FE, RSS aie FIBRES = RHIN + Ése: roro rt FR RÉERERT 234 L perse LR dr RETURN TO LIBRARY OF MARINE BIOLOGICAL LABORATORY WOODS HOLE, MASS. + LOANED BY AMERICAN MUSEUM OF NATURAL HISTORY * Æ £ + : [ y ? J e j 7) 3 4 > 4 ” % “ Æ { | , ÿ 4" : t A 33 “ L L .,: L i * ’ F, à : £ « 4 44 L d L ï : : L \ PE Ve = ‘ i à P N * DE "3 DURLEETEN DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE . C. Annoot-Braeckman, Ad. Hoste, sucer, > IMP Gand ‘ BULEETIN SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE FONDÉE LE 1* JUIN 1862 —_—_—_—_—_— TOME TRENTE-CINQUIÈME ( IA BRUXELLES AU SIÉGE DE LA SOCIÉTÉ JARDIN BOTANIQUE DE L'ÉTAT 1896 | a eUS P 10% At MON ” : “ . ne” PER + 7 P | } Lee à ee. des Rs CR OT 2 É'RURRME FEES UT AE Se Om VA CE .. Ê FO a Rs PUS AL te . 27: < VON A Le | dis 2 à pe C « J \ : È ke VS À 2 AL h è Taririve 4h } Are sa PAR AD. Es did $ 1h [E, Lu RE | 118 x nat | u N: Cx à } ÿ : és, t ): à Tv L AE TAA nf VE) PO , Se | AAA PU 21 PU NI FSU x AIT ODNEONT IS | : . tr , ’ RAR L' d'UN DOM PCI TE 7 A,1# *} v l'AA'TOU ITA b er 2 ; O0 t Le à ' PE W A MÉMOIRES DE LA SOCIÊTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE FONDÉE LE 1° JUIN 1862 TOME TRENTE-CINQUIÈME PREMIÈRE PARTIE ANNÉE 18906 BRUXELLES AU SIÈGE DEÉNLALSOGCGIÉTÉ JARDIN BOTANIQUE DE L’ÉTAT AT à | ti d AR 14 a ne CENSUS CHYTRIDINÆARUM, PAR É. DE WILDEMAN. INTRODUCTION. En réunissant en un tout les données éparses que l'on possède sur la systématique et l’aire de dispersion des Chytridinées, nous avons pensé faire un travail utile, non seulement aux spécialistes, mais encore à tous les botanistes qui désireraieut trouver des renseignements bibliographiques relatifs aux espèces de ce groupe. L'idée de ce travail nous est venue de la difficulté que nous avions eue nous-même à réunir ces diverses indications. Nous possédons, dans la littérature botanique, la Flore de Fischer qui donnait à peu près, pour l’époque de sa publication, la totalité des espèces connues avec leur description (1), Ce travail forme sans contredit une excel- lente monographie des espèces européennes; elle est relativement très complète au point de vue bibliogra- phique, mais il faut bien avouer qu’elle est très incom- plète au point de vue de la distribution géographique des espèces. Il est certain que beaucoup d'espèces citées dans ce travail n'ont jamais été indiquées dans le domaine (1) Rasennonstr Æryplog. Flora Deutschland, v. Oesterreich und der Schweiz, Bd. I Phycom. v, A, Fiscuer, 8 de cette Flore : Allemagne, Autriche, Suisse; mais Fischer avait surtout en vue la publication d’une monographie du groupe. Quant au Sylloge Fungorum, à cause des nombreux suppléments que M. Saccardo à dù publier pour tenir sa publication au courant, nous n'y trouvons point, à une seule place, un tableau d’ensembie des Chytridinées ; en outre, un certain nombre d'espèces n’ont point été relevées dans les différents volumes de cet ouvrage. Il n’était donc pas sans intérêt, nous semble-t-il, d'essayer, dans ce « Census», de réunir les données bibliographiques et les renseignements sur la dispersion de ces Champignons. Nous avons classé les genres dans l’ordre systéma- tique et, dans chacun d'eux, les espèces sont placées alphabétiquement. Le nom de chaque espèce est suivi de ses synonymes et de la citation des travaux s'y rap- portant. Notre travail sera-t-il complet ? Nous ne pouvons guère l’espérer, à cause d’une bibliographie trop dispersée. Aussi serons-nous très heureux de recevoir de tous ceux qui se sont occupés de l'étude des Chytridinées, des observations ou des indications qui nous auraient échappé. Quant à la classification adoptée, elle est, dans ses grands traits, celle de Fischer. Dans certains cas cepen- dant nous nous sommes un peu écarté de la manière de voir de cet auteur, pour admettre le classement suivi par Schrôter, dans ces études sur le même groupe de Champignons (1). La classification n'est ici d’ailleurs pas le point capital; (1) Excer et Pnanrz. Pflanzenfamilien, Teil1, Abtheil. I, p. 64-92. 9 l'important est d’avoir, dans ce répertoire, le moins d’omis- sions et le plus de renseignements possibles. Pour faciliter les recherches, nous avons placé à la fin de la partie systématique une table alphabétique des genres, des espèces admises et de leurs synonymes. Peu de botanistes ont étudié les représentants de ce groupe. Il ne faudra donc point s'étonner de voir combien restreinte est la dispersion de la plupart des Chytridinées. Il n’est pas possible de dire, dans l'état actuel de nos connaissances, si telle espèce parasite de telle Algue se trouvera dans toutes les régions où végête celle-ci. Il faulra de nombreuses recherches pour arriver à la connaissance de la distribution géographique de ces Champignons. L'étude des Chytridinées réserve d’ailleurs à ceux qui l'entreprendront de nombreuses découvertes. Tel qu'il est entendu actuellement, le groupe des Chytri- dinées comprend 252 espèces, se répartissant dans 47 genres. Le nombre des espèces admises est sans doute trop élevé, et nombre d’entre elles devront sans doute passer à l'état de simples synonymes ; mais les nouvelles découvertes qui seront faites viendront largement com- penser ces pertes. CRETE PARC UN RP RENRAUT. OnDRE. — Myxochytridinae. Fam. — OLPIDIACEAE. I. — SPHAERITA Dang., Ann. Sc. nat. 7° série, t. IV. 1886, p. 277 ; Fischer in Rbh, Krypt. Flora Bd. I, Abth. 4, p. 21; Schrôter in Engler et Prantl. Naturl. Pflanzenfam. Teil, [, Abteihl. [, p. 67. 1. S. endogena Dang. ; loc. cit. pl. 12, fig. 14-36 ; Dangeard, Le Bota- niste, {+ sér. p. 46, pl. Il, fig. 11-19, pl. HI, fig. 1-9 et sér. IV 1896 p. 234 à 245 c. ic ; Fischer loc. cit. p. 21, fig. 1. Hab. — Rhizopodes, Euglénées et Crylomonadinées. France : env. de Caen (Dangeard). IT. — NUCLEOPHAGA Dang., in Le Botaniste, 4e série, 1896, p. 201. 1. N. amoeba Dang., loc. cit. c. ic. Hab. — Amoeba. France : Portiers (Dang). IT, — LATROSTIUM Zopf, in Beitr. z. Phys. und Morphol, Nied, Orga- nismen. Heft IV, p. 43-68. 1. L. comprimens Zopf, loc. cit. pl. II, fig. 15.19; De W. in Mém. soc. belge de micros.t, XIX, 1895, p. 64. Hab. — Oosporanges de VFaucheria. Allemagne : Halle (Zopf). Suisse : Genève (De Wild.). Belgique : env. de Bruxelles (L. Errera). IV. — ENDOLPIDIUM De Wild., in Mém. Soc. belge de micros., t. XVIII, 1894, p. 153. 1. E. Hormisciae De W., loc. cit., pl. VI, fig. 111. Hab. — Aormiscia zonata. France: Nancy (De Wild.). V. — OLPIDIUM Fischer, in Rbh, Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. IV, p. 22 ; Schrôter in Engl. et Prantl, Pflanzenfam, Teil I, Abtheil. [, p. 67; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 310. 12 Chytridium sous genre Olpidium Braun, in Abhandl. Berl. Ac. 1855, D. 1. Reessia Fisch., in Beitr. zur Kenntnis d. Chytr. 1884, p. 8; Schrôter in Engl. et Prantl. Planzenfam. Teil. I. Abtheil. I, p. 67. Olpidiella Lagerheim, in Journ. de Pot. 1858, t. II. p. 43. 1. ©. aggregatum Dangeard, Le botaniste 2 série, 1891, p. 237, pl. XVI, fig. 25-26 ; Fischer loc. cit. p. 26 ; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 246. Hab. — Cladophora (marin). France : Courseulles (Dangeard). 2, ©. Arcellae Sorok., in Arch. bot. du nord de la France, t, II, p. 32, fig. 40 et in Rev. myc. 1889, p. 136, pl. LXXX, fig. 102-105 ; Saccardo Syil. Fung. IX, p. 361. Hab. — Arcella. Russie : Lac Kaban, Kazan (Sorok.). Asie centrale : Tachkend (Sorok.). 3. ©. Borzianum Mor., Nuov. Chitrid. c. ic. ; Saccardo, Syll. Fung. VI1,1, p. 312 ; Fischer loc. cit. p. 31. Hab. — Saprolegnia. Italie : Bologne (Mor.). 4. O. Brassicae (Wor.) Dang., in Ann. se. nat. 7e série, t. IV, 1886, p. 327; Fischer loc. cit., p. 28; De W.in Mém. Soc. belge de microscopie t. XVII, pl. IL, fig. 1-8, 17-25; von Tubeuf Planzen- krankh., p. 126. Chytridium Brassicae Wor., in Pringsh. Jahrb, f. Wiss. Bot. t. XI, 1878, p. 557, pl. XXXI, fig. 12-18. Hab. — Brassica. Russie : env. de St-Pétersbourg ? (Woronin). Finlande : env. de Wiborg ? (Woronin). Belgique : Bruxelles (Nob.). 5. ©. Bryopsidis de Bruyne, in Arch. de Biologie, t. X, 1890, p. 85, pl. V., fig. 1-15; Fischer loc. cit., p. 26; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 246. Hab. — Bryopsis plumosa. Italie : Golfe de Naples (de Bruyne). 6. ©. endogenum (Braun) Schrôter, in Krypt. Flora v. Schlesien, p. 180 ; Fischer loc. cit. p.24; Schrôter in Engl. et Prantl. loc. cit., p.68, fig. 49 e ; Cooke Brit. Freshw. Alg., p. 200, pl. LXXXI, 15 fig. 2; Saccardo Syll. Fung, VII, p. 310; Sorok. in Arch. Bot. du nord de la Franee, t, Il, p. 29, fig. 35. Chytridinm endog-num Br., in Monatsber, Berl. Ak. 1855, p. 384 et in Abhandl. Berl. Ak. 1855, p. 60, pl. V, fig. 21. Chytridium intestinum Br., in Monatsber.Berl. Ae. 1855, p. 384. Olpidiella endogena Lagerheim, in Journ. de Bot. 11, 1883, p. 438. Olpidium intestinum (Braun) Rbb., Flor. Eur. Alg. III, p. 283. Olpidium Tuba Sorok., in Archiv. bot. du Nord de la France, t. IT, p. 31, fig. 39 et in Rev. Myc. 1889, p. 136, pl. LXXX, fig. 97; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 361. Hab. — Desmidiées, Spirogyra, Confervacées, Silésie : Sehindelmübhle, Wartenberg, Breslau, Hirschberg (Schrôter). Allemagne: Leipzig (Bulnheim), Francfort s/M., Nauheim (De Bary). Espagne : Aragon (Loscos ex Rbh. loc. cit.). Russie : Kazan (Sorok.). Asie centrale : Tachkend (Sorok.). 7. ©. entophytum Braun, in Monatsber. d. Berl. Ac. 1855, p. 589; Fischer loc. cit. p. 25; Schrôter Krypt. fl. v. Schlesien, p. 151; Rbh. Fl. Eur. Alg. III, p. 283 ; Saccardo Syll Fung. VII, p. 310. Olpidium endogenum Br. pr. p., in Abhandl. d. Berl. Ac. 1555, p- 60. Reessia Cladophorae Fisch, in Sitzungsb. d. med. phys. Soc. Erlangen 1384 ; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 246. Olpidium algarum Sorok. var.longirostrum Sorok.et var. longiros- trum Sorok., in Archiv. bot. du Nord de la France, t. II, p. 28, fig. 32,32bis et in Rev. Mycol. 1889, p. 84 et 85, pl. LX XX, fig. 96 et 101 ; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 361 ; De W. in Mém. Soc. belge de microscopie, t. XVII, 1893, p. 49, pl, VI, fig. 4. Hab. — Cludophora glomerata, Vuucheria, Spirogyra Conferva, Desmidices. Silésie : Trebnitz (Schrôter). France : (Dang.), Nancy (Nob.). Russie : Kazan (Sorok.). À Asie centrale : Tachkend, Bourdalyk (Sorok.). Belgique : Genck (Nob.). 8. @. entosphaericum (Cohn) Fischer, loc. cit. p. 27. Chytridium entosphaericum Cohn, in Hedwigia 1865, t, IV, p. 170; Cohn in Archiv. f. mikrosk. Anat, 1867, V, pl. IL, fig. 5 et 5a; 14 Saccardo Syll. Fung. VII, p. 307; De Bruyne in Archiv. de Biol., t: X, 1890, p. 97. Hab.— Bangia fusco-purpurea, Hormidium penicillifor mis. Helgoland (Cohn). Italie : Golfe de Naples (De Bruyne). 9. @. Euglenae Dang., in Le Botaniste, 4e sér., 1896 p. 247 c. ic. Hab. — Englena. France : Poitiers (Dang.). 10. ©. gregarium (Nowak.) Schrôter, in Kryptfl. v. Schles. IIL., 1, p. 182; Fischer loc. cit., p. 31; Saccardo Syll. Fung. VII, p.511. Chytridium gregarium Nowak., in Cohn Beitr. z. Biol. d. Pflanzen, 11,1, 1876, p. 77, pl. IV, Gg. 2. Hab. — Oeufs de Rotifères, Cyclops. Silésie : Breslau (Nowakowski), Masselwitz (Hieronywus). 11. O. immersumm Sorok., in Archiv. Bot. du Nord de la France, t. II, p. 29, fig. 34 et in Rev. myc. 1839, p. 136, pl. LXXIX, fig. 91-92; De W. in Mém. Soc. belge de microscopie, t. XVII, 1893; p. 51, pl. VIL fig. 12-15, 17 et t. XIX, 1895. p. 65, pl. I, fig. 1-6; Saccardo Sy1l. Fung. IX, p. 361. Hab. — Desmidiacées. Asie centrale : Tachkend, Bourdalyk Buckara (Sorok.). Belgique : Huy (De Wild.). Suisse : Genève, Pinchat (De Wild.). 12. ©. Lemnae (Fisch) Schrôter, in Krypt fl. v. Schlesien HE, 1, p. 181; Fischer loc. cit., p.28; Saccardo Syll. Fung. VIF, p. 311; von Tubeuf Pflanzenkrankh., p.126. Chytridium Lemnae Fisch, Beitr. zur Kenntn. d. Chytrid., p. 19, pl. fig. 7-9. Reessia amoeboites Fisch., loc. cit. p. 9, pl. fig. 1-6; Saccardo Syil. Fung. VII, p. 304. Hab. — Lemna spec. Silésie : Breslau (Hieronymus). Allemagne : Erlangen (Fisch). 13. ©. luxurians (Tomaschek) Fischer, loc. cit., p. 29. Chytridium luxurians Tomaschek, in Sitzungsb. d. Wiener Ac. naturw.-math. Classe 1878, LXX VIII, p. 204, pl. fig. 6-11. Chytridium Diplochytrium Tomaschek 1878, loc. cit. 19 Chytridium Pollinis-Typhae Tomaschek 1878, loc. cit., p. 203; Saccardo Syll. Fung , VII, p. 307. Olpidinm Diplochytrium (Tomaschek) Schrôter, in Kryptf. v. Schlesien, III, 1, p. 181; Saccardo Syll, Fang VIT, p. 310. Olpidiella Diplochytrium Lagerheim, in Journ. de Bot. 1838, I, p. 439. Hab. — Pollen de Pinus silvestris, Typha. Silésie : Neumarkt (Nimkan) (Schrôter). Autriche : cultures (Tomaschek). 14. O. macrosporum (Nowak.) Schrôter, in Kryptfl. v. Schles, II, 1, p. 182; Fischer loc.cit. p. 31; Saccardo Syll. Fung., VII, p. 312. Chytridium macrosporum Nowak., in Cohn Beitr. z. Biol. d. Pflan- zen, II. 1, p 79, pl. IV, fig. 3-4. | Hab. — Œufs de Rotifères ?, dans le mucus d’un Chaetophora. Silésie : Breslau (Nowak.). 15. @. Oedogoniarum De Wild., in Mém. Soc. belge de micr. 1894, t. XVIII, p. 154, pl. VL, fig. 9-10. Olpidiopsis fusiformis var. Oedogoniarum Sorok., in Archiv. bot. du Nord de la France, t. 11, 1882,p 27, fig. 31 et in Rev. myc. 188), t. XI, p. 89, pl. LXXX, fig. 99; Fischer loc. cit.,p 32. Hab, — Oedogonium. France : env. de Nancy (De Wild.). Asie centrale : Tachkend (Sorok.). 16. ©. pendulum Zopf, in Schenk Handb, d. Bot.IV, 1890, p. 555, fig. 66, I-V; Fischer loc. cit. p. 30; Schrôter loc. cit., p. 68, fig. 49 AB; Saccardo Syll. Fung. XI, d. 256 3 Hab,. — Pollen de Pinus. Allemagne : cultures (Zopf). 17. @. Plumulae (Cohn) Fischer, loc. eit , p. 27. Chytridium Plumulae Cohn, in Hedwigia IV, 1865, p. 169; Sac- cardo Syll. Fung. VIT, p. 306. Chytridium Antithamnii Cohn, in Archiv. f Mikrosk. Anat. 1867, IE, p. 59, pl. Il, fig. 3-4. Cyphidium Plumulae Magnus, in Jahresb. d. Commission z. wiss. Unters. d, deutschen Meeres Berlin 1875, pl. I, fig. 21-23 (?). Phlyctidium Plumulae (Cohn) Rbh., in F1. Eur. Alg., HE, p. 279, Hab. — Antithamnion plumula. Helgoland : (Cohn). États Unis : (Farlow). 16 18. ©. pusillum (Sorok.). Cfr. Fischer loc. cit., p. 32. Chytridium pusillum Sorok.,in Archiv. bot, du Nord de la France, t. II, p. 22, fig. 23 et in Rev. myc., p. 82, pl. LXXX, fig. 112- 113; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 358. Hab. — Plusieurs espèces d’Algues. Russie : Kazan (Sorok.). Asie centrale : Tachkend (Sorok.). 19. ©. radicicolum De Wild, 0. Borzii De W., in Mém. Soc. belge de microscopie, t. XVII, 1893, p. 19, pl. ITE, fig. 718. Hab. — Racines de Brassica, Capseila. Belgique : Jardin botanique de Bruxelles (De Wild.). 20. ©. saccatum Sorok., in Archiv. bot. du Nord de la France, t. I, p. 28, fig. 33 etin Rev. myc. 1889, p 136, pl LXXIX, fig. 86- 89; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 361; De W. in Mém. Soc. belge de microscopie, t. XVII, p. 50, pl. VI, fig. 17-25. Hab. — Desmidiées. Asie centrale : Tachkend (Sorok.). Belzique : Genck (De Wild.). 21. ©. simulans DBy et Wor., in Ber. d. naturf. Ges. Freiburg, IN, 1863, p. 29, pl. IL, fig. 11-16; Fischer loc. cit. p. 29; Rbh. Flor. cur, Alg. I, p. 23; Saccardo Syll. Fung. XI, p, 246. Hab. — Taraxacum. Allemagne (De Bary et Woronin). 22, @. Sorokinei De Wild. Olpidiopsis Sorokinei De W., in Mém. Soc. belge de mier. t. XIV, 1890, p. 22, fig. 7; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 362. Hab. — Conferva. Belgique : Laeken (De Wild.). 23. ©. sphacelariarum (Kay) Fischer. loc cit. p. 26. Chytridium sphaceluriarum Kny, in Sitzungsber. d. naturf. Freunde Berlin 1861 et Hedwigia, 1872, XI, p. 86. Hab. — Sphacelaria, Cladostephus. Nord Wales (Kny). Italie : Naples (Nob.). États Unis : (Farlow). Obs. — A été observé antérieurement par Pringsheim et pris pour la fructification de l’Algue ; est probablement répandu, 17 24. O. tumaefaciens (Magnus) Berl. et De Toni, in Saccardo Syll. Fung. VII, p. 312; Fischer, loc. cit., p. 27. Chytridium tumaefaciens Magnus, in Sitzurgsb. d. naturf. Freunde. Berlin 1372 et Hedwigia, 1873, XII, p. 29. Hab. — Ceramium. Angleterre : Édimbourg (Magnus). 25. ©. Uredinis (Lagerh.) Fischer, loc. cit., p. 30. Olpidiella Uredinis Lagerheim, in Journ. de Bot. 11, 1883, p. 438, pl. X, fig. 115 ; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 361. Hab. — Urédospores. Allemagne : Fribourg, Munich (Lagerheim). 26. ©. zootocum (Braun) Schrôter Kryptfl. v. Schles, p. 182; Fischer loc. eit., p. 32; Sorokin in Rev. mycol. XI, 1889, pl. 79, fig. 90, et in Archiv. bot. du nord de la France, II, p. 31, fig. 38. Chytridium zootocum Braun, Monatsb. Berl. Ak., 1856, p. 591. Hab. — Anguillula, Crustacés. Allemagne (Braun). Russie : Kazan (Sorok.). Asie centrale : Tachkend (Sorok.). Obs. — Dangeard (Ann. sc. nat, 7 série, IV, p 287) range cette espèce dans le genre Catenaria. 27. ©. zygnemicolum Magnus, in Bot. Verh. Prov. Brandenburg, 1885, t. XXVI, p. 79; Fischer loc. cit., p. 25 ; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 246. Hab. — Zygnema. Allemagne : env. de Berlin (Magnus). Olpidium destruens Nowakowski, in Cohn Beitr. z. Biol. d. Pflanzen, t. 11, 1876, p. 7, pl. IV, fig. 1, serait d’après Dangeard (Ann. sc. nat. 7e serie, t. IV, p. 242 et Le Botaniste 11, p. 240, pl. XV1) une Monadine à laquelle il donne le nom générique de Minutularia. VI. — ASTEROCYSTIS De Wild., in Mém. Soc. belge de miscroscopie, t. XVII, 1893, p. 21. è 1. A. radicis De Wild., loc. cit., pl. II, fig. 1-6, 19. Hab. — Racines de plusieurs plantes, Belgique : Jardin botanique de Bruxelles (De Wild.). 18 VII. — PSEUDOLPIDIUM Fischer, in Rbh. Krypt. Flora vol. I, Abth. VI, 1892, p. 33. 1. P. Aphanomycis (Cornu) Fischer, in Rbb. Krypt. Flora Bd. I. Abth., IV, p. 37, 1892. Olpidiopsis Aphanomycis Cornu, in Ann. Se. nat., 5e série, t. XV, 1872, p. 148, pl. IV, fig. 5-11 ; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 300 ; Dangeard in Le Botaniste, t. I], p. 90, pl. IV, fig. 9-11. Hab. — Aphanomyces. France : cultures (Cornu), env. de Caen? (Dangeard). 2. P. fusiforme (Cornu) Fischer, in Rbh. Krypt. Flora, p. 35. Olpidiopsis fusiformis Cornu, in Ann. d. Sc. nat., 5° série, t. XV, 1872, p. 147 pr. p. pl. IV, fig. 1-3, 8 ; Saccardo SyIl. Fung. VII, p. 300 ; Sorok. in Archiv. bot. du nord de la France, t. IT, p. 28. fig. 27 et in Rev. myc. 1839, p. 83. pl. XXXI, fig. 129 ; Fischer in Jabrb. f. wiss. Bot., t. XIIT, 1882, p. 363, pl. 1, fig. 1. Hab. — Achlya leucosperma et racemosa. France : Romorantin (Loir et Cher) (Cornu). Russie : Kazan (Sorok.). Asie centrale : Tachkend (Sorok.). 3. P. incrassata (Cornu) Fischer, in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, Abth.IV, p. 37. Olpidiopsis incrassata Cornu, in Ann. Sc. nat. 5 série, t. XV, 1872, p. 146, pl. IV, fig. 12; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 300 ; Sorok. in Archiv. bot. du nord de la France, t. 11, p. 26, fig. 29 etin Rev. myc. 1889, p. 84, pl. LXX XII, fig. 126-130. Hab. — Achlya racemosu. France : Villeherviers (Loir et Cher) (Cornu). Russie : Kazan (Sorok.). Asie centrale : Tachkend (Sorok.). 4. P. Glenodinianum (Dang }) Fischer,in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. IV, p.36, 1892; Saccardo Sy1l. Fung. XI, p. 246. Olpidium Glenodinianum Dang., in Journ. de bot. Morot. II, 1888, p. 131, pl. V, fig. 6-10. Hab. — Glenodinium cinctum. France : cultures (Dangeard). ÿ. P. Saprolegniae (Br.) Fischer, loc. cit. p. 35, fig. 3; Saccardo Syll, Fung. XI, p. 246. 19 Chytridium Saprolegniae Br, Abhandl, Berl. Ac. 1855, p. 61 pr. p. 5 pl. V, fig. 23. Olpidium Saprolegniae Braun, loc. cit., p. 75. Olpidiopsis Saprolegniae Cornu, in Ann, Sc. nat. 5° série, t. XV ; p. 145pr. p., pl. IL, fig. 1-9; Sorokin in Archiv. bot. du nord de la France, t. 11, p. 25, fig. 28 ctin Rev. myc. 1889, p. 84, pl. LXXXIIL, fig. 132-139, 145. Olpidiopsis Saprolegniae Fischer, in Jahrb. f. wiss. Bot.,t. XIV, 1882, pl. I, fig. 3-5. Olpidiopsis Saprolegniae Schrôter, in Kryptfi. v. Schlesien, II, 1, p. 183. Hab. — Saprolégniées. Silésie : Breslau (Schrôter). Allemagne : (Braun). Russie : Kazan (Sorok.). Asie centrale : Tachkend (Sorok.). 6. P. Sphaeritae (Dang.) Fischer, in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, Abth., IV, p. 36, 1892. Olpidium Sphaerilae Dangeard, in Le Botaniste t. 1, 1889, p. 51, pl. IL, fig. 3-7 ; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 361. Hab. — Sphuerita endogena. France : env. de Caen (Dangeard). VIIT, — OLPIDIOPSIS Cornu, in Ann. Se. nat. 5 série,t. XV, 1872, p. 114; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. 1, Abth. #4, p. 37; Schrôter in Eng]. et Prantl,Pflanzenfam. Teil. 1, Abtheil ;, p. 69; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 299. 1. O.elliptica (Schrôter) Fischer, loc. cit., p. #1. Diplophysa elliptica Schrôter, in Kryptfl. v. Schles. INT, 1, p. 196; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 303. Hab. — Mesocarpus spec. Silésie : Glatz (Seefelder bei Reinerz) (Schrôter). 2. @. index Cornu, in Ann. Sc. nat. 5 série, t, XV, 1872, p. 145, pl. HI, fig. 11; Fischer loc. cit., p. 40; Saceardo Syll. Fung. VII, p. 300; Sorokin in Archiv. de bot, du Nord de la France, t. II, p.27, fig. 30 et in Rev. myc. 1889, p. 84, pl. LXXXI, fig. 118. Hab. — Achlya. France : Sine loco (Cornu). 20 3. O@. major Maurizio in Jabresb, d. naturf. Gesellsch. Graubunden’s Bd. XXXVIII, 1895, p. 15, pl. fig. 4-9. Hab. — Saprolegnia. Suisse : Val campo (Grisons) (Maurizio). 4. ©@. minor Fischer, loc. cit. p. 3); Saccardo Syll. Fung. XI, p. 247. Olpidiopsis fusiformis Cornu pr. p., in Ann. se. nat. 5 série, t. XV, p. 147, pl. IV, fig.s a, 4. Hab. — Achlya leucosperma et racemosa. France : Longueville, Romorantin (Loir et Cher) (Cornu). 5. ©. parasitica (Fisch) Fischer, loc. cit., p. 40; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 247. Pleocystidium parasitica Fisch, Beitr. zur Kenntniss d. Chytrid. p. 42, pl. fig. 24-29 (1884); Saceardo Syll. Fung. IX, p. 363. Hab. — Spirogyra. Allemagne : Erlangen (Fisch). 6. ©. Saprolegniae (Br.) Fischer; loc. cit. p. 38, fig. 4; Schrôter loc. cit. p. 69, fig. 50. O. Saprolegniae Cornu loc. cit., pr. p.; Dangeard in Le Botaniste t. I, p. 88, pl. IV, fig. 5-8. Chytridium Saprolegniae Br., in Abhandl. Berl. Ac. 1855, pr. p. Diplophysa Saprolegniae (Br.) Schrôter, in Kryptfl. v. Schles. IF, 1, p. 195; Saccardo Syll. Fung VII, p. 302. Hab. — Saprolegnia spec. France : dans des cultures (Cornu, Dangeard). Silésie : Breslau (Schrôter). États-Unis : (Farlow). 7. ©. Schenkiana Zopf, in Nov. Acta Ac. Leop. XLVII, 1889, p. 165, pl. XV, fig. 1-32; Fischer loc. cit., p. 39; Saccardo Sylil. Fung. XI, p. 247; De Wild. in Bull. Soc. roy. de bot., 1891, t. XXX, p. 172. Hab. — Mesocarpus, Mougeotia, Spirogyra. Allemagne : env. de Berlin (Zopf). Belgique : Desniez, env. de Mons (Nob.), Auderghem (E. Mar- chal) (Mém. Soc. belge de micr., t. XVII, 1893, p. 63), env. de Spa (Nob.). IX. — PLASMOPHAGUS De Wild., in Mém. Soc. belge de micr., t. XIX, 1895, p. 223, pl. VIII et IX. 1. P. Oedogoniorum De Wild., loc. cit, p. 224. 21 Hab. — In Ocdogonium. France : Jardin botanique de Nancy (De Wild.). X. — PLEOTRACHELUS Zopf, in Nova Acta Ac. Leop., t. XLVII, 1884, p. 173; Fischer in Rbh. Krypt. Flora, Bd. I, Absh. IV, p. #1; Schrôter in Engl. et Prantl. Planzenfam. Teil. 1, Abtheil. I, p. 69; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 315. 1. P. fulgens Zopf, loc. cit, p. 17, pl. XVI, fig. 25-36; Fischer loc. eit., p. 41, fig. 5; Schrôter loc. cit., fig. 51 ; Saccardo loc. cit. Hab. — Pilotolus cryslallinus. Allemagne : Halle (Zopf). 