à capturer, soit sous des pierres, soit le long de pieux enfoncés, offrent bien les caractères donnés par Guillebeau pour celle espèce et, en particulier, ceux des deux premiers segments abdominaux qui ne présentent que de légères dé- pressions sans stries. Toutefois les fossettes interoculaires sont bien net- tes et non à peine visibles, comme il le dit. De plus, cet auteur ne parle pas des antennes, qui sont fort remarquables, rappelant, en petit, celles des Troyaster par leur massue volumineuse, à articles très séparés et de la longueur des six articles précédents réunis. Ces caractères an- tennaircs, joints à ceux des premiers segments dorsaux de Fabdomen et aux caractères fémoraux du c5, décrit ci-dessous, suffiraient pres- que à justiller une nouvelle coupe sous-générique (Cyrtoploctus). Le (5, non décrit jusqu'ici, possède les caractères distinctifs suivants : Hanches antérieures coniques, présentant au sommet un petit tuber- cule triangulaire; métasternum faiblement sillonné, un peu plus forte- ment dans sa partie postérieure; o" segment ventral fortem<'nt rétréci, réduit à une simple lame; G'' déprimé transversalement; 7'= arrondi, un peu relevé en tubercule; fémurs antérieurs et postérieurs assez fortement renflés ; les intermédiaires énormes, constituant un caractère des plus remarquables; leur bord supérieur offre une dilatation arron- die rappelant complètement celle des fémurs antérieurs du o" Ji^i Cyr- toscydmus Helferi Schaum. Séance du l:i juillet 1901. 201 En fi'riiiiii.iiit. je lii'us à îidrfssor ici mes plus vifs iTmprticmfnts à MM. A iM'ilIc de Pcrrin , V. Mayet et Xanibcii, qui ont bion voulu m'dUM'ii' leurs cnrions cl lucttic leurs li/pcs à ma disposi(it)n. Coléoptères cavernicoles inédits recueillis dans les Basses Alpes ('). Première note : Carabidae. par I'. Itl-: pKVKIUMIKtl'l-, Trechus Anophthalmiis) diniensis, sp. nov. (lipf. 1). — Siieries iniitur, inHjKsIuld. siihiilintii, ni/'csmis, ftn'nin iirallKunfis tlrsifinriln. (jiput ('loiiijutaiii. ad lnlcrn inodirc nilniid(iltiiii,rrrstis iid hurnmi atte- iniiitiini, ci.r ntrdnlum , iiranota iiiitjiistiiis; orulix cinnidis, t/unruw rirrar orales, in/'usaai', pujinenloquc caienln loruin IcncnL Pronolum arijuc loiigum ac laliua, apice vix emarginaliiin, ad latcra avtice paulo inliniihiliiin, ad Imsiii l't ajiiri'm rjusdcni laliliidinis, aitle arnlns aiuju- Ids jiostiros brrrilcr liicisuiii. Calroptcra suhjxirallrla , siriato inuiclaia, slriin ijtlcgris, ad aiiirciii aiilein laeviiisculis. cl iiilrrslriis roiirr.vis. — Ldug. : 4,2-i.S mill. nroUc de Cuusson, |)rc'S Digne, cote 14o0: une série (rexeinplaires! T. diniensis-cautus, sulisp. nov. (lig. !2). - Siiliniiirifs jiractrr sta- turaiit ntaJDiem, fonnaiiKiuc coviiovh roiicciiasculaiii cl lalioiriii, [irac- linliin an'is orulaliDiliiis di.sli)i(:lissiniis, liaad infassis , jiifjiiicnlo niijro lia ire iirarisis , a Iijiki dilfert, praelereaijue seiiuenUlnts difjnosritur ladis : raput majus, lutius, ad oculos haud eoidatuiii, antire liaud aile- naaluiii, laleribas jiarallelis. Pronoluni latius, ad hastn evidenter iinaiii ad aiiirem a)ifiaslius, (najulis anliri.s rolundatix. V.oleuplera antire iinnijine dislinrlissinia lalerali imirixa. — Long. : o.o niill. (irulte (lile - Traiiu de (iuillo » au Péouro d'Esclangon ;'arr' de Digne, cole il'iO; un seul exemplaire! 7'. ^/////rH.s/.s renia ni uahle jiar sa pelile laille, réiégancc do ses formes el les contours parfailemeiU n-guliers du pronotum, dont la hase el le (I) Les di'scii|ililusieurs, déjà, sont répandues dans les collection^. 202 Bulletin de la Société entomologique de France. somraot sont do môme largour, paraît voisin dos ospôcos dos Alpos-Ma- ritinios cl de Ligiirie. On ne trouve d'ailleurs, parmi celles-ci, aucune analogue qui puisse lui servir de terme de comparaison. La forme cautus est très remarquable par sa grosse liMo, qui n'est aucunement rétrécie au niveau des yeux. Les aires oculaires, plus sail- lant<^s par conséquent, parfaitement visibles de dessus, sont recouvertes d'une cornée un pou convexe, dont les contours sont nettement pig- mentés, sans qu'il y ait d'ailleurs trace d'oramatidics. La grotte où elle se trouve est située à 17 kilomètres de Digne, et à 23 kilomètres envi- ron de colle de Cousson. Malgré des recherches réitérées, et l'emploi de tous les procédés usités on matière de chasse hypogée,je n'ai jamais pu retrouver d'autre exemplaire que celui rencontré dès la première visite de cette grotte, en septembre 1901. Les caractères de cet unique indi- vidu, parfaitement normal et complot, sont assez remarquables pour qu'il ait paru utile de le décrire, et trop nettement en ra|)p(irts avec ceux d'i. (//)u?»5/.9 pour qu'il no faille y voir autre chose qu'une sous- espèce, réalisée par amixie. On notera l'altitude de la grotte où fréquente T. diniensis (14ij0'"). C'est, je crois, la plus élevée qui ait été observée pour les Trecktis ca- vernicoles, iîllo dépasse do oOO mi'tres colle que Vir ('• croyait exception- nello et anormale en signalant la découverte (VA. Maijcti Ab. dans les Causses. Fia. 1. V\s. 1. Fis. 3. Trechus (Anophthalmus) convexicollis. sp. nov. (fîg.S). ^ Spe- ciea convexiusrnla, ex nffinitate An. dol|il!Jnonsis Aft., cuiii (iiio forma covyruit, sed statnra nriuori, atitemus breciorihas, fnrmai(ne prothora- cis ililJi'ii . (ji/iiil (tciiic IdiK/uiii tir liiliiiii, iiriiiiiild iiiKinsliiis ; (tii'dr (iciiliihin'n crdiiiihir. Vntitolum traiisri'isuni, (iiitirc t'tnnnjhitilniii, hilr ritius ws7/i<(' (1)1 nii'iliuin airudtuiii et crpansuiiiydchnli' iisiine ml jKislinis iicute prnminulos nngulos rectum, vaille in disco coiivexurn, hast depres- sum. (lolenptem sHhrotnudnta,forlite)' sirinto-pinirtnlii^xtriif! ad apireni. cnniidis, hiteralriix ronre.riK. — Long. : 4,8-'i iiiill. Cirotlcdii l'crliiis de Mraillcs (;irr' do (l.'islcll.-iiic), cote l().")(l: une st'Tic (rcNcinpIîiircs! M;ilyiv (les i'a|)porls ('ti'oits avec .1//. ilrlphiiit'jixis A 1)., (|ui rsl iirojx'c a la Di'oiiuï et à risi-rc, collo cspt'Cc s'en disliiigiic aisôiiii'iil [lar sa laillc plus pclilc, ses aniciincs beaucoup plus courtes, leurs articles à peine trois fois plus longs que largos, lo pronotuni plus court, extrômenient convexe et s'abaissanl brusipiomont à la base : vu de côté, cet aspect est particulièrement caractc-ristique. En outre, les côtés du pronotuiu, beaucoup plus explanés, sont fortement arrondis en avant jus(pi'au milieu, [luis se nirécissent obbipienn-nt et en droite ligne jusipTaux angles postérieurs. Cboz An. delphineiisis au contraire. la courbe se continue presque jusqu'à la base. Sur une invasion de Deilcphila lineata F., var. liromira Esp. dans le vignoble algérien [Lkp.J par le D"" A. (îiard. La Vigne est assez l'réqueuiment alla(iuée,eu Algérie, par les chenilles de Cliao'ocanipa Celerio L. et de Chaerocampa Elpenor L. En mai 1898, j'ai recueilli les cln-nilles de ces doux espèces à peu prf'S en nombre (•gai dans le vignoble de mon ami regretté F. Debray, à la Bouzareab, près Alger. Les dégâts qu'elles occasionnaient ('taient insigniliants. Aussi, grande fut ma surprise, eu lisant, ces jours derniers, dans les journaux de viticulture, lo récit d'une invasion formidable de chenilles de Spli'ni.r dévastant les vignes du département d'Alger ('). (Iràce à la complaisance de M. \\. Mares, professeur départemental dAgricullure et de M. Hedos, ex[iert phylloxérique à Forl-do-rKau, qui voulurent bien m'envoyor dos spécimens de ces ravageurs, je luis me convaincre bientôt qu'il ue s'agissait pas des espèces citées plus (1) Voir nolainincnt les articles de MM. W. Marôs et Bodos dans la llcvuc lie VUivullure. de P. Viala (n» 5i8, U» juin 190i, p. Cû2) el dans lo Id-twil aijricole de Marseille (n" .")8('>, 2C^ juin l'J04, p. 40'i). 204 Bulletin de lo Société entomologique de France. haut, mais d'un Deilejihila. le polypliage /). liconucii Esp., la variété paléarcliqiic de />. linenia Fab. A la suite d'un hiver et d'un printemps très pluvieux, les papillons avaient clé amenés des hauts plateaux, vers la lin d'avril, par un coup de sirocco. Ils avaient pondu dans les vignes, et bientôt les chenilles envahissaient tout le vignoble de la région montagneuse : Aïn-Bessem, Bir Rabalou, Berluille, les Trembles, Medea, Loverdo, Gouraya, Ber- rouaghia, Ben Chicao, Hammam-Rhira, Marguerite, SidiBcl Abbès, etc. Dans certains endroits, on comptait loO à WO chenilles sur une seule souche, et celle-ci était nettoyée de ses bourgeons, de ses leuilles et de ses grappes en deux ou trois jours. De petites vignes de 4 à 5 hectares ont été entièrement ravagées. D'après M. Mares, dans la région de Medea, des enfants de 12 ans ont ramassé 10 à 12 litres de chenilles dans leur journée. Après le ramassage il semblait que les chenilles fussent encore aussi nombreuses. Les chrysalides qui m'ont été envoyées lin juillet ont donné leur pa pillon en roule. Les chenilles peu nombreuses que j'ai reçues appar- tenaient toutes à la jolie variété noire décrite et ligurée par Sylvain Ebra r d dans la Veuille des jeunes yaturali.st''s (8'^ année, n" 86 [1"'' déc. 1877], p. 13, pi. i). Cette chenille avait été trouvée (une demi-douzaine d'individus) à Fraisses (Loire), en juillet 1874, sur une Linaire que S. Ebrard aitpellc Linarin rofundifolid, mais qui, d'après la ligure, semble être L. cijiiibulai-ia L. Sur le vu d'un exemplaire souillé, Millière et Goossens déclarèrent (pie cette chenille leur était inconnue. Toute- fois Goossens supposa ({u'elle appartenait à D. licornica, ce qui fut juslilié par l'éclosion des exemplaires conserves vivants. Le 11 juillet 1880, de Tarlé Irouveau Blanc (Indre), sur une Linaire indéterminée, il chenilles de D. livoniica, de variétés différentes, dont une répondait à celle ligurée par S. h^brard. L'éclosion du papillon eut lieu <'n septembre (F. 7. N., XI [1881], p. 102). En Amérique, celte variété était connue depuis longtemps, et Rilcy avait, dès 1870, attiré l'attention des entomologistes sur les curieuses variations des chenilles de Deilephila lliieata, polymorphisme d'autant plus intéressant que le papillon est d'une remar(|uable constance dans l'étendue de son vaste habitat ('). Au cours de l'invasion algérienne récente, M. Bedos a été frappé, de son côté, des variations de ces chenilles. Leur teinle, (jui est verdàlre (1) Riley (C. V.), Third aniuial Re|iort on llie noxioiis aiul olher Insecls of tiie Slale Missouri (6'" animal llqjorl Slale Uoard of Agricull. f. 1870. Jef- feison Cily Mo, |>. 140). ScdDi-r du. i:} juillet HK)',. 20o quand ollos sont jeunes, (le\ienl, dil-il. Iinin.itie ;'i la suite des mues. A rétat adtille elles porleiit o bandes lonj^iliidinales d'une couleur noi- ràlre; la ligne dorsale esl (pielquefois rose ou fauve ei l'on trouve des chenilles ayant les raies Udires transversales, au milieu d'autres qui les ont longitudinales. La chenille de l). lironiiùi est donc merveilleusement propre à l'étude du développement des dessins et des couleurs chez les Sphin- gides et elle pourrait servir à vérifier les idées de Eimer et celles de Weissmann sur cette importante (piestion. Weissmann semble avoir eu jteu (rexemi)laires de D. UneiiUi à sa disposition. Dajis le Sud Aljîérien, à liiskra nolauMuenl. la chenille de 1). licor- nini vil surtout sur les Euphorbiacées (E. Allard, iî. eut. F. [1867], p. 315). M. Mares Ta trouvée aussi sur les Rumex et les Asphodèles. (Juelque extraordinaire que puisse paraître cette dernière nourriture, elle n'est pas invraisenddalde, car, en Amérlipie, où la chenille de /). liiii'iilii \\\ princi|);ilenient sur le Pourpier {Portiihica), elle devient po- lypliage, les anni'es d'abondance, et on la voit alors dévorer même les jeunes plants de Maïs! En Tunisie, où le Sphinx à lignes a été également abondant cette année, il aurait attaqué les Oliviers de préférence à la Vigne. Riley a déjà fait observer que les invasions de D. lineata suivent souvent celles des Acridiens (*). 11 résulte en eiïet d'une statistique assez difficile dont j'ai puisé les éléments dans de nombreux journaux entomologi(pies que. contrairement à ce (pii a lieu pour beaucoup d'Insectes dont la mulliplication exagérée coïncide avec les années de iinnimum des taches solaires (les Acridiens sont dans ce cas), les aimées où l). lineata a été trouvé en grandes quantités et en migra- lions sont des années avoisinant les maxima des taches solaires. Il faut dire aussi (pie les ravages des Acridiens, en débarrassant le sol de cer- tains V(''gétau\, permettent, les années suivantes, l'apparition d'autres plantes dont les grains peuvent germer et se développer (Solanées, Por- tulacées, Euphorbiacées, etc.); les DeUcphila se multipfient aux dépens (II' cette végétation nouvelle, et, à la faveur des vents du Sud, étendent moinentaiiémenl sur le .Xoi'd leur zone d'habitat permanent. \'A\ France, les localités les plus seplenti'ionales où l'on ail observ(' //. lironiira sont, à ma connaissance : 1' les environs de Valenciennes où uni; chenille a été trouvée par Dabancou rt . le il juin 1804 (année de maximum des taciies solaires); 2" Douai, ville où un papillon a été (1) Riley ((". V.), Kir,>l anniial l5(>|ioil of (lie L'. S. Eiilmii t'omin. for tlie ycar IS77. NVashinglon, 1878, p. i3i-i:J5. 206 Bulletin de la Société entomologiqae de France. pris par E. Farez, il y a plus de quarante ans. Il est probable que les captures seront relativement fréquentes, cette année et peut-être l'année prochaine, sur divers points du territoire. Longévité des Margarodes [Hémipt] par Valéry Mayet. A plusieurs reprises nous avons entretenu nos collègues de la résis- tance à un jeûne absolu de certaines Cochenilles américaines du genre Margarodes, notamment dans un article de fond {Ann. Soc. ent. Fr. [1896], p. 419 et suivantes). Notre dernière note est dans le Bulletin de 1899, séance du 22 février. Nous y parlions de Margarodes vitimn. Giard reçus du Chili en juin 1889 et qui, depuis dix ans, vivaient enkystés, sans autres aliments possibles que leurs réserves physiologiques. « De ce lot de 1889, di- sions-nous, 5 kystes vivent encore, ce que nous voyons à leur den- sité comparée à celle de l'eau, à l'absence d'odeur de bouc dont nous avons longuement parlé et à l'émission de bâtonnets cireux blancs dès que l'on arrose la terre sur la(]uelle ils reposent. » De ces 5 kystes aucun Margarodes n'était sorti entre 1889 et 1904 et nous nous demandions s'ils écloraieut jamais, quand, le 10 juin dernier, nous avons trouvé dans la boite une coque ouverte « à la facMui ti(^ celle d'un œuf à la coqut; qui aurait été mangé v et à côlé, cheniinanl sur la terre du fond, une de ces grosses Ç figurées dans notre travail de 1896 (p. 429). Le lendemain la ponte commençait, les œufs entourés d'une masse de flocons blancs, et, le 18, elle était terminée. Notre Cochenille a donc vécu 13 ans, sans aucune alimentation ex- térieure possible autre que de l'eau claire absorbée par endosmose. Restent 4 de ces kystes de 1889 qui manifestent leur vitalité par l'é- mission de bâtonnets cireux et qui nous permettront de prolonger en- core l'expérience. Bulletin bibliographique. François (Pli.) : Sur divers Géotrupcs du sous-genre Tlwrectes Muls. [Col.], 2'' note; {Bull. Soc. ent. Fr.), 1904, o p.* Nelmann (L.-G.) : Notes sur les Ixodidés. — II. {.{rrinces de Parasit.), 1904, 21 p., tig.* Scinirr «7/o-Aberration aus Honduras. — Neue Indo-lMalayische Rhopaloceren. — F. Fuchs : Neue Schmetter- lingsformen. — H. Gauckler : Ortliosia macilentatih., var. obsoleta Tutt. — B. Slevogt : Snierinthus tremulae Tr. [Amorpha aniuren- sis Staud.). — W. Nehrurger : Eine neue Form von Larentia ba- diata Hb. — B. Kaiser-Nurnberg : Laeniostenus [Antisphodrus Schauf.) Schreibersi Kiist. auf eiuem Berggipfel iu Tirol. — M. Gillmer : Nachtrag zu meinem Referai liber G. Whealer's But- terfiies of Switzerland and the Alps of Central Europe. — H. Fruh- STORFER : Neueindo-Malayiscbe Rbapaloceren. — B. Slevogt : Ha- ben Insekten Ortssinn? — F. HiMsr. : Die Georaetriden Oberôs- terreicbs, (2 art.). — P. Born : Kurzer Bericht ueber meine Eskur- sion von 1903, (2 art.). — W. Neublrger : Eine neue Spannerabart aus Digne. — G. Breddin : Neue Rhynchotenausbeute aus Siid Amerika. — H. Fruhstorfer : Neue Elyninius aus Gelebes und dessen Satellit-Inseln. Société d'Agriculture, Sciences et Industrie de Lyon {Annales),Sér. VIII, t. I, 1903-1904. - © Société des Sciences histuriques et naturelles de Semur en Auxois {Côte- d'Or) {Bulletin), 1902. — 3. 1904. — © J. M. Le Secrétaire-gérant : P. Ghabanaud. BULLKTIN n E I. A SOOIKTK IrlNTr^MOr.OGIQUK I3E FRANCT] OI. Pn'sidenc de M. I'. MAI51I.I.K. Corrospondaj2ce. — AIM. I*. (;ii;il);i nanti. Sec i via ire, cl Pli. (ji'oil- \ file, Secrétaire-adjitint, s'oxcusenide ne pouvoir assister à la séance. M. Joannès ('1ère remercie la Société de son admissi(»n. — Al. A. (iallardo s'excuse de n'avoir pu prendre con^é de ses ci'llt'giies avant S(in dépari poiii' Buenos Ayres. Distinctions honorifiques et nomination. Le Président aniKince que nos collèfjiies MM. H. du Hu\ss()n,Ed. Lam\ et ('.h. Pérez sont nommés ofliciers dWcadémie. — M. Cil. Pérez est. en outre, nonuué professeur titulaire de Zoo- lojrieà la faculté des Sciences de l'iniversit»' de Bordeaux. Changements d'adresse. — M. le W' Henry Normand, (".ollioiu'e l'\rénées-()rienlales\ — M. A. (iallanlo, !)li(i. callc S.inla l'i', hui-nos-Aires hépublique- Argenline;. Don d'ouvrages. — M. t'.li. .lanrt fait f,^é'nt'n'usi'menl don a la Socii'té d'un lot de lirochurcs toutes doua elles pour la bibliothèque. Congrès international de Zoologie. — Le Président donne lec- hue d'une circulaire relative au sixième Congrès international de Zoo- lo;.ri,. ,|ni ;,,ira lieu à f^erne. du 14 au 19 août 1904. Cette circulaire, donnant tous les renseignements nécessaires, est déposée à la biblio- lliè(jue de notre SociéU- et tenue à la disposition des inh-ressés. Riill. Sor. on». Fr.. lOn,. K» 14. âlO Uiilli'tiii (le 1(1 Société cntoinoloyique dr t'riuirc. Communications. Liste de Coléoptères récoltés à La Ferté-Alais (Seine-et-Olse) p;u" L. Bedkf.. Vers la fin de mai et dans les premiers jours de juin 1904. j'ai exploré on partie les environs immédiats de La Ferté-Alais ('), notamment les hauteurs du « Tertre » et de « TArdenay » qui limitent, à droite et à gauche, la vallée de l'Essonne. Du cùté du Tertre surtout, la faune en- tomologique est analogue à celle des célèbres friches de Lardy, mais avec un caractère peut-être encore plus méridional, et c'est jusqu'ici la seule localité près de Paris où l'on puisse trouver simultanément le Lencosonius pedestris P o da, VAnisorrlujnrhiis burbutus R o s s i et le P/?//- iùPcia ruhropimdata Goezc, tous trois d'ailleurs confinés sur un espac(^ de quelques mètres à peine. Voici la liste des principales espèces que j'ai récoltées an |)iin- temps (-) : Bembidion Mnnnprheinii Salilh., vallée de l'Essonne. — Ophoiuis corddtiis Dufl. — 0. rupicohi St. — Ha rpiilKS pi/gmnens Dej., hauteurs calcaires. — //. tenebvosvfi Dej., id. — Amara fascn Dej. — Stenus Leprleuri Cuss., mares pluviales des grès du plateau de l'Ardenay. — Homaliwn {Xylodromus) Icstaceum Er. — Olibriis bisignalas Mén., abondant sur les capitules du Carduus mitans; nouveau pour le bassin de la Seine. — Atoinnria fimetarii Herbst. — Larmopliloeas (itrr Oliv., sur les Sa rotha iinuis moviA. — Dermes- tes a ter Oliv., devant la ferme de l'Ardenay, sur les capitules du Carduus nutans, envahis par des Larinas (*); non signalé du bassin de la Seine, mais déjà trouvé à Moret (Seine-et-Marne), d'après ('h. (Ij La petite ville de La l^^eilé-Alais n'est guère, à vol d'oiseau, à plus de 40 kilomèlres au Sud de Paris. Elle est dominée par de grandes pentes de sables et de grès, auxquelles succèdent des plateaux de calcaire lacustre, d'une allilude moyenne de 130'" (la station du ctiemin de fer, située à mi- côte et en haut de la ville, est à 67'" d'ail.). L'Essonne, qui coule au fond de la vallée, est bordée de prairies humides, en partie tourbeuses. (2) Les noms des espèces les plus intéressantes sont inscrits en caractères espacés. (3) En \lgérie,je n'ai jamais trouvé le Oennesles hirlicollis l<. que sur des Carduacées et spécialement sur les caj)ilules des /sr/unoyi.y attaqués par \e fji- rinus oxopordi. Sennre flK 27 juillet 19IH. ±{\ Brisoiil. — (hilliui)liiiiiiist ciiriraiiinlioi Mnls. — Diastirtas ruine- rttlna Si., saldièrc du Torlro. — P.iiimmobius sulcieollia 111., id. — llh i : til roi/UH cicul ricosus Miils., 1 ex. mort. — Ànthaxia fu- u mil II 111., sur les Siirolli'imnus de l'Ardenay. — .1. quadripunc- hihi L , bois de Pins. — Agrilns rhnjsoileres, var. rubicola Ab., sur les l{ul)u:i devant la fenno de rArdenay. — Tnichys Marseuli Cil. Bris., sur Sturlujs recta. — T. «(r»»s Herbst, sur Géranium san- ijuineuni.— Melunotus crassicollis Er. — Ayriotes sordiduslW. — Idolus picipennis Bach, sur les Clièn:^s en fleur. — Pheletes aeneo-niger De (leer. — Cardiophorus graminewi Scop. —G. nigerrinms Er. — Attatus Inhntuft Oliv. — lledohia regnlia Dul't. — Dri/ophiluft anobio'ides (Ihevr., sur les Sarotlianinus desséclirs. — Gorticeus Unearis Fabr., branches de Pins coupées. — Isoniira marina, var. A.emiliae, nov. ('), un individu, avec de nombreux exemplaires dutype. — Omophlus ru- fiosteflllis B.r.,en mai. — Nemongx lepturo'ides Fabr. — Strophosomus lateralifi Payk. — Limohim mirtuiericeus + Suffr.). — G. imperialis Laie h. (bistripunriatas dev m.), sur Bel nia (^). — Lype- (Ij .\ifjra ; palpis, anlennis pc-diOiisr/iK- cancolnribus. — DifTore delà var. maiira Fai)r. (17'.)2) par ses anlennos c( ses pallos l'iiticrt'ineiil noires. (2) Je lavais déjà trouvée à Viilebon près Pal;iiseau (Seiiie-et-Oi.se) et M. le Dr Marmollan l'a prise à barbizon (Seine-et-Marne). (3) C'est par erreur que, dans ma Faune (V, p. >'J8S], j'ai iniiii|ué celle espèce comme se relron\anl en .\sie Mineure. 2i2 IhiUctin de la Sociélc cuioiiuiloyiqac de l''r(mcc. rmpiiiirold \)v\[\,.,[yàv luilliei's dans ci'i'huns massifs de Pins. — /*/*///- loireUi cmssiconiis Ail. — Aplithona a t ro-r i roix Kôrst., pas rare on mai sur les friches. — PsijIUodes liijoscijniiii L. Dans la première quinzaine de juillet, durant une période de cha- leurs torrides, j'ai pu trouver encore à La Ferté-Alais les espèces sui- vantes qui |)roviennenl, en majeure partie, de la valli'e de l'Essonne : Microiiloma nidicola Fairm., nids d'Ifirnndo ripurid L. — Afifilnx hijperict Greulz. — Adr(i<;tiis: nUididtis Marsh, {pallens + Er.). — suis ruficolUs Fahr. — Contphelcii tenninattis M en. — Hyiiieualiii ruftpes Fahr. — Auophut rohorin Suffr. — Bahuiinus hetulae Steph. [Hevbsli (iemni. , ahondanl sur les rameaux fructifères à'Al- nus ghUinosd. — Naitophyes brevis Bohem. — Anaesthetis testacea Fabr. — Cruptocephalus jani liliiua Germ., sur Lysinitirhui val- (/aris. — Thydiiiis bniiinea Duft. — Coccinella Ijincen, var. dtindhi Rosh., venant d'éclore, sur les t'hênes rabougris poussant dans les sables du Tertre. — C. [Culria) quiiiderinifjiitlatd Fnbr. Description d'un Trechus [Anophthalmus) nouveau [('or..] des Pyrénées par le D"" A. Chohait. Trechus (Anophthalmus' Pueli, n. sp. — D'un roux ferrugi- neux clair: dessus du corps glabre, sauf les poils tactiles normaux et quelipics petits poils courts aux épaules; brillant, sans aucune espèce (le pruinosité. Tète large, renllée progressivement en arrière, à partir de l'insertion des antennes, puis se rétrécissant un peu plus brus- quement, de manière à former un cou court et bien distinct. Antennes courtes, dépassant à peine des deux derniers articles l'angle humerai des élytres, formées d'articles relativement courts et de plus en plus épais à mesure qu'ils se rapprochent de l'extrémité. Pronotum à disque assez convexe, avec un sillon médian bien marqué, n'atteignant ni le sommet, ni la base; fortement rétréci en arrière, nettement cordiforme; à peu près aussi long que large dans sa largeiu' maxima; à côtés régu- lièrement et assez fortement rétrécis en arrière, à partir du quart an- lérieiu' où il offre sa plus grande largeui', puis légèrement redressés un peu avant la base où ils forment un angle obtus; non émoussé au sommet, avec le bord postérieur dont le milieu est largement échancrt' en arc de cercle elles extrémités obliquement coupées vers les angles Sniiirr ihi ^7 jnillrl l'.Hli. 2i:î puslériciirs. KlUrcs rchilixcinciit largos d cmirls. assez ooiincxcs, li'gi'reiiifiil élargis après li'iir milioii, très faibleiiu'iil siiiiiés dcrriiTc les épaules, (|ni sont bien mai'(|iiées, mais arrondies an sommet; quatre premières stries, dont la snturale, bien gravées, la quatrième plus courte; cin(|uième strie à peine tracée; ces stries avec des traces de piiints larges, peu profonds, espacés, visibles surtout vers la base; intervalles con\e\es; trois pores sétigères di>rsau\ : pi'emier, vers le quart de la longueur des élylres; deuxième, vers la moitié; troisième, non loin de l'apex. Pattes robustes, rejalivemenl courtes, avec les tarses épais. <^. Trois premiers ai'licles des tarses anli'-rieurs dilali'S. — Long. : \\,t mill. ç. Tarses antérieurs simples, mais épais. Forme un [leu plus large. Klytres plus renllés postérieurement, à sutiu'c et intervalle suturai dé- primés depuis la région scutellaire jusiprau niveau du troisième pore sétigère dorsal. — Long. : .'5,4 mill. J'ai |)i'is un seul exemplairi' du d de celle espèce, le :2.'{ juin dernier, dans la grotte de Lavelanet (.U'iège), au coiu's d'une récente explora- ti(m des grottes des Pyrénées. Mon cber ami et compagnon de voyage, .M. Louis Pu cl, a découvert la seule Q connue de cette espèce dans la grolle du Portei ou de Crampagna, près Foix (Ariège), le 2o juin 1904. Il est juste que je lui dédie cette espèce et je le fais avec un vif plaisir. .le crois bien ne pas faire erreur en rapporlanl ces deux insectes a une .seule et même espèce, malgré les quelques dillerences qu'ils pré- sentent et que j'attribue au dimorphisme sexuel. Le sujet cajituré par M. Puelest remarquable par la dépression sulurale des élylres que ne présente pas le mien. Il m'a semblé que c'était un individu du sexe Ç, tandis (pie le mien appartient au sexe cj. Il est évident tiue d'autres matériaux d'éludé sont nécessaires pour conlirmer ou inlirmcr cette opinion. J'ajouterai que la grotte de Lavelanet est distante de celle du i'orlei d'environ 40 kilomèlres à vol d'oiseau, et que la première est beaucoup plus liumide et plus argileuse que la seconde. \.