ner rud x vo $ " AN 5 № " v D > | É E ^ VANS | 1 P n 2 x Г " С Z 2 у \ 7 T ' т Я. } | x x + HAL > . t T à i | i у à ^ a v р y " D i 1 i = Si 1 n 5 * р Г 2 * Г - D INN Mala MAE or. 4 [ у + \ ast "E L [ у 4 V v Vy ih р YA p! VAN DUM | Ly 4 ACAD EN, SE =3 -—— ARY ? № DE LA À "y ings) BULLETIN. rie P Pa" тем © < От E! ae da: — En SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES NATURALISTES их > Ко 1 © © 1 l7. Tome XXI. ANNÉE 1848S. N EL MOSCOU , IMPRIMERIE GAUTIER ET MONIGHETTI. 1848. ПЕЧАТАТЬ ПОЗВОЛЯЕТСЯ съ TEMB , чтобы по отпечатави представлено было BE Ценсурный Комитетъ узаконенное число экземпляровъ. Москва, Февраля 11-го aus, 1848 года. Ценсорз u Kaeaaeps И. Снегиревз. HE AMERICAN FURAL V TH T 1 са LIBRARY NEW vo вк BOTA NEC 4) Cy Dn En Lum US TN MEMOIRE SUR LA FAMILLE DES CARABIQUES LE Baron M. ре Cnavupnoin. — Da d a - 1. PARTIE. Ma collection de Carabiques s’étant considérable- ment accrue pendant ces deux dernieres années par l'acquisition des collections de feu Faldermann et de M. Gory, par mon voyage dans les régions cauca- siennes et par mes relations avec plusieurs des ento- _ mologistes les plus disungués de ma patrie et de : l'étranger, me fournit des matériaux de plus en plus abondants pour l'étude de cette intéressante famille. De jour en jour le besom d'un ouvrage semblable au Species du Comte Dejean, mais enrichi des nom- = breuses découvertes plus récentes, se fait plus vive- . ment sentir. Un ouvrage pareil est-il possible dans l'état actuel dela science? Je ne crois pas qu'il exis- te maintenant un seul Entomologiste qui ай consacré 1934 HISTORY MUSE UM OF i Á à cette étude une longue et laborieuse уе, comme Га fat М. Schoenherr pour les Curculionites , et ceux qui ont entrepris depuis quelque temps des travaux de ce genre, sont encore à l'entrée de leur carrière. Il faut de longues années pour étudier dans les plus petits détails de leur organisauon les 5 ou 6 mille espéces de Garabiques qu'on connait déjà à présent, sans parler des difficultés insurmontables qu'on éprouve à les rassembler pour pouvoir les examiner à son aise, el ce n'est cependant qu'aprés un examen semblable qu'on peut se croire autovisé* à introduire une nouvelle classification, devenue né- cessaire par les progrès qu'a fails l'Entomologie de- puis la publication des derniers ouvrages généraux sur celle famille. Or un homme a bien peu de chan- ces de mener à bonne fm une entreprise aussi vas- te ; il doit donc songer à la faciliter à d’autres par des trailés spéciaux consciencieusement faits, et il peut le faire par des monographies de genres isolés, par la publication d'observations neuves, par la rec- tificauon d'erreurs plus ou moins accréditées, par des travaux sur la synonymie, et en faisant connaitre des formes ou des espéces nouvelles, avec le soin et l'exactitude que réclament surtout des publications de cette nature. Quelque parfaites que puissent être ces derniéres, leur valeur sera toujours inférieure à celle d'une monographie bien faite, mais elles n'en sont pas moins nécessaires pour étendre le domaine de la science , parce que tel entomologiste qui est en possession de quelques espèces mteressanles, n'est pas dans la possibilité de réunir la grande quantité > +) de matériaux sans laquelle on ne peut faire de mo- nographies. Telles sont les circonstances dans les quelles Je me trouve moi-même. Je ne saurais avoir à ma disposition ni les riches musées de l'Europe, ni les grandes bibliothèques, et par conséquent beau- coup d'espéces et plusieurs ouvrages rares me reste- ront inconnus. Се ne sera donc que trés rarement que Je pourrai aborder les travaux monographiques, mais ce que Je tacherai toujours de faire, ce sera de contribuer aux travaux de cette nature en publi- ant mes espèces nouvelles avec des descriptions wés-délaillées, en réunissant le plus de données que Je pourrai sur tel ou tel groupe, à mesure que J'au- rai eu le loisir de m'en occuper plus spécialement, en donnant les caracteres de genres insuflisamment étudiés jusqu'ici, et en faisant les rapprochements et les distinctions que me dicteront mes observations successives. Ennemi des systèmes exclusifs, j'espère ne Jamais sacrifier la. vérité, fruit de l'observation, à une idée arrétée d'avance, et si je tombe par la sui- te dans des erreurs, ce ne sera pas parce que je n'aurai pas voulu voir. J'ai cru devoir faire précéder de cet averüssement les premières feuilles d'une sé- ме d'arücles auxquels la Société Impériale des Na- iuralistes de Moscou veut bien accorder la faveur de fisurer dans ses publications. Si parmi les entomologistes qui veulent bien m’ho- norer de leurs relations, Ц s'en trouve qui, n'ayant pas l’mtention de publier ce qu'ils possèdent de nouveau en fait de Carabiques , voudraient m'aban- donner ce soin, je profite de cclle occasion, pour Ee 25 6 faire , à l'avantage de la science qui m'a valu leur précieuse connaissance, appel à leur générosité, j'es- pere que ceux qui me connaissent ne craindront pas de me faire quelques sacrifices. Kiew. le 6 Décembre 1847. ÜXYCHEILA. Abstraction faite des Pseudoxycheila Guér. , on connait maintenant neuf espéces d'Oxycheila, aux- quelles nous sommes en état d'en ajouter une 10*. Ce sont: 1. O. tristis, Fabr. (Dey. Spec, espeee bien connue du Brésil; 2. * О. Ртеш, Guérin, (Rev. Zool. Cuv. 1843. p. 16, note) bien distincte de la précédente, du méme pays ; 3. * О. bisignata Guér. ( Dict. pitt. d’hist, nat. УТ. р. 572. в № aa pl. 438. f. 2. ) dont je posséde plusieurs individus, et qui semble ne pas étre rare dans la Guyane; 4. * О. aquatica Guér., (Rev. Zool. Cuv. 1843. p. 15, et Mag. de Zool. 1844. pl. 132. ( cl. IX. ) prise en assez grand nombre dans les montagnes de la INS Grenade ; 5. * O. distigma Gory, ( Mag. de Zool. 1831. pl. 17 ) espéce du Brésil, que j'ai acquise avec la collection Gory. Tres-voisine de la suivante ; 6. O. acutipennis, Buquet ( Mag. de Zool. 1835, cl. IX. pl. 130) du Brésil. Je crois que ГО. spinipennis, Sahlb. j. (Nov. Act. fenn. 1844. p. 502. n° 2.) s'y. 7 rapporte. M. Sahlberg l'a prise prés de Rio-Janeiro; 7. O. labiata Brullé, ( Voy. de d'Orb. Ins. p. 3. et Dict. pitt. d'hist. nat. VI. p. 572, n* 4.) de Dolivie; 8. О. binotata, Gray, ( Anim. kingd. Ins. I. p. 264. pl 29. f. 2, et Dict. pit. d’hist. nat. VE p. 572. u* 6.) Colombie et Brésil ; 9. O. femoralis, de Lap. ( Rev. Ent. Silb. I. p. 128. ) espéce du Brésil, au prés de la quelle vient se ranger: 10. * O. oxyoma, n. sp. de l’intérieur du Brésil, que Je vais décrire. O. oxyoma. Male. Long. 9 lignes. Colorée et a élytres dilatées comme dans la femoralis, mais latache est arrondie, nullement transversale. Téte un peu plus allongée que dans la tristis, plus reuflée postérieurement ; yeux plus distants du cor- selet, plus pelits, moins saillants, placés moins sur le côté et plus sur le front, de sorte que leur saillie ne s'observe bien que quand on regarde la tête sous un angle de 45,° (il en est de méme de la distigma, dont les yeux sont un peu plus gros) ; lévre supé- rieure en triangle pas plus long que large, avec une dent inclinée à l'extrémité et trois dents bien distinc- tes sur chaque côté; du fond de chaque dentelure sort un long poil. Corselet rétréci postérieurement ; bord antérieur exactement aussi large que la base de la tête ; côtés moins sinués que dans la tristis, base et dessus du corselet comme dans celle-ci; le haut des mamelons relevé en tubercule obtus ; re- bord latéral plus relevé, surtout prés du tubercule 8 qui précéde l'angle postérieur, et qui est plus petit mais saillant et plus isolé, de maniére à former une реше dent, placée entre deux incisions. Les élytres n'ont à leur base que la largeur de la téte avec les yeux, mais elles se dilatent considérablement jusque vers le milieu, derriére lequel elles se rétrécissent sans presque s'arrondir jusqu'à l'extrémité , qui for- me sur la suture un angle rentrant étroit et assez profond, avec une forte epine droite de chaque có- té ; épaules coupées assez obliquement, tuberculées, formant une saillie latérale qui se termine en une pe- tite dent aigue dirigée en arriére, le dessus trés-con- vexe, sans dépressions; suture relevée en caréne tranchante ; rebord latéral plus large et plus relevé surtout vers le milieu ; surface couverte d'aspérités semblables à de petits tubercules couchés , terminés postérieurement en pointe ; ces tubercules sont plus saillants et trés-serrés vers la base, et deviennent tou- jours plus petits et moins serrés jusque vers l'extré- mité. Dessous du corps lisse. Tout le corps est d'un. brun-noirátre foncé , peu luisant, avec une реше tache arrondie ( moindre que dans la distigma ) légérement anguleuse , nullement transversale ni allongée , dont les bords sont peu tranchés dans mon exemplaire ; cuisses entierement brunes à l'excepuon des attaches, des trochanters et d'un point au genou qui sont d'un jaune pale, ainsi- que les palpes, les sept derniers arücles des anten- nes, les jambes et les tarses ; mandibules , lèvre su- périeure et les quatre premiers articles des anten- 9 nes d'un brun obscur rougeâtre ; avec des taches un peu plus claires à la base et à l'extrémité de ceux-ci. Elle a été prise au Brésil ( Nouv. Fribourg ) par M. Bescke, et m'a été communiquée par M. Grey. PsEUDOXYCHEILA. Je crois que M. Erichson dans son Compte-rendu de l’année 1844 m'a fait tort en affirmant que je m'étais trop háté de séparer de РО. bipustulata Latr. l'espéce que j'ai nommée /ateguttata. Je ne possède, il est vrai, qu'un mâle et une femelle de la premiè- re, mais J'ai comparé dix exemplaires de la secon- de, et Je serais toujours d'avis de maintenir la distin- ction. ll n'est pas inutile d’observer que les mdivi- dus qui ont servi de type à Latreille avaient été trouvés par M. de Humboldt sur les bords du Ma- ranon, tandisque ceux qui figurent généralement sous ce nom dans les collections et que je considére com- me distincts, proviennent de Colombie. Ce ne serait, il est vrai, pas encore une raison, sl n'y en avait d'autres plus fortes. Les couleurs de la lateguttata sont constamment moins vives, plus ternes ; dans les deux sexes c'est toujours un bleu verdatre avec une grande tache d'un jaune citron sur la tache noire ; tandis que la bipustulata est d'un belle couleur bleue violette, et la tache est plus petite, d'une couleur jaune orange et se rapproche moins du bord latéral. Celle-ci est plus allongée ; les élytres surtout sont plus longues ; la téte du male est plus renflée, sur- tout au dessous des yeux qui sont moins saillants. 10 Le corselet est plus élargi antérieurement et plus ré- iréci vers la Базе; les côtés sont moms arrondis et moins sinués. Les épaules sont moins élevées et res- sortent moins ; le milieu des élytres est moins sensi- blement dilaté, dans le male l'extrémité de chaque élytre est un peu arrondie, tandis qu'elle est un peu ironquée dans la /ateguttata ; dans la femelle la dent qui termine la suture, quoique peu saillante, est plus aigue. Les pattes sont plus longues ; mais cela se re- marque surtout dans le mále, chez lequel elles attei- gnent en longueur et en grosseur des dimensions re- marquables ; les 5 premiers articles des antennes du male, sont aussi plus renflés. Toutes ces différences n'auraient-elles donc aucune valeur spécifique. Je crois que le Comte Dejean a confondu les deux espéces, et que sa description se rapporte tantót à Pune, tantót à l'autre. EULAMPRA. Quand je décrivis en 1843 la Cicind. miranda , il me semblait deja qu’elle devait former un genre par- uculier ; plus tard Vétude du travail de М. Lacor- Чаше sur cette tribu me confirma dans mes supposi- tions. Ce sont surtout ses mandibules et les lobes la- téraux du menton qui méritent de fixer notre atten- tion. Ligula retracta, medio producta, acuminata. Maxillæ apice intus oblique rotundate , hamo lon- gissimo, lenui, vix arcualo ; appendice gracillimo, 11 Art. 1. apice minime incrassato, 2. cylindrico, parum / arcualo, apicem versus subattenuato, apice setifero. . Palpi graciliores, basi parcius pilosi , apice minus incrassati ; labialium art. 1. brevissimo, vix styli api- cem superante. Mentum ut ш Cicindelis, sed brevius , lobis sub- transversis, apice haud productis, fere obtusis, dente breviore, tenui, aculissimo, recto, styli apicem haud æquante. Labrum brevissimum, medio convexum, utrinque subexcavatum, lateribus deflexis ; margine antico ad angulos inciso, ibique puncto impresso setigero ; me- dio rotundato, producto, dente nullo, bisetoso , setis approximalis. Mandibule longitudine capitis, basi dente majuscu- lo bilobo ( ut ш Cicindelis), pone dentem abrupte altenuatæ, graciles, perparum arcuate , longius ante apicem dente acuto breviusculo armatæ, sinistrae spa- tio intermedio (inter dentem basalem et apicalem ) inermi, dextre bituberculato , tuberculo posteriore acuüore, anteriore parvulo obtusissimo. Antenne gracillime, dimidium corporis æquantes (ut m Euryoda. ). Pedes Cicindele ; tarsi maris minus dilatati, supra minime sulcati, pubescentia plante mmus densa. Statura parallela, angusta, subcylindrica; capite crasso, oculis reniformibus, perparum prominulis , fronte vix excavata ; thorace subquadrato, bimamilla- to, utroque apice fortiter constricto ; elytris capite vix latioribus, tectum fere simulantibus ; abdomen leve, glabrum, segmento maris sexto emarginalo. 19 a E. miranda. Lete cyanea, supra granulato-punctulata , cuprea subviridi-micans, elytrorum margine cyaneo , abdomi- ne rufescente. Cicindela miranda Chaudoir , Bull. Mosc. 1843. p. 682. Brésil. D'aprés la classification de M. Lacordaire, ce gen- re suivrait immédiatement les Cicindela, mais comme il forme le passage de ceux-ci aux Cheilonycha , auxquelles | ressemble beaucoup, je voudrais voir celles-ci précéder les Euryoda. J'observerai encore que les Dromica, dont le prin- cipal caractère est d’être apleres, ne doivent pas être tellement éloignées des Euryoda, dont elles ont pres- que tous les caractéres ( y compris le renflement des palpes). Je les fais méme suivre. immédiatement ces derméres. La D. gigantea, qui parait étre la clathra- ta, Klug., quoique, chose singulicre, M. Klug. ne dise rien de la forme particuliere des antennes, doit être reurée du genre Dromica, qui a les antennes gréles, pour étre placée dans celui de Myrmecoptera Germar. Quant aux Oxygonia, leur place est aupres des Euprosopus et des Iresia. Tout ce que dit M. Lacordaire sur le 1“ article des palpes labiaux des Oxygonia, n'est fondé que sur un mésentendu. IRESIA. Si les J. binotata et bimaculata Klug., sont véri- $ 13 tablement des espéces distinctes, Je crois. qu'il faudra accorder les mémes droits à celle que je vais dé- crire. J. versicolor. long. 3°/, lignes. Trés voisine de la bimaculata que je ne connais que par la description qu'en dome M. Klug. Ее parait être un peu plus petite et en diflére surtout par la couleur. ( Femelle ). D'un jaune ре, une tache obscure contre le mi- lieu du bord interne des yeux ; une autre allongée, ovale, sur le haut de chacun des mamelons du cor- selet; bord latéral et cótés inférieurs de celui-ci, ainsi que les côtés de la poitrine de la couleur des ia- ches. Elytres d'an vert doré un peu cuivreux et bril- lant, avec le haut des intervalles qni séparent les profondes rugosités de la surface jaunátre, ce qui s'observe surtout dans la parte antérieure et aux approches de la suture ; celle-ci d'un jaune foncé; sur chacune une bande en virgule , d'un beau bleu violet assez foncé qui part de la base contre l'épau- le et atteint, en s’elargissant peu-à-peu, la suture vers le quart de la longueur ; une autre bande de méme couleur, oblique, un peu au dela du milieu, laquel- le va du bord extérieur à la suture le long de la quelle elle remonte un peu; l'extrémité. également d'un bleu violet; sur ces bandes on observe aussi que le haut des mtervalles est jaune. Parties de la bouche et pattes d'un jaune clair ; extrémité des man- 14 dibules brune ; une ligne noirätre sur le haut des cuisses de la premiére paire, n'atteignant ni la base ni l'extrémité ; point de taches aux jambes ni aux tarses ; antennes d'un brun peu foncé ; les quatre premiers articles d'un Jaune clair, avec une ligne noi- re sur le haut de chacun et un anneau à l'extrémité du 3 et du 4, de méme couleur. Les couleurs de l'individu que Je décris, paraissent avoir attemt leur maturité. Si maintenant nous comparons cette espèce à la Besckii (je ne possède pas la Lacordairei, ), nous remarquerons, outre une trés-grande différence dans la taille et la couleur, qu'elle est bien moins allon- gée; la téte en y comprenant les yeux, est plus grande et dépasse un peu la largeur des élytres ; les yeux sont encore plus grands et plus proéminents ; les sillons entre les yeux sont plus rapprochés , de sorte que le tubercule antérieur du front est plus étroit; la partie postérieure est plus rétrécie , le sil- lon transversal de la base est bien plus marqué sur- tout au milieu ; le corselet est plus реш, plus court et plus étroit, sa forme et les impressions sont à peu prés les mêmes ; les mamelons encore plus conve- хез; les élytres ont la méme forme , mais elles sont moins allongées; au heu des rides transversales de la Besckü, la surface est couverte de gros points enfon- ces non moins profonds, séparés par un réseau irré- guliers de plis très-convexes ; ces plis ne prennent quelque régularité que sur la bande bleue du mi- lieu. Comme toutes celles de ce genre, cette espéce 15 provient du Brésil, mais M. Parreyss auquel je la dois ne m'a pas indiqué une localité plus exacte. Ces insectes sont si rares jusqu'à présent, que toutes les descriptions ont été faites sur des individus 150- les, et que lon n'a pu comparer. On en connait 5 espéces. THERATES. M. Cumming a rapporté des îles Philippines une belle espèce de ce genre, bien distincte de la T. coracina Klug. Malheureusement les 2 exemplaires (ó et 9) que je possède et tous ceux que j'ai vus, sont dans le plus triste état. T. fulvipennis. Long. 6'/,—8'/, lignes. Le male est plus petit que la femelle qui atteint les dimensions des exemplaires moyens de la Labia- ta, dont, à la premiére vue, elle ne semble différer que par la couleur. La téte et le corselet sont com- me dans cette espéce; la protubérance du front est presque relevée en pointe obtuse , surtout dans la femelle, chez laquelle l'impression transversale entre les yeux est trés-profonde ; la lèvre supérieure a la forme de celle de la labiata , mais dans le mâle au lieu des 3 dentelures intermédiaires du bord anté- rieur on en voit 5, et dans la femelle 6 au lieu de Á, dans celle-ci la parüe antérieure est extrémement bombée, et presque relevée en tubercule arrondi ; le bord antérieur méme est déprimé dans les deux 16 sexes. La forme des élytres est presque la méme ; elles sont seulement un peu plus courtes, plus larges vers les épaules qui paraissent plus saillantes ; le dessus est tout-à-fait lisse , à part quelques points épars au fond de la dépression antérieure derriere laquelle s'éléve un pli oblique, qui va rejomdre, en la longeant, le tubercule huméral. Téte et corselet d'un noir verdätre ; les parties de la bouche et le premier article des antemes d'un jaune rougeatre ; le reste de celles-ci ainsi que l'ex- wémité des palpes et des mandibules, bruns ; la lèvre supérieure d'un jaune pâle, avec une tache obscu- re sur le milieu de la base comme dans la Labia- ta. Elytres d'un Jaune rougeatre à reflets irises le dessous du corps plus clair avec la poitrine. plus fon- све; pattes Jaunátres, avec l'extrémité des trois pre- miers articles des tarses et les deux derniers noirá- tres. (Les deux Jambes postérieures manquent dans mes exemplaires ). Je connais de vue ou par descriptions les 12 es- pèces suivantes : * 1. T. labiata, Fabr.; 2. TT. cora- cina, Klug.; * 3. T. fulvipennis, n. sp. * 4. T. ba- salis aes Dej. 5. T. festiva Dupont, Boisd.; 6. T. dimidiata Dej. qui des étre différente de 7. T. hu- meralis M'Leay.; 8. T. Payeni Vanderlinden ; * 9. spinipennis Latr., qui est indibutablement le mäle de * T. acutipennis Vanderl. (la premiere а une dentelure de moms au bord antérieur, la tache hu- mérale existe aussi, quoique plus реше et moins vi- sible ; les pattes sont également blanchatres à la ba- se des cuisses ), le nom imposé par Latreille, étant 17 plus ancien, devra être conservé à l’espèce ; * 10. "T. cyanea Latr.,—javanica Gory; 11. T. flavilabris Fabr.; 12. T. fasciata Fabr. Gorrvnrs. L'espéce que je vais décrire se rapproche du type de la C. Horsfieldi et de la C. Arnoldi, mais ses antennes sont moins allongées ; c'est, je crois, la plus реше espéce décrite jusqu'à présent. C pareula. | long. 4. lignes. Beaucoup plus grêle que !Emarginata ( à peu prés comme l'4rnoldi ). Tête beaucoup plus étroite , très lisse, moins étranglée à la base et bien moins arron- die sur les cótés derriére les yeux ; lenfoncement entre ceux-ci trés étroit, moins profond, sans impres- sion transversale ; yeux en ovale plus allongé, beau- coup moins saillants, surtout postérieurement, ils font Seulement paraitre la téte un peu renflée antérieure- ment; col globuleux ; lévre supérieure bien plus courte, presque transversale, à 7 dentelures, dont 3 au mi- heu du bord antérieur un peu plus avancées que les 2 latérales ; celle du milieu plus large et plus obtuse que les deux voisines qui sont assez aigués ; la dent latérale antérieure est un peu moins avancée que les 3 du milieu, assez aigué ; celle postérieure est placée au milieu des côtés et forme un angle droit. Corse-? 1 let plus long que la téte à peu prés comme celui de P 8d I P № I. 1848: 2 I8 la Horsfieldii ; cylindrique. postérieurement , legere- ment élargi à la base qui n’atteint cependant pas la largeur de la téte, la petite moitié antérieure est di- stinctement comprimée sur les cótés, et comme écra- see ; il n’y a point d'angle sur les côtés comme dans la longicollis, ni d'ondulaüon sur le milieu du haut, comme dans la Horsfieldii ; vu latéralement, le cor- selet forme en dessus une ligne droite ; les cótés sont droits depuis l’etranglement de la base qui est peu profonde, quoique bien tracée , jusqu'à la sinuosité antérieure ; le bord antérieur est distinctement élar- gi et relevé pour recevoir le col; le long de la ba- se, derriere l'étranglement on remarque une ligne transversale ondulée ; le dessus est plissé transversa- lement sur toute la longueur ; les cótés sont piliferes. Elytres plus larges que la téte, étroites, très-allon- gées, parallèles, cylindriques ; les épaules placées . plus bas et bien moins saillantes que dans l’Emar- ginata, presque effacées, l'extrémité forme sur la su- ture un angle plus rentrant ; ponctuation comme dans l'Emarginata, mais moins forte , moins confuse ; ce n'est que très-difficilement qu'on aperçoit sur le mi- lieu une tache placée comme dans la Horsfieldit, mais plus реше, d'un violet rougeátre ; la téte est d'un bleu d'acier trés-brillant, les yeux, les mandibu- les et les antennes noires ; le 1* article de celle-ci verdätre, le 9^ foncé; la plus grande moitié du 3°, à partir de la base; la 2° moitié du 4° et la 1° du 5° article rougeätres ; palpes rougeátres, avec les * deux derniers articles des maxillaires, le dernier des labiaux et l'extrémité du pénulüéme , surtout en de- 19 dans, noirs. Corselet et élytres d'un vert clair peu brillant ; dessous du corps bleuátre ; pattes d'un jau- ne sale; le dessus des 4 cuisses antérieures d'un bronzé verdátre ; partie inférieure des Jambes et tar- ses d'un brun-noirátre couvert d'une pubescence gri- se; jambes posterieures bleuätres, avec la base rou- geätre. Les antennes sont un peu plus gréles extérieure- ment et plus allongées que celles de l'Emarginata ; les 2 premiers articles sont plus renflés , surtout le gt qui est presque globuleux. d J'ai trouvé cette espéce dans la Collection de M. Gory, ou elle était notée comme provenant des In- des orientales. On peut étre parfaitement assuré que cette espéce est bien distincte de toutes celles qui sont décrites dans les ouvrages suivants: l’Annulosa javanica de M’Leay ; le Species de Dejean ; les Cicindeletes de Java etc. par Vanderlinden ; les Etudes Entomologi- ques et l'Histoire. naturelles des Insectes Coléoptères ( Paris 1840. in 8°) de M. de Laporte ; l'Histoire naturelle des Insectes , par MM. Audouin et Brullé, ainsi que leur Description des Cicindelètes du Muséum de Paris; les Jahrbücher der Insektenkunde de M. Klug.; les Annales de la Société Entom. de France ( 1835 p. 604); le Voyage de M. Bellanger aux In- des orientales par М. Guérin-Méneville, et l'ouvrage de M. Schmidt-Goebel sur les insectes de l'Inde trans- gangétique. Ce n'est donc dans aucun de ces ouvra- ges qu'il faudra chercher celle-ci ; je ne connais pas le Voyage au Cachemire du Baron Hügel, ou se ex 20 irouve décrite la C. attenuata, Kollar et Redtenba- cher; et Jignore si d’autres espèces , non mention- nées dans les ouvrages énumérés ci-dessus, sont dé- crites ailleurs ; n'ayant pour me guider que ma pro- pre bibliothéque. Je dois faire observer ici que la C. rugicollis Klug. (Jahrbücher ) ne parait pas differer de la Horsfiel- di; M’Leay a négligé de parler des taches des ély- tres, ce qui aura induit M. Klug. en erreur. Le nombre des Collyris décrites dans tous ces ou- vrages, monte à 40, en y comprenant la Parvula ; il est bien possible qu'il y aurait un travail à faire sur leur synonymie. Je n'en posséde que 10, savoir C. longicollis Е. Bonelli Guér.; filiformis mihı. ; crassicornis Dej.; modesta Dej.; obscura Lap.; emar- ginata Dej.; pareula mihi.; Arnoldi M'L., et Hors- fieldii, ML. PsILOCERA. Possédant, a l'exception de la P. elegans Brulle, toutes les espèces types (*) de la Monographie de ce genre par MM. Gory et de Laporte, j'ai pensé qu'il serait utile d'établir la synonymie entre ce travail et celui quelque peu antérieur de M. Klug., dans le- quel il a établi le genre Pogonostoma avec 5 espé- ces (**). Je crois que M. Lacordaire, dans sa Révi- (*) Je ne suis cependant pas très sur de la viridis, qui ne provient pas de la Collection. (**) Wiegmann's Archiv. 1835. I. p. 381. 21 sion des Cicindélétes, s'est un peu trop ВА de dé- cider que toutes «les espéces de Klug., devaient avoir la préférence sur un pareil nombre de celles publiées par M. Gory. » En réalité il n'y en a que deux qui soient dans ce cas, ce sont la P. spinipen- nis (Pog. chalybeum Klug. ) et la brunnipes, ( nig- ricans Klug. ). Le P. cyanescens. Kl. correspondrait à la P. viridis Gory, si ( comparant les deux femel- les) le corselet de la premiére, que Je posséde aus- si, n'était plus comprimé en dessus, et surtout plus raccourci, les dents de l'extrémité des élytres moins saillantes, surtout l'intermédiaire, et obtuses. Le Pog. cerulescens Kl. n'a de rapports qu'avec les P. elegans Br. et Brullei Gor y.; mais dans la des- eription du premier, Klug. dit. « apice emarginaus, » et «labro truncato; » tandis que les élytres sont « api- ce tridentata» dans la Elegans ; et le labre «fornica- tum, rotundatum » dans la Brullei. Je compare tou- jours les mémes sexes. Le Pog. sericeum Kl. parait voism de la P. anth- racina Gory, mais celle-ci n'a pasles élytres pubes- centes , elles ne portent que quelques longs poils épars; le labre de mon exemplaire dont j'ignore le sexe, est allongé et fortement denté; les élytres, irés-échancrées à l'extrémité sur la suture, trés-pro- longées exterieurement, le prolongement tronque , tandis que l'extrémité est arrondie , selon M. Klug., dans le Sericeum. M. Erichson a déjà fait observer qu’il fallait réta- blir le nom de Pogonostoma de préférence à celui de Psilocera. IM CTENOSTOMA. M. Parreyss m'a encore envoyé un insecte du Bré- sil, dans lequel Je crois avoir enfm reconnu l'espéce si longtemps douteuse qui a servi à M. de Fischer à établir le genre Caris. La figure de l'Entomographie lui convient on ne peut mieux , si nous faisons ab- straction des poils du corselet qui ne sauraient étre aussi gros dans un Ctenostoma , et de la couleur trop vive de la tache basilaire des élytres, qui re- monte trop le long de l'écusson. Quant aux organes buccaux, ce sont évidemment ceux de quelque Odon- tocheila. L'espéce est bien un Ctenostoma et nulle- ment un Procephalus, comme l'ont supposé MM. Brullé et Lacordaire. Peut-étre devrait-on lui resti- tuer le nom de trinotatum, mais comme il peut en- core y avoir des doutes, et qu'en second lieu , un ancien usage a consacré ce nom à l'espéce la plus répandue dans les collections ; je crois qu'il vaut mieux rebaptiser l'espéce de M. Fischer, en la lui dédiant. De cette maniére il ne sera fait tort à per- sonne, et l'on aura prévenu une confusion de noms. Ct. Fischeri. Caris trinotata Fischer; Entom. 1. Gen. Ins. p. 99: pb E23. long. 6 lignes. Male. Trés reconnaissable à la pubescence assez serrée de la tête et de l'extrémité des élytres , ainsi 23 qu'aux plis transversaux et réguliers qui couvrent la majeure partie de celles-ci. — Téte comme dans le Trinotatum , points enfoncés plus nombreux, de chacun sort un long poil incliné en avant, ces poils réunis forment une pubescence bien visible. Corselet étranglé et renflé à peu pres de même ; le long du bord antérieur un sillon trans- versal assez marqué (comme dans le Pr. Jacquieri, ) les 4 rangées longitudmales de 4 à 5 points pilifóres du dessus plus distinctes. Base des elytres comme dans le Rugosum , ce qui veut dire que les épaules sont assez marquées et précédées d'un sillon oblique parlant de la base et rejoignant sous la protuberance humérale le sillon latéral. 51 Гоп regarde les élytres de profil on remarque, qu’ainsi que dans le Rugosum, elles commencent à s'élever immédiatement aprés la base à la hauteur des épaules, mais un peu moins que dans cette espéce; la parüe antérieure est moins rétrécie que dans le Trinotatum ; les cótés sont pa- ralléles jusqu'au premier tiers, puis ils s'élargissent légèrement en formant une sinuosité plus visible ; l'extrémité, qui laisse à découvert la moitié du der- nier segment de l'abdomen, est assez largement tron- quée, avec les angles arrondis, peu marqués , et au milieu une petite dent obtuse, un peu avancée, entre deux légères sinuosités ; le dessus trés-convexe et fortement en pente vers les cótés et vers l'extrémité, légérement comprimé prés de la bande du milieu ; base lisse prés de l'écusson ; sur la premiere tache jaune. quelques gros points ; à la hauteur des épau- les commencent des plis transversaux trés-élevés, ré- 94 guliers, un peu ondulés, séparés par des sillons au fond desquels on remarque des points enfoncés peu serrés, ces plis se confondent un peu sur les cótés, et vont en s’affaiblissant jusqu'au de là de la bande du milieu , où ils sont remplacés jusqu’à l'extrémité par des points enfoncés peu profonds qui se confon- dent transversalement, et de chacun desquels sortent des poils assez nombreux inclinés vers l'extrémité, qui forment une pubescence assez visible; au der- nier quart prés du bord extérieur on remarque une legere élévation arrondie, tout-a-fait lisse. L’insecte est d'un noir moins profond , plus bron- zé que le Trinotatum ; la premiére bande plus di- suncte, plus rapprochée de la base, et formant un coude sur l’épaule , comme l'indique la figure de l'Entomographie , mais sans remonter le long de la sulure, pubescence de la tête et de l’extrémite des élytres d'un gris jaunâtre ; 2° bande exactement au milieu de la longueur ; l'extrémité d'une nuance moins foncée que le fond des élytres, et étroitement bordée de Jaune, qui remonte un peu sur la suture ; parties de la bouche et antennes brunes; base et extrémité des palpes maxillaires, une grande partie du 2° (ou du 3° ) article des labiaux , et le dessous des deux premiers articles des antennes Jaunatres ; pattes bru- nes, peu foncées ; une petite tache claire à la base des cuisses antérieures, et prés de la moitié des cuis- ses de la 3° paire d'un blanc jaunâtre. Je dois faire observer que dans le mále de cette espéce, la lévre supérieure est plus courte que dans le male de la Trinotatum, et que la dent aigue laté- 25 rale antérieure atteint presque le niveau des irois dentelures du milieu. Il faudra faire quelques changements dans la liste des espèces qu'on trouve dans le travail de M. La- cordaire, 1° rejeter le Proc. trinotatus , qui rentre comme C. Fischeri dans le genre Ctenostoma ; 2° re- stituer le nom de trinotatum à l'espéce généralement connue sous ce nom, et que M. Lacordaire avait nom- mée Klugi; 3° ajouter comme 4° espèce le Ct. la- ceratum Sahlb. |. ( Nov. Act. fenn. 1844. p. 503. n° 5. ), espèce bien disuncte du trinotatum, qu'on aura sans doute confondue avec celui-ci, car elle ne pa- rait pas être rare prés de Rio-Janeiro ; 4. il impor- terait de vérifier sur plusieurs exemplaires des deux sexes sile C. breviusculum Mannerheim n'est pas le mále du C. ichneumoneum ; c'est ce qui m'a paru d'aprés mes exemplaires. Je crois le genre Procephalus utile a conserver, moms à cause de sa forme, qu'en considération de celle du 2° article des palpes maxillares , qui est renflé sur une bonne partie de sa longueur, depuis sa base jusqu'au delà du milieu ou il s’amincit très ‚ garni in- térieurement de 7 dentelures fortement épineuses ; c'est un caractére dont ne parlent ni M. de Laporte brusquement ; le renflement est comprimé ni MM. Brullé et Lacordaire ; je ne posséde que le Jacquierü. Je n'ai pas trouvé cette conformation dans les 7 Ctenostoma véritables que je possede. 26 ODACANTHIDES. Ce petit groupe, tel que nous.le concevons ici, ne comprend pas même toutes les espéces que Fabricius: a placées dans son genre Odacantha. Dans son Sy- stema eleutheratorum, il y rapporte 6 especes, dont deux certainement, ei une troisième, d’après l'asser- uon de M. Schaum, apparüennent au groupe dont nous allons nous occuper. Il en connaissait cependant une 4°, qu'il cite dans la Mantissa insectorum , d’a- pres Linne , sous le nom d’Attelabus pensylvanicus ; si nous y ajoutons la Colluiris surinamensis De Géer, nous aurons fait l'énumération de toutes les espéces connues des entomologistes du siecle passé. C'est à De Géer que nous devons la premiere idee du genre Casnonia, qu'il a nommé Co/luiris , mais l'espèce qu'il y a placée étant presque inconnue aux entomologistes , Latreille n'a pas eu en vue l'affinité de l'Odacantha pensylvanica avec cet insecte , et l'a rangée d'abord parmi les Agra. Plus tard il en a fait un nouveau genre sous le nom de Casnonia. Aprés lu, M. Klug., qui n'avait pas connaissance de son travail, a donné à ces espèces le nom générique d'Ophionea , qu'Eschscholtz , dans son Zoologischer Atlas, a plus particulierement affecté à РО. cyanoce- phala Fabr., de sorte qu'en definitive le nom de Casnonia est resté à toutes celles qni ont les articles des tarses simples. Dejean , dans le premier Volume de son Species, avait reconnu que la Colluiris surinamensis De Géer appartenait au genre Casnonia, tel qu'il l'avait concu, 27] mais comme un groupe de Cicindeletes , les Collyris Fabr., avait généralement recu ce nom, quoiqu'à tort sans donte , fidéle au sage principe qu'il est inutile de changer un nom universellement adopté pour un autre, méme plus ancien, mais tombé en désuétude, il maintint la dénomination de Casnonia , tandis que M. Brullé, partant du principe contraire, exige qu'on rétablisse le nom de Colluiris, innovation qui n'a pas pris. Ce groupe se composait des lors de trois genres, savoir : Odacantha, Casnonia et Ophionea , auxquels on adjoignit plus tard les Leptotrachelus , les Cordi- stes, plusieurs autres genres voisins et méme les 4- gra. Nous sommes d'avis qu'on y a introduit ainsi des éléments étrangers , et nous proposons de les élimi- ner, pour n'y conserver que les trois genres men- tionnes ci-dessus. On trouvera plus bas l'ensemble des caractéres disünctifs de ce groupe. Divers entomologistes ont fait connaitre successive- ment un assez grand nombre d'espéces nouvelles. Au type du genre Odacantha sont venues se joindre РО. senegalensis , de Laporte, et tout-récemment РО. Üi- tura Schmidt-Goebel. Ce dernier auteur a également enrichi le genre Ophionea de deux espéces nouvel- les, trouvées par feu Helfer dans la presqu'ile orien- tale des Indes; mais c'est surtout dans le genre Cas- пота que nos connaissances se sont le plus étendues. Les anciens entomologistes n'en connaissaient que trois savoir: C. pensylvanica Linné, elongata Fabr., et surinamensis De Geer.; On en trouve une 4° dans lEncyclopédie méthodique, la C. senegalensis. Le 28 Species du Comte Dejean en contient 5 ou 6 nouvel- les (la C. rugicollis Dej. étant peut-être la C. suri- namensis ; mais en revanche la C. senegalensis Dej. paraissant différer de celle de l'Encyclopédie ); Spix et Martius en ont rapporté une 10° de leur voyage au Brésil, la C. varücornis Perty; les Annales de la Société entomologique de France renferment la des- cripüon des C. Z-signata et transversalis Dupont, ainsi- que des C. 4-maculata et maculicornis Gory et de C. geniculata Chevrolat. Mr. de Laporte a décrit dans ses Etudes entomologiques les Casn. ænea et Leprieu- rii Buquet et a reproduit sous le nom d'armata la C. maculicornis, en l'accompagnant d'une assez bonne figure. Vers la méme époque parurent les Jahrbücher der Insektenkunde de Klug., ou se trouve décrite une 18° espèce: la C. crispa et l'Histoire naturelle des Insectes par MM. Audouin et Brullé ou l'on trou- ve les C. flavicornis et didyma. Les explorations ré- centes de la Colombie et du Mexique ont fait con- naitre les C. plicaticollis et fusca Reiche, les С. Funckü , marginestriata Putzeys , et picta mihi. M. Sahlberg fils a aussi rapporté de son court séjour au Brésil la C. subtilis ; enfin M. Schmidt-Goebel a trou- vé parmi les insectes de feu Helfer 2 espéces nou- velles, qu'il a nommées bimaculata et tetraspilota, et dans les pages qui vont suivre, je donne des des- criptions détaillées de 4 espéces nouvelles du méme groupe, ce qui porte a plus de trente le nombre des Casnonia connues jusqu’à présent. Toutes ces espéces ne me paraissent cependant pas pouvoir étre groupées dans un seul genre. Me fon- 29 dant sur des caractéres dont personne maintenant ne conteste la valeur, sur Ja conformation de la languet- te, des mächoires et des palpes, j'ai cru devoir sé- parer les espéces qui se rattachent à la C. pensylva- nica, de celles qui se groupent autour de la C. ru- gicollis. J'ai conservé aux premieres le nom de Cas- пота, et j'ai donné aux autres le nom nouveau d’Apiodera. Un troisiéme genre, Plagiorhytis, est éta- bli sur une espèce nouvelle. Caractères du groupe. Ligula porrecta, ovata vel parallela, antice fortiter rotundata, medio sæpius truncata, interdum subemar- ginata ; setis 4 instructa; — paraglossæ, apice liberæ, angusta, ei aut æquales, aut eam superantes. Maxillæ falciformes, apice haud hamatæ, porrecte, acute, intus spinulis remotis instruct? ; appendice compresso, apice subacuto, biarticulato. Palpi tenues ; articulo ultimo plerumque fusiformi subacuto. | Mandibule tenues, acute, parum arcuate, haud ha- matæ, intus obtuse unidentatz. Mentum trilobum ; lobis apice acutis. Antenne tenues, filiformes, longiuscule, articulo 1° crassiusculo, parum elongato ; basi glabra ; interdum totæ fere pubescentes. Tarsi filiformes, in utroque sexu fere æquales ; ar- ticulo quarto apice subemarginato, vel angulis apica- libus in lobos tenuissimos productis. Unguiculi simplices. 30 Caput basi constrictum, pone oculos productum. Thorax subcylindricus, elongatus, tenuis, capite an- gustior. Elytra apice truncata, vel emarginato- bidentata. Abdomen truncatum. TABLEAU DES GENRES. Paraglossæ ligula multo longiores. . . . . . . t. » ligule-subeqnales emp 1. Palporum articulus ultimus precedente brevior. Plagiorhytis. » P n " longior .4piodera. 9. Tarsi articulus quartus utrinque in lobum productus.Ophionea. " » » sabemarsinatus-N. "2 ONE LEONE 3. Thorax antice attenuatus, collum globosum . Casnonia. » antice non attenuatus, collum cylindricum.Odacantha. D'autres genres à tarses simples ont été placés ici par divers auteurs. Les Stenocheila et les Ega que jai pu étudier, ont les paraglosses adhérents jusqu'à lextrémité de la languette et la dépassant un peu, celle-ci ironquée carrément; je ne connais ‚pas la forme qu'affecte cette partie dans les Lasiocera , les Stenidia et les Trichis ; je croivais les deux derniers voisins de mes Clycia et des Dromíus, le premier est peut-être voisin des Ega, mais comme je n'ai Jamais vu ces insectes ; il m'est impossible de dire mon opinion là dessus. Ces insectes, dont les premiers états n'ont pas en- core été observés , paraissent avoir les moeurs des Bembidium , se tenant comme ceux-ci dans les en- droits humides et marécageux, sous les pierres, les feuilles, ou bien au bord des ruisseaux , prompts à 31 s'envoler comme les Bembidium , les Lopha, etc., mais n'ayant pas uu vol soutenu comme les Cicinde- la. L'organisation des tarses est en harmonie avec ce genre de vie; le seul genre qui fasse exception dans cette petite famille, les Ophionea, qui habitent les rizéres de l'Inde , a la faculté de grimper sur les plantes de riz ; des lors leurs tarses rappellent quoi- qu'imparfaitement ceux des espèces phytonomes, et d’après les notes qu'a laissées le D' Helfer qui les a observées, leur vol est plus prolongé. Ils habitent de préférence les régions les plus chau- des de l'ancien et du nouveau continent, deux espé- ces seulement étendent leur habitation assez loin vers le nord ; on n'en connait. point encore. de l'Australie ni dans l'Archipel indien. ]. Pracionmurris. œluysoc, transversal, ójvríc, vida. Ligula ut in Apioderis. Palpi labiales, gvaciles, art. 2° longissimo tenui, 3- breviore, tenui, subcylindrico. Мах valde elongate, tenuissime , appendice an- gusto, medio haud dilatato , basin versus sensim at- tenuato, apice subrotundato, maxillæ æquali. Palpi maxillares graciles ; art. 2° incrassato, subar- cuato, parum elongato ; 3° filiformi, precedente lon- giore ; 4° subinflato, precedente multo breviore. Mandibule ut in Apioderis, attamen longiores et an- gustiores. 32 Labrum iransversum, antice emarginatum, ciliatum- que, medio latius excavatum. Mentum. Antenne filiformes, tenuissime , basi triarticulata glabra, ceterum pubescentes ; art. 1° crassiore , cy- lindrico ; parum elongato ; 2° breviusculo, 3° primum æquante, ceteris perparum longiore, his elongato-qua- dratis, angustissimis, compressis, ultimo acuto. Pedes elongati, tenues ; femora parum inflata, pilis longuisculis erecüs perpaucis hinc ide sitis; tibie recte, cylindricæ, lineares, parce ciliate ; anticæ in- tus emarginatæ ; tarsi longitudine tibiarum ; art. 1° et ulümo longissimis , intermediis sensim brevioribus , supra utrinque canaliculati, ante apicem bisetosi, sub- tus densius ciliati; 4° subemarginato. Structura corporis fere ut in Apioderis. Elytra me- dio profunde transversim rugata, inde momen ge- neris. C'est surtout par la briévete du dernier article des palpes par rapport au précédent, par sa forme moins subulaire, plus ovalaire; ainsi que par la forme trés étroite et trés gréle des máchoires que je distingue ce genre des Apiodera. P. flavomaculata. Nigra, nitida. elytris quadrimaculatis, maculis , fe- morum, basi, coxis posticis tibiarumque medio latius antennisque pallidis, his basi summoque apice piceis. long. 5'/,—G lignes. Téte lisse, en ovale peu allongé, front trés inégal, 33 ainsi que l'épistome, qui est distinctement séparé du front et tronqué carrément ; 2 points piliferes placés lun derriére l'autre de chaque cóté entre les yeux ; ceux-ci grands el assez saillants , partie s'étendant derriere les yeux jusqu'à l’origine du col, assez con- vexe, un peu arrondie sur les cótés ; sillon transver- sal dela base bien marqué ; col globuleux. Corselet aussi long que la téte avec les mandibules , moins large que la parue comprise enire les yeux, un peu aminci depuis le milieu jusqu’au bord antérieur qui se reléve légérement pour recevoir le col; distincte- ment étranglé prés du bord postérieur, qui est rele- ‚ve en bourrelet ; cylindrique d’ailleurs, avec une ligne longitudinale bien marquée sur le milieu et un irés faible bourrelet latéral un peu ondulé qui sépa- re le dessus des côtés inférieurs du corselet ; tout le dessus est sillonné en travers par de fortes rides ré- guliéres, qui se prolongent plus faiblement au des- sous du bourrelet lateral sur les côtés, mais, s'obli- lérent en dessous; un point pilifére en dedans du bourrelet latéral, un peu avant le milieu de la lon- sueur. Ecusson allongé, étroit, paralléle, terminé en pointe et pénétrant entre la base des deux élytres. Elytres, aussi longues que la partie antérieure du corps ; deux fois plus larges que la tête avec les yeux, avec un prolongement autour de l'écusson qui penetre dans l'orifice de la base du corselet; еп for- me de rectangle allongé ; épaules saillantes, arrondi- es au sommet, et coupées un peu obliquement ; có- tés presque parallèles, légèrement dentelés derrière les épaules, faiblement sinués avant le milieu ; à pei- N. I. 1848. 3 34 пе dilatés, mais un peu arrondis à leur moitié posté- rieure, surlout vers l'angle externe de l'extrémité , laquelle est tronquée obliquement, échancrée vers la dent externe qui est assez saillante et aigue , elle forme un petit angle rentrant sur la suture; le des- sus est peu convexe au milieu, mais il descend for- tement versla base et surtout vers les bords latéraux, qui sont trés-fmement rebordés ; sur le premier tiers on remarque une légére dépression transversale qui remonte de chaque cóté vers la base en dedans de l'épaule, et encore une petite convexité antérieure ; les stries sont fortement marquées, et réguliéres à la base et vers l'extrémité, distinctement ponctuées ; les» intervalles convexes, et presque relevés en caréne 3 vers l'exirémité ; sur le milieu une large bande con- verte de fortes rides transversales irrégulières , for- mant un réseau qui s'étend d'un bord à l’autre, et se confondant avec les stries et les intervalles de la base et de l'extrémité ; tous les intervalles trés-lisses; par-ci par-à des poils raides sortant du fond des points. Dessous du corps lisse, poitrine convexe. Téte, élytres, dessous du corps et moitié extérieu- res des cuisses d'un noir trés luisant, corselet un peu opaque ; sur chaque élytres une tache placée au pre- mier tiers, un peu oblique, composée de quatre ta- ches oblongues, placées sur les 4°, 5°, 6°, et 7° m- tervalles, de longueur presque égale, la 2* seulement beaucoup plus courte que les autres; une 2° tache transversale au 2° tiers s'étendant du 5° au 8° inter- valle, formée pareillement de quatre taches oblongues, dont la 1° et la 3° plus longues que les deux au- + 35 ires ; entre ces petiles taches se prolonge le fond obscur des stries. Ces taches, les trochanters, la pre- miére moitié des cuisses, la plus grande partie des jambes et des antennes d'un jaune pále ; parties de la bouche, les trois premiers articles des antennes, la base du 4° et l'extrémité de 11°, la base et l'ex- irémité des Jambes et les tarses d’un brun plus ou moins rougeátre, plus ou moins noirátre. Cette jolie espèce est origmaire de la Colombie. J'en ai trouvé un individu dans la Collection Gory , désigné comme venant de Cayenne et sous le nom de Casnonia Lacordairei Dej., mais comme Klug., en parlant de ce dernier ( Jahrb. der Insektenkunde. p. 48. n° 5) dit qu'il diffère de la C. quadrimaculata Gory par les arücles intermédiaires et extrémes des antennes noirátres, il est clair que cene saurait étre le méme insecte, et je crois méme que l’indieation de l'habitat est inexact. APIODERA dos , poire ; d£oy, col. Ligula subcornea, porrecta, lateribus ápicem ver- sus parallelis, hoc medio latius recte, utrinque satis oblique truncato, setis quatuor, intermediis binis lon- gissimis, instructo ; paraglosse tenuissimæ , membra- naceæ, longe ante apicem a ligula sejunctæ, eandem multum superantes, angustissime, parallele, apice ob- tuse rotundatæ, glabrae. Palpi labiales ut in Casnonia , attamen paulo lon- giores et aculiores. 2^ 36 Мах cornes, pellucidæ, tenues, porrectæ , pa- rum arcuate, Subangustæ, acutissimæ, intus setis for- tibus distantibus armatæ ; appendice eis æquali, biar- ticulato, medio leviter dilatato, compresso, basi lon- gius apiceque. attenuato, subarcuato. Palpi maxillares ut in Casnonia, sed paulo longio- res, apicem versus magis altenuati. Mentum transversum, subplanum, medio nonnihil convexum, sinu anteriore satis profundo, dente ma- jusculo, acutiusculo, lobis exterioribus paulo brevio- re, his extus parum dilatatis, apice acutis. Mandibulæ tenues, corneæ, porrectæ, falciformes, parum arcuate, acute, leves, mtus subdeclives, satis anguste, dente basali minusculo. Labrum ut in Casnonia. Antenne longiuscule , filiformes fere ut in Casno- nus, plerumque densius pubescentes, basi quoque in nonnullis subpubescente. Pedes ut in Casnoniis, tbus tarsisque utrinque evi- dentius carinatis, fortius pilosis. Caput crassiusculum, basi valde constrictum, | collo distincto sphærico. Thorax longissimus, angustus, subcylindricus, ante- rius longius attenuatus, ante basim strangulatus. Elytra sabquadrata , sub-elongata , basi apiceque plerumque subgibbosa, apice truncato-emarginata, den- te externo plerumque aculo, abdominis apicem haud tegentia. Ce genre différe surtout des Casnonia, par la lon- gueur des paraglosses, qui dépassent de beaucoup lextrémité de la languette , dont elles sont séparées 37 ar une échancrure trés-profonde dont le fond est arrondi; (*) par la forme plus étroite des machoires, et surtout de l'appendice palpiforme qui est moins dilate vers le milieu, et a la forme d'une lame un peu arquée bien plus étroite. Les palpes sont aussi plus gréles que dans les Casnonia, le dermer article. est plus allongé, plus gréle et plus aminci vers l'ex- trémité. La pubescence des antennes, des Jambes et des tarses en dessus est plus forte. Une particularité singuliére dans ce genre , c'est que , dans quelques espèces , les 3'/, premiers articles des antennes sont tantót glabres, tantót seulement un peu moins pubes- cents que lessuivants, on remarque aussi que les ar- ticles obscurs sont couverts d'une pubescence plus longue, qui les fait рагайге plus larges ; les Jambes sont finement cannelées , et le dessus des tarses est muni de chaque cóté d'un sillon longitudinal plus ou moins distinct. On pourrait établir deux sous-divisions dans ce gen- re, selon que la tête est lisse ou rugueuse, mais beau- coup d’especes sont trop imparfaitement décrites (*) Je crois devoir faire observer que souvent les paraglos- ses, à l'état sec, se roulent dans le sens de la longueur com- me le font les feuilles, à cause de leur extréme finesse, et pa- raissent se terminer alors en pointe; quelquefois elles se col- lent aux cótés de la languette, et n'en paraissent pas séparées; c'est à cela qu'il faut attribuer les erreurs dans lesquelles sont tombés quelques auteurs ; erreurs bien excusables quand on con- sidere la difficulté qu'on éprouve à bien examiner ces petits organes. 38 pour qu'on puisse les placer convenablement sans les avoir vues. * 1. A. rugicollis Dej. Nigro-picea, capite rugulo- so, thorace plicato, posterius abrupte inflato ; elytris pubescentibus, brevibus, macula laterali alba, anten- nis pedibusque albovariegatis. ( Cayenne) 1. 3'/,— 3°/,/'. Colliuris surinamensis ? De Geer, Мет. sur les Iis. IV. р. 90. pL 17. f, 16. nu A incequalis Dej. Atra, capite ruguloso , tho- race plicato, anterius parum nec abrupte attenuato , elytris subglabris, subelongatis, macula laterah alba, antennis pedibusque albovariegatis. ( Brésil. ) 1. 5*7 /". Species, 3. A. crispa Klug. Nigra, capite ruguloso, thorace plicato, attenuato, elytris elongatis, unicoloribus, an- tennis pone basim apiceque iriarticulato , femoribus basi tibiisque medio albicanubus. (Brésil. ) Jahrb. d. Ins. К. p. 48. me. 7. 1. 3°7,". * 4. A. tuberculata. Nigro-picea, capite ruguloso, thorace plicato, mzequaliter attenuato , elytris pubes- cenübus, subelongaus, tuberculatis, ante apicem fus- co-variegalis, antennarum articulis 3° et 4° ultimisque 3 albicantibus ; pedibus fuscis albo-variegatis ( Co- lombie, 3 Exempl. Dupont. ) 1. 3'/,^. Sans doute trés-voisine de la précédente, mais bien disüncte. Je la comparerai à la Rugicollis. Tête un peu plus ak longée derriére les yeux, devant du front imprimé trausversalement comme dans l’Inæqualis ; pubescen- ce plus courte, Jaunátre. Forme du corselet presque la méme , que dans la Rugicollis, avec les mêmes ; 39 ondulations ; moiué antérieure moins amincie, renfle- ment postérieur moindre quoique sensible ; rides du dessus plus marquées sur la partie renflée ; bourre- let latéral presque effacé derriére le milieu. Elytres de la méme largeur, plus allongées, un peu rétrécies vers la base; épaules coupées plus obliquement et plus arrondies ; extrémité tronquée et échancrée de méme, dents bien marquées, mais légérement arron- dies au sommet ; le dessus pubescent, un peu moins convexe ; les mémes inégalités, stries aussi ponctué- es; intervalles impairs plus larges, munis de tuber- cules plus distincts que dans l'Inequalis, séparés par des dépréssions d’où sortent de longs poils raides ; tubercules visibles sur tout le 9° intervalle, mais moins nombreux ; stries plus profondes vers la base et l'exirémité, mais moins oblitérées sur le milieu; vers l’éxtrémité du 7° intervalle une callosité allongée. Dessous du corps presque lisse. D'un brun-noiratre un peu moins terne que dans la Rugicollis, point de tache latérale ; moitié postérieure du bord latéral et extrémite rougeälre, prés de celle-ci une bande bri- see étroite , en forme de v renversé, de même cou- leur, qui n'attemt ni le bord ni la suture, et qui est peu distincte. Antennes blanchátres ; les 2 premiers articles, le bout des deux suivants, les 5°—8° noirá- ires. Pattes d'un brun clair ; base des cuisses et mi- lieu des Jambes blanchátres. «Mr. le Comte Mannerheim et Mr. Auguste, en- tomologiste de H. Petersbourg me l’ont envoyée com- me venant du Bresil. » 5. A. Funckii Putzeys. Ata, capite ruguloso, tho- 40 race plicato, inæqualiter attenuato, elytris oblongis, subtuberculatis, quadrimaculatis , antennis basi palli- dis, pedibus fuscis albovariegatis. ( Venezuela ) Prém. entom, p:19.: 1976. bt. ^t; ` 6. A. marginestriata Putz. Aira, capite nitido, an- lice inæquali, thorace plicato, subinæqualiter attenu- alo, cyaneo, elyiris glabris, parum elongatis, bispino- sis, margine toto striato, medio laevibus, antennis pe- dibusque fuscis, ilis pone basim, femoribus basi te- staceis. (Mexique, Oaxaca.) Prem. entom. р. 19. nit og wen * 7. A. maculicornis Gory. Picea, immaculata, ca- pite nido, fronte inæquali, thorace sublævi, conico, arcuato ; elytris pubescentibus, elongato-quadratis, valde bispinosis, totis striatis, antennis pedibusque di- luus, illis antemedium apiceque infuscaüs , his basi pallidis. Ann. Soc. Ent. Fr. 1833. p. 180. Casn. armata Lap. Etud. entom. р. 41. pl. 1. f. 6. C. spi- nipennis, Dej. 3° Cat. p. 7. ( Cayenne); l. 4/,". 8. A. quadrisignata Dupont. Nigra mida, capite levi, (inæquali. ), elytris glabris, elongato-quadratis, dente externo forti, strialopunctatis, quadrimaculatis, maculis minutis antennis basi pedibusque dilutioribus, geniculis nigris. (Cayenne ) Laporte Ann. Soc. Ent. Fr. 1832. p. 387. 1. Aula 9. A. plicaticollis Reiche. Cyaneo-chalybea, capite nido, fronte inæquali, thorace plicato, tenui, elon- gato, elytris. elongato-quadraüs , apice emarginatis , punclato-siriatis, quadrimaculatis, maculis transversis, antennis testaceis, medio nigris pedibus brunneis, ba- 1 41 si testaceis. ( Nouv. Grenade ) Rev. Zool. Cuv. 1842. p. 241. 1. 47," 10. A. geniculata Chevrolat. Fusco-nigra , capite levi, fronte mzequali, thorace sublævi, tenui, subco- nico, elytris elongato-quadratis , apice iruncatis et maculatis, basi apiceque subcostatis , antennis pedi- busque fulvis, geniculis nigris. ( Brésil.) Gory, Ann. Soc. Ent. Fr. 1833. p. 180. 1. 4v. 11. 4. elongata Fabr. Nigra, capite lævi., thorace elongato, cylindrico, elytris elongatis, striatis, flavo- bifasciatis, fascia posteriore intus ad apicem excur- rente, antennis fuscis, pedibus flavis. ( Amérique mé- ridionale , Surinam. ). Odacantha id Syst. eleuth. L p. 229. 5. * 12. A. quadrimaculata Gory. Picea, capite levi, fronte bisulcata, thorace plicatulo, subconico , tenui, elytris fuscis, subelongatis, subemarginatis, punctato- striatis, luteo-quadrimaculatis , antennis pedibusque fulvis, pallido-variegatis. (Cayenne ) Ann. Soc. Ent. Fr. 1833. p. 179. C. variegata Dej. 3° Cat. p. 7. 1. u. | 13. A. Lacordairei Dej. Precedenü affinis, differt antennis medio apiceque nigris. ( conf. Klug., Jahrb. d. Ins. k. p. 48. n? 5.) Cayenne. * 14. A. insignis. Picea, nitida, capite levi, fronte bisulcata , thorace plicatulo, subconico, minus tenui, elytris elongatis, subemarginatis, basi striato-punctatis, antennis pone basim rufis, femorum basi übüsque di- lutioribus ; 1. 5'/," (Brésil. ). Une des plus grandes de ce genre. Téte aussi 42 prolongée postérieurement que celle de la C. pen- sylvanica, mais d'ailleurs tout-à-fait semblable à celle de la 4-maculata ; fossettes et impressions du front moins profondes. Corselet comme dans celle-ci, plus gros et proporüonnellement plus renflé posterieure- ment. Elytres presque plus longues que la partie an- térieure du corps, encore plus allongées que dans la 4-maculata ; de forme d'ailleurs exactement pareille, excepté que la dent postérieure externe est plus ai- gue et se dirige un peu en dehors ; le dessus tout aussi peu convexe ; inégalités de la surface. plus di- stinctes, calleuses devant l'angle externe ; au lieu de stries des séries de points beaucoup moins gros et plus serrés que dans la Pensyleanica , qui vont jus- qu'au milieu et sont presque complétement effacées postérieurement ; intervalles planes, quelques uns s’elevant légèrement à l'extrémité. pres de la suture et du bord extérieur. Abdomen tres-finement reticu- lé. Pomt de pubescence, quelques poils verticaux sur la téte et sur la base des élytres ainsi que sur les cuisses. Celles-ci plus fortes et pattes plus allongées que dans la 4-maculata. Entérement d'un brun-noiratre brillant, surtout en dessus , callosité postérieure des élytres légèrement transparente ; partie poslérieure du rebord inférieur de celles-ci, mandibules, 2°, 3° et premiere moitié du . 4° article des antennes, extrémité de chaque article des palpes rougeätres ; base des cuisses jaunátre ; la plus grande partie des jambes plus claire que le res- te des pattes. 15. A. rufipes Dej. Yicea, subænea, nitida, capi- 43 te levi, thorace basi plicatulo, subconico, elytris ba- si striato-punclalis, apice emarginatis, antennis basi pedibusque rufis, femoribus apice obscurioribus. (Amérique septentrionale) 1. 4". М. J. Le Conte n'en fait cependant pas mention dans son Catalogue. ( Ann. Lyc. Nat. hist. N. Jork. IV. ). M. Brullé ( Voy. d'Orbigny etc. ) dit que cet in- secte se trouve aussi à Cayenne et dans la Républi- que Argentine (Corrientes, bords du Parana). Est- ce bien la méme espéce ? 16. A. varücornis Perty. Piceo-ænea, elytris stria- us, macula transversa postica Йауа; antennis rufo alboque variegatis, femoribus basi dilutioribus. ( Bré- sil.) 1. 4'/,. Spix et Martius, Del. anim. art. ins. p. I ph bf f 1 | Ш. Орнтоме. ógiovzoc, qui tient du serpent. Klug. Entom. bras. spec. p. 24. Eschscholtz, Zool. Atlas. И. p. 5. Casnoidea Laporte Eiud. ent. p. 40. Tarsi arüculo quarto, precedente haud latiore, pau- lo breviore, angulo terminali utroque im lobum lon- gum, angustissimum producto (nec, ut in alüs gene- ribus, usque ad basim fisso. ). Cetera omnia ut in Casnoniis. Plusieurs auteurs ont déjà parlé de la forme du 4° article des tarses de la C. cyanocephala, je complé- ierai leurs observations en faisant remarquer que cet arücle n'est proprement pas bilobé, mais qu'il est 44 semblable à celui des Casnonia, avec la différence que les angles inférieurs sont prolongés en forme d'appendices irés-minces, allongés et peu divergents. | On en connait trois espèces, savoir: 1. суапосе- phala Fabr. (Odacantha), espéce bien connue, et D deux espéces décrites par M. Schmidt-Goebel, dans son travail sur les Insectes récoltés par feu Helfer dans l'Inde transgangétique, I. р. 20—21 n° 2 et 3, sous les noms d’Interstitialis et de Nigro-fasciata. IV. Casnonta. Latreille (et Dejcan). Iconogr. des Col. d'Eur. Ophionea Klug. Ent. bras. spec. p. 24. Ligula subcornea, porrecta, ovata, apice plus mi- nusve iruncata, vel etiam subemarginata, quadrisetosa, setis intermediis longissimis ; paraglossæ tenuissime , membranaceæ, longe ante apicem libere; ligulam vix superantes, interdum breviores , anguste , subacute, glabrae. Palpi labiales breves , art. 1° brevissimo, 2° elon- gato, intus setis duabus, apice extus seta unica in- siructo, ulumo precedente nonnihil longiore , cras- sioreque, apicem versus attenualo, fusiformi. Maxillæ cornes , pellucidæ , tenues, parum por- rectæ, sat arcuate, basin versus sensim latiores, intus spinulis longis remotis armate; appendice из quali, biarüculato, basi attenuato, medio dilatato, compresso, arcualo, apicem versus angustiore. Palpi maxillares parum elongati, glabri art. 1° bre- vissimo , 2° compresso, subarcuato, latiore; 4 ut 45 labialuim ultimus, 2° æquali, intermedio, h. e 3° sub- conico, breviore, tenui. Mentum. transversum, sat planum, medio convexius- culum , sinu anteriore profundo , dente maiusculo , acuto, triangulari, lobis. externis breviore, his parum dilatatis, acutis. Mandibule cornes, mediocres, falciformes, arcuate, acutæ , leves, intus declives, ad basin latiuscule , dente baseos obtuso. Labrum transversum, planum, antice piliferum. Antenne longiuscule, thorace longiores, filiformes, articulis elongato-quadratis, pubescentes, basi articu- . 1 5 О 0 - 2 . à я A . s lis 3'/, glabris, 1° crassiore , parum elongato , cylin drico, 2° brevissimo, ceteris æqualibus. Pedes graciles , elongati; femora perparum medio incrassata, pilis longioribus hinc inde obsita; tibia fili- formes, recte, cylindrice , ciliate , posteriores apice interno breviter bispinose ; anticæ intus emarginate , apice spina brevi; tarsi filiformes , longitudme tbia- rum, subtus densius, supra parce ciliatis , lævibus ; articulis 1° ultimoque elongatis, intermedis sensim brevioribus , 4° apice subemarginato ( haud bilobo ) , ultimo tenui subarcualo; in mare, tarsorum anticorum arüculi tres subtus tenuiter biserialim papillosi, vix dilatati. Caput crassiusculum , basi valde constrictum, collo parvo sphærico. Thorax piriformis, angustus, elonyatus, antice atte- nuatus, basi strangulatus. 46 Elytra latiuscula, subquadrata , apice sinuato-trun- cata, abdominis apicem non tegentia. Abdomen deplanatum, apice truncatum. Dans ce genre la forme de la languette et du labre varie quelque peu. La premiere est tantót tronquée, tantôt échancrée légèrement (C. pensylvanica), tantôt un peu arrondie (С. Pilati. ), dans celle-ci les para- glosses sont aigus, et plus courts que la languette ; tandis que dans la Pennsyleanica, elles la dépassent un tant soit peu. Je serais assez disposé à croire que la C. pustulata devrait former un genre séparé, à en juger par sa forme, la grosseur des antennes, les longs poils qui couvrent tout le corps, mais je n'ai pas suffisamment pu étudier les parties de la bouche. 1. C. senegalensis. Encycl. (non Dej.). Rufa, ca- pite, elytrorumque fascia pone medium nigris. (Séné- gal.) 1. 4 Encycl. шеф. X. 2° p. p. 726. me pa- rait différer de la suivante par la taille et la situation de la bande. * 2. C. dimidiata. Rufa, capite elytrorumque fascia media nigris. (Senegal.) 1. 3" — C. senegalensis Dej. Spec. J'ai dà changer le nom donné par Dejean. * 3. C. pennsylvanica Linné. Nigra, nitida, elytris rufis, fascia media triparlita apiceque nigris, pedibus testaceis, geniculis piceis. (Etats-unis ) 1. 2'7,—3'7,/. Dej. Spec. * 4. C. picta Chaudoir, Nigra, nitida, elytrorum vitta abbreviata subhumerali, singuli macula postica , pedibusque rufis, his fusco-variegatis. ( Californie ) 1. 3". Bull. 1843. p. 697. n? 6. 41 5. C. bimaculata Schmidt. Rufa, capite. elytris que nigris, opacis, his macula postica lutea, antennis ab- domine pedibusque fuscis. (Provinces birmanes ) I. 3'/,—9°/,. Helfer's Samml. aus Hinter Ind. I. p. 18. 19. 6. C. lineola Dej. Nigra, opaca, elytris. macula transversa anteriore lineolis que duabus posticis fla- vis, antennis pedibusque pallidis, illis basi apiceque, femoribus extus nigricanübus. ( Sénégal.) 1. 3”. Spe- cies. ^ 7. C. transversalis Dupont. Nigra , opaca, elytris linea transversa antica, lineolis duabus posticis, lim- bo apicali, antennarum femorumque basi pallidis. ( Sénégal. ) 1. 2'7,”. Laporte. Ann. Soc. Ent. Fr. 1832. р 388. 3. * 8. C. Pilati. Picea, nitida, antennarum femorum- que basi pallida. . C. fusca Reiche Rev. Zool. 1842. p-29o Our. 194: Dans cette espèce, les élyires sont à la partie an- térieure du corps dans un rapport inverse de celles de la pennsylvanica. Tête beaucoup plus courte que dans celle-ci, surtout beaucoup moms allongée der- riere les yeux, pas plus longue que large, fortement rétrécie vers le col qui est petit et globuleux ; côtés très-légèrement arrondis derrière les yeux qui sont gros et beaucoup plus saillants ; le dessus trés-lisse, plus convexe ; entre les antennes deux fossettes cour- tes, assez larges, à fond lisse ; une légére dépression entre la partie antérieure des yeux, et sur le milieu du front une реше impression en forme de v ren- versé. Corselet un peu plus court, environ de la 48 longueur de la téte et de la largeur du front entre les yeux ; cylindrique, assez renflé au milieu , plus retréci devant que derriére, for.ement étranglé prés de la base ; bord antérieur se redressant à реше; base relevée en bourrelet ; le dessus finement strié en travers; le dessous lisse ; la ligne du miheu un peu plus disuncte que les bourrelets latéraux qu’on voit à реше. Elytres un peu plus longues que la parüe antérieure du corps plus du double plus lar- ges que la téte avec les yeux, en carré peu allon- ge, légérement dilatées au delà du milieu à peu prés de la forme de celles de la pennsylvanica, extrémité tronquée un peu plus obliquement , et distinctement sinuée ou échancrée prés de l'angle externe ; celui- ci un peu saillant, quoique arrondi au sommet; le dessus plus convexe , légérement déprimé en travers au premier tiers vers la suture ; siries assez marquées sur toute leur longueur, disünctement ponctuées , intervalles assez planes, lisses, quelques points enfon- cés sur le 3° intervalle , et d'autres plus nombreux sur le 9*. Abdomen dépassant l'extrémité des élytres; ponctué en dessus ; le dessous du corps trés-lisse , antennes et patles gréles, médiocrement allongées. D'un brun-noirätre légérement bronzé, qui devient plus clair et comme blanchätre vers les. cötes et l'ex- irémité des élytres ; yeux blanchátres ; antennes bru- nes, 2°—4° articles plus clairs , cuisses brunes avec les trochanters et la base d'un blanc sale, Jambes et tarses plus foncés que la base des cuisses , fauves ; palpes bruns, avec la base plus claire. J'ai recu cet insecte (2 ex.) de M. Dupont sous 49 le nom que je lui ai conservé ; il me marque qu'ils ont été trouvés au Yucatan par M. Pilate. Je croirais presque qu'elle ne diffère pas del'espéce colombien- ne que M. Reiche a décrite sous le nom de fusca , mais la description de cette dernière n'est pas assez complete pour пе pas laisser des doutes à cet ésard. 9 C. tetraspilota Schmidt-Goebel. Picea, nitida, prothorace rugoso, punctato, subelongato, elytris ma- culis 2 flavis, antennis pedibusque — rufo-testaceis. ( Prov. birmanes ) | 4". Helfer’s Samml. aus Hinter Ind, p.19: 2. * 10. C. pustulata Dej. Picea, nitida, hirta, thora- ce grosse punctato, breviore ; elytris macula postica didyma apiceque interdum et pedibus flavis. Species; var. C. didyma Brullé. Hist. nat. des Ins. IV. p. 138. 4.—( Sénégal. ) 1. 2?/ ". Je ne puis placer provisoirement qu'ici qnatre es- péces qui sont peut-étre des Apiodera ; mais n'ayant pas vu ces insectes, et ne connaissant pas les détails de la bouche, je ne saurais rien avancer de positif à ce sujet. Ges especes sont : 1. C. enea Buquet. Obscure ænea, elytris ime- qualibus , striato-punctalis, ore antennisque piceis, pedibus nigris, femorum basi pallıda. (Cayenne ) ]. 3". Laporte, Etud. entom. p. 41. 1. 2. C. Leprieurü Buquet. Viridi-ænea ; thorace ru- goso-punctato ; elytris striato-punctatis, fusco-variega- lis, ore antennisque rufis , pedibus pallidis. ( Cayen- ne ) l. 3". Laporte, Etud. entom. p. AT. 2 3. C. flavicornis Brullé. Niero-picea, nut la, tho- enl ? N° 1. 1848. 4 50 race rugoso-punctato, parum elongato, elytris striato- punctatis, lineola. subapicali rufescente, antennis pe- dibusque flavis. ( Rio-Janeiro ) ; 1. 3^". — Hist. natur. des Ins. IV. p. 138. 3. pl. 4. £. 2. 4. C. subtilis Sahlb. jun. Nigra, subnitida , tho- race rugoso-punctato, elongato; elytris striato-puncta- tis, lineola subapicali rufescente, antennis rufescenti- bus, pedibus flavis. ( Rio-Janeiro ) ; 1. 27, — В. Е. Sahlberg. Coleopt. dieb. XV—XXVII. Dec. 1839. ad Rio Janeiro lecta ( Act. soc. sc. Fenn. ) 1844. p. 504. p. 7. Parait différer de la précédente par la taille et quelques autres détails. ТУ. Орлсактна. Ligula apice obtuse rotundata; paraglossæ apice liber, hgulam vix æquantes, apice rotundatæ ( cal. ut in Casnonüs. ). Mentum Casnonie, lobis externis apice acule sub- productis. Palpi, id. articulo ultimo paulo crassiore. Pedes, id. tarsorum art. 4 minus emarginato ; ul- ümo subcompresso. Caput basi minus constrictum, collo crassiusculo. Thorax cylndricus, parum elongatus, anterius haud attenualus, basi vix constrictus. Cetera omnino ut in Casnonüs. П m'a été tout-à-fait impossible de découvrir d'au- tres différences entre les espéces de ce genre et les Casnonia ; qui зай s’il ne faudra pas réunir. de nou- 51 veau ces deux groupes, si Гоп découvre quelques formes de transition entre la Casn. dimidiata ( sene- galensis Dej. ) et l'Od. ‘senegalensis de Laporte. Се n'est pas sans quelque étonnement que j'ai lu ce que M. Schmidt-Goebel dit de la languette des Odacantha, qui selon lui est «tronquée, trés légère- ment arrondie aux angles antérieurs ; les paraglosses adhérentes jusqu'à l'extrémité, dépassant à реше la languette de leur extrémité arrondie ; en outre 4 arücle des tarses entier, non échancré. S'il a vu les choses ainsi dans РО. melanura, il y а eu illusion d'optique, si telles sont ces organes dans son О. li- fura, celle-ci ne peut plus faire parüe de ce genre ni même de ce groupe. On ne connaissait que deux espèces de ce genre, savoir: * 1. О. melanura Linné dont ГО. puncti- collis Mannerheim, Bull. 1844. XVII. p. 417. 6 —7 nest qu'une variété qui se trouve répandue, ainsi que le type dans presque toute l’Europe et une partie de l'Asie. * 2 O. senegalensis de Laporte, Aun. pee Eur Pr. Lew. 988.4, Kiud. „Ent. polyol if, 5i Dans le cas où il serait jugé convenable de fondr. les Casnonia avec les Odacantha, il faudrait changer le nom de cette espéce et la nommer Laportei. М. Schmidt-Goebel , décrit une 3° espèce d'Odacantha sous le nom de litura. Helfer’s Samml. aus Hinter Ind. p. 22. 1. mais comme je l'ai déjà dit, 11 n'est pas sür qu'elle apparüenne à ce genre. Elle provient des prov. birmanes. LN ^ 52 RuacocnEPIDES. (*) C'est un groupe bien distinct que l'on a tantót confondu avec le précédent, tantôt partagé pour pla- cer un des genres ( Ctenodactyla ) avec les Agra (Laporte ; Etud. Entom. ). Je lui assigne les caracté- res suivants. Ligula porrecta, petiolato-ovata , apice triangulum rotundato-vel emarginato-truncatum simulans, biseto- за; paraglosse basitantum ligule connate, apice ve- ro longe liber, angusussimæ, ligule subæquales. Мах falciformes, arcuate, haud hamate, parum porrecte, acute , intus spinulis paucis remolis , lon- giusculis armalæ ; appendice compresso, arcuato, cul- iriformi, apice subacute rotundato, biarüculato. Palpi breviuscuh, graciles , articulo. ultimo. ovato , subacuto. | Mandibule mediocres, validiuscule, arcuatæ , acu- tee, dextra intus unidentata. Mentum antice emargmatum, lobis externis aculıs. Antenne fihformes, graciles, longiuscule , articulo 1^ subcylindrico parum elongato, glabro, sequentibus 2 subülius, cxteris densius pubescentibus. (*) La dénomination du groupe est prise du genre Rhago- erepis Eschsch., qui est le méme que celui de Leptotrache- lus Latr., mais le premier nom, étant, je crois, un peu plus ancien et trés bien choisi , devra avoir la préférence; méme dans le cas contraire on pourrait conserver à ce groupe la dénomination que je lui donne comme plus euphonique que celle de Leptotrachélides. 53 Tarsi triangulares, supra setosi, subtus dense pi- losi ; art. 4° elongato, bilobo, usque ad basin fisso ; in ulroque sexu æquales. Caput postice constrictum, collo distincto , cylin- drico. Thorax capite angustior, subelongatus. Elytra longiuscula, capite latiora, apice haud trun- cala, rotundata, abdomen tegentia. Abdomen planiusculum, elongatum , apice sinuato- rotundatum. Tableau des genres. ° Einsuicnli haud bpecünati) X 272. 256. lm at Dsstweuli®pectimatia., e ae te С 1. Ligula apice emarginata. . . . . . . Rhagocrepis. » я integra. . SERE CREER RUE D I ea (s 9 3. Unguiculi basi dilatati. qc eU te Pro CRE » (^ Uunidentatiz some “yd nSehedongehas 3. 5 реа 20. ие u. ClLemod daly lan Les insectes de ce groupe se tiennent. de préfé- rence sur les feuilles , où ils donnent sans doute la chasse aux petits insectes; ils sont assez agiles et font usage de leurs ailes. Les Ctenodactyla et les Pionycha ont éié wouvées par M. Lacordaire sur une plante de la famille des Pontidérées; MM. Vasselet et Sallé ont pris une espéce de Rhagocrepis sur les fleurs d’un Cactus du Mexique, et M. Sahlberg a obtenu la А. brasiliensis en fauchant sur les prairies des environs de Rio-Janeiro. L'organisauon des tar- ses dans les deux sexes de ces insectes , comme 54 dans les Agra, Calleida, Lebia et beaucoup d'autres Froncaüpeunes, ainsique dans les Dyscolus et les Önypterygia, me parait éire dans un rapport intime avec le genre de vie de ces insectes qui tous, au dire des voyageurs, se tiennent sur diverses plantes; elle nous rappelle celle des tarses des Curculionites. 1. RHacocrepis. ( edyeic, fendu, sonic, plante du pied. J. Eschscholtz, Zool. Atlas. И. p. 5. Spheracra Say.—Leptotrachelus Latreille, Cours d'Entomologie. Dejean Spec. gén. des Coléopt. V. p. 286. Ligula cornea, porrecta, lateribus anterius ab in- sertione paraglossarum conniventibus , rectis; apice late truncato, evidenter arcuatim emarginato , angulis subaculis, singulo setam longiorem emuttente , para- glosse longe ante ligule apicem libere, membrane, tenuissimæ, anguste, intus subincarve, ( in slatu des- siccato sepius ligule lateribus adhærentes ), apice acute rotundatz, nec ligula longiores. Palpi labiales graciles, parum elongau; art. 2° lon- giusculo, ienuissimo , apicem versus aliquantum in- erassato, intus setis duabus, apice exteriore setula instructo ; 3°, quam maxillarium ultimus subcrassiore, ceterum conformi, precedente paulo breviore, glabro. Мах parum porrectæ, corneæ, tenues , arcua- te, faleiformes, apice longius attenuate, aculissimae, ( haud articulate ); appendice (т. charact. stirpis. ). 55 Palpi maxillares parum elongati, graciles , art. 1? minuto; 2° 4 que zqualibus , illo subarcuato , vix crassiore, hoc subinflato, ovato, basi brevius , apice longius attenuato, subacuminato ; intermedio , h. e. 3°, breviore, subconico ; omnes glabri. Mandibule validiusculæ, parum arcuate , mediocri- ter porrecte, mius declives, leves, acute ; dextra ba- si obtuse subdentata. Labrum planum, transversum , quadratum , аписе parum emarginatum, margine punctato ciliato. Mentum transversum, planiusculum, antice. trilobum, lobis acutis, intermedio minore, brevioreque , exter- nis intus divergentibus, extus sat dilatatis et rotunda- tis, basi media subconvexa, utrinque excavata. Antenne dimidium corporis æquantes , filiformes, graciles ; articulis singulis apice setulosis , primis 4 subconicis ; 1" 2° que glabris , illo fere cylindrico , subincrassato, ceteris paulo longiore ; 2* brevissimo ; ceteris subequalibus, 3° 4° que pilosulis ; ceteris elongato-quadratis, anguslis, subcompressis, pubescen- ubus ; ultimo summo apice acuto. Pedes mediocres, graciles ; femora perparum ш- crassata, levia, fere glabra; tibie sublineares , api- cent versus perparum crassiores , cylindrice , rectæ modice pilose ; apice interno brevissime bispinosæ ; anücc minus profunde emarginatæ ; tarsi tibus bre- viores ; supra parc:us, subtus densius pilosi ; arlic. 1° longiusculo, seqienübus 3 simul sumptis attamen breviore filiformi, sequentibus 2 triangularibus , an- teridrum latioribus, apice integris, 2° lautudine longi- 56 fudmem æquante ; 3. vero breviore, subtransverso, 4. præcedentibus 2 simul sumplis fere æquali, usque ad basim Боро, lobis parallelis , subdivergentibus , apice rotundats, longius fimbriaus ; uud basi et nuissimo, apicem versus parum dilatato, arcuato, lo- bos tertia parte excedente ; unguiculis tenuibus, ar- cualis, simplicibus, acutis. Caput ovatum, maiusculum, compressum, basi sub- constrictum, collo distincto, brevi, crassiusculo , су- li: drico. Thorax capite plerumque subangustior, sepius cy- lindrieus, subelongatus. Elytra capie latiora, valde elongata, parallela, com- pressiuscula, apice rotundato, minime truncato ; ab- domen tegentia. Abdomen planiusculum, elongatum, subparallelum, apice rotundato, angulis subemarginato-sinualis , ro- tundatis. Habitus elongatus, angustus, agroides. Nous ne nous sommes pas décidés à séparer de ce genre la А. planicollis dont la tête est moins étran- glée à sa base que dans les autres espèces ; le cor- selet au lieu d’être cylindrique , est presque plane, carré, aussi large que long. Quant aux caractéres gé- nériques, ils sont exactement les mêmes; les articu- lations des antennes, des tarses et les pattes sont seulement un peu plus ramassées et moins gréles. Je lis dans louvrage de M. Schmidt-Goebel sur les insectes de l'Inde transgangétique (1. p. 50), que M. Erichson serait d'avis de rapprocher les Lep- 01 totrachelus des Trigonodactyla, parce que, selon lui, la máchoive des ces insectes serait terminée par un onglet articulé ( comme dans la plupart des Cicinde- letes). M. Schmidt-Goebel, se fondant sur cette com- munication du savant prussien ; propose pour ce groupe, au quel il ajoute le genre Hexagonia Kirby, le nom d’Uncinati. Ce caractére est parfaitement. ob- servé dans les deux derniers genres, quoique la for- me de l'onglet soit très différente de celui des Ca- cindéles , mais je Га! vainement cherché , avec de forts grossissements , dans les Leptotrachelus ( Rha- gocrepis), et vu l'extréme analogie de ceux-ci avec les Ctenodactyla, je ne crois pas me tromper en affir- mant qu'il n'existe point. Nous retirons donc cesin- secles du groupe des Uncinati de M. Schmidt-Goe- bel, pour les placer dans celui dont nous nous oc- cupons. : 1. В. Riedelü Eschscholtz. Вафа, thorace longo, iransverse rugato, capite lævi fusco, antennis ( excep- 10 stylo) tarsisque piceis (Ber 1. 4". Zool. A. р. os ate VELL 06 12. * 2. В. brasiliensis Dej. Rufa capite levi mfuscato, thorace punctulato, elytris parallelis, disco planiuscu- lis (Brésil. ) 1. 3°/,/. Species.—var. В. ( Odacantha ) basalis Perty. Spix et Martius del. anim. art. Ins. p. 2. pl. 1. f. 5.—Je possède un individu dont l'extré- mité des élytres n'est pas aussi arrondie , mais plus pointue et un peu. sinuee. (*). —— (*) Il est impossible de décider si le Lept. suturalis Lap. ( Aun. Soc. Ent. Fr. 1832. I. р. 389.) diffère de cette espèce ; 98 * 3. В. equinoctialis. Ва, capite levi, ihorace punctulato, disco за ут; elytris parallelis, subeylin- dricis ( Colombie ) ; 1. 3'/,". Envoyée par М. Melly. Cette espéce qui me semble bien distincte, différe du type de la brasiliensis 1° par sa taille sensible- ment moindre ; 2. par la téte et le corselet moins allongé ; 3° par la maniere dont celui-ci est ponctué; 4°. par la couleur.—Corselet plus court, quoique plus long que large , moins rétréci antérieurement ; cötes moins arrondis; le dessus presque lisse au mi- lieu; ponctuation des impressions transversales plus faible, moins serrée ; au contraire les points enfon- ces de la dépression longitudinale laterale plus gros, se confondant et en faisant рагайге le fond rugueux. Elytres plus convexes vers la suture, nullement ap- plaues, paralléles, moins allongées, arrondies , nulle- ment sinuées à l'extrémité ; cótés commencant à s'ar- rondir dés le dernier tiers. Antennes évidemment plus courtes et plus minces. Tete d'un brun rouge- ätre comme le corselet ; sur les élytres une suture brune, très étroite, nullement dilatée derrière , par- tant de la base et s'arrétant aux quatre cinquiemes, plus distincte, à cause de la couleur moins foncée des élytres. la description que l'auteur en donne se rapportant à peu pres à tous les Leptotrachelus. «long. 3!/, 1. larg. 1.1. D'un jaune « un peu brunätre, tête noire, corselet d'un rouge obscur, ély- « tres avec des stiies longitudinales ponctuées, suture d'un brun «noirâtre, dessous du corps brun.» Voilà comme M. de Lapor- te décrit les espéces d'un genre ou il est si difficile de les di- slingucr. 59 4. В. fulvicollis Reiche. Ка, capite obscuriore thoraceque punctatis , antennis apice geniculisque in- fuscatis ( Colombie ) 1. В geniculatus Klug. im htt. - * 9. R. testacea D ej. Rufa, capite. levi, thorace punctulato, elytris subovatis ( Colombie ); Mexique ? ( Chevr. ) I. fere 4. Species. * 6. R. dorsalis Fabr. Rufotestacea , capite levi, thorace transverse substriato, elytris parallelis. ( Etats unis, Mexique) 1. 39/,". Odacantha dorsalis D ej. Species. 7. В. marginata Brullé. Nigropicea, elytris di- lutioribus, sutura postice abbreviata, margineque toto infuscatis, antennis pedibusque testaceis ( Brésil. ) 1. Sat Hist. nat. des Ins. IV. p. 150. 5. pl. 4. f. 6. * 8. R. planicollis. Picea, capite thorace pectore- que fortius punctatis, thorace deplanato, elytris sub- æneis , latioribus, parallelis (Brésil, N. Fribourg. ). l. 4"- Envoyée par M. Grey, qui l'avait recue de M. Bescke. Facies différent de celui des autres espèces , res- semblant plutôt à une Calleida. ‘Téte carrée, plus large que dans la brasi/iensis, et méme que dans la testacea, bien moins éiranglée à la base ; sillon trans- versal plus large et moins nettement imprimé; col bien plus gros; toute la surface en dessous comme en dessus, exceple l'épistóme ct une bande longitu- dinale derrière le menton, couverte de gros points enfoncés assez serrés, parmi lesquels on ne distingue plus les deux points prés des yeux ni Ja fossette du 60 front; sillon latéral plus court, fortement ponctué. Corselet presqu'aussi large que latéte avec les yeux, pas plus long que large ; beaucoup plus plane , et presque applati; bord antérieur aussi large que le bord postérieur ; angles antérieurs s'écartant des có- tes du col ; presque droits, légèrement arrondis au sommet; côtés légèrement arrondis antérieurement, plus visiblement sinués vers la base; angles posté- rieurs droits, un peu aigus nullement émoussés ; ba- se très légèrement coupée obliquement près des an- gles ; ponctuation du dessus comme celle de la téte, également répartie ; impressions transversales presque effacées, celles des côtés de la base visibles, ligne du milieu peu marquée ; bourrelet latéral remplacé par un rebord tranchant assez étroit ; ponctuation du des- sous plus fine et plus serrée. Elytres aussi longues que dans la brasiliensis, mais au moms dun quart plus larges , épaules un peu plus arrondies ; cótés paralléles, commençant à s’arrondir des le 2° tiers ; rondeur de l'extrémité également obtuse , légérement sinuée ; striées et ponctuées de méme, intervalles plus convexes ; je n'ai pu disunguer que les 2 derniers des 3 points du 3° intervalle ; on retrouve celui du 5°. Devant de la poitrine fortement ponctué ; la pon- cluation cessant sur le milieu derrière l'insertion. des paltes intermédiaires , et se prolongeant sur les có- tés Jusqu'à l'angle. Abdomen lisse, à l'exception. d'un vestige de ponctuation sur les côtés du 1" segment. Antennes её pattes plus fortes, jambes plus courtes et plus velues. Labre non échancré. D'un brun foncé rougeätre, légèrement bronzé sur les élywes, et très | Gl brillant ; la teinte des pattes est d'une nuance plus rouge ; les anlennes sont rousses , avec des taches obscures sur les articles extérieurs à parür du 4. ]I. Pronycua. ( zios, épais, dvvé, ongle). Ctenodactyla Gory, Ann. de la Soc. Ent. de Fran- ce 1833. p. 182. Ligula porrecta, cornea, ante medium latiuscula, apicem versus attenuata, apice longius triangulari, sub- acute rotundato , longius bisetoso, lateribus nonnihil rotundatis ; paraglossis a ligule medio liberis, ab eius- dem lateribus satremotis, sinus fundo subrotundato, angusüs, membraneis, tenuibus, intus arcuaüs , falci- formibus, ligulam æquantes, apice acute rotundatis. Palpi ut in Rhagocrepide, attamen breviores, агй- culis singulis minus elongatis, crassioribus. Maxi le quam m Rhagocrepide minores, minus ad- huc porrectæ, apicem versus brevius attenuate , cæ- terum similes. Mandibule ut in ilis, breviores ; dextra intus den- te longiusculo subacuto valido ante medium armata ( character insignis ). Labrum subtransversum, planum, quadratum, mar- gine antico subbisinualo, medio subrotundato, сШаю, angulis rectis. Mentum transversum, breve ; antice minus profun- de emarginatum, sinu latiusculo, subquadrato, medio VIX sinuato, minime vero dentato, lobis angustis, bre- 62 viusculis, intus parallelis, extus ad basim valde dila- tatis, apice acuto, intus subrecurvo, basi media sub- convexa, ulrinque subexcavata , sutura bisetosa ( hu- jus parüs forma insignis ). Antenne dimidio corpore breviores , graciles, fili- formes ; arüculo 1° teruo dimidio fere longiore, levi- ter arcuato, cetera ut m Rhagocrepide. Pedes fere Rhagocrepidum ; tibie paulo breviores; tarsorum articulo 1° minus filiformi , subtriangulari , sequentibus 2 paulo latioribus ; unguiculis ( unde no- men) basi valde dilatatis, medio abrupte attenuatis, angulo acuto, haud vero ut in Schidonycha dentatis, ceterum simplicibus, hamatis. Caput subcompresso-globosum, oculis valde promi- nulis ; collo tenui, disuncto, cylindrico. Thorax Rhagocrepidum , capite multo angustior, subcylindricus. Elytra thorace triplo latiora, mediocriter elongata, basi subquadrata, subparallela apice omnino. rotunda- ta, minime truncata, abdomen tegentia. Abdomen planiusculum, parum elongatum , apice obtuse: rotundato, utrinque sinuato. Habitus Rhagocrepidis, brevior, posterius latior. Je crois que ce genre nouveau est suffisamment caractérisé 1° par les crochets des tarses simples, ce qui le distingue des Ctenodactyla, 2° par la dilatation remarquable' et tronquée à angle droit presque aigu, du côté interne de la base de ces mêmes crochets, mais cet angle n'est pas prolongé en dent aigue et longue comme dans les Schidonycha ; 3* par l'ab- 63 sence de la dent dans l'échancrure du menton, ca- ractère qui le distingue des trois autres; 4° par la dent aigue et allongée de la mandibule droite , au lieu de la légére sailie qu'on y remarque dans les autres ; 5°, par la forme arrondie , nullement tron- quée ni échancrée de l'extrémité. de la languette ; 6° enfin, par sa forme plus courte et plus élargie po- "stérieurement. Les deux espéces connues, toutes deux decouver- tes à Cayenne par M. Lacordaire et décrites par M. Gory, dans les Annales de la Société entomologique de France, 1833. p. 182 et 183. sont * 1. P. macu- lata—Ctenod. Lacordairei D ej. Cat. 3° éd. p. 6. et ГОР Utristis. — СЕ obscura" Die: Mte. Ill. ЗснтоомуснА. Klug., Jahrb. der Ins. К. р. 50. (^). Tarsi art. 4 longius Боро. Unguiculi non pectmau, sed dente unico longo acu- toque armati. Habitus Ctenodacyla ; elvtris adhuc longioribus. Cetera (teste Ш. Klug. ) ut in Ctenodactyla. A léqoque où M. Klug établissait ce genre , le Musée de Berlin ne possédait en fait de Ctenodacty- la que la C. Langsdorfii et la Lacordairei ; à la quel- y le des deux a-t-il comparé son Schidonychus ? | al les (*) J'ai changé le sexe du genre, pour le mettre en harmo- nie avec celui des autres genres de cette famille. 64 plus fortes raisons de croire que c'est à la premiè- re, car S'il avait examiné la seconde, il eût fait men- tion des crochets simples etc, et il eüt lui-même créé le genre que j'établis maintenant ; ainsi je suppose que son genre a la plupart des caractères des véri- tables Ctenodactyles. On ne connait que la 5. brasiliensis Klug. I. c. ТУ. CTENODACTYLA. D ej. Spec. des Coléopt. I. p. 226. Ligula quam in Rhagocrepide paulo angusuor, api- ce multo angustus truncata, vix emarginata , angulis minime rolundatis, singulo unisetoso. Palpi, mandibule mentumque ut in Rhagocrepide. Maxillæ paulo latiores, apice acute , brevius alte- nualæ. Labrum antice vix emarginatum. | Antenne Rhagocrepidis , stylo paulo longiore (ut in Pionycha ) leviterque arcuato. Pedes longiores ; tarsi fortiores, art. 1° subtriangu- lari elongato , sequentibus 2 preserüm anteriorum, subtransversis, apice subemarginato , 3° angulis api- cis in aculeum brevem (ut in Cordiste ) producus ; 4° profunde bilobo ; lobis paulo brevioribus , magis divergentibus , apicem versus dilatatis , apice obtuse rotundatis, ultimo apicem versus latiore , unguiculis subarcuatis, longius pectinatis. Caput magnum, hexagonum, collo cylindrico, crasso. Thorax angustus, subelongatus, lateribus acute sub- explanato-marginatus. 65 Elytra ut m Rhagocrepide. Habitus usdem haud absimilis. On ne connait que les trois espéces déjà décrites, qui sont : 1°. C. Langsdorfii Klug. Jahrb. р. 50. pl. 1. f. 5.- (Brésil ); *2. C. Drapiezü Gory, Ann. Soc. Fr. 1888. p. 181. Cayenne, et 3. C. Chevrolatü Dej. Spec.; Icon. des Col. d'Eur. I. pl. 11. f. 2. GALERITA. G. lugens. C'est une espéce intermédiaire. entre les G. Lacor- daire et unicolor, mais qui se rapproche davantage de la premiere, dont elle diffère par les angles pos- térieurs du corselet arrondis au sommet, à реше sail- lants , par les élytres tronquées plus obliquement, plus ovales, et dont les cótes sont plus saillantes ; elle se disüngue de l'Unicolor par le corselet allongé et presque parallèles, par les élytres plus longues, et dont les cótes sont un peu moins élevées et moins rapprochées les unes des autres. 1. 747, lignes. Tete plus allongée que dans la Lacordairei, plus carrée ; yeux moins proéminents ; front moins inégal, ligne du milieu plus saillante, lisse ; étranglement un peu moins profond, côtés coudés derrière les yeux ; col plus gros. Corselet plus allongé, moins | cordifor- me ; bord antérieur plus échancré, côtés plus rebor- dés, bien moins arrondis antérieurement, par Ja mé- me moins sinués vers la base ; angles postérieurs nul- № I. 1848. » 66 lement saillants еп dehors, bien plus arrondis au som- met, base un peu moins élroite ; dessus un peu plus plane; ligne longitudinale moins deprimee , surface plus distinctement réticulée et granulée. Elytres de méme longueur, ovales; épaules coupées bien plus obliquement ; plus arrondies, quoique nullement effa- cées ; côlés non parallèles, plus arrondis, extrémité tronquée assez obliquement , très legérement echan- crée, angle de la suture un peu aigu , légèrement emoussé ; les côtes évidemment plus saillantes , ce- pendant pas autant que dans lUnicolor; le dessus moins convexe. Le dessus est d'un noir trés mat, un peu bleuätre sur les élytres, couvert probablement d'une pubes- cence semblable à celle de la Lacordairei, mais pres- que effacée dans mon exemplaire; les dessous d'un noir moins terne , entierement recouvert d'une pu- hescence grise trés courte ; les 7 derniers arücles des antennes légèrement rougeatres. M. Dupont m'a envoyé cet insecte comme prove- nant de Cayenne. Il lui avait douné le nom de vici- na, que j'ai dà changer, ayant recu sous ce nom de M. le Comte de Mannerheim, une autre espéce iné- dite qui lui avait été envoyée de Bahia, et qui est effectivement trés voisine de la geniculata, Dej. а corselet moins étroit, et sans taches aux genoux. Та С. lugens est distincte des espéces noires amé- ricaines qui me sont connues de vue ou par descrip- tons, et dont voici la liste. * 1. G. unicolor Dej. ( Species. ) 2. G. striata Klug, et 3. G. porcata 67 Klug. (Jahrb. d. Ins. К. р. 66. n° 14 et 15); 4. G. gracilis Brullé, Voy. de d'Orbigny p. 12. 