cr> V fC :r c_(< r:((r^ 1 4'> ^^ ^ C r< ave iTi.^ C rcr SO.r ^^1 <: (ri, ft V. ri ri. <^ c>trc <^ ^i. <^ Cot CCvcrr re -< ree UCKTijrK C: L'Ajr. / r-. ^ ^^^- < c a rvi(( crac Ä <^ ' ^ v\ « rt ft I a 'f e CCvS«! < < (?ö. : <. e .( 'f eli" ' ■,'( ^i ore ■ BULLETINS DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE D'EGYPTE ^7 DEUXIEME VOLUME 1910-1911 jyME j;-J- yME ANNEES VKIT LE CAIRE IMPHIMElîlE M. nODlTI & Co. 1912 TABLE ALPHABÉTIQUE DES NOMS D AUTEURS Aiiiii'o Page Adaiu (lernest). Observnlioiis sur la note de M. Andres sur (ielcchia (/ossij})iclla Saixd V. 123 AüAiK (lù'ncst). Observations sur la note de M. Dopller sur les libellules V. 327 Alfieri (Anastase). Note sur la larve et la nymphe de Maaotoma palmata F. = M. Boemi Rtth. . IV. 118 AxDHES (Adolf). Note supplémentaire sur Sitaro- hracliijs hrcoipcimis Rttr IV. 15 Andres (Adolf). Observations sur quelques Lépi- doptères nouveaux ou peu connus d'Egypte. IV. 21 Andres (Adolf). La phase d'engourdissement ou Hibernation observée en l^gypte, en hiver ou en été, chez quelques Lépidoptères IV. 89 Andres (Adolf). Le premier Congrès International d'Entomologie de Bruxelles ; compte-rendu des travaux présentés sur les insectes para- sites des plantes et qui ollrent un intérêt pour l'agriculture égyptienne IV. 131 Andres (Adolf). Note sur Hesperophancs scri- ceiis F IV. 148 Andres (Adolf). Notes bibliographiques sur trois travaux léjìidoptérologiques relatifs à la faune égyptienne V. 87 Andres (Adolf). Notes coléoptérologiques V. 61 Andres (Adolf). Note sur un ravageur de la noix du cotonnier (Gclcchia (jossypiella Salnd.), nouveau pour l'HgN pte V. 119 Andres (Adolf). Note sur (piehpies espèces de Zonahi-is de la région de Mariout V. 129 II Biilleiin de la Société Enlomologiqnc d'Egypte. Bedel (L.). Description d'un Larimis du sous- genre LachiiH'iis (Col. CurculionidaO IV. 13 Bekgevix (Ernest de). Tcnnalophyliiiu insU/iie Reit V. 64 Behgevin (Ernest de). A propos de Joppeicus paradoxus Put., Hémiptère de la famille des Joppcicidce V. 80 Beunhaueh (D' Max). Zwei neue Steimsartcn aus Syrien V. 136 Bl'YSSon (H. du). Documents sur quelques Éla- térides d'Egypte ou d'Afrique IV. 134 BuYSSON (H. du). Matériaux pour servir à la faune des Elatérides (Col.) de la Haute et Basse-Egypte V. 17 BuvssoN (R. du). Sur les Chnjsis de Klug IV. 11 DoPFFEH (Jacques). Note sur les libellules V. 124 Dkaudt (D' Max). Liste des Lépidoptères re- cueillis en l^gypte par M. Eerrante IV. 96 Dral'uï (1)1 Max). Eine neue Noctuidc aus .Egypten V. 66 Gantés (Edouard). Les mesures de défense contre les « vers » du cotonnier IV. 29 HoRVATH (D'' G.). Hémiptères récoltés par M. le D' W. Innés Bey en Egypte IV. 99 IcoxoMOPOULO (L.). Observations biologiques concernant le Scorpion commun d'Egypte... IV. 28 Innés Bey (D' W.). Bibliographie des travaux entomologiques relatifs à l'Egypte IV. 121 Innés Bey (D' W.), Note sur un ravageur de la Maina parviflora L. ou khoubbeyseh des in- digènes V. 14 Innés Bey (D' W.). Note sur les captures des kiosques Andres-Mairc V. 78 ì)eu.x'iciuc Voltiinc. Ili Innks Bey (I)'' W.). Une liste d'insectes recueillis probablement par .1. Lord en Kgypte et dé- terminés par F. Walker V. 97 ^Iahchai. (D' Paul). Sur un nouveau Thrips vivant sur la vigne, en Egypte IV. 17 Marchai, (1)' Paul). Sur une cochenille ravageant les arbres du ('aire IV. 155 Pic (Maurice). Descriptioii d'un Piouveau Mccij- nolaisiis d'Kgy[)te IV. 2G Pic (Maurice). Descriptions complémentaires de l)lusieurs Coléoptères d'Egypte et note syno- iiN'mique IV. 151 Pic (Maurice). Sur divers (Coléoptères d'Egypte plus ou moins intéressants et en partie nou- veaux V. 11 Pic (Maurice), ("oléoptères égyptiens nouveaux ou plus ou moins i ares V. 71 Pic (Maurice). Descriptions d'une nouvelle espèce de Zonabris V. 132 SiMox (lùigéne). liévision des scorpions d'Egypte. IV. 57 Stkpaxiax (Séboueh). Note sur Ilcliolhis armiiicra (Lépidopt.) IV. 149 ~-^ Stépaniax (Séboueh). Les insectes ravageurs du maïs IV. 159 Stkpaxiax (Séboueh). Les insectes ravageurs des rizières en l^gyi)te V. 84 "^ Tkii.haiu) di-: C.haudix (Le P.). Belle tléfense d'un Acridien IV. 50 \Va(;xi:u (Hans). Beschreibung einer neuen ägyp- tischen Apionart aus dem subg. (Icralapion (Uebst einer Bestinuingstabelle fur die ver- wanten Arten) V. 48 DES GENRES, ESPÈCES ET VARIÉTÉS décrits ou dont les descriptions ont été rapportées dans ce volume. (Les noms en italique désignent les descriptions). Altageiuis .dZ/ieri Pic IV. 1Ó3 Atlalus legyptiaciis Pic V. 73 Callotroglops Alfieri Pic IV. 154 Cardiophoriis Pharaoïiiiin H. du Buj sson IV. 140 Ceratapion Bo?/i;iJi Wagner. V. 48 Hemicleus Ferrantei H. du Buysson V. 19 Lachnaus ('.lainpanaiiii lîc- del IV. i;$ Lasiodernia ha-morrhoidale m. var. Floriani Pic V. 11 Mecynotaibus Feriantci Pic. IV. 2ü Neniogiiatha 5-inaculala SuH". uar. (i-nuiciilala Pic V. 74 COLEOPTERES Pliiuis Ferritiilci Pic. Sagilta verrucicollis Karsch (»or. alriueiitris Pic Sitaris Ferranlci Pic. Steiuis ClaiiijHinaini Bcrn- haiicr SliMius sijriacus Bernliauer. Stylosomus nilolicus Sull". uar. Ferrantei Pic V. V. 75 V. 74 V. 13C V. 1.30 V. Teicllius Alfieri Pic IN'. Zonabris Aiidresi Pic V. Zoiiabris incerta Klug, var. Andre.si Pic V. 152 132 LÉPIDOPTÈRES Scythoccnliopus Ferrantei Draudt V. 66 HÉMIPTÈRES Aelia ;)(jnc/ii'e;i/;/s Hovalh. . IV. 101 Cicadatra //«i)icoZ/js Hovalli. V. 14 Heneslaris ciir/dZiis Hovatli. IV. 106 Holotricliius //Nie.si Hovalh. IV. 109 Neniausus simplex llovath . IV. 104 'lingis rotumiipennis Hovalh IV. 108 THYSANOPTÈRES Retithrips œgyptiacns Marchai IV. 17 VI lìnìlelin cìc la Sociélé Eiitomotogicjnc d'iùfijple. Biuhacnsleplcclìeìijs{Yiem\)T. &. Elir.) IV. 7Ó Buthiis aciilicarinatiis E. Sim IV. 7.3 Bulhus .4/»o;Tii.rj (Aiidoin). IV. 6C Butlius «//.s/ni/is (L) IV. 65 Biithus hicolor (Hemj)!-. & Ehren.) IV. G" Biilhus eitropaeiis L IV. 08 ARACHNIDES Ikitluis iiiiiKiT E. Koch IV. Bu thus qiiiiujueslriattis Hcnipr. & Ehr IV. Ilelcroiuelriis paliiiatiis Henipr. & Ehr IV. Ncbo hierichonliciis (V.. Sim.) IV. Ortliochirus Arisluiis (E. Sim.) IV. Ürthochirus Innesi (E. Sim.) IV. 72 82 81 ^ SEP 8 1916 Vi On al Wu^ BULLETIN V*« DELA SOCIÉTÉ EHTOMOLOGIQÜE D'EGYPTE e^ ^* FONDÉE LE i- A'Jlì iuo7. Fdttt 7(u/i jv^if a vicer corne bruci, Ma per seguir virtude e conoscenza. DANTE Année 1910. l^f Faschx'Le ; Janvier- SiAßs, *♦- LE CAIRI:: RIMERIE UNION. Chareh El-Saha, BULLETIN Dl- LA SOCIÉTÉ EHTO|VIOüOGlQÜE D'EQYPTE "RolSItìMIì ANNEK 9 10. BULLETIN i> li: L A. r r SOCIETE ENTOMOLOGIQUE D'EGYPTE KONDKK \A\ 1" AOl'T l!H)7. I'alli null jnslc (I rirrr riniii' liiiili. ]lii jii'r scijuir rill mie r ii/iinsicnzd . DANTE '^- .■'■' Année 1910. 1"' I'ascici i.i; : .1 a.wikh - Maiìs. LK-CATIir: l.\U-'RIMF:Klt: UNION. Chaicli h:i-S;ili.i. BULLETIN DK I.A SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE D'EGYPTE Membres du Bureau pour 1910. Président .... Vice-President Socrélaire i>tMi('ral Sec ré I ai re adjoint Tr(''S(tri('i-ltii»lii)lli(''caii e S.i:. lUXillOS PAC.IIA M'IiAU MM. (i. l'EKKANTK Di. W. I.WES HKV » A.WST. ALKIKRI (i. sciimz LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIETE Oll lino Le noni (ìrx Mcnilin's foi/ilafr/t/s est j/jy-crdr ile la Iftfi'e F.] Membres ] lonoraircs. l'.lOi! MM. Alm Al iKCliarles) ;>. nie (In Draiion. à Paris. ((J^) Axiiiii': (Krnesl). 17, rne N'iclor IIiilk». a (ira\. (Ilau'c Saòne). b'rance. » P>Ri)KL (limisi, 20 riic (le l'Odèon. Paris. ((»'-') Ukckki! (Th.). VVillieliiisplatz N" T». I.iciiiiitz Prov Schlesien, Alleniamie. e» HkIIi'Uii 'II'- la Snoéh- l'.iihniKiliijiiiiiif d I'-flfiph li)()(S M^I. Uii(;m(i,\ (l)r. lùldiiard). pi'otcssciii- à rniiivei'slU- (le l,;iiis;ii)ii(\ l?l(»n;i\ sur N'cvcv. Siiiss(\ >' Hi vsso.N illcnii din. Cliiìloaii dii \'oni('l, |)ar Rruùt-\Cni('\ . (Allier). Fiance. » BiYsso.N (Holicrl (Ili). 7(1. Boulevard Sainl Marcel, Paris (T)^- ]. >' FvrvKi. (All)orti. ,\, me (dioioii. (\\\m (Calvados) l-'iaiice. I !)(►!) (i \\(^i.i;\i ri;. Direcloiir du Miis('uiii (rilisloiro .Naliircllc de \ieiine. « Jov.\.Ms(l/al)l)(''j .de). 7. rue (ioëi lobuli. Paris (('>""-'). liM)8 .loussKAi \ir (I)' K('li\), 2ì>. me de (ieriiovic, Paris (1 i^). Kei\rem.\.\s (CIi.), W riio du Mao-jstrat. Bruxelles. » Oi.iviKi! (hj-nesl). Les Kaiiiilliniis. près Moulins. >' (Allier), h'rance. 1909 Mmìciial (I)' Paul). Diivct.eur de la Slatioii lùituiìi(»l(tiii(|ue de Paris. ;>(). rue {W-> Tuiiluiises, l''()nleiia\ au\ iinses (Seine). France. J'.iili! Pic (Maurice), à l)i;^(iin. (Saône el L(»ir(>), l-"rance. » HKriTKii (Edmund). Paskau. (Mora\ie), Aiilriclie. J !)(!!) IldTiisciiii,!) (The Hon. Walter), Trinu" Park, Triiiii. Ilerls, Alili"] eterre. 1Î)0U Siciliani de Morreale (Comte). Consul de S. M. le Roi (l'Italie, au Caire. » Simon (lùiiièiie), IC» \ ilia Said, (70. rue Periiolèse). Paris. (IC.e). » W'kiîm:iî (Dr. I^raii/), iMariiaretonliof. 12 (\ll) A'ienne. Listi' (li's Mfinhii-s ai' In Sor ioli'. M<'ml)r('s titulaires l!MHI AiioiTAKiA (l'j-nest), rue do rancion Kliaiig'. Mouski au Caire. llHIi! Akair (Kniest), Turf (Huh. au Caire. 1110!) Ai.Fuiiii (Aiiastase). Sharia Mikaïl Cad. Fagallah, au Caire. » Ai-FucRi (Jean), Sliaria Mikaïl (iad, l-'a.u.allah, au Caire, lino Andhks (Adoll), Bacos. Kanileh, Kgypte. l'.lO!» AoTTH.iNA (Kiirieo) Shai-ia Saplieh. au Caire, )i AitTiN Pai.ha (S.l'l Yacoul)). Sharia Xul)ar Paeha, au Caire. IDOS r>AiiAiii ((i. ( .), Sharia Mikaïl (lad, Fagallali. au (Ja ire. l!)07 Bav (I)'. (t.) Sharia Fagallah N". 13, au Caire. 1<.)0|)te. » Bmntteai- Bky (Mauricei. Ezhet el Zeilouii près le Caire. l'.lO!) Brown (Thos. W.), Secrétaire de la Société d"Morticnlture coinnieiriale. (Ihizeh. jtrès le Caiie. » B)i i{(;i:n\ (Louis). Ingéiiieiii-, Fayouiii. L. Bys. C" à Vlédinet el l^'ayouiii. » Cvr.cAs ( F'iduar Haynaud), agi'onoiue, à Manseurah. Egypte. li hnllcfiii ilr III Siiririr /ùiti)iiii)lo(/ii/iif |>(»l\ tc. 10. Sharia \\\ihoui el Moïa. au Caire. 1007 Fakiii (H.), Socii''((' (rAuriculturc à Xachart (Garbioli), Egypte. F Fkura.nte (Ciiov.). Avocat. I. Sharia el Collari. au Cai IT. F FoAiiKN (Goo. p.). Secr<'taire uéiiéral de la Soci('lé Khcdiviale (rAgriculturo. (rhézireh, an Caire. 1908 F(»i«TK (Ab.), Avocat. Sharia Shérifoin. au Caire. F Imu^ukt (Daniel), Sharia ol Baïdak, au Caire. 1909 (tvntks (Edouard). Ing. Agronome. Sharia el IbraJiinii. Kasr cl Doubarah. au Caire. 1907 Gahozzo (A. s.). Ing. Sharia Abbas, au Caire. 1908 Gati.m;\u (1)' L.). Sliaiia Boulac. au Caii-e. » (ti.avaw (Jules), Sharia Emad el Dino, au CaiiT. » CiREEN (Jac(|iios). Avocat. Sharia el Madabegh. au Caire. )) Ilriu (D' All>ert . Pince de POpi-ra, au Caire. )) TIkss (I)' Ernest) 4. Sharia F^iiiad el Dine, au Caire. F In.m'.s Bi:y (D' W.). Si:y (h'oid. do). Sluria V.mwA cl Dine. au C.aii'o. Mocf (Mans). Sharia Soliman Pacha, au Caiiv. MuüPir.c^o (Iharl.). Avocai. Sharia Ma,urahy. Caire. MossKRi Victor;. In^-. Aiironoine. 2.'). Sharia Ahou Schâa. au Caire. Noi'iiitissoN Bh;Y( Albert), Squai'e Halini. au Caire. Ni iiAii Pacua (S. E. Boghos) rue Nuliar Pacha, au Caii'c. Orr. (Dr llussein , Chimiste au Lahoraloir<' !\hc- divial, au Caire, Paciicmiaki R.P. 3IG. à Alexandrie. pKYi-KiMuorh' (W de). Mila printemps. Av(miiio Dejonchay. Moustafa, Alger. Pkzzi (K.) Avocat. Sharia Kasr ol Nil. au Caii'o. Picciolo \l. de). Agricultural School, (ihizeh. ail Caire. PioT Bi;y (J. B.), Square Ilalim. luhékieh, Caire. UosK (Edouard), Avocat, 2. Sharia el Collari N. 2, au Cairo. KuFi'ri! (Dr Armand), l^résideiit des Services Sanilaires Maritimes cl (juai-aiilenaires d"E- gy|)le. à Alexandrie. Schutz (Ceo.). Sharia ol Koubrx P.P. ID.). Cair . SiNAiMNo ( Ambr. ). Sharia Gamah Chercass. (aire. lo lillllclill di' 1(1 Sorii'lr l-'li IdllKilnj/ùilli' d lù/l/l)ìc. 1908 MM. SociKTK Khi'ckiviai.I': dAguici lti ke. a (iliczireh, ;iu Ca ire. lìMIi) Si'iK(;i:r. (Felix , à Zap;azig, Basse Egypte. » Stki',v.\]a.\ (S('l)ouoli). à Seguin. Maliallel Holi, (Gai'bieh). Egypte. )) Todi» (Di.) Sharia Kiiiad ci Dine, au (iaire. » Tonti ( Fenucci(»). Siiaria Einad el Dine, au (iaire « N'alsamiius (D.) Ing. Agronome B. P. 77(>, à Alexandrie. IIMIJÎ Van-Lewkp (E. A.), à Kl Hico (Béliera) Kiiyi»te. \'oitoN(»n' (Dr. Serge). Sliai'ia Boulae, au (lair(\ IDO'J VfiUdXiFF (Dr. (Teorges). Scpiai'e llalini. Kslx-kieh. au Caire. F Vii.uiucKs ( K. {].). iMitoniologiste de la S(»ci(''l(' Kliédivialc d'Agriculture, (lliézireli. au Caire. lîMI!) Xli'fAs ({].), Menaoer Vacuum Oil Co.. Sharia Kasr el-Xil. lìMO ZritvnivcMi ((TCorocs) à Alexandrie. ^ìóaiice «111 i*i Janvier IfMO l'n'sidnn-,' ,li' 1/. /•;. (Il ihorii Dhlvictioiix hoi/oiifiq/fes. — Le l'i'ésident se t'ait un plaisir d'aimoncer (|ue M. Kimìèm.: Simon, memlire lionoraiie de la Sneiété. a ('ti' (''lu membre corrcsiìondaiu de l'Institut de France (Académie des Sciences) et que M, Roiìkkt im Bi'Ysso.x, membre honoraire (W la Société, vient d'ohtenir de l'Académie des Sciences de i"ranc(\ \o Prix SavigiiN pour son remarquable travail Ri'risiou des Ci/ri/xididcs tic FE- fUfptc (|ui a fait l'objet du premier fascicule de nos Mémoii-es. Sciliicf ilii I'J .Idillici I'JId. il Lo Pivsiflcnt ;)(lr('ss(' aux deux savMiits ontomoloiiistes les f('licitatioiis dc la Sociótó cntomoJogirine dK.uvpU' ot j)mfit(> do la riicoiistaiico poni- los i-oiuorcior encore do lem- bioiivoillani cnneoui's. Ih)ii!< (r()iin-(i(jt's.— Li\ Socióró a roru à titic do don i)Oui' sa l)ibliotl)ò(|ue : do I'll S. I>i:i'\iìtmi.:m (M' A(;iìi(;ui.ti iìk do Washin.aton : 1 libomation of tho iii(\xican Cotton Koll Woovil. by W. K. IIimis and W. W. Votiikiîs. AdiiiissioHs. Sont noiniiiós niomhros titulaires MM. Amu;ht Noi iìiìisso.n ì\k\ et Adolf Anuhks. Communications. Sur les Chrysis de Klug. Ils 1 1 1 e 1 1 . p.n- lì. nr l!r\ss(),\ Lc savant historiog-i-apho d(>s Chrvsidides. AT. lo I)' A. Mocsai'N. a ou du Musée do Berlin la coniiuunioalion dos ty|)os dos C//>7/.s7N dóoi'itos ))ar F. Klu- dans les SipnlmUe j)/i//sica', JS4Ò V'- (JêiuuU'. LV'ininont naluralisto a done pu raii.uvr oes es|)ècos à l(Mn |)laée détinitive dans la noinen- olatuiv. Il rostail assuréiuonf bien dos doutos. mais leur oxaiiKMi a anion«' iilusiours surprises, aussi devons-nous savoii- oi-é à M. Moesar\ davoir entropris colle identifi- ca tion. M. Mofsary a publi(' le résulta^, dc son étude dans les Annales M/isci iniliond/is Jl/fiif/arid, 11109 p. rJ9>S 4()7. 11 on résulte quelques niodiücations à apporter dans la ìì Hiiliclin ih' 1(1 Siirii'-ti' lùiliiiiìdloi/ii/iii' il' hijfipli' . Rórmoiì des Cliri/sidides di- l'Egi/pte. (Méinoires de hi Société ei/loiiiol(>(/i(jii(' d' KgypU' rol. 1. /" /W.sv. [DOS). 1" page ÌK). — Il faut lire: 11" 2ì. C. chlorospila KIiiì;-. Symli. |ili>s. I»ci-. V. lìti") n- -2 Tal». \LV 111:-. ;;. iiiàir. — e. nricslnui Kliii^-. I. e. Il" ;i T;ih. \\.\ 111;, 1. Irin. - C Ori, ini li. du l!ii\ssuii. Spi'.-. ihiii. T. VI laii:. |>. '.7'.. Ma Cltri/sis OcUiril se trouve s\noii\nie de la C. chlojos- pila de Klug. La vue du tyjìe seide jtouvait peniiettre de reconnaìire eette erreur de ma part : car dans la descrip- tion de Klug, il nest |)OÌnt fait mciìtion du caractère si ])artieulier que portent les niésopleui-es. La C. caiesUna est la femelle de la inènie espèce. 2" pag-e î)7. Il faut lii-e : II" 2'(. C. albipiliS .Mocs;ir\ . Mon. (;hrs>. urli. h'rr. unis . lilSll p. ilCC. Il faut exciui-e la I'. rwlesth/ii Klug, coimne nous ve- nons de le voir ei-dessus. car elle n'a rie», de coiiinuni avec la C. (ilInpiUs- Mocs. 3" page 07. — Il faut lin» : 11" .')7. C. maculicornis Klnj:. I. c. n r. T.ili. \L\ fii^. c. — C. fiilrii-iiiius .Mncs. .Mihi. (1Iii-\>. (irji. Icir. iiiiix. jülül p..'!7.'>. 4" page 82.— Il faut lire: II" .')'(. c. pallidiCOrniS Spin. .\iin. Sdc. ImiI. (le l''r;iiicc. jll.'ü! p. iM — (' . Inimi-nilis \i\i\i:. I. c. n" 7. Tali. \l.\ lii;'. 7. f)' i»age (S5. Il" .Ml. I„i ('/iri/sis l'nnildUs KIiiì: rsl iiiic espèce 1res disi mele, mais elle apparlieiil aii.\ lli'.nii/n i/sis e| non pas aux Ti-fni- r/iri/sis. Là aussi, ni le texte ni la figure ne laissent deviner (pie le IV tcrgite abdominal est muni de si.\ dents a))icales. (')" page 85.— Il faut lire : II" .".11. c. Pharaonum Mno. — r. n-fuli/r/is Klui: 1. c n" 7 Sraiiri^ fill I'J Jaiirii'r I'.Uii. la r.ili. \l,\ . IÌL^ !! iK'r S|Hnn|;i . r. Iiinnnli It. dii r>ii\>soii. Ann. Soc. Kill. (Ic Krinti-c. jîiil" p. .MIT. M;i C/ii-i/sis (liidiiili est syiionyiiic (Ic la (\ Plmntoiiiiiii Mocs. 7' i)age 112.— 11 faul Vwv : M' <;7. C. Pharaonum Mocs. - ('. ri-fnh/rns Klni:-. - ('. (iiiiiii'li H 1 1 1/. ss. Les uK'Hics modifications de noms doivent otre faites éiinlement dans les ta Idéaux dicliotomi(|ues. Description d'un /jimms du sous-geiire i.nr/nurns. (loi. Ijncnli(iniil;c) |i,i|- I., l>i;iPi:i.. Le sou-;-,u"eni"e LikIiiuchs ScJKenh. Sto/^t//-^ Muls. et (lod.i se distinaue des L(iiiiin>: piopi-ement dits par ses antennes (|ui se tennineni l)ru>(|uement en massue ovoïde (' et par sa fare dorsale lieriss(M' de eiins plus ou moins muu- hreux. Il c(impr(Mii!Ìt jus(piici Irois espèces. (|ui sont : L. ho/'riih/s lìciti., de Ti'anscaucasie. /,. (//Iihdsiis P(-tri, d'Asie centrale. /,. ciiiiiliis IJoliein. [Iiirl'i^\\:\\{\.. Xiro/asi Mois, et (iod.), du ('aucase cl de IJùirope nu'ridionale. (-'i I ne nouvelle cs|)ece de ce uroupe a et*' ri'cemineiit di'- 'i C.c iMi'.icIcrr c>l liTv ('\ci'|ili(innrl i|,in^ l;i Irilm ilo l.i.iiiii. : ji'iiil ,1 |;i ^in^uMcrc Ncvlilni'c i|c l.i luce doi'^iilc il (jdiinc ;ill Lilr/llniriis. (|i|(' |i' iji'rris |i|i|.s hiill. lille rovelli I il.l lice siiper- riclelle ;i\ er ee|-|;illi- ^'\ '/(/■/'•//'///, nnl.i m men I ,i\ec le (,. /inrininil llohl-.. (I Ak'elle. (-) 1,1' /,. r/v'////(/.v -- elend jiiN(|ir;in ilell.i du lillone.nii il |i;ii,iil \i\l'e -slir le l'illniinn ililsriilcii'ii. 14 lliilh'lin de III Siirirtr Eiilnnuiluiiiijiif . il /ù/i/iilr. (•(Ui\('|-t<' ell PJjjyiito |wi* ie Krv. IV'iv (',|:nii|»fiiiain. {|iii a l)ien voulu mo renvoyer et mauloriscr a la décrire. Larinus (Lachnaeus) Clainpauaiiii,u.s|). ( )))l(>ii- uo-ovatus. convexus. ni.u'er. pilis hrevilms apprcssis ciiiereis dense vestitus. superne pra>terea ciiiiilais eapillaceis alliis. loiiiiis vel loujj'issiniis. seuTcoatini liirsutus. aiilennis pedi- l)us(pie testaceis, t'emoribus intei'duni iiifiiscatis. Uostiaiiu tli(>rac<'ni longitudine vix aMpians. i-eeliiiii. suliexiindricuui. ci-assiusculuni. Piotliorax hrevis. Iiasi Ihiukm-ìs paulo au- gusti(t)'. post oculos liiid)iiatus. FJ\ti'a oblong'o-ovata, lateiihus fere parallelis, criiiilius caiiiilaceis nunierosis, secuiidiini sutuiaiii. pra'srrtini postice, diver^cnlibus. Tibia' margine exierno liirsuta'. — Lon.u". 4 mill. \ariat strato ])ulvereo ve! isahcilmo, laterihus albn-lim- halis. vel fla\ escente, latei'ihus vix albcscentilius. Basse-Kgvpte : ouadis du Mokattam près de la < source de Moïse » et W'adi-llof |)rès (rilelouau. sur \'Aslrj/s Ciirciilie- mkIcscI les Iriiillrv scclirv de Iciii' |il;inlc M(.iirrii-ieri' (Mil clc l'c- (■(•iiinienl ^ll:■n,■ll('•^ p;ir .liilo Hoiirucdis iHnlI. Sur. ml. ilr Fnnin-. (liidi) . 1.. ir.i;). Sódììci' lin /? Jiiiirii^r I UHI. IT) Note snpplénieiitaire à ma communication sur Sifanihj-adif/s ìircrìjìcmiis Kkitt. |i;ii- Alidi, !■ A.MiiiKs Ma (Ici-nièiv couiimiiiicatidn (Sóance du I I X(»v('iiil)ri' lìMI9).a (loniìólieii à quelques (»bsorvatioiis. et des nienibi-es de notre Sociéti' ont ex|»iMMu'' des doutes au sujet de l'ideu- tifieatioii des s|)(''ciuiens mâles (|ue j"ai |)i'(''seiit(''s. Je crois donc de (|uel(|iie iiiti'-iVt d'ajouter (|uel(|ues mots au sujet de Sitaz-iilinir/ii/s dont le luàle à ('l\ti*es ailoug'és n'poiid peu au caractère spéeili(|ue de hri'fijx'i/uis . .l'ai déjà répondu a cett(> séance que l{i;rrn;ii avait pro- bablement l'ait sa desci'i[)tion sur un spécimen Femelle et (pi'il ne connaissait peut »''Ire |)as le mâle. Cette supixtsition se trouve aujoui'd'liiii cliang(''e en certitude; gj'àce à l'ama- l)ilit('' de M. llon;AT (i a.ncjmìai'I'.iì. de \'ienne (pii m'a remis la desci-i|)lion originale de IJi-niKK et ipiise i'appofle(>lt'ecti- venieiit un exem|)laii'e de sexe femelle. M. (i vx(iLii\i'i:i{. à (pli j'ai remis un de ces mâles à (Mytres allongés, l'a attril)U(' a .s', lucripei/nis Wkvw. Knti-etemps M. le Pasteur Stahlberg, de Schwerin, (pli avait re(;ii par mon entremis(> d(^ ces co(piilles d'Hélix, a obtenu aussi des sp(''ciinens mâles cl femelles, el a |).ibli('' celte ()bst'r\ ation dans une revue ent(nnoloi.'i(pie d'Alle- magne (Noti/ i.iber Sitaj-uhruchi/s hi'cflpci/i/is Keitt.'. Dans la même INnue Reitter publie rol)servalion d'un autre S/l(ir(ilu-cal(M'a (IVilet. d. Ileal Soc. Kspa- nola (I. Mist. Nat. llKMI) et dans laipielle il attire l'alteii- tion -^iir la grande diffi-reinc (pie pr(''senlent les sexes. La 16 lìnlli-lin dl' III Snrit'lr f-jiloiiìulDiiiiiiir il l-j/i/plr t'cliicllc est ;i|»t(MT. ses (''I\tr<'s sdlll tivs coill'ts ct son ;)ImIu- iiu'ii est ('hir.ui : tiiiidis (|iie Ic iiiAlc rt'ssciiilil.iiit ;i mi Sihi/is (111 à Uli Xoii'itis. ottVo (lcs;iiles ct (Ics ("lytl'cs lon,us. sc iV'tn'cissMiit tic la liasc à rcxtrcniiti' ct Itaillaiit a la siitui'c. (|iu iiH"ou\ rent pi'cs(|uc coiiiiih'lciiiciit ralKldiiicii. .S'. h/cr/pri/N/s IIkiit. c^t Iioir, a ('lytl'cs d'uil liruii-I'dll- U'càti'c ct a cxtrt'iiiiti' alMloiniiialc jauiic-rdUii'ciitrc. I'n'siilriH-r ill- M. (,. r/:ill! I A 77-; /)iu/s il'iiiii-nif/cs. La Socii'ti' a rc(;ii (lc|)iiis sa dcniicrc si-ancc. I)k r,\ SociKTK ii'HisToii!!-: .Nati liia.i.i: d" \ij-;\AMiitii:. — ('.aiis(_'s ()ui (•(iiiti'il)Uciit à iiioditicr la I'loiv naturelle d'lv ii"\])tc: A|)cr(;ii sur l(_'s travaux des liotanislcs en l\^'\|)te. |iar M.(i. ]\i\iiii;; Hcitracuc zur l*"auna Ac^yptciis, I Kcp- tilicn mid Halracliier. von Atxm.i Andiîks. Dr Dki'Mìtmkm (U' Acima i/n in:, iir Wasliinuloii. — l!c- port (tf the i'jitonioln.uist for I'.lO'.i. li\ L ( ). II(ia\ai;ii: Insects depredations in North Ainerican j-'oresls and liractical Methods of prcNcntion ;md control. Ii\ \. !'. Jloi'KiNs : Catalogue of ivccnlly dcscrilied Coccidae. - II.. I)\ .1. (i. Sa.ndeiîs; Tli(> Liiiia-]>can I'od-Horci-. The Vellow- .\(.'chcd Flea Beetle. In I". II. ('niiTi:Nni;.N. Séance du 16 Janvier 1910 17 Communications. Sur un Nouveau 7'hrij>s vivant sur la Vigne, en Egypte p.ir if I)'. IVvii. .Mauciiai. M. le I)' Innés bey, dans le courant du mois de septem- bre dernier, a bien voulu soumettre à mon examen des Thrijtx récollés sui- la Vigne aux enviions du Caire. Dans la localilé où cette es|)ece s"était multipliée, les vignes en étalent couvertes et souffraient de leurs atteintes. Ces Tliysanoptéies me paraissent se rapporter à une espèce nouvelle, et. de plus, il ne m "a pas été possible de les rattacher à l'une des coupes génériques précédemmeni établies. -IVn donnerai la dcscriptinii sui\antc: KetitliripK nov. gen. — Thysanoptère appartenani au sous-ordre des rcrehruidin. — Aiilenncs de huit arti- cles. Palpes maxillaires de l. et palpes labiaux de 1 arti- cles. AIxIoMieii l(''gcreinent relev('' et mar(|U('' diiiie dépres- sion dorsale à son extrémit«' posb'rieure : Tarici-e recourbée vers le bas, seulement jnir la pointe : 'IV'giiments recou- verts d*ui> dessin réticulé. Aih> antérieure trnni;ée seule- ment sur son bord post(''rieur. arrondie à son cxlrémité. Ketitlirip»i ;ej»'.y|>tiaciis nov.s|). — Long: 1.5 mill.: coloration (d'après échantillons dans l'alcool) d'un brun rou- geàti'e. varié de jaune: Tète jaunâtre. — Coijis entièrement recouvert d'un réseau très marcpK'. (pii s'(''tend jusfpie sur les pattes et 'es antennes. Ili o Bulletin (le la Société Entuìnoloi/it/tie il'Hi/i/ijh Tòte ayant uno largeur presque double de sa longueur. l)ortant en avant, entre les yeux, sur la laee dorsah« un eourt j)rolongement inii)aii'. largement arrondi à son extré- mité. Yeux composés ne faisant pas une saillie notable en dehors du contour de la tête. Antennes de 8 articles, le 2 glo- buleux plus volumineux que le 1 ". le 3"" fortement rétréci à la base et portant ducute externe un oi-L^anc sensoriel, muni de deux prolonge- ments cylindriques ;le 1"" un ])euplus court que le 3""' et jiortant du côté externe deux organes sensoriels, rinférieur muni de 2 prolon- gements cylindi'iqucs, le supérieur d'un seul. Les quatre derniers articles beaucoup i)his petits que les précédents constituent une sorte de fuseau terminal, les -j articles de Textrémité étant intimement unis: le dernier ou 8""' a la forme d"un(> baguette plus renflée à la base, sa longuein- n'atteignant jias le dou- ble de l'article précédent. Les 4 premiers articles de l'antenne sont couverts d'un réseau fort net. les articles terminaux ne j)ortant que quelques lignes transversales figu- rant une annulation secondaire. ,. .,, . ProthoraX un peu plus large que Antenne droite, face. la tête, à dimension antéro posté- ''■'"*"''• *"■'' ^''°'''' Heure courte, à peu j)rès égale à celle de la tète (enti" dor- sal). Mésothorax volumineux. Pathes épaisses. Aile de la St'diicc du If, Février I '.HO 19 !"■ Irangrc de très Jongues suies mv son boni |)(...stt''i-ioin'. tan(lis(|uo ](« boi-d Hutórieiii- est déi-anii et ne porte que quelfiues courtes soies espacées ; nervation assez faiblement indiquée : dans ]a région basilaire de l'aile, une nervure, (pli. un peu au-delà du tiers antérieur, se divise en deux nervures courant parallèllenicnt jus(pi(_' vers Textrémité de l'aile: près de la bifurca- tion, une nei-vure;trans- \erse réunissant la ner- vure longitudinale su- ])érieure au l)ord alaire. l^ne gl'aude tache bini- ne en forme de crois- sant vei-s la base {\r laib'. (jui offre à ce ni\('aii uKe sorte de (bi- pbcatui'e : ti'ois taches brun''s semi-cu't-ulaires sur h' bord jinh'rieur, la médiane ('tant \:\ pbis grantb'. A ih' (h' ];i 2 jtaire birtenieiit fianuV'c et soutenue par une b)rte nervure loiigitu- dinah' très appai-eiite. Ab(h)mrii plus bini; ([ne la t(He et le thorax i('u- nis: vers s;i partie moyenne, il est aussi large que le thorax. , I) I ■ 1-. • "'• -■' f*''fif^'in)s (Pf/iiij/i(iriis leni Mas de soie ou d epnie AUc antC-ricnc trèsUssic. à langle jmsterieur du pi-othorax. Jambe imstérienre poni-vue à s()ncxtrémit(' distale d'une épine courte et forte; 2U Bulletin de la Société Enlumolo(/i(]uc d'Eyi^pte. tarse postôrioui', avec une région épineuse précédant la caroncule adln'sive et une ou deux robustes épines plus lon- gues que les autres. KiG. '1. — Hetitlivips (piijiplidciis leni. Extrémité postérieure de l'abdomen, face dorsale; la tarière est vue par transparence. Aliflonifii li'';ir Aiini.i' Amiiu:s An rouis (les ('\|)(''ri('iic('s de l:i nou\('llo iiiclliodi' (juc nous |ii(''C(iiiis(»iis iivcc M. (1. Maire pdur la deslruclioii des papillons nuisihics au\ culluics. il m'a ('te doimc de (•aplui(>r paiMiii ceux-ci, {\r> espèces appartenaiil aux Xocff/iiliic qui me pai'aissenl asse/ inU'ressaiiles poui- être iiieiilioniK'es ici. mm seulement à cause de loiu' iiitéi'el scientiti(|ue il \ a plusieurs es|)èces nou\ellps pour rKgAple), mais bien aussi parce que ces papillons, dont la hioluj4Ìc n'est pes encore connue pourraient devenir, avec le teni|)S. des ennemis de nos eiiltures. Il n\v a pas si longlcni|)s, en cU'el. que la l^rodenia Ut- toralis ce grand ennemi du cotonnier, a été dw-rile pour la premiere Ibis el tout dernièremenl encora M. Wileocks a attiré notre attention sur le Carndrhia ejigaa qui produit de nouveaux dégâts dans les cultures. .N'est-il pas permis de croire (jue de nou\eaux |)apillons en voie de se propager dans la pays,, pourraient devenir tòt ou tard un nouveau danger pour l'agriculture'.-' Axant de parler de ces lépidoptères je crois utile de donner (iuel(|ues indications sur (iherl)ine, localité où ils ont été capturés. Ce liros village est situé à vingt-quatre kiloEuétres de Mansourali sur la voie ferrée de Damiette. Les terres cultivées en cet endroit sont en grande partie d'exploitation ivcente, et au nord on constate encore beaucoup de terres en fiiclie (|ui présentent un caractère sauvage et sur lesquelles jjoussent des hiiiiarix et des 22 lUtllfUn (le Id SmiiUr liiilniiiolui/tiiiic il I'^l/i/lili' Salcolacrrs. L;i flore de l;i localité est par siiit»^ reiiiar- quablo et on trouve là imn seuleinont des ))lantcs qu'on ne reiiconlre nulle |)arl ailleius dans la della, mais aussi dos espòees ijui provieniHMil s.nis aucun doule du Soudan el (|ui ont ('!('' ixnh'es par les eaux du Nil. .\ ce sujel je dois recommander aux holanisU's riiit(''iessaiite eniiununi- cation que M. (ïenriics Maire, a l'aile à la Société dliistnii-e Naturelle d'Alexandrie. \a'\ lauiu's mammalooi(|ue et ornitholoj2,ique n'olVrenl aucune parlicidarité. mais je dois signaler dans la faïuio erpetolo.ui(jue la |)résence lré(|uente d'un serpent d'eau, rare pai'toul ailleui"s en Kiivpte, el Connu sous le nom de y'ropiiloi/nf^/s Icssr/laf^fs, En ce que concerne l'entomologie je dois déelaier que je n'ai pas encore eu l'occasion d'étudier les insectes (|ui n'entrent pas dans l'ordre des lépidoptères, mais j'ai (piand même pu constater (pie l'ordre des oi-llioptèi-es es! l)ien re|)iésent<- dans la localit('', sans toutefois offrir d < grandes raretés. La Mantis rcinjiosd |)lu!òt i"are eu Kg\|)te y est pourtant assez commune. (^)uaui ;ui\ coii-optèi-cs. ce sont les aquatiques (|ui sont les plus remarfpiahles: j'ai recueilli i)lusieui-s espèces d' J/i/(h-i)i)ì/ili<ìrs ipn me paraissent intéressantes, mais ([ui n'ont pas encore ('lé déterminées. Los lépidoptères «pii toni • l'objet de celle note ont été captiu-és au mois do .lanvier, au moyen de bandes de toile préparées suivant notre système |)Our la destruction des Prodenia lillo/nlis ,Aiirotis ypsilon eie. Voici quelles sont les espèces siu' les(pu'lles je désii-e attirer Latten tion aujourd'hui : L Mamestra coNsangNinis Gvèskk ^= Ahbas Hakku. 2. Per igea capensis. 3. Eremohia compitali^ Drandt. ■Séance du IC hinrkr 1910. Î3 4, Leucania Loreyi Dur. 5. Leucania sp. G. Plusia Dauhei Bofsduval. 7. '(i>> rircnmsicripta Frever. 1 . Mamestra consanguinis Guénée. Ce beau Noc- tuide a été signalé en dehors de l'Egypte, en Syrie et aux Indes. Cette espèce qui est i)lutôt rare partout, est assez commune à Chei-bine. Les ailes antérieures sont brun-jaunâtre avec des dessins noirs; les ailes portérieures sont jjrescpie complètement noires. Baker Xotcs on sduic Lcj/idoptera receired /'/■oui tJte iieiiihhom-liood of Mcrandria. Tmn^. Entom. Soc, of London for the year 1894. décrit cette espèce comme nouvelle sous le nom de Maii/esira Ahhas^ mais il est certain (|u'il s'agit liieii de il/. rûiimiKjtfhiiK. 2. Perigea capensis est nouveau pour la Basse- Eg\ple et semble immigrer de la Haute-Egypte et du Soudan. Cette espèce a été capturée en compagnie de Prodenia iittoralix et A(/rotis î/psilon et c-t très voisine de Proden ia liHora lis . Je ne connais pas encore sa chenille et sa biologie. Les ailes antérieures sont noires, sans dessins, avec des reflets dorés rpii ne sont visibles que sur des sujets frais; les ailes postérieures sont foncées avec les nervures bien mai'quées. L'espèce a été obser\ée dans t(mte l'Afrique juscju au C.aj) de Bonne Espérance. '■5. Eremobia compitalis Drandt. Espèce nouvelle que j'ai trouvée à Bacos-Iîandeli en lîlOH. Deux mjUes capturés par ma femme et un mfde et une '2'i iiiilh'lin (le III Soiii'-li' fùiliniinìi'i/iiiui' (Plu/HpiiK lemellc quo j"ni i)ris on Dicembre 1909 dans la moine lora- lilé. Fin .laiìvioi' ÜHd. deux femelles à Cherhine. Le D' Diandt, de Königsberiij a donno une description dt'tailléc de cette nouvelle espèce dans le III Jahrg, der Internat. Zeitschrili. (iahon N" 30 p. -iOl). Suivant Tauteur ce papillon a lU mill, (un peu ])lus (pic P. lifforalis): tète, thorax et ailes antèrieui'es brun-claii-; la ligne ondulée blanche et formant un \V tiès desti ncte : les ailes posté- rieures blanches avec la liüiic marginale formée de petits croissants noiis. La biologie de cette espèce ne m'est pas encore connue. Elle doit être classée à pi-oximité du genre Hadena (Noctuidae). i. Leucania Loreyi Dii». Connue dans le midi de l'Europe, en Syrie et aux Indes. Les ailes antérieuies sont d'un jaune très clair et striées, offrant l'aspect du bois de palissandre poli; les ailes postérieures sont blanches. Je signale cette espèce avec d'autant plus d'intérêt que M. Wilkocks a trouvé sa chenille sur le Riz où elle cause quelques dégâts. 5. Leucania sp. Cette espèce que je n'ai pu identi- tier jusqu'ici est très voisine de L. Loreyi Dup. Je ne connais pas sa biologie, mais je crois qu'il serait intéres- sant de chercher à la connaître car cette Noctuelle se trouve en assez grand nombi'c à Cheibino. 6. Flusia Daubei lioisi». Cette Plusia n'avait pas été rencontrée jusqu'i(ti en Egypte, elle était connue d'Espagne et d'autres pays circummédilerranéens aunsi que des Indes. La chenille se nourrit d'un chardon (Soncims olevacensj et probablement aussi de Bei^mu (Trifolimii (de.camirinum). >ióanrp. riti ic .hinn'iT l'ili). ;?fi 7. Plusia circomscripta Freykr. Plus i-aro que l'espèce | )!•(''( -('do nie olle na\nit |)as eiifoie été observée en Egypte. Elle est comuio de Candie et des Indes. Voisine de P. y anima. Les ailes antérieures offrent également un dessin blanc simulant deux goultes argentées sur fond doré. La chenille n'est pas connue; il est possible toutefois qu'elle vive sur le Cotonnier et le Rersim. comme la Pl/isia ganinia qui, en Europe est nuisible aux cultures. H] liiilli'liii ill' la Sucii'-lr /ùilninnliii/niHf /l>li Sèanve «In ii .il;3svs I1M4L l'ri'si,i,',iI. L. Schiiil/c dans le sud do l"Afri(|uc: M. R. du Buvsson : Monographie dos \'es|)ides du genre Belanogaster . Le Dkpartmem UK Aiìrici i.tire (Etats-liiis d' Aniériiinc) a fait don à la Sociótó dos travaux suivanis: TJie Lesser Clover-Leaf Weevil. 1)\ V. M. \Vi;hsti;iî : The Kuonymus Scale {('hionaxpis ef(Oi/i/nn. (lonislock). I)\ .1. (i. Svmhm'.s: The Parsnip Leaf-Miner: The Parsley Slalk W'.vvil. Tlic (lelery (laterpillai-. i)\ F. H. IliinTKNUKN; The Seiender Soed-Corn (rround-Uoetle. h\ W ,1. Pimi.t>U's. A surtout, d'un testaci pfde. Trte assez i!,i-()sse el l()nii,ue, (l(''|)i-iniée entre les yeux. Prolliurax pres- que mat, o'iohuleux, coui'lement étranii'lé post/MienremenI, muni ant(''rieureiuenl d'une corne lon^'ue. roussùtre à poui'tuiM' crónek' un peu ohscurci, cette r(trn(' lui \)v\i (■(»urhi'c (vue de profil). ciiMc assez mar(pi(''e. Elyli'es bien plus larges (pu' le proihorax. drnils en avanl. avec les (''paules ai'rondies, |jas très ioniis. subparallèles en a\aul, l'étréeis postérieurement, orn(''s sur cliaciui. un peu en dessous du milieu et sur le dis(pie. d'iuie vague petite macule bi'unâlre. plus rap|)i'ochée de la suture que (\\i bord externe. Pattes longues et grêles. Lung, près de 1 mill. Le Ciure (coll. Fei'ranle). Il pouri'ait se Vaii'e (|ue celte nouveauté ne soit qu'une variét(' e\tr(Mne. à eoloi-alion plus claiiv. de M. MpUi/I Mars.; Je ne puis me pi'ononcer catégoricpiemenl au sujet de celui-ci, soil parce que je ne l'ai ('ludic' (pi'en un seul exemplaire, soil parce (pie je ne sais pas exaclement (pici est le Mecyii.otar>st évident i\ur Ics cnuscs pnuvniil |)i()V()(|ii('r d'Ite sui-c\citation sont luiilliplcs. et (|iril faudniit drlcr- inincr |)niir cliaciinc «Telles, par de noiiihivusos expéi'iencos (jiicls eli sdiil Ics phases et les ctt'els. Il taudi-ait l'iM'hef- cher do niènie (|iielles seni Ics causes (|ui deteninncnt la iiioil des scorpions (|iii se sont |ii(|ués; si c'est li I(''sioii piii'cniont mécaniipie du izanulioii c(''rehi-al ou du vaisseau dorsal, nu si c'esl liiclidii du \ciiiii intntduit à un endi'oit (|Uelcoii(pic du corps ou sculeiiicnl aux endroits cites plus haul. Le sujet a coup sur ne uiainpic point d'inlerèt et il est hien ('tonnanl (pi'iui ait l'ail là-(h'ssus si peu de l'eclierciies systéniati(iues. Sroi-pioi/ /<'fiii(>//)\ — La seconde oliscrval ion com-eriic un l'r'ioinir/is ipu est resié cn\ iron (piator/e mois sans nour- riture. \.o 1" ()ctoltiT l!!*ll. avant pris ini l'riniinrfis de taille exiraordinaire. je le uns dans un llacon à lariic lioulol (pie je recou\i"is d'une pla([iie de wyvr cl (pie j'ciil'erniai dans une ariu(»ire, me |)]-oposant de reprendre les e\p('riences relati'cs plus haut. Ce ne fut pourtant (pie six semaines plus tard (pie je me sou\ins {\v mon captif, et je pensais le trouver mort, (jiielle ne fut pas ma surprise, (piami je mapcrciis ipTil l'Iait aussi hien jiorlanl ipie le premier jour de sa captiviti'. Ceci me d(''termina à s oumettre mon sujel à un jeune s\stémati(pie. Je recousris donc le flacon de la p!a(pie de verre et je le l'ciiiis dans une armoire dont j'a\ais la clef constamment dans ma poche. Pai- cela, j étais assiiiv ipie personne ne pourrait lui donner de la nourrilure à mon insu. Tous les quatre ou eim| jours, je sortais mon j)rison- nier jioiir m'assurer (ju'il ("tait vivant, et apivs (pielques lenips Sédìvr fill '.) Mars I 'J IH. 31 je inaporciis. a mon ui-and ("tdiinenicnt. (|ü'aii liou de (lópó- rir, le Friou^/rus lirossissait (riiiio manière visible. Peu à peu et au fur et à mesure, que le tem|)s séenulait. il se formait une légende autour de mon seorjiion. et je reeevais tous les jouis la visite de personnes désireuses de voir ee scorpion phénoménal qui laissait bien loin derrière lui lous les Tanner et tous les Sucri. Le 26 Juillet 92, c'est-à-dire après di.\ mois de captivité et déjeune, le Priot/ur/fs était j)lus gros ([ue jamais. Le 29 Jidllet. dans Taprès-midi. je xouliis le moutrer à un visiteur et je m'aperrus alors (juii ('-tait couvert de taches blancbà- tres. Pendant une seconde, je siq)j)Osai (|ue le /''y/oM('^;7^s avait été piqué par (juehpie hyménoptère don! les larves venaient d'éclore. mais en examinant la cliose d'un pen |)lus ])rès, je vis qu'il salissait dune vingtaine de jeunes Piioiitirns; jCn comptai 2o. Le soir je n'en trouvai plus (jue 17. Je sé|)arai alors la meiv des jtetits. dont je liardai Ò vi- vanls et je mis le leste dans de lîdcool. Le lende- main, les T) petits scorpions étaient redinls à \; il était donc évident (pTils s'eïitre-dévoraient et (pie les (i qui avaient mampié de l'apivs midi an soir n'avaient j)as été dévorés par leur mère, mais bien par leurs l'rères. Un des 4- fut encore mis en pieces par les :> autres, dont un avait changé de peau, (les 3 allèrent bientôt rejoindre leiii's t'rèirs dans l'alcool. L'aspect de la mere avait changé du tout an tout; par euphémisiup. on poiii-raif dire qu'elle n'aAait plus que h.'s os et la peau. Klle continua à vi'géter en dépérissant de plus en plus jiisrpi'au LJ Novembre \)'l. jours où je la trouvai mort(> . Hlle avait donc jei'uK' L> mois et 1!) jours, jeune in- vraisemblable, iiieiue pour un aiaehnid<'. 3'2 Hnlh'fiii (Ir la Soci'rh' Eìiìuwolociiqiir d'Eyypte. .l'essaxai de répéter plus tard cette expérience, mais soit (\ue les sujets eussent été trop faibles, soit qu'ils eussent été blessés quand on les prit. I expérience échoua car, par trois reprises, les sujets moururent après deux ou trois mois (le jeûne. (le {|ui est encore plus étonnant (\uv le jeune prolongé, (•est a mon avis que ce Prionunis femelle a donné des p«.'tits flix mois apj'ès avoir été técomh''. en su|)posant que cela ait en lieu im |)eu avant sa capture. ('ne observation similaire a et«' faite il y a environ cinq ans par un de mes amis M. l'elix Zarb et contrôlée i)ai- M. le !)' Coniath. Il s'agit aussi dun F/ionorm de taille m»»yenne pi*is vers le mois (rOctobre 1904 et qui gardé en captivité dans une |)etite cage vitit'-o et laissé sans nourrituic a succomlx' après ')'î ► mois (le jeune. Srdìirr (hl '.I Marx 191)9. 