2. P. radicis De Wild. in Ann. Soc. belge de microscopie, t. XVII, 1893, p. 23, pl. IL, fig. 20-25 et t. XIX, 1895, p. 67-71, pl. I, fig. 23-35. Hab. — Racines de Thlaspi, tiges aquatiques. Belgique : Jardin botanique de Bruxelles (De Wild.). Suisse : Pinchat, Genève (De Wild.). XI. — ECTROGELLA Zopf, in Nova Acta Leop., t. XLVII, 1884, p. 175; Fischer in Rbh. Krypt. Flora, Bd. I, Abth. IV, p. 42; Schrôter in Engl. et Prantl. Pflanzenfam. Teil, [, Abtheil, I, p. 70; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 315. 1. E. Bacillariacearum Zopf, loc. cit., p. 175, pl. XVI, fig. 1-24; Fischer loc. cit., p. 42, fig. 6, Schrôter loc. cit.; Schrôter loe. cit., fig 52 ; Saccardo loc. cit. Hab. — Diitomées diverses. Allemagne : env. de Berlin (Zopf ). Belgique : Winamplanche (De W. in Mém. soc. b. de mier, 1893, & VIE ;:p. 65. France : Nancy (De W. in Mém. Soc. belge de micr. 1894, t. X VITE, p. 155. Suisse: entre Veyrier et Troinex (De W. in Mém. Soc. belge de micr.,t. XIX, 1895, p. 65). XII, — PLEOLPIDIUM Fischer, in Rbh. Krypt. Flora Bd. 1, Abth. IV, 1892, p. 43 ; Schrôter in Engl. et Prantl. Pflanzenfam. Teil 1, Abtheil I, p. 70. à 1. P. Apodyae (Cornu) Fischer, loc. cit., p. 45. Rozella Apodyae-brachynematis Cornu ; loc. cit., pl. V, fig, 10-14 Saccardo Syll. Fung. VII, p. 301. 22 Hab. — Apodya brachynematis. France (Cornu). 2. P. Monoblepharidis (Cornu) Fischer, loc. cit., p. 44, fig. 7. Rozella Monoblepharidis Cornu, in Ann, se. nat. 5e sér., t. XV, 1872, p. 150, pl. IV, fig. 13-18; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 300, Hab. — Monoblepharis polymorpha. France (Cornu). 3. P. Rhipidii (Cornu) Fischer, loc. cit., p. 44. Rozella Rhipidii-spinosi Cornu, loc. cit., p.153, pl. V, fig. 1-9, Saccardo Syll. fung. VII, p. 301. Hab. — Rhipidium spinosum. France (Cornu). Fam. — SYNCHYTRIACEAE. XIII, — SYNCHYTRIUM de Bary et Woronin, in Ber. d. naturf. Ges. Freiburg INT, 1862 ; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd.1. Abth.IV, p. #7 ; Schrôter in Engl. et Prantl. Pflanzenfam. Teil. I, p. 72 ; Schrôter in Kryptfl. v. Schlesien, II. p. 184; Farlow in Bot. Gaz. X, 1885, p. 235 ; Bommer et Rousseau in Bull. Soc. roy. de bot. de Belgique, t. XXIIT, p. 245. Pycnochytrium DBy ; Schôter loc. cit., p. 73. 1. S. alpinum Thomas, in Ber. d. deutsch. bot. Gesellsch. t. VIF, 1889, p. 255 ; Thomas in Verhandl. zool. bot. Gesellsch. in Wien Bd. XIII, 1892, p. 60; Fischer loc. cit., p.59 ; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 357 ; v. Tubeuf Pflanzenkrankh., p.132. Hab. — Viola hiflora. Italie : env. de Airolo, Piémont (Thomas). Suisse : Grand St-Bernard, entre Zermatt et Riffelhaus, Arosa (Tho- mas), env. de Interlaken. Tirol : Oetzthal, Schlern, Ratzes, Innichen (Thomas). 2. S. andinum Lagerb., in Bull de l'Herb. Boissier, t. III, 1895, p. 61. Hab, — Ranunculus. Équateur : Chillogallo près Quito (Lagerh.). 3. S. Anemones (DC) Woronin, in Bot. Zeit. 1868, p. 100, pl. IH, fig. 31-36 ; Fischer loc. cit., p. 60 ; Schrôter in Kryptf. v. Schles. IT, 1, p. 185; Cooke Brit. Freshw. Alg. p. 201, pl.LXXXU, fig.7 ; Saccardo Syll, Fung. VII, p. 288; v. Tubeuf Pflanzenkrankh., 25 p. 132, fig. 26 ; Farlow in Bussey Inst. 11, 22%, 22) ; Trans. Wis- cons Ac. VI, £etin Bot. Gaz. t. X: 1885, p. 241 ; Fuckel Symb. Mycol., p. 74. Dothidea anemones DC., F1. Franc. VI, p. 143. Chytridium? Anemones DBy et Wor. in Ber. d. Naturf. Ges.in Frei- burg I, p. 29, pl. Il, fig. 8-10 ; Rbh, Flor. Eur. Alg. II, p. 284. Sphaeronema Anemones Libert, Plant. crÿpt. Ard. n. 167. Urocystis Anemones Jack, Leiner et Stizenberger ; Krypt. Bad. n. 541. Septoria Anemones Fries, Summa veg. Scand., p. 426. Sphaerta Anemones D C., Flore franc. VI, p. 143, Hab. — Anemone nemorosa, ranunculoides et virginica. Commune dans toute l’Europe. Amérique bor.: du Massachusetts au Wisconsin (Farlow). 4. S. anomalum Schrôter, in Cohn Beitr. z. Biol. d. Pflanzen, I, 1870, p 15,pL.E, fig.5.7; Fischer loc.cit.,p.59; Sehrôter in Kryptf. v. Schles,, IT, 1, p. 186 ; Farlow in Bot, Gazette, t. XIII, p. 241 ; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 239; v. Tubeuf Pflanzenkrankh., p. 132. Hab, — Ranunculus Ficaria, Isopyrum thalictroides, Adoxa Mos- chatellina, Rumex Acetosa. Allemagne : Franzôüsisch Bucholz (Magnus). Belgique : Hoeylaert (Bommer et Rousseau). Silésie : plusieurs localités (Schneider, Schrôter). Amérique boréale : Decorah, Iowa (Holway). 5. S. Asari Arth. et Holw., Rep. bot. Minnes., 1886, p. 40; Saccardo Syli. Fung. IX, p. 357. Hab. — Asarum canadensis. Amérique bor. : Lac Vermilon. 6. S. aureum Schrôter, in Cohn. Beitr. z. Biol. d. Pflanzen, 1, 1870, p. 36, pl. IT, fig. 8-12; Fischer loc. cit,, p. 56, Schrôter in Kryptfl. v. Schles. III, 1, p. 187; Saccardo Syll. Fung., VIL, p- 290; v. Tubeuf Pflanzenkrankh. p. 131; Farlow in Bot. Gaz. X, 1385, p. 242; Juel in Bot. Natiser, 1893, p. 245. Hab. — Renonculacées, Crucifères, Violariées, ete. Scandinavie : Aresjon, Morsil, Are (Johansson, Juel). Silésie : plusieurs localités (Schneider, Schrôter). 24 Suisse : près d'Arosa (Thomas in Verhandl. 20ol. bot. Gesellsch. in Wien, 1892, p. 60). Amérique bor. : Granville (Mass.) (Seymour). 7. S. australe Spegazzini, in Fungi Argent. IV, p. 37; Saceardo Syll. Fung. VII, p. 293. Hab. — Modiola prostrata. Amérique méridionale : Parque de l'alcrmo (Speggazzini). 8. S. bonaërense Spegazzini, in Fung. Argent. IV, p. 37, Saccardo Svll. Fung. VIT, p. 293. Hab. — Hydrocotylis bonaërensis. Amérique méridionale : Parque de Palermo (Speggazzini). 9. S. Chrysosplenii Sorokin, in Arbcit. d. Naturf. bei der Univ. Kazan, II, 1873. Obs. — Nous n'avons pu consulter le travail original de Sorokin. 10. S. Centranthi Rbh., in Hedwigia X, 1871, p. 17; Saccardo Syll. Fung., VII, p. 294. Hab. — Centranthus elalus. Asie : Achyrdagh près Marasch (Haussknecht). 41. S.eupulatum Thomas, in Bot, Centralblatt XXIX, 1887, p. 19; Thomas in Verhandl. Zool. Bot. Gesellsch. in Wien 1892, p. 60 ; Fischer loc. cit., p. 54; Saccardo Syll. Fung. XI. p. 357; von Tubeuf Pflanzenkrankh., p. 131. S. Myositidis Kühn var. Potentillae Schrôter, in Cohn Beitr. z. biol. d. Pflanzen [. p. 1. p.48; Farlow in Bull. Bussey Inst. I, p. 224, 229 et in Bot. Gaz. X, 1885, p. 242, fig. IV, fig. 10. S. Myosotidis var. Dryadis Thomas, in Bot. Centralblatt, 1830, p. 763. Hab. — Potenlilla argentea et Dryas octopetala. Tyrol : Innichen, Suldenthale, Schlern, ete. (Thomas). Suisse : Oberland bernois, Arosa (Thomas). Scandinavie : Knudshoe, Dovrefjed(Juelin Bot. notiser 1893, p.246). 12. S. decipiens Farlow, in Bot, Gaz. t. X, 3, p. 240, pl. IV, fig. 46; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 292. Uredo Leguminosurum Curtis in Herb. Uredo Fabae Curtis in Herb. Uredo uecidioides Peck, in 24e Report New. York State Museum, p. 58. Uredo Peckii Thüm., Mye. Univ. n. 538. 25 Synchytrium fulgens var. decipiens Farlow, in Bull. Bussey Inst. IT, p. 229. Hab. — A mphicarpa monoica. Amérique sept.: du Massachussetts au Minnesota, jusqu'au Mary- land (Thoinas). 3. S. dendriticum Fuckel, Symb. Myc. p. 74 (1869); Fischer loc. cit., p. 63 ; Saccardo Syil. Fung. VII, p. 293. Chytridium dendriticum Fuckel, Fungi rhen. (1866) n. 1608. Hab, — Dentaria bulbifera. Allemagne : Aepfelbach (Oestricher Wald H, (Fuckel). . S. falgens Schrôter, in Hedwigia, t. XII, 1873, p, 141; Fiseh. loc. cit., p. 50; Farlow in Bot. Gazette, t. X, 3, p. 240 ; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 292, von Tubecuf Pflanzenkrankh., p. 128; Harkness and Moore, Catalogue pacific Fungi, p. 25. Hab. — Oenothera biennis ? Allemagne : ? Californie : Harkness and Moore (loc. cit.). . S. Geraniïi Ida Clendenin, in Bot. Gaz. 1895, p. 30, pl. 1; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 247. S, Geranii E. et G. et S. Fairchildii E. et G. in Herb,. ? Hab. — Geranium carolinianum. Amérique bor. . S. globosum Schrôter, in Cohn Beitr. z. Biol. d. Pflanzen Bd. I, p. 11, pl. I, fig. 1-4; Fischer loc. cit. p. 60, Schrôter in Kryptfl. v.Schles, IT, 1, p. 185 ; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 288 ; v. Tubeuf Pflanzenkrankh., p, 132. Hab. — Violariées, Rosacées, Saxifragées, etc. Silésie : plusieurs localités (Schrôter). S. Holwayi Farlow, in Bot. Gaz. L. X, 1883, 3, p. 239; pl. IV, fig. 11-12 ; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 292. Hab. — Monarda. Amérique bor. : Decorah, Jowa (Holway). . S innommatum Farlow, in Bot. .Gaz., t. X, 1885, p. 240; Saccardo Syll, Fung., VII, p. 292. Hab. — Malacothriæ. Californie : Santa Cruz (Anderson). . S. Eridis Rbh., in Hedwigia,t. X, 1871, p. 18 ; Fischer, loc. cit., p. 63 ; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 294. 26 Hab. — ris fumosa. Perse? (IHaussknecht). 20. S. Johansoni Juel, in Bof. notiser 1893, p. 246. Hab. — Veronica scutellata. Scandinavie : Ullan, Enafors, Dufed, Sunnansjo (Johansson). 21. S. laetuzm Schrôter, in Cobn Beitr. z. Biol. 1, 1870, p. 30, pl. I, fig. S; Fischer loc. cit., p. 55; Schrôter in Kryptfl. v. Schles. III, 1, p.186; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 290; von Tubeuf Pflanzen- krankh., p. 131. Hab.— Liliacées. Silésie : plusieurs localités (Schneider, Schrôter). 22, 8, NEelicopidis Cooke et Massee, in Grev. XX, 1892, p. 120; Sac- cardo Syll. Fung. XI, p. 247. Hab. — Melicopidis simplex. Nouvelle Zélande (Colenso 1184). 23. S. Miereurialis (Lib) Fuckel, Fungi rhen., n. 1607 (1866), et Symb.myce. p. 74; Fischer loc. cit., p. 61; Schrôter in Kryptfl. v. Schles. IT, 1, p. 185; Grevillea IT, p. 162; Cooke Brit. Freshw. alz. p. 201, pl. LXXXII, fig. 1; Saccardo Syil. Fung. VII, p. 288; v. Tubeuf Pflanzenkrankh. p. 132; Farlow in Bot. Gaz. t. X, 1835, pl. IV, fig. 7-8. Sphaeronema Mercurialis Libert, Exsicc. n. 264. Hab, — Mercurialis perennis, Oenothera Liennis. Silésie : plusieurs localités (Schrôter loc. cit.). Allemagne : Aepfelbach (0cstricher Wald) (Fuckel). Belgique : Poix, Hastière (M® Bommer et Rousseau). Ardennes : frontières de Belgique (Libert). 21. S. museicola Reinsch, Contrib. ad Algol. et Fung. 1875, p. 97, pl. VI fig. 1; Fischer loc. cit., p. 62; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 294. Hab. — Leskea. Allemagne : Vosges occident. (Reinsch). 25. S. Myosotidis Kühn, in Rbh. Fungi Eur. n. 1177 (1868); Hedwigia 1865, VIT, p. 121; Fischer loc. cit., p. 54; Schrôter in Kryptfl. v. Schles. II, 1, p. 186; Saccardo Syll. Fang. VIT, p. 290; von Tubeuf Pflanzenkrankh., p, 131, Hab. — Borraginées et Rosacées. Silésie : plusieurs localités (Schneider, Schrôter). 27 26. S. oecidioides (Peck.) Lagerh, Champ. de l'Équateur, Pug. I, pi 19: — — var, citrioum Lagerh., in Bull, Herb. Boissier t. III, 1895, p. 61. Hab, — Desmodium. Equateur: Quito, Banos (Lagerh.). 27, S. papillatum Farlow, in Bull. of the Bussey Institut II, p. 233, Catalogue Pacific Fungi, p. 25, et in Bot. Gazette X, p. 239; Saccardo Syil. Fung. VII, p. 292; Magnus in Ber, d, deutsch bot, Gesellseh. 1893, Bd. XI, p. 539, pl. XX VII, fig. 6-9. Hab. — Erodium cicuturium. Californie : (Thomas), Guadeloupe (Palmer). Ténériffe : Santa Cruz (Krause). — — var, NMarlothianum Magnus, loc. cit,, pl. XX VII, fig. 1-5. Hab. — £rodium. Afrique mérid. : Stellenbosch (Marloth). 28. S. Phegopteridis Jucl, in Bot. Notiser 1893, p. 244. Hab, — Phegopteris polypodioides. Scandinavie : Are, Reufjallet, Falum (Johansson). 29, S. pilificum Thomas, in Ber. d. deutsch. bot. Ges. I, p. 494; Fischer loc. cit., p.57; Schrôter in Kryptfl.v. Schles, IT, 1, p. 17; Saccardo Syll, Fung. VIT, p. 290, v. Tubeuf. Pflanzenkrankh. p. 132. Hab. — Potentilla sylvestris. Silésie : Falkenberg (Schrôter). : 30. S. plantagineum Sacc. ct Spegazzini; Micheiln I, p. 243; Saccardo Sy1l. fung. VIT, p.292; cfr. loc. cit., p. 57, Hab. — Plantago lanceolatu. Italie : Conegliano (Spegazzini). 31. S. pluriannulatum (Curtis) Farlow, in Bot. Gaz. t. X, 3, p. 243, pl. IV, fig. 9; Saccardo Syll, Fung. VIT, p. 239. Uredo pluriannulata Curt. in Herb. Uromyces pluriannulatus Berk. et Cooke ; in Grevillea, LI, p.57. Hab. — Sanicula myralandica et Wenziesii. Amérique sept. : Alabama, Illinois, Californie (Farlow). 32. S. punetatuim Schrôter, in Cohn Beitr. zur Biol, d. Pflanzen I, 1070, p. 33., pl. 1, fig. 9; Fischer loc, cit., p. 58; Schrôter in Kryptfl. v. Schles, IT, 1, p. 186; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 289; v, Tubeuf Pflanzenkrankh., p. 132. 28 Hab. — Gagea pratensis. Silésie : Grünberg, Breslau (Schrôter). 33. S. punetum Sorokin, in Hedwigia XVI, 1377, p. 113; Fischer loc. cit., p. DD; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 29%; von Tubeuf Pflan- zenkrankh. p. 151. Hab. — Plantago mediu. Russie : Kaban-Sce (Sorokin). 34. S. pyriforme Reinsch, Contrib. ad Algol. et Fung., p. 97, pl. VI, fig. 2; Fischer loc. cit., p. 62; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 293. Hub. — Neckera viliculosa. Vosges occidentales (Reinsch). 35. S. rubro-cinctum Magnus, in Sitzungsb. d. naturf, Freunde z. Berlin, 1374 et Hedwigia 1874, t. XIII, p. 107; Fischer loc. cit., p. 58; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 289; v. Tubeuf Pflanzen- krankh., p. 132. S. aureum Schrôter f. Saxifragae Schneider in Rbh. Fungi Europ. n. 1459. Hab. — Saxifragu. Allemagne : Liegnitz (Schneider), env. de Berlin (Magnus). 36. S. rugolosum Diet., in Hedwigia 1895, p. 292. Hab. — Onagrariées. Amér. sept.: Ukiah, Mendocino Co. (Californie) (Holway et Blasdale). 37. S. Selaginellae Sorokin, in Arbeit. d. Natuf. bei der. Univ. Kazan I1, 1873. H:b. — Selaginella. 38. S. Shuteriae Hennings, in Planzenwelt Ost-Afrikas, theil C. (1595) p. 30. Hab. — Shuteria africana. Afrique : Maranga. 39. S. Stellariae Fuckel, Symb. Mycol. 1896, p. 74; Fischer loc. cit., p. 52; Schrôter in Kryptfl. v. Schles. IIF, 1, p. 189; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 291; von Tubeuf Pflanzenkrankh., p. 131. Uredo pustulata Fuckel, Fungi rhen. n. 409. Hab. — Stellaria media. Allemagne : Sandfeldern près Okriftel (Fückel). Silésie : plusieurs localités (Schneider, Schrôter). 40. S. Succisae DByet Wor., in Ber. Naturf. Gesellsch, Freiburg. 1863. p. 25; Fischer loc. cit., p.53; Schrôüter in Engl, et Prantl. loc. cit., 29 p. 78, fig. 55 E-K ; Schrôter in Kryptfl. v. Schles., p. 189; Rbh. Flor. Eur. Alg. II, p. 284; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 291 Cooke Handbuch of Austral. Fungi, p. 323; von Tubeuf J flanzen- krankh., p. 130, fig. 25. Hab. — Succisa pralensis. Scandinavie : Arejon (Juel in Bot. Notiser 1893, p 245). Allemagne : Berlin (Rbh.). Silésie : plusieurs localités (Schrôter). Australie : Victoria (Cooke). M. S. Æaraxaei DBy et Wor., in Ber. naturf. Gesellsch. Freiburg, 42. I, 3, pl. EL, fig. 1-58, pl. Il, fig. 1-7; Schrôter in Kryptil. v. Schles. III, 1, p. 188; Coke Brit. Freschw. Alg. p. 201, pl. LXXXI, fig. 5; Rbh. Flor. Eur. Alg. II, p. 284; Saccardo Syll. Fung. VII, p.291; Dangeard, Le Botaniste, t. II, p 77, pl. Il, fig. 16-32; Cooke Handbuch of. Austral., Fungi, p.523, fig. 254; von Tubeuf Pflanzenkrankb, p. 129, fig. 24; Fuckel Symb. Myc. 1869, p- 74. Synchytrium sanguineum Schrôter, in Hedwigia 1876, t, XV, p.134; Saccardo loc. cit., p. 291. Hab. — Taraxacum, Crepis, Cirsium. Hollande : (Oudemans). Allemagne : Forêt noire (De Bary), Munchan près Hattenheim (Fuckel), Dresde (Rbh.) Autriche (Poetsch). Silésie : plusieurs localités (Schneider, Schrôter). Belgique : Groenendael (Bommer et Rousseau). Italie : ? France : Louvigny (Dangeard). Amérique : ? Australie : Victoria (Cooke). S. Trifolii Passerini,in Rbh. Fungi Europ. n. 2419; Fischer, loc. cit., p. 51. Olpidium Trifolii (Pass.) Schrôter, in Kryptfl. v. Schlesien II, p. 181; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 311; von Tubeuf Pflanzen- krankh., p.126. Ê Hab. — Trifolium repens. Silésie : Breslau, Namslau, Waldenburg (Schrüter), Italie (Passerini). 90 43. $. Urticae Sorok.,in Bot Zeit. 1872, p. 395 et in Arb. d. dritt. Versamml. russ. Naturf. zu Kiew, 1873, p. 39-42 c. icone; Fischer loc. cit., p. 87; Saccardo Syll, Fung. VIT, p. 293. Hab. — Urtica dioica. Russie : env. de Kharkow (Sorokin). 44. $S. Vaccinii Thomas in Un. S. Departm. of Agric. Div. of Entomol. Bull. 1889, vol. I, n° 9, p. 279 c. ic. ; Saccardo Syll. Fung, IX, p. 357. Hab. — Vaccinium, Rhododendron, Clethris, ete. Amérique sept. (Thomas). 45. S. viride Schneider, in Herb. schles. Pilze 205 ; Schrôter Krypfl. v. Schles. I}, 1, p. 185; Fischer loc. cit., p. 61 en note; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 289. j Hab. — Lathyrus niger. Silésie : Jauer (Bremberger Berge) (Schneider), S. Bupleuri Kunze in Rbh. Fungi Eur. 1658 est d'après Magnus in Ber. d. naturf. Freunde. Berlin 1874 et Hedwigia XIII, p. 109 à exclure de genre. S. Miescherianum Kübn,in Mitth. d.landwirthsch,Inst.Halle, 1865, p. 68, serait d’après les zoolognes un Protozoaire voisin des Grégarines (efr. Bütschli, Protozoen I, p. 60%). S. Jonesii Pk. Étits-Unis (Farlow). Obs. — Nous ne connaisséns pas cette espèce indiquée par Farlow et Seymour dans « A provisional host-index of the Fungi of United States. » XIV, — WORONINA Cornu, in Ann. d. se. nat. 5 serie, t. XV, 1872, p. 114, Fischer in Rbh. Krypt. Flora, Bd. 1, Abth. IV, p. 64; Schrôter in Engl. et Prantl. Pflanzenfam. Teil. I, Abtheil. I, p. 71; Schrôter in Kryptf. v. Schlesien I, {, p. 184; Saccardo Syll. Fung. VIF, p. 301; Hartog in Meet, Brit. Ass. Adv. of Sc., held at Lecds, 1890 (London (891) p. 872. 1. WW.elegans (Perroncito) Fischer, loc. cit., p. 66. Chytridium elegans Perroncito, in Centralblatt f. Bakter, IV, 1888, p. 2J5; Saccardo Syll. Fung. XE, p. 247. Ilab, — Philodina roseola. Italie : Thermes Vinadio et Valdieri (Perroncito). 2. WW. glomerata (Cornu) Fischer, loc. cit., p. 67. 91 Chytridium glomeratum Cornu, loc. cit., p.187, pl. VIL fig. 20-22 Saccardo Syll. Fung. VII, p. 307. Hab. — Vaurheria sessilis et lerrestris. France : Chateauneuf-sur-Loire (Loiret) (Cornu). 3. WW. polycistis Cornu, loc. cit., p. 176, pl. VIT, fig. 1-19; Sorokin in Arehiv. bot. du nord de la Francet. IT, p. 37, fig. 51. etin Rev. myc, p. 139, pl. LXXXII, fig. 131, pl. LXXXIIE, fig. 143-144; Fischer loc. cit., p. 66, fig. 9; Schrôter in Enel. et Prantl. loc. cit. fig. 54; Schrôter in Krypfl. v. Schles. INT, 1, p. 184; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 301; Dangeard in Le Botaniste t. Il, p. 86, pl. IV, fig. 1-4, Hab. — Saprolegnia spec. France : Chaville près Versailles, École normale (Paris), Longueville (Cornu); dans une culture (Caen) (Dangeard). Silésie : Breslau (Schrôter). Russie : Kazan (Sorokin). Suisse : Küssnacht (Maurizio). Asie centrale : Tachkend (Sorokin). XV. — RHIZOMYXA Borzi, Rhizomyra nuovo Ficomicete, Messina 1884; Fischer in Rbb. Krypt. Flora, Bd. 1, Abth. IV, p. 67; Schrôter in Engl. et Prartl. Pflanzenfam,, Teil I, Abtheil, 1, p. 91; Saccardo Syll. Fung. 7, p. 278. 1. IR. hypogaea Borzi, loc. cit. pl. I et Il; Fischer loc. cit. p. 67, fig. 10; Schrôter loc. cit. fig. 74; Saccardo loc. cit.; De W. in Mém. Soc. belge de microscopie t. XVII, 1893, p. 25, pl. NH, fig. 9-16. Hab, — Racines de Phanérogames. Sicile : Messine (Borzi). Belgique : Jardin botanique de Bruxelles (De Wild.). XVI. — ROZELLA Cornu, in Ann, se. nat. 5e ser., t, XV, 1872, p. 114; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd, 1, Abth. IV, p. 69; Schrôter in Eagl. et Prantl. Pflinzenfam. Teil. I, Abtheil. 1, p.71; Schrôter in Kryptfl. v. Schlesien IT, 1, p. 183, 1. R. septigena Cornu, loc. cit. p. 16% pl. VI, fig. 1-17; Fischer loc. cit. p. 70, fig. 70; Schrôter in Eng]. et Prantl. loc. cit., fig. 53; Schrôüter in Kryptfl., fig. 53, v. Schlesien IT, 1, p. 183; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 301; Sorokin in Archiv. de bot. du Nord de la France t, Il, p. 23, fig. 23 et in Rev. myc. 1889, p. 83, pl. LXXXIHI, fig. 140-142; Dangeard in Le Botaniste t. 11, p. 87, pl. v., fig. 1-2. Hab, — Saprolegniées sp., sur biscuit de munition. France : Chaville, École normale (Paris) (Cornu), cultures (Dangeard). Silésie : Breslau (Schrôter). Allemagne : (Nägeli, Pringsheim). Asie centrale : Tachkend (Sorokin). 2. K. simulans Fischer, in Jabrb. f. wiss. Bot. t. XIII, 1882, p. 355; Fischer Phycom. p. 71; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 247. Hab. — Achlya polyandra et racemosa. Allemagne : cultures (Fischer). Italie : env. de Chiavenna (Maurizio). XVII — MICROMYCES Dang., Le Botaniste 1, 1839, p. 55; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. 1, Abth. IV, p. 71; Saccardo Syll. Fung. IX, p.363. 1. ME. Zygogonii Dang., loc. eit., p. 52, pl. II, 20 et 1-10, pl. Le Botaniste, t. Il, 1891, p. 245, pl. XVIL, fig. 2-8; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 363; XI, p. 247; De Wild. in Bull. Soc. roy. de Bot. de Belgique, 1891, t. XXX, p. 172, fig. 2, Hab. — Zygogonium. France : Env. de Caen (Dangeard). Belgique : Campines Anversoise et Limbourgeoise (L. Errera, De Wild.). ORDRE. — Mycochytridinae. Fam. — ANCYLISTACEAE. XVII, — MYZOCYTIUM Schenk, in Verhandl. Wurzhourg VIII, 1858; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. IV, p. 72; Schrôter in Engl. et Prantl. Pflanzenfam. Teil 1, Abtheil. 1, p. 90; Schrôter Kryptfl. v. Schles. IL, 1, p. 227; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 279. Bicriciun Sorokin, in Archiv. bot. du Nord de la France t. Il, p. 35 et in Rev. myc. 1889, p, 138. 1. ME. lineare Cornu, in Ann. d. sc. nat., 5e serie, t. XV, p. 21; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 280. Hab. — ? France : (Cornu). 2. NE. megastomum De Wild., in Mém, Soc. belge de microscopie, 99 t. XVII, 1893, p.53, pl. VI, fig. 6-10, pl. VII, fig. 19-20 et t. XIX, 1895, p. 77. Hab. — Desmidiées. Belgique : Ruy, Préfayhay (De W.). Suisse : Marais de la Trélasse (De W.). 3. NE, proliferum Schenk, Fischer loc, cit., p. 74, fig. 12; Schrôter loc. cit, fig. 72; Schrôter Kryptfl. loc. cit. ; Saccardo loc. cit. ; De W. in Mém. Soc. belge de micr., t. XIX, 1895, p. 76. Pythium proliferum Schenk, in Verhandl. d. phys. med. Ges. Würzburg IX, 1859, p. 20. Pythium globosum Walz, Bot. Zeit, 1870, pr. p., pl. IX, fig. 13-19. Pythium globosum Schenk, in Verhandl. d. phys., med, Ges, Wurzb. 1859, p. 25, pl. I, fig. 43-46. Lagenidium globosum Lindstedt, Syn. d. Saproleg. 1872, p. 54. Myzocytium globosum Schenk ; Saccardo loc. cit. p. 280. Bicriciwm Naso Sorok., in Archiv. bot. du nord de la France, t. IE, p. 47, fig, 47 et in Rev. Mycol. 1889, p. 138, pl. LXXXI, fig. 117; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 360. Bicricium transversum Sorokin, Arch. loc. cit., p. 35, fig. 46 et Rev. myc. loc. cit. p. 138, pl. LXXVIL, fig. 76; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 360. Hab. — Zygnémacées, Desmidiées, Cladophora, Oedogonium etc. Silésie : Breslau (Schrôter). Allemagne : Wurzbourg (Schenk). Tyrol: (Schenk). Suisse : Pinchat, Simplon (De W.). Asie centrale : Tachkend (Sorokin). France : env. de Nancy (De W. in Mém. Soc. belge de micros. t. XIX, p. 114). 4. NE, vermicolum (Zopf) Fischer, loc. cit., p. 75. Myzocytium proliferum var. vermicolum Zopf, in Nova Acta Ac. Leop. t. XL, Vil, p. 167, pl. XIV, fig. 35-37 ; Saccardo loc. cit., p. 279. Biericium lethale Sorokin, in Archiv. bot. du nord de la France, t, 11, p. 35 elin Rev. myc. 1889, p. 138, pl. LXX VII, fig. 72-74; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 360, Hab. — Anguillule. 54 Asie centrale : Tachkend (Sorokin). Russie : Kazan (Sorokin). XIX. — ACHLYOGETON Schenk, in Bot. Zeit. 1859, p.398; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. 1, Abtheil. IV, p. 76 ; Schrôter in Engl. et Prantl. Pflanzenfam. Teil I, Abtheil., p. 89. 1. A. entophytum Schenk, loc. cit. p. 398, pi. XII A ; Sorokin in Revue mycol.,t. XI, 1889, p. 139, pl. LXXXI, fig. 122, et in Archiv. bot. du nord de la France, t.11, p. 36, fig. 48; Fischer loc. cit. p. 77, fig. 13. Hab. — Confervacées. Allemagne : (Schenk). Asie centrale : Tachkend (Sorokin). 