\\iioi)lilli(iliiiiifi lUii'li i'<,[ bien remar([uable par sa petite taille, sa forme large et courte, ses antennes brèves et épaisses et ses |iattes ro- bustes. Il se rapprocbe surtout de l'.l». galliciis Delarouzée. Il en (lilVère cependant bien nellemeni par sa taille plus petite, sa forme plus Irapue, sa couleur plus foncée, le dessus de son corps plus biillant, ses antennes plus courtes et plus robustes, ses épaules mieux mar- (piées, ses stries élj traies plus pntfondes, l'emplacement de ses pores sétigères dorsaux (le premier pore sétigère dorsal est situé vis-a-vis de 214 Bulletin de la Société entomoloyique de France. l'angle humerai, chez le gallicus, et beaucoup plus en arrière, chez le Piieli), etc. Coléoptères cavernicoles inédits recueillis dans les Basses-Alpes. Deuxième note : Pselaphidae et Silphidae par P. DE Peyerimhoff. Pselaphidae. Bythinus (Bythoxenus) Guignardi, sp. nov. — Femina : Nitidnla, rnfotestacea , pilis longis suherectishirta. Caput laece, po.Hice rotnndatmn, vertice carivatum, in medio bifoceolaiinn, ante aretabiihi antennarum impressum. Oculi minutissimi, pigmnito rix provisi. An- tennae ccpid cvm pronoto stiperantes, art.prinnis diiplo longior qttavi latior, secmidiis ovaliff, primo angustior, lomftor (jiiani latior pins di- midio; art, 3-8 in latitndine aeqvales, et in lovgitvdine gradatim de- crescentes, 6-8 transversi, 9"^ dtfplo, 10"" triplo qiiam funicuhis latiores, cum IPmaximo obconico claram aegre defivitam efformantes. Palporum maxillarium articiili sectnidits et tertitis {in utroqne ftexu) grosse sca- brosi. Pronotum laere, aeque lovgvm ac latiim, rersus basin attennaluni, transversaliter svlcatiim. Coleoptera Jcwgiora qumn ad apicem hitiora, ad basin pronoto latiora, ad siitiiram siilcata, parinn pmictata. Pedes graciles. — Signa maris : Oculi maJKscidi, promimdi. Caput subtus versus collum convexum, longe pilosum, carina transversa pilosa in me- dio mtmitum, deinde excavalnm, ut in B. lalehroso Reitt. Antennarnni articnlus prinius clavate cylindricus, dd apicem praeseriim intiis leviter expansus. Ultiwus palporum maxillarium articuhis eloiigatns, super iutus prope médium foveatus. Forma oedimera : pal}orvm tuberculi majores, acuti, manifestissimi: pedes snmpti incrassati, tibiae anticae vernis apicem rmarginntae, drniatae, posticae ad apicem denlatae. Forma gynomorpha : palpi ut in fimina: pedes haud incrasyati, tibiae anticae versus apicem leciter sinuatae, inermes, postice ad apicem subii- literdentatae. —Long. : 1,2-1,4 mil). — Hab. in spehmcis. Grotte dite « Baume des Pierres » dans la forêt de j\ralas?au(|ue, com- mune de Quinson (arr' de Digne), cote o50; six exemplaires, 4 d, 2 ç 1 Dédié à M. G. Guignard, ingénieur des Ponts et Chaussées à Digne, (n fimrrgnie de cui j'ai e>p](ré pair la première fois cette caverne et dccouAcrt l'espèce en question. Sriniir lia n jiiillrl l!)ll{. 21o Ca' lUillioirniix \n\-n(\ place daus le groiipo di's H. horiiu'. Schaiif., //(/nv7/;/^».v Rcil I., gnirilipi'x S'''-C1. D(M'.. Vdrriie \)od. cl Af/nirrirlii Dod., dont M. Dodero aélabli la caracténslifjue sur la présence d'uni- fossette arrondie ornant la face supérieure du dernier article des palpes maxillaires chez le mâle [Glupinhtithus Raffray in litteris. — Cf. Do- dero, Mat. p. 1. stud. dei Coleolteri ilaliani. in Ann. Mua. Cir. di Si. nat. di Genovn, XX (XL), l!H)(>, 41 1). La position de celle fossette esl sujette à varier. M. A. Dodero, qui a examiné le B. Giiignardi, m'a monlié que, chez B. maritimus, elle est située tout à la base de Tarli- cle. chez [iriicilipes, au milieu el à égale disiance des côtés, chez Gui- (jiKirdi, au milieu, mais contre la marge intérieure. Au reste, l'espèce esl surtout voisine de p. (irdcilijics, dont elle s'é- loigne cependant par la petitesse de la lèle, rinteusilc des accidents chilineux des palpes, le premier article des antennes beaucoup plus allongé et les caractères masculins, l'épine des tibias postérieurs en particulier. Le dimoipbisme du mâle est également remarquable el spécial à celle espèce dans le group.e; on a au qu'il si^ manifeste- non seulement dans le développement des pâlies, comme il est fré- tiuent chez les Bijthiints, mais dans celui des tubercules des palpes. Silphidae ('). Bathyscia Champsaiiri. subsp. iiiA . — |{alli\ sci.ie Aubei hicsic. maxime affinis, aiilciniis tialcm lanijùnilias, carina nii'xostenti avyulosa, aigaisfjui' maris dintiiHjnrnda. Antcvnac j^i'onoti basin fève superantes, arlieulo 7" majuseido, naïun S" laliore dimidia parie. Garimi me.'ioslernalis elevaia, atujulosa, ad prusicnnim oblique de.icea- dens. — Signa maris : Tnrsi aitiici ni in B. brevicolle Ab. paululum i)iera.'<.'iali, libiae pustieae omniiio rerlae. — Long. : l,2o-l,o0 mill. — Uab. in spelaiieiK. firotte dile « Haumc des Pierres >■<, dans la l'mèi de Malassau(iue. commune deQuiason (arr* de Digne), cote "iô'O; unesérie d'exemplaires! Dédié à M. G. Champsanr. inspecteur des Kaux et Forêts, à qui je dois la coIUlais^ance de cein^ grolle. si riclie en Arthropodes in- téressants. (1) Le."^ aflinités ih's deux formes décriles i«;i seront discutées en détail dans une révision des Balliyscia du grnupe d'Avb&i Kiesw.,en cours de prépa- ration. 216 Bulletin de la Société entomologiqne de France. Bathyscia foveicollis, subsp. nov. — Itidema B. Aubei liiesiv. statura valde rohustiori, sculptura confertissiina , signisque maris dignoscitur : tibiae posticae oinnino rectae, pronotiim in medio fovea longiuscula insculptwn. — Long. : l,7o-2,2 milf. — Hab. terrain humidiorem fodiens, aut in inuscis sijlraticis, nwnticola. Dolinc de Cousson, assez commun au printemps dansThumus, suus les pierres, en compagnie de Geostiba incisa Peyrh. et de Bgtiùnus Argodi Croiss.! Forêts résineuses au Nord de Digne : forêt de Yer- daches! forêt de Barles! forêt de Favier! Description du mâle de Malachius akbesianus Pic [Col.J par Maurice Pic. Lorsque j'ai décrit Malachius ahbesianus {Miscell. ent., VI [1898]. n'^' 11. p. 138], je ne connaissais que la femelle de cette jolie espèce. Depuis, j'ai reçu le mâle. Ce sexe, par ses antennes tlabellées, rapproclu- M. akbesianus de insignis Luc, et plus encore (coloration dilïérenteet forme plus étroite) des hispanicus Perris et flabellatus Walt. M. albr- sianus c?, avec la même forme étroite et allongée, offre une coloration analogue à celle de la 9, c'est-à-dire que le dessus du corps est d'un \ert brillant avec une partie des membres (extrémité des antennes et de leurs rameaux, moitié apicale des cuisses antérieures et la presque totalité des pattes postérieures noires), le devant de la tète, la partie latérale du prothorax de chaque coté, le repli humerai et une macule apicale, qui sont jaunâtres; élytres simples à l'extrémité; antennes à articles 3 et 4 longuement d(?ntés au sommet, et tlabellées ensuite. Rentre dans le groupe des Liiiibali d'Abeille et distinct, à pre- mière vue, des espèces à antennes tlabellées du groupe (comme fla- bellicornis Solsky) par les élytres simples au sommet. Notes entomologiques diverses et habitats nouveaux de plusieurs Coléoptères par Maurice Pic. Telephorus Pa a linoi Kiesw. — A été capturé, en mai 19U4, par M. G. Schramm, à Caceres, dans la Sierra de Guadalupe (Espagne). Sniiiir lin >7 juillrt l'JUi. 217 Malackius inanlaiiUK l'i'jcrli., \ar. riiidisliiiliis Boiirp. — Décrit de Biirna (Asie Mineure). JVn ai reeii récemment deux exeui plaires provenant du Taurus. Ptinus {Pseudoplinus) inicans Heill. — Voici les caractères principaux du sexe d de celte espèce, demeuré inconnu jusqu'ici : Noir métallique, à pubescence llave assez longue, en partie redressée ; antennes et pattes rousses, |>remier article des antennes et milieu des cuisses obscurcis; tète larj^c, yeux bien saillants; antennes moyennes, à dernier article pas plus long que le précédent ; prothu- rax assez court, fortement étranglé près de la base et élargi ensuite, muni, de cha(|ue côté, d'une houpette pileuse; élylres larges et peu longs, un peu élargis a^ant le sommet, fortement ponctués en lignes. avec les interstries étroits. — Long. : 3,5 mill. Dilïèrc de subueneus Reitt. c5 par l'avant-corps plus robuste, les élytres moins longs, la coloration en partie foncée des cuisses. Ma collection; un exemplaire [iruvenant des en^irons d'Arescli (région Caucasique). Ejiisrni MS tjra ii it hi I ii s Weise. — J'ai capturé celte espèce dans les montagnes (pii dominent Bourg-S' Maurice (Savoie), à la lin de juin. Aiitliicus tdrifanus Pic. — Décrit des cbasses de M. Escalera à Tarifa (coll. du D'' Martin). Capturé aussi par Korb à Ghiélana, en Andalousie, d'apiès un exemplaire ligurant dans la cullection d'An lliicides de Brenske, que j'ai récemment accpiise. Ocdeinera rufofc iiiora In (ierm. — Seretroine au Taurus. tÀ'ttc espèce européenne n'a pas encore été signalée, à ma connaissance, de Tur(|uie d'Asie. Vohjdraaxis {C liar rod njs) rressius Pic. — Ksi, d'après Reit- [v:r [Wien. ent. Zcit., 1004. p. HT. svnonyme ûo pirliis Stierl.. mais je dois faire remarquer (pu\ dans la description do jilrtus Stierl., on peut relever ceci : « corps brun, à squamules brun clair; disque du prothorax et trois bandes élytrales d'un brun plus foncé ». Les fi/prsdi' c/TssiMS présenteiU le dessin suivant : « protliorax sans bandes distinc tes, ou orné, de cha(iue coté, d'une bande grise peu maïquée; élytres plus ou moins densénient rcNètus de squanudes blanchâtres avec, au milieu et devant le sommet, des traces de fascies ou des macules va- riables, faites de squamules fauves », qui dilîère suflisamment de la description précédente pour ipie cressius Pic doive pliUôt élre con- sidéré comme une variété de pictus Stierl., (jue connue un synonyme pur et simple. Les cressius envoyés par M. Holtz ne sont (failleurs 218 Ruilpfiu lie lu Sncirii- l'utoiiiolor/ique de France. pas des types, car les types de cette espèce proviennent do récoltes faites antérieurement pour moi, et se trouvent dans ma collection. IJrodun (jranulatus Schilsky. — D'après la description [Wien. eut. Zeit., 1904, p. 78) paraît synonyme de U. BaudiiDeshr. [Le Frelon, 1893, n" 5, p. 14); les tubercules du pygidium semblent être un caractère particulier pour cette espèce. Recherches sur le venin des Abeilles [Hymen.] par le D"" C. Phisalix. Les auteurs qui, jusqu'à présent, ont étudié le venin d'Abeilles, le considéraient comme un liquide d'une composition relativement simple. C'est ainsi que P. Bert et Cloez ont trouvé dans le venin de l'Abeille ^ylocope une base organique que l'ammoniaque précjpite et qui se re- dissout dans les acides. Langer, avec le venin d'Abeille domestique, arrive à la même conclusion; le principe actif serait une base soluble dans les acides et précipitaijle par l'ammoniaque. Une telle simplicité de nature, poiu' lui. venin à la formation duquel prennent part deux glandes absolument distinctes, serait très extraordinaire; le venin des Iules, par exemple, sécrété par une seule catégorie de glandes, ne con- tient qu'un principe actif, la quinone, mais c'est, jusqu'à présent, une exception; le cas le plus général, ou tout au moins le mieux connu, est celui où le liquide sécrété par une glande venimeuse, telle que celle des Serpents, contient plusieurs principes actifs. C'est pourquoi nous avons pensé que l'analyse physiologique pourrait fournir, pour le venin des Hyménoptères, des documents intéressants. Les Abt^illes qui servent à mes expériences proviennent du labora- loire de Biologie végétale, dirigé par M. Bonnier, et elles me sont expédiées de Fontainebleau par les soins de M. Du four, dans d'excel- lentes conditions; j'adresse a ces savants mes vifs remercîments. Le Moineau est l'un des meilleurs réactifs physiologiques pour l'é- tude du venin d'Abeilles : lorsqu'on fait piquer l'oiseau, dans la ré- gion pectorale, par deux ou trois Abeilles, on voit survenir, en moins de cinq minutes, les symptômes d'intoxication. C'est d'abord un afTai- blissement général et progressif du système moteur; l'oiseau s'alfaisse sur ses pattes; il ne vole qu'avec peine et retombe épuisé; la parésie augmente et bientôt il ne vole plus qu'en rasant le sol. 11 oscilla sur Séance (la n juillff l'.JOi. 210 ses pattt's of los nioiivcintMils sonl inCdorddiuu'S, puis il est |»ri> d'un Iremblomcnt fiôn^nilisô (|iii inigincnlc de |)liis on plus : c'i-sl une sorti- de danse de Snint-Giiy dans laquelle les muscles des [lattes, des ailes, de la tète, des yeux sont constamment affilés de petites secousses clo- niques; la respiration devient difficile et l'oiseau ouvre le bec pour as- pirer l'air. Il conser^V toute sa connaissance et se défend du bec el des ongles; mais, a ers la fin, l'agitation est fréquemment interrompue par des périodes de somnolence, la paralysie s'accentue, et la mort arrive au bout de deux à trois heures, par arrêt de la respiration, le cœur continuant à battre encore quelques minutes. A l'autopsie, le sang du cu'ur est noir et se coagule rapidement; le muscle pectoral du côté inocub' a pris une teinte jaunâtre diu' à un commencement de mortification. La méthode qui consiste à faire pi(|uer directement le sujet par fHyniénoptère permet d'observer les accidents produits par le venin dans les conditions mêmes de la nature, mais elle ne se prête pas ;i une analyse physiologique des phénomènes, parce qu'elle ne permet pas de mesurer les doses, ni de varier les conditions e\|)érimentales. On peut atteindre ce but en préparant une solution de venin de la ma- nière suivante : sur les Abeilles anesihésiées par le chloroforme, on voit généialement la pointe de Taiguillon faire saillie à l'exti'é'mité de l'abilomen : on saisit l'aiguillon a^ec une pince et, en tirant douce- ment, on fait sortir l'appareil venimeux tout entier. Le réservoir de la glande acide apparaît distendu par un liquide clair, et la glande elle-même se sépare peu à |)eu des parois du rectum sous forme d'un (il blanchâtre extrêmement téiui. On plonge l'ensemble de l'organe dans l'eau dislilh'e; le venin diiruse dans l'ean, qui prend une teinte laiteuse, et reste neutre au tournesol. Inoculée à un ^Moineau, cette solution produit les mêmes elTels que la piqûre de l'Abeille elle-même. C'est tout d'abord une action locale, qui devient rapidement visible, si l'injection a été faite dans une patte; le membre, frappé d'impo- tence, pend comme une masse inerte et traîne sur le sol; le n'flexe digital est aboli, et l'oiseau a de la peine à se tenir perché. Les phéno- mènes con^ulsifs se déroulent ensuite et peuvent durer plusieurs heures. Enfin, tardivement, nu \o\[ siu\enir de la somnolence, de la stupeur et des troubles respiratoires rpii sont la cause immédiate de la mort. Ces trois phases de ^en^enimation sont produites par des poisons distincts, et on peut le démontrer d'une n'anii re indirecte en modifiant le venin de telle sorte que les accidents dus à l'on de ces poisons soient SM|i[irimés. alors rpie les autres symptômes persistent. Il suffit 220 Bulletin de ta SorU'lc culoiiiuliMjique de Fiance. tic chauiïci' à 100" pcncbnt io mimik'S une soluUon de venin pour (liTelle ne produise plus d'iiclion locale; (juant aux phénomènes géné- raux, ils se manileslent de la même manière, mais ils sont atténués et n'entraînent pas la mort; si le chauiïage à 100'^ a duré une demi-heure, le venin perd ses propriétés convulsivantes tout en conservant une partie de son pouvoir stupéfiant. Maintenu en vase clos pendant lo minutes à la température de loO", le venin devient complètement inactii". Par le vieillissement à Fair, la solution chloroformée de venin perd ses propriétés convulsivantes, comme par le chauffage, mais elle détermine encore une légère action locale, de la somnolence et des tioubles respiratoires. Enfin la solution filtrée à la bougie Berkfeld 1res poreuse, ne conserve que ses propriétés stupéfiantes, même un peu atténuées. 11 résulte des faits précédents que le venin d'Abeilles, tel qu'il est inoculé par l'insecte, contient trois principes actifs distincts : 1° une sHl)stance phlogoghie, dont l'action est le plus souvent seule à se mani- fester chez l'Homme ; elle est détruite par le chauffage à 100° pendant lo minutes, et reste sur le filtre Berkfeld; 2*^ un poison conrulsivant (|ui ne résiste pas au chaufTage à 100" prolongé pendant 30 minutes, et qui reste également sur le filtre; 3" un poison stupéfiant qui résiste mieux que le précédent aux causes usuelles de destruction (chauiïage, oxydation, etc.) et ne traverse que partiellement le filtre. L'existence, dans la sécrétion venimeuse d'un insecte, de deux poisons à elfets absolument contraires est un fait nouveau qu'il est intéressant de rapprocher de ceux que M. Bouchard a, le premier, mis eu lumière dans ses recherches sur les poisons de l'urine. Une (lueslion reste à résoudre. Le venin, tel qu'il sortderaiguillon. étant un mélange de deux liquides sécrétés par deux glandes diflerentes, la glande alcaline et la glande acide, il y a lieu d'examiner si les poisons qu'il contient sont sécrétés par une ou par les deux glandes, ou i)ien si, comme le pensait Cartel, ils résulteraient d'une réaction chimique se produisant dans le mélange des deux liquides. L'expé- rience suivante va nous renseigner. Après avoir isolé le réservoir de la glandt^ acide, on en déchire la paroi ; le venin s'écoule, on le laisse dessécher et on peut en faire une solution pure de tout mélange. Le Moineau auquel on inocule cette solution succombe avec les symptômes déterminés par le poison stupéfiant; en outre l'action locale est très énergi(pie : la patte inoculée se paralyse presque aussitôt. 11 est donc évident (jue le poison stupéfiant et la substance phlogo- Seniicr du ?•; jnillrl l'.xr,. ->21 i^t'-iic sont st'Civtc's p;ii' l;i ylaiidc ;ici(lt'. (Mwiiil ;iii [Xtisoii (■(iiivnlsi\;iiil, il pi'iiNicnl \r;iis('inl)l;il>l('in('nl de. la ^laiido alcaline; mais il rcslc i-iicnrf a il' (i('iiiiMilivr par iiiir cxpôriciicc (lircclc. Bulletin bibliographique. ('.\uhi;t Abhi' A.' : D('scri|)liiiii (riiii j'ilah-riilc iiuiivcaii dr la l'aiiiic i-n- i(i|)iH'iiiit'. [Iliill. Sor. ciil. /•';•.. lilOi, ï p. ['2 cxnnp]. .■ C>.\sc,\^\^^ ek [L.] : Dii' KiilVr \(>ii Millclciirup.i. IV. 1: Wini, l'.MI'i.. — Accpiis pour la Hihlinllit'qiic Ai-iiilniiii' tli's SciciHYs C. li. hi'lxl. ili'x si'dDci's , l'.l()4, T. :2o-:2(l: il, \-'.\. — .1. 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Voisin, château de Guinasson, par Lardie (Currèze). Don de la correspondance scientifique de P. -A. Latreille. — Le Président donne lecture d'une lettre par Ia(|uelli^ M. P. -A. Va- lade-Gabel, ancien censeur des études à llnstitut national des Sourds- -Muels de Paris, l'informe de son intention de faire généreusement don à noire Société de l'ensemble de la correspondance scientifique et de notes inédites de P. -A. Latreille. La Société accepte ce don et décide di' réunir celte correspondance aux titres académiques de Latreille, titres qu'elle possède déjà. *• Dépôt d'Annales. — Le Secrétaire dépose sur le bureau le 4^ tri- mestre des .\)uuilc.('M\ in habitant des milieux hypog(''s. (^cttc sii|>|K«siti(iii se vérilic oO ans apri's! Li' fxcnro Sictiitin provient, i-n l'rnvt'iicc. (ruiic source Souterraine, t'tje ne pou\ais mieux faire que de donner à ci' premier représentant de Dytiscide aveugle le nom d'un jcuiif ami plein de zèle qui a eu la chance de le rencontror. J'ajoute (pie les similaires de cet insecte doivent habiter de grandes profon- deurs, car le seul exemplaire coiuni a é((' trouvé mort el mutilé, ifayant conservé (pi'une antenne et trois pattes (heureusement du ujènie coté'': le sonunet même du ventre manque. Malgré nos clîorls et nos pièges tendus pour en reprendre d'autres sujets, il nous a été impossible d'en obtenir un second. .l'avais du reste déjà manié jadis sans résultat mon troubleau dans certiiins lacs de cavernes. Étant donné ces circonstances, il est proliable que le type unique de Sieltitia (■'lait charrié par l'eau depuis longtemps et venait de fur! loin: sa cap- ture est donc un fait absolument anormal, comme celui de certains ani- maux sous-marins observés à la surface accidentellement. S. balsetensis. n. s|). — Long. : "2 1 4 mill. — Entièrement testacé, très régulièrement et très linement guilloché, parallèle, glabre. Tète relativement énorme, convexe: ocelles étroits, placés au-dessus des antennes et très difficiles à voir, séparés du reste de la tète par une ligne un peu plus foncée; antennes courtes, de 11 articles, les deux premiers gros et longs, le 3<^ presque deux fois plus long que large, étroit, le 4' de même épaisseur, mais beaucoup plus court, le o'- de même largeur (pie le II", jdus é|)ais. le suivant à ])eu près de même, le 7'' aussi épais, à peine plus court, les S" à 10'= moins éjjais et encore plus courts, le dernier lusiformc, égalant deux lois le précédent. Corselet à peine plus large que la tète, court, convexe, subparallèle, coupé presque droit en avant, avec les angles très aigus, encapuclionnant la tète et a\ancés presque jusqu'à la moitié de la longueur des joues; un sillon latéral entier commençant en avant, au point où se dessinent les angles antérieurs proéminents, subparallèle au bord latéral et at- teignant la base même; celle-ci biarquée, avec le milieu descendant Iri- angulairement sur les élytres, ce prolongement large et émoussé au sommet; toute la base très étroitement rebordée: angles postériî'urs rectangulaires. Klytres absolument parallèles, rétrécis seulement à partir du dernier cinquième postérieur, où ils sont acumint's et assez aiguement terminés ensemble, sans trace de striature, ni d'autre signe particulier. Tibias antérieurs assez épais, triangulaires, terminés par des soies assez longues et un pseudo-éperon capillaire, très aigu; tarses antérieurs dilatés chez les mâles, les ileu\ premiers gros et deux fois 228 Bulletin de la Société en tnmologique de France. aussi larges que longs. \us par dessus, le S*" plus étroit, mais plus long, bilobé et profondément fendu, l'onycliium trois fois aussi long (jue large, terminé par un ongle unique, très fin et allongé; tibias intermédiaires assez semblables aux antérieurs, comme eux très line- raent sétosellés, et leur base munie, près du genou, d'une soie très longue et très fine; tous les tibias de longueur subégale à la cuisse; pattes postérieures très longues et très minces, leurs tibias non séto- sellés, si ce n'est au sommet, égalant les 3 premiers articles de leurs tarses; ceux-ci terminés par des crins de longueur médiocre et ca- pillaires, leur longueur diminuant successivement. Dessous imponctué, sauf sur les côtés du raétasternum qui sont un peu ruguleux ; pro- sternum uni, sans sillons. Un seul mâle de cette espèce a été capturé dans un puits profond, alimenté par une source hypogée, au village du Beausset (Var), dans les premiers jours de septembre 1904. par M. Henri Sietti, phar- macien de cette localité. La cécité de cet insecte, ses ocelles placés beaucoup plus en avant que les yeux véritables, ses ongles uniques. ses hanches postérieures écartées, ces mêmes jambes extrêmement longues lui méritent un rang à part parmi les Hydroporiens. C'est une découverte inespérée, tout à fait remarquable. Description d'un Rhipidius nouveau de la France méridionale avec tableau dichotomique des Rhipidiini [Col.] par le D"" A. Chouaut. Rhipidius Guignoti, n. sp. — (5- D'un noir de poix plus ou moins Sombre, assez brillant ; antennes, à l'exception du 1^'' article, base et ex- trême sommet des lamelles antennaires jaunâtres, le reste fortement en- fumé; palpes maxillaires d'un jaune enfumé; sommet et base du pro- thorax, sommet de l'écusson, bords latéraux et sommet du métathorax, milieu du dessus de l'abdomen ]»lus ou moins ferrugineux: élytres d'un noirâtre ])lus ou moins foncé avec l'extrémité blanche et une petite ta- che triangulaire blanche, plus ou moins apparente, sur le bord interne, près de l'apex; ailes enfumées; pattes d'un jaunâtre faiblement enfumé. Partout recouvert d'une pubescence d'un gris noirâtre, sauf sur les ailes. Forme assez massive. Tète subquadrangulaire, pas plus longue que large, â angles postérieurs bien marqués, chagrinée, à pubescence dirigée en avant. Yeux très développés en dessus et en dessous, em- brassant la base des antennes, contigus en arrière de l'insertion antcn- Sênnn; du 12 nrluhvi' inoi. 22!» juiire sur le cimiURMiic environ de la longueur d<' la lèle, leur l)or(l poslériour comnuin formant un angle un peu moins ouvert que l'anglt- dr(»it, occupant les (|ualre cinquièmes environ du dessus de la l(Me et la presque totalité des bords latéraux, compos«''S de grosses ommatidies. avec des poils lins, noirs, dressés, dans les intervalles. i*alpes maxil- laires cylindriijues, biarticulés. Antennes dépassant à peine les épatdes. de M articles, les 8 derniers munis, sur leur bord interne, d'une lamelle à peine |)lus large à rexlrémité qu'à la base; 1«'' article subco- nique, pas plus long (|ue large à l'extrémité; 2'' trois fois plus large (pie long; .'î" en ellipse lrans\ersale; les 3 iireniières lamelles antennaires aussi longues Tiuie (|ue l'autre, les suivantes diminuant progressive- ment de longueur. Prolhorax en forme de trapèze très étroit en avant et très large en arrière, à peine une fois et quart aussi large à la base que long sur le milieu, les cotés nettement anguleux vers le milieu, la base faiblement bisiuuée. les angles |»ostéi'ieurs aigus: disque irrégulier, avec deux faibles impressions de cha(pie côté du milieu; ponctué, avec les intervalles chagrinés. Kcusson à peine plus large (pie long, rectan- gulaire, nettement concave à la base, faiblement ponctiié-cliagriné. Dos du métathorax pres(pie lisse, très brillant, avec deux sillons convergents en avant et ai'rivant sous r('Cusson avant de se rejoindre. Abdomen de 8 segments, de longueur à peu près égale, mais de plus en plus étroits et rentrant les uns dans les autres. Ély très fortement déhiscents, laissant à nu le dos du métathorax, subtriangulaires, environ 3 fois aussi longs que larges au niveau des épaules, pris séparément, arrondis à l'apex, avec de nombreuses petites rugosités transversales. Ailes a peine plus longues que l'abdomen. Pattes bieii développées, robustes. — Long., sans tenir com|)ie des antennes et des ailes : 4-0 inill. 9. Inconnue. Cette espèce se rapproche beaucoup de Rli . ynulofievi C. h o b. d'Algérie. On en verra les principales dilTérences dans le tableau dicliotomiipie donné |)lus loin. Le W). (UiUjnoli n été pris, au nombre de huit eX(Mnplaires, la nuit. à la lumière, en juillet et en août derniers, dans les Alpes-Maritimes, au fort de Picciarvet, près Villars-du-Var, par mon jeune ami M. Fé- lix (îuignot, étudiant en M('decine. .le lui dédie de grand co'ur cette espi'ce dont la découverte lui fait n'ellement honneur, car, en ayant compris toute l'importance, il a chassé chaque soir ce îlUiiiiiUnx pen- dant plus d'un mois. Il na malheureusement pas pu mettre la main sur la 9 qui est demeurée introuvable dans les abords du fort. Un fait à remarquer, c'est la variabilité de la taille et de la colora- i'M) Bulletin de la Société entomologique de France. ti(»n chez cette espèce de Rhipidius, de même probablement que chez les autres espèces qm ne sont guère connues que par un unique exemplaire, fait dont les descripteurs devntnt tenir compte. Ainsi, pour le Rh. Guignol i, la taille \arie de 4 à 6 millimètres, la coloration générale est d'un noii de poix tantôt très foncé, tantôt éclairci de fer- rugineux. De plus, les antennes, les élytres et les ailes m'ont paru plus ou moins développés selon les sujets. Enfin la dessiccation déforme plus ou moins l'abdomen. En somme, les individus d'une même espèce varient dans d'assez larges limites, comme il sied d'ail- leurs à des insectes parasites. Le nombre des espèces du genre Rhipidius s'étant accru, depuis peu, de plusieurs unités, j'ai pensé utile d'en dresser le tableau dicho- tomique que voici, tout imparfait que je le trouve encore. Dans ce tableau, il ne s'agit évidemment que des mâles, car la femelle seule du Rh. pectinicornis Thunb. nous est connue. Les Rhipidiini forment trois genres que l'on peut classer ainsi : A. Antennes de 11 articles B . A . Antennes de 10 articles Blattirorus Ghob. B. Lamelles antennaires fortement dilatées à l'extrémité Pseudorhipid ius Ghob. |}'. Lamelles antennaires non ou peu dilatées à l'extrémité [Symbius Sund.) Rhipidius Thunb. Le genre Blattirorus ne compte qu'une seule espèce de Portugal, /)*. lusitanicus G ers t. Il en est de même du genre Pseudorltipidius qui ne comprend qu'une espèce de Birmanie, P. canaliculatus Choh. a Le genre Rhipidius se compose à l'heure actuelle de dix espèces (|ue l'on peut classer de la façon suivante : 1. Yeux n'occupant que le tiers moyen du dessus de la tète. Lamelles antennaires faiblement dilatées à l'extrémité. Pro- thorax une fois et demie plus large à la base que long sur la ligne médiane, fortement arrondi en avant. Écusson transversal. Forme épaisse (Afrique orientale : Zanzibar). Fairmairei Choli. 