33 Les mesures de défense contre les Vers du Cotonnier |t;\f Kixii Alili (1 A.Mi';s \/A ri'collc (lu colon I •.)()',) s'jiiinuiiriiit Irrs aboïKiaiitc. Nous ('s|)('i-ioiis alors altciiidrc racileiiiciil les cliitlVcs do icikIciik'IiI (le nos iiicillcui'cs aiiiK fs, et iiiriin' les surpasser. La suixM-licic |)lant('i'. la ui-aiiii' bien Icvi'-c, la lenipératurc t'avoi-ahlc. TasiRri sain et vio-oureiix des jeunes plantes, entin une (iiM' abondante, lout semblait justitier cet espoir. Avec (le telb's jirevisions et avec la pei-speelive de hauts |)ri\. il nous ('lait iteinus d'envisaii'er le lelevement tinan- cier du |)ays bien lee] el |)roeliain. el courte h période des sept vaches niai.ures ajjrès l'aboiubiuee. Pour les prix du Coton Ion sail conibieii la hausse vint lieureuscmenl surpasser les v(eu\ les |)lus opiimisics. i'our la iV'coIte rai-euient les circonstanees et les conditions naturelles furent aussi favorables ])oui- (|u"elle fut trt's bonne. Dans inie grande niesuic cette UKMne l'i'colle ne depen- dail donc |)lus (|ue de nous. Elle ne dt'pendait plus {|ue diui (•ouii)iénient indispensable de conditions favorables faites poui* ainsi dire |)ar nous, sous nolix» contrôle et vv- lilables à noire gré. Conditions de bonnes graines, condi- tions de nulieu faites à la plant(\ conditions d'utile proteclion. Or jusipraujourd'Inii celte i-('colte n'a alleint «pi»' 4,eule. notre uniijue richesse. C'est (le|)iiis douze ans et chaijue fois que devant de tels résultais nous nous émouvons. On s"émut donc comme de juste et |)Oiii- la douzième l'ois lout le monde, le commeiranl. le propriétaire, l'ingé- nieur agronome, les socii^tés savantes, la presse, le (tou- vernement voulurent s'empu-rir des causes du mal. Déjà en Mars lilOîl. sous lintellii^vnle initiative de la Sociéti' Ivhédivjjile d'Agriculture, une commission s'était formée pour étudier les causes de l'abaissement des rende- ments cotonniers. Dans son |-apporl la sa\;iute commission nous dit ipie c^'s causes sont niultij)les et nous mentionne les sejtt prin- cipales à son avis: 1" La détérioration du sol 2" Les irrigations et i-otations .'1' Le drainage 1" Le climat 5" La déleiioratioii de la phinte <"»' Les insectes 7" Les engrais Suivent une etiid' ilét.-iillée de chacune de res causes et jes ronseils (|ui s"\ rattachent, h'ii somme, tels les sej»t i>irnnrp riti :> ]tnrpandues dans loute I'Ivun pt<' les circulaires pi-échanl avec ardeur la gueri-e sainle contre 1 insecte. Kntin lacliarnement conire le malheureux (pu vivali sans songer i'i nird bit tel ipi'il inspira les |)Ius f;ni- lastiques et les |»lus b'roces niiuciis de destriiclion. T''iii'iin celte ciriMibiire ipii noils parvint aloix; elle disail 30 liiillotiìi ilr 1(1 Socirir f:iil!/>qiir d'Ef/ì/ptc. à peu |iivs (Tci : Pour (Irbarrassor voire chain p dos clicnillos. placoz dos \ioii\ sacs sous los cotonniers. Secouez vigoui-esounient les ai-bustes de façon à faire toni- Ikt Io \er; prenez ensuite sacs et chenilles faites en un •iiiis tas (jue vous brûlez. Le moyen esl héroï(|ue. La mort sui' le hûchcr. connue Jeanne d'Arc 1 Atroce et hello mort, un peu conteuse loutefois. Et puis abusivement traiter notre cotonnioi- comme on vnlgaiir pnuiier et le secouer de la sorte c'est un |)eu. il me semble, travailler jsour des prunes. Quoi(|ue il en soit, de toute cette émulation il est sorti (piolfiue chose de bon. Nous avons ol)tenu des l'ésultats très appréciables. J'estime (|ue nous possédons désormais des firmes suffisantes |)onr combattre efficacement les in- sectes ([ui atla(juent le coton et n'avoir plus rien à craindr(> de leurs ravages. Mais encore nous n'en saurions tii-or aucun henéfico sinon par un usa^e intelligent. Ce n'est pas dire (juo l'ère des recherches doit être dose. J'esUmo (pie de précieuses découveites attendent encore cvwx (pii voudront s'engager dans cette voie. Découvertes de moyens de destruction plus énergiijuos, plus rapides, plus pi'ati(pu's. moins coûteux. Je crois, (pie le piobleme du ver du coton ne se place |)lus aujourd'hui, tellement dans la recherche de nouveaux moyens pom- le (h'-truire. autant que dans l'application de c(Mi\ (lue nous connaissons (b'jà. Ce n'(>st pas dire non plus (pic le plus difficile est fait, car nous savons les obstacles (pie rencontre une action (|u'il faudrait unanime, intelligente, éneriiiipie et suivie pour eti-e efficace. Mais nous voulons bien croire (]uo puis- (piil s'agit de sauvegarder la fortune et l'avenir do tout un pays, chacun sjiiira apportei- ;i la hiebe la bonne volonté nécessaire. (Vite tâche entreprise parles Pouvoirs Publics. Si-dinc till ;/ .l/(/;-.v lull) li" s(Mils aniK's pour lutici- cffioacomont , dirigéo par le (iouvcriicineni pour (|U(' I'actioii en coniiniin soil l(''üitV'i(''(' (lo faron à la rpiitlrc obligatoire et vraiuiont ett'eclivc. Parmi los iiiosiircs iililos pour conihatlro lo voi- du cotim il on est (jui sont depuis loui^tomps connuos ot jìi-atifiurcs; d"autros (piOn iritfiioro ix'ut-rtro pas, mais qui n'ont uucrc il me semble, (Hé omplo\('os ici: craulros cntìn et dos meil- leures do date toule récento. ^lais avant iraliordor ce sujet, il aurait élé intérossanl, pour faire ressortir son ini|»orlanoo ot son ulilit(''. de eoii- naitro la mesure du ])r(''jiidic(' eausi' |)ar les insecles (pii s"atta(|U(Mit aux coloiiniors, de pouvoir oliilïnM' la valeur du dommage ipiils causiMit. jMalheur(nisement le niaiH|ue (\c statistiques nous ompèclio do donner des cliilfros mémo approximatifs. Les années b^s |)lus (''pr()U\('os fuient : lS8(i - ir.'JJ - 15595- 11104. Kstiiner la perte subie par laiiric-ulture éiivptionne dans d(> telles années à 2.0()0.0ü() de livres égyptiennes, e'est. à mon avis, rester bien au- dessous d(> la V(''rit(''. Pour lannéc» 19()ii. dès le mois de Mai. les ebonilles tirent leur apparitian dans le JJella. Leurs ravaiics fur"nt tels, (pie \o coton ayant é'té lotalo- ment dé-liuit. de nouibreux champs dia-onl être lal)our('s ot semés en Maïs. Kn .Vméri(|ue, comme moNonno des cinq dei-nièros aniK'os, on estime (pfà lui seul le Cotton B
s usines d'égrona.uc. commerce, filatures (>t autres industries, cette jierto est la<-ilemenl jxirlée à 100.000.000 de dollars. l'jifin pendant ipiatro ans aux Suerei'ies. j'ai assiste' aux inté'ressants essais do culture de beltoraxos siicriéres en Kiiypte. Si ces tentatives n'aboutiront (pi'à (b's ecliecs. c'est bien Ifs insectes (|ui en t'ureni cause, .le cri»is ipio toutes les chenilles d'Lgyplo s'étaient donné rendez-vous .ÎÎ5 Ultìlclill ih- III Sui irli- lùllnilinliii/ii/lli- iT Ili/ l/lilf . sur c't's malluMjreiix cli.'inips de hettcravcs. Icllonient nom- hrcusos elles étaient et lelleiiiciil inci()\al)los leurs ravages. Vwc nuit lour siiflisait pour dévorer el faire disparaître des cliani|)s entiers. Ces chenilles à part le vei- de la capsule sont les inènies (|ui «attaquent an hersini et au colon. Par ranii iW niicivité' les insectes qui s'attaquent au coton sont : Le ver de la capsule Erias hisnlaiid. Le ver du coton Fnnlpiiin li/fora/is. Le vei- du hei'sirn Agrotis !lp>iilo)i entin la Cfu-aih-inii c.rui/ni. Poui' i)Uis de (h'Iails, je dois renvo\ei- à ladmiialile ouvrai;e de M. 1". (.. W'illcocks " Insects injurions to the cotton i)!ant in Ki2;v|)l ■ puhlié dans le " Vear-I)(tok of the Khetli\ial Viiriculture Societ\, iDOô « on trouvera là de très minutieuses descriptions. Sur ce sujet c'est l'ouvrage le plus complet our ce ipii a Irait à l'historique des ravaiies. des recherches et des mesures prises contre eux dans ce pays, l'on pouri'a ulile- ineiil consulter la comnnmication de M. lernest Adaii* publiée dans le -i""' t'ascicul(> llMIll / nulleiin de la Societi' Knto- nioloL!,i(|ue d'Ivsyitte). J'en viens donc an cha|)itre des remèdes, r-hapilre non pas peul-("'tre des plus captivants [loin- les savants entomo- lojiistes. L;i description de (piehpie i-aiv et nouveau sp<'cimen que j'aurais découvert les eut autrement inl('- ressé je n'en doute |)as. Afalheureusemenl je n'ai l'ien découvert! Toutefois et mali!,ré ma maladresse je suis persuadt' (pie le seul l'ait de traiter et de discutei' sur des intérêts aussi .uraves et importants (pie i-eux de protection (efficace (le notre nVolle cotonniere saura à lui seul rete- nir l'attention. Des recherches, des essais (!t dt^s expèiieuces faites pour eojubattre le ver du colon, il n'est résulté jusqu'ici (pie radoption d'une seule mesure. Celle de reô'euillage. Cette Srillirr 'III :i !/")> V.I III. nn(''i'atifni consislc cssciilifllciiiciil (l;iii^ 1m (Icstructidii des iViiillos ><('s (I'lils. I'".ll(' [»cut t>t (It'Viait L'ti'c suivie (ruiM'chciiilliiiic iin'licnlcux. VMr t;iit rohji'l cruii (It'cict kli('(livi;ii pionuiliiiic Ic 17 Avril IDOr.. Cc n'^^^t ciM'tos pas encore la iiietlidiie i(l<''nle. M;iis (|ii(»i(|iie pen rapidi- et coûteuse, l'on ne saurait nier son elticaeité. Tous ceu\ ipii raddptereiit se trou\èreiit l)ieii de sou emploi. i.;i cauipauiie opii-aiiisée eu 1 '.Kl.") par le Miuistèic de l'Intérieur fui iucontestalil<'in(>nt un succès. Kl si lums nous trouvons aujourd'hui à dejilorer la pei-t<' d'une grande partie de notre ivcolle. ce n'est pas l'eirieacil»' de l'etfeuil- hiiio (piil tant accuser, c'est sa mauvaise» ap|)lication. lai effet coiniuenl exi.â'er (r;iuti'es r(''sidtals (pie ceux ohienus. alors (pie |)our un mal leiiace. ai,uu et ii('n('ral. on oppose une action souvenl interrompue, faible et isolée. Si cotte opei-alioii de l'effenillaiie eut été meiK-e d'une facon constante, suivie, cliacpie fois (|ue nécessaii'e et par- tout en KgNpte. dejiiiis lannc'e 1U(>.> on l'on avait si bien d(d»uté dans cette voie, il est cei'Iain (|u"aujoui-d'hui. le mal sous notre contiôle. aurait pu facilement être domin(''. Malheui-eusement des \[H){\ on ju-ea avoir assez fait l'année précédente. l{n 1 tcm|»s assez long et pai-fout dans toute l'I^gypte. On a rcproch"' .'i leffeuillage de n'être (pfun palliatif insuffisant, d'éti'e une o|)eraliou lente, coûteuse et préju- diciable aux plantes de coton pai- suite des bris inévitables que cause le passage des ouvriers enii-c leia-s rangs. '(() liiillclin '/(! la Société EnluinulDi/Kjiic partie à roffeuillagc' ([nc nous le devons. Ce n'est certes pas ce procédé, malheureusement si peu et si rarement ado|)té. (pii a pu contribuer poiu- l)eaucou|) à la dégénérescence de nos cotonniers. N'accusons pas le pelé, le galeux d'être le ros|K)nsable de la p(>ste. Quoiqu'il en soit de ces inconv(''nients. qu'ils soitMit réels ou non. graves ou légers, je crois (ju'il sérail facile de les supprimer. Pour cela, je préconiserais l'étude et l'a- doption de certaines mesures qui auraient en outre l'im- mense avantag-e de rendre reffouillage beaucoup |)lus facile et beaucoup plus elticace. En Août I9(lî). je tern\iuais ainsi un article jinblié dans le Journal « le l'i-ogrès >- ol relatif au \er du cotou : « Qu'il nous suffise d(* sug;-géroi' l'idée de recberchos de moyens de destruclion et dans tous les cas de prc'servation des champs de coton, dans le lait de l'oiiuiivoracilé de la chenille. » Cette idée était née d'une simpl(> obsei'vation. Les chenilles qui nous intéressent se nourrissent sur une grande variété de plantes, mais elles cmt dos préférences très Srinirc iìii '.I Vims I '.I in. \\ marqiircs 1)0111' certaines crcnti'c-elles. Sur celles-là. elles se réunisseni et on les trouve en plus grand nonihrc. Il me scinltlait donc possible d'exploiter les ooiils de l'insecte pour lattirer sur des plantes cuHìnccs dans ce but et là le détruire plus facilement. Je ci'oyais alors l'idée nouvelle. Dans mon for intérieur, j'en conçus un peu de fierté. Mais je ne fardais i)as. après (luelfpics lectures, à re\enirde ma tatuile et de ma suffisance. Depuis Iduotemps dans rusage des c trap cro|)s » l'Américpie li-ouve un des moyens les |)lus efficaces de pré- venir les dommages du boll worm. Ce moyen élail déjà proposé par Sorshy en DSöö, par K. Sanderson en DSôS. (>f par Peyton Kinu" en lsr»U. Il était recomman(l(' |»ar Coinstock a|)rès de« soioncuses observations |)i'éliminaires. puis pai' Trelease imi IsTll et par liiley en 188.") ipii ie donne comme aussi effic;ice (|iie l'emploi (les poisons. Pour son applicalion, el d'après ('.. b'ariner (La cullure du Cotonnier). Mally fait les recommand;ilions suivantes. Je eile fextuellemenl : ^ Au momeni de la plantation du coton, on laisse toutes les 25 ranimées, ô raies vacantes. Dans ces ciiKi raies restées inoccupées. ])lanter aussitôt (pie possilih» une rangée avec du maïs très liàtif. On prendra soin dene pas le semer trop dni. PendanI la période de formation des cocons, de ikuii- bieuses observations seront faites sur leur nombre ainsi (pie sur celiM des (eul's. Aussif()t (pie l'on s"a|»ercevra (pie les planl(>s ne porfenl |)lus d'(eiifs blancs Iraichement dép()S(''s, hs exlrémités soyeuses des plant(S de maïs seront coiipéc^s et brub'es de fa(:on à détruire les (pufs et les jeunes insectes. Tu petit nombre d'(ïMifs peut ('gaiement ('tre tmiivi' sur ;-2 Hiillrliii ilr III Sniirlr ìùiloiliohii/iijtir il Ei/i/pìr. les feiiillos (los plantes: s'il y en a une (|iiantit(' noiahic cos plantos seront couik-os et dctniilo . On plantera trois autres i-aies, environ ,ni |)lus fort do la période de dévelo|>i)enient. vers le 1" Juillet ou lui |ieu plus tard. Sur ces raies un grand nondjre (ronifs seront déposes, mais il no i-nù!-ir(»itt (|iie dans une cer- taine propoition, car les o-ids (int un eei'tain nombr»» d'en- nemis qui les détruis(Mit ainsi (|ue les larves adultes. Knt'in les dernièi'os rangfVs de l'espace libre seront plantées ou maïs doux au nionumt de la jieriode d'inva- sion VOIS le 1er Août, pu'isque la majorité dos |)apillons écjol à |)eu |)rès à ce moment. Ces dernières rangées seront soigneusement examinées, el les sommets de mais seront eou|)és et brûlés aussitôt que l'on s'apercevra (|u'il n'y a |»lus d'u'ufs t'raichement dé|»osés, Mally trouve que le maïs pi'tiduit par cette s(>c(>nde plantation est suffisant poui- c(mqienser non seiilemeift les fi'ais de plantation, mais encore la [»ei-te subie eu laissant inoceiqiées pai- le coton, les rani^i'os en maïs. Il pens(> en outre ipie si les deux premieres plantations ont eti' laites soigneusement et au moment favorable ou aura détruit avant la génération d'Août assez d'oMils et d'in- sectes pour (pie celle-ci soit peu nombreuse» et cause ]»eu de d(^gats. De cotte fa(;on une troisiènu' |»lanlation n'est pas nécessaire, \iu outi'c il n'est pas absoluuKHit m^céssaire de planter en Maïs le r)ème de la supei'lieie plantée en Coton. La [»lantation serait parfaitement protc'gï'o avec T) acres (\v .Maïs [)0ur (K) ou 75 acres de Cotim. Knfin d'après Mally encore, les planteurs poiu-raieni avantageusement faire allernin' les chamjis de cotonniers avec des petits cai-rés semés de blé et de coton précoce et Sniii'i- ihi 'J Ullis ì'.lUl. \'.\ (]ui attireraient les iiisoctcs au ".rand avanta.üe (le la plan- tation principale." Dp ep qui prt'-crdf et nialuri' cciiaincs oitscuritcs de stylo, on pourra comprondrc (piand monio ce (pic soni Ips "ti-ap crops" en AiuéiicpiP pt la façon dont on les pniploic. A ce sujet je eilprai pncôri^ cp (pie (lisent (". W. JUirkptt Pt C. llaniillon Pop. dans leur livi-e "(.'otton.' ponr conihatlrp le ("otton Boll worm : ■■ The iHOsI successful effort is in i^rowinu' traj) ( rops piantod (Specially for nestinji" places for the nioths. As soon as eiios aro deposited, thosp crops are destroyed. ;iiid fhe nundier of hroods of each generation is kepi al a niini- iinini. A i'pw rows of parly bui not thickK plaiiterl s\V(M't corn arc used lo suri'ound a cerlain arpa of coton. .\s the eutïs are dcposilcd on tlie sdk, the ears heai'iuo- this can I»p plucked and fpd to livp stock. A few ntws of later corn may be coming on to catch later broods, thus to a ceitain dpgree. kpppinc: tlip ppst in check. "" II est curieux, alors (pie Ton sait le i^oiìt mar(pi(' de nos uonvernants pour toni cp «pii est d'ontivnipr. qu'pn Kgyptp non seulement on n'ait jamais fait anemie tentalive dans ce sens, mais aucune mention du succès ipie ces mcsni'es ont r(>ncoiitr('' ailleurs. Dans son travail sur les insectes nuisibles an cotonnier. Monsieur I'. (!. AVillcocks donne une longue liste des |)lantes sur les(pu'lles ces insectes se nourrissent, l'ai tète de cette liste, et comnip " menu piéfére," se trouvent le colon et le bersim. Pour tous ces insectes le coton constitue évidemment la base essentielle de leur nourriture. Au moment de Ipur plus grande activité, c'est presque la seule plante (pii soit à leur portée. Car à cette époi|ue l'on |)eut dire (piil n'y a pratiquement que du coton dans toute l'Egypte, et 'l'i liiillrliii lie hl Soiirir l-'ii loiiinhit/ijiir d' /•j/i/pìr force ost au ver, (|ui doit v'nre, de se nourrir de la seule |)hml(> (lu'il trouve à sa disposition. Ainsi le coton ne constitue ])liis le menu de choix, mais devient l'aliment forcé, obligatoire. Les (juelijues oltservations que j'ai en l'occasion de faire viennent à lapjiui de cette assertion. Tout d'abord entre le Coton et le Bersim la préférence l)0ur cette dernière plante est bion marrjuée et tant f|u"elle se Irouvei'a on (luantité suffisante pour subvenir à la nour- riture des chenilles doni il est (piestion. on sera ;issur(' de rimmunilé du coton. Alonsieur Willcocks rapporte ainsi un compte rendu écrit en 189Ö par M. Wallace alors directeur de l'i^j-ole d'Agriculture. " According to a report written in 1895 bv Mr. Wallace, Director of the School of Agriculture, the Bersem crop in Lower lîgypt suffered ver\ severely in the eai'iy |)ail of .lime of that year, from Üxo attacks of the coton woi'ui. in some cases whole fields were desti'oyed. The coton itself was not attacked to any .serious extent luitil the end of the month and the hegiiming of Jul\, when the outlook became sei'ious. Man\ helds were not only strij)- pcd of their leaves but also of their sipiares and flowers." Ainsi donc, avec une invasion de vei's exceptionnelle- ment forte, tant (|u'il y a du Bersim les cham|)S de ( '.oton sont indemnes; aussitôt qu'il n'y a plus de Bersim les cham|)s sont dévastés. Kntrc Ayat et Mazghouna. dans la province de Ghizeh, |)endant 1 ans, j'ai eu l'occasion de suivi-e de près les me- nées de ces nisectes. .l'étais attaché alors à la Sociétc (îénérale des Sucrei-ics et de la Kaffinerie d'Egypte en (pialitc de sui-veillant des cultures. On faisait alors sur une ti-ès grande échelle des essais de culture de betteraves sucrières. Là où la chenille ne vint pas accomplir son Siuiìi'-r ilu '.I Mars lUKi. io (vuvro (le tlpsli-uctioii cos pi'ciiiiri-s cssìiis. jf dois l'avoupr. tinelli tii's ('luouiiigcants. Mais bientôt il ne fitt |)liis un clianip (le betteraves on l'on ne vit grouiller ces elienilles en nombre fantasti(iiie. J.e même sort advint des essais laits à Cheikh Fadl, Ktsa et Nag-Hamadi. (les inseetes avaient tronv('' incontcsiablenieni dans la bellora\e à sncre Talinient de rhoix, le •• menu |)r(.''fer('' "'. Ceci au grand (b'-sespoir de la Soci(M(^ des Sucreries (|ui. impuissante à surnumter le nid, dut renoncer à Tespoir de taire de la betterave en Egypte; et pendant tont ce temps pour le |)lus grand bien des cnltivat(nirs voisins, car jamais tant (piil y eiit de la betterave, ni le borsini, ni le coton planU's dans la proximitt' (il es( vrai (pie ce dernier se trouvait en tivs petite (juantilé) ireurent à soiif- Irir du moindre d(''i!,iil par suit(ì d'attaque dinsectes. Enliii, acUu'llement encore, on a continué de plantri- autour dos champs do colon une langt'^e do chanvre. Par- fois à rintérieni- du champ nn^mo Ton trouve venues fortuitement (juehpies plant<>s de chanvre ou de Baiimieh (Hihises ou en bordure (pie sin- les plantes de coton. Tout ceci ne reuardc pas ('videminent le \'er de la Cap- sule : mais lui aussi ne se nourri! pas exclusivement sur une seule plante. Va\ trouver une jiour la(]uell(> il aban- donnerait le coton ne me paraît pas inipossibU«. .le crois en a\oir assez dit à ce sujet. On recoiiiiaitra avec moi combien l'usage de ces "traj) crops"' ou "cultures pièges." pouiraieiit rendre d'utiles services a TKi^ypte. Naturellement avant de l'adopter, c'est un moyen (pii devrait ('•tic mis à l'i-tiide. Seules dos expi'rieiices sc'rieiises pourront nous i^iiider pour en faire l'emploie le iiieilbMir et le pins efficace, 46 Bìilìpfiìì rio In Sor-ipfp Entomolni/üptp ri Efuiplp. Dt's autivs reiiiòdes essayés jxnir coiultattrc Ics insectrs nuisibles an coton, aucun n"a donne des résultats api»ré- ciahlos. et leur usage a été abandonné. Les |)oisons sont de niaui|>uIatioii difficile et dangereuse. l/eni[)loi des phares, lumières ou feux ]tour attirer les |»apillons et les détruire n'est guère utile. Le maximum (le pajiillons (pie l'on |)('ut prendre dans les meillcincs nuits esl de \() environ par lumière. Encore la majorité de ces |)apillons sont-ils des mfdes. Aux Sucreries nous avions iililis(' connue poison l'orpi- mont. et bien que nous n'eûmes aucun acculent à déploi'er de son usage, les résultats furent à j)eu prc's nuls. Il est vrai (pie son application tut très dél'ectueuse. Aux Sucreries encore, les phares à acétylène, d(N feux allumés dans des tonneaux préalablement enduits de mélasse, des iTsidus de |)étrole mélangés aux eauxd'irrigati(jn fui'ent emplo\(''s toujoui's inutikunent. Kntin dans une de ces lueui's géniales (pie seul allume le désespoir, on nous conseilla de i)romener dans les champs de betteraves des troupeaux de jeunes dindons. (!es dindonneaux, en se nourrissant de rlieiiilles, devaient les ([('truirc. Mais, rhnmme propose et le dindon dis- pose, ils prélV'i'i M'eut gituter à la betterave. " Diriiicz les dindons sur la chenille" nous éci-ivait le Si('ge du Caii-e. Mien ne put les décider ù néLi,liger la Itetterave pour la (•henille. Parmi tant de lentalives (pii ('choiu'renl. il en est une dont jamais on ne lit mciilion. Ce fut peut-être une des plus intelligentes et dans tons les cas la plus inl(''ressaiite. Si ses r(''sultats (Tahirs fui-ent n('>gatifs en prati(pie, ils irauraient pas du (Hi'c tenus poiu- (h'tinitifs. puis(pie les essais de laboratoire avaieiil (''t('' un succès. Mais des hommes il en est lomnie des choses, les nH.'illenres feslenl en pri'l'erciil roinlife: celle lentati\»' fill Sénnrf rhi 'j Mars 19 10 4/ (lu 1)' \V. limes lio>. Sur ma (Icinaiidc !•• D' liiiu's a hion voulu me mli.üor nu |)i'til (•(>iii|)t<' rendu de ces ox- périences. Le voici : '• Eu \[\{Vij. j'ai entre|iris (|uel(iues recherclK's en vue de la deslruetioii du \er du ('olon. M"inspirant des travaux de l'asleur (Études sur la maladie des vers à soie. Paris. liîTO). j'ai reeherelié si les maladies (|in faisaient le déses- poir de ceux qui se \(maieul à réduealioii des \ers à suie, ne pouvaient nous venir en aide jiour ('(mibattre le ver du eolon. L"éle\age des v-ers à soie n'étant pas pratiqué en Egypte, il n'y avait aucune objection pour pro|)ager les germes de cette maladie siu- les chenilles de nos |)apillons ravageurs. Pasteur avait conclu de ses niaguiti(|ues éludes, (pie tons les phénomènes morbides et les ('pidémies (|ui ravageaient les magnaneries ()ouvaient être attribu('s et deux princi- paux agents pathogènes. La Fchrii/c ou maladie des Co/jiitsc/tic'i a \m\[v agent efficient une /iso/osjH'niile ipii se dévelo|)pe dans le corps du l)omb\x dans ses diftV'j'ents états. De la chenille elle |)asse non seulemen! dans la chrysalide et le papillon, mais aussi dans l'd'uf qui transmet à son tour la maladie an ver de la nouvelle g(''nération. C'est comme on voit, une maladie à niairhe plut('»t lente e! (pii ne lue Tinsecle dans ses diverses phases ipie l(»rs(pril est envahi par la pso/'o.sprriiiic La lenteur de celte infection ne permettant pas d"esp(''- rei- poui' la destruelion de nos vers un résultat immédiat, j'ai pensé (pül y avait lien pour le moment d'expc-i'imentei' avec le germe de la seconde maladie connue sous le nom de Fldcherir et dont Pasteur avait d('C()ii\ eil le micro- organisme pathoiiène. un micrococcus en chapelet (pie K' l'assi Ischtschik iiomm.i plus tard S/ro/i/(i(nfcH.-> J\inf(>ria/i/ts. En as|»erii('ant a\cc de l'eau, dans laipielle ces ver^ 48 Hiilli'tin '/'' hl Soctéir f'jihimoloi/iqin- 'I f-'f/'il'tr morts avaicnl <'tr Iriliii-cs, des Iciiillrs do C(»tonni(M- (|iii scrvaiont à ("lever des clicnilles de Prodeuia liltoralis. j(« cdiistatais au bout do deux on Irois jours au plus tard que ces olionillos étaient infoetéos et mourraient eu présentant les i)héuomònes luoi'bides décrits* i)ar l'astour. Ces mémos voi's de FrodntUi lifforaUs nie servirent en- suile pour infoeter enooro une autre série, et j'obtins les m("'mes l'i'sidtats. Los expérienees de lalxiraloiro élaient comme on voit très oncoura.ü'oantos, el il ne s'abaissait plus ((uo d'établir si les i^crmos pouvaient r('sistor à la Itnuière ot a la des- siecalion plus on nu)ins pronoiUM'o (pie l'on ronc(aitro en plein ail'. ,lo n'ai vu malhciirousemonl poiu' poursuivre ces essais (pi'un champ (\v colon li'iici-euuMit ravai-c dans l'île do Hoda el à l'insn uK^nio du propriétaire. j"ai contanniu' avec ma macération une faible suportieio do ce champ. ,b' dois avouer (pie les r('siiltats obtenus aloi's ont ('té tout-à-fait iK'iialifs. et je ne pus roti'onvcr des chenilles mortes au.K pieds dos arbustes (pii par la suite furent ravaiK's comme les témoins. Voilà où s'ai-rtMci-ont ces essais. .Malgr('' cet échec, je suis couNaincu (pi'en expeiimenlaiil dans des conditions plus favorables, c'esl-à-diro dans nu milieu moins sec (pie celui des environs du Caire, ou en r(.Mil'or(;ant paedes passag'os successifs les cnlluros du '6tn'j>- tocorc/zs de Pasteur, on arriverait a obtenir en plein air les méiiics résultats favorables (pio j"ai obtenus dans le la- boratoire. Ces ox|)(''iieiu'es sont loin d'^'^tro banales, et il est regi'ot- table (pie le docloui' Innés Hey se soil ari'étc en si bonne voie. Ces |ii'ciiiiercs e\p('riences. de baveU llK'llie (le railleur, avaieiil l'h' iiieiK'i's d'iiiie lacoii assez rii(lim(Mitaire. De Srillirr il il 'J \lilis I 'Jill. \',) u,i*iin(ls in'i't'cctionnciiicnts ix'iivciit \' i"'ln> a|t|init<'s. l^i-iiicipa- Iciiiont dans \r choix licurciix dun milieu de cnltiiic. Milieu qui assniprait Ic |)lus lon!it(Mn|is passililc la viru- loiK'O des Miici'ohos et Ics |)i()!(''f>'i'rait (•(•nirc Ics influences e\téi"i(nir(\s. Faì somme le succès limiti' (Taloi-s. iu»us t'ait enti-evoir la possibilili' d'un succès pratique et (h'tinitif. Avanl de cloliii-er ce chapitre dt s i-emèdes poiu- la i\o<- tiuctioiì d(N |)ai-asites du cotonniiu-. il me convieni de par- Ice d'un procedi' nouv(^au |)atronn(> par Monsieur (Tcorut's C. Zervudaclii el dont les invenleurs sont M. M. Andres i>t Mail-C. Co |)roc(''(ir' eonsisle essentiellement en l'emploi d'uno liqueur sirupeu-^e rerment(''0. dont soni enduites des j)jandes de toile grossière lariics de /> centinìètros. Cos bandes sont |)la('ées à la lombéo de la nuit sui* dos supports en hois, ou bien suspendues sur les branches des arbustes. Les papillons attirés par l'odeur de la liqueur l'ermenlée vien- nent se fixer en grand nombre sur ces bandes. Là ils sont facih^nienl détruils. Des papillons capturés la majoriti' sont des t'emollos. haitin les papilloiis (bi voi- de la capside sont attirés tout aussi bien que les autres. A C(> sujet. Monsieur deorges C. Z(4-vudaclii vient de pid)liei- une 1res intéressante brochure. L(^s annexes ii et m d(^ celte brochure soni relatives aux n'-sidtals des expérien- ces. On trouvoi-a là d(N chiU'i'os pai'ticulièremont éloquents (piani à la quantité' de |)apillons capturés \);\v ctr s\ stèmo. Les premières pages nous résunieni tout :"e qui a ti"ail aux insectes luiisibles au coton, et nous démonlrenl les i'(''els avantages du nouveau procedi'. 11 est basé' nous dit-on. siu" des considi-ralions scienti- fiques sni-es. et on appuie quehpie |»eu sur ce fait. Colà prouve de la sciencr i\i'> inventeurs, mais n'ajoute rien, il me semble, a la valeur (b' l'invention. .So ihlllclili '/'• hl SnriiUr l-jl IniiinlnDU/lir '/'/v/ ///»/<'. En suiiimc très simple, ju'ii coiiteux (P.E. 29 au maxi- mum par feddan . ti récllomont efficace à en juger par les résultats obtenus justpi'ici. ce pmcédé semble appelé à un 1res gros succ(""<. Peut-on nous assurer la destruiiioii complète de (ous les papillons d"Egvpte V Pour justifier lexcellence du moyen nous ne saunons raisonnablement exiger une telle garantie. Ces remèdes radicaux et miraculeux et ces (jualités merveilleuses sont le t'ait de (pielques lotions ou de quel- ques pommades pour faire pousser en i)eu de jours clieveux. barbes nu nioustadu s. Ceux qui pi'éfonisent ce nou\eau sysiènie ne nous pi-o- mettent pas non plus de débarrasser de Ions ses papillons le champ oii il aura été employé. Ils font mieux, ils se bornent a nous faire connaître les résultats de leurs ex- périences. D'apr(^s ces résultats ce système est incontestableuKMit le meilleur parmi tous ceux qui ont été emjiloyes jus(pi"MU- joiu'd'hui. Etablir la |)roportion diiistN-tes détruits par i'api)(irl à ceux qui .séjournent sur un»' superficie donnée est une impossibilité vu la difficulté de fixer le iiondire de ces dei iiiei's. .le crois savoir qu'une Commissi(»n vient d'être nommée l)ar le (Tou\ernement pour étudier ce nouveau proci'dé et que des expériences officielles doivent avoir lieu inces- samment. Souhaitons mux savants inventeiu's tout le succès qu'ils méritent. Dans un article paru le 4 Mars dans le .hmitial du Cai/'e, et sous Tentète « une intéressante intei-view . il est (pies- tion de ce nouveau procédé. Monsieur Victor Mosséri interviewé, assure que la pro- priété d'attirer les papillons par l'odeur est connue depuis >>i-iiii<-r 'III '.I Miir^ I'.iln. r»j plus clc 80 ans. (>l ((uil existe une (juanlilé do t'oniiulcs (iii'il se propose do souinettiv h ITnion Syndiealo des Agricul- teurs d'Egypte dans sa prochaine séance. Je ne connais |)as la valeur des formules de M. Mosséi-i. Je sais que Monsieue xVndres possède la bonne. Il est peut-être siîge (Tètre sceptique; mais il est injuste lie dire (pie Monsieur Andres a uniquement rendu service à l'agricMlture en éveillant en nous- Tattention sur ro|i|)(>r- tunité de lutter contre l'insecte. Monsievir Andres nous a fourni le meilleur moyen connu jusquauj(Uird"hui pour le combattre. En terminant, il me reste à insister à mon tour sur Tn- tilité de mesures à prendre fiOui- la Protection des oiseaux en Fgypte. En 190i> fut publiée en petite brochure une communication que le D' VV. Innés Bey avait faite sur >•'> sujet à l'Institut Egyptien. J'en extrais quehpies passages: '(Cette diminution des oiseaux, regri-ettablc sous tous les i-apports, est vraiment deploratile lorsqu'on songe aux grands services que rendent à l'agriculture les nombreuses espèces qui se nonriiss(Mit de larves et d'insectes (pii vivent et se propagent aux dépens des cultures et (pii sont la cause directe des fortes jierles (pic subissent bien souvent les agriculteurs. Poui- faire i-essortii' l'importance des dégîits causés par les insectes aux plantations, il me snl'tira de rap|)elei' les ravages cause's par la chenille de la l'roâe- tiui Uttoialis, communément designi'c s(tus le nom de \er du (!ot(tivores en Egypte oblige (lei)nis (juelque temps déjà, les grands proprit'Maires nuaux et les fellahs à ])renrlrc des mesures onéreuses et souvent inefficace^ poui- soustraire le cotonnier aux altaqu(is de la chenille de ce lépidoptère qui. ne se trouvant |)lus en \)\v- scnce d'un ennemi naturel assez puissant, a pu se re|(i'o- duire et se pro{iager de telle sorte qu'il infeste et détruit o2 Hlllli'lill ill' III Sinii'>li' /■'iiliillinliif/iilllf il' Ejllljiio. niijoiinl'liiii (les cliaiiips ciilici's en IVspacc tie cul- ture et de propriétaire. L'oiseau s(^ porte ])artoul. fouille tous les recoins, réside surtout dans les endroits oii les chenilles et les insectes abondent et nettoie les chaïups (|ue l'incurie ou la misère des pelils propiiclaii'cs et des fellahs laisse sans i)roteclion contre les ravatj'cru's ». IMus loin enc )re : » En ti'oublanl |»ar une destruction exagérée, riiai'inonie de la nature, nous avons favoi'is('' le développement de nos insectes ravageuis ». 11 y a (juebpies années sur l'initiative de M. ^Mitchell Innés, le (Touvernement soni^ea à ('^dicter (|uelfjues lois pour la protection des oiseaux. Pour les cailles, la chasse fut réglementée de facon à abolii- l'usage des filets. Pour les petits oiseaux geiu'ra- leinent < onnus sous le nom de bectigues. celle aux ghiaiix entièrement prohib('e. I/intention fut louable et pendant deux ans emiron ces oiseaux ne lurent pas nolestcs. Le docteur Innés i^ey m'assure (ju'à la suite les ravages des vers avaient diminué d'une facon marquée". Mais telle est la vi.uueur des lois dans ci> jiays (jue l'ex- portation des cailles prises au tilet repris bientôt sur une Séitìff lilt 'J Mar>< J'.HH. 53 i;T;ni(lo ('cliclk';, el los hcrtigncs rcpMi-urciit sur le luafclió. II fallut (|Ut' le (TouvenieuKMit rappela à ses (lélégiK's de veiller à r(''X(^eiiti()n de ces lois jxiur enipi'ciiei' a nouveau eette chasse. Aussi depuis (piel(|ues au'ic'es. à défaut d'autres el sous le nom de lieeti.uues. il \ ;i loujours des tlii|)es dans la vie, on vend au Caire de vulgaires inoineaiix pi'is dans les rizières de la Basse Egypie où on les trouve nombreux, gras et dodus à souliait. Depuis (|uel(|Ui's anu(''es, et eoïneidaut avec eelle des- truction des moineaux, les ravages de la chenille du riz Panuu-ii Mal/iiiis ont augnu'nh''. hernièreiuenl à St'guiue (les rizières entières ont été deti'uites par cet inseele. Cette multiplication ytrodit^ieuse tie ces insectes rava- geurs doit certainement èrjc attribuée à la diminution de son ennemi le moineau. Kn etïet cel oiseau nest pas exclu- sivemenl granivore. Il est très friand d'insectes taut a l'état de larves, de chenilles (jui' de i)a|)ill(ins. Ainsi dans la lutte à entreprendre contre les insectes nuisibles au Coton, toutes ces mesures connues ou possibles, sur lesquelles je me suis peut-é'tre un peu Irop attardé, ne ])Ourront jamais être (pie palliatives tant (|u"elles seront isolées. C'est par l'application intelligente, énergicpie, générale suivie et conunune de toutes (jue nous |)arviendrons sûre- ment à dominer le tli'au. Il faut pour ceh'i la boiuie V(»lonti' de tous (lirig(''e par l'iUitoritc dr< l*ou\()irs Pul)lics. Il faut vouloir et savoir ri'a^ir. Le fatalisme a du bon Iors(pi'i| nou^ sauve du (b'sespoii- ou nous emp(''clie d'iiiuiiles regrets, non pas lors(pril nous na'-ne à l'inertie. So\-ons capables d'iui effort I SOMMAIRE Pag-es — l^Ti-^^ti-ifKi» <:le 111 ^oeiété .... 5 : an-vier- lOlO. , .... 10 i'vsis de Klug .,....., 11 '. d'un Larìniis du sous-eori!;^ Lachnaeus ',M ......." 15 ■aire à ma communication sur Aeitt, » 15 K> »"evi-iejr lOlO . 16 i. : Sur un Nouveau TAnpa viv.'snt sur la ■ ::- • . ;'^' Eevptf? . ............. l7 /,.■■• ', viHiis : Observations sur quelques Lépidoptères nou- \(MU." ou peu connus d'Egvpte . . . > ... 21 :^«-siïç^-*> fhî <> ?*Tnï*s imo, 26 Mauìu; 'un nouveau i¥ec7/notörsi.:, (;\:\TÈs: Les mesures de deferì:-- )es «vers» o- ................ 29 '&At f^^ii^.iéié. FntoiMoIosiQiie d'Egypte tient ses f.' :>■•(-■« le premier mercredi de chaque moi.9 (excepté ■, Août et Septembre), ''■^'■■- !Bi»H««tîii trinciestriel qui contient des travaux de ' ue, accompagnés ou non défigures dans le texte. ,, .aelif«!» qui paraisisent à des époques indéter- . et qui coîiiprenïient des travaux originaux plus s, acoomr • ' ru non de planches et de figures ':; texte, ; scientifique, réclamations et change- — .er à : M., le ^Secrétaire général ^itoniologiqne d^Egypte. ;>of-.t^le N« 430. — Le Caire. ,e 1*» fascicule des Idéutolre» de ■^- ; à la Librairie F. DIEMER, , . Rue Kamel, au Caire, «i>|i>- détermînftA. F, O.ASTKtJ.-A'WI rne StP* BULLETIN V''% O'ffiai W'^'^ €^ .^. DELA SOCIÉTÉ E^TOMOLOGIQUE D'EGYPTE FONDÉE LE 1" AOUT 1907. Fatti non fonte a vicer corne bruti, Mg, per seguir virtude e. conoscenza. *^ DANTE Année 1910. Ome pA^i^i.-r-T.:' ■ AvRIL-JuiX LE CAIRE - WPRIMERIE UNION. Avenue de Boulac '^ ;^ SEP 8 Ì916 ^ .«"Séance ivHI lOIO. i>n: TAmkiucan MusKi.M (»r .Natiüai. IIistoiîy de New- \ii\k ; Some Paiasilic Ilynienoplera i'roin \'era Cru/, ì\Ie- xico, 1»\ (aiAiM,i;s T. liiti i;s ; On some ( )i-t!iO|)leia from Poito Hieo, Culelii'a and \ ie(jues Islands, hy ,Iamks A. (i. IIkux ; Contents and Index of Some Inserts injurions lo Truck. Crops. De ^^. le Docteur Costaniino lJiitA(;A : Aiiisojtsorns lic/i('i/(ij)/iilds, luiovo Copeou,nato trovato in Italia. De IT .MTKi) sTATi^is Dki'aimmkm of A< iüicii. 1 1 iu; : The lardici' Corn Stalk-TJoi-er Di(ilr(rasot; Les Cupes de Tambre de la Baltique; Examen criti- que et Révision des LiiììNolniis ila novd de Tafrique; Kévi- sion des Eitdcmrufs du Nord africain (Col. Scydnuenidae). De l'UMVERsuÉ EfJviTiKNNi: : Bulletin de la Biblio- thèque. Première année l'asc. 1 et 2. Admission. M, Allianase Caraggia, présenté par M. M. Gantés et Innés bey est nommé membre titulaire. (hiiissioii. Dans la liste des membres titulaires parue dans le Bulletin précédent il a été mis le nom de M. L. Iconomopoulo, 15 rue Zaki, au Caire. Communications Belle défense d'un Acridien, PAii Li: V. Ti!ii,iiAiui m; (jiakuin. J'ai pu assister un jour à une scène de nueurs déser- tiques bien capable de nous renseigner sur les luttes qu'ont à soutenir ))oui' leur existence les habitants des solitudes égyptiennes. Traversant le Mokattam, je vis se lever, à petite distance, un de ces gros Acridium taiiai-icnm qu'il est si fré(|uent de rencontrer, en automne, tapis dans les anfractuosités des ruches. A sa suite s'envola ])resque aussitôt un Sd.i'.irola hnjcns. Puis, a])rès un vol assez court, tous deux se posèrent de nouveau ensemble. Séance du 6 Avril 1910. 57 Aj)|)rocliant sans lniiit, j'apciriis alors uno scòno curieuse: .