2. A. rostratum Sorokin, in Ann, se. nat., 6* série,lV, p. 64, pl. IE, fig. 40-15 ; Fischer loc. cit., p. 77; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 348 ; Sorokin in Archiv. bot.du nord de la France;t. IF, p. 36, fig. 49 et in Rev. myc. 1889, p. 138, pl. LXXXI, fig. 119. Hab. — Anguillula, Conferves. Russie : Kazan (Sorok.). Asie centrale : Tachkend (Sorok.). XX. — LAGENIDIUM Schenk, in Verhandl. phys. med. Ges. in W ürz- burg, t. IX, p. 27; Fischer in Rbh. Krypt. Flora, Bd. I, Abtheil.IV, p.77; Schrôter in Eng]. et Prantl. Pflanzenfam. Teill, Abtheil. T1, p. 90 ; Schrôter in Kryptfl. v. Schles. IIT. 1, p. 227 ; Saccardo S;1l. Fung. 7, p. 278. 1. IL. Closterii De Wild., in Mém. Soc. belge de microscopie, t. XVII, 1893, p. 43, pl. VI, lig. 1-5. Hab. — Closterium. Belgique : Stoumont (De Wild.). 2. LL. elliptieum De Wild.,in Mém, Soc, belge de microscopie t. XVII, 1893, p. 8, pl. I. Hab. — Rhizoïdes de Mousses. Belgique : Jardin botanique de Bruxelles (nob.). 3. LL. enecans Zopf, Nova acta Ac. Leop. 1884, t. XLVII, p. 154; Fischer loc. cit., p. 81; Saccardo Syil. Fung. 7, p. 279. Hab.— Stauroneis, Cocconema, Pinnularia. Allemagne : (Zopf). 4. Li. entophytum (Pringsheim) Zopf, in Nova Acta Ac. Leop. t. XLVIS, p. 154; pl. Il, fig. 10-18, pl. III, fig. 1-5; Fischer, 39 loc., cit. p. 81, fig. 14 e ; Saccardo Syll. Fung, 7, p. 279; De W. in Mém. Soc. belge de mic., t. XIX, 1895, p. 100, pl. IL. fig. 21-25. Pythium entophytum Pringsh., in Jahrb. f. wiss. Bot. t. 1, p 289, pl. XXI, fig. 1. Hab. — Zygospores de Spirogyra. Allemagne : (Pringsheim, Zopf). France : env. de Nancy (De W.). 5. IL. gracile Zopf, in Nova Acta Ac. Leop. t. XUVII, p. 158; Fischer loc. cit. p. 82; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 248; De W. in Mém. Soc. belge de mier. t. XIX, 1895, p. 102, fig. 3. Hab. — Zygospores de Spirogyra. Allemagne : (Zopf). France : env. de Nancy (De W.). 6. L. intermedium De Wild., in Mém. Soc. belge de mier. t. MIX, 1895, p. 96, pl. IV, fig. 10-13. Hab. — Closterium. France : entre Maxéville et Champigneulles (Nancy) (De W.). 7. LL. pygmaeum Zopf, in Abhandl, d. naturf. Ges. Halle X VII, p.97. pl. I, fig. 21-39, pl. II, fig. 1-12; Fischer loc. cit. p. 79; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 348; De W. in Mém. Soc. belge de micr. t. XIX, 1895, p. 74. Hab. — Pollen de Pinus. Allemagne : cultures dans l’eau de la Saale (Zopf), Lindau (Maurizio). Suisse: Grand St-Bernard, marais de la Trélasse (De W.), Petit Scheidegg (Maurizio), 8. LH. Habenhorstii Zopf, in Bot. Ver. Prov. Brandenburg 1878, p. 77 et Nova Acta Ac. Leop. 1884, t. XLVII, p. 145, pl. XII. fig. 1-28, pl. XI, fig 1-9; Fischer loc. cit. p. 80, fig. 14 a, db; Schrôter loc. cit. fig. 73; Schrôter Kryptf. loc. cit.; Saecardo Syll. Fung.7, p.279; De W. in Mém, Soc. belge de mier., t. XIX, 1895, p. 98, fig. 1-2. Hab. — Spirogyra, Mougeotia, Mesocarpus. Silésie : Breslau (Schrôter). . Allemagne : Province de Brandenbourg (Zopf). 9. KL. syncytioruim Klebahn, in Jahrbuch. f. wiss. Bot., t. 24, 1899, p.263 etin Athandl, Naturwiss. Ver. Bremen, Bd, XIL, Heft ILE, p. 375; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 248, 36 H ab. — Oedogonium. Allen agne : env. de Brême (Wisch) (Klebahn). 10. KL. Zopfii De Wild., in Bull. Soc. belge de miseroscopie t. XVI, 18, p. 139. Hab. — Ocdogonium. Belgique : Laeken (De W.). XXI. — ANCYLISTES Pfitzer, in Monatsber. d. Berl. Ace, d. Wiss, 1872, p. 379; Fischer in Rb. Krypt. Flora Bd.1, Abtheil, IV, p. 82; Schrôter in Engl. et Prantl Pflanzenfam., p. 92; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 280. 1. A. Closterii Pfitzer, loc. cit. p. 379, pl. fig. 1-16; Dangeard Ann. d. se. nat. 7° série IV, p. 74, pl. XIV fig. 1-10 ; Sorokin in Revue Mycol. p. 139, pl. 83, fig. 146-151 et in Archiv. bot. du Nord de la France t, II, p. 38, fig. 52; Fischer loc. cit , p. 83, fig. 15; Schrôter loc. cit., fig. 75; Saccardo loc. cit.; Dangeard in Le Botanistet. Il, p. 93, pl. IV, fig. 19-23; De W. in Mém. soc. belge de micr. t. XVIII, 1894, p. 150. Hab, — Closterium. Allemagne : Bonn (Pftzer). France : Caen (Dangeard), env. de Nancy (De W.). Belgique : Genck, Ruy, Desniez (De W. in Mém. Soc. mic. t. XVII, p. 62). Asie centrale : Tachkend (Sorokin). XXII. — RESTICULARIA Dang., Le Botaniste I, 1890, p. 96; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd, T. Abtheil. IV, p. 84; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 348. 1. I. nodosa Dang, loc. cit. p.96, pl. IV, ñg. 24-31; Fischer loc. cit. p. 84; Saccardo loc. cit. Hab. — Lyngbya aestuarii. France : Caen (Dangeard). XXII. — MASTIGOCHYTRIUM Lagerh. in Hedwigia 1892, p.188; Saccardo Syll. Fung. p. 250. 1. ME. Saccardiae Lagerheim loc. cit., pl. XVIII; Saccardo loc. cit. Hab. — Saccardia Durantue. Équateur : Machangara (Quito) (Lagerheim). 37 Fam. — SPOROCHYTRIACEAE. XXIV..— RHIZOPHIDIUM Schenk ; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, Abtheil IV, p. 85: Schrôter in Engl. et Prantl. Pflanzenfam. Teil. L, Abtheil. 1, p. 76. 1. I. acuforme (Zopf) Fischer, loc. cit. p.93. Rhizidium acuforme Zopf, in Nova Acta Ac. Leop.,t. XLVII, 1884, p. 209, pl. XXL, fig. 33-44 ; Saccardo Syll. Fang. VII, p. 298. Hab. — Chlamydomonuas. Allemagne : Pomméranie (Zopf). 2. IR. agile (Zopf) Fischer, loc. cit., p.96 ; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 248. Rhizophyton agile Zopf, in Nova Acta Ac. Leop. LIT, 1883, p. 343, pl. XX, fig. 1-7. Hab. — Chroococcus turgidus. Allemagne : Riesengebirge (Zopf). 3. R. algaecolum Zopf, intNov. Acta Ac. Leop., t. 188%, p. 204 ; Fischer loc. cit. p.106 ; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 248, Hab. — Spirogyra. Allemagne : (Zopf). 4. IR. ampullaceum (Braun) Fischer, loc. cit., p. 101, fig. 16 d; Schrôter in Eng]. et Prantl. loc. cit., fig. 57. Chytridium ampullaceum Br. in Abhandl. Berl. Ac. 1855, p. 66, pl. V, fig. 24-27 ; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 309. Sphaerostylidium ampullaceum Br., Sorok. in Archiv. de bot, du nord de la France, t. II, p.18, fig. 17. Olpidium anpullareum (Braun) Rbh. Fl. Eur. Als. II, p. 282 ; Cooke Brit. Freshw. Alg. p. 200, pl. LXXXI, fig. 3. Hab. — Oedogonium, Mougeotia, Zygnema, Conferva, etc. Aliemagne : « per Germania passim » (Rbh.). Hollande : ? | Russie : Kazan, Kharkow (Sorok.). 5. I. anatropum (Braun) Fischer ; loc. cit. p. 104. Chytridium anatropum Braun, Monatsber. Berl. Ac. 1856, p. 588 ; Saccardo Syll. Fung. VII, p 306. Phlyctidium anatropum Braun ; Rbh. Flor. Eur. Alg. II, p. 279. Hab. — Chaetophora elegans. Allemagne : Berlin (Braun). 38 6. K. appendiculatum (Zopf) Fischer, loc. cit. p. 101 ; De W. in Mém, Soc. belge de micr., t. XIX , 1895, p. 71. Rhizidium appendiculatum Zopf, in Nova Acta Ac. Leop. XLVII, 1884, p. 203, pl. XV, fig. 17-27; Saccardo Syll. Fung, VII, p. 297. Hab. — Chlamydomonas. Allemagne : env. de Berlin (Zopf). Suisse : Grand St-Bernard (De W.). 7. RB.assymetricum (Dang.). Chytridium assymetricum Dang., Le Botaniste II, p. 243, pl. XVI, fig. 1. Hab. — Conferva. France : Sarthe (Dangeard). 8. K. Barkerianum (Archer) Rbh., Flor. Eur. Alg. HI, p. 281; Fischer loc. cit.,p. 103; Cooke Brit, Freshw. Alg.,p.199 ; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 248. Chytridium Barkerianum Archer, in Quart, Journ. of micr. se. 1867, VII, p. 89. Hab. — Zygnema. Irlande : Callery Bog (Archer et Dr J. Barker). 9. R. Braunii (Dang.) Fischer, loc. cit., p. 94. Chytridium Brauni Dang., in Bull. Soc. bot. de France,t, XXXIHE, 1887, session cryptogamique, p. XXII ; Dangeard Le Botaniste I, 1889, p. 57, pl. I, 6g. 11, Saccardo Syll, Fung. IX, p. 359. Hab, — Apiocystis Braunii. France : Caen (Dangcard). 10, KR. Brebissoniïi (Dang.) Fischer, loc. cit , p. 97. Chytridium Brebissonii Dang., in Bull. Soc. Linn. de Normandie, sér. IV, t. If, 1889, p. 152 et in Le Botaniste, 1, 1889, p. 59, pl. IE, fig. 17 ; Saccardo Syll. Fung., IX, p. 359. Hab. — Coleochaete scutata. France : cultures à Caen (Dangeard). 11. HR. carpophilum (Zopf) Fischer, loc. cit , p. 95. Rhizidium carpophilum Zopf, Nova Acta, Ac. Leop. XLVIT, 1854, p. 200, pl. XX, fig. 8-16; Saccardo Syll, Fung. VII, p. 297, Hab, — Oogones d’AcAlya polyandra. Allemagne : (Zopf). 12. K. caudatum (Reinsch). 39 Olpidium caudatum Reinsch, in Jonrn. Linn. Soc. XV, 1876, p. 215; cfr. Fischer loc. cit., p. 101. Sphaerostylidium caudatum (Reinsch) Berl. et De-Toni, in Sac- cardo Syll. Fung. VII, p. 309. Hab. — Schizosiphon kerguelensis. Ile Kerguelen (Reinsch). 13. R. Chlamydococeei (Braun). C. Chlamydccocci Braun, in Ber. Berl. Ac. 1855, p. 382 et in Abhandl. 1855, p. 45; Desor Excursions et séjour dans les glaciers et les hautes régions des Alpes, pl. I, fig. 4 b, 4 f.; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 305; cfr. Fischer loc. cit. p. 93; Lagerheim in Ber, d. deutsch. bot Gesell. 1892; X, p. 530. Hab. — Chlamydococeus pluvialis, Chlamydomonas sanguinea. Équateur : Dans la neige rouge de Pichincha (Lagerheim loe. cit, et Bull. Soc. myc. de France, t. IX, p. 21 tiré à part). Suisse : Alpes Bernoises (Desor). Allemagne : Dans des cultures (Braun). 14. I. Coleochaetes (Nowak.) Fischer, loe. cit. p. 99. Chytridium Coleochaetes Nowakowski, in Cohn Beitr, z. Biol. d, Pflanzen, t. II, 1876, p. 80, pl. IV, fig.. 5-10. Olpidium Coleochactes (Nowak.) Schrôter, in Kryptfl. v. Schles, III, 1, p. 182 (1886); Saccardo Syll. Fung. VII, p. 311. Hab. — Oogones de Colcochaele pulvinata. Silésie : Breslau (Nowak.). 15. K. cornutuim (Braun) Rbh., Flor. Eur. Alg, IL, p. 281; Fischer, loc. cit., p. 103. Chytridium cornutum Braun, in Abhandl. Berl. Ac. 1855, p. 50, pi. IV, fig. 8-19. Phlyctidium cornutum (Braun) Sorok., in Archiv. bot. du Nord de la France, t. II, p. 17, fig. 14. Hab, — Spermosira, Hormidium varium. Allemagne : « per Germaniam passim » (Rbh.), Tegelsee (Berlin) (Braun). Russie : Kazan (Sorok.). à 16. 8. Cyclotellae Zopf, in Abhandl. naturf, Ges. Haïle XVI, 188, p. %, pl. IL, fig. 13-22 a; Fischer loc. cit. p. 92; Saccardo Syll, Fung. 1X, p. 362. Hab, — Cyclotella. Allemagne : env. de Halle (Zopf). 40 17. IR. decipiens (Br.) Fischer, loc, cit. p. 100, Chytridium decipiens Br., in Monatsb. Berl. Ac. 1855, p. 383 et Abhandl. Berl, Ac. 1855, p.54, pl. V, fig. 1-4; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 307, Sorokia in Archiv. du Nord de la France, t. II, p. 24, fig. 26 et in Rev. myc. 1889, pl LXXXI, fig. 115-116, 121; De W.in Mém. Soc. belge de microscopie t. XVII, 1393, p. 59. Phlyctidium decipiens Br. Hab. — Oogones d'Oedogoniurm. Allemagne : Berlin (Pringsheim), Fribourg (Braun). Belgique : Genck (De Wild.). Asie centrale : Tachkend (Sorokin). Costa-Rica: (H. Pittier). 18. KR. depressuim (Pringsh.) Fischer, loc. cit., p. 105, Chytridium depressum Pringsh.,ex Braun in Monatsb. Berl. Ac. 1355, p 383, etin Abhandl. Berl. Ac. 1885, p. 46, pl. IV, fig. 7; Rbh. Flor. Eur. Alg. LI, p. 282; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 307. Hab. — Coleochaete prostrata. Allemagne : Berlin (Pringsheim). 19. R. Dicksoniïii Wright, in Trans. royal Irish Ac. 1879,t. XXVI, p. 369, pl. VI; Fischer loc. cit. p.104; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 362. Hab. — Ectocarpus grunulosus. Grande Bretagne : env. de Dublin (Wright). 20. KR. dubium De Wild., in Mém. Soc, belge de micr. t. XIX, p. 112, pl. IH, fig. 26-28. Hab, — Spirogyra. France : env. de Nancy (De W.). 21. KR. echinatum (Dang.) Fischer, loc. cit. p. 96; Saccardo Syil. Funge. XI, p. 248. Chytridium echinatum Dangcard, in Journ. de Bot. 11, 1883, p. 7, pl. V, fig. 11-15. Hab. — Glenodinium cinctum. France : cultures (Caen) (Dan geard). 22. R. Elodeae (Dang.) Fischer, loc. cit. p. 97. Chytridium Elodeae Dangeard, Le Botaniste !, 1589, p. 61, pl. I, fig. 25; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 352. Hab. — Elodea canadensis. France : Cacn? (Dangeard). 24 41 . R. Fusus (Zopf) Fiseher, loc, cit. p. 99; De W. in Mém. Soc. belge de mier.,t. XVIII, 1894, p. 156. Rhizidium Fusus Zopf, in Nova Acta Ac. Leop., t. XLVII, 1884, p. 199, pl. XVI, fig. 9-12; Saccardo Syil. Fung. VII, p. 297. Hab. — Diatomées. Allemagne : cultures (Zopf). Belgique : Woluwe-St Étienne, Jardin botanique (Bruxelles) (Nob.), France : env. de Nancy (De Wild.). . R. gibbosum (Zopf) Fischer, loc. cit, p. 102; Saccardo Syll, Fung. XI, p. 248. Rhizophyton gibbosum Zopf, in Nova Acta Ac. Leop. LII, 1888, p. 343, pl. XX, fig. 8-20. Hab. — Desmidiées. Allemagne : cultures (Zopf). . R. globosum (Br.) Rbh., Flor. Eur. Alg. II, p. 280; Schrôter, in Kryptfl. v. Schles. IT, 1, p, 191 (1886); Fischer loc. cit. p. 90, fig. 16a; Saccardo SyIl. Fung. VII, p. 298. Chytridium globosum Braun, in Monatsber. Berl. Ac. 1855, p, 331 et in Abhandl. Berl. de 1855, p. 34, pl. IL, fig. 14-20; Dangeard in Le Botaniste t. I, 15S9, p. 61, pl. HI, fig. 12-15; De Wild, in Bull, Soc. bot. de Belgique, t. XXX, 2 p. 170. Philyetidium globosum (Br.) Sorok., in Archives bot, du Nord de la France, t. Il, p. 17, fig, 12 et in Rev. mycol. 1889, p. 81, pl. LXXIX, fig. 93, LXXX, fig. 100. Hab. — Desmidiées, Diatomées, Confervacées, Péridinées. Allemagne : « per Germaniam vulgare (Rbh.) », Fribourg. Silésie : (Braun), Breslau (Cohn, Schrüter). Russie : Kazan (Sorokin). France : env. de Caen (Dangeard), Nancy (De W. in Mém. Soc, belge de mier. t. XVIII, p. 157). Asie centrale : Tachkend (Srokin). Belgique : env. de Spa, Jardin botanique (Bruxelles) (Nob.). 26. K. Haynaldii (Schaarschmidt) Fischer, loc. cit. p. 92; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 248. à Phlyctidium Haynaldii Schaarsehmidt, in Magyar nov. Lapok 1883, p. 58-63, c. tab,; Hedwigia 1883, p. 125; Saccardo Syll. Fung.IX, p. 300. Hab, — Hormiscia zonatu. 42 Autriche : Clausenbourg (Schaarschmidt). 27. IR. irregulare (De Wild.) Fischer, loc. cit , p.105. Phlyctidium irregulare De W.,in Annales Soc. belge de microsco- pie, t. XIV, p.21; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 360 et XI, p, 245. Hab. — Diatomées. Belgique : Bruxelles (Jardin botanique), Laeken (Nob.). 23. KB. Lagenula (Br.) Fischer, loc. cit., p. 99. Chytridium Lagenula Br., in Monatsb. Berl. Ac. 1855, p. 391, et in Abhandl, Berl. Ac. 1855, p. 31, fig. 27; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 305. Phlyctidium Lagenula Br.; Rbh. Flor. Eur. Alg. IE, p. 280. Ilab. — Melosira, Conferva. Allemagne : env. de Fribourg (Braun). 29. K. laterale (Braun) Rbh , Flor. Eur. Alg. II, p. 281. Chytridium latcrale Braun, in Monatsber. Berl. ac. 1855, p. 382 et in Abhandl. Berl. Ac., 1855, p. 41, pl. IL. fig. 20-26; Fischer, loc. cit. p.91 ; Saccardo Syll. Fung VII, p. 306. Phlyctidium laterale (Braun) Sorok., in Archiv. de Bot. du Nord de la France, t. II, p. 18, fig. 15 et in Rev. myc., 1889, p. 81, pl. LXXX, fig. 100. Hab. — Hormiscia zonata, Stigeoclonium. Allemagne : Fribourg (Braun). Russie : Kazan (Sorok ). Asie centrale : Tachkend (Sorok.). 3). E6. mamillatui (Braun) Fischer, loc. cit, p. 93. Chytridium mamillatum Braur, in Monatsber., Berl. Ac., 1859. p. 381 et in Abhandi. Berl. Ac., 1855, p. 32, ph. II, fig. 9-12; Dangeard in Le Botaniste, t. Il, p. 242, pl. XVI, fig. 32; De Wild. in Bull, Soc. royale de bot. de Belgique, t. XXX, 2, p. 170. Phlyctidium mamillatum (Br.) Rbh., Flor. Eur. Alg., III, p. 280 ; Schrôter; in Kryptfl. v. Schles , III, 1, p. 190 ; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 308. Hab. — Coleochaete, Draparnaldia, Stigeoclonium, Conferva. Allemagne : Fribourg (Braun), Berlin (Pringsheim), Hoyerwerda (Rbh.). Belgique : env. de Spa (De Wild.). France : env. de Caen (Dangeard). 45 31, IR. marinum De Wild, in Mém. Soc, belge de microscopie, XVII, 1895, pit. Hab. — Melosira. Belgique : aquariums à l'Institut botanique de Bruxelles (Nob.). 32, K. messanense Morini, in Malpighia 1896 p. 79, pl, I, fig. 14. Hab. — Cladophora. Italie : Messines (Morini). 33. K. microsporum (Nowak.) Fischer, loc. cit. p. 97. Chytridium microsporum Nowak., in Cohn, Beitr. z, Biol, d. Pflanzen Il, 1876, p. 81 ,pl. IV, fig. 11. Phlyctidium microsporum (Nowak.) Schrôter, in Kryptfl. v. Schles, II, 1, p. 190 ; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 308. Hab.— Sur Mastigonema aerugineum, dans le mucus de Chaeto- phora. Silésie : Breslau (Nowak.). Russie ? 34. KR. minimuan (Schrôter) Fischer, loc. cit., p. 105. Phlyctidium minimum Sehrôter, in Kryptil, v. Schles. II, 1, p. 191 ; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 309, Hab, — Mesocarpus pleurocarpus. Silésie : Breslau, bei Friedewalde (Schrôter), 35. K. pollinis (Braun) Zopf, in Abhandl. naturf, Ges. Halle, XVII, p. 82 ; Fischer, loc. cit. p. 88 ; Schrôter in Engl, et Prantl loc. cit., fig. 50. Chytridium pollinis-Pini Braun, in Alhandl, d. Berl. Ac. 184, p. 381, pl. IE, fig. 1-15. Chytridium vagans Braun, in Monatsb. d, Berl, Ac. 1856, p. 588. Pllyclidium pollinis-Pini (Braun) Schrôter, in Krypt. Flora v. Schles, 1886, 111, 1, p. 190 ; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 308. Phlyctidium vagans Braun ; Rbh. Flor. Eur. Alg.IIf, p. 278. Phlyctidium pollinis (Braun) Sorok., in Archiv. Bot, du Nord de la France, t. Il, p: 17, fig. 13; Hab, — Pollen de Pinus, Conferva bombycina. Allemagne : Neudamm (Itzigsohn), cultures (Zopf). Silésie : Neumarkt (Nimkan) (Schrôter), Russie : Kazan (Sorok.). 36. KR. rostellatuim (De Wild.) Fischer, loc. cit., p. 105. Chytridium rostellatum De Wild., in Mém, Soc. belge de micros- 44 copie t. XIV 1890 p. 21; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 259. Hab. — Spirogyra crassa. Belgique : Bruxelles, Jardin botanique (De W.). 37. 8. Seiadii (Zopf) Fischer, loc. cit, p. 94; Saccardo Syil. Fung. IX, p.362. Rhizophyton Sciadii Zopf, in Abhandi, naturf. Ges. Halle, XVII, 1888, p. 91, pl. IT, fig. 23-82, Hab. — Sciadium arbusculum. Allemagne : env. de Halle, près de Rôblingen (Zopf). 38. K. simplex (Dang.) Fischer, loc eit., p. 101. Chytridium simplez Dang., in Bull. Soc. Linn. de Normandie, série IV, t. 11, 1839, p. 152 et in Le Botaniste 1, 1888, p. 60, pl. II, fig. 18-20 ; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 359. Hab. — Cystes de Cryptomonas. France : Louvigny (Dangeard). 39. KR. sphaerocarpum (Zopf) Fischer, loc. cit., p. 95; De W. Mém. Soc. belge de microscopie, t. XVII, 1593, p. 61, pl. VI, fig. 1934pl. VIL, Kge118. Rhizidium sphaerocarpum Zopf, in Nov. Acta Ac. Leop., XLVIF, 1884, p.202, pl. XIX, fig. 16-27; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 297 ; Dangeard, Le Botaniste II, p. 244, pl. XVI, fig. 9 ; De W. in Mém. Soc. belge de microscopie, t. XIV, 1890 p. 13. Hab.— Spirogyra, Zygnema. Allemagne : (Zopf). France : Cultures (Caen, Dangeard). Belgique : Peuthy (ÉI. Marchal), env. de Spa (De W.). 40, KR. sphaerotheca Zopf, in Abhand]. naturf. Ges. Halle, t. XVII, 1888, p. 92, pl. IL, fig. 33-41 ; Fischer loc. cit., p. 89 ; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 362. Hab, — Microspores d’Isoëtes. Allemagne : cultures (Zopf). 41. — HK. sporoctoaum (Braun) Berl. et De-Toni, in Saccardo Syll. Fung. VII, p. 299 ; Fischer, loc. cit., p. 105. Phlyctidium sporoctonum Braun, in Monatsber. Berl. Ac. 1855, p. 331 et in Abhandl, Berl, Ac. 1855, p.39, pl. IL, fig. 13; Rbh. Flor. Eur. Alg., III, p. 279 ; ab. — Oogones d’Oedogonium. Allemagne : env. de Fribourg (Braun). 45 42, R. subangulosum (Braun) Rbh., Flor. Eur. Alg. IT, p. 201. Chytridium subangulosum Braun, Abh. Berl. Ac. 1855, p. 44, pl. III, fig. 27-31 ; Fischer loc. cit., p. 91. Hab. — Oscillaria, Allemagne : Fribourg (Braun). 43. KR. transversum (Braun) Rbh., Flor, Eur. Alg., IT, p.281 ; Fischer loc. cit., p. 103; De W. in Mém. Soc. belge de mier., t. XVINI, 1894, p. 156. Chytridium transversum Br., Monatsber, Berl, Ac., 1855, p. 382 et in Abhandl. Berl. Ac., 1855, p. 4%; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 305 ; De Wild. Mém. Soc. belge de micr., t. XIV, 1890, p. 15, Plyctidium transversum Br. Hab. — Chlamydomonas, Gonium, Hormiscia. Allemagne : Fribourg (Braun). France : env. de Nancy (De Wild.). Belgique : Jardin botanique (Bruxelles) (De Wild.). 44, IR. volvocinum (Braun) Fischer, loc. cit., p. 104. Chytridium volvocinum Braun, in Monatsb. Berl. Ac. 1856, p. 588. Phlyctidium volvocinum (Braun) Schrôter , in Kryptfl. v. Schles. IT, 4, p. 190; Rbh. FI. Eur. Alg., IT, p.280; Saccardo Syll. Fung,. VII, p. 309. Hab. — Volvox globator. Silésie : Breslau (Cohn, Braun). 45. IR. xylophilum (Cornu) Fischer, loc. cit., p. 98. Chytridium xylophilum Cornu, in Ann. sc. nat. 5e série, t. XY, 1872, p. 116. Rhizidium æylophilum (Cornu) Dang., in Ann. se. nat. 79 série, t. IV, 1886, p. 300, pl. XIII, fig. 6-9 ; Saccardo Syll. Fung, VII, p. 296. Hab. — Tissus de diverses plantes. France : cultures (Cornu). 46, KR. zoophthoruain (Dang.) Fischer, loc. cit. p. 94. Chylridium zoophthorum Dang., in Bull. Soc. bot. de France XXXIV, 1887, Session cryptogamique, p. XXII ; Le botaniste I, 1839, p. 58, pl. II, fig. 10, 21. Hab. — Rotifères. France : cultures (Caen, Dangeard), 46 Chytridium Haematococeï Braun., in Abhandl. Berl. Ac., 1855, p. 46; Fischer loc. cit., p.93; cfr. Desor Excursions et séjour dans les glaciers des Alpes 1844, p. 215-219. Obs. — Espèce douteuse que Braun lui-même n’a pas observée, il la signale d’après Desor. XXV. — PHLYCTOCHYTRIUM Schrôter, in Engl. et Prantl Pflanzen- fam, Teil I, Abtheil, I, p. 78. Rhizidium Fischer, in Rbh. Krypt. Flora, Bd. I, Abtheil IV, p. 106. 1. P. Autrani De Wild. Rhizidium Autrani De Wild. in Mém. Soc. belge de micr.,t. XIX, 1895, p. 72, pl. Il, fig. 17-21. Hab. — Cosmarium. Suisse : Genève (De Wild.). 2, P,catenatum (Dang.) Schrôter, in Eng]. et Prant!l Fflanzenfam. Teil 1, Abtheil. I, p. 79. Rhizidium calenatum Dang., Le Botaniste I, 1888, p. 65, pl. III, fig. 24; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 248. Uab. — Mitella tenuissima. France : Caen? (Dangeard). 3. P. Chaetophorae De Wild. Rhizidium Chaetophorae De Wild., in Notarisia 1895 et in Mém. soc. belge de micros. t. XIX, 1895, p. 218, pl. VII, fig. 15-21. Iab. — Chaetophora. Belgique : Tourpes (Hainaut) (Goffart). 4. P.dentatum (Rosen). Chytridium dentatum Rosen, in Cohn Beitr. z. Biol. d. Pflanzen, t. IV, 1887, p. 266, pl. XIV, fig. 29 ; Rosen Bot. Centralbl. 1888, IT, p.74; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 358. Rhizidium dentatum (Rosen) Fischer, loc. cit., p. 110. ab, — Spirogyra orthospira. Allemagne : Strasbourg (Rosen). 5. P. Euglenae (Dang.) Schrôter, in Engl. et Prantl Pflanzenfam. Teil I, Abtheil, I, p.79. Rhizidium Euglenae Dang.,in Ann. d.se. nat.7e série,t, IV, p. 301, pl. XII, fig. 11-19; Dangeard Le Botaniste 1, p. 64, pl. IL, fig. 22 ; Fischer loc. cit., p. 108 ; Saccardo Syll, Fung. IX, p, 248. de de ns Ve, 47 Hab. — Euglena. France : Caen ? (Dangeard). 6. P. Hydrodietyi (Braun) Schrôter, in Engl, et Prantl Pflanzenfam. p. 78, fig. 59 AB. Chytridium Hydrodictyi Braun, in Monatsber. Berl. Ac., 1855, p. 383 et in Abhandl. Berl. Ae., 1855, p. 52. Phlyctidium Hydrodictyi (Br.)Rbh., Flor. Eur. Alg. II, p. 279; Schrôter ; Krypt. Flora v. Schlesien, t. IE, 1, 1859, p. 190 ; Sac- cardo Syll. Fung. VIT, p. 309 ; De Wild. in Bull, Soc, roy. de bot. de Belgiqne, t. XXX, 2, p.171. Rhizidinm Hydrodictyi (Br.) Fischer, loc. cit., p. 103. Hab, — Hydrodiction utriculatum. Allemagne : Fribourg (Braun), Dresde (Rbh.). Silésie: Breslau (v. Frantzius, Brail). 7. P. Pandorinae (Wille). Chytridium Pandorinae Wille, in Bih. t, Sv. Vet Ak. Handl., t. VIII, 188%, p. 46, pl. II, fig. 86 ; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 359. Rhizidium Pandorinae (Wille) Fischer, loc. cit., p. 109, Hab, — Pandorina morum. Amérique austr, : Conception del Uruguay, Cupalen (Wille;. 8. P. quadricorne (Rosen) Schrôter, in Engl, et Prantl Pflanzen- fan. Teil I, Abtheil. I, p. 79, fig, 59, C. D. Chytridium quadricorne Rosen, in Bot. on UE 1887, ILE, p. 74 ; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 539. Rhizidium quadricorne (Rosen) Fischer, loc. cit., p. 110, fig. 126; 6e. Hab. — Oedogonium rivularis. Allemagne : Strasbourg (Rosen). 