1'. Yeux n'occupant que la moitié antérieure du dessus de la tète. Lamelles antennaires non dilatées à l'extrémité 2. Séance du 12 orhi/nr IfXH. 231 r'.Ycux occiipani au moins les Irois (|iiarls du dessus de la tètt'. Lamelles aiilciuiaircs non ddalf-es à re\tréinité îi. "1. Prothorax à angles poslérieurs droits, une fois et demie plus large à la base que long sur la ligne médiane, avec les bords latéraux très nettement sinués (France septentrionale : Nemours, dans la Seinc-et-Oise) pariaiensia Lesne. i . Prothorax à angles postérieurs aigus '.i. '.\. Sillons du dos du métathorax se réunissant l'un à l'autre au niveau du bord postérieur de l'écusson. Prothorax une fois et demie plus large à la base que long sur la ligne médiane. Écusson à peu près carré (Algérie septentrio- nale : djebel Bou Berak, en Kabylie) kahijliamis f.liob. .T. Sillons du dos du métathorax non réunis l'un à l'autre au niveau du bord postérieur de l'écusson, et, à ce niveau, encore plus ou moins distants l'un de l'autre 4. 4. Prothorax deux fois plus large à la base que long sur la ligne médiane. Écusson transversal. (France orientale : vallée de la Charmette à la Grande-Chartreuse, dans l'Isère) , quadru t Iceps Ab. 4'. Prothorax une fois et demie plus large à la base que long sur la ligne médiane. Écusson carré. (Allemagne : Arnstadt). (i liicipeuniis Kr. o. Prothorax une fois et demie ou deux fois plus large à la base que long sur le milieu ('). 5'. Prothorax aussi large ou une fois et quart aussi large à la base que long sur le milieu 7 . (i. Prothorax une fois et demie plus large à la base que long sur la ligne médiane, avec le bord antérieur et les côtés rectilignes. les angles postérieurs pointus! Forme allongée avec les cuisses jaunâtres (Afrique méridionale : Port-Na- tal) ndtdleiisiH Gerst. ()'. Prothorax deux fois plus large à la base que long sur la ligne médiane, avec le bord antérieur convexe, les côtés légè- rement concaves et les angles postérieurs arrondis. Forme épaisse avec les cuisses concolores. (Inde : Calcutta; plu- sieurs fois importé en Europe par des navires venant de l'Inde et trouvé dès lors en Suède [Thunb.]: en Allema- gne, à Stettin [Dohrn]. à Hambourg [Sun d.]: en France, à Marseille [D'" Auzoux. Poucel^; en Angleterre 232 Bulletin de la Société entomologique de France. [Stcph.]; etc.). Synon. •.hldUntiiin Sund., wncejjs Steph. pectinicornls Th mil). 7. Tète elliptique. Prothorax aussi large à la base que long au milieu. Écusson carré. Forme allongée. Antennes attei- gnant le milieu des élytres et élytres atteignant le 4« segment de l'abdomen. (France méridionale : mont Ventoux, dans le Vaucluse) Abeillei (".iiob. T. T(Me sphérique, à angles postérieurs peu marqués. Protho- rax une fois et un quart aussi largo à la hase que long au milieu, à côtés non anguleux. Écusson nettement trans- versal. Forme épaisse. Antennes n'atteignant que la base des élytres et élytres n'atteignant que la base du 2'- seg- ment de l'abdomen. Apex élytral largement blanchâtre, sans tache. (Algérie septentrionale : bords de l'oued Derder, dans le département d'Alger) Vaulogeri Cliob. 7'. Tète subquadrangulaire à angles postérieurs bien marqués. Prothorax à peine une fois et un quart aussi large à la base que long au milieu, à côtés anguleux vers le miUeu. Écus- son à peine plus large que long. Forme assez épaisse. Antennes dépassant peu les épaules et élytres atteignant en général le milieu du 2'' segment de l'abdomen, quelquefois seulement la base. Une petite tache triangulaire d'un blanc pâle au bord interne de l'élytre, avant l'apex, qui est blan- châtre. (France méridionale : fort de Picciarvet, près Vil- lars-du-Yar, dans les Alpes maritimes) Gtiignoti Chob. Description sommaire de la chenille de VOrthosia Witzenmanni Stdnf. [Lép.] par D. Lucas. Devant faire paraître dans les Annales une étude complète des mœurs de la chenille de VO. ]yitzennianni Stndf., que j'ai élevée de l'œuf, je me bornerai à donner de cette larve une description succincte. Tête rougeâtre. Partie antérieure du premier anneau présentant une ligne noire très nette. Abdomen de la chenille verdâtre, extrémités des pattes rougeâtres. Robe d'un vert foncé sale, ou brunâtre. Ligne tangente en dessous aux stigmates d'un blanc jaunâtre. Sous cette ligne et sous chaque stigmate, trois points noirs disposés parallèlement Séance du 12 orialnr l'.K)i. '2X\ à ladite ligne. Dorsales et sous-dorsales peu visibles, d'un verl lui peu plus clair (pie celui de la robe. Quatre points en lra|)èze par an- neau. Semis de iioints noirs petits, irréfîulii'rcnient répartis sur les an- neaux. l^xirtMiiité anale ntugeàlre. (Chenille cylindrique, peu atti'nuée \ers la téic. (jui est légèrement plus petite que le |)reniier anneau. Les incisions sont un peu plus claires que la robe. Xonrriliu'e ab ovo : Sdii.r rn/imm. Sur le Parnara Nostrodamiis F. et sur son développement [Lkp.] par \\. Vkhity, Vers la lin du mois de septenibn^ lSÎ)i). je découvris le Punidid \(jstro(l(imiis aux. environs de Forte dei Marnii, village situé sur la côte Toscane, entre Massa et Viareggio. En Toscane, ce rare Heappriidae n'avait encore été trouvé qu'à l'île d'Elbe. La localité où je l'ai dé- couvert est une zone sablonneuse, très chaude et ensoleillée qui. sur une largeur de quelques dizaines de mètres, s'étend, le long de la plage, des bouches du lleuve .Magra à celles de l'Arno. l'eudanl toutes les années suivantes, j'eus l'occasion d'observer cette espèce : je remarquai qu'elle n'édùt que Aers le lo septembre et qu'elle se montre jusqu'à la lin du mois en nombre extrêmement restreint : il ne m'a malheu- reusement pas été possible de constater l'écldsion printanière. qui a ét('' signalée dans d'autres localités. Cette année, vers le 20 août, les fortes chaleurs de Tété ont été in- terrompues par un brusque abaissement de température et par des l)luies torrentielles pendant trois jours. Cette anomalie climatérique a en- traîné une écloslon irrégulière du P. Xnslnxlinintx. dont la chrysalide a sans doute besoin d'un certain degré d'Iauniditi' |)our se déveliq)per. Iiumidité qu'elle n'obtient en général qu'un mois plus tard. Du 20 août au 2.") sejitembre environ, cette espèce a été si abondante que, sur un parcours de 4 kilom. de la zone décrite ci-dessus, j'ai pu me pro- curer près de 200 exemplaires, tandis que. jusqu'à cette année, je n'a- vais jamais pu en trouver plus de trois à (pialre douzaines. CeschillVes s'a|)pli(pient aux mâles seulement, car les femelles sont extrêmement rares : cette année j'en ai pris une douzaine, en général je n'en pre- nais qu'une ou deux. Les premiers états de P. yosiroihiuiita ont été jusqu'ici enveloppés de mystère. Le désir m'est donc venu de les étudier. J'ai d'abord ob- servé li's ino'urs du papillon cl je me suis aperm (pi'il ne s'éloigne (pu^ :23i Bulletin de la Société entomologique de France. r;iremoiit des endroits où croit une herbe voisine du Riz, nommée Sar- eltaniiit cijUndriciim, et qu'il s'y pose volontiers; quant aux femelles, je les ai presque toujours trouvées voltigeant lourdement parmi les loutres de cette herbe. J'en ai conclu qu'elle devait être la plante nour- ricière de la chenille. A la suite de ces observations, j'ai renfermé successivement trois fe- melles du P. yosirodanms, dont l'état défraîchi augmentait la probabi- lité qu'elles fussent fécondées, sous une cage en til de fer avec une toull'e de S . ojlindricuui, et je leur ai donné tous les soins voulus. Deux moururent sans pondre, mais la troisième me fit, sept œufs. Un fait digne d'être remarqué est qu'ils étaient tous sur des brins d'herbe secs, quatre à la tile, les trois autres isolés. Les œufs sont semisphériques avec le côté plat appliqué contre la plante; ils mesurent 1 mill. de diamètre; ils sont jaune paie avec 6 grosses taches rouge sang qui leur donnent un aspect très caracté- ristique. Une de ces taches est au sommet, les cinq autres tout autour de l'œuf, quelquefois elles sont si grosses et allongées qu'elles se réu- nissent et forment un cercle rouge autour du point central. La ponte eut lieu le o septembre; le 9, les œufs perdirent rapide- ment leur couleur et devinrent transparents, de sorte que la chenille, que l'on voyait à travers la coquille, les faisait paraître blancs avec le sommet noir. Je les exposai pendant deux heures au soleil, ce qui accéléra beau- coup leur développement. Le 6 et le 7, je vis éclore les chenilles et je remarquai qu'elles ne perçaient la coquille que lorsque le soleil donnait en plein siu" les œufs et qu'elles la dévoraient toute dès qu'elles en étaient sorties. Les chenilles en naissant mesurent à peu près 2,o mill. de long. Elles ont plus ou moins la forme des chenilles des autres Hesperiidae. La tète est grosse, aplatie, noire, luisante. Le premier segment a, sur le dessus, une mince raie noire transversale ; le dernier est muni de 4 'appendices ressemblant à des poils et disposés deux à deux, une paire devant l'autre ; la première paire mesure à peu près 1 mill. de long, la seconde 2 mill. Ces 4 curieuses queues, qui donnent à la che- nille un faciès tout dilïérent de celui des autres Hesperiidae euro- péennes, sont repliées en haut et courbées au-dessus du dos. Je plaçai mes chenilles sur une toufTe de S. cylimiricHin plantée dans un pot. Je remarquai qu'elles se maintenaient absolument immo- biles itendant la nuit, et qu'elles ne devenaient actives et n'attaquaient les feuilles qu'en plein soleil. S('(i)iir lin 1? ii(ii)liir 100 i. 235 Après un jour ou deux, la chlorophylle do l'Iierljo qu'elles av.'iifiil dévorée leur donnait un aspect Aordàtn^, et je commençais à me réjouir de mon succès. I(irs(pie, pendant la (pialrième et la cinquiènu- jdiii'niM' après l'éclosion. j'eus la douleur de voir mes chenilles cesser (11- manj^er et mourir une à une. Que leur ctait-il arrivé? Je ne saurais le dire. Elles ont probable- ment succombé à la difficulté de la première mue. Je n'ai pas voulu. en tout cas. tarder à faire part de mes observations et de mon expé- rience à mes citllègues entomologistes, espérant qu'ils pourront en tirer profit pour arrivera lui résultat |)lus heureux ipie le mien. Captures de Diptères nouveaux pour la France par le I)'' ,1. Vh.le.\euve. I. Siirrojih i lu )H(ii'iil II hi .Meig. — Cette espèce, dont il n'avait plus été question depuis Meigen. est représentée dans la collec- tion du Muséum de Paris par un seul ty[ie 9. originaire de Bavière. J'ai pris les deu.x sexes, cette année, dans les dunes de Palavas (Hé- rault) où elle était très commune au commencement de juillet; ils aiment particulièrement à se poser, comme, du reste, d'autres Sarco- phages, sur les Ixtulettes stercorales de V.Hpxrhus nemipHurtiitm. Le (5 sera dt'crit ullérieurement, en même tenq)s que les espèces inédites rencontrées dans cette localité. II. Lhpii cinuli m lis Kow. — Espèce méditerranéenne com- mune au bord de la mer. sur le sable humide, mais surtout abondante sur le sol desséché des marais salants autour de Palavas. Juillet 1904. III. Sniioriim v i t ripi'u iii:i Meig. — Ce Tabanide n'avait pas encore été capturé en France, que je sache. Le D"" Gobert, dans sa monographie, passe ce genre- sous silence, et Pandellé, dans son Synopsis, déclare ne l'avoir vu dans aucune collection française. C'est pendant ime promenade aux environs de Hia (Pyrénées-Orientales). en Compagnie de notre collègue le capitaine Xambeu. (pie j'ai eu la chance de rencontrer cette espèce sur des Ho'ufs qui en étaient totale- ment couverts. Il faisait extrêmement chaud et orageux, ce jour-là (11 juillet), et ces malheureuses bêtes, très fafigiu'es. ne paraissaient nullement inconunodées par cet essaim de Taons qui les enveloppait. Aussi ai-ji' jm m'enip.-irer. Ir plus facilement du monde, d'iui grand 236 Bulletin de la Société entomologique de France. nombre de femelles de Neniorius ritripennis et de beaucoup d'aulrcs espèces, à savoir : Tabanus rectus Low; T. cordiger Meig. : T. irgu- laris Jaeun.; T. hromins L. ; T. maciilicornis Zett. ; T. a/erRossi; T. fulrus Ucig.; T. lergestinus Egg.; Haematopota pluvialis, var. Bigot i Gob. ; etc. Bulletin bibliographique . Gallardo (A.) : Notas de Teratologia végétal; [An. Mus. nac. B. Ayres) 190.3, 13 p. © * Id. : Carlos Borg. resena biogrèfica; {loc. cit.) 1902, 40 p., portr. * Id. : La riqueza de la Flora Argentina; {loc. cit.) 1902, 10 p. © * Id. : Algunos casos de Teratologia végétal fasciaciôn, prolileracion y Senantia; [loc. cit.) 1898, 11 p., 2 pi. n. © * Id. : La Phytostatistique ; {Congr. int. Bot. Exp. Un. 1900) 1900, 8 p., fig. O* Id. : Sur la variabilité tératologique chez la Digitale; {loc. cit.) 1900, 0 p. © * ][). : Sobre los cambios de sexualidad en las plantas ; {Corn. Mus. nac. B. 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Monsieur le Président et cher Collègue. .le me [jormets de vous otTrir pour la Société ma dernière ptiotogra- |)liie, celle d'un \ieil infirme gisant sur son lit depuis 1883 sans inlor- iiiption. Joli bail! Je suis, je crois, un des |)lus anciens membres, ayant été admis en IS.'vl. Miin état vous explique pourquoi je ne travaille plus guère; au lit. il est presque impossible de manier les insectes, et très pénible d'écrire. Je n'en tiens pas moins à donner un bon souvenir très confraternel à mes bons collègues, et vous prie, Monsiour, d'agréer rex|)ression lie mes sentiments les plus dévoués. A. DE Sallcv. Changements d'adresse. — M. C. Blouse, rue do la Hlottorie, Uennos lllo-ot-Vilaine . — M. J. Sain te- Claire-Deville , capitaine d'arlillorio. 74. roule de Couches. Le Creusot (Saône et-Loire). — M. L. Gratiolet, 4, rue Linné. Paris, o«. — M. (î.-W. Kirkaldy, Hawaiian Sugar Planler's Ass"'. Div. of luiloniidogx, ilonolulu (îles Havai). hidi. Soc. ont. Fr., HiO't. N" Ic. 242 Bullrtin de ta Société entomohgique de France. — M. Ed. Laray, 47, rue Claude-Bernard, Paris, 5^ — M. P. de Peyerimlioff, villa Printemps, avenue Dujonchay, Mustapiia (Alger). — M. A. Raffray. 37, rue Davioud, Paris, iG''. Présentations. — M. Jean-Franeois-Victor Auzat. D'' en Médecine, présenté par M. J. Clermont. — Commissaires-rappor- teurs : MM. Maurice Royer et P. Dumont. — M. Aimé Derancourt, professeur au collège RoUin, présenté par M. J. Clermont. — Commissaires-rapporteurs : MM. J. Magnin et R. Jeannel. Don de la correspondance scientifique de P. -A. Latreille. — Le Secrétaire fait part de l'arrivée au siège de notre Société de l'envoi de M. Valade-Gabel contenant la correspondance scientilique et des notes inédites de P. -A. Latreille. Don aux collections. — M. G. Mingaud fait généreusement don à la Société de quatre exemplaires capturés par lui dWphodius cunicii- lonim Mayet. espèce décrite dans le Bull. Soc. c))t. Fr. [1904], p. 130. Avertissement. — Le Trésorier prie instamment les membres de la Société qui n'ont pas -encore payé leur cotisation de 1904 de vouloir bien lui faire parvenir sans retard cette cotisation s'ils veulent rece- voir régulièrement, dès leur apparition, les fascicules des Annules de 1904, qui seront prochainement mis en distribution. Communications Descriptions de deux Bathyscia Inédites des Basses-Pyrénées [Col.] par E. Abeille de Perrln. Bathyscia Jeanneli, n. sp. — Taille et couleur de Pijrenaea Le s p. Pubescence rousse, assez abondante. Antennes extrêmement longues, atteignant les quatre cinquièmes des étuis, très minces, à derniers articles subégaux, non plus renflés, même chez les mâles, le S*' à peine plus court et plus mince que ses voisins. Corselet sub- convexe, régulièrement arqué à la base. Ély très légèrement plus larges Séance du 20 oclohre 100 L 243 ([lie lui à leur raciiio, très longs, très aciiiiiint'S au soininol, presque cunéiformes, convexes, à suture déprimée el llanquée d'une slrie IriîS lu'llc jus(iu'au\ deux tiers, à strioles transversales très Unes et très serrées. Crète du mésoslernum droite, iraiiclianlc, terminée par un angle ohius. — c5- Tarses aiitérieuis très dilalcs. Tiljias postérieiu's .ir(|U('S dans leur seconde moitié; leiu's tarses un peu épaissis à leur base; é|ierons de ces mêmes tibias très minces et très longs. Basses-Pyrénées. Découvert par M. René Jeaunel. La description plus d(Haillt'(' de celle espèce paraîtra dans ini tra- vail d'ensemble qu(> je prépare sur les Buthijscia des Pyrénées. B. Elgueae, n. sp. — Brun testacé, ovale peu allongé, peu con- vexe, peu atlénué au sommet. Pubescence dorée, très fuie. Strie su- liu'ale netle el bien dessinée jusqu'aux deux tiers di' l'éhtre, la sutiu'e elle-même non di-primée. Corselet semi-lunaire, à base pres(iue droite el à angles postérieurs prolongés en arrière. Élytres très linement siriolés en travers. Antennes allongées; les deux derniers arlicles plus courts, ainsi que le 8'"; les 7*^ et 9' plus longs et plus renllés au som- mel. surloul cbez les mâles. Tarses antérieurs peu renllés el ne for- UKiMl nullenuMil palelie. Crête du mésoslernum tranchante et régulie.- renienl aripiée. Di'ctanert par notre collègue M. Trapel dans une |)elile grotte des Basses-Pyrénées el dédié à M'"'' Trapet, née Elgue. Je dois k; don de cette gracieuse espèce à mon ami Bedel. Même observation que pour l'esp/'ce précédente. Description de deux espèces nouvelles de Coléoptères de l'Arabie jtar le D' A. Chob.vut. Thorictus Peyerimhoffi, n. sp. —Brun marron foncé, brillant, le pronolum linement ponctué el glabre, les élytres avec de petits points d'où pari une fine soie couchée, courte, à peine visible. Pronotum sans xillosilé jaime d'or aux angles [toslérieurs; à peine plus distinc- tement ponctué sur la partie postérieure des cotés que sur le disque; linement rebordé à la base, cette bordure aussi serrée contre la base sur les côtés qu'au milieu; arrondi sur les côtés; base avec, de chaque coté, une impression profonde d'où part un large sillon qui va mourir graduelleuient le long des côtés, séparant ainsi le disque des bords la- i244 Bulletin de la Société entomologique de France. téraux qui forment un bourrelet large mais peu renllé; angles posté- rieurs droits, à sommet arrondi: nettement plus large à la base que les élytres. Hllytres rétrécis en ogive large du premier tiers au sommet; avec une bosse humérale non saillante en avant; sans série de poils plus longs; épaules ridées et granulées en dehors de la bosse humé- lale ; pas d'impression fovéiforme au-dessous des épaules ; base avec une impression profonde au milieu, au niveau de la suture, et une autre impression de chaque côté, à la partie interne de la bosse humé- rale; bords latéraux ciliés de poils assez longs. — Long. : 2,8 mill. Celte espèce a été prise, en un seul exemplaire, dans le nid d'une grande Fourmi noire encore indéterminée, à Kasr-er-Rabbal. en Arabie, en mars 1902, par M. P. de Peyerimhoff, à qui je me fais un grand plaisir de la dédier, et dans la collection de qui elle ligure. Th. Peijeriiultof/i est voisin de Th. tuberosus Rttr. dont je possède le type. Le premier dillère du second : par l'absence d'impression fo- véiforme au-dessous des épaules ; par le prolhorax plus large à la base que les élytres; par les angles postérieurs du pronotum arrondis à la pointe; par la partie postérieure des bords latéraux du pronotum à peine plus fortement ponctués que le disque ; entin par la taille un peu plus grande. On ne le confondra point non plus avec les Th. orienlalix Peyr. elmijrmecophilus Rttr. dont j'ai aussi acquis les types, car l'un a les angles postérieurs du pronotum obtus, fortement arrondis au sommet, et l'autre a ces mêmes angles subarrondis. Mordellistena arabica, n. sp. — Petite; assez étroite; entière- ment d'un noir bronzé; partout recouverte d'un duvet soyeux, brillant, gris doré. Rord postérieur de la tète réduit, derrière les yeux, à une tranche excessivement mince. Antennes courtes, à dernier article sim- ple. Pronotum beaucoup plus large que long, avec le lobe basai tron- (jué en arrière. Écusson petit, en demi-cercle. Élytres environ trois fois aussi longs que larges ensemble à la base. Postépisterniuus subpa- rallèles. Pygidium conique, deux fois plus long que l'hypopygium. Ti- bias postérieurs munis, en outre de la hachure subapicale, d'une seule hachure dorsale, située vers les trois quarts de la longueur, peu obli- que, parallèle à la hachure subapicale, prolongée sur le tiers environ de la surface. Premier article des tarses i)OStérieurs manjué d'une seule hachure. Pas de hachure sur le deuxième article, ni sur les sui- vants. Un seul éperon visible à l'extrémité des tibias postérieurs, in- terne, peu allongé, concolore. — Long. : 2 mill. Cette espèce a été découverte pir M. P. de Peyerimhoff à Ma- Séance dit 20 orlohrr 190 i. 24:5 zcral), on Arabie, le 7 mars 1902, en un seul exemplaire qu'avec une .•imabililo dont je suis beuroux de le remercier ici, noire collègue a bien Voulu ni'abandonuer. Au premier abord, en examinant seulement les tibias postérieurs qui ne sont munis que d'une seule bacburc dorsale, on serait tenté de |tlacer cette espèce dans le genre Stenalia. Mais le liord postérieur de la tèle est réduit à une tranclie excessivement mineo derrière les yeux, et les épisternes métatboracicjues sont en forme d<' rectangle allongé, caractères qui obligent à ranger cette espèce parmi les Mordellistena, où l'unique bacburc dorsale de ses tibias postérieurs lui assigne de suite une place à part. C'est de Mord elli sic na nana Motscb. qu'elle se rappntcbe le plus, car elle n'a, comme celle-ci ,qu'iuiseul éperon aux tibias postérieurs. La sculpliu'e bien dilTérente des tibias et des deux premiers articles des tarses des ptittes postérieures les fera très facile- ment séparer l'une de l'autre. Variété nouvelle du Carabus auratus Fabr. [Col.] par A.-L. (j.k.mknt. Je présente à la Société un exemplaire aber- rant et des plus remarquables de Carabus iiuratiis Fabr., trouvé à Vitry (Seine) par .M. Alphonse Labitte. sym|)atliique et ar- dent cbercheur, bien connu de tous les ento- mologistes parisiens. Cet exemplaire est re- marquable par la disparition totale des côtes sur les élytres. La forme de la tète et du cor- selet est restée sensiblement normale, mais l'abdomen et les élytres sont plus étroits, plus allongés, plus parallèles que chez les exem- j)laires normaux, ce qui donne à l'individu un faciès tout particulier. La coloration ne présente rien d'anormal : elle est d'un vert légèrement bronze; bordure et base des élytres d'un rouge cui\ l'eu X assez vif; sept derniers articles des antennes, dernier article des palpes et cuisses d'un noir l)leu. Je dédie à M. Labitte cette variété nouvelle, ])oui' laquelle je pro- pose le nom de \ar. Labittei, nov. 246 Bulletin de la Société entomologique de France. Sur la biologie du Chrysomphalus dictyospermi var. minor Berlese, et sur l'extension de cette Cochenille dans le bassin méditerranéen [Hémipt.J par le D' P. Marchal. L'aire de répartition de cette Cochenille, dont j'ai signalé, en 1899, dans le Bulletin de la Société entomologique de France, l'apparition dans le Midi de la France, va en s'élargissant de plus en plus. D'abord localisée à Cannes et au golfe Juan, elle n'a pas tardé à envahir la ré- gion de Nice, et, cette année, M. Roussel, professeur à l'École d'Hor- ticulture d'Hyères, m'adressait des échantillons de feuilles d'Oranger et de plantes d'ornement diverses infestées par cet Insecte. La France n'est pas le seul pays dont les cultures subissent l'invasion de ce nou- vel ennemi, et l'Espagne commence à être également atteinte. En 1902, un correspondant de Séville m'envoya des feuilles d'Oranger cou- vertes de Chrijsomphalus minor, et me communiquait en même temps que, depuis un an, il s'était aperçu de la présence de cette Cochenille dans la propriété qu'il possédait à Séville et qui était plantée d'Orangers sur une superlicie de plus de 5 hectares. Le mal était, d'après lui, très inquiétant par sa rapide progression ; les insectes étaient si nombreux qu'ils occasionnaient la chute des feuilles, et, à mesure que de nou- velles repoussaient, elles étaient de nouveau infestées. D'où nous vient donc ce Chrysomphalus minor surgissant ainsi tout à coup dans le bassin méditerranéen comme un ennemi des plus en- vahissants? Son abondance aux Antilles semble indiquer la région néo- tropicale comme étant son pays d'origine; il est, en tout cas, très ré- pandu dans ce pays, où il a été signalé par Cockerell, d'abord sous le nom d'Aspidiotus {Chrysomphalus) dictyospermi var. jamaicensis Ckll., puis sous celui de Chrysomphalus dictyospermi var. pinnuli- fera Mask. D'après Maxwell-Lefroy, entomologiste d'État des Indes Occidentales, c'est, aux Petites Antilles, l'une des Cochenilles les plus nuisibles aux Rosiers et aux Palmiers. Chr. dictyospermi est, d'autre part, répandu dans l'Asie tropicale, et Cockerell estime qu'il est probablement originaire de cette région. Quoi qu'il en soit à cet égard, l'espèce dont nous nous occupons peut être considérée comme une Cochenille originaire des pays tropicaux, dont l'importation dans le bassin méditerranéen est récente, et quia été évidemment introduite avec les plantes d'ornement exotiques à feuilles persistantes. Séance du K octobre 100',. 247 D'nbord ranlonni'-e diins les sorros, elle s'est eiisuito imiltiplick' à l'air libre et a trouvé dans notre climat méditerranéen des conditions très favorables pour son développement. Chose curieuse, elle devient, dans sa nouvelle patrie, plus envahis- sante et plus destructive (pie dans son pays d'origine; son adaptation à l'Oranger ne s'est certainement faite nulle part avec une intensité aussi grande que sur notre littoral méridional. Aux Antilles, où l'in- secte est si commun, il n'est même pas mentionné comme nuisible aux Orangers. La facilité avec laquelle le Chr. iiiniar s'adapte, dans le bassin médi- terranéen, à des plantes 1res diverses, favorise singulièrement les pro- grès de l'invasion à laquelle nous assistons. Outre les Orangers et les Citronniers , on peut compter, parmi les plantes les plus infestées, le Fusain du .Fapon {Evonymus japouica), le Myrte {Myrtus communis), le Lierre [Hedcra hélix), le Buis» (Cw.rM.