5. G. magellanica Guérin (Rev. Zool 1839. p. 296); * 6 G. carbonaria Mannerh. (Bul. Mosc. 1837. IL p. 24); * 7. С. Orbignyi Brullé (Voy. de d'Orb. ). * 8. G. Lacordairei Dej. ( Species); 9. G. tristis Reiche (Rev. Zool. 1842.) dont Гезрёсе que je décris ici parait trés volsme. quoique la description du corselet ne lui convienne раз; Гш- secte de M. Reiche vient de la Colombie ; * 10. G. nigra Chevrolat (Col. du Mex. 8° fasc. n° 181.) ; ce n'est aussi pas la С. morosa Dej. (3° Cat. p. 8. ). | Je saisis ceite occasion pour changer la dénomina- üon de ma Galerita tristis ( Bull. 1843. p. 701.) en celle de nigrita, ce nom ayant été précédemment employe par M. Reiche pour désigner l'espéce co- lombienne dont nous venons de parler. C'est de cet insecte qu'il n'avait probablement pas vu ou pas suf- fisamment examine, que M. Schmidt-Goebel parle quand il dit que le Musée de Vienne posséde la G. africana du Kordafan. Ce méme auteur est aussi dans l'erreur quand il dit que sa С. orientalis est la pre- miére espéce d'Asie que l'on connaisse, puisque déjà Fabricius a décrit dans l’Entom. syst. une Galerita des Indes orientales sous le nom d’Attelaboides. TRICHOGNATHA. On aura sans doute confondu jusqu'à présent avec la T. marginata une 2* espéce de ce genre qui a été hk ) e 68 trouvée dans la Colombie , et qui est certainement distincte. Elle en différe par sa forme plus étroite , (comparant les males des deux especes ), par la conformation des angles antérieurs du corselet , par la bordure plus large des élytres etc. Je Га nom- mée : Г. cincta. Г. 6°/, lignes. La iéte diffère peu de celle de la Marginata ; les yeux sont plus saillants et le coude que forment les côtés derrière ceux-ci est plus arrondi. Le corselet est évidemment plus étroit, surtout antérieurement ; dans la Marginata , les côtes forment antérieurement un grand coude dont le cóté antérieur tombe tout-à- fait verticalement sur les cótés du col, formant ainsi un angle droit trés peu arrondi au sommet avec les cótés ; dans la Cincta, cet angle est obtus, plus ar- rondi, et son côté antérieur vient frapper obliquement le côté du col; l'impression transversale antérieure du dessus est moins marquée ; les élytres sont sen- siblement plus étroites, presque paralléles , fort peu arrondie sur les côtes ; les épaules plus saillantes ; le dessus bien plus convexe ; les stries plus marquées et les intervalles plus convexes. Les parlies du corps qui sont de couleur rouge assez foncee dans la Marginata, sont beaucoup plus jaunes dans la Cincta; cette difference de teinte, qui est tres sensible ; me parait constamment la mé- me; dans celle-ci la bande latérale jaune commence 69 par une tache ovale transversale, placée sur le bord antérieur de la base en dedans de l'épaule ; sur les cötes elle atteint et dépasse presque la 2° strie a partir du bord, ou la 7° à compter de la suture, tandis qu'elle n'arrive que jusqu'au milieu du 8° in- tervalle dans la Marginata ; enfin elle remonte beau- coup plus à l'extrémité, avec une échancrure sur la suture et une autre de chaque cóté un cinquiéme environ de la longueur de lélytre est jaune ; le fond est d'un bleu nairátre. J'ai comparé quelques individus des deux espéces; et J'ai constamment trouvé les différences indiquées ci-dessus. Je ne connais pas la T. strangulata La- cordaire, espéce de Cayenne, mentionnée à la p. 8. du 3° Cat. du C'* Dejean. HELLvo. Depuis la publication du travail de M. Reiche sur les Helluonites , le genre Helluo ne contenait plus qu'une seule espèce, le H. costatus Bonelli; je crois avoir reconnu parmi des Helluo de la N'* Hol- lande, une 2° espèce qui en est trés voisine , il est vrai, mais qui parait offrir des différences spécifi- ques suffisantes pour la caractériser. Ces différences consistent surtout dans sa forme bien moins allongée; la conformation de la partie postérieure du corselet, les élytres plus courtes, et dont les carénes sont plus elevees. Je l'ai nommée ; 10 H. carinatus. L. 8'/,„—1 0'/, lignes. La téte differe peu; elle est seulement moins al- longée, large dans sa partie antérieure ; le labre qui est lisse dans le Costatus, est finement rugueux dans celui-ci; le corselet est plus court, méme que dans la femelle du Costatus, encore plus cordiforme ; les có- 165 sont bien moms longuement sinués prés des an- gles postérieurs qui sont à peine rellechis en dehors; le dessus est nn peu mois plane, la ligne du milieu plus déprimée; les élytres sont bien plus - raccour- cles, rétrécies vers la base ; les cótés plus arrondis et les cótés élevées plus saillantes et plus tranchan- tes ; les antennes et les pattes sont moins allongées. La couleur de l'nsecte est plus foncée, plus bril- lante tant en dessus qu'en dessous, la pubescence beaucoup moindre, principalement sur les élytres, les jambes et le dessous des tarses. On trouve cet insecte aux environs de Melbourne, sur les bords de la Riviere des Cygnes; il m'a été envoyé par M. Melly; qui a enrichi d'une quantité de beaux carabiques de ces pays. J'en ai pu com- parer deux exemplaires à plusieurs de ГН. costatus. Je connais une 3° espèce de ce geure qui sera prochamement décrite par M. Germar avec d'autres insectes provenant d'Adélaide. Elle m'a été envoyée par M. le О." Schaum sous le nom de longipennis Germar. 71 PLEURACANTHUS. L'espéce que je vais décrire, differe du Lacordai- rei par sa taille bien moindre , sa téte plus rétrécie postérieurement, la ponctuation plus grosse de la té- te et du corselet, et par ses élytres bien plus étroi- tes ei en méme temps moins longues , relativement au reste du corps. p. inconspicuus. 4 . Г. 6'/, lignes. Téte en carré trés allongé , moins large que celle du Lacorduirei, surtout postérieurement ; yeux plus proéminents, points enfoncés plus gros et beaucoup moins nombreux ; corselel également. court et trans- versal, mais moins dilaté et moins arrondi aniérieu- rement sur les côtés, moins sinué postérieurement ; les angles postérieurs quoique aigus, mais bien moins reflechis en dehors; la base moins fortement échan- crée prés des angles; ligne du milieu encore plus enfoncée, impression transversale antérieure pas sen- sible, points enfoncés plus gros, moins rapprochés, comme ceux de la téte ; le dessus visiblement plus convexe ; les élytres pas beaucoup plus larges que la. téte avec les yeux; par conséquent bien moins lar- ges que celles du Lacordairei, moins allongées , irès parallèles, plus planes, striées et ponctuées de la mé- me maniere, mais les points qui bordent les interval- les moins serrés et plus petits ; antennes et pattes plus raccourcies ; ponctuation de l'abdomen un peu 72 plus forte. Le reste comme dans le Lacordairei , ex- cepté que dans mon exemplaire le dessus est tout. à- fait dénué de poils. Cet insecte m'a été envoyé comme venant du Bré- sil, sans désignation plus exacte. Je ne posséde, il est vrai, que le seul P. Lacordairei, mais les des- cripuons de toutes les autres espèces, ne convien- nent nullement à celle que j'ai décrite. GLYCcIA. G. unicolor. L. 4'/, lignes. Elle differe de la G. ornata par sa couleur d'un brun uniforme, saiéte moins rétrécie postérieurement et son corselet plus allongé. Téte un peu plus allon- обе, plus étroite, ponctuée et ridée de la méme ma- niére ; le milieu du front moins lisse, les yeux moins saillants, le col plus gros. Corselet de la largeur de la téte avec les yeux; un peu plus long que large , bord antérieur nullement échancré, base plus arron- die ; cótés peu arrondis et encore moins sinués vers la Базе; angles antérieurs nullement avancés et en- core plus arrondis ; ceux de la base également ob- tus, avec le sommet fort arrondi; le dessus plus con- vexe, également ponctué et ride; la ponctuation et les rides plus distinctes sur le milieu. Elytres un peu plus étroites , surtout vers la base; un peu plus allongées, striees et ponctuées de la méme manière. Crochets des tarses trés légérement dentelés. x 78 D'un brun foncé peu brillant; devant de la tete, parties de la bouche, les 3 premiers arücles des an- tennes, les bords du corselet et le rebord latéral des élytres rougeatre. Cette espéce provient de la Haute Egypte. On sait que j'ai établi ce genre dans le Bulletin de 1842, XV. p. 805, sur la Cymindis ornata Klug, que l'on a aussi nommée Karelinii, quoique le premier de ces deux noms doive avoir la préférence , puisque l’es- pece de Klug., ne fait plus parue du genre Cymin- dis. La Cymindis vittata Zubk. que M. de Motschouls- ky a placé dans le genre Glycia sous le nom de G. virgata (Ins. de Sibér. p. 40. ) n'est pas une Glycia. XANTHOPHEA. Les insectes qui composent ce nouveau genre me paraissent devoir étre séparés des Calleidu, 1» à cau- se de leur languette arrondie au sommet et munie de 4 poils. ( dans les Calleida, elle est tronquée carré- ment, les angles antérieurs sont droits et Je n'ai wou-. vé que deux poil au milieu du bord antérieur ) ; les paraglosses qui recouvrent le dessus de la lan- guelte comme une membrane , la débordent à реше sur les cótés, mais le long du bord antérieur auquel elles adhérent entiérement, elles la dépassent davan- tage ; 2° les palpes maxillaires ont le dernier article ovalaire un peu renflé, tronqué et comprimé à l'ex- trémilé, tandisqu'il est cylindrique dans les Calleida ; les palpes labiaux, ont le dernier article plus renfle mais conformé d'ailleurs de méme , ( fortement sécu- 74 riforme dans les Calleida ); les palpes ne sont pas glabres comme ceux de ces dernieres ; 3° les tarses sont couverts en dessus de poils assez serrés, nulle- ment sillonnés ; leurs arücles sont plus courts, plus larges, plutôt triangulaires que cordiformes ; le 2° art. des tarses antérieurs est presque transversal, le 3° l'est tout-a-fait (à peu prés comme dans les Cte- nodactyla). En outre le corps est trés comprimé, étroit et allongé , la tête très platte, avec un léger renflement latéral derrière les yeux , et un col di- slinet, quoique pas séparé de la tete par un sillon ; le corselet assez fortement cordiforme et peu rac- courci; avec les angles postérieurs plus ou moins saillants ; les élytres longues, paralléles et tronquées carrément à l'extrémité. Les caractéres des Calleida sont exposés d’apres les principes adoptés maintenant, dans l'ouvrage de M. Schmidt-Goebel sur les insectes de l'Inde trans- gangétique. (I. p. 32. ). Ici Je n'ai relevé que ceux par lesquels les Xanthophea différent des Calleida. Outre léspèce que Je vais décrire, j'en possède deux autres venant de Van-Diemensland, dont M. Erichson ne fait раз mention. dans son travail sur la faune de cette ile. ( Wiegmann's Archiv. 1842. I. p. 83. ) ; l'une est peut-étre la Call. suturella Newman, dont Je n'ai pas la descripuon sous les yeux ; l'autre se rapporterait à la C. vittata Dej. sile Comte par- lait des séries de points enfoncés sur les intervalles impairs des élytres ; je présume que les deux Callei- da de la Nouv. Hollande décrites par Dejean font 19 partie de ce genre ; mais la C. pacifica Erichs. (1. c. p. 124. ) que je posséde, ne s'y rapporte pas. X. grandis. L. 6 lignes. Cet insecte ressemble un peu à un grand Polysti- chus. Tête grande, en ovale peu allongé ; lisse, très plane, avec deux sillons assez marqués, prolongés et un peu convergents postérieurement ; yeux médiocres, arrondis, fort peu proéminents, s’emboitant postérieu- rement dans une dilatation de la téte qui n'atteint cependant que la moitié de leur hauteur, et qui s'arrondit fortement vers le col, étant limitée inte- rieurement par une impression triangulaire qui s'ap- puie contre le bord iniérieur des yeux; col de la largeur de la moitie de la téte. Corselet aussi long que large, un peu plus large que la téte avec les yeux, fortement rétréci postérieurement ; bord anté- rieur échancré ; angles avancés , mais trés arrondis ainsique la partie antérieure des cótés ; ceux-ci lon- guement et assez fortement sinués avant l'angle po- stérieur qui est droit, nullement arrondi, et trés peu réfléchi en dehors; base coupé presque carrément ; le dessus presque plane, bords latéraux largement et également déprimés et relevés , sur le milieu une ligne longitudinale entiére, trés marquée ; prés des deux extrémités, des impressions transversales moins distinctes, et de chaque cóté de la base une dépres- sion longitudinale qui se fond avec le bord ; le milieu presque lisse, les bords largement et fortement ridés 76 transversalement. Elytres de moitié plus longues que la parüe antérieure du corps, plus larges du double à leur base que celle du corselet, s'élargissant trés faiblemeut jusqu'à l'extrémité qui est tronquée très carrément sans echancrure ; épaules non effacées, mais obtuses, et fort arrondies ; les côtés droits, pres- que paralléles ; angle postérieur externe assez arron- di; celui de la suture tout-à-fait droit ; le dessus en demi cylindre trés aplati; les neuf stries entiéres qui s'unissent par paires à l'extrémité, et le commence- ment d'une dixième pres de l'écusson , bien mar- quées, finement ponctuées ; intervalles un peu con- vexes , parsemés de trés petits points peu serrés ; sur le 3°, le 5° et le 9° une rangée de points plus gros en petit nombre ; la rangée du 7* n'est pas di- stincte ; le dessous du corselet , et les côtés de la poitrme légèrement ponctués; le milieu de celle-ci lisse ; l'abdomen allongé, rétréci postérieurement et tronqué carrément avec les angles arrondis ; tout le milieu et surtout l'anus couvert. d'une pubescence trés faible, sortant d'une ponctuation fine et peu ser- rée ; côtés lisses, le long du bord postérieur une rangée de points piliféres ; en dessus il dépasse d'un demisegment l'extrémité des élytres. Téte et corselet d'un rougetestacé , elytres et des- sous du corps plus jaunes , une suture qui n'atteint ni la base ni l'extrémité, et ne va pas jusqu'à le 2° strie, une bande longitudinale sur les 7° et 8° inter- valles, la quelle commence au dessous de l'épaule et s'arréte à quelque distance de l'extrémité , ou elle s'étend un peu sur le 6° intervalle et abandonne 79 quelquefois le 8°, ce qui la fait paraître un peu obli- que, brunes ; les parties de la bouche, les antennes et les pattes d'un rouge testacé, moins foncé que le corselet. Je dois à l'obligeance de M. Melly deux exemplai- res de cet insecte, qui se trouve à Melbourne, prés de la Rivière des Cygnes ( N'* Hollande ). DEMETRIDA. White, Insectes de la Nouv. Zélande. ( conf. Rev. Zool. Cuv. 1847. p. 85. ). Selon la méthode de plusieurs entomologistes an- glais, M. White a étabh ce genre sur des considera- tions de forme extérieure pour la plupart. Je пе posséde qu'une espéce qui n'est pas de celles que décrit le naturaliste anglais ; aussi m'abstreinderai-Je pour le moment de donner les caractéres de ce gen- re qui me parait intermédiaire entre le précédent et les Calleida; il a les palpes du premier et la lan- guette de celles-ci; les articles extérieurs des anten- nes sont plus larges et moms allongés que dans les Xanthophea, les articles des tarses sont cordiformes comme dans les Calleida et pubescents en dessus comme dans le genre précédent; le facies est d'ail- leurs assez différent de celui des uns et des autres. D. picea. long. 5'/. lignes. Elle diffère des espèces de M. White par sa cou- 78 leur brune sans taches. Tête ronde trés légérement ponctuée sur le vertex derriere les yeux, qui sont peu proéminents ; rétrécie derrière les yeux et for- mant un col assez large, à peine plus étroit que le front, et fort court ; le dessus légerement convexe ; avec deux sillons assez allongés entre les antennes et un vestige d'impression transversale entre la partie antérieure des yeux, près de ceux-ci de chaque côté deux points pilifères. Corselet un peu plus large que la téle avec les yeux ; moins long que large, cordi- forme, mais pas trés fortement rétréci vers la base ; bord antérieur trés peu échancré, angles un peu proé- minents, mais trés arrondis , côtés un peu arrondis antérieurement, presque pas sinués postérieurement et formant avec la base un angle un peu obtus, mais trés peu arrondi au sommet ; la base trés légèrement arrondie ; le dessus assez plane, mais descendant un peu vers les angles antérieurs , avec un fort sillon longitudinal entier sur le milieu, deux impressions transversales peu distinctes, une fossette assez forte de chaque cóté prés de la base , les cótés déprimés surtout postérieurement et un assez large rebord la- téral ; il n’y a que des vestiges presque effacés de rides transversales, des points infiniment. petits et trés isolés sur la surface , avec une ponctualion plus vi- sible prés du bordantérieur et deux poils sur les bords latéraux, dont l'un sur l'angle de la base. Elytres un peu plus longues que la parüe antérieure du corps, beaucoup plus larges que le corselet postérieurement, mais se relrecissaut considérablement vers la base; celle-ci prolongée au milieu; épaules assez effacées , 79 mais trés-arrondies ; côlés peu arrondis; extrémité tronquée tout-à-fait carrément et fort largement, avec langle extérieur arrondi, et celui de la suture tout- à fait droit ; et laissant à découvert presque tout le dernier segment supérieur de l'abdomen; disüncte- ment striées ; le rudiment d’une 10° strie pres de l'écusson ; les stries s'unissant par paires vers l'ex- iremite, le fond lisse ; les intervalles peu convexes, portant chacun une rangée trés irréguliére de petits points ; sur le 3° prés de la 3° strie quatre points plus gros, et une série de gros points sur le 9* la surface trés plane, ne se repliant vers les cótés que tout prés des bords. Dernier segment supérieur de l'abdomen distinctement ponctué ; tronqué carrément avec les angles obtus; dessous du corps lisse ; ab- domen un peu allongé, assez rétréci postérieurement, ironqué carrément avec les angles obtus arrondis au sommet ; le dernier segment trés légerément poin- ullé et pubescent. Brun tant en dessus qu'en dessous, sans beaucoup de brillant, milieu et devant de la téte, contour du corselet, bord latéral et inférieur des élytres, et mar- ge postérieure de chaque segment de l’abdomen , ainsique les parues de la bouche et les antennes ferrugmeux ; pattes d'un Jaune teslace assez clair. J'ai recu deux exemplaires de cet msecte de M. Dupont, comme provenant de Ja Nouvelle Zélande. 80 CarrEIDA (*). 1. C. quadrümpressa. l. 4 lignes. Trés voisine de la Lacunosa Mann. (Bull. 1837. I. р 28. ) dont elle diffère surtout par sa forme plus large, et les stries non interrompues des élytres. Té- te moins rélrécie postérieurement ; l'impression en forme de v sur le milieu du front bien marquée ; corselet plus large, presque aussi large que long; moins rétréci postérieurement , moins cordiforme ; angles postérieurs moins arrondis. Elytres plus larges, un peu dilatées au delà du milieu et Jusqu'à l’extré- mité ; cólés trés peu arrondis ; extrémité plus large- ment tronquée ; dessus plus plane ; stries bien mar- _quées, entières, nullement interrompues, lisses, s'unis- sant par paires à l'extrémité ; intervalles planes, sans ondulations ; outre la rangée latérale on remarque sur le 3° intervalle 2 grands points carrés qui en occupent toute la largeur; le premier un peu avant le milieu , le second au dernier quart; ces deux points sont placés de méme , mais plus visibles que dans la Lacunosa. Les couleurs sont les mémes ; les élytres un peu plus métalliques, irisées. (*) Je suis obligé de changer le nom de ma Call. bicolor ( Bull. 1844. p. 462.) parceque M. Reiche avait déjà nommé ainsi une Calleida de la Colombie; je le remplace par celui de dichroa, SI Ceite jolie espéce m'a été envoyée par M. Grey qui venait de la recevoir de M. Bescke. J'ai crt pou- voir me borner à indiquer les caractéres qui la di- stinguent de la Lacunosa , cette derniere s'étant de- puis quelque temps répandue dans les collections. 9. C. obscurocnea. 1. 4 lignes. La tête et le corselet sont comme dans l'erugino- sa, mais les élytres sont bien plus allongées , | et le dessus plus brillant. Yeux plus gros et plus saillants. Corselet un peu plus élargi; l'impression des côtés de la base plus prolongée en avant, la base encore moins rétrécie. Sur la méme largeur relativement au corselet, les élytres sont beaucoup plus longues , en rectangle trés allongé ; les cótés sont droits mais ils s'arrondissent tout prés de l'angle postérieur, de sor- le que l'extrémité est bien moins largement ironquée, plus échancrée ; l’angle de la suture est plus aigu ; le dessus plus cylindrique; les stries distincles , mais moins enfoncées ; formées plutót de petits points assez serrés; elles ne s'unissent pas visiblement раг pai- res; on retrouve d’ailleurs les mêmes points en. fonces. D'un brun-fonce brillant; bords du corselet un peu transparents; élytres d'un bronzé obscur wés luisant, avec le bord et le rebord inférieur d'un brun rougeatre ; yeux d'un jaune orangé ; la base des quatre premiers arücles des antennes, et celle des jambes rougeatre. NE Г. 1848. 6* 82 3. C. dıluta. 1. 357,—4'/, lignes. De forme peu allongée et assez large, à peu pres comme l'Amethystina Fabr. ( splendida Gory. ), mais entierement de couleur testacée plus ou moins obscu- re, sans aucun reflet métallique. Tête comme dans l'eruginosa, plus large, plus plane; yeux plus gros et plus saillants ; impressions frontales plus fortes, démarcauon antérieure du col plus marquée. Corse- let plus large que la téte, plus ou moins élargi, tou- jours bien plus large que long, carré, nullement ré- tréci postérieurement ; bord antérieur légérement échancré, plus large que le col ; angles marqués, peu arrondis, mais pas avancés ; côlés assez arrondis an- iérieurement , longuement et légèrement sinués prés de la base; celle-ci coupée carrément, et un peu obliquement vers les angles qui sont droits, non sail- lants, el à реше arrondis au sommet ; le dessus lé- gérement convexe, visiblement ride en travers, la ligne du milieu entére et bien marquée ; les deux impressions transversales assez distinctes ; les côtés un peu déprimés et assez largement rebordés surtout posterieurement ; une fossette assez profonde de chaque cóté prés de la base. Elytres du double plus larges que le corselet , en reclangle assez allongé 2 plus de moitié plus longues que la partie antérieure du corps; épaules carrées, arrondies au sorhmet ; coles paralleles ; extrémité tronquée largement et car- rément, faiblement échancrée , angle extérieur très 83 arrondi, celui de la suture un peu aigu, quoique émoussé au sommet; le dessus fort plane, ne des- cendant en pente que vers la Базе et prés des bords latéraux ; sans ondulations ; stries bien marquées, as- sez distinctement ponctuées , s'anissant par paires à l'extrémité ; intervalles égaux, assez planes ; un point distinct à l'origme de la 1° strie, deux autres placés sur le 3° intervalle comme dans l’eruginosa, et une rangée latérale; ces point sont séuferes ; un rudi- ment de strie prés de l'écusson. Dessous du corps tres lisse ; abdomen plus long que les élytres. Enuérement d'un jaune plus ou moins foncé ; yeux, fond des points et des stries bruns, ainsi que les an- tennes a l’exception des 3'/, premiers articles. Je posséde 3 exemplaires de cette espéce, qui m'ont été envoyés par MM. Schaum et Grey , qui l'avaient recue de M. Bescke. AR cupreocincta. |. eo lignes. Cette jolie espèce ne differe peut-être pas de la Viridipennis Dej., dontlenom doit étre changé, puis- qu'il avait été donné antérieurement par M. Say à une espéce de l'Amérique du Nord qui est décrite dans le Species sous le nom de marginata. La des- cripüon du Species n'est pas satisfaisante ; car elle a été faite sur un exemplaire en mauvais état. Voisine de la précédente et de l'eruginosa ; mais plus gran- de que celle-ci, plus large dans les élytres et autre- ment colorée. Tête plus plane que celle de l'erugi- 6* 84 nosa, plus large entre les yeux, plus resserrée posté- rieurement ; côtés coudés derrière les yeux. Corselet plus carré, un peu moins long que large , nullement rétréci postérieurement ; angles antérieurs moins effa- cés, quoique trés arrondis ; plus écartés du col; có- tés plus ou moins arrondis antérieurement , légére- ment échancrée , coupée assez obliquement vers les angles ; le dessus moins convexe , assez déprimé et fortement relevé sur les bords; lisse; très finement ‘strié prés du bord antérieur, légèrement ride vers les cótés ; Попе du milieu entióre, profonde, impression iransversale antérieure arquée, assez distincte ; celle postérieure moins marquée ; de plus derriére le mi- leu on remarque une dépression transversale trés légère ; l'impression des côtés dela base assez allon- gée, un peu arquée, et trés profonde. Elytres de la forme de celles de l'espéce précédente; base un peu plus échancrée au milieu ; partie antérieure un peu moins large, épaules un peu plus arrondies ; le dessus trés plane antérieurement avec une légère dépression au premier tiers, partie postérieure légé- rement bombée, avec une légére excavation sur le milieu de chaque élytre au deuxième tiers ; stries un peu moins fortes, surtout vers l'extrémité , leur fond est plus finement ponctué, et les points sont plus ser- rés; on retrouve les mémes points enfoncés ; mais le 1* du 3° intervalle est plus rapproché de la base. D'un brun rougeátre, plus clair еп dessous; ainsi- qu'à la base des antennes, aux palpes et aux pattes; une assez large bordure d'un vert cuivreux éclatant, dont le. bord interne se fond avec la couleur du dis- 85 que, fait tout le tour des élytres ; la suture, le re- bord latéral et inférieur des élytres sont d'un jaune ferrugineux ; tantôt les antennes sont brunes avec les 3'/, premiers articles ferrugineux , tantôt elles sont entiérement de cette derniére couleur ; quelquefois le 4 article des tarses et l'extrémité des 4 autres sont plus obscurs. J'ai recu 3 exemplaires de cet insecte de MM. Schaum et Grey auxquels i] avait été envoyé comme venant du Brésil (UNES Fribourg ) par M. Bescke. 5:31 saphyrina. pique 1. 517, lignes. Elle vient se placer auprés de la C. metallica, mais elle en diffère par sa forme plus large, son corselet plus court et sa couleur bleu-saphyr. Téte plus large antérieurement , ce qui fait paraitre la base plus ré- trécie. Corselet beaucoup plus court, plus large, plus étroit antérieurement ; les deux impressions: transversales, surtout celle prés du bord antérieur, bien marquées, et point de ponctuation entre celle- ci et le bord ; cótés nullement smués prés des angles postérieurs, ceux-ci droits, fort peu arrondis au som- met et moms relevés. Elytres plus larges , plus pa- rallèles, base wonquée carrément, à peine sinuée, extrémité tronquée de méme, plus échancrée ; écus- son pénétrant bien moins entre la base des élytres ; le dessus plus plane, sans ondulauons, stries tout autant marquées, un peu moins disünctement роп- 96 cluées, ne s'unissant pas par paires; sur le 3° inter- valle 3 points moms distincts. a Entierement d'un beau bleu ; tant en dessus qu'en dessous, sans reflet métallique ; lévre supérieure bleuätre avec une bordure ferrugineuse ; les sept derniers des antennes, les palpes et les tarses d'un brun plus ou moins obscur ; yeux d'un. jaune orange. Cette Calleida, une des plus belles du genre, vient du Brésil et ma été envoyée par M. Parreyss, sans désignation plus exacte. Je crois devoir faire observer que les descriptions de Calléida que donne M. Brullé ( Voy. de d'Orbig- ny; n" 44—50.) ne conviennent à aucune des six especes décrites ci-dessus. 6. С. punctulata. 1. 55/, lignes. Une des plus grandes du genre; de forme large ; voisine de l’Amethystina Fabr. Tête tout-à-fait com- "me dans cette espéce, avec les mémes impressiont et les mêmes rugosités; yeux un peu moins proémi- nenls. Corselet un peu moins court, moins anguleux sur le milieu des cótés, mais plus arrondi, à peine sinué et moins rétréci postérieurement, mais se rétré- cissant davantage vers le bord antérieur ; le dessus trés forliment plissé transversalement, surtout vers les côtés ; les impressions sont les mêmes ; l'espace entre celles transversales et les bords correspondants fine- ment rugueux ; les bords latéraux plus largement dé- primés et relevés ; au fond de la dépression, on di- 97 süngue une реше ligne élevée, paralléle au cóté, qui part de la base, mais n’atteint pas le bord antérieur. Elytres pas tout-à-fait le double plus larges que le corselet, mais bien plus larges que dans l’amethysti- na, conformées d’ailleurs de méme, légèrement élar- gies postérieurement ; extrémité tronquée carrément, sans sinuosités ; le dessus encore plus plane ; moins profondément strié ; le fond des stries plus disuncte- ment ponctué ; les intervalles planes, converts de points enfoncés bien marqués, peu profonds, et peu serrés ; les 3 points enfoncés du 3° intervalle placés de méme. Dessous du corps presque lisse, à Гех- ception de quelques petits points épars sur le corse- let et sur les côtés de la poitrine; tarses avec un fort sillon en dessus. D'un brun-noiratre irés foncé , tout le dessus d’un vert obscur ; élytres assez ternes, extrémuté des pal- pes et dessous du premier article des antennes rou- geatre. Quoique je ne possede aucune des 6 espéces me- xicaines que l'on a décrites jusqu'ici, savoir: 1. С. brunnea, Ос]. ( Species), 2. C. fusca Chevrolat. (Col. du Mex. 2° fasc. n°. 1. ) 3. C. truncata Chevr. (are. n°. 154. ). 4C viridis. ‚Chevr.z с 155). 5. C. basalis Putzeys ( Prém. entom. p. 20.) et 6. C. cordicollis Putzeys (1. c. p. 21.) il suffit de lire les descriptions de celles-ci pour se con- vaincre que celle que Je viens de décrire et qui pro- vient du méme pays, est trés différente. 88 CYLINDRONOTUM. Putzeys, Prém. етот. p. 22. J'ai retrouvé dans l'espéce que je vais décrire les caracleres que l'auteur assigne à ce nouveau genre ; à l'exception. de la lévre supérieure qui пе différe pas de celle des Calleida. M. Erichson ( Bericht üb. die Leist. im Geb. der Entom. im I. 1845. p. 28. ) observe que la dénomination du genre doit étre chan- gee parce que Faldermann a deja nommé ainsi un genre d'Hélopiens. C. cursorium. $)1 12 1 | 2'/. lignes. Téte en ovale ironqué aux deux extrémités, fort peu arrondie sur les cótés, plus longue que large, à реше rétrécie postérieurement, sans col distinct, cou- verte d'une ponctuation forte, peu serrée ; base lis- зе; yeux allongés tres peu saillants. Corselet un peu plus étroit que la téte avec les yeux, et plus court, à peine plus long que large, exactement carré ; pres- que cylindrique. avec un rebord latéral ires mince , tranchant, quoique peu saillant et coupant presque le cylindre par la moiué ; les deux extrémités tron- quées presque carrément, finement relevées en un très petit bourrelet ; bord antérieur à реше échancré, un peu plus large que la base de la téte, cótés nul- lement arrondis, paralléles depuis l'angle antérieur, qui est droit nullement arrondi, jusqu'à un soupcon d'angle séufère placé au milieu et indiqué par une 89 très légère smuosité qui va depuis cet angle Jusqu'à la base ; angles postérieurs droits, nullement arron- dis, trés legerement saillants ; le dessus ponctué com- me la tête, avec des rides transversales sur la parte postérieure et vers les cótés. Elytres de moitié plus longues que la partie antérieure du corps, plus du double plus larges que le corselet, en carré trés al- longé, trés légérement dilatées postérieurement, mi- lieu de la base trés peu prolongé , épaules obtuses, mais non effacées, arrondies au sommet, cótés pres- que droits, trés faiblement arrondis derrière le mi- leu, extrémité tronquée presque carrément , assez fortement échancrée ; angle de la suture assez aigu, celui du bord extérieur saillant, mais arrondi au som- met; le dessus en demi-cylmdre comprimé, avec plusieurs excavations séparées par des espaces plus convexes ; stries moins profondes vers l'extrémité , distinclement ponctuées surtout vers la Базе; inter- valles nullement convexes, avec des rangées de points peu nombreux sur les intervalles impairs ; les points des deux rangées intérieures entourées des dépres- sions dont j'ai fait mention. Dessous du corselet par- semés de quelques points , poitrine et abdomen lisses. D'un noir brillant, fortement bronzé sur le dessus du corps et surtout sur les élytres. Il m'a été envoyé par M. Schaum, sous le nom que Je lui ai conservé, comme venant du Brésil. Je présume que c'est la méme espéce que M. Erichson (1. c.) dit se trouver dans la collection du musée de Berlin. 90 AGRA. Ma notice sur ce genre était déja sous presse (voy. Bull. 1847. Il. p. 87.) quand M. Grey m'envoya une espéce de ce genre qu'il venait de recevoir de Bescke, et qui n'est pas du nombre de celles que jai énumérées. La considérant comme nouvelle jen fais suivre la description en prévenant qu'elle devra étre placée auprés de la Cancellata, dont elle se di- sungue par le duvet épais qui couvre une partie du dessous du corps, comme dans la Clavipes Klug, mais celle-ci n'offre pas, comme l'espéce que je dé- cris, des rangées de fovéoles sur les intervalles im- pairs. A. hypolasia. l. 847, lig nes, Male. Tête assez étroite, très allongée, ovale, étran- glée à la base, rétrécie postérieurement , peu arron- die sur les côtés derrière les yeux; le dessus peu convexe et irés lisse, avec deux fortes fossettes peu prolongées entre les antennes , une реше fovéole entre les yeux, deux points piliferes pres de ceux- ci une ligne longitudinale enfoncée trés fine partant du sillon du col et se terminant sur le vertex en une fossette lisse, ovale, peu distincle ; côtés semés de quelques points piliferes el trés finement rugueux ; yeux peu saillants: col globuleux ; antennes plus lon- gues que celles de la Cancellata , dépassant la base des élytres, articles extérieurs égaux. Corselet com- me dans cette espéce, en forme de cóne allongé, : 91 arrondi sur les cótés , qui sont visiblement étranglés prés de la base, tronqué à l'extrémité antérieure qui s'élargit légèrement pour recevoir le col, plus large au milieu et plus long que la tete; le dessus peu сопуехе; deux lignes transversales assez fortes tout prés des deux bords; sur le milieu une ligne longi- tudinale très fine au haut d'une crete étroite, peu élevée, qui sépare deux rangées de gros points en- foncés continues et assez régulières, bourrelet laté- ral lisse , trés élevé , qui suit la rondeur des cótés, séparant deux rangées continues de gros points ; entre les deux rangées du milieu et celles des cótés, un espace lisse sur lequel se trouvent quelques gros points qui se mélent avec Pune ou l'autre des deux rangées; les côtés en dessous fortement ponctués ; sur le milieu quelques pelits points épars pres de Pimsertion des pattes ; ( corselet plus renflé au milieu et plus aminci anterieuremeut que celui de la cya- nosticta Klug. ). Elytres plus allongées que dans la Cancellata , plus larges à la base , plus paralléles, moins arrondies sur les côtés au delà du milieu, tronquées de la méme maniére à l'extrémité, c'est-à- dire un peu ohliquement, avec trois dents dont l'in- termediaire, sur la méme ligne que les deux autres, plus rapprochée de l'extérieure que de celle de la suture, est séparée de toutes les deux par des échan- crures peu profondes; les deux autres assez aigues, l'extérieure peu заШаще , ne formant guéres qu'un angle droit; épaules coupées plus obliquement ; le dessus peu convexe ; les 9 stries et le rudiment de la 10° prés de l'écusson , bien marquées , finement 92 ponctuées ; intervalles peu convexes, de plus en plus larges à mesure qu'ils se rapprochent de la suture, lisses ; sur le 3°, le 5°, le 7° et le 9° des rangées de gros points ocellés placés pour la plupart sur le. côté interne , quelques uns sur la зиле même, un peut nombre sur le côté extérieur de l'intervalle, ou sur toute sa largeur ; de chacun de ces points sort un poil raide. Cótés de la poitrine lisses avec quel- ques points épars; le milieu de la poitrine et de l'abdomen fortement chagriné et couvert d'un duvet jaune, assez long et trés serré, extrémilé et côtés de l'abdomen lisses; anus largement et profondément échancré. Pattes assez allongées ; cuisses antérieures grosses, renílées, à peu prés comme dans la Cyano- sticta; les 4 postérieures plus étroites et comprimées ; presque glabres ; jambes et tarses pubescents ; ceux- ci larges, duvet de la plante doré. D'un roux assez foncé, avec un reflet verdatre lé- gérement rosé trés faible sur le dessus du corselet, mais bien visible sur les élytres; le fond des stries et des points d'un bleu verdátre; yeux noirs; der- nier arlicle des palpes brun. Brésil ( Nouv. Fribourg. ). «Note WA. Klugü Brullé. (Voy. de d'Orbigny, n*. 29. pl. 1. f. 10. ) que jai citée dans ma note sur le genre Agra ( Bull. 1847. II. p. 112. n°. 53), devra sans doute, à en juger par la description qu'en _ donne ce savant, être placée près de YA. rufoænea Chevralat (№. 14—15 de mon Enumération des espéces de ce genre ). ll faut encore ajouter a cette liste PA. erythrocera Brullé. (1. c. n°. 32. pl. I. £. 93 9.) qui devra se placer avant ГА. geniculata Klug (n°. 33—34). Toutes deux se tiennent sur le feuil- les des arbrisseaux dans la République de Bolivie. Quant à ГА. fossulata Brullé (Hist. nat. des Ins. ТУ. р. 159. n° 5. pl. 5. f. 2.), je ne crois pas me iromper en ne la considérant que comme un grand exemplaire de Г. Chevrolatü Gory, qui n'est elle- méme (comme je l'indique, Enum. des Agra. l. c. p. 98. n° 14.) qu'un synonyme de РА. catenulata Klug. Lioxycuvs. Wissmann, Entom. Zeit. v. Мей. 1846. p. 25. Ayant trouvé dans la collection Gory parmi des Tetragonoderus une espéce nouvelle de ce genre, je profite de cette circonstance pour ajouter quelques observations échappées à M. Schmidt-Goebel, qui a le premier exposé les caractéres de ce genre. Quoi- que simple, la dent du menton est assez fortement tronquée à l'exirémité; le 3° art. des palpes maxil- lares est trés court ; les mandibules sont plus cro- chues que dans les Dromius ; le premier article des antennes est seul glabre, ce qui le distingue surtout, c'est la forme de l'épistome, qui est carré, à peu près aussi long que large ; assez enfoncé dans l'échancru- re antérieure de la téte dont le fond forme un angle droit avec les cótés ; plus ou moins élevé audessus du labre, rebordé à peu prés comme dans une Ce- tonia , à suture distincte. Ce dernier caractére est moins frappant dans notre espéce d'Europe , mais bien visible dans celle que Je vais décrire. 94 Ces insectes sont voisins des Dromius, mais indé- pendamment des caractères ürés des parties de la tête et des pattes, le corselet mérite d’attirer notre attention ; il est plus ou moins large antérieurement, mais toujours trés rétréci postérieurement , la base n'ayant que la largeur du mésosternum ; très forte- ment en coeur ; avec un rebord latéral trós mince qui forme derrière le milieu une petite saillie denti- forme qu'on prend ordinairement pour l'angle posté- rieur, et quittant le cóté, traverse obliquement la partie postérieure du corselet, et atteint la base en formant à sa jonction avec celui du cóté opposé un angle obtus trés arrondi et presque échancré; la vraie base est tronquée carrément, et l'angle posté- rieur est droit et peu visible étant placé au dessous du rebord. Deux genres que lensemble de leurs ca- ractéres génériques placent trés prés des Lionychus, les Corsyra Stéven et les Omalomorpha Motsch. ont plus ou moins la méme forme du corselet, ain- sique la Glycia virgata Motsch. qui n'est pas une Glycia. Selon moi, c'est une forte dilatation de re- bord lateral et de la saillie qui forme ce que Yon est convenn d'appeler l'angle postérieur. du corselet des Lebia, angle véritable étant celui qui termine de chaque cóté le prolongement de la base. Je lis encore dans le № Ш du Bulleun 1847. p. 219, que M. de Motschulsky propose d'établir un nouveau genre qui, sous le nom de Blechrus, com- prendrait les Drom. glabratus , pallipes , spilotus et quelques autres espèces voisines ; il fonde ce genre sur l'absence de dentelures aux crochets des tarses ; 95 mais comme, au moyen d'une trés forte loupe on di- stingue trés bien ces dentelures, je ne vois plus rien dans cette coupe qui la sépare des Metabletus (*) de M. Schmidit- Goebel. L. cinctus. |. 117, lignes. Tellement ressemblant à la figure du Г. marginel- lus Sch m.-G. (Fauna Hint. Ind. pl. 3. f. 3. ), que lai d'abord cri: que c'était la méme espèce, mais plusieurs pomts de la description пе lui conviennent nullement. Tete carrée, angles antérieurs droits, bor- dés d'un gros bourrelet saillant qui attemt les cótés du chaperon et se prolonge le long du bord latéral et du cóté intérieur des yeux ; base nullement rétré- cie, le dessus peu convexe, finement pomullé ou chagriné avec deux petils points prés des yeux, mais sans vestiges d'impressions ni des stries latérales ; dont parle M. Schmidt-G. ; chaperon ou épistome trés relevé au dessus du labre, et presque -en corne tronquée ; avec le bord antérieur fortement rebordé, trois carénes longitudinales, deux petits sillons inter- médiaires et un fort sillon trés profond et dilaté po- stérieurement entre le bord latéral et la caréne ex- térieure ; yeux grands, mais aplatis. Corselet plus large que la téte, presque le double plus large que (*) Le Dr. glabratus d'ailleurs n'est pas méme un Metable- tus à cause de son menton simple; il appartient à la méme section que le D. corticalis ou plagiatus. 96 long, trés fortement cordiforme ; bord antérieur peu échancré, mais distinctement bismué, plus large que la base de la téte; angles antérieurs un peu avan- cés, presque aigus, nullement arrondis au sommet ; côtés assez arrondis, et distinctement sinués prés des angles postérieurs ; ceux-ci droits, nullement arron- dis, et distinctement sinués pres des angles posté- rieurs ; ceux-ci droits, nullement arrondis, trés légè- rement saillants ; base étroite, tronquée carrément ; le rebord latéral et la saillie dentiforme ont déjà été décrites dans les caractères du genre; cette saillie est séüfére ; le dessus un peu convexe, surtout vers les cótés, trés finement chagriné et parsemé de quel- ques petits points, plus nombreux et plus marqués prés du bord antérieur et de la base qui paraissent rugueuses ; ligne longitudinale du milieu entière, fine mais distincte ; pas d'impressions transversales. Ecus- son chagrmé. Elytres beaucoup plus larges que le corselet, presque carrées , gueres plus longues que larges, échancrées à la base, avec l'angle interne un peu aigu et les épaules assez avancées, mais arron- dies au sommet; côtés arrondis prés des épaules et de l'angle postérieur , un peu plus droits sur le mi- lieu ; extrémité tronquée un peu obliquement et lé- gérement sinuée prés de l'angle extérieur qui est trés arrondi ; celui de la suture un peu aigu ; le dessus ires plane, replié en dessous vers les cótés, entiere- ment chagriné avec quelques peüts points enfoncés épars à peine visibles au microscope ; la 1° sirie en- tiere, plus marquée vers l'extrémité , les 4 suivantes trés peu marquées, complétement effacées vers la ba- 97 se et prés de l’extrêmité, la 9° auprès de laquelle on apercoit une rangée de points enfoncés, l'extrémité de la 8° et un rudiment de strie prés de l'écusson sont aussi assez distincts, les autres sont entiérement effacées ; Dessous du corps à peu prés lisse. Tete, dessus du corselet, et abdomen d'un bronzé obscur mat; élytres d'un blanc jaunätre terne, entié- rement entourées d'une marge bronzée trés étroite surtout à la base , et qui descend triangulairement sur le commencement de la suture et remonte de méme à l'extrémité de celle-ci ; prés du bord et ad- hérente à la bordure , un peu avant le milieu , une petite tache carrée de la méme couleur ainsi que le rebord inférieur ; dessous du corps d'un brun noi- rátre; antennes et palpes noires, les deux premiers articles ferrugineux, les deux suivants d'un brun noi- rätre ; extrémité des palpes rougeätre ; pattes noires, avec un reflet bronzé sur les cuisses dont la base et celle des quatre Jambes antérieures est jaunatre ; yeux gris-foncé. Cette espéce était notée dans la Collection Gory , comme provenant du Cap de Bonne Espérance. Note. Les Drom. subsulcatus Dej. et cordicollis Le Conte, dont les crochets des tarses sont égale- ment simples , sont trés voisins des Lionychus ; je présume qu'il en est de méme du D. americanus Dej. Le Dr. viridis Eschsch. (Dej.) qui a les cro- chets dentelés, mais une forte dent simple et arron- die dans l'échancrure du menton , avec la languette des D. cordicollis formera ( probablement avec les autres espèces du Chili que je ne possède pas) un № I. 1848. 7 98 genre distinct sous le nom de Crossonychus ; il con- vient aussi d'adopter, je pense, le genre Axinopal- pus Le Conte à cause des palpes labiaux. sécurifor- mes, et de la dent étroite du menton ; mais je ne sais pas trop pourquoi M. Le Conte a placé avec les Cymindis le Drom. piceus, si voisin par la forme et les caractères du Dr. agilis d'Europe. C'est auprès des Lionychus que doit étre placé mon genre Apri- stus ( Enum. des Carab. p. 62. ) qui est trés res- semblant à un D. cordicollis. Le Dr. patruelis de mon Enum. des Carab. du Gauc. est un Metabletus. ORTHOCONIUS. Ce qu'on va lire paraitra peut-étre hazardé, mais n'en est pas moins fondé sur l'étude minutieuse des caractéres de ce genre. Je crois qu'on a compléte- ment méconnu jusqu'à présent les affinités de ces insectes , et que leur place dans le systéme est au- prés de nos Zabrus et des Rathymus ; pour s'en per- suader, qu'on considére la forme de la languette, du mention, des mandibules, des antennes qui est pres- que celle de ces mêmes parties dans les Zabrus ; la conformation des cuisses avec leur sillon au cóté ш- ferieur ; les épines et les cannelures ainsi que la di- latation de l’extrémité des jambes, la forme de la téte, la convexilé du dessous du corps. Quant à la dilatation des tarses, nous avons eu déjà l'occasion ( Bull. 1846. II. p. 511.) de faire voir combien ce caractére pouvait varier dans des genres appartenant au méme groupe ( Stomides, Anchoménides ); dans - 99 le genre Orthogonius méme il existe à des degrés très différents , et les passages que j'ai observés ne m'ont pas permis de considérer ces variations comme des caractéres suffisants pour le diviser ; l'espéce que je vais décrire. parait d'abord avoir presque des tar- ses simples, tant la dilatation est faible. La forme des élytres n'est également pas un argument contre mon assertion, car beaucoup d'Orthogonius ont ces orga- nes arrondis à l'etrémité, etsi l'on alléguait leur gran- de convexité dans les Zabrus, je mettrai en avant le genre Rathymus, placé par Dejean lui-méme prés de ceux-ci, et qui a beaucoup de rapports extérieurs méme avec les Orthogonius. М. Schmidt-Goebel donne un exposé assez exact et détaillé des caractéres génériques de ces insectes, (*) et croyait déjà qu'ils seraient plus convenable- ment placés parmi les Harpaliens. О. femoralıs. L. 5'/, lignes. Ц est du nombre des petites espèces, mais sa for- me, quoique moins allongée, rappelle beaucoup celle du Duplicatus Dejean (non Wiedemann ). Tout le dessus du corps est couvert d'une ponctuation assez serrée, un peu plus forte sur la téte. Gelle-ci moins allongée derrière les yeux; impressions et points enfoncés du front à реше visibles ; yeux moins sail- (*) Faun. Hinterind. I. p. 55. 100 lants. Corselet presque tout-à-fait semblable à celui du Duplicatus, parte antérieure des côtés et angles postérieurs un peu plus arrondis, le réseau de rides qu'on voit dans cette espéce , est remplacé par une ponctuation plus fine sur le milieu et plus forte vers les bords et surtout vers la base etle bord antérieur; bourrelet de ceux-ci plus mince ; côtés déprimés et rebordés de même; fossette latérale de la base un peu moins enfoncée, ligne du milieu mieux marquée. Elytres proportionnellement tout aussi larges , mais plus courtes ; épaules encore moins arrondies, extré- mité moins obliquement tronquée , presque carrée, nullement sinuée ; le dessus plus plane , les stries tout aussi marquées, mais la ponctuation est bien plus fine et plus serrée; intervalles entièrement poin- ullés, peu convexes; ceux impairs d'un soupcon plus étroits que les autres, mais la base du 4 et le 8° beaucoup plus larges. Dessous du corps presque lisse ; cótés de la poitrine et du corselet tres légére- ment réticulés ; cuisses plus courtes, plus larges, com- primées , arlicles des tarses étroits ; le 4° article est bien moins bilobé que dans le Duplicatus ; surtout celui des tarses postérieurs , qui n'est guéres que profondément échancré ; ceux-ci ne sont point spon- gieux en dessous, mais simplement un peu ciliés. D'un brun un peu noiratre en dessus , plus clair en dessous, mandibules, antennes , Jambes et tarses d'un brun rougeátre ; rebord inférieur des élytres, les deux premiers articles des antennes, les palpes, les cuisses et les trochanters d'un jaune testacé. М.` Guérin m'a envoyé cet insecte comme une es- 101 pece nouvelle provenant du plateau des Neelgherries. (Indes orient. Deccan. » OzxNA. J'espére pouvoir revenir plus tard sur les insectes de ce groupe, dont les affinités sont encore si incer- tames. Ce genre n’est plus isolé depuis que M. Schmidt-Goebel nous а fait connaitre les genres Eustra et Itamus (Faun. Hinterind. 1. p. 65 et 67 ). M. Solier a établi depuis longtemps le genre Tra- chelizus ( Physea Brullé ) dont on conteste les droits à étre séparé des Ozena, mais que Je ne posséde pas, parce qu'il a été soustrait de la collection Fal- dermann par lune des personnes auxquelles la veu- ve en avail confié l'arrangement. Je crois que l'Oz. orientalis Klug, et l'Oz. Goryi Laporte, doivent chacun constituer un genre séparé, le premier à cau- se de ses mandibules armées intérieurement de plu- sieurs fortes dents ( Hoplognathus ), le second , en considération de son labre plus avancé, de la dent de l'échancrure du menton plus arrondie, du premier article des antennes court, gros et ovalaire , etc. ( Spherostylus ). М. Gray a aussi établi le genre Goniotropis sur un insecte du Brésil très voisin des Ozena que je ne connais pas. Je ne sais si les No- mius de M. de Laporte doivent effecüvement étre rapportés à ce groupe , quant aux Melisodera de M. Westwood, je crois, sans méme avoir vu cet insecte en nature, pouvoir aflirmer qu'il n'en fait pas partie, comme on a aussi fort mal placé ici les Catapiesis 102 Solier ( Basoleia Westw., Hololissus Mannerh. ), dont j'ai pu examiner deux espéces. J'enrichis main- tenant ce groupe d'un genre nouveau établi sur un insecte irés singulier de la Nouvelle Hollande qui se rapproche beaucoup des Ozénes par les caractéres génériques, mais qui s'en éloigne fort par son facies. Je l'ai décrit plus bas sous le nom de Mystropomus. Les quatre descriptions qui vont suivre portent à 28 le nombre des Ozénides décrites à ma connaissance. 1. О. parallela. Г. 41/, lignes. Téte allongée, paralléle ; base cylindrique ; front plane avec un large sillon peu enfoncé de chaque côté; le dessus finement rugueux ; chaperon lisse , rétréci antérieurement, à suture distincte, bord anté- rieur faiblement échancré ; yeux grands, proéminents, hémisphériques. Corselet pas plus large que la tete avec les yeux, presque aussi long que large , pres- que carré, peu rétréci vers la base ; celle-ci et le bord antérieur coupés carrément; celui-ci un peu plus large que la base de la téte , angles antérieurs et postérieurs droits, nullement arrondis, mais pas saillants ; cótés à реше arrondis vers le milieu et longuement quoique trés faiblement sinués derriére celui-ci; le dessus peu convexe, un peu еп реше vers les angles antérieurs et les côlés ; ceux-ci très étroitement déprimés, mais assez fortement et égale- ment rebordés sur toute leur longueur ; ligne longi- tudinale trés fine, ne dépassant pas les deux impres- 103 sions transversales ; celles-ci bien marquées, toutes deux assez éloignées de leurs extrémités respectives; l'antérieure un peu arquée ; celle postérieure droite, se terminant de chaque cóté en une реше fossette arrondie assez profonde ; toute la surface trés fine- ment ridée en travers. Elytres de plus de la moitié plus longues que la partie antérieure du corps, un peu plus larges que le corselet, exaclement parallé- les et de forme trés allongée ; tronquées carrément à la base avec le milieu de celle-ci distinctement рго- longé derriére le corselet, épaules tout-à-fait carrées, arrondies au sommet ; cótés droits depuis l'épaule jusqu'à la saillie de l'angle extérieur, laquelle est assez dilatée, assez déprimée en dedans, et fortement rebordée ; rondeur de l'extrémité assez pointue , si- пабе au dessous le saillie, angle de la suture arrondi au sommet ; le dessus en forme de demi-cylindre , descendant un peu vers la base, et un peu plus vers lextrémité ; presque lisse, avec des stries à peme visibles, lisses, et des intervalles legerement conve- xes; tout Je dessus et presque tout le dessous du corps glabre et lisse; côtés de l’abdomen finement pointille ; anus ponctué et velu, plus court que les élytres ; le cóté inférieur des cuisses plutót anguleux que denté Entierement d'un brun assez clair, elytres fauves, ayec une suture trés étroite moins foncée. Cette espèce , que j'ai trouvée dans la collection de Faldermann , lui avait été envoyée du Brésil par Riedel ; je ne crois pas que ce soit le Pachyteles levis Perty, qui est trés mal décrit, mais qui d'aprés 104 quelques mots qu'en dit M. Klug en lui comparant РО, glabra de ses «Jahrbücher, » parait avoir, indé- pendamment de sa taille moindre ( 9*7, 1.) les côtés du corselet plus paralléles, des stries plus distinctes et plus ponctuées et une plus forte dent au dessous des cuisses, 9. O, verticalis, L. 2 lignes. Téte carróe, lisse, trés légérement imprimée trans- versalement derriére les yeux; fond et bords de l'impression finement rugueux ; front plane , légére- ment imprimé longitudinalement de chaque côté ; suture du chaperon distincte, bordantérieur de celui- ci assez échancré ; labre trés court, échancré ; yeux, grands et saillants. Corselet guéres plus large que la tele avec les yeux, moins long que large, à peu prés carré, mais un peu plus rétréci vers la base que dans l'espéce précédente, sans qu'on puisse l'appeler cordiforme, bord antérieur à peine échancré, lege- rement sinué prés des angles ; ceux-ci assez éloignes des cótés de la téte, droits, presque aigus, un peu relevés , nullement arrondis au sommet, trés légére- ment saillants en dehors, portant un poil raide ; cö- tes nullement dilatés derriére les angles, trés legere- ment arrondis, faiblement sinués prés des angles po- stérieurs ; ceux-ci tout-à-fait droits, nullement arron- dis au sommet, ni saillants, mais disünctement rele- yes, portant un pou raide ; base coupée carrément, légérement sinuée prés des angles; Je dessus assez 105 convexe ; nullement déprimé sur les côtés, excepté prés des quatre angles; trés étroitement rebordé ; les deux impressions transversales comme dans la précédente ; tout prés de langle de la base une im- pression assez forte, mais petite, a laquelle vient aboutir l'impression transversale ; la ligne du milieu distincte mais trés peu enfoncée ; sur la surface on distingue quelques petits points épars, Elytres envi- ron de moitié plus longues que la partie antérieure du corps, presque de moitié plus larges que le cor- selet à leur base, et un tant soit peu élargies vers l'exirémité, bien moins allongées que dans la précé- dente; base tronquée presque carrément, prolongée derriére le milieu de celle du corselet; épaules carrées, mais assez arrondies ; côtés trés légèrement arrondis prés de l'épaule, puis tout droits jusqu’à l'incision qui précéde la saillie de l'angle postérieur ; celle-ci obtuse, relevée en bourrelet ; rondeur de l'exirémité à peme sinuée derriére la saillie, bien plus obtuse que dans la précédente, le bout presque tron- qué, l'angle de la suture droit; le dessus médiocre- ment convexe, mais assez replié en dessous vers la base les cótés et l'extrémité ; les stries sont complé- tement effacées à l'exception de la 2*, 3* et 4* et de la 9° qui sont un peu plus distinctes , et finement granulées au fond, lesintervalles sont planes, et par- semés de trés petits. points peu serrés d'oü sortent des poils infmiment petits qui forment une légére pubescence. Dessous du corps lisse etglabre ; abdo- men poinüllé et pubescent, un peu plus court que les élytres, dent inférieure des cuisses trés aigue. 106 Rougeätre ; tête plus foncée , noirätre en dessus sur le milieu ; une ombre transversale obscure dont les bords sont trés indéterminés, sur le milieu des elytres, milieu de la poitrine noirátre ; antennes fer- rugineuses, avec la base plus claire. M. Dupont me l'a envoyée comme venant de Co- lombie ; je ne connais pas la Gyllenhallii, dont elle est probablement trés voisine, mais si l'on lit atten- tivement la description du Species , on verra ce qui m'a décidé à considérer celle-ci comme une espéce particulière. 3. O. mexicana. L. 3'/,—37/, lignes. Cette espèce ressemble tellement à la Castanea, que pour la faire reconnaitre , il suffira de relever les caractéres qui la distinguent de celle-ci. Le des- sus.de la tête est plus rugueux ; les proportions et la forme du corselet sont presque les mémes ; mais langle antérieur est plus saillant ; le rebord lateral moins large et plus relevé. Les elytres sont plus lon- gues, sans étre moins larges; elles ce rétrécissent un peu vers la base; qui est tronquée carrément, a peine échancrée ; les épaules ne sont pas avancées, les cótés ne sont pas paralléles, mais un peu arron- dis ; le dessus est plus bombé, tout-a-fait lisse, les stries étant tellement effacées que l'on n'en distingue gueres de vestiges. Les antennes sont visiblement plus longues; épaisses vers l'extrémité; les palles 107 également plus allongées, les cuisses antérieures den- tées de méme. Je posséde depuis longtemps cette espéce sous le nom que je lui ai donné dans ma collection, et que je conserve, quoique M. Chevrolat me l'ait envoyée dernièrement sous celui de Rufipes ; que je n'ai pas trouvé assez caraciéristique pour devoir étre adopté. Elle habite le Mexique. MysTROPOMUS. nüsooc, cuilliére ; düuæ couvercle. Ligula cornea, quadrata, antice snbdilatata, margine antico medio angulato , sexciliato; paraglosse mem- brane, ei equales et connate, ligule pagmam su- periorem ( internam ) basi tegentes, ibique confluen- tes, antice profunde semicirculariter emarginate. Mentum subtransversum , profunde emarginatum , lobis externis apice acute angulatis, intus divergenü- bus, extus parum dilatatis, mediocriterque rotundatis; dente intermedio breviore, valido, apice bicuspi. Mandibule | Ozenarum ( Ictinorum Lap. ), dente basali fortiore. Labrum brevissimum, haud emarginatum. Antenne fere filiformes , dimidio corpore paulo longiores, apicem versus perparum dilatatæ ; pubes- centes, articulis quatuor baseos parce setosis ; primo brevissimo, crassiusculo, subtus inflato ; ceteris sub- æqualibus elongatis; 2° — 4"» cylindrico-subconicis , prioribus duobus aliquantum longioribus ; sequentibus 108 compressis, subelongato-quadratis, ultimo præceden- tibus plus dimidio longiore , compresso , parallelo , apicem versus subangustato ; apice truncato-subrotun- dato. Pedes elongati, graciles; — femora haud incrassata, pilosula ; tibiæ rectæ, filiformes, subtiliter canalicula- tee, dense pilosæ, spinis terminalibus parvis, brevius- culis, anteriore paulo longiore; — anticæ profunde oblique emarginatæ ; tarsi breves , arliculis cylindri- cis, apice integris, totis dense pilosis, 1° elongato, se- quentibus tribus simul sumptis parum breviore ; ulti- mo parum elongato, basi haud attenuato ; unguiculis parvis mediocriter arcuatis, simplicibus. Cetera omnia ut in. Ozenis. Habitus omnino abnormis ; caput cum thorace fere Pristonychi; elytra Cychrum. fere referunt , ovata, apice obtuse sinuato-acuminata ; carinula posteriore ad latera sinum fere ut in Ozena, eflingente ; abdo- men. ut ш Ozenis. Ce genre étrange differe autant par son apparence extérieure des vraies Ozæna qu'il s'en rapproche par ses caractéres génériques, qui ne me laissent guéres de doute sur la place que je dois lui assigner ; un commencement de rapprochement s'observe quand on jette les yeux sur les Spherostylus. Je puis pres- que dire cependant que c'est le hazard qui m'a mis sur la voie de ses affinités, tellement on y son- gerait peu en le voyant. Il partage avec les Ozéni- des, quoiqu'à un moindre degré, la singuliére saillie du bord extérieur des élytres, mais elle est plus rap- prochée du milieu. 109 M. subcostatus. Г. 6'7, lignes. Téte carrée, un peu plus longue que large ; cy- lindrique postérieurement, finement chagrinée, front presque plane, trés échancré en arc de cercle pour recevoir l'épistome ; de chaque cóté une impression large, trés peu enfoncée, longitudmale, rugueuse , et sur le milieu deux petites lignes longitudinales sépa- rées par une caréne étroite, peu élevée, lisse ; yeux ronds assez petits, médiocrement proéminents, entie- rement à découvert postérieurement, bordés interieu- rement d'une реше caréne qui suit la partie anté- rieure des cótés de la iéte et s'arrondit vers les có- tés de l'épistome ; celui-ci transversal , à suture di- stincte, à реше échancré, légérement convexe et un peu moins rugueux que le reste de la téte. Corselet un peu plus large que celle-ci avec les yeux , pres- que plus long que large, légèrement cordiforme ; bord anlerieur échancré en arc de cercle, angles antérieurs légérement écartés des cótés de la téte, un peu avan- cés, presque aigus, mais leur sommet est légérement arrondi; les cótés légérement arrondis antérieurement; trés longuement et disunctement sinués, angles de la base droits, légérement réfléchis en dehors, un peu relevés , leur sommet trés faiblement arrondi ; base tronquée carrément, trés légérement sinuée prés des angles ; le dessus assez plane, rugueux surtout au milieu, impressions transversales distinctes mais peu enfoncées, assez distantes de leurs bords respectifs 110 ligne du milieu fine mais bien marquée ; de chaque côté de la base une impression assez profonde, allon- gée qui remonte en s'effacant jusque vers le milieu, le bord latéral trés mince , largement déprimé vers les angles postérieurs. Elytres du double plus larges que le corselet, et plus longues que la partie anté- rieure du corps; base tronquée carrément, et ap- puyée contre la base du corselet; épaules trés arron- dies; cótés arrondis, extrémité terminée en une ron- deur fort pointue, avec une forte sinuosité de cha- que côté, angle postérieur externe nul; le dessus bombé, trés fortement en pente vers l'extrémité ; et vers les cótés, le milieu aplani dans sa partie anté- rieure ; sur chacune trois cótes peu élevées, étroites, presque lisses et luisantes, ne commencant pas tout- à-fait à la base, et oblitérées vers l'extrémité ; la su- ture également élevées, lisse ; les intérvalles chagri- nés, surtout vers les bords, ternes ; bord latéral relevé en caréne peu large , mais trés tranchante , sinuée un peu au delà du milieu, et formant un an- ele extrémement aigu avec une ligne élevée qui part de cette sinuosité sur le rebord inférieur et se pro- longe jusqu'à la sinuosité de l'extrémité ; rebord in- po? À LE férieur tres large antérieurement , et se prolongeant jusqu'à extrémité de la suture en se rétrécissant, le bord de l'abdomen. Le dessous du corps est trés finement rugueux, avec quelques vestiges de pubes- cence sur le dessous du corselet et le milieu de la poitrine ; l'abdomen lisse au milieu; tout le dessous trés convexe ; on apercoit aussi quelques poils verti- 111 caux sur le tête, la partie antérieure du corselet et des élytres еп dessus. Tout l'insecte est d'un brun noirâtre trés terne en dessus , un peu plus brilant en dessous; avec les trochanters, la base et l'extrémité des cuisses , les parües de la bouche et le premier article des anten- nes rougeátres ; pubescence du dessous, celle des jambes et des tarses d'un Jaune doré. Il était noté dans la collection de M. Gory, comme venant de la Nouvelle Hollande, et figurait parmi les Omalosoma. PERICALUS. M'Leay, Annul. javanic. p. 15. Celoprosopus, Chaudoir Bull. 1842. p. 839. P. undatus. L. 2?/. lignes. Il diffère surtout du 4-maculatus par sa taille moin- dre et par le dessin des élytres. Tete un peu plus étroite, plus disunctement chagrinee, ridée prés des yeux; impressions du front moins marquées, sur lépistome deux points distinctement imprimés. Cor- selet plus petit, plus étroit, presque aussi long que large; angles antérieurs appuyés aux cótés de la té- te ; côtés un peu plus arrondis, angles postérieurs moins réfléchis en dehors, moins relevés , mais tout aussi prolongés ; la base échancré en arc de cercle ; le dessus plus convexe, pareillement ridé transversa- lement ; l'impression transversale antérieure plus rap- 119 prochée du bord et plus marquée ; celle de la base un peu moins profonde, le rebord latéral plus mince et la fossette prés de l'angle postérieur moins pro- fonde, munie d'un petit tubercule. La forme et les proportions des élytres sont les mémes, excepté que les côtes sont moins parallèles et que l'angle qui termine la suture est un peu moins prolongé ; les points enfoncés de la série marginale sont plus nom- breux, plus serrés ; et de plusieurs d'entr'eux s’e- chappent de fort longs poils raides. ! D'un vert doré en dessus ; élytres d'un brun noi- râtre, avec la base, la majeure moitié de la suture, une assez large bordure qui se prolonge jusqu'à la suture, d'un vert doré: sur le fond noirátre deux bandes très fortement ondulées, d'un jaune citron ; lune au premier tiers, allant de la 2° à la 8* strie, composée de 6 taches de trés inégale longueur, dont les deux internes remontent assez prés de la base, et celle du milieu descend presque jusqu'au milieu ; l’autre, au second tiers, allant de la 1° à la 7° strie également de 6 taches très inégales , dont les 3 in- ternes qui sont les plus longues , descendent vers l'extrémité, la 4° remonte presque jusqu'au milieu ; rebord inférieur des élytres , poitrine et abdomen d'un brun noirätre, palpes et mandibules brunes ; support des máchoires , et labre d'un jaune pale ; antennes brunätres, avec les deux premiers articles, la base et l'extrémité des suivants plus clairs ; cuisses et trochanters d'un Jaune pále, jambes et tarses fer- J rugineuses , extrémité des premières et de chaque arücle de ceux-ci plus foncée. / 113 Cette charmante espéce habite les iles Philippines et m'a été envoyée par M. Tatum. On connait main- tenant 5 espéces de ce genre intéressant. 1. P. ci- cindeloides M'L. ( Ann. Jav. p. 15.) * 2. P. gutta- tus Cheer. ( Mag. de Zool. cl. IX. pl. 46 ). Je dois observer ici que la figure citée n'est pas exacte ; car l'insecte est moins allongé, les élytres sont plus cour- tes, et l'angle extérieur de l'exwémité est saillant et irés aigu; ce qui n'empéche pas qu'il ne soit trés distinct du suivant. 3. P. ornatus, Schm-G. (Faun. Hinterind. I. p. 86.) * 4. P. quadrimaculatus M’L. ( Ann. Jav. p. 15. n° 23. Catascopus ). C'est sur cet msecte que J'avais établi mon genre Cæloprosopus ; qui me paraissait différer des Pericalus; ce nom pourrait étre conservé si l'on jugeait convenable de laisser le nom de Pericalus aux Elatérides qu’Esch- scholtz a nommés Semiotus ; * 5, P. undatus mihi. CATASCOPUS. C. cyanellus. Г. 4'/, lignes. Cette espéce se distingue facilement de toutes les autres espéces par sa taile et ses couleurs. Comme il régne une grande confusion parmi les espéces moyennes de ce genre qu'on trouve aux Indes ori- entales , je ne la comparerai à aucune de celles-ci, et je vais en donner une description complete. Tête carrée, aussi longue que large ; rétrécie postérieure- ment, étranglée immédiatement derriére les yeux ; N° I. 1848. 8 114 ceux-ci grands, hémisphériques, très proéminents ; col cylindrique, sillon presque effacé sur le haut, assez profond derriere les yeux ; front plane; fine- ment ride et pointllé ; prés du bord interne des yeux deux carénes longitudinales bien distinctes, dont linterne borde l'impression longitudinale qui n'est suéres marquée qu'entre les antennes ; sur le milieu une assez grande impression peu profonde, arrondie. Gorselet un peu plus étroit que la tête avec les yeux, bien moins long que large, un peu rétréci postérieu- rement, bord antérieur légérement échancré , angles peu avancés, assez arrondis au sommet ; côtés peu arrondis antérieurement, sinués dans leur moitié po- stérieure, portant deux longs poils raides l’un un peu avant le milieu, l’autre sur langle postérieur; celui-ci droit, non réfléchi en dehors, mais nullement arrondi au sommet, un peu prolongé en arriére ainsique les extré- mités de la base, dont le milieu est tronqué carrément, et distinctement sinué , comme dans la plupart des es- peces de ce genre; le dessus un peu convexe, fine- ment pomtillé pres du bord antérieur, et finement ridé en travers avec une ponctuation à peine distincte sur toute la surface ; la ligne du milieu étroite mais très profonde, s'arréte antérieurement à l'impression iransversale qui est assez éloignée du bord antérieur , un peu anguleuse, moins marquée que celle de la base qui est interrompue au moment de toucher la ligne du milieu, et forme un sillon transversal qui se perd dans une grande fossette arrondie et trés profonde placée de chaque cóté dela base, lelong de laquelle on apercoit encore une ligne ondulée bien marquée , 115 séparée de l'impression postérieure par un bourrelet obtus ; cótés presque pas déprimés, rebord lateral assez large et relevé, tranchant ; angles plus relevés que le reste. Elytres du double plus larges que le corselet, bien plus longues que la partie antérieure du corps, en carré peu allongé, amples, un peu plus larges vers la base qui est à peine échaucrée; épau- les carrées, nullement avancées, trés arrondies au som» met; côtés arrondis derrière l'épaule, lésérement sinués avant le milieu, puis s'arrondissant quelque peu vers langle externe qui n'est pas prolongé, presque obtus, mais dont le sommet n'est nullement arrondi; l'extré- mité tronquée obliquement, peu échancrée; angle de la suture aigu, mais peu pointu ; le dessus peu con- vexe, mais trés incliné vers les bords latéraux, ceux- ci fortement rebordés surtout au milieu; stries profon- des, distinctement ponctuées ; la ponctuation de la parüe antérieure surtout des 5 à 6 slries externes beaucoup plus grosse; les intervalles planes, lisses, le 7* plus étroit que les autres, et relevé intérieure- ment en caréne irés aigue, qui s'oblitére vers l'extré- mité; sur le 3°, trois points enfoncés piliféres bien mar- qués, amsique plusieurs autres, pareillement piliféres, ocellés, sur le 9°, plus écartés vers le milieu. Dessous du corps presque lisse, trés finement poinullé; anten- nes et pattes trés gréles. Tout le dessus est d'un beau bleu, un peu verdätre sur la téle et sur le corselet; le dessous du corps, le labre, les mandibules, les jambes et les tarses brun peu foncé; les antennes, les palpes, les cuisses avec les trochanters et l'extrémité. des tarses rougeatres. S* 116 Cette jolie espéce habite le Népaul et m'a été en- voyée par M. Melly. COSTODERIDES. Me proposant dans la suite de faire de ce groupe le sujet d'un travail spécial, Je me contenterai ici d'in- diquer quelques nouveaux genres qui enfont partie, et dont je reléverai seulement les caractéres par les- quels ils se distinguent du geure type Coptodera, en priant le lecteur de consulter pour ceux-ci l'ouvrage si fréquemment cité de M. Schmidt-Goebel à la page 93. I. SreNocrossa. Ligula longissima angustissimaque , labrum fere æquans, apice bisetosa, truncata ; paraglosse omnino connate, ligula latiores, eamque multum superantes, valde elongate, apice rotundate, convergentes, spatio angusto divisæ. Mentum medio rotundato productum. Labrum porrectum, arigustius, ad apicem angusta- tum, valde rotundatum, haud truncatum nec emargi- natum, ciliatum, latitudine media longius, supra bi- lineatum. Maxillæ longissime , labri apicem paraglossasque æquanies, apice parum incurva. Mandibule longs, anguste, porrectæ, vix arcualæ, ut in Belodogratha mihi. Cetera fere ut in Coptoderis Je crois que la configuration du menton, mais sur- 117 tout la forme ovalaire étroite et trés - allongée de la languette avec ses paraglosses, ainsi que celle du la- bre, suffisent pour assurer à cet insecte le droit de constituer un genre distinct des Coptodera. $. variegata. L. 47, ligne. Ce petit insecte a la forme élargie et aplatie des Coptodera. Tête presque carrée, assez courte, rétré- cie à la base, mais sans col distinct; plane antérieu- rement, avec deux impressions assez marquées enire les antennes, une ligne imprimée le long du bord intérieur des yeux , surface trés finement réti- culée, épistome hexagonal, assez court, un peu échan- .cré en arc de cercle; yeux trés grands, trés bombés, ires saillants , très rapprochés du bord antérieur du corselet. Celui-ci à peu près de la forme de celui d'une Lebia, pas plus large que la tête avec les yeux, moins long que large; un peu rétrécis portérieurement; hord antérieur à peine échancré, dépassant de chaque côté les côtés de la tête; angles antérieurs nullement avancés, arrondis; côtés très peu arrondis, mais très légèrement anguleux avant le milieu, nullement sinués prés de l'angle postérieur, qui est obtus, nulle- ment arrondi au relevé; mileu de la base large- ment tronqué carrément, les extrémilés remontant très obliquement vers l'angle postérieur un peu échancrée; le dessus peu convexe, presque lisse, fi- nement rugueux devant limpression transversale an- iérieure qui est disüncte; base relevée derrière l'im- 118 pression tranversale postérieure; celle-ci profonde se terminant prés des angles par une fossette arrondie trés profonde, ligne du milieu fine, bien marquée ; cótés non déprimés, rebord latéral assez large, re- levé surtout à l'angle postérieur ou il se dilate un peu, sur ce rebord deux points piliféres, l'un sur l'angle postérieur, l'autre avant le milieu. Ecusson triangulaire, pointu. Elytres tres amples, plus de trois fois plus larges que le corselet, trés dilatées au milieu, prés de deux fois plus longues que la partie antéri- eure du corps, un peu moms larges que longues; base tronquée presque carrément; épaules peu avancées, carrées, trés arrondies; côtés également très arrondis, extrémité tronquée très obliquement, peu échancrée, angle extérieur marqué, mais arrondi au sommet, celui de la suture très allongé et extrêmement aigu; le dessus peu convexe, assez déprimé et largement rebordé surtout vers le milieu des côtés; entièrement, mais très finement réüculé; pas ponctué; distinctement strié; stries réüculées comme les intervalles et ponc- tuées ; ceux-ci un peu convexes; sur le 3°, quatre gros points enfoncés, et une série marginale de points semblables , laissant échapper de trés longs poils raides. Dessous du corps presque lisse, abdomen court, largement tronqué à l'extrémité; cuisses com- primées assez larges, sillonnées en dessous pour rece- voir les jambes ; celles-ci cannelées, légérement pu- bescentes ainsique les tarses. L'exemplare que je possède et qui parait tout- récemment transformé, est enüérement d'un jaune pale, avec les yeux, une bande peu distincte longi- 119 tudmale de chaque cóté du corselet; la base des ély- tres le fond des stries et des points foncés, brunâtres. Je présume que toules ces couleurs doivent étre plus obscures dans les individus murs. J'ai recu cet insecte de M. Chevrolat comme une nouvelle espéce de Tetragonoderus de Venezuela. . II. AGONOCHEILA. Mentum dente medio magno, excavato, apice integro subrotundato-acuto. Labrum sat breve, antice omnino rotundatum, me- dio subtruncatum. Antennæe breves, apicem versus crassiores, articu- lis exterioribus subquadratis. Cetera ut in Coptoderis. A. guttata. L. 2 lignes. Téte moyenne, carrée, non rétrécie postérieure- . ment, assez plane avec deux impressions longitudina- les peu marquées entre les antennes ; finement réti- culée; épistome à suture distincte, transversal, angu- leux sur les côtés; bord antérieur légèrement arrondi; yeux , grands et saillants. Corselet du double plus large que latéte sans les yeux; transversal, trés court, légérement rétréci postérieurement ; bord antérieur trés légerement échancré, beaucoup plus large que la base de la téte; angles antérieurs nullement avancés, ires arrondis ; côtés assez arrondis antérieurement , tres faiblement anguleux avant le milieu; puis tout 120 droits et tombant un peu obliquement sur les cótés de la base, prés de laquelle ils forment une trés faible sinuosité; angle postérieur un peu relevé, pres- que obtus; base légérement arrondie, avec une petite smuosité de chaque côté, qui fait paraître la partie du milieu un peu prolongée; le dessus trés finement ridé, parsemé de trés petits points enfoncés; et tout le tour distinclement rugueux ; les deux impressions transversales distinctes, surtout celle dela base; ligne du milieu fine, mais bien distincte, s'arrétant à Vim- pression de la base; côtés assez largement déprimés, surtout vers les angles postérieurs, ой ils sont un peu enfoncés, fortement rebordés et assez relevés vers la base. Elytres du doubles plus larges que le corselet, mais un peu rétrécies vers la wer ; pas beaucoup plus longues quelarges; base assez échancrée, épaules un peu avancées, mais trés arrondies ; côlés un peu arrondis, extrémité tronquée presque carrément, nul- lement échancrée, l'angle de la sutare un peu moins _arrondi au sommet que l'angle externe; le dessus fort plane, replié en dessous vers la base et le bord latéral qui est assez relevé vers le milieu; surface distinctement granuleuse ou réticulée, légèrement pu- bescente, faiblement triée ; intervalles peu convexes, et prés du bord une série de points enfoncés; rebord inférieur large aniérieurement , ponctuée, Abdomen dépassant considérablement l'extrémité des élytres. Dessous du corps à peu prés lisse (anus et bords de l'abdomen rugueux) largement ironqué postérieurement. D'un brun noirátre plus terne et plus foncé. en dessus qu'en dessous; cótés du corselet transparents, 121 rougeatres; sur chaque élytre une bande transversale, étroite extérieurement, trés dilatée prés de la suture qu'elle n'atteint pas ainsi que le bord lateral, au pre- mier tiers; trois petites taches derriére le milieu, et deux grandes à l'extrémité, adhérentes postérieure- ment, d'un jaune rougeátre, peu disünctes; bord la- téral.transparent rougeátre, dans sa partie postérieure; antennes brunes avec les trois ou quatre premiers articles rougeátres, ainsi que les palpes; pattes d'un jaune rougeátre. M. Melly m'a envoyé ce joli petit insecte comme venant des environs de la Riviére des Cygues (Mel- bourne, Nouvelle Hollande) il ressemble à une petite Lebia. Note. On a commencé , et c'est le Comte Dejean qui en a donné l'exemple, à faire du genre Copto- dera un magasin pour tous les insectes de ce groupe dont on ne savait que faire; ainsi Dejean avait placé dans ce genre les Nycteis de Laporte ou Beleopterus Klug, amsique sa C. postica, qui me parait être mon Labodontus trisignatus, genre bien distinct par la dent du menton, et les crochets des tarses simples, auquel il faut rapporter comme seconde espèce la Copt. flavosignata, Gory (comme j'ai pu m'en convaincre par l'examen de l'exemplaire que M. Gory a décrit) et peut-étre comme troisiéme la Copt. trisignata Bu- quet. (Ann, Soc. Ent. Fr. 1835. p. 616.). Si cette derniére supposition se confirmait, il faudrait donner un nouveau nom à l’espece qui m'a servi à établir ce genre et je proposerais de l'appeler trimaculata. Plus tard M. Reiche a rapporté également, quoi- 122 qu'avec doute, au genre Coptodera une charmante ез- pece de Colombie qu’il a nommée Fasciatopunctata , mais qui ne saurait nullement y rester, ayant beau- coup plus de rapports avec les Thyreopterus, et doit consütuer un genre nouveau que je décris ci-dessous, sous le nom d'Eurycoleus. Puisque nous sommes venus à parler des Thyre- opterus, je profite de l’occasion pour déclarer que selon moi non seulement le genre Eurydera de La- porte est distinct des vrais Thyréopteres, се que je m'attacherai plus tard à démontrer, mais que méme ce genre devra étre subdivisé. Ainsi il faudra en re- tirer РЕигу4ега (*) striata Guérin (Mag. de Zool. cl. IX. pl. 22 (1832.)) qui n'est pas la méme que la Spinosa Gory (**) (Ann. Soc. Ent. Fr. 1833. р. 202) adopté à tort par М. Klug (Wiegmann’s Archiv 1835 I. p. 385.) qui y rapporte son Thyr. frontalis (Bericht ‚ üb. Madag. Ins. р. 35.), et qui en differe par la dent bifide du menton dont les lobes latéraux ne sont pas (*) Dans les Annals of the Lyceum of Natural history of New-York. (tom. IV. p. 151.) M. Le Conte a emloyé de nouveau ce nom pour désigner un nouveau genre de la tribu des Zar- paliens. Qu'on veuille ou non conserver le genre Lurydera de Lap. il n'en faudra pas moins que M. Le Conte change le nom de son genre Luryderus. (**) Celle-ci parait étre plutót le Thyr. brevicollis Klug. (Wiegm. Arch. 1835. I. p. 386.), dans ce cas le nom donné par Gory, comme plus ancien devra avoir la préférence. Qu'on jette les yeux sur la pl. t. de la «Monog. des Zurydera» par MM. Gory et de Laporte. 123 conformés de méme, par les mandibules courtes , épaisses et trés convexes, par le prolongement pos- térieur de la téte. Ces caractéres m'ont décidé à en faire le type d'un genre distinct que j'ai nommé La- bocephalus (Aet, manche, zepahn) et qui fait si evi- demment le passage des Eurydera aux Mormolyce que Je ne concois pas que personne ne soit encore venu sur l'idée de placer ici ce genre remarquable, balloté jusqu'ici entre les Agra et les Sphordus; ce qu'on n’eut certamement pas fait si Гоп s'était donné la реше de regarder les parties de la bouche de ce grand insecte, qui différent si peu de celles des Eury- dera; on s'en convaincra encore plus en comparant les pattes et surtout les tarses de ces insectes; bien plus, un observateur attentif ne manquera pas de irouver de grands rapports dans la forme de la téte, dans le rebord latéral du corselet, et ne verra dans les élytres qu'une dilatation extraordmaire du rebord latéral qui recouvre également les bords de l'abdo- men, et de l’épine qui termine les élytres des Eury- dera. J'espére que les Entomologistes qui ne Jugent pas à la premiére yue, se rangeront à mon opinion. L’Eur? anchomenoides de la Monographie de MM. Gory et de Laporte, n’appartient également pas à ce genre; la conformation de sa languette l'éloigne méme tout-a-fait de ce groupe; ses crochets sont dentelés, et Je le considére comme un nouveau genre voisin des Dolichus du Cap, dont je m’occuperai dans la suite de ce travail; il porte dans ma collection le nom de Thysanotus (9u6aveiroc, garni d'une frange). Je ferai encore observer ici que par une inadver- 124 tence singuliére dans un observateur aussi conscien- cieux que l'était Dejean, l'auteur du Species dit que les crochets des tarses des Eucheila sont simples , tandisqwils sont au contraire fortement dentés. La forme du menton, du labre et de la languette est bien singulière ; cette dernière paraitrait cependant lui assigner une place dans le voisinage des Calleida et des Dromius. EuRYCOLEUS. erovs large, “odzoc, fourreau. Ligula porrecta , angusta, crassa, apice truncata quadriciliata; — paraglossa ei omnino connate, eaque latiores, et salis longiores , tenues , parallele, apice truncato-rotundatæ, angulo interno recto. Mentum breve, valde transversum, lobis extus valde dilatatis, apice suboblique fere truncatis, intus paralle- lis, angulo antico recto; sinu profundo haud, dentato, minus lato, quadrato, in fundo recto, basi transversim medis impressa. Mandibule, breves, compressz, latitudine vix lon- giores, extus valde rotundatæ, intus recte, apice bre- viter incurvo acuto; foveole externe basalis margine inferiore valde extenso superiore carinulam obsoletam mediam anterius extus arcuatim inflexam eflingente. Labrum planum, laütudine paulo brevius , anuce wuncatum haud emarginatum , angulis rotundaus , ciliatum. Unguiculi peclinati. Cetera omnino fere ut in Thyreopteris. 125 La description spécifique de M. Reiche est trop insuffisante pour qu'on puisse s'en contenter. E. fasciatopunctata. Coptodera? fasciatopunctata Reiche, Rev. Zool. Cuv. 1842. p. 313. n*. 39, L. 45/, lignes. Téte реше, en carré peu allongée, un peu rétrécie postérieurement en forme de col peu étrangle, indi- qué à sa jonction avec la téte par un vestige d'im- pression transversale placé immédiatement derriére les yeux, qui sont trés grands, plus qu'hémisphéri- ques, et placés sur un petit prolongement latéral de la tête; front plane avec deux points le long des yeux, une impression longitudinale peu sentie de chaque côté, et un © imprimé sur le milieu; chaperon moins long que large, anguleux sur le cóté, à suture distincte, sans aucune échancrure au bord antérieur; toute la surface lisse, parsemé de points infiniment petits. Corselet plus large que la téte, méme avec les yeux, court, en hexagone dont le côlé antérieur est assez échancré, avec les angles largement et complet- tement arrondis avec les deux cótés latéraux anté- rieurs ; l'angle qui sépare ceux-ci des deux posté- rieurs obtus, arrondi au sommet; ceux-ci droit, tom- bant obliquement sur la Базе; celle-ci légèrement arrondie, faiblement sinuée et remontant quelque peu obliquement vers l'angle postérieur qui est obtus, légérement arrondi au sommet et un peu relevé; le 196 dessus assez convexe au milieu, bord antérieur dé- primé jusqu'à l'impression transversale qui est trés peu marquée, un peu anguleuse et trés rapprochée du bord; celle de la base profonde, large, droite, milieu de la base assez relevé derrière l'impression; ligne longitu- dinale du milieu trés fine et distincte ; côtés largement déprimés et rebordés; une petite fossette (accidentelle peut étre) sur le milieu du corselet de chaque cóté; surface plus distinctement pointillée vers les bords qu'au milieu. Ecusson en triangle un peu allongé et un peu pointu; traversé sur son milieu par un sillon disunct, et portant une petite fovéole ovale sur la pointe. Elytres trés amples, plus larges du double au milieu que le corselet et presque deux foix plus lon- gues que la partie antérieure du corps, en ovale trés court, échancré au milieu de la base; épaules un peu avancées, largement arrondies; côtés assez arrondis ; extrémilé étroitement et obliquement tronquée, très légèrement sinuée, angle extérieur à peme marqué; celui de la suture aigu, mais très arrondi au sommet; le dessus un peu convexe dans sa parte antérieure et descendant en pente un peu plus rapide vers la base et les côtés, mais trés longue et insensible vers l'extrémité; bords latéraux largement déprimés et re- bordés surtout vers le milieu; base munie d'un peut rebord; surface entièrement et finement poinullée , glabre; i| n'y a pas de stries, mais on distingue les on- dulations formées par les intervalles, qui sont à peine convexes. Dessous du corps trés lisse; abdomen dé- passant un peu le bout des élytres ; trés ample, trés rétréci poslerieurement; anus assez petit, en trapeze 127 transversal, un peu échancré en angle rentrant trés obtus. D'un jaune rougeátre , un peu plus rouge sur la tête et le corselet; yeux et élytres d'un Jaune blan- chatre ; ces dernières portant 34 taches noires de grandeur et de forme tres différentes, la plupart trans- versales, dont une en fer à cheval sous l’épaule, et qualre communes sur lasuture; la premiére de celle- ci, au dessous de l'écusson , présentant l'aspect d'un rectangle transversal entourant une petite bande de la couleur du fond des élytres; une tache noire sur le milieu du dernier segment supérieur de l'abdomen; antennes, genoux, jambes et tarses noirs; premier article des premiéres d'un jaune mélangé de brun; palpes rougeätres avec la base du 3° article des labi- aux; le 3° etla base du 4° des maxillaires noirs, bout des mandibules brun. GRAPHIPTERUS. G. Goryi. L. 51/, lignes Téte et corselet comme dans le С. minutus. Ely- tres un peu plus carrées, cótés moins arrondis vers l'angle postérieur ; extrémité plus largement et plus carrément tronquée sans sinuosité; bordure et taches blanches légérement jaunätres, plus larges et plus grandes , la premiére émeitant prés de l'épaule un rameau longitudinal qui s'arréte au premier quart; et sur le côté derrière le milieu un second rameau ob- lique, placé plus en arriére, plus étroit. et plus long - 128 que dans le multiguttatus ; au dessous de la base prés de la suture une tache trés allongée , dont l'ex- trémité antérieure touche presque la bordure; les aultres taches disposées comme dans le Minutus; cel- les voisines de la suture plus ou moins allongées ; celles voismes de la bordure se confondant quelque- fois avec celle-ci. J'ai établi cette espéce sur quatre individus sem- blables que j'ai trouvés dans la collection Gory, ou ils étaient notés comme venant d’Arabie. ANTHIA. 1. 4. tetrastigma. L. 10 lignes. Cette espèce se rapporte à la section dont РА. macilenta est le type, et qui mériterait de former un genre à part. Téte et corselet à peu prés comme dans cette espèce, plus fortement ponctués , carenes du front moins élevées; corselet moins large antérieu- rement, simplement arrondi, mais pas anguleux com- me dans la Macilenta prés del'angle antérieur; sillon du milieu moins profond. Elytres plus larges, surtout plus dilatées au milieu; cótés bien plus arrondis, angle postérieur obtus, mais moins arrondi et plus marqué que dans la micilenta; celui de la suture plus aigu ; extrémité tronquée plus obliquement, nullement arron- die, et méme trés légèrement sinuée; le dessus moins convexe, assez aplani vers l'extrémité, suture relevée en caréne beaucoup plus obtuse, sur chaque élytre 129 6 cótes saillantes qui s'oblitérent avant le 2° tiers, plus rapprochées les unes des autres; el séparées par des points enfoncés bien plus petits, dont le fond n'est pas couvert d'un duvet, et entre lesquels ne s'é- lévent point des carénes transversales ; au delà du milieu ces pomts deviennent trés petits, les séries ne sont plus séparées que par des intervalles convexes; entre la 6° caréne et le bord extérieur on remarque encore Ásiries ponctuées, séparées par des intervalles étroits, peu élevés; bord latéral largement relevé vers le milieu. Dessous et cótés inférieurs du corselet amsique l'abdomen plus distinctement ponctués; tarses plus forts, moins gréles. Les couleurs et la pubescence de la téte, du cor- selet, de la base de la suture et du dessous du corps ainsique des pattes sont de méme; mais l’extr&mite de la suture ne porte pas de tache blanchätre ; en re- vanche on voit sur chaque élytre deux petites taches, placées au milieu de la largeur , la premiere immé- diatement derrière le milieu, à l'endroit où finissent les cótes, la 2* tout prés de l'extrémité, composées, chacune de deux petites ovales, accolées l'une à l'autre, et formées, comme dans toutes les Anthia par des poils blancs couchés et trés serrés. Cette espèce parait voisine de РА. (Thermophila) leucospilota Bertoloni, qui ne m'est connue que par la definition qu'en donne M. Erichson dans son Compte rendu de l'année 1845, p. 29; mais celle-ci a prés de 14 lignes de longueur, et l'auteur ne parle pas de la tache blanche à la base de la suture, puis ] ignore si «postice maculis duabus» veut dire qu’il y N. I. 1848. 9 130 a une ou deux taches sur chaque élytre. Elle m'a élé envoyée, sans indication de patrie, par M. Tatum; je présume cependant qu'elle vient des cótes orien- tales de l'Afrique. 2. A. polioloma. 15:42 lignes. Cette espéce a tout-a-fait le dessin des elytres de la Cailliaudi, mais elle est bien plus étroite. Téte et corselet un peu plus éiroits; celui-ci moins élargi vers le bord antérieur qui n'est pas plus large que le col; cólés simplement et moins fortement arrondis. Elytres en ovale allongé, du double de la largeur du corselet, beaucoup moins larges que celles de la Cailliaudi, et pas dilatées postérieurement, leur plus grande largeur élant prés du milieu; extrémité moins tronquée , plus fortement arrondie et non obtuse; le dessus bien plus convexe, avec les bords latéraux et surtout l'extré- mité bien moins déprimés; outre la caréne suturale qui est comme dans la Cailliaudi, 6 autres carénes ires aigues, ondulées, et séparant des series de fovéo- les couvertes d'un duvet, aussi grandes que celles de la Macilenta , et séparées de méme par des lignes transversales élevées; les carénes ne s'oblitérent qu'as- sez pres de l'extrémité ; les fovéoles diminuent de grandeur postérieurement, entre la 6* caréne et le bord une série de gros points enfoncés qui bordent la premiére, et deux lignes ponctuées plus fines. Les couleurs sont plus ternes que dans la Cailliau- di; le dessin des élytres consiste également dans une 181 tache sur la base de la suture, plus courte et qui ne se rapproche pas autant dela base et dans une bor- dure latérale assez large composée de poils gris, qui s’elargit un peu vers l'exirémité et n’atteint pas la suture. Je tiens aussi cette espéce de M. Tatum, qui ne m'en a pas indiqué la patrie, mais d'aprés la manié- re dont elle était piquee, je ne doute pas qu'elle ne provienne des mémes localités. 