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DE BOTANIQUE DE BELGIQUE ———— TOME VINGT-QUATRIÈME db BRUXELLES- AUVSIÈGE) DE ‘LA: SOCERPPE JARDIN BOTANIQUE DE L'ÉTAT 1885 MÉMOIRES DE LA SOCIÈTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE TOME VINGT-QUATRIÈME PREMIÈME PARTIE ANNÉE 1885 BRUXELLES ALR STÉGEUDE LAPSOELÉTLÉ JARDIN BOTANIQUE DE É ÉTAT RECHERCEHES POUR SERVIR A LA FLORE CRYPTOGAMIQUE BEMLA PERGIQUE PAR ENS NN ete Maximus in minimis certe Deus, et mihi major quam vasto cœli in templo, astrorumque caterva. Le cardinal ve PoriGxac. Il y a environ un demi siècle, le savant professeur J. Kickx, — appelé, à juste titre, le père de la crypto- gamie en Belgique, — écrivait ces lignes : « En livrant à l'impression le résultat de nos recherches, nous avons eu surtout pour but d'engager ceux de nos compatriotes à qui leur position le permet, à s'occuper de travaux ana- logues, afin de hâter l’époque où nous puissions avoir une Flore générale et complète de notre patrie(l). — L'Alle- magne, l'Angleterre, la France ont chacune leur Flore cryplogamique : située au milieu: d'elles, la Belgique ne possède sur sa végétation cryptogame que des données (1) Flore cryptogamique des environs de Louvain, par d. Kicxx (1855). pe: VIL Ô éparses, circonscrites la plupart à des localités fort restreintes. Nos efforts tendent sinon à remplir entière- ment cette lacune, au moins à diminuer son étendue(l). » Ces lignes, dictées par un sentiment national et par le dévouement à la science, ne passèrent pas inaperçues, comme la suite des évènements le prouva bientôt. Tandis que l'éminent eryptogamiste poursuivait l’entre- prise à laquelle il avait consacré sa vie, il eut la satisfaction de voir une phalange de botanistes dévoués répondre à son appel et entrer dans la voie qu’il leur avait marquée. A son exemple, on s'’arma de patience et de courage contre les difficultés qui hérissent de toutes parts le domaine de la eryptogamie; les recherches se multipliérent sur un grand nombre de points du pays, et bientôt, grâce aux publications, qui se succédèrent rapides et nom- breuses, on put déjà entrevoir la richesse des matériaux réservés à notre Flore nationale. Pendant une vingtaine d'années environ, Kickx eut le bonheur de présider à la marche si rapide et en même temps si prospère de son œuvre. Années bien consolantes sans doute, et consolations d’ailleurs bien méritées par cet infatigable travailleur. Et si, au déclin d’une carrière aussi belle, alors qu’il lui fallut confier aux soins d’un fils digne d'un père si bien méritant la poursuite de grands travaux que la mort ne permettait pas de terminer, il dut éprouver le regret de ne pouvoir contempler de ses yeux ce qui avait fait le rêve de toute une vie, il pouvait néanmoins se consoler aisément en voyant toutes ses espérances assurées. (1) Recherches pour servir à la Flore cryptogamique des Flandres, par le même (1843), 2° centurie, p. 5. 9 Fidèles à leur mission, les auxiliaires de Kickx pous- sèrent activement une entreprise si heureusement com- mencée. Les produits de dix-huit années de nouvelles recherches étant venus s'ajouter aux matériaux jusque là rassemblés, on erut que le temps était venu où l'on pourrait, d’une manière sérieuse, songer à la publication d’une Flore cryptogamique de notre pays. La réalisation de ce projet ne devait pas tenter l’ambi- tion du premier botaniste venu. Il fallait un homme entre- prenant pour réunir en un corps d'ouvrage les données innombrables fournies par tant de collaborateurs et dissé- minées dans les publications les plus diverses; il fallait surtout que cet homme füt familiarisé de longue date avec les études cryptogamiques et capable de mettre son œuvre à la hauteur des derniers progrès de la science. Personne peut-être, mieux que notre savant et laborieux confrère M. C.-H. Delogne, n’était à même de tenter semblable entreprise. Aussi ne peut-on que le remercier de sa courageuse initiative, et, pour notre part, nous formons les vœux les plus sincères pour la réussite com- plète de ses généreux efforts. | Le publie est déjà en possession d’un fascicule de la Flore cryptogamique de Belgique. Ge fascicule traite de la 17 moitié de nos Mousses, et sera bientôt suivi d'un 24, qui terminera cette famille de nos Cryptogames indi- gènes(1), -— Nous sommes heureux de saisir cette occasion pour présenter nos félicitations à l’auteur. Certes, nous N (1) Nous nous sommes empressé de satisfaire au désir de M. Delogne, en lui communiquant d’avance la partie de notre travail relative aux Mousses, et en l’autorisant volontiers à en tirer parti pour la publication de son second fascicule. — A l'heure qu’il est, ce second fascicule a paru. (Note ajoutée pendant l’impression.) 10 pouvons le dire, les prémices de l'œuvre de M. Delogne sont de favorable augure, et elles font attendre avec une vive impatience, la suite d’un ouvrage depuis si longtemps désiré. En publiant le présent travail, nous avons voulu contri- buer, dans la mesure de nos moyens, à la création de la Flore cryptogamique de notre patrie. Nous avons fait ce qui dépendait de nous pour être le moins incomplet possible. Les renseignements que nous fournissons sont le résultat de six années de recherches et d'étude. Nos récoltes ont été faites dans la province d'Anvers, dans le Brabant, la Flandre orientale, le Limbourg, le Luxembourg et dans les provinces de Liège et de Namur. Le champ de nos explorations s'étend dans la région jurassique et dans les zones campinienne, argilo-sablon- neuse et calcareuse. Les endroits qui ont été surtout explorés sont les environs de Louvain et de Turnhout; viennent ensuite les environs d’Arlon, de Tongres, Looz, Macseyck, Namur, Alost, Tervueren et Villers-la-Ville; enfin quelques espèces nous ont été envoyées, des environs de Waremme, Hannut et Jodoigne, par M. N. Papy (1). (1) Pour épargner des recherches au lecteur et éviter dans le cours de ce travail des répétitions fastidieuses, nous faisons suivre la liste alphabé- tique des localités moins connues, avec l'indication de leur situation géographique approximative. Ambresin, près Hannut. Clairefontaine, près Arlon. Arendonck, » Turnhout. | Corbeek-Dyle, » Louvain. Beersse, » ») Corbeek-Loo, D » Berthem, » Louvain. Eegenhoven, » à Bierbeek, » DE Eischen, » Arlon, Blanden, » » Frassem, » » Broekzyde, » Turnhout. | Genck, » Hasselt, If Ceux qui sont initiés à la branche qui nous occupe, savent quel nombre d'ouvrages il faut, de nos jours, pour s'occuper d’une manière satisfaisante de cryptogamie générale. Grâce à des concours de circonstances parti- culièrement favorables, nous avons pu avoir à notre disposition non seulement les collections d’'exsiccata et les ouvrages importants publiés sur la flore cryptogamique belge, mais aussi les publications de mème nature rela- tives à la France, l'Allemagne, l'Angleterre et l'Italie. En Gierle, Haut-Loo, Hérent, Héverlé, Heyzyde, Holsbeek, Jauche, Kessel-Loo, Lens-St-Remy, Liereman(Marais du), Linden, Lokeren, Mall, Marche-les-Dames, Marlagne (Bois de la), Meerdael, Merxplas, Mont-St-André, Mylbeek, Nazareth, Neeryssche, Oosthoven, Papenbrugge, Parc, Pellenberg, près Turnhout. Louvain, * Turnhout. Louvain. Jodoigne. Louvain. Hannut. Turnhout. Louvain. Turnhout. Tongres. Namur, » Louvain. Turnhout. Jodoigne. Alost. Turnhout, Louvain. Turnhout. » Louvain. » Plante (La), Raevels, Salzinne, Schoorvort, Schuerhoven, Sesselich, Sluse, Stockem, Stokt, Terbank, Thielen, Toernich, Vaelbeek, Velthem, Vieux-Héverlé, Vieux-Turnhout, Vosselaer, Waltzing, Weelde, Weert-St-Georges, Wilsele, Winxele, W ygmael, Zeverdonck, Zoetwater, près Namur. Turnhout. Namur. Turnhout. » Arlon. Tongres. Arlon. Turnhout. Louvain. Turnhout Arlon. Louvain. » » Turnhout. » Arlon, Turnhout. Louvain. Turnhout. Louvain. 12 outre, pour quelques familles de cryptogames, nous avons eu fréquemment recours aux travaux spéciaux publiés sur la flore cryptogamique européenne, pour la partie correspondante. C'est assez dire que nous n’avons rien négligé pour donner à nos déterminations toute la certi- tude désirable. Dans le même but, nous avons éliminé au-delà de 100 espèces qui, à cause de leur état de déve- loppement, de conservation, etc., ne nous paraissaient pas offrir des garanties suffisantes. Les connaisseurs verront aisément que nous signalons plusieurs espèces nouvelles pour la flore cryptogamique de la Belgique. Bien des classifications ont été proposées jusqu’à ce jour pour les familles des cryptogames. Après quelque hésitation, nous avons adopté celle qui, pour un travail de l’espèce, nous semblait la plus pratique dans notre pays, à l’époque où nous écrivons. Nous avons donc con- servé la classification suivie dans le meilleur ouvrage de cryptogamie générale publié jusqu'ici en Belgique, la Flore cryptogamique des Flandres, de J. Kickx. Autre serait la classification adoptée par nous, s’il s'agissait d’un ouvrage didactique ou analytico-descriptif. — D'autre part, comme l'expérience n’apprend que trop qu'une des premières conditions d’un travail comme le nôtre est d’être d’un usage commode et expéditif, nous nous som- mes astreint à disposer alphabétiquement les genres et les espèces. Une dernière remarque avant de terminer cette intro- duction. Nous ignorons si jusqu'ici l’on a appliqué la lumière polarisée à la détermination des cryptogames. Sans doute, pour la majeure partie des recherches, elle serait d'une 15 inutilité parfaite, et vouloir y recourir toujours serait chercher une cause d’embarras et de complications. Néan- moins, dans bon nombre de cas, où il s'agit de recherches fort délicates ou d’une nature spéciale, elle peut rendre d'excellents services, et nous y avons recouru plusieurs fois, à notre entière satisfaction. Fam. 1. — Characees Rich. Chara foetida À. Braun. — Eegenhoven, marais du Liereman, canal entre Turnhout et Beersse. — — :, divergens À, Braun, — Canal, vis-à-vis Vosselaer. — fraglilis Desv. — Eegenhoven, Holsbeek, marais du Liereman, — — 4.tenuifolia A. Braun. — Marais du Liereman. Nitella flextliis Agdh. — Kessel-Loo, Papenbrugge, étang entre le canal de Turnhout à Raevels et la route de Baerle-Duc. — opaca Agdh, — Canal, entre Turnhout et Beersse, — translucens Agdh. — Environs de Turnhout. AC. Fam. I. — Mousses Juss. Amblystegium riparium Schimp. — Louvain, Kessel-Loo, Eegen- hoven (Nob.), Jauche (M. Papy). — — 2, trichopodium Brid, — Remparts de Louvain, Wilsele. — serpens Schimp. — Louvain, Eegenhoven, Wilsele, Kessel-Loo. — subtile Schimp. — Héverlé, Eegenhoven. Anacalypta lanceolata Schimp. —- Héverlé. Anomodon viticulosus Hook, — La Plante, bois de la Marlagne, Sesselich, Waltzing. Atrichum tenellum Br. et Schimp. — Vosselaer, Weelde, Raevels. — undulatum Beauv. — Eegenhoven, Berthem, Winxele, Héverlé, Vieux-Héverlé, Corbeek-Dyle, Kessel-Loo, Tervueren, Villers- la-Ville, Broekzyde, Schoorvort, Vosselaer, environs d’Arlon. — — 2. übbreviatum Rab. — Kessel-Loo, Schoorvort. Aulacomnium androgynum Schwgr. — Kessel-Loo, Wilsele, Héverlé, Corbeek-Dyle, Vieux-Héverlé, Tervueren, Stockem, Clairefon- taine. — Nous n’avons rencontré que la forme capitulifère, — palustre Schwgr. — Weelde, entre Stockem et Toernich. 14 Barbula aloides Br. et Schimp. — Wilsele, Héverlé. — failax Hedw.— Kessel-Loo, Wilsele, Winxele, Héverlé. — muralis Schultz. — C. partout. — — . ineaua Schimp. — Moins répandu que le type. — rurallis Schimp. — Héverlé, Vieux-Héverlé, Terbank. — subulata Br. et Schimp. — C. aux envir. de Louvain et d’Arlon; AC. aux envir. de Turnhout. Hartramia pomiformis Hedw. — Parc, Kessel-Loo, Héverlé, Vieux- Héverlé, Corbeek-Dyle, Berthem, Eegenhoven, Schoorvort, Broek- zyde, Vosselaer, envir. d’Arlon. Brachythecium albicans Schimp. — Ecgenhoven, Winxele, Wilsele. — rutabulum Schimp. — C. aux envir. de Louvain, Tongres, Looz, Mall, Villers-la-Ville, Arlon; AC. aux envir. de Turnhout et de Maeseyck. — velutinum Schimp. — Iéverlé, Vieux-Héverlé, Kessel-Loo, Wil- sele, Eegenhoven, Mall, Vosselaer, Broekzyde. — — 2. Antricatum Müll. — Kessel-Loo. Bryum argenteum L. — Louvain, Wilsele, Hérent, Corbeek-Dyle, Mall, Tervueren, Villers-la-Ville, Arlon, Lokeren, Vosselaer. — caespiticium L. — Louvain, Héverlé, Eegenhoven, Tongres, Looz, Mall, Turnhout, Maeseyck, Arlon. — capillare L. p. p. — Zoetwater. — erythrocarpum Schwgr. — Eegenhoven, Héverlé. — intermedium Brid. — Schoorvort. — pseudotriquetrum Schwgr. — Kessel-Loo, Raevels. — torquescens Br. et Schimp. — Zoetwater. — uliginosum Br. et Schimp. — Kessel-Loo. Camptotheclum lutescens Schimp. — Eegenhoven, Héverlé, Wilsele, Vosselaer, envir. de Namur et d’Arlon. AC. partout. Ceratodon purpureus Brid. Climacium dendroides Web. et Mohr. — Kessel-Loo, Eegenhoven, Mall, Broekzyde, Schoorvort, bois de La Marlagne, Sesselich, Toernich. Cryphaea arborea Lindb. — Bois entre Stockem et Toernich. Dicranella heteromalla Schimp. — Héverlé, Kessel-Loo, Eegenhoven, Mall, Vosselaer, Lokeren, Schoorvort. — — :. Interrupta Hedw. — Schoorvort. — varia Schimp. — Eegenhoven, Winxele. Dicranum majus Turn. — Héverlé, Berthem. — scoparium Hedw.— Envir. de Louvain, Turnhout, Arlon, C. — undulatum Turn. — Berthem, Héverlé, Gierle, Nazareth. Encalypta vulgaris Hedw. — Louvain, Eegenhoven, Wilsele, Winxele. Eurhynchtum myosuroides Schimp. — Louvain, Pare, Héverlé. —- piliferum Schimp. — Eegenhoven. — Stokesii Schimp. — Wilsele, Héverlé, Eegenhoven, Tongres, Looz, Vosselaer, Raevels. Fissidens bryoides Hedw., — Wilsele, Berthem, Héverlé, Kessel-Loo, Linden, Mall, Broekzyde, Schoorvort, Waltzing, Clairefontaine, Fontinalis antipyretica L. — Schoorvort, Mylbeek. Funaria hygrometrica Hedw. — C. aux envir. de Louvain, Turnhout, Tongres, Arlon. Grimmia crinita Brid. — Terbank, remparts de Louvain. — orbicularis Br, et Schimp. — Louvain. — pulvinata Sm.— C. aux envir. de Louvain, Turnhout, Tongres, Arlon. Homalothecium serfceum Schimp. C. partout. Hylocomium squarrosum Schimp. — AC, aux envir. de Louvain, Turnhout, Tongres, Tervueren, Villers-la-Ville, Arlon. — triquetrum Schimp. — Eegenhoven, Berthem, Héverlé, Zoetwater, Parc, Tervueren, Villers-la-Ville, Vosselaer, Gierle, bois de La Marlagne, Sesselich. Toernich, Waltzing. Hypnum cordifolium Hedw. — Mylbeek. — s“upressiforme L, — C. partout. — — c. ericetorum Schimp. — Héverlé, Gierle, Vosselaer. — — 8. filiforme Brid. — Héverlé, Eegenhoven, Zoetwater. — — y. tectorum Schimp. — Louvain. — cuspidatum L. — AC. partout. — fluitans Dill. — Heyzyde, Vosselaer. — — «4. stenophyllum Schimp. — Entre Turnhout et Weelde. — moiluseum Hedw. — La Plante, Marche-les-Dames, bois de la Marlagne, Sesselich, Clairefontaine. — purum L, — C. ou AC. partout. — Schreberi Willd. — Héverlé, Eegenhoven, Berthem, Vosselaer, Gierle, Sesselich, Stockem. — Spiendens Hedw. — Héverlé, Eegenhoven, Berthem, Wilsele, Corbeek-Dyle, Zoetwater, Weelde, Gierle, envir. d’Arlon. 16 Hypnum stellatum Schreb. — Eegenhoven. — stramineum Dicks. — Entre Stockem et Toernich. Isothecium myurum Schimp. — Héverlé, Pare. Leucobryum glaucum Hamp. — Héverlé, Kessel-Loo, Zoetwater, Gierle, Nazareth, Waltzing. Leucodon scluroides Schwgr. — Héverlé, Kessel-Loo, Eegenhoven. Mnium cuspidatum Hedw. — Eegenhoven, Schoorvort, Broekzyde. — hornum L. — Héverlé, Eegenhoven, Berthem, Mall, Schoorvort, Broekzyde, Gierle, Vosselaer, Weelde, Raevels, envir. d’Arlon. — punctatum Hedw. — Eegenhoven, Wilsele, Berthem, Kessel-Loo, Héverlé, Vosselaer, Gierle, envir. d’Arlon. — undulatum Hedw. — Linden, Corbeck-Loo, Pare, Héverlé, Eegen- hoven, Tervueren, Waltzing, Clairefontaine, Schoorvort. Neckera complanata Schimp. — Eegenhoven, Corbeek-Dyle, bois de la Marlagne, Toernich, Sesselich. — crispa Brid. — Marche-les-Dames, La Plante, bois de la Marlagne. Orthotrichum afline Schrad, — Héverlé, Corbeek-Dyle. — anomalum Hedw. — Louvain. — crispum Hedw. — Héverlé, Toernich. — cupulatum Hoffm. — Louvain. — diaphanum Schrad. — Héverlé, Eegenhoven. Philonotis fontana Brid. — Raevels, Sesselich. Physcomitrium pyriforme Brid. — Wilsele, Kessel-Loo, Broekzyde, Schoorvort. Pleuridium subulatum Schimp. — Wilsele, Hérent, Winxele, Kessel- Loo, Linden, Schoorvort, Broekzyde. Pogonatum aloîides Beauv. — Héverlé, Eegenhoven, Winxele, Lokeren, Gierle, Papenbrugge. — — 2%, magaum Müll. — Gierle, Papenbrugge, Lokeren. — nanum Beauv. — Wilsele, Kessel-Loo, Linden. Polytrichum commune L. p.p.— C. aux envir. de Louvain, Tervueren, Turnhout, Arlon; AR. aux envir. de Tongres, Mall — — «. minus Hamp. — Mêmes localités. AR. — formosum Hedw. — Héverlé, Eegenhoven, Gierle, Vosselaer, Schoorvort. — — c. pallidisetum Brid. ap. Bréb, — Ibid , mais moins fréquent. — juniperinum Hedw.— Vosselaer, Lokeren, Gierle. — piliferum Schreb. — Héverlé, Vieux-Héverlé, Corbeek-Dyle, Gierle, Papenbrugge, Vosselaer, Weelde, Raevels, — SN Pottia truncata Schimp. — Wilsele, Broekzyde. — — 2. major Schimp. — Wilsele, Kessel-Loo, Mall. Pylaisia polyantha Schimp. — Kessel-Loo, Wilsele, Mall, Schoorvort, Broekzyde, Vosselaer, Raevels. Racomitrium canescens Brid, — Gierle, Papenbrugge, Lokeren, Stokt, Héverlé, Clairefontaine, Waltzing, Eischen (Grand-Duché). Hhynchostegium confertum Schimp. -— Linden, Kessel-Loo, Vieux- Héverlé, Schoorvort, Broekzyde. | — rusciforme Schimp. — Louvain, Eegenhoven, Héverlé, Wilsele, Tongres, Mall, Lens-S'-Remy, Jauche, Gierle, Vosselaer, Claire- fontaine, Sphaerangium muticum Schimp, — Louvain, Sphagnum acutifolium Ehrh. — Holsbeek, Kessel-Loo, Eegenhoven, Villers-la-Ville, Tervueren. C. aux envir. de Turnhout et d’Arlon. — cuspidatum Ehrh.— Envir. de Louvain, AR.; envir. de Turnhout, C.; envir. d’Arlon, AC, — — 2. plumosum Necs. — Gierle, Heyzyde, Raevels, AR. — latifolium Hedw. — Zoetwater, Coorbeek-Dyle, Fegenhoven, Kessel-Loo; AC. aux envir. de Turnhout et d’Arlon. — — 4. congestum Schimp. — Schoorvort,. — squarrosum Pers. — Heyzyde, Liereman. -Splachnum sphaerieum L. — Voisinage du canal vis-à-vis Raevels. Abondant. — Nous avons donné ailleurs une notice sur cette espèce nouvelle pour la flore belge. Voir Compte-rendu de la séance du 8 mars 1884 de la Soriété royale de botanique de Belgique. Thuidium abietinum Schimp. — Bois d'Héverlé, de Sesselich et de Waltzing. — delicatulum Schimp. —Héverlé, Wilsele, Schoorvort, env. d’Arlon. — tamariscinum Schimp. — Eegenhoven, Héverlé, Berthem, Wilsele, Winxele, Tervueren, Villers-la-Ville, Stockem, Sesselich, Walt- zing. Trichostomum homomallum Br. et Schimp. — Héverlé. Webera natans Hedw. — Voisinage du canal près Raevels, Sesselich. Welssia cirrhata Hedw. — Parc, Zoetwater. — viridula Brid. — Wilsele, Winxele, Hérent, Héverlé, Pare, Corbeek-Loo, Mall, Schoorvort, Broekzyde. Fam. IE, — Hépatiques Adans. Anthoceros laevis L. — Corbeek-Dyle, Zoetwater, Papenbrugge. Calypogeia Trichomanes Cord. — Héverlé, Eegenhoven, Schoorvort. — — «. Sprengelii Mart. — Mêmes observations. Conocephalus vulgaris Bisch. — Eegenhoven, Corbeek-Dyle, Waltzing, Clairefontaine. Fossombrontia pusilla Linab. — Weelde, Raevels. ‘ Frullania dilatata Nees. — Wilsele, Héverlé, Corbeek-Dyle, Vieux- Héverlé, Kessel-Loo, Zoetwater, Mall, Vosselaer, Schoorvort, Gierle. — Tamarisei Nees.— Bois de Meerdael, Waltzing, Sesselich, Toernich. Jungermannia albicans L. — Héverlé, Wilsele, Meerdael, Villers-la- Ville, Gierle, Vosselaer, Schoorvort, Weelde, Raevels, env. d’Arlon. barbata Schreb. — Wilsele, Eegenhoven, Schoorvort, Vosselaer. — bicuspidata L. — Héverlé, Schoorvort, Broekzyde, Weelde. — ecrenuliata Sm.— Raevels, Weelde, — excisa Dicks. — Weelde, Raevels. — exsecta Schm. — Raevels. — Starkii Neces. — Héverlé, Weelde, Raevels. — ventricosa Dicks. — Raevels, Weelde. Lophocolea bidentata Nees. — Eegenhoven, Berthem, Héverlé, Vieux- Héverlé, Corbeek-Dyle, Kessel-Loo, Wilsele, Parc, Schoorvort, Broekzyde, W eelde, Gierle, envir. de Namur et d’Arlon. — minor Nees. — Kessel-Loo, Eegenhoven, Schoorvort. Lunularia vulgaris Kx. — Louvain (très abondant), Schoorvort, Broekzyde. Madotheca platyphylla Dmrt. — Wilsele, Waltzing. Marchantia polymorpha L. — Louvain, Kessel-Loo, Tongres, Gierle, Broekzyde. — — 4, minor Roth. — Entre les pavés d’une cour à Louvain. Metzgeria furcata Nees. — Holsheek, bois de La Marlagne. Pellia calyeina Nces. — Tapissait le bord d’un fossé, à Broekzyde. -- Nous avons trouvé l’espèce en fruits. C’est la première fois que la fructification de cette Hépatique s’observe en Belgique. — epiphyila Cord. — Héverlé, Kessel-Loo, Broekzyde, Schoorvort. — — 2. crispa Rabh. — Broekzyde. — — 6. undulata Rabh. — Kessel-Loo. 19 Plaglochila asplentoides Nees. — Eegenhoven, Wilsele, Schoorvort, bois de la Marlagne, de Toernich et de Stockem. — — «4, minor Dmrt. — Weelde, Raevels, Rehoutlllila hemisphaerica Radd. — Héverlé, Eegenhoven, Corbeek- Loo, Kessel-Loo, Gierle, envir. d’Arlon. Ricecia fluitans Roth, — Eegenhoven, Kessel-Loo, Werchter (près Aerschot). — glauca L. — Terbank, Héverlé, Kessel-Loo, Corbeek-Loo, Pare, Papenbrugge, Zeverdonck. — — 4. major Bisch. — Corbeek-Dyle. Scapanlia compacta Nees. — Weelde, Raevels. — undulata :. purpurea Nees. — Weelde. Sphaerocarpus Michel Bell. — Terbank, Corbeek-Loo. Sphagnocetis communis Nees, — Weelde. Targlonia Michelli Cord. — Héverlé, Eegenhoven, Corbeek-Loo, Kessel-Loo, Bierbeek. Trichocolea tomentella Nees. — Zoetwater. Fam. IV. — Lichens Dub. Amphiloma murorum Koerb. — AC. aux envir. de Louvain, Turn- hout, Namur, Arlon. Anaptychia cillaris Koerb. — Eegenhoven, Héverlé, Kessel-Loo, Sesselich, Stockem. Baeomyces roscus Pers, — Héverlé, Raevels, Weelde, Lokeren. — rufus DC. — Héverlé, Eegenhoven, Corbeek-Dyle, Winxele. Biatorau decolorans Fr. — Héverlé, Winxele, Weelde, Raevels. — — «. desertorum Ach. — Corbeek-Loo. Buellla myrlocarpa Kkx, — Corbeek-Loo, Mall, Caloplaca cltrina Th, Fr. — Louvain. — ferruginea Th. Fr, — Héverlé. Cetrarla glauca Ach. — Bois de Toernich et de Stockem. Cladonia cenoten Nyl. — Vosselaer, Raevels. — ecornucoploides Fr. — Eegenhoven, Héverlé, Lokeren, Arendonek. — — :. pleurota Fr, — Mêmes observations. — degenerans Floerk, — Gierle. — — 4. pityrea Schaer. — Ibidem. — fimbriata Hoffm. >. ahortiva Ach, — Vosselaer, Lokeren. 20 Cladontla fimbriata 5. carpophora Rabenh. — Héverlé, Eegenhoven. Lokeren, Vosselaer. — — y. cornuta Ach. — Vosselaer, Lokeren, Stokt, environ d’Arlon. — — à. denticulata Rabenh. — Eegenhoven, Héverlé, Lokeren, Vosselaer. | — — €, radiata Fr. — Vosselaer, Lokeren. — — &.tubaeformis Hoffm. — Parc. — fureata Hoffm. — Weelde, Raevels, Waltzing, Clairefontaine. — — «. murieata Nyl. — Voisinage du canal, entre Turnhout et Raevels. B. pungens Fr. — Kessel-Loo, Vosselaer, Lokeren. — — y. recurva Hoffm. — Weelde, Raevels. — — À. recurva Schaer. — Wilsele. stricta Schaer. — Vosselaer, Lokeren, Weelde. — gracllis Fr, — Vosselaer, Lokeren. — — zx, chordalis Floerk. — Ibid. — — [LL] . — — 6. prolifera Rabenh. — Ibid. — macilenta Hoffm. -- Héverlé, Eegenhoven. — pungens Floerk. — Envir. d’Arlon : entre Stockem et Toernich. — pyxidata Hoffm. — GC. aux envir. de Louvain et d’Arlon; AC. aux envir. de Turnhout. — raugiferina Hoffin. — Héverlé, Vosselaer, Weelde, Waltzing,. — — «. sylvatica Nyl. — Mêmes habitations, mais plus répandu que le type. — squamosa Hoffm. — Eegenhoven. — umelalis Hoffm. — Vosselaer, Lokeren, Weelde AC., Genck CC., envir. d’'Arlon AC. Collema crispum Ach. — Héverlé, Eegenhoven, Kessel-Loo, Vosselaer, Schoorvort, Weelde. — — «. granulatum Ach. — Mêmes observat.; moins répandu que le type. — nigrescens Ach. — Corbeek-Dyle, Winxele. Coniocybe:furfuracea Ach. — Héverlé, Kessel-Loo. Cornicularia aculeata Ach. — Holshbeek, Vosselaer, Lokeren, Weelde, Raevels, Clairefontaine, Sesselich, Stockem. — — 2. muricata Ach. — Mêmes observations. Diploicia canescens Mass, — Louvain, Héverlé, Terbank, Tongres. Enudocarpon Hedwigii Ach., — Héverlé, Blanden. Eudocarpon miniatum Ach. — Marche-les-Dames, La Plante. Evernia prunastri Ach. — AC. aux envir. de Louvain, Tongres, Waremme, Turnhout, Arlon. — prunastriz. retusa Ach, — Ibidem, mais moins commun que le type. Graphis etegans Ach. — Bois d'Héverlé. — scripta Ach. — Ibidem, — — :. pulverulenta Nyl. — Clairefontaine, Waltzing. Icmadophila aeruginosa Mass. — Héverlé, Kessel-Loo, Weelde, bois de la Marlagne. Lecanora angulosa Ach. — Kessel-Loo, Héverlé, Eegenhoven. — atra Koerb. — Louvain. ‘— parella Ach. — Entre Louvain et Winxele. — subfusca Ach. — Eegenhoven, Héverlé. — — , argentea Ach. — Eegenhoven, Kessel-Loo. — — $. atrynea Ach, — Sluse. Lecidea crustulata Floerk. — Louvain, Hérent, entre Louvain et Winxele. — enteroleuen Ach. — Héverlé, Ecgenhoven, Kessel-Loo. — — ,elaeochroma Kx. — Héverlé. — parasema Ach, p. p. - Héverlé, Parc, Eegenhoven. Opegrapha atra Pers. z. herbarum Schaer. — Louvain. — varla Fr, z. abbreviata Fr, — Bois d'Héverlé. — — $. chlorina Schaer. — Ibidem. — — y. signata Fr. — Corbeek-Loo, Héverlé, Mall, Parmelia Acetabulum Dub, — Héverlé, Eegenhoven, Parc, Kessel-Loo, Corbeek-Loo, Vosselaer. Borreri Turn. — AC. aux envir, de Louvain et de Turnhout. caperata Ach. — Héverlé, Eegenhoven, Parce, Kessel-Loo, Corbeek- Dyle, etc. ; Jauche, Vosselaer, Gicrle, Broekzyde, envir, de Namur et d’Arlon. — olivacea Ach, — Héverlé, Zoetwater, Gierle. — perlata Ach. — Héverlé, Parc, Kessel-Loo, Lens-St-Remy, Vosse- laer, envir. de Namur et d’Arlon. ù — — 2%, Sorediata Schacre — Mêmes observations. — physodes Ach., — AC. aux envir. de Louvain et de Turnhout. — — 2. tubulosa Schaer. — Même observation. — Saxatilis Ach, — Héverlé, Eegenhoven, Sesselich, etc. 22 Peltigera canina Hoffm. — Héverlé, Eegenhoven, Kessel-Loo, etc., Mall, Vosselaer, Gierle. — — «, crispata Kkx. — Mémes observations. Moins commun. — horizontalls Hoffm. — Eegenhoven, Berthem, Winxele, Corbeek- Dyle. — polydactyla Hoffm. — Corbeek-Loo, Winxele, Héverlé, Vieux- Héverlé, Mall, Vosselaer, Gierle. — pusilla Koerb. — Bois d’Héverlé, du côté de Blanden. — rufescens Hoffm. — AC. aux envir. de Louvain et de Turnhout. — — «, infiexa Nyl. — Corbeek-Loo, Eegenhoven. — saccata DC. — Waltzing, Clairefontaine. — venosa Hoffm. — Frassem, Waltzing, Eischen. Pertusaria communis DC. — Héverlé, Eegenhoven, Gierle, Vosse- laer. — — :., soredlata Fr.p.p. — Mêmes observations. Plus commun que le type. Phialopsis rubra Koerb. — Corbeek-Loo, Héverlé. Physcla furfuracea DC. — Bois de Sesselich et de Toernich. — pulverulenta Fr. — Héverlé, Eegenhoven. — — «, grisea Schaer. — Ibidem. — stellaris Fr, — Héverlé, Eegenhoven, Vosselaer. — — «x, aipolia Ebrh. — Ibidem. Pyrenula nitida Ach. — Bois d'Héverle. Ramalina calicaris Koerb. x. farinacea Nyl. -- Héverlé, Zoetwater, Kessel-Loo, Lens-St-Remy. — — B. multifida Nyl. — Eegenhoven. — fraxinea Koerb. — Parc, Zoetwater, Héverlé, Eegenhoven, Ambre- sin, Gierle, Vosselaer, envir. d’Arlon. — — z, ampliata Ach. — Héverlé, — — $. fastiglata Koerb. — Héverlé, Eegenhoven. Urceolarla scruposa Ach. — Entre Louvain et Winxele. — — «. arenarla Schaer. — Hérent, Winxele, Kessel-Loo. — — 8. bryophila Schaer. — Entre Louvain et Winxele. Usnea florida Hoffm. z. hirta Koerb. — Héverlé, Eegenhoven, envir. d'Arlon, — La forme grêle, mentionnée par Kickx (Flore crypt. des Fl., 1, 208), est très abondante sur le tronc du Méleze à Heéverlé et à Zoetwater. 23 Xanuthoria parietina Th. Fr, — Envir. de Louvain et de Turnhout. AC. — Les formes chlorina (Imbricaria chlorina Chey.) et granulata (Parmeliu parietina :. granulata Schaer.) sont également assez répandues, — — 2, pulvinata Mass. — Corbeek-Loo, Fam. V. — Hypoxylées DC. Acrospermum compressum Tod, — Sur les tiges desséchées du Ballota nigra. Zoetwater. — graminum Lib.— Sur les chaumes pourrissants du Seigle, Louvain. — — :. AEsculi Nob. — Sur les pétioles du Marronnier d'Inde, répandus sur un toit de chaume où habitait le type de l'espèce. Louvain. Asteroma Rosac Lib. — Epiphylles sur plusieurs espèces de Rosiers. Louvain. — Ulmi Chev. — Sur les feuilles des Ormes. Louvain, Héverlé, Eegen- hoven. Brachycladium penicillatum Cord, — (Forme conidienne du Sphaeria pellita KI. et Rab.). Sur les tiges mortes du Papaver somniferum. Louvain, Eegenhoven, Vosselaer. Ceuthospora phacidioides Grev. z. Hederae Desm.— Sur les feuilles et les jeunes tiges du Lierre. Eegenhoven. Chaetomium elatum Kze. — Sur les tiges pourrissantes de la Sapo- naire et de la Pomme de terre. Eegenhoven, Wilsele, Kessel-Loo. Cheilaria Cydoniae Desm.— Sur les feuilles du Cognassier. Eegenhoven. Cladosporium herbarum Fr, — (Forme conidienne du Sphueria herbu- rum Fr.). Sur les tiges mortes du Sisymbrium officinale. Eegen- hoven, Corbeek-Dyle. Claviceps purpurea Tul. — Mycélium sclérotique (Sclerotium Clavus DC.) et Sphacélie (Sphacelia segetum Lév.). C. aux envir. de Louvain, Turnhout, Tongres, etc., sur les épis du Seigle et de quelques autres Graminées. À Contlothyrium Phormium Cke. — Sur les feuilles mourantes du Phor- mium tenax. Louvain. Cordyceps militaris Fr. — Parmi les mousses, au pied des arbres. Corbeek-Dyle, Eegenhoven, Héverlé. Cryptothamnium usneaeforme Wallr. z. setiforme Kx, — Sur des feuilles du Hêtre et du Chätaignier amoncelées. Louvain, Héverlé. 24 Cytispora AEseuli West. — Sur les branches mortes du Marronnier d'Inde. Louvain. — carphosperma Fr. —- Sur les rameaux morts du Tilleul. Louvain. — chrysosperma Fr. — (Forme spermogonienne du Valsa niveaFr.). Sur l'écorce morte des Peupliers ct sur les sarments de la Vigne. Louvain, Eegenhoven. — fugax Fr. — Sur les rameaux morts des Saules. C. Louvain, Turnhout, etc. — incarnata Fr. — (Spermogonie du Valsa anomia Fr.). Sur les rameaux morts du Robinia Pseudo-A cacia et du Glycine sinensis. Louvain, Eegenhoven. — leucosperma Fr. — Sur les rameaux de l'Orme. Louvain, Eegen- hoven. — Schetdwelleri West. — Sur les branches mortes du Rhus coriaria, Louyain. Dermatca Cerasi Fr. — Sur les rameaux morts du Cerasus vulgaris. Louvain. Diatrype bullata Fr. — Sur les rameaux morts du Coudrier. Louvain. Diplodia conigena Desm. — Sur les feuilles et les cônes du Pinus sylvestris. Louvain, Héverlé, Gierle, Vosselaer. — pinca Kx.— Sur les branches mortes du Pinus sylvestris. Héverlé, Eegenhoven. — wisei Kx. — Sur les feuilles du Gui. Looz. — Yucene West. — Sur les feuilles mortes des Yucca. Louvain, Eegenhoven. Discella Desmazicrit Berk et Broom. — Sur les rameaux morts du Tilleul. Louvain. Dothidea Anethi Fr. z. Apli-Petroselint Desm.— Sur les tiges mortes du Persil. Louvain. — circumvaga 2, Hyperiel Desm. — Sur les feuilies et les tiges de l'Hypericum perforatum. Wilsele, Kessel-Loo. — Heraclei Fr. — Sur les feuilles ct les rameaux de l’Æeracleum Sphondylium. Corbeek-Dyle, Eegenhoven. — pProstii Desm. — Sur les feuilles des Æelleborus niger et orientalis. Louvain. — puccintoides Fr. — Sur les rameaux du Buis, Louvain. — mobertinni Fr. — Sur les feuilles du Geranium Robertianum Heéverle. 25 Dothidea Sambuet Fr. -— Sur les rameaux desséchés du Sambucus nigra. Louvain, Eegenhoven. — sphaerioides Fr. — Sur les rameaux morts du Populus fustigiata. Louvain, Eegenhoven. — Ulmi Fr. — Epiphylle sur l’Orme. Louvain, Wygmael, Wilsele. Erysiphe communis z:, Leguminosarum Link. — Sur les feuilles du Trifoliun pratense. Héverlé, Wilsele, etc., envir. de Turnhout. — — $. Onagrarlarum Fr. — Sur les fouilles du Circaca lute- liana et de plusieurs ÆEpilobium. Louvain, Tervueren, Weert- St-Georges . — — y. Mhalictrl West, — Sur les feuilles du Thalictrum flavum. Schoorvort. — horridula Lév, — Sur les feuilles du Symphytum offivinale. Héverlé, Pellenberg, Sesselich, Waltzing. — lamprocarpa Dub, — Sur le Scorzonera hispanica. Héverlé, Winxele. — macularis Fr, z, Urticae Fr. — Sur les feuilles de l’'Urtica dioica. Corbeek-Loo, Corbeek-Dyle. — Martii Lév. — Sur les feuilles de l’Æeracleum Sphondylium . Villers-la-Ville. Eurotlum herbariorum Link. — Sur des plantes d’herbier mal desséchées. Louvain, Turnhout. Graphium phylloginum Desm. — (Forme conidienne du Stigmatea Fragariae Tul.). Hypophylle sur le Fraisier. Eegénhoven. Hendersonia Laburni West. — Sur les rameaux et les pétioles du Cytisus Laburnum. Louvain, Eegenhoven. — Lupuli. — Sur les sarments desséchés du Houblon. Corbeek-Dyle. — Philadelphi West.— (Pycnides du Sphacria Landeghemiae W est.). Sur les jeunes rameaux du Philadelphus coronarius. Louvain. — Robiniae West. — (Pycnides du Sphueria elongata Fr.). Sur les rameaux morts du Robinia Pseudo-A cacia. Louvain, Eegenhoven. — sarmentorum West. — Sur les sarments de la Vigne. Louvain. — — 2%, Rubi West. — Sur les sarments du Rubus plicatus. Kessel- Loo, Heéverlé. — subseriata Desm. — Sur les chaumes du Molinia coerulea Héverle, Pare, Gierle, Vosselaer, — Xucene Kx. — À la base des feuilles mortes et sur les hampes desséchées des Yucca. Louvain, Eegenhoven, | 26 Hypoxylon fuscum Fr. — Sur le tronc du Coudrier. Eegenhoven, Corbeek-Dyle. — — :. confluens Willd. — Mêmes observations. Isothea pustula Berk. — Sur les feuilles tombées du Chêne. Héverlé. Laslobotrys Lonicerae Kze. -- Sur les feuilles du Lonicera X'ylosteum. Louvain. Leptostroma litigiosum Desm. — Sur les stipes desséchés du Pteris aquilina. Héverlé, Gierle. — maculare Wallr. — Sur les tiges de l’Euphorbia exigua. Berthem, Eegenhoven. — vulgare Fr. x Verhenae Rabenh. — Sur les tiges du Verbena officinalis. Héverlé, Eegenhoven. Leptothyrium Populi Lib. — Épiphylle sur le Populus nigra. Louvain, Eegenhoven. — Ribis Lib. — Épiphylle sur le Ribes rubrum. Louvain. Libertella betulinna Desm. — (Spermogonie du Valsa stilbostoma Kx.) Sur l’écorce du Bouleau. Héverlé, Vosselaer, Gierle. Macroplodia aquifolia West. — Sur les feuilles du Hahonia aquifolia. Louvain. Microsphaera holosericena Lév. — Sur les feuilles de l’Astragalus glycyphyllos. Env. d’Arlon. — penictllata Lév. — Sur les feuilles de l’Aune. Corbeek-Dyle, Eegen- hoven, Wilsele. Microthyrium microscopieum Desm, — Sur les feuilles mortes du Houx, du Châtaignier et du Mahonia aquifolia. Louvain, Héverlé, Eegenhoven. Macmaspora microspora Lib. — (Spermaties du Vectria cinnabarina Fr.). Sur les rameaux de l'Orme et du Frêne pleureur. Louvain, Héverlé. Nectrin cinnabarina Fr. — Sur les rameaux morts du Marronnier d'Inde. Louvain. — Obs. Plusieurs fois nous avons vu des péri- thèces se développer sur le pseudostrome tuberculeux de l’appareil conidifère (Tuberculariu vulgaris Tod.). Cette particularité avait déjà été signalée, du reste, par l’auteur de la Flore crypt. des Flandres, t. 1, p. 549. — coccinea Fr, — Sur les fruits pourrissants du Marronnier d'Inde. Louvain. 27 Otdium chartarum Link. — (Forme conidienne du Chaetomium chartarum Ehrh.). Sur du vieux papier exposé à l'air. Eegen- hoven. — monilioides Link. — (Forme conidienne de l’Erysiphe graminis DC.). Sur les feuilles et les gaines du Phragmites communis. Eegenhoven, Corbeek-Dyle. Ophiobolus acuminatus Dub. ap. Rabenh, — Sur les tiges mortes du Cirsium lanceolatum. Corbeek-Dyle. — rubetlus Dub, z. porphyrogona Pers. — Sur les tiges mortes de la Pomme de terre et de l’Angelica sylvestris, et sur les hampes desséchées de l'A gapunthus umbelliferus. Louvain, Héverlé, Eegen- hoven, Kessel-Loo, Perisporium fibrillosum :. productum Rob. — Sur les tiges mortes du Ballota nigra. Zoetwater. — poliotum Fr. — Sur les tiges desséchées de l’Hemerocallis fulva. Eegenhoven. — vagaus Desm.— Hypophylle sur le Spiraea lanceolata. Eegenhoven. Phoma caulographum Dur. et Mont. — Sur les tiges mortes du Chaerophyllum temulum. Corbeek-Dyle. — complanatum Desm. — Sur les tiges du Papaver somniferum. Louvain, Eegenhoven, Vosselaer. — Equiseti Lév. — Sur les tiges et les rameaux de l’Equisetum palus- tre. Eegenhoven. — crrabunda Desm, — Sur les tiges mortes du Verbascum Lychnitis. Eegenhoven. ; — Leburtonii West. — Sur les graines et dans l’intérieur du calice de l’Althaea rosea. Louvain. — Liliacearum West. — Sur les pédoncules et les tiges mortes de l’'Hemerocallis fulva. Louvain, Eegenhoven. — longissima West. — Sur les tiges mortes de l’Angelica sylvestris et du Chenopodium album. Louvain, Pare, Eegenhoven. — Malvacearum West. — Sur les tiges de l’A/{hueu rosea. Louvain. — pustula Fr. z. Lysimachine West. — Sur les feuilles mortes du Lysimachia Nummularia. Kessel-Loo, Holsbeek. — samarorum Desm. — Sur les samares du Frêne. Louvain, Eegen- hoven, Berthem. — strlaeformis Dur, et Mont. — Sur la tige du Ricinus officinalis. Louvain. 98 pi Phyllosticta Berberidis West. — Sur les feuilles du Berberis vulguris. Eegenhoven. Bignoniae West. — Sur les feuilles du Bignonia Catalpa, Louvain Brassicae West. — Sur les feuilles des Choux. Louvain, Pare. buxicola Kx. — Sur les feuilles du Buis. Louvain, Mall. Cheiranuthorum Desm.— Sur les feuilles du Cheiranthus incanus. Louvain. Corni West. — Sur les feuilles du Cornus alba. Louvain. cruenta Kx. — Sur les feuilles du Polygonatum multiflorum. Dans les bois, aux envir. d’Arlon. Cytisi Desm. — Épiphylle sur le Cytisus Laburnum. Louvain, Eegenhoven. destructiva :. Hederae Desm. — Sur les feuilles mourantes du Lierre. Eegenhoven. — 8. Lyeli Desm. — Épiphylle sur le Lyciun barbarum. Louvain, Parc. — y. Menyanthes Desm. — Sur les feuilles du Menyanthes trifoliata. Thielen, Gierle, Schuerhoven, Stockem, Sesselich. destruens Desm. — Sur les feuilles de l’A cer Negundo. Louvain. Dianthi West. — Sur les feuilles du Dianthus barbatus. Louvain. Eegenhoven. Erysimi West. — Sur les feuilles du Sisymbrium (Erysimum) Alliaria. Corbeek-Dyle. Lauri West. — Sur les feuilles languissantes du Laurus nobilis. Louvain, Turnhout. Mahontae Nob. — Sur les feuilles du Mahonia aquifolia. Louvain, Eegenhoven. Mercurialis Desm. — Sur les feuilles languissantes du Wercuriulis annua. Wilsele, Kessel-Loo. Nerii West. — Épiphylle et hypophylle sur le Nerium Oleander. Louvain, Mall, Turnhout. Phlocis Nob. — Sur les feuilles du PAloxz Drummondü. Louvain. primulnecola Desm. — Sur les feuilles languissantes du Primula - elatior. Héverlé, Eegenhoven, Zoetwater. Ruododendri West. — Sur les feuilles languissantes du Rhodo- dendrum arboreum. Louvain, Vosselaer. ruscicola Desm. — Sur les feuilles du Ruscus racemesus. Louvain. Sambucs Desm. — Sur les feuiiles du Sarmbucus nigra. Louvain, 29 Phyllosticta Symphorlicarpli West, — Sur les feuilles languissantes du Symphoricarpus racemosa. Louvain. -—- Syriugae West. — Sur les feuilles mourantes du Syringa vulgaris. Louvain, Eegenhoven. — Ulmi West. — Sur les feuilles de l’Orme. Louvain. — Violae Desm, — Sur les feuilles languissantes du Viola odorata. Louvain. — vulgaris z, Philadelphi Desm. — Sur les feuilles du Philadelphus coronurius, Louvain, Eegenhoven. Prosthemiuin betulinum Kze. — Sur l’écorce du Bouleau, Héverlé, | Psilospora faginea Rab. — Sur le tronc du Hétre, Bois de Meerdael, bois de la Marlagne. Septoria AEgopodii Desm. — Sur les feuilles de l’ A £gopodium Poda- graria. Corbeek-Dyle. — AEsculi West. — Sur les feuilles tombées du Marronnier d'Inde. Louvain. — Ari Desm. — Sur les feuilles de l’Arum italicum. Louvain. — Bellidis Rob, — Sur les feuilles de la Päquerette. Louvain, Héverlé. — Betae West. — Sur les feuilles de la Betterave. Envir, de Louvain, Turnhout, Tongres, etc. — Castaneae Desm. — Sur les feuilles du Châtaignier. Louvain, Héverlé, — Chelidonit Desm. — Sur les feuilles du Chelidonium majus. Envir. de Louvain. — Circeae Nob. — Sur les feuilles du Cireuea lutetiana. Blanden, Héverlé, Eegenhoven, Tervueren. — Clematidis Rob. — Sur les feuilles du Clematis Vitalbu. Louvain. — cornicola Desm, — Épiphylle sur le Cornus sanguineu. Louvain, Eegenhoven. — Crataegi Desm. — Épiphylle sur l’Aubépine. Louvain. — Dianthi : Saponariae Desm. Sur les feuilles du Saponaria offirinalis, Berthem, Eegenhoven, — Fragariae Desm. — (Forme pycnidifère du Stigmatea Fragariae Tul.). Épiphylle sur le Fraisier. Eegenhoven. — Gei Rob. — Sur les feuilles languissantes du Geum urbanum. Héverlé, Eegenhoven. — Grossularine Kx. — Sur les feuilles languissantes du Æibes aureum. Louvain, Eegenhoven. 50 Septoria Hederae Desm. — (Forme spermogonienne du Sphaeria hederaecola Desm.). Épiphylle sur le Lierre. Louvain, Eegenhoven, Pellenberg. heterochroa Rob. ap. Desm. — Épiphylle sur le Plantago mediu. Héverlé, Turnhout, Stokt. — 4. Malvae Desm. — Sur les feuilles languissantes du Halva Alcea. Waltzing, Frassem. Hepaticae Desm. — Épiphylle sur l’Anemone Hepatica. Louvain. Hydrocotylis Desm. — Sur les feuilles de l’Hydrorotyle vulgaris. Héverlé, Zoetwater, Vosselaer, Lokeren, Stokt, Broekzyde. | Hyperici Desm. — Sur les feuilles de l’Hypericum perforatum. Wilsele, Winxele, Holsbeek. leguminum Desm. — Sur les gousses desséchées du Haricot. Mall. Lepidit Desm. — Sur les feuilles du Lepidium Smithii. Eegenhoven. Menyanthis Desm. — Sur les feuilles du Menyanthes trifoliata. Thielen, Gierle, Schuerhoven, Stockem. Polygonorum Desm, — Épiphylle sur les Polygonum orientale, Persicaria, lapathifolium et Hydropiper. Louvain, Kessel-Loo, Corbeek-Dyle, Papenbrugge, Lokeren, Broekzyde. Pseudo-Platani Rob. — Sur les feuilles de l’Acer Pseudo-Pla- tanus. Héverlé, Eegenhoven. Pyrethri West. — Sur les feuilles du Pyrethrum aureum. Louvain. Pyri West. — Épiphylle sur le Poirier. Louvain, Eegenhoven, Turnhout, etc. Ribis Desm, — Sur les feuilles du Ribes rubrum. Louvain. Rosac Desm. — Épiphylle sur plusieurs espèces de Rosiers. Louvain. Rubi West. — Sur les feuilles de plusieurs espèces de Ronces. Wilsele, Winxele, etc. rubra >. Amygdali Desm. — Sur les feuilles du Pêcher, Louvain. scabiosaecola Desm. — Sur les feuilles du Scabiosa Succisa. Winxele, Wilsele, Héverlé, etc. Scopariae West. — Sur les gousses du Sarothamnus scoparius. Héverlé. Pare. Silenes West. — Épiphylle sur le Siene inflata. Eegenhoven, Berthem. Stachydis Rob. — Épiphylle sur le Stachys palustris. Héverlé, Eegenhoven. Tiliae West,— Sur les feuilles languissantes du Tilleul. Eegenhoven, Héverlé, 51 Septorta Tiline z. stertlis West. — Mèmes observations. — Uimt Fr. — Hypophylle sur les Ormes. Louvain, Eegenhoven, Héverlé, etc. — Urticae Rob. — Sur les feuilles languissantes de l’Urtica dioica. Corbeek-Dyle. — Viburni West, — Sur les feuilles du Viburnum Opulus. Eegen- hoven. — Viciae West. — Sur les feuilles du Vicia sepium. Blanden, Héverlé, vitis Lév. — Sur les feuilles languissantes de la Vigne. Louvain, Turnhout, Broekzyde. Sphaeria acuta Hoffm. — Sur les tiges desséchées de l'Ortie et de la Pomme de terre. Eegenhoven, Héverlé, Corbeek-Dyle. aquila Fr, — Sur le bois mort. Louvain. (Depazea) Aucubae West. — Sur les feuilles languissantes de l’Aucubu japonica. Louvain, Turnhout, Aspidiorum Lib. — Sur les frondes du Polystichum Filix-Mas. Turnhout, Gierle. atomus Desm. — Sur les feuilles mortes du Hêtre. Héverlé. Berkeleyi Desm. — Sur les tiges desséchées de l’Heracleum Sphondylium. Corbeek-Dyle, Eegenhoven. brunneola Fr. — Sur les feuilles du Muguet. Bois de Meerdael, Papenbrugge. &uxi Desm. — Hypophylle sur le Buis, Louvain. carpinea Fr, — Sur les feuille du Charme. Louvain, Kessel-Loo, Eegenhoven, Héverlé, Vosselaer. caulincola Wallr., — Sur les tiges du Dipsacus sylvestris. Eegen- hoven. ceuthosporioides Berk. — Sur les feuilles mortes du Prunus Lauro-Cerasus. Louvain, Eegenhoven. complanata Tod. — Sur les tiges mortes de l’Heracleum Sphon- dylium. Eegenhoven. conglomerata :. Siliquastri Desm. — Hypophylle sur le Cereis Siliquastrum. Eegenhoven. coniformis Fr, — Sur les tiges mortes de l’Urtica dioica. Eegen- hoven, Corbeek-Dyle. corticis Fr.— Sur les rameaux morts des Peupliers. Louvain, Eesgenhoven. 52 Sphaerla cupularis Pers. — Sur les rameaux morts des Ormes. Louvain, Eegenhoven. Doliolum Pers. — Sur les tiges desséchées de l’Ortie et des Choux. Parc, Corbeek-Loo, Eegenhoven, Corbeek-Dyle, elongata Fr. — Sur les rameaux morts du Robinia Pseudo-A cuir. Louvain, Eegenhoven. epidermidis z. microscopica Desm. — Sur les samares du Frène. Louvain, Eegenhoven, Berthem, epiphylla Lév. — Surtout à la face supérieure des feuilles dessé- chées du Prunus Lauro-Cerasus. Louvain, Eesenhoven, hederaecola Desm.— Sur les feuilles languissantes du Lierre. Louvain, Eegenhoven. berbarum Fr. — Sur les tiges mortes du Saponaria officinalis. Eegenhoven. — x. Convolvulli Nob. — Sur les tiges mortes du Convolvulus pur- pureus. Louvain. isariphora Desm. — Sur les feuilles mourantes du Stelluria Holostea. Eegenhoven, Héverlé. Landeghemiae West. — Sur les jeunes rameaux du Philadelphus coronarius. Louvain. Leguminis-Cytisi Lév. — Sur les gousses et les pédoncules dessé- chés du Cytisus Laburnum. Louvain, Eegenhoven. maculaeformis Pers. p. p. — Sur les feuilles du Quercus rubra. Héverlé, Eegenhoven. myriadea z. Fagi Desm. — Sur les feuilles du Hêtre. Louvain, Héverlé, Eegenhoven. Oleandri Dur. et Mont. — Sur les rameaux morts du Verium Oleander. Louvain. pellita KI. et Rab. — Sur les tiges desséchées du Papaver sommi- ferum. Louvain, Eegenhoven, Vosselaer. perpusilila Desm. — Sur les feuilles mortes du PAragmites commu- nis. Zoetwater, Vaelbeek. picea Pers. — Sur les tiges mortes de l’Artemisia vulgaris et de l’Hemerocallis fulva. Corbeek-Dyle, Eegenhoven. Pinastri Nees. — Sur les feuilles mortes du Pin. Louvain, Héverle. Pini Alb. et Schw. -— Sur les branches mortes du Pin. Héverlé, Eegenhoven. Sphaeria populina Pers. — Sur les branches mortes des Peupliers, Louvain, Kessel-Loo. — pruinosa Desm. — (Forme spermogonienne du Sphaeria pruinosa Fr.). Sur les branches mortes du Frêne. Ecgenhoven. — pulvis-pyrius Pers. — Sur le tronc dénudé du Coudrier. Eegen- hoven. — Ribis Tod.— Sur les branches mortes du Ribes rubrum. Louvain. — rubella Pers. — Sur les hampes desséchées de l’Agapanthus umbelliferus et sur les tiges mortes de l’AJeracleum Sphondylium. Louvain, Eegenhoven. — salicella Fr, — Sur les branches mortes de plusicurs espèces de Saules. Louvain, Eegenhoven, Turnhout. — sentina Fr. — Sur les feuilles mortes du Pommier. Louvain. — septorioides Desm. — A la face inférieure des feuilles languissantes de l’Acer campestre. Eegenhoven, Winxele. — scirpicola DC. :. Typhac Desm, — Sur les feuilles languissantes du Typha latifolia. Parc. — Spartii Nees. — Sur les rameaux du Sarothamnus scoparius. Héverlé, Parc. — Tiliae Pers. — Sur les rameaux morts du Tilleul, Louvain. — Trifolii Pers. — Sur les feuilles du Trifolium incarnatum. Wilsele, Kessel-Loo. Sphaeropsis nebulosa Fr. — Sur les tiges mortes de l'Ortie et de l’'Angelica sylvestris. Eegenhoven, Corbeek-Dyle, Zoctwater. — Vincae Curr. — Sur les feuilles mourantes du Vinca major. Louvain. Sphaerotheca Castagnei Lév. — Sur les feuilles du Cucurbita Pepo. Louvain. (Communiqué par M. Ch. Renson, pharmacien à Louvain.) — — , Mumuli Lév. — Sur les feuilles du Houblon. Berthem, Tervueren, Villers-la-Ville. Stigmatea Potentillae Fr. Sum — Épiphylle sur le Potentilla Anse- rina. Corbeek-Dyle. Stilbum erythrocephalum Ditm. — Sur les crottins du Lapin. Héverlé, Zoetwater, Vosselaer, Nazareth. Tubercularia vulgaris Tod. — (Forme conidienne du Vectria cinna- barina Fr.).— Sur les branches mortes de plusieurs espèces d’arbres. Louvain, Héverlé, Eegenhoven, Turrhout, Vosselaer, Brockzyde. — — «. sarmentorum Wallr. — Sur les sarments de la Vigne. Louvain. O1 54 Tubercularia vulgaris £. Ribesti West. — Sur les rameaux morts du Ribes rubrum. Louvain, Corbeck-Dyle. Unucinula adunea Lév. — Sur les feuilles de l'Artemisia vulgaris. Héverlé, Eegenhoven. Valsa anomia Fr. — Sur les branches du Robinia Pseudo-A cacia et du Glycine sinensis. Louvain, Héverlé, Eegenhoven. — mivea Fr. — Sur l’écorce des Peupliers. Eegenhoven. — salicina Fr. — Sur les rameaux morts du Salix viminalis. Louvain, Héverlé, Zoetwater. Yermicularia conigenn Desm. — Sur les chaumes du Molinia cocrulea. Héverlé, Parc, Gierle, Vosselaer. — Lililacearum West. — Sur les tiges mortes de l’Hemerocallis fulva. Eegenhoven. — maculans Desm. — Sur les tiges mortes de la Pomme de terre, de l’Angelica sylvestris et du Geum urbanum. Zoctwater, Eegen- hoven, Héverlé, Kessel-Loo. — minuta Lib. — Sur les tiges desséchées du Chenopodium album. Louvain, Parc. Xylaria Hypoxylon Fr, — Sur des rameaux pourrissants du Tilleul. Dans des arbres creux. Corbeek-Dyle, Zoetwater. Louvain. — — «. cupressiformis Woodw. — Ibidem. — — Forme conidienne (Fusidium parasiticum West.). Ibidem. Zasmidium cellare Fr. — (Forme stylosporienne d’une Périsporiacée ?). Sur des tonneaux à vin, dans les caves de M. Stroobants, négociant en vins à Jauche. (M. Papy.) Ibidem. Louvain (Nob.). Fam. VI. — Discomycètes Fr. Aulagraphum vagum Desm. — Sur les feuilles du Houx et du Prunus Lauro-Cerasus. Louvain, Eegenhoven, Héverlé, Zoetwater. Fasarium tremelloides Grey. — (Spermogonies du leziza fusaroïdes Berk.). Sur les tiges mortes de l’Ortie. Zoetwater, Eegenhoven, Corbeek-Dyle. Heterosphaeria Patella Grey. — Sur les tiges mortes de la Carotte et de l’Angeliva sylvestris. Eegenhoven, Zoetwater. Hypoderma virgultorum DC. — Forme spermogonienne (Leptostroma vulgure Fr.). Sur les tiges mortes de l’£upatorium cannabinum. Zoetwater. — — 2%, Aceris Desm. — Sur les pétioles pourrissants de l’Acer platanoides. Eegenhoven, Héverlé. 59 Hysteriam Fraxini Pers. — Sur les rameaux morts du Frêne. Louvain. — pulicare Pers. — Sur l'écorce des vieux Chênes. Bois de Meerdael. — Rubi Fr. — Sur les branches du Rosa ranina. Louvain, Kessel-Loo, — Sambuci Schum. — Sur les rameaux du Sureau. Louvain. Lophodermium Pinastri Chev. — Sur les deux faces des feuilles desséchées du Pin. Louvain, Héverlé, Gierle, Vosselaer. Morchella contca Pers. — Mall, Sluse. — esculenta Fr, — Ecgenhoven, Corbeek-Dyle, R. Mall, Sluse, envir. de Tongres, AC. — —- 4, rotunda Fr. — Mall, Sluse, envir. de Tongres. Moins répandu que le type Peziza atrata Pers 2. folitcola Desm. — Sur les feuilles des Plantago media et lanceolata. Héverlé, Ecgenhoven. — aurantia Pers. — Héverlé, Vieux-Héverlé, — badia Fr. — Louvain, Héverlé. — bicolor Fr. — Sur les branches mortes du Populus fastigiata et sur les feuilles mortes du Cratazgus Crus-Galli. Louvain, Ecgenhoven. — bryophila Fr. — Parmi les Mousses, sur les talus. Winxele. — calycina Schum — Sur les rameaux du Mélèze. Bois d'Iéverlé. — fusaroides Bcrk. — Sur les tiges mortes de l’Ortie. Eegenhoven, Corbeek-Dyle. — fusca Pers. — Sur les rameaux morts du Coudrier. Louvain. — graminis Desm — Sur les feuilles et les chaumes du Brachypo- dium sylvalicum. Corbcek-Dyle, Eegenhoven. | — patula Pers — A la face supérieure des feuilles mortes du Bouleau. Louvain. -- Polygoni Lasch. — Sur les tiges du Polygonum Persicuria. Corbeek- Dyle. — pulvecrulenta Lib — Sur les feuilles pourrissantes du Pin. Héverlé, Vosselaer. — scutula Pers. — Sur les tiges mortes de l’Ortie et sur les pétioles pourrissants du Marronnier d'Inde. Louvain, Corbeek-Dyle, Ecgenhoven. à Phacidium dentatum Fr. — A la force supérieure des feuilles mortes des Quercus rubra ct sessiliflora. Héverlé, Zoeltwater. — lacerum Fr. — Sur les vieilles feuilles du Pin. Bois d'Héverlé. — Lauro-Cerasi Desm. — Sur les feuilles du Prunus Lauro-Cerasus. Louvain, Ecgenhoven. 90 Phacidium Ranuneuli Lib. — Hypophylle sur les Ranunculus repens et acris Héverlé, Eegenhoven. Propolis Craterium Mont, ap. Cast. — Sur les jeunes sarments du Lierre. Ecgenhoven. KRhytisma accrinum Fr. — Épiphylle sur l’Acer platanoides. Envir. de Louvain, Turnhout, Arlon, etc. C. — — :, Pseudo-Platant Fr. — Épiphylle sur l'Acer-Pseudo- Platanus. Mèmes observations. Stictis petiolaris Desm. — Sur les pétioles morts des Acer platunoides et Pseudo-Platanus. Louvain, Eegenhoven, Héverlé. Fam. VIT. — Lycoperdacées Brongn. AEthalium septicum Fr. Summ. — Dans un bois, au-delà de Waltzing. — vaporarluns Fr, Summ. — Sur la tannée, dans les serres du Jardin botanique de Louvain. Communiqué par M. J. Giele, jardinier en chef. Badhausia hyalina Berk. — Sur l’hyménium d’un vieux Polyporus fumosus. Winxele. Bovista nigrescens Fr. — Eegenhoven. — plumbea Fr. — Kessel-Loo, Eegenhoven. Cyathus striatus Hoffm. — Vosselaer, bois au-delà de Waltzing. — vernicosus DC. — Sur des rameaux de Peuplier pourrissants par terre. Bois d'Héverlé, Zoctwater. Diderma cyanescens Fr. — Sur les feuilles languissantes de l’Oxalis grandiflora. Louvain. Didymium farinaceum Fr. — Corbeek-Loo, Pellenbersg. Lycogala epidendrum Fr. — Héverlé, Eegenhoven. Lycoperdon caelatum Fr, — Bois de Gierle. — excipuliforme Scop. — Héverlé, Eegenhoven, Gierle, Vosselaer. — — *, echinatum Fr. — Eegenhoven. Reticularia atra Fr. — Sur des souches déterrées de Sapins. Bois d’Héverlé. — umbrina Fr. — Sur du bois de Pin décortiqué. Corbeek-Dyle. Scleroderma verrucosum Pers. — Héverlé, Kessel-Loo, Eegenhoven, Vosselaer, Gierle. — — «. spadiceum Nees, — Héverlé. — vulgare Fr. — Héverlé. Stemonites fusca Fr. — Bois d'Héverlé. Trichla varia Fr, — Sur le bois pourrissant de l’Orme. Corbeek-Dyle, Vieux-Héverlé. — chrysosperma Fr. — Sur de la sciure de bois. Envir. de Louvain. Fam. VIII. — Phalloïdées Chev. Phallus impudicus L, — Héverlé, Zoetwater, Mall, Sluse, Fam. IX. AEcidium Adoxae Dub. — Sur les feuilles et les tiges de l’A doxa Moschatellina. Héverlé, Zeverdonck, Gierle. Æcidiacées Cord. — Aquilegiae Pers.— Sur les feuilles de |’ A quilegia vulgaris. Louvain. — Asperifoliorum Wallr. — Sur les feuilles du Lycopsis arvensis. Kessel-Loo, Parc, Héverlé, Stokt. — Berberidis Pers. — Sur les feuilles du Berberis vulgaris. Louvain. — Compositarum Mart. z Sonehi West, — Sur les feuilles du Sonchus asper., Wilsele. — — 6. Bellidis West. — Sur les feuilles de la Pâquerette. Héverlé, Parc. — Icucospermum Wallr. — Hypophylle sur l’Anemone nemorosa, Gierle. — rubellum Gmel. (excel. &). — Sur les feuilles des Rumex A rvetosa ct Iydrolapaihum. Héverlé, Eegenhoven. — TFragopogonis Pers. — Sur les feuilles du Tragopogon pratensis. Remparts de Louvain: — Tussiiaginis Pers. — Sur les feuilles du Tussilugo Farfara. Héverlé, Eegenhoven, Villers-la-Ville, Gicrle, envir. de Namur et d’Arlon, — Urtiene DC. — Sur la tige et les feuilles de l’Ortie. Eegenhoven, Héverlé, Turnhout, — Violarum DC. — Sur les pétioles ct à la face inférieure des feuiiles du Viola cdorata. Louvain, Ecgenhorven. Centridum Sorbi Chev. — Hypophylle sur le Sorbus Aucuparia. Envir. d’Arlon. Endophyllum Persoonii Lév. — Sur les feuilles languissantes du Sedum Teiephium et du Sempervivum tectorum. Louvain, Eegen- hoven. Roestella cancellata Rebent, — Sur les feuilles du Poirier, Louvain. Fam. X. — Urédinces Dub. p. p. Blennorla Buxt Fr, —- Épiphylle sur le Buis. Louvain. Colcosporium Campanulne Lév. — Sur les feuilles des Campanula Rapunculus et Trachelium. Louvain, Uccle, Forest, Holsbcek, Héverlé, Corbeek-Dyle, Vosselaer, Stokt, Lokeren. — Rhinanthacearum Lév. — Hypophylle et épiphylle sur les Rhinanthus, les Melampyrum et les Euphrasia. Héverlé, Eegen- hoven, Broekzyde, Vieux-Turnhout. — Seneclonis Schum. — Sur les feuilles du Senecio vulgaris. Héverlé, Eegenhoven, Berthem. — Sonchi Lév. — Sur les feuilles du Sonchus oleraceus. Corbeck-Dyle. Coniothecium Amentacearum Cord. — (? Forme conidifère du Sphaeria salicina Pers. d’après M. Currey). Sur les rameaux morts de plusieurs espèces de Saules. Louvain, Eegenhoven, Héverlé. Coryneum pulvinatum Moug. et Nestl. — Sur les branches mortes du Tilleul, Louvain, Eegenhoven, Héverlé, Turnhout. Cystopus candidus Lév. — Sur les tiges et les feuilles du Capsella Bursa-pastoris et du Cardamine hirsuta. Louvain, Wilsele, Blanden, Turnhout. — — x. Chicoracearum Pers. — Sur le Srcorzonera hispanica. Héverlé, Winxele. — Portulacae Lév. — Épiphylle sur le Portulaca oleracea. Turn- hout, Mall, Arlon. Epicoccum neglectum Desm. — Sur les feuilles mortes du Maïs. Corbeck-Dyle, Mall, Vosselaer, Broekzyde. Exosporium Dematium Link. — Sur les tiges desséchées de la Pomme de terre. Kessel-Loo, Wilsele. — Lilacis Desm. — Sur les feuilles du Lilas. Louvain, Eegenhoven. — Rubi Nces. — Sur les feuilles du Rubus caesius. Héverlé, Ecgenhoven. — trichellum Link. — Sur les tiges pourrissantes de la Pomme de terre. Wilsele. Fusarium graminum Cord. — Sur les épis du Zolium perenne. Louvain. Glacosporium Juglandis Mont. — Hypophylle sur le Noyer. Louvain, Vieux-Héverlé. 39 iilosporium coccineum Fr, — Sur plusieurs Lichens corticoles, entre autres sur les /mbricaria. Winxele, Pare, Corbeek-Loo, Kessel-Loo. Libertella alba Lib, — Sur les branches mortes de l’Aune. Eegenhoven, Kessel-Loo, etc. Melampsora aegirina Kx. — Sur les feuilles desséchées du Peuplier blanc. Héverlé, Eegenhoven. — Euphorblae Cast. — Sur les feuilles et les coques de l’Euphorbia helioscopia. Louvain, Turnhout. — populina Lév.—Sur les feuilles tombées du Peuplier noir. Louvain, Héverlé, Eegenhoven, etc. — salicina Lév. — Épiphylle sur le Salix caprea. Héverlé, Coorbeek- Dyle, Eegenhoven. — — «. Witellinae Kx. — Sur les feuilles du Salix viminalis. Wilsele. Melanconium betulinum Schum. et Kze. — Sur le tronc du Bouleau. Héverlé, Gierle. — bicolor Necs. — Sur les rameaux morts de l’Aune. Kessel-Loo, Wilsele, — sphaeroîfdeum Link. — Sur les rameaux morts du Glycine sinensis. Louvain. — sphaerospermum Link. — Sur les chaumes pourrissants du Seigle. Louvain. Nemaspora incarnata Kze. — Sur les branches mortes du Peuplier pyramidal. Louvain, Eegenhoven. | Papularia concentrica Desm. — Sur les feuilles mortes du Yucca et de l’A gave americana. Louvain, Eegenhoven. Periola tomentosa Fr. — Sur les Pommes de terre, dans les caves Louvain, Mall. Pestalozzla funeraria Desm.— Sur les feuilles mortes du Thuya occidentalis. Louvain, Eegenhoven. — Guepint Desm — Sur les feuilles du Pittosporum sinense. Louvain. Phragmidium bulbosum Schlect. — Sous les feuilles du Rubus. Bois d’'Héverlé, bois de Gierle, Vosselaer. — bullatum West. -- Épicaule sur le Rosa canina. Louvain, Kessel- Loo. Polycystis Ranunculacearum Desm. — Hypophylle sur le Ranun- culus acris. Louvain, Eegenhoven. 40 Puccinia arundinacea Hedw. . epiphylla Wallr. — Sur les feuilles du Phragmites communis. Louvain, Héverlé, etc. — — 6. epleaula Wallr. — Épicaule ibidem. Corbeek-Dyle, Eegen- hoven. — Cirsii Strauss. — Épiphylle et hypophylle sur le Cirsium lanceo- latum. — Terbank, Berthem. Puccinia Compositarum Schlect. — Sur les feuilles du AHieracium murorum et du Crepis virens. Louvain, Weert-S'-Gcorges, Villers-la-Ville. — coronata Cord. — Sur les feuilles mortes du /olcus lanatus, de l’Avena suliva el autres Graminées. Eegenhoven, Corbeek-Dyle. — Discoidearum Link. — Sur les feuilles du Tunacetun vulgare. Héverlé, Eegenhoven, Kessel-Loo. — Glechomatis DC. — Sur les feuilles du Glechoma hederacea. Héverlé, EÉegenhoven, Wilsele. — graminis Pers. — Sur les feuilles, les gaines et les chaumes du Chiendent, du Scigle et de plusieurs autres Graminées. Louvain, Berthem, Kessel-Loo, envir. de Turnhout et d’Arlon. — Junei Desm. — Sur les tiges des J'uncus conglomeratus et effusus. Corbeck-Dyle, Héverlé, Ecgenhoven. — Luzulae Lib. — Sur les feuilles du Luzula pilosa. Héverlé. — primulaecola Duby. — Sur les feuilles languissantes du Prémula elativr. Héverlé, Zoctwater, Ecgenhoven. — KRumicum Tul. — Sur les feuilles de plusicurs espèces de Rumex. Héverlé, Wilsele, Eegenhoven, ete. — Scorodoniae DC. — Hypophylle sur le Teucrium Scorodonia. Héverlé, Parc. Sclenosporium lateritium Desm. — Sur les branches mortes de l'Orme et de l’Hibiscus syriacus. Louvain, Héverlé, Ecgenhoven. — pyrochroum Desm. — Sur les rameaux desséchés du Sureau. Louvain, Ecgenhoven. Tubcreularia AEscull Cord. — Sur l'écorce morte du Marronnier d'Inde, Louvain. — conufluens Cord. — Sur les fruits pourrissants du Marronnier d'Inde. Louvain. — granulata Pers. — Sur les branches mortes du Salix Smilliuna. Louvain. — minor Link. — Sur les rameaux morts du Tilleul, Louvain, L 41 Tubercularia mutabilis Nees. — Sur les rameaux morts du Glycine sinensis. Louvain. : Tilletia Caries Tul, — Sur les épis du Froment. Envir. de Louvain, Tongres, Turnhout. Triphragmium Ulmariae Link. — Hypophylle sur le Spiraea Ulmariu. Corbeek-Dyle, Eegenhoven, Zeverdonck. Urede AEcidioides DC. — (Forme stylosporienne du #Welampsoru acgirina Kx). Sur les feuilles du Peuplier blanc. Eegenhoven. aegirina Chev. — Mêmes observations. Alliorum DC. — (Forme stylosporienne du Puccinia Alliorum Cord.). Épiphylle et hypophylle sur l'A Uium ursinum. Holsbeek. Artemisiae Chev, — (Forme stylosporienne du Purciniu discoide- arum Link). Hypophylle sur l’Artemisia vulgaris. Remparts de Louvain, Eegenhoven. arundinacea Noucl. — (Forme stylosporienne du Puccinia arun- dinacea Hedw.). Sur les feuilles du Phragmiles communis. Corbeck-Dvyle, Ecgenhoven. Berberidis Lév. — Sur les feuilles du Berberis glauca. Eegenhoven. &etae Pers. p.p.— (Forme stylosporienne de PUromyces BctaeTul.). Sur les feuilles de la Betterave. Héverlé, Terbank, Berthem, envir, de Turnhout, de Tongres, ete. Bistortarum DC, — ïilypophylle sur le Polygonum Bistorta. Kessel-Loo, Schourvort, Vosselacr, envir. d’Arlon. Brachypodii Fuck! — Sur les feuilles du Brachypodium sylva- ticumn. Corbeek-Dyle. | Caprearum DC. — (Forme stylosporienne du Melampsoru salicina Lév.). Sur les feuilles du Salix caprea. Héverlé, Wilsele, Corbeck-Dyle. Chenopodit Duby. — Sur les feuilles du Chenopodium album. Villers-la-Ville. Circaeae Alb. ct Schw. — (Forme stylosporienne du Puccinia Circaeue Pers.). Sur les feuilles du Cércaea lutetianx. Eegenhoven, Tervueren, Arlon. £ Cirsii Lasch. — Sur les feuilles du Cirsium olerarceum. Ecgenhoven, Corbcek-Dyle, Diclytrae Nob. — Sur les feuilles du Déclytra speetabilis. Louvain. Filicum Chey. — Épiphylle sur le Potystichum Filix-Mas. Turn- hout, bois de Gicrle, 42 Uredo formosa Rabenh. — Sur les feuilles du Taraxacum offivinale. Kessel-Loo, Holsbeek. — Fumariae Rabenh. — Sur les feuilles du Corydalis solida. Louvain. — Labliatarum DC. — Hypophylle sur l’Origanum montanum. Berthem, Héverlé. — — x, Thymi-Acinos DC. — Sur les feuilles du Calamintha (Thymus) À cinos. Pare, — linearis Pers. — (Forme stylosporienne du Puccinia graminis Pers.). Sur les feuilles des Graminées. Berthem, Wilsele, Kessel-Loo. — longicapsula DC. excl, var. — (Forme stylosporienne du Melamp- sora populina Lév.). Sur les feuilles tombées du Peuplier noir. Louvain, Héverlé. — Menthae Pers. — (Forme stylosporienne du Puccinia Menthae Pers.). Sur les feuilles et les tiges des Mentha rotundifolia et sylvestris. Eegenhoven, envir. d’Arlon. — macrospora Desm.— Sur les feuilles du /lolcus lanatus. Héverlé, Winxele. — Mimuli Nob. — Sur les feuilles du Mimulus moschatus. Louvain. — Plantagints Duby. — Sur les feuilles du Plantago lanceolata. Héverlé, Eegenhoven. — Potentillarum DC. — (Forme stylosporienne du PhAragmidium obtusum Schum. et Kze). Sur les feuilles et les pétioles du Potentillu Anserina. Corbcek-Dyle, Neeryssche, Vieux-Héverlé, Velthem. — pustulata x. Caryophyllacearum Dub. — (? Forme stylospo- rienne du Purcinia Stellariae Dub.). Sur les feuilles et les tiges du Stellaria mediu. Kessel-Loo. — — £. Vacciniorum Alb.— Sur les feuilles languissantes du Vacci- nium Myrtillus. Héverlé, Gierle, envir. d’Arlon. — Ranunculacearum DC, — Sur les feuilles du Ranunrulus repens. Eegenhoven. — Ruborum DC. —- (Forme stylosporienne du Phragmidium bul- bosum Schlect.). Sur les feuilles du Rubus plicatus. Héverlé, Gierle, Vosselaer. — Rumicum DC — (Forme stylosporienne du Puccinia Rumicum Tul.). Sur les feuilles de plusieurs espèces de Rumex. Eegenhoven, Héverlé. 45 Uredo Scrophulariae Lasch. — Sur les feuilles du Scrophularia nodosa. Héverlé. : — suaveolens Pers. — (Forme stylosporienne du Puccinia composi- tarum Schlect.) Hypophylle sur le Hieracium murorum. Louvain. — Symphyti DC — Épiphylle et hypophylle sur le Tropueolum majus. Louvain — Umbellatarum Desm. — (Forme stylosporienne du Puccinia Umbelliferarum DC ). Épiphylle et hypophylle sur le Sium latifo- lium. Eegenhoven, Kessel-Loo. — Viciae Bllck. — Sur les feuilles du Viciu sepium. Blanden, Héverlé — Violarum DC, — (Forme stylosporienne du Purcinia Violae DC.). Hypophylle sur le Viota odorata. Louvain. Uromyces apiculatus Lév. — Sur les feuilles du Haricot et du Trèfle des prés. Wilsele, Kessel-Loo, Vosselaer. — nppendiculatus Léy — Sur les feuilles languissantes du Haricot. Corbeek-Dyle, Vosselaer. — Betne Tul. — Épiphylle et hypophylle sur la Betterave. Terbank, Héverlé, Berthem. — Ficariae Tul. — Sur les deux faces des feuilles ct sur les pétioles du Ficaria ranunculoides. Héverlé, Eegenhoven, Zeverdonck, Broekzyde, Schoorvort. — JuneiTul. — Sur les tiges mortes ou mourantes de plusieurs espèces de Juncus. Kessel-Loo, Héverlé, Vosselaer, Nazareth, Broekzyde. — Polygonorum Lév, — (Forme stylosporienne du Pucciniu Polygo- norum Link. excel. syns. quibusd.). Sur les feuilles du Polygonum Persicaria. Kessel-Loo, Holsbeek. —- rubigo Fr. — (Forme stylosporienne du Puccinia coronata Cord.). Sur les feuilles du Froment, du Seigle ct de l’Avoine. Kessel-Loo, Corbcek-Dyle, Ustilago segetum Cord — Sur les épis de l’Orge et de l'Avoine. Envir. de Louvain, Tongres, Turnhout, etc. Fam. XI. — Hyménomycetes Fr. Agaricus arvensis Fr. — Louvain, Béverlé, Eegenhoven. — aurivellus Fr, — Bois d'Héverlé. _— campestris L, — Héverlé, Winxele, Terbank, Haut-Loo, envir. de Turnhout. 44 Agaricus campectris z. sylvicola Fr. — Héverlé, Vosselaer, Gierle. — — disseminatus Pers. -— Sur l’écorce d’un tronc mort de Peuplier noir. Eegenhoven. fimiputris Bull. — Louvain. flaccidus Sow. — Bois d'Héverlé. flavidus Schaeff, — Bois d'Héverlé. hiascens Fr, — Bords de la route de Bruxelles, près Winxele. Bypnorum Pers. — Héverlé. muscarius L. — Héverlé, Eegenhoven, Zoetwater. — 2, puella Kx. — Bois d'Héverlé. — 8. formosus Weinm. — Ibidem. pantherinus Fr. — Ibidem. procerus Scop. — Ibidem. rubescens Fr. — Gierle, Vosselaer. spadiceo-griseus Schaeff. — Louvain. squamosus Fr. — Bois d'Héverlé. squarrosus Pers. — Holsbeek, Kessel-Loo. stipitarius z. corticalis Desm. — À la base d’un tronc mourant de Lilas. Louvain. tener Schaeff. — Winxele, Eegenhoven. tigrinus Bull. — Lede (près Alost). tremulus Schacff. — Bois d’'Héverlé. variabilis Pers. — Héverlé. vaccinus Schaeff. — Bois d'Héverlé. Boletus badius Fr. — Vosselacr. cyanescens Bull, — Bois d'Héverlé. cdulis Bull. — Héverlé, Eegenhoven, Gierle, Vossclaer. luridus Schaeff. — Héverlé, Eegenhoven. — x, erythropus Wallr. — Ibidem. scaber Fr. — Ibidem. Cantharellus aurantiacus Fr. — Bois d’Iléverle. —— cibarius Fr, — C, aux envir. de Louvain, Turnhout et Arlon. cinereus Fr. — Bois d'Héverlé. lutescens Fr. — 1bidem. Clavaria cineren Vill. — Eegcenhoven. fastigiata L. — Louvain, Héverlé, Racvels, Nazareth. — fragilis Holmsk. x. eylindriea Bull, — Bois d'Héverlé. — Ligula Fr. — Louvain, Héverlé, 45 Coniophora cellaris Pers — Ecgenhoven. Coprinus comatus Fr. — Bords de la route de Bruxelles, près de Winxele; dans un jardin, à Louvain. — deliquescens Fr. — Louvain, Héverlé, Eegenhoven. — fimetarius Fr, — Louvain. — micaceus Fr. — Le long de la route de Bruxelles, près de Winxele. — ovatus Fr. — Eegenhoven, Wilsele, Winxele. Corticium calceum Fr. — Corbeek-Dyle, Vieux-Héverlé. — cinereum Fr. x, lilacinum Kx. — Corbeek-Dyle. — evotvens Fr. — Eegenhoven, Mall. — giganteum Fr. — Bois d'Héverlé, Gierle, Vosselaer. — laeve Fr. — Louvain, Eegenhoven. — polygonium Fr. — Eegenhoven. — radiosum Fr. — Louvain, Héverlé, Eegenhoven. — roseum Fr. — Louvain, Héverlé. Craterellus cornucoploides Fr. — Bois d’'Héverlé. Dacrymyces stellatus Fr. — Eegenhoven. — tortus Fr. — Louvain, Héverlé. — — 2. Iacrymalls Pers. — Louvain, Héverlé, Eegenhoven. Dacdalea quercina Pers, — Dans les bois entre Stockem et Toernich. — unicolor Fr. — Parc, Héverlé, Mall. — — «, rufescens Fr. — Mall. Fomes fomentarius Fr. — Bois d’'Héverlé,. — (Polyporus) laevis Pers. — Zoetwater. Gomphidius glutinosus Fr. — Héverlé, Gierle, Vosselaer. Hydnum repandum L. — Bois d'Héverlé. — scrobiculatum Fr. — Ibidem. Hygrophorus conicus Fr. — Bois d'Héverlé. Lactarius controversus Fr. — Fegenhoven, Héverlé. — piperatus Fr. — Bois d’'Héverlé. — subdualcis Fr. — Ibidem. — vellereus Fr. — Ibidem, et dans une sapinière à Vosselaer. — volemus Fr. — Bois d’'Héverlé. Lenzites betulina Fr. — Eegenhoven. — variegata Fr. — Louvain, Héverlé, Wilsele, Eegenhoven. Panus stypticus Fr. — Wilsele, Winxele, Héverlé. Polyporus abletinus Fr. — Héverlé. 46 Polyporus acanthoides Fr. — Aux bords de la route de Bruxelles, près de Winxele. — adustus Fr. — Winxele. — nmorphus Fr. — Bois d'Héverlé. — fumosus Fr. — Winxele. — giganteus Fr. — Bois d'Héverlé. — hispidus Fr. — Mall. — kymatodes Rostk. — Héverlé. — sebaceas Fr. — Eegenhoven. — versicolor Fr. — Wilsele, Eegenhuven, envir. de Turnhout et d’Arlon. — vulgaris Fr. — Héverlé, Zoetwater. Russula rubra Fr. — Bois d'Héverlé. Schizophyllum commune Fr. — Héverlé. Stereum hirsutum Fr. — Bois d'Héverlé, Eegenhoven. — — :, decipiens Fr. — Héverlé. — — £. discoideum Wallr. — Eegenhoven. — purpureum Fr, — Louvain, Eegenhoven, Héverlé. — rugosum Fr, — Bois d'Héverlé. — — x. orbiculare Fr. — Ibidem. — sanguinolentum Fr. — Ibidem. — #spadiceum Fr. — Eegenhoven. — — $. lacerum Kx. — Ecgenhoven. Thelephora incrustans Pers. — Héverlé. — intybacena Fr. — Le long de la route de Bruxelles, vis-à-vis Winxele. — lüciniata Fr. — Héverlé, Gierle et Vosselaer. — terrestris Ehrh. — Sur la terre, dans les sapinières d’'Héverlé. - Trametes annosa Fr. — Sur des pilotis de bois de Pin, Louvain. — perennis Fr. — Héverlé, Zoctwatcr, Meerdael, Vosselaer, Gierle, Schuerhoven, Nazareth, envir. d’Arlon. — Ribis Fr. — Sur les racines dénudées et à la base des vieilles tiges du Groseillier rouge. Louvain. Tremella disciformis Fr. — Sur les rameaux morts du Tilleul. Louvain. — indecorata Somerf. — Sur les branches mortes du Peuplier noir. Eegenhoven. Typhula Phacorhiza Fr. — Sur des débris de végétaux. Nazareth. 47 Fam. XII. — Byssoïdées Desm. Aspergillus candidus Link. — (Forme conidienne de l’Eurotium herba- riorum Link). Sur des plantes d'herbier mal desséchées. Louvain, Turnhout. — glaucus Link. — Sur du pain ct des fruits gâtés. Louvain, Turnhout, Mall. — — «. repens Cord. — Sur des statues conservées dans un lieu humide. Louvain. — griseus Fr. — Sur les fruits des Ribes rubrum et Grossularia pourrissants en plein air. Louvain, Turnhout, Mall. — roseus Link. — Sur des livres déposés dans un endroit humide. Turnhout. Botrytis cinerea Pers. — Sur le Sclerotium durum développé sur les tiges mortes de l’Angelica sylvestris ct du Verbascum Lychnitis ; sur des raisins pourris. Louvain, Eegenhoven, Zoetwater. — umbellata DC. — Sur les fruits pourrissants du Solanum nigrum. Corbeek-Dyle. Circinotrichum murinum Desm. — Sur les feuilles mortes du Platunus orientalis. Louvain Cladosporium dendriticum Wallr. —- Sur les feuilles et les fruits du Poirier et du Pommier. Louvain, Héverlé, Turnhout. — epiphylium Nees. — Sur les feuilles mortes des Juglans regia et nigra, du Populus nigra, du Vinca major, ete. Louvain, Turn- hout et envir. CC. — Fumago Link. — Sur les feuilles du Tilleul et du Coudrier. Louvain, Eegenhoven. — herbarum Fr. — (Forme conidienne du Sphaeria herbarum Fr.). Sur les feuilles et les tiges à demi pourries de plusieurs plantes herbacées. Louvain, Héverlé. — — «. fasciculare Cord. — Sur la tige et les rameaux de l’Equisetum palustre. Corbeek-Dyle, Eegenhoven. — Pyrorum Berk. — Surtout épiphylle sur le Poirier. Louvain. Collarium melanospermum Fr. — Sur du papier collé et moisi. Eegenhoven. Empusa Muscae Cohn. — Sur le cadavre de la Mouche domestique, dans des lieux humides. Eegenhoven. 48 Haplaria grisea Link. — Sur les feuilles languissantes de la Vigne et du Groseillier rouge. Louvain. Helminthosporium arundinaceum Desm. — Sur les gaines et à la face inférieure des feuilles du Phragmites communis. Corbeek- Dyle, Héverlé. — flexuosum Cord. — Sur les tiges et les feuilles des Graminées. Eegenhoven. Macrosporium cladosporioides Desm. — Sur les tiges mortes du Ricinus officinalis. Louvain. Mucor clavatus Link. — Sur des poires pourrissantes, Louvain. — Juglandis Link. — A l’intérieur de noix rancies. Louvain. — Mucedo L,— Sur différentes substances en décomposition. Louvain, Eegenhoven, Turnhout. — stolonifer Ehrh, — Dans l’intérieur de Noix de coco. Louvain, Turnhout. Oidium fructigenum Fr.— Sur des pommes et des poires pourrissantes. Louvain. — — 4, foliicolum West. — Sur les feuilles du Pêcher. Louvain. — Tuckeri Berk. — (Forme conidienne de l’Erysiphe Tuckeri Berk.). Sur les feuilles et les fruits de la Vigne. Louvain, Turnhout. Peronospora devastatrix Casp. — Hypophylle sur la Pomme de terre. Envir. de Louvain, Tervueren, Turnhout, etc. — effusa Rab. — Hypophylle sur le CAenopodium album. Villers-la- Ville. — parasitica Fr. Summ. — En société du Cystopus candidus, sur la tige et les rameaux du Capsella Bursa-pastoris. Wilsele. Sepedonium mycophilum Link. — Sur les Bolets. Bois d'Héverlé, Eegenhoven. Sporendonema casei Desm. — Sur la croûte des fromages de Hollande. Louvain, Turnhout, Sporotrichum fenestrale Link. — Sur les vitres, dans les lieux humides et peu aérés. Louvain, Turnhout, Mall. — mycophilum Link. — Sur le chapeau du Boletus badius. Dans les sapinières de Vosselaer. — virescens Fr. — Sur les murs et sur du vieux bois, dans une cave humide. Eegenhoven. Tetracolium Tuberculariae Link. — Sur le Tubercularia minor. Louvain. 49 Torula Fumago Chev, — Sur les rameaux et les feuilles des Sapins. Eegenhoven. — Plantaginis Cord, — Hypophylle sur le Plantago media. Berthem, Eegenhoven. Trichothecinm roseum Link. — Sur le bois mort et humide des Peupliers et des Saules. Louvain, Turnhout. Fam. XIII. — Algues Roth, Agdh. p. p. Hulbochacte setigera Agdh. — Entremélé aux Characées. Canal de Turnhout à Beersse. Chaetophora elegans Agdh. — Canal entre Turnhout et Beersse, ruisseau entre Waltzing et Eischen. — longipila Kütz. — Louvain. — pisiformis Agdh. — Attaché à des feuilles, des branches et des débris de plantes tombés dans l’eau des fossés, Eegenhoven, Corbeek-Dyle, Zoetwater, envir. de Turnhout et d’Alost. Chroolepus aureum Kütz. — Sur les Mousses croissant sur un talus humide, à Kessel-Loo; ibidem, dans le bois de La Marlagne. — odoratum Kütz. — Sur la terre, au pied des Peupliers et sur leur tronc. Kessel-Loo, etc. — — «, oleiferum Rabh. — Mèmes observations. — rubicundum Agdh. — Sur l’écorce des pommiers. Louvain. Cladophora brachyclados Kütz. — Kessel-Loo. — crispata Kütz. — Héverlé, Eegenhoven, W ygmael.. — glomerata Kütz. — Eegenhoven, Héverlé, bois de La Marlagne (Nob.), envir. de Waremme (M. Papy). — longissima Kütz. — Berthem. — oligoclona Kütz. — Héverlé. Conferva tenerrima Kütz.— (? Forme stérile d’un OEdogonium.). Dans les fossés. Héverlé, Kessel-Loo, Blanden, Broekzyde, Weelde. Draparnaldia acuta Kütz. — Entre Waltzing et le Grand-Duché. Enteromorpha intestinalis Link. — Mylbeek. Hysrocrocis atramenti Agdh. — Sur l’enere. Louvain, Turnhout, etc. — cerevisiae Wallr. — Sur la bière exposée à l’air. Turnhout. — stagnalis Kütz. — Dans des bocaux contenant des Confervées en fermentation. Louvain. Microspora floccosa Thur. — Wilsele. Mougeotia tenuis Kütz, Spec. — Zoetwater, Eegenhoven. 30 OEdogontium capillaceum Kütz. — Héverlé, Broekzyde, Oosthoven. — pulchellum Kütz. — Parmi des Vaucheria. Envir. d’Alost, — Rothii Bréb. — Kessel-Loo, Schoorvort, envir. d’Alost. — — «, sterilis Kx. — Ibidem. — tumidulum Kütz. — Broekzyde. — undulatum À. Braun. — Parmi les Confervées. Raevels, Weelde. Rhynchonema abbreviatum Kütz. — Blanden, Héverlé, Wilsele, Broekzyde. — diductum Kütz. — Héverlé, Eegenhoven, Blanden, bois Le Meerdael. — matleolum Kütz. — Bois de Gierle. — Woodsti Kütz. — Schoorvort. Schizogonium murale Kütz. — Louvain, Héverlé. Spirogyra decimina Kütz. Spec. — Blanden, Héverlé. — jugalis Kütz. — Château de Neeryssche. — majuscula Kütz. — Bois de Gierle. — nitida Kütz. — Zoetwater. — quinina Kütz. — Blanden, Héverlé, Schoorvort. — rivularis Kütz. — Blanden, Héverlé. — ventricosa Kütz. — Bois de Gierle. Ulothrix crassiuscula Kütz. — Louvain, Eegenhoven. — parietina Kütz. — Tongres, Héverlé, Linden. — radicans Kütz. -— Louvain, Terbank, Corbeek-Dyle, envir. de Turnhout. — stagnorum Rabh.— Wilsele. — tenerrima Kütz.— Entre Waltzing et la frontière du Grand-Duché. Vaucheria caespitosa DC. — Corbeek-Dyle. — Dilwynii Web. et Mohr. — Héverlé. — geminata DC. — Héverlé (Nob.); envir. de Waremme. (M. Papy). _ sessilis Kütz. — Louvain; envir. de Turnhout; envir. d’Alost. — terrestris DC. — Voisinage du canal à Wilsele et Wygmael. Zygnema Dilwynii Kütz. — Héverlé, Wilsele, Gierle. — Jutescens Duby. —Envir. de Louvain, de Tongres et de Turnhout. — tenue Kütz. — Bois de Gierle. Zygogonium ericetorum Kütz. — Raevels, Weelde. Fam. XIV. — Nostochinées Agdh. Chlamydococeus pluvialis À. Braun. — Louvain, Wilsele. Chlorococcum hbotryoides Rabh. — Attaché à des Vaucheriu. Louvain. Chlorococcum Coccoma Rabh. — Berthem. — Gigas Grun. — Louvain. — humicola Rabh. — Louvain. Cylindrospermum humicola Kütz. — Louvain, Gloeocapsa livida Kütz. — Weelde, Raevels, Gierle. Inoderma lamellosum Kütz. — Zoetwater. | Leptothrix pusiila Rabh. — Croissait attaché à l’ OEdogonium capilla- ceum. Oosthoven. Limnochlide Flos-aquac Kütz. — Zoetwater. Limnodictyon Boemerlanum Kütz. — Wilsele. Lynghbya stagnina Kütz. — Zoetwater, Héverlé. Microcoleus terrestris Desm. — Louvain, Wilsele, Turnhout. Nostoc commune Vauch. — Eegenhoven, remparts de Louvain, Oscillaria antliaria Jurg. — Louvain, Wilsele. — limosa Agdh. — Mêélé.à d’autres Nostochinées. Wilsele, Raevels, Weelde (Nob.); envir. de Waremme (M. Papy). Palmella botryoides Kütz. — Louvain. — cruenta Agdh. — Louvain, Eegenhoven. Wilsele. Phormidium vulgare Kütz, — Louvain, Raevels, Weelde. Pleurococcus minor Rabh. — Bois d'Héverlé. — vuigaris Menegh. — Envir. Louvain et de Turnhout. Protococcus viridis Agdh. — Louvain, Turnhout, Kaphidium polymorphum Fresen. — Louvain. — — . aciculare Rabh. — Louvain. — — $, fusiforme Rabh, — Louvain. — — y, sigmoideum Rabh, — Louvain. Sphaerozyga tenerrima Rabh. — Wilsele, Sygnechococcus brunneolus Rabh, — Louvain. — parvulus Naeg. — Louvain. Tetraspora gelatinosa Desv. — Louvain. Ulvina aceti Kütz. — Dans le vinaigre exposé à l'air. Turnhout, Mall. Vibrio Bacillus Müller. — Louvain, Turnhout. — lineola Müller. — Louvain, Turnhout, Volvox globator L. — Louvain. — minor Stein. — Louvain. 92 Fam. XV. — Desmidiées Kütz. Closterium Lelbleinit Kütz. — Vaelbeek, Zoetwater, Wygmael. — Iineatum Ehrb. — Mêlé aux Sphaignes. Weelde, Raevels. — Lunula Ehrb. — Parmi des Algues filamenteuses. Zoetwater, Eegenhoven. — striolatum Ehrb. — Zoetwater, Vaelbeek, Corbeek-Dyle. — tenue Kütz. — Farmi les Confervées. Envir. de Turnhout, — turgidum Ehrb. — Zoetwater. Coclastrum WNaegelii Rabh. — Zoetwater. Cosmarium margaritiferum Menegh. — Entremélé aux Callitriches et aux Confervées. Oosthoven, canal entre Turnhout et Beersse. Euastrum insigne Hassall. — Parmi les Sphaignes. Raevels, Weelde. — oblongum Ralfs. — Parmi les Confervées, Héverlé, Blanden. Ophiocytium arbuscula À, Braun. — Parmi des Confervées et d’autres Desmidiées. Héverlé. — cochleare À. Braun. — Mêmes observations. Pediastrum Horyanum Menegh. — Louvain. — Ehrenbergit À. Braun. — Parmi les Sphaignes. Weelde, Raevels. Pleurotaenium Baculum De By. — Parmi les Sphaignes. Weelde, Raevels. Scenedesmus acutus Meyen. — Louvain. — obtusus Meyen. — Louvain, Zoetwater. — quadricauda Bréb. — Louvain. Fam. XVI. — Diatomees Kütz. Achnanthes exilis Kütz. — Sur des Confervées. W ygmael, Vaelbeek, Corbeek-Dyle, Zoetwater. CC. Amphora ovalis Kütz. — Zoetwater, Héverlé, Vaelbeek, Corbeek-Dyle. Cocconeis Pedicuius Ehrb. — Envir. d’Alost. Cocconema cistula Ehrb. — Parmi des Confervées. Louvain. — gibbum Ehrb. — Parmi des Characées. Eegenhoven, Héverle. — Jlanceolatum Ehrb. — Attaché à des Vaucheria. Corbeek-Dyle. — parvum Sm. — Zoetwater, Vaelbeek, Corbeek-Dyle. Cymatopleura elliptica Sm. — Vaelbeek, Zoetwater. — Solea Sm. — Zoetwater, Héverlé. Cymbhelta Ehrenbergll Kütz. — Zoetwater, Vaelbeek. 09 Cymbella gastroides Kütz. — Mêlé aux Confervées et aux Characées. Héverlé, Wygmael, Zoetwater, Schoorvort. — helvetica Kütz. — Parmi des Characées. Eegenhoven. Diatoma vulgare Bory. — Parmi des Confervées et des Characées. Eegenhoven, Louvain, envir. d’Arlon et d’Alost. Encyonema prostratum Ralfs. — Attaché aux Confervées et autres plantes aquatiques. Zoetwater, Looz. Eplthemia turgida Kütz. — Attaché aux Confervées, W ygmael. — VWVestermannii Kütz. — Sur des Spirogyra. Zoetwater. — Zebra Kütz. — Parmi les Confervées. Wygmael et Louvain. Fragilaria mutabilis Grun. — Héverlé, Eegenhoven, W ygmael, envir. de Turnhout et d’Alost. — virescens Ralfs. — Parmi les Confervées. Envir. de Louvain et de Turnhout. Frustulia saxonica Rabh. — Louvain. — - :. forma aquatica Rabh. — Louvain. Gomphonema acuminatum Ehrb, — Sur les Confervées, les Chara- cées, etc. Louvain, Kessel-Loo, etc. — constrictum Ehrb. — Sur les Confervées. C. aux envir, de Louvain et de Turnhout. — olivaceum Kütz. — Fixé sur les Algues filamenteuses, les Chara- cées, etc. Kessel-Loo, Héverlé. Grunowia sinuata Rabh. — W ygmael. Himantidium pectinale Kütz. — Mélé aux Confervées. Wilsele. Melosira orichaicea Kütz. — Louvain, Wilsele, — varians Agdh. — Louvain, Héverlé, Zoetwater, Vaelbeek, envir. d’Alost. Meridion cireulare Agdh. — Zoetwater. Navicula amphisbaena Bory. — Zoetwater, Vaelbeek. — cuspidata Kütz, — Envir. de Louvain et de Turnhout. — — c, fulva Ehrb. — Ibidem, mais moins abondant. — elliptica Kütz. — Zoetwater, Héverlé. — Ehrenbergii Kütz. — Envir. de Turnhout. — inflata Kütz. — Zoetwater, Corbeek-Dyle. — latiuscula Kütz. — Héverlé, envir. de Turnhout. — mesolepta Ehrh. — Wygmael, Oosthoven, Schuerhoven. — nodosa Ehrh. — Parmi les Confervées, Canal entre Turnhout et Beersse. D4 Navicula rhynchocephala Kütz. — Zoetwater, Vaelbeek. — scutelloides Sm. — Zoetwater. — Semen Ehrb. — Envir. de Turnhout. Nitzschla Amphioxys Sm. — Wygmael. — communis Rabh. — Wygmael, Zoetwater. — finearis Sm. — Vaelbeek, Corbeek-Dyle. Pinnularia major Rabh. — Wilsele, Kessel-Loo. — viridis Rabh. — Wilsele, Héverlé. — viridula Rabh. — Wilsele, Héverlé. Pleurosigma acuminatum Grun. — Envir. de Louvain. — — «, lacustre Rabh. — Ibidem. — — $. cuspidatum Rabh. — Ibidem. Rhoicosphentia curvata Grun. — Attaché aux Confervées. Eegenhoven, Héverlé, Wygmael, envir. d’Alost. Schizonema vulgare Thw. — Envir. de Louvain, d’Alost et d’Arlon. Sigmatella Nitzsehii Kütz. — Zoetwater, Héverlé. Sphenella vulgaris Kütz. — Mêlé aux Confervées. Wilsele, Héverlé, envir. d’Alost et d’Arlon. Stauroneis Phoenicenteron Ehrb. — Entremélé aux Sphaignes et aux Confervées. Kessel-Loo, Weelde et envir. de Tnrnhout. Surirella biseriata Bréb. — Vaelbeek. — ovalis Bréb. — Parmi les Confervées. Looz. — splendida Kütz. — Zoetwater. — striatula Turp. — Ibidem. Synedra biceps Kütz. — Sur les Confervées. W ygmael. — lunaris Ehrb. — Attaché aux OEdogonium. Broekzyde. — pulchella Kütz. — Attaché aux Confervées. Wygmael. — tenuissima Kütz. — Le long des boulevards de Louvain. — Uina Ehrb. — Parmi les Confervées. Envir. de Louvain, d’Alost et de Turnhout. — Vaucherlae Kütz. — Attaché aux Vaucheria et à d’autres Algues. Berthem, Héverle. Tabellaria fenestrata Kütz, — Parmi les Sphaignes et les Algues filamenteuses. Wecelde, Raevels, Schoorvort, envir. d’Alost. APPENDICE. L. — Plantes non autonomes. A. — RapiciFoRMEs. Rbhizomorpha Sambuei Chev. — Entre la moëlle et le bois du Sureau. Louvain. — subcorticalls Pers. — Sous l’écorce du Peuplier. Eegenhoven. Sur des pilotis pourrissants. Héverlé. — — 4. tendo Pers. — A l’intérieur d’un Saule creux. Linden. — — £. cancellata Pers. — Sous l’écorce du Peuplier. Eegenhoven. — — y. latissima Kx. — Ibidem. — ‘'Filletii Desm. — À l’intérieur d’un Saule creux. Kessel-Loo. B. — ASTÉROMIFORMES. Actinonema Robergei Desm. — Dans, l’intérieur des tiges mortes de l’Heracleum Sphondylium et de l’Angelica sylvestris. Zoetwater, Eegenhoven. C. — MacuLiFoRMEs. Ectostroma Louri Fr, — Sur les feuilles du Laurus nobilis, Louvain, — Liriodendri Fr. — Sur les feuilles tombées du Liriodendron tulipi- fera. Louvain. D. — MEMBRANIFORMES OU BYSSIFORMES. Byssus elongata DC. — Sur du bois de Chêne pourrissant dans une cave humide. Eegenhoven. — floccosa Schreb. — Ibidem, sur du bois pourrissant. — sulfurea Duby. — Sur des cordes et du bois pourrissant Ibidem. Dematium scrpiginosum Chev. — Sur des lattes en bois de Chêne et sur des bouteilles dans les caves. Louvain, Eegenhoven. Himantia candida Pers. — Sur la face intérieure des écorces du Platane tombées à terre. Héverlé. Ozonium auricomum Link. — Sur le tronc abattu et pourrissant d’un Cerisier. Héverlé, E. — TuBERCULIFORMES. Sclerotium Brassicae Pers, — Sur les feuilles du Chou. Louvain, Parc, crustuliforme x. Iridis West. — Sur les tiges et les feuilles pour- rissantes de l’{ris germanica. Louvain. durum Pers. — Sur les tiges mortes de la Pomme de terre et de l’Angelica sylvestris. Eegenhoven, Héverlé, Zoetwater. — a. minus West. — Sur les tiges mortes de l’Hemerocallis fulva. Eegenhoven. letodermum Rob. ap. Desm. — Sur les tiges du Polygonum avi- culare, etc. Louvain, Héverlé. maculare Fr. x. innocuum Rob. — Sur les feuilles tombées de plusieurs espèces de Peupliers. Louvain, Héverlé, Eegenhoven. pustula DC, — Sur les feuilles du Chène. Héverlé, Eegenhoven. pyrinum Nees.— Sur les Pommes et les Poires. Louvain, Turnhout, Semeu Tod. — Dans l’intérieur des tiges mortes de l’Angelica sylvestris. Zoetwater. sphaeriaeforme Lib. — Sur les tiges et les feuilles de l’A/thaea officinalis. Louvain. succineum Rob. ap. Desm. — Sur les vieilles feuilles du Chêne et du Frêne. Louvain, Héverle, Meerdael. umbilicatum Rob. — Sur les feuilles tombées du Châtaignier. Louvain, Héverlé. II. — Altérations pathologiques. Erineum alneum Pers. — Hypophylle sur lAune. Kessel-Loo, Holsbeek. — juglandinum Pers. — Hypophylle sur le Noyer. Louvain. — nervisequum Kze.— Sur les feuilles du Hêtre. Louvain, Héverlé. — Oxyacanthae Pers. — Sur les feuilles de l’Aubépine. Louvain, Eegenhoven. Pseudo-Platani Kze. — Hypophylle sur l Acer Pseudo-Platanus. Louvain, Héverlé, Eegenhoven. purpurascens Gaertn. — Sur les feuilles de l’Acer campestre. Winxele, Eegenhoven. Rubi Pers. — Sur les feuilles de plusieurs espèces de Ronces. Héverlé, Winxele, Gierle. tiliaceum Pers. — Sur les feuilles du Tilleul., Louvain. — vitis DC. — Hypophylle sur la Vigne. Louvain. CHAMPIGNONS COPROPHILES HEÉFBÉEGIQUE: ÉL, MARCHAL. IV. PYRENOMYCETEAE. Sphaeroderma nectrioides March. (Pl. EI, f. 9-11). Perithecia globoso-ovoidea, contextu nectriaceo molli, subdiaphana, aurantia, sparsa vel subaggregata, ostiolo brevi obtuso, 2204 in diametro metientio, Asei numerosi, breviter stipitati, clavati, apice late rotundati, octospori, 75-80 = 25-50 4, aparaphysati. Sporae primitus hyalinae, intus granulosae, denique atro-olivaceae, limoniformes, utrinque truncatulae, 18-24 —9-19 p. Hab. in stromate Xylariae T'utasnei. — Boekryk, prope Hasselt. Julio 1884. Obs. — Cette espèce diffère du Sphaeroderma episphae- rium Sacc. par la forme de l'ostiole, les dimensions des spores et ses asques persistants; son périthèce glabre et des spores beaucoup plus grandes, ne permettent pas davantage de le confondre avec le Sphaeroderma aculeatum Sacc. 5 58 Sporormia ambigaa Niess!. Art, Spor., n. 6; Sacc. Syll. Fung., II, p. 125. Hab. in fimo equino, socio Ascophano carneo. — Maeseyck. Julio 1884. Delitschia leptospora Oud. Hedw. 1882, p. 165. Hab. in fimo leporino. — Prope Hare (Luxembourg). Septembri 1884. Obs. — Les spores, remarquablement étroites, mesurent 20-25 —4.5-5 4. Trouvé un seul exemplaire, en société des Xylaria Tulasnei et Sporormia pulchra var. macrospora. Sordaria Winteri Karsten Myc. Fenn., I, p. 52 et 251; Sacc. Syll. Fung., 1, p. 234. ab. supra fimum leporinum. — Boekryk. Julio 1884. Obs. — Nos spécimens différent un peu du type déerit par M. Karsten, par les dimensions plus grandes des spores qui présentent ordinairement une longueur de 50 à 58& sur 20 de largeur. Sordaria curvula De Bary var. aloides Winter Deutsch. Sordar., p. 58; Sacc. Syll. Fung., À, p. 254. Hab. in fimo ovino. — Marche-les-Dames. Septembri 1884. Obs. — Périthèces couronnés de 7 à 10 faisceaux de poils brun foncé, ce qui les rend notablement différents de la forme typique. Philocopra Hansenii Oudem. Hedw. 1882, p. 125 et 160; Sacc. Syll. Fung., 11, Suppl., p. XI. Hab. in fimo leporino. — Stambruges et Tillf. Sep- tembri 1884. Obs. — Nos spécimens appartiennent sans aucun doute au Philocopra Hanseni si remarquable par ses spores 59 disciformes. Seulement il sont pourvus d’abondantes paraphyses, organes dont il n’est pas fait mention dans la description du Sylloge. Hypocopra Saccardoi March. (PI. IT, f, 7-9). Perithecia subgregaria, semiimmersa, atra, 240-280 » alta, globosa, cum ostiolo conico brevi, crasso, setulis nigrofuseis, rigidis, 20-25 — 2-5 y instructo, deorsum villo fusco obsita. Asei cylindracei, breviter stipitati, apice rotundati, 8-spori, 120-160 = 8,8-10%, aparaphysati. Sporae oblique monostichae, ellipsoideae, initio flavidae, translucidae, dein fuligineae, strato muco hyalino fluxili obvolutae, 17-17,5 — 7,5-8 a. Hab. in fimo cuniculorum, prop. Neufchäteau. Hieme 1885. Obs. 1. — Nous avons dédié cette espèce au savant auteur du Sylloge Fungorum, M. le D' P. Saccardo, qui a bien voulu partager avec nous l’étude des Hyphomycètes décrits dans la présente notice; sans son bienverllant concours notre modeste travail füt resté bien incomplet. Aussi aimons-nous à lui donner ici un témoignagé public de notre vive gratitude pour sa précieuse collaboration. Obs. II. — Le périthèce de cette espèce pourrait, à première vue, grâce aux soies noirètres dont il est recouvert supérieurement, la faire confondre avec les H. discospora Fuck., H, platyspora Sacc. et H,. micros- pora Sacc.; inais le simple examen des spores — non en forme de disques — fait aisément éviter cette confusion. SPHAEROPSIDEAE. Fam. IT. — NECTRIOIDEAE Sacc. Syll., IL, p. 615. Rhynchomyces Sacc. et March. (Etym. Rhynchos, rostrum et Myces, fungus.) Perithecia subglobosa, in rostrum subulatum abeuntia, molliuseula, laete colorata (ochraceo-rubentia). Sporulae fusoideo-bacillares, acutae, 1-septatae, hyalinae, deorsum in setulam (basidium ?) euspidatam sensim attenuata. — Est Sphaeronaemella seolecospora ; Eleutheromycetem lon- gisporum Ph. et Plow. in mentem revocat, sed asei vere nulli. Rhynchomyces Marchalii Sacc. in litt. Perithecia gregaria v. subaggregata, superficialia, ovoi- deo-subglobosa, extus hyalino-papillosa, flavicantia, con- textu laxe celluloso, 145-160 — 110-1252, ostiolo subu- lato-rostrato 255-265 —55-45 y, stricto, glabro, ochraceo, contextu e cellulis vermicularibus subparallelis conflato ; sporulae ad apicem rostri demum expulsae, et globulum albidum ellipsoideum formantes, fusoideo-bacillares, rectae v. leniter curvae, apice acutae, deorsum sensim stipitato- setigerae, 65-70 — 5,4-5,6u, 1-septatae non constrictae, hyalinae, saepius strato mucoso diaphano involutae. Hab. in fimo vulpino. — Arduenna. Hieme 1885. Obs, — S'ptulum adest obsoletum in limite inferiore conidit versus stipitem seu setulam. HYPHOMYCETEAE. SECT. 1. — Mucedinene S MicroNeuEAE Sace. Mich., IX, p. 15. > 11,1] Oospora grandiuscula Sacc. et March.(PI.E, f. 5-4). Caespituli albi, effusi, tenues, mucedinei. Hyphae ste- riles repentes, flaccidae, 4-6 , parce septatae, ramosae, 61 hyalinac; fertiles adscendentes multo breviores eras- siusculae, superne leviter attenuatae. Conidia ovoidea, initio intus minute granulosa et utrinque truneatula, hyalina, 12,5-14 = 7,5-10 g, catenulata gerentes. Hab. in fimo suino. — Evere prope Bruxelles. Hieme 1884. Obs. — Croissait en compagnie du Mortierella polyce- phala Coem. Quelques individus sporangifères ont été . observés. Par contre les formes à chlamydospores mycé- liennes lisses et à chlamydospores aériennes échinulées, recouvralent parfois entièrement le substratum d’une sorte de feutrage épais et persistant. Oospora perpusifla Sacc. Fung. ilal., fig. 881. Hab. in fimo damarum. — Tervucren. Julio 1884, Obs. — Recouvre parfois entièrement le fumier et présente des spores ne dépassant pas 1-1,5 en diamètre. Didymopsis Sacc. et Marcu. (Etym. Didymos, ob conidia bilocularia.) Hyphae minutae, repentes, hyalinae, subcontinuae, sporophora brevia exerentes. Conidia oblongo-clavata, biloeularia, hyalina. — Ad hoc genus mycogenum ducenda est Didymaria Helvellae Corda, Corda {c. Fung., VI, p. 8, f. 24. (Qu&æ hinc Didymopsis Helvellae Sacc. et March. dicenda); non vero Didymaria Ungeri Corda, Ramulariae analoga. : Didymopsis perexigua Sacc. et March. (PI IV, f. 10-11). Hyphae minutissimae et obsoletae, hyalinae, repentes, sporophora (ut videtur) brevissima exerentes, Conidia 62 adscendentia clavulato-oblonga, utrinque truneata, 11-124 longit., summa parte 5,5-5,6u lat., ima 2-2,52 lat., recta, hyalina, tenuiter Î-septata, ad septum non vel vix constricla. | Hab. in apice Philocoprae pleiosporae ostioli, supra fimum cuniculorum. — Namèche (Namur). Septembri 1884. Hormiactis fimicola Sacc. et March. (PI. I, f. 5-8). Caespituli effusi, nivei. Hyphae repentes, vage ramosae, hyalinae, remote septatae. Conidia oblonga, utrinque subacuta, hyalina, initio intus granulosa, saepe guttulis minutis praedita, deinde 1-septata, 15-18 — 5-5,22 (rarissime elongata, bacillaria, 2-5-septata, 25-52 — 5y) in catenulas, 150-250, erectas vel subdecumbentes, digesta. Hab. in fimo leporino. — Eelen(Limbourg).Julio 1884. Obs. — Très-abondant et, dans certains cas, recouvrant presque entièrement le substratum. SS MAacRONEMEAE Sacc. Mich., II, p. 15. ‘Sepedonium albo-luteolum Sacc. et March.(PI.IV, f. 12-15). Caespituli late effusi, initio nivei, denique lutescentes, subpulveracei. Hyphae repentes, parumramosae,continuae, 100-250 —2-5 y, apicem versus divaricatim ramosae, sub- hyalinae. Conidia primum obovoidea, intus granulosa, tenuiter 2-4-guttulata, hyalina, tandem globulosa vel subovoidea, 1-guttulata, dilute lutea, eximie muriculata, D,9-6,22 diam., in ramorum apicibus acrogena, pedi- cello 9-12 = 1,5 , rarissime breve subeatenulata. Hab. in fimo leporino. — Genk. Julio 1884. In excre- mento murino, — Bruxelles. Martio 1889. 65 Sepedonium thelosporum Sacc. et March. (PI. IE, f. 4). Hyphae effusae, repentes, 6-8,5u diam., parce ramosae, remote septatae, hyalinae. Conidia globosa, maxima, 55-60 diam., luteola, papillis eylindraceis vel ovoi- deis, hyalinis, 5-8: long., eleganter muricata, in ramu- lorum apice dilatato-vesiculoso acrogena. Hab. in fimo murino, sociis Thamnidio elegante, Gym- noasco rubro, Lasioboli papillati(Pers.)Sacc. forma minore, sed saepius Rosellinia Schumacheri. — Bruxelles. Decem- bri 1884. Obs. — La portion renflée vésiculeuse des filaments portant les conidies (très-apparente par l’action du chlo- rure de zinc iodé) rapproche cette espèce des chlamy- dospores des Hypomyces Linkii et H. cervinus Tul. plutôt que des chlamydospores des Mucorinées avec lesquelles elle végète. Monacrosporium oxysporum Sacc. et March. CPRSHIE;: f:5-6)- ; Effusum (haud tremellinum), album, tandem dilute luteum. Hyphae steriles repentes ramosae, intricatae, remote septatae; fertiles assurgentes et filiformes, praecipue ad basim septatae, 120-170 — 4-5. Conidia longissima, 96-105 —9-10,5 v, regulari-fusoidea, byalina vel e hyalino dilute lutea, 10-12-septata, utrinque acutissima. Hub. in excremento erucarum. — Bruxelles. Autumno 1584. À Obs. — A Monacrosporio elegante Oud. Aanwinsten IX-X, p. 48, t. V, fig. 9 et M. subtili Oud. L. c., p. 49, fig. 10 conidiis majoribus et utrinque acutioribus mox distinguitur. 64 Verticillium strictum Sacc. et March. (PI. IL, F. 1-5). Caespituli densiuseuli, albi. Hyphae steriles repentes, parce septulatae; fertiles erectae, 200-280 — 4-6, scp- tatae, sursum in paniculam strietam, initio muco hyalino obvolutam oblongam, desinentes. Ramuli simplices 6-8- verticillati, patule adscendentes, 14-16 = 1,8-2,24; ver- ticilli ramulorum in quaque panicula suboctoni. Conidia globoso-subangulosa, hyalina, 2,7-5 — 1,7-2:. Hab. in fimo damarum. — Tervueren. Automno 1885. Obs. — Species elegantula aflinis Verticillio tenuissimo Corda Ice. Fung., 1. fig. 254, sed ramuli basi non ita inflati nec connati, color alius, conidia minora, etc. SEcr. 2. — Dematiene SS MacRoNEMEAE Sacc. Mich. Il, p. 23. Cladorhinum Sacc. et March. (Etym. Clados, ramus et rhin, nasus, ob hypharum ramulos denticulato-sporigeros.) Hyphae repentes vage patentim-ramosae, septatae, fuli- gineae, hine inde denticulos teretes, sporigeros, exerentes. Conidia giobulosa, subhyalina. A genere Rhinocladio conidiis hyalinis mox distinguitur. Cladorhinam foecundissimum Sacc. et March. (PL I, fig. 1-2). Caespituli densiusculi, subvelutini, griseo-lutescentes. Hyphae repentes, intricato-valde vageque ramosae, 150- 550 — 5,5-5u, filiformes, septatae. Conidia copiosa, globulosa, 2,8-3,22 diam. ex hypharum denticulis longius- culis oriunda. Hab. in stercore aprugno, — Arduenna. Hieme 1881- 1885. 65 Rhinocladium Sace. et March. (Etym. Rhin, nasus et clados ramus, ob appendiculas hypharum sporigeras.) Hyphae fuscae, alternato-ramosae, erectae vel adscen- dentes. Conidia continua, globulosa vel obovata, atro- fuliginea, ex hypharum denticulis oriunda et diu his haerentia. — Ad hoc genus verisimiliter spectat quoque Sporotrichum torulosum Bon. A Trichosporio denticulis et conidiis diu haerentibus differt; à Glenospora defectu subiculi subcrustacei et tota biologia. Rhinocladium coprogenum Sacc. et March.(PL. HE, F-41012). Effusum, setuloso-hirtum, atrum. Hyphae elongatae, flexuosae, duriusculae, assurgentes, 8,5-112 crass. (ramis 6,5-8), 1-1,5 millim. longit. Conidia atrofuliginea, nucleo subinconspicuo, 9,5-12/ diam. Hab. supra fimum cuniculorum. — Boisfort, prope Bruxelles. Martio 1884. Obs. — Observé en société de l’Arthrobotrys superba Corda var. oligospora (A. oligospora Fres. De Bary et Woron., Beitr., HE, p. 29 et VE, f. 8-25). Une remarque que nous avons souvent faite à propos de cette élégante Mucédinée, c’est que, malgré la facilité avec laquelle elle se développe sur les excréments des rongeurs (lièvres. lapins, rats et souris), où elle forme des gazonnements étendus, elle ne nous à jamais montré les longues guir- landes de conidies cristallines qui caractérisent le type figuré par Corda, Prachtflora, p. 45, fig. XXI. Une seule fois, nous avons trouvé, sur des crottins de lièvre, prove- nant de la Baraque-Michel, des hyphes supportant deux verlicilles de conidies. C’est toujours une forme appauvrie, 66 à un seul verlicille, que nous avons rencontrée. Ses prin- cipaux caractères sont : hyphes stériles couchées, filiformes peu rameuses, à cioisons espacées, 250-400 — 6-7 y, les fertiles dressées garnies au sommet de dents conidigères. Conidies obovales, finement granuleuses intérieurement, hyalines, 1-septées, 23-27 — 14-174, arrangées en un verticille terminal. Nous en avons trouvé de nombreuses colonies formant des touffes, rose clair, sur des excréments de sangliers provenant de la forêt de Chiny. Myxotrichum coprogenum Sacc. Mich., IX, p. 372. Hab. in fimo murino, socio Chaetomio crispato. — Bruxelles. Hieme 1884-1885. Botryotrichum Sacc. et March. (Etym. Botrys, racemus et {hrix pilus, quasi racemi conidiorum hyphis immixti.) Hyphae steriles laxe fasciculatae, assurgentes, simplices septatae, subfuligineae. Conidia sphaeroïdea continua, hya- lina, ex hyphulis hyalinis vage ramosis, ad basim mice rum sterillum nascentibus, oriunda. Botryotrichuam piluliferum Sacc. et March. (PI. I, f. 5-8). Hyphae steriles gregariae, fasciculatae, leviter flexuosae, Be vel asperulae, basi leniter inerassatae, 200-250 — 5,5- . Conidia globosa, hyalina, 11-148 diam., in hypharum Etes vage ramosarum et procumbentium ramulis acrogena. Hab. in fimo cuniculorum. — Masnuy. Autumno 1885. Obs. -— Nous n'avons pas encore observé de conidies d'Hyphomycète aussi riche en glycogène que celle de cette espèce. Sous l’action d'une faible solution 1odée, elles prennent une coloration brun rouge, très-vive, qui devient 67 jaune pâle quand on chauffe la préparation et réapparait tout aussi intense par le refroidissement. La solution dont nous faisons usage nous a été obligeamment fournie par notre confrère, M. le D' L. Errera, si bien connu des myco- logues par ses belles études sur le glycogène des cham- pignons. Cladosporium herbarum Link (?) forma fimicola. Hab. in fimo soricino et murino. — Bruxelles. Æstate 18383, hieme 1883-1884. Obs. — C'est avec quelque doute que nous rapportons cet Hyphomycête au Cladosporium herbarum, dont il ne peut être en tous cas, qu'une forme anomale. Ses hyphes fertiles sont complètement couchées à la surface du sub- stratum et assez enfoncées dans celui-ci, ne formant que des touffes peu denses. Elles sont simples ou rameuses, flexueuses, subnoduleuses, septées, brun olivâtre à extré- mités hyalines, 200-550 = 4,5-5,5u. Les conidies sont continues où Î1-septées, très-variables, elliptiques ou subo- blongues, parfois subapiculées brun ou jaune clair, de gran- deur variable, les plus grandes 16-20 — 6,5-74, les plus petites 12,5-14 = 5-5,5z et elles naissent sur le côté ou au sommet des hyphes. Secr. 5.—Stilbeae Ser.I. HyaLosriLgeae Sacc. Mich., IE, p.52. Coremium vulgare Corda Pracht., p. 55, t. 25 fimi- colum., Hab. in fimo elephantis. — Gand. Decembri 1884. Obs. — La forme observée présente des filaments fruc- tifères dressés et constituant un stipe blanchätre s’épanouis- sant supérieurement en un capitule blane, puis vert et pul- vérulent. Elle rentre dans le 5° groupe figuré par Corda, sous le n° 10. 68 Nous devons à l’obligeance de notre excellent confrère, M. le professeur Rodigas, directeur du Jardin zoologique de Gand, la communication de cette élégante Mucédinée. SECT. 4. — Tubercularieae. Ser. I. MuceniNEAE Sacc. Mich., , p. 59. _Sphacridium vitellinum Fres. Beitr., p. 46, 1. V, fig. 31-56 forma fimicola. Hab. in fimo damarum. —- Tervueren. Novembri 1884. Sphacridium albellum Sacc. et March. (PI. IV, [. 8-9). Sporodochia globuloso-depressa, alba, breviter stipitata, 250 — 550 , conidiis hirsuta. Hyphae simplices velramosae, inferne arcte fasciculatae, tandem superne in conidia baeil- laria, hyalina, utrinque truncata, muco albo obvoluta, 12- 14,5 = 1-1, 2u, abeuntes. Hab. in stercore leporino. — Stambruges. Autumno 1884. Obs. -— Rappelle l’espèce précédente dont il se distingue immédiatement par ses sphérules blanches beaucoup plus grandes, ses basidies ne se divisant pas complètement en conidies bacillaires, et ses conidies presque une fois plus longues. DISCOMYCETEAE. Lachnea (Humaria, Sphaerospora) 1asioboloides March. Ascomata sparsa, initio subglobosa dein applanata, ses- silia, fulvo-aurantia, extus pilis longis rigidis, continuis, basi incrassatis, 140-180 2 long., 5-62 crass. vestita, 0,2-0,5 mill. lata, margine tenui interdum obsoleto. Diseus primo convexiusculus, demum planus vel concaviuseulus. Para- 69 physes numerosae, lineares, 2-5-divisae, ad apicem non incrassatae, hyalinae, septatae, intus minute granulosae, ascos superantes. Asci oblongo-cylindracei, inferne breviter attenuati, ad apicem umbonoti, reeti, 70-1002 — 15-14, iodo non tineti. Sporae 8"*, monostichae, hyalinae, leves, subglobosae, 11-12 2 diam. vel 12 — 112. Hab. in fimo murino socio Chaetostylo Freseni. — Bruxelles. Novembri 1884. Obs. — Cette espèce a tout à fait l'aspect d’une petite forme d’Ascophanus (Lasiobolus) papillatus, pilosus ou ciliatus Boud. ; de là le nom spécifique de lasioboloides que nous lui avons donné. Malgré cette similitude de configura- tion extérieure, elle doit être éloignée des Ascobolés : car des nombreux spécimens de tout âge que nous avons examinés, pas un seul ne nous a montré le disque papillé ni l’oper- eule qui caractérisent les Ascophanus ! Peziza (Pustularia) arduennensis March. Ascomata stipitata, gregaria, cupulata, hemisphaeriea, fusca, extus pruinoso-furfuracea, 1-2,5 mill. diam., mar- gine purpurascente.Stipes erectus, interdum subflexuosus, inferne attenuatus, 4-6 mill, long. 1/2-5/4 mill. crass., purpurascens, hyalino-pilosus (superne tantum hyalino- papillatus). Paraphyses filiformes, hyalinae, deorsum vix divisae, remote septatae, apice haud vel vix incrassatae, 1,5-2,5u crass. ascos paulo superantes. Asei cylindracei, apice truncati, inferne longuiscule attenuati, 150-165 — 9-9,52. Sporae oblique monostichae, ellipsoideae, utrin- que rotundatae 14,5-16 = 6-7 2, primum guttulis minutis plurimis praeditae, denique plerumque 2-guttulatae. Hab. in fimo cuniculorum putrido. — Arduenna. Sep- tembri 1884. 70 Obs. — Le parenchyme propre et la membrane externe de la cupule présentent une quantité considérable de cristaux (octaèdres) d’oxalate de chaux; la couche externe du stipe est remplie de masses cristalloïdes, plus ou moins anguleuses, atteignant jusqu'à 60 » de diamètre et produi- sant parfois des saillies ayant l'aspect de papilles hyalines. Phacopezia (Crouaniella) murina (Fuck.) Sacc. Consp. gen. Discom., p. 6. Cooke Wycographia, pl. 19, fig. 76. Hab. in excremento vulpino. — Prope Neufchàteau. Decembri 1884. Obs. — Réceptacles nombreux et rapprochés, obconiques puis déprimés, sessiles ou subsessiles, 1-1,5 millim. en diam., d'abord blanc, puis violacé à bord lacinié-denté. Disque plan ou légèrement concave. Paraphyses nom- breuses, dépassant les asques, 5,5-52 diam., hyalines, septées, souvent rameuses supérieurement. Asques cylin- dracés, brièvement stipités, 150-180 — 16-17,5:. Spores monostiques, globuleuses, finement muriculées, hyalines d’abord, ensuite violacées, légèrement brunâtres, 11-154 diam. Helotiam (Cyathicula?) lepidalum March. Ascomata subgregaria, patellaeformia, demum valde expansa, glabra, alba, 250-4504 diam., margine tenu, laciniato, laciniis irregularibus, elongatis, approximatus, 202 et ultra longit. Discus concavus ad marginem ascis paucis leviter papillatus. Paraphyses tenues, hyalinae, continuae, apice non incrassatae, ascos aequantes vel eos vix superantes. Asci fusoideo-clavati, saepe curvati, bre- viter stipitati, 55-65 = 7,5-8,5 1. Sporae subdistichae, oblongae, utrinque rotundatae, primo 2 guttulis praeditae, dein spurie vel distincti 1-septatae, 10,5-11 = 5,5-5,54. 71 Hab. in fimo putrido damarum. — Tervueren. Maio 1884. Kyparobius Cookii Boud. An. sc. nat. 1869, p. 258, pl. 9, fig. XXIV. Hab. in fimo aprugno. — Arduenna.Hieme 1885-1884. Ryparobius Winteri March. (PI. IV, f. 1-7). Ascomata sparsa, rarius subgregaria, globoso-cylin- drica, alba, glabra, 400-500 — 200-500 margine obso- lete dentato, taudem inflexo. Diseus concolor, planus, ascis parce papillatus. Paraphyses numerosae, hyalinae, lineares, 1-2: crass., septatae, ramosae, inferne non raro crassiores, articulatae, ad apicem curvatae, ascos supe- rantes. Asci oblongato-cylindracei, subsessiles, recti vel deorsum eurvati, operculo convexo dehiscentes, sporas cire. 296 (?) includentes, iodo haud coerulescentes, 160- 210 = 45-551. Sporae ellipsoideae, utrinque rotundatae, 10-11 = 5-64, hyalinae, nucleo magno et conspicuo prae- ditae. Hab. in fimo damarum. — Tervueren. Autumno 1885 et vere 1884. Obs. — Cette belle espèce se distingue très facilement de ses congénères par son réceptacle subecylindrique, d’un blane bleuàtre dans le jeune àge, ses paraphyses très abondantes et ses grandes spores remarquablement nucléo- lées. Nous l’avons dédiée à M. le D° G. Winter, le savant directeur de l’Hedwigia, qui a toujours accueilli nos demandes de renseignements avee la plus grande bienveillance. ” Ascophauus Oudemansii March. Ascomata sparsa vel gregaria, basi filamentis albis, subuülissimis, evanescentibus, adfixa, primo globoso-pyri- 72 formia, demum planiuseula, sessilia, glabra, purpuras- centia, 2,5-4 millim. diam., margine lato denticulato- fimbriato tandem eximie reflexo. Discus planus, dein leniter concavus, subundulatus valde erystailino-papilla- tus. Paraphyses ascos subaequantes graciles, septatae, hyalinae, simplices vel ramosae, apice paulo incrassatae. Asei cylindracei, reeti, superne vix attenuati, breviter stipitati, 180-215 — 17-21z, iodo non coerulescentes. Sporae 8"*, monostichae, 26-28 — 14-16 ellipsoideae, incolores, leves, plerumque nucleo conspieuo Hab. Supra fimun: leporum et cuniculorum, socio Ascophano sexdecimsporo. — Aywaille. Autumno 1884. Obs. — La saillie considérable des asques et leur opercule arrondi nous obligent à placer cette espèce parmi les Ascobolés. Elle rappelle l’Ascobolus difformis Karst. Mon. Asc., p. 45, par sa couleur et surtout par le byssus délicat sur lequel repose d’abord le réceptacle ; mais elle s’en sépare considérablement par ses dimensions, par ses asques non en massues et ne bleuissant pas par l’iode et enfin par ses spores beaucoup plus grandes et généralement nucléolées. Ascophanus vicinus Boud. 4n. sc. nat. 1869, p. 246, pl. 11, fig. XXXIIT. Hab. supra fimum vaccinum. — Malaise. Augusto 1884. Ascophanus ochraceus Boud. An. sc. nat., 1869, t. 11, pl. XXXIV. Hab. in fimo leporino. — Aywaille. Septembri 1884. Lasiobolus papillatus Sacc. Bot. Centr., fase. XVIII, 1884; Ascophanus papillatus Boud. Ann. sc. nat., 1869, t X, p. 252, pl. 12, fig. XLI; Peziza papillala Pers. Disp. Fung., p. 54, non Ascobolus papillatus auct. belg. 75 Hab. in fimo murino, socia Hypocopra humana. — Bruxelles. Autumno 1885 et 1884. Obs. — Cette espèce est nouvelle pour la flore belge, car ce qui à été signalé antérieurement par Coemans(1) et Kickx(2) parait appartenir uniquement à l’Ascobolus pilo- sus Boud. Lasiobolus brachyascus March. Ascomata sparsa, primo obconica deinde applanata, sessilia, alba, extus dense longeque pilosa, pilis inferne in- crassatis, 200-280 — 6-3 y, continuis vel basi vix septatis, hyalinis vestita, 120-200 diam., margine obsoleto. Diseus planus, ascis crystallinis valde prominulis eximie papillatus. Paraphyses graciles, hyalinae, simplices vel 2-4- divisae, valde arcuatae, inferne articulatae, in fragmenta bacillaria abeuntes et ascos vix aequantes. Asci, pro senere, insigniter obovoideo-pyriformes, apice late rotun- dati, inferne breviter stipitati, 40-45 = 19,5-21,5u, 1odo non coerulescentes. Sporae subdistichae, perfecte globosae, 8,8-9,22 diam. minute asperulatae. Hab. in fimo canino, socio Ascobolo aeruginoso. — Werbomont (Liége). Septembri 1884. Obs.—-Cette espèce est, pensons-nous, le premier Asco- bolé à spores hyalines qui ait été décrit avec des asques courts, obovoïdes-pyriformes, des spores sphériques et finement muriculées. Ses asques larges et très-saillants au-dessus du disque, ne permettent pas de le placer ailleurs que dans les Asco- bolés, parmi les Lasiobolus, dont-il constitue l'un des types les plus curieux. (1) Bull, soc. bot. Belg., 1, p. 90, ne 10, (2) Flor. crypt. Fland., 1, p. 476. MYXOMYCETEAE. Dictyostelium sphaerocephalum (Oud.) Sacc. et March. (PI. I, f. 1-4); Hyalostilbum sphaerocephalum Oud. Aanw. Myc. Nederl., IX-X, p. 59, t. IV, f. 4. Gregarius. Stipites subflexuosi, erecti, cylindracei aequales inferne vix incrassati, eximie cellulosi, 2-5,5 mill. longi, 70-90 crassi. Capitula sicut stipes candida, vitrea, subglo- bosa, haud pulveracea diffluentia, 200-500; diam. Sporae ellipsoideae, raro subinaequilaterales utrinque rotundatae, continua, hyalinae, 7-8 — 5,5-4p. Hab. in stercore murino socio Thamnidio elegante et Chaetocladio Jonesii. — Bruxelles. Autumno 1884. — Notae biologicae Myxomycetum, habitus vero omnino Stilbearum! A. Dictyostelio mucoroide Bref. Schrôt. Krypl. Schles. Pilze, p. 93, sporis fere duplo majori- bus differre videtur. Bulletin Soc: roy. de Bot. de Belg. ad. rod. dei. cho + A: 271077 ELITE Pulletin Soc. roy.de Bot.de Belq. W 7 Z Li. 1 EXPLICATION DES PLANCHES. Planche I. Cladorhinum foecundissimum . Fig. 1. Groupe d'hyphes à rameaux portant des conidies . . . 990 Fig. 2. Fragment d’hyphe montrant de longues dents cylindriques, SDORISÉRES eV du in nn Le. -ge, 00 Oospora grandiuscula. Fig. 3. Fragment d’hyphe stérile portant trois rameaux fertiles qui montrent les conidies disposées en chapelet . , . , ie Fig. 4. Deux conidies isolées, subtronquées . . . , . . , 1000 Hormiactis fimicola. se CE LS Hyphe et conidies assez fortement grossies . . . . . ‘2 Fig. 6. Deux conidies encore adhérentes à l’hyphe ou à la conidie 400 QUES /SUPDORLEPARONSE EN ERREURS ANR RE e GR =: . Conidies jeunes à protoplasme finement granulé, continues, “°° Fig. 8. Deux conidies bacillaires, Hcucne présentant 2 et5 CIDISONSN 7, NN EN NT US re RS ot © Sphaeroderma nectrioides. Fig: 9. Deux périthèces contigus 2" #72 20 Aer À Eu Fig. 10. Deux asques dont un jeune à contenu granuleux et PEUR HFSDOrES MUPESS eee ES ALPINE Une CENT Be 412 Spore fortement:grossie "Vs hu 0," 1000 Planche II, Verticillium strictum. Fig. 1. Groupe d'individus dont deux portent encore la gouttelette enveloppant la grappe. : . . . . . Fig. 2. Un individu avec hyphes stériles . . . . . . . . + 850 End Grouperde conidies. 4. 4 Coaraoeus RMiaih « 76 Sepedonium thelosporum. Fig. 4. Fragment d’hyphe portant une conidie . ,. . . . . Botryotrichum piluliferum. Fig. 5. Hyphes stériles dressées entremélées à la base de filaments COMIPRES D NC RNA : Fig. 6. Partie inférieure de deux hyphes stériies soudées Fig. 7. Fragment d’une hyphe stérile aspérulée Fig. 8. Groupe de conidies encore adhérentes aux hyphes Planche III. Dictyostelium sphaerocephalum. Fig. 1. Deux individus dont l’un présente un capitule partiellement CHESOUS MATE SEP E ERC S E Fig. 2. Fragment du stipe parenchymateux. . . . Fig. 5. Cellules extérieures du stipe. Fig 4: SDOrES TP TR ONE EST ET CNRS RE Tr Monacrosporium oxysporum. Fig. 5. Fragment d’hyphe stérile et filament conidifère . Fig. 6. Conidie entièrement développée . . Hypocopra Saccardoi. Fig. 7. Un périthèce . FAST Fig. 8. Groupe d’asques à différents âges Fig. 9. Une spore jeune et une spore müre.. . : . 1}. 1... Rlinocladium coprogenum. Fig. 10. Un filament presque complet . . . Fig. 11. Fragment d’hyphe avec conidies . . . . . Fig. 12. Extrémité d’une hyphe montrant les denticules sporigères. Planche IV. Ryparobius Winteri. Fig. 1. Réceptacles arrivés à maturité. . . se NET Fig. 2. Sommet du réceptacle montrant le Kétl irrégulièrement dente, 4e (11 e [= NT TRAD. HA à ' S r Lei re y 8 y SI S RTS 7 ROUE QE ce LA e0 RES XS = STARS HUMAN 1 Do. É “s 77 LS ELRER — — - PNR RER Lich. GC Severeyns Pruxve Lei. D, C ra 1 77 7 Marchal, a FF. Lit. CSevereyns, Bruxelles AE / « isa ee CS 1 FRET “ 2 7. Le F La 4 <. vu is. 10. Si ve JU OS a & OI Groupe d’asques et de paraphyses . Partie supérieure d’une paraphyse . Partie inférieure d’une paraphyse Extrémité d’un asque montrant l’opercule relevé Spores Sphaeridium albellum. Un individu complètement développé. . Un filament décomposé en conidies bacillaires . Didymopsis perexiqua. Sommet arrondi de l’ostiole d’un Philocopra pleiospora partiellement recouvert d'hyphes rampantes, très-déliées, portant des Comidies 6 7 PE Re Une Deux conidies fortement grossies Sepedonium albo-luteolum. . Groupes d’hyphes portant des conidies . Une conidie très fortement grossie, à surface verruculeuse. MONOGRAPHIE EÉFEABLLCEER UM J.-C. LECOYER. INTRODUCTION. Cette monographie est la conclusion tirée de l'étude des divers auteurs ayant traité la même matière, soit généra- lement, soit partiellement, et de ceux mêmes n’ayant fait qu’effleurer ce sujet. Il serait fastidieux d'indiquer ici la liste des ouvrages descriptifs ou autres consultés; on peut toujours trouver cette liste dans les publications spéciales ; quant aux indications bibliographiques indispensables, elles sont mentionnées chaque fois que la nécessité l’exige. Cette monographie est aussi le résultat de l'examen com- paratif des échantillons ou numéros conservés dans les collections publiques ou privées; lorsque les matériaux essentiels nous ont fait défaut pour l'étude ou la descrip- tion de l'espèce, nous avons eu soin de lindiquer en termes exprès. 79 Dans ce travail, espèce est considérée comme une sub- division du genre : ou naturelle, pour espèces de premier ordre,c'est-à-dire possédant plusieurs caractères distinetifs, ou artificielle, pour les espèces de deuxième ordre, faible- ment caractérisées, formant des groupes d'unités aflines équivalents chacun à une espèce de premier ordre. Cette manière de considérer l'espèce végétale n'en préjuge pas la question si controversée actuellement, Si nous réunissons des éléments que d’autres phytographes séparent, nous usons de la liberté de joindre, selon nos convictions, des formes affines, comme d’autres usent de la liberté de les disjoindre, sans prétendre nous trouver dans la véritable voie, mais en faisant remarquer que nous ne nous y trouvons pas isolé. La délimitation spécifique restant soumise à l’arbitraire, il sera loisible aux botanistes qui rejetteront nos divisions, d'établir les rapports existant entre les espèces exclues et celles que nous maintenons ou que nous proposons; aux amateurs de variétés ou de variations, de choisir pour les dénommer, parmi les synonymes des espèces polymorphes, ceux qu'ils Jugeront assez caractéristiques pour servir à celte fin. Il serait téméraire ou chimérique de prétendre connaitre le règne végétal absolument jusque dans ses dernières subdivisions, et si des erreurs se rencontrent dans les ouvrages descriptifs importants, cela ne doit pas plus sur- prendre que la confusion que l’on observe dans les grandes collections, ou les mélanges d'échantillons dans les numéros des botanistes voyageurs; ainsi l’on trouve dans l’herbier de Linné le T°, aquilegifolium sous quatre noms différents, mais il a eu soin de faire remarquer plus tard, Flor. Suec., que « Species in nullo genere, apud nos obvio, propria 80 differentia et nota distinguitur difficilius quam Thalictri. » M. P. de Candolle, Syst. 1, p. 127, place les Thalictrum dans la seconde tribu des Renoncules vraies, ou à anthères extrorses, celles des Anémonées; Endlicher, dans son Genera et Bentham et Hooker font de même, mais M. Bail- lon, dans son Histoire des plantes, classe les Thalictrum dans la section des Clématidées. Cette discordance, dans le groupement des genres, prélude à celle bien plus grande du groupement des individus pour constituer l'espèce, ce que la suite de ce travail établira sans peine. Nous avons rejeté, à la fin de la monographie, toutes les citations ou explications justificatives pour ne pas noyer la partie purement descriptive dans de longs détails fastidieux. Une double série de numéros permettra de saisir facilement les rapports de la première partie avec la dernière. J- APERÇU HISTORIQUE DU GENRE. Le nominatif T'halictrum est de création très ancienne. Il se conçoit que la végétation précoce et luxuriante des espèces vulgaires ait particulièrement attiré l'attention des botanistes de l'antiquité. Aussi rencontre-t-on déjà ce terme dans Dioscorides(l), mais les commentateurs de l'œuvre de ce savant ne s'accordent guère dans l’interpré- tation de sa phrase diagnostique. Pline(2) se borne à la reproduire ; Mattheolus() cite, d’après Ruellius, le terme Argentina comme synonyme de T'halictron, mais Valerius (1) De med. mat., lib. quart., cap. LXXXIIT. (2) Hist. natur., hb. XX VII, no CXII. (5) Comm. Ped, Diosc., cap. XCIIT, p. 794. 81 Cordus Simesusii(!) contredit l’exactitude de la synonymie de Ruellius et prétend que ce Thalictrum doit être la plante nommée Heylblait par les Germains. Il distingue trois espèces de Thalictrum et décrit longuement les T. nigrum, syn. : Saxifraga lutea et T. tenuifolium. Une figure imparfaite de la première espèce permet de l’assimiler avec vraisemblance au 7, minus L., et la seconde parait n’en former qu’une variété. Tabernaemontanus (2) rapporte le Thalictrum de Diosco- rides à l’Herba sophia ou Eruca geratina des auteurs de son temps, et il est à remarquer qu'aujourd'hui encore Thalic- tron est, en Allemagne, l’un des noms vulgaires du Sysim- brium Sophia L. 1 mentionne, sous la rubrique Ruta, six espèces de Thalictrum, savoir : Ruta pratensis major 1, R. pratensis major W, R, pratensis major WI, R. pratensis major IV, R, pratensis major V, R. pratensis minor VI. Le premier et le sixième sont figurés très imparfaitement, cependant la seconde figure rappelle approximativement la physionomie du T. minus L. Dodoens (5) n'énumère que cinq espèces, savoir Thalic- trum magnum primum, T. magnum secundum, T. ma- gnum tertium, T. magnum quartum et T. minus quintum. Le premier et le cinquième sont figurés et le dernier trait pourrait être rapporté au T, minus L. Cet auteur ajoute que des botanistes emploient comme syn. de Thalictrum le terme Pigamum, corrélatif du nom grec de la Rue, Ilyyavoy, de Iyyaëa, faire couler, à cause de la propriété emménagogue des Ruta. Il indique en outre EN (1) Ann. Ped. Diosc., p. 69. — Hist. plant., lib. 1, p. 97. (2) Neuw Kreuterb., pp. 32, 145. (5) Stirp. Hist. pempt., lib. 5, c. 5, p. 58. 82 comme synonymes de sa première espèce, Pseudo Rhabar- barum et Rhabarbarum monachorum. Caesalpin(!) signale deux espèces : Ruta sylvestris et Thalietron in Hetruria vulgo verdemarcum appellatur. Clusius() mentionne sept Thalictrum qu'il nomme : Thalictrum 1 vel hispanicum. » I » montanum I. » LIT: » IL. » IV » » III. » V » pralense I. » VI >» » IL. » VII » Camerarius (6) énumère seulement six Thalictrum, Savoir : 1, Ltalicum vulgo; syn. T. III Dod. IT, Germanicum latifolium ; syn. T. 1 Dod. III, angustifolium. IV, parvum; syn. T. minus V Dod. V, flore purpureo; syn. T. IV Dod. VI, flore albo. Recchi(# ajoute à la série des Thalictrum déjà connus deux espèces mexicaines, Savoir : Cozticpatli acatlanensi ou Thalictrum mexicanum et Cozticpatli IE, l'un et l’autre imparfaitement figurés. La première espèce se rapporte incontestablement au genre Thalictrum, mais la description en est trop vague pour pouvoir assimiler cette plante à un type précis et c’est à (1) De plant., ib.9, c. IT et III, p. 572. 2) Rar. plant. hist., p. 255. 5) Hort. med., p. 167. 4) Rer. med, nov. Hisp. lhes., p. 255. ( ( ( 83 tort que de Candolle la rapporte dubitativement à son T. revolutum, qui ne parait pas, d’après les matériaux actuellement existants, s’écarter de la chaîne des Allégha- nys. Quant au second Cozticpatli, il est impossible d’indi- quer exactement le genre auquel il appartient; classé par de Candolle parmi les Thalictrum douteux sous le nom de T. mexicanum, il devra être définitivement exclu du genre. Parkinson({) réunit neuf Thalictrum que voici : Thalictrum majus vulgare, » » album hispanicum, » montanum majus, ) » minus album, » minus, » minimum, » angustissimo folio. » minimum foetidissimum, » americanum. J. Bauhin (2) admet six Thalictrum qu'il présente avec une synonymie déjà étendue. L. Thalictrum nigrius caule et semine striato. — Syn. Thalictrum V Clus. — T. latifolium germanicum Cam. — Ruta sylvestris Caes. — T'. nigrum Cord. — Rutla praten- sis major I Tab. II. T. speciosissimum glaucum, semine et caule striato. — Syn. T. magnum tertium Dod. - T. italicum vulgo Cam. — Thalietron in Hetruria vulgo verdemarcum appel- latur Caes. — T'. I vel hispanicum Elus. — Ruta praten- sis major IV Tab. - ÆAuta pratensis sive longe majus et mullo speciosissimum Lob. (1) Theat, bot., p. 263. (2) Hist. plant., p. 486. 84 HIT. TT. majus folliculis angulosis caule laevi. — Syn. Ruta pratensis major WI Tab, — Thalictrum magnum quartum Dod. — Thalictrum I, HE et IV Clus.— T. flore purpureo Cam. — Ruta triangulo pericarpio Lob. IV. T. pratense angustifolium. — Syn. Thalietrum VI, vel pratense 11 Clus. — T. angustifolium Cam. — Ruta pratensis major V Tab. V. T. minus sive prulae ratensis genus minus, semine striato. — Syn. Thalietrum minus quintum Dod. — T. parvum Cam. — Thalietrum tenuifolium Cord. — Thalietrum VII Clus. — Ruta pratensis minor VI Tab. VI. T. minimum foetidissimum. En 1671, parut le Pinax de G. Bauhin(), fruit de quarante années de recherches; cet auteur classe aussi les Thalictrum dans la section des Ruta et admet neuf espèces pour lesquelles il énumère une synonymie étendue. Le Pinax étant encore rappelé fréquemment par les botanistes modernes, nous nous permettons d'en extraire ce qui suit, pour faire apprécier l'intérêt qu'il comporte. 