ç i^emperviretis), les Magnolias, les Palmiers d'espèces diverses. Les principaux faits que j'ai pu constater au sujet do la biologie du CJir. minor sont les suivants : Cette Cochenille est ovipare, mais les œufs, au moment où ils sont pondus, contiennent déjà les larves toutes formées ; aussi laissent-ils éclore ces dernières très peu de temps après la ponte. La sortie des larves ne se fait pas simultanément pour la progéniture d'un même individu, mais s'elTectue d'une façon furfuracée. L'insecte continue sa ponte pendant au moins un mois, donnant ainsi quotidiennement nais- sance à des larves qui sortent de dessous le bouclier maternel au fur et à mesure de leur éclosion et vont se lixer le plus souvent dans le voisinage. La fixation a lieu d'une façon très rapide : une heure à peine après sa sortie, la larve s'est déjà fixée sur les feuilles, et, deux heures environ après la fixation, commence, sous forme d'un léger réseau blanc qui s'épaissit graduellement, la sécrétion du bouclier dont la pré- sence constituera un obstacle insurmontable à la pénétration de la plupart des insecticides. .l'ai fait a Paris un élevage sur Evonymus jnponka en conta- minant, le 15 juin, un de ces arbustes avec des Chr. minor qui se trouvaient alors à la tîn de la période d'émission des larves, et qui étaient fixés sur des rameaux d'Oranger envoyés d'Hyères au labora- toire par AI. liousset. .l'ai pu ainsi, a l'ahri de toute cause d'erreur résultant du chevauchement des géné'rations l'une sur l'autre, me rendre compte qu'il existait, sous le climat de Paris, deux générations annuelles. Les larves qui s'étaient fixées en juin sur Econymuf: jnpo- ^48 Bulletin de la Société entomologique de France. nica étaient devenues des insectes adultes et gonflés d'oeufs à la lin d'août, et, dès les derniers jours du mois, ils donnaient naissance à une nouvelle génération de larves qui se fixaient sur les feuilles. Elles sont actuellement transformées en insectes pourvus de boucliers, n'ayant pas encore atteint leur taille définitive, et qui ne deviendront vraisem- blablement adultes qu'après la période hivernale. Il est probable que, dans le Midi, le nombre des générations est supérieur à deux. Les données biologiques qui précèdent mettent en évidence la nature des difficultés que l'on doit rencontrer dans la lutte contre le Chr. niinor. Elles résident dans les circonstances suivantes : 1'' La facilité avec laipielle l'insecte s'adapte à des végétaux divers: 2" L'existence de plusieurs (au moins deux) générations annuelles; 3" La sortie des larves issues d'un même insecte ne s'efïectuant pas d'une façon simultanée, mais au contraire pendant une longue période qui se prolonge durant un mois environ ; 4° L'inégalité d'âge, au même moment, des individus d'une même lignée, fait qui résulte du précédent et qui vient prolonger dans une large mesure la période d'émission des larves pour une même géné- ration ; 5° Le temps très faillie pendant lequel les larves ne sont pas proté- gées par un bouclier contre l'action des insecticides. Les circonstances qui viennent d'être énumérées expliquent que les essais de destruction qui ont été tentés dans le Midi n'ont encore donné que des résultats fort incomplets. En attendant de nouvelles expériences, je crois utile de donner dès maintenant et à titre provi- soire les indications générales suivantes : Les traitements consistant en pulvérisations seront faits pendant la période d'activité de la végétation et devront être répétés à plusieurs reprises de mai à septembre. Les insecticides qui jusqu'ici ont donné les meilleurs résultats pour des Cochenilles du même genre et vivant dans des conditions sembla- bles, sont : 1'' Les émulsions savonneuses de pétrole suivant les formules con- nues ; 2° Les émulsions d'huile lourde de goudron de houille obtenues de préférence avec un savon résineux; elles ont été depuis longtemps préconisées contre les Cochenilles des Orangers sous le nom de Pitte- leina par Berlese en Italie, etleD'" Trabutles a employées aussi avec succès en Algérie contre les diverses Cochenilles des mêmes arbres; ,T Les mélanges à base de colophane et de savon; ils sont très em- Séance du 2l! nrlohrr i'MIÎ. 249 ployi'S au\ Antilles cl recomiii;ui(U'S par Maxwi'U-L» Iro) pn-cisé- iiiont conirc IVspôcc qui fait l'olijet du présent travail. La pénétration de l'air et do la lumière devra être partout largement assurée. Les plantes (rorneuient à feuillage persislani de\r(uil. aulaut (im- possible, être tenues éearlées des cultures d'()r;uigers. 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Warnier, villa S'-Henri. bou- levard du Midi, Cannes (Alpes-Maritimes). Admissions. — M. Jean-François-Victor Auzat, D"" en Mé- decine, 12, avenue Trudaine, Paris, 9«. Coléoptères gnllo-rhétunis. — M. Charles Blachier, professeur, 11, Tranchées de Rive, Genève (Suisse). Lépidoptères. (Membre démissionnaire réadmis, sur sa demande, à titre de membre à vie.) Présentation. — M. Paul Beraud, professeur au collège S* Fran- <;ois-Xavier, Alexandrie (Egypte), présenté par M. J. de Joanuis. — Commissaires-rapporteurs : MM. G. -A. Poujade et L. Choparl. Congrès des Sociétés savantes. — Le Président annonce qu'un certain nombre d'exemplaires du programme du Congrès des Socié- tés savantes, qui doit avoir lieu à Alger, en 190'), nous a été envoyé par les soins de M. le minisire de l'Instruction publique et des Ik'aux-Arls. Ce programme contient dilléi'enles (|uestions relatives à l'Entomo- lUdl. Soc. cnl. l'y.. 1ÎI04. N° 17 254 Bulletin de la Société entomologique de France. ]ogw. Les exemplaires reçus sont déposés à la bibliothèque de notre So- ciété et tenus à la disposition des intéressés. Observations diverses. Observation biologique. — M. E. -L. Bouvier présente des cocons de CriniUi tvifcnestrata Helfer (lui ont été offerts au Muséum |)ar M. Paul Serre. D'après M. Serre, le CWcMtoest exlraordinairement répandu dans les Indes néerlandaises où ses chenilles s'attaquent aux plantes les plus diverses, sauvages aussi bien que cultivées. Les cocons soumis à la Société sont réunis en groupes volumineux qui rappellent, abstraction faite de leur éclat, les bourses de Bombyciens dont nos arbres ont parfois tant à souffrir. La chenille velue du Cri- cula doit avoir des poils urticanls comme celle du Processionnaire des Pins; d'après M. Paul Serre, en effet, on tire de ces cocons ]ine bourre qui provoque une démangeaison très vive quand on l'ap- plique sur la peau. La soie de Cricvla étant recueillie pour les filatures, il est probable que le traitement industriel fait disparaître les propriétés fâcheuses qu'elle possède. On sait que le Cricula trifenestrata est éga- lement fort répandu dans l'Inde continentale. Communication. Sur un exemplaire remarquable û'Astaciis fluviatilis var. torrentium Schranck [Crist.] par E.-L. Bouvier. Le laboratoire d'Entomologie du Muséum a reçu, des environs de Sancerre, une Écrevisse uniformément rouge.âtre, dont la teinte se rap- proche de celle des Écrevisses cuites. Ce spécimen ne peut être con- sidéré comme une forme particulièrement typique de VAstacm fluvia- tilis var. nolnlis Huxley, qui est l'Écrevisse rougeàtre de nos pays. Abstraction faite de la couleur, en effet, il n'offre aucu)i des caractères de ct'tte dernière variété; par contre, il présente tous ceux de notre Écrevisse verte, c'est-à-dire de YAstacus fluviatilis var. torrentium Séance du 9 novembre I9i)i. ^ 2oo Sclii";iiik: il (Ml ;i le rosirc n'-fîiilii'rfnu'nl alli'iiiu'. la ctiiirle iioinlc ros- lialc cl rt'pino infra-roslrale, les saillies posl-orbilaircs et le remar- (|iiable lelsoii tloiil le lobe postérieur est très développé. En somme, cet iudi\i(lu est uo représenlanl anormalement rouge de l'Écrevisse MTle. 11 a été (tlTert vivant au Miiséinn par M. Avignon, professeur au collège de Sancerre. Bulletin bibliographique. Hanks (Cil.) : A pri'liiniiiar\ Bulletin on Insecls ul the Cacao, prcpared especially for Ihe Benelit of Farmers; Manille, 1903, o8p.,6U pi. n.* H VNKs (N.) : A Treatise on the Acarina or Mites ; [Proc. V. S. Nat. Mm.) 1904, 114 p., lig.* Hrlyant (Ch.) et J. Eusebio : Matériaux pour Tétude des rivières et lacs d'Auvergne. — Introduction à racpiicuUure générale; Clermont- Ferrand, 1904, 162 p., pi.* l"]sMEix et Bayet : Discours prononcés à la séance générale du Con- grès des Sociétés savantes, le samedi 9 a\ril 1904; Paris, 1904, 3:{ p. O* Fajaroo (])'■ F.) : 0 Impaludismo; lUo de .laneiro. 1901, 422 p., lig. — Don de M. L. Bedel. Marchai. (D'' P.) : Uapporl sur la Pyrale de la Vigne [Œnoplilhini pil- leriaud Schiiï.); {hull.off. remeign. aijr.), 190i{, 20 p.- Martinez (D'' E.) : Un caso grave de larvas en la .\ariz; [li''r. Mal. tropic.) 1904, 10 p., 2 pi. n.'-' -MoNTi (S.-C.R.) : Di un allra nuova specie di Lchriliii e di alcuiie Idracne nuove per la fauiia ilaliana; II. I.sl. Linnh. Sr. Lfll. 1904. 8 p., 1 pi. n. — Don de M. L. Bedel. l'iuvoT (G.) : Contribution à l'étude des larves de Diptères trouvées dans le corps humain; Paris, 1882, 8o p., 2 pi. n. — Don de M. J. de Gaulle. Anidrmii' (les Scirnres [C. II. 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Wallor Horn {Denlsrli. mtoni. Zeilsrlir. [lî)0(>]. II. p. 361). — H en dillèro toutefois par sa forme «-éni'ralo plus robuste, sa taille beaucoup plus grande, le premier article des antennes rougeàtre en tout ou partie, les stries longitudinales des orbites et les rides Irans- verses du pronotum plus légères, les él\ très plus fortement cbagrini'os et rugueuses jus(|u'à leur sommet ipii est beaucoup plus gibbeux. L'insecte est remarquable par sa forme étroite, allongée, robusli', son long pronotum cylindrique, et sa coloration d'un beau vert bronzé uniforme, plus ou moins clair suivant les iiidi\idus. Les fémurs, en geiiér.'il rougeàtres. sont |)lus ou moins gagnt's, surtout en dessus, par la teinte liliMi foncé des jambes. ;.H)i lluUrlin ilc la Société rHkiDiolofjiqiir de l'idita'. CicixDEi.A ANGii.icoi.Lis W. Hom [Deulsch. l'ui. Zeitschr. [1900], I, p. 209). — De cette magnifique espèce, voisine de C. prinri'ps Yig., j'ai reçu un indivitlu pris par le R. P. Castets. professeur au collège Saiut-Josepl], de Trichinopoly, au pied du mont Kodeicanel (Inde méridionale) ('). C. HAMiLTONiAXA Thoms. (= fJavovitidtd Chaud.) (-). — Rare et belle espèce des montagnes du Sud de l'Inde. Le R. P. Favre m'en n envoyé plusieurs exemplaires des deux sexes, pris à Vallardi (Tra- vancore). Efryoda DROMicoiDEs C 11 3 u d. — Paraît très commune au pied de l'Himalaya. Le R. P. Castets m'en a envoyé de nombreux individus recueillis à Kurseong. Pronvssa NonicoLLis Rates. — Même provenance, également com- mune. Crepidopterus Favrei, nciv. sp. — IiiserUdit niynou, obscnruiii, liierigatum ; capite rohusto, profunde himlcato; pronoto fere lunato puslerius coarctato et ruguloso; eliitris otAongk, mt conre.vis, bicari- natis, parce sex seriato punctatis, humeris promiuulia, acath, refle.ris, cum dente dislincto. — Long, {niandiltiitis e.rceptis) : 20 mill. In India nieridionale, jjer montes Kodeicanet R. P. Far re lexit, anno jrioi. — i 9. Cette espèce de Scaritide appartient à un genre dont tous les repré- sentants passaient pour propres à Madagascar. Je la dédie au R. P. Fa- vre, qui m'en a donné un exemplaire, lors de mon passage par Madura, en octobre 1901. L'excellente ligure, exécutée par mon ami Millot, aidera, mieux qu'une longue description, à faire reconnaître ce Crepi- dupleriis dont mon aimable confrère M. Roileau m'a montré trois exemplaires des deux sexes. )1 les a\ail acquis de feu Staudinger (1). M. Walter llorn donne Dacca (Bengale oriental) comme provenance, pour son exemplaire. Je croirais à une erreur d'écriture. L'espèce a été pri- mitivement trouvée sur les bancs sablonneux du Daigi, dans le Maduré (.sec. \\. P. Castets, in litteris, ocl. 11104). (2) Pour la synonymie de cette espèce, voir l'excellent travail publié ré- cemment par M. Walter Hom sur les Cicindélides de l'Inde, dans le Dcuisch. enl. Zcilschr. [1905], î, p. 1. — Ses individus ont été recueillis dans les Nilgbiris, au-dessous de Coonor (1.000™ environ d'altitude), d'après ce que j'en ai vu, en 1901, dans la collection de M. Leslie Andrewes, à Nansuch Estale. Sr'fnirr du 2'i iiuiciiilirc lUlH. 26o (■(•iniiit' provcnaiil de .M;i(Iras, c'ost-;i-dirt'. ct'rl.iiririnciil. df l;i iirovincc niifjflo indiriiiic dilc de .M;idr;i?, et qui conlicnt Idiil le Sud de l;i pi'iiiii- siilc cxIrriiH' (le l'Inde. Tout rinsccle est d'un noir pi'ofuiid, assez brilljuit sur la lèle ri le pronoUun. \\\\\ sont lisses; mal sur les élytres dont les carènes longitudinales sont un peu luisantes. La large dent interne de la inandibvde gauche, (|ui recouvre en partie la droite quand les deux sont croisées, suivant la règle, est séparée du corps de la mandibule par une haute carène qui rejoint la pointe de celle-ci. Celle pointe, assez obtuse, est médiocrement courbe. L'im- pression transverse antérieure du pronotuni est très nette, comme l'impression longitudinale de celui-ci. La base du pronolum, fortement rétrécie. a ses angles un peu relevés et assez aigus; elle est tinement rugueuse, surtout sur ses côtés. Le dernier slernite abdominal est fortement rebordé en arrière, a\ec deux fossettes imprimées de chaque côté, sur le rebord, la surface de ce dernier anneau est transversalement ridée. Les épaules saillantes, déclives, rappellent par leur rebord réfléchi en une apo- plnse bien nette, dépassant de beaucoup ce rebord, ce (ju'on remar- (pie chez les Mac vol ('lus africains. .\ ce |)ropos, je ferai remarquer que le nom de Macrotelus, donné par (lliautloir, en 1879, à un genre de Scaritini ('), est préoccupé. \)c> 184:2, Klug avait imposé ce nom à un genre de Coléoptères de la famille des Clrriihir. .fe propose le nom d'.4i'i8(oda<*iiu« pour ces Scaritides. Il en est de même du genre IlolcogasU'r Chaudoir [id. ihid., p. 14); ce nom avait été employé, en 1861, par Ficher, pour un genre d'IIé- mi|)tères. Je remplacerai ce nom par celui de ■..ioseai'iio». Je dirai encore (ju'un troisième genre de Scariliui, (tri/xIoiiiKs, ('•labli par Latreille en 18^o (-). porte un nom préoccupé depuis 1810, époi|ue à laquelle Rafines(|ue l'avait formt' ptnu' un genre de Pois- sous, .le propose le nom de Foroipafor. (1) Monograiihic des Scaritides (Amuil. Soc. cul. /icl/j. [187'JJ, |i. 14i). (2) l'aiiiillfs nalur., p. 23'.». 266 Bidlctin dr la Sarirtc cHtoinoknjiqiie de Fiance. Sur Malthiniïs maritiinus Pic et ses habitats [Col.] par Maurice IMc. .)liiHliun(i< iiKirilinius I^ic, capliiré pour la premièro fois dans les Alpcs-Maritinit's (d'où son nom do mnriliiuus), so retrouve dans diverses l'égions nionlagnouses. Je Fai déjà signalé [Bull. Soc. oit. Fr. [1000], p. 384) à S'-Sauveur, à S'-Marlin-Vésubie (Alpes-Maritimes) et à Sey- iies (Basses-Alpes). Depuis, j'ai remarqué que cette espèce, provenant de la Grande-Cliartreusc, figurait dans la collection Jacquet, sous le nom de fascialus 01.: notre collègue G. Sérullaz me l'a conmuini- quée de S'-JuUien-de-Raz et je l'ai retrouvée dans mes chasses de la lorèt de Clans (Alpes-Maritimes), puis capturée dans les montagnes de la Haute-Savoie. M. marifiiiiHs remonte donc jusque dans la Haute-Savoie, où je l'ai capturé, en 1001 et 1903, dans les en\irons d'Evian-les-Bains et à Aljon- dance. J"ai rap|)orlé par erreur à /asci(ifns, comme variété, sous le nom de mOaiidiis (*), les premiers exemplaires 9 savoyards que j'ai eus eu ma possession et qui sont des maritirnus ayant simplement les élytres maculés de foncé près de l'écusson et devant la macule apicale llave. linlin, cette année, j'ai eu le plaisir de reprendre cette espèce, en bat- tant soit des Chênes, soit des Coudriers, dans plusieurs localités nou- velles : Belleroche (Loire), Lamure-sur-Azergues (l\hône), Charri.v et Nantua (Ain). Jusqu'à présent M. iiiarUiiiius Pic parait propre aux régions mon- tagneuses, tandis que balteiitus Suffr., espèce présentant une slriic- liu'e analogue aux tibias postérieurs q", se rencontre au contraire dans la plaine, ou à une altitude moins élevée. Si, comme il est probable, M. delicatulus Bourg. {Iliill. Soc. cul. Fr. [1899], p. 370, et [1900], p. 9o) est synonyme de marUimiis Pic, il faudra ajouter aux précédents habitats français l'Asie Mineure et les montagnes du Caucase. (1) i>a var. snlxnida Pic se dislinmie de inarilimus Ç typique par le dessin éiylral l'oiicé, celui-ci tantôt formé d'une bande longitudinale snluraie plus ou moins distincte, élargie aux deux extrémités (l'orme type), tantôt l'ait de ma- cules isolées variables, l'une vers l'écusson, l'autre postérieure (var. sabauda). Srinii-(' ihi >'i iriii'iiihn' l!H)'i. 2fi7 Note sur six Plusia nouvelles pour les Alpes-Maritimes |Li';i'.| |);ii' !.. 15m. KSI HK. Depuis (|iicI(|(R's auiU't'S, j'ai rt'iiiaiiiih' la iirôsciici' dans les Alpcs- .MaiiUiiit'S de six Plusia auiivelles pour et' dt'parlcmciil. (W snni lUusia illusIrisFnbv.. (ittrifeia Ihibn., r/jr//.s///.s L.. [rxliinic L..(jnlln Giiéii. ol arrcntifeni Lcf. Miliirri'. dans son « (ialalo^uo raisonnt' des Lt''pid(p|)lt'n's des Al[M'S-Mari(inios » cl dans son supploiuefll publit' dans // Sdlnnilishi S/i-iU(in(), n'en parle point. On peut donc en conclure que ces Papil- lons, lacilenionl attirés par les lleurs et la lumière, ne se rencontraient |)as alors dans notre département. Mais aiijouid'lmi. tous ont droit de cité chez nous, et ces (piel(|uos notes |iourri>nt, je l'espèrt', nous lixor à cet égaril. l'h(.siii ilhi! mai 1!)04. une femelle butinant sur les lleurs dans les nouveaux jardins de Menton. Le sujet parait c.v Idivd, tant sa fraîcheur est grande. /*/. (julid (îuén. - .l'ai trouve plusieurs chenilles de cette espèce sur une Menthe croissant au bord de l'eau du vallon de Maguan. près .Nice, eu novendu-e 190;i. Les papillons smuI éclos vers la lin mars de l'année suivante. /*/. (irrcnHI (' rd Lef. — Se lrou\e en seplembre-octobi'e autour des becs de gaz de la vallée du Horrigo, à Menton, et sur h'S lleurs di- Menthe abondantes dans le vallon du même nom. La /'/. durifcra, prise exceptionnellement à l^a Hochelle (.1. de ,1 ban- nis. Allas des Papillons d'Kurope, p. (iti a été signalée eu lllOtt, a 268 Hullrtiv (Ir lu Sorirté entomolodùjue de Frimce. MarseilU' [)ar JVI. le D' Siepi \V. des j. NdlaraliaU's, u" 390, l'''' avril 1110.3). f.'t'siKTc se tnuive ('galemoiit à Naplos. Il n'y a rtoiic rien (lY'Iounaiil (iii'clle soit voiiue chez nous, en suivant les côles de la Méditerranée, en compagnie de Varcnilifcni. Les autres, qui appartiennent toutes à la faune française, ont cer- tainement dû subir les caprices de leur humeur voyayeuse qu'elles partagent avec d'autres Papillons ('), et, c'est en trouvant sous notre climat, ici, parmi les nouveaux jardins publics, Phlox et Verveines, là, plantes nourricières abondantes dans tous nos environs, (jue ces insectes se sont fixés chez nous. Quelques observations sur la métamorphose de Citheronia Brissoti (Boisd.) KIrby (Lkp | par A. Gallardo. Au mois de décembre 1902, j'ai trouvé plusieurs grosses chenilles, de 10 à lo centimètres de long, pourvues de cornes et d'un aspect elïrayant. (|ui vivaient sur des Pècliers et des Poiriers, dans le jardin de ma mai- son de campagne, située à Bella Visia, à 30 kilomètres de Buenos-Aires. Ces chenilles, que je n'avais pas observées auparavant, se tenaient en plein soleil, sur les branches les plus hautes des arbres, auxquelles elles adhéraient solidement au moyen de leurs longues fausses pattes. Leur aspect coïncide complètement avec la ligure donnée par Bur- meister (-) sous le nom de Cenitocanipa Phoronea Cram. J'ai pris six de ces chenilles pour les élever; d'autres ont été en voyées au Musée National. Quelques jours après la capture, les che- nilles ont cessé de manger et, se cachant sous terre, elles se transfor- mèrent en chrysalides dans une chamf)re souterraine. Le 20 décemljre eut lieu la première nymphose. Le 3 janvier 1903, il ne restait deliors qu'une seule clienille qui n'avait pas eu la force de s'enterrer. Elle était incomplètement transformée; l'abdomen, présentait l'aspect de celui d'une chrysalide normale, tandis que les parties thoracique et cé- [ihali(iue conservaient l'apparence extérieure de la chenille, dont la ( i) M. Cil. Oberlli ïir avait observé, de))ui.s longtemps déjà, i'hiimeur voya- geuse de Pliisia goiiinta el de \ anessa cardui (Anii. Suc. ent. Fr. [1879], p. 87). (>) H. Burnieister, Allas de la descii])tioii pliyslque de la République Argentine. Lépidoptères, pi. XIX, fig. 1; Buenos-Aires, 1879. Srinirr iln i', iniirmlne l'.HIî. 269 pc'iii ii";i\;iil pli l'iM' (ir'cliirr'c. l/;iiiiin;il r>l iimil s;iiis Icniiiiifi' l:i li;iiisfiii'mrili(iii. (.es clii>s;iliilcs (Uit l.-i foriiic i^t'in'-f.'ilc de relies de la f.iiiiille. L'exiréiniié postérieure porle iiiie puiiilo bilide Irès dure, (pii (ici! servir à donner un point d'appui pondant l'éclosion du papillon. Le ;{() janvier, j'oidins lYrlosion d'un mâle qui montrait tous les caraetères de Citlteroiiia lîrissoti (Boisd.) Kirby. Ce l.épidt)ptère a été siîJ:nalé comme appartenant a la faune argentine par Biirmeisler, sous le nom de Ccnitoaiinjiti rcydlis Fali. var. Urissotii ('), mais cette localité ne ligure pas dans le catalogue de Kirby (-). L'exem|)laire (pie j'ai oblemi coïncide avec la description de Bdis- diival ('; ainsi (pi'avec les spécinu'HS des collections du Musée .Nalional et de l'L'niNersité de Ikienos-Aires. Aucune des autres chrysalides n'a éclos. J'ai trouvé dedans le pa- pillon tout formé, qui n'avait pu se libérer de la résistante enveloppe iivmpliale. Il y avait un autre mâle et trois femelles. L'une de ces ibrysalides femelles était anormale. Les étuis des ailes étaient cliilîon- iK's et les pattes ne s'a|)pli(piaient pas contre le corps. La derniéie clirvsalide a passé tout l'hiver en vie, mais, le prbitemps sui\ant (oc- tobre 190;{],elle est morte aussi avant l'éclosion, quoique le papillon V lût tout à fait formé. .l'ai cru que ces écliecs tenaient à (piebpie iinperl'eclion de mon ('le- \age, mais, n'ayant pas trouvé les clienilles, l'année siiisaiite. aussi abon- damment qu'en 1902 (d'autres personnes ont aussi eii\o\é des exem- [)laires, cette année, au Musée National, où l'élevage n'a pas réussi), j'incline à penser que les difficultés de transformation, tant pour la inmphose que pour l'iM-losion, difficultés cpie j'ai constatées en capli- \ité, doivent se produire aussi à Tt-lat do nature, ce (pii expliquerait la rareté relative de ce Lépidoptère. Il ne se montre en nombre plus grand que certaines années favorables; sans cela, les ravages de celle espèce seraient à redouter, étant donné le volume, la force el la voracité de la chenille. (t) H. Burineisler, Description l'iixsiipie de la Rt''i)iil)iiqiic Ari;fnliiic. l. V, |). 48G; Bu8iios-.\ires, 1878. (2! A. Kirby, Synon\iiiic Calalo^^iie of LopitlojJttMa llelorocera, vol. I; Loiidon, 1892. Il signale le I5rcsil |ioiir pairie de Cil/icroiiin /irissoti lioisd. (p. 742) el IWmériqiie du .Nord pour ('. reydiis I-ab. (3) Boisduval, Noie sur la tribu des Céralocainpides (.!;//(. soc. cul. Ir. [1868], p. 309-319). 11 dit (p. 312) que .• celle chenille a une grande ana- logie avec celle du rcgalis ». 270 BiOlctin de la Sorirtr cntomoloijUiue de France. Ichneumoniens d'Espagne et des Canaries [IIvmkn. |);ir raJ)l)é Y. Bertholimieu. Ji Ichneumon lateritius, nov. sp. — V. Voisin de/. 0(7î nnicnihn' l'.Ht'i. i7."{ Bulletin bibliographique. ArsTAUT (.I.-L.) : Les Parnassiens do la Faune |ialt'arcli(|n('; Leipzig , I88U, 223 p., "Mt pi. col. — Acquis par t'clian^ic HoiHRAS (P.) : Conlribulion à Irtiidc du luberculf anatnmiiiur; Tmi- louso, 1904. 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Coléoptères gallo-rhénans. — M. Auguste-Henri Marmoltan, ingénieur civil des Mines, 10, rue Edmond- Valentiu, Paris, 7'". Hijménoiilèves d'Europe et du bas- sin de la Méditerranée. Démissions. — MM. E. Charpentier. Augustin Cochin et le D'' A. Lélicnne envoient leur démission. Don aux collections. — M. L. Bcdel, au nom de M. Ch. Demai- son, dépose, pour les collcelions de la Société, un spécimen typique de : Oodirotus glaber Ch. Dem. [lUill. Soc. ent. Fr. [1904], p. 287); Chnjsometa Bruneli Ch. Dem. {Bull. Soc. ent. Fr. [1896], p. 12); Ly- perus {Calomierus) apicalis Ch. Dem. {Bull. Soc. ent. Fr. [1891], p. 194), et de 4 variétés décrites par lui dans le Bulletin de la Société, années 1902, 190:5 (>t 1904. Rapport du Conseil. — Le Secrétaire rend compte à la Société de la décision prise jjar son Conseil, pendant sa réunion du 2o novembre dernier, et concernant M. V. Thiébaut. M. V. Thiébaut (demeurant au Clos-Jgourouli, Koulaï, Caucase) oll're de faire, à titre gracieux, pour le compte des entomologistes français, la traduction de travaux écrits en langue russe. Il est décidé de lui envo\er, en retour, tous les n"' du Bulletin, au fur et à mesure de leur ajjparition, depuis et > compris l'année 1904. Bull. Soc. cnl. Fr., 1904. N» 19 278 Bulletin de la Société entomologique de France. Traitement de l'agent. — Le Secrétaire soumet à la Société une propisitiou émise par son Conseil, tendant à augmenter de 200 francs le traitement annuel de l'agent. Après délibération, la Société rend un Yote favoraijle. Cette décision sera mise en vigueur à partir de l'année 1903. Rapport de M. G. -A. Baer sur le Congrès international de Zoologie tenu à Berne, le 14 août 1904. — Il y a quelques mois, notre Société a reçu une invitation pour le Congrès international de Zoologie qui devait s'ouvrir à Berne, le 14 août. Ce congrès, présidé par M. le D'' Th. Studer. professeur à l'Université de Berne, a eu le plus grand succès. Près de six cents personnes, dont un très grand nombre de dames, y ont pris part, La France y était largement repré- sentée, et les nombreux entomologistes, venus de partout, ont profité de cette occasion pour faire diverses communications fort intéressantes, dans les séances générales et aux réunions des sections. Voici la liste des communications sur les Arthropodes : E.-A. Goldi : 1" Sur Stegoiinja fasciata, Moustique transmettant la lit'vre jaune; exposé des connaissances actuelles sur les causes de cette maladie. 2" L'établissement d'une nouvelle colonie d'Atta cepha- lotes. 3° Communication myrmécologique. — G. Horvath : Sur les cornicules ou nectaires des Aphidiens. — H. Blanc : Une Caprellide dans le lac Léman. — R. Heymons : Sur le développement des Soli- fiiges. — Th. Stingelin : Nos connaissances actuelles sur la systéma- tique et la distribution géographique des Cladocères. — E. Wasman : Sur la transformation phylogénétique d'Insectes myrmécophiles de l'Inde en termitophiles. — Au g. Forel : Quelques nouvelles observa- tions biologiques sur les Ftturmis. — G. Emeri : Sur l'origine des fourmilières. — H. von Buttel-Reepen : Observations sociologiques et biologiques sur les colonies de Fourmis et d'Abeilles. — H. Pi er on : Contribution au problème de la reconnaissance chez les Fourmis. Rôle de l'odorat. — Comtesse von Linden : De l'influence delà privation d'oxygène pendant la nymphose sur la formation des Papillons. — Ar- nold Pictet : Des variations des Papillons provenant des change- ments d'alimentation et de l'humidité. — O.-E. Imhof : 1° La distri- bution géographique des genres d'Hyménoptères. 2'^ Sur la construc- tion des ailes des Culicides. 3'^ Sur le mode de rattachement des ailes antérieures aux ailes postérieures chez les Insectes. — Ed. Bugnion : Sur les œufs pédoncules de Rhyssa persuasoria, etc. La section des Arthropodes était présidée par M. Heymons et par Séance du li décembre 190 i. 279 noire collt'<,uie Cli. JaiU'l (|ui a pris une part très active aiiv diseiis- sinns (|iii tint suivi les diverses Cdinimmicalidiis. Les mynnécn|ihil('s les plus ('-uiinents s'élaieul ddiiui' rrndez-Vuus à ce (longrc'S. Sui\anl M. Fnrel, la fauiille des Foruiieides. vivant gé- néralement en société, compte aujourd'hui 4.U00 espèces et 9l)0 va- riété's décrites, en cinlîres ronds, el présente par consécpu'ut un iui- uiense chami) d'études p(uir la Biologie. La Société enlomologi(|ue suisse avait décidé de tenir, cette lois-ci, sa séance annuelle à Berne, à l'époque du Congrès do Zi.>ologie, alin de permettre aux entomologistes étrangers, venus à cette occasion, d'y as- sister. Dans celte S(''ance spéciale, les communications suivantes ont été . faites (') : F, Ris : Organes sexuels tertiaires chez certains IMu'Ngauides. — Iv Wasman : 1" Sur la transl'ormalion phylogénétique d'Insectes ui\rniécopliiles de l'Inde en lermitophilcs. 2" Fourmis ouvrières rem- pkicaut les reines. — W. Petersen : 1" Observations sur la systéma- liipie lies l'a|illlous. 2" Faune lépidoptérologique de l'Eslland (Kstlionie. W' Formation des espèces |)ar isolement physiologique. — .1. bour- geois : Sur la périodicité triennale des années à Hannetons. — P. Born : Carabus morbillosus et ses variations. — Comtesse von Linden : De l'inlluence de la privation d'oxygène pendant la nym- phose sur la formation des Papillons. — Aug. Forel : Esclavage, s\mhiose et parasitisme chez les f(UU'mis. — Theod. Steck : Com- munication de (juelques Hyménoptères rares des environs de Berne. Les organisateurs du C<»ngrés international de Zoologie et la ville de Berne ont fait une réce|)tion splendide aux congressistes. 