3. A. sexcostata. L. 4147, lignes. Trés voisine de ГА. limbata Dej. dont elle différe par les élytres plus courtes, plus étroites, sans bor- dure , sans tache subhumérale; et dont les 3 côtes élevées de chaque élytre sont bien plus larges et se touchent presque par la base, n'étant séparées que par un espace plane, irés étroit au lieu de l'intervalle convexe, aussi large que les cöles, qu'on voit dans la Limbata; cet espéce est couvert de poils blancs assez nombreux; le sommet des cótes est assez tran- chant; à la place de la tache humérale on apercoit au fond du sillon qui sépare la 2* de la 3* cóte une trés реше tache ovale blanche; vers l'extrémité du bord latéral on disungue une ligne de poils blancs trés étroite au lieu de la bordure de la Limbata. Les pattes sont plus courtes et les cuisses plus renflees ; le sillon du milieu du corselet est bien moins enfonce, et la caréne du milieu du front plus aigue. Q^ 132 Cette espéce qui habite le Cap de Bonne Espéran- ce, se trouvait dans la collection de M. Gory, qui lavait recue de M. Westermann. LISTE DES ESPECES DECRITES OU MENTIONNÉES DANS LE MEMOIRE(“), OxvcnriLA oxyoma *. : — spinipennis. PsrvpoxYcHEILA EuLAMPRA gen nov. .’ = miranda. . , Dromica gigantea. . . Inesta versicolor * . . Tuerates fulvipennis *. — spinipennis. aculi pennis. Corirns parvula *. — rugicollis. . PsırocerA spinipennis. — anthracina. . brunnipes. — viridis ie © lateguttata. Poconostoma chalybeum. . cerulescens. — cyanescens. . sericeum. . ai be sie nipricans. = 7 Crenostoma Fischeri * . trinotatum. — laceratum. . — Kus mer Proceraazus Jacquierii. Odacanthides. . . . PrAGiO0RHYTIS gen. nov. — flavomaculata APIODERA gen. nov. . rugicollis. . — inæqualis. . — crispa. —> breviusculum. . x * — tuberculata =. . Funckii. maculicornis. armata. . spinipennis. plicaticollis. marginestriata. quadrisignata. . = 3 = B = = (*) Les astériques désignent les espèces nouvelles. AriopzrA geniculata. . Al LEePTOTRACHELUS. . , . . — elongata. . — ОРНАЕВАСВА. . зря ea quadrimaculata. — Ruacocreris Riedelii. N = variegata. . — — brasiliensis, . sod Lacordairei. zu nn basalıs ys UND == insignis *. VESTES = æquinoctialis *, — rufipes. . 42 os fulvicollis. . , — variicornis. . . 43 = geniculata. . . OPHIONEA. . © , em == testacea. t CASNONTA ae epp 5 44 dorsalisg. | » — senegalensis Encyc. 46 — suturalis. . . -- senegalensis Де]. . — — marginata. . . = dinidiatas. is) > — — planicollis *. . — pennsylvanicae . . — Piowvcma gen. nov. . . — picta. . . и SCAIDONYCHAS oa a E bunacunlatas psa s. cs 47 , GIEENODACTYLA. , dene. = lineolà-! A uui: — GazeniTA lugens * . . . — transversalis, . , — — tHiStistie ЛЕ x Pilati а ем = — ЩИ s Ре. essen s DRICHOGNATHA Cinca, Es; — tetraspilota. . . . 49 НеЕшло carinatus * , . . — pustulala. . © . — PLreuracanraus inconspicuus* — didyma. . . . + — Grycra unicolor Е BR T AN NEE WE — virgata. je) 0. je — Leprieurii. . . . — ХАМТНОРНАЕА gen. nov. . — flavicornis. . . -- — grandis * . . — subtilis. +1. . 50 Demerama picea " ...,. Cozriuris surinamensis. . — Carrera quadriimpressa * OpACANTHA. . . . 50 — Vobscuro-ænea " . . — elongata. unt —"Wdiehroa 52433 D. -— puncticollis. + — — bicolor. . CTS — Laportei *. . — а — basalis. Ar — cupreo-cincta *. , — litura, . .— — saphyrina *. . . Rhagocrepides. . . . . 52 — punctulata *. . . RuacocnEPIS. . 133 Стыкрвокотим cursorium Acra hypolasia * Lionxcuus. . . . … » GonsrRA а OMALOMORPHA. . - 2 BLECARUS. +. И. Lionycaus cinctus * . ' Dromivs subsuleatus. . — cordicollis.. . .. — americanus. + . = wipidass ENS: А рее. — patrüelis, . . Crossonrcuus gen. nov. AXINOPALPUS. + .~.s . MEPRISTUSS ^. 0. fe N Овтносом105., . . , — femoralis *. YEN OMA Ret ER, HoPLoGNATHUS. SPHEROSTYLUS. И, Nonis. ATE а NL CE GATAPIESISS U ET, OzcwA parallela * . . — verticalis * . —- mexicana * . . MrsrRorowus gen. nov. — subcostatus *. 134 10t CaroPnosoPUS. . . . . 111 PericaAzus undatus * . . — — guttatus, . . . 113 Carascorus cyanellus * , — STENOGLOSSA gen. nov. . . 116 — variegata * . 117 AGONOCHEILA gen. nov. . 119 = guttatau si ie) СорторЕВА postica. . . . 121 — flavosignata. . — — trisignata Chaud. — — trisignata Buq. — — trimaculata * . — — ? fasciatopunctata. 122 Eurrpera striata. . . . — — ? anchomenoides. 123 'TuxaEorrEnus frontalis. . — LasocEPHALUs gen. nov. . — Tuysanotus gen. nov. . . — МовмотусЕ: ©. 5.200099 000 — ÉUCHEIL As) So 0 от LA EuRYDERUS. RARE OA APS TOC EurrcoLeus gen. nov. . . 124 — fasciatopunctatus. 125 Grarmprerus Goryi * . . 127 AwTHiA tetrastigma ~ . , 128 — polioloma * . . . 130 — sexcostata “. . . 131 ÜBERSICHT DER LAND- UND SUSSWASSER-MOLLUSKEN LIVLANDS VON Da. ScuHRENK. (Mit einem Briefe an Hrrn. Dr. A. Th. v. Middendorff.) Hier, mein lieber Middendorff , übersende ich Dir das versprochene Verzeichniss, so gut solches im Laufe eines Sommers hat aufgestellt werden kónnen. Es möchte die kleine Arbeit, zwar uureif wie sie ist, in einer unserer wissenschaflichen Zeitschriften immerhin vielleicht nicht unwillkommen sein, da wir ja bisher Nichts über unsere heimische Mollus- kenfauna besitzen, die veraltete und kaum noch brauch- bare Aufzählung in Fischers Naturgeschichte Liv- lands etwa abgerechnet, ein Mangel, der Dir bei Dei- ner Arbeit allgemeinern Inhalts , die geographische Verbreitung der Mollusken im russischen Reiche betref- fend, insbesondere fühlbar ward, und dem nothdürf- ug abzuhelfen diese Kleine Schrift einzig bestimmt sem sollte, deren Ansprüche mithin auch nicht wei- 136 ter gehen , als eben einen rohen Baustein zu dem von Dir aufzuführenden Gebäude abzugeben, —und hattest Du dergleichen-aus verschiedenen Gegenden des weiten Reichs aufzuweisen, so méchte allerdings auch Dein Bau bequemer und stattlicher sich zu erhe- ben im Stande sein. Das bald zu erwartende Erscheinen Deines Wer- kes also bewirkte, dass auch ich meinen Scheffel her- beizulangen nicht sáumen durfte, daher ich, um mein Terrain emigermassen in seiner ganzen Ausdehnung recognosciren zu kónnen, dasselbe auf das Gebiet der Provinz Livland einschränkte, obschon die geographi- sche Lage der drei Ostseeprovinzen , die ein Glied in der Länderstellung auszufüllen bestimmt sind , es wohl erheischte, dass sie in Verzeichnissen naturhisto- rischer Gegenstände, zum wenigsten Liv- und Est- land, denn die Dina bezeichnet schon die Grenze einer an Artenzahl bedeutend zunehmenden Thier- und Pílanzenwelt, nur als em Ganzes abgehandelt wurden. Zeit und Umstände gestatteten mir jedoch im Laufe des verwichenen Sommers nicht mehr als eine fluchtige Excursion durch Livland bis an die Dima anzustellen, die mir nichts destoweniger die Ue- berzeugung gab, dass meine Aufzählung für unsere Provinz bereits auf einige Vollstandigkeit Anspruch machen dürfte, die Bivalven abgerechnet, unter de- nen die Unionen und Anedonten, wie Du bemerken wirst, gar zu arm an Arten ausfielen , was nicht so wohl in deren Mangel in unserem Lande semen Grund hat, als vielmehr in dem Umstande, dass diese bei ib- 137 rer verborgenen Lebensart nicht so leicht zu erlan- gen sind. Was die Nacktschnecken anbetrifft, so ist deren im Allgemeinen sehr vernachlässigte Literatur bei uns noch so dürfüg repräsentirt, dass ich zu deren Be- _ stimmung die unentbehrlichsten Kupferwerke weder hier in Dorpat, noch in S'. Petersburg aufzutreiben im Stande war; ich ciürte daher auch die zwei Ta- feln von Neumann ohne sie selbst gesehen zu haben, und sah mich überdies gezwungen, 3 Arten, die ich nicht unterzubringen vermochte , provisorisch unter neuen Namen aufzuführen. Da Du übrigens von fast allen in meinem Verzeich- nisse aufgeführten Arten’ Exemplare erhälst, so mögen diese für sich selbst sprechen, und brauche ich keine Diagnosen hinzuzufügen, die freilich die kleine Schrift auch zum Handgebrauche für unsere inländischen Molluskenfreunde hätten geeignet machen können , allein hier wäre das Meiste nur abzuschreiben gewe- sen, was in den citirten Werken von Andern bereits besser und ausführlicher gesagt worden ist, als ich es zu geben vermochte. Nilsson’s historia molluscorum Suecie, das kleme Büchlein, eignet sich zumal durch seine trefflichen Diagnosen und Artenbeschreibungen einer sehr ähnlichen Molluskenfauna zum Gebrauche auch für die Unsrige. Nur hie und da konnte ich nicht umhin einige wenige eigene Bemerkungen ein- fliessen zu lassen. Ich zähle nun noch die Titel folgender Schriften auf, die theils ihrer Abbildungen und Beschreibun- 138 gen wegen, und theils zur Vergleichung der nàchst benachbarten Molluskenfaunen Schwedens und Russ- lands angeführt wurden. Rossmässler, Iconographie der Land- und Süsswasser- Mollusken mit vorzüglicher Berücksichtigung der europaischen noch nicht abgebildeten Arten. 2 Bde, in 12 Fascikeln mit vielen illum. Taf.—Dres- den und Leipz. 1837—44. gr. 8. Pfeiffer, Naturgeschichte deutscher Land- und Süss- wasser-Mollusken. 3 Abth. mit 24 illum. Taf. Cassel 1821—28. 4. Draparnaud, histoire naturelle. des mollusques terres- tres et fluviatiles de la France. Av. 13 pl. noi- res. Paris 1805. 4. Nilsson, historia molluscorum Sueciae terrestrium et fluviatilium breviter delineata. Lunde 1822. 8. Neumann, Naturgeschichte Schlesisch - Lausitzischer Land- und Wassermollusken, im neuen Lausitzi- schen Magazin, Jahrg. 1832 und 1833. Mit 2 illum. Tafeln. (Ein besond. Abdruck angeführt auf die Autoritát des folgenden. ) Scholtz, Schlesiens Land- und Wasser-Mollusken, si- stematisch geordnet und beschrieben. Breslau 1843. 8. Krynicki, Helices proprie dictee hucusque in limitibus imperi Rossici observatæ, im Bulletin de la So- ciété Impériale des naturalistes de Moscou. Tom. IX. an. 1836. p. 145—214. 139 Krynicki, Conchylia tam terrestria, quam fluviatilia et e maribus adjacentibus Imperii Rossici indigena, que pro mutua offeruntur historie naturalis cul- toribus commutatione, im Bullet. d. 1. Soc. Imp. d. Nat. d. Moscou. an. 1837. № II. p. 50—64. (Em Catalog mit Angabe der Fundörter ). Fischer, Versuch einer Naturgeschichte von Livland. 2 Aufl. Königsb. 1791. 8. Dorpat. d. 25 Novemb. 1847, CL. I. MOLLUSCA GASTEROPODA. ORD. I. PULMONATA. A. Terrestria. 1. ARION Fer. 1. А. supruscus (Limax) Drap. Moll. d. Fr. p. 125. t. IX. f£. 8. Neum. Schles. Laus. Moll. p. 11. Taf. 1. f. 3. aus Scholtz Schles. Moll. p. 4. c. rufoluteus ; capite, clypeo dorsoque supra- nigrescenübus. L. flavus. Mull. Nilss. moll. suec. р. 9. B. rufoluteus ; clypeo dorsoque supra nigres- cenübus, fascia laterali nigrescenti utrinque orna- 5 us. — L. fasciatus var. г. 6. n. Nilss. moll. suec. р. 3. 4. Rostgelb ; Schild und Rücken dunkler bis schwarz- lich gefärbt, und gewöhnlich jederseits von einer mehr oder weniger deutlich hervortretenden Längs- binde gesáumt; Fühler schwärzlich. Sie gibt beim Anfassen oder Quetschen einen safrangelben Schleim von sich. Die von Draparnaud angegebenen Quer- streifen an der obern Einkantung der Sohle fehlen fast immer, oder sind doch durch ihre Feinheit kaum bemerkbar. Hab. Sie halt sich in Laubwaldern auf, wo man sie 141 nach einem Regen an den Baunıstämmen häufig he- rumkriechen sieht; so fand ich sie zu Eusekzll und Heimthal, und in den Laubholzschluchten des Aathals bei Treiden und Kremon. Manchen andern Gegenden fehlt sie ganzlich; man vermisst sie z. D. in den Um- gebungen von Dorpat. * 2. А. новтемз1з Fér.—Neum. а. а. О. p. 1. Taf. 1. Е. 4. L. fasciatus. var. y. №55. moll. suec. p. 4.? Unserer var. 8. des A. subfuscus Drap. ähnlich, doch kleiner; die Färbung weiss, auf dem Rücken asch- grau oder schwärzlich, mit schwärzlichen Längsbinden an Schild und Seiten eingekantet. Ist klebrig schlemug anzufühlen,, gibt jedoch nicht den an den Fingern klebenden safrangelben Schleim des A. subfuscus von sich. Hab. Eine träge Schnecke, die sich unter faulendem Laube in Garten und schattigen Laubhölzern aufhält ; in den Umgebungen von Dorpat ist sie gemein ; sel- tener zu Euseküll und in anderen Gegenden. II. LIMAX L. Fer. 9. L. cınerevs Müll. c. cinereo-niger immaculatus; linea cristae dor- salis pallida v. obsoleta. — L. cinereo-niger. Sturm. « et В. Nilss. moll. suec. p. 7. B. pallidus; clypeo cinereo-nigro v. nigro-macu- lato, dorso maculis in fascias plures dispositis nigris. — С. cinereus. Nilss. |. c. p. 6. Drap. da Fro p: 194. t. IX. £ 10. 142 y. pallidus; clypeo cinereo-nigro fasciis 4 latis continuis nigris. —L. cinereus. Nilss. 1. c. p, 6. Hab. Diese unsere grösste, im nördlichen Livland nur sehr selten vorkommende Schnecke, ist in den schattigen Laubholzschluchten von Kokkenhusen ge- mein, wo man sie hàufig über die Wege der Prome- naden kriechen sieht, in deren Nachbarschaft sie unter alten an der Erde modernden Baumstämmen ihren Zufluchtsort hat. Von meinem Vetter J. v. Sivers, emem eifrigen Molluskenfreunde, ist diese Art noch bei dem Gute Sackhof am estlàndischen See- strande in mehreren Exemplaren gefunden worden. 4. L. zivonicus. Körper verlängert, drehrund ohne Rückenkamm, am Ende dreikantg; Kopf und Fühler gelblichgrau; über Kopf und Hals bemerkt man zwei einander sehr genäherte parallele vertiefte Längsstriche (wie Бе! L. cinereus); Schild nach hinten in einem Winkel zulau- fend; an dessen rechter Seite hinter der Mitte das Athemloch. Der ganze Körper ist schleimig und glatt, gelblich aschgrau oder noch dunkler, nach der Sohle zu und diese blass; der Rumpf (der zusammengezoge- nen Schnecke) mit sehr feinen anastomosirenden schwärzlichen Längsstrichen bedeckt; über den Rücken verläuft ein scharf begrenzter gelblicher Dorsalstreif, der, am Schildwinkel beginnend und allmählig ver- dünnt, gegen das dreikantig zugespitzte Ende ver- schwindet. Schild gelblich, auf dem Rücken und am Unterrande grau, jederseits mit einer schwarzen Längs- binde, die nach dem Unterrande zu an der gelblichen 143 Grundfarbe scharf abgegrenzt ist. Lànge 3 Zoll und darüber. Hab. Ich fand sie nur in den schattigen Laubholz- schluchten des Aaihals bei Treiden und Kremon, wo sie unter der Rinde modernder Baumstamme zu mehrern Individuen beisammen , in den lezten Ta- gen des August’s bereits ihre Winterquarüere bezogen hatte. 5. L. acresTiS L.— Drap. moll. d. Fr. p. 126. t. IX, f. 9. Neum, Schles. Laus. Moll. p. 13. t. 1. £. 5. aus Scholtz Schles. Moll р. 6. — Nilss. moll. suec. p. 8. : e. pallidus, punctatato —v. striolato—nigrescens. B. pallidus, punctulis striolisque eranescentibus. Hab. Unter faulendem Laube, an feuchten Erdklóssen und modernden Baumstämmen in manchen Gegen- den, wie zu Euseküll, Heimthal u.s. w. gemein; doch findet sich die Ackerschnecke bei uns nirgends in der Menge, dass sie den Aeckern und Gemüsegärten einen merklichen Schaden zufügte, wie dies из Deutschland in einzelnen Lokalitaten der Fall ist. 6. L. PaLLIDUS. a. pallidus concolor. L. agrestis a. albidus im- maculatus. Drap. moll. d. Fr. p. 126? B. pallidus , dorso v. corpore toto rufescens v. cinerascens. Sie stimmt, bis auf ihre gelblichblasse Farbe, die ins Grauliche und Rothbraune abändert, ihre etwas 144 geringere Grosse und nach dem Kérperende zu еше ınehr allmahlig verjüngie Gestalt, in ihren wesentli- chen àussern Merkmalen mit dem L. agrestis überein; obschon beide an ihrem Habitus doch leicht erkannt werden ; der charakterisusche Unterschied aber; der mich veranlasst, sie als Arten zu trennen, besteht da- rin, dass der L. pallidus nur den gewöhnlichen farb- losen Schleimuberzug der Schnecken absondert , während L. agrestis bei der geringsten Quelschung einen reichlichen milchweissen Saft fliessen lässt. Hab. Die kleinste und am häufigsten verbreitete unserer Nacktschnecken, die unter faulendem Laube, an feuchten Erdklössen , moderndem Holze u. s. w. überall in Gehölzen anzutreffen ist. 7. L. serorinus.—L. agrestis. Pfeiff. Naturg. d. L. us МЕ Bat 1. № Körper weich und glatt, nach dem Ende zu drei- kanug; Fühler blass oder grau ins schwärzliche; Schild gelb, auf dem Rücken graulich, jederseis mit einer grauen Längsbinde, die oft an dessen Hinterrande in einer Halbkreislinie sich vereinigen; Athemloch an dessen Unterrande rechterseits, weit hinter der Mitte; Rumpf blassgelb ; Sohle blass. Länge 1°/, bis 2 Zoll. | Hab. Unter Laub, auf Moosen und an Baumstäm- men zu Euseküll, Heimthal, Treiden und Kremon u. a. a. O. nicht selten. Es ist diejenige unserer Land- schnecken, die am spatesten ihren Winterschlaf an- tritt; denn noch zu Anfang des Oktober's sah ich sie 145 häufig, nebst einzelen verspäteten Individuen der Suc- cinea amphibia, unruhig umherkriechend , um ihre Schlupfwinkel fur den Winter aufzusuchen. HI. VITRINA Drap. 8. V. pellucida Drap. — Rossm. Icon. fasc. I. р. 74. f. 98. №53. moll. suec. р. 11. Kryn. Conch. 1. с. p. 50. | Hab. Hie und da auf Moosen, an Baumstämmen und abgefallenem Laube , in Garten und schattigen Laubhölzern nicht selten , doch nie in einiger Menge beisammen anzutreffen. ГУ. SUCCINEA Drap. .9. S. АМРИТВТА Drap. &. communis. — S. amph. ot. Nilss. moll. suec. р: 41. S. amphibia. Rossm. Ic. I. p. 91. f. 45.—8S. amph. var. Kryn. Conch. |. c. p. 50. —Helix putris L. Fisch. Naturg. Livl. p. 381. 8. Pfeifferi. — S. amph. В. Nilss. moll. suec. p. 41. S. Pfeifferi. Rossm. Ic. I. p. 92. Е. 46. —S. amph. var. Kryn. Conch. l. с. p. 50. Die S. Pfeiffer Rossm. ist, so viel ich nach meinen Exemplaren zu urtheilen vermag, von S. amphibia nicht so, weit unterschieden, um als selbständige be- stehen zu können, sondern scheint mir eine durch den veränderten Aufenthalt im einem andern Elemente Ne]. 1848. 10 146 hervorgebrachte Abart zu sein, die der Scharfsinn des Autors selbst, der sie aufstellt, nicht hinlänglich zu charakterisiren vermag, und die mit S. amphibia durch vielfache Uebergänge verbunden ist. Wenn amphibische Pflanzen an wässrigen Standorten ein ganz anderes Ansehen erhalten als auf dem Lande, wenn Blatter eines und desselben Pflanzenindividuums, ganz verschieden sich gestalten im Wasser als auf des- sen Oberfläche schwimmend, und wieder anders auf dem Wasser oder m freier Luft entwickelt, — warum sollte das veränderte Element nicht semen Einfluss auch auf die Thierwelt ausüben, und dies bei den Mollusken um so mehr, deren Kalkgehause , als ein durch organische Sekretion.hervorgebrachter Nie- derschlag, . durch die Nahrung des Thieres hauptsäch- lich bedingt, in semer Natur von der Beschaffenheit des umgebenden Mediums, darin das Thier zur Zeit seiner Bildung lebt und sich nährt, nothwendig in- fluirt werden muss. Der chemische Kalkgehalt des Wassers, in der Luft nicht enthalten, konnte sehr wohl dahin wirken das Kalkabsonderungsvermógen der Schnecke zu erhöhen, wodurch das Gehäuse der vorzugsweise das Wasser aufsuchenden S. Pfeifferi stärker wurde, seine Oberfläche stärker gestreift, das Innere der Mündung semen Perlmutterglanz erhielt, während zugleich organische Bildungskräfte in Etwas seine Gestalt abänderten, wodurch die etwas mehr verlängerte S. Pfeifferi entstand , die, eben weil das 'Thier alien ist, auch vielfach in die an. S. amphibia ubergeht Hab. Eme der gememsten Schnecken , die an den 147 Blattern der Kräuter und Staucher so wie an Baumstäm- men, in Gehölzen und Gärten, und zumal auf feuch- ten Wiesen und am Rande der Gewässer m Menge gefunden wird. Sie ist auf den Flussniedrungen häu- fig, die im Frühjahre eine geraume Zeit hindurch un- ter Wasser gesetzt sind; und findet sich an Seggen und Binsen, die in den Sümpfen aus dem Wasser spros- sen. Die Var. В fand ich vorzuglich auf den Mora- sten der Embach Niedrung bei Techlefer in den Um- gebungen Dorpais, im ersten Frühjahre, WO sie zwi- schen den Seggen himpeln im Wasser noch von der Kälte erstarrt war; später kamen mir Exemplare auf nassen Wiesen bei Walguta vor. Im heissen Sommer wird die Schnecke nicht gar selten von einer Insec- tenlarve heimgesucht, die, zu 3 und 4 Individuen bei- sammen , in deren Innern ihre Entwickelung nimmt, und deren undulirende Bewegungen im Innern der bedeutend verdickten Fühler durch die durchschei- nende Epidermis wahrgenommen werden. 10. S. osLonca Drap. — Rossm. Icon. I. p. 92. f. 47.—Kryn. Conch. ross. l. c. p. 51. Hab. Diese Art ist unter. den feuchten. Moosen un- serer Torfmoore nicht selten , wo deren leere Ge- hause auch häufig in der Torferde enthalten sind. Sie findet sich ferner auf dem moorigen Boden schat- tiger Wälder an faulendem Laube und auf Moosen, an liebsten am Rande der Wasserpfützen , so bei Dorpat im schattigen Pappel- und Erlengehölze zu Ratshof, bei Jensel, Euseküll, Heimthal, Walguta und Ollustfer. Sehr charakteristisch ist der Kothüberzug, der stets die Gehäuse lebender Schnecken bedeckt, 10* 148 an den todten aber verschwindet, sobald der organi- sche Schleim, der den Ueberzug festhalt, vevwit- tert ist. V. HELIX L. Drap. 11. H. Pomarıa L. — Rossm. Icon. I. р. 94. f. 1. 9 —Nilss. moll. suec. р. 17. — Fisch. Naturg. Livl. p. 383. — Helicogena Pomatior. Kryn. Hel. ross. in Bull. 4. 1. soc. d. nat. d. Mosc. tom. IX. a. 1836. p. 152. — Kryn. Conch. ross. ibd. a. 1837. N. 2. р. 51. Ich führe die Weinbergsschnecke aus Livland nur ‘auf Fischers Autorität an, der ihr Vorkommen im Gär- ien und schattigen Gängen unter den Bäumen ап- gibt. In Kurland ist sie an mehreren Orten, und na- mentlich in der Nachbarschaft früherer Klöster hei- misch geworden, wo die Mönche sie aus Deutschland oder Polen hereinbrachten , um ihnen als Fasten- speise zu dienen. Sie ist in diesem unserem Nach- barlande unter andern in den Parkanlagen auf dem Gute Gross-Wiirzau, 12 Werst von Mitau, in grosser Men- ge anzutreffen. 12. Н. norrensis Müll. — Rossm. Ic. I. р. 59. f. 6. — Nilss. moll. suec. p. 21. — Acavus hortensis. Kryn. Hel. ross. |. c. p. 162. — Ej. Conch. ross. 1. с. p. 51.—Hel. nemoralis. Fisch. Naturg. Liyl. p. 381. a. cilrina, fascus quinque nigris vel brunneis. B. pallide-viridula, fascus quinque vel sex al- bidis. 149 y. ciwina, fasciis quatuor ( superioribus dua- - bus, 3 et 4 vel rarius 4 et 5, continuis ). д. cirina , fasciis tribus ( superioribus. tribus continuis ). &. citrina concolor. Hab. In schattigen Laubholzschluchten zu Euseküll, Heimthal, Kremon und Treiden , Kokkenhusen und Grütershof. Die jungen Individuen halten sich zur Som- merzeit auf den Blättern und an den jungen Stäm- men der Laubholzer auf, insbesondere am Nuss- strauche, Faulbaume, Erlen u. s. w. während die alten ausgewachsenen Exemplare unter dem abgefallenen Laub an der Wurzel der Bäume sich verbergen, oder an Stämmen festsitzen, die von Hopfen umwunden werden, wo sie, von den hinaufklimmenden Sten- geln der Schlingpflanze bedeckt, in Gesellschaft auch fast nur adulter Individuen der H. fruucum, einen kühlen und schattig verborgenen Zufluchtsort finden. An beiden zulezt bezeichneten Lokalitaten kommt nur selten ein Jüngeres Individuum, so wie auf den. Blättern dagegen nur sehr selten ein ausgewachsenes. Exemplar dieser Schnecke vor. Was ist nun der Grund, der diese Verschiedenheit der Fundörter nach dem Lebensalter der Individuen veranlasst ? Sollte es. blos die grössere Beweglichkeit der Jugend sein, die sie aus ihren Verstecken treibt? Auch: schemen die erwachsenen Exemplare zeitiger ihren Winterschlaf. anzutreten als die Jugend ; denn bei Kokkenhusen fand ich in den ersten Tagen Septembers diese noch herumwandernd, während. die Alten bereits. zahlreich. te 150 ihre Winterlager bezogen hatten , die sie vorzüg- lich unter über einander gehäufien Schichten abge- fallenen Laubes von verschiedenen Jahren , an den Wurzeln der Nussstráucher genommen hatten. Unter den Varietäten der Stammform e. ist die ‚schöne citronengelbe ungebanderte s. die häufigste ; sie ist mir von Eusekzll und Нат И, Kokkenhusen und Grütershof bekannt; seltener smd die Abarten mit einer germgern Anzahl (4 und 3 ) Binden ; am seltensten die gelbgrünliche weissgebänderte 6., die mir bisher nur in wenigen Exemplaren zu Euseküll vorgekommen ist. 13. H. аввозтовом L. — Rossm. Icon. I. p. 56. f. 4.—Nilss. moll. suec. p. 18. Fisch. Naturg. Livl. p. 381.— carus arbustorum. Kryn. Hel. ross. |. c. p. 164. Ej. Conch, ross. 1. c. p. 51. Hab. Fischer gibt das Vorkommen dieser Art , in feuchten Erlenwaldern und Garten an, und, obschon mir keme Angabe eines speciellen Fundorts bekannt ist, so zweille ich keinen Augenblick an ihrem wir- klichen Vorkommen in Livland , da sie durch ganz Deutschland gemein , in Podolien und den Garten und Waldern Schwedens nicht fehlt, und neuerdings von meinem Bruder Leopold Schrenk auf der Insel Hochland im finnischen Meerbusen gefunden wor- den ist. 14. H. srpENTATA Gmel. — Rossm. Ic. 1. p. 65. f. 14.—Nilss. moll. suec. p. 14.—Helicodonta bidenta- ta. Kryn. Hel. ross. l. c. p. 165.—Ej. Conch. ross. l.c. ро 151 ‚ Hab. Findet sich hie und da unter faulendem Laube und Holze, an dunkeln schattigen Orten in Gärten und Laubholzern. Auch sieht man sie zur Sommerzeit bis- weilen mit H. fruticum an den Blattern der Krauter sitzen. | .:15..H. rurva Müll. — Rossm. Icon. VII. VIEL. p. - 98. .£. 535.— Nilss. moll. suec. р. 15. — Helicodonta fulva. Kryn. Hel. ross, l. c. p. 167. Ej. Conch. ross. с p. ol. | | Hab... Unter feuchten Moosen auf Moorgründen im Gesellschaft von Hel. pulchella und crystallma, Pupa muscorum und Achatina lubrica; auf feuchten‘ Trif- ten und schattigem : Waldboden unter moderndem Laube, :Holze, und Steinen sitzend, oder an bemoosien Baumstämmen wandernd ; eine allgemein verbreitete Schnecke, die jedoch wegen ihrer Kleiheit, zumal da sie immer nur in beschränkter Anzahl von Indi- viduen vorkommt., leicht zu übersehen ist. Am häu- figsten fand ich sie in den Umgebungen Dorpats un- ter Steinen und altem Laube im Gehölze bei den Guts- gebäuden von Ratshof. 16. H. ravurrcuw Mull. I. coNcoLon. a. rufescens. Rossm. Ic. I. p. Ol. f. 9.—H. frut. В. et y. Nilss. moll. suec. p. 22.—He- licella fruticum В. Kryn. Hel. ross. 1. c. p. 175. Ej. Conch. ross. ]. c. p. 52. b. albida. Rossm. l. c. —H. frut. e. №155. moll. suec. per 29. —Hlla. £ryt, , ¢.,Kryn. 1. c. 152 IL. UNIFASCIATA. а. rufescens. Rossm. 1. c. —H. frut. В. Nilss. moll. suec. p. 22. Hila frut. В. Kryn. l.c. brelbıda. Rossum Тс — Я tent. a. Nils. 1. c. Im Jugendalter ist dies Gehause grunlich durch- sichtig , und zwar sind alsdann Фе beiden einfarbi- gen Spielarten von emander nicht zu unterscheiden ; | erst später bei halberwachsenen, oder erst bei erwach- senen Individuen geht das Grunliche ins undurch- sichüg Schmutzigweisse,, oder ins Braunliche und Rostbraune über. Die gebänderten Varietäten dage- gen sind schon in einem sehr fruhen Alter von den einfarbigen durch eme scharf markirte braune Binde unterschieden, ohne unter einander zu differiren, da die grünliche Farbung und Dursichtigkeit den Gehau- sen aller vier Spielarten in ihrem Jugendzustande zu- kommt. | Hab. In schattigen Gärten und Gehölzen an Blät- tern und Stämmen der Kräuter und Sträucher, an Baumstämmen, und im Herbste unter dem abgefallenen Laube, eine häufig verbreitete Art, die jedoch wieder manchen ausgedehnten Landstrichen, wie die H. hortensis auch, gänzlich fehlt, wo sie nämlich die zu ihrem Gedeihen erforderlichen schattigen Laubhaine nicht findet. So vermisst man sie in den Umgebun- gen von Dorpat weit und breit, deren Birkengehölze mit ihrem trocknen Moos- und -Grasboden dem Vor- kommen der Land-Schnecken überhaupt sehr ungün- stig sind, denen ein feuchter nicht berasten Wald- boden am Meisten zusagt. In Menge fand ich diese 153 Art zu Euseküll , Heimthal , Treiden und Kremon, Kokkenhusen und Grütershof. Die braunen ungebàn- derten Varietäten sind bei Weitem die häufigsten ; seltener sind die gebänderten Braunen, und am sel- tensten die Weissen mit und ohne Binde. 17. H. srnrcELLA Drap.—Rossm. Icon. I. p. 61. f. 9. — №155. moll. suec. p. 23. — Helicella strigella. Kryn. Mel ross. L c; p. 176. E). Conch. ross. I cp 92. Ganz erwachsene Individuen verlieren meist ganz oder zum Theile die dichte Behaarung, die die jungen deckt und der H. hispida sehr ähnlich macht, von welcher sie jedoch durch eine hellere Längsbinde am lezten Umgang , die den gelblichen Mantel des Thie- res durchscheinen lässt, sogleich unterschieden wer- den konnen. Hab. Diese in vielen Gegenden zu den seltenern gezählte Schnecke ist in Livland ziemlich häufig an- zutreffen. Ich fand sie überall wo die H. fruticum vorkommt , obschon sie еше viel verborgenere Le- bensart als diese führt, und sich selbst nach dem Regenwetter im Sommer nicht gern an das Tageslicht wagt, sondern unter abgefallenem durrem Laube am Fusse der Baumstamme, unter Nussgestrauchen und Faulbaum , oft in Gesellschaft der H. hortensis, ihre Zufluchtsorte hat. 18. H. urser»4 Mull.—Rossm. Icon. VII. УШ. p. 2. f. 426. 427. Nilss. moll. suec. р. 26. — Helicella hispida. Kryn. Hel. ross. l c. p. 180. Lj. Conch. voss:, 1.).¢. p... 92. Hab. Ist unsere gemeinste Landschnecke, eben so 154 verbreitet wie S. amphibia,: und überall sich fmdénd wo Schnecken ihren | Aufenthalt. zu nehmen pflegen. Man. sieht sie an Garten, an Blättern und Stengeln krautartiger Pflanzen oft in zahlreicher Menge: sich aufhalten, daher auch die Gartenerde haufig ihre Ge: häuse enthält. Nur nasse Wohnörter,, sumpf- und morasligen Boden, wie er der Succinea am .meisten zusagt, vermeidet sie. 19. H. ruperara Stud. — Rossm. Ic. УП. УШ. p. 13. f£. 455.— H. rotundata var. В. Nilss. moll.. suec. p. 31. —Helicella ruderata. Kryn. Hel... ross. l. c. p. 211. Ej. Conch. ross. 1, c. р. 58. ce. viridula. В. fuscescens. In feuchten schatügen Gehólzen, an Baumstámmen und. alien. Baumstàmmen auf den sie überkleidenden Moosen, oder unter abgefallenem Laube und Steinen an der Erde sich aufhaltend ; durch ganz Livland verbreitet. Die braune Farbe des Gehäuses ändert ins Grüne ab. 20. H. tucipa Drap.—Rossm. Ic. I. p. 72. £. 25.— .H. mitida Nilss. moll suec. p. 34 (excepto syn. Mull. hist. verm. ).—Helicella lucida. Kryn. Hel. ross. Vite, pio:2077 by.‘ Conch? ross? ^E c." p. 53. | Hab. Findet sich an feuchten schattigen Orten, be- sonders an dem Rande der Gewässer sich hinziehend; auf moderndem Laube und Moosen, unter feucht gele- gen Holzstücken und Steinen. Durch ganz Livland verbreitet. In den Umgebungen Dorpats fand ich sie unter. andern sehr häufig auf faulendem Laube, be- LL 15) schattet von Uferweiden, am Rande der Stauung zu Ratshof ; bei Euseküll, Heimthal ist sie auch gemein. 91. H. свузтатллмА Müll. — Rossin. Ic. VII. VIII. p. 37. f 531. Nilss. moll. suec. p. 35. a. viridula. B. fuscescens. Hab. Die Art ist allgemein verbreitet, beide Уа- rietaten stets zusammen und am häufigsten in Gesell- schaft von Pupa muscorum, H. pulchella und fulva, Achaüna lubrica und Succinea oblonga, auf und un- ter feuchten Moosen der Moorgründe; ferner mit Vi- trma pellucida, Н. ruderata an alten bemoosten Baum- stocken u.,s. w. Auch ist dies die einzige Schnecke, die ich unter den feuchten. Moosen des Nadelwald- bodens antraf; denn die Dürre der Nadelwalder scheint nicht die einzige Ursache zu sem, der alle Mollusken aus deren Bereich ausschlisst.. 29. H. PuLcHELLA Mull. Rossm. a. costata Rossm. Icon. УП. VIII. p. 6. f. 439. Nilss. moll. suec. p. 29. 30. Helicella pul- chella &. Kryn. Hel. ross. l c. p. 175. EJ. Conch. ross. l. c. р. 54.— Helix costata. Mull. . В. levis Rossm, Icon. l. c. f. 440. — Nilss. Kryn. l. c. H. pulchella. Mull. Hab. Findet sich überall auf feuchtem Boden unter Holzern, abgefallenem Laube und Steinen, unter feuch- ten Moosen auf Moosboden u. s. s. Nasse Stand- örter bringen stets die glatte, nur wenig feuchte Lokalitäten die gereifte Varietät hervor. Bisweilen fin- 156 den sich auch an feuchten Orten beide Formen bei- sammen. 23. Н. pycmza Drap.—Rossm. Icon. VII. VII. p. 37. f. 532.— Nilss. moll. suec. p. 32. Hab. Diese kleinste der Helixarten ist eben darum leicht zu übersehen , um so mehr da sie nirgends haufig und an sehr verborgenen Orten lebt, auf feuch- ten schattigem Boden unter abgefallenem Laube , Holze und Steinen ; seltener unter den feuchten Moo- sen der Torfgrunde mit Pupa muscorum, H. fulva, pulchella u. s. w. Ich kenne sie bisher nur von zwei Fundorten : aus dem Garten zu Euseküll, und von den Torfmooren bei Walguta. VI. BULIMUS Lam. 24. B. osscunus (Helix) Mull. — Rossm. Icon. V. VI. p. 46. f. 387. Nilss. moll. suec. p. 36. Kryn. Conch. ross. l. c. p. 53. Hab. Eme unserer seltensten Landschnecken , die in schattigen Laubholzschluchten an den Baumstäm- men sich aufhält, wo sie überdies durch ihren schmut- ziggrauen Kothüberzug leicht den Blicken sich entzieht. In einiger Menge kommt sie nur bei Heimthal vor ; bei Treiden fand ich troz eifrigen Suchens danach nur 2, und bei Kremon 3 Exemplare. VII. ACHATINA Lam. 25. A. LUBRICA Brug.—Rossm. Ic. I. p. 88. f. 43. Bulimus lubricus. Mull. Nilss. moll. suec. p. 37. — Kryn. Conch. ross. l. c. p. 53. 157 6. minor. Bul. lubricus 8. Nilss. L c. Hab. Sehr allgemein verbreitet auf feuchtem schat- ugem Boden unter faulendem Laube, Holze und Stei- nen in Garten und Laubhólzern ; so wie unter den feuchten Moosen der Torfgrunde mit Hel. pulchella, erystallina, fulva, Pupa muscorum u. s. w. Bei Dor- pat ist sie in Menge zu finden m dem feuchten schat- tigen Erlen- und Ep laacton bei den Gutsgebau- den zu Rotshof (unter den abgefallenen Deckziegeln am . Zaune ). Viel seltener ist die kleine Abart 6, die mir unter feuchten Moosen in Garten und auf Torfmoo- ren bei Dorpat, Waiguta und Heimthal vorgekom- men rst. > | VII. CLAUSILIA Drap. 26. C. sınens Drap.—Rossm. Ic. I. p. 76. f. 29.— Nilss. moll. suec. p. 43. je Conch. ross. |. c. p. 55. Hab. Die vielen Arten. dieser Gattung finden sich in schattigen Garten und Laubhölzern, an den Baumstam- men, auf Moosen und dem abgefallenen Laube, mehr oder weniger zahlreich. Mancher Garten, manche Gegend wimmelt von Clausilien, während sie m an- dern, wo die schattig feuchten Laubhaine fehlen, und die Laubbedeckung m den Garten alljahrlich sorglich weggeräumt wird, weit und breit vergeblich gesucht werden; so z. D. sind mir in den Umgebungen Dor- pats bisher kaum ein paar Exemplare der gemein- sten Clausilienarten begegnet; während dagegen die Laubschluchten zu Euseküll und Heimthal, das Aathal 158 bei Treiden und Kremon, so wie die Schluchten der Dima bei Kokkenhusen und Grütershof davon wim- шеш. Unter den verschiedenen Arten der Gattung gehört die gegenwärtige , nebst Cl. ventricosa und plicatula zu den gemeinsten, die, gewohnlich alle drei beisammen, fast nirgends fehlen , wo Clausilien über- haupt gefunden werden. 27. C. TxNIATA Ziegl. — Rossm. Icon. Ш. p. 21. t. 199. ‚Hab. Eine unserer seltenen Arten. Ich fand sie an den Baumstämmen im schattigen Laubgehölze zu Euse- küll (bei dem Wasserfalle im Thale ), und von I. v. Sivers ist sie in den schattigen Waldschluchten von Heimthal beobachtet. Bisher ıst diese Art nur in fel- sigen Gebirgsgegenden , und zwar nicht nördlicher als Schlesien und das sächsische Erzgebirge bemerkt worden. 28. C. ventricosa Drap. — Rossm. Ic. II. p. 9. f. 102.— C. plicatula (9. Nilss. moll. suec. p. 46. Hab. Gehört zu unsern gemeinsten Arten. Vergl. Bl. bidens. 29. C. pricara Drap.—Rossm. Ic. I. p. 78. f. 31. et УП. УШ. p. 18. f. 470.--Kryn. Conch. ross. 1. с. p. 55. Hab. In schattigen Laubholzschluchten, an Baum- stámmen und deren abgestorbenen Zweigen, so wie zur Herbstzeit in ihren Winterverstecken gesellschaftlich und mit andern Clausilienarten hinter abgelösten Baumrinden, zu Heimthal, Treiden und Kremon. Sie findet sich ferner bei Kokkenhusen und Grütershof in 159 Menge an den schattigen Kalksteinwänden , die die Durchrise der Flüsse daselbst einfassen , so wie an denselben Orten ungleich seltener an Baumstämmen; was den Kalkstein betrifft, so sucht sie sich wieder vorzugsweise die zwischen dessen Bänken abgelager- ten losen feuchten Mergelschichten auf, an denen sie in Menge sitzt, und wo deren, Gehäuse in den Näh- ten und zwischen den Rippen , ja oft ganz und gar, von éinem feinen grünlichgrauen Pulver bedeckt wer- den , das von der lockern abfarbenden Erdart bei den Bewegungen des Thieres an der Schale haften bleibt ; sehr möglich, dass die Cl. pulverosa Parr. aus Galizien nichts Anderes als eine solche mut Mergel - staub bedeckte Cl. plicata ist, da dieselbe nur durch den puderarügen | Uebevzug nebst weniger schlanker Gestalt, die bekanntlich. bei den) Glausilien wie ‘bei andern Schneckengattungen auch in gewissen. Grenzen varürt, von der lezteren unterschieden wird. Vergl. Rossm. а. a. О. Das: Vorkommen der Cl. plicata in Livland ist um so interessanter , da sie der schwe- dischen Molluskenfauna fehlt , und nach Rossmässlers Meinung nicht nördlicher als Deutschland zu fin- den sei. | 30. С. sımınıs v. ‘Chat. — Rossm. Icon. I. p U: f. 30. Hab. Diese, der vorhergehenden sehr verwandte Art ist eine unserer seltenern, die mir in einiger Häufigkeit nur in dem schattigen Laubthale zu Eusekäll, weniger verbreitet zu Heimthal, Treiden und Kremon, und sehr vereinzelt zu Kokkenhusen vorgekommen ist. 160 31. C. pricarura Drap. — Rossm. Ic. I. р. 79. f. 32. —Kryn. Conch. ross. |. c. p. 55. &. pliculis intermediis binis. Nillss. moll. suec. p. 45. 8. pliculis intermedius obsoletis v. nullis. Nills. 1. с. p. 46. Hab. Vergl. Cl. bidens ; in ähnlichen Lokalitaten, überall wo Clausilien gefunden werden gemein. 32. C. rucosa Lam. Rossm. — Cl. rugosa И. ger- manica b. В. Rossm. Icon. VII. VIII. p. 19. f. 484. — Cl. rugosa <. et В. Nilss. moll. suec. р. 46. — Cl. rugosa. Kryn. Conch. ross. l. c. p. 55. Hab. Mit Cl. teeniata an Baumstämmen eines schat- tigem Erlengehölzes zu Euseküll, so wie in den schatti- gen Waldschluchten zu Treiden und Kremon, und von ]. v. Sivers га Heimthal beobachtet. | IX. PUPA Drap. aS. P. мозсовом №. Nilss. — Rossm. Ic. 1. p. 83. f. 37. et V. VI. f. 323. — P. muse. « et В. Nilss. moll. suec. p. 49. Kryn. Conch. ross. l c. p. 54. Hab. Unter feuchten Moosen der Torfgrunde und auf der Moorerde, mit H. pulchella, crystallina und fulva, Achatina lubrica und Succinea amphibia ( Wal- guta, Ollustfer, Dorpat ), so vie auf feuchten Triften ( Euseküll ), eine allgemein verbreitete Schnecke. 34. P. mınurıssına Hartm.—Rossm. Icon. J. p. 84. f. 38. Kryn. Conch. ross. 1. c. p. 54. 161 Hab. Ein emziges Exemplar dieser bei uns höchst seltenen Art fand ich in Gesellschaft der P. musco- rum unter feuchten Moosen auf Moorboden bei Dor- pat ( in den Morästen nach Annenhof zu). X. VERTIGO Mull. 35. V. sEPTEMDENTATA l'ér.—Rossm. Ic. IX. X. p. 28. f. 647. Kryn. Conch. ross. |. c. p. 94. — Pupa anti-verligo. Nilss. moll. suec. p- 59. Hab. In Menge fand ich sie bei EusekZll auf feuch- ten Triften am Rande der Gewässer unter Stei- nen und Holzstucken sich aufhaltend ; seltener am See zu Holstfershof, am Rande der Stadtgraben auf der Embachniedrung zu Dorpat, ung unter feuchten Moosen auf den Moorgründen bei Walguta. Alle drei Arlen dieser Gattung, die uns einheimisch sind , lie- ben die feuchten Triften und Grasfluren , insbeson- dere solche, die ein Gewässer säumen. Alsdann fin- det sich auf dem morastig feuchten Grasboden un- mittelbar am Ufer nur die V. septemdentata, welcher erst in einiger Entfernung von dem Gewässer, wo die Grastrift trockener wird, die ungleich seltenern V. pygmac und Venetzü, und zwar stets nur in geringer Anzahl von Individuen, sich gesellen. 36. V. русмжл Drap. — Rossm. Ic. IX. X. p. 29. f. 648.—Kryn. Conch. ross. |. c. р. 54. —Pupa pyg- mea. Nilss. moll. suec. p. 53. Hab. Bei Dorpat in den Garten hie und da auf Moosen und niedrigen Krautern kriechend , oder an feuchten Grasplätzen unter Steinen und Hölzern ; an N? I. 1848. 11 162 Grabenrandern bei der Langenbrücke, und auf etwas feuchten Triften und Grasfluren zu Euseküll. Vergl. auch V. septemd. 37. V. Venerzu v. Charp.—Rossm. Ic. IX. X. р: 30. 650. — Pupa vertigo Nills. moll suec. p. 53. Hab. In der Embachniedrung bei Dorpat hie und da unter schatlig feuchten Gebüschen auf niedrigen Moosen ( Tetraphis pellucida ) sitzend, oder auf feuch- ten Grastrifien unter Steinen und Hólzern in Be- gleitung von Carychium minimum und Helix pul- chella od. crystallina ; unter Steinen und Hölzern auf etwas feuchten Grasfluren zu Eusekäll. Vergl. V. septemd. X]. CARYCHIUM Mull. 38. C. minimum Mull. — Rossm. Ic. IX. X. p. 36. f. 660.—Kryn. Conch. ross. l. c. p. 55. — Auricula minima. Nilss. moll. suec. p. 55. Hab. Eme allgemem verbreitete und die kleinste unserer Schnecken, die dunkle, schattig feuchte Orte zu ihrem Aufenthalte nimmt , wo sie unter dem fau- lenden Laube, Holzern und Steinen, oder auf feuch- ten Moosen sitzt. Man findet sie ferner häufig auf feuchten 'T:i&en unter modernden Holzstücken in Gesellschaft der Verügen, so wie unter den feuchten Moosen der Torfgründe mit Pupa muscorum, Helix erystallina, pulchella, u. s. w. XII. PUPULA v. Charp. 39. P. ымЕАТА (Carychium ). Drap. — Rossm. fc. V. VL p. 54. et XI. p. 12. f. 736. (optima ). 168 Die angeführten Beschreibung und. Abbildung wei- chen nur insofern von memem Exemplare ab, als sie das Gehäuse ungenabelt darstellen, während das mei- nige emen deutlichen Nabel zeigt. Hab. Ein einziges Exemplar dieser seltenen kleinen Schnecke ist mir unter feuchtem Moose, in Gesell- schaft von Pupa muscorum , Helix crystallma , fulva и. S. w. auf den moorigen Wiesengründen bei Wal- guta vorgekommen. B. Aquatilia. XIII. PLANORBIS Mull. 40. P. corneus Drap. — Rossm. Ic. И. p. 14. f. 113.—Nilss. moll. suec. p. 74.—Kryn. Conch. ross. l c. p. 56. — Helix cornea L. Fisch. Naturg. Livl. p. 381. Die Gehäuse junger und halbwüchsiger Individuen sind auf ihrer Oberfläche mit sehr feinen erhabenen Spiralimien , die der Windung der Schnecke folgen, dicht überzogen und mit emer weichen sammetaru- gen Behaarung bedeckt. Untersucht man die Epider- mis bei emer mässigen Vergrösserung unter dem Mi- kroskope, so sieht man die einzelnen Harchen borsten- ähnlich nach ihrer Basis allmählig sich verdickend, und zugleich an ihrer Wurzel nach der Richtung der Windungspiralinien flach gedrückt; sie sitzen sehr regelmässig hinter einander in Längsreihen auf jenen Spirallinien, und zugleich in Querreihen neben einan- der auf den mikroskopisch schmalen Querstreifen, die 11* 164 als die Wachsthumsringe des Gehauses zu betrachten sind, und von jenen Langsspirallinien in rechte Winkeln geschnitten werden. Jeder eben neu gebil- dete schmale Wachsthumsring ist auf seiner äusseren Oberflache von einer Reihe neben einander stehen- der Härchen , die dem blossen Auge als Wimpern erscheinen , besetzt, die, eine Querreihe Härchen hinter der andern, die einzelnen Wachsthumsringe bezeichnen, während jedes einzelne Härchen, zugleich in der verlängerten Richtung der Längsspirale auf- sitzend , diese stets weiler fortsetzt. Werden nun im späteren Lebensalter , sei es durch die Bewegung der Schnecke, oder, wie wohl wahrscheinlicher sein möchte , durch die chemisch auflösende Kraft des umgebenden Elements, die ja bei den Unionen und Anodonien die ganze Epidermis an den Wirbeln auflöst, die Spitzen der einzelnen Härchen zerstört, so bleiben deren verdickte Basen zurück, die jene feine Längsspiralstreifung an dem Gehäuse noch er- kennen lassen, wo jede Spur von einer Behaarung bereits verschwunden ist. Nähert sich die Schnecke ihrem ausgewachsenen Zustande, so geht die Fähigkeit ihrer Epidermis, jene Härchen hervorzubringen, ver- loren, und der Wachsthumsring ist eine glatte Mem- bran, deren etwas verdickter Aussenraud, sobald ein neuer Wachsthumsring an denselben sich legt, als eine feme Querlinie auf der Fläche des Gehäuses erscheint, die, eine hinter der andern folgend, eine feine Querstreifung desselben von der ersten Jugend bis zum völlig vollendeten Wachsthume der Schnecke erkennen lässt, während von der Längsspiralstreifung 165 mit dem Verschwinden der Behaarung zugleich Jede Spur an dem Gehäuse auch verschwindet. Alles dasselbe gilt vonder Behaarung der Gehäuse des Pl. hispidus, mit dem Unterschiede allein, dass hier die Haarbildung bis zum völlig erwachsenen Le- bensalter fortgeht, daher auch vollständig ausgebilde- te Gehäuse desselben bis an den äussersten Mun- dungsrand in Längsspirallmien behaart erscheinen. Lie- gen sie jedoch dem Wellenschlage ausgesetzt, so geht die Behaarung verloren, und es bleiben nur die Längsspirallinien zurück, die bei noch mehr mitge- gänzlich ver- schwinden , woraus ein glattes und glänzendes, und, nommenen Exemplaren auch endlich am Ufer der bleichenden Wirkung der Sonnenstrah- len ausgesetzt, schneeweisses Gehäuse hervorgeht , das von einigen Conchyliologen als Pl. albus beschrie- ben worden ist. Nicht minder interessant ist es die Längsspiralstrei- fung an den Embryonen der Paludina vivipara zu beobachten, wo man das innere Gewebe der Epi- dermis besonders deutlich wahrnehmen kann, und die Behaarung ganz analoge Verhältnisse wie bei den Tellerschnecken bietet, auch hier wie bei Pl. corneus nur bis zu einem gewissen Lehensalter des Thieres als eine Fähigkeit seiner Epidermis sich erhaltend. Hab. Der Planorbis corneus ist eine gemeine Was- serschnecke, die in Graben, Teichen und 'Tümpeln durch ganz Livland gefunden wird. Sie kommt jedoch oft sehr vereinzelt, und nie in den Schaaren vor, wie Pl. marginatus in manchen Gewässern wimmelt. 166 41. P. sprrorsis Müll. — Rossm. Ic. 1. р. 106. f. 63.—Nilss. moll. suec. p. 78. — Kryn. Conch. ross. l. с. p. 56.—Helix spirorbis. L. Fisch. Naturg. Livl. p. 382? Hab. In einem mit Moosen überwachsenen Wie- sengraben, in den Tümpeln emer morastigen Wiese, so wie am sumpfigen Seeufer zu Eusekäll ; hie und da in den Stadtgraben und Morasttümpeln zu Dorpat, und von J. v. Sivers zu Heimthal bemerkt. 42. P. nrsPrpus, Drap. hist. d. moll. d. 1. Fr. p. 43. t. I. Е 45—48. Nilss. moll. suec. p. 75.—Kryn. 1. с. p. 56.— P. albus. Mull. Pfeiff. Naturg. d. L. u. БАТ о pa 90. У 69 5 20. Hab. Am schlammigen binsenbewachsenen Bachu- fer mit Pl. nitidus und Paludina impura zu Eusekäll; seltener in den Stadtgraben Dorpats , wo er von schmutzig weisslicher Farbe vorkommt, und ebenso am Seeufer zu Jensel, wo von der Sonne verbliche- ne Exemplare glänzend weiss erscheinen, indem die Längsspirallinien , als die lezte Spur einst vorhande- ner Behaarung, verschwunden sind. Vergl. die Anm. bei Pl. corneus. ASP. contortus Müll. —Rossm, Ic. IL. р. f. 17.— №155. moll. suec. p. 73. — Kryn. Conch. ross. |. c. puo: Hab. Ziemlich sparsam in morastigen Buchten und Tümpeln des Embachs zu Dorpat (beim Schubert- schen Garten, ш Gesellschaft von Pl. corneus, mar- ginatus und vortex ); in Menge aber in kleinen Tum- реш eines morastigen Gebüsches bei Ropkoi, auf in 167 deren Grunde faulendem Erlen- und Birkenlaube ; in ähnlichen Tumpeln und Sumpflachen zu Eusekäll auf faulendem Erlenlaube, und zu Holstfershof in verwach- senen Sümpfen ; auch sehr häufig zu Treiden und Kremon in den Sumpfen der Aaniedrung. 44. P. MARGINATUS Drap. — Rossm. Ic. I. p. 102. f. 59. — Nilss. moll. suec. p. 80. — Kryn. Conch. ross. p. 56.—Helix planorbis. L. Fisch. Naturg. Livl. p. 380. Hab. Diese Art gehórt in vielen Gegenden, wie z. B. in den Umgebungen Dorpats , zu den gemein- sten Wasserschnecken, die in manchen Graben und Teichen zu Millionen umherschwimmt oder an den Wasserpflanzen sitzt ( wie in der Teichstrasse nach dem Stadtende zu, oder in den Gräben beim Schu- bertschen Garten). In anderen Gegenden ist sie weit weniger häufig, mag jedoch kaum irgendwo ganz ver- misst werden, wo ein etwas weiches Wasser anzu- treffen ist. Den ihr so nahe verwandten Pl. carina- tus dagegen ist.mir bisher in Livland nicht zu entde- cken geglückt. 45. P. vortex Müll. — Rossm. Ic. I. p. 104. f. 61. — №55. moll. suec. p. 79. — Kryn. Conch. ross. p. 96.—Helix vortex L. Fisch. Naturg. Livl. p. 382. Hab. Bei Dorpat ist diese Art in den Buchten und Tumpeln des Flusses, nachst Pl. marginatus, die ge- meinste ; auch findet sie sich durch ganz Livland in Lachen, Graben und Morasten häufig verbreitet. 46. P. mpricatus Müll. — Drap. hist. d. moll. d, 168 Fr. р. 44. t. 1. f. 49—51.— Nilss. moll. suec. p. 77. Obs. В. cristatus P. cristatus. Drap. l. с. p. 44. t. Il. f. 1 — 3. P. imbricatus, Nilss. moll. suec. р. 0. Dass der Pl. cristatus Drap. die Stammform , P. imbricatus im Sinne desselben Verfassers aber nur, wie Nilsson bemerkt, abgeriebene Exemplare dersel- ben sind, dies beweist unter anderem der Umstand, dass ich den Pl. cristatus nur im Sommer und Herbste, und zwar in ungeheurer Menge, in demselben Tei- che mit Pl. imbricatus zugleich antraf, wo im Früh- jahre nur Pl. imbricatus , und das in sehr geringer Anzahl, sich bemerken liess; es waren diese leztere mithin die Herbstexemplare des Pl. cristatus , die, nachdem sie den Winter überdauert hatten, als Pl. imbricatus im Frühjahre wieder zum Vorscheine kamen, So geht die Helix pulchella &. costata leicht in die glatte Abart 6 über, obschon diese leztere nicht immer aus Jener hervorgegangen ist. Hab. Ich bemerkte diese seltene Wasserschnecke bisher nur in einem yon Wasserlinsen überzogenen Teiche zu Walguta, und zwar im Frühjahre, wo diese sich noch nicht zeigten, an schwimmenden Holzstu- cken angeheftet und selten; im Herbste dagegen in grosser Menge und mit der Varietat @ von allen Le- bensaltern unter den Wasserlinsen. 41. P. nous Müll.—Rossm. Ic. II. p. 15. f. 114. 115.—Nilss. moll. suec. p. 82.— Kryn. Conch. ross. p. 56. — Helix complanata L. Fisch. Naturg. Livl. р. 381. 169 B. duplo major. Hab. Diese hübsche Art fand ich in wenigen Exem- plaren am schlammigen binsenbewachsenen Bachufer in Euseküll, an Holzstücken fest sitzend, Cyclas cornea und Pisidium obliquum, nebst Schaaren von Paludina impura und Plan. hispidus in ihrer Bagleitung , und ebenso vereinzelt in den Sümpfen bei Hostfershof und an der Aa; hàufiger lasst sie sich in der Umge- bung Dorpats in emem morastigen Gebusche bei Rop- koi entdecken, wo sie in sumpfigen Wassertumpeln mit Pl. contortus unter der Lemna trisulca sich auf- halt. Von der um das Doppelte gróssern Varietät ist mir bis jezt das einzige Exemplar in einem Wald- sumpfe der Embachniedrung oberhalb Techlefer nach Torbushof zu vorgekommen. XIV. LIMNAEUS Drap. 48. L. aurıcuLarıus Drap.—Rossm. Ic, I. p. 98. f. 55.—Lymnea auricularia, Nilss. moll, suec. p. 61.— Kryn. Conch. ross. l c. p. 56. — Helix Auricularia L. Fisch. Naturg. Livl. p. 382. Hab. Am binsenbewachsenen Seeufer und auf dem schlammigen Grunde der Stauung zu ЕизеК in Menge, wo sie am haufigsten mit doppeltem und drei- fachem Mundsaume beobachtet wird; eine ganz ahn- liche Form in den Umgebungen Dorpats im Teiche bei Ratshof. Ich fand sie ferner in der Mühlenstauung bei Griitershof an der Dina mit L. ovatus , stagnalis und palustris. 170 49. L. ovatus Drap. — Pfeiff. Naturg. 4. L. u. S. Moll. YL p. 89. t. IV. Е 21. — Lymnæa ovata «. Nilss. moll. suec. p. 63. —Lymn. ovata. Kryn. Conch. ross. l. c. p. 56. — Helix limosa L. Fisch. Naturg Livl. p. 383. Hab. Der ächte Г. ovatus Drap., wie ihn dieser Verfasser und Pfeiffer abbilden, ist mir nur von einem Fundorte bekannt ; ich fand ihn am steinig schlammigen Ufer emer Mühlenstauung bei Grütershof an der Dü- na mit andern Limnaeen, zumal dem in Menge eben- daselbst vorkommenden L. vulgaris. Vergl. d. folg. Art. 50. L. vurcarıs. Pfeiff. Nat. d. Г. u. S. Moll. I. p. 99. t IV. f. 22. — Kryn. Conch. ross. 1. ©: p. 96.—Lymnæa ovata В. Nilss. moll. suec. p. 63. Die Pfeifferschen Abbildungen von L. ovatus und vulgaris sind für unsere Exemplare bezeichnender als die von Rossm. Icon., wo auch die Angabe der cha- ‚rakteristischen Unterschiede der beiden Schnecken nicht ganz auf die unsrigen anzuwenden ist. Die bei- den, jedenfalls sehr nahe verwandten Arten, schei- nen dennoch Arten zu sein; denn ausgewachsene Exemplare von L. ovatus sind von eben solchen des Г. vulgaris auf der Stelle zu erkennen ; auch kommt dieser leztere, wo er einmal vorhanden ist, gewöhn- lich ın vielen Tausenden von Individuen beisammen vor, während L. ovatus nicht nur überhaupt bei uns selten ist, sondern auch an dem einzigen Orte, wo ich ihn entdeckte, nur in wenigen Exemplaren anzu- treffen war. Während nun unter den Tausenden von WL Г. vulgaris kein Exemplar sich vorfindet, das dem aus- gewachsenen L. ovatus gliche , so sind dagegen die unausgeWachsenen Individuen beider Species nur zu täuschend ähnlich, und möchten sehr schwer von emander sowohl, wie auch von eben solchen von L. auricularius zu sondern sein. Hab. In morastigen Buchten des Embachufers und im Ratshofschen Teiche bei Dorpat, an Steinen und Holzsiücken sitzend; in zahlloser Menge auf dem schlammigen Grunde einer Stauung zu Eusekäll ; auch am Seeufer daselbst und auf den steinig schlam- migen Boden des Baches ; in den Sumpflümpeln der Aaniedrigung bei Treiden und Kremon, so wie in der Mühlenstauung bei Grütershof in Menge mit L. ova- tus, stagnalis und. palustris. 51. L. sarrrcus (Lymnæa). Nilss. moll. suec. p. 64.—Helix balthica L. Fisch. Naturg. Livl. p. 382. Hab. Fischer führt sie vom livlandischen Seestrande an, dessen Mollusken zu untersuchen ich bisher keine Gelegenheit hatte. Ihr Vorkommen am schwedischen Strande lässt mich jedoch an die Angabe Fischers nicht zweifeln. | | 52. L. sracnauıs Müll. — Rossm. Ic. 1. p. 95. £. 49. — Lymnea stagnalis. Nilss. moll. suec. p. 60. — Kryn. Conch. ross. l. с. p. 56. — Helix fragilis et stagnalis Г. Fisch. Naturg. Livl. p. 382. n. 715. 717. B. subulatus ; testa subulato-elongata , peristo- mate elongato. Hab. Eine unserer gemeinsten Wasserschnecken, 172 die in stehenden und langsam fliessenden nicht zu har- ten Gewässern nur selten fehlt. Ungemem grosse In- dividuen mit eckigem Mundsaume findet man in einem Bache mit sehr sumpfigen Ufern beim Jamaschen Kru- ge zu Dorpat; Exemplare, die durch den sie be- deckenden Kothüberzug ganz schwarz erscheinen, sind mir in einem Teiche zu Holstfershof vorgekom- men. Am binsenbewachsenen und sumpfigen Ufer des Embachs bei Dorpat , so wie auch an einigen andern Orten, beobachtete ich einen Limnaeus mit sehr verlangertem «lünnem und äusserst zerbrechli- chem Gehäuse, das eine sehr verlängerte Mündung hat; das darin enthaltene Thier ist blass gelblich ge- färbt, doch sonst von dem L. stagnalis in Nichts un- terschieden ; später sind mir ganz ebenso gefärbte Exemplare dieses leztern vorgekommen, der aus dem dunkelsten Grau, fast Schwarz, ins Lichtgraue und Blassgelbe varürt; unausgewachsene Individuen des- selben, die ich mit jenen zerbrechlichen Gehäusen verglich, lassen mich glauben, dass wir in jenen eine durch ihre Gestalt zwar sehr abweichende, doch nicht als Art verschiedene Form des L. stagnalis vor uns haben. 58. L. Parusrris Müll. — Rossm. Ic. Г. p. 96. f. 51. — Lymnæa fusca « et y. Nilss. moll. suec. p. 70.—Liymnæa fusca Pfeiff Kryn, Conch, ross. l. c. р. 57. B. distortus Rossm, Ic. 1. c. f. 52. — Lymn. fusca В. Nilss. 1. c. —Kryn. 1. c. y. minor.—L. fuscus. Pfeiff. Nat. d. Г. u. S. Moll; Lap; PO 2 et: IV. f. 25; 173 Hab. In Teichen und Tümpeln, in Sümpfen, Moo- ren, Gräben, u. s. w. an Wasserpflanzen und Holz- stücken sitzend, еше gemeine Schnecke. Die Varie- tat (9, die Rossmässler aus Nordamerika beschreibt und abbildet, fand ich mit der haufigern Stammform und der Var. y im Garten zu Euseküll , in emem zur Herbstzeit austrocknenden Moortümpel, von dem abgeworfenen Laube umherstehender Bäume bedeckt, fortlebend. Am häufigsten ist die Abart у minor, die in unsern Sümpfen, Gräben und Morästen fast überall anzutreffen ist; sie ist die gemeinste in der Umgegend von Dorpat so wie an der Düna (in der Muhlenstauung bei Grütershof mit L. stagnalis, ovatus und vulgaris) und in den Sumpfiumpeln der Aanie- drung bei Treiden und Kremon, wo sie in ihrer Form uicht selten dem L. pereger oder minutus sich ungemem nihert, eben dadurch aber die Verander- lichkeit dieser Art in der Gestalt ihres Gehauses überhaupt dokumentirt , ein Umstand, der mich ver- anlasste, den von Pfeiffer aufgestellten und von Vie- len als Art anerkannten L. fuscus, der jedoch von sei- ner Stammform L. palustris nur durch die geringere Grösse und etwas ( oft kaum merkbar ) veränderte Gestalt des Gehäuses unterschieden ıst, zu dieser wieder zurückzuziehen, worin ich nur den gewichti- gen Autoritäten Rossmässlers und de Blainville’s folge. 54. Г. perecer Drap. — Rossm. Ic. I. р. 97. f 54. — Lymnea peregra. Nilss. moll. suec. p. 66. — Kryn. Conch. ross. l. c. p. 57. Hab. In emem quelligen Teiche mit mergeligem 174 Grunde zu Kremon (am Thalgehänge bei dem Schlosse ); und von J. v. Sivers in einem Teiche zu Heimthal gefunden. 55. L. wrNUTUS Drap. — Rossm. Ic. I. p. 101. f. 57. — Lymnæa minuta. Nilss. moll. suec. p. 72. — Kryn. Conch. ross. l. c. p. 57. Hab. Bei Dorpat in den Stadtgráben und Wald- sümpfen, so wie ш Tümpeln und morasügen Buchten des Embachs nicht selten. (im Menge in einem von Typha verwachsenen 'Tumpel im Schubertschen Gar- ten ) ; an Holzstucken im Bache und in den Wiesen- graben zu Euseküll; unter Wasserlinsen in einem Teiche zu Walguta. Junge Exemplare, die die Grós- se eines kleinen Stecknadelkopfs haben, kónnen leicht für eine besondere Art gehalten werden. XV. PHYSA Drap. 56. Pu. нурмовом Drap.—Pfeiff Naturg. 4. L. u. S. Moll. I. р. 97. t. IV. £. 29. — №55. moll. suec. p. 57. —Кгуп. Conch. ross. l. c. p. 56. Hab. Diese hübsche Schnecke ist in unseren Ge- wassern nicht gar selten ; in den Umgebungen Dor- pats fand ich sie in einem von Weidengestrauchen verwachsenen thonig schlammigen Waldgraben unter den Laubgehölzen hinter Marienhof ; ferner in einem Waldsumpfe der Embachniedrung oberhalb Techlefer nach Torbushof, und in einem Sumpfe unweit der Stadt nach Ratshof zu. Zu Euseküll bemerkte ich sie hie und. da in Waldsumpfen und Wiesengraben. 175 Leere Gehäuse findet man bisweilen unter den feuch- ten Moosen unserer Torfgründe mit Helix pulchella, fulva u. s. w. (so bei Ollustfer ), und auf moorigem Waldboden ( Walguta ). 57. Pu. ronrinatis Drap.—Pfeiff. Nat. 4. L. u. S. Moll. I. p. 94. t. IV. f. 28. — Nilss. moll. suec. p. 56.—Kryn. Conch. ross. |. c. p. 56. Hab. Sie kommt, wie ihre Gattungsschwester, hie und da, doch nie in einiger Menge vor, und muss im- mer mit Muhe zusammengesucht werden, wo man eine Anzahl von Exemplaren zu erlangen wünscht. Ich beobachtete sie unter dem Galium palustre am See- ufer zu Euseküll; unter Hydrocharis Morsus Ranae in den überwachsenen Sumpfen zu Holstfershof; und, mit derselben Pflanze, in einem Sumpfe der Ааше- drung (bei der Gutmamnsgrotte ) zu Treiden; so wie endlich in den sumpfigen Tümpeln des Embachs bei Dorpat. ORD. II. PECTINIBRANCHIATA. XVI. PALUDINA Lam. 58. P. vivrpara Lam. — Rossm. Ic. I. p. 108. f£. 66. — №155. moll. suec. p. 88. — Kryn. Conch. ross. Ве в... oa. ventricosa P. vivipara auct. cit. В. achatina P. achatina Brug. Rossm. Ic. I. p. 109. f. 66. * et IE f. 125. Kryn. Conch. ross. l. c. p. 97. 176 Ich halte die P. achatina der Autoren für eine Varietàt von P. vivipara mit weniger bauchig gewolb- ten Umgangen, daraus die mehr verlangerte Gestalt, der weniger tiefe Nabel und der mehr zugespizte Winkel am obern Deckelrand, als deren Hauptkenn- zeichen, nothwendig hervorgehen. Das gleiche Schwan- ken in der Form , das bei deren Gattungsschwester, der Pal. impura, gefunden wird, lässt auch bei die- ser zwei ganz analog abweichende Varietäten beo- bachten, die Nilsson unter « und 8, testa magis elongata und magis ventricosa, als solche aufführte, wie Draparnaud t. I. f. 19 und 20 dieselben bereits abgebildet hatte. Ве! P. impura gibt die verlangerte Varietat den Typus der Art, der in die seltener vor- kommende bauchige Form abgeändert wird, während bei P. vivipara umgekehrt die bauchige Form, als die bei Weitem häufigere, den Normaltypus der Art aus- drückt. Aehnliche Abweichungen in der Form finden wir ja ungemein häufig, und nicht nur bei den jezt lebenden, sondern insbesondere bei den Mollusken- gehäuser der Vorwelt, die ihren Typus noch weni- ger unverändert fest zu halten vermochten. Hab. In fliessenden und stehenden Gewässern an schlammigen und morastigen Ufern gemein, das Ge- häuse stets mehr oder weniger mit Schlamm oder filzigen und kurzfadigen Gonferven überzogen. Am Embach in Menge bei der Langenbriicke, so wie un- ier den Charen und Potamogeton des schlammigen Ufers bei Dorpat ( beim Schubertschen Garten, Techle- fer, nach Annenhof und Ropkoi zu), in Teichen der Umgebung der Stadt ( wie im dem bei Ratshof mit Limn. 177 auricularius und vulgaris); in den Tümpeln und Sumpfen der Aa bei Treiden und Kremon und a. a. О. Die Abart В findet sich stets in Gesellschaft der Stammform, obschon weit weniger häufig. 59. P. rupura Lam.—Rossm. lc. Г. p. 107. f. 65. (dextra) P. elongata Parr. a. elongata Niles. moll. suec. p. 90.—P. im- pura. Kryn. Conch. ross. L c. p. 57. — Helix tentaculata L. Fisch. Naturg. Livl. p. 383. B. ventricosa Nilss. moll. suec. p. 90.—P. im- о pura. Rossm. |. c. f. 65 ( sinistra). — Kryn. Conch. ross. |. c. р. 57. Hab. Diese gemeine Schnecke findet sich bei Dor- pat in schlammig-morastigen Buchten des Embachs ; in grosser Menge am schlammigen Seeufer zu Euse- kill, und ebendaselbst am binsenbewachsenen schlam- migen Bachufer sehr haufig; ferner am Seeufer zu Jensel, in den 'Tümpeln und Sümpfen der Aaniedriung mit bei Treiden und Kremon u. a. v. a. O. Im Ufersande der Gewasser findet man die Paludinen verblichener Epidermis schneeweiss und glänzend. Vergl. auch bei P. vivipara. ХУП. VALVATA Mull. 60. V. pPrscrNALIS Lam. B. depressa V. depressa. Pfeiff Nat. d. L. u. S. Moll. 1: p.100. i TV CE) 83: V. piscinalis. Nills. moll, suec. p. 85.—Kryn. Conch. ross. 1. e: p.57. № Г. 1848. 12 178 Hab. Ich bemerkte sie bisher nur in wenigen Exemplaren an morastigen Ufern des Embachs zu Dorpat ( beim Schubertschen Garten ). 61. V. cristata Mull.— Nilss. Moll. suec. p. 87.— Kryn. Conch. ross. l c. p. 57.— V. spirorbis et cri- stata. Pfeiff. Nat. d. L. u. S. Moll. I. р. 100. 101. t IV f 94, 35. Hab. Diese Art ist weniger selten als die vorher- gehende, und kommt in grósserer Anzahl von Indi- viduen vor; ich fand sie in einer mit Chara über- ' wachsenen kleinen Lache im Laubthal zu Euseküll , und am Seeufer unter angeschwemmten Wasserlinsen bei Holstfershof. XVII. NERITINA Lam. 62. N. етоутатилз ( Nerita ) L. Müll. a. communis Rossm. Ic. И. p. 17. f. 118. 119. — Neritina fluviatilis Nilss. moll. suec. p. 93. — Kryn. Conch. ross. l. c. p. 58. — Nerita fluviat. L. Fisch. Naturg. Livl. p. 383. | Hab. Leere und meist ganz verblichene Gehäuse derselben fand ich in Menge ausgeworfen im Ufer- sande der Аа bei Segewold, mit Cyclas rivicola und Palud. impura; meme Bemühungen aber sie lebend in der Umgegend aufzufinden bheben fruchtlos. ORD. Ш. CYCLOBRANCHIATA. XIX. ANCYLUS Geoffr. 63. A. rLuviatiris Müll. — Pfeiff. Naturg. d. L. u. 179 S. Moll. I. p. 107. t. IV. £. 44. 45. — Nilss. moll. suec. p. 84. Hab. Die zwei Arten dieser Gattung gehören bei uns zu den seltenen Mollusken. Die gegenwärtige, die haufiger vorkommt, beobachtete ich in dem Flüsschen zn Euseküll an Holzstücken sitzend, und insbesonde- re daselbst in kleinen Waldbachen mit hartem Was- ser an Steinen angeheftet; ich fand sie ferner auch in einigen Exemplaren an den vom Wasserfalle benez- ten Kalkfelsen zu Grütershof an der Dima. 64. A. tacusrris Mull. — Pfeiff. Nat. d. L. u. S. Moll. I. p. 109. t. IV. +. 46.—Nilss. moll. suec. p. 83. —Кгуп. Conch. ross. |. c. p. 58.—Patella lacustris L. Fisch. Naturg. Livl. p. 384. Hab. Ein einziges Exemplar ist mir in einem Tüm- pel des Embachs zu Dorpat (beim Schuberischen Garten) ап dem Gehäuse eines Limnzus stagnalis angeheftet vorgekommen. CL. II. MOLLUSCA ACEPHALA. XX. ANODONTA Brug. 65. A. cycNEA _( Myüilus ) L. — Rossm. Ic. I. p. 111. f. 67. et V. VI. p. 23. f. 342.—Kryn. Conch. ross. ]. c. p. 98. Hab. Sie ist gewiss in manchen unserer Gewässer zu Hause. Ein Exemplar von vielen, die beim Reini- gen der Teiche auf dem Gute Schwarzhof im Fellin- schen Distrikte vorgekommen sind, sah ich in der Sammlung meines Velters J. у. Sivers aufbewahrt. 12* eh e d PE PT La ars mo NIE Se pr BENED заноса 180 66. A. crızensis Schröt.—Rossm. Ic. IV. p. 22. f. 280. — Kryn. Conch. ross. 1. c. p. 58. A. sulcata. Nilss. moll suec. p. 113.—Mya pictorum L. Fisch. Naturg. Livl. p. 369. (2. Th. ). Hab. Die gemeinste unserer Anodonten; ich besitze sie von Euseküll, wo sie auf dem schlammigen Grun- de der Stauung mit A. anatina sehr häufig ist; aus den schlammigen "Гашреш der Aa bei Treiden und Kremon, und aus einem See bei Wolmar. I. v. Sı- vers beobachtete sie zu Heimthal (am 'Tafelberge ) und in den Seen zu Schloss Fellin und Werro. 67. А. awaTINA (Муш. ) L.—Rossm. Ic. V. VI. p. 57. f. 417—420. Nilss. moll. suec. p. 114. — Kryn. Conch. ross. l c. р. 58. — Myt. anatinus L. Fisch. Naturg. Livl. р.. 380. Hab. Die Exemplare, die meme Sammlung aufzu- weisen hat, smd nur von einem Fundorte : Euseküll, auf schlammigem Grunde im Bache, und mit A. cel- lensis in der Stauung. J. v. Sivers fand dieselbe Art zu Heimthal, Werro und Salishof (im Hahnhofschen ). XXI. UNIO Brug. 68. U. mancarıtırer Retz. — Rossm. Ic. I. p. 120. f. 72—74. Nilss. moll. suec. р. 103. — Mya margar. L. Fisch. Naturg. Livl. p. 369. Hab. Diese Art zu beobachten hatte ich bisher noch keme Gelegenheit, und entnehme daher folgende No- uzen über deren Fundorte aus Fischers Naturg. Liv- Aands. Sie wahlt zu ihrem Aufenthalte am liebsten klei- 181 ne Flüsse und Bache mit hartem Wasser, die zumal Schmerlinge und Forellen führen , wo die Muscheln in tiefen, mit Sand und Gruss. ausgefüllten, Tümpeln tief eingescharrt, dicht übereinander liegen. Vor allem seiner Perlenmuscheln halber berühmt war der Schwarzbach im Oppekalnschen Kirchspiele des Walk- schen Kreises, und sodann ferner das Flüsschen Tirse, wo eine alte Schenke unter dem. Gute Druenen im Tir- senschen Kirchspiele des Walkschen Kreises seit jeher den Namen Perlekroghs (Perlenkrug) führte. Hupel be- merkt in seiner Livlànds'schen Topographie, es seien wohl an 40 Gewässer in Livland ( den Ostseepro- vinzen ? ) aufzuführen, wo Perlen gefischt worden wä- ren. Die Perlenfischerei in Livland hatte die Auf merksamkeit zweier Regierungen auf sich gezogen und lange Zeit hindurch beschäftigt; denn schon im J. 1694 erliess der schwedische König Carl XI ein Man- dat, durch welches die Perlenfischerei auf den Kron- gütern in Liv-Est- und Ingermanland als ein Royal der. Regierung erklärt, und ein Inspektor über dieselbe. verordnet wurde. In der Folge, da man die zu hoch gespannten Erwartungen. getäuscht fand , семей das Geschäft i Verfall, wurde jedoch unter russischer Bothmissigkeit , zur Regierungszeit der Kaiserin Eli- sabeth, auf Vorstellung eines gewissen Hedenberg wieder aufgenommen , und emige Zeit hindurch mit vielem Eifer und Unkosten betrieben , wobei zwar manche schöne Perle von Erbsengrösse gefunden ward , die Unkosten. den Vortheil jedoch so sehr überwogen, dass man das Ganze wieder in Verges-- senheit gerathen liess. Vergl. Fischer a. a. O. 182 69. U. picrorum Lam. — Rossm. Ic. I. p. 118. f. 169.—Nilss. moll. suec. p. 111.—Kryn. Conch. ross. l. с. p. 98.—Mya pictorum L. Fisch. Naturg. Livl. p. 369. (=. Th. ). Hab. Meine Exemplare stammen aus dem Bache zu Euseküll, wo die Muschel mit U. crassus zwar zahl- reich , doch weniger häufig als dieser leztere gefun- den wird, so wie aus der Aa bei Segewold, gleich- falls in Gesellschaft von U. crassus, und dieser auch hier der häufigere. | 70. U. crassus Retz. — Rossm. Ic. I. p. 19. f. 127.—Nilss, moll. suec. p. 108. Hab. Bildet an manchen Orten mit U. pictorum wahre Muschelbänke, wie auf dem Kiesgrunde in dem Bache zu Euseküll; vereinzelt kommt er auch auf schlammigem Grunde in demselben Bache, so wie in einer Stauung mit Anod. cellensis und analina vor. Am Gestade der Aa bei Kremon wird er mit Un. pictorum in zahlreicher Menge ausgeworfen. XXII. CYCLAS Brug. 71. €. rıvıcora Lam.—Pfeiff. Naturg. d. L. u$ Moll. I. p. 121. t. V. f. 3. f. 5. — Kryn. Conch. ross. |. c. p. 99. Hab. Ich beobachtete sie lebend im schlammigen Ufergrunde der Aa bei Segewold, woselbst ihre Scha- len mit Nerit. fluviatilis im Ufersande in Menge ausge- worfen gefunden werden. Nordlich von dem Parallel der Aa scheint diese Muschel nicht vorzukommen , 183 und es móchte mithin etwa der 57'/, Breitengrad die ausserste Grenze ihrer Verbreitung in unserem Nor- den bezeichnen. In Schweden scheint sie gänzlich zu fehlen, da Nilssen ihrer keme Erwahnung thut. 72. С. cornea Lam.—Pfeiff. Nat. 4. L. u. S. Moll. Г. p. 120. t. V. f. 1. 2.—Nilss. moll. suec. p. 96. — Kryn. Conch. ross. l. c. p. 59.— Tellina cornea L. Fisch. Naturg. Livl. p. 380. Hab. Unter unseren Kreismuscheln die gemeinste , die in schlammigen Tümpeln und Sümpfen häufig angetroffen wird. Zu Euseküll bewohnt sie die schlam- migen Bach- und Seeufer ; sie findet sich am Seeu- fer zu Jensel , in den verwachsenen Sümpfen zu Holstfershof, im mergelig schlammigen Grunde emer Stauung zu Lemburg, in den Morasttümpeln der Aa- niederung bei Kremon und Treiden, u. s. w. 73. C. carycurata Drap.—Pfeiff Naturg. d. Г. u. S. Moll. I. p. 122. t. V. f. 27. 18. — №55. moll. Suec. p. 99. Hab. lm thonigen Schlamme eines Tumpels am Laubwaldrande, hinter Marienhof bei Dorpat, und im einem schlammigen, mit Wasserlinsen und Callitriche überwachsenen Teiche beim Pastorat Kokkenhusen. 74. C. tacustris Drap. — Pfeiff. Naturg. 4. L. u. S. Moll. I. p. 122. t. V. Ё 6. 7.—Nilss. moll. suec. p. 98.—Kryn. Conch. ross. l. c. p. 59. Hab. Sie ist mir nur in wenigen Exemplaren in einem schlammigen, mit Callitriche und Wasserlinsen überwachsenen Teiche bei dem Pastorate Kokkenhusen, mit der häufigeren C. calyculata vorgekommen. 184 XXIII. PISIDIUM Pfeift. 75. P. osuiguum Pfeiff. Naturg. d. L. u. S. Moll. 1. р. t" V: Е 119: 20 ett. T. £109 Kryn?' Coneh: ross. l c. p. 59.—Cyclas obliqua Lam. Nilss. moll. suec. p. 99.— Cyclas palustris. Drap. moll. d. Fr. р. 131.:t: X» £15,716. Hab. Ich fand sie am binsenbewachsenen schlam- migen Bachufer zu Euseküll, und im sandig-schlammi- gen Bette eines Morastbaches am Fusse der hohen Thalgehange der Aa bei Treiden ( unweit der Gut- manesgrotte ). 76. P. rontinaLe Pfeiff Naturg. d. Г. n. S. Moll. I. p. 125. t. V. £. I5. 16. — Kryn. Conch. ross. 1. c. p. 59. — Cyclas fontinalis Lam. Nilss. moll. suec. р. 108. Hab. Diese kleine Bivalve findet man im Frühjahre unter den nassen Moosen der sumpfigen Embachufer bei Dorpat ( beim Schubertschen Garten ), so wie ebendaselbst in den Waldsumpfen der Embachnie- derung auf dem modernden Laube in deren Grunde heramkriechend. Zu Euseküll ist sie in Wiesengrà- ben und Morastlachen unter dem Hypnum fluitans nicht selten. XXIV. TICHOGONIA Rossm. 77. Т. Снеммтии Rossm. Ic. c. p. 113. f. 69. — Myulus polymorphus Pall. Kryn. Conch. ross. l. c. p. 98.—M. Hagen: Ber. 185 Hab. Diese bei uns seltene Muschel soll am Per- nauschen Strande vorkommen. In Estland findet sie ‚sich in einem Bache bei dem Gute Poll am finnischen Busen, von welchem Fundorte ich dieselbe der Mit- theilung J. v. Sivers verdanke. EINIGE BEITRÄGE ZUR WAMMALOGIE UND ORNITHOLOGIE DES RUSSISCHEN REICHS voN Dr. Еролвр Eversmann. — In folgenden Blattern hefere ich , wie ich schon früher gethan habe (*), einige Beitrage zur Mamma- logie und Ornithologie Russlands, theils um die Ma- terialien derselben zu einem künftigen vollständige- (*) Addenda ad cel. Pallasii Zoographiam Rosso-Asiaticam. In den gelehrten Schriften der Kasanischen Universitat. Fas- ciculus l. 1835.— Fasc. ll. 1841.— Fasc. Ш. 1843. Zoologische Erinnerungen aus den südwestlichen Vorgebir- gen des Urals. lm Bulletin der Petersburger Akademie der Wissenschaften. Тот. II. Mittheilungen über einige neue und weniger gekannte Säu- gethiere Russlands. Im Bulletin der naturforschenden Gesell- schaft zu Moskau. 1840. I. 187 ren Ganzen nach Kraften vermehren zu helfen, theils um reisende Sammler auf einige Gegenstände auf- merksam zu machen, die vielleicht еше genauere Untersuchung verdienen. Bei der grossen Thätigkeit unserer Naturforscher wird es zwar immer schwieri- ger einigermassen gewichtige Beiträge zu liefern, aber der eifrige Sucher findet doch stets noch etwas Neues: das Reich ist so ausgedehnt , dass es gewiss noch lange wahren wird, bis wir es in dieser Hin- sicht erschöpfen. Die klemen unterirdischen Säugethiere leben ge- wöhnlich so verborgen, dass es meist nur der Zufall ist, der sie dem Reisenden in die Hände liefert ; da- her kommt es auch, dass in mehrfach besuchten Ge- genden immer von Zeit zu Zeit noch neue Arten entdeckt werden. Was die kleineren Vögel betriffi, so hat es da auch seine Schwierigkeiten : grössere Vogel sind in der Regel dem Volke unter emem bestimmten Namen bekannt, aber die kleinen Vögel muss man selbst auf- suchen ; und wie schwierig das ist, weiss jeder, der dieses einmal practisch versucht hat. Besonders ist dieses der Fall bei den Silvien, die sich alle so ähn- lich sehen , dass man sie meist nur dann erkennt, wenn man sie in der Hand hat. 188 1. S/EUGETHIERE. Pallas in semen Nove species quadrupedum kann- te nur zwei Arten von Dipus im russischen Reiche, oder nahm wenigstens nur zwei an ; in seiner Zo- ographia rosso-asiatica stellte er drei auf, ( die vierte ist bekanntlich Кеш Dipus, sondern Meriones ). Durch die reichhaltigen Materialien , welche ich während meiner Reise nach der Bucharei 1821 — 22 in der Kirgisen-Steppe sammelte, und die ich damals alle dem zoologischen Museum in Berlm übermacht habe, wurde die Zahl der Arten auf das Doppelte gebracht. Seit dieser Zeit, einem Zeitraume von 25 Jahren, sind zwar einige Species als neu creirt worden, die aber Herr Akademiker Brandt in seiner gelehrten Mono- graphie der Gattung Dipus mit Recht als Varietäten gehörigen Orts eingereihet hat. Man musste also glau- ben, dass die Zahl der Arten erschöpft sei. Demun- geachtet kann ich hier noch eine siebente Species bekannt machen, die sich auffallend von den übrigen unterscheidet. Ich nenne sie : Dipus зАГТАТОВ. Tab. 1. fig. 1. D. pedibus posticis pentadactylis ; dentibus primo- ribus superioribus pagina antica lævigata ; auri- culis longitudine capitis; vexille | caudalis basi alba, apice nigro ; tibüs tarsisque posticis nigri- cantibus : pagina antica. alba. Ein Dipus mit fünf Zehen an den Hinterfüssen , der also nur mit D. jaculus Pall. und D. Acontion Pall. verglichen werden kaun. Von beiden unterschei- 189 det ihn gleich auf den ersten Blük die Fahne des Schwanzes, die an der oberen Hälfte schwarz, an der unteren weiss ist; also umgekehrt wie bei jenen beiden Arten. Er ist etwa ein halbmal grósser wie D. Acontion , ( der in seiner Grösse nicht variirt, wie dieses bei D. jaculus der Fall ist}, jedoch schlanker gebaut : der Kopf ist etwas langer, und auch die Hintertarsen. Da ich das Thierchen nicht lebendig gesehen habe, sondern nur nach einem Balge beschreibe, so kann ich über die feinere Gestalt des Körpers nicht . ur- theilen. Die Ohren sind lang, von derselben Gestalt wie bei D. jaculus ; sie mögen, vorwärts gerichtet , mehr oder weniger über die Spitze der Schnauze hinausreichen. Das Verhaltniss der Zehen an den Hin- ierfüssen ist genau so, wie bei D. jaculus : die Mittel- zehe ragt bedeutend vor den beiden nebenstehenden vor. Der Schwanz ist etwas lànger als der Kórper. Die Farbe der Dipus-Arten wechselt bekanntlich , je nachdem die Thierchen frischen oder abgenuzten Pelz haben; bei meinem ist lezteres der Fall. Die Ruckenseite ist braunlichgelb, mehr oder we- niger mit Grau gemengt, je nachdem das Haar mehr oder weniger abgenuzt ist; an jeder Seite des Na- ckens befindet sich hinter jedem Ohre ein grosser weisslicher Fleck. Die Bauchseite ist weiss. Die Hin- tertibien sind auf der Hinterseite bläulich - oder schwarzlichgrau, vorn rein weiss. Die Hintertarsen und Zehen sind vorn, oder oben, weiss, hinten gróssten- theils , besonders die Tarsen, mit schwärzlichen Haaren besetzt; die Zehen aber theils mit schwärzli- 190 chen, theils mit weisslichen Haaren. Die Nägel aller Zehen sind weiss. Der Schwanz ist auf der Obersei- te bis zur Fahne röthlichgelb, unterhalb! weiss. Die Fahne, welche etwas weniger als den dritten Theil des Schwanzes einnimmt, ist an der unteren Halfte weiss, an der oberen oder Spitzenhälfte schwarz ; beide Farben haben beinahe gleiche Ausdehnung , oder das Schwarze wiegt etwas vor. Diesen Dipus besitze ich aus den Steppen an der oberen Tschuja des Altai-Gebirgs , in der Nähe des chinesischen Vorpostens. Zum Beweise , dass Gegenden , die schon früher nicht selten von Reisenden besucht worden sind, dennoch kleine Nagethiere verbergen können, die bis jezt den Durchsuchern entgangen sind, möge die hóchst interessante Nachricht dienen, dass Dipus la- gopus Licht., den bis dahin nur ich von meiner Rei- se nach der Bucharei mitgebracht hatte, auch in der Sandwüste Naryn zwischen der unteren Wolga und dem Ural-Flusse gar nicht selten ist. Herr Professor Wasner hat im vorigen Jahre mehrere hübsche Exem- plare dieser ausgezeichneten Species von dort mit- gebracht. Ausser den merkwürdigen langen Borsten, mit welchen die Hinterzehen bürstenartig besetzt sind, zeichnet sich diese Species auch noch besonders durch den lebhaft rothgelben Pelz der Ruckenseite aus, worin gar kein Braun und kein Grau zu be- merken ist. Die Exemplare sind freilich gleich nach 191 vollendetem Haarwechsel eingefangen, und das Graue, oder Blaugraue, mag wohl später, wie bei den übri- gen Arten, durch Abnuzung der Haare zum Vor- scheine kommen; aber das Braune der Haarspitzen fehlt gänzlich. Es kommen also in der Steppe zwi- schen der Wolga und dem Ural vor: 1. D. jaculus Pall. 2. D. Acontion Pall. , 3. D. Telum Licht. und 4. D. lagopus Licht. : Einen zweiten Beweis zu oben Gesagtem, nämlich dass in durchsuchten Gegenden von Zeit zu Zeit noch etwas Neues entdeckt wird, liefert eine kleine Maus, die ebenfalls Herr Prof. Wagner im vorigen Jahre aus der Steppe zwischen der unteren Wolga und dem Ural-Flusse, namentlich aus den Gegenden süd- lich von den Kamüsch-samarischen Seen, in mehre- ren Exemplaren mitgebracht hat. Sie passt zu kemer der bekannten Arten, deshalb will ich sie unter dem Namen des Entdeckers hier beschreiben. Mus УУлсмевт. Tab. I. fig. 2. M. supra caudaque griseo-fuscus , subtus abrupte candidus ; auriculis majusculis ; verruca halucari ` lamnato ; cauda quam corpus breviore. In der Fárbung kommt diese Maus den dunkelen Varietäten des Mus sylvaticus L. am nächsten, von dem sie sich jedoch durch andere Merkmale scharf unter- scheiden lässt. Sie ist ungefähr viermal kleiner, klei- ner noch als M. minutus Pall, und also eins der kleinsten Säugethiere. Der Schwanz ist beträchtlich kürzer als der Körper; die Ohren sind verhältniss- 192 mässig etwas länger wie bei М. sylvaticus, und mehr behaart wie bei diesem ; die Daumenwarze an den Vorderfüssen hat einen deutlichen Nagel. Die Ru- ckenseite des Körpers hat einen graubraunen, etwas in's Rothgelbe fallenden Pelz ; die Bauchseite, so wie die Füsse, ist rein weiss; an den Seiten sind beide Farben so ziemlich scharf begränzt ; die Haare der Bauchseite sind an ihrer Basis nicht blaulich, wie bei M. sylvaticus, sondern durchweg weiss. Der Schwanz hat ungefähr 19 — 20 Wirbel und etwa 130 Schup- penringe ; er ist oben und unten beinahe gleich ge- farbt, graubraun, unten nur etwas lichter ; er ist et- was stärker, behaart wie bei M. sylvaticus. Die Nägel aller Zehen sind weiss. MERIONES. Die Thierchen dieser Gattung leben in óden , un- bewohnten, sandigen , lehmigen und auch steinigten Gegenden ( Mergel-Gestem ) der südlichen Steppen, wo Reisende selten lange verweilen : deshalb erhal- | ten wir sie auch паг selten und in geringer Zahl; sie fehlen in den meisten Museen. Pallas hat bekannt- lich zwei Species aufgeführt: M. tamaricinus und me- ridianus ; ich habe die dritte auf meiner Reise nach der Bucharei gefunden, die Herr Prof. Lichtenstein unter dem Namen M. opimus im Anhange zu meiner Reisebeschreibung (Berlin 1823) bekannt gemacht hat. Pallas gibt als Vaterland seiner beiden Arten die Steppen am Caspischen Meere zwischen der un- 193 teren Wolga und dem Ural-Flusse an. Diese Gegend ist mir seit langen Jahren ziemlich gut bekannt, und da ist es sehr auffallend , dass ich nie einen М. ta- marinus weder selbst dort gefangen, noch durch An- dere von dort erhalten habe ; wohl aber M. meridi- anus und opimus. М. tamaricinus erhielt ich dagegen zu mehreren Malen aus den Steppen der Songarei ; wenigstens habe ich ihn unter diesem Namen aufge- nommen und verschickt. Einige Bemerkungen über diese Thierchen werden vielleicht nicht überflüssig sein. M. opimus ist leicht zu unterscheiden, indem seine oberen Vorderzähne mit zwei Rinnen ( sulci ) verse- hen sind , weshalb er auch Gelegenheit zur Aufstel- lung einer eigenen Gattung gegeben hat; die übrigen beiden Arten haben nur einen Sulcus. Als Vaterland des M. opimus kenne ich drei verschiedene Gegen- den: die Steppen am nórdlichen Ufer das Aralsees, die Hochsteppe (Usturt ) zwischen dem Caspischen Meere und dem Aralsee, wo er sehr haufig die zer- fallenen Mergelhügel bewohnt, und dann habe ich ihn auch in der Gegend von Saratschik gefunden, wo Pallas das Vaterland des M. tamaricinus angibt. Im Bulletin von 1840, № I habe ich dieses Thierchen unter dem Namen M. tamaricinus genau und um- stándlich beschrieben, jedoch mit dem Bemerken, dass es, wegen der zwei Rinnen der Vorderzähne , zu der Pallasischen Beschreibung nicht passe. Da Herr Prof. Lichtenstein dieses autfallende Merkmal bei seinem M. opimus nicht angeführt hat , und ich auch kein Exemplar von meiner Reise hesass, die ich № I. 1848. 13 194 gleich bei meiner Rückkunft nach Oreuburg dem Berliner Museum überschickt hatte, so konnte ich ıhn auch unmöglich für М. opimus halten; dass er aber wirklich dieselbe Species ist, haben mich spätere Vergleichungen im Berliner Museum belehrt. Die beiden anderen Arten , M. tamaricinus und meridianus, scheinen zwar, nach Beschreibungen zu urtheilen, ( der geringelte Schwanz des ersteren kann nicht in Betracht kommen ) , nahe verwandt; sieht man sie aber in der Natur, so fidet man sie sehr verschieden. M. tamaricinus ist, dem Volumen nach, etwa 3—4 mal grösser als M. .meridianus ; er variirt wenig in der Grösse. Die Färbung‘ des Pelzes war an meinen Exemplaren ( wenigstens 20 an der Zahl) immer dieselbe, die Bauchseite weiss, die Rucken- seite schmuzig rothbraun, um die Augen ein weiss- licher Hof. Die Haare des Bauchs sind bis zur Haut remweiss, ohne blaugraue Basis; die Haare des Rückens aber sind bis etwa */, blaugrau, welche Far- be dann von den rothbraunen Spitzen gänzlich ver- deckt wird; die Haare sind alle gleichförmig , nicht dass einzelne langere dunklere Haare eingemengt wa- ren. Die Hinterfüsse sind an den Sohlen braun be- haart, auf der Oberseite weiss; (М. meridianus hat weiss behaarte Sohlen ). Dass M. tamaricinus plum- per gebaut sei als M. meridianus , glaube ich nicht und halte dieses nur für scheinbar, weil ersterer beträchtlich grösser ist. Sehr bemerkenswerth ist, dass unter allen meinen Exemplaren auch kein ein- ziges sich befand, das nur eme Spur von hell und dunkel geringeltem Schwanze gezeigt hátte, und doch 195 findet man dieses Kennzeichen überall als specifisch angeführt; ich habe auch nie einen M. tamaricinus mit einem solchen Schwanze gesehen. Sollte ein sol- cher geringelter Schwanz vielleicht daher entstanden sein, dass, wenn man beim Abbalgen die Wirbel- knochen im Schwanze zurücklässt , dieser beim Aus- trocknen ein geringeltes Ansehen bekommt? Pallas hatte, soviel ich mich erinnere, nur ein einziges Exemplar , nach welchem er seine Zeichnung und Beschreibung gemacht hat, und von ihm stammen alle übrigen Beschreibungen her. Die Haare der Oberseite des Schwanzes sind mit Braun untermengt; die Spitze des Schwanzes ist ganz braun. Nun besitze ich noch einen kleinen Meriones aus der Gaspischen Steppe zwischen der unteren Wolga und dem Uralflusse , der zwar dem M. meridianus sehr ähnlich ıst, aber doch vielleicht von ihm speci- fisch verschieden sein könnte; nach einem Exem- plare ist in solchen Fällen schwer zu urtheilen. Um unsere Naturforscher darauf aufmerksam zu machen, will ich ihn einstweilen unter einem eigenen Namen beschreiben. MERIONES FULVUS. M. noteo caudaque tota fulvis, concoloribus , ga- streo — pedibusque | candidis ; auriculis dimidio capite brevioribus. Er ist noch etwas kleiner wie M. meridianus, dem er, wie gesagt, sehr nahe kommt ; um ihn von die- sem zu unterscheiden, wird es am bessten sein, ich lasse eie vergleichende Beschreibung folgen : 13* M. ruLvus. Rückenseite ganz einfach lebhaft rothgelb , ohne alle Beimischung von Braun: die Haare sind an der Basis blau- grau, an der Spitze rothgelb. Bauchseite weiss: die Haa- re von der Basis bis zur Spit- 196 M. MERIDIANUS. Rückenseite hellgelb, stark mit braunen und braunschwar- zen Haarspitzen gemengt; die Basis der Haare ebenfalls blaugrau. Bauchseite weiss: die Haa- ге an der Basis blaugrau. ze durchweg weiss. Schwanz durchweg, oben und Schwanz blass róthlichgelb, unten, und auch die Spitze | auf der Rückenseite mit vie- desselben einfarbig lebhaft | len schwarzbraunen Haaren rothgelb, nochetwas lebhafter | gemengt; die Spitze des wie der Rücken. Schwanzes ganz braun. Krallen an allen Zehen hornbraun. Krallen an allen Zehen weiss. Die Hinterfüsse sind bei M. fulvus bedeutend dün- ner und schlanker wie bei M. meridianus , wenig- stens ist es so bei demtrockenen Exemplare ; ferner sind die Ohren bei ersterem etwas kleiner als bei lezterem. Die Haarbekleidung der Füsse ist bei bei- den Arten oben und unten reinweiss. | Aus der Songarei, namentlich von den Bergen Tarbagatai, habe ich mehrere Exemplare von Ar- ctomys Bobac Schreb. erhalten, die alle gefleckt sind: gelb mit schwarzen oder schwärzlichen unregelmässi- gen Flecken ; sonst scheinen sie von dem Uralischen Bobak nicht verschieden zu sein; auch die Unterlip- pe ist beiihnen weiss, wie bei diesem. Unter den Ura- 197 lischen Bobaken kommen zwar ganz schwarze vor, aber nie gefleckte. Das hohe Gebirge Ala-Tau der Songarei wird von einem wilden Schaafe bewohnt, das zwar dem Ovis Argali Pall. sehr ähnlich ist, jedoch vielleicht von ihm specifisch verschieden sein dürfte. Ich besitze nur ein Exemplar und wage darüber nicht zu bestimmen. Die Horner sind weit klemer wie bei О. Argali, et- wa nur doppelt grósser wie bei dem Weibchen die- ses lezteren, und weit weniger gebogen. Nun kónnte mein Exemplar ет junges Individuum sem, aber die Emgebornen jener Gebirge , denen es unter dem Namen Kuldsha bekannt ist, behaupten , es werde nicht grósser. Ausserdem unterscheidet sich dieses Schaaf vom Argalı dadurch, dass das Gesäss dieselbe rostgelbe Farbe hat wie der übrige Körper ; beim Argali ist das Gesäss und der hintere Theil der Hin- terbeine weiss. Dass der Edelhirsch ( Cervus Elaphus L. ) im АН tai vorkommt, ist bekannt ; er ist aber ein Riese im Vergleiche mit dem europäischen. Ich habe in frühe- ren Jahren zwei Exemplare aus dem Altai erhalten, wovon der eine im Museum unserer Universitat aus- gestopft steht; er ist ein 13-ender ; die Maasse des- selben sind etwas geringer als Pallas vom altaischen 198 Edelhirsche angibt, vielleicht durch das Ausstopfen hervorgebracht. Es war merkwürdig, dass in der grossen Länder- strecke von Russlands westlichen Gränzen bis zum Altai-Gebirge dieses Thier fehlte, und dann mit einem- male wieder auftrat; und es entstand die Vermu- thung , ob nicht vielleicht der sibirische Edelhirsch vom europäischen specifisch verschieden sei. Ich ha- be meine Exemplare genau untersucht, aber, ausser der Grösse und des im Winter grauen Pelzes, durch- aus keinen Unterschied finden können, Bei diesen Umständen war es mir höchst interessant, als ich vor zwei Jahren die Entdeckung machte, dass wirklich Edelhirsche auch noch jezt im südlichen Ural vorkommen : ich besitze ein Paar frischer Geweihe dieses Thieres, die em Baschkir in den Wäldern am oberen Laufe der Sakmara gefunden hat. Dass diese Entdeckung so spat gemacht ist, kommt unstreitig da- her, weil das Rennthier (Cervus Tarandus), wel- ches in den Waldern des Urals gar nicht selten ist, und der Edelhirsch im Russischen ein und. denselben Namen ( Olen ) führen. Im Altai hiess der Edelhirsch bekanntlich Maral. Uebrigens mag dieser allerdings im Ural sehr selten sein, denn der dorüge strenge und schneereiche Winter ist seinem Aufenthalte nicht günstig, Im Altai ist es eine andere Sache, dort fallt in den Gebirgen, (sonderbar genug), nur àusserst wenig Schnee, so dass die Jagd auf die grossen Thie- re, (Cervus Elaphus et Pygargus, Moschus moschifer, Ovis Argali, Capra altaica, Canis alpinus et vulpes, 199 Gulo borealis, Ursus arctos etc.) , gewöhnlich im December und Januar unternommen wird. Bei Erwahnung des Moschusthiers sehe ich mich veranlasst, den Wunsch zu àussern, dass einmal Je- mand, der dazu Gelegenheit hat, das Moschusthier des Altas mit dem von den Gebirgen Tibet's ver- gleichen móchte ; es stecken wahrscheinlich zwei Spe- cies darunter ; denn der altaische Moschusbeutel ist ganz anders beschaffen ( in Hinsicht seiner medizini- schen Kräfte ), wie der tibetanische ; er steht fast auf Unwerth, man kann ihn zu Zeiten für einen halben Silberrubel kaufen, indem für emen übetanischen gegen 15 Rubel Silber bezahlt wird. (Noch em grós- seres Missverhältniss des Preises ist zwischen dem amerikanischen Bibergeil und dem asıatischen , oder europäischen ; wahrscheinlich ist der amerikanische Biber auch vom asiatischen specifisch verschieden. ) Ich besitze eine Menge Moschusthiere aus dem Altai, aber keins aus Tibet. An den felsigen , mit Schluchten und niedrigen Bergen versehenen Ufern der Hochsteppe ( Usturt ) zwischen dem Caspischen Meere und dem Aralsee kommen drei Arten wilder Katzen vor, denen die zahlreichen Heerden dort wohnender Antilopen (A. Saiga et subgutturosa Pall.) hinreichende Nahrung liefern. Die eine Art ist Felis jubata Pall., die zwei- te Е. Gatolynx Pall., und die dritte ist eine Art die : 200 so ziemlich mit Е, Servalina Jardine übereinsummt, sonst aber zu keiner der bekannten Katzen zu brin- gen ist. Ich habe ein altes Individuum dieser Katze über ein halbes Jahr lang lebendig im Kafige ge- habt; es war auf dem Usturt mit emer Vordertatze in eine Falle gerathen, so lebendig eingefangen und wir übermacht worden. Das Thier was schrecklich wild, schnaufte und fletschte mit den Zähnen und ge- bahrdete sich so fürchterlich, dass man Furcht hatte, sich dem Käfige zu nähern. Zulezt liess ich sie tödten, Diese Katze mass von der Schnauze bis zur Schwanzwurzel etwa 2'/, Pariser Fuss ; der Schwanz 11 Zoll ; die ziemlich spitzen, mit einem kurzen Haar- pinsel versehenen Ohren waren nicht ganz zwei Zoll lang, und beinahe eben so breit. Der Körper war ziemlich plump gebaut, und der Pelz hatte 1— 1'7, Zoll langes Haar; der Schwanz war sehr dünn, schmächug. Der Kórper istoberhalb schmuzig hellgelblichgrau, (die schmuzige Farbe wird durch emgemengte schwar- ze Haare hervorgebracht), überall mit nicht rein begranzten schwarzen, oder schwarzlichen , rundh- chen, länglichen , oder queren Flecken besetzt. Die Bauchseite ist weisslich, ohne Flecken ; besonders ist die Kehle, das Kinn, der Rand des Oberkiefers und ein Kreis um das Auge ziemlich rein weiss. Auf je- der Wange ziehen sich zwei schwarze Langsstreifen herab : der untere auf weissem Grunde ist grade, mit dem Rande des Oberkiefers parallel, fängt am Nasenflugel an und erstreckt sich noch 1'/, Zoll hin- 201 ter den Mundwinkel; der obere fángt unter dem hin- teren Augenwinkel an, beugt sich etwas abwarts und erstreckt sich eben so weit wie der untere Streif, dem er hinten sehr nahe kommt. Die Ohren haben auf der Innenseite weisses Haar, auf der Aussen- seite gelbliches und schwarzes gleichmässig gemischt ; der kleine Pinsel an der Spitze ist schwarz. Die Oberseite des Kopfes ist durch viele eingemischte schwarze Haare sehr dunkel ; auf dem Scheitel, und noch mehr auf dem Hinterkopfe, bilden diese schwar- ze Längsflecken, die auf dem Hinterhalse deutlicher werden und vier nicht ganz regelmässige Reihen schwarzer Längsflecken bilden. Auf den Seiten des Halses befinden sich blassere Querflecke. Auf dem Rücken sind die Flecken langlichrund und am deut- lichsten ; an den Seiten des Kórpers stehen sie wie- der in der Quere und sind blasser , bis sie naher dem Bauche ganz verschwinden. An der Aussenseite der Vorder- und Hinterschenkel stehen die Flecken ebenfalls in der Quere und fliessen theilweise in un- deutliche Binden zusammen. Auf der Innenseite. der Vorderbeine, ungefähr in der Mitte , befindet sich eim ziemlich deutlicher schwarzer Querstreif. Die Sohlen sind schwarzbraun behaart.. Der sehr dünne Schwanz hat auf gelblichem Grunde unregelmässige schwarze Flecken, die hin und wieder zu undeutli- chen Querbinden zusammenfliessen, besonders gegen die Spitze hin. Die in Jardine's Werke (The naturalist’s library. Mammalia. Vol. Il. ) gegebene Zeichnung und Be- schreibung der Felis Servalina passen so ziemlich auf seme Aa > da, À. OAD DAS Их ^ 202 mein Exemplar, паг dass es grösser und das Ver- häliniss des Schwanzes zum Körper etwas anders ist; der Schwanz soll nach der Beschreibung des Jardine ungefähr */, der Körperlänge messen, (Körper 15 Zoll, Schwanz 10'/, Zoll), aber in der Zeichnung ist dieses Verhältniss nicht beobachtet, hei der ist der Schwanz etwa halb so lang wie der Körper, und kommt also meinem Exemplare näher. Jardine gibt Indien als das Vaterland dieser Katze an; mach Aussage der Kirgisen soll sie auf dem Usturt nicht selten sein. ; 908 9. VOGEL. ‘ Der südliche Ural und die angránzenden Steppen werden, so wie alle wenig bewohnten Gegenden, von einer grossen Menge Raubvógel bewohnt, aber man trifft dort nur bekannte europäische Arten , obgleich viele darunter, die im übrigen Europa nur als Sel- tenheiten erscheinen, Dass auch Geier den südli- chen Ural bewohnen , habe ich schon vor langerer Zeit in meinen Addendis, Fasciculus III bekannt ge- macht, namentlich sind es Vultur cinereus "Temm. und Vultur fulvus Briss. Es scheint als ob sich diese Geier dort von Jahr zu Jahr vermehrten , denn ich kenne jene Gegenden schon seit mehr als 25 Jah- ren, und viele Jahre sind verstrichen, ehe ich die ersten Geier dort gesehen habe; jezt sind sie so haufig, dass man nicht selten 20—30 Stück an einem Aase sieht, Vultur cinereus ist Jedoch ungleich hau- figer als V, fulvus, der aber auch nicht selten ist. Die bestandige Viehseuche , die Jahr aus Jahr ein dort herrscht, gibt ihnen hinreichende Nahrung. Pallas hat keinen Geier im Ural gekannt , und des- halb sollte man vermuthen, dass sie damals entweder gar nicht, oder doch nur ausserst selten dort waren; denn dem aufmerksamen Pallas , der sich bei den Einwohnern stets nach Allem erkundigte, würde ein so grosser Vogel nicht entgangen sein. Es ist sehr wahrschemlich , dass sich in jenen Gegenden noch eine dritte Art von Geiern aufhalt, die ich aber noch nicht habe bekommen können, auch nicht einmal ge- . 