\cri)liiini et Sk. viola se touai-'iit face à tace, immobiles, à u i mètre environ l'un de l'autre. I/nisecte avait ])ris une posture nieiiarante. Tenant ses (hnix |)attes postérieures brandies verticalement et prêtes à frapper, il l)rcsentait a l'adversaire l'arête barbelée do ses tibias. I/oiseau, lui, sui-veillait son uibier léealcitrant avec un air |)aciti(jue et ennuyé, — i)resque du coin de r(eil — comme s'il eut voulu endormir les méfiances. Peut-être ce manèi;e durait-il depuis longtemps (l('ja quj'.nd j'étais apparu |)Oin- la première^ fois. Une seconde et bien malencontreuse di\ersion de ma part vint troubler cette seconde passe, et les deux lutteurs se séparèrent tl(''tinitivement. -l'ai fort rej2;retlé. apros coup, ma bâte intempestive. Du moins l'usagi» (|ue les criipiets savent l'aire de leui's ergots était constaté. Aux curieux qui voudraient connaître les p(''rip(''ties du cor])s-à-corps tinal il reste la ressource de supplé-er à l'obscrvalion fortuite \niv une expérienc(? faite en caj^e. à supposer (pie nos jietits oiseaux ca|)tif.s aient la nn'-me intr(''pitlité (pie les Sn.ricold du (b'sert. Révision des Scorpions d'Egypte. ji.ii' h]r(,i.M. SiM(i\ Cette petit»' monograpliie des Scoi'pions d'Kgypte est surtout destin('e aux médecins et aux naturalistes (pii sans faire une (Hude sp('ciale des Aracbnidcs, seraient (h'sii-eux de connaître les noms et les cai-actères d'animaux (lu'ils i-(>n- 58 Bulletin de la Société Entuinuku/ujuc d Egi/pte. fonli'ciU journellomcnt ot (|ui ilc tout tt'mps oui nttiié Tatlenlion par lem* gi-aiide laillc, leurs formes étranges et les accidents plus ou moins gi-aves attribués à leur l»i(pire venimeuse. Les Scorpions, si abondants en individus sur tout le tenitoire égyptien, y sont cei/cndanl peu noml)reux en cs|)èccs car nous n'en eonnaissons (pic douze, encore trois d'entre elles (^ sont elles confinées dans la très haute Egypte sur les confins du Soudan, ce qui réduit à neuf celles que l'on peut rencontrer aux envii-ons du Caire et d'Alexandrie. Ils vivent dans les endroits arides, sous les |)ierres, dans les décombres et les mines ; (pielqu(>s uns, connue le Balli aviis leptoclidi/s, se ti'ouvent dans les sables brûlants du désert ou la vie paraît impossible, d'autres, comme V Heterometrfoi palmatn>< , qui creuse un terrier, recherchent les terrains résistants et sont communs près des cultui-es. Le Sco!"pion a une démarche assez vive^ ])endant la- quelle la queue est allongée et trainante, ])endant le repos la queue est souvent relevée et repliée en avant sur le tronc, mais elle prend surtout cette position (juand l'animal atta(jue ou saisit sa proie et (juand il se met surla défensive. Quand il est atta(pié il lance en avant des coups de sa queue terminée par l'aiguillon venimeux ; quand il a saisi sa jtroie avec ses pinces il appuie cet aiguillon sur une partie molle (dans les intervalles des segments des Coléo]»- lèreset des ()rtlio])tères) et le fait pénétrer en s'arc-bou^ant en demi-cercle. Les scorpions sont tous vivipares et les jeunes pré^- (') liiil/iiis iiiiiKi.r l,.K., liiil/iiis iiciih'cdiiiniliis l'I. Simon et Orl/nxhii IIS Arislidis |<]. Simon. S«v//((./' (Ill i: \rril I '.I Id. 59 sentent dès lour naissance la tonne et les caractères de ladullc. Avant de dèciii-e les esj)èces il nie semble utile, pour l'intelligence des termes employés, de l'appeler brièvement les caractères généraux des Scorpions, (|ui forment à eux seuls un oidi*e de la classe des Änirl/i/idi's. Le corps d'un Scorpion paraît foi-mé de deux parties: le tronc et la (jueue. Le tronc, vu en dessus^ est i-ecouvert de 8 jìlaques tergales ; la I", plus longue que les autres, est le réplia- lothora.r (résultant de la fusion de la tête et du thorax), elle porte vers le milieu deux yeux rapjirochés sur un petit mamelon ifig. 5 A) et de cha(pie coté, aux angles antérieurs très obtus, plusieurs petits yeux latéraux (fig. ô Ui: les |)la(jues suivantes apjiartiennent à l'abdomen, les six premières sont roi:rtes. parallèles et pi'esque égales, la 7"'" est |)lus longue, atténuée et ti'oiuiuée en ai'rière i)Our l'insertion de la (|ueiie. (lelle-ci n'est qu'un prolongement réti'éci de TabdomGu car le tube digestif s'y étend jusqu'au bord apical du 5"" segment et débouche sous la vésicule : elles est for- mée de 5 segments, très mobiles de bas en haut, augmefi- tant de longueui- (lu P' auò |)lus ou moins canaliculés en dessus et ornés de côtes; le 5"" porte à son extrémité une vésicule, jdane en dessus, convexe en dessous, pndon- g(''e par un aiguillon courbe et très acéré; cette vésicub« ren- ferme deux glandes vénénipares g(''min(''es, dont le produit est excréti'' par un (•an;il dcbouchanl pi'ès re\tr('tnit(' de l'aiguillon en dessus. En dessous la région eoi re ;pondant au céphalothorax est entièrement recouverte par les hanchcN des pattes, gra- duellement jtlus longues de la 1''' à la V'" jtaire : celles des deux premières paires sont juxtaposées et projettent en liii/h-lin ile Id Siirii-lr /{iihiinrihii/i^jui- il'/ù/i/ph' avant, à leur angle interne, une apophyse atténuée appelée ìohe-ììxixiUairc (fig. 1. L) \ celles des deux i)aii'es posté- i-ieuies sont soudées |)ai* leui*s hords. niais si-parées au mi- lieu.K par une petite pièce (pii est le steinum. (fig. 1. .S'): la i-égion abdominale n'offre au pi'eniicr abord que cinq segments (au lieu de sejit), cai- les deux premiers sont très réduits et ca- di es ; le l''"' est re- couvert d'une petite pièce plane arrondie ou ovale, le plus sou- vent divisée i)ar un sillon lo)iü;itudinal, qui est l'opercule gé- nital (fig. I.r).).le2'"^' d'une petite pièce transverse donnant insertion de chaque côté à un a|)i)endi- ce singulier ap|)elé . I'""'' y>r/V/>/Mfig. l.P.);los cin(i segments sui- vants sont larges et parallèles, les quatre premiers offrent de cha(iue côté un stigmate donnant accès aux organes respira to" res, sous forme de fente obli (pie bo)-dée d'une sorte de bourrelet, (fig. 1. -SV..; I.es pe/V/;/('.s, dont j'ai parlé plus haut, sont des appendices allongés, trè> dé|)i-imés et flexibles, formés de ]tièces jilanes inégales juxta])osées, dis])osées sur deux i-angs et armées à leur bord ])ostci-ieur d'une série de dents ou lamelles accompagnées chacune à riii'.l il)illiiis--\y,w\'\o ;iiilcri(Mii-(' du coips \ii(' I'll (i('SS(Hi>. // ' li.iiiclics (le l;i t" |);iii-(' — //■-' h. (le l;i 2 p.iirc — //■ h. ôc l.'i .'!""■ p.iirc — II* h. (Il' l;i 'i |i;iii-(' — /. ' l(>lH's-ni;i,\ill;iiivs (!<• I.i 1 — /.'- I.ni. lie l;i 2 |i;iir(' — 0 (ijHM'ciilc i;('nil;il — /'/ picce lr;uis- \crsc - /' pciii'iics. — -I' ii"" SC1.M11CI1I vciiIimI (le rAliiloincn —.1- V'" sci;- luciil ~ St sliiTinalcs. Si^aiicf 'lu a A n/1 I 'J lo. Ol fi;.'. 2 nullius — (;ii( Nile I'll (lesson qui est le doigt l'ixo la hase d'une dent plus petite: lusage des peignes n"est |)as bien connu, on les regarde généralement comme des organes sensoiiels car chacune de leurs dents se termine par une surface molle très riche en terminaisons nerveuses. Les scorjiions olfVent en onti-e six paires d"ap])endices : les flirlicrrcs (tig. '2) insérés au i)()rd frontal, sont courtes, formées d'un article basiJaire 1res réduit et caché, d'un second article ovale, convexe en dessus et en dehors, aplani et 'licere pilouv eu dedans, prolongé à l'an- gle interne, pai* une forte apophyse le doigt mobile est inséré sui* leur angle externe, il est un peu plus Ions;. i)lus courbé et il se termine par une jietite fourche, recevant l'extré- mité du doigt fixe (juand la jiince est fermée ; le boni in- terne des doigts est armé de dents. Les paltci^-ììKÌc/ioii'cs (\u\ suivent ont un grand (b've- lop])ement (fig -î.j.ce senties pinces du scoi'pion si souvent comparées à celles de l'écre visse : elles sont formées de 0 articles : la hanche prestine cubi(pie et sans lobe-maxillaire, le trochanter très court, le fémur et le tibia al- /^ longés, généralement à pans coupés, enfin la main, correspondant au 3 — — ^ tarse, plus ou moins élai'gie, ovale, liuilius - p.iUe-iii.i- cylindri(pie ou a|)latie. toujours •lioii't^ //. Il.inelle e\ll'(''- |)rolongée en avant par une longue mile) 7'. Iroeli.inlei- — /''.le- ' . i i • i- ' i mill- 77;. m, 1,1 l/.ni,iin apophyse (jui est le doigt fixe, le '"" l'iiseï Dm. il(Hi:i - Joju-t mobile s'insère en dessous du mI( fixe et un peu en arrière. N'ienneiit ensuite (piatre paires de piilli's (tnthuhilolrcs 62 Hiilli-liii (If Id S()ti(>lr /ùitomiiliii/iiiin- 'l'J-J///i>tc. (fig. haiigniPnlaiil graduellement do longueiii' de la Ire à la 4"",ct formées do 7 artieles : la liancho immohile dont j'ai |)ai']é plus haut, le liochanter, le fémui- le tibia et le tarse celui-ci foi-mé de trois articles dont le der- nier porte à son extrémité deux grif- iilii;i — fes simples aiguis et courbes accompa- gnées en dessous d'un tubercule aigu ou talon. Les scorpions d"Egvj)to se rapportent à doux familles les U'itliidfr el les ScorjiioHxiœ. liir. \ hiil/nis - palli' (le y. Irochaiitcr — l\ IVmhiii- '/V. lai'sc Iriarliciilr. la '. - Th Famille des BUTHID>E. Sternum triangulaire lon.^uenient allénué en avant, fovéolé à la base (fig. \.S.) Cé|)halotliorii\ troncpu* ou légè- rement arrondi en avant, jamais ('rhancn'' lig. 5). offrant de dwupu^ côté .') \eux latéraux continus et le plus sou- vent deux très |)etils yeux accessoires. Corps jtlus au moins granuleux ou rugueux : C('plialothorax le plus souv(MiI oi'nè de carènes granuleuses ('). L' article des tni'ses pouivu en dessous (Fun éperon a|)ical (-), 2'"*" article offrant en dessous 3 éperons apicaux inén;uix. rexterne toujours |)lus petit. (' (les ircaiiiilalidiis. iiiriiie S(>ii> iiii faillie lirossisscniciit, rcssciiililciil à (le iidilcs pcilcs. {'^) Ce (Nii'aclric n'csl pas applicajil,. a Ions les i^ciiics de la r.iiiiilli'; rei ('pcr iiampii' dans la soiis-taiiiillc iropicale îles Cenlrurinœ. Si'fiii'i- ihi r, Ai-ril I'.iJd. 0.^ Genre BUTHUS Leach. I'ii:.."» liiilhiis i'iir• y.Mix hitér.Mx „,^,]^,,^ „culaire prolondément rana- ('■'Conciles |msiéri('iiir>. licul('. ses carèoes sourciliércs gra- nuleuses (-). Segments de ["abdomen mar- qués on dessus de A carènes, f)'"" segment de la (|ueuc en dessous d'une carène nu'- diane. Sternuni tiiangulaire |)his long (pie roj)ercule génital. Dernier article des tai'S(^s poui'vu en dessons de 2 s(''ries d(; crins fins, de crins spinjiormes ou d"é- '■'H- •■'• /^'!'/"'^ pines (flu-. ()) >»//(rtJ-|.. Koch. ?»""■ aiiiclc (111 larsc oil (les- sons. (') D.iiis le li. iicuh'cdiinnlii^ les ileii\ c-iM-iies soni en cnii- liiiilili} el sciiilili'iil n'en tnriiicr (in'iiiii' nciiIc de cIkkiiic (-("ilo. (^) E.x'ccpté dans le llullms minar. 64 liiilli-liii ih' III Sijciflr /ùilDiniilui/ii/in- il' lù/i/jitr h' Groupe PRIONURUS (Hempr. et Ehrenb.) Queue très éj)aisse, ses segments 2, 3 et sui'tout 1 très élevés, abaissés ])res(|ue verticalement en nri'ièfe, ornés en dessus de fortes caiènes densénient granulifères, se^terminant chacune en ai'rière (au sommet) par une dent i)]us forte ; 5'"" segment longuement atténué vers l'extré- mité mais canaliculé en dessus, ses carè- nes supérieures très obtuses formées de granulations plus ]»etites égales (fig. 7). V' et 2'"'' articles des tarses aux trois premières paires (surtout à la 3'"') très comprimés, en dessus tranchants et ornés de très longs crins dressés ivgulièremenl unisériés : o'"'' article offi'anl en des- sous 2 séries jjcu régulières de ciins fins et longs sem- blables aux latéraux. l'iir. t. liiil/nis (Disli-dlifi L. 4"" Ol r»"" iiifiils lit" la (|ii(Mi(' cl \ ('siciilc (je \wi I. Buthus australis (L.) libycus llemprich et Ehrenberg Audrodoims (Priou/ous) Uhi/cNs llemjirich et lüirenhei'g Audrodouns (Priotutr/ts) mclat/opln/sa ibid. (jeune) PriouHH Uhijciis Pocock Buthus (iust/-(dls Ui)ijc/fs A. lîirula Long, de Ü0 à 100 mill. Fauve rougeàtre avec le dessous du corps et les pattes plus i)jiles, Textrémité de la (pieue plus ou moins rembrunie (parfois noire chez les jeunes.) Sédiiri- (In il A iti! I Ulli 65 O^phalathorax ì\ carènes antéiieures n'atleign;int pas le bord frontal, ivgion frontale irrrgulièi-enient granuleuse, plus fortement sur les côtés. Segments de Tübdomen en dessus très finement rugueux dans leur moitié nntéi-ieure. un peu plus fortement dans la postérieure, offi-ant (sauf le 1'"' et i)arfois le 2'"') o fines carènes granuleuses ahrég'ées, en dessous lisses, le òq segment offrant 4 carènes abré- gées, très finement et également crénelées. Queue très épaisse, fortement carénée et canaliculée en dessus, très lisse dans le milieu, en dessous non rugueuse mais o|)aque entre les carènes (avec quelques grosses granulations iso- lées), son 1''' segment plus large (pie long, ses segments 2. 3 et 4 environ aussi longs que larges et presque aussi hauts que longs (fig. 7), segments 3 et ià carènes latérales très faibles i)lus ou moins effacées surtout en avant, ôe seg- ment à carènes latéro-inférieures formées de granulations petites et très denses, graduellement mais très légèrement plus fortes de la base à Textn'mite. Tibia de la patte- màchoii'e en dessus à carène supérieure tr(''s finement à camène interne un peu {dus follement granuleuses. Main (jvale, i)lus large chez le mâle que chez la femelle, son doigt fixe à peine aussi long que la main, celui du mfde lobé- sinueux à la l)ase interne. Eperon ajHcal externe de l'avant dernier arti(de du tarse de la 4""' paiie bifide. Commun dans la basse Egypte, sous les pierres et dans les décombres près des villes. Se trouve aussi en Syrie et au Sinai ; dans le Sahara alg(''rien et tunisien il (>st i'e|)r(''senté par la forme l\pe (\m diffère sui'lout de la foi'me orientale a/tslnilix liiijictis par la main de la |)attc-miichoLi-e plus colorée en brun- olive ; dans le Belouchislan et dans lliule il est repivsenté par des variétés spi'ciales [B. undralh ftititunns Pocock). 56 liiilh-li/i ile hl Siiri(-tr /■jil(iiiinlni/i(iiic (i'Eipljilc Ì. Buthus Amoreuxi (Audoiiin) t^corpio Anioje^t.ci Aiidouin. ex Savigny, ])]. (S, f. 2 Audrodonus (Priommis) citrin/is Ilemprich et Eliicnbei'g P/ioH/f/fts citriims Pocock B?äh/fs (wstralis var. riirina Kra'peliii Bntlim AnwreiKii A. Binila Long de 70 à 80 mill. — Jaune testare avec les rnrèncs souvent i)lus colorées. Céphalothorax et abdomen à peu |»rès comme ceux de B. (i/fsfniUs. Queue plus étroite et plus parallèle, ses segments (sauf le 1") plus longs que larges et beaucoup plus longs ipie hauts, en dessous, entre les carènes, finement et i)eu densément rugueux, leui's carènes |)lus régulières, formées de gi'anulations plus aiguës, seg- ments 3""" et 4""' à carènes latérales très iiettes, pres(pie semblables aux su|)érieures. Patte-miiclioiic à peu pi'ès comme chez B. (i/fstrali><. Pénultième article des tarses à épei-on externe simple aigu (non bifide). Ehrenberg le dit commun dans la hnute-Kgvpte vl le Dongola ; nous Pavons \u de Sue/, du Pavourn, d'As- souan et de Wadi-Halfa. Se trouve aussi dans le Sahara algérien et tunisien. 'Ó. Buthus bicolor (Iiem|)ri(h et Phienberg) Srofi)}o ansiinUs Savigny, ])1. 8, f. ,^ (non Linné) /i/^-fA/^s-Z^/V-o/orKra'pelin /"partim^ speciniina solum a'gvptiaca) Long-. 55 à (»5 mill. — Noir avec les doigts des pat- tf's-niâclioires, les tarses des pattes et le dessous du tronc hrun-i'ouge. Céphalothorax et abdomen ei) dessus comme chez B. ti/tstraUs, en dessous 5"" segment du tronc fine- ment rugueux en arrièi-e et sur les côtés, pourvu de \ ca- rènes abrégées, les médianes lisses, les latérales un peu rugueuses. Queue en dessous et sur l?s côtés linement ru- Séance du G Avril 1910 67 jïuoiiso-graniilciiso entre les ciU'ènes, en dessus lisse, mais avec le 1er seguicnt trrs tineiiieni rugueux au mi- lieu dans sa concavité, carènes intV'ro- latéral es du 5e seg- ment formées dans la seconde moitié de dents obtuses, plus grosses et moins nombreuses, Patte-màchoire beau- c*iu|i plus grcle. main aussi étroite ou plus étroite (|ue le tibia et beaucoup plus courte, doigts droits (ou à peine sinueux à la base chez le mâle) heaucouf) |)lus longs que .la main. l^|)erou apical externe du p('nultième article du tarse de la -l""' paire simjtle aigu. Alexandrie, le (iaire. Se trou\e aussi en Mvric. conjointement avec h^ Z». cr«.'?- sfr(i/' (•iiiniiic ! ;i ;i(linÌN Irep Iciicicnicnl le couiirrs /.(i(i|()i:i([ii(> ile I!(M'- liii ; L:ro>M' cn-cur ([iii m eu pour (•(iiiSiMpKMicc rcliinin.iliiin i\c CIcick (I7:>7). (■-') .Sr. I'lniijill'lis. Se. jtcrliiiihlis I S-iIfll 1(1 lis . lllilllil)l(S illt- !/iilnsis (Scliii. Tlics. I. p. m l;ih. 78. {'. I hdhitdl i.ii \iiir- liai . 70 Bulletin de lu Société Entainolof/ique d'Eyypte S. eurojKms a aussi la diagnose du Se. ainericaii'fs mais avec une localité erronée (/). Buthus quinquestriatus Ileuipiicli cl l'Jirenl)erg Scorpio orcitaiiMs Audouin, ex Savigny, pi. S. f. l (nec Aniorcux) Audrodoiuis (LcinrHx) ([f/ii/qf/esf/idfj/x lleni|t. cl I'^liii'iilierg. Aitdr. (i/iiti. une lati'rale oblicjue granuleuses, segments 1 , 2 (et parfois .'>) offrant de jilus une carène submarginale l)lus l'oi'te oblicjuc et courbe (-); en laiéralo cl siiluiiaiL'i- dessous seguiculs hueuu'uts chiigri- "'''''^- nés opacjues, '1, o. 4 et T) offrant 4 lines cai'èues obluses tinemeut rugueuses (plus fortes siu' les derniers). Queue longue et (Hroite, tous ses seg- fig. !l. Htillnis (jiiiiniHi'- slrialKs II. cl Iv L('> Iniis iMcMiii(M>S('i;iii('nl> il(> I alMJdMii'ii iiiDiili'aiil lo carciH's mcdiaiii's. ' lldhildl in Eiirnjtd iini.iinir (iitsinill. Il l'sl cn ideili (|II0 LiiiiH" a |i('ii>(' se cin'riiicr (Ml iiiclhinl l'iialiilal en ciiiirnrniilc a\ ce le nom. <•<• (|iii a (loiiiic lien a liirn des (■(inrn>iniis. L,i phiMM- Mii- Nanic csl ajiMilcc à l;i iiu-inc diaiiiidsc : (iiinUi siili miih'n iiiiiiik- nald csl. ce (|ui convieni à iin Isaiiwlriis on a ime (>s|icc(> du irronite des Crnlninis. -') l'.aracici-c imiijiic dan> le i^enic liiil/i Séancc du G Airil lOiC 71 ments bcaiicoup plus longs que larges, leurs carènes en dessus et en dessous finement granuleuses, égales. \'ésicule ovale allongée, un ])eii plus courte que Taiguillon. 2"" et 3""' articles des tarses pourvus en dessous de deux séries de crins robustes. Cette espèce est la plus eomnuinc de toutes du Caire au Soudan ; elle se trouve aussi en Syrie, au Sinai', au jiays Somali et dans le sud de l'Arabie. Queltpics auteurs l'ont aussi in(li(juée d'Algérie, mais sans doute par erreur. 3'"° Groupe (sous-genre HOTTENTOTA Birulaj. Queue grêle ou as^ez robuste mais parallèle, ses ca- rènes supérieures finement et également granuleuses, 5"" segment légèrement canaliculé en dessus non excavé, ses carènes supérieures très faibles, en dessous ses carènes latérales fi- nement et également granul.nises. mais atté- nuées vers l'extrémité (M, bord apical semi- circulaire finement et également granuleux, non lobé, 1" et 2'"" articles des tarses presque cylindri(iues, ou un peu riir. 10. liiilliiiK ntiiui.r li. Kofli, 4"" cl _-,mc j la (|ii(Mie (M \(''siciil(^ (le prolil. (') Ce caiaclcrc, iiltsiilii |i(iiii' les cspcco (rKi:\|ilc, miiiIIVo aillciiis lies ('.\<-('|tli(iii>. ainsi le />'. ijUiIkisiis lliiiilc (de (irccc cl lie S\ lie iTSSciiilile an //. rninjui-us par >nii .')'"• seiriiiiMil (-aiiilal. 72 BiiUctin i>œm. Segments de Tab- domen en dessus tincmcnt et ])cu densément granuleux au milieu mais fortement sui' les côtt's, pressentant trois ca- l'ènes liss(!s mais un |)ou inégales (les latérales très iV'- duites sur les segments 1 et 2); en dessous segments 1 a 4 lisses hrillanls, sogmont 5 opaejuo. ollVanl 4 tines carènes lisses abrogées. Queue assez robuste, iiarallèlc. son 1''' seg- ment un peu |)!us large ((uo long, les autres graduellement plus longs, lisse en dessus, finement et peu dens(''nient rugueuse entre les cari'nes en dessous et sur les côtés : carènes assez finement et égalomonl granuleuses, les sujié- rieures des segments 2,3 et 4 ayant une dent ai)ical(> plus forte (pie les autres. \'ésiculc j)i'es(pie globuleuse, un pou granuleuse en dessous à la hase, aiguillon un peu plus (') ('.(> (■Jiriiclcrc .1 ('\ kIi'iimiiciiI une xalciir plus (pic spcci- lii|iir. mais les cspccrs (pii le pi-c>('iil('iil (lill'crciil uranilriiicijl li'S iini's (le-, aiilrt's snns iraiilrcs rappiwls cl il lamlrail l'aire la l'csision izciii'ralc du i;i-(iiipc pmir claMir U'iir rcparl ilmii ;.'cii('- liiiiic, Séance du 0 A crii 1910. 73 coui-t (jiic la vésicule. Main de la fouiellc étroite et |)liis cuurte i|ue les doigls. celle du infdc ovale plus larice en- viron de la longueur des doigts. 3""' article des tarses pour- vu en dessous do '1 séries de courtes épines, (tig. 6, p. 03.. /). iiüua.r L. Kocii est une (>s|)ccc commune dans le Souilan, notamment à Khartoum età (londokoro, (|ui auiait étc trouvée accidentellement dans la Haute Egypte, mais sa capture au Caire |)ar Jickeli. indiquée par L. Koch, est plus ([Ue douteuse. Buthus acutecarinatus 1"^. Simon. Kong, de oi a 42 mill. Mrun [)àle olivâtre varié de fauve, dessous du coips, doigts do la patte-niàchoirc. (wtré- mité des pattes et vésicule jaune testacé j)âle. Céphalo- thorax à carènes tinement granuleuses même entre les yeu.K, les ant(''rieures atteignant le bord frontal, les jiosté- ri(nii-es entières et continues (') mais émettant de chaque coté un long rameau recourbé en avant. Segments de Tah- domen en dessus chagiinés-rugueux (non gi-anuleux). pré- sentant 3 carènes tinement gramdeuses se terminant cha- cune en arrière par une i)ointe aiguë dé|)assant le bord du segment, en dessous tous les segments opaipies. le ò'"" of- frant 4 tines carènes légèrement dentées, le 3"" et le 4'"" des traces de carènes. Queue étroite et longue, tous ses seg- ments plus longs (|ue larges, carènes supérieures et infé- rieures très tinement granuleuses, les supérieures des seg- ments 3 et \ se terminant en arrière par une |)etitc dent, celles du ô""' segment effacée. \'ésicule ovale allongée, légè- rement côtelée en dessous à la bas(> et présentant souvent, sous la base de Taignillon. une petite saillie obtuse, aiguil- ('I I.On |Hisli'ri(Miii's i'|;iiil il.iiiN r.'iM' di'^ .inli'iii'iircN et liil'ni.'illl .IM'C elles, (le e|i;ii|il(> ci'ile, nue sedie lii;iie illili leiTelll |iHe 74 fiìillctin ftp la Société Entoiiioldf/ique d'Eipjpte Ion aussi loii.u ou un peu |»lus long ({uo la vósiculc. Main petite, plus ("troile (juc lo tibia et beaucoup jtbis cuurte (p'o les doigts. .')"" article des taises présentant en dessous 1 séries de très petits crins spinitoinies. B. acKkcarïnatm E. Simon est aussi une espèce de Va Haute l'Egypte ; il a été trouvé à Assiout et à Wadi-llalta. mais il est plus commun sur le baut Nil, au-delà de Kliar- toum et dans la région de la Mer Itougc et de l'Arabie : il a aussi été indi(|ué de linde et de Perse ou, d"a|)rès A. Bi- rula, il est représenté i)ar des variétés s|)éciales. Genre BUTHACUS A. Birula [') Céplialotborax sans carènes ou a carènes très r/'duites. lisse surtout en avant, manpié dune dépression médiane longitudinale et. en arrière du mamelon, de dé|)ressions transverscs abi'égces. Mame- lon oculaire large, entièrement lisse. Seg- ments de l'abdomen pourvus en dessus de ti'ois faibles carènes. Queue étroite, beau- coup plus longue (pie le tronc, tous ses seg- ments |)lus lonu,s que lai'ges, le 4""' et le 5""' sans eai'èn(>s doi'sales, lisses et obtus en des- sus, le ;-)""■ en dessous finement granuleux (non ponctué» et |)oui'vu d'une carène mé- diane très faible. N'ésicule o\ale jîIus courte liu'. 11. liiiilia- (IIS h'iihniii'h/: (II. (M E. ;','■■• .•IIMÌcUmIiI (.IIS( •Ml dessous. l' l'ni|iiiM' ^(•iilciii('ii( coiniiic -(iti>-i;('ni(' p.ir A. I>iiiil;i, m Sil/.. AL.iil. WÌs-.mimIi. ill Wien, lc\ . ÜHIS. |.. i;!'.). Il (lifleic de- liiitliits |i;ir les iiicnics ciîmcIcics i|iii' les l'araliiil liiis cl >i dii iii.'iiiilii'iil rc (Icrilicr i:ciiri' il csl iiii|Missi|ilc de ne |i,i> en l'.iiic .uilaiil |Hiiir cfliii-ci. Siunnr ihi r, \rril I Ulti 75 (UK' liiiuiiillon. Stci'iium au luoiii'^ aussi Idii;^^ (|Ut' ropciculc g(''nital. 'i""' aiticlc du tarse (•(UiipiauK'. cii dessus traii- rliant ot orné (rune créte de Idiigs crins drossés uuist'-rics. 3""' article li'ai'in en dessous de poils lono's tivs denses, irré.u^ulieis. Ti'ès voisin du genre Parnls ahdon.inaux tricaré'iK's en dessus et Tensendile beaucoup plus grcle. Buthacus leptochelys (Ilemprich et l"hrenl)ei-g) Aiidroildii'ix L('i//r//s) Icj)f()clirlf/s Ilenipi'icli et l\hreid)erg An(Î. {Lfi^fi/fs) iihtcnifvitir/is et theiniittix lleinpr. et Elir. B/itliHs iirciiicold M. Sinidii Long, de 40 à ô.'i mill. Jaune testac('' a\f'e la l'c'gion frontale plus claire pres(pie hiauelie. mais le mamelon ocii- Jairo noir. — lu-inel/e. ('éphalotliora\ dans la réi>ion tVon- lale (en avant du mamelon) 1res lis^e brillant, au delà du mamelon finement et |)eu densément graïudcux. Segments de l'abdomen lisses, le O"" un ])eu granuleux à son bord postéi'icur sur les cót(''s, le 7""' mar(|ué d'une côte médiane abrégée presque lisse, de cliaipie côt('' d'une carène oblitpie et courbe et d'une carène niaroinale linement déniées, en dessous très lisses, le ô""' serment offrant 1 fines carènes (M l.c iriMllc l'indlilllllll-'. I\|ir lllllllils linsnliKI II. el Kill'. Il ;i .iiiciiii ri'|ii'i'M'iil,iii| sur le lenilMirc cirNplicii, iii.iis il e>l .■ilMiiiil.iiiiiiiciit n'|i,iiMlii il;iii> l;i rcirioii clliinpiciiiic. rAlri(|ii(' Ini pir.ilc l'I .■iii>li;il(' ; I oiiccc i|iii s'éiciid le plus ;iii imid e>l li l'iirahiil liil.s llinih-ii l'ucnclv, il('C(HI\ I'll 1 rii'lllllirill il Sll.iLiiii •ord interne des doigts à granulations de chaque côté unisériées. — J/r)/(^ Région fron- tale légèrement granuleuse de chaque côté en avant, et offrant, près du mamelon, les traces de carènes granu- leuses très abrégées, tous les segments de Taiidomen fine- ment gi'anuleux à leur herd jtosterieur. Main un j)eu plus large (pie le tibia, doigts à granulations internes géminées (comme chez les ß/ffh,?is). Espèce essentiellement deserticole, assez commune près des Pyramides et le long du Nil jusfprà Louxor. dans les dunes de la n'gion maritime à Kamleh près Alexandrie, à Mariout. à Rosette et à Port-Saïd, aussi à Suez et sur la rive alVieaine de la Mer Houge jusqu'à Suakim. Elle s'étend au Sinai" (B. iiidcroceuir/is 11. et Khi'.) et se i-enconlre aussi dans le désert tunisien et algérien {B. arenìcola) E. Simon). Ilentrent aussi dans h» geni'e B^ifharNs : B. tadmo- reu>iÎA y,. Simon, déci'it du déseit de Daums et indujue de|)uis de la Perse occidentale, B. ralripcs Pocock, de Ja Sduialie du nord, et B. jtalpafo/- lîii'ula, de Pei'se. Si;inr<- ,hi r, \rr/l I '.lid 77 Genre ORTHOCHIRUS Karsch. IJ/'tl/eoh/s Krii'i)('liii, Porock, Hiriihi (non I*!. Simon). Krgion frontale non caivnée, convexe de clia(|uc côté, crtusée au milieu (Tune Ini'ge dépression Iriangulaire ou traj)ezoïde, maniclon oculaire très Jarce. lisse, à j)einecana- liculé. ('('plialothorax piV'.sentant, en arrièi-e du mamelon, de cluKjue coté. 2 ou o petites impressions transverses disposées en ligne oblitiue. Segments de l'abdomen pour- vus ou mm d'une ti'ès faillie carène médiane, sans carènes latérales. Queue rohusle, très élai'gie vers l'extrémilé, son 5""" Segmenten dessous convexe et criblé de gros ])oinls en- foncés, sans carène médiane, vésicule petite, ovale allon- g('(\ beaucoup plus étroite ([ue le 5""' segment. Sternum l)etit, i)lus couit que l'opercule génital. Dernier article des tarses jii'ésentanl en dessous deux séries de petits crins spiniformcs. Taille petite. Coloration noire avec les pattes. au moins en j)artie, jaune jiàle. Ce genre adonné lieu à jilusicurs confusions : Ortlio- rìiìi-HH Karscli (décrit d'abord sous le nom (\'()//lio(l((cf;/hts pra'Occup('') n'est |)as synonyme de Bz/l/icob/s K. Simon; I)///l/('()i//s tlniliissii///s K. Simon, (pn est le ty|)e de ce dernier, doit seul y i-estei' ( ') tandis (pie B/ithcol/is, A/isliilis \'\. Simon, doit i"'tre repoi'ti- à O/il/orhir/fs. (') liiit/ifoliifi fiTnii/ii)fiis KiM'pi'liii, ii'( tliocis, a|»|i;ii'liciil .m i;('iii'(> liiillicoliis s<'ii>ii shiclii iii.iis il p.ir.iil ;iiissi l'ori \nisiii du iicnrc .\((ii()ltiil/iiis l'ncdcjx (|iii m'csl in/diiini en naliii'c. liiil/n/s iiiilliiii'iiiii^ l'ocnck, (i(> I ll.iili'.-iiii.iiU, ;ipp,ii-|i('iil pciil-circ ,iiis>i ;iii iiciirc lliilhrohis. D.iiis le II. Ihtilii'^siinis la maci^n' iiilV'riciii'c des clii'licci'cs n'dlVn' (prune sciilr doni, an imiins la dnivicine cst- rllr li-CN rcdnilc cl (lililcilc a Sdir. Uni /iri>lii< lail Ir [Lissairc (\'()il/iiir/uiu, a liiilliiis (M ne dcvrail pi'ul-clre rninici' ijunne SOCLiun de l'e dernier !.''eni'e. 7.S lìiilii'lin ill' hl Sill irli- /ùili)iiiiilii!/l(/iii' ir/:i/i/jiti L'espèce du Djóbel Mokattam, que A. Binila a indif|U('c sous le nom de BNtJieolus Aristidis (') et que nous possé- dons de la môme località, diffère du vrai B. Ârisfidis E. S. de Xubie cl doit reeevoir un nom nouveau, nous la dé- dions au D' Walter Innés bey. Orthochirus Aristidis (1^^. Simon) Lono'. 25 à 27 mill. Va\ dessus noir olivàti'o avec la vésicule éclaircic rougeàtre, en tlcssous seg- ments du trône fauve pâle, le à'"'' rembruni, jiatte- mâchoire jaune ji.ilc avee le trorban- ler el le fémur noirs, le tibia léii,ère- ment rembruni, pattes entièremert jau- ne pale. ;■)""■ segment de la queue, vu en dessous, entièrement lisse mais eriblé de gros points enfoncés arrondis sans mélange de granulations, offrant près le rebord apical (|uelques fossettes plus grosses anguleuses^ bordé de cba(pie 111,'. 12. Ortlioclii- cj5(-^^ (Iji,^^ ]ß (|ii,^i-t ou le tiers apical rus Arixlulis h. S. ' ' ',.".■ ,,| 5m. ^^.^,. seulement, d'une courte carène légère- iiioiiisdc la (pione romeni granuleuse, l'cbord apical (sous el\ ('Sicilie on dos- ' soiis. la vésicule) lisse. Haute Kgvpte: Assuan, Lou.xor, Wadi-Halfa. D'après A. Letourneux. qui a (b'couvcrt celte esjièce. les indigènes du baut Nil, qui en général ne craignent pas beaucoup les Scorpions, attribuent à VOrtìiocìiìrHs une piipiic lr(''s venimeuse et le redoutent hcaucouj). Cl In Sii/,,1. ALnI. \Vi>sen>,li. iii Wion, CWVII. 19(18 p. 145. Si'itiirf (In C, \rril I 'J in 7U Orthochirus Innesi, iiniu. nov. D/iilieol/is ArisfiiJis A. Binila 1*.)()S (non K. Simon i Longueur '25 à il mill. I",n dessus noir oliv.ìli-c aver la vt'sirulo l'claircio i-ougcâtro. en dessous soi^menls tlu tinnc fanvo olivâtre, le 5""' rembruni, itatto-niàchoire avec le fémur et le trochanter noirs, le lìbia brunâtre, la main et les doigts jaune pâle, pattes jaune pâle avec les hanches les tro- chanters ot les iV-murs nnii'àtres. 5""' seg- ment de la (|ueuc, vu en dessous, lis.se dans SCS deux tiers basilaires. tinenient et irréu,ulicremenl rugueux dans son tiers apical, criblé de jioinl.s enfoncés irré- gulieis et bordé de cha(|ue côté, jusquà la base, d'une carène obtuse finement granulée, rebord apical (sous la V('sicule) finement sraïuih'. 13 lili-. 13. Oli/inr/u- nis liiiii'si IvS. 4""* cl ."»""■ ^olrmc^ls lie la (|ii(Mi(' cl \(''- siciilc en dessous. Djebel Mokattam. pivs du Caire, sons les pierres et les buissons en ton Iles. Nous Ta vous reçu aussi de Svrie. Famille des SCORPIONID/E. Sternum aussi larice (jue long, parallèle sur les côtés. ol)li(piement acum'né en avant, pentagonal, divise', dans sa seconde moitit', |)ai' un canal loiigitndinal ihg. 1.")). Cé'phalothorax échancré' au milieu du hm-d anti'rieur et so lìll'lcllll '/'■ I/I Soricic /Ùllulll'i'iil/ii/lir 'I /-J/l/lili divisé \)i\y une stiic loiiuitudinalc itiix. 11). offrant do (■lia(iiK' coté en avant 3 yeux lat/'i'auK, les deux premiers liés ra|)|ii'orli(''s Tun de l'auli-e. le y"" un peu i)lus isolé et un peu plus petit. Corps lisse ou ]ii-es(pie lisse, céjilialotho- ra\ sans carènes granuleuses. Queue pourvue de 2 carènes dorsales, de cha(iue côté d'une laléra!(> et on dessous de 1. 2 latérales et 2 médianes, sauf le 5"" segment n'ayant (pi"une seule médiane. 1''' article du tarse sans ejieron apical. 2'"" article n'off'rant en dessous qu'un seul (''pei'on apical, dernier article armé en dessous de 2 s<''i'ies de courtes épines. Ili'li'riiiiii'lnis pal nui lus II. cl I' lii,'. 14. iii(ihi(/iiiiic il'I-J/Hj'h' Heterometrus palmatus Hompricli ot Ehrcnberg Long, (le 70 à ces voisines, car nos exemi)laires ci du Favoum ci 1 du Cairei irpondent mieux à la des- cription de VJI. aniliic/fs Pocock (pi'à celle de 1"//. pal- inatf/s du même auteur, surtout par leurs carènes inié- rieurcs lisses sur les .')"" et V'"' segments de la (pieue. Séance du 6 Ai:ril 1910. 83 Nota. — A. LctdUi'iioux nous av;iil ciiv(»\('' auti'cftùs. coiiiinc trouvé dans une maison à Alexandrie, un En^cor- /iff's carpatliicHs L. mais nous croyons à une introduction accidentelle ; on sait (jue les lùfscorj/i/fs se laissent facile- ment transixiiter avec des marchandises bien loin de leur |)oint d'origine et s'y maintiennent ijai'fois pendant (jiieUjue temps, cest ainsi que notée K . /faricaf/dts de Piovcncc a t't('' tr()UV('' plus eurs foi,> à P>eauvais et à Sedan dans des laines |u-ovonant de la l'égion méditei-rané<'nne. Cet lùfsrorphfs (■(u-putliic/fs Ij. d'Ale.Kandiie rentre dans la forme tcrgcd'nixx C. Koch (pii est la ])lus com- mune sur le pourtour de rAdriati(jue; juscjuà plus ample informé nous ne le ci.mprenons pas dans la faune d'Egyjite. pas plus (|ue les Honiuirxs d/idralaxi«' Fahricius el Jsoiio'fjyfs iiKtcfflaf/fs de (ieer. es|»èces tro|)icales ([u\ ahon- dent parfois sur les na\ii'es et ont été accidentellement obseivées siu- les (|uais de Port-Saïd et même d'Alexan- drie. Nous ne parlerons pas du Fai/dh/ns (HeteroiììvtrHs) hcUicos/fs [>. Kocli, (léci*it du Caire par L. Koch par siiile d'une ei'reur de provenance : cette espèce est 1res proba- hlement originaire de la partie de TEthiopie (ju'avait par- courue C. Jickeli dans le même voyage et ou se i*en- contrent des formes voisines, ni du .hf/y/s J)HfonreÌMS (Brulle), indi(|U(' sans doute par erreur d"Kgypte, car il n'est sûrement connu (pie de Moi'ée. 84 Bulletin de la Société EntOiiiologiquc (VEyijpte. Clef dichotomique pour la détermination des Scorpions d'Egypte. 1. Front tronqué droit en ;ivanl (non ('cliancró tig. 5). St(M"niim ti-ianguiairc très atb'niu' en avant. Tôgu- mcnts plus au moins granuleux (famille BNtltid(i') 2 — Front échancré au bord anti'rieur (tig. Fl). Slcrnum parallèle jiontagonal. Teguments lisses (famille tScor- jiioindti) 11 2. rinf|uième segment de la (jueuc en dessous sans earène médiane, mais eribh' de gros points enfoncés (genie Ortìiocìiirns) 3 — Cinquième segment de la queue en dessous lisse ou granuleux non i)onetu(' cl pourvu d'une carène me- diane granuleuse \ 5. Cinquième segment de la (jueuc en dessous entièrenuMit lisse et (U'iblé de gros i)oints enfoncés (tig. 12). Pattes entièrement jaunes Orthochirus Aristidis (E.8.) — Cinquième segment de la queue en dessous lisse à la base, rugueux à Fextrémilé criblé et de i)oints enfoncés (tig. 13). Pattes en partie jaune pâle. vMî partie noires. Orthochirus Innesi (F. S.) \. Dernier ai-ticle des tai-ses garni en dessous de crins irréguliers très denses. IJégion frontale et mamelon oculaire lisses, sans carènes. Queue très grêle, ses segincMits 4"" et .")""' sans carènes dorsales et latérales. Buthacus leptochelys 'II. et F). Séance du r, Arril 1910. 85 — DeiTiior article des larscs présentant en dessous deux lignes de crins spinitornies ou d'éjiines. Uéji;ion fi'ontalc pourvue dv deux carènes granuleuses divergeant en avant (genre Bntluix) 5 5. l'reniicr i^t siH'ond articles des tarses pres(jue cxliu- dri(|ues. un peu aplanis en dessus, sans crête de longs crins. Cinquième segment de la (|ueuc à carènes la- tè ro-i nie rie u res formées de granulations |)ctites égales (tig. 10) (groupe Hotkiitoln) () — Premier et suilout second article des tarses très com- |)rinu,'s, en dessus trajicliants et i)our\ us d'une crete de très longs crins dress(''s unis('ri('s .... 7 Ci. Mamelon oculaire à carènes tinement granuleuses. Cè|)lia- lotliorsx à carènes |)Ost(''rieures entières et continues. Dernier aiiicle des tai-ses ])ourvu en dessous de jietits crins bisériés. Tibia et main de la ])atte-mAclioire tinement côtelés. . Buthus acutecarinatus It. S. — Mamelon oculaire à carènes obtuses et lisses. Cé|)]ialo- tborax à carènes postérieures interr(tni|)ues. Dernier article des larses pourvu en dessous de courtes et robustes épines l)isé'ri('es (tig. (îi. Main de la jiatte- màclioire lisse .... Buthus minax L. Koch. 7. Queue très épaisse, ses segments 2. 3 et \ très élevés^ abaissés i)res(iue verticalement en airière, ornés en dessus de fortes carènes graïudeuses se terminant chacune (;n arrière par une rient plus torte (tig. 7) groupe l'noiiHiHs) aucoup |)lus é'troite et parallèle, ses carènes supi'rieures tinement et éualenient u'ranuleuses, à""' 86 Bxllrfin deux petites laté- rales, en dessous segments très lisses, brilants, le 5""' offrant seul 4 fines carènes . Buthus europœus L. — Segments de Fabdonien offrant eu dessus trois fines ca- rènes, les trois jirtMuiers offrant de plus, de chaque côté, U|ic caiènc submarginale plus forte, en dessous seg- Séanre dii II Mal 19 Ki 87 ments fineiiients cliagi'inés opaques, ottVant tous (sauf le pi'omior) 4 tìnfìs rarènes Buthus quinquestriatus H.etE. 11. Vésicule pourvue d'un fort tuherciile en dessous à la base de l'aiguillon (fig. 10). Queue plus longue que le tnmc. Main plus longue que lai-ge à pans coupés nets Nebo hierichonticus E. S. — Vésicule sans tubercule en dessous. Oueiie plus courte que le Ironc. Main jîIus large que longue, très dilatée arrondie au côté interne, obtuse à l'externe .... Heterometrus palmatus li.etE. Séaiioe du II .nai WìUì Pn-si,l,;ir,' ,lr M. DIlliSK). Itous jxtiir 1(1 hihliolliiuiiif. — L:\ sociélé a reçu : De M. (-IIA1Ü.KS Jankï : Note sur la jìnìductiou des sons chez les i-Ourmis et sur les organes qui les produisent: Ai)pareil pour l'élevage et Tobsei'vation des Fournns; Nids arliticiels eu plâtre; Fondation d'une colonie, (de fourmis) par une femelle isolée, Pelodcra des glandes pharyngien- nes de Formica rii/'a L.: Sur la Morphologie du Squelette des segments post tlioraci(|ues chez les Myrmicides (.)////- mica rubra !.. femelle); Sur l'appareil de stridulation de Myniiiva nihra L. : Sur l'organe de nettoyage tibio-tarsien ; Mi/rniica nihra L., race Li'vinodis Nvi,.; Sur Vespa crahrn 88 Jiulk'liii. (lit Id SoriMó Eiilitinoliii/ù/iK' llii ISiiIIctia trimestriel qui contient des travaux de peu d'étendue, accompagnés ou non défigures dans le teste. 2" l>es MéiMOires qui paraissent à des époques indéter- minées et qui comprennent des travaux originaux plus étendus, accompagnés du non de planches et de figures dans le texte. Pom m LUI ir5pijinKiii<;t- .scientifique, rétlamations et, change- ment d'adresse, s'adresser à : M. le Secrétaire géuéral (le lu Société £iitouioIogique d'I^pte. Boîte postale N" 430. — I^e Caire. Les iînllc'iiiis et lé i" fascicule des Mémoires de la Société sont en vente au Caire chez M. le Biblio- thécaire adjoint de l'institut I^yptien. ^x\\sonian /„^^ n,. 19)6 BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE D'EGYPTE FONDÉE LE 1*' AOUT 1907. Falli non foste a viver come bruti, Ma per seguir virlude e condscenza. DANTE Année 1910. 3'"^ P\a.scici!le : Juillkt-Septembre LE CAIRE IMPRIMERIE M. RODITI & Co. . St'diicv (lu 11 Mai WW. Communications La phase d'engourdissement ou Hibernation observée en Egypte, en hiver ou en été, chez quelques Lépidoptères. ]);ir AdolI' Andkes Lï'liule (le la biologie des Lép^'^'^M'^^"'"'-'^ noUVe [)as iiiiiqiR'inciil UM inlérèt scienlirKjiie ; clic est souvent lies inipoiianle [)OUi- nous aider à coniballre et surtout à prévenir les ravages (juc ces insecles occasionnent dans les cultures, et par là jirésente une grande iin- porlance au point de vue cconomicpic. Cesi dans ce but utile (jue je crois devoir coniiuu- ni((uer les (juekiues observations ([ui suivent et ([ui concernenl [)rincipalenienl la pbase d'engourdissement cl les autres étais ])ar les(|uels cerlains lépidoptères, ap[)arlenanl à la l'aune égyptienne, accomplissent leur cycle évolulir. Mais, a\anl d'aborder ce siijel, on me i)ermeüra de rai)peler ici ([u'il nous laut considérer en Egyple iWnw régions bien dilTérentes au [)üint de vue ento- mologi(|ue. I/l^gypte présente, en etTet, d'une pari la N'allée i\\\ Nil irriguée [)ar de nombreux canaux (jui ])ermellenl une culture des plus iiitenses et ({ui en plus est favorisée au nord de pluies bivcrnales et prinlanièrcs, d'autre j)arl une région désertique qui ne icçoil (p.