11 en a été de même a Interlaken et à Cenève où. à l'issue. du Congrès, des fêtes su- perbes avaient été organist'cs par les comités locaux, avec le cimcours des autorités. Il y a eu également une réception des plus cordiales chez M. Henri de Saussure, notre éminent membre honoraire, dans sa belle pro- priété de Cenlhod. au bord du lac Léman. Le prochain Congrès international de Zoologie se tiendra à Boston, en 1907, sous la présidence de .M. le professeur Alexandre Agassiz. et, d'après les déclarations des delt'gués américains, il est possible ([u'un paquebot |)uisse être mis à la disposition des zoologistes eunqiéens. (M .le suis redevable de celle liste à l'obligeance de M. le professeur Stand fuss, secrétaire de la Société entomolosiquc suisse. 280 Bulletin de la Société entomologique de France. Observations diverses. Observation biologique. — M. l'abbé J. de Joannis présente deux exemplaires û'Argynnis Paphin L. pris en juin dernier, dans la forêt de Marly, par le D'' Cloquet (de Boulognp-sur-Seine), et qui lui (tut été communiqués par M. .T.-H. Dehermann-Roy. Ces deux insectes sont l'un c?, l'autre hermaphrodite et ont été pris, au yoI, accouplés. Chez l'hermaphrodite, le côté droit (9) est un peu plus petit que le côté gauche (d); la différence des caractères sexuels, très nette sur les ailes, semble répartie exactement suivant la ligne médiane du corps, elle existe notamment aux tarses antérieurs (c? à gauche, ç à droite); à l'extrémité anale, à gauche on voit une pince (5, tandis qu'à droite se trouve l'organe ç suffisamment développé pour avoir permis l'accouplement. C ommunications . Diagnoses de trois Coléoptères français nouveaux par E. Abeu.le de Perrin. Metallites aquisextanus, u. sp. — Long. : 1,5 mill. — Ovale allongé, épaules effacées. Yeux peu saillants. Antennes rousses. Tète et corselet rugueusement ponctués, ce dernier revêtu d'écaillettes extrêmement allongées, transversales. Écussonconcolore. Élytres sub- parallèles, à stries régulières et profondes, à interstries coriaces, à écaiffettes blanchâtres, très allongées et couchées. Pattes inermes, à cuisses plus foncées, à tibias assez clairs. Métasternum à écaillettes sem- blables. Aix en Provence. Les espèces de ce sous-genre étant assez embrouillées, il ne peut être mauvais de les caractériser dans un tableau synoptique : A Pubescence du dessus du corps perpendiculaire ou oblique, au moins sur le dernier tiers des élytres. B Écaillettes du dessus du corps vertes. Massue antennaire noire Manier oi Solari. B' Ces écaillettes grises, antennes rouges. C Ponctuation thoracique fine et dense. Écaillettes élytrales très seh'ées. Aspect mat setifrons Duv. Séance du l 'i iléreinhrc l'Mi. 2Sl C Sculpture du corselet s;'"<)sse, slrij;iieiise. Kcaillettes dor- sales espacées. Aspect frotté a u bu u dus Frni. A' Pubescence couchée. ^ Épaules saillantes, élytres allonpr('es. {Metallili'^ vrais). Y Massue anteunaire noire (ilininniun 01. y' Antennes rousses. D Grand, vert doré, écusson concolore impar Goz. D' Moyen, roux gris, écusson tranchant sur le fond iiiarginatus Si. (3' Épaules eiïacées. Élytres subglobuleux. E Métasternum à écaillcttes assez larges. F Corselet à écailles larges (jlnhoaus Gyl. F' Corselet à écailleltes étroites et subliliformes. G Antennes à articles minces et peu serrés. Pubescence irisée. Pieds fauves m ii ri uns Gyl. G' Antennes à articles courts et lassés. Pubescence blanclià tre. Cuisses foncées aqii isextn n us A b. E' Métasternum couvert de poils. H Ponctuation thoraci(|ue très forte. Yeux très saillants. Poils élylraux très irisés. Fémurs fortement dentés çj, subdentés î Javeti Desbr. H' Cette ponctuation médiocre. Yeux peu saillants. Poils ély- traux presque uniformes. Fémurs mutiques (5 9 obi'sus G u i 1 1 . Pachybrachis rugifer, u. sp. — Long. : li mill. — Noir, parties buccalt'S. un Irait transversal entre les antennes et deux macules allon- gées, obliques, sur le front, jaunes. Corselet bordé de même tout au- tour; un trait vertical sur les deux tiers antérieurs de la ligne mé- diane, et deux macules divergentes à la base, jaunes aussi. Stries plus ou moins irrégulières, jaimes. ainsi que deux taches sur le pygidium. Épimèrcs concolores. Espèce intermédiaiie entre imidcnsis et sniiitus. Ditlèredii premier par sa laille plus f(»rte, ses stries beaucoup |)lus régulières et nulle- ment anastomosées, son 3' inlersirie jaune et non noir, sa fossette 9 nullement lisse au fond, mais fortement rugueuse, et son habitat sur le l'hym et non sur l'Armoise. — Du deuxième, qui parait pnqjre à la Corse, par sa taille moindre, ses stries n'ayant nullement la régularité qu'elles affectent chez srriittus, sa fossette abdominale ? moins profonde et comme ouverte au sommet, au lieu d'être subparalli'le ou plutôt 282 Bulletin de la Société cntomologique de France. en double accukidc allongée, et son habitat, qui n'est nullement sur la Bruyère, où j'ai toujours observé le scriptus. P. rugifer abonde dans toute la Provence, au début de l'été ; praden- sis, commune aussi chez nous et en Espagne, remonte jusqu'à Lyon (D'' Robert). P. pictus n'a jamais, que je sache, été capturé sur le con- tinent. — La sculpture, la taille, la fossette dos î, enlin leurs plantes nourricières permettent de séparer nettement ces trois espèces, dont j'ai pris et étudié de grandes séries. Corœbus helichrysi, n. sp. — Long. : à peine 6 mill. — Très voisin de C. ijraminis et formes afiines, dont il copie les proportions gé- nérales et la teinte. Couleur générale d'un cuivreux léger; ponctuation extrêmement Une et régulière. Pubescence écartée, argentée. Telle- ment semblable aux graminis, sonîolinde et cupulariae, qu'il me pa- rait inutile d'en donner une longue description. Diffère du dernier par sa teinte nettement cuivreuse et non ignescente, par sa pubescence pruineuse, blanche et non jaunâtre, par sa sculpture thoracique et cé- j)halique notablement plus fine, et le corselet plus acuminé en avant; du sanioli)Hie par les mémos signes et son écusson large; enlin du gra- ininis, dont il se rapprocherait le plus au point de vue de la taille et de la forme générale, par sa teinte nullement verdàtre, sa sculpture plus line et plus régulière, sa pubescence très blanche, et son corselet sen- siblement plus court et plus large. J'ai pris au Beausset (Var) le premier sujet de cette espèce, el mon ami de Boissy en a récolté 4 ou 5 autres idenWques, sur ÏHelichrgsum stoechas, en mai-juin. Il est probable que c'est l'espèce dont Xambeu décrit les métamoi'phoses dans l'immortelle, sous le nom erroné de ginininift. Je rappellerai, à ce propos, les habitats constants des espèces afiines de ce groupe. Le C. graminis vit sur deux plante* dissemblables : l'Ar- moise et la Centaurée des murs (C. jacaea). Le santolinae paraît propre à la Santoline; enfin le rupuhiriae, qu'on s'est hâté de réunir au giltbicoUis d'ill., alors que la description de cet auteur convient à toutes ces espèces si voisines les unes des autres, et que presque toutes (entre autres santolinae,. cupulariae, graminis) se retrouvent en Espagne, semble inféodé uniquement à la Cupularia inscosa. J'ajoute que, dans les localités où se capture Vhelichrgsi, on ne rencontre pas les plantes nourricières des autres, et qu'en outre, son a])parition précède celle de cupulariae d'un hon mois. — Quant à aeratus, qui du reste appartient à un autre groupe, sa plante exclusive n'est point une Composée, mais le Thym {Thijnms vulgarisjl Séance du li (hrenthrc. 100 U 283 Sur le genre Platynosum Muls. [itiLin des deuv premières fascies élytralcs. l'ab- sence constante de taches testacées sur le prothorax, la couleur fon- cière bleuâtre et la ponctuation éparse donnent à la forme cijclops un faciès tellement tianclu', que l'on éprouve, à première vue, peu de doutes sur sa valeur spéciTKpn'. Parmi de nombreux exemplaires (pie j'ai reçus du Xord et du Centre de l'Asie Mineure, deux seulement olïrent la disjjosilion des taches qui caractérise la variété G-muculata Hbst., mais, pour le surplus, il est iuq)ossibledc les séparer des individus à taches confluentes. l'ne série du Sud de la même contrée m'a présenté une forme très spéciale (pii établit, à mon avis, le passage entre les deux espèces. Con- trairement à ceux du type ci/rlops, ces individus sont tous tachés lar- gement de testacé sur les calus protboraciques. Les deux premières fasties des élytres sont moins régulières que chez ll-maculata, et, tout en ayant une tendance à se réunir, se soudent rarement, alors (pie. chez curlops, elles forment une longue plaijue irr('guli('re, parsemée (le petites taches noires. Toutes les fascies. d'ailleurs, dans celte va- riété, sont très étendues et ciccupenl une surface prescpie double de la couleur foncière. Tous les autres caractères : surface plus ou moins lisse, profondeur et densité de la ponctuation, forme de l'écusson, il est impossible de leur accorder une réelle valeur, lorsque l'on peut étudier toute la s('rie des formes échelonnées des Alpes au Taurus. .le crois donc pouvoir aflirmor que toutes les Piositna de la faune paléarclique se rattachent à l'espèce de l'Europe centrale : ll-mncii- Intn W bsl. La variété iiiiu\elle. (pie je signale, me semldaiil assez caracté- iisli(|iie. je propose de lui ap|)li(|iicr le nom luuneau interinedia. l'allie : .\>ie Mineure inéridionale. Adaiia. fiulck. 280 Bulletin de la Société entomologique de France. Description d'une variété et d'une espèce nouvelles d'Asie Mineure [Col.] par Ch. Demaisox. Cryptocephalus YiTTULA Sul'fr. (') var. lugubris, nov. — Niger, antennaritm articulis 1-0, labro maculisque duabus frontalibus flavis; prothorace sat conre.co, nitido, subtilissime punctato, margine laterali et antico fJavo-limbato; e.lijtris nigris, maculis duabus, altéra basait, altéra apicali, vittague atigusta laterali testaceis. Cette variété, d'un faciès tout difTérent du type, se prend, confondue avec la variété orientalis Wse., sur le Taurus, et semble être la ftirme prédominante a partir de 2.000™ d'altitude. La coloration des pattes, antennes, tète et protliorax est celle de riltula, mais les élytres sont entièrement noirs, sauf une petite bande basale n'atteignant ni le calus. ni le scutellum. La pointe extrême des élytres est de même couleur, ainsi qu'une grande partie des épipleures et du ^^ interstrie. Parfois le disque est occupé par une tache vague- ment limitée, d'un brun de poix, foncé. Dans certains exemplaires, les parties testacées disparaissent presque complètement. Quoique, à mon avis, il faille éviter de trop allonger la nomenclature en donnant des noms spéciaux aux variétés accidentelles, j'estime qu'il est bon de séparer les races locales bien tranchées, comme celle qui nous occupe, quand même elles se trouveraient réunies au type par les formes intermédiaires. Les auteurs ont admis jusqu'ici que Cr. vittula, contrairement à ses congénères, varie i)eu pour la coloration. Weise lui-même {^) émet cette assertion. Je pense donc que la description de la forme lu- gubris s'impose, car il est à peu près impossible de la déterminer d'a- près celle de vittula, si l'on n'a entre les mains que les exemplaires net- tement caractérisés, qui se trouvent presque seuls dans certaines localités. Patrie : Taurus (ma collection). (1) Je n'ai pas adopté le nom pijrjmaeus l""abr., que certains auteurs consi- dèrent comme synonyme de vittula Suffr., car les deux espèces me sem- blent distinctes. (2) « Die Zeiclinung der Flùgeldeclven variiit niclit unbcdeutcndt... » (Weise, p. 234). S'Untre du h ilnriiihir 191) L 287 Oochrotus glaber, ii. s|). - OhUmijo ovalis, caslaueus. Ldteiihux thomeia, l'Iijlroruin inarijine , (iitleinuiruiii arliciiUs 1-4 obscuriuribus. Proihorace subtiliter, ehjttis crehrius puncintia, (jlabellis. Ovale a|)lati, rebord des élytres lar^e, formant une gouttière nette- ment visible lorsque l'un examine l'insecte normalement. En entier d'un brun do poix, avec les bords du thorax et les épipleures plus foncés. Corselet (liienienl rebordé sur les côtés, à ponctuation peu ap- parente. Elytres glabres, dciisément et également poncluécs sur toute leur surface. Un fort grossissement permel de distinguer la présence de 6 ou 7 stries formées de points plus profonds, nettement alignés. Abdomen densément ponctué; deux taches rembrunies sur chacun des premiers segments, une sur le disque du ein(|uième. Voisin de Oo. iinicolor Luc, d^uit il dillère par la couleur plus fon- cée, l'absence de pubescence, le repli élylral |)lus large et la forme des antennes dont les piemiers articles sont moins trapus et les der- niers plus moniliformes. Pallie : Adana, (iulek (\m\ collection). Coléoptères asiatiques nouveaux par Maurice Pic. Malachius arctelimbatus, n.sp. — '^.Sdtis eloiitjutus et aiiyusta- tus, nnterius mbnitidm, albido pubescens et pilis nigvis hirsutus, viri- (If'xrcns, thonicc mnnjiiu' Inicnili uutiuati' di/tristjue iipicr liileis ; orc. palpis, iinti'nnis pnlibtwiui' pro parle leslweix. [Groupe Linihati.] — Long. : 6 mill. Assez allongé et presipie parallèle; seulement un peu brillant sur Pavant-corps; orné d'une pubi'scence blanche à rellels soyeux, et, en dessus, de soies noires redressées ; verdàti'e, avec une étroite bordiu'e latérale au prothorax et une tache apicale aux élytres jaunes. Tête moyenne, impressionnée entre les yeux, foncée, avec les parties anté- rieures plus ou moins testacées ; labre parfois foncé, dernier article des palpes noir. Antennes courtes et grêles, noires, avec les premiers ar- ticles testacés en dessous; 2'' article pas très court; H'" et 4'" longs et à peu près égaux. Prolhorax pas plus long que large, à angles posté- rieurs modérément relevés, orné latéralement d'une étroite bordure jaune, celle-ci élargie en arrière et amincie antérieurement. Khires un iSS Bulletin de la Société entomologique de France. peu plus larges que le prolliorax, longs, faiblement élargis vers l'ex- trémité. Pattes foncées, avec la majeure partie des 4 cuisses antérieures (sauf le dessus qui est métallique) et les genoux postérieurs teslacés: tarses antérieurs et base des tibias parfois testacés. Japon : Myadzu (plusieurs exemplaires; ma collection). A placer près de M. quadricollis Ab., en diirère, à première vue, par la coloration plus foncée des pattes ; distinct en outre de sinensis A b. par la bordure étroite du prothorax et les pattes à coloration claire plus étendue, du sibiricus Kstw. (ex description) par la coloration du dessus du corps, la bordure du prothorax non dilatée antérieurement. M. japonicus, n. sp. — Ç. Modice elonyatus. satis robnstua, pau- JuliDn nitidKS, alhido pubexrrns, nigro-riridescens, eh/tris siibciicndeis, (ipice luteo notatis ; anguUs anticis protkoracis modice rufis ; orç,palpis, geniculisque testaceis; antennis pro majore parte testaceis. [Groupe Decorati.] — Long. : 5,o mill. env. Modérément allongé, (in peu élargi postérieurement, assez robuste, très peu brillant; orné d'une pubescence blanche à reflets soyeux, mais non de poils dressés, foncés, distincts; noir, bronzé verdàtre, avec les élytres bleuâtres ; ceux-ci ornés d'une macule apicale jaunâtre. Tète large, impressionnée entre les yeux, foncée avec les parties anté- rieures testacées, labre et palpes compris. Antennes courtes et grêles, testacées, avec le dessus des premiers articles et l'extrémité foncés; 2*^ article court; 3* long, égalant à peu près le 4% ceux-ci obconiques. Prothorax un peu plus large que long, fortement relevé sur les cotés postérieurs, longuement et très étroitement bordé de roussàtre sur li'S côtés antérieurs. Élytres un peu plus larges que le prothorax, relativement longs. Pattes foncées, à l'exception de la base des cuisses antérieures et des genoux, qui sont testacés. Japon : Yokohama (ma collection). Plus robuste et moins allongé que l'espèce précédente et dilTérente. en outre, par l'absence de soies dressées distinctes sur le corps, le pruth(ira\ seulement marqué de roussàtre sur les côtés antérieiu^s. Peut se placer dans le voisinage de M. ibex Ab., bien distinct par la tache étroite du prothorax, la forme plus allongée; distinct en outre de abdominalisFahr. Y-dV. lippus Chevr., parla pubescence sim|)le. la forme du corps, etc. Prionyclius nitidissimus, n. sp. — Oblongus, convexus, nitidissi- mus, niger, sut sparse punctalus, griseopubescens et pilis obscuris Séance du 14 (lêcembir lOOi. 280 scmiliirsulis ornalus; (iiilciuiis motlice vnlitfis : iicdUiiix rufcsri'nlihus. — Long. : 7 mill. Oblong et modéri'inciit allong-é, convexe, lies brillant, noir, sauf les pâlies roussàlres, orné de longs poils gris couchés el d'autres poils foncés, à moitié dressés; ponctuation générale forte el écarlée. Tète for- tement impressionnée transversalement devant le front, à petite fos- sette stu" le verlex. Yeux assez grands, noirs. Antennes foncées, courtes, niodi'rément robustes, plus minces à la i)ase; 2'' article 1res court et Iransverse; .S'' long, un peu moins que le 4*^, et plus étroit; o'' et sui- \anls plus ou moins élargis, dernier pas plus long (jue le précédent. Protborax rebordé, droit sur les cotés en arrière, avec les angles posté- rieurs droits, débordant im peu la base des élylres. Écusson suiitrian- gulaire, fortement ponctué. Khtres assez longs, un peu atténués au sonmiel, sans stries distinctes, en dehors d'uni; [irésulurale. Pattes moyennes, roussàlres. Dessous du corps foncé. Turquie d'Asie : Tokat (ma collection). Voisin de atronitens Fairm., d'Akbès [tiipe in coll. Pic], bien dilîé- rtMit par la structure des antennes, dont le S*" article est très long et par les pattes à coloration plus claire. Description de deux Lépidoptères hétérocères nouveaux provenant de Nova Friburgo (Montagnes des Orgues, Brésil) par l'abbé J. de .Ioanxis. Lycomorphodes calopteridion, n. Sf». — E.ipans. ahirion : is mill. — Alis (lulicis nigro-caeralesceniibus, excepta area costali, Iriimijulari, rks- werlhe Flatiden des Stettiner Muséums. — K.-M. Hkllkr : Brasi- lianische Kaferlarven. — Entwickliuigsstânde von Xixutlirus hinicollis. — D"" M. H.vGEDdRN : Ein nciier Sculntoplntijpus des llaniljurger Muséums. Tijdsclirift over Plantenziehien, 19(13. — Notes diverses. Tufl's Ctdleije Studies, n" 8, 1904. — F. Smiïu : Notes on a liicaudale Spécimen of Limulus poUjpUemus, (llg.). Union apicole [V), 8-11, 1904. — Entomologie agricole, (3 art.). Unirersité de Toulouse. — Annuaire, 1904 -o. — Q U. S. Department of Agriculture , tiureuu of Entomoloijij [Uulletin), n"' 48-49, 1904. — O.-F. Gook : Report on tlic Habits of the Kelep. or Guatemalan ( lotion -Boll-Wee vil Ant. — A.-D. 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Benedigt : A new Geniis and two new Species of Crustaceans of Ihe Family Albunoidae from the Pa- cific Océan; with Remarks on the probable use of Ihe Antennulae in Albunea and Lepidopa, (fig.) — C.-B. Wilson : A new Species of Arguhis, Avith a more complète Account of Iwo species already described, (fig.). — J.-G. Needham : New Dragon-Fly Nym|)hs in the U. State National Muséum, (fig. et 7 pL). — A. Busck : Tineid Moths from Brilish Columbia, ^\\[h Descriptions of new Species. — H. -G. Dyar : The Lcpidoptera of the Kootenai District of Brilish Columbia. — A.-N. Gaudell : Two Orthoptera hitlierto unrecor- ded from the U. States, (fig.). Unirersitij of Pennsijlranin, Contributions from the Zoological Labo- ratory, X, 1903. — P.-P. Calvert : Additions to the Odonata of New Jersey, with Descriptions of two new Species, (pi.) — On some American Gomphinae (Odonata), (pi.). — D.-B. Casteel : Com- parative Variability of Drones and Workers of tlie Honey Bee, (fig.)- — E.-C. CoNKLiN : Amitosis in the t'gg folliclc Cells of the Cricket, (fig.). — T.-H. MoNTGOMEHY : Studies on the Habits of Spiders, par- ticularly those of the mating Period, (2 pi. n.). — The heterotypic Maturation Mitosis in Amphibia and its gênerai Signifiance, (fig.). — E.-F. Philips : A. Review of Parlhenogenesis. Zoological Society of London [Proceedings), 1904, I, 2; II, 1. — P.-.T. Lathy : A Contribution towards the Knowledge of the Lepidoptera Rhopalocera of Dominica. — H. Druce : Descriptions of some new species of Buttertlies belonging to the Family Erycinidae from Tro- pical South America. (2 pi. col.). — G. -S. Bradt : On Enlomos- traca collected in Natal by Mr. J. Gibson, (3 pi. n.). — J.-M. Faw- cett : On some New and Little-knoA\n Buttertlies, mainly from high élévations in the N. E. Himalayas, (1 pi. col.). — A. -G. Bu- tler : On seasonal Phases in Buttertlies. M. M. Le Secrétaire-gérant : P. Chabanald. BULLETIN D E L A SOCIiî^Tii ENTOJVIOLOGIQUE Dp] FHANOIi; §iéaiioc «lu ^H «lo<'einl»r<-' 190I rivsid.nre de M. P. MAIJII.LE. Correspondance. — M. M.'iiiriic M.iiiidroii. Aitiiiviste-Biblio- llircîiirc. s'excuse de iio iKunoir ;issisler à la séance. — M. P. liera 11 d remereit» la Société de son admission. Distinction honorifique. — Le Président annonce que l'Acadé- mie des Sciences vient de décerner le prix Tliorc à notre collègue II. d'Orbign) pour ses travaux sur les Oniliophagides. Changements d'adresse. — M. D. Lucas, avocat à la coiu'dWppel de Poitiers. .Vuza\. par Konlenay-le-Comte (Vendée). M. L. Planel. .'!"). rue HroclianU Paris. i7«. — M. (i. P(irte\ in. à la Poterie, l^\reux (Kure). Démissions. — MM. J.-H. (lomstock et E. Lopjié (membre as- sistant) ont envoyé leur démission. Changement des heiwes d'ouvei'ture de la salle do la Biblio- thèque. — Siu' la proposition de son Conseil, la Société décide (|ue la salle de la Bibliothèque sera ouverte tous les jours non fériés de 4 b. I i à (3 b. 1 2, sauf le mercredi. Désormais, elle ne sera plus ouverte le lundi soir, mais le mryrrciVt .w/r, de 8 h. à M beures. Réimpression des Annales. — Le Si'crétaire informe la Société que, dans sa dernière réunion, son Conseil a nommé une commission spéciale, composée de MM. .\. Giard. F. Henneguy et A. Lé veil- lé, et chargée d'examiner la proposition, faite à la si'-ance du 9 mars dernier, de réim|)rimer par le procédé niiiishitirinf les deux premiers vnjumes dos AuiniU'!;. Circulaire officielle. ~- Le Pn-sidenl donne lecture d'une circu- laire par laipielle .M. le Ministi'e du (".nuuMi'rce rinfuniie (pi'uiie j^xpo- lUill. Soc. oui. l'Y., \m\. N» 'o. 298 BidJcIin do la Société onlomohgUpie de France. sition intornalionalo s'ouvrira à Ui'gc (Belgique), au mois d'avril 190o, pour une àntro d'cMiviron six mois, et invite les entomologistes fran- çais à y prendre part. Cette circulaire, ainsi qu'un certain nombre de formules de demandes d'admission, est déposée à la Bibliothèque de notre Société et tenue à la disposition des intéressés. Communication. Description d'un Cardiophorus Eschsch. de Syrie [Col.] par Maurice Pic. Cardiophorus Eliasi, n. sp. — 9. Rolnisfus , nitidus, ieimiter sparsim cineveo pubescens, pro parte niger, pro parte testaceus; prutho- race rufo, late nigro maculato: elytris nigris, punctato-striatis, inter- stitiis suhconvexis ; antennis pro majore parte pediliusqae testaceis. — Long. : 8 mill. — Syria. Robuste, relativement court et large, brillant, revêtu d'une Une et éparse pubesccnce cendrée, en partie noir, en partie testacé. Tète noire, avec les parties antérieures testacées ; antennes lestacées, rembrunies au sommet de quelques articles médians et à l'extrémité. Prothorax à peu près aussi large que long, arqué sur les côtés, subconvexe, à ponctuation inégale et assez dense, faiblement sillonné en arrière; la base non marquée de foncé. Cet organe est, en dessous, entièrement foncé, sauf sur les côtés postérieurs ; en dessus testacé, avec une large macule antérieure noire qui couvre presque toute la moitié antérieure, et se prolonge en arrière, siu' le milieu du disque. Écusson robuste, impressionné à la base. Élytres noirs, relativement courts et larges, assez atténués au sommet, fortement striés-ponctués, avec les inter- stries subconvexes et finement ponctués. Abdomen foncé, sauf l'extré- mité qui est étroitement roussàtre. Pattes entièrement testacées ; ongles des tarses simples. Syrie : région des monts Amanus (ma coll.). Cette espèce, par sa forme robuste, rappelle beaucoup les femelles de C. cyanipennis Muls. Elle en est cependant bien distincte parla co- loration noire des élytres. le prolhorax non marqué de foncé, à la Si'fincc lin 2s ih'rpiiihrc l'Jifî. 2'J9 hase, les tarses Icstacés. A caiiso do sa cduralioii. on devra la placer près de C. nnlirus Kv. cl arf/ioluK Gêné, doiil on la disliii^iiera faeile- iiienl par sa f.irine robiisle. la coluralioii noire autrcinonl disposée sur le prolliorax, les antennes non entièrement foncées, ou plus largement lestacées. NOMINATIONS ANNUELLES La Sociét('' entonîulug:iqne de France, aii'v termes de ses statuts et de son règlement . et pour la soixante-treizième fois depuis sa fon- dation, procède au renouvellement annuel de son Bureau, de son Conseil et de ses Commissions spéciales. iSont ('lus pour IDO'i : MlvMBlU:S DU BUREAU Pirsidi'iil • MM. A. UKVtu.i.i';. Viri'-Pré.sidnil 1». Marchai.. Scrrcluiir P. Chahanald. i"-"" Secrétaire (uljoinl Pu. Guolvelle. â" Secri'ldire adjoint M. Rover. Trésorier Cu. Lahaussois. Arrhivi.ste-Bihlititliéraiir M. Maindrox. Archiciste-BH)liotliécairr adjoint. J. Magmn. CO.NSKIL MM. M. L. Borvu;R, — K. Doncé. — V. He.nnkgi v ^Mi'inl)res re.s- tants); — A. Grolvelle, — P. Mahu.i.e. — L. Viard {Membres nou- veaux', — et les Membres titulaires du Bureau. COMMISSION DK BUBLICATIO.X M.M. Cn. Alllaud, — A. Giard, — J. Macmn. — A. Millot, — G. -A. PoLJADE, — E. Simon, — et les Membres titulaires du Bureau. CO.MMISSIO.N DK LA BIBLIOTIIKOUC MM. L. Bi iii;i.. — .1. m-: .Ioanms. - (i.-A. l'oi iaih., — et les Membres lilulaires du Bun'aii. 300 Bulletin de In Société entomologique de France. COMMISSION DU PRIX DOLLFUS MM. R. DU BuYssox, — A. Ciiampexois, — J, de Gaulle, — J. de JOAXMS, — A. LÉVEILLÉ, — P. LeSNE, — J. MAGNLN, — M. ROYER, — E. Slmon. La Société nomme par acclamations MM.E. Duxgé et Pn. Grouvelle organisateurs du Banquet de l'année lOOo. Bulletin bibliographique. Frioxxet (M.-C.) : Chenilles de Macrolépidoptèros français. — Geome- trae (Phalènes); Paris, 1904, 33.'} p. — Don de l'éditeur, M. A. Hermann. OsBORX (H.) : Notes on South American Ilemiptera-Heteroptera; {Contr. Dcp. Zool. Eiitom. 0. S. U.) 10 p.* lioXDOU (P.) : Catalogue raisonné des Lépidoptères des Pyrénées, avec une Préface de M. Ch. Oberthiir; {Act. Soc. Linn. Bord.) 1902, 181 p. — Don de l'éditeur, M. A. Hermann. Ouiadian Entomologist [The], XXXVI, 12, 1904. — E.-M. Walker : Notes on the Locustidae of Ontario. — R.-F. Pearsall : A Review of our Geometrid Classilication, n'' 2. — F. -H. Wolley Dod : Preliminary List of the Macro-Lepidoptera of Alberta. — A. GiBSOX : Note on Macronoctun onustii Grt. — H. -F. Wickham : On the Systemalic Position of the Aegialitidae, (lig.). — T.-D.-A. Cockerell : The Bee-Genus Apista, etc. — E.M. Walker : The nymphof Goniplnia furcifer Hagen, {^\g-). — H.-L. Lymaxn : Note on Haplod contiijua Walk. — E.-A. Popkxoe : l*o(jo)ioniijrniPx (icrideiitdlis. lùitoinoJofjical A>*r.<;, XV, 7-10, 1904. - The Rev. J. Schmitt, (portr.). — Robert M'Lachlan, ^portr.). — C. Stevensox : Micro Cyanide Bottles. — J.-A.-G. Rehx : Notes on the Orlhoptera of llie Kewee- naw Bay Région of Baraga County, Michigau. — H. -F. Wickham : Reduplication of the Tarsus in Hijdrocharis, Mig.). — R.-E. Kunze : Protective Resemblance. — 11. -L. Vn:RE(;K : A Bee Visilor of Von- Sé(uur (lu 2S (li'ri'iiihri' IIKH. ;{01 ti'di'iiii l'ick('ivl-\\c('(i;. — E.-13. \Vii,i,iA.MS(i.\ : A iicw Spccu'S o( l>svlo(lesiinis ;or(l(T Odonala), (lis'.,. — C.-T. IJhi ks : A iirw Spc- cics of KrHopovn. Iig.\ -- M.-ll. Swkmc : A ncw Colletés. T. -II. SciiKKKK» : Wmv jicw Siiidcrs froiu Kaiisas, (1 pi. n.). — li.-L. Vii> HKCK : Tlk' American (u-ncra of' Ihe liée Family Dufoureidu. — C.-S. Brimlev cl F. SiiKHMA.N : List of tlic Tabaiiidae (Horsc-llics) of .