204 sehen habe, weil sie bis jezt sehr selten ist. Sie soll, wie mir mehrere Augenzeugen erzählt haben , ganz weiss und ungefähr von der Grösse der anderen beiden sein ; auch soll sie sich den ganzen Sommer hindurch dort aufhalten. \ Aquila imperialis Bechst. (Aq. Chrysaétos Pall.) scheint mehr dem Süden als dem Norden anzugeho- ren ; im südlichen Ural ist sie sehr häufig, und häu- figer als Aq. Chrysaétos Lin. ( Aq. nobilis Pall., Aq. fuly. Naum.); eben so häufig findet sie sich m den südlichen Vorgebirgen des Altai’s und »den angran- zenden gebirgigen Steppen. Weiter nordwarts, im Kasanischen z. B., ist dieser Adler nicht, wohl aber ist hier Aq. Chrysaétos Lin. gar nicht selten. Aq. imperials nestet gern in der Nähe der Dörfer auf hohen Pappeln, Espen und Weidenbäumen ( populus alba, nigra, Tremula et Salix fragilis var. alba. ); sie geht ebenso leicht wie Aq. nævia Briss. auf Aas, wo man sie aus einem Verstecke bequem schiessen kann. Sie ist ungleich weniger edel als Aq. Chry- saétos Lin. und wird viel weniger zur Jagd benuzt als diese, und steht deshalb bei den Nomaden in einem weit geringeren Werthe. Uebrigens sind beide Arten ausserlich nicht so leicht zu unterscheiden, wenigstens halt es schwer eme durchgreifende Dia- gnose zu geben. Das Weibchen von Aq. imperialis erkennt man freilich sehr leicht an den, den Schul- tern eingemischten reinweissen Federn, aber beim Mannchen sind diese nicht, obgleich sie in Diagno- 205 ni sen und Beschreibungen als characteristisch auch die- sem zugetheilt werden. Das Nagelghed der Zehen hat zwar im Allgememen bei Aq. imperialis eine Ta- fel mehr wie bei Aq. Chrysaétos, aber es kommen auch Falle vor, wo dieses Kennzeichen nicht ganz deutlich ist, wo z. B. die lezte Tafel klein, oder gar getheilt ist, und daher von den übrigen Schildchen der Zehen nicht gut unterschieden werden kann. Am zuverlässigsten sind wohl die Nasenlôcher, ob sie mehr schräg, oder mehr senkrecht stehen ; aber man muss sehr genau darauf acht geben , und am sichersten ist es, wenn man beide Arten gegeneinan- der vergleichen kann. Etwas Characteristisches scheint mir auch im Schwanze zu liegen, aber nur nicht so, wie man es in den Lehrbüchern angeführt findet , dass nàmlich bei Aq. Chrysaétos Lin. die Basis des Schwanzes stets weiss sein soll: man findet nicht selten Individuen dieses Adlers, bei welchen der Schwanz durchweg schwarzbraun ist, ohne eine Spur von Weiss an der Basis, nur sind sie und wieder kleine hellbraune Tropfen unregelmässig eingestreut, die aber keine Binden bilden wie bei Aq. imperia- lis, wo der braunschwarze Schwanz stets mit vielen schmalen hellgrauen Binden durchzogen ist, nament- lich auf der Wurzelhálfte ; dass die Befiederung der Füsse bei Aq. imperialis stets dunkel oder schwarz sein soll, ist falsch : ich habe in diesem Augenblicke zwei Mannchen vor mir, und viele andere gesehen, wo der Lauf hell rostróthlich, oder schmuzig róthlich weiss, und die Hosen schmuzig weiss sind. Die Mànn- chen, und die Farbung des Nackens unterscheidet 206 sich nur unbedeutend von der des Ruckens. Auch sind die Männchen sehr häufig am ganzen Körper gefleckt, indem die einzelnen Federn unregelmässig theilweise braun, rostgelb und schmuzig weiss sind. Die Weibchen sind meist durchweg | braunschwarz, mit hellem rostgelblichen, oder semmelgelben Hinter- kopfe und Nacken , einigen rein weissen l'edern der Schultern und weisslichen unteren Schwanzdecken. Die Befiederung der Fusswurzel ist bei Aq. Chry- saétos Lin. meist rostroth , oder rostbraun; nicht selten aber auch schneeweiss. Ob diese lezteren junge Individuen sind, móchte ich nicht behaupten : sie haben ebenfalls, wie bei den alteren, einen Schwanz, der bis zur Halfte weiss ist. Der junge Vogel von Aq. imperialis sieht ganz an- ders aus wie der alte, und ziemlich so, wie ihn Nau- mann in semem vortrefflichen Werke abgebildet hat, nur ist das Bild etwas zu hell, zu гоф gerathen. Noch im vorigen Jahre habe ich eine Aq. imperialis auf- gefüttert, deren Beschreibung ich hier mittheilen will: das Daunenkleid ist schneeweiss. ( Von Aq. nævia Briss., die ich ebenfalls auffütterte , ist das Daunenkleid hell braungrau. ) Erstes Federkleid braun, aber die Federspitzen in ziemlicher Ausdehnung heller, hell röthlichbraun ; der Kopf etwas heller als der übrige Körper ; Hosen und Fusswurzel einfach hell, röthlichbraun. Augen blaubraun. Mundspalte bis unter die Mitte der Augen. Schwanz etwas länger als Flügel. SUR - Aquila nevia Briss. (Ag. Clanga Pall. ), der Schrei- adler, ist in den Waldern des Urals im Süden und auch weiter nordwärts sehr häufig, häufig noch unter dem 56sten Breitengrade ; im Kasanischen kommt er nicht vor, denn er liebt óde gebirgige Gegenden, Waldgegenden. Er ist ein sehr unedler Vogel und wird nicht zur Jagd gebraucht; er ist eben so gierig auf Aas wie Dohlen und Krahen. Es kommen von diesem Adler im Ural zwei Varié- taten vor, welche die dortigen Vogelkenner für spe- cifisch verschieden halten wollen. Ich habe mir viele Mühe gegeben, für dieselben durchgreifende Unter- schiede, ausser der Färbung, aufzufinden, bin es aber nicht im Stande gewesen, obgleich ich ebenfalls beide für verschiedene Arten halten móchte. Das emzige Un- terscheidungszeichen, das noch emigermassen Stand halt, ist, dass bei der einen Variétat der Schnabel mehr zusammen gedrückt ist, welches besonders auf der Firste auffallt, die hier sehr schmal, bei der an- deren Variétàt hingegen breiter und gewölbt ist. Ob unter diesen beiden Adlern Brehm’s Aq. nævia und fusca stecken, will ich nicht entscheiden : seine Dia- gnosen wollen weder auf den einen noch auf den anderen ganz passen. Denn, was die Gestalt der Na- senlócher betrifft, so habe ich mich an lebenden und an todten Vögeln dieser beiden Varietäten überzeugt, dass diese vom Rundlichen zum Länglichen und Ohr- förmigen wechselt ; ebenso wechselt einigermassen die Höhe des Schnabels ; und das mehr oder weni- ger Bogenförmige oder Aufgequollene der Wachshaut auf der Firste will gar nichts sagen, wechselt auch, 208 Der eine jener Adler, der mit dem mehr zusam- mengedrückten Schnabel, ist am ganzen Körper, oberhalb und unterhalb, schwarz, der Nacken nicht im geringsten anders gefarbt; die Deckfedern der Flügel, die die langen Schulterfedern, die Schwingen dritter Ordnung, und die Federn der Hosen haben an ihren Spitzen hell braunliche , oder schmuzig braunweisse Schafiflecken; die unteren Schwanz- decken sind hell rostbraunlich , oder auch schmuzig weiss; der Schwanz ist einfarbig schwarz, nur die Spitzen der Federn sind schmuzig weisslich. So habe ich diesen Adler haufig in den dichten Waldern des Urals geschossen, auch lebendig gehalten, und auch im vorigen Jahre aufgefüttert, wo dann das erste Fe- derkleid ebenso beschaffen war, wie ich es oben beschrieben habe. Dieser Adler sümmt zwar in vie- len Stücken mit Aq. nevia wie ihn Naumann be- schreibt und abbildet ; weicht jedoch darin ab, dass Hinterkopf und Nacken ebenso schwarz sind wie der übrige Kórper, dass der junge Vogel nicht hell ge- färbt ist, und dass der Schwanz einfarbig schwarz, nicht im Mindesten gebändert ist, wie ihn Naumann abbildet. Die andere Variétat dieser Adler ist durchweg Kafleebraun, ungefleckt, nur der Kopf und der Ober- hals sind etwas heller, graulichbraun; die unteren Schwanzdecken zum Theile weiss : weiss, oder weiss- lich, ап den Spitzen der Federn mehr oder weniger braun gefleckt, wodurch das Weisse mehr oder we- niger verdeckt wird. Der Schwanz ist auch hier ein- fach braunschwarz , nur bei eimgen Individuen hat 209 er undeutliche hellbraune Fleckenbinden dicht an der. Basis. Ob nun dieses Kleid den alten Vogel, jenes zuerst beschriebene den jungen vorstellt , kann ich nicht entscheiden ; auf jeden Fall müssen die Diagnosen dieses Adlers , die man in den besten Lehrbüchern aufgestellt findet, etwas geandert werden. Dahin ge- hórt 1.) dass der Schwanz 10 — 12 Binden haben soll; 2.) dass der junge Vogel im Genick rostgelb sein soll, und 3.) dass die Augen gelb sein sollen : bei beiden Variétàten, die ich oben beschrieben ha- be, sind die Augen dunkelbraun. Er nistet auf Bäumen nicht sehr hoch von der Er- de, häufig an den Ufern der Flüsse und Bache; er kommt nicht in die Nahe der Dorfer, liebt einsame bewaldete Gegenden, wodurch er sich sehr von Aq. imperialis unterscheidet. Naumann bezweifelt, dass dieser Adler sich auch von Fischen nähre ; ich kann jedoch versichern, dass das Nest, wo ich die Jungen ausnehmen liess , und auch die Erde um den Baum, worauf das Nest sass, voll von Grathen und anderen Ueberbleibseln von Fischen war. Die Eier sind auf schmuzig weissem Grunde stark rostroth und rost- braun beschmirt, gewölbt und gefleckt ; am stumpfen Ende wird die Grundfarbe ganz von dem Rostroth verdeckt. № I. 1848. 14 210 Aquila leucorypha Pall. habe ich nur ein einziges- mal erhalten, und zwar aus der Songarei. Mein Exemplar stimmt vollkommen mit der Pallasischen Beschreibung und einer Zeichnung dieses Vogels, die mir Herr Akademiker Brandt gütigst mitgetheilt hat. Aquila albicilla Briss. ist überall an der Wolga und Kama in unglaublicher Menge vorhanden; eben- falls nicht selten am Uralflusse soweit abwärts als die Ufer noch mit hohen Pappeln bewachsen sind; und diesen Fluss aufwärts bis in die Vorgebirge des Urals, soweit die Nebenflüsse nicht gar zu klein werden. Sonderbar, dass die in den Vorgebirgen des Urals vorkommenden Individuen dieses Adlers nur wenig über halb so gross sind, als die an der Wolga , wo sie eine beträchtliche Grösse erreichen. Noch ist auf- fallend, dass man an der Wolga die jungen Vogel ( Aq. ossifraga Briss. Pall. ) nur äusserst selten sieht. Aq. albicilla überwintert bei uns und sucht sich alsdann hauptsachlich in der Nabe der Dorfer seine Nahrung; sonst halt er sich an Stellen der Wolga auf, die nicht zufrieren. Von der Gattung Falco s. str. finden sich alle euro- paischen Arten im Ural. Falco candicans und F. Gyrfalco Lin. halten sich nur in héheren felsigen 211 freien Gebirgen des Südurals auf, besonders in den Gebirgen am oberen und mitileren Laufe der Belaja. Ersterer ist weit seltener als lezterer. Was die spe- cifischen Unterschiede beider, noch nicht allgemein anerkannten Arlen betrifft, so kann ich darüber nichts Entscheidendes sagen , weil ich von Е. candicans kem einziges Exemplar besitze ; lebende Vogel habe ich in früheren Jahren bei reichen No- maden gesehen, aber verabsáumt, auf die specifischen Unterschiede meine Aufmerksamkeit zu richten. Alle Falkenkenner des Ürals nehmen dort zwei verschie- dene Arten an. F. candicans ist ein prächtiger Vo- gel; er ist weit grösser als Е. Gyrfalco , und wird sehr theuer bezahlt. Falco lanarius L. Pall. ist in den Gebirgen des Urals und in den angránzenden Steppen ziemlich häufig ; auch überall in den Steppen am Uralllusse, und ostwärts in den Steppen der Songarei, sowie in den Vorgebirgen des Altai’s ist er nicht selten ; auch im Kasanischen und an der unteren Wolga sieht man ihn, obgleich weniger häufig. Er wechselt sehr in der Grósse; die grósseren sehen dem jungen Gyrfalco sehr ähnlich : der Schwanz, ob er Flecken oder Вш- den hat, liefert das beste Kennzeichen. 14* 212 Falco peregrinus Briss. ist in gebirgigen Gegenden nicht selten ; auch in flachen Gegenden , wenn sie nicht waldlos sind, findet man ihn: so gehórt er z. B. im Kasanischen nicht zu den Seltenheiten ; in Steppen ist er nicht. Es kommt eme Variétat, dieses Falken vor, die ungewóhnlich schwarz, oder dunkel ist, ohne sich sonst von der Grundform zu unter- scheiden. Sie ist im Kasanischen unter dem Namen Fschernà bekannt, und man will behaupten, dass man aus dem Neste dieses Vogels wieder Tschernä’s er- halte. Das ware also еше Race; jedoch muss man sich nicht viel auf solche Aussagen verlassen. Falco subbuteo Lin. ist besonders in den Vorge- birgen und angränzenden Steppen des Urals und des Altas ungemein häufig. Er ist in beständiger Tha- tigkeit , und gewöhnlich sieht man ein Päärchen ge- meinschaftlich die steppenartigen Flächen nach allen Richtungen durchkreuzen. Sein Flug ist schön, höchst gewandt und schnell, er ist äusserst kuhn und ver- wegen. Es hat sich mir zugetragen, dass, als ich einst in einem Wagen durch die Steppe fuhr, ein solcher Falk einen kleinen Vogel, der sich nicht an- ders retten. konnte, bis in den Wagen durch’s Fen- ster verfolgte. Er führt im Orenburgischen eme sehr characteristische Benennung : Бълогорликъ. 213 Falco Aesalon L. Gml. hält sich im Sommer hin- durch m den sudlicheren Steppen auf; nur gegen den Herbst, namentlich wenn das Getraide schon zum Theile geschnitten ist, kommt er in die südlichen Vorgebirge des Urals ; er ist aber nicht häufig. Im Kasanischen ist er nicht. Er zeichnet sich dadurch aus, dass er der kleinste unserer Falken ist, und da- bei unter allen den schnellsten Flug hat. Falco vespertinus L., Е. Cenchris Naum. und Е. tinnunculus L. sind überall, besonders aber in den nordlicheren Steppen ungemein haufig. Sie belusti- gen und unterhalten den Reisenden, indem sie ent- weder auf emer Stelle in der Luft flatternd stehen und unten irgend eine Maus oder grosse Grille be- lauern, oder indem sie auf Pfahlen am Wege sitzen und sich dann von einem Pfahle zum anderen oft Werste weit Jagen lassen ; besonders ist dieses der Fall bei F. vespertinus. Alle diese drei Falken, da sie zur Jagd durchaus nicht gebraucht werden kónnen, führen den gemeinschaftlichen Namen Pustolga. Pandion haliaetos Lin. ist an den grósseren Ba- chen und Teichen des südlichen Urals nicht selten. Merkwürdig ist es zu sehen, wie er sich aus beträcht- licher Hóhe senkrecht , mit dem Kopfe voraus, in's Wasser stürzt, und dann gewöhnlich aus der Tiefe 214 mit einem mächtigen Fische in den Fángen wieder hervorkommt. Andere Raubvógel, die sich von Fi- schen nàhren, thun das freilich auch , wie z. B. die grosse Aquila albicilla, aber keiner ist so geschickt darin wie dieser, Die Baschkiren im Ural nennen ihn Timir-Ternak, d. h. eiserne Kralle. Pernis apivorus Lin. bewohnt vorzugsweise die Steppen , findet sich aber auch nicht gar selten in den Gebirgen soweit noch steppenartige Flächen und Anhöhen sind, Er geht nicht weit nach Norden ; im Kasanischen ist er nicht, Buteo vulgaris Bechst. ist in.den Gebirgen und Vorgebirgen des -Urals überall sehr häufig und ge- mein ; auch im Kasanischen nicht: ‚selten. Buteo lagopus Brünnch, bewohnt hauptsächlich Steppen und ist nicht häufig; kommt aber auch, wiewohl selten, im Kasanischen vor. Milvus regalis Briss.. kommt nur sehr südlich und westlich vor; ше habe ich ihn in der Gegend von 215 Orenburg, und viel weniger weiter nordwarts ge- sehen. Milvus niger Briss. ist überall im östlichen Russland und in Sibirien, im Norden wie im Süden, der aller- gemeinste Raubvogel ; fast kem Dorf, das nicht den Sommer hindurch von einigen Paaren dieser Vögel umschwebt und gebrandschatzt würde. In nördlichen Gegenden, wie z. B. im Kasanischen , kommen sie erst emige Tage vor oder nach der Mitte April’s zurück; in südlichen Gegenden aber schon sehr früh. Es wundert mich, dass der so genaue Naumann in seiner vortrefflichen Ornithologie Deutschlands die Schwingen dieses Vogels nicht einstimmig mit unse- ren hiesigen Vögeln beschreibt, indem er sagt, sie seien an der Wurzel schmuzigweiss : bei unseren ist die breite Innenfahne von der Wurzel bis etwas vor der Stelle, wo die Fahne sich verengt, reinweiss, die ersteren Schwingen ungefleckt, die lezteren schwärz- lich gebändert und gesprenkelt. Obgleich dieser Vogel bei uns so ungemein häufig ist, so habe ich hier doch nie eine nur einiger- massen auffallende Variétat desselben gesehen; nur eine einzige besitze ich, die auffallend genug ist. Sie 156 schwarzbraun , und alle Federn haben weis- se Spitzen , so dass der Vogel in der Farbung gros- se Aehnlichkeit mit Corvus Caryocacactes Lin. hat. Sie wurde am 30 Juni in einer sehr südlichen 216 Бгеце geschossen, auf dem Usturt, nicht weit von der neuen Festung Nowo-Alekandrowskaja am Cas- pischen Meere. | Astur palumbarius Lin., der Huhnerhabicht, ist in alten bewaldeten Gegenden Russlands und Sibiriens ein sehr haufiger Vogel; auch im Winter verlasst er uns nicht, kommt alsdann gern in Dórfer und Stad- ie und raubt Tauben, die überall in Menge vorhan- den sind. Der Hühnerhabicht ist einer der gebrauch- ‚ lichsten Falken zur Jagd, theils weil er in allen be- waldeten Gegenden in Menge vorhanden und leicht zu haben ist, theils weil man ihn leicht abrichten kann. Alte Individuen sind ausnehmend schön und erreichen eine beträchtliche Grösse. Ob diese gros- sen Hühnerhabichte , die eine reinweisse , sehr fein und nur wenig schwarz gebänderte Bauchseite haben, eine eigene Race sei, wie Pallas in seiner Zoogra- рые zu vermuthen scheint, kann ich nicht entschei- den ; glaube es aber nicht. Ich habe solche Vogel, die sehr hoch geschazt werden , einigemal im sud- lichen Ural bei den Baschkiren gesehen, und halte sie für sehr alte Weibchen. Fast ganz weiss, wie ihn Pallas unter Var. 3 beschreibt, besitzen wir den Huhnerhabicht im Museum der Universitat; dieses ist aber nicht Altersverschiedenheit , sondern Variétat. ie E . X o8 .. 2 Astur Nisus Lin. ist ebenso häufig, und häufiger, als A. palumbarius ; er wird unter allen Falken. am 217 meisten zur Jagd gebraucht, freilich hauptsächlich nur auf Wachieln. Man füttert die Jungen im Sommer auf, richtet sie ab, gebraucht sie im Herbste zur Jagd und lässt sie dann wieder fliegen; denn es lohnt nicht, sie den Winter hindurch zu füttern, weil man im Frühjahre nach Belieben so viele Jungen be- kommen kann als man nóthig hat. Im Neste findet man immer kleine und grosse Junge , ( wahrscheinlich Mànnchen und Weibchen), aus welchen kleme und doppelt gróssere Falken erwachsen: nur die grossen werden zur Jagd aufgefuttert ; die klemen wirft man weg, weil sie zur Jagd nichts taugen. Dass dieser Falke gegen den Winter unsere nórdlichen Gegen- den verlasse und nach Süden ziehe, wie Pallas sagt, ist nicht der Fall ; er hàlt ebensowohl den Winter hier aus wie F. palumbarius; beide Arten machen den Winter hindurch in Städten und Dörfern Jagd auf die Tauben, und haben alsdann ihr Standquar- tier in einem nahen Gehölze. Circus cyaneus Lin. ist in Feldern und Steppen eben so gemein wie Milvus niger. Sehr interessant 156 es zu sehen, wie er bei eintretendem Winter durch . den Schnee allmählich nach Süden getrieben wird. Es hat sich mir wohl zugetragen, dass ich im Spät- herbste aus den Gebirgen des Urals, wo der Schnee früh fällt, in die wärmeren Orenburgischen Steppen fuhr : bis zur Gränze des Schnees war kein Circus 218 cyaneus zu sehen, wo aber die Steppe noch vom Schnee entblósst war, sah ich deren eine Menge, so dass der Schnee sie vor sich hin trieb. Circus zruginosus Lin. ist besonders in den süd- lichen Vorgebirgen des Urals häufig ; häufig auch in den angranzenden Steppen soweit Flüsse und Seen vorhanden sind; weniger häufig an der Wolga: im Kasanischen kann man Шо fast unter die seltenen Vogel rechnen. Auch weit nach Osten ist er verbrei- tet, aber mehr im Süden als im Norden: in den sud- lichen Vorgebirgen des Altar's, am Noor-Saisan und überhaupt in der Songarei ist er nicht selten. Ми- gends finde ich angeführt, dass dieser Vogel zur Jagd abgerichtet werden kann, und doch gebrauchen ihn die Kirgisen und Baschkiren hin und wieder zur En- tenj agd. Circus cineraceus Montagu. gehört dem Süden an, kommt im Norden nicht vor; nicht allein in westli- chen Gegenden findet man ihn, auch in der Songa- rei ist er vorhanden, am Noor-Saisan und in den südlichen Vorgebirgen des Altar's. Hiermit will ich diese kurzen Beiträge zur Familie der Tagraubvögel beschliessen. Ich hätte meine Be- merkungen weitlàufiger ausführen können, aber ich fürchtete Bekanntes zu wiederholen. Uebrigens glau- 219 be ich, dass jeder Beitrag zu dieser schwierigen Fa- milie willkommen sein muss, deshalb habe ich auch alle Arten kurz aufgeführt, die mir aus eigener Er- fahrung bekannt sind ; nur einige wenige der russi- schen Fauna, die ich nicht Gelegenheit gehabt habe zu beobachten, sind ausgelassen. Wahrscheinlich befinden sich in den östlichen Steppen mehr Arten von Lerchen, als bis jezt von dort bekannt sind ; bei ihrem grauen Gefieder wer- den sie leicht übersehen ; zudem sind die östlichen Steppen noch wenig von Ornithologen vom Fache untersucht. Ich besitze zwei Exemplare einer Lerche aus der Songarei, die zwar der Alauda Pispoletta Pall. (A. brachydactyla Leisl. ) sehr ähnlich ist, aber doch specifisch von ihr verschieden zu sein scheint. Ich nenne sie : ALAUDA LONGIPENNIS. A. supra grisea, fusco-liturata, vitta superciliari al- bida precisa ; subtus avis alba , pectore hypo- chondriisque dilute fusco indutis ; alis cauda paulo brevioribus ; pedibus debilibus. Sie ist der A. Pispoletta so abnlich , dass ich nur nöthig habe, die Unterscheidungsmerkmale anzuge- ben um sie kenntlich zu machen. Sie ist, dem Volu- men nach, doppelt kleiner als Pispoleua , also bei 220 weitem die klemste unserer Lerchen. Die hell gelbli- chen Füsse sind äusserst dünn und zart, ungleich dün- ner und zarter wie bei Pispoletta. Die Flügel sind sehr lang, an den trockenen Exemplaren nur wenig kürzer als der Schwanz ; und obgleich der Vogel so beträchtlich kleiner ist als Pispoletta, so haben doch die Flügel dieselbe Lànge wie bei dieser. Der Schna- bel zeigt weiter keinen Unterschied , als dass er im Verhiltusse des Kórpers kleiner ist wie bei Pispoletta. Der weisse, oder etwas unrein weisse Streif über dem Auge ist sehr scharf begränzt und erstreckt sich von der Wurzel des Oberkiefers bis hinter das Ohr. Eins der Exemplare ist 1m Mai geschossen, das andere im August, bald nach der Mauser, und hat daher frische und breit gerandete Federn und etwas gróssere braune verwaschene Flecken auf dem Kop- fe, wie wir es auch bei anderen Lerchen finden. Als ich mich im Winter 1825—26 mit einer mili- tarischen Expedition auf der Hochsteppe Usturt zwi- schen dem Caspischen Meere und dem Aralsee be- fand, sah ich dort eme Lerche mit ausserordentlich langen Schwingen , konnte ihrer aber nicht habhaft werden: vielleicht war es diese A. longipennis. Alauda Pispoletta habe ich aus den östlichen Step- pen nie erhalten ; in den Steppen am Caspischen Meere, nordwärts bis etwas über Indersk hinaus und ostwärts bis zum Aralsee, ist sie aber zu Millionen anzutreffen ; sie bewohnt dort die ödesien Steppen, wo auf nacktem Lehmboden fast nichts wächst als einzelne zerstreute niedrige Artemisien. Da, wo die 291 Steppen fruchtbater werden, trifft man Alauda arven- sis Lin. eben so haufig; im Mittel zwischen beiden Steppen kommen beide Arten zusammen vor. Nä- her zum Caspischen Meere, wo die Steppen höchst unfruchtbar sind , ist A. Pispoletta fast der einzige Vogel, den man dort antrifft , und zwar m grosser Menge. Hin und wieder. auch, wiewohl mehr in sal- gen Gegenden, sieht man auch Alauda tatarica Pall. — Alauda leucoptera Pall. hebt mehr bewachsene, kräuterreiche Flächen und Anhóhen der Steppe ; sie zi geht nordwarts bis Orenburg, und.ist in der Gegend von llezk noch sehr häufig. Ungefähr dieselben Ge- genden bewohnt Alauda alpestris Lin. ; jedoch muss die Gegend, wo diese sich aufhalt, Graser nahren, und daher der Boden mehr oder weniger mit schwarzer Dammerde bedeckt sem, da hmgegen A. leucoptera stets gelblichen oder röthlichen Lehmboden , ohne Dammerde, zu ihrem Aufenthalte wählt ; auch geht A. alpestris weiter nach Norden , und auch in die Vorgebirge des Urals, soweit noch steppenaruge Flä- chen oder Anhóhen vorhanden sind. Von А. alpestris kommen zwei Variétaten vor : 1.) Stirn, jederseits ein Streif durch das Auge, Keh- le und hinterer Theil der Wangen sind schwefelgelb; 2.) alle diese Theile sind weiss, der Vogel hat gar kein Gelb; und dieses entsteht nicht etwa durch Verbleichen der Farbe , oder durch Abnutzen der Federn: man findet solche frisch gemauserte Vögel. Ich glaube bemerkt zu haben, dass die erste Varié- tat sich hauptsächlich in nördlicheren Gegenden auf- halte, die andere hingegen die südlicheren Steppen 222 bewohne. Dem Namen nach zu urtheilen sollte man glauben, dass diese Lerche ein Gebirgsvogel sei; dies ist aber nicht der Fall: sie kommt zwar im Altai in grosser Menge vor und überwintert auch dort, aber nur in Steppengegenden und baumlosen Gebirgen ; im südlichen Uralgebirge und den angränzenden nördlichen Orenburgischen Steppen überwintert sie nicht, weil dort der Schnee zu tief liegt, um Futter suchen zu kónnen ; sie erscheint aber schon in die- sen Gegenden im März, sobald der Schnee anfängt zu thauen. Späterhin findet man sie überall in den Steppen verbreitet, wo noch hinreichender Kräuter- wuchs ist, jedoch in den östlichen Steppen häufiger als in den westlichen. Unstreilig nestet sie auch dort in den Steppen und ist ein Steppenvogel, wie die übrigen Lerchen, und kein Gebirgsvogel , wie man allgemein glaubt; denn ich habe sie zwischen der unteren Wolga und dem Uralflusse, in der Gegend der Flüsschen Useen, unter 48 Grad Breite, im Mai und Juni geschossen, und ebenfalls besitze ich viele Exemplare, die in den südlichen songarischen Step- pen im Monate August geschossen sind. Es 156 also wohl keinem Zweifel unterworfen, dass sie auch dort ihre Brutstellen haben. Im Frühjahre findet man unter den Schwärmen von А. alpesiris bisweilen einzelne Exemplare von Plectrophanes lapponica L. ( Fringil- la calcarata Pall.), die aber im Sommer nie m den Gebirgen des Urals, und noch weniger westwarts an- getroffen wird ; im Altai, auch im südlichen, ist sie sehr häufig. Alauda Calandra Lin. bewohnt ungefähr dieselben 223 Gegenden wie А. talarica : beide gehen nicht weit nach Norden, wohl nie über Indersk hinaus, wenig- stens nicht, sobald die Fortpflanzungszeit begonnen hat. Nur einmal habe ich im Frühjahre , im Marz, A. iatarica zwischen Indersk und Uralsk in Schwär- men anderer Lerchen einzeln auf dem Wege Futter suchend angetroffen. Im Winter hilt sich A. tatarica, wie viele andere Lerchen, in Salzsteppen auf, wo der Schnee nicht liegen bleibt, und nährt sich als- dann von den Saamen der Salzkräuter : so habe ich sie auf meiner Reise nach Buchara in der Gegend des Flüsschen Kuwandshur uud der Seen Alakul in uugeheuren Schwärmen gesehen. Zwischen der un- teren Wolga und dem ОгаШиззе ist weder A. tatari- ca noch Calandra häufig. Alauda cristata Lin. geht nicht bis zum Uralflusse, wahrscheinlich überschreitet sie nicht einmal die Wol- ga, wenigstens habe ich sie nie, auf dem linken Ufer dies Flusses angetroffen , obgleich sie auf dem rech- ten Ufer, aufwärts bis Sarato w, sehr häufig ist. Aus dem südlichen Altai, aus der Umgegend des zuhóchst gelegenen Dorfes Uimon, besitze ich eine Fringilla, die ich zu keiner der bekannten Arten zu bringen weiss ; ich will sie daher hier besonders be- schreiben. FRINGILLA ALTAICA. Е. rostro crasso conico; gastræo fusco-cinereo, . concolore ; notæo fusco-liturato , capite leviter 294 ferruginoso ; rectricibus nigricantibus concolori- bus, tectricibus caudc superioribus apice lato albo. Ich habe drei Exemplare vor mir, die im Februar und Marz geschossen sind; ein Mannchen und zwei Weibchen, die unter sich keine Verschiedenheit in der Befiederuug zeigen. Der Schnabel hat dieselbe dick konische Gestalt wie bei Passer Arctous Pall., dem unser Vogel am nächsten kommt, nur dass er bedeutend kleiner ist; er ist etwa von der Grösse der Fringilla montifringilla Lin., nur dass der Schwanz um einige Linien kürzer ist. Der Kopf ist oberhalb und an den Seiten braunlich rostfarben, mit dunkel- braunen verwaschenen Schaftflecken des Oberkopfes. Der Hinterhals ist braungrau , fast ungefleckt. Die Federn des Rückens sind dunkelbraun , theils mit weissen oder weisslichen, theils mit hell rostbraunen verwaschenen Kanten ; ebenso sind die oberen Deck- federn der Flügel beschaffen. Der Burzel ist dunkel aschgrau , mit schmalen helleren Endkanten der Fe- dern. Die oberen Deckfedern des Schwanzes sind schwarz , und haben breite reinweisse Endkanten. Die ganze Unterseite des Vogels ist einfarbig braun- grau, oder rauchgrau, nur die unteren Schwanzde- cken sind ziemlich weiss: die Federn daselbst sind schwarzlich und haben rundum sehr breite weisse Kanten, welche die schwarze Farbe fast gänzlich de- cken. Die Schwingen und die Steuerfedern sind schwarz, oder schwarzlich, und haben schmale weiss- liche Kanten, sonst keine Auszeichnung ; nur an den lezten Schwingen zweiter Ordnung und an denen 225 der dritten werden die Kanten breiter und gehen in's Rostróthliche über. Die drei ersten Schwingen ‚sind ungefähr gleich gross, nur die dritte ist unbe- deutend kleiner ; bald ıst die erste, bald die zweite etwas grösser; die zweite, dritte und vierte sind auf der Aussenfahne verengt. In meinen Addendis, Казас. Ш. pag. 12. habe ich еше Sylvia unter dem Namen S. scita als neu beschrieben , die aber mit Sylvia caligata Licht. in Eversmann's Reise dieselbe Species ist. Die Sache verhalt sich folgendermassen : Unter den Naturalien, die ich von meiner Reise nach Buchara miigebracht und dem Berliner zoologischen Museum übermacht hatte, befand sich auch ein Exemplar dieser Sylvia, die Herr Prof. Lichtenstem nachher 1m Anhange zu meiner Reisebeschreibung unter dem Namen $. ca- ligata beschrieb. Er gab ihr aber, wie schon der Name anzeigt, gestiefelte Füsse ( pedes caligati ), und stellte sie daher, so wie späterhin Keyserling und Blasius in ihren Wirbelthieren Europa’s, zu den Nachtigallen. Nun ist aber meine Sylvia scita ein echter und vollkommener Rohrsänger ( Salicaria Sel- by ), und hat getäfelte Läufe, wie die übrigen Rohr- sänger ; deshalb konnte ich sie durchaus nicht unter den Nachtigallen suchen. Da der Name « caligata » ohnehin wegfallen muss. so ist das Unglück nicht NS IU (SAS. 15 226 gross, dass ich ihr einen zweiten gegeben habe. Ich habe das Exemplar im Berlmer Museum gesehen und verglichen ; es ist wirklich meine S. scita, und die Tafeln auf den Tarsen sind allerdings stark verwach- sen und ausgeglattet, wie es auch wohl bei alten In- dividuen anderer Rohrsänger vorkommt. Herr Prof. Lichtenstein , sowie nachher die Herrn Verfasser der Wirbelthiere Europa's , ziehen als Synonym zu dieser Sylvia die Motacilla salicaria Pall. Zoogr. p. 492, dem móchte ich aber nicht beisummen ,. denn die M. salicaria Pall. ist gewiss nichts anderes als Salicaria arundinacea , und sein Citat von Curruca arundinacea Briss. ganz richtig. Zu dieser Annahme bewegen mich folgende Gründe: 1.) Obgleich Pal- las in seiner Beschreibung sagt «tibialia integra», welche Worte wahrscheinlich Herrn Prof. Lichtenstein bewogen haben, in diesem Vogel seine S. caligata zu erkennen, so muss ich doch erklären, dass die Fuss- bekleidung der S. caligata durchaus nicht im gering- sten von der S. arundinacea verschieden ist; nur bei alten Vögeln beider Arten scheinen die Tafeln etwas zu verwachsen und unkeunilich zu werden. Ich habe eine Menge der S. caligata geschossen, aber nie die Fussbekleidung verschieden von S. arundina- cea gefunden. 2.) Die von Pallas angegebene Grós- se: Länge ( bis zur Schwanzwurzel ) 3 Zoll, Schwanz 1 Zoll 11 Linien, passt nur auf S. arundinacea, denn S. caligata ist bedeutend klemer ; die ubrige Beschrei- bung aber passt auf beide Arten, 3.) und hauptsach- lich, S. arundinacea findet sich an allen Flussufern Russlands und Sibiriens, im Süden wie im Norden, 20] in ausserordentlicher Menge , wie Pallas bei seiner Motacilla salicaria angibt; 5. caligata dagegen ist gar nicht so hàufig und hilt sich sehr verborgen, be- sonders in kleimerem Gesträuche ; ich habe sie bis jezt nur in den südlichen Vorgebirgen des Urals ge- funden. Dy E! DE MUTILLIS ТОО: ROSSICIS AUCTORE Iv. Baer. MYRMOSA rare. 1. M. лтвА Latr. 6. Latr. Crust, et ins. t. 1. tab. 13. fig. 8 et tom. VII. p. 120 St. Farg. t. ор Фа 2. Habitat circum Romen. 2. M. втсогов. n. sp. 9. nov. sp. Tab. Ц. fie. 1. Caput nigrum, mandibulis ferrugineis, apice nigro; antennis ferrugineis apice nigro : thorax omnino ferru- gineus ; abdominis segmento primo ferrugineo, secun- do etiam ferrugineo margine anüco , postico autem nigro; segmentis ceteris nigris margine postico de- colori; anus ferrugineo-villosus ; pedes ferruginei , femoribus posterioribus nigris. 290 Habitat circum Romen atque ad ripas fluvii. Osetr ( Осетръ ) in districto Wenew ( Ochotniki ). MUTILLA Fas. Mutillæ : abdomine immaculato. 1. M. epurperum F. 6. Fab. Syst. piez. p. 494. n. 27. Rossi l'aun. Etrusc. Mnt. Stabe 22 St. Farsagt? HIS. p 608. xii" 99. Habitat circum. Romen, 2. M. rvunoPra. Е. 6. ©. Fab. Syst. piez. p. 230. n. 11. Sulz. Abd. Gesch. der Ins. t. 27. fig. (23. ) 24. Panz. Faun. Germ. 624 20. St. Fare. 1. Ш. p. 97. n. 3. Habitat in regionibus meridionalibus Russiz ( Ehi- sabethgrad, Wosnesensk ). 9. M. Kascurriensis n. sp. ó. Tab. IL Fig. 3. Caput nigro-cyaneum , nigro villosum ; antennis nigris ; thorax niger nigro pilosus ; abdomen cyaneum nigro-villosum ; segmentorum tamen primi , secundi, tertuque margine postico pilis albo-argenteis fascialo, fasciis conlinuis ; cæterornm segmentorum pili nigri ; pedes nigri, nigro villosi ; tarsis nigris; spina testaceæ. Ale subfuscæ , nervis testaceis , sügma lestaceum ; cellula radialis fumata. Habitat circa Kaschiram. 230 4. M. catva. F. o. Fab. Syst. piez. p. 438. n. 46. Coqueb. Illustr. Icon. Dec. 2. tab. 16. fig. 10. Panz. Faun. Germ. tab. 20. St. Farg. t. III. p. 607. n. 19. | Habitat prope Gluchow. 5. M. FRATERNA. nov. sp. 9. Tab. U. Fig: 2. Caput nigrum; antennis ferrugineis apice nigro ; thorax omnino ferrugineus ; abdomen nigrum, segmen- torum secundi, terii, quartique margine poslıco pilis argenteis fascialo, fasciis continuis ; pedes ferruginei. Habitat cum precedente. 6. M. marcinata. nov. sp. 9. Tab. II. Fig. 4. Caput nigrum , antennis nigris ; mandibulis apice ferrugineis ; thorax ferrugmeus, nudus, punctatus. Abdomen nigro-villosum ; segmentorum primi margine postico pilis aureis fasciatis; secundi, terüique fascus interruptis ; quario nigro villoso; quinto nudo ; anus nigro-villosus ; pedes nigri; spine testaceæ. Habitat in regionibus meridionalibus Russie ( Eli- sabethgrad D» Mutille : abdomine maculato. 7. 3IMOUMAURA- № ©. Fab. Syst. Piez. р. 431. n. 15. Panz. Faun. Germ fig. 18. St. Farg. t. III. p. 613. p. 90. Habitat cum precedente. 231 8. M. этввл, n. sp. ©. Tab. Fig. II. 5. Caput nigrum ; antennis ferrugineis apice nigro ; mandibule ferruginee apice nigro ; thorax ferrugi- neus, gibbus, nigro-villosus; abdomen nigrum, nigro- villosum ; segmento primo ferrugineo, secundi, tertii- que margine postico pilis aureis fascıatis; secundo autem macula dorsali rotundata e pilis aureis ; subtus margi- ne postico ferrugineo ; latere rubro maculato ; pedes ferrnginei ; femoribus nigro-maculaus. Habitat circum Romen. 9. M. nemorauıs. n. sp. ©. Tab. II. Fig. 6. Caput nigrum; antennis nigris basi ferrugineis ; thorax omnino ferugineus; abdomen nigrum; segmen- ü secundi margme antico macula dorsali e pilis argen- teis ; ceterorum segmentorum pili nigri; subtus segmenta secundi, terüique margine posüco ; cæte- rorum segmentorum omnino nigris pilis argenteis mar- ginatis; pedes ferruginei; anterioribus basi nigris ; femoribus nigro-maculaüis. Habitat in silvis ad ripam sinistram fluvu Ocæ (Ока) prope Kaschiram. 10. M. PETIOLATA. n. sp. ©. Tab. Il. Fig. 7. Caput mgrum villosum ; pilis in. vertice argenteis ; antennis ferrugineis; thorax ferrugineus villosus ; abdo- men nigrum, segmento primo peuolato-ferrugineo, secundo margine anüco uno, postico tribus maculis pilis argenteis ; subtus fascia continua argentea ; pedes 232 nigri; tarsis fusco-ferrugineis, pilis argenteis, nigris intermixlis. Habitat in regionibus meridionalibus Russiz. 11. M. sexmacuraTa. n. sp. ©. Tab. II. Fig. 8. Caput nigrum pilis in vertice ferrugineis, antennis ferrugineis basi fuscis. Thorax ferrugineus villosus ; abdomen nigrum villosum, segmentorum primi et se- cundi margine postico maculis tribus e pilis aureis ; terüique margine postico similibus pilis sat late fasci- ato ; quartus margine anüco ferrugineo, nudo ; pos- tico villoso pilis nigris ; quinü margine antico. ferru- gineo ; postico nigro, nudo : anus nigro-villosus ; pe- des ferruginei, femoribus nigris. Habitat circum Elisabethgrad. CHILONOPSIS КОЕМ GENUS TESTARUM E FAMILIA HELICUM ICONE ET DESCRIPTIONE ILLUSTRATUM AUCTORE G. Fischer pe WALDHEIM. Familia Helicum inde a Linnaei tempore ita fuit castigata, emendata, aucta, quin vix aliquid addendum videatur. Inter Gallos: Bruguiere, Lamarck, Férussac, Denys de Montfort, Ducrotay de Blainville, Desha- yes, Draparnaud , Kiener huic familie omnem iri- buerunt solertiam ; inter Anglos: Leach, Sowerby, Gray, Swainson; inter Germanos: v. Alten, Beck, Gärtuer, Küster, Menke, Müller, Pfeiffer, В. A. Phi- lippi, Rossmässler, Schröter, Sturm, Troschel , et al. ad istam familiam illustrandam observationes cumu- larunt. Inter nostros: Andrejewsky , Eichwald, Hel- mersen , Krynicki, Middendorf, Siemaschko, Schrenk, Zembnitzky, laude commemorandi sunt. Equidem in descriptione Musei Demidoviani ( Tom. lll. 1807. p. 234 200) duo genera expensis generis Helicis constitui, Pleurodontem et Anostoma. Primum a Denys de Mont- fort ( Gonchyliologie systématique. II. 1810. p. 154) nomine Polydonus ( Polyodontis ) commemoratur, al- ierum (p. 359) Tomogeres nomine , etymologia et significaüone carente indicatur. Leach ( Zoological Miscellanys. Vol. If. 1815. p. 127. Tab. СУП. ) conservans nomen Montforui egregiam dedit figuram Anostamatis. Etsi Lamarck et Deshayes hoc genus verbis expressis (*) defendant, Cel. de Blainville ( Traité de Malacologie p. 458.) nomen Moniforti adsumsit, Tomogerem in Tomogerum mutans, mihique omnia usque ad nomen denegans. De Ferussac ex Anostomate sectionem parvam sui subgeneris Helico- dontis fecit. | Cel. Deshayes sectiones naturales adsumens, gene- ra naturalia artificialibus præferens, omni jure аш- malis cognitionem ejusque anatomiam ad genus rite designandum commendat. Animal Bulimorum, Acha- (*) Lamarck (Hist. nat. des animaux sans vertebres, Vol. I. tom. 2. 1829. p. 100.) «il était convenable d'en for- mer un genre particulier. C'est ce qu'a fait M. Fischer dans ses Tabulæ Zoognosticæ ; (la première fois dans la descripti- on du Muséum Demidoff, citée dans le texte. ); et il faut avouer que ce genre est bien tranché dans son caractère » M Des- hayes dans son édition de l'hist. nat. des animaux sans ver- tébre de Lamarck ( Vol. VIII. p. 151.) s'exprime ainsi: «La forme des coquilles comprises dans le genre Anostome, est si singuliere et si insolite que l'on ne doit pas s'étonner, si l'on a créé pour elles un genre particulier , et si ce genre a été adopté par la plupart des conchyliologistes. » 235 ünarum , Succinearum et al. cultro suo submisit et invenit, Achatinas Bulimis, Pupas Clausiliis esse ad- jungendas. Sunt tamen excepliones que cum princi- pio isto militent. Testa simillimæ sepius animalia. di- versa includuut, sunt e contrario animalia vicina quae testas valde diversas occupent. Helices quedam for- ma cum Ampullarus aut Naticis conveniunt, anima- libus diversis. Animalia helicum pulmonata et terre- stria sunt, ea Ampullariarum pectinibranchia , aquas dulces inhabitantıa , Ша vero Naticarum pectinibran- chia et marina. Cel. Deshayes Helicum et Bulimorum affinitatem in tabula exponere studuit, quam hic repetere liceat. 1. Apertura simplici et marginata ; Helix. Bulimus. 2. Apertura simplici et scindente. — — 3. Apertura edentata. = = ( H. pentagonus. D. clausus. ) 4. Apertura reversa ( Anostoma.) — — ( B. Navicula ). 5. Apertura truncata. -— — Anostoma tamen non prorsus in ista affinitate esse representatum, auctor ipse confessus est, propterea quod Bulimus Navicula non nisi reversionem parüalem aperturæ præbeat. Hisce sagacissimis observationibus Gel. Deshayes patet, me inutile forsan suscepisse opus, novum ge- nus e nostra testa expensis Bulimi, animali incognito, creasse. | Verum enim vero testa nostra, etsi affinitatem cum Bulimis præbeat, primo adspectu tamen ab eo recedit. Spire ejus sunt magis convexa magisque solute. 236 Apertura longitudinalis et inæqualis columellam habet valde dilatatam, infra sinuatam, extus valde intumi- dam basi canalem coecum formantem una cum labio dextro intumido, extus triplicato. Umbilicus columel- le semilunaris est. Labia intumida columelle et mar- ginis dextri nomen teste suppeditarant Chilonopsis a greco yelhwv, ovos, (labium crassum). et oye, ( adspectus ). Character generis his verbis expri- mitur : CHILONOPSIS. Testa turrita spiris septem convexis; umbilicata ; apertura elongata, augustata, inequali, columella val- de dilatata, intus et infra sinuata , extus marginata, basi canalem coecum cum labio dextro intumido, ex- tus triplicato formante. CuriLowopsrs sulcata. Tab. Ш. f. 1. 2. Ch. turrita septem spirata, spiris convexis, longi- tudmaliter sulcatis. Alutudo: 6. millim.; diameter spire prime 30 millim. Hab. in St. Jago Americæ meridionalis. NOTIGE SUR QUELQUES FOSSILES DE LA RUSSIE PAR С. Fiscuer pe WALDHEIM. Avec des planches. Les Bellerophons sont des coquilles fossiles re- marquables par la forme en navette ; elles sont tour- nées en spirale dont le dernier tour de spire en- ferme tous les autres. La bouche grande et ovale recoit dans son milieu le dos de la coquille. Le Baron Hüpsch, observateur trés exact, est le premier qui ait observé celle forme singulière dans I Eifel et à Bensberg. Il les a décrites sous le nom d'einfacher Nautilit de Bensberg et d’Eifel (*). Denys de Montfort a décrit dans son histoire naturelle des mollusques (**) une espèce de Namur quil appelle (*) v. Hüpsch, Naturgeschichte Niederdeutschlands u. an— dern Gegenden Nürnberg. 1781. 4. m. 7 Kuptern. tab. 5. f. 20. 91. р. 22 et 27. (**) Suite de Buffon, édition de Sonnini, Tome. IV. p. 298. PIAL fae. 3. 238 Nautilite déprimé , mais dans sa Conchyliologie sy- stématique (*) il en a établi un genre parüculier , sous le nom de Bellerophon , que tous les naturalis- tes, — excepté Lamarck, — ont adopté. M. de Blain- ville, (Traité de Malacologie p. 477) a changé се nom en Bellerophus. Montfort considerait ces coquilles comme poly- thalames ou cloisonnée. Defrance , connu par ses recherches mulüpliées sur les fossiles, a repris l'exa- men de ce genre, et ayant eu occasion de scier le méme individu qui avait servi de type au genre de Montfort, l'a reconnu simple et non cloisonné (*). Les Argonautes et les Bulles sont les coquilles dont les Bellérophes paraissent se rappocher le plus. M. de Blainville les place à côté des Bulles; Defrance les rapproche des Argonautes. La défimtion des espéces , ne montrant souvent que le noyau de la coquille devient difficile à cause de la grande ressemblance des formes, si des carac- téres sensibles , tels que caréne, stries de la spire, n'aident pas à les caractériser. Quant aux lisses, il faut avoir recours à la forme de la bouche, de l'om- bilie, de la dilatation et du contour de la spire pour les distinguer les unes des autres. (*) Paris 1808. Tome I, p. 51. Bellérophe vasculite. Vas- culite déprimé ( Bellerophon vasculites). ( **) Defrance, Rectifications des caractères du genre Belle- rophon établi dans la conchyliologie systématique de Denys Montfort. i V. Annales des sciences naturelles. Tome. I. p. 264—965. 239 Ges coquilles sont propres au calcaire carbonifére et aux systémes plus anciens, au dévonien et au si- lurien. Dans le systeme silurien M. Murchison a trouvé une grande et belle espèce qu'il a nommée Bellero- phon dilatatus (Sul. Syst. IL pl. 12. f. 23) ainsi que acutus, bilobatus, trilobatus. On y a ajouté plus tard : Aymesdriensis, carinatus, expansus , globatus, Murchisonii, Wendlockensis. Dans le systéme dévonien ont été observés: D. aper- tus, striatus, Woodwardii. Le calcaire de montagne content le plus d’especes, telles que : acutus, Cornu Arietis, costatus, decussatus, hiulcus, interlineatus, Larsomii , Navicula, Oldhamiü spiralis, tangentialis, tenuifascia , Uri (*). L'Orycto- graphie de Moscou contient du méme calcaire car- bonifère Cornu Artetis, costatus, carinatus, cicatrico- sus. ll faut ajouter aujourd'hui une des plus gran- des espéces de la méme localité, Bellerophon тасго- stomus. BELLEROPHON MACROSTOMUS. Pl. IV. B. testa magna, ore maximo, semiovato, umbilico la- to, distante; spira lata depressa, non nisi leviter decrescente versus apicem, subcarinata. (*) Iohn Morris, Catalogue of british fossiles comprising all the genera and species hitherso described with reference to 240 Le Bellérophe macrostome est Гезрёсе la plus grande qu'on ait vue jusqu'à présent. L'ouverture est trés grande et semi-ovale ; la spire, a la base , est d'une étendue peu commune et conserve сейе largeur irés peu diminuée jusqu'au moment ou elle rentre dans l'ouverture. Elle est tres déprimée et ne montre qu'une légére caréne au commencement de la cour- bure de la spire. Les Jeunes individus sont sans ca- réne. L'ombilic est regulier et presque sémicirculai- re ; dans le Bellerophon Cornu-Arietis l'ombilic devient beaucoup plus large, la spire étant plus tirée enlon- gueur avant la courbure. Reste à indiquer quelques dimensions : Hauteur depuis le bord de l'ouverture jusqu'en haut; de la врще API 0,116. Diamétre de l'ouverture, transversal. . 0,355. EM = u longitudinal . 00,60. Tonzeurgdepla,spire Yen en о 0,067. Diameire: Че а Базе sn. 2 dS 0,060. Diametrewpreside la, роше.. 1. о. 0,030. Barseuz ide Dombihe 35 nn. 0,070. Distance (ou ssallarseur.0 "ER REN. 0,008. Hab. Dans le calcaire de montagne de la Protva et de l'Oca. Dans le Musée de S. E. M. Alexandre de Tchert- koff, notre Membre, Grand-Maréchal de la Noblesse du Gouvernement de Moscou. their geological distribution. London. 1848. 8. p. 169. Hete- ropoda. 241 MACROCHEILUS AMPULLA CEUS. Pl. HI. f. 3. M. testa subturrita, spiris 4—5, valde convexis, lon- gitudinaliter subsulcatis ; prima labiata ampla , reliquis duplo longiore. M. Phillips, ( Figures and descriptions of the palæo- zoic fossils. London. 1841. 8. p. 103) propose le genre Macrocheilus provisoirement. Mais cette distin- clion (également avec Loxonema de Jager ) du gen- re Buccinum paraît utile et caractéristique pour les fossiles. M. Phillips indique et figure, brevis, imbri- catus, acutus, neglectus (Turbo Sow.) Harpala, ( Mu- rex Sow. Nerita Goldfuss ) et M. Morris, dans son Catalogue, y ajoute encore: elongatus Phill. fusifor- mis, ( Buccinum, Sow. ) percinctus Poril. Ges coquil- les fossiles se trouvent dans les systèmes silurien , devonien et carbonifére. La notre est propre au calcaire carbonifére. M. Vosinsky qui l'a découvert dans le district de Véréia, a bien voulu me la communiquer pour la faire con- naitre. Cette coquille a q 1elque analogie avec Buccinum arculatum que Schlotheim décrit si exactement dans son ouvrage ( Petrefactenkunde, p. 128. n. 5. Bucci- nites sisted ) et que Goldfuss a fait figurer dans son grand ouvrage (3. р. 98. t. LXXIL £115: Elles se V surtout en ce que les spires lais- sent un petit espace entre elles. Mais jose croire N° I. 1848, 16 249 que c'est une attribution aux caractéres du genre Macrocheilus. La lévre droite est trés enílée. Je ne puis rien dire de l'ouverture, ni de la columelle , parce que la cisselure parait avoir défizuré ces par- lies. La seconde spire offre un caractére particulier , elle parte vers le sommet un bord élevé et lisse qui est séparé du reste de la spire par un enfoncement. La longueur est de 0,078. le diamétre de la premiére spire. 0,068. La proportion de la premiére spire aux autres est comme 5—2"/, L’arculatus de Schlotheim obtient une grandeur de 0,095 ou de trois pouces et demi. Hab. dans létage supérieur du calcaire de monta- gne du district de Véréia. M. Vosinsky. CYPRINA PIATICORSKENSIS. Testa magna solida, valvis levibus ; impressionibus muscularibus annularibus cardini adproximatis. Junior: valva dorsali versus marginem costis tri- bus transversalibus distantibus. Les Cyprines sont des coquilles marines. La notre présente quelque analogie avec Cyprina scutellaria de Deshayes ( Goquilles fossiles des environs de Paris. L p. 125. Pl. ХХ. f. 1—4. Cytherea scutellaria de Lamarck, ( Annales du Museum, Tome УП. p. 133. n. l.). Elle en diffère par sa grandeur, ses valves 243 tout à fait lisses et ses bords arrondis. Dans des in- dividus plus Jeunes, on observe, sur la valve dorsale, vers le bord, trois cótes transversales , assez élevées et distantes les unes des autres. Grandeur: 0,110 mill. de hauteur ; 0,105 de lar- geur. Hab. dans le terrain. sablouneux de Piatigorsk, que M. Hermann attribue à un bassin. de Craie. PALECHINUS DISPAR. Tab. Ш. fig. 4. P. corpore circulari, convexo-conico ; ambulacris in- tegris poris incequalibus quinisque seriebus tuber- culorum. sexangularıum. Des épines d'Oursms et de Cidarites se trouvent fréquemment dans notre terrain jurassique et du cal- саге carbonifére. Elles sont cependant beaucoup plus nombreuses dans le Jura, où on еп a trouvé des couches toutes remplies. Il y en a qui sont. compri- mées au bout, et garnies de petites épines, dont M. Auerbach (*) nous a fait connaitre une forme qu'il attribue avec raison à une espèce de Cidarite parti- cubère qu'il appelle Cidarites spathulatus. 11 а quel- que analogie avec Cidarites maximus de Munster. (*) Ueber cine neue Cidariten-Art in dem Moskauer Jura. S. Verhandlungen der mineralogischen Gesellschaft zu St. Peters- burg für die Jahre 1845 -1846. | 16* 244 On en trouve également dans le calcaire de mon- tagne. J'ai devant moi un morceau du calcaire. de Miatchkova ou une épine se trouve mélée d’articula- tion d’encriniles. Cette épine est assez alongée, (de 12 millim.) parfaitement ronde et rude à la surface . N р ( par de pelits tubercules trés rapprochés. Mais les corps de l'oursin ou méme seulement des fragmens sont trés.rares. M. Frears a trouvé dans le Jura des enyirons de Moscou des impressions et méme un fragment qui permet de connaitre les ambulacres et les séries de tubercules qui rapprochent ces frag- mens du Gallerites vulgaris de Lamarck её d'Agassiz. La premiere appariüon des oursins ou des Gallé- rites remonte à l'état Jurassique. Notre fragment que jai pris d'abord pour un Gallérite s'est trouvé dans le calcaire de montagne. C'est aM. Vosinsky, notre Membre, qui s'occupe avec autant de zèle que d'in- telligence des recherches paléontologiques du Gou- vernement de Moscou, que je dois la communication de ce beau fragment d’oursin que j'avais caractérisé par le nom de Gallerites hexacnema , quoique ces plaques hexagones et régulières le paraissaient |éloi- ener du genre Gallerites. Des recherches ultérieures, surtout la comparaison des genres élablis aux de- pens du genre Gallérites m'en ont encore convaincu davantage. On sait que le vrai caractere du genre repose sur la place relative de l'ouverture buccale et de l'anus. La bouche se trouve constamment au centre, à une 945 seule exception prés (*). L'anus a une place vari- able entre le sommet et la bouche, ce qui a donné de bons caractéres pourles genres établis aujourd'hui. Les Gallérites ont l'anus marginal ou prés du bord ; les Discoidées l'ont intra-marginal ou entre la bouche et le bord; on reconnait les Pyrines par l’anus placé au dessus du bord; Пу a d'autres, tels que les Py- gaster, Nucléopyges et les Hyboclynes ou l'anus se trouve rapproché du sommet. L'anus n'étant pas vi- sible dans notre objet, tout rapprochement devient impossible. Mais les plaques sexangulaires portant de petits tubercules de différent nombre me laissaient toujours en doute sur le genre. J'ai donc trouvé que cette forme se répéte dans le méme calcaire carbonifere d'Irlande. Le Dr. Scouler en a formé un nouveau genre sous le nom de Palechinus. M'Coy l’adopte, en réctifiant les caractéres et en y ajoutant de nou- velles espéces. Voici les caractères que M'Coy (*) en donne : Sphéroidal ; ambulacres composés de deux series (*) Dysaster excentricus, Desors, Monographie des Dysaster. 1842. p. 13. t. A. f. 1 — 3. Nucleolites excentricus Münster (Goldfuss p. 116. t. 49. f. 7.) Catopygus excentricus Agassiz Prodr. p. 18. Ges monographies ont paru sous le titre géné- ral: Monographies d'Echinodermes par Agassiz. Neuchatel. 1842. 4. (*) A. synopsis of the caracters of the carboniferous lime- stone fossils of Ireland. Dublin. 1844. ( 207. pag. 4. avec XXIX planches.) p. 171. 246 de plaques pentagonales, ( hexagonales ) chacune per- forée par deux séries de pores ; anambulacres compo- ses de deux séries de plaques pentagonales et de trois ou plus de plaques hexagonales ; plaques couvertes de tubercules spiriformes, privés du ligament central ; anus dorsal, central; ovaire comme dans les oursins ; bouche ventrale, centrale. Ce ne sont que les tubercules des plaques et l'em- placement de pores qui paraissent variables, la for- me générale du corps étant à peu prés la méme. On peut donc les employer pour caractériser les es- péces. Scouler en a indiqué deux, ellipticus et sphe- ricus. M'Coy y ajoute trois autres : élégans, (1. c. t. iMi f. 2.) Gigas (ib. Е. 4.) Konigü. (fig. 10. ). L'espéce du gouvernement de Moscou ressemble à l'élégans de М’Соу pour la forme, mais les zones po- raises portent des pores inégaux, l'un plus grand que 8 l'autre, ( f. 4. 4.) c’est la raison pourquoi Je l'ai appelé dispar. Les tubercules des plaques sont épars, trés petits, au nombre de huite à neuf (f. 4. c. ). Le frag- ment en question est enclavé dans un calcaire blanc qui repose sur un calcaire grisátre et irés compacte. On y découvre quelques petites épines d'oursins, un peut entroque et deux petites coquilles qu'on peut prendre pour de jeunes individus de la Terebratula elongata de Schlotheim. Les plaques soit des amba- larnes soit des anambulacres sont plus minces au sommet et s’agrandissent en descendant vers la base. Trouvé par M. Vosinsky dans les couches supe- rieures du calcaire de montagne à la Ratofka, district de Véréia du gouvernement de Moscou. 2471 Pl. HI. Е. 4. a. Palechünus dispar, double de la grandeur naturelle. f. b. grandeur naturelle. f. c. d. plaques des anambulacres et des zones poraires agerandis. CyATHOPAYLLUM PETIOLATUM. Plo WW: C. oecemate, ( vulgo polypario ) petiolato, sessili, fun- giformi, expansione rotunda, crassa, stellis mag- nis, elongatis, sejunctis, multiradiatis obsita. Ce beau polypier m'a été communiqué, pour en faire la descripüon, par M. Fahrenkohl, notre Mem- bre, qui par ses recherches a découvert bien des fossiles intéressans, soit par la nouveauté dans nos terrains, soit par leur bonne conservation. Le polypier en question montre quelque analoge avec les Méandrines, les Astrées et les Cyathophyl- les. Mais ces grandes étoiles sont circonscrites et non confluentes; le corps du polypier se rapproche le plus des Cyathophylles. Le genre Astrea a été soumis à bien des modifi- cations. M. de Blainville (Manuel d’Actinologie et de Zoophythologie, p. 366 et suiv.) adopte neuf sousdivisions , qui peuvent êlre considérées comme des sousgenres. Plusieurs savans ont pretendu et avec raison , que les animaux doivent entrer comme principe dans la 248 division des polypiers. Vous y trouverez ММ. de Blainville, Ehrenberg en 1834 ; Mile Edwards en 1837 ; et Gray et Dana en 1847. Mais nous connais- sons si peu de polypes vivans ,. que nous sommes presqu’obliges de nous tenir à la forme extérieure du polypier, comparée à sa texture intérieure. Plusieurs auleurs ont prétendu que le polypier est une exsu- dation calcaire du polype. Ceux-ci accédent donc à lopinin énoncée. Mais d'autres ne veulent pas ad- mettre cette opinion; Schweigger p. e. fait la re- marque que les plus petits animaux demeurent dans des polypiers énormement grands, d'ou prendraient ces animaux la force d'exsuder une si grande masse ? La structure interne des polypiers, méme des fossi- les peut conduire à une distinction de corps, en ap- parence, tres semblables. Un genre р. e. a été déjà sé- paré de celui d'Astrée par la seule structure, car les étoiles ressemblent à celles des Astrées. Lhwyd en 1699 a proposé pour une forme d'Astrée le nom de Litho- strotion, que Parkinson , Flemming , Lonsdale ont adopté et que M. le Comte Keyserling a bien de- veloppé dans ses observations sur le pays de Petschora ( St. Petersburg. 1846. 4. p. 152.) L'Astrea emar- cida de l'Oryctographie appartient à ce genre, mais Cyathophyllum expansum (Pl. XXVI. f. 1.) est un vrai Cyathophyllum par ses cylmdres turbinés , lon- gitudinalement et transversalement stries. М. Ehren- berg le place sous Columnaria de Goldfuss, mais M. Rouillier la reconnu de son cóté et l'a appelé Wald- heimia. Notre polypier peut étre rapporté à la sousdivi- 249 sion de M. de Blainville, qu'il appelle méandrinoides à étoiles distinctes, inégales , oblongues et plus ou moins diffluentes. Les étoiles sont à la vérité inéga- les, mais circonscrites et non confluentes méme la ou la réunion semble avoir lieu, elles sont séparées par un petit sillon. Chaque étoile repose sur un co- ne renversé, comprimé et lisse, dont la pointe s’unit à un pied fort, dilaté et assez long. Les éloiles con- sidérées ainsi comme portées chacune par un cone particulier , font placer ce corps sous Cyathophyllum. Mais ces cones lisses et dilatés réunis dans un seul corps compacte et conique l'en éloignent également. Les rayons trés mulüplies offrent dans les étoiles complétes deux rayons plus élevés de chaque cóté qui paraissent se réunir au centre. Ce polypier a été trouvé par M. Fahrenkohl dans une argile à productus lobatus a Sérigoff/sky près de Karova dans le gouvernement de Kalouga. Te >) IS MÀ ASCLEPIADEE ASIQTEZE INDESGRIPT&. = En. PERIPLOCEZÆ. Rhaphionacme obovata : caule basi suffruticuloso glabro simplici aut ramoso, folis subsessilibus obtu- sis aut breviter cuspidats, supra glabris rugulosis , subtus ad nervos puberulis , cymis axillaribus pedun- culatis 6 — 8 floris, pedicellis bracteatis, corollae 5 partite laciniis erectis coronæ staminec foliolis ob- longis, superne dilatalo-membranaceis, apice in ap- pendicem filiformem bipartitam productus. — Radix in specimmibus meis deest. Flores atropurpurei. Ап bujus generis? Comparata cum R. Zeyheri Harv. (Eckl. coll. Cap. n. 62. 2. 11.) differentias sequentes exhi- bet: calyx in nostra profundius partitus, laciniæ nem- pe e basi latiore subulati tubum brevem multo superant, in illa ovate subtriangulæ, tubo vix longiores. Corolla in nostra duplo major, tubo æquali, nec versus limbum, ut in illa constricto. Coronæ foliolorum pars indivisa multo longior, in appendicem sohtarian bipartitam , nec in dentes tres inæquales expansa. 251 Stigmatis corpuscula in nostra basi parum attenuata , lingulata, in illa basi fibformia, apice in ligulam obo- vatam abrupte abeuntia. Sed cum celeb. auctor huic generi alteram speciem A. divaricatam, corone forma adhuc magis dissimili gaudentem associavit, nolui e nostra novum genus formare. Ecklon coll. Cap. n. 64. 'TRIPLOLEPIS n. gen. Calyx 5 partitus, lacinüs obtusis , intus den- uculis seu squamulis 5 minutis cum lacini alter- nantibus auctus. Corolla rotata, tubo brevi, lim- bo 5 partito, ad faucem coronato squamis 5 lineari- clavulatis , leviter emarginatis, sinubus corollæ oppo- sitis et alis 5 multo minoribus, inferius posilis, cum prioribus alternis. Staminum filamenta libera , anthe- re lneares glabre supra stigma apicibus ‘connexe, iloque processibus filiformibus adhaerentes. Pollinia solitaria minuta, sligmatis angulis applicita. Folliculi ignoti. Frutex volubilis folis opposius peuolaus ellip- ticis, basi subcordatis, interdum inzquilateris, acumi- nalis, penninerviis, venulis secundariis, pellucidis, sup- ra glabris, subtus molliter villosis, cymis extraaxillaribus bi-aut trichotomis ramosis, pubescentibus , pedicellis mulübracteatis flores excedentibus, floribus in sicco nigricantibus, calycibus margine ciliatis, corolla caly- cem duplo superante glabra, laciniis tubo longioribus, margine pellucido-punctatis T. Cumingii. Crescit in provincia Pangasanan Insu- le Lucon. Cum. coll. n. 1025: 252 Streptocaulon obtusum : ramis ramulisque tomentosis, folis petiolatis rotundato-ovatis, basi subcordatis, apice obtusissimis cum minuto mucrone, supra pilis brevissi- mis inspersis, subtus incano-tomentosis, paniculis extra- axillaribus et terminalibus ramosis foliis duplo brevio- ribus. Forma foliorum potissimum a proximo $. Bau- mii Dne. ( Cum. coll. Phil. n. 818 et 847 ) dignos- citur, panicule folis duplo nec paulo breviores, pubescentia caulis longior et densior. Corolla glabra, corone foliola filiformia torta. Habitat in insula Philippma Corregidor. Cum. coll. n. 697. ЗЕСАМОМЕЖ. Secamone macrostachya : caule volubili puberulo , folis ovato-lanceolatis abrupte acuminalis, glabris, inferioribus basi obtusis, superioribus utrinque angu- statis, spicis extraaxillaribus folio longioribus. — Tota planta preter limbum foliorum floresque pubescens, spicee ex umbellis subsessilibus paucifloris, alternatim in rhachi dispositis constantes, inferne folia sesquies vel duplo superant, superne ilis multo longiores. Flores ut in congeneribus parvi, pedicellis suis triplo breviores. Calycis laciniæ acutiuscule ciliolatae. Gorol- le in sicco nigricantes calyce duplo majores. Coronæ foliola parva carnosa ovata, colore intensiore. Stigma parvum muticum. Calauang , provincia insule Philippine Газова. Cum. n. 214. 259 ASCLEPIADEE VERAE. Metaplexis rostellata : caule volubih pubescente , folus cordatis glabriusculis ciliaüs, stigmate apice bi- rostellato. — Herba M. Chinensi simillima et dempto stigmate egre dignoscenda, folia tamen M. Chinensis subtus ad venas puberula , flores paulo minores et barba laciniarum corollæ brevior. Racemi plerumque laxiores in nostra et elongati , interdum ut in M. Chinensi abbreviati. Hxc est Urostelma Chinense meum. enumerationis plantarum mecum a cl. P. Kirilow communicatarum nec stirps Bungeana, huc etiam spe- ctat specimen collectionis Fortuneani sub N° 87. A. Metastelma cordatum : hirsutum, caule erecto sim- plici, folus sessilibus profunde cordatis obtusiusculis, supra tuberculato-pilosis, subtus molliter villosis, infe- rioribus opposiüs, superioribus ternato-verlicillatis , pedunculis extraaxillaribus brevissimis paucifloris, co- rollæ laciniis oblongis extus pubescentibus, intus dense barbatis, corone stamineæ foliolis linearibus. acutis, gynostegium parum superantibus. — Stigma generis obtuse apiculatum. Foliis verticillatis ad Ditassas acce- dit, sed corona uniserialis. Maritiba Bahiæ Blanch. coll. n. 3642. Roulinia barbata : ‘glabra volubilis, folus petiolatıs ellipticis acuminatis basi obtusiusculis biglandulosis , corymbis axillaribus 6—7 floris petioli longitudine, co- rolla extus glabra laciniis enerviis intus dense papillosis, tubo barbato, coronz foliolis longis tortis. Species 254 videtur À. corymbosæ affinis, at corolle vestitu inter- no folisque non cordatis a descriptione recedit. Bahia Blanch. coll. n. 3634. NEMATURIS n. genus. Calycis tubus brevis, limbus 5 partitus, lacius Imeari-lanceolatis. Corolla rotata lacmus oblongis, tubo multo longioribus. Corona staminea 5 phyl- la, foliolis gynostegio adnatis in appendices duas filiformes producus. Antheræ apice membranaceo- appendiculate. | Masse. pollinis pendulæ. Stigma depressum subbilobum. Frutex volubilis pilis paten- ubus. vestitus, folus ovato-oblongis basi obtusis , acuminatis, ad insertionem репой glandulis 2 fla- vescentibus instructis, corymbis axillaribus aut subla- teralibus 4—5 florıs Corollis albidis calycem paulo superantibus. Genus Roulinie affine ejusque habitum ferens, corona gynostegio nec corolla adnata et folio- lis in caudas duas filiformes, gynostegium duplo supe- rantes expansis, remotum. N. volubilis. Prope Porto Cabello Columbiæ Funck coll. n. 796. Xysmalobium prunelloides : pabescens, caulibus. de- cumbentibus gracilibus ancipitibus, folus petiolatis acutis inferioribus ovaus basi obtusiusculis, superioribus оуа- to-oblongis, basi attenuatis, umbellis termimalibus longe pedunculatis sub 15 floris, coronæ foliolis liberis sub- earnosis, dorso gibbis, margine edentulis, cum apiculo minuto extus reflexo, gynostegium aquantibus. На- bius fere Prunellæ vulgaris. Masse pollmis oblongæ 255 apicibus attenuatis pendule. Umbellæ terminales ut in plerisque Gomphocarpis , sed foliola corone mar- gine dentibus destituta , a Xysmalobiorum caractere recedit coronæ foliolis hberis et quinis tantum abs- que denticulis accessorüs pusillis, sed denticulos istos seu lamellas frustra quæsivi in duabus aliis speciebus, quas indeterminatas accepi, nempe Eckl. n. 42. 21. 12, quam X. lapathifolium Dne. esse puto et ejusdem N. 25. 107. 11. que cum descriptione X. involucrati Dne. in omnibus congruit. Huic ultime coronæ foliola, ac in nosira, libera. Habitat ad cap bone spei. Eckl. coll. n. 41. 13. 12. Sarcostemma tetrapterum : volubile ? aphyllum ra- mosum, ramis compressis utrinque bialatis, pedicellis flores superantibus subdenis, receptaculo communi carnoso pubescenti insidentibus , corolla lacinus li- neari-oblongis obtusis, tubo multo longioribus, corona stammea cupulformi-plicata , æqualiter 5 dentata, dentibus antheris oppositis gynostegium æquantibus. А. 5. aphyllo præter vamos quadri-nec bialatıs, mul- tis alus signis huc expositis diversa et cum Ша a ceteris speciebus hujus generis corona simplici dis- crepat, genus vel sectionem propriam ( Monostemma ) format.—C. bon. Spei. Eckl. coll. n. 56. 82. SYMPHYOGLOSSUM NOV. genus. Calyx 5 partitus. Corolla 5 partita reflexa, laciniis oblongo-lanceolatis. Corona staminea gamophylla tubo brevissimo, laciniis 5 basi angustatis lingulatis, e dua- 256 bus oppositis arcte inter зе сопсгейз formatis, exterio- ribus membranaceis lateribus extus replicatis , quasi dipteris, internis spathulatis carnosis, spathulæ margi- nibus latitudinem lacmiarum externarum. superantibus et apiculo liberis. Anthere membrana terminate. Masse pollinis subclavatæ apice attenuato pendula. Stigma 5-gonum, vertice bituberculatum. — Genus а Cynancho distinctum coronæ foliolis ima basi tantum in annulum brevissimum connexis, externisque cum . internis arcte concretis. S. hastatum. Asclepias hastata Bge.—Cynanchum ? Bungei Dne. in DC. prodr. VIII. р. 549. Schizoglossum hirsutum : caule suffruticoso simplici aut parum ramoso hirsuto, folis subsessilibus vel bre- vissime petiolatis oblongis obtusis breviterve acumina- lis, utrinque hirsutis, internodia duplo superantibus, inferioribus basi truncata, superioribus hastaus, um- bellis terminalibus aut e latere axillarum superiorum ortis sub 6 floris согопа foliolis concavis , appendi- culo terminali inflexo integro, interno bipartito stig- mati incumbente. Semipollicare. Corolla 5 partita in sicco carnea, masse pollinis oblonge, lateraliter afli- xe pendula. Folliculi solitarii seüs longi mollibus tecti. Species videtur S. atropurpureo E. Mey., a me non viso, affinis, sed notis hic expositus a descriptione hujus plantæ abunde disuncta. © 2 sp. В. colis п 65. 5290 10. Lagarinthus tenellus : caule stricto gracili unifariam pubescente, folus anguste linearibus , шагоше revo- Intis, glabriusculis, pedunculis extraaxillaribus 3 — 6 257 floris, longitudine foliorum, coronæ stamineæ gyno« slegium æquantis foliolis planis. subtrilobis , laciniis lateralibus dentiformibus, intermedia lanceolata obtu- siuscula. Ad L. gracilem accedit, at pedunculis elon- gatis, coroneeqne dentibus lateralibus majoribus, me- dio vero minore et latiore obtuso discernitur. С. b. sp. Eckl. coll. n. 20. 78. Lagarinthus hispidus : caulibus basi suffruticulosis simplicibus, folüsque anguste linearibus, margine re- volutis acutiusculis hispidis, umbellis extraaxillaribus terminalibusque 5 — 9 floris, corone foliolis pla- nis, margine utrinque unidentatis , apice m ligulam linearem productis, gynostegium superantibus. L. te- nello aflinis, sed caule ramoso humili, undique nec uno latere pubescenite, folis scabris , corolla majore, coronæque lacinia media lineari angustiore abunde differt. Tota planta 3 pollicaris, calyces hispidi , co- rolla reflexa glabra, intus presertim ad basin papillosa. Eckl. coll. Cap. n. 21. 64. 4. Lagarinthus barbatus: caule erecto gracih superne ramoso, foliis lineari-filiformibus convolutis, hinc mde pilis raris vestitis, internodia duplo superantibus, um- bellis extraaxillaribus terminalibusque multifloris, co- rolle Jaciniis intus linea mediana dense barbatis, co- rong foliolis planis bisulcaus, basi angustatis, 3 den- tatis, dentibus lateralibus parvis, medio elongato fili- formi intus inflexo, antherarum membrana apice fim- briato-lacera. Species habitu præcedentium, corollæ lacmus intus dense barbatis et appendice antherarum fimbriato a genere recedit. An genus proprium ? Se- № I. 1848. 17 258 ctionem peculiarem , sine dubio, re meretur. ( Fimbrianthera ). » pop Sp: ECKE coll. п. 24. 13.12. Gomphocarpus verticillatus ( Eugomphocarpus ): caule pubescente simplici basi suffruticoso, folis sub- sessilibus | verücillatis 3—4-nis, lineari-lanceolaus ut- rique acuminaüs, margine revolulis glabris, ad len- tem punctulatis, umbellis extraaxillaribus folio duplo brevioribus, inferne pauci superne multifloris, corol- le patentis uno margine floccoso-ciliato, altero sublæ- vi, corone staminec foliolis compressis , dorso cari- naüs , marginibus in dentes integras aut crenulatas puberulas desinentibus, apice acutiusculis vel obtusis, corolle et gynostegio adnaüs, illumque zquantıbus. С. Abyssinicus Hochst. pl. exsicc. non Dne.—Spe- cies ad G. Abyssinicum Dne. et pulchellum ejusdem accedit, ab utroque caule simplici, folus verticillatis, a priore preterea coronz foliolis puberulis non trun- catis, a posteriore umbellis folio duplo brevioribus , nec illum duplo superantibus, coronæ foholis erostra- us, antherarum apicem nec basim æquantübus etc. dignoscitur. In Abyssinia prope Djeledjeranne Schimp. coll. 1644. Gomphocarpus diploglossus (Eugomphocarpus ) : caule gracili angulato-compresso puberulo, folis an- guste linearibus in petiolum brevem attenuaüs, mar- gine revolutis, costa incrassata, supra glabriusculis su- ‘btus pubescentibus, umbellis terminalibus longe ped- unculaus 6—10 floris, corolla demum patente, coronæ 259 stamineæ foliolis gynostegio paulo brevioribus carina- tis concavis, margine dentibus triangularibus auctis, intus lamina triangulari, per totam longitudinem adna- ta duplicats.— Pedicelli et calyces pubescentes , co- rolla flava. C. b. spei. Eckl. coll. n. 23. 13. 12. Gomphocarpus undulatus ( Eugomphocarpus): cau- le humili firmo , foliis inferioribus obovatis obtusis mucronulatis, in petiolum attenuatis, superioribus ob- longis utrinque attenuatis acutis, margine undulalis. umbellis terminalibus et extraaxillaribus 6 — 7 floris pedunculatis, corolla connivente, coronz foliolis basi connalis, concavo-carinalis, margine, alato-dentalis , dentibus introrsum spectantibus, apiculo brevi obtu- siusculo terminatis , gynostegium cequanübus. C. b. spei. Eckl. n. 96. 10. 12. Gomphocarpus Oxytropis ( Eugomphocarpus ): hu- milis, glaber, ramis divaricaus, foliis breviter petiolatis linearibus acutis, basi subauriculatis , umbellis termi- nalibus pedunculatis 6 — 7 floris leviter puberulis; corone foliolis basi connatis, carinatis , dorso gibbis, lateribus obtuse dentatis, apice in acumen subulatum producus. Corolla majuscula viridis , corone foliola non male carmam Oxytropidum representant. Folia ills Gomphocarpi gibbi similia. (9 pu spei Eckl mi »9s5 81011: Gomphocarpus macroglossus ( Pachycarpus ): cau- le robusto erecto simplici hispido, folus oblongis acu- tiuseulis in petiolum brevem attenuatis, utrinque scab- ris, margine revolutis, pedunculis subnullis , pedicel- IM 260 lis plerumque ternis, inferioribus deflexis ; corollæ laciniis demum patentibus immaculatis, corone folio- lis basi longa lineari subplanis, medio carinatis, api- ce in ligulam ovatam obtusam desinentibus, gynoste- gium duplo superantibus. Flores magnitudine illorum С. conco'oris Dne., cui affine, disiinguitur pedicellis elongatis et coronz foliolis basi angustioribus , nec dilatatis. C. b. spei. Eckl. n. 34. 111. 11. Ditassa oxyphylla: caule erectiusculo subflexuoso, undique pubescente, folis oppositis breviter petiola- us, lineari-lanceolatis basi et apice attenuatis mucro- naüs, utrinque pubescentibus, pedunculis extraaxilla- ribus fasciculatis 3—5-nis, corolle laciniis e basi la- tore linearibus, papilloso-hirtellis; coronæ stamineæ utriusque foliolis liberis filiformibus, gynostegium plus quam duplo superantibus, stigmate subexserto obtuso emarginato. А caractere generico parum recedit fo- liolis coronz exterioris liberis. Bahia Blanch. coll. n. 3639. STAPELIACEAE Marsdenia stenophylla: caule fruticoso volubili, fo- lis breviter petiolatis lineari-oblongis acuminatis, ut- rinque glabris, umbellis 9—8 floris petiolo paulo lor- gioribus, corollæ urceolatæ lacmus intus dense bar- batis, coronæ stamineæ foliolis ovatis carnosis gyno- stegio preter apicem arcte adnatis, sugmate depresso antherarum membrana breviore. Caulis crassitie pen- ne , glaber, verrucis hinc inde tectus, rami leviter 261 puberuli, folia cum petiolis 4—5 poll. longa, 2 lin. lata. Calycis laciniæ rotundate ciliolate. Corolla in sicco pallide carnea. Masse pollinis arrecte lucide. Haiti Jeger coll. n. 192. Hoya crassipes ( Hoye vere ) : volubilis, folus pe- tiolatis ellipticis aut obovatis, ad basin attenuatis, ipsa basi obtusis , breviter acuminatis, carnosis aveniis glabris, pedunculis extraaxillaribus brevibus crassis m receptaculum carnosum cylindricum, sulcis transver- salibus irregulariter exaratum. abeuntibus, umbellis in verüce receptaculi sessilibus multifloris, corollæ laci- niis triangularibus acutis erectis glabris, intus papillo- sis, ad faucem 5 maculatis, corone stamineæ foliolo- rum parte inferiore ovata obtusa concaviuscula uni- nervia, subtus sulco notata, superiore aculiuscula gy- nostegium paulo superante. Species forma receptaculi distnctissima. Flores fere duplo minores Шогиш H. carnose. ‘Habitat in Java. Zoll. coll. n. 2581. Hoya densifolia: erectiuscula, folis subsessilibus membranaceis dense imbricatis, ellipticis, sinu brevi cordaus, acutiusculis, penninervis reticulatis glabris, umbellis lateralibus multifloris, pedunculis pedicellis- que cano-pubescentibus, corollæ laciniis triangulari- bus glabris , corone stamineæ, gynostegio adnate, parte infera foliolorum horizontali compressa, subtus profunde sulcata. Foliorum dispositione nec forma et consistenlia ad H. imbricatam approximatur, in ordine a cl. Decaisne insututo prope H. laurifoliam ponen- da, tamen foliorum consistentia ad Wattahakas vergit. Cum priore Zoll. coll. n. 2620. 262 In omnibus speciminibus meis Tylaphore syringæ- folie E. Mey. tam Dregeanis, quam Ecklonianis, fo- lola coronz stamineæ semper vidi carnosa lateraliter compressa obtusissima, nec acuminata, nec denticulo intus aucta. An duæ species hic latent? An planta Sonneratiana, forsan in prodromo descripta, diversa ab Eckloniana et Dregeana ? An forma coronæ va- riabilis?? М. TuRCZANINOW. ÉTUDES PROGRESSIVES SUR LA GEOLOSIE DE MOSCOU. EXPLICATION DES PLANCHES (*). Us Nota. Ne pouvant à cause de l'accroissement rapide des matériaux, imprimer la fin de notre Explication de la Coupe géologique des environs de Moscou (Bull. 1846), nous donnons la legende des cing planches atta- chées au text paru. Tas. А. (Bull. 1846. № IL). Fig. 1. a. Ammonites cordatus S. var. pinguis, vu de coté. b. Id., vu du coté du dos. c. Id., vu du coté de la bouche. Riazan. (#) Toutes les fois que nous n’indiquerons pas précisement la mésure, nous entendons la grandeur naturelle. Fio. Fig. Fig. Fig. Fi gx ce 264 j . 2: а dmm. Lamberti S. var. flexicostatus Phill (?) jeune individu, grossi deux fois, vu de coté. b. Id., vu du coté de la bouche. Riazan. . a. Amm, alternans de Buch. var. ovalis Quents., grossi deux fois, vu de colé. b. Bouche du méme. Tr. élage. a. Amm. alternans de Buch, var. compressus, grossi deux fois, vu de coté. b. Id., vu du coté de la bouche. : Tr. étage. a. Чтт. Lamberti Sow, var. flexicostatus Phill. (2) (Cf. .4. cordatus et quadratus S.); adulte, vu du coté de la bouche, de gr. nat. b. Id., vu de coté, de gr. nat. Riazan. a. dmm. cordatus S. var. pinguis, jeune, vu de coté. b. Id., vu du coté de la bouche. Riazan. a Amm. Henleyi Sow. (2), grossi deux fois, vu de cote. b. Id, vu du coté de la bouche. c. Sinuosités d’une cloison Simbirsk. a. Amm. sp; gross! deux fois, vu du coté de la bouche. b. Id., vu de coté. Simbirsk. 2 Amm. Вто ее 8. (1), grossi deux fois, vu du colé de la bouche. 265 b. Id., vu de coté. Riazan. Fig. 10.a. Jmm. Williamsoni Phill, vu de coté. Е Fig. Fig. Riazan, Tas. B. (Bull. 1846 № И... 1. a. Ammonites Tscheffkin: d'Orb., vu de coté. b. Id., vu du coté de la bouche. Riazan. 2. a. dmm. Herveyi S., vu du coté de la bouche. b. Id., vu de coté. c. Sinuosilés d'une cloison pour montrer les lobes et les selles. d. Jeune individu, vu du coté de la bouche. e. Id., vu de coté. Riazan. . 3. a. Amm. Lamberti S. var. pinguis Quents., vu de colé. b. Id., vu du coté de la bouche. Simbirsk. . 4. a. Amm. polymorphus mixtus Quents., vu du coté de la bouche. b. Id., vu de coté Simbirsk. . 9. a. Amm. macrocepalus Schl. junior, vu du coté de la bouche. b. Id., vu de coté. Simbirsk. 6. a. Lamna Phillipsii n. (Lamna longidens Ag?) vu de coté. (Bull. 1847 р. 372.) b. Id., vu du coté de la face extérieure. 266 c. Id., coupe transversale, la face extérieure en bas Sec. étage. Fig. 7. а. Thracia laevigata Phill. (sp.) vue du coté des crochets. b. Id,; vue de coté de la valve droite. Pr. étage. | Fig. 8. a. 4mm. biplex S. var. laevis, vu de coté de la bouche. b. Id., vu de coté. Sec. étage. Fig. 9. a. Cyprina laevis п., vue du coté des crochets, grossie deux fois. b. Id., vue du coté de la valve droite, gr. deux fois. c. Méme individu, de gr. nat., vu du coté de 1. v. dr. d. Méme individu, de gr. nat., vu du coté du bord buccal. e. Jeune individu, vu du coté de la valve gauche. f, 14., vu du coté des crochets. g. Id., vu du coté du bord buccal. В. Moule de l'individu c, d, vu du coté d. 1. v. dr. Pr. étage. Fig. 10. a. Pholadomia canaliculata Roem., vue du coté des crochets. b. 14., vue du coté de la valve droite. Flg.41. a. Cardium concinnum de Buch, moule, va du coté du bord anal. b. Id., vu du coté de la valve gauche. Pr. étage. Eig.12 a. Cardita sp.; moule, vu du coté du bord anal. b. Tl, vu du coté de la valve droite. Pr. étage. Fig. 43. Fig. 14. Fig. 15. 267 a. Astarte ovata Phill., vue du coté des crochets: b. Id., vue du coté du bord buccal. c. Id., vue du coté de la valve droite. Sec. étage. a Terebratula (Rhynchonella Fisch. Rouil. Aypothyris Phill., Morrhis, King.) pentatoma Fischer (T. oxyopthycha Fisch.), vue du coté de la valve ventrale (Bull. d. М. 1846 № II pag. 455) b. Id., vue du coté du bord latéral. c. Id., vue du coté du bord frontal. d. Id., vue du coté des crochets. e. Individu plus jeune (var. juvenilis L. с.) un peu dérangé dans la valve ventrale. f. Id., vu du coté du bord latéral. g. Id., vu du coté du bord frontal. h. Id., vu du coté des crochets. i. Individu trés jeune ( var. junior L. с.) vu du colé de la valve ventrale. k. Id., vu du coté du bord latéral. l. Id., vu du coté du bord frontal. m. [4., vu du coté des crochets. Pr. étage. a Terebratula ( Rhynchonella Fisch. Rouill. Hypothyris Phill. Morrhis, King Bull. 1847 pag. 394 sq.) Fischeri Rouill. (non d'Orb.), vue du coté de la valve ventrale. b. Id., retenue dans la position propre à laisser voir la valve dorsale presque entière. c. Id., couchée sur la valve ventrale. d. Id., du coté du bord latéral. e. Id., du coté des crochets. Sec. étage. 268 Fig. 16.a. Sanguinolaria elegans Phill. (?), vue dy coté de la valve gauche, grossie deux fois. b. Id., de gr. nat. Tr. étage. Fig.17.a. Terebratula (Rhynchonella) bidens Phill. (Bull. 1847 p. 376.), vue du coté de la valve ventrale. b. Id., vue du coté du bord latéral. c. Id., vue du coté du bord frontal. d. Id, retenue dans la position propre à laisser voir toute la longueur. Sec. étage. Fig. 18.a. Terebratula (Rhynchonella) Fischeri var. vue du coté de la valve ventrale. b. Id., vue du coté du bord frontal. c. Id., vue du coté de la valve dorsale. d. Id., vue de coté du bord latéral. Sec. élage. Tas. C. (*). (Bull. 1846 № IL) Fig. 1. a. Turitella Iazikoviana Rilr, grossie deux fois, vue du colé de la bouche (Bull. 1847 p 406). b. Id., de gr. nat. Simbirsk. Fig. 9. a. Cerithium asperum Rilr., grossie trois fois, vu du coté de la bouche (Bull. 1847 pag. 406). (*) Il est à remarquer que les uuivalves de cette planche ont été renversées par une erreur du lithographe et que les lettres correspon- dantes n'ont pas toujours été placées. m. 7. 269 b. 14., surface extérieure d'un contour pour mon- trer la disposition des lignes élevées, grossie. Tr. étage. Turitella Kirceviana Rllr., vue du coté de la bouche (Bull. 1847 pag. 405). Simbirsk. : Turitella Fahrenkohlit Rilr., vue du coté de la bouche, grossie deux fois (Bull 1847 p. 405). Tr. étage. | Buccinum Keyserlingianum | Rllr., grossi, trois fois, vu du coté de la bouche. (Bull. 1847 pag. 404). Tr. étage. Buccinum laeve Wllr., grossi, vu du coté de la bouche. (Bull. 1847 pag. 406). Tr. étage. Rostellaria trifida Phill., vue du coté de la bouche. (Bull. 1847 pag. 404). b. Id., vue du coté de la face extérieure. Tr. étage. ‚ a. Apiocrinites rotundatus Park. var. b. Id., Coupe transversale à l'extrémité supérieure. c Id., à l'extrémité inférieure. Tr. étage Fig. 9. Pentacrinites basaltiformis Mill. Fig. 10. Id. Fig. 11, Id. Fig. 121d. Tr. étage. Fig.13.a. Pectenlens S., var., valve ventrale, vue en dessus. b. Id., valve dorsale, vue en dessus. 370 c. Portion de Ja méme, grossie. d. Valve ventrale, vue de coté. e. Valve dorsale, vue de coté. Tr. étage. ; Fig.14.a. (*) Pecten Decheni Roemer, vu en dessus, grossi. b. Id. de gr. nat. Tr. étage. 0.14. Turbo Eichwaldianus Rllr., vu du coté de la bouche, grossi. Tr. étage. (Bull. 1847 p. 402). Fig.15. T. bipartitus Rilr. (L. c. p. 402.), vu du coté de la bouche, grossi. Pr. étage. Fig. 16. a. Acteon elongata Rouill., grossie, vue de la face extérieure (Во. 1847 pag. 405). b. Id., vu du coté de la bouche. Pr. étage. | Fig.17.a. Acteon cincta Rouill. grossie, vue de la face extérieure (Bull. 1847 pag. 405). b. Id., vu du coté de la bouche. Pr. étage. Fig.18. Acteon laevigata Rllr., grossie, vue du coté de la bouche. Tr. étage Fig. 19. а. Cidarites spathulatus , Auerb. (Bull. 1847 pag. 440) b. Id., partie articulaire. Pr. étage. — (*) A gauche de la précédente. aa Fig. 20.a. Spatangites carinatus Leske, vu du coté de la face supérieure. b. Id., vu du coté de la face inférieure. c. vu de coté. d. Pores du méme grossis. Tr. étage. Fig. 24.a. Cidarites Agassizii Roem., vu du coté de la face supérieure. b. Id., vu de coté. c. Id., vu du coté de la face inférieure. Sec. étage. Fig. 99. а. Cidarites florigemma Phill., (?), moule extérieur, grossie. b. Id., moule extérieur, de gr. nat. c Courbure du moule intérieur, vu de coté. Sec. étage. Fig. 23.a. Turbo Jazikovianus d'Orb., grossi, vu du coté de la bouche. (Renversé.) Sec. étage. Fig. 94. T. Puschianus d'Orb., grossi, vu du coté de la bóuche. (Renversé.) Sec. élage. Fig.25.a. Macquartia dubia n. b Excroissances patelliformes de la méme, grossies. Sec. étage. Fic. 26. Anomia jurensis Roem. 5 J Sec. élage. Fig 97. (+) a. Avicula Sp. valve droite, vue en dessus. (*) Au lieu du chiffre 27 on a placé par erreur 23; on а encore oublié de placer les deux chiffres 28, 29. 272 b. 14., vue en dedans. Tr. étage. | Fig. 28. Avicula signata п., valve gauche, vue en dessus Tr. élage. Fig. 29.a. Pecten spathulatus Roem valve dorsale. b. Id., valve ventrale. Tr. élage. Tas. D. (Bull. 1846 № II). Fig. 1. a. Виста (*) ( Aucella de Keyserl. 1846)mosquen- sis Fisch. (sp.) (**), grossie, vue du coté de la valve ventrale. b. Id., vue du coté du bord buccal. Fig. 2. a. Id., valve ventrale, vue en dedans, grossie. b. Id , valve ventrale, grossie, vue du coté de la charnière. Pr. étage. Fig. 3. a. Buchia Pallasii de Keyserl. (sp). var. valve dorsale, de gr. nat., vue en dessus. b. Id., vue du coté du bord buccal. c. Id., vue en dedans. d Charniére de Ja méme. / Sec. élage. (*) J'ai établi ce genre en 4735, d’après une analyse presentée à [а Société, comme on peut le voir signalé dans le protocole inserré аа Bull. 4845 p. 285, et une seconde fois dans mon Discours A845 р. 52 nota 251. (**) Ce fossile regut le nom spécifique mosquensis de deux auteurs: Mr de Fischer la nommé ainsi en 1809 (Térebratules etc. pag: 56 pl. Г f. 8, 9.) et Mr. de Buch en 4855. Fig. Fig. NAA 11. 273 ‚а. Виста Bronnii nob. vue du coté de la valve ventrale, grossie deux fois. b. Id., vue du coté du bord anal. c. Portion du test, grossie. Tr. étage. . а. Avicula ovalis Phill. ?, vue du Ele de là valve dorsale, grossie deux fois. Tr. étage. ‚а. Lima Phillipsii d'Orb., valve gauche, vue en dessus. b. Id., vue du coté de la charniere. ‘e. Portion du test, grossie. Sec. élage. . Lima. rigida S.?, valve droite vue en dessus. RE b. Id. portion du test, grossie. Sec. étage. . a. Lima sp., portion du test grossie. Sec. étage. a. Cucullaca (Arca) signata Rlir. (C. aemula Phill.?) valve droite, vue en dessus (Bull. 4847 p. 428). b. Id. vue de dedans, c. Id., jeune, individu vu du coté de la charnière. d. Id., portion du test, grossie. Sec. étage. hit a. CLAN (Area) rudis Rilr., valve droite, vue en dessus. (Bull. 1847 p. 428). b. Id., vue du coté de la charnière. d. Id., portion de la facette du ligament, grossie. e. Id., vue en dedans. Sec. étage. а. Cucullaea (Arca) cancellata Sow. var. (C. texta Roem. 7) valve gauche, vue en dedans, grossie deux fois (Bull. 4847 p. 428). N. I. 1848. 18 Fig. 12. Fig. 13. Fig. 14. Ur LE Fig. 406. 274 b. Id., vue en dessus. c. Id., vue du coté de la charnière. e. Id., portion de la facette du ligament, grossie. | Tr. étage. a. Cucullaea (Arca) elongata S.; valve gauche, vue en dessus. h. Id., vue en dedans. c. Portion du test, grossie. d. Valve gauche vue du colé de la charnière. Tr. étage. a. Nucula lacryma S., valve ar. gauche vue en dessus, grossie deux fois. b. Coquille vue du coté de la charnière, c. Portion du test, grossie. Tr. étage. Cucullaea (Arca) gracilis Rllr. (C. imperialis Roem.?), valve droite vue en dessus (Bull. 1847 p. 428). Tr. étage. a. Astarte cordiformts Desh., valve gauche, grossie, vue en dedans. b. Coquille vue du coté de la charniere. c. Largeur de la coquille. d. Coquille vue du coté du bord buccal, grossie. e. Dents de la valve gauche vues perpendiculaire- ment à la charniere, grossies. . Epaisseur de la coquille. g. Valve droite vue en dessus, grossie. h. Longueur de la méme. + Tr. étage. a. Cucullaea (Arca) oblonga Mill? valve droite, vue en dessus, de demi gr. nal. j Fig. 1. Fig. 2. 275 b. Id., vue du coté du bord buccal. с. Id., vue du coté de la charnière. Pr. étage. Tas. E. ‚Bull. 1846 N. IT). a. Astarte cordiformis Desh., valve gauche, vue en dedans, de gr. n. 5 b. Id., valve droite, vue en dedans, d. gr. nat. 'd. Dent cardinale de la valve droite vue perpeudicu- lairement à la charniere, grossie. e. Charniere de la valve vue en dedans, grossie. Les dents tronquées (Bull. 1847 p. 417). Tr. étage. starte minima Phill., valve droite, vue en dessus. b. Id., vue en dedans. c. Id., grossie deux fois, vue en dessus. d. Id., vue en dedans, grossie deux fois. e. Coquille entiere, grossie deux fois, vue du coté de la charniére. Tr. étage. Fig 3 Lucina lineata S. Jeune individu, vu du coté de la Fig. 4. valve gauche, grossi deux fois. b. Id., vu du coté de la charnière. Tr. étage. a. Puschia (Astarte) planata Sow. (sp.)?, vue du coté de la valve gauche (Bull. 1847 p. 418). b, Id., vue du coté de la charnière. с. 14., vue du coté du bord buccal. 18* 76 d. I. Moule intérieur, vu du coté de la valve gauche. e. Id, vu du coté de la charnière. Sec. étage. Fig 5.a. Lucina Frearsiana ВПГ. sp., vue du coté de la valve gauche. b. Id, vue du coté de la charniere. c. Id., jeune individu. d. Id. jeune individu, vu du coté de la valve gauche. Tr. étage. Fig. 6. Lucina lyrata Phill. var. pinguis, vue du coté de la valve gauche. b. Id., vue du coté de la charnière. c. Id., moule intérieur vu du coté de la valve gauche. d. 14., vu du coté de la charnière. Sec. étage. Fig. 7. Astarte Panderi n , vue du coté de.la valve gauche. b. Id., vue du coté de la charnière. Figure inesacte, qui doit étre remplacée par une autre (Tab. G. fic, 28 с. d). c. Id.. moule intérieur vu du coté de la charniere. d. Id., vu du coté de la valve gauche. e. Id., jeune individu. Sec. étage (Bull. 1847 p. 413). Fig. 8. a. Cyprina Cancriniana d'Orb., vue du coté de la valve droite. b. Id., vue du coté de la charniere. Cette figure inexacte en ce qu'elle a été faite sur un exem- plaire dont les nymphes n'élaient pas appa- rentes, doit élre remplacée par une autre (Tab. : H. fig, 33. В). c. Id., moule d'un jeune individu, vu du coté de la ‚ valve droite. e)y^m di tS» d. Id., moule de l'individu a, b, vu du éoté de la valve droite. e. Id. vu du coté de la charniere. Sec. élage (Bull, 1847 p. 422). Fig. 9. a. Ostrea duriuscula Phill , valve ventrale vue en . dessus. b. Id., vue en dedans. c. Id., charniere de la méme, grossie. Sec. étage. (Bull. 1847 p. 436). Fig.10. Ostrea Kharaschovensis nob., vue du coté de la valve ventrale, b. Id., vue du coté de la valve dorsale. c. Id, vue du coté du bord anal. d. Id., vue du coté de la charnière, grossie. e. Jd., coupe transversale à l'extrémité | inférieure brisée, la valve dorsale en-bas. Sec. étage (Bull. 1847 p. 432). Rilr. Ut, Nota. Les planches suivantes appartiennent aux Etudes progressives sur la Paléontologie des environs de Moscou (Bull. 1847. № IL pag. 371—448). Tas. F. (Bull. 1847 pag. 371-- 398). | Fig. 1. a. Lamna. Phillipsii n. (Lamna longidens Ag.?) avec sa partie basilaire vue de la face exté- rieure (Bull. 1847 p. 372). mo £0 218 b. Id., vue de coté. Sec. étage. Les figures 1 —8 sont destinées à représenter les variations principales (Bull. 4847 p. 372— 398). de la Terebratula (Rhynchonella) tripli- cata Phill. Les lettres indiquent les positions suivantes: a. Vue du coté de la valve ventrale, la térebratule couchée sur la dorsale. | b. Vue du coté de la valve dorsale, la térebratule couchce sur la ventrale. | b/. Deltidiura grossi. Vue du coté du bord frontal. Vue du coté de la charniére. . Vue du coté du bord latéral. Vue du coté de la dorsale retenue dans la position propre à laisser voir toute la longueur du fossile. g. Position opposée, c. à. d. vue du coté de la dorsale, le fossile retenu dans la position à laisser voir toute sa longueur. Les figures représentent les variétés suivantes: . Terebratula (Rhynchonella) acuta Sow.? ou plutót Tereb. triplicata Phill. var. subacuta nob. (L. c. pag. 375). Moule intérieur d'un jeune individu. . Id., individu adulte. . Ter. (Rhynch:) bidens (triplicata) Phil. var. primaria п. (L. c. раз. 377). 5. Id., var secundaria п. (L. c.) 279 Fig. 6—7. Id., var. fertiana п. (L. c.) Fig 8. Ter. (Rhynch.) triplicata Phill. typica (L. c. pag. 376). Toutes du sec. étage. Fig. 9. a. Tereb. furcillata Theodori, individu assez jeune (L. c. pag. 378). An nov. sp.? (T. Zeuschneri nob.) b. Id:, vue du coté du bord latéral. Tr. étage. Fig. 10.а. Terebratula furcillata "Theodori, exemplaire adulte, grossi deux fois, vu du coté de la ven- trale (L. c.) b. Id., vu du coté de la dorsale. c. Id., vu du coté du bord frontal. d. Id., vu du coté du bord latéral. Fig. ig А. Ter. scabra Fisch. (L. a. pag. 384), valve dorsale vue en dedans. A‘, Id., vue du coté de la charniére.. B. Id., valve ventrale vue en dedans, grossie (L. c.). Fig 12.A, Ter. luna Fisch. (L. c. p. 388), valve dorsale vue en dédans. B. Id., valve ventrale vue en dedans, grossie. Fig. 12' А. Ter: bullata Sow., valve dorsale vue en dedans, grossie (L. c. pag. 389). B. Id., vue du coté de la charnière. C. Coquille entière, vue du coté du bord latéral. D. Id., vu du coté de la ventrale. La dorsale nous. manque. Sec. étage. Fig.13. A. Ter. perovalis Sow., valve ventrale vue en dedans. La charniére est fracturée à sa partie mférieure (L. c. pag. 390). 280 В. Id., vue du coté de la charnière. Sec. élage. Fig.14.A. Ter. (Rhynch.) Fischert Rouill. (nou d'Orb.) | (L. c. pag. 391). Valve dorsale vue en dedans. D. Id., grossie. C. Valve ventrale vue en dedans. D. Id., grossie. Е. Valls dorsale vue du coté dn bash latéral. F. Моб des deux valves opposées réunies: Cette derniere figure et toutes les antécé- dentes de la méme espéce sont destinées à représenter la position des parlies respectives de la charnière. Sec. élage, Fig.15. А. Ter. pentatoma Fisch. (L. с. pag. 391), valve ‘ventrale vue en dedans, grossie deux fois. B. Id., vue du coté de la charnière. Pr. étage. Tas. G. (Bull.1847 pag. 399—415). Fig.16.a. Turbo Meyendorfii d'Orb. var. secundaria n. (L. c. p. 400), vue du coté de la bouche. b. Portion du test, grossie. Sec. étage. Fig.17.a. Turbo Puschianus d’Orb. var. secundaria u (L. c. pag. 400), vu du coté de la bouche. . 