îc (pu'hpies ])luies en liixcr et (pii sulïisent 9(1 Bulletin de la Société Entomologiqiie .d'Egypte à peine à donner naissance à nne végétation spontanée au ])iintenips. Il résulte de ces conditions spéciales que les lépi- doptères (fui habilent le Delta on la Vallée du Nil peuvent fournir plusieurs générations dans l'année; tandis que ceux qui appartiennent à la laune déser- tique, par suite de la courte durée de la végétation, ne |)euvent proi)ager- l'espèce tpu' [lar une seule géné- ration annuelle. Le soleil brùlaul de l'été cl la sécheresse presque complète, qui tuent toute végétation, ont en outre une grande action sur la vie des i)apillons dans le désert. La Vallée du Nil, par contre, ([ui olire une végétation pour ainsi diie continue cl (pii est oiuhragée |)ar places, par de grands ;irl)res.. tels (pie les Acaci(t nilotica \i'sAlbi~ia lel>!)ch- ou des liguierssyconioies, etc., est un niilicu prf)[)ice au (lévelopix'Uieni continu des lépidoptèies. (a's deux catégories de milieu étant établies, je puis aborder la (piesliou de VHihcrnalion. IJi l']gyple nous dexons enlendic |)ar hibernalion, non pas cet élal dengourdissemenl dans lecpiel le froid plonge les insectes, eu bi\c'r. dans les p;iys du nord, mais bien une |)base (rinactix ilé (pii peut se |)résenter à u'inq)orle (pielle saison, en été aussi bien (fu'en hiver; l'été olfrani dans le désert les mêmes conditions d'aridité (pie l'hiver dans les pays froids. Dans nne ambiance peu favorable à la vie, les iiisccles imitent les j)lantes dans cet élal de -mori ap[)arenle. (-ette phase d'engourdissenuMil des lépidoptères peut survenir dans les dilVérenls élals de leur cycle évolulif. (X'uf, chenille, chrysalide ou pa|)illou, el les (pieUpies ol)servalions (pii vonl suivre et (pie j'ai pu Séaiur du 11 Mai l'JKf 1)1 i\i\i\' sur (les piipilloiis appailciiaiit à iiolic l'aum' pourront seivir à le démontrer. r>es [)apillons diurnes ou lihopalacercs qu'on ob- serve eoniniunénient en Egy[)te. tels que Pieris rnpiv, V((iii's.sa cardni et (pieUpies autres esj)èces ([ui \ivenl dans les champs et les terres eullivées du Delta, présentent jìlusieurs générations [)ar an et on peut ()l)server ces [)apillons dans toutes les saisons, en hi\ei- aussi bien ([u'en été. Dans l'Europe septentrionale, beaucoup de ces l)apillons diurnes passent l'hiver dans la phase d'en- gourdissement ; la VdiH'ssd anliopa par exem[)le (|ui ne se décide à voler (pie lorscpie les rayons aidtnls (lu soleil viennent la réchaulïer dans sa cachelle. D'autre part nous jiouvons constater (pie VAiilho- charis hclia, (pii habile le Mariout et fail [ìar consé- (pient partie de notre l'aune déserti(pie, ne [)eul donner (pj'une seule génération (hnis l'année, au printemps. Il arrive même parlbis (pie la chrysalide ne se Irans- lormc en papillon (pi'au l)0ul i\v {\l'\\\ ans d'hiber- nalion ('). I.a mé[am()r[)hose de la plupart des SphiiiX est en général rapidement terminée. Le Daphiiis nevi ou S|)hinx (.U\ laurier ne demande (pie trois à ciiuj semaines [»oui' son (léveloi)pemenl. il en est de même pour la I>i'ilcphill<) î)3 (U'cciiibii* ou CM j;iii\icr, coMrornu'inciil ;ui.\ liabiliules (les aiilrcs Agrolis, l'ilc rt'sU' caclu'c peiulanl lo jour sous (les pierios ou d'aulrcs ahris cl uc (|uitle sa caclicHc (|U(' la uuit |)our se nictlre eu ([uêle des petites piaules (jui couiposeul sa uourrilure. Mais (fuaud elle a alleint toule sa i>iandeur, au lieu de se IrausToruiei' de suite en chrysalide, elle senfonce dans le sol et resle là à Telai de psendo-cliri/salide ; c'est-à- dire (pielle ue prend plus aucune nourriture, se ratatine el se racoiiiit bientol au point de paiaitrc momifiée. Klle garde cel aspect jusqu'au mois d'octobre ordi- nairement et ce n'est qu'alors qu'elle se transforme en vraie chrysalide d'où, après trois semaines, sortira le papillon, i^\Agrolis ypsiloii, noctuelle des plus nuisibles à nos cultures, présente prol)al)lenient la même paiticularité dans sa Iranstornialion. Ce })apillon, très commun eu l^gyi)le à pailir du mois d'octobre, i)résente plusieurs générations pendanl l'hiver, mais dispaiali prescpie eomplèlement en élé. Me basant sur nies dernières expériences, je suis porté à eroii'e ((ue la chenille de VAt/rolis iipsilon [)asse une grande partie de Télé dans cel étal lélhargi(jue (|ui caraclérise la pHcudo-chnjsdlide, enToncée dans le sol justpTau conimencemenl de l'aulomne el (pi'alors, apiés s'èlre Iransforniée en chiysalide. elle donne après (jueUfues semaines, le jiapillon ({ui ne larde pas à confier sa poule aux jeunes piaules de Borsini, et mettre ainsi sa future progéniture au milieu d'une ahoudanle pioxision de nouirilure cpii conxient à ces jeunes chenilles. Si les deux dernières nocluelles ([ue je viens de cilei- sont des arguuieiils en faveur flune phase d'en- 94 linllclin de in Sociclr Hiilomoloniqnc (ri:(iiii)le i^ourdissement eslivale de la chenille, il n'en est pas (le même en ce qui concerne le développement de la Prodenia lillorolis ou ver du colon. Ici c'est le papilloii lui-même ou la chrysalide (jui hibernent réellement. Les deux cas peuvent se présenter conjointement. .l"ai pu observer, en effet, ce dernier printemps, non seulement des ])apillons dont l'aspect })ien misérable indiquait qu'ils avaient passé tout l'hiver à l'élat d'insecte parfait, mais aussi des spécimens dont la Iraicheur était la preuve d'une translbinialion toute lécente. Cette dernière catégorie était en minorité, tandis que l'autre, jilus abondante, était coiiiposée l)rincipalement de Temelles portant leurs truls. (".e sont certainement ces pa{)illons (|ui donnent riais- sance aux générations consécutives qui ravagent dlirant tout l'été les plantations de cotonniers et ce sont eux principalement (|u'il faut détruire pour euipêcher les générations ((u'ils produisent dans la suite et (jui, trouvant des conditions lavorables à leur développement, en trois ou (jualre généralior.s, se )nultiplient en ({uantités énormes. Les différentes es])èces de Caradriiia. autres rava- geuis de nos cultures, s'observent durant toute l'année. La femelle de la Caradrina ambigua ne dépose pas ses œufs en masse, mais bien un à un, isolément, sans les recouvrir de duvet. L'élevage d'une femelle de CdradriiKt ufs environ le 21^ avril el meurt le 2."). Les petites chenilles érlosent le 30 du même mois, soit après sept jours d'incubation. .\ la date de ce jour, S) mai, ces chenilles que j'ai élevées Seance du 11 Mai V.)U). !).') î»u iiioyeii dilli peu de laitue, oui (léjà subi lenir secondo 111 HC. Les (|iu'l(jiies observations (|iie je viens de rap- poitei- déiiiontient c(ue le develoj^pement des papillons |)eut vaiiei- dans sa durée el (jue [ìonr une même espèce, on i)ciil constater des diirérences ([iii sont sons la dépendance des inlluences extérieures ou de milieu. La durée de chaque génération est subordonnée aux conditions plus ou moins lavorables ijue rencontre l'insecle [)oiir son évolution aux dilÎ'érentes époques de l'année, il a été démontré que dans les régions polaires le pai)illon ou Imago ne vit que peu de temps, tandis (|ue la durée de ses autres états de Iransibrniation est répartie très souvent sur plusieurs années. Nous pouvons observer des faits analogues dans li' désert ([ui, par suite de ses pluies plus ou moins rares, oblige i>arl"ois VAììhnlìdris hclin et la Choiidroslegd snhfasciald à rester jiendanl près de deux ans à l'état de chrysalide. Il est donc très comj)réhensib!e (|ue VA(jrolisiif)sil(>ii et la Pi'odenUt lilloralis aient, suivant les saisons et les conditions ])lus ou moins pro|)ices du milieu, telles (pie ciialcur et végétation, des générations très dilïé- renles sous le rapporl de leur durée cl de la date de leur ajiparilion. \in lerminaiit celle petite note je crois devoir iMigager les observateurs (k' nos insectes à ne jias trop se i)aser sur les seul(>s ex[)ériences laites dans le labo- ratoire, car il esl diflicile sinon impossible de placer les insectes en captivité soumis à l'observation, dans des conditions complèlemenl i(leiili([iies à celles (ju'ils rencontrenl dans la nature à l'état de liberté, (".e n'est [)i\s dans un laboratoire ((u'on a|)preiidra jiar exemiile î)() Hiiìli'lin (ir ht Société Hiiloinoloniqnc d'EgypIc le degré (riuiniidité el la prolondeiir dans le sol que recherche la chenille pour hiberner. Ce n'est qu'en combinant le résultat fourni parles observations en captivité avec celui des observations faites sur nos papillons en liberté que nous pourrons arriver à connaitre toute leur biologie. •l'espère au reste pouvoir bientôt faire pari à la Société de quelques autres observations que je suis en train de recueillir sur ce sujet intéressant poni" l'agri- culture aussi bien que pour la science. Liste des Lépidoptères recueillis en Egypte par M. G. Ferrante, pnr I.I-: !)' Max l)p..\ri)i (Les l'.sjH'crs lììcinjiu'cs d'un astériscjne puraissciit cli-c iîouvcUcs j)Oiir la faillie éç/i/pliciuie). 1. Parnara Malhias, V., 1 exenipl. 2. Lasiocampa decolorata Klug, 1 cf. a. Wtdiasa imdala Klug, 2990 (fcf. *4. Lemonia pliilopali Doxz., Icf, Merza >hitrouh IV-OS, espèce liés intéressante connue seidenient de l'Andalousie et de l'Algérie. ;"). Tarcufüina (tcaciie Klug, 6 99 1 cf- 6. Agrotis spini fera Un., 3 9 9- 7. )> piita Hb. Srtdirc (hl 11 Mai l!)lO i)7 *iS. Açfrolis nnnnnodid Stch., 1 cf. *9. Sci/tlìoceiìlropiìs lu' r ran Ici ii. sp., Irrs Ix'llc (»sprcc, 1 9, Ì.0 Caire. *1(). OdoiiU'Iia iìii' (Mcrw.) 1 cf< Ia^ Ciùro. *11. Krcmnbia coiupitalis Dh.vudt, 1 cf, Le Caire xii-O."). 12. Prodeuia lilioralis B., 1 Ç, 2 cfcf. 13, LcucCHii-i., 2 cfcf . 20. I^lnsid chdlcijlcs Esp., 1 cf. 21. » (jamina L., 2 cfo", 2 9 9. *22. Palp(tnoH r). by M. WKiîsrr.it ; 'J'hc Oysler-Sbell Scale and the Scurfy Scale, by A. L (^)i ain tanck and K. W Sassc.kh; l)escrii)lion of cerlain Cbalcidoid Parasites, by .1. C. CiîAwroun; 'Jhe Woolly While-Fly, a new enemy of Ihe Pioridii orange, by !■:. A. Rack. Soiiiiitdli,)!,. M. If 1). .\[.^x DiîAi or est nomiìié Membre honoraire. Snincc (lu S Juin lUlD. !>9 Hémiptères récoltés par M. le D'' W. Innés Bey en Egypte |);ir le D' (î. IIoiiVAiii (.\\oc 1 ligiirr). Nos coiiiKiissaiic't's sur hi raiiiic lirinipléroloi^iciiic (le rr^gyplc sont cMicore i)i('ii inconiplrlos el riidinicii- lairc's. Oiilrc los desniplions isolées, il iiVxislc (|iu' ((iiokiues maigres listes d'Hémiplères de cet inléressanl pays. Tons tos docuiiienls |)iil)liés jiis((ii"à j)réseiil ne sulììseiit pas encore |)our donner une jn'^ti' idée de la richesse de sa l'aune. Nous smons (pie. dans ses grands Irails. ct'lle faune esl celle du bassin de la MédileiTanée, mais elle com|)rend aussi un certain nombre d'espèces spé- ciales à ri^gy|)te el même (pieUpies types de rAlVicpie Irojiicale (pu soni descendus le long de la \aliée du Nil dans la région paléarcli(pie. M. le D' W. limes Bey a bien \(ndu me comnui- ni([uer un loi (rHémi])lères recueillis par lui en l^^gyple. L'examen de ces insectes, dont je donne ci-apiès l'énn- mération. m'a permis de reconnaître plusieurs esjièces nouvelles pour la science ou du moins pour la l'aune lialéarcTupie. Pentatomidae. 1. Irochrotus Montandoni Scnour. — Maig, jnin. ICspèce nouxelle pour la l'aune paléarcTupie. L"uni(pie exemplaire (Q) dillère du type décrit du Sénégal el de rAl)yssinie, mais (pie je connais aussi de TP^ryllirée ((ìhinda). par l'écussoiì enlièremenl noir, dépourvu de lOII lìiillrlin (le la Socirir linloiììolonit/iic d' lùnjplc. taches jmiii:Ure.s, C/csl pciil-cMie rénigni;ili(|iie Arclocoris lomentosiis Gkhm, de Dongoln. 2. Odontoscelis f uliginosa L.. vai-, litiira 1\\ijh..— Maii-, jiiillel. .'). Odontoscelis dorsalis I'Aiuj. — Malrrié. jiiilkl : AhoiiUir, mai. 4. Alphocorls mucoreus Kf.kì. — Maij^, mai. Espèce (le l'Afrique seplcntrionale, mais signalée aussi de la Xnbie el du Sénégai. T). Odontotarsus caudatus Kmc — Marg, avril el mai; Hélouaii, octobre. (ì. Psacasta Narmottani Pit. Marg, mai. I^spèce connue de la Tunisie el de l'Algerie. 7. Trigonosoma obesum Siai.. — Malaneh et Massara. noveml)re. Espèce décrite de rEgy|)le. mais trouvée aussi en .Mgéiie. 8. Ancyrosoma albolineatum Fahr., \ar. a/Jiiìo \\'i:st\v. Marg, juin. i]e[[c variété, caractérisée pai' les deux cotes latérales de l'écus^on i)res(|ue droites, non coudées vers le milieu, est propre à l'.AIritpie septentrionale. I^lle ne parait [)as rare eii Egypte et se trouve aussi en Tunisie, Algéiie et Maroc. La l'orme typique est |)lus rare ; le Musée National Hongrois (k" Hudapesl en a reçu un exemplaire pris par le 1)' Schmiedekneclil à l'ayonm. S). Tholagmus Chobauti l'rr. - Massara, oclohic. l'.spece propre à l'Algérie el à rEgy|)le. 10. Scotinophora sicula Crosta. — Maig, janvier. 11. Aethus pilosulus Ki.ic. — Ahoukir, septembre, (lonnu aussi de la Syrie et de l'Algérie. 12. Macroscytus brunneus I'\vi5iî. — Le (;air(>, juin, l-'î. Cydnus aterrimus l'oissr. — Maadi. mai. IL Sehirus dubius Scop., \ar. mcUtiiopleriis IL Sen. .U)oukir, aoùl ; Maig, octobre. L"). Aelia punctiventris n. sp. Pallidi' testacea, nili- Snincr du S Juin 191(1. KM (1 uhi, dense el siil)lililer piiiielala; linea mediana i)er- euiiente pionoli, villa media apieeni versus evanescenle et callis ntrinque binis basalibus sculelli venisque corii eallosis, inipunelalis: capite eonvexo-deelivi, latitudine sua inleroeulaii panilo longiore et pronolo i)aullo bre- viore. fuseo-bivillalo, apice inciso, marginibus lalera- libusanleocularibuscpiam nuuginibuslateralil)usanticis pronoli panilo l)revioribus, nigio-punelalis, redis, tan- tum aule apicem leviler sinuatis; Ijucculis humilibus, interne redis, baud rolundatis; rostro coxas posticas haud superante, apice nigro; pronoto vittis duabus sub- inedianis et duabus suljlateralibus lalis, lïiscescentibus, partim nigro-pnndalis notalo, maiginibus lateralibus anlicis redis, pallide llaxis, pundalis, in lüi)o antico intus linea nigia lerminalis, lol)o |)oslico lusco- puudalo et uliincjue anierius prüi)e marginem exter- num \illarum luscescenlium submedianarum striola obsoleta callosa instrudo ; sculello villis duabus mediis percurrenlibus, vittam mediaiiam callosam includen- libus,a[)icem versus conlUienlibus, griseo-fuscis, nigro- pundalis signalo el in angulis iìasalibus Ibssula angusta nigra, inlus lineola callosa tiMininala praedilo ; eorio, venis callosis leslaceis excei)lis, griseo-l'usco, nigro- l)unctalo el (|uam sculello panilo longiore: membrana apiceni abdominis ;e(|uanU'. hyalina. vena secnnda Inscescenle: dorso aixlomiuis iiigro, linea nuniiana llava notalo; punclis nonnullis |)ecloris, |)unclis i)inis subbasalibus mediis segmenlorum ,'!-,') \entralium spi- iaculis((ue nigris; M-nlre, spalio mediano exceplo. dens(^ sublilissime((ue puncUdalo. punclis bisonniino di'coio- libus : pedibus lolis pallidis. femoiibus punclis nigiis deslitulis. 9. Long. <>, lai. 4' , mill. Marg, avril et mai, 102 Huile I ili (le Ut Société EnlomoUxiiqiie d'Egypte. Ol iiisoole osi assez voisin di' VA. sihirica Rel't., mais sa tèlo osi plus comlo el i)lus oonvoxo, les lames iifénales soni onlièiemenl dioiles,non relevées, les bords laléiaux du pronolnm non lisses el calleux, mais ponc- tués, un peu élargis vers le milieu on dedans et bordés d'un trait noir au côté interne seulement sur la moitié antérieure du pronolum; les élroiles lossotlos noires aux angles i)asilairos dv Técusson bien disliucles ; la nervure radiale .Mai g, mai. 2.'}. Pausias Leprieuri Sk.n. ("Jionbra, oelobre ; Malaiieli, noveml)re ; Luxor, déeembre. CelU" espèee si)éciale à rLgy[)le el déerile jiar Signorel comme un Piezodorus. appartieni en léalilé an genre Pdiisùis eiéé en HIO.") par .lakowlelV (Rcinii' Pusse d'Eni. V. p. 142) en l'aNcnr du Piczodonis Martiiii Pi r. ("/esl doue la seconde espèce connue du genre Pctusias .Iak. 24. Anchesmus ruficornis Si.u..- Le Caire. se|)[embre; Maadi, no\cml)i-e. Spécial à l'h^gyple comme gi'nic el es|)èce. 2r>. Eurydema festiva L. — Le (-aire, mai; >hirg, juin (var. picld 14. Sen.). 2(). Bagrada poecila Ki.ro, \ar. Aheillei l'i r. .Mak- sama, se[)tc'ml)re. 27. Aspongopus viduatus I-aiu',. \ar. niner I'ikm. .Nbiadi, mais ; Malérié. décembre, (iiMire el espèce di' la zone tropicale. 2iS. Schizopsaegyptiaca Lir. ("Jioubia, mais; .Malarie, décembre. Lspècc égyptienne, mais obser\ée aussi en Nubie et dans r.Asie->rineure. 10t Bulletin de la Soeiélé Eiuoinolofiii/iie d'Effiiple. Coreidae. 29. Phyllomorpha algirica Guku. — Embabeli, octobre. Espèce propre à IWIgérie et à l'Egypte. .'iO. Cercinthus Lehmann! Koi.. — Matérié, lévrier et septembre; Marg, juin et décembre. Répandu depuis la Tunisie jus(ju'au Turkestan, 31. Centrocoris degener Pur. — l'ayoum, septembre. Celte espèce n'élait connue jusqu'à }>résenl (|ue de lAIgérie. >V2. Syromastes sulcicornis Fabh. - Marg, avril. >'ùi. Merocoris affinis M. -Sen. — Marg, juin. .'U. Camptopus lateralis Germ. — Marg, juin. oô. Nemausus simplex n. s[). — (iriseo-strainineus ; vertice et antennis lerrugineo-testaceis; antennis corpore Ijrevioribus, articulo primo arliculo secundo pauUo lon- giore, articulis secundo et tertio longitudine subiequali- bus, articulo (|iiarlo arliculo pra'cedenle dimidio lon- giore; rostro pallido, apice nigro; i)ronoto subquadrato, anlrorsum parum angustalo, dense subtilissimeque punctulato, angulis poslicis liauil prominulis; scutello apice imo calloso, pallido; elytris remote jiunctatis, [)unctis dilute luscis, membrana decolore ; dorso abdo- minis loto lerrugineo, immaculato; connexivo l'usce- scente, segmentis anguste pallido-fasciatis; corpore sub- tils tlavo-testaceo, lateribus pectocris luscis, lineo lon- gitudinali inferiore media capitis sulcoque pro-et me- sosterni nigris; pedibus anterioribus tìavo-testaceis, pedi- bus posticis luscis, subtus basin versus pallescentibus ; lemoribus posticis inlus apicem versus spina majuscula curvata flava, apice nigra armatis. cf. Long. 10, lat. 1 '/, mill. Luxor, mars ; Malaneb, novembre. Séamr du S Juin 1911). 105 Diffère (lu A^ .so/'(//rf//.v Stai, par la taille plus étroite et le (ios (le rahdonieii iinifot'mément d'un roux lerru- giin'ux sans taches noires ou l)runes. Le ifenre Nemaiisus Stai, n'était encore connu (jue (le rAt"ri([ue méridionale. 3(j. Stenocephalus pallidus Si(;n. — Désert arabique à la latitude d'Assouan (Hume). Espèce décrite de l'Arabie et nouvelle [)our la l'aune |)aléarcti(jue. 87. Liorhyssus hyalinus Faiui.— Marg, ii\n\ ; Maadi, mai. 3iS. Liorhyssus natalensis Stal, var. corallimis n. — (lorpore, antennis lostio [)edibus(|ue rubris, picturis nigris ut in lypo signatis; callo medio basali verticis slilohupie subapicali mediana callosa pronoti albido- testaceis. limbis lateralibus liujus flavo-testaceis; davo et corio totis rubiis, membrana griseo-hyalina; tarsis sordide tlavo-teslaceis, arlicuiis apicem \ersusnigrican- tibus. 9- Long. 7 mill. Mex (près d'Alexandrie), avril. Hessemjjle pai- sa coloration d'un rouge vif même sur les élytres au L. ìiijdlimis var. riibricatiis Keut., mais s'en distingue jìar ses caractères spécilì(fues : la taille plus Corte et i)lus large et le bourrelet suba[)ical lraus\erse nujins élevé du pronoluni. Pyrrhocoridae. .'i9. Scantius aegyptius L. — Alexandrie, avril. in(î lini Ir I in (le la Socirtr I-jìloniolaf/iqnc d'KiiijpU' LygaeJdae. 40. Lygaeus fuivipes Dall. — Maksama, septembre. Assez coniimm en Egypte, répaiuiii vers l'ouest jus- (ju'à l'Algérie cl vers l'est jiis((u"en Perse. 41. Lygaeus pandurus Scoi». Tourali. mai. 4*2. Graptostethus servus Faijr. — Marg, juin. 4.'}. Nysius graminlcola Koi.. — Maadi, mai; l-'ayoum, septembre. 44. Nysius cymoîdes Simn. — Marg, Juin. 4.'). Henestaris curtulus ii. sp.— Sordide Havo-el griseo- lesUeiis. parée brevilercjiie griseo-puberidus, superne sublilissiine nigro-punclatus, bie illic maculis nrgeuleo- serieeis obleelus; eapite cum oeulis laliludiui postica" pronoti a'([uilato, oeulis stylalis e.xlrorsum el nonnibil sursum vergentibus, ab angulis anticis })ronoti dis- linete remotis, vertice ulrinque ad ocellos macula parva nigra notalo; antennis breviusculis, arliculo basali dense nigro-j)unctato, subtus nigro-vittato, articulis secimdo el lerlio apice nigricantibus, articulo «piarlo nigro-l'usco; pronoto transverso, basi dimidio latiore (piani medio longiore. antrorsum distincte angustalo, sliiolis duabus apicalibus pone ocelles sitis, macula parva discoidali pone suleuni anteapicalem transver- suiii lobo(pie |)()slic() ulriiKpie versus latera plus mi- nusNc obseurioribus; sculello rusco-testaceo, basin ver- sus intcrduin nigricanti-; elylris slriola nigra apicali in i)arle interiore marginis a|)icalis corii posila et gutlu- lani llavo-albidam includente notalis, prîclerea inter- (luui basin et apiceni versus plus minusve obscuratis; nicnibran:! iaclc;!, I'usco-n cuosa et irremdaiiter niiiro- Sàture tin S Juin Ì9W. 107 coiispersa; pedibus lestaceis, nisi'o-punctalis. cf. 9- Long. 4 — 4 - ;. mill. Tourah el El Rico, octobre. Colle espèce ((iic j'ai reçue aussi de Grèce (Atlica) et (le Tunisie (Faluassa aux bords du (!lhott Djerid), se ia[)piocbe par ses yeux dirigés en debors, non couchés sur les angles antérieurs du jironotum et par son pronotuni distinctement rétréci vers l'avanl, de VH. Inticeps Ciirr. Mais sa taille est sensiblement plus petite ; le pédoncule des yeux est un peu [)lus court et dirigé directement en dehors, mais nullement en avant; les 2'"" et 3""" articles des antennes sont noirâtres au sommet; îe pronotum est plus court et plfts Irans- Ncrsc. 4(). Engistus boops DiF. — Sacpiarab, janvier ; iNIaadi, mai ; Massara, octobre. 47. Geocoris megacephalus Kossi, var. (tncnùatus MoNTi).— (ibizeb et Matèrie, septembre. Cette variété n'est connue ius([u'à présent (pie de l'P^gypte et de rArri(pie Orientale I)ritanni((ue. 4(S. Geocoris collaris Pi r. — El Rico, octobre. Espèce (lu nord de rArri(pie, mais trouvée aussi dans l'Arabie méridionale (Aden). 4U. Geocoris acuticeps Sion. — Matéiié, juin. Spécial à l'Egypte. .")(). Artheneis alutacea P^ikh.- l'^l Rico et Tel-el-Kii)ir, octobre. .")1. Cymophyes ochroleuca FiEB.^Maadi, mai. .Vi. Oxycarenus «hyalinipennis ('osta. - Marg, avril; Maadi, mai. .").■>. Oxycarenus collaris M. R. — Maadi, mai. r>4. Allocentrum heteronotum Pi t.— Aboukir, octobre. Connu de la Tunisie cl de l'Aliuérie. 108 lìulh'lin de la Soviélc Entnmologiqae d'Egypte T)."). Emblethis angustus Momd. — Marg, juin vi dé- ceml)i'e. ')(). Lethaeus fulvovarius Prr. — Le Caire, juin; M;iti^, mai. Espèce liouvée en Syrie el en Algérie el même dans rAlricjue Iropieale (Angola). 57. Camptocera Horvathi Jak., var. umjiistula Pur. — Tourah, niars. Celle variélé se Irouve aussi en Syrie el en Algérie. Tingitidae. âcS. Galeatus scrophicus Saind. — Marg, mai. r)9. Tingis rotundipennis n. s[). — Late ovalis, llavo- leslaeea, griseo-piiosa, marginihus earinis(|ue omnibus pronoli el elytrorum pilis pallidis longis, diamelro oculi longiorii)us sal dense ciliatis; capile nigro-lusco, dense griseo-piloso. spinis brevibns ohlusis verlicis el huccidis pallidis; anlennis leslaceis, pilosis, arliculo lerlio arliculo (piallo lere duplo longiore, arliculo (piarlo rusilormi, nigro; pronolo longiludine arliculi lerlii anlennarum 2 - ., lalioie, disco le\iler convexo, punc- lalo, vesicula antica apice producla, a lalere \ isa medio Ibrliler elevala, carinis discoidalihus dislincle elevalis, uniserialim areolalis, parallelis, duahus laleralihus apice leviler inlrorsum curvalis, membranis marginalibus sal dilalalis, leviler rolundalis. dislincle biserialim areolalis ; elylris cum j)rocessu jx^slico pronoli dislincle icliculalis, abdomine panilo lon- gioribus, spalio lalerali irregulariler Iriserialim arcolaio, membrana cosla' laliuscnla, areolis biserialis majusculis insliucla, spalio apicali spalio discoidal- niullo brcNiore; peclore el venli-e nigro-l'uscis, pro- Sniiicc (III S Juin 1910 lOO slcllik), CMiinis sternalibus pedibusquo llavo-lcstaceis, pilosis, apice imo tarsoruni nigro. cf. 9- Long. 2^ ,- .} mill. Matèrie, octobio. Celle espèco aj)paiiieiil au sous-genre Lcisiolrofiis Stal l'I se distingue aisément de T. trichonotii Put. à laquelle elle ressemble un peu, par sa taille plus j)elite, le corps, les antennes et les pattes hérissées de poils plus longs et plus denses, le troisième arlicle des antennes un peu moins de 2 l'ois plus long (pie le cpiatrième (13 5: 7) et plus grêle (jue les précédents et le suivant, les cellules du i)ronolum et des élytres plus grandes, les marges latérales du pronotum non sinuées, l'ampoule lortement élevée au milieu et l'es- pace latéral des élylies avec trois rangs de cellules assez grandes. Tous les exem[)laires (pie j'ai vus, sont brachyplères. 60. Nonosteira Cleopatra Horn. — l'ayoum, sepleiid)re. Ivspèce s[)éciale à rh>gy[)le. Reduviidae. (')1. Holotrichius Innesi 11. s|). — Fciiiiiui : Nigra, nili- (lula, parce breviteripie fiisco-selosa, dorso abdominis opaculo, glabro; capite pronolo a-quilongo, sublilissime striguloso, slriis duabus obli(piis pone sulcum {)osto- cularem sal prolundum positis et utriiKpie uscpie ad marginem inleriorem oculi extensis maculacjue utrinque admarginem inferiorem oculorum testaceis.sjiatio inter- oculari oculo triplo laliore ; anlennis nigris, apicem versus nigro-l'uscis, selis loiigis |)allidis exseiiis sat 11(1 liiillcliii de Id Socìcir lùìtoinolof/ù/iic (l'lù/n/)lc remotis aliisqiie l)ievioiibus praeditis, arliculo primo spatio interoculaii capitis -/;, longiore, arliculo secundo pronolo [)aullo longiore ; prouolo basi lon.giUidine sua l)aul[olaliore, angulis anlicis crassis exlroisuni el levis- sinie anlrorsuni prominenlil)us, spatio inter illos capile cum oculis ìvque lato, Iol)0 antico lobo postico dimidio longiore, valdc convexo, lateribus l'orli 1er rolundalis, latitudine maxima pone medium sita capile cum oculis saltem ' ;, latiore, lobo postico scuteilo aH[iMlongo, snl)- lililer ruguioso, retrorsum sensim am})lialo el (piani lobo antico distincte latiore, angulis poslicis leclis, margine basali leviter rotundato; mesolborace ulrin((ue rolundato-ampliato, ultra latera squamarum elytrorum prominente; scuteilo brevi, lato, ipso apice luberculo alte assurgente instruclo; squamis elytrorum latiusculis, scuteilo '/., brevioribus, teslaceis ; pectore granulis de- stitulo, pleuris irregulariter slrigosis; abdomine oblon- go-ovato, segmentis dorsalibus transversim strigulosis, segmentis primo et secundo basi medio slriolis nonnuUis brevibus concentricis valde curvatis instruclis. parte basali elevata segmentiprimi utrinquead latera, maculis Sniitrc (Ili S Juin 1910. Ill (Iiinbiis incdiis iiilcrdum obsololis hiijiis sci^iiioiili, iioc non ani^ulo poslic-o cxlcino xcl niari^inc postico, sa'pis- sinic cliani maricini' lalerali imo sei^iniMilornni conncxix i Ic'slact'is; \ (.Mille suhhvvi, nitido; pedihiis nigris vel lusco-piciis, l)i(.'\ins l'iisco-pilosis, coxis, Iroclianlerihus renioril)us(|iii' anlcriorihns suhliis pallcsccnlibus, lihiis. pra'ter |)ilos liiscos adhnc sclis l()nfi;ioiil)ns rigidis c'xserlis pra'dilis. sclis his lihiaiiini poslicaruni ci-assilic lihia' disliiuic longiorihns. Long. 22 — 20 mill. Masara, sci)lcml)rc. (a'Uc cspccc ([ne je me lais nn plaisir de dédier à M. le I)'' W. Innés liey cl doni le Musée National Hongrois de Budapest possède aussi deux exemplaires provenant d'Hélonan, est Noisine (\\.\ H. liicliiosiis Mils, mais bien distincte par la taille un peu plus grande, le premier article des antennes plus long, hérissé de longs poils, les angles antérieurs (\yi |)rouo- tum très-peu saillants v\\ axant, le lobe postérieur de celui-ci i)lus long cl plus large, les rudiments des élylri's [)lus grands et les pattes à poils plus longs. 02. Reduvius nebulosus Ki.rc, var. diihiiis Rkit. — Daciior, mai. (A'tle variété, découNcrU* ])ar M. lunes eu Egypte ((^aire), est peut-être une i^spècc distincte de iiehiilosns Ki.rc.. ()3. Pirates ululans Rossi. — Marg, octobre. ()4, Pirates niger H. -Scu. avec la var. rufipennis Lrc. 'l'ourah, octoi)re. Or>. Vachiria paliidispinis Rkit. — Zéloun, avril; Maadi, mai. Espèce décrite de Sue/, et trouvée aussi en Algérie. (■)(). Coranus xgyptius Eaiìh.— Le Caire, Juin. 07. Coranus angulatus Stai.. — Wady Natrbun, lévrier ; Dachor, septembre ; Tourab, octol)re. I^ropre au Nord de r.\rri(pie et à la Syrie. 112 Bulletin de la Société Entomolof/iqiie d'Egypte 68. Coranus niger Ramb. — Marg, avril. 69. Nagusta tuberosa Stai.. — Materie, déceiiibrc. Spéciale à l'Egypte. 70. Nagusta Simonis Fit. — Toiirah, octobre. Espèce décrite du Caire. Nabidae. 71. Reduviolus capsiformis (îhhm. — Assouan, no- vembre. 72. Reduviolus viridis Bkull.— Maksama, septembre: El Rico, octobre. Anthocoridae 73. Argyrotaenia elegans Rkut. (inéd.). — Marg, juin. 74. Triphleps nigra Wom-f. — Talbieb, luars; Marg, avril et novembre. 75. Triphleps albidipennis Reut. — Le ('aire, avril; Maadi, mai. Ixépaudue depuis le Maroc jus(|u'en Abys- sinie. 76. Termatophylum insigne Rki r.— (^Iioubra, juillet; Marg, \oveud)re. Spécial à l'Egypte comuie genre et espèce. Capsidae. 77. Trigonotylus ruficornis Gkoff.— Marg, juin. 78. » » var. inridicornis Riifr Maadi, mai. ScdiH-c (hi S Juin /.'y/0. li;{ 79. Eurystylus Bellevoyei Rkit. — Maadi. novcMiibrc. Espèce (le rAIVi(|iu' se[)lcMitrioiialt', mais (jui se trouve aussi en Perse el en Tiircomanie. 80. Lygus pratensis K. — Le ('aiie, mars cl mai; Maii;. avril et juin. cSl. Lygus apicalis l^'n:ii. — Le (laire, mai. 82. Camptobrochis Martini Put. — EÌ Rico, ()el()l)re. {".elle espèce est répandue dans l'AIVitpu^ seplenlrionale, mais hal)ile aussi l'île de (Uiypre el niènu^ le tiMiiloiic d'Oliock (Djibouti). 88. Camptobrocliis sinuaticollis Hki r. — ("Jiouhra, octo- bre. Spécial à l'Egyple. 84. Platycapsus Acacise Up:rT. — Le Caire, octobre; Dacbor, sei)teml)rc. (À^ i;enre et cette espèce ])ropres à ri-^gyple ont été décrits d'après un seul exemplaire j)ris [)ar M. ,1. Sahlbcrg dans le désert Halusa sui- un Acacia en Heurs 8r). Cyrtopeltis tenuis Hi:ut. — Marg, lévrier; Matèrie, décembre. Tiouvé aussi en Algérie et à Madèie. 8(). Campyiomma angustula Hkut. — Matèrie, juin ; Caire, se[)tcml)rc. M. Sabiberg a dèc()u\eit celte espèce à Hélio|K)lis en lévrier sur les Acaci({ en lleurs. 87. Paramixia suturalis Hkut. — Marg, janvier et juin, (ienre et esj)èce décrits en 19U0 de l'Egypte, mais len- contrés depuis aussi en Palestine. 88. Auchenocrepis minutissima H.vnuj. \ar. alhoscnU'I- lata Put. — ^Marg, janvier et juin. Celle \ ariète est connue aussi d'Algérie, Tunisie et Perse. 89. Eurycranella geocoriceps Ri:ui. Marg, juin; l'el- et-Kibir, octobre. CviW es|)èce. le type d'un genre à part el propre à l'IOgyple, a été récoltée pai- M. Sabiberg sur les Tftiiiari.v. 1 1 I lìiillctiiì (ir 1(1 Soci ('-h'' Iìiil()in()l(ì(ii(/iU' (i'ì\(iiji)lc. Acanthiidae. 90. Acanthia pallipes I'^amh. \ar. diiuididld (amt. Toiirnh. jniivior. Belostomatidae. \U. Sphaerodema urinator Di i .— M:ni4, juin. SpóciMlc :'i rKi^ypIe. Notonectidae. '•2. Anisops producta 1-'ii-:h. — TouimIi, iikiis. Corixidae. *.).'). Corixa affinis J>ka(:ii.- 'l'ouiali, mars. '.)4. » confluens 1''ii:iì. — Toma h , mais. Ivs|)('i"o pioprc à rKgypio ol à l'Asic-Minomo. '.)."). Corixa lateralis Leach. (Iiiercf/lypliicd \)v\\). — 'i'oiirali, mais ; Mari;, oclohic. 9(). Micronecta plicata (".osta. — Tourah, mars, ('elle cspòfc n'est connue jus(|u"à [)rcscnl (pie de l'i^gypte. Cicadidae. 97. Cicadatra flavicollis n. sp. Ohlongo-ovala, llaxc- Icslacea ; vcrlice l'ascia lata basali \v\ subhasali inler oculos (lucia nigra nolalo; gcnis dense ali)o-lomenl()sis ; anteiinis el rostro nigiis, illarum seta apicali obscure Snilìcc (III S J II in I 'Jill. 11.') rcrriigiiK'ii, hujiis ;ii liciilo l)as;ili Icslacco; [iionolo lolo llnvo-teslaceo, lanliiiii in siiiu i|)S() marginnm lalcraliuin macula parva nii^ra sit;iialo, inarjj;inil)iis latcialihus a supero visis aule lucdiuni IVrc icclis, pone uicdiuiu rortiter siuualis ; nicsonolo niaculis ((ualuor basalihus oblongis uiacula(|U(' anlcapicali Irausvcrsa, inli'iduui conlluenlibus, nigris notalo; civilis liyalinis, llavo- vcnosis, veuis in Irienle a[)icali I'uscis, callo, cubitali, venaareolani l)asalcin cxlus venula((uc transversa cam aj)icc tcrminantil)us j)arlim nigris, aicola basali lati- tudine sua Cci-c triplo longiore, vcnis duabus ulnaribus basi inter sc tam longe (listantii)us «piani xcna ulnari exlerna a vena radiali, ramo ulnari poslcostali j)onc nicdiuni area' apicalis j)iim;c cxtcnsa; abdominc [)arce albo-tomenloso. cf. (>ly[)co cl abdominis dorso toto nigris ; maculis nigris mcsonoli niajoiibus, conlluenlibus ; jiedibus na\()-leslaceis. remoribus antcrioribus tibiiscpic om- nibus nigris, lemoribus interinediis apice, tibiis pos- torioribus superne ante l)asin et apice llavo-teslaccis, renioribus posticis nigro-lineatis, tarsis rusco-tesiac<'is: operculis majusculis, j)aulIo longioribus (juani latio- ribiis, renirormibus, extus ct postice obli({ue rotundalis, iiitus dislantibus ; segmento ultimo ventrali (piadrato, a'qiic longo ac lato el (piam segmento iieiiullimo (infilo longiore, apice rotundato-tiuncato, medio levi ter sinualo, sinn parvo. Long, corii.'iö.cum elytris 'M mill. O. Maculis nigris mcsonoli baud conllucntibus ; dorso abdominis iiigro, limbo postico scgmenloruni 2—4 nlriiKiue versus medium limbcxpic jiostico toto segmenti ultimi testaceis ; pedibus llavo-teslaccis, J'e- moribus nigro-linealis, tibiis antcrioribus nigro-luscis. IIC) lìuììelìii (le Id Sdcirir l^nlomolof/iquc (i'lu/fiplc aiilicis superno prope l)asiii, inltMmediis nnniilo siil)- l)asali et apice testaceis; opereulis Iransversis, rolun- (latis ; segmenlo venlrali ultimo l'ere usque ad basin angulariter exciso et ulrinque macula parva oblicpia nigra signato; valvulisgenitalibus intus lusco-limbatis, pone medium contiguis; vagina l'usca, apice hand exserta. Long. corp. 27, cum elytris 37 mill. Massara, juillet. (^etle espèce renianpiable est caractérisée par le l)ronotum entièrement pale à bords latéraux l'orlement sinués et par la cellule basale des élytres moins large (pie cbez les autres espèces i\u genre. La distance entre la base de la nervure ulnaire externe et la nervure radiale n'est i)as plus grande (jue celle qui sépaie les bases des deux nervures ulnaires, tandis (pie chez toutes les autres espèces connues la nervure ulnaire externe est loujoui-s })lus éloignée de la ner\ lire radiale (pie de la nervure ulnaire interne. Jassidae. UiS. Balclutha chloris HouN". — Marg, juin, (k'tte esj)èce n'était connue juscpi'à présent (pie de rArménie russe. S)\). Balclutha saltueila Kn. {(innushi Tm:.\). — Le (^aire, scplendjic. 100. Thamnotettix fenestratus H.-Scn. — Marg, mai. 101. Athysanus Heydeni Li:Tn.--Marg, janvier; Maadi, mai. 102. Athysanus palliatus Lkth. — Le (Claire, septembre. Signalé aussi de l'Algérie et du (Caucase. KK). Athysanus capicoia Stal. — Matèrie, juin; le Caire, st'ptembre. Espèce répandue dans tout le nord de rAlVi(pie. mais liouvée aussi en Sicile et en Espagne. Sntiirc du S Juin l'.ìlO. 117 1Ü4. Goniagnathus guttulinervis Iviî. — Le Cu'îw cl Mandi, mai. lOô. Deltocephalus striatus L. — Malcric'', juin; le Cairo, scpleiiìbrc. MembracidaB. IIK). Oxyrhachis Delalande! I'aium.— Fayoum, lévrier; Alexandrie, mars ; le (^airi\ mars, mai el sciilemhre ; Marg. jnin. Cioiinu aussi de Syiie, Tunisie et Sicile. Fulgoridae. 107. Rhinophantia longiceps Prr. — Xélisli, juin ; Maadi, mai (nymphe). (a'Uc espèce nélail connut- jus(|u'à présenl (pie de l'Ali^éric. 108. Nisia atrovenosa Letii. — El Marg, oclohrc. Ué- pandue depuis le Maroc justpTa l'Auslralie el signalée aussi de Madagascar el du ,Ia[)()n. KH). Oliarus frontalis Mki.h.ii. - Marg, juin ; ('.lioubia. oclohrc; Malaneh, novemhre. (A'ileespèce n'élailconnue jus(|u'à [)résenl ipic de l'Algérie (Biskra) el de TAIritpie Orienlale Allemande (Tanga). 110. Oliarus pallens (Ikkm. — Maléiié, juin. 111. Oliarus obscurus Sic.N. — Marg, a\iil ; Malaneh. n()\('nd)re. 1 12. DictyopharaunicolorSuiN. \ai . /'///a/aPur. — ^Maig, mai el oclohrc. ('.elle vaiiélé déciile du (üaire parali èlrc spéciale à Ij^gyplc. La lorim' ly|)i(pu' esl répandue prohal)iemiiil sur loul le conlinenl aCricain el à Ma- dagascar. IKÎ. Tropidocephala elegans (".osr.v. Chouhr;! el Ma Ig, mai. 11 I. Liburnia propinqua I'ii.m. — .Maadi. mai lis Bullclin (le lu S(x-it'tc Enlomoloifiijue d'Etujplc. Note sur la larve et la nymphe de Macrotoma palmata V . --^ M. Bœhmi Uttr. I':ir AxASTAsi; Ali'ii:i;i Dans iiiu" note publiée dans \c Hiilleliii de la Société Eiiloiiiülogi(|iie d'Egypte ('), il a été dit dans quelles circonstances a^ait été trouvé un sj)écimen de Macrotoina pdlmala F. (-), circonstances qui laissaient présumer que YAcdcid nilotica ou Saiit était l'arbre dans lequel se développait sa larve. De nouvelles observations, (|ue j'ai [)u faire au ])rintenips dernier, me permettent d'alïirnier aujourd'hui que c'est l)ien dans cet arbre (|ue ce beau et gros longicorne passe les premièies phases de son existence. •l'ai pu en eliet trouver, dans les premiers jours d'avril, à Choubrah. toute une série de ces arljres, attacpiés par de grosses larves. Les galeries qu'elles avaient formées dans le bois assez profondément se ra})prochaient, dans les derniers temps de la phase larvaire, vers la périphérie et l'écorce présentait des oritices obstrués j)ai- des détritus agglutinés. Ces détritus, de couleur plus claire et plus jaunâtre que l'écorce de l'arbre, faisaient le j)lus souvent saillie au (') Bull, fîisc. 4 , 1<.)(I9, p. l.')4. (-) Synonyme de Bd-hnii, voir Notes synonynii(|ucs p;ir M.\nu(.i: Pu., in lUill. Soc. luit. Im-., lîKKJ, p! 127. Sninrc (hi S Juin 19U). 119 dehors el il sulïisail di- les détacher pulir mettre à jour les galeries. Les larves se tenaient assez près «le ces orifices, pré[)arés sans doute pour la sortie de rinsecte parfait et le |U.us souvent j'ai pu parvenir à les toucher du bout de l'index introduit aisément Fig. 1. I.Mi\c lie MiicnihiiiKi ihiIiihiUi I". l.Nuc (le (-(île. — 2. N'iic de dcNsniis. — '.'>. Nili- de di^sus. dans les galeries. L'exliaclion des larves, inali^ré cela, demande beaucoup de soins cl de palience, car aussilòl (prdles se senlent atlirécs an moyen (ie pinces, elles s'ar"c-boulcnl cl i-ésislenl au |)oinl de se laisser éci"asei' |)ar les moi's de la pince plutôt (|Ui' de cédei- à celle Iraclion. ("est ainsi (pie j<' nai pu 120 Bulletin de Ici Socie te Entomolocjique d'Egypte. oMeiiir quiine seule de ees larves en bon état sur quatre que j'ai \n\ l'aire sortir de leurs galeries. Un mois plus lard, en visitant ces uièmes arbres je découvris d'aidres galeries, qui renfermaient cette l'ois des nymplies de lories proportions, (ju'il me fùl Fig. 2. - Nyniplu' année à la larve pour atteindre tout son développement, mais d'après ce (pi'il m'a été donné de constater, il (>st pr<)l)able (jue cet état larvaire dure plus d'une aniu'e, car j'ai trouvé conjointement sur le même arbre des larves fort petites et d'autres très grandes |)réles à se transformer en nymphe et mesurant comme les nym[)hes de (> à "i'' ^^ jauNicr. 4. I^onipilns lelcrrinins (iHWi. 1 9 • ^^•'''■^'' ' ^ IV'Niicr. .'). Ponipilns pl(((y(n((nlhns Komi,. 2 9 9- (':>'"'• 1 ' Icn licr. (>. Polislcs (jdUicns !.. 1 9- (-liic- 7. Xylocopd dcslndns L. ("aiic, 11 jau\i('i-. (I) lU'siills ol llic Swcdisli Zooloj^iciil l\\p('(lili()ii lo \:iì,y\ì[ lind Ihc While Nile. l!)(il. Pari. I. 11)(M. Sniitcf du S .Juin Hìlll l'i-'i COLEO PT È R ESC) Gicindelidae Garabidae Dclcrm. |>;ir M. I".. M.ioiii.i.c, de Slockholm. 1. ilicindi'hi lucldinholica Fahu. Kgyplc. 2. Mi^y[)tc. «S. Tdclìi/s liicdsi ,]\c.(}. Assouan. \). 'racliijs diììdhilis \)iJ. .\ssonan. 10. nciììhidiiini lutviiiiìì Ol,. .Vssouan. Staphylinidae Délcnii. |)Mr M. A. I'.