\orlh CaiYiIina. — T.-D.-A. CocKKKKr.L : Soiiic lilllc-kiiuwii Becs of llie (a'iitis Colleles. — E.U. Wm.i.iamson : Additioiial Dragon- lly ,()do)iala) Records for Western Pennsylvania. — T. -H. Schkk- i-ER : The Kg-; Cocoon of Ihe Triangle Spidcr, (lig.). — J.-A.-fî. Hkii.n : Two new Spccies of Nortli American Stcnopclmatinae (Or- llioptera;. — R.-M. Moork : Courtship of Ma\llies. — N. Banks : The « Vellow-Fly » of llie Dismal Swamp. —T.-D.-A. Cockkiikm. : New (iencra of Becs. — S.-M. Damei. : iNcw Californian Thysano- ptcra. — H. SKiNNKH : A ncw Thecla from the Northwest. — A. (îiRAULï : Diiaphiuja tenuijm Hald. Brief Notes; Records of a Parasite. — W.-D. Kkarpott : Notes on Ihe Lif(^ Ilistor\ of Volurhri- siii foniiosd (Jr. — W.-ll. Ashmkad : A ncw Tnrymid from llah. — C.V. Adams : Descriplicns of New Oscinidae. — C.-l». (Ih.lkttk : Copulation and Ovulation in Anabnis simplex llald., ^1 pi. n.}. — J.-A.-G. RnEN : Notes and Records of New Jersey Orlhoptera. — .l.-A. (iRossBECK : Description of two ncw Spccies of Culex. — H.-L. YiERECK : A new Cryptinc from Ihe Nest of Cemtina dupla. — A. GntALLT : Aiuisa tri.stis De G.; Ilistory of Conlincds Adults; Anothcr Egg Parasite. - C. Ficns : Collecting Trip to Tularc County, Cahfornia. — H. JVIuckermann : Forniicn sduguinea, subsp. rubiamda Km., and Xenodmn mva Loc.\ or the discovery of pscudogyncs in a district of Xenodma atva Lcc, (1 pi. n.). — .\oles diverses. l':iitiint(dotii.sr>i lierord iind Joiinuil of Vnrintion {The), XVI, 12. 1904. — .I.-\V. Ti TT : Notes on the Variation of Lareniia imiltialriynrin. — F.-K. [.owE : Some Butterflics of Macolin and Grinddwald. — J.-\V. TiTT : Coeiioni/iniiliii Matheiri, n. sp. — .1. C.-J. Pool ; \ulo- nimi sulcalnm Oliv. {trisulruni Fourcr.l, a Spccies of Colydiid Coleoptera new to Great iirilain. - T. IIloson Beare : Note on Aiilouitnn sulr.ihan Oliv., a Colydiid Colcoptcron new to Great Brilain. — J.-W. Titt : Our Immigrants of Phn/xus tirornim in 1904. — T. -A. Cuai'mwn : The numéral relationship of the Sexes in Lcpidoptera. — L-R. Pnoir : Types in Natural Ilistory. — C. Floersiikim : Notes on l^apilio nxlerins, \\[[\\ parlicular rcfe- 302 Bulletin de la Société entomologique de France. rence to ils earlicr Stages, and their dilterence from Ihosc of P. Machaon. — M. Burr : Synopsis of tlie Orlhoptera of Western Europe. — Notes diverses. Carnegie Institution of Washington, 1904. — A. -P. Morse : Resear- ches of North American Acrididae, (8 pi. n.). Katalog Lileralunj naukowej Polsklej, III, 4, 1003-4. A'. Srenshi Vetenskaps-Akadeniiens Handlingar, XXXVIII, 4 et o, 1904. — Y. Sjostedt : Monographie der Termiteu Afrikas, (4 pi. n.). yaturaliste {Le), 13 décembre 1904. — H. Colpin : Chronique el Nouvelles. — Bouleau : Description de Coléoptères nouveaux. (fig-). Public Muséum of the Ciiij of Milwaukie (?2*'' Ànnual Ixfpnrt of the Board of Trustées), 1904. — © R. Accadenda dei Llncei (Atti), II, 10-11. 1904. — Pétri : Sopra la particolare localizzazione di una colonia balterica nel tubo digc- rente délia larva délia Mi»sca olearia. Bivista Chilena de Historia nutural, YIII, 4 et o, 1904. — C.-E. Por- ter : El D''. R.-A. Philippi (portrait). — J.-D. Alkken : Notas himenoplerologicas. — E.-C. Reed : Sobre el jenero Chiasoynn- tJms, (lîg.). — C.-E. Porter : Listas de los Véspidos de Cliilc — Propaganda agricola. Mucor exitiosus, liongd destructor de la Langosta. Revue russe d^ Entomologie, IV, 4, 1904. — N. Kokujév : Descriptidu de deux nouvelles espèces de la famille des Ichneumonidae (Hy- men.). — A. Semenov : Analecta coleoplerologica, YIII. — N.-J. KusNEZov : Un spécimen gynandromorplie de Porthetria dispar L. (Lépid. Lymant.), (llg.). (t. russe). — C.-E. Demokidov : Nouveau parasite des œufs du PhUjctaenodes sticticalis appartenant au sous-ordre des Hijmenoptera chalcidoidae, [texle russe). — H. Bloe- CKER : Note supplémentaire sur le Matacodea regelaris Tengstr. (Lépid. Géomet.), aux environs de S'-Pétersbourg, (texte russe). — N. KoKUJEv : Hymenoptcra asiatica nova, V. — A. Semenov : De nova specie generis Haliplus Latr. e Rossia europaea (Col. Ha- lipl.). — A. Jachontov : Notices lépidoptérologiques, I, (texte rus- se). — A. Semenov : Sur les conditions biol(igi(iues et la valeur zoo- géi>graphique du CuUipogon {Eoxeniis) relictas Scm. (Col. Céramb.), (texte russe). — H. Bloecker '.Pijrrhia exprimens >Vlk.. représen- tant présume de la faune des Lépidoptères du gouv. de S*-Péters- Sniurr du 2S ilrremhrr 191)',. 303 bourg (Lrpid. Xnct.). (Icxlo russe). — N. J. Ki snkzov : ./<(/»//./■ stolifufivs ll;ili(l. (TInsan. Japig.) cnuslalé sur la dite uiiTidioiialc df la CriuK't'. (Icxlc russe). — T. T.^^cHnscHKiuNK : l-lxlrail d'imo Icllre à M. T. -G. Sloaue. — A. Semknov : Xolicc nécndogiquc sur A. V. Koniamv, (Icxlo russe). — A.. M. Sni (uhov : Notice su p- pléuienlaire sur la distribution géographhjiic di- l'Acridd larrita Slâl (Orlhiipt. Acrid.) dans la Hiissic niiTJdidnale. (texte russe). — Notes diverses. Ilirisln coleotterolofjicn linliarui, II, 12, 1904. — A. Fiori : Ancora sui caratteri sessuali secondari di alcuni Cdleotteri. (1 pi. u.}. — F. Sir.- VESTUi : Lettera al Pmf. Porta. liorhcsiU'r Àr(i(/niiii of Science {Procrptlings), l\. 1904. — O lUiiidl Society [Vroceedinip), LXXIV, o02, 1904. — © Suciein entotnulogica Italitinn, XXXVI, 1 et 2, 1904. — A. Ducke : Revisione doi Crisididi dello Slalo brasiliano del Para. — A. Coggi et 11. CEcnnERKF.Li : Note binlugiche su alcune Zanzare del Senese. — Yekity : Eleucn di Le|)idotleri raccolli ucll' Apennino pistoiese (700 uietri). — (i.-W. Kirkai.ov : Hineoti raccolli dal Doit. G. Cec- coni neir Isola di Cipro. Sorietdn Entomologicd, XIX, '18, 190i. — C. Frixcs : Bericlit liber ineine Teniijeratur-Yersuclie in den Jabreu 190.'M901. — II. Fri ns- torfer : Neue Toxtris-Vimnon. — F. Himsi. : Die Geometriden Oberôsterreiclis. Société eutomofoçiique de Belgique {Annules), XLVIII, 12, 1904. — F.-J.-M. lli:vi..\ERTs : Description d'uue nouvelle espèce de Psy- chides « Chalia Lnminati ». — A. Forel : Dimorphisme du mâle chez les fourmis et quekpies autres notices myrmécologiques. — D'" A. GuiLL.\LME : Matériaux pour un catalogue des Trypetidae de la Belgique. Suriètè Inijièrinle de>; yaturalistex de Moscou \liulletin], 1903. 4, 1901. — O Sjiecies des Hgniénoptères d'Europe et d'Algérie, fasc. 88. — 1904. — VII bis (Cynipides), t. II, pp. 077-630. t'nion apicole (//). décembre 1904. — R. Florentin : lùilouiologie agricole. Le vciiiii des Abeilles. Wiener entonudogische Zeitung. XXIIf. 7-9, 1904, (2 exempl.). — G.-\V. KuikAi.nv : leber Xolonecliden (ileuiipt.). II. - K.-A. Pk- nkcke : Imiic iiriicr Mirni!«iurus ans di-r llerzegow iiia. — P. L. 304 Bulletin dp la Société entomohgique de France. CzERNY : AgathoDiijia ]y(in]i-owiczli Sclinabl. und aiirantiaca Bozzi. iK'bst ciller Ucbersicht dor eiiropaisclion/l^r///(o//(.//m-Arleu (Dipt.j. — E. KoENiG : Zweitcr Beitrag zur Coleopteren-Fauna dos Kaii- kasiis. — M. Bezzi : Yerzeichniss der bis jetzt bekannton Arton dor Diptereiigattiuig Drapetis Meigen. — E. Reitter : Abbildungo von (iroltonkaforn ans Bosiiion und der Horzegowina, (1 pi.). — Droi noue Colooptorcn ans Europa. — Sochszobu iieuo Coleoptoren ans Europa und don angrenzendon Landeru. — A. Fleitscher : Uebor Liodes curvipes Schmidl {macropns Ryo) und \orwandto. — E. Reit- ter : Ucbersicht iiber die M. piccKS F. zunachst vorwandten Mi/ce- tophagus-Arlon aus Europa und don angrenzendon Ivindorn. — A. Fleisgher : Liodes orali.s Schmidl ac. nigricollis m. nov. — P.-L. CzERNY : Creinifania nigro-celhilata, oine neuo OcliUiiphilo. Systomalischo Slellung und Gattungen-Diagnoso dor Ochthiphili- ncn. — J. MiiLLER : Colooplerologische Notizon, V. — E. Reitter : Ein nouer blinder lirachynus aus Deutsch-Osl-Afrika. — G. Bred- DiN : Plisilienes hin'iiensis, oino neuo malayische Tesseratomine. — D'' K. Pétri : Bostimmungs-Tabollo dor mir bekannt gewordo- non Artcn der Galtung Li.nis Fab. aus Europea und den angren- zendon Gebioten. — P.-L. Czerxv : Revision dor Holomyzidon (I). — G. liREDDix : Noch oinigos libor Cuhdidxin^teK Bredd. (Rhynch. Iietoropt.). (iig.) — D'' A. Fleischer : Binldgisclies liber LiudesAvien (Col.) Brieffragiuente des Horrn Sanitatsrat D'' A. Floichcr in Briinn an E. Reitter in Paskau. — E. Reitter : Sechs noue Coleoptoren aus der palaoarklischon Rogimi. — Colooptorologische Notizon. — D'' A. Fleischer : LiodcR {Tricho- sphaerula m.) scita Er. M. M. l.e Secrétaire-gérant : P. CMAij\NAun. BIENFAITEURS DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE BRISOUT DE BARNEVILLE (Charles). BRISOUT DE BARNEVILLE (Honri). CROISSANDEAU (Joseph). UOLLFUS (Jean). LÉVEILLÉ (Albert). MARSEUL (S. de). NOUALHIER (Maurice). PEYERLMHOFF (H. de). PIERRET (Alexandre). PISSOT (Emile). POTRON (Eugène). SÉ.NAC (D"' Hippolyte). TIIIBÉSARD (Joseph). Bull. Soc. fiil. Kr., lOOi. N" 21 MEMBRES DONATEURS DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE FAUVEL (Albert), à Caen. GIARD (Alfrod), à Paris. GROUVELLE (Pliilippe), à Paris LÏSTK l)i:S MCMBKES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUK I)H FKANCR ANNÉE 1904. Président honoraire. 1842-1882-1892. FAIHMAIHE (L.-on), Q A.,anc. directeur de l'hùpilal S*-Loins, 21, rue du Dragon, Paris, G'. Col., Hijinni. ri llnii. Membres honoraires. 1894. AVEBrHV (lord) [sih .Iis-Viclor), 1)'' on Mctlcciiu', 12, aveniii- Tni- daine, Paris. 9''. Col. ifiiUo-rUcn. 1891. AzAM (Josopli), archilcclc, 14, nie de Trans, Dragiiignan (Var). Ortliopt., Ilcinipt. et Dipt. 18o9. * Baer (Gustave-Adolphe), naturaliste voyageur, 8, rue des Mes- sageries, Paris, lO*". E»l. (jén. 1892. Haii.mot (D-- Marcel), P a., 114, boul.'vard llciirl.'loiip, Tours ^Indre-et-Loire). Col. 1902. * Baii.f.y (Henri-Gustave), pâtissier, 2, place Sainl-Élienne, Dijon (Cole-d'Or). Col. et Lép. de France. 1903. * Balksthe (Louis-Marcellin-Frédéric), soiis-lieiilenant de ré- serve, commis-greflier près le tribunal de Menton, villa .\ordi, Menton (Alpes-Maritimes). LcpidoptcrcH des Àlpcs-MarUimes. 1899. * BAxr.E (ral)bé V. de), MarncH'e, par lluccorgne, province de Liège (Belgique). Col. 1899. Bahbey (Auguste), expert forestier, Moncheraud-prcs-Orbe, can- ton de Vaud (Suisse). Entomologie forestière; Coléoptères. 1877. * Barcac.li (niarcliese cav. Piero\ piazza S'-'-Maria, Florence (Italie). Col. et Hymen. 1902. Baure (Gaston de la), ^ M. A., 10, rue de Plialsbourg, Paris, 17*^. Ins. utiles et nuisibles. 1899. Bataillon (E.), chargé de cours de Zoologie à la Faculté des Sciences, Dijon (Côte-d'Or). Ent. yen.; Physiol. des Insectes. 1888. Beal'oiiknk (Fernand de), capitaine au 70« régiment d'infanterie de ligne, 2o, boulevard de Laval, Vitré (llle-et-Yilaine). Ent. yen., pr. Col. yallo-rlién. 1901. Beallieu (Germain), L. L. B., boite 2168, Montréal (Canada). CoL 1888. Beckkiî (Tlieodor), Sladibaïu'atli, Liegnilz, prov. Seblesieii Alle- magne). Dipt. 1866. •"• Bkdel (Louis), ISA., §M. A., 20. rue de l'Odéon, Paris, 6''. Col. pulédrcliques. 1900. BÉGiix (Louis), 21, route de Paris, MonlUn.'on (Allier). Col. 1899. BÉc.iix (V.), pharmacien de 1'" classe, 43, avenue de la Bépu- bliijue, Paris, 11*". Coléoptères, pr. Vésiconis. 310 Bulli'lin (h la Société l'ntomologlqne (h: France 1889. JJEGUiN-BiLLEr.oco (Louis), ^, ^^ A., >î<,'allacli('' au minisliTc des Affaires étrangères, 4, rue des Bauches, Paris, IG*". Eut. yen., pr. Col. eu)'.; Apionidcs du globe. 1857. Bellevoye (Ad.), graveur, 27, rue de Talleyrand, Reims (Marne). Col. d'Europe etd'Algérie. 1873. * Belox (Paul), professeur, Rijckholt, par Gronsveld, Limbourg (Hollande). Col. eur. 1903. BÉNARD (Georges), préparateur adjoint au Muséum, 67, rue Vic- tor-Hugo, Levallois-Perret (Seine). Lép. et Col. 1897. Benoit (Charles), 12, rue Princesse, Paris, (Y. Coléoptères. 1904. Herald (Pierre), professeur au collège S'-François-Xavier. Alexandrie (Egypte). Ent. gén., pr. Lép. 188o. Bergroth (D'E.), Tammerfors (Finlande). Ent. gén., pr. Iléni. 1893. * Berthoumieu (l'abbé G.-V.), o, rue Bertin, Moulins (Allier). Ichneumonides d'Europe. 1899. Bézagu (L.), 77, rue Henri IV, Bordeaux ((iironde). Entomolo- gie générale et appliquée; Lépidoptères. 1900. I41BL10THÈQUE de l'Université, Rennes (lUe-et- Vilaine), (Treu- lié, bibliothécaire). 1890. Bibliothèque du Muséum d'Histoire naturelle de Paris (.1. De- niker, bibliothécaire), 8, rue de Buflon, Paris, o''. 1894. Bibliothèque impériale de l'Université, Strasbourg (Alsace) (Barach, bibliothécaire). 1883. * BiNOT (.lean), 22, rue Cassette, Paris, 6^; l'hiver : villa Bonnet, route d'Antibes, Cannes (Alpes-Maritimes). Col. 1904. •' Blachier (Charles), professeur, 11, Tranchées de Rive, Genève (Suisse). Lép, 1902. Blain (Antoine), négociant en graines, S'-Rémy-de-Provcnce (Bouches-du-Rhôno). Entomologie appliquée. 1877. * Blanc (Edouard), p A., C. ^, 52, rue de Varenne, Paris, 7^ Ent. gén., pr. Col. 1902. Blanchard (D'' Louis), 1, place S'-'-Claire, (îrenoble (Isère). Pa- rasites des Arthropodes, IJsff lies .)lniil»rs. — Atnirf l'.Hi}. 311 1880. ^- |{i..\N,;iiAiU) (1)' Hîipliat'l}, ift;, prof. ,i la Kaoïillt- df Médecine, int'iiibrt' (le rAcvKh'inic tic Mt-docinc. 2i(), huiilcvard S'-(J<'r- iiiain, Paris, 7"'. /•./(/. ijni. 1896. Blklsk (Lroii), rut' tlt" la IMottcrit^, Hennés Jllccl-Vilaini';. Cvl. 1881. Blo.nay (Rdjïer dk), 23, rue de Laroclicfoucauld, Paris. 9^ Eut. gén.. iir. Col. UW.i. MoDix (!)'■ Léonce), !-'■ i'K' Lafayelle, Paris, 10^ KHiniiuiUujif (jém'i'dle. HI02. Bkhx (D-- Georges), 18. houlevard S'-Marcel, Paris o'. Eut. yen.; Crushirrx. 181>"). IJou.KAf Henri), in.nV'nieur des Aris el Manufactures, (»(>, rue de la Vifluire, Paris, î)'". (juahides et Lucinildes ilu ijlobe. 187:2. |{()i,ivAu(rgnacio),direeteurduMusi''umd'Hisl. iial., 17, callc Jorge Juan, Madrid (Espagne). Col. d'Europe et (hilioiit. du globe. 1891. * Bt)XAi'AnTE (prince Rt>land), 10, av. d'Ii-na, Paris, 1()«. Ent.gén. 1903. "" BoN.NF.ï (Amt^dée), licencié l'S sciences, préparateur à la Fa- culté tles Sciences. 13, place Bellecour, Lyon (Rhime). Aea- rien. rénées). Col. 1879. Bo.NY (le \icouite (iaslon dk),36, rue Vaneau, Paris, 7^ Cirinde- lides et Cnrobides du globe, pv. Carnhus, Cnlosonin et Sebria. 1898. BoRDAiJK (jylnionil), P I. P., directeur du Muséiun d'Histoire naturelle de S'-Denis, île de La Réunion. Eut. gén. 1898. Bordas (L.), D"" es sciences, mailre de conférences de Zoologie a la Kacullé des Sciences, Rennes 1lle-e|-Yilaine . Ent. gén. 1892. Btissiox iJactpies). Riiloula dép;uleuieiil dWItrer^ O)/. 1893. * |{oi(;o.MoxT Antoine), a\oué, 18, niede (^oiu's. Gosne (Nit'vre). (<■'(/.; C.éotrufex du globe; Dipt. de Eritnre. 312 BiillPtin (le la Société entomologique de Finance. J8o7. lioLTDiER (Emile), p I. P., anc. pharmacien, Montmorency (Seine- et-Oise). Col. eur. 1878. BouLLET (Eugène), banquier, Corbie {Somme). Lép.; Chenilles. 1872. * Bourgeois (.Tules), p A., S*'^^-Marie-aux-Mines (Alsace). Col. eur. et médit.; Malacodermes exot. 1899. BouRGOiN (Auguste), instituteur, lo, rue Guy-de-la-Brosse, Pa- ris, 5^ Col. 1891. BouTAN (Louis), p I. P., chef de la Mission scientifique de rindo-Chine française, Hanoï (Tonkin). Ent. gén. 1890. * Boutarel(D'), 47, rue des Tournelles, Paris, 3^ Col.,pr. daChili. 1896. * Bouvier (E.-L.), *,i|I. P., niembre de l'Institut, professeur de Zoologie (Animaux articulés) au Muséum d'Histoire naturelle, 39, rue Claude-Bernard, Paris, 5^ Ent. gén. 1874. Boyenval, *, directeur de la Manufacture nationale des Tabacs, 1, place S*-Jean, Dijon (Côte-d'Or). Col. eur. 1884. Brabant (Edouard), au château de Morenchies, par Cambrai (Nord). Lép., pr. Microlép. 1883. Bramson (K.-L.), conseiller d'État, Elisabethgrad, gouvernement de Kherson (Russie méridionale). Col.,pr. Longicornes exot.; Lép., pr. Noctuélite.s exot. 1903. Brethes (Juan), conservateur des collections entomologiques du Musée national, 208, calle del Perû, Buenos-Ayres. (Républi- que Argentine). Ent. gén.,princip. Htjmén. et Staphyl. 1901. Briot (Augustin), chef de travaux pratiques à la Faculté des Sciences, Marseille (Bouches-du-Rhône). Ent. appl. aux cul- tures coloniales. 1894. * Brôlemann (Henry-W.), directeur de l'Agence du Comptoir d'Es- compte, Cannes (Alpes-Maritimes). Ent. gén., pr. Myriapodes. 1902. Brown (Henry), 30, rue Louis-le-Grand, Paris, 2^ Lépid. 1887. Brown (Robert), 99, avenue de la Républicjue, Caudéran, près Bordeaux (Gironde). Lépidoptères. 1903. Bruch (Carlos), chargé de la Section zoologique du Musée, La Plata (République-Argentine). Ent. gén.. princ. Col. Lislc (Irs Membres. — Année tOOi. 313 1898. * Hriyant (D'"Cliarlos),prof. sii|t|)l.;irK((ilt'(l(.'M(''(lrciii(\ ->(i,rin' ( l.iiillier-dc-Biaiizat , Clornioiit-Forrand (Puy-dc-D.)- ^•<^'«.7''- ''"' 1900. HrciiKT ((îaslnu), rue do l'Hcii, Roniorantin 'Loir-ot-dhcr]. l'.n- toninlayie (jêiK'rdle : Aitliroiioiles du pluukton. 1888. BucKTOX (G.-Bowdier). iiu'inlii-i' de la Société roxalcdc Lniidi-fs. Woycoinbo, naslcnicrc. Siuir\ .Vn^lftcm-;. Aphidiens el Ci- aulides. 1898. BiT.NioN (D"" Edouard), professeur d'Aiiatomie et d'Embryologie à rUniversité, Mont-Olivel, prés Lausanne [Suisse). Anaiomie et mœurs des Inserles: Coléoptères. 1903. Blissox (Jules), naturaliste, 4. place S*-Miche], Paris, G'". Ento- mologie générale. 1900. Bureau (D'' Louis), professeur à l'École de Médecine, directeur du Muséum d'Histoire naturelle, lo, rue Gresset, Nantes (Loire-Inférieure). Entomologie générale. 1897. BusiGNY (Kmile), naturaliste, 40, rue du Bac, Paris, 1". Ent. 188â. * BuvssoN (Henri du), au cliàt. duVernet, parBroùt Vornct (Al- lier). [Gare : S'-Pourcain-s.-Sioule]. Coi, pr. Élatérides; Orth.. llém., Ilynién. et Dipt. eur. 1896. BuYssox (Robert du), P A., 70. boni' Saint-Marcel, Paris, o«. Ihjmén . 1894. Caiuieha y Diaz (Anatael), liole! Agucro et Continental, La La- guna, TénérilTc (îles Canaries). Ent. gén.; Ih/mén. 1887. Cau^uol (Henri), notaire, 18, rue Ira vcrse-dii Chapitre, Marseille (Bouclies-du-Rliùne). Col. gallo-rlién. : Mi/lahrides [Bruches) paléarcliques. 1901. Cambourxag (H.), avocat, 14, boul. de la Gare, Narbonne (Aude). Col. gallo-rhcn. 1898. C.\XDÈZE (L.), G4, rue de l'Ouest, Liège (Belgique). Lépidoptères, pr. Sphingides. 1901. Caracciolo (Henri), Belmont, Magdala, Trinidad (Antilles). 1899. * Carik (Paul), Curepipe (ilc Maurice). Faune des îles Mascarei- gnes. 1893. C.vnPEXTiER (Léon),I7i, rue Laurendeau, Amiens (Somme). Co/. et Ihjmén. du Sord de la France. 21* 3i4 Bulletin de la Société entoniologiqne de France. 1893. * Cap.ret (l'abbé A), aumônier aux Gbartroux,Lyon (Rhône). Co/. 1878. Caryalho Moxïeiro (Antonio Augusto de), 70, rua do Ale- crim, Lisbonne (Portugal). Ent. gén., pr. Lépidoptères. 1883. Casey (Thomas-L.), major, 1419, K. stroet N. ^\., Washington, D. G. (U. S. A.). Col. de l'Amérique du Nord. 1879. * Cayol (Marius), *, P A., § M. A., chef de bureau au minis- tère de l'Agriculture, 92, rue NoUet, Paris, 17"^. Col. eur. 1888. * Cepero (Adolfo-L.), membre delà Société espagnole d'Histoire naturelle, 20, calle Orilla-del-Rio, Chiclaiia, prov. de Cadiz (Espagne). Col. et Ortli. eur. 1899. Chabanaud (Paul), 48, rue d'Ulm, Paris, 5^ Col. de Fr.; Staphy- l inides du globe. 1902. Chamrry (Jacques), ioi bis, rue S*-Jacques. Paris, o". Col. 1892. Champexois (Amédée), conservateur des Forêts, en retraite, 9 bis, rue Michel-Ange, Paris, 16^ Col. paléarctiques. 1903. Chaxgeux (D'' Albert), rue de la Terrasse, Créteil (Seine). CoL 1869. Chardox (Gabriel), commis principal des Postes et Télégraphes, 5, impasse Nicole, Paris, o^ Col. de France. 1886. '■ Chatin (D"" Joannès), *, membre de l'Institut, professeur à la Sorbonne , 174, boulevard S*-Germain, Paris, 6<". Ent. gén.; anat. des Insectes. 1883. * Chel-x (Albert), Q I. P., naturaliste, 47, rue Delaage, Angers (Maine-et-Loire). Lép. 1893. Chevalier (Louis), 8, rue Verte, Chatou (Seine-et-Oise). Ent. gén. et appl. de France. 1891. Chevreux (Ed.), Ci A., route du Cap, Bône (Algérie). Crust. 1889. Chobaut (D'" Alfred), iyj A., 4, rue Dorée, Avignon (Vaucluse). Col. eur. et médit.; Hymen, de France. 1893. Cholodkowsky (D'" Nicolas-Alexandrovitch), prof, à l'Institut fo- restier, Zogorodnoi Prospekt, 28, S*-Pétersbourg (Russie). Ent. gén.; Ins. nuis, à la sylviculture. 1901. * Chopard (Lucien), 98, boulevard S*-Germain, Paris, o^ Ent. gén., princip. Lépidoptères. 1883. Chrétien (Pierre), 84 bis, rue des Bois-Colombes, la Garenne- Colombes (Seine). Lép. eur.; étude des chenilles et des ceufs. Liste dos Mciiihrcs. — Aniic'r l!)l)1. .-^l-j 1889. Ci.Avn.t.M.KK (Jean dk}, *, :'ï A.. " M. A., :;, ,-...■ do Snnfiv Paris, K)'-. Kut. gen. 1872. * Clkmkxt (A.-L.l ^I^ I. P., „. r^ m. A., d.ssinafnr, :J4. ,„.■ Laci'pi'dr, l'aris. .V . /•.///. ^r». 1002. Cleuc ;I)' Aiitonin;. 174, boni. Malesl.orbos, Paris, 17^ Col dr l- nui ce. m'i. Ci.Kitc [hKxnnH), i. q.iai d,. Bond). Lyon a^hônc). L?yy. 1000. Cf^KRMo.NT (Joseph), empl.^vô à radininistrailon dos Poste. 19 rue Rollin. Paris, o^. Coléoptères européens: Cnraindes, Jnlodis et Mi/ldOrides du ylobe. 1891 Clouët des Pesruches (Louis], à Lamljersarl. près Lille (Xord) Col. (.oprophages du globe, pr. Aphodiides. lOitl Cuciiix Jean), enseigne do vaisseau, à bord de la canonnière « /eloe ». div. navale do l'Océan Paciliijue. Coléopt. 1894. Coxcn,ii.M iniiLioGKAi.Hi.:LM.Ziiri.l,-01)erstrasse (Suisse). DihI.eut. 1000. CosMoyu, [Loon C), professeur de Zoologie et de Physiolo^lo à Lnnoi'sito, 11, strada.Codrescu, Jassy (Roumanie^ Entomo- logie générale: Lépidoptères. 1881. C.nM.ox (D-), p A., 0. >^ S'-CI... C. ^ d'Isab.-la-Calli., Monaco a l'incipaute). Lép. eur.; étude des Chenilles. 18!)0. CoiT.vo.NE (Georges), ingén leur des Poudres et Salpêtres Le Di-f- fcnds-Rousset (Bouches du-Hliône). Ent. gén. et appl. 1808. Cor^KRE (D^Honry), (^^A..pror. a^rrégè à FÉcolo supérioure de Iharn.ac.o. 12. rue X.-D.-dos-Cliamps, Paris, «e. Crustacés. 1888. D.vGu.N (Paul), 19 , aN onuo d'Orléans, Paris, 14^ Ent. gén., pr. Col. 1890. D.XMEs (L.-Félix), librairo. 12, Landgrafen-Sirasso. Berlin AV. 02 crusse). Bibliographie snentifique. 1892. D..x,EL(D^KarI), chimiste, 27, Schwind-Strasse, Mu.nch ^Ba- viore). Col. ^ 1898. * DAnHOLx (Gaston), 0 A., professeur a la Faculté des Science, o.]. boulevard Périer, Marseille (Bouoiies-dn-Rl.r.no) Ent yen.: Ins. gallic. '' 1882. - DAT-nx (Ë.), *, chef de bataillon du génio. U. ruo IJ.-.ra.i^or K.ntauiebleau (Seine-et-Marno). Lép. eur.,prinr. Mierolép. ' 316 Bulletin de la Société entomolofjique de France. 1897. * Deckert (Henri), le Val Chéziue, rue du Bocage, Nantes (Loire-Iuf''^). Lépidoptères du globe. 1887. Degors (Alfred), receveur de l'Enregistrement, Pont-Audemer (Eure). Col. de France. 1896. Dejeax (Raymond), 14, rue de Puteaux, Paris, 17^ Col. d'Eu- rope. 1901. Def.awâre Collège Agricl'ltural Ex perlaient Station (E. Dwight Sanderson, Entomologist), Newark, Delaware (U.-S.-A). 1904. DÉLÉAGE (l'abbé Alphonse), aumônier, ancien professeur d'His- toire naturelle, 2i,*avenue de la Tour, Vitry (Seine). Ent. gén. 1890. Delsuc (René), 47, rue Talleyrand, Reims (Marne). Ent. gén. 1884. * DÉLUGiN [A.], anc. pharmacien de 1''° classe, l'hiver : 26, rue de La Boëtie, Périgueux: l'été : au château de Marouatte, par Montagrier (Dordogne). Col. et Lép. eur. 1899. Delval (Charles), 3, rue Le Goff, Paris, o*. Coléoptères. 1889. Demaison (Charles), anc. élève de l'Éc. polytechnique, 7, rue Ro- gier, Reims (Marne). Ent. appliquée a l'agriculture, pr. Col. 1874. Demaison (Louis), licencié en Droit, 21, rue Mcolas-Perseval, Reims (Marne). Col. et Lép. eur. 1888. Denfer (J.), ^, ingénieur civil, prof, d'architecture à TÉcole centrale des Arts et Manufactures, GhampignoUes (Seine). Ent. gén., pr. Lép. eur. 1904. Derancourt (Ame), professeur au collège RoUin, 12, avenue Trudaine, Paris, 9<^. Col. gallo-rhénans. 1882. * Desbordes (Henri), ^, iUl A., chef de bureau au minist. des Travaux pubUcs, 93, rue du Bac, Paris, 7"^. Col. de France. 1901. Dessalle (L.-A.), 2, rue Boutarel, Paris, 4'\ Ent. gén. 1869. DiECK (D'' G.), Zoschen, près Mersehourg (Prusse). Col. eur. 1889. DiMMocK (George), Ph. D., Berkshire str., Springfield, Mass. (É.-U. d'Amérique). Ent. gén.; anat. et physiol. 1868. * Distant (W.-L.), Steine House, Selhurst Road, Soutli Nor- wood, Surrey (Angleterre). Hem. et Lép. 1891. * DoDERo(Agostino),9,viaTorre-del-Amore,Sturla-Gènes(Itahe). Col. de Ligurie; Psélaphides. Lislr ih's Mcnihirs. — .\ntici' 100 L .317 ISSl. = D.MiMN |';uil , 11, \ill;i Mnliior, Paris, 10^ Lrp. eur. 187;{. DoLLFrs (Joan\ Mcnibi'c à titic lionoiiruiin', foiidalciir du l'ri\ Dollfus, 3o, rue Picrrc-Cliarroii, Paris, 1(5^ 1894. DoNCKiKU i)K DoNc.KKL (Hofiri'. naliiralistc, 40, avenue dOrli-aiis, Pai'is, 14"^. Eiil. (jni.: Col. l'I Lr/). l'.rolii/iies. 1890. DuNdi': Kriiesl,, employé de la BaïKiiie de France. ."ÎO, axciiiie de (]liàlill(in, Paris, 14'". Col. ijallo-rlicii. 18o9. DoRiA (Marquis Giacoinn), Musoocivico di Storianatiirale, Gènos (Italie). Col. 1889. * Dai.vNcouiiT (V.-Jiilos). distillatour, MO, rue de Paris, S*-Denis (Seine). Eut. gén., iir. Col. 189(5. DiHois (Albert), 63, boulevard de la Reine, Versailles (Seine-el- Uise). Col. de Fmnrc. 1897. DucH.\iXE (Jules), 2o. rue de la Solidarité, Vincennes (Seine). Col. 1892. DiMANs (Jules), ancien magistrat, GG, rue Saint-Loup, lîa\eu\ i^Cahados). Lép.,pr. Mirrolép. 1890. DuMONT (Constantin), horloger-bijoutier, 126, boulevard S'-Ger- main, Paris, G"". Lép. eur.; préparation et étude des Chenilles. 1902. DiMdNT (Paul), vice-président de l'Association des Naturalistes de Levallois-Perret. 1, rue Carnot. Levallois-Perret (Seine). Hêniipt. et Dipt. 1893. * Dupont (Louis), iil^A., agrégé de ^Uln^ersilé. 3G, rue des Ber- nardins, Paris, o*^. Lép.; géographie entoinologique. 1891. Dli'iv (Gabriel), oo, rue S'-Martin, Angoulème (Charente). Lép. 1900. ÉcoLR .\ATiox.\LE d'Acricultire dk MONTPELLIER (Hérault). 18î>4. École royale sl péiuki iu: d'Aciucilti ke dk Milan (Italie), Diri- zione, 47. 1891. * Emery (Charles), professeur de Zoologie à TUniversité, Bolo- gne (Italie). Anal, et hioL; Forniirides dn globe. 1897. E.M.MEREz DE CuAR.MuY (Donald d' , directeur du Muséum Des- jardins, Port-Louis île Maurice. Coléoptères. 1897. EsTioT (Paul). 17, rue d'Oncy. Vitry (Seine). Col. gallo-rhén.: Ins. nuisibles. 1899. EusEiiio, prof, au lycée, Clennoni-Kerrand (Pu\-de-Dônie). Col. 1901. Fagxiez (Charles), château de La Bondi-, par La Motte d'Aiguës (Vaucluse). Col. de Franee. 318 Bulletin de la Société entomologique de France. 1904. Falcoz (L.), membre de la Société Linnéeiine de Lyon, rue de rÉperon, Vienne (Isère). Col. (jallo-rhénans. 1879. Fauconnet (M. -Louis), membre du Conseil d'hygiène, rue Carion, Autun(Saône-et-Loire). Col. eur. 1904. Faire (Alfred), professeur d'Histoire naturelle à rÉcole vétéri- naire, M, rue d'Algérie, Lyon (Rhône). Eut. gén.; Parasites. 1899. * Faure-Biguet (Paul Vincent), C. ^, général de division, ancien gouverneur militaire de Paris, 169, boulevard Malesherbes, Paris, 17^ Col. 1801. * Fauvel (Albert), || A., >^, avocat, 3, rue Choron, Caen (Cal- vados). Eut. gén. de la Basse Normandie ; Col., Lép. gallo-rhén.: Staphylin ides exotiques. 1880. Felsche (Cari), 27, Dresdener Strasse, Leipzig (Saxe). Col.,pr. Pectinicornes et Lamellicornes. 1899. Felt (Ephraim-Porter), State entomologist. 132, Central avenue, Albany, N.-Y. (États-Unis d'Amérique). Entomologie appliquée. 1882. * Ferdinand P% duc de Saxe-Cobourg et Gotha (Son Altesse Royale), Prince régnant de Bulgarie, Sofia (Bulgarie). Lcyj. eur. 1890. ■•• Fertox (Charles), chef d'escadron d'artillerie, commandan! l'artillerie de la place de Bonifacio (Corse). Hymen. 1870. ^- FiNOT (P.-A.-Prosper), *, capitaine d'état-major, en retraite, 27, rue S'-Honoré, Fontainebleau (Seine-et-Marne). Orth. 1882. * Fleutiaux (Edmond), H^ A., ^ M. A., 6, avenue Suzanne, Nogent-sur-Marne (Seine). Ins. de France et des Colonies franr. ; Cicindélides, Mélasides et Élatérides du globe. 