981 b. Portion du test grossie. Sec. étage. Fig. 18. Turbo Panderianus п. (L. c. pag. atn, vu du coté de la bouche. Sec. étage. Fig. 19. Buccinum incertum d Orb. (Г. c. pag. 402), | moule avec reste du test, du coté de la bouche. Sec. élage. Fig. 20.a. Pleurotomaria Orbigniana nob. (L. c. pag 402), vue du coté de la bouche. b. Id., vue du coté du sommet. c. Id., vue du coté de l'ombilic. d. Portion du test, grossie. Sec. étage. Fig.21. Trochus monilitectus Phill. (L. c. pag. Eu du colé de la bouche, grossie. Tr. étage. Fig.22. Buccinum Keyserlingiannm Rouill. (Г. c. pag. 404). Portion du test fortement grossie. Саше entiere (Bull. 1846. B. C. f. 5.). Tr. étage. Fig.23.a. Murex Puschianus п. (Г. c. pag. hus vue du coté de la bouche, b. 1d., vue du coté de la face extérieure, grossie deux fois. Tr. étage. Fig. 24.з. Panopaea Orbigniana ‘nob. (Pholadomya dilata de Keyserl.?) vue du coté de la valve gauche: (Bull. 4847 pag. 407). b. Portion du test, grossie. Fig. 26. €, . Id., fortement grossie, pour laisser voir la char- 282 Id., vue du coté de la charniere. nière. Sec. étage, . Opis lunulata S. (sp.) (Bull. 1817. p. 407), vue du coté de la valve gauche, grossie deux fois. . Id., vue du coté du bord anal. . Id., vue du coté du bord buccal. . Id., valve droite, vue en dedans, d. gr. nat., les dents usées. . Id., moule intérieur, vu du bord anal. Id., vu du coté du bord buceal. . Id., vu du coté de la valve gauche. Sec. étage. . Astarte ovata Phill. (Bull. 1847 gag. 410). Charniére de la valve droite, vue ев dedans, grossie deux fois. . Sillon ligamentaire. En dessous les nymphes et la fossette ligamentaire. . Dent ligamentaire. . Fosselte cardinale. . Dent cardinale. . Fossette lunulaire. Dent lunulaire. . Sillon marginal antérieur. . Sillon marginal postérieur. Comencement du bord buccal. . Charniére de la valve gauche grossie deux fois. . Sillon ligamentaire. En dessous les nymphes, la fossette ligamentaire et la dent ligamentaire. . Fossette lunulaire. 283 c. Dent cardinale. d. Fossette cardinale. e. Dent marginale antérieure. f. Dent lunulaire. h. Dent marginale postérieure. C. Id., valve droite, vu du coté du bord anal. D. Id, coquille entière vue du coté du bord buccal. Sec. étage. ; Fig.27. Astarte ovoides de Buch (sp.) Charnière de la valve droite (L. c. p. 412). a. Fosselte lunulaire. b. Dent lunulaire (*). c. Fossette cardinale. d. Dent cardinale. e. Fosselte ligamentaire. f. Nymphes. Sec. étage. Fig. 98. A. Astarte Panderi ВТ. (Bull. 4847. pag. 413). Charniere de la valve droite, grossie. a. Dent lunulaire. b. Sillon marginal antérieur, c. Fossette lunulaire. d. Dent cardinale. e. Fossette cardinale. f. Nymphes. g. Sillon ligamentaire. h. Dent accessoire antérieure. (*) Au lieu de « b Dent ligamentaire» ( Bull. 4847 pag. 412), lisez: « Dent Junulaire.» 284 1, Sillon marginal postérieur. В. Id., coquille vue du coté de la valve droite. C. Id., vue du coté de la charniére. D. Id., grossie deux fois. Sec. élage. Fig. 29. а. Astarte retrotracta n. (A. obtusa de Keyserl.?), valve gauche, de gr.nat. (L. с. p. 414). : b. Id., grossie deux fois. c. Id., coquille, vue du cote de la charniere. d. Id., grossie. e. 14., valve gauche vue en dedans, grossie. Г. Ip., vue du coté de la charniere, grossie. Tr. étage. Pas.) HI. (Bull. 1847 pag. 418—436.) Fig. 30. А. Puschia planata S. (зр.)? Valve gauche vue en dedans (L. c. pag. 418). a, Fossette lunulaire. b. Dent lunulaire. c. Fossette cardinale. d. Dent cardinale. e. Fossette ligamentaire. f. Sillon ligamentaire. . Lame marginale. . Sillon marginal. B. Charniere de la valve droite (L. ©) a. Fossette lunulaire. b. Dent lunulaire. 985 e. Fossette cardinale. d. Dent cardinale. e. Fossette ligamentaire.. f. Sillon ligamentaire. C. Coupe de la coquille dans la direction de sa longueur pour montrer la structure du test. k. Couches concentriques. l|. Strate composé de filaments perpendiculaires. . Tr. étage. Fig. 31. А. Lucina lyrata Phill, (L. c. p. 419). Valve droite vue en dedans. B. Coquille vue du coté de la charnière. Sec. étage. Fig. 32. А. Cyprina kharoschovensis nob. (L. c. p. 421— 421). Jeune individu vu du coté de la valve droite. » В. Individu plus agé. Sec. élage. Fig, 33. A. Cyprina kharoschovensis n. (Г. c.). Individu adulte, vu du coté de la valve gauche. B. Id, vu du coté de la charniére. C. Charniere de la valve gauche. a. Dent accessoire antérieure. : b. Dent lunulaire. c. Fossette lunulaire. d. Dent cardinale. e. Fossette ligamentaire., f. Fossette cardinale. 5. Dent ligamentaire, Fig. 34. Fig. 55. Fig. 96. Fig. 27 286 A. Cyprina Cancriniana d'Orb. (L. c. p. 422), vue du coté de la valve droite. Jeune individu. B. Valve gauche de la méme, vue en dedans, deux fois grossie. a. Dent accessoire antérieure. b. Dent lunulaire. с. Fossette lunulaire. d. Dent cardinale. e. Fossette ligamentaire. f. Fossette cardinale. g. Dent ligamentaire, Sec. étage. A. Cucullaea elegans Fischer (зр.) (L. c. p. 423). Jeune individu vu du coté de la valve droite. B. Id., vu du coté de la charniére. C. Id., vue du coté de la valve gauche. D. Id., vue du coté de la charniere. Е. Id., valve droite vue en dedans, grossie deux fois. Sec. étage. A. Cucullaea concinna de Buch (non Phillips) (Bull. 1847. p. 425.) Jeune individu vu du coté de la valve droite. В. Id, vue du coté de la charniere. C. Id., individu adulle, vu du coté de la valve droite. D. Id., vn du coté de la charniere. Sec. étage. A. Cucullaea producta n. Moule d'un jeune indi- vidu vu du coté de la valve gauche (L. с, pag. 426). В. Id, vu du coté de la charnière. 287 С. Id., individu adulte vu du coté de la valve gauche. | D. Id., vu du coté de la charniére. Sec. étage. Fig. 38. Cucullaea compressiuscula nob. (L. c. p. 427), vue du coté de la valve gauche. B. Id., vu du coté de la charniere. Sec. étage. Fig. 39. À. Сис. Schourovskii nob., vue (L. c. p. 428.) du coté de la valve droite. В. Id., vue du coté de la charnière. Sec. étage. Fig. 40. Pinna Hartmanni Ziet. Fragment. (L. c. pag. 429). B. Coupe transversale. Sec. étage. Fig.41. Paraitra avec la planche J. Fig. 42. А. Pecten spathulatus Roem., valve ventrale vue en dessus. B. Id., vue en dedans. (L. c. p. 431). Tr. étage. Fig. 43. Ostrea Kharoschovensis Rilr. Valve ventrale vue en dedans. Le sillon disparait quelquefois sur la surface interne de la valve. В. Id., valve dorsale vue en dessus. C. Id., vue du coté du bord anale. Sec. étage (L. c. p. 432). Fig. 44. Ostrea (Plicatula) producta nob. (L. c. p. 434). Vue du coté de la valve dorsale, grossie deux fois. B. Valve ventrale de la méme, vue en dedans. v 288 С. La méme vue du coté du bord anal. Tr. étage. Fig. 45. A. Ostrea duriuscula Phill.?, vue du coté de la valve ventrale. Exemplaire de taille moyenne. B. Id., vue du coté de la valve dorsale. Sec. étage (L. c. p. 436). ВоштллЕев et VossiwskY. OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES FAITES A L'OBSERVATOIRE ASTRONOMIQUE DE L'UNIVERSITÉ IMPÉRIALE DE MOSCOU PENDANT LES MOIS DE JANVIER, FEVRIER et MARS 4848, ET COMMUNIQUÉES par M. SPASSKY. № J. 1848. 19 290 OnsERvaATIONS JANVIER @848 (nouveau style). OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES de Moscou. l’élévation de l'observatoire astronomique au-dessus anglais. Latitude=55° 45.’ N. Lon- MÉTÉOROLOGIQUES. 205 faites à l'Observatoire astronomique de l'Université Imp£rtare du niveau de la mer=167, 9 mètres, ou à peu près 551 pieds gitude -35" 17^ à l'Est de Paris. BAROMÈTRE A 05. | THERMOMÈTRE EXTÉRIEUR | HYGROMETRE (millimètres) DE REAUMUR. | DE SAUSSURE. j2h.aprés|40h. dog Sh. du [2h. aprés| 40h. du ffSh. du|2.aprés | 10h. du] midi. soir. | matin midi. soir. matin! midi. | soir. DIRECTION DES VENTS. 8h. du |2h. apres 10h. du 8h. du ma- ré 40h. du matin: midi. soir. tin. . soir. 767,9 767,0 B 5 r i 94 94 766,0 ! 760,8 15 44,5 94 94 767,4 767,6 À 16 IS 94 90 768,1 766,2 R 5 5 | 91 767,5 766,0 À 2 | 766,7 766,5 À 763,9 760,8 76,4 762,6 764,2 761,3 NO. + B Couv. Couv. Couv. N. у. Couv. Couv. Couv. Couv. Couv. Couv- Couv. Couv. Couv. Couv. Couv. Couv. Neige. Neige. Cou v. Cour. Couv. Neige. Couv. Couv. Couv. Couv. Neige. Couv. Neige. Couv. Couv. = n QU CU GU I9 QU 7 cx nH = Couv. Couv. Couv. Nuag. Sul. Nnageux. Couv. Ser. Ser. Ser. Couv. Nuageux. Nuag. Lune. Brouill. Ser. Ser. Brouill. o Ser. Brouill. er. Ser. Ser. ? Ser- Nuag. Sol, Nuag. À Ser. Couv. Couv. Couv. un ОООООЕЕО n moO a tr = Ur to N te (0 Oc © 1 aaa Zu NN NNNN Solo) © Qo Lo €O Qo o0 OO C4 TO 3- OO ^d я Brouill. Couv. Couy. Brouill. Ser. Nuag. Lune. To Ser. Ser. Ser. Ser. Ser. Ser. Ser. Ser. Ser. Ser. Nuageux. Nuageux. Ser. Nuageux. Nuag. Sol. Nuag. Etoiles. Ser. Ser. Ser. Brouill. Ser. Ser. 204 OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. 99] MARS 15948 (nouveau style.) OBservarıons méréororociques faites à l'Observatoire astronomique de Université Tmpémaur de Moscou. L’elevation de l’observatoire astronomique au-dessus du niveau de la mer=167, 9 mètres, ou à peu prés 551 pieds anglais. Latitude=55° 45.' N. Lon- gitude=35° 17/ à l'Est de Paris. BAROMETRE à 0° HE THERMOMETRE EXTÉRIEUR | HYGROMÈTRE i DIRECTION DES Chie rey. (millimetres. ) li DE RÉAUMUR. | DE SAUSSURE. | VENTS. 8h.du. |zh.apres|10h. du.f 8h. du |2h. apres] 40h. du fish. 2.aprés | 40b .du | Sh. 2h. après N 8h. du ma- 2h. aprés 40h, du matin. г soir. B matin. mili. soir. | midi. midi. | tin midi. suir 92 87 2 | 35 Nuag. Sol Ser. Nuag. Etoiles. 95 90 Nuageux. Neige. Cou v. 95 91 Couv: Couv. Nuag. Etoiles. 9» 90 Nusg. Sol. Cou v. Couv. 95 88 Couv. Couv. Neige. 94 87 Nuag. Sol. Nuag. Sol. Ser. 94 37 Nuag. Sol. Ser. Cuv. 89 Е Couv. Cou v. Couv. 94 88 Nuageux. Couv. Сопу, 92 35 бег. Ser. SOS ct Bo Ur co Ct oT EE Ie BOSS SE PSE EG Sao is au oueocmuuo F O1 ko aaa aw = ааа = 3-20 C4 r9 00 Ci Or y Go to = Ser. Ser. Nuageux. Nuag. Sol. Nuag. ol. Nui Nuag. Etoiles. Ser. ) Ser. Cou v. couv. Couv. Nuag Sol. Nuag. Sol. Ser, Ser. À Ser. Ser. Ser. Ser. Ser. Ser. Nuas. Sol. Nuag. Lune. Couv. Cou v. Nuag. Lune. са == м ewe Gt Or C: or Or or "QA OL 00 C © Ox Us & © teu oo toc t o t E HNNNNNNNNN cr © e Nuagenx. Nuageux. Couv. Nuageux. Couv. Couv. Couv. Couv. Couv. Couv. Couv. Couv. Brouill. Ser. Ser. Brouill. Ser. Ser. Nuag. Sul. Couv. Couv. Cou v. Neige. Couv. Couv. Cou v. Neige. Couv. ^ Couv Ser. Ser. Couv. Cou v. > хе м => Morocco | AU EI E NUR NUYS NNN cou SSASS N [5 292 OBSERVATIONS FEVRIER 1848 (nouveau style.). OBSERVATIONS METEOROLOGIQUES faites de Moscou. L'élévation de l'observatoire astronomique au-dessus anglais. Latitude=55° 45.” N. Lon- MÉTÉOROLOGIQUES. 293 à l'Observatoire astronomiqne de l'Université du niveau de la mer=167, 9 métres, ou gitude—35* 17^ à l'Est de Paris. IMPERIALE à peu prés 551 pieds BAROMÈTRE à 0° THERMOMÈTRE EXTÉRIEUR HYGROMÈTRE DIRECTION (millimétres.) DE RÉAUMUR. DE SAUSSURE. VENTS. 8h. du matin. == я Я D ao tr © ^ Or < Co 05 © xoc x Dim SSeS DER Sonnuau=um- ae © e 2h. aprés midi, Ici coti om DO MO WU oU o Spb o OU o 0 SSSSuuusuNn“ or on ct Sh. du matin, 2h, apres midi. 40h. du soir. 8h. du matin. 2.aprés midi. e 3 c clo E 5 T € ooc*o-uo EET дааа CK gr a- 32 x- x- Op = zum oc = L ouoouoccoo | | DS oco ore = co ot o6uuwocuo H0 Lco Sees 90 94 94 91 91 95 90 90 90 90 8h. du ma- tin. Ser. Couv. Couv. Сопу. Couv. Neige. Brouill. Ser. Couv. Nuag. Sol. Zh. aprés midi. х 10h. du soir. Ser. Couv. Couv. Ser. Nuag. Sol. Neige. Sen Cou v. Ser. Ser. Couv. Couv. Couv. Couv. Couv. Ser. Nuageux. Nuageux. Ser. Ser. Mou oca oio Er Cr мч Susan [Ta ex = © CANS eue Moo oo ono 57 ел ет == == d So © = | | noeo=zso-onn® Souuoooo | Е te oouctuoouo =o (C Ot CC CA = Di O0 © Ur < 00 © = 10 e | Ws O1 O1 DO aUmMooouncne et CA X oca G1 Ci CU ca Ser. Couv. Couv. Couv. Couv. Couv. Couv. Couv. Couv. Couy. Ser, Couv. Cou У. Nuag. Sol. Couv. Nuag. Sol. Cou v. Couv. Couv. Couv. Couv. Neige. Couv. Nuag. Lune. Couv. Nuag. Lune. Couv. Couv. Couv. Couv. or a vo cn E Couv. Couv, Couv. Couv. Couv. Couv. Couv. Couv. Couv. Couv. Couv. Couv. Couv. Couv. Couv. Couv. Couv- Couv. Couv. Couv. Couv. Pluie. Couv. Couv. Couv. Couv. Neige. SÉANCES DE LA SOCIETE IMPÉRIALE DES NATURALISTES DE MOSCOU. — ie — SEANCE DU 15 NOVEMBRE 1847. 5. Excellence, Mr. le Vice-Président, Fıscuer pe WALDREIM, annonce, au nom de Mr. Wangenheim de Qualen, que ce der- nier a trouvé des traces du calcaire de montagne dans le Gou- vernement d'Orenbourg. Mr. le Docteur Gros a donné de vive voix un résumé de ses recherches sur la reproduction des spermatophores chez la sépia et sur la fécondation des Céphalopodes. Le méme a présenté un mémoire sur la generatio aequivoca, Le méme a communiqué un cas de maladie observé aux orga- nes máles du Marsouin et annonce enméme temps qu'il a trouvé que les follicules des femelles marsouins renferment de 4— 6 ovules. Le Premier Secrétaire, Mr. le Professeur Воотьмев, offre à la Société en son nom et en celui de Mr. Fahrenkohl une nou- № 1. 1848. | ı 20 298 velle couche à Productus lobatus, dont ils ont fait mention dans la séance passée. Le mémes ont présenté à la Société des morceaux de l'argile de différentes couleurs, dont on fait dans le Gouvernement de Kalouga des pots et de la fayence ordinaire. Cette argile se trouyait, d’apres eux, à l'Alexine dans l'étage inférieur du cal. caire carbonifère. A cette occasion Mr. Rouillier mentionne que l'argile de Moscou pourrait bien appartenir au calcaire de montagne, mais à un autre étage. Mr. Rouillier, en décrivant en 1845 l’argile de Gjel, croyait pouvoir la rapporter au ter- rain jurassique, cependant sans en avoir des preuves suffisan- tes. Mr. Auerbach croit de méme qu'elle appartient plutót au calcaire de montagne qu'au jura. Le Second Secrétaire, Mr. le Docteur Rzxanp, présente le Bul- letin N°. 3 qui a paru sous sa rédaction, et qui contient 18 feuilles imprimées avec 7 planches. Мг. le Dr. АочЕВВАСН annonce à la Société qu'il a remis au Musée minéralogique de l'Université de Moscou les objets suivans: 1. Deux collections paléontologiques envoyées de Berlin par Mr. Kranz en 1843 et 1845 consistant en 845 exemplaires et l'autre de 175 exemplaires. 2. Une collection paléontologique envoyée par Mr. Schoumann de Berlin en 1845 et contenant 141 exemplaires. Les doubles au nombre de 50 sont restés dans le Musée de la Société. 3. 15 différens minéraux provenant. de l'Amérique du Nord et envoyé par Mr. Markoé de Philadelphie et 8 exemplaires de Dioptases envoyés dans le temps par Mr, Karelin. Mr. Понвм, President de la Société entomologique de Stettin, annonce que les exemplaires du Bulletin 1847, №. 9 que la Société lui avait envoyés pour les distribuer en Prusse, ont été expédiés de sa part à leurs adresses. La Société charge le Se- cond Secrétaire, Dr. fienard, d'en exprimer à Mr. Dohrn ses remercimens. Mr. Querezer, Secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences 299 de Bruxelles, remercie pour sa nomination comme membre de la Société. Lettres de remercimens pour l'envoi du Bulletin de la So- ciété de la part des Académies des sciences à Breslau et de Bruxelles, des Universités de Dorpat et de Moscou, de l'Académie médico-chirurgicale de St. Pétersbourg, des Lycées de Richelieu à Odessa et de Demidoff à Jaroslav, de leurs Excellences les ministres des finances et del'instruction publique à St. Péters- bourg, de MM. Steven à Simphéropol, Quetelet à Bruxelles, Dohrn à Stettin et Ledebour à Munich. La cotisation .et le prix du diplome ont été payés par Mr. le Professeur Géléznoff. DONS. a. Objets offerts. S. Excellence, Mr. le Vice-Président, Fiscarr pe WarpnriM, fait don de 98 fossiles provenant principalement de la Russie. Mr. МаньногЕ, Pharmacien à Loubny, envoie un exemplaire de Sphinx Atropos. Mr. Vossinsxy, membre de la Société, présente des morceaux du Ratofkite trouvé dans le Gouvernement de Moscou prés de Vereja. Mr. le Professeur GLesorr présente 2 dents de Mammouth trouvees dans le district de Karotschensk. b. Livres offerts. 1. Mémoires de l'Académie Royale des Sciences, des lettres etc. de Belgique. Tom. 19 et 20. Bruxelles 1846 —47. in-4°. De la part ас l'Académie des Sciences de Bruxelles. 9. Bulletin de l'Académie Royale des Sciences, des lettres et des beaux arts de Belgique. Tom. 19. Seconde partie. Tom. 13 part. 1 et 9. Тот. 14 part. 1. Bruxelles 1848 —47. Bru- xelles 1845 —47. in-8°, De la part de l'Académie des Scien- ces de Bruxelles. 20* 300 3. Annuaire de l'Académie Royale des Sciences, des lettres et des beaux arts de Belgique. Année 12 et 13, Bruxelles 1846 — 47. in-8°. De la part de l’Académie. - 4. Mémoires couronnés et Mémoires des Savans étrangers pu- bliés par l'Académie Royale des Sciences de Belgique. Tom. 19, tom. 98 part. 1 et 9. Tom. 91. Bruxelles 1845—47. in-4°. De la part de l'4cadémie des Sciences de Bruxelles. 5. Transactions of the Royal Society of Edinburgh. Vol. 16 part 2. Edinburgh 1846. in-4°. De la part de la Société Ro- yale d'Edimbourg. 6. Proceedings of the Royal Society of Edinburgh. Vol. 2. №. 27, 28. Edinburgh 1846. in-8°. De la part de la So- ciété Royale d’Edimbourg. 7. Bulletin de la classe physico-mathématique de l'Académie des Sciences de St. Pétersbourg 1847. Tom. 6. № 14-17. St. Pétersb. 1847. in-4°. De la part de l'Académie des Scien- ces de St. Pétersbourg. 8. The Quaterly Journal of the geological Society. 1847. № 11. London 1847. in-8°. De la part de la Société geologique de Londres. 9. Silliman, B. The American Journal of Science and arts. Second Series. 1847. №. 9 and 19. New-Hawen 1847. in-8°. De la part de la rédaction. 10. Annals of the Lyceum of natural history of New-York. Vol. 4. N° 5—9. New-York 1846.—47. in-8°. De la part du Lycée de New-York. 11. Tvauldoc. T. К. BuheBeouta. Ev .AOnvow. 1847.in-8°. De la part de S. Excellence, Mr. le Ministre Comte Ouvaroff. 12. Kratzmann, Ed. 1. De Coniferis usitatis. Pragae 1835. in-8°, De la part de l'auteur. 13. Kratzman, Ed. J. Dev Badegast in Teplitz. Prag 1847. in-8°. De la part de l'auteur. 14. Труды Имп. Вольнаго Экономическаго Общества въ С. Пе- тербургъ. На 1847 roa». №5. С Петерб. 1847. in-8°. De la part de la Société. 301 15. Журналь Ceasckaro Хозяйства и овцеводства издаваемый ott Имп. Московскаго Общества Сельскаго Хозяйства. Ha 1847 roan. № 8—9. Москва 1847. in-8°. De la part de la Société d’ Agriculture de Moscou. | 16. Apyzs Saparia Ha 1847 roan.) № 35—37. C. Ilerep6y prs 1847. in-4°. De la part du rédacteur. 17. Посредникь, Газета ga 1847 roa». N° 41—43. С. Петер- бургъ 1847. in-4*. De la part de la rédaction. 18. Журнале Caaosoacrsa на 1847 годъ. № 5. Москва 1837. in-8°. De la part de Mr. le rédacteur Klassen. 19. Лесной Журналь издаваемый И. Вольнымъ Экономическимъ Обществомъь на 1847 roan № 16—43. C, Ilerep6. 1847. in-4°, De la part de la Société Membre élu. 1. Mr. Lasxovsxy, Professeur Adjoint à l'Université de Moscou’ SHANCE DU 18 DÉCEMBRE 1847. Son Excellence, Mr. le Conseiller d'Etat actuel de Goro- KHVASTOFF, Curateur de l'Arrondissement universitaire de Mos- cou et, comme tel, Président de la Société a fait une courte allo- cution aux membres assemblés. S. Excellence, Mr. le Vice-Président, Е1зснЕв pe Waronnuriw, communique à la Société ses recherches sur un nouveau genre de Gastéropode, Chylonopsis et de méme sur une nouvelle es- рёсе fossile, Cyprina Piatigorskensis. Le méme présente une petite notice sur les plantes fossiles du terrain permien envoyées par Mr. le Capitaine Planer. (Voyez Bulletin 1847, №. 4). Mr. le Major Wancennem DE ОсльЕм envoie la seconde partie de sou article sur la constitution géologique du Gouvernement 302 d'Orenbourg et du versant occidental de l'Oural. (Voy. Bulletin. 1847. №. 4). Mr. le Professeur-Adjoint Spassxy envoie les observations météorologiques pour les mois de Juin, Juillet et Aoüt de 1847. Mr. le Conseiller de College Prrrorr, envoie le Résumé de ses observations météorologiques faites à Orel depuis 1838 — 1846. Mr. Laskovskr présente l'analyse quantitative d'un minéral qui lui a été remis par le Professeur Rouillier et qui a été trouvé dans la partie supérieure du depót calcaire prés du village de Troitzky, dépót, qui contenait aussi des infusoires et des parties de Mammouth. C'est une masse blanche jaunátre, se dissolvant legerement, occupant une couche de trois. pouces et qui d'après l'analyse chimique consiste en chaux carbonée avec une petite quantité de Magnésie, d'Oxide de fer, d'Alumine et d'Argile.. Le Premier Secrétaire, Mr. le Professeur Rovituier, présente une bivalve, Mytilus polymorphus, trouvée par lui et Mr. Fah- renkohl à Riazan et dans la Moskva près de Kalomna et Kalomenskoi. Cette méme coquille a été trouvée par Mr. Fossinsky dans le district de Mojaisk, Mr. le Professeur Е1снульр demande à la Société, si elle voudra bien se charger de l'impression de sa Lethaea rossica qui aura sans doute une quarantaine de feuilles d'impression avec 60 planches in fol. La Société n'étant pas à même de pouvoir subvenir à une telle dépense et à la proposition de Mr. Eichwald de faire dessiner et lithographier les planches a St. Pétersbourg, charge son Second Secrétaire d'exprimer ses regrets à Mr. Eichwald de ce qu'elle n'est pas en état de se charger pour le moment de la publication de cet ouvrage si important. Le Conseil municipal de la ville de Mayence envoie ses re- mercimens pour l'envoi de l'ouvrage publié à l'occasion du Ju- bilé du Doctorat de son ancien concitoyen, Mr. Fiscner pe Warpuriw, en renouvellant ses félicitations au célèbre jubilaire. 303 Lecture du papier de Son Excellence, Mr. le Ministre de l'instruction publique concernant la permission Imperiale ac- cordée à S. Exc. Mr. Fıscuer de Waupueim d'accepter et de porter les insignes de l’aigle rouge de la seconde classe de Prusse. Lettres de remercimens pour l'envoi du Bulletin №. 2 de la part de l'Observatoire magnétique du corps des mines, du con- seil des Universités de St. Pétersbourg, Kiev et Kharkov. La Cotisation pour les années 1843—47 a été payée par Mr. Micuez VoLkorr. DONS. a. Objets offerts. S. Exc. Mr. le Vice-Président, Fıscuher DE Watpueim, offre 2 exemplaires de Lepidodendron imbricatum Sternbergii d’Oren- bourg et un exemplaire de la Cyprina Piatigorskensis. Le méme présente au nom de Mr. WANGEN&EIM DE QuALEN un morceau du calcaire à Fusulines et du calcaire avec de l'As- phalt provenant de Sysran du Gouvernement de Simbirsk. Le méme présente au nom de Mr. Sepaxkorr, 3 morceaux de Bitume élastique du Baical, — du Phosphate de fer avec des infusoires du lac de Boourdoffsk, — du Marécanite d'Ochotsk, — de l'Olyntholithe et Vilouite (schiste alumineux). b. Livres offerts. 1. Van der Hówen, J. Handboek der Dierkunde. Eersten Deels derde Stuk. Te Amsterdam 1847. in-8°. De la part de l'auteur. 9. Zejszner, Ludw. Paleontologia polska. Poszyt I. Warzawa 1845. 11-8°. De la part de l'auteur. 3. — — Nowe lub niedokladnie opisane gatunki Skamieni- , alosci Tatrowych. Poszyt I i Il. Warszawa 1846. in-4°. De la part. de l'auteur. 304 4. Arbeiten der Kurlàndischen Gesellschaft für Literatur u. Kunst. 3'** Heft. Mitau 1847. in-8°. De la part de ia So- ciété Kourlandaise de Mitau. 5. Müller u. Sodoffsky: Arbeiten des naturforschenden Vereins in Riga. t'*^ Bandes 9'** Heft. Rudolstadt 1847. in-8°. De la part de la Société des Nuturalistes de Riga. 6. Kypnass Сельскаго Хозяйства и Овцеводства на 1847 roam. N° 10. Москва 1847. in-8°. De la part de la rédaction. 7. Amcnou Журналъ sa 1847 годъ. N^ 44—48. C. Петербургъ 1847. in-4*. De la part de la rédaction. 8. HocpeOnuks,.lasera, на 1847 годъ. № 38, 39. 44—50. C. Петербургьъ 1847. in-4°. De la part de la rédaction. 9. XoOnees, А. Курсъ хиз1ологической хим!и. Выпускъ второй. Харьковъ 1847. in-8°. De la part de l'auteur. 10. Другв Здравёя на 1847 годъ. N° 38—45, С. Петерб. 1847. in-4°, De la part du rédacteur, Mr. le Dr. Grum. 11. Bulletin de la classe physico mathématique de l'Académie Imp. des Sciences de St. Pétershourg. Tom. 5. № 16, 17. Tom. 6. № 19, 20. St. Pétersbourg 1847. in-4*. De la part de l’Académie des Sciences de St. Pétersbourg. 12. ;Kypnaas Садоводства на 1847 roa». № 1—6. Москва 1847. in-8*. De la part du rédacteur, Mr. le Dr. Klassen. 13. Herberger u. Winkler: Jahrbuch für praktische Pharmacie и. verwandte Facher. Band 14, Heft 6. Band 15 Heft, 1—3. Landau 1847. in-8°. De la part de la rédaction. 14. Ilpu6asaenie 2 «pb Московскому Врачебному Журналу. Москва 1847. in-8°. De la part du rédacteur, Mr. le Docteur Evenius. Membres élus. Ordinaires. 1. Mr. Louis Zeuscuner, Géologue à Varsovie. 3. Mr. le Professeur Eugene Cnurvanpizn. 305 SEANCE DU 16 JANVIER 1848. S. Excellence, Mr. le Vice-Président, Fiscaer ne Watpueim présente un nouveau fossile du calcaire de montagne, Bellero- phon, macrostomus. Le méme décrit une coquille Macrocheilus ambulaceus de la Ratovka, district de Vereija, Gouvernement de Moscou. Mr. В. Hermann, membre de la Société, présente quelques observations sur le Mengite et le Tscheffkinite. Mr. le Dr. Gros fait quelques observations sur les sperma- tozoaires du chien. Le méme parle sur les hemathozoaires d’une corneille. Mr. le Baron Cuavporr de Клей envoie la premiere partie d'un article sur la famille des Carabiques. (Voy. Bulletin 1848. N? 1.). Mr. le Professeur EvrnswawN envoie une notice sur quelques mammiferes et oiseaux de la Russie. (Voyez Bulletin 1848. N° 1.). Mr. le Docteur Scurenx présente un apercu des coquilles terrestres et d’eau douce de la Livonie. Mr. le Professeur-Adjoint Spassxy présente les observations météorologiques pour les mois de Novembre et Décembre de 1847 avec le Résumé pour l'année entiere. Lettres de remercimens pour l'envoi du Diplome comme mem- bre de la Société de la part de Mr. Deslongchamps, Secrétaire de la Société des Naturalistes en Normandie. Lettres de remercimens pour l'envoi du Bulletin et l'ouvrage publié à l'occasion du Jubilé du Doctorat de S. Ex. Mr. Fischer de Waldheim de la part de la Société entomologique de Stet- tin, de la Société des Sciences à Góttingue, de la part de S. Excellence Mr. Donez—Zacharschevsky, de Mr. le Baron de Chaudoir de Kieff et de Mr. Dohrn de Stettin. La Cotisation pour 1848 a été remise de la part de S. Exc. Mr. de Tchertkoff, de M. M. Iaroslavov et Planer; le dernier y ajoute de méme le prix du diplome. 306 DONS. a. Objets o fferts. S. Excellence, Mr. le Vice-Président, Е1зснЕек DE WALDpueim remet au nom de Mr. Freyreys 5 morceaux de calcaire de montagne avec Euomphalus, Productus et Lima, des environs de Kaschira. Son Excellence, Mr. de Massrorr envoie de la part de Mr. le Conseiller d'Etat Rebroff la peau d'un Aurochs (Bos Urus), tué au Caucase. b. Livres offerts. 1. Duvernoy, M. Note sur le sinus veineux génital des Lam- proies et le reservoir analogue qui fait partie du systeme veineux abdominal des Sélaciens. in-4*. Par l'entremise du Docteur Contour de la part de l'auteur. 2. Ledebour, C. Fr. Flora rossica. fasc.8. Stuttgartiae 1347. in-8°. De la part de l'auteur. 3. Zigra, 3. Н. Zwei und funfzigjähriges Gartenetablissement. Riga 1847. in-8°. De la part de l'auteur. 4. Журналь Манухактуръ и Toprosau 1847. Шюль, Августь, Сентябрь. С. Петерб. 1847. in-8°. De la part de la rédaction. 5. Журналь Министерства Народнаго llpocssuenmia на 1847 годъ. Октябрь, и Прибавлен!я, книжка вторая. С. Петерб. 1847. in-8°. De lu part de la rédaction. 6. Другь Здравя на 1847 roa». № 46—47. C. Петерб. 1847. in-4°. De la part de la rédaction. 7. Посредникз, Газета, на 1847 roan. N° 51—53. С. Петерб. 1847. in-4°. De la part de la rédaction. 8. Ancnou Журналъ ва 1847 roan. N° 51— 52. C. Петерб. 1847. in-4°. De la part de la rédaction. 307 ‘ Membre élu. Ordinaire. 1. Mr. le Baron de Förxersaum à Pappenhof près de Libau. L] SÉANCE DU 12 FÉVRIER 1848. S. Excellence, Mr. le Vice-Président, Fiscuer pe Wazpurim, présente ses observations sur un nouveau fossile (Galerites he- хаспета) du calcaire de montagne de Vereija et trouvé par Mr. Vossinsky. Mr. le Professeur Tscuourorrskr présente de beaux exemplai- res de Tscheffkinite. Mr. le Professeur G£rL£zworr prononce quelques mots sur la structure intérieure du tronc du pin en le comparant au sa- pin et sur un nouvel appareil pour la dessication des parties . . , ` , . » organiques destinées à l'analyse chimique. Mr. le Docteur Givanrovsky envoie 2 analyses de 2 argiles du Gouvernement de Kalouga. Mr. Grassow présente l'analyse des cendres du noyer (Juglans regia). Mr. le Second Secrétaire, Dr. Renan», présente le Bulletin № 4 de 1847 qui a paru sous sa rédaction. Lettres de remercimens pour l'envoi du Bulletin N* 3 dela part de Son Altesse Impériale, Monseigneur le Duc de Leuchten- berg, des Universités de St. Pétersbourg, Kharkov её Dorpat, des Lycées de Richelieu à Odessa et de Demidov à laroslav, du jardin hotanique de St. Pétersbourg et de la part de MM. les Ministres de l'instruction publique et des finances, et de l'Académie médico-chirurgicale de St. Pétersbourg. La Cotisation pour 1848 a été payée par S. Exc. Mr. Donez- Zakharchevsky , de méme que le prix du diplome par Mr. Саша. 308 DONS. a. Objets offerts. Mr. Dourn, Président de la Société entomologique de Stettin, envoie 1 exemplaire de Chiosognathus Grantii ó. Mr. Kanrrsskv de St Pétersbourg envoie 5 exemplaires de Ma- raconite et 1 exemplaire de sel de Gemme. b. Livres offerts. 1. Bulletin de la Classe physico-mathématique de l'Académie des Sciences de St. Pétersbourg. Tom. 6. № 22— 24. 1847 —48. in-4°. De la part de l'Académie des Sciences de St. Pé- tersbourg. 9. Proceedings of the Linnean Society, N? 30 — 33. London 1847. in-8*. De /a part de la Société Linnéenne de Londres. 3. List of the Linnean Society of London. 1847 London. in-4*. De la part de la Société Linnéenne de Londres. 4. Transactions of the Linnean Society of London. Volume 20 part the second. London 1847. in-4°. De la part de la So- ciété Linnéenne de Londres. 5. Löw, It. Dipterologische Beiträge. 2t*' Theil. Posen 1847. in-4°. De la part de Mr. Dohrn, Président de la Société entomologique de Stettin. 6. Curtis, John. А Guide to an arrangement of british insects being a Catalogue of all the named species nitherto disco- vered in gread britain and Jreland. Second edition. London 1837. in 8°. De la part de l'auteur. 7. Entomologische Zeitung herausgegeben von dem entomolo- gischen Vereine in Stettin. 8 Jahrgang. in-8°. Stettin 1847. De la part de la Société entomologique de Stettin. 309 8. Dahibom, A. G. Skandinavisk Hymenopter Fauna. Lund 1846. in-8°. De la part de Mr. Dohrn, Président de la Société entomologique de Stettin. | 9. Apyes Saparia на 1847 roan. N° 1—3. C. Петерб. 1847 —48. in-4°. De la part de la rédaction. 10. JlocpeóRuks, na 1848 roan. № 1- 3., C. Петерб. 1848. in-4*. De la part de la rédaction. If. Ancnou Журвалъ, на 1847 годъ. № 49—50. C. Петерб. 1847. in-4°. De la part de la rédaction. 12. Журналь Министерства Народнаго П росвБщен!{я, na 1847 годъ. Сентябрь, Ноябрь. C. Петерб. 1847. in-8°. De la part de la rédaction. 13. Московский Врачебный Журналъ на 1847 годъ. книжка 3 n Прибавлене къ Московск. Врачебному Журналу. № 1—3. Москва 1847. in-8°. De la part de la rédaction. Membres élus. Ordinaires. 1. Mr. Комуск, Professeur à Liège. 2. Mr. Lozw, Professeur à Breslau. 3. Mr. le Prince Eugene Lwow à Moscou. SEANCE DU 18 MARS 1848. 5. Excellence, Mr. le Vice-Président, Fıscurr DE Waupneim, ajoute à ses observations sur les Echinodermes, que l'objet qu'il a appelé Gallerites hexacnema appartient à un genre particulier Palechinus de Scouler et de M'Coy. Le méme décrit une nouvelle espece de Cyathophyllum pe- tiolatum que Mr. Fahrenkohl a trouvé dans le Gouvernement de Kaleuga. (V. Bull. 1848. № 1). 310 Le méme présente une notice sur quelques fossiles de la Russie avec des planches (Voyez Bulletin N° 1. 1848). Mr. le Docteur Th. de Mippzexponrr de St. Pétersbourg envoie ‘un apercu de l'histoire de la Malakozoographie de la Russie. Mr. Victor de Morscnourskv de Tschougoueff envoie la suite de sa réponse à Mr. le Dr, Gebler. Mr. le Conseiller d'état Tounczawiworr envoie une description de quelques nouvelles Asclepiadées. Mr. Linnemann de St. Pétersbourg présente à la Société le plan de sa flore du Gouvernement de St. Pétersbourg, qui con- tient 100 feuilles écrites. La Société charge son Second Secré- taire, Dr. Renard, de prier Mr. Lindemann de lui envoyer le manuscrit. Mr. Носинотн de Кей, membre de la Société, annonce qu'il espére pouvoir envoyer sous peu son travail sur les Staphilins. Mr. le Professeur Tscnounorrskv annonce au nom de Mr. So- kolovsky de Barnaoul que le dernier se propose d'adresser à la Société une collection de pétrifications de l'Altai, qui ont été trouvées durant l'été passée sur la pente occidentale et septen- trionale de la chaine des montagnes de Salair. Mr. le Professeur GErEzvorr fait son rapport sur la Daphné Sophia découverte par Mr. le Professeur Kaleniczenko à Kharkov. Mr. le Baron Fórkensauw de Pappenhoff annonce qu'il a dirigé, en s'occupant depuis long.temps de recherches sur l'amydon dans les plantes pour la fabrication des syrops, ses observations sur la Fougere ordinaire (filix officinalis, Aspidium Filix mas?) dont les frondes sont employées en guise de savon et qu'il a trouvé dans les rhizomes de cette plante un contenu notable de fécule, dont il a préparé un syrop d'une grande douceur. Mr. le Docteur Sturm de Nürnberg envoie la table des matie- res du 1*'— (4éme volume de sa fauna Insectorum Germaniz et il s'offre de compléter l'exemplaire de sa fauna que appartient à la Société. oll Le méme en annoncant l'envoi du 4ème Cahier de la Mono- graphie des Ramphastides publiée par ses fils et du 19ème vo- lume de ses insectes de l'Allemagne, exprime le desir de voir com- pléter son exemplaire des Bulletins de la Société et de recevoir les Mémoires qui contiennent les articles entomologiques de Fal- dermann. Lecture du Hec de Sa Majesté, Frédéric Auguste, Roi de Saxe, du 5 Décembre 1847 qui accorde à S. Excellence Mr. Fischer de Waldheim la croix de Commandeur de l’ordre civil saxon pour le mérite. La Société Linnéenne de Londres en remerciant pour l'envoi de l'ouvrage: Jubilaeum Fischeri, désire de compléter tant qu'il est possible son exemplaire des Bulletins de la Société. А la lecture de cette lettre le Second Secrétaire, Dr. Renann, déclare qu'il a envoyé par les soins de Mr. Frears tous les Numéros indiqués comme non recus. Lettres de remercimens pour l'envoi du Bulletin de la part de Son Altesse Impériale le Duc de Leuchtenberg, des Univer- sites de Moscou et de St. Pétersbourg, de Кей et de Kasan,— de la part de la Société Linnéenne de Londres, de la Société entomologique de Stettin, de la Société Kourlandaise de Mitau et de celle des Naturalistes de Riga, de Mr. Dohrn de Stettin, de MM. le Baron de Chaudoir et Hochhuth de Kieff, de leurs Excellences Mr. Fischer de St. Pétersbourg et Steven de Simphéropol, deMM. Gimmerthal de Riga, Paucker de Mitau, Mostchoulsky de Tchougoueff, Tourtchaninoff de Taganrog et Gebler de Barnaoul. DONS. a. Objets offerts. Son Excellence, Mr. le Vice-Président, Fiscuer DE WALDuEtM, présente de la part de Мг. Wangenheim de Qualen quelques grés avec impression de dents de Sauriens. M 312 Mr. le Professeur Тзснопвогезкт remet au nom de Mr. So- kolovsky, chef des mines du district de Kolywano-Wosskres- sensk la peau d'un loup noir, 10 minéraux de Nertschinsk et 40 de l'Altai parmi lesquels le plomb tellurique, l'argent tel- lurique, l'argent corné, le Pyrit EIU S la pierre solaire etc. etc. b. Livres offerts. 1. Keccaeps, К. Русская Орнитоломя. Kies® 1847. in-8°. De la part de l'auteur. 9. The Quaterly Journal of the geological Society. 1843. № 13. London 1848. in-8*. De la part de la Société géologique de Londres. 3. Nova acta Academie Caesareæ Leopoldino— Caroline nature curiosorum. Vol. 13. Supplement. Vratislavie 1846. in-4*. De la part de l’Académie Léopoldino-Caroline de Breslau. 4. Zejszner, L. Rzut oka na budowa Geologiczna Tatrow i wzniesien od nich réwno—odleglych, tudziez porównanie ich skat warstwowych z Alpejskiemi. in-8°. De la part de l'auteur. 5. Zejszner, Ludw. Rzut oka na budowe geologiczna Tatrow i wzniesien od nich równoodleglych. Warszawa 1842. in 8°. De la part de l'auteur. 6. Zejsner, Ludw. O powstaniu skal metamorfieznych ИА dohs zyny. Warszawa 184%. in-8°, De la part de l'auteur. 7. Geinitz, H. B. Paläontologische Beiträge. (Aus Sackse's allge- meiner deutschen naturhistorischen Zeitung 1847). in-8*. De la part de l'auteur. 8. Scheerer, Th Lehrbuch der Metallurgie. Lfrg 1—2. Braun- schweig 1846. in-8*. De la part de l'auteur. 9. Latreille, M. Mémoires sur divers sujets de l'histoire natu- relle des insectes. Paris 1819. in-8°. De la part de Mr. Reiche. 10. Poey, Ph. Centurie de Lepidopteres de lile de Cuba. t Décade. Paris 1832. in-8°. De la part de Mr. Reiche. 11. Bulletin de la classe physico-mathématique de l'Académie des Sciences de St. Pétersbourg. Tom. VIL N° t et 2, St. 313 Pétersbourg 1848. in-4°. De la part del’ Académie des Scien- ces de St. Pétersbourg. 12. Труды Императорскаго Вольнаго namens Общества 1847. № 6. C. Петерб. 1847. 1т-8°. De la part de la So- ciété d'Agriculture de St. Pétersbourg. 13. Журнале Сельскаго Хозяйства и овцеводства, на 1847 roam. № 12. Москва 1847. in-8°. De la part de la Société d’ Agri- culture de Moscou. 14. Herberger, 1. E. а. Winckler, Е. L. Jahrbuch für praktische Pharmacie u. verwandte Fächer. 1847. October, November. Landau 1847. in-8°. De la part de la rédaction. 15. Übersicht der Arbeiten u. Veränderungen der schlesischen Gesellschaft für vaterländische Kultur im Jahre 1846. Breslau 1847. in-4*. De la part de la Société silésique de Breslau. 16. Посредникз, Газета, на 1848 roa». № 4—9. C. Петерб, 1848. in-4*. De Ja part de la rédaction. 17. Apyze Здравия, Газета, на 1848 roa». №4—7. С. Петерб. 1848. т-4°. Де la part de la rédaction. Membres élus. Ordinaires. 1 Mr. le Docteur Th. de Mippzsponrr, Adjoint à l'Académie des Sciences de St. Pétersbourg. 9. Mr. le Docteur Scarenk à Dorpat. pe RABARÈAAA, e b ^ p Soa EMT A . à Ex s af au DER ^. ce 4 | MER Е Ari DE LA | OF SCHE (i lid lbs Fa я, Zug 5° SOCIETE IMPERIALE DES NATURALISTES DE MOSCOU. — — —u3» Qt — ANNÉE 1848. — < Tome XXI. PREMIÈRE PARTIE. ( Avec 40 planches.) Sous LA DIRECTION DU Docreur RENARD. Moscott » IMPRIMERIE GAUTIER kr MoNICHETTI CI-DEVANT А. SEMEN. 1848, BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ IMPERIALE WPAN ME TA DES NATURALISTEN HSE MESSE BE T. Tome XXI. ANNÉE 18/8. MOSCOU, IMPRIMERIE GAUTIER ET MONIGHETTI. 1848. ПЕЗАТАТЬ ПОЗВОЛЯЕТСЯ съ TEMB, чтобы по отпечатавши представлено было BB \ Ценсурный Комитетъ узаконенное число экземпляровъ. Москва, Апрфля 21-го дня, 1848 года. Ценсорь и Кавалер И. Cneeupesa. TERZZIONEXNISS DER IM KOLYWANO-WOSKRESENSKISCHEN HUTTENBEZIRKE SUD-WEST SIBIRIENS BEOBACHTETEN К FER MIT BEMERKUNGEN UND BESCHREIBUNGE N VON Da. Friepricn GEBLER. (Continuatio, vid. Bulletin 1847, №9. pag. 964. ) d fummo TETRAMERA. XVII. CURCULIONIDA. Meine vieljährigen schriftlichen Verbindungen und Insektentausche mit dem ehrwürdigen Kommerzien- гафе Schönherr haben mich in den Stand gesetzt , über die allermeisten bekannten Curculioniden des Hüttenbezirks ziemlich sichere Auskunft zu geben A? IH. 1848. - 21 318 und ich halte es fur das zweckmissigste , bei dem grössten Theile unserer Arten die Diagnosen seines bekannten Werks über dieselben zu benutzen. Ввосно$. 1. В. altaicus Fald. Sch. Stirps I. manipulus 1. Schönherr genera et species Curculionidum. Pa- risiis, Roret. 1833—1845. T. V. pars. 1. pag. 80. - Oblongo-ovatus, niger, subtus æqualiter, supra ma- culatim flavescenti-tomentosus, ore, antennarum basi, pedibus anlicis 10$ tarsisque intermediorum flavo- rufis. ( Schónherr ). Auf Lathyrus tuberosus. Von der Grósse des B. granarius und dem В. sibiricus verwandt, aber in der Form des Halsschilds und der Zeichnung verschieden. Mir unbekannt, aber dem Namen nach muss er sich wohl hier vorfinden, um so mehr, da Lathyrus tu- berosus hier eine gemeine Pflanze ist. 9. D. eranarius L. bei Barnaul Emzeln: 3. B. halodendri m. Sch. Schönherr 1. с. V. 1. pag. 44. Ledebour l c. pag. 143. St. Ll. man. jl. Elongato-ovatus, testaceus, equaliter, flavo-pubes- cens, thorace longiore, punctato, pectore abdominis Ye 319 basi ungulisque infuscatis, elytris tenuiter punctato- striatis, oculis nigris. ( Schh. ). Long. 1!/, lin.—lat. ?/, lin. N Auf Caragana halodendron am lrtysch häufig. 4. B. nubilus Dej. Schh. Im Altaigebirge selten. Sup: Oxytropis m. Schh. Schénherr |. c. I. 1. pag. 67. Ledebour l. c. pag. 143. St. II. m. 1. Thorace transverso, femoribus posticis dentalis, ni- ger, griseo-pubescens, capile thoraceque subuliter punctulatis, antennarum basi pedibusque anticis rufis ( Schh. ). Long. 4'/, lin.—lat. °/, lin. Auf Arten von Oxytropis im Altaigebirge einzeln. 6. B. postremus Schh. Schönherr l. с. V. I. pag. 46. Bulletin 1833. Vl. pag. 291. B. maculatus. St. 1. man. 1. Antennis profunde serratis, thorace antice соагс- tato, niger, albo-pubescens, elytris albidis , humero, 320 macula suturali, altera marginali, margine, puncto ad apicem apiceque nigris. ( Schh. ). Long. 2. lin.—lit. 4. lin. el minor. In Leguminosen des Altaigebirges selten. 7. B. seminarius? Bulletin 1833. VI. pag. 291. Er ist zwar etwas grösser, das Halsschild etwas fla- cher und an den Seiten. weniger erweitert; doch wa- ge ich nicht, ihn davon zu trennen. Ebendaselbst. 8. B. sibiricus m. Schh. Schónherr l. c. V. 1. pag. 79. Germar l. c. l. pag. 179. SE Loom, I. Ovatus, niger, ore, antennis pedibusque anteriori- bus rufis; thorace elytrorumque basi flavo-2riseo-ma- culatis, scutello liturisque circa medium elytrorum in fascias dispositis albido-pubescenübus, thorace lateri- bus obsolete dentaus. ( Schh. ). Long. 1!/, lin.— lit. PA. lim Er kommt dort haufiger vor. B. Glyzyrrhizæ Stev. kommt nach Schönherr auch in Sibirien vor ; im Hüttenbezirke fand ich ihn aber nicht. 321 BRACHYTARSUS. 1. В. scapularis m. Bulletin 1833. VI. pi 9I; Schönherr |. c. V. I. pag. 166. B. scabrosus var. y. | Niger, glaber, opacus, thorace medio convexo, elytris punctato-striaus, interstitiis omnibus deplana- tis, laevibus, macula humerali oblonga rufa, callo hu- merali nigro. Long. 41/, lin.—lat. 57, lin. Schönherr halt ihn zwar für eine abgeriebene Abart des B. scabrosus; ich möchte ihn aber davon trennen, denn das Halsschild ist weniger konvex, die Zwischenräume zwischen den Punkilinien der Flu- geldecken sind alle gleich, nicht abwechselnd erha- ben und er ist fast doppelt kleiner. Auch kam mir B. scabrosus im Hüttenbezirke nie vor. Nur zweimal bei Salair gefangen. TROPIDERES. 1. T. dorsalis. Thunb. Selten um Barnaul und Salair. PLATYRHINUS. 1. P. latirostris Е. Einzeln um Barnaul. 399 ANTHRIBUS. 1. A. albinus Е. Bei Barnaul und Salair nicht selten. APODERUS. 1. Coryli L. Mit seinen rothen Abarten häufig im Huttenbe- zirke. | 2. A. intermedius Panz. Hummel essais IV. pag. 50. A. politus m. ° Varürt in der Grösse und mit gelbbraunen oder rothen Flügeldecken. Einzeln bei Barnaul, Salair und im kusnezkischen Gebirge. Attelabus ruficollis Ol. F. ist mir unbekannt und kommt wohl schwerlich im Hüttenbezirke vor. RYNCHITES. 1. R. auratus Scop. Schh. R. Bacchus autor. Bei Loktewsk sehr haufig. 2. R. Betule F. Ueberall häufig. 3. R. Betuleti Y. . Ueberall häufig. 323 4. В. conicus Ш. Schh. Selten bei Barnaul. 5. В. cupreus Е. Um Barnaul häufig. 6. R. hungaricus p: Sehr selten bei Syrjanowsk. 7. R. longimanus m. Ledebour |. c. pag. 145. Schönherr l. с. У. I. pag. 321. В. longipes. Niger, subnitidus, parce cinereo-pubescens ; thora- ce canaliculato, densissime punciulato ; elytris con- fertim sub-vage punctatis , ferrugineis (Schh. ) var. В. vertice, thorace pedibusque rufiscenübus , genu- bus tarsisque nigris. Long. corporis cum capite 2 lin. rostri 4 lin.—lat. À lin. Es findet hier eine ähnliche Abwechslung der Far- ‘ ben statt, wie bei В. hungaricus und ursus. 8. R. nanus. Selten bei Barnaul. 9. R. parellinus Schh. Schónherr 1. 1. pag. 224. Bulletin 1841. IV. pag. 599. Einzeln um Loktewsk und Salair. 324 10. В. Populi L. Bei Salair häufig. 11. À. rectirostris Schh. Schónherr I. 1. pag. 220. Haufig bei Loktewsk. 12. R. rugosus m. Schönherr-I. 1. pag. 217 Ledebour ]. c. pag. 146. Subtus cupreo-auratus ; supra viridi-sericeus , tho- race elytrisque rugoso-punctalis ( Schh. ). Long. absque rostro 2— 3 lin.—lat. 4!/, —1!/, lin. Dem В. Betuleu sehr ähnlich ; aber das Halsschild ist tiefer punktirt, das des Weibchens breiter , kon- vexer; die Flügeldecken sind viel rugöser. Einzeln um Barnaul, Salair, im kusnezkischen Се- birge auf Birken. 13. В. ursus m. Sch. Schönherr V. 1. pag. 321. Bulletin 1833. VI. pag. .291.. Obovatus, ater, subnitidus dense nigro-villosus, tho- race elytrorumque lateribus rufescentibus, rostro lon- go, basi profunde striato thorace punctato , leviter canaliculato ; elytris obsolete punctato-striatis , inter- stitiis conferüm profunde punctatis. ( Schh. ). Long. abs. rostro 3 lin. rostri 1!/, lin. —lat. 1!/j lin. et paulo minor. 325 Er ist dem R. hungaricus äusserst nahe verwandt und kónnte leicht nur eine. Abart davon sein. Sehr selten am Irtisch bei Ustkamenogorsk. APION. 1. A. ethiops. Bei Barnaul selten. 2. A. angustatum Gyll. Sch. Modestum Germ.? Ebendaselbst selten. 3. A. apricans Hbst Ebenfalls um Barnaul selten. 4. A. curvirostre Sch.? Schönherr I. 1. pag. 264. Ein ihm sehr ähnliches , aber durch Glanz und Farbe verschiedenes, neues A. fallax Schonh. in ht. kommt in der kirgisischen Steppe vor; dieses aber im kusnezkischen Gebirge. 9. A. Ervi Kirby. Sch. Bei Barnaul selten. 6. A. flavipes Г. Häufig um Barnaul. 7. Av sibiricum Sch. Schönherr V. 1. pag. 442. 326 Oblongum, nigrum, opacum, tenue cinereo-pubes- cens, rostro brevissimo, crassiusculo, parum arcuato, apice truncato; thorace angusto, confertissime subti- lissime punctulato ; elytris mediocriter punctato- stri- atis, interstitiis subplanis. ( Schh. ). Long. 1!/, lin. —lit. !/, lin. Selten. 8. A. subulatum Ki. Bei Loktewsk und im kusnezkischen Gebirge häufig. 9. A. sulcifrons? Bei Loktewsk selten. 10. A. superciliosum СУП. Sch. Triste Germ. Haufig um Barnaul. BRACHYCERUS. B. sibiricus Thunb. Sch. (1. 2. pag. 428 ) kam mir so wenig, als eme andere Art dieser Gattung in Si- birien vor. THYLACITES. 1. T. pilosus F. Bei Loktewsk nicht selten. 937 CNEORHINUS. 1. C. argentatus m. Sch. Schönherr I. pag. 527. Ledebour l. c. pag. 149. Sr Oblongo-ovatus, niger, squamulis griseo-argenteis tectus, fronte rostroque canaliculatis, thorace profunde remote punctato, elytris subtiliter punctato-strialis. ( Schh. ). Long. 4—4'/, lin. —lat. 2—2'/, lin. Die Flügeldecken haben zuweilen abwechselnde hellere und dunklere Streifen. Kommt ófters um Syrjanowsk und Riddersk, sonst aber nirgends im Huttenbezirke vor. 2. C. globosus m. Sch. Schönherr l. pag. 539. Ledebour l. c. pag. 150. St. 1. Ovatus, niger, pube grisea tenuissime adspersus, antennis pedibusque ferrugineis ; rostro basi transver- sim impresso, thorace lateribus rotundato-ampliato, minus crebre punctulato , postice obsolete carinato , elytris ventricosis , piceis, punctato-strialis, interstiliis subtiliter rugulosis. ( Schh. ). Long. 3 lin.—lat. 4'/, lin. 328 Selten im Altaigebirge um Riddersk. 3. C. quadrilineatus Esch. Schönherr I. pag. 526. Ledebour l. c. pag. 150. Eschscholtz in lit. St. 1. Oblongo-ovatus, niger , dense cinereo-squamosus, thorace parce punctato, sulcato, elytris remote pun- ctato-striatis , interslitiis alternis anterius elevatis. ( Schh. ). Mas? dimidio minor et ultra, rostr » longiore , an- gustiore, canaliculato , fronte sulculo obsolete im- pressa. : Fem. rostro breviore, crassiore , obsolete sulcato, fronte evidenter sulcata. Häufig um Salair, Loktewsk, Barnaul , im kusnez- kischen und altaischen Gebirge auf Arclium lappa und an Pílanzen. Eusomus. 1. E. obovatus Sch. Schönherr V. 2. pag. 939. Oblongus, niger, squamulis depressis , rotundalis, viridibus, niüdis tectus ; thorace transverso, subcylin- drico; lateribus parum ampliato ; . elytris brevioribus, latioribus, obovatis, subtiliter punctato-striaüs , anten- nis, übis apice tarsisque fusco-testaceis , femoribus dente parvo acuto armatis. Long. 2'/, hn.—lat. 1 lin. Selten im Altaigebirge. 2. E. virens Sch. Schönherr I. pag. 566. V. pag. 938. Einzeln um Barnaul. E. acuminatus Sch. ist mir nicht bekannt. 'TANYMECUS. 1. T. albus m. Sch. Schonherr II. pag. 78. Ledebour 1. c. pag. 151. St 9. Oblougus, niger, squamositate albida undique sub- tus et lateribus densiore vesütus, thorace lautudi- ne sublongiore ‚ basi apicique elevato-marginato ; elytris subtiliter. remote punctato-striatis apice con- junclim acuminatis. ( Schh. ). Long. 4'7,—5 lin.—lat. 1!/,— 15/7, lin. Sehr selten am Irtisch ; häufiger in der kirgisischen Steppe. 2. T. bidentatus m. Sch. Schönherr II. pag. 76. Ledebour l. c. pag. 151. St. 1. Oblongus; niger, subtus et lateribus dense albido- squamosus ; thorace brevi, dorso griseo-squamoso , 330 vitta intramarginali nigra utrinque. notato ; elytris sub- ülius subremote punctato-striatis , fusco-squamosis , griseo-irroratis, apice singulatim mucrone parvo auc- lis. ( Schh. ). Long. 3'/,—5 lin.—lat. 1*7,—2 lin. Um Loktewsk sehr selten; häufiger m der kirgisi- schen Steppe. 3. T. palliatus. Um Barnaul nicht selten. 4. T. sibiricus m. Sch. Schónherr VI. pag. 225. St. T. Oblongus, niger, subtus dense aequaliter cinereo —squamulosus et tomentosus, supra variegatus, tibiis tarsisque obscure testaceis ; thorace brevi, alutaceo ; elytris subtiliter punctato-striatis ; rostro brevissimo , impresso. ( Schh. ). Long. 3 lin.—lat. 4 lin. Selten bei Loktewsk und im kusnezkischen Ge- birge. 5. T. umbratus Fald. Faldermann coleopterorum illustrationes pag. 85. Schönherr VI. pag. 163. Se ay Nigro-fuscus, opacus, supra griseo-variegalus, sub- 331 tessellatus , rostro lato, profunde sulcato, elytris concinne punctato-striaüs ( Faldermann j: Long. sine rostro 3!/, lin.—lat. 157, lin Dem T. variegatus ähnlich ; aber kleiner und durch die Form des Rüssels und der oben flachern Flügel- decken verschieden. Im Altaigebirge. Mir unbekannt, wie T. nebulosus Fald. ( Schönherr VI. pag. 230). T. angustatus Eschscholtz in lit : ( Bulletin 1833. pag. 293.) ist T. palliatus. SITONES. l. 5. cribricollis Sch. Schónherr Ш. pag. 101. Bei Loktewsk und am Irtisch. 9. 5. longulus Pyll. Schönherr II. pag. 108. Bulletin 1833. VI. pag. 298. S. attritus Sch. SEI Elongatus , niger, fusco-squamosus, albido-irroratus thorace longiori; subtiliter punctato , albido-subtri- lineato, ante medium sublatiori, antennis, übiis tarsis- que testaceis. ( Schh. ). Long. 2— 217, lin.—lat. ?/, —1 lin. Dem S. Iineätus sehr ähnlich; etwas länger, das Halsschild länger und anders gestaltet. | Einzeln um Salair und Barnaul. N° II. 1848. 23 CHLOROPHANUS. 1. Ch. circumcinctus Sch. Schönherr IT. pag. 64. Ledebour l. c. pag. 148. C. salicicola. Dejean Catalogue pag. 176. C. sibiricus De]. Oblongo-ovatus , niger , squamulis laete viridibus undique tectus, thoracis lateribus vittaque elytro-intra- marginali densius flavo-squamosis thorace postice le- viter bisinuato, dorso non rugoso. ( Schh. ). Long. 41/,—5 lin.-—lat. 117, —117, lin. Da Gr. Dejean meinen C. salicicola zu sibiricas zieht und den daurischen, so viel ich mich erinnere, nicht von mir erhielt, so muss sein sibiricus wohl Берег gezogen werden, dem daurischen aber der Name C. sibiricus Schónherr, nec Dejean oder C. dauricus Mannerheim in lit. bleiben. Von diesem ist C. circumcinctus besonders durch den geradern Hin- terrand des Halsschilds verschieden. Um Barnaul auf Weiden hàufig. 2. Ch. rufomarginatus m. Sch. Schónherr II. pag. 69. Ledebour l. c. pag. 47. Oblongus , niger , dense pallide viridi-squamosus , thoracis lateribus elytrorumque margine flavis , his villa intra-marginali rufo-brunnea. Long. 5-6 lin.—lat. 49/,— 2 lin. 333 Von der Statur des C. viridis; der rothe Streif ist öfters etwas verwischt ; m frischen Exemplaren aber sehr lebhaft. Am Irtysch und bei Loktewsk selten ; haufiger in der kirgisichen Steppe. 3. Ch. salicicola Germ. Sch. Die Abart mit braunlichem Rücken kommt zuwei- den bei Loktewsk vor: C vestitus Sch. et C. decorus Sch. sind mir un- bekannt. Porpnosvus. 1. G. corvinus L. Bei Barnaul häufig. 9. G. fulvicornis F. Bei Salair häufig. 3. G. micans Г. Variirt auch hier mit grünlich grauer Behaarung. Häufig um Barnaul auf Hippophæ rhamnoides. 4. Ц. undatus Е. Bei Salair häufig. CLEONUS. 1. Cl. albidus. F. Finzeln bei Barnaul, Loktewsk. i) IND Le 334 IC alpinus m. Bulletin. 183%, WI, рав. 294, Schónherr VI. 2. pag. 52. Stirps I. manipulus 1. Thorace lobato, impunctato niger, dense pallido- squamosus, rostro carinato , thorace striolis duabus undulatis, pallidis; elytris ovatis, basi oblique trunca- lis, subülissime punctato striatis, pallidis, singulo ma- culis tribus parvis nigris. Long. 6 lin.—lat. 25/, lin. Von der Gestalt des C. fossulatus ; aber schmäler und durch Farbe und Punktur verschieden. Nur eimmal auf einer Alpe bei Riddersk gefunden. 3. C. altaicus m. Бе]. Ledebour 1. c. pag. 154. Dejean Catalogue pag. 281. Schönherr VI. 2. pag. 37. C. trisulcatus var. f. SET. m. P. Oblongus, niger, tomento albido ochraceoque ob- situs, subtus nigro irroratus, thorace conico, tubercu- lato, lineis quinque obsoleus albidis, elytris remote punctato-striatis , antice profunde , postice leviter iransversim rugulosis. Long. sine rostro 45/,— 6!/, Па. — lat. 1!/,— 2!/, lin. 335 ‚ Er ist dem C. trisulcatus allerdings äusserst ähn- lich ; ich möchte ihn aber doch davon unterscheiden, denn ausser der Färbung, ist er grósser, das Hals- schild so lang, als breit, die Flügeldecken rugöser ; von C. marmoratus unterscheiden ihn die Form des Halsschilds, der Fubler und der Mangel der Flecken der Flügeldecken. Hàufig bei Loktewsk. 4. C. ambiguus Sch. Schönherr VI. 2. pag. 95. St. Il. m. 3. Oblongus niger, cinereo-squamosus , rostro vado- sim bi-sulcato , obsoletius carinato ; thorace disperse punctato, dorso basi foveola impresso , antice tenui- ter carinulato ; elytris. tenuissime punctulato-striaus, fascia media obliqua, angusta, maculis aliquot parvis baseos lineolaque sub callis posticis fuscis. ( Schh. ). Long. 5 lin.—lat. 157, lin. Bei Loktewsk. 9. C. bipunctatus Zubk. Bulletin VI. pag. 164. tab. V. fig. 4. Schönherr VI. 2. pag. 102. In der Steppe bei Loktewsk selten. 6. C. canaliculatus m. Ledebour 1. c. pag. 155. St. Lem it: 336 Niger, albido-cinereoque tomentosus, rostro crasso, basi constricto, thorace rugoso, pone apicem abrupte anguslato, elytris late ovatis, sulcatis, sutura et costis alternis elevatioribus, fusco-albido variegatis ; pedi- bus albo-squamosis, femoribus apice nigris. Long. 7 lin.—lat. 3 lin. Von der Gestalt des C. fossulatus ; aber durch die Furchen etc. hinlänglich verschieden. Nur einmal an der Tschuja gefunden. 7. C. candidatus Pall. Dalles dieses pag. 28. tab. В. fig. 7. Schónherr Vl. 2. pag. 79. Selten m der Steppe bei Loktewsk. 8. C. carinicollis Sch. Schönherr VI. 2. pag. 95. et II. 1. pag. 241. Sti T. м. à. Oblongus, niger, irregulariter crelaceo-squamulo- sus, rostro bi-sulcato, thorace disperse punctato, me- dio carinato, utrinque vitta cretaceo-squamosa nolato; elytris remole punctato-striatis, dense cretaceo-squa- mosis, apice singulatim subacuminatis. ( Schh. ). Long. 4'/, lin. —lat. 4'/, lin. Bei Loktewsk selten. 337 9. С. carinirostris Sch. Se bouherr II.-1. pagy i6;et. У1112, pas... Ledebour l. c. pag. 162. C. Schönherri m. Dej. St. L m. 1. Oblongus, niger, rostro alte carinato, thorace scrobiculato-rugoso , dorso longitudinaliter impresso , apice carinula abbreviata ; elytris cinereo-variegatis , inde terminate fusco-bifasciatis , posterius obsolete | unctalo-striatis, tergo posüco utrinque humerisque allosis. ( Schh. ). Long. 7—8 lin.— lat. 3—3!7, lin. Von der Form des C. marginatus. Einzeln b.i Barnaul, Smeinogorsk und im kusnezk. Gebirge. 10. C. declivis Ol. Schónherr VI. 2. pag. 113. Bulletin УШ. tab. 6. fig. 5. C. scalaris Fisch. Ledebour l. c. pag. 100. C. hamatus m. Selien bei Loktewsk. 11. C. depressus m. Ledebour ]. c. pag. SE E m. I. Supra fusco-tomentosus, rosiro crasso, subconstric- 10, thorace posuce canaliculato, parum inæquali, la- teribus recto, pone apicem abrupte angustato, elytris dorso depressis, tenue punctalo-siriatis, basi alterna- 338 tim subsulcats, postice fascia obliqua alba, abdomi. nis segmentis ultimis fusco-maeulatis ; pedibus albo- squamosis, femoribus apice fuscis, Long. 5!/, lin, —lat, 2!/, lin. Es kommt in vielem mit dem C. canaliculatus übe- rein; ist aber in der Form des Halsschilds und der Flugeldecken zu sehr von ihm verschieden, als dass sie zu vereinigen sein möchten. Nur emmal an der Tschija gefunden. 12, C. flaviceps Pall. Pallas icones pag. 34. tab. H. fig. 17. Schönherr II. 1. pag. 188. Ledebour l. c..pag. 15% Entomographia II. pag. 232. tab. 44. fi Sis T ms L^] 5. I Oblongo-ovatus, niger, pube cinerea (vel albida ) variegatus , fronte impressa, lacunosa, rostri carina simplici, thorace toto scrobiculato , albido, quadrili- neato, elytris fasciis duabus obliquis, denudatis , Ja- cunis pluribus per рама approximats. ( Schh. ). Long. 4'/, lin, —lat. 2 lin. Oefters auf den altaischen Hochebenen an der Tschuja. 13. C. fossulatus Fisch. Eniomographia Ш. pag. 233. tab. 44. fig. 6. Schónherr VI. 2. pag. 17. 339 Ledebour l. c. pag. 159. Hummel essais Vl. pag. 12. St UI. m. I. Oblongo-ovatus, niger, tomento cinereo adspersus, rostro brevi, bisulcato, basi constricto, fronte impres- sà, thorace confertim scrobiculato, in medio foveola- to, apice carmato, lineis duabus flexuosis albidis ut- rique, elytris evidenter striatis, fasciis duabus den- tatis denudatis. ( Schh. ). Long. 6!/, lin.—lat. 2!/, lin. Sehr selten am eben genannten Orte. 14. C. foveicollis Esch. Eschscholtz in lit. Schönherr II. 1. pag. 234 et VI. 2. pag. 94. Ledebour |. c. pag. 162. C. punctiventris Germ. St. I. m. 3. Brevior, niger, albo-squamulosus , rostro arcualo- carinato, thorace rugoso, punctato, elytris apice sin- gulatim rotundatis, maculis et puncüs nigris adsper- sis. ( Schh. ). Long. 35/,—55/, lin. —lat. 1!/,—2 lin. 6. var. minor. C. fatuus Schónh. II. 1. pag. 243 Vi. l. pag. 94. Um Barnaul ; häufiger um Loktewsk. 15. C. halophilus m. Ledebour l. c. pag. 159. 340 Schönherr II. 1. pag. 234 et VI. 2. pag. 87. Ménétriés Catalogue raisonné pag. 218. In abgeriebenen Fxemplaren ist das Halsschild oben schwarz mit zwei krummen weissen Streifen an der Seite und die Flügeldecken haben mehr kleine, schwarze Flecken, diese sind häufiger in der kirgi- sischen Steppe. In der Steppe bei Loktewsk einzeln. 16. C. Korini Schh. Schönherr VI. 2. pag. 21. Этим № Oblongo-ovatus, niger, thorace subcylindrico, basi canaliculato, apice obsolete carinato, litura baseos di- dyma lineisque duabus flexuosis utrinque albido-to- mentosis, dorso fascus duabus obliquis plagaque apı- cis denudats, nigris. ( Schh. ). Long. 4!/,—7 lin.—lat. 1°/,—2'/, lin. Einzeln um Loktewsk und im Altaizebirge. 17. C. leucopterus Fisch. Entomographie Il. pag. 231. tab. 44, fig. 3. Schönherr II. 1. pag. 175. Ledebour 1. c. pag. 161. Sis № mo Oblongo-ovatus, niger, rostro thoraceque anlice ca- rinatis ; hoc vittis duabus flexuosis utrinque lineolis- que quatuor disci brevibus, elytris Фазсиз laus, obli- 341 ` quis, dorsalibus maculisque plurimis lateralibus niveo- squamosis ornatis. ( Schh. ). Long. 7!/, lin.—lat. 3'/, lin. Die Farbe der Nath und der Brust ist zuweilen rothlich tomentos. An den Salzseen bei Loktewsk selten. 18. C. marginatus Fisch. Entomographia II. pag. 231. tab. 44. fig. 2. Schonherr VI. 1. pag. 18. Ledebour l. c. pag. 162. St. I. m. 1. Oblongo-ovatus, niger, tomento cinereo adspersus, rostro longiore, angustiore, subarcuato, bisulcato, me- dio argute carinato, fronte impressa, thorace confer- tm scrobiculalo, apice carinato, lineis duabus arcua- tis utrinque ; elytris subtiliter. striatis, mterstitiis 2° et 4" latioribus, maculis duabus dorsalibus margineque denudatis. ( Schh. ). Long. 6'/, lin.—lat. 2!/, lin. Einzeln um Barnaul. 19. C. marmoratus Е. Ueberall häufig. 20. C. obsoletus Man. Sch C. Manuerheim in ht. 342 Schönherr II. 1. pag. 182. Ledebour |. c. pag. 157. C. dauricus Stev. St. T; me! I. Oblongus, sublinearis, niger, cinereo vel cervino- pubescens, rostro convexo, leviter carinato, thorace inzequali, ruguloso obsolete-carmato, elytris punctato- striaüs, interslituis planis, alternis latioribus. (Schh.). Long. 5—7 lin.—lin. 2—2'/, lin. Um Smeinogorsk im kusnezk. und Altaigebirge ein- zeln. 21. C. pygmeus Sch. Schönherr in lıt. 1844. St. I. m. 1. centuria 1. Oblongus, niger, dense albido-spuamulosus , rostro acute carinato, thorace transverso, mequali, parce unctulato, antice subangustiore, albo nigroque stria- . D 5 ? O 10, postice foveolato ; elytris oblongo-ovatis, profunde punctato-striatis , striis alternis subelevatis, macula disci obliqua, subimpressa calloque elevato postice nigris. Long. corporis sine rostro 4 lin. rostri ?/, lin. —lat. 1!/, lin. Statura C. foveicollis et vexati. Caput subtransver- sum, vertice et fronte obsolete carinata convexis, in- ter oculos utrinqne impressum, dense albo-squamulo- sum, rostro lineari, marginato, acute carinato, utrin- que sulcato , dense tomentoso, lateribus et subtus 343 fusco, albo-piloso ; labro nigrescente, Oculi magni, ovati, depressi, nigri. Antennae thoracis medium at- lingentes, nigræ, basi parcius squamulose , articulo secundo crassiore, tertio tenui illo paulo majore, clava oblongo-ovata, acuminata. ‘Thorax longitudine paulo latior, basi apiceque bisinuatus , lobo magno, oculari, albo-ciliato, lateribus subrectus, antice sub- angustior, nec abrupte constrictus ; supra convexus, inzequalis nec rugosus, apice utrinque iransversim fo- veolaque antescutellari impressus ; parce punctulatus, striolis obliquis vel maculis nigris et albis variegatus. Scutellum miuutum , triangulure, squamulosum. Elyt- ra basi thorace parum latiora, singulatim rotundata, illo triplo longiora, humero prominulo, lateribus ultra humerum subangustata, medio arcuatim dilatata, po- slice angustiora, apice singulatim rotundata; supra convexa, profunde punctato-striata, sutura interstiüis- que tertio, quinto et septimo, praeserüm antice, ele- valis, dense albo-squamulosa, lineolis 2 basalibus, macula subimpressa, obliqua, transversa medii callo- que postice nigris. Corpus subtus dense albo-squa- mosum, segmentis abdominalibus macula media pun- clisque minutis nigris. Pedes compressi, nigri, dense albo-squamosi et pilosi, tarsis anterioribus subtus squamosis. Er ist den kleinern Exemplaren des C. foveicollis und vexatus ähnlich ; aber durch Form und Skulptur des Halsschilds und der Flügeldecken hinlänglich ver- schieden. Ich erhielt emige Exemplare dieses kleinen Käfers von Karelm und Samsonow aus Semipalatinsk und Schönherr bestimmte ıhn ( in einem Briefe vom 344 September 1844) far eine neue Art; aber wahr- scheinlich kam er zu spát, um noch in das Man 'script des lezten Theils seines vortrefflichen Werks aufge- nommen zu werden. Ich weiss nun freilich nicht, ob er am rechten Ufer des Irtisch, also im eigentlichen Hüttenbezirke vorkómmt, hielt es aber nicht für über- flüssig, diesen noch unbekannten Käfer genauer zu beschreiben. 2930: quadrivittatus Eschscholtz. Schonherr IL f. pag. Oct VIP > pag. 64. Dejean Catalogue pag. 281. Cleonas bicarinatus Schh. i Ledebour l. c. pag. 158. C. exaratus m. Variirt in der Zahl der Flecken der Flügeldecken und in der Grosse. Selten bei Loktewsk. 23. C. Вепагай m. Stt Laon: Thorace brevi, transverso, remote et subüliter panc- tulato, oblongo-ovatus, cinereo-squamosus ; elytris la- te ovatis, supra basi leviter plicatis, subulissime pun- ctato-striaüs, cinereis, maculis parvis nigris et albi- dis, seriatim dispositis majoreque nigra ultra medium. Long. corporis 31/, lin. rostri ?/, lin. — lat, 1'/, lin. Statura C. flavictpitis; dense squamulis minutis, ro iundatis, cinereis tectus, opacus. Caput dense squamulis tectum, vertice transverso, 345 rotundato, convexo, fronte deplanata inter oculos pun- clo impresso ; rostrum latum medio constrictum , supra carinatum, utrique sulcis duobus latis, nec profundis, apice albo-pilosum maculoque triangulari, denudata, nigra; oculi magni, ovati, depressi, nigri. Antennae breves, validae, nigrae, basi parce clava dense albido-pubescentibus , articulo secundo tertio multo majore apicem versus dilatato. Thorax longi- tudine duplo latior, apice supra late emarginatus, pone oculos lobatus et testaceo-ciliatus, lateribus аписе subangustatus , medio paulo latior, posuce fere rec- tus, basi leviter bismuatus et fulvo-ciliatus, snpra mo- dice convexus, ante apicem utrimque transversim im- pressus, punclis remotis, parvis adspersus , ante - scutellum foveola parva, profundiore impressus. Scu- tellum minutum, rotundatum, fulvo tomentosum. Elytra thorace basi latiora et ejus medio quadruplo longiora, basi late singulatim rotundata, humero subprominulo, late ovala, ad medium usque dilatata, ultra medium an- gustiora, apice singulatim acute rotundata ; supra valde convexa, basi depressa plicis s: rugulis abbreviatis, sub- üliter punctato—striata, punctis parvis, remotis, inter- $15 deplanatis dense cmereo spuamulosa, maculis ob- longis seriatim dispositis nigris, interruptis alus, mino- ribus, albidis variegatus, majore, obliqua nigra ultra medium alteraque obsoleta ante medium, callo nullo. Corpus subtus cmereo—ad latera apicem pallido— squa- mulosum. Pedes longiusculi , breviter pilosi, dense squamosi, femoribus vix clavatis, tibiis breviter unci- natis, larsıs subtus selosis. Durch den oben fast glatten Körper , das kurze 340 Halsschild und die breit ovalen Flügeldecken unter- scheidet er sich von àhnlichen. Ein Exemplar erhielt ich aus dem Altaigebirge und eben daher ein anderers, etwas längeres , bei dem die Schuppchen weisslich, unbestimmt nebehg und nicht reihenweis vertheilt, die zwei Querbinden aber deutlicher und lànger sind. Ob eine Abart ? | 94. C. secmaculatus Zubk. Bulletin 1830 et 1832 pag. 153. Ledebour l. c. pag. 154 C. bicarinatus m. Schónherr VI. 2. pag 62. Selten in den Steppen bei Loktewsk. 95. C. sulcirostris L. Ueberall häufig. 96. C. teretirostris m. Bulletin 1833. VI. pag. 296. Schönherr VI. 2. pag. 592: St: Damals Rostro subtereli, tricarinato, medio constrictu, ob- longus, niger, albido—sqamulosus, thorace non lobato, parce punctato , carinis nigris et sulcis albidis ]i- neato, baseos medio in angulum producto ; etytris oblongis , remote punclato—siriatis , humero impres- sis, nigro—albido— variegatis; subtus nigro —punctatus. Long. 5—6 lin.— lat. 15/,—2 lin. 341 Von der Form des G. marmoratus. Sehr selten bei Loktewsk. 97. C. trisulcatus var. Sch. Schönherr VI. 2. pag. 38 var. P. C. adumbratus Sch. П 1. pag. 220. ; Bulletin 1841. N. 4. pag. 602: Der tipische C. trisulcatus kommt hier nicht vor, sondern nur C. altaicus und adumbratus , welche nach Schonherr Abarten davon sind. 98. S. tuberculatus m. Ledebour l. c. pag. 165. Schónherr П. 1. pag. 175. Stil In: «D. Oblongus, niger, dense albido-pubescens , thorace inequali, confertim scrobiculato, elytris tuberculatis, macula antica, pone medium fascia abbreviata macu- laque sub callo denudatis nigris , interstitiis alternis elevatus. Long. 7 lin.—lat. 2'!/, lin. Zuweilen ist auch der Vorderrand der Flügeldecken theilweis schwarz; selten werden ihre Tuberkeln hin- teg dem Callus obsolet; sie alterniren gewöhnlich. Selien an Salzseen bei Loktewsk. 90. C. vexatus Sch. Schönherr II. 1. pag. 240. VI. 9. pag. 95. Bulletm 1841. N. 4. pag. 602. № H. 1848, 23 348 30. C. vibex Pall. Pallas icones pag. 32. tab. В. Во. 13. Curculio vibex. Bulletin 1841. М. 4. pag. 624. Aeonus vibex. Schónherr III. 1. pag. 24. Lixus vibex. ЗЕ ona 2 Lineari-elongatus, niger , dense albo-squamosus , rostro crasso, leviter. canaliculato, tereti, capite inter oculos puncto impresso ; stria nigra, lateral ab in- sertione antennarum ad apicem elytrorum producta nigra ; his punctato-striaüs , apice singulaüm acumi- natis ; subtus nigro-punctatus. Long. 4!/, lin. —lat. 1*7, lin. Er hat die verlängerte Gestalt eines Lixus, ist aber ein wahrer Cleonus, dem C. declivis ahnlich , aber viel enger. Motschulsky fand ihn einmal am Irtysch bei Janyschewsk ; Pallas mehrermal an der Salonge in Ostsibirien. Ob die mir unbekannten C. carinatus Sch., C. Hen- ningi Sch., C. tricarinatus Fisch., C. impressicollis Sch., C. occultus Sch., C. oblitteratus Sch., und C. musculus Sch., denen Schónherr in seinem Werke Sibirien als Vaterland zuschreibt , 1m koliwanowos- kresenskischen Huttenbezirke vorkommen , kann ieh nicht entscheiden. C. Samsonovü m. ( Schönherr Vill. 2. mantissa pag. 425) erhielt ich von Hrn. Karelin und Samsonow aus Semipalatinsk ; ich glau- be aber nicht, dass er auf dem linken Ufer des h- usch vorkommt. 349 PACHYCERUS. 2 1. P. varius Hbst. Bei Loktewsk selten. ALOPHUS. 1. A. humeralis m. Bulletin 1833. VI. pag. 297. Niger, cupreo-tomentosus , thorace linea, elytris ovatis macula humerali, alis obsoletis striaque sutu- rali cupreis vel palhdis. Long. 3'/, lin.—lat. 1!7, ‘lin. Er ist von der Form des A. triguttatus. Ein Exem- plar hat blassgelbe, das andere glanzend kupferrothe Flecken der Flugeldecken ; bei lezterem ist auch das Halsschild glänzender und die Füsse sind rothbraun, bei dem andern schwarzbraun. Das eine fand ich bei Salair, das andere im kusnezkischen Gebirge auf Pflanzen. 3. A. quadriguttatus m. Ledebour l. c. pag. 167. Schönherr If. 1. | i yt Oblongus, nigro piceus, pilis brunneis inauratis ob- situs, elytris striato-punctatis, maculis duabus albis utrinque, antennis pedibusque rufescentibus. (Schb.). Long. 4'/, lin.—lat. 15/, lin. 23" 350 Die Punkte der Flügeldecken vereinigen sich zuwei- len in einen kurzen, breiten Streif. | Einzeln bei Barnaul, haufiger um Salair und im kusnezk. Gebirge. 2. A. Leucon Bob. Bober in ht. Schönherr II. 1. Ledebour |. с. pag. 167. Hypsonotus Leucon. Elongatus, migro-piceus , pilis cinereis et pallide brunneis tectus, oculis nigris, elytris alternatim. cine- reo-brunneoque striatis, maculis sparsis obscurioribus tesellatis. ( Schh. ). Long. 6—7 lin.—lat. 2—2°/, lin. Die Farbe spielt bald mehr ins Aschgraue, bald ms Braunliche ; auf jeder Flügeldecke hat er zuweilen zwei, selten drei schiefe, einfach aschgraue Flecken. Er ist überall häufig, besonders um Loktewsk auf Arctium lappa und a. Pflanzen. LrPvnus. 1. L. colon L. Bei Smeinogorsk selten. Нуговто$. 1. H. Abietis Г. Ueberall sehr gemem. 351 2. H. arcticus Payk. Um Barnaul und Salair auf Weiden nicht selten. 3. H. Gebleri Sch. Schönherr Jl. 2. pag. 338. man. 1. Oblongus, niger, opacus, anteunis tarsısque rufo- ferrugineis , capite minus crebre punctato, thorace angustiore rugoso, elytris profunde striato-punctatis, intersutis subulissime rugulosis , fasciculis nonnullis albido-pilosis ornalis. Long. 5 lin.—lat. 2!/, lin. Var. В. pedibus ferrugineis. Selten bei Salam und Riddersk ; häufiger im kus- nezk. Gebirge. 4. H. Pineti Е. Ebendaselbst häufige. 5. H. rugicollis Man. Einzeln bei Salair und Barnaul. MACROTARSUS. 1. M. Motschulskyi Sch. Schönherr VI. 2. pag. 331. Oblongus, niger, subnitidus , subtus parce albo- * Squamosus, antennis ferrugineis, rostro breviori, mi- 352 nus crasso, confertim punctulato ; thorace crebre subüliter punctulato, lateribus mox pone apicem mo- dice rotundato, dein angustato ; elytris subüliter pun- ctato-strialis, interstitiis confertim subüliter coriaceis ( Schh. ). Von der Grósse des Naupactus bipes. Nach Fal- dermann im Altaigebirge ; mir unbekannt. PHyTONOMUS. 1. P. alternatus Sch. P. alternans m. in ht. Schonherr VI. 2. pag. 382. Oblongus, niger, squamulis cinereis obsitus, anten- nis ferrugineis, rostro longitudine fere thoracis , te- nulori, arcuato ; thorace angusto, evidenter granula- to-rugoso, lateribus parum ampliato, densius cinereo- squamoso ; elytris subüliter punctato-striatis, inter- stitiis planis, alternis densius cinereo-squamulosis. Long. 3 lin. —lat. 41/, lin. Selten bei Barnaul. 2. P. angusticollis Sch. Schönherr II. 2. pag. 388. Oblongo-ovatus , niger, squamulis fusco-umbrinis tectus, thorace angusto, lateribus vix rotundato, utrin- que cmereo-lineato, elytris evidenter punctato-striatis, lateribus lmeisque duabus dorsalibus cinereo-albido- squamulosis. ( Schh. ). Long. 2'/, lin.—lat. 1 lin. 353 - Dem P. variabilis ähnlich. Bei Barnaul selten. | 3. P. Arundinis Е. Selten. 4. P. crinitus De}. Ebenfalls selten. 5. P. curtus Sch. Schónherr VI. 2. pag. 365. Subovatus, niger, dense pubescens, cinereo-squa- mosus, antennis pedibusque rufescentibus, rostro lon- gitudine fere thoracis ; thorace conferlim punctulato , lateribus rotundato-ampliato , supra paulo convexo, fusco-variegalo, elytris subtiliter punctato-striatis, in- Lerstitus alternis fusco-maculatis. ( Schh. ). Var. 6. lateribus thoracis, macula basali lateribus- que elytrorum cinereo-albido-squamosus. ( Schh. ). Long. 3 lin.—lat. 4'/, lin. Einzeln um Barnaul. 6. P. cyrtus Germ. Selten bei Loktewsk. 7. P. deportatus Sch. Schönherr VI. 2. pag. 354. Ovatus, niger, squamulis piliformibus dilute brun- neis tectus, rostro longiore, minus crasso , subrecto ; thorace breviore, ante medium uirinque valde rotun- 354 dato-ampliato, subtiliter eonferüm punctulato ; elytris dorso magis convexis, subüliter punciato-striatis , in- terstilis alternis obsolete remote umbrino-maculatis. ( Schh. ). Var. В. cinereo-squamosus, maculis umbrinis ely- trorum obsoletioribus. Long. 4 lin.—lat. 2 lin. Im kusnezkischen Gebirge häufig. 8. P. dorsatus Sch. Schönherr И. 2. pag. 373. Einzeln bei Salair. 9. P. elongatus Gy. Einzeln um Barnaul. 10. P. Gebleri Sch. Schönherr И. 2. pag. 239. Bulletin 1833. VI. pag. 298 et 1841. М. 4. pag. 603. Oblongo-ovatus , niger , subtus albido-squamosus , ihorace utrique rotundato, albido-trilmeato , elytris cervino-squamosis, intersüüis alternis niveis , fusco- tessellato maculaus, antennis ferrugineis, pedibus nig- ro-piceis, albido-tomentosis et pilosis. Long. 4—5!/, lin.—lat, 15/,—2 lin. Der grosste unter den sibirischen: Die weisse 35) Zeichnung ist oft mehr oder weniger verwischt; die Beine spielen selten ins Röthliche. Einzeln am Irtisch und ım Altaigebirge. Len p. Poligoni Е. Bei Barnaul selten. 12. P. punctellus Sch. Schönherr VI. 2. pag. 357. Oblongo-ovatus, niger, squamulis piliformibus , ci- nereo-albidis dense tectus , rostro mediocri, parum arcuato, thorace longiore, angustiore , lateribus ante medium rotundato-ampliato, subtiliter confertim pun- ctulato, dorso tenuiter canaliculato ; elytris. subüliter punctato-striatis, interstitiis maculis parvis , remous, nigro-fuscis notatis , apicem versus citius angustatis. ( Schh. ). Von der Grosse und Gestalt des P. velutinus. Selten bei Barnaul. 13. P. Rumicis L. * Bei Barnaul u. a. a. Orten häufig. 14. P. scapularis m. Bulletin 1833. VI. pag. 298. ‚ Dense fusco-squamulosus, pallido variegatus, thora- ce lateribus medio dilatato, postice recto ; elytris ob- longo-ovatis, ad medium usque subrecüs , punctato- 356 striatis, striis alternis nigro-tessulatis, macula lunari hu- merali pallida ; antennis ferrugineis. Long. 3 lin.—lat. 1!/, lin. Von der Form des P. variabilis. Einmal bei Salair gefangen. 15. P. suspiciosus Hbst. Var. г. P. pedestris Sch. VI. 2. pag. 372. Bei Barnaul selten. Ob P. Vicie im Huttenbezirke vorkommt ist mir unbekannt. CoNraTUs. Schönherr . führt auch Sibirien als Vaterland des C. splendidulus auf ; hier kam er mir nicht vor. C. caspicus Motschulsky findet sich im der Songarei. PHYLLOBIUS. 1. P. dorsalis m. Sch. Hummel essais IV. pag. 34. Schonherr II. 2. pag. 451. Ledebour l. c. pag. 168. Stirps. I. man. 1. Oblongo-ovatus, niger, squamulis pallide-viridibus, opacis obductus, verüce, thoracis medio, elytris ma- cula lineari, communi apicem non attingente e squa- 357 mulis brunneo-cupreis , antennis tibiisque rufis, his parce viride-squamulatis. ( Schh. ). Long. 2—2!/, lin. —lat. 5/,—1 lin. Der braunliche Streif ist zuweilen verwischt. Selten bei Barnaul, Loktewsk und am lrtisch. 2, D, imoressifrons Sch. Schörherr УП. 1. pag. 19. St. I. m. 1. Oblongo-ovatus, niger, impubis, squamulis rotun- datis, viridi-argenteis, niüdis undique tectus, anten- nis crassioribus, arüculis funiculi magis conicis tarsis- que testaceis fronte leviter impressa , fovea lata ; thorace transverso ; leviter carmato , obsolete rugu- loso-granulato ; elytris subuliter punctato-striatis, api- ce acuminatis ; pedibus breviter dentatis. ( Schh. ). P. tholassino paulo minor. Selten. 3. P. irroratus Sch. Schénherr УП. 1. рае. 37. St. Ihm. 2: Oblongo-ovatus , piceus, squamulis albidis varie- gatus antennis pedibusque pallide testaceis , rostro canaliculato, thorace breviore, minus convexo , late- ribus rotundato, elytris subtüliter punctato-striatis. ( Schh. ). 358 . Statura P. sulcirostris. Bei Barnaul selten. 4. P. ligurinus Sch. Schönherr II. 2. pag. 450. Ledebour l. c. pag. 168. Bei Barnaul haufig. 5. P. oblongus L. Bei Barnaul häufig. 6. P. obovatus Sch. Schönherr II. 2. pag. 445. Bulletin 1833. 17. pag. 299. St. Emel: Niger, viridi-squamosus, elytris latis , oboyatıs , crenato-striatis ; femoribus dentatis, tibus apice, tar- sis et antennis testaceis. ( Schh. ). Long. 2'/, lin,—lat. 4 lin. Ist dem P. thalassinus ahnlich. Bei Barnaul selten, 7. P. Pyri Schh. Alneu F. Bei Barnaul haufig. 959 8. P. suratus Sch. Schónherr П. 2. pag. 463. Bei Barnaul nicht selten. 9. P. thalassinus Sch. Schönherr II. 2. pag. 445. et VII. 1. pag. 18. Ledebour l. c. pag. 169. St. l. m. 1. Oblongo-ovatus, niger, impubis , squamulis rotun- datis viridibus , parum nitidis undique tectus; an- tennis pedibusque piceo-ferrugineis; thorace leviter carinalo , elytris punctato-striatis , apice acuminatis [ое ). Ist dem P. argentatus ähnlich. Ueberall haufig, besonders im kusnezk. Gebirge. 10. P. vespertinus Sch. Pyri L. Bei Loktewsk nicht selten. 11. P. uniformis Sch. Ledebour l. c. pag. 168 P. parvulus Gyll. Bei Barnaul nicht selten. Procnvus. 1. P. deportatus Sch. Schonherr II. 2. pag. 485. VIL 1. pag. 106: 360 Ledebour I. c. pag. 169. P. fasciatatus m. Ovatus, dense fusco-squamosus , antennis pedibus- que fusco-ferrugineis, rostro obsolete sulcato, thora- ce brevi, transverso remote punctato , elytris subti- liter punctato-striatis, seriatim albido-setosis ( Schh. ). Long. 1!/, lin —lat, 57, lin Bei Barnaul selten. 2. P. rufipes Sch ? Schónherr II. 2. pag. 487. et VII. 1. pag. 106. Ledebour l. c. pag. 169. Ebenfalls einzeln. bei Barnanl. TRACHYPHLOCUS. 1. T. scabriculus F. var ? Diesem sehr ähnlich, aber ganz schwarz ; nur die Fussglieder und das Ende der Schienen sind braun- roth. Einmal bei Barnaul gefangen. PERITELUS. 1. P. leucogrammus Germ. Einmal bei Loktewsk gefunden. Pnuorrcopes Sch. 1. P. inauratus Sch. Schónherr УП. 1. pag. 230. » l. pag. 562. Brachyderis inauralus. 361 Ledebour l c. pag. 151. B. leucophaeus Sch. Ueberall haufig; besonders auf Arctium lappa ; bei Salair und im kusnezk. Gebirge. Отювнумсно$. 1. О. brunneus Зет. Bei Barnaul selten. 2. O. concinnus Sch. Schönherr II. 2. pag. 573. VII. 1. pag. 282. Einzeln bei Salair und Loktewsk. 3. O. conspersus Hrbst. Bei Loktewsk einzeln. 4. O. globulipennis Man. Schönherr II. 2. pag. 632. Sto m: 1. Ovatus, niger, parce cinereo-pubescens . antennis pedibusque rufo-piceis ihorace confertim rugoso-pun- ctato ; medio carimato , elytris breviter ovatis evi- denter punctato-striatis, interstitus subrugosis ( Schh. ). Long. 1!/,—15/, lin, —lat. °/,—1'/, lin. Bei Barnaul einzeln. 5. О. globithorax Stev. Schónherr УП. 1. pag. 818. 2 362 Oblongo-ovatus , ferrugineus, dense cinereo-tomen- 10505, antennis pedibusque rufis , rostro obsolete sulcato, medio breviter carinato , thorace confertim granulato, dorso carinulo brevi instructo , lateribus rotundato ; elytris subtiliter punctato-striatis, inlersti- üis parum convexis, subtiliter confertim granulatis. ( Schh. ): Long. 2!/, lin.—lat. 4 lin. Haufig bei Loktewsk. 6. O. grandineus Germ. O. sibiricus olim m. in lit. Germar species pag. 356. Schonherr VII. 1. pag. 380. St Ш. m. 1. Oblongo-ovatus , niger , inaequaliter viridi-aureus, squamosus, antennis pedibusque rufis , rostro tenui- ter obsolete carinato , thorace conferüm granulato , obsolete canaliculato , lateribus modice rotundato ; elytris ovalibus , obsoletius sulcatis , sulcis in fundo granulatis , interstiliis subconvexis , obtuse granu- laus, femoribus breviter obtuse dentatis ( Schh. ). Long. 3!/, lin. —lat. 127, lin. Seme Schuppen haben bald gelblichen, bald grün- lichen, bald kupfrigen Glanz. Er kommt überall einzeln, am haufigsten aber um Salair und im kusnezk. Gebirge auf Waldpflanzen vor. 363 7. О. nigrita F. Ledebour 1. c. pag. 170. О. aeneopunctatus. Bei Loktewsk selten. 8. O. obscurus m. Schönherr U. 2. pag. 605. Bulletin 1841. № 4. pag. 605. St. Ib m.2. Oblongo-ovatus, griseo-pilosus antennis pedibusque piceis, thorace rugoso-punciato, lateribus valde am- pliato , elytris ovatis obsoletissime punctato-striatis , interstitus confertim granulatis ( Schh. ). Long. 2'/,—2?/, lin.—lat. 1 — 1!7, lin. Einzeln bei Loktewsk. 9. O. ovatus. L. Bei Salair háufig. 10. O. perplexus Sch. Schönherr II. 2. pag. 608. Bulletin 1841. № 4. pag. 605. St. II. m4. Ol. juvencus Dejean in lit. » lanuginosus Dej. Catalogue 293. Oblongo-ovatus, niger, cinereo-pubescens, antennis pedibusque rufo-ferrugmeis, thorace conferlim rugu- №. П. 1848. 24 264 loso, elytris leviter punctato-striatis, interstitiis disper- se profunde punctaus ( Schh. ). Long. 21/, lin.—lat. 4 ES Selten bei Loktewsk ; kommt auch m Ostsibirien vOr. 11. О. potitus Man. C. Mannerheim ш lit. Schönherr IL. 2. pag. 606. Ш m. 2: Oblongo-ovatus , niger, capite thoraceque remote punctatis, elytris evidenter punctato-striatis , inter- sutis planis, laevibus. ( Schh. ) Einzeln um Salair ; auch in der kirgisischen Steppe. 12. O. proletarius Sch. Schonherr VII. 1. pag. 385. St. ТТ m. 2: Oblongo-ovatus , niger, subnitidus, parce cinereo- pubescens: antennis pedibusque rufo-piceis , rostro minus crebre punctato, basi carmula brevi, obsoleta instructo, thorace brevi, dorso punctulato , lateribus rotundato, granulato ; elytris parum. profunde pun- ctalo striatis, interstitiis planis, dorsalibus sublaevibus, lateralibus obsolete granulatis ; femoribus breviter acute dentaüs ( Schh. ). Magnitudo O. laevigati. 365 Selten ; ich habe jezt kein Exemplar davon vor mir. 13. O. pullus Sch. Schönherr II. 2. pag. 606. St. If. m. 9. Oblongo-ovatus, niger, cinereo-pubescens, thorace confertim iuberculato ; elytris profunde punctato- striatis, interstitiis minus convexis, sublaevibus femo- ribus clavatis, muticis. ( Schh. ). Ich kann ihn in meiner Sammlung nicht auffinden; ich erhielt zwar von Steven einen taurischen O. pullus sibi, der hat aber rothe Fühler und Beine. 13. О. raucus Е. Selten bei Barnaul. 14. O. unctuosus m. Germar species. pag. 563. Ledebour l. c. pag. 171. Schönherr II. 2. pag. 612. St; EPA am.” 2! Piceus, nitidus , thorace subgloboso, punctato, co- leopteris ovalibus, punctato-striatis, interstitiis seriatim punctatis. ( Germar. ). Long. 2'/, lin.—lat. 4 lin. Eimzeln bei Barnaul. 24° 366 15. O. velutinus Megerle. Bei Loktewsk? Mir ist sein Vorkommen noch zwei- felhaft. Die Exemplare, welche ich besitze , passen alle besser zu Schónherrs Beschreibung von O. glo- bithorax Stev. CnuroEBIUs Sch. Olim Cimbus pistacinus Sch. in lit. TI psittacinus Sch. Schönherr XII. 1. pag. 416, Oblongus , niger , squamulis laete viridi-argenteis tectus setisque brevibus, albidis adspersus; capite rostroque canaliculatis , antennis pedibusque obscure testaceis ; thorace breviori, latiori- confertim pun- ctulato, anterius angustiore ; elytris subtiliter. punctato- striatis , interstitis subplanis, remote punctulatis. ( Schh. ). Long. 15/, lin.—lat. 5/, lin. Bei Loktewsk selten; kommt auch in der kirgisi- schen Steppe vor. Lixus. 1. L. Ascanu Е. Am Irtisch einzeln. 2. Г. Bardane Е. Bei Barnaul häufig. 367 3. Г. bümpressus Sch. EE bcn Ш. 1. pag. 4. Bulletin. 1841. № IV. pag. 606. St. I. m. I. Lineari-elongatus , angustus , nigro piceus , subtus dense, supra parcius pallido-farinosus, thorace oblon- go, distincte punclato, anterius leviter carinato, fo- vea rotunda utrinque impresso, elytris substriato-pun- ciatis, apice longius mucronatis , acutis, dehiscenti- bus. ( Schh. ). Long. 5!/, lin. —lat. 4 lin. Die Grübchen des Halsschilds sind zuweilen un- deutlich. Bei Loktewsk selten. 4. Г. cylindricus F. Oefters bei Loktewsk und am Irtisch. 5. L. desertorum m. Ledebour l. c. pag. 171. Schonherr Ш. 1. pag. 29. Elongatus, niger, pulvere grisescente et flavescente tectus, rostro longo, subtenui, arcuato, remote rugo- so-punctato, thorace breviore, varioloso , utrinque cinereo-lineato, elytris ad basin utrinque biimpressis, striato-punctalis apice parum attenuatis , rectis, sub- acuminatis ( Schh. ). Long. 41/,—5'/, lin.- lat. 1— 117, lin. 268 Oben ist er bald grauer, bald gelblicher, zuweilen ins Röthliche spielend , der Unterleib aber würfel- formig grau und blassgelb bestaubt. In der Steppe bei Loktewsk und am Irtysch und in der kirgisischen Steppe nicht selten. 6. L. elongatus Dahl. Г. fasciculatus m. Schönherr Ш. 1. pag. 80 et VII. 1. pag. 472. Er varurt sehr in der Lànge und Krummung des Russels. Bei Smemogorsk und Loktewsk haufig. L. Eschscholtzit Karelin kommt in der kirgisischen Steppe, aber nicht im Huttenbezirke vor. L. flavescens kommt nach Schonherr bei Sarepta an der Wolga, in Sibirien und Ungarn vor ; mir ist er unbekannt. И. paraplecticus L. Bei Barnaul einzeln. 8. L. suetus Sch. Schónherr VIL 1. pag. 444. Elongatus, niger, pube cinerea obsitus; antennis tarsisque obscure ferrugineis, rostro validiore , sub- recto, non carinato, longitudine fere thoracis, thora- ce subconico, rugoso-punctato , dorso obsoletissimo carinato, utrinque obsolete cinereo-vittato ; elytris striato-punctatis, transversim obsolete rugosis, apice 969 parum dehiscenubus, singulatim obtuse acuminatis, basi obsolete impressis. ( Schh. ). Sehr selten. Ich habe ihn jezt nicht vor mir. 9. L. tristis Sch. Schönherr Ш. 1. pag. 82. Bei Smeinogorsk selten. 10. L. turbatus Gyll. Ueberall häufig. LARINUS. 1. L. Cardui. Bei Smeinogorsk selten. 2. L. Carline Ol. Bei Loktewsk einzeln. 3. L. foveicollis Sch. Schönherr III. pag. 140. Ledebour |. c. pag. 173. №. impressus m. Dej. Breviter ovatus, miger, parce cinereo-tomentosus, rostro mediocri, subarcuato, thorace punctato, foveis tribus magnis impresso ; elytris punctato-striatis, in- tersütis planis, subüliter granulato-punctatis, cinereo- tessellatis. Long. 4 lin.—lat. 45/, lin. Bei Sala und Riddersk auf Arctium lappa. 370 4, L. sturnus Hbst. Oefters bei Salair und Smeinogorsk. Ob L. sibiricus Sch. und L. turbinatus Dej. im hiesigen Hüttenbezirke vorkommen, ist mir nicht be- kannt. RHINOCYLLUS. ‘1. А. latirostris Latr, Selten im Altaigebirge. PISSODES. 1. P. notatus Y. Bei Barnaul und Salair häufig. opponit Ebendaselbst häufig. Macpauinus Germar. Sch, 1. M. angulicollis Sch. Schónherr VII. 2. pag. 144. St. 2. Oblongus, angustus, ater, subopacus, glaber ; an- tennis testaceis, rostro brevi, parum arcuato, thorace angusto, subtiliter confertim punctulato , lateribus in medio angulariter productis ibique granulatis ; elytris elongatis, subcylindricis, tenuiter crenato-striatis , in- terstitns planis, subtilissime coriaceis. ( Schh. ) Long. 45/, lin.—lat. '/, lin 37l Selten bei Barnaul. 2. M. atramentarius СУП. Einzeln bei Salair. | 3. M. carbonarius V. Ehenfalls bei Salair. 4. M. frontalis GyM. Einzeln um Barnaul. 9. M. phlegmaticus СУП. Einzeln um Salaır. 6. M. Pruni L. Nicht selten bei Barnaul. 7. M. stygius СУП. Dei Barnaul. ERIRHINUS. 1. E. acridulus UL. Bei Salair selten. 2. E. aethiops Y. Ebendaselbst selten. 3. E. bimaculatus Е. et var. 6. Bei Barnaul häufig. 312 4. E. costirostris Sch. Häufig um Salair. 9. E. flavipes Panz. Bei Barnaul einzeln. 6. E. palustris Sch. Schónherr Ш. 1. pag. 313. Bulletin 1841. №. 4. pag. 607. St. T. m. 2! Elongatus, nigro-piceus, squamulis densis, cinereis tectus, thorace plaga media nuda, rostro longo, tenui, subpunctato pedibusgue ferrugimeis, tarsis piceis. ( Schh. ). Lone 217, На ав 1 line Einzeln um Barnaul. 7. E. teniatus F. Im Altaigebirge selten. 8. E. Tremule Payk. Bei Smeinogorsk häufig. 9. E. vorax Е. Bei Barnaul einzeln. GRYPIDIUS. l. G. Equiseti V. Einzeln bei Salaır. 373 HypnoNowvs. l. H. Alismatis Marsh, Einzeln um Darnaul. BRACHONYx. 1. B. indigena Hbst. Bei Barnaul selten. ANTHONOMUS. 1. A. druparum L. Ueberall hautig. 2. A. terreus Sch. Schonherr Ш. 1. pag. 346 et VII. 2. pag. 224. Bulletin 1841. № IV. pag. 607. St 1. Oblongo-ovatus , niger, parcius albido-tomentosus, rostro confertim punctulato, a basi ultra medium stri- alo, apice ferrugineo, antennarum basi, elytris pedi- busque rufo-ferrugineis , ihorace confertim subüliter punctato, scutello albo ; elytris mediocre punctato- striatis, sutura nigricante ; femoribus dente brevi, acuto armalıs ( Schh. ). Long. A'/, lin.—]at. !/, lin. Bei Barnaul und im Altaigebirge einzeln. 9. 4. Ulmi Degeer. Bei Barnaul selten. 314 DBALANINUS. 1. B. Brassice Г. salicworus СУП. Selten bei Barnaul. TICHIUS. Е. quinquepunctatus L T. quinquenotatus Mannerheim. Hummel essais IV. pag. 32. Die sibirischen Exemplare sind grósser, breiter und dunkler kupferfarbig , als mein finländisches ; aber nach Schónherr kaum eine eigne Art. Einzeln bei Barnaul. 9. Т. venustus Е. Ebendaselbst, aber seltner. T. trivialis Sch. kommt im Hüttenbezirke nicht vor, sondern am Nor-Saisan. PHILERNUS. 1. P. farinosus m. Schönherr Ш. 1. pag. 430. Ledebour l c. pag. 274. Tychius farinosus m. Oblongus, piceus, undique dense albido-squamosus, antennis pedibusque testaceis , thorace subdepresso ; punctulato, elytris convexis, punctato-striatis. (Schh.). Long. 4 lin.—lat. АМ, lin. 375 Er kommt selten bei Loktewsk auf Pflanzen vor. SIBYNES. 1. S. Viscarie Sch. Er ist oben mehr braunlich, als grunlich weiss, als meine finlandischen Exemplare; sonst aber wohl nicht verschieden. | Selten bei Loktewsk. Puytosius. 1. P. quadrituberculatus Y. Bei Salair selten. ORCHESTES. 1. O. jota Y. Dei Barnaul selten. 2. O. Rusci Hbst. bifasciatus Sahlb. Ebendaselbst. 3. O. signifer Creutz. Ebendaselbst selten. DARIDIUS. 1. B. Artemisie Г. Bei Barnaul hàufig. 376 9. B. sulcatus Sch. Stev. Schönherr III. 2. pag. 673 et VIII. Í. pag. 145. Bei Loktewsk selten. 3. B. T. album L. Dei Barnaul häufig. CiRYPTORHYNCHUS. 1. C. Lapathi L. Bei Barnaul haufig. CoELIODES. 1. L. didymus Е. Bei Barnaul selten. 2. L. fuliginosus Marsh. Selten. 3. L. Geranii Payk. Bei Salair selten. MONONYCHUS. 1. M. Ireos Pall. Schónherr IV. 1. pag. 308. Pallas iun. IL app. pag. 463. Curculio Ireos. Ledebour l. c. pag. 176. Ovatus, subdepressus, niger, supra umbrino subtus niveo-squamosus, antennis ferrugineis, thorace macu- 377 la ante-scutellari, elytrorum fascia media transversa , dentata punctisque apicalibus niveis, pedibus umbri- no et niveo variegalis. Long. 2—3 lin.—lat. 1—1*/, lin. Die Farbe der Oberseite ist bald mehr schwarz, bald kupferbraun mit weiss; die Weissen Endpunkte der Flügeldecken fehlen zuweilen; das lezte Glied des Hinterleibs ist immer oben weiss mit zwei schwar- zen Flecken. Bei Barnaul und Loktewsk auf Irisarten häufig. Bacous. 1. B. inquinamentus Sch. Schönherr Ш. 2. pag. 545. Bulletin 1833. VI. pag. 300. Sir 2. Brevior , niger, dense cinereo-squamulosus , tibiis ferrugineis, thorace unicolore, antice non constricto ; elytris obsolete puncatato-striaus , puncto discoidali albido calloque postico instructis , longiori, atro. ( Schh. ). Long. 1'/, lin.—lat. !/, lin. Dem В. lutulentus sehr àhnlich ; aber das Hald- schild nicht verengt, einfärbig. Einzeln im Altaigebirge. 2. B. lutulentus СУП. Bei Barnaul einzeln. 378 3. B. nodulosus Schh. Bei Loktewsk einzeln. CEUTHORYNCHUS. T. 6; iginitus Germ. Schönherr УП. 2. pag. 167. et IV. 1. pag. 557. C. viridanus Sch. Bulletin 1841. № IV. pag. 603. Selten bei Loktewsk. 2. C. tuberculosus Sch. Schönherr IV. 1. pag. 576. Bulletin 1841. № IV. pag. 603. St. Al m. 9. Niger, capite, rostro altenuato corporeque subtus dense cinereo albido squamosis , thorace pulvinato , antice subtubulato , vittis. dtiabus brunneis notato , elytris punctato-sulcatis ; interstitis omnibus vittis albido-squamosis vix interruptis ornatis. Long. 1!/, lin.—lat. */, lin. Dem C. pubicollis sehr ähnlich, ab:r der Russel kürzer, die Flecken der Flügeldecken weniger unter- brochen und s. w. Bei Salam selten. 3. L. nubilosus Sch. Schónherr IV. 1. pag. 569. 379 Bei Loktewsk selten und einige unbestimmte Arten. RuHINONCUS. 1. В. bruchoides Hbst. Emzeln bei Loktewsk. 2. R. pericarpius F. Bei Barnaul häufig. 3. В. subfasciatus Gyll. Finzeln um Barnaul und eme paar unbestimmte Arten, 'Tarınosus. 1. T. sellatus Е. Bei Loktewsk und Barnaul einzeln. Cionus. 1. C. Gebleri Sch. Schónherr IV. 2. pag. 729 et VIII. 2. pags 119. Brunneus , undique flavescenu-cinereo-tomentosus , rostro, anlennis pedibusque testaceis, elytris obsolete tessellaus , maculis duabus , suturalibus atro-holoseri- ceis simplicibus ( Schh. ). Long. 1°/, lin.