9. P. Schenkii (Dang.). Rhizidium Schenkii Dang., in Ann, se, nat,, 7e série, t, IV, 1886, p. 297, pl. XI, fig. 24-30; Fischer, loc. cit., p. 107; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 298; De W. in Mém. Soc. belge de micros. t. XIV, p. 6, fig. 1,t. XVIII, 1894, p. 155 ett. XIX, 1895, p. 72. Rhizidium intestinum Schenk. Diplophlyctis intestina (Schenk) Schrôter, in Engl. et Prantl loc, ibeD-.18. Hab, — Diverses Algues d’eau douce, 48 Allemagne : (Schenk). France : Nancy (De Wild.). Belgique : Jardin botanique (Bruxelles) (De Wild.). Suisse : Pinchat (De Wild.). 10. P. vernale (Zopf). Rhizidium vernale Zopf, in Nova Acta Ac. Leop., t. XLVIT, 1884, p. 234, pl. XXI, fig. 12-20; Fischer loc. cit., p. 108; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 248. Hab. — Chlamydomonas. Allemagne : (Zopf). 11. P. WWestii (Mass.). Rhizidium Westii Mass, Brit. Fungi, 1891, p. 155, fig. 26-37; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 248. Hab. — Spirogyra nidida, Cladophora glomerata. Allemagne : (West sec. Saccardo). 12. P. Zygnematis (Rosen) Schrôter, in Eng]. et Prantl Pflanzenfam. Teil. 1. Abtheil. I, p. 79, Chytridium Zygnematis Rosen, in Cohn Beitr, z. Biol, d. Pflanzen, t. IV, 1887, p. 253, pl. XIII, fig. 1-14, pl. XIV, fig. 15-37; Saccardo Syil. Fung. IX, p. 358. Rhizidium Zygnematis (Rosen) Fischer, loc. cit., p. 109, fig. 17 a. [ab, — Zygnema crucialum et stellinum. Allemagne : Strasbourg (Rosen). XXVI. — RHIZIDIOMYCES Zopf, in Nova Acta Ac. Leop., t. XLVIT, p. 188; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. VI, p. 111; Schrôter in Engl et Prantl Pflanzenfam, Teil 1, Abtheil, I, p. 79; Saccardo Syil. Fuog. VII, p. 316. 1. KR. apophysatum Zopf, loc. cit., p. 188, pl. XX, fig. 1-7; Fischer loc. cit., p. 111, fig. 18 ; Saccardo loc, cit. Hab. — Ach/ya racemosa. Allemagne (Zopf). 2, R. Spirogyrae De W., in Mém, Soc. belge de micr., t. XIX, 1895, p. 103. pl. IV, fig. 14-22. Hab. — Spirogyra. France : env. de Nancy (De Wild ). XXVII. ACHLYELLA Lagerheim, in Hedwigia 1890, p. 143; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. [, Abtheil., IV, p. 112; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 249, 49 1. A. Flahaultii Lagerheim, loc. cit., pl. Il, fig. 5-7; Fischer, loc. cit., p. 112; Saccardo loc. cit. Hab. — Pollen de Typha. France : Jardin botanique de Montpellier (Lagerheim). XXVIII. — SEPTOCARPUS Zopf, in Nova Acta Ac. Leop.,t. 211, 1888, p. 348; Fischer in Rbh. Krypt. Flora. Bd. 1, Abtheil, VI, p. 112. Podochylrium Pftzer, in Sitzungsb. niederrh. Ges. Natur- u. Heil- kunde,Bonn 1870, p. 62; Schrôter in Eng]. et Prantl Pflanzenfam. Teil I, Abtheil. 1, p.77; cfr. Fischer loc. cit., p, 145. 1. S. corynephorus Zopf, loc. cit., p. 313, pl. XX, fig. 21-28; Fischer loc. cit., p. 113, fig. 19; Saccardo Syll, Fung. XI, p.249; De W. in Mém. Soc. belge de micr. t. XVIIT, 1894, p. 157. Podochytrium clavatum Pfitzer, loc. cit. ; Schrôter loc. eit. Hab, — Diatomées. Allemagne ? Belgique : Préfayhay (De W. in Mém. Soc. b. de mier., t. XVII, 1393, p, 63). France : env. de Nancy (De Wild.). Obs. — C'est sur la foi de Fischer loc. cit., que nous plaçons comme synonyme Podochytrium Pftzer; si l’ossimilation est exacte le genre devra changer de nom. XXIX. — HARPOCHYTRIUM Lagerheim, in Hedwigia 1890, p. 142; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. IV, p.114; Schiôter in Engl. et Prantl Pflanzenfam. Teil I, Abtheil. [,-p. 77; Saccardo Syll, Fung. XT, p. 249. {. HI. Hyalotheeae Lagerheim, loc, cit., pl. II, fig. 1-4; Fischer loc. cit , p. 114; Saccardo loc. cit., p. 249. Hab. — Hyalotheca dissiliens. Suède : env. de Upsal (Lagerheim). Allemagne (Lagerheim). Obs. — D’après M, Gobi (Arb. d. St-Petersburg. Nat, Ges. Abtheil. f. Bot. 1891, p. 15-16), cette espèce est identique avec Fulmi- naria mycophila Gobi (efr. Just Bot. Jahresb. 1891, I, p. 200, n° 42%). Nous n’avons pu nous consulter le travail original de M. Gobi. XXX, — ENTOPHLYCTIS Fischer, in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, 50 Abtheil, IV, p. 114; Schrôter in Eng]. et Prantl Pflanzenfam. Teil. I, Abtheil. I, p. 75. Diplophlyctis Schrôter, in Engl, et Prantl Pflanzenfam. Teil I, Abtheil. I, p.78. 1. E. apiculata (Br.) Fischer, loc. cit., p. 117. Chytridium apiculatum Br., in Abhandl. Berl. Ac., 1855, p. 57. Olpidium apiculatum Br., loc. cit., pl. V, fig. 5-20; Rbh. Flor. Eur. Alg. IUT, p.283. Rhizidium apiculatum (Br.) Zopf, in Nova Acta Ac. Lcop., t. XLVII, p. 207, pl. XXI, fig. 11-31; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 298. Hab. — Gloeococcus mucosus. Allemagne : Fribourg (Braun). Russie : Kazan (Sorok.). 2. E. bulligera (Zopf) Fischer, loc. cit., p. 116, fig. 20 b; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 249. Rhizidium bulligerum Zopf, Nova Acta Ac. Leop., t. XLVIT, 1884, p. 195. pl. XVIII, fig. 3-8; Saccardo Syll. Fung. VIE, p. 297; De Wild. in Bull. Soc. roy. de bot. de Belgique, t. XXX, 1891, p. 171. Hab, — Spirogyra crassu, Oedogonium. Allemagne (Zopf). Belgique : Thuin (De Wild.). 3. E. Cienkowskiana (Zopf) Fischer, loc. cit., p. 118, fig. 20 «, c. Rhizidium Confervue-glomeratae Cienkowski, in Bot. Zeit., 1857, p. 233, pl. V, fig. 1-6; Saccardo Sy]. Fung. IX, p. 358; Sorok. in Archiv. bot. du Nord de la France, t. II, p. 32, fig. 40 et in Rev. myc., 1889, p. 137, pl. LXXVII, fig. 75. Rhizidium Cienkowskianum Zopf, Nova Acta Ac. Leop. t. XLVII, 1889, p. 196, pl. XVIT, fig 14-24; Saccardo Syll. Fung. VII p.297. Hab. — Cladophora. Allemagne : cultures (Zopf). Russie : Kazan (Sorok.). Asie centrale : Tachkend (Sorok.). France : Nancy (De W. in Mém. Soc. belge de micr.,t. XVIII, 1894, p. 158). 2 ÿ1 4, E. intestina (Schenk) Fischer, loc. cit., p. 116. Rhizidium inlestinum Schenk pr. p., fig. 1-9; Kbh, Flor. Eur. Alg. IE, p. 235; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 296; Dangeard in Le Botaniste, t, II, p.91, pl. IV, fig. 13-18. Diplophlyctis intestina (Schenk) Schrôter, loc. cit. Hab. — Mitella flexilis. Allemagne : Wurzbourg (Schenk). France : Caen (Dangeard). ÿ. E. heliomorpha (Dang.) Fischer, loc. cit., p. 118. Rhizidium helioformis Dang., in Bull. Soc. bot. de France, 1886, p. 336 et in Ann. sc. nat, 7 série, IV, p. 289. Chytridium heliomorphum Dang., in Journ. de Bot. 1888, t. II, p. 143, pl. V, fig. 19-23. Hab. — Nitella, Vaucheria, Chara, France : Caen? (Dangeard). 6. E. tetrasporum (Sorok.). Rhizidium tetrasporum Sorok., in Archiv, bot. du Nord de la France, t. Il, p. 33, fig. 42 et in Rev. myc., 1889, p. 137, pl. LXXX, fig. 98; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 358. Hab, — Spirogyra. Russie : Kazan (Sorokin). 7. E. Vaucheriae (Fisch) Fischer, loc. cit., p. 117; Saccardo Syll, Fung. XI, p. 249. Rhizidium Vaucheriae Fisch, Beitr, zur Kenntn. Chytrid., p. 26, pl. fig. 10-23. Hab. — Vaucheria, Allemagne : env. d’Erlangen (Fisch). XXXE. — RHIZOPHLYCTIS Fischer, in Rbh. Krypt. Flora Bd, I, Abtheil. IV, p. 119; Schrüter in Engl. et Prantl Pflanzenfam., p. 77; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 249. 1. R. Braunii (Zopf) Fischer, loc, cit., p. 120; Saccardo loc. cit. Rhizidiun Braunii Zopf, in Nova Acta Ac. Leop., 1838, t. LII p. 349, pl. XXII, fix. 1-7; Fischer loc. cit., p. 120. Hab, — Diatomées. Allemagne : env. de Eisleben (Zopf). 2. R. Mastigotrichis (Nowakowski) Fischer, loc. cit., p. 121 fig. 21. Chytridiun Mastigotrichis Nowak., in Cohn Beitr, zur Biol. d. Pflanzen., t. II, p. 83, pl. IV, fig. 14-21, 52 Rhizophidium Mastigotrichis (Nowak.) Schrôter, in Krypt. Flora v. Schles., IL, 1, p. 191; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 298. Hab, — Mas!'igonema uerugineum Silésie : Breslau (Nowak.). 3. R. opereulata De Wild., in Mém. Soc. belge de micr., t. XIX, 1595, p. 105, pl. IV, fig. 1-9. ab, — Tissus de végétaux supérieurs pourrissant dans l’eau. France : Jardin botanique de Nancy (De W.). 4. IR. rosea (DBy ct Wor.) Fischer, loc. cit., p. 122; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 249. Chytridium roseum DBy et Wor., in Naturf. Ges. Freiburg, LL, 1863, pl. Il, fig. 17-20. Rhizophidium roseum DBy et Wor.; Schrôter in Krypt.fl. v. Schles., IT, 1, p. 191; Rbh. Flor. Eur. Alg. II, p. 281, Saccardo Syll. Fung. VII, p. 299. Hab. — Sur la terre humide des pots, papier buvard humide. Allemagne : Fribourg (de Bary et Wor.). Silésie : Breslau (Schrôter), Oppeln (Proskau) (Sorauer). 5. R. Tolypotrichis Zukal, in Oest. Bot. Zeit. vol. 43, 1893, p. 510, pl. XII, fig. 13; Saccardo Sy1Il, Fung. XI, p. 249. Hab, — Tolypothrix lanala. Autriche : Vienne (Zukal). 6. R. vorax (Strasburger) Fischer, loc. cit., p. 120; Saccardo Syll. Fung. XI, p.249. Chytridium vorax Strasburger, Wirkung des Lichtes, 1878, p. 13. Hab. — Chlamydococcus pluvialis. Allemagne : (Strasburger). XXXII. — RHIZIDIUM Braun, in Monatsber. Berl. Ac., 1856, p. 591; Schrôter in Engl. et Prantl Planzenfam., Teil 1, Abtheil. I, p. 79. 1. IR. mycophilum Braun, loc. cit., p. 591; Schrôter loc. cit. etin Kryptfl. v. Schles. IT, 1, p. 193; Rbh. Flor. Eur. Alg., p. 284; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 296. Rhirophlyctis mycophila (Braun) Fischer, loc. cit , p. 121. Hab. — Chaelophora elegans. Silésie : Breslau (Nowak.). Allemague : Berlin (Braun). 53 XXXIIL — NOWAKOWSKIA Borzi, in Bot. Centralblatt, 1885, XXII, p. 23 ; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. 1, Abtheil, IV, p. 122 ; Schrôter in Engl. et Prantl Pflanzenfam. Teil 1, Abtheil, I, p.77; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 313. 1. N. Hormotheeae Borzi, loc. cit., pl. 1 ; Fischerloc, cit,, Saccardo loc. cit. Hab, — Hormotheca. Sicile: Messine (Borzi). XXXIV. — OBELIDIUM Nowakowski, in Cohn Bcitr. zur Biol.d. Pflan- zen, 11, 1576, p.86 ; Schrôter in Engl. et Prantl Pflanzenfam. Teil, 1, Abtheil 1, p. 77 ; Schrôter in Kryptfl. v. Schles., I, 1, p. 192 ; Saccardo Syll. Fung., VII, p. 299. 1. O@. mucronatum Nowak., loc. cit., p. 86, pl. V, fig. 15; Sorokin in Archiv. bot. du nord de la France, t. II, p. 20, fig. 20 et in Rev. mycol., t, XI, 1889, p. 82, pl. LXXIIL, fig. 77 ; Fischer loc, cit., p. 123, fig. 22; Schrôter Kryptfl, loc. cit.; Saccardo loc. cit. Hab. — Sur mouches mortes, parmi des Chactophoracées. Silésie : Breslau (Nowak.). Asie centrale : Tachkend (Sorokin). XXXV, — CHYTRIDIUM Braun ; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd, I, Abtheil. IV, p. 124; Schrôter in Engl. et Prantl Pflanzenfam, Teil 1, Abtheil, I, p 80; Schrôter in Kryptfl. v. Schles. II, 1, p. 192. 1. €. acuminatum Braun, in Monatsber. Berl. Ac., 1885, p. 380 et in Abhandl. Berl. Ac., 1855, p. 29, pl, 1, fig. 11; Fischer loc. cit., p. 126 ; Cooke Brit. Freshw. Alg., p. 199, pl. LXXXI, fig. 1; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 305. Euchytridium acuminatum (Braun) Sorok , in Arch. Bot. du nord de la France, 1. 11, p. 19, fig. 18, et in Rev. myc. 1889, p. 82, pl. LXXIX, fig. 94. Hab. — Oogones d’Oedogonium, Diatomées. Allemagne : Fribourg (Braun), Asie centrale : Tachkend (Sorokin). 2. €. brevipes Br., Monatsh. d. Berl. Ac., 1856, p. 587 ; Fischer loc. cit., p. 126; Rbh. Flor, Eur. Alg., II, p. 277; Saccardo Syll. fung. VII, p. 305, 54 Hab. — Oedogonium. Allemagne : Neudamm (ltzigsohn). 3. C. Epithemiae Nowak., in Cohn Beitr. zur Biol. d, Pflanzen,1876, Il, p. 82, pl. IV, fig. 12-13 ; Schrôter in Kryptfl. v. Schles., II, 1,p. 192; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 304. Hab. — Epithemia spec. Silésie : Breslau (Nowak.). 4. ©. Lagenaria Schenk, in Verhandl. med.-phys. Ges. Wurzburg VIN, 1858, p. 241 ; Fischer loc. cit., p. 128 ; Rbh. Flor. Eur, Alg. I], p. 278 ; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 250. Rhizidium Lagenuria Dang., Le Botaniste I, p. 64, pl. II, fig. 23; De Wild. in Bull. Soc. roy. de bot. de Belgique, t. XXX, 2, p. 171 et in Mém. Soc. belge de microscopie, t. XIV, p. 14. Hab. — MNitella flexilis, Vaucheria, Cladorhora, Allemagne : Wurzbourg (Schenk). France : Caen ? (Dangeard). Belgique: Louvain, Woluwe-St-Étienne (De Wild.) 5. C. Mesocarpi Fisch, in Sitzurgsb. d. phys. med. soc. Erlangen 1884 ; Fischer loc. cit , p. 126 ; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 250. Hab. — Conjuguces. Allemagne : Erlangen (Fisch). 6. C. minus Lacoste et Suring., Nederl. Kruidk. Archief,IV, 2, p. 275; Rbb, Flor. Eur. Alg. III, p. 277. — — forma equitans Lacost. et Suring., loc. cit.; Rbh. Flor. Eur. Alg. loc. cit., p. 278. Hab. — Ulothrix,Conferva, Oedogonium, Bulbochaete,Gomphonema. Hollande (Lacoste et Suringar). 7. ©. Olla Br., in Monatsber. Berl. Ac. 1855, p. 380 et in Abbandl. Berl. Ac. 1855, p.23, pl. I, fig. 1-10, De Bary, Morph, d. Pilze 1884, p. 177, fig. 76; Fischer loc. cit., p. 125, fig. 23; Schrôter in Engl. et Prantl loc. cit., fig. 61; Schrôter in Kryptfl. v. Schles. II, 1, p. 192; Rbh. FI. Eur. Alz. IN, p. 277; Saccardo Syll, Fung. VIT, p. 304; Rabenhorst in Hedwigia 1871; p. 17. Euchytridium Olla (Br.) Sorok.; in Archiv. bot. du Nord de la France, t. II, p. 19, fig. 19. Hab, — Oogoncs d’'Oedogonium. Silésie : Neumarkt (Nimkan) (Schrôter). Allemagne : Fribourg (Braun), Berlin (Pringsheim), Dresde (Rbh.). D) Russie : Kazan (Sorok.). Asie : Tiflis (Haussknecht). 8. €. pyriforime Reinsch, in Journ. of the Linn. Soc. XV, 1876, p. 215; Fischer loc. cit., p. 238; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 305. Hab. — Vaucheria spec. Ile Kerguelen (Reinsch). 9. €. Polysiphoniae Cohn in Hedwigia IV, 1865, p. 169; Cohn, Archiv. f. Mikrosk. Anat., 1867, II, pl. II, fig. 2; Fischer loc. cit., f. 127; Rbh. Flor. Eur. Alg. III, p. 278; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 307. Hab. — Polysiphonia violacea. Helgoland : côtes occidentales (Cohn). 10 €. spinulosuin Blytt, in Vidensk. Sallsk, Fôrhandl, Christiania 1882, p. 27; Fischer loc, cit., p. 128; Saccardo Syll, Fung. IX, p. 398. Hab. — Zygospores de Spirogyra, Norwège : Christinia (Blytt). XXXVI, — POLYPHAGUS Nowakowski, in Cohn Beitr. zur Biol. 1876, 11, 2, p. 203; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, Abtheïil, IV, p. 129; Schrôter in Eng. et Prantl Pflanzenfam. Teil [, Abtheil, I, p.85; Schrôter in Kryptfl, v. Schles, III, 1, 196. 1. P. Euglenae Nowak., loc. cit., p. 203, pl. VII-IX; Nowak. in Abhandi. pôlnische Ac. Wissensch., 1878, pl. VII-IX et X, fig. 83-96; Fischer loc, cit., p. 129, fig. 24; Schrôter loc, cit., lig. 69; Schrôter KrypUil. v. Schies. loe, cit. Chytridium Euglenae Braun, in Abhandl, Berl. Ac. 1855, p. 46, pl. IV, fig. 26-27; Saccardo Syil. Fung. VII, p. 307. Phlyctidium Euglenue Braun, Rbh. Flor. Eur. Alg. II, p. 280; Sorokin in Archiv. de botanique du Nord de la France, p. 18, lig. 16. Hab. — Zuglena viridis. Bavière : Munich (Siebold et Meissner). - Silésie : Breslau (Bail, Nowak.). Russie : Kazan (Sorok.). — — var. iminor Nowak., in Abhandl. poln. Ac, Wissensch., 1873, p. 189, pl. X, fig. 97-100, 56 2. P. endogenus Nowak., in Abhandl. poln. Ac. Wiss, 1878, t. IV, p. 190, pl. X, fig. 108-114. 3. P. parasitieus Nowak.,in Abhandl. poln. Ac. Wiss.,1878, p. 189, pl. X, fig. 101-107. Fam. — HYPHOCHYTRIACEAE. XXXVII — CLADOCHYTRIUM Nowak., in Cohn Beitr. z. Biol, d. Pflanzen, t. II, 1876, p. 92; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. IV,p.131, excel. subgen. Physoderma Fischer loc. eit., p. 134; Schrôter in Engl. et Prantl Pflanzenfam. Teil. I, Abtheil. I, p.81; Schrôüter in Kryptfl. v. Schles. III, 1, p. 193. Urophlyctis Schrôter, in Kryptfl. v. Schles, I], 1, p. 196; Engl. et Prantl Pflanzenfam. Teil. I, Abtheil. I, p. 86. 1. C. Arfarfae Lagerh., Zeitschr. für Pflanzenkrankh. 1895. Hab. — Medicago sativa. Équateur : Latacunga (Riofrio). 2. €. Butomi Büsgen, in Beitr. z. Biol. d. Pflanzen, t. IV, 1887, p. 269, PI. XV, fig. 1-20 ; Fischer loc. cit., p. 136, fig. 2-5 c 1, Saccardo Syll. Fung. XI, p. 250; v. Tubeuf Pflanzenkrankh., p. 134. Physoderma Butomi Schrôter, in Ber. d. Schles. Ges. f, vaterl. Cultur, 1882, p. 198. Physoderma Butomi Karst., Symb. p. #5; Saccardo Syll, Fung. IX, p. 363. Hab. — Butomus umbellalus, Allemagne : Jardin botanique de Strasbourg (Busgen). Finlande : Mustiala (Karsten). 3. C. elegans Nowak., in Cohn Beitr.z. Biol. d, Pflanzen, 1876, t. IL. p. %5, pl. VI, fig. 14-17; Fischer loc. cit., p. 136; Saccardo Syll, fung. VII, p. 692. Nowalkowskiella elegans Schrôter, in Engl. et Prantl Pflanzenfam. Teil I, Abtheil t. 1, p. 82, fig. 64 ; Schrôter in Kryptfl. v. Schles III, 1, p. 194. Hab. — Chaetophora elegans. Silésie : Breslau (Nowak.). 4. C.irregulare De Wild., in Mém. Soc. belge de micr.,t. XIX, 1895, p. 3, pl. IL, fig, 1-13. 57 Hab. — Tissus de végétaux aquatiques. France : Nancy (De W.). 5. ©. Mori Prunet, in Comptes rendus Ac. sc., 1895, t, CXX, p. 222. Hab, — Tissus du Morus. Midi de la France (Prunet). 6. C. polystomum Zopf, in Nova Acta Ac. Leop., t. XL, VII, 1884, p. 234, pl. XXI, fig. 1-11 ; Fischer loc. cit. p. 135 ; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 250. Hab. — Épiderme Trianea bogotensis. Allemagne (Zopf). 7. €. pulposum (Wallroth) Fischer, loc. cit., p. 136; v. Tubeuf Planzenkrankh. p. 134. Physoderma pulposum Wallroth in Flora crypt. Germ. 1833, II, p.192; Thomas in Mittheil. d. Bot. ver. f. Gesammthüringen, 1889. Urophlyctis pulposa (Wallroth) Schrôter, 1886, Kryptfl. v. Schles. IT, 1, p. 197 et in Engl. et Prantl Pflanzenfam. Teil I, Abtheil. 1, p. 86, fig. 70 ; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 303. Hab. — Chénopodiacées, Silésie : plusieurs localités (Schrôter). Allemagne : Ohrdruf (Thomas). 8. C. tenue Nowak.,in Cohn Beitr. z. Biol. d. Pflanzen, t, JI, 1876, p.92, pl. VI, fig. 6-13; Fischer in Rbb. loc. cit. p. 135, fig. 25 e, f; Schrôter kryptil. v. Schles. loc. cit., p.193; Saccardo Syll. Fung. VIF, p. 295. Phiysoderma tenue Karst. Hab, — Acorus Calamus, Iris Pseudacorus, Glyceria specta- bilis, ete. France : Jardin botanique de Nancy (De W.). Silésie : Breslau (Nowak.). Finlande (Karsten) ? 9, €. Tmesipteridis Dang., in Le Botaniste, sér. II, 1891, p. 223, pl. X, fig. 1-2, pl. XV, fig. 15. Hab. — Rhizomes de Tmesipteris. Nouvelle Calédonie (Dangeard). 10 €. tubereulorum Vuillemin, in Ann. d, se, Agronom. I, 1888, p. 75-77. Hab. — Tubercules radicaux des Légumineuses. France : Jardin botanique Naney (Vuill.). NN 58 11. €. viticolum Prunet in Comptes rendus Ac. des Sc., 1894, t. CXIX, p. 108, p. 808 et p. 1233. Hab. — Tissus des Vitis. Afrique : Algérie, Tunisie (Prunet). France : sans indication précise (Prunet). Amér. sept. : bords du Missisipi près St-Louis (Prunet). Obs. — D’après M. Debray (Revue de viticulture 1895), le parasite occa- sionnant la maladie de la vigne n’appartiendrait pas au genre Cladoehy- trium, Ce serait pour cet auteur un genre nouveau Pseudocommis Vitis (Viala et Sauvageau) Debray et Brive. Il est regrettable que M. Prunet n’ait point publié de figures du Cladochytrium vilicolum, il pourrait se faire qu'il y ait confusion ; Cladochytrium et Pseudocommis repré- sentent peut-être deux parasites bien différents. XXXVIII. — PYROCTONUM Prunet, in Comptes rendus Ac. des Sc., 1894, t. CXIX, p. 108. 1. P. sphaericum Prunet, loc. cit. Hab. — Tissus du Blé. France : Haute Garonne, Gers, Tarn, etc. (Prunet). XXXIX. — PHYSODERMA Wallroth; Schrôter in Engl. ct Prantl Pflanzenfam. Teil I, Abtheil. I, p. 81. Cladochytrium sub. gen. Physoderma Fischer, in Rbh. Krypt,. Flora, Bd, 1, Abtheil, I, p. 137. 1. P. Alismatis (Büsgen). Cladochytriim Alismatis Büsgen, in Cohn Beitr, z. Biol. d. Pflan- zen, Fischer loc. cit., p. 139. Physoderma maculare Wallroth 1833, F1. crypt. Germ., sect. II, p. 192; Schrôter in Kryptfl. v. Schles. III, 1, p. 194; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 317. Protomyces maculuris (Wallr.) Fuckel, Symb, myc, 1869, p. 75. Hab. — Alisma plantago y. graminifolium. Silésie : Militseh (Ansorge). Allemagne : Altrhein près Hattenheim (Fuckel), env. de Berlin (Wallr.) 2. P. Allii Krieger, Fungi saxon. 594 et in All. et Schnabl. Fungi Bav. n. 202; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 250, Hab. — Allium. Allemagne (Krieger). 59 3. P. Flammulae (Büsgen). Cladochytrium Flammulae Büsgen, in Cohn Beitr, z. Biol, d. Pflan- zen, IV, 1887, p. 277, pl. XV, fig. 21-22; Fischer loc. cit., p. 138, fig. 25, e. 2; Saccardo Syll. Fung. X{, p. 250; v. Tubeut Pflanzenkrankh, p. 134. Hab. — Ranunculus Flammula. Allemagne : env. de Strasbourg (Büsgen), 4. P. Gerhardti Schrôter, in Kryptfl, v. Schles. IL, 1, p. 194; Sac- cardo Syll., Fung. VII, p. 317. Cladochytrium Gerhardli (Schrôter) Fischer, loc, cit., p.140. Hab, — Phalaris arundinacea, Glyceria uquatica et fluituns, Silésie : Liegnietz (Gerhardt, Schrôter), Breslau (Schrôter), 5, P. graminis (Büsgen). Cladochytrium graminis Büsgen, in Cohn Beitr, z. Biol. d. Pflanzen t. IV, 1887, p. 250 ; Fischer loc. cit., p. 139; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 250. Hab., — Racines de Graminées, Allemagne (De Bary, Strasbourg ?). Sud Ussuriland (Woronin). . 6. P. Heleocharidis (Fuckel) Schrôter, in Kryptfl, v. Schles. 3, p. 194; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 317. Cladochytrium Heleocharidis (Fuckel) Büsgen, in Cohn Beitr. z. Biol. d. Pflanzen, t. IV, 1887, p. 280; Fischer loc, cit., p. 139, Protomyces Heleocharidis Fuckel, Fungi rhen. 1610 (1866), et Symb. myc. 1869, p. 75. : Hab. — Scirpus palustris. Silésie : env. de Liegnitz et de Breslau (Schrüter), Allemagne : entre Budenheim et Ludwigshôhe (Fuckel). 7. P. Hippuridis Rostr., in Till. Gronl. Swamp., p. 631; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 250. Cladochytrium Hippuridis (Rostr.) De VW., in Mém, Soc. belge de microscopie, t. XVII, 1893, p. 46, pl. VIE, fig. 1-3ctt. XIX, 1895, p. 94 et t. XVIII, 1894, p. 149. Hab., — Hippuris vulgaris. Groenland (Rostrup). Belgique : St-Job (Errera). France : Jardin botanique de Nancy (De Wild). 60 8. P. Eridis (DBy). Cladochytrium Iridis DBy, Morph. und Biol, d. Pilze, p. 179; Fischer loc. cit., p. 139, fig. 25, d; Saccardo Syll. Fung. XI, p.250. Hab, — ris Pseudacorus. Allemagne (De Bary). 9. P. Hriegerianum (Magnus). Cladochytrium Kriegerianum (Magnus) Fischer, loc. cit., p. 138; Saccardo Sylloge Fung. XI, p. 250. Urophlyctis Kriegeriana Magnus, in Sitzungsber. Naturf, Freunde Berlin, 1888; Thomas in Mittheil. d. Bot. Ver. f. Gesammtthü- ringen, 18S9. Synchytrium aureum f, Dauci Thümen, cfr. Magnus loc, cit. Hab. — Carum Carvi. Allemagne : Sächsische Schweiz (Magnus), Ohrdruf (Thomas). 10. P. majus Schrôter, in Jahresb. d. schles. Gesellsch. f. vaterl. Cultur, LX, 1882, p. 198. Cladochytrium majus (Schrôter) Fischer, loc. cit., p. 141. Urophlyctis major Schrôter, in Kryptfl v. Schles, IIL, 1, p. 197; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 303. Hab. — Rumex spec. Silésie : Plusieurs localités (Schrôter). 11. P. NMenthae Scarôter, in Kryptfl. v. Schles. II, 1, p. 195; Saccardo Syll, Fung. VIT, p. 318. Cladochytrium Menthae (Schôtrer) Fischer, loc, cit., p. 141. Hab. — Mentha aquatica. Silésie : Breslau (Schrüter). 12. P. Menyanthis DBy, in Bot. Zeit., 1874, p. 106; Schrüter in Engl. et Prantl Pflanzenfam. Teil 1, Abtheil, 1, p. 81, fig. 62; Schrôter in Kryptfl.v. Schles. IT, 1, p. 195; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 318. Cladochytrium Menyanthis DBy; Fischer loc. cit., p. 137, fig. 25a, b; v. Tubeuf Pflanzenkrankh., p. 134. Protomyces Menyanthis DBy, Unters. über Brandpilze, 1853, p.19. Protomyces Menyanthidis Cooke, Fungi britannici, 295. Hab. — Menyanthes trifoliata. Belgique : Ottignies (Bommer et Rousseau in Bull, Soc. royale de Bot., t. XXV, p. 174. 6] Silésie : Liegnitz, Breslau, Mamslan, Leobschutz (Schrôter). Allemagne : env. de Berlin, env. du Titisee (De Bary), Rheingau (Fuckel). 