1900. Forbes (Stephen-A.), State Eutomologist, Urbana, Illinois (États- Unis d'Amérique). Entomologie générale et appliquée. 1898. Foulquier (Gédéon), >it. 33, rue S*-Ferréol, Marseille (Bouches- du-Rliône). Lépidoptères. 1891. François (Ph.), D'" es se. naturelles, ctief de travaux pratiques à la Sorbonne, 20, rue des Fossés-Saint- Jacques. Paris, o'-. Eut. gén.; Anat.; Coléoptères paléiirciiques et mélanésiens. 1898. " Frkmixville (Paul de), 7, Champ-de-Mars. Bourg iAin).Co/. 1888. Frexch (G.-H.). assistant StateEntom. of Illinois, S. Illinois Normal University, Carbondah', lUinois (U. S. A.). Ent. gén.,pr. Lép. Liste (les- Mciiihirs. — An lier t'Jil',. \\{\l 1811S. KuniiKuvii.i.i': l'iiTiv i»E , cliàtcau tli's Brosses, Chaillcs (Ldirci- C.lior). Colèoptèrex. l'.HMi. KiuKiGAïï (Wollor-W'il>o)i', govornim'iil lùiloiiiulogisl, Di'p.irl- iiu'ut of Agrioiiltiirt' . Sydney (X. S. W.)- Knt. appl.; Hem. l.S!)('i. Fi KNTi: n. .iDSi'-Mnria dk la", Puziiolo de (.lalalrtna, |)i'o\iiicia de Ciiidad Real ;lispagne;. Coléopli-res. 1880. * (lADKAi: DE Kerville (Henril, p I. P., 0. ^, M. A., 7. nn' Du- pont, Rouen (Seine-Inf'«). Eut. de la yormnmlie. 18(17. *' (iAr.E (I)'" Léon\ p A., l), rue de Grenelle, Paris. 7' . I\iil. aji- pliquée il la Médecine et ii la Phaniincie. 1!)(IV. Gallardo (Angcl), professeur à rUniversité, 96G, calle Santa-Fé, Buenos-Aires (Répul)li(pie-Argentine '. fJH^ fji'ii.; 1iiométriî<, avocat, place de rHôtel-de-Ville, Monllu- çon (Allier). Col. et Orth. de France. 1899. Gratiolet (Ludovic), attaché au Secrétariat du Muséum d'His- toire naturelle, 4, rue Linné, Paris, 5^ Ent. gén. 1899. Grisol (Mayeul), naturaliste, San-Fernando de Apure (Venezue- la). Entomologie gén. 1889 Grison (Victor-Ernest-Hyacinthe), conservateur des Hypothè- ques, Hanoï (ïonkin). Col. 1866. Groxier (Alfred), 2, rue Charles-Rogier, Saint-Quentin (Aisne). Lép. eur. ; Chenilles. 1897. Groult-Deyrolle (Paul), naturaliste, 46, rue du Bac, Paris, 7^ Entomologie générale. 1870. * Grouvelle (Antoine), *, directeur de la manufacture natio- nale des Tabacs d'Issy, rue Ernest-Renan, Issy-les-Moulineaux (Seine). Col. eur.; Clavicornes exotiques. 1869. * Grouvelle (Jules), ^, Q A., Ingénieur civil, prof, à TÉcole centrale des Arts et Manufactures, 18, avenue de ^Obser^a- toire, Paris, ô*'. Col. eur. 1873. Grouvelle (Philippe), 69, rue de Gergovie, Paris, 14^. Col. gallo- rhénans. 1891. Grouzelle (C.-Ale\andre), ingénieur des manufactures de l'État, 28, rue Albert-Joly, Versailles (S.-et-O.). Ent. gén. 1899. Gruardet (F.), capitaine d'artillerie, 29, rue Guériu, Fontaine- bleau (Seine-et-Marne). Coléoptères. 1899. Gruvel (A.), maître de conférences à la Faculté des Sciences, Bordeaux (Gironde). Cirrhipédes. 1903. GuÉNAux (Georges), répétiteur à l'Institut agronomique, 124, rue de Picpus, Paris, 12^. Entomologie générale. 1889. * Guerne (baron Jules de), iftf , 0 1. P., 6, rue de Tournon, Paris, 6"^. Ent. gén.; Crust. Copépodes. Listi' ili'x Mniilnrs. ~ Aiinrf l'.UH. M[ 1894. (îiEiutY (Paul], lloaiiiic [Loire]. Col., }»•. Crtoii., liuiir. et tj»uiir. 1898. (iiiAHT '!)'' Julos), 4U« A., professeur afi^ri-gi- à la Kaculh' di- M(''(l('(inc. "il. Imiil. S*-Micli('l. Paris, o''. Knt. (jrn.: l'iirasUrs. ■188(). (il ii.F.ior (Paul, oO, ruo de Vanves, Paris, 14". Col. euv. 1890. (iiLMuM), iUi^ A., pharmacien de 1''" classe, place de la Mairie. l'arc Saint-Maur (Seine). Col. 1891. Glvon (Henri;, naturaliste, l.'î. rue Herlin-Poirée. Paris. 1 ^ Ent. (/ni. 1894. IIaiujv (Gabriel], loti, rue de Courcelles. Paris, 17''. Col. de Finnrc 1891. IFki.m (Frédéric), ^ M. A., D'' es sciences, prof, agrégé à la Fa- culte de Médecine, 34, riu' Hanielin, Paris, 16''. Eut. gèn. 1891. Hexxeguy (D-- Félix), *, G. ^ M. A., professeur au Collège de France et à l'École nat. d'Horticult. de Versailles, 9, rue Tliénard, Paris, o". .innt. et embvijol.; Ent. iipplif/iu'i'. 1902. Her.manx (Jules), libraire. 0, rue de la Sdrhnnne, Paris, o". liiblio- (jrapliir ('}il()iiiol()(ii(iuc. 1878. Heuvk (Ernest), notaire, rampe Saint-ilelaiiie, Morlaix Finis- tère). Col. et Ihhu. eiir. 1888. Hess (D'' Wilhelm), professeur de Zoologie à PUniversité tecli- nii|ue, Hanovre (Allemagne). Eut. fié)i.,pr. Col. 1800. Heyi)i:n (I^iicas vox), ►!<, D"" en philosophie, majnr en retraite, .")4, Schlossslrasse, Bockenheim (Francfort-s.-le-.\Iein) (Alle- magne). Ent. gril., pr. Col. 1885. * Hollaxi) ;\V.-.I.\ LL. D.. Director of tlie Carnegie Muséum. 5"' and Bellelield avenues, Pittsburgh. Pens\lvanie ^Ét.-L'n. d' Am . ) . Lép idoptères. 1900. * Ho.mueik; (Rodolphe), 30, rue Blanche, Paris, 9^ Lep. d'Eur. 1900. HouARD (C), D'"ès sciences, préparateur à la Faculté des Sciences, 21, rue Bréa, Paris, G=. Entomologie générale, prineiinilenient Cécidics. 1898. Hoi LiiKHT (Constant), professeur à l'École de Médecine et de Pharmacie, 0. rue Bois-Bondel, Rennes (Rle-et-Vilaine). Col.: Urllidjil . : liiotogiegén. de.^ Inxertrat. 322 Bulletin (le la Société cntomologique de France. 1901. ÎIowAUD (L.-O.), directeur de la division d'Entomologie, U.-S. Dept. of Agriculture, Washington (U. S. A.). Eut. gén. 1899. HucHERARD (Julos), 10, ruo de Crussol, Paris, 11^ Lépidoptères. 1903. IcHES (Lucien), secrétaire de la Société centrale d'Apiculture. 34, rue Lacépède, Paris, o*^. Ent. gén. et appliquée. 1894. IxsTrruT nationai- agronomique, 16, rue Claude-Bernard, Paris, o^ 1900. Institut zoologique de l'Université de Naples (Italie), (prof. Monticelli, directeur). 1890. ""■ Janet (Armand), ^, ancien ingénitnir des Constructions na- vales, 29, rue des Volontaires. Paris, 15''. Lép. 1891. .Ianet (Charles), ^, O A., ingénieur des Arts etManuf., D'' es sciences, anc. Prés, de la Soc. Zool. de Fr., 71, rue de Paris, Voisinlieu, près Béarnais (Oise). Anatomie. 1892. Janson (O.-E.), 44, Great-RusseU street, Londres, W. C. (Angle- terre). Col., pr. Cétonides. 1903. .Taubert (Ange), maitrc répétiteur au collège Rollin, Dampierrc (Seine-et-Oise). Métamorphoses des Insectes. 1903. Jeannel (René), interne en Médecine, hospice de Bicètre (Seine). Col. de France. 1899. Jeanson (M.-A.), 74, avenue Victor-Hugo, Rueil (Seine-et-Oise). Coléoptères de France. 1903. Jhering (Rodollo von), conservateur des collections entomologi- ques au Musée Paulista, caixa do correio oOO, Saô Paulo (Bré- sil). Ent. gén. 1889. JoANiN (D'' Albert), 2, rue du Ponceau, Chàlillon-sous-Bagneux (Seine). Ent. gén.; mœurs et anat. 1892. .loANNis (l'abbé .1. de), 7, rue Coëtlogon, Paris, 6^ Lép. 1886. JoANNis (l'abbé Léon de), o, place du Marché au Seigle, Vannes (Morbihan). Lc^j. eur.,pr. Chenilles. 1899. Jourdain (D'' S.), ancien professeur de Faculté, villa Bellevue, Portbail (Manche). Entomologie générale; Acariens. 1858. Jourdheuille (Camille), juge honoraire, l'hiver : 103, rue Notre-Dame-des-Champs, Paris, 6^^; l'été : Lusigny (Aube). Lép. eur. Liste (In Mniihirs. — An née lODi. 32.'? lOU'i. Kkli.ui; Voi'nttii-L. , prtifcsseiii" (l'Eiitoniologioà Leland Sl-'iiiford jiuiinr l'nivt'rsily. Bcrki'lcy, Califurnia [V. S. A.). Eut. ijcii. iS!>l. Ki:m!i:MAXs (Ch.), capilaino pi-nsioiinr', 40, iiic du Ma/^islrat, IJriiM'Ucs (Bt'lf'iqiio). Cal , pr. Ihipreslidcx. 1S1I;{. "* Kii>:i-iKU rai)!)!' Jean-Janiiics;, pmf. au cnllrgc Saiiil-Augiisliii, liilclic (Lorraine;. CériiHcx; V.tjnipkles, Cécidomyides. 1S(;'.». Kiiinv W.-F. ■. llildcn. Sutloii court roail, (lliiswick, London W". (Angli'Ierrc;. Lri>. I'.l(l3. KiiiKALDV (G.-W.), Hawaiiau Siigar Plautor's Ass"", Div. of Eii- toiiiology, Honolulu (îles Havaï). Hémiptères. 188S. KuNCKsiECK (Paul), libraire, membre de plusieurs Sociéiés sa- A aides, l}, rue Corneille, Paris. lî'\ nHilinijrapItir srirnUlii/ue. ■187o. Koi-.ii senior D'' Ludwig , Auessere Cramer Kiettstrasse, 3, Nu- remberg Bavière;. Arachn. 1804. KoNUiL. N.vtlr.^liex-Kablnet. Stuttgart. Wiirtemberg (prof. D'' Lampert, président). 18.J.J. Kraatz (Gustave), D-'en philosopliie, président de la Soc. entom. allemande, 28, Linkstrasse. Berlin (Prusse). Col. I88.'j. Krauss (D"" Hermann\ ."î, llafengasse, Tiiijingen (Wiuiemberg). /'.')(/. ijén.. pt\ (h-lli. 18(.i;}. •■ KiiNCKEL n'IlEP.cri.Ais Jules), p I. P.. assistant d'Entomologie au.Muséiun. oo, rue de Bullon, Paris, îi'^. Ent. f/cn.; Anal. 18'J2. LAHOuATonu: de Llc-sur-Meh (|)rof. Jean Joyeux-Lalfuie, direc- teur). Luc-sur-Mer Cahados). 1800. Laroratohik d'ktudks de la soie (directeur : M. Levrat). 7, rue Saint-Polycarpe, Lyon (Rliône). 18")8. Laialrv (Clément), Saugnac-et-Cambran. près Da\ Landes). Lêp. CUV. 1887. ■'" Laglaize (Léon), Q A., voyageur-naturaliste. o2, rue de Pa- radis, Paris, 10*. Ent. gén. 180:{. Ladaussois (Cil.), avocat. 2. rue de La Planclie, Paris. 7^ Col. 1873. Lajove (Abel), 13, rue Huinart-de-Brimont, Reims (Marne). Col. 18(>4. La r,LE.M.\NT (Charles), pharmacien. I/Arha. ju'ès Alger (Algérie). Col. eur. et du .\ord de l'Afr. 324 Dalhiiii de la Société entomologique de France. 1898. * Lambertie (Maurice), 42 bis, cours du Chapeau-Rouge, Bor- deaux (Gironde). Hémiptères. 1883. Lâmeere (Auguste) , prof, à l'Univ. do Bruxelles, 10, avenue du Haut-Pont, Saint-Gilles-les-Bruxelles (Belgique). Eut. gen. 1876. Lamey (Adolphe), *, 0. § M. A., conservateur des Forêts, en retraite, 22, cité des Fleurs, Paris, 17<=. Col. médit. 1900. Lamoureux (Edmond), architecte, 44, villa Chaptal, Levallois- Perret (Seine). Lépidoptères. 1900. Lamy (Ed.), iv^ A., préparateur de Zoologie à la Faculté des Sciences, 47, rue Claude-Bernard, Paris, o'^. Arachnides. 18G1. * Laxsberge (J.-G. van), anc. gouverneur général des Indes néer- landaises, Brummen, province de Gueldre (Pays-Bas). Col. 1899. Larminat (L. de), >Sf, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, Hanoï (ïonkin). Coléoptères ; Insectes marins. 18oo. Larralde d'Arexgettk (Martin), anc. percept. des Contributions directes, quartier S'-Léon, Bayonne (Basses-Pyrénées). Lép. 1899. * Laurent (J.), prof. d'Histiùre naturelle à l'École de Méde- cine, 30, rue de Bourgogne. Beims (Marne). Ent. gén. et appl. 1904. Lavagne (Henri), avocat, 1, rue Aiguillerie, Montpellier (Hé- rault). Col. paléarct.: genres terricoles. 1900. * Lavallée (Alphonse), licencié es sciences naturelles, 49, rue de Naples, Paris, 8^; l'été : château de Segrez, par Boissy-sous- Saint-Yon (Seine-et-Oise). Entomologie générale; Lépidoptères. 189o. Lavergxe de Labarrière, villa Saint-Louis. La Crau d'Hyères (Var). 6'o/.;Lp>. 1899. LÉGAu.LON (A.), D"" es sciences, préparateur de la chaire d'Em- bryologie comparée, au Collège de France, 28, rue Bcrthollet, Paris, 5^. Embryologie des Lnsectes. 1901. Le Cerf (Fernand), 8, rue Hoche, Levallois-Perret (Seine). Lé- pidopt/'res de France; Sésies [jaléarct. 1903. Le Comte (Louis-Gustave), ingénieur civil, Le Vigan (Gard). Col., princip. paléarctigucs, et Calosoma du globe. 1903. LÉcuRU (Fernand), dessinateur au Service central de la C''' du Nord, 95, rue de Mauhcuge, Paris, 10^ Coléopt. de France. Lislr lies Mnnhn'x. — Amiri' HKH. 325 18'.)!). IjK(]kk (Louis), clKirg(' du cours de Zoolo-'ic à l;i FjicuUi' des Sciences, (Jrenoble (Isère), h'nl. uni.: Sjwmzoïtiirs punisilps (les Arlhiopndrx. •11)01. Lk II.xudki.av (lluu'les), villii L;i l'coiii.-i, M(>C(|uenc()urt. |iar Ver- sailles ,S.-et-0.), et 14, rue Cli;ipl:il. l'iiris, !l' llrm. cl Col. 1S77. Lklon(; iTabbé Arthur), ancien aunn'inicr mililairc, i^'lll(•l (Ar- dennes). Col. eur. l!)(ii\ Le.mke (E.), horticulteur, o, rurllc Taillis, Alençon (Orne). C<'c?- (lirs. 1880. Lknaix (René), La Capelle-eii-Tliiérache (Aisne). Lep. cl Col. mr. 1902. Lk Seigxeur (Jacques), commissaire principal de lu Marine, 93, rue Hélain, Cherbourg (Manche). Colcopt. 1887. * Lksxe (Pierre), p I. P., assistant d'Entomologie au Must'-iun d'Hist. nat., 10, avenue Jeanne, Asnières (Seine). Eut. cjén. 18G1. ••• J^KVEUji: (Albert), p A., 19, avenue d'Orléans, Paris, ^4^ Col. piihunrtiqurs; TciinKirhilidi's r.roL; lléiiiipt. 1901. * LoisEfj.E (Alfred). 2(). rue Petite-Couture, IJsieux (Calvados). dritlolofiie; Entomol. npplitjui'i'. 189.J. " Lo.MiîAiU) (Félicien), rue Hoqucbiuiie, (i xiid, Marseille (Bou- ches-du-Rlinne). lùU. ii('u..]n\ Col. df l'nnicr. 1901. LrcAs (Daniel), ancien élève de l'École |)ol\ technique, ancien ofllcier d'artillerie, avocat à la Cour d'appei de Poitiers, Au- zay. par Fontcnay-le-Coude (Vendée). Lépidoptères. 1898. LiME.xr (de, clicf de i)ataillon au 78° régiment d'infanterie, Li- moges (Haute-Vienne). Ih'inipth-rs : Cniropthrs. 1887. LvNcn AiîRusAt.zAr.A (Félix),. memi)re de l'Acadéinic nationale de la H('pul)liqu(' Argentine, (^iliacabuco (prov. de Buenos-Ayres). lUptères. 1899. Lysholm (D''), Trondlijem (Norvège). Coléoptères, pr. Stahiilinides. 1884. Macé (Emile), 'M. rue dWniionay, Saiid-Ctienne (Loire). Col. de France. 189;5. MAdMN (Jules-A.-M.), libraire-éditeiu', 7, rue llonoré-t^lievalier, Paris, 6". (U)l. 18S1. Magretti (D'' Paolo), Foro Bonaparte, 70, Milan (Italie). Ihjmén. 326 Bulletin de la Société entomoloijique de France. 1878. Maindron (Maurice), *, iyl A., ►$<, 19, quai de Bourbon, Paris, 4^ Col. Cicindélides et Cambiques du globe. 1902. Maxon (Joseph), médecin-major de â'' classe, chef de service au 13'= cuirassiers, Chartres (Eure et-Loir). Eat. (jhi. 1892. Marchal (D'' Paul), § M. A., professeur de Zoologie à Tlns- litut agronomique, \illa du Cèdre, 36, rue des Toulouses, Fontenay-aux-Roses (Seine). Ent. gén.: Biol.; Ent. appliquée; Hymen. 1904. Marmottan (Auguste-Henri), ingénieur ci\il des Mines, 10, rue Edmond-Valentin, Paris, 7«. ïlijmén. d'Eur. et du bassin de la Méditerranée. 18o8. Marmottan (D'" Henri), *, ancien député, maire du 16'' arrond., 31, rue Desbordes-Yalmore, Paris, 16*". Coléoptères et Hémi- jitèrés paléarctiques. 1899. Marquixez (Louis), Blidah (Algérie). Lépid., pr. Sériciculture. 1861. Martlx (D'' Charles Henri-), *, 4, rue Faastin-Hélie, Paris, 16^ Col. 1897. Martin (Joanny), i^]? A., préparateur adjoint au laboratoire d'Entomologie du Muséum d'Histoire naturelle, 6, rue de la Folie, Montgeron (Seine-et-Oise). Hémiptères. 1891. Martin (René), 0. ^, avoué, Le Blanc (Indre). Névr. 1860. Martinez y Saez (Francisco), prof, au Mus. d'Hist. nat.. 0, calle de San Quintin, principal izquierda. Madrid. (Espagne). Col. 1884. "^" Mason (Philip Brookes), membre de la Soc. linnéenne de Lon- dres, etc., Horninglow street, Burton-upon-Trent (Angleterre). Ent. gén.,pr. Col. 1900. Mathieu (L.), directeur de la^Slation œnologique de Bourgogne, Beaune (Côte-d'Or). Entomologie appliquée; Coléoptères. 1861. * Mayet (Valéry), || A., § M. A., prof, de Zoologie àFÉc. d'A- griculture, 3o, rue de l'Université, Montpellier (Hérault). Ent. gén. ; mœurs; Col. eur. 1881. * Mazarredo (Carlos de), ingénieur forestier, 22, calle de Clau- dio-CoeUo, Madrid (Espagne). Ent. gén., pr. Aracfin. et Mgr. 1901. MÉoLiGNON (Auguste), château de la Cloutière, Perrusson (Indre- et-Loire). Col. de France. IJslr iirs Mctihn's. — Année l'.)i)',. 327 18!K{. Mkiu:ai)(i V (iiiNz.u.Kz (D'' M;ituis\ Na\;i ild Mcn , Valladolid VJè- pagno). En t. yen. 181)4. Mksmin (Louis), IkMoI des Arls. 7, cilù Hit^to, Paris, \h\ Col. iriùir.; Cm abus et Calosonid du ijlohe. 1S!»(). .Mki NiKit (Fcrnand), assistant au Service géologique de Belgi(iue. 21, rue du Moulin. Conlich-lcs-Anvors (Beljiique . lliiiin'n. {Aciilenta) : Dipt. 1882. Mi:yki',-1)aiu:is (Georges), Wohlen (;Su\ssc]. Col., i>r. ijrnres Cani- bus et Julotli.^. 1888. Mu.LETTES (M"^°\ouve), née Bellieiî de la Ciiavig.neuie, Membre à titre honorifique, 3o, rue S*-Louis, Évreux(Eure). ItiOl. Mu.LoT Adolphe), dessinateur. 49, l)0ul. S*-Marcel. Paris, i.r. 1883. """ MiLi.oT Charles), Q I. P., anc. oflicicr de marine. 7, place S'-Ican. >"ancy (Meurthe-et-Moselle). Ent. gén.. pr. Cul. et Lép. 1002. ■•• MixGALD (GaUen), § M. A., p I. P., conservateur du Muséum d'Hisl. nat.,30, rue du Mûrier d'Espagne, Nîmes (Gard). Ent. ijén. 1892. Minsmeu (Jean-Josepli), ^, capitaine en retraite, 3, avenue Den- fert-Rochereau. Saint-Étienue (Loire). Col. de Fninre. 1873. * MiOT (Henri), pL P., 0. ^ M. A., juge d'instruction, Beaune (Cùte-d'Or). Ent. appliquée; Ins. utiles et nuisibles du (jlnbe. 1844. MocQUERYS (Emile), 24, rue Chartraine, É\reu\ Jiure). Col.eur.; Ilijmén. de France. 1898. MoLLANDiN DE Boissv (Bohcrt', Le Bausset (Var). Col. paléaret. 1893. MoNTANDox (A.-L.), Fllarèie. Bucarest (Roumanie). Iléni., pr. Hétéroptères. 19U1. Moueau-Bkiuij.on (C). prof, spé-cial d'Agriculture, lo, rue du Tambour, Reims (Marne). Ent. appliquée. 1900. .MoREL (Camille), 1. rue Bosio, Paris. 10*^. Col. d'Europe et rirca. 1888. * MouGAX (Albert-Frédéric), memlire des Soc. linnéenne et entomologique de Londres, 24. Leinsler square, Bayswater, London W. (Angleterre). Ilonwptères, pr. Coceides. 1900. * MosK.R, capitaine, 60, Biilow-Str., Berlin W. (Allemagne). Coléoptl'res. pr. Cétonides. 328 Balletin de la Sociéle cntomologiqiie de France. 1900. MoïTAz (Charles), 39, Grand-Pré, près Geuève (Suisse). FMio- mologie générale: Coléoptères et Léjndo ictères . 1899. MoucHOTTE (D'' J.), 8, rue Freycinet, Paris, 16^ Ent. gén. 1903. MouTiER (François), interne des hôpitaux de Paris, 19, rue Linné, Paris, 5«^. Lép. 1896. * MuLLER (J.-W.), prof, à l'Université, 2o, Fischslrasse, Greifs- wald (Allemagne). E»i. gén. 190(1. Naçoxow (Nicolas-Victor), professeur et directeur du Musée de Zoologie à l'Université impériale de Varsovie (Russie). Ento- mologie générale : anatomie des Articulés. 1891. * N.VDAR (Paul), *, *it, ol, rue d'Anjou, Paris, 8^ Col. 1904. Needham (James-G.), professeur de Biologie à Lake-Forest col- lège, Lake-Forest, Illinois (U. S. A.). Ent. gén.; Odonates. 1886. * Neervort van de Poll (J.-R.-H.), Benkeinstein Muséum. Rij- senburg, province d'Utrecht (Hollande). Ent. gén.,pr. Col. 1904. Neumann (Georges), membre correspondant de l'Académie de Médecine, professeur à l'École nationale vétérinaire, Toulouse (Haute-Garonne). Ent. gén.; Ixodes. 1871. Nevinson (George-Basil), 3, Tedwortli square, Chelsea, London, S. \V. (Angleterre). Col. 1897. * Nibelle (Maurice), 9, rue des Arsins, Rouen (Seine-Inf™). Hé- mipt. ; Hymen. 1873. NiCKERL (D'- Ottokar), 16, Wenzelsplatz, Prague (Bohème). Ent. gén.,pr. Col. et Lép. 1876. Nicolas (André), ancien magistrat, 1, boulevard de Vésone, Pé- rigueux (Dordogne). Carab., Ceramb. eur., pr. Carabus et Dorcadion. 1902. NiÉ(;o (J.), 2, rue Michel-Ange, Paris, Hi'\ Ent. agricole. 1881. ■* Nodier (Charles), ^, médecin de la marine, rue Saint-Huel Ke- rentrech, Lorient (Morbihan). Col. 1889. Noxfried (A. -P.), membre de plusieurs Soc. entom., Rakonitz (Bohème). Col.,pr. Lamellicornes, Buprestides et Cérambgcides. 1893. Normand (D'' Henry), O A.,Collioure (Pyrénées-Orientales). Col. 1887. * Nugue (l'abbé a. -Augustin), Goiiptrain (Mayenne). Co/. de France. I.isi,' lies Mcnihrrs. — [inirr tUO'i. M29 •liSOl. ■ OHKUTiiiiit riiîii'lcs;, 'M'), f.iiilxnir^ (le Pîii'is, Kt'iiin's Illf-ct-Vi- laino). Lépidoptères. 1871. " Ohkuthi'iu (Hont''. Rennes (llle-el-Vihiine^ et 4»), nie de Gre- nelle, Paris, 7''. Coléoptères. 1H80. Odier (Georges), 6.3, nie de la Faisanderie, l>aris, 16*". Col. eur. 1H!H. Odier (James), l)aiH|iiiei'. 2;i,nie Corraleiie, (ien^vo (Siiissf').Co/. 1X7:!. * Oi.iviKit (Rniesl\Les haniill(>iis.|»i'èsMiiiiliiis(.\llier).GK (G.-Arlluir), ILi 1. P., préparatoiir tlEiil. ;iii .Miijt'iim, 103, nie Moiific Paris, 5". Col. et Lrp.; Ironographie mUnu. IS94. * PouLOT (Éiuih^), oO, avenue Philippe-Auguste, Paris, H^ Lép. 1!>()3. P()ii,TON (D"" Édouaril-Bagnall), llojie prof, of Zoology à TUni- versilé d'OxfonI, i)résid('nl de la Sociéli' euloniologique de Londres; Wykeiiani liouse, Oxford (Angleterre;; pendant les \acances de Pâques et d'été : St-llellens cottage, Sl-Helleiis (Ile de Wight). lS(i7. PiiKiuHoMME DE BoituK (Alfred), >î<, anc. Conservateur-Secrétaire du Musée roNal d'Hist. nalur. de Bruxelles, villa la Fauvette, Pelit-Saconnex, Genève (Suisse). Ent. gén.,pr. Ilclrromèrcs. VM\[. PuEL (Louis), viticulteur, -2. a\enue Saint-Saëns, Bézicrs (Hé- rault). Col. pnlcarct. [HHH. Hadot (Emile),*, industriel, Essonnes:Seiiie-e|-Uise;.L/'y>. cur.; étwlr (les Chenilles. 18(»7. Uaffhav (Achille), *, ^^pl. P., consul général de France à (^ape- Town (("ap de Bonne-Espérance); 37, rue Davioud, Paris, i(^'^. Col. af'r.; PséUipliiens et Sajdméniens du ffhbe. VMM. HAr.NEAU (Ambroise), 28, place Daiiphine. Paris, l*"''. Thijm- noures ; TaïUiy rudes. [Xli. •• B.vorsA (Enrico), hôtel des Palmes, Palerme Sicile,. Col. eur. 1!»00. Bainuow (W.-J.), F. L. S., entomologist, Australian Muséum, Sydney (N. S. W.). Entomologie générale. I!)(I3. iÎANGoxi (D'" manjuis Giuseppe), Modena (Italie). Col. l8îlo. * Raoult (D-- Charles), 20, rue Gambetta, Raon-l'Étape (Vos- ges). Ent. gén., pr. Col. de Fronce. 1800. "" Ueed (Edwin), directeur ilu xMusée, Conceiilion (Chili). Ent. gén. |cS7."). HÉiii.MUAUT (I)'' Maurice), il. rue du Meilei. Évreux (Eure). Col. eur.; Dgdsride.^, Cgrinide.t et Hgdrophllides du globe. lS',),"i. Ui;(,.\n:i! :!ki\mond), ISA., ^ M. A.. (>. ►!< .\.. juge de paix a Lorgues (Var). Ent. gén., pr. Col.; Lépidoptères du globe. I87r). Reitteh (Edmund). Paskau (Moravie). Ei\t. gen.,pr. Col. 1800. Belteh (Enzio), pri\at-docenl à ITiuversitt' d'IIelsingfors (Fin- lande). Enloni.gén. ; Léiiidoptères ; Knioni. éeonontiiiue. 332 lUdlcIiii (le lu Société t'atoiitokujiquc de France. 1874. Reuter (O.-M.), prof, à rUniversité, 9, Mîiriegalnn, Helsingfors; pendant les vacances : Abo (Finlande). Eut. gén.,pr. Hem. 1903. Rey (Gaston), membre de rAssocialion des Naturalistes de Le- vallois-Perrel, 3S. me Lannois, Levallois-Perret (Seine). Orthopt. 1899. RiTSEMA Bos (J.), directeur du Phytopathologisch Laboratorium , Roemer Visscherstraal, 3, Amsterdam (Hollande). Ent. appl. 1900. * Rivera (D'' Manuel), professor de Entomologia en el Insliluto agricola de Chile, Santiago (Chili). Ent. appliquée élu Chili. 1901. RoGuiER (Jacques), 167, route de Flandre, Aubervilliers (Seine). Col. européens. 1891. * Rothschild (Lord Lionel Walter), Zoological Muséum (M. E. Ilartert), Tring, Herts (Angleterre). Lép. 1899. Roi LE (Louis), directeur de la station de Pisciculture el d'Hydro- biologie de rUniversité, 13, avenue Muret, Toulouse (H'"'-Ga- ronne). Entomologie générale; Crustacés. 1900. RouzAUD (Henri), percepteur, Narbonne (Aude). Ent. gén. et appl. 1899. RoYER (Maurice), interne à Fhôpital N.-D.-du-Perpétuel-Secours, 53 bis, rue de Viliiers, Neuilly-sur-Seine (Seine). Ifémijit. paléarctiques. 1901. RuDEKiEL (Charles), 77, rue de Péry, Liège (Belgique). Biol. des Coléoptères. 1880. * Sahlberg (D'' John), prof, à l'Université, 18, Brunnsparken, Helsingfors (Finlande). Col. et Hém. 1898. Sainte-Claire Deville (Jean), capitaine d'artillerie, 74, roule de Couches, Le Creusot (Saône-et-Loire). Col. d'Europe. 1851. Saulcy (Félicien Caignart de), 3, rue Châtillon, Metz (Lorraine). Coléoptères d'Europe. 1887. Savin de Larclause (René), château de Mont-Louis, par Saint-Ju- lien-l'Ars (Vienne). Col., Hém. et Lép. de France. 1891. ScHAUFuss (Camillo), directeur du Muséum Liidwig Salvalor, Meissen (Saxe). Coléoptères. 1894. * ScHAus (William), Trentham house, Twickenam (Angleterre). Lépidoptères. Lislr tirs Mi'inhrcs. — [inx'r li)i)i. X\2 lî^93. Sc.HAwiiOFF (Xicolas-X.), diroclciir île la Stalioii sériciculc du Caucaso, Tillis (Russie]. Lepitloiilh-rs. llKl'i. SciiKY 'Henri), ^T. M. A., rédacteur à la |irél'eciuri' de la Seine, 8, avenue du Htiis-de-Boulofjne, Paris. 1()'\ Col. ISGt). ScHLi"M»ER(îKu-DoLLFi's(Jean i)k) , Guebviller (Alsace). Col. et Lcp. 18(li). * Skdu.i.ot (Maurice), C^ A.. 20, rue de TOdéon, Paris, G^ Col. ISOi. * Seidlitz (D"" Georges von), Ebenhausen (Bavière). Col. 1!)0(). SEMicnitN (Louis), licencie'' es sciences naturelles, 27, rue Cas- sette, Paris, Vi". Eut. (jcn. IHliO. * Sexnevu.le (Gaston de), conseiller référendaire à la Cour des Comptes, iS2, rue de Grenelle, Paris, 7''. Col. de France. 18i)8. ■ SÉRLLLAz (Georges), D"" en Droit, avocat à la Cour d'appel, 18, place Bellecour, Lyon (Rhône) ; Pété : château d'Yvours, Iri- gny (Rhône). Coléoptères et Lépidoptères paléarctiques. 1901. Seurat (Gaston), D'' es Sciences, Rikitea, de Manf^areva, lies Gambier (Océanie), via New-York, San Francisco, Papeete. Ent. gén. : Biologie. 18()o. Sharp (D"" David), Hawthorndene Hills Road, Cambridge (Angle- terre). Col. 1889. "■■" SicARD (D"" A.), *, méilfcin major de 2" classe. Lafont, com- mune de Saint-Vivien, par Vélines (Dordogne). Col . : Coccinel- lides du globe. 1900. * SixÉTY (Pabbé Robert de\ 3, rue des Augustins, Enghien, Hainaut (Belgique). A)iiil., ('iiihnjol. ri hiol. des Insectes. 189<). Société d'Étldes sciextu-iqies de l'Aude, Carcassonnc (Aude). 1898. Société lixxéenxe de Bordeaux, o3, rue des Trois Conils, Bor- deaux (Gironde). 1896. Staxdfuss (Prof. D"" Max), Direktor des entoniologischen Mu- séums am eidgeuossisches Polytecnikum, Ziirich (Suisse). 1888. Staxlev (Edwards), membre de la Société entomologicpie de Lon- dres, lo, St-German's place, BlacKliealh, S.-E., .N.-I>ondon (Angleterre). Lép. 18'.I7. Statiox entomologique de i/État (])•• (i. Iliir\alh. directeur). 28, Nador-utza, Budapest (Hongrie). 18(12. Srn:ui.i\ (D'' G.\ SclialThausen (Suisse\ Coléoptères. 1534 Bulletin de la Société cntomologiquc de Fi'mic. 1883. *• SuLGER (Hans), conservateur du Musée de i'Instilut, Bàle (Suisse). Ent. yen. 1891. SwixnoE (général Charles), 7, Gloucester Walk. Campden Hill, Lundon W. (Angleterre). Lép. 1902. "'^ Tavares (Joaquim da Sh.va), prof, au collège Saint-Fiel, Soalheira (Portugal). Zoocécidies. 1899. Terre (Louis-Léon-Benjamin] . licencié es sciences physi(|ues et naturelles, préparateur à l'Université de Dijon (Côte-d'Or). Entomologie générale. 1890. ^ Théry (André), Philippeville (Algérie). Col. Bup)'estide.<> du globe. 1901. Thibault (Jules), 20, rue Rambuteau. Paris, S''. Col. de Fr. 1900. Thouvemn (Louis), i^f, capitaine au 80<^ de ligne. Tulle (Corrèze). Coléoptères. 1902. TissûN DE Thoras (le baron Eugène), propriétaire à Aymargues (Gard). Col. de France. 1904. ToRRE-BuE.xo (J. DE la), 2o. Broad street, New- York N. Y. (U. S. A.). Héniipt. aquatiiiues. 1902. Tourte-Hawklxs (Cliarles), 19, rue Neuve, Verdun (Meuse). Col. 1898. TouzALix (Henri de), inspecteur adjoint des Forêts, château de Maison-Neuve, commune de Youneuil-sous-Biard, par Poi- tiers (Vienne). Coléoptères. 1892. * Traizet (Emile), membre de la Soc. espagnole d'Hist. nat., 61, Faubourg S'-Denis. Paris, 10^ Col. eur. 1888. Trapet (Louis), ^, pharmacien-major de !''■ classe, 8, rue Va- lentin-Haiiy, Paris, 15^. Ent. gén.,pr. Col. 1899. Trotter (D'" Alessandro), prof, de Botanique et de Pathologie végétale, R. Scuola di Vitticultura ed Enologia, Avellino (^Ita- lie). Étude des galles. 1867. Uhagox (Serafin de), 17, calle Montalban, Madrid (Espagne). Co- léoptères d'Europe. 1 882. Vachal (Joseph), ancien député, Argentat (Corrèze). Hymen. 189o. Vayssière (A.), professeur à la Faculté des Sciences et con- servateur du Musée d'Histoire naturelle, Marseille Bou- ches-du- Rhône). Eut. gén. f.istc ih'x Mrmhirs. — Annet' 190 i. 333 1903. "•■ Vkrity (Roger), 1. \ia LtMinc Dccinui, Flurcncc (Italie). Lépi- doptères. 1897. * VERMitiu:!. (Vicliir). *, ilin'elciir (II' la slalioii Niticclc, Ville- franche (Rhône). Eut. appliijKi'r: Insectes nuisibles du globe. 1888. "'■ Vkhhall (G. -Henry), comptable. Snssex Lodgf, Newniarket, Canibridgcshiri' (Angleterre). Dijit. 1899. Vi.\LA (Pierre), 0. «, C. -J^. M. A., prof, à rinstiliit national agronomique, directeur de la Hecue de MticuUuve, o. rue Gay-Lussac, Paris, o^. Entomologie appliquée , Colèoptt'yei^. 1893. * Vi.