\i vi.i., de ('.;u"n. 11. Pü'dcnis fii.scipcs Ca'wv. Caire, Assouan. 12. Pa'dcriis iiicmiioiìuis Kw. Assouan. 1.'). I^ldhiprasopiis hcdiiiiius Xoiîdm. Caiic. 14. Plalyprosopus liilolirns \-\v\. Assouan. 1.'). (Ircoplìiliis ntd.rillosiis Ia\. Caire. Latridiidse Dciciin. |);ii M. MAt r.ici. Tu:, de Dimoili. IC). C, el II. u'Oriìicxy, de Paris. 17. Scdi'dhanis sacer L. (^aire, Wady-IhiH'a. 1(S. OntììopÌKtguH iiebiìlosiis Rkichk. Caiic U). » nilidnlus Kl. Cairo. 20. » variegatiis F. (^aire. 21. » hituherculaliis {)\A\ . C/a'wv. 22. » sclldlns Km'c. Caire. 2)1 (Ircilor cunivulns ih loi. Wady-Halla. 24. Peulodon dispur Iì.udi. Wady-Halla. 2,'). Adorctiìs sigiìftlns Httm. Wntiy-HaUa. Buprestidae l)élei-iii. p:ir M. Cu. Ki;iiiìi:m.\ns, de lìiiixillcs. 2(). .Iiilodis /imbriata Ki.. Wady-Halla. Elateridae Délerm. par M. l-j). I'i.i'.ctiaix, de X(),L;('iil-stir-Marne. 27. Agriipmis iwlodoiìld Lati',. Caire. 28. Aeoliis cruci fer ììo^sì. (2aiie. Assouan. 29. Heicrodcrcs cordofaiìiis (mnd. Assouan. )50. Drdslcriiìs collaris (^a.no. Caiie. Ptinidae Détenu, de M. Maiiuck Pic, de Dii^oin. :J1. Plinns /iniicold Dshm. Hélouaii. Sniiur (lu S Juin l'UO. 12o Bostrychidae Déici'iii. |);ii' M. l'ii;r.iii-; Ij;sm;, de l';ii-is. '.V2. Xijlopìu'ìla piifii Ol,. (^îiirc. 'X\. Siiìoxijìon scncf/alensc Kamscii. Ciiirc. • U. Il CCI'dtoliilV J.. Assoiiîiii. Tenebrionidae Dc'-lcnii. (le M. II. (li;i!ii;\, (-le I liiiiiboiiri^. .'}."). Zopììosis pfigiììded Soi.. Caire. oC). » dhhrcnidld Soi.. .Xssoiiaii. .')7. » Icsiudindrid V. Caire. .'ÎN. )i pldiid V. Caiic. .*)9. Adcsiììid colhiiriìdta Ki.. W'adx -Haifa. 4(1. Tcnhp-id (Tciìhp'iiia) Ri ru., orhicuhtld l\ Caiic. 41. Meso.sleiia di)(jn.staire. 4U. n (7>/)/>/.sa Si.N. Wady-IIalla. 50. Dcncvd lii.spidd. Wady-Halla. 01. Opidvuui slriijosuiii l{i;i(.iii:. .Assouan, Caire. 7)1. Trihnliuiìì fcrridjinrnni I"\\i'.iî. Caii'e. Anthicidae Délcnii. par M. M.\riii(.i. Pic, de Dii^oiii. .").'). Anihuiis diiiiididlificnnis Dsiîu. Caire. .')-!. Ochiciioinu.s hinilldliis'Vninvi. Caire. 126 liiillclin (le la Socirlr ljìlli>(ii(/iìr ti'Etjijplc Gantharidae Dclcrm. \y.\v M. r.iii;. Aur.nii.i.ns, de Slocklioliii. ."),"). /oiidhri.s s(tiì(/iiiiì()l('iìl(i Oi.iN'. (.aire. CO LLEM BOLES (') Di'tciiii. de M. I",i\\r. \V.\iii,(;iìi;n. 1. Smiiìlhiiriniis iiìf/cr LrnM. (lairc, sons Ics Icuillcs sc'c'hcs. 1^. PsciKldchroriitcs liilolicns ii. sp. (".aire, bords du Xil. .'). Isoloiììd lincdld M. s|). (/lire, sous Ics l'cuillos scellés ou Ics |)icrrcs au bord du Xil. 4. lùifdiiiohrijd idiiuijinosd Xic. Caiic, sous les pierres ou les l'cuillcs au bord du Xil. f). Lcpidoci/rtus incolordlus n. sp. C^airi', dans un jardin. .\ssouan, dans le sable sous des piaules, (j. Lcpidociirins Trdcffddrdììi n.sp. ('aire, sous les j)ierres. 7. » ciidiiciis 'rri.i.15. var. /xillidiis l\i;rii:ii. (-aiic, dans riuiuuis cl sous les l'euilles sèelies. (>lliri<)(/ o/jiciiKilis i)i:sM. i:i;y|)le. P;i\ s eirenninie- dilerr;inéens. 2. AriiKulillo s(>(l((lis \\.-l,. I^i^vple. -■{. AniKulillidiiini decorum lÎMANor. Ivi;vplc. Sii-ilc. 4- Il liKtieoliciiiii I).-I.. |-]ny|)|c. •'• " (/rdiiiildliiiìì l)i!AM)r. I^i^vplc. P;ivs eircnniinédilcrriméens. C). Anudtlilliduiiìì froiiliroslrc \\.-\,. I^^vple. Il;die. I);d- inatie. Corlbu. 128 fìiillclin (le la Socictc Eiitomologìqiie d'Egi/plc 7. Arni(((lilli(Uüin hadiiiiii lî.-l.. Ei^yple, Sicile cl sud de riUilic. (S. Arniadillidiiini /alla.v Iìiìandt. Egyplc, Palestine. 1). )> Eli ir lì beigi Hi'.andt. Egyplc. 10. » Heinprichii H.-L. Kgyplc. 11. )» iniUjdie Lai'h. i']gyj)lc. (".osiiiopolilc. VI. » saiìcliiin DoìAA . l\gy[)lc, Pnlcsliiic. K). Porcellio Iwiùs Laim. Cuirc. (".osnioi)()lilc. 14. » Olivieri ]).-L. ICgyplc, Xoi-d de rAlìifpic, Falcsliiie. 1.'). Henìilej)istiis Reauiuuii \\.-\.. Kgyplc, Nord de l"A- IVi(pie, Asie Mineiiic. 1(). Henìilepislns breinatiiddliis H.-I.. l'^gyple. 17. Melofioiìoiilìiis j)riiin()siis l).-L. (^aire. (iosmopolilc. IcS. 1) SiDamnu'i'dami Ìì.-L. Egyplc, Fa- lcsliiie. 19. eplolrichiis Pauzeri H.-L. (]airc, Egyj)lc, Sud de i"Eur()j)c. Nord de l'Alricpic, Asie Mineure. 20. AiKjdi'd lenUt H.-L. (^airc. 21. » obliisd 11. sp. H.-L. ]']gyple. 22. Plìiloscid lunscornin J^.-L. lOgyplc, Europe, Nord de rArri(|uc ci Asie Miiicurc. Trouvé aussi en Amé- ricpii' du Nord. 2;). l'hil()S(i(t Ehrenberiji HiiANor. Egyplc, Suez. 24. » Ioikjìcoviììh H.-L. Egj'plc, Alexandrie. 2,"). Peliseli pììis eonoexiis H.-L. Egyplc, Luxor, Assouan .\ssioul. 2(). Peiiseijpìns nlbescens H.-L. l^gypU'. 27. I.Kjid ildlicd l'\\i,H. l'^gyple. Pays eireuniinédiler- ranéens. Madère, (Canaries. 21i>1?lîRE Séance du 11 Mai 1910 (suite). P-''ses Adolf Andres : La phase d'engourdissement ou Hiber- nation observée en Egypte, en hiver ou en été, chez quelques Lépidoptères 89 D"" Max Draudt : Liste des Lépidoptères recueillis en Egypte par M. G. Ferrante 96 Séance du 8 Juin 1910 98 I)"^ G. HoRvATH : Hémiptères récoltés par M. le D^ W. Innés Bey en Egypte 99 Anastase Alfieri : Note sur la larve et la nymphe de Macrotoma palmala F. = M. Bœlimi Rttr 118 D" W. Innés Bey: Bibliographie des travaux entomolo- giques relatifs à l'Egypte 121 La Société Entomologique d'Egypte tient ses séances le premier mercredi de chaque mois (excepté Juillet, Août et Septembre), Elle publie : 1" Un Bulletin trimestriel qui contient des travaux de peu d'étendue, accompagnés on non &e figures dans le texte. 2° Des Mémoires qui paraissent à des é[)oques indéterminées et qui comprennent des travaux originaux plus étendus, accompagnés ou non de planches et de figures dans !e texte. Pour hi correspondance scientifique, réclamations et changement d'adresse, s'adresser à M. le Secrétaire général de la Société Entomologique d'Egypte. Boîte postale N°430. — Le Caire. Les Bulletins et le P"" fascicule des IVîémoIres de la Société sont en vente au Caire che/. M. le Biblio- thécaire adjoint de l'Institut Égyptien. _«^ ^onian hstj^ % > SEP Ö 1910 fc BULLETIN f^'onal Muse^^ DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE D'EGYPTE FONDÉE LE 1- AOUT 1907. Falli non foste a viver come bruii, Mo per seguir virlude e conoscenza. DANTE Année 1910. 4"^^ Fascicule : Octobre-Décembre LE CAIRE IMPRIMERIE M. RODITI & Co. 1911 _«^ % ^ SEPö Ì9I6 ix. ; Description of a New Bat-Bug from British Columbia ; Species generis Lj'gcTidarum Clcrada Sic.x.; Adnotaliones synonymica? de Ilemipleris nonnullis extraenropa-is ; Notes sur le Snilìcc (III /? (hiobir IHK). 131 ^enre Xiisiiis Dall. ; IléiiiiplcTcs recueillis i)nr M. Th. Ik'cker aux Iles (Canaries ; Ueuiai(|ues sur ((uel(|ues Hénii[)lères de rAnu''ri(|U(' du Xord ; (^oloballirisliuie el Heterogaslriiiie noviv lu Museo Xaliouali Huiigarico. Xoniiiialion. - M. Joshimi Hoiuwiiosano esl noiunié Membre lilulaire. Communications M. Adolf Axdhhs fail pari à la Soeiélé de (juel- (jues noies ((u"il a rapi)orlées du premier Congrès Internalional (ri'^ntomologie de Bruxelles el (|ui peu- venl présenler un inlérèl pour l'agrieullure égyptienne. Parmi les nomi)reux travaux présenlés à ee Congrès, M. Anduks signale en premier lieu les observations de M. Sri;NVAirr Mac-Douc.ai,, d'iùlim- l)0urg, sur les ravages produits sur le saule ])ar la (idlerucelhi lincola. Après avoir l'ait connaître la l)iologie de ce chrysomélide, l'orateur a recommandé poui" sa destruction un mélange foiiné de savon, de pétrole el darséniale de plomb. Sm 1)axii;i. Momiis, de Londres, (|ui a dirigé le Département de l'Agriculture dans U's Indes Occi- dentales, a exposé les mesures {\\\v prend l'I^tal pour empéchei' l'introduction des insectes nuisibles par 1;î2 lìiillclin (ir la Socictc Enlonìoloiiiqne li Egypte. limpoiialion (Ics piailles. Sir Damkl Morhis a réussi, i;ràce à des niesiues énergiques, à proléger les Iles eonlie Tinvasion des ravageurs de ces piaules. Les j)laules iini)urlées eu pois soul soumises, avaul leur iulrodueliou dans le pays, à l'acliou insecticide des éuianalious d'acide cyauliydiique ; laudis que les graines el les IVuils sont désiufeclés à l'aide du sulfure de carbone. Les jeunes planls de rosiers soni immergés dans la solulion bordelaise. La graine de colon destinée à rensemencemenl est désinleclée à l'aide d'une solution de sublimé ; tandis (|ue celle importée en vue de l'cxtraction de l'huile est soumise à l'action de vapeurs d'acide sulfureux. M. P. ]NL HowLKT, entomologiste à la station enlomologicpie de Pusa, Indes anglaises, a décrit l'installation des laboratoires et des méthodes em- ployées en \ ne de pro[)ager les mesures prophylacti- ((ues contre les ravages de certains insectes parasites des plantes. La biologie des insectes ravageurs est étudiée dans de sj)acieux laboratoires el il a été créé des installations importantes pour suivre leur dé\elop- penient dans leur milieu naturel. Ces laboratoiies sont 'réquentés par d(>s élèves indigènes (|ui sont chargés ensuite d'aller ré^iandre les connaissances ac([uises parmi la population lurale. La station publie en outre, par uiilHcrs d'exemplaires, des brocluires dans les(|uelles sont figurés les insectes nuisil)les dans leurs divers états de développement et exposées les méthodes [)Our leur destruction. M. P. J\L HoNVLKT a exposé, dans toni leur déve- loppement, les mesures (pii sont prises aux Indes ])Our combattre les ravages du vei- de la noix du cotonnier, r/:rm.s chlorann (pii dilléic très peu de noli'e Sranrc du /? Orinhrr 1910. l'Òo I^rids iiìstildiìd. Comnic ce (Icrnicr ia\ a Lucili-, il ;>lla(|iie la noix (ics coloiinieis et l'ail dos (lt'\£>àls aussi coiisi- , 1827 = Senegaiensis Cast., Hist. nat. Ins. Col., I, 237, 1840. Lalreille décrivit celle espèce d'après des insectes provenant des récoltes laites i)ai- M. l'^rédéric Caillaux, de Nantes, pendant les années 1819-1822, dans un voyage à Meroë, au lleuve blanc, au-delà de FazogI, dans la partie méridionale du royaume de Sennàr, à Syouali et dans cincj autres oasis, (yesl assurément la même espèce (pie Lapoiie de Caslelnau a déciile plus tard en 1840 sous le nom de Sciìcffitleiìsis (I. c.) sur des exemplaires du Sénégal. I']n l'Egypte nous jiensons (pi'il ne s'y tiouxc (jue celle seule et même espèce, 1res distincte de .liiddiciis Ri:iCHi:. Les collections du Museum d'Histoire naturelle de Paris en renrermenl deux exemplaires, éli(pielés A. Seììecjalensis l)i:.i., portant l'indication suivante: Egypte, pris le soir à la lumière par M. Bove, 183.'}. — Sous le nom de A. liolodonUt L.vrn. on v trouNc deux autres Scdiirc (hl V> Oclobir IHK). liJó exeiiiplniros, rócollós en Niil)ie, llciive iihuic, en 18H4, pai- M. Bolla ; puis (Micoro un excMiiplairc recollé par ringénit'iir (rAniaïul, cher scienlilicpie de re\j)é(lilioii (lu lleuve blanc en 184."). .l'en |)ossè(le de mon còlè un exemplaire pro venant (lAden, donné par M. (leorges SeruUaz.M. le D' Waller Innés Hey nie l'envoya jadis des environs du Claire el j'en ai bien d'aulres exemplaires venanl d'h^gyple sans indicalion [)récise. Comparés aux individus du Sénégal on est obligé de reconnailre ([ue ceux d'Egypte appar- tiennent à la même espèce. .le le possède encore de Tomljouclou, mais, ce (jui me surprend un ])eu, c'est la capture à (ìhardaia (avril 1909) de plusieurs exem- plaires communiqués par M. Malici, de Gien. Il doit alors être rarissime en Algérie? En Syrie, c'est 1'.^. Jiiddïcns Riiicni-: qui semble le lemplacer. En Perse on trouve le Persiciis (>and., voisin de Jnddïciis Hkichk mais à ponctuation })rothoraci({ue plus dense el plus fine ; sa i)ubescence est plus grosse el neltement plus dense sur le pronolum et les élytres. (Miez les Touaregs on j)rend le i)iibi'sceiis (^anu. encore plus pubescent et [)assanl parfois au brun ferrugineux rougt'àlre et se rap[)r()chanl plutôt i\u .liidcthiis Wvac.wk (pie du Si'iieç/dlcnsis (^\sr. \iu parcourant le fascicule X" 10' des ^'Rcsiills of the Sin:'cUsli zoological cvpt'dilioii lo /v/j//)/ (tiid (he While Nile, 1901. under Ihc direclioii of L. A. Jagersidold », (pie m'adressa aimablemenl M. I'^leuliaux an moment oil jéciivais ces deinières lignes, je \()is (pie M. Fleu- liaux y a conservé la synonymie du (Uddhxjiie liiétlio- di(jiie de (>andè/.e, dans le(piel A. liiiniereiisis Kagisa est mis en svnonvmie de .4. nolodonla Latu. J'ai long- l.'{() lUillclin de Id Sociclc liiiloiiioUxjuiuc (i lùmplc. IcMiips i)iuliigc col avis, mais lìiialeiiienl jo n'ai pu me décider à les regarder eomme al)solumeiìl idenli(jiies. Je j)rorile de roecasion pour eu dire quelques mois, .l'ai en eoUeotiou Irois exemplaires de VA().— 1 ex. Le Caire, II-I-IUOI ; 1 ex. Assuan ». Obs. — M. Fleuliaux se (leinaude si Ilclcrodcics crii.v (^ANi). ne sérail pas à réunir à (Kölns crncifcr KossiV .le peux lever loule espèce de doules à ce sujel, car j'ai eu coniiuunicaliou [)ar le Musée de Gènes, i^ràce à l'obli- geance de M. (ieslio, d'un exemplaire de 1'//. crn.v I)rovenanl des chasses de M. Ualî'ray en Abyssinie el j'ai constale (ju'il deineurail Tort dislincl de celle espèce. Il se l'ail ieinar(|uer par sa l'oiine générale plus allongée, plus élroile. Le pronoluni esl jiroporlionnel- lenienl plus long, dilalé sur les còlés au devanl des angles i)oslérieurs ; ceux-ci ensuile dirigés nellenienl en arrière, ce {|ui produil une sorle de coude sur les côtés; angles postérieurs munis d'une carène line, mais assez longue ; le pointillé lin du fond de la ])onclualion (\cu\ Ibis moins dense. L'écusson est d'un rouge \'îÏ chez cet individu. Les sliies des élylres sont plus rorlement ponctuéi's, les intervalles bien [)lus étroits garnis d'un [)ointillé épais râpeux; la puliescence plus longue, moins line. P^nlin, ce ([ui est aulremenl décisif, le 4""' article des laises est muni d'une lamelle bien auti-enient lai-ge et échancrée en son milieu ; ce (|ui, à mon avis, le l'ail entrer dans la coupe des JColiis d'I^^schscholtz et le sort des Ilelcroclercs de Lalreille doni l'ail partie 1'//. crncifcr Rossi. Quant à la coloi'a- lion elle doit être des plus variables, car Candèze en possédait un exemplaire à élytres entièrement noirs. « 2"— Heteroderes cordofanus CAxn. — .le pense (ju'il faut réunir //. mil'ujdtns Cand. à cette espèce.^ 1 ex. Assuan ». 1;j8 lUilUiiiì (le Id Socictr IìiìIoiììoUxjiìhu' dlù/i/plc. «. 'A" — Drasterius collaris ("and, — C.oniiu seiihMiionl do la légion iiKÜenne. — .'5 ex. I. e (>aire ». Obs. — Nous cinignons (ju'iino siniililiule d'aspccl el de coloris ;ul iiidiiil eii erreur M. Fleuliaux, ear un I), collaris ijANi). à ponelualion |)rol!ioraei(jue égale, lessenible à s'y ]né[)rendie (e'esl le cas de le dire) à la var. hiskrensis Desbh. du ])r. /iyiudlus (ìehm. Mais chez ce dernier la ponelualion prothoracique esl 1res inégale, pour ainsi dire double el déjà nolablenienl dilïerenle de celle du 1). l)iììì(iciilatiis; ponelualion (jui l'avail fail rangei- [)ar M. Desbrocliers païuii les Ilclc- rodcrcs. « 4"— Cardiophorus diJutus l'2mr.nsox (et Candèze). 1 ex. Onidurinan ». III. — Dans les boiles (diles grands liroirs) du Muséum on Irouve encore Pilloiioliis 'Jliesciis (îkum. [)orlanl réli(|uelle : Egyple. IV. — Dans les peliles boiles, mon IVère n'a relevé que Drdsli'iiti.s binidcnlaliis v. au/ijplutciis Dksmh. (in museo): ]']gyple (Lclounìcii.v 1 Octobre f.) ti). l.'W préoccuper de l:i colornlion loiijours 1res variable, ('ependanl, il esl à iioler (pie la i)liipail des exemplaires répandus dans Ics colleclions ont le pionoliun large- nieul malizine de rouj^eàtre ou luéiue pailbis enlière- uienl ou i)res(|ue eulièrenienl loui^eàlie. (< On pounail croire (juMI s'ai^il ici du 1). fK/iiidlus (li:nM. décrit d'Ki^yple, mais celui-ci esl bien dilléienl pai- sa pubescence plus Une cl plus dense el par la ponclualion prolhoraci(|ue neltemenl inégale, pies(|ue double, plus dense el bien moins grosse. (( Au 1). fi(/iir(ilus (ìkhm. nous avons i-api)orlé des Drdslcriits pris en nombre par M. le 1)'' Normand en Tunisie, à Kebilli, el comme vaiiélé on doil lui rapporter le 1). bishreiisis I)i:si'.n. (Ilctcroderes) ([u'i se rencontre aussi à Ivel)illi.» .l"ai terminé celle note en faisant ol)server (pie c'est à tort (|ue dans la liciuw (/'/wj/o/no/f^/zV (Klat.gallo-rbén. p.2()()) je regardais couime synonyme de 1). iiunuiciilcdns Pati. INO, variété entièrement soml)re dn D.binidciilaliis, rinsecle éti([uelé i)ar M. Desbrocliers sous \o nom de /). ivg II pliai lis. .l"ai consei'vé \o nom adapté jKir M. Desbioehers pour désigner la fornu' Inipiic cl à (/rosse poiicliialion pr(>lli(>r(ici(jiie (pii pai-ait propre à ri^gy[)te selon les (>\emplaires rai)porlés par M. Letourneux. Mais, pour le moment, je ne saurais aliirmer si ce ne seraient pas des variations de cet élatéiide (pie ('andè/.e a décrites {KUtlèvidcs noiweaii.v, III, i). ()2, bS(Sl) d'Abys- sinie et des récolles de 'Si. RaIVray sous le nom de Drdsicriiis (lelhiopicus el surtout I). brenipeiìiìis. V. — Parmi les indéterminés de la colleclion l-^iir- maire (pii me l'uicnl conimuni(|ués cet liixcr pai- le MO liiillclìn (le Ut Sociètc J:nliìiìi()li)(ii(/iic d'Iùnjiìlv. Museum nlìii de les reviser, j'ai rencoiilré un (jirdio- pììorns (les chasses de M. Hénon aux eji virons d'A- lexandiie, A preniièie \ue, je crus connaître cet insecle, mais, en Téludianl de près, il ne me lui pas possible de le délerminei". .lugeant celle espèce non dècrile, je me décide à en j)ul)Iier la descriplion bien (ju'elle ne lepose <|ue sur la \ue d'un seul exemplaire. Fori heureusemenl celui-ci se Irouve aj)parlenir au sexe cf (|ui m'esl connu chez les espèces voisines avec les((uelles on aurait \)u ètic tenté de l'associer: Cardiophorus Pharaonum n. s[). rf . Obloiifjo-oudiis. sal conve.viis, rufo-hriinncns, nilicliis, pube flavo, cinerea pcslilus: jìvollìoracc laliltulinc panini lomjiore, convexo, anlice lalerihns dilalalo et crassiore, in medio absolele sulcalo, densissime el leiuiissime piincliilalo sed duplici- ler, cum piinclis majoribns, .sparsis el distinctissimis, nec elevalis, nec nn/osisÇ) anijulis anlicis diliitioribiis, riifo lestaceis simili ac poslicis ; snlcis basalibns brevissimis. Scutello bveviter cordiforme, in medio non [odialo, vix depresso. Ehjlris prolhorace ni.v lalioribns ; slriis forlissime {)nnclalis, pallide leslaceis cum macula snlnrali fusiforme obsciira : anlice el postice coarclalis, margine e.vlerna an- (/uslissime briinneis. (Capile regnlariler convexo : fronlis limbo perangusto el erecto. An tennis et pedi bus /lavis : nuguicutis si m pi ici bus. Long. ."),«; lat. 2.1 mill. (') Sa poiictualion prollioraciciue se rapproclic beaii- cou]) (le (•(■!!(' (le C. Bon Saudensis Hrvss. par la llnesse du pointillé, et la force et le caractère espacé des gros |)oints. Scunrc du /'? Ori oh re 1911). 141 D'un bruii rernigiiK'ux, ])assaiil par places à une leinte plus claire sur le dessous du corps; sin- la téle, le pronoluui el lécusson. Parile |)oslérieiire i\u |)iosler- iiuni, i)i-iiicipalenienl la poinle piosleinale, lesrpislerues niésolhoiaci((ues, la parlie anlérieure du nu>sosleinuni surloul entre les hanches de la !2""' paire; Ioni le milieu (lu [)i-eniier sei^uienl abdominal enlic le loi^enu'ul des hanches de la .')"" |)aire, d'un teslacé (errui^ineux, tran- chant vivement sur la couleur environnante. Elylres Haves, ornés d'une tache rusilbiine o\alaire, commune, sur la suture, occu[)anl la largeur de (piade àcin(j inler- \alles dans sa |)artie la plus large (celle-ci se trouvant un peu au-delà du milieu des élytres), très rétrécie en avant et en arri(.''i"e, s'élendant en a\anl à peine siu' un intervalle de cha((ue C(Mt' de la suture el alleignanl à l)eine lY'Cusson; bord externe éli'oilemenl teinté de brun. Pronotum |)renanl en a\anl une teinte dilTuse leiru- gineuse, les angles antérieurs el poslérieuis dillusémenl Ilavescenls. Pâlies el antennes Haves; ces deinières relativement couiles pour le sexe, alleignanl pres((ue le somnu'l des angles poslérieins du })ronoluni. (À'ux-ci surmontés d'une carène de nu-diocre longueur ((ui, vue de haut, s(> trouve peu dislanle des c(')lés. Ongles simples et déliés. Disons tout d'aboid (pie son écusson ne permet pas de le ranger dans le sous-genre Pcniiiclliis, mais il olire le système de coloration de P. cVf/i/plidciis (]\yìì., c'est-à-dire (pie la lache siiUirale commune des élytres est 1res étroite dans la parlie axoisinaiil lécusson ; sa plus grande largeur située un peu en arrière du milieu (le la longueur des élytres. Faisons remai(pier (|ue les gros points de la ponclualion |)r()thor;)ci(pie ne soni ni soulevés sur leur ponrloiir, ni râpeux. L'insecle (pie 142 fhillclin (le la Socictc Hnloniolonù/iic d'Einjplc. nous nvons sous les yeux esl un cf ; or, sa lonne ova- laire ii'esl aueuneiuenl comparable à celle éiroile el parallèle du cf «1'' ^^- cV(jiipti(icns (^axd. Ses antennes relativement courtes atteignent à peine le sonwnet des angles postérieurs du [ironolum. On serait plus porté à le rapprocher à [)remière \ ue du P. slolujer Brvss. dont Icicf olire une tournure analo- gue à celle de la 9^ uiais la Torme de son pronotum j)lus convexe, éi)aissi et élaigi en avant, couvert d'une [)onc- luation double bien |)lus nette, l'en distingue encore en plus du caractère décisif portant sur la forme de l'écus- son. D'ailleurs chez le P. stoligor Iîuyss. la tache fusiforme des élytres est toujours l)eaucoup i)lus large en a\ant et sa i)artie la plus large ne correspond aucunement à remplacement de celle-ci chez le C. Plìdraolìiini. Alexandrie, des cliasses de M. Hénon, coll. Fair- niaire. (Museum d'Histoire Naturelle de Paris). Obs.-Si je me suis étendu considérablement en ces multiples comi)araisons, c'est surtout afin d'attirer l'atlenlion sur ces esi)èces dilliciles, de coloration analogue, (pi'elles appartiennent soit au sous-genre Pcrriiiclliis soil au genie Cardiophorus (s. str.). VI. Cardiophorus Hedenborgi ('and. et abyssinus (vAND. .le ne crois pas faire cireur en allirmanl (pie dans bien (les colleclions les insectes correspondant à ces noms ne sont pas toujours ceux visés par (^andèze dans leur descii|)tion. .le suis arrivé à rcconnailre cela en reclieicbaiil les caraclèies du C. (ihifssiniis ('.and. Les deux espèces peuvent en elTel se confondre faci- lement. Si nous lappiochons les deux descri[)lions nous .SV(///<7' (III /'? Oclohir uno. 143 verrons (|ur Ics canu'lerrs iiiiporhmls soul Ics siii- ^;lnls : Hedenhcrgi : VAyUvs lla\cs a\cc une lache suUiralc I'usilornic coniniiinc, (Tun noir brunâtre ; slries des élylres iorlenienl ponctuées en avant, [)lus légcrenient en arrière, les intervalles convexes seulement à la l)ase. Prolhorax très densénient et très linenienl jionc- lué avec des points plus i^ros régulièrement semés, moins denses. (Caxd. Mon , III, p. 197, I860). Du Sennaar. Coll. du Musée de Stockholm. abyssimis : j-^ytres d'un brun noir avec les côtés d'un brun rougeàtre ; les stries des élytres Ibrlemenl ponctuées ; les ongles à peine visiblement dentés. El (^andèze ajoule : Il est très voisin de Hedcnborgi, mais plus fortement |)onctué et avec des teintes plus fondues sur k's élylres. (('.and. Klat. nouv., IV, p.4,'5, 18iS<)). Abyssinie: Assab. Passant eu rexue une séi'ie de ces insectes, je reconnais (pn' les dvux espèces peuvent èlie facilement confondues, (ju'eritre les deux il y en a une dont la ponctuation j)i()thoraci(pu' est comiiosée d'un semis de points excessivement (in et dense, rnguieux, sur lecpiel on remanpie un autre semis de points assez gros et assez rap[)rocliés, de grosseur pas très régulière; celle-ci est le C. (ihijssiniis Cano. et l'aulie à ponctuation plus régulièrement double, ci'lle du fond encore plus l\nv et le semis |)lus fort, conslilué par di's points bien moins rap[)rochés, plus réguliers comme grosst-ur. (>es espèces \arienl considérablement (k' colora- tion, autant (pie nous |)ou\ons en juger \)[\v ce (pii existe dans les collections (|ue nous axons \ ues ; la tache suturale \a jus(|u";'i s'ell'acer prescpie compiè- 144 Bullclin de la Socictc i:ntomulu(/i({iie d'Égijpic. Icnienl el le proiiolum s'éclaircit en proportion. La coloralion est donc sans valenr pour la délcrniination (les doux espèces. Je considère l'exeniplaiie d'Assah (IV, hScScS, Ra- i^a/zi) el celui d'Aden (I, l(SiSO, Doria Beccali), de la collection de M. Edni. Fleutiaux, comme répondant à la description de C. Ilcdcnhonji par les gros points espacés de la ponctuation [)rotlioraci(iue. Par contre, je regarde Texemplaire d Otumbo Emberemi (D' A. Tellini) el cet autre d'Assai) (13. Ill, 1870, O. Benari) de la même collection, comme étant le C. (tbijssiiius ('>ANn. par les gros points de la i)oncluati()n protho- iaci(pie bien autrement rapprocliés. VII.— Cardiophorus suturalis Es( ii. (nec Bolim) sp. pr. Celte espèce décrite de (ìrusie, pro\ince du (Caucase dont Tillis est la capitale, a été mise à tort par (>andèze à la suite de CJ. icsUiccns Fahu. (Erichs.). J'ai lencontré dans la collection Desbrochers-Sénac un insi'cte du (Caucase, a\ec les [)alles et antennes entiè- rement llaves, (pii me semble convenir précisément à la description très sommaire d'I-^schsclioltz el s'é- loigner nellemenl du (^.((rd. dcconis Fald. [)ar les points très gros des stries des élyties el les stries bien moins creusées. Le type de la description olire la sutuic el les côtés des élytres, suitout lem- pourtour, plus ou moins largement leinlés de noir brun ; mais, celle coloralion varie, la tache suturale devient moins large, el, celle des côtés se rétrécit graduellemenl el n'atteint plus le sommet ou (le\ienl même i)arrois peu distincte. L'espèce se i-encontrerail également en Turcpiie d'Iùnope; chez celle-ci le pointillé lin de la ponctua- Sraiìcc (In 1\> Oclnhrc V.ìll). 115 lion |)r()llu)r;ici(|iu' csl liès donsc l'I plus iiii^iicusc (|iu' clic/. (]. Icshuciis j'\\i{H. ci ics ^ros poiiils cpnrs soni lies peu (lislincls. Kn rclahlissìinl celle cspèci' confondue |)nr ics auleurs, il dcxienl alors utile de cliani^cr le noni du Card, siiliuctlis de (/.dVcrie. décril poslciieureiiicnl pai- lìohcnian en 1851, en celui de 1ìoì\eins[ 1res dilTérenle (\\\ n" (pii. par sa forme élroiie, 1res al- lonj^ée, i)arallèle, avec le |)ronolum dilalé el épaisse en avant, rap|)elle beaucoup le P.' llouuairei lîivss. doni la V est encore inconnue. C'est à M. i:. Cbakour, no ìhilh'lin de Id Socicir ihilomoUxjiqiie d'Iùjuplc. secrétaire de la Société Entomoiogique d'Égypte, (jue je (lois la connaissance du sexe male qui m'ait été communiqué. Séance du 9 Novembre 1910 Présidence de M. le D' Bay Do ÌÌ s pour ht Bihliolhcijuc. — De M.^\noi.F ANi)in:s: Pioi^iamme des séances et une photograj)liie des Mem- bres {pii ont assisté au 1''' (>ongrès International d'Entomologie. De M. (ÎKor.c.ES (^. Zi:ii\ i dac.hi : Note sur le ver du cotonnier et sur le moyen de le détruire. De rr.\rn:n Statins Dj-;i>autmi:nt ov Aciucrr/rruK de ^^'aslling[()n : Hiologic and lüconomic Notes on the Yellow-Hear (".alerpillar, by H. () Mahsh ; Tbe Smoky (àane-I-^ly. by Jamks A. Hvsi.oi' ; Tbe drape Uoot- Worm, willi especial rel'erence lo Investigations in the Erie Crape Belt IVom 1U07 to 1909, by Fhkd. Johnson and A. V,. Ha.mmap.. De TAmkuican Miskim of Natuuai, Histop.v, dc New-York : I'\)ssil Insects- and a (Crustacean from Florissant, Colorado, by T. D. A. Cockkukll. Noiììiiì(ilion.--'Sl. Di;siuu)c.KHu oks Locks est nom- mé Membre Honoraire. Si'diìcc (III 'J Xonctììlnc l!>]l). 147 Communications Note sur Sesia mycpœfcrmis imi', elegans Ld. (lA'pidoj)!.) l);ir Anoi.i- AxDuics Il y a un an l'uviron je recueillis dans mon jardin à Ranilcli (environs d'Alexandrie), sous l'écorce d'un pommier, une chenille (jue je ne i)us altrihuer à aucun des pa[)illons que je connaissais. L'élevage de celle chenille me fournil (piel(|ue lemps a[)rès, la .S<'.s/V/ dont il esl ici (juestion. Ainsi (pie l'on sail les Scsisdc soni des j)a[)ill()ns de taille plutôt pelile dont la chenille vil ainsi (pie celle des (A)ssi(lai', dans r(!'corce des arhres (|u'elles d(!'truisent parfois sur une assez grande étendue au plus grand détriment des arhres. Leur faciès général rappelle heaucoup celui de certains hyménoplères et c'est j)Our celle raison (pie plusieurs espèces ont reçu les noms de vcspiforniis, fonuicdcfonnis, chriisidifonuis, etc., etc. Les ailes sont dia[)hancs et dépourvues d'écaillés. Le pommier sur le(piel j'ai recueilli celte Scsid a heaucoup soulTeit de la présence de la chenille el il est certain (pie si celle espèce se répand en 10g\ i)le. elle pourra produire de sérieux ravages sur nos arhres. (x'ile même chenille m'a été signalée de[)uis sur des lilas d'un autre jardin de Uanileh et les rava- ges constatés sur mon |)ommier ne sont pas uiiiipies dans la réj^ion. 1 18 lìiillcliii (ìc 1(1 Socirlé l'.iìloinnloiiiiiuc (I'ìù/ujìIc Note sur Hespercphanes Sericeus F. par Anoi.i- A\i)iii:s Par rcMilic'iiiise de Monsiour (ìeorges Mnirc (|ui m'a déjà souvent procuré des insectes très intéressants (ju'il a bien voulu recueillir au cours de ses cxcur- lltsiicniiiliaiirs Siriiciis V . Snincr du !> Xniu-iiihrc UHI). 149 sions, j';ii rccii Ic *.) oclobix' di' cclU- iiniirc Irois spt'-ci- iiK'iis dc eel inlL'iessaiil (A'rainhycidc. II Ics a\ail Irouvt's au l){)rd du lac- df Marioul à Margheb. Imi Hit'inr temps il urappoilail [)lusic'uis i-aciucs c'onlcnanl des larves do ce c()léoi)lcre. Les racines proviennenl d'une Sdlsohv, le Udlocncnniiii slrohiUi- ccniìì, pianti' ipii se tiouM' paltoni autour de ce lac, dans (les teirains salés. Dans la collection de M. Ferrante, ce coléoplère est inditfué comme provenant d'Alexandrie et trouvé dans une maison située sur le canal Mahmoudieh, donc à proximité du lac de Mariout. Mes exemplaires viennent de la localité ci-dessus mentionnée, soit le Maiiout, soit de Koni- el-IIanash et de l^amleh. //. scricciis n'est ])as très commun et il y a des années où on n'en trouve pas. Une espèce voisine, le Ilespcrophaiics (jri.sciis, vit dans les liguiers ; il est l)eaucou[) plus commini aux environs d'Alexandrie. Note sur Hclicthis iirmigera (Lé|)id()pl.) |);ir Si;r>()ri;ii Sti-I'AMAN La i)résence de Vllcliolliis (iriniç/crd a été depuis longtemps constatée en l{lgy[)le. Celte espèce de noc- tuelle connue \ulgairemenl en Américjne sous le nom de ((^'er(lela noix du eotonnieri n'atta(|uait juscpi'ici, dans nos champs, (pu' les mauNaises herbes. Mais de[)uis deux années j'ai renuiiipié à Séguin (|u'elle se logeait (juehpiefois dans les lU'ins du cotonnier et les ravageait a\ec Noracité. On ne lenconti'e poni- le mo- 150 BuUelin « courts, les 4'"^ et .")"" peu élargis, suivants allongés ; élytres noirs, très brillanls, sans ponctuation nette, [)lus larges (|ue le prolhorax, courts, subarrondis séparément à l'exlré- mité avec une bande médiane blanche partant du l)ord externe mais n'atteignant pas la suture ; abdo- men noir, débordant les élytres de jilusieurs segments; dessous noil-; i)alles aniérieui-es teslacées avec la base des cuisses un [)eu obscurcie, intermédiaires teslacées avec les cuisses et tibias en partie obscurcis, posté- rieures prescpie entièrement Ibneées avec les cuisses Sniiìcc (Ili / Drccinhic UHI). 155 Oli (li'(l;iiis ci Ics tarses Mif^iicinciil plus claiics. Long. 2 mill, ciuiron. Celle espèce a élé leciieillie à Maliinacha (Allieri) el à Clioiihra, au mois de juin (Frère T'iorien). lüile esl voisine de hisii/ndliis Au. cl s"i'n dislingue, à première vue, par le proUiorax plus ou moins Ibncè et la l'orme plus courte el trapue. Je termine cet article par une synonymie concer- nant ime espèce de (>urculioni(le récemment déciite dans le Bulletin (Bull. lUlU, p. 14, pam en mai); il s'agii du Lariniis (Lachuacus) CldiiìpaiKtini Bi:ni:L ((ui loml)e en synonymie cU' Lacììììacus hidciiUtliis Pie, l)ul)lié pen de temps avant {Llùli((ii(/c N"i)Oo. pam vers le 12 mars 11)10). Sur une Cochenille ravageant les arbres du Caire par Vxvi. Maiîchai. Dans le courant de septembre de lUOi», k' !)' innés Bey m'a envoyé des échantillons de (>occides lécollés sur les arbres (Alhizui Leblmck), (jui garnissent les boulevards el les places de la ville un Claire. Ces (Cochenilles se sont mullipliées, depuis peu, avec une incroyable rajiidile et constituent pour les Albizias des jiromenades un réel lléau. l"2lles sécrètent une masse cireuse el (ilamenteuse abondante (|ui enveloppe les branches et les l'euilles de llocons blancs t't Ibiine par places des sortes de toiles cpii réunissent les rameaux enlie eux. L'arbre peid ses l'euilles el dépérit d'une laçon progressive. 156 Biillclin (le l(( Sociric l:iilt)iiuilu(/i(/tic dliimplc. Ol' il s'ai^il d'une espèce qui n'a pas encore été signalée en I^igyple et (jui s'y est trouvée sans doute introduite d'une façon récente : le Psciulococcii.s fila- incnlosii.s (!ockkrell, (jui, décrit dautre part par Maskell sous le nom signilicatil" de P. intskitor, a fait de grands dégâts sur diverses cultures. C'est aux îles Hawaï surtout (|ue cet insecte s'est montré redouta- l)le ('). D'après Kd'hele, il aurait élé introduit du Japon dans ces îles en l.SUl ; en i)eu de temps il s'y est multiplié au jioint de devenir l'une des espèces les plus nuisibles ; il s'atta([ua i)rincipalemenl au Cotonnier, au (Caféier, aux Orangers et Citronniers, aux r]il)iscus, aux Mûriers et à la Vigne ; un grand nombre de plantes d'ornement furent aussi envahies. Les arbres présentaient au moment de cette période d'in\asion, c'est-à-dire il y a une (juin/aine d'années, un aspect tout à fait analogue à celui des arbres du (^aire aujourd'hui; et les colons (jui résidaient à cette épo(|ue à Honolulu ra[)portent (|ue les arbres portaient une telle ([uantité d'insecles et de sécrétion llocon- neuse (ju'ils semblaient recouverts de neige; c'est par centaines (jue les arbres furent alors détruits dans la ville (Fullaway). D'Emmerez de Charmoy signale la même es[)èce à l'île Maurice sur (juehjues lùiplior- biacées et sur les Aurantiacées. ^hixwell-Lefroy l'indi- (jue comme répandue à La .Tamaï(iue. (I) .Te (lois ;"i r()l)IÌL;e;ince de M. IIowaiu), (Ihel" du laureali (l'iùilonioloi^ie de Washinj-ton et de M. I^muionx, Direclcur (le la Division (ri-hitoniolot^ic de Ilawaï, les indiealions conccrnanl les niélaits du P. /ìUiiììciìIosus aux îles Ilawaï. .te leur suis en outre redevable d'échaiitillous de celle (loche- iiille (|ui ui'oul |)eniiis de eoiislaler leur ideulilé avec les éehaulillons i\u (".aire. Si'dnrc du / Drcciuhrc t'.lli). lôT Lors([iK' le Pscndococciis /ildiiicnlosiis sc trouve (Inns uno région donnée, associé aux [)rc(lalcuis ou aux parasites (jui })euvent iiniiler sa niulliplication, il cessi' (le devenir un Iléau el sa [)résence n"esl pas plus à redouter (|ue celle de nombreuses (Cochenilles indii^ènes. Aux îles Hawai, c'est à partir du moment où K(el)ele introduisit d'Australie le Cryptohn'iniis Moììlvouzieii ([ue le P. /ildmcn- losiis rélroi^rada rapidement et actuellement, ce n'est ([ue de temps à autre et d'une façon toute transitoire ([u"il occasionne (juekjues dégâts. Le Cvijptold'mns Moiilroiizieri est en eilet une (coccinelle (|ui lait merveille pour la destruction de toutes les (Co- chenilles envelo[)[)ées d'une abon- dante sécrétion cotonneuse et j)articulièrement [lour les Psciidococcns (üaclyloj)iiis ou Mealy-Bugs): il y aurait tout intérêt à tenter sa natu- ralisation au Caire. D'autres espèces de (Coccinelles peuvent d'ailleurs atlacpu'r cet Insecte, et dans les enxois (pii m'ont été laits par le I)'' lunes Hey, j'ai trouxé en abondance le Si-iiiiì:ìiis incliidciìs Kiuscn. (') ; c'est évidemment un prédateur très actif \ivanl aux dépens de cette C.o- chenille et (pii pourra rendre les plus grands services. A défaut d'une intervention assez ra|)i(le des auxiliaires, il convient d'employei' contre ce ra\ageur les inst'cticides et en particulier les pulxérisations à ('.rilpUilifiiins Monlruiiziii'i (i).Ie suis i'e(l("\;ii)l(' (le situ idciililicnlioii :'i foblii^eniice (le MM. i!i.i)i:i el Sicakd. ]7)H lìiillclin (le Id Sociclr Jùil<)nì()I()(ii(jiic (ì'Iù/iiplc. iorle j)ression avec Ics emulsions savonneuses de péliolc, (le goudron ou de rèsine à rcpo(|ue où les larves sortent des amas de colon qui enveloppent les pontes, et oii elles se répandent sur les arbres. Le jus de Tabac dilué dans une solution savonneuse peut également cire recommandé. Principaux auteurs à consulter : (^ocivEiiELL. — Tlie Entom., xxvi, page 268 (1893). » —Bull. lîol. Dep. Jamaica, n"4ß, p. 4, (1893). Maskkll — New-Zcaland Trans., xxvii, }>. ()('> (1894). CocivEHEi.L.-Ann. Mag. Nal. Hist. (0), xvi, p. 133 (1890). D'Emmeuez de (Lhau.mov. — Notes sur les Cocbenillcs. Maurice 1899. TiNSEEV. — (>anad. Entoui. xxxii, p. (54 (1900); Lefuov (Maxweee).— West Indian Hull., m, p. 298 (1902). KiUKAEDV. — Eauna Hawaiiensis, in, pi. 2, p. 103 (1902). Eir.EAWAV.— Insects ol" (^lotion in Hawaii (Hawaii Agricuit. exp. Station, Hull. 18, j). 13-1()). [Description, biologie, ligures]. Les ravageurs du Maïs et leurs remèdes radicaux p:ir .M. Si-:i!()L'ii Stki'ANiax Les tiois principaux ravageurs du maïs en l\gypte sont : 1" L'Agrolis ijfisiloii i\u\ atta(|ue et coupe les racines tendres des jeunes plants du maïs; 2" La Cjtradriud Utlehrosit (jui dévore les C(tHirs des jeunes plants; 3" La Lriirania Zcar (\uî \it à l'intérieur des spathes et (lélruil les oxaiics du maïs. S('-(iiicr (III / Dvcrinhrv HUO. 159 Tons Ics trois ;ii)i)nrli(Muu'iil ;m groupe des Xoo- liu'llides; leiiis [ìaiìilloiis voleiil el pondenl pend:iiil l;i luiil. Les kios(jiies-pièges dWiidrès-Mtiiic les eaplurenl en grande (juantilé. Quels sont les remèdes i)riiieipau\ pour les eondial- Ire ? Si nous éludions la biologie des deux premiers in- sectes, des Açjrolis et des Camdvina, nous verrons (|u'ils apparaissent dans les [)rcmiers jours de septembre cl ne liouvant pas de bersini à leur disposition, ils atla(|uent les maïs nouvellement semés. .Ainsi, seules les semailles tardives soni ravagées tandis (|ue les semailles bàlives sont bors de danger. Foui- celle raison il laut autoriser de i)onne beuie l'inigation des terres Cbarakis desti- nées aux cultuies ilu maïs. CaUIc année, malgré une crue abondante, l'irrigation des terres Cdiarakis lut mal lieu reu sèment re lardée. Par ce retard le (ìouvernement cbercberait à limiter les dégâts causés aux plantations de coton par l'inliltra- lion. (a' procédé ne me semble pas logicjue. Comment l'irrigation des terres (Cbarakis augmen- terait-elle rinlillration ? Imi admettant la nocivité de celle irrigation pour les cultures de coton, il faudrait r;ijourner jus(|u'à la (in des cueillettes, ce (|ui est im- possible. On nv l'ail donc (pie la relarder, tandis (ju'il serait bon, au contraire, de la bâter. Va\ ell'et, au cours du mois d'août, au moment de la nou\elle crue, le l'ellab abuse de la (juantilé d'eau Hilraba à sa disposition et inonde entièrement ses cbamps. A mon avis, le (lOuvernemenl devrait autoriser, excepté par une crue laible ou tardive, l'inigation des terres ('barakis de bonne beuic, dès le commenceuKMit de juillet. De la soiMe les semailles de maïs pourraient KiO Jliillcliiì (le Id Sociric ìliìloiuoloiiiiiiu' d'I-'f/Uftic se Inirc dès le mois d'aoùl et l'on é\ilerail ainsi les ravages des iiisecles. On Ml' saiirail d'auli-e jKirl, pour jnslilier le relard apporlé à rinii*alion des leires (ilharakis, iiivocjuer rinlliieiu'e de eelle iniifalion sin- l'aecroisseiiienl des lavageuis du colonuiei'. Celle inlluence esl minime, nolammenl sur la chenille dévclo[)pée déjà, alors (jue ni les Khamsins, ni les ferles chaleurs ne peuvenl rien contre elle. (-elle année, à cause de celle irrigalion Inrdive, des champs de maïs n'ont pas encore mùii et il en est d'autres (pii ne mùrii'onl jamais, l'^l [)ourtanl, pour le l'ellah, la récolle i\y\ maïs est hien plus utile (|ue celle du colon. i^ir (h's semailles hâtives non seulement on échap- perait aux atta(pics des ravai^eurs, mais on éviterait des retards pour la culture du coton (|ui suit. Le troisième ravageur (hi maïs, le Lcuainui Zcdc, est heureusement rare en Kgy[)te. 11 n'atta(|ue (|iu' les cultures très hâtives, (jui ont déjà Henri au mois d'août cl (pii ne sont laites en général (pie dans les jaidins poui' la consommation ménagère. SOMII>1/ÏIKE Pages Séance du 12 Octobre 1910 129 Adolf Andres: Le l«^'' Congrès international d'Entomo- logie de Bruxelles ; compte-rendu des travaux présentés sur les insectes parasites des plantes et qui offrent un intérêt pour l'agriculture égyptienne 131 H. DU BuYssoN : Documents sur quelques Elalérides d'Egypte ou d'Afrique 134 Séance du 9 Novembre 1910 146 Adolf Andres : Note sur Sesia Myopaeformis var. elegans (Lépidopt.) 