13. P. Sparganii-ramosi (Büsgen). Cladochytrium Sparganii ramosi Büsgen, in Cohn Beitr, z. Biol. d. Pflanzen, IV, p. 279; Fischer loc. cit., p.137; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 250. Hab. — Sparganium-ramosum. Allemagne : env. de Kehl (Schmitz in Herb. Strasbourg). 14. P. speciosum Schrôter; in Kryptfl. v. Schles. IT, 1, p. 195; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 318. Cladochytrium speciosum (Schrôter) Fischer, loc. cit., p. 141. Hab. — Symphitum officinale. Silésie : Breslau (Schrôter). 15. P. vagans Schrôter, in Jahresb. Schles. Ges. f. vaterl. Cultur, LX, 1882, p. 192; Schrôter in Kryptfl. v. Schles. III, 1, p. 194; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 318. Cladochytrium vagans (Schrôter) Fischer, loc. cit., p. 140. Hab. — Renonculacées, Rosacées, Ombellifères. Silésie : plusieurs localités (Schrôter). XL. — AMOEBOCHYTRIUM Zopf, in Nova Acta Ac. Leop., t. XLVII, p. 181; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. IV, p. 142; Schrôter in Engl. et Prantl Pflanzenfam. Teil I, Abtheil. I, p. 82; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 315. 1. A. rhizidioides Zopf, loc. cit., p. 181, pl. XVII fig. 1-13; Fischer loc. cit., p. 142, fig. 26; Schrôter loc. cit., fig. 53; Saccardo loc. cit. Hab. — Chaetophora. Allemagne (Zopf). XLI. — CATENARIA Sorokin, Aun. soc. nat., 6e série IV, 1876, p. 67; Fischer in Rbh. in Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. IV, p, 143; Schrôter in Engl. et Prantl Pflanzenfam., Teil 1, Abtheil. HE, p. 83; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 360. 1. C. Anguïillulae Sorokin, loc. cit., p. 67, pl. II, fig. 6-25; Sorokin in Revue Mycol., t. XI, pl, LXXIX, fig. 95 et in Archiv. lot. du Nord de la France, t. If, p. 37, fig. 50; Dangeard in Ann. sc. nal., 7° série IV, pl. XIV, fig. 12-16; Fischer loc, cit., p. 143, Hab, — Anguillula, 62 Russie : Kazan (Sorokin). Asie centrale : Tachkend (Sorokin). XLII. — HYPOCHYTRIUM Zopf, in Nova Acta Ac. Leop.,t. XLVII, p. 187; Fischer in Rbh. Krypt. Bd. I, Abtheil. IV, p. 144; Schrôter in Engl. et Prantl Teil 1, Abtheil. I, p. 83; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 316. 1. HE. infestans Zopf; loc. cit., p. 187, pl. XVIIL, fig. 13-20 ; Fischer loc. cit., p. 145, fig. 28; Schrôter loc. cit., fig. 65; Saccardo loc. cit. Hab. — Helotium. Allemagne : env, Berlin (Zopf). GENERA INCERTAE SEDIS. XLIIL, — NEPHROMYCES Giard, Comptes rendus Ac. d.Sc. Paris,t.106, 1888, p. 1180; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. 1, Abtheil. IV, p. 155. 1. N. Molgulorum Giard, loc. cit., p. 1180; Fischer loc, cit., p. 145; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 291. Hab. — Reins de Molgula soctalis. France : Wimereux (Giard). 2, N.roskovitanus Giard, loc. cit., p. 1180; Fischer loc. cit., p. 231. Hab. — Reins de Anurella Roskovitanus, Franco : Wimereux (Giard). 3. N. Sorokinei Giard, loc. cit., p.145; Saccardo Sylil. Fung. XI, p. 251. Hab. — Zithonephyra eugyranda. France : Wimereux (Giard). XLIV. — APHANISTIS Sorok., in Rev. mycol., 1889, t. XI, p. 137 et in Archiv. bot. du nord de la France, t. Il, p.33; Fischer in Rbh, Krypt, Flora Bd. I, Abtheil, IV, p. 146; Saccardo Syll, Fung. IX, p. 362. 1. A. Oedogoniorum Sorckin,in Archiv. bot. du nord de la France, t. II, p. 33, fig. 43 et in Rev. myc. 1889, p. 137, pl. LXXIX, fig. 79-83, 85. Fischer loc. cit., p.146; Saccardo loc. cit, Hab. — Oedogonium. 63 Russie : Kazan (Sorok.). Asie centrale :Taschkend (Sorok.). 2. A. pellucida Sorokin, in Archiv. loc. cit., fig. 44 et in Rev. myc., p. 137, pl. LXXIX, fig. 84; Fischer loc. cit., p. 146; Saccardo loc cit. Hab. — Ocdogonium. Asie centrale : Tachkend (Sorok.). XLV. — SACCOPODIUM Sorok, in Hedwigia XVI, 1877, p. 89; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. IV, p. 146; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 280, 1. S, gracile Sorokin, in Hedwigia, 1877, loc. cit., fig. 1-3; in Archiv. Bot. du Nord de la France, t, II, p. 21, fig. 21 et in Rev. myc. 1889, p. 82, pl. LXXXI, fig. 114. Hab. — Cladophora, Spirogyra. Russie : Kazan (Sorok.). Asie centrale : Tachkend (Sorok.). XLVI. ZYGOCHYTRIUM Sorok.,in Bot, zeit., 1874, p. 305; Sorok. in Archiv. bot. du Nord de la France, t. II, p. 41; Fischer in Rbh, Krypt. Flora Bd. I, Abtheil, IV, p. 146; Schrôter in Engl. et Prantl Pflanzenfam. Teil I, Abtheil. 1, p. 87; Saccardo Syll. Fung. pe 294, 1. Z. aurantiacum Sorok., Bot. zeit. pl. VI, fig. 1-22 et Archiv. bot. loc. cit., fig. 53; Fischer loc. cit., p. 146; Schrüter loc. cit., fig. 71; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 295. Hab. — Sur insectes morts, Russie : Lac Kaban (Kazan) (Sorok.). XLVII. — TETRACHYTRIUM Sorok., in Bot. zeit. 1874, p. 311; etin Archiv. bot. du Nord de la France, t. II, p. 40; Fischer in àbh. Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. IV, p. 147; Schrôter in Engl. et Prantl Teil 1, Abtheil, 1, p. 84; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 29%. 1. T.triceps Sorok., Bot. Zeit., pl. VE, fig. 23-35 et in Archiv. bot. loc. cit., fig. 54; Fischer loc. cit., p. 147; Schrôter loc. cit., fig. 67; Saccardo loc. cit. à Hab, — Sur bois pourrissant,. Russie : Lac Kaban (Kazan) (Sorok.). TABLE DES GENRES, ESPÈCES ET SYNONYMES). ACHLYELLA Lagerh. . — Flahaultii Lagerh. . ACHLYOGETON Schenk. — entophytum Schenk. — rostratum Sorok. AMOEBOCHYTRIUM Zopf. — rhizidioides Zopf. ANCYLISTES Pfitzer . — Closterii Pfitzer. APHANISTIS Sorok. — Oedogoniorum Sorok. — pellucida Sorok. : ASTEROCYSTIS De Wild. — radicis De Wild. Bicricium lethale Sorok. — Naso Sorok. ; — transversum Sorok. CATENARIA Sorok. ; — Anguillulae Sorok. . CHYTRIDIUM Br. — acuminatum Br. ampullaceum Br. anatropum Br. - Antithamnii Cohn. apiculatum Br. assymetrieum Dang. Barkerianum Arch. Brassicae Wor. Braunii Dang. Brebissonii Dang. brevipes Br. . Chlamydococci Br, Coleochaetes Nowak. cornutum Br. decipiens Br. PES ARR RER dentatum Rosen. — depressum Pringsh. dendriticum Fuckel. | CHYTRIDIUM Br. — Diplochytrium Tomasch. Pa le echinatum Dang. elegans Perroncito Elodae Dang. endogenum Br. entos phaeri icum ( Cohn ) Fischer . Epithemiae Nowak. Euglenae Br. globosum Br. glomeratum Cornu gresgarium Nowak. Haematococci Br. heliomorphum Dang. Hydrodietyi Br. intestimum Br. . Lagenaria Schenk, . Lagenula Br. laterale Br. Lemnae Fisch. luxurians Tomasch. . macrosporum Nowak. mamillatum Br. Mastigotrichis Nowak. Mesocarpi Fisch. microsporum Nowak. minus Lacost et Suring. Olla Br. Pandorinae Wille Plumulae Cohn. pollinis-Pini Br. Pages, pollinis-Ty phae Tomasch. Polysiphoniae Cohn. pusillum Sorok. . pyriforme Reinsch. quadricorne Rosen roseum DBy et Wor. (1) Les espèces admises sont imprimees en italique. 1 40 LR] Pages. CHYTRIDRIUM Br. — rostellatum De Wild. . — Saprolegniae Br. . — simplex Dang. Shacelariarum Kny. spinulosum Blytt. subangulosum Br. transversum Br. , . . tumaefaciens Magnus vagans Br. aus volvocinum Br. . |; . vorax Strasb. . . . xylophilum Cornu zoophthorum Dang,. zootocum Br. — Zygnematis Rosen . CLADOCHYTRIUM Nowak — Alismatis Püsgen Arfarfae Lagerh. Butomi Büsgen . elegans Nowak. . Flammulae Büsgen . . Gerhardti (Schrôter) Fischer . HOT graminis Büsgen . APN — Heleocharidis asae Büsgen, . — Hippuridis Cost ) De Wide. 401 Iridis DBy irregulare De Wild. Kriegerianum Waeens) Fischer . majus (Schrôter) Fischer. : Menthae(Schrôter) Fischer Menyanthis DBy . Mori Prunet . AE polystomum Zopf. . . pulposum Wallr. Spargani-ramosi Büsgen. speciosum (Éeneiten) Fischer . ; tenue Nowak. Tmesipteridis Dang - tuberculorum Vuillemin. vagans (Schrôter) Fischer — viüiicolum Prunet. Cyphidium Plumulae Magnus. Diplophlyctis intestina(Schenk) Schrôter, ; Diplophysa elliptica Schrôter , D AE CE Ha je 19 — 65 Pages, Diplophysa Saprolegniae ( (rran) Schrôter . . ECTROGELLA Zopf. — Bacillariacearum Zopf. ENDOLPIDIUM De Wild. — Hormisciae De Wild. ENTOPHLYCTIS Fischer . — apiculata (Br.) Fischer. bulligera (Zopf.)Fischer. — Cienkowskiana (Zopf.) Fischer. . . — heliomorpha (Dang. ) Fischer. intestina (Schenk) Fisch. tetrasporum (Sorok.) Vaucheriue CAFFA Fischer. Euchytridium acuminatum (Br.) Sorok. . — de nree LR HARPOCHYTRIUM Lagerh. ; — Hyalothecae Lagerh. HYPHOCHYTRIUM Zopf. — infestans Zopf. Fe LAGENIDIUM Schenk . . , — Closterii De Wild. ellipticum De Wild. enecans Zopf. entophytum Zopf. globosum Lindstedt . gracile Zopf. . - intermedium De Wild. pygmaeum Zopf. Rabenhorstin Zopf. . syncytiorum Klebahn . Zopfii De Wild. LATROSTIUM Zopf. — comprimeus Zopf. . MASTIGOCHYTRIUM Lagerh. — Saccurdiae Lagerh. MICROMYCES Dang. : (Pringsh. ) MYZOCYTIUM Schenk. — globosum Schenk. lineare Cornu . megastomum De Wild. proliferum Schenk proliferum var, vermi- colum Zopf. ct vermicolum Fischer. . 66 ages. NEPHROMYCES Giard, 62 — Molgulorum Giard. . 62 — Roskovitanus Giard. 62 — Sorokinei Giard. AN En NOWAKOWSKIA Borzi. MUR: € — Hormothecae Borzi. 53 Nowakowskiella elegans Schiô- ter . È 50 NUCLEOPH AGA Dang. 12 — amoeba Dang. . ,. . 12 OBELIDIUM Nowak. 'FERENT HA — mucronatum Nowak. 53 Olpidiella Diplochytrium Lagerh. L 45 _— endogena Lagerh. 13 _— TT Lagerh. 17 OLPIDIOPSIS Cornu J 19 — Aphanomycis Cornu. 13 — elliptica (Schrôter) Hischer SV NA EN 0 fusiformis Cornu. 18, 20 fusiformis Fischer. 18 "TJ OL IDIUM Fischer |: !:. !, fusiformis var. Oedogo- niarum Sorok. . . 15 incrassata Cornu, 18 Index Cornu , 19 minor Fischer . . . 20 parasitica (Fisch.) Fischer 20 saprolegaiae Cornu . 19, 20 saprolegniae(Br.)Fischer 20 Schenkiana Zopf. . . 920 Sorokinei De Wild. aggregatum Dang. . . 12 algarum Sorok, . 43 — ampullaceum (Br. A bu. 37 — apiculatum Br. . 50 — Arcellae Sorok. 12 Borzianum Mor. 12 Borzii De Wild. 16 Brassicae (Wor.) Dang. 12 Bryopsidis de Bruyne 12 caudatum Reinsch 38 coleochaetes ben Schrôter 39 destruens Nowak. 11 Diplochytrium(Tomasch. ) Schroter.. -… : 15 endogenum (Br. )Schrôter 12 entophytum Br. 13 — entosphaericum (Cohn. ) RSA AE ETES. 7 45 Euolenae Dang. . . . Glenodinianum Dang. . gregarium (Nowak.) Schrb Er Re re, immersum Sorok. . intestinum (Br.) Rbh. Lemnae (Fisch.) Schrôter luxurians (Tomasch.) Fischer . "EUR macrosporum res Schrôter. . Oedogoniarum De Wild. pendulum Zopf. Plumulae (Cohn) Fischer pusillum (Sorok). radicicolum De Wild. saccatum Sorok. saprolegniae Br. . simulans DBy et Wor. Sorokinei De Wild. Sphacelariarum ES Fisph Annee sphaeritae Dang. Trifolii (Pass.) Schrôter . Tuba Sorok. , tumaefaciens (Magnus) Berl. et De-Toni : Uredinis(Lagerh.)Fisch. zootocum (Br.) Schrôter. Z'ygnemicolum Magnus. Phlyctidium anatropum Br. . cornutum (Br.) Sorok decipiens Br. : Euglenae Br. : globosum (Br. ) Sorok. Haynaldii Schaarschm . Hydrodictyi (Br.) Rbh, irregulare De Wild. . Lagenula Br. ; laterale (Br.) Sorok. — mamillatum (Br.) Rbh, microsporum ( Nowak.) Schrôter. LEE minimum Schrôüter . Plumulae (Cohn) Rbh, pollinis (Br.) Sorok . . pollinis-Pini(Br. ISchrôter sporoctonum Br, transversum Br. vagans Br. . — volvocinum(Br. )Schrôter PHLYCTOCHY TRIUMSchrôter Pages. 14 18 68. Pa PHLYCTOCHYTRIUM Autrani De Wild. . 46 — catenatum (Dang. )Schré- r 46 — chaelophorae De Wild . 46 -— dentatum (Rosen) . 46 — Euglenae (Dang.) Schrô- terne. 46 — Hydrodictyi (Br.) Schré- É — Bas (Wille) . 47 — quadricorne Ghgen) Schrôter. . PR UT — Schenkii (Dang. È RE 7 — vernale (Zopf. à — Westii (Mass) , . 48 — Zona Sa PHYSODERMA Wallr. st 08 — Alismatis (Büsgen) . . 58 Allii Krieger . . , 58 Butomi Schrôter . . . 56 Flammulae (Büsgen). . 59 Reel Gerhardti Schrôter . . 59 graminis (Büsgen) . 59 Heleocharidis (Fucke Schrôter. . 59 Hippuridis Rostr, . . 59 Iridis (DBy.). . . 60 FRE en (gnus). 60 maculare Wailr, - 58 majus Schrôter . . . 60 Menthae Schrôter. . . 60 Menyanthis DBy, . . 60 pulposum Wallr. . . 57 Spargani-ramosi(Büsgen) 61 speciosum Schrôter . . 61 Eure Karst ns 4. +57 — vagans Schrôter. . 6 PLASMOPHAGUS De Wild. 20 — Ocdogoniarum De Wild. 20 Pleocystidium parasitica Fisch, 20 PLEOLPIDIUM Fischer, . . 921 — Apodyae(Cornu)Fischer. 21 — Monoblepharidis (Cornu) Fischer. . 21 — Rhipidii (Cornu) Fischer 22 PLEOTRACHELUS Zopf. . 920 = uigens:Zopfs pete. 721 — radicis De Wild. . . 21 Podochytrium elavatum Pfitzer 49 FRE POLYPHAGUS Nowak. 59 — Euglenae Nowak. 55 — endogenus Nowak. . 56 — parasiticus Nowak. 56 Protomyces Helcocharidis Fuckel + : 99 — Menyanthis DBy. . . 60 PSEUDOLPIDIUM Fischer. ,. 18 — Aphanomycis (Cornu) Fischer . 18 — f'usiforme(Cornu) Fischer 18 — Glenodinianum (Dang ) Fischer . - 18 — incrassata(Cornu) Fischer 18 — Saprolegniae (Br.) Fischer 18 — Sphaeritae (Dang.)Fisch. 18 PYROCTONUM Prunet CUS — sphaericum Prunet . 08 Reessia amoeboïides Fisch. 14 — Cladophorae Fisch. . 13 RESTICULARIA Dang. 36 — nodosa Dang. 36 RHIZIDIOMYCES Zopf. 48 — apophysatum Zopf. . 48 — Spirogyrae De Wild. 48 RHIZIDIUM Braun. 52 — acuforme Zopf . . 30 — apiculatum (Br.) Zopt. 50 — appendiculatum ZonÉ 37 — Autrani De Wild, 46 — Braunii Zopf. 51 — bulligerum Zopf 50 — carpophilum Zopf. 38 — catenatum Dang. . 46 — chaetophorae De W. 46 — Cienkowskianum Zopf. 50 — Confervae-glomeratae Cienk. : 50 — dentatum(Rosen)Fischer 46 — Euglenae Dang. 90 _ Fusus Zopf. 41 — helioformis Dang. o1 — Hydrodietyi (Br.) Fischer 47 — intestinum SU. 51, 47 — Lagénaria Dang . D4 -- mycophilum Br. 52 _ Pandorinae (Wille) Fisch. 47 — quadricome (Rosen)Fisch. 47 — Schenkii Dang. 3 47 — sphaerocarpum Zopf 43 — tetrasporum Sorok. 1 68 RHIZIDIUM Vaucheriae Fischer si — Zygnematis (Rosen) Fisch vernale Zopf. Westii Mass. xylophilum(Cornu) Dang. RHIZOMYXA Borzi hypogaer Borzi RHIZOPHIDIUM Scherk a D a acuforme (Zopf) Fischer agile (Zopf) Fischer . algaecolum Zopf. ampullaceum (Br.) Fisch. anatropum (Br.)Fischer. appendiculatum Qu Fischer . assymetricum (Dang. Dee Barkerianum (Arch. ) ROhe MERE. Braunii (Dang.) Fischer. Brebissonii (Dang.)Fisch. carpophilum (Zopf) Fischer . ns caudatum (Reinsch). Chlamydococci (Br). . Coleochaetes (Nowak.) Fischer . cornutum (Br.) Rbh. Cyclotellae Zopf . . decipiens (Br.) Fischer . depressum (Pringsh.) Fischer. . Si Dicksonii Wright dubium De Wild. echinatum (Dang.\ Fisch. Elodae (Dang.) Fischer, Fusus (Zopf) Fischer. gibbosum (Zopf) Fischer . globosum (Br.) Rbh. Haynaldii (Schaarsch.) Fischer. irregulare Fischer . Lagenula (Br.) Fischer. laterale (Br.) Rbh. mamillatum (Br.) Fisch, marimum De Wild, (De | Wild, ) Mastigotrichis Nowak, messaneuse Mor. . microsporum (Nowak. Fischer minimum (Schrôter ) Fischer. ; . . RHIZOPHIDIUM pol/inis (Br. + Ai) RS roseum DBy et Wor. . rostellutum (De Wild, L Fischer . Sciadii (Zopf.) Fischer simpleæ (Dang.) Fischer. sphaerocarpum FRE Fischer. . sphaerotheca Zopf . sporoctonum (Br.) Berl. et De-Toni, Be subangulosum (Br.) Rbh. transversum (Br.) Rbh. volvocinum (Br.) Fischer æylophilum (Cornu) Fischer. . zoophthorum ( Dang. ) Fischer . : RHIZOPHLYCTIS Fischer. Braunii (Zopf) Fischer . Mastigotrichis (Nowak.) Fischer. mycophila (Br.) Fischer. operculata De Wild. . rosea (DBy et ER ) Fischer : ” . Tolypotrichis Guk. vorax(Strasburger) Fisch. Rbizophyton agile Zopf. sibbosum Zopf. Sciadii Zopf. . ROZELLA Cornu. Apodyae brachynematis Cornu : Monoblepharidis Cornu. Rhipidii-spinosi Cornu. septigena Cornu. — simulans Fischer. SACCOPODIUM Sorok. aracile Sorok. SEPTOCARPUS Zopf. corynephorus Zopf. SPHAERITA Dang. Sphaerostylidium ampullaceum endogena Dang : Br. — caudatum (Reinsch) Berl. et De-Toui . SYNCHYTRIUM DBy et Wor. — alpinum Thomas. andinum Lagerh. Page SYNCHYTRIUM anemones (DC.) Wor 22 — anomalum Schroter. 23 — Asari Arth. et Holw. 23 — aureum Schrôter. 23 — australe Spegaz. 24 — bonaërense CRÉES 24 — Bupleuri. . Sn OÙ — Centranthi Rbh. s 24 — Chrysosplenii Sorok. 24 — cupulatum Thomas . 24 — decipiens Farlow. . . 24 — dendriticum Fuckel. 25 — Fairchildi E et G. . . 925 — fulgens Schrôter. . . 25 — fulgens var. decipiens Farlow . . 25 — Geranii I. Here a — globosum Schrôter 25 — Holwayi Farlow . 25 — innomatum Farlow . . 25 — Jridis Rbh. 25 — Johansoni Juel 26 — Jonesii Pk, £ 3 — laetum Schrôter . 120 — Melicopidis Cooke et Massee . 0 2h — Mercurialis (Lib. ) Fuckel 26 — Miescherianum Kühn. . 30 — muscicola Reinsch, , , 26 — Myosotidis Kühn. 26 — Myositidis var. Potentil- lae Schrôter 24 — Myositidis var, Dryadis homes. 0 24 — papillatum Farlow , , 27 Pages, SYNCHYTRIUM papillatum var. Marlothianum Magnus . - 27 — Phegopteridis Juel 27 — pilificum Thomas. 21 — plantagineum Sacc. et Spegaz . . 27 —— pluriannulatum (Curtis) Farlow . : Fa 7 | — punclatum Schrôter. 27 — punctum Sorok . 27 — pyriforme Reinsch . 28 — rubrocinctum Magnus . 28 — Tugulosum Diet. 23 — sanguineum Schrôter 29 — Selaginellae Sorok . 23 — Shuteriae Henn, . . 28 — Stellariae Fuckel . 23 Succisae DBy et Wor. 28 — Turaxaci DBy et Wor. 29 — Trifolii Passer . 29 — Urticae Sorok. . . 29 — Vaccinii Thomas. 29 — viride Schneider. . +. 30 TETRACHYTRIUM Sorok, 63 — iriceps Sorok. 63 Urophlyctis major Schrôter 60 — Kriegeriana Magnus. . 60 — pulposa (W allr.)Schrôter 57 WORONINA Cornu. ; 30 — elegans ( Perroncilo ) Fischer. à 30 — glomerata (Cornu) Fisch 30 — polycistis Cornu. . 30 ZYGOCHYTRIUM Sorok. 63 — aurantiacum Sorok, . 63 OBSERVATIONS QUELQUES ESPÈCES DU GENRE VAUCHERI, É. DE WILDEMAN. Parmi les 40 espèces relevées en 1889 par M.De-Toni dans le genre Vaucheria DC.(1), un certain nombre sont mal connues et placées parmi les espèces douteuses; d’autres quoique admises comme autonomes paraissent devoir être réétudiées : leurs caractères sont loin d’être bien nettement délimités. Aussi les algologues ne compren- nent pas tous de la même facon certaines espèces du genre. Il suffit pour se convaincre du désaccord .qui existe parmi les botanistes, de consulter les divers auteurs Küt- zing, Agardh, Reinsch, Hansgirg, Dupray, Cooke, De Candolle, De-Toni, et bien vite on remarquera la différence entre la synonymie donnée pour chacune des espèces citées dans leurs travaux. Si nous examinons comparativement le Sylloge Algarum de M. De-Toni et les Tabulae phycologicae de Kützing, nous nous apercevrons immédiatement que le premier des deux travaux passe sous silence certaines espèces _—— (1) Sylloge Algarum, t. I, p. 393, 72 créées par Kützing. C’est là, pensons-nous, un fait regret- table ; il est vrai que ces espèces n’ont guère de valeur et sont simplement des formes de tyÿpes admis dans le Sylloge ; mais ces formes ayantété figurées, il y aurait eu, pensons-nous, grand avantage pour les algologues à en trouver le nom intercalé dans les indications bibliographi- ques relatives aux diverses espèces admises.Ïls auraient pu de cette manière se rendre compte du polymorphisme de certains types. Nous voudrions, dans les quelques remarques suivantes, attirer l'attention sur trois espèces généralement admises par tous les algologues, et qui nous paraissent des plus voisines. Il s’agit des Vaucheria terrestris, geminata et hamata. Examinons d'abord chacune de cesespèces dans le sens qui leur est attribué par les données du Sylloge de M. De-Toni. Quels sont les caractères différentiels de ces espèces? M. O. Nordstedt fut un des premiers à essayer un classement rationnel des espèces de ce genre; il publia en 1879, dans ses « Vaucheria-Studier(l) », un tableau des espèces du genre classées en divers groupes. Les trois Vaucheria cités plus haut appartiennent à la section ecemosae Nordstedt, caractérisée par cette diagnose : « Antheridia ex apice ramuli cui oogonia infra insident, efformata(2) ». Deux sous-divisions dans cette section ; la première dans laquelle les oogones sont dressés, la deuxième dans laquelle ils sont recourbés. Cette dernière section renferme (1) Botanishka Notiser, 1879 p. 177 et suiv. (2) Conf, De-Toni Syll, Alg, V. 1, p. 399. 75 simplement le VW. uncinata Kütz., intéressante espèce assez mal figurée dans les Tabulae phycologicae, mais qui ne constitue pas moins un type spécial, dont nous aurons l'occasion de reparler plus tard. Les trois Vaucheria cités plus haut appartiennent bien à la première des deux sous-divisions. Cette sous-division se fragmenterait d’après M. Nord- stedt, en deux groupes, dont les caractères sont repris par la plupart des auteurs de Flores algologiques. M. De- Toni les résume dans la diagnose suivante : « 1. Antheridia et oogonia secus directiones oppositas incurva ; oosporae membrana oogoniorum haud in mucum diffluente obvolutae ». Cette subdivision renferme d’après De-Toni les deux espèces et variétés : 1) V. geminata (Vauch.) DC. — — var. racemosa Walz. — — var. verticillata (Kütz.) Rabh. — — f, terrestris Rabh. — — var. rivularis Hansg. 2) V. hamata (Vauch.) Lyngb. « 2. Antheridia et oogonia plerumque paralleliter (secus eamdem directionem incurva); oogonia membrana dein in mucum soluta et diffluens. » Cette subdivision renferme les deux espèe2s suivantes: 1) V. terrestris Lyngb. V. scrobiculata Magn. et Wille. Caractères que nous retrouvons. dans les « British Freshwater Algae » de Cooke et dans l’article de M. Dupray sur les Vaucheria de l’embouchure de la Seine(f). Ce (1) Revue de botanique, bulletin mensuel de la Société française de botanique, t. V, p. 336, , 74 dernier auteur s’exprime comme suit au sujet de ces trois espèces dans le tableau analytique : Oogones et anthéridies parallèles V, terrestris ï RR—m— formant un angle ( prononcé. 8 2 ou plusieurs oogones ovales distinetement pédicellés V. geminata 8 1 ou 2 oogones ovales globuleux, aplatis inférieurement, courtement pédicellés V. hamata. C’est done toujours le même caractère, anthéridies et oogones parallèles ou non. Il y a donc lieu de s'entendre sur la façon dont il faut comprendre ces mots. Vaucheria terrestris (Vauch.) DC. Une question de nomenclature se pose tout d’abord. Si nous consultons De-Toni, nous y voyons V. terrestris Lyngb., même chose dans Rabenhorst(1) et dans Cooke. Le travail « Tentamen Hydrophytologiae Danicae(2) » auquel on renvoie pour la date de création de cette espèce remonte à 1819. Or, Vaucher créa en 1805 son Ectosperma terrestris qui est bien l'espèce qui aurait été appelée Vaucheria terrestris par Lyngbye; pour appliquer les lois de la priorité il faudrait donc placer entre parenthèses, avant Lyngbye, le nom de Vaucher. Mais ce n’est pas dans le « Tentamen » que nous trouvons pour la première fois Vaucheria terrestris; mais bien dans le tome II de la Flore française de De Candolle, livre qui porte la date de 1805. (1) Rasennonsr. Flora Europaea Algarum, II, p. 270. (2) Lynôsve. Tentamen hydrophytologicae Dunicae, p, 75. 75 C’est d’ailleurs à De Candolle que Lyngbye lui-mème rapporte celte espèce, car il a soin de citer après la description sommaire l’indication (loc. cit., p. 77) : Vaucheria terrestris Dec. fl. fr. 2, p. 62. — Ag. Syn. p. 51. Eciosperma terrestris Vaucher, p. 27, tab. 2, fig. 5. C’est donc V. terrestris (Vaucher) De Candolle qu’il faut écrire. Disons d’ailleurs tout de suite que la figure publiée par Lyngbye (pl. 21 A) ne peut être d’aucun secours pour la connaissance de l’espèce en question ; elle est trop som- maire et nous n'y retrouvons aucun des caractères du V. terrestris (Vauch.) DC. Il y aurait, nous semble-t-il, avantage à supprimer cette indication de tout travail d'ensemble. Le V. terrestris Lyngb. appartient, d’après Agardh, à la synonymie du V. frigida (Nees) Ag. Cette dernière espèce n’est pas relevée par M. De-Toni, mais elle se trouve rangée par Kützing(1) dans la synonymie de V. terrestris. Kützing indique dans le Species Algarum cette espèce sous le nom V. ferrestris Ag. Si nous vérifions la valeur de l'espèce dans Agardh, c'est voyons-nous du V. ter- restris (Vauch.) DC. qu'il s’agit, par suite le nom de Agardh doit tomber. M. De-Toni n'admet point de variétés se rapportant à cette espèce. Rabenhorst, dans le Flora Europaea Algarum Ü), admettait deux formes dépendant du type : ve (1) Kürzine, Species Algarum, p. 488. (2) Ru, loc. cit,, p. 270. 