— lat. 4 lin. Dem C. thapsus sehr nahe ; aber kleiner, die Flü- N II. 1848, 25 380 geldecken weniger deutlich gefleckt und róthlicher, Russel, Fühler und Beine blasser. Selten bei Barnaul. 2, C. Scrophularie Y. Bei Barnaul selten. SEA À thapsus F. Ueberall häufig. GYMNETRON. 1. 6. Campanule L. Haufig bei Barnaul. 2. G. Graminis Gyll. Um Salair häufig. 3. а. teter Y. Selten bei Riddersk. NANOPHYES. 1. М. Lythri Е. Einzeln bei Barnaul. S PHENOPHORUS. 1. S. abbreviatus Г. Einzeln bei Loktewsk. 381 2. S. piceus Pall. Pallas icones pag. 23. tab. B. fig. 3. Bei Loktewsk ш der Steppe einzeln. CossoNvs. 1. L. cylindricus Dej. Einmal bei Riddersk gefangen. PHLOEOPHAGUS. 1. P. lignarius Mesh, Selten bea Barnaul. XIX. XYLOPHAGA. in dieser Abtheilung möchten schärfere Augen und genauere Untersuchungen auch hier noch manche Entdeckungen machen und die Zahl der westsibiri- schen Arten vermehren können. Doch habe ich ше davon gehórt, dass die Gattungen dieser Arten den Wäldern grossen Schaden thäten ; diesen sind die durch Nachlässigkeit entstandenen Waldbrande und in den Fichtenwäldern der Gebirge die übermässige Feuchtigkeit, durch welche thr Inneres fault, die grós- sten Feinde. Die faulenden Stämme findet man meist mut einer Unzahl von Ameisen besetzt. 95* 382 Hy tastes Erichson. I. М. angustatus Gyl. Bei Barnaul und Salair häufig. 2. H. ater Payk. Ebendaselbst und bei Riddersk häufig. Denprocronus Erichson. 1. M. piniperda L. Um Salair und a. Orten häufig. Eccoprocaster Herbst. 1. E. destructor Ol. Einzeln um Barnaul. BosTrIcHvs. 1. B. acuminatus Pyll. « porographus Eschsch. m ht. Um Barnaul und Salair häufig. 2. B. dispar Helw. Um Salair häufig. | 3. B. Laricis Е. Einzeln um Salair. 383 4. B. lineatus Gyl. Xyloterus Erichs. Bei Salair hàufig. 5. B. suturalis De. Um Barnaul. 6. B. typographus L. Ueberall in Wäldern häufig. 7. В. villosus Е. Einzeln im. kusnezk. Gebirge, und ein paar unbestimmte Arten. ÄPATE. 1. A. elongata Payk. Selten um. Barnaul. Corticarıa Marsham. I. L. erenulata Schüp. Bei Barnaul nicht selten. 2. L. pubescens. Ill. Ebendaselbst. C. cryptophagina et C. truncatella Motsch. kom- men nach Motschulsky auch in Sibirien vor ; ab im Huttenbezirke? 584 LaATHRIDIUS. I. L. angusticollis Schüp. Einzeln um Barnaul. L. filiformis Dej. nach Metschulsky im Westsibiri- en ; ob im Hüttenbezirke? Myceropnacus. 1. Г. atomarius F. Um Barnaul häufig. 2. M. quadripustulatus L. Einzeln um Salam und im kusnezk. Gebirge: 3. M. variabilis Gyl. Um Barnaul häufig. Ruizopuacus. 1. R. parvulus Payk. Einzeln um Barnaul und eine unbestimmte Art. D:roma. 1. D. crenata Е. Selten um Barnaul. BorurIveres Dejean. 1. B. contractus O}. Um Barnaul. 385 © SILVANUS. 1. S. sexdentatus Е. Selten um Barnaul. 9. S. unidentatus F. Ebendaselbst einzeln. Cucusus. 1. L. sibiricus Man. C. Mannerheim in lit. Ledebour 1. c. pag. 179. C. depressus. Niger, capite, thorace toto , elytris pectorisque medio coccineis, capite utrinque lobo abbreviato , thorace lateribus rotundato , denuculato , supra late quadrisulcato. Long. 5—6 lin.—lat. 1!/,— 1!/, lin. Statura C. depressi; supra opacus, subtus ni- tidulus, glaber. Caput magnum, porrectum, subtrian- gulare; ruguloso-punctatum, verlice emarginato, mar- gine ulrinque lobulo parvo, rotundato, producto , fronte inaequali , inter antennas foveis 2 impressis ; mandibulis magnis, incurvis, coccineis , apice piceis, sinistra apice tridentata, dextra bifida; oculis parvis, rotundatis, prominulis. Antennae thoracem parum su- perantes , crass , parce nigro-pubescentes , habitu ut in C. depresso. Collum coartatum , depressum , breve, conferüm punctulatum. Thorace longitudine 386 paulo lauor, apice rude angustatus, arcuatus , lateri- bus late rotundatus , denticulis parvis, acutis 7—8 armatus , margine unicolore V postice subtruncatus ; supra depressus, conferüm ruguloso-punctatus, sulcis 4 laus , nec profundis, duobus medii anticé conflu- entibus, duobus lateralibus obsoletioribus , interstitus subcostatis. Scutellum. rotundatum, punctulatum, medio impressum, coccineum. Elyta thorace latiora et plus quadruplo longiora, basi truncata, lateribus linearia, margine reflexa, apice conjunctim rotundato ; supra depressa, minus conferlim punctata, disco late con- cavo , singulo lineis duabus elevatis , recus, obsoletis disci carinaque laterali, pone basin connivente. Cor- pus subtus confertim punctatum deplanatum , capite, thorace pectorisque medio coccineis ; pedes nigri, confertim punctulau, femoribus clavatis, tarsis piceo- pubescentibus, ultimo rufo. Er ist dem C. depressus verwandt ; unterscheidet sich aber durch engere Statur, langere Flügeldecken, kleineren Kopflappen , an den Seiten runderes Hals- schild , dessen 4 Furchen deutlicher sind, rundes. Schild, üefere Punktur und durch die Farbe. Ош Salair und 1m kusnezk. Gebirge nicht selten. Nach Motschulsky ist es C. hæmatodes Erichson. Naturgeschichte Deutschlands. Den. Mannerheim- schen Namen führt er aber schon seit vielen Jahren. 387 XX. LONGICORNIA. SPONDYLIS. 1. S. buprestoides L. Bei Barnaul und Salair nicht s:lten. TRAGOSOMA. 1. T. depsarium L. Um Salair und im kusnezk. Gebirge einzeln. PRIONUS. oR. prachypterus m. Ledebour |. c. pag. 179. Bulletin 1833. Vl. pag. 301. » 1836. IX. pag. 394. tab. 8. fig. 4. 5. Nigro-brunneus , antennis serratis , thorace trispi- noso , elytris abdomine brevioribus , tarsis subtus glabris. Maris long. 12—13 lin.—lat. 6 lin. femine long. 17—20. lin.—lat. 7 lin. Durch die ganz glatte Unterseite seiner Füsse un- terscheidet er sich von allen verwandten und konnte wohl eine eigene Gattung bilden. Die Grosse der Weibchen varurt sehr; in der kirgisischen Steppe ist er zuweilen grösser und etwas lichter gefirbt , woraus Motschulsky (Bulletin 1845 pag. 90) eine eigene Art. P. hemipterus s. bildet , worin ich ihm 388 nicht beistimmen möchte, denn Grösse und Farbe sind zu unsichere Kennzeichen. Das erste Glied der Fühler ist kürzer, als bei P. coriarius, die übrigen des Männchens viel tiefer gesägt. Im Hüttenbezirke wurde er nur ein einzigesmal am Flusse Uba, nicht weit von seiner Mündung in der kirgisischen Steppe am Flusse Bekun und bei Kar- karali nicht auf Bäumen , sondern auf Wegen , wo man auch verstummelte und todte Exemplare fin- det, wie nach Bunge, in der Mongolei von Cyrto- gnathus paradoxus, dessen Männchen hefüg mit eman- der kämpfen sollen. ANOPLISTES. 1. 4. ephippium Sch. Schönherr synonymia Ш. app. p. 157. Cerambya- ephippium. Entomographia U. pag. 238. tab. 49. № 7. 8. ( nec 5. 6. ). Purpuricenus Elaeagni Stev. Ledebour l. c. pag. 180. Dieser Kafer ist von H. Halodendri blos dadurch verschieden, dass der vergrósserte , rothe Basalfleck bei ihm die ganze Basis einnimmt und sich schief mit dem rothen Rande vereinigt, so dass nur zuwei- len ein schwarzer Punkt am Vorderrande der Schul- ter zurükbleibt. Da sich aber kein anderer Unter- schied vorfindet , die Zeichnung aber auch bei den andern Arten varurt, so bin ich überzeugt, dass er als Abart zu A. Halodendri gezogen werden muss. 389 | Er kommt мег auch an denselben Orten vor, ist aber selten. 2 Halodendri Pall. Pallas itmera II. pag. 724. Icones tab. F. fig. 15. Entomographia II. раз. 238. tab. 49. Ве. 9. Ledebour 1. c. pag. 181. Elongatus, niger, opacus , hirtus , thorace rugoso- punctato , elytris subtilius ruguloso-punctatis , macula basali, triangular margineque rufis. Long. 1°/,—6'/, lin.—lat. 4— 1*7, lin. Am Irüsch und Obj häufig auf Lonicera tatarica, Caraganen und a. Stráuchen ; auch im Altaigebirge. Nach Fischer von Waldheim Sudrussland; meine Exemplare sind alle sibirisch. 3. A. sellatus Stev. Germar species. pag. 498. Cerambyx sellatus. Entomographia II. pag. 238. tab. 49. 3. 4. Purpu- ricenus ephippium. Ledebour l. c. pag. 181. Brevior, niger, opacus, hirtus, thorace confertim elytris remote punctalis, his rufis dorsali basin et apicem non atlıngente nigra. Long. 5—5'/, lin. — lat. 1'/, lin. Zuweilen erstreckt sich der schwarze Rückentleck bis an das Schildchen ; in einem meiner. Exemplare 390 ist auch die Mitte der Basis der Flügeldecken schwarz mit zwei rothen Pünktchen. An denselben Orten und auf denselben Pflanzen, wie der vorige, von dem er, ausser der Farbe, durch die kürzere Gestalt und feinere Punktur sich unter- scheidet. : AROMIA. 1. A. moschata L. var? Ledebour |. c. pag. 181. _ Die hiesige Art unterscheidet sich allerdings von meinen zwei englischen Exemplaren durch schmälere Gestalt, besonders durch schmäleres Halsschild, durch dunklere, mehr ins purpurfarbene spielende Farbe, durch obsoletere Streifen der Flügeldecken und durch den gänzlichen Mangel des Geruchs, auch an leben- den Exemplaren. Da Jedoch diese Zeichen nicht im- mer beständig sind, so wage ich nicht, eine eigene Art daraus zu bilden ; auch Gr. Dejean that es nicht. Nach Motschulskys schriftlicher Versicherung ist es Cerambyx chlorophanus muszi Fischeri, was freilich: mit Fischers Beschreibung und Abbildung ( Entomo- graphia II. pag. 237, tab. 48. fig. 5) gar nicht übe- rein kommt. Sie findet sich einzeln bei Barnaul und Usikame- nogorsk. ÜRIOCEPHALUM. 1. C. rusticum Г. Varurt sehr in der Grösse. Ueberall häufig. 391 ISARTHRON. 1. I. fuscum Е. Einzeln um Barnaul. 2. I. luridum L. Um Smeinogorsk. ASEMUM. 1. À. striatum L. Ueberall häufig. CALLIDIUM. 1. C. dilatatum Payk. Einzeln um Barnaul, Salair, im kusnezk. Gebirge. 9. C. sibiricum m, Bulletin 1833. VI. pag. 302. C. brevicolle m. Elongatum, piceum, hirtum , thorace nitido , con- ferüm punctulato , lateribus medio subangulato et unituberculato , supra biimpresso , elytris granulato- punctatis. Long. 5 lin.—lat. 1!/, lin. Der Name musste geändert werden, da man schon C. brevicolle Schh. Stev. hat. Es wurde ein einzigsmal bei Ustkamenogorsk ge- fangen. 392 3. C. violaceum L. Varürt sehr ш der Grósse und die gróssern Exem- plare sind meist rugóser. Crxrvus. pu adspersus m. Ledebour J. c. pag. 181. = L4 L4 s Dejean Catalogue pag. 356. Thorace globoso, supra niger, testaceo-tomentosus, elytris apice rotundatis, maculis 6 testaceis. Long. 6—8 lin.—lat. 2— 2!7, lin. Der erste lleck der Flügeldecken ist in der Mitte der Basis; der zweite hinter der Schulter ist meist in die Quere verlängert, der dritte und vierte ste- hen neben einander vor der Mitte, der fünfte und sechste hinter derselben schief nach aussen, sind selten vereinigt und bilden dann einen Hacken, der sich gegen das Ende verlängert. Unten ist er schwarz- braun, glänzend, weniger behaart. Er ist dem C. liciatus ähnlich, aber durch Farbe und Zeichnung hinlänglich verschieden und ich bemerkte keine Uebergänge. Sehr selten bei Barnaul und am Irtisch. 2. C. altaicus m. Bulletin 1836. IX. pag. 342. Therace globoso, niger, cinereo-tomentosus, an- 393 tennis pedibusque ferrugineis, elytris margine. antico et laterali testaceo, apice truncatus. Long. 7!/, По. —lat. 2 lin. Er ist von der Statur des C. floralis und beson- dern des C. ibex, aber ausser der Zeichnung durch die hinten abgestuzten Flügeldecken verschieden ; unten ist er glänzend und der Rand der Bauchringe ist gelblich tomentós. i Ich fing ihn ein einzigsmal im Altaigebirge in emer Schlucht des Argutflusses auf Populus lauri- folia. 3. C. capra Germ. Germar species pag. 518. Callidium capra. Ledebour l. c. pag. 182. De la Porte et Gory histoire des coléoptéres. Cly- tus capra. pag. 61. tab. 11. fig. 71. Dejean et Sturm Gatalogues. C. sibiricus Dej. Thorace globoso, ater, antennis, tbus tarsisque fulvis, capite flavo-maculato et fasciato ; elytris fasciis flavis, secunda antrorsum sinuata, ad marginem inter- rupta, apiceque rotundato flavo. Long. 3!/,— 6'7, lin.— lit. 5/,—2 lin. Die erste Binde ist vom Schildchen schief gegen den Rand nach hinten gebogen; die zweite geht hinter ihr von der Nath etwas nach dieser zu gebo- gen bis zur Mitte , ist dann unterbrochen und gibt aussen einen abgetheilten Streif nach vorn ; die drit- 394 te hinter der Mitte ist etwas schief nach hinten ge- krümmt. Zuweilen ist die eine oder die andere ver- wischt. Der Hinterrand der Flügeldecken ist gelb. Häufig, besonders auf Umbellaten , im Juni um Barnaul, Smeinogorsk, im kusnezk. und Altaigebirge. Ay С. capricornus m. Ledebour 1. c. pag. 182. Thorace globoso, niger, albo hirtus, antennis pedi- busque ferrugineis, thorace punctis duobus, elytris puncto, linea antrorsum sinuata alteraque subobliqua, iransversa flavis. Long. 5!/, lin.—lat. 117, lin. Von der Form des C. gazella ; die Vorderbinde ist mehr gekrümmt und erstreckt sich bis fast ans. Schild- chen; die zweiie ist etwas schiefer. Der Unterleib ist schwarzbraun, glanzend und ungefleckt. Am Irtisch sehr selten. 5. C. floralis Е. Die sibirischen Exemplare sind blasser gelb, als meine sudrussischen und die zweite Binde ist an der Nath weniger nach vorn gekrummt. Das Toment ver- einigt zuweilen die vordern Binden oder auch alle, doch ist es dann in den Zwischenräumen dunner , so dass man die Binden deutlich unterscheiden kann. In der Grosse variirt er auch sehr. Die Schenkel sind zuweilen schwarzbraun. Um Barnaul, Smeinogorsk und Loktewsk häufig. 395 6. C. gazella Y. Ueberall häufig. 7. C. gracilipes Fal. Faldermann coleoptera ab Ш. Bungio in montibus altaicis etc. collecta pag. 100. Atro-fuscus ; thorace elongato, gibbo, immaculato ; elytris macula elongata, humerali, litura obliqua scutellum haud attingente, fascia media apiceque albido-pubescentbus , pedibus gracilibus. Long. 4!/,—4!7, lin.—lat. 1— 1!, lin. Dem C. plebejus sehr ähnlich, aber etwas kleiner, die.Deine länger und dünner ; die Vorderbinde vom Schildchen enifernter. Im Altaigebirge. Mir unbekannt. 8. C. hircus m. Hummel essais IV. pag. 54. Ledebour |. c. pag. 183. De la Porte 1. c. pag. 60. tab, 12. fig. 70. Thorace globoso, niger, albido-hirtus, antennis pe- dibusque obscure ferrugineis, thorace striolis duabus elytrisque antice castaneis, postice obscuricribus, li- neis duabus arcuatis albidis. Long. 5!/, lin.—lat. 1!/, lin. Sehr selten um Salair und im Altaigebirge. № II. 1848. 26 | | | | 396 9. C. ibex m. Hummel essais IV. pag. 58. Ledebour l. c. pag. 183. Thorace ruguloso, nigro, antennis pedibusque ob- scure ferrugineis, thorace antice , elytris stria trans- versa humeri, fasciis duabus angulatis disci apiceque flavis. | Long. 6—71/, lin.—lat. 2—2!/, lin. Der Vorderrand des Halsschilds, unten ein Seiten- fleck der Brust und der Endrand der Bauchringe sind gelb, wie bei C. gazella, von welchem ihn Grós- se, Farbe der Beme und Fuhler und die Richtung der Binden unterscheidet ; die vordere zieht sich vom Schildchen an der Nath bis fast zur Mitte, macht dann einen Winkel und geht bis zum Aussen- rande ; die zweite hat dieselbe Richtung von dem Winkel der vordern an der Nath hin und dann et- was schief zum Rande. In emem daurischen Exem- plare ist die vordere ш der Mitte der Flügeldecken unterbrochen und der Naththeil der hintern zum Theile verwischt. Selten im Altaigebirge. 10. C. liciatus L. Haufig um Barnaul, Smeinogorsk u. a. a. Orten. 11. C. massiliensis Е. Einzeln um Riddersk. 397 12. C. ornatus Y. Balen am Irtisch. 13. C. plebcjus F. Ueberall häufig, besonders im kusnezkischen birge. Оввтом. 1. О. ferrugineum Е. Selien bei Smeinogorsk. Necyparis L. 1. М. major L. Einzeln um Barnaul. ACANTHODERES l. A. varius F. Ist überall häufig. ASTYNOMUS. |» A. cedilis L. Ueberall häufig. 2. A. earinulatus Esch. Eschscholtz in lit. Bulletin 1833. VI. pag. 302. Dejean Catalogue pag. 368. 26* 398 Lineari-elongalus, niger, opacus , cinereo-variega- tus, thorace breviter spinoso elylrisque rugoso-pun- ctatis, his basi fasciaque lata nigris ‚ apice subtrun- catis. Long. 5!/,—6 lin.—lat. 15/, lin. Mas. antennis longissimis. Fem. antennis longis. Statura А. ædilis Supra niger, tomento cinereo variegatus. Caput rotundatum , deflexum , punctula- tum, inter antennas profunde , anüce leviter sulca- tum, griseo-pubescens ; labrum transversum ; oculi magni, reniformes, depressi. Antenne longissime, ienues, setos&, articulo primo magno, subclavato, se- cundo brevissimo, toto nigro, ceteris basi ferrugineis, dense cinereo-pubescenübus , apice nigris. Collum rectum, convexum, punctulatum. Thorax transversus, basi apiceque truncatus , medio dilatatus et utrinque dente parvo, acuto armatus , imarginatus ; supra convexus , rugoso-punctatus , niger, medio obolete carinatus, punctis octo, biseriatim dispositis, plerum- que obsoletis , griseo-tomentosis. Scutellum magnum, rolundatum, subülissime punctulatum, nigrum. Elytra thorace latiora et quadruplo longiora, basi truncata, humero prominulo, lateribus linearia e basi ad api- cem usque sensim subangustiora , margine inflexo , apice plus minusve oblique truncata; supra modice convexa, punctis profundis rugulosa , anüce et ultra medium nigra, maculis aliquot cinereis , medio et apice cinerea , maculis punctisque nigris. Corpus subtus nigrum, subtilissime punctulatum , subnitidum, 399 dense cinereo-pubescens , punctis numerosis denu- datis nigris. Pedes nigri, nitiduli , cinereo-pubescen- tes, nigro-punctati ; femoribus basi tenuibus , apice crassis, clavaus, tibiis rectis, apice nigro-pubescenti- bus, tarsis subtus griseo-spongiosis. Er ist wohl dem A. griseus ähnlich, aber durch Grösse, Farbe, stärkere Rugosität und hinten mehr ab- gestuzte Flügeldecken verschieden. Selten bei Salam, Riddersk, im kusnezk. Gebirge ; auch in Ostsibirien. 9. A. griseus Е. Meine sibirischen Exemplare sind kleiner, als mein volhinisches ; sonst aber wohl kaum verschieden. ExocENTRUS. 1. E. balteatus L. Bei Barnaul und Smeinogorsk einzeln. POGONOCHERUS. 1. P. fasciculatus Y. Ueberall häufig. MONOHAMMUS. 1. M. saltuarius Esch. Eschscholtz in lit. Ledebour l. c. pag. 184. Dejean Catalogue pag. 366. 400 Convexus, lineari-elongatus, niger, opacus, thorace subtiliter ruguloso , vix constricto , elytris tomento albido variegatis , antice rugoso-postce remote et » subüliter punctatis. Long. 5—8 lin.—lat. 19/,—2'/, lin. Statura М. sutoris. Caput rotundatum, deflexum , punctulatum , inter antennas profunde antice leviter sulcatum, albido-tomentosum, fronte deplanata, labro iruncato, rufo-ciliato; oculis magnis , depressis, pone antennas excisis, nigro-cupreis. Antenne longe ( ma- ri longiores , ac in femina), nigro-piceæ , saepius basi cinereo-tomentosæ, articulo primo crassiore, se- cundo brevissimo. Collum cylindricum , parce pun- ctulatum, albido-tomentosum. Thorax ( absque spina) longitudine vix latior , antice posticeque truncatus , lateribus medio in dentem validum, acutum dilatatus, rectus, imarginatus; supra convexus, antice et posti- ‚се transversim impressus , subtilissime transversim strigosus, niger, maculis quatuor et linea laterali ob- soletis albido-tomentosis. Scutellum magnum , rotun- datum , dense albido-tomentosum , linea media 1m- pressa, nuda, nigra. Elytra thorace latiora et quadru- plo longiora, basi truncata, humero prominulo, acu- to, lateribus linearia, margine inflexo, postice parum angustata , apice communiter late rotundata ; supra convexa, inæqualia, basi transversim rugoso-punctata, ad medium et postice remote subtiliter punctata et griseo pubescentia, maculis multis , nebulosis angulatis pallido-tomentosis, hinc inde nigro-punctatis lineisque tribus disci valde obsoletis. &orpus subtilis- 401 sime confertim punctalum , nigrum, nitidulum , fasci- culatim pallido-tomentosus. Pedes longiusculi ( maris elongati ), lineares, recti, nigri, pallido-pubescentes ; ириз rectis, intermedius extus tuberculo parvo arma- tis, tarsis griseo-spongiosis. Er ist dem M. sutor verwandt, aber durch die Farbe, das weniger eingedrückte Halsschild und die femere Punktur der Flugeldecken verschieden ; von M. maculatus Ziegl. unterscheidet er sich durch ge- ringere Grósse und femere Punktur. 9. M. sartor Е. Ueberall in waldigen Gegenden häufig. 3. M. sutor L. Ebenso. PAGHYSTOLA. l. P. textor. Ebenda sehr häufig. Mesosa. 1. M. myops Dalm. Schönherr synonymia Ш. app. pag. 168. Ledebourl. с. раз. 185. Einzeln bei Barnaul, Riddersk, Salam und im kus- nezk. Gebirge. Die gelben Flecken der Flügeldecken sind bald dichter bald einzelner. 402. DorcaDIon. 1. D. carinatum F. Fabricius systema eleutheraterum Il. pag. 300. Pallas icones tab. F. fig. 9. Ledebour I. c. pag. 185. Breve , ferrugmeum vel castaneum , thorace ru- goso-punctato , elytris lateribus subcarinatis , albo- lineatis. Long. 5!/,—7!/, lin. —lat. 2—3 lin. Variat singulo elytro strus duabus, tribus vel qua- tuor albis. Die leztern Abarten sind selten. Es findet sich haufig auf Wegen von Barnaul bis Semipalatinsk, am Gebirgsdorfe Uimonsk und an der Buchtarma an der chinesischen Granze. 2. D. Glyzyrrhize Pall ? Pallas icones tab. F. fig. 1. Entomographia П. pag. 239. tab. 50. ho № Bulletin 1833. VI. pag. 808. Pallas fand es zwischen Semipalatinsk und Ustka- menogorsk, ich erhielt es nie aus dieser Gegend, sondern aus Südrussland. Ein sehr ähnliches, D. Pallası Eschscholtz in ht. trift sich häufig am obern Irtisch und am Nor-Saisan, aber nicht im Huttenbe- zirke. Sem Hals und Kopf sind dicker , glanzender und tomentös, Schenkel und Füsse schwarz. 403 3. D. politum Bóber. Bober in lit. Entomographia II. pag. 239. tab. 50. fig. 3. 4. Dalman analecta entomologica, pag. 68. Ledebour |. c. pag. 185. Nigrum, nitidum, thorace strüs tribus albis, elytris oblongo-ovatis, sutura deplanata et singulo strüs dua- bus margmeque albo-tomentosis, carinis tribus nig- ris, niüdis; tibus ferrugineis. Long. 7!/,—9!/, lin.—lat. 2'/,—37/, lin. Die Weibchen sind breiter, als die Mannchen. Haufig um Smeinogorsk, Loktewsk und Ustkameno- gorsk. ANAESTHETIS. 1. A. testacea F. Bei Loktewsk selten. SAPERDA. 1. S. carcharias L. Die Farbe der Behaarung ist bei den sibirischen Exemplaren mehr aschgrau, als gelblich. Bei Barnaul und Smeinogorsk einzeln. 2. S. decempunctata m. Man. Ledebour l. c. pag. 186. Igr Inereo-tomentosa , : Is nigr Nigra , opaca , cinereo-tomentosa , anlennis nigro 404 annulaüs, thorace striola punctisque octo; elytris singulo punctis quinque lineisque duabus lateralibus, recüs nigris. Long. 5!/,—7 lin.—lat. 2—25/, lin. Sie ist der S. Seydli sehr nahe und von dersel- ben Form; aber die Punkte ihrer Flügeldecken ha- ben keinen blassern Ring, wie bei Jener, der dritte ist etwas entfernter, nicht nàher an der Nath, wie der zweite, der vierte lànglich, nicht transversal, der fünfte steht näher an der Nath, als die übrigen , zu- weilen ist er verwischt , ап der Seite erstreckt sich ein gerader , schwarzer Streif von der Schulter bis nahe an das Ende der Flügeldecken und eim ande- rer, weniger deutlicher unter jenem fängt hinter der Schulter an und zieht sich bis zum Ende ; beide sind aber auch zuweilen verkürzt. Ihre Farbe ist gewohn- lich nicht so lebhaft, als die der S. Seydli und ich fand keine Uebergänge. Selten im Altaigebirge, bei Riddersk und in Ost- sibirien am Baikal. o. ©. interrupta m. Hummel essais IV, pag. 52. Ledebour l. c. pag. 187. Nigra, pallide tomentosa, capite puncto , thorace punctis 6 elytrisque vitta laterali interrupta denu- datis, nigris. Long. 4!/, lin.—lat. 1'/, lin. Sie ist doppelt kleiner und feiner punkurt, als S. 405 scularis , der sie übrigens verwandt ist; die Fühler sind schwarz , nach aussen lichtgrau behaart; die Farbe des Toments ist licht —aschgrau oder blassgelb, der schwarze Streif der Flügeldecken erstreckt sich von der Schulter bis gegen das Ende hin, ist aber hinter der Mitte zweimal unterbrochen, so dass man in der Diagnose auch sagen könnte vitta antica ma- culisque duabus lateralibus, longitudinaliter dispositis nigris. Ich erhielt nur wenige Exemplare aus dem kus- nezkischen Gebirge vor 16 Jahren vom Fl. Kara-Tschu- misch und seitdem wurde sie nicht wieder gefunden. 4. S. populnea L. Ist überall auf Pappeln nicht selten. Hr sealarıs №. In Sibirien ist die Farbe ihres Toments immer licht- aschgrau, niemals gelblich. Nicht selten um Barnaul, im kusnezk. Gebirge und a. a. Orten. 6. S. Seydlü Fröl. Hat ebenfalls bald lichtgraue , bald gelbliche Be- haarung. Bei Smeinogorsk und am Irtisch einzeln. 7. S. sulphurata m. Hummel essais IV. pag. 52. Ledebour l. c. pag. 188. Dejean. Catologue pag. OR 406 Nigra , nitidula, thorace stris duabus elytrisque maculis quatuor longitudinaliter dispositis. sulphureo- tomentosis, pedibus luteis. Long. 3'/, lin.—lat. !/, lin. Das Schildchen, die Unterseite, zuweilen auch der Kopf sind schwefelgelb tomentós; zuweilen fehlen zwei oder drei vordere Flecken der Flügeldecken. Sehr selten bei Smeinogorsk, Barnaul und Lok- tewsk. ANAETIA. то. praeusta. Bei Barnaul nicht selten. ÜBERFA. 1. ©. cincta Fisch. Fischer in lit. An О. xanthocephala Dej.? Catal. pag. 377. Lutea, hirta, thorace, pectore, abdominis medio elytrisque cinereo-tomentosis, his profunde punctato- striatis, apice rotundaus. Von der Grósse der O. erythrocephala. Einmal bei Loktewsk реа, kommt auch an der Wolga vor. 2. О. depressa m. Dej. Hummel essais IV. pag. 51. Ledebour l. c. pag. 187. Dejean Catalogue pag. 377. 407 Lutea, capite, striolis tribus thoracis, pectore, ve- slicis medio elytrorumque margine nigris, his depres- sis, apice truncatis, disco cinereo maculaque scutella- ri flava. Long. 6--7 lin.—lat. 1*7, lin. Die Basis des Halsschilds ist meist schwarz und der gelbe Nathfleck der Flugeldecken verlängert sich zuweilen in einen gelben Streifen. Sie ist der O. pu- pilata nahe verwandt, allem tiefer punktirt , durch schwarze Brust, kürzeres Halsschild und abgestuztes, nicht ausgeschnittenes Ende der Flügeldecken ver- schieden. Selten bei Salair und Smeinogorsk. 3. О. luteicollis m. Dej. Bulletm 1833. VI. pag. 303. Dejean Catalogue pag. 377. Lineari-elongata, lutea, hirta ; antennis nigris ; tho- race abbreviato basi apiceque , elytris depressis , punctatis, rotundatis, pectore abdominisque medio cinereis. Long. 5!/, lin.—]lat. 4 lin. Der O. cincta. und O. erythrocephala verwandt, aber durch die Farbe und das breitere , kürzere Halsschild verschieden ; es ist hier ein ähnliches Ver- hältniss, wie bei О. depressa und pupillata. Selien bei Loktewsk. 408 4. O. oculata L. Dei Smemogorsk häufig. 5. O. pupillata Schönh. Ledebour |. c. pag. 187. О. altaica. _ Varürt ebenfalls mit gelbem Längenstreife der Flugeldecken. Selten bei Smeinogorsk. PHYTOECIA. т. В. affinis Panz. Um Smeinogorsk selten. 2. Р. Cylındrıca 1. Nicht selten bei Barnaul. DLR. Иа 19. Haufig um Salair und Smeinogorsk. 4. P. punctum Ziegl. Haufig bei Barnaul auf Artemisien. 9. P. sibirica m. De]. Bulletin 1833. VI. pag. 304. Dejean Catalogue pag. 378. Cylindrica, subtilissime punctata, nigra, dense ci- nereo-pubescens , thoracis linea media scutelloque 400 albis, elytris apice truncatis ; femoribus, tibiis anticis anoque luteis. Long. 4 lin.—lat. ?/, lin. Der P. cylindrica ähnlich, aber viel feiner punktirt und anders gefärbt. Einzeln bei Loktewsk. 6. P. pubescens F. Finzeln um Barnaul. AGAPANTHIA. 1. A. angusticollis Schonh. Um Barnaul, im kusnezk. Gebirge häufig. 2. A. Cardui Germ. Bei Smemogorsk und im kuznezk. Gebirge einzeln. 3. 4. Cynare F. Bei Loktewsk selten. 4. A. leucaspis Stev. Schönherr synonymia Ш. app. pag. 184. Ledebour l. c. pag. 187. Bei Loktewsk und am Irtisch einzeln. 5. A. smaragdina m. Findet sich öfters, um Barnaul. 410 6. A. trivittata m. Ledebour l. c. pag. 188. Nigra , æqualiter cinereo-tomentosa , antennis , cinereo-nigro-annulatis ; thorace coriaceo, subcylin- drico , nigro, stris tribus, scutello vittaque laterali pectoris pallidis , elytris subtiliter punctatis , postice subangustioribus. Long. 9!/, lin. —lat. 447, lin. Sie ist der А. Cardui wohl ähnlich, aber die fei- nere Punktur, die hinten mehr verengerten Flügel- decken, der gelbliche Streif an der Brust unterschei- den sie von ihr und ähnlichen. Sie ist selten um Salair und Loktewsk. Ruacıvm. 1. А. mordax Е. Hier das seltenste von allen. Bei Barnaul. 2. R. indagator L. Häufig um Salair, im kusnezk. Gebirge. 3. В. inquisitor T. Im kusnezk. Gebirge kommt eine Abart davon vor, bei welcher der hintere Theil der Flügeldecken von der schwarzen Querbinde an ganz gelb ist. Ebendaselbst häufig. 411 PacnHYTA. l. P. angusticollis Fisch. Fischer v. Waldheim in lit. Bulleun 1833. VI. pag. 304. Nigra, opaca , dense viridi-pubescens thorace an- gustato, subconico, medio leviter canaliculato, elytris latis, linearibus, apice truncatis. Long. 3 lin.—lat. 4 lin. Caput deflexum , deplanatum , vertice lateribus rotundato, ante oculos quadratum , subülissime pun- ctulatum, vertice medio carinulato, fronte canalicula- ta, latro brevi, transverso, nigro. Oculi magni , ,por- rect, rolundati, brunnei. Antennæ tenues, lineares , nigre, parum pubescentes. Thorax capite cum oculis vix latior, latitudine longior, subconicus, antice trun- catus, ante basi et apicem subconstrictus , medio parum dilatatus, basis bismuatus et subreflexus; supra parum convexus , profunde punctatus , linea media levi, haud tuberculatus. Scutellum magnum , triangu- lare , pubescens. Elytra thorace duplo latiora et quadruplo longiora, basi truncata, humero porrecto , parum elevato, lateribus pone humerum subsinuata , medio recta, ultra medium subangustiora , margine elevato , antice inflexo, apice truncata ; supra parum convexa , dense pallide virescenti-pubescentia , con- fertim subtiliter punctata corpus subnitidulum, subti- lissime punctalum, minus dense pubescens. Pedes N II. 1848. 2 412 long, graciles, recu, nitidali, parce pubescentes, fe- moribus subcompressis, tarsis griseo-spongiosis. Der P. smaragdula ähnlich; aber durch den ge- ringern Glanz und das engere, weniger erhabene Halsschild leicht zu unterscheiden. Sie wurde zuerst im sajanischen Gebirge Ostsibi- riens, dann aber auch einzeln im kusnezkischen ge- funden. 2. P. borealis GyM. Gyllenhal insecta suecica IV. pag. 36. Sie varürt hier öfters ; die gelbliche Zeichnung der Flugeldecken ist bald breiter, bald sehr schmal; in andern fehlt die gelbliche Basalbinde ganz; seltner sind die Flügeldecken rôthlichgelb , mit einem run- den, schwarzen Fleck in der Mite , einem andern grössern, viereckigen hinter derselben und einer et- was dunklern Schattirung am Ende. 3. P. collaris L. Einzeln um Smeinogorsk. 4. P. interrogationis L. Gyllenhal l. c. pag. 34. Kommt mit den von Gyllenhall angegebenen vielen Abarten, ja mil einer ganz schwarzen, besonders in waldigen Gegenden, sehr haufig vor. Um Salair und im kusnezk. Gebirge ist sie einer der gemeinsten Kä- fer; die schwarzen Abarten sind mehr dem altai- schen Hochgebirge eigen. 413 bz P. Чатеа. №. Der hintere schwarze Fleck der Flügeldecken fehlt zuweilen. Selten am Korgon, im kusnezk. Gebirge. 6. P. longipes m. Dej. - Nouveaux Mémoires de Moscou. П. раз 67. Bulletin 1833. VI. раз. 305. Dejean Catologue pag. 380. Nigra, opaca, thorace confertissime punctato, late- ribus rotundato, dilatato ; elytris convexis, granuloso punctalis, fascus tribus medio interrupüs , testaceis ; pedibus elongatis. Long. 4—5!/, lin.—lat. 41,,—2!/, lin. Durch ihre langen Beine unterscheidet sie sich besonders von den àhnlichen Arten ; bei den Mànn- chen gehen die hintern Schenkel weit über das Ende des Unterleibs ; bei den Weibchen sind sie etwas kürzer und der Leib dicker. 7. P. marginata Е. Ausser den von Gyllenhall genannten Abarten fin- det man hier nicht selten eine, die, ausser den roth- gelblichen Flügeldecken, auch solche Schienen hat. Im Altai und kusnezk. Gebirge nicht selten. 8. P. quadrimaculata L. Zuweilen fehlt der vordere Fleck der Flügeldec- ken. Ueberall auf Waldblumen häufig. 2° 414 9. P. sexmaculata Е. De]. P. erratica Schonh. Die hiesigen Exemplare sind kleiner , als mein östreichisches. Ich besitze ein Paar hiesige Exemplare , die nur einen schwarzen Achselstreif, eine in der Mitte un- terbrochene Mittelbinde und schwarzes Ende der Flügeldecken haben, aber doch wohl nur Abart der P. sexmaculata sind. Bei Barnaul häufig. 10. P. smaragdula F. Bei Barnaul und besonders im kusnezk. Gebirge nicht selten. 11. P. spadicea Payk. Selten im Altaigebirge. 12. P. strigilata F. Varurt mit hellerer und dunklerer Farbe der Flu- geldecken. Ueberall hàufig. 13. P. trifasciata De]. P. sexmaculata Schonh. Die gelblichen Binden der Flugeldecken sind bald enger, bald breiter ; zuweilen vereinigt sich die erste mit der zweiten, so dass zwischen ihnen nur einge schwarze Striche übrig bleiben. 415 Bei Riddersk, Salair und im kusnezk. häufig. 14. P. variabilis m. Memoires de Moscou. V. pag. 320. Ledebour ]. c. pag. 191. Germar species pag. 590. L. constricta. Gebirge Thorace acute tuberculato, constricto, nigro , opa- co, antennis crassiusculis, elytris vix pubescentibus, nigris vel nigro-pallido-variegatis, vel rufo-testaceis. Long. 5—7'/, lin.—lat. 41?/,—3 lin. Var. a. tota nigra. » b. nigra, antennis pedibusque rufo-testaceis. » c. nigra, elytrorum margine rufo-testaceo. » d. nigra, elytrorum margine, antennis , pedi- bus abdomineque rufo-testaceis. » ©. nigra, elytris maculis aliquot pallidis, an- tennis pedibusque rufis aut nigris. » f nigra, elytris fascia interrupta , obliqua, antica, altera arcuata et angulata medii, maculam nigram includente , tertiaque postica, transversa, sinuata pallidis. » g. eadem, fasciis plus minusve confluentibus. » |. eadem, fascus plus minusve interrupts. » 1. elytris pallidis, sutura, apice maculisque nigris. » К. elytris pallidis vel rufo-testaceis, signaturis obsoletis nigris, fuscis vel rufuscentibus, antennis pedibusque nigris vel rufo-te- stacels. 416 Var. l eadem, elytris totis rufo-testaceis. Sie ist der P. interrogationis sehr nahe und die ganz schwarzen Exemplare beider sind nicht leicht von einander zu unterscheiden. P. variabilis ist zwar meist grósser und vorn breiter, aber nicht immer , die beständigsten Kennzeichen sind, dass ihre Fühler dicker und ihre Flügeldecken ınbehaart sind. Hau- fig auf waldigen Bergen und Thälern ; auch um Bar- naul ; am häufigsten aber um Salair und im kusnezk. Gebirge, auf Rasen, Umbellaten und a. Blumen, wie P. interrogationis ; gewóhnlich schon im Mai, früher, als andere Lepturoiden. - | 15. P. virginea L. Kommt im Huttenbezirke fast stets mit dunkelm rothem Halsschilde yor. Bei Salair, Riddersk und im kusnezk. Gebirge nicht selten. ÜEDECNEMA. 1. O. dubia F. Fabrieius eleuth: II. pag. 364. Leptura dubia. Mémoires d. M. V. pag. 321. Nigra, elytris flavo-testaceis, punctis anticis; obli- que dispositus tribus , quarto medi, quinto apicali nigris. Mas : femoribus posticis incrassatis ubiisque valde incurvis, elytris medio angustatis. Fem: pedibus simplicibus , recüs, elytris linea- ribus. Long. 6-7 lin.—lat. 2—2!7, lin. 417 Die Farbe der Flügeldecken ist bald lichter , bald dunkler gelb und die mitilern und hintern Punkte sind zuweilen vergrössert. Im Juli und Juni, wie alle Lepturen auf Blumen, um Riddersk, im kusnezk. Gebirge ; selten um Bar- naul. Nach Fischer von Waldheim kommt sie zuwei- len auch um Moskau vor. STRANGALIA. 1. St. arcuata Helwig. St. annularıs F. Die Weibchen haben zuweilen ganz gelbrothe Fühler und Schienen oder Beine. Ihre Zeichnung ist sehr bestandig. Um Barnaul und a. a. Orten nicht selten ; häufig im kusnezk. Gebirge. 9. St. attenuata L. Ebendaselbst häufig. STENURA. | 1. St. atra Y. Bei Sala, Riddersk, im kusnezk. Gebirge häufig. 2. St. bifasciata Müll. St. cruciata Ol. Um Barnaul haufig. 418 3. St. 12 guttata Е. Mémoires de M. У. pag. 322. Fabricius eleuth. II. pag. 363. Thorace obconico, nigra, elytris postice angustiori- - bus, apice leviter emarginatis, punctis. quatuor sutu- ralibus, duobus marginalibus albis. Pons 51%, hn lat. 11,197, Im. Der erste Punkt ist schief; der vierte und fünfte fliessen zuweilen zusammen, der lezte ıst transversal und bildet öfters eine verkürzte, an der Nath unter- brochene Binde. Selten fehlen die Randpunkte. In den Thälern der Vorberge des Altai und des kusnezk. Gebirgs häufig. 4. St. melanura L. Ueberall sehr häufig. 5. St. nigripes de Geer. Sie varırt in Sibirien häufig mit rothen Flügel- decken. Ueberall sehr häufig. 7. St. thoracica F. Gyllenhal insecta suecica IV. pag. 2. Kommt mit ihrer Abart mit rothen Flügeldecken und einer andern mit 4 rothen Basalgliedern der Fühler und mit rothen Beinen selten um Barnaul, im Altai und kusnezk. Gebirge vor. Die Abart ist sehr 419 selten, wahrscheinlich das Mànnchen und ich nannte sie früher L. altaica ( Ledebour 1. c. pag. 191). LEPTURA. l. L. cincta F. Gyllenhal l. c. IV. pag. 19. Ausser den von Gyllenhal angegebenen Abarten fin- det man hier noch eine mit einem breiten, schwar- zen Querstreife der Flugeldecken, der zwei braunliche Längsflecken auf ihr bildet und eine andere mit schwar- zen Flügeldecken und einem mehr oder weniger grós- sern bräunlichen Längsfleck derselben. Die Weib- chen haben meist rothe Flugeldecken. Sie ist häufig im den waldigen Thälern des Altai und kusnezk. Gebirgs. 2. Г. extensa m. De]. Bulletin 1841. № IV. pag. 613. Dejean Catalogue pag. 382. Nigra, opaca , cinereo-pubescens , thorace medio late sulcato , anüce vix constricto , elytris val- de elongatis , granulato-punctatis , apice obsolete truncatis. Long. 5—6!/, lin.—lat. 1!/,—1?/, lin. Sie ist der L. sanguinosa verwandt, aber ganz schwarz, stärker behaart, noch mehr verlängert, das Halsschild an den Seiten weniger erweitert, vorn weniger verengt, die Flügeldecken mehr granulirt punktirt. 420 Selten im Altai, haufiger in den kusnezk. Gebirgs- thälern, besonders am Fl. Ters. 3. L. livida F. Bei Barnaul und überall hàufig. ZU E quadrivittata m. Ledebour |. с. pag. 193. Nigra, elytris elongatis, concoloribns , vits dua- bus disci testaceis, pedibus rufis. Long. 4 lin.— lat. doe lune Im Altaigebirge wurde sie ein einzigsmal von Le- debour gefunden; ein anderes Exemplar erhielt ich vom Baikal. 5. L. Вепагай m. Nigra , griseo-pubescens , elytris sublinearibus , apice acute truncaüs , nitidulis , supra subconvexis , ruguloso-punctatis. Long. 31/,—4 lin. — lat. 1—1'/, lin. Caput magnum, rotundatum , deplanatum , confer- tim punctatum, nigrum, opacum, аще antennas trans- versnn impressum, griseo-pubescens ; labro transver- so, truncato, nitidulo; oculi magni, reniformes , nigri. Collum constrictum , confertim punctatum , pilosum. Antenne tenues , lineares , dimidium cor- poris superantes, parum pubescentes , arüculis inter- mediis elongaus. Thorax capite cum oculis subangus- 421 tior, opacus, pilosus, apice truncatus , anti-et postice subconstricius , lateribus parum dilatatus, basi leviter bisinuatus ; supra convexus , confertim ruguloso-pun- ctatus , antice et postice modice reflexus. Scutellum triangulare , subtiliter punctatum Elytra basi thorace multo latiora, truncata, illo plus triplo longiora , hu- mero prominulo , lateribus linearia , margine inflexa, postice parum angusiata , acute truncata , nec emar- сша; supra convexiuscula, pone humerum im- pressa, nitidula, confertim ruguloso-punctata. Corpus subtus nitidum, subuülissime ruguloso-punctatum , par- ce griseo-pubescens. Pedes elongati, tenues, parce pubescentes , femoribus subcompressis , tibus rectis , tarsis griseo-spongiosis. Sie ist der L. cincta var. nigra sehr ähnlich, aber mir scheint, durch die breitern, hinten nicht ausge- randeten, starker punkurten, konvexern und glanzen- deren Flügeldecken wesentlich von ihr verschieden. Graf Mannerheim ist derselben Ansicht, meint aber, ob die schwarze Abart der L. cincta nicht hieher zu ziehen sei. Man hat aber, nach Gyllenhal , auch schwarze Weibchen von dieser. Unter den 4 Exem- plaren, die ich jezt von L. Renardu vor mir habe, glaube ich, der langern Fühler , der etwas engern Gestalt und des mehr gekrummten, dünnern Hinter- leibs wegen em Männchen zu besitzen, das aber in der Form der Flügeldecken ganz mit den übrigen uberemkommt. Selten im kusnezk. Gebirge. Ich zierte sie mit dem Namen unsers hochverdien- 422 ten und sehr gefalligen Sekretairs der moskauischen naturforschen den Gesellschaft. 6. L. rufiventris m. Dej. Ledebour l. c. pag. 193 L. rufiventris. Bulletin 1841. № IV. pag. 614. L. macula- la m. Dejean Catalogue pag. 382. Nigra, nitidula, thorace granulato, antice et postice constricto , elytris macula basali , fascia extrorsum sinuata medi punctoque apicis , tibus tarsisque te- staceis. Mas : abdomine rufo. Var. b. macula baseos cum fascia confluente. Fem: major et lator, abdomine nigro, elytris li- neis duabus vel tribus obsoletis, elevatis. Var. b. maculis tribus oblique dispositis loco fas- ciae medii. ; Long. 4—6'/, lin.—lat. 1!/,—2 lin. Sie ist feiner punkürt, als L. guttata. Ich trennte früher beide, da sie aber, ausser der Farbe , ganz übereinkommen , die mit rothem Unterleibe alle Männchen, mit schwarzen Weibchen sind, eins der Jeztern auch die Zeichnung der Flügeldecken der Männchen hat, sie auch an denselben Orten vor- kommen, so glaube ich, sie vereinigen zu müssen. Gr. Mannerheim stimmt auch damit überein. Selten bei Riddersk und im kusnezk. Gebirge. i 423 7. `В. Mtestacea №. Ueberall hinfiz. 8. Г. sanguinosa Gyll. Long. 4!/, — 6 lin. —lat. 1—4?/, lin. Einzeln bei Riddersk ; häufiger im kusnezk. Ge- birge. 9. Г. earücornis Dalm. Schónherr synonymia Ш. pag. 482. Ledebour 1. c. pag. 194. Sie hat meist rothe, zuweilen röthliche gelbe Flu- geldecken. 10. L. virens. L. Ini Gebirge häufig ; seltner um Barnaul. L. erythropus m. ( Bulletin 1841. N°1V. pag. 612) fubre ich hier nicht an, denn ich finde es zu gewagt, auf em einziges Exemplar, das leicht Abweichungen und Uebergänge haben könnte, eine eben nicht aus- gezeichnete Lepture als neue Art aufzustellen. GRAMMOPTERA. 1. С. holosericea Е. Pachyta analis et hirta m. Ledebour l. с. pag. 189. et 190. Selten bei Riddersk. 9. G. levis Е. Im kusnezk. Gebirge nicht selten. {Fort setaung folgt.) GRUNDRISS | FUR EINE GESCHICHTE DER MALAROZOOGRAPHIE RUSSLANDS vows Dr. A. Tu. v. Mınvenoorrr. Die mir von memem Freunde Schrenk mit der Bestimmung fur das Bulletin der Gesellschaft zuge- sandte « Uebersicht der Land- und Süsswasser Mol- lusken Livlands,» gab mir in einer der lezten Sitzungen unserer Academie der Wissenschaften Ver- anlassung, einer Anzeige der Sammlung livländischer Konchylien, welche Schrenk dem zoologischen Mu- seum der Academie dargebracht hatte, auch eme Er- wahnung der obengenannten Abhandlung folgen zu lassen. Diese Gelegenheitsursache hatte mich wiede- rum ihrerseits bewogen , aus dem bei mir vorräthi- 425 gen Materiale, einen Grundriss für eme Geschichte der Malakozoographie Russlands zusammenzustellen. Leztere Arbeit hatte ich ursprünglich fur die Schrif- ten unserer Academie bestimmt; als aber im Verfol- ge des Gegenstandes sich deutlicher und deutlicher herausstellte , welchen hervorragenden Einfluss die Moskauer Gesellschaft der Naturforscher , auf den Fortschritt unserer Kenntniss па Gebiete der Mala- kozoographie Russlands ausgeübt, stellte sich in mir der lebhafte Wunsch ein, diese kleine Arbeit, als ein der Gesellschaft zukommendes Denkmal, den Schrif- . ten derselben zu Gebote zu stellen. Es wurde da- durch gleichzeitig auch im räumlicher Hinsicht die vorliegende Arbeit, ihrer Gelegenheitsursache , der Schrenk’schen Abhandlung, nahe gerückt. Es sei mir nunmehr erlaubt an die Sache selbst zu gehen, ohne wesentlich an der Form zu modeln, wie diese den Schriften der Academie ursprünglich von mir angepasst worden war. Während einer flüchtigen Anwesenheit in Dorpat ward mir die freudige Ueberraschung zu Theil da- selbst eme, aller Wabrscheinlichkeitsrechnung nach beinahe vollständige Sammlung livländischer Land- und Süsswasser-Mollusken vorzufinden. Diesen beachtenswerthen Beitrag zur Vervollstan- digung eines vorzugsweise vernachlassigten Gebietes unserer vaterlindischen Fauna, verdankt die Wissen- schaft dem unermüdlich regen Kifer unseres ausge- zeichneten wissenschaftlichen Reisenden A. Schrenk. Während der Bearbeitung der Mollusken meiner 426 sibirischen Reise ( welche mich zu der Herausgabe meiner «Beiträge zu emer Malakozoologia rossica » veranlasst haben) stiess ich von Tag zu Tag auf grós- sere Verzögerungen. In Folge des, nicht selten gänz- lichen, Mangels an Vorarbeiten war die Erkenntniss des Bedürfnisses solcher, in dem Grade zu meiner dringenden Ueberzeugung geworden, dass ich es für meine Pflicht halten musste, Schrenk im Namen der Wissenschaft um eine Veröffentlichung seiner Beo- bachtungen angelegentlich zu ersuchen. In Folge des- sen selzte mich die schon erwähnte Sendung Schrenk’s in den Stand der Academie eine Samm- lung von 560 Exemplaren livländischer Land- und Süsswasser-Mollusken vorzulegen, welche 60 Arten nebst unterschiedlichen Abänderungen derselben, in sich enthielt. Diese Sammlung, die Schrenk dem zoologischen Museum der Academie darbrachte , sollte der vom Geber verfassten und gleichfalls schon oben erwähn- ten Abhandlung, zum Belege dienen. Wenn gleich jüngst H. Siemaschko, nächst gelegent- licher Aufführung einiger bei Reval gesammelter Ar- ten, durch die Bearbeituug einer Sammlung, welche der H. Pastor Büttner in Kurland veranstaltet halte, einem Theile der vorliegenden Abhandlung Schrenk’s das Verdienst der Priorität genommen, so wünschte ich dennoch die Aufmerksamkeit der Academie nicht nur auf die Vollständigkeit der Schrenkschen Arbeit (77 livlandische Arten), sondern auch namentlich darauf zu lenken, dass die grosse Artenzahl keines- wegs etwa durch ein vorwaltendes Streben nach 427 Sonderung hervorgerufen worden , sondern dass ge- rade überall durchleuchtet, wie der Verfasser stets den Einfluss äusserer Umstände auf die Hervorbil- dung mancher Eigenthümlichkeiten in der Form vor Augen gehabt. Es ist dieses eine Richtung, deren heil- bringende Erfolge wir augenscheinlich vorzugsweise von aufmerksamen Forschern im Felde von Lokalfau- nen zu erwarten haben. Als eine vorläufige Maassregel und durch die herr- schende Anarchie in der Artenbesümmung hervor- gerufene Selbsthulfe haben wir vielleicht die aufge- führten neuen Limas-Arten zu betrachten, deren Aufführung um so erwünschter sein muss, als es uns noch völlig an Beobachtungen dieses Geschlech- ter mangelt. In meiner der Academie vorgelegten Anzeige äus- serte ich mich folgender Weise : «Mit Genugihuung wird man aber die Veränderungen der Kennzeichen von Plan. corneus, je nach Alter und je nach den umgebenden Lokalverhältnissen , mit den Ansichten über ursprüngliche Einheit von Plan. cristatus und unbricatus, Pal. achatina und vivipara, Lymn. fuscus und palustris, Succinea amphibia und Pfeifferi zu- sammenstellen ; man wird das Vorschieben der nord- östlichen Verbreitungsgränze von Hel. pomatia durch Menschenhand, an ähnliche obgleich immer noch zu selten hervorgehobene Beispiele derselben Art an- reihen; man wird dem gleichzeitigen Vorkommen einer und derselben Variétat von Lymn. palustris in Livland sowohl , als auch zugleich m Nordamerika , einem Umstande, der mich, als Ausdruck eines näch- № II. 1848. 28 428 stens naher zu beleuchtenden Gesetzes, vorzugsweise fesselt, eine besondere Berücksichtigung schenken; man wird den Wink benutzen, dass Cyclas rivicola - und Claus plicata ( welche leztere übrigens bis Re- val hinaufreicht ) ihre nördlichste Verbreitungsgrenze mit der Südküste des Finnischen Meerbusens errei- chen, u. s. w. Ich beschloss die Anzeige mit dem Wunsche, dass die nächsten Jahre dem Verfasser oder andern Gön- nern der Malakozoologie gestatten möchten, diese Un- tersuchungen fortzusetzen, deren Erfolge nun nicht mehr so extensiv , vielmehr intensiv werden müs- sten, insbesondere wenn, und das vorzugsweise bei den Bivalven, die Untersuchungen der Bewohner dieser Gehäuse , namentlich aber der Beziehungen zwischen den Schaalen und dem Geschlechtsunter- schiede ıhrer Thiere, mit andauernder Aufmerksam- keit verfolgt würden. Auch erlaubte ich mir, die Aufmerksamkeit der Lokalforscher auf die höchst merkwürdigen Torf- moore Livland’s zu richten, deren Konchylien insbe- sondere für die Bestimmung der Artgrenzen von Ge- wicht sein dürften und zumal als Bindeglied zwischen den Bestrebungen der Zoologen und Paläontologen von Gewicht sind. Uebrigens weisen uns nicht nur die lockern Unterlagen der Torfmoore noch jezt fort- lebende Arten im subfossilen Zustande auf, sondern ich habe solche in einem Kalktuffe der Sammlung des Herrn Dr. E. Schönfeldt gesehen , welche aus der Gegend von Allasch (in Livland ) herstammten und wenn ich einige eigene Beobachtungen an die- 429 jenige Schönfeldt’s reihe, so ergibt sich, dass höchst wahrschemlich nicht wenige der sehr schwachen Mergelschichten im Untergrunde der Moore, ja sogar im Untergrunde jezt unter Ackerbau gesetzter Flä- chen Livlands, ihren Ursprung grosseren Antheils den recenten Land- und Süsswasser-Konchylien ver- danken. Zum Schlusse machte ich, im Vorubergehen, da- rauf aufmerksam, dass Arbeiten der Art wie die vor- legende, es mag ihre Wirksamkeit sich auf emen noch so kleinen Kreis einer l'aungrenze erstrecken, keinesweges minutiös sind, sondern gerade die unum- sanglich nöthige feste Grundlage zu einer Einsicht in die Gesetze geographischer Verbreitung abgeben. Für Russland ist die Botanik 1m Gebiete solcher Vorarbeiten in noch stärkerem Grade als irgendwo der Zoologie vorausgeeilt, welcher es überall an Ma- terial mangelt, sobald sie es unternimmt, Zusammen- stellungen Behufs allgemeiner Folgerungen zu versu- chen; ja die Botanik gewinnt von Tag zu Tage einen grössern Vorsprung, da sie schon zu dem Punkte gelangt ist, dass sich die Repräsentanten derselben bei unserer Academie der Wissenschaften mit beson- derem Nachdrucke einer Durchsicht der Provinzialflo- ren widmen können, deren Erstlinge m den bisher erschienenen Lieferungen der « Beitráge zur Pflanzen- kunde des Russischen Reiches » auftraten. Diesem Beispiele zu folgen mag die Aufgabe unse- rer zoologischen Bestrebungen sein , wobei wir uns aber dessen stets bewusst sein müssen, dass es in 28* 430 der Zoologie sowohl einerseits noch gar zu sehr an den unumgänglichen beschreibend-systematischen Vor- arbeiten mangelt, anderseits aber auch es noch mehr im Felde der Zoologie als in dem der Botanik darauf ankommt, ob die im Reiche zerstreuten Samm- ler und Beobachter eine übersichtliche Kenntniss der russischen Fauna besitzen und die Möglichkeit einer Selbstbelehrung in diesem Gegenstande zur Hand haben. Bis wir dahin gelangen m dieser lezten Rücksicht dem europäischen Westen nachzuschleichen , wird ein sehr grosser Zeitraum verstreichen ; uns muss es hier aber auf die Einsicht ankommen, dass eine mit- telmässige, man kann sagen : einstweilen genügende, malakozoologische Kenntnissnahme des westlichen und südlichen Theiles vom europäischen Russland, weiter nach Osten, und zwar namentlich im Gentro so wie im Norden, plözlich zum schwachsten Däm- merlichte abspringt. Behalten wir in Bezug darauf, dass Dasselbe im Ganzen auch für alle naturhistori- schen Disciplinen gelten kann, vor Augen, wie die Ursache davon keinesweges allem in national-eigen- ihümlichen Tendenzen, sondern wohl vorzugsweise in der früher mehr realen Richtung der westlichen Schulanstalten und Gymnasien zu suchen sei, so ist es unbezweifelbar , dass der einzige übrige Weg zu dem oben ausgesprochenen sehnlichen Wunsche bal- digen Erwachens naturwissenschaftlicher Richtung im Innern unseres Staatskolosses, nur durch wiederholte Herausgabe ähnlicher Werke wie das jüngst unter dem ‘Titel « Русская Орнитологя ; Руководстве дли 431 onpeab5aeuisz птицъ Европейской Poccin, составлен- ное К. Кесслеромъ 1847. Кевъ. » erschienene, ge- bahnt werden Кбипе. | Wenn nun gleich die Mollusken zu denjenigen zo- ologischen Gegenständen gehóren, welche sich am leichtesten sammeln, zubereiten und versenden lassen, mithm von den Mittelpunkten der wissenschaftlichen Thatigkeit Russland’s aus, am bequemsten bearbeitet werden kónnten, sobald nur eifrige Sammler móg- lichst erschöpfende Molluskensammlungen der ver- schiedenen Oertlichkeiten unseres Reiches einsenden wollten, so müssen wir die Arbeit Schrenk’s dennoch mit besonderer Freude begrüssen. Der völlige Sullstand, welcher nach den trefflichen malakozoologischen Arbeiten Krynick?s eingelreten war und nur erst im leztverflossenen Jahre durch meine eigenen Bemühungen und Siemaschko's sehr schätzenswerthe Abhandlung gebrochen wurde, scheint überwunden zu sem , und es mag allem auf Rech- nung wiederholt an mich gerichteter Anfragen ‚kom- men, wenn ich hier noch den Versuch einer nähern Bezeichnung und Vertheilung des Gebietes der Agenda unserer vaterländischen Malakozoologie wage. Es scheint mir in der That, in Bezug auf die Fra- ge: was und wo es uns Noth thue? aus dem oben Auseinandergesetzten klar hervorzugehen , dass wir von den reicheren wissenschaftlichen Hülfsmitteln der Academie der Wissenschaften, vorzugsweise die Fest- stellung des , insbesondere emer reichen Litteratur bedürfügen , systematischen Autheiles, und die Zu- 432 sammenstellung des schon Geleisteten zu weiter aus- schauenden Zwecken, zu erwarten haben. Von den Universitaten des Reiches und deren Druckereien muss, abgesehen von der Erforschung ihrer betref- fenden Lokalfaunen, die Vermittelung zwischen der Naton und unserer Wissenschaft sich verbreiten ; erst dann, wenn diese in hóherem Grade erfolgt ist, werden die im Umfange des gesammten Reiches zer- streuten Lokalforscher im Stande sein, ihre zerstüc- kelten Beiträge zu dem grossen Gesammtbaue der vaterländischen Fauna mit vollem Erfolge zu liefern und so die Wissenschaft in den Stand setzen, den Verallgemeinerungen entgegenzustreben, welche der Zeistgeist beansprucht. Die Schriften der Moskauer Gesellschaft waren seit ihrem Beginne der vorzüglichste, ja lange genug fast der einzige Träger der Leistungen unserer Lokalfor- scher. Dieser Ausspruch wird sich aus dem weitern Verfolge der vorliegenden Abhandlung von selbst er- geben und wir können hier nur noch den Wunsch ei- nes gleichen Gedeihens in ferner Zukunft hinzu- fügen. Ich benutze die gegenwärtige Gelegenheit, um mich in Folgendem eines kleinen Theiles der so eben be- rührten Verpflichtung der Academie zu entledigen, da allein ein historischer Ueberblick uns davon zu überzeugen vermag, dass die Malakozoologie so ziem- lich der vernachlässigteste Theil naturhistorischer Un- tersuchungen in den Grenzen unseres Reiches ist, während gleichzeitig auf diesem Wege sich die Haupt- lücken ganz nn Vorübergehen herausstellen werden. 433 Der nur, der seiner Schwachen sich vollkommen be- wusst ist, mag ihrer Herr werden. Wir vermógen den ersten Beginn einer Geschichte der Malakozoographie Russland's nur mit Zwang bis auf das Alter eines Jahrhunderts zurückzuführen ; was aus noch früheren Zeiträumen hieher bezogen werden kónnte, betrifft einzig und allein das mer- Кате Interesse der Muscheln und ist in wissen- schafilicher Beziehung beinahe werthlos. Die Ge- schichtsforscher unseres Reiches würden zweifelsoh- ne Nachrichten über das Vorkommen der in dem ältesten Handel еше so wichtige Rolle spielenden Perlmuscheln bis in die entferntesten Zeiten zurück- führen kónnen; aus meinen zoologischen Notizen ersehe ich nur, dass wenn wir mit Witsen beginnen wollen, seither in einer Menge von Schriften bunten Inhaltes em einigermaassen nutzbares Material für die Kenntniss der Verbreitung der Perlmuschel in den Grenzen unseres Reiches unbemerkt herangewachsen ist. Demnach stimmen uusere Malakozoographie und Entomographie in Bezug auf ihr Alter fast überein, g auf Laxmann's 1770 gedruckten Aufsatz zurückführt ( Motschoulsky, Bullet. de la Soc. Imp. d. Natur. de Moscou 1845. № Ш. p. 1.); leider aber sind wir unterdessen von den Entomologen in ihren Leistungen bei Weitem über- flugelt worden. da die Leziern ihren Ursprun Die Ehre der ersten veröffentlichten wissenschafuli- chen Untersuchungen in Bezug auf die Mollusken un- seres Reiches gebührt wiederum dem grossen Namen 434 unseres unsterblichen Pallas. Insbesondere wandte er seine Aufmerksamkeit, den Meeres-Konchylien zu und beschrieb (*) Tom. I. Anhang. p. 478) die neuen Arten Mytilus polymorphus , Cardium trigonoides , Mya edentula aus dem Kaspischen, und Ascidia globu- laris (Tom. Ш. p. 709.) aus dem Eismeere, mit gewohnter Gründlichkeit; die erstern Arten hatte er selbst gesammelt, die lezte aber durch Sujev erhal- ten. Dieser hatte noch eine zweischaalige Konchylie am Eismere gefunden, welche Pallas, Tellina atra tauft (Ш. p. 34.), auch für die Diagnose derselben auf eine Nummer des Anhang’s verweist, wo jedoch, wahrscheinlich durch ein Versehen, diese Diagnose ausgelassen worden ist. Jedenfalls lasst sich errathen, dass Pallas unter diesem Namen eine Art des Ge- schlechtes Astarte gemeint haben musste. In Bezug auf die geographische "Verbreitung dieser Arten fin- den wir im Verlaufe des Reisewerkes öfterer Erwah- nungen, wie z. B. I. pag. 368, 375, 379 und na- mentlich p. 435. Ausserdem führt Pallas noch Bucc. glaciale und undatum, Murex antiquus und canalicu- latus als solche Konchylien an, welche Sujev eben- falls am Eismeere getroffen ‘hatte. Viel mangelhafter sind Pallas Beobachtungen der Land- und Susswas- ser-Konchylien , indem hier bloss des Vorkommens von lVeritina pupa (1. p. 435), Tellina cornea (1. p. 43) Helix auricularius (Y. p. 16) und ausser die- () P. S. Pallas, Reise durch verschiedene Provinzen des Russ. Reiches ( in den Jahren 1768 bis 1772). Der lezte Band erschien 1776, 435 sen nur verschiedener Arten von Anodonten und Unionen unter der allgemeinen Benennung Schlamm-, Enten oder Perl-Muschen ( w. 2. B. I. p. 228. p. 377. Ш. p. 208 etc. ) Erwahnung geschieht. Schon lange vor Pallas hatte freilich, wahrend der Jahre 1741 bis 1744, Steller in Kamtschatka auch die Mollusken, welche er fand unterschieden ; wir wissen jedoch nur, aus vorübergehenden Bemerkungen von Tilesius, (vergl. meiner Beiträge zu einer Malako- zoologia rossica erstes Heft pag 158, 159, und Mém. de l'Acad. de St. Pétersb. tom. VIII. p. 295. etc. ) dass Steller auch in dieser Abtheilung des Thierrei- ches nach Kräften den wissenschafilichen Gang ver- folst haben mag, der ihm in seinen übrigen Leistun- gen die allgemeine Anerkennung der Manner vom Каспе hat zu Theil werden lassen. Leider beschränkt sich aber das, was, über 30 Jahre spater, in seinem Reisewerke (*) p. 177. ) mitgetheilt worden ist, nur allem auf eine Erwähnung mehrerer Mollusken , die an jenen Küsten von den Eingeborenen genossen werden und die, meines Wissens sogar bisher noch immer allem dastehende , Nachricht über das Vor- kommen eines Cephalopoden in den Meeren Kamt- schatka’s, verliert wegen des Fehlens jeglicher dia- gnostischer Angaben einstweilen den Anspruch auf ‚ bestimmteren Werth, so interressant und leitend sie an und für sich auch ist. (*) С. W. Stellers Beschreibung von dem Lande Kamtschat- ka. Frankfurt und Leipzig 1774. 436 Die übrigen akademischen Reisenden jener Zeit, deren Untersuchungen mit den von Pallas ausgeführ- ten, ziemlich in dieselbe Zeit fielen , verdienen an diesem Orte nur eine hochst flüchtige Erwähnung. Gmelin der jungere zeigte zur Noth, dass er wäh- rend seiner Reise das uns hier bescháfügende Ge- biet nicht ganz aus den Augen verlor; abgesehen von der trivialen Erwahnung von Perlmuscheln (*) tom. I. p. 11.) finden wir bei ihm (tom. Ш. p. 248. ) Cardium edule, rusticum und trilaterum, Tel- lina fragilis, Mytilus edulis und Chaina cor, als Be- wohner des Kaspischen Meeres angeführt. Georgi zählte (**) p. 193.) Mya pictorum , Helix vivipara, stagnalis und fragilis als Bewohner der Bai- kalgegend auf. Güldenstüdt erwähnte ausser der Perlmuscheln am Don noch der Limax ater im Kaukasus (***) 1. p. 289. ). Lepechin beschränkte sich ( ****) IV. p. 30.) auf die Angabe, dass der Mytilus edulis des weissen Meeres nicht nur ш Archangelsk gegessen , sondern sogar nach Petersburg verführt werde. (*) S. С. Gmelin's Reise durch Russland in den Jahren 1768 und 1769. (**) Bemerkungen einer Reise im russischen Reiche, im Jahre 1772 v. I. G. Georgi. (***) I. A. Güldenstádt, Reisen (in den Jahren 1768 bis 1774) durch Russland und die kaukasischen Provinzen , herausge- geben v. Pallas. CF) Hyremecrsie Академика Aeuexnua въ 1772 году. 437 Ferber (*) р. 96.) fand unterdessen т Kurland an Mollusken nur Lim. agrestis und Hel. nemoralis. Falk (** ) III. p. 448 ) wusste den Beobachtungen seiner Vorgánger nichts Wesentliches beizufügen, da er nur Mya pictorum und margaritifera, Cardium le- vigatum, Helix pomatia und nemoralis nennt. Pallas trat jezt wiederum mit einer Abhandlung auf: « Marina varia, nova et variosa, in welcher er mehrere Mollusken der Kurilen, namentlich Limax tetraquetra (***) p. 231. ), Chiton amiculatus ( p. 235), Helix coriacea (р. 237. ), Ascidia aurantium und globulus ( p. 240. ), sehr kenntlich beschreibt und abbildet. Fischer gab, drei Jahre später, ausser seiner aus- führlichen Abhandlung über die Perlmuscheln Mya margaritifera ( **** ) p. 369. ), auch Mya pictorum, тах ater und agrestis (p. 368) noch (р. 379? 18 Arten. Land- und Susswasser-nebst 4 Arten Meer- Konchylien ( ebend. und Zusätze p. 794. ) aus eige- ner Anschauung als livländisch an, und hatte von noch mehreren Kunde. Pallas gab den ersten Anstoss zur Kenntniss eines bis dorthin vnangetasteten zoologischen Bezirkes un- (*) 1. 1. Ferbe's Anmerkungen zur physischen Erdbeschrei- bung von Kurland 1784. (==) 1. P. Falk, Beiträge zur topographischen Kenntniss des russischen Reiches 1786. (***) Nova Acta Academiæ Petropolitanæ tom. И. 1788. (****) Versuch einer Naturgeschichte von Livland, von 1, И. Fischer 1791. 438 seres Reiches, indem er, in einer ihm ungewöhnli- chen flüchtigen Weise erwähnte (*) И. p. 476), dass an den Küsten des Pontus Mydia ( Miessmu- scheln) Ostridia (Austern) Petalides ( Napfschne- cken) und JFeinbergschnecken in der Krimm als Fa- stenspeisen genossen werden , dass Solen und Bohr- muscheln daselbst im Meere und «noch 9 oder 10 Sorten kleiner Landschnecken » im gebirgigen Theile der Halbinsel vorkamen. Auch gab er mehrere Jahre später dieselben Nachrichten ohne weitere Vervoll- ständigung in seinem « Tableau physique et topogra- phique de la Tauride » ( **) p. 298), wieder. Georgi eröffnete das laufende Jahrhundert ( *** ) p. 2201) mit dem Versuche einer Zusammenstellung aller bis dahin in Russland beobachteter Arten, fügte diesen eme Menge solcher bei, die er zuerst in die russische Fauna einführte und brachte so die Sumine aller Arten bis auf 67. Chwostov und Dawydov theilten uns mit ( **** ) И. À, as E р. 7.), dass die in unseren nordamerikanischen Be- sitzungen so sehr gesuchten Dentalien nicht, wie man das geglaubt hatte, auf den Aleuten vorkommen, son- (*) P. S. Pallas, Reise in die südlichen Statthalterschaften des Russischen Reiches, in den Jahren 1793 und 1794. i**j Nova Acta Acad. Scient. Petropolitanæ. Tom. X. 1797. (***) 1. С. Georgi, Geographisch-physikalische und naturhi- storische Beschreibung des Russischen Reiches. Theil ШГ, Band 6. 1800. (7) Asysparaoe вутешестые въ Америку, мерскихъь офице- pos» Хвостова и Давыдоза 1812, 430 dern bei der Charlotten-Insel ihre nórdlichste Ver- breitungsgränze erreichen. Lamarck charakterisirte die neue Art Anodonta sul- cata (*) tom. VI. 1. p. 85.) aus dem Ladoga-See. Tilesius beschrieb in einer gedehnten Monogra- рые (**) p. 295) Steller’s Mya priapus aus Kamt- schatka. Eschscholtz starb leider zu frühe dahin, während er noch in der Bearbeitung der Mollusken seiner Reise begriffen war. Er selbst, sowohl als Rathke, der sich seines Nachlasses annahm, veröffentlichten ( Taf. IX. p. 10.) 4 neue Murex-Arten , 11 Arten seines neuen Geschlechtes dem&a und zwei neue Fissurellen ( Taf. XXIII und XXVI p. 16. ); endlich noch die Cavolina crassicornis und Eclidia pinnata (Taf. XIX. p. 14 et 15. ). Gebler führte ( ****) p. 55. ) 16 Arten von Land- und Susswasser-Konchylien für den Fuss des Altai- ^55 Gebirges in der Umgegend Barnaul’s auf; die Be- stimmung ‘dieser Arten verbesserte er noch in demsel- ben Jahre (ebend. p. 185.) nach den Angaben Ehren- (*) Histoire naturelle des Animaux sans vertebres par M. de Lamarck. 1?z* édit. tom. VI. 1819. (**) Mémoires de l'Académie de St. Pétersbourg tom. VIII, 1829. à (***) Zoologischer Atlas zu von Kotzebue's zweiter Reise um die Welt (in den Jahren 1823 bis 1826) von Fr. Eschscholtz. Berlin 1829. (****) Bulletin de la Soc. Imp. des Naturalistes de Moscou 1829, 440 berg's und vermehrte gleichzeitig die Zahl der Arten bis auch 95. - Broderip und Sowerby beschrieben die Ausbeute des Lieut. Belcher, der die Expedition des berühm- ten Capt. Beechey mitmachte. Sie gaben Diagnosen der Nucula arctica (*) р. 359. Taf. IX. fig. 1.) aus Kamtschatka und eme Reihe neuer Konchylien ‘aus der Berings-Strasse , wie: (р. 363.) Tellina edentula , alternidentata und conspicua ; (р. 365.) Astarte crassidens und lactea, (р. 368.) Сага. bo- reale und Chilon vestitus ; (р. 371. ) Sigaretus coria- ceus (p. 372.), Natica pallida (p. 374.), Trichotropis bicarinata (р. 375. ), Buccin. boreale u. a. m. Ihre oft höchst ungenügenden Diagnosen vervollständigte Gray, 10 Jahre später. Eichwald theilte gelegentlich (**) р. 278. I.) das Vorkommen einiger Land- und Süsswassermol- lusken in Litthauen, und insbesondere um Wilna he- rum, mit. Das Jahr darauf wiederholte derselbe bei einer anderen Gelegenheit ( ***) p. 204. etc. ) diese Anga- ben und fügte ihnen noch einige Noüzen über die- jenigen Konchylien bei, welche er damals zu Gly- cimeris zog , so wie über Corbula caspia. — Palud. balthica fand er am Ostseestrande. (* The Zoological Journal Vol. IV. 1829. (**) Zoologia specialis edidit Dr. E. Eichwald 1829. tom. I. (***) Naturhistorische Skizzen von Litthauen, Volhynien und Podolien von Ed. Eichwald. 1830. | 441 Ménétriés (*) р. 269. etc.) gab vorläufig ein Verzeichniss von 15 Arten, welche er im Kaukasus und im Kaspischen Meere gesammelt; unter diesen wird Hel. alpina als neue Art beschrieben , die auf 10,000 Hohe über der Meeresfläche hinaufreicht. Krynicki beschrieb (**) p. 407) die Paludina vi- vipara aus der Umgegend Charkov’s monographisch, als Musterblatt zu den von ihm projectirten konchy- liologischen Beiträgen für die Fauna Russland's. Das Jahr darauf folete die Fortsetzung dieses Un- ternehmen’s unter dem Titel « Nove species et minus cognite , e Chondri , Bulimi , Peristome | Helicisque generibus » (***) p. 391. ). Krynicki beschrieb in die- ser Abhandlung 19 ganz neue, und 7 schon bekann- te jedoch für Russland neue Arten und erlauterte seine Beschreibungen durch 5 farbige Tafeln. Diese neue Arbeit wurde wahrscheinlich von Fe- russac (****5 р. 19.) recensirt , indem der Pariser Recensent, auf Grundlage eigener Ansicht der ihm durch Krynicki übersandten Origmal-Exemplare, vie- le der Krynicki’schen Arten auf Synonyme zurück- führte, em Paar derselben als blosse Abarten ein- zog, dennoch aber Krynicki’s Arbeit vollkommene Gerechtigkeit widerfahren liess und die Priorität meh- (*) Catalogue raisonné des objets recueillis dans un voyage etc. par E. Ménétriés. 1832. (**) Bulletin de la Société Imp. des Natur. de Moscou 1832. (***) Buleetin de la Société Imp. des Natur. de Moscou. 1833. (****) Bulletin zoologique publié sous la direction de Е. E. Guérin. 1835. 442 rerer Krynicki’schen Artsnamen gegen solche in Schutz nahm , welche sich in Westeuropa dadurch verbreiteten, dass der verdienstvolle Naturalienhänd- ler Parreyss m Wien, die Sammlungen mit südrussi- schen Arten versah , denen er eigene oder Ziegler's Benennungen zum Laufpasse gab. Derselbe Autor ( Férussac ? ) zeigte später (a. d. О.) Г: 58.) Ménétriés catalogue raisonné an, bestatigte aus eigener Anschauung die Hel. alpina Mén. als neue Art und wies auf das Interesse hin, das die Beant- worlung der Frage «ob die Cephalopoden im Kaspi- schen Meere vorkämen oder nicht?» bieten würde. An demselben Orte (р. 56) gab Ferussac eine Uebersicht des Inhaltes von Eichwald's Zoologia spe- cialis, und bemerkte, dass Eichwald wohl mit Unrecht mehrere Arten zu dem Geschlechte Glycineris ge- rechnet habe; in dieser Ansicht bestarke ihn die eigene Anschauung der Glyc. colorata m zweifellosem Grade, ja es ware móglich, dass diese Art selbst nur еше Abart des Card. trigonoides Pall. sei. Im folgenden Jahre setzte Krynicki (*) p. 146) seine begonnenen Veróffentlichungen unter dem Titel « Helices proprie dicte hucusque in limitibus Imperü Rossici observata, » fort. Er führt hier Al Helix-Arten auf, unter denen Hel. atrolabiata, contarta, narzanen- sis, aristata, fruticola, lunulata, filicum, diaphanella, ihm angehörten, von denen er jedoch mehrere schon 1833 beschrieben und veroffentlicht hatte. (^ Bulletin de laSociété Imp. des Natur. de Moscou. 1836. 443 Rossmässler, der schon 1835 die Hel. taurica Partsch (*) Heft I. p. 68) gelegentlich bespro- chen hatte, veröffentlichte 1836 ( Heft Ш. р. 17.) eine neue Art, Clausilia canalifera und drei von Zieg- ler benannte Arten: Cl. detersa, ferner (р. 18.) Cl. gracilicosta und acridula aus der Krimm. Noch viel stárker war jedoch die Anzahl der im Jahre 1837 durch ihn erlàuterten russischen Arten, wie z. В. (Heft V et VI p. 33. ) Hel. filimargo Ziegl., ( p. 40. ) cingulella Ziegl. und eine Reihe von Bulimus , wie (p. 43.) B. lineatus Kryn. (р. 44.) bidens Kryn. (р. 46.) assimilis und tener Ziegl ; (р. 47.) revolutus Ziegl. und ( p. 48.) subulatus Rossm. Krynicki bot in demselben Jahre (28. № IL p. 50), russische Konchylien zum Tausche aus. Die zu diesem Behufe angefertigte Liste, welche übrigens keine Diagnosen sondern nur еше nackte Aufzáhlung aller Krynicki als russisch bekannter und sogar eini- ger neuer Arten enthält, führt 161 Arten von Land- und Süsswasser- und 59 Meer-Konchylien auf. Hohenacker (**) № VIL. p. 146. ) theilte in dem- selben Jahre ein Verzeichniss aller von ihm im Kau- kasus und an den Ufern des Kaspischen Meeres ge- sammelter übrigens schon bekannter Arten mit. Er fand deren im Ganzen 22. (*) Iconographie der Land- und Süsswasser Mollusken von E. A. Rossmässler. (**) Bulletin de la Soc. Imp. d. Natural. de Moscou 1837, N II. 1848. 29 444 Beck führte (*) in seinem Verzeichnisse 24 Ar- ten von Helix, Bulimus, Clausilia, Chondrula , Pla- norbis, Succinea und Lymneus an, welche aus dem sudlichen Russland in die Sammlung des Konigs von Danemark übergegangen waren; unter diesen er- schienen mehrere neue Arten von Ziegler. Die von ihm genannten sind: (р. 15.) Не. pisana Mull, (p. 21.) bidens, (p. 38.) vermiculata und (р. 43. ) radiosa Ziegl. ; ferner (р. 87. ) Chondrula tricallosa Meg. v. Montf; dann ( p. 71 und 72.) Bulimus as- similis, radiatus, obvolutus, tauricus , illibatus und Zebrinus ; dann (р. 96.) Claus. porcata, acridula , gracilicosta, canalifera und detersa ; dann (р. 99.) Succinea taurica Ziegl.; (р. 113) Lymn. rusticus Andr]. und (р. 122 et 123.) Planorb. septemgyra- tus, placentula und vortex. Keiner einzigen dieser Arten sind Diagnosen beigefügt, Ja sogar nicht den- jenigen Arten, welche Beck selbst als neu aufstellt , wie (p. 12.) Hel. concinna und ( p. 95. ) Claus. tau- mca. Die Hel. ınterjecta Zaésl. ordnet er (р. 1999 einem neuen Namen Hel. inamena Beck als Syno- nym unter. Eichwald veroffentlichte dann zum ersten Male (**) p. 151.) die von ihm im Kaspischen Meere und in dessen Zuflüssen beobachteten Mollusken ; wie Cyrena , Anodonta, Cardedule etc.; er gab еше (*) Index Molluscorum presentis Aevi , Musei principis Au- gustissimi Christiani Frederici, autore H. Beck 1837. (^ Bulletin de la Société Imp. d. Natur. de Moscou 1838. 445 genaue Beschreibung der neuen Arten : Paludina va- riabilis und pusilla, und der Neritina liturata. Gleich- zeitig stellte er hier seme neuen Geschlechter Adac- na, Monodacna und Didacna auf. Weiter unten bezeichnete er (ibid. p. 481. ) die- jenigen Arten insbesondere , welche im Balchan-Bu- sen der Ostküste des Kaspischen Meeres getroffen werden. : Rossmässler (1. c. Ней. УП et УШ 1838.) er- làuterte in demselben Jahre (р. 13. ) die Hel. tau- rica Kryn. und ( p. 34. ) verschiedene Abarten von Hel. ericetorum aus Taurien. Vielleicht gehórt auch die im folgenden Jahre (1. c. Heft IX et X p. 16.) durch Rossmässler veröffentlichte Cl. brunnea Ziegl, zur russischen Fauna. Deshayes veröffentlichte (*) р. 59. Pl. I. fig. 1 und 2) in der Zahl fossiler von de Verneuil aus der Krimm mitgebrachter Konchyhen , auch gelegentlich die neue Art Cardium pseudocardium und gab Er- läuterungen (р. 65. Pl. V. fig. 4, 5. ) zu Neritina danubialis. 5. Е Gray vervollstandigte ( **) р. 107. etc.) theilweise durch Beschreibungen, insbesondere aber durch die denselben beigefügten Abbildungen viele der schon von Broderip und Sowerby im Jahre 1829 beschriebenen Mollusken der Beringsstrasse und ver- (* Mémoires de la Société géologique de France, tom. III. part. 12ге 1838. (““) The Zoology of Capt Beechey's Voyage 1839. 29* 446 vollständigte deren Zahl nach der durch Beechey besorgten Sammlung. : Dübois hat, wie ich das aus der Einleitung zu seinem Werke (*) p. IX. ) ersehe, die im Kauka- sus gesammelten Land- und Süsswasser-Konchylien Dr. Troschel m Berlin zur Bearbeitung übergeben ; | so weit jedoch das Werk bei uns vorgeschrittes ist, kommt nichts über diese Konchylien vor ; auch weiss ich nicht, dass Troschel anderweitig etwas über die- selben veröffentlicht hätte. Admiral Baron Wrangell bestatigt (**) р. 64.) die Angabe Chwostov’s und Dawydov's, dass die in un- seren Nord-Amerikanischen Kolonien so häufigen Dentalien bei der Königinn-Charlotten-Insel und nicht an Ort und Stelle gefischt werden. ххх Guérin zeigte (*** ) p. 356. ) mehrere neue Arten von Konchylien an, welche Deshayes nach Exempla- ren aufgestellt hatte, die Capt. Chiron während sei- ner Reise um die Erde auf der Fregatte Venus aus Kamischatka mitbrachte , als: Anomia macrochisma, Modiola cultellus, Purpura Freycinetü, Velutina Mül- leri und Natica janthostoma ; auch Saxicava phola- dis Lamk. hatte er unter jenen angetroffen. (*) Voyage autour du Caucase par Fr. Dubois de Montpé- reux 1839. (**) Beitráge zur Kenntniss des russischen Reiches von K. E. v. Ber und Gr. v. Helmersen. Band I. 1839. (**) Revue zoologique par la Soc. Cuviérienne , publiée sous la Direction de Guérin-Méneville (année 1839) 1840 Шае série. 441 Deshayes veröffentlichte darauf selbst die ausführ- licheren und durch Abbildungen erläuterten Diagno- sen derselben und zwar: (*) 1840. Mollusques pl. 13.) Modiola cultellus ; ( 1841. Mollusques pl. 26. ) Purpura Freycinetü ( ebend. pl. 28. ) Velutina Mül- leri, (ebend. pl. 34.) Anomia macrochisma ; (ebend. pl 40.) Saxicava pholadis; ( ebend. pl. 45.) Nati- ca janthostoma. Eichwald erweiterte m seiner Fauna Caspio-Cau- casica pag. 244 etc. ( welche als besonderer АЪ- druck der unter ( **) aufgeführten Nouv. Mém. de Moscou erschien ) seme vor 3 Jahren gemachten Mittheilungen, beschrieb die oben genannten neuen Geschlechter und mehrere neue Arten genauer, und verglich die Kaspische Fauna mit der des Pontus. Huot theilte, (***) p. 760.) bei Gelegenheit der Bearbeitung der fossilen in der Krimm aufgefunde- nen Muscheln, eine Aufzählung der von ihm an den Küsten der Krimm und am Kuban ebendaselbst an- getroffenen lebenden Arten mit. Es wa.en deren (m- begriffen mehrere ausgemachte Variétüten ) 34, wel- che alle Huot, als schon bekannte Arten, nicht wei- ter beschrieb. (*) Magazin de Zoologie par Guérin-Méneville. 1840. Ille série, (**) Nouv. Mémoires de la Société d. Natur. de Moscou; tome VII. 1841. p. 244. etc. (***) Anatole de Démidoff. Voyage dans la Russie méridiona- ' le et la Crimée, 1842. Tome II. 448 Hinds sicherte sich ( * ) p. 17, 18, 97 etc.) die Priorität der Benennung mehrerer neuer russischer Arten, welche er im folgenden Jahre genauer be- schrieb und durch Abbildungen erläuterte. Eichwald beschrieb (**) р. 131.) zwei neue Ar- ten: Paludina cincta und borealis, welche mit Pal. baltica, Mytil. edulis, Tellina baltica und Neritina fluviatilis aus dem jüngsten Sande der Meeresufer des Finnländischen Meerbusen’s gelesen waren. S. Hanley beschrieb (*** p. 143.) unter dem Na- men Tellina frigida eine neue, aus Kamtschatka her- rührende Art. Dieselbe erläuterte er zwei Jahre später. Potiez und Michaud gaben (****) PL 64. fig. 5.) Abbildung einer neuen Art aus Kamtschatka, welche sie (р. 237.) Venus sulcata benannten, ohne je- doch eine Diagnose oder Beschreibung beizufügen. Hinds beschrieb die wahrend der Seereise des Kapt. Belcher gesammelten Konchylien , deren neue Arten er das Jahr vorher vorläufig veröffentlicht hatte, genauer, und erlau.erte diese Beschreibungen durch 2 (*) Proceedings of the Zoological Society of London. Part. XI. 1843, et ХИ. 1844. (^) Beitráge zur Kenntniss d. r. Reiches von K. E. v. Ber und Gr. v. Helmersen. 8: Bändchen 1845. (***) Proceedings of the Zoologic. Soc. of London, Part XII. 1844. (***) Galerie des Mollusques du Muséum de Douai, par Potiez et Michaud. tome II. 1844, 449 Abbildungen; so (*) p. 67. Pl. XXI. fig. 2.) die Tellina bodegensis; (p. 39. Pl. XI. fig. 11. 12.) die Trichotropis cancellata ; (р. 40. Pl. XI. fig. 13, 14.) die Trichotropis inermis; (р. 61. Pl. XVII. fis. 5. ) den Pecten rubidus ; (р. 63. Pl. XVIII. fig. 5. ) die Nucula castrensis. Pfeiffer bereicherte die Fauna der russisch-ame- rikanischen Kolonien um 3 vollig neue Littorinen- Arten (**) p. 139, 140 und 141.): Litt. aspera, Sitkana und modesta. Koch veröffentlichte ( ***) p. 119. ) Bemerkungen über die Lebensweise und Fortpflanzung der Wein- bergschnecke in Kurland, in denen er der Angabe Würzau’s beipflichtet, dass dieses Thier in Kurland eingeführt und nicht dort ursprünglich heimisch sei. Murchison legte (****) I. p. 307.) besonderen Nach- druck auf das Vorkommen der Adacna plicata im Süsswasser des Dnestr und. im Süsswasser-See Acker- mann, bei Odessa. Ferner theilte er ( ebend. p. 329. ) nach Smith's und Beck's von Sowerby gemuster- () The Zoology of the Voyage of H. M. S. Sulphur ( du- ring the years 1836 — 1842.) edited by R. B, Hinds vol. I. 1844. | (**) Proceedings of the Zoological Soc. of London. Part. XIII. 1845. ' (***) Sendungen der Kurlandischen Gesells. fiir Literatur und Kunst. B. Il. 1845. (***) The Geology of Russia in Europe and the Ural moun- taines by В. I. Murchison, E. de Verneuil, and Count A. von Keyserling. 1845. 450 ien Bestimmungen , 23 Arten aus den postpleioce- nen Bildungen des nordeuropäischen Russlands mit, welche gegenwärlig im Eismeere lebenden Arien an- gehören, wenn gleich noch keine Beobachtungen über Vorkommen derselben im russischen Eismeere vorlagen. Jonas beschrieb (* ) p. 168.) die neue Art Ha- hotis Kamtschatkana , deren Diagnose nebst Abbil- dung auf Pl. IIl. spec. 8. von Reeves Conchologia iconica, im folgenden Jahre, und auf Tab. VIII fig. 2 von «Philippi’s Abbildungen und Beschreibungen neuer oder wenig gekannter Konchylien» im Jahre 1847, wiedergegeben wurden. Helmersen theilte (**) p. 7. ) auf Grundlage von Basiners Untersuchungen Einiges uber das Vor- kommen von Pal. achatinoides Desh., (р: 9. einer Variétat des Card. edule (р. 9.), ferner von Мег. liturata, Mytilus polymorphus, Card. rusticum , Gly- cimeris vitrea und Lymnæen im Usturt mit, so wie auch namentlich , auf Basiners Versicherung , das Vorkommen von Card. rusticum , Glycimeris vitrea und Neritina liturata im Aral-See. Helmersen trennt übrigens ( ebend. p. 12 und p. 15.) die beiden oben vorangenannten Konchylien, als einer verschie- denen Periode angehórig, von den hier nachfolgend Aufgezahlten. (*) Zeitschrift für Malakoz. von K. Menke und L, Pfeiffer. 1845. (**) Bulletin physico-mathém. de l'Acad. Imp. d. Sc. de St. Pétersb. tome ТУ, 1845, 451 Rowillier (*) p. 364. etc.) gab еше Aufzählung von 14 Arten Jezt lebender Land- und Susswasser Konchylien, welche er subfossil im Kalktuffe der Um- gebungen Moskau's angetroffen hatte. Hanley vervollstandigte ( **) p. 327. № 205 fig. 119. ) die Beschreibung seiner vor 2 Jahren veróf- fentlichten Art Tell. frigida und erläuterte dieselbe durch eine Abbildung. Pfeiffer erwähnte , bei Gelegenheit emer Betrach- tung über die geographische Verbreitung der Helice- en (**) p. 78), einiger ihm bekannter russischer Arten. Ebehdaselbst (p. 79.) kündigt er Hel. cauca- sica, pisiformis und Eichwaldi als neue aus dem Kau- kasus und dem asiatischen Russland herstammende Arten an. Derselbe gab an einem andern Orte (****) die Diag- nosen dieser sowohl als einiger anderer russischer Arten, wie ( ebend. Ш. p. 77. ) Hel. Eichwaldi und Hel. armeniaca; (ebend. p. 94.) Clausilia sonche- tica ( p. 95. ) H. pisiformis. Reeve (*****) р. 202.) beschrieb eme neue Art Ha- (*) Bulletin de la Soc. Imp. d. Natur. d. Moscou. 1846. IV. (**) Thesaurus Conchyliorum by С. B. Sowerby jun. Part. VI. Tellina. 1486 (***) Zeitschrift für Malakoz. herausgegeben von К. Menke und L. Pfeiffer. 1846. (*9*) Symbole ad Historiam Heliceorum, auctore. L, Pfeiffer. 1846. (““*ж+) The Annals and Magazine of Natural History. Vol. XVIII. 1846. 452 liotis aquatilis, von Kamtschatka und den Kurilen, nebst Hal. Tayloriana ( ebend. p. 199. ) vom Nor- folk-Sunde. Philippi theilte (*) p. 106. ) kritisch-synonymische Bemerkungen über die von Eschscholtz aufgestellten Arten des Geschlechtes 4emæa mit. / Siemaschko versuchte es (**) p. 98. etc. ) in sei- nem « Beitrag zur Kenntniss der Konchylien Russ- lands» dem Kerne der von ihm sorgfältig untersuch- ten malakozoologischen Fauna der Umgegenden St. Petersburg's eine Aufzählung der übrigen russischen Arten anzuhangen, welche ihm zu Gesichte gekom- men waren. Er beschrieb zugleich mehrere neue Arten aus der Umgegend St. Petersburg's, so: (p. 100) Paludina decollata, Lymneus Karpinskü (р. 103); Achatina minima (р. 111); Clausilia Eich- waldi und Cl. Kolenatii (р. 114); und Mytilus al- bus ( p. 124). Diese neuen Arten werden , nebst 3 Krynickischen, durch Abbildungen erläutert. Keyserling (***) p. 381 theilte das Vorkommen le- bender Meeres-Muscheln der Jeztwelt auf thonigen Ufern des unteren Verlaufes der Peischora und Dwi- na mit, namentlich : Mya truncata, Saxicava rugosa, Tellina calcarea, Astarte borealis ; auch fand er ( p. (*) Zeitschrift für Malakozoologie. 1846. (*) Bulletin de la Société Imp. d. Natur. de Moscou, tome X. 1847. (***) Wissenschaftliche Beobachtungen auf einer Reise in das Petschora Land (im Jahre 1844. ) 1846. 458 387.) Bucc. undatum als Meeresauswurf an der Küste. | Reeve beschrieb als neue Arten (*) Pl. X. Spec. 55.) den Chit. Sitkensis und den Chit. insignis ( ebend. Pl. XXII. Spec. 149.) aus Sitcha ( Ueber diese Thiere vergleiche meiner Beiträge zu einer Malakoz. Ross. Heft. I. ). Ich selbst (**) No 8.) legte der Academie mit dem Schlusse des Jahres 1846 die Beschreibung von 10 neuen Arten Chiton aus den Grenzen des russischen Reiches vor. | Bald darauf ( ebend. № 11.) gab ich einen ge- drangten Ueberblick der Resultate emer Bearbeitung der russischen Chitonen ; dann ( ebend. N* 19.) die Beschreibung emer neuen Art Anodonta (Dipsas) her- culea; — dann ( ebend. N° 20 ) die Diagnose von 4 neuen Arten und von einer neuen Variétat des Geschlechtes Patella nebst einer Kritik der Synonymie von 2 Eschscholsz'schen und 1 Les- son'schen Art desselben Geschlechtes. Hierauf erschien (**) p. 67.) das erste Heft meiner « Beiträge zu einer Malakozoologia Rossica» welches die früher angezeigte Arbeit uber die russischen. Chitonen brach- te und durch 14 Tafeln erlàuterte. Endlich legte ich der Academie im Juni 1847 das 2% Heft meiner « Beilrage » vor, welches die Gat- (*) L. Reeve, Conchologia iconica. Gen. Chiton. 1847. (**) Bulletin de la Classe phys. mathém. del'Acad. des Sc. de St. Pétersb. tome VI. 1847. (***) Mémoires de l'Acad. Imp. d. Sc. de St. Péterb. Vlème Série; tome VI. 1847. 454 tungen Tritonium, Murex, Patella, Acmea, Fissurella und Anodonta enthielt, dessen Druck Jedoch jezt erst beginnt ; ihm werden das dritte und vierte Heft auf dem Fusse folgen und ich hoffe, dass auf diese Wei- se der gegenwartige durch meine mehrjährigen Samm- lungen und Bearbeitungen bedeutend gefórderte That- bestand unserer bisherigen Kenntnisse im Gebiete der Malokozoologie Russlands, in möglichst erschópfender Reihenfolge abgethan sein wird. Es bleibt mir nun noch übrig daran zu erinnern, dass die Uebersicht der Land- und Süsswasser-Kon- chylien Livland's von A. Schrenk, welche zu diesem meinem vorliegenden Aufsatze die Veranlassung ge- wesen ist, in der ersten Nunnner des Bulletin de la Soc. d. Nat. de Moscou 1848 erschienen ist. Nachdem wir uns nun über den trockenen aber unumgänglichen. chronologischen Antheil hinausgear- beitet, sei es mir, bevor ich schliesse , vergonnt , mich eines allgemeinen Rückblickes zu erfreuen. _ Vor Allem möchte es nöthig sem, dem trügeri- schen Scheme entgegenzuarbeiten , als sei in den. vorstehend aufgezählten Werken wirklich eine so grosse Menge verschiedener russischer Arten enl- halten, als die Summirung der dort hintereinander aufgeführten Namen, an neuaufgestellien Arten erge- ben würde. Abgesehen von nicht seltenen Wieder- holungen durch Betrachtungen desselben Gegenstan- des, lässt sich ein beträchtlicher Antheil von Syno- nymien ausfindig machen , deren besondere Nach- 455 weise an diesem Orte zu weit geführt hätten , dage- gen aber in meinen «Beiträgen» künftig nicht min- der genau berücksichtigt werden sollen, als dieses in dem erschienenen 1** Hefte schon geschehen ist. Gehen wir jezt weiter und forschen den Grund- ursachen des sich so herausstellenden Mangels an Arlen genauer nach, so scheint mir, ausser der gros- sen Vernachlässisung des Studiums der Mollusken Russland’s noch ein anderer Umstand in dieser Angelegenheit angeschuldigt werden zu dürfen , wel- cher in unmittelbarer Beziehung zu denjenigen zoo- logisch-geographischen Fragen steht, deren Lösung wir von den systematischen Untersuchungen der Molluskenfauna Russlands verlangen dürfen. Wir haben nämlich schon jezt die Berechtigung, den Ausspruch zu thun, dass das russische Reich im Vergleiche zu seiner Ausdehnung , ungemein arm. an Mollusken ist; insbesondere arm aber, an ihm hauptsächlich eigenthümlichen Arten. Mit Ausnahme eines bandarug sich hinziehenden südlichen Striches, der von den Küsten des Pontus über den Kaukasus, das Kaspische Meer und den Aral-See fort, sich vielleicht durch den Altai bis Transbaikalien hinüberzieht, um, mit einem Sprun- ge uber das Meer, an der Nordwestküste Amerika’s auszulaufen , kónnen wir die ganze Ausdehnung unseres ungeheuren Reiches, in Bezug auf seine Mollusken mit vollem Rechte derjenigen Fauna der Land- und Susswassermollusken zuzählen , welche. wir schon längst als die Mittel und Nordeuropäische kennen, 456 Gewohnt den mächtigen und allerdings wohl auch schon in sehr früher Periode der jetzigen Gestal- tung unserer Erdoberfläche emporgestiegenen Kno- ten der Ländermassen unseres allen Kontinentes,— Central Asien—als den Mittelpunkt der Verbreitung vieler Formen organischer Wesen zu betrachten , müssen wir vorzugsweise dazu geneigt sein, anzuneh- men, dass die Mittel-und Nord-Europäische Land- und Süsswasser-Molluskenfauna zweckmässiger die Nordwest-Asiatische genannt werden dürfte. Dieser so natürliche Gedankengang der meiner Angabe über urspüngliche Identität der Mehrzahl mir bekann- ter Arten Sibiriens mit denen des Europäischen Russlands , und wiederum dieser Leztern mit denen des westlichen Mittel-Europa’s auf dem Fusse folgen muss, wird jedoch dadurch angehalten, dass je mehr wir in dem besprochenen Gebiete nach Osten rücken, desto mehr Arten allmalig zurückbleiben , bis end- lich nur em höchst unbedeutendes Prozent dersel- ben und dieses noch dazu etwas varurt, im östlichen Sibirien übrig bleibt. Möglich und sogar wahrschein- lich ist es, dass die Zukunft , zugleich mit sorgfälti- gerer Erforschung des Ostens dieses Unverhältniss mindern werde; dass es aber dennoch nicht ganz schwinden könne, schetnt mir um so wahrscheinlicher als unseres ausgezeichneten Gebler’s Forschungen bei Barnaul, die meinigen in Ost-Sibirien, die später in meinem und Siemaschko’s Aufsatze in verschiedenen Gegenden Mittel-Sibiriens angestellten und diejenigen Schrenk's , welcher die günstigsten Oertlichkeiten 457 besucht hat, gemeinschaftlich auf eine sehr &rosse Armuth der Molluskenfauna Sibiriens hinweisen. = Nehmen wir also diese meine Bemerkung für maassgebend an, so hat es germge Wahrscheinlich- keit fur sich, dass der hauptsächlichste Antheil der Land-und Süsswasser-Mollusken des mittleren und nördlichen Europa’s in diesem | Welttheile , selbst , den Ausgangspunkt seiner Verbreitung gehabt, und dass entweder nur ein sehr geringer Theil der in Rede stehenden Arten von Mittel-Asien ausgegangen sei, oder dass vielleicht obgleich unwahrscheinlicher sogar selbst Sibirien von Mittel-Europa her mit mehreren Arten von Land-und Süsswasser-Mollusken bevöl- kert wurde. Nicht minder arm an Mollusken als das Land nebst den Binnengewässern sind die Meere des russischen Reiches. Das ist aber eine sehr alte Klage, denn schon Gmelin (* ) berichtete vom Kas- pischen Meere: «In Ansehung der Muscheln hat es keine bessere Beschaffenheit. Nicht, dass ich etwas Neues erwartet hätte ; nein, es war mir nicht einmal vergönnt die sonst am allergewöhnlichsten Kon- chylien zu treffen. » Auch Pallas ( **) äusserte sich in gleichem Sinne in Betreff des Pontus an den Küsten der Krimm. Endlich bestatigte auch m neu- rer Zeit Tilesius ( **) die allen Klagen Steller's und (x) S. G. Gmelin's Reise durch Russland. 1774. B. IIL. p. 249. (**) Nova Acta Acad. Sc. Petropolitanæ. T. X. 1792. p. 298. Ge) Mémoires de l’Acad. de Sc. de St. Petersb. tome VIII. p. 293 et 294, 458 Merck's, welche in den so viel versprechenden Meeren zwischen Nord-Asien und Nord-Amerika gesammelt hatten. Tilesius fand mehr Zoophyten als Mollusken in Kamtschatka, dennoch aber deren so wenig, dass die Zahl ihrer Arten derjenigen der Fische gleich kam ; alles, was er an Mollusken an den Küsten Jener Halb- insel gesehen, beschränkte sich auf eme Chiton , eine Mya, 2 Mytili; hieher kann man noch die «Pe- ctines islandicos, Ostreas croceas und Mytilos fabas » zählen, welche Tilesius aus Ochotsk zugeschickt er- halten hatte, um die Ueberzeugung zu gewinnen, dass jene Klagen wirklich nicht unbegründet waren. Wenn nun aber diese Klagen durch einen im Vergleiche mit dem früher Geleisteten recht vielarügen Inhalt meiner «Beiträge » ansehnlich gedämpft werden müs- sen, so lässt sich dennoch die im Verhältnisse zu der Ausdehnung des Reiches und namentlich im Verglei- che mit den vielen schon in der Zoographie ше- dergelegten Entdeckungen im Felde der Wirbelthie- re, immer noch sehr bedeutende Einfarbigkeit der Molluskenfauna keinesweges leugnen. In der That hat sich 1.) aus meinen Untersuchun- gen der Molluskenfauna des Eismeeres russischen Antheils östlich bis zum Busen des Ob hin ergeben, dass diese Fauna völlig identisch ist mit der Küstenfauna des bis dahin untersuchten Europäischen Eismeeres, wenn man davon absehen will, dass die Zahl der Arten wahrscheinlich auch für die Zukunft um russi- schen Eismeere unbedeutender bleiben wird als sie es weiter westlich ist. —2.) der Finnische Meerbusen ist noch ärmer an Mollusken als der Bothnische. — 459 Der Pontus ist zwar in Folge neuerer Untersuchun- gen unverhältnissmässig reicher an Mollusken als die ältern Angaben vermuthen liessen ; dennoch aber hat sich рее nicht nur die Identität seiner Fauna mit derjenigen des Mittelmeeres herausgestellt, son- dern zugleich die Ueberzeugung НЕВЫ dass nur ein geringer Antheil des Faunbestandes vom Mittelmeere, bis in seinen àussersten blinden Sack, deu wir Pontus nennen, hineinreicht. Gleich wie vorhin ergibt sich also auch hier für den Süden dasselbe, was dort im Norden von uns bemerkt wurde d. 1. Fehlen jedes eigenthiimlichen Charakter’s und ausserdem noch grosse Armuth der Artenzahl im Vergleiche zu den Nachbarfaunen. —4.) Völlig ver- armt sind aber: das Kaspische-und das Aral-Meer. Nur das Vorkommen einiger weniger Arten mahnt an den organischen Zusammenhang mit dem Pontus; nahe ebenso wenige sind aber dieses Mal dem Kas- pischen Meere (und wohl auch dem Aral) eigen- thümlich und unter diesen sind dann einPaar derselben von hieraus auch auf den Pontus übergegangen , wenigstens ist das meine Ansichtsweise über die drei mir bekannten Ausnahmen von meiner oben mitgetheilten Angabe: dass der Pontus keine ihm eigenthümlichen Arten besitze. 5. ) Hat meine lezte Reise die unerwartet grosse Armuth der Sudkusten des Ochotskischen Meeres und der Schantarischen Gewässer in ein ziemlich grelles Licht gestellt. Die- sen Oertlichkeiten scheint Kamtschatka angeschlossen 5 werden zu müssen. An einem anderen Orte werde ich mit besonderen Beweisen. belegen , wie diese N. TE 1878. 