147 Adolf Andres : Note sur Hesperophanes sericeus F 148 SÉBOUH Stépanian: Note sur Heliothis armigera (Lépi- dopt.) 149 Séance du 7 Décembre 1910: Maurice Pic: Descriptions complémentaires de plu- sieurs Coléoptères d'Egypte et note synonymique. 151 ])'■ Paul Marchal : Sur une Cochenille ravageant les arbres du Caire 155 SÉBOUH Stépanian : Les Insectes ravageurs du Maïs ... 159 La Société Entomologique d'Egypte tient ses séances le premier mercredi de chaque mois (excepté Juillet, Août et Septembre). Elle publie : 1° Un Bulletin trimestriel qui contient des travaux de pevi d'étendue, accompagnés ou non de figures dans le texte. 2° Des Mémoires qui paraissent à des époques indéterminées et qui comprennent des travaux originaux plus étendus, accompagnés ou non de planches et de figures dans le texte. Pour la correspondance scientifique, réclamations et changement d'adresse, s'adresser à M. le Secrétaire général de la Société Entomologique d'Egypte. Boîte postale N" 430.— Le Caire. Les Bulletins et le 1"' fascicule des IVIémoires de la Société sont en vente au Caire chez M. le Biblio- thécaire adjoint de l'Institut Égyptien. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DTGVPTE FONDÉE LE 1«^ AOUT 1907. Fatti non foste a vìver come bruti, Ma per seguir virtude e conoscenza. DANTE Année 1911. V Fasciculk : Janvikh-Mahs LE CAIlìE i\:i'i;|\nUTI- M nODIll ,', ( ,, BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE D'EGYPTE QUATRIEME ANNÉE 1911 . #r BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DTGVPTE FONDÉE LE 1«^ AOUT 1907. Fatti non foste a viver come bruti. Ma per seguir virtudc e conoscenza. DANTE Année 1911. l*"" Fascicule : Janvier-Mars LE CAIRE IMPRIMERIE M. RODl'lI cV Co. 1911 BULLKTIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIOUE D'EGYPTE Membres du Bureau pour 1911. Président S.E. YACÜUB ARTIX PACHA Vice-Président MM. G. FERRANTE Secrétaire général » Ü'' \V. INNES BEY Secrétaire adjoint » ANAST. ALFIERI Trésorier-Bibliotliécaire.... » ED. CHAKOUR Liste des Membres de la Société en 1911 (Les noms des Membres fondateurs est précédé de la lettre F). Membres Honoraires. 1908 MM. Alluaud (Charles) 3, rue du Dragon, à Paris, (6<;) » Andhk (Ernest), 17, rue Victor Hugo, à Gray, (Haute-Saône), France. » Bedel (Louis), 20 rue de l'Odèon, Paris, (G'). » Beckek (Th.), Wilhelnisplatz N" 5, Liegnitz Prov. Schlesien, Allemagne. 6 Biillelin de la Sociclc Entomoloijiqiie d'Egypte. 1908 MM. BuGXioN (Di Edouard), professeur à l'Université de Lausanne, Blonay sur Vevey, Suisse. » BuYSSoN (Henri du), Cliàteau du Vcrnct, par Broùt-Verney, (Allier), France. » BuYSSON (Robert du), 70, Boulevard Saint Marcel, Paris (S«"). 1910 Desbhochers des Loges, Tours (Indre et Loire) France. 1908 Drauot (D' Max), 2, Lange Reiche Königsberg. » Fauvel (Albert), 3, rue Choron, Caën (Calvados) France. 1909 Gaxglbaueh, Directeur du Muséum d'Histoire Naturelle de Vienne. » JoANXis (L'abbé J. de), 7, rue Coëtlogon, Paris (6"" ). 1908 JoussEAUME (Di Félix), 29, rue de Gergovie, Paris (14e). )> Kerkemaxs (Ch.), 44 rue du Magistrat, Bruxelles. » Olivier (Ernest), Les Ramillions, près Moulins, (Allier), France. 1909 Marchal (1)1 Paul), Directeur de la Station Entoniologique de Paris, 30, rue des Toulouses, Fontcnay aux Roses (Seine), France. 1908 P[c (Maurice), à Digoin, (Saône et Loire), France. » Reitter (Edmund), Paskau, (Moravie), Autriche. 1909 RoTHscHiEi) (The lion. Walter), Tring Park, Tring Herts, Angleterre. 1908 SiClLlAXI DE MORREALE (CoUltc), CoUSUl dc S. M. le Roi d'Italie, au Caire. « SiMox (Eugène), 16 Villa Said, (70, rue Pergolése), Paris, (16^). » Werxer (Dr. Franz), Margarelcnhof, 12 (VII), Vienne. Lisle des Membres de la Soeiêlé. Membres Titulaires. 1909 MM. Aboutakia (Ernest), rue de Tancien Khalig, Mouski au Caire. 1908 Adair (Ernest), Turf Club, au Caire. 1909 Alfieri (Anastase), Sharia Mikaïl Gm\, Faifallah, au Caire. » Alfieri (.Jean), Sharia Mikaïl Gad, Faf^allah, au Caire. 1910 Andres (Adoll), Bacos, Ramleh, Egypte. 1908 Aquilina (Enrico) Sharia Saptieh, au Caire. » Ahtix Pacha (S.E. Yacoub), Sharia Nul)ar Pacha, au Caire. 1908 Bahari (G. C), Sharia Mikaïl Gad, Fagallah, au Caire. 1907 Bay (I)' G.) Sharia Fagallah N" 13, au Caire. 1908 Bitter (Prof. Henri), directeur de l'Institut d'Hy- giène, au Caire. F BoEiiM (Rudolf), Sharia Clot bey, au (]aire. 1908 Bonaparte (G.), Sidi Salem, Kafr el Sheick, Basse-Egypte. 1910 BoRGHESANo (Joscph) Dauianhour, Egypte. 1909 Brown (Thos. W.), Secrétaire de la Société d'Horticulture commerciale, (ihizeh, près le Caire. 1910 (2ARADJA (Äthan.), Sliaria Emad-el-l)ine, au Caire. 1909 Carcas (Edgar Raynaud), agronome, à INhuisourah, Egypte. 1908 Cattaoui (Adolphe), Sharia Kasr el Nil, au Caire. F (^HAivOUR (Edgard), 5, Sharia Dubrcy, Tewfìkieh, au Caire. 8 BnUelin de la Sociélà Enlomologiqiie d'Egypte. 1910 MM. Debski (D' Bronislaw), à Hélouan, Egypte. 1908 DiNKLEH (Prof. Oscar), Inspecteur i>énéral des Pharmacies, aux Services Sanitaires, au Caire. 1908 DucHOS (Hippolyte), 10, Sharia Wabour el Moia, au Caire. 1907 Fahid (H.), Inspecteur de la Société d'Agriculture, Caire. F Fehraxïe (Giov.), Avocat, 4, Sharia el Gohari, au Caire. 1908 Forte (Ab.), Avocat, Sharia Chérifein, au Caire. F FouQUET (Daniel), Sharia el Baïdak, au Caire. 1909 Gantes (Edouard), Ing. Agronome, Sharia el Ibrahimi, Kasr el Doubarah, au Caire. 1907 Garozzo (A. s.), Ing. Sharia Abbas, au Caire. 1908 Gatineau (!)'■ L.), Sharia Boulac, au Caire. » Glavanv (Jules), Sharia Boulac, au Caire. » Green (Jacques), Avocat, Sharia el Madabegh, au Caire. » Hess (Di' Ernest), 4, Sharia Emad el Dine, au Caire. » IcoNOMOPOULO (Léonidas), Sharia Zaki, Tewlikich, au Caire. F Innés Bey (D' W.), S([uare Halim, Esbékieh, au Caire. 1908 IsMALUN Bey (Albert), Sharia Kasr el Nil, au Caire. 1908 LEVY (Joseph), 1, place Wagram, Paris. » Looss (Prof. Arthur), School of Médecine, au Caire. F Martino Bey (Ferd. de). Sharia Emad el Dine, au Caire. 1907 MoG (Hans), Sharia Soliman Pacha, au (]aire. » MossERi (Victor), Ing. Agronome, 23, Sharia Abou Scbâa, au Caire. Lisle des Membres de la Sociale. 9 1908 MM. Nl'hau Pacha (S.E. Bof^hos), rue Xiibar Pachn, nu Caire. 1910 Pachlxdaki, 13. p. 1138, à Alexandrie. rt Pkyeuimhoff (P. de), Villa printemps, Avenue Dejonchay, Moustafa, Alger. 1908 Pk/zi (H.) Avocat, Sharia Kasr el Nil, au Caire. » PiOT Bey (J. B.), Square Halini, Ezbékieh, Caire. » Buffer (Dr. Armand), Président des Services Sanitaires Maritimes et Quarantcnaires d'Egypte, à Alexandrie. F Schutz (Geo.), Sharia el Koubry, B.P. 119, Caire. 1908 SiNADiNo (Ambr.), Sharia Gamah Charkass, Caire. 1909 Spiecel (Felix), à Zagazig, Basse Egypte. » Stépaniax (Séboueh), à Seguin, Mahallct Bob, (Garbieh), Egypte. » ToDD (Dr.) Inspecteur aux Services Sanitaires, au Caire. » Tonti (Ferruccio), Sharia F^mad cl Dine, au Caire. » Valsamidis (D.) Ing. Agronome, B. P. 77G, à Alexandrie. 191)8 Van-Lexnep (E. A.), à El Bico (Béhéra) Egypte. F WiLLCocKS (F, C.) Entomologiste de la Société Khcdiviale d'Agriculture, Ghézireh, au Caire. 10 Bulletin de la Société Entomologiqiie d'Egijple. Séance du 18 Janvier 1911. Présidence de M. G. Ferrante, Vice-Président. Dons cl ouvrages. — La Société a reçu à litre de dons pour sa bibliothèque : De M. le docteur J. Dewitz : Bericht über die Tätigkestder Station für Schadlingsforschungen in Metz. De I'United States Department of Agriculture, de Washington : Notes on a Colorado Ant, by H. O, Marsh; Control of the Brown-Rot and Plum Curculio on Peaches, by W. M. Scott and A. L. Quaintance; The Pecan Cigar Case-Bearer, by H. M. Russell ; Insects which kill Forest Trees, character and extend of their Depradations and Methods of Control, by A. D. Hopkins ; Insects and their Relations to the reduction of future Supplies of Timber and General Principles of Control, b}' A. D. Hopkins ; Life history of the Codling Moth in Northwestern Pennsylvania, by A. G. Hammar; Tests of Sprays against the European Fruit Lecaniiim and the European Pear Scale, by P. R. Jones; The One-Spray Method in the Control of the Codling Moth and the Plum Curculio, by A. L. Quaintance, E. L. Jenne, E. W. Scott and R. W. Braucher. De I'Université Egyptienne: Bulletin de la Biblio- thèque, fase, rv"'^ et 6""^ (N°^ 1132-1774). De M. le docteur G. Horvath : Hemiptera, de rExpcdition Zoologique au Kilimandjaro et Meru, sous la direction du Prof. Stostedt, 1905-1906. Scarne du IS Jdiwicr 1911. 11 Communications Sup divers Coléoptères d'Egypte plus ou moins intéressants et en partie nouveaux. par Maurice Pic Cydonia (Chiloinenes) incina Muls., var. nov. subsi- giKila Pic^^ — Dessus du corps en majeure partie noir, tête testacee, prothorax teslacé sur les côtés et anté- rieurement, noir sur le bord postérieur et sur une partie du dis([ue, élytres noirs avec, sur chacun, une macule en demi-cercle roussàlre })lacée au sommet et près de la suture ; pattes testacées. Egypte, sans i)rovenance spéciale. Variété intermédiaire entre les variétés OszV/s Muls. et Isis Chotch. Communiqué par M. AHieri et jirove- nant de Zeitoun (mai). — Lors de mon voyage en Egypte, j'en ai capturé un exemplaire aux environs du Caire. Xijletimis scinìliiiìbalns Pic — Cette espèce (jui sem- l)le très rare, et que j'ai découverte à Hélouan-les-Bains, a été reprise par M. AHieri à Maassara (avril). Elle est robuste, distinctement rétrécie à l'extrémité, assez densément revêtue d'une i)ubescence grise ou jaunâtre, de coloration noire avec les élytres plus ou moins roussàtres sur les côtés et au sommet et les tibias roux. Lasiodcrma ìuii'inovvìwidalc III., var. nov. Floricni Pic. — Plus ou moins allongé et distinctement pubescent. 12 Bulle lin de la Société Entonwlogiqiie d'Egypte. noir avec les pattes, le prothorax et le sommet des élytres plus ou moins roux. Diffère de haemorrhoidale III. par la coloration plus claire du prothorax. Recueilli en mars et avril au barrage du Nil et Marg par le Frère Florien (coll. Florien et Pic). J'ai examiné, parmi les insectes envoyés en étude par M. Alfieri, un exemplaire de Marg (avril), à prothorax en partie rembruni qui peut être rapporté à la même variété. Cardiophoriis Letourneiixi Buys. — Cette espèce dé- crite d'Assouan, où je l'ai capturée moi-même, se retrouve ça et là en Egypte : le Frère Florien l'a recueillie en décembre à Embabeh. Dans la collection Tournier cette espèce figurait sous le nom de briin- neipilis Candèze et je l'ai reçue de Reitter sous le nom de tomentifer Reitter. Hijlophihis rnficollis Rossi. — Espèce nouvelle pour l'Egypte, recueillie par le Frère Florien au Caire. Probosca Lctoiirneuxi Pic — Décrit de Ramleh près Alexandrie, retrouvé à Alexandrie par divers collègues notamment par M. Alfieri et au barrage du Nil par M. Ferrante. Stenodera pallidissima Reitt. (Bull. Soc. Eut. Egypte 1908, p. 50).— Cette espèce, dont j'ai acquis der- nièrement un exemplaire provenant d'Alexandrie, et que j'ai vue, en outre, de Talbieh dans un envoi de M. Ferrante, n'est pas un Stenodera, elle rentre dans le genre Zonitoschema Péring ; il reste à étudier si cette espèce ne tombe pas en synonymie d'une des espèces exotiques décrites antérieurement, par exemple ehorina Fahr. Rhytirlìiiuis albof'asciatus Pic. — Cette espèce varie Seance du 18 Jaiwicr liìll. 13 par le revêtement plus ou moins clair, ou foncé, du dessus (lu corps et présente une bande oblique mé- diane sur les élytres, d'ordinaire très nette, Aboukir, Ismaïlia, etc. Capturé récemment aux oasis d'Hélio- polis (avril) par M. Alfieri, Bagous semiriiber Reitter C). — Se retrouve en Egypte, à Tourab (Alfieri). Baris (jEgijptobaris) arctitborax Pic. — M. Alfieri m'a communiqué un exemplaire de cette rare et particu- lière espèce provenant du Caire. Je l'ai découverte à Assouan et au Caire lors de mon voyage en Egypte. L'exemplaire de M. Alfieri, très frais, est orné sur les côtés du prothorax de deux larges bandes de squamules blanches et les élytres présentent une macule postscutellaire et diverses autres latérales et antéapicales de même pubescence et bien distinctes, tandis que mes deux types ont ces tâches squamuleuses peu distinctes, ou en parties oblitérées. Rhinonciis giittalis Grav. var. Lijsbolmi Pic. — M, Alfieri a recueilli au Barrage du Nil, en juillet, un exemplaire, à dessous du corps noir, que l'on peut rapporter à cette variété ; les types sont originaires de mes chasses à Sennourès, près Fayoum. La var. Lijsholmi est bien facile à reconnaître par sa forme robuste et sa coloration entièrement rousse du dessus du corps ; le dessous du corps, qui est roux chez les types, devient parfois plus ou moins noir. (•) B. Toiirnicri l^jc a été porté par Schilsky en syno- nymie de semiriiber Reiït., mais cette synonymie n'est pas certaine, les types de Toiirnicri n'ont pas de bande claire nette sur les élytres. 14 BüUclin de la Soclclc Hiilonwlof/ujnc d'Jùjijj)lc. Note sur un ravageur de la Malva parvìficra L. ou Khoubbeyseh des indigènes. par le D' \V. Ixxes Bey L'observation suivante que je crois devoir Taire connaître à la Société ne se rapporte ni à une nou- velle espèce d'insecte pour notre faune, ni à quelque fait nouveau tendant à mieux faire connaître la bio- logie d'un de nos lépidoptères rhopalocères des plus communs. Si je rapjiorte ici ce ([ue notre collègue, M. Edouard Gantés, a bien voulu me communiquer, c'est uniquement pour démontrer, une fois de plus, que beaucoup de nos insectes, considérés jusqu'à ce jour comme de simples espèces communes en Egypte, tendent à devenir des insectes nuisibles à nos cultures par suite de la pénurie d'oiseaux insectivores; pénurie qui se fait de plus en plus sentir malgré les' règlements protecteurs promulgués ces dernières années. M. Edouard Gantés m'a adressé, il y a trois se- maines environ, une quinzaine d'exemplaires d'une cbenille ([ui avait, d'après M. Lascaris, ravagé com- plètement des cbamps de Khoubbeyseh {Malva parvi- flora L.) près d'Abou Hamed (Charkieb). On sait que la culture de cette malvacée, dont la population indigène fait une grande consommation dans son alimentation, est des plus répandue en Egj'pte ; il était donc intéressant de cliercber à connaître resi)èce à laquelle appartient celte chenille aux ravages in([uiétants. Les exemplaires que m'a remis M. Gantés étaient d'un brun foncé, présentaieiit des bandes longitudi- nales d'un brun un peu plus clair et étaient recouverts Scaiicc (ìli IS Janvier 19 U. 15 de séries de peliles épines brunes ; la longueur du plus grand spécimen ne déliassait pas 35 mill. J'ai cru un instant que ces chenilles n'avaient pas atteint leur complet développement et ai mis à leur portée des feuilles de Khoubbeyseh ; mais contrairement à mes prévisions elles se transl'ormèrent le lendemain en jolies chrysalides pendantes, fixées seulement par la (|ueue et appartenant par conséquent à la section des Suspensi de Boisduval. Dix à douze jours plus tard ces chrysalides se transformèrent en papillons et je pus alors m'assurer que le nouveau ravageur en question n'était autre que la très commune Belle dame. Vanessa cardili, qu'on observe toute l'année en Egypte et dont la chenille vit sur diverses espèces de char- dons, d'orthies et de malvacées. Ainsi ([u'on peut le remarcjuer par la description des chenilles (jue j'ai donnée plus haut, cette géné- ration de décembre ne présentait pas complètement les caractères signalés par les auteurs et il était impossible de déterminer avec précision l'espèce. (^est je crois la première fois que des ravages sérieux causés par ce papillon ont été observés en Egypte et il est à craindre que cette première obser- vation soit suivie par d'autres (jui prouveront que la trop grande multiplication de ce lépidoptère est devenu un liouveau Iléau pour les cultures potagères. La Vanessa cardili L., (jui est répandue dans toutes les parties du monde, s'observe toute l'année en Egypte et au mois d'octobre on peut assister sur le littoral méditerranéen à une sérieuse immigration lorsque la brise souillant de l'ouest rejette sur la cote cette espèce migratrice. Iti Biillclin de la Socie té Enlomolocjiqne d'Eyyple. Séance du 8 Février 1911. Présidence de M. G. Ferrante, Vice-President. Dons cVouvrages. — La Société a reçu depuis la dernière séance : De M. Th. Becker: Diptères nouveaux de l'Ethio- pie et de l'Afrique Orientale ; Drei neue Ortaliden des Mittelmeergebietes; ChloropidiT, eine Monographische Studie, II, Teil. ^Ethiopische Region. De I'United States Department of Agriculture, de Washington : Insects injuries to the wood of dying and dead tries, by A. D. Hopkins ; Notes on the Cucumber Beetles, by F. H. Chittenden ; Biologic Notes on Species of Diahrotica in Southern Texas, by H. O. Marsh ; Insects injuries to Forest products, by A. D. Hopkins ; The Oak Pruner, by F. H. Chittenden; The Status of the Cotton Boll Weevil in 1909, by W. D. Hunter ; Damage to Chestnut tele- phone and telegraph Poles, by Wood-boring insects, by Thomas E. Snyder ; Report of the Entomologist for 1910, by L. O. Howard ; Contributions toward a Monograph of the Bark-Weevils of the Genus Pis- sodes, by A. D. Hopkins ; How to control the Pear Thrips, by S. W. Foster and P. R. Jones. Du D'" Innes Bey : UEriophaga gossypiana Boisd., Insecte ravageur du coton en Egypte, par Delcheva- LERIE. Séaiicc du S Fcoricr Î911. 17 Communications Matériaux pour servir à la faune des Elatérides (Coi.) de la Haute et Basse-Egypte |)ar II. 1)1" Uivssox M. Fenaule, Docleur-A vocal, au Caire, ayant eu l'obligeance de nie faire paivenii- le lot d'E^Iatérides que renfermait sa collection, et M. Ad. Andres ni'ayant envoyé aussi quelques Elatérides de son côté, j'ai étudié le tout avec attention et c'est le résultat de mon examen que je confie au Bulletin de la Sociélc Entomologiqne iVKgilple en attendant de i)lus nombreuses investiga- tions sur cette intéressante région. M. (^liakour, tout d'abord, m'avait communi([ué aussi (jueUjues insectes du Claire que j'ai également examinés avec plaisir. t" Agrypnus notodonta Lath. = scnegalensis (Lvsr. Zeitoun, juillet 190(); Luxor, 10 juin 19()ouj^t' dont le climat bien plus chaud doit avoir de l'analogie avec les régions (|ui roniienl le littoral de l'Arabie. 2(1 Bullelin (le Id Sociclc Rnlomoloijiquc d'Iùiijptc. article des tarses muni d'une lamelle entière, non bilobée. La diagnose de cette espèce, non encore décrite, peut s'établir ainsi, et je suis beureux de la dédier au Vice-Président de la Société Enlomologique d'Egypte ({ui me l'a fait connaître: Angnstiis, parallehis, poslice arciiatini nttemiatiis : riifo-ferrugineus cum protlìoracis anguUs fìavidis siinui ac ehjlroriim calo basale : pilis rufìs breoissimis, rigidis et arcnatis, ordinaliin vestiliis. Fronte elongato (') antice arcimtim et gradatim valde ang listato, con- vexiusciilo. Prollìorace sat convexo, latitudine longìore, subparallelo, lateribus Lvuissinie arcuato ; angulis posticis suinmo apice ante niiniisculuni acumen vix sinualis. Ehjtris in dorso non complanatis, moderate convexis, cum striis sat fortiter punctatis sed pariiin defodiatis, interstitiis planis cum punctis fortibus uniseriatim dispositis. Scutello oblongo, parallelo, lateribus non dilatato, poslice brevissime arcuato. Tarsorum articiilo i° lamella appendiculato. Long. 5-6,5 ; lai. 1,8-2 mill. Luxor, premiers jours de juillet, 1908, 1909 et 1910 (coll. Ferrante). (') Je (lois taire observer (jii'ici le Iront offre une coiirormation ([ui me ])araìt propre au genre Ilemicleus. Vax eilet, connue le dit Candèze (Mon. I^lat., I, p. 180), il se prolonge au-dessus du labre (épistonie, wihi) en forme de petite carène transverse. Mais ce qui est plus remarquable, c'est que les carènes latérales se continuent au dessus et en arrière de Foeil jusqu'au point de toucber au bord du jiror notuni. loties affectent dans leur ensemble un contour ogival dont la troncature du sommet est constituée par le bord antérieur du Iront dont jnirle Candèze. Snincc (lu S Février 1911. 21 En entier de couleur l'errugineuse claire, assez uniforme sur toute sa surface, mais souvent avec une teinte plus pâle, très peu distincte, à la base et à l'extrémité des élytres, rappelant celle des angles l)Ostérieurs du pronotum. .l'ai cherché à l'identilier à //. caß'cr (^and., mais la Monographie des Elatérides (I, tab. Ill, lig, .'i) repré- sente un insecte bien autrement parallèle, tout en ayant une coloration analogue plus foncée. La ligure de détail (jue donne Caiidèze pour les hanches postérieures, nous mont "c (]ue \'H. caffev olïre la partie dilatée plus large sur son côté interne ([ue sur son côté externe, tandis que chez notre espèce c'est le contraire (|ui s'observe, ou, moins exactement, les parties dilatées forment une expansion à peu près de nième valeur. Ici, la convexité des intervalles des stiies des élytres se continue moins loin et parait moins prononcée. Le dessous du pronotum oITre une ponctuation bien plus grosse que celle du dessus, réticulée par les intervalles des points rapprochés, La densité de la ponctuation du dessus des téguments n'olTie pas ce caractère, mais elle produit un aspect ruguleux. Les poils courts et ar(|ués, robustes, presque S([uamifornies, (|ui les couvrent, sont de couleur rousse uniforme. Les angles j)Ostéricurs du pronotum très larges et de forme arrondie, se terminent par un court et micros- copi(jue acumen. 4" Perrineilus segyptiacus Cand. — Cette espèce a été décrite sur la 9 îdnsi qu'en témoignent le type de la collection Chevrolal ([ue M. Fleutiaux me communiqua et la ligure de la Monographie des ElalêrUles (III, pi. II, lig. 14). ('ette dernière est défectueuse (juant à la forme 22 Biillelin de la Sociétc Eiüomologiqnc d'Egyple. de l'écussoji qui est représenté régulièrement cordi- forme, alors qu'il est étranglé de chaque coté à la l)ase, concave, et plutôt en l'orme de mitre. Le cf est de tournuie très dilTérente ; il est étroit et allongé et ses longues antennes dépassent le sommet des angles l)ostérieurs du pronotum de 2 '/j articles ; il m'est resté longtemps inconnu. M. Edg. Chakour l'a récolté en mai à Aboukir. Par la l'orme de son écusson, cette espèce vient se ranger dans un groujie de Cardioplioriis que j'ai séparé sous le nom de Perriiiclhis (Soc. Eut. Fr., p. 282, 189Ü), le dédiant à notre excellent collègue M. E. Abeille de Perrin que la mort vient de nous enlever. Le Caire, cf 9 (t'oll. Ferrante). 9 (coll. Andres). Aboukir, çf en mars (coll. W. Innés bey). 5" Comme la l'aune de la Haute-Egypte offre par- tbis quelques affinités avec celle du Sénégal, j'espérais trouver dans l'envoi de M. Ferrante le Cardiophorus discipennis Cand. (Mon. Elat., III, 150, 1860), mais je n'ai rien trouvé qui puisse lui être identifié. Candèze lui attribue les caractères suivants : « Prothorax cou- vert d'un pointillé lin, avec des points plus gros, clairsemés, assez brusquement rétréci au sommet ; intervalles des stries des élytres un peu convexes et ruguleux. Dessous du corps, antennes et pattes d'un ilave ferrugineux. — Long. 5 mill.» Pour ces motifs, il ne se rapporte à rien de ce qui m'est connu et il ne me paraît pas encore signalé en Egypte. Ä" Cardiophorus Pharaonum Buvss. var. inlrnsns. — De- puis longtemps je possède en collection un Cardiophorus que j'ai puisé dans les doubles de la collection Hénon, Scdiicc (III S Février 1911. 23 Il porle leluiuelle : Alexandrie, el a[)rès l'avoir bien examiné je me décide à le rapporler comme variété à l'espèce qne je viens de décrire dans le Bulletin de la Société Entomologiqiie d'Kgijpte, Fascicnle 4'"'^, année 1910. Celle variété se dislingne par la pigmentation très alVaiblie. Le j)ronolum est rongeàtre et la tache des élytres, tout en étant d'un mode d'expansion iden- tique, demeure d'un ferrugineux pâle sur un fond plus clair. Le dessous du corps est en entier d'un testacé rougeàlre comme le pronotum. La ponctuation prolhoracique double, très line pour les points les plus gros, ne permetlant pas de séparer cet insecte du C. Pharao. 1 9, Luxor, 30-VI-1908 (coll. Ferrante). î" Cardiophorus extinctus Vax. — .l'ai été longtemps indécis pour savoir exactement ce (|u'élait l'insecte qu'Frichson avait décrit sous ce nom. Comme je n'ai pas encore l'intention de faire le voyage de Berlin pour contrôler les insectes de ma collection avec les types de l'auteur, je suis obligé de m'en rapporter à la description et d'user de déduction pour arriver à éliminer les espèces avec lesquelles on pourrait le confondre. M. Fleutiaux me communiqua plusieurs fois 'un insecte de Tarsous, de la collection Chevrolat (([ui l'avait soumis à Lacordaire en 1854) et il porte l'éti- quette C. extinctus Scuaum. Or, je l'ai bien examiné et je lui ai toujours trouvé les ongles fortement dentés à la base de leur écbancrure et il doit être considéré comme rentrant dans le groupe du Plalijnijchus. Mais considérant (|ue cette bêle venait d'Asie-Mineure, j'eus quelques doutes sur son identité avec celle (ju'Erichson 24 Bulletin de la Sociélé Enlomoloçjique d'Egypte. décrivit de Mésopotamie, mais ces doutes s'évanouirent en examinant un individu d'Egypte de coloration analogue qui, sous le microscope, m'offrit un dessin analogue pour les ongles et la i)onctualion prothora- citpie et je demeure persuadé (|ue ces deux insectes doivent être identiques entre eux et au type qui servit de base à la description. Je dois cet exeuiplaire d'Egypte sans indication spéciale à M. Ch. Demaison; je n'en ai pas vu de semblable parmi les insectes que me communiquèrent MM. Ferrante, Chakour et Andres, mais, par contre, j'}' ai trouvé une bête d'une coloration bien voisine qui se rapporte, par la forme de ses ongles, à une variété du C. brunneus Er. que j'ai appelée à cause de cela u. exlinctoides. L'exemplaire unique de Bagdad, que M. le D'" L. von Heyden eut l'obligeance de me communiquer et que j'ai encore sous les yeux, est en si mauvais état (ju'il n'est pas possible d'examiner ses ongles. Un seul existe encore peut-être collé contre l'épingle, mais sa physionomie m'indique que ce ne doit pas être autre chose. Si l'on était porté à confondre C. exiinctus Eu. avec certains exenqilaires de C brunneus Eu., non seulement les ongles aideraient à le distinguer mais aussi la pubescence prothoracique qui est notable- ment fournie. «" Cardiophorus febriens Cand. -- Voilà encore une espèce (jue j'avais vue jadis et dont M. le D'" L. von Heyden a bien voulu me communiquer à nouveau l'unicjuc type de la description de l'auteur. Il est en assez mauvais état, ne possède plus d'antennes et seulement deux tarses munis de leurs ongles. Jadis Scaiìcc du S Fcvrier 1911. 25 j'avais loupé et reloupé ces ongles et je les avais tenus pour simples. Or les revoyant encore et arrivant en lin à les éclairer convenablement sous le niicroscoi)e, je reconnais qu'ils ne sont i)as cxaclenienl simples comme je l'avais dit dans les Annales de la Société cnlomologiqne de France (p. 425, 1902). Depuis celle é[)oque, j'ai vu Uli certain nombre d'exemplaires d'un Cardiopliorus d'Egypte que me communiqua M. Ferrante et, pouvant examiner leurs ongles à loisir, je reconnus qu'ils étaient analogues à ceux du ly[)e du C. febriens et que ces individus devaient apparlenir à la même espèce. Or, on peut dire qu'ils onl les ongles écbancrés sur la moilié de leur longueur, et qu'ils n'olTrenl (ju'une très légère dent, fort dilïicile à reconnaître, à la base de leur courbure. Dans ces conditions, je me trouve dans l'obligation de changer la détermination ((ue j'avais faite du Cardiophorns des chasses de M. de Peyerimholi' en Arabie-Pétrée, en les désignant sous le nom de C. febriens Cand. En conséquence, je prie de leur appli- quer le nom de pseudofebriens (nom. nov.). lui (in, j'arrive iinalement à reconnaître que le C. febriens Cand. n'est qu'une variété pâle du C. briiiiiieus l'^u., nom qui a la priorité. 9° Cardiophorus brunneus Er. (Zeitsch. Ent., II, p. 307, N° 49, 1840).— Cette espèce est très variable de coloration et la série d'exemplaires de la collection Ferrante ou Andres m'a fourni les moyens de reconnaître que C. febriens Cand. (Mon. 111, p. 197, 1800) que j'ai eu beaucoup de peine à reconnaître, n'est pas autre chose qu'une variété claire de cette espèce. Le type sous le nom de briinnens Eu. devra donc 2(5 Bulli'lin de la Sociélé Eulomolocjiqiu' d'Egypte. être caractérisé, quant à la coloration, de la façon sui- vante : Ely très d'un brun rouge, plus foncés sur le dos, c'est-à-dire avec le calus basai et les parties avoisi- nantes, de teinte plus claire ; parfois encore légèrement éclairci vers l'extrémiié des élytres, sur le pronotuni, la i)arlie antérieure du niésosternum, la base et le sommet des lianes prolboraciques, etc. Le pronotuni toujours avec une propension à prendre une couleur d'un ferrugineux plus clair (jue les élytres, en com- mençant par les angles antérieurs. Le centre de l'écus- son est généralement de teinte plus claire que son pourtour et le dessous du corps est babituellement aussi d'un ton plus clair que l'ensemble du corps. Barrage, sous les écorces de saule, décembre 1906 et 14 janvier 1909 ; Nawa, 5 avril 1907 ; Rod-el-Farag, 12 septembre 1907 ; Barrage, 14 décembre 1906 ; Rod- el-Farag, 12 novendjre 1907 (coll. Ferrante). »• Var. ß. — Couleur ferrugineuse des angles antérieurs du pronotuni envaliissant la surface de celui-ci en totalité ou dans sa plus grande partie. Tète d'un fer- rugineux clair ; calus basai des élytres demeurant peu distinctement plus clair que le reste des élytres. (v. stilpnithorax). Barrage, 14 janvier 1909 (coll. Ferrante) ; Basse- Egypte : Kafr-Zayat (coll. Andres). 'Ä Var. Y. — Tacile du calus basai plus claire et enva- liissant le calus liuméral pour s'étendre plus ou moins sur les épipleures mais ne dépassant pas sur le dessus des élytres la liauteur de la i)oinle de l'écusson. Angles antérieurs et postérieurs du pronotuni [)lus ou moins largement teintés de même; partie terminale des élytres dilVusément et à peine tlavcscents. v. conformis Desbu. Seance du S Février 1911. 27 Egypte (coll. [Desbrochers-Sénac] du Buysson). Barrages, 14 janvier 19Ü9 (coll. Ferraille). <• Var. ô. — Coloration lerrugineuse des épaules seclaircissant et s'étendant davantage au point de descendre plus ou moins longuement en arrière sur les côtés en l'orme de bande, et atteignant souvent l'extrémité des élytres ne laissant en brun plus ou moins foncé une large tache suturale commune aux deux élytres, s'arrètant habituellement assez bruscpie- ment et non graduellement à peu de distance de l'écusson; tête et pronotum entièrement ferrugineux et de teinte analogue sur le dessous du corps (v. extinc- toîdes). Rod-el-Farag, 12 novembre 1907 ; Barrages, (coll. Ferrante). »A Var. e. — Elytres et dessous du corps en entier d'un ferrugineux clair (v. febriens Cand. !) Selon l'unique exemplaire provenant d'Egypte ré- colté jadis par Waltl. (coll. von Heyden, N" 311) et ayant servi à la description de Candèze qui, à cette époque, n'avait vu que ce seul exemplaire. Ainsi peuvent s'énnmérer les principales variations du C. briiiìììeiis Eu. (ju'on peut relever pour aider à reconnaître les dilTérentes formes ou colorations sous lesquelles l'insecte se présente habituellement. lO° Cardiophorus Letourneuxi Buvss. — Cette espèce me semble avoir le même habitat que la précédente, récoltée en même temps et dans la même localité. Elle s'en dislingue nettement par les caractères cjue j'ai énumérés en la décrivant (Bull. Soc. Eut. Fr., p. Lxviii, 1891), mais surtout par la pubescence tourmen- tée et chatoyante du pronotum : Celui-ci est moins 28 Bullelin de la Sociclc Enlomoloiiique d'Hfpjple. convexe, moins arqué sur les cotés, moins rétréci en uvant des angles postérieurs que chez C. briinnens Ei\, Assouan (Letourneux), localité du type de la des- cription (coll. Leprieur et la mienne); Luxor, 80 juin 1U08; Barrages, 14 décembre 1906 ; Hammam, janvier 1900; Ghésira, Le Caire, 10 aoùl 1897, (coll. Ferrante); Le Caire (Ed. Chakour). 11° Cardiophorus dilutus Eh. — Le Caire ; Luxor, juillet 1909, (coll. Ferrante). 1«° Cardiophorus fabalis Caxd. (Mon. III, p. 201, 1860). — Je m'étais souvent demandé ce qui pouvait bien être représenté dans les coUeclions et (jui cor- respondait sommairement à la description du Card, fabalis de Candèze. Or, Fairmaire s'était jadis trouvé embarrassé pour déterminer un Cardiophorus noir à antennes et pattes ferrugineuses, les l'émurs souvent rembrunis, remarquable par sa forme parallèle et robuste, la grosse ponctuation des stries des élytres, les gros points de lai)onctualion prothoracicjue plus forts et plus denses (jue chez C. psendofebriens Mihi (cité plus haut), de la taille assez régulière de 8 à 8,5 niill. de longueur sur 2,6 à 2,8 mill, de large, et il le répandit dans l)ien des collections sous le nom de C. liiridiinenibris Faium. n.sp. Or, je crois que ce n'est pas autre chose que C. fabalis Cand., généralement plus ou moins épilé, surtout sur les élytres. M. Fleu- tiaux m'a communicpié un exeuiplaire d'Obock, prove- nant de la colleclion Fairmaire, avec la détermination fabalis Cand. (?) et aussi un exemplaire plus foncé l)orlanl le nom (in lilt.) donné jiar Fairmaire. Je crois délinitivemenl que c^est bien le C. fabalis Cand. (ju'il faut envisager en cet insecte et il vient se placer tout Seance du S Février 1911. 29 près de C. psemlofebriens, à cause de la grosse ponc- tualion des stries de ses élj'lres et une tournure analogue. Jadis je l'ai reçu sans nom de M. Maurice Dollé qui le tenait d'01)ock du Commandant Laligant. Il y en a trois exemplaires, dont une Ç, dans les collections du Museum d'Histoire naturelle de Paris, provenant des récoltes de M. Perville en Arabie. Il existait en nom- bre d'Obock dans la collection Vauloger de Beaupré et dans la collection de M. Kdm. Fleutiaux, il est encore avec l'indication : Obock (Aubert). 13° Cardiophorus abyssinus Cand. — Les exemplaires que M. Fleutiaux a eu la complaisance de me com- muniquer et qu'il signala (Bull. Soc. Ent. Fr., p. 251, 1903) des chasses du D' A. Tellini à Otumlo, Embe- remi, en Erythrée, me semblent se ra[)porter à la description de Candèze qui leur attribue une ponc- tuation prothoracique bien plus dense et je me demande, moi aussi, si ce ne serait pas une variation de C. Hedenborgii Cand. décrit de Sennar. Mais parmi ces exemplaires, il s'en trouve deux d'Assab qui parais- sent assez distincts l'un de l'autre. Celui récolté par O. Denari (11, III, 1870) me paraît être C. abyssinus Caxd. comme celui cité plus haut et l'autre avec une ponctuation dont le semis de points est très fin, me semble se rapporter plus particulièrement à C. Heden- borgii Cand. Cette façon d'interpréter étant appli(juée à ce que l'on trouve sous le nom iVHedenborgii dans les collections, il en résulterait que la généralité de ces insectes devrait plutôt porter le nom de C. abys- sinus Cand. et les deux espèces se trouveraient à Assab d'où il est décrit. Jusqu'à présent j'ai attaché une importance capi- tale aux caractères tirés de la ponctuation protho- .'50 Bulletin de la Sociélê Entomologiqiie d'Égyple. racique que je crois relativement constante selon les espèces et je serais alors porté à croire que C. Heden- borgi Cand., variant lui aussi beaucoup de couleur, doit continuer à représenter une espèce propre autant que je puisse le supposer. 14° Pas plus que Candèze, je ne peux savoir ce ([u'est le Cardlophorus humilis de Nubie, décrit par Erichson à la suite de C. dihitiis Er. Notre regretté collègue Schwarz, qui en a probable- ment vu le type au Musée de Berlin, était peut-être fixé à son sujet? 11 le place dans le «Genera Insectoriim» à coté de Card, briiniieiis Er. Erichson Zeilsch. (Eut., II, 308, 1840) le distingue de cette façon : De la conCormation aplatie du précé- dent (C diliitiis), mais plus oblong, long presque de 3 lignes ; brun, peu luisant, densément couvert d'une courte et fine pubescence couchée, soyeuse. Antennes et palpes jaune rougeàlre. Front simplement et llne- ment ponctué, très faiblement convexe, nettement rebordé' en avant. Pronotum de la largeur des élytres à cotés peu arrondis, très peu rétréci en arrière, plus fortement en avant, peu convexe, avec une ponctuation espacée et line mêlée d'une autre dense et excessive- ment ténue, visible seulement sous un très fort gros- sissement. Elylres plus de deux fois aussi longs que le pronotum, graduellement arrondis vers le sommet à partir du milieu, assez plans ; stries ponctuées, les stries marquées de points de grosseur régulière ; les intervalles plans, très densément et linement ponctués. Jambes jaune pâle. 15° Heteroderes crucifer Rossi et variétés. —Si l'on attache quelque importance à la coloration plus ou Snuìce (hl S Ferrici' 191 î. 31 moins variable de cet inseclc, il convient de remonler à la description et à la figure de Rossi (Faun. Kir., I, 188, tab. V, lìg. 9, 1790) ([ui a la priorité sur celle d'Olivier puisque Rossi se trouve être cité par Olivier. Alors nous avons : A. — La coloration typique donnée par la description de Rossi : « Thorace testaceo, linea dorsali nigra, elijtris coucoloribns, criice margineque nigris » et aussi par la figure (1. c). II n'indique aucune coloration noire sur les côtés ou sur le bord antérieur du pronotum et la taclie transversale des élytres est représentée par une simple bande uniforme dans son contour. J'y ratlacbe les individus ornés d'une bande beau- coup plus large que ne le représente la figure et même ceux qui ont cette bande oblique interrompue dans son milieu par deux petites taclies Ilaves allon- gées sur les 2'"*= et '0'"" intervalles, m'attacbant surtout à la coloration prothoracique et à la large bande sutu- rale, non séparée de la bande transversale. Je dois faire observer que je n'ai jamais observé de sujets avec des bandes entières aussi étroites que le repré- sente la figure de l'auteur. L'insecte représenté dans le Genera des Coléoptères dKiirope (vol. Ill, pi. 3.î, fig. 171), pour les motifs ci- dessus, peut être assimilé au type de Rossi, mais cette figure ne me semble pas très lidèlemenl exécutée. La coloration typique me semble la moins répan- due ; on la rencontre cependant aux environs de Cannes et de Nice. J'en ai un exemplaire provenant de la collection Hénon et étiqueté : Alexandrie. 