1. T. majus siliqua angulosa aut striata. — Syn. Tha: lictrum nigrum Cord. — Saxifraga lutea Cord. — Ruta sylvestris Caes. — Ruta pratensis major L Tab. — Piga- mum ; Thalietrum magnum 1; Pseudo Rhabarbarum Dod. — Thalietrum V vel pratense LT Clus. — Thalietrum germanicum latifolium Cam. Il, 7. majus non striatum. — Syn. — Rulà pratensis major I Tab. — Thalietrum magnum II Dod. IH. 7. majus staminibus luteis vel glauco folio. — Syn. — T'haliethron in Hetruria vulgo verdemarcum (1) Pin. Theat. bot., p. 356. 8) appellatur Caes. — Ruta pratensis major IV Tab, — Thalietrum magnum WE Dod. — Thalietrum 1 vel hispa- nicum Clus. — Thalietrum , italicum vulgo Cam. IV. T. majus florum staminibus purpurascentibus. — Syn. Ruta pralensis major I Tab. — Thalietrum mag- num IV Dod. — Thalietrum IV vel montanum II Clus. — Thalietrum V flore purpureo Cam. V. T. montanum album. — Syn. Thalietrum I et III vel montanum 1 et IT Clus. — Thalietrum VI flore albo Cam. VI. T. pratense angustifolium. — Syn. Ruta pratensis major V Tab. — Thalietrum VI vel pratense II Clus, — Thalietrum WT angustifolium Cam. VII. TT. pratense angustissimo folio. VIII. 7°, minus. — Syn. Thalictrum tenuifolium Cord. — Ruta sylvestris altera Gaes.— Ruta pratensis minor Tab. — Thalietrum ininus V Dod. — Ruta pratensis tenuifolia Lob. — Thalietrum VI Clus. — Thalietrum IV parvum Cam. IX. T. minimum foetidissimum. — Syn. T, maritimum Gill. Il en indique encore un, page 165, sous le nom de : OEnanthe hederae foliis. Morison (1) range les Thalictrum parmi les Umbelliferae improprie diclae et son énumération comprend quelques nouvelles phrases diagnostiques entre autres : T'. pratense majus monspeliensium asperioribus foliis seu rUgOsis. T. virginianum elatius glaucum florum staminulis purpurascentibus. (1) Hort. reg. Blesens., seu Prael. bot. — Hist. Plant. 86 T. montanum minus foliis latioribus et rotundioribus. T. canadense minus D, Fagon, schol. bot. 152. T, montanum minimum praecox foliis lucentibus. T. canadense Corn. Ranunculus Thalictri folio asphodeli radice Hist. 2, p. 458. Huitfigures accompagnent cette énumération.La figure 5 est le type du T. Morisonii Gmel., dont le T. nigricans Crantz n'est qu'un synonyme; la figure 15 démontre que le 7°, canadense Corn. ou bien TT. Cornuti L., est exacte- ment la mème chose que le T. aquilegifolium L. Plukenet (1) ajoute encore à la série quelques diagnoses obscures que voici : I. T. minus lucidum libanotidis coronariae foliis. Il. Ranunculus nemorosus Aquilegiae foliis virginiana Asphodeli radice. — Syn. Ranunculus Thalictri foliis grumosa radice Banister Cat. Surp. Virg. Cinq espèces sont figurées dans le Phytographia. Le dessin 4, tab. CVI, se rapportant au Rununculus reproduit fidèlement la physionomie du T°. anemonoides Michx. Enfin, Tournefort (2) précise les limites du genre Tha- lictrum de la facon suivante : … Thalictrum est plantae genus, flore rosaceo, plurimis scilicet petalis in orbem positis constante : ex cujus medi- tullio surgit numerosa slaminum congeries pistillum cin- gens quod deinde abit in fructum, in quo velut in capitulum colliguntur capsulae mode alatae modo alis carentes semi- nibus foetae singularibus, ut plurimum oblongis, et les (1) Almag. bot., p. 310, 565. Almag. bot. mant., p. 158. (2) {nst. rei herb., p. 270. Coroll. inst. r. herb., p. 20. 87 divers organes caractéristiques sont assez bien représentés dans la planche 145. Tournefort admet 25 espèces que nous reproduisons ci-dessous avec la synonymie qui les accompagne : 1. T'. majus siliqua angulosa aut striata G. Bauh. — Syn. T. magnum 1 Dod. — T'. nigrius caule et semine striato J. Bauh. 2. T'. flore incarnato Hort. Eystet. 9. T°, flore albo Hort. Eystet. Ces Thalictrum ne se trouvent pas sous cette appellation dans l'herbier de Tournefort; on les rapporte commune- ment, le premier au T. flavum L. et les deux autres au T. aquilegifolium L. 4, T, majus siliqua seminis striala, foliis rugosis, trifidis Moris. — Syn. T. pratense maximum monspelien- sium asperioribus foliis seu folio rugoso Moris. H. R. Bles. T. pratense, majus monspeliensium, foliis rugosis H.R. P. Cette espèce n'est pas dans l'herbier de Tournefort ; de Candolle la rapporte au T'. nigricans dacq. D. 1, majus nou striatum G. Bauh. — Syn. T. mag- num II Dod. Ce Thalictrum n’est pas dans lherbier; de Candolle le rapporte au 7°, majus Murr. 6. T, majus, flavum, staminibus luteis vel glauco folio G. Bauh. — Syn. T. speciosissimum glaucum, semine el caule Striato 3, Baubh. — T. magnum WI Dod. . Cette espèce n'est pas dans l’herbier ; certains auteurs la rapportent au 1’, glaucum Desf., mais probablement par erreur : cette diagnose ne peut être attribuée qu'à une forme du 7’. flavum L. 7. T. alpinum, Aquilegiae folis, florum staminibus purpurascentibus. — Syn. : T. magnum IV Dod. — 88 T'. majus, folliculis angulosis, caule laeri J. Bauh. — T'majus florum staminibus purpurascentibus G. Bauh. Se trouve dans l'herbier de Tournefort : c'est le T. aqui- legifolium L. à fleurs pourpres. | 8. T. alpinum, majus, Aquilegiae foliis florum stami- nibus albis, caule viridi. — Syn. : T. IT vel montanum I Clus. — T. montanum album, elatius G. Bauh. Se trouve dans l'herbier : c'est le T°. aquilegifolium L. à fleurs blanchâtres. 9. T, alpinum minus, Aquilegiae foliis, florum stami- nibus albis, caule viridi. — Syn. : T, IT vel monta- num IT Clus. N'est pas dans l'herbier. Ce Thalietrum doit constituer, d’après les termes de la diagnose, une variété naine du T. aquilegifolium précédent. C'est aussi lopinion de de Candolle, Syst. 1, p. 169. 10. T. canadense, caule purpurascente, À quilegiae foliis florum staminibus albis. — Syn. : T. canadense Corn. Ce T'halictrum est dans l’herbier : c'est le T. aquilegi- folium L., et concorde avec la fig. 15 de Moris. 11. T, americanum minus Park. N’est pas dans l’herbier. De Candolle le rapporte dubi- tativement au 7. dioicum L. | 12. T. magnum, flore luteo, odorato Virid, Lusit. C'est le 7. glaucum Desif. d'après le spécimen de l'herbier. 15. T. minus, Asphodeli radice, magno flore. — Syn. : Oenanthe Mycori Dalech., J. Bauh. Se trouve dans l’herbier : c’est le T'. tuberosum L. 14. Th. minus, Asphodeli radice, parvo flore. C’est une variété de l'espèce précédente, d'après l’échan- tillon de l'herbier. 5) 15. T. montanum, praecox. — Syn. : Ranunculus praecox 1, Thalictri folio Clus. N'est pas dans l'herbier. Les auteurs s'accordent à rap- porter celte espèee à l'{sopyrum thalictroides L. 16. T. minus G. Bauh. — Syn. T. minus Dod. —. T', minus sive rulae pratlensis, genus minus semine slriato J. Bauh. Se trouve dans l'herbier : c'est le T. minus L. Spec. Plant. 17. T. pratense angustifolium G. Bauh. — Syn. : T. VI vel pratense IL Clus. Cette espèce n'est pas dans l'herbier. Les auteurs s'ac- cordent à considérer ce Thalictrum comme identique au T. angustifolium L. 18. T. minus, alterum, Parisiensium, foliis crassioribus et lucidis H. R. Par. — Syn. : T. V vel pratense I Clus. Cette espèce figure dans l'herbier, mais l'échantillon est tellement imparfait qu’on ne peut le rapporter que très dubitativement au T7. angustifolium Jacq. var. glandu- losum. j 19. T. pratense angustissimo folio G. Baub. Ce Thalictrum est le T. galioides Nestl., d’après l’échan- tillon de lherbier. 90. T. minimum, foetidissimum G. Bauh. C'est le T', foetidum L. d’après le spécimen de l'herbier. 91. T. montanum minus foliis latioribus Raït Synop. Cette phrase doit se rapporter à une variété du T. minus L., selon de Caudolle; la plante n’est pas dans l’herbier de Tournefort. 29, T. minimum montanum, atrorubens, foliis splen- dentibus Raïi Synop. La plante n’est pas dans l’herbier. On s’accorde à attri- buer cette phrase au 7, alpinum L. 7 90 25. T'. orientale, minimum, Fumariae folio. Ce Thalictrum est le T. isopyroides G.-A. Mey, d'après l’échantillon qui existe dans l'herbier. IT DES SUBDIVISIONS ANCIENNES DU GENRE. Le terme Thalictrum est un nom très ancien qui pro- vient, selon quelques auteurs, de œxaew, floreo, vireo, verdir, et, selon d’autres de faaauy, verdir, 1474, vile, à cause de la végétation précoce et rapide de ces plantes. Plusieurs subdivisions de ce genre ont été successive- ment proposées. Nous remarquons d’abord dans Ehrhart, Phyt., I, n°15, le terme Praticola comprenant une espèce, le T,. simplex L. : ce n'est donc qu'un synonyme de ce dernier nom. De Candolle, dans le Syst., 1, p. 168, propose comme termes divisionnaires : 1° Triplerium comprenant les espèces à akènes triquètres, ailés, substipités. Quoique s'appliquant à une forme précise dont le type est l’akène du T. aquilegifolium, ce terme a le défaut d'être peu exact, en ce sens que l’akène dontil s’agit est ordinairement pourvu de quatre angles ou ailes, et ce nombre n'est pas lui-même invariable, car des échantillons du Wolga supé- rieur nous ont offert jusqu'à six ou sept de ces nervures longitudinales. 2° Physocarpum s'appliquant aux espèces à akènes vésiculeux stipités. Les akènes stériles peuvent paraitre vésiculeux et créer ainsi un obstacle réel à la clas- sification des espèces pour cette section; en outre, plusieurs espèces nouvelles possèdent des caractères particuliers qui ne permettent pas de les faire entrer commodément dans 91 l’une ou l'autre de ces deux sections. 5° Euthalictrum comprenant les espèces à akènes ovales-oblongs, sessiles, pourvus de côtes longitudinales. Reichenbach, Consp., p. 192, n° 4953, introduit le terme Physocarpidium synonyme de Physocarpum. Hoffmansegg, Flora, 1852, IV, p. #1, propose le terme Syndesmon embrassant deux espèces : les T. anemonoïdes et T. tuberosum pour marquer l’affinité qui les rapproche des Anemones. Spach, Hist., VII, p. 259, propose, dans le même but, le terme Anemonella se rapportant au T. anemonoides et le terme Anemonanthe comprenant le T. tuberosum et le T'. orientale. Fries, Summ. veg.,p. 26, crée le terme Homothalictrum s'appliquant exclusivement au T. alpinum. Nyman, dans le Syll. flor. Europ., p. 174, introduit le terme Stylothalictrum s'appliquant au T, calabricum. Enfin Fischer et Meyer, Ind, E, sem. Hort. imp. Pet., p. 40, proposent Omalophysa sans phrase, probablement comme corrélatuif de Physocarpum, créé par de Candolle. III. PROPRIÉTÉS ET USAGES DES THALICTRUM. L'étude des Thalictrum, au point de vue de leurs propriétés, est encore à faire : les indications que l'on rencontre dans les auteurs anciens et modernes n’ont rien de précis et doivent être vérifiées par la méthode expéri- mentale, Le nom de fausse Rhubarbe a été attribué au T'. flavum à cause de ses propriétés purgatives et celui de Ruta, que l’on rencontre dans les anciens manuels, à été 92 créé à cause des propriétés soit-disant emménagogues de la même espèce. Quelques auteurs attribuent encore au T. flavum des propriétés diurétiques, vulnéraires, fébri- fuges et ictériques, tandis que dans la Russie méridionale les fomentations de racines du 7. minus paraissent être un remède familier contre les morsures de vipères. Un remarquable travail de E. Doassans sur le T. ma- crocarpum Gren.(l) permet cependant de supposer que les propriétés des Thalictrum ont beaucoup d’analogie avec celles d’autres Renonculacées. Voici ce que dit cet auteur : « Des recherches entreprises dans le but d'isoler l'élément actif de l'extrait de Thalictrum nous permirent d'obtenir un corps cristallisable sous forme d’aiguilles tenues, incolores, groupées autour d'un centre commun, à peine solubles dans l’eau, solubles dans l'alcool, possé- dant les réactions des alealoïdes et capables de se combiner avec les acides pour former des sels solubles dans l'eau. Cette substance reçut le nom de thalictrine. Elle jouit des propriétés toxiques et de l’action physiologique recon- nues à l'extrait de Thalictrum. » « La thalictrine porte d’abord son action sur le système nerveux central encéphalo-médullaire, puis sur le cœur pour en arrêter les fonetions et en abolir les propriétés; elle n'influence guère l'excitomotricité nerveuse, mais elle diminue la contractibilité musculaire. L’alcaloïde du 7. macrocarpum manifestant principalement son action sur le centre nerveux, devrait rentrer dans le groupe des anes- thésiques si toutefois les autres phénomènes qu'il déter- mine ne le plaçaient à eôté du prineipe actif de PAcontit. C'est ainsi que dans la classification des substances toxi- (1) Bullet. de La Soc. bot. de France, tome 27, 1880, p. 185. 95 ques, la thalictrine peut, jusqu'à un certain point, servir de transition entre l'aconitine et des agents tels que le chloral et la morphine. » Des recherches semblables à celles de M. E. Doassans, pratiquées sur d’autres espèces telles que les 7, minus et T. flavum, que l’on rencontre en colonies nombreuses dans diverses régions d'Europe, produiraient peut-être des résultats semblables, ou du moins offriraient un intérêt aussi précieux, en procurant des matériaux propres à constituer l’histoire du genre aux points de vue chimique et médical. Les Thalictrum n'ont point d'emploi dans l'industrie. La plupart des racines renferment un principe colorant jaunâtre auquel l’une des espèces vulgaires, le T. flavum doit son nom. M. E. Doassans a aussi dirigé ses recherches sur ce point en étudiant le T. macrocarpum et il a pu retirer des racines de ce Thalictrum une matière colorante cristallisée en petits prismes jaune clair, non azotée, dépourvue de propriétés physiologiques évidentes qui fut désignée sous le nom de macrocarpine. Pour connaitre le siège précis de la macrocarpine, 1l observa des coupes faites sur des racines sèches, en employant l’éther pour les faire ramollir un peu et les étaler sur la lame de verre placée sous l'objectif du microscope. Il vit alors que tous les éléments, aussi bien ceux qui entourent les vaisseaux que ceux de la moelle, sont remplis du principe jaune, qui parait moins abondant dans la partie libérienne et principalement concentré dans la moelle. Une coupe traitée par la solution iodée, placée ensuite dans la glycérine et chauffée jusqu’à ébullition, se colore en brun. La macrocarpine en prenant cette coloration, 94 parait se rassembler au centre de la cellule en même temps que de nombreux grumeaux se forment dans le liquide baignant la préparation. Dans une coupe lavée à l’éther et d'apparence décolorée, tous les éléments prennent une teinte bleue par le chloroiodure de zinc, mais les vaisseaux restent colorés en jaune. M. Bruylant, aggrégé à l'Université de Louvain, doit avoir entrepris des recherches analogues sur le T. fla- vum, mais nous ignorons à quel point son travail est parvenu. EV. DISTRIBUTION DES ESPÈCES DU GENRE SUR LE GLOBE. Les Thalictrum sont généralement des plantes subal- pines dispersées sur les versants des massifs montagneux des deux hémisphères, mais réparties inégalement dans les diverses régions de l'aire. Le plus grand nombre des espèces se trouve au nord de l'Équateur; quelques-unes seulement existent au-delà. Lorsque ces plantes habitent les plaines, elles y subissent les effets de causes multiples qui diminuent ou exagèrent la puissance vitale; leur polymorphisme devient excessif, les formes ou variations pullulent, surtout dans les plaines de l’Europe et de l'Amérique du Nord. Le genre comprend 69 espèces, parmi lesquelles 93 croissent exclusivement en Asie, 5 en Europe, 1 en Afrique et 20 en Amérique. Six espèces sont communes aux deux continents septentrionaux de l'Ancien Monde; le T, sparsiflorum est commun à l'Asie et à l'Amérique boréales, le T, glaucum à l’Europe et à l'Afrique, le 95 T. alpinum se rencontre dans les trois continents de l'hémisphère septentrional et le 7, minus existe en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique. Des 55 Thalictrum asiatiques, 22 se groupent sur les flanes des montagnes émergeant autour du plateau central, principalement sur le versant méridional de l'Himalaya. L'Arabie parait être la contrée de ce continent la plus pauvre en espèces de ce genre. Les T'halictrum d'Europe ne s'écartent guère du massif montagneux qui la traverse obliquement ou des ramifica- tions qui s’y rattachent; deux espèces sont propres aux Pyrénées, une aux ramitieations extrêmes des Apennins, une aux Carpathes et une au Caucase. La région la plus pauvre semble être la partie occidentale du continent qui ne possède que deux ou trois espèces. Le T. rhynchocarpum, propre à lAfrique, se rencontre sur les montagnes de l’est et de l'ouest de ce continent. Des 20 Thalictrum américains, 10 croissent exclusi- vement du 76° de latitude Nord au Mexique et 10 du Mexique au Pérou. La région du Nord a mieux partagée est la chaine des Alléghanys, et vers le Sud, la presqu'ile d'Yucatan. Il est probable que les explorations ultérieures de ces régions et celles des chaines de montagnes de l'Asie centrale enrichiront encore le genre de plusieurs espèces nouvelles. V. CONSIDÉRATIONS GÉNERALES ORGANOGRAPHIQUES AU POINT DE VUE DESCRIPTIF. L’ovule des Thalictrum est solitaire, anatrope, suspendu, périspermé, pourvu d'un. simple tégument, à embryon microscopique et à radicule supère. Le raphé est vers le dos de l’akène, le micropyle vers la face, près de la base du style. L’embryon, à cotylédons juxtaposés, parait être uniforme dans les diverses espèces du genre, de même que l'ovule, sensiblement régulier, plus ou moins ovoïde et légèrement acuminé au sommet. Lorsque l’ovule est soumis aux conditions nécessaires de germination, le mouvement vital se manifeste après un temps variable; la radicule perce alors le péricarpe pour se diriger vers le sol et se couvre de fibrilles entre le collet et l'extrémité du pivot radical. L’embryon ayant absorbé l’albumen, le tégument de lovule et le péricarpe sont déchirés irré- gulièrement par les cotylédons, qui apparaissent ensuite sous la forme de petites feuilles simples, elliptiques, épaisses, entières, glabres, ternes, lisses, exactement opposées. Les cotylédons semblent peu variables ; ils sont quelque- fois ovales, mais cette légère modification, quelle qu’en soit l'importance, échappe souvent à l’analyse à cause de la propriété germinative faible ou capricieuse de la plupart des graines; il est probable cependant, d’après l'unifor- mité des ovules et de leur embryon, que des observations plus complètes ne produiraient rien de caractéristique pour l’étude des espèces. La souche ou partie souterraine des Thalictrum est 97 vivace; elle comprend une racine fibreuse pivotante, ramifiée, à laquelle succède, dans un grand nombre d'espèces, un rhizome déterminé, pourvu de fibres radi- cales adventives. Cette modification de la souche ne constitue pas un caractère d’ordre primaire, car la dispa- rition plus ou moins rapide de la racine initiale peut être retardée par une cause quelconque, et l’existence anomale de cet organe peut induire le botaniste en erreur, en le portant à considérer, comme régulier, un état tout acci- dentel de la souche. Pendant la période végétative, la souche émet un ou plusieurs rhizomes obliques ou horizontaux, courts ou allongés, qui viennent s'épanouir sur le sol en rosettes foliaires. Ces rosettes sont ordinairement distantes les unes des autres et forment autant de plantes indépendantes après la destruction de la souche primordiale. Elles se développent plus rarement en touffes compactes et consti- tuent ainsi la souche cespiteuse des auteurs, que l'on observe principalement chez quelques espèces cultivées. La souche cespiteuse semble indiquer un trouble vital causé par un milieu impropre à la végétation de la plante ; elle provoque souvent la dégénérescence de l’espèce, sa stérilité, et même sa disparition après quelques années de vie languissante. Les fibres radicales primaires ou adventives peuvent se tubériser soit d’une manière constante, soit d’une manière accidentelle, et fournir, dans ce cas, un caractère distine- tif plus ou moins sérieux, selon la nature de l'hypertro- phie. Hors de cet état spécial, la constitution anatomique des fibres radicales adventives ne parait pas offrir d’élé- ments pratiques pour la distinction des espèces ; sensible - ment de forme cylindrique, assez dures, leur section S 938 horizontale montre un noyau central entouré de faisceaux vasculaires disposés symétriquement et correspondant aux séries de radicelles qui garnissent ces fibres extérieure- ment; le nombre de ces faisceaux varie selon l’âge des fibres et la puissance végétative de la souche. Quelques descriptions spécifiques existantes n’offrent aucune mention de la souche ; d’autres la signalent comme tracante, rampante ou non, pourvue ou dépourvue soit de bourgeons, soit de stolons; mais cette variété, dans les rimes descriptifs, ne comporte pas une variété réelle cor- respondante dans l’état de la souche, et si, parfois, le rhizome tend à se rapprocher du stolon, cet acei- dent ne constitue qu'une anomalie fortuite qui n'offre rien d’absolu pour en former la base d’un caractère spécifique. La tige des Thalictrum est annuelle ; elle persiste ordi- nairement jusqu’à la fin de l'automne, mais les espèces américaines que nous avons cultivées semblent la perdre beaucoup plus tôt. La üuge, ordinairement simple, est petite ou élevée, dressée ou géniculée, arrondie, verdûtre, rougeàtre ou glauque, striée ou lisse, nue ou feuillée, “labre, glanduleuse ou pubescente, pleine ou fistuleuse. La taille, la couleur, les sillons ou stries paraissent émi- nemment variables et subir facilement l'effet d’influences multiples difficiles à préciser. Les feuilles des Thalictrum sont alternes ou très rare- ment subopposées, simples, composées ou avortées par- tiellement, ternées ou pennées, pétiolées ou sessiles, engainantes, apprimées ou étalées, radicales ou cauli- naires. Tous les semis que nous avons faits nous ont toujours donné, après les cotylédons, une feuille initiale simple 5-dentée, ou composée, trifoliolée avec des folioles ug cordées où cunéiformes très variables, longuement et également pétiolées pour toutes les espèces observées. Dans le cours de la période végétative, les seetions de la feuille se multiplient proportionnellement à la puissance vitale, et, dans la plupart des espèces, l'axe du pétiole dépasse les divisions latérales de manière à donner à l'ensemble de l'organe la forme d’un triangle avec la base vers le pétiole; mais, dans quelques espèces, les divisions latérales acquièrent un développement égal à celui de l'axe, et la base du triangle formé par le limbe passe par le sommet de la feuille. La première forme caractérise la feuille composée- pennée et la seconde la feuille composée-ternée. Il est regrettable que ces deux types bien distinets n’aient pas de fixité absolue. De même que la feuille initiale simple ou ternée des espèces européennes passe au type penné quand la plante arrive à son maximum de développement, de même, on remarque que le type terné, quoique persis- tant pendant toute la période végétative de quelques espèces américaines, évolue parfois vers le type penné dans les variétés réduites de ces mèmes espèces. Les feuilles pennées sont imparipennées et l’extrémité de laxe à rarement plus de deux paires de folioles. Les feuilles des Thalictrum offrent done beaucoup d’instabilité dans leurs formes et ne peuvent généralement fournir que des caractères accessoires pour la détermi- nation des espèces européennes. Les dénominations plus ou moins obscures ou variées, qu’on rencontre dans la description de ces dernières, ne sont que des expressions différentes, plus ou moins exactes, se rapportant au type composé-penné. Le pétiole est engainant comme celui des feuilles des 100 Ombellifères, et les gaines, qui abritent des bourgeons ou des bulbilles, tendent généralement à décroitre de la base vers le sommet de la plante. Celles des feuilles inférieures ont leurs bords entiers et sans aucun appendice, mais les autres possèdent des expansions latérales plus ou moins développées, entières, laciniées ou érodées, que plusieurs auteurs nomment oreillettes et que d’autres considèrent comme des stipules adnées. Ces expansions n'existant pas dans les gaines inférieures el n'ayant aucune analogie de situation avec les stipelles qui accompagnent généralement les subdivisions du pétiole, il nous semble que l'expression, gaine auriculée, est la plus exacte et qu’il est rationnel de considérer, avec de Lamarck et de Candolle(f), le pétiole des Thalictrum comme exstipulé dans le genre entier. La mention des stipules, que lon rencontre fréquem- ment dans les descriptions spécifiques, doit done s’inter- prêter dans le sens énoncé ci-dessus, et c'est erronément que Vaucher(@) à signalé, à la base du pétiole des feuilles du 7°, aquilegifolium L., des expansions analogues aux stipelles que l’on observe au pied des subdivisions de cet organe. Si Le pétiole est généralement exstipulé,ses subdivisions, par contre, sont le plus souvent pourvues, au 1% et au 2° degrés, de stipelles et de stipellules extérieures ou inté- rieures, blanchâtres ou brunâtres, minces ou scarieuses, entières ou laciniées, persistantes où caduques. Le développement des stipelles et des stipellules nous parait concorder toujours avec la puissance végétative de (1) Flor. franc, S«édit.;°p. 871. (2) ist. phys. des plantes d'Eur , 1, p. 15. 101 la plante; de même que les folioles, elles diminuent de grandeur quand la force vitale déeroit et disparaissent complètement dans les échantillons anémiques. Leur étude réclame done un examen attentif pour ne pas verser dans l'erreur de plusieurs botanistes, dont les échantillons authentiques des herbiers, étiquetés comme var. exstipel., sont évidemment pourvus de ces organes. La présence des stipelles constitue un bon caractère, mais leur absence dans les variétés ou variations de l'espèce doit être prudemment écartée comme signe carac- téristique, surtout dans la majeure partie des espèces européennes qui sont normalement stipellées. On remarque chez les Thalictrum une variété extrême dans l’état des folioles; elles sont pétiolulées ou sessiles, entières, sinuées, crénelées, dentées, lobées où partites, orbieulaires, ovales, obovales, lancéolées, linéaires, aci- culaires, cunéiformes, cordées ou peltées, minces ou épaisses, lisses ou réticulées, glauques, ternes ou luisantes, papilleuses, glabres, glanduleuses ou pubescentes. Les formes ovales et obovales sont les plus répandues dans toute l'aire de dispersion; la forme linéaire se remarque principalement au centre de l'Europe; la forme aciculaire, dans l'Asie chinoise ; la forme orbiculaire, aux pieds de l'Himalaya et la forme peltée, dans les Cordillères du Mexique. Les folioles sont généralement disposées de facon à ne laisser voir qu'une face, mais cette disposition semble se modifier dans certaines variétés du 7’, dioicum L. où elles s’inclinent de manière à montrer simultanément une portion des deux côtés du limbe. La teinte glauque ou pruineuse du dos des folioles parait produite par la réflexion de la lumière sur les mamelons microscopiques de la paroi extérieure des 102 cellules; c’est done un phénomène physique analogue à celui qui forme le velouté des pétales de quelques fleurs. Les poils qui recouvrent la plupart des folioles de plusieurs Thalictrum, peuvent être rangés en deux caté- gories prineipales, savoir : les poils pluricellulés pédieulés et les poils pluricellulés non pédiculés. Les glandes com- prennent quatre formes distinctes : 1° les glandes stipitées non pédiculées; 2° les glandes stipitées pédiculées, à pédieules cannelés ; 5° les glandes non stipitées à pédicules faiblement striés; et 4° les glandes non stipitées à pédi- cules coniques. Ces organes microscopiques ont déjà été figurés dans un travail précédent (1), et de nombreuses chservations sur une grande quantité d'échantillons en ont confirmé l’im- portance comme caractères spécifiques. Leur étude peut offrir, au début, quelques difficultés dans la pratique, mais, en présence de la grande confusion qui règne parmi les espèces du genre, ce fil délicat doit parfois guider le botaniste au travers des obstacles à sur- monter pour parvenir à une détermination exacte. La pubescence et la glandulosité ont déjà été mentionnées dans plusieurs descriptions, mais vaguement et sans aueune Indication relative à la structure anatomique des éléments qui les composent. Il est à remarquer, en outre, que la glabréité, signalée souvent par les auteurs comme un caractère spécifique, est rarement absolue et qu'elle correspond, dans la majeure partie des cas, à une glan- dulosité ou pubescence extrèmement rare. (1) Bullet. de la Soc. roy. de botun. de Belgique, t. XVI, pl. Let I, Monogr. des Thal., t. I. 105 Nous nous permettrons de faire remarquer, en termi- nant que les caractères distinetifs basés sur l’altération des folioles, leur couleur, leur texture, lenroulement de leurs bords, utilisés fréquemment dans la description des formes d’une région restreinte, ne possèdent qu’une valeur très accessoire au point de vue général. Cette base d'appréciation échappe en quelque sorte à l'observateur, à cause de la quantité infiniment variée des modifications intermédiaires qui établissent souvent la transition entre une foliole typique et une autre foliole quelconque. Le polymorphisme de ces organes et l’insta- bilité de leurs caractères essentiels réduisent donc consi- dérablement la valeur de leurs éléments distinetifs au point de vue de la constitution de l'espèce. L’inflorescence des Thalictrum présente assez d’unifor- mité; elle forme généralement une grappe simple ou composée, terminale, pyramidale, multiflore, fastigiée ou étalée, nue ou feuillée; dans quelques espèces, la grappe devient corymbiforme ou spiciforme et dans le T. anemo- noides Michx, l'inflorescence se réduit à -une ombelle paueiflore. Quand l'inflorescence est composée, les sub- divisions nombreuses de Paxe primaire naissent toujours à l’aisselle d'une feuille réduite ou bractéiforme, et sont toujours alternes, rarement subopposées. Cependant l'épuisement de la force vitale produit, au sommet de la grappe, l'avortement des bractéoles et l'agglomération des pédicelles terminaux, laquelle altère leur disposition spiraloïde et les montre, en apparence, parfois vertieillés ; mais ces modifications, quoique fréquentes, ne peuvent avoir aucun intérêt au point de vue descriptif, La forme de la grappe varie, en outre, considérablement, selon le degré de la puissance végétative, parmi les divers échan- [04 tillons d'une même espèce, et le terme panicule, employé fréquemment par les descripteurs, n’est qu’une dénomina- tion vague, synonyme de grappe, qui ne peut exprimer aucune particularité spéciale de l’inflorescence. Les fleurs des Thalictrum sont dressées ou penchées, hermaphrodites, dioïques, monoïques ou polygames ; ces trois derniers états sont propres aux espèces américaines el se rencontrent très rarement parmi celles de l'Himalaya. Un examen attentif permet toutefois de constater que ces caractères distinetifs, comme la plupart des autres, ne pos- sèdent pas une fixité absolue, et nous avons pu observer, sur plusieurs échantillons femelles, quelques fleurs, rares à la vérité, pourvues d’une ou deux étamines parfaitement constituées. Les espèces européennes fleurissent ordinai- rement en mai-juillet et les espèces américaines semblent être plus précoces; dans les premières, les fleurs ne deviennent distinctes que longtemps après l'apparition des feuilles, et, dans les dernières, le phènomène contraire s’observe quelquefois, mais les éléments nous ont fait défaut pour fouruir des renseignements plus précis sur ce point. En général, la clialeur, l'humidité, la sécheresse et le froid avancent ou retardent l’époque de Panthèse, et les caractères spécifiques qu'on en déduit, s'ils offrent une certaine apparence de fixité pour les Thalictrum d'une région restreinte, varient inévitablement pour les mêmes espèces de latitude et d'altitude différentes. Les fleurs des Thalictrum sont ordinairement petites, verdàtres ou jaunàtres, nuancées de rouge, plus rarement grandes, blanches ou pourpres. Le calice comprend un nombre variable de sépales, quatre ou plus; ils sont cadues, entiers ou érodés, à estivation imbricative, insérés en spirale quinconciale sur un réceptacle petit, diseiforme 105 ou faiblement conique, non accrescent comme dans beau- coup d'Anemone. La forme des sépales varie selon leur situation, et quoique les Thalictrum soient considérés comme étant dépourvus de corolle, si la spirale était plus développée, surtout dans les fleurs à sépales pétaloïdes, le contraste des formes entre les termes extrèmes serait peut être assez sensible pour admettre un calice et une carolle. Les étamines, hypogynes, sont plus ou moins nom- breuses, incluses ou saillantes pendant Panthèse, pédicel- lées, dressées ou flexueuses. Le filet, blanchâtre ou pourpre, est ordinairement filiforme et un peu épaissi au sommet ; dans quelques eas, 1! s'élargit considérablement vers l’anthère dont il dépasse rarement la largeur. Les anthères sont globuleuses, ovoïdes ou linéaires, mutiques ou mucronées, biloculaires, à déhiscence marginale; les bords des loges se roulent vers le connectif pendant la fécondation; les anthères se tordent et les filets eux- mêmes subissent une contraction très sensible dans quelques espèces. Ces phénomènes se produisent sans doute afin de faciliter la chute du pollen sur le stigmate ; toutefois ils semblent encore insuffisants pour assurer la fécondation directe dans les espèces à fleurs penchées pourvues de styles très courts et d’étamines saillantes. Cette disposi- ion spéciale explique Pavortement si fréquent de l'ovule et l’étonnant polymorphisme de quelques Thalictrum, du probablement à la fécondation croisée. Le pollen est sphérique, jaunâtre, pourvu de plusieurs pores et de dimension microscopique. Le pistüil est extrémement variable ; il est saillant ou inclus pendant l’anthèse selon que le style se trouve plus 106 ou moins long, et l'ovaire, stipité ou sessile. Le style est terminal, marcescent, filiforme, court ou allongé, droit, infléchi, réfléchi ou eirciné, et sert de nervure médiane au stigmate soit dans toute son étendue, soit seulement dans sa partie supérieure, suivant que ce dernier descend jusque sur l’ovaire ou qu'il se développe simplement vers lextrémité du pistil. Le stigmate, de couleur blanchâtre ou purpurine, est latéral et disposé de façon à présenter sa face papilleuse vers le centre du gynécée ou de la suture ventrale de l’akène. Il est pone- tiforme, linéaire ou ailé, à marges entières, érodées ou denticulées, et plus rarement tant soit peu sagittées. Les akènes des Thalictrum sont indéhiscents, ligneux ou vésiculeux, uniovulés, sessiles ou stipités, disposés obliquement sur le réceptacle ou brusquement réfléchis ; ils peuvent être ovoïdes, fusiformes ou sphéroïdes, com- primés latéralement, ancipités, falciformes, rostellés, ailés, sillonnés ou nerviés. Le côté de l'akène tourné vers l’axe de la fleur, et qui s’entrouvre dans les follicules déhiscents de quelques Renonculacées, se distingue géné- ralement par une nervure proéminente, parfois ailée, qui a recu de quelques auteurs le nom de suture ventrale; elle est tantôt droite, tantôt concave ou convexe et tou- jours distincte, par son développement, des nervures les plus voisines. La nervure opposée à la suture ventrale constitue la suture dorsale ; elle acquiert aussi un développement plus grand que celui des nervures latérales et est souvent convexe ou ondulée. Les proéminences des parties latérales de l’akène forment la nervation proprement dite de cet organe. Certaines espèces produisent des akènes pourvus d’une 107 seule nervure longitudinale sur chacune des deux faces latérales; mais ce nombre n'est pas invariable, car des échantillons identiques entre eux dans toutes leurs par- ties, diffèrent cependant en ce que les parties latérales des akènes offrent un dédoublement de la nervure primaire, constitué par deux nouvelles nervures de moindre dimen- sion. Les faces latérales à trois nervures simples forment l’état le plus fréquent du péricarpe d'un groupe important de Thalictrum ; cependant ce nombre n'offre pas non plus un élément distinctif absolu, et il n'est pas rare de ren- contrer un dédoublement dans les intervalles qui séparent les nervures de première et de seconde formations, lequel élève le total des nervures à une quantité bien supérieure au nombre considéré comme normal. Les nervures, simples dans les akènes de plusieurs espèces, peuvent se ramifier, s'anastomoser ou se nodifier ; les nodifications se manifestent spécialement sur les sutures et beaucoup plus rarement sur les nervures laté- rales. Les akènes des Thalictrum sont très variables dans leur forme et leur volume; frappés de stérilité, ils deviennent plus ou moins vésiculeux et acquièrent un volume consi- dérable, Leur polymorphisme à déjà attiré l'attention des botanistes. De Massas, entre autres, disait en 1858(1) : « Les akènes varient de grandeur et de forme avec le temps; quand ils sont bien sains et murs, ils se raecoureis- sent, sont plus réguliers où arrondis aux extrémités ; en mauvais état, quoique sains en apparence, ils sont plus longs, plus étroits, moins obtus aux extrémités, d’un (1) Ann des se. natur., p. 592. 108 volume double ou triple du volume normal. Négliger le triage des akènes serait une source d'erreurs graves, car une même espèce, observée à diverses époques et en diverses habitations, soumise ou soustraite aux causes de stérilité, pourrait provoquer l'établissement d'espèces ou de variétés nouvelles, mal définies, au moyen de caractères essentiellement variables, lesquelles ne constitueraient, en définitive, que des synonymes diffus ou énigmatiques. » Ces judicieuses observations suggérées à lauteur par l'étude des organes de reproduction de quelques espèces, sont confirmées en tous points par la comparaison des nombreux échantillons de toutes provenances que nous avons dû examiner dans le travail préparatoire à cet essai monographique. Le polymorphisme des akènes est done très remar- quable dans ce genre et leurs formes principales servent à distinguer plusieurs Thalictrum ; cependant Paltération de lakène typique est fréquente et parfois profonde chez les individus qui constituent l'espèce, surtout parmi les Thalictrum de l'Amérique du Nord. Quoiqu'il soit difficile de préciser la limite des modifications possibles dans l’akène typique de l'espèce, nous admettons le 7°. poly. carpum de Watson, parce que ce botaniste est mieux à mème que nous pour apprécier judicieusement la base caractéristique de l'espèce créée par lui. Nous terminerons ce chapitre par l'exposé de quelques phénomènes tératologiques propres à montrer, dans cer- tains cas, la juste valeur des caractères distinetifs de l'espèce. Quelques Thalictrum ont des racines tubéreuses, entre autres les 7”. debile, anemonoides, virgalum, tuberosum et tuberiferum; ces tubérosités constituent probablement 109 l’état normal des fibres radicales et forment, en tous cas, l’une des bases distinctives de ces espèces. Si l'observation n’a pas encore fait naître de doute relativement à la valeur réelle de ce caractère, il est peut être utile de faire remar- quer que cette hypertrophie atteint aussi accidentellement d’autres Thalictrum. En examinant les échantillons du T. foetidum de l'herbier du Jardin botanique de Saint- Pétersbourg, nous avons remarqué une souche de cette espèce provenant de l'herbier Schrader; sans autre indi- cation d'origine, dont toutes les fibres adventives étaient renflées d’une manière aussi régulière que celles du T. tuberosum. Selon M. B. Verlot(l}, ce phénomène s'observe fréquemment dans les moraines des glaciers des Alpes, sur les fibres radicales de quelques variations du T'. minus, et d'autre part, M. E. Doassans(?), dans son étude sur le T. macrocarpum, nous apprend que les racines de cette espèce s’hypertrophient aussi d’une façon prodigieuse dans les raillères des Pyrénées. Nous avons rencontré une autre anomalie sur des échantillons du T. minus provenant du Jardin botanique de Berlin. Parmi les fleurs d’une grappe, organisées régulièrement, il s'en trouvait un certain nombre dont le réceptacle était considérablement accru, et les sépales, au lieu d'être disposés en spirale, se trouvaient dans un même plan horizontal, soudés entre eux de facon à former un calice monosépale. Si une modification semblable pouvait se perpétuer par la culture, Hà base distinetive des deux divisions supérieures des phanérogames perdrait une partie notable de sa valeur. A ce dernier propos, il n'est (1) Bull. de la Soc. bot. de France, t. XXVIIe, 1880, p. 185. (2) Thèse pour le doctorat en médecine (in-8, 198 pages) avec une planche. Paris, veuve Frédérie Henri, 1881. 110 pas sans intérêt de rappeler que Van Houtte a obtenu, par la culture, des spécimens du T. anemonoides à fleurs pleines, figurés dans la Flore des serres et des jardins, tu XII, f. 1155. La transformation des étamines en sépales, fréquemment produite par la culture, s'observe rarement à l’état spontané, quoique le nombre de ces organes, chez les Thalictrum, varie dans l'espèce et jusque dans les fleurs du mème échantillon. Un spécimen de l’herbier du Musée botanique de Saint- Pétersbourg, récolté par Glehn, en 1860, dans Pile de Sachalin, étiqueté sous le nom de 7. appendiculatum, nous à offert des étamines d’une structure très étrange. La grappe d'un échantillon pourvu de fleurs régulières, de capitules à akènes normaux et hypertrophiés, montrait quelques étamines qui se distinguaient par l’élongation et la dilatation de leur connectif, terminé en face papilleuse stigmatoïde : les loges de Panthère, le pollen et le filet restant normaux. Ce phénomène offrait sans doute un acheminement vers la dioëcie qui caractérise la majeure partie des Thalictrum américains et c'est à ce titre que nous le signalons, puisqu'il est sans intérêt au point de vue descriptif. L'examen des échantillons récoltés dans l'Orégon par M. Howell, nous a montré, dans certains capitules, les fais- ceaux fibreux du réceptacle aboutissant à la base des étamines, développés d’une facon exagérée; un pédicelle terminal semblait n’ètre [ui-mème que le prolongement de l’un de ces faisceaux, étant pourvu vers le milieu de sa hauteur de bractéoles sépaloïdes avec deux étamines à leur aisselle. Cette modification du réceptacle nous à paru intéressante, parce qu’en général l’activité vitale de cet organe n’est pas intense comme dans les Anemone, où il se montre ordinairement accrescent pendant l’anthèse. it VI. LISTE DES ESPÈCES PAR ORDRE D'AFFINITÉ. SECTION I. MACROGYNES. Pistil exsert pendant lanthèse, dépassant la longueur des sépales. SOUS-SECTION À. — Anomalocarpes. Akènes irréguliers, aplatis ou fortement comprimés, à sutures distinctes des nervures latérales. £: = jun es Ÿ = © . . Led O1 ! > ESS SRNF SR où T. 4 TZ. T'. a. dx T fie d 1 T Vie À SA Hernandez Tausch. lanatum Lec. peltalum DC. pubigerum Benth. longistylum DC, . rutidocarpum DC. . podocarpum H. B.K. vesiculosum Lec. . Galeottlii Lec. gthbosum Lec. . Wrightil À. Gray. Fendleri Engelm. polycurpum W ats. macrocarpum Gren. Sous-sECTION B. — Homalocarpes. Akènes ovoiïdes, subovoïdes, fusiformes ou subfusiformes, à suture de même courbe que les nervures latérales. 15. 16. 17. 18. 19. 20. . debile Buckl . dioicum L. . corynellum DC. . dasycarpum Fisch., Mey. et Lallem. . revolutum DC. . rhynchocarpum Dill. et Rich. 119 SecrTion Il. MICROGYNES. Pistil inclus pendant l’anthèse, ne dépassant pas la longueur des sépales. SOUS-SECTION À. — Longistaminés. Etamines exsertes pendant l’anthèse, dépassant la longueur des sépales. AS Claviformes. Filet des étamines aussi large ou plus large que l’anthère. 21. TT. aquilegifolium L. 22. T. sachalinense Lec. 95. T. thibeticum Franch. 24. T. sparsiflorum Turez. 25. T. Przewalskii Maxim. 26. T. clavatum DC. 27. T. filamentosum Maxim. 28. T. tuberiferum Maxim. 29. T. Fortunei S. Le M. Moore. 50. T. baicalense Turez. ol. TT. petaloideum L. 52. "T. javanicum Plume. 55 T. actaefollum Sicb. et Zuccar 54. T. uncinulatum Franch. 99. T. calabricum Spreng. 56. T. triternatum Rupr. 97. T. podolicum Lec. B. Filiformes. Filet des étamines sensiblement de même diamètre dans toute son étendue. 2. Akènes aplatis ou fortement comprimés. 58. T. tenue Franch. 99, TT. elegans Wall. 40. TT. cultratum Wall. 41. TT. pauciflorum Royle, 115 42. TT. foctidum [L. 45. T. squamifecrum Lec. 44. 'T. Chelidonit DC. 45. TT, reniforme Wall. 8. Akènes ovoïdes, subovoïdes, fusiformes ou subfusiformes. 46. T. virgatum Hook. f. et Tho ms. 47. X. foliolosum DC, 48. T, Falconeri Lec, 49, T. alpinum L. 50. TT. rutacfolium Hook. f. et Thoms. Î. T. isopyrotdes C.-A, Meyer. 52. T, squarrosum Steph. 9. TT. minus JL. siImplex L, angustifolium Jacq. . flavum L, glaucum Desfont. . Dalrelii Hook. . rotundifolium DC. . saniculaeforme DC. . punduanum Wall. (dy Si) Si s rs" . rufum Lec. 65, FT. Rochebrunlianum Franch. Sous-sEcTION B. — Brévistaminés. Étamines incluses pendant l’anthèse, n’atteignant pas la longueur des scpales. 64. T. foeniculaceum Bunge. 65. T. anemonoides Michx. 66. T. tuberosum L. 67. T. orientale Boiss, 68. T. pedunculatum Edgew. 69. T. rostellatum Hook. f. et Thoms. Les espèces de cette dernière subdivision se distinguent par la grandeur de leurs fleurs qui les rapproche des Anémones. On pourra peut-être y adjoindre les six dernières espèces de la subdivision précédente et le T. reniforme, quand le rapport exact entre les dimensions des étamines et des sépales sera déterminé, 114 VIT CLEF ANALYTIQUE DES ESPÈCES. 1. Style exsert, plus long que les sépales ; espèces presque toujours dioiques ou polyparnes 20 0/60 DEN ON RS Re UD Style inelus, ne dépassant pas la longueur des sépales; espèces généralement hermaphrodites . . . . . . . . . 21 2. Akènes aplatis protubérifères ou fortement comprimés, presque aussi larges que longs 5 Akènes ovoïdes, fusiformes ou oblongs, peu ou point comprimés . 16 5. Folioles pourvues de poils ou de glandes pédiculées . 4 Folioles glabres ou seulement pourvues de glandes simples 9 4. Folioles à poils pluricellulés, pédiculés ou non (t. EI, f. 6 et 7) b) Folioles à glandes pédiculées (t. I, f. 8 et 9) 7. 5. Folioles à poils non pédieulés . . . . . . . T. pubigerum. Folioles à:pouspédicnléss 122-0056 LORS ts 6. Feuilles stipellées; folioles assez grandes; akènes non pr otubéri- CLES Ne eue de Un 0e SR ie AMONT ET IE Feuilles exstipellées ; folioles petites ; akènes protubérifères. T. rutidocarpum. 7. Æolibles pellées 2 an ue PEN Cr NE TE D CUIR LUE Folioles non peltées. . . . . . a ne ti RE AU PU CS 8. Akènes protubérifères ; glandes bete pédiculées (t. I, f. 8). 10. 11: 12. . Plante glabre; akènes protubérifères . T. Hernandezii. Akènes non protubérifères ; plante hispide à glandes longuement PÉDICRIEES ES PEUT eu) MONT le vretateus vent De te Me TÉLÉ LIPNE EPA TMD D PAT 40 Plante glabre ou glanduleuse ; akènes non protubérifères . . . 11 Fleurs assez grandes, blanchâtres; gaines très développées; des stipelles extérieures et intérieures ; sutures de l’akène peu protu- bériferes se 0 rever te El OR Ne ETES UER TI O EE Fleurs petites, verdâtres; gaines étroites ; seulement des stipelles extérieures ; akènes très protubérifères. . . . . T. gibbosum. Dos des folioles très papilleux, le plus souvent glanduleux, à nervation mamelonnées 0." PUS OT NFendiers. Dos des folioles glabre, peu ou point papilleux, à nervation non marhel nn Eee ANSE RRR ORNE CICR AE SAANEE REA RESTE Racine fusiforme, grosse ; fleurs jaunâtres, grandes, hermaphrodites. T, macrocarpum. 16. FE 18. 19. 20. 21. 22: 115 Fibres radicales, filiformes; fleurs blanchâtres ou verdâtres, petites, diviquesou.polygames" VUE ENS OUR PRPAMREMEMENNL AS Fleurs blanchâtres ; anthères mutiques ou submutiques. T. Galeottii. Fleurs verdätres ; anthères apieulées . . . . . . . . . 14 Plante élevée; fleurs souvent moyennes; anthères très longues (4-6/mill)5 22275000 A + + 31 FOUT TipodHcurpune Plante peu élevée ; fleurs petites; anthères courtes (2-5 mill.). . 15 Feuilles stipellées ; akènes 5-7, durs, sigmoïdes . . . T. Wright. Feuilles exstipellées ; akènes 7-20, vésiculeux. . T, polycarpum. Racines tubéreuses > plante débile . 202 V1 42100001 LT debie. Racines fibreuses ; plante plus ou moins robuste . RE 7! Filet elaviculé, atteignant ou dépassant la largeur de lanthère ; anthéremubquerctes 22 Mr AMONT € HU 7 cornellume Filet filiforme ; anthère apiculée ONE EN ENONERES Plante pourvue de poils pluricellulés . . . . . T. dasycarpum. Plante glanduleuse ou glabre SAP LES LIE EEE AEES TS Plante à folioles épaisses, fortement glanduleuses, à glandes multi- formes, simples ou pédiculées . . . . . . T. revolutum. Plante glabre ou faiblement glanduleuse, à glandes simples. . . 20 Plante exstipellée; akènes subovoïdes, sessiles ou brièvement SHDUES NE De MEUNIER NT ANA 2 Dh T7 icicum: Plante stipellée ; akènes oblongs, étroits, peu nombreux, souvent géminés, très longuement stipités et rostrés . T. rhynchocarpum. Etamines à filet claviculé, atteignant ou dépassant la largeur de Mantnere Aa OL TTL Ab TEE FOIE Etamines à filet filiforme, peu ou point épaissi vers le sommet . 58 Folioles pourvues de poils aciculaires ou pluricellulés HW: 29 Folioles glabres ou peu glanduleuses, à glandes simples ou rarement DEMEURE SES CR Se CEE PI OS Feuilles stipellées; stigmate étroit; plante pourvue de poils aci- COTES NE ed TS CO IENIE TE modofeum: Feuilles exstipellées; stigmate linéaire, ovale ou ponctiforme . . 24 Deux feuilles caulinaires opposées ou subopposées . . . . . 25 Plusieurs feuilles caulinaires alternes AU PEU MIT 2026 Racines tubéreuses; feuilles caulinaires décomposées à folioles oblongues MEANT-E5L LT OUEN IVe T iubertlerun. Fibres radicales filiformes; fleurs moyennes; sépales longs de 2-5 mill.; akènes peu nombreux , . . . . T. filumentosum. 116 96. Feuilles 2-5-ternées ; stigmate linéaire , . . . . T. Fortunei. Feuilles pennécs ; stigmate ponctiforme . . . . . . . . 27 27. Stigmate encapuchonnant le sommet du style. . T. Przewalskii. Stigmate microscopique, ne coiffant pas le sommet du style. T, uncinulatum. 29; Feuillesistipellées 5.55 Se. or ao ER ONE 120 Feuillesexstipollées Ne FRONT ARENA Jr E APRES 29. Akènes à sutures el nervures latérales fortement ailées ; style nul ou presque nul nl ete Gant: TAN raquilegifohtumn. Akènes à nervures non fortement ailées ; style allongé . . . . 50 50. Filet peu claviculé; anthères mucronées; folioles glanduleuses, à nervures protubérifères . . . . . . . . TT. thibeticum. Filet claviculé ; folioles glabres ; anthères mutiques , . . . . 51 51. Folioles petites; filet beaucoup plus large que l’anthère; akènes subfusiformes, à nervures proéminentes. . . . T, pelaloideum. Folioles grandes; filet atteignant la largeur de Panthère; akènes comprimés. LAURENT RME NRA NS achalinense S2-Shgmale ponctiforme: 242000 RAIN TN PAM ENNEMIS Sügmatealonsés: (nie cle TROIE EEE RES 53. Style presque nul; akènes semi-obovales, vésiculeux. _. T. clavatum. Style allongé; akènes ovoïdes ou sphéroïdes, durs presque ligneux ; gaines 1aCiInTéesiO 270 IST. RATES MAIN ET batcalense: 54. Feuilles 2-5-ternées ; anthères linéaires ; stigmate élargi vers Ja base. T. triternatum. Feuilles 2-9-Dennées WTA ER RE LR RIRE 55. Filet court, pourpre; fleurs grandes, pourpres . . TT, calabricum. Né:presentantipas cesicaractères SN EME eee E 56. Akènes stipités, vésiculeux, semi-obovales ; style ordinairement droit; 44 RSS De re ET Spas lb rune Akènes fusiformes, sessiles ou subsessiles ; style enroulé, _. . , 57 37. Folioles glanduleuses ; akènes nombreux, 8-50; oreillettes grandes, laciniées ie DR CRE PRET T po nienmne Folioles glabres ; akènes, 4-7 ; gaines sans oreillettes. T. actaefolium. 58. Akènes aplatis ou fortement comprimés . . . . . . . . 39 Akènes ovoïdes, fusiformes ou subfusiformes. . . . . . .48 59. Étamines exsertes, dépassant la longueur des sépales . , . . 40 Étamines incluses, plus courtes que les sépales !2° 578 ile 68 40 Feuilles supellées 7 SR AMEL 1) SAISIE STI Feuilles exsthpellées 2.2" RES 7 CCR RE IA 42. 45. NU D 47 48. 49 20. 34 117 Folioles glanduleuses, à glandes uniformes; gaines courtes sans oreillettes ; des stipelles et des stipellules . . . TT. thibeticum. Folioles glanduleuses, à glandes multiformes; gaines larges, pourvues d’oreillettes ; des stipelles extérieures . . . . . T.reniforme. Gaines larges, bulbifères . . . . . . . . T. Chelidonü. Ne présentant pas ce caragtère. 2.7. 4 50160. 45 Folioles petites, elliptiques ou obovales, entières. . : . T. tenue. Ne présentant pas ces caractères . 2: , :. . , +. . . . 44 Feuilles biternées, sessiles ou subsessiles. . . . T. pauciflorum. Feuilles 2-5-pennées . . . . SRMENTES . 45 Folioles petites, pourvues de glandes uitifornies et de Dis A cellulés ; akènes non vésiculeux, fortement comprimés à sutures plus‘ou moins'ailées .: ; + 2 ANSE EN EL ETS foctidum. Folioles petites, glabres ou glanduleuses, sans poils ; akènes aplatis- MUSIEUIEUX en 4 02 GRR E PREMIERE RE NET TE . 46 Plante assez élevée; inflorescence en grappe pyramidale ; ae glanduleuses ; akènes protubérifères sur la suture ventrale vers ÉStématess ne IS PO Er eg Pseuttratume Plante petite, inflorescence en grappe spiciforme ; folioles glabres ou peu glanduleuses ; akènes non protubérifères . . . . . . 47 Plante très petite, glabre; feuilles réduites aux gaines vers le bas de la tige ; stigmate ailé; akènes subsessiles . . T. squamiferum. Plante assez élevée, glabre ou glanduleuse; feuilles toutes con- formes ; stigmate peu ailé ; akènes longuement stipités. T°. elegans. Étamines exsertes, plus longues que les sépales . . . . . . 49 Étamines incluses, ne dépassant pas la longueur des sépales . . 68 Capitules paucicarpellés, à 5-12 akènes . . . . . . . . 50 Capitules multicarpellés, à 15-50 akènes . . . . . . . . 65 Folioles pubescentes-glanduleuses ou seulement pubescentes . . 51 Folioles glabres ou glanduleuses . . . . . . . . . . 5 Folioles pourvues de poils pluricellulés et de glandes . T. foetidum. Eolalés pouryues de poils 40 OS AIN CMNNBEr EUTEER ET SUR Folioles petites, ovales, minces, parfois subpeltées . . 7. Falconeri. Folioles à poils pluricellulés ou aciculaires, ovales ou très allongées, souvent étroites . . . . . . . . . T. angustifolium. AMOR IETOEES cn OURS. CN CRT US EN OUULS, peNTrretrgatum- Feuilles 2-5-4-pennées . . . . . ; RAR, 2 DA Inflorescence en grappe spiciforme ; le axillirés simples, SORT NN Mn de Me qu ge Cp Iub PP ILUE QU BUUE ie LutIR AT St 118 DS. 60. 61. 62. 65. Inflorescence en grappe pyramidale ou corymbiforme ; pédoneules ramifiés, ou réunis par 2-5 à l’aisselle des bractées . . . . 56 Un rhizome; tige très petite, ordinairement simple ; feuilles presque toutes radicales, exstipellées ; pédicelles courts, arqués. T. alpinum. Racine fusiforme ; tige élevée ; feuilles caulinaires stipellées ; pédi- celles droits ; akènes fortement réfractés . . T' rutaefolium. Feuilles extrêmement décomposées, 4-5-pennées; folioles sub- peltées, petites; fleurs souvent monoïques ou polygames. T. foliolosum. Feuilles 2-4-pennées; folioles non subpeltées; fleurs hermaphrodites, 57 Subdivisions du pédoncule dichotomes ou trichotomes; feuilles avec stipellules ; akènes ordinairement 2-3 . . . . T. squarrosum. Neïprésentent pas Ces Caractères 27 AN UENE Ne pb Folioles très petites (1-4 mill.), épaisses, souvent entières; pédi- celles terminaux très allongés (5-6 centim.) . . T. isopyroides. Neprésententipas cestéaractères y USE IAE are 09 Folioles petites, glabres, rugueuses, incisées ou dentées; gaines et sépales pouvant offrir des poils pluricellulés ; akènes comprimés, presque aussi larges que longs . . . . . . . T. fuetidum. Folioles de grandeur très variable, glabres ou glanduleuses, sans poils ; akènes non sensiblement comprimés . . . . . . 60 Tige ordinairement simple; feuilles le plus souvent 2-pennées; stigmate sagitté : % EME le se picisunpies Ne présentent pas ces caractères Abe ri So Nan GES 61 Fibres radicales grisätres ; feuilles 5-4-pennées, plus ou moins glan- duleuses; inflorescence en grappe pyramidale plus ou moins lâche; stigmate ordinairement triangulaire, à bord barbelés OU NON LE CGT AS en COS PNR TM NRA Fibres radicales jaunûtres ; feuilles 2-5-pennées, peu ou point glanduleuses; inflorescence en grappe corymbiforme ou sub- corymbiforme compacte ; stigmate ovale, à bords entiers . . 62 Tige verdatre; feuilles stipellées ; folioles le plus souvent ovales, peu glanduleuses ; akènes ovoïdes ou sphéroïdes, non atténués au sommet, à nervures arrondies, à sillons peu profonds. T. flavum. Tige ordinairement glauque; feuilles exstipellées; folioles souvent obovales, glauques, glabres, ou vertes et fortement rugueuses ; akènes atténués au sommet, fortement sillonnés . . 7. glaucum. Akènes Stipités. 21e" ete entier ec. à de ROCRORENUNUMNe Akènes sessiles ou subsessiles . . ets Ce ET EURE 64. 65. 66. 67. 68. 69. 70. 71 72. 75. 74. 47. 78 119 Feuilles simples, orbiculaires, glanduleuses-pubescentes. T. rotundifolium. Ne présentant pas ces caractères . . . . . PAPEN | (EAN EU 5 Stigmate ponctiforme ; style enroulé . . . . T. saniculaeforme. Stigmate allongé ; style droit ou réfléchi . . . . . . . . 66 Feuilles pennées ou bipennées; folioles ordinairement très glan- duleuses . . TRES RS A LEA EURE Feuilles ternées ou tn Sabre CE RE Ne 2207 Stigmate elliptique ; folioles longuement pétiolulées. T. punduanum. Stigmate arrondi au sommet, très étroit à la base; folioles briève- ment pétiolulées, souvent fortement cordées, à lobes imbriqués . T. Dalzelii. Capitules pluricarpellés, à 15-50 akènes . . . . . . . . 69 Capitules paucicarpellés, à 3-12 akènes . . . . . . . . 74 Akènes stipités . . . Use doux Le Rochebrinianm. Akènes sessiles ou rene RES PRE ET PRE RER A et Feuilles simples, glanduleuses-pubescentes . . T. rotundifolium. Heulestenmhoseese en no Mint A Res: 74 Stigmate ponctiforme ; style enroulé . . +. . T. saniculueforme. Nelpreseniantpas/ces caracteres: 2, LE VO CS MENT 72 Feuilles 1-2-pennées ; folioles ordinairement glanduleuses. 7°. rufum. Feuilles 1-2-ternées, glabres ou glanduleuses . . . . . 75 Stigmate elliptique ; folioles longuement pétiolulées . T. punduanum. Stigmate arrondi au sommet, très étroit vers la base; folioles brièvement pétiolulées, souvent fortement cordées . T. Dalzelii. Feuilles toutes aciculaires . . . . . . . T. foeniculaceum. NetnrésPatant pas cecaractére.i) 4 Dparle Les RE C7 . Akènes aplatis, stipités, glanduleux ; fleurs roses ou pourpres. T. reniforme. Akènes ovoïdes ou subfusiformes ; fleurs blanches . . . . . 76 . Tige pourvues de deux feuilles involucrales . . . T. anemonoïdes. Ne présentant pas ce caractère. . . . . Ce PET LUNTE Stigmate petit, encapuchonnant le sommet 1e style; folioles pourvues de poils acieulaires . . . . . . . T', orientale. Ne présentant pas ces caractères . . Von CAT 10 Stigmate plus ou moins sagitté; fibres radicales tubéreuses ; folioles DARCOS MERE RU AN one ee tee gas Te UUCrDSUn. Népéesentant-pas ces caractères. 0 UN DIEUINNE LCI, 79 120 79. Feuilles 2-3-pennées ; folioles à glandes simples ; akènes,3-4 millim. T. rostellatum. Feuilles 2-5-ternées ; folioles à glandes simples et à poils pluri- cellulés ; akènes longs de 6-10 mill. . . . T. pedunculatum. VIII. PARTIE DESCRIPTIVE. THALICTRUM. Caespes perennis, determinatus, radicibus tenuibus erumosisve, aut rhizomate determinato brevi vel late repente instruetus; caulis annuus, minutus, debile vel altus, erectus aut geniculatus, plerumque fistulosus, foliatus, simplex aut ramosus. Folia plerumque vaginata, nune radicalia, nune caulina, alterna, rarissime suboppo- sita, decomposita et supradecomposita, rarius simplicia. Involucrum bifolium aut nullum. Flores saepe numerosi, hermaphroditi, polygami, monoïei vel dioïci; recepta- eulum disciforme non accrescens; calyx saepissime peta- loideus, 4-7-sepalus; sepalis ovatis, cadueissimis; corolla nulla; stamina hypogyna, pauca vel numerosa, omnia fertilia, flexuosa vel erecta; filamentum filiforme, sub anthera leviter inerassatum vel clavatum; antherae ad- natae, extrorsae, muticae vel mueronatae, margine dehis- centes; ovaria plura, libera, unilocularia; styh breves aut elongati; stigmata terminalia, minutissima vel elongata, lateralia, membranacea, alata, papillosa, erosa vel integra. Carpella 5-50, sicca, indehiscentia, monosperma, sessilia aut stipitata, stylis brevibus mareescentibus desinentia, nune subregularia, longitudinaliter costata, nune polyptera vel compressa, subinflata, reticulato-suleata, nodosa, receptaculo inserta. Ovulum inversum, albuminosum. Embryo minutissimus, superus, ovatus, eotyledonibus approximatis. 191 SECTION I. MACROGYNES. Pistil exsert pendant l’authèse. À. Anomalocarpes. I. — T. Hernandezii Tausch (192)(1). T. caule elalo, folioso, ramoso; foliis 2-5-pinnatis, slipellatis; foliolis infra breviter glandulosis; floribus parvis, antheris linearibus mucronatis; stigmate elongalo, filiformi; akeniis compressis, reflexis, rugosis, costato- protuberiferis. Tige élevée, pouvant atteindre 10-15 déeim. de hauteur, peu géniculée, plus ou moins glanduleuse, sillonnée, fistuleuse, feuillée. Feuilles distantes, 2-5-pennées, pétiolées, dressées ; pétiole arrondi, strié, glabre ou glanduleux, engainant; gaine ample ou peu développée, non auriculée ; divisions du pétiole de grandeur variable, partiellement stipellées ; des stipelles extérieures, épaisses entières. Folioles de gran- deur variable, épaisses, généralement ovales, pétiolulées ou subsessiles, cordées ou arrondies à la base, tridentées au sommet, à dents aiguës, entières ou denticulées; face d’un vert foncé, glabre, terne ; dos d’un vert clair, très glanduleux, à glandes brièvement pédiculées (t. F, f. 8). Inflorescence terminale, en grappe pyramidale pauei- flore ou multiflore, lâche ou contractée, partiellement (1) Le numéro entre parenthèses qui suit le nom du Thalictrum est cclui du tableau alphabétique des espèces, dans lequel la synonymie des types spécifiques est détaillée. 122 feuillée. Subdivisions de la grappe plus ou moins nom- breuses, à pédicelles terminaux pourvus de bractéoles linéaires, solitaires. Fleurs petites, verdâtres, monoïques ou polygames, s'épanouissant en juin-aouût. Calice à 4 sépales de grandeur variable, glabres, denticulés au sommet. Étamines 15-20, flexueuses ; filet blanchâtre, filiforme : anthère jaunâtre, linéaire, mucronulée. Pistils 5-7 ; ovaire sessile; style terminal, droit, filiforme; stig- mate latéral, occupant toute l'étendue du style, étroit, papilleux, exsert pendant l’anthèse, Akènes sessiles ou stipités, de forme variable(t. IE, f. 2), comprimés, vésiculeux, semi-ovales ou obovales, à suture ventrale convexe protubérifère, à dorsale droite ou ondu- lée, à nervures latérales ramifiées, anastomosées, proé- minentes, réfractés sur le réceptacle et prolongés en un bec droit par le style plus ou moins persistant. AéRiQuE. Mexique central : Mexico, Oaxaca, Zimapan, Zapan, Sola, Chiapas. C’est par l'intermédiaire de M. le docteur M. Willkomm que nous avons pu établir les caractères de l'espèce de Tausch dont l'échantillon original est au Musée de Prague. La plupart des Thalictrum mexicains ne constituent que des espèces de deuxième ordre par leurs nombreux carac- tères distinctifs connexes. Ces espèces se trouvent en mélange et confondues dans les collections. IL. — T. lanatum Lec. (255). T. caule elalo, folioso, hispido; foliis 2-5-pinnatis plerumaque exstipellatis ; foliolis infra hispido-glandulosis ; floribus parvis, albis; stigmate elongato, subalato ; akeniis compressis, refractis, reticulalo-costatis. Tige moyenne ou élevée, peu ramifiée, peu géniculée, 125 striée, assez dure, pourvue dans presque toute son étendue de glandes longuement pédiculées (t. E, f. 9), formant une pubescence roussâtre et grossière. Feuilles distantes, 2-5-pennées, pétiolées ou subsessiles ; pétiole hispide, engainant; gaine étroite, courte, non auriculée. Folioles de grandeur et de forme variables, épaisses, orbiculaires, ovales ou obovales, pétiolulées ou subsessiles, cordées ou arrondies à la base, tridentées au sommet, à dents aiguës ou obtuses, entières ou fortement dentieulées; face d’un vert foncé, glabre, terne; dos d'un vert clair, recouvert totalement d’un feutre laineux, roussâtre, formé de glandes longuement pédiculées. Inflorescence en grappe pyramidale multiflore presque nue. Fleurs petites, blanchâtres, monoïques ou polygames, s’épanouissant en Juin-août. Calice à # sépales cadues, ovales, entiers. Étamines 10-15, flexueuses; filet blan- châtre, filiforme; anthère linéaire, mucronulée, Pistils 5-7 ; ovaire sessile; style filiforme, droit, allongé ; stigmate ailé, latéral, occupant toute l'étendue du style, exsert pendant l’anthèse. | Akènes sessiles ou substipités, glanduleux, comprimés, suture ventrale convexe, à dorsale droite ou ondulée ; \ nervures ramifiées, anastomosées, peu proéminentes, refractés sur le réceptacle et prolongés en un bee droit par le style plus ou moins persistant. - [LE nn Amérique. Mexique central : Oaxaca, Talea, Mitla. Cette espèce doit se rattacher au T. Hernandezii par des intermédiaires dans lesquels les caractères distinetifs tendent sans doute à se confondre de plus en plus. 194 HI. — T. peltatum DC. (525). T. caule subelato, glabro ; foliis 2-5-pinnatis, exstipellatis ; foliolis pellatis, infra glandulosis : floribus parvis ; stigmate elongato; akentiis compressis, refractis, reticulato-venosis. Tige ordinairement simple, un peu géniculée, glabre, striée, fistuleuse et compressible. Feuilles distantes, pétiolées, 2-3-pennées; pétiole arrondi, sillonné, engainant; gaine variable, non auri- culée. Folioles petites, épaisses, orbiculaires ou obovales, peltées, tridentées au sommet, à dents arrondies ou obtuses, entières ou denticulées ; face d’un vert foncé; dos d'un vert clair, à nervures ailées proéminentes, recou- vertes de glandes brièvement pédiculées (1. F, f. 8). Inflorescence en grappe pyramidale lâche, multiflore ; subdivisions de la grappe de grandeur variable, pourvues de bractéoles linéaires. Fleurs petites, verdâtres, dioïques, monoïques ou polygames, s'épanouissant en juin-août. Calice à 4 sépales ovales, entiers ou denticulés. Étamines nombreuses, flexueuses; filet filiforme; anthère jaunâtre, linéaire, mucronulée. Pistils 5-7; ovaire subsessile ; style filiforme; stigmate latéral, étroit, occupant toute étendue du style, exsert pendant l'anthèse. Akènes sessiles ou stipités, glabres, comprimés, à suture ventrale convexe, à dorsale droite ou ondulée, à nervures anastomosées, peu proéminentes, réfraetés sur le récep- tacle et prolongés en un bee droit par le style marcescent. AMÉRIQUE. Costa-Rica : Agua-Caliente. — Mexico, selon de Candolle. Cette espèce se rattache particulièrement au T°. Hernan- . 195 dezti par sa glandulosité, et au T.lanatum par la forme des akènes. Il est probable que le caractère distinctif des folioles n’a rien de fixe et que l’on rencontrera des formes où il tendra à disparaitre. IV. — T. pubigerum Benth. (560). T. caule elato, glabro vel pubescente; foliis 2-5-4- pinnatis, stipellatis; foliolis subpeltatis, pubescentibus ; floribus parvis, rubescentibus ; stigmate elongato; akeniis compressis, nodosis reticulato-venosis Tige moyenne ou élevée, ordinairement simple, un peu géniculée, glabre ou pubescente, finement striée. Feuilles distantes, pétiolées; pétiole arrondi, strié, à subdivisions stipellées extérieurement, engainant; gaine variable, non auriculée, entière, Folioles de forme et de grandeur variables, souvent ovales, subpeltées, pétiolu- - lées, cordées ou arrondies à la base, tridentées au sommet, à dents obtuses ou aiguës, entières ou denticulées ; face d'un vert foncé, un peu pubescente, dos d’un vert clair, à nervures peu proéminentes, recouvertes de poils rubannés, pluricellulés (t. E, f. 7). Inflorescence en grappe pyramidale multiflore, che, à subdivisions nombreuses pourvues de bractéoles linéaires. Fleurs petites, d’un vert pourpre, monoïques ou poly- games, S'épanouissant en juin-août, Galice à # sépales ovales, entiers. Etamines nombreuses, flexueuses; filet filiforme; anthère jaunâtre, linéaire, mucronulée; pistils 9-7 ; ovaire subsessile; style filiforme; stigmate occupant toute l’étendue du style, étroit, papilleux, exsert pendant l'anthèse. Akènes stipités, glabres, comprimés, à suture ventrale 126 convexe, à dorsale droite ou ondulée, à nervures ramifiées, anastomosées, proéminentes et légèrement protubérifères, réfractés sur le réceptacle et prolongés en un bec droit par le style marcescent. AMÉRIQUE. Mexique central : Mexico, Orizaba, Lagos, Guadalaxara. Les poils des échantillons du n° 2726 de Bourgeau paraissent capités et les folioles, moins allongées que dans les spécimens typiques, n° 1591 de Hartweg, se rap- prochent de la forme obovale; les échantillons de Linden n° 562 ont une pubescence moins développée que celle indiquée par notre figure 7 de la planche F. V. — T. longistylum DC. (259), T, caule elato, glabro; foliis 2-5-pinnatis, stipellatis ; foliolis nervosis, hispidis; floribus parvis; antheris longis, linearibus ; akentiis compressis, shipilatis, reliculato-cos- lalis. Tige élevée, dressée, un peu géniculée, glabre peu ou point striée. Feuilles distantes, 2-5-pennées, pétiolées ; pétiole arrondi, strié, engainant; gaine ample, allongée, vésiculeuse, non auriculée ; subdivisions du pétiole ordi- nairement pourvues de supelles extérieures, épaisses, entières. Folioles de grandeur variable, assez épaisses, pétiolulées, orbiculaires ou obovales, cordées à la base, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents aiguës, entières ou denticulées; face d’un vert foncé, glabre; dos d'un vert clair, à nervures proéminentes, blanchâtres, pourvues de poils pluricellulés longuement pédiculés (1. E, f, 6). 127 Inflorescence en grappe pyramidale lâche multiflore, partiellement feuillée, à subdivisions pourvues de bractéoles linéaires. Fleurs petites, verdàtres, monoïques ou polygames, s'épanouissant en juin-août. Calice à 4 sépales ovales, entiers ou denticulés. Étamines nombreu- ses, dressées ou flexueuses; filet filiforme; anthère linéaire, longue de 4-6 mill., mucronulée. Pistils 5-7 ; ovaire sessile; style filiforme, droit; stigmate occupant toute l'étendue du style, étroit, exsert pendant l’anthèse. Akènes stipités, glabres, comprimés, à suture ventrale convexe, à dorsale droite, à nervures ramifiées, anasto- mosées, non protubérifères, insérés obliquement sur le réceptacle et prolongés en un bec droit par le style marcescent (t. IL, f. 5). Amérique : Régions tempérées des Cordillères de l'Équateur et du Pérou : Sorata, Pichincha, Cheuchin, Purruchinca. Un échantillon de Chiapas, récolté par Ghisbrecht, appartient à cette espèce. Il est possible que lhabitation du T7, longistylum s'étende jusqu’au Mexique puisque ce type a certaine affinité avec le T. pubigerum Benth, par la nature de sa pubescence. Les recherches ultérieures pourront éclaireir ce point. VI. — T. rutidocarpum DC. (407). T'. caule subelato, glabro, exstipellato; foliis bipinnatis ; foliolis parvis, pubescentibus ; akeniis compressis, stipitatis, nodosis, reticulalo-costatis. Tige moyenne, glabre, peu ou point striée Feuilles bipennées, pétiolées; pétiole arrondi, engainant; gaine 198 ample, non auriculée; subdivisions du pétiole exstipellées. Folioles petites, orbiculaires ou ovales, pétiolulées, cordées ou arrondies à la base, tridentées au sommet, à dents aiguës, entières ou denticulées; face d’un vert foncé, glabre, dos d’un vert clair, à nervures faibles pourvues de poils pédiculés pluricellulés (t. FE, f. 6). Inflorescence en grappe pyramidale pauciflore. Fleurs petites, verdâtres, monoïques ou polygames, s’épanouis- sant en juin-août. Calice à 4 sépales ovales, glabres, faible- ment denticulés. Étamines nombreuses; filet filiforme: anthère #-5 mill., linéaire mucronulée, Pistils 5-7; ovaire sessile; style droit, filiforme; stigmate occupant toute l'étendue du style, étroit, peu papilleux, exsert pendant l’anthèse. Akènes stipités, comprimés, à suture ventrale convexe, protubérifère, à dorsale ondulée, à nervures ramifiées | anastomosées, proéminentes, réfractés sur le réceptacle et prolongés en un bee droit par le style marcescent. AMÉRIQUE. Régions tempérées des Cordillères de l’'Equa- teur et du Pérou. Aux yeux de quelques botanistes, cette espèce pourra n'être qu’une forme réduite du T'. longistylum DC. : les caractères distinctifs basés principalement sur l'absence des stipelles et les protubérances des akènes n'offrant pas assez de stabilité pour lui reconnaitre une valeur plus élevée. 129 VII — T. podocarpum H. B. K. (552). T'. caule elato, glabro; joliis 2-5-4-pinnatis, stipellatis ; foliolis [ere parvis, petiolulatis, glabris; floribus mediocri- bus, virescentibus, longe pedicellatis; akentiis compressis, reliculalo-venosis. Tige ordinairement très élevée, pouvant atteindre 2"50 de hauteur, un peu géniculée, arrondie, d’un vert clair, lisse ou faiblement striée. Feuilles distantes, pétiolées, 2-5-4-pennées; pétiole canaliculé, strié, engainant; gaine variable, un peu vésiculeuse, ordinairement auriculée ; divisions du pétiole, en partie, pourvues de stipelles extérieures courtes, arrondies, entières. Folioles petites ou moyennes, d-15 mill. de longueur sur 4-8 de largeur, minces, orbiculaires ou ovales, pétiolulées, subcordées ou arrondies à la base, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents obtuses ou aiguës, entières ou denticulées ; face d’un vert foncé, glabre, terne, dos d’un vert clair, glabre, à nervures lisses, peu proéminentes. Inflorescence en grappe pyramidale lâche, multflore, partiellement feuillée. Fleurs moyennes verdâtres, monoï- ques ou polygames, s’épanouissant en Jjuin-juillet, portées sur des pédicelles dressés de 5-25 mill. de longueur. Calice à 4-5 sépales, 4-6 mill. de longueur, ovales, glabres, peu denticulés. Étamines nombreuses, flexueuses ; filet, filiforme; anthère linéaire, 4-6 mill. de longueur, mucro- pulée. Pistils 5-9; ovaire sessile; style filiforme, droit; stigmate occupant toute la longueur du style, étroit, ailé, papilleux, exsert pendant l’anthèse. Akènes sessiles ou substipités, comprimés, glabres, à suture ventrale convexe, à dorsale droite, peu ou point 10 150 protubérifères, à nervures ramifiées. .anastomosées, peu proéminentes, réfractés sur le réceptacle et prolongés en un bec droit par le style marcescent (t. IE, f. #4). AMÉRIQUE. Régions tempérées des Cordillères, du Vene- zuela au Pérou: Quindiu, Venta de Mucuchies, Aconquija, Cuyco, Sorata. VIII. — T. vesiculosum Lee. (478). T. caule subelato, glabro; foliis 2-5-4-pinnatis, stipella- lis; vagina ampla vesiculosa; foliolis parvis, qglabris : ftoribus mediocribus, albidis; akeniis compressis, stipitatis, nodosis, reticulato-costatis. Tige moyenne, dressée, un peu géniculée, arrondie, d'un vert clair, glabre, sillonnée. Feuilles distantes, pétiolées, 2-5-4-pennées; pétiole de grandeur variable, arrondi, strié, engainant: gaine allongée, ample, ordi- nairement vésiculeuse, auriculée ou non; premières sub- divisions du pétiole pourvues de stipelles extérieures et intérieures, courtes, arrondies, entières. Folioles petites, minces ou épaisses, orbiculaires ou obovales, pétiolulées, cordées, arrondies, ou plus rarement cunéiformes à la base, tridentées au sommet, à dents arrondies ou obtuses, le plus souvent entières, rarement denticulées ; face d’un vert foncé, glabre, terne; dos d’un vert clair, glabre, non papilleux, à nervures faibles, non proéminentes. Inflorescence en grappe pyramidale paueiflore, plus ou moins fastigiée, feuillée. Fleurs moyennes, blanchâtres, monoïques ou polygames, s'épanouissant en Juillet-septem- bre, à pédicelles allongés. Galice à 4-5 sépales, ovales, entiers. Étamines nombreuses; filet filiforme; anthère 151 linéaire, 5 mill., mucronulée. Pistils 4-7: ovaire substi- pité; style filiforme, droit; stigmate occupant toute la lon- gueur du style, étroit, papilleux, exsert pendant l’anthèse. Akènes stipités, glabres, aplatis, à suture veatrale convexe, à dorsale ondulée, protubérifères, à nervures ramifiées, anastomosées, proéminentes, réfractés sur le réceptacle et prolongés en un bec droit par le style mar- cescent (t. IT; f. 5). AMÉRIQUE. Cordillères du Pérou : Sierra Chica, Quito, Quetenian, Antisana, Sorata. Rio-Primero. Cette espèce se trouve dans la plupart des collections sous le nom de T°. lasiostylum Pres, et ce dernier, d’après l'échantillon original du Musée de Prague, est identique au T, Hernandezii Tausch. IX. — T. Galeottii Lee. (174). T. elato, glabro, laevi, exili ; foliis 2-5-pinnatis, stipel- latis ; foliolis parvis, petiolulatis, glabris; floribus parois, albis; antheris submuticis; akeniis compressis, glabris, reliculato-nervosis. Tige moyenne ou élevée, ordinairement simple, un peu génieulée, grèle, glabre, lisse ou faiblement striée. Feuilles distantes, 2-5-pennées, pétiolées; pétiole arrondi, strié, engainant; gaine ample, vésiculeuse, striée, non auriculée ; premières subdivisions du pétiole pourvues de-stipelles extérieures courtes, arrondies, entières. Folioles petites, minces, ovales ou obovales, pétiolulées, cordées, arrondies ou cunéiformes à la base, tridentées au sommet, à dents obtuses ou aiguës, entières ou denticulées ; face d’un vert foncé, glabre, terne; dos d’un vert clair, glabre, non papilleux, à nervures faibles peu distinctes, 132 Inflorescence en grappe pyramidale lâche, pauciflore, feuillée. Fleurs petites, blanchâtres, monoïques ou poly- games, s’épanouissant en septembre-octobre. Calice à 4 sépales ovales, faiblement denticulés. Étamines 5-15, dressées ; filet filiforme ; anthère linéaire, mutique ou sub- mutique, 1-2 mill. de longueur. Pisuls 5-11; ovaire sessile; style droit, filiforme: stigmate occupant toute la longueur du style, étroit, papilleux, exsert pendant l'anthèse. Akènes sessiles ou substipités, comprimés, glabres, à suture ventrale convexe, à dorsale droite, non protubé- rifères, à nervures faibles, simples ou anastomosées, réfractés sur le réceptacle et prolongés en un bec droit, par le style marcescent (t. IE, f. 6). ANÉRIQUE. Cordillères du Mexique : Cueva del Jemascal, Venta del Equilon, près Xalapa. X. — T. gibbosum Lec. (178). T. caule elato, glabro; foliis 2-5-pinnatis, stipellatis ; foliolis parvis, peliolulatis, glabris ; floribus parvis, vires- centibus; antheris plerumque muticis; akeniis stipilatis, compressis, valde nodosis, reliculato-costatis. Tige ordinairement élevée, dressée, simple ou ramifiée, arrondie, glabre, lisse, pleine, peu compressible. Feuilles distantes, pétiolées, 2-5-pennées; pétiole arrondi, strié, engainant; gaine variable, un peu vésiculeuse, striée, non auriculée; premières subdivisions du pétiole pourvues de stipelles extérieures courtes, arrondies, entières. Folioles petites, minces, ovales, pétiolulées, cordées, arrondies ou plus rarement cunéiformes à la base, triden- tées au sommet, à dents aiguës, entières ou denticulées; 135 face d’un vert foncé, glabre, terne; dos d’un vert clair, glabre, non papilleux, à nervures lisses peu proéminentes. Inflorescence en grappe pyramidale lâche, pauciflore, partiellement feuillée. Fleurs petites, verdâtres, monoï- ques ou polygames, s’épanouissant en septembre-octobre. Calice à 4 sépales ovales, faiblement denticulés. Étamines 15-20, dressées; filet filiforme ; anthère linéaire, 1-2 mill., ordinairement mutique. Pistils 4-5; ovaire substipité; style filiforme, droit ; stigmate occupant toute la longueur du style, étroit, papilleux, exsert pendant l’anthèse. Akènes stipités, aplatis, glabres, à suture ventrale convexe, à dorsale ondulée, fortement protuhérifères, à nervures latérales ramifiées, anastomosées, réfractés sur le réceptacle et prolongés en un bee droit par le style marcescent (t. IE, fig. 7). AMÉRIQUE. Cordillères du Mexique : Juquila del Sur, prov. d’Oaxaca. XI — T. Wrightii A. Gray. (492). T'. caule subelato, glabro; foliis stipellatis, 5-4-pinna- tis ; foliolis parvis, glabris, laevibus vel papillosis ; floribus parvulis, virescentibus ; antheris linearibus, mucronatis; akenüis sessilibus, compressis, duris, sigmoidibus, reticu- lato-venosis. Tige moyenne, ordinairement simple, dressée, grêle, arrondie, glabre, presque pleine, dure, d'un vert clair, lisse ou faiblement striée. Feuilles distantes, pétiolées ou sub- sessiles, 5-4-pennées; pétiole variable, engainant, eana- liculé, anguleux ou arrondi, lisse ou strié ; gaine variable, striée, auriculée ; premières divisions du pétiole pourvues 154 de stipelles extérieures courtes, entières. Folioles petites, variables, minces ou épaisses, orbiculaires, ovales ou obovales, pétiolées, arrondies ou cunéiformes à la base, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents obtuses ou aiguës, entières ou denticulées ; face d’un vert foncé, terne, glabre; dos d'un vert clair, papilleux ou non, glabre, à nervures plus ou moins proéminentes. Inflorescence en grappe pyramidale, nue, pauciflore. Fleurs très petites, verdâtres, dioïques, s'épanouissant en août-septembre. Calice à 4 sépales ovales, 1-2 mill., glabres, à sommet obtus ou subulé. Étamines 10-15, dressées; filet filiforme : anthère linéaire, mucronulée. Pistils 5-11; ovaire sessile; style filiforme, droit; stig- mate occupant toute la longueur du style, ailé, très papilleux, exsert pendant l'anthèse. Akènes sessiles, comprimés, glabres, sigmoïdes, durs, à sutures ventrales et dorsales ondulées, carénées, à nervures latérales ordinairement ramifiées, anastomosées, peu proéminentes, insérés obliquement sur le réceptacle et prolongés en un bec unciné par le style marcescent TS). AuéRriQue. Ravins du Sonora et de l’Arizona; Santa- Crux ; Monts Huachuca. Les échantillons de l’Arizona ont les folioles minces et fortement papilleuses. XII. — T. Fendleri Engelm. (146). T'. caule mediocri ; foliis stipellatis, 5-k-pinnatis ; foliolis parvis, glabris vel glandulosis, valde papillosis ; floribus parvis, vwirescentibus; antheris linearibus vel ovorders, muticis vel mucronalis; akentüs compressis, sessilibus vel 155 substipitatis, vesiculosis, glandulosis, longitudinaliter cos- lalis. Tige moyenne, 5-8 décim. de hauteur, dressée, grêle, arrondie, glabre ou glanduleuse, luisante, dure, lisse ou faiblement striée. Feuilles distantes, pétiolées ou sub- sessiles, 5-4-pennées ; pétiole engainant, canaliculé ou arrondi, faiblement strié; gaine variable, striée, auriculée ; premières subdivisions du pétiole pourvues de stipelles extérieures courtes, entières. Folioles de grandeur variable, ordinairement petites, assez épaisses, pétiolulées, orbi- culaires, ovales ou obovales, subcordées, arrondies ou plus rarement cunéiformes vers la base, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents obtuses ou aiguës, entières ou denticulées; face d'un vert foncé, terne, papilleuse, glabre ; dos glabre ou glanduleux, fortement papilleux, à papilles luisantes, chagrinées, à nervures mamelonnées peu ou point proéminentes. Inflorescence en grappe pyramidale paueiflore ou mul- flore, partiellement feuillée. Fleurs petites, verdûtres, dioïques ou polygames, s'épanouissant en juillet-août. Calice à 4-6 sépales, 1-5 mill. de longueur, ovales, glabres ou glanduleux, fortement denticulés. Étamines nom- breuses; filet filiforme, peu ou point épaissi au sommet ; anthère ovoide ou linéaire, mutique ou mucronulée. Pistils 5-15; ovaire sessile; style filiforme droit; stigmate égalant le style,ailé, blanc ou pourpre, fortement papilleux, exsert pendant l’anthèse. Akènes sessiles ou substipités, glanduleux, comprimés, vésiculeux, à suture ventrale convexe, à dorsale presque droite, à 5 nervures latérales simples longitudinales, peu proéminentes, insérés obliquement sur le réceptacle et 156 prolongés en un bec droit par le style marcescent (CAL): AMÉrIQuE. Hautes vallées des Cordillères du Nouveau- Mexique, de l’Arizona, de la Californie, de Nevada et du Colorado ; Donana ; Monterey, Middle-Park. Les spécimens de Middle-Park ont des anthères ovoïdes; ceux de Monterey ont des akènes stipités. Les échan- üllons du Wyoming, Windriver Mounts, récoltés par H. Forward, 1882, doivent se rapporter au T. dioicum L. Le 1°. Fendleri a beaucoup d'affinités avec le 7 Wrigh- ti et de nouvelles recherches établiront sans doute, entre ces deux espèces, des rapports encore plus intimes. XIII — T. macrocarpum Gren. (245). T. radicibus crassis, fusiformibus; caule mediocri; foliis exstipellatis, simplicibus vel 2-5-pinnatis; floribus magnis, hermaphroditis, luteo-albis; akeniis compressis, duris, reticulalo-costatis . Souche déterminée, pourvue d’une racine pivotante, allongée, grosse, ramifiée, brunâtre recouverte partielle- ment d’anneaux de fibres capillaires. Tige moyenne, 4-6 décim., dressée ou ascendante, glabre ou glanduleuse, lisse ou faiblement striée. Feuilles radicales ou florales simples ou 2-5-pennées, ordinairement pétiolées; pétiole variable, arrondi, lisse ou strié, engainant; gaine peu développée, auriculée. Folioles moyennes où grandes 10-50 mill. de longueur, assez épaisses, pétiolulées, ou subsessiles, ovales, cordées ou arrondies à Ta base, entières ou trilobées au sommet, à lobes obtus où aigus, entiers ou denticulés ; face d’un vert foncé, glabre; dos d’un vert 137 clair, peu papilleux, glabre, à nervures blanchâtres proé- minentes. Inflorescence en grappe pyramidale pauciflore ou multi- flore, complètement feuillée, à pedicelles terminaux robustes, arqués, pourvus de bractéoles foliacées. Fleurs grandes, jaunâtres, hermaphrodites, s'épanouissant en mai-juin. Calice à 4-5 sépales, 5-7 mill. de longueur, ovales, entiers. Étamines nombreuses, flexueuses; filet filiforme; anthère linéaire, mucronée. Pistils 2-5; ovaire sessile ; style dressé; stigmate occupant toute l'étendue du style, large, ailé peu papilleux, exsert pendant l'anthèse. Akènes sessiles ou subsessiles, 8-10 mill. de longueur, glabres, comprimés, durs, à suture ventrale convexe, à dorsale droite, à nervures latérales ramifiées, anastomo- sées, proéminentes, insérés obliquement sur le réceptacle et prolongés en un bee droit par le style marcescent (CHE 10). Europe. Fissures des rochers calcaires du versant septen- trional des Pyrénées : Col de Tortes, Gourzy. XIV. — T. polycarpum Wats. (554). T. caule qglabro, mediocri; foliis 2-5-pinnalis, exstipel- latis ; foliolis petiolulatis, glabris ; floribus parvis, virescen- tibus; antheris linearibus, mucronulalis ; akentiis variantibus, compressis, sessilibus vel stipitatis, vesiculosis, fere reli- = culalo-venosis. Tige moyenne, 6-8 décim. de hauteur, grèle, arrondie, glabre, lisse ou faiblement striée. Feuilles distantes, 2-5-pennées, pétiolées, engainantes ; gaine variable, auri- c culée, généralement peu développée. Folioles petites ou 158 moyennes, pétiolulées, ordinairement minces, orbiculaires ou obovales, cordées, arrondies ou cunéiformes à la base, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents obtuses ou aiguës, entières ou denticulées; face d’un vert foncé, glabre, terne; dos d’un vert clair, glabre ou faiblement glanduleux, à nervures peu proéminentes. Inflorescence en grappe pyramidale pauciflore, partiel- lement feuillée. Fleurs petites, verdâtres, dioïques ou polygames, s'épanouissant en juillet-août. Calice à 4-5 sépales, 2-5 mill. de longueur, glabres, ovales, peu denti- eulés. Étamines nombreuses, flexueuses; filet filiforme ; anthère linéaire, mucronulée. Pistils 7-20; ovaire sessile ; style filiforme, droit; stigmate occupant toute l'étendue du style, ailé, papilleux exsert pendant Panthèse. Akènes sessiles ou stipités, très variables, glabres, aplatis, vésiculeux, à suture ventrale convexe ou ondulée, à dorsale presque droite ou ondulée, à nervures latérales longitudinales peu ramifiées ou ramiliées-anastomosées, faiblement proéminentes, disposés obliquement sur le réceptacle en capitule compacte et prolongés en un bec court uneiné par le style marcescent (t. HE, f. 4). AuéeiQue. Chaine des montagnes des côtes du Paei- fique, de Monterey à l'Orégon : Sierra-Nevada; Napa Valley ; San Celito; San Bernardino; Soda Springs. Le T'. polycarpum parait être un intermédiaire entre les T. dioicum et F'endleri ; il se rapproche de ce dernier par ses akènes comprimés et du 7°. dioicum par sa glabrétité, absence des stipelles et la physionomie générale de Ta plante. Sa valeur spécifique résulte de la forme com- primée, d’ailleurs très variable, des akènes et de leur nombre élevé dans chaque capitule. Sans préjuger l’état 159 normal de ces organes, lesquels ne permettent de distin- guer sûrement l'espèce qu’à leur plein développement, nous ferons remarquer que des échantillons, récoltés par M.Howell, offrent des traces évidentes de prolification dans les pédicelles terminaux et dans la constitution du récep- tacle; cependant M. Watson étant en situation pour appré- cier les caractères spécifiques de ce type selon leur mérite, nous ne pouvons mieux faire que d'adopter sa création. B. Homalocarpes. XV. —T. debile Buck. (115). T. radice tuberosa ; caule debili, parvo, folioso; foliis 1-2-ternatis vel pinnatis; foliolis glabris; floribus parvis ; antheris linearibus; stigmate elongato, filiformi; akeniis fusiformibus. Souche déterminée, cespiteuse, pourvue d’une racine pivotante ramifiée, à ramifications tubéreuses. Tige petite, ramifiée dès la base, procombante ou ascen- dante, débile, glabre, lisse ou striée, fistuleuse, feuillée, disparaissant vers le mois de mai. Feuilles distantes, alternes, pétiolées, 1-2-ternées ou pennées; pétiole engainant; gaine courte ou indistinete, un peu vésiculeuse, auriculée; oreillettes indistinetes dans les gaines des feuilles inférieures, courtes, arrondies, entières, dans celles des feuilles supérieures ; subdivisions du pétiole exstipellées. Folioles petites, variables, minces, orbiculaires, cunéiformes, ovales ou obovales, pétiolulées, trilobées ou tridentées au sommet; face d’un vert foncé ; dos d'un vert clair, non papilleux, glabre, à nervures lisses, non proéminentes,. 140 Inflorescence terminale, en grappe spiciforme pauci- flore, feuillée, à pédicelles terminaux axillaires, simples, solitaires ou géminés. Fleurs petites, verdâtres,monoïques, dioïques ou polygames, s’épanouissant en avril-mai, portées sur des pédicelles de grandeur variable. Calice à 4-5 sépales plus ou moins persistants, ovales, faiblement den- tieulés. Étamines 7-11, dressées; filet sensiblement fili- forme; anthère jJaunâtre, linéaire, mucronulée. Pistils 5-9; ovaire sessile, !/, mill; style terminal, 1-2 mill., filiforme, droit; stigmate latéral, occupant toute l'étendue du style dont il ne dépasse guère la largeur, exsert pen- dant l’anthèse. Akènes sessiles ou substipités, glabres, fusiformes, à sutures convexes indistinetes, à 6 nervures latérales peu ramifiées, prolongés en un bec droit, filiforme, par le style plus ou moins persistant. Amérique. Mississipi et Colorado inférieurs ; lieux boisés, de l’Alabama au Colorado du Texas. — Allenton. — Houston. — San Felipe. M. A. Gray fait des spécimens du Texas à feuilles pennées el à stigmate plus court, la variété texanum du T. debile Buck. XVI. — T. dioicum L. (198). T. caule glabro, mediocri; foliis exstipellatis, 2-3-pin- nalis vel ternatis; foliolis saepe parvis, membranaccis, reflexis, peliolulatis, glabris; floribus parvis, virescentibus ; antheris linearibus, mucronulaltis; akeniis ovatis vel fusi- formibus, sessilibus vel slipitatis, longitudinaliter costatis. 141 Tige moyenne, ordinairement simple, dressée, grêle, arrondie, glabre, lisse ou faiblement striée. Feuilles distantes, pétiolées ou sessiles, 2-5-pennées ou ternées, engaînantes; gaine étroite, auriculée; oreillettes peu dis- tinctes dans les feuilles inférieures, arrondies, entières dans les gaines des feuilles supérieures. Folioles de gran- deur et de consistance variables, minces ou épaisses, souvent réfléchies, orbiculaires ou obovales, pétiolulées, arrondies, cordées ou eunéiformes à la base, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents obtuses ou subaiguës, entières ou denticulées; face d’un vert foncé ; dos d’un vert clair, glabre ou faiblement glanduleux, à glandes simples, à nervures blanchâtres peu proéminentes. Inflorescence terminale en grappe pyramidale ou sub- corymbiforme, lâche ou contraetée, muluflore, partielle- ment feuillée, à pédicelles terminaux pourvus de bractéoles linéaires. Fleurs petites, verdàtres-purpurines, dioïques, monoïques ou polygames, s'épanouissant en avril-juin, portées sur des pédicelles grèles de 5-15 nill. de longueur. Calice à 4-5 sépales ovales, glabres, faiblement denti- eulés. Étamines nombreuses, flexueuses ; filet filiforme, blanchatre ou purpurin ; anthère Jaunâtre, linéaire, mucro- nulée ou submutique. Pistils 5-15 ; ovaire sessile ou sub- stipité; style terminal; stigmate latéral occupant toute l'étendue du style, ailé, blanc ou pourpre, fortement papil- leux, érodé, exsert pendant l'anthèse. Akènes 5-15, sessiles ou stipités, glabres, ou plus rarement glanduleux, ovoïdes ou fusiformes, durs ou vési- culeux, à sutures ventrales et dorsales convexes peu distinctes, à six nervures latérales simples où peu ramitiées, disposés obliquement sur le réceptacle ou brusquement réfractés et prolongés en un bee variable par le style plus ou moins marcescent (t. LI, f. 2, »). 149 AMÉRIQUE. Lieux frais et collines boisées de 52° à 70° de latitude boréale, dans toute la largeur du continent et dans les iles adjacentes. Deux variétés principales constituent cette espèce. savoir : 1° La variété genuinum, à akènes sessiles, ovoides ou subovoïdes, plus ou moins durs, fortement sillonnés ; elle se rencontre principalement vers la partie centrale du Continent. 2° La variété stipitatum, à akènes stipités, plus ou moins fusiformes, atténués aux deux bouts, souvent vésiculeux, faiblement sillonnés, s’observe dans les Montagnes Bleues et près du Broad River, dans la Caroline du Nord (Rugel, 1841) dans l'ile de Van Couver (B. Wood), dans les Montagnes Bleues de l'Orégon et les lieux circonvoisins (Howel, Hall, Watson, ete.). C'est à cette dernière variété que se rapporte le T. occidentale Gray. Ces deux variétés se relient par des formes inter- médiaires extrémement nombreuses où les caractères différentiels deviennent de plus en plus difficiles à saisir. Le T. dioicum est très polymorphe et des bords du Pend Oreille River(Lyell) à la Nouvelle Angleterre, on rencontre encore des spécimens à filet et à stigmate pourpres, tandis que près du Sastkasehavan(Bourgeau), sur les bords du lac du Grand Ours (Hooker) et dans la Nouvelle Calédonie (Collège S'° Trinité, Dublin), certaines formes strictes, à folioles épaisses, à akènes durs, renflés vers la base, rappellent vaguement la physionomie du 7. minus L. que l'on découvrira probablement dans cette région, 145 XVIT. — T. corynellum DC. (101). T. caule elato, glabro vel pubescente; foliis stipellatis, 2-pinnatis ; foliolis magnis, rugosis, pubescentibus ; fila- mentis claviculalis, papillosis; antheris ellipticis, muticis ; akeniis sessilibus vel substipitatis, fusifor mibus, longitudi- naliler costatis. Tige élevée, haute de 4-12 décim., dressée, simple ou ramifiée, glabre ou pubescente, d’un vert foncé, sillonnée. Feuilles distantes, ‘2-pennées, pétiolées ou subsessiles; pétiole canaliculé, anguleux ou arrondi, strié, engainant; gaine variable, striée, auriculée; oreillettes, indistinetes dans les feuilles inférieures, courtes, aiguës, faiblement érodées dans les gaines des feuilles supé- rieures; premières subdivisions du pétiole pourvues de stipelles intérieures squamiformes, arrondies, entières. Folioles très variables, moyennes ou grandes, 6-50 mill. de longueur sur 4-40 de largeur, épaisses ou minces, ovales ou obovales, pétiolulées ou subsessiles, cordées, arrondies ou cunéiformes à la base, tridentées au sommet, à dents arrondies ou subaiguës, entières ou plus rarement denticulées; face d'un vert foncé, glabre, terne, non papilleuse; dos d’un vert clair, papilleux, pubescent, à poils pluricellulés (1. FE, fig. 7), à nervures faibles, peu proéminentes. Inflorescence terminale, en grappe pyramidale lâche ou contractée, pauciflore ou multüflorè, partiellement feuillée, à pédicelles terminaux pourvus de bractéoles linéaires. Fleurs petites, verdàtres, dioïques, monoïques ou poly- games, s'épanouissant en mai-Juin, portées sur des pédi- celles dressés de 5-15 mill. de longueur. Galice à 4-5 144 sépales, ovales, glabres, faiblement denticulés. Étamines nombreuses; filet blanchätre, filiforme à la base, élargi au sommet, papilleux, nervié; anthère Jaunâtre, !/,-1 mill., subglobuleuse, mutique. Pisuls 5-15; ovaire sessile ; style terminal; sligmate occupant toute l'étendue du style, ailé, blanchàtre, papilleux, exsert pendant l’anthèse. Akènes sessiles où substipités, glabres ou pubescents, non comprimés ni vésiculeux, subfusiformes, à sutures ventrales et dorsales convexes, peu ou point distinetes, à six nervures latérales simples ou peu ramifiées, proé- minentes, disposés obliquement sur le réceptacle et pro- longés en un bec variable par le style plus où moins marcescent (t. If, f. 12). AnéRiQuE. Lieux herbeux et humides de la partie sep- entrionale et orientale de lAmérique du Nord, Jusqu'à l'embouchure du Mobile ; Petit lac des Esclaves; Rivière rouge; lac Winipeg; fort Ellice; Canada ; Terre-Neuve ; Fontaindale, Illinois; Cincinnati, Ohio; Boston, Balti- more; Bedfort, Virginie; Lexington, Kentucky; Swanano, Caroline septentrionale. Cette espèce est très polymorphe et la forme des étamines, qui en constitue la base distinetive, n’est pas invariable ; les spécimens de Boston qui sont les mieux caractérisés se relient avec ceux de l’espèce suivante par . une nombreuse série de formes intermédiaires. Plusieurs auteurs proposent de conserver le nom de T'. Cornuti par la raison que ce nom à été donné à une plante américaine quelconque, ce que rien ne prouve, tandis que plusieurs documents permettent de supposer qu'il a été appliqué au T°. aquilegifolium, plante seule- ment cultivée en Amérique; P. de Candolle rejette ce 145 terme dans le Systema, 1, p. 172, et nous adoptons sa manière de voir à ce sujet; pour de plus amples détails, consulter les notes spéciales aux T. Cornuti et corynellum. XVII. — T. dasycarpum Fisch. Mey. et Lallem. (114). T', caule elato, fere pubescente ; foliis stipellatis, 1-2-pin- nalis; foliolis magnis, rugosis, pubescentibus ; filamentis liliformibus; antheris linearibus mucronatisque; akents sessilibus vel substipitatis, fusiformibus, reticulato-costatrs. Tige élevée, de 4-8 décimètres, simple, un peu ramifiée, dressée, faiblement géniculée, glanduleuse ou pubescente, plus ou moins striée. Feuilles distantes, 1-2-pennées, pétiolées ou subsessiles; pétiole engainant, canaliculé, ou arrondi, strié; gaine courte ou peu distincte, auriculée ; oreillettes indistinctes dans les gaines des feuilles infé- rieures, courtes, obtuses ou subaiguës, faiblement érodées dans celles des feuilles supérieures; premières divisions du pétiole pourvues de stipelles intérieures squamiformes, arrondies, entières. Folioles très variables, moyennes ou grandes, 20-50 mill. de longueur sur 10-40 de largeur, épaisses, ovales, pétiolulées ou subsessiles, ordinairement arrondies, plus rarement subcordées ou eunéiformes à la base, tridentées au sommet, à dents aiguës ou obtuses, entières ou rarement denticulées; face d’un vert foncé, glabre ou pubescente; dos d’un vert clair, papilleux, à nervures proéminentes, pubescentès, à poils pluricellulés (MEURT): Inflorescence terminale, en grappe pyramidale, lâche, muluüflore, partiellement feuillée. Fleurs petites, verdâtres, dioïques, monoïques ou polygames, s’épanouissant en 11 146 avril-juin, portées sur des pédicelles dressés de 5-15 mill. de longueur. Galice à 4-5 sépales, ovales, faiblement den- ticulés. Étamines nombreuses ; filet blanchâtre, filiforme, parfois pubescent ; anthère linéaire, 2-5 mill., mucronulée. Pisuls 5-17; ovaire sessile; style filiforme, droit; stig- mate occupant toute l'étendue du style, ailé, blanchâtre, papilleux, exsert pendant l’anthèse. Akènes sessiles ou substipités, pubescents, non com- primés n1 vésiculeux, subfusiformes, à sutures ventrales et dorsales convexes, non distinctes, à 6 nervures latérales proéminentes,simples ou ramifiées, anastomosées, insérés obliquement sur ie réceptacle ou faiblement réfractés et prolongés en un bec droit par le style marcescent (t. HE, f. 1). Auérique. Lieux couverts et frais de l'Amérique du Nord, depuis le golfe du Mexique jusqu'au nord des grands lacs, et dans toute la largeur du continent. Saskat- chavan; Fort Colleville; Fort Ellice; Racine, Wisconsin ; Canada; Virginie; S'-Viarks, Floride; Houston, Texas. C’est l'espèce qui semble la plus répandue ; elle est aussi très polymorphe et se rattache au T. corynellum par une longue série de formes intermédiaires. XIX. — T. revolutum DC. (585). T. caule subelato, glabro vel glanduloso; foliis stipellatis, 2-5-pinnatis ; foliolis magnis, rugosis, valde glandulosis ; filamentis filiformibus ; antheris linearibus mucronatisque ; akeniis sessilibus, fusiformibus, glabris vel glandulosis, reticulato-costatis. Tige moyenne ou élevée, ordinairement simple, dressée ou géaiculée, arrondie, glabre où glanduleuse, sillonnée, 147 striée ou presque lisse. Feuilles distantes, pétiolées ou subsessiles, 2-5-pennées; pétiole canalieulé, anguleux, lisse ou strié, engainant; gaine étroite, courte ou indis- tincte, striée, auriculée; oreillettes indistinctes dans les gaines des feuilles inférieures, courtes obtuses ou aiguës, subulées, faiblement laciniées dans celles des feuilles supérieures. Premières divisions du pétiole pourvues de stipelles intérieures squamiformes, courtes, entières. Folioles très variables, moyennes ou grandes, 20-50 mil}. de longueur sur 10-20 de largeur, minces ou épaisses, ovales, pétiolulées ou subsessiles, subcordées, arrondies ou cunéiformes vers la base, tridentées au sommet, à dents arrondies, obtuses ou aiguës, entières ou faiblement dentieulées ; face d’un vert foncé, glabre, un peu nerviée, dos d’un vert clair, papilleux, à nervures proéminentes, recouvertes ainsi que le parenchyme de glandes simples ou pédiculées et de poils étoilés (t. FE, F. 1, 5). Inflorescence terminale, en grappe pyramidale, lâche, pauciflore ou multiflore, partiellement feuillée. Fleurs petites, verdàtres purpurines, dioïques, monoïques ou poly- games, s'épanouissant en mai-juin, portées sur des pédi- celles grèles de 5-25 mill. de longueur. Galice à 4-5 sépa- les ovales, faiblement denticulés. Étamines nombreuses, flexueuses; filet filiforme, peu épaissi au sommet; anthère linéaire, 2-5 mill. de longueur, mucronulée. Pisuils 5-11; ovaire sessile; style filiforme; stigmate latéral, occupant toute l'étendue du style, ailé, large, papilleux, exsert pen- dant l’anthèse. Akènes sessiles, glabres ou glanduleux, subovoïdes ou fusiformes, non comprimés ni vésiculeux, à sutures ventrales et dorsales convexes, indistinetes, à 6 nervures latérales simples ou ramifiées, peu anastomosées, insérés 148 obliquement sur le réceptacle et prolongés en un bec droit par le style plus ou moins marcescent. AMÉRIQUE. Chaines des Alleghanys et les monts Ozarks, jusque dans le Texas oriental; Floride et Illinois. New- haven, Providence; Bedfort, Virginie; Knoxville, Tennes- sée ; S'-Louis, Missouri; Austin, Texas ; St-Marks, Floride. Les spécimens de l'Illinois sont remarquables par l’éclat de leur glandulosité; ils forment la var. 6 de DC. Suyst.; 1:1p- 175: XX. — T. rhynchocarpum Dill. et Rich. (586). T'. caule elato, glabro, vix glanduloso ; foliis stipellatis, 2..k-pinnatis ; foliolis parvis, plerumque glabris; antheris linearibus,mucronatis; pedunculis longissimis,capillaribus; akeniis longe slipitalis, paulo compressis, subfusiformi- bus, solitariis, rarius geminis. longitudinaliter costatis. Tige élevée, 1-5 mêt., simple ou ramifiée, dressée, glabre ou glanduleuse, lisse ou striée. Feuilles distantes, pétiolées, 2-4-pennées; pétiole peu ou point canaliculé, arrondi, lisse ou strié, engainant ; gaine étroite, courte ou allongée, striée, auriculée ; oreillettes indistinctes dans les gaines des feuilles inférieures, développées, obtuses, érodées, dans celles des feuilles supérieures. Premières subdivisions du pétiole pourvues de stipelles intérieures et extérieures, courtes, obtuses, entières. Folioles ordi- nairement petites, minces, généralement ovales, longue- ment pétiolées, arrondies ou subcordées à la base, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents obtuses, souvent mueronulées, entières ou denticulées ; face d’un vert foncé, glabre, terne; dos d’un vert clair, glabre ou 149 glanduleux, à glandes simples, à nervures lisses, bru- nâtres, peu proéminentes. Inflorescence terminale, en grappe pyramidale lâche, diffuse, partiellement feuillée. Fleurs petites, verdàtres, monoïques ou polygames, S'épanouissant en juillet-août, portées sur des pédicelles allongés, capillaires, de 5-20 cen- imètres de longueur. Calice à 4 sépales elliptiques, den- ticulés. Étamines 5-10, dressées; filet filiforme, peu épaissi au sommet; anthère linéaire, mucronulée. Pistils 1-5 ; ovaire sessile ou subsessile; style filiforme, droit; stigmate occupant toute l’étendue du style, ailé, large, entier, exsert pendant l’anthèse. Akènes stipités, glabres, peu comprimés, non vésicu- leux, subfusiformes, à suture ventrale convexe, protubé- rifère, à dorsale droite, lisse, à 6 nervures latérales, simples, longitudinales, insérés obliquement sur le récep- tacle et prolongés en un bec droit par le style plus ou moins marcescent (t. I, f. 11). AFRIQUE. Montagnes de l’Abyssinie et. de la Guinée supérieure. Il est probable que cette espèce se rencontrera sur les divers points culminants du continent africain. SECTION II. MICROGYNES. Pistil inclus pendant l’anthèse. SOUS-SECTION À. Claviformes. Filament épaissi vers le sommet, atteignant ou dépassant la largeur de l’anthère. XXI. — T. aquilegifolium L. (45). T. caule subelato, glabro; foliis stipellatis, 2-5-pinnatis ; foliolis glabris; floribus magnis, albis vel jpurpurascen- tibus; filamentis dilatatis; :ligmate punctiformi; akeniis longe stipilatis, pendulis, alatis, quadrangularibusque. Tige haute de 4-8 décim., ordinairement simple, dressée, peu ou point géniculée, verdàtre ou purpurine, glabre, lisse ou striée. Feuilles distantes, 2-5-pennées, pétiolées ou subsessiles; pétiole peu ou point canaliculé, strié, glabre, engainant; gaine étroite, courte ou allongée, striée, auriculée; oreillettes indistinctes dans les gaines des feuilles inférieures, courtes, arrondies, entières dans celles des feuilles supérieures. La plupart des subdivisions du pétiole pourvues de stipelles extérieures et intérieures, blanchàtres ou brunätres, entières et souvent conniventes, Folioles très variables, moyennes ou grandes. 20-50 mill. de longueur sur 5-40 de largeur, minces ou épaisses, généralement obovales, parfois réniformes, pétiolulées ou sessiles, arrondies, subcordées ou cunéiformes à la base, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents arrondies où aiguës, entières, denticulées ou crénelées; face d’un vert foncé, glabre, terne; dos d'un vert clair, glabre, à nervures roussàtres peu proéminentes, 151 nflorescence terminale, en grappe corymbnorme ou subcorymbiforme, lâche ou contractée, pauciflore ou mul- tiflore, partiellement feuillée. Fleurs grandes, blanches ou rougeûtres, hermaphrodites, s’'épanouissant en juin- juillet, portées sur des pédicelles dressés de 5-20 mill. de longueur. Calice à 4-5 sépales ovales, entiers. Éta- mines nombreuses, dressées; filet blanchâtre ou rougeûtre, filiforme à la base, élargi au sommet et dépassant la largeur de l’anthère; anthère ovoïde ou ellipsoïde, muti- que. Pistils 5-20 ; ovaire longuement stipité ; style presque indistinet; stigmate, !/, mill., sessile ou subsessile, disposé obliquement au sommet de l'ovaire, ovale, étroit, peu papilleux, réfléchi, inclus pendant l’anthèse, Akènes stipités, glabres, vésiculeux, comprimés, obo- vales, à suture ventrale presque droite, à dorsale convexe, à 2-5 nervures latérales simples longitudinales, ailées membraneuses, réfractés sur le réceptacle et couronnés par un bee court infléchi formé du stigmate plus ou moins marcescent (t. IT, f. 5). Europe Er Asie. Lieux couverts et moutagnes boisées. Europe continentale où il ne parait pas atteindre 40° de latitude; Asie médiane et boréale; dans la partie médiane, il n’est pas signalé au sud de PAltaï, mais dans la partie orientale il semble arriver dans les îles du Japon jusqu'à 59° de latitude. Cette espèce est très polymorphe et ses diverses formes peuvent constituer trois variétés principales, savoir : Var. a, à filets rougeûtres avec des folioles variables ; Var. b, à filets blancs avec des folioles variables. On les rencontre l’une et l’autre dans toute l'étendue de l'aire de dispersion, 152 Var. c, à filets blancs, folioles petites et style allongé, réfléchi. Cette variété croit à la côte d’Ajan. Vers la source du Dniéper, les akènes de ce type peuvent offrir six nervures latérales ailées parfaitement développées. | XXIT. — T. sachalinense Lec. (408). T'. caule subelato, glabro; foliis stipellatis, 2-5-pinnatis ; foliolis magnis, glabris ; floribus magnis, hermaphroditis ; filamentis dilatatis; stylo convoluto ; akeniis sessilibus, com- pressis, ellipticis, longiludinaliter nervosis. Tige moyenne, haute de 4-6 décim., ordinairement simple, dressée, peu ou point géniculée, d’un vert clair, sillonnée ou striée. Feuilles distantes, 2-5-pennées, pétiolées ou subsessiles ; pétiole de grandeur variable, peu ou point canaliculé, arrondi, sillonné ou strié, engai- nant; gaine étroite, non vésiculeuse, courte ou allongée, striée, auriculée; oreillettes indistinctes dans les gaines inférieures, courtes, peu distinctes, arrondies, entières dans celles des feuilles supérieures. La plupart des divi- sions du pétiole pourvues de stipelles intérieures et exté- rieures, brunâtres, parfois conniventes, comme celles de l'espèce précédente. Folioles grandes, 20-50 mill. de longueur sur 10-40 de largeur, minces, subobovales, pétiolulées ou subsessiles, arrondies, subcordées ou cunéi- formes à la base, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents arrondies ou obtuses, entières ou rarement denticulées ; face d’un vert foncé, glabre, terne; dos d’un vert clair, glabre, à nervures brunàâtres peu proéminentes, 55 Inflorescence terminale, en grappe subeorymbiforme, lâche, multiflore, partiellement feuillée. Fleurs grandes, blanches rougeâtres, hermaphrodites, s’épanouissant en juin-juillet, portées sur des pédicelles dressés de 10-40 mill. de longueur. Calice à 4-5 sépales pétaloïdes, 5-4 mill. de longueur sur 2-3 de largeur, ovales, entiers. Étamines nombreuses, dressées; filet blanc jaunâtre, 4-6 mill., filiforme à la base, élargi au sommet et dépassant le diamètre de l’anthère; anthère jaunätre, 1 mill., linéaire, mutique. Pistils 5-9; ovaire sessile, 1 1/2 mill.; style terminal, 1/2 mill., filiforme, réfléchi; stigmate latéral, occupant la moitié supérieure du style, dont il ne dépasse pas la largeur, peu papilleux, inclus pendant l’anthèse. Akènes sessiles ou subsessiles, 4-5 mill. de longueur sur 2-5 de largeur, glabres, comprimés, ellipsoides, peu ou point vésiculeux, à sutures ventrales er dorsales con- vexes, à 6 nervures simples, longitudinales, disposés obliquement sur le réceptacle et prolongés en un bec unciné par le style plus ou moins marcescent (t. FF, f. 6). Asie. Île de Sachalin, récolté par Glehn en 1861. — « Thal. sp. aff. sparsiflorum, flor. umbell., filam. apic. clav., Otechkore, Insul. Sachal. Juli, Glehn, 1861. — Mus. botan. Acad. Petrop. » XXII. — T. thibeticum Franch. (459). T. caule elato, glabro; foliis magnis, stipellatis, 9-4-pinnalis; foliolis plerumque parvis, crassis, vix glan- dulosis, protuberiferis; floribus magnis, albis, kermaphro- ditis; filamentis dilatatis; antheris linearibus, mucronatis; stylo reflexo ; akeniis subsessilibus vel stipitatis, compressis, vesiculosis, obovalis, longitudinaliter nervosis, 154 Tige élevée, de 6-8 décim. de hauteur, dressée, peu ou point géniculée, simple ou ramifiée, d’un vert rougeûtre, glabre, lisse ou finement striée. Feuilles très grandes, distantes, 5-4-pennées, pétiolées; pétiole de grandeur variable, arrondi, lisse, engainant; gaine courte, non vésiculeuse ni auriculée, entière, striée. Subdivisions du pétiole à stipelles et stipellules extérieures et intérieures, courtes, entières. Folioles petites ou moyennes, 10-14 mill. de ‘ong sur 8-12 de large, épaisses, ovales ou rarement obovales, pétiolées ou subsessiles, cordées ou arrondies à la base, tridentées au sommet, à dents obtuses, entières ou denticulées; face d’un vert foncé, glabre, terne; dos d’un vert clair, peu glanduleux, à nervures roussâtres faibles, pourvues de proéminences coniques. Inflorescence terminale en grappe pyramidale lâche, multiflore, partiellement feuillée; subdivisions de la grappe nombreuses; les pédicelles terminaux courts pour- vus de bractéoles linéaires. Fleurs grandes, blanches, hermaphrodites, s’épanouissant en août, naissant sur des pédicelles dressés, courts, de 5-10 mill. de longueur. Calice à 4 sépales, 4-7 mill. de long sur 3-4 de large, ovales, entiers. Étamines nombreuses; filet blanchâtre, 5-6 mill., dressé ou flexueux, filiforme, épaissi au sommet; anthère Jaunâtre, 2 mill., linéaire, mucronée. Pistils 8-12; ovaire sessile ou subsessile; style terminal, 2 mill.; stigmate occupant presque toute l'étendue du style, étroit, un peu ailé vers la base, à bords faiblement érodés, réfléchi, inclus pendant l’anthèse. Akènes subsessiles ou stipités, 4-5 mill. de long sur 2-5 de large, glabres, vésiculeux comprimés, obovales, à suture ventrale convexe, à dorsale ondulée, à 6 nervures latérales simples peu proéminentes, insérés obliquement 155 sur le réceptacle et prolongés en un bec réfléchi par le style plus ou moins marcescent (t. IF, f. 7). Asie. Hautes forêts du Thibet oriental. XXIV. — T. sparsiflorum Turez. (450). T. caule parvo, glabro; foliis exstipellatis, 2-3-pinnalis ; foliolis parvis, glabris vel glandulosis ; filamentis dilatatis ; antheris ovoideis, muticis ; stylo brevi, stigmate dimidiatim breviori; akeniis stipilalis, compressis, vesiculosis, leviler reliculato-venosis. Tige moyenne, haute de 5-8 déeim , ordinairement simple, dressée, glabre ou peu glanduleuse, striée ou sillonnée. Feuilles moyennes, distantes, 2-3-pennées, pétiolées, subsessiles ou sessiles; pétiole de grandeur variable, engainant, canalieulé, glabre ou glanduleux ; gaine variable, étroite, sillonnée, auriculée; oreillettes nulles dans les gaines inférieures, courtes, arrondies, blanchâtres, faiblement érodées, dans celles des feuilles supérieures. Folioles moyennes, 5-25. mill. de longueur sur 4-20 de largeur, ovales ou rarement orbiculaires, minces, pétiolulées ou rarement sessiles, cordées, arron- dies ou cunéiformes à la base, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents arrondies ou aiguës, entières ou denticulées ; face d’un vert foncé, terne, glabre ; dos d’un vert clair, glabre ou glanduleux, à glandes simples, à nervures roussàtres peu proéminentes. Inflorescence terminale, en grappe pyramidale pauci- flore ou multiflore, lâche ou contraetée, complètement feuillée; subdivisions de la grappe plus ou moins nom- breuses, les pédicelles terminaux paraissant généralement 156 simples, solitaires ou géminés à l’aisselle des feuilles supérieures. Fleurs petites, blanchâtres, hermaphrodites ou polygames, s’épanouissant en Juin-juillet, portées sur des pédicelles dressés de 10-50 mill. Calice à 4 sépales ovales, entiers, glabres, 2-5 mill. de longueur. Etamines 10-15; filet filiforme à la base, élargi au sommet, attei- #nant presque la largeur de l’anthère; anthère ovoïde, 1/2-2 mill. de longueur, mutique. Pistils 5-11; ovaire sessile; style itnéaire ; stigmate latéral, occupant la moitié supérieure du style, étroit, peu papilleux, souvent réfléchi, inclus pendant l’anthèse. Akènes subsessiles ou stipités, semi-obovales, glabres ou glanduleux, vésiculeux, comprimés, à suture ventrale convexe, à dorsale droite, à 6 nervures latérales peu proéminentes, ordinairement simples ou plus rarement ramifiées-anastomosées, insérés obliquement sur le récep- tacle et prolongés en un bec droit par le style plus ou moins marcescent (t, LIT, fig. 8). Asie ET AuÉrique. Lieux ombragés de la Sibérie orientale et de la Chine boréale; ile de Sachalin et Kamtschatka. — Amérique boréale ; du Middle Park, Colorado, vers la baie d'Hudson. Les échantillons américains sont plus glanduleux et les anthères des spécimens du Colorado sont presque sphé- roïdes. XXV. — T. Przewalskii Maxim. (555). T. caule elato, glabro; foliis exstipellatis, 2-5-pinnatis ; foliolis parvis, pilosis, trilobis et pauciserratis ; filamentis leviter ciavatis; antheris ovoideis, mulicis ; stigmate punc- hiformi; akeniis longe stipitatis, vesiculosis, compressis, semiobovalis, utrinque trinerviis. Tige élevée, ordinairement glabre, lisse ou striée. Feuilles moyennes ou grandes, distantes, 2-5-pennées, pétiolées ou subsessiles; pétiole engainant, auriculé. Folioles petites, minces, pétiolulées, obovales, arrondies ou cunéiformes à la base, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents obtuses, faiblement denticulées ; face d’un vert foncé, terne, glabre; dos d’un vert clair, pourvu ainsi que les nervures de poils allongés (t. E, f. 7). Inflorescence terminale en grappe multiflore, partiel- lement feuillée. Fleurs petites, hermaphrodites; filet, 9-6 mill., filiforme à la base, élargi vers le sommet; anthère, 1 mill., ovoide, mutique. Pistils 5-8 ; ovaire sti- pité; style, 1/2-1 mill., linéaire, dressé; stigmate terminal, 1/4 mill., encapuchonnant le sommet du style Akènes stipités, semi-obovales, glabres, vésiculeux, comprimés, à suture ventrale convexe, à dorsale presque droite, à 6 nervures latérales ordinairement simples, peu proéminentes, insérés obliquement sur le réceptacle et prolongés en un bec droit par le style plus ou moins marcescent (t. III, f. 9). ; Asie. Chine occidentale, province du Kansu. Nous ne connaissons cette espèce que par les quelques fragments que M. Maximowiez a bien voulu nous commu- niquer. Quoique la description soit incomplète, les poils 158 qui recouvrent le dos des folioles et le stigmate microsco- pique ponctiforme, coiffant le sommet du style, fournissent des éléments distineufs suffisants. pour reconnaitre cette espèce. XXVI. — T. clavatum DC. (82). T'. caule parvo, glabro; foliis exstipellatis, 1-2-5-ternatis, foliolis plerumque magnis, membranaceis, glabris ; floribus parvis, albis, monoicis, dioicis vel polygamis ; filamentis clavatis; antheris globulosis; stylo subnullo; stigmate brevissimo; akentis stipilatis, reflexis, compressis, vesiculo- sis, utrinque leviter et longitudinaliter nervosis. Tige moyenne, haute de 2-4 décim., ordinairement simple, dressée, grêle, arrondie, d'un vert glauque, glabre, lisse, généralement nue. Feuilles 2-5, dont une radicale et les autres florales, 1-2-5-ternées, pétiolées; pétiole de grandeur variable, très allongé dans la feuille radicale, arrondi, lisse, glabre, peu ou point engainant; gaine courte, peu où point distincte, non auriculée, entière ou faiblement érodée. Folioles moyennes on gran- des, 15-40 mill. de longueur sur 10-55 de largeur, minces, ovales ou rarement obovales, pétiolulées, arron- dies, cunéiformes ou subcordées à la base, tridentées au sommet, à dents obtuses ou arrondies, entières, crénelées ou denticulées; face d’un vert foncé, glabre, terne ; dos d’un vert clair, glabre, à nervures blanchâtres peu proémi- nentes. Inflorescence terminale, en grappe corymbiforme lâche, pauciflore, partiellement feuillée. Fleurs petites, blancnä- tres, dioïques, monoïques ou polygames, s'épanouissant en juillet, portées sur des pédicelles dressés dé 10-30 mill. de longueur. Calice à 4 sépales pétaloides, 1-2 mill. de 159 longueur, ovales, entiers. Étamines nombreuses, dressées filet blanchâtre, 1-2 mill., filiforme vers la base, élarg au sommet, dépassant le diamètre de l’anthère ; anthère jaunâtre, 1/2 mill., globuleuse, mutique. Pistils 5-7; ovaire stipité, ! mill.; style presque nul; stigmate micros- corique, 1/10 mill., un peu oblique, disciforme, peu papilleux, encapuchonnant le sommet de l'ovaire, inclus pendant l'anthèse. Akènes stipités, 3-4 mill. de longueur sur 1-2 de largeur, glabres, comprimés, vésiculeux, semi-obovales, à suture ventrale droite, à dorsale convexe, à 6 nervures latérales simples, longitudinales, peu proéminentes, réflé- chis et terminés en un bee court obtus par le stigmate plus ou moins persistant (t. IT, f. 10). . ) . 1 AMÉRIQUuE. Collines sablonneuses : de la Caroline du Nord à l’Alabama. XXVIIL. — T. filamentosum Maxim. (147). T. caule parvo, piloso; foliis exstipellatis, paucis, uno radicalo 2-ternato, duobus caulinaribus, oppositis, sim- plicibus ; floribus hermaphroditis ; filamentis late clavaltis ; stylo subnullo ; stigmate punctiformi; akeniis sessilibus vel stipilatis, semivvatis longitudinaliter nervosis. Tige moyenne, haute de 2-4 décim., ordinairement simple, ascendante dressée, arrondie, d’un vert rougeàtre, striée, poilue (voir t. F, fig. 7), presque nue. Feuilles ordinairement 5, une radicale ternée ou biternée, longue- ment pétiolée, dressée, et 2 feuilles caulinaires, opposées, simples, sessiles, étalées. Pétiole allongé, 1-2 décim., non engainant, arrondi, strié, glabre. Folioles ou feuilles eauli- paires grandes, 10-70 mill. de longueur sur 5-70 de 160 largeur, minces ou épaisses, généralement ovales, pétio- lulées ou sessiles, dressées, cordées à la base, souvent entières ou plus rarement tridentées au sommet, à dents arrondies, entières ou denticulées; face d'un vert foncé, luisante; dos d’an vert elair, luisant, glabre, à nervures presque lisses, peu proéminentes. Inflorescence terminale, en grappe corymbiforme pauci- flore, contractée ou lâche, presque nue, ou pourvue de deux feuilles bractéales sessiles, courtes, à la base du corymbe. Fleurs moyennes, blanchâtres, hermaphrodites, s’épanouissant en mai-juin, portées sur des pédicelles dressés de 5-20 mill. Calice à 4-5 sépales ovales, 2-5 mill. sur 1-1 1/2, glabres, entiers. Étamines nombreuses, dressées; filet blanchâtre, filiforme à la base, élargi, vésiculeux au sommet, ayant 2 ou 5 fois la largeur de l’an- thère ; anthère jaunâtre, globuleuse ou ovoïde, mutique, 1/4-1/2 mill. de longueur. Pistils 5-5; ovaire subsessile, ayant 1-2 mill. de longueur; style nul ou presque nul ; stigmate latéral, sessile, ovale, 1/2-1 mill. de longueur, dépassant faiblement la largeur du sommet de l'ovaire, à sommet réfléchi, inclus pendant l'anthèse. Akènes subsessiles ou stipités, glabres, semi-ovales, peu ou point comprimés, un peu vésiculeux, ayant environ 5-4 mill. de longueur, atténués aux deux bouts, à 5 nervures latérales, simples, arrondies, à suture ven- trale droite ou concave, à suture dorsale convexe, disposés obliquement sur le réceptacle et terminés en un bec court ou presque nul par le stigmate plus ou moins persistant. ASIE ORIENTALE. Mandchourie, de la Corée à l’embou- chure de l'Amur; estuaire de Ste Olga. Les spécimens des bords de l'Ussuri ont des akènes subsessiles et la plupart des folioles sont petites. 