90 460 Armuth an Arten hier zur Hälfte mit einem originel- len Charakter gepaart ist. 6.) Die Küsten unserer Nord-Amerikanischen Kolonien in ihrer südlicheren Hälfte, sowie die noch so gut wie gar nicht bekannten Kurilen verspre- chen allem Anscheine nach, zugleich eine mittelmäs- sige Reichhaltigkeit an Formen nebst Originalität des Charakters, wenngleich in viel germgerem Grade als der malakozoologisch ohne alle Frage ungleich wichtigere Punkt, der nunmehr uns verloren gegan- genen Kolonie Ross in Nord-Kalifornien. Die Armuth wnserer Molluskenfauna sowohl zu Lande als zu Wasser ist also augenscheinlich, In meinem Reisewerke werde ich es versuchen, diesen Umstand mit den beobachteten meteorologischen Eigenthümlichkeiten in Verbindung zu setzen. Kehren wir hier nochmals zurück und über- blicken, von welcher Seite uns bisher die schätzens- werthesten Angaben für die russische Mollusken- fauna geworden, so ist es in die Augen fallend, wie die Schriften unserer Moskauer naturforschenden Gesellschaft im Inlande sehr wesentlich zur Förde- rung dieses Zweiges der Zoologie mitgewirkt. Erken- nen wir freudig dankbar an, dass die in den Schrif- ten dieser Gesellschaft niedergelegten Arbeiten Krynick?s , Eichwald's , Siemaschko’s und Schrenks die Grundlage zu wichtigeren Theilen des Rahmens gelegt haben , dessen Ausfüllung | wir von der nächsten Zukunft hoffend erwarten wollen. Krynicki erweiterte nicht nur das Gebiet der Fauna 461 Mitteleuropaischer Land-und Süsswasser-Mollus ken bis zu dem Osten Südrussland's , nicht nur die Fauna des Mittelmeeres bis m den Pontus hinein, son- dern er war es auch, der uns den obenerwahnten eigenthumlichen Pontisch-Kaukasischen Strich durch die Beschreibung mehrerer neuer Arten als neuen Charakter im Gebiete der Land-und Süsswasser- Mollusken einführte. Hätte nicht sem unzeitiger Tod ihn daran verhindert, den Plan (*) zu einer Malakozo- ologie Russland's allgemach zu verwirklichen, dessen Ausführung er schon eine Reihe von Jahren nach- gelebt hatte, so würde dieser Theil der Zoologie, zum wenigsten die Pontisch-Kaukasische und Südrus- sische-Fauna gegenwártig schon in einem ganz ande- ren Lichte dagestanden haben. Sehr befriedigend muss es sem die Leistungen Krynick?s von Ferussac (**) bei Gelegenheit eines Nekrologes des erstern als eines Mitgliedes der Société Cuvierienne, gebührend gewurdigt zu finden. Das Material zu diesem Nekro- loge entnahm Ferussac höchst wahrscheinlich wie- derum den Schriften unserer Moskauer Gesell- schaft. (***) Eichwald gebührt die Ehre der Beleuchtung der vor ihm nur dunkel gekannten Kaspischen Fauna. Siemaschko's Arbeit schob, in einer sehr vollständi- gen Weise (obgleich nichts desto weniger nächstens (*) Bulletin de la Soc. Imp. d. Natur. de Moscou 1832. p. 392. GN) Guerin, Revue Zoologique 1842. p. 299. (**) Bulletin de la Soc. Imp. d. Natur. de Moscou 1839. p. 25. 30* 462 von ihm selbst um nahe 10 Arten zu vervollstandi- gen) die Grenzen der Nordeuropäischen Land-und Süsswasser-Mollusken in Russland bis über den 60: Grad hinaus, und wenn ich auch Siemaschko’s Zersplitterung der Arten von meinem individuellen wissenschaftlichen Standpunkte aus nicht ganz zu bil- ligen vermag, so sind seine Angaben jedes Mal hinrei- chend scharf, so dass kein Zweifel über die von ihm gemeinte Form eintreten kann. Das aber ist die Hauptsache, so bald es sich darum handelt, den Werth angestellter Beobachtungen, als eine für die Zukunft brauchbares, bleibendes Material zu sichern. Unsere Ansichten richtet die Zukunft. Schrenk gab uns die Füllung des zwischen West- Europa und dem Felde der Untersuchungen Sie- maschko’s nur schwach angedeutetenZwischengliedes. Den Grund dazu, dass die Academie der Wissen- schaften verhältnissmässig nur spärlich beisteuerte ; haben wir grösseren Antheiles der Ursache zuzu- schreiben, dass dieses Fach bisher im der Academie keinen Vertreter fand, an sich aber zu isolirt dastand um eine gelegentliche Bearbeitung von anderer Sei- te her, zu veranlassen ; andrerseits aber sind auch wiederholte Missfälle anzuschuldigen. Lag es doch ursprünglich im Plane von Pallas Zoographia Rosso- Asiatica, den erschienenen 3 Bänden über Wirbel- thiere , zwei andere folgen zu lassen, welche die wirbellosen enthalten sollten. Tilesius ( * ) Шей uns (*) Mémoires de l’Academie Imp. d Scienc. de St. Peters- bourg. tome VIII. р 293. etc. 463 mit, dass Pallas, als er später einsah, wie seine ältern- den Krafte nicht mehr dem sturmischen Anschwel- Jen der Wissenschaften entsprachen, die fur den 4* Band bestimmten Insekten Klug und Schüppel in Berlin zur Bearbeitung überg m dagegen aber Tilesius übertrug, die russischen Moll und Zo- ophyten, als 5"* Band der Zoographia, zu veröffent- lichen. Wenn auch Tilesius durch einige misslunge- ne Versuche nicht bewiesen hätte, dass wir das Un- terbleiben der Ausführung dieses Vorsatzes schwer- lich zu bedauern haben , so versprach schon die laut seinen eigenen Angaben ungemein kärgliche (in Berlin niedergelegte) Sammlung einen nur sehr mangelhaften Erfolg. Wenn man übrigens den ersten Band der Pallas’- schen Reise mit den folgenden vergleicht, so fällt es bald auf, dass Pallas m Verfolge der Zeit von der Berücksichügung der Mollusken fast ganz abge- lenkt wurde, denen er anfangs viel ated keit geschenkt hatte. Halte ich dagegen , dass Pallas nur auf marine Arten näher einging, dass er. cben während seiner Reise dann für die Mollusken erkaltete, nachdem er das Kaspische Meer verlassen hatte, um das Innere unseres Reiches zu bereisen , und«dass endlich in ihm nur dann erst wieder die Aülinerk- samkeit für die Mollusken erwachte, als Sujef seine höchst geringfügige Ernte von den Küsten des Ka- rischen Meeres mitbrachte, so halte ich es fur nicht unwahrscheinlich: die Mollusken hätten nicht sowohl im Zoologen als vorzugsweise im Geologen Pallas An- [4 Hang ge den. Ais 464 Dass übrigens Pallas zulezt wieder mit Energie zu der Bearbeitung der Mollusken an und für sich zuruckkehrte, beweist seine spatere Abhandlung « Ma- rina nova varia et variosa » (s. ob.) und die Mitthei- lung, die wir Tilesius verdanken, (1. c. р. 294.) dass Pallas schon an Ergänzungen der Steller'schen handschriftlichen Bemerkungen geschritten war. Neh- men wir, ausser Pallas, Georgi’s bloss kompilato- rischen, übrigens aber unkritischen Versuch, Mene- triés kurze Mittheilung und meine Bemühungen der jüngsten Zeit, aus, so geht der Academie die Berech- ugung ab, auf die literarische Forderung des Mol- luskenstudiums, der Jeztzeit Ansprüche machen zu dürfen. Ausser den von den genannten beiden Anstalten ausgegangenen Förderungen, ist aber innerhalb unseres Reiches, nur noch Dorpat, für die wichtigen Leistungen Eschscholtz’s, und etwa noch Wilna , für Eichwald’s dieses Mal noch sehr unvollständige Angaben , aufzuführen. Viel mehr, obgleich be- greiflicher Weise nur immer Zerstückeltes , ist nach und nach, durch Beschreibuug neuer aus russischem Gebiete erhaltener Arten, vom Auslande her ge- schehen. Verlassen wir jezt den eingeschlagenen Weg und überlassen uns einer anderen Gedankenrichtung , so muss es uns schlagend berühren, dass in Russland nur die Universität Charkov ( Krynicki), dann St. Petersburg ( Siemaschko ) und endlich Livland ( Fi- scher und Schrenk ) erkleckliche Beiträge stationärer Forscher geliefert haben. Diese Vernachlässigung 465 des Weges, welcher leichter Vollständiges erreichen zu lassen verspricht, beweist aber und das im Ge- gensatze zu der Entomologie, einen ganz besonderen Mangel an Personen , welche nur einiger Maassen Kenntniss von der Malakozoologie genommen hätten. Bei Weitem mehr wurde von wissenschaftlichen Reisenden gelegentlich zu Tage gefördert, als z. В. durch die Reisen von Pallas, Krynicki, Eichwald , Menetries, Kotzebue ( Eschscholtz ), Beechey (Brod et Sowerby ), Dubois, Demidoff (Huot), Belcher (Hinds), Du Petit-Thouars (Deshayes), Parreyss (*) (Rossmissler ), Kolenati ( Siemaschko ), Wagner ( Pfeiffer ), Basiner ( Helmersen ), Baer ( Middend. ) Wosnessenki ( Middend. ), Middendor ff. u. d. m. Wenn gleich erst seit neuerer Zeit den Mollusken zugewandt, glaube ich dennoch in Sinne der Anfor- derung der Gegenwart dadurch gewirkt zu haben, dass ich die vorstehende Uebersicht der bisherigen Leistungen zusammengestellt und auf diese Weise erst die Möglichkeit erfolgreicher Beiträge vorbereitet habe, die wir aus Gegenden unseres Reiches erwar- ten wollen, denen der nôthige wissenschafiliche Apparat nicht zu Gebote steht, welche jedoch, so- (*) Nach Motschoulsky ( Bullet. d. Nat. de Moscou 1845. N. III. p. 17. ) bereiste Parreyss etwa um das Jahr 1832 die Krimm als eutomologischer Sammler und höchst wahrscheinlich ist es mir daher, dass aus dieser Quelle diejenigen Arten der Krimm herrührten, welche unter Ziegler’s Etiquetten und Na- men Eingang in Westeuropa fanden und später von Kossmässler beschrieben wurden, P. 466 bald sie in möglichster Vollständigkeit und mit Grund- lage vorbereitender allgemeiner Kenntnisse , durch wissenschaftliche Sammler ausgebeutet würden, die Malakozoologie Russlands mit mächtigen Schritten fördern könnten. Für jene Grundlage ist die «Iconogra- phie der Land-und | Süsswasser-Mollusken von Prof. Е. A. Rossmässler 1834 bis 1844 (Heft I bis II ** Bandes, Heft 12. )» ohne Zweifel vorzugsweise anzu- empfehlen. Die Literatur unserer Meeresmollusken greift aber in so verschiedene und grössten Theiles noch nicht zusammenhängend bearbeitete Nachbarfau- nen hinein, dass ich weder ein einzelnes Buch , noch einen Verein einer geringen Anzahl von Werken zur Grundlage anzuempfehlen weiss. Es sind hiefur , wie man sich durch die Ansicht des oben mitgetheilten Verzeichnisses davon überzeugen kann, die Nachrich- ten dermaassen zerstuckelt und in grossen Reisewer- ken oder m periodischen Schriften zerstreut, dass ich nur allein auf das, was in meinen «Beiträgen » zu- sammengestellt worden, verweisen kann. Am rechten Platze mag es hier noch. sein, in kurzen Worten das Gewicht verschiedener Oertlichkeiten ın Bezug auf malakozoologische Leistungen, denen man sich eiwa in Zukunft unterziehen wollte, zu charakte- risiren. Während die Umgegend Petersburgs , Liw- land, die Krimm, der Kaukasus, das Kaspische und das Ochotskische, nebst dem Russisch-Europäischen Eismeere zu den am Besten erforschien Gegenden Russlands gehören, während wir einige, kaum zur Hälfte ausgeführte, Andeutungen zur Fauna Litthauen's, Barnaul’s, Kamtschatka’s und Sitscha’s besitzen, auch 467 Aehnliches für den Nord-Ural innáchster Zeit zuerwar- ten haben,—gehen uns noch fast ganz die unumgäng- lichsten Kenntuisse der Fauna des Sibirischen-Eisme- eres, der Beringsstrasse, der Aleuten und insbesondere der Kurilen, Transbaikaliens, des Aral-See’s eic. ab. Dennoch lasse man sich durch diese Angaben keinesweges einschlafern und. behalte stets vor Augen, dass bisher im Umfange unseres Reiches noch nir- gends lege artis mit dem Schleppnetze nach Mollus- ken gefischt ( gebaggert; dredge, der Engländer ) worden ist; folglich wir noch aller für die Regionen- lehre unumgänglicher Angaben entbehren , und zu- gleich an eine nur angenähert vollständige Kenntniss unserer Meeresfaunen nirgends denken dürfen. So verspricht z. B. insbesondere das Kaspische Meer in Zukunft auf diesem Wege noch Vieles und es unterliegt wohl keinem Zweifel, dass die Lösung der für uns eine so grosse Wichtigkeit habenden geolo- gischen Fragen in Betreff der Aral-Kaspischeu Kir- gisensteppen , nur gleichzeitig mit einer vollständi- gen Durchstóberung des Kaspischen und Aral-schen Meeresbodens in Bezug auf Malakozoologie , ет- treten wird. Ich wage es sogar, zu behaupten , dass selbst für den Fall meine Erwartung, einer in jeuen Meeren zu verdoppelnden Anzahl von Ar- ten nicht eintreffen sollte, dennoch selbst em nega- tives von grossem Einflusse auf das Verständniss der Bildungszeit jener Gegenden sem würde. Егт- nern wir uns bei dieser Gelegenheit der wichtigen, aber durchgängig noch sehr ihre Bestätigung erwar- 515 tenden Vermuthungen Eichwald’s ( Bulletin scient . 468 de l'Acad. de St. Pétersb. VI. 1839. p. 24.) und Murchison’s (1. c. p. 306. bis 308. und p. 233.) in Betreff des vor sich gehenden Aussterbens von Ar- ten des Kaspischen Meeres;—der wichtigen Beobach- tung de Verneuil’s (Mém. de la Soc. géol. de Fran- ce. Paris 1838. Ш. p. 15.) über Abändern mari- ner Arten im süssen oder bralischen Wasser ohn- fern Odessa und den dadurch hervorgerufenen Ue- bergang zu fossilen Faunen ;—ferner des Umstandes, dass eine grosse Zahl der Steppen-Seen im Sommer vertrocknet und daher vermuthet werden muss: es verfallen die, in ihnen so häufigen Mollusken in ei- nen andauernden Sommerschlaf, welcher wiederum nicht ohne Einfluss auf ihr Aeusseres bleiben kónn- te, u. d. m. Die sorgfaluge Untersuchung der Land-und Süss- wasser-Mollusken des Szid-Ural’s und dann des Him- melsgebirges, dessen Ausläufer Schrenk besuchte, wur- den uns darüber Auskunft geben, ob und welche Arten namentlich Mittel-Europa etwa von Asien über- kommen haben möchte. Als das Wünschenswertheste sehe ich aber genaue Durchforschung der Kurilen an, deren Länge gerade auf eine Scheide geographischer Verbreitung zu fallen scheint, während andrerseits ihre, nahe meridionale , Stellung eine grosse Präcision der Resultate in Bezug auf Erstreckung der Arten je nach mehr oder weniger vorgerückter Breite verspricht. In den südlichen Kurien dürften wir im gleichem Maasse sowohl Lösungen zoologisch-geographischer 469 Fragen, als Entdeckung zahlreicher neuer Formen, zu erwarten haben. Uebrigens ist Ja überall ein noch unbegrenztes Feld offen , sobald man sich zur Zielscheibe stellt , die Grenzen des Begriffes der Arten in der Natur, genau abstecken zu wollen; die Grenzen der Aban- derlichkeit derselben , je nach den verschiedenen Alterstadien und Sexualitatsverschiedenheiten , den örllichen mehr oder minder zufälligen Einflüssen , zu bezeichnen; wirklich-hybride Formen in ihrer Ausdehnung und Entstehung zu verfolgen u. d. m. Solche Untersuchungen, wie die zulezt erwähnten entsprachen vorzugsweise den Mitteln, welche jedem Lokalforscher, sei er auch noch so sehr von Hülfsmitteln entblösst, stets offen stehen, ja die Lösung dieser Fragen kann nur von Lokalforschern, wenn sie dem eben so eng umgranzten als folgenreichen Felde der Beobachtung dıe Dauer eines ganzen Lebens wid- men. wollten , gelöst werden. Wie mir scheint , ist aber im Allgememen die Wichügkeit dieser Fragen bedeutender, als diejenige solcher , deren Beantwortung auf Durchzügen in ferne und uns noch unbekannte Gegenden gesucht werden muss. Für die eigentlichen Endzwecke der zoologischen Geographie istes die unumgängliche Vorarbeit, ohne welche wir nur sehr angenäherte Resultate erhalten können. Wieistes möglich, die Arten verschiedener Faunen in Zahlen zu gruppiren , so dass aus dieser Zählung sich feste numerische Werthe für zoolo- gisch-geographische Verhältnisse ergeben, bevor die Grenzen der Arten dieser Faunen auf einen gemein- 470 samen oder wenigstens gleichnamigen und пани lichen Maassstab zurückgeführt worden sind ? Ja selbst die Paläontolögie , die in vergangenen Weltaltern forscht , muss stets zu den physiologisch- systematischen Erfahrungen der Jeztwelt zuruckkeh- ren, da sie allem auf Grundlage ihrer Analogie mit der Jeztwelt, über die Lebensgesetze unterge- gangener Schöpfungen aburtheilen kann. Nur in so- fern dürfen aber die todten Reste der Molluskenhüllen, die Schaalen und Gehäuse, zur leitenden Richtschnur werden, als uns der Rückschluss auf die Vorgänge während des Lebens jener Thiere offen steht, wel- che sich vermittelst der, jezt allein übriggebliebe- nen Hüllen damals gegen die Aussenverhältnisse abgrenzten. Daher wenden sich die Paläontologen mit ihren dringendsten Ansprüchen stets an die Malakozoologen, und die Forschungen in der Ver- gangenheit fussen auf die Lebensgesetze des gegenwärligen Erdenlebens. Beide so eben erwähnten wissenschafilichen Ge- biete werden aber ausserdem noch durch die Bru- ces in einander 5 verbunden, zu dessen Kenntniss uns die, von Des- cke eines unmittelbaren Uebergan hayes, Murchison, Verneuil, Keyserling, Rouillier und Helmersen gegebenen Andeutungen zur Kenntniss unserer subfossilen Konchylien, den ersten Schritt schon zurücklegen liessen. Je werthwoller nun auch, wie man aus dem bis- her Auseinandergesetzten sieht, malakozoologische Untersuchungen in den Grenzen unseres Reiches sein müssen, desto weniger Erfolg versprechen sie jedoch 471 bisher, in Bezug auf die praktische Anwendung im alltäglichen Leben. Wie der Werth der früher hoch geschätzten Perlen unseres Reiches von Jahr zu Jahr geschwunden ist, so scheint es auch mit der Anwendung der Mollusken als Nahrungsmittel zu gehen. Wir kónnen dieses sogar geschichtlich verfol- gen, obgleich unsere Nachrichten nicht über das Ende des verflossenen Jahrhundert's hinaus- reichen. | Lepechin (1. c. p. 30.) berichtete, dass Mytilus edulis aus der Mündung der Dwina (никольское yc- Tbe ), zu seiner Zeit in о angel gespeist wurde , und fühlte sich deshalb beubgen eine Methode ausführlich zu behandeln, welche den nicht seltenen Vergiftungen, in Folge des Genusses dieser Mollus- ken, vorbeugen sollte. Pecten islandicus wurde noch in diesem Jahre unter dem Namen « koasckia устрицы » nach Peters- burg versandt, wie man mir an den Küsten des russischen Lapplands erzählte. Pallas ( südl: Satth. И. p. 476.) führte an «Aus- tern, Mytili, Patellen und Weinbergschnecken sind eme beliebte Fastenspeise der Griechen in der Krimm, » und bestätigte später (Nova Acta Acad. Sc. Petrop. X. p. 298.) dasselbe nochmals. Nach Kurland. wurde (vergl. Koch 1. c.) die Weinbergsschnecke verpílauzt, um als Fastenspeise genossen zu werden. Am meisten möchten die Mollusken wohl noch bis auf den heutigen Tag in unseren Asiausch- Amerika- nischen Me baden werden, wie das schon bei 412 der ersten Entdeckung jener Lander durch die Rus- sen, stark im Gange war. Schon Steller ( Beschr. von Kamtschatka p. 177.) berichtet, die patelle Jon- ge fRondeletti (Ch. Stelleri Midd. ) schmeckten wie das gesottene Gelbe vom Ei; Pectines und Myti- li würden, nächst jenen , sowohl roh als gekocht gegessen. Dasselbe bekräftigt Pallas (Nova Acta Ac. Sc. Petrop. II. p. 231.) von seiner тах tetraquetra, auf den Kurilen Tochui genannt. Von früheren Beamten unserer Kolonien habe ich mir erzählen lassen , dass Ch. tunicatus Wood und ein Cardium, das daselbst Mamai genannt wird, auf dem Speisemarkte zu Sitcha sehr häufig anzutreffen sind. Die Austern der Taurischen Küsten werden, als seltene Ausnahmen , selbst bis Kiev verführt, wie ich es dort selbst erlebt habe. Wir sehen hieraus, dass in der That der Werth der Benutzung der Mollusken m dem Verhältnisse des Steigens der Kultur hinabsmkt, und in ferner Zukunft wahrscheinlich allein die Bestimmung haben wird, einen sehr geringfügigen Beitrag für den höheren Luxus , in Speise und Zierrath, zu he- fern. Der erste Versuch einer historischen Uebersicht wie die vorliegende es ist, irägt die Nothwendigkeit der Unvollständigkeit in sich ; er spiegelt vielleicht mehr den zeitweiligen Zustand der Kenntnisse des Verfasser’s ab, als denjenigen des gewählten Gegen- standes. Ein erster Versuch ist aber auch, selbst dort 473 wo er misslungen genannt werden darf, Folgebringen- der als jeder andere, und das durch den Anstoss, den er veranlasst. Mochte es mir gelungen sein, dem wahren Thatbestande möglichst nahezukommen , möchten Andere, denen Einzelheiten zu Gebo- te stehen, welche mir entgingen, das, was lückenhaft ist, möglichst bald ergänzen. Das rierige Anwachsen der Literatur, die Verstreuung einzelner Beiträge in einer Menge von Tageblättern verlangen einen kräf- tigen Bund unter den Jüngern desselben Zweiges der Naturforschung, auf dass die Masse der Räumlichkeit den Geist nicht ersticke. NOTE SUR LES SPERMATOPHORES DE LA SEISZE M. Milne-Edwards a fourni à la science de ‚pre- cieux détails anatomiques (Ann. des Sciences nat. 1845) sur la circulation des Mollusques еп général et des Céphalopodes en particulier. Précédemment (1842) , | s'était déjà occupé de l'étude des spermatopho- res, de ces corps singuliers, qui, depuis Needham, Bonnet, Wagner, etc. jusqu’a Carus, Siebold, Philip- pi, avaient tant piqué la curiosité des naturalistes et donné occasion aux plus divergentes opinions et aux asserlions les plus étranges. Les recherches du cé- lébre professeur ont fixé, par une lumineuse descrip- uon et d'excellentes figures (loc. cit.), la nature et jus- qu'à un certain point le rôle des spermatophores. 475 Aprés avoir étudié la structure et le mécanisme étonnant de ces corps, M. Milne-Edwards a cherche, comme il le dit, à s'éclairer sur leur mode de production. Le testicule, qui occupe le fond de la cavité viscérale, пе renferme jamais de spermato- phores, mais est gorgé d'un liquide laiteux semblable à celui dont le réservoir spermatique de ces corps est rempli. M. M.-E. y a vu un nombre immense de spermatozoiles que nous ne trouvons pas identiques avec ceux des spermatophores. Il ne dit rien de leur élat primitif ni de leur production que nous touchons en passant, et dont nous donnons la figure dans notre mémoire sur la génération spontanée. Plus loin, il suit le sperme dans les vaisseaux déférents et dans celte poche musculeuse et spirienne prise à tort pour un testicule par Swammerdam, et ou un filet laiteux et extrêmement délicat est rempli de spermatozoïdes , n’offrant encore dans sa structure ni les diverses parties de Гейм spermatophorien, ni les détails si compliqués de l'appareil éjaculateur, Cet observateur qui a si bien suivi les phases du méca- nisme des spefmatophores, conserve encore des doutes sur leur mode de formation dans la poche needhamienne. «Ses observations, qu'il a répétées avec M. le pro- fesseur Lallemand , tant sur le Poulpe que sur la Seiche, lui semblent montrer que les spermatopho- res ne pompent pas la liqueur fécondante contenue dans leur intérieur, ainsi que. Needham le supposait, mais se forment autour d'un amas de ce liquide, à peu prés de la méme maniére que l’albumme et les № 11. 1848, 31 416 membranes exterieures de l'oeuf se forment autour du vitellus chez les oiseaux. Ce travail s'opére évidem- ment dans la troisième portion de l'appareil généra- teur désigné ordinairement sous le nom de vésicule séminale, et les matiéres plastiques destinées à former les premiéres tuniques des spermatophores sont pro- bablement sécrétées par les deux bourrelets membra- neux renfermés dans l’intérieur de ces tubes. La poche, que l'on a appelée prostate , fournit peut-étre les éléments de létui, car c'est seulement lorsque ‘le spermatophore en voie de formation est parvenu prés de cet organe que j'ai pu, dit l'auteur, apercevoir des traces de lexistence de celte tunique extérieure. Enfin, il me parait également évident que toutes les parlies de ces singuliers appareils s’organisent peu- à-peu sans qu'il y ait jamais continuité entre leurs tissus et ceux de l'animal chez lequel ils se forment.» L'auteur, en terminant, regrette que les cir- constances ne lui aient pas permis de rendre ses observations plus completes, par l'étude du rôle que les spermatophores jouent dans la fécondation. Il présume qu'ils sont destinés à pénétrer dans l'organe elanduleux qui termine l'oviducte et à y éclater pour permelire aux zoospermes de descendre dans l'oviduc- te. ll souhaite que quelque naturaliste vienne éluci- der ce point curieux de la physiologie des Mollusques. Jusqu'à présent , que nous sachions, la question n'a été reprise que par MM. Lebert et Robin qui ont communiqué une note aux Annales des Sciences naturelles, 1845, à l’occasion d'un faisceau de sper- 477 matophores trouvé par eux dans le manteau d’une femelle Calmar, à la hauteur de l'oviducte; et qui, aprés un sérieux examen, sont arrivés à conclure que silon considère 1° qu’il existait dans le sac d’un Calmar femelle , au niveau de l’oviducte, des spermatophores en grand nombre; 2° que ces orga- nes ne se rompaient pas dans l’eau, de méme que cela a lieu pour les spermatophores encore incom- plétement développés; 3*que les spermatophores qu'ils ont pris sur la femelle semblent étre moins compli- qués que ceux décrits par M. Milne-Edwards, et par conséquent moins développés; il pourra paraitre probable que les spermatophores complétement déve- loppés se sont brisés au moment de la copulation, et ont fécondé la pıemiere portion des oeufs qui sont sortis de l'ovaire. Ceux, au contraire, qui étaient encore imparfailement organisés, c'est-à-dire ceux de la partie postérieure de la poche de Needhan, ont élé fixés sur la femelle pour achever leur déve- loppement, et féconder le reste des oeufs au moment de leur sortie. Tel est à peu prés le résumé des recherches concer- nant les spermatophores et la fécondation des cé- phalopodes. Nos propres observations vont nous per- mettre peut-être d'avancer quelque peu l'état de la question. Et tout d'abord, quant à ce qui regarde le testicule et le fluide spermatozoeux s'annoncant vers son organisation ultérieure, des essais répétés parais- sent nous démontrer que les spermatozoides, avant de passer dans les circonvolulions du canal déférent situé entre le testicule et la poche needhamienne, subissent Jl* 418 un certain chanzeinent et mirissent en quelque sorte pour leur destination prochaine. Daus le testicule ils ont la téte fixee dans une vésicule, au point d'avoir Yair de cils vibrauls. 'Tous ceux que nous avons exa- mines étaient fixés deux à deux à une méme vésicule; celte régularité même indique leur état normal et organique. Plus tard, à mesure qu'ils avancent dans le cordon ou filament spermatozoeux, ils se dépouil- lent de leur vésicule et se pressent dans les circon- volutions qui les rapprochent de leur futur état sper- matophorien . Ce n'est en effet que dans la poche needhamienne que se forment les spermatophores. Pour y arriver, les spermatozoides glissent dans le cordon granulé en quinconce. Ce cordon ou tube spermatozoeux glisse le long des spires needhamiennes , s’allonge indefiniment, obéissant au mouvement péristaltique de l'organe, mouvement aussi prononcé que celui de l'estomac méme. Ge cordon doit verser quelque partet de quelque maniére les spermatozoides qu'il conuent. Les spermatophores n'étant pas de simples entonnoirs et ne pompant pas le fluide spermatozoeux s’organisent-ils autour du tube à la manière de l’albumine chez les oiseaux? Le fil qui peut conduire l'investigateur dans ce labyrinthe et que paraît avoir laissé échapper M. Milne-Edwards, puisqu'il ne le mentionne et ne le dessine pas, c'est le filament ou tube spermatozoeux lui-méme. En effet, les spermatophores ne sont pas des corps isolés, mais au contraire toujours liés entr'eux par un filament que nous figurons dans une de nos planches sur la Génération. spontanée. Ce filament 419 vide est de méme diametre et de méme structure que le cordon spermatozoeux ; c'est le cordon lui- méme qui s’est déchargé de son sperme et qui l'a cédé à un organe d'un mécanisme plus compliqué. Tous les spermatophores congeneres et juxtaposés étant liés par ce filament qui fait continuité avec le tube interne et enroulé, contenant le sperme dans létui spermatophorien, on arrive à ccnclure et à confirmer par l'observation directe des jeunes sper- matophores que le cordon ou tube spermatozoeux s’msinue dans le tissu organique des spires need- hamiennes , que le tissu se convertit en un étui qui emprisonne et étrangle une parüe du cordon spermatozoeux , que cet etw, qui n'est d'abord qu'une masse vésiculaire, s'organise à produire le merveileux mécanisme éjaculateur, sans que cette organisation soit l’analogue de l’albumme chez les femelles des oiseaux. Nous le répétons, les sperma- iophores sont toujours unis ent'eux par un filament tubuleux vide qui pénétre dans leur intérieur: ce filament est le cordon spermatozoeux qui a cessé ses fonctions, et dont la partie renfermée dans létui a subi une organisation supérieure; c'est un cordon ombilical qui s’oblitere quand l'organisme spermato- phorien se suffit à lui-méme. Il est bon de remarquer qu'à mesure que les spermatophores se détachent, et qu'ils sont propulsés par les contractions peristaltiques de la poche need- hamienne et sortent dans le manteau pour être en- wainés par le courant ou le jet qui passe par l'en- tonnoir, on remarque , dis-je, que de nouveaux 480 spermatophores se forment dans la substance de la partie inférieure de la poche, en méme temps que le cordon spermatozoeux s'allonge et apporte une nouvelle quantite de fluide fécondant. Ils ne se for- ment pas sur un seul rang, on en trouve trois ou qua- tre rangées superposées et toujours reliées par notre filament. Quant à la fécondation, malgré nos nombreuses observations en vue d'autres recherches, il ne nous est Jamais arrivé de surprendre les spermatophores dans «organe glanduleux qui termine l’oviducte, ou ils viendraient éclater et répandre les zoospermes dans loviducte», comme le suppose M. Milne-Ed- wards. La glande a d’ailleurs un mouvement assez prononcé du dedans au dehors. Pour le fait observé par MM. Lebert et Robin, l'habileté et l'exactitude des observateurs nous com- mandent de l'accepter, mais son eirangel nous per- met de le regarder comme exceptionnel: П ne nous a pas été donné de rien voir de semblable sur des centaines d'individus qui nous ont passé sous les yeux. On peut à la vérité très bien admettre que le courant d’aspiration ait entraîné sous le manteau d'une femelle un faisceau de spermatophores, mais il nous parait insolite que les spermatophores aillent mürir autre part que dans l'organe mále. En derniére analyse, ce que nous croyons savoir touchant le mode de fécondation est ceci: les sper- matophores, propulsés par l'entonnoir, éjaculent par l'acion méme du mâle ou par les mouvements de la femelle ou par la rencontre d'un corps étranger. 481 Y n'est pas incroyable qu'ils pénètrent de toutes piéces dans le manteau de la femelle, aspirés par le courant interne, mais il nous paraît impossible qu’ils pénètrent dans les glandes femelles. 11 nous est arrivé de les rencontrer sur les oeufs, aprés qu'ils avaient déjà éjaculé leur contenu. Chacun sait que les femelles portent deux glandes antérieures ventrales, ouvertes au dehors dans la ca- vité du manteau, et dont le rôle est resté jusqu’à présent tout-à-fait énigmatique. Ces énormes glandes ont la fonction spéciale d'enduire les oeufs d'un réseau vésiculeux et visqueux à mesure qu'ils sortent de loviducte; elles sont auxiliaires de la ponte. Les grappes d'oeufs ainsi conditionnés s'attachent à un lieu sür, aux plantes marines, aux rochers; c'est là que le mâle vient les féconder. Il est curieux de remarquer que, dans la méme espéce, les oeufs ne sont pas toujours enduits d'encre. Dans l'Océan, nous avons trouvé ordinairement les grappes enduites du produit glandulaire teint par la sépia, tandisque, dans des endroits moins tourmentés et moins sablonneux , les oeufs conservaient leur réseau blanc. Ayant étudié spécialement les sécrétions glandulai- res des Mollusques, nous avons trouvé le fait bien général que la bile, par exemple, se sécréte dans des vésicules généralement remplies en partie par une bile de magnifique couleur, en partie par un autre liquide, ordinairement séparé du premier par une cloison. Elles arrivent entiéres dans l'estomac ; celles qui sont employées a Ja digestion crévent et versent leur contenu, Jes autres supertlues passent 482 mtactes el se retrouvent dans les déjections. C'est ce qui fera partie. d'un travail spécial sur les sécrétions. Qu'il nous soit permis de rappeler ici la sécrétion la plus curieuse dans les seiches, la sécrétion de la glande pancréatique spirienne articulée à l'estomac, à l'origine de Vintestin. Cette glande que nous appe- lons entozoopare offre le phénoméne inattendu et le fait tout nouveau de la génération primitive, que nous avons annoncé au mois d'Aoüt àl'Académie des Sciences de Paris, et que nous avons publie dans un mémoire spécial avec les figures à l'appui. m DÀ -O- en ANTWORT AN D. GEBLER AUF EINIGE SEINER BEMERKUNGEN IN DEN № II uno IV DIESES BurLerins ( 1847 )., ( Fortsetzung : siehe Bulletin 1847. III. p. 218. ) VON . Victor v. Morscnurskv. zn 2er ARTIKEL. 18. ANISODACTYLUS PUNCTIPENNIS Gebler. Die Ansicht über Verschiedenheit dieses Käfers von A. pseudo@neus Steven wird durch Dr. Geblers Anmerkung in diesem Bulletin 1847. I. 346. 2. noch kemesweges aufgeklart. Als ich über die Carabiden Sibirien’s 1842 schrieb, besass ich blos em Exemplar des A. pseudocneus, jezt habe ich ihn in Mehrzahl in beiden Geschlechtern aufgefunden. In meiner Sammlung und ım Kataloge sind beide Arten aller- dings getrennt, ob aber mit Recht ist noch die Fra- ge. Bei meinen südrussischen Exemplaren des u pseudoæneus, namentlich bei den 6, smd die Deck- schilde so tief gestreift, dass die Zwischenräume als deutliche Rippen erscheinen, gegen den Rand je- 484 derseits sogar als Kante emporgehoben werden, in der Art ungefáhr, wie bei Pterostichus niger und einigen Abax. Bei den grósereren, langlicherern und weniger glänzenden 9 sind die Rippen überhaupt weniger ausgeprägt. An drei Exemplaren , die ich gerade vor mir habe, sehe ich nur einen eingesto- chenen Punkt auf der hinteren Hälfte jeder Flügel- decke. Die Punktirung in den Zwischenräumen der Streifen ist beim 6 stark und zu jeder Seite der Streifen in Reihen , beim 9 weniger deutlich und dichter ; nach den Aussenrändern hin deutlicher, auf dem Rücken aber gegen die Naht beim & nicht über den 3", beim o selten über den 2" Streifen rei- chend. Ausserdem ist die ganze Oberfläche der Flu- geldecken mit kurzen gelblichen Härchen sparsam bedeckt. Die Körperlänge beträgt bei obengesagten Exemplaren: & Lange 5 L. Breite Ми, L. e — 5!/,L. — 2 — Eines davon stammt aus Gurjew am Nord-Gestade des Kaspischen Meeres, die anderen zwei von den Ufern des Bogdo Salzsees unweit der Wolga zwischen Zarizim und Astrachan. | Als besonderes Merkmal dieser Species ist das verhältnissmässig gegen die folgenden Glieder schma- le erste Tarsalglied an den Vorderfüssen des 5 her- vorzuheben. 19. HanPaLus HosprEs? Creuzer, Ich zweifle sehr, dass diese Species wirklich in Si- 485 birien‘ angetroffen werde und glaube, dass deren Exemplare zu meinem Pseudoophonus terrestris Ins. de Siberie p. 223. 418. Tab. X. f. 1. zu zählen sind. Dieser Leztere unterscheidet sich vom Erste- ren durch etwas kürzere , auch meist kleinere Ge- stalt, durch vorn weniger erweitertes Halsschild, das ausgedehnter mit. Punkten bestreut ist, durch eie grobe Punktirung auf dem Vorderkopfe und roth- braune, selbst nicht selten ganz rothe Beine nicht schwarze wie beim hospes. Die Oberseite ist nicht blau, sondern schwarzbraun oder schwarzgrün mit geringem metallischem Glanze. Die Zwischenräume der Flügeldeckenstreifen sind grob punktirt und zwar die Paaren loser, die Unpaaren dichter. Eine ähnli- che Species findet sich in den Steppen der Krimm, ist aber etwas kürzer und von roth-gelber Farbe. Die Deckschilde und das Halsschild sind etwas dich- ter punktirt, leztere grau behaart. Sie gleicht sehr dem Harpalus Sturmii Dej., doch kleiner, kürzer und von hellerer Farbe. Eine dritte ist Pseudoophonus inderiensis m., der dem H. hospes in Länge gleich kommt, aber breiter und einfach schwarz ist. Das Halsschild weniger lang und mit einzelnen Punkten sparsam bestreut. Der Kopf vorn ebenfalls mit gros- sen Punkten bestreut , die zuweilen auf der Stirn eine hufeisenartige Binde bilden. Die Deckschilde sind sichtbar breiter als das Halsschild, so dicht punkurt wie bei Pseudoophonus ruficornis ( Harpalus) und eben so graugelb behaart. Die Fühler und Beine sind dunkel rothbraun, die Schienen meist schwarz. Er findet sich in der Umgegend der Salzseen Indersk 480 und Bogdo. Hierher gehórt noch der von mir in den Insect. de Sibérie auf p. 224 beschriebene schwarz- violett-farbene Pseudoophonus uniformis, der vielleicht nur Variétat von Dr. Geblers Ophonus splen- dens sein durfte und Pseudoophonus interstinctus , ebendaselbst beschrieben und abgebildet. Die Pseudoophonus unterscheiden sich von den achten. Harpalus durch dicht punkürte und behaarte Deckschilde wie bei den Ophonus, von diesen dage- gen durch vorn gar nicht oder wenigstens nıcht gleich- massig und sehr lose punktirtes Halsschild und Kopf. Alle aufgezählte Arten haben ein au allen Ecken abgerundetes Halsschild, während Pseud. ru- Jicornis ( Harpalus), Ps. griseus und noch ein Paar ähnlicher Species mit scharfen Halsschildhinterecken begabt sind und eine zweite Abtheilung der Pseudo- g sind vor- zugsweise Bewohner der Steppen, und sehr oft den ophonen bilden. Die der ersten Abtheilun Umgegenden von Salzseen eigen. 20. HanPALUus ostusus Gebler. Ich muss noch ein Mal auf diesen Käfer zurück- kommen, da bei der Durchsicht der von meiner lez- ten Reise an die Ufer des Don und der untern Wol- ga zurückgebrachten Insecten em @ Exemplar dessel- ben sich vorfand. Es stimmt in allem mit der Be- schreibung Dr. Geblers, ist aber von schwarzgrüner melalischer Farbe. Im Vergleiche zu den anderen Harpalen, weicht diese Art sehr wesentlich durch das hinten abgerundete Halsschild ab, wenn. gleich 481 im Uebrigen es dem H. eneus und cupreus am näch- sten steht. Ein gleiches Verhaltniss bietet noch Har- palus borysthenicus Krinicky, H. cyanescens m., Н. erosus Gebl. (H. violaceus Chaud. ) und H. pastor m., die ich alle der besseren Uebersicht halber in meinem Kataloge als eine besondere Untergattung Erpeinus aufstelle. Eine diesen in mehrfacher Bezie- hung sich anreihende Art ist Bioderus ( Microders Fald. ) petreus m., Ins. de Sib. p. 193 , die mir aber durch die hinten nicht zahnfórmig ausgeschweiften Deckschilde, das mehr ovale Halsschild, kürzere Ge- stalt, mehr transversale und in der Mitte eingeschnit- tene Oberlippe eher zu Bioderus als zu Harpalus zu gehören scheint. Von Faldermanns Charakterangaben für Microderus summen wenigstens, alle genau, mit emziger Ausnahme des lezten Tastergliedes, das bei B. petreus länger ist als bei Harpalus «neus. Ganz ein ähnliches Verhaltniss findet sich bei noch ein Paar Arten aus Ost-Sibirien und der mongolischen Steppe (Alar und Khari), die ich B. glaberrimus und B. subsulcatus benannt habe, statt. Beide sind ganz schwarz und glänzend. Ersterer vom В. petreus 8 durch fast gänzlichen Mangel der Punktirune auf der 5 Hinterhilfte des Halsschildes , lezterer durch minde- | re Grösse, schmächtigere Gestalt, nur in den Ein- drücken an der Basis punkurtes Halsschild und viel stärker emgedruckte | Deckschildsstreifen, unterschie- den. Ich habe meine Exemplare vom Micrederus ro- bustus Fald. gerade nicht bei mir, um mich überhaupt über die Haltbarkeit dieser Gattung genauer überzeu- gen zu konnen; dem äusseren Anblicke nach dürfie 488 sie aber den Pangus nahe kommen. Zu den Biode- ren stelle ich in meinem Kataloge noch einige ande- re Arten mit fast kreisfórmig hinten abgerundetem Halsschilde , namentlich Harpalus brachypus Stev., В. setipes und В. rotundicollis m., die allerdings mehr scharfe und enge Mandibeln zeigen als die achten Harpalinen, der Zahn im Kinn ist undeutli- cher , das lezte Glied an den Tastern und das erste an den Tarsen länglicher ; an der Spitze der Deck- schilde ist gar keine Spur von hackenförmigem Vor- sprunge. Endlich muss hier noch des Acinopus mi- crocepha'us Fald. aus der Mongolei erwähnt werden, der ebenfalls den obenangeführten Käfern nicht un- fern ist und namentlich auch durch hinten gerunde- tes Halsschild sich bemerklich macht. Ich habe ihn in meine Gattung Phygas gestellt, deren Charakteristik darin besteht, dass sie ungezahnte breite Mandibeln, durchaus kemen Zahn im Kinn, kurze gegen das En- de hin etwas verdickte Fühler und eine fast bis über die Oberlippe vorragende Zunge hat. Der Kórper ist kurz, das Halsschild transversal, Hinterecken über- all abgerundet, die Füsse kräftig, Фе Enddornen plattgedrückt, das erste Glied an den Tarsen länger als jedes der drei folgenden und fast so lang wie das Klauenglied. Als Typus der Gattung dient Phygas ni- tidus m., der 4” lang, 1°/, breit und schwarz ist. Das erste Glied der Fühler, die Spitzen der Taster- glieder, die Enddornen an den Füssen, die Basis der Tarsalglieder und der äusserste Saum der Halsschilds- seiten sind mehr oder weniger röthlich. Findet sich 489 in den Sleppen der Kirgisen und der Buriaten zum Baikal-See hin. 21. ВеЕмвтотом azunEUM Eschscholz. Dr. Gebler hat vollkommen Recht, wenn er die Undulation des dritten Flügeldeckenstreifen bei die- ser Species hervorhebt. Ein in allen Stücken mit den sibirischen Exemplaren und der Beschreibung derselben überemstümmendes © Exemplar habe ich in Litthauen gefangen. Es ist schön blau. Ein anderes ähnliches doch bronzefarbenes Stück be- sitze ich aus der Umgegend von Berlin als Bem- bidium argenteolum Ahrens, Erichson Käf. der Mark Brandenburg I. p. 125. 6. Diese Beschreibung summt auch vollkommen, mit Ausnahme indessen der Strei- fen auf den Deckschilden, die nicht wie Erichson sagt , «alle gerade» sind, sondern die 3** 4 und o* gekrümmt und undulirt haben. Es unterliegt also wohl keinem Zweifel, dass B. argenteolum Ahrens und В. azureum Eschscholtz zu einer Species ge- hóren, und dass der erstere Name, wie ich es schon in meinen Insect. de Sibérie p. 273. bemerkt habe, zu bebalten sem wird. 99 MELANDRYA RUFIPES Gebler. Dr. Gebler glaubt, dass meme in diesem Bulletin 1845. I. p. 81 angeführte Meland. fulgida hierher zu ziehen sei und dass ich als emzigen Unterschied nur die Grösse und Breite angegeben hätte. In 490. meiner Beschreibung steht aber noch ein anderes sehr wesentliches Merkmal, dass nämlich М. fulgida ganz unbehaart ist. Dieses würde allerdings mit der lezten Diagnose der M. rufipes in diesem Bulletin 1847 zusammentreffen, nicht so aber mit der Be- schreibung desselben lusectes in Ledebours Reise p. 130, wo namenllich gesagt wird: supra aeneo-nitida, tenue «pallido pubescens »,—dasseibe bemerkt auch Faldermann bei der Beschreibung seiner Mel. splen- dida in diesem Bulletin 1833. p. 59, wo es heisst «elytra pube tenuissime obsita» da nun Dr. Gebler in dem nàmlichen Bulletin p. 454 Mel. splen- dida als seme M. rufipes erklärt und diese Species, nach bei mir vorhandenen Exemplaren, auf der Oberflache wirklich behaart, meine M. fulgida es aber nicht ist, so kann ich Dr. Gebler's Ansicht nicht. beipflichten und muss diese leztere Species als verschieden betrachten. 93. APALUs BIMACULATUS PF. Gebler. Diesen Käfer besitze ich in drei Exemplaren, die alle sich gleich und so wie sie Dr. Gebler beschreibt, die aber nicht die europäische Art dieses Na- mens sind. Diese hat auf dem Deckschilde viel grös- tere schwarze Flecke und ist überhaupt etwas klei- ner und kürzer. Die Oberseite ist beim sibirischen Käfer stärker punktirt und gerunzelt, so dass sie malt erscheint; der ganze Körper mit allen Theilen ist einfach schwarz und nur die Deckschilde leder- gelb, mit zwei runden schwarzen Flecken auf der 491 hinteren Halfte derselben. Die schwarze Behaarung des Kopfes, besonders um die Stirn, Mundtheile und hinter den Augen, ist sehr lang. In. meinem Kataloge habe ich diese neue Art als Apalus sibiricus ange- führt. Sie stammt aus der Umgegend des Irtysch. Bei dem Exemplare, das ich vor mir habe, ragen die Maxillen ungefáhr so hervor wie der Mundap- parat bei Nemognatha. 94. Sırarıs? NECYDALEA Pallas. Pallas beschreibt sie als Meloé, bei anderen Auto- ‚ren steht sie als Apalus. Gebler und Mannerheim halten sie der Gattung Sitaris verwandt. Meiner Ansicht nach kömmt sie dagegen am nächsten der Gattung Ctenopus Fisch. Ent. I. p. 274., unterschei- det sich indessen davon: 1. Durch seine langen Füh- ler, an denen das lezie Glied das längste , das 2* das kürzeste ist; 2. Die Form des Hinterkopfes der an den Seiten wulstartige Vorsprünge, wie Cucujus hat und die bei Sitaris? melanocephala (S. thoracica? Dej.) ZB. durch ihre gelbe Farbe durchsichtig und fast wie Doppelaugen erscheinen. 3. Den hinteren Rand des Metasternums, der unterhalb der Huftenemlenkung nach unten in zwei Zähne ausläuft. 4. Die Gestalt der Klauen an den Tarsen, die wohl inwendig ge- zahnt aber gewimpert, aber nicht gegen die Spitze sondern nur an der Basis verdickt sind; die Haft- borsten sind hier wie bei Meloé formliche lange Dornen, und etwas säbelförmig abgeplattet; 5. Das Labrum ist transversal und nur schwach zweitheilig. 6. An den № II. 1848. 32 499 Mandibeln ist an der Innenseite Кеш Zahn. 7. Die Maxillartaster sind 4 gliedrig, von denen das 1* das längste, das 4* eiförmig und an der Spitze etwas eingedrückt. 8. Die Lippentaster dreigliedrig , von denen das 2" Glied am längsien, das lezte eiförmig wie das bei den Maxillartastern, doch etwas kürzer. 9. Einen « fulcro crurali» wie ег bei Ctenopus sein soll, sehe ich hier nicht und jener Fortsatz ist nichts als die Verlangerung der Trochanteren. 10. Der Hac- ken am Ende der Klaue wie auf Taf. ХХХУШ des 11. Bandes der Entomographie, in fig. 1 bei Cteno- pus gezeigt und dieselbe als aus zwei Theilen be- stehend andeutet, ist blos dem Versehen des Zeich- ners zuzuschreiben, da das Ganze ein Stück ist und die Klaue bildet und eben so bei Meloë necydalea angetroffen wird. Apalus weicht von ihm in Folgen- dem ab: 1. Die Palpen sind gestreckter, das lezte Glied der Maxillartaster nicht kürzer als das 3*, et- was cylindrisch und an der Spitze gestutzt, das der Lippentaster ebenfalls kaum kürzer als das Diss, 2. Die Oberlippe mehr trapezförmig. 3. Das Skutellum einfach dreieckig und mit abgerundeter Spitze, nicht mit in der Mitte etwas ausspringenden Seiten wie bei Meloé necydalea. 4. An den Deckschilden fehlt äusser- lich der wulstförmige Knoten, den man bei Lezterer über der Einlenkung derselben im Winkel zwischen Schildchen und Halsschildsbasis sieht. 5. Die spitzigen Ausläufe am Hinterrande des Metasternums sieht man nicht. 6. Das erste Glied an den Vordertarsen nicht länger als das lezte, an den Hintertarsen dagegen umgekehrt. 7. Die Fussklaue sehr fein gewimpert und 493 die Haftborsten fein, nach der Spitze zu nicht zu- sammengedrückt und erweitert. 8. Hinterleib viel weicher und nicht von der Form wie bei den Ripi- phorus. Dieser Vergleich beruht auf Apalus sibiricus. In meinem Kataloge ist aus Meloé necydalea Pall. eine neue Gattung Deratus errichtet. Zonitis melanocephalus Steven gehört. ebenfalls in diese Gattung und dürfte wahrscheinlich der Sitaris thoracica Dejean. Cat. Ш. 249. entsprechen; ich sage, dürfte, da in Ctenopus abdominalis m., ein dem äussern nach ihm sehr ähnlicher Kafer im sud- lichen Russlande vorkommt, aber nicht so lange An- tennen und mehr vorn herabgedrücikes Halsschild hat. Zonitis melanocephala Tauscher, ebenfalls auf den ersten Blick der Ersteren nicht unähnlich, hat schwar- ze Füsse und Hinterleib und einfarbig gelbe Deck- schildsspilzen. Nota. Nachdem diese Bogen gedruckt waren, hatte ich Ge- legenheit in der Steven’schen Käfersammlung der Moskauer Universitat unter dem Namen Harpalus obtusatus Steven die- selbe schwarz grüne Variétat des oben unter N° 20 erwähn- ten Harpalus obtusus Gebler zu sehen. — Sie stammt aus der Krimm und steht unter obigem Namen im gedruckten Katalo- ge der Steven'schen Sammlung. — pco e — — NOTIGE RESTES DES CRUSTACÉS FOSSILES DU JURA DE MOSCOU. Les restes des crustacés fossiles sont très rares dans notre terrain jurassique, et ce ne fut que M. le prof. Rouilier, qui, dans son Discours, fit mention d'un Astacus, appartenant au second étage, sans en donner une description détaillée. Explorant dans les derniers temps les couches de Khorochovo, j’ai été assez heureux pour y trouver des restes de crustacés, qui, quoique en petit nombre, auront cependant leur intérét, comme provenant de ces couches. Ces restes consistent en deux moitiés de carapaces assez bien conservées, deux à demi brisées, une pince, et des morceaux de doigts. lls sont 100$ em- patés dans la marne, qui remplit notre étage moyen. Le test est assez bien conservé; dans les carapaces, il est tirés mince, luisant, noirátre, dans la pince brun 495 clair et tres épais. Comme toutes ces parties sont disjomtes, 1l m'a été impossible de définir si elles apparüennent à une espéce ou à plusieurs. La dé- termination que j'en donne est basée sur l'examen des carapaces, et Je crois qu'elles appartiennent à la. GrLyPHAEA Dnowwm {*). PIOS ET; Carapace presque deux fois plus longue que haute, divisée en trois regions par les sillons, con- cave. Bord postérieur rebordé, marqué dans sa moi- це supérieure d'une excision semi-lunaire pouf l'arü- culation avec l'abdomen; la moiüé inférieure de ce bord peu courbée, se confondant avec le bord infé- rieur sous un angle presque droit. Bord inférieur semi-elliptique, tranchant, continu Jusqu'à la région antérieure. Bord supérieur ou plutôt la ligne média- ne, droite, presque parallèle avec le bord inférieur. Les sillons transversaux sont ou principaux ou acces- soires. Les deux sillons transversaux principaux divi- sent le cephalothorax en trois parties. Ils sont très marqués, profonds d'une demi ligne, larges d'une ligne. Le sillon principal transverse antérieur ou sto- (*) La figure donnée par Roemer étant incomplète et la courte description donnée par cet auteur, laissent beaucoup à desirer, je n'ai point la pretention que mon rapprochement soit cxacte 596 macale commence sur le premier tiers du bord in- ferieur, se dirige supérieurement et se confond avee le bord supérieur de la carapace sous un angle pres- que droit: le sillon principal transversal postérieur ou branchial suit une ligne assez sinueuse. Com- mencant sur le bord inférieur de la carapace, il se dirige supérieurement, décrit deux eourbes pour li- miter la région hepatique, puis sur le milieu du ce- phalothorax, il se dirige brusquement en arriére , et suivant une ligne droite, il se confond avec le bord supérieur, sous un angle antérieur très aigu; c'est ce qui caractérise la Glyphaea, et notamment notre espéce. D'ailleurs, cette position du sillon est la cause que nous n'avons, à proprement parler, au- cune région postérieure , mais plutót une région postéro-inférieure. Toute la carapace est couverte de granulations de différente grandeur, entre lesquel- les on remarque des pores à реше visibles sous la loupe. La région antérieure ош gastrocéphalique est li- mitee postérieurement par le sillon transversal an- terieur. Elle est d’une forme triangulaire, ayant la base deux fois plus large que son sommet (rostre): sa surface externe est garnie de quatre cótes longi- tudinales, assez élevés, espacés; chaque côte est garnie d'une rangée de tubercules assez grands, coni- ques, aigus, dirigés obliquement et en avant; l'espace libre entre ces cótes est lisse, luisant, et percé de très petits pores. Le bord inférieur de la région antérieure, et justement la partie ой il se confond avec le rostre, présente une excision semi-Junaire, AVM lisse, longée extérieurement d'un sillon, et qui ser- vait pour constituer l'orbite. Le rostre étant le pro- longement de la région antérieure, est placé dans la direction générale du corps. Il est assez long, multangulaire, creusé en gouttiére, garni sur les faces externe el interne de côtes tuberculeuses sur les angles, et marqué en avant d'un petit sillon trans- versal. Son sommet est brisé. L'espace compris entre les sillons antérieur et postérieur principaux constitue la région médiane. Elle aune forme de deux pyramides rapprochées l'une de l'autre; la base de la premiére pyramide sera sur le tiers antérieur du bord inférieur de la carapace, le sommet touchera presqu'au bord supérieur (pyra- mide verticale); la seconde pyramide aura за base reposant sur le cóté de la premiére, et le sommet роге trés en arrière (pyramide gisante). Plusieurs sillons accessoires, qui correspondaient aux parues internes, divisent la région médiane. La partie in- férieure de la pyramide verticale est occupée par la région hépatique: un petit sillon horizontal (sillon hépatique), commencant sur la moitié sinueuse du sillon branchial et procédant antérieurement ou il se confond avec la base du sillon antérieur principal, limite cette partie supérieurement, son bord inférieur se confond avec le bord inférieur de la carapace. Elle est d'une forme réniforme avec la concavite tournée en bas; sa surface est couverte de granula- tions plus petites que sur les autres parties et irré- gulièrement disséminées. Relativement aux autres par- ues, la portion hépatique occupe l'angle antéro-infé- 498 rieur de la carapace. Le milieu de la pyramide verticale, est occupé par une élévation assez marquée, ovale, couverte de granulations. Le sillon hépatique la sépare de la portion hépatique; un autre sillon la divise du sommet de la pyramide. Tous ces sillons sont assezlarges, mais peu profonds; leur surface est très finement poreuse. Le sommet de cette pyramide est marqué par une élévation plus petite, disjointe, par le sillon déjà mentionné, de la partie sous-jacente; celte élévation se confond insensiblement avec la base de la pyramide gisante. La pyramide gisante occupe le reste de Ja région médiane, c'est-à-dire l'espace compris entre le bord supérieur du céphalothorax et le sillon branchial. Un sillon parallele avec le sillon branchial, divise cette parue en deux moitiés inégales, dont la supérieure présente une forme véritablement triangulaire, et est couverte de granulations irregulie- rement disposées; l'inférieure, n'offre qu'une éléva- üon oblongue, peu et également large, et est cou- verte sur le sommet d'une rangée de tubercules. La région branchiale occupe le reste et presque les */, de toute la carapace, sa forme est d'un pen- tagone irrégulier; sa surface est partout couverte de granulations coniques, assez aigues, dirigées oblique- ment et en avant; une реше dépression se fait re- marquer devant chaque tubercule. 599 TABLEAU COMPARATIF DES ESPECES QUI S'APPROCHENT LE Glyphaea Bronnii(1). Carapace deux fois plus longue que hau- te. L'excisure postéri- eure rebordée, peu profonde. Région antérieure non divisée par des sillons transversaux accessoires. Région antérieure marquée de cótes lon- gitudinales, couver- tes d'une rangée de tubercules. Région antérieure disjointe de la médi- ane par un profond sillon. Le sillon branchi- al dans sa partie su- périeure droit,et se portant trés en ar- rière. PLUS DE LA NÔTRE. Glyphaea rostrata(2) De même. L'excisure postéri- eure profonde. De méme. De méme. De méme, mais le sillon transversal est longé sur la région antérieure d'une ran- gée de tubercules. Le sillon un peu sinueux. Palinurus Suerrit Mey. (3). Carapacecompara- tivement plus ample. L'excisure profon- de, couverte sur le rebord d'une rangée de tubercules. Région antérieure divisée par des sil- lons transversaux. Région antérieure présentant des éléva- tions ovales, circons- crites par les sillons transversaux. Comme dans Glyphæa Bronnii. la Le sillon droit ne se portant pas tant en arriere. — (1) Roemer. Die Versteinerungen des Norddeutschen Oolith- gebildes. Ein Nachtrag. Hannover 31 Tab. XX. fig. 33. (2) Bronn. Lethaea geognostica. 1. B. Stuttgard. 1837. pag: 479. Tab. XXVII. f. 3. Desmarest. Crustacés fos- siles. pag. 132 Tab. XI. fig. 3. (3) Acta Academiæ Leopoldino-Carolinæ. Vratislaviæ et Bon- nz, 1833. T. XVI. Pars II. pag. 517. Tab. XXXVIIL. fig. 1- 2. 1839. pag. 500 Glyphea Bronni. Glyphea rostrata. Palinurus Suerrii. ' La région médiane à: La région médiane . divisée en plusieurs divisée en plusieurs 3—4 parties. Le sil- parties.--Le sillonli- lon, qui va parallèle- miteuneélévation ob- ment avec le sillon longue, plus étroite branchial, limite une inférieurement et qui élévation plus large se rétrécit supérieu- en bas et rétrécie en rement, haut. Rémarque. Les différences entre la Glyphæa Bron- пи, la Glyphza rostrata Вгопой , et méme la Gly- phæa Regleyana, sont si peu marquées, qu'on pour- rait méme les considérer comme appartenant à une méme espèce, d'autant plus, qu’elles appartiennent tous aux étages moyens du Jura. Cependant n'ayant à ma disposition ni des exemplaires pour com- parer, ni les livres nécessaires pour faire une étude monographique , je laisse cette question au jugement des autres. Nous sommes en possession des autres parties disjointes de la carapace, qui nous laissent en doute si elles doivent étre rapportées à l'espéce sus-men- tionnée, ou non. Or, nous en faisons une étude à part. 1. La main. fig. 2 et 2*. Elle est composée de la main proprement dite, du procés digitiforme et du doigt mobile. La main proprement dite est d'une forme quadrangulaire, avec les angles droits et égaux. Sa surface supérieure est arquée, un peu déprimée vers les bords, couverte de granulations assez pointues, 501 dirigées en avant, plus grandes vers les bords, plus petites au milieu; devant chaque granule on re- marque une petite impression. La surface inférieure est concave, munie de deux sillons longitudinaux, paralleles avec les bords; elle est couverte de granu- Jations plus petites que sur la surface supérieure. La face articulaire supérieure , servant pour l’articu- lation avec l'avant-bras, est presque perpendiculaire à.des surfaces déjà décrites, avec une légére incli- nation vers l’inférieure. Sa forme est d'un oval re- bordé, circonscrit d'une ceinture lisse, sans granula- tions. А l’intérieur de cette surface on remarque une élévation arrondie, reste peut-étre d'une épine brisée, comme on en voit de pareilles sur la main. de l'Astacus marius (Goldfuss). L'autre surface articu- laire sert à la Jonction du doigt mobile avec la main. Elle est oblique, c'est-à-dire, son axe rencontre l'axe de la main enüére sous un angle aigu (*), marquée exté- rieurement par un sillon assez profond, auquel cor- respond sur la surface supérieure une élévauon ob- longue, trés inégale, raboteuse et lisse. Bord interne dela main arrondi, plus large vers la partie supérieu- re, rétrécissant vers le procés digitiforme, couvert de granulations, Bord externe rétréci. Le proces digitiforme et le doigt mobile commencent presque sur le méme plan. La base du premier est aplatie, couverte de granulations; elle égale en largeur la moitié de la main. La base du doigt est un peu (* Dans l’Astacus fluviatilis et marinus ces deux axes for- ment un angle droit. | 502 N plus mince, plus aplatie, anguleuse, munie sur son bord externe d’un sillon longitudinal, et ornée sur ces surfaces de fossettes arrondies (*) et de peu de granulation. 2. Doigt. La fig. 3. parait étre le procés digitiforme de la main gauche, brisé, ayant peut-étre la moitié de sa longueur totale. La base est deux fois plus large que le morceau détaché (brisé), la surface est luisante, lisse, couverte, de trois cótes longitudinales plus prononcées sur la surface inférieure f. 3. b. et que l'on voit encore mieux dans la fig. 4. b; Гез- pace entre ces côles est occupé par des creux disposés sur une ligne droite. Le bord interne de ce doigt garni d'unerangée d'épines au nombre de neuf; la troisiéme et la derniére sont plus grandes, les au- tres paraissent avoir une grandeur égale. Chaque épine est formée de trois couches (strates) s'en- caissant lune dans l'autre. А leur base, ces épi- nes sont à peine espacées entre elles, mais elles s’amincissaient vers le sommet, laissant ainsi des in- terstices libres, dans lesquelles passaient les épines du doigt opposé, présentant ainsi une sorte de scie. Une disposition pareille se remarque aussi dans la main du Klytia Leachi (Reuss: Die Versteinerungen des Bohmischen Kreidegebirges T. I. Taf. VI f. 5.) (*) Les fossettes que l’on remarque ici, sont peut-étre le résultat de la destruction de la couche superficielle du test, ou elles ont pris places de granules. C'est ce qui m'est inspiré par la remarque d'Agassiz ( Bronn Lethæa T. I. p. 478). 503 La pince figurée dans les Beiträge sur Kenntniss des Norddeutschen Oolithgebildes, Koch et Dunker, Braunschweig, 1837 pag. 35 T. II. f. 15. présente le doigt mobile muni d'épines, l’autre en est dépourvu. La fig. 4 pourrait bien n'étre que le sommet du doigt. On y remarque les mémes singularités; sa sur- face est munie de creux disposés sur une ligne droite; son bord interne est garni d'épines, ayant la méme forme- et la méme disposition que dans la fig. 3*. EXPLICATION DES FIGURES. Tab. IX. CARAPACE. Fig. 1. a. Sillon transverse antérieur. b. Sillon transverse branchial. c. Région antérieure. d. —— moyenne. e. —— postérieure. f. Portion hépatique. 5. Sillon hépatique. h. Excision semi-lunaire. i. Rostre brisé. Fig. 2. 2* La main. a Surface supérieure. b. — — inférieure. c. l'Articulation avec l'avant-bras. d. — du doigt mobile. e, Tubercules de la surface supérieure grossis, f. Creux de la surface supérieure du doigt. g. Profil du procés digitiforme. h. — du doigt mobile. 504 Fig. 3. Procés digitiforme. a. Surface supérieure. b. — -- inférieure. 3* Procés grossi, c. épines. d. épine plus grande. 3^ Morceau de grandeur naturelle, vu par la face in- terne. Fig. 4. Extrémité du procés digitiforme. a, Surface supérieure. b. — — inférieure. Fig. 5. Morceau du céphalothorax. А. VOSINSKY. ——— GC) G Gus ———— SYNOPSIS ALLER BISHER IN EUROPA ENTDECKTEN ARTEN DER GATTUNG GORISA VON Franz Xaver Fieser. In den Hémiptéres der Nouvelles suites à Buflon , p. 444. haben Amyot und Audinet Serville den von Geoffroy (Histoire abrégé des Insectes ) aufgestellten Galtungsnamen Corixa, dem griechischen Stammworte „Хобб zufolge, in Corisa umgeschrieben ; dieser An- sicht beizupflichten nehme ich um so weniger einen Anstand, als man gegenwärtig beflissen ist, etymologi- sche Richtigkeit in allen wissenschatlichen Namen einzuführen. | Die schwedischen Autoren, Fallen (*), Sahlberg (**) (*) Fallen Hydrocorid. et Naucorid. Svecie 1814, dann He- mipt. Sveciæ 1829. (**) Sahlberg. Histor. Notonect. Fenn. 1819. у 506 und (*) Zetterstedt haben theils in eigenen über Hydrocoriden handelnden Schriften, theils in Faunen mehrere neue Arten der Gattung Сомха Geoff. be- schrieben. Von europäischen Arten waren bis dahin nur 3 bekannt ; die erste derselben zählt Linne in der Fau- na Suecica. Ed. II. pag. 144. 904. zu Notonuta und nennt sie N. striata. In dem Systema Rhyngotorum führt Fabricius unter dem Gattungsnamen Sigara noch 2 europäische Arten auf, nemlich eine S. striata und S. coleoptrata. Zu Notonecta striata citirt Linné die Figur 7 von Tafel 72 aus Petiver Gazophil. nature etc. — diese Ab- bildung stimmt jedoch in der Lange mit Notonuta glauca uberein und steht daher mit den Worten Lin- né's «precedente (Not. glauca. ) multoties minor » im Widerspruche. Fabricius, der wohl mehr die oben bezogene Ab- bildung beachtet haben mag , nahm nun ( mit dieser übereinsummend ) eine grosse Art als Notonuta stria- ta Lin. unter seme Sigara auf, und citirte hiezu alle Abbildungen, aus Geoffroy , Peüver , Stoll, Rôsel, Schellenberg und Degeer, die Jedoch mehreren Ат- ten entnommen sind. Leach (**), der schon mehrere Arten obengenann- ter Gattung kannte, stellte die Sigara striata Fab. als (*) Zetterstedt. Ins. Lappon. 1840. (**) Leach on the classification of the naturel tribe of Ins. Notonectidea. Linnean Trans. Vol. XII. 1817. 507 Corixa Geoffroyi auf, wozu auch die Abbildungen aus Geoffroy, Rósel und Petiver gehóren. Als Notonecta ( Corixa) striata Lin. muss jedoch eine von den kleinen Arten’ angenommen werden, auf welche Linnés weitere Worte «Corpus subtus flavescens, » die beste Anwendung finden. Leach welcher a. a. O. ausser den drei vorgenann- ten noch 5 neue Arten aufstellte, hat dieselben ]е1- der so obertlüchlig charakterisirt, dass sie mit Sicher- heit nicht erörtert werden können. Spinola (*) beschreibt 3 Arten Corixa , hierunter wird eine C. striata als neu beschrieben , die eben so wenig als die zweite neue С. Schellenbergu aus den sehr mangelhaften Beschreibungen bestimmt wer- den können. Corixa hieroglyphica, die als dritte Art aufgeführt erscheint , ist nicht die gleichnamige des Leon Dufour. Die von den Autoren berufenen Abbildungen von Corixa sind unter allem Werthe, um ihrer noch fer- ner zu erwáhnen, doch habe ich es versucht, sie den ahnlichsten Arten. beizuziehen. Die bei einigen Arten, als C. fossarum und Sigara ( Corixa ) undulata von Fallén, dann bei C. striata bei Zellerstedt aufgeführten Varietäten sind sicher eigene Arten, aber wegen der wenigen charakterisi- renden Worte nicht zu bestimmen. Zwar beobachtete ich bei einer und derselben Art (*) Spinola. Essai sur les Insectes Hemipteres, 1840. № Л. 1848. 33 908 in beiden Geschlechtern , zuweilen nur bei einem derselben, dem Manne, Unterschiede in der Grösse; doch trugen sie stets den gleichen Charakter der Zeichnung , deren Verschiedenheit immer auf eine andere Art deutet. Um die Erkenntniss der Arten und die Unter- scheidung neuer Corisæ zu erleichtern , glaube ich Nachstehendes mittheilen zn müssen. Die gewöhnliche oder Grundform des Pronotum ist die rundlich-dreieckige, fast gleichseitige , welche in den nachfolgenden Diagnosen mit Stillschweigen übergangen wird ; eine zweite Form ist die dreiecki- ge nach hinten mehr oder minder verlängerte ; die- se wird in den Diagnosen , so wie die verkürzte Form, besonders hervorgehoben. Die Sculptur des Pronotum und der Halbdecken ist besonders zu beachten, schon Leach und Sahl- berg a. d. a. O. haben nach Art derselben Gruppen gebildet. Die gewöhnlich dunkel gefärbte Oberseite des In- sectes ist entweder ganz punktirt, oder es sind kur- ze parallele Längsrunzeln, gleichsam in Querstreifen hinteremander geordnet, vorhanden, welche vergrós- sert gedacht, an einen frisch geharkten (mit dem Rechen, Harke , rastrum zubereiteten ) Gartenweg erinnern, weshalb ich diese den Corisen eigenthüm- liche Art der Sculptur «rechenstreifig , rastrata » nenne. Der kurze vorn auf dem Pronotum vorhandene , 509 oder dasselbe in der Mitte durchlaufende Längskiel, bietet ein Merkmal zur Untertheilung der Arten. Die Zahl der Querlinien des Pronotum ist oft allein schon entscheidend bei Bestimmungen , und wenn zuweilen eine, oder zwei Linien auf der Mitte des Pronotum abgekürzt , gegen und neben einander ver- laufen, oder die eine derselben gespalten ist, erhilt man stets die richtige entscheidende Zahl durch Zah- lung der Linien an den Seiten des Pronotum ; und erscheint die Zahl der Linien um eine vermehrt oder vermindert, so wird dieses durch die extremen Zahlen in den Diagnosen angezeigt. Die erhöhten weissgelblichen, oder bleichen , kür- zeren oder längeren, mehr oder weniger wellenför- migen, spitz- oder rundwelligen , gabeligen, oft ver- bundenen, oder auch in Längsstreifen verfliessenden Querlinien zeigen auf der mehr oder weniger dun- keln Grundfarbe ( welche in den Diagnosen angege- ben wird) der Halbdecken stets eine eigene, jeder Art eigenthumliche Zeichnung, die zuweilen jener einer verwandten Art ähnelt, aber nie gleich er- scheint. Sind Jedoch diese weissgelblichen Linien so breit geworden, dass sie die dunkle Grundfarbe fast ver- drängen, so scheint die Oberseite des Insectes eine helle Grundfarbe zu haben , auf welcher schwarze Querlinien sichtbar bleiben. Dieser Ansıcht bin ıch in den Diagnosen gefolgt. Die weissgelbliche Linie längs der Membrannaht ist zuweilen von einer schwarzen Linie begleitet, und 33* 510 bietet in ihrer grósseren oder geringeren Breite und Deutlichkeit, in Verbindung mit dem weissgelblichen Ende des Randfeldes em weiteres Unterscheidungs- merkmal. Die Farbung des Embolium im Randfelde ( Fieber entom. Monogr. pag. 6. t. 10. fig. 26. n. ) der bei- den Lappen, in welche die Vorderbrust seitlich aus- geht, und die Farbung des mehr oder weniger spit- zigen dreieckigen Xyphus der Hinterbrust, des Con- nexivum, (*) dann der beiden Afterlappen, der bei- den Hinterfussgheder und deren Behaarung am obe- ren ausseren Rande, bieten eben so viele Kennzei- chen zur Unterscheidung der Arten , als die meist verschiedene Zahl der gefärbten Bauchschienen bei den Geschlechtern. Die Behaarung der Halbdecken ist bei den euro- päischen Arten eine einfache, die Haare sind meist lang, zerstreut, angedrückt ; bei einigen aussereuro- paischen Arten ist die Behaarung eine doppelte , da den zerstreuten anliegenden Haaren sehr kurze, auf- gerichtete Borstchen untermischt smd, welche man, wie überhaupt die Bekleidung, nur mit bewaffnetem Auge wahrnehmen kann. Die. Geschlechtsunterschiede , welche bisher theils nicht als solche, — nicht vollstándig , oder gar nicht (* Der pergamentartige vom Bauch auf den Rücken um- geschlagene Rand, welcher die Rückenschienen umfasst , von Kirby Pulwonarium von Burmeister Conjunctiva genannt. 511 gekannt waren, bestehen 1'** in der besonderen Bil- dung des schaufelfórmigen , bei dem Manne jeder Art anders gebildeten Tarsus der Vorderbeine, der bei den Weibern mehr Gleichförmigkeit zeigt, und den ich der Kürze wegen Pala nenne ; 2** in dem an Umfang grósseren oder geringeren Eindruck der Stirne beim Manne, und der gewólbten oder selten platten Stirne des Weibes. 3*** in den parallelen Bauch- und Rückenschienen des Weibes, und den wellenformig geschweiften, zusammengesetzten Bauch- schienen des Mannes. Der Eindruck der Stirne, welcher kein zufälliger ist, und den Maun bezeichnet , wurde von Fallen nicht als Geschlechtsunterschied erkannt, daher auch diese eingedrückte-so wie die gewölbte Stirn des Wei- bes von ihm ( Hemipt. Svec. ) zu Kennzeichen von Abtheilungen herausgehoben wurden ; es sind dem- nach in jenen beiden Abtheilungen nur einzelne Ge- 5 schlechter zu suchen. Der vielseitigen Unterstützung, Liberalität und Frei- stellung der öffentlichen wie der Privatsammlungen zur Benutzung eingedenk, behalte ich mir vor, an- derweitig meinen Dank auszusprechen. Die Originale in fremden Sammlungen, so wie die Namen der Spender mehrerer Arten sind angege- ben. Gemeinschaftlich kommen von den 30 europäischen in anderen Welttheilen vor: In Europa, Asien, Nordafrika und Nordamerika : Corisa hieroglyphica. | | 512 Im südlichen Europa, Klein-Asien und Nordafri- ka : C. atomaria. In Europa und Kleinasien: C. Linnaei und C. Bonsdorffii. In Europa und Nordamerika, C. limitata, C. Ger- mari, C. præusta, und C. fossarum. Faite Совлзж Amyot. Serville. Der Kopf schildfórmig , sein Hinterrand dem Рго- notum aufliegend. Schnabelscheide kurz , zweigliede- rig, von dem quergerieften Kopfschilde und der glat- ten Unterlippe, die an den Seiten verwachsen sind, verborgen. Beine ungleich , die vordern schaufeltra- gend, die mittleren einfach, die hintere zum Schwim- men gebildet. Vorderfüsse eingliederig, schaufel- oder muschelfórmig, am unteren Rande borstig gewimpert; Klaue borstenfórmig stark. Mittelfüsse eingliederig ein- fach, mit 2 borstenförmigen Krallen. Hinterfüsse plattgedrückt, 2 gliederig, einklauig. Vorderbrust zwei- lappig. Bauchschienen des Mannes unregelmässig, ge- schweift ; des Weibes gleichförmig, parallel. Hieher gehören 2 Gattungen, Corisa und Sigara. Слттомс Cortsa Amyot. Serv. Notonecta Linn. Sigara Fab. Fall, Corixa Geoff. et autor. Der Körper länglich, fast parallel; oben gewÿ bt. Fühler einfach, 4 gliederig ; die beiden ersten Glieder kurz, das dritte spindelfórmig , das vierte pfriemen- 513 förmig, kürzer als das dritte. Rückenschild fehlt. Pro- notum dreieckig mit bogigen Seiten, nach hinten mehr oder weniger verlängert , oder kurz, und hinten rundlich. Hinterbrust mit den Nebenseiten— Stücken ( Parapleura (*) versehen. Stirne des Mannes einge- drückt, jene des Weibes gewölbt. Das Pronotum ist entweder braun, mit gelblichen Querlinien , und gelblichem Rande; oder gelblich mit braunen Querlinien und braunem Rande. Die Halbdecken sind biegsam, pergamentartig ; die Mem- brannaht undeutlich; die Grundfarbe ist braun, die Querlinien gelblich, ganz und wellenförmig, oder un- terbrochen, spilzwellig, gabelig oder winkelig gebro- chen ; zuweilen sind die Halbdecken gestreift , oder einfarbig ( exot. ). I. Pronotum mit parallelen, zuweilen gespaltenen , oder in der Mitte abgekürzten Querlinien. 1. Pronotum einfach, oder verlängert, vorn mit kur- zem Kiel. a. Oberseite ganz punktirt. Pronotum mit wellen- fórmigen Querlinien , die hinteren verästelt ver- bunden. Die Querlinien der Halbdecken abge- kürzt, wellenförmig , gekrümmt, oder gebrochen, mehr und weniger einander genähert. (*) Ein längliches lappenförmiges Stück an jeder Seite des Hinterbruststückes, welches nur bei Corisa vorkömmt. 514 1. С. Georrroyi Leach. Schwarzbraun. Pronotum mit 16 Querlinien. Ва- cken, Flecke des Connexivum, und des Bauchrandes, ‚ die Brustmitte, ein Fleck der Hüften, und der Xy- phus schwarz. 3 bis 4 Bauchschienen des Mannes, 2 bis 3 des Weibes, am Grunde schwarz. ó. Pala parallelogrammisch-messerformig, stumpf. P 5 S Í LJ lee Li * 2 * . LJ 9. Pala breit sensenfórmig ; (*) зримо , etwas ge- krümmt. Sigara striata Fab. S. Rhyng. р. 104. 2. —Fallén hy- droc. et Nauc. Sv. p. 6. 1. — Сомха striata Fall. Hem. p. 181. 1.—Corixa Geo ffroyi Leach. Class. Linn. Trans. ХИ. p. 17. 7. — Sahlb. Not. Fenn. p. 12. 5.—Zett. Ins. Lapp. p. 284. 1. — С. pun- ctata Burm. Handh. d. Ent. II. p. 186. 1. Abbild. Petiver gazoph. nat. t. 72. f. 7. — Geoff. hist. t. 9. f. 7.—Roes-Ins. 3. t. 29.—-Villers Linn. EU Sv t 9. №. In allen Ländern Europa’s ziemlich gemein. Linze Dorm: 2. C. xanruosoma (**.) Schwarzröthlich, Pronotum mit 16 Querlinien, Kör- per gelblich. 3—4 Rückenschienen, 3—4 Bauchschie- (*) Falcatus , muss unterschieden werden von sichelförmig, seculatus ; d. i. aduncofalcatus. (**\ Bezeichnet die neuen Arten. 915 nen beim Manne, und 2 beim Weibe, am Grunde braun. Randlinie des Hinterleibes schwarz. 6. Pala parallelogrammisch-messerfórmig, stumpf. Q. Pala messerfórmig. Corixa hieroglyphica Spin. Ess. p. 56. 1. In Italien um Nissa ( Dahl. Heeger ), Dalmatien ( Dohrn ). 5'/,—5°/, Lin. lang. - 3. €. PANZERI *. Schwarzbraun. Pronotum mit 12 — 13 Querlinien. Brustmitte, 4 Rückenschienen ganz—2 Bauchschienen am Grunde schwarz. Xyphus gelb. ö. Pala messerformig, zum Ende breiter. Surngrube bis zur Augenmitte reichend. Q. Pala fast mondförmig, _ Sigara striata Panz. Е. С. 50. 23. In Oesterreich (у. Kottowitz. ), in Sardinien. um Nizza. ( Dahl., Heeg. ) Linge 5 Lin. 4. C. лтомлвтаА Germar. Schwarzbraun, Pronotum mit 13 — 14 Querlinien, Brustmitte und. Xyphus schwarz. Rücken schwarz mit gelblichen Seitenflecken, Connexivum hinten beider- seits mil 3—4 schwarzen Flecken. 3—4 Bauchschie- nen beim Manne, 2 beim Weibe, am Grunde schwarz. 6. Pala messerfórmig , vorn abgerundet und etwas breiter. 516 о. Pala breit mondformig. Corixa cypriaca Koll. in litt. In Portugal ( Berlin. Mus. und Germar S. ) liali- en, Sicilien ( Dahl, Ullrich), Insel Cypern ( Wien. Mus. ) Aegypten (Halle. Mus.) Länge 4'/, — 4'/, Lin. 5. C. MACROCEPHALA *. Braun. Pronotum kurz, 10—11 Querlinien. Rücken schwarz, Seiten breitgelb; Connexivum am Grunde schwarz gefleckt. Brustmitte schwarz. Xyphus gelb- lich. 6. Pala messerfórmig, am Rücken Розе. Surngrube verkehrt-oval, uber die Augenmitte reichend. о. Pala messerförmig. Aus Sicilien. ( Mikan ) Länge 4 Lin. b. Pronotum und Clavus ‚rastrirt ; Corium punktirt, am Grunde rastrirt. * Halbdecken dunkel, gelblich querlinirt. 6. С. LucuBRIS *. Braunröthlich. Pronotum mit 7—8 schwarzen Quer- limen, Rand gelb. Kopfschild braun, Halbdecken mit kurzen, gedrángten, gabeligen und Winkelstrichen. Brustmitte und Xyphus schwarz. Hinterleib schwarz, Rand gelb. 9. Pala halbeirund, am Grunde viel breiter als das 517 Schienbein. Sürngrube schmal, bis an die Augen reichend. Im südlichen Deutschland. Linge 27/, Lin. 7. С. SELFCTA *. Schwarz. Pronotum verlängert, mit 7 — 8 schwar- zen Querlinien, Rand braun. Querstriche der Halb- decken winkelig , hieroglyphisch. Membrannahilinie 5 > SD und Brustmitte schwarz. Xyphus gelb. Afterlappen am Grunde braun, Connexivum gelblich. ©. Pala messerförmig, breit, vorn zugerundet. Stirn- grube verkehrt eirund, die Augen kaum überrei- chend. Hinterleib schwarz. Q. Pala fast mondformig. 2 — 3 Bauchschienen am Grunde schwarz. Rücken braun. Aus Portugal und Oesterreich. (Dahl. Неесег. ) 2*,, Lin. lang. ** Halbdecken graugelblich, schwarzquergestrichelt. 8. C. uırrocıypuica Leon. Ви]. Graugelblich. Pronotum verlängert, mit 7—9 brau- nen Querlinien. Halbdecken mit feinen, verfhessen- den, fast 3 Streife bildenden schwarzen Querstri- chen. Membrannaht breit gelblich. Brustmitte schwarz, Xyphus gelb. 6. Pala breit messerförmig, vorn abgerundet, unter- halb erweitert. Surngrube ellipusch , die Augen 518 überreichend. Bauch schwarz, die lezten Schie- nen am Grunde schwarz. 9. Pala schmal messerfórmig. Bauchgrund schwarz. Das Endglied der Hinterfüsse schwärzlich. After- lappen am Grunde braun. Corixa hieroglyphica Leon Duf. hemipt. 86. 2. fig. 85—87.—Burm. Handb. II. p. 188. 3 (mit Aus- schluss von Fallén.). C. affinis Leach. ‘Trans. 15.18. In Deutschland , Frankreich , Portugal , ( Berlin. Mus. ) Italien, Schweiz, Transkaukasien ( Kolenau ), Aegypten (Berl. Mus.), Pennsylvanien (Halle. Mus.). 1 5 s 9 fm /, Lin. lang. 9. C. mELANOSOMA *. Graugelb. Scheitel winkelig vorstehend. Kopfschild braunroth. Pronotum verlängert, mit 8 schwarzen Querlinien. Querlimen der Halbdecken fein , wellig, an der Schlussnaht einen Streifen. bildend. Membran- nahistreif verloschen. Grundhalfte des Embolium schwarz. 6. Pala messerformig, Spitze kaum gekrümmt. Surn- grube elliptisch, die Augen weit überreichend. Kórper schwarz, Connexivum gelb. Vorderschenkel am Grunde mit schwarzem Flecke, Endglied der Hinterfüsse schwärzlich. Aus Italien (Dahl. Heeger ). Lange 2'/, Lin. c. Pronotum, Clavus und Corium rastrirt. M 519 * Querlinien der Halbdecken meist ganz, parallel. 10. C. Saursrnci *. Schwarz braun. Scheitel und Kopfschild braun. Pronotum verlängert, mit 9 Querlinien. Halbdecken mil bleichen, welligen, entfernten Querlinien. Cori- um-spitze, Membrannahtlinie breit, bleich. Rücken und Brustmilte breit schwarz. Afterlappen mit schwar- zem Mittelstriche. 5. Pala messerförmig, allmálig erweitert , abgestutzt. Surngrube verkehrt eirund, etwas zwischen die Au- gen reichend. 4 Bauchschienen schwarz. о. Pala messerförmig , spitzig. 3 Dsuchschienen schwarz. Corixa siriata Sahlberg hist. Not. Fenn. pi 95b ( Mit Ausschluss aller Сима. ). In Schweden , Finnland, Russland ( Kolenau ). Preussen (um Stetün und Breslau (Dohrn, Scholtz, Letzner. ) in Böhmen und Oesterreich. Länge 3'/.— 3°/, Lin. Die Vorderschenkel haben einerseits am Grunde einen grossen schwarzen Fleck. Alle Huften sind braun. 11. С; Lanner’. Schwarzbraun. Pronotnm kurz, mit 6 Querlinien. Halbdecken mit genáherten , welligen | Querlinien. Membrannahtlinie verloschen. Brustmitte schwarz. 520 Afterlappen braun, Rand gelblich. ó. Pala messerfórmig, allmáhg erweitert, abgestutzt. Stirngrube rechteckig , an die Augen reichend. 4—5 Bauchschienen schwarz. 9. Pala messerfórmig , fein zugespitzt. Bauch gelb- lich. | Aus Portugal ( Berl. Mus. ), Preussen ( Stettin und Breslau, von Dr. Scholiz und Letzner ) Ungarn, Oe- sterreich, Böhmen. Klein Asien ( Dr. Löw. ). 3'7,— 3°/, Lin. lang. 12. C. rransversa ИДоег. Schwarzbraun. Pronotum mit 7 — 8 Querlinien. Querlinien der Halbdecken breit, kaum wellig, Rand- feld schwärzlich. Membrannahtlinie breit gelblich. Brust breit schwarz, Xyphus gelb. Palar an der Spitze schwarz. Bauchschienen schwarz, Hinterrand gelb. 3. Pala langlich-dreieckig, spitzig. Surngrube an die Augen reichend. o. Pala messerförmig , allmälig zugespitzt und ge- krümmt. Вап #4 am Ende mit schwarzem Striche. Rücken bei beiden Geschlechtern schwarz. Corixa transversa Illiger in litt. nach Origmal-Exem- plaren der Hübner'schen Sammlung ( Germar. ). In Portugal ( Berl. Mus. und Germar. S. ). Aus der Krimm ( Dahl, Heeger.) 3—3'/, Lin. lang. 591 13. C. Hezzensir Sahlb. Schwarzbraun. Pronotum kurz, mit 4—5 Querlinien und gelbem Mittelstriche. Halbdecken mit wellenfórmi- gen, femen, entfernten Querlinien, jene des Clavus schief ; alle Nähte gelblich. Brustmitte und Rücken schwarz. Xyphus gelb. $. Pala breit messerförmig, unterhalb erweitert. 3—4 Bauchschienen schwarz. Surngrube rechteckig, an die Augen reichend. 9. Pala schmal messerförmig. Bauchgrund mit gros- sem dreieckigem schwarzen Flecke. Corixa Mellensu Sahlberg. Not. Fenn. p. 11. 3. — Fallén Hem. p. 183. 4. | Aus Schweden, Lappland und Finnland nach Ori- ginal Exemplaren ( Berl. Mus. und Dr. Kunze. ) Aus Böhmen (Dr. Schmidt-Gübl. Dormitzer, ) 2 — 2'7, Lin. lang. ** Halbdecken mit mehr oder weniger abgekürzten uerlinien. Am Grund des Clavus einige parallele SUM , breitere Striche. 14. C. PRÆUSTA *. Braun. Pronotum verlängert, mit 7—8 schwarzen Querlinien. Halbdecken mit kurzen, welligen, fast pa- rallelen Querstrichen. Em Rückenstrich der Pala, ein Fleck des Schienbeines schwarz, Vorderbrustlappen, Xyphus und Brustmitte breit schwarz. Erstes Hinter- fussglied am Ende mit breiter schwarzer Binde. 522 5. Pala messerfórmig, vorn löffelförmig erweitert und umgebogen. Stirngrube länglich, über die Augen- mitte reichend. о. Pala messerförmig, spitzig, unten am Grunde et- was erweitert. In Bóhmen, Preussen (Breslau, Scholz.), Sachsen, Russland ( Kasan, Eversmann ; Petersburg, Kolenati ) Lapplind ( Kretschmar ) Sitkha ( Berlin. Mus. ) Una- lascka ( Chamisso ). 35/7, —3'7, Lin. 15. С. concınna *. Braun. Pronotum mit 9 oder 10 schwarzen Quer- linten. Halbdecken mit kurzen , fast anstossenden , welligen, und 5 formigen verworrenen Linien. Brust- mitte schwarz, Xyphus gelb. Erstes Hinterfussglied am Endrande, zweites am Grundrande, unterseitig, schwarz. 5. Pala messerförmig. Stirngrube länglich , über die Augenmitte reichend. о. Pala schmal messerförmig, gekrümmt, spitzig. In Bohmen ( Preyssler, Dormitzer ), Oesterreich. Preussen, Bayern. Länge 3',/ Lin. - 16. С. Gzsrrnr Kolenati. Schwarzbraun. Ein Scheitelstreif braun. Pronotum mit 8 oder 9 schwarzen Querlinien und Rand. Rü- cken, Xyphus, Hüften , Vorderbrustlappen und Mit- telbrust breit, schwarz. Erstes Hinterfussglied unten an beiden Randern, zweites am Aussenrande und der Spitze schwarz. 523 Ф. Pala messerformig, am Rücken Бозе. Aus Sibiri- en ( Gebler ), mir freundschaftlich vom Herrn Dr. Kolenati mitgetheilt. Lange 4 Lin. Den nachfolgenden drei Arten verwandt. Die Li- nien der Halbdecken genähert, abgekürzt, oft ga- belig. 17. C. striata Linn * Schwarzbraun. Pronotum kaum verlängert , mit 6—7 Querlmien, jene der Halbdecken fem , kurz, wellig, kaum parallel. Coriumgrund gelblich, nut fei- nen schwarzen Linien. Rücken schwarz, Afterlappen am Rande mit braunem Bogen. Vorderbrustlappen verschmälert, schief nach hinten abgeschnitten. 6. Pala breit messerförmig , abgerundet ; Stirngrube kurz, gleichbreit. 2—8 Bauchschienen schwärzlich.- 9. Pala schief-halbeirundlich, spitzig. Bauch ganz gelb lich. Corixa striata Linn. Е. Sv. 904. —Leach Class. Linn. Trans. XII. p. 16. Di Aus Lappland (Dohrn), Russland ( Petersburg, Kolenati ; Kasan, Eversmann ) Aus Schweden, Oe: sterreich ( Kollar. ) Böhmen, Preussen, Sachsen, Si- birien ( Gebler) und Italien. Linge 3'/,—3',, Lin. Von den beiden folgenden und ähnlichen Arten sind die Weibchen zu unterscheiden, durch den auf. fällig helleren Grund des Clavus, die verschmilerten: schief abgestutzien Vorderbrustlappen und die Pale. N. II. 1848. 34 594 15. С. FarrÉNr *. à Schwarzbraun. Pronotum verlängert mit 8—9 Quer- nien, jene der Halbdecken unterbrochen, parallel, genähert, spitzwellig. Rücken schwarz ; Afterlappen schwarzlich, mit gelblichem Rande. Vorderbrustlappen schmal am vorderen Ende schief, hinten zugerundet, in der Mitte fast geschnürt. $. Pala trapezoidisch , oben am Grunde erweitert , abgerundet, unten winkelig. Stirngrube verkehrt- eiförmig. 4 Bauchschienen schwarz. 9. Pala halbmondförmig. 2 Bauchschienen schwärz- lich. Corica undulata Fallen Hem. р. 182. 2. ( mit Aus- schluss aller Citate ). Mit der Vorigen aus denselben Ländern, mit Aus- nahme von Sibirien. 3!7,—9 /g Lin. lang. * 19. C. DISTINCTA Schwarzbraun. Pronotum verlangert, mit 9 Linien. Halbdecken mit fast parallelen, genäherten , abge- kürzten, sanftwelligen, hin und wieder gabeligen Quer- lien. Vorderbrusilappen breit, fast geschnürt , Ende zugerundet. Afterlappen gelblich, Rücken schwarzbraun. ó. Pala halbeirund , am Grunde nicht erweitert ; Stirngrube länglich verkehrt-eiförmig, über den Augengrund reichend. 3 Bauchschienen schwarz. о. Pala schmal, halbmondformig. Bauch gelblich. 525 Aus Lappland (Kunze), Russland ( Petersburg , Kolenau. ), Preussen, Oesterreich, Böhmen, Sachsen, Transkaukasien ( Kolenati ). 4 Lin. lang. * 90. C. assiMILIs *. Schwarzbraun. Scheitelrand eckig. Pronotum ver- längert ши 9—10 schwarzen Querlinien. Halbdecken mit genäherten, rundwelligen oder winkeligen , auf die Membran übergehenden Strichen. Brust, und die Afterlappen gelblich. Vorderbrustlappen breit, zum Ende schmäler, abgestutzt. ©. Pala breit messerformig, allmälig erweitert, schief abgeschnitten. Su breit, Feet weit über die Augen reichend. 4 Bauchschienen schwarz. | Aus Oesterreich ( Heeger). Länge 3 Lin. 91. C. rossanu« Leach. Schwarzbraun. Pronotum mit 6 Querlinien. Halb- decken mit welligen, abgekürzten, parallelen Quer- linien. Drustmitte, Xyphus, Rücken und die After- lappen schwarz, am Rande gelblich. 4 — 5 Bauch- schienen beim Manne, 2—3 beim Weibe schwarz. 6. Pala aus oben breitem Grunde, allmälig verschmä- lert, messerförmig. Stirngrube lànglich Tin Grund der Augen wenig end о. Pala breit halbmondfórmig. Corixa fossarum Leach Class. Not. Linn. Trans. XII. 9 их 24 526 p. 17. 4.—Sahlberg. hist. Not. Fenn. p. 10. 2.— Fallén Hem. р. 182. 3. (mit Ausschluss der Va- rietaten В und у. ) Aus Schweden ( Sahlberg. Germar.), Lappland, (Berl. Mus. und Kretschmar. ) , Russland ( Peters- burg, Kolenati), Pommern; preussisch Schlesien (Breslau Mus.) Böhmen, ( Mertlik ), Oestrreich (Hee- ger) Kalifornien ( Cygnæus, Dr. Kolenati ) 2/7, —2*/. Lin. Länge. Leach bezeichnet den Rücken dieser Art als gelb, was wohl bei kärglich entwickelten Exemplaren der Fall sein mag. Zetterstedt nennt den Körper unten gelb, was gleichfalls im jungen Zustande der Fall ist. 22. C. ABDOMINALIS ". Schwarzbraun. Pronotum mit 7 — 8 Querlinien. Randfeld braun, Embolium schwarz. Halbdecken mit welligen, fast parallelen, bisweilen abgekürzten Quer- linien. Xyphus , und Brust schwarz, 2 Flecke jeder Seite gelblich. Lappen der Vorderbrust und des Afters schwarz, Rand gelb. Hinterleib schwarz, Rand- linie gelb. Connexivum schwarz gefleckt. .Q Pala breit messerfórmig , oben Бозе. Surngrube langlich, an die Augen reichend. D S Q. Pala breit messerförmig, spitzig, unten am Grun- de breiter. Bei jungen Individuen sind die Brustlappen oft gelb- Jun pp 5 lich, so wie der Bauch am Ende bräunlich, die Brust nicht so breit schwarz. ЭЙ Aus Deutschland, Russland (Petersburg, Kolenati.) E GO 51 . Länge 2'/, Lin. 23, C. MOEsTA *. Braun. Pronotum mit 6 bleichen Querlinien. Halb: decken mit welligen, gekrümmten, abgekurzten , zu- weilen gabeligen, bleichen Querstrichen. Membran- nahtlinie verloschen. Rücken, Brustmitte und Xyphus schwarz. Afterlappen braun, Rand breit gelblich. 5. Pala breit messerfórmig , vorn abgestuizt , unten erweitert. Stirngrube schmal, die Augen nicht be- rührend. 4—5 Bauchschienen schwarz. Randlinie des Hinterleibes und die Einschnitte des Connexivum braun. Aus Preussen (um Stettin, Dohrn, um Breslau, Letzner) Sachsen ( Dresden, Hofrath v. Reichenbach ) Sardinien (Dahl, Heeger. ) 2°/, Lin. lang. 24. C. NIGROLINEATA ". Gelblich weiss. Pronotum mit 7 schwarzen Querh- nien. Halbdecken mit fast parallelen genäherten, aus- gebissen-welligen, oft gabeligen Querstrichen. Embo- hum schwärzlich. Rucken, Brustmitte und Xyphus schwarz, Vorder- brustlappen und Afterlappen schwarz, mit gelben Rändern, 5. Pala halbeirund, am Grunde unten etwas erwei- tert. Stirngrube lànglich , den Grund der Augen kaum überreichend. Bauch schwarz, die Endschie- nen mit gelbem Rande. 528 9. Pala breit messerformig, unten am Grunde kaum erweitert, spitzig. 4 Bauchschienen am Grunde schwarz. Aus Bóhmen, Oesterreich, Preussen, Italien, Sici- lien, Portugal, der Schweiz. Aus Finnland und Russ- land (Petersburg, Kolenati ). 2'/,—2?/, Lin. lang. "* Querlinien des Clavus parallel, ganz, das Corium fast parallel abgekürzt, gabelig und wellig von 1 oder 2 schwarzen Streifen durchlaufen. 95. C. LIMITATA *. Schwarzbraun. Pronotum mit 8 Querlinien, Rand braun. Conium mit genaherten, abgekürzten , fast welligen, bisweilen gabeligen und verästeten Quer- strichen. Rücken, Brustmitte und Xyphus schwarz. Afterlappen am Grunde braun. 6. Pala kurz messerförmig, unten am Grunde aus stumpfem Winkel erweitert. Sürngrube verkehrt- eirund, an das obere Augenende reichend. Vor- derschienbeine aufgetrieben. 3 — 4 Bauchschienen schwarz, die übrigen am Grunde braun. с. À Bauchschienen am 9. Pala schmal messerförmig Grunde schwarz. Sigara undulata. var. В. Fallen Hydr. et Nauc. Sv. р. 7. 2. — Corixa fossarum var. 6. Fallen Hem. Sv. p. 183. —? Corixa stagnalis. Leach. Class. Linn. Trans. p. 17. 5. — Corixa swiata Zeit. Ins. Lapp. 599 р. 284. 2. (6. zum Theil ), und 9, mit Ausschluss der Varietäten a und b. ) In Schweden, Lappland, Preussen ( Stetin und Breslau ), Böhmen, Oesterreich , Italien , Sibirien ( Gebler. Germar), Pennsylvanien ( Halle Mus. Dr. Reich ) 2'/, — Lin. lang. Ist der folgenden Art abnlich. 96. C. SEMISTRIATA * Schwarzbraun. Pronotum mit 7 Querlinien, Rand gelb. Corium mit sehr genäherten, oft verbundenen, von à schwarzen Streifen durchschnittenen Querstri- chen. Vorderbrustlappen , Xyphus, Parapleura, 4 Bauchschienen, und die mit zwei grossen gelben Sei- tenflecken versehene Brust, schwarz. Bauch-Endschie- nen und Afterlappen am Grunde braun. 6. Pala fast halbrund. Stirngrube verkehrt-eirund, an die Augenmitte reichend. Vorderschienbeine auf- getrieben. Q. Pala messerförmig, breit, spitzig. Corixa striata Zett. var. a. Ins. Lapp. p. 284. In Lappland. Preussen (Stettin und Breslau), Sach- sen (Dresden. ) Böhmen. 2'/,—3 Lin. lang. 9. Ist leicht mit o von C. nigrolineata zu verwech- seln. 2. Pronotum verlüngert, mit durchlaufendem, deutli- chem Mittelkiel. Clavus am Grunde mit fast paralle len Querlinien. Oberseite unregelmüssig rostrirt. 530 27. С. Dounwn *. Schwarzbraun. Pronotum mit 8 — 9 Querlinien, Halbdecken mit abgekurzten , welligen und Winkel- strichen ; Clavus-Grund mit breiteren, gabelig-aesti- gen Querlinien. Rücken und Brustmitte schwarz. Xyphus gelb. Membrannahtlinie verloschen. 9. Pala schmal, messerformig, spitzig; oben und un- ten langborstig gewimpert. 3 Bauchschienen am Grunde schwarz. Aus Deutschland und Dalmatien (Dohrn ). Länge 3^ Lin. 28. C. сАвтмАТА Sahlb. Schwarzbraun. Scheitel zugerundet , vorn braun. Pronotum mit 9 — 10 Querlinien. Halbdecken mit kurzen, rundwelligen , bleichen Querstrichen. Mem- trannahtlinie verloschen. Rücken , Brustmitte, die Af- terlappen am Grunde, und 3 — 4 Bauchschienen schwarz. Xyphus gelb. ó. Pala am Grunde oben und unten breit, allmälıg messerformig spitzig, fast dreikantig, und kaum ge- krümmt. Sürngrube mit dem obern Augenende gleich hoch. 9. Pala schmal, mondsichelformig, Corixa carinata Sahlberg Not. Fenn. p. 12. 4. — Fallén Hem. p. 184. 5. ( wortlich wie Sahlberg. ) Zetterst. Faun. Lapp. 1. 512. 3. — Ins. Lapp. p. 285. 4. 931 Im Finnland, Lappland und Böhmen , (im Böh- merwalde bei Eisenstein im Deschenitzer See. Dr. Kolenati. ) Länge 3'/,—4 Lin, 99, C. GERMARI *. Braun. Scheitel zugerundet. Pronotum mit 9 — 10 schwarzen Querlinien. Halbdecken mit genäherten, abgekurzten und winkeligen Querstrichen. Membran- nahtlinie schmal, gelblich. Brustmitte und Rücken schwarz. Xyphus gelb. ö. Pala messerförmig , Vorderschienbeine aufgetrie- ben. Stirngrube verkehrt-eirund, breit, die Augen überreichend. 4 Bauchschienen schwarz. 9. Pala messerförmig, zugespitzt. 2 Bauchschienen schwarz. Corixa inrorata und C. carinata. ( Germ. in litt. ) Aus Sachsen (Dresden, Hofrath v. Reichenbach. ) Unalaschka. (Berlin Mus. и. Germar. ) Länge 3°/,—4 Lin. | IL. Pronotum ohne Querlinien. Die ganze Oberseite punktirt. Stirne beider Geschlechter plattgedrückt, über die Augen reichend. a. Halbdecken mit Querlinien. 30. С. Bonsporrrn Sahlb. Braunlichgelb. Scheitel zugerundet. Pronotum kurz; hinten stumpf. Halbdecken mit breiten , braunen , verwaschenen oft verfliessenden Querlinien ; an der 539 Schlussnaht em brauner gezahnter Streif. Menibran- nahtlinie bleich, breit. 6. Pala pfriemenförmig, stark. Hinterleib schwarz ; Connexivum gelblich. stark, abgestuizt; Klaue 9. Pala pfriemenförmig. Strne sehr flach gewölbt, über die Augen ragend. Rücken bräunlich, Schie- nen am Grunde braun. Bauch gelblich. Сотха Bonsdorfii Sahlb. Not. Fenn. р. 13. 6. — Fallen Hem. p. 184. 6. Die Brust ist bei dem Manne gelblich , das Mittel- bruststück hat einen braunen Fleck ; das Hinterbrust- stück ist in der Мше braun, der Xyphus gelb. Die hinteren Hüften sind zuweilen braun. Beim Weibe ist die ganze Brust gelblich. Bei beiden Geschlech- tern sind die Afterlappen beiderseits schwarz , der Rand gelblich. In Finnland, Schweden, Russland ( Petersburg (Dr. Kolenati.), Böhmen (Dr. Schmidt-Góbl.) Trans- kaukasien (Kolenati). Länge 2',, Lin. b. Halbdecken mit Längsstreifen. 31. C. corroprrmATA Fab. Braunlich gelb. Scheitelrand eckig. Pronotum sebr kurz, querüber halboval. Clavus, 2 breite Streife làngs über das Corium, und die Membran, braun. Brustmitte schwarz. Xyphus gelb. 5. Pala pfriemenfórmig, stark; abegestutzt. Hinter- 599 leib schwarz, Connexivum und Rànder der Bauch- schienen gelblich. 9. Pala pfriemenförmig. Rücken schwarz, Seiten und Connexivum gelblich. 2 Bauchschienen schwarz. Der Hinterrand des Pronotum, der Aussenrand der Halbdecken, und die Hauptrippe sind schwarz, die Afterlappen sind schwarz, der Rand gelb. Sigara coleoptrata Fab. Ent. Syst. 4. 60. 3. — Syst. Rb. p. 105. 4.—Fall. Hydr. p. 7. 3.— Corixa co- leopirata Fab. Leach. Class. Linn. Trans. p. 16. 1.—Sahlberg. Not. Fenn. р. 14. 7.--Fallén Hem. p. 185. 7. — Ruem. Handb. ИП. p. 188. 4. Corisa coleoptrata Fab. Amyct Serv. Hem. p. 448. Abbild. Panz. Faun. Germ. 50. 24. (irrigerweise mit einem Schildchen versehen, gezeichnet) Amyot- Sem Hem. 1.8.12 6. In ganz Europa. Mann 1'7,, Weib bis 1°/, Lin. lang. Welche der vorbeschriebenen Arten ‘Amy. und Serv. in den Hem. p. 447. 