32 Biükiin de la Société Enlomologiqiie d'Egypte. a) La figure d'Olivier (Entom., II, p. 52, 74°, pi. V, fig. 44, a, h, 1790) nous représente l'espèce avec une légère variation, c'est-à-dire que le pronotum porte de chaque côté une macule noire allongée et les élylres, d'après la description seulement, sont alors ornés de bandes plus larges. En elTet, Olivier s'exprime ainsi: (( Tliorace flavo, lalerihiis maciila- qiie dorsali nigris ; elytris nigris villa interrupla flava ». Comme le dit Olivier plus loin, les élylres peuvent être dites noires avec une raie longitudinale, courte, jaune, occupant le milieu de chaque élytre et ensuite un point jaune vers l'extrémité. La bande transversale noire qui les sépare n'alTeclant pas de l'orme irrégulière conime le représente la figure et le bord antérieur du pronotum demeurant flave (var. lateralipictus). Celte variation se rencontre aussi en Provence, en Algérie, en (ùorse, etc., c'est un acheminement à la coloration suivante. Ne pouvant subdiviser davantage ces coupes, nous ne nous occuperons que très secondairement de la Torme de la tache transversale car, de part et d'autre, nous la trouvons souvent fenestrée ou presque inter- rompue dans son milieu. Ceci expliqué, on peut alors continuer à grouper sous d'autres nouis, d'un côté les exemplaires davan- tage pigmentés en noir, de l'autre les plus pâles avec les macules noires, grêles, réduites, la bande suturale très raccourcie ou eflYicée ainsi que la transversale. h) Bord antérieur du pronotum coloré par une marge noire, parfois distante du bord, mais reliée à la tache latérale pour former wwq macule en forme de Scdiìcc (III S Ì-Y' frier J OH. ■ 33 (l()ii})lc' })oUMU'e ou (le T, luaoule (|iii s'élari>;il plus ou moins cl t'iivaliil j);ur()is lo lìionoluin pres(|ue cn eiilier ne laissant en Haxe (jue les angles ])os- lérieurs. Bande transversale pailois léduile en l'orme de M mais reliée par ses jambages à la lache suluiale, parfois même sé[)arée (var. paludum). (Tesi la coloration (|u'on rencontre le plus souvent à Nice et à Cannes et celle ((ui corres[)on(l à la var. 1^ des ICIdléridcs (jdllo-rhénans (p. 2()8). On la retrouve en Valachie, en Sardaigne, en Russie Méiidionale et en Algérie, l)ien ([u'elle [)araisse dans ces deux derniers pays être remplacée i)ar les variétés les i)lus claires. Talbieli, 2(5 se[)teml)re H)Ü7, un seul exempl. (coll. Ferrante). c) Pronolum entièrement Have avec ime bande noire longitudinale médiane toujours étroite, sans trace de tache latérale ("); bande noire suturale s'arrêtant un [)eu a\anl le milieu des élytres, la partie [)()stérieure de ceux-ci portant une l'ascie com- mune en l'orme deJNI [)lus ou moins délié, nettement sé[)arée de la bande suturale. Les côtés des élytres plus ou moins jjordés de noir dans leur milieu (var. M-disjunctus). (I) 11 arrive paribis do rencontrer des sujels dont le ])r()n()luni est niarc|iié sur les côtés d'une tacile noire i)his ou moins aeeenluée, (|iii souvent s'é[)anouit en foi'nianl une bande |)lus ou moins étroite (|ui se dirige \ei-s le milieu du bord antérieur du pronotum. A cause ([\\ dessin l)icn caractérisé des élylies, nous les rangeons ici sous le même nom. i.e (laire, Talbieli, en septembre (I)' W. lunes i5e\). 34 BuUclin de ht Sociélé hJnlomoIogiqac d'Egijpie. C'est la coloration (jn'on rencontre le plus habituel- lement en Orient, au Caucase, en Egypte, en Algérie, en Tunisie. Le Caire, 10 mai 1906 ; Mehadi, 20 décembre 1007 ; Talbieh, 26 septembre 1007 ; Abu-Rouache, juin 1007 ; route Pyramides, 10 octobre 1002 (coll. Ferrante). d) Enfin les exemplaires les plus clairs sont fort re- mar(|uables par leurs élytres cjui arrivent à n'avoir presque plus aucune tache. La tache suturale se réduit au point de ne présenter qu'un petit espace obscur autour de l'écusson et une très minime tache punctiforme coninjune occupant à peine un inter- valle, de coloration peu perceptible et située avant l'extrémité. Le pronotum conserve cependant sa tache noire longitudinale médiane, plus ou moins bien marquée, parfois raccourcie en avant. Cer- tains exemplaires montrent encore quelques petits points ou fragments de lignes sur l'emplacement occupé par I'M effacé. Le dessous du corps, excepté sous le prothorax, demeure toujours plus ou moins rembruni (var. flavofactus). Mazgouna, 22 septembre lOOô ; Talbieh, 26 septembre 1907 (coll. Ferrante). On rencontre encore cette coloration aux environs de Biskra (Vauloger) et au Caucase (Mesmin) où elle paraît rare. Dans les variétés les plus claires, la tète a une tendance à devenir moins foncée, malgré cela, il est peu fré(pient qu'elle prenne la coloration Have du pronotum. Obs. — 1° Le Monocrepidiiis ohliteratus Helfeh (in Séance du 6' FcDiicr 11)1 1. 35 iill.) cité par Candcvze (Mon, Elat., II, p. 350) de la c'oUeclioii Schaum, provenaiil de Mésopolainio, est prohableineiil un Drasteriiis el non un Ilelerodercs. 2° l.'HeieroiU'rcs crux Canh. (Elal. nouv. III, [). 5(), ISiSl) des chasses de M. RalTray eii Al)vssinie, esl un A'iohis dans le sens (|ue nous avons indicjue (Elal. gallo-rhénans, p. 205), car il a le 4""" article des tarses muni d'une lamelle bilobée. Il demeure en outre très distinct de H. crucifer })ar sa lorme plus allongée, son pronotum dilaté au niveau de la nais- sance des angles postérieurs etc., el un mode de coloration élytrale difTérent (jue je crois pouvoir dire bicrucié. D'après l'exemplaire du Musée de Gènes ((ue M. Gestro a bien voulu me communiquer. — 3° uKoliis ivgijpiîdciis Mots (Bull. Acad. Se. Pélersb., vol. II, p. 018, 1860) décrit du Caire, est porté par Schwarz en synonymie de Hcter. imisciüiis Germ, (v. (ìCìì. Ins. xlvi, p. U)6). Or, cela ne me parait pas admissible alors (|ue Motschulsky (I.e.) dit qu'il oliVe les couleurs de r^4/. cniciger (lege: ä1i,oI. cnicifer) uììxìs que sa taille est le double i)lus grande et les élylres plus allongés. Il m'est donc impossible de deviner ce (]ue Motschulsky a décrit d'une façon aussi insutïisante. 16° ^oloïdes Waltli (2and. — L'insecte que Candèze a décrit sous ce nom, le comprenant dans ses Hete- vodcres, est une bète (jui a les tarses non lauiellés et (|iu' je rangeais dans les Oophorus })our ce motif. Mais, elle est fort remar(|uable à cause du j)etit tubercule comprimé latéralement el 1res proéminent (|ue porte la base du i)r()notum en face de l'écusson. (^e tuber- cule est limité en dessus, à droite el à gauche, par deux petites carènes qui convergent l'une vers l'autre et s'unissent en arrière en pointe. Il rappelle beau- 'ÓO lUillcliii ÜC la Socìi'lé l^nloniohxjiijiic d' lùiiiple. coup Ics individus Ics plus clairs de VHelcrodcres crncifcr Rossi [)ar sa louruuie ci sa coloration, mais, coniuìc jc viens de le dire, il est loul aulre el melile, à mon avis, d'elle rangé avec //. fiililis (^am). (Mon. Il, p. 37*.)) du Sénégal dans le sous-genre Jù)loi(les de Schwarz. ((ìcn. Ins., Elalcvidac, p. KH), HK)G). Pour les autres espèces, ce sous-genre semble taire douille em])loi avec Oophorns Esch. Découvert jadis en Egypte par Walll. Les types de la descriptioii sont de la collection de ÎNI. le I)'" L. von Heyden (pii a bien \oulu doter la mienne d'un exemplaire de la var. i.skr('i)si.s l)i;sin?. i|ui se rencontri' éi^alement à Kebilli. Dans la Rcinw (iEììl()iìu>l<>)rse, de Sardaigne. du Maroc et de l'Ai- 38 Bulletin de la Société Eiüomoloiiiqne d'Egypte. géiie, l'aulre sous le nom de v. aegyptiacus Deshh. (in museo) pour les exemplaires d'Egyple. Chez cette dernière le prosternum est habituellement teinté de ferrugineux rougeàtre en avant et en arrière ainsi ([ue parfois les flancs prothoraciques ; souvent même le prosternum est entièrement rouge, sans que la colo- ration du dessus de l'insecte puisse servir d'indice pour celle du dessous. Nous dénommerons var. notatulus les exemplaires foncés comme chez v. xg\ipliaciis, mais avec les ély- tres ornés de la tache flave sul)ai)icale plus ou moins marquée et parfois aussi au-dessus de celle-ci d'une autre petite tache ariondie ou ol)li([ue, vestige de la tache commune en forme de chevron ('). Alexandrie, 2 juin 1910 ; Mehadi, 14 novembre 1909 ; Le Caire, Nawa, juin 190(S ; Barrages, 18 jan- vier 1900; Luxor, juillet 1910; Tura, juillet 1909. Le Caire {VA. (Lhakour). Tout à côté de la v. nolalnlus, on lencontre des exemplaires avec chacjue élytre marquée de trois taches, la l'"^ située à la base sur les 3'"% 4'"« et ó""^ intervalles, souvent composée de trois bandes linéaires, souvent réduite à un seul [)oinl, celle du milieu souvent peu marcjuée, notablement plus petite (jue la dernière ou (') Près (le cette variété vient se ranger une autre assez remarquable et rare, l^lie est entièrement noire et porte seulement à la base des éiytrcs sur le 4'i"^' intervalle une seule taelie ferrugineuse allongée qui prend de rexjian- sion laléralenieiit tians la direction du ealus huiuéral, sur une très pelile longueur des 5""'. O""' et 7""' intervalles; je l'ai dénommée : var. (inlireiioUiliis. Portugal (Correa de liai-ros) ma colleelion. Seance chi tS' Février IUI I. 39 siibapic-iile, |):urois éhirgic d'un còU- de In suture, vestige (le la tache pâle en chevron (v. sexsignatus Buvss. Elat. gallo-rhén., p. 262, lüüO). Mehadi, U novembre 1909. On peut encore désigner sous le nom de variega- tulus la variété colorée comme variegaiiis Kusr, mais avec la tache humérale homogène, non interrompue l)ar des intervalles colorés en noir, le pronotum demeu- rant noir excepté aux angles antérieurs et postérieurs (jui sont plus ou moins largement ferrugineux et la couleur noire du disque lusionnant avec le milieu des bords latéraux dont le rebord est noir plus ou moins longuement. Fayonm, avril 1907 ; Talbieh, 26 septembre 1907; Ghizeh, 25 février 1906; Tourah, 8 avril 1906; Alexan- drie; Barrages, 14 décembre 1906; Abou Rouache, 'Ò juillet 1909; Ghézireh Badran, 7 octobre 1900; Méhadi, 14 novembre 1909 ; Luxor, 7 août 1910. Quand la couleur du pronotum va en s'éclaircis- sant, les taches rouges des angles antérieurs et posté- rieurs arrivent à se joindre et à former une bande latérale. Le dessin clair des élytres demeurant counne dans var. varieyatiiliis, mais avec une propension à s'élargir et les bandes du chevron noir médian tendant à disparaître. C'est la var. C. de Candèze : (( Prolliordx lalerihns ruf'o », c'est-à-dire (|ue le milieu du pronotum demeure noir ou rembruni d'une façon peu limitée sur le pourtour. Cette variation habite selon M. Heiller de préférence la Syrie et l'Orient et ce dernier auteur l'a dénommée fvar. lateralis) |Cf. Deuls. Eut. Zeilsch., 1890, p. 171 1. Le (^aire (ImI. (Lhakour) ; Bamleh (Letourneux); 40 Bulletin de la Sociélc Entomoloniquc d'FAiijjìle. Abou Uüiiache, 15 mars lUOa ; Le Caire, 10 mai lUOG: W. Rachid, 24 mars 1907 ; Talbieh, 20 septemlire 1907 ; Hélouan, 22 iioveml)re 1»° Oophorus grisescens (1i:iîm. —- Ainsi (pu> je l'ai l'ait observi'r (lU'\ue d'IOntomoIoi^ie : lOlal. gallo- rhénans, p. 2{hi, P.)02) le genre Oophorus Fscn. mérite d'être rétabli [)our désigner les llclcrodcrcs ou Acolii.s des auteurs lors((ue ces élatérides ont le 4""' article des tarses simple, mais garni de soies raides comuu" chez les Didslcriiis. et l'espèce de (iermar s'y raltaclii- exactement. (]'cs[ une jolie es|)èce giise, iiMuarcpiabh» 42 Bnllclin de la Société Enloinolugique d'Egijple. par les angles postérieurs du prouotuui surmontés en dedans d'une petite carène complémentaire d'un tiers plus courte que l'autre qui parait bissectrice de l'angle. Hélouan, septembre 1891; Le Caire (coll. Ferrante). Les types de la description de Germar a antennis imlibusqne riifis » sont précisément d'P^gypte (Mus. Dejean) et de Mésopotamie (Mus. Germar). Au Caucase et en Turkoménie, cette espèce prend les pattes foncées de la couleur du corps et les an- tennes prennent en partie cette couleur sur le premier article surtout, et ensuite sur le dos des articles sui- vants. La pubescence au lieu d'être roussàtre devient d'un gris cendré. Ces insectes constituent la var. bicarinatiis Reitt. Caucase : Aresch (Schelkownikow) ; Gök-Tepe (L. Mesmin) ; Provinces transcaspiennes (E. König) ; Uzun-Ada (Warenzow) ; Houkbara (Cb. Gagarine — P. Nadar). l»° Heteroderes musculus Gkrm. — Par son 4""^ arti- cle des tarses muni d'une étroite lamelle, par les angles postérieurs du pronotum non bica renés, il est très distinct des exemplaires les plus petits de l'espèce précédente. Hélouan, île sur le Nil, 2ioii (|irav:inl mon v()\:i,i;e à I';iris, deux exeiiiplaires de ces insectes iifavaient été coinimnilcpiés par la poste. 11 y a de cela une vingtaine (fannées (ce devait être en l(S9(t) et n'ayant pas le llair du «noua s])ecies » aussi développé (pie M. l'ie, Je n'attachai 44 Biiìlclin (Ir 1(1 Socicfc niìloinoloj/it/nc d'Éiniplc. C'Ir l'ail. M. Pic élail salisl'ail de sa (k>scri[)lion, ci moi, je n'avais aiiciuu' halo de liiei' ralTairc au clair, c'slimanl (fue cela ne pressait aiieuneinenl. Si je reviens aujourd'hui sur ce chai)itre, c'esl [)arce ((ue M. l'errante cui l'aniahililé de me commu- nicjuer de nouveau un Isidns des environs (hi (^aire sur lequel j'avais relevé des dessins el des noies (jui me peiiuiienl de conslaler (jue les caraclères de la description de M. Pic étaient illusoires. Je })riai notre collègue de rechercher d'autres e\emj)laires pour me permettre de contrôler ce (pie j'avais ohservé sur celui-ci, mais i'insecle demeura seul dans ses carions. Les années s'écoulèrent et C(Hisidérant (pi'il peut s'en écouler encore l)eauc()U[) vivant une nouvelle capture, je me décide à (humer les documenls (pie j'ai relevés, (^hez Vlsidiis lA'loiirui'ii.vi Pic, les angles postéiieurs du pronotum n'ont rien de spécial cpii les lassent distinguer de ceux de certains exemplaires tVLsidiis Moreli Ri:v, de la plage d'Hyèrcs ; il n'y a rien non plus du c()lé de l'écusson, ni du C(')lé des él vires. Si les exemplaires de la collection Leprieui' n'onl pas immédiatement contre la hase, en l'ace de l'écusson, une très courte carène plus ou moins ol)solele, émise, comme le dit Rey ([)()ur son /. Moreli), d'un léger épaississenu'iil transversal, celui de M. h\'rranle la porte assez \ isil)lemenl. Plusieurs des hidiis Moreli de ma colleclion oui le pronotum moins convexe, mais l'un d'eux l'a tout aul;int (jue chez VLsidiis du ('.aire et la |)oiictualion n'est pas distinctement moins grosse. aucune iinporliuice :ui\ caractères (pie noire collè.^ue a rapportés dans la suite. C.oninie je l'ai déjà dit, dans ces conditions et en toute conscience, je ne pouvais y voii' (pie 17. Moreli \\\:\. Scdiìcc (lu S h'vvricr l'JI I. 45 Key iiuli([ue pour /. Mordi : « l^'ioiil large, siil)- (Irpiiiné ; creuse' sui- son uiilieu de deux inij)iessH)iis oblougues, ()l)li(|ues, subeouxcrgiMiles eu arrière)), ce (|ui est lori exact et ces iuipressious soul couiplèle- uieul uulles ou à peu [)rès clie/ /. Lclournciixi (jui a le Croni |)lus convexe, du moins sur l'exenii)laire (jue j'ai sous les yeux. N'oici eulin un aulri' caraclère ([ue M. Pic n'a [)u découvrir, el il esl 1res uolahle, surtout, (juaud on met à côté Tune de Tautre les deux espèces: Aulennes ue dèpassanl [)as la nioilié de la longueur totale de Tinsecte, c'est-à-dire loin d'alleindre le milieu des ccMés des élytres ; ne dépassant le sommet des angles postérieurs du pronolum (pie de 3' 2 articles; ceux-ci i)r()i)orlionnellemenl i)lus courts, à |)arlir du 2"". Angles postérieurs du pro- nolum moins élargis à la hase. Lcloiinicnxi Pic. Antennes beaucoup [)lus hjugues, el en [)r(jporlion l)lus roi)ustes, dépassant très nettement la moitié de la longueur totale de l'insecte, c'est-à-dire atleig'ianl prestpie exactement le milieu des côtés des élytres ; dépassant le sommet des angles l)oslérieuis du i)i()noluin de 4 ' .^ articles ; ceux-ci proporlionnellenienl plus allongés, à partir du 2""'. Angles postérieurs du i)ronotum plus larges à la base. Moreli î\e\. Les figures ci-dessous relevées à la chambre claire sur des exemplaires de taille idenli(|ue montreront nellemenl les diderences. 46 Bulletin de la Soviélé Hiüoinoloj/iijuc li'Éf/ifple. On pourrait encore remarquer utilement que Rey, pour Isidiis Moreli, donne le Iront comme obtusément angulé au milieu. Chez l'individu unique de 17. Le- lounu'iixi du Caire, les côtés du Iront sont légèrement sinueux ; mais, n'est-ce pas là une déforniation accidentelle comme on en rencontre si souvent dans certains groupes d'Elatéridcs ? Tout ce que je viens de dire se rapporte au cf, je ne saurais rien dire de la 9 M"'' j^' crois, demeure encore inconnue en Egypte. En la comparant à celle de Vlsidus Moreli Rey dont j'ai relevé un dessin sur un exemplaire de la collection de notre bien regretté Abeille de Perrin, on trouvera sans doute des dillerences analogues dans la longueur des antennes chez /. Moreli, celles-ci attei- gnent à peine le sommet des angles postérieurs du pronotum et sont ainsi conformées. On noiera qu'elles n'ont pas la pubescence courte comme chez le rf correspondant, (v. fig. 3). Celles de /. Letoiuneiixi 9 devront alors être beau- coup phis courtes et loin d'atteindre le sommet des angles postérieurs du pronotum. Ajoutez à cela (]ue la coloration générale de celte dernière es[)èce ptnaît devoir être de teinte plus \r\\Q; mais, n'ayant jamais vn Vlsidus Moreli IVaichement récolté, je ne saurais atlirmer qu'une teinte d'un testacé plus foncé fût sa couleur naturelle. Os insectes, d'après le peu de renseignements Siuiiìci' (III S Fcviiev l'.ll I. 47 (jue l'on a, oui des liabitiules crépusculaires el seui- blent rechercher k^s sables salés. Les çf de Vlsidns Moreli Rey oui élé leuconlrés vers la i\\\ de juiu sur le sable du bord de la uier j^rès d'Hyères j)ar M. Defargues, de (|ui je liens les exeuiplaires de uia collection. Il vole en certain nombre à l'heure du crépuscule et la $ i)arait avoir des mœurs hypogées. M. Abeille de Perrin l'a trouvée sortant du sable. M. V. Mayet prit le cf Jadis le 20 juin à 7 h'^' du soir sur les dunes de (>ette ; et, le type de la description tut découvert sur la plage de l'Ile de Rondinara près Porto-^'ecchio par un débutant en entomologie, M. Morel, conducteur de Ponts et Chaussées à Ronifacio, en 187Ö. Quanta la 9 découverte le 20 juin hSNf) en Algérie par MM. (Charles Rrisout de Barneville el Rédel, au bord de la mer, aux environs de PhilippeviUe, sous Uli tronc d'arbre charrié [)ar les crues du Saf-Sal', il se j)eut, comme on l'a estimé jusqu'à ce jour, (ju'elle soit identique à celle des sables d'Hyères, mais ne l'ayant pas revue depuis des années, je ne saurais rien allirmer aujourd'hui sur son identité. Le Caire (coll. Ferrante). Obs. — Au moment de uiettre sous presse nous recevons de M. le D'" W. Innés Rey un exemplaire (Vhidns qu'on doit rattacher également à /. Leiour- neiixi Pic: pour les raisons indiquées plus haut. 11 a élé capturé la nuit dans un train vers neuf heures, entre le Caire et Malarieh, au mois de septeuibre. Son pronolum ne porte aucune trace de carène basale, mais seulement, comme celui du /. Moreli Rey, un petit emplacement allongé brillant plus ou moins dépourvu de ponctuation. 4huocco, Tunis, Algier, ^Egyplen, Syrien, Caucasus, Griechen- land &. Siebenbürgen. TABELLE zur Unterscheidung der Arien dieses Verwandtsch aftskreises : Ì" Körper mit stärkeren, elliptischen, dorsi ventral al)- geflachten Schuppenhärclien l)ekleidet ; cf : 1. Glied der Hintertarsen an der apicalen Innenecke kurz iS: breit zahnförmig nach abwärts gezogen. Long, (s.r.): 2,95-8,1 mm. ^Egypten Bœhmi Wr.NH. r Körper niit feinen, ciitindrisclien (oder wenn schwach zusamengedrückten, doch parallelseitigen) Haerchen bekleidet 2" 2" K(")rper ganz pech-od. graphitschwarz, die Fühler oder nur die Heine, od. wenigstens die Schienen rötlichpechbraun od. heller rötlichl)raun. . . . 3" Seance du S Mars UHI. 53 2' KcirpiT sclnvarz die Fliìgcldcchen hlänlichschim- ìììcnul : Fülller & Beine peehsehwiir/.. Long, (s.r.): 2,9 nini, cf unbekannt, 1 9 '»i>^ Trarissylvanien. (Kiisl. Kiaalz, Kiif. Kur., 42, 10, HlOß). transsylvanlcum Scjiksky. .'5" Flügeldecken seillicii sehr seiiwaeli Se gleiclimässig gerundet, last parallel, die grösste Breite in der Mitte, hinten zieinl. schmal zugerundet ö" ;}' Flügeldecken seillich erst fast gerade, dann leicht verbreitert, deutlich hinter der Mitte am breitesten, hinten breiter & stumpfer zugerundet ; am Rücken deutlich abgeflacht V Beine mit rcUlichbraunen Schenkeln, heller r(")tli- chen Schienen & pechschwarzen Tarsen ; Fühler pechbraun od. pechschwarz. Halsschild zieml. grob Ä dicht punktiert, die Flügeldeckenstreilen massig stark, die Spatien wenig breiter als die Punktsfreifen. cf : 1. (ilied der Hintertarsen an der apicalen Iiinenecke hackenförmig nach abwärts ge- zogen. Long, (s r.) : 2,7-2,9 mm. /Kgypten. aegyptiacum Dijhs. öl lliillcliii (le Id Sociclc Jinloiiiolui/ùjuc d'iùjijplc. V Die ganzen Beine heller nUlichbraun ; Halsschild weniger tief & feiner punktiert, die Flügeldecken feiner punktiert gestreift, cf : 1. Glied der Hinlerlarsen wie bei voriger Art gebildet. Long. (incl. Rostr.?): 8,5-4nini, Asia minor, Akl)ès. akbesianum übhs.(*). ')" Flügeldecken auf dem Hucken ziemlich stark ab- gellacht ; Fühler dünner als bei lanciroslre, die letzten Geisseiglieder kurz konisch, die Keule schmäler, spindelf()rmig. Long. (incl. Rostr.): 4 mm. Algier ; Ain-Sefra. sefrense Dbhs. (**). .V Flügeldecken am Rücken nur wenig abgeflacht od* fast walzenförmig 6" (") Da mir die Art in luiliira unbekannt, liabe ich (he von Debrs. lierangezogenen L'nlersclicidungsnicrkniale (von ägyptiacuiii) lierangezo-fcn. (Debrs., iM'clon VI., 1890-90, p. 1(1). (**) Dcssf-leielicn. Scdiìcc (lu S Mdis l'Jll. ôô ()" Fühler kräliii^, doch ziciiil. lnni>, heim 9 ^l'i' Hüs- selspitze last um die ganze Keulenlänge üher- ragend ; die lel/.len 2 (îlieder hei cf so lang als breit oder nur ummerklich l)reiter ; Rüssel in heiden (ieschlechtern an Stärke & Länge erhe- hlicli verschieden, die winkelige Erweiterung an der Fühlerinsertion ist jedoch heim cf nur sehr wenig stärker als heim 9- cT : Vorder Ä Mittelschienen an der apicalen In- nenecke kurz & l>reit dorniïuinig vorgezogen, erslere vor der Spitze innen leicht ausgehuchtet; die Hinterschienen sehr schwach S-IVn'mig ge- bogen, wie die ^littelschienen vom Knie gegen den Apex stark verbreitert ; das 1. Glied der Vorder -& Mitteltarsen ist innen concav ausge- randet, das 1. Glied der Hintertarsen an der apicalen Innenecke breit zahnlïirmig nach abwärts gezogen. Long, (s.r.): 3,2-3,5 mm. In Algier, Tunis, Syiien, Caucasus, S[)oraden, Gnecia : Taygetos (*). macrorrhynchum Epi». (syn. scjiigiini Diiiis.) (V Fühler sehr robust, kürzer, beim 9 <^^i^' Rüssel- spitze nur sehr wenig überragend, die 2 letzten Glieder namentlich beim cf stark quer, reichlich breiter als lang; Rüssel in beiden Geschlechtern an Länge merklich, an Stärke jedoch (in der (■) Von Iclzlcreni I-'undort liej^l iiiii- das l)islicr uiihc- kaiinle, so sehr ausgczeiclinele cf vor. ÓR lìiillclin (le Ut Sociclc Hnloniolof/if/iie d'Egypie. apicalen Halfle) nicht verschieden, die \viiilvelii>e Erweilerung an der Fühlerinserlion ist jedoch l)eini o* viel krältiger als heim 9' îHit*h ist derselhe von der Basis his zur Erweiterung merklich kräftiger als heim Ç . cf : Vorder & Mitelschiencn einfach, an den Millel- heinen ist das 1. Tarsenglied innen leicht concav, an den Hinterheinen ist dasselhe zahnformig nach ahwiirts gezogen. Die Hinterschienen sind kaum hemerkhar (viel schwächer als l)ei voriger Art) S-lörmig gehogen, auch sind die Mittel & Hinterschienen weniger stark verl)reitert. Long, (s.r.): 3,4-3,7 mm. Algier, Tunis, ^Egypten. lancirostre Chkvr. (syn. lancifenim Durs.). l-]swar mir möglich, durch die Lie])enswür(ligkeit der Herren : Regierungsrat Director L. Ganglhauer- Wien, Prol". D' L. v. Heyden-Frankl'urt am M. & I. Schilsky-Berlin,in die Typen von Ap lanciCerum Dhrs., sejugum Dhrs., ie3'gptiacum Dhrs., macrorrhynchum Epi). & transsylvanicum Schky. Einsicht zu nehmen. Die hlentificierung von Ap. lancilerum Dhrs. mit lancirostre Chevr. tt von Ap. sejugum Dhrs. mit macrorrhynchum Epp. ist mit anderem das Resultat des Typenstudiums gewesen, doch hahe ich darüher bereits Mitteilung gemacht (*). Das bisher unbekannte cf von macrorrhynchum, welches sich in meiner (.olleclion belindet, verdanke ich Herrn D'" Th. Kriiper in Athen. (*) Conf. I'iit. Blätter, 4., 101, (lOd.S). .K; Müiicli. Col. Z. 3., :510, (1906-08;. Scarne (hl S Mars 1911. 57 Tableau pour la détermination des espèces du groupe Ceratapion. (Traduction). 1" Corps recouvert de poils plutôt torts, ellipli(|ues, dépriuiés semblables à des écailles; cf premier article des tarses postérieurs situé à l'angle apical intérieur, court et large, (lentiforme, à i)ointe dirigée vers le bas. Long, (s.r.) 2,95-3,1 mill. Egypte. Bœhml Wgxh. r Corps recouvert de i)oils lins, cylindri(jues ou à bords })arallèles (s'ils sont faiblement comprimés;. 2" 2" Cor[)s entièrement noir de })oix ou de grapbile, les antennes, ou seulement les j)attes, ou au moins les tibias brun-rougeàlre foncé ou [)lus clair. o" 2' Corps noir, les élytres avec rellet bleuâtre, antennes et j)attes d'un noir de poix. Long, (s.r.) 2-9 mill.;cf inconnu, 1 9 <^e la Transsylvanie. (Kust. Kraalz Kiif. Eur., 42, 10 (1906). transsylvanlcum Sculskv. 3" Elytres à côtés très faiblement et également arron- dis, [)res(pie parallèles, la i)lus grande largeiu" au milieu, vers le bout assez étroitement arrondis. 5" '.V l^lyires à côtés pres(pie droits au couiinencemenl, après légèrement élargis, distinctement [)lus larges après le milieu ; sers le bout plus lar- gement et [)lus oblusément arrondis; dislinc- temenl plais sur le dos 4" 58 Bullelin de la Sociclc Enlomoloçjiqiic li Eijijpic . V Faites à l'émurs Ijrun-iougeàlre, à tibias j)liis clairs et des tarses d'un noir de poix ; les antennes d'un ])run noir de poix. Prothorax densément et gros- sièrement ponctué. Les élytres médiocrement striés, les intervalles un peu plus larges que les stries ponctuées. cf : i)remier article des tarses j;ostérieurs avec pointe à l'angle apical intérieur dirigée vers le bas, et en forme de crochet. Long, (s.r,); 2,7-2,9 mill. Egypte., aegyptiacum Durs. 4' Toutes les pattes brun-rougeàtre clair ; prothorax moins profondément et plus finement ponctué ; les élytres striés par une ponctuation plus fine. cf : premier article des tarses postérieurs comme chez l'espèce précédente. Long. (incl. Rostr. ?) : 3,5-4 mill. Asie-Mineure, Akbès. akbesianum Dbhs. (*). ;")" Elytres assez fortement aplatis sur le dos ; an- tennes plus grêles que chez laucirostre : les derniers articles du fouet courts, coniformes, la massue plus étroite, fusiforme. Long. (incl. Rostr.) : 4 mill. Alger : Aïn-Sefra, sefrense Dbrs. (**). r/ Elytres très peu aplatis dorsalement ou presque convexes 6" (') Cette espèce m'est inconnue in naliua: je nie suis l):isè sur les caractères différentiels (de Va'çjijpliacum) mentionnés par l)cl)rs. (l)c))rs. 1^'rélon VI, 189r)-90, p. 10. (") Idem. Séance du S Mars 1911. 59 ()" Anten lies robustes, mais assez longues, cliez la 9 dépassant l'extrémité du rostre de près d'une longueur de la massue ; les deux derniers arti- cles chez le cf aussi longs que larges ou seule- ment imperceptiblement plus larges ; le rostre très durèrent en longueur et grosseur suivant les sexes, l'élargissement anguleux à l'insertion des • antennes est seulement un peu plus large chez le 5 H^^^ chez la 9 • cf : Les tibias antérieurs et intermédiaires sont, à l'angle apical interne, courts et étirés en l'orme de large épine; tibias antérieurs légè- rement échancrés du côté intérieur et avant l'extrémité; tibias postérieurs très légèrement courbés en forme d'S et comme les tibias in- termédiaires l'orteuient élargis du genou vers l'apex; le premier article des tarses antérieurs et intermédiaires concave, arrondi intérieu- rement, le premier article des tarses posté- rieurs, à l'angle intérieur, largement denti- forme, à pointe dirigée vers le bas. Long, (s.r.) : 3,2-3,5 mill. Algérie. Tunisie, Syrie, (>aucase. Les Spo- rades, Grèce : Taygetos (*). macrorrhynchum Epp. (syn. sejiiyiun Dbhs.). (*) Je possède de celte dcniièrc localité le mâle qui était jusqu'à présent inconnu. GO Bulletin ile la Soriclc Hnlomoloijiquc d'Iù/i/plc. ()' xVnleniies très rol)ustes, plus courles, chez la 9 ne dépassant que de très peu l'extrémité du rostre ; les deux derniers articles, surtout chez le cf, fortement transversaux, l)eaucoup })lus larges que longs ; rostre dans les deux sexes de longueur très dilïërente, mais d'égale grosseur (dans la partie apicale). L'élargissement angu- laire à l'insertion des antennes est })lus Tort chez le çf ([ue chez la 9 » aussi le rostre de la ])ase jusqu'à l'élargissement est beaucoup plus fort que chez la 9 • cf : Tibias antérieurs et intermédiaires simples, le i)remier article des tarses intermé- diaires intérieurement légèrement concave ; aux pattes postérieures par contre il est (lentiforme, dirigé vers le bas. Tibias posté- rieurs moins (beaucoup moins (jue chez l'espèce précédente) courbés en forme d' S. Tibias intermédiaires et postérieurs beaucoiq) moins élargis. Long, (s.r.): .'},4-8,7 mill. Algérie, Tunisie, Egypte. lancirostre Chevr. (syn. lanciferum Dbrs.) Grâce à l'amabilité de Messieurs le Regierungsrat Direktor Ganglbauer, Vienne, le Prof. D' L. v. Heyden, Francfort ^/M. et Schilsky, Berlin, j'ai pu comparer les types de Ap. lanciferum Dbrs., sejugiim Dbrs.; œgijpiiaciim Dbrs., macrorrliyncliiiin Ei)p. et trans- siilunniciim Schky. L'identilication de Ap. lanciferum Dbrs. avec lancirostre Ghevr. et de A}), sejugum Dbrs. avec macrorrhijnchum Lpp- t'st, entre autre, le résultat Séancc du S Mars Hill. 61 de celle élude des lypes ; mais j'en ai l'ail déjà com- municalion ailleurs (*). Je dois à M. le D' Th. Kriiper d'Alhènes le cf de nuu'i'orrlìijiìchnnì, jusqu'alors inconnu, el (jui se trouve acUiellenienl dans ma collection. Notes coléoptérologiques par Adolf Andues Sur Anthrenus fasciatus M. Hackli, marchand de pianos établi au Caire, attira dernièremenl mon attention sur des ravages importants causés à ses pianos [)ar des larves d'in- sectes. Il me l'ut facile, en élevant les larves en question, de reconnaître ([u'elles appartenaient à un dermestide commun VAnlhreniis fasciatus. Les ravages causés dans les fourrures, vêtements de laine et collections d'Histoire Naturelle i)ar les anthrenus sont bien connus, mais je ne crois pas qu'il ait été signalé, dans d'autres pays, des dommages causés aux instruments dans la construction desquels la laine et la peau entrent pour ime si faible part. Il est donc nécessaire en Egypte, si on veut éviter ces dégâts, de n'employer (pie des matériaux rendus nocifs pour les antlireniis au moyen de bains préala- bles dans des solutions toxi(|ues, tels (pie celles composées de sels arsenicaux ou mercuiiels. C) Conf. I^nt. IMatler, 4, 104, 1908, et Munch Col. Z, ."5, 310 (190()-190.S). 02 ììiillcliii de la Sociclc Knìomolorjiqnc dlùjijplc. Sur Gynandrcphthalma venusta ()r>. En Mars 1910, i)ar un beau soleil, vors deux heures de l'après-uìidi, j'ai observé ce joli ehrysonié- lide en assez grand nombre sur de jeunes Tamarix arficulnta. Quelques-ims de ces insectes étaient en coj)ulation et j'ai constaté sur plus de deux paires (|ue le mâle ne présentait pas les deux j)elits points bleus sur les élytres, tandis que les femelles en étaient pourvues. Cette observation me porte à croire que c'est à tort qu'on a établi une variété œgijpliaca et que celte dilférence n'est que sexuelle. Quelques couples capturés et gardés en observa- tion m'ont démontré que les femelles survivaient aux mâles et qu'elles déposaient sur les feuilles de tamarix des œufs isolés, de forme oblongue et de couleur jaune clair. SOMl>17ÏIRE Piiges Membres du Bureau pour 1911 5 Liste des Membres de la Société en 1911 5 Séance du 18 Janvier 1911 10 Maurice Pic: Sur divers Coléoptères d'Egj^pte plus ou moins intéressants et en partie nouveaux 11 D' W. Innés Bey : Note sur un ravageur de la Malva parviflora L. ou Khoubbeyseh des Indigènes 14 Séance du 8 Février 1911 16 H, DU BuYSSON : Matériaux pour servir à la faune des Elatérides (Col.) de la Haute et Basse-Egypte 17 Séance du 8 Mars 1911 : Hans Wagner : Beschreibung einer neuen ägvptischen Apionart aus dem Subg. Ceratapion (liebst einer Bestimungstabelle ;fur die verwandten Arten) 48 Adolf Andres : Notes coléoptérologiques 61 La Société Entomologlque d'Egypte tieni ses séances le premier mercredi de chaque mois (excepté Juillet, Août et Septembre). Elle publie : 1" Un Bulletin trimestriel qui contient des travaux de peu d'étendue, acconinnunés ou non de figures dans le texte. 2° Des Mémoires qui paraissent à des époques indéterminées et qui comprennent des travaux originaux plus étendus, accompagnés ou non de planches et de figures dans le texte. Pour la correspondance scientifique, réclamations et changement d'adresse, s'adresser à M. le Secrétaire général de la Société Entomologlque d'Egypte. Boîte postale N° 430.— Le Caire. Les Bulletins et le 1" fascicule des Mémoires de la Société sont en vente au Caire chez M. le Biblio- thécaire adjoint de l'Institut Égyptien. > ,^\ysonian instif V. > SEP 8 1916 BULLETIN ^<^a/ wus*^ <^* HR r , A. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DTQyPTE FONDÉE LE 1- AOUT 19C7. Falli non foste a viver come bruii Ma per setpür virUuie e conoscenza. danti: Année 1911. 2'"' i Ase^icuLE: Avril-Juin LE CAIRE IMPRIMERIE M. RODI 1912 %' A'hM v&^ \^ SEP 8 1916 \ Séance du 12 Avril 1911. \ ^ Présidence de M. G. Fi-KUANTH, Vice-Prcsidcìfh^^^^ MuS^ Do/js doiwrages. — La Société a reçu pour sa bibliothèque les travaux suivauts : De I'Université Egyptienne : Communication de S.A. le Prince Ahmed Fouad Pacha, Président-Rec- teur de l'Université Egyptienne, aux Membres du Conseil d'Administration ; Règlement de la Faculté des Lettres. De M. le docteur G. Horvath : Trois Reduviides nouveaux d'Arricjue (Hémipt.) ; Ad cognilionem Dic- liiopharinariiin vegiouis jicüivarctiae ; Deux genres nouveaux et deux espèces nouvelles des Polyctenides ; Species nova europœa cimiciim sangiiisiigarum. De I'United States Department of Agriculture, de Washington : The Periodical Cicada in 1911, l)y C. L. Marlatt ; On the Natural Enemies of the Colorado Potato Beetle; Some Insects Enemies of the Potato Beetle ; Some Weld Berds enemies of the Potato Beetle ; Guinea Fowls as destroyers of the Potato Beetle ; Notes on the Potato Stalk Weevil ; Maggots aHecling Yams in the South ; Notes on the feeding habits of Blisser Beetles ; Notes on Bean and Pea Weevils, by F. H. Chittenden. Nominaiions. — Sur la i)résentation de MM. Innés Bey et Ed. Chakour, sont nommés membres titulaires M. Alexandre Petroff d'Alexandrie et M. Joseph Borghesano de Damanhour. 64 Biilh'lin de la Sociélé Enl()iììol(>(ii(]U(' iì'Eqijplc Communications Termatophylum insigne Reut. (Hémipl.) Par Erx. diî Bkhc.evix Ce genre fut créé en 1884 (Wien ent. Zeit. 1884, p. 212, fig. ) par Reuter, sur un spécimen venant d'Egypte que lui avait communiqué le D'" Signoret. Reuter en fit le type d'une sous-famille, des Antiwcoridce, Fieiî., Reut., les TermatophijlinLv, qui, à l'heure actuelle, ne parait être représentée que par cette seule espèce. Elle est caractérisée par les tarses distinctement tri-articulés, par la femelle à hémélytres complets, avec embolium et cuneus, par la menibrane pourvue à la base d'une cellule presque quadrangulaire, n'é- mettant pas de nervures, i)ar le rostre grêle, à quatre articles. La cellule que l'on remar((ue à la base de la membrane, délimitée par une assez forte saillie, semble avoir pour objet de la renforcer. Cet insecte, dont la taille est réduite à 2 mill. V2 environ, doit, grâce à la structure de son bémélytre, fournir des vols, sinon prolongés, au moins répétés. D'autre part, son rostre long et grêle indique qu'il doit se nourrir du suc des végétaux, bien plus (pie de la lymplie des insectes. Suivant les prévisions (juc fait naitre sa conformation, le Termatophylum insigne Rkut. doit être un phytophage. Seance da /? Avril 1911. 65 Enfin, la pilosité argenlée ([ui le recouvre lui donne un aspect un [)eu particulier parmi les cimicides. II présente quekiue analogie avec certains capsides. Quoi (ju'il en soit, son titre de représentant unique de la sous-Iamille doni il porte le nom « Mo- nograpliia anthocaridariim orbîs terrestris de Reuter», le rend tort intéressant, et intéressant surtout pour l'Egypte qui, jusqu'à présent, paraît être sa seule patrie. Les spécimens en question proviennent de Hélouan C). Telle est la raison qui m'a in( ité à écrire ces quelques lignes pour le Bulletin de notre Société. Je ne veux pas clore cette courte note, sans remercier le D'" Walter lunes Bey qui m'a généreuse- ment fourni cette espèce avec beaucoup d'autres, sur lesquelles je serai peut-être auicné à revenir ulté- rieurement. (') Au mois (le janvier de cette année, j'ai pu en capturer deux exemplaires à liassouan (Haute-Egypte), aux abords de l'île Kitchener. 