161 XXVIIL. — T. tuberiferum Maxim. (4638). T. fibris radicalibus tuberosis; caule subelato, piloso, subnudo; folüis exstipellatis, uno radicalo, duobus caulina- ribus, suboppositis ternatisque; filamentis clavatis ; stigmate brevissimi, ovato, sessili; akeniis slipitatis, longitudinaliter nervosis. Souche formée d’un rhizome déterminé, court ou allongé, pourvu de racines adventives brunâtres, grosses, 1-2 mill de diamètre, renflées en tubercules allongés, vers leur extrémité. Tige élevée, ascendante, ordinairement simple, non géniculée, arrondie, d’un vert rougeàtre ; poilue, à poils aciculaires articulés (t. F, fig. 7), lisse ou striée, presque nue. Feuilles : une feuille radicale, bi- ou triternée, longue- ment pétiolée; 2 feuilles caulinaires subopposées, sessiles, un peu engainantes, ternées ou biternées.Pétiole allongé, peu ou point engainant, arrondi on un peu canaliculé, slabre, lisse ou strié; gaine presque nulle, auriculée ; oreillettes courtes ou indistinetes, entières, obtuses. Folioles moyennes ou grandes, 15-50 mill. sur 5-50, minces, généralement ovales, pétiolulées ou subsessiles, arrondies ou cunéiformes, plus rarement subcordées à la base, souvent atténuées, entières, obtuses au sommet, à bords latéraux crénelés, ou obscurément tridentées, à dents arrondies, entières ou denticulées; face d’un vert foncé, luisante, glabre; dos d’un vert clair, non papilleux, glabre, à nervures blanchâtres peu proéminentes. Inflorescence terminale, en grappe corymbiforme pauei- flore, contractée ou lâche, souvent feuillée. Fleurs moyennes, blanchâtres, hermaphrodites, s’épanouissant 12 169 en mai-juin, portées sur des pédicelles dressés, de 2-10 mill. Calice à 4 sépales ovales, blanchâtres, glabres, entiers, 2-5 mill. de longueur sur 1-2 de largeur. Étamines nombreuses, dressées ; filet blanchâtre, filiforme à la base, élargi, vésiculeux au sommet, atteignant 2-5 fois la largeur de l’anthère; anthère jaunâtre, ovoide ou elliptique, mutique, 1/2 1 mill. de longueur. Pistils 4-7 ; ovaire sub- sessile, 1-2 mill.; style nul; stigmate sessile, oblique, ovale, dépassant faiblement la largeur du sommet de l'ovaire, un peu réfléchi, inclus pendant l’anthèse. Akènes stipités, glabres ou poilus,semi-obovales, peu ou point comprimés, peu vésiculeux, à 6 nervures latérales, simples arrondies, longitudinales, à suture ventrale droite à dorsale convexe, disposés obliquement sur le réceptacle conique, poilu, à bec presque nul (t. III, f. 12). AstE. Côtes de la Mandchourie orientale, près de la baie de S'--Olga et les lieux circonvoisins. — Japon; ile de Nippon; Alpe du Nikko, prov. de Senano. XXIX. — T. Fortunei S. Le M. Moore. (171). T. caule parvo, glabro ; foliis exstipellatis, 1-2 ternatis ; foliolis parvis, dorso glandulosis ; floribus parvis, albis, hermaphroditis; filamentis clavatis; stigmate elongato, lineari, recurvato;akeniis sessilibus vel stipitatis, semiovatis, longitudinaliter nervosis. Tige petite, 1-2 décim. de hauteur, ordinairement simple, grêle, un peu géniculée, arrondie, d'un vert pourpre, glabre ou poilue, sillonnée ou striée. Feuilles distantes, pétiolées ou subsessiles; pétiole de grandeur variable, engainant, canaliculé, sillonné ou strié ; 163 gaine courte ou nulle, étroite, auriculée; oreillettes courtes, aiguës dans les gaines des feuilles inférieures, grandes, larges, minces, dans celles des feuilles supé- rieures, arrondies, blanchâtres et brièvement laciniées. Folioles petites, 10-15 mill. de longueur sur 5-10 de lar- geur, minces, pétiolulées, subpeltées, obovales, arrondies, subcordées ou cunéiformes à la base, trilobées ou triden- tées au sommet, à lobes ou dents arrondies ou aiguës, entières ou denticulées ; face d’un vert foncé, terne, glabre ; dos d’un vert clair, pourvu de glandes aciculaires, à ner- vures faibles peu proéminentes. Inflorescence terminale, en grappe corymbiforme pauci- flore, feuillée; pédicelles terminaux souvent simples, solitaires à l’aisselle des feuilles florales. Fleurs petites, d’un blanc lilas, hermaphrodites, s’épanouissant en avril- Juin, portées sur des pédicelles dressés de 5-20 mill. Calice à 4 sépales ovales, 3-4 mill., entiers, glabres ou glanduleux. Étamines nombreuses, dressées; filet blanc jaunètre, filiforme à la base, élargi au sommet, atteignant ou dépassant la largeur de l’anthère; anthère ovoïde ou elliptique, mutique. Pistils, 5-7; ovaire sessile; style 1 mill., filiforme, réfléchi, circiné; stigmate étroit, peu papilleux, occupant la ioitié supérieure du style, inclus pendant l’anthèse. Akènes sessiles ou substipités, comprimés, 3-4 mill. de longueur, semi-ovales, vésiculeux, à suture ventrale convexe, à dorsale presque droite, à 6 nervures latérales simples longitudinales, insérés obliquement ou réfractés sur le réceptable et prolongés en un bec unciné par le style plus ou moins marcescent (1. IT, f. 15). Asie, Chine boréale et Thibet oriental. L'auteur choisit abusivement les T''orientale et T.isopy- 164 roides comme termes de comparaison propres à faire distinguer son espèce, car aucune affinité spéciale ne relie ces deux types au T. Fortunei. Ce dernier se rattache au T. baicalense par la forme de son stigmate et par ses oreillettes laciniées. XXX. — T. baicalense Turez (54). T. caule glabro, mediocri; foliis exstipellatis, 2-5-pin- nalis; auriculis profunde laciniatis; foliolis plerumque parvis, glabris ; filamentis clavatis ; antheris ovoideis, muti- cis; stigmate subsessili, punctiformi; akentis sessilis vel stipitatis, subovoideis plus minusve lignosis. Tige moyenne, haute de 5-6 décim., ordinairement simple, dressée, arrondie, d’un vert clair, glabre, striée ou sillonnée. Feuilles distantes, pétiolées ou sessiles, 2-5-pennées. Pétiole de grandeur variable, canaliculé, engainant, sil- lonné ou strié; gaine courte ou allongée, étroite, auriculée ; oreillettes courtes ou allongées, à bords fortement laciniés, à lanières brunâtres, très développées dans la partie supé- rieure de la tige. Folioles ordinairement petites, 10- 55 mill. de longueur sur 10-50 de largeur, minces, obovales, pétiolulées ou sessiles, arrondies ou cunéiformes à la base, tridentées au sommet, à dents arrondies ou rarement aiguës, entières ou denticulées ; face d'un vert foncé, glabre, terne; dos d’un vert clair, glabre, à nervures peu proéminentes. Inflorescence en grappe subcorymbiforme, pauciflore, feuillée; les pédicelles terminaux souvent simples, soli- taires ou géminés à l’aisselle des feuilles florales. Fleurs petites, blanchâtres, hermaphrodites, s'épanouissant en 165 mai-juin, portées sur des pédicelles dressés de 5-20 mill. Calice à 4 sépales ovales, 2-3 mill., faiblement denticulés. Étamines nombreuses, dressées; filet blanchâtre, filiforme à la base, élargi au sommet, atteignant presque la largeur de l’anthère; anthère ovoide 1/2 mill., mutique. Pistils 5-7 ; ovaire subsessile ; style 1/2 mill. au moins; stigmate ponctiforme, terminal, disposé obliquement au sommet du style dont il dépasse la largeur, inclus pendant l’anthèse. Akènes stipités ou sessiles, glabres, non comprimés, subovoïdes, presque ligneux, à sutures convexes, indis- tinctes, à nervures latérales faiblement marquées, anasto- mosées, réfractés sur le réceptacle et prolongés en un bec court, droit, par le style plus ou moins marcescent (t, IT, f. 14). Ast£. Bois et lieux couverts, du lac Baïcal à la Chine supérieure et à l’Amur inférieur. XXXI. — T. petaloideum L. (326). T'. caule mediocri, subnudo; foliis stipellatis, plerumque radicalibus; foliolis parvis, qglabris, saepe integris; fila- mentis late clavatis; antheris ellipticis, muticis; stigrate lineari, recurvato; akeniis subfusiformibus, profunde sulcatis. Tige moyenne, 2-5 décim. de hauteur, ordinairement simple, rarement ramifiée, dressée, arrondie, sillonnée ou striée, nue ou feuillée. | ! Feuilles rassemblées en rosette radicale ou plus rare- ment éparses sur la tige, 2-5-pennées, pétiolées ou subses- siles. Pétiole de grandeur variable, canaliculé, sillonné, engainant ; gaine courte, étroite, auriculée; oreillettes peu distinctes dans les gaines des feuilles inférieures, courtes, 166 arrondies, blanchâtres, entières, dans celles des feuilles supérieures. Premières divisions du pétiole pourvues de stipelles extérieures entières, à sommet subulé. Folioles petites, 2-10mill. de longueur sur 1-6 de largeur, minces ou épaisses, obovales, ovales ou elliptiques, pétiolulées ou sessiles, subcordées, arrondies ou cunéiformes à la base, indivises, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents arrondies ou aiguës, généralement entières; face d'un vert foncé, glabre, terne ; dos d'un vert clair, glabre, terne, à nervures peu distinctes. Inflorescence en grappe corymbiforme pauciflore ou multiflore, feuillée ; pédicelles terminaux dépourvues de bractéoles foliacées. Fleurs moyennes, d'un blanc jaunâtre, hermaphrodites, s’épanouissant en juin, portées sur des pédicelles dressés de 5-50 mill. Calice à 4 sépales d’un blanc rosé, ovales, glabres, entiers. Étamines nombreuses, dressées; filet blanc jaunâtre, filiforme à la base, très large au sommet et dépassant le diamètre de lanthère; anthère 1/2-1 mill., elliptique, mutique. Pistils 4-15; ovaire sessile; style filiforme, 1/4-5/2 mill.; stigmate étroit, peu papilleux, de la longueur du style, réfléchi, inclus pendant l’anthèse. Akènes sessiles, subfusiformes, peu ou point vésiculeux, à suture ventrale presque droite, à dorsale convexe, à 6 nervures latérales séparées par un sillon profond, insérés obliquement sur le réceptacle et prolongés en un bec unciné par le style plus ou moins marcescent (t. HT, f. 15). Asie. Champs secs de l’Altaï à la Corée: Mongolie, Sibérie méridionale, au-delà du lac Baïcal, Dahurie, Mandchourie, Chine boréale jusqu'à Chusan, Corée, 167 XXXII. — T. javanicum Blume (212). T, caule glabro, mediocri; foliis exstipellatis, 2-3-4-pin- natis ; foliolis plerumque parvis, glandulosis; floribus albis, parvis, hermaphroditis; filamentis clavatis ; antheris ellip- licis, mulicis; stylo elongalo, recurvo; stigmate lineari, terminali; akeniis numerosis, sessilibus vel stipitatis, unci- nalis, profunde sulcatis, in capilulum globosum collectis. Tige haute de 5-9 décim., simple ou ramifiée, peu géniculée, arrondie, glabre ou glanduleuse, fortement sillonnée. Feuilles distantes, exstipellées, 2-5-4-pennées, pétiolées ; pétiole canaliculé, strié, engainant; gaine courte ou allon- gée, ordinairement uu peu vesiculeuse, striée, auriculée ; oreillettes grandes, obtuses ou aiguës, scarieuses, érodées ou laciniées. Folioles petites ou moyennes, 4-25 mill. de longueur sur 6-20 de largeur, minces ou épaisses, ovales ou obovales, pétiolulées ; arrondies, subcordées ou cunéifor- mes à la base, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents arrondies ou obtuses, souvent mucronulées, denti- culées ; face d’un vert foncé, glabre, terne; dos d’un vert clair, glanduleux, à glandes simples ou pédiculées, peu papilleux, à nervures roussâtres, proéminentes. Inflorescence terminale, en grappe subcorymbiforme pauciflore, partiellement feuillée, à pédicelles terminaux pourvus de bractéoles larges ou linéaires. Fleurs petites, blanchâtres, hermaphrodites, s’épanouissant en juillet- août, portées sur des pédicelles de 5-20 mill. de longueur. Calice à 4 sépales, ovales, entiers. Étamines nombreuses, dressées; filet blanchâtre, 2-4 mill., élargi au sommet, atteignant ou dépassant la largeur de l’anthère; anthère 168 { mill., elliptique, mutique. Pistils 8-50 ; ovaire sessile; style filiforme, 1-1 1/2 mill., cireiné, réfléchi; stigmate occupant les deux tiers supérieurs du style dont il ne dépasse pas ordinairement la largeur, peu papilleux, très étroit inférieurement, inelus pendant l'anthèse. Akènes subsessiles ou stipités, glabres ou glanduleux, peu vésiculeux, non comprimés, fusiformes, à sutures ventrales et dorsales convexes, peu distinctes, à 6 nervures latérales simples, longitudinales, très proéminentes, insé- rés obliquement sur le réceptacle en capitule souvent aggloméré, prolongés en un bec eflilé, unciné par le style plus ou moins marcescent (1. HIT, f. 16). Asie. Régions tempérées arides de l'Himalaya, du Simla au Sikkim ; Khasia; Nilgheries; Ceylan; Java. Le N° 8 Himal. Herb. de l'herbier de Saint-Péters- bourg contient un fragment du T°. saniculaeforme DC., deux fragments du 7. Falconeri Lec. et un fragment qui peut être rapporté au T'. javanicum Blume. XXXII. — T. actaefolium Sieb. et Zuccar. (7). T. caule glabro, mediocri; foliis extipellatis ; foliolis magnis, glabris, nervosis ; floribus parvis, rubescentibus; filamentis vix clavatis; stylo elongato, uncinato; stigmate brevi, elliplico, recurvato ; akeniis ovoideis longitudinaliter nervosis. Tige haute de 4-6 déeim., ordinairement simple, dres- sée, d’un vert rougeûtre, glabre, sillonnée, striée. Feuilles exstipellées, distantes, 2-5-pennées; pétiole peu canaliculé, sillonné ou strié, engainant; gaine étroite, courte ou allongée, entière, non auriculée; folioles grandes, 10-60 mill. de longueur sur 10-50 de largeur, minces ou épais- 169 ses, ovales, pétiolulées, à pétiolulé de 10-50 mill., arron- dies, subcordées ou cunéiformes à la base, tridentées au sommet, à dents larges, obtuses ou aiguës, tridenticulées; face d’un vert foncé, glabre, luisante; dos d’un vert clair, glabre, à nervures blanchâtres proéminentes, Inflorescence en grappe subcorymbiforme pauciflore ou multiflore, lâche ou contractée, partiellement feuillée. Fleurs petites, rougeàtres, hermaphrodites, s'épanouissant en juin-juillet, portées sur des pédicelles de 5-10 mill. Calice à 4 sépales ovales, entiers. Étamines très nom- breuses; filet filiforme à la base, plus ou moins élargi au sommet atteignant parfois la largeur de l’anthère ; anthère 1 mill., linéaire, mutique ou faiblement mucronulée. Pistils 4-7 ; ovaire sessile; style filiforme ; stigmate latéral occupant les deux tiers supérieurs du style, dont il ne dépasse pas la largeur, souvent enroulé en arrière, inclus pendant lanthèse. Akènes sessiles ou substipités ; ovoides, non comprimés, à sutures indistinetes, à 6 nervures longitudinales simples, souvent dédoublées, insérés obliquement sur le réceptacle et prolongés en un bec unciné par le style plus ou moins marcescent (1. II, f. 17). Asie. Chine septentrionale; Corée; Japon, ile de Kiu- Siu. Les spécimens à anthères mucronulées ont le filet presque entièrement filiforme. n XXXIV. — T. uncinulatum Franch. (480). T. caule villoso ; foliis exstipellatis, 2-5-piinatis; [oliolis mediocribus, acutis, nervosis, dorso piloso; floribus parvis; filamentis elongalis, vix incrassatis ; antheris muticis; stylo 170 lineari; stigmate punctiformi, recurvato; akeniis matu- ralis non vidi. Tige haute de 4-6 décim., ordinairement simple, dressée, peu géniculée, ayant 2-5 mill. de diam. arrondie, d’un vert rougeâtre, poilue, non pruineuse, sillonnée ou striée, fistuleuse, compressible, feuillée. Feuilles exstipellées, distantes, pétiolées, 2-5-pennées; pétiole de grandeur variable, un peu canaliculé, sillonné ou strié, poilu, engainant; gaine courte ou indistincte, auriculée; oreillettes allongées, entières, aiguës, brunâtres ; subdivisions du pétiole de grandeur variable, généralement courtes, divariquées à angle aigu, étranglées aux articu- lations. Folioles moyennes, 10-50 mill. de long sur 5-20 de large, allongées, minces, ovales, pétiolulées ou subsessiles, arrondies, subcordées ou cunéiformes à la base, tridentées au sommet, à dents étroites, aiguës, tridenticulées; face d'un vert foncé, terne; dos d’un vert clair, poilu, à nervures blanchâtres proéminentes. Inflorescence terminale en grappe subcorymbiforme multiflore, contractée, partiellement feuillée; subdivisions de la grappe nombreuses, courtes, divariquées à angle droit ou aigu; les pédicelles terminaux pourvus de brac- téoles linéaires brunâtres. Fleurs petites, d’un blanc rougeûtre, hermaphrodites, S'épanouissant en juin-août, portées sur des pédicelles dressés de 5-6 mill. Calice à 4 sépales, 2-5 mill. de lon- gueur sur 1-2 de largeur, ovales entiers. Étamines nom- breuses, flexueuses; filet jaunâtre, 4-6 mill. de long, filiforme, peu épaissi au sommet; anthère jaunàtre, 1/2-1 mill. de long., linéaire ou ovoide, mutique. Pistils 4-7 ; ovaire sessile ou substipité, 1 mill.; style terminal, liliforme, 1/2-3/4 mill.; stigmate microscopique, occupant 177 le sommet du style, dont il dépasse la largeur, peu papil- leux, roulé en arrière, inclus pendant l’anthèse. Akènes sessiles ou stipités, non développés, devant avoir beaucoup de ressemblance avec ceux du T. actaefolium Sieb. et Zucc. Asie. Thibet oriental, prov. de Moupin (R. P. Da- vid, 1870). XXXV. — T. calabricum Spreng. (71). T. caule glabro, mediocri; foliis exstipellatis, 2-5-pin- _natis ; foliolis parvis, glabris; floribus magnis, purpureis; staminibus numerosis; filamentis elongatis, clavatis; stylo brevi; stigmate lineari, subrecurvo; akeniis stipitatis, vix compressis, longitudinaliter nervosis. Tige moyeune, haute de 4-7 décim., ordinairement simple, dressée, glabre, sillonnée. Feuilles exstipellées, rapprochées en rosette radicale, et quelques-unes éparses sur la tige, distantes, pétiolées ou subsessiles, 2-5-pennées; pétiole de grandeur variable, peu ou point canaliculé, arrondi, strié, glabre, engainant; gaine étroite, courte ou allongée, striée, auriculée; oreil- lettes presque indistinctes, blanchâtres sur les bords, ciliées. Folioles petites, 5-15 mill. de longueur sur 4-10 de largeur, minces, généralement obovales, pétiolulées ou subsessiles, arrondies, cunéiformes ou subcordées à la base, tridentées au sommet, à dents arrondies ou obtuses, souvent entières ou rarement denticulées; face d’un vert foncé glabre, terne; dos d’un vert clair, glabre, terne, à nervures brunâtres peu proéminentes. Inflorescence terminale, en grappe corymbiforme, con- tractée, pauciflore, partiellement feuillée ; subdivisions de 172 la grappe peu nombreuses ; les pédicelles terminaux pourvus de bractéoles linéaires solitaires. Fleurs grandes, pourpres, hermaphrodites, s’épanouissant en mai-juillet, portées sur des pédicelles dressés de 5-15 mill. Calice à 4 sépales rougeûtres, 5-4 mill. sur 1-2, ovales, entiers. Étamines nombreuses, dressées ; filet pourpre, 4-7 mill., filiforme à la base, élargi au sommet, atteignant presque la largeur de l’anthère; anthère pourpre, 1-2 mill., elliptique, obtuse, submutique. Pistils 5-7; ovaire sub- sessile, 1 mill.; style terminal, 1-2 mill., filiforme, droit; stigmate latéral, occupant les 3/4 supérieurs du style, étroit,un peu papilleux, réfléchi faiblement, inclus pendant l’anlhèse. Akènes 5-7, stipités, 4-7 mill. de longueur sur 2 de largeur, glabres, un peu comprimés, vésiculeux, ellip- soides, à sutures ventrales et dorsales convexes, à 6 ner- vures latérales simples, longitudinales, peu proéminentes, réfractés sur le réceptacle et prolongés en un bec un peu réfléchi par le style plus ou moins persistant (t. IV, f. 1). Europe. Italie méridionale et Sicile. XXXVI. — T. triternatum KRupr. (467). T. caule glabro, debili; foliis exstipellatis, 3-ternatis; foliolis parvis, glabris ; floribus albis, mediocris, herma- phroditis ; filamentis clavatis; stylo brevi; stigmate lato, hastato ; akeniis maturatis non vidi. Tige petite, haute de 2 décim., dressée, ordinairement simple, faiblement striée, glabre. Feuilles exstipellées, distantes, triternées, pétiolées ou subsessiles ; pétiole de grandeur variable, faiblement cana- Jiceulé, engainant; gaine courte, brunâtre, auriculée; 175 oreillettes courtes, aiguës, un peu lacérées. Folioles petites, 10-12 mill. de longueur sur 5-10 de largeur, assez épaisses, pétiolulées, obovales, arrondies ou cunéi- formes à la base, tridentées au sommet, à dents obtuses, entières ou denticulées; face glabre, d’un vert foncé; dos d’un vert clair,glabre, terne, à nervures assez proémi- nentes. Inflorescence en grappe subcorymbiforme, pauciflore, feuillée. Fleurs moyennes, blanches, s’épanouissant en avril-mai, portées sur des pédicelles de 5-10 mill. de lon- gueur. Calice à #4 sépales, 4-6 mill. de longueur sur 1-2 de largeur, entiers. Étamines 15-20, dressées; filet 4-6 mill., filiforme à la base, élargi au sommet, atteignant ou dépassant la largeur de l’anthère; anthère 1 mill., linéaire, mutique. Pistils ordinairement trois; ovaire sessile, 4-5 mill.; style 1 mill.; stigmate ailé, hasté, occupant toute l'étendue du style. Akènes paraissant devoir prendre la forme régulière de ceux du T. orientale Boiss., sessiles, à 6 nervures longi- tudinales simples. Europe. Caucase boréo-occidental, sur le mont Oschten et à proximité de la rivière Bjeloja. Récolté, en 1865, par Owerin (herb. de Acad. de S'-Pétersbourg). XXXVII. — T. podolicum Lec. (555). T. caule glabro, mediocri; foliis stipellatis, 2-5-pin- nalis; foliolis parvis, piliferis; floribus parvis, virescentt- bus; filamentis dilalatis; antheris ellipticis; stylo brevi; sligmate lineari, recurvato; akeniis subfusiformibus, longi- tudinliater costatis. 174 Souche pourvue de racines adventives jaunâtres, grèles, de 1-2 m. de diamètre. Tige moyenne ou élevée, de 5-7 décim. de hauteur, ordinairement simple, dressée, grêle, arrondie, d’un vert foncé, glabre, striée ou sil- lonnée. Feuilles stipellées, très distantes, pétiolées ou subses- siles, 2-5-pennées; pétiole de grandeur variable, peu ou point canaliculé, anguleux, strié, glabre, engainant; gaine étroite, non vésiculeuse, courte ou allongée, sillonnée, auriculée; oreillettes indistinetes dans les gaines des feuilles inférieures, courtes, minces, mucronulées dans celles des feuilles supérieures; premières divisions du pétiole pourvues de stipelles intérieures et extérieures courtes, mucronulées. Folioles petites, 10-15 m. de long sur 2-7 de iarge, épaisses, oblongues, elliptiques ou obovales, non linéaires, arrondies ou cunéiformes, subpel- tées à la base, généralement 5-5-dentées au sommet, rare- ment entières, à dents aiguës ou obtuses, non denticulées ; face d’un vert foncé, glabre, terne ; dos d’un vert clair, à nervures roussätres assez proéminentes pourvues de poils aciculaires. Inflorescence en grappe pyramidale divariquée, pauci- flore, partiellement feuillée; subdivisions de la grappe peu nombreuses; les pédicelles terminaux allongés, pour- vus de bractéoles linéaires. Fleurs petites, verdâtres, hermaphrodites, s’épanouissant en juin-juillet, naissant sur des pédicelles dressés de 5-10 m. de longueur. Galice à 4 sépales, 2 mill. de long sur 1/2-5/, de large, ovales, denticulés. Étamines 10-15; filet jaunätre, 2-4 m., fili- forme, dressé, épaissi au sommet; anthère 1-1 1/2 m., jaunètre, elliptique, obtuse. Pistils 4-7; ovaire sessile, ! m.; style terminal 1m., droit; stigmate latéral, occu- 175 pant les deux tiers supérieurs du style, filiforme, aigu, réfléchi, inclus pendant l’anthèse. Akènes substipités, 2-5 m. de long sur 1 de large, semi- fusiformes, peu comprimés, à suture ventrale presque droite, à dorsale convexe, à 6 nervures latérales simples, longitudinales, peu proéminentes, insérés obliquement sur le réceptacle et prolongés en un bec légèrement infléchi par le style persistant (t. IV, f. 2). Europe. Russie méridionale, Podolie. Récolté par H. Hcch et communiqué au Jardin botanique de Berlin, sous le nom de T'. simplex L. SOUS-SECTION B. Filiformes. Etamines à filet sensiblement de même largeur dans toute son étendue. a. Etamines exsertes pendant l’anthèse. + Akènes plus ou moins comprimés. XXXVIIL. — T. tenue Franch. (454). T'. caule saepe parvo, glabro; foliis exstipellatis ; foliolis parvulis, plerumque ellipticis, integris; floribus parvis, albis, hermaphroditis ; filamentis filiformibus; antheris linearis, mucronatis; stylo brevi; stigmate alalo, incurvo; akeniis slipitatis, compressis, vesiculosis, longitudinaliter nervosis. Tige petite ou moyenne, dressée, rameuse, peu ou point géniculée, grêle, arrondie, d'un vert clair, glabre, sillonnée ou striée. Feuilles exstipellées, distantes, pétiolées ou subsessiles, 2-5-pennées ; pétiole de grandeur variable, ordinairement court, un peu canaliculé, engainant; gaine peu ou point développée, épaisse, striée, auriculée; oreillettes courtes 176 ou indistinctes, obtuses, paraissant spinescentes ou érodées. Folioles petites, 4-7 mill. de long sur 2-5 de large, minces, généralement elliptiques ou obovales, pétiolulées ou subsessiles, cunéiformes ou atténuées à la base, rare- ment arrondies, toujours entières, à sommet arrondi mucronulé ; face d’un vert foncé, glabre, terne, finement chagrinée; dos d'un vert clair, glabre, terne, papilleux, à nervures brunâtres presque indistinetes. Inflorescence en grappe pyramidale, lâche, multiflore, presque entièrement feuillée; subdivisions de la grappe nombreuses, divariquées à angle aigu ; les pédicelles termi- naux grèles allongés, pourvus ordinairement de braetéoles foliacées. Fleurs petites, blanchâtres, hermaphrodites, s'épanouissant en juillet-août, naissant sur des pédicelles dressés de 10-20 m. de longueur. Calice à 4-5 sépales ovales, entiers. Étamines 10-15; filet 4-6 m., filiforme, flexueux ; anthère jaunâtre, 2-5 m., linéaire, mucronulée. Pistils 3-4; ovaire [ mill., sessile ou subsessile; style droit, 1 mill.; stigmate latéral, blanchätre, occupant toute l'étendue du style, un peu infléchi, large, ailé, arrondi au sommet, à bords faiblement érodés, inclus pendant l'anthèse. Akènes stipités, 5-4 mill. de long sur 2 de large, com- primés, vésiculeux, obovales, un peu glanduleux, à sutures convexes, à 6 nervures latérales simpies, peu préominentes, insérés obliquement ou réfractés sur le réceptacle et pro- longés en un bec court infléchi par le style persistant. Asie. Mongolie, Chine septentrionale; Gehol, Sang- Yu. D4: XXXIX. - T. elegans Wall. (124). T. caule parvo, saepe glabro ; foliis exstipellatis, 2-3-pin- nalis; foliolis parvissimis, glabris vel glandulosis; floribus parvis, virescentibus; antheris linearis, mucronulatis; stylo brevi; stigmate subalato; akentis longe stipilatis, vesicu- losis, membranaceis, subalatis, vix nervosts. Tige petite, haute de 1-5 décim., portant quelques écailles engainantes dans sa partie inférieure, simple, rarement ramifiée, dressée, peu ou point géniculée, grèle, glabre ou faiblement glanduleuse, lisse ou striée. Feuilles exstipellées, distantes, pétiolées ou sessiles, 2-5-pennées; pétiole de grandeur variable, ordinairement très court, canalieulé, strié, engainant; gaine plus ou moins développée, un peu vésiculeuse, striée, auriculée; oreillettes courtes ou allongées, obtuses ou aiguës, érodées ou finement laciniées. Folioles petites, 1/2-5 mill. de lon- gueur sur 1/2-5 de largeur, minces, généralement obovales, pétiolulées ou sessiles, arrondies ou cunéiformes à la base entières ou tridentées au sommet, à dents arrondies ou aiguës, indivises ou denticulees; face d’un vert foncé, glabre, terne; dos d’un vert clair, papilleux, glabre ou glanduleux, à glandes ordinairement simples, à nervures peu proéminentes. Inflorescence en grappe spieiforme, lâche, pauciflore, feuillée; subdivisions de la grappe souvent nulles; les pédicelles terminaux ordinairement simples, axillaires, solitaires. Fleurs petites, d’un vert pourpre, hermaphro- dites,s épanouissant en Juin-août, portées sur des pédicelles dressés de 5-10 mill. de longueur. Calice à 4 sépales ver- dâtres, 2 mill. de longueur, ovales, entiers. Étamines 6-10, flexueuses; filet blanchâtre, 5-5 mill., filiforme, 15 178 anthère jaunâtre, 1 mill., linéaire, faiblement mucronulée. Pisuls 6-12; ovaire sessile ou substipité, 1/2-1 mill. ; style, 1/2-1 mill., droit, filiforme ; stigmate latéral, occupant toute la longueur du style, un peu ailé, rétréei vers la base, aigu au sommet, inclus pendant l’anthèse. Akènes stipités, 2-5 mill. de longueur sur 1-2 de lar- geur, comprimés, vésiculeux, obovales, glabres ou glan- duleux, à suture ventrale fortement convexe, lisse, ailée, à dorsale brièvement convexe, faiblement ailée, à 6 ner- vures latérales ordinairement simples, peu proéminentes, réfractés sur le réceptacle et prolongés en un bec court, fortement iufléchi, par le style plus ou moins persistant (Le IV, f 5): Asie. Régions subalpines de l'Himalaya, du Kumaon au Sikkim. XL. — T. cultratum Wall. (105). T'. caule parvo vel mediocri, glabro vel glanduloso ; foliis exstipellatis, 2-5-pinnatis; foliolis saepe parvis, glandulo- sis, protuberiferis; floribus parvis, virescentibus; antheris linearis, mucronulatis: stylo brevi; stigmate subalalo ; akeniis slipilalis, vesiculosis, protuberiferis, fere reticu- lato-costatis. Tige petite ou moyenne, haute de 2-8 décim., simple ou ramifiée, dressée, peu géniculée, grèle, d’un vert clair ou pourpre, glabre ou glanduleuse, lisse où faiblement striée. Feuilles exstipellées, distantes, pétiolées ou sessiles, 2-5-pennées; pétiole de grandeur variable, ordinairement très court, canaliculé, lisse ou strié, engainant ; gaine peu développée, striée, auriculée; oreillettes très courtes ou indistinctes, arrondies ou obtuses, érodées ou faiblement 179 laciniées. Folioles petites ou moyennes, 1-10 mill. de lon- gueur sur 1/2-6 de largeur, minces ou assez épaisses, généralement obovales,pétiolulées ou sessiles,arrondies ou cunéiformes à la base, tripartites, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents arrondies, ou le plus souvent, aiguës, entières, rarement denticulées; face d’un vert foncé, glabre, terne; dos d’un vert clair, plus ou moins glanduleux, à glandes pédiculées, à nervures plus ou moins protubérifères peu proéminentes. Inflorescence en grappe pyramidale lâche, pauciflore ou muluüflore, feuillée; subdivisions de la grappe plus ou moins nombreuses; les pédicelles terminaux généralement axillaires, simples, solitaires. Fleurs petites, verdâtres, hermaphrodites, s'épanouissant en Juin-août, portées sur des pédicelles dressés ou horizontaux de 10-50 mill. de longueur. Galice à 4 sépales verdàtres, 2-4 mill. de longueur sur 1-2 de largeur, ovales ou elliptiques, entiers. Étamines 10-15, flexueuses; filet blanchâtre, 2-8 mill., filiforme, papilleux, spinescent; anthère jaunâtre, 1-5 mill., linéaire, mucronulée. Pistils 5-10; ovaire sessile ou substipité, 1 1/2 mill. ; style, 1-1 1/2 mill., filiforme, droit; stigmate latéral, occupant presque toute la longueur du style, étroit ou faiblement ailé, aigu au sommet, faible- ment exsert pendant l’anthèse. Akènes stipités, 3-5 mill. de longueur, sur 2 de lar- geur, comprimés, vésiculeux, semi-obovales, glabres ou glanduleux; à suture ventrale convexe, protubérifère vers le stigmate, à dorsale concave ou droite à 6 nervures laté- rales simples ou ramitfiées, anastomosées, plus ou moins proéminentes, disposés obliquement sur le réceptacle et prolongés en un bec court, droit, réfléchi ou infléchi, par le style plus ou moins persistant (1. IV, f. 6). 180 Asie. Régions tempérées, et alpines de l'Himalaya, du Guhrwal au Népaul. Les formes alpines se distinguent par lexiguité des folioles, des sépales, des anthères, par la gibbosité plus prononcée des akènes et par le plus grand développement des nervures latérales. Elles constituent le T°. platycarpum Hook. f. et Thoms. XLI. — T. pauciflorum Royle. (318). T. caule glabro, mediocri; foliis exstipellatis, bilernatis, sessilibus vel subsessilibus; foliolis parvis, glabris; floribus parvis, albidis, paucis, axillaribus; antheris linearibus, mucronalis; stigmate magno, haslalo; akentis stipilalis, compressis, vesiculosis, longitudiraliler nervosis vel reticu- lato-anastomosis. Tige moyenne, 5-6 déeim. de hauteur, simple ou rameuse, dressée, peu ou point génieulée, grèle, d’un vert glauque, glabre, lisse ou striée. Feuilles exstipellées, peu distantes, subsessiles ou sessiles, 2-ternées, dressées; pétiole très court, peu ou point canaliculé, strié, peu ou point engainant; gaine courte ou nulle se réduisant généralement aux oreillettes ; oreillettes courtes, obtuses ou aiguës, à bords entiers. Folioles petites, 5-15 mill. de long sur 5-10 de large, épaisses ou minces, généralement obovales, pétiolulées ou subsessiles, arrondies ou cunéiformes à la base, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents arrondies, obtuses ou aiguës, entières ou denticulées ; face d’un vert foncé, glabre, un peu luisante; dos d’un vert clair, glauque, glabre, à nervures roussâtres plus ou moins proé- minentes. Inflorescence en grappe spiciforme pauciflore, complé- 181 tement feuillée; pédoncule peu divisé; pédicelles géné- ralement axillaires, simples solitaires, allongés, dressés. Fleurs petites, blanchätres, hermaphrodites, s’épanouis- sant en août-octobre, portées sur des pédicelles dressés de 10-20 mill. de longueur. Calice à 4 sépales lancéolés, 3-4 mill. de long sur 1 de large, entiers. Étamines 8-19 ; filet 4-5 mill., flexueux, protubérifère; anthère 2 mill., jaunâtre, linéaire, mucronée. Pistils 5-7; ovaire sessile, 1 mill.; style 1 1/2 m., droit; stigmate occupant toute l'étendue du style, large, hasté, un peu infléchi, inclus pendant l'anthèse. Akènes sessiles ou subsessiles, semi-obovales, 3 mill. de long sur 2 de large, glabres, comprimés, vésiculeux, à suture veatrale convexe, à dorsale droite, à 6 nervures latérales simples ou ramifiées, insérés obliquement sur le réceptacle et prolongés en un bec court par le style per- sistant (t. IV, f. 9). Asie. Himalaya occidental depuis le Kashmir jusqu'au Kumaon. XLITI. — T. foetidum L. (167). T. caule parvo, glanduloso-pubescente ; foliis exstipellatis, 5-h-pinnatis; foliolis parvissimis, glandulosis, pubescen- tibus; floribus parvis, saepe cernuis; antheris linearis mucronalisque; stylo brevi; stigmate dilatato, pubescente ; akeniis sessilibus, compressis, glanduloso-pubescentibus, longitudinaliter costatis. Souche formée d’un rhizome court déterminé pourvu de racines adventives brunâtres grèles, 1/2-1 m. de dia- mètre. Tige petite ou moyenne, 1-5 décim. de hauteur, ordi- 182 nairement écailleusc dans sa partie inférieure, simple ou ramifiée, dressée, peu ou point géniculée, grêle ou de grosseur moyenne, 5-4 m. de diam., arrondie, d’un vert rougeâtre, glanduleuse, pubescente, lisse ou striée, fistu- leuse, compressible. Feuilles exstipellées, distantes, pétiolées ou subsessiles, 9-4-pennées, la division terminale à 1 paire de folioles ; pétiole de grandeur variable, ordinairement court, canali- - culé, lisse, engainant; gaine courte ou nulle, striée, auri- culée; oreillettes indistinctes dans les gaines des feuilles inférieures, développées, arrondies ou obtuses, entières ou faiblement érodées dans celles des feuilles supérieures. Folioles petites, minces ou épaisses, 2-10 m. de longueur sur 1-6 de largeur, ovales ou obovales, pétiolulées ou ses- siles, cordées, arrondies ou plus rarement cunéiformes à la base, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents obtuses ou aiguës, entières ou denticulées; face d’un vert foncé terne, glanduleuse; dos d’un vert clair, papil- leux, glanduleux, pubescent, à glandulosité composée de 5 éléments, à nervures, roussàtres, spinescentes, plus ou moins proéminentes (t. E, fig. 1, 3, 7). Inflorescence terminale, en grappe subcorymbiforme ou subpyramidale, lâche, pauciflore ou multiflore, partiel- lement feuillée; subdivisions de la grappe plus où moins nombreuses; les pédicelles terminaux grêles, allongés, pourvus de bractéoles foliacées souvent trifoliolées. Fleurs petites, d’un vert rougeâtre, hermaphrodites, s'épanouissant en mai-juillet, portées sur des pédicelles grèles, flexucux, de 10-40 m. de longeur. Calice à 4-5 sépales, 5-4 m. de long sur 1-1 1/2 de large, ovales glandu- leux, entiers ou érodés, caducs. Étamines nombreuses ; filet 5-5 m., flexueux, rougeàtre, filiforme, non épaissi 183 au sommet; anthère 2-3 m., jaunûtre, linéaire, mucro- nulée. Pistils 8-12; ovaire 1 m., sessile; style 1/a-1 m., terminal, droit; stigmate latéral, rougeàtre, occupant toute la longueur du style, ailé, élargi et arrondi à la base, aigu au sommet, entier, inclus pendant l’anthèse. Akènes sessiles, 2-3 mill, de longueur sur 1 de largeur, obovales, glanduleux, pubescents, faiblement comprimés, vésiculeux, à sutures ventrales et dorsales convexes un peu ailées, à 6 nervures latérales simples peu proémi- nentes, disposés obliquement sur le réceptacle et prolon- gés en un bec droit par le style persistant (t. IV, f. 7). Europe et Asie. Lieux pierreux des régions subalpines. Pyrénées, Alpes, Apennins, chaines de montagnes de l'Europe centrale, Monts Ourals, Caucase. Chaine de montagnes de l’Asie Mineure et celles entourant le plateau central de PAsie, spécialement dans PAlatau, PAltaï, l'Himalaya, les monts de la Songarie, de la Dahurie et de la Chine boréale. On rencontre, dans l’Altaï, des spécimens qui paraissent totalement glabres, mais un examen attentif permet tou- jours d'observer les poils pluricellulés caractéristiques de celte espèce, soit sur les gaines, sur la base du pétiole, ou sur les bords des sépales; les formes naines du T. minus sont souvent été confondues avec le T. foetidum. Dans l'Himalaya, ces deux dernières espèces sont de forte taille, de physionomie générale assez semblable, mais toujours distinctes par la pubescence. Cependant cette base distine- tive n’a pas eu, aux yeux de MM. W. J. Hooker, Hooker f. et Thomson, une valeur spécifique suffisante, car ils ne considèrent le T°. foetidum L. que comme une variété du T, minus L,. 184 XLIIT. — T. squamiferum Lec. (456). T. caule parvissimo, squamifero, glabro; foliis exsti- pellatis, bipinnatis; foliolis minutissimis, glabris ; floribus parvis, virescentibus, hermaphroditis; antheris linearis ; stylo brevi; stigmate dilatato, alato; akeniis subsessilibus, compressis, suborbiculatis, longitudinaliter nervosis. Tige très petite, haute de 10-15 cent., dressée, grêle, glabre, simple ou rameuse, faiblement striée, aphylle infé- rieurement, garnie seulement de quelques écailles sca- rieuses brunâtres, s'accroissant de plus en plus en s'éloi- gnant de la base, se transformant ensuite en gaines à bords laciniés, terminées par des folioles rudimentaires, puis se prolongeant en feuilles régulières à la naissance des ramifications. Feuilles exstipellées, bipennées, brièvement pétiolées: pétiole glabre, engainant; gaine longue de 3-8 mill., à oreillettes nulles ou indistinctes. Folioles très petites, 2-5 mill. de longueur, suborbiculaires, épaisses, glabres, faiblement serrulées sur les bords, pétiolées ou subsessiles, 5-5-partites, à partitions entières, ovales, aiguës. Inflorescence en grappe spiciforme pauciflore, feuillée ; pédoncules simples, axillaires, solitaires, glabres, raides, uniflores.Fleurs petites, d'un blanc verdâtre, hermaphro- dites. Calice à 4 sépales ovales, longs de 2 mill., glabres, plus ou moins denticulés. Étamines 6-10; filet filiforme ; anthère linéaire, 2 mill. Pistils 4-5; ovaire sessile; style de la longueur de lovaire; stigmate triangulaire, occu- pant tuute l'étendue du style, inclus pendant Panthèse. Akènes sessiles ou subsessiles, comprimés, suborbieu- laires, à sutures ventrales et dorsales convexes, à 6 ner- vures latérales simples ou rarement anastomosées, peu 185 proéminentes, insérés obliquement sur le réceptacle et prolongés en un bec court, droit, par le style persistant (IV 8). Asie. Kyungar Pass, Thibet, Altitude : 5000 m. env. XLIV. — T. Chelidonii DC. (79). T. caule glabro, mediocri; foliis exstipellatis, 5-4-pin- natis, vaginis gemmiferis; foliolis membranaceis, glabris, magnis; floribus parvis, albo-rubescentibus, hermaphro- dilis; antheris linearis mucronalisque ; stylo brevi, recur- valo ; stigmate vix dilatato; akeniis longe stipitatis, nume- rosis, compressis, vesiculosis, semi-obovalis, reliculato- venos is. Tige moyenne, haute de 15-50 décim., ramifice, dres- sée, faiblement géniculée, grosse, d’un vert clair, glabre, lisse ou faiblement striée. Feuilles exstipellées, distantes, pétiolées, 5-4-pennées, dressées; pétiole de grandeur variable, très développé dans les feuilles inférieures, arrondi, lisse, engainant; gaine très ample, vésiculeuse, de dimension variable, non auri- culée, entière, contenant des bubilles agglomérés. Subdi- visions du pétiole de grandeur variable, ordinairement très allongées, divariquées à angle droit ou aigu, souvent un peu arquées, étranglées aux articulations. Folioles de grandeur variable, 10-40 mill. de longueur sur 8-50 de largeur, minces, ovales, pétiolées, cordées ou arrondies, parfois subpeltées à la base, entières, denticulées, à denticules aiguës ou arrondies; face d'un vert foncé, glabre, terne; dos d’un vert clair, glabre, à nervures rous- sätres, lisses, peu proéminentes. Inflorescence en grappe pyramidale, lâche ou contractée, 186 multiflore, feuillée ; subdivisions de la grappe plus ou moins nombreuses; les pédicelles terminaux pourvus de bractéoles souvent trifoliolées. Fleurs moyennes, blanches ou rosées, hermaphrodites, s’épanouissant en juillet-août, portées sur des pédicelles grêles de 5-10 mill. de lon- gueur. Calice à 4 sépales, 5-7 mill. de longueur sur 2-3 de largeur, ovales, entiers. Étamines 10-15, dressées; filet blanchâtre, 2-5 mill., filiforme ; anthère jaunâtre, 2 mill., linéaire, mucronulée. Pistils 10-15; ovaire longuement stipité, stipe 1 mill.; style de la grandeur de l'ovaire, faiblement réfléchi; stigmate occupant toute la longueur du style, un peu ailé, papilleux, arrondi aux deux bouts, inclus pendant lanthèse. Akènes longuement stipités, 5-6 mill., de longueur sur 2-5 de largeur, comprimés, vésiculeux, semi-obovales, à suture ventrale ondulée, à dorsale convexe, à 6 nervures latérales, ramifiées, anastomosées, très peu proéminentes, réfractés sur le réceptacle et prolongés en un bec court réfléchi par le style plus ou moins persistant (t. IV, f. 5). Asie. Régions élevées du Népaul, vers Gossain Than. Le N° 5714 Wallich de l'herbier de l’Académie de St-Pétersbourg contieut un fragment de T'. saniculaeforme DC. La planche 129 de Wallich représente assez bien la physionomie générale de l'espèce, mais les figures 2-10 de détails sont presque toutes vicieuses. Les étamines de cette espèce sont probablement incluses pendant l’anthèse, mais ce caractère n'ayant pas été suffisamment observé, le classement tout provisoire du T. Chelidonii avec l'espèce suivante, dans cette subdi- vision, n'est justifié que par la forme de leurs akènes. 187 XLV. — T, reniforme Wall. (579). T. caule magno, glanduloso ; foliis stipellatis, 2-5-pin- natis ; foliolis magnis, membranaceis, glandulosis; floribus plerumque magnis, purpurascentibus; antheris linearis, longe mucronatis ; stylo brevi; stigmate vix dilatato; akeniis [ere stipitatis, compressis, vesiculosis, glandulosis, longi- tudinaliter nervosis vel reticulato-venosis. Tige élevée, haute de 7-20 décim., ramifée, dressée, géniculée, grosse, 5-7 mill. de diamètre, d’un vert clair, glabre ou glanduleuse, lisse ou faiblement striée. Feuilles distantes, pétiolées, 2-5-pennées, dressées; pétiole de grandeur variable, généralement peu développé, faiblement canaliculé, lisse ou strié, engainant; gaine très ample, vésiculeuse, striée, auriculée; oreillettes indistinctes dans les gaines des feuilles inférieures, obtuses ou aiguës, entières dans celles des feuilles supérieures; premières divisions du pétiole pourvues de stipelles exté- rieures, blanchâtres, entières; subdivisions du pétiole de grandeur variable, souvent très développées. Folioles de grandeur variable, 10-40 mill. de longueur sur 8-40 de largeur, minces, ovales ou subréniformes, pétio- lulées, cordées ou arrondies, parfois subpeltées à la base, obscurément 5-5-dentées au sommet, à dents arron- dies ou aiguës, crénelées ou denticulées; face d’un vert foncé, glanduleux; dos d’un vert clair, glanduleux, à glandulosité composée de trois éléments : glandes simples à base conique, glandes aciculaires et glandes pédieulées, à nervures protubérifères brunâtres, peu proéminentes. Inflorescence en grappe pyramidale, lâche, pauciflore ou multiflore, partiellement feuillée; subdivisions de la 188 grappe ordinairement nombreuses; les pédicelles termi- naux pourvus de bractéoles linéaires, entières. Fleurs moyennes ou grandes, roses ou pourpres, hermaphrodites, s’épanouissant en juillet-août, portées sur des pédicelles dressés de 5-50 mill. de longueur. Galice à 4 sépales, 4-15 mill. de longueur, elliptiques, entiers. Étamines nombreuses, flexueuses; filet blanchätre, #%-6 mill., filiforme; anthère jaunâtre, 5-4., linéaire, longuement mucronulée. Pistils 5-20; ovaire sessile ou subsessile, { mill.; style 1-1 1/2 mill., filiforme droit; stigmate laté- ral, occupant presque toute l'étendue du style, étroit ou un peu ailé, papilleux, aigu au sommet, inclus pendant l'anthèse. Akènes subsessiles ou stipités, 5-4 mill. de longueur sur 1-2 de largeur, comprimés, vésiculeux, fortement glanduleux, semi-obovales, à suture ventrale convexe, lisse, à dorsale droite ou faiblement convexe, à 6 nervures latérales, simples ou ramifiées, anastomosées, peu proé- minentes, disposés obliquement sur le réceptacle et pro- longés en un bec droit ou faiblement réfléchi ou infléchi, par le style plus ou moins persistant (t. IV, f. 4). Asie. Régions tempérées de l'Hirualaya, du Kulu jus- qu’au Sikkim. La grandeur des fleurs est extrêmement variable dans cette espèce et il sera peut-être possible, quand les maté- riaux d'étude seront plus complets, de séparer les formes à grandes fleurs pourpres pour en constituer une espèce propre. 189 + + Akènes non comprimés-aplatis. XLVI. —T. virgatum Hook. f. et Thoms. (482). TT. radicibus tuberosis; caule stricto, glabro, mediocri; foliis exstipellatis, ternatis; foliolis plerumque parvis, cr'assis, glabris ; floribus mediocribus, albis,|hermaphroditis ; antheris linearis, muticis ; stylo brevi; stigmate sublineari, recurvo; akeniis numerosis, substipilatis, fusiformibus, longitudinaliter nervosis. Souche formée d’un rhizome court déterminé pourvu de racines tubérisées. Tige moyenne, haute de 4-6 décim., ordinairement simple, dressée, grèle, d’un vert glauque, glabre, lisse. Feuilles exstipellées, rapprochées, subsessiles ou sessiles, ternées; pétiole se réduisant à une portion de gaine, canaliculé, strié; gaine peu distincte, auriculée ; oreillettes courtes, obtuses ou aiguës, entières ; divisions du pétiole, formant des pétiolules de 5-15 mill. de longueur. Folioles petites ou moyennes, 10-25 mill. de longueur sur 10-50 de largeur, épaisses, arrondies, subpeltées, pétiolulées, arrondies ou subeunéiformes à la base, ordinairement trilobées au sommet, à lobes obtus ou aigus, denticulés ou lobulés; face d’un vert foncé, glabre, terne, à nervures proéminentes; dos d'un vert clair, glabre, à nervures roussatres assez proéminentes. Inflorescence en grappe subeorymbiforme, lâche, pau- ciflore, complètement feuillée ; subdivisions de la grappe assez nombreuses; les pédicelles terminaux pourvus de bractéoles linéaires. Fleurs moyennes ou grandes, blan- ches, hermaphrodites, s’'épanouissant en mai-juin, portées sur des pédicelles dressés de 10-15 mill. de longueur. Calice à 4 sépales, 4-6 mill. de longueur sur 2-4 de 190 largeur, ovales, enticrs. Étamines 8-12, flexueuses ; filet blanchâtre, 5-4 mill., filiforme; anthère jaunâtre, 2-5 mill., linéaire, mutique. Pistils 10-95 ; ovaire sessile, { mill.; style 1/2 mill.; stigmate oceupant toute la longueur du style, dont il ne dépasse guère la largeur, peu papilleux, réfléchi faiblement, inclus pendant l'an- thèse. Akènes substipités, glabres, subfusiformes, à suture ventrale et dorsale convexes, à 6 nervures latérales, sim- ples, longitudinales, disposés obliquement sur le récep- tacle et prolongés en un bec droit, court, par le style plus ou moins persistant (t. IV, f. 10). Asie. Rochers humides des régions tempérées du Sikkim et du Bhotan. Alt. 5,000 m. XLVII. — T. foliolosum DC. (169). T. caule glabro, subelato; foliis exstipellatis, 4-5-pin- nalis; foliolis parvissimis, plerumque integris, glabris, papyraceis; floribus parvis, flavescentibus, monoïcis vel poly- gamis; antheris linearis, muticis; stylo brevi, vix incur- valo; stigmate vix dilatato; akentis sessilibus, subfusifor- mibus, longitudinaliter sulcatis. Tige moyenne ou élevée, haute de 6-10 décim., simple ou ramifiée, dressée, peu géniculée, d'un vert clair, glabre, lisse ou striée. Feuilles exstipellées, distantes, pétiolées, 4-5-pennées, dressées ; pétiole de grandeur variable, peu ou point cana- liculé, arrondi, strié, glabre, engainant; gaine courte ou allongée, ample ou presque nulle, non auriculée, striée, épaisse, entière, subdivisions du pétiole de grandeur variable, très nombreuses, allongées, rétrécies aux arti- 191 eulations. Folioles petites, 4-10 mill. de lougueur sur 4-8 de largeur, minces, pétiolulées, orbiculaires ou ovales, arrondies ou subcordées, faiblement peltées à la base, entières ou tridentées au sommet, à dents arrondies ou subaiguës, entières, rarement denticulées; face d’un vert foncé, glabre, terne; dos d’un vert clair, glabre, terne, à nervures roussàtres, lisses, peu proéminentes. Inflorescence en grappe subcorymbiforme lâche, multi- flore, partiellement feuillée; subdivisions de la grappe extrèmement nombreuses; les pédicelles terminaux agglo- mérés, pourvus de bractéoles linéaires foliacées. Fleurs petites, Jaunâtres, monoïques ou polygames, s’épanouis- sant en mai-juillet, portées sur des pédicelles dressés de 2-5 mill. de longueur. Calice à 4 sépales jaunûtres, 2-5 mill. de longueur, elliptiques, glabres, entiers. Étamines 10-15, dressées; ület blanchâtre, 5-4 mil]. , filiforme ; anthère jaunâtre, 2-5 mill., linéaire, mutique. Pistils 3-5; ovaire sessile, 1 mill. ; style 1 mill., filiforme, un peu infléchi; stigmale occupant toute la longueur du style dont il ne dépasse guère la largeur, inclus pendant l’anthèse. Akènes sessiles, 5 mill. de longueur sur 1 de largeur, glabres, fusiformes, à sutures ventrales et dorsales con- vexes peu distinctes, à 6 nervures latérales, simples, lon- gitudinales peu proéminentes, disposés obliquement sur le réceptacle et prolongés en un bec court, faiblement infléchi par le style plus ou moins persistant (t. IV, f. 11). Asie. Régions tempérées de l'Himalaya, dans le Népaul, aux environs de Suembre. 192 XLVIIT. — T. Falconeri Lec. (144). T. caule glabro vel pubescente; foliis stipellatis, 3-5- pinnatis; foliolis parvis, membranaceis, pubescentibus; floribus parvis, virescentibus, monoicis vel polygamis ; antheris linearis, muticis ; stylo brevi, vix incurvato; stig- male vix dilatato; akeniis sessilibus, subfusiformibus, lon- giludinaliler sulcatis. Tige moyenne ou élevée, haute de 5-8 décim., simple ou ramifiée, glabre ou pubescente, lisse ou striée. Feuilles distantes. 5-5-pennées, dressées, pétiolées ; pétiole de grandeur variable, non canalieulé, lisse ou strié, engainant; gaine ample ou peu distincte, vésicu- leuse, sillonnée, non auriculée, entière; premières divi- sions du pétiole pourvues de stipelles extérieures, courtes, entières ; subdivisions du pétiole nombreuses, de grandeur variable, peu ou point renflées aux articulations. Folioles petites ou moyennes, 4-20 mill. de longueur sur 2-20 de largeur, minces, ovales, pétiolulées, subpeltées ou non, subcordées ou arrondies à la base, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents généralement arrondies, ou très rarement subaiguës, crénelées ou den- ticulées ; face d’un vert foncé, glabre ou pubescente, terne ; dos d’un vert clair, pubescent, à poils rubannés articu- lés (t. 1, f. 7), à nervures faiblement papilleuses, peu proéminentes. Inflorescence en grappe pyramidale, lâche et multiflore, partiellement feuillée ; subdivisions de la grappe très nom- breuses ; les pédicelles terminaux pourvus de bractéoles linéaires. Fleurs petites, verdàtres ou purpurines, monoi- ques ou polygames, s’épanouissant en Juin-juillet, portées 195 sur des pédieelles dressés de 5-10 mill. de longueur. Calice à 4 sépales verdàtres, 2-5 mill., ovales, glabres ou pubescents, entiers. Étamines 10-15, dressées; filet blanchâtre, 5-4 mill., filiforme; anthère jaunâtre, 2-5 mill., linéaire, mutique. Pistils 5-7; ovaire sessile, 1/2-1 mill. ; style, 1/2-1 mill., filiforme, un peu infléchi; stigmate occupant toute la longueur du style dont il ne dépasse suère la largeur, inclus pendant l’anthèse. Akènes sessiles ou substipités, 5 mill. de longueur sur 1 de largeur, semi-ovales ou ovales, à suture ventrale convexe, à dorsale droite ou convexe, à 6 nervures laté- rales simples longitudinales peu proéminentes, réfractés ou disposés obliquement sur le réceptacle et prolongés en un bee court infléchi par le style plus ou moins persis- CAVE TE T2). Asie. Régions tempérées de l'Himalaya dans le Simla, le Kumaon et le Sikkim, et dans celles du Khasia. XLIX. — T. alpinum L. (15). T. caule glabro, parvissimo, simplici, subnudo; folirs exstipellatis, bipinnatis, plerumque omnino radicalibus ; foliolis minutissimis, glabris; racemo simplici; floribus parvis, [ere cernuis, paucis, rubescentibus ; antheris linearis, mulicis vel mucronulatis: stigmate dilatato, hastato; akeniis refractis, subobovatis, longitudinaliter sulcatis. Tige petite, de 5-15 cent. de hauteur, dressée, simple, très rarement ramifiée, grêle, glabre, lisse ou striée, nue ou rarement feuillée. Feuilles exstipellées, rapprochées en rosette radicale, rarement une ou deux éparses sur la tige, 2-pennées, la division terminale à 2 paires de folioles, pétiolées, plus ou 14 194 moins étalées ; pétiole de grandeur variable, généralement allongé, anguleux, engainant; gaine courte, striée, auri- culée; oreillettes indistinctes ou courtes, obtuses, entières. Folioles petites, épaisses où minces, 5-5 mill. de lon- gueur sur 2-4 de largeur, obovales, pétiolulées ou sessiles, cunéiformes ou arrondies à la base, entières, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents arrondies, entières ou crénelées; face d’un vert foncé, glabre, lui- sante; dos d'un vert clair, glabre, terne, à nervures lisses, roussätres, peu proéminentes. Inflorescence en grappe spiciforme simple, pauciflore, nue; pédoncule ordinairement simple; pédicelles termi- naux axillaires, simples, solitaires, pourvus de bractées foliacées, ordinairement entières. Fleurs petites, d’un rouge verdâtre, hermaphrodites, s’épanouissant en juin- juillet, portées sur des pédicelles axillaires, arqués ou réfractés, de 2-10 m. de longueur. Calice à 4 sépales, 2-5 m de long sur 1 m. de large, elliptiques, glabres ou glanduleux, entiers ou érodés. Etamines 8-10 ; filet3 mill., flexueux, filiforme, rougeûtre; anthère 1-2 mill., jau- nâtre, linéaire, mutique ou faiblement mucronulée. Pis- stils 3-5 ; ovaire sessile, 1 mill.; style droit, 1 mill.; stig- mate occupant toute la longueur du style, largement ailé, triangulaire, hasté, à bords faiblement érodés, inclus pen- dant l’anthèse. Akènes sessiles ou substipités, 2-5 mill. de long sur 1 de large, subobovales, glabres, à suture veutrale presque droite, à dorsale convexe, à 6 nervures latérales peu proé- minentes souvent anastomosées, disposés obliquement ou réfractés sur le réceptacle et prolongés en un bec court par le style persistant (t. IV, f. 15). Europe, ASIE ET AMÉRIQUE SEPTENTRIONALE. Lieux humides 195 et fangeux des régions alpines et arctiques. Irlande ; Écosse; Suède: Norwège; Russie boréale; Pyrénées; Alpes ; France, Suisse, Tyrol, Styrie, Carinthie; Caucase; Saratau; Alatau; Altaï; Baïcal; Songarie; Dahurie; Hima- laya occidental ; Islande; Terre-Neuve; Canada; Monts du Colorado. L. — T. rutaefolium Hook. f. et Thoms. (404). T. radice fusiformi; caule stricto, simplici, mediocri ; foliis stipellatis, 2-5-pinnatis ; foliolis parvissimis, saepe partitis, glabris; floribus parvis, virescentibus; antheris mucronatis ; akeniis stipilatis, subobovatis, leviter costatis, abrupte refractis. Souche formée d’une racine fusiforme, pivotante; tige moyenne, haute de 5-5 décim., dressée, simple, rare- ment ramifiée, grêle, glabre, lisse ou faiblement striée. Feuilles éparses sur la tige, distantes, 2-5-pennées, la division terminale à une paire de folioles, pétiolées; pétiole de grandeur variable, généralement court, arrondi, engainant; gaine courte, striée, auriculée; oreillettes cour- tes, arrondies, entières ; premières subdivisions du pétiole pourvaes de stipelles intérieures et extérieures blanchà- tres. Folioles petites, 2-6 imill. sur 1-5, minces, ovales ou obovales, pétiolulées ou sessiles, cunéiformes ou arron- dies à la base, entières, tripartites, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents ordinairement entières, arrondies, obtuses ou aiguës, à bords faiblement serrulés; face d’un vert foncé, glabre, terne; dos d’un vert clair, olabre, terne, à nervures peu distinctes. Inflorescence en grappe spiciforme simple, pauciflore, partiellement feuillée ; pédoncules ordinairement simples, 196 axillaires, solitaires, pourvus de bractées foliacées souvent entières. Fleurs petites, d’un jaune verdâtre, hermaphro- dites, s'épanouissant en Juillet et portées sur des pédon- cules raides, étalés ou réfléchis de 10-50 mill. de longueur. Calice à 4 sépales, 1-2 mill. de long sur 1 de large,entiers, ovales. Étamines 5-10; filet 5-4 mill., filiforme; anthère 1 mill., linéaire, mucronulée. Pistils 5-7; ovaire sessile, 1-2 mill. ; style 1 mill., infléchi; stigmate occupant toute l'étendue du style, dont il dépasse peu la largeur, arrondi à la base, aigu au sommet, inclus pendant l'anthèse. Akènes stipités, 4-6 mill. de long sur 1-2 de large, semi-obovales, à suture ventrale presque droite, à dorsale convexe, à 6 nervures latérales peu proéminentes, ordi- nairement simples, se dédoublant fréquemment, brusque- ment réfractés sur le réceptacle et terminés en un bec unciné par le style persistant (t. IV, f. 1%). Asie. Régions tempérées de l'Himalaya, du Ladak au Sikkim. Les spécimens du Sikkim ont des folioies et des akènes de grande dimension. LI. — T. isopyroides C.-A. Meyer (209). T. caule glabro, mediocrt; foliis- exstipellatis, 5-4-pin- nalis, inferne approximalis, superne distantibus; foliolis parvissimis, glabris vel qglandulosis, integris, partitis lobatisve; floribus initio ereclis, postea plerumque nutanti- bus; stigmate dilatato, alato; pedicellis fructiferis elon- gatis, rigidis, divaricatissimis; akeniis paucis, sessilibus, fusiformibus, longitudinaliter sulcatis. Tige petite ou moyenne, 2-5 déeim. de hauteur, dressée, 197 géniculée, ordinairement simple, rarement ramifiée, grêle, glabre, lisse ou faiblement striée. Feuilles moyennes, les premières rapprochées en rosette radicale, les dernières éparses sur la tige, distantes, toutes 3-4-pennées, pétiolées ou subsessiles, plus ou moins éta- lées ; pétiole de grandeur variable, ordinairement allongé, canaliculé, lisse ou sillonné, engainant; gaine courte ou nulle, auriculée; oreillettes peu distinctes, obtuses, entières; subdivisions du pétiole de grandeur variable, divariquées à angle aigu, renflées aux articulations. Folioles petites, 1-4 mill. de longueur sur 1/2-2 m. de largeur, épaisses, elliptiques, sessiles, cunéiformes ou arrondies à la base, souvent entières, rarement trilobées au sommet, à lobes entiers, aigus, à bords obscurément serrulés; face d'un vert foncé, glabre, terne; dos d'un vert clair, faiblement glanduleux, à nervure médiane seule distincte. Inflorescence en grappe subcorymbiforme, multiflore, partiellement feuillée; subdivisions de la grappe nom- breuses; les pédicelles terminaux allongés, pourvus de bractées étroites linéaires. Fleurs petites, verdâtres, herma- phrodites, s'épanouissant en avril-mai, portées sur des pédicelles flexueux ou réfractés de 5-60 mill. de longueur. Calice à 4 sépales, 1-5 mill. de long sur 1/2-1 de large, ovales, entiers. Étamines 5-8: filet 2-5 mill., filiforme; anthère 1-2 mill., linéaire, mucronulée. Pistils 5-5; ovaire 1 mill., sessile; style 1/2 mill., droit; stigmate occupant toute la longueur ‘du style largement ailé, arrondi aux côtés inférieurs, aigu au sommet, inclus pen- dant Panthèse. Akènes sessiles, 2-5 mill. de longueur sur 1 de largeur, ellipsoïdes, à sutures indistinctes, convexes, à 6 nervures 198 latérales simples, longitudinales peu proéminentes, insérés obliquement sur le réceptacle et prolongés en un bec court par le style persistant (t. IV, f. 15). Asie. Lieux montueux ou argileux de l'Arménie, de la Syrie, de la Perse, de l'Afghanistan, du Beluchistan, de l’Altaï et de la Songarie. LIT. — T. squarrosum Steph. (437). T'. caule glabro, mediocri, inferne nudi; foliis stipellatis, 2-5-pinnatis ; foliolis parvis, sacpe integris, glabris; pedi- cellis fructiferis elongatis dichotomis vel trichotomis ; flori- bus parvis; staminibus paucis; stigmate dilatato, alato; akeniis sessilibus, paucis, arcuatis, longitudinaliter ner- vOsS. Tige moyenne ou élevée, haute de 3-8 décim., ordi- nairement nue dans la partie inférieure, simple, rarement ramifiée, dressée, peu ou point géniculée, glabre, lisse ou finement striée. Feuilles moyennes, distantes, brièvement pétiolées, subsessiies ou sessiles, 2-5-pennées, la division terminale souvent à 5 paires de folioles; pétiole de grandeur variable, ordinairement court, peu canaliculé, strié, engai- nant; gaine peu développée, striée, auriculée; oreillettes allongées, obtuses, entières ou faiblement érodées ; subdi- visions du pétiole de grandeur variable, stipellées et stipel- lulées, à supelles et stipellules intérieures et extérieures, obtuses à bords entiers ou faiblement érodés. Folioles petites ou moyennes, 4-20 mill. de longueur sur 5-15 de largeur, épaisses, généralement ovales, pétiolulées ou sessiles, arrondies ou rarement cunéiformes à Îa base, entières ou tridentées au sommet, à dents obtuses ou 199 mucronulées, non denticulées; face d’un vert foncé, glabre, terne; dos d'un vert clair, glabre, terne, à nervures blanchâtres ou roussâtres faiblement proéminentes, Inflorescence en grappe corymbiforme, lâche, multi- flore, dichotome ou trichotome, feuillée; subdivisions de la grappe nombreuses ; les pédicelles terminaux allongés, raides, réfractés, pourvus de bractéoles elliptiques foliacées,. Fleurs petites, verdâtres, hermaphrodites, s’épanouissant en juin-juillet, portées sur des pédicelles dressés de 10- 60 mill. de longueur; calice à 4 sépales verdâtres, 3-5 mill. de longueur sur 1-2 de largeur, elliptiques, entiers. Éta- mines 5-10; filet blanchâtre, flexueux, 3-5 mill. de longueur, filiforme; anthère jaunâtre, 1-5 mill., linéaire, longuement mucronulée. Pistils 1-5; ovaire sessile, 2 mill. de longueur; style { mill., droit; stigmate occupant la longueur du style, largement ailé, arrondi au sommet, à bords entiers ou finement denticulés, inelus pendant l’anthèse. Akènes souvent au nombre de deux, sessiles, 5-5 mill. de longueur sur 1-2 de largeur, obovales, arqués, glabres, à suture ventrale convexe, à dorsale droite ou concave, à 6 nervures latérales faibles, simples ou un peu anasto- mosées, disposés obliquement sur le réceptacle et pro- longés en un bec droit par le style persistant (t. V, f. 1). Asie. Lieux secs de la Sibérie méridionale, de la Mon- golie, de la Dahurie et de la Chine boréale. \ LIL. — T. minus L. (269). T. fibris radicalibus exlus cinerescentibus ; caule parvo vel elato, recto vel geniculato, glabro vel glanduloso, sulcato vel laevi; foliis plerumque slipellatis, 53-4-pinnatis ; foliolis 200 variantibus, crassis vel membranaceis; glabris vel glandu- losis ; floribus parvis, virescentibus, saepe pendulis; antheris linearis, mulicis vel mucronatis; stylo brevi; stigmate dilatato, triangulari; akeniis subovoideis, longitudinaliter sulcatis. Souche formée d’un rhizome court, détermine, pourvu de racines adventives grisàtres, grèles, de 1/2-1 m. de diamètre. Tige moyenne ou élevée, de 5-12 décim. de hauteur, dressée ou géniculée, simple ou rameuse, d'un vert rougeàtre, lisse ou sillonnée, glabre ou rarement glanduleuse, feuillée partiellement ou totalement. Feuilles grandes, rapprochées ou distantes, apprimées ou étalées, 5-4-pennées, la division terminale à 1-2 paires de folioles; pétiole de grandeur variable, canaliculé, sillonné ou strié, engainant; gaines courtes, striées, auri- culées ; oreillettes peu distinctes dans les gaines des feuilles inférieures, courtes, aiguës, barbelées dans celles des feuilles supérieures ; premières divisions du pétiole pour- vues ordinairement de stipelles extérieures et intérieures; subdivisions du pétiole de grandeur variable peu ou point renflées aux articulations. Folioles de grandeur variable, 3-40 mill. de longueur sur 4-50 de largeur, pétiolulées ou subsessiles, minces ou épaisses, glabres ou glanduleuses, ovales ou obovales, cordées, arrondies ou cunéiformes à la base, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents obtuses, aiguës ou arrondies, entières ou denti- culées ; face d'un vert foncé, glabre, terne; dos d’un vert clair, glabre ou glanduleux, à nervures roussätres plus ou moins proéminentes. Inflorescence en grappe pyramidale, pauciflore où mul- üflore, partiellement feuillée, contractée ou lâche ; subdi- 201 visions de la grappe plus ou moins nombreuses, plus ou moins divariquées ou contractées ; les pédicelles terminaux plus ou moins agglomérés, pourvus de braetéoles linéaires. Fleurs petites, d'un vert rougeàtre, hermaphrodites, s'épanouissant en mai-septembre, portées sur des pédi- celles dressés ou flexueux, généralement courts, de 2-10 mill. de longueur. Calice à 4-5 sépales, 2-5 mill. de long sur | de large, ovales, denticulés. Étamines 10-15 ; filet 5-4 mill., blanchâtre ou rougeûtre, filiforme, dressé ou flexueux; anthère 1-3 mill., linéaire, mutique ou mucronulée. Pistils 5-8; ovaire 1 mill., sessile; style droit, 1 mill.; stigmate occupant toute la longueur du style, triangulaire, ailé, aigu au sommet, à bords plus ou moins denticulés, inclus pendant l’anthèse. Akènes sessiles ou substipités, 3-4 mill. de long sur 1-1/2 de large, subovoïdes, peu comprimés, à sutures peu distingues, convexes ou ondulées, à 6 nervures latérales simples, anguleuses, se dédoublant fréquemment, insérés obliquement sur le réceptacle et prolongés en un bec court par le style persistant (t. V, f, 2, 5, 4). Eurore, ASIE, AFRIQUE ET AMÉRIQUE. Collines herbeuses, bois, lieux secs des terrains calcaires ou siliceux, dans toute l'étendue de l’Europe et de l'Asie, sur les parties élevées du Nord, de lEst et du Sud de PAfrique, et vers la presqu'ile d’Alaska. Cette espèce est aussi polymorphe, dans ses diverses parties, que son aire de dispersion est étendue, et un grand nombre des formes observées ont servi de base à l'établissement des centaines de synonymes signalés dans cette monographie. Si l'on considère comme forme initiale les puissants spécimens qui croissent abondamment vers le Nord-Est de l'Asie, spécimens remarquables par leur 202 taille élevée, le développement considérable de leurs feuilles, folioles, fleurs et akènes, des stipelles et des stipellules, les innombrables représentants de lespèce vont, à travers l’ancien continent, en se réduisant de plus en plus dans leurs diverses parties jusque dans l'Europe occidentale, où les échantillons descendus au minimum de réduction, s’observent particulièrement dans la Norwège méridionale, sur le littoral de l'Océan Atlantique, dans les Pyrénées et leurs dépendances, les Alpes et les Kar- pathes. La glandulosité de la plante semble, au contraire, suivre une marche ascendante et atteindre son maximum d'intensité en Abyssinie et en Espagne, en passant, d’un côté, par la chaine de l'Himalaya, et de l’autre, par les Karpathes et les Alpes. Les subdivisions de l'espèce n’ont rien de stable dans leurs caractères distinetifs et le groupement des diverses formes en deux variétés, elatum et nanum, laisse encore à désirer quand la collection d'échantillons offre quelque importance. La var. elatum comprend les individus de taille élevée, à tige droite, souvent glabre, à feuilles plus ou moins apprimées, ordinairement stipellées, à folioles plus ou moins développées, à fleurs dressées ou penchées, à filet blanc ou pourpre, à anthère apiculée ou mutique, à stigmate triangulaire, denticulé ou non, blanchâtre ou pourpre, à akènes sessiles ou substipités. La var. nanum comprend les formes à tige basse, plus ou moins géniculée, à feuilles souvent exstipellées, à folioles généralement petites, glanduleuses, à fleurs pen- chées, à anthère apiculée ou mutique, à stigmate souvent étroit, non denticulé, à akènes sessiles. La première variété parait beaucoup plus répandue que 205 la seconde, à laquelle elle se rattache par de nombreux intermédiaires que l’on peut comprendre indifféremment dans l'une ou dans l’autre subdivision. Pour donner une idée du prodigieux polymorphisme de celte espèce, on peut mentionner dans la première subdivision les sous-variétés suivantes : 1° la sous-var. à grandes folioles, plus longues que larges, rappelée approxi- mativement par la t. 168 Ledebour, Icon., qu’on rencontre au Nord-Est de l'Asie et près du Wolga inférieur; 2° la sous-var. à grandes folioles, presque aussi larges que longues, à lobes obtus, représentée approximativement par la t. 95 de Jacquin ou la t. 164 Ledebour, Icon., qu'on rencontre aussi au Nord et à l'Est de l'Asie; 3° la sous-var. à grandes folioles, à petites fleurs très abondan- tes, représentée plus ou moins par la t. 12, v. [ Delessert, Icon., qu'on rencontre vers le Japon; 4° la sous-var. à folioles variables, glanduleuses, spinescentes, qu’on ren- contre de PAbyssinie à Himalaya ; 5° la sous-var. à petites folioles, à tige lisse ou striée, indiquée sommairement par les f. 596, t. CCCCX Reichenbach, 4639, t. XXXIII du mème et la t. 96 de Jacquin. Cette dernière sous-variété est la plus commune et la plus variable; on la rencontre dans les diverses régions de l’ancien continent. La variété nanum, représentée approximativement par la t. 752 du Flora Danica ou la t. 419 de Jacquin, offre trois sous-variétés assez remarquables : 1° la sous-var. peu glanduleuse, à tige sillonnée, qui est répandue partout; 2° la sous-var. très glanduleuse, à tige peu striée, qu’on rencontre en Espagne, au mont Ventoux et dans les Alpes du Dauphiné; 3° la sous-var, à tige grèle, lisse, qu'on rencontre à Balbicombe (Angleterre) et vers les Portes de fer, sur le Danube inférieur. 204 Les divers spécimens incomplets conservés dans l’her- bier de Linné appartiennent à la variété elatum, à folioles petites, minces ou épaisses, subcordées ou cunéi- formes à la base. Les cahiers n'offrent aucune indication d’origine et l'on ne peut que vraisemblablement les rap- porter aux formes du midi de la Suède et du nord de l'Allemagne. LIV. — T. simplex L. (427). T'. Jibris radicalibus extus flavescentibus; caule erecto, simplici, mediocri aut elato, sulcato; foliis plerumque stipellatis, bipinnalis, approximatis; foliolis cuneiformibus, ellipticis vel oblongis, quandoque lanceolatis vel linearibus, integris vel dentatis, glabris vel glandulosis; floribus saepe pendulis; filamentis purpurascentibus ; stylo brevissimo ; stigmate alato, e basi sagittato; akeniis sessilibus, ovoi- deis, longitudinaliter sulcatis. Souche formée d’un rhizome court, déterminé, pourvu de racines adventives jaunâtres, anguleuses sur le sec. Tige moyenne ou élevée, haute de 5-10 décim., ordinai- rement simple, dressée, arrondie, d’un vert sombre, glabre, sillonnée, généralemient feuillée. Feuilles rapprochées, pétiolées ou sessiles, ordinaire- ment 2-pennées, dressées; pétiole court, de grandeur variable, peu ou point canaliculé, anguleux, lisse ou strié, glabre, engainant; gaine étroite, courte ou allongée, striée, auriculée; oreillettes indistinctes dans les gaines des feuilles inférieures, minces, blanchätres, aiguës, laciniées dans celles des feuilles supérieures; premières divisions du pétiole pourvues de stipelles intérieures blanchätres, étroites, subulées. Folioles moyennes ou grandes, 10-15 mill. de longueur sur 1-50 de largeur, 205 minces ou épaisses, sessiles ou subsessiles, cunéiformes, oblongues ou linéaires, arrondies ou anguleuses à la base, indivises ou 5-lobées, ou dentées au sommet, à lobes ou dents arrondies, obtuses ou aiguës, presque toujours entières; face d'un vert foncé, glabre, terne; dos d’un vert clair, glabre ou peu glanduleux, terne, à nervures blanchâtres plus ou moins proéminentes. Inflorescence en grappe spiciforme contractée, pauci- flore ou multiflore, nue ou feuillée; subdivisions de la grappe courtes, nombreuses ; les pédicelles terminaux souvent axillaires, simples, géminés ou ramifiés, rarement agglomérés, pourvus de bractéoles foliacées, étroites, subulées. Fleurs petites, d’un vert pourpre, hermaphro- dites, S'épanouissant en Juin-juillet, ordinairement pen- chées et portées sur des pédicelles de 5-10 mill. de longueur. Calice à #4 sépales verdâtres ou pourpres, 2-5 mill. de longueur, ovales, denticulés. Étamines 11-15, flexueuses; filet d’un blane pourpre, 5 mill., filiforme ; anthère jaunâtre, 2-5 mill., mucronulée ou submutique. Pistils 6-12; ovaire sessile, 1 mill.; style 1 mill,; stig- mate 1 mill., d’un blanc rougeûtre, ailé, sagitté vers la base, obtus au sommet, entier, peu papilleux, réfléchi, inclus pendant l'anthèse. Akènes sessiles, 2 mill. de longueur sur 1 de largeur, oglabres, ovoïdes, à sutures ventrales et dorsales convexes, ailées, à 6 nervures latérales simples, anguleuses, longi- tudinales, peu proéminentes, disposés obliquement sur le réceptacle et terminés en un bec obtus par le stigmate persistant (t. V, f. 5). Europs ET Asie. Collines herbeuses, plaines sèches ou humides des lieux élevés de la partie septentrionale de l’ancien continent, depuis la Sibérie orientale jusqu'aux 206 bassins du Rhône et du Rhin. Cette éspèce s’écarte peu au Midi de la chaine des montagnes qui limite la Sibérie au Sud, du Caucase, des Karpathes et des Alpes. Les formes de la Sibérie orientale sont remarquables par leur grand développement et celles de la partie occidentale de Paire, par leurs folioles linéaires. Les premières, dont les réduc- tions extrèmes sont rappelées approximativement par la f. 4651, t. XXXIT de Reichenbach, constituent la variété lalifolium, et les dernières formes, représentées par la f. 4656, t. XX XVII du mème auteur, constituent la variété angustifolium. LV. — T. angustifolium Jacq. (52). T. fibris radicalibus extus flavescentibus; caule erecto, plerumque simplici, piloso vel qglanduloso ; foliis exstipel- latis, rarissime stipellatis, 2-5-pinnalis; foliolis oblongis, ellipticis vel linearibus, pilosis glandulosisve ; floribus erec- tis ; antheris flavescentibus, plerumque muticis; stylo brevis- simo; sligmale minutissimo, integro, vix dilatalo; akeniis sessilibus, ovoideis, flavescentibus, longitudinaliter nervosis. Souche formée d’un rhizome court déterminé, pourvu de racines adventives jaunâtres. Tige élevée, de 5-10 déci- mètres de hauteur, dressée, ordinairement simple, d’un vert rougetre, velue ou glanduleuse, striée ou sillonnée. Feuilles moyennes, nombreuses, distantes, apprimées, 2-5-pennées, sessiles, rarement pétiolées ; pétiole velu, de grandeur variable, généralement court, arrondi, sillonné ou strié, engainant; gaine Courte, auriculée, striée ; oreillettes courtes, obtuses où aiguës, érodées; subdivi- sions du pétiole très rarement stipellées. Folioles ordi- nairement étroites, 10-50 m. de longueur sur 1-20 de largeur, épaisses, elliptiques ou linéaires, sessiles, rare- 207 ment pétiolulées, cunéiformes à la base, entières, rarement trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents indi- vises, obtuses ou aiguës; face d’un vert foncé, glabre, terne; dos d'un vert clair, velu ou glanduleux, à poils rubannés (t. 1, f. 7), simples ou articulés, à nervure médiane roussâtre, assez proéminente. Inflorescence en grappe subcorymbiforme ou pyrami- dale, contractée, multiflore, partiellement feuillée ; subdi- visions de la grappe plus ou moins nombreuses, dressées ; les pédicelles terminaux courts, agglomérés an sommet de l'inflorescence, pourvus de bractéoles linéaires. Fleurs petites, Jaunâtres sur le sec, hermaphrodites, s’épanouis- sant en Juin-juillet, portées sur des pédicelles dressés de -5 mill. de longueur. Calice à 4 sépales, 2 mill. de long sur 1 de large, ovales, érodés. Étamines 10-15 ; filet dressé, 2-4 mill., filiforme, jaunâtre; anthère Jaunâtre, 1 mill., linéaire, mutique ou submutique. Pistils 10-15; ovaire 1/2 mill., sessile; style droit, 1/4 mill.; stigmate occupant toute la longueur du style, un peu ailé, arrondi vers la base, obtus au sommet, à bords entiers, inclus pendant l'anthèse. Akènes sessiles, 1-2 mill. de long sur 1 de large, ovoides, roussàtres sur le sec, à sutures indistinctes con- vexes, à nervures latérales simples, arrondies, peu proémi- nentes, se dédoublant fréquemment, insérés obliquement sur le réceptacle et prolongés en un bee cour’ par le style persistant (t. V, f. 6). n Europe Er Asie. Lieux herbeux, secs ou humides de l'Europe centrale et de l'Asie Mineure, spécialement entre la Baltique et la mer Noire; très rare dans les bassins du Rhône et du Rhin, au Sud des Balkans et vers les monts Ourals. 208 Cette espèce comprend deux variétés : 1° la variété pilosum, à poils rubannés simples ou articulés (t. E, f. 7), qui s'observe sur les bords du Danube, de la Vistule, aux environs de Moscou, en Carie, ete.; 2 la variété glandulosum, à poils simples, terminés par un capitule ou glande et à nervures d'un jaune päle proéminentes, qui s'observe à l’île d’Oland, aux environs de Moscou, de Constantinople, en Transylvanie et vers le Rhône infé- rieur, en Corse, ete. Cette deuxième variété forme seule le 7. nigricans du Prodromus. LVI. — T. flavum L. (154). T. fibris radicalibus flavescentibus ; caule recto, sulcato, glabro; foliis plerumque stipellatis, 2-5-pinnatis: foliolis variantibus, magnis, saepe crassis, rugosis, vix glandu- losis; floribus parvis, erectis, congestis ; antheris muticis vel submaulicis; stylo brevissimo; stigmale parvo, ovato, albido ; akeniis parvis, sessilibus, globosis vel ovoideis, lon- gitudinaliter nervosis. Souche formée d’un rhizome court, déterminé, pourvu de racines adventives Jaunâtres. Tige élevée, de 6-15 déei- mètres de hauteur, dressée, ordinairement simple, grosse, d’un vert foncé, glabre, sillonnée. Feuilles grandes, apprimées, distantes, 2-5-pennées, la division terminale à 2 paires de folioles; pétiole ordinai- rement très court, anguleux, sillonné, engainant; gaine assez développée dans les feuilles inférieures, courte ou indistincte dans celles des feuilles supérieures, sillonnée, auriculée; oreillettes peu distinctes dans les gaines infé- rieures, aiguës, érodées dans les gaines supérieures ; premières subdivisions du pétiole pourvues de stipelles et 209 de stipellules intérieures et extérieures. Folioles moyennes ou grandes, 26-50 mill. de long sur 5-50 de large, souvent obovales, épaisses ou minces, pétiolulées ou sessiles, cunéiformes, plus rarement arrondies à la base, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents aiguës ou obtuses, souvent entières, rarement denticulées ; face d’un vert foncé, glabre, terne ou luisante; dos d’un vert clair, glabre ou peu glanduleux, terne, lisse ou rugueux, à nervures roussàtres, lisses, proéminentes. Inflorescence en grappe corymbiforme ou pyramidale, multiflore ou pauciflore, lâche ou contractée, partiellement feuillée; subdivisions de la grappe nombreuses; les pédi- celles terminaux agglomérés en ombelle, pourvus de brac- téoles linéaires. Fleurs petites, jaunâtres, hermaphrodites, s’'épanouissant en mai-juin, portées sur des pédicelles dressés de 2-10 m. de longueur. Galice à #4 sépales, 2-4 m. de long sur 1 m. de large, ovales, entiers ou érodés. Étamines 12-20 ; filet 2-4 mill., jaunâtre, dressé ; anthère 11/2-2 m., jaunâtre, linéaire, mutique ou sub- mutique. Pistils 7-15; ovaire 1 mill., sessile; style 1/2-3/4 mill., droit; stigmate occupant toute la longueur du style, ovale, peu élargi à la base, obtus au sommet, inclus pendant l’anthèse. Akènes sessiles, 1 1/2-2 1/2 mill. de long sur 1 de large, ovoides, à sutures indistinctes, convexes, à 6 nervures latérales, arrondies, simples, longitudinales, insérés obliquement sur le réceptacle et prolongés en un bec court par le style persistant (t. V, f. 7). EuroPz ET Asie. Praires humides, bords des cours d'eaux dans toute l'Europe et une partie de l'Asie; devient rare dans le péninsule hispanique, en Italie, vers l'Asie 15 210 Mineure et en Sibérie, où elle est sans doute confondue avec les formes vigoureuses du T. simplex. Cette espèce est très polymorphe; les formes à grandes folioles presque aussi larges que longues, représentées approximativement par la f. 4659, t. XLIV de Reichen- bach, constituent la variété latifolium, et celles à folioles plus longues que larges, souvent étroites vers la panieule, que rappellent la f. 4640, t. XLV de Reichenbach et Ia t. 421 de Jacquin, constituent la variété heterophyllum. Cette dernière variété est la plus répandue. Les échantil- lons incomplets de l'herbier de Linné sont semblables aux formes élevées de l'Europe centrale appartenant à la deuxième variété. LVII. — T. glaucum Desf. (185). T'. fibris radicalibus flavescentibus; caule elato, glabro, glauco, laevi vel striato; foliis exstipellatis, 2-5-pinnatis ; foliolis saepe magnis, crassis, qlaucis plerumque rugosis, glabris ; floribus congestis; antheris muticis ; stylo brevis- simo ; stigmate parvo, ovato; akeniis sessilibus, subovoideis, acutis, longitudinaliter costatis. Souche formée d’un rhizome court déterminé pourvu de racines adventives jaunâtres. Tige élevée, de 7-15 déci- mètres de hauteur, dressée, ordinairement simple, d’un vert glanque, à glaucescence due à la forme chagrinée des cellules, lisse ou striée, glabre. Feuilles grandes, exstipellées, distantes, apprimées ou peu étalées, 2-5-pennées, la division terminale à deux paires de folioles; pétiole de grandeur variable, ordinai- 211 rement très court, anguleux, strié, engainant; gaines courtes ou peu distinctes, striées, auriculées; oreillettes indistinctes dans les gaines inférieures, allongées, obtuses, érodées dans celles des feuilles supérieures. Folioles moyennes ou grandes, 10-50 m. de long sur 5-40 de large, épaisses, glabres, obovales ou ovales, plus rarement orbiculaires, les supérieures quelquefois étroites, pétiolées ou séssiles, arrondies, eunéiformes ou cordées, subpeltées à la base, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents arrondies ou aiguës, indivises ou denticu- lées; face d'un vert foncé, glabre, luisante ou terne; dos d'un vert glauque, glabre, lisse ou rugueux, à nervures roussâtres plus où moins proéminentes. Inflorescence en grappe corymbiforme multiflore, par- tiellement feuillée; subdivisions de la grappe plus ou moins nombreuses, dressées; les pédicelles terminaux agglomérés en ombelle pourvus de bractéoles linéaires. Fleurs petites, jaunâtres, s’épanouissant en juin-juillet, portées sur des pédicelles dressés de 2-10 mill. de lon- gueur. Celices à 4 sépales d’un blanc jaunâtre, 2-5 mill. de long sur 1 de large, ovales, denticulés. Étamines 13-20 : filet 2-4 mill., jaunâtre. dressé; anthère jaunàtre, 2 mill., linéaire, mutique. Pistils 7-12; ovaire, 1/2-1 mill., sessile ; style 1/2 mill., droit; stigmate occupant toute l'étendue du style, étroit, ovale, obtus au sommet, inclus pendant l’an- thèse. Akènes sessiles, 2-5 mill. de long sur 1-1 1/2 de large, subovoïdes, aigus au sommet, à sutures convexes indis- tüinctes, à 6 nervures longitudinales simples, arrondies, assez proéminentes, insérés obliquement sur le récep- tacle et prolongés en un bec court par le style persistant (EN 10). 212 Europe ET AFRIQUE. Lieux humides, bords des cours d’eau, dans les régions inférieures des parties monta- gneuses de l'Espagne, du Portugal et de l'Algérie. Gette espèce devient rare vers les Pyrénées et les spécimens de la Sierra de Cintra sont remarquables par leurs folioles rugueuses. L’existence de cette plante au nord des Pyré- nées est douteuse et elle ne doit pas se trouver en Italie quoiqu'en disent MM. Tenore, Nyman, Willkomm et Lange ; M. Bertoloni et M. Archangeli n’en font pas men- tion et M. le docteur Caruel partage leur manière de voir. LVIII. — T. Dalzelii W.-J. Hook. (115). T'. caule parvo, glabro aut vix glanduloso; foliis exsti- pellatis, 1-2-ternatis; foliolis crassis, orbiculatis vel subre- niformibus, saepissime profunde cordatis, glabris vel glan- dulosis rugosis; floribus hermaphroditis, albis; antheris linearis, muticis; stylo brevi, recurvo; stigmate minutis- simo, inferne angustissimo ; akeniis numerosissimis, sesst- libus, subfusiformibus, uncinatis, longiludinaliter nervosis. Tige petite, haute de 1-5 décim., ordinairement simple, dressée, peu géniculée, grêle, d’un vert clair, glabre ou faiblement glanduleuse, lisse ou striée. Feuilles distantes, ternées ou biternées, pétiolées ou sessiles, dressées; pétiole de grandeur variable, peu cana- liculé, strié, engainant; gaine très courte ou indistincte, striée, auriculée; oreillettes grandes, obtuses, striées, faiblement érodées. Folioles de grandeur variable, 4-40 mill. de longueur sur 5-50 de largeur, épaisses, orbicu- laires ou subréniformes, pétiolulées, fortement cordées, à lobes imbriqués, plus rarement arrondies à la base, 3-)-7-dentées au sommet, à dents arrondies, crénelées ou denticulées ; face d’un vert foncé, glabre, terne, un peu rugueuse; dos d’un vert clair, glabre ou faiblement glan- duleux, à glandes simples, réticulé, à nervures blan- châtres, lisses, fortement proéminentes. Inflorescence en grappe subcorymbiforme, làche ou agsglomérée, pauciflore, complètement feuillée; subdivisions de la grappe peu nombreuses ; les pédicelles terminaux pourvus d’une feuille sessile réduite à une simple foliole. Fleurs moyennes, blanchâtres, hermaphrodites, s'épa- nouissant en juillet-août, portées sur des pédicelles dres- sés, de 5-20 mill. de longueur. Calice à 4 sépales blan- châtres, 3-4 mill. de longueur sur 1-2 de largeur, elliptiques, entiers. Étamines nombreuses, dressées; filet blanchätre, 2-5 mill., filiforme; anthère jaunâtre, 1-2 m., elliptique, mutique. Pistils 15-40 ; ovaire sessile, 1 mill.; style 1 mill., réfléchi; stigmate occupant la moitié supé- rieure du style dont il dépasse peu la largeur, arrondi au sommet, très étroit vers la base, peu papilleux, entier, inclus pendant l’anthèse. | Akènes sessiles ou substipités, 2 mill. de longueur sur 1 de largeur, glabres ou faiblement glanduleux, subfusi- formes, à suture ventrale concave ou ondulée à paruür de la base, à dorsale convexe, à 6 nervures latérales simples, longitudinales, peu proéminentes, disposés obliquement sur le réceptacle en capitule aggloméré, et prolongés en un bec long réfléchi par le style plus ou moins persistant (t. V, f. 11). Asie. Dans la chaine des Ghattes occidentales, près de Vigorna. 214 LIX. — T. rotundifolium DC. (595). T'. caule saepe parvo, qlanduloso ; foliis plerumque radi- calibus, simplicibus, exstipellatis, crassis, rugosis, glandu- loso-pubescentibus ; floribus mediocribus, albis, hermaphro- dilis: stylo brevi, parum recurvalo; stigmate minuto, lineari; akeniis numerosis, sessilibus, subfusiformibus, longitudinaliter nervosis. Tige petite ou moyenne, haute de 2-6 décim., ordi- nairement simple, dressée, peu géniculée, d’un vert clair, glanduleuse, lisse ou faiblement striée. Feuilles disposées, pour la plupart, en roselte radicale, les autres distantes, toutes simples, pétiolées, étalées ou dressées ; pétiole exstipulé, de grandeur variable, canali- culé, lisse, peu ou point engainant; gaine très courte ou indistincte, striée, auriculée; oreillettes grandes, sca- rieuses, striées, obtuses ou aiguës, érodées ou laciniées ; limbe de la feuille épais, de grandeur variable, 15-80 mill. de longueur sur 20-90 de largeur, arrondi ou subréni- forme, fortement cordé, à lobes souvent imbriqués, plus rarement arrondis, à la base, 5-5-7-lobés ou dentés au sommet, à lobes ou dents arrondies, crénelées ou denti- culées; face d’un vert foncé, glanduleuse, rugueuse; dos d’un vert foncé, pubescent et glanduleux, à poils articulés et à glandes pédiculées, à nervures roussâtres fortement proéminentes. Inflorescence en grapqe subcorymbiforme, lâche, pauei- flore, complètement feuillée ; subdivisions de la grappe peu nombreuses, divariquées à angle aigu; les péuicelles terminaux pourvus de bractéoles foliacées larges, entières. Fleurs moyennes, blanches, hermaphrodites, s'épanouissant 245 en juillet-août, portées sur des pédicelles dressés de 6-20 mill. de longueur. Calice à 4-5 sépales, 3-7 mill. de longueur sur 2-5 de largeur, elliptiques, entiers. Éta- mines 13-25, dressées; filet blanchâtre, 2-3 mill., fili- forme; anthère jaunâtre, 1 mill., elliptique, mutique. Pistils 15-40; ovaire sessile, 1 mill.; style 1/2 mill., faiblement réfléchi; stigmate occupant les deux tiers de la longueur du style dont il dépasse peu la largeur, peu papilleux, arrondi au sommet, inclus pendant l’anthèse. Akènes sessiles, 3 mill. de longueur, glabres, subfusi- formes, à sutures ventrales et dorsales convexes, peu distinctes, à 6 nervures latérales, simples, longitudinales, peu proéminentes, disposés obliquement sur le réceptacle en capitule aggloméré, et prolongés en un bec court réfléchi, par le style plus ou moins persistant. Asie. Régions tempérées de l'Himalaya, dans le Népaul. LX. — T. saniculaeforme DC. (410). T. caule parvo, glabro; foliis exstipellatis; 2-3-pinnalis ; foliolis plerumque parvis, membranacvis, glabris, longe petliolulatis; floribus mediocribus, albidis, hermaphroditis ; stylo brevi, filiformi, circinalo; stigmate minulissimo, puncliformi; akeniis numerosis, sessilibus, glabris, subfu- siformibus, uncinatis, longitudinaliter nervosis. Tige petite, haute de 1-2 décim., simple ou ramifiée, dressée, peu ou point géniculée, grèle, d'un vert clair, glabre, lisse ou striée. Feuilles exstipellées, distantes, 2-5-pennées, pétiolées, dressées ; pétiole de grandeur variable, très long dans les feuilles radicales, arrondi, strié, peu ou point engainant; 216 gaine presque nulle dans les feuilles inférieures, indistinete dans les feuilles supérieures, striée, auriculée; oreillettes scarieuses, brunâtres, amples, arrondies ou obtuses, entières ou superficiellement érodées. Folioles petites ou moyennes, 10-25 mill. de longueur sur 8-20 de largeur, minces, ovales ou obovales, longuement pétiolulées, arrondies ou cunéiformes à la base, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents arrondies, obtuses ou aiguës, entières ou denticulées; face d’un vert foncé, glabre, terne; dos d’un vert clair, glabre, à nervures lisses non proéminenies. Inflorescence en grappe subcorymbiforme, lâche, pauci- flore, feuillée; subdivisions de la grappe peu nombreuses, divariquées à angle obtus ou aigu; les pédicelles termi- naux allongés, pourvus à leur base d’une feuille souvent réduite à une simple foliole. Fleurs moyennes, blanchètres, bermaphrodites, s’épanouissant en juillet-août, portées sur des pédicelles dressés de 10-50 mill. de longueur. Calice à 4 sépales blanchätres, 5-4 mill. de longueur sur 1-2 de largeur, ovales, entiers. Étamines 10-15, dressées ; filet blanchâtre, 2-5 mill., filiforme; anthère jaunâtre, 1 mill., elliptique, faiblement mucronulée. Pistils 30-50 ; ovaire sessile, ? mill.; style 1-1 1/2 mill., filiforme, enroulé en arrière ; stigmale microscopique, occupant l'extrémité supérieure du style, dont il ne dépasse pas la largeur, inclus pendant l'anthèse. Akènes sessiles, 2-5 mill. de longueur sur 1 de largeur, glabres, un peu vésiculeux, subfusiformes, à sommet réfléchi; à sutures ventrales et dorsales ondulées, peu distinctes, à 6 nervures latérales, simples, longitudinales, peu proéminentes, disposés obliquement sur le récep- tacle en capitule aggloméré et prolongés en un bec très 217 long unciné par le style plus ou moins persistant (VS 10) Asie. Troncs d'arbres et rochers humides des régions tempérées de l'Himalaya, du Simla au Népaul et dans le Mysore. | LXI. — T. punduanum Wall. (362). T. caule saepe parvo, glabro; foliis exstipellatis, 1-2- lernatis; foliolis mediocribus, orbiculatis vel subreniformi- bus, plerumque glabris, longe petiolulatis; floribus magnis, albis, hermaphrodilis; stylo brevissimo, recurvo ; stigmate minulissimo, elliptico; akeniis numerosis, parvis, sessili- bus, glabris, uncinatis, subfusiformibus, longitudinaliter hervosis. Tige petite ou moyenne, haute de 3-6 décim., simple ou ramifiée, dressée, peu géniculée, grêle, d’un vert clair, glabre, lisse ou faiblement striée. Feuilles exstipellées, distantes, ternées ou biternées, pétiolées ou subsessiles, dressées; pétiole de grandeur variable, arrondi, lisse, engainant; gaine très-courte ou indistincte, striée, auriculée; oreillettes grandes, scarieu- ses, obtuses ou aiguës, striées, érodées ou faiblement laciniées. Folioles de grandeur variable, 10-40 mill. de longueur sur 15-50 de largeur, minces ou assez épaisses, arrondies ou subréniformes, à lobes inférieurs parfois imbriqués, plus rarement obovales, longuement pétiolu- leés, cordées ou plus rarement arrondies à la base, 9-)-7-lobées ou dentées au sommet, à lobes ou dents arrondies, crénelées ou denticulées ; face d’un vert foncé, glabre, terne, un peu rugueuse; dos d'un vert clair, 218 glabre ou faiblement glanduleux, à glandes simples, à nervures blanchâtres, lisses, proéminentes. Inflorescence en grappe subcorymbiforme, lâche, pau- ciflore ou multiflore, feuillée; subdivisions de la grappe plus ou moins nombreuses, divariquées à angle aigu; les pédicelles terminaux pourvus de bractéoles foliacées, larges, entières. Fleurs grandes, blanches, hermaphro- dites, s'épanouissant en août-septembre, portées sur des pédicelles dressés de 10-50 mill. de longueur. Calice à 4-5 sépales, 3-7 mill. de longueur sur 2-5 de largeur, elliptiques, entiers. Étamines 15-20, dressées; filet blan- châtre, 2 mill., filiforme; anthère jaunâtre, 1-2 mill., elliptique, mutique. Pistils 20-40; ovaire 1/2-1 mill.; style très court, 1/4mill., faiblement réfléchi; stigmate occupant la moitié de la longueur du style, elliptique, papilleux, ailé, environ 5 fois aussi long que large, inclus pendant l’anthèse. Akènes sessiles, 1 mill. de longueur sur 1/2 de largeur, glabres, subfusiformes, à sutures ventrales et dorsales convexes peu distinetes, à 6 nervures latérales, simples, longitudinales, peu proéminentes, disposés obliquement sur le réceptacle en capitule aggloméré. prolongés en un bec court, faiblement réfléchi par le style plus ou moins persistant. ASIE. Régions tempérées de l'Himalaya dans le Kumaon et le Gurhwal, spécialement dans le Pundua, aux envi- rons de Silled. Est signalé aussi dans le Khasia. LXII. — T. rufum Lec. (598), T. caule mediocri, parum glanduloso; foliis exstipel- lalis, 1-2-pinnatis; foliolis ovatis vel subreniformibus, crassis, coriaceis, rugosis, sublus valde glandulosis, rufes- 219 centibus, longe petiolulatis; floribus magnis, albidis, her- maphroditis; stylo brevi, parum recurvalo; stigmale sublineari, inferne angustissimo; akeniis substipilatis, [usiformibus, uncinatis, valde glandulosis, longitudinaliter nervosis. Tige moyenne, haute de 4-6 décim, simple ou ramifiée, dressée, faiblement géniculée, grèle, d’un vert foncé, glabre ou glanduleuse, lisse ou faiblement striée. Feuilles exstipellées, distantes, pétiolées, pennées ou bipennées, dressées; pétiole de grandeur variable, arrondi, lisse, engainant; gaine très courte ou indistincte, striée, auriculée; oreillettes grandes, scarieuses, obtuses ou aiguës, faiblement érodées. Folioles de grandeur variable, 12-60 mill. de longueur sur 10-60 de largeur, ovales ou subréniformes, très épaisses, coriaces, longuement pétio- lulées, cordées, arrondies ou cunéiformes à la base, 9-)-7-dentées au sommet, à dents obtuses ou aiguës faiblement denticulées; face d’un vert foncé, glabre, luisante, rugueuse; dos d’un vert clair, fortement glan- duleux, à glandes longuement stipitées formant un tomentum roussàtre, à nervures brunätres très proémi- nentes. Inflorescence en grappe corymbiforme, lâche, pauciflore, feuillée; subdivisions de la grappe peu nombreuses, de grandeur variable, divariquées à angle aigu; les pédicelles terminaux pourvus de bractéoles assez larges, simples, entières. Fleurs grandes, blanches, hermaphrodites, s'épa- nouissant en aout-septembre, portées sur des pédicelles dressés de 5-15 mill. de longueur. Galice à 4-5 sépales, 5-7 mill. de longueur, elliptiques, faiblement dentieulés. Étamines 15-20, dressées; filet blanchâtre, 2-3 mill., 290 filiforme à la base, alvéolé, un peu épaissi au sommet; anthère jaunâtre, 2-3 mill., linéaire, mutique. Pistils 15-20 ; ovaire sessile ou subsessile, ! mill.; style { mill., filiforme, un peu réfléchi au sommet; stigmate occupant les deux tiers de la longueur du style, dont il ne dépasse pas la largeur, arrondi au sommet, très étroit vers la base, au moins dix fois plus long que large, inclus pendant l’'anthèse. Akènes substipités, 1-2 mill. de longueur, spinescents, fusiformes, à sutures ventrales et dorsales convexes, indistinctes, à 6 nervures latérales simples, longitudinales, peu proéminentes, disposés obliquement sur le réceptacle et prolongés en un bec assez long réfléchi par le style plus ou moins persistant (t. V, f. 9). Asie. Régions tempérées des monts Khasia. La glandulosité de cette espèce varie dans son intensité ; dans quelques spécimens des collections, elle semble même vouloir disparaitre, LXIIT, —T. Rochebrunianum Franch.et Savat. (390). T. caule glabro; foliis pinnatis, exstipellatis(?); foliolis plerumque glabris, ovalis; bracleis membranaceis, lalis, amplexicaulibus; floribus magnis, albidis; antheris ellip- licis, ininutis; stylo brevi; sligmale ovalo, parvo, vix recurvalo; akeniis numerosis, stipitatis, fusiformibus, lon- giludinaliter nervosis. Tige paraissant glabre, faiblement striée. Feuilles 2-5-pennées(?); pétiole engainant; gaine assez large, auriculée; oreillettes scarieuses, entières. Folioles assez grandes, épaisses, longuement peétiolulées, ovales, 291 arrondies ou faiblement cordées à la base, entières ou tridentées au sommet, à dents plus ou moins obtuses ; face d’un vert foncé, glabre, terne; dos d’un vert clair, glabre, à nervures brunes peu proëéminentes. Inflorescence en grappe pyramidale, pauciflore. Fleurs grandes, blanchâtres, hermaphrodites, non agglomérées, portées sur des pédicelles de 5-50 mill. de longueur, pourvus de bractéoles scarieuses, larges, trilobées, dont le rachis est parfois terminé par 1-5 folioles minuscules. Calice à 4 sépales ovales, 5-7 mill. de longueur sur 21/2-5 de largeur. Étamines nombreuses, 15-20; filet filiforme, 2-5 mill., peu épaissi au sommet; anthère elliptique, { mill., faiblement mucronulée. Pistils 15-25; ovaire subsessile ; style 1/2 mill. ; stigmate ovale, 1/2 mill., faible- ment récurvé, inclus pendant l'anthèse. Akènes (non märs)stipités, glabres, fusiformes, 5-4 mill. de longueur sur 1-1 1/2 de largeur, à sutures indistinctes, pourvus de six nervures simples longitudinales, disposés obliquement sur le réceptacle et prolongés en un bec court par le stigmate marcescent. Asie. Montagnes de la province du Senano, au Japon. L'échantitlon type de cette espèce comprend seulement la partie supérieure de la plante; quoique le spécimen soit incomplet, le stipe des akènes, la forme du stigmate et les bractéoles de l’inflorescence permettent de distin- guer ce Thalictrum des espèces voisines. Sous-sEcTioN B. Brévistaminés. Étamines incluses pendant l’anthèse; fleurs grandes. LXIV. T. foeniculaceum Bunge (165). T'. caule glabro, mediocrti; foliis exstipellatis, plerumque radicalibus, 2-5-4-ternatis; foliolis articulatis, acicularibus, subulatis; floribus magnis, albis vel roseis, hermaphro- ditis; stylo subnullo; stigmate ovalo, minutissimo; akeniis sessilibus, subfusiformibus, reliculalo-nervosis. Tige moyenne, haute de 5-6 décim., ordinairement simple ou ramifiée. dressée, géniculée, de grosseur movenne, d'un vert clair, glabre, sillonnée ou striée. Feuilles exstipellées, la plupart rapprochées en rosette radicale, les autres éparses sur la tige, distantes, pétiolées ou subsessiles, 2-5-4-ternées, dressées ; pétiole de grandeur variable, peu canaliculé, sillonné ou strié, engainant; gaine courte ou allongée, étroite, sillonnée, auriculée; oreillettes indistinetes dans les gaines inférieures, étroites, aiguës, blanchâtres, laciniées dans les feuilles supérieures et jusque dans les bractéoles foliacées terminales; subdi- visions du pétiole de grandeur uniforme, divariquées à angle aigu, renflées aux articulations. Folioles aciculaires, dressées, glabres, si l’on considère comme telles les dernières subdivisions du pétiole, ayant 10-50 mill, de longueur sur 1/#1/2 de largeur, de même couleur sur les deux faces, à sommet entier subulé, ordinairement pourvues d’une articulation aux deux tiers de leur gran- deur. Inflorescence en grappe corymbiforme, pauciflore ou multiflore, lâche, feuillée; subdivisions de la grappe 295 nombreuses, divariquées à angle aigu; les pédicelles terminaux pourvus de bractéoles foliacées, engainantes, auriculées. Fleurs grandes, blanches ou roses, hermaphro- dites, s’'épanouissant en mai-juin, portées sur des pédi- celles dressés de 10-80 mill. de longueur. Calice à 4-5 sépales, 6-12 mill. de longueur sur 5-6 de largeur, blanes ou roses, ovales, entiers. Étamines nombreuses, dressées; filet blanchâtre, 1-2 mill. de longueur, fili- forme; anthère jaunâtre, 1-2 mill., linéaire, elliptique, mucronulée. Pistils 4-7 ; ovaire 1 mill., sessile; style indistinet; stigmate sessile, 1/2 mill. de longueur, ovale, blanchâtre, étroit, peu papilleux, disposé obliquement au sommet de l'ovaire dont il ne dépasse guère la largeur, inclus pendant lanthèse. Akènes sessiles, glabres, subfusiformes, peu ou point vésiculeux, 4-6 mill. de longueur sur 1-2 de largeur, atténués aux deux bouts, à suture ventrale droite, à dorsale convexe, à 6 nervures longitudinales ramifiées, disposés obliquement sur le réceptacle et terminés en un bec court, obtus par le stigmate plus ou moins persis- (ant CN, 127 Asie. Prairies. Chine : provinces de Pékin et de Kansu. LXV. — T. anemonoides Michx. (25). T'. radice tuberosa; caule pusillo. glabro; fo'iis paucis, exstipellatis, glabris, radicalibus vel involucriformibus, 1-2-ternatis; foliolis parvis, glabris; floribus magnis, albis, hermaphroditis ; antheris qlobulosis vel ovoideis, muticis; stylo subnullo; stigmate minutissimo, punctiformi; akeniis sessilibus vel substipitatis, fusiformibus, longitudinaliter nervosis, | 924 Souche déterminée, cespiteuse, pourvue d’une racine pivotante ramifiée, fibreuse et tubéreuse. Tige petite, haute de 1-2 décim., dressée, ordinairement simple, grêle, glabre, d'un vert clair, presque nue, disparaissant en été. Feuilles radicales ou involucrales, les premières rap- prochées au bas de la tige, longuement pétiolées, les deux dernières sessiles, opposées, formant un involucre à la base de l'inflorescence, toutes ternées ou biternées; pétiole engainant, grêle, arrondi, lisse; gaine courte ou indistincte, étroite, lisse, entière. Folioles petites, 5-15 mill. de longueur sur 4-10 de largeur, minces, orbicu- laires, ovales ou obovales, pétiolulées, cordées ou arron- dies à la base, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents obtuses, entières; face d’un vert foncé, glabre, terne; dos d’un vert clair, glabre, à nervures lisses peu développées. Inflorescence ombelliforme,uniflore eu pauciflore, à pédi- celles simples, dressés, de 5-15 mill. de longueur. Fleurs grandes, blanches, hermaphrodites, s’épanouissant en avril- mai. Calice à 4-6 sépales ou plus, 5-7 mill. de longueur sur 2-5 de largeur, ovales, entiers. Étamines nombreuses, dressées; filet blanchâtre, 1-5 mill. de longueur, filiforme; anthère jaunâtre, 1/2 mill., globuleuse ou ovoïde, mutique. Pistils 5-11; ovaire sessile, 1 mill.; style ordinairement indistinet; stigmate ordinairement sessile, disciforme, disposé presque horizontalement au sommet de l'ovaire, inclus pendant l’anthèse. Akènes sessiles ou substipités, 5-4 mill. de longueur sur 1 de largeur, glabres, fusiformes, à sutures ventrales et dorsales indistinctes, à 6 nervures latérales, ordinaire- ment simples, peu proéminentes, disposés obliquement 295 sur le réceptacle et prolongés en un bec obtus par le stigmate persistant (1. V, f. 15). Axérique. Bois, dans la partie orientale de l'Amérique du Nord, du Canada à la Floride; à l'Ouest, cette espèce ne parait pas dépasser le cours du Mississipi. En examinant les échantillons de l'herbier de l'Académie de Saint-Pétersbourg, nous en avons remarqué un incom- plet, avec les indications Amer. bor. D. Prescott, 1851, dont les caractères distinctifs ne concordent pas avec ceux de la description précédente. Voici les caractères de ce spécimen : Tige de 15 centim., grêle, finement striée, sans feuilles involucrales ou autres. Vers l’inflorescence, deux ramifications pourvues, l’une d'une feuille avec deux fleurs, l’autre de cinq fleurs. Feuille bipennée, à folioles pétiolulées ou sessiles, entières ou dentées, ovales, glabres sur les deux faces. Fleurs grandes, blanches, hermaphrodites; # sépales elliptiques; étamines nom- breuses; filet filiforme; anthère linéaire, mutique; pistuls 6-10; ovaire sessile; style ? mill.; stigmate occupant la moitié supérieure du style; akènes non développés. LXVI. — T. tuberosum L. (469). T'. Jibris radicalibus tuberosis; caule mediocri; foliis exstipellatis, plerumque radicalibus, 2-5-pinnatis ; foliolis parvis, crassis, ovalis, glabris, saepe integris; floribus magnis, albidis, hermaphroditis ; filamentis filiformibus ; antheris ellipticis ; stylo subnullo ;stigmate minuto, ovato ; akentis sessilibus vel substipitatis, subfusiformibus, longi- tudinaliter costatis (1. V, f. 14), Souche formée d’un rhizome court, déterminé, pourvu de racines adventives grisètres, tuberculeuses à leur base 16 296 et filiformes vers leur extrémité. Tige moyenne, haute de 5-5 décim., ordinairement simple, dressée, peu ou point géniculée, grêle, d’un vert pourpre, glabre, striée ou sillonnée, peu ou point feuillée. Feuilles exstipellées, la plupart rapprochées en rosette radicale, les autres éparses sur la tige, fort distantes, pétiolées ou subsessiles, 2-5-pennées, dressées; pétiole canaliculé, de grandeur variable, anguleux, strié, glabre, engainant; gaine étroite, courte ou allongée, sillonnée, auriculée; oreillettes peu distinctes, arrondies, membra- neuses, blanchâtres, entières. Folioles petites, 5-10 mill, de longueur sur 5-5 de largeur, épaisses, généralement ovales, plus rarement obovales, pétiolulées ou sessiles, à pétiolule de 0-5 mill. de longueur, arrondies, cunéiformes ou subcordées à la base, entières ou tridentées au sommet, à dents obtuses ou arrondies, souvent entières, rarement denticulées; face d’un vert foncé, glabre, terne; dos d’un vert clair, glabre, non papilleux, terne, à nervures blan- châtres assez proéminentes. Inflorescence en grappe subcorymbiforme, lâche, pau- ciflore, partiellement feuillée ; subdivisions de la grappe peu nombreuses; les pédicelles terminaux pourvus de bractéoles foliacées. Fleurs grandes, d’un blanc jaunûtre, hermaphrodites, s'épanouissant en mai-juin, portées sur des pédicelles de 10-50 mill. dressés. Galice à 4-5 sépales, 5-15 null. de longueur sur 4-10 de largeur, ovales, entiers. Étamines nombreuses, dressées; filet blanchâtre, 5-) mill., filiforme; anthère jaunatre, 1-2 mill.,ellipuque, mutique; pisuüils 5-11; ovaire sessile, 1-2 mull.; style 1/2 mill. ; stigmate 1/2 mill., disposé obliquement au sommet de l’ovaire, blanchâtre, ovale, élargi vers la base, un peu hasté, inclus pendant l'anthèse. 297 Akènes sessiles ou substipités, 4-5 mill. de longueur sur 1-2 de largeur, subfusiformes, à sutures ventrales et dorsales convexes, proéminentes, à 6 nervures longitu- dinales ordinairement simples, disposés obliquement sur le réceptacle et terminés en un bec court un peu réfléchi par le stigmate plus ou moins persistant. Europe. Lieux stériles et pierreux. Environs de Carcas- sone; Espagne boréale et orientale; abondant à S. Felipe de Jativa, Valence et à Calaceite en el Cabezc de S. Cris- toval. LXVIT. — T. orientale Boiss. (306). T. caule parvo, parum villoso; foliis exstipellatis, 2-5-ternatis; foliolis mediocribus, membranaceis, parce pilosis; floribus magnis, albidis, hermaphroditis ; antheris linearibus ; stylo subnullo; stigmate minutissimo, cuculli- formi; akeniis sessilibus, fusiformibus, longitudinaliter costalis. Souche formée d’un rhizome court, déterminé, pourvu de racines adventives grisàtres, grêles. Tige petite, 1-5 décim. de hauteur, souvent écaillense dans sa partie inférieure, ordinairement simple ou ramifiée, ascendante, géniculée, grêle, d’un vert clair, un peu poilue vers la base, sillonnée ou striée. Feuilles exstipellées, distantes, pétiolées, 2-5-ternées, étalées ou dressées; pétiole de grandeur variable, un peu canaliculé, sillonné ou strié, glabre engainant; gaine courte ou peu distincte, un peu vésiculeuse, auriculée ; oreillettes peu distinctes dans les feuilles inférieures, courtes, arrondies, blanchâtres, pellucides, entières dans les feuilles supérieures. Folioles moyennes, 10-50 mill. 228 de longueur sur 6-20 de largeur, minces, arrondies, obo- vales ou ovales, pétiolulées ou subsessiles, cordées, arron- dies ou cunéiformes à la base, tridentées au sommet, à dents arrondies ou obtuses, entières ou crénelées; face d’un vert foncé, glabre, terne; dos d’un vert clair, glabre, pourvu de rares poils aciculaires. Inflorescence en grappe subcorymbiforme, pauciflore, lâche, feuillée; subdivisions de la grappe divariquées à angle aigu; les pédicelles terminaux paraissant parfois sim- ples, solitaires ou gémynés à l'aisselle des feuilles florales. Fleurs grandes, blanchâtres, hermaphrodites, s'épanouis- sant en avril-juin, portées sur des. pédicelles dressés de 20-50 mill. Calice à 4 sépales, 8-10 mill. de longueur sur 5-6 de largeur, blanes rougeatres, ovales, entiers. Étamines uombreuses, dressées; filet blanchâtre, 2-3 mill., fliforme ; anthère linéaire, jaunâtre, ! mill., faiblement mucronulée. Pistils 3-7; ovaire sessile, 1 mill.; style 1/4-1/2 mill.; stigmate sessile, microscopique, 1/4 mill., disposé oblique- ment au sommet de l’ovaire, disciforme ou ovale, euculli- forme, peu papilleux, inclus pendant l’anthèse. Akènes sessiles, 4-6 mill. de longueur sur 2 de largeur, glabres, fusiformes, à sutures indistinctes, à 6 nervures simples, longitudinales, proéminentes, disposés oblique- ment sur le réceptacle et terminés en un bec court obtus par le stigmate plus ou moins persistant (t. V, f. 15). Eurore Er Asie. Régions montagneuses, dans les fis- sures des rochers ombragés. Morée, mont Taygète, Tau- rus, Liban, Bulghar-Dagh. 229 LXVIIL. — T. rostellatum Hook. f. et Thoms. (392). T. caule mediocri, glabro vel glanduloso ; foliis exstipel- latis, plerumque radicalibus, 2-5-pinnatis ; foliolis parvis, membranaceis, parum glandulosis ; floribus mediocribus, albidis, hermaphroditis; antheris ellipticis; stylo filiformi, circinalo; stigmate lineari; akentis stipitatis, refractis, ublongis, vesiculosis, subfusiformibus, uncinatis, longe rostralis, reticulato-venosis. Tige moyenne, haute de 5-6 décim., simple ou ramifiée, peu ou point géniculée, grêle, d’un vert clair, glabre ou glanduleuse, lisse ou striée. Feuilles exstipellées, la plupart rapprochées en rosette radicale, les autres éparses sur la tige, distantes, pétiolées ou subsessiles, 2-5-pennées, dressées; pétiole de grandeur variable, canaliculé, strié, engainant; gaine assez large, un peu vésiculeuse, courte ou allongée, striée, auriculée; oreillettes courtes, arrondies ou obtuses, blanchâtres, entières ou faiblement érodées. Folioles petites, 5-12 mill. de longueur sur 4-10 de largeur, minces, généralement obovales, rarement ovales, pétiolulées ou subsessiles, cunéiformes, arrondies ou plus rarement subcordées à la base, trilobées ou tridentées au sommet, à lobes ou dents arrondies, obtuses ou subaiguës, mueronulées, entières, crénelées ou denticulées; face d’un vert foncé, glabre, terne; dos d'un vert clair, peu ou point glanduleux, à glandes simples, à nervures blanchätres peu ou point proéminentes. Inflorescence en grappe corymbiforme, lâche, pauciflore, complètement feuillée; subdivisions de la grappe peu nombreuses ; les pédicelles terminaux souvent axillaires, 230 simples, solitaires, fortement glanduleux. Fleurs moyennes, blanchätres, hermaphrodites, s'épanouissant en août-sep- tembre, portées sur des pédicelles dressés de 15-50 mill. de longueur. Galice à 4-5 sépales, 4-5 mill. de longueur sur 2-5 de largeur, ovales, entiers ou denticulés. Étamines 15-20, dressées; filet blanchâtre, 2-5 mill., filiforme, protubérifère; anthère jaunâtre, 1/2-1 mill., elliptique, obtuse. Pistils 5-7 ; ovaire sessile, 1-2 mill. ; style 1 mill., filiforme, enroulé en arrière; stigmate étroit, ne dépassant pas la largeur du style, dont il occupe la moitié supérieure, inclus pendant l’anthèse. Akènes stipités, 5-4 mill. de longueur sur 1-2 de lar- geur, glabres ou glanduleux, un peu comprimés, vési- culeux, oblongs, subfusiformes, à suture ventrale con- vexe, à dorsale droite, à 6 nervures latérales simples ou ramifiées, longitudinales, peu proéminentes, réfractés sur le réceptacle et prolongés en un bec unciné par le style plus ou moins persistant (1. V, f. 16). Asie. Régions tempérées de l'Himalaya, du Simla au Sikkim. LXIX. — T. pedunculatum Edgew. (522). T. caule mediocri, glabro vel glanduloso; foliis exsti- pellatis, 2-5-ternalis; foliolis mediocribus, crassis vel membranaceis, glanduloso-pubescentibus ; floribus magnis, albis, hermaphroditis; antheris ovoideis, muticis ; stylo fili- formi, circinalo; stigmate lineari; akeniis elongatis, stipi- Lalis, vesiculosis, subfusiformibus, refractis, rostratis, uncinalis, longitudinaliter costalis vel reticulalo-venosis. Tige moyenne, haute de 3-5 décim., souvent écailleuse dans sa partie inférieure, ordinairement simple, peu ou ui Ad ht chat etats point géniculée, grêle, d’un vert glauque, glabre ou glan- duleuse, lisse. Feuilles exstipellées, distantes, pétiolées, 2-5-ternées, dressées; pétiole de grandeur variable, peu ou point canaliculé, lisse ou strié, engainant; gaine étroite, non vésiculeuse, courte ou presque nulle, striée, peu ou point auriculée; oreillettes nulles ou peu distinctes, arrondies, entières. Folioles moyennes, 10-25 mill. de longueur sur 6-25 de largeur, minces ou épaisses, géné- ralement obovales ou plus rarement orbiculaires, pétiolulées, à pétiolules de 53-50 mill., cordées ou arrondies à la base, tridentées au sommet, à dents arrondies ou obtuses, entières, crénelées ou denticulées ; face d’un vert foncé, glabre, terne ou luisante; dos d'un vert clair, pubescent, a pubescence formée de deux éléments (glandes simples et poils rubannés), à nervures brunâtres, peu ou point proéminentes. Inflorescence en grappe corymbiforme, pauciflore, lâche, complètement feuillée; divisions de la grappe peu nom- breuses: pédicelles terminaux souvent axillaires, simples, solitaires, dressés. Fleurs grandes, blanches, hermaphro- dites, s'épanouissant en avril-mai, portées sur des pédicelles dressés de 10-70 mill. Calice à 4-5 sépales blanchâtres, 6-10 mill. de longueur sur 2-5 de largeur, elliptiques, entiers. Étamines nombreuses; filet filiforme, dressé, 2-5 mill. de longueur, blanchätre, un peu épaissi au sommet; anthère jaunàtre, 1/2-1 mill. de longueur, ovoïde, mutique. Pistils 5-11; ovaire substipité, 1-1 1/2 mill.; style filiforme, égalant l'ovaire, enroulé en arrière ; stigmate étroit, ne dépassant pas la largeur du style, peu papilleux, occupant la moitié supérieure du style, inelus pendant l’anthèse, 932 Akènes stipités, 6-10 mill. de longueur sur 1-2 de largeur, glabres ou glanduleux, subfusiformes, un peu comprimés, vésiculeux, à 6 nervures latérales simples ou ramifiées et anastomosées, peu proéminentes, la suture ventrale droite, la dorsale convexe, réfractés sur le réceptacle et prolongés en un bec unciné par le style plus ou moins persistant (t. V, f. 17). Asie. Himalaya occidental: régions tempérées du Simla au Kaferistan. IX. LISTE DES NUMÉROS CITÉS DANS LA MONOGRAPHIE ET TABLEAU ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES. 2. — Bourgeau. Tête d’or, Lyon — T. simplex L. — Bourgeau. Coudon pr. Toulon — T. minus L. var. nanum. — C. Haussknecht. Abergun, It. or. 1868 — T. minus L. var. elatum. — Michalet. Plant. du Jura — T. simplex L. p. p. et T. angustifolium Jacq. var. pilosum ; les spécimens de la première espèce proviennent de l’ile d’Asnans, Doubs; le lieu d’ori- gine des spécimens de la seconde n’est pas précisé. — Owerin. Gumbet, Caucase — T. minus L. var. elatum. — Savatier. Yokoska, Japon — T. minus L. var. elatum. — F. Schultz. Flor. Germ. et Gall. exsice, — T. minus L. var. nanum (?) et æbi: du même — T. minus L. var. elatum. — Strach. et Wint. Himal. Herb. — T. alpinum L. 2. — Bergius. Lapon. — T. alpinum L. — Bourgeau. Tête d’or — T. simplex L. — El. Hall. Texas — T7. revolutum DC. — Hausskn. It. or. 1867 — T. isopyroides C.-A. M. — Lobb. Java — T. javanicum Blume. — C.-A. Meyer. Moscou — T. minus L. var. elatum. — Acad. Pétersb. Baïcal = T. simplex L. — Savatier. {re sér., Yokoska — T. minus L. var. elatum. — Strach. et Wint. Himal. Herb. = T. alpinum L. æ. — Ecklon et Zeiher. Afr. austr. = T. minus L. var. elatum. — Bour- geau. Espagne, 1849 — T. glaucum Desf. — El. Hall. Plant, Texan. — T. debile Buckl. — Haussk. Kurdistan, 1861 — T. minus L. var. elatum. — À. Lehmann. Reliq. bot. — T. foetidum L. — Edw. Palmer. San Diego, Californie = T. Fendleri Engelm. -— Ruprecht. Tiflis = T, minus L. var, 253 elatum. —F. Schultz et Winter. Kaiserslautern — T, minus L. var. elatum. — Strach. et Wint. Himal. Herb. — T. eleçuns Wall. 4. — Bourgeau. Tête d’or = T. flavum L. — A. Lehmann. Reliq. bot. Ufa — T. minus L. var. elatum. — Lejeune et Court. Ran. belg. — T. flu- vum L. — C.-A. Meyer. Moscou = T, simplex L. — Ruprecht, Tiflis — T. minus L. var. elatum. — Seringe. Bâtie pr. Genève — T. simplex L. — Strach. et Wint. Kumaon = T. cultratum Wall. — Tiling. Ajan — T. alpinum L, 5. — C.-A. Meyer. Moscou — T. angustifolium Jacq. var. pilosum et glandulosum. — Ovwerin. Fleuve Terek, Caucase — T. minus L. var. elatum. — Perottet. Nilghiries — T, javanicum Blume (?) — Regel et Tiling. Ajan — T. spursiflorum Turcz. — Strach. et Wint. Himal. Herb., Kumaon — T. pauciflorum Royle. — Wight. Pénins. Ind. or. — T!. java- nicum Blume. 6. — Aucher-Eloy. Ak-Dagh — 7. isopyroides C.-A. M. — C.-A. Meyer. Moscou — T. angustifolium Jacq. var. glandulosum. — Owerin. Petrowsk, Caucase — T. minus L. var. elatum, ainsi que les spécimens de Stawropol, Ciscaucasie, — Perottet. Nilghiries = T, javanicum Blume(?) — Schrenk. Amur, 1855 — T. aquilegifolium L. var. album. — Strach. et Wint. Himal. Herb. — T. pedunculatum Edgew. et T. pauciflorum Royle. 7. — Aucher-Eloy. Taurus — T. orientale Boiss. — Fendler. Plant — T. Fendleri Engeim. — C.-A. Meyer. Moscou — 7. angustifolium Jacq. var. glandulosum. — Strach. et Wint. Himal. Herb., Kumaon = T7. sani- culueforme DC. 8. — Aucher-Eloy. Mt Athos — T. minus L. var. nanum. — Hall et Harbour. Colorado — T. Fendleri Engelm. — C.-A. Meyer. Moscou — T. angustifolium Jacq. var. pilosum. -— Owerin. Stawropol = T. minus L. var. elatum. — Strach. et Wint. Himal. Herb. = T°. javanicum Blume et T. Falconeri Lec. 9. — Aucher-Eloy. Asie Min. — T. angustifolium Jacq. var. glandulo- sum. — Hall et Harbour. Mont. roch. — T. sparsiflorum Turez. — Ovwerin. Stawropol = T. minus L. var. elatum. — Sirach. et Wint. Himal. Herb. — T. punduanum Wall. < 10. — Hall et Harb. Mont. roch. = T. alpinum L. — a. R. Maack. Yenisseisk — T, minus L. var. elatum. — Ruprecht. Beshita, Daghest. = T. minus L. var. elatum. — Sirach. et Wint. Himal. Herb., Kumaon = T. reniforme Wall. 11. — Schrenk. Amur, Mandch, — T, simplex L. — Strach. et Wint. Himal. Herb. — T. Falroneri Lec, 17 254 19. — W. Haucoch. Ningpo, avril 1877 = T, Fortunei Moore. — Herb. of the late East. Ind. Comp. = 7. sultratum Wall. — Strach. et Wint. Himal, Herb. — T. minus L. var. elatum ; sous ce n° il y a aussi T, r'eni- forme Wall. et peut-être T. foetidum L. 15. — Fendler. Plant, — 7. Fendleri Engelm. —- Herb. of the late E. Ind. Comp. — T. reniforme Wall. — Stubbendorf. Sibér., 1848 — T, minus L. var. elatum. — Strach. et Wint. Himal, Herb. — T'. squami- ferum Lec p. p. 14, — Czekanowski. Lena infér. = T. simplex L. — Falconer. Cashmir = T!. cultratum Wall 15. — David. 1865 — T. minus L. var. elatum. — Herb. of the late E. Ind. Comp. — T. pedunculatumn Edgew. et T. pauciflorum Royle. 16. — Griffith. Afghanistan — T. isopyroides C.-A. M. — Herb. of the late E. Ind. Comp. — T. pedunculatum Edgew., T. alpinum L. et T. isopy- roides C -A. M. 17. — Aucher-Eloy. Taur., Cilie. — T. orientale Boiss. — Grifith. Herb. = T, rufum Lec. — Herb. of the late E. Ind. Comp. — T. sani- culaeforme DC. 18. -—- Falconer. Guhrwal — T. punduanum Wall. — Griffith. East Himal, = 7, vérgatum Hook. f. et Thoms. 19. — Herbar. of the late E. Ind. Comp. — T. Fulroneri Lec. 20. — Falconer. Thibet oceid. = 7, foetidum L. — Herb. of the late E. Ind. Comp — 7. minus L. var. elatum. 21. — Haussknecht. Perse, It. or. — T. minus L. var. elatum, — Herb. of the late E. Ind. Comp. Cashmir — T. minus L. var. elatum. 22. — Herb. of the late E. Ind. Comp. Cashmir — T. alpinum L. 23. — Fries. Herb. norm., fase. 7 = T. minus L. var. nanum. 24. — Freeman. Bosna-Seraï — T. angustifolium Jacq. var. pilosum. — Fries. Herb. norm., fase. 7 — T. minus L. var. elatum. — Fasc. 10 — T. simplex L. 25, — Freeman. Bosnie, Koshova — T7. minus L. var. elatum. — Fries. Herb. norm., fase. 7 — T', minus L. var. elatum. — Fasc. 9 = T, flavum L. — Maximowiez. Goldenstadt, Mandch. — T. filamentosum Maxim. 26. — Ehrenberg. Ponteva, Dalmat, Cent, 1 — T. simplex L. — Fries, Herb. norm., fase. 5 — T. simplex L. — Fase. 9 — T. minus L. var. elatum. — Fase. 15 — T. flavum L. — Hohenacker. Caucase = T. flavum L. 255 97. — Frics Herb. norm., fase. 7 = T. alpinum LL. — Gmelin, Flor, Sibér. = T. contortum L. selon Steudel, Nomencl Bot. 28. — Fortune. Chine bor. — 7. Fortunei Moore. — Gmelin. Flor. Sibir. — T. aquilegifolium L. selon Steudel. — Stubbendorf, Sibér, — T. minus L. var. elatum 29. — Gmelin. Flor. Sibér. = T. flavum L. selon Steudel. 30. — Gmelin. Flor. Sibér. — T, minus L. selon Steudel. 91. — Bunge. Chine bor. — T. petaloideum L. à folioles allongées. 92. — Tchernajeff. Kharkow — T. sminus L. var. elatum. 93. — Acad. Pétersb., Expéd. Sibér. or., 1844 = T. aquilegifolium L. var purpureum. 34. — Fries. Herb. norm., fase, 16 = T. minus L. var. elatum. 36. — Bellanger. Kosroud, Perse — T. minus L. var. elatum. 37. — Link. Herb. — T. anemonoides Michx. 45. — Fries. Herb. norm., fase. 15, Ingrie — T. angustifolium Jacq. var. pilosum. — Karelin et Kirilow. Mt Arkalyk, Soongar. — T, isopy- roides C-.A. M. 44, Fries. Herb. norm., fase. 15 — T° simplex L. 51. — Reliq. Mailleanae. Pyr. or. = T. alpinum L. 60. - Andrejowski. Ukraine — T. angustifolium Jacq. var. pilosum. — Sous le même n°, sans indie. de localit, — T, fluvum L. — Sieber. Herb. Morren — T. angustifolium Jacq. var. pilosum. — Stubbendorf, Sibér., — T. petaloideum L. 65 — Ehrenberg. FI, Illyr. Dalm., cent. 1 = T. minus L. var. elatum. 67. — Lejeune et Court. Choix de plant. = T. flavum L. 68 — Matthews. Plant. Kentucky — T. anemonoides Michx. 72, — Willkomm. Rme de Jaen — 7, glaucum Desf. — Blanco. Jaen — T. glaucum Desf, 75, — R. Maack. Ircutzk = T. minus L. var. elatum. 80. — Aschenborn, Mexico — 7, Hernandezii Tausch. 82 - Gunther. Herb. Silés., cent. VII = T. sinus L var. elatum. 85 — Bellanger. Kosroud. Perse — T, minus L. var. elatum. 84. — Anderson. Lapon. — T, alpinum L. 85. — Stubbendorf. Sibér. or. = T. minus L. var. elatum. 86. — Kotschy Plant. Syr., Beilan — 7. minus L. var. elatum. 90. — Turezaninow. Acad. Pétersb. — T. sparsiflorum Turez. 91. — Becker. Sarepta, Wolga inf. — 7. minus L, var. elatum. 95. — Stubbendorf. Sibér. — T. petaloideum L. — Jacquemont. Voyage — T, minus L. var. elatum. 256 98. — C. Hoffmann. Costa-Rica, 1854 — T. peltatum DC 99. — Schimper. It. Abyss. — T. rhynchocarpum Dill. et Rich. 100. — Andrä. Hermanstadt — 7, angustifolium Jacq. var. pilosum. 101. — Andrä. Hermanst. — la même espèce. — Grifith. Barhowul — T. pedunculatum Edgew. — Stubbendorf. Sibér. or. = T. foetidum L. 102. — Giovanelli. Botzen, Tyrol — T. minus L. var. elatum. 