76 b mullicornis Rbh. c circinala Rbh. — V. circinata Kütz. La forme b multicornis Rbh., n'est pas l'Ectosperma multicornis Vauch., elle appartiendrait, d’après l’auteur, au V. geminata, nous en reparlerons donc à propos de cette dernière espèce. M. Dupray, dans le travail cité plus haut, en admet trois, se sont : V. terrestris var. circinata Dupray — V. cireinata Kütz. — — var. mullicornis Dupray — V. terrestris b. mul- ticornis Rbh. — — var. submarina Dupray — V. clavata (Vauch.) DC. Le V. circinata Kütz., tel qu’il est figuré par Kützing dans les T'abulae phycologicae, entre sans aucun doute dans la synonymie du V. ferrestris; c’est une forme aberrante dans laquelle par suite d’une cause inconnue les organes reproducteurs ont proliféré : le même fait se rencontre chez beaucoup d'espèces du genre. Quant à la var. multicornis Debray, la même observa- tion doit s’y appliquer; il s'agit ici d’un cas pathologique fréquent chez toutes les espèces du genre : nous ne voyons donc pas la nécessité de conserver un nom pour cette forme. M. Dupray crée pour une Algue récoltée par lui dans les marais de l’embouchure de la Seine le nom de Y. terrestris v. submarina Dupray; cette Algue ne diffère guère d’après la description, du type. L’auteur lui accorde pour synonyme VW. clavata (Vauch.) DC., or M. De-Toni relève également cette dernière espèce mais il la fait rentrer dans la synonymie du V. terrestris (Vauch.) DC. Il n'y a, à mon avis, pas plus de raison de faire entrer le 77 V. clavala, dans le V, terrestris, que dans le V. sessilis. La forme dénommée Ectosperma clavata par Vaucher et reprise depuis par De Candolle dans le genre Vaucheria, représente une Algue de ce genre à l’état de fructification asexuée. Ur lesfructifications asexuées des divers Vaucheria se ressemblent et il n’y a aucun moyen de les rapporter à une espèce particulière. Le V. clavata (Vauch.) DC., est donc un nom à sup- primer entièrement de la liste des espèces du genre. Nous n’admettons point la synonymie donnée par M. Dupray, la variété submarina, ne nous semble d’ailleurs, comme nousl’avons déjà dit, ne posséder aucun caractère particulier permettant le maintien du nom de variété. Comparons les diverses figures du V. terrestris type ; nous verrons que l'oogone et l’anthéridie sont comme le dit la diagnose « secus eamdem directionem incurva » ou « oogones et anthéridies parallèles. » Mais examinons les figures des espèces admises dans la synonymie du W. terrestris. Prenons d'abord le V, pen- dula Renisch, figuré par son auteur dans la Flore de Franconie, pl. XIII fig. IF, a, c(1); nous n’y trouverons plus le caractère fondamental de l’espèce. En effet les deux figures nous montrent le point de départ de l’anthéridie, en dessous de l'insertion de l’oogone ; l'une des figures montre l’oogone dressé l’anthéridie d’abord refléchie puis se relevant; dans l’autre figure, au contraire, le support de l’oogone est recourbé, l’anthéridie se redresse d’abord vers l’oogone puis se contourne, elle se dirige donc en sens inverse de celui que devrait prendre l’anthéridie du V. terrestris. (1) Die Algenflora des mittloren Theile von Franken p. 221 pl. XIII, fig. a. c. 78 L'examen comparatif de ces diverses figures nous met en présence de cette alternative. Ou le V.pendula Reinsch n'est pas identique au V. ferrestris, ou le caractère fourni par le soi-disant parallélisme des organes n'est pas constant et n’a par suite aucune valeur pour la distinction des espèces. C'est, pensons-nous, ce dernier point qui est exact; les figures du V. pendula publiées par Reinsch montrent nettement la variabilité de ce caractère. Cette variante dans la disposition de l’anthéridie par rapport à l'oogone, se remarque souvent et il est probable que tous ceux qui ont eu l'occasion d'étudier avec un peu de détail des récoltes de cette espèce, ont observé, côte à côte sur le même filament, des fructifications rappelant les formes diverses du V. pendula. Si nous suivions donc à la lettre les indications fournies par les divers auteurs, nous déterminerions une des formes V. terrestris, l’autre V. humata Walz. Mais les deux modes de disposition se trouvant sur un même filament, il ne peut y avoir erreur. Vaucheria hamata. Placer un nom d'auteur à la suite de ce nom est des plus difficile; en effet, plusieurs botanistes ont décrit sous ce vocable des formes très différentes. Nous trouvons dans le Sylloge : Vaucheria hamata (Vauch.) Lyngb. M. De-Toni renvoie donc aux figures de Vaucher sans les citer, car il admet comme nom d'auteur de l'espèce celui du botaniste genevois. Mais il renvoie aussi aux figures de Walz et de Cooke. Or il est ecrtain que si nous envisageons simplement l’aspect extérieur de ces dernières figures, elles sont très différentes. Le V. hamata (Vauch.) 79 Lyngb. n'est donc autre chose que le V. terrestris dont nous avons parlé plus haut. Si l'on voulait chercher des différences entre ces deux espèces et admettre la première des deux ce n'est point V. hamata (Vauch.) Lyngb., mais bien V. hamata (Vauch.) De Candolle. Car, en effet, De Candolle a, dans le tome [I de la Flore fran- çaise, été le premier pensons-nous (1805) à rapporter l'Ectosperma hamata au genre Vaucheria qu'il avait créé en l'honneur du botaniste genevois. Pour cette espèce aussi Lyngbye,dans son « Tentamen » (loc. cit.,p. 77), cite en première ligne le nom de V. hamata DC. en lui accordant comme synonyme Ectosperma hamata Vauch. Le nom de Lyngbye doit done disparaitre ici également. C'est à Agardh et àKützing qu’il faut imputer cette erreur; en effet ces auteurs ont, dans leurs travaux, semblé ignorer la priorité du travail de De Candolle, tout en le citant dans certains cas analo- gues à ceux qui nous occupent. Nous sommes des plus persuadé, que le V. hamata (Vauch.) De Candolle, n’est autre qu’une forme du Y. terrestris (Vauch.) DC. À M. Cooke désigne cette espèce sous le vocable V. hamata (Vauch.) Walz. Ce nom n'est pas meilleur que celui pro- posé par M. De-Toni et, en effet, les figures publiées par Walz ne sont nullement comparables à celles de Vaucher. Walz dans son travail avait fort bien compris ce point, car il a soin d'ajouter à la suite du nom V. hamata, sp. nov.(l). Le seul tort qu’ait eu Walz, c'est, il nous semble, de décrire l'espèce considérée comme nouvelle sous un vocable déjà employé et prêtant par suite à une mauvaise interprétalion. (1) Wazz in Jahrb. f, wiss, Bot, 1866-1867, p. 127 et suiv, 80 Nous devrons donc admettre lenom de V.hamata Walz comme l'avait admis déja M. O. Nordstedt dans ses « Vaucheria studier ». Le V. hamata signalé dans le Sylloge de De-Toni est donc un mélange de formes diverses, et celles-ci ne ré- pondent pas toutes au tableau analytique et à la diagnose. M. Dupray (!) rapporte comme var. hamulata Dupray, le V. hamulata Kütz. Cette dernière espèce est renseignée parmi les « species inquirendae » par M. De-Toni; celui-ci signale toutefois les affinités avec le V. hamata, mais naturellement, c'est du V. hamata De-Toni qu'il s'agit; les affinités pourraient done être du côté du V. terrestris et du côté du V. hamata Walz. Il suffira en effet de jeter un coup d'œil sur la pl. 61 du vol. VI des Tabulae phycologicae et de comparer les dessins du V. hamulata Kütz., avee les figures du V.cérci- nala Kütz.=— V.terrestris(Vauch.) DC.,et celles du V.pen- dula Reinsch pour s'assurer des ressemblances existant entre ces diverses espèces; nous sommes aussi très tentés d’ajouter le V. hamulata à la synonymie du V. terrestris (Vauch.) DC. Laissons de côté l'appréciation de cette variété. Nous devons aux termes des tableaux analytiques cités antérieurement trouver dans les échantillons de cette espèce les caractères; 1 ou 2 oogones, courtement pédi- cellés, formant un angle prononcé avec l’anthéridie. Examinons quelques unes des figures de cette espèce; prenons les types, sans nous occuper pour le moment des synonymes. Les travaux de Walz, Cooke, Kützing, Wolle nous offrent des figures dénommées V. hamata. (1) Dupray Loc, cit., p. 349, 81 Les figures de la planche 61 des Tabulae phycologicae de Kützing, et qui pour ce dernier auteur représentent le V. hamata sont totalement semblables à tous les dessins du V. terrestris. C'est bien là la forme Ectosperma hamata Vauch. Nous ne pouvons nous empêcher de comparer les figures pl. 20 C, du « Tentamen » de Lyngbye, représen- tant le V. hamata(Vauch.) DC. avec le V. terrestris et particulièrement avec la forme dénommée par Reinsch V. pendula. L'examen des figures publiées par Hassall dans ses « Freswater Algae », nous amène à la même conclusion, d’autant mieux peut-être que les dessins représentant V. hamata Vauch.et V. terrestris Vauch. comme les désigne l’auteur se trouvent sur la même planche (loc. ab op; fig. t'et 2). En comparant ces deux figures on verra, nous en som- mes persuadés, qu’il est question là d’une seule et même Algue. M. Cooke donne dans son travail (1) des figures dont l’une pl. 48, fig. 11, est absolument comparable à la fig. 12 du travail de Walz; c’est done bien le V. hamata Walz que l’auteur a eu en vue. Quant à la figure 10 de Ia même planche 48, elle nous montre un oogone et une anthéridie situés à l’extrémité d’un court rameau du thalle, et nous ne pouvons nous empêcher de comparer cette figure avec l’une de celles du V. pendula Reinsch, que nous avons cru devoir rapporter, avec les auteurs, au V. terrestris. \ Les figures publiées par Wolle dans ses « Freshwater (1) Cooke. British freshw. Algae. 82 Algae U. S. » sont tout aussi douteuses et plusieurs d’entre elles ont beaucoup d'analogies avec le V. pendula et par suite avec le V. terrestris. | Reste donc la figure typique de Walz (loc. cit. pl. XI, fig. 12). Mais cette figure répond elle bien aux carac- tères énumérés dans le tableau analytique? Il nous semble que non. Les oogones et l’anthéridie, forment l'un avec l’autre des angles prononcés; mais les oogones ne sont pas courtement pédicellés, ils sont au moins aussi longuement pédicellés que ceux du V. geminata figurés sur la même pl. XIL, fig. 7. Cependant la longueur du pédicelle serait d'après les auteurs un caractère important. D'un autre côté, on pourrait se demander si V.hamala Walz et V. terrestris (Vauch.) DC. sont bien deux types spécifiques différents. Jusqu'à ce jour dans toutes les formes rapportées au V. terrestris ou du moins dans presque toutes, on a observé un seul oogone latéral. Wolle a cependant figuré pl. CXXIX, fig. 3, un fila- ment de Vaucheria terrestris portant latéralement une fructification normale et terminé par une anthéridie, à droite et à gauche de laquelle se trouve disposée un oogone; mais les croquis du travail de Wolle sont très insuffisants. Dans le V. hamata Walz on peut d’après les données de Walz, trouver 1 ou 2 oogones; si nous examinons la figure typique de Walz, nous voyons un des oogones courbé dans le même sens que l'anthéridie. Si nous trou- vions done une forme de ce Vaucheria dont un oogone semblable existerait seul, elle serait des plus comparable au V. terrestris. L’oogone serait, il est vrai, pédicellé, mais nous avons vu le peu d'importance qu'il faut accor- der à ce caractère. Ce point demande donc de nouvelles recherches. 83 Vaucheria geminata (Vauch.) DC. Les auteurs sont en général d'accord sur la dénomina- tion de cette espèce;-ils rangent avec raison comme syno- nyme le V. geminata Walz. Les figures publiées, par divers auteurs, sont compa- rables du moins au point de vue de la forme extérieure des organes de fructification. Dans le Sylloge Algarum, M. De-Toni signale les variétés suivantes. Vauch. geminata var. racemosa Walz. — — var. verlicillata De-Toni ? — V.verticillata Kütz. — — Î. terrestris Rbh. — V. bursata Ces. — — var. rivularis Hansg. M. Dupray (1), admet 4 variétés ce sont : V. geminata var. racemosa Walz — V. racemosa (Vauch.) DC. — — var, mullicornis Dupray — Ectosperma multi- cornis Vauch. — — var. verticillata Dupray — V. verticillata Kütz. — — var. lerrestris Dupray — V. geminata f. ter- restris Rbh. Rabenhorst citait les var. a. racemosa, c. verticillata et f. terrestris ; pour lui V. multicornis est synonyme avec raison nous semble-t-il de V, racemosa. M. De-Toni (2?) range dans la synonymie du V. gemi- nata : Gongrosira dichotoma Kütz., et V. caespilosa Ag. Nous ne retrouvons pas dans la figure publiée sous le nom de V. dichotoma Kütz. (Tab. phyc. IV, 98), es caractères du V. geminata ; si le thalle de ce Vaucheria se (1) Loc. cit. (2) Sxzuoce loc, cit., p. 399, 84 fragmente en cellules dans certains cas, d'autres espèces du même genre peuvent sans doute également Île faire. Je pense donc qu'il y aurait tout avantage à supprimer ce nom de la littérature botanique. Nous sommes absolument d’accord avec M. De-Toni pour faire du V. caespitosa un synonyme du V. geminata. Mais il faut écrire ici aussi V. caespitosa (Vauch.) DC. Comment se fait-il que M. De-Toni admettant V. caespi- tosa Ag. Syst. p. 174 dans la synonymie du V. geminata, place également V.caespitosa Ag. et Ectosperma caespilosa Vauch., c’est-à-dire la mème plante parmi les synonymes du V. sessilis (Vauch.) DC. La même synonymie est reprise par M. Dupray qui forme de l'Ectosperma caespitosa Vauch., une var. caespitosa du V. sessilis. Cette erreur n’aura pas été aper- que par l’auteur du Sylloge. Cette interprétation qui est fausse parait remonter à la « Flora Europaeum Algarum» de Rabenhorst. En effet dans ce travail nous voyons pour la première fois cités à la suite du V. sessilis (Vauch.) DC., comme « formae adnumerandae » : . caespilosa (Vauch.) Ag. et auct. . ornithocephala Hass. . trigemina Kütz. . Sphaerocarpa Kütz. . repens Hass. IE SES Presque tous les auteurs ont reproduit cette manière de voir; cependant un coup d’œil jeté sur les figures de ces espèces aurait, nous semble-t-il sufli, pour jeter un doute sur la valeur du rapprochement. V. caespitosa (Vauch.) DC. et V.trigemina Kütz, 85 (Tabul. phye, VI. pl. 63) appartiennent à n’en pas douter au type V. geminala. Chez ces deux soi-disant espèces on peut très bien voir la non valeur du caractère tiré de la longueur des pédi- celles des oogones; il suffit de comparer les planches 62 et 65, I, des Tabulae phycologicae. Il en est de même pour le V. ovoidea Hassall (1), inscrit également à la suite du V. sessilis; un coup d'œil jeté sur - la figure des « British freshw. Algae » de Hassall, fait voir immédiatement qu'il est question aussi dans ce cas du Ÿ. geminala (Vauch.) DC. C’est M. Cooke qui le premier a indiqué la similitude des V, ovoidea Hass. et V. geminata (Vauch.) DC., mais sa remarque ne semble point avoir eu d'écho. A la suite des synonymes connus de cette dernière espèce, il dit (loc. cit. p. 125): « To this species we also refer the following as synonyms although usually refer- red to V. sessilis: V. ovoidea Hass. V. ovata Gray. Ectosperma ovoidea Huds. Mais il y a relativement à ces trois dernières espèces quelques observations à présenter. Si nous consultons Hassall, nous trouvons à la page 75 Vaucheria ovoidea Vauch, et parmi les synonymes Ecto- sperma ovoidea Vaucher loc. cit. p. 30. Or, page 50 il n’est nullement question d’un ÆE. ovoidea, mais p. 25 nous trouvons dans Vaucher: - Ectosperme ovoide. Ectosperna ovata. Est-ce cette espèce que Hassall a eu en vue ? PES SP EEE EE (1) Hassazz, History of British freshw. Algae, p, 57, pl. V, fig. 3. 86 C'est probable. L’ E. ovata Vauch. n’a aucune valeur, car il représente un stade de reproduction asexuée. Le nom de Æ. ovata est donc à supprimer. Nous ne connaissons pas le E.ovata Gray ni l'E .ovoidea Huds. Si cette dernière espèce est la même que l’espèce de Hassall,ce dernier necitecependantpoint ce nom, il faudra placer Hudson entre parenthèse à la suite de V. ovoidea. Laissons de côté cette question de nomenclature. Mais ce nest pas parce que la fructification termine un long rameau, qu'il faut interpréter différemment les organes. Les organes reproducteurs peuvent,dans toutes les espèces de ce genre, terminer un rameau d’une assez grande longueur au lieu de terminer un court ramuscule latéral. En examinant le tableau analytique reproduit plus haut nous pourrons remarquer les ressemblances des V. geminata (Vauch.)DC.et V. hamata Walz. Nous avons même vu qu'en nous basant simplement sur les caractères exposés dans le tableau on ne pourraitarriver à déterminer ces espèces, la longueur du pédicelle des oogones étant des plus variable dans ces deux espèces, comme le prouvent surabondamment les diverses figures des V. geminata et V. caespilosa. Quels sont donc les caractères différentiels des V. hamata V. geminala? Si nous comparons les descriptions fournies par Walz, nous pourrions les tirer du nombre d’envelop- pes de l’oospore. Celle-ci a 5 couches dans le V. geminata et # dans le V. hamata. En outre, il y a une différence assez notable dans la grandeur des oospores ; celles-ci ont : V. geminata (Vauch.) DC. . 115-190 w — — var. racemosa Walz . 30-80 14 V-‘hamata Walz. . . .". 45-90 87 Mais cette différence peut-elle servir de caractère ? Nous ne le pensons pas, car si nous comparons ces données à celles d’autres auteurs, par exemple M. Dupray, nous trouvons V. geminata. . . 109-120 X 180-194 x — — var. racemosa 50 X 73-80 x V. hamala . . . 140-180 y. Pour la première espèce et la variété les deux groupes de chiffres sont concordants, mais pour la deuxième ils ne le sont plus du tout. D’après les données de M. Dupray, ce caractère ne pourrait donc avoir aucune valeur. Même le nombre d’enveloppes entourant l’oospore peut-il être admis comme caractère spécifique. Pourrait-on créer une espèce sur la présence d’une couche de cellulose de plus dans l'enveloppe de l’oospore ? Nous serions assez tenté de répondre négativement. Ce caractère demande une vérification; il est nécessaire d'attirer sur lui tout spécialement l'attention des algolo- gues, afin que l’on puisse certifier sa constance ou sa valeur. Il nous reste à examiner la valeur d’un certain nombre de formes admises comme variétés de cette espèce. M. De-Toni signale : var. racemosa Walz. var. racemosa f. terrestris Rbh. var. rivularis Hansg. La première de cette variété a pour synonymes Ÿ. race- mosa (Vauch.) DC. ; nous ne voyons point l’utilité de con- server sous un nom spécial une forme si peudifférente du type. Car on rencontre souvent sur le même filament des fructifications à 2, 5 et plus d’oogones. M. Dupray écrit à propos de cette variété : « Cette variété est très variable 83 quant au nombre des oogones. On observe fréquemment sur le même thalle des rameaux fructifères supportant 1, 2, 5, jusqu'à 5 oogones. » Dès lors ne vaut-il pas mieux supprimer le nom? La forme terrestris Rbh., diffère uniquement par l'ha- bitat, caractère sans aucune valeur. Quant à la variété rivularis Hansg., elle possède d'après la description de l’auteur généralement un seul ougone; dès lors la variété ne pourrait entrer dans la description telle que la comprend le tableau de M. Dupray. Mais d'après la diagnose de l'espèce nous trouvons que l'espèce peut aussi posséder un seul oogone. Jei donc encore le tableau serait fautif. Nous ferions donc entrer ces variétés simplement dans la synonymie de l’espèce. Quelles seront les conclusions que nous pourrons tirer de ces observations. Tout d’abord l’étude du genre Vaucheria, doit ètre reprise, car comme on a pu le voir plusieurs des espèces le composant sont mal établies, ce sont principalement les formes les plus anciennement connues qui prétent à confusion. Les trois espèces étudiées ici sont très voisines. Il est: indiscutable que des formes de l’une ont été prises pour des formes de l’autre, si tant est que nous nous trouvions là en préseuce de trois types spécifiques. Ces trois Vaucheria devront porter, si nous les consi- dérons comme distincts les noms suivants: V. terrestris (Vauch.) DC. V. kamata Walz. V. geminata (Vauch.) DC. 89 Nous croyons pouvoir établir leur synonymie comme suit; cette manière de comprendre ces espèces est un aperçu, il faut que les algologues vérifient les données réunies dans cette notice surtout par l'examen de nom- breux matériaux vivants et par l’essai de cultures de ceux-ci dans divers milieux. Les cultures donnent dans certains cas des résultats très particuliers, c'est ainsi qu’au lieu de réduire, M. Klebs admet dans le type V. sessilis trois espèces, sc conduisant différemment quant on les place dans les mêmes conditions. Au point de vue morphologique il n°y a point de caractères différentiels saississables, ce ne sont point pensons nous des espèces, mais des races physio- logiques. Il manquera certainement de nombreuses citations dans la bibliographie de la synonymie, mais cela n'a guère d'importance, car l'on retrouvera dans les travaux cités,les indications manquant dans le relevé. VaucuerIa TERRESTRIS (Vauch.) DC., Flor. franc. I, 1805, p. 62; Agardh Syst. Alg. 1824, p. 175; Lyngbye Tent. hydr., 1819, p. 77. pl. 21; Kützing Spec. Alg., 1849, p. 488 v. 17; Rabenhorst Krypt. fl. v. Sachsen, I, p. 224 et Flor. Eur. Alg., 1868, IN, p. 270; Walz in Pringsh. Jahrb. f. wiss. Bot., Bd. V, 1866-67, p. 149, pl. XII, fig. 18-19; Cooke Brit. Freshw. Alg., 1882-84, p.126, pl. 49, fig. 1-5; Hassall Brit. Freshw. Alg., 1852, t I, p. 53, t. I, pl. V, fig. 2; Dupray in Rev. de bot. de la Soc. franc. de Bot., t. V, 1887, p. 550; Wolle Freshw. Alg. U. S. 1887, p. 155, pl. 129, fig. 1-8; De-Toni et Levi FI. Alg. Ven. III, 1888, p. 92; De-Toni Syll. Alg., I, 1839, p. 401. 90 V. terrestris var. multicornis Dupray in Bull. de la Soc. franc. de bot., 1887, p. 351. V. terrestris b. muticornis Rbh., FI. Eur. Alg. III, p. 270. V. terrestris var. circinata Dupray, loc.cit., p. 350. — — c. circinata Rbh., FI. Eur. Alg., III, p. 270. — — var. submarina Dupray loc. cit., p. 554. Ectosperma terrestris Vauch., Hist, d. Conf. d’eau. douce 1805, p. 27, pl. IL, fig. 3. Vaucheria pendula Reinsch, Algenfl. d. mittl. Theiles Franken 18, p. 221, pl. XIII fig. IH]. V. racemosa (Vauch.) DC., F1. franc., t. Il., p. 61; Ag. Syst., p. 175; Lyngbye Tent. hydr. p. 81, pl. 23, non V. racemosa Vauch. in Hass. British Freshw. Alg. Ectosperma racemosa Vauch., Hist, Conf. d’eau douce, D'92, pl. LIT, 0.2: Vaucheria Speggazzini Arech. in Anales del Ateneo de Uruguay IE, 1885, t. IV, sec. Magnusin Bot, Zeit., 1883, p. 628 (1). Vaucheria macrocarpa Arech. loc. cit. V. polymorpha Wood in Proc. Am. Phil Soc., 1869, p. 140, Freshw. Alg. U. S., p. 180, pl. 20, fig. 5. V. circinata Kütz., Alg. Dec. n° 116 et Tab. phye., £. 6, p.21, pl., 60, fig. IT: V. hamulata Kütz., Tab. phyc. VI, p. 22, pl.61, fig. Il; De-Toni Syll. Alg. v. I, p. 408. V. hamala (Vauch.) DC., Flor. franc.1805, t. II, p 63; Lyngbye Tent. hydr. p. 77; pl. 20; Kützing Tab. phyc. Vip 22/pl. 61, e1- V. hamata var. hamulata Dupray in Bull. de Soe, franc. de bot. 1887, p. 349. (1) Nous n'avons pu consulter le travail original de M, ARECHAVELATA 91 Ectosperma hamata Vauch., Hist. Conf. d’eau douce, pe Z20npl-Il, fig. 2. V. multicornis (Vauch.) DC., FI. franç. p. 61; Ag. Syst. Alg. 1824, p. 175; De-Toni Syll. Alg, v.1,p. #07. Ectosperma multicornis Vauch., Hist. Conf. d’eau douce, p. 55, pl. IL, fig. 9. VaucaeriA HamarTa Walz in Jahrb. f. wiss. Bot. V, 1866-67, p. 148, pl. XII, fig. 12-16, pl. XIE, fig. 17; Cooke Brit. Freshw. Alg. 1882-84, p. 126, pl. XII, fig. 12-17; Dupray in Bull. Soc. franc. de Bot. 1887, p. 349; Hansg. Prod. Algenfl. Bohmen, p. 95. VauceriA GEMINATA (Vauch.) DC., Flor. franc. 