2. unter C. striata ver- stehen, lässt sich aus blossen Synonymen nicht erör- tern, daher dieses Citat wegfällt. Wegen mangelhafter Beschreibung, unbestimmbare Arten Corisa sind folgende : aus Leach. Class. Linn. ТЕ. р. 1659. 534 Elytris thoracisque rugulosis. C. stagnalis, fusca, thorace lineolis transversis nu- merosissimis flavicantibus ; elytris flavide irroraus; margine exteriore flavido, margine postico basin ver- sus flavido-lineato dorsum fusco-nigricans. Halb so gross als C. striata. ( Ist vielleicht C. limitata. ) C. lateralis Leach. Class. Lin. Trans. p. 17. 5. Ai- bida, thorace lineolis 7 nigris, elytris nigro-irrora- tis, margine antico immaculato. Cor. fossarum paululum minor, dorsum atrum, la- teribus flavis. . (Ist vielleicht С. nigrolineata. ) C. dorsalis Leach Class. L. T. p. 17. 6. Flavida, thorace margine lineolisque 6 transversis nigris, elytris nigro-irroraüis , margine antico imma- culato. Cor. stagnali paulo major, dorsum flavum. b. Elytr. thorace glaberrimis, levibus. C. affinis Leach. 1. c. p. 18. 8. Flavida thorace lineolis transversis numerosissimis nigris, elytris nigro-irroratis, dorso pernigro , lateri- bus postice dentato-flavis. Cor. Geoffroyi duplo minor. ( Vielleicht С. hieroglyphica. ) Spinola Ess. p. 56. hat die Unterschiede der Ge- хх 95 schlechter erkannt jedoch verwechselt, und den Mann mit seiner eingedrückten Stirne und den geschweisten Bauchschienen für das Weib angesehen. Seine Corixa hieroglyphica ist Сомза xanthosoma, und C. striata Spin. scheint meine C. Linnaei zu sein. Nachstehend beschreibt aber Spinola l. c. p. 57. 3. die Corixa Schellembergii. Le mâle diffère de deux précédents, dans les formes, par son front plane sans étre déprimé et velu,-—dans le dessin, par ses ailes supérieures qui n'ont de lig- nes ondulées et transversales qu'à la base et sur le dos de leur рагие coriacée ; dans la teinte , parce qu'elle est toujours beaucoup plus pâle, le Jaune étant presque blanc et le brun se changeant en gris clair. J'aurai pris cette espéce pour une variété de la precédente, (С. striata Spin. non Linn. ) si je ne connaissais pas les deux sexes des deux espèces. Je crois qu'on peut lui rapporter la figure de Schellem- berg, Cim. Helv. t. Ш. Die Abbildung in Stoll. Punais. t. 32. f. 15. c. halte ich für C. Sahlbergii wegen des verlängerten Pronotum und der entfernten Wellenlinien der Halb- decken, obgleich der schwarze Rücken, dessen Seiten gegen das Connexivum gezahnt und gelb erscheinen fur die C. Linnæi 9 sprechen würde, welche Abän- derung der Zeichnung ich beobachtet habe. Auf Tafel 90 hat Degeer unter den Figuren 1 bis 536 8 eine Corisa als C. striata abgebildet, wovon die vergrösserte Figur des Insectes auf den Halbdecken andere Zeichnung tragt als die einzelne , vergrósser- ie Halbdecke fig. 8, welche der C. Linnzi, wegen gedrangter liegenden Querlinien angehóren wurde. Figur 15 derselben Tafel, nur 2'/, Lime lang, ist nicht zu bestimmen , obgleich Degeer meint, es sei dies die Notonecta minutior Sulz. abgek. Gesch. der Ins. t. 10. f. 1., allein diese Abbildung in na- turlicher Grösse ist zu schlecht um ihrer ferner zu erwahnen. Prag im Januar 1847. 557 IN D E X. Seite. Seite. Corisa Am. Serv. . . . 505 Corisa xonthosoma * 514 abdominalis^ . . 526 Corixa Geoff. 505 assimilis ~ . . . 525 affinis Leach. . . 534 atomaria Germ. . . 515 Bonsdorffii Sahlb. 531 Bonsdorffii Sahlb.. 531 coleoptrata Fall. 533 carinata Sahlb. . . 530 dorsalis Leach. 534 coleoptrata Fab, . 532 fossarum£.Fallén. 528 concinna * . . . 599 fossarum Leach. . 525 distincta * . 594 Geoffroyi Leach. 514 Dohrnii * . 530 Hellensii Sahlb. . 521 а v1 +) ast 6) O24 hieroglyphic.L.D. 518 fossarum Leach. . 525 hieroglyphica Gebleri Kolti. 5) DRE Spin. 515 Geoffroyi Leach. . 514 lateralis Leach. . 534 Germari i92 21591 punciata Burm. 514 Hellensii Sahlb. . 521 Schellembergii hieroglyphica L. D. 517 Spina: o 389 1208825 limitata! 59001598 stagnalis Leach.528.534 Einnaeı = $12 v 549 striata Fall... . 514 lugubris * 516 striata Linn. . . 523 macrocephala *. . — striata Zeit, о 2228 melanosoma * , 518 striata Sahlb. 519 moesta * 527 БОЕ Vara. nigrolineata * — Zettel OU C 539 Panzer... 515 undulata Fall. 524 praeusta ^ . . . 591 Notonecta striata Linn. 507 Sahlbergi * . . . 519 Sigara coleoptrata Fab. 533 selecta * 517 striata Fab. . . 514 semistriata * 529 striata Panz. . 515 striata Linn. - 523 undulata В. Fall. 528 transversa Illig, 520 [2 538 ERKLAERUNG DER TAFEL X. Fig. 1. Kopf der Corisa macrocephala von vorn gesehen, a. die Augen, b. das Kopfschild , c. die Stirngrube des Mannes. Fig. 2. Der Kopf des Mannes. Fig. 3. des Weibes, beide von der Seite gesehen. Fig. 4. Der Kopf von unten oder hinten,’a. das Hinterhaupts- loch, b. Unterlippe, c. Fühler. Fig. 5. Ein Fühler der C. Geotfroyi, vergréssert, Fig. 6. Kopf und Pronotum von C. nigrolineata, a. das kur- ze, b. das durch punktirte Linien angedeutete ver- à làngerte Pronotum, bei C. hieroglyphica. Fig. 7. Männlicher Körper der C. Geoffroyi von unten, A. Vorderbrust, b. Mittelbrust, C. Hinterbrust, D. Bauch. a. Vorderbrustlappen , b. Schulterblatt, c. Seitenstü- cke, d. Nebenseitenstücke ( Parapleura.) e. Xyphus der Hinterbrust. f. Afterlappen. g. Hüften, angedeu- tet. Fig. 8. Rücken des Weibes ( mit gleichen Bauchsegmenten, а. a. Connexivum, b. b. Afterlappen. Fig. 9. Vorderbein des Weibes ‘von C. Sahlbergii a. Hüfte, b. Trochanter, c. Schenkel, d. Schienbein, e. Vorder- fussglied ( Pala ). f. Klaue. Fig. 10. Vorderfuss des Mannes von C. Sahlbergii a. Schien- bein, b. Pala. Nachstehende Zahlen bezeichnen die Vorderfüsse der dabei genannten Arten, Manner. Fig. 11. C. lugubris, 19. C. melanosoma, 13. C. transversa, 14. C. preusta, 15. C. striata, 16. C. distincta, 17. t 539 C. Falleni, 18. C. semistriata, 19. C. carinata, 90. C. coleoptrata von der àusseren linken Seite gesehen. Fig. 21. Mittelbein, a. Hüfte, b. Trochanter, c. Schenkel, d. Schienbein, e. Fussglied, f. zwei Klauen. Fig. 22. per von C. præusta, von unten, a. Hifte, b. Trochanter, c. Schenkel, d. Schienbein. e. erstesFuss- glied, f. zweites Fussglied, g. Klaue. Tig. 23. Hinterfuss ( Tarsus ) von C. concinna, und fig. 94. Hinterfuss von C. Gebleri beide von unten gesehen. Fig. 95. Vorderbrustlappen von C. striata. fig. 26. C. Falléni. fig. 27. C. distincta. fig. 28. C. assimilis , alle von der anteren rechten Seite gesehen. № 11. 1548. 30 NOTE SUR LA GLYCIA VIRGATA м. er LE cenre BLECHRUS м. Victor pe Morscuoursky. = Dans le № I. de ce Bulletin 1848, M. le Baron Chaudoir remarque que la Glycia virgata, dont j'ai fait mention dans mes Insectes de la Sibérie p. 40, n'est pas une Glycia. J'en suis parfaitement. d'accord, car n'ayant Jamais vu le genre Glycia, il m'était trés difficile de m'en former une idée précise d'aprés les indications placées dans ce Bulletin 1842 et la figu- re du Cymindis ornata des Symbole physice de MM. Klug et Ehrenberg.—Je ne l’avais pas réuni aux Omalomorpha à cause de son penultieme ar- ücle aux tarses bilobés, quoique bien autrement que chez les Demetrias. Depuis j'ai eu à ma disposition quelques males de l'Ómalomorpha punctata Gebl. et de ГОт. mongolica Sahlberg de la Daourie, ou Га- vant dernier article des tarses se présente de forme m triangulaire et avec une excavation trés sensible en avant, de sorte qu'il se rapproche parfaitement de la forme qu'on observe chez la Glycia virgata, qui par conséquent devra probablement rentrer dans le genre Omalomorpha. Quant à une autre remarque du méme auteur sur la page 94 du méme Bulletin, à propos du gen- re Blechrus, elle parait étre fondée sur quelque méprise. Dans le Bulletm 1847 Ш. р. 219, j'ai dit : | «2. Dromius glabratus. D’après la delindation , « assignée par M. Schmidt-Goebel au genre Dromius, «l'espéce mentionnée n'y appartient plus. Elle forme «avec les espèces : Dr. lincellus Steven (Dr. corti- «calis ? Dufour ), Dr. tibialis m., Dr. minutus m. «un genre рагисийег, que j'ai nommé Blechrus et « qui se distingue des autres Dromius et des Metab- « letus Schmidt, par des crochets non dentelés et «des Lionychus par une dentelure bifide dans lé- « chancrure du menton. Au genre Metabletus, outre «les espéces menüonnées par Goebel, appartiennent « encore: M. obscureguttatus (Dr.), M. pallipes (Dr.), «М. californicus (Dr). et M. nigrinus Esch. (Dr.). » Il est donc évident que j'ai considéré comme ap- partenants au genre Blechrus, les: Dromius glabra- tus, Dr. lineellus, Dr. tibialis et Dr. minutus, tandis qu'à celui de Metabletus se rapportent, d'aprés moi, les : Dromius obscureguttatus, Dr. pallipes, Dr. cali- fornicus et Dr. nigrinus etc. Néanmoins M. Chaudoir fait la remarque suivante: «Je lis encore dans le № HI. du Bulletin 1847. 35^ 542 « p. 219. que M. de Motschoulsky propose d'établir «un nouveau genre qui, sous le nom de Blechrus , « comprendrait les Drom. glabratus, pallipes, spilotus «et quelques autres espèces voisines; il fonde ce « genre sur l'absence de dentelures aux crochets « des tarses; mais comme, au moyen d'une trés «forte loupe on distingue tirés bien (seulement pas «chez le Dromius glabratus!! ) ces dentelures, je ne « vois plus rien dans cette coupe qui la sépare des « Metabletus de M. Schmidt-Goebel. «Note en bas ‘de la page. Le Dr. glabratus d’ail- «leurs n'est раз méme un Metabletus à cause de son «menton simple ; il appartient à la méme section « que le Dr. corticalis ou plagiatus. » Par ceite note M. Chaudoir confirme par consé- quent ce que j'ai prétendu moi-même, que le Dromi- us glabratus n'est pas un Metabletus et la remarque: qu'avec une forte loupe on distingue «trés bien le dentelures aux crochets» se rapporte probablement aux Dromius pallipes, spilatus etc., que lauteur fait rentrer à tort dans mon genre Blechrus et que je reconnais comme véritables Metabletus. Le Blechrus glabratus est dépourvu de ces dente- lures et méme sous le microscope on п’арегсой qu'une petite proéminence trés peu déterminée vers la base de chaque crochet; tandisque chez les Metabletus et les Dromius, le coté interne est for- tement dentelé ou pectine. Dans l'échanerure du menton Je vois deux dents, trés petites 1l est vrai, ou ‘bien, si c'est illusoire, une simple émarginauon, de sor- æ ie que, dans tous les cas, ces caractères suflisent 548 pour le distinguer des Lionychus, Metabletus et Dro- mius. La diagnose du genre sera donc: Biecurus Morscuursxyv. Mentum dente medio bicuspi vel emarginato, mi- nutissimo. Ligula dilatata, rotundata, apice subemarginata ; paraglossis coriaceis non superantibus. ‚Palpı articulo ultimo suborato, truneato. Tarsi articulo quarto integro, unguiculis simplici- bus. Espèces : Blechrus glabratus , Bl. tibialis , Bl. minutus. Tschougueff le 7 Mai 1848. KRITISCHE DBEURTIRILUNG VON De. ERICHSON'S NATURGESCHICHTE DER INSECTEN DEUTSCHLANDS C) UND EINIGER ANDEREN ENTOMOLOGISCHEN SCHRIFTEN IN MONOGRAPHI- SCHER ZUSAMMENSTELLUNG UND BESONDERER BERUCKSICHTIGUNG DER IN RUSSLAND VORKOMMENDEN ARTEN VON Victor v. Morscnursxx. $$ ——— Es ist immer eine sehr erfreuliche Erscheinung, wenn die ungeheuren Materialien der öffentlichen Sammlungen, z,B. der Berliner, durch Bücher, wie das Vorliegende, bekannt gemacht werden. Um wie (*) Der ursprüngliche Titel dieses Buches ist eigentlich : Die Käfer der Mark Brandenburg beschrieben von Wilh. Ferd. Erichson. I vol. fund 9 Abtheilung. Berlin 1837 und 1839. Als Fortsetzung schliesst sich diesem an Naturgeschichte der Insecten Deutschlands von Dr. W. F. Erichson. 1 Abtheilung. Coleoptera. 3ter Band. Berlin. 1846. 545 viel mehr muss man daher bedauern, wenn die rei- chen Schatze eines Pariser oder Londoner Museums noch immer unbekannt bleiben und seit vielen Jahren in Stillstand versetzt sind. Erwähntes Buch gereicht dem Verfasser um so mehr zur Ehre, da er darin manche Vorurtheile, die noch in dessen « Käfer der Mark Brandenburg » durchblickten , verlassen, eine viel gerechtere und gründlichere Behandlung des Stoffes zu befolgen sich befleissist. So findet die Ве- merkung in Dr. Erichsons Vorrede zu den Kafern der Mark p. VII, dass dort: «blosse Verzeichnisse unerwähnt blieben» keine Anwendung in der Na- turgeschichte und eme Menge Gattungs-und Arten- Namen aus Dejeans und anderen Kaferverzeichnissen sind hier angefuhrt und anerkannt worden. Der Verfasser gesteht jezt selbst an einer Stelle, dass Dejeans Katalog berücksichtigt zu werden verdient. Ein anderer wesentlicher Fortschritt in der Thäug- keit des preussischen Entomologen ist die litterärische Ausführlichkeit bei Citirung von Gattungen und Ar- ten, indem nun wohl nicht mehr, wie bei den: « Käfern der Mark, p. VII. die Ausrede : dass Wer- ke oder entomologische Schriften dort deshalb nicht angeführt oder benuzt worden sind, weil sie sich т keiner Bibliothek Berlins finden, gelten kann. Dessen- ungeachtet ware bei emem Werke, wie eine Na- turgeschichte Deutchlands, ein katalogischer Ueberblick der Litteratur jeder Familie um so wunschenswerther gewesen, da vorliegendes Buch genugsam darthut , dass die Berliner Bibliotheken, jezt eben so reich- halug sein müssen, wie auch dessen entomologische 546 Sammlungen. In dieser Hinsicht konnte man als Ma- ster die Litteraturaufzählung im II. Hefte von Kolena- ü's Meletemata aufweisen. Ein dritter Fortschritt ist die Vielseitigkeit bei der Beschreibung der Gattungen. Wir sehen ш der Na- turgeschichte Erichsons, neben der noeh immer vor- waltenden Vorliebe für die fast unsichtbarer Theil- chen der Fresswerkzeuge, auch Charaktere anderer Körperglieder vielfach benuzt ; namentlich die Form der Füsse und ihrer Theile, des Halsschildes , der Flügeldecken , des Abdomens etc, deren Wichtigkeit in neuerer Zeit manche ausgezeichnete Entomologen als : Schiödte , Suffrian, Lacordaire, Spinola und andere vielfach erläutert haben. Alsdann gibt die Naturgeschichte bei manchen Gat- tungen Auskunftüber die Verwandiungsgeschichte die- ser Insecten, wenn gleich darauf ber der systema- uschen Anordnung noch wenig oder gar nicht Rück- sicht genommen worden ist. Die Larven der Nitidu- larien (*) konnten nur daher so weit von den ihnen ; * (* Zu bemerken wäre hier, dass die Larve von Amphotis marginalis, oben konvexe und ganz gepanzerte Hinterleibsseg- mente, von denen jedes seitwarts in einen einfachen, horni- gen Fortsatz ausläuft , in der Art wie es bei Drilus-Larvew der Fall ist, hat. Ocellen zahle ichjederseits drei, von denen. 2 gleich Linter den Fühlern und 1 etwas unterwärts liegen. Auf dem lezten Hinterleibssegmente sind zwei stumpfe horni- ge Beulen oder Hocker am Rande des 2te™Segmentes, ungefähr so wie es bei Necrophorus nach Rösels Abbildung zu sein scheint. Die Fühler sind dreigliedrig, das äusserste Glied seh» 241 ähnlichen Necrophoren (*) entfernt, nachdem die der - ganz verschiedenen Silphalen mit lezteren schon in den Kafern der Mark verbunden worden waren. Eben daher kamen die walzenformigen, den Elateriden ähnli- chen Trogositen-besonders aber die Cucuinen-Lar- ven, ziemlich unnatürlich zu den Nitidularien, un- geachtet sie еше viel gróssere Verwandischaft mit den parallelen, ganz gepanzerten Larven der Te- nebrioniden , besonders mit der Larve von Pytho depressus und denen der Pyrochroen haben, als mit denen der fast ovalen Nitidularien (**) oder denen der kurz. Die Mandibeln stark, hornig, konkav, mit einem starken Zahne in der Mitte und einigen kleinern ságefórmigen zum Munde hin. Maxillartaster 4 gliedrig. Unterlippe etwas herz- förmig, vorn ziemlich tief eingeschnitten. Die Farbe schäckig, selb und braun. (*) Die bei Rösel abgebildete Larve des Necrophorus vespillo, hat keine gegliederten Fäden am After, gerade so wie man es bei den bis jezt bekannten JVitidularzem findet , wogegen bei den Silphen diese Fortsätze deutlich ausgebildet sind. Schon dieses wäre hinlänglich, die Necrophoren nicht zu den Silphen, sondern zu den Nitzidularien, mit denen sie auch noch andere Verwandschaften zeigen, zu stellen. (**) Ich besitze eine Larve, die weiss, weniger konvex als die von Amphotis und auf den Segmenten, die jederseits schildfér- mig den Kórper überragen, pergamentartig gepanzert; die drei ersten Segmente sind breit und gross, jeder nach hinten mit einem Absatze, die folgenden erweitern sich zuerst allmälig in ovaler Form und laufen dann wieder spitz nach hinten zu, so dass das lezte herzfórmig zugespitzt ist. Hinten sieht man einen róhrenfórmigen Nachschieber, der aber zuweilen eingezo- gen wird. Ocellen sehr undeutlich, doch scheinen mir jederseits 548 Cryptophagen. Die Nitidularien-Larven zeigen ausser- dem durch die langen drei ersten und die kurzen doch breiten 9 lezten Körpersegmente eine viel grössere Annäherung an die Dermestiden namentlich aa Megatoma, als an die Cucuinen etc. Der Aufenthaltsort der Käfer und die dadurch bedingte Lebensweise scheint bei der systematischen Anordnung in der Naturgeschichte mehr berücksich- tigt worden zu sein. Wenigstens findet man hier nicht mehr soiche Anomalien, wie in den Kafern der Mark, wo die moder-oder mistfressenden Sphae- riden unter die entomophagen Wasserfreunde ( Hy- d.ophilen ) gezählt werden. Auch ist es schwer ab- zusehen, warum Scydmenen mehr Silphen sem drei hinter den Fühlern zu liegen. Diese dreigliedrig, das 9te Glied das längste und nach vorn keulförmig verdickt, das 3 sehr kurz und breit, woher die Fühler ein kolbenartiges An- sehen annehmen. Einige dieser Larven fand ich unter modern- den Pflanzen und sperrte sie mit gehóriger Nahrung in ein Glas, wo nach ein Paar Tagen, einige kurzfórmige, den Hister-Pup- pen ähnliche und auch mit zwei langen ausgébogenen After- fäden begabte Puppen sich vorfanden , aus denen dann Cryp- topleurum atomarium herauskamen. Die Faden an der Kórper- spitze der Puppe, und deren Fehlen bei obenerwähnten Lar- ven, lassen mich übrigens bezweifeln , dass beide wirklich zu einem Käfer gehören und ich vermuthe vielmehr, dass jene Larve eher einer Nitidularie , vielleicht einer Omosita oder | Pria angehóren dürfte, während Cryptopleurum eine Larve mit Afterfaden wie die Histern haben müsste. Ich werde spater Abbildungen von dieser Larve in diesem Bulletin erscheinen lassen. 549 sollen als Scaphidien und Dytiscen und warum man Gyrmen nicht als Hydrophilen zu betrachten hatte. Auf die Sonderung der Raubkäfer ( Entomopha- gen) von den nicht Raubkäfern ( Ireneiden ) scheint der Verfasser ebenfalls nicht eingegangen zu sein, da ZB. sem entomophager Spherius in eme Fa- mile mit den rhypophagen Trichopülien gestellt ist, was leicht zu dem kuriosen Falle führen konnte, dass Freund und Feind in eme Familie gereiht wer- den durfte d. h. das Thier, das die Nahrung abgibt mit dem, das selbige verzehrt. Bei den Entomophagen könnte dieser Fall ganz naturgemäss vorkommen, aber immer ist dann das Thier , welches verzehrt und in dieselbe Familie gestellt wird, ebenfalls em Raubkä- fer. Die Bewegungsart der Kafer und überhaupt de- ren Lebensart wird von Dr. Erichson zu seiner systematischen Aufstellung gar nicht benuzt und es scheint ihm nichts weniger als unnatürlich, die schnell laufenden Scaphidien nach den langsamen Histern fol- gen zu lassen oder die femen Trichopterygiern nahe- stehenden Cryptophagen, von denselben durch eine Menge heterogener Familien zu trennen. Auch schei- nen mir die Mycetophagen unnaturlich bei Crypto- phagen zu stehen, da sie durch ihre Bewegung we- der mit diesen noch mit den nachfolgenden Derme- stiden irgend etwas gemein haben. Mycetophagus und Lithargus nähern sich bei weitem mehr den Mycetocharen , während die langsamen Triphyllus und Typhea bei Pentaphyllus, Thymalus und selbst unweit von den Engiden stehen könnten. Selbst Cis .990 musste hierher gebracht werden. Eben so wenig wird man sich Agyrtes als eme Silphale vorstellen und eher móchten dann die unter Fischaas vorkom- menden Phaleria unweit Catops zu stellen sein. Die im Holze und Schwämmen lebenden Peltis und Thy- malus, sind an die Seite der auf sandigem Boden lebenden und beim Berühren sich zusammenziehen- den Gattung Sarrotrium gesetzt, wahrend diese viel mehr Verwandschaft mit den Melasomen und na- mentlich mit Tagenia ZB. Tugenia arinata Eschsch. hat und daher schwerlich mit Diodesma, Coxelus oder gar mit den in Pilzen lebenden Endophleen, naturgemäss eine Familie bilden könnte. Für Sarrotrium hatte dessen Verwandschaft mit den Melasomen in Lebensart und Aufenthaltsort um so mehr berücksichtigt werden sollen, da Schiödtes anatomische Untersuchungen (*) bei diesem Käfer, wie es sich nicht anders er- warten liess, eine grosse Uebereinstimmung mit dem innern Bau von Opatrum ausgewiesen haben, dage- gen zeigen Ditoma, Colobicus mit den Cucuinen , den Peltis und selbst Monotoma ähnliche Lebens- art, Thymalus reiht sich an Sphindus und dieser wieder kann von Bolitophagus und Cis schwerlich gelrennt werden. Eben so hätten nach der Lebens- art sowohl, als nach der Form der Larve Nemozo- ma und Colydium, (**) bei den Xylophagen bleiben (*) Schiódte. Kröyer Naturh. Tidsskr. IV. 209. (7) Die Larve von Colydium und Nemazoma haben am lez- ten Leibessegmente zwei aufwärts gerichtete Hacken , wie es 551 sollen. Diese Thiere haben in ihren Larven eine Mittelform zwischen einigen Tenebrioniden ( Tenebrio bei Cis vorkómmt, Trogosita dagegen diese 2 Hacken nach hin- ten auslaufend, so wie es bei Pytho und bei einigen Forficu- len der Fall ist. Es ist daher schwer zu behaupten, dass die- se Larven mit einander grosse Uebereinstimmung haben, wie es Erichson in der Naturgeschichte p. 239 sagt. Sie gleichen sich allerdings, wie alle Larven sich gleichen und als Beleg móge folgender Vergleich aus Erichsons eigenen Angaben die- nen: Trogosita p. 244. Nemozoma. p. 239. — keine deutlichen Ocellen. . 4...) « t2 Tuhler. - ~ .. 13 gliedrig — 2 gliedrig Lippe, . - . quer verdickt == keine sichtbare Mandibeln . . . einfach — mit zweizahniger Spitze Maxillartaster. . 4 gliedrig I 4 gliedrig Lippentaster. . . 9 gliedrig — 2 gliedrig Kórpersegmente. . 12 — — 12 pen Deine. ena osea Or oes — 6 = Lestes Hintereibssegment , — ‚ mit einem derb dünnhàutig , mit einem klei- | hornigen, hinten in zwei star- nen, hinten mit zwei aufge- | ke (horizontale) Hacken aus- krümmten Hacken bewaffneten Hornschilde. After zapfenför- mig als Nachschieber dienend. Stigmenpaare, 9, das erste auf der Unterseite in der Fal- te zwischen Pro- und Mesa- thoraxring, die übrigen an den der leibsringe. Seiten 8 ersten Hinter- laufenden Schilde. After zap- fenfórmig als Nachschieber die- nend. = ‚9, das erste auf der Unterseite des Mesotho- raxringes, nahe am Vorderran- de desselben , die übrigen auf den menten, 8 ersten Hinterleibsseg- uad zwar diese tiber den Seitefalten derselben. Jt 92 molitor , Pytho depressus ) und den Xylophagen ( Lyctus pubescens ). Trogositen Larven ihrerseits nähern sich viel mehr den Cucuinen, namentlich denen von Cucujus depressus, die sich dann wieder an Pytho anreihen. j Die Nemozomen als Niudularien zu betrachten , scheint mir ausserdem noch deshalb unnatürlich, da keine einzige von den übrigen Nitidularien Erichsons das Holz anbohrt und vertikal in dasselbe namentlich in Lindenstámme dringt, wie es Nemozoma thut. Nemozoma hat die Gewohnheit nicht nur selbst Gänge zu machen, sondern auch fremde zu benut- zen, ZB. den Cryphalus tilie herauszutreiben, wobei es möglicherweise auch zu Kämpfen auf Tod und Leben kommen kann! dieses würde allerdings an die Gewohnheiten einiger Teredilen-,mit denen auch die Larven einige Aehnlichkeiten darbieten-namentlich von Denops und Corynetes, so wie auch an solche von Melasis, Lymexylon, Hylecoetus und Pelecotoma, die eine ähnliche schmarozende Lebensweise führen, errinnern. Diese lezteren Käferarten schliessen sich füglich an die Elateriden , von deren Lebensweise dasselbe zu vermuthen ist, wie ich dessen in der Entom. Zeitung. 1847. 103 bereits erwähnt habe. Vielleicht weisen die Brentiden etwas Aehnliches auf, da doch ihre Larven, nicht ohne Ursache die in Holz gebohrten Gange offen erhalten ? Mit den Bren- thiden scheinen denn unsere Rhynosimen in mehr- facher Verwandschaft zu stehen und auch Rhyzodes dahin zu gehören. Dieser Abnormitäten halber, die in Erichson’s sys- tematischer Anordnung in dessen Naturgeschichte auf den ersten Blick so auffallend hervorstehen , wäre vielleicht eine dem Werke vorhergegangene Publication von systematischen Katalogen sehr zweck- mässig gewesen, da man dadurch zu einer allgemei- nen Anschauung des Ganzen gelangt und nicht mehr im Dunkeln unter einem Schwarme von Abtheilungen und Familien umherzutappen brauchte. Nach den allmälıg vorschreitenden, viele Menschenalter hin- haltenden, vielleicht nimmer zu Ende zubringenden Erfahrungen und Beobachtungen , kann man leicht das Verzeichniss verbessern und so allmälig zu einem gediegenen systematischen Ganzen gelangen. Die Veröffentlichung selbst gibt die beste Gelegen- heit auch anderer Ansichten und Meinungen zu be- nutzen, während ein schon vollendetes descriptives Werk, selten jemand von Neuem umzumachen sich entschliessen wird , um so weniger als es mehrmals zu wiederholen und thäte er dies, so würde nur un- nulzer Weise der theuere Preis solcher Bücher er- höht werden. Den schlagendsten Beweis für meine Ansicht geben die, auch durch den billigen Preis allen Entomologen zugänglichen Auflagen der ento- mologischen Kataloge. Es ist daher sehr zu bedauern, dass namentlich H. Erichson vor dem Beginne seines Werkes nicht einen systematischen Katalog herausge- geben hat, da auf diese Weise Manches zur Sprache gekommen und er dann in seiner nachfolgenden Bearbeitung mancher Ansicht und Erfahrung reicher geworden wäre. Einen Beleg zu den, was ich behaup- te, geben die theilweise bekannt gemachten systema- 554 tischen Ansichten des Verfassers der Naturgeschich- - te der Insecten Deutchlands und wir errinnern uns noch recht gut, wie die Eintheilung der Hydrocan- tharen desselben nicht alle Entomologen zufrieden stellte und wie die anfängliche Eimtheilung der Ni- tidularien später in so fern geändert, dass die Stron- gylinen schärfer begrenzt wurden. Im Archiv fur Na- turgeschichte 1843. p. 221 sehen wir noch die Pha- lacriden unter den Erotylenen, wahrend 1846, m ` der Naturgeschichte sie zwischen Anisotomiden und Nitidularien eingereiht sind. Dass die Phalacriden in der unmittelbaren Nahe von Agathidien gestellt wer- den, scheint mir eben so naturgemäss, als die Nach- folge mit den Nitidularien unnatirlich. Wenn Dr. Erichson auf p. 106 einige Anklänge derselben mit den Strongylinen-Gruppe hervorhebt, so hatte we- nigstens den Phalacriden, diese leztere und nicht die der Brachypterinen folgen sollen. Die Strongyli- nen scheinen sich indessen , so wesentlich von den übrigen Nitidularien ха entfernen, dass es wohl rich- liger wäre, sie mit Dorcatoma in die Nähe von Sy- coperdina und andere Fungicolen zu bringen, wohin 5 alsdann Diaperis (*), Triplax, Engis, Tritoma , (*) Die Larve von Diaperis boleti ist von walzenförmiger Form, doppelt so lang als das vollkommene Insect, aber nur etwas mehr als halb so breit, von brauner Farbe mit schwa- chem metallischem Schimmer, oben lederartig und mit langen, gekrümmten Haarbüscheln bedeckt. Das lezte Hinterleibsseg- ment ist zugespitzt, hornigt und nach oben in einen spitzen etwas gekrümmten Zahn auslaufend. Hinter den dreigliedrigen 555 Sphindus, Cis (*) etc. kommen und mit den Phala- | criden, Anisotomiden etc. sich verbinden dürften. Was diese leztern mit den Trichopterygiern gemein haben sollen, ist mir unklar, da die von Erichson gegebenen Aehnlichkeiten sich als unwesentlich und die Unterschiede als nicht ganz richtig, wie weiter unten zu ersehen, erwiesen haben. Allerdings sind m Erichson's systematischen An- sichten manche glückliche Ideen dem scharfsinnigen Entomologen nicht abzusprechen, so die Annaberung der Hydrophilinen ап die Gyrinen , die selbst durch die zipfelartig an den Seiten der Korperringe mit Kiemen begabten Larven zueinander passen. Von der andern Seite aber zeigen die Gyrmen manche Ueberemstimmung mit Parnus , sowohl m der allge- meinen Kórperform, als den Antennen und verlän- gerten Vorderfüssen. Auch klemmen sich Gyrinen , eben so wie Parniden an Steine, Pflanzen eic. an; während ihre Bewegung ganz verschieden ist. Die Stellung der Pselaphiden an die Seite der Staphili- niden, wie es schon von Latreille in Cuvier’s Regne animal angedeutet worden war, scheint mir ziemlich Fühlern, sieht man je drei deutliche Ocelle. Die Fühler sind länger als der Kopf, keulfórmig , das Mittelglied sehr lang, das lezte sehr kurz und stumpf. (*) Zwischen den Larven von Cis und Tritoma herrscht eine sehr grosse Analogie. Leztere ist weiss, mit einem länglichen schwarzen Schildchen auf jedem Segmente, schwarzer zweihör- niger Spitze am lezten und rothem Kopfe. Die Larven von Sphindus und Pocadius stimmen ebenfalls in vielen Stücken, N II. 1848. 36 556 nalurgemäss. Wenn eben der Verfasser der Kafer der Mark Brandenburg glaubt, dass die Ptilien des- halb von den Staphilinen zu entfernen seien, weil deren Larven keine gegliederte Faden an den lezten Hinterleibssegmenten haben, so ist dies ein Irrthum, da man ja aus Gillmeisters Zeichnung sieht, dass jene Fortsátze wirklich vorhanden und zwar mehr ausgepragt sind, als ZB. bei den Larven von Myrme- donia (*). Solche Faden finden sich indessen auch bei andern Käferlarven, namentlich bei Meloen und Lyt- ten, ohne dass man sie deshalb in die Nähe der Staphilinen gebracht hätte. Andererseits gibt es Sta- philinen-Larven, die gar keine bemerkbare Fäden am Hinterleibe haben, wie die von einigen Xantholinen, (** ) Leptacinen etc. (*) Die Larve von Myrmedonia laticollis entfernt sich von den übrigen Staphilinen, besonders dadurch, dass sie wie eini- ge Nitidularien einen ovalen, plattgedrückten Hinterleib und am lezten Segmente einen tiefen halbkreisförmigen Ausschnitt hat, wodurch der wulstige, nicht röhrenförmige Nachschieber eben so weit vorspringt als die verlängerten Seiten des lez- ten Segmentes, die Stelle der gegliederten Fäden einnehmen. Von Ocellen kann ich jederseits nur eine augenförmige hin- ter den 4 gliedrigen Antennen erblicken. (**) Die Larven von Xantholinus punctulatus habe ich zur Entwickelung gebracht und alle Phasen der Metamorphose die- ses Käfers beobachtet. An dem After der Larven konnte ich die fadenförmigen Fortsätze nicht sehen , während der Nach- schieber sehr deutlich war. Ob sie wohl zufällig abgebrochen waren? Dafür sind aber bei den Pæderinen jene Fortsätze länger als der Körper, —und das Thier hält sie rücklings. 557 In vorliegendem Buche sehen wir eigentlich gar keine systematische Durchführung , da es blos eine Gruppirung von Familien ohne methodischen Zusam- menhang darstellt. Denn zur Einsicht in eme natür- liche Eintheilung ist, nach des Verfassers eigenen Worten (*), die Kenntniss des gesammten Organis- mus, so wie aller Entwickelungsstufen und Lebens- verhältnisse nothwendig. Von allem diesem zeigt uns dieses Buch gerade nicht viel. Auffallend ist es, dass Dr. Erichson in den jährlichen Berichten über die entomologischen Leistungen im Archive für Naturge- schichte, eine ganz verschiedene von der in den Kä- fern der Mark Brandenburg schon seit geraumer Zeit eingeführten systematischen Reihenfolge der Fa- milien beobachtet und dadurch selbst an der Gründ- lichkeit seiner dort angenommenen Anordnung wieder wankend geworden zu sein scheint. So fin- det man im Jahrgange 1844 des Archivs nach den Hydrocantharen die Sternoxen, Malacodermen, Te- redilen und Brachelytren folgen, ( ** ) merkwürdiger Weise gerade so, wie ich es schon in diesem Bulle- un desselben Jahres auf p. 110 angegeben haue, mit dem einzigen Unterschiede, dass ich die Teredi- len vor die Malacodermen stellte. In früheren Jahrgän- gen desselben Archivs folgten nach den Hydrocan- tharen, wie bei Latreille, immer die Brachelytren ; — (*) Archiv für Natugeschichte. 1841. 930. (^) Bei Latreille und Dejean kommen nach den Hydrocan- tharen die Brachelytren, dann die Sternoxen, Malacodermen etc, 30" 558 in den Kafern der Mark Brandenburg : nach den Hydrocantharen, ein Theil von Dejeans Palpicornen ( die Hydrophilinen ), die Silphen, Pselaphen und dann erst Brachelytren. Im Archiv für Naturgeschichte des Jahres 1845 finden sich die Hydrophilen neben Heteroceren, wie bei Latreille , wieder eine von mir ebenfalls befolgte Annaherung, indem ich unter mei- nen Hydrocantharen , sowohl die Dytisciden, als Hydrophilinen und Amphibien Gyll. ( Acanthopoden Latr ; Unguipedinen m. ) zusammenfasste und diese Reihenfolge bereits auch m demselben Bulletin auf p. 31—33 befolgt hatte. Der Kiemen bei den Larven halber stellte ich Hydrophilen neben Gyrinen und neben jene wieder die Elmiden. Im Archiv 1846 zeigten sich endlich noch wesentlichere Abwerchun- gen, sowohl von der in den Käfern der Mark be- folgten Eintheilung, als auch von der Latreille’s und selbst denjenigen, in der kaum als dem Drucke er- schienenen Naturgeschiehte der Insecteu Deutschland's. Wir sehen nàmlich nach den Cleriern und Ptinioren, die Silphen, Scydmaeniden, Pselaphen, Staphylinen, Histeren und Hydrophilinen auftreten und nicht wie in den Kafern der Mark die leztern vor den Sil- phen stehen, also schon еше von den glücklichen Ideen Erichsons wieder verschwinden. Nach den Histeren folgen in vorliegendem Buche die Scaphidi- lien—im Archiv stehen zwischen be.den die Hydro- philen. Fin Hauptverdienst, das sich Erichson durch seine Schriften überhaupt erworben hat, ist die exakte Untersuchung und Beschreibung der Geschlechtsmerk- 559 male bei den Kaferarten, wodurch еше Menge sy- nonymischer Berichtigungen sich ergeben haben. Dafür aber hat er fast gar keine Notiz gegeben, welche von den beschriebenen Käfern überwintern und welche nicht, —eine Eigenschaft, die mir fur die systematische Stellung von höchster Wichtigkeit zu sein scheint und über die H. Ratzeburg in seinem vorirefflichen Werke der Forstinsecten sehr den- kenswerthe Nachrichten gegeben hat. So ZB. über- wintern unter Latreille’s Malacodermen blos die Cy- phonen, was wohl als Fingerzeig dienen kónnte, dass sie nicht in jene Familie gehoren. Auch die ganz anders gebaute Larve mit langen Antennen entfernt sie von den übrigen Malacodermen. Meier Ansicht nach kónnten sie zur Verbindung von Lagrien mit Cistelinen dienen. So viel bis Jezt bekannt ist, über- wintern alle àchten Nitidularien Erichson's, mit Aus- nahme von Nemozoma und ich glaube auch der Strongylinen und Pocadius. Unter Erichsons Colydi- ern sind viele, die überwintern, andere nicht. Myce- tophagus 4-pustulatus habe ich mitten im Winter unter Rinde angetroffen. Nicht weniger wichtig wären dann Beobachtungen über die Zeit der Begattung gewesen, da sie bei allen Insecten von ganz besonderem. Einflusse auf ihre Lebensart ist. Viele von ihnen erscheinen nur zu dieser Zeit, entwickeln aber dann ihre ganze Thätigkeit und verschwinden wieder eben so schnell. Dieses ist namentlich mit mehreren Cucumen, Lamel- licornen etc. der Fall. Wenigstens hätte der Verfasser einige Aufmerk- 560 samkeit auf die Entwickelungszeit oder das Erschei- nen der frisch entwickelten Käfer wenden sollen ; da dieses zu wichtigen Schlüssen über die Lebens- periode der Käfer geführt hätte und dadurch eine Grundlage mehr zu ihrer systematischen Stellung ge- wonnen worden wäre. Ich weiss ZB. dass mehrere, Käfer ihre Verwandlung im Spätherbste, andere im Winter, wieder andere im Frühjahre und endlich sehr viele im Sommer vollbringen. So entwickeln sich Atomarien im Spätherbste (*) , Cryptophagen dagegen schon im Winter und Januar und Februar, sobald nur die Sonne stark zu wirken anfängt. Eben dasselbe gilt fur Ptinus und Bruchus. Ephistemus entwickelt sich viel später, Mycetophagus endlich erst im Sommer. Dei vielen. Käfern erscheinen die Männchen nur in gewissen Monaten und auf kurze Zeit, während die Weibchen den ganzen Sommer zu finden sind, so die 6 von Ptinus, Lamphyris , Helops etc. Von der àussern Form darf natürlich. kein Wort errinnert werden und doch ist die Natur in ihren Formen und Wechselseitigkeiten wunderbar im Ein- klange. So würde man durch eine solche äussere Aehnlichkeit geleitet, den Versuch einer Annäherung der Ephistemus und Atomaria an Simplocaria, Tri- chopteryx und Abracus, um so mehr nicht ausser Acht gelassen haben, da beim Beobachten der erste- ren Gattung es sich herausgestellt hätte , dass deren (*) 4tomaria linearis Stephens. 561 Arten ihre Antennen gebrochen wie die Histeren hal- ten und sie unaufhórlich wie die Scydmænen bewe- gen. Eine Mittelform gibt Mycetea Curtis. Wenn man auf die Staphilinen die Pselaphen, als erste Rhy- pophagen folgen lässt, so ist es wohl nicht unnatür- lich, ihnen Scydmaenen, dann Cryptophagen, Byrrhen, Dermestinen etc. anzureihen und sie dann mit La- tridien , Pülien , Scaphidien, Catopsen, Silphen zu verbinden ;— An diese leztere die Necrophoren, äch- te Nitidulen mit gestuzten Deckschilden, Sphæridi- en, Histeriden zu stellen und dann erst die Lamelli- cornen , was alles zusammen meine Rhypophagen ausmacht. Darauf kommen Pseudorhypophagen und Tenebrionen ( Anaboinopezen Bull. de Mosc. 1846. 392 ), wie ich es bereits angegeben hatte. Indessen ist hier die Aehnlichkeit der Ptinen-Larven mit de- nen der Lamellicornen, wie es Dr. Erichson bemerkt (*) nicht zu übersehen und ich werde darüber in meinem Kataloge der Kiifer Russlands, der durch besondere Umstände und Einflüsse bis jezt unge- mein langsam ım Drucke vorwärts schreitet, ins Nä- here eingehen. Ueber den speciellen Fundort der Käfer gibt die Naturgeschichte sehr kargliche Notizen — über die Lebensart noch weniger. Inconsequent ist der Verfasser in seinen Ansichten über die richtige Namensstructur bei den Insecten (* Archiv für Naturgesch. 1841, p. 65, 562 und deren Annahme, denn nachdem er in Wiegmanns Archiv 1845. IV. 96. den keine griechische Bedeu- tung habenden Gatungsnamen Faronus und dann auf p. 125. die Benennung Cholovocera, die Orbigny in seinem naturhistorischen Worterbuche der griechi- schen Construction halber, verandert haben will, zu- lasst, weiss ich nicht, warum ihm, die eben so nicht griechische Benennung Spavius missfallt ? Und doch wird der von Erichson für diese Gattung ungeánder- te Name Emphyus, noch deshalb emgehen müssen, da der wesentlichste Unterscheidungscharakter , die Zahl der Glieder an den Tarsen der Mannchen , wodurch Spavius namentlich. sich von Cryptophagus absondert, bei Erichson unrichtig angegeben. Sie sind nämlich fünfgliedrig, so dass das Mäunchen von Spa- vius m. durchaus pentamer und nicht heteromer 1st, wie Erichson es auf p. 346 seiner Naturgeschichte bei Emphyus sein lässt. Bei vielen Arten sind nicht die ursprünglichen Benenner und Entdecker angegeben. Eine Nichtbe- achtung für die dem Verfasser der Naturgeschichte die Entomologie um so weniger Dank wissen wird , da diese ignorirten Benenner mit zu den eifrigsten und fruchtbringendsten Entomologen unserer Zeit ge- hören. Ich spreche von H. Cherrier ın Genf, der sowohl Ptilium suturale als testaceum ( Erichson ) benannte, nicht aber Heer, wie es aus Erichsons An- gabe hervorzuleuchten scheint. Da dieses sich in. der Naturgeschichte mehrfach wiederholt, so überlasse ich es meinen Lesern daraus Schlüsse zu ziehen. 563 Da das Erichsonsche Werk den Titel Naturgeschich- te der Insecten Deutschlands führt, so hatte der Verfasser dieselben auch im weitesten Sinne des Wortes berücksichtigen und weun ihm welche nicht. selbst zu Augen gekommen waren, sie am Schlusse ciliren, nicht aber ganz ignoriren sollen. Auf diese Weise erhalten die Angaben Anderer den Schein ei- ner gewissen Unglaubwürdigeit und das Eigene— als wolle der Verfasser damit blos, wie er sich an einer andern Stelle selbst ausdruckt, (*) die Gründungsrech- te seiner Gattungs- und Artennamen siche:n. So fehlen denn eme Menge von deutscher Pülien, deren Beschreibung H. Gillmeister im Manuscripte dem Verfasser mitgetheilt hatte (**), bevor noch Erichsons Buch in den Druck kam! Unter den Dermestiden fehlt eine alte deutsche Art, Dermestes cinereus lliger , die in Preussen , Lithauen und Russland vorkömmt und ungemein dem D. domesticus Gebler ähnlich sieht, vielleicht selbst nur eine kleinere Variétat des- selben ist. D. cadaverinus F. ist schwärzlicher und gedrungener als D. domesticus, der übrigens ziemlich weit nach Süden bis China vordringt. Vor Kurzem erhielt ich ihn aus Finnland und in Petersburg habe ich ihn selbst gefangen. Zum Schlusse dieser allgemeinen Uebersicht muss ich noch bemerken, dass Dr. Erichson in seinen (*) Naturgeschichte des Insect. Deutsch. MI, p, 18. (**) Gill. Trichopt. p. XVII, 564 Schriften überhaupt, eine besondere Vorliebe zeigt für die als authentisch bezeichneten Exemplare von Kafern, die von den Autoren, besonders den ältern herrühren sollen. Diese sogenannten authentischen Individuen haben indessen grosses Unheil in der Entomologie angestifiet. Statt sich an die Beschrei- bungen und Abbildungen zu halten, erklärte man sie nur zu oft, als: «unzureichend», ignorirte sie ganz oder theilweise und gründete sich auf die An- sicht obiger Originalexemplare , was einen Schwarm von Ungewissheiten, Zweifeln und selbst Widersprü- chen in die Wissenschaft gebracht hat. Ich weiss es aus Erfahrung, wie leicht es ist, bei Versendung von Insecten besonders der ganz kleinen , Arten zu ver- wechseln ; um wie viel mehr musste es früher der Fall sein, wo die Arten überhaupt, bei Weitem nicht so scharf untersucht und begrenzt wurden als jezt. Die Aufschlüsse, die in neuerer Zeit über Lin- ne's, Banks, die Lundsche, Fabricius'sche und Gyllen- halische Sammlungen allmälıg auftauchen , beweisen dies zur Genüge. Von Verwechselung der zugehöri- gen Etiketten und andern möglichen Missverständ- nissen bei dergleichen Originalexemplaren , ist es wohl unnüz zu sprechen (*). (*) Durch eine solche Etikettenverwechselung ist Dr. Kolena- ti zu einem ganz falschen Schlusse über meinen Bradytus minu tus ( Meletemata. I p. 67. 127.) einzig und allein dadurch gerathen, dass er sich nicht die Mühe gab, die Beschreibung dieses Insectes in meinen Insectes de Siberie p. 179. 320, zu vergleichen. 965 Dies ist der Eindruck, den Erichsons neuestes Buch, von dem ich bis jezt nur drei Lieferungen vor mir habe, auf mich machte Ob von einer Naturgeschich- te, man das, was ich bemerkt habe, zu erwarten berechligt war, überlasse ich dem Ermessen der Herrn Entomologen. Um aber den innern Werth je- ner Schrift zu beurtheilen und wie es Dr. Erichson meint ( * ), derselben einen wissenschaftlichen Maas- stab anzupassen , bedürfte es einer ausführlicheren Prüfung, die vielleicht bei der Masse der Gegenstin- de, die mit unserer vaterlandischen Fauna in Berüh- rung kommen, zu voluminös für einen Aufsatz in die- ses Bulletin ausgefallen wäre. Ich gedenke daher meine speciellen Recensionen über die in Erichsons Werken enthaltenen Familien, einzeln, mit besonde- rer Rücksicht auf die ın Russland vorkommenden Ar- ten, vorzunehmen und wähle für dies Mal die « Tri- choptilien m.» (**) deshalb, we] Dr. Erichson auf p. 15 selbst darüber Folgendes sagt: « Was ich also von meinen Untersuchungen hier mittheile , ist mir «durch wiederholte Beobachtungen gesichert erschie- «nen». Wie weit sich diese Aussage rechtfertigt, mó- gen nachfolgende Blatter beweisen. Zugleich ist es meine Absicht, hier alles das zu benutzen, was bis jezt uber diese Familie geschrieben worden ist und auch eine Beurtheilung über Herrn Gillmeisters Monographie (***) derselben mit еш- () Archiv für Naturgesch. 1846. p. 208. (**) Zrichopterygia Evichson. Gillmeister. Ptilien Heer. ee) Dr L ЕЕ. Gillmeister. Trichoplerygia, Beschreibung 566 zuschliessen, so dass vorliegende Bogen, so viel es in meinen Kräften stand, eme Beleuchtung über alle bis jezt mir bekannt gewordenen Pülienarten geben sollen. Dabei habe ich mich bemüht, fern von jeder Parteiligkeit zu bleiben und mich beflissen , nach Wahrheit und Gewissen zu urtheilen. I. DIE TRICHOPTILIEN m. To:5 Haar— arılor Flügel eines Insectes. РтилмА Heer. ЭснтотЕ MawwERHEgIM. 1844. TRICHOPTERYGIA ERICHSON. GILLMEISTER. Allibert. 1845.(*) Die Benennungen Ptilina und Trichopterygia fur diese Familie habe ich in Trichoptilina ändern mussen: 1. Weil der Name Ptilina schon früher 1840 von Shuckard (**) als Ptilinide an eme Pünioren-Gruppe vergeben war. und Abbildung der haarflügeligen Käfer. Nürnberg. 1845. 8°. Im Verlage von J. Sturm als XVII Bändchen seiner «Deutsch- lands Insecten. » (*) H. Kolenati hat in Prag ausserdem eine besonderes Werk über Kyrbi's Trichoptern unter dem Titel « Genera et Species Trichopterorum » herausgegeben. Diese Thichoptern sind aber keine КаЁег, so dass von Kirby selbst der gleichlautende Ма- me Trichopteryx in verschiedenen Insectenordnungen gebraucht worden ist und daher um so weniger für die obenerwähnte Käferfamilie beibehalten werden kann. (**) Shuckard. The British Coleoptera delineated etc. 1840. 567 2. Weil ein ähnlicher Name als Ptilia Lepelletier (1823) unter den Hymenopteren längst existirt (*), wenn gleich Erichson glaubt, dass (**) diese leztere Gattung schwerlich von Hylotoma zu trennen sei. 3. Well ein eben solcher als Ptilius von Bonelli 1817 aufgestellt wurde (***). 4. Weil Meigen bereits 1803 еше Dipterengaitung Trichoptera benannte (****). 5. Weil Kirby selbst den Namen Trichopteryx nicht nur für eine Coleopterengattung (1826) sondern viel früher schon (1813) als Trichoptera für ете Neuroptera gebraucht hatte (****5). 6. Weil ausserdem es eine Gattung Trichopterus Rafinesque (*“****) (1815) unter den Fischen und еше Trichopteryx Hübner (1816) (*******) unter den Le- pidopteren gibt, die beide älter sind als Kirby’s Coleopteren-Gattung dieses Namens. 7. Weil Herr Professor Heer, 1844 nicht derGruppe, sondern der Familie den Namen Pina (********) vorgeschlagen hat, derselbe später von HH. Schiödte (*) Agassiz. Nomenclator zoologicus. Hymenoptera p. 99. (**) Erichson. Naturgeschichte pag, 24. (+) Agassiz. Nomenclator zoologicus. Coleoptera. p. 139. (xn) llliger Magazin. 1803. ("'**) Agassiz. Nomenclator zoologicus, Index universalis p: 376. (s9****) Agassiz. Nomenclator zoologicus. Pisces. р. 66. (EEE) Agassiz. Nomenclator zoologicus. Lepidoptera. p. 67. er) Entom. Zeitung. IV. p. 60. 565 (*) ива Graf Mannerheim (**) angenommen worden war und ich deshalb denn auch i meinem Aufsatze «Ueber die Russischen Ptilien, » diese Thierchen Pti- lien nannte. Dr. Erichson hat nun wohl diesen Um- stand dadurch zu umgehen geglaubt, dass er aus der Heerschen Familie eine Gruppe seiner Trichoptery- gia macht und sie mit einer zweiten, sehr heteroge- nen der sogenannten Spherina verbindet. Nach Gesagtem musste ich folglich mehrere dieser Namen ändern und da auch die von Erichson den Gattungen gegebenen Charaktere, wie in den nach- stehenden Blattern ausfuhrlich gezeigt werden soll , sich als unrichtig bewiesen haben, so bin ich gezwun- sen folgende neue Eintheilung der Trichoptilien vor- 8 zuschlagen : (*) Kröyers Naturhist. Tidschkr. I. 1844, (**) Bullet. de Moscou. 1846. p. 252, ACROTRIGHIS MOTSCH, 4 | Atomaria De Geer. Dermestes atomarius De Geer. Scaphidium id. Gyll. Trichopteryx id. Stephens. Erichson. Ptilium atomarium Motsch ? var. Ptilium cassioideum Schüppel. 2Evar. — pubescens Schüppel. ? var. Trichopt. fuscipennis Evichs. ? var. = picipennis Erichs. 2 (Taurica Motsch. Ptilium tauricum Motsch. Trichopt. atomaria Gillın. — taurica Allib. Fucicola Allibert. Trichopt. id. Allibert. x Grandicollis Mürhel. \Pation grandicolle Markel. Trichopteryx grandicollis Mannerheim. Scaphidium alomarium? Zetterstet. Trichopt. fascicularis var. Gillm. Minima Mursham. Dermestes minimus Marsham. Trichopteryx minima Stepheus. = fascicularis? Erichson. — similis? Gillm. atomaria? Heer. d Ptilium triarcuatum Motsch. Lata Motsch. Ptilium id. Motsch. o 7 ) Volans Motsch. Ptiliam id. Motsch. C2 Ptilium id. Motsch. Pim Motsch. — caucasicum Kolenati. 9 | Atomus Bech. Catheretes id. Beck. Ptilium flavicorne VValtl. > brevipeune Sturm. á Tibet rivularis A!libert. di = [9] = 2 x 40 | Fenestrata Moritz. thoracica Gillm. brevipennis Erichs. similis Gillm. var. Trichopt. id. Gillm. Ptilium id. Gillm. Erichs. 44 ) Attennuata Gillm. Trichopt. atteanuata Gillm. Sericans Heer. Trichopteryx id. Heer. — depressa Gillm. — gibba? Allibert. 43 | Chevrierz Allibert. Trichopteryx id: Allibert. Vini volhynensis Motsch. дн ( Intermedia Gillm. |-Teichopteryx id. Gillm. ES pilosa? Allib. — graudicollis var. Manah. Ptilium id. Motsch. 15 | Sitkaensis Motsch. Trichopteryx id. Allibert. Ptilium id. Motsch. ` 16 etis JMotsch. Trichopt. id. Allibert. [aici Stephens. Trichopt. id. Stephens. — gibba? Allib. Г 48 | Plumiagera Sermine. Opatrum id. Lermiue. Silpha minutissima Marsham. Ptiliom fasciculare. Motsch. Trichopt. fascicularis Gillm. Tab. Lu — fascicularis Heer. — graodicollis? Erichs. — gigas? Allibert. 49 , Fascicularis Herbst. Latridius id. Herbst. Ptilium depressum Sturm. | Tsichop‘. sericans Erichs. — nilidissima? Allibert. 20 Picicornis Mannerheim. Trichopt. id. Mannh. Ptilium id. Motsch. 21 ) Paralellograma Gillm. Trichopteryx id. Gillm. m 12 Я ( Minuta Stephens. Trichopt. id. Stephens. d — cephalotes? Allibert | — pygmaea Erichs. Ptilium iostabile Motsch. 25 | Titan Newmann. Trichopt. id. Newmann. 24 | Brevis Motsch. Ptiiium breve Motsch. 25 ( Bovina Motsch. Motsch. | рии id. Allibert. Trichopt, id. 26 - Marina Motsch. À Pülium id. Motsch. Triebupt. id. Allibert. Im ET Minutissima Linné. Chrysomela id. Liané. Trichopteryx Montandonii Allib. var. — bifoveolata Allib. — sericans Gillm. 28 | Zongicornis Motsch. Ptiliam id. Motsch. "Trichopt. id. Mannerheim. 39 (Pumila Erichson. Trichopt. id. Erichs. оо Tab. Gillm Ptilium sericans Schiippel. 50 ( СИергойа Allib. Trichopt. id. Allib. Ptilium fasciculare Walıl. — agilis Motsch. $4 | Clavipes Gillm. À Trichopteryx id. Gillm. var. — $2 55 3h 55. . Munda Motsch. a a ES [3 12 Ptilium acuminatum Motsch. Nora ac Motsch. Ptilium sericans Motsch. Convexiuscula Motsch. | cotton Allibert. Trichopt. id. Allib. Elevata Motsch. | Welanaria Allib. | Trichopt. id. Allib. Guerini Allib. Trichopt. id. Allib. PTINELLA MOTSCH. Suturalis Chevrier. Пао id. Heer. — id. Gillm. Tab. var. — — flavicornis Mäklio.: Ptilium flavum? Dej. — suturale Erichs. var. j Bicolor Motsch. Ptiliam suturale Erichs. lla Trichopt flavicornis Mäklin. Trichopt. id. Allib. Ptilium id. Allib. Abbreviatella Heer. triche. id. Heer. curta? Gillm. Curta Allibert. Puilium abbreviatellum Erichs. Ptinella depressa Motsch. Tab. ЕВ Allibert. Trichopt. id. Allib. Allib. Brachyptera Allib. Trichopt. id. Allib. Allib. Ptilium id. Ptilium id. Limbata Chevrier. | ise trop = Heer. ? Gillm. Testacea Chevrier. | Trichopt. id. Heer. Ptinella truncorum Motsch. Ptilium testaceum? Erichs. — limbatum? Allibert. Ratisbonensis? Gillm. Trichopt. id. Gillm. Ptilium testaceumm Erichs. var. Ptinella dilata Motsch. Ptiliun Ratisboneusis Allib. Infuscata Motsch. Gracilis Gillin. Trichopt. id. Gillm. Ptilium id. Allibert. Aptera Motsch. Ptiliam id. Motsch. — id. Guerin. — id. Erichson. 45 44 45 = 19 ct 10 14 Pallida Dejean. Ptilium id. seam. Trichopt. aptera Gillm. \ Ptivella Gillmeistri Motsch. Microscopica Waltl. рр id. Waltl. tenellum Erichson | Trichopt. microscopica Gillm. Trichop. id. Gillm. Karen: Gillm. Piinella subovata Motsch. MICRUS MOTSCH. | Aterrimus Motsch. | Ptinella aterrima Motsch. Nanus Stephens. Trichopt. id. Stephens. Kuuzei Heer. Ptilium id. Erichson. — spinipenne Villa. Ptinella Kunzei Motsch. Rugulosus Allib. Trichopt. id. Allib. Ptilium id. Allib. Spencet Allıb. Trichopt. id. Allib. Pulium id. Allib. angustatum Erichs. — oblougum Märkel, Trichopt. id. Gillm: Ptinella id. Moisch. Fuscus Walt. Ptilium id. Erichson. Trichopt. id. Gillm. ! Saxonicus? Gill. Trichopt. id. Gillm. Silpha minutissima* Kirby, Atomaria id. Stephens. Anisarthria id. Stephens. Ptilium saxonicum Allib. ( Caesus Erichs. Ptilium id. Erichs. Micrus obscurus Motsch. Minutissimus Heer. daran 14. Heer. canaliculata Gillm. Ио id. Markel. — id. Ptinella 14. ÆExuratus Allib. Trichopt. id. Allib. Ptilium id. Allib. angustatum Aubé. Pünella formicaria Motsch. Allibert. Motsch. Cordatus Motsch. Ptilium id Motsch. | Depressus Motsch. Ptiaclla id. Motsch. Ptinella Motsch. Haemorhoidalis Motsch. | Bune id. Boheman. AM 15 4G u 18 19 Myrmecophilus Allib. Trichopt. id. Allib. Ptilium ib. Allib. — inquilinum Markel. Trichopt. id. Gillm. Affinus Sturm. Ptilium id. Erichson. Trichopt. lata Gillm. Fulvescens Motsch. Discoideus Gillm. Trichopt. id. Gillm. Ptilium id. Allib. Micrus simplex Motsch. Trisulcatus Stephens. Trichopt. id. Stephens. Lineatocollis Motsch. Excavutus Mürkel. Puilium id.? Erichs. Trichopt. id. Gillm. -Elophorus minutissimus? Gyll. 2) > | ko eA | | | | ot | | o Ptinella id. Motsch. var.? Trichopt. foveolata Allib. — Piüinella gallica Motsch. Minimus Herbst. Latridius id. Herbst. Ptilium excavatum? Erichs. Ptinella excavata Motsch. Oligus liliputanus Motsch. PTENIDIUM ERICHSON. Boudieri Allib. Trichopt. id. Allib. Ptilium id. Allib. : Ptinella picipes Motsch. Maickort id. Motsch. transversalis Gillm. Pıilium id. Erichson. Vittatum Motsch. Trichopt. id. Motsch. Ptilium id. Allib. Minutissimum Weber. Elophorus ib. VVeber. Ptilium id. Erichs. "Trichopt. id. Gillm. Ptilium trisulcatum Aubé. Trichopt. id. Motsch. Ptilium laesicolle VValtl. Conicum Motsch. Melas Stephens. Anisarthria id. Stephens. Pussillum Gy 1. Scaphidium id. Gyll. Anisarthria punctula Stepheus. :Trichopt. nitida Meer. — quadrifoveolata Allib. — pusilla Motsch. Ptenidinm id. Erichson. et Mohr. Littorale Motsch. Trichopt. littoralis. Nitidum Stephens. Atomaria id. Steph. Anisarthria id. Steph. Trichopt. id. Motsch. — salina Motsch. — apicalis Gillm. var. ‚ Perpusillum Marsham. | Derinestes id. Marsham. Atomaria id. Stephens. Anisarthria id. Stephens. Trichopt. aquatica Motscli. Ptenidium fuscicorne Erichs. — concolor? Allib. 9 Ter Motsch. 11 ( Myrmecophilum Motsch. | Teichope, id. Motsch. Ptenidium Motschulskii Allib. 12 | Elongatulum Motsch. Trichopt. id. Motsch, Trichopt, id. Gillm. 5 | Zoevigatum Gillm. аферы, id. Erichs. в pére Gillm. ie id. Gillın. | Ptenidium punctatum Allib . 15 | Punctatum Gy. J Scaphidium id Gyll. Ptilium id. Gill. ;Trichopt. id. Motsch. evanescens Heer. ро apicale Sturm. Ptilium striato-punctatum Markel. 16 Evanescens Marsh. Silpha id. Marsch. Atomaria id. Stephens. Trichopt. id. Motsch. — apicalis Gillm. 47 ( Gressneri Gillin. Trichopt. id. Gillm. Ptenidium id. Erichs. ANISARTERIA WATERIOUSE. 4 | Pilosella Marsham. Dermestes id. Marsham. Atomaria id. Stephens. Anisarthria id. Stephens. Nossidium id. Erichson. Маша Marsham. Dermestes id. Marsham. Atomaria id. Stephens. Anisarthria id. Stephens. Nossidium id. Erichsun. 5 Brunnea Marsham. Dermestes 14. Marsham. Atomaria id. Stephens. | Avisarthria id. Stephens. Noss'dium id. Erichson. *VIAYJOSIUF. — * rs os "2un7p1u21q -ST1enu911* *ul9|3 0póx17 "uu snasıpy-sıpajjeredgus ‘oueuu281 “ui 7jj2u1)d-0Ye1snSue 569 *jueeqoq 01105 °э42е 1290 202 Uu 577791470499 -orerejtp snydojkiog °° * t РО Sa: — 2911504 $119 Я E e 9913504 o,0u01g ‘стлЗозит 9111 Аа *g 1uou dog ec "втаЗэтат sity Aya *4 '1u90 89g 'sneraa4qqu. $15313 '9 7juonidog umj:rsoduro? uouopqy = 2 eyejuppıq ejeunoad opunjo.td *eje1uop-0o]euaJo CuJogjut бэтэе] euqirpu?o]pd *q9919]py VNTITLLIOHOTUL ne]oruod ap T -вле[о ‘52181422 ‘21094 ‘але поле тр auu2jup- DEGADES QUARTA ET QUINTA GENERUM ADHUC NON DESCRIPTORUM i. SOPHOROCAPNOS. Calyx diphyllus, foliolis lateralibus deciduis. Co- rolle ringentis petala 4 hypogyna, anticum planum, posticum basi calcaratum, duo laterala interiora di- stincta, anlico minora conformia. Stamina 6 diadel- pha; phalanges petalis antico et posüco opposite, membranaceæ, breviter stipitatæ, basi obtuse , apice triantheriferæ : anthera media bi-, lateralibus unilocu- laribus. Ovarium pluriovulatum. Stylus terminalis per- sistens , stigma bipartitum, lobis horizontaliter diver- gentibus, triglandulosis. Capsula (immatura), linea- ris, moniliformis 6 - 8 sperma, isthmus membranaceis inter semina intercepta. Semina strophiolata compres- sa, allernaum, puncto laterali prope basim eorum si- to, placentis duabus parietalibus affixa. Herba peren- nis glaberrima, Corydalidum capnoideorum facie, ra- dice divisa, folus bipinnatimsecüs , segmenüs — incisis, 571 floribus laxe spicatis, pallide flavis, bracteis inferiori- bus obtusiusculis integerrimis, superioribus acumina- lis, minute denticulatis , capsulis cernuis plerumque arcuats, in rostrum attenuatis, inter semina strangu- latis, intus transverse septaüs, non vere arüculaus, loculis monospermis per paria approximalis. Genus a Corydalide capsule structura et stigmatum | directione sufficienter disünctum. S. PALLIDA. Corydalis pallida Turcz. descr. pl. Chin. in Bull. de la Soc. des nat. de Mosc. vix planta homonyma Persoonii Fuma- ria pallida Thbg. In China boreali legit cl. P. Kirilow. II. LACHNOPETALUM. Flores polygamo-dioici. Mas: calyx 5 partitus ; pe- tala 5 laciniis calycinis alterna villosissima , intus su- pra unguem squamula minuta aucta ; stamina 8 disco annulari inserta, filamenta filiformia pilosa, apice atte- nuata, antheræ terminales subquadratæ , biloculares, longitudinaliter dehiscentes ; ovarii rudimentum villo- sum intra discum. Foemina: flores non vidi, fructus capsula coriacea orbiculari-compressa , apice emargi- nata bivalvis, loculicide bilocularis, monosperma , lo- culo altero vacuo, stylo subulato superata. Semen basi arillatum ovoideum, compressum, exalbuminosum, testa crustacea. Cotyledones magne, radicula vix perspicua. Arbor seu frutex folis impari-pinnatis 5 IW TT, 055. 97 572 foliatis, foliolis oppositis breviter petiolulatis , ovato- oblongis basi obtusa, vel lanceolatis basi acuta, obtu- sis vel obtuse acuminatis , integerrimis penninerviis glabris * cymis lateralibus in paniculam approximats, floribus minutis pedicellatis, basi uni-, supra basin bi- bracteolatis, capsulis nigris. Genus ad Nephelium ас- cedens, sed filamentis liberis , antheris terminalibus, semine basi tantum arillato, nec arillo incluso atque folus impari-pinnatis diversum. L. GLABRUM. In insula Lucon. Cum. coll. n. 1169. III. OTOLEPIS. Calyx 1 parütus subæqualis. Petala 4 laciniis ca- lycinis alterna, glabra, basi obtusa, intus plicata, pli- ca in squamulam desinente. Stamina 6, filamentis disci annularis margini insertis, brevibus ovoideo-com- pressis, antheris terminalibus oblongis , bilocularibus, longitudinaliter dehiscentibus. Ovarium intra discum sessile biloculare, ovulis 1n loculis solitariis, е fundo erectis. Stigma sessile supra ovarium expansum, ог- саге, indivisum vel obsolete bilobum. Capsula coriacea indehiscens obovata, unilocularis monosper- ma. Semen erectum cavitatem explens. Arbor seu frutex folis abrupte pinnats, foliolis 6 — 8 oppositis alternisve oblongo-lanceolatis in petiolum brevem at- tenuatis, acutiusculis obtusisve penuinerviis , integer- rimis, glabris, stipulis magnis orbiculatis , paniculis. 573 axillaribus foliorum fere longitudine, e racemis compo- sitis remotiusculis constanübus, floribus parvis, in sic- co nigrescentibus ( atropurpureis ), longiuscule pedi- cellatis subfasciculatis, capsulis atratis pisi magnitudi- ne. Semina in speciminibus meis corrupta. Genus ex ordine Sapindacearum. О. NIGRESCENS. Cum priore crescit in insula Lucon. Cum. coll. n. 1922. IV. ZYGOLEPIS. Calyx breviter tubulosus quinquefidus , laciniis æqualibus. Corollz petala 5 unguiculata, calycem sub- æquantia, ejusque laciniis alterna , intus squamulis duabus cuneatis villosis aucta. Stamina 8, filamentis brevissimis , basi apiceque attenuatis villosis , disco vix manifesto inserüs, antheris terminalibus bilocula- ribus, longitudinaliter dehiscentibus. Ovarium subre- niforme compressum, biloculare , loculis uniovulatis, ovulis ereclis. Stylus conicus bifidus, stigmatibus trun- catis arcte conniventibus. Fructus ignotus. Arbor seu frutex, ramis foliisque alternis abrupte-pinnatis, uni- bijugis glabris, foliolis oppositis petiolulatis lanceola- tis, vel ellipico-lanceolatis utrinque attenuaüs inte- gerrimis penninervis , paniculis axillaribus ramosis, floribus parvis rufo-pubescentibus, pedicellatis, pedi- celis basi uni-, medio bibracteolatis. Genera: Apha- nia Blum petalis bisquamatis cum nostro conveniens 37* 574 recedit numero quaternario partium calycis et corol- ke, staminibus 5, stylo subnullo; Matayba Aubl. stig- mate sessili, disco octocrenato aliisque notis diversa. Z. RUFESCENSe In insula Philippina Zebu. Cum. coll. n. 1761. Observatio. In Schleichera , genere hujus ordinis, petalorum defectu et disci hypogyni crassitie insigni, insertio autherarum terminalis non lateralis est, fide habenda specimini Javanicæ, e collectione Zollinge- riana, sab n. 507 distribute et a cl. Moritzi,. pro S. trjuga W. determinate, atque specierum affinium col- lecüonis Philippine Cumingiane (п. 507 et 1587 ). Planta Javanica habet foha alterna longe petiolata, paniculas paulo supra axillares, puberulas, breviter pedunculatas, ramosas. Flores in ommibus polygami et omnes preter paniculas glabra. Species Philippi- na n. 567, in insula Lagona lecta, recedit a Javani- ca folus sæpius quadrijugis, foliolis margine. subundu- latis et paniculis longioribus petiolos æquantibus , la- " xioribus, magis divaricatis , sessilibus , id est ex ipsa basi ramosis. Нас Schl. subundulata nominanda. Al- tera species ( n. 1387. ) foliis alternis bijugis, petio- lis pollicem circiter longis et foliolis. forme prioram similibus, sed brevioribus nempe 3—3'/, poll. lon- gis, margineque revoluto integerrimo vel obsolete denticulato distincts, gaudet. Panicule in hae brevi- ier pedunculate, nonlongiores quam in Schl. subun- dulata, sed ob petiolos et fola ipsa breviores , folia 575 plerumque excedunt. Huic nomen Schl. revolute con- venit. V. HOMALOLEPIS. Calyx parvus hemisphæricus 5 partitus, laciniis ro- tundatis. Petala 5 imo calyci inserta, ejusque laciniis alterna linearia, medio carinata, obtusa. Stamina 10. Filamenta subulata glabra, basi squame lineari, inte- gerrimæ, densissime floccoso-lanatæ adnata. Antheræ parvæ biloculares, longitudinaliter dehiscentes, dorso айха versatiles. Ovarium villosissimum gynophoro brevi msidens, cylmdricum, 5 sulcatum , 5 loculare, loculis multiovulaus. Stylus subulatus ad medium vil- losus, sulcatus, stigmate parvo discoideo superatus. Arbor seu frutex ramis cicatrisatis. Folia impari-pin- nata, inferiora 9, superiora 3 foliolata , foliolis op- positis sessilibus obcordatis vel oblongo-obovatis emar- ginalis, margine revolulis, coriaceis, supra pubescen- tibus, subtus tomentosis. Racemi ex axillis superiori- bus terminalesque in corymbum dispositi , flores pe- dicellati, bractea minuta fulü. Calyces parvi tomento- si. Petala utrinque tomentosa, in sicco albida, caly- cem quadruplo superantia. Genus Zygophyllo proxi- mum, habitu diversissimo, indumento, calycis laciniis eequalibus et stigmate indiviso disünctum, squamis in- tegris, indumento alisque nous ab alüs generibus hu- jus ordinis recedit. Н. BrawcnETI. Bahia, in paludibus d'Autom. Blanch. coll. n. 3145. 576 VI. MELADENIA. Calyx subbilabiatus, profunde 5 partitus, laciniis acuminatis, infima longiore. Corolle vexillum cunea- to-obovatum , sensim in unguem angustatum ecallo- sum, alas carina adhaerentes illamque ге quantes su- perans, caria subfalcata, petalis dorso concretis. Sta- mina 10 diadelpha, filamento vexillari libero. Ovari- um sessile uniovulatum , stylus filiformis glaber, stig- ma capitellatum. Legumen intra calycem inclusum, breve monospermum, semini arcte adherens, evalve. Semen estrophiolatum. Cotyledones crassiusculæ, ra- dicula incurva, Frutex pubescens ramosus, folis sim- plicibus ovato-lanceolatis, integerrimis, obtusis mucro- nulatis, penninervüs, supra glabris nigro-punctalis, subtus stellato-tomentosis , spicis axillaribus densis, non procul a basi floriferis, folus brevioribus, supu- lis setaceis, floribus pedicellatis bracteatis rubris, ca- lycis dentem inferiorem non excedentibus, calycibus sericeis bracteisque nigropunctatis. Genus pluribus characteribus et habitu, folia simplicia prietermissa Flemmingiæ congeste, tamen ob legumen indehiscens ad Dalbergieas spectat. Nomen e glandulis nigris, in superficie superiore foliorum et bracteis dispersis, atque in calyce occurrentibus, desumtum. M. DENSIFLORA. In insulis Philippmis Luçon ( provincia South-Illo- cos ) et Panay. Cum. coll. n. 1149 et 1649. 577 УП, APODOSTACHYS. Calyx 2 bracteatus 5 parütus, lacmiüs æstivalione imbricatis. Corolla nulla. Stamma 10, imo calycis tu- bo inserta, filamenta complanata glabra demum longe exserla, anthere dorsales oblonge biloculares, longi- tudinaliter dehiscentes. Ovaria 5 toro parvo insiden- tia, uniovulata, ovulis erectis. Styli 5 angulo interno ovariorum accreti, stigmata simplicia. Frutex ramis simplicibus teretibus, folis alternis breviter peuolaus, ovatis obtusis integerrimis crassis , spicis axillaribus sessilibus, ovato-oblongis, floribus valde congestis bre- ve pedicellatis , pedicellis -bracteaus, stipulis nullis aut cito deciduis. Genus ex ordine Rosacearum Spi- reaceis ut videtur associandum , convenit enim esti- vatione calycis et ovarlıs verticillatis, preterea ovarüs uniovulatis cum Kerria, staminibus 10 cum Quillaja, absentia petalorum cum Euphronia, denique habitu nonnullis Spireis satis propinquum. А. DENSIFLORA. In Chili prope Valparaiso legit cl. Bridges. VIII. ACIPETALUM. Calyx tubo turbinato 10 costato, libero aut vix cum оуаги basi connato, dentibus 5 lineari-subulatis, lon- gis, sinu lato sejunctis (non duplicatis ). Corolle pe- tala 5 denubus calycinis alterna, lineari-oblonga acu- 578 minalissima. Stamina 10, filamenus planiusculis æqua- libus, antheris oblongis, basi parum latioribus, ero- stralis, uniporosis, connectivo haud producto. Ovari- um oblongum longitudinahter sulcatum , vertice pilis brevibus densis barbatum. Stylus filiformis glaber, stigma aculiusculum. Capsula costata, libera, calycis basi persistente fulta, loculicide-dehiscens trivalvis trilocularis, loculis polyspermis. Semina angulata, um- bilico basilari. Frutices ramis quadrangulis, folus op- positis 8—5 nervus tomentosis, [floribus in apicibus ramorum cymosis aut spicatis mediocribus , petalis coccineis in acumen flavum desinentibus. Genus ad Eriocnema Naud. pluribus notis accedens, forma pe- talorum et habitu. distinctum. 1. А. nUGOSsUM. А. folis ovatis obtusis 5 nerviis, margine erenulalis, supra rugosis glabris aut vix setosis, subtus dense tomentoso-lanuginosis, floribus cymosis. 9. А. LINEATUM. A. folis ovatis aut ovato-oblongis 3 nervis, parallele venosis, integerrimis , supra viridibus subtus inca- nis, utrinque dense villoso-tomentosis , floribus in- terrupte spicalis. Folia quam in priori triplo aut quadruplo majora. Ambæ species e collectione Brasiliensi Clausseniana. 509 IX. UGNI. Calyx cum ovario connatus 5 partitus , lacmus li- nearibus reflexis. Petala 5 obovato-rotundata. Stami- na numerosa filaments complanatis mulüserialibus, exterioribus majoribus, interioribus sensim decrescen- tibus, connectivo exteriorum dilatato, antheram bilo- cularem latere interiore gerente. Ovarium 4 locula- ге: loculis multiovulatis. Stylus subulatus apice incur- VUS, stigmate acuto. Bacca calyce coronata 4 locula- ris, loculis placentis valde prominulis. incomplete bi- locellatis 3—4 spermis. Semma hippocrepica testa crustacea dura, embryone exalbuminoso curvato, co- iyledonibus cum radicula brevi m massam conferru- minalis. U. Monte. Myrtus Ugni Mol. DC. prodr. 3. p. 239. Eugenia Ugni Hook. et Arn. Genus inter Myrtaceas Chymocarpicas filamentis complanatis distinctissimum , sed neglecta etiam hac nota, si cum Myrto convenire possit numero par- tum, embryonis fabrica. recedit , Eugeni® hoc sig- no approximatum , partum numero alienum est, X. ENDOLASIA. Calyx tubo turbinato cum ovario connato, limbo 4 fido. Corolla rotata, tubo brevi, extus glaberrima, in- tus dense lanata , profunde 4 partita, ]асшиз tubo 580 longioribus. Stamina 4 imo tubo imposita, filamentis filiformibus, antheris linearibus, medio affixis, bilocu- laribus, longitudinaliter dehiscentibus. Ovarium bilo- culare, loculis multiovulatis, disco epigyno tectum. Stylus filiformis, stigma bilamellatum. Capsula obova- to-oblonga, sicca, bilocularis, bivalvis , septicide-de- hiscens , seminibus numerosis placente spongiosæ peltatim affixis, minutis, ala lacera cinclis. Frutex ramis subvolubilibus glaberrimis, folis oppositis breve petiolatis, lanceolatis vel ovato-lanceolatis, basi angu- statis, acuminatis, penninerviis , stipulis vaginantibus iruncatis, cymis axillaribus breve pedunculatis, folus multo brevioribus, floribus parvis albidis. Genus Cin- chonaceum prope Voigtiam Kl. ponendum , ovario corollaque extus glabris, stigmate bilamellato at for- san alus nots ab illa diversum. Lana densissima tu- bum corolle et lacinias intus vestiens, e pilis seu la- mellis complanatis linearibus , basi niveis, superne sordide albis constat. E. Funcku. In Columbia. Funck coll. sub n. 682 et 683 cum Borreriæ specie consociatum. XI. MOLOPANTHERA. Calycis tubus globosus, cum ovario connatus, lim- bus 4—5 dentatus. Corolla rotata tubo brevissimo, calyce incluso, limbo 4 — 5 lobo, lobis linearibus, Br)! contorus. Stamina 5 exserta, filamentis. complanaus , basi latioribus, tubo affixis, antheris oblongis filamen- ta equantibus, puberulis, supra basin affixis, basi in- divisis, introrsis, bilocularibus longitudinaliter dehis- centibus, connectivo angusto, glandula callosa termi- nato (unde nomen). Ovarium biloculare , loculis pluriovulatis. Stylus brevis, apice bilamellatus. Fruc- tus desideratur. Genus Rubiaceum, quoad tribum in- certum, sed ab omnibus polyspermis characteribus datis disünctum. Arbor seu frutex ramis teretibus , folisque opposius breve petiolaus , oblongo-lanceola- tis, utrinque aculis, penninerviis, nitidis, glabris. Sti- pule interpetiolares late, acuminate, acumine cito deciduo, intus pubescentes. Panicule axillares et ter- minales ramosissime, rhachi, pedunculis, bracteis ca- lycibusque tomentosis, floribus in sicco albis, conne- ctivo rubro. M. PANICULATA. Habitat in Bahia. Blanchet coll. n. 3282 et 2527. Prior paniculis tantum terminalibus prædita, altera etiam et axillaribus, ex axillis superioribus ortis ; cæ- terum simillima. XII. SIPHONANDRA. Calycis tubus turbinatus cum ovario connatus , lim- bus brevis 5 dentatus, dentibus obtusiusculis. Corol- la tubulosa 5 partita, lacinus tubo aequalibus lineari- bus, longis. Filamenta 5, basi in tubum , fundo co- 582 rolle adhærentem, coalita, parte libera filiformi ex- serta. Antheræ oblongo-lineares, biloculares, termina- les, longitudinaliter dehiscentes. Ovariunr biloculare, loculis uniovulatis, ovulis ex apice loculi pendulis. Stylus filiformis, longitudine fere filamentorum. Stig- ma parvum capitellatum indivisum. Arbor seu frutex ramis opposius, folus oppositis, petiolatis, ovato-lan- ceolatis, utrinque aculis penninervis glabris, stipulis interpetiolaribus e basi ovata acuminaus, deciduis, cy- mis in axilis superioribus nascentibus folis breviori- bus, multifloris, densis, pedunculis, calycibus corollis- que adpresse sericeis, floribus virescentibus, limbo fulvo. Genus Rubiaceum, verosimiliter e tribu Co ffea- cearum , disüncüssimum filamentorum coheesione et anthergrum inserüone. S. -MEXICANA. In Mexico. Oaxaca alt. 3000 ped. herb. Galeot. n. 2664 et San Pedro Nolasca, "Talca et cet. Jur- gen. coll. n. 517. XIII. LEUCOCERA. Involucrum 5 partitum, lacis basi cohærentibus æqualibus. Receptaculum globosum paleis foliaceis su- bulatis inter flores onustum. Flores omnes herma- phroditi tetrameri. Calycis lobi demum indurati cor- niformes, cornubus in floribus exterioribus breviori- bus. Corolle tubus gracilis ad faucem ampliatus ob- 5 conicus , limbus 4 partitus, laciniis lineari-oblongis. 588 Herba annua, circiter semipedalis, a basi ramosa, la- na floccosa hinc inde vestita, ramis horizontaliter pa- tenlibus, folus. alternis glabris, caulinis et rameis in- ferioribus pinnatiparlitis, summis lineari-spathulatis simplicibus, capitulis oppositifolis parvis multifloris. Calyces corolleque lacteæ. Achzenia libera. Stylus clavatus, indivisus. Albumen carnosum, embryo hya- linus axilis, radicula pro more ordinis supera. Genus Calycereum, calyce cornuto ad Colyceram et Acicar- pham. accedens , ab utraque diversum floribus tetra- meris, paleis foliaceis et floribus omnibus herma- phroditis, ab illa insuper corolle tubo infra limbum ampliato, ab hac achzniis non concreus. L. ANNUA. Prope Colchagua reipublicæ Chilensis legit cl. Bridges. XIV. SYMPHYOPAPPUS. Capitula homogama 5 flora. Involucrum | imbrica- tum 5 seriale, squamis interioribus sensim majoribus. Receptaculum angustum, nudum, favosum. Corolle tubulosæ in limbum non ampliate 5 fide. Antheræ ecaudaue , apice appendiculate , filamenta glabra. Styli ramis exserüs linearibus. Achænia pentagona, matura glabra, inter costas punctata. Pappi uniseria- lis paleis seu setis ad. basin sensim dilatatis scabris, basi in annulum concreüs, nectarium crenulatum, sty- lum ambientem, intus foventem. Frutex glabriusculus, 584 apice divisus, foliis oppositis decussatis, inferioribus subsessilibus, superioribus brevissime petiolalis, со- riaceis transverse ellipticis, pollicem fere longis, 1'/, poll latis, latere inferiore rotundato, integerrimo , superiore simili sed grosse crenato, 3 nerviis , acce- denübus nervulis 2—4 tenuioribus. Corymbus com- positus terminalis. Involucri squama. supra peduncu- li apicem incrassatam imbricate, glabriusculæ, nervo- se, exieriores brevissime. Corolle glabræ , in sicco sordide albæ, seu flavicantes. Antherarum appendi- culi exserti. Pappi annulus bicolor, inferne nigricans, præsertim in achæntis junioribus 4—5 angularis, su- perne orbicularis latescens. Genus singulare forma foliorum, ad descriptionem Nothitidis pappo basi con- creto appropinquatur, atrecedit involucris mulliseria- libus, pappique setis æqualiter scabris , пес apice barbellatis. S. DECUSSATUS. Isreja Velha Bahiæ. Blanchet coll. n. 3249. XV. TRITOMODON. Calyx 5 partitus. Corolla campanulata 15 fida, seu pouus 5 fida, lacinus 3 dentatis, dentibus acuminatis, inteemedis linearibus augustioribus. Stamina 10, imo corolle affixa, filamentis subulatis, ala angusta cincus, antheris medio insertis bilocularibus, loculis apice bi- fidis in aristam inflexam desinentibus. Ovarium libe- rum 5 loculare, ovulis in loculis pluribus , placenus 585 centralibus affixis. Stylus filiformis , sugma simplex obtusum. Сарзша...... Frutex ramosissimus , ramis glabris, folus tempore florendi versus apicem ramu- lorum approximatis, cuneato-obovatis, acutis, crenula- tis, ad nervos peüolisque rufo-hirsutis, racemis sim- plicibus rufescentibus hirtellis, calycis ciliatis, corollis membranaceis (in sicco albis), filamentis hirüs. Ge- nus ex ordine Ericacearum , fructu ignoto, quoad iribum incertum, corolle divisione curiosum. Т. JAPONICUS. In Japonia. Zoll. coll. Japon. п. 386. Hic appono descriptiones fusiores duorum Rhododendrorum Chinensium, jam a me in Bull, des nat de Moscou, phrasibus brevibus definitorum. Utraque calycis lobis abbreviatis, corolla campanulata, staminibus 10 et ovario 5 loculari prædita ideo- que ad Eurkododendra DC. referenda. 1. RHODODENDRUM MUCRONULATUM. Frutex ramosus glaber, cortice ramorum cinereo, alius subrubente. Ramuli novelli punctis nitentibus obsiti, gemmæ fusco-rufescentes. Folia alterna viridia subtus pallidiora, margine revoluta, a medio ad api- cem obsolete et remote serrulata, repandave, utrin- que ad lentem punctata, acuta, nervo medio parum excurrente mucronulata, penninervia, venis ad mar- ginem non attingentibus, anastomosantibus. Peduncu- ; 586 li breves uniflori dense punctali, basi gemmis. imbri- catis tecti, sub flore parum incrassati. Calycis dentes obsoleti. Corolla campanulata puberula , colore Rh. Dahurici, sed paulo minor. Stamina exserta, filamen- us glabris filiformibus, antheris subrotundo-ellipticis, apice poro fere circulari dehiscentibus. Stylus stami- na parum excedens, stigmate subcapitato nigricante. Capsula (immatura) prismalico-pentagona 5 locularis seminibus scobiformibus. 9. RHODODENDRUM MICRANTHUM. Frutex apice ramosus, corüce fusco-rubente, ram: puberulæ, gemmæ rufescentes. Folia alterna lanceola- ta, basi cuneata, in peliolum attenuata , obtusa, vel nervo medio excurrenle calloso-mucronulata, margine revoluta integerrima, vel vix obsolete repandula, ob- scure penninervia, reüculata, supra parce punctata, subtus puncüs ferrugineis densis obsita. Racemi (nec corymbi, uti forsan calami lapsu dixi) axillares mul- üflori, pedicelli floribus multo longiores, basi reliquiis bractearum suffulu, dense punctau. Flores in genere parvi, illorum Kalmie glauce paulo minores. Calyx breviter 5 dentatus. Corolla campanulata 5 loba, al- ba, glabra, lacmus dorso crebre ferrugineo-punctalis. Stamina 10 exserta, filamentis glabris filiformibus, ba- si vix dilatatis, antheris subrotundo-ellipticis , apice poro fere circulari dehiscentibus. Stylus filiformis, longitudine staminum, apice incurvatus, stigmate ob- tuso simpliciusculo. Ovarium 5 loculare, loculis mul- üovulaus, ovulis oblongis Capsula deest. 587 XVI. PLEUROPTERUS. Calyx tubulosus 5 partitus, laciniis 3 exterioribus 'carinato-concavis, dorso alatis, alis in tubum et pedi- cellum excurrentibus , fructu maturescente excres- centibus , interioribus duabus planis minoribus. Co- rolla nulla. Stamina 7 — 8, filaments brevibus, calyci insertis, antheris lateralibus subglobosis, bilo- cularibus , Jongitudinaliter dehiscentibus. Ovariuin iriquelrum uniovulatum, ovulo sustento funiculo lon- giusculo e basi orto et sub apice reverso. Styh 2 brevissimi, stigmatibus totidem crassis subpileiformi- bus superati. Achzenium acute triquetrum nitidum monospernum, semine erecto, funiculo sustento. Her- ba Chinensis glabra, folus alternis petiolatis cordatis acutis, echreis truncatis , paniculis axillaribus. ramo- sis. Genus Polygoneum e tribu Spuriarum, Podoptero characteribus nonnullis affine, sed ovulis stipitatis, laciniis perigonii 5 nec 6, sügmaübus duobus et toto habitu alienum. P. conDATUS. in China boreali. Fortune coll. n. 99. A. XVII. ODONTEILEMA. . Flores dioici. Calyx 3 partitus, corolla nulla, Mas: filamenta plurima receptaculo minuto globuloso insi- dentia brevia, antheris bilocularibus , longitudinaliter N 11. 4848. | 38 © 588 *dehiscenübus. Foemina: ovarium triloculare , loculis uniovulaus, ovulis carunculatis. Stylus columnaris sup- ra basin tripartiius, lacinits filiformibus, mtegerrimis, longissimis, apice stigmatosis. Planta, ut videtur fru- iescens villosa, folis alternis subsessilibus , obtusis, grosse serralis, penninerviis aut approximeüone ner- vorum inferioribus subquintuplinervüs, floribus in spi- ‘cas terminales densissimas collectis, spicis masculis multo tenuioribus, floribus brevissime pedicellatis so- litariis ebracteatis, lana rhacheos immersis, floribus foemmeorum bracteis magnis ovatis grosse dentatis occultas, sub quaque bractea solitarius. Habitus fere nonnullarum Acalypharum a quibus calyce tripartito ‘et presertim stylis basi indivisis, dein in lacinias lon- ‚gas filiformes imtegerrimas, nec irregulariter lacinia- ‘tas partitis discernitur. Nomen e bracteis dentatis de- rivatur. О. GravssEwr. Inter plantas Brasilienses collecitonis Clausseniani. XVIII, LEPIDOCOCCA. Flores monoici spicati, masculi superiores plures, foemimei inferiores solitarıı aut bini. Mas: calyx 5 partitus, petala 5 lacis calycinis alterna, indivisa, cum staminibus 10 receptaculo columniformi, superne iridenticulato, inserta, antheræ laterales , orbiculate, biloculares, longitudinaliter dehiscentes, glandulz nul- la. Feemma: calyx 10 parütus, laciniis alternis mi- 589 - noribus (im altera specie interdum nonnullis deficien- übus ). Petala 5, calyemis lacmüis alterna, unguicula- ta, cito decidua, ovarium brevissime stipitatum | trilo- eulare, loculis uniovulaus, glandulæ nulla, styli 3 qua- dripartiti. Capsula tricocca, squamis mollibus tecta, coccis monospermis. Herb: pilosæ, folis alternis sim- plicibus, trinervüs, inæqualiter serratis, eglandulosis, bistipulatis, spicis axillaribus longiusculis, floribus sub- sessilibus bracteatis. Genus a Crotone pluribus cha- racteribus remotum. 1. L. SrgsEn:. Perennis, laciniis calycinis floris foeminei ciliato- glandulosis, interioribus duplo longioribus. Pili caly- cum squamarumque fructus tegentium glandulis sphe- ricis terminati. Prostat interplantas Sieberianas flore mixte sub n. 436. Patria mihi ignota. 2. L. SERRATA. ( Croton serratus Hochst. ) Annua, laciniis calycinis floris foemmei eglandulosis, interioribus exteriores (interdum numero incompletas) pluries superanubus Minus pilosa, quam præcedens, saltem pili multo breviores eglandulosi, aut in ovario juniore hine inde glandulas minutas gerunt. Cordofan in planitie, Kotschy coll. Nub. prim. n. 69, et ad montem Arasch-Cool, in limosis ad aquas Е изя. coll. sec. mn. 119, XIX. SAURUROPSIS. Flores racemosi, pedicello cum bractea ovata con- cava connato. Squamulæ hypogyne 2 parva, oppo- 38* 590 site, oblongæ, interne concaviuscule. Stamina 6 fila- mentis brevibus basi ovariorum subadnatis, subangu- latis, apice vix incrassatis, anthere arcuate loculis contiguis, dorso connecüvi impositis, Ovaria 4 libe- ra, ovato-compressa, utrinque marginata unilocula- ria, multiovulata, ovulis placent parietalibus affixis minutissimis. Styli in singulo ovario solitarii, apice in- curvo stigmatosi. Herba habitu Saururorum et Gym- nothene glaberrima , caule simplici aut ramo unico aucto, angulato, foliis alternis in petiolum brevem di- latatum, basi sua caulem vaginantem, attenuatis, cor- dato-oblongis, inæquilateris, quintuplinerviis, nervis in peüolum decurrentibus, sensim acuminatis, racemis simplicibus opposiufohis apice congestis , basi laxiori- bus, floribus pedicellaus ebracteatis. Squamulæ Йога- les (an stamina exteriora abortiva), ovarıs duplo breviores, stamina vera ovaria vix superant. Petioli 2'7, —3 lin. longi, illis Saururorum et Gymnothene multo breviores , sinus foliorum minus profundus et folia angustiora ad apicem gradatim attenuata. Се- nus in ordine Saurureorum anomalum ovariis liberis, nec in capsulam coadunatis. Caeterum ovari structura interna in speciminibus maturis denuo examinanda. S. CnurNENSIS. In China boreali. Fortune coll. п. 102 A. XX. CRYPTONEMA. Perigonn corollmi tubus cum ovario connatus trip- - terus, limbus sexfidus, lacius tribus exterioribus , 591 "lis oppositis, majoribus concavis. Stamina 3 laciniis minoribus opposita, filaments tubo corolle per totam longitudinem adnatis, nervis elevatis tantum manifes- lis, antheræ connecüvo magno, dorso corollæ adhe- rente, apice bilobo, loculis obreniformibus , lateribus connectivi impositis, in valvas duas orbiculares , con- necüvo contrarias dehiscenübus. Ovarium oblongum tiloculare multiovulatum. Stylus cylindricus, stigmata 3 obovato-explanata. Capsula oblonga trilocularis, lo- culicide trivalvis, placentis tribus parietalibus crassis, semmibus minuüs innumeris. Herba annua gracilis glabra, simplex vel versus apicem ramosa, folus al- ternis vaginantibus, acutis, fere squamæformibus, flo- ribus in apice caulis et ramorum capitatis bracteatis. Genus in ordine Burmanniacearum filamentis anthe- risque corollae accretis memorabile. С. MALACCENSIS. Malaeca. Cum. coll. п. 2323. Observatio. Nomen genericum Heterocladus, gene- ris in decade mea tertia sub n. 6 descripu, ne con- fundetur cum Hererocladia Dnd, in Heterophylleiam mutetur. No 9, sphalmate iypographico Tritenicum impressum, Tritenium legendum. NOUVELLES. NOTICE SUR QUELQUES OSSEMENS FOSSILES DU GOUVERNEMENT DOREL. Des découvertes paléontologiques fort intéressantes ont été faites dans l'arrondissement Universitaire de Charkow durant l'été de l'an 1847. On a trouvé des débris de grands animaux, au nombre desquels se rapportent: 4) la mâchoire d'un rhinocéros, 2) des défenses de Mammouths, 3) le bois d'un cerf—extraits dans le Gouvernement d'Orel. C'est à la bienveillance éclairée de М’. ie Gouverneur Militaire et Ci- vil d Orel, Lieutenant-Général Prince de Troubetzkoy , membre honoraire de l'Université de Charkow, que nous devons l'envoi deces objets importants, auxquels Son Excel- lence a bien voulu joindre une notice exacle des localités, d’où ces fossiles ont été tirés. Quoique ces débris aient appartenu à des animaux d'es- péces assez connues et quel'on rencontre assez fréquemment, cependant leur description et celle des localités ой ils ont été enfouis ne sauraient élre sans quelque utilité à la paléon- tologie de la Russie. 593 1. МаснотвЕ INFERIEURE DU RHINOCEROS. Elle a été trouvée dans les allavions à 20 verstes de la ville d'Orel, pres du village d'Iouchkow ( appartenant à la couronne ). L'inondation annuelle du printemps dénude dans les ravins de cet endroit une quantité d'os de Mammouths et de Rhinocéros. Cette machoire offre les dimensions sui- vanles, exprimées en Metres. Longueur depuis l'angle postérieur jusqu'au bord anté- rieur — 0,48. Hauteur du Condyle ( proc. condyloideus ) — 0,2 Largeur du rameau ascendant — 0,15. Distance des angles — 0,17. Condyle transversal — 0,11. Largeur de l'extrémité antérieure = 0,09. Qt Distance entre l'extrémité antérieure et la dernière dent molaire = 0,085. Distance occupée par les alvéoles des dents molai- res — 0,19. Ces dimensions rapprochent infiniment notre exemplaire de celui de Pallas ( Nov. comm. vol. XIII); en outre, la machoire inférieure, dont Pallas fait la description, est con- forme en tout à celle dont nous faisons mention, surtout par la longueur et la forme de son extrémité antérieure, ce qui nous la fait rapporter a Гезрёсе Rhinoc. Tichorinus Cuv. В. Pallasii Desm. Notre mâchoire a conservé du côté gauche 5 et du côté droit 4 dents molaires et n'offre pour les 6ème que des al- véoles ; quant aux 7*"*5 on n'en voit plus que des traces, tant elles se sont effacées.—Les derniéres dents molaires sont fort usées et l'usement de la 5?»e dent de devant a tellement alleint le col, que sa couronne est devenue quadrangulaire 594 sans aucune trace de vallons; се qui prouve clairement que la 6°” et surtout Ja 7*»* dent de devant sont tombées aprés avoir été enlierement usées et nous porte à conclure que celle machoire a appartenu à un animal déji fort avan- cé еп асе. Longueur de la derniére dent antérieure = 0,05. Longueur de la derniere dent molaire — 0,085. Sans constater la présence des incisives dans celte езрёсе, je ne puis cependant pas passer sous silence que l'on aper- coil au côté gauche de l'extrémité de la mâchoire le reste d'une alvéole bordée d'une élévalion osseuse fort reguliere, ce qui ne se trouve pas au côlé droit; mais la mâchoire n'en offre pas moins une élévation symétriquement disposée. 2. Dérenses DE Мдммостнб. (Elephas primigenius Blum. Eleph. mammonteus Cuvier) а) La défense trouvée dans les alluvions le long de la riviere de Czone est remarquable par sa petite dimension, sa longueur est de 2’. Quoiqu'elle soit un peu fracturée , fant à l'extrémité antérieure quà l'extrémité postérieure , cependant, comme la cavité infandibiliforme de sa partie inférieure est celle que l'on trouve communément à la base des défenses, ainsi que l'amincissement visible de l'extrémité antérieure, il est facile d'en deviner la forme entiére. Profondeur de la cavité — 0,14. Diamètre de l'extrémité inférieure — 0,056. Diamètre de l'extrémité antérieure = 0,025. Sa courbure répond ala petite diagonale de l'ellipse et pré- sente vers l'extrémité antérieure une inclinaison de cöle, son amincissement commence brusquement depuis l'extrémité ш- férieure et s'écarle ainsi du passage progressif, qui a lieu dans 595 Ja plupart des cas.— La surface de la défense,qui est dépourvue de sa couche supérieure et dont une petite partie seulement est conservée, est striée de lignes bombées, parallèles, longitudinales, comme cela se voil sous la couche supérieu- re des défenses de Mammouths ; en outre, toute la dent est marquée d'anneaux transversaux , réguliers, peu élevés, inégalement distants les uns des autres, lesquels devenant plus fréquents et plus serrés à mesure qu'ils se rapprochent de l'extrémité inférieure s'éloignent d'un pouce et demi l'un de lautre versl'extrémité antérieure. Toutes ces circonstan- ces nous font supposer que cette défense a appartenu à un jeune animal. b) La défense trouvée dans les sources de la riviere de Sosna (district de Maloarchangelsk ) est le fragment d'une grande défense noffrant que son milieu et sa partie antéri- eure. Sa longueur est 3’, le diamètre de l'extrémité inférieu- re = 32, l'extrémité antérieure passe sensiblement à la forme conique. Elle pèse 17!/, livres.— La courbure de cet- te défense n'est pas aussi remarquable que celle de la pré- cédente, elle s'incline aussi de côté vers l'extrémité antéri- eure; son amincissement est plus gradué et bien moins sen- sible que dans [а dent ci-dessus mentionnée Ce débris a subi une grande altération à cause de son long séjour en lerre : sa maliere osseuse est devenue d'une couleur bru- nàlre et assez friable, et par suite méme de cette altération, des couches concentriques se sont formées au bout inférieur, offrant des vagines visibles à la coupe longitudinale de la par- Lie antérieure, lesquels, se renfermant les uns dans les autres, se perdent dans l'extrémité de la dent qui est pénétrée en plusieurs endroits d'une matière siliceuse. Bois p’un Grnr. Ce bois est simple et ressemble beaucoup aux dagues d'un 596 jeune Elan ; il est rond à sa base, mais à la distance d'un tiers de longueur, sa surface externe se présente sous la forme d'une large gouttiére ; tandisque la surface interne conserve graduellement sa forme convexe , sur laquelle se font remarquer des sillons, qui se partagent en plusieurs branches; il se termine par un pelil sommet aigu, tant soit peu recourbé en avant. Sa longueur depuis la base tout en suivant sa courbure est de 0,26. Selon toutes les apparences, ce bois peut étre rapporté à Гезрёсе de Cervus alces fossilis Herm. von Meyer ( nov act. nat. cur. XVI. ) Ce bois a été également trouvé dar. la riviere de Sosna, au méme endroit que la défense ci-des sus menlionnée. Sous le rapport paléontologique, le distric de Maloarchangelsk est le plus curieux de tous ceux du Gou vernement d'Orel. On trouve dans les sources de la Sosni une quantile de débris de Mammouths, de Rhinocéros et de Cerfs. Il est donc à espérer que ce lieu nous fournira un jour des squelettes entiers de ces animaux, pourvu que dans l'intérêt de la science on y porte une juste allen- lion. La forme extérieure des os, dont nous faisons ici la des— criplion, n'offre aucune trace qui puisse nous faire supposer qu'ils aient été portés de loin par l'eau courante. La mächoi- re du Rhinoceros à l'exception d'une trés реше cassure à laréte antérieure du rameau droit ( proc. coronoideus ) et à l'extrémité antérieure de toute la mâchoire, est conservée en entier, tant relativement à ses angleset aux arétes, qu'à la surface externe de l'os.—Les défenses de Mammouths, quoique fracturées aux extrémités, ne sont pas arrondies par le frottement et malgré le manque des couches extérieu- res, celles qui suivent sont parfaitement conservées; quant au bois du cerf, il n'est nullement endommagé. Toutes les allérations mentionnées proviennent du gisement de ces os en terre. 597 Оп nous a envoyé en méme lemps quelques coqtilles pétrifiées, qu'on doit rapporter aux deux especes:Griphaea dila- lata et Gr. Columba Gold. Elles ont été trouvées dans les ravins de la Czone, dans les alluvions qui bordent cette rivière; le voisinage de la formation crétacée rend leur présence fort naturelle; mais ce qui est spécialement remar- quable, c'est qu'elles y sont en si grande abondance, qu'elles composent quelquefois des couches enlieres — А juger d'après celle circonstance, une recherche attentive des coupes le long de celte rivière serail d'un grand avantage pour la Géologie du Gouvernement d'Orel, BoRISSJAR. 1848. Le 25 Fevrier. Bulletin 1848. PI ‚Tab.T. Mus Wagneri. el VES RULES JBultetuL 1848. PL Гав. И Myrmosa bicolor: 2. Mutilla fraterna. N & haschirtensts. margudald. S, Matta Omaculatea. js «2. 6. #. + | | | Matta grbba. (a. gthbirs gus ) Matilla nemoralrs. —__. pelrolata. Schegedeff dd. Do quen. Е ВА XS D ADI A ITIN ? ROTEN AP VT Bulletin 7845. P £L Tab. IH. Tab. NW. Bulletin 7848. P1. i TEURER. ethanol ний d B ellerophon macrostomus. Bulletin 7848. P I. Tab: 1 Виски Uber S m e PORT SANTEE RRS Cyathophyllum petiolatum. uz à u ea dd Bullelin 1847 Tab. E. 2 EF Nile e del en ee Bulletin 1822 Tab.G. [CELERE BY: Inlge, Е Bulletin 1847 Tab H n Wik ate Shy io TOUCH Bulletin 185% PT tig. 7:9 bltonmneatus Epargyres. Fig. 6.0 Iphiusa sengnestria . / Uf IA Anthrax nomas | NT 4 y „ Athamaudis » Г 9 Lindenia quads Yfoliula. „ à 25 hers. » 32. Smerinthus Eversman fepeti.. » I0 дл Asilus gigas, » 16» rhymrica. - . 4 » 17 Anthracc campicola. Ne.) Eh iu —— 9 — Thh K. Es ISA. lagurus W POTTER _ 199.4. lagopı 435. A. Tabrizianus Buhse. Bulletin 1834. Part. Bulletin 1854. Part. Tabl. O Q NY IR N J^ We U^ LUG Ac \ Y MW, © WP d A EIE AU LOS E de ze Al 7. Ÿ nk К / 7 y AM Sn ren réarts Bois Vie m \ \ LR Je А marinus Boiss 11 452. A. por, us Z N gun Ne Sy d LAN 156. 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