105. — Fausmann. Mt Ritten, Tyrol — 7. simplex L. 107. — Stubbendorf. Sibér. — T. foetidum L. 109. — Wallich. Ind. or. — 7. foliolosum DC. p. p. 112. — Lindheimer. Texas — T. dasycarpum F. M. ct Lallem. 113. — Rieder. Kamtschatka = T, minus L. var. elatum. 114. — Acad, Pétersb. Sibér. — T. petaloideum L. 117. — Noé. Fiume — 7. minus L. var. elatum. 155. — Ghiesbrecht. Oaxaca — T. Hernandezii Tausch. 156. — Herb. Lugd. Batav. — T. actaefolium Sieb. et Zuec. 144. — Bové. Alger — T. glaucum Desf. 145. — Hook Herb., Bone — 7, glaucum Desf. 167. — R. Maack. Ircutzk = T. minus L. var. elatum. 169. - Ghiesbrecht. Oaxaca — T. Hernandezii Tausch. 171. — Przewalski. Juphan, Mongol. — 7. minus L. var. elatum. — Wladzimir ; Herb. acad. Pétersb. = T. foetidum L. 172. — Zemiowsk. Slatoust — 7. simplex L. 173. — R. Maack. Mandch. — T7. baicalense Turez. — Hohenacker. Caucase — T. minus L. var. elatum. 174. — Przewalski. Mt Alaschon, Mongol. occ. — 7. foetidum L. — Colon. Cheney”’s expéd. — T. isopyroides C. A. M. 175. — Acad. Petersb., Caucase — 7, foetidum L. 176. — Willkomm. Exssic., Sierra Nevada — T. minus var. nanum. 185. — Hore. Balbicombe, Devon — 7, minus L. var. nanum. 192. — Gebler. Altai = 7. minus L. var. elatum. 195. — R. Maack. Mandch. — T. aquilegifolium var. album. 201, — Mabille. Biguglia = T. angustifolium Jacq. var. glandulosum. — F. Schultz, cent. III = T. foetidum L. 202. — F. Schultz, cent. III, Lautaret — T. simptex L, 205. — Bordère. Pyrénées — T. macrocarpum Gren. 204. — Hochstetter. Abyss. — T. minus L. var. nanum. — Schimper. Baschit, Schullkult = T. minus L. var. elatum. 207. — Mabille. Biguglia, Corse — T. angustifolium var. glandulosum. 237 -: 209. — Acad. Pétersb., Sibér. or. = T. aquilegifolium var. album. 210. — Turezaninow. Acad. Pétersb. = T. sparsiflorum Turez. 212. — Jamerson. Quito — T. vesiculosum Lec. 214. — Fellmann. Lapon. —T. alpinum L. 229, — Willkomm. It, Hisp. sec. —T. tuberosum L. 250. — Kotschy et Hohenacker. Persepolis — T. isopyroides €.-A. M. 251. — Willkomm. Exs., Sierra Nevada — T. minus L. var. nanum. 256. — Marcus E. Jones. Flor. of Colorado Collect. — T. revolu- tum DC. 242. — Kotschy. Bulghar-Dagh — T. orientale Boiss. — Bové. Bonfa- rik = T. gluucum Desf. 248. — Fellmann. Kola, Lap. — T. alpinum L. 261. — Kotschy. Téhéran = T. minus L. var. elutum. 262. — Willkomm. It. Hisp. Sierra Nevada — T. glaucum Desf, 263. — Orphanides. Mt Parnasse — T. minus L. var. nunum. 265. — Orphanides. Mt Farnasse — la même espèce. 270. — Orphanides. Mt Athos — la même espèce. 271. — Schimper. It. Abyss. — T. rhynchorarpum Dill. et Rich. 276. — Bourgeau. Zapan — T. pubigerum Benth. et T. Hernandez Tausch. 280. — Fischer. Herb ; Lôbah —T. reniforme Wall. 281. — Kotschy. Passgala — 7. minus L. var. elatum. 284. — Griffith. It., Not. = T. virgatum Hook. f. et Thoms. 285. — R. Maack. Mandch. = T. aquilegifolium L. var. album. 28S. — Marcus E. Jones. Flor. of Colorado Coll. = T. Fendleri Engelm. — Jieller Coll loluca — T. Hernandezii Tausch. 9295 — Ehrenberg Mexico — T, pubigerum Benth. et T. Hernandezü Tausch. — Schiede — T. Hernandezii Tausch. 501. — Cent IV, Kikxia Belgica, Oosterloo, Campine —T, flavum L. 510. — Marcus E. Jones; Flor. of Colorado Coll. — T. sparsiflorum Turez. 315. — Przewalski. Mongol. occid., Terra ord. — T. simplex L. 355 — Acad. Pétersb.; Expéd. Sibér. — T. aquilegifolium L. var. album. 337. — Turczaninow. Acad. Pétersb., — T, sparsiflorum Turez. 345. — Reliq. Maillianae. La Grave — T. simplex L. 390, — Reliq. Maillianae. La Grave — T. foetidum L. 351. — Van Heurck et Martinis. Fase. VII = T, minus L. var. elatum. — Wirtgen. Plant, erit., Ingelheim = T. minus L. var. elatum. 258 553. — Bourgeau. Pyr. esp. — T. tuberosuwm L. 557. — Reliq. Maillianae. La Grave — T, minus L. var. nanum. 360. — Guebhand. Moldavie — T. minus L. var. elatum. 561. — Guebhand. Mold. — La même espèce à folioles plus larges. 562. — Linden. Venezuela — T. podocarpum H. B. K.— du même — T. pubigerum Benth. 563. — Guebhand. Moldavie — T. minus L. var. elatum. 365. — Schrenck. Mandch., Amur — T, simplex L. 402. — Dmitrieff. Ilveft, Enum. Plant. — T. angustifolium Jacq. var. pilosum. 407. — Marcus E. Jones. Flor. of Colorado Coll. = T. alpinum L. 412. — Jacquemont. Voyage — T. minus L. var. elatum. 422, — Henderson. Yarkand Expéd. = T. minus L. var. elatum. 426. -— Gôring. Collect. = T. actacfolium Sieb. et Zuce. 428, — Zollinger. PI. Jap. — T. acluefolium Sieb. et Zucc. — Aitchison. Afghanistan = T. minus L. i 452. — Pischer. Herb., Hawalbangh (?) — T. Falconeri Lec. 445. — Nestorowski. Slatoust — T°. minus L. var. elatum. 452. — Kralik. Bastia — T' angustlifolium Jacq. var. pilosum. 464. — Sieber, Bohême — T. foetidum L. 466. — R. Maack. Mandsch., 1855 — T. minus L. var. elatum. 477. — Welwitsch It. Lusit., Sierra de Cintra — T, glaucum Desf. 485. — D'Orbigny — T. podocarpum H. B. K. 495. — R. Maack. Mandsch. = T. simplex L. 524. — Bourgeau. Sierra Segura = T. glaucum Desf. 538. — Turezaninow. Acad, Petersb. —T. sparsiflorum Turez. 542, — Ehrenberg — T. Hernandezii Tausch. 544. — Wirtgen. PI. crit., fase. X, Moselle = T. fluvum L. 545. — Andrieux = T', pubigerum Benth. 550. — Gallerand. Saïda — T. glaucum Desf. — Balansa. Saïda = T. glaucum Desf. 558. — Schimper. It. Abyss. = T. rhynchocarpum Dill. et Rich. 369, — Kotschy. Mt Taurus — T. orientale Boiss. 585. — Lejeune et Court. Ch. de Plant, = T. flavum L. 589. — Karelin et Kirilow. Alp. Narym. — 7, alpinum L. 590. — Karelin et Kirilow. Semipalatinsk, — T. minus L. var. elatum. 591, — Karelin et Kirilow. fl. Ulba — 7, foctidum L. 396. — Oudemans. Nederl = T, flavum L. 259 597. — Mühlenberg, ex herb. Willdenow — T. corynellum DC. 598. — Mühlenberg, ex herb. Willdenow — T. revolutum DC. 599. — Aitchison. Afghanistan = T. minus L. 600. — David — T. minus L. var. elatum. 601. — F. Schultz. Herb, norm., cent. VII = T. minus L. var. elatum. — bis, F. Schultz, Tête d’or = T. simplex L. — Billot, Exs. — T. angus- tifolium Jacq. selon Nyman. 615. — Acad. Pétersb., Expéd. Sibér. or. — T. aquilegifolium var. purpureum. 629. Ledebour. Alatau — T. minus L. var. elatum. 649. — Jacquemont. Kunawer = T. cultratum Wall. 650. — Jacquemont — T. Falconeri Lec. 652. — Jacquemont. Voyage — T. cultratum. Wall. — Dr Coulter, Zimapan — T. Hernundezii Tausch. — Coll. Trinité. Dublin; Nelle Cale- donie — T', dioicum L. 671. — Boissier et de Heldreich. Mt Olympe = T. minus var. nanum. 672. -- Lejeune et Courtois. Choix de Plant. — T. minus L. var. elatum. 690. — Reichenbach. Bords de l’Elbe = T. minus. L. var. elatum. 691. — Wallroth. Nordhausen — T!. minus L. var. elatum. 692. — Reichenbach. Dresde — T. angustifolium Jacq. var. pilosum. 699. — Dr Buhse. Perse — T, minus L. var. elatum. 727. — Wirtgen. Herb. Plant. crit., fase XII — T. simplex L. — Aitchison, Afghanistan = T. minus L. 752. — Balansa. Sedichig — T. orientale Boiss. 751. — Engelimann. St Louis — T. anemonoides Michx. 801. — Acad. Pétersb. Expéd. Sibér. or. — T. aquilegifolium L. var. album. 824. — Botteri. 1856 — T. pubigerum Benth. 825. — Botteri. 1856 — T. pubigerum Benth. 855. — Boissier. Herb. — T. Fendleri Engelm. 854. — Plant. Wrightian. — T. Wrightii A. Gray. 858. — Plant. Wrightian. — T, Wrightii A. Gray. 841. — Jacquemont, Cashmir = T. cultratum Wall. 845. — C.-A. Meyer. Altai — T. petaloideum L. 846. — Ledebour. Machinka, Altai = T. minus L. var. elatum. 850. — Politowius. Russie = T. foetidum L. 855. — C.-A. Meyer. lrtüisch — T. simplexæ L. — Balansa. Ali-Dagh —= T. minus L. var. elatum. 240 854, — C.-A Meyer. Altai — T. minus L. var elatum. 855. — Dr Kolenatie. Kasbek, Cauc. — T. foelidum L. — Stubben- dorf. FI. Boruss. — T. foctidum L. 860. — Lejeune et Court. Ch, de Plant. — T. flavum L. 867. — Mandon — T'. podocarpum H. B. K. et T. longistylum DC. 904. — Acad. Pétersb. Exp. Sibér. or. — T. aquilegifolium L. var. purpureum. 933. — Petter. Spallato, Dalmat. — T. minus L. var. elatum. 944. — Wirtgen. Herb. Plant. crit., Ingelheim=T.minus L. var.elatum. 962. — Linden. Orizaba — T. pubigerum Benth. 965. — Linden. Orizaba — T. pubigerum Benth. (?) 972. - Blume. Herb. Lugd. Batav. — T. minus L. var. elatum. 992. — Acad. Pétersb., Expéd. Sib.or.—T.aquilegifolium L. var. album. 1001. — F. Schultz. Herb. norm.=— T. minus L. var. elatum et nanum. 100% — Bourgeau. Sierra Nevada — T. minus L. var. nanum. — à, Bourgeau. Sierra Nevada —T. glaurum Desf. 1047. — Olfers. Mexico — T. Hernandeztü Tausch. 1050. — Schimper. Abyss., 1855 — T. minus L. var. elatum. 1053. — Kew. Herb., Salauri = T. reniforme Wall. 1054. — Stocks. Herb. Kew — T. Chelidoni DC. 1055. — Edgeworth. Rotang Pass, Kulu — T. pauciflorum Royle. 1075. — Turezaninow. Acad. Pétersb. — T, sparsiflorum Turcz 108% — Mertens Herb. = T. corynellum DC. 1086. — Baumgarten Tepei = T. foetidum L. 1091. — Baumgarten. Strassbourg — 7. aquilegifolium L. var. album. 1155. — Stocks. Sindh. — T'. isopyroides C.-A. M. 1156. — Karelin et Kirilow Soongarie — 7°. isopyroides C.-A. M, 1157. — Schimper. It. Abyss. — T rhynchocarpum Dill. et Rich. — Haller. Stirp. Ind. Helvet, vol. Il = T. simplex L var. galioides d’après Steudel et de Candolle. 1158. — Haller. Stirp. — T. flavum L. d’après Steudel et de Candolle. 1139. — Haller. Stirp. — T. minus L. selon Steudel. — Karelin et Kirilow, Alatau = T', minus L. var. elatum. 1140. — Haller. Stirp. — T. foetidum L. et T. alpinum L.? d’après Steudel et de Candolle,. 1141. — Haller, Stirp. — T. aquilegifolium L. d'après Steud. et DC. 1145. — Linden. Quindiu = T. podocarpum H. B. K. 1151. — Acad Pétersb., Expéd Sib. or. — T. aquilegifolium L. var. purpureum. 241 1165. — Jacquemont. Voyage — T. Falconeri Lec. et T. minus L. var. elatum. 1185. — Schimper. Tigré — T. minus L. var. elatum. 1191. — Acad. Pétersb. Herb., Mandeh. — T. angustifolium Jacq. (?) 1210. — Acad. Pétersb., Expéd. Sib. or. = T. aquilegifolium L. var. alburn. 1218. — Acad. Pétersb. Expéd. Sib. or. = T. aquilegifolium L. var. album. 1269. - Turczaninow. Acad. Pétersb. — T, sparsiflorum Turez. 1287. -— Reichenbach. Exs., Salzbourg — T, aquilegifolium L. var. album. 1507. — Griffith. Afghanistan — T. pedunculatum Edgew. 1518. — Jacquemont. Voyage — T. minus L. var. elatum. 1558. — Jacquemont. Voy. — T. Falconeri Lec. 1545. — Seemann. Awasschka Bay — T. minus L. var. elatum. 1550, — Balansa. Bousdouan-Dagh — T. foetidum L. 1583. — Haussmann. Botzen, Tyrol = T. minus L. var. elatum. 1584. — Jacquemont. Voyage = T. minus L. var. elatum. 1587. — Bonjean. Mt Cenis—T. angustifolium Jacq. var. glandalosum (?) et T'. simplex L. 1588. — Griffith. Simla — T pedunculatum Edgew. 1400. — Jacquemont. Voyage — T, minus L. var. elatum. 1454. — Jacquemont. Voy. —T. cultratum Wall. 1487. — Hohenacker. PI. Ind. or. = T. javanicum Blume. 1591. — Hartweg. Mexique — T'. pubigerum Benth. 1601. — PBillot. FI. Gall. et Germ. Exs. = T, alpinum L. 1620. — Jacquemont. Voyage — T. minus L, var. elatum et T. reni- forme Wall. 1709. — Royle. Piti = T, foetidum L. 1750, — Jacquemont. Voyage — T. foetidum L. provenant probable- ment du Tibet; quelques fragments doivent appartenir au T. cultratum Wall. 1858. — Schimper. It. Abyss. = T. rhynchocarpum Dill. et Rich. 1980. — Facchini. Tyrol, Seiseralpe — T, alpinum L. 1981. — Facchini. Tyrol = T. foetidum L. 2060, — Index VII, hort. Petrop.; T,. Cornutis —T. dasyrarpum Fisch. M. et Lallem. 2054, — David. = T. minus L. var. elatum et T. squarrosum Steph. 242 2168. — De Heldreich. Smyrne = T. angustifulium Jacq. var. glandu- losum. + 2172. — Jacquemont. Voyage — T. reniforme Wall. 2189. — Vatke. Java — T. javanicum Blume. 2241. — David. Envir. de Pékin = T. petaloideum L. 2274. — Dr Savatier, Niko, Jap. — T. tuberiferum Maxim. 2522. — Dr Savatier. Yokoska, Nipp. — T. minus L. var. elatum 2326. — De Heldreich. Mt Korthiati, Chalcidie=T. angustifolium Jacq. var. glandulosum. 2345. — David, env. Gehol, Mong. or. — T'. minus L. var. elatum et T. tenue Franch. 2599. — De Heldreich. Mt Parnasse — T, minus L. var. nanum. 2401. — Billot. FI. Gall. et Germ. Exs. — T. minus L. var. nunum. 2402. — Billot. FI. Gall. et Germ. Exs. = T, minus L. var. elatum et nanurmn 2574. — Thwaites. Ceylan — T. javanicum Blume. 2585. — Marcus et Jones. Soda Springs, Nevada, Etats-Unis, = T. poly- carpum W ats. 2601. —- Billot. Exs. Malzeville — T. minus L. var. elatum. 2602. — Billot. Exs. — 7. flavum L. 2609. — Hohenacker et Gaillardot. PI. Syr. prov. Ghasir, Liban — T. orientale Boiss. 2646. — De Heldreich. Mt Parnasse — T, minus L. var. nanum. 2726. — Bourgeau. Orizaba — T. pubigerum Benth. var. à folioles obovales et à poils capités. — Orphanides. Mt Parnasse — T. minus L. var. nunum. 2775. — David. Mongol. — T. sinus L. var. elatum. 2777.— David. Prair. élev. — T. petaloideum L. 2781. — David. Hautes mont. occid. = T. simplex L. 2837. — David = T, foetidum L. et T. minus L. var. elatum. 2894. — David. Chine — T. minus L. var. elatum — David. Mongol. —T. squarrosum Steph. 3001. — Lamotte. Collect., bords de l'Allier = . flavum L. — Billot. Exs. — T, aquilegifolium 1. 3002. — Billot. Exs. Lautaret — T, simplex L. 3658. — Orphanides.Thessal.— T. angustifolium Jacq.var. glandulosum. 9711.— Wallich. Cat. 1855 = T. Falconeri Lec. 3715.—- Wallich Cat. = T. rotundifolium DC. 245 3714. — Wallich. Cat. — T. Chelidoni DC., T. saniculaeforme DC, et parfois T. cultratum Wall. 9719. — Wallich. Cat, = T. cultratum Wall. 5716. — Wallich. Cat. — T. reniforme Wall. 3808. — Weddel. Bolivie = T. podocurpum H. B. K. 4025. — Aucher-Eloy. Ak-Dagh = T. isopyroides C.-A. M. 4024. — Ancher-Eloy. Dulfek = T. foelidum L,. 4186. — Ledebour. Herb. = T, minus L. var. elutum. 4245. — Weddel. Bolivie = T. podocarpum H. B. K. 4541. — Galeotti. Coll. Prov. de Vera-Crux = T. Galeotlii Lec. 4548. — Galeotti. Coll, Sola = T. lanatum Lec. et T. Hernandezü Tausch. 4549. — Galcotti. Prov. d'Oaxaca — T. pubigerum Benth. et T. gibbo- sum Lec. 4561. — Galeotti. Real del Monte — T'. Hernandezù Tausch. 4902, — Galeotti. Guadalaxara — T. pubigeruwm Benth. 4570. — Galeotti. Xalapa — T. Galeottii Lec. 4575. — Galeotti. = T. lanutum Lec. 4709. — Weddel. Bolivie Z. longistylum DC. et T.podocarpum H. B.K. 4728. — Wallich. Cat. — T, elegans Wall. 9470. — Spruce — T. vesiculosum Lec. 6256. — C.-A. Meyer. Sibér. — T. simplex L. 7445. — Ledebour. Herb. — T. glaucum Desf. 8181. — Herb. Jard. bot. Berlin — 7, revolutum DC. 10487. -— Willdenow. Herb. — T. alpinum L. 10488. — Willd. Herb. = T. foetidum L. 10489. — Willd. Herb. = T, foetidum L. 10490. — Wilid. Herb, — T, tuberosum L. 10491. — Willd. Herb, — T, minus L. var. elatum. 10492, — Willd. Herb. = T, dioicum L. 10495. — Willd. Herb. — T. minus L. var. elatum. 10494. — Willd. Herb. = T. revolutum DC. 10495. — Willd. Herb. — T. podocarpuri H. B.K. 10496. — Willd. Herb, — T', minus L. var. elatum et nanum. 10497. — Willd. Herb, — T. minus L. var. elatum. 10498. — Willd. Herb, — T. minus L. var. elatum. 10499. — Willd. Herb, — T. minus L. var, elatum. 10500, — Willd, Herb. — T. foetidum L. et T. minus L. var. elatum. 244 10501. — Willd. Herb. — T' foetidum L. et T. minus L. var. clatum. 10502. — Willd. Herb. = T minus L. var. elatum. 10505. — Willd. Herb. — T. squarrosum Steph. 10504, — Willd. Herb. — T. flavum L. 10505. — Willd. Herb. — T. flavum L. et T. minus L. var. elatum. 10506. — Willd. Herb. = T. minus L. var. elatum et T. glaucum Desf. 10507. — Willd. Herb. — Ce fragment est tellement défectueux qu’il ne peut être rapporté qu'avec doute au T. angustifolium Jacq. var. glandulosum. 10508. — Willd. Herb. — T. angustifolium Jacq. var. pilosum. 10509. — Willd. Herb. = T. angustifolium Jacq. var. pilosum. 10510, — Willd. Herb. = T. simplex L. 10511. — Willd. Herb. = T. flavum L. 10512. — Willd. Herb. — T. glaucum Desf. 10515. — Willd. Herb. — T. aquilegifolium L. 10514. — Willd. Herb. = T. petaloideum L. et T. isopyroides C.-A. M. 10515. — Willd. Herb. = T. Actaea palmata L. 19065. — Hance. Coll. Philadelphie — T. corynellum DC. Gay. Pérou — T, podocarpum H. B.K. Triana. Quindiu — T. podocarpum H. B. K. Pearce. Aconquija, 1868 — T. podocarpum A. B.K. Mandon. Sorata — TT. vesiculosum Lec. G. Hieronymus. Sierra Chica, prov. Cordoba = T. vesiculosum Lec. Goudot. Bogota — T. vesiculosum Lec. Ghiesbrecht. Chiapas — T. longistylum NC. De Heldreich. Ghibelleis prope Alaya, Pamphylie = T. orientale Boiss. Howell, Plantes des côtes du Pacifique, 1881, = T. polycarpum Waits. David. Tibet or., juin 1869 — T. F'ortunei Moore. Audrieux. Mitla 1854 = T. lanatum Lec. Jamerson. Antisana, 1850 — T. vesiculosum Lec. Tchiatchef, in Picidia lacum Edgirdis — T. angustifolium Jacq. var. glandulosum. Herb. Jard. bot. Berlin, Houston, Texas, — T7. dasycarpum F. M. et Lallem. H. Emory. Mexican Boundary Survey = T. Fendleri Engelm. 245 X. TABLEAU ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES. (Les noms des espèces admises dans la monographie sont imprimés en grasse ; les noms des synonymes sont en italique.) 1. T. abbreviatum V. de Lièv. Oesterreich. Bot. Zeitsch. 1873, p. 225. — D’après la description très imparfaite de l'auteur, cette forme semble se rapporter au Æ. angustifolium; elle est d’ailleurs considérée par M. V. de Lièvre même comme une forme du F. angustifolium Jacq. 2. T. abortivum Jord. Catal. Dijon, 1848. — L'auteur en fait, « Diagn. d’esp. noux., p. 59, » un synon. de son J°. nothum ; cette forme doit done se rapporter au ‘F. minus L, var. elatume 3. T. acaule Cambess., in Jacquemont. Voy., t. 1, A, p. 5; ce Thalie- trum est un syn. de Æ. alpinum L. d’après les spécimens de la collection Jacquem., ce que d’ailleurs, MM. J. D. Hook. et Thoms. « Flor. Ind. vol. E p. 18, ont déjà proposé. 4. T. acuminatum Spreng., Pugillus 2dus, n° 150. — Link, Enumerat., p. 91, demande s’il est bien distinct du T. medium Jacq. ; Steudel, Nomenc., p. 676, en fait un syn. du T. nutans Desf., tandis que DC., Prodr., p. 12, le rapporte au T. sibiricum Gaertn. ; d’après les fragments de l’herbier de Berlin et ceux de Pherbier de l’Académie de St-Pétersbourg provenant de la culture de graines envoyées par Sprengel lui-même, ce Thalietrum se rapporte au T. minus L. var. elatum. 5. T. ucuminatum Schur, Enum. Plant. Transs., p. 9; Verhand, d. Nat. Ver., Band XV, H. 2, p. 14. — L'auteur considère ce Thalictrum comme une forme robuste du 7. nutans Desf. — '#. minus L. var. ela- tum. 6. T. arutiiobum Di., Regn. veg. syst. nat., I, p. 177. — Deless., Ie. sel., [, tab, 10. — L'auteur reconnait que ce Thalictrum ne se distingue du T. foetiduimm L. que par quelques légères modifications des folioles, et dans l’herbier du Prodromus les spécimens sont dans la même feuille que ceux du #. foetidum, La tab. 10 est imparfaite quant aux pistils qui sont mal représentés ; le stigmate y fait défaut et la pubescence des folioles indiquée dans la planche appartient spécialement au F. foeti&um. — Nous par- tageons l'avis de MM. Ledebour, Turezaninow, Boissier, Koch et Regel qui font de cette forme un synonyme du #. foetidum L. 246 7.— XXXIII (1). — actacfottum Sieb, et Zuce. — Monog. des Thal. tab. TL, fig. 17. — N° 156, Herb. Lugd. Batav. — 426, Güring, Collect. — 428, Lollinger, Plant. Jap. 8. T. adianthifolium Besser, ex Eichwald, Naturh. Skizze, p. 182. — Habite près de Sakret, aux environs de Wilna; Ledebour, Flor. Ross., p. 15, dit que l’espèce lui est inconnue; les échantillons communiqués sous ce nom par M. Gorski, provenant « ad rip. Vilianis, Lith. », et rapportés au T. fleœuosum Berhn. appartiennent au ‘F. minus L. var. elatum. 9. T. affine Ledeb., Flor. Ross., p. 10. — De la Sibérie; l’auteur distingue cette espèce du Æ. simplex L, par l'existence des stipelles, par la panicule feuillée et les folioles cunéiformes, mais ces caractères d’une variabilité extrême appartiennent aussi au ‘F. simplex, entre autres aux formes de l’Amur, remarquables par la puissance de leur développement. Ce Thalictrum doit done être rapporté au Æ. simplex L. comme le pro- posent d’ailleurs M. Regel, Uebers., p. 57, puis MM. Franchet et Savatier, Enum. Plant. Jap. p. 5. 10. T. affine Jord. Cat. Dijon, 1848 ; Diagn. d’esp. nouv., p. 42. Buissons des bords du Rhône. — D’après la description et l’examen des spécimens distribués ce T. alictrum est ordinairement un synon. du ‘F., minus var. elatum, comme le propose Nyman, Supp. Syll. Flor. Europ. p. 29, en le rapportant au T. medium Jacq.; mais il se trouve aussi des échantillons dont l’état de végétation ne permet pas d’observer les organes floraux essen- tiels à la détermination et d’autres qui possèdent les caractères distinctifs du T. simplex L. D’après les matériaux existants dans les collections on peut donc considérer ce Thalictrum comme formant une espèce complexe. 11. T. agreste Karel. et Kiril., Bullet de la Soc. imp. d. nat, de Moscou, — 2e sér., XV, p. 371; No 590, Kar. et Kir., Semipalatinsk. — Les échan- tillons de cette espèce que nous avons étudiés sont défectueux ; celle-ci n’est à notre point de vue qu’une forme du Æ. minus L. var. elatum ; M. Regel la rapporte au T. elatum Jacq. lus. agreste. 12. T. alchemillaefolium Wall., IHerb. — Ce qui se trouve sous ce nom dans l’herbier du British Museum est le T. rotundifolium DC. 15. T. alpestre Gaud., Flor. Helv. p. 502. — Régions alpines du Valais, vallée de Saas, au-dessus d’Allmogell. — D’après la diagnose, cette espèce semble se rapporter au T. alpinum L. et Steudel, « Nomenc., p. 676 » en (1) Les chiffres romains indiquent les numéros d'ordre des espèces dans la monographie. 247 fait un syn. de ce dernier, citant l'opinion dubitative de Reichenbach FI, germ, Exeurs., p. 727; il classe ensuite le même Thalictrum avec doute également comme syn. du ‘#. foetidum L., d’après l’opinion de Koch; Nyman, « Syll. p. 174 », Grenier, De Massas, en font aussi un syn. de ce dernier Thalictrum. L'échantillon de ce nom appartenant à l’herbier de Berlin et provenant de la vallée de Binn, et celui de l’herbier de | Académie de St-Pétersbourg se rapportent au T. foetiaum L., tandis que celui de l’herbier de de Dieudonné (Bruxelles), récolté dans la vallée de Saas, appartient au ‘Æ. minus L. var. nanum, M. Jordan, « Diagn. d’esp. nouv., p. 26 », dit que tous les échantillons qu’il a reçus de la vallée de Saas sont identiques à son T, Laggeri qui n'est qu’une forme du T. minus ; d'autre part, le ‘F. alpinuem existe certainement d’après DC, dans les parties élevées du Valais; il en résulte donc que le T, alpestre est actuellement une espèce complexe, syn. le plus souvent du #. foeti- duwm L., parfois du Æ. minus L. var. «anum et probablement, à l’ori- gine, du FF. aipinum L. 15bis, T. alpestre Schur. Exs. — "FT. aquilegifolium I. 44. T. alpicolum Jord., Diagn. d’esp. nouv.; Ann. Soc. Lin. de Lyon, 1860, p. 45; Alpes du Dauphiné et du Valais. — L'auteur rapporte d’abord ce Thalictrum au T, simpleæ Jord. «Obs. fragm. 5, p. 15», puis au T. angustifolium Vill, «Hist. d. plant. du Dauph., 5, p. 712 ». Nyman, « Supp. Syll. p. 29» considère cette forme comme un syn. du F. simplex L. avec lequel l’auteur reconnaît que sa plante a beaucoup d’affinité; en effet, les échantillons communiqués par M. Jordan lui-même, récoltés au Lautaret, « Herbier du Jard. bot. de Bruxelles», se rapportent parfaitement au T. simplex L, 15. — XLIX. — F. aipinum L., Spec. Plant., p.767. — Smith , Flor. Brit., p. 584. - Lam.et DC., Flor. frane., vol. IV, p.874, — Willk. et Lange, Prod. Flor. Hisp., vol. IT, p.955. — Bertol., Flor. Ital., p. 480. — Koch, Syn. Flor. Germ. et Helv., p. 5.— Ledeb., Flor. Ross., p. 6, et Flor. Alt., p.347. — Hook. f. et Thoms. Flor. Ind., [, p. 18. — J. D. Hook. Flor. Brit. Ind., I, p. 12. — Torrey et Gray, Flor. N. Amer., I, p. 59. — Porter, Flor. of Colorado, p. 1. — Boiss., Plant. Auch., p. 6. — DC. Systenu. I, p. 175. — A. DC. Géog. botan., II, p. 655. Icon. : Flor. Dan., I, t 11. — Engl. bot., 4, t. 262. — Bot. Mag., 48, t. 2257. — Sturm, Flor., 15,51. — Reichb., Cent. III, t. 26, f. 4625 — Jacq., t. 1,f. a. — Bertol., PI. nuov. asiat., t. 5. — Lighf., F1. scot., 1, 13. — Sv. Bot., 655. — Monog. d. Th., pl. IV, fig. 13.— Nes 1, 2, Himal. Herb, — 2, 248 Berguis. — 4, Tiling. — 16, Herb. of th. late E. Ind. Comp.,p.p. ; 22, id. — 97, Fries. — 51, Reliq. Maill. — 214, Fellmann, 248, id. — 589, Kar. et Kir. — 1601, Billot. — 1980, Facchini. — 1140, Haller, p. p. , sec. DC. et Steudel. Syn. : T. bracteifilum Bertol. — T. acaule Cambess. — T. microphyl- tum Royle. — T. marginatum Royle. 16. T. altaicum Hort. Dorp. ; espèce énigmatique. AGbis, T, altawum ex hort. Monspel., provenant de graines envoyées par M. Fischer — #. minus L. var. elatum, 17. T. altissimum Thomas, ex De Massas, Ann. d. se. nat., IX, p. 569. — Syn. du T. exaltatum Gaud., voir ce dernier. 18. T. altissimum Wender., ex Steud., Nomenc. bot., p. 676; Ind. sem. Hort. Marb., 1825. Cette espèce n’est plus renseignée dans le catal. de 1827 ; elle se rapportait probablement au FF. glaueum Desf., cultivé dans le jardin de Marbourg sous divers noms. 19. T. amaenum Schrad., Herb. Schrad. Cette forme se rapporte au T. minus L. var. elatum, T. ambigens Jord., Obs. fragm. p. 5. — Ann. de la Soc. linn. de Lyon, Diagn. d’esp. nouv., p. 38. — Buissons, Tournon, Ardèche. L'auteur rap- porte cette espèce au T. lucidum DC.; le fragment de ce Thalictrum sans indication de localité qui se trouve dans l’herbier du Prodromus appar- tient au TT. minus L., var. elatum ; la description de l’auteur convient aussi à cette dernière espèce et les échantitlons que nous avons vus de la Tête d'Or s’y rapportent également. 21. T. ambiguum Schleich. Spreng., Syst., vol. IT, p. 672. — Schleich., Exsice. n° 57, sec. Gaud, « Flor. Helv. p. 507 ». — Bords des champs, val- lée de Binn. — DC., Syst, I, p. 178 ; Reichb., FI. Germ. exeurs. p. 729; Link, Enum; 1, p. 91; Ledeb., Flor. Ross., p. 550 en font une var. du T. elatum Murr ; Koch, Synops., éd. 1, p.4, une var. du €. minus L,; Steud. Nomenc., p. 676 en constitue une espèce propre. — Dans l’herbier du Pro- dromus, les échantillons de la vallée de Binn sont réunis avec ceux de Kaiserslautern sur la feuille du T.elatum Murr ; ils ne forment, à notre avis, que la var. elatum du #, minus L. de même que les différents échantil- lons que nous avons pu étudier dars les herbiers, et particulièrement dans celui du Jardin botanique de Berlin. 22. T. ambiguum Willd., Herb.; Koch, Flora, 1841, p. 428. — Aucune espèce n’existe sous ce nom dans l’herbier de Willdenow. 23. T. ammophilum Schur. Verhandl. d. Naturf. Ver., B. XV, H, 2, p. 249 21; lieux sablonneux près de Vienne. — L’auteur rattache cette espèce au T. angustifolium Jacq., et l’habitation ainsi que la diagnose permet de la considérer comme un simple synonyme de ce dernier. 24. T. amurense Maxim. Primit. Flor. Amur., p. 15. — Dole, Amur infér. — L'auteur présente dubitativement cette espèce comme affine au T. angustifolium Jacq., et avec raison, car les nombreux échantillons de l’Amur que nous avons observés n’ont aucun des caractères distinctifs du T. angustifolium. Ces spécimens remarquables par leur puissant déve- loppement, leurs folioles de 5-4 cent. sur 1, et leurs sépales, atteignant 3-4-5 mill., marquent la limite extrême entre le ‘Æ. simplex et le T. flavum L.,le point où ces deux espèces peuvent se confondre ; cepen- dant M. Regel (Uebers. d. Art., p. 51) considère le T. amurense comme une forme du T. simplex L, et nous admettons sa conclusion, quoique des échantillons souvent défectueux ne nous aient pas permis d’en faire tou- jours une analyse satisfaisante. Les spécimens distribués sous le n° 1191 sem- blent se rattacher au . angustifolium. 25. — LXV. — T. anemonoïdes Michx, Flor. Bor. Amer., 1, p. 522. — Pursh, Flor. Amer., IT, p. 587. — Hook. W. J., Flor. Bor. Amer., I, p. #4 — Torr. et Gray, Flor. of N. Amer., p. 59. — Chapman, Flor. ofthe S. Unit. States, p. 6. — DC. Syst. I, p. 186. — No 57, Link, Herb. — 68, B. Matthews. — 751, Engelmann. Icon. : Sweet, Brit. Flow. gard., IT, s. 2, t. 150. — Gray, Gen. PI. amer. bor., [, 25, t. 6. — Curt., Bot. Magaz., XXII, t. 866. — Juss., Ann. Mus., I, p. 249, €. 21, f. 2. — Bart., FI. Am. sept., IL, t. 44. — Otto, Gart. Zeit. 1856, t. 5. —— Revue hort., 1859, p. 515, t. 211. — Flor. des Serr. et des Jard., XI, t. 1155, var. fl. pleno. — Willd., Spec., IT, 1284, Hort Berol., E, t, 4%. — Monog. d Th., t. V, fig. 15. — Syn.: Anemone thalctroides L. — Syndesmon thalictroides Hoffms. — Anemonella thalictroides Spach. 26. T. angulatum Pers,. Synops. Plant., p. 101. — Ce Thalictrum n’est probablement que le suivant résultant d’une erreur typographique, puis- que l’auteur ajoute à la suite H. P., pour indiquer l’origine de l'espèce. 27. T. angulosum Desf.. Tabl. de l’Ec. de Bot., p. 145. — Ce Thalic- trum cultivé au Jard. bot. du Muséum n’a pas été décrit; Steud. Nomenc., p. 676 en fait un syn. de #. flavum L ; l'échantillon de l’herbier de Kunth est une var. du Æ angustifolium Jacq. et celui de l’herbier de Schrader envoyé par Desfontaines se rapporte au F. 5laueum. Il en est de même du fragment conservé sous ce nom dans l’herbier de l’auteur, au Mus. bot, de Florence, que nous avons pu étudier grâce à l’obligeance du directeur, M. F.Caruel. 18 250 28. T. angustatum Schrad., Hort. Gôtt., 1805, est le 7. minus L. var. elatum. 29. T. angustatum Veinm., Bullet, d. 1. Soc. imp. des nat. de Moscou, n° 12. -- El. Fries, Summa Veg., p. 26, et M. C.-J. Hartman, Scand. Flor., p. 170, en font un syn. de #. flavum L. à folioles étroites, que l’on ren- contre en Norwège, en Danemark et dans les îles de la Baltique. 50. T. angustifolium Gmel., Flor. Bad. Alsat., p. 822; — Environs de Michelfeld; n’est vraisemblablement, par l'habitation signalée, que le T. simplex L. var. galloides, commun en cet endroit et où le ‘%#. angustifolium Jacq. n’a pas encore été observé. 51. T, angustifolium Lam. et DC., FI. franc., IV, p. 876. — Gren. et Godr., FI. de Fr., p. 8 — Dauphiné et Alsace. — D’après la description et les habitations données, cette espèce se rapporte au ‘F. simplex L. et particulièrement à la variété galloides. 92 — LV. — #. angustifolium Jacq., Hort. Vind., IE, p. 25, tab. 45, exel. syn. — DC. Regn. veg. Syst. nat., I, p. 181, p. p. — Koch, Synops. Flor. Germ. et Helv., éd. 5, p. 5, p. p. — Regel, Uebers. d. Art., P. 59, p. p. Nos : Var. z, 1, Michalet, p. p. — 45, Fries, Ingrie.— 60, Siebert, Herb. — 60, Andrzejowski. — 692, Reichenbach. — 402, Dmitrief, — 601, Billot. — 10508, Willdenow, Herb. — 10509, Willd. Herb. — Var. £. 201, 207, Mabille. — 101, Dr Andrä. — 1587, Bonjean. — 2168, de Heldreich. Icon. : Monog. des Th., t. V. f. 6. — Reichb., t. XL, 4656, c, reproduit d’une manière satisfaisante dans ses diverses parties une des formes communes de ce Thalictrum. — Reichb., les fig. t. XLI, 4657, x et £ donnent encore une idée de la physionomie générale, cependant la pubescence ou la glandulosité n’est pas figurée; les akènes sont dans l’espèce plus réguliers et le stigmate moins allongé. — Reichb., t. XLIT, 4657 ; on rencontre aussi mais rarement des modifications semblables dans les folioles de la var. 8 ; cependant les akènes ne se présentent pas sous cet état. - Syn. : Var.z, T. angustifolium L., p p.(?) — T. angustissimum Crantz. — T. Bauhini Crantz. — T. divaricatum Willd., Herb. — T. divaricatum Horn. p. p. — T. divergens Link. — T. Bauhinianum Wallr. p. p. — T. nigrescens Mort. Berol. — T. angustissimum Schur. — T. Bauhini Schur. — T.galüforme Schur. — Var 8, T. lucidum L.(?) T. lonyifotium Krock(?) —T, laserpitüfolium Willd (?)—T. speciosum Mill(?)—T, nigri- 251 cans DC. — T'. rugosum Poir. — T. exallatum Gaud. p. p.--T. microcar- pum Loud.— T. microcarpum Ledeb.— T'. minutiflorum Meyer. T. lathy- rifolium Schrad., Herb, — T. lividum Schrad. — T. sphaerocarpon Schrad. — T, sphaerospermum Schrad. — T. mediterraneum Jord. — T. peucedunifolium Gris. et Schenk. — T, fulgidum Gren. — T. abbre- viatum V. d. Lièv.(?) — T. planum V.d, Lièv. — T. trifidum V. d. Liev. — T, corymbosum V. d, Lièv. — T, revolutum V. d. Lièv, — T. ammo- philum Schur. — T, lucidum Schur. — T. heterophyllum Schur (?) — T, stenophyllum Schur (?) Les noms suivants ne sont pas réellement des synonymes; ce sont de fausses dénominations résultant d’un examen superficiel des échantillons : T, nigricans Reichb, Elbewiesen, Herb. Berol. — T. galioides Schlech- tendal, sans localité, Herb. Berol. — T. galioides Gran. Hong. Herb. Bruxelles. — T, nigricans Insel Tochetal, Danube, Dr Nordmann, Herb. Berol. — T, gulioides Andrz., Ukraine. — T. nigricans Hort. Paris, 1824. — T. angulosum KHort. Paris, 1825. — T. lucidum Günther, Silésie. 53. T. angustifolium L., Spec. Plant, p. 769. — L’herbier de Linné contient deux fragments défectueux sans indication d’origine. Lorsque nous étions à Burlington House, un brouillard intense survenu tout-à- coup ne nous a permis de faire qu’une analyse microscopique incomplète des spécimens ; il nous a paru cependant que le premier fragment appartient au F. simplex et le second, peut-être, au #. angustifolium ; Koch, Synops., p. 5, et DC., Syst., p. 180, en font aussi une espèce complexe. 04, T. angustifolium Poll., Hist. Plant. in Pal. sp. cresce., Il, p. 101; près de Lambsheim, Oggersheim, Frankenthal; d’après la description et les localités citées, n’est que le ‘F. simplex L. var. galloides; tel est aussi l’avis de Steudel, Nomene., p. 676; Koch, Synops., p. 5; DC. Syst., p. 180. 95. T. angustifolium Villars, Hist. d. PI. du Dauphiné, IV, p. 712. — De Massas, Ann. d. se. nat., IX, p. 562. — Echaux, Alsace. — Est une forme du #, simplex; Wilid., Spec., II, p. 1501, qui a vu la plante; Persoon, Synops, p. 101 ; DC., Syst., p. 185 et Gaud., Flor. Helv., p. 515, partagent la même opinion ; quant à Steudel, Nomenc., p. 676, 1l en fait ? une var, du T. flavum L. : 96. T. angustissimum Crantz, Stirp. Austr., p. 105. — Brigittaue, Vienne, — La diagnose ne permet guère de préciser la nature du type auquel elle a été attribuée et 1l en est de même de la synonymie qui la pré- cède ; cependant le #. angustifolium Jacq. existant dans le Brigittaue, 252 on peut considérer la création de l’auteur comme un syn. du FT. angus- tifolium Jacq., ainsi que l'ont fait Reichb., Ie., p. 16, 4657; DC., Syst., I, p. 181; Gaud., FI. Helv., p. 509; Steud., Nomenc., p. 676; Robe Uebers., p. 60. — M. Neilreich, Flor. v. Nied, Oesterr., vol. IF, p. 672, en fait une var. du Æ. flavum L., mais il ne distingue pas cette espèce du T. angustifotium Jacq. 97. T. angustissimum Schur, Sert., n° 18; Verhandl. d. Naturf. Ver., B. XV, H. IT, p 18. — Kronstadt, Monora, Transs. — L'auteur rapporte cette espèce à l’Icon. 4657, z, Reichb.; elle se rapporte à la var. 8 du T. angustifolium Jacq., d’après un spécimen que nous avons étudié. 98. T. anonymum Wallr., Sched. crit., p. 265. — Halle. — L'auteur décrit sa plante sans la nommer parce qu’il lui semble qu’elle possède des caractères contradictoires avec ceux des diagnoses de Linné, Smith, Wah- lenberg et de Candolle se rapportant au ‘F. flavum L., mais Koch assure, Flora, 1841, p. 451, que cette plante, qu’il a recue de Wallroth lui-même, est identique au #. flavum L. et il maintient encore la même opinion dans son Synops., édit. 5, p. 5. 99. T. apiculatum Loudon, An Encye. of PI., p. 647. — Sweet’s Hort. brit., p. 765 ; — est une espèce énigmatique. 40. T. apiculatum Schrader, Herb., est le '#. minus L. var. elatum. 41. T. apüfolium Schrader, Herb., est le '#. minus L. var. ctatum. 42. T. appendiculatum C.-A. M., in Ledeb., Flor. Altaica, p. 356. — Ledeb., Icon. Plant., Cent. IT, p.20, tab. 164. — N° 192, Gebler.— Lieux humides, Mont Tschingistau, Altaï. La planche 164 n’estpas conforme à la description et semble défectueuse, étant comparée aux échantillons de l’herbier de Saint-Pétersbourg, dans plusieurs de ses parties, telles que les gaines, les oreillettes, la forme des anthères, les détails de la fleur et des akènes. Les divers spécimens que nous avons étudiés se rapportent au TT, minus L. var elatum, et M. Regel, Uebers p. 54, fait aussi de cette espèce une var. appendiculatum du F. minus L. La relation entre cette espèce et les F. foctidum, flavum, aquilegifolium, indiquée par l’auteur n’a rien de sérieux. 45. — XXI. — %. aquilegifolium L., Spec. Plant., p. 770. — Lam. et DC., Flor. franc., IV, p. 878. — Wahlb., Flor. Suecica, 1, p. 357. — DC., Regn. Veg. Syst. nat., I, p. 169. — B.-C. Dumortier, Flor. Belg., p. 126. — Gaud., Flor. Helv., p. 515. — Ledeb., Flor. Alt., IL, p. 544. — Lej. et Court., Comp. Flor. Belg., IF, p. 205. — Bertol., Flor. Ital., p. 489. — Koch, Synops., Flor. Germ. et Helv., éd. 5, p. 5. — Turezan., 255 Flor. Baic., [, p. 27. — Ledeb., Flor. Rossica, I, p. 5. — Gren. et God., FI. de France, L, p. 5. — Regel, Ucbers. d. Art., p. 25. — Boissier, Flor. Orient., I, p. 5. — Willk. et Lange, Prodr. Flor. Hisp., IL, p. 955. — C.-J. Hartm., Scand. Flor., p. 169. — Garcke, Flor. v. N. u. M. Deutschl., 6e éd., p. 44. — F. Crépin. Man. d. I. Flor. de Belg., édit. 4, p. 5. Nes 6, Schrenk. — 27, 28, Gmelin. — 195, Maack. — 285, Maack. — 1091, Baumgarten. — 1287, Reichb, exsic. — 1141, Haller. — 53, 209, 995, 615, 801, 904, 992, 1151, 1201, 1218, Exped. Acad. Petrop., Sib. orient. — 5001, Billot, Exs. Icon. : Jacq., Flor. Austr., IV, t. 518. — Schrank, FI. Monac., III, 275. — Sturm., Flor., XI, 44. — Reichb., Flor. Germ., IT, 56, 4655. — Regel et Tiling, Flor. Ajan., var. & sibiricum, p. 25. — Lot. Magaz., XLIII, 1818; var. formosum, XLVI, 2025. — Jacq., Hort. Vind., var. atro- purpureum, I, 61. — Ettingsh. et Pokorn., Physiot. Plant., t. I. — Monog. d. Th., t. IE, fig. 5. Syn. : T. contortum L. — T. dioicum L MHerb. — T. Cornuti L. — T. Cornuti, Poir. p p.— T. atropurpureum Jacq. — T.majus Tenore, — T. formosum Sims. — T. rubellum Sieb. et Zuce. — T. niveum Baumgt. — T. laxiflorum Schur. -— T, pauciflorum Schur. — T. alpestre Schur. —- T. Borderi Gandog. — T. integratum Gandog. - T. juranum Gandog. — T. oblusilobum Gandog. — T. oxyphyllum Gandog. — T. platyphyllum Gandog. — T, Pyrrha Gandog. — T. tenerifolium Gandog. — T. platy- stemon Herb. 44, T, arabicum Botta, 1857, Herb. Mus. Paris. — M! Saber, Arabie. — Forme très glanduleuse à folioles variables, à anthères apiculées appartenant au F. minus L. var. elatum. 45. T. aristatum Willd., Herb., n° 10494. - Pensylvanie. — Possède une diagnose inédite : T. foliolis oblongo-lanceolatis, cuspidatis indivisis termin. trifid., florib. dioic., semin. aristatis; c’est le ‘F. revotutum DC. 46, T. urmenum MH. Koch, Herb. Beri. — Arménie, = ‘F. minus L. var. elatum. 47. T. Arnaudiac Jord., Ann. de la SocsLinn. de Lyon, 1860. — Diagn. d'esp nouv., p. 51. — Buissons, Le Puy, Haute Loire. — D’après la description, cette forme semble se rapporter à la var. nanum du F.mines, mais un échantillon communiqué par l’auteur appartient à la var. etatum de la même espèce ; Nyman, p. 175, parait étre du même avis, car il en fait un synonyme du 7. nutans Desf, 48. T. arrigens Jord., Ann. de la Soc. Linn. de Lyon, 1860. — Diagn. 294 d’esp. nouv., p. 55. — Collines boisées, Vienne, Isère. — Nyman, p. 174, le rapporte au T. majus Jacq.; par la description et d’après l'échantillon que nous avons étudié, c’est le . minus L, var. elatum. 49. — T. athesianum V. de Lièv., Ooesterr. Bot. Zeitsch., p. 278. — Rochers, digue de l'Etsch, Trente. — D'après la description, c’est le T. minus L. var. elatum. 50. T. atropurpureum Jacq., Hort. bot. Vindob., IT. p. 54. — Icon. III, €. 61. — Cultivé au Jard, bot. de Vienne. — 11 est étrange que l’auteur ait cherché pour sa création des termes de comparaison dans le T. purpurascens L., espèce un peu énigmatique et dans le 7. Cornuti, lorsque, de toute évidence, il connaissait le . aquilegifolium figuré dans le Flor. Aust. t. 518. — La citation du T. Cornuli indique cependant que la plante qu’il connaissait sous ce nom devait avoir certaine affinité avec son Thalictrum et justifie la synonymie que nous proposons pour cette espèce linnéenne. Il y a encore lieu de faire remarquer que dans le Flor. Aust., IV, il donne aux étamines du FT. aguilegifolium des filets blancs ou pourpres et semble confondre ce dernier avec le premier. Enfin dans la description, l’auteur dit que les feuilles de sa plante sont triternées, ce qui n’est pas dans la planche 61. Les auteurs modernes sont unanimes à pro- poser le T. atropurpureum comme var. du F. aquilegifotium L.—DC., Syst., I, p. 169. — Regel, Uebers., p. 24. — Koch, Synops., éd. 5, p. 5. — Bertol., Flor. Ital., p. 489. — Steud., Nomenc., p. 676. 51. T. auriculatum Bess., ex Eichw., Naturh. Skizze v. Lith., p. 182. — Sakret, près Wilna. — Eichwald ajoute : n’est peut-être qu’une variété du T. flavum L. — Steud., Nomenc., p. 676, en fait une var. du 'F. aqui- lexifotium, mais les échantillons de Lithuanie, communiqués sous ce nom par Gorski, appartiennent au F. simptex L., à folioles grandes; ij en est de même des spécimens du Musée de Kew et de ceux de l’herbier de PAcad. de St-Pétersbourg. Enfin Steudel le donne encore comme un syno- nyme de Æ. simplex, ainsi que Reichb. : Flor. Germ. excurs., p. 728. 52. T, auriculatum Schrad., Herb. ; appartient aussi au ‘F. simplex L.; le stigmate est cordé, les anthères apiculées, les filets pourpres, allongés, de même que les pédicelles terminaux. 55. T. aurigeranum Timb.-Lagr., Herb, de de Dieudonné, Jard, bot., Bruxelles. — Lacroix-Sulgarde, Haute-Garonne. — Les formes qu’on ren- contre sur les bords de l’Ariège ont beaucoup de ressemblances avec celles de Dalmatie ; elles appartiennent au F, minus L. var. elatum. 54. — XXX, — ‘7. baicalense Turez., n° 5, Catal. Plant. reg. Baic. 255 — Flor. Baical., 1, p. 28. — Ledeb., Flor. Ross., I, p. 7. — Maxim. Primit. Flor. Amur, p. 14. — Regel, Uebers., p. 26. Icon. : Reg., Uebers., t. IL, fig. 2, c, d, e. — Monog. d. Th., t. IIL, fig. 14. — No 175, Maack. — Syn. T. leiocarpum Fries. 55. T. banchianum V. 4. Lièv., Oesterr. bot. Zeitschr., p. 289. — Près de Banco, Tyrol. — D’après la description —"#. minus L. var. elatum, 56. T. Barthii Schur, Verhandl. d. Naturf. Ver., B., X. V, H. 2, p. 14. — Prairies montagneuses de Traussylvanie. — D’après la description — T. minus L. var elatum. 97. T. Batula Buchanan, in DC., Syst. I, p. 185="#. rotundifotium DC. 58. T. batrachioides Boccon., Mus. Plant. rar., p. 84, tab. 79 — /sopy- rum Thalictroides L. 59. T. Bauhini Crantz, Stirp. Austr., IE, p. 76. — Vall. Breynina. — Si l’on n’avait que la diagnose à interpréter, cette espèce resterait énigmatique, mais l’habitation citée, dans le bassin central du Danube, où le FT. angus- tifolium Jacq. semble prédominer, permet de considérer la création de l’auteur comme un synon. du T. de Jacquin. C’est aussi l’opinion de Reichb. qui le rapporte à l’Icon 4656, var. cnidioides ; Steud., Nomenc., et Koch, Synops., en font également un syn. du 'F. angustifolium Jacq. ; enfin Persoon, Regel et DC, celui-ci dubitativement, le rapportent au T.simplex var, galloides, qui doit être rare dans l’habitation indiquée. 60 T. Bauhini Schur, Sert. n° 18; Verhandl. d. Naturf. Ver., B. XV, H. 2, p. 22, appartient par la description au FT. angustifolium Jacq. var. pilosum. 61. T. Bauhinianum Wallr., Sched. erit. d. Plant. Flor. Hal., p. 264. — Dôllnitz, Libenau, prairies humides. — Est une espèce complexe ; les deux premières variétés se rapportent au €. ansustifolium Jacq., par la des- eription et la figure, 4656, c qu’en donne Reichb. ; la variété y se rapporte au . simplex L. var. galloides C’est pour ce motif, sans doute, que les auteurs ne s'accordent pas dans l'assimilation de cette espèce; Dietrich et Regel en font un syn. de 'Æ. simpiex, Steudel et Koch un syn. du #. angustifolinm Jacq. L'échantillon qui est dans l’herbier du Prodromus appartient à cette dernière espèce. 62. T. belgicum Jord.; Ann. d. 1. Soc, Linn. de Lyon, 1860. — Diagn. d'esp. nouv., p. 51. — Belgique. — Crépin, Man. d. 1. Flor. d. Belg., 4 éd., p. 5. — Communiqué en 1851, par Lejeune, sous le nom de T. flavum L.; c'est la forme la plus répandue, à folioles oblongues, cunéiformes, à anthères peu ou point apiculées. Nyman, Syll., supp., p. 29. en fait aussi un syn. du TE. flavum L. 256 65. T. Billoti F. Schultz, in Jord., Diagn. d’esp. nouv., p. 56. — Prairies des bords de la Moselle. — D’après M. Jordan, c’est un syn. du T. praccox F. Schultz = T. minus L. var. elatum, 64. T. bondoni V. d. Lièv., Ooesterr. bot. Zeitschr. p. 121. Près de Bondon, Trente, Tyrol. — L'auteur dit que ce Thalictrum est voisin du T. flexuosum Bernh. — donc #. minus L. var. elatum, ainsi que l’établit également la description qui en est donnée. 65. T. Borderi Gandog., Decad. Plant. novar., I, p. 45 — ‘Fr. aquile- gifolium. L. 66. T. brarteatum Roxb., Flor. Indica, p. 458. — C’est le Ciematis Cadmia Hamb. et Wall.; voir Hook., Flor. of Brit. Ind., p. 2. 67. T. bracteifilum Bertol., Plant. nuov. asiat., p. 8. —Ic. t. 5. — T. alpinum L. d’après la description et la figure données. 68. T. bresimense V. d. Lièv., Oesterr. bot. Zeitschr., p. 55. — Val de Bresimo. — L'auteur dit que cette espèce est affine au TT. sylvaticum Koch; elle se rapporte par le description au 'F. minus L. var. elatum. 69. T. brevepubens Jord., Ann. d. 1. Soc. Linn. de Lyon 1860.— Diagn. d’esp. nouv., p. 55.— Collines boisées près de Vie, Gard. — Nyman, Syll., le rapporte au T, majus Jacq. mais par la description et les échantillons que nous avons vus, 1l se rapporte mieux au ‘© minus L. var. nunum. 70. T. caffrum Eckl. et Zeyh., Enum. Plant. Afr. Aust., no 3. — Mt Katriviersberg, Silo, FI. Klipplaatrivier, Kaflerland. — Appartient au %. minus L. var. elatum, d’après les nombreux échantillons que nous avons vus; dans cette habitation, la plante fleurit dans les mois d'octobre et novembre. — W.-H. Harvey et Sonder, Flor. Capens., en font aussi un synon. du F. minus L. 71. — XXXV. — #. calabrieum Spreng., Pugill., 1, p. 57, n° 67. — Bertolon., Flor. Italie, p 185.— DC., Prodrom. Syst. Nat., p. 13. — Monog. d.Th.;tabiV, fg;1: Syn. : T. purpureum Tenore. — T. calabrum Tenore. 72 T. calabrum Tenore, Flor. Napol., IV, p. 555 ; syn. du précédent; ce dernier qualificatif est d’'Horace et calabricum de Pline ; rien ne justitie donc la substitution de l’un à l’autre. 75. T. calcareum Jord., Observ. fragm., 5, p. 9. — Diagn d’esp. nouv., p. 25. — Montagnes du Dauphiné. — Ce que nous avons vu sous ce nom appartient au F. mivus L. var. mamuwm,. L'auteur lui trouve beaucoup d’affinité avec le T. foetidum Vill., mais ce qui existe sous ce nom dans les herbiers appartient aussi au #. minus L. — Nyman fait de cette espèce un syn. du T, saxuatile Schlcich. 257 74. T. callistemon Wend, Jard de Dresde et de Bâle; espèce énig- matique. 75. T. cupillare Reichb., Flor., Germ. execurs., p. 729. — Champs, près de Francfort sur O. —- Icon. : Reichb , 4654, — Les fragments de panicule et de feuilles donnés par la figure ne peuvent fournir qu’une idée très-imparfaite de la physionomie générale de la plante. Les caractères distinctifs de cette espèce sont : des pédicelles allongés, capillaires, des fleurs dressées à anthères très courtes et un stigmate cordé, caractères variables qui ne permettent pas toujours de la séparer aisément des T. elatum et majus Jaeq., avec lesquels lPauteur reconnait que sa plante a beaucoup d’affinité. Regel, Uebers., p. 56, dit que c’est le T. elatum Jacq. exstip. — Neilr., Flor. v Nied. Oest, IT, p. 670, dit que cette espèce n’est que le'#. minus L, var. elatum ; et nous sommes du même avis. 76. T. capitatum Jord., Catal. Dijon, 1848. — Diagn. d’esp nouv., p. 51. — Bords du Rhône, Lyon. — L'auteur classe cette espèce auprès du T. sphaerocarpum Le]. ; par la description, c’est le #'. flavum L., à folioles oblongues comme l’établissent aussi les échantillons de lherbier de M. Boissier. — Nyman, Syll., suppl., p. 29, en fait aussi un syn. de T. flavum, 77. T. carolinianum Bosce.,in DC., Regn. veg. Syst. nat., I, p 174. — Pensylvanie, Caroline. La diagnose de cette espèce, si elle a été composée avec les éléments de l’herbier du Prodromus, a le défaut d’être établie au moyen de matériaux hétérogènes et très défectueux, et de constituer une espèce complexe ou énigmatique ; en effet les premiers fragments dont les fleurs ne sont pas même développées, avec des filets paraissant claviculés, se rapprochent plutôt du Æ.eorynettum DC. dont la villosité aurait dis- paru que du F. dioicum L,.; les fragments à fleurs pourvues d’anthères allongées, à filet filiforme, semblent appartenir au FF. dasyenrpum F. M. et Lallem. Les nombreux échantillons de l'Amérique du Nord se rapportant à ce groupe, et que nous avons pu étudier dans toutes leurs parties, appar- tiennent tous à des types connus, décrits, et ne laissent aucune possibilité de former, pour le moment, une collection d'individus à classer sous le nom de cette dernière espèce. Dans l’herbier de Berlin, ce qui se trouve sous ce nom appartient évidemment au ‘F. eerynellum DC. et un autre échan- tillon, provenant de l’herbier Garcke, est le F. revoiutum DC.— Walpers, Aun. bot., t. I. p. 15; Chapman, Flor. of the S. Un. Stat., p. 5; Torrey et Gray, Flor of N. Amer., [. p. 58, font de cette espèce un syn. de T. dioieum L. — W.-J, Hook., Flor. Bor. Amer., #4, un syn. du T, rugo- 258 sum Ait. et Pursh; Steudel, Nomenc., p. 676, le rapporte aux F. dioicum L. et T. rugosum Pursh. 78. T. carolinianum Walter, Flor. Carol., p. 157.— Espèce à racine tubé- reuse, à feuilles simples, palmées, longuement pétiolées, à tige uniflore. — Pursh, Flor. Amer., Il, p. 387, dit qu’elle est un syn. d’Anemone Walteri et ajoute qu'il n’a pas trouvé de spécimen de cette espèce dans l’herbier de Walter et qu’elle est entièrement inconnue de tous les bota- nistes du pays. — Torr. et Gray, Flor. of N. Amer., p. 14, la considèrent comme une espèce douteuse. 79. — XLIV. — 7. Chetidonit DC., Prod. Syst. Nat., I, p. 11. — J.-D. Hook., The Flor. of Brit. Ind., p. 11. p. p. — Hook. f. et Thoms., Flor. Ind., I, p. 15, p. p. — N° 3714, Wall., Cat., p. p. Syn.: T. cysticarpum Wall. -- T. viviparum Stocks, inéd. in Herb. Kew. — Icon. : Wall., Plant. Asiat. rar., IL. t. 129. — Monog. d. Th., t. IV, fig. 5. 80. T. chymocarpum Dillon, Walp., Repert., I, 10, n°5. — Ann. bot., I, p. 5. — Ce nom est un synonyme de T. rhynehocarpum Dill. et Rich., résultant d’une erreur typographique, car il n’existe pas dans A. Rich., Ann. des Sc. natur., 2e Sér., XVI, p. 262, ni dans le Tent. Flor. Abyss., I, p. 5. 81. T. cinereum Desf., Tabl. de l'École de bot., éd. 2, p. 146. — DC., Syst., I, p. 185. — D’après la diagnose de DC., qui a vu l’échantillon de Desfontaine, cette espèce peut être rapportée au F. glaucum Desf., dont elle n’est qu'une variété peu distincte Le fragment de ce nom, provenant de Paris, qui se trouve dans l’herbier de Berlin, appartient au F.s1ancum, de même que celui de l’herbier de Bruxelles. Le fragment de l’herbier Fischer qui est à Berlin, se rattache plutôt au ‘F. flavum L. à cause de ses stipelles. 82. — XXVI. — T. clavatum DC., Regn. veg Syst. nat., I, p. 171. — Chapman, Flor. of the S. Un. Stat., p. 6. — Deless., Ie. sel., I, t. 6. — Monog. d.Th., t. II, fig. 10. Syn. : T. filipes Torr. et Gray. — T. nudicaule Schwein. La figure de Delessert rend assez bien la physionomie générale de l'espèce; cependant les nervures des akènes font défaut, le style est exagéré et le stigmate mal représenté. On pourrait croire aussi, d’après les parties agrandies, et comme le propose Chapman, que les sépales sont plus longs que les étamines, mais il nous a paru que, dans la fleur bien épanouie, les étamines sont généralement cxsertes. 259 85. T. clavatum Hook., Flor. Bor. Amer., 1, p. 2. — Torr. et Gray, FI of N. Amer., p. 57. — A. Gray, Plant. Wrigth., p. 7. — Portage la Loche, ete. — Nous avons vu les spécimens de cette dernière localité, qui se rapportent incontestablement au T. sparsiflorum Turez., et ne peuvent être, en aucune manière, assimilés au ‘F. elavatum DC. L’auteur remarque bien lui-même que ses échantillons ne concordent pas avee la diagnose de DC. et les imperfections de la figure de Delessert le rendent encore plus perplexe; le pistil du F. elavatum DC., dans la fleur épanouie, est formé presque en entier par le stipe et l'ovaire, le style est nul, le stigmate microscopique, diseiforme, encapuchonnant le sommet de l'ovaire; pendant l’anthèse du #. sparsiflorum, l’ovaire occupe presque les deux tiers du pistil, le stigmate est linéaire ct couvre environ la moitié supérieure faciale du style. 84 T. clesiunum V. d. Lièv., Oesterr. Bot. Zeitschr., 1873, p. 119. — Près de Cles, Tyrol. — D’après l’auteur lui-même, c’est un synonyme du T. simplex L. var. galioides, 85. T. clypeatum Timb.-Lagr., Bull. d. 1. Soc. des Se. phys. et nat. de Toulouse, t. IT, p. #46. — Coumo-Ouère, Massif d’Arbas, Hte Garonne. — Il serait probablement impossible de rencontrer deux individus du #. minus L absolument identiques ; les échantillons que nons avons vus du massif d’Arbas, de forme assez étrange peuvent se rapporter à la variété manum; les folioles sont glabres, presque orbiculaires, à dents obtuses, peu profondes ; les sépales ont 6-7 mill. et les anthères environ 2 mill. 86. T. collinum Wall., Sched, crit. d_ Plant. Flor. Hal., p.259. — DC., Prod., p. 13. — Koch, Synops., édit. 1. — Environs de Rossleben, Auleben etc. — No 691. Wallr., Nordhausen. — Reichb., FI. Germ, t. XXVIIE, n° 4628, a. — L'échantillon de Nordhausen, exstipellé, à tige dressée, strice, à feuilles apprimées, à folioles petites, cunciformes, cordées ou arrondies, à anthères mutiques ou submutiques, à stigmate peu développé, appartient au ‘Æ. minus L, var. elatum, quoique ce spécimen soit rabougri. La sous-variété que l’on observe dans le bassin de l’Elbe, entre la Saale etla Mulde inférieures, est remarquable et doit sans doute sa physio- nomie particulière à la constitution du sol. La-planche no 4698 a, T. fleæuo- sum Bernh., ne peut en donner qu’une idée approximative peu satis- faisante ; l’akène agrandi est trop atténué vers le sommet, la base trop large et la circonférence trop régulière, DC. dit, Prod., p. 15, que c’est un syn. du #. minus Spreng., Flor, Hal., p. 156, et le considère comme une espèce insuffisamment caractérisée ; selon Reichb., c’est une forme réduite du 260 T. fleæuosum Bernh; M. Regel en fait une variété virens du #. minus L. ; Neilr., Flor. p. 671, lui donne en syn. T. minus Jacq., T. flexuosum Bernh., T. Jacquinianum Koch, et T. vulgare Kitt., var. vwiride ; Fries, Summa, p. 26, le fait syn. de T. fleæuosum Bernh; Steud., Nomenc., y rap- porte les T. concinnum Willd., Herb., T. flexuosum Reichb., non Bernh., T. minus Jacq. et T. squurrosum Steph., in Willd. Herb. — Nous devons ajouter, pour finir, que les échantillons de ce nom, provenant du Wolga inférieur, du Caucase et d’'Héas, Pyrénées, n’ont pas la même physionomie que ceux de l’Elbe central quoique appartenant à la même variété. 87. T. commutatum C.-A. M., Led., Flor. Alt., Il, p. 556. — Turez., Flor. Baic., I, p. 55. — Altai. — D’après l’auteur, l’absence des stipelles et du rhizome constituent les deux caractères distinctifs entre cette espèce et le. flavum, or le rhizome existe toujours dans les espèces de ce groupe et les stipelles forment un caractère accessoire. M. Regel, qui a pu observer un grand nombre d'échantillons, en fait, Uebers, p. 61, un synon. du F. flavum; Karelin etKirilow sont également de cet avis. Nous avons vu aussi, dans l’herbier de St-Pétersbourg, des spécimens sous ce nom avec les stipel- les du F. flavuw, d’autres, des environs de Sarepta, Wolga, avec des fibres radicales gréles, grisätres, des anthères de deux mill., mucronulées et un stigmate allongé triangulaire, qui se rapportent au ‘F. miinus L. var. elatum ; enfin, dans l’herbier de Kew, nous avons trouvé un spécimen avec de larges folioles, oblongues, des anthères longuement mucronulées et un stigmate cordé, qui appartient au FT. simplex L. 88. T. comosum Fries, Herb. de lAcad. de St-Pétersbourg. — Nor- wège. — Est le 7. minus L. var. elatum, à folioles minces très grandes. 89. T. complex Reg., L Rach. et Herd., Verzeichn d. vom H. Pau- lowski u. H. V. Stubbens, zwischen Yakutz u. Ajan, ges. Pflanz.; Bullet. d. 1. Soc. imp. des nat. de Moscou, vol. XXXII, {re partie, p. 204. — Ledeb., Flor. Ross., I, p. 10, est cité; ce nom a été donné abusivement au lieu de TT. simpicx L. 90. T. concinnum Willd., Enum. plant. Hort. Reg. bot. Berol , p. 584. —- Herb n° 10502. — DC., Syst , I, p. 180. Eichw., Naturh. Sk , p. 182. — Patrie? — L'auteur dit que cette espèce est affine au ‘#. minus Let qu’elle en diffère par sa tige droite, stricte et ses fleurs subdressées ; DC. la cousidère comme intermédiaire entre le ‘#F. minus et le T. medium. Le no 10502 est un fragment à feuilles apprimées, à folioles petites, très variables, pourvues de stipelles intérieures et extérieures, à anthères courtes, apiculées, à stigmate allongé, triangulaire, dont la physionomie 261 générale est assez bien rendue par la figure 4(52 de Reichb. — C’est cette forme que l’on remarque habituellement dans la plupart des jardins bota- niques sous une foule de noms plus ou moins fantaisistes. Des échantillons très rapprochés du n° 10502 existent aussi dans l’herbier du Prodromus, lesquels doivent provenir des jardins de Gôttingue et de Montpellier. Regel, Uebers., p. 44, en fait par erreur, un synon. du F. foetidum L., Dietrich, Synops., p. 541, le rapporte au T. medium Jacq., ainsi que Steud., Nomenc., p. 676, d’après l'opinion de Sprengel. —- A notre avis, c’est le F, minus var. elatum, figurant dans l’herbier de Linné même. M, T, confertiflorum Fisch. et Meyer, Herb. de St-Pétersbourg, — Cul- tivé de semences provenant du Caucase, — D'après M. Regel, est le +. simplex var. énlermedium. — Les échantillons que nous avons vus appartiennent au #. simpiex et possèdent de grandes folioles presque semblables à celles du F. flavum. 92. T. confertum Moench, ex. Steud. Nomenc. ,p. 676. — Steudel en fait un syn. du 7. Cornuti L. — Ne doit être qu’une espèce énigmatique. 95. T. contortum L., Sp. Plant , p. 770. — Gmel., Flor. Sibir., N° 27, p. 192. — DC., Syst., p. 170. — Willd. Spec. Plant., p. 1502. — Regel, Uebers., p. 25.— Sibérie. — La diagnose « fructibus pendulis triangularibus contortis, caule subancipitis, à laquelle Gmel. ajoute stipulis nullis », peut s'appliquer au 'F. aquilegifolium, excepté pour la torsion de l’akène et la forme de la tige. Si Linné a établi sa disgnose sur l'échantillon de son herbier, l'élément capital pour la constituer lui faisait défaut ; cet échantil- lon est un fragment très défectueux du ‘F. aquilegifoHum, à fleurs blanches, récolté pendant l’anthèse, de sorte que le pistl ne presente qu’un ovaire ébauché surmonté d’un stigmate devenu informe, et il n’y a aucun akène arrivé à l’état normal. Le phénomène de torsion, fréquent dans les anthères desséchées des Thalictrum, se manifeste aussi, mais à un moindre degré, dans le pistil, ce qui rend si souvent difficile l’observation du stigmate principalement dans plusieurs espèces américaines. Les feuilles du F.aqut- legifolium sont toujours exstipulées, mais ce qui est étrange, l'échantillon de l’herbier de Linné ne présente plus de traces de stipelles, destruction qui peut avoir été produite par l’action du temps. Si ce spécimen authen- tique laisse beaucoup à désirer pour en établir l'identité avec certi- tude, celui de l’Hortus Cliffort., qui se trouve au British Museum, ne peut laisser le moindre doute à ce sujet. Willdenow, qui donne de cette espèce une diagnose semblable à celle du F. aquitegifolium, a, dans son herbier, n° 10511, un fragment très défectueux du 7. flavum L., sous le 262 nom de T. contortum; dans l'herbier de Link, ce nom est donné à un fragment de Æ. minus var. elatum; c'est aussi un fragment de cette dernière espèce qui se trouve dans l’herbier de l’Acad. de St-Pétersbourg sous le nom de T, contortum. Enfin, M. Regel, après avoir étudié la riche collection des plantes sibériennes récoltées par les botanistes russes, conclut qu’il ne serait pas invraisemblable que Linné n’eût créé avec le T. contor- Lum qu'un synonyme du T. aquitegifolium. 94. T. convexum Schrader, Herb. — Patrie? — est le 'F. minus L. var. elatum 95. T. copticum Jord. — Jard, de Breslau. — Espèce énigmatique. 96. T. cordifolium Willd., Herb. — Amérique mérid. — Il y a dans l’herb. de Willd. ne 10495, deux fragments du F. podecarpum NH. B.K. communiqués par de Humboldt; c’est donc à tort que Steud. et Spreng. font de cette espèce un syn. du T. mexicunum DC. 97. T. Cornuti L. Hortus Cliffort. = 7. aquihegifolium L, 98. T. Cornuti W.-J. Hook., Flor. Bor. Amer.., I, p. 3. — Torr. et Gray, Flor. of N. Amer., p. 58. — Chapman, Flor. of the S. Un. Stat., p. à. — Icon. : Hook. W.J., tab IT. Par la description et l’aire de dispersion données par l’auteur, cette espèce est complexe et comprend les Æ. revotutum, corynellum DC. et T. dasycarpum F, M. et Lallem. Si le détail concernant la glabréité des folioles est exact, la diagnose s’étendrait aussi à quelques formes du T. dioicum, car la première création de DC. est fortement glanduleuse et les deux autres espèces très pubescentes. La planche IT ne donne qu’une idée approximative de la physionomie générale de l’espèce figurée 98bis T. Cornuti L., Spec. Plant., p. 768. — La phrase diagnostique de Linné est trop brève pour déterminer l'identité de l’espèce qui lui en a fourni les éléments, et dans son herbier, aucun échantillon n’existe sous ce nom; les phytographes attribuent une importance considérable à la mention « floribus pentapetalis », mais dans le genre ce caractère n’est pas plus immuable que tous les autres et la culture produit des Thalictrum à fleurs pleines qui démontrent suflisamment la variabilité possible du nombre des sépales. D’après le nom spécifique de la plante, l'objectif de Linné a été le T. canadense Corn., « Canad. Plant. Hist., p. 186 » mais la lecture atten- tive de la description de Cornuti permet de l’attribuer au #. aquitegifo- lium L. avec lequel l’auteur lui-même trouve que son espèce a beaucoup d’aflinité, tandis que la figure très défectueuse qu’il donne de la plante semble se rapporter au F. minus. 265 La figure 15, tab. 20, Moris., Hist. Plant., qui reproduit le même Thalictrum, a la plus grande analogie avec la fig. 16 qui représente le T. aquilegifoHum, et la description de l’auteur convient aussi à cette dernière espèce. L’échantillon de ce nom de PHort. Cliflort., préparé par Linné lui-même, appartient au F. aquilegifolinm ; il en est de même de l’échantillon con- servé dans l’herbier de Tournefort, de ceux de Vaillant, de l’Acad. de St-Pétersbourg, de Jussieu, ce dernier mélangé avec le 'F. coryneltum DC. — Dans l’herbier de Michaux, il n’y a que le Æ. eoerynelium DC., et dans celui de Willdenow on ne trouve que des fragments du #. minus L, var. elatum, Dans l’herbier de Berlin, il y a encore un fragment de ce nom provenant de Providence qui appartient au F. revolutum DC. Il résulte de ce qui précède que le T. Cornuti L. doit être considéré vraisemblable- ment comme un syn. du T. aquilegtfolium, ce qui justifie pleinement l’exclusion de ce terme par DC., Syst. I, p. 172. C’est donc a tort que la plupart des auteurs ont cherché à assimiler ce Thalictrum à une espèce américaine quelconque, ce que rien ne prouve ou ne permet de supposer. Aucune flore ne signale l'existence du F. aquilegifotium dans l’Améri- que du Nord, Si cette dernière espèce n’a pas été introduite accidentellement au Canada, on ne peut expliquer l'attribution erronée de cette plante au Nouveau-Monde qu’en admettant une transposition d’étiquettes ou d’échan- tillons d’une collection dans une autre, accident fréquent qui occasionne des mélanges regrettables et constitue une source d’erreurs pour les travaux descriptifs. 99. T. Cornuti Poir., Dict., V, p. 319, exel. syn. et patr. ; DC., Syst., I, p. 176, en fait un syn. du T, pubescens Schleich., — donc #F. minus L. var, nanum ; cependant la diagnose reproduit la piupart des termes de celle donnée par Cornuti, on peut donc rapporter aussi cette espèce au F. aqui- legifolium L, 100. T. corymbosum V. d. Lièv., Oesterr. Bot. Zeitsch., 1875, p. 256. — Environs de Cles, etc., prairies marécageuses. — D’après la description, cette forme se rapporte au F. angustifolium Jacq. var. glandulosum ; l’auteur lui-même la dit affine à cette dernière espèce. 101. — XVII. — ‘7. corynellum DC., Regn. veg. Syst. nat., I, p. 172. — Ie. : W.-J. Hook., Flor. Bor. Amer., tab. Il, p. p. — Monog. d. Th., tab. IL, fig. 12. Nos 597, Mülhenb., ex Willd. Herb., 10493. — 1084, Mertens. —- 19065, Hance. 264 Syn. : T. purpurascens L.p. p., ex Herb. — T, pubescens Pursh, p. p_(?) — T. carolinianum Bose , DC., ex Herb , p. p. — 7. divergens Link, p. p. — T°. leucostylum Link, Herb. — T. polygamum Mülhb., p. p. — T. Cornuti Hook., p. p. Cette espèce se rencontre en mélange dans la plupart des herbiers, sous les noms de T. Cornuli, rugosum, glaurum, pubescens, revolutum, purpurascens, dioicum, divaricatum ; par ex. : T. rugosum Aït, herb. Gôppig. - T, dioicum, Slave Lake, comm. Hook. — T, purpurascens coll. Bebb. — Id, var, ceriferum, F.-C. Austin. — T. Cornuti, collect. Sartwell. — Bucks. — C. Mohr., — Fischer. — T. glaucum, Herb. Sieber. — T. pubescens Coll. Mertens.— T. hirsutum, id. — T. divaricatum Hornem., Herb. Berlin. — T. polygqamum Mübhlb., Herb. Link. — T. revolutum Herb. Fischer. — T, divergens Link., Herb. Schrader. 102. T. crenatum Desf., Tab. d. l'École de Bot., éd. 2, p. 126. — Dans l'herb. de Berlin, le fragment de ce nom, provenant de Paris, appartient au T. slaucum Desf,, à folioles grandes, ovales ou obovales, obtuses ou aiguës au sommet, à inflorescence corymbiforme agglomérée ; dans l'herbier de Fischer, un fragment de la même espèce est accompagné d'un autre se rapportant au F. corynellum DC. ; enfin dans l’herbier de Bentham, c’est encore le . glaucum, — DC., Steud., Nomem., |. c., le rapportent au T. rugosum, mais généralement ce dernier nom est donné aussi à une variété cultivée du FT. glaucum Desf. 105. T. cruciatum Schrad., Herb.; appartient au ‘Æ. minus L, var. elatum. 104. T. Csatoi Schur., Verhandl. d. Naturf. Ver., B. XV, H. IL, p. 15. Transsylvanie. — Est un syn. du #. minus var. elatum ; l’auteur place cette espèce auprès du 7. medium Jacq. 105. — XL. — +. cultratum Wall., Plant. Asiat. rer., vol. II, p. 26. — J.-D. Hook., The Flor. of Brit. Ind., p. {1. — Bot. Regist., V. XXVI, No 77, p. 45. — Monog. d. Thal., t. IV, fig. 6. — Nos : 5715, Wall., Cat. — 4, Himal. Herb. — 12, Herb. of the Lat. E Ind. Comp. — 14, Herb. Falc , Kashmir. — 649, Jacquem , Kunawer.— 652, — 841, Jacquem., Kashm. — 1750, id,, p. p. — 1454, id. — Dans la plupart des herbiers, les espèces de l'Himalaya sont fréquemment mélangées. — Syn, : T.platycarpum Hook. f. et Thoms. — T. Chelidonii, var. cultratum Hook. f. et Thoms. 106. T. cuneatum Hort. — T. crenatum Desf. e corrupt., Reichb., Flor. Germ. excurs., p. 750. 107. T. cuneatum Schur, Enum. Plant. Transs., p. 9. — Verhandi, d. 265 Naturf. Ver., B. XV, H : 2, p. 14. — Taterloch, Transsylv. — D’après les indications de l’auteur, appartient au €. minus L, var. elatum. 108. T. cuspidatum K., Ind. sem. Hort. Panorm., 1874. — Æ. minus L, var. elatum., 109. T. cynapüfolium Fisch., Sweet’s Hort. Brit. p. 2. — Steud., Nomenc., p. 676. — Est une espèce énigmatique. 110. T. cysticarpum Wall., Plant, asiat. rar., vol. IE, p. 26. — Table 129, id. — Gossain than, Népaul supérieur. — D’après la description de la plante, la planche 129 et les échantillons qui se trouvent sous ce nom dans les herbiers, ce Thalictrum est un syn. de F. Cnelidonti DC. — Hook. f. et Thoms., Flor. Ind., p. 15, et J. D. Hook., Th. Flor. of Brit. Ind., p. 11, en font leur variété cysticurpum du #. Chetidontii, 111. T. Dahurici Fisch. — Ledeb., Flor. Ross., I, p. 11, le rapporte au l'. collinum Wallr.; ce nom peut donc étre considéré comme syn. de T. minus L. var. elatum, 112. T. Dalingo Buchanan, inéd. in Herb. Lambert, DC., Syst., I, p. 175. — Suembu, Népaul. — Ce spécimen est bien identique au F. folio- losum DC. 415 — LVIIL. —"#. walzelii Hook.,lc. Plant, of new of rar., Ser.nov. V., t. 866. — Monog. des Th. tab. V. fig. 11. — Hook. f. et Thoms., I. c. p. 18. — J. D. Hook., I. c., p. 13. — Dalz. et Gibs., Bombay Flor., p. 2. — La t. 866 rend assez bien la physionomie générale de l’espèce, mais l’akène grossi laisse à désirer. 114. — XVIII. — T. dasycarpum F. M. et Lallem., Ind. VIIT, sem. Hort. Petrop., p. 72. — Monog. d. Th.,tab. HI, fig. 1. — Syn. : T. Cornuti 8.Ind. VII, sem. Hort. Petrop., n° 2000. — T. varolianum Bosc. pp. T. Cornuti W. 3. Hook., p.p. — T. virginicum Drège. — No 112 Lind- heimer, Texas. — Ce Thalictrum se trouve dans les herbiers en mélange avec une ou deux autres espèces, sous les noms de 7. Cornuti, revolutum, purpurascens Auct. 1145. — XV. — 7. debile Buckley, Sillimans’ Journal, XLV, p. 175. — À. Gray, Plant. Wright., p. 7. — Chapman, Fler. of the S. Un. Stat., p. 5. — Monog. d. Th., tab. IL, fig. 1. — N°5, Elihu Hall, 116. T. Delarbrei Lamotte, Prodr. d. 1. Flor. d. plat. centr. d. 1. France, p. 54. — Mont Dore, Puy-de-Dôme. — Cette forme bien observée et bien décrite se rapporte au F. minus L. var manum; l’auteur dit que le T. minus Delarb. Flor. d'Auvergne, éd. 2, p. 556, est un syn. de son espèce. 117. T. densiflorum H. B. K.. Nov. gen. et spec. Amer., inéd., V, p. 58. 19 266 — DC. Syst., I, p. 184. — Ic. : H. B. K., tab. 426. — Crescit prope moran Mexicanorum. — Cette espèce a été décrite d’après un échantillon très défectueux comprenant l’extrémité supérieure d’un Thalictrum dont la plupart des fleurs ne sont pas même épanouies, et dans lesquelles l'ovaire se trouve à l’état embryonnaire. Ce fragment dans sa physionomie générale est bien reproduit par la pl. 426, et il appartient incontestablement à une forme du T. glaucum cultivée dans les jardins; les détails 2 et 10 ne peuvent pas être exacts, surtout le dernier qui figure un akène de pure fantaisie. — Il reste à expliquer la présence de ce Thalictrum parmi les espèces américaines de l’herbier H. et B. et nous devons faire remarquer à ce propos que, dans les collections de Berlin, il y a aussi deux fragments du T. glaueum avec l'étiquette « Peruvia et Chili, Ruiz legit, ex. herb. Lamberti.» Pour éclaireir ce point, il faut donc attendre que des recherches ultérieures confirment la présence de cette espèce dans l'Amérique méri- dionale. 118. T. depauperatum Dmrt., Bullet. de la Soc. bot. de Belgique, 1869, p. 557. — Crépin, Man. de la Flor. de Belg., 4 éd., p. 5. — Lanaye, Belgi- que. — Cette espèce se rapporte au F. minus L. var. elatum, 119. T. despiciens Schrad., Herb. — "#7. minus L. var. elatum. 120. T. dichotomum Hort. — Steud., Nomenc., p., 676. — L'espèce à laquelle le caractère spécifique indiqué convient le mieux est le'F. squar- rosum Steph. 121. T. diffusum Schrad., Sweet’s Hort. Brit. p. 2. — Steud., Nomenc., p. 676. — Steudel. fait de cette espèce un syn. de T. medium Jacq. — Tous les échantillons de ce nom que nous avons vus dans les herbiers de Berlin, de St-Pétersbourg, de Gansaüge, Sieber et Mertens provenant du jardin de Gôttingue, appartiennent au F. minus L. var. elatum. 122. T. dioicum L. Hortus Cliffort. — ‘'F. aquilegifolium L. 125. — XVI. — T. dioicum L., Spec. Plant., p. 768. — DC. Syst., I, p. 175. — W.J. Hook., Flor. Bor. Amer., I, p. 2. — Torr. et Gray, Flor. of N. Amer., p. 58. — Chapman, Flor. of the S. Un. Stat., p. 5. Ie. : Deless., I, t. 8. — Monog. d. Th., t. III, fig. 2, 5. — Ne 652, Col- lège de la Trinité, Dublin. Syn.: T. laevigatum Michx. — T. pulchellum Pursh, Herb. — T, pur- purascens DC. Syst.; ce qui est dans l’herbier du Prodromus appartient au T. minus var. elatum, — 7, curolinianum Bosc. p. p.(?) — T. occiden- tale A. Gray. — T. heterophyllum Nutt. Parmi les fragments conservés dans la feuille du #. dioicum de l’her- 267 bier de Linné, il y en a un qui se rapporte au F. eorynelium DC. — La planche 8 de Delessert reproduit la physionomie générale de l’espèce d’une manière satisfaisante ; cependant le dessin 2 ne rend pas bien les détails de l’étamine et le n° 3 n’offre pas la reproduction exacte du stigmate qui est ailé et se termine en pointe. 424. T. discolor Willd., Enum. Plant. hort. Berol., p. 40. — L'’herbier de Willdenow, n° 10512, renferme des fragments du F. gtaueum Desf. avec une panicule dont les fleurs sont à peine épanouies; les herbiers de Kunth, Link et Gansaüge contiennent aussi des fragments de la même espèce, à folioles épaisses, ovales ou obovales, à panieule corymbifère pourvue de fleurs agglomérées, c’est done un synonyme du F. glaucua. DC., Steud. et Sprengel le rapportent au T, rugosum Aïit., qui est aussi une forme du T. glauecum, 195. T. dispermum Hort. Dorpat. — Espèce énigmatique. 125bis. T. distans Laest.; Nyman, Consp. Flor. Europ., I, p. 6 — T. minus L, (?) 126. T. divaricatum Hornem., Enum. Plant. Hort. Hafn., add, 967. — Spreng., Ind. sem. Hort. Hal., p. 61. — Pugil., I, p. 40. — Les diagnoses données par DC., Spreng., Link et Dietrich sont semblables; Sprengel cite Willdenow, or ce qui est dans l’herbier de Willd. no 10509, est un fragment du F. angustifolium Jacq. var. pilosum, espèce à laquelle peut convenir la diagnose de ces auteurs. Dans l’herbier de Berlin, on trouve encore sous le nom de 7, divaricatum Spreng., ex herb. Link, un mélange comprenant le ‘F. angustifolium Jacq. et le T. corynellum DC. ; un autre fragment du même herbier nommé T. divaricalum Hornem. ne com- prend que le #. corynellum DC. Un spécimen de ce nom provenant de l’herbier Schrader appartient au F.minusL. var. elatum, Dans l’herbier deSt-Petersbourg, de même que dans celui du Prodromus, on voit aussi sous ce nom des fragments du '#. minus, Par la diagnose, c’est done un syno- nyme du . angustifolium; par les herbiers c’est une espèce complexe représentée par les ‘T. angustifolium, corynellum et minus, 197. T. divergens Link, Enum. Hort. Berol., Il, p. 92. — Ledeb., Flor. Ross., p. 11. — Sibérie. — L'auteur donne comme syn. T. divaricatum Spreng., et il ajoute que son espèce est affine au 7. nutans; l’échantillon de Link qui est à Berlin, appartient au Æ. eorynellum DC. La même espèce provenant du jardin de Dorpat se trouve aussi dans l’herbier de St-Pétersbourg. Par la diagnose, c’est done un syn. du #. corynelinm DC et par les herbiers, elle comprend en plus les F.minus et angustifolium, 268 Le T. corynellum cultivé dans les jardins de Berlin et de Dorpat a, nous semble-t-il, une tendance à se transformer ; le stigmate, entre autres, est beaucoup moins développé que dans les échantillons américains. C’est sans doute par erreur que la Sibérie est donnée pour la patrie de ce Thalictrum. 128. T. dubium Schum., Enum. Plant. Saellandiae. — Fries, Nov. Flor. Suec., p. 175; Reichb , Flor. Germ. excurs., p. 78 et Steud., Nomenc. en font un syn. du F. simplex L. 429. T, dubium Schrad., Herb, Hort. Gôtt. — Est le ‘7. minus L. var. elatum. 129 bis. T. dubium Schur. — Consp. Flor. Europ., I, p. 6. Nyman; est selon ce dernier auteur un syn. du ‘7. simplex L, 150. T. dumulosum Jord., Ann. de la Soc. Linn. de Lyon, 1860. — Diagn. d’esp. nouv., p. 56. — Buissons près de Lyon. — D’après l’auteur, cette espèce est affine au T. praecox Schultz. — Nyman, Syll., la rapporte au T. majus Jacq; par la description et les échantillons de l’herb. du Muséum, c’est un syn. de F. minus L. var. elatum. 151. T. dunense Dmrt., Bullet. de la Soc. r. d. Bot. de Belg., 1869, p. 557. — Florul. Belg., p. 126. — Crépin, Man. de la Flor. de Belg., #4 éd., p. 5. — Dunes. — Les formes que l’on rencontre dans les dunes ne sont pas pubescentes comme l'indique l’auteur mais simplement glanduleuses ; elles se rapportent généralement au 'Æ. minus var. nanum. 432. T. elatum Jacq., Hort. Bot. Vindob,, II, p. 49. — Murr., syst. veg., édit. 14, p. 515. — Willd., Spec. Plant., Il, p. 1297. — DC., Syst., I, p. 178. — Gaud., Flor. Helv., I, p. 507. — Rchb., Flor. Germ. excurs., p. 729. — Ledeb., Flor. Ross., I, p 8. — Turez., Catal plant. Baic., p. 52, — Ledeb., Flor. Altaic., p. 550. — Bertol., Flor. Ital., p. 485. — Koch, Synops., 5e édit, p. 4. — Boiss., Flor. Orient., p. 8. — Regel, Uebers., p. 56. — Icon. : Jacq , HI, tabl. 95. Rchb., XXX, 4655. L'espèce de Jacquin, cultivée au Jardin botanique de Vienne, n’a pas de patrie déterminée; l’auteur lui trouve comme caractères distinctifs, une tige élevée, quatre pieds et au-delà, fistuleuse, feuillée, rameuse, à gaines striées, à pétioles arrondis, à folioles d’Ancolie, glabres, glauques en dessous, à fleurs dressées, à anthères oblongues et à akènes substriés; caractères reproduits par la planche 95 avec plus ou moins d’exactitude. Dans cette figure, la tige est absolument lisse, avec des gaines striées, ce qui est extraordinaire, car les stries de l’une de ces parties se prolongent souvent sur l’autre; les gaines sont dépourvues d’oreillettes, lesquelles s’observent toujours dans un point 269 ou l’autre de la plante; les stipelles que l’on remarque fréquemment dans ces formes élevées font aussi défaut; les anthères nous paraissent mal rendues et les akènes absolument défectueux. La physionomie générale du dessin donne cependant une idée très satisfaisante des formes du genre que l’on a rencontrées dans le nord de l’Europe et de l'Asie, du fleuve Kemi au Kamtschatka. Aux environs d’Arckangel, en Tartarie, dans les monts Burèjes et en Chine, on a même recueilli des spécimens à folioles glabres, minces ou épaisses, à faces lisses, pouvant atteindre 5-6 cent, de long sur 5-4 de large, et les auteurs qui ont adopté ce nom l’ont appliqué à des formes diverses s’écartant notablement de celle de Jacquin, qui est rare en Europe. — Willd. cite la Hongrie pour cette partie de l’ancien continent, sans mieux préciser l'habitation de son espèce, quoique l’échantillon de son herbier, n° 10496, représente, selon Koch, la véritable plante de Jacquin. L’herbier du Prodromus possède des échantillons de Kaiserslautern et de la vallée de Binn, et cette dernière habitation est aussi indiquée par Gaudin. Reichb. ajoute, entre autres, la Dalmatie aux localités rappelées ci-dessus, et la fig. 4655 offre une idée assez nette des formes des environs de Fiume, lesquelles Koch considère aussi comme appartenant au T. elatum, mais il est à remarquer que dans la diagnose de ce dernier auteur la plante de Fiume est dite exstipellée, tandis que le n° 4653 donne des stipelles au type reproduit. Koch introduit en outre d’autres caractères dans sa diagnose qui ne concordent pas avec ceux de la planche 95 de Jacquin. La somme des variations de cette espèce dans Ledebour, Turezaninow et Bertoloni présente à peu près les mêmes éléments que ceux decrits par les auteurs précédents, mais l’espèce de Regel admise par Boissier, embrasse beaucoup plus de formes et comprend trois variétés subdivisées en un grand nombre de variations. L'auteur a cru pouvoir distinguer sa création d’après la con- stitution du stigmate qu’il dit être d’abord allongé, linéaire, étroitement ailé, puis enroulé, subulé, sur l’akène développé. Malheureusement, ce carac- tère n’a pas plus de fixité que la plupart des autres, et des spécimens de Chine, de l’Alatau et de Dahurie, déterminés par Regel Jui-même, présentent autant de variations dans le stigmate que les autres organes de la plante. I} n'existe donc rien de stable pour maintenir ce démembrement du T. minus L., et l’on ne peut voir dans te tvpe admis par un grand nombre d’auteurs, qu’une simple variété de cette espèce polymorphe. 155. T. elegans Jord., Observ. fragm., 5, p. 7. — L'auteur en fait un synon. de son T. ambigens, qui appartient par la description à la var. elatum du T. minus L, 270 154.— XXXIX.— 7. elegans Wall., Catal. n° 4798, ex Edgew.,in Linn, Sec. Trans., XX, 26. — Royle, Ilust., 51. — Hook. f. et Thoms., Flor. Ind., I, p.15. — J. D. Hook., The Flor. of Brit. Ind., p. 10. N°5, Himal. Herbar. — Ice. : Monog. d. Th., t. IV, fig. 5. 155. T. elongatum Jord., Herb., 1864. — Bords du Rhône. —- Le spé- cimen de ce nom que nous avons pu observer se rapporte au F.simplex L. 156. T. eminens Jord., Observ. fragm., 5, p. 4. — Diagn. d’esp. nouv., p. 57. — Buissons près de Lyon. — Par la description et les spécimens communiqués par l’auteur, c’est le #. minus L. var. nanum. 157. T. erectum Falconer, Herb. de Kew — "#. paucifiorum Royle. 158. T. exaltatun Gaud., Flor. Helv., II, p. 515. — Koch, Synops. Flor. Germ. et Helv., 3° édit., p. 6. — De Massas, Ann. d. sc. nat., IX, p. 948. — Morcote, Melida, Gaudin ; Morben, Mendrisio, Koch. — Nous avons vu des spécimens de la Valteline et de Morcote qui se rapportent au T. flavum L., et d’autres provenant des bords des lacs Musano et Lugano qui appartiennent au #. angustifolium Jacq. var. glandulosum ; il semble résulter de cette confusion que les deux espèces existent dans la même région, mais on ne peut décider avec certitude à laquelle des deux se rapporte la description de l’auteur, si l’on considère qu'il attribue à sa plante des fleurs penchées, caractère qui ne convient à aucune de ces espèces. Koch, qui paraît avoir bien observé ces formes, contredit cette dernière assertion de Gaudin et leur attribue des fleurs et des étamines porri- gées, une glandulosité abondante et des akènes subglobuleux, ce qui permet d'admettre avec vraisemblance cette espèce comme syn. du '#. angusti- folium et dubitativement comme syn. du 'F. flavum, à cause de la con- fusion qui semble régner dans les herbiers. Bertoloni ne fait qu’une espèce des deux rappelées ci-dessus ; Steudel et Regel forment avec la création de Gaudin une simple variété du F. flavum. 159. T. exaltatum C.-A. M., Flor. Altaic., IT, p. 552. — Icon. : Ledeb,. cent. II, p. 18, t. 158. -- Lieux humides, près des fl. Ulba, Koksum, Tscharysch, Tschuja, Irtysch. — L'auteur reconnait à son espèce beaucoup d’affinité avec le #. simplex et il ajoute qu’elle en diffère par ses racines fibreuses non rampantes, sa grande taille et ses folioles semblables à celles du T. flavum, caractères exactement reproduit par la t, 158, mais qui ne suffisent pas pour séparer cette forme du F. simplex auquel elle se relie intimement par de nombreux intermédiaires. 140. T. eximum Desf. — Jard. de Breslau. — Espèce énigmatique. 141. T. expansum Jord., Observ., fragnmi., 5, p. 6. — Diagn. d’esp. 271 nouv., p. 54. — Buissons près de Lyon. — D’après la description et les échantillons du Muséum on peut rattacher cette forme à la variété elatum du #. minus; Nyrman, Syll., p. 174, en fait un syn. du 7. majus Jacq., et Boreau, Flor. du Centr. de la France, p. 5, lui donne en syn. T. minus et medium Auct. 142. T. expansum Schrad., Herb., ex Hort. Erf, — —"7. minus. L. var. elatum, 145. T. falcatum Hort. — Delect. sem. Ticinens., p. 8. — Espèce énig- matique. 144. — XLVIIL.—T, Falconeri Lec.— Nos 8, Himal. Herb.,p. p.— 11, id, — 19, Herb. of the late E. Ind. Comp. — 452, Fisch., Herb, — 650; 1338, Jacquem. — 1165, id. ; p. p. — 5711, Wall., Catal. Icon. : Monog. d. Th. t. IV, f. 12. Syn. T. foliolosum Hook. f. et Thoms., FI. Ind., p. 14, p. p. — Royle, Ilust , I, 51, p. p. — Wall., PI asiat. var., IT, 26. p. p. Cette espèce forme seule le ‘F. foliolosum de plusieurs collections, ou existe en mélange avec les ‘#. foliolosum DC., Cueltäonit DC., reniforme Wall. et javanicum Blume. 145. T. fallacinum Gren., Herb. Mus. Paris. — Héas, Pyrénées. — — T. minus L. var. nanum. 146. — XII. — "a. Fendlert Engelm., mss., in A. Gray, Plant. Fendler., p. 5. — id., Plant. Wright., p. 7. — Port. et Coult., Flor. of Colorado, p. 2. — Hemsley, Biol. Centr. Amer ,p.[,t.1I, p. 3. — Nos : 7. Plant. Fendi. — 8, Hall. et Harb. — 15, Plant. Fendi, — 288, Marcus E. Jones A. M. — 858, Plant. Wright. — ?, Mexic. Bundary Survey, Coll. H. Emory. Ic. : Monog. d. Th. 1. II, fig 9. 147. — XXVII. — #. filamentosum Maxim , Primit. Flor. Amur, p. 15. — Regel, Uebers., p. 27. Icon. : Regel, Uebers., t. IE, f. 1, a, b, ; la figure 1 donne une idée exacte de la physionomie générale de l’espèce, mais le détail c doit représenter un fragment fructifié du #. baicalense Turez. — Monog d. Th. t. II, fig 11. — No 25, Guldenstaat?, Mandch. 148. T. filipes Torr. et Gray., Flor. of N.°Amer., I, p. 58. — Hinvil, Caroline du Nord. — Par 13 description, est un syn. de F. elavatum DC. ; c’est en partie l’inexactitude du dessin de Delessert qui a engagé les auteurs à créer une espèce avec le spécimen incomplet qu’ils possédaient, pourvu d’akènes et d’un style non conformes aux détails de la t. VI. — A. Gray 279 reconnaît aussi cette synonymie, (Silliman s’ Journ., XLII, p.17), et ajoute que le dernier nom doit remplacer le premier. 149. T. firmum JL. Hort, Dresde et Dorpat, espèce énigmatique. 150. T. Fischeri Ledcb., Herb.; ex Hort. Dorpat, — +. minus L. var. elatum. 151. T. fistulosum Jacquem., Kunawer, Herb. Mus Paris; = . cui- tratum Wall. 152. T. flaccidum Schleich., Catal. 1821. — Steud., Nomenc., p. 676. — Suisse. — Gaudin et De Massas, i. c., considèrent cette espèce comme un syn. du T. flavum var. pauperculum, tandis que Steudel la rattache au T. angustifolium, N'ayant pas vu la plante, nous ne pouvons que rappeler l’opinion contradictoire de ces auteurs. 155. T. flavovirens Ledeb., Flor. Rossic., p. 15. — Altaï. — L’auteur dit que sa plante est affine au 7. collinum Wallr., l'échantillon de ce nom que nous avons vu, provenant d’Elisabethgrad, appartient au T. minus var. elatum. — Regel, l: c., en fait sa variété à du w. minus. 154. — LVI. — 7. flavum L., Spec. Plant., p. 770, excl. var. 8. — De Lamarck et DC., Flor. Franc., IV, p. 877. — Smith, Comp. Flor. Brit., p. 5. — DC., Syst. I, p. 182. — Wahlenb., Flor. Suec., p. 358. — Gaud., Flor. Helv., IT, p. 511. — Rchb., Flor. Germ. exeurs., p. 750. — Bertol., Flor. Ital., p. 485, p. p. — Turez., Flor. Baic. et Dah., I, p. 54. — Ledeb., Flor. Ross., 1, p 12. — Id., Flor. Alt., 11, p. 555. — Gren. et Godr., Flor. de France, p. 9. — Wirtgen, Flor. preuss. Rheinpr., p. 3. — Koch., Synops., 5e éd., I, p. 5. — Regel, Uebers, p. 60. — Garcke, Flor. v. N. u. M. Deutsch., p. #4. — Coss. et Germ. de St-Pierre, Fi. des env. de Paris, p. 6. — Willk. et Lange, Prod. Flor. Hisp., IIT, p. 955. — E. Bois- sier, Flor. Orient.,'p. 9. — J. Hartman, Scand. Flor., p. 169. — F. Crépin, Man. d.1. Flor. d. Belg., 4° éd., p. 5. Icon. : FI. dan , VI, 959. — Sweet Bot., V, 328. — Engl. Bot., VI, 367. — Baxter, Brit. Bot., IV, 254. — Lam., Encye., 497. — Rchb., FI. Germ., XLIV, 4659. — Diet., Flor. bor., XI, 750. — Payer, Organog., 58. — Rehb., F1., XLIIT, 4658. — id, XLV, 4640. — Jacq., FI. Aust., V, 421. — Verhandi. Bot. ver. Brand., 1865, p. 15. — Regensb. Flor., 1859, 591. — Ettingsh. et Pokorn. Physiol. P1., t. IL. — Monog. d. Th. t. V, f. 7. La t. 959. FI, dan. donne mieux la physionomie de certaines formes du T. simplex que celle du F. flavam dont le stigmate n’est pas cordé ou hasté à la base ; la souche du #. flavuim est un rhizome et non une racine fusiforme comme semble l’indiquer l’une des parties de la planche ; quantaux 275 akènes agrandis, ils ne sont la représentation exacte d’aucun type normal. La planche 4639 de Reichb. reproduit d’une facon approximative une des * formes les plus répandues de cette espèce; la souche et les akènes peuvent cependant donner une idée fausse de ces deux parties; la t. 4658 donne encore uue des formes communes de l'espèce, mais les akènes sont trop allongés, trop réguliers, tandis que la souche est très bien figurée. Les t. 4640, Reichb. et 421 Jacquin, rendent encore d’une manière satisfaisante les détails de deux variétés de eette espèce polymorphe, Nos : 4, Bourgeau. — #4, Lej. et Court. — 95. Fries, — 26, Fries. — 26, Hohen. — 29, Gmelin. — 60, Andrejw. - 67, Lej. et Court. — 591, Kikxia Belgica. — 544, Wirtgen. — 585, Lej. et Court. — 596, Oudem. — 860, Lej. et Court. — 1158, Haller, p. p. — 2602, Billot. — 9001. Lamotte. Syn. : T. pralense L. — T, nigricans Jacq. — T. pauperculum Herm. — T. Morisonii Gmel., — T. vaginatum Desf. — T. flaccidum Schleich, (?) — T' helerophyllun Le. — T. anonyinum Waltr. — T. exallatum Gaud, p. p. — T. commutatum C.-A. M. — T, rufinerve Lej. et Court. — T. sphaerocarpum Lej. et Court. — T. angustatum Veinm. — T. latifolium Tausch. — T. belgicum Jord. — T. capitatum Jord. -- T. hybridum Jord. — T. prorepens Jord. — T. riparium Jord. — T. udum Jord. — T. spu- rium Timer, — T. maritimum Duf. — T. gracile Schur. — T. pseudo- flavum Schur. — T. rufinerve Schur. — T. soboliferum Schur. — T. princeps Dumrt. — T. medium Saut. — T,. obtusalum Schrad. — T. glaucovirens Andrejw. — T. Wallrothianum Dettd., p. p. 155. T. flavum Pallas, It. II, p. 519; c’est le F. sinipiex à grandes folioles. 156. T. flavum Thunb., Flor. Jap., p. 241. — Yedo. — Est un syn. de F. minus L, var, elatum, voir T. Thunbergii DC. 157. T. flavum hispanicum Brot., Flor. Lusit., I, p. 556. — DC. Steudel et Nyman en font un syn. de F. glaueum Desf. 458. T. flavum rotundifolium Walhenb., Flor. Lapp., p. 155. — L'auteur en fait un syn. de son T. majus, FI. Suec., p. 558. — Regel, Ucbers , et Ledeb., Flor. Ross., p. 15, le considèrent comme un syn. de T. kemense Fries; les différents spécimens que nous avons pu étudier se rapportent au T. minus L. var. elaium. 139. T. flavum speciosum L., Spec. Plant., p. 770. — DC. et Steud. s'accordent à considérer cette espèce comme un simple syn. de'F.glaueum Desf. 20 274 160. T. flexicaule Schrad., Herb, — "FT. minus L. var. elatum, à folioles très petites. 161. T. fleœuosum Bernh., Catal. Hort. Erf., 1815. — Rechb., Flor. Germ. exeurs., p. 728. — Fries, Summ. veg., p. 156. — Id. Mantissa, IT, p. 47. — Rchb. Ie. XX VIII, 4628. Nos 690, Rchb. — 1583, Haussmann. — 24, Fries, fase. VII. _ Les caractères distinetifs de cette forme sont : l'existence des feuilles dès la base de la tige, l'absence de stipelles et les côtes de l’akène s’élevant au nombre de dix; cependant un échantillon de l’herbier de l’Académie de St-Pétersbourg, communiqué par Bernhardi lui-même, possède des stipelles intérieures, ce qui porte à conclure que ce caractère comme les autres n’a qu’une fixité très relative. — Cette espèce n’a pas été admise dans le Systema de DC.; Gren. et Godr., Flor. d. France, p. 7, et Koch, Flora, 1841, p. 427 en font un syn. du T. saæatile Schleich.; Fries, Summa, p. 26, la joint au T. capitlare Rchb.; Regel, Uebers., p.54, en fait sa var. virens du 'F. minus et Bertoloni, Flor. Ital., p. 482, ne l’admet que comme syn. du #. minus L, La tab. XX VIII, 4628, a, de Reichb. repro- duit assez fidèlement la physionomie de certaines formes réduites du T. minus, mais l’akène agrandi ne peut se rapporter qu’à des sujets stériles très communs dans les espèces de ce genre. Les nombreux échantillons du Tyrol, des bords de l’Elbe et de la Suède méridionale que nous avons pu observer appartiennent au ‘F. minus L. var. elatum. 162. T. flexæuosum Dmrt., Bullet. de la Soc. de Bot. de Belg., t. VIT, p. 557. — Dunes. — Est le #. minus L. var. nanum. 165. T. flexuosum Oudem., Flor. v. Nederl., p. 246. — Littoral. — Appartient au ‘#. minus L. var. nanum. 164. T. floribundum Schrad., Linnaea, VIII, Litter. Ber. XXVII, 1855. — Sibérie? — Les fragments de ce nom qui se trouvent dans l’herbier de l’auteur, pourvus de stipelles extérieures et intérieures, à folioles petites cunéiformes, à anthères apiculées, appartiennent au F. minus L. var. elatum. 165. — LXIV. — ‘7. foeniculaceum A, de Bunge, Enum. Plant., ann. 1851, in Chin. collect. ; Mém. acad. de St-Pétersb., t. II, 1855, p. 76. — Regel, Uebers., p. 29. — Regel, Icon.,t. IL, fig. 1, a, b, c. — Monog. dTh:, 1: V, fs 42. ; La t. III de Regel représente assez fidèlement la physionomie générale de l'espèce, cependant la partie inférieure fait défaut, les détails agrandis a, b, c, laissent à désirer et l’articulation des dernières subdivisions de la feuille n’est pas indiquée. 275 166. T. foetidum Gouan, Hort. Monsp., p. 265. — DC. en fait un syn. du T. pubescens Schleich. ; cette plante appartient donc au F. minus L, var. nanum, 167. — XLIL. — "w. foetidum L., Spec. Plant., p. 768. — Lam. et DC., Flor., franc., IV, p. 875. — DC., Syst., I, p. 176. — Gaud., Flor. Helv., II, p. 501. — Ledeb., Flor. Alt., II, p. 349. — id., Flor. Ross. I, p. 7. — Rchb., Flor. Germ. exeurs., p. 727. — Bertol., Flor. Ital., p. 481. — Turez., Flor. Baic., I, p. 50 — De Massas, Étude du fruit, ete., Ann. d, Se. nat., IX, p. 548, p. p. — Gren. et Godr , F1. de France, p. 6. — Koch, Sÿnops., 5e édit., I, p. 3. — Regel, Uebers. auf d. Art., p. 45, p. p. — Garcke, Flor. v. N. u. M. Deutsch., 6e édit., p. 2. — Boissier, Flor. Or., p. 7. — Willk. et Lange, Prod. Flor. Hisp., II, p. 955. Nos : 5, AI. Lehmann. — 20, Falconer. — 107, Stubbendorf. — 161, id. — 171, Wladzimin. — 174, Przewalski. — 175, Acad. St-Pétersb. — 201, F. Schultz, c. 5. — 550, Reliq. Maill. — 464, Sieber. — 591, Karel. et Kiril. — 850. Smejof. — 855, Kolenati. — 855, Stubbend. — 1086, Baumgt.— 1140, Haller, p. p. — 1550, Balansa. — 1709, Royle, p. p. — 1750, Jacquem., p. p. — 1981, Facchini. — 2857, David. — 4024, Aucher- Eloy. — 10488, Willdenow. — 10489, id. — 10500, id., p. p. — 10501, id. p. p. — Icon. : Rchb., Ic. FI. Germ., c. III., t. XXVI, fig. 4626. — Deless., Te. sel., I, t. 10 — Waldst. et Kit., PL. rar. Hung., t. 174. — Lam. Illust., t. 497, fig. 5. — Bertol., PI. Ind.,t. VI. — Monog. d. Th., t. IV. fig. 7.— Syn.: T. styloideum L.— T. sibiricum L., p.p.— T. sibiri- cum Pallas. — T. saxatile Vill., p. p. — T. acutilobum DC. — T. sibiricum Demid. — T. alpestre Gaud , p. p. — T. gracile C.-A. M., p. p. — T. par- vifolium Bertol. — T. hirsutum Willd. — T. pubens Steph. — T. tenuicu- Lum Schrad. — T, minus W.J. Hook., p. p. — id. Hook. f. et Thoms. Le stigmate de la fig. 4626. Reichb., n’est pas exactement représenté ; il en est de même de cet organe dans le détail 2 donné par Deless. Icon. I, t. 10. 168. T. foctidum Vill., Hist. des PI. du Dauphiné, IV, p. 714. — Les exemplaires de ce nom, provenant du M. Ventoux, appartiennent au T. minus var nanum ; il en est de même des échantillons qui se trouvent dans l’herbier du Prodromus. A 169. — XLVIT. — ‘7. foliolosum DC., Regn. veg. Syst. nat., I, p. 175. — Don , Prod. F1. Nép., p. 192. — Hook. f. et Thoms., FI. Ind., p. 16, p. p. — J. D. Hook., The FI. of Brit. Ind., p. 14, p. p. — Royle, Ilust., LIL, p. 51, p. p. — Wall., PI. Asiat. rar., II, p. 26, p. p. N° 109, Wall., Herb. Bentham, p. p. 276 Icon. : Monog. d. Th., t. IV, fig. 11. Syn : T. Dalingo Buchan. — T. foliolosum Hook. f. et Thoms., p. p. — id, J. D, Hook. — T. cysticarpum Wall, Herb. de Berlin. Cette espèce est pure de tout mélange dans l’herbier du Prodromus, mais il n’en est pas de même dans la plupart des autres collections, où on la trouve fréquemment mélangée avec le . Fatconeri; une feuille de ce nom renfermant des échantillons du Khasia communiqués par Hook. f, et Thoms. ne contient que le FT. Falconeri seul, ou bien mélangé avec le T. javanicum, 170. T. formosum Sims, Botanical Magazine, 1819, t. 2025. — Est un syn. du T.aquilegifolium L. 171. — XXIX. — 7. Fortune S. Le M. Moore, The Journ. of Botan., N° 185 (new ser., vol. VIT), p. 150.-— Chine boréale — No 28, Fortune. — 12, Haucoch. — Thib. orieut., juin 1869, David. — C. W. Evrard, Ningpo Sinensiuin. Icon. : Monog. d. Th., t. IL, fig. 15. Syn. : T. buicalense Maxim. var. minor, Herb. hort. Petrop. — ‘F. pal- lidum Franch., Herb. du Muséum. 172. T. Friesiü Ruprecht, FI. Samojed., p. 17. — Nyman, Syll. Flor. Europ., p. 174. Nyman joint cette espèce au T. rariflorum Fries. Les échantillons de l'Oural, récoltés par Branth, se rapportent au #. minus L, var. elatum. 173. T. frutetorum Jord., Ann. de la Soc. Linn. de Lyon, 1860. — Diagn. d’esp. nouv., p. 15. — Collines boisées, Vienne, Isère. — Nyman, Sy1l., le rapporte au T.nutans Desf. ; par la description et les spécimens des collections du Muséum, ce Thalictrum appartient au ‘Æ. miaus L. var. elatum, 475bis, T. fulgidum Gren., in Consp. Flor. Europ. I, p. 5, Nyman; — T. angustifolium Jacq. selon ce dernier auteur. 174. — IX. — 9, Galeottii Lec.— Monog. d. Th., t. Il, fig 6. — Syn.: T. 14. Hemsley, p. p. — Nos 4541, Galeotti. — 4570, id. 175. T. galiiforme Schur, Verhandl. d. Naturf Ver., B. XV, H. II, p. 19. — L'auteur lui-même considère cette espèce litigieuse comme une modification du FT. angustifolium Jacq. 176. T. galioides Nesll., in Pers., Synops. Plant., Il, p. 161. — DC, Syst., J, p. 160. — Koch, Synops., p. 5. — Strasbourg; Bâle. Icon, : Deless., Icon. select., I, t. 11. — Rchb., XXXVII, 4656. — Cette dernière figure représente la physionomie générale de cette forme 277 d’une manière satisfaisante ; cependant les étamines y sont toutes dressées, tandis que c’est le contraire qui existe, et le stigmate, dans le détail agrandi, est étroit au lieu d’être hasté. Koch ne le trouve distinct du F. simpliex L. que par l’étroitesse des folioles; Steudel, I. e. ; Regel, 1d.; Ascherson, Linnaea, XII, 1856; Wirtgen, F1. d. preuss. Rheinpr., p. 10, n’admettent ce Thalictrum que comme une var. du ‘#F. simplex, opinion que nous partageons également. Dans les herbiers, on {rouve parfois le F. angusti- folium Jacq. sous ce nom. 177. T. Gerberi Hort., Delect. sem. Dorpat., 1880, p. 5. — Sans descrip- tion ; espèce énigmatique. 178. — X.— "7. sishbosum Lec. — Monog, d. Th., t. II, fig. 7. — Syn. : T. 14, Hemsley, p. p. — Ne 4549, Galeotti, p. p. 179. T. glaucescens Willd., Enum. Plant. Hort. Berol., suppl., p. 40. — Link, Enum., I, p. 96 — DC., Syst , I, p. 180. — Schrad., Herb — In Imper. Ruthen,? DC. — Saxe, Rchb. — Icon. : Rchb , XXIX, 4628, b. Cette plante ne se trouve pas dans l’herbier de Willdenow ; l’herbier du Prodromus contient des échantillons de ce nom provenant du Jardin de Montpellier; ces échantillons, ainsi que ceux qui se trouvent dans les diverses collections, appartiennent au ‘F. minus L. var. elatum, — Ledebour rapporte ce Thalictrum au ‘F. minus L.; Regel, au T. majus Jacq. ; Steudel, Dietrich, au T. medium Jacq. et DC, lui reconnait certaine affinité avec le T. concinnum Willd. Les fragments de la plante reproduits par la t. 4628, b, se rapportent aussi au ‘. minus, mais les akènes agrandis ainsi que le stigmate, n’ont -pas une forme normale; les stipelles n’y figurent pas non plus, tandis que les spécimens de l’herbier du Prodromus possèdent des stipelles intérieures et extérieures. 180. T. glauvifolium Wender., Ind. sem. Hort. Marburg, 1827. — D’après les échantillons authentiques que M. Wigand, directeur du jardin, a bien voulu nous communiquer, ce nom n’est qu’un synon. du F. glau- cum Desf. 181. T, glaucophyllum Wender., |, c. — Est un syn. du FF. glaucum Desf. ; voir l'observation ci-dessus. 182. T. glaucovirens Andrzejowski; n° 60; collect. du Mus. de Paris, = T. flavum L. 185. — LVII. —'"#%. glnueum Desf., Tabl. de l’École de Bot., 2 édit., p. 126. — DC., Syst., 1, p. 184. — Willk. et Lange, Prod. F1. Hisp., HI, p. 955. — Nos : 3, Bourgeau. — 72, Willk. — 144, Bové. — 145, Hook. — 278 262, Willk. — 477, Welwitsch. — 524. Bourgeau. — 550, Gallerand. — 1004, a, Bourgeau. — 7445, Ledebour. Icon. : Schrad., Hort. Gôtt., I, 14, t. 8. — H. B. K., t. 426. — Rechb., XLVI, 4641, — Monog. d. Th., t. V, f. 8. Syn.: T. flavum speciosum L. — T. flavum hispanicum Brot.— T. ruyo- sum Ait, p. p. — T. speciosum Mill. (?) — Poir. — Desf. — T. angulosum Desf. — T. cinereum Desf. — T. crenatum Desf. — T. discolor Willd. — T. densiflorum H. B. K. — T. glaucifolium Wender. — T. glaurophyllum Wender. — T. speciosum Wender. — T. allissimum Wender. (?) — T. speriosum Pers. — T. cuneatum Hort. — Lat. 4641 représente assez bien la physionomie de l'espèce; dans les détails agrandis, les akènes sont trop réguliers, trop allongés et le stigmate généralement beaucoup trop développé. 184. T. globiflorum Ledeb., Flor. Ross., p. 9. — Baïcal. — D'après la description et les divers spécimens que nous avons pu observer, cette espèce appartient au ‘T. minus var. elatum, Regel, Uecbers., en fait sa variété globiflorum du T. majus Jacq.; les akènes paraissent être généralement ovoïdes et quelques-uns plus ou moins globuleux. 185. T. glomerulosum Fries, Mant., p. 48 ; appartient par la description au T. minus var. nanum,. 186. T. glyphocarpum Wightet Arn., Prod. Flor. penins. Ind. Or... I, p. 2. — Hook. f. et Thoms., Flor. Ind., p. 16. — W. Miquel, Flor. Ind. Batav., I, pt. 2, 5. — Thwaites, Enum. Plant. Zeyl., p. 1. — Ic.: Wight, t. 48 — N°5, Wight. — Est un syn. de #. javanicum Blume. — La feuille de ce nom, Hook. f. et Thoms., de la collect. de Paris est un mélange ; de même, le N° 8, Himal. Herb., de la collect. de St-Pétersbourg, contient trois espèces différentes. 1487. T. Godroni Jord., Ann. d. |. Soc. Linn. de Lyon, 1860. — Diagn. d’esp. nouv., p. 52. — Bois, Nancy. — Est un syn. de T. sylvaticum Godr., Flor. de Lorr., I, p. 4, d’après l’auteur ; Nyman en fait un syn. du T. nutans Desf. — Par la description et les spécimens communiqués par M. Jordan, cette espèce peut être rapportée au F. minus var. nanum, 188. T. gracile C.-A. M., Flor. Alt., IL, p. 548. — Ledeb., Flor. Ross., p. 10. — Mont Kurtschum, Altaï. Nos : 854 C.-A. M. — 855 Stubbend. L'auteur reconnait à sa plante beaucoup d’affinité avec les F. foetiaum, saæatile; en effet, par la description, cette espèce peut être considérée comme identique au T. foetidum L., mais l’échantillon 854 se rapporte au 279 T. minus var. elatum, et le n° 855 appartient au F. foettdum L. — Regel fait de ce Thalictrum une var. du T. elatum Murr.; il est plus exact de Île considérer comme une espèce complexe comprenant les T. minus et foetidum. 189. T, gracile E. Meyer, Collect. Drège. — W. H. Harvey et W. Sond., Flor. Cap. — Afriq. Austr. — Harv. et Sond. en font un syn. du F. minus; les échantillons des collections appartiennent au #. minus var. eiatum, 190. T. gracile Schur, Bot. Rundr., p. 29, n° 1. — Verhandl. d. Naturf. Ver., B. XV, H. Il, p. 21. — Fuss, Flor. Transs., p. 13 — Collines, Klausenbourg. — Selon l’auteur, celte espèce est voisine du T. flexuosum Bernh.; c’est done un syn. du ‘F. minus L. var. elatum, 191. T, Grenieri Lor., Bullet. de la Soc. bot. de France, VI, p. 16. — Dubreuil, Revue des Sc. natur., IE, p. 555. — Syn. : T. nutans Gren. et Godr., Flor. de France, p. 7. — T. majus Jacq., Gren. Flor. Juras., p. 5. — Laruns, Basses Pyrén. — M. Loret fonde son caractère distinctif sur l'absence des stolons dans le Thalictrum de Laruns, mais il nous semble que l’auteur confond ce terme avec celui de rhizome qui convient spécialement pour désigner la tige souterraine des plantes de ce genre, laquelle manque rarement, et dont le développement est plus ou moins grand selon la nature du sol où elle croit ; d’ailleurs M. Loret déclare postérieurement, Revue, etc., 1. c., ce caractère moins spécifique qu'il ne l’avait d’abord supposé ; ce nom proposé n’est donc qu’un syn. du #. minus L. var. elatum; Nyman, Syll., p. 175, rapporte cette espèce au T. nutans Desf, 192 — I. — . Mernandezii Tausch, mss., in Presl, Reliq. Henk. IL, p. 69. — Linnaea, XIV, p. 51, Beit. z. FI. v. Mexico, v. J. Peytritsh. — Monog. des Th., t. II, fig. 2. Nes : 80, Aschenborn. — 155, Ghiesbreght. — 169, id. — 276, Bour- geau, p. p. — 288, Heller. — 295, Schiede. — 295, Ehrenberg, p. p. — 549, id. — 652, Coulter, — 1047, Olfers. — 4548, Galeotti, p. p. — 4561, Galeotti. Syn. : T. lasiostylum Tausch. — T. strigillosum Kemsley, p. p. — Cozticpatlil, Hernandez (?)— T. puberulum Aschenb.—T.meæxicanum Hort. Ber., p. p. — T. 13, Hemsley (?) — T. 15, Hemsley. — Le Cozticpatli I se rapporte mieux au FT. Hernandezii qu'au Æ. revolutam, comme le propose DC., car cette dernière espèce n’a pas encore été signalée au Mexique. 195. T. helerophyllum Lej., Revue de la FI. de Spa, p. 109. — No 585, Lej. Exsice. 280 Dans la FI. de Spa, 1, p. 247, l’auteur avait d’abord nommé sa plante T. nigricans Jacq. — L® no 585, sans indication d’origine est un fragment du ‘T. flavum, stipellé, à folioles très étroites. — Koch, Synops., 5° édit., Dietrich et Regel rapportent aussi cette espèce an ‘F. flavum L,. 194. T. heterophyllum Nutt. — Columbia. -— Herb. Brit. Mus. — Ce fragment se rapporte, nous semble-t-il, au F. dioicum L. 195. T. heterophyllum Schur., Verhand. d Naturf. Ver, B. XV, H. If, p. 20. — Basse Autr. — L'auteur trouve sa création conforme à la t. XXXIX, 4656 Rehb. Par la description et le synon. qu'il produit, cette espèce appartient au T,. angustifolium Jacq. var glanduilosum. 196. T. helerophyllum Turez., Flor. Baic., 1, p. 55. — Baïcal — L'auteur rapporte lui-même cette espèce au FT simplex L. 197. T. hircinum Schrad., Herb. ; fragment se rapportant au F. minus L. var. elatum. 198. T,. hirsutum Mertens, Herb., n° 1084, se rapporte au ‘. cory- nellum DC. 199. T. hirsutum Willd., Herb., No 10489. — Est un syn. de T. foe- tidum L. 200. T, hirtellum Schur, Verhand. d, Naturf. Ver., B. XV, H. IL p. 12. — Basse Autr. — Par la syn. produite, se rapporte au F. miaus L. var. elatum. 201. T. hirtum Hort., Delect. Sem. Dorp., p. 5; sans description; espèce énigmalique. 202. T, Hornemanni Schrad., Herb. — Est le F. minus L. var. elatum. 203. T. humile Schleich., Exsie., Catal. 1815. — Rchb. FI. Germ. exeurs., p. 678. — Mt Fouli, Suisse. — Rehb., Gaudin, II, p. 505, Steudel, Dietrich. s'accordent pour rapporter cette espèce au FT. mivnus L. var. nanuim, 205 bis. T. hybridum Jord., in Consp. Flor. Europ. I, p. 5., Nyman; est selon cet auteur un syn. du FT. flavum L. 204. T, hypoleucum Sieb. et Zucc., Flor. Jap., Abhandl. d. Kônigl. Baïer. Akad. d. Wissensch., IV, 2, p. 177. — Miquel, FI. Jap., p. 191. — Franch. et Sav., Enum. Plant. Jap., No 15. — Debeaux, Act. de la Soc. Linn. de Bordeaux, XXXI, p. 118. Le caractère distinctif fondé sur la couleur spéciale des folioles n’a aucune valeur pour permettre de séparer ces formes du Japon des formes affines asiatiques ou européennes ; il n’est pas même constant dans les échantillons communiqués par les auteurs eux-mêmes. Le caractère tiré de l’absence des 281 stipelles résulte sans doute d’une analyse superficielle ou d’une analyse de matériaux défectueux, car les nombreux échantillons de la Chine et du Japon, qui se trouvent dans les herbiers semblent posséder, à l’état normal, des stipelles intérieures et extérieures parfaitement développées. Les folioles de ces divers échantillons sont remarquables par leur grandeur et la variabilité de leur forme est excessive. Entre elles, on peut signaler par- ticulièrement les folioles à lobe terminal avorté qui donnent aux individus aflectés de cette anomalie une physionomie assez caractéristique. Les auteurs cités plus haut sont unanimes à ne voir dans le 7. hypoleucum qu'un syn. du Æ. minus L. var. elatum. 205. T. ibericum Hort. Dorpat ; espèce énigmatique. 206. T. incisum Schrad., Herb. —"#. minus L. var, elrtum, 207. T. inclinatum Schur, Verhand. d. Naturf. ver., B. XV, H. II, p. 14. — Arpasthal. — Syn. de F. minus L. var. elatum. 208. T. integratum Gdgr, Decad. PI. novar., |, p. 42. — FT. aquile- gifolium L. 209. — LI. — T. isopyroides C.-A. M., Led., FI. Alt., II, p. 346. — Id., FI, Ross., I, p. 7. — Boiss., Plant. Auch., p. 7. — Id.. FI. Or., p. 6. — Regel, Uebers., p. 29. — Hook. f. et Thoms., FI. Ind., p. 17. Ic. : Ledeb., FI. Alt , t. 597. — Monog. d. Th.,t. IV, fig. 15. Nos : 2, Haussknecht. — 6, Aucher-Eloy. — 16, Griffith. — 16, Herb. of the late East Ind. Comp., p. p. — 43. Karel. et Kiril. — 174, Cheney. — 250, Kotschy. — 1133, Stocks. — 1156, Karel. et Kiril. — 4025, Aucher-Eloy. — L’échantillon de l’Herb. de Tournefort, avec la phrase diagnostique: T. orientale minimum fumariae folio, est le FT. inopyroïides, ainsi que l’a très bien déduit M. Boissier dans le travail cité ci-dessus. La tab. 597 Ledeb. représente la physionomie de cette espèce d’une manière satisfaisante ; cependant, dans les akènes agrandis, le stigmate est mal reproduit; il ne doit pas recouvrir la partie latérale supérieure de l’akène. 210. T. Jacquinianum Koch, Synops. FI. Germ. ct Helv., 5° édit., p. 4. — F, Schultz, FI. d. Pfalz, p. 5. — Lieux secs, Autriche, Saxe, ete. — N° 2601, Billot. Les caractères distinetifs de cette espèce sont : la floraison plus tardive d’un mois que celle du ‘F. minus, les oreillettes arrondies et étalées, les stipelles aux ramifications du pétiole, les fleurs penchées; l’auteur rapporte ce Thalictrum au T. minus Jacq., t. 419, et lui trouve beaucoup d’aflinité avec le T. fleæuosum Bernh. Les nombreux spécimens que nous avons vus 21 289 se rapportent tous au T. minus var. elatum, Regel en fait également une variété du ‘€. minus L. 211. T. japonicum Thunb., FI. Jap., p. 364. — Transact. d. 1. Soc. linn., El, p. 537. — DC., Syst., p. 187. — Sieb. et Zuce., FI. Jap., p. 186. — Japon. Syn. : Didynamista salviae similis Thunb. Ce Thalictrum rapporté par Thunberg lui-même au Coptis aspleni- folia L , ne peut être que le Coplis brachypetalu Sieb. et Zucc., suivant ces derniers auteurs, le premier Coptis n'ayant pas encore été trouvé au Japon. 212. — XXXII. — ‘7. javanicum Blume, Bijdrag. tot de FI. v. Nederl. Ind., p. 2. — J. D. Hook., F1. of Brit. Ind., p. 15. — Hook. f. et Thoms., FL Ind., p. 16. — Miquel, FI. Ned. Ind., 1, pt. 2, 5. Ie. : Wight et Arn., I, t. 48. — Monog. d. Th., t. ILE, f. 16. Nos : 5, Wight. — 8, Himal, Herb., p. p. — 1487, Hohen. — 2189, Vatke. — 2574, Thwaites. Syn. : T. glyphocarpum Wight et Arn, Hook. f. et Thoms. adoptent le T. glyphocurpum, parce que l’insuflisance de la diagnose de Blume ne permet pas d'aflirmer qu’elle se rapporte au Thalictrum de l’ile de Java; d’autre part, comme elle ne permet pas non plus d’en tirer une affirmation contraire, nous conservons, avec J. D. Hooker, le premier nom parce qu'il est le plus ancien. 215. T'. Jorduni Schultz, mss. in Jord., Obs. fragm., 5, p. 12. — Diagn. d’esp. nouv., p. #0. — Buissons près de Lyon. — Par la deseripüon, cette espèce est un syn. de ‘F. minus var. elatum; C’est pour ce motif que Nyman la rapporte au T. medium Jacq.; Gren. et Godr., Cosson et Germ. de St-Pierre au T. lucidum DC., mais F. Schultz dit : (FI d.Pfalz), que cette espèce est très voisine du T° Westleri, et il ajoute, (Arch. de F1.,p. 5f), qu’il a examiné des échantillons de Paris et de Lyon, ce qui permet de conelure que cette espèce est complexe et qu’elle forme aussi un syn. du ‘#. sim- plex L. Les échantillons des herbiers confirment pleinement cette hypo- thèse, les uns, comme Île n° 2, Bourgeau, appartiennent au 'F. minus et les autres au T. simplex. M. Regel, qui en fait une variété du F. simpiex, n’aeu probablement que des spécimens de cette dernière espèce à examiner. 214. T.juranum Gdgr, Decad, Plant. Nov. — # aquilegifolium. 215. T. kamischaticum Nyl., Spicil. Plant. Fenn., p. 9, cent. II. — Maximow., Primit. FI. amur., p. 16. — Dans l’herb. de l’Académie de S'-Pétersbourg, les échantillons de ce nom sont rapportés au T, kemense 285 Fries. Toutes les formes des régions boréales, à folioles minces, très grandes, noircissant par la dessiccation, à stipelles intérieures et extérieures, se rapportent au 'F, minus L. var. elatuim, 216. T. kemense Fries, FI. Halland., p. 94. — id. Nov. Mantis., IT, p. 48. — Regel, Uebers., p. 49. — Hartm., Scand. Flor., p. 169. — Maximow., Primit. Flor. Amur., p.16. -— Ledeb., Flor. Ross., I. p. 15. — Fleuve Kémi, Lapponie, etc. Icon. : Regel, Uebers., HI, fig. 2, 5, a, b, e. — N° 26, Fries, IX, Herb. norm. — L'auteur donne pour caractères distinetifs à cette espèce, une tige creuse, des oreillettes entières, des pétioles arrondis exstipellés, une inflo- rescence feuillée, pourvue de fleurs dressées à pédicelles allongés et une physionomie semblable à celle du #. simpilex. — Le n° 26 de lherbier normal et tous les spécimens d’Archangel au Kamtschatka se rapportent au T. minus L. var. elatum —J, D. Hook., The F1. of Brit. Ind ; Hook. f. et Thoms., font également rentrer cette espèce dans leur var. y majus du T. minus L. Les caractères préconisés n’ont qu’une fixité relative ; ainsi Ledebour décrit les oreillettes denticulées; plusieurs spécimens des herbiers de St-Pétersbourg sont stipellés; Regel en fait même une variété de l'espèce et ajoute que les fleurs sont parfois penchées ; l’auteur recon- nait lui-même que l’inflorescence peut être subaphylle. Le stigmate plan arrondi que l’on observe dans certains échantillons n’est qu’une anomalie ; il revêt aussi la forme régulière oblongue denticulée; quant aux folioles, qui sont excessivement polymorphes, elles atteignent parfois 5-7 cent. de longueur sur 4-6 de largeur, mais celles descendent aussi aux proportions ordinaires des folioles les plus communes. La figure de Regel laisse beaucoup à désirer, et ne peut donner aucune idée de ces formes remarquables qui marquent la transition entre le F. minus etle F. flavum par une gradation tellement insensible que ces deux nome sont aussi fréquemment employés l’un que l’autre dans les auteurs, pour désigner des formes identiques; les akènes et le stigmate sont très défec- tueux ct ne peuvent offrir qu’une idée fausse de la forme de ces organes. 217. T. Kochii Fries, Mantissa, IIf, p. 46. — id, Summ., Veget., p. 156. — Hartmann, Scand, F1. p. 169. — No 25, Fries, Herb. Norm., fase. VII. — Gottland. — L’auteur donne comme syn. de cette espèce T. colli- num Koch, Deutsch. F1, IV, p. 150. — Par la descripuon et les échantil- lons des herbiers provenant de Gottland, elle appartient au ‘F. minus L. var. elatum, Hartmann donne dubitativeinent comme syn. T. collinum Wallr. et {leæuosum Bernh. 284 918. T. lacerostipellatum C. Koch et Bouch., app. Ind. Sem. Hort. Berol., p. 15, 1855. — Cultivé au Jard. bot. de Berlin. — Nous n’avons pas vu d'échantillons de cette espèce dans les collections de Berlin; par la deseripüon, elle doit rentrer dans le #. simptex L. 219. T. lacerostipellatum Hort. Prag., Ind. Sem. Panorm., p. 52. ; sans diagnose ; espèce énigmatique. 920. T. laelum Jord , Ann. de la Soc. Linn. de Lyon, 1860; Diagn. d’esp. nouv ,p. #4. — Bords du Rhône. — L'auteur reconnait que cette espèce est voisine du "#. simpiex L; nous n’en avons pas vu d'échantillons, mais par la description ce n’est qu’un syn. du dernier Thalictrum, comme le propose d’ailleurs M. Nyman, Syll., supp., p. 29. 221. T. lacvigatum Michx, Flor. Bor. Amer., I, p. 322. — DC., Syst., [, p. 175 — Torr. et Gray, Flor. of N. Amer., p. 58. — W.J. Hook., FI. Bor. Amer , 1, p. 2. — Caroline, Pensylvanie. — Michx dit que son espèce est affine au #. dioieum ct le type de son herbier est effectivement un fragment à peine épanoui du ‘F. dtoieum ; la même opinion est parta- gée d’ailleurs par DC., Sprengel, Steudel, W. J. Hook., Torr. et Gray. 222. T. Laggeri Jord., Ann. de la Soc. Linn. de Lyon, 1860 ; Diagn. d’esp. nouv., p. 26. — Valais, distr. Gombes. — L’échantillon type qui se trouve dans l’herb. du Jard. bot. de Bruxelles appartient au ‘F. minus L var. elatum; Nyman fait de cette espèce un syn. de T. Jacquinianum Koch. 225. — II. — ‘T. lanatum Lec., Bullet. de la Soc. bot. de Belgique, t. XVI, p. 226. Nos 4575, Galeotti, Oaxaca. — 4548, id, p. p. — Andrieux, Mitla, 1854. 224. T. luserpitüfolium Willd., Enum. Plant., Supp., I, p. 40. — Link, Enum., I, p 91. — Spreng., Syst., p. 672. — DC.. Prodr., p 16. — Rchb., Flor. Germ. excurs., p. 727. N° 10507, Willd. Herb — Icon., Rehb., XXXIX, 4656, b. — Le frag- ment 10507, sans indication d’origine, constituant l’échantillon typique de cette espèce, est tellement défectueux qu’on ne peut sinon dubitativement le rapporter au ©. angustifolfum Jacq. var. glandulosum, Dietrich et Koch font aussi rentrer cette espèce dans le FT. angustifolium, tandis que Link et Sprengel en font un syn du T°. lucidum, espèce litigieuse, complexe ou énigmatique. — Reichb. considère ce Thalictrum comme une forme du T. galioides dont la t. 4656 reproduit approximativement la phy- sionomie, et les échantillons des monts Hercyniens, mentionnés par cet auteur, appartiennent effectivement au #. simplex ; dans les collections, on trouve ordinairement ce dernier ou le #. angustifoilum sous le nom 285 de T. laserpitüfolium Wild, mais il ny a rien sous cette dernière appella- tion dans l’herbier du Frodromus. 225. T. lusiostylum Presl, Reliq. Haenk., I, p. 70. — Les fragments de Thalictrum qui ont servi de base à la diagnose de cette espèce se trouvent dans l’herbier du Jardin bot. de Prague, sans aucune indication quelcon- que; ces fragments sont identiques à ceux du #. mernandezit de la même collection et le premier nom forme donc un syn. de ce dernier. Presl ajoute que cette plante croit au Pérou, mais nous n’avons trouvé dans aucune collection cette espèce mexicaine, provenant de l'Amérique méridionale. Les échantillons des herbiers communiqués sous le nom de T. lasiostylum sont généralement mal déterminés. 226. T. luthyrifolia Schrad., Herb. — Brigittaue. — = 7. angusti- folium Jacq. var. slandulosum. 297. T. latifolium Tausch, in Steud., Nomencl. bot., p. 676. — Est selon ce dernier auteur une var. du €, flavum L. 298. T. laxiflorum Schur, Verhandi. d. Naturf. Ver., B. XV, H. IL, p. 21. — Transsylvanie. — Est une forme du F. aquilegifolium L., d’après l’auteur lui-même 229. T. Ledebourianum C.-A. M., Herb.; Regel, Uebers. p. 44. — Increm. Flor., phan. Ross., E. R. Trautvetter; Act. Hort. Petrop., t. VIE, fase. [, p. 50. — Appartient au F. minus L. var. elatnm. 250. T. leiorarpum Fries, Linnaea, XIII, p. 751. — Est probablement un syn. du ‘F. baicalense Turez. d’après les indications données dans l'ouvrage cité. LR 251. T leptophyllum Nyland., Spicil. Plant. Fenn., IF, p 8.— Lapponie, baie de Kola. — Fries, Mant. p. 26, semble vouloir en faire une var. de son 7. kemense; par la diagnose, cette espèce appartient au F. minus L, var. elatum. 252. T. leucostemon C. Koch et Bouch., Append. Ind. Sem. Hort. Berol., 1855, p. 13. — Nous n’avons pas vu d’échantillon de cette espèce dans les collections du Jardin botanique de Berlin. Si la description est exacte, ce terme nouveau ne peut être qu'un syn. du #. corynellum DC., mais les détails concernant la glabréité des folioles, la forme des stipelles et du stigmate portent à supposer que les éléments employés pour l’analyse étaient hétérogènes. 255. T. leucostylum Link, Herb., Collect. de Berlin; — FT. corynel- lun DC. 234. T. Leyi Lühr, Flora, XXV, p. 107. — Garcke, FI. v. N. u. Mitt. 286 Deutsch., p. 5. — Wirtgen, FI. d. preuss. Rheinpr., p. 10. — Fleringen, Prüm.-— Par la diagnose ct les spécimens que nous avons vus, ce Thalic- trum est un syn. de ‘F. simplex L., ce qui est aussi l’avis de Garcke et de Wirtgen, |. c. 235. T. lividum Schrad., Herb., fragment en mauvais état; parait se rapporter au 'T, anguséifolium Jacq. var. glandulosum. 236. T. lobatum Fisch , Catal. Hort. Dresd. — Sans aucune indication ; espèce énigmatique. 237. T. longepedunculatum Hochst. et Steud. — Steud., Nomencl. bot., p. 676. — Plant. Abyss. It. nos 99, 558, 1157 et 1858, Schimper. — Est un syn. de F. rhyn- chocarpum Dill. et Rich. 258. T. longifolium Krock., Flor. Siles., Il, p. 242. — Poir., Dict., V, p 9322.— DC.,Syst., p.181. — Par la diagnose, cette espèce litigieuse peut être considérée comme un syn. du T angustifelium; l’auteur ajoute qu’elle provient des Alpes, indication vague qui ne permet de faire aucune conjecture pour en préciser l'identité; Dietrich, DC. et Steudel la rapportent avec plus ou moins de doute au T. lucidum qui est lui-même une espèce énigmatique on complexe, par les herbiers. En définitive, elle ne forme qu’un synonyme douteux à ajouter à la longue liste qui encombre ce genre. 259. — V. — 4. tonmsgistylum DC., Regn. veg. Syst. nat., I, p. 171. — Spreng., Syst. nat., p. 670. — Hemsley, Biolog. Centr. Amer., pars I, t. 1, p. #; excel. Ghiesbrecht, Oaxaca, et 2726, Bourgeau Ic.: Deless., 1,t. 7. — Monog. des Th.,t. IL, f. 53. — Nos 867, Mandon, p. p. — 4709, Weddel, p p. — Cheuchin, Pérou. — Pichincha, Herb. Kew. — Chiapas, Ghiesbrecht. La tab. 7 peut donner une idée approximative de la physionomie générale de l’espèce, mais le pistil est mal reproduit, le style et le stigmate ne valent rien, la pubescence caractéristique n’est pas indiquée et les stipelles font défaut. 240. T. lucidum L., Spec. Plant., p. 770. — Willd., Spec. Plant., I, p. 1295. — Dietrich, Syst., p. 541. — Poir., Dict., V, p. 316. — DC., Syst., [, p. 181. — Dmrt., Prodr. F1. Belg., p. #4. — Gren. et Godr., F1. de France, p. 8. — Coss. et Germ. de St-Pierre, Fl. d. env. de Par., p. 5. — Mérat, Revue de la FI. paris., p. 19. — Wüllk. et Lange, Prod. F1, Hisp., IT, p. 955. N° 10506, Willd., Herb. — Icon. : Rchb., t. XXX VIII, 4656, b. Cette espèce n’est pas représentée dans l’herbier de Linné. 287 Un fragment du N° 10506, Willd. appartient au F. afaucum Desf. ct les autres au #. minus var. elatum. L'’échantillon de Tournefort : T. minus ulterum Purisiensium, etc., est tellement défectueux, détérioré, qu'on ne peut le rapporter qu'avec doute au ‘F. amgustifolium var. #landulosum, et il ne se trouve dans la feuille aucune indication précise du lieu d’origine. Dans l’herbier du Prodromus, le fragment de ce nom que l’on y remarque, sans indication de provenance, est accompagné des deux noMS : T.angustifoliuan, 7. medium, et il rentre effectivement comme le dernier nom l'indique dans le ‘F. minus, La tab. 4656, b. de Rchb. peut être une forme du #. angustifolium, si l’on prend en considération particulière le stigmate agrandi qui ne se rapporte pas à celui du #. sim- plex. Dans la plupart des collections, on trouve des échantillons provenant de Silésie, Dorpat, Montpellier, de même que celui de Nogent, cité par Coss. et Germ., que nous avons vu chez M. Fournier, et se rapportant au T. angustifotium, mais les spécimens de Meudon appartiennent au T. minus var, elatum. C’est la raison pour laquelle Mérat fait rentrer cette forme dans le T. medium de Jacquin, que Coss. et Germ. la trouvent conforme aux tab. 96, Jacq, 4652, Rchb., Gren. et Godr. à la t. 421, Jacq. Quant aux diagnoses des auteurs, les unes rappellent les caractères du FT. amgusti- folium, les autres ceux du FT. minus, d’où l’on peut inférer que cette espèce est devenue complexe et forme, par les interprétations diverses des auteurs qui s’en sont occupés, un syn. des F. minus et ansustifolium, Nous devons encore ajouter que Reichb., dans ses Icon., p. 15, classe ce nom dans le groupe galioides et que l'indication dubitative de cette plante en Espagne, dans Willk. et Lange, Prod., 1. c., permet encore de supposer que ce nom a été attribué à une forme du ‘F. glaucum, comme semble l’établir d’ailleurs l’un des fragments du n° 10506, Willd. 241. T. lucidum Schur, Sert., no 18. — Verhandi. d. Naturf.; B. XV, H. IE, p. 22. — Transsylvanie, Hongrie. — Est rapporté au 'F. angusti- folium Auct. par l’auteur lui-même. 242. T. lumacense V. de Lièv., Oesterr. Bot. Zeitsch., p. 287. — Val de Lumassan, Tyrol. — D’après la description, est un syn. de F. minus L. var. elatum. ; 245. T. macilentum Jord., Ann. d 1. Soc. Linn. de Lyon, 1860 ; Diagn. d’esp. nouv., p. 51. — Malesherbes, Loiret, — Par la description et les échantillons des herbiers, appartient au ‘#F. minus L. var, nanum, Nyman, Syll., le rapporte au 7. nutars Desf. 288 244. T. macranthum Hort., Choix de plantes, Liége, 1880, p. 7; sans diagnose ; espèce énigmatique. 245. — XII. — 7. macrocarpum Gren., Mém. de l’Acad. de Besan- con, 1858, p. 117. — id., FI. de France, p. 5. — Doassans, Bullet, de la Soc. Bot. de France 1880, t. XXVIL, p. 186. — Icon. : Gren , t. I, p. 150. — Monog d.Th ,t.11, f. 10. — N° 205, Bordère. — Syn. T. majus Gren., Act. de la Soc. Linn. de Bordeaux, 1856, t. IX, p. 2. 246. T. macrostygmu Edgew.. Transact. of the Linn. Soc., XX, 25. — Guhrwal or, supér. — Identique par la description et les échantillons au T. secundum du même auteur; ils ne sont tous deux que des synonymes du T. pauciflorum Royle. Voir Hook., F1. Brit. Ind., p. 11. 