1805, IT, p. 62; Ag. Syst. Alg. 1824, p. 174; Lyngbye Tent. hydr., 1819, p. 80, pl. 23; Kützing Spec. Alg. 1849, p. 488 n 14,et Tab. phyc. VI, pl. 59, fig. HI; Rbh. FI. Eur. Alg., 1868, III, p. 269, fig. 85 inf.; Walz in Jahrb. f. wiss. Bot. Bd. V, 1866-67, p. 147, pl. XIT, fig. 7-11; Cooke Brit. Freshw. Alg. 1882-84, p. 125, XLVIIL, fig. 6-7; Dupray in Rev. de bot. de la Soc franc. de Bot. t. V, 1887, p. 345; Hassall Brit. Freshw. Alg., 18392, t. I, p. 53, pl. V, fig. 1; Wolle Freshw. Alg. U. S. 1887, p. 152, pl. 198, fig. 1-5, Hansg. Prodr. Algenfl. Bühmen, p. 95; Nordstedt in Bot. Notiser, 1879, p. 183; Kirchner in Krypt. FI. v. Schlesien, Bd IF, 1, p. 85; De-Toni Syll. Alg. I, 1889, p. 309. V. geminata var. racemosa Walz. in Jahrb. f. wiss. Bot. Bd. V, 1866-67 p.147; Dupray in Bull. soc. franc. de Bot. 1887, p. 547. — — var. Mullicornis Dupray, loc. cit., p. 547. — — var. verlicillata Dupray, loc. cit., p. 548. 92 V. geminata var. terrestris Dupray, loc. cit., p. 548. — — var, rivularis Hansg., Prodr. Algenfl. v. Büh- men, p. 253; De-Toni Syll., Alg. v. Ip. 400. — — f, terrestris Rbh., FI. Ale. Eur. II, p. 270. Ectosperma geminata Vaucher, Hist. d. Conf. d’eau douce 1805, p. 29, pl. IT, fig. 5. Vaucheria ramosa Arech., sec. Magnus in Bot. Zeit., 1883, p. 627. Vaucheria verticillata Kütz., Tab. phyc. v. VI, p. 25, pl. 64, fig. 1. V. racemosa Hassall, Hist. British Freshw. Alg., p. 56, pl. IE, fig. 2. non V. racemosa (Vauch.) DC.(). V. caespitosa (Vauch.) DC., Flor. franc. IF, p. 63; Ag. Syst., p. 174; Ag. Syst., p. 174; Kützing Spec. Alg. p. 488 et Tab. phyc., VI, p. 22, pl. 62, c. var. turi- censis, hollandica et Theobaldi, Wolle Freshw. Alg. U.S., p. 191. Ectosperma caespitosa Vauch., Hist. Conf. p. 28, pl. IL, fig. 4. V.trigemina Kütz., Tab. phyc. VI, p.22, pl. 65, fig. 1; De-Toni Syll. Alg. v. I, p. #07. V. disperma DC. in Bull. Philom. n. 51, p. 21. V. ovoidea Hass., Hist. Brit. Fresw. Alg. p. 57, pl. IL, fig. 5. Ectosperma ovoidea Huds., sec. Cooke Brit. Freshw. Alg. V. ovata Gray, sec. Cooke, loc. cit. (1) Les V. racemosa (Vauch,) DC. et Ectosperma racemosa Vauch. sont rapportés avec doute au V. geminata (Vauch.) DC. et par suite à la var. racemosa de cette espèce. Il pourrait n'être qu’une forme mul- ticornis du V. terrestris, 93 Y. cruciata (Vauch.) DC., F1. fr., 1805, t. II, p. 62; Ag. Syst. p. 175; De-Toni Syll. Alg. v. I, p. 407. Ectosperma cruciata Vauch., Hist. Conf. d’eau douce, p. 30, pl. IL, fig. 6; Ag. Syst., p. 175. # + Vaucheria sacculifera Kützing est à supprimer de la liste des Vaucheria; la portion élargie du thalle figurée dans les « Tabulae » de Kützing, est une galle occasionnée sur le filament par le Notomnata Werneckii Benko. Vaucheria clavata est également à supprimer, la figure publiée par Lyngbye nous montre uniquement Île stade de reproduction asexuée. Pour la même raison Gongrosira dichotoma Kütz. (Tab. phye. IV, pl. 8) doit, pensons-nous, être rejeté de la syno- nymie des espèces du genre Vaucheria. Fa REC ET A V * r 4 LICHENS RÉCOLTÉS PAR M. DELOGNE PRINCIPALEMENT DANS LES ARDENNES BELGES, PAR G. LOCHENIES. En formulant le vœu, dans une notice précédente, de voir l’intéressante étude des Lichens se propager parmi nos amateurs de Cryptogamie, je me suis fait un devoir de rendre hommage à quelques-uns de nos devan- ciers dans cette étude. Parmi eux, il m'est agréable de pouvoir citer notre distingué Confrère, M. Delogne, qui a exploré particulièrement la belle vallée de la Semois, dans sa partie comprise entre Bouillon et la frontière française. Cette région, l’une des plus accidentées de notre pays, présente l’aspect d’une large vallée très sinueuse, au fond de laquelle la Semois roule ses eaux limpides sur un lit caillouteux. Des deux rives, et séparés souvent de celles-ci par une large surface de prairies, sur- gissent des coteaux boisés, à pente raide, dominés çà et là par une masse imposante de pierres d'un gris brunàtre. Des gorges profondes et humides creusent entre ces mame- lons des sillons gigantesques, offrant -ainsi aux humbles plantes thallophytes, toutes les transitions possibles entre le roc aride exposé en plein soleil et la pierre du lit des ruisselets, sous l'ombrage de la feuillée. Les roches de cette région sont composées, en grande 96 partie, de schistes et de quartzites appartenant aux terrains primaires de l’Ardenne, eten particulier, aux étages Coblentzien et Gedinnien de Dumont. La plupart sont très compactes, d’autres plus ou moins friables, mais toutes nourrissent de riches colonies de Lichens. Les foliacés y abondent, ainsi que les crustacés de certains groupes ; seules, les Verrucariées n’y sont que très peu représentées. L'on peut s'étonner de voir les espèces crustacées corticicoles si peu nombreuses dans les récoltes de notre Confrère, alors que ces récoltes proviennent d’une région très boisée. Les vieux troncs, il est vrai, ne sont pas abondants sur les coteaux de la Semois, couverts surtout de taillis d’essences diverses, mais cesderniers sont souvent coupés avant que le thalle des Lichens ait eu le temps de s’y développer. Cependant, des recherches nouvelles y feraient probablement découvrir un certain nombre d’espèces assez répandues dans d’autres parties du massif ardennais. Ces récoltes enrichissent la flore des Lichens de notre pays de quatorze espèces ou variétés nouvelles. Chacune de celles: ei est précédée d’un astérisque dans le catalogue suivant. USNEACEAE. Usnea articulata Hoffm.— Troncsde diverses essences à Bouillon et environs; stérile. — Cette espèce parait assez fréquente dans la zone ardennaise, rare ou très rare ailleurs. | U. barbata var. florida Fr.— Usnea florida Hoffm.—Sur différents arbres aux environs de Bouillon; bien fructifié. — var. hirta Fr. — Usnea hirta Hoffm. — Troncs de chènes et autres essences: Frahan, Bouillon. 97 Bryopogon jubatum Link. — Alectoria jubata Ach. — Troncs et branches des arbres, au bois de Rochehaut. B. bicolor (Ehrh.) — Vieux troncs près Bouillon. — Cette espèce, beaucoup plus rare que la précédente, n’a pas été observée jusqu'ici dans notre pays, en dehors de l’Ardenne. Cornicularia aculeata Schreb. — CetrariaaculeataFr. — Sur la terre desséchée: plateau de la crête à Frahan. Stérile. Evernia prunastri Ach. — Troncs et branches des arbres. Très répandu dans la zone ardennaise. Signalé à Bouillon, Frahan, Cornimont, entre Bouillon et Cor- demoy; souvent très développé, mais stérile. E. furfuracea Ach. — Cette espèce est presque tou- jours stérile dans notre pays. M. Delogne a eu la chance d’en découvrir de beaux spécimens bien fructifiés sur des troncs, dans le bois, entre Rochehaut et Cornimont. Kamalina ealicaris Ach. — Troncs et branches des arbres: Mortehan. Quelques spécimens portant plusieurs apothécies sur troncs d’arbres au bord d’un chemin, entre Bouillon et Cordemoy. R. fraxinea Fr. — Sur les troncs: Bouillon, Frahan, Dohan. Assez répandu dans toute la région, ainsi que la var. fastigiata Pers. K. farinacea Fr. — R. calicaris var. farinacea Fr. — Troncs d’arbres isolés le long des routes: Frahan, entre Bouillon et Cordemoy. CLADONIACÉAE. Stereocaulon coralloides Fr. — Sur les schistes pro- venant des exploitations ardoisières : Herbeumont, Viel- Salm. Abondamment fructifié. 98 Stereocaulon paschale Fr. — Affleurements siliceux Willerzie (Delogne et Gravet); schistes des ardoisières Herbeumont. Fertile. S. nanum Ach. — Rochers siliceux humides : Frahan. — Très rare espèce signalée jusqu'ici sur quelques points de l’Ardenne seulement. Stérile dans nos régions. Cladonia rangiferina Hoffm. — Bruyères, bois siliceux. Très répandu dans toute l’Ardenne. — var. sylvatica Hoffm. — Cladina sylvatica Nyl. — Coteaux siliceux à Bouillon; bois entre Rochehaut et Cornimont. — var. arbuseula (Wallr.) Kbr.,— Coteaux siliceux : environs de Bouillon, Mortehan. C. uncialis Fr. — Sur le sol siliceux des coteaux et des bois : Frahan, Bouillon. Très variable comme formes. C. alcicornis Var. firma (Nyl.) — C. firma Nyl. — Sur la terre siliceuse sèche des coteaux : Bouillon, Q2+ 2 Frahan. C. gracilis Hoffm. — Sur le sol schisteux des bruyères: Mortehan. — var. chordalis FIK. — Mêmes habitations que le type. Signalé à Frahan, Bouillon. C verticillata FIk. — Sur la terre de bruyère sèche, lisière des bois de sapins : Herbeumont, Frahan, Roche- haut. C. pyxidata L. var. chlorophoea FIk. — Sur la terre, dans les taillis couverts : entre Rochehaut et Corni- mont. C. coccifera Schaer. — Sur la terre sèche dans les bruyères et à la lisière des bois : Frahan, C. macilenta Hoffm, — Coteaux schisteux, lisière des bois : Rochehaut. 99 Cladonia Floerkeana Fr. — Sur la terre siliceuse, petits affleurements de schistes, ete. : Rochehaut, Frahan. C. squamosa Hoffm. — Sur la terre dans les bois, vieilles souches, coteaux schisteux : Frahan, Rochehaut. €. agariciformis Wulf, — C. caespitosa FIk. — Lisière des bois de résineux,entreRochehautet Cornimont. C. fureata Fr. — Très répandu, ainsi que diverses formes et variétés, telles que : var. racemosa FIk., var. subulata FIk., ete., dans toute la région. SPHAEROPHOREAE. Sphaerophorus coralloides Pers. —- Sur la terre dans les fissures des rochers, coteaux schisteux: Bouillon, Frahan; sur la terre dans le bois de Rochehaut. PARMELIACEAE. Cetraria glauea Ach. — Sur les troncs d'arbres (sem- ble affectionner de préférence le hètre et le bouleau dans toute l’Ardenne) : Louette-St-Pierre (Delogne et Gravet; Rochehaut. Parmelia perlata Ach. — Troncs de hêtres au bois de Rochehaut, Frahan. Stérile. P. tiliacea Fr. — P. quercifolia Schaer. — Troncs de hêtres entre Rochehaut et Cornimont; sur diverses essences à Frahan, Bouillon, Ste-Cécile. P.Borreri Turn. — P. dubia Schaer. — Troncs de charmes, entre Bouillon et Cordemoy, Frahan. Stérile et ahondamment sorédié. i P. saxatilis Fr. — Tronces de charmes, entre Bouillon et Cordemoy ; sur le hêtre à Rochehaut ; rochers schis- teux à Frahan, entre Corbion et Poupehan. Bien fructifié çà et là. 100 Parmelia physodes Ach. — Rochers couverts de mousses : Frahan, Dohan, Mortehan. Dans cette dernière localité, M. Delogne a récolté une forme à laciniures thallines plus étroites, cà et là un peu bordées de noir, se rapprochant de la var. vittata Ach. P.acetabulum Dub. — Sur tronc de pommier à Frahan. Doit être assez commun, mais il est souvent dédaigné à cause de son peu de rareté. P.olivacea Ach. — Troncs de charmes, entre Bouil- lon et Cordemoy. Stérile. | P.prolixa. — P. olivacea v. prolixa Ach. — Rochers schisteux: Frahan, Ste-Cécile. Abondamment fructifié. P.caperata Ach. — Sur troncs d’arbres et rochers. Plusieurs stations aux environs de Bouillon, Frahan, Rochehaut. Notre confrère l’a récolté à l’état fertile entre Corbion et Poupehan. P.conspersa Ach. — Rochers schisteux: Frahan, Bouillon. — Ce Lichen se plait volontiers sur les mêmes rochers que le P. prolixa. Il n'est pas rare de les rencon- trer végétant côte à côte. NMenegazzia pertusa Mass. — Parmelia pertusa Schaer.; {mbricaria terebrata Kbr. — Rochers exposés au nord: Frahan. Stérile. — Nouveau pourlaflore des Lichens de Belgique, mais signalé déjà par notre confrère, M. Delogne, dans le Bulletin de notre Société t. XXIF, p. 127. Physcia ciliaris DC. — Anaplychia ciliaris Kbr. — Sur troncs d'arbres et rochers: Frahan, Bouillon. Bien fructifié. P. pulverulenta Nyl. — Troncs de chènes: Dohan; sur diverses essences à Bouillon, Frahan. A: Cum 5: teurs dl ADD A 101 Physcia stellaris Nyl. — Troncs de peupliers, à Fra- han, Bouillon, etc. — var. tenella (Nyl.) — Rochers schisteux: Noire- Fontaine, Frahan. BP. caesia Nyl. — Rochers schisteux : Platinerie des Hayons, Rochehaut. Fertile dans la première localité. P. obseura Nyl. — Rochers schisteux : Bouillon, Platinerie des Hayons. Candelaria concolor Th. Fr, — Troncs d'arbres, rochers, vieux murs : Frahan. Quelques spécimens fertiles. Stieta serobieulata Ach. — Lobarina scrobiculata Nyl. — Trones de hêtres au bois de Rochehaut; Louette St-Pierre (Delogne et Gravet). S. pulmonaria Schaer. — S. pulmonacea Ach., Lobaria pulmonacea Nyl. — A la base des troncs de hêtres au bois de Rochehaut, Frahan. Stérile. S. herbacea (Huds.) — Ricasolia herbacea Nyl. — Rochers siliceux : Frahan, forêt de Bouillon, Nafraiture, entre Petit-Fays et Vresse. — Déjà signalé et décrit par notre confrère dans le Bull. Soc. roy. de bot. t, XIE, p. 170, Stictina limbata Nyl. — Sur un vieux saule, en partie couvert de mousses : Platinerie des Hayons. — Signalé dans la même notice que l’espèce précédente. S. faliginosa Nyl. — Rochers moussus à Mortehan ; rochers du chemin des Libéans à Bouillon. Stérile. S. sylvatiea Nyl. — Rochers moussus, coteaux schisteux, parmi les herbes : Frahan, Mortehan, Stérile. — Se distingue à l’état stérile de l'espèce précédente, par les découpures beaucoup plus étroites du thalle, 102 PELTIGERACEAE. Peltigera horizontalis Hoffm. — Sur la terre et les schistes peu compacts : Noire-Fontaine, Frahan, Bouil- lon. P. polydaetyla Hoffm. — Coteaux schisteux parmi les herbes, rochers siliceux peu compacts : Daverdisse (Delogne et Gravet), Les Hayons, Herbeumont, Bouillon. Cà et là fertile. P. spuria DC, — P. canina v. spuria Schaer. — Coteaux boisés sur terrain siliceux: Bouillon. P. canina Schaer. — Rochers moussus, terre humide et ombragée parmi les mousses : Bouillon, Frahan, entre Bouillon et Cordemoy. Abondamment fructifié. P. rufescens Hoffm. — Rochers siliceux, terre sèche, au bord des chemins parmi les herbes : Viel-Salm, Bouillon. P. malacea Fr. — Rochers moussus, lisière des bois: Bouillon (Gorge St-Pierre), Frahan. Fertile à Bouillon. P. aphthosa Hoffm, — Coteaux schisteux un peu ombragés: Les Hayons. Solorina saceata Ach. — Sur la terre humide dans des fentes de rochers calcaires: Comblain-au-Pont. Nephromium laevigatum Nyl. — KRochers siliceux : ardoisières d'Herbeumont; rochers du château de Bouillon. — Les spécimens provenant de cette dernière station appartiennent probablement à la var. parilis Nyl. UMBILICARIEAE. Umbilicaria pustulata Hoffm. — Gyrophora pustulata Ach. — Rochers siliceux : Viel-Salm; entre Bouillon et 103 Mortehan. — Très beau et richement fructifié dans cette dernière habitation. | Gyrophora polyphylla FWw. — G. glabra var. poly- phylla Ach. — Rochers siliceux dans l’Ardenne orien- tale: Le Hockai, Viel- Salim, Salm-Château. — J'ai eu la chance de découvrir, en 1890, l'habitation de Hockai; le Lichen y est bien développé, mais toujours stérile. ENDOCARPEAE,. Endocarpon aquatieum Weiss. — E, fluviatile DC.— Rochers siliceux arrosés par un filet d'eau: Mortehan, Frahan, Les Hayons. Très bien fructifié. E. Guepini Moug. — Rochers siliceux baignés par la Semois à Frahan. Nouveau pour notre flore, mais déjà cité au t, XXIL°, p. 127, de notre Bulletin. PANNARIEAE, * Pannaria plumbea Lghtf, — Parmelia Ach. —- (1) Thalle lobé squamuleux, d'un gris bleuâtre ou brunûtre, à lobes appliqués au support, arrondis, crénelés aux bords, à face inférieure d’un grisâtre foncé, non cortiquée. Apo- thécies disciformes, d'abord urcéolées, puis planes, à disque d’un beau rose carné ou rose testacé, non pruineux, à rebord élevé dans le jeune âge, grisâtre, entier, persistant, mais s’amineissant à la fin. Spores oblongues-ellipsoïdes, hyalines, simples, à membrane mince. Elles mesurent environ 9 en longueur et 3-4 4 en largeur. Thèques allongées-claviformes, 8-sporées. “Paraphyses fortement (1) Cette espèce est signalée avec doute par Kickx (Flore cryptoga- mique des Flandres), comme ayant été trouvée autrefois aux environs de Nieuport (d’après De Cannozre), 104 , cohérentes, hyalines ou un peu brunies vers le haut, simples, non ou peu cloisonnées, très légèrement renflées au sommet. Hypothéeium d'un brunûtre clair. Théeium hyalin ou un peu jaunûtre. Épithécium formant une large bande brune. — L’iode colore l'hyménium en bleu passant au verdàtre. Sur la terre, dans des fissures de rochers calcaires : Aywaille (Sougnez). Pannaria microphylla Mass. — Lecidea microphylla Ach., Parmelia Fr., Pannularia Nyl. — Rochers siliceux aux bords de la Semois à Corbion ; rochers du château de Bouillon, Mortehan. Plusieurs spécimens bien fructifiés. P.coeruleobadia Schl. -— P. conoplea Zw., P. rubigi- nosa v. conoplea Kbr. — Cette belle et rare espèce croit sur les rochers siliceux moussus à Frahan. Elle n’est pas signalée, jusqu'ici, en dehors de la zone ardennaise. NMassalongia carnosa Kbr. — Pannaria muscorum Nyl.— Sur la terre, dans les fissures des rochers siliceux : Frahan, Corbion, Rochehaut. Très bien fructifié. LECANOREAE. Gasparrinia murorum (Hoffm.) Tornab. — Amphi- loma murorum Kbr., Xanthoria Th. Fr., Placodium Nyl. — Vieux murs, rochers de diverses compositions : Sur les remparts à Bouillon; rochers et vieux murs à Frahan. * Placodium gelidum Kbr. — Parmelia gelida Ach., Lecanora Ach., Squamaria Nyl.— Thalle nettement déli- mité, fortement adhérent au support, crustacé-verrugueux au centre, lobé-radié à la périphérie, à lobes crénelés, d’un jaune pâle presque earné ou grisâtre. Le centre du thalle est sorédié et porte parfois une ou plusieurs grosses céphalodies brunes, aplaties, fendillées. Apothécies attei- s 105 gnant 2-3 mm. de diam., disciformes, planes, d’un jaunâtre clair, à disque recouvert d'une pruine blanche, épaisse, à rebord thallin épais, élevé, persistant, très entier. Spores ovales-ellipsoïdes, hyalines, simples, à membrane mince. Elles mesurent en longueur 7-11uet 9-6 # en largeur. Thèques claviformes, 8-sporées. Para- physes grèles, hyalines, assez fortement cohérentes, ne paraissant ni cloisonnées ni articulées, mais un peu ren- flées en tête au sommet. Hypothécium légèrement jaunâtre. Thécium incolore. Épithécium granuleux, for- mant une assez large bande d’un brun verdâtre. — L’iode colore en bleu-verdätre la gélatine hyméniale, surtout autour des thèques. Sur rochers siliceux : Frahan. Ce Lichen ressemble extérieurement à certaines formes d’Ochrolechix. Mais au premier examen des spores, la confusion n’est plus possible si l’on considère que les Ochrolechia ont des spores atteignant 80 # en longueur et 40 v en largeur. Placodium crassum Th,Fr.— Lecanora crassa Ach., Psoroma Kbr., Squamaria Nyl. — Fissures des rochers calcaires : Dinant, Comblain-au-Pont. P. fulgens DC. — Lecanora fulgens Ach., Psoroma Mass., Fulgensia vulgaris Mass. — Fissures des rochers calcaires : environs de Dinant. Acarospora disereta Th. Fr. — 4. smaragdula Kbr. Par. p. 60 (pro parte) — En très petite quantité et en mélange à d’autres Lichens crustacés, sur rochers siliceux : Frahan. * Rinodina exigua Th. Fr. — Lichen exiguus Aït; Parmelia confragosa v. metabolica Fr., Rinodina meta- bolica Kbr. 106 Thalle mince, aréolé-fendillé, d’un gris brunâtre ou gris sale, à hypothalle indistinet. Apothécies petites, apprimées, noires, non pruineuses, à disque plan au début, entouré d’un rebord thallin épais, grisâtre; plus tard se bombant quelque peu, en même temps que Île rebord disparaît presque entièrement. Spores ovales- ellipsoïdes, brunes, divisées en deux par une cloison étroite plus foncée. Elles sont longues de 12-16 w et larges de 6-8. Les thèques, claviformes-allongées, contien- nent 8 spores. Paraphyses grèles, assez peu cohérentes, hyalines ou un peu brunies et renflées en haut, peu cloisonnées (parfois cependant, 2-5 cloisons vers Île sommet). Hypothécium jaunâtre clair. Thécium hyalin. Épithécium formant une assez large bande d’un brun foncé. — L'iode colore l’hyménium en bleu très vif. La potasse caustique donne sur le thalle une réaction d’un jaune-brun. Rochers siliceux : Frahan. Rinodina lecanorina Mass. — Mischoblastia Mass. — Rochers siliceux près le château de Bouillon. — C'est la troisième station belge de cette rare espèce. Elle a été découverte près de Dinant par M. Tonglet et à Quarreux, tout récemment, par M. Goffart. R. Bischofii Kbr. — Psora Bischofii Hepp. — Rochers siliceux à Frahan. Callopisma vitellina Ehrh, — Lecanora vitellina Ach,, Caloplaca Th. Fr. — Sommet d'un rocher siliceux près le « Chemin du diable» à Frahan, €. aurantiaeum Kbr. — Lecidea aurantiaca Ach., Calo- place Th. Fr., Lecanora Nyl.— Rochers siliceux à Frahan, avec l’espèce précédente. C.pyraceum Kbr. — Caloplaca pyracea Th. Fr., Lecanora Nyl. — Tronc de vieux pommier à Frahan. 107 Callopisma ferrugineum Th. Fr. -— Caloplaca ferru- ginea Th. Fr., Blastenia Kbr., Lecanora Nyl. — Troncs de chênes isolés le long des routes : Bouillon; vieux troncs à Dohan. Haematomma coceineum Kbr. — Lichen coccineus Diks., Haematomma vulqare Mass. — Rochers siliceux : entre Bouillon et Rond-le-Duc. “ IX. ventosum Mass. — Lichen ventosus L., Lecanora Ach., Parmelia Fr. Thalle épais, verruqueux-aréolé, d’un jaune verdâtre plus ou moins foncé, à hypothalle blanc, souvent bien marqué. Apothécies grandes, atteignant 5 mm. large, à disque d'un beau rouge sang, plan à l’état jeune et en- touré d’un rebord thallin mince, entier, plus tard devenant plus convexe et à rebord disparaissant presque entière- ment. Spores aciculaires plus atténuées à un bout, obtuses aux deux extrémités, hyalines, divisées en 5-7 parties par des cloisons transversales. Elles mesurent en longueur 45-54 » et 5,5-5 z en largeur. Les thèques, renflées, très atténuées à la base, contiennent 8 spores. Les para- physes sont épaisses, robustes, hyalines, assez lâches, cloisonnées sur presque toute la longueur, un peu arti- culées et renflées au sommet. Hypothécium presque incolore ou grisâtre. Thécium coloré en jaune orange. Épithécium d’un jaune orange brunâtre, — L'iode colore l’hyménium en bleu vif. La potasse caustique le teint en bleu très foncé, passant au bleu violacé. Rochers siliceux : Mortehan. Lecanora sordida Th. Fr. — Zeora sordida Kbr. — Récolté abondamment sur rochers siliceux à Frahan. — var. subearnea Th. Fr. — Très beaux spécimens sur rochers siliceux: Frahan, Mortehan. 108 Lecanora atra Ach.— Vieux murs à Frahan. — Doit être beaucoup plus abondant dans la région. L. subfusea Ach. — Vieux mur à Cordemoy; troncs de chène et autres essences à Bouillon, Frahan, Noire- Fontaine, bois de Rochehaut. Très répandu et extré- mement variable comme formes. L. pallida Kbr.— Lecanora albella Ach., L. subalbella Nyl.— Troncs de chênes au bois de Rochehaut,Frahan,ete. Presque aussi commun que l’espèce précédente. L. Hageni Kbr. — Quelques petites plaques de cette espècesur troncs de chênes avec les deux précédentes. EL. varia Ach. — Plusieurs habitations signalées à Bouillon et environs; du reste, commun dans toute Îa région. Aspicilia gibbosa Kbr. — Urceolaria gibbosa Ach., Lecanora Nyl. — Rochers siliceux. Très abondant dans toute l’Ardenne, où il forme souvent le fond de la végé- tation surlesrochersdénudés. Trouvé à Frahan, Mortehan, Bouillon. Souvent en mélange avec d’autres espèces et paraissant parfois leur servir de support. — var. sylvatiea Zwackh. — A. lusca Nyl. — Avec le type à Frahan. Phialopsis rubra Kbr. — Lecanora rubra Ach., Gyalecta Mass., Lecania Müll. — Sur troncs de chènes à Bouillon, sur charme à la lisière de la forêt de Bouillon, sur chêne et peuplier à Frahan. Gyalecta cupularis Kbr. — Lecidea cupularis Ach., Patellaria DC.— Rochers moussus : château de Bouillon. Urccolaria seruposa Ach. — Parmelia Fr. — Rochers siliceux, vieux murs. Assez répandu dans toute l’Ardenne, ainsi que la var. bryophila (Ehrh). Signalé par notre confrère à Bouillon, Frahan, entre Bouillon et Cordemoy. 