66 Biillelin de la Sociale Enlonwlofiiqnc dlùjijple. Eine neue Noctuide aus Egypten Von Dh. m. Draudt. Seyllioeoii1ro|Mis (') Fcrraiitei n. sp. 9, Exp. alar. 27 mm., Long. al. lô mm. Species affinis inquina la? Mah. ; differì statura minore, alls anlicis mallo lalioribus, colore pallide ferrugineo, nusquam cinereo, macula reniformi maiore, latiore, quadrala : margine cuius inferiore signo ni- grescente inscriplo, linea transversali antica deficiente, postica magis recta piinctis fiiscis solum in venis indicata ; venis inter lineam posticam et terminalem nigro-inspersis : ciliis anlennariim brevissimis ; terebro fiisco paullum exserto. Die vorliegende neue Art unlerscheidet sich von den übrigen Verwandten leicht durch die blass rostbräunliche Färbung der Vorderflügel. Durch die BeschafTenhcit der Vordertibien, welche am Ende an der Aussenseite einen kräl'tigen schwarzbraunen Dorn tragen, ist sie neben inquinata Mab. zu stellen, mit welcher sie im übrigen einige Aehnlichkeit zu haben scheint, (ct. H:impson, Cat. Lep. Phal. VII., p. 453). (1) Merkwürdigerweise ist fast zur selljen Zeit das prjeoccupierte Genus Centropus Chr. im .lahre 1908 von Hampsox; Centropodia und von Alpheiuky: Hugonia (lieyue Russe d'Ent., vol. VIT, p. 207), getauft worden, oljgleich Speiser bereits 1902 (Beri. lùit. Ztschr. XLVII, p. 140), den Namen Scijthoccnli'opiis gegeben liatte. Sàtncc (lu r> Ai'ril V.tU. 67 Abgesehen von (1er Färl)iing und der geringeren Grösse unlerscheidel sie sich von letzterer durch breilere Vorderllügel mit geradem Vorderrand und bauchigerem Aussenrand. In die gelblichweisse (irundlarbe der Vorderflügel sind rostbräunliche Schu[)pen eingemischt, besonders in der Innenhällte des Flügels bis zur äusseren Querlinie. Basal- und innere Querlinie sind nicht sichtbar. In dem etwas aulgehellten Vorderrand stehen einige roslbrr.une strichförmige Fleckchen : ein leicht gebogenes, welches den Beginn der inneren Querlinie andeutet, ein zweites zwischen Ring- und Nierenmakel, ein weiteres genau über dem äusseren Rande der Nierenmakel, ein viertes am Beginn der äusseren Querlinie. Die kleine, etwas längliche Ringmakel ist auf gelbweissem Grunde rostbraun umzogen, ebenso wie die Nierenmakel, die gross und viereckig ist. Dem unteren Rande derselben sitzt in der Mitte ein kleiner rechteckiger schwarzgrauer Fleck auf, der in das Innere der INÎakel einspringt. Die Zelle ist zwischen den Makeln etwas dichter rotbraun bestäubt. Die Zapfenmakel fehlt. Der äussere Querstreif ist durch schwarze Punkte auf den Rippen angedeutet, die, bogenförmig die Nierenmakel umziehend, dann parallel dem Aussen- rand bis zum Innenrand verlaufen. Nach innen ist dieser angedeutete Querstreif durch einen ganz leichten Schalten begrenzt, der zustande kommt durch stärkere Anhäufung rostbräunlicher Schuppen und noch verstärkt wird durch schwarzgraue Be- stäubung auf den Adern ,'},4 und 0,7 zwischen Nierenmakel und Querstreif. Die Wellenlinie wird gebildet aus zwischen den Rippen gelegenen, z. T. 68 BnUetin de la Socictc Knlomologiqnc d'iùiijplc. halbmondförmigen, /.. T. mehr pfeilförmigen gelb- weissen Fleckchen. Dieselben sind innen rostbrännlich beschallet. Der Saumleil ist rostbrännlich, durch graue Schuppen stärker verdunkelt. Die Rippen zwischen Wellenlinie und äusserem Querstreil" sind grau bestäubt, vor den schwarzen Punkten des letzteren weiss gefleckt. Die grossen kräftigen Saumpunkte sind dreieckig, tief schwarz. Die blass rostbräunlichen Fransen sind an den Rippenenden eine Spur heller gescheckt, durch eine feine dunklere Linie geteilt. Die Hinterflügel sind weiss, ebenso die Fransen, an deren Ursprung eine feine rostbraune Linie steht. Die Analhälfte der Hinterflügel ist schwach bräunlich bestäubt, besonders auf den Rippen 2,3 und 4 und in den beiden zwischen ihnen gelegenen Zellen sowie am Analwinkel selbst. Die Unterseite der Vorderflügel ist \veisslich, am Vorderrande rostbräunlich bestäubt. Vor der Spitze als Andeutung des Wellenlinienursprungs belindet sich ein weisses Fleckchen; der schwarzgraue Fleck der Nierenmakel ist eben sichtbar. Die Hinlerflügel sind weiss, am Fransenursprung eine feine rostbraune Linie. Die Färbung des Thorax und des Hinterleibes entspricht der Flügel; auf deni Halskragen nahe der Basis eine duidvlere Liiiie. Die etwas hervor- stehende Legerölire ist schwarzbraun. Die Brust und die Beine sind weiss, die Tarsen etwas rostbräun ich geringelt. Die Palpen sind weiss, das zweite Glied auf der Aussenseite mit schwärzlichen Schuppen unlennischl. Die Fühler sind äusserst kurz gewimperl. Seance du V> Avril Ulli. 69 Das einzige vorliegende \veil)liche Stück dieser liül)schen Ari Nvnrde 1903 von Herrn Ferrante bei Cairo gefangen; ich habe sie zu Ehren ihres Ent- deckers l)enannt, die Type befindet sich in meiner Sammking. Séance du 17 Mai 1911. l'rcsidencc de M. IUdolf uœmm. Doiìs d'onurages. — La Société a reçu, à litre de dons pour sa l)il)liothèque : De rUNiTKD States Department oe Agriculture, de Washington : The (ienolypes of the Sawflies and Woodwasps, or the superfamily Tenthredinoidea, by S. A. RoHWER ; The Orange Thrips, a Report of progress for tlie years 1909 and 1910, by P. R. Jones and J. R. Horton : Damage to Telephone and Tele- graph Poles by Wood-Boring Insects, by T. E. Snyder ; Investigations into the Habits of certain Sarcophagidae, by T. L. Patterson ; A list of In- sects aliecting Stored Cereals. The Mexican Crain Beetle. The Siamese Grain Beetle, by F.H. Chittenden; The Asparagus Miner, by 1'. H. Chittenden ; The One-spray Method in the Central of the Codling Moth and the Plum Curculio, by A, L. Quaintance, E. L. .Tenne, K. W. Scott and R. W. Brancher ; The distribution of the Rocky Mountain Spotted l'\'ver Tick, bv F. C. Bishoim». 70 Bulk' lin de la Socie lé Enloinologicjiic d'Égijple. M. Edouard Gantes propose à la Société de nom- mer une Commission pour contrôler la valeur des kiosques-pièges préconisés par MM. Andres-Maire pour la destruction du ravageur du cotonnier en Egypte. M. Gantes emploie ces pièges et a déjà capturé par ce moyen une grande quantité de papillons parmi lesquels une l'orle ])roportion de Prodenia liltoralis. Mais il doute aujourd'hui de l'efïicacité de cette destruction, car quelques personnes ont prétendu que seuls des papillons de sexe mâle et quelques l'emelles {|ui avaient déjà déposé leurs pontes sont attirés par la miellée que lenferment ces pièges. M. Gantes a essayé de déterminer le sexe de ses captures, mais il a dû y renoncer, car ces papillons ravageurs ne ]iré- senlant i)as de caractères sexuels extérieurs et apparents le contrôle devenait par troj) long et pour ainsi dire impossible. M. Gantes demande donc à la Société de nommer une Commission pour rechercher un moyen pratique de déterminer le sexe de ces ravageurs et pour entre- prendre l'élevage des lemclles capturées à l'etlét de constater si réellement ces papillons ne portent plus leurs œufs. M. LE DOCTEUR Innes lÎEY répoud à M. Gantes que des recherches entreprises sur une grande échelle seraient trop onéreuses pour la Société. Il olïre d'exa- miner lui-même une certaine quantité de papillons capturés et de voir si réellement ces captures sont sans importance pour l'agriculture. Séance du 11 Mai 1911. 71 Communications Coléoptères égyptiens nouveaux ou plus ou moins rares. Par Maurick Pic. Le present article est inspiré par les intéressantes communications de notre honorable collègue Ferrante. En outre des descriptions de plusieurs nouveautés (espèces ou variétés), je donnerai quelques notes ou renseignements d'habitat sur divers insectes, plus ou moins rares, anciennement décrits, Aethriosia globulicornis Ri:itt. — Ce genre voisin de Trogoderma Latk. est surtout caractérisé par la struc- ture particulière de la massue des antennes ; cette massue est composée chez le çf d'un unique article très large, aplati et subarrondi ; chez la 9 ^'e deux articles courts, l'avant-dernier surtout, un peu épaissis, logés au repos tlans une cavité creusée en dessous du prothorax, près de son arête antérieure. Aeth. ylobiiliconiis et la var. Ferraniei Rkittku proviennent de Talbieh. En décrivant son es[)èce, Reitter (Bull. Soc. Eut. d'Egypte, 1910, p. 4()) n'a pas mentionné de localité, sauf pour la variété Bohmi Reitt. (à élytres conco- lores, entièrement foncés) originaire du Caire. 72 Biillcliiì de la Sociélc Enlomoloijiquc d'Jù/ijplc. Ptinus Letourneuxi Pie. — Le Caire. Ptlnus Ferrante! (nov.). — Provisoiiemenl je piésenlc cette nouveauté dul)itativenienl comme une variété (le separaiiis Pie, en attendant (|ue l'examen de nou- veaux exemplaires nous la fasse plus exactement connaître ; en voici le signalement desciiptil : Petit avec les élytres assez larges et peu longs, peu brillant, pubescent de blanchâtre avec (pielques longues soies soulevées sur la partie postérieure des élytres, entièrement testacé rougeàtre avec les élytres, sauf sur leur pourtour, obscurcis et les yeux noirs, ceux-ci très gros. Antennes longues, assez grêles, à derniers articles très grands ; tête avec les yeux un peu plus large que le prothorax, assez densément pubescente ; i)rothoiax plus long (jue large, un peu gibbeux sur le milieu, à fascicules pileux peu marqués, étranglé près de la base et élargi ensuite ; écusson densément pubescent de blanc ; élytres subparallèles, courtement rétrécis au sommet, à stries médiocres ponctuées de points larges et interstries étroits, ornés, avant et après le milieu, de deux vagues bandes transversales faites de nombreuses squamules blan- ches juxtaposées ; dessous du corps à pubescence grise assez dense. Long. 2,5 mill. Distinct de separatus Pic au moins par la colora- tion et la forme. Un seul exemplaire recueilli à Zeitoun, en mars. Xystrophorus barbarus Pic. — Celle intéressante espèce décrite d'Algérie, se retrouve en Egypte. M. Ferrante en a capturé un exemplaire au mois d'août, à Ham- mam. Si'diwe du 17 Mai 1911. 73 Petalium (Rhadine) palmatum Baudi. — Alexandrie, au mois (le juin. Les exemplaires égyptiens ne du- rèrent pas sensiblement des exemplaires de Syrie, pays d'origine de l'espèce. Attalus aegyptiacus n.sp.— Court et relativement large, pubescent de gris avec quelques longs poils obscurs dressés sur le corps, bronzé obscur à retlets métal- liques, tibias et tarses en partie rembrunis. Tète médiocrement ponctuée, à dépression nette entre les yeux ; antennes robustes, dépassant le milieu des élytres, à articles médians nettement dentés ; pro- tliorax brillant, assez court, un peu moins large (|ue les élytres, arrondi sur les côtés, à ponctuation fine, écartée sur le disque ; élytres ruguleux, courts, peu plus larges que le prothorax à la base, un peu élargis postérieurement, débordés par l'extrémité de l'abdo- men ; pattes foncées avec les tibias et tarses en partie rembrunis. Long. 2,5 mill. Wardan, en septembre. Très voisin de convolvuli Au., en diliere, à pre- mière vue, par le prothorax brillant et autrement ponctué. Emenadia Portieri Chobaut, — Cette rare espèce (jui est entièrement noire (avec le 2""^ article des antennes et les éperons des tibias et crochets des tarses roux), à l'exception d'une bande jaune transversale près de la base des élytres, a été capturée dans le Wadi Holt", au mois de mai. Zonabris menthae Klu(1, v. nov. hishiflexiwsa. — Les macules médianes et les macules postmédianes sont réunies conjointement trois à trois sur chaque élytre. 74 Bulletin de la Société Entomoloijiqiic d'Egijple. de façon à dessiner sur chacun de ces organes deux bandes très sinuées. Abou Rouache. Une autre variété de la même espèce (luxorensis Mihi), originaire de Luxor, a les macules élytrales noires en partie oblitérées, les internes postérieures et la macule anléapicale manquant. Z. mentlix Klug paraît peu variable, contrairement à plusieurs autres espèces du uième genre. Zonabris incerta Klug, v. nov. Andresi(^). — La l'ascie rougeàtre médiane des élytres est complètement obli- térée, ou réduite à de petites macules indistinctes à l'œil, en outre la l'ascie postérieure est diversement interrompue. Lac Mariout (Andres in coll. Ferrante), Hammam. Nemognatha 5-maculata Suff. v. nov. 6-macuIata. — Tète ornée, entre les yeux, d'une grosse macule noire, dessous du corps presque entièrement foncé, antennes foncées avec seulement les premiers articles en partie roussàtres. Koubeh, en avril. Sitaris Ferrantei n. sp. — Petit, brillant, presque glabre, en partie noir, en partie testacé ou roussàtre. Tète sublriangulaire derrière les yeux, à ponctuation forte, espacée, noire sur les côtés, teslacé-roussàtre au milieu ; antennes peu épaisses, dépassant à peine le milieu des élytres, noires avec les deux premiers articles testacés ; prothorax court et large, un peu ('-) Cette variété figure aussi dans ma collection. Seance du 11 Mai 1911. 75 élargi en avant, déprimé Iraiisversalemenl sur sa partie antérieure et impressionné sur le milieu de la base, à ponctuation assez forte, écartée, cet organe roussàtre avec le milieu du bord postérieur tacbé de noir; écusson grand, noir ; élytres irrégulièrement ponctués, bien plus larges que le protliorax à la base avec les épaules arrondies, très débiscenls pres([ue dès la base, étranglés en dessous du milieu, étroits ensuite, subacuminés au sommet, ces organes sont testacés, avec environ leur tiers apical noir ; dessous du corps noir avec l'abdomcii testacé ; pattes testacées. Long. 9 mill, environ. Abou Rouache, en avril. Peut se placer près de rufipes Gory, en diffère nettement par la forme de son protliorax et sa colo- ration. Stenodera pallidissima Reitt. (Bull. Soc. Va\\.. Eg., 1908, p. ôO). — Cette espèce rentre dans le genre Zoni- toscheniaVEiuyc,.; elle pourrait peut-être être synonyme de eborina Fahu., ce qui serait à vérifier par l'étude comparative des types. Recueilli à Talbieb, en juin ; aussi à Alexandrie. Sagitta verrucicollis Kar.sch, v. nov. atriventris. — Coloration générale foncée, rabdomen devenant noir, les pattes en partie obscurcies et le protborax offrant presque tout le milieu de son disque noir. Hammam, en janvier. Cryptocephalus punctatissimus Suf. — El Marg, en avril. Stylosomus niloticus Suffr., v. nov. Ferrantei. — Elvtres à dessins noirs très étendus, les macules étant 7(5 lìnUctin de la Sociclc Eiilomologùjiic (l'Égyptc. réunis sur leur milieu el Ibrmanl une sorte de x, en plus une macule humérale isolée, lîarrage du Nil el El Marg('). Chaetocnema bilunulata Dem., var. presciitellaris Pic. Celle variélé que j'ai décrile dernièrement (Bull. Soc. Eut. Fr., 1911, p. 10) se distingue par la pré- sence, sur les élytres, de petites macules jaunes près de l'écusson ; la forme type a seulement une macule apicale jaune, plus ou moins étendue et nette. Cette espèce, qui paraît avoir pour synonynic Vincenti Reitt., et sa variété onl été recueillies par M. Ferrante à Luxor. Chaetocnema latipennis Pic. — Cette espèce voisine de C. œrosa Letz., remarquable par sa forme courte et très élargie, a été capturée aux barrages du Nil dans le mois de janvier. Antérieurement aux communica- tions de M. Ferraille, j'en possédais un exemplaire unique qui a servi de type à ma description publiée dans y Échange N° 313, (!) Je possède également celte variété qui a été re- cueillie par le Frère Florien à El Marg. Séance du 14 Juin 1911. Présidence de S.K. Y.vcouR Autix Pacha, l^rcsidciil. Dons d'ouvrages. — La Société a reçu pour sa bibliothèque : De rUxiTKD States Department of AciucuLTunE, de Washington : The Timothy Stem-Borer, a new Timothy Insect, by W. J. Phillips ; The Lesser Grain-Borer, The Larger Grain-Borer, by F. H. Chittenden ; Spraying Experiments against the Grape Leafhopper in the Lake Erie Valley, by Fred. Johnson; The Broad-Nosed Grain Weevil. The Long- Headed Flour Beetle, by F. H. Chittenden ; Life history of the Codling Moth and its Control on Pears in Calilbrnia, by S. W. Foster ; The Lesser Clover-Leaf Weevil, by F. M. Webster ; The Alfalfa Weevil, by F. M. Webster ; The occurrence of Bee Diseases in the United States (Preliminary Report), by E. F. Phillips ; Chemistry of Fumigation with Hydroeyanic-Acid Gas, by C. C. Mc. Donnell ; Vineyard Spraying Experiments against the Rose- Chafer in the Lake Erie Valley, by Fred. Johnson ; The Value of Sodium Cyanid for Fumigation Purposes, by R. L WoGLUM ; Fumigation of Citrus Trees, by R. L WOGLUM. 78 BnlU'liii de la Sociélc E ni o molo (j [que d'Égyple. Communication Note sur les captures des kiosques-pièges Andres-Maire. Je puis communiquer à la Société le résultat de ({uelques examens que j'ai fait en vue de répondre à la question posée par M. Gantes et consistant à établir les sexes et la plus ou moins grande nocuité des femelles de Prodenia littoralis capturées par les kiosques préconisés par MM. Andres et Maire. Le 20 mai dernier j'ai reçu un premier envoi de 346 papillons capturés dans un kiosque placé près de champs de colon à Siouf, près d'Alexandrie. Cet envoi se composait de 180 Agrotis ypsiloii, 97 divers, tels que Caradrina evigera. Leucoma Loreys et Agrotis segetiim et de ()9 prodenia littoralis. Ces papil- lons sont arrivés au Caire par la poste dans un état de décomposition tro[) avancé pour pouvoir être soumis à la dissection. Le 21 mai je reçus un petit envoi de papillons vivants parmi lesquels j'ai trouvé une Prodenia litto- ralis que j'ai pu disséquer sous l'eau. Cet examen m'a permis de reconnaître trois femelles et trois mâles. Dans deux cas les organes génitaux des femelles renfermaient des œufs dont la segmentation était à peine commencée. Seance du l'i Jain 19 H. 79 Malgré que celle dernière ol)servalion ne repose que sur l'examen d'un i)elil nombre de sujels, je crois pouvoir conclure que des papillons femelles qui n'ont pas encore déposé leur ponte peuvent, aussi bien que les mâles, être attirés par ces pièges. Au reste je ne vois pas pourquoi les lemelles qui, en vue de la propagation de l'espèce, ont tout avantage de se déplacer pour trouver des cliamps non encore infectés et nieilleurs pour le développement des jeunes che- nilles, attendraient d'avoir déposé leurs œufs pour aller ensuite se faire prendre dans les pièges. Je dois ajouter à cette note (jue je ne vois pas de moyen pratique et rapide pour arriver à déterminer le sexe chez ces papillons qui n'olfrent pas de carac- tères différentiels sexuels extérieurs. Un simple exa- men à un faible grossissement ne peut donner un résultat que si les femelles sont prêtes à pondre. Dans ce dernier cas seulement on peut par écrase- ment mettre en évidence les œufs. Il faut donc renoncer, par suite des difïicultés que présentent ces examens, à chercher à établir le pourcentage des mâles et des femelles et celui des femelles qui n'ont pas encore rempli complètement leur rôle dans la reproduction. 80 Biillclìn de la Sociclé Enlomoloijiqiic cl'hAiijplc A propos du Joppeiciis paradoxus Put Hémiptère de la famille des Joppeicidae Par ]-Ji\i:sT ])i-: Bi;k(ìi-:vix. Au cours d'uu récent voyage en Egypte, parmi un certain nombre d'espèces intéressantes, dont j'aurai probal)lenient l'occasion de parler ultérieurement, j'ai capturé un insecte, seul représentant de la Taniille des .loppeicidcC, (|ui, })ar son aspect singulier, peut être susceptible de retenir l'attention du naturaliste. Japiiriciis pdVddo.ius Put. A })remière vue, ses caractères morphologiqnes sont assez dilliciles à préciser; c'est, d'ailleurs, grâce à cet aspect uuil délini que Piilon le tlécrivit comme Séance du l'i Juin 1911. 81 aradide en hSiSl, sur des spécimens venant de Syrie. (Milleiluni^en der Scliweiz. enloni. Geselisehari; l>'' (>. lielt. .")). (I lùiii nié ration des Hémiptères recueillis en Syrie par Abeille de Perrin ». Tuutelois, cet auteur, tout en le classant dans la lamille des Aradides constatait (ju'il constituait un genre très anormal. Plus lard, en 1iiaxian. En Egypte, ces dernières années étaient, ce ([u'on nomme, des années de ver ou "worms-years". Nos rizières aussi ont eu, à leur tour, des ennemis ((ui, dans les dilTérentes parties du Delta, ont attaqué les plantations et causé des dégâts ])lus ou moins consi- dérables. Séance du l'i Juin 19U. 85 Parmi les piodiiils agricoles de la Vallée du Nil, le riz a une certaine importance. Nos meilleures ([ua- lilés de riz nommées " Kachidi " sont bien connues el se consomment universellement. La valeur des expor- tations de riz en 1U1Ü s'est élevée à L.E. 2.S\ U SEP 8 1916 V Notes Bibliographiques V^^al m^^^ sur trois travaux lépidoptérologiques relatifs à la faune égyptienne par M. A. Andres 1° Rebel. — Beitrag zur Lepidopterenfaiina Unter- .Egypten. Iris, .lahr^. Iltl2, p. 65 et suivantes. M. Rebel, lemincnt spécialiste des Lépidoptères paléarcliques énuinère dans ce travail les spécimens que le Musée Impérial de Vienne a reçu d'Egypte ces dernières années et qui ont été envoyés principalement par le docteur Debsky d'Hélouan, le Prof. Draudt ('), le docteur Dampf de Konisberg, cl par moi-même. L'auteur mentionne également quelques espèce? que M. Julius Herzog a capturées pendant son séjour en Egypte en liiver 1909-10 et dont il a publié une liste dans le XXI Jahresbericht des Wiener Entomolo- gisclien Vereins pour l'année 1910, mais sur laquelle je ne reviendrai pas en détail étant donné que les espèces les plus intéressantes sont également men- tionnées dans le travail du Ü' Rebel. Pour la description détaillée des esj)èces nouvelles je prie de se rapporter au travail susdit; je me borne ici de donner les noms des lépidoptères mentionnés par le I)'' Rebel, en ajoutant les dates, les localités et les noms des entomologistes qui les ont capturés. (I) Ce sont j)rincipaleiiient des Microlépidoptères que M. le Prof. Draudt a reçu de M. G. Ferrante du Claire. Les Macrolépidoptères ont été énuniérés j)ar lui dans le Bulletin de la Société Kntomologicpie d'l^g\ pte. (Voir N" 3, année 1910). 88 Biülelin de la Socictc Entomolo(]ique d'Éqijpte. Les espèces nouvelles pour l'Egypte sont pourvues d'un astérisque. Noctuidae. 1. Scythocentropus (Centropodia) inquinatus Mab. — Commencement décembre, à Benha près du Caire (Herzog), est probablement idenli(iue avec le Scython- celropiis Ferranlei Draudt, décrit dans le Bull. Soc. Ent. d'Egypte, 1910, p. 97. *2. Bryophila algae F. — Capturé à la lumière le 15 octobre 1911 à Bacos. (Andres). *3. Segetia viscosa Fer. — Décembre, Benha. (Herzog). 4. Caradrina (Lajìhijgosd) exigua His. — Caire (Herzog). 5. Heliothis peltigera Scnii r. — Mai, Hélouan. (Debsky). *() Enblemma spirogramma n. sp. — Fin nüvend)re, Mokattam, Caire. (Herzog). 7. Thalpochares phoenissa Led. — 5 septembre 1911, Sidi-(iaber près d'Alexandrie. (Andres). *8. Rivula sericealis tanitalis n. subsp. ( Ç ). — Alexan- drie. (Andres). 9. Plusiani Hb. — Caire. (Herzog). 10. Pseudophia haifae Habich. — Décembre, Caire. (Herzog). Juin, Hélouan. (Debsky). Geometrici ae. 11. Nemoria faustinata Mill.^ Fin novembre, Benha. (Herzog). 12. Acidalia ochroleucata Hb. — Caire. (Herzog). M 8. Tephroclystia ultimarla B. — Septembre, Hélouan. (Debsky). Séance du Pi Juin 1911. 89 *14. Tephroclystia pumilata Hh.— Juillet 1910, Ramleh. (Blumencron). 15. Orsonoba aegyptiaca Rbl. — Octobre. Caire. (Herzog). *1(). Gnophos sacrarla Stgh. ^ Novembre, Caire. (Herzog). Nolidae. 17. Nola aegyptiaca Snkll. — Novembre, Caire. (Herzog). Novembre, Hacos (Andres). Pyralidae. *1 juillet 191Ü, Luxor, (Draudt). 2o Dr M. DRAUDT, Kœnigsbcr^. — 7Avei neue Heteroccren aus /Egypleu, Inlernalionale Enf. Zeitschrift, 3 Jahrg, N° 30, p. 20(), (hibcn 25 Dez. 1909. L Eremobia compitalis Dhaidt n. sp. — Décembre, Bacos-Ramleh. (Andres). 2. Caradrina selini R. var. nov. Mairei Draudt. — Avril, Mariout (Andres). fe .>■* •' %. Ari ~ ^_ Séance du l'i Juin Hill. 97 3° Dr M. DRAUDT, Kœiiigsberg. — Zwei neuf. Acidalien ans A^.gijpten, Internationale Ent. Zeitschrift. 5 Jahrg, p. 375. Guben. 1. Acidalia mareotica Draudt n. sp. — Juin à no- vembre, Ramlch et dans le Mariout. (Andres). 2. Acidalia Andres! Dhaudt n. sp. — Octobre, Cher- bine. (Andres). On trouve les descriptions détaillées de ces 4 dernières espèces nouvelles dans les journaux indiqués. Les types des trois premières espèces se trouvent dans la collection du D'" Draudt et dans la mienne, ceux de la dernière espèce dans la mienne seulement. Une liste d'Insectes recueillis probablement par J. Lord en Egypte et déterminés par F. Walker par le D' W. Innés Bey. Les insectes égj'ptiens rapportés en 1870 par J. Lord et dont F. Walker a donné les diagnoses n'ont pu être retrouvés dans les collections. Os espèces présentent une grande conl'usion, non seulement à cause des diagnoses très incom[)Ièles (pii ont été faites, mais encore par suite du peu de précision (pii a été ajìporté dans rindication des localités dans lesquelles ces insectes ont été capturés. Tout docu- 98 Bulletin de la Suciélê Enlomologique d'Egypte. ment pouvant contribuer à préciser ces localités doit donc être recueilli avec soin, et c'est pourquoi j'ai cru devoir consigner, dans les Bulletins de la Société Enloniologique d'Egypte, une liste des étiquettes (jue j'ai trouvées en 1884. à l'Ecole de Médecine du Caire, dans 8 boîtes à insectes de provenance anglaise et qui avaient contenu des insectes capturés probablement par J. Lord et déterminés par F. Walker. Ces insectes, d'après ce (|ui m'avait été dit par le conservateur des collections de l'Ecole, avaient été reçus vers 1872 par l'entremise du Ministère des affaires étrangères. De toute la collection, il ne restait plus en 1884, que quelques insectes en pileux état, tout le reste avait été complètement détruit par les antbrènes. Seules les épingles portant la localité et les étiquettes avaient résisté aux attaques répétées des ennemis des collections et j'ai pu relever tous les noms et les localités dans l'ordre dans lequel ils avaient été placés. Comme on pourra s'en rendre compte, beaucoup d'insectes appartiennent au Sinai ou à la còte de la mer Rouge à la liauleur. du Soudan égyptien. Os insectes ne peuvent donc pas être consi- dérés à proprement parler comme égyptiens ; c'est probablement la raison pour laquelle quelques espèces n'ont jamais été retrouvées en Egypte, malgré que certains catalogues portent la mention w Egypte j). Orthoptera. 1. Grillotalpa africana P. B. — Gardens, Cairo. Gebel Moussa, Sinai. 2. Grillus capeiisis F. — Sandy plains. Mount Sinai. Seance du l'i Juin 1911. 99 8. Plìijlloplera proleifolia Bihm. — Sandy plains, Sinai. 4. Pijrgomorpha rosea Chaiu>.— Sandy i)lains, Sinai. 5. Aldceid iiìforiììLs Wlk. — Harkeko. Ü. Tiihvalis iing inculata Ramh. — Gardens, Cairo. 7. Pœcilocera Inifonia Wlk. — Sandy plains, Sinai. 8. Dericonjs albidiila Serv. — Wady Sidry, Wady Nash. 9. Cyiiacanthacris flavicornis Wlk. — ? ? 10. Acridiiini compia. — Sonakin? Wady Nash. 11- do. percgriniim. — Wixdy Niish. 12. do. alòidi fenim Wlk. — Wady Parian, Sinai. 13. Caloptemis serapis ? — Sinai. 14- do. testaceiis Wlk.— Wady Genneh. 15. do. scriptipeniiis do. — Wady Ferran. 16. do. concisiis do. — do. 17. do. signaliLs do. — Snakin. 18. do. nuilalor do. — Wady Ferran. 19. do. liirbidiis do. — Choubrah. 20. do. cincticollis do. — Gebel Moussa, Sinai. 21. Paclìijlijliis cinerascens F. — ? 22. Œdipoda arenaria Lue. — Suakin ; Harkeko. 23. do. cœrulen.H Oliv — Tor, Sandy plains. 24. do. latifasciata Wlk. — Ralla. 25. do. Iricincla do. — Wadv Ferian. 100 Bulletin de la Société Enlomologiqiie d'Éfjijpte. 26. Œdipoda variegata Walk. — Cairo, Suakin. 27. do. tincta do. ? 28. do. ter mina lis do. ? 20. do. obsciirata do. 9 30. do. riibescens do. — Wady Genneli, 31. Stenobothrus lœtiis do. ? 32. do. liinosiis do. _ ? 33. Oxiicon iphiis vennsliis do. — Cairo. 34. Chrotogomis lugubris Bl. — Suakin. Cairo. 3"). Mantis religiosa L. — Gardens, Cairo. 30. do. sinmlacrnm F. — Cairo. 37. Eremiaphila Aiidouini Lefeb. — Rafia. An- nesley bay. 38. Blepharis mendica L. — Suakin. 30. Labidnra flavipes V. — Wady Nashed ; (^airo. 40. Polyphaga cvgijptiaca L. — Cairo. 41. Periplaneta americana L. — Cairo. 42. do. orientalis L. — Cairo. 43. do. lateralis Wlk. — Cairo. 44. Hetrodes horridns Fisch. — Pvram. (iliizeh. Hemlptera. 1. Libyssa 12-pnnctata ? — Horr Tamanib. 2. Trigonosoma falcata Cvn. — Gardens, Sinai. 3. J£thus brunneus F. — Cairo. Sëancc du l'i Jain 1911. 101 4. Cijdmis alerrimis Fckrsch = Brachypclln nicninn Fisch. — (^airo. 5. Agoiioscelis versicolor V . — Zeila. 6. Miislhd spinosiila Lef. — Wady Genneh. 7. Anlcslid ßauovaria Dkl. — Harkeko. (S. Straclìid pldcens Wlk. — Sinai gardens. 9. do. aiììivnula do. — do. 10. Rlìaphù/asler prasiniis L. — Harkeko, probably Nazaret vi rid nia \j. 1 1 . Raphiijasler flavo linea I us Hope. — Horr Tamanib. 12. CijclojH'lta fnnchris F. — Wady Ferran. 13. Gonoccrns nolalns Thnb, — Massawa. 14. Rhopalns capitalns F. — Cairo. 15. Lijgivns c(jneslris L. — Sinai ; Tadjourab. 16. do. mililaris F. — Wady Ferran, Moses' well ? 17. Lijgivns lencospilns Wlk. — Tadjonrah. 1(S. Ni/sins senicionis Schl. — Tadjourali. 19. Rhyparochromns semidolens Wlk. — Horr Ta- manib. 20. Micropns discolor Wlk. — Harkeko. 21. Pijrrliocoris ivgyptins L. — Snakin. 22. Harpaclor signicejis Wlk. — Gardens, Sinai. 23. Ceranns arenacens do. — Tadjonrab. 24. Nabis cincticornis (b). — Tadjourab. 25. Cynins siliens do. — Wady Ferran. 26. do. discifer do. — Dableeb IsUmd. 102 Biillelin de la Société Enlonwloçjiqiie d'Egypte. 27. Acanthia lectiilaria L. — Wady Genneh. 28. Nancoris minusciiliis Wlk, — Wady Ferran. 29. Nepa grossa F. — Tanianib. [V). Notonecld naniila Wlk. — Choubrnh. 31. Cicada tamarisci do. — Wady Genneh, Wady Ferran. 32. Delphax dorsalis do. — Cairo. 33. Pa'ciloptera iiidicolrix do. — Sinai. 31. Ptijelns adiistiis do. — Dahleeh Island. 30. Bytlioscopus dispectns do. — ? 36. Jassiis Uneolifer do. — Cairo. 37. Philopteriis sp. from an Eagle at Moses' well. 38. Ixodes sp. Hymenoptera. 1. Pliilanthns Ah<{ el Kader S. el F. ^- Heliopolis. 2. do. diade ma F. — Cairo. 3. do. melliniformis Sm. — Sinai ; Tad- jo lua h . 4. Philanthiis sulfiireus Sm. — Wady Ferran. 5. Zetluis favillacens Wlk. — Tadjonrah. 0. Eiimenes caffra L. — Tor ; Tadjonrah. 7. do. tincta Chr. — Cairo ; Tamanib. 8. do. fenestralis Sauss. — Wad}' Nashed. \). do. pomiformis Rossi. — Cairo. 10. do. nigra Br. — Wady Genneh. i:}. do. 14. do. 15. do. Classo. 19. do 20. do 21. do 22. do Scaiwc da Pi .Iinii 1911. 103 11. E II menés sav igni) I Spin. — Tor; Wady Feiran. 12. do. dimidiatipennis Sauss. — Wady Ferran. bisicjnalns Wlk. — Wady Ferran. leplogaster do. — do. signicornis do. — Wady Genneh ; 16. Eumenes dileclula ? — Wady Genneh ; Nasso. 17. Rhijnchiiim ocnlatum F. — Akeed Island. 18. do. latcrcde F. — do. cynnoptenim ? — Horr Tanianih. ardens Wlk. — Gebel Moussa, Sinai. fervena do. — do. zonatiim do. — Wady Ferran, Sinai. 23. Odijnerus bellalor Sauss. — Tadjourah. 24. do. parielum L. — do. crenatns Sauss. — do. trimarginatiis Let. — Wady Nash. parvuliis S' Farg. — do. bisignatns Wlk. — Wady Ferran. leplogaster do. — do. signicornis do. — ■ Masso. dih'clnla do. — Wady Genneh. rolnndatns do. — do. ? f'nmipennis do. — ? concinulns do. — Dahlceh Island. nolabilis do. — do. di.y'nnclns do. — Wady Genneh. 25. do. 26. do. 27. do. 28. do. 29. do. 30. do. 31. do. 32. do. 33. do. 34. do. 35. do. -3(). do. 104 BiüleÜn de la Sociélé Enlomologiqne d'Égijple. 37. Odijnerus alienus Wlk. — Wady Genneh^ 38. Belonogaster junceus F. — ? 39. Icariä cincia S' Faro. — Dahleh Island. 40. Polistes gallica L. — Cairo. 41. do. margìnalis F. — Harkeko. 42. Vespa o rien talis L. — Cairo. 43. Colletés succincta L. — ? 44. Prosopis albonotata Wlk. — Tadjourah. 45. do. nigritula do. — Sinai. 46. do. riifocincta do. — do. 47. Sphecodes africaniis S' Farg. — ? 48. Halictus quadristrigatus Lat. — ? 49. do. par villus F. — Wady Ferran. 50. do. juciindiis Sm. — ? 51. do. determinatus Wlk. — Sinai. 52. do. nigriniis do. — Wad}' Ferran. 53. do. distincliis do. — do. 54. do. tibialis do. — do. 55. do. decoriis do. — Harkeko. 56. Osmia emarginata S' Farg. — Cairo. 57. do. melanogasler F. — Cairo. 58. do. œnea L. — Cairo. 59. do. contracta Wlk. — ? 60. do. oxijbeloides Westw. — Sinai. 61. do. tegiilata Wlk. — Tadjourah. 62. do. zonaria do. — Massa wa. 63. do. bicoloripes do. — do. Seance du l'i Juin 1911. 105 ()4. Osmia ru/ìnenlris Wlk. — Tadjourah. 6."). do. femoralis do. — Dahleeh Island. GG. do. ampia do. — Tadjourah. G7. do. scriplifrons do. — Massawa. <58. do. ebiirnifrons do. — Tadjourah. G9. do. pallicornis do. — Tor, 70. Andrena ciiiana Lue. — Sinai. 71. do. dorsala Kl. — Cairo. 72. do. fnlüicrns do. — ? 73. do. partila do. — Sinai. 74. c/o. Inrhida Wlk.— Sinai. 75. G?o. disparilis do. — Massawa. 7G. (/o. manda do. — do. 77. do. breuipennis do. — ? 78. do. vennsla do. — ? 79. Megachile inficila do. — Wady Ferran. ^0. do. conjìcila do. — do. ^1. do. de.specla do. — do. 82. do. argentata F. — Sinai ; Harkeko. ■83. do. xanllìopus Gkrst. — do. 84. do. (/rat iosa do. — ? ^5. do. adnsla Wlk. — Akiko. 86. do. inornata do. — Wady Gennch. 87. do. fnluescens do. — do. 88. Chalicodema sicula Rossi. — Heliopolis. -89. Dioxijs chalicoda Lue. — do. 106 Bnllelin de la Sociclé Enlomologiquc d'iùjijpte. 9Ü. Dioxys miniitiis S' Farg. — Tamanib. 91. do. dimidiatiis Wlk. — ? 92. Anthidiiim iessellatiim Kl. — Sinai. 93. do. pulchellum Kl. — do. 94. do. snbochaceiim Wlk. — Sinai. 95. do. signifenim do. — Tamanib. 96. Ceratina maiiritauica S' Farg. — Tadjourah. 97. AUodape syrphoides Wlk. — ? 98. Nomada piisila S' Faug. — ? 99. do. agrestis F. — Cairo. 100. do. variabilis ?— ? 101. Epeolus nigriventris Wlk. — Tadjourab. 102. Caelioxys caudata Spin. — Sinai. 103. do. antica Wlk. — do. 104. do. rufispina do. — do. 105. Melecta plnrinotata Br. — ? 106. Crocisa sciitellaris F. — Cairo ; Sinai. 107. Elicerà cinera.1M?IIRE Pages Séance du 14 Juin 1911 fsüi7( ; : A. Andres : Notes Bibliographiques sur trois tra- vaux lépidoplérologìques relatifs à la faune égyptienne 87 D' W. Innés Bey : Une liste d'insectes recueillis probablement par J. Lord en Egypte et déter- minés par F. Walker 97 La Société Entomologique d'Egypte tient ses séances le premier mercredi de chaque mois (excepté Juillet, Août et Septembre). Elle publie : 1° Un Bulletin trimestriel qui contient des travaux de peu d'étendue, accompagnés ou non de figures dans le texte. 2° De$ Mémoires qui paraissent à des époques indéterminées et qui comprennent des travaux originaux plus étendus, accompagnés ou non de planches et de figures dans le texte. Pour la correspondance scientifique, réclamations et changement d'adresse, s'adresser à M. le Secrétaire général de la Société Entomologique d'Egypte. Boîte postale N°430.— Le Caire. Les Bulletins et le 1"' fascicule des Mémoires de la Société sont en vente au Caire chez M. le Biblio- thécaire adjoint de l'Institut Égyptien. ;^\\sonian inst/f ^& BULLETIN ;^ SEP 8 1916 lacées avant le sommet, (|uelquetois ces macules en partie jointes. Une variété ofîre les deux rangées de macules postérieures léunies sous l'orme de lascies sinuées. Dessous du corps noir à pubescence argentée, peu serrée ; pattes lousses, parfois en partie rembru- nies. Long. 9-10 mill. Egypte (coll. Andres et Pic). a J'ai été heureux de dédier cette espèce à M. Ad. Andres qui l'a découverte à Kingi. c< Zonabris Andresi se rapproche d(i elegaiis Ol. par sa forme et la coloration des membres, il s'en dis- tingue, à première vue, [)ar la présence des deux macules basales noires des élytres ; diffère, en outre, de tigripennis Mars., par la forme moins robuste et la coloration des pattes ». En terminant cette petite note j'ai pensé qu'il serait de quelque intérêt d'énumérer toutes les espèces qui ont été signalées en Egypte et que j'ai pu relever dans les collections égyptiennes. 1. Zonabris aegyptiaca Maus. 2. do. do. var. Chakonri Pic. 3. Zonabris gilvipes Cukvh. 4. do. do. var. angnlaln Klug. 5. do. fimbriata Mars. (). do. tigripennis Maus. 134 Bulle li II de la Soeiélé Enlomologiqne d'Égijpte. 7. Zonabris incerta Xli o = saiìgiiinolenta Ol. = La- t rei Ilei Klug. S. Zonabris incerta var. Aiìdresi Pie. U. do. do. vai'. Paijkuli Bilb. 10. do. longipilis Pie. = airgiisla Klug = Banlmii Mars. 11. do. apicipennis Rchk. 12. do. sisymbris Klug. 13. do. menthae Klug. 14. do. do. var. />/t'///7é'.r«06a Pie. (Les laches à rextrémilé de l'élvlre lorment de larges bandes). 15. Zonabris menthae var. Liixori Pie, (Dans celle variélé il n'v a que 1res peu de taches, bien séparées). 16. Zonabris Hemprichi Klug. 17. do. 18-punctata INI ars. 18. do. 20-punctata Ol.= iniuulata RTTR.=var. Adnmsi. 19. Zonabris 14'Signata Heyd, 20. do. elegans Ol. = briuinipes Klug. 21. do. Andresi Pie. 22. Coryna lata Ueiii:. 2.'). do. ocellaris Ol. 24. do. argentata F. 25. do. mediafasciatella Rttr. A propos de Z. incerUt Klug, M. Pie m'écrit : (( Il se pourrait que les Z. incerla Klu(; et latreillei Klug (ce dernier reconnu déjà comme synonyme de sangiiî- nolenla Ol.) soient une seule espèce, mais je n'ai Séance du 15 Xoucinbre 1911. 135 encore eu le loisir ni les (lociunciils sunisanls pour étudier celle queslion. Dans la description je ne relève aucune dilïérence nelle en dehors de la colo- ration des élylres qui serait rougeàlre chez sanguino- lenta (laireillei) et un peu testacee jaunàlre chez incerta; mais cela doit tenir à la fraîcheur des insectes, » Je crois elTectivenient à la synonymie de ces deux espèces, mais quant à la coloration elle ne dépend pas de la conservation ou de la Traîcheur de ces insectes, car on peut constater cette dilïérence de couleur sur des sujets vivants. Séance du 13 Décembre 1911. Présidence de M. L. Icoxomopoulo. Dons pour la Bibliothèque. — Du Département de l'Agricultl'ri: des Etats-Unis d'Améri(iue : Carhon tetrachlorid as substitute (or Carbon bisulpbid in fumigation against insects, by H. Chittenden and C. H. PopoNOE ; The California Peach Borer, by Dudley Moui.ton. Élection ilu Bureau pour 191'2. — S. E. Hoghos Pacha Nuhar, Président ; M. G. Ferrante, Vice- Président ; D' W. Innés Bey, Secrétaire général ; M. L. IcoNOMOPOULO, Trésorier- bibliothécaire ; M. A. Alfieri, Secrétaire-adjoint. 136 Bnllclìii de la Socièlé Enlonìoloifiqiic d'Hgijplc. Communication Zwei neue Stenus arten aus Syrien Von ])'■ Max Bernhaueh Stenus syriacus nov. spec. — In der Körpergeslalt und Cürbung dem Stemis monaclius Bernh. sehr ähnlich, jedoch in folgenden Punkten verschieden. Der Kopf ist stärker und deutlich weniger dicht punktiert, die furchen seichler, der Zwischenraum zwischen denselben weniger erhaben, glänzender. Der Halsschild deutlich kürzer und weniger dicht punktiert, glänzend, die flügeldecken kürzer, genau so lang als l)reit, glänzender, deutlich weniger dicht punktiert. Am Hinterleibe ist der Unterschied am autTall- endslen. Die Punktierung ist hier doppelt so weitläulig und deutlich stärker als bei monachns m. Ausserdem sind die Eindrücke bzw. Erhaben- heiten auf den flügeldecken viel weniger entwickelt Länge : 4 mm. Von dieser Art wurde l)isher nur ein einziges Stück von Herrn Professor Clainpanain an einem flussnfer in der Nähe von Beirut in Syrien erbeutet. Stenus Clainpanaini nov. spec. — Schwarz, erzglänzend, die Fühler rötlich mit dunklerer Basis und Keule, die Taster und Beine hellgelb, die Apikal- Séance du 13 Décembre WU. 137 hälfte der Schenkel und die Basis der Schienen gebiäunl. Kopf sehr-breil, so breit als die Flügeldecken an der breitesten Stelle, tief ausgehöhlt, mit zwei starken Längs furchen, grob und dicht runzelig punktiert, die Runzeln stellenweise in Falten erhoben. Die Fühler ähnlich wie bei cijaneiis Bandi gebaut. Halsschild viel schmäler als der Kopf, so breit als lang, im ersten Drittel am breitesten, nach rückwärts aus gebuchtet verengt, in der Mittellinie tief und breit gefurcht, sehr grob und dicht runzelig punktiert, die Zwischenräume stellenweise Wülste bildend. Flügeldecken nicht länger als der Halsschild an der Basis kaum breiler als der letztere an der breitesten Stelle, nach rückwärts stark erweitert, im letzten Sechstel dann wieder etwas verengt, nicht ganz so grob als der Halsschild punktiert und gerunzelt. Hinterleib glänzend, nicht chagriniert, kräftig und wenig dicht, hinten massig fein und weitläufig punktiert. Länge : ö mm. Die Art ist in die Nähe des cyaneus Bandi zu stellen, welcher ebenfalls in Syrien vorkommt, sie unterscheidet sich aber sofort durch die kurzen, nach hinten erweiterten Flügeldecken und viel gröbere und dichtere Punktierung und Runzelung des Vorder- körpers. Ein einziges Weibchen, welches von Herrn Prof. Clainpanain in der Nähe von Beirut (Bikfaia im Libanon September) iieng. SOMlIviaiRE _ Pages Séance du 18 Octobre 1911 : A. Andres : Note sur un Ravageur de la noix du Cotonnier (Gekchia gossypiella, Saund.) nou- veau pour l'Égyple 119 J. DoPFFEU : Noie sur les libellules 124 Séance du 15 Novembre 1911 : A. Andres ivNote sur quelques espèces de Zonabiis de la région de Mariout (environs d'Alexandrie) et description de M. Manricc Pic d'une espèce nouvelle 1 29 Séance du 13 Décembre 1911 135 D"" Max Bernhauer : Zwei neue Stenus arien aus Syrien 136 La Société Entomologique d'Egypte tient ses séances le premier mercredi de chaque mois (excepté Juillet, Août et Septembre). Elle publie : 1° Un Bulletin trimestriel qui contient des travaux de peu d'étendue, accompai^nés ou non de ligures dans le texte. 2° Des' Mémoires qui paraissent à des époques indéterminées et qui comprennent des travaux originaux plus étendus, accompagnés ou non de planches et de ligures dans le texte. Pour la correspondance scientiiique, réclamations et changement d'adresse, s'adresser à M. le Secrétaire général de la Société Entomologique d'Egypte. Boîte postale N° 430.— Le Caire. Les Bulletins et les 1" et 2""^ fascicules des IVIé- molres de la Société sont en vente au Caire chez M. le Bibliothécaire adjoint de l'Institut Égyptien et à la Librairie Diemer au Caire. ./' ^ ' ^ ^-.yß^j x: \ > y J ìijj^ ^ilj >>y>S ^^^^'vO- ^^i >3L 1 1 ^ ^>^ v> 1> 3 ■>.i'o> > '-»