247. T. major Dinrt., Ind. Sem. Panorim., 1880, p.52. — Sans aucune indication caractéristique ; espèce énigmatique. 248. T. majus Crantz, Stirp. Austr., p. 108. — Jacq., FI. Austr., Icon., V, p. 9. — Murr., Syst. végét., éd. 14, p. 515. — Willd., Spec. Plant., p. 1297. — Wallr., Ann. bot, 1815, p. 72. — Walhenb., FI. Suec., p. 558. — DC., Syst., I, p. 179. — Smith, FI. Brit., p. 585. — Rchb., FI. Germ. exeurs., p. 728.— Schlechtend., Linnaea, VE, p. 575. — Bertol , FI. Ital., 1, p. 484. — Gren. et Godr., FI. de France, p. 7. — Regel, Uebers., p. 47. — Boissier, FI. Or., p. 7. — Wirtgen, FI. d. preuss. Rheinpr., p. 9. — Fellman. Ind. pl. Kola; Bullet. Soc. d. natur. de Moscou, 1; p 2290! Nos : 10497, Willd. — 2402. Billot Exsice. — 65, VIT, Ehrenberg. — 20, Falconer, Herb.… Icon. : t. 420, Jacq. — 611, Engl. Bot. — XXX, 4629, Rchb. Crantz place les caractères distinctifs de cette espèce dans l’élevation de la tige, les deux ou trois ramifications naissant dans l’aisselle de chaque feuille, la forme arrondie, striée du pétiole, les fleurs penchées. Jacquin y ajoute la précocité de la floraison, la glaucescence des folioles, l'absence des stipelles; Wallroth, la foliaison de la panicule et l’élongation des pédoncules; Grenier et Godron, l’absence des stolons; enfin Regel aflirme que la carac- téristique essentielle de ce Thalictrum est un stigmate ovale ou orbiculaire, plus ou moins cordé à la base, plan pendant l’anthèse, enroulé, filiforme sur l’akène. Les échantillons de l'herbier de Linné qui représentent le F. minus sont tous des fragments appartenant aux formes élevées, puissantes de l’espèce, lesquelles par l'amplitude de leurs manifestations diverses constituent la première variété de ce Thalictrum polymorphe, tandis que les formes naines, 289 réduites dans plusieurs de leurs parties, dépourvues même de certains organes, peuvent être considérées comme formant une variété d’ordre secondaire. Le caractère tiré de la multiplicité des ramifications naissant à l’aisselle des feuilles appartient autant aux formes naines qu'aux formes élevées et n’est réglé que par la puissance végétative de la plante, sans posséder aucun degré de fixité qui permette d’en tirer un caractère diagnos- tique de premier ordre; la forme arrondie ou anguleuse du pétiole appar- tient aussi à toutes les variations de l’espèce, comme peuvent l’établir les échantillons de Balbicombe et du Danube inférieur. La direction des fleurs et l’époque de l’anthèse varient d’une facon extrême et les représentants de la variété élevée s’épanouissent de mai en septembre ou octobre selon le point de l’aire de dispersion où ils végètent; la glaucescence des folioles produite par les protubérances microscopiques de la face externe des cellules de l’épiderme existe toujours, plus ou moins, dans toutes les formes du Æ. miuus; la présence des stipelles et la foliaison de linflo- rescence semblent être subordonnées à l’intensité de la puissance végé- tative de la plante, de même que l’élongation des pédicelles terminaux. Les stolons proprement dits n'existent pas chez les Thalictrum ct l’on ne peut guère donner ce nom aux bourgeons horizontaux qu’on rencontre rarement à la base de la tige. L’état du stigmate n’a rien non plus d’abso- lument caractéristique. On observe sur les échantillons déterminés par M. Regel lui-même des stigmates plans ou enroulés sur un grand nombre d’akènes et les formes naines du #. minus offrent aussi un stigmate variable, polymorphe comme toutes les autres parties de la plante. Les t. 420, Jacq. et 4629, Rchb., citées par les auteurs n’ont rien dans leur ensemble de bien caractéristique et l'exécution des détails paraît laisser à désirer pour la clarté et l'exactitude; la panicule fructifère de la t, 420 est mal dessinée ; l'embryon est placé trop bas dans l’ovule inférieur de la t. 4629. — En général, les espèces de premier ordre possèdent des signes distinetifs manifestes dans toutes leurs parties, et l'identité peut en être établie sans erreur ni doute; dans celles de second ordre, on découvre encore quelques caractères distinctifs notables, mais accompagnés de carac- ières communs à d’autres espèces afines et ces rapports de similitude entre les espèces secondaires d’un même groupe en rendent déjà la détermination plus ou moins laborieuse; enfin dans celles de troisième ordre, admises par plusieurs botanistes modernes, la base distinctive est chancelante, fugitive, et l’on ne peut guère déterminer les limites précises de cette subdivision du genre sans doute ou sans erreur. Les partisans de 290 cette dernière subdivision ne parviennent pas à s’entendre eux-mèêrues dans la pratique, quant au nombre d'individus différents que celle-ci doit comprendre, et leurs espèces éphémères qui ne durent qu’autant que les individus variables qui les ont fait raitre, constituent la source principale de cette synonymie infinie, laquelle rend si pénible l’étude approfondie des genres importants. Le 7. majus Crantz rentre évidemment dans cette troisième catégorie et ne forme proprement qu’une variété du T. minus L., comme le démontrent les n°s 10497, Willd., 2402, Schultz, 65, Ehrenb., etc., ainsi que les nombreux échantillons de ce nom conservés dans les herbiers et provenant des diverses régions de l'aire de dispersion. Cette espèce polymorphe est d’ailleurs envisagée de cette manière par J. D. Hooker; Hooker f. et Thomson, Franchet et Savatier, et en partie par Koch et Steudel. 249. T. majus Gren., Act. de la Soc. Linn, de Bordeaux, 1856, {. IX, p.2 = "T. macrocarpum Gren. 250. T. majus Tenore, Syll., p. 265, n° 5, ex Bertol., FI. Ital. — F'. aquilegifolium. 251. T. marginatum Royle, Illustr. of the Bot., 51. — Kunawur, Ind. Or. — Par la description et les spécimens communiqués, est un syn. du T. alpinum L. 252. T. maritimum Dufour, Soc. bot. de France, 1860, p. 221. — Dehesa d. 1. Albufera, Valence, Esp. — Par la description, cette espèce se rapporte au T. flavum; c’est aussi l’opinion de M. Cosson qui la classe dans ses collections parmi les formes du flavum à folioles étroites. 255. T. maritimum Willd., Herb. n° 10499. — Cette espèce inédite appartient au T. minus L. var, elatum. 254. T. Maxvellii Royle, Ilust. of the Bot., 52. — Myssore.— L'auteur reconnait que son Thalictrum a beaucoup d’aflinité avec le T, appendicu- latum C.-A. M. et que la t. 164, Icon. Ledeb., en reproduit assez bien la physionomie. Les échantillons de ce nom qui se trouvent dans les herbiers sont des formes puissantes du ‘"F, minus L. var. elatum, à stipelles extérieures et intérieures. — J, D. Hook., FI. Brit. Ind., p. 14 Hook. f. et Thoms., FI. Ind., p. 17, en font leur troisième var. du Æ. minus. 255. T. meanense V d. Lièv., Oesterr. Bot. Zeiïtschr., p. 125. — Vigo Meano, Tyrol. -- L'auteur dit que cette espèce est voisine du T. maius Jacq.; par la description, elle appartient au #. minus L, var. elatum. 256. T. medianum Jord. Ann. d. I. Soc. Linn. de Lyon 1860.; Diagn. d’esp. nouv., p. #8. — Buissons, bords du Rhône, Lyon. — L'auteur dit 291 que cette espèce est voisine du T, spurium Timer.; Nyman la rapporte à cette dernière et F. Schultz au T. Jordani. Par la description et les spécimens que nous avons vus à Paris, c’est une forme du F. minus L. var. clatum. 257. T. mediterraneum Jord , Catal. Dijon 1848; Diagn. d’esp. nouv. p+ 52. — Toulon, Corse, ete. — N° 201, Mabille. — Nyman fait de cette espèce un syn. de #. angustifolium Jacq.; les échantillons que nous avons observés appartiennent effectivement au F. angustifoliuim var. glandulosum. 258. T. medium Jacq., Hort. bot. Vind., p. 50. — Murr., Syst., éd. 14, p. 513. — Willd., Spec. Plant., p. 1297. — Pal'as, Ind. Plant. Taur. Nov. Art., Petrop., vol. X. — Poir., Dict. V, p. 516. — DC., Syst., I, p. 179. — Rchb. FI. Germ. excurs., p. 729. — Hohen., Enum. Elis., p. 258. — Patz, Thalamif., p. 11. N° 10498, Willd. — Icon. : Jacq., Hort, IN, t 96 — Rechb. XXXIIL, 4632. — Cette plante, cultivée par Jacquin au Jardin botanique de Vienne de semences recues sous le nom de T, sibiricum, est considérée par l’auteur lui-même comme un intermédiaire entre les TT, maÿjus et minus, dont elle se distingue principalement par la grandeur de la tige, la forme oblongue des folioles. La t 96, Jacq. reproduit des fragments de ce Thalictrum, ainsi que la t. 4652, Rchb., et la physionomie générale de ces formes à étamnines dressées ou pendantes, souvent exstipellées, rappelle bien les collections d'espèces du genre cultivées dans beaucoup de jardins sous les noms les plus variés, et la plupart des échantillons de ce nom que l’on remarque dans les herbiers, proviennent aussi de culture, entre autres celui de la collection du Prodromus qui se trouve dans la feuille du T. pur- purascens — Rchb. donne pour syn. de cette espèce les T. glaucescens Willd., saxatile Schleich., tandis que Regel et Boissier n’en forment qu’une variété du T. elatum Jacq. L'étude des spécimens nombreux qui se trouvent sous ce nom dans toutes les collections ne nous a fourni aucun élément sérieux pour distraire ce Thalictrum du #. minus L. 259. T. medium Saut., Vers., p. 44, in Neilreich, est un syn. du T. flavum L., d’après ce dernier auteur. 260. T. megararpum D. Torrey ; Frémont Expéd. (o the Rock. Mount., 1842. — A. Gray considère cette espèce comme une variété du FT. Fend- leri, mais l’examen des échantillons incomplets de l’herbier de Kew porte à croire que c’est une forme monstrueuse du #. polyearpum Wats. 261. T. menthosma Stocks, Herb Kew. — No 1055, Edgd.; Pass. Kulu, Salauri. — Est un synonyme du #'. reniforme Wall. 292 262. T. mexicanum DC., Regn. veg. Syst. nat., I, p. 187. — Cette espèce n'est pas représentée dans l’herbier du Prodromus; l’auteur la rapporte au Cozticpatli Il Hernandez dont les caractères descriptifs diflè- rent de ceux du genre, et la fig. 256, au lieu de préciser l’identité de lä plante, la rend encore plus énigmatique. Sprengel et Dietrich la rapportent au T. peltatum DC; lherbier de Berlin possèdent des échantillons qui appartiennent aux FT. Hernandezii Tausch et minus L. Il se peut done que ce Thalictrum soit un syn. du F. Mernandezli, espèce très répandue au Mexique. 263. T. micruntha Dougl., Herb. Schrader, — #7. minus L, var. clatum. 264. T. micranthum Jard. bot. de Liége, — "7. minus L. var. elatum. 265. T. mirrocarpum Loudon, An Encye. of Plants, p. 647. — Steud., Nomencel., p. 676. — Rupr., FI. Ing., 1, p. 19. — Regel, Uebers., p. 59. — Russie, — Les échantillons de l’herbier de Kew et ceux conservés dans la collection de Ledebour appartiennent au F. angustifolium Jacq. var. glandulosum. 266. T. microphyllum Anders., comm. Andrzejowski; Herbier de Paris. — Ukraine — —"#. minus L, var. elatum. 267. T. micropodum Karel. et Kiril., Bullet. de la Soc. imp. des Natur, de Moscou, XV, p. 570., n° {. — Rochers du Tarbagatai près du Tscheha- rak-Assu. — Syn. de #. minus L. var. elatum d’après des fragments d'échantillons authentiques comm. par M. Maximowiez. 268. T. minus, Flora Dan., t. 244, est un syn de FT. simplex L. 269. — LIL. — #. minus L., Spec. Plant., édit. II, p. 769. — Coss. et Germ. de St-Pierre, F1. des env. de Paris, p. 5. — Hook. f. et Thoms., FI. Ind., p. 16, p. p. — W. J. Hook., Brit. F1., p. 14, p. p. — DC., Syst., I, p. 178, p. p. — Regel, Uebers., p. 51, p. p. — Crépin, Man. de la FI. de Belg., 4 éd., p. 5. Nos : 1, Bourgeau. — F. Schultz. — Haussknecht. — Owerin. — Sava- tier. — 1bis, F. Schultz. — 2, C.-A. Meyer. — Savatier. — 5, Ecklon et Zeyher. — Hausskn. — Ruprecht. — Schultz. — 4, Lehman.— Ruprecht. — 5, Owerin. — 6, id. — 8, Aucher-Eloy. — Owerin. — 9, Ower. — 10, Maack. — Ruprecht. — 12, Himalayan Herb., p. p. — 15, Stubbendorf. — 15, David, 1865. — 20, Herb. ofthe 1. E. Ind. Comp. — 21, Hausskn. — Herb. ofthe late E. Ind. Comp. — 25, Fries. — 24, id. — 25, id. — Free- man. — 26, Ehrenberg. — Fries. — 28, Stubbendorf. — 50, Gmelin. — 52, Tchernajeff. — 534, Fries. — 56, Bellanger. — 65, Ehrenb. — 75, 295 Maack. -- 82, Günther. — 85, Bellanger. — 85, Stubbend. — &6, a, Kotschy. — 91, Becker. — 95, Jacquemont -— 102, Giovanelli. — 115, Ricder. — 117, Noé. -— 167, Maack. — 171, Przewalski. .— 175, Hohe- nacker. — 176, Wilkomm. — 185, Hore. — 192, Gebler. — 204, Hoch- stetter. — 251, Willkomm. — 265, Orphanides. — 265, id. — 270, id. — 281, Kotschy. — 551, Van Heurek. — Wirigen. — 557, Reliq. Maill. — 560, Guebhand. — 561, id, — 565, id. — 412, Jacquemont. — 422, Henderson. — 428, Aitchison. — 445, Nestorowski, — 466, Maack. — 590, Karelin et Kiriloff. — 599, Aïtchison. — 600, David, — 691, Schultz. — 629, Ledehour. — 671, Boissicr. — 672, Lejeune et Courtois. — 690, Reichenbach. — 691, Wallroth. — 699, Buhse. — 727, Aitchison. — 846, Ledebour. — 855, Balansa. — 854, C.-A. Meyer. — 955, Petter. — 944, Wirtgen. — 972, Blume — 1001, Schultz. — 1004, Bourgeau. — 1050, Schimper. — 1139, Haller. — Karel. et Kiril. — 1165, Jacquemont. — 1185, Schimper. — 1518, Jacquem.— 1545, Seeman.--— 1585, Haussmann. — 1584, Jacquem. — 1400, id. — 1620, id. — 2054, David, p. p. — 2529, Savatier. — 2545, David, p. p. — 2599, De Heldreich. — 2401, Billot. — 2409, id, — 2601, id. — 2646, De Heldr. — 2726, Orphanides. — 2775, David, — 2894, id. p.p — 4186, Ledebour. — 10491, Willdenow. — 10495, id., p. p. 10496, id. — 10497, id.— 10498, id. — 10499, id. — 10500, id., p. p. — 10501, id., p. p. — 10505, id., p. p. — 10506, id., P. P- Icon. : Segu., Plant. Ver., I, p. 476, t. 2. — FI. Dan., V, 752. — Gaertn., De Fructib , 74, f. 7. — Engl. Bot., 1, 11; IX, 611. — Jacq, Austr., V, 419, 420 ; Hort. Vind., III, 95, 96. — Lam., Encycl., 497, f 5. — Schk., Handb., II, 151. — Deless., I, 12. — Reichb. XXVII, 4627 ; XXVIIL 4628; XXIX, 46288; XXX, 4629; XXXI, 4650; XXXIII, 4632; XXXIV, 4652; XXXV, 4655; XXXVI, 4654; CCCCX, 596. — Van Hall. Flor. Batav., 955. — Ledeb , Flor. Alt., 164. — Regel, Bull. Moscou, vol. III, 1861,t 5, f 2 et 53. — Monog. des Th.t. V, f. 2, 5, 4. Syn. : T. sibiricum L. p. p. — T. purpurascens L. p. p. — T. lucidum L. p.p. — T. mujus Crantz, Jacq., Murr. — T. elatum Jacq, Murr. — T. medium Jaeq., Murr. — T: nutans Gilib. — T. purpureum Schang, — T. flavum Thunb. — T. sibiricum Gaertn. — T. foctidum Gouan, Vill. —T. saxatile Vill. — T. medium Pallas. — T, purpureum Georg. — © T. divaricatum Hornem. p. p — T. concinnum Willd. — T. glaucescens Willd. — T. flavum rotundifolium W ahlb, — T. acuminatum Spreng. — T, divaricutum Spreng. p. p. — T. flexœuosum Bernh. — T. Cornuti Poir. 294 p.p.— TT. nutans Desf. — T, ambiguum Schleich. -- T. humile Schleich. — T. nanum Schleich. — T. pubescens Schleich., — T. saxatile Schleich. — T. nutans Schleich. — T. tenuifoliunm Schw. — T. micropodum Kar. et Kir. — T. kemense Fries. — T. Thunbergqii DC. — T, glaucescens DC. — T. purpurascens DC., p. p. - T. divergens Link, p. p. — T. collinum Wallr. — T. montanum Wallr. - T. neglectum Wallr. — T. polygamum Mühlb., p. p. — T. Schweiggeri Spreng. — T. rosmarinifolium Poll. — T. hypoleucum Sieb. et Zuce. — T. majus Schlecht. — T, dunense Dmrt. — T!. alpestre Gaud. — T. apiculatum Lond. — T, appendiculatum C.-A. M. — T. gracile C.-A. M., p. p. — T. commutatum C.-A. M., p. p. — T. pubescens C.-A M. — T. Ledebouriunum C.-A. M. — T. repens C.-A. M. — T. capillare Rchb. — T. flexœuosum Rchb. — T. concinnum Eichw. —- T. viperinum Andrzj. — T. adianthifolium Bess. — T. Kochii Fries — T. glomerulosum Fries. — T. floribundtum Schrad. — T. ruihe- nicum Schrad. — T. diffusum Schrad. — 7. medium MHohenack. — T. cuffrum Eckl. et Zeyh. — T. Jacquinianum. Koch. — T. Maxvelli Royle. — T. vaginatum Royle, p. p. — T. sylvaticum Koch. — T. agreste Karel. et Kiril. —- T, parvifolium Moench. — T. cynapitifolium Fiseh, — T. flavovirens Ledeb. — T. globiflorum Ledeb. — T. sibiricum Ledeb. — T'. mucronatum Ledeb. — T. Fischeri Ledeb. — T. dahurici Fisch. — T. strictum boreale Nyl. — T. leptophyllum Nyl. — T. Friesii Rupr. — T. rariflorum Fries. — T. vulgatum Schultz. — T. pratense Schultz. — T. praecox Schultz. — T. porphyritae Schultz. — T. Billotii Schultz. — T. serotinum Schultz. — T. Sendtneri Schultz. — T. odoratum Gren. et Godr. — T!. olidum Jord. — T. calcureum Jord. — T. monticolum Jord. — T. praecox Jord. — T. Lagaeri Jord. — T. praeflorens Jord, — T. oreites Jord. — T. pyrenaicum Jord. — T. obscuratum Jord. — T. Arnaudiae Jord. — T. macilentum Jord. — T. Schultzi Jord., p. p. — T. Godroni Jord. — T. frutetorum Jord. — T. brevepubens Jdord. — T. expansum Jord., p. p. — T. thamnophilum Jdord. — T. virgultorum Jord. — T', arrigens Jord. — T. dumulosum Jord. — T. propendens Jord. — T. eminens Jord. — T. tortuosum dJord. — T. ambigens Jord. — T. elegans Jord. — T. paradoxum Jord. — T. nothum Jord. — T. abor- tivum Jord.— T. parisiense Jord.—T. silaifolium Jord.—T. ufjine Jord., p.p. — T. stipellatum Jord. — T. Timeroyi Jord., p. p. — T. medianum Jord. — T. porrigens Jord. — T. nilidulum Jord., p. p. — T. Jordani Schultz, p. p. — T. olympicum Boiss. et de Heldr. — T. praecox Koch et Bouch, — T. Grenieri Lor. — T. polycarpum Duf. — T. multiflorum Duf, 295 T. mucronatum Reg. et Til. — T. aurigeranum Timb.-Lagr. — T. gracile Schur. -— T, transsylvanicum Schur — T. Schimperiunum Hochst. — T. depauperatum Dmrt, —T, athesianum V. de Lièv. — T. banchianum V. de Lièv. — T. Bondoni V. de Lièv. — T. bresimense V. de Lièv. — T. lumacense V. de Lièv. — T. meanense V. de Lièv., — T. silleanum V. de Lièv. — T. subalpinum NV. de Lièv. — T. tridentinum V. de Lièv. — T. minutissimum Timb.-Lagr. — T. praeruptorum Timb.-Lagr. — T, stenocarpum Timb.-Lagr. — T. clypeatum Timb.-Lagr. — T. Delarbrei Lamot. — T. Suvalieri Lloyd. — T, vulgare Kit. — T. Barthü Schur. — T. Csatoi Schur. -- T. cuneatum Schur. — T. inclinatum Schur. — T. syl- vaticum Schur. — 7. Vrabelyi Schur. — T. hirtellum Schur.— T!. subal- pinum Schur. — T. acuminatum Schur. — T. amuenum Schrad. — T. angustatum Schrad. — T. apiculatum Schrad. — T, apüfolium Schrad. T. convexzum Schrad. — T, cruciatum Schrad. — T. despiciens Schrad. — T. dubium Schrad. — T. expansum Schrad. — T7. flexicaule Schrad, — T. glaucescens Schrad.. — T. hircum Schrad. — T. Hornemanni Schrad. —- T, incisum Schrad — T. nemorultis Schrad. — T. obscurum Schrad, — T.ochotense Schrad. — T. polyphyllum Schrad. — T. porrigens Schrad.(?) —T. recurvum Schrad.— T. rotundum Schrad, — T. versifolium Schrad. — T. versiflorum Schrad. — T. virgatum Schrad. — T. fallucinum Grer. — T, rupestre Hort. — 7. ovatum Hort. — T. persicum Hort. — T, palli- diflorum Hort. — T. micranthum Mort. — T. ochoticum Fisch. — T. microphyllum Anders. — T. micranthum Dougl. — T. kamtschaticum Nyl. — T. medium Patz. — T, marilimum Willd. — T. gracile E. Meyer. — T. comosum Frics. — T. arabicum Botta. — T. armenum E. Hoch. — T. radicans Hort. — T'. rigidum Fisch. — T. ruthenicum Fisch., — — T. pruinosum E. Meyer.— T, Regelianum Brugg. —T. distans Laest.(?) T. rotundifolium Laest.(?) Cette liste n’est pas complète; on pourrait encore y ajouter, sans erreur probable, la plupart des espèces énigmatiques signalées dans les Catalogues de plusieurs jardins botaniques. 270. T' minutiflorum Meyer, Herb. de l’Acad. de St-Pétersb., est un fragment du F'. angustifolium Jacq. var, glandulosum. 271. T. minutissimum Timb. et Gaut., Mém. de l’Acad, des Sc. de Toulouse ; 7me sér., t. VIT, p. 472. — Sommet du Tauch., Corbières or. — L'ensemble de la description concorde avec celle du #. minus L. var nanum, sauf en ce qui concerne l’ovaire et le stigmate ; dans les plantes de ce genre, l'ovaire a une loge et non trois ; Le stigmate est papilleux, quel- quefois denticulé, mais il n’est jamais plumeux. 296 272. T. montanum Wallr., Sched. critic. de Plant. FI. Halens., p. 255. — Bennstaedt, Frankenhausen, ete. -- L'auteur donne trois variétés pour cette espèce : virens, roridum, glandulosum ; par la description, la syno- nymie qu'il produit et les spécimens communiqués aux herbiers, les deux premières variétés semblent se rapporter plus spécialement aux formes élevées du F.minus, tandis que la dernière correspond aux formes naines de la même espèce, Reichenbach, Dietrich, Koch, Fries, Steudel, Grenier et Godron, Willkomm et Lange, Regel en font un syn. du ‘Æ. minus L., et la plupart, sans aucune restriction. 275. T. monticolum Jord., Ann. de la Soc. Linn.de Lyon, 1860. — Diagn. d’esp. nouv., p. 24. — Col du Lautaret, — Nyÿman en fait un syn. du T. saxatile DC. ; par la description, cette espèce appartient au F. minus L. var, nanum, ce que confirment d’ailleurs les spécimens des herbiers que nous avons eu l’occasion d’étudier. 274. T. Morisonii Gme'., FI. Badens. Alsat., IV, p. 422. -— La diagnose de l’auteur est insuffisante et peut être rapportée soit au F.angustifolium Jacq., soit au ‘F. simplex L. var. gatioides ; si l’on considère le Th. 5 de Morison, la fig, semble plutôt reproduire le facies de certaines formes du #. flavum L. de même que la t. 4640 de Reichenbach; c’est ce qui explique la divergence d’opinions des botanistes relativement à l'identité de cette plante ; les uns, comme Steudel, Dietrich, en font un synonyme du T. angustifolium Jacq., les autres, comme Grenier et Godron, Regel, Reichenbach, Smith, le rapportent au #. flavum L. Nous adoptons cette seconde conclusion, parce que la plupart de ces derniers auteurs ont pu étudier la flore de la région classique et baser leur appréciation sur l’observation directe, ou même comparer les spécimens de cette région avec l'échantillon typique qui doit se trouver chez M. Dôll à Carlsruhe. 275. T. mucronatum Ledeb., FI. Ross. 1, p. 8.— Lindem., Bullet., de la Soc. imp. des Natur. de Moscou, XL. p. 464. — Nos 28, Stubbendorf, — 281, Kotschy. — Wolga infér., Mt Taganaï etc. — Nommé d’abord T. elatum dans le FI. Alt., IT, p. 550. — Les caractères distinctifs sont des gaines courtes à oreillettes étalées, denticulées, des folioles grandes suborbi- culaires ou elliptiques, subcordées, trifides ou incisées, à lobes mucronulés, une inflorescence pyramidale à rameaux étalés, à fleurs longuement pédi- cellées, généralement dressées ainsi que les étamines. Cependant les spéci- mens de la Perse, du Caucase, du Wolga, du Taganaï et de l’Amur communi- qués par Haussknecht, Kotschy, Hohenacker, Becker et Maximowiez ne répondent guère à cette diagnose ; ils varient dans toutes leurs parties et ne 297 forment que la variété elatum du F. minus L. Cette conclusion est con- forme à celle de Maxim. (Primit. Flor. Amur., p.14), et à celle de Nyman; quant à MM. Regel et Boissier, ils font de cette espèce la variété 8 de leur T. ciatum. 276. T,. mucronalum Reg. et Til., Flor. Ajan., p. 27. — Regel, Uebers., p. #9. — Ajan. — M. Regel en fait lui-même une variété du T, kemense Fries ; cette forme appartient donc au ‘F. minus L. var. elatum. 277. T,. mulliflorum Loret, Bullet, de la Soc. bot. de France, VI, p. 16. — Barcelonette, Basses-Pyrénées. — Forme non décrite du ‘F. minus, très voisine, selon l’auteur du T. sylvaticum Koch. 278. 1. nanum Schleich., Exsicc., Catal. 1821, - Steud., Nomencl., p. 676. — Mt Fouli, Suisse. — L’échantillon de ce nom qui se trouve dans l'herbier de l’Acad. de St-Pctersbourg parait être un spécimen réduit du T. miuus L. var. elatum, Gaudin, Fi. Helv., 1. €., en fait aussi une variété douteuse de son T. minus. 279. T. neglectum Wallr., Linnaea, XIV, p. 590. L'auteur rapporte cette espèce au 7. collinum Koch, Synops., éd, T; ce n’est done qu’une forme du #. minus L, 280. T. nemoralis Schrad., Herb., appartient au +, minus L. var, clatum, 281. T. Nestleri F Schultz, FI. d. Pfalz, p. #. — Arch. de Flore, p. 952, 85, 120. — Ilikireh, Palatinat, — Ne 205, Schultz, Herb. Norm., cent. HT. — 601 bis, F. Schultz, Flor. Gall. et Germ. ; Exsice. — Les divers échan- Lillons que nous avons observés, à stipelles intérieures, à folioles plus ou moins larges, à stigmate triangulaire, sagitté, appartiennent au F. simplex L. var. angustifolium. Cette synonymie est aussi celle proposée par Regel, Uebers., |, e. 282. T. neurocarpum Royle, Ilust. of the Bot., 51. — N° 10, Himal. Herbar. — La diagnose de l’auteur est insuffisante et ne peut servir à distinguer eette espèce, mais tous les spécimens de ce nom conservés dans les herbiers se rapportent exactement au F. reniforme Wall , et cette synonymie est admise par J. D. Hook. dans The Flor. of Brit. Ind. 283. T. nigrescens Hort., Paris et Berlin, est le F. angustifotium Jacq. 284. T. nigricans DC., Syst., 1, p. 182, exel. synon. — Id., FI. Franc., p. 655. — Autriche, Italie sept., France mérid., Corse. — Par la diagnose et les divers échantillons conservés dans l’herbier du Prodromus, cette espèce appartient au 'F. angustifotium Jacq. var. gtandulosum. Elle est bien représentée dans l’herbier de Berlin; dans celui de l’Acad, de S'-Péters- 29 298 bourg, elle est mélangée avec des échantillons du #. flavum; dans l’herbier du Prodromus, des fragments du T. nigricans DC., provenant de Salzbourg, se trouvent dans la feuille du #. angustifotium., 285. T. nigricans Scopol., FI. Carn., I, p. 591. — Jacq., F1. Austr., V, t. 421. — Reichb., FI. Germ. exeurs., p. 750. — Reichb., Icon., XLIIH, 4658. — Lejeune et Court., Comp. Flor. Belg , IF, p. 207. — Koch, Flora, 1841, p. 451. — Linné, Herbier. — N°s 4, Lej. et Court. — 585, id. — 10505, Willd., p. p. Ce nom se remarque dans l’herbier de Linné sur la feuille où se trouvent des fragments du F. flavum représentant la forme la plus répandue; c’est la physionomie générale de cette forme que reproduisent les t. 421, Jacq. et 4658, Reichb. Enfin les auteurs tels que Sprengel, Dietrich, Steudel, Regel, Boissier, Neilreich sont unanimes à considérer cette espèce comme un syn. du 'F. flavum L. — Le N° 692 Reichb., exsicc., est le €. angus- tifollum Jacq. var. ptiosam. 286. T. nitidulum Jord., Observ., fragm., 5, p. 17. — Diagn. d’esp. nouv., p. #7. — N° {, Bourgeau. — Bords du Rhône, Lyon. — Par la description, cette espèce se rapporte au F. minus L. var. elatum ; c’est la raison pour laquelle Nyÿman la considère comme un syn. du T. medium Jacq; mais la plupart des échantillons communiqués sous ce nom sont des formes embarrassantes se rattachant au FF. simplex var. angustifolium et c’est l'examen de formes semblables qui a sans doute engagé M. Regel à faire de cette espèce un syn. du "F. simplex. Le T. nilidulum est donc actuellement une espèce complexe, syn. des F. minus et simplex p. p. 287 T. niveum Baumgt., Enum., II, n° 1091. — Fuss, FI Transs. excurs., p. 15. — Schur, Verhand]. d. Naturf. Ver., B. XV, H. IL, p. 8. — Transsylvanie. — Est une forme du ‘FF. aquilesifotium L, à fleurs blanches. 288. T. notum Jord., Ann. de la Soc Linn. de Lyon, 1860. — Diagn. d’esp. nouv., p. 99. — Buissons, près de Lyon. — Syn. du T. abortivum Jord, —- Par la description, cette espèce est un synon. du F. minus L. var. efatum, Nyman la rapporte au 7, medium Jacq. 289. T. nudiraule Schwein., Mss. in Torr. et Gray, FI. of N. Amer., p. 59. — Chapm., FI. of the S. Un. Stat., p. 6. — Rochers, Virginie, bords du Jadkin, Carol. du Nord. — D’après la description, cette espèce ne peut étre qu'un syn. du ‘#. elavatum DC.; ce parait être aussi l'avis du docteur Watson. 290. T. nutans Desf., Tabl. de l'Ec. de Bot. du Mus., édit. 1, p. 125. — 299 Poir., Dict., V, p. 517. — Lam. et DC., F1. franc., édit, 5e, IV, p. 876. — DC., Syst., I, p. 179. — Gren. et Godr., F1. de France, p. 7. — Reichb., FI. Germ. exeurs., p. 728. — Schleich., Catal. 1815, in Gaud., FI. Helv., p. 508. — Icon. : Reichb. XXXIT, 4650. — Espèce cultivée au jardin du Muséum sans indication du lieu d’origine; Lam. et DC. supposent qu’elle provient des Alpes voisines de Genève telles que la dent d’Oche, le Mt Cramont, et les échantillons de l’herb. du Prodromus sont de ces derniers lieux, ou du Lautaret, du jardin de Montpellier, ete. ; les caractères distinc- tifs de ce Thalictrum sont : la taille élevée, l’elongation des pédicelles terminaux, les folioles cunéiformes, à lobes acuminés, l’absence de pruine sur la tige et les feuilles, et les fleurs penchées. — La t. 4650, Reichb., reproduit la physionomie générale de cette forme; cette planche est peu distincte de la t. 4652, figurant le 7. medium Jacq., et DC. avoue, Syst., p. 179, que le T, nutans peut être aussi facilement confondu avec le T. majus. — Boissier, qui a pu observer cette forme dans les localités classiques mêmes, fait du T. nutuns la var. z de son ‘#'. minus. 291. T. nutans Gilib., F1. Lithuan., V, p. 284. — Ledeb , FI. Ross., [, p. 8, et Dictr., Synop., p. 540, en font un syn. du T. minus, L. 292. T. nutans Schleich., Catal. 815; Gaud., FI. Helv., p. 511, rap- porte cette espèce au T. flavum L var. pauperculum. Ce Thalictrum est donc complexe, d’après cet auteur, puisqu'il en fait aussi un syn. du T. nutans Desf., à la page 508. | 295. T. obscuratum Jord., Ann, de la Soc. Linn. de Lyon, 1860 ; — Diagn. d’esp. nouv., p. 50. — Cévennes inf ; Ganges, Hérault. — Cette espèce appartient par la description de l’auteur et les échantillons des herbiers au F.minus L. var. nanum., — Nyman en fait un syn. du T. nutans Desf. et Loret un syn. de son T. Grenieri. 29%. T. obscurum Schrad., Herb.; prov. du Jard. de Gottingue; est un syn. du T. minus L. var elatum. 29%5. T, oblusalum Schrad., Herb; est un fragment du FT. flavum, 296. T. oblusilobum Gandog., Decad. Plant. nov., 1, p. 42; est un syn. du Æ. aquitecgifolium L. 297. T. obtusilobum Tsch., Ind., Sem. Hort. Panorm, 1874; est un syn. du T. minus L. 298, T, occidentale A. Gray ; Bot, Contrib. Proced. of the Amer. Acad., Févr. 1872. — Watson, Contrib. to Amer. Bot., IX, p. 288. — Orégon, Côtes de Océan Pacifique — M, Watson dit que cette espèce a beaucoup d’aflinité avec son 7, potyearpum, L'examen des échantillons récoltés 300 par T. Howell nous porte à croire que cette espèce n’est qu’une variété du #. dioicanm L., à folioles très minces, à étamines pourvues de filets pourpres, et à akènes stipités, fusiformes. On doit rencontrer aussi cette variété dans les monts Alléghanys. Les akènes du #. dioteuim sont exces- sivement polymorphes ; ils peuvent être plus ou moins sphéroïdes, ovoïdes, fusiformes, sessiles ou stipités, dressés ou réfractés, pleins cu vésiculeux. Il reste à savoir si les divers échantillons qui existent sous ce nom dans la plupart des collections, se rapportent exactement au type choisi par l’auteur. 299. T. ochotense Schrad., Hort. Erfurt.; se rapporte au FT. minus L. var. elatum, 500. T. ocholicum Fisch., in Zeyh. Catal. Sem. Hort. Schwez., 1825 ; est un syn. de FT. minus L. var. clatum. 501. T. odoratum Gren. et Godr., FI. de France, p. 6. — Dauphiné, France. — Ne 2401, Billot, Exsicc. — Les auteurs considèrent cette espèce comme étant un intermédiaire entre les FT. foctidum et minus ; ils disent que la souche en est ordinairement stolonifère, en donnant sans doute au mot stolon l’acception de rhizome; les spécimens de La Grave que nous avons observés appartiennent au ‘#. minus L. var. manam; le stigmate et les akènes n’ont pas de caractères distinctifs spéciaux; la glandulosité de toute la plante est plus développée que sur les représentants de la même espèce croissant dans l’Ouest de la France. 502. T. olidum Jord., Ann. de la Soc. Linn. de Lyon, 1860. — Diagn. d’esp. nouv., p. 22. — Col du Lautaret. - Ces formes des Alpes appar- tiennent au ‘F.minmus L, var. mamum, Nyman rapporte cette espèce au T. saxatile DC. 505. T. oligospermum Fisch., Sweet’s Hort. brit., p. 2. — Ledeb., Flor. Ross., [, p. 11. — Steud., Nomencel., p. 676. — Tous les échantillons de ce nom que nous avons rencontrés dans les herbiers, se rapportent au T. squarrosum Steph. 904. T. olympicum Boiss. et de Heldr.; Diagn. Plant. novar. praes. Orient., Ser. IF, 1, 5. — Boiss., FI, Orient., p. 8. — N° 671, Boiss. et de Heldr, — Mt Olympe, Grèce. — Dans la FI. Orient., Boissier en fait un TM. minus L. var. olympicum, et Nyman (Syll., supp., p. 29), en fait un syn. du 7. medium Jacq. Les caractères distinetifs seraient, selon Îles auteurs, la nervation proéminente des folioles et érection des fleurs, mais l'examen attentif d’un grand nombre d'échantillons de la Grèce, distribués sous différents noms, entre autres sous celui de T. elatum, ne nous a fait 901 découvrir, dans aueun d’eux, un caractère quelconque pour motiver une dénomination nouvelle. 905. T. oreiles Jord., Ann. de la Soc. Linn. de Lyon, 1860. — Diagn. d’esp. nouv., p. 28. — Mt Viso. — La description permet d’en faire la var. elatum du '#. mânus, mais parmi les spécimens distribués, nous en avons VU qui appartiennent à la variété mawuwm. — Nyman en fait un syn. du T. Jacquinianum Koch, Loret un syn. de son T. Grenieri. 306. — LXVII. — ‘#. orientale Boiss., Ann. d. Se. natur., XVI, p. 949. — id., Flor. Or., p. 5. Nos : 7, Aucher-Eloy — 17, Aucher-El. — 242, Kotschy. — 569, Kot- schy. — 752, Balansa. — 2609, Hohen. et Gaill. — icon. : Monog. d. Th., VE 15: Syn.; {sopyrum aquilegioides Bory et Chaub., non L. 507. T'. ovatum Mort. Berol. — Ce spécimen provenant du Caucase à beaucoup de ressemblance avec les formes du Baïkal et appartient au T. minus L. var. elatum. — Koch ct Bouché en font un syn. de leur T. praecox. 308. T. oxyphyllum Gandog., Decad. Plant. nov., I, p. #2. ; est un syn. du T. aquilegifotium L. 909. T. pallidiflorum Hort. Monac., ex flerb. Martius; est un syn. du Œ. minus L., var. clatum 510. T. pallidum Fisch., Delect. Sem. Dorpat., p. 5. — Sans diagnose ; espèce énigmatique. 910Mi<, T. pallidum Franch., Herb. du Muséum, Paris. — (Chine, Thibet Or., cte.; colleet. de M. l’abbé David. — Est un syn. du w. Fortunei S. Le M. Moore. — Nous ignorons si l’auteur à maintenu celte espèce dans la livraison des Annales du Muséum, actuellement sous presse. 511. T palmatum Walt., in Spreng., Syst , p. 674. Sprengel donn en syn. 7. ranunculinum Mühlb., et sa diagnose cest identique à celle du T. ranuneutinum. — T. palrsatum est done un syn. d’Artaea palmata DC. 512. T. paniculatum Hort. Dresd. — Sans diagnose; espèce énigma- tique. 515. 7. paradoæum Jord., Observ. fragm., 5, p. 10. — Diagn. d’esp. nouv., p. 59, — Buissons près de Lyon. — La description et l'examen des échantillons des herbiers démontrent que cette espèce appartient au Œ, minus L. var. eétaiuin, Nyman, Syll, en fait un syn. du T. medium Jacq., mais dans le Consp., il le rapporte au ‘F. simpiex L. 202 514. T. parisiense Jord., Ann. de la Soc. Linn. de Lyon, 1860 — Diagn. d’esp. nouv., p. 40. — Bois, environs de Paris. — Syn. du 7, luvidum DC., selon l’auteur. Par la description, appartient au ‘#, minus L. var. elatum; Nyman le rapporte encore au 7. medium Jacq. 915. T. porvifolium Bertol., Plant. Ind., p. 10. — Icon., t. 6. — Hook. f. et Thoms. en font un syn. du #. minus L., mais par la description et la figure données cette espèce rentre dans le F. foetidum L. 916. T. parvifolium Moench, in Steud., Nomencl., p. 676. — Steudel donne ce nom comme un syn. du T. sibiricum L.; c’est done un syn. probable du ‘F. minus L. 917. T. patens Hort. Dresd. ; espèce énigmatique. 918. — XLI — #. pauciflorum Royle, Hlust. of the Bot., 52. — Hook. f. et Thoms., FI. Ind., 1, p. 13.— J. D. Hook, F1. of Brit. Ind.,p. 11. Icon. : Monog. d, Th., t. IV, f. 6. Nes : 5, Himal. Herbar. — 15, Herb. of the late E. Ind. Comp. — 1055, Edgew. Syn. : T. macrostigma Edgew. — T. secundum Edgew. — T. ercctum Falcon. 919. T. pauciflorum Schur, Verhandi. d. Siebensb. Ver., IV, p. 8. - Fuss, FI, Transs., p. 13. — Transsylvanie. — Variété du F. aquitegi- folium L., d’après l’auteur lui-même. 920. T. pauciflorum Steph., Herbier. — Est un syn. du #. stimplex L. 521. T. pauperculum Herm:, inéd. in Lam. et DC., FI. de France, IV, p. 877. — DC., Syst., 1, p. 182 — Environs de Strasbourg. — Les auteurs en font une variété du ‘Æ. flavum, en ajournant toute décision relative- ment à la valeur spécifique de la plante. L'examen de l'échantillon de l’herbier du Prodromus ne nous pas permis de distraire cette forme du T. favum L. 522. — LXIX. — ". pedunculatum Edgew., Linn. Socicty’s Transact., XX, p. 27. — [Hook. f. et Thoms., F1. Ind., p. 15. - J.D. Hook., FI. of Brit. Ind., p. 12. — Griff., Itin. Not., p. 548. — Boiss., Plant. Auch., p. 6. Icon. : Monog. d. Th.,t.V, fig. 17. — Nos : 6, Himal. Herb. — 15, Herb. of the late E Ind. Comp. — 16, id — 1507, Griflith. — 1588, id. 925. — III. — T. peltatum DC., Regn. veg. Syst. Nat., I, p. 11. — N°98, C. Ioffmann — Dietrich, Sprengel et Steudel en font un syn. du T. mexicanum DC., espèce douteuse, sans raison justificative ; ils ont ainsi le tort de rapporter une espèce connue et bien caractérisée à une espèce litigieuse ou énigmatique. 905 924. T. persicum Hort. Berol. — Est un fragment du ‘Æ. minus L. var clatumn. 925. T. persicum Spreng., Ind. Sem. Hort. Panorm., 1874. — Est un syn. du #, minus L. var, elatum. 926. — XXXI. — . petaloideum L., Spec. Plant, 1, p. 770. — Ledeb., FI. Ross., I, p 6. — Turez., Flor. Baik., I, p. 28. — Ledeb., F1. Altaic., 1, p. 545. — DC., Syst., I, p. 175. — Regel, Uebers., p. 28. Icon. : Delcss., T1, t. 9. — Lodd., Bot. Cab., &. S91. -- Kraschennk.. Nov. Comm. Act. Petrop.. I, t. 15, f. 2. — Monog. d. Th , t. IN, f 15 Nos : 51, Bunge. — 60, Stubbend, — 95, id. — 114, Acad. St-Pétersb. — 845, C.-A. Meyer. — 2241, David. — 2777, id. — 10514, Willd., Herb. p. p. Syn. : T. stamineum L. f. La fig. de Deless. reproduit assez bien la physionomie générale du 5. petaloideum ; Ja forme de la souche peut cependant induire en erreur, le rhizome n’est pas bien rendu; les détails 5, #, 5 sont mauvais. 927. T. peucedanifolium Griseb. et Scheuk, It. Hung., 1852, in Wieg. Arch., XVII, p. 112. — Fuss, Flor. Transs. excurs., p. 12. — Boiss., FI. Orient., p. 5. — Schur, Verhand]. d. naturf. Ver., B XV, H. IL, p. 18. — Thermes d’Hereule, Hongrie. — Nous avons pu étudier des échantillons récoltés par M. Borbàs dans la localité classique, et les caractères distinetifs observés nous permettent de rapporter cette espèce au #. angustifoliuim Jacq. var. glandulosum; cette conclusion est d’ailleurs conforme à celle de MM. Schur et Boissier., L. €. 928. T. planum V. de Lièv., Oesterr. Bot. Zeitschr., 1875, p. 254. — L'auteur classe lui-même eette espèce dans les formes appartenant au T. angustifolium Jacq. 529, T. platystemon Herb. Acad, de S'-Pétersb.— Côte d’Ajan. Asie or. — —= FT, aquiiegifolium L. à filet plus large que l’anthère. 550. T. platycarpum Hook. f. et Thoms., FI Ind., F, p. 15. — J. D. Hook., The F1. of Brit, Ind., p. 11. — Thibet Occid., ete. — No : 4, Himal. Herbar. — 12. Herb. of the late E. Ind. Comp. — Les auteurs eux-mêmes trouvent que cette espèce à beaucoup d’aflinité avec le ‘#. etegans, ct J. D. Hook. la considère comme une forme alpine du #. eultratwm Wall. Les échantillons du n° Æsont des spécimens du 'Æ. euitratuan à folioles très peliles et très glanduleuses ; leur examen microscopique n'offre aucun carac- tère distinctif pour maintenir cette espèce ; il en est de même des échantil- lons du n° 12, très variables dans toutes leurs parties, mais qui ne peuvent être séparés non plus du #. cultratuim, 304 551. T, plalyphyllum Gandog., Decad. Plant. nov , 1, p. 42. — Syn. du T. wquilegifollum L,. 392. — VII. — ‘T. podocarpum Humb. Bonp. et Kunth, Nov. Gen. ct Spec. Amer., V, p. 58. — DC., Syst, I, p. 171. — Benth., Plant. Hartw., p. 158. — Lind. et Planch., Plant. Columb., p. 2. — Icon.: Monog. d. Ph TER Nes : 485, d'Orbigny. — 867, Mandon p. p. — 562 Linden, p. p. — 1145. Linden. — 5818, Weddel. — 4245, id. — 4709, id. p. p. — 10495. Willd. — Triana, Quindiu. — Gay, Pérou. — Pearce, Aconquija. — Syn. : 1, cordifolium Willd., Herb. 599. — XXXVII — ‘#. podolicum Lec. — Podolie, — Comm. au Jard. botanique de Berlin par M. Hochstetter, sous le nom de T. simplræ. — Icon. : Monog. d. Th., t. IV, f. 2. 334. — XIV. — ‘#. polycarpum Wats., Contr. Lo Amer. Bot., IX, p. 288. — Côtes de l'Océan pacifique, Orégon, etc. — L'auteur donne en synonymie : 7. Fendleri var. T, polycurpum Torr., in Pacif. R. Rep., 4. 61, in part — T. Fendleri Brew ct Wats., Bot. Calif., 1, 4. — No 2585, Marcus E. Jones, Soda Springs, Nevada, États-Unis. — Howell’s Pacific Coast Plants, 1881. — Monog. des T., t. IE, f. 4. — Le T. megacarpum D. Torr. est probablement un synonyme du'F. poty- carpum Wats. PR 999. T. polycarpum Loret, Bullet. de la Soc. bot de France, VI, p. 16. — Barcelonette, Pyrénées — Est un syn. de son T, multiflorum, qui appartientau Æ minus. 996 T. polygemum Mühlb., mss. ex Spreng., Syst., p. 671, — Nos 597, Müblb. — 10495, Willd. — La diagnose de Sprengel parait composée de caractères tirés d'éléments hétérogènes, et les échantillons de ce nom forment un mélange dans lherbier de Willdenow ; on y remarque un fragment du Æ. revolutum DC. et des fragments du #. minus; le n° 597, Mühlb., appartient au FF. corynellum DC. et les spécimens de l'herbier de Link appartiennent tous au 'F. minus. — Le 7. polygamum forme donc une espèce complexe, synon., p. p., des ‘F. minus, revo- lutum ct corynellum, Si Walpers, Dictrich, Torrey et Gray le rappor- tent au T. Cornuli, ce ne peut pas être au T. Cornuli L., syÿyn. du T. aquilegifolium, mais bien au T. Cornuti Auct., espèce énigmatique ou complexe. 997. T. polyphyllum Schrad., Herb. — Est un synon, du #, minus L. var. elatum, 205 558. T. porphyrilae P. Schultz, Flora, 1875. — Archiv. de la FL. d’Eu- rope, p. 25. — Alsace. — L'auteur dit que cette plante est le #. minus Koch, Synops., I. c.; c’est donc un simple syn. de cette espèce. 399. T. porrigens Jord., Catal. Dijon, 1848. — L'auteur en fait un syn. de son T. medianum qui se rapporte au #. mivus L. 940. T. porrigens Schrad., Herb. — Parait être une forme cultivée se rapportant au '#. minus L. var. elatum, 941. T. praecox Jord., Observ. fragm., 5, p. 2. - Diagn. d’esp. nouv., p. 24. — Buissons, Briançon. — L'auteur dit que cette espèce a beaucoup d’aflinité avec les T. Kochii et fleæuosum ; Nvman le rapporte au T. Jacqui- nianum Koch. Par la description et les spécimens de Briancon que nous avons pu étudier, c’est un syn. du F. minmus L. var. elatum. 542. T. praecox Koch et Bouch., Append. Ind. Sem. Hort. Berol., 1855, p. 15. — D’anrès les auteurs, est un syn. du T. ovatum Hort. Berol. Les échantillons de l’herbier appartiennent, l’un et l’autre, au ‘F. minus L, var. elatum, Les feuilles ne sont pas toutes sessiles, comme l'indique la description, ni biternées, mais bien 2-5-pennées. 545. T. praecox F. Schultz, Jahresb. d. Pollich., 1859, p. 1. — Alsace. — No 2402, Billot. — Est un syn., d’après l’auteur, de son T. pratense et du T. majus Gren. et Godr. Les spécimens de Liverdun sont des formes du T. minus appartenant à la var. elatum. 544. T. praeflorens Jord., Ann. de la Soc. Linn. de Lyon, 1860. — Diagn. d’esp nouv., p. 27. — Alpes du Dauphiné. — Par la descripuon, est un syn. du FF. minus L. var. elatum ; Nyman rapporte cette espèce au T. Jacquinianum Koch 545. T. pracruptorum Timb.-Lagr., Bullet. de la Soc. des se. phys. ct pat, de Toulouse, IH, p. 445. — Rochers, massif d’Arbas — L'auteur dit que cette espèce se rapproche du T'. minus Fries et qu’elle n’est pas stolo- nifère, ce qui est le cas de toutes les espèces du genre; elle appartient par la description à la var. nanum du F. minus L. 546. T. pratense L., Flor. Lappon., no 224, p. 181. — Est un syn. du T favum, d'après Linné lui-même. 547. T. pratense F. Schultz, Jahresb. d. Pollich., 1865. — Alsace. — N° 601, Herb. Norm., cent. VIF. — Les spécimens d'Épinal appartiennent tous au Æ minus L. var. elatum. 548. T. princeps Dmrt., Bullet. de la Soc. r. de Bot. de Belgique, VIN, p. 458. — Van Heurck et de Beuck., Antwerp. Anal, Flor., p 7.— Crépin, Man. de la F1, de Belg., 4e edit., p. 5. — Oosterloo, Campine. — N° 501, Kikxia Belg., cent. IV, 206 La physionomie générale de ce Thalictrum est assez bien reproduite par la t. 4656, Reichb., comme le reconnait l’auteur lui même, cependant cette forme n’est qu’une modification du Æ. flavum, ce qui est établi par la culture qui rend à la plante des folioles aux dimensions normales et la rapproche, par cette transformation, de la variété nommée T. nigricans Jacq. 349. T. procerulum Jord., Ann. de la Soc. Linn. de Lyon, 1860. — Diagn. d’esp. nouv., p. 45. — Bords du Rhône, Lyon. — L'auteur lui trouve de l’aflinité avec les T, Bauhini, Bauhinianum et angustifolium Auct.; Nyman en fait un syn. du ‘F. simplex, conclusion que la descrip- tion et le lieu d’origine permettent d’adopter. 550. T. propendens Jord., Ann. de la Soc. Linn. d. Lyon, 1860. — Diagn. d’esp. nouv., p. 57. — Buissons, Lyon. — Par la description et la forme des échantilons, appartient au ‘F. minus L. var. elntum. Nyman en fait un simple syn. du F. minus. 551. T, prorepens Jord., Ann. de la Soc. Linn. de Lyon, 1860. — Diagn. d’esp. nouv., p. 50. — Bords du Rhône, Lyon. — Par la description, appar- tient au Æ, flavuon L. à folioles oblongues ; c’est aussi la syn. proposée par Nyman. 352. T'. pruinosum E. Meyer, coll. Drège. — Afriq. austr., =. minus L. var. elatum, 9595. — XXV.— +. Przewalskii Maxim., Diagn. Plant. novar. Asiat., Bullet. de l’Acad. imp. de S'-Pétersbourg, XXIIL, p. 306. — Chine occid., Kansu. - Monog. d. Th., t. IL, £. 9. 954. T. pseudo-flavum Schur, Herb. du Muséum de Paris. — Est un syn du T. flavum L,. 355. T. pubens Steph., Herb. — Syn. du T. foctiduim L. 556. T. puberulum Aschenb., Herb, du Jard. bot. de Berlin. — No 80, Aschenborn. — Mexico. — Est un échantillon du #. Hernavwdezii Tausch, à folioles obovales subpeltées. 597. T. pubescens C.-A. M., Ind. Cauc., p. 205 ; 1829. — Caucase orient. — Ledebour, Dietrich, Regel et Boissier le rapportent au €, minus L. 998. T. pubescens Pursh, Flor. Amér. sept., IE, p. 588. — Pensylvanie et Virginie. — Ce Thalictrum est insuflisamment caractérisé par l’auteur ; le synonyme T. polygamum qu’il propose est une espèce complexe par sa diagnose et les échantillons des herbiers. Ce que nous avons vu sous ce nom était un mélange formé par les F. revolutum et corynelium DC., et la synonymie probable doit comprendre ces deux espèces, et non la première seulement, commele propose DC. La synonymie relative au T. Cornuti L., 907 indiquée par Steudel, Dietrich, Torrey et Gray doit être abandonnée pour les raisons que nous avons énumérées à l’article Cornuti. 399, T. pubescens Schleich., Exsice. — Lam. et DC., FI. franc., 5e édit., V,p. 655. — DC., Syst., I, p. 176. — Gaud., FI. Helv., II, p. 505. — Reichb., FI. Germ excurs , p. 728. — Willk. et Lange, Prodr. F1. Hisp., III, p 956. Nos: 1, Bourgeau. — 1004, id. — 176, Wililkomm. — 251, id., Mt Ven. toux; Pyrénées; Sierra-Nevada ; Valais. — Cette espece est complexe par les échantillons des herbiers; le plus souvent, elle est représentée par des spécimens excessivement glanduleux du ‘F. minus L. var. nanum; ce sont ces formes que l’on rencontre habituellement dans le S.-0. de l’Europe. Nous avons vu aussi cette espèce représentée par des échantillons du A, foetidum L, provenant de la vallée de Bagnes. C’est sans doute à cause de cette confusion que des auteurs tels que Koch, Dietrich, Regel, Reichenbach, Grenier, Godron, De Massas, Willkomm et Lange le rappor- tent au F.minus L., tandis que d’autres, comme Bertoloni, Jordan et Déséglise, in litt., en font un syn. du €. fectidum L,. 560. — IV. —T. pubigerum Benth., Plant. Hartweg., 285. — Hemsl., Diagn. Plant. nov., pars I, p. {. — Id., Biolog. Centr. amer., pars I, vol. I, p. 5. — Nos 276, Bourgeau, p. p. — 295, Ehrenberg, p. p. — 562, Linden, p. p.— 545, Andrieux. — 824, Botteri. — 825, id. — 962, 965 (?), Linden. — 1591, Hartweg. — 2726, Bourgeau. — 4549, Galeotti, p. p. — 4562, Galeotti. — Syn. : T. strigillosum Hemsl., p. p. —T. No 12, Hemsl , non décrit, p. 5, Biolog. Centr. Amer. — T. N° 14, Hemsl., p. p., Biol. Centr Amer., p. 5. On observe souvent cette espèce dans les herbiers sous ke faux nom de T, ruditocarpum ; le n°276, Bourgeau, qui n’est fréquemment qu’un mélange doit avoir été distribué sous ce nom. L’espèce qui se trouve ordi- nairement mélangée avec le ‘F. pubigerum Benth. est le FT. Hernan- dezii Tausch. 561. 7. pulchellum Pursh, 1818, Herb. de Kew. — Nouveau Bruns- wick. — Est un syn. du F. dioicum L, 562 — LXI. — #7. punduanum Wall, Plant. Asiat. rar., I, p. 26. — Hook, f. et Thoms., F1, Ind., p. 18. — J. D. Hook., The Flor. of Brith. Ind., p. 15 p. p. Nes : 9, Himal. Herbar. — 18, Falconer. — 5712, Wallich, Catal. 363. T. purpurascens DC., Syst., 1, p. 174. — La diagnose de cette espèce s'accorde avec celle du ‘#. diotcum, mais Péchantillon de ce nom 208 conservé dans l'herbier est un fragment du #.minus L, var, etatum, tandis que celui qui est conservé dans l'herbier Michaux, provenant du lac Champlain, est une variété du ‘"Æ. dioieum L. Les éléments déterminatifs font done de ce Thalietrum une espèce complexe syn. des ‘F. dtotcum etminus, p. p. 964. T. purpuruscens Gcorgi, Beischreib. d, Russ. Reichs., IV, p. 1065 — Altaï. — N'est probablement qu’un syn du ‘#. minus L. — Ledeb. dit que cette espèce lui est inconnue. 965. T. purpurascens L., Spec. Plant., p 769. — Willd., Spec. Plant., p. 1299. - La diagnose de Linné concorde avec celle du ‘Æ. minus L. var, elatum, mais les fragments que l’on trouve sous ce nom dans son herbier appartiennent au ‘F. ecorynellum DC, et les spécimens des herbiers de Link, Schrader et Fischer appartiennent au ‘F. minus, Cette espèce est donc complexe aussi par ses éléments déterminatifs et se rap- porte p. p. aux FT. corynelluems et minus. 366. T. purpureum Schang , in Pallas, New. Nord. Beitr., VE. p. 42. — Altaï. — Ledebour en fait un syn. du T. purpurascens Georgi; voir ci-dessus. 967. T. purpureum Tenore, FI. Nap., Il, p 579. — Steud., Nomencl. Bot., p. 676. — Est un syn. du F. calabricum Spreng. 968. T, pyramidale L., Ind. sem. Hort Panorm. 1874. — Syn. du T. minus L. var. elatum. 969. T. pyrenaicum Jord , Ann. de la Soc. Linn. de Lyon, 1860. — Diagn. d’esp. nouv., p 29. — Environs de Barrèges. — Les échantillons que nous avons vus se rapportent au F. minus L. var. nanum; Nyman fait de cette espèce un syn. du T Jacquinianun Koch. 970. T. Pyrrha Gandog., Decad. Plant. Nov., [, p. 42. — Est un synon. du F. aquilegifolium L,. 571. T. pyrrhocarpum Ckodi, Ind. Sem. Hort. bot. Valent., 1885 ; espèce énigmatique. 972. T. radiatum Royle, Illust. of the Bot., IF, 52. — D'après les spécimens authentiques, la diagnose de Royle et l’opinion des auteurs, J. D. Hook., Hook. f. et Thoms, cette espèce est un syn. du F. sanicu- lucforme DC. 975. T. radicans Hort., Herb. Link ; est un syn. du . minus L var. clatum. 974. T. radicans Jacq , Hort. Dresd. — Espèce énigmatique ; est proba- blement la même forme que la précédente. 909 97). T. ranuneulinum Mübhlb , in Willd., Enum., p. 583. — Pursh, FI. Amer., Il, p. 589. — DC., Syst. I, p. 186. — Torr. ct Gray, F1. of N. Amer., p. 57. — No 10515, Willd., Herb. — Caroline. — Par la diagnose et le fragment conservé dans l’herbier de Willdenow, cette espèce est A claea palmata L. 976. T. rariflorum Fries, Summ. veg. Scand., 1, p. 157. — Suède. — Le caractère distinctif de la souche « radix fibroso-fascieulata stolonifera nec rhizoma simplex repens » n'existe pas dans le n° 54, fase. XVI, de l’herbier normal que nous avons examiné. Des exemplaires de Desterbotten se rapportent au 4. minus et les autres au #. simplex, Nyman en faisant de ce Thalictrum un syn. du T. Frivsii Rupr., n’a sans doute établi son rapprochement qu’au moyen d'échantillons de la première espèce. 977. T, recurvum Schrad., Herb., = T.miaus L. var. clatum. 978. T. Regelianum Bruggcr, Herb. de l'Acad de St-Pétersbourg. — Est un syn. du F. simpiex L. 979. — XLV.—T.rentforme Wall., PI. asiat. rar., I, p. 26. — J. D. ilook., the Flor. of Brit. Ind., p. 11 — Icon :t. IV, f. 4. Nos :10, Himal. Herbar. — 12, id. — 15, Ilerb. of the late E. Ind. Comp... — 280, Fischer. — 1055, Stocks. -— 1620, Jacquemont, p. p. — 2172, id. — 5716, Wallich. — Syn. : T. Chelidonii, var. reniforme Hook. f. et Thoms. — T. neurocarpum Royle. — T. menthosmn Stocks. 980. T. repens Loudon, An Eneyel. of PI., p. 48%. — Espèce énigma- tique. 981. T. repens C.-A. M., Herb. Ledebour, ex Hort. Dorpat. — Regel en fait une variété du #. minus L, 982. T. repens Schrad., Herb. Martius. — Ce fragment très défectueux parait appartenir au ‘#. squarrosum Steph. 989. — XIX. 7. revoiutum DC., Regn. veg. Syst. nat., ?, p. 175, excel. Syn. Nos : 2, Hall. — 256, Marcus E. Jones. — 598, Mülhenberg ex Willd. — SIS1, Herb. Berlin, — 10494, Wild, — Syn. : T. aristatum Willd. — T. polygamum Mübhlb. p. p. — T. pubescens Pursh p. p. — T. Cornuti Auet, p. p. 4 Cette espèce se rencontre fréquemment en mélange avec d’autres dans la plupart des collections, sous les noms de T, Cornuli, rugosum, caro- linianum, purpurascens el dioicum. Elle ne parait pas avoir été recueillie au Mexique jusqu’à présent; il n’y a done pas lieu de considérer le Cozticpatli ! Hernandez, comme syn, de ce Thslietrum. 910 584. T. revolulum V. de Lièv., Oesterr. Bot. Zeitschr., p. 254. — Environs de Trente. — D’après l’auteur lui-même, cette espèce serait une forme du T. angustifolium Jacq. — Ce Thalictrum n’étant pas suflisam- ment caractérisé dans la description, nous le proposons dubitativement comme syn. du #'. angustifolium. 585. T'. rhodanense Jord , Ann. de la Soc. Linn. de Lyon, 1860. — Diagn. d’esp. nouv., p. 45. — Bords du Rhône. — L'auteur classe cette espèce dans le voisinage du T. Bauhinianum Wallr., et Nyman en fait un syn. du T. simplex L. Cette syn. concorde avec la description et les caractères distinctifs des échantillons communiqués par l’auteur. 386. — XX. — 7. rhynchocarpus Dill. et Rich., Ann, des Sc. nat., sér. 2., XIV,p 262. — Oliver, Trop. Afric. Flor , p. 8. Schimp. It., n°s 99, 271, 558, 1157, 1858. — Monog. des Th., t. IL,f. 11. — Dill. et Rich., Abyss., t. 2. — Syn. T. longepedunculatum Hochst. ct Steud. — T. chymocarpum. Dill. 987. T. Richardsonii Gray., in Silliman’s Journal, XLII, p. 17. — D’après A. Gray (Plant, Wright., p. 7), est un syn. du F. sparsiflorum Turez., ce que confirme l’examen des échantillons de Portage La Loche communiqués à l’herbier de Kew. 988 T. rigidum Fisch., Herb. de l’Acad. de St-Pétersbourg. — Est un syn. du FT. minus L. var. elatum. 989. T. riparium Jord., Catal. Dijon, 1848. — Diagn. d’esp. nouv., p. 49. — Bords du Rhône, Lyon. — Les spécimens de ce nom appartiennent au FT. flavum L., à folioles oblongues. Nyman en fait aussi un syn. de cette dernière espèce. 990. — LXIIT. — ‘#7. Rochebrunianum Franch. et Savat., Enum. Plant. in Jap. sp. eresce., vol. IT, part. 2, p. 264, no 2496, 11%. — Province de Senano, Japon. 991. T. rosmarinifolium Poll., Swect’s Hort. Brit., p. 2. — Spreng., Syst., p. 672. — Dietrich, Synops. Plant., p. 541. — Les échantillons de cette espèce conservés dans l’herb. de Schrader appartiennent au F.minus L. var. elatum. 992. — LXVIIT. — . rostellatum Hook. f. et Thoms., Flor. Ind., I, p. 15. — Icon. . Monog. d. Th., t. V, f. 16. 095. — LIX, — FT. rotundifolium DC., Regn. veg. Syst. nat., E, p. 185. — J. D. Hook., The FI. of Brit, Ind., p. 13. — Hook. f. ‘et Thoms., FI. Ind., 1, p. 19. — Wallich, Plant. Asiat. rar., V, IL, p. 4. Wall, Icon. ©. 264. — N°5715, Wallich, Catal. —Syn.T, Batula Buch., 11 in DC., Syst. — T. alchemilluefoiium Wall. — La t. 264 rend assez bien la physionomie générale de la plante; l’akène agrandi, seul, laisse à désirer. 595 bis, T rotundifolium Laest.; Nyman, Consp. Flor. Europ., E, p. 6. — T. mivnus L. 594. T. rotundum Schrad., Herb. — Le fragment de ce nom se rapporte au #,. minus L. var, elatum, 595. T, rubellum Sieb. et Zuce., Abhandi. d. Kônig., Baiern. Ak. d. Wissensch., IV, 2, p. 177. — Miquel, F1. Jap , p. {*. — Franch. et Savat., Enum. Plant. Jap., p. 5. Les auteurs ne distinguent cette espèce du T.aquilegifolum que par la couleur de la tige ct la forme des folioles; Miquel, Franchet et Savatier en font la variété atropurpureum du 'Æ. aquilegtfolium dont il n’est effectivement qu’un simple synonyme. 596. T. rufinerve Lej. et Court., Comp. Flor. Belg., IE, p. 207. — No 671, Lej. — Environs de Verviers, Belgique. — La rousseur des ner- vures est un caractère commun à toutes les formes desséchées du F. flavum et ne peut servir de base à une distinction spécifique sérieuse; quant à la souche, elle est composée d’un rhizome pourvu de racines adventives, ainsi que cela existe pour le plus grand nombre des espèces du genre. Ce Thalietrum n’est qu'une forme du #. flavum à folioles oblongues, plus ou moins étroites, dans la partie supérieure de la tige. 597. T, rufinerve Schur, Sert., n° 22. — Verbhandi. d. Naturf. Ver., B. XV, H. IH, p. 21. — Transsylvanie. — Est une forme appauvrie du FT. flavom L 598. - LXIL — 7 rufum Lec., Bullet. de la Soc. r. de Bot. de Belg., XVI, p. 198. — No 17, Grifith — Herb. of the late E. Ind. Comp., Bengale. — Monog. d. Th.,t. V,f. 9. — Syn.: 7. punduanum Wall. var. glandu- losum, in J. D. Hook., The FT. of Brit. Ind., p. 15. 590, T. rugosum Ait., Hort. Kew , édit, 1, vol. IE, p. 262. — Amérique du Nord — Par la diagnose, cette espèce est énigmatique. Les échantillons conservés dans l’herbier de Kew se rapportent au F. gtaueum Desf. Dans l'herbier de Berlin, des fragments de ce nom appartiennent au . eory- netlum DC., d'autres au ©. flavum où au T. glaucum, Reichb. qui en fait un syn. du 7. discolor Willd., FI Germ. exeurs., p. 750, le fait done aussi rentrer dans le F. ginueum, Quant au T, rugosum cultivé dans la plupart des jardins botaniques, c’est une forme intermédiaire entre les F. flavum et glaueum; se rapprochant de ce dernier par l’absence des stipelles, la forme de l’inflorescence plus ou moins corymbifère, la . 3 ) 912 proéminence des nervures dans les folioles et le développement des akènes, à sillons profonds et à côtes plus ou moins anguleuses; cette forme est voisine du ‘Æ. flavwm par la couleur des fibres radicales, la couleur et la forme des folioles. — Le T. rugosum Aït. est done devenu une espèce com- plexe, syn. p.p. des T. flavum, glaucum, corynellum, et probablement des '# revolutum DC, et &asyecarpum Fisch. M, et Lallem. qui appar- tiennent aussi à la flore de l'Amérique du Nord. 400. T. rugosum Poiret, Encycl. méth., V, p. 517, excel. syn. — D'après la description, cette espèce est un syn. du T. angustifolium Jacq. var. glandulosum ; l’auteur reconnait lui-même que son Thalic- trum a de grands rapports avec cette dernière espèce. — DC., Syst., p. 182, a bien distingué la plante de Poiret, puisqu'il en fait un syn. de son T'. nigricans, que nous avons réuni au ‘F. angustifollum Jacq. 401. T. rugosum Pursh, Flor. Amer. Sept., If, p. 588. — Par sa diagnose, celte espèce est énigmatique et peut être rapportée à plusieurs Thalictrum américains ; Steudel et Sprengel en font un syn. du T. caroli- nianum Bose ; voir ce dernier. 402. T. rupestre Madden, in J. D. Hook., The F1. of Brit. Ind., p. 15. — Est un syn. du #. saniculaeforme DC. 405. T. rupestre Hort. Berol., Herb. du Jardin bot. — Syn. du TL. minus L. var. elatum. 404. — L —"%. rutaefolium Hook. f. et Thoms., Flor. Ind., 1, p. 14. —. J. D. Hook , The F1. of Brit. Ind., p. 12. — Monog. d. Th.,t. IV, f. 14. 405 T. rulhenicum Schrad., Linnaea, VITE, Litt. Bericht, 27. — Schrad., Herb. — N'est qu’un syn. du ‘Æ. minus L. var.-elatum, — Link et Steudel le rapportent au T. sibiricum. 406. T. ruthenicum Fiseh., Bullet. Mosc., XXIX, p. 278. — Les échantillons récoltés près du Tschariseh el ceux conservés dans l’herbier de l’Académie de St-Pétersbourg appartiennent au ‘F.minus L var. ciatum. 407. — VI — #. rutidocarpum DC., Regn. veg Syst. nat., I, p. 172. — [emsley, Biolog. Centr., pars LI, t. 1, p. #; excel. Botteri, 824. Le n° 276, Bourgeau, distribué sous ce nom par le Muséum de Paris, est un mélange comprenant le #,pubigerwm Benth. et le #. Hernandezti Tausch. 408, — XXII — F. sachalinense Lec. — Ile de Sachalin. — Monog. RO 16: 409. — T. sanguineum Hort. bot. Leod,, 1882; espèce énigmatique. 915 410. — LX. — T, saniculaeforme DC., Prodr. Syst. nat., I, p. 12. — Hook. f. et Thoms., F1, Ind., 1, p. 15. — J. D. Hook., The Flor, of Brit. Ind., p. 15. — Icon. Monog. des Th., t. V,f. 10.— Nos :7, Himal. Herbar. — 17, Herb. the late East Ind. Comp. — 5714, Wallich, Catal., p. p. — 1/,5, Royle, Herb. — Syn. : T, radiatum Royle. -- T. rupestre Madden. 411. T. Savalieri Lloyd, Append. à la FI. de l’O. de la France, 1871. — Journ. of Botan , 1878, no 185. — Syn. du FT. minus L. var. nanum. 412. T, savatile Schleich., Exsic. — DC., FI. france , V, p.655. — DC., Syst ,1,p 178. — Reichb., Icon. Botan., 1827, p. 6. — Mérat, Rev. de la FL. paris., p. 501. — Gren. et Godr., FI. de France, p. 7. — Wirtgen, FI. d. preussisch. Rheinpr., p. 10. — Willkomm et Lange, Prodr. F1. Hisp., IT, p. 956. — Alpes, Pyrénées, Bingen, etc.— N° 10496, Willden. — Icon. : Reichb., XXXIV, 4652, b. —Id., CCCCX, 596. La poussière glauque dont parle DC., FI. fr., p. 655, n’existe pas sur la tige des Thalictrum; la glaucescence plus ou moins apparente des folioles de quelques espèces est due à la papillosité des cellules épidermiques ainsi qu’à la présence d’une certaine quantité de glandes capitées qui couvrent une partie du dos des folioles. L’époque de l’anthèse, caractère auquel Wirtgen attache une grande importance, est soumis à trop de causes de variabilité pour être admis comme signe distinctif d’un ordre supérieur, ce qu’il semble d’ailleurs reconnaitre lui-même. Les auteurs qui admettent cette espèce, sont unanimes à déclarer qu’on la distingue difficilement du %. minus L., ce qui se comprend puisque les échantillons de Schleicher que l’on rencontre dans les herbiers, appartiennent aux deux variétés du FT. minus. Cette confusion a été constatée par Koch qui fait remarquer, Flora, 1841, p. 426, que Schleicher n’a pas toujours communiqué le même type. Les fig. 4652, b, et 596, Reichb. diffèrent également par la forme des folioles et celle des akènes. — Koch rattache le T. saxatile à son T. Jacqui- nianum ; Gren. et Godr., Willk. et Lange donnent en syn. les 7. collinum Wallr., fleœuosun Reichb. et Kochi Fries ; Gaudin, Steudel et Regel ne le séparent pas du ‘F. minus L. A3. T. saxatile Schur, Sert., no 11. — Verhandl. d. Naturf. Ver., B. XV, H, Il, p. 13. — Transsilvanie. — Est un syn. du #. minus L. var. elatum. : 414 T. saxatile Vill., Dauphin., HI, p. 714. — L’échantillon conservé dans l’herb. de l’Acad. de St-Pétersbourg appartient au Æ. minus L. var. manum, de même que celui communiqué sous le n° 2401, Billot, Exsic. ; cependant DC., Syst., 1, p. 176, Willk. et Lange le rapportent au 25 514 Fr. foctidum L.— L’exactitude de leur observation n’étant pas contestée, il en résulte que l'espèce de Villars est complexe, Syn., p. p., des F. minus et foctidum. 415. T. Schimperianum Hochst., inéd. in Buchinger’s Verzeichn. — Schweinf., Beitr. z. Flor. Aethiop., p. 78.— Dan. Oliver, Trop. Afric. Flor., p. 8. — Mont Bachit, Abyssinie. os : 204, Hochst, — 1050, Schimper. — 1185, ex Tigré,Kew. — Oliver considère cette espèce comme une var. du ‘ÆF. minus et Schweinfurt lui trouve beaucoup d’aflinité avec le T, flexuosum Reichb. Ce qui distingue cette forme, c’est l'existence de glandes capitées à pédicule allongé qui rendent les nervures des folioles quasi spinescentes. Ce Thalictrum est un simple syn. du 'F. mivus L. var. clatum 416. T. Schultzii Jord., Ann. de la Soc. Linn. de Lyon, 1860. — Diagn. s de la Moselle, — Nos: {, F. Schultz. — 1001, id., cent. 11. — Ce Thalictrum a été nommé d’abord #, minus par F. Schultz, Jahresb. d. Pollich., XXTI-XXIV, p. 145. Par la description, il appartient au #. minus L. var. nauuum ; les échantillons provenant des d’esp. nouv., p. 92. environs de Deux-Ponts paraissent se rattacher à la var. elatum. Nyman en fait un syn. du T. nutans Desf, 417. T, Schweiggeri Spreng., Systf., IE, p. 671. — Patrie inconnue, — Les fragments de l'herb. de Schrader provenant de la culture de semences envoyées par Sprengel à E. Meyer appartiennent au ‘. minus L, var. elatum, à folioles petites, cunéiformes à la base, aiguës au sommet. 418. T. secundum Edgew., Transact. of the Linn. Soc., XX, p. 25. —- Est un syn. du F. pauciflorum Royle, par la description et les échan- tillons des herbiers. Voir J. D. Hook , The FI. of Brit. Ind., p. 11. — Hook. f. et Thoms., FI. Ind., I, p. 15. 419. T. Sendtneri F. Schultz, Arch. de Flore, p. 51, — Danube sup. ? — Par la description, se rapporte au ‘#. minus L. var. elatum. 420. T. serotinum F. Schultz, Jahresb. d. Pollich, 1859, p. 16 et 17. — Est un syn. du T. minus L. var. elatum. 421. T, sibiricum Demid., in Herb. Deless. — DC. le rapporte à son T. acutilobum, forme du #. foetidum ; Steudel donne la même synonymie. 422. T.sibiricum Ledeb., FI. Ross., p. 11. — Caucase. — La descrip- tion de cette espèce concorde assez bien avec celle du F. squarrosum Steph. et les fragments de ce nom conservés dans l’herbier de S'-Péters- bourg, quoique défectueux, confirment l’exactitude de cette détermination. 425. T, sibiricum L., Spec. Plant., p. 769. — Gaertn., De Fructib. et ré en-xciic edf “tie à, 915 Sem. Plant., I, p. 555; t. 74, f. 7. — Willden., Spec. Plant., II, p. 1298, — DC., Syst., I, p. 177. — Boiss , Plant. Aucher., p. 7. Nos : 10501, Willden. — 1139, Karel. et Kiril. — 855, Balansa. — La plante n'existe pas dans l’herbier de Linné ; dans celui de Wildenow, c’est un mélange comprenant le ‘F. foetidum et le ‘€. minus var. elatum ; dans l’herbier du Prodromus, il se trouve seulement des frag- ments du #.mimus var elatum, à folioles petites, aiguës. cunéiformes à la base, forme que l’on ren-ontre fréquemment dans les jardins bota- niques sous les noms les plus variés. Les phrases diagnostiques des auteurs sont, généralement, identiques mais absolument insuffisantes pour être appliquées avec certitude à une espèce quelconque. Cependant la première de DC., Syst., comparée avec les éléments de l’herbicr Tournefort se rap- porte évidemment au æ. isopyroides C.-A. M., tandis que les détails de la planche 74, Gaertn. reproduisent assez fidèlement les diverses parties des akènes du F. minus. Enfin, comme documents interprétatifs des diagno- ses, on trouve le #. foetidum dans l’herbier Stephan provenant de celui de Gmelin, ainsi que dans les herbiers Kunth, Link, Otto, Fischer, Maack, soit seul ou accompagné de fragments du ‘#. minus. On peut donc conclure qu'aucun auteur n’a distingué un type spécifique précis d’une manière indiscutable, pour lui appliquer exclusivement le terme T, sibiri- cum. Ce Thalictrum est aujourd’hui par ses matériaux historiques une espèce complexe, syn. p. p. des ‘F. minus, foetidum ct Isopyroides. 424. T. sibiricum Pallas, It. I, p. 219. — Par le spécimen conservé dans l'herbier de Willdenow est un syn. du T. foctidum L. 495. T. siluifolium Jord., Ann. de la Soc. Linn. de Lyon, 1860. — Diagn. d’esp. nouv., p. #1.— Buissons près de Lyon. — Se rapporte au F. minus L. var. elatum, par la description. Nyman en fait un syn. du T. medium Jacq. 426. T. silleanum V. de Lièv., Oesterreich. Bot. Zeitsch., p. 285. — Vallée de Silla, Tyrol. — Par la description est un syn. du ‘F. minus L. var. elatuen. 497. — LIV. — 7. simplex L., Mantiss., p. 78. — Id., FI. Suec., IL p. 490. — Willden., Spec. Plant., I, p. 1501. — Regel, Ucbers. d. Art., p.51. — Wirtgen, Flor. d. preuss. Rheinpr., p. 8. — DC. Syst., [, p. 185. — Reichb., FI. Germ. exeurs, p. 728. — Lam. et DC., FI. franc., 5€ édit., n° 4602. — Gren. et Godr., FI. de France, p. 8. — Koch, Synops. FI. Germ. et Helv., I. 3 édit., p. 5. — Ledb., FI. Rossie., 1, p. 10. — Boiss., Flor. Orient., p. 8. — Ledb., FI. Altaic., IF, p. 555. 516 Icon. : FI. Danic., Il, t. 244. — Deless., IL, t. 11. — Reichb., XXXIH, 4651; XXX VIT, 4656. — Ledeh., FI. Alt., 158. — Monog. des Th , t. V, PE Nes : 1, Bourgcau. — 2, id. — 2, Acad. St-Pétersbourg. — #4, Scringe. — 4, C.-A. Mever. — 11, Schrenk. — 14, Czekanoski. — 24, Fries, fase. 10. — 26, id., fase. 5. — 26, Ehrenberg. — 44, Fries, fase. 13. — 105, Haussmann. — 172, Zemiowsk. — 202, F. Schultz. — 515, Przewalski. -- 545, Reliq. Maill. — 565, Schrenk. — 495, Maack. — 601, bis, F. Schultz. — 853, C.-A. Meyer. — 727, Wirtgen. — 1137, Haller. — 1191, Mand- chourie. — 1387, Bonjean. — 2781, David. — 3002, Billot. — 10510, Wilden. Syn. : T. angustifolium L., p. p. — T. angustifolium Poll. — T. angus- tifolium Nil. — T. dubium Schum. — T. galioides Nestl. -- 7. angusti- folium Gmel —-T. tenuifolium Swartz. — T. Bauhinianum Wallr., p. p. —T. exaltatum C.-A. M. — T, auriculatum Besser. — T. affine Ledcb., p. p. — T. strictum Ledeb. — T, Leyi Lôhr. — T. dubium Schur. — T. Nestleri Schultz. — T. angustifolium Gren. et Godr. — T. alpicolum Jord. — 7, elongatum Jord. — T. laetum Jord. — T. procerulum Jord. — T. rhodanense Jord. — T. subspicatum Jord. — T. nitidulum Jord., p. p. — T. Jordani Schultz, p. p. — T. affine Jord., p. p. — T. lacerosti- pellatum C. Koch. et Bouch.(?) — T'. amurense Maxim. — T. clesianum V. de Lièv. — T. auriculatum Schrad. — T. complex Ledeb.? — T. con- fertiflorum Fisch. et Mey. — 7. heterophyllum Turez. — T. flavum Pallas. — T' pauciflorum Steph. — Les planches 244 et 4654 donnent une idée approximative des formes ordinaires du 'F. simplex; les planches 11 et 4656 reproduisent la physionomie générale des formes à folioles étroites, et la planche 158 celle des formes qui se rapprochent du "F. flavum, La polymorphie du #. simplex et les nombreux caractères qui le rattachent par certaines formes, d’une part au X.minus et d'autre part au F.flavum, font de ce Thalictrum une espèce très secondaire dont la distinction exacte est parfois difficile. 428. T. sinense Lour , Flor. Cochinch., 1, p.425. — On ne trouve ni dans les collections ni dans les auteurs aucun élément propre à établir l'identité de celte espèce énigmatique ; il est peu probable qu'avec sa souche tuberculeuse, sa tige sousfructescente et uniflore, elle appartienne au genre Thalictrum. 429. T. soboliferum Schur, Oesterreich. Bot. Zeitschr., X, p. 250. — Klausenbourg, Transsilvanie, — Selon Fuss, FI. Transs., p. 15, ce ne 317 serait qu'une forme du #.simplex, mais d’après la description et l’opinion de l’auteur lui-même, on doit la rapporter au F. flavum L. 450. — XXIV. — x. sparsiflorum Turez., Catal. Plant. in reg. Baic. coll., p. 27, n° 4, — Ledeb., FI. Ross., I, p. 5. — Regel, Uebers d. Art., p. 25. — W. J. Hook., FI. Bor. Amer., I, p. 1. — A. Gray, Plant. Wright., p. 8. — Port. et Coult., FI. of Colorado, p. 1. Icon. : Regel, Uebers., t. I, f. 1, 2, a, c. — Monog. d. Th., t. IL, f., 8. — Nos : 5, Regel ct Tiling. — 9, Hall. et Harb. — 90, Turez. — 210,557, 558, 558, 1057, 1269, id. — 510, Marcus E. Jones. — Syn. : T. clavatum Hook. — T. Richardsont A. Gray. — T. contortum Fischer. — La syn. dubi- tative T, macrocarpum Gren., proposée par Regel est inexacte. Les spécimens américains, entre autres ceux de Portage la Loche, sont plus glanduleux, hermaphrodites ou polygames. 451. T. speciosum Poir., Dict, V, p. 315. — Miller, Diet. encycl., IT, p: 552. — Lam. et DC., FL franc., p. 878. — Desf., Catal. de l’École de Bot., 113. — Wender., Ind. sem. Hort. Marb., 1827. — Persoon, Herb. Schrad. D’après les spécimens conservés dans les collections, cette espèce n’est qu'un syn. du ‘Æ. glaueum, et Poiret et Desfontaines indiquent cette synonymie, L'identité de la plante de Miller n’est pas aussi bien établie; l’auteur dit qu’elle croit aux environs de Montpellier. DC., Steud. et Dietr. pensent qu’elle peut être rattachée au T, lucidum, espèce énigma- tique ou très complexe, ce qui rend celle de Miller de même nature que le T. lucidum. Si l’on a égard aux termes de la description, on peut avec une certaine vraisemblance la rapporter au FT, angustifoiium var. glandu- losum, qui doit exister dans la région indiquée. 452. T. sphaerocarpon Schrad., Herb. — Est un syn. du F. augus- tifolium Jacq. var. slandulosum. 455. T. sphaerocarpum Lej. et Court., Compend. FI. Belg., p. 208. — Crépin, Man. de la F1. de Belg., 4e édit., p. 5.— Léau, Belgique. — N° 860, Lej. — Les akènes, qui nous paraissent ne pas avoir atteint leur déve- loppement normal, ne sont pas sphéroïdes, mais à peu près ovoïdes. Cette espèce n’est qu’une forme appauvrie du ‘TE. fiavum L. 454. T. sphaerospermum Schrad. Herb. — Est un syn. du T, angusti- folium Jacq. var. glandulosum. 455, T. spurium Timer., in Gren. et Godr., FI. de France, LE, p. 9. — Jord., Obs. fragm., 5, p. 19. — Lyon, Bords du Rhône. — Les spécimens communiqués, à stipelles intérieures et extérieures, à panicule pyramidale 318 contractée, à fleurs agglomérées, dressées, se rapportent au 7. flavum, mais il se peut que des échantillons du ‘Fr. simplex aient été distribués sous ce nom. Regel fait aussi de cette espèce une variété du F. flavam. Gren. et Godr. l’admettent comme espèce distincte, intermédiaire entre les TT. flavum et angustifolium, 456. — XLIIT. — #. squamiferum Lec., Bullet. de la Soc, r. de Bot. de Belg., XVI, p. 227. — N° 15, Himal. Herb. — Monog. des Th. t. IV, f. 8. — Syn. : T. isopyroides C.-A. M., ?, Hanbury, 1864. 457. — LIT. — #7. squarrosum Stephan, in Willden., Spee. Plant., IT, p. 1995. —DC., Syst:, L, p. 177. Nos : 10505, Willden. — 2894, David. p. p. — 2054, id,, p. p. — Icon. : Regel, Uebers., II, f. 4; — Monog. des Th.,t. V, f. 1. — Syn. : T, trigynum Fiseh. — T. trispermum Fiseh, — T!. oligospermum Fiseh. — T. dispermum Hort. — T. dichotomum Mort. — T. repens Schrad, — T. sibiricum Ledeb. La création de Stephan étant antérieure à celle de Fischer, la priorité doit être accordée au premier nom. La physionomie de la feuille est bien rendue par la planche de Regel, mais la dichotomie ou la trichotomie des subdivisions du pédoneule n’est pas mise en relief. On trouve aussi des fragments du #. minus sous le nom de F.squarrosum, dans les herbiers de Link, Schrader, Gansaüge, mais les spécimens types de Stephan con- servés dans la collection de Wildenow et dans l’herbier du Jardin botanique de St-Pétersbourg sont sans mélange. 458. T. stamineum L. f., Suppl. Plant., p. 271. — Le fragment de ce nom, qui se trouve dans l’herbier de Linné, appartient au #. petalolt- deum L. La phrase diagnostique de l’auteur se rapporte aussi à cette dernière espèce, selon l'avis unanime des auteurs, Wilden., Ledeb , DC., Spreng, ete. 459. T. stenocarpum Timb.-Lagr., Bull. de la Soe des Sc. phys. et nat. de Toulouse, I, p. 446. — Massif à’Arbas. — Selon l’auteur, très proche du T. praeruptorum et très voisin du 7. minus Fries. Doit être attaché, par la description, au 'F. minus L. var. nanum. 440, T. stenophyllum Schur, Verhandi. d. naturf. Ver., B. XV, H. II, p. 19. — Transsilvanie, — Selon l'auteur lui-même, cette espèce est une variété du F, angustifotium Jacq. 411. T. stipellatum dord., Ann. de la Soc. Linn. de Lyon, 1860. — Diagn. d’esp. nouv., p. 42. — Buissons près Lyon. — Nyman fait de cette espèce un syn. du T. medium Jacq.; par la description, elle doit se rattacher au '"&. minus L. var. elatum. 319 442, T. stipulaceum Hort. Loud., in Steud., Nomencel. bot., p. 676: espèce énigmatique. 445. T. strictum Ledeb., FI. Ross., 1, p. 10. — Altaï. — C’est une forme puissante du æ, stmplex dont la t. 158, FI. Alt, doit rappeler approximativement la physionomie; l’auteur dit que cette espèce se distingue du #. simplex par sa taille plus élevée, ses folioles plus grandes, ses oreillettes plus étalées et par ses racines fibreuses, non rampantes, mais ce dernier caractère est très problématique ; Regel en fait sa var. strictum du ‘F. simplex. 4hk. T. strictum boreale Nyland., Spicil., If, p. 7. — Fries considère cette espèce comme une variété de son T, rariflorum qui se rattache P. p. au T. minus. Nyman en fait un syn. du T. Friesii Rupr. Nous avons vuun spécimen de ce nom récolté à Tornaelf lequel appartenait au F, sim- piex. On peut donc le prendre comme une espèce complexe, syn., p. p. des T. minus et stmplex, 445. T. strigiliosum Hemsl., Diagn. Plant. Nov. Mexic., pars 12, p. 1. — Biolog, Centr. Amer., Pars 1, t. 1, p. 4. Nos : Bourgeau, 276. — Coulter, 652. — Andrieux, 546. Le n° 276 Bourgeau que nous avons examiné, est un mélange de T. Hernandezii Tausch et de FF, pubigerum Benth. — Le n° 652 Coulter est le ‘Æ. Mernandezis Tausch sans mélange. Nous n'avons pas vu le n° 546 d’Andrieux, mais le n° 545 que nous avons pu observer représen: tait le #. pubigerum Benth. sans mélange. Le Thalictrum d’'Hemsley est donc une espèce complexe syn.,p. p. des F. Hernandezitetpubigerum, 446. T. styloideum L. f., Suppl. Plant., p. 271. — L'herbier de Linné contient deux fragments dans la feuille du T, slyloideum, l’un se rappor- tant au T, foetidum et l’autre au Æ, petaloideum, Dans les herbiers de Liok et de Berlin, on trouve, sous ce nom, des fragments du "F. mivus. Les auteurs s'accordent cependant à faire de cette espèce un syn. du T. foctidum L,. 447. T. subulpinum Schur, Verhandl. d. Naturf. Ver., B. XV, H. I, p. 12.— Mont d’Arpas, Transsilvanie, — Syn. du ‘7. minus L. var. clatum, LS 448. T. subalpinum V. de Lièv., Oesterr. Bot. Zeitschr., p. 57. — Insbruck, Tyrol. — Par la description, se rapporte au ‘#, minus L. var. elatum, 449. T. subspicatum Jord., Ann. de la Soc, Linn, de Lyon, 1860. — Diagn. d’esp. nouv., p. 46. — Bords du Rhône, Lyon. — L'auteur dit que 320 cette espèce est très voisine du 7. Bauhinianum Wallr. — Nyman en fait un syn.du #.simplex, auquel elle correspond effectivement par la descrip- tion. | 450. T. subtrigynum Rehb., Ind. sem. Hort. Panorm. — Est un syn. du du T. minus L. var. elatum. 451. T. sylvaticum Koch, Bot. Zeit., 1841. p. 426. — Synops. FI. Germ. et Helv., éd. 5, p. 5. — Godr., Flor. de Lorr., I, p. #4. — Kaiserslautern ; Silésie; ete. — Syn. d’après l’auteur lui-même du 7, minus d. strictum Koch, Synops., {re éd., p. 4,et probablement du T.saxatile Schleich., p. p Les caractères distinctifs consistent dans la forme subarrondie des divi- sions du pétiole, la forme suborbiculaire des folioles tridentées ou trifides, la forme arrondie, révolutée-étalée des gaines, la floraison tardive, la dis- position penchée des fleurs, des étamines et l’élongation du rhizome. -- Le N°5, cent. I, Schultz et Wint., appartient au ‘#. minus L. var elatum. — Nyman fait de cette espèce un syn. du 7, nutans Desf.; Regel, Cosson et Germain, une variété du ‘F. minus L. 452. T. sylvativum Schur, Verhandi. d. naturf. Ver., B. XV, H. IL, p. 12. Transsilvanie — Syn. du Æ. minus L, var. elatum. 455. T. tenerifolium Gandog., Decad. Plant. Nov., I, p. 42. — Syn. du T. aquilegifolium L. XXXVII. - 454. — Fr. tenue Franch., Nouv. arch. du Mus., 2e sér., t. V,p. 168. — David, 2545, p. p. — Icon. t V, pl. 7. 455. T. tenuiculum Schrad., Herb. — Syn. du F. foetidum L. 456. T. tenuifolium Swartz, Summ. veg. Scand., p. 72. — Walhenb., FI. Suecic., p. 519. — Fries, Mantis., p.48. — Hartm., Scandin. FI., p. 169. — Le spécimen communiqué par Swartz, en 1817, se rapporte parfaitement au T. simplex L., dont les auteurs en font d’ailleurs un simple synonyme. 457. T. thamnophyllum dord., Ann. de la Soc. Linn. de Lyon, 1860. — Diagn d’esp. nouv., p. 55. —- Buissons, Lyon. — Se rapporte par la des- cription au Æ. minus L. var. nanum ; Nyman en fait également un syn. de cette dernière espèce. 458. T. Thunbergii DC., Syst , 1, p. 183. — Franch. et Savat., Enum. Plant. in Jap. cresc., p. 3. — Relat. of the Japan. Flor., A. Gray, avril, 1859. — Yedo, Nagasaki, ete. — Icon. : Deless., I, t. 12. Syn. : T. flavum Thunb. — Nous avons vu dans l’herbier du Prodromus le fragment figuré par l’Icon. 12, Deless.; c’est la partie supérieure de la plante, à fleurs à peine épanouies, sans akènes normaux et par conséquent constituant un type défectueux pour l’établissement de l’espèce. Les parties 921 agrandies, 1 et 2, ne peuvent offrir qu’un état très problématique de l’éta- mine, de l’anthère, de l'ovaire, du stigmate et des akènes. Franchet et Sava- tier font de celte espèce une variété du "Fr. simplex, et À. Gray la consi- dère comme très voisine du T, kemense Fries, que J. D. Hook.admet simple- nent comme une variété du Æ. minus, Le fragment de l’herbier DC. et les nombreux échantillons du Japon de méme forme que nous avons observés, à fibres radicales grèles, grisätres, à folioles moyennes, minces, glabres, à dents aiguës, à fleurs petites, agglomérées, à anthères subapiculées, à stig- mate petit, étroit, roulé sur les bords, doivent se rattacher au FF. mivus !. var. clatum, tout à proximité du FF, simplex, avec lequel toutes ces formes critiques ont beaucoup d’aflinité. 459. — XXII. — +. thibeticum Lec. — David 1869 et 1870, p. p. — Thibet oriental. — Monog. d. Th., t. I, f. 7. 460. T. Timeroyi Jord., Observ. fragm., p. 14. — Diagn. d’esp. nouv., p. 43. — Buissons, Lyon. — On trouve dans les collections des échan- tillons ayant les fibres radicoles, les folioles et le stigmate du F. minus, mais il s’en trouve aussi qui semblent appartenir au F. simplex. Nyman, Syll., en fait un syn. du T.medium Jacq.avec doute, et dans le Conspectus il le rapporte au #. simplex L. 461. T. tortuosum Jord., Ann. de la Soc, Linn. de Lyon, 1860. — Diagn. d’esp. nouv., p. 58. — Buissons, Lyon. — Les échautillons communiqués et la description permettent de rapporter cette espèce au ‘F. minus L. var. nanum, Nyman en fait aussi un syn. du F. minus. 462. T. transsifvanicum Schur, Verhandl, Siebensb Ver., 1852, p. 84. — Fuss, Flor. Transsilv., p. 15. — Appartient au F. minus L, var. ela- tum, Nyman, Syll., en fait un syn. du T, nutans Desf, 465. T, tridentinum V. de Lièv. — Oesterr. Bot. Zeitschr., 1872, p. 219. — Trente, Tyrol, — L'auteur dit que cette espèce a beaucoup d’affinité avee le T. Jarquinianum Koch; par la description, elle appartient au TT. minus L, var. elatuin, 464. T. trifidum V. de Lièv , Oesterr. Bot. Zeitschr., 1875, p. 205. — Trente, Tyrol. — D’après la description très imparfaite de l’auteur, cette espèce se rapporte vraisemblablement au FT. angustifotium Jacq. var. glandulosum qui existe dans le Tyrol; il la classe d’ailleurs lui-même dans les formes appartenant à ce dernier Thalictrum. 465. T. trigynum Fisch.,in litt., DC., Prodrom, I, p. 14. — Ledeb., FI. Ross., I. p. 11. — Turez., FI. Baie., p. 55. — Maxim., Primit. F1. Amur., p. 16. — Regel, Uebers. p. 50. - Icon., Regel, Uebers., t. HIT, . 4. 24 922 Ce nom étant de création postérieure à celui de F. squarrosum Ste- phan, la préférence doit être accordée à ce dernier. 466. T. trispermum Fisch., in Steud., Nomencl., Bot., p. 676. — Link, Enum.. I, p. 91. — Les échantillons que l’on trouve sous ce nom dans les herbiers appartiennent au ‘F. squarrosum Sleph.; c’est donc à tort que Steudel en fait un syn. du . minus. 467. — XXX VI. — ©. triternatum Ruprecht, FI, Caucas., I, p. 2; 289 tee 468. — XXVIIT. — . tuberiferum Maxim., Diagn. Plant. nov. Jap. et Mandsch., Bullet. de l’Acad. imp. de St-Pétersb., 1876, XXIL. p. 227.— Trautv., Increm. Flor. phanaer. Ross.; Act. Hort. Petrop., VIII, fase. TI. p. 50. — Icon., Monog , des Th., t. IE, f. 12, Syn.:T. filamentosum Maxim., var., Coast of Mandsch., coll. Willford, 1859. — T. actacfolium, n° 2274, A Franchet, Niko, Jap. 469. — LXVI. — F. tuberosum L., Spec. Plant., p. 768. — Lam. et DC., FI. franc., IV, p 875. — DC., Syst., I, p. 186. — Gren. et Godr., F1, de France, p. 10. — Willk. et Lange, Prodr. Flor. Hisp., IL, p. 955. Icon. : Mill., t. 265, f. 2. — Monog. des Th., t. V,f. 14. — Nos : 299, Willk., It. 21. — 555, Bourgeau. — Syn.: Syndesmon tuberosum Hoffms. Ce Thalictrum se trouve dans l’herbier de Linné, mais on remarque dans la même feuille des fragments du #. minus. 470, T. udum Jord Ann. de la Soc. Linn. de Lyon., 1860. — Diagn. d’esp. nouv., p. 50. — Bords du Rhône — Est une forme du T. flavum à folioles oblongues. 471. T. uncinatum Rehmann, Delect. Sem. Cracov. — Espèce énigma- tique; nous avons cependant trouvé sous ce nom dans l’herbier de M. Cos- son un fragment du ‘F. petaloidenm, 472. T. vaccinense V. de Lièv., Oesterr. Bot. Zeitschr., p. 125. — Mont Vaceino, Tyrol. — Par la description, cette espèce appartient au . minus L. var. nanum, 475. T. vaginatum Desf., Catal. Hort. Paris., éd. 2, suppl., p. 274. — Ce nom est un syn du T. rugosum Desf. proposé par l’auteur lui-mêrue ; DC., Steudel, Sprengel, Gren. et Godron s'accordent à considérer cette espèce comme une variété du F. flavum. 474. T. vaginatum Royle, Illust. of the Bot., 52. — Kunawur, etc. — L’auteur dit que cette espèce a beaucoup d’affinité avec les F. minus ct sibiricum J. D. Hook., Hook. f. et Thoms.: en font leur variété fœtidum du 225 FT. minus. Les n°s de ce nom que l’on rencontre dans les herhiers n’offrent généralement que des mélanges dans lesquels nous avons distingué le T.minus L. var. elatum, le F. foetidum etle T. squamiferum Lec, 475. T. varium Düll., Rhein. F1., p. 544. — Espèce énigmatique. 476. T. versiflorum Schrad., Herb. — Fragment du #. minus L. var. elatum. 477. T, versifolium Schrad., Herb. — Fragment du Æ. minus L. var. _elatum. 478. — VII. — 7. vesiculosum Lec. — Nos : 212, Quito, Jamerson. — 5470 Spruce. — Mandon, Sorata. — Hieronymus, Sierra Chica, Rio primero. — Goudot, Bogota. — Jamerson, Antisana, 1850. 479. T. villosum Jacquem., Voyage. - Le n° 1163 comprend les T. Falconeri Lec. et Æ. minus L. var. elatum. 480. — XXXIV. — #. uncinulatum Franch. — David, 1870, p. p., Thibet oriental. 481. T. viperinum Andrejowski, Nouv. mém. de la Soc. des Natur. de Mose. 1852, p. 356. — Lindemann, Bullet. de la Soc. imp. des Nat. de Mose., XL, p. 464 —- Cherson, etc. — Les spécimens communiqués sous ce nom appartiennent au ‘#'. minus L. var. clatum. Ce parait être aussi l’avis de Lindemann; quant à l’auteur il dit que cette espèce est inter- médiaire entre les T. mujus et minus, 482. — XLVI. — w. virgatum Hook. f. et Thoms., Flor. Ind., I, p. 14. — J. D. Hook., The F1. of. Brit. Ind., p. 12. — Griffith, It. Not., 284. — N°18, Grillith. — Icon. : Monog. des Th. t. IV, f. 10. On trouve cette espèce sous le nom de T. macrostigma dans l’herbier de Kew. 485. T, virgatum Schrad., Herb. ex Hort. Gôtt. — Est un fragment du FT. minus L, var. elatum. 484. T. virginicum Drège, Coll., ex Herb. Acad. St-Pétersb. — Sans localité indiquée, — Est un syn. du T. dasyearpum Fisch. M. et Lallem. 485. T. virqultorum dord., Catal. Dijon, 1848. — Diagn. d’esp. nouv., p. 35. — Collines boisées, Lyon. — Syn. du F. minus L. var. nanum. Nyman le rapporte aussi au F. minus, 486. T. viviparum Stockes, inéd, in herb. KRew. — N° 1054, Stockes, Herb. — Syn. du Æ. Chelidonit DC. 487. T. Vrabelyi Schur, Verhandl. d. Naturf. Ver., B. XV, H. IE, p. 11. — Vignobles, Enyed, Hongrie. — Se ranporte par la description au T. minus L. var. nanuim, : : se: EL 324 he LA PS VA 488. T. vulgare Kitt., FI. v. Wien., p. 151 — Comprend les deux :: rar sine d AL à variétés principales du . minus L. Es 489. T. vulgatum F. Schultz, Flor. d. Pfalz, p. 2. LS Cette espèce comprend la plupart des formes du #. minns L. L'auteur la subdivise en cinq variétés, savoir : virens, roridum, glandulosum, : majus et stipellatum. Il rejette la dénomination de "F. minus, parce que plusieurs formes sont de très haute taille et plus grandes que beaucoup d’autres espèces du genre. 490. T. Wallrothianwm Dettd., Herb. Acad. St-Pétersb. — Sans localité indiquée. — Est un fragment appartenant au T. flavum, 491. T. Wulteri L., Steud., Nomencl. Bot., p. 676. — Steudel en fait un syn. de l’Anemone Wualteri, espèce énigmatique. 492 — XI, — 7. wwrightit A. Gray, Plant. Wrigthian., in Smiths. Contrib., Il, p. 7. — Hemsley, Biol. Centr. Amer., pars I, t. I, p. 4. — No 854, Wright. — Icon. : Monog. d. Th. t. II, f. 8. 493. T. *** Bunge, Arbeit. d. Naturf. Ver., in Riga, I, p. 181. — Alpes du Karatau. — D’après les termes de la description faite sur un seul échantillon incomplet, il est probable que cette espèce n’est qu’une forme du ‘F. minus L. 494. T. 12 Hemslev, Biolog. Centr. Amer., pars I, tome I, p. 4 — Andrieux, 555. — Les spécimens de l’herbier de Kew appartiennent au T. publigerum Benth. 495. T. 15 Hemsley, 1. c , p. 4. — Les spécimens de Schiede, N° 295, que nous avons pu observer appartiennent au Æ. Hernandezli Tausch. 496. T. 14 Hemsley, 1. c., p. 5. — Galeotti, 4541 ; 4549 ; Linden 963, — Le N° 4541, Galeotti se rapporte au X. @aleottii Lec.; le No 4549 au FT. pubigerum Benth et #. gibbosum Lec., p. p.; le N° 965, Linden au T, pubigerum Benth. (?) 497. T. 15 Hemsley, |. c., p,5. — Les échantillons d’Oaxaca, 1842, et les N°s 155, 169, Ghiesbrecht, se rapportent au F. Hernandezit, Des échantillons de Chiapas appartiennent au 'F. longistylum DC. Lui. CSeve eyns Auct. del. Bulletin Soc. roy de Bot. de Bely PILE Luéh. GSeveregns. es Lei ad) en : ELA é : PTCHHE ES Bullet Soc. roy de ot. de Bely. A Lil. EC Severeyrns. Putlletin Soc. Toy. de Pot. de Pely. PL TV: PEN PR Act del. LA, GC Severepnes. Ab T6 (M/S U | L £ i e- ” î 0 : + L . + : LY #2. : _P n cs ‘ CE à Fi y L PRE. L LE a e l ‘ > ". . 3: À L'A : ; a I La | SRE La 79, 81, 85, 84, 88, 112, 166, 175, 175, 179, 182, : 185, 192, 195, 208, 210, 214, 214, CORRÉGRIONS.- ligne 2, 12, : pour les espèces. Sisymbrium. T. I vel hispanicum Clus. rulue pratensis. Thalictrum. T. sparsiflorum Turcz. dépourvus. longitudinaliter. H. Hochstetter. ramifiées. longueur. bulbilles. généralement. pédicelles. Transsilvanie. glauque. hermaphroditis. grappe. LES NÉUS CIDRE DES ENVIRONS DE SPA PAR Louis PIRÉ ET Juzes CARDOT. Nous avons consigné, dans la présente note, toutes les Muscinées au nombre de 199 espèces récoltées par nous dans les herborisations presque quotidiennes que nous avons faites soit individuellement, soit en commun du {4e octobre 1884 au 1°" novembre 1885, dans les environs de Spa. Nous avons exploré tout particulièrement Îles rochers schisteux qui constituent le Spaloumont, la Heid Fanard, le Thier de la Roche, ainsi que les blocs de quar- zite dits blocs erratiques qui abondent dans les nombreux torrents tributaires du Waai. Nous n'avons pas négligé non plus les hautes fagnes dont nous n'avons fait néan- moins qu’entrevoir les richesses bryologiques. Les Mousses que renferme cette notice sont done pour la plupart sili- cicoles ou indifférentes. Nous nous réservons d'étendre, à l’avenir, le rayon de notre champ d'exploration jusqu’à Theux, où les calcaires nous fourniront des espèces que nous chercherions vainement aux environs immédiats de 927 Spa. Nous avons indiqué, pour chaque espèce, la date de la récolte en ayant soin d’ajouter si la plante a été trouvée en fructification ou à Pétat stérile. Cette mention nous a paru indispensable car nous avons constaté que plusieurs espèces étaient en pleine fructification au cœur de l'hiver alors que ces mêmes espèces sont présentées dans les ouvrages de bryologie comme fruetifiant au milieu de l'été. L'ordre suivi dans l’'énumération systématique des espèces est celui du Synopsis de Schimper; pour les Sphaignes, nous avons adopté celui de Braithwaite, un peu modifié. Les hépatiques sont rangées d’après le Cryptogamen Flora de Rabenhorst. Spa, le {er novembre 1885. I. — MOUSSES. Phascum cuspidatum Hedw. — Terrains argileux — Route de Sart, 3 fév. 1885, stérile. Sporledera palustris Hmpe.— Terrains tourbeux. — Plateau de la baraque Michel près _. Hockaiï, 14 mai 1885. fructifié. Uymenostomaim microstomuan R. Br. — Rochers schisteux. — Avenue du Marteau, 15 fév. 85, fruct. — tortilie Schw. — Rochers schisteux. — Marteau, 5 nov. 85; Montagnes russes, 4 nov. 85. Weisia viridula Brid. — Rochers schisteux, côteaux argileux. — Avenue du Wauxhall, 12 déc. 1884, fruct. ; Promenade des français, 25 janv. 85, id. fruct. Rhabdoweisia fagax Br. et Sch. — Rochers schisteux. — Ru de Chawion, 16 mai 85, stér. 328 dicranoweïisia cirrhata Lindb. — Tronc de Bouleau. — Route des fontaines (entre le Tonnelet et la Sauveniére), fruct, — Bruntoni Sch. — Rochers schisteux. — Thier de la Roche, 50 janv. 85, fruct.; Ru de Chawion, 16 mai 85, fruct, Dbicranella squarrosa Sch. — Rochers schisteux humides. — Marteau, 2 mai 85, stér. — cerviculata Sch. — Tourbières. — Plateau de la baraque Michel près de Hockaï, 14 mai 85, fruct. — heteromaila [fdw. — Bois. — Commun partout. Dicranuum longifolinmn Haiw. — Blocs de quarzite. — Prom. des Artistes, nov. 84, stér.; vallée de Tolifa, mai 85, stér.; Ru de Chawion, 16 mai 85, stér.; Prom. d'Orléans, 28 mai 85, stér. — scoparium Hdw. — Bois, au pied des arbres. —- Prom. des Artistes, 16 déc. 84, fruet. — — var. spadiceuim Boul, — Prom. des Artistes, Avenue du Marteau, mai 85, stér. — — var. orthophylluu Sch.— Rochers. Prom des Artistes, déc. 84, stér. D. majus Turn. — Sur la terre dans les bois. — Prom. Raikem, 15 mai 85, stér. — undulatuem Br. et Sch. — Rochers schisteux. — Vallée de Tolifa. 15 mai 85; Vallée heureuse. 16 mai 85, stér. Dicranodontinm longirostre Web. et M. — Sur Îles blocs de quarzite. —Prom. des Artistes, mal 8, stér.; Montagnes russes (sur la terre), 1 nov. 85. Campylopus flexuosus Brid. —- Sur les blocs de quar- zite. — Prom. des Artistes, 5 fév. 85, fruct., Prom. d'Orléans, 28 mai 85, stér.; Prom. d’Annette et Lubin, 12 fév. 85. stér. — Hockai, 14 mai, stér. 329 Leucobrynm glaucum L. — Bruyères et bois. Très commun,mais toujours stérile. —- Nous en avons trouvé une forme avec des filaments protoné- miques dans les rosettes terminales. (Prom. des Artistes, 15 mai 85.) Fissidens bryoides Hdw. — Sur la terre. — Lisière du bois de la Havette, Thier de la Roche, nov. 84, fruct. ; Francorchamps, 2 nov. 85, fruct. — decipiens De Not. — Rochers schisteux. — Thier de la Roche, nov. 84, fruct. — taxifolius Hdw. — Sur la terre. — Prom. des Artistes, nov. 84, fruct.; Ru de Chawion, 16 mai85, stér. — adianthoides Hdw. — Rochers schisteux humides à l’Avenue du Marteau, 15 fév, 85, fruct. ; marais à l’Hippodrome de la Sauvenière, 28 juin 85, stér. Ceratodon parpureus Brid. — Sur les toits, la terre et les rochers schisteux. — Très commun. — Nous avons recolté sur les rochers schisteux de l’Avenue du Marteau une forme stérile (15 février 85) que nous avons rapportée avec doute au C. purpureus. Elle présente des feuilles fortement dentées en scie au sommet et à nervure excur- rente. Trichodon cylindricus Hdw. — Sur la terre. — Fagne de la Sauvenière, 2 nov. 85, stér. Leptotrichum homomallum Hmp. — Bois, sur la terre. — Thier de la Roche, 2 fév. 85, fruet. ; Hippodrome de la Sauvenière, 26 oct. 85, fruct. — vaginans Milde. —- Sur la terre, dans un touffe de Jungermannia crenulata. Fagne de la Sauve- nière, août 85), stér. Le [ad 390 Pottia lanceolata Müll. — Sur la terre argileuse. — Route de Sart, 5 fév. 85, fruct. — truncata B.etS. — Sur la terre dans les champs et les jardins, 8 mars 85, fruct. et 5 nov. 85, fruct Didymodon rabetlus B. S. — Rochers schisteux. — Thier de la Roche, 25 oct. 85, fruet. Barbula muralis Hidiw. — Murs et rochers. — Très commun et toujours fructifié. — fallax Hdw. — Coteaux argileux. — Assez com- mun. nov. 84, fruct. — umguiculata Hdw. — Rochers schisteux. — Route de Sart, 21 déc. 84. fruct. — convolata Hdw. — Sur la terre. — Route des Fontaines entre la Sauvenière et la Géronstère. 12 mai 85, fruct.; Hockaï, 14 mai 85, stér. — tortuosa W.M. — Rochers schisteux. — Avenue du Marteau, 15 fév. 84, stér. — subalata W.M. — Rochers schisteux. — Avenue du Marteau, 15 fév. 85, fruct. — laevipüla Brid. — Trones d’orme. — Route de la Sauvenière, 8 déc. 84, fruct. — ruralis Hdw. — Rochers schisteux au Marteau, 2 mai 85, fruct.; toit en chaume à Nivezé, 25 mai 8), stér. — papillosa Wils. — Troncs d’orme. — Route de la Sauvenière, 8 oct. 84, stér.; Avenue du Marteau, 15 fév. 85, stér. Grimmia apocarpa Hdw. — Rochers schisteux. — 21 déc. 84 et 25 janv. fruct. Sur un tronc de ülleul, avenue de la Geronstère, 25 oct. 85, fruct. — puivinata Sm. — Rochers schisteux. — Route de 331 Sart, 21 déc. 84, fruct. ; sur un tronc de tilleul, route de la Géronstère, 25 oct. 85, fruct. — Sur les rochers schisteux de la route de Sart, nous avons trouvé une forme dont les feuilles présentent un poil fortement denté. Grimania comamatata Hübn. — Rochers schisteux. — Vallée de Tolifa, mai 85, stér. — trichophyila Grev. — Rochers schisteux. — Marteau, 15 mai 85, stér. — Hartinanni Sch. — Sur les blocs de quarzite. — Vallée de Tolifa, 13 mai 85, stér. — Une forme curieuse dont les feuilles sont chargées d’excrois- sances. — montana B. S. — Sur les rochers schisteux. — Très abondant mais stérile à la Prom. d'Annette et Lubin, 8 fév. 85. Racomitriaon aciculare Brid. — Sur les blocs de quar- zite dans le Wayai aux Prés de 4 heures, 13 mai 85, fruct.; sur les blocs de quarzite dans la Picherotte, Prom. des Artistes, nov. 1885, et dans le Watroz, Prom. d'Orléans, 28 mai 85, fruct.; dans le ruisseau du Trou-Gonet, 15 avril 85, fruct.; Nivezé, 28 octobre 85, fruct. — protensum À. Br.— Blocs de quarzite. — Prem. des Artistes, 12 mai 89, stér. — heterostichuim Brid. — Rochers schisteux. — Vallée heureuse, 16 mai 85, stér.; Prom. de Sept heures, 7 déc. 84, stér.; près du vieux moulin au Marteau, 2 mai 85, fruct.; Vallée de Tolifa, 15 mai 85, fruct. — fascicalare Schrad. — Bloc de quarzite. — Route de Malmedy, près Francorchamps, 2 nov. 85, f1. males. 392 Racomitrium lanuginosuemm Hdw.— Blocs de quarzite à la Prom. des Artistes, 16 nov.84, fruct.; bruyère à Nivezé, mai 85, stér.; rochers schisteux au Mar- teau, 12 mai 85, fruct. — canescens Brid. — Rochers schisteux au Marteau, 2 mai 85, stér.; route de Sart, 21 déc. 84, stér.; Prom. d’Annette et Lubin, 10 fév. 85, stér. — — var. ericoides Sch. — Bruyères à Nivezé, 25 mai 85, stér.; rochers schisteux, route de Sart, 15 mai 85, stér. —_ — var, epilosum Milde. — Sur la terre. — Route de Malmedy, près de Malchamps, 2 nov. 85, fruct. (à 550 mètres d’altitude). Hedwigia ciliata Hdw.— Rochers schisteux. — Avenue du Marteau, 13 fév., stér. et 12 mai 85, fruct.; Vallée de Tolifa, 15 mai 85; sur un bloc de quar- zite de la Haute-Fagne à Malchamps, 2 nov. 85. Amphoridiumn Mougeotii Br. — Rochers schisteux. — Thier de la Roche, 51 janv. 85, stér.; Ru de Chawion, 16 mai 85; stér. Avenue du Marteau, 13 fév. 85, stér.; Vallée de Tolifa, 13 mai 85, stér. Zygodon viridissimus Dicks. — Troncs d’ormes et de hêtres. — Route de la Géronstère, 10 déc. 84, stér.; route de Malmedy près de la Sauvenière, mai 8), stér. Ulota Bruchii Hrnsch. — Sur peuplier : Prom. Meyerbeer, 17 mai 85, fruct.; Trou (Gonet, 15 avril 85, fruct. Sur chêne : Vallée Heu- reuse, 16 mai 85, fruct.; Prom. Raikem, mai 85, fruct. Sur Bouleau.; Prom. des Artistes, 16 déc. 85, fruct. 2939 Ulota crispa Brid. — Sur chène. — Prom. d'Orléans, 28 mai 85, fruct. — — var. iutermedia. — Sur chêne à la Prom. Raikem, mai 85, fruct.; sur bouleau à la Prom. des Artistes, 16 déc. 85, fruct. Orthotrichum rupestre Schl. Rochers siliceux. — Vallée de Tolifa, 13 mai 85, fruct. — obtusifolium Bruch. — Sur orme. — Route de la Sauvenière, 7 mai 85, stér. et 26 oct. 85, stér. — affine Schrad. — Troncs de tilleul. — Route de Ja Géronstère, 27 déc. 84, fruct. — tenellwm Br. — Sur orme. — Route de la Sau- venière, 25 oct. 85, fruct. — diaphanum Schrad. — Sur orme. —- Pare de Sept heures, 20 déc. 85, fruct. — Lyellii H. T.— Sur orme.— Parc de Sept heures, 20 déc. 84, stér.; avenue du Marteau, 15 fév. 85, fruct, — leiocarpum Br. S. — Peuplier. — Trou Gonet, 15 avril 85, fruct. Encalypta streptocarpa Hdw. — Mur d'un pont près de l’Avenue du Marteau, 15 mai 85, stér. Tetraphis pellucida Hdw. — Sur la terre. — Prom. des Artistes, nov. 84, fruct. ; route des Fontaines entre la Sauvenière et la Géronstère, avril 85, fruct.; Prom. Meyerbeer, mai 85, fruct. Funmaria hygrometrica Hdw. — Sur la terre et les murs, — Commun partout. Webera nutans Schreb.— Sur la terre, dans les bruyères et sur les rochers schisteux. — Prom. d’Annette et Lubin, 10 fév. 85, stér.; Prom. de Bel- heid, 25 fév. 85, stér.; Prom. de 7 heures, 15 fév. 85, stér.; route de Sart, 15 avril 85, fruct. 994 Wcbera albicans Sch. — Sur la terre humide. — Vallée de Tolifa, mai 85, stér.; Marteau, mai 85, stér. Brvum pendulum: Sch. — Vieux murs. — Marteau, 2 mai 85, fruct. __ caespititüsen L. — Vieux murs, rochers schisteux. — Marteau, Haie du Meunier, Hippodrome de la Sauvenière, mai 85, fruct. — argenteum L. — Rochers schisteux. — Prom. d’Annette et Lubin, 10 fév. 85, stér.; route de Sart, 9 fév. 85, fruct. — capillare L. — Rochers schisteux. — 5 février 85, fruct. passée. — Vallée de Tolifa, 13 mai 85, fruct. (forme curieuse à urne dressée); Avenue du Marteau, 15 fév. 85, stér.; Thier de la Roche, 23 fév. 85, fruct. naiss.; Pare de 7 heures, 20 déc. 84, stér. — pseudotriquetzai:ms Sch. — Bord des ruisseaux et des chemins humides. — Thier de la Roche, 2 fév. 85, fl. males; Ru de Chawion, 16 mai 85, en fleurs et en fruits; Vallée de Tolifa, 15 mai 85; route de Winanplanche, 1? mai 85, stér.; chemin de la Vecquée, mars 85, fruct. passée. — tuwbimaétasxs Sch. — Sur la terre au bord du chemin. — Vallée de Tolifa, 15 mai 85, stér. Nimieus affine Bland. var. elatwenm Sch. (M. insigne Mitt.). — Bord du ruisseau « Ru de Chawion » 16 mai 85, stér. — undaïatuon L. — Bois. — Très commun partout, mais rarement fructifié. — rostratau Schrad.— Bois. -- Thier de la Roche, 29 janv. 85, stér. 399 Mniam hornum L. — Bois. Très commun, En fruct., 2 avril 85. — puuctaitum Hdw. — Bois. — Thier de la Roche, 2 fév. 85 et Marteau, 15 fév. 85, stér.; Trou Gonet, 15 avril 85, en fruits murs et fleurs mâles; Ru de Chawion, 16 mai 85, fl. males; dans un puits à la ferme de Berinzenne, 4 juin 85, stér. — subglobosuim B. S. — Marais. — Hippodrome de la Sauvenière, 28 juin 85, en fleurs. — Cette espèce, nouvelle pour la flore belge, pourrait être confondue avec le M. punctatum. Elle en diffère par ses fleurs synoïques, sa capsule pendante, brièvement oblongue, subglobuleuse, l’opercule petit, conique, aigu ou apiculé. (V. Boulay Muscinées de la France). Nous avons pu con- stater que l’inflorescence est synoïque. La forme de la feuille correspond parfaitement à la figure qu’en donne Schimper dans le Bryotheca Euro- paea. Elle a été découverte pour la première fois par Blytt en Norwége; Schimper, dans son Synopsis, mentionne plusieurs localités, entre autres en Hollande, près d'Utrecht « in alnetis uliginosis >» — M. Boulay ne signale que trois localités pour la France : celle du champ du Feu, dans les Vosges; c’est celle déjà donnée par Schimper dans le Synopsis; une autre également dans les Vosges, aux Plateaux, commune de Gerbamont (Pierrat) ; une troisième dans les Pyré- nées, qui lui parait douteuse, la plante n’y ayant été trouvée par Zetterstedt qu’à l’état stérile. Aulacomuaium palustre Schw. — Prés humides, tour- bières, — Trou Gonet, 15 avril 85, stér.; Haie 396 du Meunier, 26 fév. 85 ; Prés de 4 heures, juin 85, fruct. Bartramia pomiforanis Hdw. — Rochers schisteux. — Bois de la Havette, Thier de la Roche, 51 janv.85, fruct. — — Var. Crispa B. S. — Rochers schisteux. — Vallée Heureuse, 16 mai 85, fruct. Philonotis fontana Briv. — Marais. — Hippodrome de la Sauvenière, 28 juin 85, en fleurs et en fruits; Ru de Chawion, 16 mai 85, id.; prairies tourbeuses rive gauche du Wayai. Stockai sur Sart, mai 85, fruct. — caespitosa Wils. — Bord des ruisseaux. -— Route de Marteau à Winanplanche, 50 avril 85, stér.; dans une rigole d’eau ferrugineuse près des sources Marie Henriette, 13 avril 85, stér.; bord du che- min humide, vallée de Tolifa, 15 mai 85, stér. — imarchica Wild. var. tenuis Boul. (P. capillaris Auet.). — Talus argileux. — Thier de la Roche, 27 oct. 85, stér. Atrichum undulatun P. B. — Bois de la Havette, Thier de la Roche, 29 janv. 85, fruct.; Avenue du Marteau, 15 fév. 85, fruct.; Prom. des Artistes, nov. 84, fruct. | Oligotrichuim hercynicuumn Lam. et DC. — Bord des fossés argileux. — Hockai 14 mai 85, fruct.; Nivezé nouvelle route de Sart, 25 mai 85, en fl. et en fruits; Hippodrome de la Sauvenière, juin 85, stér.; dans les ornières de l’ancienne route de Berinzenne, 4 Juin 85, stér. — Comme on le voit, cette espèce considérée comme rare est assez répandue aux environs de Spa. 391 Pogonatam nanum P. B. — Bois. — Prom. des Français, 24 janv. 85, fruct.; Thier de la Roche, déc. 85, fruct. — aloides Hdw. — Bois. - La Havette, Thier de la Roche, 30 janv. 85, fruct.; Ru de Chawion, 16 mai 85, fruct.; Prom. des Artistes, 7 fév. 85, fruct. — — var. defluens Brid. — Bois de la Havette, nov. 84, fruct. — uwnigeruem Sch. — Rochers schisteux, talus argileux. - Route de Sart, mai 85, stér. Polytrichumm gracile Menz. — Terrains marécageux, tourbières. — Haie du Meunier, 26 fév. 85, fruet. ; Plateau de la Baraque Michel, 14 mai 85, fruet. ; Sources Marie Henriette, 13 avril 85, stér. — formosum Hdw. — Bois. — Prom. d'Orléans, 98 mai 85, fruct.; La Havette, 29 janv. 85, fruct. naissante; Prom. des Artistes, nov. 84, fruct. passée. — — var. brevisetaæan Cardot.— Bois de la Havette, 2 fév. 85., fruct. passée. — Cette variété curieuse se distingue du type par ses pédicelles plus courts et ses capsules plus larges et moins allongées. En outre, sa fructification parait être plus tardive. — piliferum Schr. — Rochers schisteux. — Route de Sart, 5 fév. 85, fruct. passée, 135 fév. 85, fl. mâles; Marteau 2 mai 85, fruct. — junmiperinum Hdw. — Tourbières, lieux maréca- geux. — Vallée de Tolifa, mai 85, fl. mâles; Hockai, 14 mai 85, fruct. i — strictam Menz. — Tourbières. — Haie du Meu- nier, 26 fév. 85, fl. mâles; Plateau de la Baraque Michel, 44 mai 85, fruet. 398 Polytrichumm commrme Hdw. — Marais, tourbières. — Haie du Meunier, 27 fév. 85, fruct. passée et 12 mai fl. mâles; route de Sart, 5 fév. 85 stér. ; ancienne route de Malmedy, dite route Romaine, 28 mai 85, fruct. — — var. perigomiale Sch. — Bruyères maréca- geuses. — Hippodrome de la Sauvenière, 26 oct. 8, fruct. Diphyscium foliosum L. — Sur la terre. — Prom. des Artistes, nov. 84; Promenade Raikem, 15 mai 85, fruct. Fontinalis antipyretica L. — Ruisseaux, sur les blocs de quarzite. — Ru de Chawion, 16 mai 85, stér.; Prom. des Artistes, 1 avril 85, stér.; Prés de 4 heures dans le Wayai, 15 mai 85, stér. ; Prom. Mevyerbeer, 17 mai 85, stér. — squamosa L. — Blocs de quarzite dans les ruis- seaux. — Trou Gonet, 15 avril 85, stér.; Prés de # heures dans le Wayai, 15 mai 85. — Nous avons vainement cherché le F. gracilis Lindb. indiqué dans le Wayai; nous n'avons trouvé que les F. antipyretica et squamosa aux stations mentionnées plus haut. Neckera crispa Hdw. — Sur un rocher schisteux au bois de la Havette en compagnie de l'A mphori- dium Mongeotiü, 51 janv. 85, stér. — complanata Br. Sch. — Troncs de hêtre. — Route de la Géronstère, 25 fév. 85, stér.; Prom. Meycerbeer, 17 mai 85, stér. Homalia trichomanoides Sch. — Rochers à l’Avenue du Marteau, 15 mai 85, fruct.; blocs de quarzite à la Prom. des Artistes, nov. 84, fruct. 339 Leucodon sciuroides L. — Troncs d’orme. — Pare de 7 heures, 20 déc. 85, stér.; route de la Sauve- nière, 8 déc. 84, stér, Pterogoenine gracile Sw., — Rochers schisteux. — Vallée de Tolifa, 13 mai 85, fruct.; Avenue du Marteau, 15 mai 85, stér. Atitrichin cartipendula Br. — Au pied d’un chène. — Bois de la Géronstère, 23 fév. 85, stér. Pterygophylimen fücens Brid.-— Rochers schisteux. — Bois de la Havette, 51 janv. 85, fruct.; Ru de Chawion, 16 mai 85, stér. Anomodon viticuiosus Hook. et Tayi. — Dans un puits à Bérinzenne, 4 juin 85 stér. Heterociadine heteropterua Br. Sch. — Blocs de quarzite à la Prom. des Artistes, 12 mai 85, stér..; route du Marteau, 15 mai 85, stér. Thuidiuon tasmariscinaaa Hdw. — Sur la terre dans les bois. — Prom. des Artistes, nov. 84, stér. — wecogaitazm Lindb. -— Sur la terre dans les bois. — Prom Meyerbeer, 17 mai 85, stér. Climaciwan den iroides W. M. — Bord des chemins humides, lieux tourbeux. — Vallée de Tolifa, 15 mai 85, stér.; Haie du Meunier, 26 fév. 85, stér. Isotheciem smyeæz:somn Poll. — Troncs d'arbres. — Assez commun. Homalothecium sericeuen Br. Sch. — Tronces d'arbres et rochers schisteux. — Commun partout. 16 fév. 8), fruct. À Brachytheciam Riiidea:uimm Sch.— Bord des chemins — Route de la Sauvenière, 25 oct. 85, stér. ; Vallée de Tolifa, 15 mai 85. stér. 340 Brachythecium glareosum Sch. — Bord des chemins. — Avenue du Marteau, 12 mai 85, stér. albicans Sch. — Bord des chemins. — Thier de la Roche, 28 oct. 85, stér. velntinuam Sch. — Au pied des arbres. — Route de la Sauvenière, 8 déc. 84, fruct.; Thier de la Roche, 26 oct. 85, fruct. æuétabulum Sch. — Sur les vieilles souches. — Commun partout et toute l’année en fructification. — var. patustre Husn. — Marais. — Hippodrome de la Sauvenière, 26 oct. 85, stér. rivulare Sch. — Sur les pierres dans les ruisseaux. — Ru de Chawion, 16 mai 85, stér. populeusm Sch. — Sur la terre au pied des arbres. —- Prom. des Artistes, 19 nov. 84, fruct. plaumosum Sch. — Blocs de quarzite dans les torrents, rochers schisteux, vieilles souches. — Prom. des Artistes, 1% avril 85, stér.; Trou Gonet, 13 mai 85, fruct.; Bois de la Havette, 2 fév. 85, fruct. — var, homomalluwan Sch. — Vieille souche au bord du Wayai, Prés de 4 heures, 13 mai 85, stér.; Trou Gonet, 15 mai 85, fruct. Hyocomium flagellare Sch. — Sur les blocs de quar- zite dans les torrents. — Prom. des Artistes, nov. 84, stér.; Prés de 4 heures, 13 mai 85, stér.; Prom. Meyerbeer, juin 85, stér. Eurbynchium myosuroides Sch. — Rochers schis- teux. — Bois de la Havette, 51 janv. 85, fruct.; Prom. d'Orléans, 28 mai 85, stér. striatum Sch. — Bois. — Thier de la Roche, 12 mai 85, stér. 341 Eurhynchinm praelongum Sch. var. atrovirens Sch. — Sur les pierres dans la source du jardin de la Villa Singapore, Avenue du Wauxhall, déc. 84, stér. — piliferwam Sch. — Bord des chemins. — Thier de la Roche, oct. 85, stér. — crassinerviam Sch. — Rochers, — Vallée de Tolifa, 15 mai 85, stér. — Stokesii Sch. — Au pied des arbres. — Jardin du Wauxhall, 15 déc. 84, stér.; Bois de la Havette, nov. 84, stér.; Avenue du Marteau, 13 fév. 85, stér. Rhynchostegiam vusciforme Sch. — Rochers humi- des ou arrosés. — Ru de Chawion, 16 mai 85, stér.; Avenue du Marteau, 15 fév. 85, fruct.; Prom. des Artistes, nov. 84, fruct. Plagiotheciaon wudualatuan Sch. — Sur la terre dans les bois. Prom. des Artstes, nov. 84, fruct.; Prom. d'Orléans, 28 mai 85, stér. — elegaus Sch. — Sur la terre dans les bois. — Prom. Raikem, mai 85. Toujours stérile. — denticulatuz: Sch. — Au pied des arbres. — Prom. des Artstes, 17 déc. 84 et 8 fév. 85, fruct ; route de la Géronstère, 25 fév. 85, fruct. ; Ru de Chawion, 16 mai 85, stér.; Thier de la Roche, 25 oct. 85, stér. — — var. hercynicuin Jur. (P. Gravelii Piré). — Au pied des arbres. — Prom. des Artistes, 17 déc. 8, Stér. , — syivaticum Sch. — Rochers schisteux au bois de la Havette, 51 janv. 85, stér.; sur une vicille souche d'érable à Francorchamps, 2 nov. 85. stér. 349 Amblysteginm serpens B. S. -- Sur les arbres. — Avenue du Marteau, 15 fév. 85, fruet. et 30 avril 85, fruct.; Francorchamps, 2 nov. 85, fruct. — ripariuan Sch. — Bord des ruisseaux, —- Prom. d'Orléans, sept. 85, stér. Hypauan stellatasn Sch. — Prés marécageux, marais. — Ru de Chawion, 11 juin 85. stér.; Hippodrome de la Sauvenière, 28 oct. 85, stér. — filicinuen L, — Rochers siliceux bumides. — Avenue du Marteau, 15 fév. 85, stér. — Kneiffii Sch. — Bord d’un fossé. — Plateau de la baraque Michel, 14 mai 85, stér. — vernicosuam Lindb. — Marais. — Hippodrome de la Sauvenière, 25 oct. 85, stér. — flnitans L. — Terrains humides. — Route de Berinzenne, 4 juin 85, stér.; ancienne route de la Sauvenière dite route Romaine, 25 oct. 85, stér. ; sur la Fagne près Francorchamp, 2 nov. 85, stér. — uncinatusm Hdw. — Sur les pierres au bord des chemins. —- Route des Fontaines entre le Tonnelet et la Sauvenière, 29 mars 85, stér. — cupressiforme L. — Sur la terre, les arbres et les rochers. — Commun partout. — Trouvé en fruits à toutes les époques de l’année. — — var. imasmällatum Sch. — Rochers schisteux. — Trou Gonet, 13 mai 85, st. — — var. filiforme Sch. — Sur le chène. — Prom. des Français, 25 janv. 85, toujours stérile. — patientiace Lindb. — Sur les pierres. — Vallée Heureuse, 16 mai 85, stér. — molluscum Hdw. — Sur la terre et les vieilles souches. -— Trou Gonet, 15 avril 85, stér.; Prom. Raikem, mai 85 stér. 945 Hypnum cordifoliuin Hdw.var. angastifolinum Nob. — Dans les réservoirs des eaux de la ville, Haïe du Meunier. — Forme immergée à feuilles très étroites, 5 mars 85, stér. — cuspidatum L. — Près humides, bord des ruis- seaux. — Ru de Chawion, 16 mai 85, fruct. — Schreberi Willd. — Bois et bruyères, commun. — Prom. des Artistes, nov. 84, stér.; Prom. d'Orléans, 28 mai 85, stér.; Prom. Meyerbeer, 17 mai 85, stér. Dans les eaux des réservoirs en compagnie de l’Hypnum cordifolium var. angqu- slifclium, avril 85, stér. Forme immergée à tige très allongées. — purum L. — Bois, vergers, ete. — Commun partout, — Stramineum L. — Marais tourbeux, parmi les sphaignes.— Marais de la commune Poule, mai 85, stér. ; Hippodrome de la Sauvenière, 25 oct. 85, stér.; Le Hockai, 14 mai 85, stér. ; fagnes près de Francorchamp, parmi les Polytries, 2 nov. 85, stér. Hylocomium splendens L. — Bois. — Commun par- tout. — brevirostre Sch. — Bois. — Prom. des Artistes, 17 déc. 85, fruct. — squarrosuem L. — Prés, vergers. —- Commun partout. -- triqnetrum L. — Sur la terre dans les bois. — Également commun. — loreum L. — Bois. — Commun. — A part l'Hylocomium brevirostre, nous n'avons point récolté d'Hylocomium en fructification. 544 II. — SPHAIGNES. Sphagaum cymbifolium Ehrh. — Bruyères, lieux marécageux. — Prom. des Artistes, 27 avril 85, stér.; Haie du Meunier, 11 avril 85, stér.; Ru de Chawion, sept. 85, stér. — — var. brachycladum Warnst. — Ru de Cha- Wwion, Sept. 83, stér.; ancienne route de la Sau- venière dite route Romaine, sept. 85, fruct. — — var. compactuon Schl. et M. — Marais. — Hippodrome de la Sauvenière, 26 oct. 85, stér. ; Hockai, 14 mai 85, stér. — — Var. squarrosulum Russ. — Bois marécageux. — Haie du Meunier, 14 juin 85, stér. — — Var. Hampeanœaem Warnst. — Marais. — Hip- podrome de la Sauvenière, 25 oct. 85, stér. — medium Limp. — Tourbières. — Hippodrome de la Sauvenière, oct. 85, stér.; Le Hockai, mai 85, stér. — papillosam Lindb., — Marais. — Hippodrome de la Sauvenière, 26 oct. 85, fruct.; marais de la commune Poule, 5 fév. 85, stér.; sur la fagne au-delà de la Sauvenière, 26 fév. 85, stér.; route de Coo à Stavelot, sept. 85 stér.; Hockaï, mai 85. — — var. abbreviatusn Grav. — Sur la fagne au- delà de la Sauvenière, 22 avril 85, stér. — — var. bracbycladum Card. — Prom. des Arti- stes ; fagne de la Sauvenière, mai 85. — — var. confertuan Lindb. — Marais de la Sauve- nière, mai et oct. 8). — Austini Sull. — Marais, — Hippodrome de la Sau- venière, 26 oct. 85, stér.; Hockai, mai 85. 945 - Sphagaumn Austini Sull. var. imbricatuem Warnst. — Sur la fagne au-delà de la Sauvenière, 25 fév. 85; Hippodrome de la Sauvenière, 26 oct. 85, stér. — — var, congestuim Warnst. — Marais. — Hippo- drome de la Sauvenière, 26 oct. 8, stér. — — var. Roemeri Warnst. — Rigole dans un petit bois près de l’hippodrome de la Sauvenière, 26 oct. 85. — rigidum Sch. var. compactum. — Lieux maré- cageux. Route des fontaines entre la Géronstère et la Sauvenière, 11 avril 85, stér.; fagne au-delà de la Sauvenière, 25 fév. 85, stér.; Hockai, 14 mai 85, stér. — molle Sull. — Sur la fagne au-delà de la Sauvenière, 29 avril 85, stér. — molluscum Bruch. — Terrains marécageux. — Hippodrome de la Sauvenière, 26 oct. 85, fruct. — subsecundum N. v. E. — Prés humides, marais, tourbières. — Ru de Chawion, 16 mai 85, stér. — — var. contoréuman Sch. — Bois tourbeux. - Route des fontaines entre la Sauvenière et la Géronstère, mars 85. stér.; Prom. des artistes, 27 avril 85, stér. — — var.contortum forma rufescens W.— Dans les mêmes lieux. — — var. fluitans Grav. — Etang de la commune Poule, mai 85, stér. — — var, viride Boul. — Route de Coo à Stavelot, sept. 85, stér.; marais de la commune Poule, 15 mai 85, stér. — — var. anriculatuom Sch.-—-Marais de la commune Poule, mai 85. stér.; fagne de la Sauvenière, 2 nov. 8), stér. 26 46: Sphagnumn laricinuin Spruce. — Prés humides. — Ru de Chawion, 16 mai 85, stér. teres Angst. — Prés humides. — Ru de Chawion, 16 mai 85, stér. fimbriatum Wils. — Marais. — Haie du Meunier, 26 fév. 85, stér. Girgeusohnii Russ. — Lieux marécageux. — Ancienne route de la Sauvenière, dite route romaine, 7 mai 85, stér.; Prom. des Artistes, 27 avril 85, stér. acutifolium Ehrh. var. luridum Huebn. — Prés humides. — Ru de Chawion, sept. 85 et 16 mai 85, stér.; marais de la commune Poule, août 85, fruct.; hippodrome de la Sauveniére, 26 oct. 85, stér. — var. rubelluin. — Marais. — Hippodrome de la Sauvenière, 25 oct. 89, fl. mâles. — var. patulum Sch. — Bruyères humides. — Prom. des Artistes, nov. 84, stér. — var, purpureuim Sch. —Marais..— Hippodrome de la Sauvenière, 26 oct. 85, stér.; marais de la commune Poule, 5 fév. 85, stér.; plateau de la Barraque Michel, près du Hockaï, 14 mai 85, stér. — var. vobustum Russ. — Prés humides. — Ru de Chawion, 16 mai 85, stér. — var, flavicaule Warnst. — Prom. des Artistes, mai 8), stér. -- var. Gerstenbergeri Warnst. — Ru de Cha- wion, mai 8), stér. —- var. Cardotii Warnst. —- Ru de Chawion, 16 mai 85, stér. Nous avons récolté en outre une forme voisine 347 de la var. laxum Russ. au Ru de Chawion, sept. 85, fruct. Sphagaum recurvum P. B. — Marais. — Commune Poule, août 85, stér.; Ru de Chawion, sept. 853, stér.; route des Fontaines entre la Sauvenière et la Géronstère, avril 85, stér.; près des réservoirs d’eau de la ville, Haie du Meunier, 3 mars 85, stér. ; route de Coo à Stavelot, sept. 83, stér. — — var. gracile Grav. — Hippodrome de la Sauve- nière, 26 oct. 85, stér. — — var, tenue Klingg. -— Rochers hunides, — Route de Coo à Stavelot, sept. 85. — — var, patens Angst. — Marais. — Hippodrome de la Sauvenière, 25 oct. 85, fl, mâles. III. — HÉPATIQUES. Marchantia polymorpha L. — Entre les dalles du trottoir de l’Établissement des bains, 2 mai 85. Metzgeria farcata Dmrt. — Tronc d'orme. — Jardin du Wauxhall, 27 déc. 84; rochers humi- des au bois de la Havette, Thier de la Roche, 51 janv. 85. Aneura multifida Dmrt. — Marais. — Hippodrome de la Sauvenière, 26 oct. 85. Pellia epiphylia N. v. E. var. undalata Rab. — Sur les pierres dans le torrent de la Prom. des Artis- tes, nov. 84, stér., 20 avril 85, fruct. Fruilania dilatata Dmrt. — Troncs d’ormes. — Prom. de Sept heures, 20 déc. 84, stér.; jardin du Wauxhall, 15 déc. 84. —— Tamarisci Dmrt. — Rochers schisteux. — Prom. des Artistes, 8 déc. 84; bois de la Havette, 548 50 janv. 85; tronc de chène à la Prom. des Artistes, 8 fév. 85 ; Madotheca platyphylia Dmrt. — Rochers schisteux à l'avenue du Marteau, 15 fév. 85; tronc d’orme au jardin du Wauxhall, 15 déc. 84. Radula complamata Dmrt. — Sur le schiste. — Avenue du Marteau, 15 fév. 85. Lepidozia reptans N, v. E. — Sur la terre parmi les mousses. — Prom. des Artistes, 16 déc. 84. Calypogeia Trichomamis Cord. — Sur le schiste en compagnie du Pterygaphyllum lucens. — Bois de la Havette, Thier de la Roche, 31 janv. 85. —- — var. fissa. — Sur la terre argileuse. — Prom. Raikem, 15 mai 85. Chiloscyphus polyanthos Dmrt. — Sur la terre. — Ru de Chawion, 16 mai 85. Lophocolea bidentata Dmrt. — Sur la terre parmi les mousses. — Bois de la Havette, 51 janv. 85; Pare de Sept heures, 14 déc. 84. Sphagnoecetis comimunis N. v. E. — Sur la tourbe. — Hippodrome de la Sauvenière, 26 oct 85. Junugermanmia setacea Web. — Marais. — Hippo- drome de la Sauvenière mêlé au Sphagnum molluscum, 26 oct. 85. — bicuspidata L. -— Sur la terre mélé au J. bicre- nata. — Promenade Meverbeer, 17 mai 85; Prom. des Artistes, 17 déc. 84. — Starkii N. v. E. — Sur la terre et les rochers schisteux. — Prom, de7 Heures; Montagnes Russes, 5 nov. 85; route de Sart, 15 mai 85. atiéémmata Mart. — Rocher schisteux. — Prom. des Artistes, nov. 84. 949 Jungerimannia barbata Schreb. — Rochers schisteux au Marteau, 15 mai 85; sur la terre au Hockai, 14 mai 85. — bicrenata Schm. — Sur la terre. — Prom. d'Or- léans, Prom. des Artistes, mai 85. — ventricosa Dicks. — Sur la terre, — Au Marteau, mai 85. — inflata Huds. — Sur la terre. — Route du Tonne- let, avril 85. — tersa N. v. E. — Sur la terre. — Prom. des Arüstes, 17 mai 85. — crenulata Sm. — Sur la terre à la fagne de la Sauvenière, août 85; Hockai, 14 mai 85. (fruct.); sur les pierres, près du Vieux Moulin à Marteau, 12 mai 85, et route du Tonnelet, avril 85. __ obtasifolia Hook. — Sur la terre. — Hockai, 14 mai 85; fagne de la Sauvenière, 2 nov. 85. — albicans L. — Sur la terre. — Commun partout dans les bois et les chemins creux. Scapania nemorosa Dmri. (forme gemmipare). — Rochers. — Prom. des Artistes, nov. 84. — wundulata Dmrt. — Sur les blocs de quarzite inondés. — Ru de Chawion, 16 mai 85; Prom. des Artistes, 12 mai 85 (fruct.); Haie du Meunier, 26 fév. 89. Plagiochila asplenioides Dmrt. — Sur la terre. — Prom. Meyerbeer, 15 mai 85; bois de la Havette, Thier de la Roche, 50 janv. 85. __ interrupta Dmrt. — Sur la terre. — Prom. Meycrbeer, 16 mai 85. Alicalaria scalaris Cord. — Sur la terre argileuse. —— Bois de la Havette, Thier de la Roche, 51 janv. 89. 390 Sarcoscyphus Funkii N. v. E. — Rochers schis- teux. — Avenue du Marteau, 15 fév. 85; Prom. Raikem, 13 mai 85; ancienne route de la Sauvenière, dite route romaine, juin 85. —- Ehrharti Cord. — Sur les blocs de quarzite dans les torrents. — Prom. des Artistes, 7 fév. 85; ancienne route de la Sauvenière, 26 oct. 85. APPENDICE. Depuis l’envoi de cette notice, nous avons encore récolté les espèces suivantes : Sphaerangium muticum Sch. — Champs argileux. — Préfahy, 5 déc. 85, fruct. Pleuridium nitidum Br. et Sch. — Mêmes lieux et même époque également en fructification. Physcomitrium pyriformeBrid.— Sur un tertre formé de vase et de détritus. —- Préfahy, 5 déc. 85, fl. males. Riccia glauca L. — Champs argileux. — Préfahy, 5 déc. 85, stér. Sphaeroearpus Michéiii Bull. — Mêlé au Sphaeran- gium muticum cité plus haut. — 5 déc. 85, fruct. Ces dernières trouvailles portent à 204 le nom- bre des espèces recueillies par nous aux environs de Spa. Spa, le 15 décembre 1885. ADDITIONS A LA FLORULE DES ENVIRONS DE DIEST(), PAR L. GHYSEBRECHTS. J'ai l'honneur de communiquer à mes honorables Con- frères de la Société le résultat des recherches que j'ai faites, pendant la dernière saison, en vue de compléter les ren- seignements fournis il y a neuf mois sur la flore des environs de Diest. Sauf quelques exceptions, toutes les plantes que je signale ont été observées dans la zone campinienne, notamment à Testelt, Messelbroek, Wolfsdonck (Langdorp), Molenstede (Schaffen), Linckhout et Donck, localités dont la végétation ne m'était que très imparfaitement connue. On trouvera aussi mentionnées dans ce petit catalogue plusieurs espèces intéressantes, recueillies sur nos voies ferrées et quelques bonnes trouvailles faites par mon frère à Schilde (Anvers) et aux alentours. Il me reste à remercier mon savant confrère et excellent (4) Voir Bulletin de la Société royale de botanique de Belgique, t. XXIV, deuxième partie. 352 ami, M. Ch. Baguet, qui a bien voulu déterminer les proue douteuses que je lui ai soumises. Thalictrum flavum L. — Entre Diest et Sichem, Testelt. RRR. Myosurus minimus L. — Diest, Webbecom, Caggevinne-Assent, Schaffen, Sichem, Testelt, Montaigu. R. Ranunculus hederaceus L. — Testelt, Becquevoort, Tessenderloo, Pael. R. — hololeucos Lloyd. — Molenstede, Schaffen, Zeelhem, Blauwberg, Hersselt. R. Aquilegia vulgaris L. — Une trentaine de pieds très vigoureux dans une sapinière montueuse à Tessenderloo. — Introduit. Dianthus Armeria L. — Testelt. RRR. Saponaria officinalis L. — Linckhout. —- Introduit. — Vaccaria L. — Voie ferrée à Schaffen. Silene inflata Sm. — Diest. Voie ferrée à Langdorp. — gallica L. — Testelt, entre Sichem et Averbode. RR. — nutans L. — Tessenderloo (peu abondant). — Cette Caryophyllée n’avait pas encore été signalée dans la zone campinienne. — dichotoma Ehrh. — Diest (deux pieds). — Introduit. Melandryum album Gke. — Webbecom, Sichem, Averbode, Linck- hout. R. — diurnum Dmrt. -—- Webbecom, Sichem, Meldert, Tessenderloo. AR: R! Spergula vernalis Willd. — Testelt, Langdorp, Wolfsdonck, Molen- stede, Linckhout, Meldert. AR. Holosteum umbellatum L.