\RD (Lucien),*, D"" en Droit, secrétaire honoraire du (".un- seil d'administration du Crédit foncier de France, 180. Iioul. S'-Germain. Paris, C*"; Télé : 19, route de la Plaine Le Vésinet (Seine-et-Oise). Lép. 1903. ViBERT (Léon), *, P L P., etc., capitaine au service géogra|dii- (jue de TArmée, 119, rue deGn-nelle. Paris, 7''. Col. pulén re- lique s. 1891. VidAxn (Charles), «^. M. A., chef de service à la Société générale. 7, rue lie la Gaîté, Le Perreux Seine). Eut. géu. 1874. Vuj.AHD Louis). 9. rue du Grifl'on, Lyon (Rhône). Col. eur. 1896. Villeneuve (D'" Joseph), 17, place Félix Faure, Rambouillet (Seine-et-Oise). Diptères de France et d'Algérie. 1899. Vn<É (Armand), p L P., D"" es sciences naturelles, 21, rue Vauquelin, Paris, o'-. Arthropodes cavernicoles. 1903. VoGT (D'- E.), 80, rue Taitbout, Paris, 9^ Lép. 1903. Voixov (D.-X.), profoseur à l'Université de Bucai'est. 27, slrada Iconei, Bucarest (Roumanie). Ent. gèn.; embryogénie îles In- s ce les. 1902. Vdisix (Pierre), chaleau de Guinasson, par Larclir (('.(irrèze). Col. de Er. ' 1899. VdLLOX (Alexis), *, artiste-peintre, lo. rue Troillianl, Paris, 8^ Entomologie générale; Lépidoptères. 1892. Viillei'uov-Cassini (F. de), *. .3. rur Andricuv.Paris, 8''. Ent. gén.; Col. 1890. ■•■ ViiLLor (Paul), membre de plus. Suc. sa\., 23, rue .1. -J.- Rousseau, Paris, 1". Lép. 836 Bulletin de la Société entomologique de France. 1882. * Walsixgham (Tho Riglit Honouraljle-Lord), High Ste^vard of the University of Cambridge, Trustée of tho British Muséum, of the Untarian Muséum (Royal collège of Surgeons), of the Lawes agricultural Trust, etc., Merton Hill. Thetford, Norfolk (Angleterre). Microlép. 1884. * Warxier (Adolphe), l'été : 8, rue des Templiers, Reims (Marne); l'hiver : villa S*-Henri, boul. du Midi, Cannes (Alpes- Maritimes). Col. de France. 1898. WiLCOx (E.-V.),Boseman, Montana (É.-U. d'Amer.). Entomologie générale; Ànatoniie : Embryogénie. 1899. Wytsman (Philogène), pi. P., C. >î<, directeurdu « Geuera Insec- torum », 108, boul. du Nord, Bruxelles (Belgique). Lépido- p ter es ; iconograph ie. 1893. Xambeu (Vincent), capitaine adj .-major en retraite, Ria, par Pra- des (Pyrénées-Orientales). Col.; étude des larces. ( 490 membres, dont 134 membres à vie.) Assistants. 1903. Aldin (André d'), 38, rue S*-Sulpice, Paris, G*^. Col. et Lép. 1902. Crouzet (Pierre), 18, rue du Général Perrier, Nimes (Gard). 1901. Darbois (Louis), lo, avenue du Lycée, Bourg-la-Reine (Seine). Lép. 1897. Fleury (Raymond de), élève à l'École Centrale des Arts et Ma- nufactures, 84, rue Lauriston, Paris, 16"". 1902. Gextil (Emile), Parthenay (Deux-Sèvres). 1901. Maroueste (Pierre), 19, rue Ponceiet, Paris, 17«. 1899. Vaxdermarcq (Pierre), loo, boul. S'-Germain, Paris, d^. Col. 1898. ViOLLE (Louis), 89, boul. S'-Michel, Paris, o''. Col. L/.s/^' lies Mi'iiihri's. — Aiiiirc l'.in',. XM Membres démissionnaires en 1904. 1901. Bensch (Krailo), Paris. 1897. BosviEL (D'" Paul de), Subcrbioville (Mad.-igascar). 18i)G. Houcn.MiD (J.), Poiliors (Yionnc). 1899. C.\NU (Eiigc'nc), Boulogiie-snr-Mcr (l'as-dc-Calais). 189G. Ch.^ki'ENtieu (Krnest), Ainbtiise (Indiv-et-Ldirc). 1901. CiiopARi) (Gaston), Paris. 1902. CocHiN (Augustin), Paris. 1888. CoMSTocK (J(»hn-Honri), New-York (U. S. A.). 1901. Dlkau (Lt'o), Trois-Ri\ii'ns (Guadeloupe). 1879. (Joss (Hcrljert), Surbil.uiliill (Aiigleterro). 1897. IIamal (Joseph), Liège (iielgique). 189!). Hen.netox (D'), Mortague-du-Xurd (Nord). 1894. LÉTIEXNE (D-- A.), Paris. 1901. Malaui ix (A.), Lille (Nord). 1900. PoTïiER DE LA Varde, Sainl-I'alr (Manche). 1880. Seehoi.d (Théodore). Paris. Assistant démissionnaire en 1904. 1903. Loi'i'É (E.), Paris. Ahoxxemexts En 1904, i'.\ alioiiiifinciils aii\ Anudb's cl an Hullctin ont étô servis à des établissements publics ou à des bibliothèijucs, en France et à l'étranger, par rcnlreinisc des libraires. Membres décédés en 1904. 1898. Causard (Marcel), Laval i^Mayciuiu). 1867. Fumouze (D'" Armand), Paris. 1874. Lai'LAxcue (Maurice de), Luzy (Nièvre). 18()4. Mac LAciir^Ax (Htdjert), London (Angleterre). 1870. Massox (lÀlniond). Beauvais (Oise). 1902. PoTRox (Eugène), Paris. 1899. Rocqligxy-Adaxsox (G. de), Moulins (Allier). 1894. BosELF.E (D"" Fernand du), Amiens (Somme). 18o8. T()LRXu:u (Henri), Genève (Suisse). 1898. TscHiTscuKRiNE (ïisclion), Saint-Péiersliourg (Russie). 1887. Vallocer de BEAii'itÉ Marcell. Paris. I TABLE ALPHABÉTIQUE PAR N03IS D'AUTEURS Abeille de Perrin (E.). Description de deux nouveaux Trechus {Ano- phthalmus) de France [Col.], 198. — Description d'un Coléoptère liypogé français, 226. — Description de deux Batinjscia inédites des Basses-Pyrénées [Col.]. 242. — Diagnoses de trois Coléoptères français nouveaux. 280. Baer (G. -A.). Note sur la piqûre d'une Forliculide de la République Argentine, Aptenjgida linearis Eschsch., taeniata Dohru [Orth.]. 163. Balestre (L.).Note sur six Plusia nouvelles pour les Alpes-Maritimes [LÉP.J. 267. Bedel ^L.). Origine, mœurs et synonymie d'un Curculionide aqua- tique [Col.], Stenopplmiis rufinasus Gyll. {Degorsia Cliampenoisi Bed.), 23. — Sur les deux Acinopus du sous-genre Oedematicus Bed. [Col.], 138. — Liste de Coléoptères récoltés à La Ferté-Alais (Seine-et-Oise), 210. Beglix-Billecoq (L.). Diagnoses sommaires d'espèces nouvelles d'A- pion Herbst provenant de la région Maîgache [Col.], o4. — Même note (suite), 103. Berthoumieu (L'abbé V.). Nouveau cas de gynandromorphisme, 79. — Icluieumoniens d'Espagne et des Canaries [Hyméx.], 270. Boileau (H.). Description d'un Dorcus nouveau [Col.], 27. — Des- cription d'un Dorcide nouveau [Col.], 39. Bourgeois (J.). Sur le cosmopolitisme de VAcanthocnemuscUiatus Per- ris, Coléoptère de la tribu des Dasytides, 2o. Bouvier (E.-L.). Sur une nidilication remarquable (VApis melliftca L. [Hymen.] observée au Muséum de Paris. 187. — Sur les organes génitaux mâles du Peripatus ThoUoiù Bouv. [Oxych.], 192. — Observation biologique, 254. — Sur un exemplaire remarquable d'Astacus thiviatilis \in\ torrentium Schranck [Crust.J. 254. BuGMOx (D"" E.). Les (eufs pédicules de Wnjssa perstiasoria [Hy.méx.], 80. BfYssoN (H. Dv). Klatri'iilrs nouveaux. t'I soiis-gcurc nouveau [(Im.. . 08. — Observations sur quclquos Klaloridos [Col.], 1o(j. Blyssun (U. du). Espèces nouvelles d'Hyménoptères, 144. Carret (L'abbé A.). Description d'un Élatèridc nouveau appartenant à la faune européenne [Col.], 170. Chardon (G.). Capture, 138. CnoiiAiT (I)'" A.). Description d'un 'ïrcchm [Àiiophtlinliiuts] nouveau [Col.] des Pyrénées, 212. — Description d'un Rhipidius nouveau de la France méridionale, avec tableau dichotomique des Rltlpidiini [Col.]. 228. — Description de deu\ espi-ces nouvelles de Coléo- ptères de l'Arabie, 243. — Sur le genre Plaiiino^uin Muls. [Col.]. 283. — Caractères distinclifs des llhipiiliiis Vinildiin-i Clioli. et Giiignoti Chob. [Col.], 284. Chrktien (P.). A propos de la chenille du (juinixcH Jusius L. [Lki'.], 108. — Note sur la Dusniusia pctrinclla 11. S. [Lév.], 119. — Des- cription d'une nouvelle espèce de Tephroclijstia [Lkp.], 133. Clk.mext (A.-L.). Variété nouvelle du ('.(inihiis iiunitio^ Fabr. [Oil. . 24o. Clermont (.1.). Capture. 102. — Sur la distrihulion géographique des Aiiijhiiiiallus piiijidlis Muls. et pini Oliv. et deux mots sur les moHU's de ces deux Lamellicornes [Col.]. 104. Cos.MdVici ;D'' lj.). Descri|itiou d'une aberration androgyne de YAnjun- )iis Pandom F. [Lép.], 102. Delval (Ch.). Capture, 178. Demaison (Ch.). Notes sur le genre Ptosima Solier [Col.], 28o. —Des- cription d'une variété et d'une espèce nouvelles dWsie Mineure [Col.], 280. Demaisox (L.). Origine du Bumbyx ninri [Lép.], 1()î>. DoDERO (A.). Description d'un nouveau Psélaphide aveugle de la France méridionale [Col.], 40. Ulpiv (C). Observations biologiques. 220. EsTioT (P.). Captures, 197. Fairmaire (L.;. Descriptions de Coléoptères de la République-Argen- tine, 61. — Note synonymique, 117.' — Description de Cicindé- lides et Carabides nouveaux de Madagascar [Col.], 128. — Des- cription de trois Coléoptères du Brésil, 1")4. 340 Table des auteurs. Fleutiâux (E.)- Description d'im CardiopJiorns ï\ou\osiUc]eUtxài\giis.car [Col.], 12. — Captures, 197. François (Pli.). Sur divers Géotrupes du sous-genre T/)orecfp.s Muls. [Col.] Crectifications et synonymies), 64. — Sur divers Géotrupes du sous-genre Thorectes Muls. [Col.], i" note, 139. Gallardo (A.). Quelques observations sur la métamorphose de CIthe- ronia Brissoti (Boisd.) Kirby [Lép.], 268. GiARD (D'" A.). Observations à l'occasion de la note précédente, 31. — Y a-t-il poecilogonie saisonnière chez Charaxes Jasius L. [Lép.]? 43. — Sur quelques Diptères intéressants du jardin du Luxem- bourg, à Paris, 86. — Quelques mots sur Mhjdrohaenus hujubris Fries [Dipt.], 164. — Sur VÀyromijza siniplex H. Loew parasite de l'Asperge [Dipt.], 179. — Sur une invasion de Deilepliila //- neata F. var. livornica Esp. dans le vignoble algérien [Lép.], 203. — Observations biologiques, 117, 178. GuERRY (P.). Note sur l'habitat et les moeurs de Brijmochares Truquil Muls. [Col.], 1o7. Heim (D'" F.) et D'' A. Oudemans. Deux nouvelles espèces de Tliroin- bidimn de France [Acariens]. 91. Heydex (D"" L. von). Note synonyinique, 102. Jhering (R. von). Notes sur des Vespides du Brésil, 84. JoANNis (l'abbé J. de). Localités nouvelles pour quelques espèces de Microlépidoptères, 173. — Observation biologique, 280. — Des- cription fie deux Lépidoptères hétérocères nouveaux provenant de Nova Friburgo Montagnes des Orgues, Brésil), 289. KCnckel d'Herculais (J.). Successions de générations et retard dans l'évolution chez VHesperophancs {jriseus Fab. [Col.], 68. Lesne (P.). Notes biologiques sur VHis])a testacea L. [Col.]. 68. — Captures, 153, 178. Lucas (D.). Description sommaire de la chenille de VOrtliosia IV/f- zenmanni Slduf. [Lép.], 232. Maindron (M.). Notes sur quelques Cicindrlidae et Carabidae de l'Inde, et description d'espèces nouvelles [Col.], 263. Marchal (D' P.). Sur la biologie du ChnisouipJiahis dictyospeniii var. »u'Hor Berlese, et sur l'extension de cette (Cochenille dans le ])assia méditerranéen [Hémipt.], 246. — Diagnose d'une Cécidomyie nou- velle vivant sur le Caroubier [Dipt.], 272. Amiec WOl 341 .Maykt (V.). Descriplion d'un Aiihotlius nouveau de France [Col.], 130. - - Longévité dus Margnroiles [Hkm.], 206. Mklmer (F.). Sur un Coretlim de l'ambre de la Ballique I^Du't.], 89. Normand (D"" H.). Reniar(|ues synonyniiques sur (|uelf)ues Euiilertus des Pyrénées-Orientales et description du mâle d'Euplectun sulri- reuti'is Guilleb. [Col.], 199. Oberthï'h (Ch.). Description d'une nouvelle espèce de Sphingides [LÉP.], 13. — Descriptions de nouveaux Splnuffides [Lép.], 76. — Note sur des aberrations mélaniennes de Lépidoptères Rhopalo- cères Ihibétains, 174. l'Azos (J.-H.). Liste de Moustiques de Cuba [Dut.]. 134. Pkvkulmhoff (P. dk). Description d'un nouveau Silpliide cavernicole de l'Ardèclie [Col.], 18.*). — Coléoptères cavernicoles inédits re- cueillis dans les Basses-.VIpes. Première note : Curahidac, 201. — Deuxième note : VwUiphidae et Silphidae, 214. PiiL-^ALLx (D"" C). Recherches sur le venin des Abeilles [Hymkx.], 218. l'ic Maurice). In nouveau Malacoderme de l'Afrique australe [Col.], 12. — Capture eu (îrèce de divers MnlKchius F. et descriplion d'un sexe inédit [Col.], 42. — A pro|)OS de (juehpies femelles brachyptères du genre Cantharis L. [Col.]. 71. — Description de Coléoptères nouveaux de Madagascar. 72. — Description d'un .t»^/(«"us nouveau de l'Amérique Méridionale [Col.], 118. — Sur un certain nombre de variétés de Coléoptères omises dans le ■ (Catalogue » de Reitter, 143. — Description du mâle de }[(ihi- rliiKs (ilbcsianuft Pic [Col]., 216. — Notes entomologiques diverses et habitats nouveaux de plusieurs Coléoptères, 216. — Sur Mal- iliinus maritinius Pic et ses habitats [Col], 266. — Coléoptères asiatiques nouveaux, 287. — Description d'un Canlioplwnis Eschsch. de Syrie. 298. IMkhue (L'abbé). Sur l'éclosion des (eufs de Lestcn riridis van der L. [NÉVR.], 30. PoLJADE (G.-A.). Captures, 22. Pi EL (L.). Description d'un Anisoddctulu!; nouveau du Midi de la France [Col. I, ItiO. .'-^alntivClairk Devu.i.e (J.). Descriplion d'un Diisrliifins nouveau de France et d'.Algérie [(^il.]. 29. — Ca|itures. 38. — Contribution a la faune du bassin de la Seine [Col]., 160. 342 Table des auteurs. Semiciion (L.). Sur la poiUe de la Melerta aniiata Panzcr [Hyméx.], 188. Simon [E.]. Liste dos Scorpions [Arachx.] trouvés au Tucuiiiaii par M. (l.-A. Baer. 120. Thkry (A.). Espèces nouvelles de Buprestides exotiques [Col.], 73. VÉRrrv (R). Sur le Panmra NostrodamusF. et sur soii développe- ment [LÉp.], 233. ViARD (L.). Captures, 38. Vn>LENEUVE (D'" J.). A propos de Venthetria holoscricea Me'ig. [Du>t.]. 181. — Captures do Diptères nouveaux pour la France, 190. 233. Xambeu (Cap. V.). Description de la larve de VAnophtlialmiis Brujasi Dov. [Col.], lOO. P. C. il TABLE (.'EXRES, SOrS-(JEXRES. ESPECES ET VARIETES NOUVELLEMENT DÉCRITS DANS CE BULLETIN Nota. — 1" Los noms en caractères ('gyptions dr'signent les geni'cs ou sous- gi'nrcs nouveaux. — Les noms en italiques ili'-^i^inMii l.^« csj^èoo^. sous-espèces et variétés nouvelles. 2' Celte taille contient l'galement les noms nouveaux appliqiu'saux gmi-cs. sous-genres, esi)èces et variétés mis en synonymie. Les caractères em- ployés sont les mêmes que ceux in(li(|ués ci-dessus. 3° Signes spéciaux : || Nom préoccupé; t Nom pris dans un sens autre que le sens déterminé par la description originale deTauteurauqui^l on se réfère : =:^ Synonyme dc\..: -f Espèce fossilo. ACARIENS Thromliidiiiin j)()ricci»< ileiiii el Oiidcmans, 93. Tlir. atriiitiirpx Hoiiii ot Oudo- niaiis. 91. COLEOPTERES Allotrypes Fran(;ois. (îo. Ancliolaomiis ariniiiniitnx Fairra., loo. Anisodactyliis Cmiizcti Piicl, KiO. Anlhiciis decerptus Pic, 11«S. Aphodins (Esymus) cKuiniluruiu V. Mayet, 1:M. Apinn (ilhosfjumuofuiin Hc^Miin-Hil- lecuc(|, 103. inxiilnri' Hcguin-nillecôoii. 103. ApiuH .\spida|)i(in AUmindi iJc- giiin-Billtriici|. ")i. (Aspidapion) bicariiKituni Bo- giiin-Billecocq, o6. (Aspidapion) liourieri Boguin- Billec'OCii. o4. (AspiilapidU (leuHfldlHiii Bc- giiin-lJillococq, ."il!. (Aspidapion) imrntituiii Bogiiin- Billecoc(i. o7. (Aspidapion' tiiitiJaiiasairipnsc Beguin-Hillt'Cocti. o7. (Aspidapion) muliiosicu)ii \W- guin-Billecoci';icliis nujifi'r Ahcillc, i^Sl. l'ridiiycluis iillidissimits l'io. ;2S8. l'soctrascelis cnriosicollis F;iinn., iVi. Ulii|tidiiis i^itifpioli (;ii(il);iut, ;22S. Salpiiigiis InshiiiKicnldtiis Pic. H. (liKtiiu'lifoUis l'ic, 'i. Siettitia Altoillo. 226. hnhelensiK Abeille, 227. Sphinginnp.-ilpiis Murthil l'ic, 12. Strobiludera C.nstoiii Tiiér\ , 74. TliiTictus PciiTiïithofli Cliobaiit. 243. Thysdarius Fairiii. , 117 ( = Tliysdnis ^ Fairin. . Trechus (Anophthalimis, ronvr.ri- collis Pcycrimhoir, 202. ( Anophtlialmiis ) ^//»/V'«.';/.ç, Peyeiimiidir. 201. (Anoplillialmiis) diiiii'nsis-cdti- tus i'e\eriiiilioir. 201. (Anoplillialimis) Orpheiis, var. Kuhpdidlli'lm Abeille, 100. (Auophtlialmus) Pueli Cliobaiit, 212. (Anophthalmus) VM/cfl/m."? Abeil- le, lî)8. Tricondyla lloini Maiiidron, 203. DIPTÈRES Scbi/.ouiyia (Icnnddii Marchai, 272. tCoretlira riUntn Meunier, 8!). HYMÉNOPTÈRES Dacniisa lia nd unit (Vvm\\, ISi. Heleriscliniis hispanicus BertluMi- inieu, 271. ichneuinon lateritiua Bertlidii- niieu, 270. reroiidiltix Berlhoiiinieu, 270. Ischnogaster Cabrerai Berlin >ii- mieu, 271. Masaris Alfheni l\. du Buvsson. 144. Xedlypiis Ciibrrrai Berthouinieu. 270. I*araciiartergus War/Hi-ri \\. du Buyssoo, 14o. l'heogeiies uiyclln^ Bertlidumieu. 271. l'ialylabus rnlidns BiTlhcuiiiieu. 270. Sapyga Wagnerii-lla \\. du Buvs- son, 14G. LÉPIDOPTÈRES ArgNunis l'aiidcra, al), fuira CdS- nidvici, 103. Kpistor Ihisducali Ch. Obertiuir, 77. Kriopyga brachia .1. de .loannis, 200. Lepchina C.li. Obertlnir, 70. Tridens Ch. Oberlhiu'. 70. 346 Table des genres, sous-genres, etc Lycomorpliodos ealopteridion, J. [ Tephroclystio tinnilhifa Chrétien, de Joaunis, 289. 133 Rhagastis Jordani Ch. Obertliiir, Xylophanes NahucJwdonosor Ch. 14- I Oberthiir. 78. P. C. III ACTES, DÉCISIONS ET PUBLICATIONS DE LA SOCIÉTÉ NÉCROLOGIE, VOYAGES, ETC. Allocutions : du Pivsiilciil do 11)03 on quiltanl lo laiitoiiil, i; — du Prosidont dt' 1004 en prenant placo au fauteuil, o; — du nouveau Socivlairo, 7; — du nouvel Arciiivisto-Iîihlititliocairi'. 8: —du Vvr- sidont, à l'ouvorture du Cmiyrès ainuiol. 41). Annales. (Dépôt des fascicules) 3'^ trimestre 1903, 2â; — 4*^ trimestre li)03, iiC}- — 1^'- et i" trimestres 1904, 278. Budget. — Happorl du Trésorier sur roxorcico 1903, 9. — Rapport de M. E. Dongé sur la geslion linancière du Trésorier pendant Texercice 1903, oi. — Subventions ministérielles, lo3. Changement des heures d'ouverture de la salle de la Biblio- thèque. — 297. Circulaires officielles. — 38, 297. Collections. — 242, 277. Comité A. Delegorgue. — o2. Congrès et Banquet. — 49 (et suppli'nicnt au liiillctiii n" 4). Congrès des Sociétés savantes. — 127. 2*)3. Congrès international de Zoologie. — 209. 278. Distinctions honorifiques. — 9. 37, 201), 201. 297. Exposition de la Société centrale d'Apiculture. — IHo. Laboratoire d'Entomologie du Muséum. — l('t9. Legs Constant et Patron. — 137, 109. Nécrologie. — Alléou, 37. — M. Yauloger do Beaupré. 12.j. — M. de Laplanche, 12o. — E. Potron, 12o. — M. Causard.. 137. — T. Tschitscliérliie, 137, 262. — R. Mac Lachlan. 178. — G. de Roc- quigiiN-Adanson, 22o. — F. du Rosollo. 241. — H. Tournier. 241. — A. Fumduze, 2.")3. — E. Hronsko. 201. — E. Masson, 261. — R. Pliili|ipi, 201. Prix Dollfus 1903. — Rapport do .M. A. Rourgoin sur les candida- tures pi>iu' lo \n-\\ do l!)03, 22. — Yoto. o3. 348 Actes, décisions, publications, etc. Recommandation des épreuves d'imprimerie. — 178, 262. Réimpression des Annales. — 102, 297. Réunion du Conseil. — 277. Traitement de l'agent. — 278. Voyages. — (Départ, retour ot nouvelles des voyageurs) : Ch. Al- luaud, 21, 101. - L.-G. Seurat, oO. P. C. IV TABLE DU BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE Nota. - 11 n'y a pas tli- iravaiix ciitomolof^'iiiuos dans les pages placées entre parenthèses. Alltisson, 14. — André (Ern.), 249. — Anonyme, 111. — Anlpss.-inty ((!'), 175. — Ashmoad. 292. — Austaiit, 27;i. - Bakor, 111. — Banks (Cil. ^ 235. — Banks (N.),2oo.— Bareagli, 193. — Bâtes (H.), 147. — Bayet, 255. — Bell. 97. — Bemis, 111. - Berfrntth. 292. — Bethiine, 14. — Bourgeois, 97. — Bourras, 273. — Brucli, 135, 249. — Bruyant, 255. — Busck, 193. — Cadiz, 249. — Carpenlier,, 182. — Carret (abbé), 221. — Caudell, 194. — Cecconi, 249. — Chevreux, 14. — Clermont, 175. — Darwin, 273. — Dastre, 194. — Delegorgue. 98. - DementiefT. 12J. — Dufour (L. . 111. — Dugès, 32. — Dusnict y Alonso, 147. — Dwighl-Sanderson, 175. — Dyar, 194. - Emery, 249. — Esmein, 255. — Eusebio, 255. — Fajardo, 255. — Felsche, 147. — Felt, 32, 249. — Fielde, 230. — Fleutiaux, 14. — François, 175, 206. — Frionnet, 300. — Frog- . gatt, 111. — Gadeau de Kerville. 14. - Gai, ItKÎ. — Gallardo, 135, 236. — Ganglbauer, 221. — Germain, 32. — Gestro. 236. — God- man, 135, 147. — Gceldi. 135. — Grabau, 194. — Gregory, 194. — Grouvelle (A.), 121. — Guénaux, 15. — Gutfleisch, 273. — Hallock-Greenewald, 15. — Harold (v.), 273. — Heller, 273. — Hen- neguy, 194. — Henry, 273. — Heyden (v.), 13. — Holmberg, 147. — Horvath, 121, 166, 273. — lludson, 273. — laworovski, 237. — Iclies, 273. - Ihering (v.), 136. — Jagerskiold, 236. — Kirby, 273. — Kraatz, 273. — Kuster, 273. — Kuwerl, 174. - Lainbertie, 237. — Lameere, 45. — Lécaillon, 194. — Lesue, 182. — Lessona, 15. — Lorentliey Imre. 166. — Luigioni. 112. — Mally, 175. — Marclial, 237, 253. 274. — .Mariait. i6(;. — Marlinez, 255. — Mé- quignon, 112. — Meunier, 98. — Mingaud, 45. — Montgomery, 237. — Monti, 255. — Muhlberg, 112. — Xeedham. 194. — Neu- mann, 206. — Obertluir (Ch.), 274. — Opazo, 237. — Orbigny (H. d'), 147. 237. — Osborn, 15, 300. — Osten-Sacken, 147. — Packard, 274. — Pazos y Gaballero, 112. — Perez, 98. — l'érin- ;{,Ï0 Tiihlc lin llillli'liii hihliiiipiijihiqnr. yiicy, i'S7. — Pic, 98, 112, 292. — Portevin [G.], 175. — PruYul, ibîi. — Radoszkowski, 237. — Raiïray, 274. — Ratzcburg, 274. Rehn, 112. — Reittcr, 237. — Router (E.), 112. — Reutor (0-), 15. 182. — Rivera, 238. — Rodzianko, 98. — Roguier, 194. — Rojas Acosia, 16G. — Rondou, 300. — Rovizelle (du), 166. — Ruzsky. 238. — Sahin, 135, 147. — Sasaki, 166. — Saulcy (de), 15. — Schilsky, 273. — Schouteden, 112. — Semenow, 207. — Sharpe, 148. — Simon, 182. — Sladelman, 274. — Stefani (de), 238. — Slein, 238. — Uhler, 112. — Uhrecli, 15. — Vaclial, 148. — Varela, 98. — Vauthier, 32. — White, 148. — Wickham, 292. — Williaai- soii, 292. — Young, 249. Abeille (L'), 176. Académie des Sciences (G. R. hebdoni. des Séances), 16, 32, (46), 99, 112, 121, 136, 148, (166, 176, 182), 194, 221, 238, 255, (274). Académie des Sciences de Cracovie (Bulletin international), (33, 166), 238. Académie d'Hippone. — Bulletin, (46). —i^C. R. des Réunions, (46). Académie Im|i. des Sciences de S'-Pétersbourg (Annuaire du Musée zoologique), 121, 194, 238. Academy of Naturai Sciences ol Plnladelpliia. — i' .Joiumal, (33, 238). — 2° Proceedings, 33, 176, 238. Academy of Sciences of St-Louis (Transactions), (238). Agricultural Gazette of N. S. Wales, 33, (46, 113), 122, 148. 182, 207. 221, 238, 274, 292. Agriculture tropicale (Journal), 16. Akademia umiejetnosci w. Krakowie, 166, (250). American Academy of Arts and Sciences (Proceedings), 239. American Entomological Society (Transactions), 112, 148, 239. American Muséum of Nalural History. — 1° Bulletin, 113, (176). — 2° Mémoirs, (113). Annaes de Sciencias Naturaes, 239. Annales Historico-xNaluralis Musei naturalis Hungarici, 33, 239, 292. Annals and Magazine of Nalural History, 33, 46, 113, 136, 167, 183. 207, 239, 250, 292. Arki> for Zoologi, 240. Association des Naturalistes de Levallois-Perret (Annales), 113. Association française pour l'avancement des Sciences, (33), 149, (167, 183, 207, 221), 240, 293. Association vosgienne d'Histoire naturelle (Bulletin), 99. Berlincr entomologische Zeitschrift, 46, 250. [ Il lire l'.lir,. Soi Miolu^na Ccnlnili-AiiuTicaïKu Itk !M), 14!». KiT. :2.iO. lîolanical Gazelle (The), (34). (Carnegie Institution of Wasiiington, 'Wi. Canadiaii Knt.iniologisl (Tlic). !(>, U, O'.l. [ii, 14ÎI, 17(i, 104, iii, ivio, i'.);{, :{0(i. Cincinnati Society of .Natiiral liisIm'N Journal). (Iflo). Congrès des Sociétés savantes de Paris et des Départements [il. H.), 18;{. Department of ilic InU-rior; Mureau of (idvcrnment Laboratories. (149, -'.'il, in]. Deutsche Entomologische Zeitschrifl, Ki, li;}, i:y[. Deutsche Entomologisclie Zeilschrift « Iris ». 40, 149, ioi. Deutsch-Ost-Afrika, 274. Kcliange (L'), 99. Entomological Ne^vs. 9î), 149. lOo, 2(17. 300. Entomological Society of London (Transactions), 1H;>. Entomological Society of Washington (Proceedings), 114, 19o, 293. Entomologisclie Berichten, 2o2. EntomologischeLill.'raturbIJitter, 34. 114, 122, loO, 184, 19t), 2o2, 274. Enloinologiske Meddelser, 122, 2')2. Entomologisk Tidskrifl. 40. Entomologist (The), 34, 47. Entomologist's nionthh Magazine (Tlie , 34, 47, 114, loO, 107, 184, 207. 2o2, 2oo. 293. Entomologist's Hecord and Journal of Variation (The\ 10. 34. ll'i, 122. loO, 170, 190, 221, 274. 301. Expédition antarctique Belge, 250. Exploration scientifique de Tunisie, (2o0). Fauna. Société des Naturalistes Luxembourgeois, 150. Feuille (les Jeunes Naturalistes (La). 34, 47, 115. 150. 107. 184. 208. 250, 2î)3. llope Bcporls (The), 17. Illinois State Laboratory of Natural llislory (Proceedings), 34. 107. Iiidiana Academv of Science (Proceedings), (184). Iiisliluciô Catalana d'IIistoria nalural (BulHeti), 47, 122, 107. liistiluto lisico-geogralico de Costa Rica (BoUelin). 17. (47), 150, 108, (274). Iiislructor (El), ,35, 115. 108. 190, 250). international Catalogue of Scientilic Littérature, 150. K. Akademie der Wissenschaficn, in W'icn. — 1" Millhcilungcn tïcr iM'dlieben (lonimission, ^1()8). — 2° Silzungsberidite. 108. 3S2 Table ihi Bulletin hiblio(jriipliiqne. K. K. zoologisch-botanischen Gesellschaft in Wieii (Verliandlungeu), 17, 47, 123, loO, (196, 208), 256. Katalog literatury naukowej Polskiej, 122, 184, 302. Kiserlétiigyi Kôzleméniek, 17, 123. Kongliga Svenska Vetenskaps Akademiens Handlingar, 168, (208), 2o6, 302. Linnean Society of Loiidon. — 1° Journal, 18, 294. — 2'' Procee- dings, 18, 294. — 3° Transactions, 2o6. Linnean Society of N. S. Wales. — 1° Journal, loO. — 2" Procce- dings, 2o6. Marcellia, 47, 123, 176, 236, 294. Ministerio de Agricultura de la Repi'iblica Argentina, 151. Mission Pavie, 115. Musée du Congo (Annales), 48, 113. Museo nacional de Montevideo (Anales), (196, 275). Museu Goeldi de Historia nalural e Ethnographia (Museu Paracnse), (Boletin), (151). Naturalista Siciliano (II), 257, 294. Naturaliste (Le), 18, 35, 48, 115, 123, 151, 184, 196, 208, 221, 257, 275, 294, 302. Naturwissenschaftliclien Vereines fur Steierniark (Mitthcilungen), 115. Naturwissenschaftlichen Vereines fur Trencséner Comitates (Jahres- heft), 257. New York Aeademy of Sciences (Annals), (48, 196, 257). NeAV York Agricultural Experiment Station (Bulletin), (18, 151, 257, 294). New York State Muséum. — 1" Bulletin, 35, 222, 257. — 2" Reports, 35. New Zealand Institute (Transactions and Proceedings), 258. Nouvelles Archives du Muséum d'Histoire naturelle, 123, 257. Novitates zoologicae, 35, 151, 258. Ohio State University (Bulletin), 196. Public Muséum of the City of Milwaukic (Annual Reports), (34, 302). R. Accademia dei Lincei (Atti), 18, (35, 48, 115, 123, 151), 168, (184, 222, 258, 275, 294), 302. Redia, 48, 151. Revista agronomica, (18,35, 123, 151, 168, 184, 208, 258, 275). Revista Chilena de Historia natural, 18, 123, 258, 302. Revista de Mcdicina tropical, (19), 48, 116, (196), 258, (294). Revista di Patologia végétale, 239. Revue éclectique d'Apiculture, 19, 48, 116, 168, 196, 208, 239. Aliiirr ninj. .'{oit Ut'Viii' russe {riùildiiKiln^ic. ^7">, '.Wi. ISovuc Sci('iililit|ii<' (lu l}iiiirl)(>iiii;iis cl du Cciiire de la France, (48), 1^>:{, i;ii, 1!H), i>.)îi, im. Hovisla colcollcrolojïiea Ilaliaua, IH, 3o, 123, loi, 196, 222, 276, 303. Uochosler Acadeun of Sciences (Froceodings), (303). Rovarlani Lapok. 11), 48, 123, loi, 168, 196, 2o9, 294. Hoy.'d Dublin Society. — 1° Kconoinic Procoedings, 123. — 2'^ Srion- lilic Procoedings, (123). — 3" Scientific Transactions, (123). lUiyal Society of Canada (Proceedings and Transactions), 3(1. 276. l\oyal Society of London. — 1" Procoedings, (19, 48, 116, 124, loi, 208, 222, 2o9, 276, 303). — 2:' Obituary Nolicos, 2o9, 276. — 3"Phi- losopliical transactions, 124, loi, (168, 208, 2o9. 294). Royal Society of South Australia (Transactions), 43. Smilhsonian Institution (Aiinual Report), li). 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Société d'étude des Sciences naturelles de Reims ;i5ulletin), (222), 276. Société d'études des Sciences naturelles et du Musée d'Histoire natu- relle d'Elheuf (Bulletin), 36. 260. Société d'études scientiliques d'Angers (Bulletin), (19, 295). Société d'études scientifiques do l'Aude (Bulletin), 260. Société d'Histoire naturelle de Metz (Bulletin), 260. Société d'Histoire naturelle de Toulouse (Bulletin), 152. 276. Ho4 Tdhii' (U( bulletin liihiidijriiiiliiiiiu'. Soriétr (^ilomologiqiic de Belgique (Annales), 222, 260, 276, 295, 303. Sociétr Inip. des Natiiralisles de Moscou (Bulletin), 124. (222, 260, 303). Société Linni'enne de Lyon (Annales), 208, 222. Société Linnéenne du Nord de la France (Bulletin). 48, (260). South African Muséum (Annals), 116, 152, 222. South London Knlomological and Nalural llislory Society (Proceedings), 223. Species des lluuénoplères de France et d'Algérie, 36, 152, 276, 303. Spelunca, (223), 295. Stavanger Muséum (Aarsberetning), (295). 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