— Webbecom, Haelen, Montaigu, Becque- voort, Sichem, Messelbroek. AR. Stellaria glauca With. — Webbecom, Caggevinne-Assent, Molenstede, Wolfsdonek, Testelt, Donck, Tessenderloo. AR. Cerastium erectum Coss. et Germ. — Diest, Molenstede, Sichem, Mon- taigu, Deurne, Messelbroek, Zeelhem, Tessenderloo. AR., mais souvent très abondant dans ses habitations. Oxalis Acetosella L. -— Molenstede, Rillaer, Messelbroek. R. — corniculata L. — Caggevinne-Assent. — Subspontané. Malva moschata L. — Arg.-sabl. : Meensel-Kieseghem. RR. — Alcea L. — Oseraie à Donck. — Introduit. Acer campestre L. — Webbecom, Molenstede, Meldert, etc. AR.,R,. Evonymus europaea L.— Schaffen, Molenstede, Rillaer, Langdorp. R. MonotropaHypopitys L.-— Entre Schaffen et Meldert (assez abondant). Hypericum montanum L. — Molenstede, Tessenderloo, Lummen. RRR., entre Schaffen et Meldert (assez abondant). Pyrola minor L. — Wolfsdonck, Blauwberg, Messelbroek. RR. Reseda Luteola L. — Arg.-sabl. : Geet-Betz. — lutea L. — Voie ferrée à Linckhout. Nymphaea alba L. var. minor DC. — Entre Sichem et Averbode. Corydalis solida Sm. — Cette belle Fumariacce pullule dans quelques taillis à Testelt; je l’ai aussi observée à Montaigu. Barbarea vulgaris R. Br. — Webbecom, Caggevinne-Assent, Testelt, Messelbroek, Averbode. RR. Cardamine sylvatica Link. — Donck, Molenstede. RR. -Sisymbrium Alliaria Scop. — Montuigu, Averbode, Becquevoort, Messelbroek, Zeelhem. R. Brassica nigra Koch. — Subspontané cà et là. Alyssum incanum L. — Diest (un pied). Voie ferrée à Heppen. Camelina sylvestris Wallr, — Voie ferrée à Schaffen. — Mon frère me l’indique à Wyneghem. Thlaspi arvense L. — Webbecom, Montaigu, Averbode. RR. Senebiera Coronopus Poir. -— Diest, Zeelhem. Arg.-sabl. : Geet- Betz. RR. Viola odorata L. — Tessenderloo, Montaigu, Sichem, Testelt, Langdorp, Messelbroek, Rillaer, Averbode. R. — — var. albiflora. — Diest, Donck. RRR. û — palustris L. — Arg.-sabl. : Loxbergen, Waenrodé, Cortenaeken. — canina L. var. fl. alba. — Tessenderloo. RRR. Genista tinctoria L. — Tessenderloo. R. Ononis spinosa L. — Donck. AR. Anthyllis Vulneraria L, — Voie ferrée à Diest et à Schaffen. Astragalus glycyphyllos L. — Fortifications d'Anvers (Ern. Ghys.). — Introduit. Melilotus officinales Desr. non Willd, — Schuelen. — albus Desr. — Voie ferrée à Schuelen (abondant). Medicago minima Lmk. — Une riche habitation à Molenstede. — apiculata Willd. — Molenstede, Diest, Montaigu. — maculata Willd, — Montaigu (abondant). Trifolium filiforme L. — Webbecom. RRR. — striatum L. — Molenstede, Zeelbem. RR. 304 Vicia lathyroides L. — Caggevinne-Assent, Molenstede, Averbode, R , mais souvent très abondant dans ses habitations. — villosa Roth. — Voie ferrée à Langdorp. Corrigiola litoralis L. — Becquevoort (un pied), Molenstede, Blauw- berg, Meldert. RR. Herniaria hirsuta L. — Diest, Caggevinne-Assent. RR. Scleranthus perennis L. — Lummen. Sedum acre L. — Testelt, Sichem, Haelen, Averbode, Messelbroek, Deurne, Linckhout, Lummen. R, — album L. — Sichem, Linckhout, Lummen. R, — reflexum L. — Quelques touffes à Rillaer. — purpureum Link. — Webbecom, Montaigu, Testelt, Rillaer, Lang- dorp, Deurne, Tessenderloo, Donck, Arg.-sabl, : Cortenaeken, Molenbeek-W ersbeek. R. Cerasus avium Môünch, — Diest, Molenstede, Webbecom, Testelt, Caggevine-Assent, Tessenderloo. — Padus DC. — R.— Probablement planté. Prunus spinosa L. — AC., AR. Rubus Idaeus L. — Diest. Webbecom, Molenstede, Sichem, Deurne, Wolfsdonck, Meldert. R. Potentilla sterilis Gke. — Caggevinne-Assent. Webbecom. AR., Diest. RRR. — procumbens Sibth. — Molenstede, Sichem, Averbode. R. — argentea L. — Diest, Webbecom, Caggevinne-Assent, Montaigu, Sichem, Testelt, Lummen. R. — recta L. — Schuelen. QQP. — Introduit. Rosa tomentosa Sm — Diest, Webbecom, Caggevinne-Assent, Becque- voort, Wolfsdonck, Sichem, Molenstede, Donck. R. — rubiginosa L. — Diest, Webbecom, Molenstede, Caggevinne- Assent, Montaigu. RR. — cinnamomea L. — Diest. — Subspontané. Agrimonia Eupatoria L. — Wcbbecom, Haelen, Linckhout, Zeelhem, Becquevoort. R. Alchemilla vulgaris L. — Oeleghem (Ern. Ghys). QQP. Epilobium hirsutum L. — Haelen, Donck, Langdorp, Molenstede, Schaffen. AR. — montanum L. — Caggevinne-Assent, Molenstede, Schaffen, Averbode AR., R. 399 Epilobium palustre L. — Molenstede, Schaffen, Caggevinne-Assent, Sichem, Becquevoort, Messelbroek, Tessenderloo. AR. OEnothera biennis L. — Averbode. — Naturalisé. Isnardia palustris L. — Molenstede, Testelt, Wolfsdonck, Tessen- derloo, R. Myriophyllum alterniflorum DC. — Molenstede, Schaffen. R. Cicuta virosa L. — Moienstede, Averbode, Tessenderloo. AR. Helosciadium inundatum Koch. — Donck, Sichem, Tessenderloo, Wolfsdonck. R. Pimpinella magna L. — Webbecom, Caggevinne-Assent, Molenstede, Donck, Messelbroek, Langdorp. Peucedanum palustre Münch. — Molenstede, Sichem, Testelt, Wolfs- donck. AR. Pastinaca sativa L. — Molenstede, Langdorp, Donck, Zeelhem, Linck- hout. — Arg.-sabl, : Gect-Betz. R. Scandix Pecten-Veneris L. — Molenstede, Webbecom, Becquevoort, Haelen, Rillaer, Montaigu, Sichem, Zeelhem. AC., AR. Viscum album L. — Arg.-sabl.: sur le Sorbier à Loxbergen. Ribes nigrum L. --’s Gravenwesel (Ern. Ghys). Saxifraga tridactylites L. — Sichem, Averbode. RR. — granulata L. — Testelt, Messelbroek. Très abondant. Erica Tetralix L. — Près de la limite de la zone argilo-sablonneuse à Waenrode et Haelen. Primula elatior Jacq. — Molenstede. R, — officinalis Jacq. — Dans des pelouses à Averbode et dans un bois à Tessenderloo. Assez abondant dans la première habitation. — Introduit ? Lysimachia thyrsiflora L. — Messelbroek, Sichem, Deurne, Molen- stede, Wolfsdonck, Averbode. R,. Anagallis arvensis L. var. coerulea (4. coerulea Schreb.). — Diest. QQP. Litorella lacustris L. — Molenstede, Schaflen, Wolfsdonck, Averbode, Blauwberg, Donck, Lummen., AR. . Plantago media L. — M. Ch. Thiels, instituteur à Lummen, y a trouvé ce Plantain dans une pelouse sèche. — Indigène en Campine? — Psyllium L. — Espèce méridionale. Quelques pieds à Diest. Ilex aquifolium L. — Caggevinne-Assent, Webbecom, Becquevoort, Molenstede, Sichem, Messelbroek, Testelt, Meldert. R. 3956 Ligustrum vulgare L. — Montaigu, Langdorp, Diest, Messelbroek, Becquevoort, Molenstede, Linckhout. — Probablement introduit. Vinca minor L. — Molenstede, Testelt, Rillaer, Deurne, Tessenderloo, Blauwberg. R. Grentiana Pneumonanthe L. — AR. — — var. albiflora. — Wolfsdonck (deux pieds). Cicendia filiformis Delarbre. — Donck. Erythraea Centaurium Pers. — AR. Cuseuta major DC. — Molenstede, entre Diest et Molenstede. RR. — Epithymum Murr. — Linckhout, Bilauwberg, Molenstede, Donck, Haelen, Wolfsdonck. R. Anchusa officinalis L. — Wyneghem (Ern. Ghys). — Introduit. Myosotis arenaria Schrad. — Ce Myosotis indiqué comme rare dans la zone campinienne est assez commun ici. — hispida Schlecht. — Plus rare que le précédent. Pulmonaria tuberosa Schrk. — Wolfsdonck. RR. — Cette espèce n’avait point encore, que je sache, été rencontrée en Campine. Echium vulgare L. — Voie ferrée à Diest, Zeelhem, Schaffen, Testelt. Echinospermum Lappula Lehm. — Dicst (une vingtaine de pieds). — Introduit. Datura Stramonium. — Averbode. RR. Hyoscyamus niger L. — Averbode. Verbasceum Thapsus L. — Webbecom, Molenstede, Becquevoort, Deurne, Testelt, Haelen, Donck. R. — nigrum L.— Webbecom, Molenstede, Becquevoort, Deurne, Testelt, Messelbroek, Haelen, Donck, Lummen, Linckhout. R. — Blattaria L. — Linckhout, Langdorp. Arg.-sabl.; Geet-Betz. Digitalis purpurea L. — Rillaer, R, entre Diest et Sichem (peu abondant). Linaria minor Desf. — Diest, Caggevinne-Assent, Webbecom, Haelen, AR. — Se rencontre fréquemment sur les voies ferrées. Utricularia vulgaris L. — Molenstede, Schaffen, Webbecom, Sichem, Tessenderloo, R. — neglecta Lehm. — Messelbroek, Molenstede, Tessenderloo. AR. — intermedia Hayne. — Cette rarissime Utriculaire que j'ai déjà signalée à Zeelhem, existe aussi dans les marécages de Linckhout, où elle est très peu abondante. — minor L. — Averbode, Zeelhem. RR. 397 Orobanche Rapum Thuill. — Meldert, Wolfsdonck. R. — minor Sutt. — AR. aux alentours. Mentha rotundifolia 1. — Molenstede, Donck, Haelen, Deurne, Tessenderloo, — Parait introduit dans les deux dernières localités. Salvia verticillata L. — Voie ferrée à Heppen. Clinopodium vulgare L. — Caggevinne-Assent, Becquevoort, Testelt, Montaigu. R. Galeobdolon luteum Huds. — Molenstede, Caggevinne-Assent, Becquevoort, Sichem, Testelt. AR. R. Galeopsis angustifolia Ehrh. — Introduit sur la voie ferrée à Schuelen. Betonica officinalis L. -— Quaedmechelen. RR. Leonurus Cardiaca L. — Testelt, Schaffen. — Arg.-sabl. : Molen- beck-Wersheek. RR. Verbena offceinalis L. — Molenstede, Webbecom, Haelen, Donck, Montaigu, Becquevoort, Messelbroek. AR, Campanula rapuneuloides L. — Lummen (Ch. Thiels), Averbode. Phyteuma spicatum L. var. nigrum (P. nigrum Schmidt). — Tessenderloo, Wolfsdonck. RR. Wahlenbergia hederacea Rchb. — Bords du canal de la Campine à Oolen (très abondant). Lobelia Dortmanna L. — Entre Schilde et Brecht (Ern. Ghys). Bryonia dioica Jacq. — Montaigu, Becquevoort, Molenstede, Aver- bode. R. Sambucus Ebulus L. — Cette espèce à été observée: à Haelen par M. L. Cornélis, pharmacien à Diest. Galium verum L. — Donck, Molenstede. — uliginosum L. — Caggevinne-Assent, Becquevoort, Molenstede, Testelt, Wolfsdonck, Tessenderloo, Linckhout. AR.,R. Valeriana dioica L. — Becquevoort. Arg.-sabl. : Cortenaeken. RR. Dipsacus sylvestris Mill. — Zeelhem. — Arg.-sabl : Loxbergen. QQP. Onopordon Acanthium L. — Zeelhem. QQP. Carlina vulgaris L. — Webbecom, Caggevinne-Assent, Molenstede, Becquevoort, Messelbrock, Wolfsdonck, Meldert, Haelen, Donck. AR., R. Carduus erispus L. — Webbecom, Sichem, Montaigu, Becquevoort, Linckhout, Tessenderloo. R., AR. Carduus nutans L. — Un pied à Wyneghem (Ern. Ghys.). 358 Silybum Marianum Gäürtn. — Langdorp. — Subspontané, Lappa minor L. — Webbecom, Molenstede, Becquevoort, Tessenderloo, Linckhout, Schuelen, Lummen. R. — tomentosa Lmk. — Wyneghem (un pied) (Ern. Ghys.) — Introduit. Serratula tinctoria L. — Quaedmechelen. RR, Centaurea Calcitrapa L. — Mon frère en a récolté quelques pieds à W yneghem. Anthemis Cotula L. — Montaigu, Becquevoort. R. Matricaria inodora L. — Molenstede, Sichem, Testelt, Averbode. Pyrethrum Parthenium Sm. — Molenstede, Webbecom, Rillaer, Donck, Herck-la-Ville. — Arg.-sabl. : Cortenaeken. AR, Gnaphalium luteo-album L. — “estelt, Averbode, Donck, Molen- stede, Schuelen, Quaedmechelen. R. Antennaria dioica Gärtn. — Oxelaar (Sichem), Wolfsdonck. RR, Filago apiculata G.-E. Smith. — Molenstede, Webbecom, Zeelhem. R. Erigeron acris L. — Averbode. R. Pulicaria vulgaris Gärtn. — Loxbergen, Herck-la-Ville, Donck. R. Inula Conyza DC. — Montaigu, Caggevinne-Assent, RR. — N'est pas CC. sur les fortifications de Diest, comme il a été dit par erreur, mais AR. Cineraria palustris L. — Schilde (Ern. Ghys.). QQP. Senecio erucaefolius L. — Langdorp (un pied), Donck, Messelbroek, Linckhout. RR. Arg.-sabl.: Geet-Betz R. — Voie ferrée entre Diest et Sichem. — nemorensis L. — Testelt, Donck, Webbecom. RR. Tussilago Farfara L.— Averbode, Caggevinne-Assent, Haelen. RR, — Voie ferrée entre Diest et Haelen. Petasites officinalis Mônch.— Herck-la-Ville, Donck. R. Arg.-sabl. : Gcet-Betz. AR. Picris hieracioides L. — Voie ferrée à Diest, Schaffen, Linckhout, Schuelen. Tragopogon pratensis L. — Averbode, Wolfsdonck. RRR. Crepis paludosa Mônch. — Schilde (Ern. Ghys.). AR. Hieracium Auricula L. — Rillaer, Testelt, Messelbroek, Sichem, Averbode, Wolfsdonck, Molenstede. AR. Arg.-sabl.: Corte- naeken. R. — tridentatum Fries. — Caggevinne-Assent. R. 399 Hieracium boreale Friess — Molenstede, Rillaer, Tessenderloo, Meldert, Haelen, Montaigu. R. Amarantus retrofiexus L. — Testelt. QQP. — Introduit. Albertia Blitum Kunth. — Molenstede, Testelt, Montaigu, Haelen. RR. Polyenemum arvense L. — Espèce de la zone calcaire. Un pied à Diest. Chenopodium polyspermum L.—Molenstede, Tessenderloo, Deurne, etc. AR. — murale L. — Schaffen, Sichem. Blitum rubrum Rchb. — Diest, Caggevinne-Assent. Rumex maritimus L — Haclen (un seul pied). Polygonum Bistorta L.— Molenstede, Wolfsdonck, Tessenderloo. RR. — mite L. — AR. — dumetorum LL. — Webbecom, Molenstede, Deurne, Haelen, Tes- senderloo, Becquevoort, Caggevinne-Assent. AR. Parietaria officinalis L. — Averbode (abondant). — Cette hahitation est connue depuis de longues années Alnus incana DC. — Averbode, environs de Hersselt et de Westerloo. — Cultivé. Alisma ranuneuloides L. — Donck, Wolfsdonck, Deurne. AR. Ornithogalum umbellatum L. — R. au nord du Demer; au sud de cette rivière je ne l’ai observé qu'a Webbecom où il est RRR. — umbellatum L, var. angustifolium (0. anguslifolium Bor.\ — Wolfsdonck. Allium vineale L. — Cette espèce est rarissime ici. Une trentaine de pieds à Averbode, Muscari botryoides Mill. — Montaigu QQP. Asparagus officinalis L. — Se rencontre cà et là sur les voies ferrées. Convallaria maialis L. — Wolfsdonck, Testelt, Rillaer, Donck. AR. Polygonatum multiflorum All. — Testelt, Averbode, Deurne, Tessenderloo. R. Maianthemum bifolium Schmidt. — Molenstede, Averbode, Wolfs- donck. AR. Paris quadrifolia L. — Molenstede. Assez abondant, Orchis Morio L. — Molenstede, Testelt, Rillaer, Messelbroek, Wolfs- donck, Becquevoort, Sichem, Tessenderloo, Donck. AR. Platanthera bifolia Rchb. — Donck (abondant), Sichem, Tessenderloo. RRR. 360 Epipactis palustris Crantz. — Une riche habitation à Testelt. Neottia ovata Bluff et Fing. — Molenstede. RR. Triglochin palustris L. — Donck. RRR. Potamogeton polygonifolius Pourret. — Lummen (Baguet), Diest, Sichem, Wolfsdonck, Blauwberg. AR., R. — alpinus Balb. — Lummen (Bag.)}, Diest, Schaffen, Molenstede, Deurne, Tessenderloo, Wolfsdonck. R. — praelongus Wulf. — Lummen (Bag.), Molenstede. RR. —_ densus L — Haelen, Donck. RR. — acutifolius L. — Lummen (2:y.), Molenstede, Haelen, Donck, Tessenderloo, Rummen. R., RR. — obtusifolius M. et K — Lummen (Bag.), Molenstede, Haelen. R. Arum maceulatum L. — Donck. Arg.-sabl, : Cortenaeken. AR. Acorus Calamus L. — entre Diest et Sichem. Arg.-sabl. : entre Haclen et Geet-Betz RR. Typha latifolia L. — Averbode, Wolfsdonck, Haelen. R. — angustifolia L — Entre Wolfsdonck et Langdorp (très abondant), Haelen. RRR. Sparganium minimum Fries. — Zeelhem, Deurne, Tessenderloo, Linckhout, Wolfsdonck. R. Juneusfiliformis L. — Zeelhem, Linckhout, Meldert Lummen. R. — tenuis Willd. — Messelbroek, Testelt, Wolfsdonck, Blauwberg. AR. — Arg.-sabl. : Cortenaeken. RR. — compressus Jacq. — Diest. -— Tenageia Ehrh. — Tessenderloo, Donck, Testelt. R. Luzula vernalis L. — Messelbroek, Rillaer, Molenstede, Schaffen, etc. AR. Carex pulicaris L. — Très-abondant dans une prairie marécageuse à Becquevoort, AR. dans les bois humides à Schilde (Ern. Ghys.). — muricata L. — Webbecom, Montaigu. — teretiuscula Good. — Molenstede, Messelbroek, Sichem et entre Sichem et Averbode. R,. — paniculata L. Tessenderloo. AR. — elongata L. — Molenstede, Testelt, Messelbroek, Rillaer, Wolfs- donck. AR. — gtricta Good. — Schaffen, Zeelhem, Linckhout, Deurne, Tessen- derloo, Wolfsdonck, Testelt. R. — limosa L. — Il y a de nombreuses années, Lejeune signala cette 361 très rare espèce dans les marais de la province de Limbourg, où, à ma connaissance, elle n’avait pas été revue depuis. Au mois de juin dernier, je l’ai trouvée en quantité dans des marécages à Linck- hout et à Zeclhem. Carex filiformis L. — Testelt, Wolfsdonck, Tessenderloo, Linckhout, Lummen. Rhynchospora alba Vahl. — Linckhout, Wolfsdonck, Blauwberg. R. — fusca R.et S. — Avec le précédent. Heleocharis multicaulis Koch. — Wolfsdonck. — acicularis R. Br. — Webbecom, Donck, Messelbrock. RR, Scirpus pauciflorus Lightf. — Donck, Tessenderloo, Linckhout, Lummen, Averbode, Blauwberg, Wolfsdonck. R. — caespitosus L. — Averbode, Testelt, Blauwberg. RR. — lacustris L. — Schaffen, Averbode, Wolfsdonck. RR. Leersia oryzoides Sw.— Molenstede Testelt, Lummen, Messelbroek. AR. Phalaris canariensis L. — Diest. — Subspontané. Digitaria sanguinalis L. — Molenstede, Haclen, Linckhout, Messel- brock, Averbode, Festelt, Wolfsdonck. R. Setaria verticillata P. Beauv. — Diest. Peu abondant. — glauca P. Beauv. — AR. Calamagrostis lanceolata Roth.—Testelt, Wolfsdonck, Blauwberg. R. Ammophila arenaria Link. — Schilde et sur la limite de Schilde et de Brecht (Ern. Ghys.). RR. Milium effusum L. — Molenstede, Sichem, Averbode, Caggevinne- Assent. R., RR. | Cynodon Dactylon Pers. — C. en différents endroits à Molenstede. Deschampsia discolor R.etS. — AR.,R, Melica uniflora Retz. — Caggevinne-Assent, Becquevoort, Molenstede, Sichkem, Wolfsdonck. RR. Briza media L.— Donck, Molenstede, Wolfsdonck, Messelbroek, etc. AR, Poacompressa L. — Arg.-sabl, : Loxbergen. Bromus asper L. — Oelcghem (Ern. Ghys.). R. F'estuca arundinacea Schreb. — Oeleghem (Ern. Ghys.). R. Brachypodium sylvatieum P. Beauv. — Molenstede, Caggevinne- Assent, Sichem, Becquevoort, Rillaer, Tessenderloo. R. Lolium multiflorum Lmk.— AR, — Introduit. Hordeum secalinum Schreb. — CC. dans quelques prairies de la vallée du Demer à Messelbroek. 27 3062 Polypodium Dryopteris L. — Schaffen. RRR. Scolopendrium vulgare Sm. — Zeelhem, Molenstede, Testelt, Mes- selbroek. RR. Asplenium Trichomanes L. — Testelt, Montaigu, Rillaer, Casse- vinne-Assent. RR. — Ruta-muraria L. — Meldert, Langdorp, Sichem, Messelbroek. R. — Adianthum-nigrum L. — Arg.-sabl. : Montaigu. QQP. Cystopteris fragilis Bernh. -— Caggevinne-Assent, Montaigu. RR. Polystichum Thelypteris Roth. — Wolfsdonck (Baguet, Malcorps, Ghys.). RR. Aspidium lobatum Sw. — Arg.-sabl. : Montaigu (une cinquantaine de touffes). Osmunda regalis L. — Wolfsdonck (Bag.-Male., Ghys.), Testelt. RR. — Arg.-sabl. : Cortenaeken (une seule touffe). | — — var. interrupta Milde. — Wolfsdonck (Bag., Malc., Ghys.). Ophioglossum vulgatum L. — Oeleghem (Ern. Ghys.). Pilularia globulifera L. — Schaffen, Zeelhem, Donck, Sichem, Messelbroek, Blauwberg, Wolfsdonck, Lummen. AR., R. Lycopodium inundatum L. — Wolfsdonck, Blauwberg, Testelt. AR. — clavatum L. — Molenstede, Sichem, Wolfsdonck, Rillaer, Thielt- Notre-Dame, Meldert.-Arg.-sabl. : Cortenaeken, Haelen. RR. Equisetum sylvaticum L. — Jusqu’à présent, cette Prêle n’était indi- quée dans la zone campinienne qu’à Genck et Gierle. Mon frère vient d’en découvrir une très riche habitation dans un taillis à Schilde. Chara fragilis Desv. — Haelen, Donck. AR. Nitella flexilis Agardh. — Deurne, Linckhout. RR. - — translucens Agardh. —- Zeelhem, Linckhout, Deurne, Wolfs- donck. R. COMPTES-RENDUS DES SEANCES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE TOME VINGT-QUATRIÈME DEUXIÈME PARTIE ANNEE 1385 BRUXELLES AU SIÉGE DE LA SOCIÉTÉ JARDIN BOTANIQUE DE L'ÉTAT 1885. ANUS CHINE 1e su Pa] ; FUN je PP 0 l Conseil d'administration de la Société royale de botanique de Belgique pour l'année 1885. Président : M. Én. MARTENS. Vice-Présidents : MM. J.-É. Bommer, ÉL. MarcaL et Éb. Monnen. Secrétaire : M. F. CRÉPIN. Trésorier : M. L. Coomans. Conseillers : MM. L. ERRERA, J.-J. Kickx, Ex. Ropicas, A, WESMAEL. MM. Cu. BaGuer, G. CARRON, A. DE Vos, C.-J. DELOGNE, Ta. Duranp, mt" k NU j dual : cr l on | à JA L'eNE ‘ 2 m n° AL Ha pit ù Fos | CE Hs or ou Fr rad Û DA à Ur L mA HUE HET De | CE + % | As \ Lie MAT Dr ro À 4 ri L: ii L Man, . ET sY MIT A" ; ST = | % Ce Le 4 ALES 14 fe | a Fr à DPATE … Ni | 1 : Ê le J L * ‘ + ; $ , L L LP Mur « * 10) vs LEA ? id 161 À ' f | 4 : PL s nr | ‘ ARS 0h Là | ' ATAC UE! LE F FROM ù (A » , : û À T * f Il “ v- Eh à en , , ' o { » \ ! tj . CO | | ( 4 N ' : il J : COMPTES-RENDUS DES SEANCES DE La SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE. —etbkeie— ANNÉE 1885. Séance mensuelle du 10 janvier 1885. PRÉSIDENCE DE M. G. CaRRoN. La séance est ouverte à 7,50 heures. Sont présents : Aigret, Ém. Durand, De Wildeman, Hartman, Em. Laurent, Massart, Sulzberger et Vander Bruggen. M. Sulzberger remplit les fonctions de secrétaire. Le procès-verbal de la séance du 8 novembre 1884 est approuvé. ——_— Correspondance. M. Crépin, secrétaire, fait connaitre qu'il ne peut assister à la séance. Lectures, commuuications. M. le Secrétaire donne lecture de notices de MM. Päque, Christ et Hobkirk, qui seront insérées dans le compte- rendu de la séance. NOTE SUR LES MOUVEMENTS DES POLLINIES CHEZ LES ORCHIDÉES, PAR E. PAQUE s. 1. Le compte-rendu de la séance du 8 novembre 1884 contient une notice intitulée : Observations de quelques faits pour servir à l'histoire de la fécondation chez les Orchidées, par M. Victor Coomans. L'auteur relate d’abord les observations qu'il a faites sur les mouvements de projection des pollinies chez POphrys arachnites; puis il ajoute : « Est-ce là un fait isolé (ces mouvements de projection), propre à une espèce ou à un genre déterminé? Nous ne le pensons pas; nous avons même l’intime conviction que le fait, pour avoir été observe pour la première fois, à notre connaissance, n'est pas la propriété exclusive de telle espèce ou de tel genre, mais est d'une application générale, du moins dans la famille des Orchidées. » M. V. Coomans termine son travail en se demandant qu'elle est la nature des mouvements dont il vient de découvrir l'existence. Seraient-ils dus à l'élasticité du caudicule de la pollinie, ou bien seraient-ce de simples phénomènes hygrométriques? Il laisse ces questions sans réponse pour le moment, et compte trouver leur solution dans des observations complémentaires qu’il fera prochai- nement. Tout en rendant hommage à l’esprit d'observation et au zèle scientifique de notre confrère, nous prendrons la liberté de lui soumettre quelques petites remarques. Et d’abord, pour ce qui regarde les mouvements de pro- 7 jection des pollinies, nous croyons rendre service à notre confrère en lui apprenant que la connaissance de ces mouvements était déjà acquise à la science. Pour s'en convaincre, il suffit d'ouvrir le Cours élémentaire de botanique de Bellynek. A la p. 244 de la 2° édit. (1876), nous lisons : «.... Remarquons aussi que les masses polliniques (pollinies) sont souvent prolongées en une petite queue nommée caudicule, laquelle est terminée par une glande appelée rélinacle, qui sécrête une matière visqueuse. Le caudicule élastique est courbé dans le bouton; lorsque la fleur s'ouvre et que les pollinies deviennent libres, le caudicule se redresse subitement et tout l'appareil est lancé en l'air, parfois à un mètre de distance (Cataselum) : nous avons vu des Orchidées por- tant des pollinies collées par leur rétinacle sur toutes les parties de la plante (Gymnadenia Conopsea,….). » Pour notre part, nous avons observé le phénomène en question bien des fois, et depuis des années, sur différen- tes espèces d’Orchis indigènes. Les pollinies projetées se trouvaient toujours debout sur leur rétinacle visqueux, et adhéraient, par celui-ci, ou à quelque partie de la plante, ou à un objet avoisinant qu'elles avaient ren- contré dans leur chute. Nous avons constaté aussi que l’expulsion des pollinies peut être provoquée artificiel- lement avec la plus grande facilité. Parmi les travaux étrangers qui ont touché la question, contentons-nous de citer ceux de M. Baillon et de Ménière (Bull. de la Soc. de bot. de France, t. 1, 185%), celui d'Irmiseh : Beitrage zur Biologie und Morphologie der Orchideen (1855), ceux du professeur américain M. Asa Gray (American Journal of Science, vol. XXXIV, 1862, et vol. XXXVI, 1865). — Une mention spéciale 8 revient à Ch. Darwin, pour son ouvrage sur La féconda- tion des Orchidées par les insectes, etc.(l). Celui qui aura la patience de le lire jusqu'au bout y trouvera plusieurs faits intéressants relatifs à la matière dont il s’agit. Pour faciliter la tâche du lecteur, — car l’ouvrage de Darwin est bien long et beaucoup trop long, à notre avis, — indiquons quelques passages spécialement consa- crés aux mouvements de projection des masses polliniques. De la p. 206 à la p. 227, l’auteur décrit ces sortes de mouvements pour différentes espèces du genre Catasetum. De la p. 259 à la p. 252 : idem pour le Mormodes ignea. A la p. 254 et p. 255 : idem pour le Cycnoches ventri- cosum. A la p. 215, pp. 216 et 217, Darwin explique le raéca- nisme de ces mouvements; il y dit aussi pourquoi les pollinies, après leur expulsion, se redressent sur le réti- nacle. Reste à savoir quelle est la nature des mouvements. Faut-il les attribuer à l’élasticité des tissus? ou bien n'y faut-il voir que des phénomènes purement hygrométri- ques ? Remarquons d’abord qu’on a observé chez les pollinies des mouvements de deux sortes. Les uns nous sont déjà connus : ce sont les mouvements de projection. Les autres, appelés mouvements d'abaissement, consistent en des flexions variables, qui, dans des conditions données, (1) Traduit de l'anglais par L. Rérolle. Paris, 1870.— En renvoyant à cet ouvrage, nous faisons toutes nos réserves sur certaines théories, encore assez en vogue et pourtant si peu fondées, de l’auteur. Darwin exposa ces théories ex professo dans son ouvrage sur l’Origine des espèces; il y revient cependant, en passant, dans celui qui nous occupe pour le moment. 9 peuvent affecter le caudicule de la pollinie. A la suite de ces flexions, le caudicule présente la forme sigmoïde, la forme d'un angle plus ou moins aigu ou encore celle d'une courbe plus ou moins prononcée. L'élasticité est généralement regardée comme agent principal, et probablement unique, dans le premier genre de mouvements. Telle est la manière de voir de Bellynek (loc. cit.), Darwin (pp. 213, 216 et 217) et autres; manière de voir que nous partageons entièrement. Des contractions hygrométriques seraient, d’après Dar- win, la cause probable des mouvements de la seconde catégorie; néanmoins, il se pourrait que d’autres causes secondaires intervinssent également. — Un nombre consi- dérable de passages du livre de Darwin est consacré à l'étude de ce phénomène, et des figures, intercalées dans le texte, représentent les flexions si variées observées dans le caudicule. L'auteur se résume assez bien, sur ce sujet, aux pp. 91 et 92, et aux pp. 516 à 820 de son ouvrage. En terminant, nous ne saurions trop engager notre confrère, M. V. Coomans, à poursuivre ses intéressantes recherches, avec le mème zèle qu'il les a commencées. La famille si originale des Orchidées, bien qu'elle ait déjà défrayé de nombreux travaux, ne laisse pas d’avoir encore ses mystères, et il est bien probable que les pollinies en particulier n'ont pas encore dit leur dernier mot. 10 NOUVEAU CATALOGUE DES CAREX D'EUROPE. PAR LE D' H. Curisr. Je me suis proposé de rédiger un catalogue général qui à pour but d'établir les affinités naturelles des espèces du genre Carex. Vu les difficultés nombreuses qui retardent l'achèvement de ce travail, je crois être utile à quelques botanistes qui cultivent ce genre en donnant, pour le moment, l'énumération des espèces d'Europe y compris les Iles atlantiques : Azores, Madère, Canaries, dans leur groupement naturel tel que je l'entends. Ce catalogue pourra servir à rectifier en quelques points la liste donnée par M. Nyman, dans la 2° édition de son Conspectus Florae Europaeae. J'ai fais mention des espèces douteuses pour attirer l'attention des botanistes sur ces formes. Je saurais gré à ceux qui pourraient me communiquer des spécimens de ces formes critiques(1). (1) Outre les formes douteuses mentionnées dans ce travail, je désirerais recevoir, à prix d’argent ou en échange d’autres plantes, les espèces sui- vantes : C. punctata Gaud. var. laevicaulis Hochst., C. floresiana Hochst., C. Vulcani Hochst., C. Hochstetteriana Gay, C. rigidifolia Gay, C. asturica Reut. et Boiss. non Willk., C. azorica Gay, C. Grioletii Roem. Ital., C. caesia Griseb., C. aperta Boott. Ross., C. elytroides Fries, C. limula Fries, C. Lyngbyei Hornem., C. cryptocarpa C.-A. Mey, C. spiculosa Fries, C. macilenta Fries, C. Guthnickiana Gay, C. Reuteriana Boiss. O1 10. 11 Carex L. DCR EER OSTACHMAES Secr. 1. — PSEUDO-CYPERUS. . C. Pseudo-Cyperus L. Secr. 2. — VESICARIAE Fries p. p. C. vesicaria L. Var. Friesii Blytt. forma reducta bor. . C. saxatilis L. (Quid C. Grahami Boott? e Scotia nil nisi C. saæatilem syn. C. pullam Good. accepi.) C. rostrata With. (C. ampullacea Good.). Var. kymenocarpa Drej. forma reducta bor. C. rotundata Wahlbg. C. rhynchophysa C.-A. Mey. Secr. 5. — PALUDOSAE. . C. paludosa Good. C. Kochiana DC. lusus glumis © elongatis. SEcT. 4. — ARISTATAE Carey p. p. . C. riparia Curt. Var. gracilescens Hartm. . C. orthostachya C.-A. Mey. Secr. à. — LASIOCARPAE Fries. C. filiformis L. C. filiformi-paludosa Uechtritz. C. filiformi-riparia Wimm. (C. evoluta Hartm.). . C. nutans Host. CG Hirta Eh: = C. hirlo-vesicaria Wimm. (C. Siegertiana Uechtr.). (Quid €. lasiochlaena Kunth? Ex ic. Boott. illustr., Ne 571, est C. hirta quaedam elongatu et luœurians. Nec Moris nec recen- tiores tale quid in Sardinia legerunt). 12 22. 25. 24. 25. 26. 27. 28. 29. SecT. 6. — FULVELLAE Fries p. p. . C. hordeistichos Vill. . C. secalina Wahlbg. Sec. Boeckeler Linnea, 1877, p. 280 var. snicrocarpa prioris mihi species distincta. . C. brevicollis DC. C. asturica Willk. non Reut. et Boiss. est forma subalpina. . C. Michelii Host. . C. binervis Sm. . C.distans L. . C. diluta M. Bieb. . C. punctata Gaud. Var. laevicaulis Hochst. Ins. Azor. rostro longiore pedunc. laev. . C. Hornschuchiana Hoppe. C. Hornschuchiuna-flava Al. Br. syn. C. fulva Good. et C. æanthocarpa Degl. SecrT. 7. — FLAVAE Carey. C. flava L. Subspec. C. lepidocarpa Tausch. C. OEderi Ehrh. Var. cyperoides Marss. utriculis obtusissimis. Var. nevadensis Boiss. forma alpina. C. extensa Good. Var. nervosa Desf. mediterr. C. Mairii Coss. Subspec. C. Loscosii Lange an hybrid. ? (Quid : C. Duriuei Steud. ? ex Boott, 440 dubiae aflinitatis). Secr. 8. — PHYLLOSTACHYAE Torr. et Gray. C. olbiensis Jord. C. depauperata Good. Secr. 9. — ILLEGITIMAE. C. Linkii Schk. C. illegitima Cesati. 30. 91. SecT. 10. — STRIGOSAE Fries. C. capillaris L. C. strigosa Huds. . C.silvatica Huds. — C. laæula Tin. lusus minor. . C. floresiana Hochst. Ins. Azor. Ex Boeckeler Linnea, 1876, p.457, forma minor C. Vulcani Hochst. sed potius sp. propria. Conf. Seubert. FI. Azor., tab. III. . C. Vulcani Hochst. Ins. Azor. (Quid : €. Perraudieriana Gay ined.ex Durieu affinis C. silvaticue Huds.? Anaga, Teneriffa. Bull. Soc. bot. Franc.,lIl, 1856, 685.) . C. laevigata Sm. . C. Hochstetteriana Gay. Ins. Azor. Subpec. C. rigidifolia Gay. Ins. Azor. . C. Camposii Boiss. . C. microcarpa Salzm. . C. pendula Huds. Var. myosuroides Lowe elongata. Ins., Azor et Mader. an eadem ac C. Welwitschit Boiss. Lusitaniae ? SecT. 11. — PALLESCENTES Carey. . C. pallescens L. Secr. 12. — PANICEAE Carey. . C. pilosa Scop. . C. vaginata Tausch. . C. asturica Reut. et Boiss. non Willk. . C. panicea L. C. pelia Lange est forma depauperata bor. . C. livida Wahlbg. SEcT. 145. — DIGITATAE Fries. . C. pedata Wahlbg. . C. pediformis C.-A. Mey. . C. digitata L. . C. ornithopoda Willd. Var. ornithopodioides Hausm laevis, alpina. . C. alba Scop. . C. humilis Leyss. 1% Secr, 14. — MONTANAE Carey. 52. C. Halleriana Asso. 99. D4. 55. 60. 61. 62. C. C. | -E ner @b tp} (P) Var. Lerinensis, major, glumis productis. ambigua Link (C. oedipostyla Duval-Jouve). pilulifera L. Var. azorica Gay. Ins. Azor, conferta, saepius 2 gyn. obesa All. Var. conglobata Kit., forma reducta orient. . C. supina Wabhlbg incl. C. obtusata Garcke non Liljebl. forma submonostachya marcida. . C.ericetorum Poll. Var. membranacea Hoppe, alpina, squam. © integr. montana L. (Quid : C. Csetzii Janka?) Secr. 15. — PRAECOCES. . C. praecox Jacq. (C. mixta Miégev.) forma tenuis Pyren. C. C. polyrrhiza Wall. depressa Link (C. basilaris Jord.). Var. transilvanica Schur., minor. Fere eadem C. dimorpha Brot. Lusitan. SEcT. 16. — TOMENTOSAE. . tomentosa L. Var. cuesia Griseb., utricul. striatis. . Grioletii Roem. (a C. virescenti Muhlbg. Am. bor. diversissima.) (Quid : C. subvillosa M. Bieb.?) SEerT. 17. — FRIGIDAE Fries. . fuliginosa Schk. Var. misandra R. Br., forma reducta bor. . frigida All. Var. pyrenaica, spic. subglobosis approximatis. . ferruginea Scop. Var. tenax Reuter Act. Soc. Haller. non Chapman Alp. merid. . tristis M. Bieb. species distincta in primis caucasica leg. Brotherus. . sempervirens Vill. . laevis Kit. 70. 71: 72. 75. 7. C. glauca Scop. C. firma Host. C. fimbriata Schk. C. macrolepis DC. C. mucronata All. SEcT. 18. — LIMOSAE. . C. laxa Wahlbg. . C. limosa L. Subspec. C. magellanica Lam. syn. C. irrigua Sm. . C. rariflora Sm. . C. Stygia Drej. spec. distincta sibir. leg. Sommier. . C. ustulata Wahlbg. Secr. 19. — ATRATAE Fries. CC. atrata L. Var. aterrima Hoppe, elongata scabra. . C. nigra All. . C. alpina Sw. Var. inferalpina Wahlbg, elongata. . C. Buxbaumii Wabhlbg. SECT. 20. — BICOLORES Nym. . C. bicolor All. . C. rufina Dre]. . C. Ursina Dew. ex specim a Th. Fries in ins. Spitsbergen lectis hic collocanda. Secr. 21. — GLAUCAE Nym. . C. hispida Schk. C. longearistata Biv., lusus glumis © elongatis. = Var. serrulata Biv. (C. ucuminata Willd.) est form. intermedia. Subspec. C. clavaeformis Hoppe syn. C. Praetutiana Par! ! 16 SecT. 22. — ACUTAE Carey. a. Maritimae Nym. p. p. 88. C. maritima L. C. Lyngbyei Horn., forma reaucta. C. cryptocarpaC.-A. Mey. forma ex Boott intermedia inter C.ma- ritimam et C. salinam W'ahlbg. 89. C. salina Wahlbg. 90. She 95. 96. C. subspathaceu Wormsk. syn. C. epigeios Fries non Hartm., forma reducta bor. C. halophila Nyl., forma squam. © acuminatis. C. haematolepis Drej. C. kaltegatensis Fries, forma colorata. C. spiculosa Fries ex. specim. a W. Boott. in Am. bor. lectis est forma sterilis salinae. (Quid : C. discolor Nyland.? a Boott. illustr. No 584. ad. C. suli- nam, a Nvman ad C. discolorem ducta.) b. Strictae. . Buekii Wimm. . Stricta Good. Var. gracilis Wimm., leptostachya tenuifol. Var. turfosa Fries, minor bor. c. Caespitosae Fries p. p. . caespitosa Fries. syn. C. pacifica DreJ. . aperta Boott am. bor.! Rossia? d. Acutae propriae. . acuta L. C. prolixa Fries est lusus squam. © elongatis. Var. spaerocarpa Uechtritz, utric. confert. minor. sphaer. Var. panormitana Guss., minor, glabrata, vaginata. . aquatilis Wabhlbg. Var. epigeios Hartm., form. bor. reducta . trinervis Degl. . vulgaris Fries. C. tricostatu Hartm., forma intermedia inter C. acutam L. et C. vulgarem Fr. Var. juncella Fries, elongata, tenuifolia, bor. C. Reuteriana Boiss. videtur forma mont. C. Dematranea Lagg. et C. elytroides Fries formae inter C. vul- garem Fries et rigidam Good. intermediae. 97. C. rigida Good. C. limula Fries et C. decolorans Wimm. formae elongatae. 98. C. intricata Tineo. Species distincta, pumila, corsica et nebrodum. II. — HOMOSTACHYAE. Secr, 25. — PANICULATAE Carey. 99 C. paniculata L. 100. C. paradoxa Willd. 101. C. teretiuscula Good. C. teretiuscula-paniculata Beckm. (Quid : C. modestu Gay ?) Secr. 24. — OVALES Carey. 102. C. elongata L. Var. Gebhardi Willd. forma alp. et bor. 105. C. leporina L. C. argyroglochin Horn. lusus chloroticus. Var. sicula Tineo form. clongata, spic. distant. 104. C. festiva Dew. (Quid : C. naufragii Hochst. Steud. Boeckeler Linnaea., 1875, 110 ?) Secr. 25. — SICCATAE Carey. Schreberi Schrank. C. curvuta Knaf forma elongata. C. Schreberi-arenariu. syn. C. ligerina Bor. (Quid : C. ludibunda Gay ?) 106. C. brizoides L. 105. C Secr. 26. — DISTICHAE. 107. C. arenaria L. Var. colchica Gay glabrata. 108. C. disticha Huds. 109. C. repens Bell. ex Boeckeler var. prioris mihi distincta. 18 110. 114: 112. 115. 114. 115. 116. 117: 118. 419; 120. 121. 122. 125. 124. C. C. SecT. 27. — DIVISAE. . divisa Huds, C. chaetophylla Steud. forma macra. . Monizii Lowe. Ins. Mader. et Tenerif. . Stenophylla Wahlbg. G: chordorrhiza Ehrh. C. gynocrates Auct. non Wormskjold, forma tenuis submono- stachya. Secr. 28. — CANESCENTES Fries p. p. remota L. C. remota-paniculata Schwartz syn. C. Boenninghauseniana Weihe. C. remoto-echinatu. C. — -leporinalIlse. C. — -brizoides Rchb. fil. syn. C. Ohmuelleriana Lange. C. — -muricata Ritschl syn. C. axillaris Good. . canescens L. Var. vitilis Fries bor. et C. Persoonii Sieb. alp. C. canescens var. subloliarea Laestad. est forma filiformis. C. macilenta Fries ex Boott inter C, loliaream L. et C. tenuifloram Wahlbg, sed potius forma misera canescentis. norvegica Willd. loliacea L. tenuiflora Wahlbg. tenella Schk. Secr. 29. — STELLULATAE Carey. echinata Murr. Var. grypos Schk. forma alp. et bor. Secr. 50. — VULPINAE Carey p. p. vulpina L. Var. nemorosa Rebent., forma angustifol. C. vulpino-paniculata. Boruss. Rhenan. . muricata L. incl. C. contigua Hoppe et C. Leersi Schultz. . Pairaei Schultz incl. C. Chaberti Schultz et C. litigiosa Chab. . divulsa Good., syn. C. guestphalica Boenn. C. Orsiniana Ten. est divulsa depauperata submonostachya. 155. 156. 157. 158. 159. 140. 141. No . C.helvola Blytt. an C.wicrostachya-canescens ? Boeckeler Linnaea, . C. . Ce Secr. 91. — LAGOPINAE Nym. . Heleonastes Ehrh. . lagopina Wahlbg. var. furva Webb forma capitata culm. robust, humil. C. lagopina-foelida, syn. C. Laggeri Wimm. glareosa Wabhlbg. 1875, p. 155. microstachya Ehrh. Secr. 32. — GLOMERATAE Nym. p. p. . incurva Lightf. C. brevirostris Ced. est forma elongata. (Quid : C. Deinbolliana Gay, €. arctica Deinb. ? a Boeckeler ad C. stenophyllam Wahlbg ducta, Linnaea., 1875, p. 51.) foetida All. Var. elonguta spic. interrupt. elong. . microstyla Gay. curvula All. . nardina Fries. SecT. 55. — PHYSODES. C. physodes M. Bieb. Ross. casp. ex Stev. III. — CEPHALOPHORAE. Secr. 34. — SCHELLHAMMERIA Moench. . cyperoides L. . baldensis L. IV. — MONOSTACHYAE. Secr. 55. — PSYLLOPHORAE Lois. . obtusata Liljeblad non Garcke, etc. spec. sibir. et am. bor. occ. Europam in ins. Oeland et prope Lipsiam intrans. . rupestris All. . pyrenaica Wahlbg. Var. Grossekii Heuff. Banat. utric. stipitatis. . pauciflora Lightf. 20 142. C. microglochin Wahlbg. 145. C. pulicaris L. 144. C. macrostyla Lapeyr. 145. C. sagittifera Lowe. Ins. Mader, Var. Guthnickiana Gay. Ins. Azor. minor. 146. C. gynocrates Wormsk]. spec. bor. am. et Lappon. 147. C. dioica L. C. dioica-echinata. syn. C. Gaudiniana Guthnick. 148. C. parallela Sornmerfelt, 149. C. DavallianaSm. C. Davalliana-echinata, syn. C. Paponii Muret ined. SecT. 56. — CAPITATAE. 150. C. capitata L. 151. C. scirpoidea Michx. (Quid : C. Gasparrinii Pari. ? an C. oreophilae C.-A,. Mey. cau- casicae affinis ?) A dditions et corrections. Après n° 65, ajoutez 651 C. globularis L. » no 69, » 667 C. tenuis Host. » n° 77, au lieu de Drej., lisez Fries » n° 78, ajoutez Quid : C. capillipes Drej.? M. De Wildeman analyse la note suivante, qui sera insérée dans le compte-rendu de la séance. CONTRIBUTIONS A L'ÉTUDE DES ALGUES DE BELGIQUE, Par É. De Wiipemax. Protococcieceae. Chlorococeum humicola Rbh.; Cystococcus humicola Naeg.; Rbh. Flor. alg. Eur., WI, p. 14, fig. dextra — Sur Campylopus. Rochers ombragés à Arbre (É. Marchal). Polyedrium trigonum Naeg.; Rbh. Flor. alg. Eur., HE, p. 15, fig. 55. — Sur des crottins de daims à Tervueren (É. Marchal), — Cette 21 espèce s’était développée en grande quantité dans des cultures de Pyrénomycètes faites par M. Marchal. Volvocineae. Chlamydococeus pluvialis A. Br.; Protococcus Ktz.; Haematococ- cus Fw.; Tabul. phyc., 1, fig. 1. — Nageant à la surface de l’eau des fossés dans une prairie à Spa. VA ygnemeae. Spirogyra Grevilleana Ktz.; Zygnema Hassl.; Petit Spir. env. Paris, pl. IL, fig. 1-5. — Fossés d’une prairie à Evere. Peu abondant. — longata (Vauch.) Ktz.; Zygnema Ag.; Zygaestivum WMassl.; Petit Spir. env. Paris, pl. V, fig. 4-5. — Ruisseau à Spa. Assez abondant. — varians Ktz.; Zygnema Hassl.; Petit Spir. env. Paris, pl. IV, fig. 1-8. — Canal de Charleroi; Evere, en mélange avec le S. Gre- villeana Ktz. — crassa Ktz.; Zygnemu serratum Hassel ; Petit Spir. env. Paris, pl XIE, fig 5 et #4. — Canal de Charleroi en fragments isolés au milieu d’autres algues. M. Petit indique comme diamètre de cette espèce 150 à 156% (loc. cit. p 32). Les échantillons que j'ai recueillis ont jusqu’à 164y. Zygnema cruciatum (Vauch.) Ay.; Tyndaridea cruciata Hassl, ; Tabul. phyc., tab. 17, fig, IV. — Canal de Charleroi et Spa. Mougeotia gracilis Ktz.; #. genuflexa Kiz. — Étang à Boitsfort, Schaerbeek. Hydrogastreae. Hydrogastrum granulatum (L.) Desv.; Botrydium Grey. ; B. urgilla- ceum Wallr.; Rhizccoccum crepilans Desm.; Tabul. phyc., V, tab. 54.— Terre nue fraiche à Neder-Over-Heembeek (E. Marchal). Vaucheriaceae. Vaucheria racemosa Rbh.; W. mullicornis Ag.: V.geminatu var. r'ace- mosa Walz. — Woluwe-St-Étienne (A. Douret). — hamata (Vauch.) Lyngb.; Hassl. Freshiw Alg., tab. V,fig 1. — Auderghem (A. Douret). — terrestris Lyngh. — Au bord d’un fossé à Schaerbeck 22 Confervaceae. Conferva fontinalis Berk. — Petit étang à Neder-Over-Heembeek. — bombyeina Ag.; C.sordidu Dillw. — Ruisseau au Jardin botanique de Bruxelles; fontaine à Villance (A. Douret). Cladophora crispata (Roth). — Ruisseau au Jardin botanique de Bruxelles; Woluwe-St-Lambert (A. Douret). OEdogoniaceae. OEdogonium fonticola A. Br.; Tabul. phyc., IT, tab. 40, fig. I. — Jardin botanique de Bruxelles. — apophysatum A. Br.; Tubul. phyc., III, tab. 35, fig. V. — Woluwe-St-Étienne (A. Douret). Ulotrichaceae. Ulothrix nitens Menegh.; Tubul. phyc., II, tab. 95. — Sur des pots de fleurs tenus humides à St-Josse-ten-Noode dans plusieurs endroits; Schaerbeek (A. Douret). — radicans Kiz. — Je rapporte, à cette espèce, des algues trouvées sur des crottins de lapin, recueillis dans un bois frais et herbeux de Denderwindeke par M. Van Wilder. — Varia Ktz. — Sur la terre humide à Spa. Assez abondant. — parietina (Vauch.) Ktz.; Hormidium parietinum Ktz — Sur un tronc d’arbre à Auderghem (A. Douret). Chroolepideue. Chroolepus aureum (L.) Ktz. Tabul phye., IV.T. 95; Lichen aureus Ach.; Byssus aurea L. — Rochers humides et ombragés près d’un pont derrière Montaigle (É. Marchal). Chaetophoraceue. Chaetophora pisiformis (Roth) Ag.; Tabul phyc., HI, T. 18. — Sur un Cladophora, dans un bassin au Jardin botanique de Bruxelles. Assez abondant. Batrachospermaceac. Batrachospermum moniliforme Roth; Rbh. F£. alg. Eur., I, p. 404. — Auderghem (A. Douret). Cette espèce se trouve égale- ment à Schaerbeek, où elle a été signalée par M. Piré. M. Delogne l’a récoltée dans le ruisseau alimentant les étangs de Rouge-Cloitre. © O1 NOTE SUR LE TREMATODON AMBIGUUS, par Cuas.-P. Hogkirk. Dans le compte-rendu de la séance du 10 octobre 1884, il ya un article intitulé : « Quelques mousses nouvelles pour la flore belge, » par M. J. Cardot. On y lit que le Trematodon ambiquus Hornsch., récemment découvert dans les environs de Gheel, parait faire défaut dans les Iles Britanniques, où, du moins, on ne l’a pas encore signalé. » Je crois devoir faire connaître ici qu'au mois d'août 1885 mon ami le Dr Braithwaite a découvert cette belle espèce à Tummel Bridge (Perthshire. — Scotland), mais pas en grande quantité. La livraison de son grand ouvrage, The British Moss-Flora, contenant les Dicranacées a été publiée en octobre 1881, et par conséquent cette espèce ne pouvait y être citée, mais Je l’ai indiquée à la page 65 de la 2%e édition de mon « Synopsis of the British Mosses (1884). » M. Th. Durand fait annoncer le prochain dépôt d’une notice sur les principales découvertes botaniques faites en Belgique en 1884. Proclamation de membres effectifs. MM. Ronflette et Vernieuwe, présentés à la séance pré- cédente, sont proclamés membres effectifs de la Société. La séance est levée à 8 heures. Séance mensuelle du 14 février 1885. PRÉSIDENCE DE M. G. CarRoN. La séance est ouverte à 7,40 heures. Sont présents : MM. Aigret, Cardot, V. Coomans, De Bullemont, Ém. Durand, Th. Durand, De Wildeman, Francotte, Hartman, Héneau, Ém. Laurent, Losseau, Maistriaux, Massart, Sulzberger, Vander Bruggen; Crépin, secrélaire. Le procès-verbal de la séance du 10 janvier 1885 est approuvé. Correspondance. Par une dépêche en date du 15 février, n° 11595, M. le Ministre de l'agriculture, de l’industrie et des travaux publics nous annonce qu'un subside de mille francs est accordé à la Société pour l’année 1884. Une lettre de remerciments sera adressée à ce haut fonction- naire. M. l'Abbé Boulay et M. le D' Warming remercient pour leur nomination de membres associés de la Société. M. Warming propose l'envoi de ses publications à la bibliothèque de la Société. — Accepté. 925 Lectures, communications. Avant de donner la parole aux membres qui ont des lectures à faire, M. le Président exprime les regrets que la Société éprouve par la mort récente de M. Joseph Gillon, l'un de nos confrères les plus assidus à nos séances. Par l’aménité de son caractère, par sa grande bienveil- lance, Joseph Gillon s'était, depuis longtemps, acquis Îa sympathie générale de ses collègues. Une lettre de condo- léance sera adressée à sa veuve. M. le Président signale la présence à la séance de l’un de nos confrères étrangers, M. Jules Cardot, savant bien connu par ses travaux bryologiques. M. Th. Durand analyse une notice dont l'impression est votée. DÉCOUVERTES BOTANIQUES FAITES EN BELGIQUE EN 1884, par THéopuize DURAND. Depuis la mort de Martinis, l'étude de la flore du Hainaut avait été négligée. M. H. Bernimolin, directeur de l'École industrielle de Tournai, a repris avec ardeur l’exploration méthodique des environs de cette ville. En 1883, il a consigné ses nombreuses découvertes dans un intéressant ouvrage intitulé : Catalogue des plantes spon- lanées el cultivées du Tournaisis(\) (1) Parmi les espèces remarquables trouvées dans l’ouest du Hainaut, il faut citer l’Anagallis tenella L. observé dans les prés d'Ombry, à Kain, 26 En 1846, Marissal avait aussi publié un Catalogue des phanérogames observées dans les environs de Tournai. Il y aurait un curieux travail de comparaison à faire pour montrer dans quelle mesure la flore du Tournaisis s’est modifiée pendant ces quarante dernières années. Par l'intermédiaire de M. É. Marchal, j'ai eu commu- nication des observations botaniques faites en 1884 par M. Bernimolin; on verra, dans la suite de cette notice, combien notre actif confrère à eu la main heureuse. M. É. Henrioulle m'a communiqué de bons renseigne- ments sur la flore de Houtain. Pendant les vacances, M. A. Hardy a continué l'exploration des environs de Montbliart, trouvant encore à glaner dans ce champ qu'il connait si bien. La flore du Hainaut à encore été étudiée par M. le professeur Goflin, de Jumet, les D'S Maistriaux et C: Ron- flette, de Belæil, M. Cavenaile, Dessomme, etc. La liste des découvertes, dans la province de Namur, n'est pas longue, mais la qualité rachète la quantité. M. J. Bodart, de Dinant, a enrichi la flore belge d’une Orchidée nouvelle, le Cephalanthera rubra Rich., et par la trouvaille du Daphne Laureola L., sur les rochers de Selayn, M. Simon, de Vezin, a permis de réintégrer ce bel arbrisseau sur la liste de nos espèces indigènes. Le Brabant est exploré avec soin par une phalange de jeunes amateurs : MM. Dewildeman, Douret, Moke, Bordet, Gillet, Guelton et Lebrun. J’ai reçu une longue et inté- ressante note sur les découvertes faites dans les provinces de Brabant, de Luxembourg et de Namur, par M. Aigret. Ce botaniste a trouvé le Lycopodium inundatum L. à Uccle, ce qui constitue une excellente acquisition pour la flore des environs immédiats de Bruxelles. 27 M. A. Hardy, continuant les recherches sur la flore des environs de Visé, a enrichi la flore belge d'une espèce nouvelle, le Falcaria Rivini. MM. M. Michel, de Fraipont, J. Delrez, A. Delecloz et Boland, de Soiron, ont encore fait d’intéressantes découvertes dans le bassin moyen de la Vesdre et sur d’autres points de la province de Liége. Sous l'impulsion de M. G. Cluysenaar et du Cercle des naturalistes hutois, l’exploration des environs de Huy à été continuée et le catalogue déjà si riche des plantes de cette pittoresque localité, s’est augmenté d'une nouvelle rareté, l’Androsaemum officinale AIT. La flore du Luxembourg a été étudiée par M. Mathieu, instituteur à Our, et par M. Douret. Les botanistes du bassin de la Dendre, MM. H. Van Wilder, De Cock, De Backer et E. Van Langenhove méritent aussi une mention spéciale. Grâce à eux, Îa végétation des confins du Brabant et de la Flandre orien- tale est chaque jour mieux connue. Que toutes les personnes qui ont bien voulu me faciliter la tâche de résumer les principales découvertes botani- ques faites en 1884, reçoivent mes vifs remerciments. Clematis Vitalba L. var. crenata — Arg.-sabl. : Woluwe-St-Pierre (Dewildeman); Woluwe-S'-Lambert; Schaerbeek (Dewildeman et Douret). * Anemone apennina L.— « Bois et prairies aux environs de Beaumont, juin 1885. Cette espèce est connue là depuis fort longtemps. » (A. Hardy, Fontaine, etc.). La découverte de cette Anémone dans le Hainaut, où elle n’est sans doute que naturalisée, est fort intéres- sante. Il a déjà été question de cette espèce dans le Bulletin de notre Société (t. 1, pp. 79 et 80.) Au commencement du siècle, Dekin et Passy l'avaient trouvée à Anderlecht. Ranuneuius Lingun L. — Arg.-sabl, : Vilvorde (Campion), Evere (Dewildeman et Douret); Grimberghe (Guelton). — Cale. : Wallers (Hardy et Dessomme). 28 Hellchorus viridis L. — Arg.-sabl. : Dans cette zone, cette espèce parait assez répandue dans tout le bassin moyen de la Dendre. Aux habitations déjà citées, il faut ajouter : Kloosterbosch-Den- derwindeke et Neyghem (Van Wilder). — Cet Hellébore n’était pas indiqué dans la région ardennaise. M. Mathieu, instituteur, l’a observé à Transinne. Indigène ? Berberis vulgaris L, — M. Van Wilder m'écrit que cet arbrisseau qui est RR. dans la zone argilo-sablonneuse, est AC. à Liefferinghe et à Denderwindeke ; mais n’est-il pas introduit ? Dianthus Carthusianorum L. — M. Crépin (Manuel, 5e éd., p. 18) n'indique cette espèce que dans la zone calcaire où elle est rare. Antérieurement, elle avait été signalée dans une ou deux localités du Brabant. M. Sonnet a trouvé cet OEïllet croissant sur un coteau sec à Schaerbeek. — caeslius L. — Beauraing (Goflin). “Saponaria Vaccaria L. — Cette espèce renseignée en Belgique au commencement du siècle, puis restée longtemps introuvable, se rencontre maintenant sur un grand nombre de points du pays, mais elle est très-fugace. — Calc. : Olne; Forêt (Delrez et Delecloz), Trembleur ; Mortier (Hardy).— Ard. : Spa (Hardy). — Arg.-sabl. : Haeren (Bordet), Liefferinghe (Van Wilder), Ixelles (Aigret). Sagina ciliata Fries.. — Jumet (Goflin). *Impatiens parvifiora L. — Tournai (Bernimolin). *Geranium pyrenaîfcum L. — En Belgique, ce Geranium a longtemps paru confiné dans les environs de Tournai et dans la vallée de la Vesdre; il tend actuellement à se répandre dans tout le pays. — Camp. : Bourg-Léopold (Th. Durand). — Arg.-sabl. : Ixelles. CC. (De Bosschere); Haeren, 2 habit. (Douret), Laeken (Mile L. Wegel). Androsaemum oflicinale All. — Peut être pourrons-nous bientôt réin- tégrer cette espèce dans la liste des espèces indigènes. En 1855, Bellynck (Flore de Namur, p. 31) cita, pour la première fois, l’An- drosaemum comme espèce belge, disant qu'il était très-rare à Wépion, où il avait été découvert par M. Crépin. — En 1859, M. Crépin (Manuel, éd. 1) répéta la même indication, mais en ajoutant qu'il n’en avait trouvé qu’un pied. En 1866, dans la 2me éd. du Manuel, l Androsaemum ne fut plus mentionné qu'avec un signe de doute et M. Crépin résuma très-bien tout ce qui pou- vait être dit par ces quelques mots : « Somme toute, jusqu'ici cette 29 espèce demeure douteuse pour notre flore. » Pendant dix-huit ans, la question resta au même point; l'espèce fut encore observé dans une ou deux localités du pays, mais toujours dans des con- ditions suspectes. Enfin, dans le courant de 1884, M. Cluysenaar, de Huy, découvrit, dans la vallée de la Meuse, à Profondeville, une habitation qui lui parait bien naturelle. Guidé par certaines analogies, il rechercha cette espèce dans la vallée du Hoyoux et, à la fin de l'automne, il avait déjà constaté sa présence sur six points différents de cette pittoresque vallée. M. Cluysenaar prépare pour le Bulletin du Cercle des naturalistes hutois, une notice détaillée sur ce sujet. Ce botaniste est convaincu que la plante est bien indigène, mais M. Crépin estime que de nouvelles recherches sont nécessaires avant de pouvoir trancher cette délicate question. La dispersion de cette espèce en Europe ne rend pas impossible son existence en Belgique, comme plante indigène. Conf. Nyman (Consp. fl. europ., 2 éd.). — Cette espèce, assez commune dans le midi de la France, est déjà très rare dans le domaine de la flore de Paris, car M. Bonnet (Petite flore parisienne, 1885, p. 90) ne lui assigne que trois habitations. Naphar iuteum Sm. var. minor, — Entre Aeltre et Bloemendael (Guelton). Nymphaea alba L. var, minor. — Alost (Guelton). Monotropa Hypopitys L. — Ard. : entre Spa et Sart (Dewildeman). — Arg.-sabl. : Bois de la Cambre (J. Schouckens). Papaver Lecoqgti Lmtt. — Visé, Argenteau (Hardy). Corydaiis solida Sm. — Arg.-sabl. : Rosières (Eug. Coubeaux), Schaer- beek (Dewildeman et Douret). Fumarla densiflora DC. — Arg.-sabl. : St-Job (Douret). Arabis hirsuta Scop. — Arg.-sabl. — Meerbeke. QQP. (Van Wilder). *Erysimum orientale R.Br, — Warchin (Bernimolin), Meerbeke-lez- Ninove. AC. (Van Wilder). Alyssum calycinum L. — Mariakerke (É. Marchal). — Cette découverte augmente d’une bonne espèce la liste des plantes calcicoles crois- sant dans la zone maritime. - | — incanum L. — Bourg-Léopold (Delarbre), entre le pont de Jambe et l’écluse de la Plante. C. (Coppée et Aigret) ; St-Josse-ten-Noode (Dewildeman); Neder-over-Humbeek (Moke et Bordet); Uccle (Metle M, Champfleuri) ; Tournai, Kain (Bernimolin). * 50 _Diplotaxis muralis L. — Cette Crucifère trouvée autrefois dans les environs de Verviers n’était plus indiquée qu’à Papignies (Il!), dans la dernière édition du Manuel. Elle a été retrouvée dans la méme province à Tournai et à Allain par M. Bernimolin. Draba muralis L.— Dans la province de Liége, ce Draba n’était connu que dans la haute Vesdre ; M. Michel l’a trouvé à Fraipont. *Lepidium ruderale L. — Ixelles, décombres; Ucele, champ de trèfle (Aigret), Tournai (Bernimolin). * — perfoliatum L, — Moissons à Uccle (Aigret). Il est assez curieux de constater que c’est la seconde fois que cette espèce exotique est constatée sur le territoire de cette com- mune. *Bunias orlentalis L. — Theux; Nessonvaux (Michel) ; Olne (Delrez). - Genista sagittalis L. — R. Ard. : Villance (Douret). *Anthyllis Vulneraria L. — Cette jolie Papilionacée n’est pas indiquée dans la zone argilo-sablonneuse. Elle a été observée à Dender- windeke, à Meerbeke-lez-Ninove (Van Wilder) et à Uccle (Aigret). M. Aigret m'écrit que la plante d’Uccle présente tous les carac- tères de la var. maritima. * Melilotus parviflorus Desv. — Tournai (Bernimolin). *%edicago dentieulata Willd. — Se répand dans les environs de Tournai (Bernimolin). * — macalata Willd. — Forest (Aigret). *Coroniila varia L. — Cette espèce ne se rencontre en Belgique qu'à l’état d’introduction. — Haeren (V. Gillet et L. Lebrun); Trooz (Delrez). Rubus vestitus W. et N. — Woluwe-St-Pierre (Dewildeman). *potentilla recta L. — La Hulpe ; Neder-over-Heembeek (Moke et Bor- det); Haeren (Guelton), Schaerbeek (Douret), Tournai (Berni- molin). — Plante peu constante dans ses habitations. Rosa arduennensis Crép. — Cette belle race du R. sollis Sm. n’est encore connue que dans un petit nombre de localités. M. Douret en a observé une jolie colonie dans le Luxembourg, au hameau de Lesse (commune de Redu). — comosa Rip. — Theux, Francorchamps, Presseux (Michel). — echinocarpa Rip. — Mêmes localités. — pomifera Herrm. — M. Delrez a observé quelques buissons de cette belle Rose dans la vallée de lAmblève près de Halleux. 51 *OEnothera muricata L. —Talus du chemin de fer à Dieghem (Douret). Erynugium campestre L. — En dehors de la vallée de la Meuse, cette curieuse Ombellifère est rare dans notre pays. M. Aigret m’écrit qu’elle existe toujours à Nismes, où elle a été trouvée il y a plus de vingt ans par CI. Determe. M. Francois l’a décou- verte entre Vierves et Treignes et M. Hardy, entre Wallers et Rance. C. Heloseladum minus Koch. — Tourbière de Visé (Hardy). — repens Koch. — Hollain (Bernimolin). — inundatum Koch. — Chimay, Sivry, Montbliart, Rance (Hardy). Cicuta virosa L. — Erbault (Bernimolin). Obs. — Suivant M. Mascaux, conducteur des ponts et chaussées, on rencontre ecà et là, à Courcelles, en dehors des jardins, le Levisticum officinale, et beaucoup de personnes croient voir dans cette espèce la Grande Ciguë. Falcaria Rivint Host(F. vulgaris Bernh.). — Cette Ombellifère croit en abondance dans les moissons à Fouron-le-Comte (Lg.). C’est à M. A. Hardy que revient l’honneur de cette découverte. En 1855, M. Mathieu a indiqué (Flore générale de la Belgique, t. I, p. 229), le Falcaria « dans les champs à Herve. » Cette dernière localité n'étant distante de Fouron que de quelques lieues et son terrain étant sensiblement le même, il est possible que Mathieu ait bien rencontré cette espèce. En 1866, M. Crépin écrivait : « Cette belle espèce aurait été autrefois observée aux environs de Liége et de Chimay.» (Manuel, éd. 2, p. 110). En tous cas, il est étonnant que le Falcaria soit si rare en Belgique. C’est une espèce largement disséminée en Europe. Nyman (Consp. fl. europ., 1878-82, p. 504-505) l'indique en Suède, en Danemark, en Allemagne, en France, dans plusieurs parties de l'Espagne, dans le nord de lItalie, en Autriche, en Hongrie, en Russie, en Turquie, en Grèce, etc. Cette Ombellifère est très rare dans le domaine de la flore parisienne, mais assez commune en Lorraine, car Godron n’indique pas moins de trente- einq habitations pour cette contrée. Elle croit aussi dans le Grand- duché de Luxembourg. Torills nodosa Gäürtn, — Cale. : Mariembourg, deux habit. (Hardy). — Cette espèce est-elle indigène en dehors des zones maritime et poldérienne ? 52 ‘Myrrhis odorata Scop. — Cette espèce existe dans une sapinière à un quart de lieue de Marche (Aigret). *Plantago ramosa Gilib. — Ixelles (Aigret). Samolus Valerandi L. — Perck (Guelton). *Amsinkia lycopsoides Lehm.— Dans le courant de l’année 1884, cette Boraginée a encore été vue sur diflérents points du pays. — Haeren (Guelton), Uccle (Douret), Papignies AC. (C. Fontaine), Pecq. ; Tournay. AC. (Bernimolin), *£chinospermum Lappula Lehm. — Tournai, 1882-84 (Bernimolin). Solanum Htorale Raab. (S. Dulcamara L. var. littorale Raab). — Bois de la Cambre (Douret). ‘Datura Stramonium L. var. Œatula (D. Tatulu L.). — Haeren (Moke). *Veronica lougifolla L. — Ard. : Villance, dans une prairie le long d’un ruisseau. AC. (Douret). — En Belgique, cette belle Véronique n’est indigène que dans la Campine, aux environs de Lierre. — scutellata L. var. pubescens (VW. parmularia Poir. et Turp.). — Rance (Hardy). *Scrophularta vernalis L. — Crainhem Abondant. (Douret). Linaria striata Mill. — Froidlieu (Wellin) (Goffin). Euphrasia campestris Jord. — Auderghem (Douret). Utricularia vulgaris L. — Woluwe-S'-Élienne (Douret). — neglecta Lehm. — Vallée de la Meuse à Bas-Oha, entre Bas-Oha et Seilles et à Java (Simon). Orobanche minor Sutt. var. flavescens Reuter (0. alostensis Demoor). — Entre Woluwe-St-Étienne et Evere (Dewildeman). Mentha rotundifolia L. forme serrata (M. serratiformis Pérard). — Visé (Hardy). — velutina Le). — Env. de Visé (Hardy), Spa (Dewildeman). * — viridis L. — S't-Gérin. C. (Bordet et Derestia); Tournai, Vaulx (Bernimolin); Montbliart (Hardy). Les échantillons récoltés dans cette dernière localité appartiennent à la var. macrostemma Le]. * — cordifolla Opiz. — S'-Gérin (Bordet et Derestia). * — eltrata Ehrh. — Grand-Hallet, bords d’un ruisseau (Goflin). — nepetoides Lej. — M. Hardy m'a communiqué de beaux échan- tillons de cette Menthe récoltés à Fouron-S'-Martin. Elle est très- rare en dehors du bassin de la Vesdre. — subsplcata Bor. an Weihe? — Spa (Dewildeman). — C’est la forme hirsuta Pérard Mentha ballotaefolia Opiz. — Angleur (Hardy). — serotina Bor. an Host. — Neder-Ecname (F1. or.) (Dewildeman). — agrestis Sole, — Spa (Dewildeman). — Postelbergensis Opiz sec. Déséglise (M. Crepiniana Th. Durand Cat. FT, liég. (1878), p. 42. — M. gentilis L. var. vesana Lej.). — Arg.-sabl.: Grand-Hallet (Goflin). Cette découverte est extrême- ment intéressante. C’est, je crois, la première fois qu’une Gentiles est trouvée dans la zone argilo-sablonneuse. Au reste, les Menthes appartenant à ce groupe sont rares partout, sauf pourtant dans la vallée de la Vesdre. “Salvia verticillata L. — Arg.-sabl.: Ilaeren (Guelton), Neder-over- Humbcek (Moke et Bordet), entre Ixelles et Uccle (Aiïgret), Idegem (Van Wilder). * — Verhenaca L. — Saventhem, talus de la voie ferrée (Bordet et Guelton). Origanum vulgare L. var. megastachyum Koch. — M. Delrez m'a envoyé des échantillons bien caractérisés de cette variété; il les a récoltés à Douflamme. Teucrium Scordium L. — Peck, Obigies (Bernimolin). — Chamaedrys L. — Cette Labiée n’est pas indiquée dans la région ardennaise : M. Douret en a récolté quelques pieds dans des rocailles au bord de la route entre Tellin et Transinne. Introduit ? Asperula glauca Bess. — Ampsin (Pfaff). Cette belle trouvaille a déjà fait l’objet d'une note dans notre Bulletin. — Indigène ? Dipsacus pilosus L. — Arg.-sabl.: Petit-Hallet (Goflin). Cirsium anglicum Lmk. — Boussut-en-Fagne. — J'ai recu cette très- rare Composée par l’intermédiaire de M. Douret; je ne connais pas le nom du collecteur. — incanum Fisch. — Champlon-Famenne (Aigret). *Silybum Marianum Gäürtn, — Subsp. et fugace. — Watermael (H. Donckier), Boendael (Douret). Lappa tomentosa Lmk. — Leval-Chaudeville (Hardy). * Centaurea solstitialis L. — Tournai, Basècles (Bernimolin), Ixelles (Aigret), entre Mortier et Tremblem (Delrez et Delecloz). -— Fugace. * — melitensis L. — Cette espèce se rencontre accidentellement en Belgique; elle a déjà été signalée à Laeken; M. Bernimolin l’a vue à Tournai. Obs 1, — M. Bernimoulin a également trouvé à Basècles le 0] 34 vrai C. amara L. — C’est un type méridional qui s’avance rare- ment autant vers le nord. Obs. 2 — M. V. Gillet m'a apporté le Cirsium pannonicum Gaud. — Quelques pieds de cette plante orientale végétaient à Haeren, où l’espèce ne paraît pas devoir se maintenir. Bidens minimus L. — Rance, Montbliart, Virelles, Wallers (Hardy). *Cota tinctorla J. Gay. — Meerbeke-lez-Ninove (Van Wilder), Haeren. QQp. (Ch. Bordet). — Dans cette dernière localité, la var. à fleu- rons extérieurs jaune croissait avec le type. Matricaria inodora L. — Cette espèce, très-rare en Ardenne, a été observée à Spa (Douret). *Artemisia Absinthium L. — Talus entre Ixelles et Uccle (Aïgret). Filago arvensis L. — Bomal (Philippe). Inula Helentum L. — M.E. Van Langenhove, instituteur, a trouvé à Welle (F1. or.) une trentaine de pieds de cette belle Corym- bifère, dans une prairie assez éloignée des habitations. — Indi- gène ? — britanica L. — Talus au bord de l’Escaut à Neder-Eename. QQP. (Dewildeman.) *Stenactis annua Nees. — Saventhem (Moke et Bordet). Seneclo erraticus Bertol. — Étang de la Folie près Wallers (Hardy). — paludosus L. var. tomentosus Koch (S. Sadleri Lang). — Entre Trelon et Macon (Hardy). Podospermum lacintatum DC. — Macon (Hardy). *Helminthia echloides Gärtn. — Tournai (se répand dans le Tour- naisis) (Bernimolin); Lexhe, Fouron-le-Comte (Hardy) ; Dender- windeke. AC. (Van Wilder). *Tragopogon porrifotius L. — Denderwindeke, Santhergen. — Au sujet de cette espèce, M. Van Wilder m'’écrit : « Elle ne peut pas être considérée comme échappée des jardins; cette plante n’a jamais été cultivée dans nos environs; les plus vieux jardiniers ne l’ont jamais vue. » Malgré le valeur de ces affirmations, de nouvelles recherches sont nécessaires avant de pouvoir considérer ce Tragopogon comme indigène dans la zone argilo-sablonneuse. * — minor Fries. — Macon (Hardy). *Barkhausla setosa DC. — Beaumont (V. Cavenaile). Crepis tectorum L. — Beaumont (Hardy). 39 *Ambrosia artemisiaefolia Willd. — Tournai, une vingtaine de pieds (Bernimolin). *%Kanthium strumarium L. — Verviers, Flère-Cornesse, Fond de Fierrein (Wegnez) (Delrez). * — spinosum L. — Vilvorde (Guelton), Tournai (Bernimolin). *Amarantus retroflexus L. —- Falhez (Olne), Herve (Delrez et Delecloz). *Euxolus deflexus Rafin. — Tournai (Bernimolin). — Espèce très- rarement introduite en Belgique. *Atriplex litoralis L. — Graviers de la Vesdre : Flère (Cornesse) (Michel). Chenopodium glaucum L. — Tournai (Bernimolin). Blitum rubrum Rchb. — Perck (Guelton), Visé, Chimay, Montbliart Rance (Hardy). Rumex palustris Sm. — Tournai, Obigies (Bernimolin). *Parietarla officinalis L. —- Vilvorde (Henrioulle), Laeken (Moke et Bordet). Daphne Laureola L. — Sclayn (Simon). M. Crépin à déjà fait ressortir l'importance de cette belle découverte. Hippuris vulgaris L. — La Hulpe (Moke et Bordet). Asarum europaeum L. — M. A. Hardy m’écrit : « l’Asarum est très- commun dans le bois d’'Eugies, où il existait déjà il y a plus de cinquante ans » et il ajoute : « il existe encore dans le bois de Havré selon M. Cavenaile. » Depuis une vingtaine d'années, nous nous sommes habitués à considérer l’Asarum comme une espèce caractéristique de la flore liégeoise; l’habitation de Magnée, découverte par M. l’Abbé Strail, est devenue classique. Toutefois, il est bon de remarquer que nos anciennes Flores mentionnaient plusieurs habitations de cette curieuse espèce; c’est ainsi qu’elle a été indiquée à Vichenet et à Dave (Namur), où elle n’a pas été revue. Hocquart (Flore du département de Jemmapes, 1814 p. 171) renseignait l’Asarum à Ghlin et au bois St-Macaire (Obourg) sur la foi du pharmacien Gossart. Il est donc permis de le réintégrer dans la liste des espèces du Hainaut. *“Euphorbia Lathyris L. — Bien naturalisé à Neyghem et Pamel (Van Wilder). Coichicum autumnale L.— Cette espèce, rare dans le centre de notre 30 pays, est commune dans quelques prés à Pollaere près de Ninove (Van Wilder), *Ornitiogalum angustifolium Bor. — Neder-Ecname (Dewildeman), Gagea spathacea Hayne.— Cette jolie espèce parait assez répandue dans le bassin moyen de la Dendre. Aux habitations déjà signalées, il faut ajouter : Liedekerke (De Cock), Denderwindeke. AR. (Van Wilder). Obs. — Dans la même région, l’A{Uium ursinum L., et l’'Endy- mion non-scriplus Gke sont très répandus. L’Endymion est même si abondant « qu’il croit jusque dans les champs. » (Van Wilder). Muscari botryoides DC. — Ard. : RR. Marche (Philippe et Aigret). Narthecium ossifragum Huds. — Cette Liliacée cest RR. dans le Luxembourg. Vielsalm (Aiïgret). Polygonatum verticiilatum All. —Obourg, Rance, Montbliart (Hardy). Tamus communis L. — Neyghem (Van Wilder), Jette-St-Pierre (De Cotk). *Aristolochin Ciematitis L. — Ecgenhoven (Ch. Bordet), Jandrain, CC. dans un seul endroit (Goflin). D’après les traditions recueillies au village, cette espèce aurait été introduite à Jandrain par l’armée française, qui y campa quelques jours avant la bataille de Waterloo. *arcissus poeticus L. — Beaufays (Michel), Maissin (Mathieu). Galanthus nivalis L — Marche RR. (Philippe), Denderwindeke (Van Wilder). Orchis Rivini L. — Geronsart (L. Guelton). — corlophora L. — Geronsart (L. Guelton). Oparys apifera Huds. — Péruwelz, Vaulx (Bernimolin). Cephalanthera rubra Rich. — Entre Walzin et Anseremme (J. Bodart). Spiranthes spiralis C. Rich. — Ard.: Banneux (Michel). — Camp.: entre Munster-Bilsen et Genck (Hardy et Fonsny). *£Elodea canagensis Rich. — Woluwe-St-Lambert (Douret), Groenen- dael (Bordet et Guelton). Potamogeton compressus L. — Hermalle, Cheratte (Hardy). — M. Hardy m'écrit qu'il faut rapporter à cette espèce la plante renseignée à Rance sous le nom de P. acutifolius. — obtusifolius M. et K. — Cette espèce, .très-rare dans la zone argilo- sablonneuse, a été découverte dans les grands étangs de Rouge- Cloitre par M. Douret. 97 Caulinia minor Coss. et Germ. — M. Bernimolin a enrichi la flore du Hainaut de cette intéressante plante aquatique. Il l’a observée dans le canal d’Antoing à Péruwelz. Typha angustifolia L. — Tournai, Kain, Vaulx (Bernimolin), Java (Bas-Oha) (Simon). Juncus pygmaeus Thuill. — Étang de Sautin (Sivry) (Hardy). Dans la zone calcaire, cette espèce n’était connue qu’à Rance, où elle est très-rare. — supinus Môünch var. uiiginosus Roth. — Entre Spa et Malchamps (Dewildeman). — — var. fluitans Lmk. — Avec la variété précédente. Carex pendula Huds. — Chimay, Montbliart (Hardy). — distans L. — Ard.: entre Spa et Malchamps (Dewildeman). Arg.- sabl.: entre Perck et Peuthy (Marchal). Scirpus paucifiorus Lightf. — Woluwe-St-Étienne (Douret). -— compressus Pers. — Cette Cypéracée me parait moins répandue en Belgique qu’on ne le pense généralement. Aux trois habitations signalées dans le Brabant, il faut ajouter : Woluwe-St-Pierre (Douret). Anthoxanthum odoratum L. var. villosum (À. villosum Dmrt.). — Olloy (Aigret ct Francois). “Polypogon monspellense Desf. — Graviers à Flère-Cornesse (Delrez). Obs. — M. Bernimolin a observé à Tournai le Sfipa tortilis Desf., dans un endroit où l’on jette des déchets de laine; il croissait en compagnie du Paronychia bonariensis DC. *Cynosurus echinatus L. — Cette Graminée a déjà été rencontrée dans notre pays, mais elle ne s’y maintient pas. M«e À, Crevecœur l’a observée à Mariembourg dans le voisinage d’une malterie. *Eragrostis pilosa P. B. — Ixelles (Aigret). Poa bulhosa L. — Vaulx (Bernimolin). Bromus arduennensis Kunth. — Bonneville. AC. (Simon). Hordeum secalinum Schreb. — Lacken, Schaerbeek (Douret). Ceterach oflicinarum Willd. — Vaulx (Bernimolin). Osmunda regalis L. — Iarchies (Bernimolin). Pilularia globulifera L. — Theux, Louuvegnez (Michel). Lycopodium Selago L.— Aux habitations déjà signalées dans l’Ardenne liégeoise, il faut ajouter : Werbomont (Marchal). — inundatum L. — Ce Lycopode n’était connu, dans le Brabant, que dans la zone campinienne, où il est très-rare. M. Aigret l’a découvert à Uccle (Arg.-sabl.), dans une pelouse sèche. Netella flexilis Agardh. — Rance (Hardy et Dessomme). M. le Secrétaire analyse une notice de M. Ghysebrechts et une autre de MM. Aiïgret et Francois dont l'impression est également votée. NOUVEAUX RENSEIGNEMENTS SUR LA FLORULE DES ENVIRONS DE DIEST, PAR L. GHYSEBRECHTS. Pendant la dernière saison, j'ai continué les recherches que je fais depuis quatre ans sur la flore des environs de Diest. Dans les nombreuses herborisations que j'ai faites en 1884, les communes de Loxsergen, Waenrode, Molen- beek-Wersbeek, Cortenaeken, Tessenderloo, Meldert et Becquevoort ont été l'objet principal de mes investigations. Ces localités, qui ne m'étaient que peu ou point conûues, appartiennent, au point de vue géologique, les quatre premières à la zone argilo-sablonneuse et les deux suivantes, à la Zone campinienne ; quant à la dernière, elle est située aux confins des deux zones précitées. Mon frère, M. Ernest Ghysebrechts, amateur de bota- nique à Schilde (Anvers), m’a communiqué quelques raretés qu’il a observées à cet endroit, à Wyneghem et à Oeleghem. On en trouvera le détail plus loin. Je suis heureux de trouver ici l’occasion d'exprimer toute ma reconnaissance à mon cher collègue et ami, M. Ch. Baguet, qui m'a guidé de ses conseils quand je commençais l'étude de la botanique, et qui a eu l’extrème 39 obligeance de mentionner, dans son remarquable travail : Nouvelles acquisitions pour la flore belge(), une bonne partie des espèces rares ou peu communes que j'ai trouvées pendant les années 1881 à 1885. Diest, le 15 janvier 1885. Ranunculus hederaceus L. — Fossés. Camp. : Deurne, Webbecom, Caggevinne-Assent, Sichem, Haelen, Meldert, Schaffen. — Arg.- sabl. : Kersbeek, Waenrode, Cortenaeken, Loxbergen. AR, — hololeucos Lloyd. — Mares, fossés. Camp. : Tessenderloo (abon- dant). — Lingua L. — Marécages. Camp. : Lammen, Zeelhem. R. Gypsophila muralis L. — Champs, bords des chemins. Camp. : Webbecom, Haelen, Sichem. R. Saponaria Vaccaria L. — Bords des chemins. Camp. : Wommelghem et Wyneghem (Ern. Ghysebrechts). RR. Silene inflata Sm. — Quelques pieds à Webbecom et à Becquevoort. — Armeria L. — Subspontané sur les remparts de Diest. Melandryum album Gke. — Moissons, champs cultivés, bords des chemins, coteaux. Camp. : Diest, Montaigu, Schaffen, Zeelhem. — Arg.-sabl.: Molenbeek-Wersbeek. AR. — diurnum Dmrt. — Buissons, bois. Camp.: Becquevoort, Cagge- vinne-Assent, Diest, Schaffen, Zeelhem, Averbode. AR. R. Spergula vernalis Willd. — Bruyères, bords des chemins. Camp. : Zeclhem, Schaffen, Deurne, Sichem, Tessenderloo, Averbode. AC. AR. Sagina ciliata Fries. — Moissons, bords des chemins. Camp. : Diest, Schaffen, Caggevinne-Assent, Webbecom. AR. Holosteum umbellatum L. — Terrains sablonneux, champs incultes. Camp. : cette espèce est assez commune à Diest, Schaffen, Molenstede, Caggevinne-Assent. Stellaria glauca With. — Prairies humides, bords des fossés. Camp. : Diest, Schaffen, Deurne, Sichem, Haclen, Meldert, AR. — Arg.- sabl, : Kersbeek. RR. a =: = 2 Æ — (1) Bulletin de la Société royale de botanique de Belgique, 1. XXI, {re partie, pp. 47 à 97. 40 Cerastium erectum Coss. et Germ. — Coteaux arides, bords des chemins. Camp.: Schaffen, Webbecom. RR. — Arg.-sabl.: entre Caggevinne-Assent et Waenrode. KR. Oxalis Acetosella L. — Bois montueux, lieux couverts. Camp.:Sichem, Caggevinne-Assent, Schaffen, Zeelhem. AR. Geranium pratense L. — Espèce de la zone calcareuse. Je l’ai trouvée dans le parc du château de Zeelhem. — phaeum L. — Arg.-sabl.: bois à Webbecom. RR. — columbinum L. — Champs incultes. Camp. : Diest. RRR. Malva moschata L. — RR. Camp.: Diest, Webbecom, Caggevinne- Assent. R. — Arg.-sabl. : Becquevoort, Molenbeek-Wersbcek. — Se rencontre assez fréquemment par pieds isolés. Acer campestre L. — Bois, taillis. Camp.: Sichem, Caggevinne- Assent, Zeelhem, Schaffen. — Spontané ? Evonymus europaea L. — Bois, taillis. Camp. : Diest, Sichem, Testelt, Caggevinne-Assent, Webbecom, Zeelhem. R. Monotropa Hypopitys L. — Bois montucux à Tessenderloo (très- commun) ; sapinières à Schaffen, Waenrode, Caggevinne-Assent, Becquevoort et Rilläer. Hypericum montanum L. — Bois. Camp. : Schaffen, Meldert, entre Testelt et Averbode (q.q.p.), Tessenderloo (un pied), Becquevoort (très-abondant). Drosera rotundifolia L. — Arg.-sabl. : Cortenaeken. R. — intermedia Hayne. — Tourbières, prairies marécageuses, bruyères humides. Camp.: Diest, Schaffen, Zeelhem, Meldert, Deurne, Tessenderloo, Averbode. AR. Pyrola rotundifolia L. — Arg.-sabl. : taillis à Waenrode. RR. — minor L. — Bois. Camp. : Becquevoort, Rillacr, Deurne, Sichem, Zeelhem. — Arg.-sabl. : Waenrode. R. Reseda Luteola L. — Camp. : remparts et citadelle de Diest. — lutea L. — Se rencontre sur la voie ferrée à Diest, Zeclhem, Sichem, Testelt. Nymphaea alba L. var minor DC. — Fossés à Diest. R. Papaver dubium L. — Moissous, lieux cultivés. Camp. : Diest, Webbe- com, Schaffen, Sichem, Testelt, AR. Corydalis solida Sm. — Lois, taillis. RR. Camp. : Diest, Molenstede. Cheiranthus Cheiri L. — Cette Crucifère s'observe sur un grand nombre de vieux murs à Diest ; vieille tour à Sichem, 41 Barbarea vulgaris R. Br. — Lieux cultivés, bords des fossés. Camp. : Diest, Molenstede, Sichem. AR. Arabis hirsuta Scop. — Cette espèce a déjà été signalée à Diest par M. Baguct (Flore du Centre). Elle y est abondante sur de vieux murs. Cardamine sylvatica Link. — Bois humides. Camp. : Schaffen, Caggevinne-Assent. R. Sisymbrium Alliaria Scop. — Rare dans nos environs. Diest, Schaffen, Molenstede, W ebbecom, Caggevinne-Assent, Turritis glabra L. — Camp. : Averbode. Cette habitation est connue depuis de longues années Erysimum cheiranthoides L. — Champs cultivés, bords des chemins et des rivières. Camp. : Diest, Caggevinne-Assent, Webbecom, Sichem, Testelt. AR. — orientale R. Br. — Mon frère en a trouvé trois pieds à Wyneghem. Diplotaxis tenuifolia DC. — En dehors de la voie ferrée, où elle est évidemment introduite, je n’ai jamais observé celle espèce, dans nos environs, que sur une vieille tour à Sichem. Alyssum calyeinum L. — Bords des chemins. Camp. : Schilde (Ern. Ghys.). Un pied, — incanum L. — Haie. Camp. : Webbecom (un pied). Camelina sativa Crantz. — Cà et là aux bords du Demer entre Diest et Sichem. Thlaspi arvense L. — Lieux cultivés. Camp. : Diest, Schaffen, Cagge- vinne-Assent. AR. Lepidium sativum L. — Diest, Zeelhem. — Subspontané. — campestre R. Br. — Un pied au fort Léopold à Diest et un pied dis une prairie à Wecbbecom. Senebiera Coronopus Poir. — Bords des chemins, Camp. : Mon- taigu. RRR. Viola odorata L. — Bois, haies, taillis. Camp. : Diest, Schaflen, Zeelhem. R. — — var. fl. alba. — Zeclhem. RR. Rhamnus cathartica L.— Taillis. Camp: : Oeleghem (Ern.Ghys.). AR. Genista anglica L. — Pâturages, bruyères, bois, Arg.-sabl. : Corte- naeken, Loxbergen, Geet-Betz, Rummen. AR. — tinctoria L. — Broussailles, bois, prairies. Camp. : Deurne. — Arg.-sabl, : Cortenaeken, Molenbeck-W ersbeek. RR. 42 Ulex europaeus L. — Bois, coteaux arides, bords des chemins. Camp. : Diest, Molenstede. AC.; ailleurs rare. Ononis spinosa L. — Lieux incultes, bords des chemins et des eaux. Camp. : Diest, Schaffen, Zeclhem, Linckhout, Sichem, Testelt, Webbecom, Haelen. — Arg.-sabl. : Cortenaeken, Geet-Betz. ACAR: — — var. albiflora. — Sichem, Rummen. R. Anthyllis Vulneraria L. — Voie ferrée à Testelt. Melilotus altissimus Thuill. — Bords des eaux. Camp. : Diest, Haelen, Donck, Sichem, Testelt. AR, — officinalis Desv. non Willd. — Voie ferrée à Diest, Sichem, Testelt Zeelhem; citadelle et remparts de Diest. — albus Desv, — Lieux cultivés, bords des chemins. Camp. : Schaffen. — Arg.-sabl. : Loxbergen. R. Medicago apiculata Willd. — Pullule dans un terrain en friche entre Becquevoort et Montaigu. — maculata Willd. — Champs cultivés, lieux herbeux. Camp. : Diest, Schaffen, Becquevoort. R. Trifolium filiforme L. — Bords des chemins. Camp. : Caggevinne- Assent, Haelen. R.; Donck (abondant), — arvense L. — Coteaux secs, bords des chemins, moissons. AR. Camp. : Diest, Schaffen, Zeelhem, Sichem, Tessenderloo, Haelen, — striatum L. — RR. Camp. : abondant sur des coteaux arides à Diest et à Schaffen, — elegans Sav. — Prairies, pelouses. Camp. : Caggevinne-Assent, Webbecom, Zeelhem.— Arg.-sabl, : Loxbergen. R, — fragiferum L. — Bords des eaux et des chemins. Camp. : Zeelhem, Linckhout, Donck, Webbccom, Tesselt. AR. Vicia lathyroides L. — Pelouses, bords des chemins. Camp. : Schaffen. RR. — sepium L. var. fl. alba. — Remparts de Diest. RRR. — villosa Roth. — Voie ferrée à Testelt et à Zeelhem. Lathyrus Aphaca L. — Lieux cultivés. Camp. : Schilde (Ern. Ghys.). RR. Orobus tuberosus L. — Bois. Camp. : Langdorp. R., Testelt. RRR., Tessenderloo (assez abondant). Coronilla varia L. — Remparts de Diest. — Subspontané. Ornithopus compressus L. — Celte espèce du Midi se maintient 45 bien à la citadelle et sur les remparts de Diest, où je l’ai observée en [881. Onobrychis viciaefolia Scop. — Cultivé à Averbode. Peplis Portula L.— Fossés. R. Arg.-sabl, : Cortenaeken. Claytonia perfoliata Donn. — Se rencontre le long des haies à Haelen, Zeclhem, Meldert. Corrigiola litoralis L. — Bords des chemins. Camp. : Tessenderloo, Sichem, Schaffen. R. Herniaria hirsuta L. —: Très-abondant dans des terrains sablonneux à Schaffea et Molenstede. Sedum acre L. — Coteaux arides, vieux murs, bords des chemins. Camp. : Diest, Schaffen, Caggevinne-Assent, Molenstede. R. — reflexum L.— Vieux murs, coteaux arides. Camp. : Oeleghem (Ern. Ghys.). RR.; Diest, Schaffen. R. — album L. —R. Camp. : Caggevinne-Assent, Montaigu, Schafften, Molenstede, Diest. — purpureum Link. — R. Camp. : Diest, Caggevinne-Assent, Deurne, Zeelhem. Cerasus avium Mônch. — Bois. Camp. : Zeelhem, Schaffen, Sichem, Testelt. R. Rubus Idaeus L. — Bois. Camp. : Schaffen, Molenstede. R. Fragaria elatior Ebrh. — Citadelle de Diest, — Introduit, Potentilla procumbens Sibth. — Bords des fossés. Camp. : Deurne, Tessenderloo. RR. — argentea L.— R. Camp. : Schaffen, Molenstede, Zcelhem, Averbode, — recta L. — Chemins. Camp.: Schilde (Ern. Ghys.). RR. Introduit. Agrimonia Eupatoria L. — Pelouses, bords des chemins. R. Camp. : Diest, Schaffen, Caggevinne-Assent, Montaigu, Averbode, Sichem. Poterium polygamum W.et K.— Cultivé avec le sainfoin à Averbode, Epilobium spicatum Lmk. — Lieux incultes, bois. Camp. : Diest, Schaffen, Becquevoort, Tessenderloo, Lummen. R. — hirsutum L. — Bords du Demer à Dicst, Zeelhem, Linckhout, Sichem, Testeit. AC. — montanum L. — Camp. : citadelle de Diest. R. — palustre L. — Fossés, tourbières, lieux marécageux. Camp. : Diest, Schaffen, Zeelhem, Webbecom. AR. OEnothera biennis L. — Remparts de Diest (abondant), Webbecom, Sichen (quelques pieds). — Naturalisé. 44 Isnardia palustris L. — Marais, fossés. Camp. : Sichen, Deurne, Linckhout, Lummen, Meldert, AR., R. Circaea lutetiana L. — Bois. Arg.-sabl. : Kersbeek. AR. Myriophyllum alterniflorum DC. — Mares Camp. : Tessenderloo. AR. Hydrocotyle vulgaris L. — Arg.-sabl. : bois humide à Cortenaeken. R. Sanicula europaea L. — Bois. Sur la limite de la zone campinienne à Caggevinne-Assent (abondant). Cicuta virosa L. — AR. Camp. : Sichem, Schaffen, Zeelhem, Linckhout, Meldert. Carum Carvi L. — Prairies. Camp. : Sichem et non Schaffen, comme il a été dit par erreur dans le Bulletin de 1884. Mon frère l’a récolté à Schilde. Helosciadum inundatum Koch. — Mares, fossés. Camp. : Schaffen, R., Lummen, AC. Pimpinella magna L — Prairies, lieux herbeux. Camp. : Diest, Zeeithem, Haelen, Sichem, Testelt. AR. Selinum carvifolia L. — Coteaux boisés. Arg.-sabl. : quelques pieds entre Becquevoort et Molenbeck-W ersbeek. Peucedanum palustre Münch. — AR. Camp.: Schaffen, Deurne, Tessenderloo, Averbode, Linckhout, Meldert. Pastinaca sativa L. — Pelouses, prairies. Camp. : Diest, Webbecom, Haclen, Sffen, Sichchaem, Testelt. AG., AR. Anthriscus vulgaris Pers, — Lieu inculte à Dicst. Scandix Pecten-Veneris L — Moissous, lieux cullivés. Camp. : Diest, Schaffen, Molenstede, Caggevinne-Assent. AC. Conium maculatum L. — Lieux incultes, bords des chemins, haies. Camp. : Diest, Schaffen, [aelen, Donck, Webbecom, Zeclhem, Averbode, R. Viscum album L. — Arg.-sabl. : sur des pommiers à Loxbergen et sur des peupliers à Cortenaeken. RR. Ribes nigrum L. — Bords des eaux. Camp.: Schilde, Ocleghem (Ern. Ghys ). RR. Saxifraga trydactylites L. — Vieux murs, champs. Camp. : Dicst Caggevinne- Assent. R. — granulata L. — Prés, pelouses. Comp. : Diest, Molenstede, Sichem. AR. 45 Chrysosplenium alternifolium L. — Bois humides, lieux frais. RR. Camp. : Schilde, Oeleghem (Ern. Ghys.). Calluna vulgaris Salisb, var. albiflora — Molenstede, Melde:t, R. Primula elatior Jacq. — Bois frais, prés. Camp. : Caggevinne-Assent, Schaffen. R. Lysimachia nemorum L. — Arg.-sabl. : bois humides à Cortenaeken et Kersbeek. R. — thyrsiflora L. — Le Manuel de M. Crépin n'indique cette rare espèce dans la Campine limbourgeoise qu'à Maeseyck. Je Pai observée très-abondante dans les marécages de Zeclhem (Lim- bourg). Anagallis tenella L. — Camp. : prairies tourbeuses entre Schaffen et Zeelhem. RR. Litorella lacustris L. — Marcs. Camp. : Deurne, Tessenderloo. R. Ilex aquifolium L.— Bois, lieux incultes, Camp. : Schaffen, Zeclhem, Averbode, Tessenderloo, Deurne, Montaigu. R. Ligustrum vulgare L. — Camp. : dans les haies à Diest, Caggevinne- Assent, Sichem, Webbecom, Schaffen. Probablement introduit. Vinca minor L. — Bois, taillis, coteaux ombragés. Camp. : Webbe- com, Caggevinne-Assent, Montaigu, Schaffen, Meildert, Zeelhem, Pael, Sichem. AR., R. Menyanthes trifoliata L. —- Arg.-sabl. : Kersbeek, Cortenaeken, RR, Cicendia filiformis Delarbre. — Lieux humides. Camp. : Tessenderloo, Sichem, Averbode, Zeelhem, Deurne, Linckhout, Meldert. AR. Cuscuta major DC. — M. Mélotte, instituteur à Zcelhem, me le signale dans cette localité. — Epithymum Murr. — Bruyères. Camp. : Schaffen, Deurne, Zeelhem, Tessenderloo. AR. — Arg.-sabl. : Molenbecek - Wers- beek. RRR. Myosotis hispida Scülecht. — Camp.: Diest, Schaffen, Molenstede, Caggevinne-Assent. AC., AR, Pulmonaria officinalis L. — Arg.-sabl, : bois à Loxbergen. CC. Echium vulgare L. — Champs incultes, bords des chemins, Camp. : Diest, Zcelhem, Webbecom. — Arë.-sabl, : Becquevoort, Wers- beek. R. Echinospermum Lappula Lehm.-— Sur la voie ferrée à Sichem, Testelt, Linckhout. RR. Cynoglossum officinale L. — Camp. : Diest (Baguet). RRR. 46 Solanum Dulcamara L. — Buissons, bords des eaux. Camp. : Diest, Schaffen, Deurne, Zeelhem, Sichem. AR. Lycium barbarum L.— Haies, bords des chemins. Camp. : Schaffen, Zeelhem. RRR. — Introduit. Datura Stramonium L.— Quelques individus sur les remparts de Diest, Hyoscyamus niger L. var. agrestis (4. agreslis Kit.). — Lieux cultivés, bords des chemins. Camp. : Diest, Schaffen, Haelen, Caggevinne-Assent. RR. Verbaseum Thapsus L. — Coteaux, vieux murs, bords des chemins. Camp. : Dicst, Schaffen, Zeelhem, Montaigu, Sichem, Caggevinne- Assent, Averbode. AR., R. — Lychnitis L. — À été autrefois trouvé à Averbode, où je ne l’ai pas revu. — nigrum L. — Coteaux, bords des chemins. Camp. : Diest, Mon- taigu, Sichem, Averbode, Caggevinne-Assent, Meldert. AR. — Blattaria L. — Pelouses, bords des eaux. Camp. : Diest, entre Diest et Sichem. R. Digitalis purpurea L. — Bois, coteaux, bords des chemins. Camp. : Montaigu. RRR. — Arg.-sabl. : Becquevoort, Molenbeek- Wers- beck, Meensel, Kersbeek, Cortenaeken, Loxbergen, Haelen, AC., AR. Linaria Elatine Mill. — Moissons. Camp. : Diest, Webbecom, Cag- gevinne-Assent. RR. — Cymbalaria Mill. — Camp. : Schilde (Ern. Ghys.). Utricularia neglecta Lehm. -- Fossés, mares. Camp. : Caggevinne- Assent, Webbecom, Schaffen, Sichem, Zeelhem, Meldert. AR. Orobanche Rapum Thuill. — Parasite sur le Sarothamnus scoparius. Camp. : Molenstede, Webbecom, Montaigu, Sichem, Pael, Lum- men. — Arg.-sabl.: Waenrode, Becquevoort, Molenbeek-Wers- beek. AR., R. Mentha rotundifolia L. — Bords des eaux, lieux frais, Camp. : Diest, Sichem, T'estelt, Zeclhem, Webbecom, Linckhout. AR. — sylvestris L. var. viridis (47. viridis L.). — Bords des chemins. Camp. : Diest, Caggevinne-Assent. RR.— Subspontané. Salvia verticillata L. — Bords des chemins. Camp. : Schilde (Ern. Ghys.). RR. Origanum vulgare L. — R.Camp. : Diest, Caggevinne-Assent, Sichem, Schaffen, Zeelhem, Haelen, Linckhout. 47 Thymus Serpyllum L. var. fl. albo. — Camp. : Sichem. R. Clinopodium vulgare L. — Bois, taillis, coteaux arides, bords des chemins. Camp. : Diest, Schaffen, Meldert, Sichem, Zeclhem. AR. Melissa officinalis L. — Haie à Caggevinne-Assent, — Subspontané, Nepeta Cataria L. — Haics, bords des chemins. Camp. : Diest. RR. — Naturalisé. Galeobdolon luteum Huds. — Bois. Camp. : Zeclhem, Sichem, Schaffen, Averbode. R., mais abondant dans ses habitations. Galeopsis villosa Huds. — Moissons des terrains maigres, lieux in- cultes. Camp. : Schaffen, Meldert, Zeelhem, Linckhout, Deurne, Tessenderloo. AC., AR. — versicolor Curt.— Entre Schilde et Wyneghem (Ern. Ghys.). RRR. Betonica officinalis L. — Bois, taillis. Camp. : Schaffen, Molenstede, Meldert, Tessenderloo, Testelt, Langdorp. — Arg.-sabl. : Cagge- vinne-Assent, Becquevoort, Molenbcek-Wersbeek. AR.,R.— Dans la zone campinienne, on rencontre toujours cette Labiée en com- pagnie du Serratula tincloria. Marrubium vulgare L.— Haies, bords des chemins. Camp. : Zeelhem, Webbecom, Caggevinne-Assent, Schaffen. — Arg.-sabl. : Loxber- gen. AR. Leonurus Cardiaca L. — Haies. Camp. : Sichem, Webbecom, Haelen. — Arg.-sabl. : Loxbergen. RR. Seutellaria minor L.— Prairies humides. Camp. : Schaffen, Deurne, Zeelhem, Averbode, etc. AC. Verbena officinalis L. — Haies, buissons, bords des chemins et des eaux. Camp. : Diest, Schaffen, Zeelhem, Sichem, Testelt, Linck- hout, Messelbroek. AC., AR. Vaccinium Vitis-Idaea L. — A été observé à Averbode par le Dr Vanhaesendonck. Pas retrouvé. Campanula Trachelium L. — Bois montueux. Camp. : Sichem, Zeelhem, R. Specularia Speculum Alph. DC. — Moissons. Celte espèce est rarissime ici. Quelques pieds à Caggevinne-Assent et à Schaffen. Phyteuma spicatum L. var. nigrum (P. nigrum Schmidt). — Bois, coteaux boisés. Arg.-sabl.: Becquevoort, Molenbeek-Wersbeek, — Camp.: Thielt-Notre-Daime. R. Je n’ai pas encore trouvé le type, Lobelia Dortmanna L. — Camp. : marécages entre Averbode ct Hers- selt. RR. 48 Bryonia dioica Jacq.— Haies, buissons. R. Camp. : Dicst, Webbe- com, Zcelhem, Caggevinne-Assent, Schaffen. Sambucus nigra L. — Bois, haies, Camp : Dicst, Schaffen, Zcelhem, Caggevinne-Assent. — Arg.-sabl, : Loxbergen, Wecbbecom. R. — Probablement planté, Viburnum Opulus L. — Bois, taillis. Camp. : Schaffen, Molenstede, Zeclhem, Sichem. R. Lonicera Periclymenum L. — Bois, buissons, haies. Camp. : Schaffen, Zeelhem, Sichem, Tessenderloo, ete. AR. Asperula odorata L. —- Cette espèce est-elle indigène à Averbode? Galium Cruciata Scop. — Buissons, haies. Camp. : Dicst, Caggevinne- Assent. RR. — verum L. — Bords des chemins, pelouses, prairies. Camp. : Diest, Schaffen, Sichem R. — uliginosum L. — Prairies tourbeuses. Camp.: Webbecom, Schaffen, Zeelhem, Sichem. AR. Valeriana dioica L. — Bois humide à (Caggevinne-Assent (peu abondant). Scabiosa Succisa L. — Prairies, pâturages, bois Camp.: AC. aux Cnvirons. Dipsacus sylvestris Mill, — Lieux incultes, bords des chemins. Camp. : Diest, Donck, Schaffen, Webbecom, Haelen, Linckhout. R. Onopordon Acanthium L. — Bords des chemins, lieux incultes. Camp. : M. Baguet l’a indiqué à Diest et à Schaffen, où je Pai revu. — Arg.-sabl. : Webbecom. AR. Carlina vulgaris L.— Coteaux secs, bords des chemins. AR. Camp. : Diest, Schaffen, Zeelhem, Deurne, Sichem, Montaigu, Langdorp, Tessenderloo, Pael, Lummen, Cirsium arvense Scop. var. mite Koch. — Abords de la station à Diest (une dixaine de pieds), licu inculte à Becquevoort (quelques pieds). Carduus crispus L. — Bords des chemins. Camp. : Diest, Schaffen, Averbode, Zeelhem, Caggevinne-Assent, Haelen. AR., R. Silybum Marianum Gärtn. — Subspontané à Schaffen et Caggevinne- Assent. Lappa minor L.— Lieux ineultes, bords des chemins. R. Camp.: Diest, Schaffen, Molenstede, Zeelhem, Montaigu, Haelen, Averbode. Serratula tinctoria L. — Cette belle espèce pullule dans des sapinières 49 à Schaffen, Langdorp, Meldert et Tessenderloo ; elle est rare à Molenstede et Oxelaer, très rare à Testelt et Pael. Bidens cernua L. — Fossés, marais, bords des eaux, AC. aux environs. Anthemis Cotula L. — Camp. : Diest, Thieit-Notre-Dame, R, Cota tinctoria J. Gay. — Camp. : £childe (2 pieds) (Ern. Ghys.). Matricaria inodora L. — Moissons, lieux cultivés. AR. Camp. Schaffen, Webbecom, Haelen, Tessenderloo. Pyrethrum Parthenium Sm. — Se rensontre le long des haies et aux bords des chemins à Schaffen, Caggevinne-Assent, Meldert, Lox- bergen, Becquevoort, Molenbeek-Wersbeek. Artemisia vulgaris L. — Lieux incultes, bords des chemins, bois. Camp. : Diest, Schaffen, Zeclhem, Meldert, Sichem, ete. AC., AR. Gnaphalium luteo-album L. — Bords des chemins, fossés desséchés, champs sablonneux. Camp. : Webbecom, Linckhout, Tessenderloo, Zeclhem, Sichem, Becquevoort. R. — sylvaticum L. — Bois, pâturages, bords des chemins. Camp. : AC. aux environs. Antennaria dioica Gärtn. — Coteaux arides, bruyères. Camp. : Tessenderloo, Schaffen, Caggevinne-Assent, entre Montaigu et Rillacr, RR. Filago germanica L. — Licux incultes, coteaux arides, bords des chemins, champs cultivés. Camp. : Diest, Schaffen, Zeclhem, Sichem, Caggevinne-Assent, Montaigu. AR. — apiculata G.-E. Smith. — Bords des chemins, lieux cultivés. Arg -sabl, : Molenbeek-Wersbeek, Loxbergen. — Camp.: Diest, Sichem, Caggevinne-Assent, Becquevoort. R. Pulicaria vulgaris Gärtn. — Lieux humides, bords des eaux. RR, Camp. : Haeien, Zeelhem, Schaffen, Linckhout,. Inula Conyza DC. — Camp. : remparts de Diest. CC.; Schaffen, Zeel- hem. RR. — Arg.-sabl. : Loxbergen, Becquevoort. R. Solidago canadensis L. — Camp. : Diest, Schaffen. — Subspontané, Erigeron acris L. — Bords des chemins, licux incultes, vieux murs. Camp. : Diest, Webbccom, Caggevinne-Assent, Schaffen. AR. Aster Novi-Belgii L. — Je l’ai trouvé à Diest aux bords des fossés des remparts et dans un taillis à Schaffen. Senecio erucaefolius L. —- RR. Camp.: est assez fréquent aux bords des chemins et des eaux dans la vallée du Demer à Diest, Schaffen, Zeelhem, Haelen, Sichem, Testelt. 50 Senecio aquaticus Huds. — Prairies humides. Camp. : Diest, Zeelhem, Schaffen, Sichem, Testelt, ete. AC., AR. — nemorensis L. var. Fuchsii (S. Fuchsii Gm.). — R. Camp. : Schaffen, Deurne, Sichem. Tussilago Farfara L. -— Bords des chemins, licux cultivés. Camp. : Diest, Webbecom, Haclen, Schaffen. Cette espèce est rare. Petasites officinalis Mônch. — Bords des rivières. Camp. : Haclen, Sichem. — Arg -sabl. : Cortenacken. R. Cichorium Intybus L. — Deux pieds à la citadelle de Diest, Hypochoeris glabra L.— Lieux cultivés. Arg.-sabl. : Molenbeck- Wersbeck. AR. Picris hieracioides L. — Coteaux arides, bords des chemins. Camp. : entre Diest et Sichem, Haelen. R. Tragopogon pratensis L. — Prairies, pelouses, bords des chemins. Camp. : quelques pieds à Diest et à Testelt. Lactuca muralis Less. — Bois, chemins creux. Camp.: Deurne, Schaffen. RR. Hieracium Auricula L. — Prairies humides, bords des chemins, lisière des bois. Camp.: Tessenderloo, Schaffen, Meldert, Lum- menu, Zeclhem. AR. — Arg.-sabl. : Loxbergen. RR. — tridentatum Fries. — Bois entre Rynrode e: Waenrode. RR. — boréale Frics, — Commun à la citadelle de Diest; AC. sur les rem- parts ; R. à Schaffen, Deurne, Sichem, Pael. Amarantus retroflexus L. — Décombres, lieux cultivés. Camp. : Caggevinne-Assent. R. — Introduit. Albersia Blitum Kunth. -— Bords des chemins, lieux cultivés, décom- bres. Camp. : Webbecom, Schaffen, Caggevinne-Assent. R., mais abondant dans ses habitations. Atriplex hortensis L.— Décombres, voisinage des habitations. Camp. : Schaffen, Molenstede, — Échappé des jardins. Chenopodium polyspernum L.— Lieux cultivés, bords deschemins, décombres. Camp. : Diest, Schaffen, Webbecom, Caggevinne- Assent. AR. | — murale L. — Décombres, bords des chemins. Camp. : Diest, Web- becom, Haelen. R. — hybridum L. — Licux cultivés. Camp. : Diest, Webbecom. R. Rumex maritimus L. — Bords du Demer à Diest, Sichem, Testelt ct bords d’un maxais à Zeelhem. RRR. 51 Polygonum Bistorta L. — Bois. Très-riche habitation à Caggevinne- Assent, mais peu abondant à Wersbeek, — mite Schrk. var. minus (P.minus Huds.).— Bords des fossés, lieux humides. Camp. : Schaffen, Sichem.R. — dumetorum L.— Haies, buissons. Camp. : Dicst, Sichem, Testelt, Avcrbode, Montaigu, Schaffen, Zeclhem. AR, Parietaria officinalis L. — Cette espèce se maintient assez bien dans le cimetière de Diest, où elle a été découverte par M. Baguet; elle existe aussi dans le cimetière de Webbecom. Hippuris vulgaris L.— Fossés. Camp. : Wommelshem(Ern.Ghys.).R. Aristolochia Clematitis L. — Zcelhem (Mélotte). — Naturalisé. Myrica Gale EL. — Marécages de Linckhout et de Lummen, C. Juniperus communis L. — Je ne l’ai jamais observé à l’état vraiment sauvage. Alisma natans L. — Fossés, mares. Camp. : Webbecom, Zeelhem, Schaffen, etc. AC. — ranunculoides L. — Marécages. Linckhout, Zeclhem, Tessen- derloo, Averbode. AR. Butomus umbellatus L. — Fossés. Camp.: Diest, AR.; Testelt, Haelen. Muscari botryoides Mill. — R. Arg -sabl. : bois à Loxbergen. Narthecium ossifragum Huds. — Camp. : Schilde. C. (Ern. Ghys.). Asparagus officinalis L. — Subspontané sur les remparts de Diest. Convallaria maialis L. — Bois, {aillis. Camp. : Schaffen, Sichem, Tessenderloo, Averbode, Deurne, Zeclhem. AR. Polygonatum multiflorum All. — Tuillis, bois. Camp. : Sichem, Molenstede, Schaffen, Zeclhem, Meldert. AR. Maianthemum bifolium Schmidt. -— Bois. Camp : Sichem, Schaffen, Molenstede, Meldert, Zeelhem, Tessenderloo, AR. Orchis Morio L. — Prairies, pâturages. Camp. : Averbode, Schaffen, Deurne, Caggevinne-Assent, Webbecom. AR. Platanthera bifolia Rchb. — Bruyères, bois. Arg.-sabl. : entre Becquevoort et Molenbeek-Wersbeck. Abondant. — montana Rehb. — Bois. Arg.-sabl : Loxbergen (quelques pieds). Epipactis latifolia All. — Bois, lieux herbeux. Arg.-sabl, : Kersbcek, Bccquevoort. — Camp. : Cagyevinne-Assent, Schaffen. R. Neottia ovata Bluff et Fing.— Camp. : Caggevinne-Assent, Schaffen. R Elodea canadensis Rich. — Commun. d2 Triglochin palustris L. — Prairics marécageuses. Camp. : Oelcghem, Wommelghem (Ern. Ghys ). Potamogeton polygonifolius Pourret. — Ruisseaux, mares. Camp. : Schaffen, Zeclhem, Tessenderloo, Deurne. AR. — densus L.— Fossés à Sichem. Abondant, — acutifolius Link.— Mares, fossés. Camp. : Diest, Schaffen, Cagge- vinne-Assent, Sichem, Webbceom, Deurne, Zeelhem. AC., AR. — obtusifolius M. et K.— Fossés, mares. Camp. : Webbecom, Linckhout, Testelt. RR , Zeelhem. Abondant. — puüsillus L. — Camp.: Diest, Webbecom, Sichem, Schaffen. — Arg.-sabl.: Kersbeck. — pectinatus L. — Arg.-sabl, : Dans la Velpe à Cortenacken. — — var, flabellatus (2. flabellatus Babingt.). — Diest. RR. Lemna gibba L. — Camp. : Diest, Webbecom, Schaffen, Haelen. Arum maculatum L. — Bois, taillis. Camp. : Diest, Sichem, Averbode, Molenstede, Zeelhem. — Arg-sabl. : Caggevinne-Assent, Becque- voort. AR., R. Calla palustris L. — Camp. : Schaffen, Deurne, Averbode, RR. Acorus Calamus L. — Camp. : Schaffen (L. Cornélis). Typha latifolia L. — Étangs, fossés. Camp.: Sichem, Montaigu, Testelt, Schaffen, Zcelhem. R. -- Arg.-sabl. : Loxbergen. AR. Sparganium minimum Fries. — Mares, fossés. Camp. : entre Wolfs- donck et Hersselt, R. Juncus squarrosus L. —- Pâturages, bruyères et bois humides. Camp. brabançonne : Sichem, Schaffen, Deurne, Caggevinne- Assent, Becquevoort, Messelbroek, AC., AR. — tenuis Willd. — Camp. : Schaffen, Deurne, — Arg.-sabl.: Molen- beek-Wersbcek, Becquevoort, Loxbergen. AR., R. — compressus Jacq, — Bords des eaux, lieux humides. Camp. : Webbecom, Haelen, Donck, Sichem. R. — Tenageia Ehrh. — Camp.:Tessenderloo, Deurne, Diest. R,. Luzula sylvatica Gaud. — Celte espèce, très-rare en Campine, est abondante sur un coteau boisé à Diest. — pilosa Willd. — Camp. : Diest, Sichem, Heelhem. R. Carex pulicaris L. — Prairies tourbeuses. Camp. : Ocleghem (Ern. Ghys.). AR. — muricata L. — Lieux herbeux, buissons. R. Camp. : Diest, Schaf- fen, Caggevinne-Assent. DJ Carex teretiuscula Good. — Marais tourbeux, Comp. : Tessenderloo, Schaffen. RR., Zeelhem. Abondant. — paniculata L. — Marais tourbeux. Camp. : Schaffen, Caggevinne- Assent, Messelbroek, Linckhout, Lummen. AR. — elongata L. — Lieux marécageux, fossés. R, Camp. : Tessenderloo, Averbode. — canescens L. — Marais, prairics tourbeuses. Camp. : Schaffen, Zcelhem, Deurne, Tessenderloo, Averbode, etc. AC., AR. — glauca Scop. — Prairies et pâturages humides, Camp. : Diest, Zeelhem, Webbecom. R. — pallescens L. — Bois, prairies. Camp. : Diest, Caggevinne-Assent, Zeelhem, Schaffen. AR. — panicea L. — AC. aux alentours de Diest — flava L. var. OEderi (C. OEderi Ehrh.). — Prairies humides, licux marécageux. Camp. : Schaffen, Zeelhem, Deurne, Tessen- derloo. AR. — sylvatica Huds.— Bois. R. Camp. : Schaffen, Molenstede, Zcelhem. — Pseudo-Cyperus L. — Bords des eaux, fossés. Camp. : Diest, Schaffen, Deurne, Zeelhem, Averbode, Sichem. — Arg.-sabl. : Loxbergen, Webbecom. AR. — filiformis L. — Camp. : Prairies marécageuses. Deurne. CC. Rhynchospora alba Vahl. — Bruyères humides. Camp. : Tessender- loo, Averbode, Deurne. R. — fusca R. et S. — Se rencontre en compagnie de l'espèce précc- dente. | Heleocharis multicaulis Koch. — Bords des eaux. Camp. : Sichem, Averbode, Tessenderloo, Schaffen, Zeelhem. AR. — acicularis R. Br. — Bords des eaux, licux inondés. Camp. : Zeelhem, Meldert, Sehuelen, Linckhout, Sichem. AR. Scirpus caespitosus L. -- Bruyères humides. ‘Camp. : Lummen. RR. Mon frère me le signale AC. à Schilde. — fluitans L. — AC. en Campine. — setaceus L. — idem. — lacustris L. — Fossés, mares, rivières. Camp. : Diest, Sichem, Testelt, Messelbroek, Linckhout, Haclen. R. — Arg.-sabl. : Waenrode, Cortenacken. RR. — maritimus L. — Bords des eaux, fossés. Camp : vallée du Demer de Linckhout à Testelt. AC., AR, D4 Leersia oryzoides Sw. — Bords des eaux. Camp. : Webbecom, Zeel- hem, Linckhout, Meldert, Haelen, Sichem. AR. Digitaria sanguinalis Scop. — Lieux cultivés. Camp. : Caggevinne- Assent, Zeelhem. R. Milium effusum L. — Bois montueux. Camp. : Zeelhem, Caggevinne- Assent. R. Cynodon Dactylon Pers. — Cette très-rare espèce n’était signalée en Belgique qu’à Lanaeken, Zeelhem et Diest. En 1885, je l’ai trouvée à Schaffen, et l’année passée, je l’ai découverte aux bords de deux chemins à Averbode. Danthonia decumbens DC. — AC. en Campine. Melica uniflora Retz. — Bois montueux. Camp. : Zeelhem. RR. Catabrosa aquatica P. Beauv. — Fossés, bords des eaux. Camp. : Haelen, entre Diest et Sichem. RR. Briza media L. — Prairies, pâturages, bruyères. Camp.: Diest, Schaffen, Zeelhem, Haelen. R. Poa compressa L. — Vieux murs Camp. : Diest (M. Baguet), Montaigu, Sichem, Caggevinne-Assent, Webbecom, Haelen, Heelhem. AR. Bromus asper Murr. — Cette rarissime espèce a été trouvée par mon frère dans un taillis à Schilde. Festuca gigantea Vill. — Bois. RR. Camp. : Schaffen, Averbode. — R. Arg.-sabl. : Wersbeek, Loxbergen. Brachypodium sylvaticum P. Beauv. — Bois. Camp. : Schaffen, Averbode, Zeelhem, Webbecom. — Arg.-sabl. : Loxbergen, Caggevinne, Assent, Wacnrode, Molenbeek-Wersbeek. AR.-R. Lolium temulentum L. — Champs d'avoine. — Camp. : Haclen, Zeelhem, Montaigu. — Arg.-sabl. : Cortenaeken, Wersbeek. AC. Hordeum secalinum Schreb. — Camp. : AC. dans les prairies de la vailée du Demer de Zeelhem à Testelt. — Arg.-sabl, : Loxbergen. RR. Scolopendrium vulgare Sm. — Puits, vieux murs. Camp. : Schilde (Ern. Ghys.), Diest, Haclen, Averbode, Caggesinne-Assent. RR. Asplenium Trichomanes L. — Vieux murs, chemins creux, Camp. : Schilde (Ern. Ghys.), Diest, Schaffen, Sichem, Averbode, Messel- broek, Meldert. R. — Ruta-muraria L.—Vieux murs. Camp.: Dicst, Schaffen, Averbode, Haelen, Caggevinne-Assent, Testelt, Heelhem. AR. Asplenium Adianthum-nigrum L. — Chemins creux. Arg.-sabl : entre Caggevinne-Assent et Waenrode, Molenbeck-Wersbeek. RR. . Cystopteris fragilis Bernh. — Camp. : sur des blocs de minérai de fer dans un chemin creux entre Diest et Sichem. RRR. Aspidium lobatum Sw. — Coteaux boisés. Arg.-sabl. : Becquevoort, Molenbeck-Wersbeek. RR. J’en ai aussi trouvé deux touffes sur un vieux mur à Caggevinne-Assent. Osmunda regalis L. — Tourbières, bords des fosses ombragés. Camp. : Tessenderloo, Sichem. RR., Zeelhem (une seule touffe). Pilularia globulifera L. — Mares, lieux inondés. Camp. : Tessenderloo, Meldert, Linckhout, Deurne. R., mais souvent abondant dans ses habitations. Lycopodium inundatum L. — Bruyères humides. Camp. : Diest, Zeelhem, Schaffen, Deurne, Sichem, Averbode, Tessenderloo, Meldert. AR. — clavatum L. — Bruyères, bois. Camp. : Schaffen, Montaigu, Zeelhem, Deurne, Tessenderloo, Pael, Langdorp. — Arg.-sabl. : Becquevoort, Waenrode. R., RR. — complanatum L. var. Chamaecyparissus. — Bruyères. Camp. : Langdorp (une vingtaine de pieds). Equisetum maximum Lmk. — Marécages des bois, champs humides. Arg.-sabl. : Cortenaeken, Rummen. Très-abondant. Chara foetida Al. Br. — Camp. : Sichem. AC. — fragilis Desv. — Fossés, mares. Camp. : Diest, Caggevinne-Assent, Tessenderloo, Averbode, Webbecom. AR. Nitella flexilis Agardh. — Ruisseaux, fossés. Camp. : Zeclhem, Web- becom, Caggevinne-Assent, Averbode. AR. — translucens Agardh. — Mares, fossés. Camp. : Tessenderloo, entre Sichem et Averbode. R. ; — intricata Agardh. — Fossés. Camp. : j'ai trouvé à Webbecom un Nitella que je crois pouvoir rapporter à cette espèce. HERBORISATIONS DANS LA VALLÉE DU VIROIN, PAR CL. AIGRET ET Cu. François. En 1865, Clément Determe a publié le tableau de la végétation des environs de Mariembourg (1). Depuis lors, presque un quart de siècle s’est écoulé. Ne serait-il pas curieux de savoir aujourd’hui quelles modifications le temps et les nouvelles recherches ont fait subir à cette florule du Virom? Nous l’avons pensé et c’est pourquoi nous avons, à notre tour, dressé l'inventaire qui va suivre. Faisons cependant remarquer que le champ de nos herborisations diffère un peu de celui de Cl. Determe, en ce sens que nous avons pris Olloy, au lieu de Mariem- bourg, pour centre de nos excursions. Toutefois Ja curieuse Montagne-aux-Buis reste également l’objet spécial de notre description. Comme on le verra par le mode de division de ce travail que nous donnons ci-dessous, un rayon d’une demi-licue autour d’Olloy constitue l'aire principale qui nous occupe. Pour éviter les répétitions de noms, nous n’avons pas cru devoir trop muluplier les genres de stations, attendu que certaines plantes sont communes à plusieurs sortes de terrains. C’est le même motif qui nous a retenus de signaler, dans [a région ardennaise, certaines espèces de la zone calcareuse. Pour ce travail, nous avons utilisé toutes les publica- tions qui ont paru sur la flore de notre région. (1) Catalogue des plantes rures croissant aux environs de Maricmboury, in Bull, Soc. roy. de bot. de Belg., t. Il, pp. 156-166. 97 ! a. Pelouses sèches et rochers. b. Bois. A. Zone calcareuse, © ce. Moissons. I. Olloy. c d. Le Viroin et ses prairies. e. Abords du village. f: : . Prairies, pelouses, bois et B. Région ardennaise. ruisseaux. h. Mariembourg. i. Geronsart. ( g. Montagne-au-Buis. II. Plantes observées en dehors d’un rayon d’une demilieue { 7. Roly. du centre d’Olloy. k. Matagne. L. Matignolles. \ an. Localités diverses. III, La liste des mousses, hépatiques et lichens, A. Olloy. -- Zone calcareuse. A. Pelouses sèches et rochers. Dans cette division, nous comprenons les pelouses des collines désignées dans le village sous les noms de : Tienne de Flimoye, Roche de-dessus-le-Pas et Tienne de Néviaux (1). Cette dernière colline est très escarpée et, d’après le résultat de nos recherches, il est inutile de s’écarter du sentier qui côtoie transversalement ce monticule. Une seule espèce y est localisée : Gentiana Cruciata, et encore croit-elle aux bords du sentier. Nous faisons cette remarque parce que, à certains endroits, cette colline est très dangereuse à cause de sa forte inclinaison. Un mot aussi sur le Tienne de Flimoye. Celui-ci nourrit plusieurs espèces très rares de la zone calea- reuse, C’est suriout sous les rochers près de la carrière, à (1) En wallon, tienne signifie colline. D8 l'extrémité de la colline vers le tunnel, que la richesse en espèces rares se fait surtout remarquer. Quelques espèces cependant sont localisées ou, du moins, sont en plus grande abondance dans le voisinage des rochers dits : de-dessus- le-Pas. Helleborus foetidus. Cynoglossum officinale. Dianthus prolifer. Veronica prostrata. Silene nutans. Digitalis lutea. Cerastium pumilum. Philipaea purpurea. R. — semi-decandrum Orobanche Teucrii. R. — brachypetalum. R. Salvia verticillata. R. Linum tenuifolium. Stachys germanica. Malva laciniata. R. Brunella alba. Polygala comosa R. Teucrium Botrys. Monotropa Hypopitys. — Chamaedrys. Helianthemum obscurum. R. — montanum. R. — Fumana. Globularia vulgaris. Alyssum calyeinum.. Campanula persicifolia. Thlaspi perfoliatum. Asperula cynanchica. Rhamnus cathartica. Galium sylvestre. Genista sagittalis. Scabiosa Columbaria — tinctoria. Centaurea serotina . Ononis procumbens. R. — Scabiosa, Trifolium ochroleucum. R. Antennaria dioica. Hippocrepis comosa. Linosyris vulgaris. R. Prunus insititia. Podospermum laciniatum. R. Fragaria collina. Helmirthia echioides. R. Rosa spinosissima. Euphorbia Cyparissias — rubiginosa. Juniperus communis. — tomentosa. Allium sphaerocephalum. Cotoneaster vulgaris. Phalangium Liliago. Eryngium campestre. R. Polygonatum officinale. Bupleurum falcatum. Ophrys muscifera. R. Libanotis montana. — apifera. Vincetoxicum album. — fuciflora. Gentiana Cruciata. Cephalanthera grandiflora. — germanica. Epipactis jatifolia, Epipactis atrorubens. Melica ciliata. Sesleria coerulea. Avena pubescens, Festuca 1igida, B. Bois Les bois de la zone calcareuse dans nos environs immé- diats, quoique très rapprochés d’Olloy, appartiennent aux territoires de Nismes et de Dourbes. Dans la liste qui suit, nous ne comprenons que le bois dit : du tunnel (Nismes) et celui qui fait face, dit : Walheu (Dourbes). Ces bois sont très montueux, très rocailleux, aucun chemin ne les traverse et les rochers y sont assez élevés; aussi les herbo- risations y sont-elles fatigantes, surtout au temps des grandes chaleurs. Nos recherches n’y ayant pas été fréquentes, il pourrait fort bien se faire que certaines espèces de la Mon- tagne-au-Buis et de Mariembourg y fussent un jour découvertes. Outre quelques plantes déjà renseignées dans la liste précédente, voici les espèces observées, caractérisant nos bois de la zone calcareuse. Anemone ranuneculoides. Aconitum lycoctonum, R. Aquilegia vulgaris. Actaea spicata. R. Malva Alcea. Althaea hirsuta. Tilia platyphylla. Acer platanoides. Hypericum montanum. R. Arabis pauciflora. — arenosa. Asiragalus glyeyphyllos. Lathyrus sylvestris. Pyrus communis. Malus acerba. Stachys alpina. Sambucus racemosa. R. Viburnum Lantana, Cirsium nemorale. Daphne Mezereum. Mercurialis perennis. Buxus sempervirens. Ornithogalum sulfureum. Scilla bifolia. Allium ursinum. Polygonatum multiflorum. Luzula mulüflora. Carex digitata. 60 Melica uniflora. Bromus asper. — nutans. Festuca unilateralis. R, Poa compressa, Scolopendrium vulgare. R. c, Moïssons. Nous ne comprenons ici que les moissons qui occupent les versants et le sommet des collines. Quant à celles qui ne sont pas séparées du Viroin par des collines, elles ne sont pas dignes de faire l’objet d’une liste spéciale. Adonis autumnalis. R. Carum Bulbocastanum. Delphinium Consolida. Turgenia latifolia. R. Saponaria Vaccaria. R. Orlaya grandiflora. Reseda lutea. R. Caucalis’daucoides. Fumaria Vaillantii. Cuscuta minor. Iberis amara. Linaria Elatine. R. Neslia paniculata. R. — spuria. R. Bunias orientalis. R, Melampyrum arvense. Trifolium elegans. Stachys annua. Melilotus albus. Specularia hybrida. R. Lathyrus hirsutus. Centaurea solstitialis. R. — Aphaca, Euphorbia platyphyllos. Bupleurum rotundifolium. R. Bremus arvensis. D. Le Virain et ses prairies. Les prairies de la vallée du Viroin sont assez sèches. Les bords de la rivière se relèvent presque perpendiculairement, ce qui fait prévoir une pauvreté relative sous le rapport des espèces rares qui, dans les habitats de cette nature, sont en presque totalité des plantes hydrophiles. D'autre part, le Viroin aune pente assez rapide et lorsqu'il maintient ses eaux à surface horizontale, celles-ci prennent une certaine profondeur (2 à 4"). Ceci dit, voici en fait de plantes plus ou moins rares celles que l’on rencontre dans les eaux du Viroin, sur les berges et dans les prairies avoisinantes, Thalictrum flavum, C. (1) Ranuneulus divarieatus. Saponaria officinalis. Nymphaea alba. Nuphar luteum. Cardamine amara. C, Trifolium fragiferum. Herniara glabra. OEnothera biennis. Myriophyllum verticillatum. Scrophularia umbrosa. C. Seutellaria galericulata. 6I Petasites officinalis. C. Sagittaria sagittifolia, Orchis ustulata. C. Juncus compressus. Carex juncella. — OEderi. — vesicaria, AC. — paludosa. — riparia. AC. Heleocharis acicularis. Festuca arundinacea. E. Abords du village. Certaines plantes se recontrent plus particulièrement dans le voisinage immédiat du village. Citons : Ranunculus auricomus. Oxalis stricta, R. Corydalis solida. — lutea. R. Cardamine hirsuta. Senebiera Coronopus. Sempervivum tectorum. R. Potentilla argentea. Cuscuta major. Hyoscyamus niger. R. Marrubium vulgare. R. Erigeron canadensis. Chenopodium hybridum. R. Ceterach officinarum. R. B. Olloy. — Région ardennaise. Avant de quitter Olloy pour explorer d’autres communes rapprochées et appartenant également à la zone calcareuse, faisons une promenade vers Oignies en suivant un ruisseau. Nous visiterons ainsi la partie ardennaise qui, sous le rapport du territoire, est la plus largement représentée dans notre commune. \ Les terrains cultivés dans cette région sont, en général, des parcelles communales distribuées aux habitants. On (1) Les plantes de cette liste non suivies d'indications sont rares. 62 n'y cultive pas l’épeautre, mais, en revanche, le seigle, l’avoine, le chanvre et surtout la pomme de terre. Au-delà des cultures, s'étendent les bois. I y a sur le territoire d'Olloy, dans la partie ardennaise, cinq ruisseaux. Nous citerons : 1° celui du Fond d’Exniaux, où la Société botanique a fait, en 1882, une petite excursion ; 2 celui du Fond des Nouées, voûté dans la partie traversant le village. C'est dans ce dernier vallon que l’on a récolté les mousses renseignées dans le compte-rendu de l’herborisation de la vallée du Viroin, sous la rubrique : « Mousses des environs d'Olloy(A) ». Le long du cours de ces ruisseaux, la partie plane des vallons est en prairies, mais ces prairies ne ressemblent pas à celles du Viroin. Souvent elles sont humides, quelquefois marécageuses. C'est aux bords des ruisseaux que l’on rencontrera le plus d'espèces caractéristiques de la région ardennaise. Voici la liste des plantes plus ou moins rares observées dans les différents vallons dépendant de notre territoire ardennais : Ranunculus hederaceus. Trifolium agrarium. — nemorosus. — striatum. R. Gypsophila muralis. R. Orobus tenuifolius. Sagina ciliata. Sedum elegans. Stellaria nemorum. Peplis Portula. Cerastium erectum. Epilobium palustre. Viola palustris. Selinum carvifolia. Cardamine impatiens. Chrysosplenium alternifolium, Erysimum cheiranthoides. — oppositifolium. Thlaspi montanum. R. Ribes rubrum. Teesdalia nudicaulis. Lysimachia nemorum. Pyrola minor. Veronica montana. (1) Bulletin, t. XXI, 2e partie, p. 254. Pedicularis sylvatica. — palustris. Orobanche Rapum. Ajuga pyramidalis. Campanula Cervicaria. R. Asperula odorata. Galium saxatile. — uliginosum. Filago spathulata. Scorzonera humilis. Arnica montana. R. Senecio visCosus. — erucaefolius. — sylvaticus. — aquaticus. R. Bidens cernuus. — tripartitus. Hieracium tridentatum. Paris quadrifolia. Polygonatum verticillatum. R. Maianthemum bifolium. R. Platanthera bifolia. — montana. 65 Gymnadenia conopsea. — viridis. Neottia ovata. — Nidus-avis. Juneus supinus. Sparganium simplex. Carex pulicaris. R. — canescens. — pilulifera. — binervis. R. — laevigala. Scirpus setaceus. R. Eriophorum latifolium. Aira praecox. R. Poa sylvatica. Festuca gigantea. Narduus stricta. R. Asplenium Adianthum- nigrum. R. Polypodium Dryopteris. Cystopteris fragilis. R. Lycopodium clavatum. R. Comme on le voit, les espèces de la haute fagne y font complètement défaut, ce qui tient à l'absence de tourbières. II. PLANTES OBSERVÉES EN DEHORS D'UN RAYON D'UNE DEMI LIEUÉ DU CENTRE D 'OLLOY. 6. Montagne-au-Buis. Outre plusieurs espèces renseignées dans la florule d'Olloy, la Montagne-aux-Buis, nous offre : Anemone Pulsatilla. Geranium sanguineum. — lucidum. Camelina sylvestris. Sorbus torminalis. Atropa Belladona, Stachys recta. Lactuca perennis. Loroglossum hireinum. Cephalanthera Xiphophyllum. Carex humilis. Bromus erectus. 64 H. Mariembourg (zone calcareuse). *Adonis aestivalis R. (1) Taraxacum laevigatum Myosurus minimus. Rumex maritimus. Spergularia segetalis. — Hydrolapathum. Pyrola rotundifolia. R. Cephalanthera ensifolia. *Lepidium ruderale. Potamogeton lucens. *Trifolium montanum. — pusillus, Lathyrus tuberosus. R. *Lemna polyrrhiza. Potentilla procumbens. R. Acorus Calamus. Cicendia filiformis. *Scirpus lacustris. Veronica polita. Leersia oryzoides. — acinifolia. R. Alopecurus utriculatus. — Scutellata. — fulvus. Limosella aquatica. Poa bulbosa. R. Galium sylvaticum. Bromus tectorum. Valerianella carinata. Aspidium aculeatum. Pulicaria vulgaris. 1. Geronsart (Fagne). C'est à M. Colonval que nous sommes redevables de la liste suivante : *Medicago polycarpa. Cineraria spathulaefolia. *Ammi Majus. Gagea lutea. Centunculus minimus. Juncus Tenageia. Scutellaria minor. *Carex elongata. Lappa major. — polyrrhiza. *Cirsium anglicum. — fulva. Inula Helenium. Equisetum hyemale. 3. Grotte de Roly (Caicaire). À Roly, il ne faut par confondre la grotte connue des botanistes, où se maintient depuis plus d’un siècle une colonie de plantes naturalisées, avec une grotte artificielle dédiée à N.-D. de Lourdes. C’est dans le petit bois avoisi- nant la grotte ancienne qu’on découvre les espèces suivantes : (1) Dans cette liste et les suivantes, les espèces précédées d’un astérisque sont nouvelles pour la florule des diverses localités. 65 Anemone Hepatica. Eranthis hyemalis. Saxifraga rotundifolia. Scrophularia vernalis. R. Epimedium slpinum. Inula salicina. Geranium nodosum. Daphne Laureola. — macrorrhizum. Euphorbia dulcis. — sylvaticum. *Anacamptis pyramidalis. Turritis glabra. A Roly, le Litorella lacustris renseigné par Determe n'existe plus depuis l’assèchement de l'étang. Dansles haies des jardins, on observe le Bryona dioica, espèce rare dans nos environs. M. Colonval a observé le Carex pendula dans le bois St-Jean ; et M.S. Determe, l'Elymus europaeus, dans le bois de Roly et de Fagnolles. Le Botrychium Lunaria croit dans le cimetière et le Mitella flexilis, dans les fossés. Kk. Matagne-la-Petite (Calcaire et Fagne). Nous ne citons ici que les espèces étrangères à la florule d'Olloy : Ranunculus sceleratus. Berberis vulgaris. Genista anglica. Lathyrus Nissolia. Geum rivale, Circaea lutetiana. Carum Carvi. Helosciadum repens. Sium angustifolium. Silaus pratensis. Cornus mas. Vinca minor. Menyanthes trifoliata. Lycium barbarum. Datura Stramonium,. R. Veronica Anagallis. Orobanche Picridis. Mentha rotundifolia. R, Mentha sylvestris. R. Salvia pratensis. R. Nepeta Cataria. R. Leonurus Cardiaca. Onopordon Acanthium. Cirsium oleraceum. Pulicaria dysenterica. Doronicum pardalianches. Aristolochia Clematitis. Tamus communis. Triglochin palustris. Potamogeton crispus. — perfoliatus. °— densus. Typha angustifolia. Ophioglossum vulgatum. Chara fragilis. © 66 L. Matignolles (calcaire). Lithospermum officinale. Carex tomentosa, Lathraea squammaria R. — rostrata. M. Localités diverses. Mazée. Dianthus Carthusianorum. Centaurea Calcitrapa. Ononis spinosa. Barkhausia taraxacifolia. Galeopsis villosa. Asplenium septentrionale. Citadelle de Givet (Charlemont, calcaire). Helianthemum puverulentum Physalis Alkekengi. Butchinsia petraea. Artemisia camphorata. Diplotaxis tenuifolia. Solidago canadensis. Medicago minima. Villers-en-Fagne. Spiraea salicina. | Catabrosa aquatica. Pétigny. Linaria striata. | Ornithogalum umbellatum. Frasne. Cerasus Mahaleb. | Merlemont. Pulmonaria tuberosa. | Anchusa officinalis. Boussu-en-Fagne. Teucrium scordium. | Fagnolles. Gentiana Pneumonanthe. R. Avena fatua. Carex paniculata. Typha latifolia. — paludosa. 67 IT. Mousses, HÉPATIQUES ET LICHENS OBSERVÉS PRINCIPALEMENT SUR LE TERRITOIRE D 'OLLOY(I), Mousses. Pleuridium subulatum. AR. ard. Hymenostomum microstomum. C. ard. R. cal, — tortile. R. Gymnostomum curvirostrum. R. cal. — calcareum. Eucladium verticillatum. AR, cale. Weisia viridula. AR. Dicranoweisia cirrhata. AC. ard. Dicranella heteromalla. AR. ard. Dicranum undulatum. AR., AC. — scoparium. C., CC — — var. orthophyllum. AC. ard. — — var. pumilum. AR. ard. Fissidens bryoides. AC. ard. — taxifolius. AR. — adianthoides. Vers Dourbes. cale. — decipiens. Vers Dourbes. cale. Ceratodon purpureus. CC. — — var. pallidus. AC. ard. Leptotrichum pallidum. AR. — flexicaule. AC. — — var. densum. Vers Nismes R Pterigoneurum cavifolium. R. Pottia lanceolata. cale, — truncata. R. Didymodon luridus. AC, cale. — rubellus. C. cale. Trichostomum mutabile. AC. cale. Tortula aloides. AR. cale, Barbula nitida. R. cale. — inclinata. R. cale. — tortuosa. C. calc. — squarrosa. AR. calc. — unguiculata. C. calc. et ard. — muralis. C. — Hornschuchiana, R ? — insidiosa. Dourbes. calc. — fallax. C. — cylindrica. Chemin de Vierves. — sinuosa. RR.? cale. Syntrichia subulata. R. — cuneifolia. RR.? — ruralis. C. — intermedia. C. cale. — — var. calva. AR, calc. — laevipila. AR. *— papillosa. Si-Hilaire.— (Espèce nouvelle pour la province.) Hedwigia ciliata. C. ard. — — var. viridis. R. ard. Cinclidotus fontinaloides. C. Amphoridium Mougeotii. Rocher Henon. ard. Grimmia apocarpa. CC. cale. R.ard. — — var, rivularis. R.ard. — orbicularis. AR, cale. — pulvinata €. cale. R. ard. — trichophvila. AC. ard. Rhacomitrium aciculare. AR. ard, — canescens. CG ard. (1) Toutes les cryptogames ont été soumises à l'examen de M. Delogne. 68 Rhacomitrium canescens var.ericoi- des. AC. ard. — Januginosum. AR., AC. ard. Encalypta vulgaris. AC. calc. — streptocarpa. AC. cale. Ulota Bruchii. Fond d’Exniaux.R.ard — crispa. AR. Orthotrichum rupestre. Fond d’Ex- niaux. RR. ard. — affine. AR. — leiocarpum. AC. — Lyellit. AC. — diaphanum. AC. — anomalum, AC. cale. — saxatile. AC. cale. — rivulare. Fontgny, au bord du Viroin. Physcomitrium pyriforme. Fond des Pourceaux. Funaria hygrometrica. AC. Pohlia nutans. ard. — çcarnea. ard. — albicans. ard. Bryum argenteum. AC. — atropurpureum, ard. — erythrocarpum. C, ard. — caespiticium. AC. — capillare. C. ard., calc. — pseudo-triquetrum. R. Mnium punctatum. AC. ard. — afine AR.? ard. — undulatum. C. — hornum. AC. ard. — riparium. RR.? ard. Gymnocybe palustris. Henon, ard. Bartramia ithyphylla. R. ard. — pomiformis. AR. ard. Philonotis marchica. Mur du déver- soir, à la Palle, ard. Philonotis fontana. C. ard. — caespitosa. AR. ard. Atrichum undulatum. C. Pogonatum aloides. AC. — nanum. AC. — urnigerumm. Vierves. Polytrichum piliferum. C. ard.R. cale. — juniperinum. AC. ard. — commune. Bois Caliche. ard. — formosum. ard. Fontinatis antipyretica. C. Viroin. Neckera crispa. AC. — pumila. Vers Dourbes, cale. — complanata. C. calc. RR. ard. Homalia trichomanoides. AR. cale. Leucodon sciuroides. C. Antitrichia curtipendula. R. ard. Pterogonium gracile. AC. ard. Leskea polycarpa. AC. Viroin. — — paludosa. Fond d’Exniaux. ard. Anomodon attenuatus. Dourbes et Matignolles. — viticulosus. AC. cale. — longifolius. Matignolles. Heterocladium heteropterum. Fond d’Exniaux. — — var. fallax. Idem. R. Thuidium recognitum. AC. ard. — abietinum. AC. cale. Homalothecium sericeum. C. Climacium dendroides. AC. ard, Isothecium myurum. AR. Thamnium alopecurum. AC. cale. Rhynchostegium speciosum. R, — algerianum. AR. — murale. Biez du moulin. — rusciforme. AC., C. calc. AR, ard, Rhynchostegium Tommasinii. Dour- bes. R. — piliferum. AC. — crassinervium, Rochers du Tunnel. — Stokesii. C. ard. — pumilum. AC. ard. — praelongum. C. ard. — — var. atrovirens. R. ard. — striatum. AC. calc. Campothecium lutescens. C. cale. AC. ard. Brachythecium velutinum. C. — rutabulum, AC. cale. C. ard. — populeum. AR. ard. — plumosum. C. ard. — rivulare. C. ard. — glareosum. Rochers du Tunnel. — albicans. Bois du Plane. ard. Isopterygium latebricola. Ibidem. — elegans var. nanum. Ibidem. Plagiothecium sylvaticum. AR. ard. — — var. orthocladum. Fond d’Exniaux. AR. — Roeseanum. Vers Mesnil, R. Amblystegium serpens. AC. — irriguum, R. ard. — fluviatile. Viroin. ard. R. — riparium Viroin. R, Hypaum stellatum. R. ard. — chrysophyllum. C. cale. — filicinum. C. ard. — commutatum, RR, cale. — falcatum. R. — uncnatum, AR, ard. — fluitans. R. Bords du Viroin. — exannulatum ? R. ard. — aduncum. AR. ard. — molluscum, AC, cale. — cupressiforme. CC, — — var. tectorum., C. — — var. mamillatum. AC. ard. — — var. filiforme, AC. — patientiae. AR. — rugosum. AC. cale. — cordifolium. AR. ard,. — gigantcum. RR. ard. — Schreberi. AC.ard. AC, AR. cale. — cuspidatum. C. — purum. C. — palustre. AC, cale. Hylocomium splendens. CC. ard. AC. cale. — triquetrum., C. — squarrosum. C. ard, R, cale. Sphagnum cymbifolium. R. ard, — neglectum. R, ard.(1) (1) Lors de l’herborisation générale de la Société en 1882 (conf. Bull, t. XXI, 2e partie, pp. 234-235), MM. Marchal et Cardot ont découvert dans la vallée de la Luve (à Vireux) les espèces suivantes que nous n’avons pas encore vues aux environs d’Olloy : Weisiu mucronata, Dicranoweisia Bruntoni, Dichodontium pellucidum, Didymodon cylindricus, Syntrichia canescens, Hedwigia atratu var. leucophaeu, Zygodon viridissimus, Grimunia Hartmanni, G leucophaea, G. montana, Bryum lurbinatum, Diphysciun sessile, Rhynchostegium myosuroides var. filesrens, Isopte- rygium elegans var. Schimperi, Hypnum stellatum var. densum. 70 Hépatiques. *Sarcorcyphus Funckï. Bords du Viroin et fond d’Exniaux. AR. Alicularia sealaris. Ibidem. Southbya hyalina. R. ard, Plagiochila asplenioides. C. ard. R. calc. Scapania undulata. C. ard. — nemorosa. AR, cale, Jungermania albicans. C. ard. — crenulata. AR. ard. * — barbata, C, ard. * — divaricata. AR, ard. Lophocolea bidentata. C. — minor. AR. * — heterophylla. AC. *Chiloseyphus polyanthos. ard. — — var. pallescens, ard. Tricholea tomentella. Fond d’Ex- niaux. Radula complanata. Ibidem. AR. — platyphylla. AR. Lejeunia serpyllifolia. ard. Frullania dilatata. C. — Tamarisci. Néviaux. ard. Fossombronia pusilla. Rolinvaulx. Pellia epiphylla. Pré Coliche. C. ard. Aneura pinguis. C. ard. Metzgeria furcata. AC. — pubescens. Bois Walheu et du Tunnel. C. Marchantia polymorpha. AC. Fegatella conica. Bords du Viroin, Néviaux. AC. Lichens. Leptogium lacerum. AC, cale. Bacomyces roseus. Plane. ard. Cladonia endiviaefolia. C. calc. — pyxidata C — rangiferina. €. — squamosa. C. — furcata. C. — — var. racemosa. AC. — gracilis. AC. — cornucopioides. AC. bacillaris. C. Ramalina prunastri. CC. — farinacea. AC. — fastigiata. AC. — pollinaria. AC. Peltigera canina. C — polydactyla, AC. — aphtosa. RR. Parmelia caperata. AR. — olivacea. AC. — acetabulum. C. — saxatilis. C. — tiliacea. C. —- physodes. C. Xanthoria parietina. C. Physcia pulverulenta. AC. — stellaris. AC. — tenella. C. — ciliaris. C. Squamaria crassa cale, — lentigera. cale. Psora decipiens. cale. | Urecolaria seruposa. cale. Endocarpon miniatum. cale. *Lenormandia jungermaniae. — Espèce nouvelle pour la Belgique. 71 M. V. Coomans lit la note suivante : RÉPONSE A LA NOTE DE M. PAQUE SUR LES MOUVEMENTS DES POLLINIES CHEZ LES ORCHIDÉES, PAR VicTorR CooMmaAns. Le petit travail que j'ai eu l'honneur de présenter au mois de novembre, n’était que la simple relation d'ob- servations personnelles sur l’anthèse des Orchidées et les phénomènes qui s'y rattachent. M. Pâque a cru me rendre service en m'indiquant, page par page, les sources où je pourrais trouver les renseignements, qui, d’après lui, semblent me manquer complètement. Il à soin de me citer d’abord un livre excellent qui m'a déjà beau- coup servi, et que je consulte encore tous les jours avec fruit; je veux parler du traité élémentaire de botanique du bien regretté père Bellynck; il a mème l’extrème obligeance de m'indiquer les passages de ce bon livre traitant des différentes parties des pollinies et de leurs mouvements. Passant à un ordre d’auteurs spéciaux, M. Pâque cite Baillon, Menière, Irmisch et Asa Gray, et finit cette énumération par la phrase : Une mention spéciale revient à Ch. Darwin pour son ouvrage sur la fécondation des Orchidées par les insectes. Puis pour me faciliter la besogne, M. Pâque, poussant l'obligeance à ses dernières limites, me renseigne les pages du livre de Darwin où je pourrais trouver, sans peine et en toute sécurité, l'explication de tous les faits que je rapporte. Qu'il en reçoive aujourd’hui l’expression de toute ma reconnaissance ! Mais pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Pourquoi ne pas citer aussi Moggridge, Journal of Linnaean soc. bot., 72 vol. VIII, 1865, p. 258; Sprengel, Das entdeckte Geheimniss der Natur, p. 407; Treviranus, Botanische Zeitung, 1862, p.11 ; James Smith, English Flora,vol.IV, pp. 47, 828; Hooker, Philosophical Transactions, 185%, p. 259; Delpino, Fecondazione nelle piante, 1867, p. 19; Brown, Linnaean Transactions, vol. XVI, p. 710; Bron- gniart. Annales des sciences naturelles, t. XXIV, 1851, planche 9, etc. Et puisque le savant botaniste a pris toutes ses notes dans l’ouvrage de Darwin, il est vraiment regrettable qu’il ait omis d'indiquer les pages 70 et suivantes, où l’auteur parle de l'Orchidée qui a fait l’objet de mes obser- vations et sur lesquelles je me suis basé pour mon travail; qu’il me permette de réparer cet oubli. Après avoir décrit la pollinie de l'Ophrys arachnites et l'avoir comparée à celle des ©. apifera et aranifera, il tente une expérience sur la pollinie de l'O. arachnites, en vue d'arriver à en rapprocher le bout supérieur jusqu'au stigmate. « Tandis que le disque visqueux reste renfermé dans la poche, il (le bout supérieur) se fléchit difficilement vers le bas pour atteindre le stigmate. » Darwin continue : « Les sept fleurs qu'on m’a envoyées étaient certaine- ment ouvertes depuis longtemps, et les épis, étant venus par le chemin de fer, avaient reçu plus d’une secousse. » Puis en note : « Depuis, j'ai eu l'occasion d'observer quelques autres échantillons vivants, et J'ai constaté que les pollinies ne tombent pas, même quand on secoue forte- ment les épis : une immersion dans l’eau ne les fait pas tomber non plus. » Vient ensuite une singulière observa- tion de Moggridge(Journ. of Linnaean Soc. Bot., vol. VIIT, 1865, p. 258) sur une espèce voisine (Ophrys Scolopax) 75 laquelle, à Menton, ne montre aucune tendance à se fruc- tifier directement, tandis qu’à Cannes toutes les fleurs, grâce à une légère modification de la courbure des anthères qui détermine la chute des pollinies,se fécondent elles-mêmes ! M'est-il done défendu d'observer à Bruxelles les mêmes phénomènes pour l'Ophrys arachnites que ceux observés à Cannes pour l'Ophrys Scolopax? Et le phénomène, chez l’'Ophrys arachniles, n’a-t-il pas été observé pour la per- mière fois ? Qui a observé avant moi la projection des pollinies chez l'Ophrys arachnites? Qui a trouvé ces mêmes pollinies sur diverses parties de cette même Orchidée et sur d’autres objets voisins ? Où a-t-on décrit, pour lOphrys arachnites, de semblables phénomènes ? Quant à la cause qui produit le relèvement de la pollinie sur le rétinacle, M. Päque cite les pages 215, 216, 217 « où Darwin explique le mécanisme de ces mouve- ments; il y dit aussi, ajoute mon honorable contradicteur, pourquoi les pollinies après leur expulsion se redressent sur le rétinacle. » Je n'ai trouvé, malgré la lecture des pages indiquées, aucune explication plausible, satisfai- sante. Je trouve à la page 217 la relation d'une expérience faite par Darwin lui-même sur le Catasetum callosum « J’ai touché, dit ce dernier, j'ai touché moi-même les anthères du C. callosum en tenant la fleur à 92 centi- mètres environ de la fenêtre, et j'ai vu la pollinie frapper un carreau de vitre et s’altacher pàr son disque adhésif à la surface lisse et verticale du verre. » Je demanderai à M. Pâque où Darwin donne, dans les pages 215, 216, 217 quil a l'obligeance de m'indiquer, 6 74 l'explication du phénomène du redressement de la pollinie sur le rétinacle; j'ai beau regarder, chercher, scruter dans tous les sens, je n'ai rien découvert. Peu m'importent, d'ailleurs, les explications de Darwin sur le mode de projection des pollinies chez les Catasetum, Mormodes ignaea, Cycnoches ventricosum. Je ne puis terminer cette note sans renouveller mes remerciements à M. Pàque pour ses laborieuses recherches bibliographiques, en regrettant toutefois que celles-ci n’aient porté que sur des Orchidées étrangères à mes observations, Ophrys arachnites étant seul en question. M. Sulzberger lit l’avant-propos d’une notice ayant pour objet la découverte d’Algues indigènes. L'impression de cette notice aura lieu dans le compte- rendu de la prochaine séance. Mesdames Bommer et Rousseau sont désignées pour faire un rapport sur un travail de M. É. Marchal intitulé : Champignons coprophiles de la Belgique. Ge travail, accom- pagné de planches, comprend la description de 5 genres nouveaux, de 15 espèces inédites et de 8 types nouveaux pour la flore belge. MM. Th. Durand et É. Marchal sont nommés rappor- teurs d’un travail de M. Lecoyer intitulé : Monographie des Thalictrum. Présentation de membres effectifs. Mademoiselle Aline Van Caster, institutrice, rue Renkin, 62, à Schaerbeek, présentée par MM. Héneau et Crépin, demande à faire partie de la Société. La séance est levée à 8,50 heures. Séance mensuelle du 13 mars 1885. PRÉSIDENCE DE M. MarcHAL. La séance est ouverte à 7,50 heures. Sont présents : MM. Aigret, Carron, V. Coomans, Delogne, Determe, De Vos, De Wildeman, Guelton, Hartman, É. Laurent, Losseau, Maistriaux, Massart, Sulzberger, Vernieuwe ; Crépin, secrétaire. Le procès-verbal de la séance du 1% février 1885 est approuvé. Correspondance, M. Secreno Watson remercie pour sa nomination de membre associé de la Société. Lectures, commanications. Sur la proposition d’un membre de l’assemblée, celle-ci décide qu’une adresse de félicitation sera remise à Sa Majesté le Roi des Belges à l’occasion de la constitution de l'État libre du Congo; elle décide, en outre, que des instances seront faites auprès de M. le Ministre de Pagriculture, de l'industrie et des travaux publics pour qu'une mission oflicielle soit organisée pour l'exploration scientifique du Congo. 76 M. Crépin donne lecture de la note suivante : QUELQUES RÉFLEXIONS SUR LES TRAVAUX DE STATISTIQUE VÉGÉTALE, PAR FRANÇOIS CRÉPIN. Depuis la fondation de notre Société botanique, la statistique végétale a été, de la part de nos botanistes, l'objet d'une prédilection marquée ; elle a donné lieu à à une foule de travaux qui occupent une très large place dans notre Bulletin. Grâce à ces publications, on peut, dès maintenant, dresser un tableau suffisamment complet de la distribution de nos plantes vasculaires. Après un quart de siècle consacré aux recherches de géographie botanique locale, il eut semblé que l'ère des catalogues et des florules dût toucher à sa fin, et cependant il Ya, depuis quelque temps, une recrudescence dans ce genre de travaux. Celle-ci est-elle provoquée par des besoins nouveaux, répond-elle à une véritable nécessité? Qu'on veuille bien me permettre d’examiner cette ques- tion. Les diverses zones ou régions botaniques du pays sont aujourd'hui connues d’une facon très détaillée. Avec les documents publiés, nous pouvons prévoir qu’elle est à peu près la composition de la florule d’une localité quel- conque restée inexplorée. La seule chose imprévue con- sistera dans la présence ou dans absence de quelques types plus ou moins rares. Îl résulte donc de cette connaissance que tout catalogue nouveau, comprenant la série complète des espèces observées, ne peut plus enrichir que faible- ment les documents que nous possédons. 77 Le fond végétal de chaque zone étant connu, il devient dès lors superflu, à propos d’une localité nouvelle, de dresser la liste complète de ses espèces; il suffit d’énumé- rer ses types plus ou moins rares. Il existe dans les catalogues, tels qu'ils sont générale- ment rédigés, un genre de renseignements absolument inutiles, celui des indications stationnelles. À quoi peut bien servir, en effet, dans une liste destinée à faire con- naitre des habitations nouvelles, les renseignements sui- vants: champs cullivés, prairies, fossés, bois, rochers, etc., qui se trouvent dans toutes les Flores? C’est non-seulement là peines et temps perdus, mais c'est encore un encombre- ment qui impose de lourdes dépenses aux Sociétés scientifiques. Au point où nous en sommes arrivés dans la connais- sance de notre flore, on peut donc conseiller aux auteurs de catalogues de se montrer très sévères dans l'emploi des matériaux recueillis, et de ne plus s'étendre en détails devenus inutiles. On comprend parfaitement le désir qu'ont les commen- gants à voir publier le résultat de leurs premières recher- ches sous la forme d'une florule de leur localité, mais l'intérêt qu'ils attachent à celle-ci n’est plus le même pour les personnes chargées d'extraire, des statistiques locales, les renseignements vraiment profitables à la science et qui se trouvent comme noyés au milieu de banalités, Les défauts que l’on peut reprocher aux catalogues de plantes phanérogames menacent de se reproduire dans les listes cryptogamiques. Autrefois, la cryptogamie n'était guère cultivée que par des rares savants qui en faisaient l'étude de toute leur vie, qui ne publiaient le résultat de leurs recherches qu'à de rares intervalles et souvent dans 78 des ouvrages généraux. Les indications concernant la distribution des espèces, se trouvant être le fruit de très longues observations, étaient généralement très coneises. Aujourd'hui, la eryptogamie tend à devenir plus ou moins populaire et semble nous réserver de nombreux travaux de statistique. Espérons que ceux-ci seront conçus d'après de sages principes, qu'ils ne seront pas surchargés d'espèces vulgaires se rencontrant à chaque pas, qui forment Île fond cryptogamique non-seulement d'une zone, mais de tout le pays. Les ouvrages déjà publiés en Beigique ou dans les pays limitrophes ont fait suffisamment connaitre quels sont les types vulgaires qui ne méritent pas de faire partie d’une statistique locale. En présence des renseignements consignés dans notre Bulletin depuis près de 25 ans, on pourrait, du moins pour les plantes vasculaires, abandonner la publication des catalogues systématiques qui obligent leurs auteurs à passer en revue toute la série des familles. Il nous semble qu'on peut aborder un autre genre de travaux de statistique, ceux de statistique comparée. Dans ce nou- vel ordre d'idées, chaque zone ou région de la Belgique offre des sujets variés d'étude. On établirait quelles sont les différences présentées par les diverses zones de l’ouest à l’est de leur aire, du midi au nord, les différences que peuvent présenter les florules des bois, des prairies, des rochers, des eaux, d’une zone à l’autre, les différences végé- tales qui caractérisent les divers terrains minéralogiques ou géologiques dans la même région. Ces travaux, qui exigent des connaissances assez étendues, seraient bien autrement importants, bien plus utiles que des catalogues détaillés, qui ne sont, d'ordinaire, que de simples inventaires d'herbiers, des extraits de carnets d'herborisations. 79 Je termine ces réflexions que Plintérèt seul de Ja science m a inspirées, en recommandant à nos jeunes ama- teurs de botanique rurale de bien se pénétrer des principes et des besoins de la géographie botanique. Ils doivent, à l'avenir, se préoccuper moins de petits catalogues locaux, étendre leurs recherches, embrasser l’ensemble d’une zone botanique et s'attacher aux faits qui intéressent la distribution générale de nos plantes indigènes. A la suite de cette lecture, s'ouvre une discussion à laquelle plusieurs membres de l'assemblée prennent part. Ceux-ci approuvent les idées émises par M. Crépin et leur manière de voir est ratifiée par tous les membres présents. M. De Wildeman lit la notice suivante, dont l'impres- sion et votée. CONTRIBUTIONS A L'ÉTUDE DES ALGUES DE BELGIQUE (Suite), par E. DE WILDEMAN. Oscillarieae. Oscillaria leptotricha Ktz. Tabul. phyc., I, t. 58, fig. IX. — Woluwe- St-Lambert. — antliaria Jurgens; O. parietina (Vauch.) Ktz. Tabul. phyr., 1, t. 40, fig. IV. — Etterbeek et Plaine de l'Exposition. — limosa Ag.; Conferva limosa Roth ; O. Adansonit Vauch. — Woluwe-St-Pierre et Woluwe-S'-Lambert. — Froelichii Ktz. Tabul. phyc, 1,t. 45, fig. I. — Boitsfort, en mélange avec des Conferves. — viridis Zeller; O. margaretifera Kuhn. — Evere, Laeken, Woluwe-St-Pierre, en mélange avec d’autres algues. 80 Syrosiphonaceue. Syrosiphon alpinus Ktz. Tabul. phye., If, t. 55. — Route de Samrée (Ë. Marchal). Palmellaceae. Pleurococeus roseo-persicinus Rbh.; Protococcus Ktz. — Evere. Tetraspora gelatinosa Desv.; Ulva Vauch. ; Rivularia tubulosu DC.; Tabul. phyc., 1, t. 28, fig. IE. — Plaine de l'Exposition. — cylindrica Hilse; T, bullosa ec. cylindrica Rbh. Flor. Eur. alg., p. 59. — Laeken. Desmidieae. Cosmarium margaretiferum Menegh.; Ursinella margaretifera Turp.; Cymbella reniformis Ag.; Euastrum Ehrh.; Micrastlerias Bréb.; Ralfs Brit. Desm., p. 100, t. 26, fig. II. — Woluwe- St-Pierre. — Broomei Thw.; Ralfs Brit. Desm., p. 105, t. 26. — Jardin bota- nique de Bruxelles. Zygnemaceue. Spirogyra inflata Rbh.; Conferva inflata Vauch. ; Zygnema inflatum Hassl ; Petit Spir. env. Paris, p. 7, tab I, fig. 4-6. — Boitsfort, Woluwe-St-Pierre, Plaine de l'Exposition, Canal de Charleroi (Molenbcek) (A. Douret), souvent mélangé à d’autres algues. — Grevilleana (Hassl.) Ktz. — Rouge-Cloitre, Woluwe-St-Pierre, en mélange avec d’autres Zygnémées. — varians (Hassi.) Ktz. — Woluwe-St-Pierre,en mélange avec d’autres Zygnémées. — porticalis Clev.; Conferva porlicalis Müll.; Conjugata porticulis Vauch.; Zygnemu quininum Ag.; Spirogyra quinina Ktz. ; Petit Spir. env. Paris, p. 21, tab. V, fig. 8-12. — Rouge-Cloitre, Auderghem (Val Duchesse), en mélange avec d’autres Spirogyra. — nitida Link; Conferva nitida Dill.; Conjugata princeps Vauch. ; Petit Spir. env. Paris, tab, X, fig. 6-10. — Plaine de l'Exposition. 81 Spirogyra jugalis Ktz.; Conferva jugalis Dill. ; Petit, loc. cit., tab. XI, fig. 5,4. — Jardin botanique de Bruxelles, Canal de Charleroi (Anderlecht). — setiformis Ktz.; Conferva setiformis Roth ; Petit, loc. cit., tab. XI, fig. 1 et 2. — Jardin botanique de Bruxelles, Rouge-Cloitre, Auder- ghem (Val Duchesse), Zygnema cruciatum (Vauch., Ag.). — Woluwe-St-Étienne, Neder- Over-Heembeeck. Mougeotia gracilis Ktz. — Woluwe-St-Étienne, Jardin botanique de Bruxelles. Mesocarpus nummuloides Hassl, — Woluwe-St-Pierre. Vaucheriaceae. Vaucheria sessilis DC.; Ectosperma sessilis Vauch.; V. ovoidea Hassl. — Neder-Over-Heembeeck. — terrestris Lyngb.; V. pendula Reinsch, — Woluwe-St-Pierre, Woluwe-St-Étienne. — — 8. multicornis Rbh. Flor. ag. Eur., p.270. — Boitsfort. Ulvaceae. Prasiola crispa Ktz.; Ulva crispa Lightf.; Ulva terrestris Roth; Rbh. Flor. alg. Eur., p.288, fig. 85. — Laeken, en mélange avec l’Ulo- thrix parietina. Confervaceae. Conferva bombycina Ag. — Schaerbeek, Evere, Boitsfort, Woluwe- St-Lambert, Woluwe-St-Étienne, Laeken ; Auderghem (A. Douret). Cladophora crispata Roth. — Plaine de l'Exposition, Laeken. OEdogonaceae. OEdogonium rivulare (Le Clerc) Rbh.; OEdogonium Landsboroughii Ktz. — Schaerbeek. « Ulotrichaceue. Hormiscia zonata Aresch.; Ulothrix zonata Ktz.; Conferva zonata Web. et Mohr; Lyngbya zonata Hass. Freshw. alg., tab. LIX, fig. 1-6; Pringsh. Jahrb. für wiss. Bot., 1876, tab. XXXI à 7 XXXVIIL. — Schaerbeck, Boitsfort, Evere, Woluwe-St-Pierre, Canal de Willebroek à Molenbeek; fontaine à Molenbeek (A. Douret). Ulothrix flaccida Kt. — Woluwe-St-Lambert, Woluwe-St-Étienne, Schaerbeek, Laeken, Bois de la Cambre; Arbre (É. Marchal) ; Schaerbeek (A. Douret). — radicans Ktz.; Hormidium muralis Kiz.; Lyngbya muralis Ag.. Oscillaria muralis Lyngb. — Schaerbeek, Plaine de l'Exposition; — varia Ktz. — Boitsfort. — parietina (Vauch.) Ktz. — Schaerbeek, Etterbeek, Laeken, Bruxelles (Parc), Bois de la Cambre, Plaine de l'Exposition. Chaetophoraceae. Stigeoclonium lubricum Ktz.; Conferva lubrica Lyngb. — Schaer- beek, Canal de Willebroek (Molenbeek). — longipilus Ktz.; Myxonema draparnaldioides Rbh.; Chaetaphora draparnaldioides Ktz. Tabul. phyc., HI, tab. 7, fig. I. — Woluwe- St-Étienne. Draparnaldia plumosa Ag.; Batrachospermum plumosum Vauch. ; Tabul. phyc., HU, t. 14, fig. 1. — Woluwe-St-Lambert, Boitsfort ; Canal de Willebroek (Molenbeek), Canal de Charleroi (Molenbeek), depuis le pont Léopold jusqu’à l’abbatoir de Bruxelles (A. Douret). Chaetophora elegans (Roth) Ag. — Tabul. phyc., LL, t. 20, fig. I. — Woluwe-St-Lambert, Boitsfort, Evere. Proclamation et présentation de membres effectifs. Mademoiselle Aline Van Caster, présentée à la séance précédente, est proclamée membre effectif de la Société. M. Louis Guelton, étudiant à l'Université, rue Potagère, 120, à S'-Josse-ten-Noode, présenté par MM. Th. Durand et Crépin, demande à faire partie de la Société. La séance est levée à 8,50 heures. 89 Séance mensuelle du 11 avril 1885. Présidence DE M. L. Coomans. La séance est ouverte à 7,50 heures. Sont présents : MM. Aigret, Carron, De Wildeman, -Douret, É. Durand, Th. Durand, Hartman, Losseau et Vander Bruggen. M. Th. Durand remplace M. le Secrétaire qui fait excuser son absence. Le procès-verbal de la séance du 15 mars 1885 est approuvé. Correspondance. M. le D° Warming adresse à la Société divers mémoires et notices dont il est l’auteur. — Remerciements. Lectures, communications. M, Th. Durand litles notices suivantes dont Pimpression est votée. NOTICE SUR QUELQUES MOUSSES DE BELGIQUE, par J. CARDOT. Campylopus paradoxus Wils. — Dans un article sur la flore bryologique des environs d'Anvers, publié l'année dernière dans la Revue bryologique, p. 25, Je signalais cette espèce à Calmpthout, d'après des échan- Ulons récoltés en 1885 par notre collègue, M. Van den 84 Broeck, auquel on doit tant de trouvailles intéressantes. Plus tard, j'eus quelques doutes sur l’exactitude de ma détermination, doutes causés par ce fait que deux séries d'échantillons récoltés par M. Van den Broeck dans la même localité, mais à une date postérieure de quelques mois à sa première récolte, se rapportaient entièrement à une forme du C. brevipilus à feuilles plus courtes et plus larges qu'à l'ordinaire et complètement dépourvues. de pointe hyaline. Extérieurement, ces échantillons ressemblaient beau- coup aux premiers spécimens que j'avais rapportés au C. paradoxus ; mais une étude plus attentive me fit bientôt voir que ceux-ci ne pouvaient pas être rattachés au C. brevipilus, dont ils ne présentaient pas le tissu carac- téristique, formé, vers le milieu de la feuiile, de cellules allongées, un peu courbées, plus ou moins sigmoïdes. Il restait à vérifier l'exactitude de ma première attribution. M. le D" Braithwaite, le savant auteur du British Moss-Flora, ayant eu l’obligeance de m'adresser, à ma prière, des échantillons authentiques du C. paradoxus d'Angleterre, provenant de trois localités différentes, j'ai pu constater l’identité des échantillons de Calmpthout avec la plante anglaise. J'ajouterai que j'ai pu, tout récemment, observer le C. paradoxus sur place, à Calmpthout, pendant une excursion que j'eus l’occasion de faire dans cette intéres- sante localité, sous la conduite de mon collègue et ami M. Van den Broeck. Cette plante croit en petite quantité, sur la terre sablonneuse, au pied de pins rabougris, sur le bord d’une grande mare appelée « Stapkens Ven » ; elle forme des touffes assez denses, peu profondes, d’un vert sombre. 89 Si l’on compare au C. flexuosus des échantillons bien caractérisés du C. paradoxus, on reconnait que celui-ci en diffère par ses feuilles plus courtes, dressées et dont le limbe se prolonge distinetement de part et d’autre jusqu’au sommet de la nervure; celle-ci est ordinairement moins large à la base que dans l'espèce voisine, occupant seule- ment le tiers, au lieu de la moitié, de la largeur de la feuille. Toutefois, ce dernier caractère n’a qu'une valeur très-relative, car la largeur de la nervure est assez variable dans le C. flexuosus. De plus, les tiges du C. paradoxus sont presque complètement dépourvues de tomentum, et la plante est en général moins robuste et plus molle que le C. flexuosus. Toutes ces différences paraissent, au premier abord, annoncer une espèce suffisamment caractérisée. Mais si l’on étudie un grand nombre de spécimens du C. flexuosus provenant de localités et de stations différentes, on ne tarde pas à constater, dans la longueur et la direction des feuilles, la largeur relative de la nervure et du limbe, l'abondance dû tomentum, des variations qui ménagent des transitions évidentes vers le C. paradoxus. Tel est, par exemple, le cas pour une forme que M. Van den Broeck a trouvée récemment à Schooten, et qui tient le milieu, sous tous les rapports, entre le €. flexuosus et le C. paradoxus. Aussi, selon moi, ne faut-il voir dans celui-ci qu'une variété remarquable du C. flexuosus. J'ajouterai que les oreillettes sont très-variables dans ce dernier type, et ces variations se retrouvent dans le C. paradoxus. On peut observer, sur un mème échantillon, des feuilles pourvues d'oreillettes très-prononcées, forte- mentexcavées, brunes, à côté d’autres feuilles sur lesquelles les oreillettes sont aussi indécises que dans le C. brevipilus 86 et le C. turfaceus. C'est ce qui a conduit M. l’abbé Boulay à subordonner cette dernière plante en sous-espèce au C. flexuosus (Cfr. Muscinées françaises, p. 511). Quant au C. brevipilus, il est toujours facile à reconnaitre, même en l'absence de pointe hyaline aux feuilles, par son tissu foliaire si caractéristique. Campylopus brevipilas B. S. var. elatus Card. — (forma elata Card. in Delogne Æl. crypt. de Belg., p. 281). — Toufles profondes; tiges atteignant Jusqu'à 10 centimètres; innovations plus grèles que dans le type. M. Van den Broeck a découvert cette belle variété dans un bas-fond marécageux à Turnhout. Campylopus brevipilus B.S.var. compactus Card. et V. d. Br. — Plante formant des touffes étendues, peu profondes, extrêmement compactes, d'un vert magnifique. Feuilles plus courtes et relativement plus larges que dans le type, ordinairement complètement dépourvues de pointe hyaline. Calmpthout, sous des pins rabougris, au bord du Stapkens Ven, très-abondant. — C'est cette forme que nous avons confondue pendant quelque temps avec le C. paradoxus. Ulota crispa Brid. var. intermedia — (U. inter- media Sch. Syn., édit. 2, p. 505). — J'ai récolté cette plante, le mois dernier, sur des troncs d'arbres champètres à Orsainfaing et entre Villers-sur-Semoy et Ste-Marie. Par la forme de sa capsule, elle établit le passage de l'U. crispa à l'U. crispula (Cfr. Boulay Muscinées fran- caises, p. 945). Plagiothecium sylvaticum Sch. var. rivulare Debat in litt. — Tiges émettant de nombreux jets très- srèles, garnis de feuilles petites, espacées. 87 Cette forme, que je ne connais qu’à l’état stérile, croit sur les rochers ombragés ou les berges des ruisseaux. Je l’ai récoltée dans la vallée de l'Homme, à Arville et à Lesterny, et M. Aigret m’en a communiqué un échan- tillon provenant des environs d’'Olloy. En terminant cette petite note, je signalerai encore les trois variétés suivantes, nouvelles pour la Belgique : Atrichuw undulatum Hedw. var. minus Hedw. — Vallée de l'Homme, bois entre Grupont et Lesterny. Neckera crispa Hedw. var. faleata Boulay. — Roche- fort, rochers caleaires ombragés. Hypauum Kneiffii Sch. var. pungens H. Müll. — Mares et fossés entre Villers-surSemoy et Ste-Marie. DEUXIÈME NOTE SUR LES MOUVEMENTS DES POLLINIES CHEZ LES ORCHIDÉES, PAR E. PAQUE s. 3. Le compte-rendu de la séance du 14 février 1885 contient un second travail de M. V. Coomans, qui porte pour titre : Réponse à la Note de M. Pâque sur les mouve- ments des pollinies chez les Orchidées. -— Ce compte-rendu ne nous étant parvenu que vingt-quatre heures avant la séance de mars, il nous a été impossible de répondre immédiatement. 1 Nous avouerons que nous avons été un peu surpris en lisant ce que notre confrère appelle sa Réponse à notre Note du 10 janvier dernier, et voici pourquoi : c’est que la majeure partie de ce travail est consacrée à défendre 88 l’'Ophrys arachnites, lequel Ophrys, pourtant, n'avait jamais été attaqué ! On se rappellera que notre première note a été faite à propos d'un simple passage du précédent travail de M. Coomans, — passage traitant des mouvements de projection chez les Orchidées en général, — et qu'elle laisse parfaitement éntactes toutes les parties de ee même travail où il ne s’agit que de l'O. arachnites en particulier. Le passage en question nous lPavons cité textuellement en tête de notre premier article. Nous le reproduirons ici, en soulignant quelques mots. — L'auteur, après avoir dit qu'il venait d'observer, dans tous leurs détails, les mou- vements de projection chez l'O. arachnites, continue comme suit : « Est-ce là un fait isolé (ces mouvements de projection), propre à wne espèce ou a un genre déterminé? Nous ne le pensons pas; nous avons même l’intime con- viction que le fait, pour avoir été observé pour la première fois, à notre connaissance, n'est pas la propriété exclusive de telle espèce ou de tel genre, mais est d’une application générale, du moins dans la famille des Orchidées. » Voilà le passage qui a fait tout l’objet de la partie critique, si l'on veut, de notre travail. Ce passage traite bien des mouvements de projection chez les Orchidées en général, pensons-nous. Au moins, Jusqu'ici, nous n'y avons pas trouvé d’autre sens. M. Coomans dit aussi qu'il connaissait déjà les auteurs auxquels nous le renvoyions et qui ont décrit ces mouve- ments de projection chez d’autres espèces d'Orchidées. — Nous aimons à le croire, puisqu'il le dit. Mais comment expliquer, en ce cas, le langage qu'a tenu M. Coomans dans son premier article ? Quel sens donner à des phrases comme celles-ci: « Est-ce là un fait isolé (ces mouvements 89 de projeetion), propre à une espèce ou à un genre déter- miné? Nous ne le pensons pas; nous avons mème l’intime conviclion que le fait, pour avoir été observé pour la premiere fois, à notre connaissance, n'est pas la propriété exclusive de telle espèce ou de tel genre, mais est d’une application générale, du moins dans la famille des Orchi- dées. » Pour notre part, nous nous voyons obligé de dire, avec tous ceux auxquels nous avons montré l'article de M. Coomans, que, pour ce qui est du sens, nous n’en voyons plus. — Et puis ce « fait » qui parait encore si « étrange » p. 127 (1), alors qu'on le connaissait déjà chez plusieurs autres espèces d'Orchidées !? Comment expliquer encore cet enthousiasme si naïf qui règne du commencement à la fin du premier article de notre confrère? Vraiment, il y a là du mystère. Vient la liste de huit travaux que Darwin indique, en note, dans l’ouvrage même auquel nous renvoyions, et que nous aurions pu transcrire fort aisément nous-même, si nous en avions eu envie. — Ge n'est pas fort victorieux, il faut l’avouer. Même, si M. Coomans le désirait, nous pourrions encore quelque peu allonger sa liste, et citer des travaux que Darwin ne mentionne pas. Ajoutons que cette liste semble venir un peu fard : puisque notre con- frère connaissait si bien tous ces ouvrages, pourquoi n’en rien dire dans son premier travail? Tout le monde eût trouvé la chose si convenable; j'allais dire si équitable. — Pour nous, que nous nous soyons borné, à dessein, dans la citation des travaux étrangers, c’est ce qu'indiquait suffisamment, pensons-nous, la phrase dont nous nous (1) Nous suivons la pagination des Comptes-rendus tels qu’ils paraissent mensuellement. 90 sommes servi: « Parmi les travaux étrangers, qui ont touché la question, contentons-nous de citer ceux de... ete. » (p. 7). Nous nous sommes contenté de ce nombre de citations, parce qu'il nous semblait suffisant à notre but, et nous avons cité tels auteurs, plutôt que d’autres, parce que nous pouvions plus facilement vérifier leur texte. Ensuite M. Coomans veut réparer un oubli de notre part. — Nous regrettons bien que M. Coomans n'ait pas été plus heureux ; car, en fait d’oubli, il n’y en avait pas. Les pages 70 et suivantes, qui, d’après lui, nous auraient échappé, nous étaient au contraire parfaitement connues. Après avoir parcouru deux fois tout l'ouvrage de Darwin, nous sommes revenu à diverses reprises sur plusieurs passages, et spécialement sur celui dont il s’agit. — Mais alors, pourquoi ne pas le citer? C'est fort simple; parce que nous n'avions aucune raison de le faire. Tous les passages auxquels nous avons renvoyé étaient de ceux, où, d'après nous, M. Coomans aurait pu apprendre du neuf sur les mouvements de projection. Or, les pp. 70 et suiv. étaient tellement loin d'appartenir à cette catégorie, que M. Coomans aurait pu, au contraire, apprendre du neuf à celui qui fut leur auteur. — Quant au travail de Moggridge que Darwin cite, en note, à la p. 71, nous avons déjà dit plus haut pourquoi nous n'en avons pas parlé ; le texte original nous faisant défaut. Autre passage... « M'est-il donc défendu, » s’écrie M. Coomans, « d'observer à Bruxelles les mêmes phéno- mèênes pour l'O. arachnites que ceux observés à Cannes pour FO. Scolopax, etc.? » — Franchement, nous n’aurions jamais pensé, pour notre part, que pareille chose füt défendue. Ce qui le prouve bien, c’est que, pour tous les phénomènes observés chez l'O. arachniles, nous nous 91 sommes fait un devoir de «rendre hommage à l'esprit d'observation et au zèle scientifique de notre confrère » (p. 6), et plus loin nous ajoutions (p. 9) que « nous ne saurions trop engager M. Coomans à poursuivre ses infé- ressantes recherches avec le même zèle qu'il les avait commencées, etc. » Nous n’avons pas même voulu insi- nuer que, d’après Moggridge, l'O. arachnites et l'O. Scolo- pax ne seraient que des variétés de la même espèce. — De là à une défense, il y a assez loin, ce nous semble. Plus loin M. Coomans dit que, malgré la lecture des pages que nous indiquions, il n’a trouvé aucune expli- cation plausible, satisfaisante du phénomène du redres- sement des pollinies sur le rétinacle. — Commençons par revenir à la question. Avant de critiquer un texte il serait bon, croyons-nous, de le lire d’abord attentivement. Dans notre première note (p. 8), nous nous exprimions done comme suit : « Il (Darwin) y dit aussi pourquoi les polli- nies, après leur expulsion, se redressent sur Île rétinacle. » Nous énoncions donc simplement le fait, sans apprécier en aucune manière la valeur de lexplication de Darwin. Par conséquent, M. Coomans, en répondant qu'il n'a trouvé « aucune explication plausible, satisfaisante, » répond nous ne savons à quel « honorable contradicteur ; » mais, à coup sûr, il ne répond pas à nous. Mais le fait est-il bien relaté aux pages que nous avons indiquées? Car notre confrère nous dit plus loin qu’il a eu « beau regarder, chercher, seruter dans tous les sens, » et qu'il n’a rien découvert. — Certes, il faut bien que M. Coomans ait une manière spéciale de se livrer à ces genres d'exercices pour avoir été si malheureux. En effet, l'indication des pages était exacte; il n’y avait ni crreur typographique, ni erreur d'aucune sorte, Voici 92 de quoi il s'agissait. Tout botaniste sait que la face inférieure — ou postérieure, comme on voudra, — du rétinacle est enduite d’une matière très visqueuse. Par conséquent, s’il était constaté que c’est précisément cette face qui, lors de la projection de la pollinie, est lancée en avant, 11 n'y aurait plus rien d'étonnant dans Île phénomène des pollinies que l'on trouve debout après leur expulsion et collées aux objets par leur rétinacle. Or, ce qu’il fallait constater, Darwin nous dit qu'il Pa fait. Voici comment il s'exprime à la p. 215, à propos du Cata- setum saccalum, Orchidée à pollinies assez originales : « La face postérieure (du rétinacle) est de beaucoup la plus vis- queuse, et c'est forcément elle qui frappe la première un objet, après l'expulsion de la pollinie. » A la p. 216, il ajoute : « La pollinie est toujours lancée avec son disque visqueux en avant. J'ai imité cette action avec un petit fragment de baleine, portant à l’un de ses bouts un léger poids qui représentait le disque; Fayant courbé contre un objet eylindrique, j'ai retenu doucement son extrémité supérieure sous la tête arrondie d’une épingle, pour simuler l’action ralentissante de l’anthère, puis, laissant tout à coup l'extrémité inférieure libre, j'ai vu la baleine violemment lancée, comme la pollinie du Catasetum, avec le petit poids en avant.» Et, à l'alinéa suivant, il continue : «Je me suis assuré que le disque est lancé le premier, en pressant avee un scalpel sur le milieu du pédicelle, et touchant ensuite l'antenne; le disque sortit aussitôt, ete. » Voilà bien les passages de Darwin auxquels nous faisions allusion. — Que cette explication soit plausible et salis- faisante pour toutes les espèces chez lesquelles on a observé des mouvements de projection, c’est ce qu'il ne nous appartient pas, — pas plus qu'à M. Coomaäans, pensons- 95 nous, — d'affirmer, pour le moment. Pourtant, nous comptons faire des expériences dans ce sens. « Peu m'importent, d'ailleurs, ajoute M. Coomans, « les explications de Darwin sur le mode de projection des pollinies chez les Catasetum, Mormodes ignea, Cycno- ches ventricosum.» — M. Coomans nous permettra de n'être aucunement de son avis. Il nous semble, au con- traire, très bon et fort louable de tenir compte des travaux réalisés par ses devanciers, dans le même ordre de choses. Et certes, au point de vue de l'observation et de l'expé- rimentation, Darwin n’était pas le premier venu. Notre confrère termine comme suit: «Je ne puis terminer cette note sans renouveler mes remerciements pour ses laborieuses recherches bibliographiques, en regrettant toutefois qu'elles n’aient porté que sur des . Orchidées étrangères à mes observations, l'Ophrys arach- niles étant seul en question. » — Ce regret final prouve, une fois de plus, que M. Coomans n’a pas compris de quoi il s'agissait ou qu'il n’a pas voulu comprendre. —— —_— M. De Wildeman soumet à l'examen des membres de l’assemblée des spécimens de quelques espèces d’Algues qu'il a signalées dans ses publications. Ces Algues seront déposées dans l'herbier du Jardin botanique de l'ÉtRe. Nomination et présentation de membres effectifs. M. Louis Guelton, présenté à la dernière séance, est proclamé membre effectif de la Société. M. Nouille (Prudent), docteur en médecine, à Flobeeq, 94 présenté par MM. Henry et Crépin, et M. Douret (Auguste), étudiant, à Bruxelles, présenté par MM. Th. Durand et De Wildeman, demandent à faire partie de la Société. La séance est levée à 8,15 heures. Assemblée génerale du 3 mai 1885. PRÉSIDENCE DE M. MaARTENSs. La séance est ouverte à ! heure. Sont présents : MM. Baguet, Bauwens, Carron, L. Coomans, De Bosschere, Delogne, Dens, Determe, De Vos, De Wildeman, Douret, Em. Durand, Th. Durand, Gravis, Guelton, Houba, Ém. Laurent, Lecoyer, Marchal, Massart, Minet, Pierry, Sonnet, Sulzherger, Van den Broeck, Van der Bruggen, Wesmael; Crépin, secrétaire. Le procès-verbal de l’assemblée générale du 7 décem- bre 1884 est approuvé. MM. Morren et Errera font excuser leur absence. La bibliothèque de la Société a reçu de M. Garcke la 15° édition de son Flora von Deutschland et de M. Regel, le fascicule IX de ses Descriptiones plantarum novarum el ininus cognilarum. Avant d'aborder l'ordre du jour, M. le Président annonce à l’assemblée que ce soir, à Gand, une fête sera 95 donnée en l'honneur d’un des membres de notre Conseil, M. Rodigas, à l'occasion de son 25° anniversaire de pro- fessorat. M. le Président engage nos confrères à voter des félieitations au jubilaire et à les lui adresser par l’in- termédiaire de M. le Secrétaire. Cette proposition est adoptée à l'unanimité. M. le Président fait part du choix que le Conseil a fait de M. Melchior Treub, directeur du Jardin botanique de Buitenzorg (Java), comme membre associé de la Société. Ce choix est ratitié par l'assemblée et M. Treub est pro- clamé membre associé. MM. Nouille et Douret, présentés à la dernière séance, sont nommés membres effectifs de la Société. M. le Président prend la parole pour exposer à l'assem- blée le degré d'avancement des mesures prises pour l'orga- nisation du Congrès de botanique et d'horticulture. Il s'exprime en ces termes : « À l'assemblée générale de la Société royale de bota- nique de Belgique du 7 décembre 1884, il fut décidé que la Société prendrait part au Congrès. Le bureau fut chargé de s'entendre avec le Gercle floral d'Anvers au sujet de la part qui serait prise par la Société dans l’organisation du dit Congrès. La Société de botanique prète son concours moral à l’organisation du Congrès; MM. Martens, Crépin et Mar- chal occupent respectivement une des places de vice- présidents, de secrétaires et de sécrétaires-adjoints de la Commission organisatrice. Les autres membres du Conseil d'administration de la Société font partie de cette Com- MISSION. Celle-ci a tenu plusieurs séances au Cerele artistique, 96 littéraire et scientifique d'Anvers, à l'Hôtel de ville de noire métropole commerciale, au local du Jardin botanique de Bruxelles et à l'Hôtel de ville de Gand. Le programme et le règlement du Congrès, ainsi que le questionnaire sur la flore du Congo, ont été élaborés par la Commission. Les botanistes et les horticulteurs les plus distingués du pays et de létranger ont été désignés pour rédiger des rapports préliminaires sur les diverses questions du programme. Une circulaire vient d’être lancée dans les principaux pays du monde à l'adresse des hommes qui s'occupent de botanique ou d'horticulture. Le Département des affaires étrangères envoie des invitations, par voie diplomatique, à ceux de nos confrères de l’étranger qui ont été invités par la Commission organisatrice, à rédiger un rapport préliminaire. Quarante-deux botanistes et horticulteurs ont, jusqu'à ce jour, promis d'envoyer le rapport qui leur a été demandé. Sa Majesté Léopold IT a daigné accorder sa haute protection au Congrès. M. le Chevalier de Moreau, Ministre de l’agriculture, et M. de Wael, bourgmestre d'Anvers, ont accepté la présidence d'honneur qui leur a été offerte. Le Gouvernement accorde son patronage au Congrès international de botanique et d'hortieulture; il a nommé un Comité de patronage chargé de favoriser l’œuvre du Congrès.Ce Comité est composé de personnes choisies dans les quatre universités, les jardins botaniques, les écoles spéciales, les principales Sociétés botaniques, horticoles, arboricoles, ete. Sa constitution a fait l'objet d’un arrêté royal en date du 14 avril. L'œuvre du Congrès est rattachée au Commissariat général du gouvernement et concourt ainsi officiellement à la réussite complète de l'Exposition universelle. 97 La ville d'Anvers a accordé, dès l’origine, son patronage à notre entreprise. L'administration communale a alloué un subside et octroyé la jouissance gratuite des nouveaux locaux du Jardin botanique pour y tenir les séances du Congrès. Les démarches faites auprès de l'Association interna- tionale africaine, dans le but d'obtenir des renseignements sur la flore du Congo et sur les essais de culture et d’accli- matation entrepris dans le nouvel État libre, ont obtenu le succès désiré. La grande Exposition horticole du mois d'août s'annonce sous les meilleurs auspices. Le succès de PExposition universelle et de l'Exposition internationale des beaux-arts dépassera les prévisions de leurs organisateurs. Cette réussite générale ne pourra qu'exercer une influence salutaire sur la marche des travaux de notre Congrès. Les congressistes recevront partout le meilleur accueil. Les administrations communales d'Anvers, de Gand et de Bruxelles leur réservent une réception officielle. Le bureau de la Commission organisatrice étudie le programme des séances qui promettent d'être particulièrement intéres- santes grace aux rapports préliminaires qui seront adressés aux adhérents avant l'ouverture du Congrès. Il s'occupe également de l’organisation des excursions et des fêtes qui auront lieu pendant la session. Le Comité de patronage, dans sa séance d’installation du 21 avril, a approuvé toutes les décisions prises par la Commission organisatrice et s’est montré très favorable à l’œuvre du Congrès. Et maintenant, Messieurs, il me reste à engager vive- ment tous les membres de la Société royale de botanique à adhérer individuellement au Congrès, et à donner ainsi 9 J6 une marque de sympathie à cette œuvre, à l'organisation de laquelle leur Société contribue pour une large part. Il importe que par le nombre des adhérents, comme par l'importance des travaux, ce Congrès international ne le cède en rien à ceux qui l'ont précédé, à Bruxelles, à Amsterdam, à St-Pétersbourg, à Londres et à Paris. M. le Président fait connaitre que plusieurs membres de la Société ont l'intention d’instituer des concours à l’occasion du 25° anniversaire de la Société qui sera célébré en 1887. Les auteurs des mémoires couronnés recevront des prix offerts par les membres qui auront proposé les questions à traiter. Le Conseil d'administration fera publier prochainement la liste des questions mises au concours, avee les conditions imposées et le prix affectés à chacune des questions. L'ordre du Jour appelle la discussion sur les projets d’herborisation pour 1885. Il est décidé que la Société prendra part à l'herbori- sation que la Société botanique de France fera dans les Ardennes françaises au mois de juin. M. Th. Durand lit la notice suivante dont l’impression est votée. NOTE SUR L’EXISTENCE DU MENTHA LLOYDII BOR. DANS L'EST DE LA FRANCE, PAR TH. Durann. Le Mentha Lloydii n'est pas une de ces espèces qui ne sont connues (et encore!) que de ceux qui les ont créées; 99 on ne peut pas dire de lui, ce que l’on dit d'un peuple heureux, il n'a pas d'histoire. En 1844, M. Lloyd ayant récolté, dans les marais de l'Erdre près de Nantes, une Menthe à fleurs en épi et à feuilles pétiolées la rapporta (1) sans hésiter à une espèce italienne, décrite par Tenore sous le nom de MH, pyra- midalis @). MM. Cosson et Germain mentionnèrent aussi cette Menthe sous le nom de M. pyramidalis et ils crurent même que sa découverte venait apporter un peu de lumière dans la solution d’une question très intéressante. On sait, en effet, que l’origine de beaucoup de nos plantes cultivées est incertaine. C’est ainsi que le M. piperita L. n’a jamais été rencontré à l’état vraiment spontané. Les savants botanistes parisiens virent, dans la plante des environs de Nantes, une variété spontanée du M. piperitaW). Cette hypothèse n’est pas soutenable. Le M. piperita L. est une Sylvestris à feuilles pétiolées, tandis que le prétendu M. pyramidalis est plutôt, par son facies, une Aqualicae à Üeurs en épi. Grenier et Godron, considérant cette Menthe comme une bonne espèce, lui donnèrent une place dans leur Flore (4); toutefois, ils firent, avec raison, des réserves sur le nom qui lui avait été attribué par M. Lloyd. (1) Liovo Flore de la Loire inf. (1844), p. 194. (2) Tenore Fl, Nap , I, p. 55, t. 55. } (5) « La var. velue et à fl. ovales oblongues (M. pyramidalis Ten.), la seule que nous connaissions à l’état spontané, n’a pas été rencontrée dans nos environs; nous l’avons trouvée en abondance à Nantes, au bord de l’Erdre. » Coss. et Gen. FL. env. de Paris, 2e éd. (1861), p. 589. (4) Grenier et Gonrox Flore de Fr nce (1856), IT, p. 652. 100 C'est encore sous le nom de MH. pyramidalis Ten. que cette plante fut indiquée dans la première édition du Sylloge(); dans deux éditions de la Flore du centre de la France, de Boreau, et publiée dans l'Exsiccata de Billot, sous le n° 2121. Enfin, en 1857, Boreau mit fin à la confusion en faisant du M. pyramidalis français, le A. Lloydii(@), nom qui est aujourd'hui adopté par tous les botanistes. Tout récemment, M. Nyman a encore mentionné le M. Lloydii Bor., à la suite du M. aquatica L., et comme sous-espèce avec ces mots : € Gall., occ. » (). Cette Menthe était-elle localisée dans lPouest de la France? On pouvait presque le croire puisque, depuis près de quarante ans que l’attention avait été attirée sur elle, on ne l'avait Jamais signalée en dehors de cette région. Aussi fus-je agréablement surpris, dans ees derniers jours, en reclassant une riche série de Menthes que je dois à la générosité de notre regretté confrère Alfred Déséglise, de trouver un échantillon bien caractérisé du M. Lloydii, récolté par cet infatigable botaniste. Déséglise, avee son coup d'œil sûr, avait tout de suite reconnu cette espèce. Et certainement la mort seule l’'empêcha de signaler lui-même sa belle trouvaille. L’étiquette qui accompagne cet échantillon est ainsi libellée. 396. Mentha Lloydii Boreau. Corolle glabre. (Ain), grèves du Rhône au Molard près de Culoz, 4/9 1879. Déséglise. (1) Nyman Sylloge florae Europaeae, éd. 1 (1854), p. 105. (2) Boreau Flore du centre de la France, éd. 5 (1857), p. 507. (5) Nymax Conspectus florae Europarue, éd. 2 (1878-82), p. 596. 101 Un examen attentif m'a fait voir que l'échantillon de Culoz est de tous points identique à ceux que M. Malin- vaud à publié dans sa belle collection Menthae exsiccatae praeserlim gallicae, sous le n° 41 et qui proviennent du marais de la Verrière près Nantes. Voici la description donnée par M. Lloyd, dans la 5° éd. de la Flore de l'ouest de la France, p. 259. «M. Lloydii Boreau, M. pyramidalis éd. 1, Cosson non Tenore. « Velu. Feuilles ovales, dentées en scie. Fleurs rosées, en épi court oblong, obtus, formé de 5-5 verticilles. Dents du calice triangulaires-lancéolées, en alène. — Intermé- diaire à M. aquatica et sativa, au milieu desquels il croit, dont il a le port, les feuilles et l'odeur et auxquels on serait presque en droit de le rapporter selon que les verti- cilles sont plus ou moins nombreux ou écartés. » La découverte de Déséglise enrichit d'une forme bien eurieuse la flore du Jura. Il est plus que probable que des recherches attentives la feront découvrir sur d’autres points du bassin du Rhône, en France ou en Suisse. Une dernière observation. En !855, Bellÿnck ignorant que Tenore avait déjà décrit un M. pyramidalis, donna ce nom, dans sa Flore de Namur (p. 159) à une Menthe qu'il avait récoltée sur les bords de la Meuse. Le M. Lloydii Bor. est une Spicatae, tandis que la plante namuroise est une Sativae du groupe des Sub- spicatae. ———————— La séance est levée à 2,20 heures. 102 Seance mensuelle du 10 octobre 1885. PrRÉésiDENcE DE M. É. Marcuar. La séance est ouverte à 7,30 heures. Sont présents : MM. Bauwens, Carron, L. Coomans, Determe, De Wildeman, Douret, Th. Durand, Gravis, Sonnet, Vander Bruggen, Vindevogel; Crépin, secrétaire. Le procès-verbal de la séance mensuelle du 11 avril est approuvé. Correspondance. Le Secrétaire fait part à l’assemblée de la mort de M. Edmond Boissier, membre associé de la Société. Cet illustre botaniste est mort à Valleyres (Suisse) le 25 sep- tembre dernier, à l'âge de 76 ans. Une lettre de condo- léance sera adressée à M”° Boissier. Le Secrétaire annonce que M. le Ministre de l'agricul- ture, de l’industrie et des travaux publics a rétabli, au chiffre primitif, le subside accordé à la Société. Une lettre de remerciments a été adressée à ce haut fonctionnaire. Le Secrétaire donne quelques détails sur la session extraordinaire que la Société botanique de France a tenue à Charleville au mois de juin dernier. La Société française avait gracieusement invité notre Société à prendre part à cette session. Neuf membres belges de la Société avaient répondu à cette invitation : MM. L. Coomans, Crépin, Dens, Gilson, Marchal, Minet, Pietquin, Van den Broeck et Vanpé. Un certain nombre de botanistes français, ayant à leur tète MM. Bescherelle, président, et M. Malinvaud, 105 secrétaire de la Société française, s’étaient rendus à la gare pour souhaiter la bienvenue à leurs confrères belges. Voulant témoigner leur sympathie à la Société de botani- que de Belgique, les membres de la Société botanique de France ont appelé le Secrétaire de la Société belge à pré- sider les séances de la session. Celui-ci, après avoir remercié ses confrères français de l'honneur qu'ils avaient fait à la Société belge, a saisi cette heureuse occasion pour inviter officiellement la Société botanique de France à assister au congrès et aux fêtes qui auront lieu à Bruxelles, en 1887, à l'occasion du vingt-cinquième anniversaire de notre Société. Les botanistes belges ont pris part à trois herborisations : celles des. environs de Charleville, de Revin et de Haut-Butté. Ces excursions ont été admirable- ment organisées. Le lundi 15 juin, les botanistes belges ont été invités à un banquet donné par leurs confrères français. Nos confrères sont rentrés en Belgique enchantés de l’accueil qui leur avait été fait par les membres de la Société botanique de France. Lectures, communications. M. De Vos lit la notice suivante : LA VÉGÉTATION DU RAVIN DE BONNEVILLE, par ANDRÉ DE Vos. Le 21 juin 1885, lors d’une herborisation de la Société Linnéenne de Bruxelles, que nous dirigions aux environs de Marche-les-Dames et de Sclayn, nous füûmes conduits par deux instituteurs du pays, MM Delhaise et Simon, dans un charmant ravin situé sur le territoire de Bonne- ville, section dépendant de Sclayn, et que nos confrères 104 nous signalaient depuis longtemps comme un gite de plantes rares et intéressantes. Ce ravin est placé sur la rive droite de la Meuse, à mi-chemin des stations d'Andenne et de Sclaigneaux; il descend en pente douce presque au bord du fleuve. Jus- qu’à une époque assez récente, la plus grande partie de la contrée était couverte de forèts ; le gouvernement hollan- dais ayant vendu ces bois, feu le docteur Louis Schellinx y acquit, en 1854, une propriété dont le ravin fait partie, terre que son fils habite encore aujourd'hui. Vers 1835 ou 1856, le vallon fut défriché et converti en jardin d'agrément qui fut reboisé 15 où 16 ans après. Ces détails historiques expliquent la présence en ces lieux de plusieurs plantes exotiques qui s'y sont natura- lisées depuis un demi-siècle d’une facon si parfaite qu'au premier abord on pourrait les considérer comme indi- gènes. Dans un bas-fond du bois, à l’abri des intempéries de la mauvaise saison et protégé par la végétation ligneuse avoisinante, se trouve un beau pied de Æhododendron maximum L. ou Grand Rosage, haut de 5 à 4 mètres et croissant vigoureusement. Ce petit arbre ornemental, originaire des États-Unis, a été introduit en Europe en 1756 et est très rustique sous notre climat : 1l n'y a done rien d'étonnant à le voir persister à vivre chez nous dans une culture abandonnée. Ce curieux exemple d’acclimata- tion, nous serions presque disposé à dire de naturalisation, n’est pas le seul qui nous soit offert dans la vallée de la Meuse. Nous avons observé et revu plusieurs années un Ficus Carica L. croissant en toute liberté dans la vallée du Samson, au pied extérieur d’un mur entourant Île jardin d'un paysan, comme nous avons remarqué également le 105 même arbre sur le remblai du chemin de fer du Nord, derrière le château de Waulsort. Une autre plante méri- dionale, le Coronilla Emerus L.. semble être sauvage sur les rochers calcaires qui dominent le château de Pont-à- Lesse; enfin le Centranthus ruber DC. est parfaitement naturalisé sur les côtes schisteuses de la citadelle de Namur et sur les terrasses des rochers des Grands- Malades, comme on y voit foisonner le Foeniculum capil- laceum Gilib. qui s’est propagé en non moins grande quantité à Givet, Dinant et Huy. La vallée de la Meuse présente des conditions exceptionnelles favorables à la naturalisation de toutes ces plantes du Midi. Dans le même ravin, on rencontre l’Androsaenum ofjici- nale All.et,sous bois, le Pulmonaria officinalis L.que nous avons vu autrefois à Marche-les-Dames; en compagnie de ce dernier, croit en abondance l'Omnphalodes verna Mônch qui possède une habitation identique dans un bois sous le château de Castert, près de Maestricht. Le Centaurea montana L. n'y est pas rare : on pourrait le considérer comme indigène dans cet endroit, bien que nous ne l'ayons jamais observé que dans la partie méridionale de la pro- vince de Namur. Dans les clairières, on trouve lArtemisia pontica L., le Spiraea Ulmaria L. à fleurs doubles et dans les endroits herbeux d’une prairie, jadis jardin légumier, on voit de belles colonies de Geranium pratense L. qu'on rencontre dans des habitations identiques de la région calcareuse, où d'ailleurs il ne parait pas indigène : nous l'avons trouvé autrefois couvrant une grande prairie de la vallée de la Sambre, vis à vis du château de Soye. Mais les plantes les plus intéressantes de ce ravin sont le Geranium nodosum L. et le G. Endressi Gay. Le premier est assez abondamment répandu et nous y parait aussi bien natu- 106 ralisé qu'à l’ancienne grotte de Roly que nous prions de ne pas confondre avec la nouvelle construite, il y a quelque douze ans à l'entrée de ce village, et placée sous l’invo- cation de N.-D. de Lourdes. La plupart des botanistes belges n’ignorent pas que cette grotte est célèbre dans nos annales botaniques, par les belles plantes rares qui s'y sont naturalisées depuis une époque inconnue et pour lesquelles les documents historiques font défaut, ce qui n'est pas le cas pour celles du ravin de Bonneville. Nous ferons remarquer ici en passant la facilité avee laquelle se propagent certaines espèces du genre Geranium. Ainsi le G. nodosum L. et le G. macrorrhizum L. sont naturalisés à Roly. À Bonneville, on trouve également le premier, plus le G. Endressi Gay et le G. pratense L. Men- tionnons, en outre, le G. pyrenaicum L qui se répand dans la région méridionale de la Belgique avec la plus grande facilité : c'est ainsi qu'en ayant semé autrefois quelques graines dans la vallée du Bocq, à Yvoir, nous l'avons vu plus tard s'étendre sur un grand espace. La naturalisation qui nous intéresse le plus est celle du G. Endressi. Cette plante qui a été décrite par J Gay, en 1852, dans la 1"° série des Annales des sciences natu- relles, offre une station unique en Europe, le Mont Behor- leguy, près de Saint-Jean-Pied-de-Port, dans les Pyrénées occidentales, où elle croit dans les lieux fangeux. Cette espèce est voisine du G. palustre L. qu'on a rencontré récemment en Belgique dans les marais du Hockay; elle en diffère par ses pédicelles beaucoup plus courts, dressés à la maturité, couverts de poils mous étalés borizon- talement et non réfléchis-appliqués, par les filets des étamines garnis de longs cils dans leurs 2/3 inférieurs, par ses feuilles à divisions plus étroites et plus aiguës, par sa 107 tige plus mince, flexueuse, moins rameuse, par sa souche grêle, très allongée, rameuse, par ses fleurs roses et non purpurines. Cette rare espèce, dont l’horticulture s’est emparée pour en faire une plante ornementale, aura sans doute été primitivement cultivée dans cettte localité. M. Delhaise l'a observée à un quart de lieue de là dans la propriété de M. le notaire Eloin. La plante spontanée la plus rare du ravin de Bonne- ville est le Carex strigosa Huds. qui y est assez répandu. Non loin de la propriété de M. Schellinx, se trouve celle de M. de Flines où nous avons admiré de magni- fiques pieds de Liriodendron tulipifera L., de Virgilia lutea Michx et d’autres arbres exotiques qui font l'effet le plus étrange au milieu d’une végétation arborescente indi- gène. C'est non loin de là qu'au milieu d'une sapinière créée récemment, nous avons trouvé le très rare Rosa pomi- fera Herrm. L'arbuste y est-il indigène ou n'y est-il que naturalisé? Nous sommes presque disposé à le croire suspect en cet endroit, attendu que les pieds que nous avons observés, assez nombreux du reste, sont de très petite taille et ne paraissent guère plus âgés que les sapins qui leur tiennent compagnie. Nous avons observé autre- fois ce Rosier en échantillons très vigoureux dans un bois dominant la citadelle de Namur, mais là, comme à Bonne- ville, le voisinage d’une ferme peut laisser supposer une introduetion; cependant Pespèce nous parait bien indigène une lieue plus loin, dans les bois au-dessus du village de Wépion. | Pour terminer cette note, il nous reste à parler de la découverte du Daphie Laureola L., faite récemment à Selayn, par nos zélés confrères de Vezin et de Bonneville. 108 Cette précieuse trouvaille semble confirmer l'indication que Dodonée donne dans son Stirpium historia pemptades, où il dit que la plante croit dans les lieux montueux des bords de la Meuse. En effet, à Sclayn, elle est éloignée de toute culture et de toute habitation; elle vient dans un lieu presque inaccessible et notre compagnie de vingt botanistes a dù faire de grands efforts pour atteindre au sommet d’une montagne abrupte où la plante croissait au milieu des rocailles et des buissons. L'habitation est bien près d'être détruite, car on vient d'ouvrir en cet endroit une carrière de pierres, mais M. Delhaise, en homme prudent, a pris soin de replanter plusieurs pieds dans un lieu à l'abri de la pioche et de la mine. Il est vraiment regrettable que l’industrie vienne anéantir, dans notre belle vallée de la Meuse, les stations des plantes rares qui bientôt ne vivront plus que dans nos souvenirs : ces actes de vandalisme que l'intérêt commande, causent grand préjudice au botaniste qui voit détruire ses plantes, et désappointement au touriste à qui lon ravit les sites pittoresques. À Selayn, on nous enlève le Daphne Lau- reola L., aux Grands Malades, près de Namur, les Spiraea Filipendula L., Parietaria officinalis L. et Orvbanche Hederae Duby, et à Yvoir, dans une époque plus ou moins rapprochée, nous ne pourrons peut-être plus admirer le Draba aizoides L., la plus grande rareté végé- tale de la Belgique. Nous croyons l'habitation du Daphne à Sclayn la seule naturelle du pays, car à Roly il a dù évidemment ètre planté aux temps anciens avec les autres espèces étran- gères qui l'entourent. Dans le Compendium, Lejeune indique ce Daphne dans les lieux montueux aux bords de la Vesdre, et entre Huy 109 et Liége. Cette dernière indication est le résultat d’une découverte faite vers 1850, par Pierre Michel, sur la mon- tagne derrière l’abbaye de Flône entre Chokier et Huy(). M. Th. Durand analyse la notice suivante : NOTE SUR DEUX ESPÈCES NOUVELLES POUR LA FLORE BELGE, PAR THéopxie DURAND. Depuis longtemps, les herborisations dans notre pays n'ont pas donné up résultat aussi brillant que cette année. En attendant que nous fassions connaitre, dans notre relevé annuel, les acquisitions de la flore en 1885, nous croyons utile d'attirer tout spécialement l'attention de nos confrères sur la découverte des Polygala austriaca Crantz et Silene Armeriu L. Polygala austriaca Crantz. Depuis plusieurs années déjà, M. F. Collard, instituteur à Surdents (Stembert), explore attentivement les environs de Verviers. On pourrait croire qu'il reste peu de chose à glaner dans celle partie du pays qui a été parcourue depuis le commencement du siècle par Lejeune et toute une (1) Voir Tu. Duran, Annotlations à ln flore liégeoise, Bull., 1. XX, 2e partie, p. 147. 110 pléiade de botanistes. Mais la flore subit sans cesse des transformations : des espèces disparaissent; d’autres font leur apparition; d’autres enfin, comme celles qui nous occupent, cessent d'échapper aux regards. Dans une herborisation faite à la fin du mois de juin dernier, M. Collard, accompagné de M. H. Fonsny, découvrait, sur une côte aride à Baelen-lez-Limbourg, une riche habitation de Polygala austriaca. Postérieurement, le même botaniste a retrouvé cette espèce, dans un terrain identique à celui de Baelen, près du ruisseau de Bilstain. Dans ces deux localités, croissaient plus où moins abon- damment les Ophrys muscifera et apifera. C'est la première fois que ce Polygala est réellement observé en Belgique; 1} y avait cependant déjà été indiqué, mais par erreur. En eflet, dans la Flore de Spa, KE, p. 92, nous lisons : Polygala austriaca Crantz ex Mérat, Flor. Paris, « se trouve sur les collines sèches, près de Verviers, Malmedy, ete. » Toutefois Lejeune conservait des doutes sur l'exactitude de sa détermination, car il dit en obser- vation : « Je suis porté à croire que Îles trois dernières espèces que je viens de décrire (P. major Pers.?, P. ver- viana Le]. ; P. austriaca Cr.), appartiennent à la première (P. vulgaris). Plus loin, le botaniste verviétois écrit encore : «Je ne puis indiquer, qu'avec grand doute, les espèces de ce pays. » En 1824, dans la Revue de la Flore de Spa, p. 150, Lejeune rapporte avec doute son ex Polygala austriaca au P. alpestris Rchb.— Dans les additions au même ouvrage, p. 247, il décrit le Polygala amara DC., P. austriaca Crantz ?, trouvé sur les rochers près d'Échternach, par Tinant. En 1856, dans le Compendium Florae belgicae, EL, p. 27, 111 la plante d’'Echternach reçoit définitivement le nom de Polygala d'Autriche. — 1259. P. austriaca Crantz ex Reichenb. ! Frutescens, foliis imis ohovato-oblongis, cau- linis linearibus obtusis, sepalibus lateralibus, capsula obcordato-rotundo brevioribus duplo angustioribus. Rehb®Ic-rar- cent. L. p.<26m0b921,.1:59. P. amara DC. Prodr., I, p. 525. Lej. Rev. suppl. ! Dmrt. Prodr. fl. Belg. Lej. et Court. Choix des plantes. N° 948. Hab. prope Echternach ad fl. Sure. Cor. alba et coerulescens. Obs Videmus specimina omnino capsulis et sepalis icone Reichenbachii respondentia, foliis imis maximis praedita. M. Crépin soupconnait l'existence de cette espèce dans notre pays; aussi l’a-t-1l comprise dans son tableau d’ana- lyse des espèces, sous le nom de Polygala amara Jacq. (Manuel de la flore de Belgique, 5% éd., p. 58). M. Clavaud, dans son excellente Flore de la Gironde, a très bien résumé les caractères distinetifs de ce Polygala : * Feuilles inférieures obovales, bien plus grandes que les supérieures rapprochées en une rosetle unique à la base de la plante. Ailes à nervure moyenne très simple ne s'ana- stomosant pas avec les latérales, qui sont à peine ramifiées. Fleurs petites ainsi que les capsules, qui ne dépassent pas 3 millim. Caroncules à lobes égaux, très oblus, très courts, ne dépassant pas le quart de la graine. Saveur amère. » À propos de ce dernier caractère, M. Collard nous écrit qu'il est très peu marqué dans la plante belge. L'Atlas de la Flore des environs de Paris de Cosson et (1) CLavaun, Flore de la Gironde, 1882, p. 140 obs. 112 Germain (1885) donne (pl. vit) une excellente figure du Polygala austriaca. Nyman, dans le Conspectus Florae Europaeae (1878), p. 85, rapporte le P. austriaca Cr. comme sous-espèce au P. amara Jacq. et lui assigne la dispersion suivante : « P. austriaca Cr. SyIl. 211. Exs. Rchb. 1923. Bill. 331, SZ. 1, 18. Fenn. Scand. (exc. bor. pluv.). Dan. Angl. (Kent, Yorksh.), Gall. Germ. Helv. Ital. cont. Austr. Croat. Hung. Transs. Polon. » On voit que cette espèce fait défaut en Hollande. Elle est très rare dans le Grand-duché de Luxembourg. En France, elle est rare dans le domaine de la Flore de Paris et assez rare en Lorraine. En Allemagne, sa dispersion est très inégale, mais là aussi elle peut être dite assez rare. Silene Armeria L. A lexception de Lejeune et peut-être de Tinant, tous les auteurs qui ont écrit sur la flore belge ont considéré le Silene Armeria comme une espèce {oujours introduite dans notre pays. Lejeune dit que cette plante croit dans les « bois mon- tueux près de Caster » et il ajoute : « on lobserve aussi sur les murailles le long des rivières, échappée des Jar- dins. » (Lej. F1. de Spa 1. p. 199.) Le mème auteur dit encore : « In rupibus asperis, loco valde deserto, ad flumen Ur, in Pr. Luxemb., et in sylvis prope Caster.»(Le]j. et Court. Comp. F1. belg., II, 89.) Tinant (Flore luxembourgeoise, p. 218) renseigne cette espèce en ces termes : « Cette plante cultivée dans nos jardins se rencontre souvent sauvage dans les décombres. Je l’ai trouvée abondamment dans les lieux incultes et pierreux aux environs de Habay-la-Vieille. » 115 A différentes reprises, il a été question de cette Caryo- phyliée dans le Bulletin de notre Société, mais le relevé suivant montre clairement qu'aucun observateur moderne ne l’avait rencontrée dans des conditions permettant d'affirmer sa spontanéité. Quelques pieds le long du chemin de fer entre Visé et Mouland (É. Mar- chal et A. Hardy, Catalogue des plantes plus ou moins rares de La vallée de la Meuse. Bull. VII, p. 245). Cette espèce du centre et du midi de la France est souvent cultivée dans nos parterres et on la rencontre quelquefois dans le voisinage des habita- tions. Lejeune l’indiquait dans les bois montueux de Caster. À dventive. (Devos, Les plantes naturalisées ou introduites en Belgique. Bull., IX, 48.) Chokier (TD.), Liége (É. et TD.), Ile Moncin (TD et A. Marchal), Colonster (ÉD et Firket), Chaudfontaine (Firket), Prayon (HD). /ntroduit. (T. Durand et H. Donckier, Matériaux pour servir à lu flore de La province de Liége. Bull, XII, 379.) Naturalisé sur les talus du chemin de fer à Boitsfort. (L. Erréra, {ndications concernant quelques espèces rares ou peu com- munes de lu zone argilo-sablonneuse. Bull., XIII, 512 ) Spa (Foerster) (T_ Durand, Vote sur la Flora excursoria des Regicrungebezirkes Aachen. Bull., XVIII, 2e partie, 80.) Bioekzyde, R. et subsp (Paques, Catalogue des plantes plus ou moins rares des environs de Turn- hout Bull XIX,9) Fraipont trouvé une seule fois. (M. Michel, Vote sur les plantes nuturalisées ou introduites de La vallée de la Vesdre. Bull., XX/, 57.) Introduit. Voies ferrées, entre Chastre et Mont-St-Guibert (Hecking), entre Saventhem et Cortenberg, Dieghem (Bg.). (Baguet, Nouvelles acquisitions de la flore belge. Bull., XXII, 32.) Se rencontre très rarement échappé des Jardins. (Van den Broeck, Catalogue des plantes observées aux environs d'Anvers. Bull., XXII, 117.) Subspontané sur les remparts de Diest (Gijsbrechts, Nouveaux renseignements sur la flore des environs de Diest. Bull., XXIV? 40.) 10 114 Aussi malgré toutes ces indications, M. Crépin consi- dère-t-il le Silene Armeria comme « une espèce cultivée, qui s'échappe parfois des jardins. » (Manuel, 5" éd., p.19.) En 1869, le regretté botaniste luxembourgeois Aschman adressait à M. Crépin quelques échantillons de cette Caryo- phyllée avec la note suivante : «En très grande abondance entre Kautenbach et Michelau, près de la voie ferrée de Diekireh à Spa, loin de toute habitation, sur une étendue de plusieurs kilomètres carrés, dans des côtes entre des rochers schisteux et souvent dans des places inaccessibles à l’homme. Je l'y crois vraiment spontané. » (Conf. Herb. Hort. Bruxell.) Deux ans après, M. Fischer s’exprimait ainsi au sujet de cette découverte : « Gette Silénée a dans les derniers temps toujours été admise comme subspontanée dans le Grand-Duché, jusqu'à ce que, dans deux herborisations faites en 1869 par le Comité botanique de Luxembourg, elle ait été trouvée entre Kautenbach et Michclau, dans des conditions telles qu'elle doit y être admise comme vraiment spontanée(l), » Il était permis d'espérer qu'un jour cette espèce se ren- contrerait aussi en Belgique, sur les confins de notre frontière orientale. Au mois d'août 1884, M. J. Cardot, à qui la flore cryp- togamique belge doit déjà de st belles trouvailles, explo- rait la petite partie de notre pays, qui appartient au bassin du Rhin, lorsqu'il découvrit à Romeldange (commune de (1) E. Fiscuer, Les plantes subspontanées ou naturalisées de la flore du Grand-Duché de Luxembourg. 1 vol. 1871, p. 16. Voir aussi l’intéressante communication contenue dans le tome VIN de notre Bulletin, p 484-486. 115 Tintange) le Silene Armeria L., croissant sur un revers schisteux. Cet excellent observateur est convaincu que on indigénat dans cette habitation est incontestable. La dispersion de ce Silene a quelque chose d’étrange. D'après Nyman, il croit en Espagne, en Portugal, en France (où il ne dépasse pas le bassin de la Loire, au nord), en Suisse (dans la partie méridionale), en Tyrol, en Hongrie, en Transsylvanie, en Pologne, dans la péninsule des Balkans et dans la Russie méridionale(1). On voit, par ce qui précède, que cette gracieuse Caryophyllée, dans l’ouest de l'Europe, parait être un type meridional; mais elle reparait brusquement dans le bassin du Rhin moyen, à plus de cinquante lieues au Nord de sa limite en apparence normale. Wirigen, Garcke, Jessen et d’autres botanistes allemands la considèrent comme indi- gène dans la vallée du Rhin aux environs de Bonn, Kreuznach, ete., et dans les vallées latérales de la Moselle, de la Nette, de la Nahe, et de l'Ahr. L’habitation belge découverte par M. Cardot se relie par celles du Grand-Duché et de la vallée de l'Our(2) aux habitations allemandes. Elle constitue le point le plus occidental où cette espèce a été trouvée dans la partie nord de son aire. (1) Nyman, Conspectus Florae Europueae, 1878, p. 89. (2) L’Our est une petite rivière qui prend sa source dans le Luxembourg- allemand (Prusse rhénane) et se jette dans la Sure après avoir servi de limite entre le Grand-Duché de Luxembourg et l’Allemagne. Courtois explora la vallée de lOur en 1827; il y découvrit entre autres le Silene Armeria (voir Bydragen de Van Hall, t. II, p 477). 116 M. De Wildema n dépose la suite à scs recherches sur les Algues. CONTRIBUTIONS A L'ÉTUDE DES ALGUES DE BELGIQUE PAR E. DE WiLDEMAN. Aux deux séances du mois de février et de mars, j'ai présenté à la Société deux listes d'espèces d’Algues d’eau douce récoltées pour la plupart aux environs de Bruxelles. Ces listes contiennent une cinquantaine d'espèces. Depuis lors, j'ai visité plus en détail les environs de Bruxelles, avee mon ami M. A. Douret. Celui-ci m'a envoyé des Algues du Luxembourg. M. H. Van Wilder, m'a communiqué des Algues des environs de Denderwindeke, et M. Sonnet m'a remis quel- ques espèces récoltées à Beggynendyek. J'ai moi-même visité une partie des environs d'Eyne (Flandre orientale). ainsi que les environs de Spa. La liste que je présente aujourd’hui, contient 157 espèces el variétés dont un grand nombre sont nouvelles pour la Belgique. Je prie toutes les personnes qui ont bien voulu me four- nir des renseignements, et particulièrement MM. Crépin, Delogne et Marchal, de recevoir tous mes remerciments. Dans le courant de cette liste, j'ai employé les abré- viations suivantes : M. A. Douret— (A. D.) ; M.H. Van Wilder — (V.W.); M. Sonnet — (S.). NE7 Lyngbyae. Spirulina oscillarioides Turp.; Cooke Brit. freshw. alg., I, pl. 96, fig. 5. — Woluwe-St-Pierre. Oscillaria tenerrima Ktz. — Eyne. — leptotricha Ktz. — Woluwe-St-Pierre, Bergh, entre le Marteau et Winauplanche. — antliaria Jurgens. — Bois de la Cambre. — tenuis Ag. — Transinne (A. D.). — limosa Ag. — Bergh, Jus'enville, entre Theux et La Reid. — cortiana (Pollini) Ktz; Tabul. phyc.,1, tab., 40, fig IT et O. Juliana, I. c, fig. III. — Eyne. — Porettana Menegh.; Ktz, I, p 29,t 41,f. 1.— Entre Spa et Polleur. — Frôlichii Ktz. — Rouge-Cloitre (A. D.); Denderwiudeke (V. W.); Auderghem. — Grateloupii Bory; Ktz, I, p. 51, t. 45 f. IX. — Anderlecht. — margaritifera Ktz., I, p. 51,t. 45, f. X. — Anderlecht, — princeps Vauch.; Kutz., I, t. 44, f. I. — Bergh. Chthonoblastus lacustris Rabenh. Flor. Eur. alg., H, p. 153. — Denderwindeke (V. W.). Symploca minuta (Ag) Rabenh.; Scytoncema minula Ag.? — Entre Spa et Malchamps. Nostoceae. Nostoc pruniforme Ag.; Uloa pruniformis Huds Ang., Il, 572; Cooke, 1, p. 255, IT, pl. 112, f. 7 à 9 — Bergh; Beggynendyck (S). — lichenoïdes (Ag.\ Vauch.; N. muscorum 3 lichenoides Ag. Syn., p. 152. Anabaena variabilis Kutz.; Sphaerozyga Thwaïtesii Harv. Phyc. Britt.; Sphaerozygu variabilis Ktz., 1, t. 96; Cooke, I, p. 256, I, pl. 115, f 2. — Entre Winauplanche et Spa. Cylindrospermum humicola Kutz., I, t. 99. — Spa, Jardin botanique de Bruxelles, Eyne. Scytonemeae. Scytonema natans Bréb,; Kutz., Il, t. 29, f. { — Entre Spa et Mal- champs. 118 Hapalosiphon Braunii Naeg.; Rabenh., Il, f. 67 et p. 285. —- Entre Spa et Malchamps. Tolypotrix aegagropila Ktz., II, t. 32, f. III; Cooke, I, p. 269, I, pl. 109, f. IL — Bergh. Calotricheae. Calothrix radiosa Kutz. — Maissin (A. D.). ŒHoiotrichia pisum Thur.; Rivularia pisum Ag.; Physartis pisum Ktz., I, t. 60, f.IIT ; Cooke, I, p. 282, II, pl. 116, f.2.— Vilvorde(A.D.); Bergh. Merismopedieae. Merismopedia glauca Naeg.; Cooke, I, p. 214, II, pl. 157, f 4. — Bergh, entre Spa et Polleur. Gomphosphaeria aponina Ktz., I, t. 51, fig. IT; Cooke, I, p. 215, IL, pl. 157 f. 2. — Bergh. Chroococcaceae. Chroococeus turgidus Naeg.; Protococcus turgidus Ktz., I,t 6.f.T; Cooke, I, p. 204, II, pl 155, f. 2. — Bergh. Z'ygnemeue. Zygnema cruciatum (Vauch.)}; Cooke, I, p. 79, I, pl. 50, f. I. — Villance, Transinne (A. D); Eyne, entre Spa et Malchamps. — stellinum (Vauch.); Ktz., V, t. 17, f. 11; Cooke, I, p. 80, II, pl. 50, f. 2. — Beggynendyck (S.). — tenue Ktz.; Rabenh., III, p 250. — Maissin (A. D.). Zygogonium lutescens Ktz. — Beggynendyck (S.). Spirogyra jugalis Ktz.; Cooke, I, p. 86, II, pl. 52, f. 2. — Paliseul, Rouge-Cloitre (A. D.); Beggynendyck (S.); Welden. Obs. — M. C. Cooke (loc. cit.) réunit les S. jugalis et setiformis en une seule espèce ; les habitations signalées pour ces deux espèces dans les deux listes précédentes doivent donc être réunies. — nitida Link; Cooke, I, p. 86, IL, pl. 35 f. 1.— Villance (A. D.); Bois de la Cambre, Rouge-Cloitre, Welden, Eyne. — varians Ktz. — Our (A. D.); Denderwindeke (V.W.); Welden, Anderlecht. -- porticalis Clev. — Villance (A. D.); Vollezele (V. W.); Ander- lecht, Bergh, Neder-Eenaeme, entre le Marteau et Winanplanche. 119 Obs.— J'ai trouvé fréquemment des cellules isolées à deux spires. M. C. Cooke forme une variété à deux spires var. 3 decimina (S. decimina Ktz.), qui a toujours deux spires. (loc. cit I, p. 90, IF, pl -55, f. 2). Spirogyra gracilis (Hassall) Ktz.; Zygnema gracile Hass. Freshw. alg.; Petit Spir. env. Paris, p. 15, pl. IT. p. 7, 8. — Villance (A. D.); Woluwe-St-Pierre, entre le Marteau et Winanplanche. — catenaeformis (Hassall) Ktz.; Zygnema catenueforme Hass.; Petit, p. 17, pl. I, f. 9-12. — Neder-Hasselt (V. W.); Beggynendyck (S.); entre le Marteau et Winanplanche, entre Spa et Polleur. — condensata (Vauch.) Ktz b. Flechsigii Rabh.; Arypt. Flora van Schlesien, I Band, I Hälfte, p. 122 — Eyne. — Rare. — gallica (Petit), p. 25, pl. VI, f 1-3. — Eyne. — Très rare. — dubia Ktz.; Xryp. Flora von Schlesien, Il Band, 1 Hälfte, p 122. Eyne. — Rare. — — var. longiarticulata Ktz. — Rouge-Cloitre (A. D.). Très rare. — neglecta (Hassall) Ktz.; Zygnema neglectum Hass.; Petit, p. 26, pl. IX, f. 1-5. — Meerbeke (V. W.) — Rare. — tenuissima (Hassall) Ktz.; Zygnema tenuissima Hass. ; Petit, p 6, pl. 1, f. 1-5 — Beggynendyck (S.); Villance (A. D.). En filaments isolés au milieu d’autres Zygnémées. — inflata (Vauch) Rbh; Cooke, p. 96, pl, 59, f, 5, ec. d. — Ander- lecht, Neder-Eenaeme, Goffontaine, Prefaybay ; Auderghem (A D.). — Grevilleana Ktz. — Fraipont, Woluwe-St-Pierre, Auderlecht, Neder-Eenaeme, entre le Marteau et Winanplanche; Auderghem (A. D.); Vollezele (V. W... — insignis (Iassall) Ktz.; Zygnema insigne Hass.; Petit, p. 15, pl. HI, f. 1,2 — Denderwindeke (V. W.); Anderlecht, Neder-Eenaeme, Welden. Sirogonium stictieum Ktz.; Petit, p. 54, 1. VII, f. 6-8 — Rouge- Cloitre (A. D). Mesocarpeae. Mesocarpus parvulus (Hass.) de Bary Cong., p. 80, pl. 2, f. 15. — Maissin (A. D.). — angustus Hass.; Mesocarpus parvulus var. B. Cooke, p. 104, pl. 42, f. 4 — Jardin botanique de Bruxelles. — scalaris (Hass.) De Bary; Cooke, I, p. 104, II, pl. 42, f. I. — Prefayhay. 120 Mesocarpus intricatus Hass.; Rbh, III, p. 257. Villance (A. D.). Mougeotia genuflexa Ktz. — Bergh; Auderghem (A. D). Staurospermum viride Ktz.; Staurocarpus grarilis et virescens Hass.; S. franconicum Reinsch Agen F1., p. 217; Cooke, I, p. 107, I, pl. 44, f. 2. — Maissin, Villance (A. D.). Desmidieae. Gonatyzogon asperum (Ralfs) Rbh.; G, Ralfsii de Bary Conj., p. 76, tab. IV,f 25-25; Doridium asperum Ralts Brit. Desmid., p. 158, N.7,t. XXVI, f. 6 — Entre Spa et Malchamps, entre Spa et Polleur. Sphaerozosma excavatum Ralfs, p. 67, N. 2 1. VI, f. 2. —- Entre Spa et Polleur. — Rare. Hyalotheca dissiliens (Smith) Bréb.; Ralfs, p, 51, N. 1,t.1, f 1; Conferva dissiliens Smith Engl. Bot. — Bergh, Spa(Wayai), entre Spa et Polleur, entre le Marteau et Winanplanche; Villance, Maisin, Anloy (A. D.). Desmidium Swartzii Ag ; Ralfs, p. 61, N.1,t. IV ; de Bary Conÿ., p. 76t. VI, f 57 — Bergh, Spa à Polleur. Micrasterias fimbriata Ralfs, p. 71, N. 5. t. VIII, f. 2. — Entre Spa et Polleur. — truncata Bréb.; Ralfs, p. 75, N. 9,t. VIII, f. 4. — Entre Spa et Polleur. Euastrum oblongum (Grev.) Ralfs, p. 80, N. 2, t. XII. — Villance (A. D.); entre Spa et Polleur. — ansatum (Ehr.) Ralfs, p.85, N. 10, t. XIV,f 2. — Entre Spa et Polleur, entre Spa et Malchamps. — elegans (Bréb.) Ralfs, p.89, N. 15, t. XIV, f. 7. — Beggynendyck (S.); Villance (A. D.) ; entre Spa et Polleur. — binale (Jurp.) Ralfs, p. 90, N. 16, t. XIV, p. 8. — Entre Spa et Polleur. ; — pectinatum Bréb.; Ralfs, p. 86, N. 12, t. XIV, f. 5. Cosmarium quadratum Ralfg, p. 92, N. 1,t. XV,f. 1. — Villance (A. D.). — pyramidatum Bréb.; Ralfs, p. 94, N.4,t. XV, f. 4. -- Entre Spa et Polleur. — granatum Bréb.; Ralfs, p. 96, N. 7,t. XXXII, f. 6 — Bergh. 121 Cosmarium Meneghini Bréb.; Ralfs, p. 96, N. 8, t. XV, f. 6. — Denderwindeke (V. W.); Beggynendyck (S.); entre Spa et Polleur. — Botrytis (Bory) Menegh.; Ralfs, p. 99, N. 15, t. XVI, f. 1. — Lseken, Maissin, Anloy, Villance. Our (A.D.); Beggynendycek(S.); Bergh, Woluwe-St-Pierre, Jardin botanique de Bruxelles, entre le Marteau et Winanplanche, Spa. — Broomei Thwaites; Ralfs, p. 105, N. 19,t. XVI, f 6. — Woluwe- St-Pierre. — ceucurbita Bréb.; Ralfs, p. 108, N. 29,t. XVII f, 7 — Dender- windeke(V.W.); Plaine de l'exposition (Bruxelles), Paliseul (A. D.); Schaerbeek, entre Spa et Malchamps. — connatum Bréb.; Ralfs, p. 108, N. 28, t. XVII, f. 10 — Bergh. — orbiculatum Ralfs, p. 107, N. 26, t. XVITet XXXIIE, f 9. — Entre Spa et Polleur. — margaritiferum (Turp.) Menegh.; Ralfs, p. 100, N. 14,t. XVI, f. 2 ett. XX XIII, f. 5. — Villance (A. D.); Bergh, entre Spa et Polleur. Staurastrum dejectum Bréb.; Ralfs, p. 121, N. 1, t. XX, f. 5. — Entre Spa et Malchamps. — teliferum Ralfs, p.128, N. 12, t. XXII, f 4ett. XXXIV, f. 14. — Entre Spa et Polleur. — punctulatum Bréb.; Ralfs, p. 155, N. 21, t. XXII, f. I. — Villance (4. D.); Beggynendyck (S.). — margaritaceum (Ehr.) Menegh.; Ralfs, p. 154, N. 25, t. XXI, f.9. — Entre Spa et Malchamps, entre Spa et Polleur. — tricorne (Bréb.) Menegh.; Ralfs, p. 154, N. 24, t XXII, f. II. XXXIV,f. 8. — Villance (A. D.); entre Spa et Malchamps. — furcigerum (Bréb.); Didymocladon furcigerum Ralfs, p. 144, t. XXXIIL, f. 12. — Woluwe-S'-Pierre Tetmemorus granulatus (Bréb.) Ralfs, p. 147, N.5,t. XXIV, p. 2. — Maissin (A. D }); entre Spa et Malchamps. Penium margaritaceum (Ehr.) Bréb; Ralfs, p. 149, N.1,t. XXXIIT, f, 8, t. XXV, f. 1. — Villance (A. D.) ; entre Spa et Polleur. — digitus (Ehr.) Bréb. ; Ralfs, p. 150, N.5,t XXV.f.5 - Entre le Marteau et Winanplanche. — Brebissonii {(Menegh ) Ralfs, p 155, N. 8,t. XXV,f. 6. — Vil- lance, Maissin (A. D.). Pleurotaenium Trabecula (Ehr.) Naeg.; Docidium Ehrenbergii Ralfs, p.187, N. 4, t. XXVI, f. 4, & XXXIIL, f. 4. — Anloy (A. D.); Bergh, Woluwe-St-Pierre, Spa (Wayai). Il 122 Closterium Lunula (Müller) Ehr.; Ralfs, p 165, N. 1,t. XXVIL, f. 1. — Jardin botanique de Bruxelles, entre Spa et Polleur. — acerosum (Schrank) Ehr.; Ralfs, p. 164, N. 2, t. XX VII, f. 2. — Rouge-Cloitre, Villance (A. D.); Meerbeke (V. W.); Neder- Eenaeme, Ganshoren, Anderlecht, Woluwe-St-Pierre, entre le Marteau et Winanplanche, entre Spa et Polleur. — Ehrenbergii Menegh.; Ralfs, p. 166, N. 5, t. XX VIII, f. 2 — Neder-Eenaeme. — Jenneri Ralfs, p.167, N.7, t. XX VIII, f. 6. — Paliseul (A. D.); entre Spa et Polleur. — Leibleinii Ktz.; Ralfs, p. 167, N. 8,t. XXVIIL, f. 4. — Jardin botanique de Bruxelles, Woluwe-St-Pierre. — Dianae Thr.; Ralfs, p. 168, N. 9,°t XXVIIL f. 5. — Maissin (A. D); Bergh, Woluwe-St-Pierre, Anderlecht, entre Spa et Polleur. — angustatum Ktz.; Ralfs, p. 172, N.15,t. XXIX, f. 4. — Entre Le Marteau et Winanplanche. — rostratum Ebr.; Ralfs, p. 175, N. 19, t. XXX, f. 5. — Boitsfort, Bergh, Woluwe-S!'-Pierre, entre Spa et Malchamps. — Cornu Ehr.; Ralfs, p. 176, N. 21, t. XXX, f. 6. — Woluwe-St- Pierre. — acutum (Lyngbye) Bréb.; Ralfs, p. 177, N. 22,t. XXX, f, V. — Villance (A. D.). — strigosum Bréb. — Entre Spa et Polleur. Volvocineae. Chlamydomonas Pulvisceulus (Müller) Ehr. — Schaerbeek. Gonium pectorale Müll.; Cooke, I, p. 70, II, pl. XXVIL, f. 1. — Jardin botanique de Bruxelles. Palmellaceae. Schizochlamys gelatinosa Br.; Cooke, I, p. 10, II, pl. IE, £, 6. — Bergh, Spa (Wayai). Palmella botrioides Ktz., I, t. 13. — Spa. Porphyridium eruentum Naeg.; Palmella cruenta Ag.; Cooke, I. p. 15, I, pl. V, f. 2. — Sur un mur à Woluwe-St-Lambert. Tetraspora bullosa Ag ; Cooke, p. 16, II, pl. VI, f. 1. — Mecrbeke (V. W.); Neder-Over-Heembeeck, Neder-Eenaeme, Spa (Wayai). 125 Tetraspora lubrica Roth; Cooke, 1. p. 16, I, pl. VI, f. 5, — Jardin botanique de Bruxelles. — gelatinosa Desv.; Cooke,l, p. 16, IE, pl. VI, f. 2. — Villers-la-Ville; Meerbeke (V. W.). Raphidium aciculare Braun; Cooke, 1, p. 19, IN, pl. VII, f. 5. — Beggynendyck (S.). — falcatum (Corda); Cooke, 1, p. 19, I, pl. VIIL, f. 4. — Villance, Anloy, Our, Maissin (A. D.); entre Spa et Polleur. Dictyosphaerium Ehrenbergianum Naeg ; Cooke, 1, p. 20, IL, pl. IX, f 1. — Villance (A. D.); entre Spa et Polleur. Cylindrocapsa involuta Reinsch A/genflora des mill. Theiles v. Franken, p. 66, pl VI, f. I. — Bergh, en mélange avec d’autres Algues. — nuda Reinsch, loc. cit., p. 67, pl. VE, f, II. — Bergh, en mélange avec d’autres Algues. Scenodesmeae. Scenodesmus quadricauda Bréb.; Cooke, I, p. 54, IE, pl. XIE, f. 7. — Villance (A. D.); entre Spa et Polleur, Bergh, Boitsfort, Jardin botanique de Bruxelles. — acutus Meyen; Cooke, I, p.55, IT, pl. XIIT, f.6 a.— Villance (A.D.); St-Josse-ten-Noode, Jardin botanique de Bruxelles, Spa (Wayai). — — var. b. obliquus Rbh ; Cooke, I, p. 55, IL, pl. XIL, f.6 c. — St-Josse-ten-Noode. — — var. c. dimorphus Rbh ; Cooke, I, p. 54, IT, pl. XI, f. 6, b. — St-Josse-ten-Noode. Ophiocytieae. Ophiocytium cochleare Br.; Cooke, 1, p. 58, IE, pl. XIV, £. 2. — Beggynendyck (S.). Sciadium arbuseula Br.; Cooke, 1, p. 59, Il, pl. XV. — Dender- windeke (V. W.). \ Pediastreae. Pediastrum Boryanum Jurp.; Cooke, I, p. 42, II, pl. XV, f. 11. — Villance (A. D.); Jardin botanique de Bruxelles, entre Spa et Polleur. 124 Sorastreae. Coelastrum sphaerieum Naeg.; Cooke, 1, p. 45, I, pl. XIX, f. 2, — Boitsfort, Bergh. Botrydiaceae. Botrydium granulatum L.; Hydrogastrum Desv.; Cooke, I, p.114, 1. II, pl. 65. — Groenendael, Cortenbergh. Vaucheriaceae. Vaucheria sessilis Vauch.; Cooke, I, p. 125, 1, pl. 46. — Rouge- Cloîitre (A. D }; Denderwindeke (V. W.); Welden. — geminata (Vauch.) Walz Jahrb., p.147, 1. 12, £.7-11; Ectosperma Vauch. ; Cooke, !, p. 125, 1, pl 48, f. 6-7. — Haeren (A. D.). — hamata (Vauch.); Cooke, 1, p. 126, II, pl. 48, f. 10-11. — Denderwindeke (V. W.); Auderghem (A. D.); Neder-Eenaeme, Ganshoren; Watermael (A. D.). — terrestris Lyngb.; Cooke, I, p. 126, IT, pl. 49, f. 1-5. — Villance. (A. D.) ; Denderwindeke (V. W.); Jardin botanique de Bruxelles, Spa. Confervaceae. Conferva bombycina Ag. — Rouge-Cloitre, Laeken (A. D.); Meer- beke, Vollezele (V. W.); Anderlecht, St-Josse-ten-Noode, Neder- Eenaeme, Eyne, Welden, Ganshoren, entre Spa et Malchamps, Spa (Orléans), entre Le Marteau et Winanplanche; Anloy (A. D.). — amoena Ktz.; Microspora Rbh. Flor. alg. eur., III, p. 521. — Spa (Wayai). Cladophora glomerata (L.) Ktz.; Cooke, 1, p. 145, IX, pl. 56, f. 1-4. — Woluwe-St-Lambert, Boitsfort, Villers-la-Ville, Schaerbeek, Fraipont, Goffontaine, Juslenville, entre Theux et La Reid. — crispata (Roth) Ktz.; Cooke, I, p. 145, IL, pl. 55, f. 5-4. — Meerbeke (V. W.). Pedogoniaceae. Oedogonium excisum Wittr.; Cooke, 1, p. 157, II, 59, f. 4. — Bergh. — Rothii Prings; Cooke, I, p. 158, IT, pl. 59. f. 6. — Villance, Anloy (A. D.). 195 Oedogoniuuwm rivulare (Le Clerc); Cooke, I, p. 169, IT, pl. 64, f 5. — Le Parc à Bruxelles (A. D ). Obs. — L'espèce signalée sous ce nom dans la note du 15 mars 1885, doit se rapporter à l'O. capillare (L.) Cooke, I, p. 165, IL pl. 62 f. 5. — tumidulum Ktz.; Cooke, I, p. 168, II, pl. 65 f. 5. — Villance (A. D.). — ciliatum (Hass.) Prings; Cooke, I, p. 165, pl. 61, f. 2. — Bergh. _---apophysatum Al. Braun. — Meerbeke (V. W.). — fonticola Al. Braun. — Neder-Eenaeme. Bulbochaete setigera Ag.; Cooke, p. 175, Il, pl. 68 f. 1. — Anloy, Villance (A. D.); Beggynendyck (S ); entre Spa et Polleur, entre Spa et Maichamps, Spa (Wayai), Spa (Orléans). Ulotricheae. Hormiscia zonata Aresch.; Cooke, I, p. 179, IL, pl. 69. — Woluwe-S!- Lambert, Goffontaine. — rigidula (Ktz.) Rbh. — Entre Spa et Malchamps. Ulothrix parietina Ktz.; Cooke, I, p. 183, v. IE, pl. 71, f. 2. — Villance (A. D.); Meerbeke (V. W.); Haeren, Cortenbergh, Groenendael, Ganshoren, Jardin botanique de Bruxelles, Eyne, Neder-Eenaeme. entre Theux et La Reid, Spa. — tenerrima Kt. ; Cooke, I, p. 182, v. Il, pl. 70, f. 5. — Eyne. — flaccida Ktz. — Maissin (A. D.); S'-Josse-ten-Noode. — varia Ktz. — Koekelberg, Ganshoren, entre Spa et Polleur, entre Winanplanche et Spa. Chaetophoraceae. Chaetophora elegans (Roth) Ag. ; Cooke, I, p. 194, v. Il, pl. 77, f. 2. — Villance, Jette, Vilvorde (A. D.) ; Woluwe-St-Etienne, Woluwe-St-Pierre, Laeken (canal), Neder-Over-lleembeeck, Anderlecht, Ganshoren, Bergh. | — pisiformis (Roth) Ag.; Cooke, 1, p. 193, v. Il, pl. 77, f 1. — Woluwe-St-Lambert; Bergh ( É. Marchal); Meerbeke (V. W.). — tuberculosa (Roth) Ag.; Cooke, 1, p. 194, IF, pl. 78, t. 1. — Meerbeke (V. W.); Bergh. — endivaefolia Ag.; Cooke, 1, p. 194, v. Il, pl. 78, f. 2. — Bergh. 126 Microthamnion Kuetzingianum Naeg.; Ktz., III, t. I. — Spa (Artistes), parasite sur d’autres algues. Stigeoclonium tenue Ag.; Cooke, I, p 189, t. 73, f. 75. — Mecr- beke (V. W.); Villance, Paliseol, (A. D.); Woluwe-St-Pierre, entre Neder-Eename et Mater, Juslenville, entre Spa et Malchamps. — longipilus Ktz. — Woluwe-St-Lambert. | Draparnaldia glomerata Ag.; Cooke, 1, p. 190, IT, pl. 75, fig. 1. — Meerbeke (V. W.); Our, Villance (A. D.); Anderlecht, Woluwe- St-Lambert, Woluwe-St-Étienne, entre Spa et Polleur, Spa (Artistes), Spa (Wayai). — plumosa (Vauch.) Ag.; Cke, 1, p. 195, Il, pl. 76, f. 1. — Woluwe- St-Pierre, Laeken (canal), Neder-Over-Heembeeck. Colcochaete soluta Prings.; Cooke, 1, p. 196, IT, 78, f. 3. — Jardin botanique de Bruxelles. — seutata Bréb.; Cooke, I, p. 196, Il, pl. 79. — irregularis Prings. Jahrb., t. 1, f. 6, VI, f. 3-9. — Denderwin- deke (V. W.); Woluwe-St-Pierre. Porphyraceae. Bangia atro-purpurea (Dillw.) Ag.; Cooke, I, p. 285, IT, pl. 117, f, 1. — Woluwe-S'-Lambert, sur les roues d'un moulin. Batrachospermeae. Chantransia chalybea (Fries); Sirodot Les Batrachospermes, p. 210, pl. I, £,.5, pl. XVII, f, 7-8. — Forme asexuée du Batrachosper- mum moniliforme Roth. — Crainhem, sur des pierres sous une conduite d’eau. Batrachospermum moniliforme var. scopula Sirdt, loc. cit., p. 215, pl. IX, f. 1. — Villance (A. D.); Spa (Wayai), Spa (Meyerbeer). — Corbula Sirdt., loc. cit., p.226, pl. V. — Les espèces signalées sous le nom de B. moniliforme dans ma dernière note appartiennent à cette espèce créée par M. Sirodot. Aux habitations précé- dentes, il faut ajouter celle de Villers-la-Ville. A Auderghem, l'espèce croissait en compagnie de la forme asexuée (Sirdt, loc. cit , p. 227, pl. VI). — A Schaerbeek, j'ai observé la transforma- tion du Chantransia en Batrachosper mum. 227 Lemaneaceae. Lemanea fluviatilis Ag.; Cooke, I, p. 294, II, pl. 128, f. 1, — Spa (Orléans), Spa (Meyerbcer). Nomination et présentation de membres effectifs. MM. Nouille et Douret, présentés à la séance du 11 avril, sont proclamés membres effectifs de la Société. M. Georges Lochenies, négociant, à Leuze, présenté par MM. Fontaine et Crépin; M. G. Straetmans, vicaire, à Lommel et M. F. Theuvwissen, instituteur, à Lommel, présentés par MM. De Vos et Marchal, demandent à faire partie de la Société. La séance est levée à 8,30 heures. Seance mensuelle du 14 novembre 1885. PRÉSIDENCE DE M. CaARRoON. La séance est ouverte à 7,50 heures. Sont présents : MM. Aigret, Cardot, V. Coomans, De Wildeman, Douret, Th. Durand, Francotte, Guelton, Hartman, Henen, Losseau, Massart, Sulzberger, Tiber- ghien, Vanden Brocck, Vander Bruggen, Vindevogel ; Crépin, secrétaire. Le procès-verbal de la séance mensuelle du 10 octobre est approuvé après les deux rectifications suivantes. M. Cardot fait remarquer que les noms de MM. Callay et Pierrot ont été omis dans la liste des membres de la Société qui ont assisté à la session de la Société botanique de France à Charleville. 128 M. V. Coomans demande que le procès-verbal constate que le travail qu'il avait fait présenter à la dite séance lui avait été renvoyé pour y apporter quelques modifications. Correspondance. M. le Secrétaire fait l'analyse de la correspondance. Lectures, communications. Il est donné lecture de travaux de MM. Crépin, Douret, Th. Durand, Cardot et Piré. L’impression de ces travaux est volée. Une notice de M. Ghysebrecht est soumise à l'examen ce MM. Th. Durand et Delogne. Le travail de M. V. Coomans dont il à été question ct qui a trait à une discussion entamée entre lui et M. Päque, est renvoyé à l'examen du Conseil, Un article bibliographique rédigé par M. Cogniaux soulève une diseussion à laquelle plusieurs membres de l'assemblée prennent part. Il est décidé, à l'unanimité des Voix, moins une abstention, que Particle ne sera pas inséré dans le compte-rendu de la séance. SUR LA VALEUR QUE L’ON PEUT ACCORDER AU MODE D'ÉVOLUTION DES SEPALES APRÈS L'ANTHÈSE DANS LE GENRE ROSA, PAR FRANCOIS CRÉPIN, Dans le premier fascicule des Primitiae Monographiae Rosarum (1869), J'ai déjà attiré l'attention des observa- teurs sur le parti que lon peut tirer de l'évolution des sépales pour la distinction des espèces et pour la consti- tution des sections dans le genre Rosa. 199 L'évolution des sépales après l’anthèse présente trois modes bien distinets : 1 Les sépales se réfléchissent sur le réceptacle ou bien ils restent étalés, puis ils se dessèchent et se désarticulent avant la complète matura- tion du réceptacle. Ils sont plus ou moins promptement cadurs. 20 Les sépales se redressent plus ou moins promptement sur le récep- tacle, deviennent légèrement acerescents à la base. puis ils se dessèchent suivant une ligne régulière passant au niveau de leur point d'insertion, où il se produit, plus ou moins tardivement, une étroite fissure qui entraine la désarticulation. Celle-ci s’opère naturellement ou par une légère traction. J’appelle ces sépales demi-persistants. 3° Les sépales se redressent plus ou moins promptement, deviennent accrescents à la base où ils conservent leur vitalité aussi longtemps que le sommet du réceptacle Ils ne se séparent jamais de celui-ei par désarticu- lation ; ils sont persistants. Ainsi que je l'avais fait remarquer (loc. eit.), Fries avait déjà signalé ces trois modes d'évolution, sans toutefois les caractériser d’une facon suffisamment com- plète. Lindley, auquel le genre ARosa doit une monographie certainement remarquable pour l’époque (1820), avait complètement méconnu le parti que l’on peut tirer de l’évolution des sépales. Il fait toutefois remarquer que la réflexion des sépales (pendant l’anthèse) aide à distinguer le R. damascena du R. centifolia, et le R. alba des autres espèces de sa section. Quant à cette réflexion des sépales pendant l’anthèse, j'en parlerai prochainement à l’occasion d'une nouvelle classification des Rosa que je prépare actuellement. Depuis que j'ai éveillé l'attention des botanistes sur ces trois modes d'évolution des sépales après l'anthèse, les monographes ont accordé plus d'importance à ces organes pour la distinction des espèces. Toutefois, on n'a pas encore généralement bien saisi la distinction qui existe 150 entre les sépales demi-persistants et les sépales persistants, et, de temps en temps, on confond les sépales demi- persistants avec les sépales persistants. Cette confusion a conduit à des confusions de formes et d'espèces. L'une de ces dernières confusions mérite de nous arrêter quelques instants, parce qu'elle est assez com- mune et qu'elle est la cause qui à fait diminuer, aux yeux de certains auteurs, la valeur que je crois devoir attacher aux caractères de la demi-persistance et de la persistance. Cette confusion est celle de certaines formes des Tomen- tosae avec le R. mollis. Faisons remarquer ici que toutes les formes du R. to- mentosa ont les sépales demi-persistants et que le R. mollis les a toujours persistants. Dans le 6° fascicule de mes Primitiae (1882), je me suis efforcé de dissiper l'obscurité qui règne au sujet des Tomentosae à facies de Villosae, mais les efforts que j'ai faits, les explications que j'ai données n'ont pas eu tout l'effet que j'en attendais. Cela tient, d'une part, à ce que l'étude des sépales ne se fait pas d'ordinaire d’une façon suffisamment complète et, d'autre part, au défaut de pré- cision et d'exactitude des diagnoses des À. {omentosa et R. mollis(). (1) Dans ces derniers temps, je me suis adressé à plusieurs spécialistes très distingués, afin d’avoir leur opinion sur les caractères différentiels que j'établis entre ce que j'appelle les Tomentosae coronalae et les Villosue ; je leur ai envoyé des remarques détaillées sur les différences qui me paraissent diviser ces deux groupes de formes. Leurs réponses ne sont pas venues confirmer mes idées. Cela n’ébranle toutefois pas ma manière de voir. J’estime que les comparaisons faites par mes correspondants n’ont peut-être pas été basées sur des matériaux suffisamment nombreux ou que ces matériaux n'étaient pas assez correctement classés, ou bien que des 151 Én effet, en se basant sur les caractères distinctifs attribués, dans nos livres, au R. tomentosa et au R. mollis, il est parfois très difficile de distinguer certaines formes du R. tomentosa de spécimens de R. mollis. Aussi les herbiers présentent-ils presque tous des formes du R. tomentosa confondues avec le R. mollis; et remarquons que ces confusions ne sont pas faites seulement par des amateurs qui débutent dans l'étude du genre, mais encore par des spécialistes expérimentés. Moi-même, malgré toute l'attention que j'ai pu apporter dans le classement de mon herbier, j'ai été parfois la dupe d'apparences et ai commis de semblables confusions. Tant qu'il s'agit de formes ordinaires du R. tomentosa Sm. des plaines de l'Europe moyenne, à ramuscules flori- fères allongés, à fleurs d’un rose pâle et longuement pédicellées, à sépales se désarticulant d'assez bonne heure, il n’est guère possible, avee un peu d'expérience, de les confondre avec le R. mollis Sm. (R. mollissima Fries non Willd.), mais il n'en est plus de mème lorsque l’on a affaire à certaines formes du À. {omentosa des montagnes ou des contrées du nord, formes trapues, à ramuscules florifères plus courts, à fleurs d’un rose plus ou moins vif, brièvement ou moins longuement pédicellées, à sépales idées préconçcues sur la distinction du À. fomentosa et du R. mollis ont voilé, à leurs yeux, la netteté des caractères distinctifs tirés des sépales. D'autre part, ce qui a peut-être pu influer sur leur appréciation, c’est l’idée que le R mollis est plus distinct du R. pomifera qu'il ne l’est en réalité ; or le R. mollis, qui est assez abondamment répandu dans les con- trées du nord du l'Europe, mais qui devient assez rare vers le midi, ne peut guère être considéré que comme une variété du R pomifera. En effet, aucun caractère essentiel ne sépare ces deux formes, qui passent de l’une à l’autre par des transitions insensibles. 132 se désarticulant plus tardivement. Alors, en.se basant sur les apparences, on est tenté de voir, dans ces formes, des représentants du À. mollis. Ces formes ont reçu les noms de R. tunoniensis. Déségl., R: collivaga Cott., R: omissa Déségl., À. Gillotii Déségl. et Luc., À. resinosoides Crép., R. resinosa Auct., ete., et sont habituellement classées dans le groupe des Villosae(). A un moment donné de la maturation du réceptacle, alors que la ligne de dessiecation au niveau de l'insertion des sépales ne s’est pas encore produite, il parait difficile de reconnaitre si ceux-ei sont seulement demi-persistants ou s'ils sont persistants. Dès lors, l’un des meilleurs caractères distinctifs échappe plus ou moins à l'observateur et le rend perplexe au sujet des sépales. Il reste alors, pour se guider, les aiguillons, qui sont arqués dans le R. tomentosa et droits dans le R. mollis, mais encore ici il faut une très-longue pratique des aiguillons pour n’être pas la dupe d’apparences. Malgré quelques très rares exceptions, la forme des aiguil- lons est néanmoins bien différente entre le R, tomentosa et le R. mollis. Pour déterminer les échantillons d'herbier dont l'état de maturation du réeeptacle n’est pas assez avancé pour reconnaitre la désarticulation ou la persistance des pétales, on peut avoir recours à un troisième caractère qui se présente sur la grande majorité des spécimens, c'est celui (1) Ces formes du R. tomentosa à facies de Villosue me paraissent constituer un groupe qui serait à peu près au À tomentosa des plaines ce que le groupe du À. coriifolia est au R. canina. Dans l’Europe moyenne, ces formes habitent de préférence les montagnes où elles sont assez répandues. 135 de la direction des entrenœuds des axes et surtout des axes florifères. Dans toutes les formes du À. tomentosa, les entrenœuds s’inclinent d'ordinaire, d’une façon sensible, alternativement de droite à gauche et de gauche à droite, c’est-à-dire en zigzag, ce qui n’a presque Jamais lieu dans le B.mollis, dans lequel les eatrenœuds sônt presque toujours superposés sur une ligne à peu près droite. Ces deux dis- positions donnent aux spécimens du À. lomentosa et du R. mollis un facies particulier que l’on saisit assez bien lorsque l’on à de nombreux matériaux à comparer. Mais je reviens aux sépales pour dire que même à mi- maturité du réceptacle, on peut souvent distinguer ceux du À. tomentosa de ceux du R. mollis. Tout d’abord, les sépales de ce dernier sont généralement plus allongés et moins appendiculés que ceux du À. tomentosa ; le sommet du réceptacle, au-dessus de létranglement, forme, avec la base des sépales, une coupe moins évasée que celle du R. tomentosa; cette coupe est, par suite, moins saillante sur les côtés. Par les progrès de la maturation, celle-ci se contracte de plus en plus, se rétréeit et les sépales, entrainés par la contraction, finissent par devenir de plus en plus convergents. Le travail d'accrescence qui s’est produit dans la base des sépales, fait enrouler en dedans les bords de ceux-ci, qui paraissent dès lors sensi- blement plus étroits que ceux du R. tomentosa. Dans cette dernière espèce, le travail de dessiccation qui se produit à un moment donné à la base des sépales, laisse ordinai- rement ces derniers dans une position dressée-étalée et, de plus, il les laisse avec le dos plus ou moins plan et non pas arrondi. Ce sont là, ilest vrai, des différences assez difficiles à saisir, mais elles n’en restent pas moins essentielles, puis- 154 qu'elles sont produites par des causes biologiques dont on ne peut, à mou sens, nier la valeur, au point de vue de la spécification. Pour atténuer la valeur que J'attache aux modes d’'évo- lution des sépales, on objecte qu’il se présente des excep- tions, qu'il y a défaut de constance, que certaines formes que je rapporte aux Tomentosae sont à sépales persistants. Pendant cet automne, j'ai tenu à vérifier quelques-unes de ces prétendues exceptions et J'ai reconnu qu'elles n'existaient point en réalité. Chez ces formes prétendue- ment exceptionnelles, la désartieulation des sépales se produit, mais assez tardivement; seulement, comme cela se passe du reste parfois chez des formes appartenant à d’autres espèces que le R. tomentosa et dont la demi- persistance des sépales est admise par tous les auteurs, certains sépales, par suite de eauses tout à fait excep- tionnelles, deviennent aussi accrescents à la base que dans les espèces à sépales persistants et ne se désarticulent point. On ne peut, je pense, s'appuyer de ces rares excep- tions pour se refuser à admettre la valeur que jattribue aux modes d'évolution des sépales, Au surplus, la valeur de ceux-ei se confirme quand on examine, à ce point de vue, le genre dans son ensemble, On reconnait, en effet, que les caractères de la caducité, de la demi-persistanee et de la persistance concordent avec d'autres caractères essentiels de sections, de sous-sections ou de groupes tertiaires parfaitement naturels. C’est ainsi que les sections des Cinnamomeae, des Alpinae, des Pim- pinellifoliae, des Sericeae, des Hinutifoliae, des Sinicae et des Microphyllae, ont les sépales persistants, tandis que les sections des Synstylae, des Stylosae, des Indicae, des Banksiae, des Gallicanae, les ont cadues, et la section ou sous-section des Carolinae, les a demi-persistants. 135 J'ai cru devoir insister d’une facon particulière sur les caractères tirés de l’évolution des sépales, parce qu'il m’a paru dangereux de laisser se perpétuer une fansse appré- ciation sur leur valeur. Comme on le verra dans les développements qui accom- pagneront ma nouvelle classification des espèces du genre Rosa, c’est pour n'avoir pas bien saisi certains caractères essentiels, pour les avoir méconnus ou pour les avoir mal appréciés que la plupart des monographes ne sont point parvenus à découvrir une classification satisfaisante et qu'ils ont souvent constitué des sections artificielles. Dans les travaux monographiques les plus modernes, les auteurs se sont beaucoup trop préoceupés, à l'exemple de leurs devanciers, de certains caractères secondaires, négligeant des caractères de premier ordre qui les eussent conduits à des résultats bien différents de ceux qu'ils ont obtenus. Parmi les caractères de premier ordre, Je citerai, par exemple, ceux tirés de la présence ou de l'absence de bractées à la base des pédicelles primaires. L'absence de bractées caractérise les sections naturelles suivantes : Pimpinellifoliae, Sericeae, Minutifoliue, Sinicae et Micro- phyllae. Les autres sections sont pourvues de bractées. Dans les premières, l'inflorescence est normalement uni- flore, et ce n'est que par exception qu'elle devient pluri- flore, et encore, dans ce cas, les fleurs surnuméraires ne naissent pas à l’aisselle de bractées, mais bien à l’aisselle de la feuille supérieure, par suite de la transformation d’un bourgeon foliacé en bourgeon florifère. La connais- sance de ce caractère primordial ne permettra plus de réunir, dans la mème section, les À. pimpinellifolia et R. alpina, et d’associer le À. lutea, qui appartient nor- malement au type uniflore, malgré son inflorescence assez 156 souvent composée de plusieurs fleurs, à des espèces pour- vues d'une ou de plusieurs bractées à la base du pédicelle primaire de l’inflorescence. MATÉRIAUX POUR LA FLORE CRYPTOGAMIQUE DE BELGIQUE, PAR AUG. DourEeT Lich:ns, Usneaceae. Usnea plicata L.; Kôrb, Syst. L. G., p. 5; Rabenh Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 586. — Paliseul, Framont, Villance. — barbata L.; Kôürb. Syst. L. G., p. 5; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 585. — Groenendael, Boitsfort, Tervueren, Our, Pali- seul,. Villance. — — var. florida L.; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 585, fig., p. 558; Ü. florida L.; Kôrb. Syst. L. G., p. 5. — Villance, Paliseul. — — var. hirta Hoffm, pl. Lich., t, 50, fig. 1 ; J, Koltz Prodr. Flor. G. D. Lux., 2e part., p. 55. — Groenendael. — articulata L.; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht , p. 585; Kôrb. Syst. L. G., p. 4. — Paliseul, Framont. Bryopogon jubatum L.; Kôürb. Syst. L. G., p. 5; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht , p. 582, fig., p. 556. — Maissin, Paliseul. — — var. implexum Hoffm.; J. Koltz Prodr. Flor. G. D. Lux., 2e part., p. 56. — Avec le type à Maissin; Paliseul. Cornicularia aculeata Schreb.; Ceiraria aculeata Fr.; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 580, fig , p.555. — Maissin, Lesse. — — var. minor (Md Bydragen V., 199), J. Koltz Prodr. Flor. G. D. Lux., 2e part., p. 58. — Avec le type à Maissin; Villance. Evernia prunastri L.; Kôrb. Syst. L. G., p. 42; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht,, p. 571. — Villance, Lesse, Poix, Paliscul, environs de Bruxelles ; Spa (EDW.)(1). — furfuracea L.; Kôrb. Syst. L. G., p. 45; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 571, fig., p. 555. — Boitsfort, Villance, Ochamps, Libramont ; Spa (EDW..). (1) M.É. De Wildeman. 137 Ramalina calycaris L.; R. canaliculatu Fr.; Kürb. Syst. L. G., p. 59; Rabenh. Krypt. Flor. Sach , Flecht., p. 372. — Groenendael, Boitsfort, Villance, Poix, Herbeumont. — fraxinea L.; Kôrb. Syst. L. G., p. 58; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 575, fig , p. 534. — Groenendael, Boitsfort, Bois de la Cambre, Tervueren, Paliseul, Ochamps; Spa, Neder- Eenaeme (EDW ). — — var. fastigiata Pers.; J. Koltz Prodr. Flor. G. D. Lux. 2e part., p. 41; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 373. — Groenendael, Boitsfort, Tervueren, Paliseul, Ochamps ; Spa (EDW.). — — var, ampliata Schaer.; J. Koltz Prodr. Flor. G. D. Lux., 2e part., p. 40. — Paliseul. — farinacea Ach.; Kôrb. Syst. L. G., p. 40; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 375. — Boitsfort, Groenendael, Tervueren, Poix, Villance; Neder-Eenaeme (EDW.) — pollinaria Ach.;J. Koltz Prodr. Flor. G. D. Lux., 2e part p. 41; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 575; Kôrb. Syst. L. G, p. 40. — Boitsfort, Tervueren ; Neder-Eenaeme (EDW.). Cladoniaceae. Cladonia gracilis L.; Kôrb. Syst, L. G., p. 18; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 565. — Villance, Maissin, Lesse. — gracilis L. var. macroceras Ach.; J. Koltz Prodr. Flor. G. D. Lux., 2e part., p. 49. — Villance. — cornuta L.; Kürb. Syst. L. G., p. 25; Rabenh. Le Flor. Sach., Flecht., p.565, fig., p. 520. — RS Villance. — pyxidata L.; Kôürb. Syst. L. G., p. 17; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 359. — Cette espèce est très abondante sur les coteaux sablonneux des environs de Bruxelles; Villance, Lesse, Maissin. — coccifera L.; C. cornupioides L.; Kôrb. Syst. L. G., p. 28c. — Villance, Lesse, Maissin, Libramont; Winanplanche (EDW ). — furcata Huds.; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 366, fig., p.351. — Maissin, Villance, Woluwe-St-Étienne. -—- — var, racemosa Hoffm. form. polyphylla Fk.; J. Koltz Prodr. Flor. G. D. Lux., 2e part., p. 60. — Rouge-Cloitre, Lesse. — rangiferina L.; Kôrb. Syst. L. G., p. 56; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 568, fig., p. 532. — Groenendael, Rouge-Cloitre, Paliseul, Lesse ; très-abondant aux environs de Villance. 12 158 Cladonia rangiferina L. var. sylvatica L ; J. Koltz Prodr. Flor. G. D. Lux., 2e part., p. 62; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 569. — Lesse. — — var. arbuscu'a Walk.; Rabenh. Krypt. Fior. Sach , Flecht., p. 569. — Lesse, Maissin. — uncialis L.; C.stellata (Schaer.). Kôrb.; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 368. — Villance; Spa (EDW..). Sphacrophoreae. Sphaerophorus fragilis L.; Kôrb. Syst. L. G.. p. 51; Rabenh, Krypt. Flor. Sach.. Flecht., p. 341, fig., p. 515. — Villance, Framont. Parmeliaceae Sticta Pulmonaria L.; Kôrb. Syst. L. G., p. 66; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht, p. 501, fig., p. 265. — Lesse, Paliseul. — scrobiculata Scop.; Kôrb. Syst. L. G., p. 66; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 501. — Lesse. Stictina sylvatica L.; Stictu sylvatica L.; Kôrb. Syst. L. G., p.65. — Paliseul, Ochamps. Parmelia perlata L.; Kôrb. Syst. L. G., p. 69; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht , p. 295. — Auderghem, Schaerbeek, Tervueren, Bois de la Cambre, Maissin, Villance. — — var.olivetorum (Ach. Meth.) J. Koltz Prodr. Flor. G, D. Lux., 2e part., p. 74. — Avec le type à Auderghem. — Borreri Turn.; Kôrb. Syst. L. G., p. 71; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 291. — Boitsfort, Auderghem, Schaerbeek, St-Hubert. — saxatilis L.; Kôrb. Syst L. G., p. 72; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 291, fig., p. 260. — Auderghem, Tervueren, Bois de la Cambre, Lesse, Ochamps, Smuid, Villance ; Spa (EDW.). — — var. furfuracea (Schaer. Spice. 455) J. Koltz Prodr. Flor. G. D. Lux., 2e partie, p. 76. — Auderghem, Villance. — physodes L.; Kôrb. Syst. L. G., p.75 ; Raben. Krypt. Flor. Sach, Flecht , p. 289. — Groenendael, Laeken, Bois de la Cambre, Boits- fort, Tervueren, Maissin, Villance. — — var. tubulosa (Schaer. En., p. 42) J. Koltz Prodr. Flor. G. D. Lux., 2e part., p. 77 — Groenendael, Boitsfort, La Cambre, Ochamps, Villance. 159 Parmelia acetabulum Neck. ; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 296. — Abondant aux environs de Bruxelles ; Ochamps, Bertrix, Villance ; Neder-Eenaeme (EDW.). —- Olivacea L.; Kôürb. Syst. L. G., p. 77; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht, p. 295. — Bois de la Cambre, Rouge-Cloitre, Ter- vueren, Maissin. — Caperata L.; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p 297. — Auderghem, Bois de la Cambre, Rouge-Cloitre, Groenendael, Vil- lance, Libin, Lesse. — Conspersa Ehrh.; Rabenh. Krypt. Flor. Sach. Flecht., p. 297, fig., p. 261; Kôrb. Syst. L. G., p. 81. — Bois de la Cambre, Villance, Bertrix, Maissin, Transinne. — — var. Stenophylla (Ach. Meth. 206) J Koltz Prodr. Flor. G. D. Lux., 2e part., p.79. — Se rencontre aussi fréquemment que le type aux environs de Villance. Physcia ciliaris L.; Kôrb. Syst. L. G., p 50; Rabenh. Krypt Flor. Sach., Flecht, p. 287, fig. p. 262 — Boitsfort, Auderghem, Tervueren, Groenendacl, Villance; Woluwe-St-Pierre, Neder- Eenaeme (EDW.). — — var. Crinalis (Sch. Cat.) J. Koltz Prodr. Flor. G. D. Lux. 2e part., p. 82. — Ochamps; sur les arbres le long de la grande route de Libin à Recogne. — Stellaris L.; Kôrb. Syst. L. G., p. 85; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 285. — Auderghem, Boitsfort, Bois de la Cambre, Ter- vueren, Woluwe-S'-Lambert ; Neder-Eenaeme (EDW.). — — var. tenella (Scop.) J. Koltz Prodr. Flor. G. D. Lux., 2€ part., p. 84. — La Cambre, Laeken, Boitsfort. — pulverulenta Schreb.; Kürb. Syst. L, G., p. 86; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 284. — Auderghem, Laeken, Boitsfort, Tervueren, Schaerbeek, Villance ; Neder-Ecenaeme (EDW.). Xanthoria parietina L.; Physcia parietina Kôrb.; Rabenh. Krypt. Flor, Sach., Flecht., p. 281. — Environs de Bruxelles; Villance, Paliseul, Auloy ; Neder-Eename (EDW.). — — var. aureola (Fr.)J. Koltz Prodr: Flor. G. D. Lux., 2° part., p. 88. — Villance, Glaireuse, Schaerbeek, Ixelles ; Eyne (EDW.). 140 Peltideaceae. Nephromium laevigatum Ach.; Kôürb. Syst. L. G., p. 55. — Herbeu- mont, Bertrix, Paliseul. Je rapporte également à cette espèce un lichen non fructifié et très-jeune récolté à Neder-Eenaeme par M. É. De Wildeman. Peltigera rufescens Hoffm.; Kürb. Syst. L. G., p. 59; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 509.-— Rouge-Cloitre, Maissin, Forest (EDW.). — Ccanina L.; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 509; Kôrb. Syst. L. G., p. 58. — Abondant aux environs de Bruxelles; Vil- lance, Ochamps, Maissin. — spuria Ach.; P. pusilla Dill.; Kôrb. Syst. L. G., p. 59; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 508. — La Maljoyeuse, Maissin. — polydactyla Hoffm.; Kôrb. Syst. L. G, p. 61; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht, p. 507. — Schaerbeek, Boitsfort, Bois de la Cambre. : Umbilicarieae. Umbilicaria pustulata Hoffm.; Kôrb. Syst. L. G., p. 95; J. Koltz Prodr. Flor. G. D. Lux., 2e part., p. 96. — Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p 275, fig., p. 257. — Très-abondant sur un rocher à Maissin. Lecanoreae. Callopisma erythroccarpum Pers.; Llastenia erythrocarpa Kôrb.; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 254. — Sur un tas de briques à Tervueren. Lecanora atra Huds.; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 224 ; Kôrb. Syst. L. G., p. 285. — Bertrix, Villance. — Subfusea L.; Kôrb. Syst. L. G., p. 140; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 221, fig., p. 126. -- Environs de Bruxelles; Villance, Paliseul, Maissin, Ochamps, Bertrix. — — var. hypnorum (Wulf.); Lichen epibryon Ach. — Tervueren. — — var. Campestris (Schaer.) Kôrb. Par. Lich., p. 78. — Ter- vueren, Schaerbeek. Haematomma coccineum Dicks.; Kôrb. Syst. L. G., p. 155. — Bois de la Cambre. 141 Pertusarieae. Pertusaria communis DC.; lRabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 141, fig., p. 109; Kôrb. Syst. L. G., p. 585. — Herbeumont, Bertrix, Smuid ; Spa (EDW.). — — var. variolosa Walk. — Environs de Bruxelles. Lecideae. Buella parasema Ach.; Kôrb. Syst. L. G., p. 228; Rabenh. Krypt. Flor. Sach , Flecht., p. 176. — Bois de la Cambre; Woluwe- St-Pierre (EDW.). Graphideae. Opegrapha atra Pers; Kôrb. Syst. L.G , p. 283 ; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 67. — Laeken. — — var. vulgata Ach.; Rabenh Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 68, fig., p. 40. — Commun sur le tronc des hêtres aux environs de Bruxelles, Pyrenulaceae. Pyrenula nitida Schrad.; Rabenh. Krypt. Flor. Sach., Flecht, p. 48, fig., p. 52. — Bois de la Cambre, Rouge-Cloitre; Woluwe- St-Pierre (EDW.) Collemaceae. Collema pulposum Bernh. ; Kürb. Syst. L. G., p. 405 ; Rabenb. Krypt. Flor. Sach., Flecht., p. 99. — Sur des rochers artificiels au Bois de la Cambre. — cristatum L.; Kôrb. Syst. L. G., p. 408; Rabenh. Krypt. Flor. Sach , Flecht., p. 102. — Groendendael, Bois de la Cambre, Laeken, Ixelles. 142 NOTE SUR LES RÉCENTES DÉCOUVERTES . ARS DANS LE BASSIN DE LA VESDRE PAR THÉOPHILE DURAND. Dans notre dernière séance, nous avons entretenu la Société de la belle découverte faite par MM. Collard et Fonsny du Polygala austriaca dans la vallée de la Vesdre. Ces botanistes viennent de publier une Florule de Ver- viers(1), dans laquelle ils ont consigné les observations botaniques qu'ils ont faites depuis 1880 et celles de quelques autres amateurs (MM. M. Michel, Delrez, Davio, Monseur, ete.). MM. Fonsny et Collard mentionnent un assez bon nombre d'espèces qui n'avaient jamais été renseignées dans les Flores liégeoises; mais presque toutes ces plantes sont des éntroductions amenées par les lavoirs de laine si nom- breux à Verviers et dans les environs. Nous avons déjà établi que les plantes naturalisées ou introduites représentent le 17 °/, des espèces de la vallée de la Vesdre() et ce n’est pas un des moindres charmes des herhorisations dans cette partie du pays que la ren- contre inattendue de végétaux originaires des contrées les plus diverses. La présence de beaucoup de ces espèces n'est qu'éphé- mère, mais d'autres ont fini ou finiront par conquérir leur place au soleil: c'est donc avec raison que ces étrangères ont reçu l'hospitalité dans la Florule verviétoise. (1) M. Foxswy et F. Cocrarn, Florule de Verviers et de ses environs, 4 vol. cart., XLIII-582 pages, 1885. (2) Étude comparative sur lu végétation de la vallée de la Vesdre avant et après 1840. (Bull, Soc. roy. bot. de Belg. t. XXI, 2e part., p.59 et sulv.). 145 Voici le tableau des nouveautés pour la flore liégeoise. Espèces données comme indigènes. Thlaspi alpestre L. — R. Limbourg, Bilstain. — montanum L. — RR. Rochers calcaires aux Surdents. Erucastrum Pollichii Schimp. et Spenn. — RR. Fonds de Forêt. (Certainement introduit). Ceratophyllum submersum L. — RR. Étang à Cornesse. Espèces naturalisées ou introduites dans la vallée de la Vesdre, mais Spontanées sur d'autres points de la Belgique. Torilis nodosa Gaertn. — RR. Graviers de la Vesdre près Belvaux. Cirsium eriophorum Scop — RRR. Verviers, un pied (1885). Sonchus palustris L — RRR. Graviers de la Vesdre près Nessonvaux. Chenopodium opulifolium Schrad. — Graviers de la Vesdre, cà et là. Crepis tectorum L. — RR. Quelques pieds sur les graviers de la Vesdre, vers Goé. Rumex palustris L. — RR. Graviers de la Vesdre à l’Ile Adam. Andropogon Ischaemum L. — RR. Un pied près du Trooz sur les graviers de la Vesdre. Espèces exotiques, naturalisées ou introduites. Reseda Phyteuma L,. (Europe mérid,). — Env. du Chanterre, un pied. Eruca sativa Lmk. (Eur. mérid) — Bords de la Vesdre à Flère-Cor- nesse, deux pieds (1884). Lepidium virginicum L. (Amér. sept.). — Nessonvaux, 25 pieds environ ; Goffontaine, une toufte. Paronychia argentea Lmk (Eur. mérid.). — Déchets du lavoir Sage- homme. Sedum hybridum L. (Sibérie). — Naturalisé sur un mur à Nessonvaux. — stoloni'erum Gmel. (Caucase), — Naturalisé sur des rochers schisteux au pont d’Andrimont et sur des murs à Lambermont, Nasprouez, etc. l Amarantus albus L. (Eur. mérid.). — RR. Graviers de la Vesdre à Limbourg et près le pont de Goë. Seutellaria Columnae All. (Eur. mérid.), — Mur à Goé. Roubieva multifida Mart.-Don. (Brésil). — Graviers de la Vesdre vers Dolhain, QQP. 144 Cyperus vegetus L. (Amér. sept.). — Graviers de la Vesdre près Goé, QQP. Oplismenus colonus Kunth. (Eur. mérid.). — Goé, QQP. près du pont (1884). Polypogon litorale Sm. (Eur. mérid.). — Graviers de la Vesdre en Gérardchamps et à Limbourg ; détritus de lavoirs à Renouprez. Bromus madritensis L. (Eur. mérid.). — Terres incultes à Renou- prez, QQP. — Schraderi Kunth. (Amér. sept.).— Près de la Vesdre à Goé, QQP. (1885). Maintenant que nous avons fait connaitre ce que cette Flore renseigne de plus intéressant, nous avons quelques observations à présenter. Les vrais Rosa bibracteala Bast. et R. trachyphylla Rau n'existent pas dans la province de Liége; par contre, le T'hlaspi perfoliatum L. et le Potamogeton alpinus Balb. croissent certainement dans le bassin de la Vesdre, à Magnée. Mais ce ne sont là que des observations de détail; nous avons une critique d'une portée plus générale à formuler. « Nous avons tenu, d'autre part, disent les auteurs, à ne mentionner que les espèces trouvées par nous, ou dont il nous a été possible de constater l'identité sur place : chaque fois qu'il nous est arrivé de citer, sur la foi d’une personne digne de confiance, l’une ou l’autre plante non reconnue directement par nous, c'est toujours avec le signe du doute ou en y ajoutant l'indication : signalée. Nous avons cru bien faire en laissant de côté nombre d’espèces mention- nées par Lejeune et maintenues depuis lors par la plupart des botanistes sans qu'elles aient été revues depuis lors; (telles la Gratiole), de sorte que le présent travail repré- sente bien l'état actuel de notre flore, ainsi qu'il résulte de nos recherches. » 145 Le désir louable de donner à leur flore la plus grande exactitude possible n’a-t-il pas entrainé les auteurs trop loin ? Pour notre part, nous n’hésitons pas à répondre affirmativement? Si MM. Fonsny et Collard s'étaient contentés d’exclure les espèces mentionnées par Lejeune et « non revues depuis lors » nous ne songerions pas à leur en faire un grief, car déjà en 1878, dans notre Catalogue de la flore liégeoise, nous écrivions : « Deux cent onze espèces mentionnées par nos devanciers ont été rejetées; bien que ce nombre soit très-élevé, nous sommes con- vaincu que, pour la plupart d’entre elles, Pexclusion restera définitive(1), » et cela se comprend sans peine car depuis le commencement du siècle la vallée de la Vesdre a subi de profonds changements. Mais cet ostracisme ne devait pas s'étendre aux plantes indigènes. Comment qualifier cet oubli volontaire de tous les travaux qui ont paru sur la flore du bassin de la Vesdre dans le Bulletin de notre Société et dans d’autres publi- cations ! Les deux auteurs verviétois disent que.leur travail «représente bien l’état actuel » de la flore de cette pitto- resque contrée. Nous répondons qu'en ne tenant pas compte des indications de leurs prédécesseurs « dignes de confiance, » ils n'en ont tracé qu'un tableau bien incomplet. Nous n'avons pas compté moins de 90 espèces indigènes et 30 espèces bien naturalisées, renseignées par des obser- vateurs modernes, qui n'ont pas été relevées. Un étranger qui aurait dans les mains la Florule de Verviers pourrait, de la meilleure foi du monde, croire (1) Catalogue de lu flore liégoise, p. 6. — Liége, 1875. 146 que depuis le temps de Lejeune dont l'œuvre « si pleine de service et d'érudition est devenue quelque peu vieil- lotte » l'étude de la flore de la partie orientale de la pro- vince de Liége était tombée dans un complet abandon. Or de nombreux botanistes n’ont jamais cessé de l’étudier; nous avons pu écrire en 1878 : « pas une grande vallée n’a été explorée dans son ensemble et n’est connue, sous le rapport phanérogamique, comme la vallée de la Vesdre (1), » MM. Fonsny et Collard avaient le droit de n'indiquer que les espèces observées par eux, mais lorsque l'habi- tation où ils ont rencontré une espèce rare avait déjà été renseignée, ils auraient dû mettre aussi le nom du premier inventeur. Un tel système a le double avantage de respecter les droits de priorité et de montrer la persistance d’une espèce dans un même endroit. Que dire d'une Flore où la localité de Magnée est citée à chaque instant et où l’on ne rencontre pas une seule fois le nom du vénérable abbé Straii qui en a fait connaitre toutes les richesses végétales. Oubliés aussi Pierre Michel, Aug. Donckier, Henrotay, Laboulle et tant d’autres. Cet inconvénient aurait été beaucoup atténué si les auteurs avaient rappelé, dans leur introduction, Îles tra: vaux déjà publiés sur la flore de leur circonscription. On n'a pas le droit d’effacer d’un trait de plume les travaux de ses devanciers. Les observations botaniques constituent une propriété qui doit être respectée au même titre que la propriété litté- raire. Si, Ce que nous souhaitons, une deuxième édition de la Florule de Verviers devient nécessaire, nous espérons que les auteurs ne l'oublieront plus. —— = = (1) Coup d'œil sur la végétation de la vallée de la Vesdre. (Feuille des Jeunes naturalistes de Paris, n° d’aoùt 1877 et d’avril 1878). 147 NOTE SUR L’ORTHOTRICHUM SPRUCET MONT. ESPÈCE NOUVELLE POUR LA FLORE BELGE, PAR J. CARDOT. Je viens de reconnaitre, dans un envoi de Muscinées fait par notre confrère M. Ch. Aigret, une Mousse fort rare et nouvelle pour la flore belge, l’Orthotrichum Sprucei Mont. Jusque dans ces dernières années, cette espèce n'était connue que dans quelques localités d'Angleterre et d'Écosse. En 1879, M. Philibert la découvrit en France, dans le département de Saône-et-Loire, sur des troncs de saules au bord du Solnan, près de Bruailles. Je ne sache pas qu'elle ait été signalée ailleurs en Europe depuis cette époque; M. Aigret a donc eu la chance de découvrir la seconde localité continentale de cette espèce. C’est à Olloy (province de Namur), qu’il a fait cette belle trouvaille, en compagnie d'un autre de nos confrères, M. Francois, instituteur dans cette localité. | « Notre Mousse, m'écrit M. Aigret, croit à la base d’un «tronc d’aune, au bord du Viroin, un peu en aval du « pont d’Olloy. Elle se trouve à environ 50 centimètres « au-dessus du niveau habituel du Viroin, mais lors des « inondations, elle est entièrement submergée, ce dont « témoigne la couche assez épaisse de limon qui la « recouvre, » — L'échantillon que J'ai reçu porte des capsules en parfait état de maturité. Rappelons que les mêmes botanistes ont déjà décou- vert, l’année passé, également au bord du Viroin, mais à 1500 mètres en amont du pont d'Olloy, une autre espèce, 148 voisine de l'Orthotrichum Sprucei, et nouvelle aussi pour la flore belge, l'O. rivulare Turn. Ces deux espèces pré- sentent comme caractères communs la couleur foncée des touffes, la forme des feuilles et de la capsule, la structure générale du péristome, les stomates profonds, la coiffe glabre. Mais dans l'O. Sprucei, les tiges n'ont guère que 5 à 7 millimètres de longueur, tandis qu'elles atteignent 5 et 4 centimètres dans l'O. rivulare. Les feuilles de l'O. Sprucei, plus généralement apiculées au sommet et de dimensions ordinairement un peu moindres, diffèrent notablement de celles de l’espèce voisine par leur tissu plus mou, formé de cellules beaucoup plus grandes; la capsule est plus petite et plus molle que celle de l'O. rivu- lare; enfin, les cils du péristome interne sont générale- ment au nombre de 8 seulement chez l'O. Sprucei, tandis qu'on en compte 16 dans l’autre espèce. Les deux plantes habitent les bords des cours d’eau. L’O. Sprucei croit toujours sur les troncs et les racines des arbres ; l'O. rivulare préfère, au contraire, les pierres et les rochers; mais on le rencontre aussi, assez fréquem- ment, sur les troncs d’arbres; tel est le cas à Olloy, où, d’après ce que m'éerit M. Aigret, il existe exclusivement sur les troncs et les racines de plusieurs arbres, frènes et peupliers, et manque sur les pierres des bords du Viroin. Les caractères qui distinguent l’O. Sprucei de l'O. rivu- lare ne présentent pas, en somme, une bien grande importance, et 1l est permis de se demander s'ils sont toujours constants. Si cette question était résolue par la négative, on serait forcément amené à ne plus voir dans l'O. Sprucei qu'une variété, ou tout au plus une sous- espèce de lO. rivulare. Je me hâte d'ajouter que ceci n'est qu'une pure hypothèse, ne reposant sur aucune 149 observation personnelle, et que pourrait seule confirmer une étude suivie et comparative de ces deux plantes, étude que rend malheureusement bien difficile la grande rareté de l'O. Sprucei. M. Marchal fait déposer la note suivante : Page 74, 1r° partie du Bulletin, une espèce coprophile de Dictyostelium, identique au Hyalostilbum sphaeroce- phalum Oudemans, est mentionnée comme suit : « Dictyostelium sphaerocephalum(Oud.)Sacc. et March.» En écrivant notre notice, nous avons perdu de vue que M. Oudemans nous avait écrit pour nous signaler l'identité de son genre Hyalostilbum avec le genre Dictyostelium Bref. ; c’est done lui qui doit signer l’espèce et il faut lire : Dictyostelium sphaerocephalum Oud. On procède au tirage au sort, afin de connaitre l’ordre de sortie des membres du Conseil pour les élections de 1885, 1886 et 1887. ù Le tirage donne le résultat suivant : MM. Baguet, Errera et Wesmael sont à remplacer au mois de décembre 18385. MM. Carron, Th. Durand et Kickx sont à remplacer en décembre 1886. MM. Delogne, De Vos et Rodigas sont à remplacer en décembre 1887. Nomination de membres effectifs. MM. Lochenies, Straetmans et Theuvwissen, présentés à la séance précédente, sont proclamés membres effecuifs de la Société. La séance est levée à 9 heures. 150 Assemblée générale du 6 décembre 1885. PrRésipence pe M. Ép. MarrTens. La séance est ouverte à 1 heure 30. Sont présents : Aigret, Bommer, Carron, L. Coomars, A. de Borre, De Bosschere, Delogne, Dens, Determe, De Wildeman, É. Durand, Th. Durand, Fontaine, Francotte, Gravis, Guelton, Hennen, Henry, É. Laurent, Lochenies, Lubbers, Massart, Rodigas, Sonnet, Sulz- berger, Vanden Broeck, Vander Bruggen, Van Nerom, Vanpé, Vindevogel; Crépin, secrétaire. Le procès-verbal de l'assemblée générale du 5 mai 1885 est approuvé. A propos d’un passage du procès-verbal qui le con- cerne, M. Rodigas demande la parole pour remercier ses confrères des félicitations qu'ils lui avaient adressées à l'occasion du 25° anniversaire de son professorat. M. le Secrétaire donne lecture de lettres par lesquelles MM.Kickx, Baguet, de Selys-Longchamps, Errera, Marchal et Wesmael s'excusent de ne pouvoir assister à la séance. M. le Président lit le rapport suivant : MESSIEURS, Conformément à l’article 21 de nos Statuts, j'ai l'hon- peur de vous présenter un rapport sur la situation de la DRE ETS 151 _ Société royale de botanique depuis l'assemblée générale - du 7 décembre 1884. C’est avec bonheur que je constate l’état prospère dans lequel notre chère Société se trouve. Le nombre de ses membres effectifs s'élève aujourd’hui à 209. Vingt-trois d'entre eux ont pris part à la fondation de la Société en 1862 : j'espère que lorsque nous célébrerons dans deux ans notre 25° anniversaire, aucun d'eux ne manquera à l'appel, et que tous pourront fêter, dans cette circon- stance solennelle, leurs noces d’argent avec l’aimable Flore. Nous avons eu la douleur de perdre deux de nos confrères les plus sympathiques : M. E. Baetens, indus- triel à Lokeren, membre de la Société depuis 20 ans, et M. Jos. Gillon, chef de bureau à la Banque nationale, ancien consul de la république de Costa-Rica, qui était parmi nous depuis 16 ans. Tous deux s’intéressaient beau- coup à nos travaux. M. Gillon, notamment, était d'une assiduité exemplaire à nos assemblées générales et à nos réunions mensuelles : nous n'en sentons que davantage le vide qu'il laisse parmi nous, et les regrets que sa mort nous cause n'en sont que plus vifs. Nous avons perdu aussi un de nos plus illustres associés, M. Edmond Boissier, né à Genève en 1810 et décédé à Valleyres (canton de Vaud) le 25 septembre dernier. M. Boissier a rendu d’inappréciables services à la hota- nique systématique et à la géographie végétale. A l’âge de 25 ans,il commenca à explorer la flore, peu connue encore, du midi de l'Espagne : les résultats de ce voyage scien- tifique se trouvent consignés dans deux volumes in-#4° qui resteront célèbres. Plus tard, 1l parcourut à diverses reprises l'Orient; et il venait d'achever, lorsque Ta mort vint le frapper, sa grande Flora Orientalis, qui comprend 152 la description générale des Phanérogames croissant dans ce vaste territoire qui s'étend depuis la Turquie et la Grèce jusqu'aux limites du Soudan, d’une part, et de l'Inde d'autre part; — monument impérissable, qui place son auteur au premier rang des systématistes. On lui doit aussi, outre plusieurs travaux de moindre importance, la monographie des Euphorbiées dans le Prodromus de MM. de Candolle. Quant aux amateurs d’horticulture, ils n’oublieront pas que c’est lui qui découvrit, dans la province de Malaga, l’Abies Pinsapo, une de nos Coni- fères les plus ornementales et les plus généralement cultivées. M. Boissier était un des adversaires les plus décidés de la doctrine évolutionniste : l'étude des plantes spontanées et des essais nombreux de culture l'avaient amené à cette conclusion que l'hypothèse darwinienne est « en désaccord avec l'essence intime des êtres organisés et avec la résistance que nous les voyons epposer aux agents exté- rieurs (1). » Vous avez décerné le titre de membre associé à MM. Warming, Boulay, Watson et Treub. M. Eugène Warming, d'abord agrégé à l’Université de Copenhague, devenu ensuite professeur à la nouvelle Université de Stockholm, qu'il vient de quitter pour revenir, avec le titre de professeur, dans la capitale du Danemark, est un des botanistes les plus méritants des pays scandinaves. Ses manuels de botanique générale et de botanique systématique, publiés en danois, sont de vrais chefs d'œuvre. Il est aussi l’auteur de travaux très (1) Préface du 1er volume de la Flora Orientalis, 153 nombreux et très appréciés sur divers sujets d'anatomie et de morphologie végétales. M. l'abbé Boulay, professeur à la faculté libre des sciences de Lille, est un bryologiste éminent. C’est la publication de ses Muscinées de France, dont le premier volume, qui vient de paraitre, est un des ouvrages les plus considérables que nous possédions sur les Mousses, qui avait engagé votre Conseil à le proposer à vos suffrages. M. Sereno Watson, de Cambridge (États-Unis), est un des premiers botanistes de l'Amérique du Nord. Ses ouvrages les plus importants sont : une grande Flore de la Californie, publiée en collaboration avee MM. Brewer et Asa Gray, une Flore du 40" degré de latitude, faite en collaboration avee M. Eaton, et un Index bibliographique de toutes les plantes de l'Amérique septentrionale. M. le D" Melchior Treub, de nationalité néerlandaise, ancien assistant à l'Institut botanique de Leide, est actuel- lement directeur du Jardin botanique de Buitenzorg (Java). D'importants travaux d’anatomie végétale lui avaient fait depuis longtemps une grande réputation. Sous sa direction, le Jardin de Buitenzorg est devenu un des premiers établissements scientifiques du monde. Nos relations avec l'étranger se sont accrues encore cette année. Cinq nouvelles Sociétés savantes nous ont demandé léchange de nos Bulletins avec leurs publi- cations. Dans l’assemblée générale du 7 décembre 1884, vous avez apporté, sur la proposition de quelques-uns d’entre vous, deux modifications utiles à l'art, 17 de vos Statuts. D'une part, le président annuel, choisi parmi les vice- présidents de l’année antérieure, n’est rééligible qu’après un intervalle de # ans ; d'autre part, les conseillers, élus 154 pour trois ans et renouvelés par tiers, ne sont pas immé- diatement rééligibles comme conseillers. Ces changements sont heureux : ils assurent, parmi les membres du Conseil, un roulement beaucoup plus complet et plus efficace que celui consacré par l’ancien art. 17. Vous avez supprimé, en même temps, la disposition de l’art. 19 qui portait que deux vice-présidents, ou bien le président et un vice-président, devaient être choisis parmi les membres habitant Bruxelles ou sa banlieue. Quoique notre Société se soit interdit tout empiètement sur le domaine de la politique, elle a applaudi avec enthou- siasme à la constitution de l'État libre du Congo et à sa reconnaissance par les puissances de l'Europe. Elle ne pouvait pas rester étrangère à cet évènement qui couronne une œuvre due à l’initiative de notre bien-aimé Souverain et qui ouvre définitivement un immense territoire aux bienfaits de la civilisation et aux pacifiques conquêtes des explorateurs européens. La science a autant à gagner que la civilisation à l’heureux dénouement de la Confé- rence de Berlin. Aussi votre Conseil s'est-il empressé d'envoyer à S. M. le Roï une adresse de respectueuses félicitations ; et il s'est, en même temps, adressé à M. le Ministre de l’agriculture, qui a les sciences dans ses attri- butions, pour qu'il favorise l'exploration scientifique de ces contrées, dont la flore est encore peu connue et qui nous réservent d'importantes découvertes, dont lhorticulture, elle aussi, ne manquera pas de tirer profit. Nous nous sommes associés avec empressement, de concert avec le Cercle floral d'Anvers et avec la Chambre syndicale des horticulteurs belges de Gand, au Congrès international de botanique et d’horticulture qui s'est tenu au mois d'août dernier dans notre métropole commerciale, 155 La Société de botanique a prêté son concours moral à la réussite de ces assises scientifiques, et une large part lui a été faite dans la composition de la Commission organi- satrice du Congrès, ainsi que dans celle du Comité de patronage institué par le Gouvernement. Le Congrès d'Anvers a pleinement réussi, grâce à l’intel- ligente activité de son promoteur, M. Ch. De Bosschere, grâce aussi à l’heureuse idée qu’on a eue de solliciter des personnes compétentes de la Belgique et de l'étranger des rapports préliminaires sur les diverses questions du pro- gramme. Ce programme était éminemment pratique. Une série de questions se rapportaient à la flore du Congo et aux cultures à introduire dans le nouvel État libre; d'autres, aux méthodes d'enseignement de la botanique et de l'hor- ticulture, à la culture des plantes, aux intérêts profes- sionnels et commerciaux des horticulteurs. La plupart des rapports qui ont été publiés sur ces diverses questions ont été fort remarqués. Les membres du Congrès, parmi lesquels se trouvaient beaucoup de savants distingués de divers pays, sont venus visiter, le 6 août, le Jardin botanique de Bruxelles et ses collections scientifiques. Votre Conseil leur a souhaité la bienvenue dans le local de vos séances ; et, après la visite du Jardin, un lunch leur à été offert aux frais de la Société. L'état de nos finances nous permettaient bien cette dépense extraordinaire, d'autant plus que M. le Ministre de l’agriculture venait gracieusement d'élever au chiffre ancien de 1500 fr. le subside annuel qui nous est alloué par le Gouvernement. Je rappelais tout à l'heure que dans deux ans la Société de botanique aura accompli le premier quart de siècle 156 de son existence. Nous nous proposons de célébrer cet heureux anniversaire avec un certain éclat. Un des points principaux du programme de nos fêtes jubilaires sera l'institution de plusieurs concours, qui auront le double avantage de stimuler le zèle de nos jeunes botanistes et de doter nos Bulletins de travaux importants. Les questions qui feront l'objet de ces concours ont été déterminées par quelques-uns de nos confrères, qui ont bien voulu mettre, en même temps, à la disposition de la Société les sommes qui serviront à récompenser les lauréats. Notre herborisation générale s’est faite cette année dans des conditions tout exceptionnelles. La Société botanique de France, qui était venue, en 1872, fraterniser avec sa jeune sœur de Belgique, avait désiré renouer sur le terri- toire français ces relations amicales qui avaient été con- tractées, il y a 15 ans, sur le sol belge. Ayant décidé que sa session extraordinaire se tiendrait, au mois de juin, près de nos frontières, à Charleville, elle nous avait gra- cieusement invités à y prendre part et à herboriser avec elle dans le pittoresque département des Ardennes. Nous avons accepté avec empressement cette cordiale invitation, et ceux de nos confrères qui représentèrent la Société à la session de Charleville ne surent assez louer l’amabilité des botanistes français. Un banquet leur fut offert, et notre zélé secrétaire eut l'honneur d’être appelé à présider les séances de la session. Inutile d'ajouter qu'il saisit celte occasion pour inviter, à son tour, la Société botanique de France à nos fêtes jubilaires de 1887. Nos séances mensuelles et nos assemblées générales ont été bien remplies. De nombreux travaux y ont été présentés et ont vu le jour dans nos Bulletins. Dans le domaine de la phanérogamie, J'ai à citer en 157 première ligne une excellente monographie des Thalic- trum, due à M. Lecoyer, œuvre considérable, d'environ 900 pages avec 6 planches, dont la première partie a paru et dont la seconde ne tardera pas à être publiée. Ce travail, qui porte sur un genre que Linné considérait comme un des plus inextricables du règne végétal, contri- buera, j'en suis convaincu, à répandre au loin la réputation de la Société sous les auspices de laquelle il voit le jour. M. Christ, de Bâle, un de nos membres associés, nous a envoyé un nouveau travail sur les Carex d'Europe. M. Crépin, à qui nous devons tant de travaux remar- quables sur les Rosa, nous a lu une notice sur la valeur qu’on peut accorder, dans ce genre, au mode d'évolution des sépales après l’anthèse. La distribution géographique des Phanérogames et des Filicinées, principalement de Belgique, a fait, comme d'habitude, l'objet de nombreuses et importantes commu- nications. M. André De Vos nous a fourni un supplément à sa florule de Marche-les-Dames, une notice sur la végétation du ravin de Bonneville, et une note sur le Plumbago Larpentae Lindl., trouvé, avee toutes les apparences d’une plante spontanée, aux environs de Namur. MM. Aigret et François nous ont rendu compte, dans un travail étendu, des herborisations faites par eux dans les diverses parties de la vallée du Viroin. MM. Maistriaux et Ronflette nous ont fait connaitre des plantes rares observées à Belœæil et dans les environs. M. Vanden Broeck nous a donné un supplément à son catalogue des plantes des environs d’Anvers, et M. l'abbé Ghysbrechts une notice étendue sur la florule des environs de Diest. 158 Le R. P. Pâque a consigné, de son côté, dans une note des observations sur quelques Phanérogames rares de Belgique. Nous devons à M. Th. Durand une notice sur les récentes découvertes botaniques dans le bassin de la Vesdre, une note sur deux espèces nouvelles pour notre flore, les Polygala austriaca Crantz et Silene Armeria L., et une autre sur l'existence du Mentha Lloydii Bor. dans l'Est de la France. Notre zélé confrère a, enfin, condensé dans un assez long travail les diverses découvertes faites sur la flore phanérogamique belge en 1884. Enfin M. Fr.Crépin nous a dotés de quelques réflexions judicieuses sur le peu d'intérêt que présentent parfois les travaux de statistique végétale et sur l'utilité qu’il y aurait pour nos botanistes à porter davantage leur attention sur des observations de géographie botanique comparée. Les Thallophytes et les Muscinées ont fourni, de leur côté, un contingent considérable de travaux. Je signalerai d'abord la dernière partie d’un important mémoire de M. Marchal sur les Champignons coprophiles de la Belgique. Cette partie, à laquelle sont annexées 4 planches, comprend, entre autres, la description de > genres nouveaux et de 21 espèces nouvelles. Le R: P. Pâque a également fourni au premier fasei- cule de nos Mémoires, sous le titre de : Recherches sur la flore cryptogamique de Belgique, un catalogue très étendu des Thallophytes et des Muscinées observées par lui et par quelques-uns de ses correspondants. Dans le domaine spécial de la bryologie, je rappellerai deux notes de M. Cardot et une de M. Piré, sur les Mousses de notre pays, et un court travail de M. Hobkirk, un de nos confrères anglais, sur le Trematodon ambiquus. 159 L’une des notes de M. Cardot est relative à une espèce nouvelle pour notre flore, découverte par M. Aigret, l'Orthotrichum Sprucei Mont. Deux des notices mentionnées plus haut, à savoir le travail de M, Vanden Broeck sur la flore anversoise et celui de MM. Aiïgret et François sur la flore de la vallée du Viroin, concernent également les Muscinées de ces régions, en même temps que les Phanérogames. Ces derniers explorateurs ont porté aussi leur attention sur les Lichens de la vallée du Viroin : ils en ont signalé notamment une espèce nouvelle pour notre flore, le Lenormandia Jungermanniae. Une notice spéciale a été consacrée au même groupe de Thallophytes par M. Douret: c'est une excellente contribution à la connaissance de notre flore lichénologique. Enfin M. De Wildeman s’est fait une spécialité de l'étude des Algues d’eau douce. Dans trois listes métho- diques, dressées avec soin, il nous a fait connaitre les plantes des divers groupes de cette classe qui ont été observées par lui et par quelques-uns de ses amis en Belgique. Sur le terrain de la physiologie végétale, signalons une petite escarmouche à armes courtoises entre le R. P. Päâque et M. Victor Coomans, à propos d’une observation faite, l'an dernier, par celui-ci sur les mouvements des pollinies chez lOphrys arachnites. Je suis heureux de constater ici que, dans ce tournoi scientifique, aucun des deux combattants n'a été blessé et que l'honneur est satis- fait de part et d’autre. Comme vous le voyez, Messieurs, des travaux de nature très diverse, mais dont la plupart se rapportent à la flore belge, ont paru depuis un an sous les auspices de 160 notre Société. J'espère que cette activité scientifique dont ses membres ont fait preuve pendant cette année, loin de se ralentir, ne fera, au contraire, que s’accroitre, et que la Société de botanique de Belgique continuera à mériter de plus en plus l'estime et la considération du monde savant. Je ne puis mieux terminer ce rapport, Messieurs et chers Confrères, qu'en vous remereiant de l'honneur que vous m'avez témoigné en m’appelant pour la seconde fois au fauteuil de la présidence, et de la bienveillante sym- pathie avec laquelle vous avez bien voulu faciliter ma tâche. Je conserverai toujours, des excellentes relations qui J'ai eues avee vous pendant cette année, un très agréable souvenir (Applaudissements). M. Rodigas, délégué par le Conseil, expose l’état des finances de la Société pour l'exercice courant. Des remerciments sont votés à M. L. Coomans, trésorier, pour la bonne gestion financière de la Société. M. le Président donne lecture des questions du con- cours organisé par divers membres de la Société à l’occasion du 25° anniversaire de celle-ci, qui sera célébré dans le courant de l’année 1887. Ces questions sont les suivantes : Première question proposée par M. Éd. Martens: La Société se propose de réunir les éléments d'un IDIOTICON raisonné des noms populaires néerlandais de plantes qui sont actuellement usilés en Belgique, dans les 161 provinces limitrophes du royaume des Pays-Bas et dans le département du Nord. À cet effet, elle fait un appel à toutes les personnes com- pélentes qui, éparpillées sur les différents points du pays flamand, voudront l'aider dans cette tâche. Elle institue un premier prix de 300 francs et un second prix de 200 francs pour les contributions les plus méritan- tes quant au nombre et à la valeur des renseignements fournis. Elle attache une grande importance à la désignation exacte des localités où tes noms populaires qu’on lui signa- lera sont en usage DE Nos Jours, et surtout à l’identification rigoureuse de ces noms. En cas de doute sur cette identi- fication, un échantillon sec de la plante devra être joint au nom. Des données sur l’étymologie des noms vulgaires el sur leur comparaison avec des noms anciens ou avec des noms appartenant à d'autres langues seront favorablement accueillies. 2° question proposée par M. le comte Oswald de Kerchove de Denterghem : On demande la description d'une famille de plantes de pleine terre, envisagée au point de vue historique, botanique et horticole. Celte étude doit êlre surlout un ouvrage popu- laire, pouvant être mis à la disposition des commençants. Elle ne doit quère comprendre plus de la matière d'un petit volume de la bibliothèque Gillon. Un prix de 500 francs sera accordé à l'auteur de la meilleure réponse à cette question. 14 162 5° question proposée par M. Éd. Morren : Exposer la structure anatomique de l'appareil végétatif dans la famille des Broméliacées. Un prix de 500 francs sera accordé à l’auteur de la meilleure réponse à cette question, 4e question proposée par M. J.-J. Kickx : Faire connaître par des observations nouvelles Le deve- loppement et les différents modes de reproduction d'un champignon du groupe des Ustilaginées. Un prix de 500 francs sera accordé à l’auteur de la meilleure réponse à cette question. 5° question proposée par M. Léo Errera : Les expériences de Bühm (Berichte der chemisch. Ges., 1877, p. 1804, et Botan. Zeitung, 1885) tendent à prouver que les plantes peuvent former de l’amidon au moyen d'une solution sucrée (saccharose ou glycose) absorbée, soit par leurs racines, soit par la surface de leurs feuilles. On demande de répéter ces expériences en discutant soigneusement toutes les causes d’erreur, et de les étendre en s'assurant si l’amidon se produit quand on fournit à la plante d'autres matières sucrées : maltose, lactose, man- nile, elc.; — ou mème des substances plus simples : éry- thrile, glycérine, acide tartrique, acide malique, acide succinique, acide lactique, acide formique, aldéhyde for- mique, elc.; oxyde d'éthylène ; acétones, etc. Un prix de 500 francs sera accordé à l’auteur de la meilleure réponse à cette question. 163 Ge question proposée par M. Ém. Rodigas : Dresser une liste systématique et raisonnée des plantes vivaces et des arbres et arbustes introduits en Belgique depuis 1850 dans les cultures de plein air. Un prix de 100 francs sera accordé à lPauteur de la meilleure réponse à cette question. 7° question proposée par M. F. Crépin: Faire l'étude monographique détaillée des Rubus indi- gènes en Belgique. Un prix de 500 francs sera accordé à l’auteur de la meilleure réponse à cette question. Conditions du concours. Article fer. — A l'exception de la première question, le concours est réservé aux membres effectifs de la Société. Art. 2, — Les réponses seront rédigées en français ou en flamand. Art. 5. — Elles ne pourront pas être signées; elles porteront une devise qui sera répétée sur un pli cacheté dans lequel l’auteur se fera con- naitre. Art. 4. — Elles devront être remises au Secrétariat huit jours au moins avant l’assemblée générale du mois de mai 1887, Art. 5. — Chaque réponse sera soumise à l'examen de trois commissaires nommés par le Conseil. L'auteur de la question sera l’un des trois commissaires et remplira le rôle de rapporteur. Art. 6. — Les rapports seront insérés dans le Bulletin de la Société. Art. 7. — Les travaux couronnés pourront être, sur l'avis du Conseil, publiés dans le Bulletin de la Société. Art. 8. — Le résultat du concours sera proclamé dans l’une des séances qui auront lieu à l’occasion de la célébration du 25e anniversaire de la Société. 164 Art. 9. — Dans cette même séance, les auteurs des travaux couronnés recevront un diplôme accompagné du prix affecté à chacune des questions. (Approuvé par le Conseil.) M. le Président annonce que le Conseil a fait choix de M. le docteur Engler, professeur de botanique à l’Univer- sité et directeur du Jardin botanique de Breslau, pour remplacer M. Boissier, comme membre associé de la Société. Ce choix est ratifié par l’assemblée et M. le doc- teur Engler est proclamé membre associé de la Société. M. le Secrétaire donne lecture de la note suivante de M. Marchal, qui sera insérée dans le Compte-rendu de la séance. BOMMERELLA, NOUVEAU GENRE DE PYRÉNOMYCÈTES, par E. MarcuaL. Bommerella nov. gen. (Etym. a dom. E. Bommer peritissima mycologa Bruxellensi.) Fungus conidiophorus Oosporam exhibens. Perithecia superficialia, sparsa, ostiolata, contextu parenchymatico fuligineo, setis vestita. Asci octospori, pedicellati, apara- physati. Sporae eximie triangulares, depressae. — Partibus externis sat similis est Chaetomio a quo sporarum forma mox dignoscitur. 165 Bommerella trigonospora n0Y. Sp. 1. Status conidicus. — Caespitulis tenuibus, late effu- sis, albis; hyphis repentibus intricatis, vage ramosis, filiformibus, initio continuis dein remote septatis, 1,5 — 2,5 mil. = 2 — 5,22; conidiis copiosissimis, nonnullis secus hypharum partes inferiores sessilibus v. breviter pedicellatis, plerisque in catenulas elongatas, flexuosas adscendentesque digestis, globosis, hyalinis 7,3—9,; diam. 2. Status ascigerus. — Peritheciis e filamentis conidio- phoris oriundis, primum globosis dein ovoideis v. ellip- soideis, brevissime ostiolatis, 200-550 — 150-200, undi- que setosis, setis fuligineis saepius rectis, remote septatis, initio asperulis dein laevibus, terminalibus longiorrbus et densioribus, 500-450 — 4,4 — 5u; ascis numerosis cla- vatis, apice acutiusculis breviter stipitatis, aparaphysatis 90-70 = 7,5 — Ju; sporis subdistichis plane triangulari- bus, biconvexis, 7,6 — 9 diam. et 4 — 4,54 crassis, primitus 1-5-guttulatis et hyalinis tandem fuligineis. Hab. Supra fimum leporinum in ericetis prope Aerschot, Novembri 1885. M. Emile Laurent demande la parole pour la commur- nication suivante : LES MICROBES BOULANGERS, PAR EMILE LAURENT. L'histoire de la panification se perd dans les premiers temps de la civilisation. Les divers peuples primitifs, devenus cultivateurs, ne tardèrent pas à broyer les graines amylacées et à en faire avec un peu d'eau du pain 166 grossier qu'ils cuisaient sous la cendre. L’observation montra l’avantage qu'il y avait à laisser le pain se reposer avant de le soumettre à l’action du feu : il augmentait sensiblement de volume et il était moins lourd pour les estomacs de nos ancêtres. [1 ne fallut pas non plus autre chose qu’un simple accident, comme l'addition d’un peu de pâte ancienne à la préparation suivante, pour mettre en évidence l'utilité du levain. Cette habitude était connue des Égyptiens à une époque reculée : le pain azyme des Juifs en est la meilleure preuve historique. Depuis ces temps éloignés jusqu'à nos jours, que de progrès réalisés dans la panification! Comparez le pain primitif dont certaines populations malheureuses ont con- servé à peu de chose près la fabrication, avec le’pain consommé aujourd'hui dans les grandes villes de l'Europe, Le travail pénible de la trituration des grains d’abord exéculé par des esclaves, est aujourd'hui accompli d’une facon merveilleuse par des procédés mécaniques. Aux débris concassés avec tant d’efforts, on a substitué une farine aussi finement pulvérisée que possible et dépouillée avee soin des parties difficiles à digérer par le tube digestif de l’homme. Certes, ce n'est pas exagérer que de con- sidérer le pain comme l’un des meilleurs caractères qui puisse servir de mesure à l'évolution de notre espèce : chez tous les peuples, dans les temps préhistoriques comme de nos jours, la qualité du pain est en rapport direct avec le degré de civilisation. Tant d'importance pourrait faire croire que la panifica- tian ait été l’une des premières questions résolues par la science contemporaine. Il n'en est rien, et, dans ces der- nières années, on à vu émettre par des savant distingués les opinions les plus contradictoires sur la chimie du pain. 167 Pour bien se rendre compte des phénomènes qui con- situent la fermentation panaire, passons rapidement en revue les diverses catégories de pain. Il y a tout d'abord le pain sans levain, dont l'usage n'est guère conservé que dans les cérémonies de divers cultes et dans ce:tains pays pour la préparation d’une nourriture passablement indigeste. A première vue, aucun ferment n'est ici en présence, et tout se résume dans l’action de Peau sur la farine pour faire la pâte. En réalité, comme nous aurons l'occasion de le voir, il n’y a pas de pain azyme el en supposant qu'il en existàt, il y aurait encore des phénomènes très complexes à soumettre à l'analyse scientifique. Dans le pain avec levain, nous voyons une action analogue à celle de la Levure de bière sur Pinfusion de malt, à celle des matières connues dans la pratique sous les noms de mère de vin, de mère de vinaigre. Quelle est la nature du levain ? que fait-il dans la pâte? Pour résoudre ces questions, il sera peut être plus facile de raisonner par analogie. Le ferment contenu dans le levain est comparable à la Levure de bière. Celle-ci est une petite plante microscopique, un Saccharomyces, qui jouit de la propriété remarquable de transformer le sucre des moüts en alcool et en acide carbonique. C’est là une vérité aujourd'hui vulgaire, mais dont la démonstration complète et définitive ne remonte pas à bien des années. Elle est due à un homme illustre, doué d’un génie profond en même temps que d'une sûreté d’expérimentation remarquable. Avant les études de M. Pasteur, on n'avait que des idées vagues sur la fabrication de la bière, du vin, du vinaigre. Depuis vingt ans, la lumière est faite sur ces questions obscures de la chimie organique. 168 La Levure de bière ou la Levure de vin modifie done la composition des moûts sucrés et en détermine la teneur en alcool. Mais il n’y a pas que les Levures qui agissent sur les liquides organiques ; la mère de vinaigre nous montre des cellules étroites, plus ou moins allongées, des Bactéries pour les appeler par leur nom. Il était facile de voir si, dans le pain, on était en présence d'une Levure ou d'une Bactérie. L'existence de bâtonnets dans le levain et dans la pâte fut signalée à diverses reprises sans que l’on ait songé à leur accorder un rôle bien sérieux. Il n’en fut pas ainsi pour une forme toute petite de Levure trouvée dans le levain par M. Engel, qui n'hésita pas à lui attribuer le phénomène de la fermentation panaire (1872). A celte époque d'ailleurs, on ne parlait encore que fort peu des actions chimiques produites par les Bactéries, et l’on pouvait invoquer en faveur des Levures une cireon- stance toute particulière. Depuis bien des siècles, parait-il, on avait eu l’idée d'ajouter à la pâte du pain un peu de Levure de bière. Cette pratique eut toutefois assez de peine à se généraliser, car, à plusieurs reprises, elle fut consi- dérée comme suspecte pour la santé publique. Ce n’est que vers le XVII® siècle qu'elle finit par être tolérée. Aujourd'hui, on mange du pain fait avec Levure un peu partout, mais pricipalement dans les pays où la bière est la boisson la plus répandue. On sait quelle consommation les boulangers font en Belgique de levure de bière de production indigène et de Levure sèche. Quel rôle faut-il attribuer à la Levure de bière dans la préparation du pain? Sommes-nous en présence d’un ferment alcoolique comme dans la cuve du brasseur? 169 Question bien délicate à résoudre et pour laquelle une excursion dans le domaine de la chimie est nécessaire. Il s'agit d'analyser sommairement la composition de Ja farine; nous discuterons ensuite le rôle des agents de fermentation qui se trouvent dans la pâte. Composition de Ia farine. — Examinée au micros- cope, la farine de froment, que nous prendrons pour type, présente de nombreux grains d’amidon de grosseur inégale et facilement reconnaissables à leur coloration bleue par l'iode. Il y a aussi dans le champ du microscope des masses qui se colorent en jaune par l’iode et qui sont des portions de gluten, la matière albuminoïde principale de la farine. A l’état naturel, amidon et gluten sont consommés par l'embryon du blé pour sa première nourriture. Cette assimilation n'est pas des plus simples : les deux substances en question sont insolubles dans l’eau et il est néces- saire qu'une digestion intervienne pour modifier cet état. Les découvertes des physiologistes ont mis en relief des agents spéciaux qui, dans les cellules végétales et animales, donnent aux matériaux nutritifs insolubles le degré voulu de solubilité. L’amidon est réduit en sucres par la diastase, et les albuminoïdes insolubles du grain (qui donnent le gluten) sont transformés en peptones par un corps ana- logue à la pepsine animale. Diastase et pepsine sont encore actuellement des corps mal défini sau point de vue de leur composition chimique ; on sait que ce sont des matières azotées. La mouture ne les fait pas disparaitre et on les retrouve dans la farine. 6 Imaginons un peu de farine dépourvue de toute trace d'organismes vivants, chose qu'il est possible de réaliser dans les laboratoires. Ajoutons-y un peu d’eau pour en 170 faire une pâte sans y introduire de germes, ce qui demande certaines précautions minutieuses. Le mélange déposé à une température de 55° environ s'appauvrirait graduellement en gluten et en amidon et s’enrichirait en sucres et en peptones. C’est ce qui se passe aussi dans la pâte préparée pour faire le pain. On pourrait done avoir du pain tout à fait dépourvu de microbes, et qui grâce aux ferments solubles des cellules végétales triturées dans la farine, ne serait pas unique- ment de la farine additionnée d'eau. Ce pain serait assu- rément moins difficile à digérer que la masse d’amidon et de gluten, parce qu'il renfermerait plus de matières solubles. Voilà un premier fait établi; passons à quelques autres en rapport plus direct avec le sujet de cette lecture. Le Bacillus panificans. — Faisons de la pâte avec n'importe quel échantillon de farine. Abandonnons cette pâte pendant quelques heures à 55°. Le microscope, à un grossissement de 400 à 500 diamètres, va nous révéler la présence des mêmes corps (amidon et gluten) colorables par l’iode comme dans la première observation; il y a, en outre, çà et là de petits bâtonnets très étroits, de trois à six fois plus longs que larges, mobiles dans l’eau de la préparation. Nous avons devant nous une Bactérie du type Bacillus Pour faciliter la distinction des microorganismes dans la pâte, il est bon d'employer une goutte d’une solution d’iode, ou de colorer les bacilles par une solution aqueuse de violet de méthyle ou de fuchsine. Nous ferons bien de répéter notre observation et d’examiner des levains et des pâtes d’origine très diverse. C'est ce que j'ai fait pendant l'été et je dois dire que sur 171 des centaines de levains examinés et provenant de toutes les régions de la Belgique et de divers points de l'Europe, je n'ai jamais rencontré un seul exemple où il n’y eùt pas de bacilles. [ls existent dans la farine de froment, de seigle, d'épeautre, d'orge ; on les retrouve dans les régions septentrionales de la Norwége comme J'ai pu m'en assurer dans un échantillon de levain envoyé de Throndhjem par M. Errera ; ils s'observent dans les farines provenant du Midi, et comme j'espère bientôt m'en assurer, ils habitent la farine aux antipodes aussi bien que dans notre pays. Plusieurs d’entre vous, en admettant la dispersion de ces bâtonnets sur toute la terre, en pourront contester unité spécifique. Les études de M. Rob. Koch ont heureusement fourni des moyens assez certains de carac- tériser une espèce de Bactérie. Dans ce but, une parcelle de pâte est mélangée intimement à un peu d’eau privée de germes par le filtre Chamberland (système Pasteur) ou par Pébullition répétée. Une goutte du liquide est ajoutée à un tube de bouillon gélatinisé et peptonifié. Le contenu est alors versé avec précaution sur une lame de verre, ou sur un verre de montre plat, qu'on a eu soin de stéri- liser à haute température. A la fin du deuxième jour ou au commencement du troisième, apparaîtront, sur la conche de gélatine, des tâches blanchätres, qui, vues au microspe, sont des groupes de bacilles. Chaque bâtonnet vivant dans la pâte a fait souche, et sa progéniture occupe un espace particulier formant ce qu'on appelle une colonie. Les colonies de la mème espèce ont un aspect qui leur est propre; si plusieurs espèces se trouvent dans la farine, nous verrons plusieurs sortes de colonies. 172 C'est ce qui arrive habituellement dans l’examen des pâtes, mais il y a une forme de colonie qui prédomine dans une proportion vraiment étonnante. Par le contour parfaitement circulaire des colonies en question, par leur couleur et par leur mode de développement dans les cultures sur gélatine, on peut les reconnaitre dans un mélange de Bactéries de la putréfaction. J’ai soumis à des essais de culture les Bactéries renfer- mées dans des échantillons de levain pris au hasard dans les nombreux envois que j'ai recus. Toujours, j'ai observé les colonies que je viens de décrire, ce qui permet d’aflir- mer la dispersion universelle d’une même espèce de Bacillus. Les bâtonnets se retrouvent dans le pain après la cuis- son; Jen ai même vu plus de 500,000 dans un gramme de pain fait avec levain, ce qui fait un minimum de 250 millions de microbes par livre de mie de pain. Ces chiffres peuvent faire frémir les personnes pour qui les microbes sont d'affreux croquemitaines. Elles auraient tort : ces Bacilles ne sont pas seulement inoffensifs, ils nous aident puissamment dans la digestion des aliments. La constance des bâtonnets dans la pâte nous oblige à en rechercher l'origine. Tombent-ils de l’air pendant le pétrissage ? Cette hypothèse n’est guère possible, car il n’y a pas un si grand nombre de germes dans l'atmosphère des boulangeries. D'ailleurs on les retrouve dans les farines. Il était plus vraisemblable de supposer que le Bzcille est apporté par l'air à la surface des grains des céréales et qu’il passe dans la farine pendant la mouture. Pour m'en assurer, j'ai pris dans les champs éloignés des habitations des épis de 6 175 froment, de seigle et d'orge que j'ai mis isolément dans des tubes à essais stérilisés et bouchés par un tampon d’ouate. Un peu d’eau filtrée par le système Pasteur a été agitée au contact de l'épi. Quelques gouttes enlevées avec un fil de platine préalablement porté au rouge et ajoutées à un tube de gélatine, ont donné dans tous les cas des colonies du Bacilles de la pâte. Il serait téméraire d'affirmer a priori que cette espèce soit actuellement adaptée d'une manière exclusive à la panification et qu'elle ne joue aucun rôle dans les condi- tions naturelles étrangères à l’homme. Je suis porté à croire que c’est une espèce extrêmement ubiquiste, et à laquelle revient une grande part dans les phénomènes de putréfaction. Dans l'exposé de l'origine de cette Bactérie, j'ai fait une omission en ne citant pas l'hypothèse émise par M. Chicandard dans le Moniteur scientifique de Quesneville de 1883. Cet auteur, qui a fait une très bonne étude chimique de la fermentation panaire, avait été étonné du développement des bâtonnets dans la pâte. Partant de là, M. Chicandard a supposé une Bactérie qu'il décore du nom de Microzyma s’organisant dans les cellules du grain de froment; selon lui, cet organisme passe dans la farine et devient un Bacillus dans le pain. Ce n’est ni plus ni moins qu'une forme de la génération spontanée, renouvellée de temps à autre par des expérimentateurs plus soucieux d'inventer des théories que de les démontrer. Au lieu de nous abandonner à ces rêveries sur l’origine des Bactéries, recherchons quel pourrait être leur mode de vie dans la pâte. Nous savons déjà que sous l’action de l'eau et des ferments solubles, il y a augmentation, dans la pâte, des peptones et des sucres. Les germes du Bacillus 174 « répandus dans la farine ne tarderont pas à se multiplier au contact de l’eau et des aliments solubles. Cette espèce a d’ailleurs la propriété d'attaquer le gluten avec une extrème facilité et de le réduire en matières solubles. M. Balland, qui a très bien étudié les altérations chimi- ques des farines sans se préoccuper du côté bactériologi- que, a obtenu, sous ce rapport, des résultats très con- cluants. La pâte s’appauvrit donc de la portion de gluten consommé par les innombrables générations du Bacillus. En revanche, il améliore la qualité du pain. I vit, il respire et par conséquent il produit de l’acide carbo- nique qui forme des cavités par suite de l'élasticité du gluten. Telle est l'origine des yeux du pain et c’est grâce à celte action que le pain est plus léger et plus agréable à manger. Outre cette importante fonction, le Bacille du pain provoque des réactions assez compliquées dans la pâte : il se produit divers corps intéressants de la chimie organique. Je me contenterai de signaler, d’après M. Chi- candard, un groupe de ces corps, celui des acides acétique, butyrique et lactique; ils donnent au levain une acidité très prononcée. Ïl n’y a plus de doute possible : le Bacille dont nous venons de nous entretenir est la Bactérie de la fermen- tation panaire; nous avons proposé de l'appeler Bacillus panificans (1). Occupons-nous de la physiologie de cette espèce, abstraction faite de sa présence dans la pâte. Elle se (1) La Bactérie de la fermentation panaire (Bull. de l’Académie royale de Belgique, 3° série, t. X, n° 12). 175 cultive avec facilité dans la gélatine nutritive de Koch acide ou légèrement alcaline. Dans le premier cas, mélangée à la masse de gélatine, elle produit des bulles d’acide carbonique; dans la gélatine alealine, il n°y a pas de bulles formées parce qu'il y a combinaison avee la base. Le moût de pruneaux acide ou alcalin convient aussi fort bien au Bacillus panificans, de même que des solutions minérales d’azotate de potassium, de sulfate de magnésium et de phosphate de calcium additionnées d’un peu de dextrine ou de sucre. Les cultures sur gélatine solide montrent que la vie se fait parfaitement au contact de l'air; toutefois des eultures faites au laboratoire de M. Paul Gibier, à Paris, m'ont donné une végétation rapide dans une atmosphère dont la pression était inférieure à un millimètre de mercure. Le développement se fait déjà vers 6°, se continue jusqu’à 45° en passant vers 55-54° par son optimum. Dans les premiers jours de la culture, on voit des bâätonnets très courts et très mobiles; plus tard, lorsque les milieux liquides s'appauvrissent, 11 n'y a plus que des Bacilles allongés. Quand la température est suffisante, ceux-ci forment un voile superficiel; on y trouve souvent de très longs filaments. Bientôt après, apparaissent les spores au milieu de chaque article et elles ne tardent pas à tomber au fond. La distinction des spores est facile à faire dans une préparation, car elles ne se colorent pas par les couleurs d’aniline, tandis que les deux bouts du bàtonnet le font énergiquement. Ë La grande résistance des spores des Bactéries est bien connue depuis les travaux de M. Pasteur sur la maladie charbonneuse. Celles du Bacillus panificans ne sont tuées qu'à la température de 100° prolongée pendant au moins 176 dix minutes. Les bâtonnets sans spores résistent aussi à des températures assez élevées; il est certain qu’ils sur- vivent après la cuisson à la profondeur de plus de 7 ou 8 millimètres dans la mie. Cela n’a rien d'étonnant, puisque d’après mes recherches la température interne du pain dans le four n’atteint pas ordinairement 100°. M. Van Ermengem, dans ses études sur le choléra, avait fait la mème constatation. Quand nous mangeons un peu de pain, nous avalons donc des myriades de bacilles vivants. Ils ne sont pas détruits dans l’estomac comme je l'ai prouvé en mettant des bâtonnets et des spores pendant vingt heures dans du suc gastrique artificiel. Les bactéries ingérées avec le pain ont, dans le tube digestif de l’homme, un milieu extrème- ment riche en matières albuminoïdes et en amidon cuit. Grâce à leur propriété d’être à la fois aérobies et anaéro- bies, d'organismes adaptés aux milieux acides et alealins, elles doivent contribuer à la digestion dans le tube digestif de l’homme. Ce n’est pas la première fois qu'une telle hypothèse est avancée, mais je crois apporter à l’appui des faits d’une réelle importance. Je me propose de continuer mes recherches dans cette partie de la physiologie encore si obscure. Un fait indiscutable, c’est la quantité énorme de Bacillus panificans qui se rencontrent dans les selles. C'est encore la même espèce, qui, avee quelques autres, travaille dans nos fosses d’aisance où elle rend les résidus organiques utilisables au profit des plantes de nos champs et de nos jardins. Qu'on me permette de dire quelques mots sur le pain fait avec la levure. En réalité, il n’y a pas de pain sans bactéries, puisqu'il existe toujours des germes dans la farine employée. Pour 177 la même raison, on n’a jamais du pain fait exclusivement avec la levure. Toutefois, dans le pain de Belgique, la fermentation est provoquée surtout par le Saccharomyces cerevisiae. Le phénomène est le mème qu'avec le Bacillus, sauf qu'il est beaucoup plus rapide. Ainsi il faut six à sept heures pour préparer du pain avec levain, tandis qu'en deux heures, on a avec la levure une pâte qui peut subir la cuisson. On peut néanmoins se demander si cette substi- tution du Saccharomyces au Bacillus se fait sans danger, si l'un est aussi bien adapté que Pautre à la fermentation panaire. Dans ces questions d'aliments, c'est souvent affaire de gout personnel. A part le phénomène de dégage- ment d'acide carbonique commun à tous les êtres vivants, il y à à considérer l’action physiologique du Saccharomyces comparée à celle du Bacillus sur la pâte. Elle n'est pas semblable et il est facile de s'en assurer quand on compare la saveur du pain fait avec levure et du pain avec levain. Cette différence est sans doute déterminée par des produits de fermentation de nature et de quantité variables. Toutefois, cette condition mise de côté, il ne faut pas oublier que le pain fait avec le levain est beaucoup plus acide que le pain avec la levure. Cette remarque a sa valeur à cause de l'influence de l'acidité sur la bonne conserva- tion du pain. Jusqu'ici, j’ai omis de soulever la question si souvent débattue de la production d’alcool pendant la panification ; à mon avis, c’est chose toute secondaire. En effet, par le pétrissage, on emprisonne dans toutes les parties de la pâte de petites quantités d’air ; la fermentation normale est done aérobie, et quoique le Bacillus ou les Saccharomyces employés puissent vivre en anaérobies et fournir de l’alcool, ils ne doivent se trouver dans cet état que tout à fait acei- 15 178 dentellement. Les opinions diverses des chimistes sur ce sujet ont ainsi leur explication la plus naturelle. Il nous est maintenant possible de faire un exposé rapide des principaux phénomènes qui se passent pendant la pré- paration du pain. Dans la farine, il y a surtout de l’amidon et des albumi- noïdes dont la digestion serait pénible pour notre tube digestif. Il n'en est plus de même quand elles ont subi la triple action de l’eau, des ferments et du feu. = Par le pétrissage, la pâte acquiert une composition homo- gène dans toutes ses parties. Au contact de l’eau et des ferments solubles provenant des cellules triturées, une partie de l’amidon et des albuminoïdes devient plus facile- ment assimilable pour les êtres vivants. Les ferments orga- nisés, Bacillus ou Saccharomyces, mélangés à la pâte pendant le pétrissage, se nourrissent des matières devenues solubles et produisent de l'acide carbonique. Ce gaz s’accu- mule dans des méats creusés dans la masse de gluten. Par suite de l'intervention de ces organismes, le pain acquiert plus de légèreté et de saveur. La cuisson achève ces modifications en altérant la struc- ture des grains d’amidon restés intacts et en augmentant la grandeur des cavités remplies de gaz que la chaleur dilate. Aussi le volume du pain augmente-t-il beaucoup dans le four. A la surface du pain, la pâte subit des transformations plus complètes que dans la partie centrale par suite de la plus haute température. L’amidon se change en dextrine, surtout S'il y a dans l'atmosphère du four un peu de vapeur aqueuse et si la surface du pain est humectée d’eau; on obtient de cette facon le beau vernis doré si recherché par les consommateurs. 179 La production d'acide carbonique dans la pâte avait été considérée, par certains chimistes, comme le seul phéno- mène à favoriser dans la fermentation du pain. C’est ce qui avait suggéré l’idée de préparer du pain avec l’acide carbo- nique obtenu artificiellement par l’action réciproque de diverses matières chimiques. Le système le plus connu, basé sur ce point de vue trop théorique, fut recommandé par l'anglais Dauglish. Il consiste à préparer de l’acide carbonique par l'emploi d’un acide et du carbonate de chaux et à le mélanger avec l’eau et la farine. Cette méthode ne s’est pas propagée en dehors de quelques grandes villes de l’Angleterre. Il n’y a pas lieu de s'en étonner si l'on réfléchit au peu de saveur que doit avoir le pain préparé d’après le procédé de Dauglish. L'étude que nous avons faite du Bacillus panificans va nous permettre d'expliquer une maladie du pain des plus intéressantes. Le pain visqueux.— Pendant les mois les plus chauds de l’année, de juin à septembre, il arrive souvent que le pain préparé dans les ménages de la campagne subisse des transformations d’une nature spéciale. Deux ou trois jours après la cuisson, il répand une odeur putride; consommé alors, il à un goût sucré qui ne déplait pas. Peu de temps après, l'odeur devient plus forte et ne tarde pas à rappeler celle des matières albuminoïdes en décom- position. Un couteau introduit dans la mie se couvre d’une matière gluante qui se détache diflicilement. Si l’on enfonce le doigt dans la partie centrale de la mie et qu'on le retire lentement, il entraine des lambeaux qui prennent la forme de filaments analogues à ceux que donne la colle forte. C'est la maladie du pain visqueux, ou du pain qui file, comme on dit plus souvent dans les campagnes, 180 Le pain malade ne peut plus être consommé. Les pertes qui en résultent sont élevées et elles frappent surtout les populations laborieuses des localités où la consommation du pain de boulanger est encore très restreinte. Dès l’année 1884, des préparations de pain visqueux m'avaicnt montré des myriades de Bacilles. L'époque était alors trop avancée pour en entreprendre l'étude; les maté- riaux suffisants me faisaient défaut. Encouragé par M. le professeur Léo Errera, j'ai eu soin de rechercher des échantillons de pain visqueux dès le commencement de Juin de cette année (1885). J'exposerai pour le moment les résultats généraux obtenus à la suite de longues recherches exécutées au Laboratoire de physiologie végétale de l'Université de Bruxelles et au Laboratoire de pathologie de M. Paul Gibier, aide-naturaliste au Muséum à Paris. 1° La Bactérie du pain visqueux est le Bacillus panifi- cans. 2 Le pain visqueux ne se produit pas quand on porte du pain pendant 15 minutes à 100°, ou quand on imbibe la mie avec une solution à 1 p. °/,, de sublimé corrosif. 5° Il en est de même quand le pain est suffisamment acide. 4° Il suffit d’alcaliniser légèrement du pain quelconque pour le voir devenir visqueux en moins de 48 heures, à 99°. 5 Cette transformation est surtout très rapide entre 50 et 45°, mais elle commence à une température d’autant plus basse que le pain est moins acide et plus humide. 6° La matière visqueuse, qui me parait être de l’érythro- dextrine, semble devenir plus abondante au moment où les albuminoïdes du pain sont en grande partie épuisés. 181 La multiplication des Bacillus cesse et les spores apparais- sent dans la plupart des bàtonnets. Il suffit alors d’ajouter une solution minérale azotée pour faire germer les spores et provoquer une consommation de la matière visqueuse par la Bactérie. Le pain visqueux est donc produit par le Bacillus panificans lorsque la mie est insuffisamment acide. Des calculs acidimétriques précis ont confirmé ces observa- tions. Mes travaux de laboratoire ont été suivis d'expériences en grand exécutées par des personnes dont le pain devenait visqueux sous l'influence de la haute tempé- rature de l'été dernier. On a fait des pâtes avec la même farine qui avait donné du pain visqueux quelques jours auparavant; les procédés de préparation furent identiques, sauf que l'on ajouta une quantité de vinaigre du commerce, variant entre 4 et 2 litres par 100 kilogrammes de farine selon l’acidité du vinaigre et la nature de la farine. J'ai observé, par exemple, que les farines qui ont déjà fer- menté dans les magasins, donnent souvent en été du pain visqueux. Je n’ai pas eu jusqu'ici le temps d'approfondir ce dernier point, mais je suis convaincu qu’il s’agit là d’une altération de l'acidité normale des farines. Le pain acidulé comme je l'ai indiqué, n’est jamais devenu visqueux. Les idées que je viens d'émettre sur la physiologie du Bacil- lus panificans me permettent d’entrevoir la possibilité de tirer un meilleur parti des farines avariées. Préventions injustes contre lies microbes. — L'existence d’un Bacille qui joue un si grand rôle dans l'alimentation de l’homme est faite pour provoquer des réflexions sur le rôle des microbes en général. Dans l'esprit de bien des personnes, les microbes sont des mal- 182 faiteurs que nous devons combattre sans trève ni merei. Les grandes découvertes dues à M. Pasteur et à M. Koch expliquent assez bien cette antipathie pour les infiniment petits. Non seulement, on les a vus accuses de causer des pertes sérieuses dans la conservation des matières alimen- taires; mais ils sont encore reconnus coupables de déter- miner les maladies les plus terribles qui attaquent notre espèce et nos animaux domestiques. Certains esprits surenchérissant sur la réalité voient mème des Bactéries dangereuses partout autour de nous, et annoncent que l'humanité est condamnée à périr victime de leurs ravages. Les infiniment petits ne sont pas néces- sairement des ennemis. N’envisageons pas d’une manière trop exclusive le eôté médical de la microbiologie, et inspirons-nous plutôt des travaux du botaniste Cohn et des chimistes Pasteur et Duclaux, qui ont le plus fait pour l'histoire générale des microorganismes. Une appréciation impartiale nous rappellera que le Bacterium aceti est le pivot d’une grande industrie, la fabri- cation du vinaigre; que dans divers pays, d’autres espèces de Bactéries ne sont pas moins utiles. Le travail de géants que les microorganismes accomplissent sur le globe dans la destruction des matières organiques délaissées par les autres êtres vivants peut être l’objet de réflexions profondes. Que l’on se figure notre planète privée tout à coup de ces cohortes de chimistes microscopiques, et comme le disait naguère M. Errera, elle ne serait bientôt plus qu’une vaste nécropole. Mais ils ne se contentent pas de faire disparaitre les cadavres. Avec l’aide du soleil, la plante verte crée la matière vivante ; l'animal s'en empare. Tous deux prennent au sol qui les porte des matières minérales complémen- 185 taires. Le microbe rend à l'atmosphère une partie de l'acide carbonique que la cellule verte lui avait enlevée; il assure au sol la restitution de l'azote, du phosphore et de la potasse utilisés par l'être qui vient de mourir. Les mêmes atomes pourront ainsi nourrir une nouvelle plante capable d'enlever de nouveau au soleil le secret de la vie! (Bruxelles, laboratoire d'anatomie et de physiologie végétales de l’Uni- versité.) Après cette lecture qui a été vivement applaudie, M. Laurent expose au tableau noir les diverses phases par lesquelles passe le Bacillus panificans. M. Gravis exprime le désir que le travail de M. Laurent soit accompagné d’une planche représentant les figures qui viennent d’être tracées au tableau. M. Laurent fait remarquer à son honorable confrère, que des figures détaillées représenteront le développement du Bacille du pain dans un mémoire qu'il compte présenter prochainement à l’Académie, mais que, pour le moment, il lui est impossible de dessiner la planche demandée. Il remercie M. Gravis de sa proposition et des remarques flatteuses qu'il vient de faire sur son travail. LES ACQUISITIONS DE LA FLORE BELGE EN 1885, PAR THÉOPHILE DURAND. Malgré la faible superficie de notre pays et son relief assez uniforme, 1l reste encore, à l'heure qu'il est, des trouvailles intéressantes à faire, même dans le domaine de la phané- rogamie. Il est curieux de constater que depuis l'énergique impul- 184 sion donnée à l'étude de la flore par la fondation de notre Société, presque chaque année a été marquée par la décou- verte d'espèces tout-à-fait nouvelles ou dont l'existence dans le pays était devenue douteuse. C’est ce que montre elaire- ment le tableau suivant dans lequel nous n'avons indiqué que les espèces les plus saillantes : 1862. — Polygala calcarea F. Schtz. Fumaria micrantha Lag. Trifolium maritimum L. Rosa coronata Crép. 1863. — Glyceria Borreri Bab. 1864. — Asperula glauca Bess. Corallorrhiza Halleri Rich. Carex ornithopoda Willd. 1865. — Potentilla supina L. Callitriche truncata Guss. 1866. — Elatine triandra Schk. Lepidium Smithii Hook. (Indig. ?). 1867. — Hieracium praealtum Vill. 1868. — Juncus alpinus Vill. 1869. — Thalictrum princeps Dmrt. 1870. — Spiranthes aestivalis Rich. 1875. — Melittis melissophyllum L. 1874. — Inula Helenium L. 1875. — RubusSchleicheriW.etN. 1876. — Viola lancifolia Thore. 1877. — Rubus thyrsoideusWimm. 1879. — Rubus ulmifolius Schott. 1881. — Helianthemum Fumana Mill. 1882. — Brunella grandiflora Jacq. 1883. — Primula acaulis Jacq. (Indig. ?) 1884. — Androsaemum officinale AII. (Indig. ?) Carex divisa L. Spartina stricta Roth. Isoetes echinospora Durieu. Nitella tenuissima Kütz. Aspidium Lonchitis Sw. Chara Braunii Gmel. Luzula Forsteri DC. Carex brizoides L,. Asplenium viride Huds. Scirpus Holoschoenus L. Potamogeton praelongus Wuif. Chara aspera Willd. Andropogon Ischaemum L. Falcaria Rivini Host, 185 Il faudrait plusieurs pages pour énumérer les espèces nouvelles de Muscinées, de Lichens, de Champignons et d’Algues découvertes pendant cette période. L'année 1885 occupera une place honorable dans nos annales puisqu'elle a enrichi la flore de trois espèces : Silene armeria L. Agrostis nigra With. Polygala austriaca Crantz. … Dans cette notice, nous n’avons relevé que les indications concernant des espèces rares dans tout le pays ou dans une des zones bolaniques. Plusieurs botanistes, notamment MM. H. Bernimolin, De Cock, Delrez, Douret, Guelton, A. Hardy et H. Van Wilder, ont bien voulu nous communiquer des renseigne- ‘ ments détaillés. Directement ou indirectement, nous avons reçu des observations intéressantes de MM Bommer, Englebert et Rousseau et de MM. Aigret, Bordet, H. de Bosschere, Cardot, Cavenaile, Collard, Colonval, J. Cornet, De Backer, Delarbre, Dessomme, De Wildeman, Fonsny, François, Gilson, Goflin, Halin, Henry, Lecoyer, É. Mar- chal, Pâque, Pavot, Rossignol, Simon, Sonnet, E. Steppé, Vandereecken et Van Langenhove. Anemonce Pulsatilla L, — Calc. : entre Chimay et Virelles (H. et Des- somme). Adonts acstivalis L. — Au mois de mai, M. Gilson a trouvé cette jolie plante «croissant en immense quantité dans les champs entre Lamorteau et Torgny. » * — autumualis L. — Décombres à Tournai (Bern.) Ranunculus platanifolius L. — Ard, nam. : Custine et entre Felenne et Hargnies (Gilson). à — Lingua L. — Arg.-sabl. : entre Denderhautem et Welle CC. (E.Van Langenhove), Idegem C. (Van Wilder). — nemorosus DC. — Bassin de la Dendre moyenne RR.: bois de Neygem (Van Wilder). — Ard. : Our (Douret). 186 *Trolllus enropueus L. — « S'observe dans quelques prairies en amont de Ninove » (Van Wilder). Aquilegia vulgaris L. — RR. Arg.-sabl , : Ellezelles (Henry). Helleborus viridis L. — Calc. : Henrister et Grand-Rechain (Delrez et Halin). Arg.-sabl., : Nederhasselt (Van Wilder). Aconltum lycoctonum L. — Cale. : Grand-Rechain (Delrez et Halin). Gypsophila muralis L. — Calc. : Rance (H.). Dianthus deltoides L. — Calc. : Ghlin (Cavenaile). Saponarina Vaccaria L. — Calc. : Visé QQP. (F.). — Ard. : Tellin QQP. (Vandereecken). Plante nouvelle, je crois, pour la région arden- naise. Silene puberula Jord. — Lixhe : Glons (H.). — gallica L. — Cale. : Olne (Delrez ct Halin). Arg.-sabl., : Etterbeek (H. de Bosschere). * — noctiflora L. — Haeren (Guelton).. * — dichotoma L. — Haeren (Guelton), Ayeneux (Delrez et Halin). * — Armeria L. — Visé (rocailles de la Meuse), ruines du château de Dalhem (H.). Sur la découverte de cette espèce à l’état indigène, voir Bull, t., XXIV, 2e part., p. 115. Sagina nodosa E Mey. — Woluwe-St-Picrre (H. de Bosschere), Nieuport-Bains (Van Wilder), La Panne (Delarbre). stellaria glauca With. — Ben-Ahin; Argenteau (H.), Montbliart (Desomme), Idegem C. (Van Wilder), entre Denderhautem et Welle (Van Langenhove). Cerastium erectum Coss. et Germ. — Wégnez (Delrez et Halin), Montbliart (Desomme). *Qxalis corniculata L. — Tournai (Bern.). *impatiens parvifiora L. — Warchin (Bern.). — Noli-tangere L. — R. Arg.-sabl. : Onkerzele (Van Wilder), entre Flobecq et Ellezelles (Henry). *Geranium pratense L. — Hockai (Delrez et Halin). — sylvaticum L. — Poix (Mes Bommer et Rousseau), Transinne C. (Douret). — rotundifotium L. — Grotte de Tilif au pied des rochers (H.). Malva moschata L. — Arg.-sabl. R. : Denderleeuw RR. (Van Langen- hove), Meerbcke-lez-Ninove (Van Wilder). — Marit. : Nieuport (Van Wilder). Esp. nouv. pour cette zone. — Alcen L. — Arg.-sabl. R. : Meerbeke-lez-Ninove (De Cock, Van Wilder). 187 Malva rotundifolia L. — Ard. R. : Villance (Douret). Althaea hirsuta L, — Resteigne 1881 (Vandereecken). Polygala austrinen Crantz. — (Voir, Bull. t. XXIV, 2 part. p. 113). Hypericum montanum L. — Arg.-sabl. R. : Rouge-Cloitre (Douret). Obs. — Hypericum linearifolium Vahl. — Au sujet de cette rare espèce, M. Cardot nous écrit : Je l’ai récoltée sur des pentes schisteuses très rapides entre Revin et Fumay à environ 1500 m. de la frontière belge; il est donc fort probable qu’on rencontrera cet Hypericum en Belgique. Elodes palustris Spach. — « Nous avons retrouvé à Masnuy, près du comp de Casteau, l’Elodes palustris que vous renseignez dans le Manuel, édition de 1866, comme ayant été autrefois trouvé dans cette région. Seulement cette station n’est pas dans la zone calea- reuse; le sol y est tout ce qu’il y a de plus siliceux. (Lettre de M. J. Cornet à M. Crépin.). L’herbier belge du Jard. bot. contient des échantillons récoltés aussi à Masnuy, par Martinis. Monotropa Hypopltys L. — Polleur (Wibail). Nymphaen alba L. -- Laplaigne, dans les drains des prairies C. (Bern.), Parnassia palustris L. — Velthem (Eug. Suttor), Barbencon (Cave- naile). Pyrola rotundifolia L. — Lambermont; Grand-Rechain ‘Delrez et Halin). Reseda Luteola L. — Ard. R. : Smuid (Douret). *Corydalis lutea DC. — Appelterre (Van Wilder). Fumaria capreolata L. — Spa (H.). Espèce nouvelle pour la région ardennaise. Barbarea vulgaris R. Br. — R. Camp. : Rumpst (Guelton). — intermedla Bor. — R. Camp. : Perck (Guelton). — R. Arg.-sabl. : Denderwindeke AC (Van Wilder). *sisymbrium Sophia L. — Nieuport-Bains (Van Wilder); Tournai; (Bern.). Obs. 1. — M. A. Hardy a observé le S. Columnae Jacq., au bords des chemins à Visé. Autrefois Lejeune a indiqué cette espèce « in agro Verviano », Obs. 2. — Erysimum hieracifolium L. — Cette espèce, qui n’est indigène que dans la vallée de la Vesdre, a été observée à à Haeren, à l’état d'introduction par M, Guelton, 188 *Erysimum ortentalc R, Br. — Dans les trèfles à Welle (Van Langen- hove); décombres à Tournai (Bern.). *Hesperis matronalls L. — Poix (Mes Bommer et Rousseau), Cornesse | (Delrez et Halin). *Eruca sativa Link. — Ninove 1884 et 1885 (Van Wilder), Tournai, bords de l’Escaut (Bern.). *Erucastrum Pollichii Schimp. et Spenn. — Bords de l’Escaut à Tournai (Bern.). *Sinapis juncea L. — Haeren (Guelton) M Ch. Baguet a donné d’intéressants détails sur cette espèce qu’il a, le premier, décou- verte en Belgique (Voir Bull., t. XXIL, p. 56). *Alyssum incanum L. — Cette Crucifère continue à se répandre rapidement : Visé, Berneau, Petit-Lannaye (H.), Liége (faubourg St-Lconard), Fraipont; Petit-Rechain (Delrez et Halin), Welle (Van Langenhove), Meerbeke-lez-Ninove; Denderwindeke (Van Wilder). *Cochlearla Armoracta L. — Ensival; Ayeneux (Delrez et Halin). Camelina sylvestris Wallr. — Forêt (Delrez). Subularia aquatica L. — Campine brabanconne à Gelrode (Sonnet). Si cette découverte n’enrichit pas notre flore d’une espèce nouvelle, elle est néanmoins fort remarquable. Le Subularia, découvert au commencement du siècle dans le Limbourg, par Dossin, avait toujours paru confiné dans cette province. Thlaspi montanum L, — Dourbes (Guelton). *Lepidiam ruderale L: — Tournai (Bern.), Ath (Lecoyer), Nieuport (Van Wilder). * — vlrginicum L. — Tournai, dans les décombres (Bern.). * — perfollatum L. — Haeren (Guelton\, Mariembourg (Colonval). * __ praba L. — Haeren; Ganshoren (Douret, Guelton). Senchierna Coronopus Poir. — Arg.-sabl. : Denderleeuw, Liedekerke ; Welle AC. (De Cock), Denderwindeke AC. (Van Wilder), Schaer- beek (De Wildeman et Douret). *weslia paniculata Desv. — Haeren (Guelton). *Bunins orlentallis L. — Tournai, champ de luzerne (Bern.). *Rapistrum rugosum L. — Espèce rarement introduite : Haeren (Sonnet), Mariembourg (Colonval). Gentsta anglica L.— Arg.-sabl. : Liedekerke; Pamel (De Backer). Ononts repens L. — R. Ard. : Villance; Maissin (Douret). 189 Anthyllis Valnerarla L. — R. Ard. : Libin (Douret). Lotus tenuls Kit. — Tournai (Bern.). *MelHotus nibus L. — Dolhain; Cornesse; Nessonvaux (Delrez et Halin); Groenendael (Douret)}, Denderwindeke, Vollezele; Gam- merages (Van Wilder). Obs. — M. Bernimolin a trouvé le M. sulcatus Desf., espèce méridionale, croissant dans des décombres à Tournai. Medicago minima L. — Lombartzyde (Guelton). — falcata LL. — Tournai (Bern.). * — aplculata Willd, — Espèce parfaitement naturalisée à Tournai et dans les environs (Bern.). * — nrabica All. — Méme observation (Bern.), Lierre (Van Wilder). Trifollum medium L.— R, Arg.-sabl. : entre Waerbeke et Gammerages (Van Wilder). — fitiforme L. — Escanafiles (Bern.). *Vicia viliosa Roth. — Tournai (Bern.). Obs. — Le Cicer Arietinum L. se rencontre rarement introduit : Tournai (Bern.) Lathyrus sylvestrfs L. — Arg.-sabl. : Neygem ; Pollaere (Van Wilder), Teralphene ; Okegem (De Cock). * — hirsutus L. — Tournai (Bern.). * — sativus L. — Denderwindeke (Van Wilder). *Corontila Emerus L. — De nombreux buissons sur une colline calcaire à Marche (Aiïgret). Il résulte des renseignements recueillis par notre confrère que cette belle espèce doit être introduite là depuis fort longtemps. Peplis Portula L. — R. Arg.-sabl. : Idegem (Van Wilder), Stambruges (Bern.). Alecebrum verticiliatum L. — R. Arg.-sabl. : Vollezelle; Klooster- bosch (Van Wilder). *Portulaca oieracea L. — Fossés à Nessonvaux et Cornesse (Delrez et Halin); chemin pierreux à Denderleeuw QQP. (De Cock). Cernsus Padus DC. — Lambermont; Soiron (Delrez et Halin). — Mahaleb Mill. — Rochers calcaires, Visé, Argenteau (H.). *Spiraca salicifolia L. — Vilvorde, bords des fossés, quelques touffes (Guelton), Villance C. (Douret). Rubus saxatills L. — Cette espèce, dans le Manuel, n’est pas indiquée dans la région ardennaise. — M. Marchal l’a vue croissant en abondance dans un petit bois à Ebly (commune de Jusseret). 190 Comarum palustre L. — Esschen QQP. (Van Wilder). Fragarla elatior Ehrh. — Gozée (Guelton). *potentilla recta L. — Nessonvaux (Delrez), Visé (IH.), Tournai (Bern.). Alchemitla vulgaris L. — R, Arg.-sabl. : Hofstade (près Alost) (De Cock). Sorbus Aria L. — Ebly (Jusseret) (Marchal). Eryngium campestre L. — Dans le Zull.t. XXIV, 2 p., pag. 59 il faut lire : entre Wallers et Macon (H.). Falcaria Rivini Host. — Non-seulement cette espèce se maintient à Fouron-le-Comte, mais M. Hardy en a découvert une nouvelle habitation « dans des champs marneux à Berneau. » *4mmi majus L. — Woluwe-St-Lambert AC. (Sonnet). * — wisaaga Lam. — Champs cultivés à Tournai (Bern.). Carum Bulbocastanum Koch. — Grand-Rechain (Delrez et Halin). Petroselinum sesetum Hoffm, — Nieuport (Van Wilder). OCuram Carvi L. — Berchem-Stt-Agathe, prairie (Mile Lemaieur), — | Ombellifère nouvelle pour la zone argilo-sablonneuse. @Genanthe peucedanifolla Poll. — Haeren (Douret). *rorilis nodosa Gärtn. — Kain, champ de luzerne (Bern.). Obs. — M. Guelton a observé à Haëren de beaux pieds de Coriandrum sativum L. Conium maculatum L. — R. Ard. : Villance C. (Douret). Viscum album L. — Denderwindeke. « Ce parasite, inconnu iciil ya | une vingtaine d'années, se répand rapidement sur le pommier et le peuplier noir » (Van Wilder). Chrysosplentium oppositifolium L. et alternifolium L. — R, Arg.- sabl. : Denderwindeke, Neygem ; Santbergen (Van Wilder). Primula officinalts Jacq. — RR. Arg.-sabl. : Houtain-St. Siméon; Heure-le-Romain (H.). Lysimachla thyrsiflora L. — Arg.-sabl. : Rouge-Cloitre RR. (Douret). Encore une bien précieuse acquisition pour la flore des environs immédiats de Bruxelles, et qui enrichit la flore de la zone argilo- sablonneuse d’une espèce nouvelle. Trientalls europoea L. — Ard. namuroise : entre Hargnies et Felenne (Gilson). Samolus Valcrandi L. — Prairies marécageuses de Laplaigne et d'Hollain (Lec.). Cette découverte enrichit d’une excellente espèce la flore de la zone calcaire et confirme les anciennes données de Dumortier et de M. l’abbé Michot. 491 Gentiana germanica L. — R. Jur. : entre Arlon et Clairefontaine (De Cock). — Pneumonanthe L. — R. Calc. — Chétifontaine (Pépinster) (Delrez et Halin). — ciliata L. — Entre Durbuy et Barvaux (Aigret). — Cruciata L. — Virelles R. (H.). Cicendia filiformis Delarbre. — Chimay; Rance (H.), entre Fraipont et Louvegnez (Delrez et Halin). Erythraea pulchella Fries. — R. Arg.-sabl. : Denderwindeke, Neder- hasselt (Van Wilder). — linoriifoiin Pers. — Oostdunkerke (Guelton). Cuscuta Eplthysmum Murr. var. Frifolti (C.Trifolii Bab.). — R. Arg.- sabl. : env. de Denderleeuw AC. (De Cock); env. de Denderwin- deke C. (Van Wilder). *Amsinckia Iycopsoides Lehm. — Watermael QQP. (Me Englebert) ; Brugelette (Lecoyer). *Pulmonaria officinalis L. — Ard. : Awenne (haie) (Vandereecken). — tuberosa Schrk. -— Ard. : Our; Villance (Douret). *Echinospermum Lappula Lehm.— Env. de Visé, assez souvent par pieds isolés (H.). Echtum vulgare L. —R. Ard. : Maissin (Douret). Solanum Dulcamara L. — Ard.: Villance; Lesse (Douret). Obs. — M. Hardy m'écrit avoir observé, dans la vallée de la Berwinne, entre Visé et Berneau, un pied de cette espèce qui, croissant contre un aune, avait sept mètres de hauteur. *Nicandra physaloides Gärtn. — Tournai (Bern.), Santbergen (Van Wilder). *Datura Stramonium L. var. Fatula (D. Tutula L.). — Visé (H.). Verbascum ThapsusL.— AR.,R, Ard.: Porcheresse,Transinne(Douret). — thapsiforme Schrad.—R, Arg.-sabl. : Denderwindeke (Van Wilder). — caspidatum Schreb. — Olloy AC. (Aigret). — nigrum L. — R. Camp.: Esschen (Van Wilder). * __ flattaria L. — Denderleeuw, Téralphene, Liedekerke QQP. (De Cock) ; Nieuwenhove QQP. (Van Wilder). *verovica persica Pocr. - Ninove (De Cock). * —_ peregrina L,— Santbergen (Van Wilder). — montana L. — R. Arg.-sabl, : Denderwindeke ; Neygem, Vollezele ; Santbergen (Van Wilder).— Calc. : Grand-Rechain ; Lambermont ; Cornesse (Delrez et Halin). 192 veronica seutellata L. — Idegem (Van Wilder). — Beccabunga L. var. longihractenta Nob. (VW. limosa Lej.?). — Cette variélé remarquable, trouvée à Laeken par M. De Wil- deman, ne diffère de la plante décrite par Lejeune (Revue FI., Spa, p. 2) que par la couleur des fleurs qui sont bleues et non d’un rouge-päle. Obs. Phrygie (Asie mineure) a été trouvée par M. Colonval à Mariem- * Veronica digitata L. — Cette espèce originaire de la bourg, dans le voisinage d'une malterie. Diglitalis purpurascens Roth. — Tcllin (Vandereecken). — ambigua Murr. — Vallée de la Sure entre Gremelange et Tintange (Cardot). Limosella aquatica L. — Rance (H.). *Linaria Cymbalarta Mill. — Grammont; Neygem (Van Wilder). Utricularia neglecta Lehm. — Lierre (Van Wilder). — minor L. — Hollain (Lecoyer). Phelipaea caerulea C.-A. Mey. — Yvoir (Guelton). Orobanche minor Sutt. Y. flavescens, (0. alostensis Demoor).— Oetin- gen (Van Wilder). Lathrea squamaria L. — Leuze (H.). — clandestina L. — Ellezelles (Henry). Mentha velutina Lej. — Denderwindeke (Van Wilder). — Dumortier! Déségl. et Dur. — Flère-Cornesse ; Nessonvaux (Delrez et Halin). — Lloydti Bor. — M. l'abbé Päque a bien voulu nous signaler une légère inexactitude qui s’est glissée dans notre étude sur cette espèce({). C’est par erreur que nous avons dit que Bellynck igno- rait que Tenore eût décrit un #. pyramidalis, car, dans sa Flore de Numur (p. 195), le regretté botaniste rapporte, avec doute, la Menthe qu’il avait trouvée sur les bords de la Meuse, au A. pyra- midalis Ten. Nous avons vu précédemment que ce rapprochement n’était pas fondé. — Puleglum L. — Laplaigne (près Tournai) (Bern), Visé (var. albiflora) (H.). M. A. Hardy nous écrit : « Mes échantillons du Hainaut (étang de Virelles) sont de moitié plus petits que ceux de (4) Note sur l’existence du Mentha Lloydii Bor. dans l’Est de la Frunce (Bull. Soc. bot. de Belg.,t. XXIV, 2e part., p. 100). 195 la vallée de la Meuse et ressemblent tout-à-fait aux échantillons que M. H. De Bast a recoltés en Bulgarie. » Salvia pratensis L. — RR. Arg.-sabl. : Haeren, prairie C. (Guelton). * — sclarea L. — Lierre (Van Wilder). Nepeta Cataria L. — Poix; Lesse (Douret). Lamium Incisum Willd. — Nieuport (Guclton). *stachys annua L. — Tournai (Bern.). Ajuga pyramidalis L. — Ard : Villance (Douret). *Leonurus Cardiaca L. — Chercq (Bern ), Denderleeuw QQP. (De Cock), Pamel (Van Wilder). Teucrium Scordium L. —— Boussut-en-Fagne (Colonval). Lobelia Dortmanna L. — Dans l’herbier du Jardin figure un bel échan- tillon récolté en 1832, par Pierre Decaisne « près de l’abbaye d’Averbode. » C’est donc plus de 50 ans après la découverte de Decaisne que M. l'abbé Ghysbrechts a retrouvé cette plante. Asperula odorata L. — R. Arg.-sabl. : Bois de Neygem; bois de Raspaille près Grimmingen C. (Van Wilder). * — arvensis L. — Tournai, décombres, une vingtaine de pieds (Bern). Galium saxatlle L. — Nieuport-Bains (Van Wilder). — Cette espèce est nouvelle pour la zone maritime. Dipsacus pilosus L. — R. Arg.-sabl., : Pollaere (Van Wilder). Onopordon Acanthium L. — R. Camp. : Machelen (Douret). Cirsium anglieuim DC. — RR. Ard. : Villance (Douret). Centaurea nigru L. — Tancrémont et Chétifontaine (Pépinster) (Delrez et Halin). ; — Scabiosa L. — RR. Arg.-sabl. : Hacren, bord du canal (Guelton). * — melitensis L. — Tournai (Bern.). Lappa officinalis L. — R. Arg.-sabl. : Hérinnes ; Gammerages ; Goyck (Van Wilder). *Rudbcckia lacintata L. — Denderwindeke, Santbergen AC. (Van Wilder). Artemisia maritima L. — [Lombartzyde (Van Wilder). Helichrysum arenarium DC. — En 1865, M. Crépin écrivait(1): Le premier floriste qui a indiqué cette espèce en Belgique est Lejeune. Dans le deuxième tome de la Fiore de Spa (1815), il dit, p. 159 : (1) F.Crérin. Quelques mots sur la dispersion de l’Helichrysum are- narium DC. en Belgique. (Bull. Soc. Lot. de Belg., t. II. p. 277. et suiv ). IG « Je n’ai encore observé cette plante que dans la Gueldre hollan- daise, mais on m’a assuré qu’elle croissait près de Marche. » et M. Crépin ajoutait : « Je suis à peu près convaineu que le bota- niste (le Dr Henroz, de Champlon) qui avait donné l’indication concernant Marche s'était trompé... » Plus de 70 ans se sont écoulés depuis que Henroz herborisait aux environs de Marche ct M. Vandercecken, instituteur à Tellin, vient de retrouver la jolie /mmortelle. Cet observateur a écrit à M. Crépin : « L’AHelichrysium croit abondamment sur un coteau pierreux à Hotton (à 10 kil. environ de Marche), je ne l'ai jamais vu ailleurs. » Gnaphalium luteo-album L. — RR. Arg.-sabl. : Santbergen (Van Wilder). Pulicaria vulgaris Gürtn, — Grandricu (H.). *Doronicum Pardalianches L. — Retrouvé à Bilstain où Lejeune l’indiquait (Delrez et Halin). Cinernria spathulnefolia Gmel. — RR. Arg.-sabl, : bois de Raspaille (Grimmingen) ; bois de Ledeberg (Pamel) (Van Wilder). Senecio paludosus L. — Les pieds qui croissent dans la vallée de la Meuse, fleurissent six semaines plus tôt que ceux de l’étang de Wallers (H.). Hypochaeris maculata L. — R. Ard.: Glaireuse (Douret). Tragopogon minor Fries. — Lombartzyde (Van Wilder). Faraxacum palustre DC. — Bois de Neygem (Van Wilder). Lactuca Scariola L. — R. Arg.-sabl. : Hacren (Guelton). — virosa L. — Douflamme (Hardy, Fonsny et Collard). *Hicracium caespitosum Dmrt. — M. l’abbé Pâque a envoyé pour l’herbier du Jardin botanique de beaux échantillons de ce Hieracium récolté dans les environs de Louvain, où il y en a « des milliers de pieds ». Cette rare Chicoracée n’avait pas encore été renseignée en dehors de la zone calcaire. *4mbrosla artemisiaefolia Willd. — Tournai (Bern.). *Xanthium spinosum L. — Tournai (Bern.). *amarantus retroflexus L. — Tournai (Bern.). Beta maritima L. — Cette Salsolacée est certainement une des plantes les plus rares de la flore du littoral ; dans la 5me éd. du Manuel, M. Crépin ne l'indique que dans deux localités. En 1884, M. Mas- sart en a récolté un pied entre Heyst et Knocke. Dans le courant de cette année, M. Van Wilder l’a revue à Nieuport. 195 Chenopodium glancum L, — Montbliart; Wallers R. (H.), Tournai (Bern.). — ficifolium Sm. — Tournai (Bern.). Blitum rubrum Rehb. — Esschen (Van Wilder); Schaerbeek (Sonnet). Polygonum mite Schrk. -—- Hermalle-sous-Argenteau (H.). Rumex maritimus L. — R. Arg.-sabl. : Idegem (Van Wilder). *pParictarin officinniis L. — liermalle-sous-Argenteau (H.); Liede- kerke (De Backer). * — ramifiora Monch. — Evere (Guelton). Daphne Laureola L, — « M. Michot l’a indiqué à Montbliart, où je ne l'ai jamais vu. Il est vrai que la végétation doit avoir beaucoup changé, car bientôt 11 n’y aura plus un pouce de terrain inculte à Montbliart et dans les environs. » (H.). *A4ristolochia Clematitis L. — Wellin (Vandereecken), Denderwindeke (Van Wilder). Ceratophyllum demersum L. var. apiculatum, (C. apiculatum Cham.). — Hermalle-sous-Argenteau (H ). Taxus braccata L. — « Signalé autrefois comme indigène et abondant à Montbliart, Fourbechies, Solre-St-Géry et Barbencon (où Lejeune l'indiquait déjà). Malgré mes recherches, je n’ai rencontré dans ces localités que quelques rares Ifs certainement plantés. (H.). Alisma ranuneuloides L, — Prairies marécageuses de Laplaigne (Lecoyer). — — var. repens (4. repens Cav.). — M. Sonnet a récolté à Beggy- nendyck des échantillons bien caractérisés de cette jolie variété. Colchicum autumnale L. — Espèce rare dans le Brabant etles Flandres : Oultre (E. Steppé); Denderwindeke; Aspelaer, St-Anterlinckx (Van Wilder). M. Van Wilder a aussi trouvé cette espèce à Oost- dunkerke, dans la zone marilime où elle n’avait pas encore été renseignée. Le même observateur a vu à Aspelaer, la forme vernale (C. ver- num Hoffm). M. Hardy m'écrit qu’il l’observe chaque année à Visé et Montbliart dans les endroits très-marécageux. Gagen sylvatica Loudon. — Dans la dernière édition du Wanurl, M. F. Crépin ne reuseigne pas cette espèce dans la région jurassi- que où elle vient d’être découverte à Arlon par Mie Lemaieur. Tinant l’indiquait à Habay-la-Vieille. Museari botryoides Mill. — Ganshoren (H. de Bosschere). 196 *Muscar! comosum Mill. — Abondant dans des champs à Leugnies, où il existe depuis de nombreuses années (Cavenaile). Polygonatum verticillatum All. — Sautin (H.). Tamus communis L. - « Un mot sur la distribution de cette belle espèce dans le bassin moyen de la Dendre où elle est assez commune. Nous l’avons vue à Téralphene, Grimmingen, Neygem, Lombeek- Notre-Dame, Denderwindeke, Santbergen, Pamel et Nederhas- selt. Dans cette dernière localité, elle croît dans les champs. Sa propriété purgative est très-estimée. » (H. Van Wilder). A Berchem-Ste Agathe, celte espèce est très-commune (Suttor); bois du Gendarme (entre Flobecgq et Ellezelles) (Henry). Leucolum vernum L. — RR. Arg.-sabl. : Itterbeck CC. (plusieurs centaines de pieds) (H. de Bosschere). Galanthus nivalis L. — Oultre (E. Steppé) ; Flobecq RR. (Henry). Ophrys muscifera Huds. — Soiron (Delrez). — apifera Huds.— Petit-Lannaye (H.), Montignies-sur-Roc (J. Cornet}, Chimay (H. et Rossignol). Gymnadenia viridis Rich. — Limelette (Sonnet) ; Péruwelz, Rumillies (Bern.). Epipactis palustris Crantz. — R. Arg.-sabl. : Vollezele (Van Wilder). Platanthera bifolia Rchb. — R. Arg.-sabl. : Camp. : Flobecq (Henry), Esschen (Van Wilder). Spiranthes autumnalis Rich. — Ard.: Louvegnez (Delrez et Halin). — Orchidée nouvelle pour la région ardennaise. Liparis Loeselif Rich. — M. Bernimolin, qui a la main heureuse, à trouvé une colonie de cette rarissime espèce dans les prairies marécageuses de Hollain. — Renseignée jadis par Dumortier au marais de la Rau près Péruwelz. *Elodea canadensis Rich. — Cale. : Dans l'Ourte à Esneux et Tilf (H.). — Arg.-sabl. : à Denderlceuw, cette espèce existe dans tous les fossés (De Cock). Potamozeton alpinus Balb. — R, Camp : Boisschot (Guelton). — obtusifolius M. et K. — RR. Calc. : Angleur (Michel). Caulinia minor Coss. et Germ. — Abondant dans le canal de Pomme- rœul à Antoing (Bern.). Lemna gibba L. — KR. Arg.-sabl. : Meerbeke-lez-Ninove (Van Wilder). Calla palustris L. — R. Camp. : Esschen (Van Wilder). Typha angustifolia L. — Cheratte, Visé, Petit-Lannaye, Esneux (II.); Herdersem, Welle, Denderhautem (De Cock). 197 Spargantum minimum Fries. — Gelrode (Sonnet et Guelton). Juncus squarrosus L.— R,Calc., Arg.-sabl. : Blaton, Grandglise (Bern.) — tenuis Willd. — RR. Cale. : Sautin; Grandrieu (H.). — Tenajeia Ehrh, — RR. Camp. anv. : Lierre; Esschen (Van Wilder). Carex puliearisL,—R, Arg.-sabl, : Belœil (Lecoyer) ; Limelette (Sonnet). — distans L. — R, Calc, : Haccourt (H.). — RR. Arg -sabl. : Heure- le-Romain (H.). — laevizata Sm. — RR. Cale. : Olloy (Aisret et François). scirpus cuespitosus L. — R.R. Camp. : Esschen (Van Wilder). Cladium vwariseus L. — Au commencement du siècle, Dumortier avait découvert cette belle Cypéracée au marais de la Rau, près Tournai, mais comme elle n’avait pas été revue depuis lors, elle était considérée comme perdue pour la flore du Hainaut. M. Berni- molin l’a retrouvée à Péruwelz et à Hollain. Digitaria flliformis Kô]. — R. Calc. : Petit-Lannaye: Visé (H.). Agrostis canina L. — Cette espèce paraît rare dans le Tournaisis: Péronne (Bern.). — nigra Wilh. — C’est au savant botaniste anglais Baker que revient l'honneur d’avoir enrichi notre flore d’une Graminée nouvelle. Dans le courant du mois d’octobre, ce botaniste écrivait à M. Crépin : « Pendant un séjour que j'ai fait à Spa, j'ai recueilli l’A grostis nigra Wilh., dont je vous envoie ci-joint un échantillon; il croit sur la colline d’Annette et de Lubin. Il a été décrit et figuré par M. Bagnall dans le tome XX (1881) du Journal of Botany de Trimen. » Dans cette notice, M. Bagnall dit qu’il avait remarqué un Agrostis croissant sur le bord des champs et dans d’autres lieux cultivés et qui paraissait bien distinct des À. alba L. et vulgaris. LA. nigra With., qui est abondant sur beaucoup de points du comté de Warwick diffère de l’A. vulgaris L. : par les fleurs plus grandes, à glumes relativement plus longues que les glumelles, par la glume inférieure plus fortement denticulée dans la moitié de sa longueur (celle de l’A. vulgaris étant seulement faible- ment denticulée dans le tiers de la longueur), par la ligule saillante, oblongue obtuse et souvent déchiquetée (celle de VA. vulgaris étant très-courte et tronquée). 198 par les rameaux de la panicule plus fortement dentés, plus rigides et plus dressés. Il diffère de l’A grostis alba : par les glumes non denticulées de la buse au sommet, par les rameaux de la panicule longuement nus à la base, par la panicule étalée quand la plante est fleurie ou en graines. L’intéressante note de M. Bagnall est accompagnée d’une planche très bien gravée. Un examen attentif des Agrostis de l’herbier belge du Jardin ne m'a pas fait trouver d’échantillons pouvaut être rapportés à l'A. nigra. Il sera donc intéressant de rechercher cette espèce dans la région ardennaise. Cette Graminée constitue-t-elle une bonne espèce, franche- ment distincte des deux types avec lesquelles M. Bagnall la fait contraster ? Il serait téméraire de vouloir trancher cette question sans avoir vu d’échantillons vivants, mais les caractères différen- tiels de l’À. nigra With. nous paraissent un peu obseurs et nous sommes assez porté à n’y voir qu’une variété remarquable de l'A. alba. Calamazrostis arundinacea Roth. — Cornesse; Goffontainc; Olne (Delrez et Halin) ; Bois de Grivegnée (H). *Polypogon monspeltense Desf. — Tournai ( Bern.). Deschampsila caespitosa P.B. var. pallida (Aira pallida Thuill.).— Hockai (H.). *avena fatua L. — Soiron; Olne; Grand-Rechain (Delrez). Catuhrosa aquatica P.-B. — AR , R. Calc. : Grand-Rechain (Delrez), Magnée (H.\. Hordeum secalinum Schreb. — R. Calc. : Tournai (Bern.). Bromus asper Murr. — RR. Arg.-sabl. : Téralphene (De Cock). — arvensis L. — R. Arg.-sabl. : Rouge-Cloitre (Marchal). Festuca rigida Kunth. — Spa; Martinrive ; Solre-St-Géry (H.). Struthiopteris germanica Willd, — « Nous avons constaté avec MM. Collard et Fonsny, que cette belle Fougère a disparu par suite des travaux du chemin de fer de l'Amblève Il me semble qu’il n’est pas sans intérêt, en notant les acquisitions de notre flore, d'indiquer aussi les espèces rares qui bientôt ne figureront plus dans nos Flores que comme souvenir. En 1870, avec M. le prof. Morren, j'en avais vu (à Martinrive) des centaines de pieds. » (H.). 199 Scolopendrium valgare Sm. — R. Arg.-sabl. : Denderleeuw (De Cock). ; Denderwindeke ; Waerbeke (Van Wilder). @smunda regalis L — RR. Cale. : bois de Rouillon (Tournaisis) (Bern.). Equisctum maximum Lmk. — R.,RR. Calc. : Boland (Delrez et Halin). — sylvaticum L. — R. Cale. : Vollezele (Van Wilder). Nitella flexttis Ag. — R. Calc. : Sivry ; Montbliart (H.). La parole est accordée à M. Ch. De Bosschere qui s'exprime en ces termes : M. le Président vient de rappeler, dans son rapport sur la situation de la Société, la part que celle-ei à prise à l'organisation du Congrès d'Anvers. Je viens, au nom du Cercle Floral d'Anvers, remercier la Société botanique pour son précieux concours qui nous à permis de mener à bonne fin une œuvre difficile et laborieuse. Un très grand nombre de membres de la Société ont adhéré au Congrès; plusieurs d’entre eux ont rédigé des rapports qui ont été fort remarqués. Les congressistes n'oublieront pas vite l'accueil flatteur et empressé que la Société leur avait réservé lors de leur excursion à Bruxelles; la fête du 6 août laissera des traces durables dans les souvenirs qu'ils conserveront de ces Journées consacrées à l’étude et à la discussion. Je dois remercier d’une manière toute spéciale MM. Éd. Martens, Fr. Crépin et ÉI. Marchal qui ont fait partie du bureau de la Commission organisatrice en leur qualité de délégués de la Société de botanique. Leur concours dévoué, actif et incessant à contribué, dans une large mesure, à la réussite du Congrès. Un Comité exéeutif a été constitué en vertu de l’article 10 du règlement du Congrès. Il est chargé de rechercher par quels moyens on pourra arriver à la réalisation des 200 vœux exprimés au Congrès. Son bureau est composé comme suit : Président : M. Fr. Crépin. Vice-présidents : MM. Éd. Martens et A ug. Van Geert. Secrétaire-général : M. Charles De Bosschere. Secrétaires : MM. ÉL. Marchal et Ch. Van Geert Fr. Voiei le texte d’une circulaire que le Comité exécutif se propose de faire distribuer très prochainement. MonsiEUR ET HONORÉ CONFRÈRE, Le Comité exécutif du Congrès d’Anvers a étudié la question de savoir s’il conviendrait d'envoyer sous peu une mission scientifique au Congo, conformément au vœu exprimé au Congrès Il a engagé des pourparlers avec l'administration de l’État Indépendant du Congo qui est sympathique au projet d'explorer scientifiquement les richesses végétales du pays, mais qui croit qu'il faut choisir le moment propice pour commencer une explo- ration de l’importanee de celle que nous désirons organiser. Les moyens de communications du pays africain ne sont pas en nombre suflisant encore pour permettre aux explorateurs de se porter facilement et rapidement dans les contrées les plus intéressantes du pays, surtout pour atteindre et parcourir la région du Haut-Congo. Or, c’est précisément ici que les bota- nistes pourraient opérer avec le plus de chance de succès, avec le plus d’espoir fondé de récolter abondamment des plantes et de recueillir le plus de renseignements sur l’état de la végétation et des cultures; c’est dans le Haut-Congo que se rencontrent les terrains les plus fertiles et les merveilles de la flore tropicale. Le Comité, en présence de cette situation, a décidé de remettre jusqu’à une date ultérieure, qui ne serait éloignée que de deux ans, l’organisation de la mission saentifique et de la préparer dès aujour- d’hui. La constitution du Comité international décidée au Congrès d'Anvers n’est pas encore arrêtée; il nous faut des études complètes sur son organisation,avant que nous puissions convenablement inviter des confrères étrangers à se joindre à nous. Cette remise provisoire de l’exécution d’un des vœux du Congrès ne nous condamne cependant pas à l’inaction. Le Comité exécutif s’est arrêté au plan que M. De Bosscuere avait eu l'honneur de soumettre au Congrès après en avoir délibéré avec M. le Général Srraucu, administrateur général du 201 Département de l'Intérieur de l’État Indépendant du Congo. Il s’agissait de rédiger un nouvean questionnaire, plus complet que le premier, ainsi qu’un guide à mettre entre les mains des agents de l'État Indépendant chargés de récolter des plantes et des fruits, de les sécher ou de les préparer à étre expédiés en Europe, L'État pourrait ainsi organiser le service d’une exploration limitée aux environs des diverses stations qu’il occupe au Congo et donner des ordres pour que le questionnaire soit étudié sérieuse- ment et que des collections soient formées suivant les indications que nous fournirons. Nous désirons, Monsieur et honoré Confrère, que le questionnaire et le guide soient prêts pour être remis entre les mains de M. le général Strauch dans la première quinzaine de janvier 1886. L’un et l’autre seront immédia- tement envoyés au Congo et il est permis d’avancer, que vers la fin de l’année prochaine, nous serons en possession de plusieurs envois de produits du pays et de plusieurs rapports émanant des agents de la plupart des stations belges. Des études pourront alors être entreprises avec succès sur la flore africaine et il nous sera possible d'ouvrir, lors de la fête jubilaire de la « Société royale de botanique de Belgique, » en 1887, une petite exposition des produits du nouvel Etat Indépendant. Nous avons cru, Monsieur et honoré Confrère, que les membres du Comité exécutif et les vice-présidents d'honneur du Congrès se chargeraient volontiers de revoir le questionnaire qui figure à la page 270 du volume des « Rapports préliminaires » et qu’ils nous feraient connaitre les observa- tions qu'une étude attentive de ce document leur aura suggérées. Si chacun de ces honorables botanistes ou horticulteurs veut nous faire l’honneur d'envoyer à M. Charles De Bosschere, secrétaire général du Comité exécu- tif, à Lierre (Belgique), avant le QUINZE 3ANYIER PROCHAIN, les modifications qu'ils proposent d’apporter à la rédaction, les questions nouvelles qu’ils jugent opportun d’y introduire, etc., le bureau du Comité exécutif sera à même de formuler un questionnaire répondant ‘au désir de tous et qui pourra être soumis à l'approbation du Comité exécutif. Nous espérons, Monsieur et honoré Confrère, que vous nous ferez l’hon- neur de nous aider dans l’œuvre que nous avons entreprise dans l’intéret de la science et de la civilisation, et nous vous prions de recevoir l’expres- sion de nos sentiments de reconnaissance et de bonne confraternité. M. V. Coomans a fait parvenir au Secrétariat la petite note suivante : 17 he 202 Dans ma notice publiée dans le compte-rendu de la séance du 14 février dernier, se trouve le passage suivant : « Peu m'importent d’ailleurs les explications de Darwin sur le mode de projections des pollinies chez les Cataseltum, Mormodes ignaea, Cycnodes ventricosum. » Le dit passage a été tronqué par suite d'une correction mal indiquée sur l'épreuve de mon article : ce passage était, dans mon manuserit, complété par ces mots : « M. Pâque semble oublier que c'est uniquement de l’Ophrys arachnites qu’il s'agit dans mon premier travail. » M. le Secrétaire fait connaitre à l'assemblée que la rectification de M. V. Coomans est parfaitement conforme aux faits. M. le Président annonce qu'on va procéder aux élections. Celles-e1 ont donné le résultat suivant : M. EL. Marchal est élu président pour l’année 1886. MM. Bommer, Kickx et Morren sont élus vice-présidents pour l'année 1886. MM. Bernard, Gravis et Martens sont élus conseillers pour un terme de trois ans; M. Gilbert est élu conseiller en remplacement de M. Kickx pour un terme d’un an. M. De Nayer, pharmacien-chimiste, à Bruxelles, pré- senté par MM. Marchal et Delogne; Me la Comtesse Marie du Monceau, au château de Hocht, présentée par MM. Bamps et baron de Chestret de Haneffe; Mme Van- straeten-Kempeneers, à Hasselt, présentée par MM. Bamps et Crépin, demandent à faire partie de la Société. La séance est levée à 3 h. 50. LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE. MEMBRES EFFECTIFS(I). Aicrer (Ch.), géomètre, rue de la Source, 4, à St-Gilles (Bruxelles). Bacuer (Ch.), docteur en droit, rue des Joyeuses-Entrées, 6, à Louvain. Bawprs(C.), docteur en médecine, à Hasselt. Basèque (L.), instituteur en chef, aux Écaussinnes. Bauwexs (L.), receveur des contributions, à Koekelberg (Bruxelles). BEAUJEAN (R.), directeur honoraire de l’École moyenne, à St-Hubert. BernarD (C.), directeur au Ministère de l’agriculture, de l'industrie et des travaux publics, rue Lannoy, 7, à Ixelles. BerxiMoLin (H.), ingénieur, directeur de l’École industrielle, à Tournai. (1) Les noms des membres fondateurs de la Société sont imprimés en lettres grasses. 204 BERNIMOULIN (Ém.), docteur en sciences naturelles, rue Nysten, 18, à Liége. BERTRAND (A.), rue des Deux-Tours, 17, à St-Josse-ten-Noode. BERTRAND (C.-E.), professeur de botanique à la Faculté des sciences, à Lille. Boparr (J.), professeur au Coilége de Bellevue, à Dinant. Bonpaerr (G.), docteur en médecine, rue Guillaume Tell, 12, à Gand. Bopson (L.), pharmacien, rue des Guillemins, 14, à Liége. Bocaerrs (J.), directeur honoraire des parcs et jardins royaux, rue Léopold, 118, à Laeken. Bomuer (Madame J.-É.), rue des Petits-Carmes, 19, à Bruxelles. Bomaner (J.-É.), conservateur au Jardin botanique de l'État, professeur à l’Université, rue des Petits-Carmes, 19, à Bruxelles. Bosmaxs (J.), précepteur de son Altesse Royale le Prince Baudouin, place du Champ de Mars, 5, à Bruxelles. BriarT (Alex.), botaniste, à la Hestre. BriarT (Paul), étudiant à l’Université libre, à Mariemont. BniTren (James), aide-conservateur des herbiers au British Museum, à Londres. BroquEeT (B.), commissaire d'arrondissement, à Ath. BRuNAUD (Paul), avoué-licencié, à Saintes (France). Burvenicu (F.), horticulteur, professeur à l’École d’horticul- ture de l’État de Gand, à Gendbrugge-lez-Gand. CaLLay (A.), au Chesne (département des Ardennes.— France). Campion (F.), greffier de Ja Justice de paix, à Vilvorde. Canpèze (E.), docteur en médecine, à Glain, près de Liége. Carpor (J.), à Stenay (France). CarLier (L.), rue du Moulin, 127, à St-Josse-ten-Noode. Carnoy (X.-B.), professeur à l’Université, rue Marie-Thé- rèse, 121, à Louvain. 205 CarRoN (G.), rue Coppens, 7, à Bruxelles. Curisr (Victor), pharmacien, à Chimai. CLuysEeNaaR (P.-G.), professeur à ia Section normale, à Huy Coenen (le Baron Arm.), à Heer, près de Maastricht. Cocniaux (A.), professeur à la Section normale, avenue Hanlet, 2, à Verviers. Cou (J.), instituteur, à Louette-St-Pierre. CaLonvaL (C.), instituteur, à Géronsart-lez-Frasnes. Cooke (M.-C.), cryptogamiste de l’herbier des Jardins royaux de Kew. Coomans (L.), pharmacien, rue du Poincon, 62, à Bruxelles. Coomaxs (V.), chimiste, rue du Poinçon, 62, à Bruxelles. Corner (J.), étudiant, rue des Annonciades, 9, à Gand. Coyox (A.), professeur à l’Athénée, à Dinant. Craninx (Osc.), rentier, rue de la Loi, 41, à Bruxelles. Crépin (F.), directeur du Jardin botanique de l'État, rue de Esplanade, 8, à Bruxelles. DanDenne (E.), régent à l’École moyenne, à Andenne. Darox (P.), avenue de Salzinnes, 22, à Namur. De Bosscuere (Ch.), professeur à l’École normale, à Lierre. De BuzLenoxT (E.), rue de l’Arbre-Bénit, 39, à Ixelles. DE CannarT D’HamaLe (F.), sénateur, à Malines. De CuesrRer DE Hanerre (le Baron P.), candidat en sciences naturelles, au château d’Ouhar, par Comblain-au-Pont. De GuezLiNcx DE WALLE, propriétaire, quai des Récollets, 5, à Gand. DE Haes (J.), professeur de culture, à Heyst-op-den-Berg. De Hezpreicn (Th.), directeur du Jardin botanique et du Musée d'histoire naturelle, à Athènes. De KercHove De DenrerGuem (le Comte Osw.), membre de la Chambre des représentants, à Gand. DE Keyzer (Edg.), docteur en droit, rue du Gouvernement, 20, à Gand. 206 De L’ARBre (Jean), instituteur, rue de l'Église, à Jette-St-Pierre. DELuaAIsE (G.), rue de Hollande, 56, St-Gilles (Bruxelles). DeLuaise (H.), instituteur, à Bonneville. DeLocxe (C.-H.), aide-naturaliste au Jardin botanique de l’État, à Bruxelles. De Moor (V.), médecin-vétérinaire, à Alost. DE Nayer, chimiste, place Liedts, à Bruxelles. DE Nopece (L.), pharmacien, chaussée d'Anvers, 1, à Gand. Dexs (G.), substitut du procureur du Roi, à Nivelles. DE Prrreurs (le Baron Ch.), docteur en sciences naturelles, à Zepperen, par St-Trond. De Pris (A.), docteur en droit, place du Peuple, à Louvain. De SeLys Lonccuamps (le Baron Edm.), sénateur, boulevard de la Sauvenière, 34, à Liége. DessomnE (E.), instituteur, à Montbliard. DeTerME (S.), étudiant à l’Université, rue de la Paix, 51, à Ixelles. | De Vos (A.), conservateur du Musée scolaire de l’État, ruc du Nord, 46, à Bruxelles. DE WaeL(J.), docteur en sciences naturelles, rue Edelinck, 55, à Anvers. De Wicpemax (Émile), étudiant, rue Verte, 52, à Bruxelles. Doucer (H.), conseiller communal, rue de la Loi, 152, à Bruxelles. Du Moxceau (Mie [a Comtesse Marie), au château de Hocht, près de Lanaeken. Dupont (Éd.), directeur du Musée royal d'histoire naturelle, à Bruxelles. Duran (Ém.), chimiste et professeur, à Bruxelles. Duran (Th.), aide-naturaliste au Jardin botanique de l’État, à Bruxelles. Errer4A (Léo), professeur à l’Université, rue Stéphanie, 1, à Bruxelles. 207 Faneux (D.), chaussée de Haecht, à Schaerbeek. Fiscuer (Eug.), médecin-vétérinaire, à Luxembourg. FoxTaixE (C.), bourgmestre, à Papiguies. Fraxcorre (E.), professeur à l’Athénée royal, rue de la Poste, 55, à St-Josse-ten-Noode. GuyseBrecaTs (l'Abbé L.), sumônier militaire, à Diest. GiELEN (J.), rentier, à Maeseyck. GiBerT (Ch.), rentier, rue du Nord, 26, à Anvers. GILRINET (A.), professeur à l’Université, rue Renkin,15, à Liége. Gize (N.), professeur à l’École de médecine vétérinaire, boule- vard d’Anderlecht, 55, à Bruxelles. GILLEKENS (G.), ingénieur agricole, à Vilvorde. GiLLekens (L.), directeur de l’École d’horticulture de l’État, Vilvorde. . &* GizLor (X.), docteur en médecine, rue de la Halle-au-Blé, 4, à Autun (France). Gizson (V.), professeur à l’Athénée royal, à Virton. Goonis (F.), rue de l’Étuve, 26, à Bruxelles. Graver (Fréd.), à Louctte-St-Pierre. Gravis (A.), assistant à l’Université, rue Bassenge, 53, à Liége. Grün (K.), pharmacien, pont St-Laurent, à Verviers. GueLron (L.), étudiant, rue Potagère, 120, à St-Josse-ten- Noode. Guizuor (l'Abbé), curé, à Floreffe. Hace (V.), rue Léopold, 19, à Courtrai. Hanpy-De Basr (A.), régent à l’École moyenne, à Visé. Harruan (L.), chef de bureau à l'Hôtel de ville de Bruxelles, rue Van Schoor, 41, à Schaerbeek. HaverLanD (Eug.), rue de Tirlemont, 47, à Louvain. Heneau (A.), instituteur, rue Van Artevelde, 154, à Bruxelles. Henxex (J.), instituteur, au Pont-de-Hesse, 2, à Anvers. Henry (J.), instituteur à l’École moyenne, à Flobecq. 208 Heyman (Ch.), attaché au Ministère des affaires étrangères, rue des Deux-Églises, 42, à Bruxelles. Hogkirk (Ch.-P.), 2, Clifton Villas, New North Road, à Hud- dersfield (Angleterre). Housa, garde général des eaux et forêts, à Hasselt. Houzeau (A.), professeur à l'École des mines, à Hyon, près de Mons. Jacquemin (C.), capitaine au régiment des Carabiniers, rue des Plantes, 100, à Bruxelles. JANssENs (Ph.), trésorier de la Société royale Linnéenne, avenue de la Reine, 114, à Schaerbeek. Joly (A.), professeur à l’Université, rue du Parnasse, 56, à Ixelles. JuLLIEN (J.), avocat, rue du Progrès, 91, à Bruxelles. Kickx (J.-J), professeur à l’Université, rue St-Georges, à Gand. Kozrz (J.-P.-J.), secrétaire de la Société botanique, à Luxem- bourg. Laboulle, ancien inspecteur des écoles communales, à Verviers. Lacroix (Ern.), géomètre-expert, rue de Pascale, 55, à Bruxelles. LaGassE (A.), pharmacien, à Nivelles. Lazoux (H.), avenue Rogier, 14, à Liége. LauoTTE (G.), avocat, à Dinant. Laurenr (D.), horticulteur, faubourg du Parc, à Mons. Laurexr (É.), professeur de botanique à l’École d’horticulture de l’État, à Vilvorde. Lesrux (A.), régent à l’École moyenne, à Dinant. Lecoyer (J.-C.), instituteur à l’École moyenne, à Ath. Le Lorrain (C.), pharmacien, rue du Trône, 102, à Bruxelles. LEMOIxE, instituteur en chef, à Gilly. L'Hossr (Léon), étudiant en médecine, place du Pare, 7, à Liége. 209 LocHeNiEs (G.), négociant, à Leuze. LorGe (V.), professeur à l'École de médecine vétérinaire, avenue de la Porte-de-Hal, 21, à St-Gilles (Bruxelles). Losseau (Léon), étudiant, rue Joseph Claes, 55, à St-Gilles (Bruxelles). Luesens (L.), chef de culture au Jardin botanique de l’État, rue du Berger, 26, à Ixelles. MAcxez, sous-lieutenant au 5° régiment de ligne, rue d’Ypres, 14, à Gand. Maisrriaux (Ch.), docteur en médecine, Hôpital militaire, à Gand. Malaise (C.), professeur à l’Institut agricole de l’État, à Gembloux. Maccorps (E.), avocat, rue des Chariots, à Louvain. MarcuaL (Ël.), conservateur au Jardin botanique de l’État, professeur à l'École normale, rue Vonck, 55, à St-Josse-ten Noode. Marconi (C.-F.), professeur, Riva Reno, 60, à Bologne. Martens (Éd.), professeur à l'Université, rue Marie-Thérèse, 27, à Louvain. Massarr (J.), étudiant, rue Grande-Haie, 65, à Etterbeek. Masson (J.), pharmacien, à Andenne. L MicueeLs (H.), professeur au Collége communal, à Ypres. Micuor (l'Abbé N.), à Mons. MiéGevizce (l'Abbé), à Notre-Dame-de-Garaison (France). — Membre à vie. Mixer (A.), instituteur, à Montignies-sur-Sambre. Morren (Éd.), professeur à l’Université, quai de la Boverie, 1, à Liége. : Mourox (V.), rue d’Archis, 41, à Liége. Muller (#.), rue de Jonker, 5, à Bruxelles. NELLes (Alfr.), pharmacien, à Diekirch. Noe (A.-L.), contrôleur des douanes retraité, à Nivelles. 18 210 NouiLee (P.), docteur en médecine, à Flobeeq. ORBAN DE Vivario, au château de Castelalne, par Havelange. Paque (l'Abbé É.), professeur, rue des Récollets 15, à Louvain. Perir (E.), à Nimy, près de Mons. Prarr, directeur de l'usine de Corphalie, près de Huy. Pierror (Ph.), éditeur, à Montmédy (France). Pierry (Louis), rue des Houblonnières, 26, à Liége. PiérQuIN, secrétaire des Hospices, à Nivelles. Piré (L.), membre du Conseil de surveillance du Jardin botanique de l’État, avenue du Wauxhall, 9, à Spa. Pirnier (H.), professeur, à Chateau-d'OEx (Suisse). Poisson (J.), aide-naturaliste au Muséum d'histoire naturelle, à Paris. PreuD’HOMME DE BorrE (A.), conservateur-secrétaire au Musée royal d'histoire naturelle, rue de Dublin, 19, à Ixelles. Puissant (l Abbé P.), professeur au Grand séminaire de Troy (Amérique). — Membre à vie. Pyxaerr-Vax Geenr (Éd.), architecte de jardins et horticulteur, rue de Bruxelles, 1356, à Gand. Ronier, secrétaire de la Cour d'appel, rue Saubat, 27, à Bordeaux. Rodigas (Ém.), directeur du Jardin zoologique, quai des Moines, dl, à Gand. RossiexoL (Alph.), professeur à l’Athénée royal, à Chimai. RorrenBurG (V.-H.), pharmacien, rue Haute, 175, à Bruxelles. Rousseau (Madaine E.), rue Vautier, 20, à Ixelles. SCHAMBERGER (P.), attaché à l’Athénée royal, ruc de l’Agneau, 10, à Anvers. ScHerrers (L.-N.), directeur des télégraphes, à Maastricht. Scumrrz (l'Abbé), professeur de botanique au Collége N.-D. de la Paix, à Namur. Schutz-Loubrie (A.), négociant, quai des Chartrons, 5, à Bordeaux. 211 Simon (F.-J), instituteur, à Vezin. Sonner (Ern.), préparateur au Jardin botanique de l’État, grande rue au Bois, 231, à Schaerbeek. SOROGE (D.), officier de gendarmerie, à Bruges. STAssE (Nest.), pharmacien, rue de la Cathédrale, 54, à Liége. STEPHENS (H.), architecte de jardins, rue St-Séverin, à Liége. STRAETMANS (G.), vicaire, à Lommel. Strail (l'abbé Ch.), à Paifve, près de Glons. STRUELENS (A.), docteur en médecine, rue de l'Hôtel des Monnaies, 24, à St-Gilles (Bruxelles). SULZBERGER (R.), étudiant, ruc de la Commune, 64, à St-Josse- ten-Noode. Ternuincx (J.), professeur à l’École normale, rue St-Joseph, 18, à Molenbeek-St-Jean. Tueuwissen (F.), instituteur, à Lommel. TisereieN (Lucien), docteur en médecine, rue du Nord, 52, à Bruxelles. Tosquinet (H.), médecin principal, rue d'Écosse, 4, à St-Gilles (Bruxelles). Trisur (C.), professeur d'histoire naturelle à l'École normale, à Nivelles. | Van Bambeke (Ch.), professeur à l’Université ,rue Haute, >, à Gand. Van Basrezaer (D.-A.), membre de l’Académie de médecine, rue de l’'Abondance, 24, St-Josse-ten-Noode. Vandenborn (le Chanoïine), directeur de l’École nor- male, à St-Trond. Van DEN BroEck (H.), rue de l'Église, 116, à Anvers. Van De Wouwer (le Chevalier Alb.), président du Cercle Floral d'Anvers, à Capellen. Vanpe Purr (John), rue Kipdorp, 71, à Anvers. VanDer Bruccex (A.), étudiant, rue Belliard, 109, à Bruxelles. 212 VANDERHAGEN (H.), rue d'Or, 1, à Gand. VANDERKINDERE (L.), professeur à l’Université, rue de Livourne, 64, à Bruxelles. Vanoer Meerscu (E.), docteur en médecine, rue de Bruges, 49, à Gand. Van Keurck(H.), professeur-directeur du Jardin botanique, rue de la Santé, 8, à Anvers. Vax Nero (Ch.), étudiant, boulevard d’Anvers, 538, à Bruxelles. Vanré (J.-B.), ancien régent à l’École moyenne, à Forest, près de Bruxelles. VansTRAELEN-KEMPENEERS (Madame), à Hasselt. Van VERREN (F.), rue d'Or, 54, à Bruxelles. Van ZuyLEN (Alb.), avocat, avenue de l'Industrie, 19,à Anvers. Veruecex (H.), directeur de l’École moyenne, à Macseyck. Véro (Mt Juliette), rue du Parnasse, 24, à Bruxelles. VinpevoceL (F.), sous-chef de culture au Jardin botanique de l'État, à Bruxelles. Wesmael (A.), architecte de jardins, à Nimy, près de Mons. Wopox (A.), étudiant, rue Haute, #, à Bruges. Woronix (le D" M.), à St-Pétersbourg. — Membre à vie. MEMBRES ASSOCIES. ALLEMAGNE. AscHERsON (P.), professeur à l’Université, Friedrichstrasse, 247, à Berlin. Coux (G.), professeur à l’Université et directeur du laboratoire de physiologie végétale, à Breslau. De Bary (A.), professeur à l’Université et directeur du Jardin botanique, à Strasbourg. Eicaer (A.-W.), professeur à l’Université et directeur du Jardin botanique, Potsdamerstrasse, 75°, à Berlin. ExGcer (Ad.), professeur à l’Université et directeur du Jardin botanique, à Breslau. FLückiGer (G.-A.), professeur à l’Université, à Strasbourg. GarckE (A.), professeur à l’Université et conservateur de l’her- bier royal, Friedrichstrasse, 75°, à Berlin. NzæGeLt (Ch.-G.), professeur à l’Université et directeur du Jardin botanique, à Munich. PRixGsuein (N.), membre de l’Académie des sciences, Bendler- strasse, 51, à Berlin. ReicuenBacn (H.-G.), professeur et directeur du Jardin botani- que, à Hambourg. . Sacus(J.), professeur à l'Université et directeur du Jardin bota- nique, à Wurzbourg. STRASBURGER (E)., professeur à l’Université et directeur du Jardin botanique, à Bonn. 214 ANGLETERRE. BaginTon (Ch.-C.), professeur à l’Université et directeur du Jardin botanique, à Cambridge. Baker (J.-G.), assistant-conservateur des herbiers, Jardins royaux, à Kew. Hooker (J.-D.), directeur des Jardins royaux, à Kew. Ouiver (D.), professeur et conservateur des herbiers, Jardins royaux, à Kew. AUSTRALIE. Vox MüLcer (le Baron Ferd.), directeur du Jardin botanique, à Melbourne. AUTRICHE-HONGRIE. Haynap (le Cardinal D' L.), archevèque de Kalocsa. Srossicu (A.), secrétaire de la Société d’horticulture, à Trieste. CHINE. Hanxce (H.-F.), consul d’Angleterre, à Whampoa, près de Hong-Kong. DANEMARK. Lance (Joh.), professeur de botanique et éditeur du Flora Danica, à Copenhague. Warmin (E.), professeur à l’Université, à Copenhague. ESPAGNE. CoLmuro (M.), professeur à l’Université et directeur du Jardin botanique, à Madrid. ÉTATS-UNIS. Gray (Asa), professeur à l’Université Harvard, à Cambridge. 215 Warson (Sereno), conservateur de l’herbier de l'Université, à Cambridge. FRANCE. Bouzay (l'Abbé), professeur à la Faculté catholique des sciences, à Lille. Bureau (Éd.), professeur au Muséum, quai de Béthune, 24, à Paris. CLos (D.), professeur et directeur du Jardin des plantes, à Toulouse. Cosson (Eug.), membre de l’Institut, rue de la Boëtie, 7, à Paris. DucuarTRe (P.), professeur à la Faculté des sciences, ruc de Grenelle, 84, à Paris. Jonpan (Alexis), rue de l’Arbre Sec, 40, à Lyon. Le Jouis (V.), président de la Société des sciences naturelles, à Cherbourg. NyLanper (W.), passage des Termopyles, 61, à Paris. PLANcHon (J.-E.), professeur à la Faculté des sciences et direc- teur de l’École supérieure de pharmacie, à Montpellier. TuLaswe (L.-R.), membre de l’Institut, à Hyères. HOLLANDE. Oupemaxs(C.-A.-J.-A.), professeur à l’Université, à Amsterdam. SuriNGar (W.-F.-R.), professeur à l’Université et directeur du Jardin botanique, à Leide. Van DER SANDE Lacoste (C.-M.), botaniste, à Amsterdam. ITALIE. CarueL (T.), professeur et directeur du Jardin botanique, à Florence. Saccarpo (P.-A.), professeur à lUniversité et directeur du Jardin botanique, à Pise. 216 Toparo (Aug.), sénateur et directeur du Jardin botanique, à Palerme. JAVA. Treus (M.), directeur du Jardin botanique de Buitenzorg. RUSSIE. Fiscuer DE WALDHEIM (A.), professeur à l’Université, à Var- sovie. Maximowicz (C.-J.), membre de lPAcadémie des sciences, au Jardin impérial de botanique, à St-Pétersbourg. ReGez (Ed.), directeur du Jardin impérial de botanique, à St-Pétersbourg. SUÈDE. Fries (T.-M.), professeur à l'Université et directeur du Jardin botanique, à Upsal. SUISSE. Curisr (H.), rue St-Jacques, 5, à Bale. De CanpoLe (Alph.), cour Saint-Pierre, 3, à Genève. Fiscuer (L.), professeur à l’Université et directeur du Jardin botanique, à Berne. VÉNÉZUELA. Ennsr (A.), professeur à l’Université et directeur du Musée national, à Caracas. 217 Liste des Académies, Sociétés savantes, Revues périodiques; elc., avec lesquelles la Société échange ses publications. Allemagne. Bonn. — Naturhistorischer Verein der prussischen Rhein- lande und Westphalens. Brême. — Naturwissenschaftlicher Verein. Breslau. — Botanische Jahrbücher; rédacteur : M. Engler. » Schlesische Gesellschaft für vaterländische Cultur. Carlsruhe. — Naturwissenschaftlicher Verein. Cassel. — Botanisches Centralblatt; rédacteurs : MM. Ublworm et Behrens. Chemnitz. — Naturwissenschaftliche Gesellschaft. Dresde. — Naturwissenschaftliche Gesellschaft Isis. Erberfeld. — Naturwissenschaftlicher Verein. Erlangen. — Physikalisch-medecinisehe Societät. Giessen. — Oberhessische Gesellschaft für Natur- und Heil- kunde. Halle. — Leopoldino-Carolinische deutsche Akademie der Naturforscher. Kiel.— Naturwissenschaftlicher Verein für Schleswig-Holstein. K ünigsberg. — Künigsliche physikalisch-ôkonomische Gesell- schaft. Leipzig. — Botanische Zeitung ; rédacteurs : MM. de Bary et L. Just. Metz. — Société d'histoire naturelle. Offenbach A. M. — Offenbacher Verein für Naturkunde. Sonderhaussen. — Thüringischer botanischer Verein. Waesbaden. -- Nassauischer Verein für Naturkunde. Angleterre. Belfast. — Natural History and Philosophical Society. Édimbourg. — Botanical Society. 218 Glasgow. — Natural History Society. Huddersfield. — The Naturalist; rédacteurs : MM. Hobkirk et Porritt. Londres.— Trimen’s Journal of Botany ; rédacteur : M. Britten. » Linnean Socicty. » Royal Microscopical Society. » The Gardeners’ Chronicle; rédacteur : M. Masters. Australie et Tasmanie. Hobart-Town. — Royal Society. Sydney. — Linnean Society of New South Wales. Autriche-Hongrie. Brünn. — Naturforschender Verein. Budapest. — Musée national de Hongrie. Graz. — Naturwissenschaftlichter Verein für Steiermerk. Trieste. — L’'Amico dei Campi; rédacteur : M. Stossisch. » Societa adriatica di scienze naturali. Vienne. — Kaiserliche-künigsliche zoologisch-botanische Ge- sellschaft. Zwickau. — Verein für Naturkunde. Belgique. Bruxelles. — Académie rovale des sciences, des lettres et des beaux-arts. » Fédération des Sociétés d’horticulture. » Musée royal d'histoire naturelle. » Observatoire royal. » Société belge de géographie. » Société belge de microscopie. » Socicté entomologique de Belgique. » Société malacologique de Belgique. Dinant. — Société des naturalistes dinantais. 219 Fraipont-Nessonvaux. — Société botanique. Gand. — Natuurwetenschappelijk Genootschap. Huy. -— Cercle des naturalistes hutois. » Société d’horticulture et de botanique. Mons. — Société des sciences, des lettres et des arts du Hainaut. Verviers. — Cercle des sciences naturelles. Brésil. Rio-de-Janeiro. — Museu nacional. Canada. Toronto. — Canadian Institute, Danemark. Copenhague. — Botaniske Forening’s Kjübenhavn. États-Unis. Boston. — American Academy of Arts and Sciences. » Society of Natural History. Indianapolis. — The Botanical Gazette. Manhattan. — Journal of Mycology. New-Haven. — The American Journal of Science. » Transactions of the Connecticut Academy of Arts and Sciences. New-York. — New-York Microscopical Society. Salem. — Peabody Academy of Sciences. San-Francisco. — California Academy of Sciences. St-Louis. — Academy of Sciences and Arts. Washington. — Smithsonian Institution. 220 France et Algérie. Alger. — Association scientifique Algérienne. » Société algérienne de climatologie, sciences physi- ques et naturelles. Angers. — Société académique de Maine-et-Loire. » Société d’études scientifiques. Annécy. — Société Florimontane. Beziers. — Société d’études des sciences naturelles. Bône. — Académie d'Hippone. Bordeaux. — Société Linéenne. Caen. — Société Linnéenne de Normandie. Cherbourg. — Société des sciences naturelles. Courrensan. — Société française de botanique. La Rochelle. — Société rochelaise de botanique. Lille. — Bulletin scientifique du Département du Nord. Lyon. — Société botanique. » Société d'agriculture, sciences et arts utiles. » Société d’études scientifiques. Montpellier. — Société d’horticulture et d’histoire naturelle. Paris. — Feuille des jeunes naturalistes. » Muséum d'histoire naturelle. » Société botanique de France. » Société Linnéenne, Rouen. — Société des amis des sciences naturelles. Sémure. — Société des sciences historiques et naturelles. Toulouse. — Académie des sciences, inscriptions et belles- lettres. » Revue mycologique; rédacteur : M. Roumeguère. » Société des sciences physique et naturelles. Grand-Duché de Luxembourg. Luxembourg. — Institut royal Grand-Ducal. » Société botanique. 221 HOLLANDE. Nimèque. — Nederlandsche botanische Vereeniging. ITALIE. Florence. — Nuovo giornale botanico italiano ; rédacteur : M. Caruel. Milan. — Societa italiana di scienze naturali. Modène. — Societa dei naturalisti. Palerme. — Academia di scienze, lettere ed arti. » Giornale di scienze naturali ed economische. Rome. — R. Instituto botanica di Roma; rédacteur : M. R. Pirotta. Venise. — Reaie Instituto veneto di scienze, lettere ed arti. PORTUGAL. Coimbra. — Sociedade Broteriana. Porto. — Jornal de horticultura pratica; rédacteur : M. De Oliveira. » Societade de instruccao do Porto. RÉPUBLIQUE ARGENTINE. Buenos Ayres. — Academia nacional de Ciencias. RUSSIE. Ékaterinbourg. — Société Ouralienne d'amateurs des sciences naturelles. | Helsingfors. — Societas pro Fauna et Flora Fennica. Moscou. — Société impériale des naturalistes. Saint-Pétersbourg. — Jardin impérial de botanique. 222 SUÈDE ET NORWÈGE. Christiania. — Université de Norwège. Lund. — Botaniska Notiser; rédacteur: M. Nordstedt. » Université. Upsal. — Société royale des sciences. SUISSE. Frauenfeld. — Thurgauische Naturforschende Gesellschaft. Genève. — Société de botanique. Lausanne. — Société Vaudoise de sciences naturelles. Saint-Gall. — Naturwissenschaftliche Gesellschaft. Sion. — Société Murithienne. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE TOME XXIV. PREMIÈRE PARTIE. Recherches pour servir à la flore Eee de la Belgique, par É. Pique. . . START. Champignons beaptiles Fe Pique, par Él. Marchal Monographie du genre TaazicrRum, par J.-C. Lecoyer. . . . . Les Muscinées des environs de Spa, par Louis Piré et Jules Cardot Additions à la florule des environs de Diest, par L Ghysebrechts. DEUXIÈME PARTIE, Conseil d'administration pour l’année 1885. . . . , . Séance mensuelle du 10 janvier 1885 . . . . - Note sur les mouvements des pollinies chez lé Orchidées, parÉ. Pâque. . . . : . Nouveau catalogue des Carex Pre par R De H. Le hrist - Note sur le TREMATODON AMBiGuus, par Chas.-P. Hobkirk . Séance mensuelle du 14 février 1885 . Découvertes botaniques faites en 1884, par Théophile Diaud Nouveaux renseignements sur la florule des environs de Diest, par L. Ghysebrechts Mepe Herborisations dans la vallée du Viroiti, par cl. à Aigle et Ch. Francois. ee lee Mn co vos : Réponse à la note de M. Pique sur les mouvements des polli- nies chez les Orchidées, par Victor Coomans . Pages. 7 - Séurice mensuelle du 15 mars 1885 Quelques réflexions sur les travaux de castique végétal par Francois Crépin. : UNS Contribulions à l’étude des Apicé de Begiques par É. de Wildeman . . . RS D EE ne 4 Séance mensuelle du 11 avril 1885 "0 IE 0e A Notice sur quelques Mousses de Péléiquetp par " Cardot ; 85. Deuxième note sur les mouvements des pollinies chez les Oréhidées, par, Paque æ4, 44 0 D 0 Assemblée générale du 5 mai 1885. . . . mr 94 Note sur l’existence du Menrxa Lioypu Bor. de l’est LL la Brance, par Th: Durant ONE CT De Re Séance mensuelle du 10 octobre 1885 . . . . . . . . . 102 La végétation du ravin de Bonneville, par André De Vos . . 105 Note sur deux espèces nouvelles pour la flore belge, par. Théophile Durand . . ; 109 Contributions à l’étude des Ales É- Bique-s par É. De : à: Wildeman . . . PR eu «Ne Le Le OO VE Séance mensuelle du 14 mire 1885 NT À 127 Sur la valeur que l’on peut accorder au mode d'év Re es sépales après l’anthèse dans le genre Rosa, de DE CrÉpPR Eee . 128 Matériaux pour la flore ARLES dé Béiéhe, par Aus | Douret. 1" RP NE. Note sur les récentes des ertes botaniques dans le bassin de la Vesdre, par Théophile Durand . 228% . . . . . . 14 Note sur l’Orraorricaum Srrucer Mont., espèce nouvelle pour la flore belge, par 3. Cardet. . =. 2 . … . . 0447 Assemblée générale du 6 décembre 1885 . . . . 150 Rapport sur les travaux et la situation de la Société en 1885, par Ed Martens” l'age, 2. 2 NP ER us ve AE BoMMERELLA, nouveau genre de Pyrénomycètes, par É. Mac 164 Les Microbes boulangers, par Émile Laurent . . . 165 Les acquisitions de la flore belge en 1885, par Théophile Durand CS LT et, CASE LE Liste des membres de la Société PES ee EE Liste des Académies, Sociétés savantes, Revues périodiques, etc., avec lesquelles la Société échange ses publications . 215 r Ceit bi NS pr ee ER » k ll Cs JEF NL : Il Îl RES YOUR RE Fe pe