109 PERTUSARIEAE. Pertusaria communis DC. — Troncs d'arbres Bouillon et plusieurs autres localités. Généralement très répandu. LECIDEACEAE. Catolechia canescens Th. Fr. — Lecidea canescens Ach., Diploicia Kbr. — Commun, mais presque toujours sorédié, sur les troncs, les vieux murs, les mousses décom- posées, etc. Rarement fertile. Un spécimen portant quel- ques apothécies à Frahan. €. badia Th, Fr. — Lecidea badia Fr., L. melanospora Nyl. — Sur rochers siliceux, souvent mélangé à l’Aspicilia gibbosa : Frahan, Rochehaut. — Déjà signalé comme nou- veau pour notre pays(Bull. Soc.roy. de bot., t. XXXIIF, p. 165). Psora lurida Kbr. — Lecidea lurida Ach., Biatora Fr. — Sur la térre calcaire et les fissures des rochers : Comblain-au-Pont, Dinant. Mhalloidima coeruleonigricans Lghtf. — Lecidea vesicularis Ach., Thalloidima vesiculare Kbr. — Sur rochers et terrains contenant du calcaire : Dinant, Bouil- lon, près le château. K. mesenteriforme Vill. — Lecidea mamillare Fr. — Rochers calcaires : Comblain-au-Pont, — Cette belle et rare espèce n’était connue en Belgique qu'aux environs de Dinant, plusieurs stations (Tonglet), Han-sur-Lesse et Esneux. Koninia aromatiea Mass. — Lecidea aromatica Ach. — Vieux murs : Dinant, Bacidia muscorum Arn, — Lecidea Ach., Raphiospora 110 viridescens Kbr., Bacidia pezizoidea Stizenb. — Sur des mousses décomposées : entre Ortho et Beaulieu. — Déjà signalé comme nouveau pour notre flore (loc. cit.). * Biatorina sphaeroiïides Mass. — Bialorina pilu- luris Kbr., Lecidea subduplex Nyl. — Thalle pulvérulent- granuleux, jaune-verdâtre sale. Apothécies d’un jaune carné rougetre vif, planes à l’état jeune et munies d'une marge mince, blanchâtre, devenant bientôt bombées et mème convexes-hémisphériques, totalement dépourvues de rebord. Spores oblongues-allongées, atiénuées aux deux bouts, mais à extrémités obtuses, hyalines, divisées en deux loges par une cloison très distincte. Elles mesu- rent 12-15 w en longueur et 5-5 y en largeur. Thèques allongées-cylindriques, 8-sporées. Paraphyses hyalines, très cohérentes, ni eloisonnées ni articulées, à peine un peu renflées au sommet. Hypothécium blanc-jaunätre. Thécium incolore. Épithécium peu distinct, d’un blanc- jaunâtre. — L'iode verdit un peu l’hyménium. Troncs pourrissants dans un bois montueux: Frahan. Biatora uliginosa Fr. — ZLecidea uliginosa Ach. — Sur la terre, dans une excavation de rocher: Frahan. Sphyridium placophyllum Th. Fr. — Bacomyces pla- cophyllus Whlbg. — Sur la terre schisteuse, entre Vivy et Rochehaut. En dehors de cette habitation, cette rare espèce n'est connue, en Belgique, que sur le plateau de la Baraque-de-Fraiture. Diplotomma alboatrum Kbr, var. ambiguum (Ach.) Sur le schiste des murs et les ardoises d’un toit à Frahan. Buellia parasema Th. Fr. — Lecidea disciformis Nyl., L. subdisciformis Leight. — Tronc de chêne au bois de Rochehaut. PRIT PS PS. CU 7 111 Rhizocarpon geographieum DC. — Lecidea geogra- phica Fr. — Rochers siliceux, vieux murs: Frahan. * R, viridiatrum Kbr. — Lecidea viridiatra Fk. .Thalle assez épais, aréolé-verruqueux, à aréoles tous distants, épars, convexes, d’un jaune-verdâtre. Hypo- thalle noir, beaucoup moins développé que dans l'espèce précédente. Apothécies diseiformes, noires, nues, sail- lantes hors du thalle, à bord mince, élevé, disparais- sant bientôt en même temps que l'apothéeie se bombe. Spores ovales-ellipsoides, au début d’un brun clair ou presque bhyalines, devenant très vite d’un brun noir, polariloculaires-murales. Thèques claviformes, 8-sporécs. Paraphyses grèles, flexueuses, un peu cloi- sonnées dans le haut, hyalines, mais brunies et renflées en tête au sommet. Hypothécium brun-noir. Thécium incolore. Épithécium formant une large bande d’un brun- noir, — L’iode bleuit l'hyménium, mais est sans action sur les hyphes. Ce dernier caractère différencie cette espèce de la précédente, sans laisser le moindre doute. Rochers siliceux : Frahan, au lieu dit : Trou-Perpète. R. obseuratum Kbr, — Lecidea obscurata Schaer., Lecidea plicatilis Leight. — Rochers siliceux : Frahan. — Cette espèce, signalée comme rare dans les pays voisins, s’est déjà rencontrée sur différents points de notre territoire. * Lecidella aglaea Kbr. — Lecidea aglaea Smfrt. — Thalle très épais, plus ou moins verruqueux, fendillé par places, d’un gris-jaunâtre ou jaune d’ocre clair. Hypo- thalle noir, visible sur les bords. Apothécies grandes, 1-2 mm. de diamètre, d’un beau noir, lisses, non prui- neuses, luisantes, planes, fortement apprimées, à rebord mince au début, disparaissant bientôt. Spores ellipsoides, 112 à membrane épaisse, hyalines, simples, longues de 10- 15 u et larges de 6-8 z, au nombre de 8 dans des thèques claviformes. Paraphyses très cohérentes, presque gélati- neuses, hyalines ou un peu verdâtres au sommet,. ni cloisonnées ni renflées. Hypothécium presque incolore ou gris-brunâtre clair. Thécium hyalin. Épithécium formant une assez large bande d’un brun-verdâtre. — L'iode bleuit l'hyménium. La potasse caustique brunit très faiblement le thalle. Sur rocher siliceux dit « Rocher de Morsehan » à Bouillon. Lecidella parasema (Ach.) — Lecidea parasema Ach. Lecidella enteroleuca Kbr. — Sur pommiers, jeunes chènes et genêt mort à Frahan. * var. similis Mass. p.p. — Biatora similis Mass, f. corticola Kbr. — Diffère du type par ses apothé- cies d'un brun de cuir à l’état jeune, devenant à la fin d’un brun foncé noirâtre ou même noires, mais brunissant quand on les humecte, à la façon de certaines espèces du genre Biatora. Se distingue facilement de ces dernières par la teinte vert-bleuàtre du sommet des paraphyses. Sur tronc et branches de cornouiller à Frahan. Lecidea fuscoatra Whlbg. Lichen fuscoater L., Lecidea fumosa Ach., L. subfumosa Arn. — Plusieurs habitations sur rochers siliceux à Frahan. — Certains échantillons se rapprochent de la var. fumosa Th. Fr. L. macrocarpa Th. Fr. — Patellaria DC. — Rochers siliceux : Mortehan. * var. tumida Mass. — Diffère du type par son thalle plus épais, bien délimité, d’un gris blanchâtre, ses apothécies assez fortement pruineuses, surtout à l'état jeune. 115 Avee le type, sur rochers siliceux : Mortehan. — var. platycarpa (Ach.) — Lecidea platycarpa Kbr. — Rochers siliceux : Frahan, Libramont. GRAPHIDEAE. Graphis scripta Ach. — Plusieurs formes de cette espèce en mélange aux autres Lichens crustacés, sur troncs à Frahan. Arthonia radiata Pers. — Arthonia vulgaris Schaer. Sur les troncs au bois de Rochehaut. CALICIEAE. Calicium chlorinum Kbr. — Lichen chlorinus L., Trachylia Stenh., Calicium paroicum Ach., Lepra chlo- rina Ach. — Quelques beaux spécimens de cette espèce, récoltés à Willerzie, par MM. Delogne et Gravet, se trouvent dans l'herbier du Jardin botanique de Bruxelles. DACAMPIEAE. Endopyrenium trapeziforme Müll. — ÆEndocarpon hepaticum Ach., Dermatocarpon Th. Fr., Endopyrenium Kbr., Endocarpon Hedwigii DC. — Sur la terre, dans les fissures des rochers calcaires à Sougnez près Aywaille. VERRUCARIEAE. Lithoicea fuscella Mass. — Sagedia fuscella Fr., Verrucaria Kbr., Lithoicea glaucina Arn. — Rochers siliceux: Frahan. 1 PYRENULACEAE. “Arthopyrenia analepta Mass. — Verrucaria analepta Ach., Verrucaria epidermidis v. analepta Fr. 114 Thalle hypophléode, se confondant avec le support ou apparaissant sous la forme d’une tache grise sur l’épiderme des écorces. Hypothalle indistinet. Apothécies émergen- tes, semi-globuleuses, noires, parfois un peu luisantes, isolées sur le thalle, petites, 0,2-0,3 mm. de diamètre, à ostiole distinctement perforé à la fin. Spores ovales-allon- gées, souvent étranglées par le milieu, à membrane vis- queuse, épaisse, divisées en 2, rarement en 5-4 loges, par une ou plusieurs cloisons larges. Elles mesurent 15-18 y en longueur et 4-6 s en largeur et sont contenues au nombre de 8 dans des thèques allongées. Paraphyses fili- formes, flexueuses, peu distinctes. Périthécium brun foncé. Thécium hyalin. — L'iode parait être sans action sur la gélatine hyméniale. Troncs d'arbres à écorces lisses, au bois de Rochehaut. “Sagedia persicina Kbr. — Sagedia Harrimanni Mass. Thalle mince, granuleux-farineux, d’un gris verdätre (sur l'échantillon observé). On le rencontre parfois coloré en rouge purpurin clair, et même en rouge foncé. Hypo- thalle indistincet. Apothécies très petites, 0,1-0,2 mm. de diamètre, noires, ternes, non pruineuses, un peu recouvertes par le thalle à l’état jeune, plus tard émer- gentes, subglobuleuses, à ostiole peu visible. Spores fusiformes, obtuses aux deux extrémités, hyalines, divi- sées en # loges par des cloisons minces. Elles mesurent 20-24 4 en longueur et 4-5 # en largeur et sont posées obliquement au nombre de 8 dans les thèques. Celles-ci sont très nombreuses, lancettiformes, pointues-acuminées aux deux bouts. Paraphyses peu distinctes, inégales, la plupart transformées en gélatine. Excipulum simple, brun foncé noirâtre. — L'iode ne produit aucune PTT TS NETTS T S E CR TS | 115 réaction sur l’hyménium ou le colore seulement en jau- nâtre. En très minime quantité, associé au Lithoicea fuscella à Frahan. LECOTHECIEAE. Lecothecium corallinoides Kbr. — Collema nigrum Ach., Lecothecium Mass., Racoblenna corallinoides Suz., Pannaria nigra Nyl. — Dans les fissures des rochers calcaires, même sur la roche vive: Comblain-au-Pont; sur rochers siliceux à Mortehan. COLLEMACEAE. * Physma compactum Kbr. — Lempholemma com- pactum Kbr. Syst., Collema chalazanum Nyl. p. p. Thalle épais, d’un vert foncé noirâtre, presque noir sur le sec, pâlissant et devenant très gélatineux quand on l’'humecte. Il est formé de lobes trapus, difformes, à marge plissée ou granuleuse, plus ou moins ascendants à la périphérie, plus aplatis et presque crustacés-verruqueux au centre. Apothéciespetites, urcéolées dans le'jeune âge, plus tard disciformes, aplanies ou un peu concaves. Disque d’un rouge brun, à rebord épais, entier, d’un vert noirâtre, persistant. Spores ovales-ellipsoïdes, souvent atténuées aux deux bouts en une sorte de pointe obtuse, simples, hyalines, un peu nébuleuses. Thèques allongées, presque cylindriques, 8-sporées. Paraphyses gélatineuses, peu visibles, très compactes, un peu renflées et brunies au sommet. Hypothécium presque hyalin ou coloré en brun roussâtre très clair. Thécium incolore. Épithécium formant une assez large bande brunätre. —- L’iode bleuit vivement l'hyménium. 116 Sur le mortier calcaire de vieux murs à Bouillon, associé à d’autres Collémacées. Synechoblastus flaceidus Kbr. — Collema flaccidum Ach., Lethagrium rupestre Mass. — Notre Confrère en a récolté de très beaux spécimens bien fructifiés sur les rochers siliceux humides à Frahan. * Collema tenax (Sw.) Kbr. Thalle membraneux mince, étalé en rosette, appliqué sur le substratum, d’un gris-verdâtre ou gris-bleuûtre à l’état sec, d’un beau vert glauque sur le vif, à face infé- rieure concolore. Lobes à bords crénelés-arrondis. Apothécies grandes, atteignant jusque 2 mm. de diamètre, presque immergées dans le thalle, aplanies ou concaves, à disque d'un rouge brun clair, à rebord thallin épais, entier ou irrégulièrement crénelé, gris-verdâtre. Spores ovales-ellipsoïdes, hyalines, 4-loculaires à l'état jeune, plus tard multiloculaires-murales, à divisions des loges peu marquées. Elles mesurent 18-20 ». en longueur et 6-9 u. en largeur, et sont contenues au nombre de 8 dans des thèques claviformes. Paraphyses grèles, hyalines ou un peu brunies au sommet, fortement gélatineuses, non ou à peine renflées. Hypothéeium presque hyalin ou un peu roussâtre. Thécium incolore. Épithécium formant une large bande d’un roux clair. — L'iode bleuit vive- ment l’hyménium. Sur la terre parmi des mousses de petite taille Tournay (Lux) . C. cristatum Schaer. — C. melaenum Ach. — Dans les fentes de rochers caleaires : Sougnez (Aywaille). C. auriculatum Hoffm. — C. granosum Wulf. — Parmi les mousses, au pied des murs humides du château de Bouillon. — Déjà signalé et décrit par M. Delogne : Bull. Soc. Bot. t. XII, p. 170. #77 Leptogium eyanescens (Schaer.) Kbr. — Collema cyanescens Schaer., Leplogium tremelloides Anzi. — Ro- chers humides à Frahan. — Signalé et décrit dans la même notice que l'espèce précédente. L. sinuatum Kbr. — L. lacerum Fr. v. sinuatum Fw., Collema atrocoeruleum v. sinuatum Rbh. — Assez abon- dant et richement fructifié sur les rochers siliceux, parmi les mousses, au château de Bouillon; entre Bouillon et Cordemoy. L. lacerum Fr. — Collema lacerum Ach., C. atro- coeruleum Schaer. — Rochers siliceux à Mortehan. — v. pulvinatum (Ach.) — Avec le type. Polychidium muscicolum Kbr. — Leptogium musci- colum Fr., Collema Ach. — En abondance sur les rochers, en compagnie de plusieurs espèces de Rhacomi- trium et de Grimmia : Bouillon (Gorge St. Pierre et rochers du château), Oisy, entre Frahan et Corbion. La plupart des spécimens bien fructifiés. BYSSACEAE. Ephebe pubeseens Fr. — Collema pubescens Schaer. Cornicularia Ach., Coll. velutinum v. pubescens Rbr. — Rochers siliceux : Frahan (plateau de la crête). — Stérile. Cystocoleus rupestris (Pers.) Thweites. — Racodium rupestre Pers. — Rochers siliceux à Bouillon. — Stérile. * Spilonema paradoxum Bornet. — Se présente à l’état stérile sous forme de filaments noirâtres dressés et réunis en coussinets. Sous {a lentille du microscope, pré- sente l'aspect d’une algue filamenteuse d'un vert-jaunâtre, entourée d'hyphes peu distinctes. Rochers siliceux : Bouillon (Côte d’Oclin), Mortehan, Frahan. Ne e J . J MOUSSES NOU VELLES DE L'AMÉRIQUE DU NORD, PAR FURENAUED 8T J: CARDOT. IV. Archicium Hallii Aust. var. minus Ren. et Card. Bot. Gaz., XIX, p. 237. — À forma typica differt statura minore, foliis brevioribus costaque pereurrente vel bre- viter excurrente. Hab. Louisiana : circa Mandeville (A. B, Langlois, 1892). Dicranella leptotrichoides Ren. et Card. Bot, Gaz. XIX, p. 257. — Habitu Leptotricho tortili subsimilis, Dioica, humilis, gregarie caespitosa, viridis, Caulis erectus, brevis, simplex, 2-5 mill. longus. Folia erecta vel subse- eunda, siccitate haud mutata, lanceolata, acuminata, apice subacuta vel obtusiuscula, integerrima, marginibus ubique planis vel plus minus revolutis, costa crassa percurrente, cellulis irregularibus, oblongis vel linearibus, inferioribus brevioribus, laxioribus, subrectangulis. Folia perichae- tialia vix diversa, paulo longiora, Capsula in pedicello 5-7 mill. longo, juniore lutescente, aetate rubello, minuüta, erecta, aequalis, ovato-oblonga, sub ore vix constricta, 120 opereulo capsulae aequilongo, oblique et tenuiter subu- lato-rostrato. Peristomii dentes purpurei, lamellosi, in longitudinem striolati, infra medium in 2-5 crura subu- lata, granulosa, partim cohaerentia divisi. Annulus latis- simus, pulchre distinetus, deciduus, e 2-5 seriebus cellu- larum compositus. Planta mascula ignota. Hab. Louisiana : ad aggeres, Rivière Tehiffouté, Abita Springs, Covington, Fontainebleau prope Mandeville (A. B. Langlois, 1891-1892). Alabama : circa Mobile (Sullivant). Cette espèce se rapproche beaucoup dy D. Tonduzü Ren. et Card. du Costarica; elle s'en distingue toutefois par ses feuilles raides à l'état sec et d’un tissu différent. Elle diffère du D. debilis Lesq. et James, par ses feuilles plus fines, d'un tissu plus serré, à cellules plus longues et plus étroites et son anneau double ou triple. Fissidens falcatulus Ren. et Card. Bot. Gazette, XIX, p. 237. — Pusillus, gregarius, lutescenti-viridis. Caulis rigidulus, plumulosus, 2-4 mill. longus. Folia 4-8-juga, siccitate rigidula, falcato-secunda, lineari-lanceo- lata, acuta vel subapiculata, lamina vera ad medium vel paulo ultra produeta, anguste hyalino marginata, lamina dorsalis basi attenuata, elimbata, lamina apicalis haud marginata, apice obsolete denticulata vel subintegra; costa sat valida, pallida, subpercurrente ; rete pellucido laxiusculo, laevi, cellulis hexagonis efformato. Flores fructusque ignoti. Hab. Louisiana : in corticibusarborum, circa St-Martin- ville, Catahoulou, bayou Alexandre (A. B. Langlois, 1890-1891). Très voisin du F. exiguus Sulliv.; en diffère toutefois 121 par Son port un peu rigide, ses feuilles plus étroites et courbées en faulx à l’état sec et son tissu plus translucide. L'habitat est aussi très différent, le F. exiguus étant saxicole tandisque le F, falcatulus est corticicole, comme beaucoup de petites espèces tropicales. La fructification du F.falcatulus fournira peut-être plus tard de nouveaux caractères distinctifs. Bryum bimum Schreb. var. atrotheca Ren. et Card. Bot. Gaz., XIX, p.238. — A forma typica differt capsula atro-rubra foliisque apice vix denticulatis integer- rimisve. Hab. Terreneuve (rev. A. C. Waghorne, 1892). Timmia austriaca Hedw. var. brevifolia Ren. et Card. Bot. Guz., XIX, p. 258. — A forma typica differt caule breviore foliisque magis confertis, siccitate erecto- imbricatis vix flexuosis et brevioribus. Hab. Colorado : Springdale, Boulder County (Marie Holzinger, 1892 ; comm. J. M. Holzinger). Pylaisia polyantha Sch. var. coloradensis Ren. et Card. Bot. Gaz., XIX, p. 258. — A forma typica colore viridi cellulisque valde chlorophyllosis brevioribus distineta. Hab.: Colorado : Springdale, Boulder County (Marie Holzinger, 1892; comm. J. M. Holzinger). Brachythecium salebrosum Sch. var. Waghornei Ren. et Card, Bot. Gaz., XIX, p. 258.— A forma typica differt caespitibus densissimis, caulibus erectis, turgidis, eradi- culosis, foliis magis confertis, imbricatis opereuloque mamillato. À B. mamilligero Kindb. foliis siceitate arete 122 imbricatis, nec patentissimis, caulibusque haud radiculosis distinctum. — Varietas insignis. Hab. Labrador : Battle Harbor (rev. A. C. Waghorne, 1891 ; comm. rev. C. H. Demetrio). Brachythecium suberythrorrhizon Ren.et Card. Bot. Gaz., XIX, p. 258. — Monoicum, intricato-caespi- tosum, lutescenti-viride, B. velutino habitu et magnitudine simile. Caulis repens, radicosus, vage pinnatus, ramis brevibus procumbentibus. Folia subhomomalla, oblongo- lanceolata, longe et anguste acuminata, bi-triplicata, toto margine serrata, plana vel plus minus revoluta, costa ultra medium evanida, interdum bifurca et breviore, rete laxiusculo, pellucido, cellulis rhomboïidali-linearibus, alaribus quadratis subobseuris. Folia perichaetialia lanceolata, longe acuminato-subulata, acumine serrata. Capsula in pedicello rubello laevi, 10-12 mill. longo, suberecta, turgide ovata, sicca sub ore haud vel vix con- stricta, operculo ignoto. Peristomii dentes lutescentes, triangulari-lanceolati, processus angusti, in linea divisurali pertusi, cilia solitaria vel bina, longa, filiformia. Hab. Colorado: Springdale, Boulder County (Marie Holzinger, 1892 ; comm. J. M. Holzinger). Très voisin du B. erythrorrhizon Sch., dont il diffère par ses feuilles plus étroites et son tissu plus lâche. Brachythecium reflexum BS. var. Demetrii Ren. et Card, Bot. Gaz,, XIX,p. 259, — A forma typica habitu robustiore, ramis crassioribus erectis foliisque latioribus, mollioribus distinctum. Hab. Labrador : Squaw Islands (rev. A. C. Waghorne, 1891; comm. rev. C. H, Demetrio). 125 Eurhynchium Sullivantii L. et J. var. Holzingeri Ren. et Card. Bot. Gaz., XIX, p. 239. — A forma typica differt ramis brevioribus plerumque obtusis foliisque latio- ribus brevius acuminatis. Hab. Circa Washington (F. V. Coville, 1889-1890; comm. J. M. Holzinger). Thamnium Holzingeri Ren. et Card. Bot. Gaz. XIX, p. 239. — Viride, tenellum, formis minoribus Isothecii myosuroidei habitu et statura sat simile. Caulis primarius repens stoloniformis, secundarius ascendens vel deeumbens, plus minus arbusculosus vel elongatus, pinnatus, ramis tenellis complanatis plerumque atte- nuatis. Folia caulina inferiora minuta, undique erecto- patentia, e basi late deltoidea ligulato-obtusa, costa basin versus acuminis evanida, superiora majora, distiche com- planata, basi paulo asymmetriea, oblongo-ligulata, obtusa vel subobtusa, costa sat procul apice evanida, superne interdum subfurcata; ramea minora, costa breviore instructa, latere inferiore inflexa, superiora acuta; omnia marginibus planis crenulatis, apice grosse et irrégulariter dentatis; rete parenchymatoso, cellulis brevibus, chloro- phyllosis, parietibus incrassatis formato, superioribus sub- rotundatis vel subhexagonis, mediis ovalibus oblongisve, inferioribus sublinearibus, alaribus minutis, obscurioribus, subquadratis vel subrotundis. Folia perichaetialia intima subvaginantia, oblongo-lanceolata, longe loriformi-acumi- nata, serrulata, costa ténui, rete angustiore:; vaginula para- physibus longis numerosis praëdita. Capsula in pedicello rubello laevi, 6-9 mill. longo, erecta, oblonga, subsym- metrica, sicca sub ore constricta, operculo conico, oblique rostrato. Peristomii dentes lutescentes, lanceolato-acumi- 124 nati, subulati, processus in carina anguste fissi, ciliis binis singulisve, longis, nodosis. Dioieum videtur. Hab. Oregon : Myrile Point, Coos County (rev. G. À. Holzinger, 1892 ; comm. amicissimus J. M. Holzinger). California : Olema, Marin County (Marshall A. Howe, 1894). Cette jolie petite espèce, véritable miniature du genre, ne peut être confondue avec aucune autre Mousse de l'Amérique du Nord ni d'Europe. Elle rappelle un pen certaines petites espèces tropicales des genres Homalia et Porotrichum, mais s'en distingue déjà par son péristome parfait, pourvu de cils bien développés. Amblystegium Holzingeri Ren.et Card. Bot. Gaz. XIX, p. 240. — Laxum, viride vel lutescenti-viride. Caulis depressus, vage ramosus. Folia laxissima, remota, patula, ovato-lanceolota, late et obtuse acuminata, integra, costa plerumque simpliei, tenui, ultra medium evanida, interdum bifurca et breviore, rete laxiusculo, cellulis oblongis vel linearibus, flexuosis, utriculo primordiali distineto, alaribus brevioribus, laxioribus. Folia perichae- tialia oblongo-lanceolata, acuminata, integerrima, costata, rete angustiore. Capsula in pedicello rubello brevi, 6-8 mill. longo, inclinata vel subhorizontalis, parva, ovata, arcuata, sicca sub ore valde constricta, operculo depresso, obtuse apiculato. Hab. Virginia : ad ripas fl. Potomac ; Rock Creek, prope Washington (J. M. Holzinger, 1891-1892). Diffère de l'A. adnatum par ses feuilles brièvement acuminées, obtuses, sa nervure ordinairement simple et ses cellules alaires plus lâches, moins nombreuses, ainsi que par sa capsule plus courte et son opercule plus déprimé. d ot es, 27 CR Bull. Soc. roy. bot. Belg., t, XAXV. PET Bull. Soc. roy. bot. Belg., t. XXXV. TE TT Tr T1) I] | = 1925 Hypnum giganteum Sch. var. labradorense Ren. et Card. Bot. Gaz., XIX, p. 240. — Insigne, valde robustum; a forma typica differt foliis majoribus, longiori- bus costaque superne attenuata et sat procul ab apice evanida, saepe furcata. Hab. Labrador : Battle Harbor (rev. A. C. Waghorne, 1892). EXPLICATION DES PLANCHES. Toutes les figures ont été dessinées à l’aide de la chambre claire de Nachet. Prancne I. — A. Dicranella leptotrichoides. a, plante entière, gran- deur naturelle; b, b, feuilles; c, tissu de la base; d, tissu de la partie moyenne; €, capsule avec l’opercule; f, capsule déoperculée; g, fragment de l’anneau; L, deux dents du péristome. — B. Fissidens falcatulus. a, plante entière, grandeur naturelle; b, partie supérieure d’une tige; c,c, feuilles; d, tissu de la pointe d’une feuille; e, tissu au bord de la partie engainante d’une feuille. — C. Amblystegium Holzingeri. a, plante entière, grandeur naturelle; b, b, b, b, feuilles; c, cellules alaires; d, tissu vers le milieu; e, e, tissu du sommet d’une feuille; f, capsule operculée; g, capsule déoperculée. Pcancue Il. — A. Thamnium Holzingeri. a. plante entière, grandeur naturelle; D, partie d’un rameau; c, ce, feuilles caulinaires inférieures; d, d, feuilles caulinaires supérieures; e, feuilles raméales; /, sommet d’une feuille caulinaire; g, sommet d’une feuille raméale; h, cellules alaires; #, tissu moyen marginal; 7, tissu du sommet; k, feuille périchétiale intime; /, capsule avec l’opereule; m, fragment du péristome, — B. Brachythecium suberythrorrhizon. a, plante entière, grandeur naturelle; b, b, b, feuilles; c, cellules alaires; d, d, sommet de feuilles; e, capsule déoperculée; f, feuille de B. erythrorrhizon Sch. =. FUNGI ALIQUOT BRASILIENSES PHYLLOGENI AUCTORE P. À. SACCARDO. Folia plurima, potissimum Orchidearum epiphytarum fungillis correpta et putrescentia legit in silvis Brasiliae el. P. Binot et ad hortum botanicum Bruxellensem misit. Ex eo, anno praeterlapso, cl. £. De Wildeman ad me trans- misit folia praedita ut mycetes 1bi enatos examinarem. Non multos nec a typis jam cognitis valde discrepantes, elsi novos, detegere contigit. Eorum diagnoses sequuntur. Patavii, die ultima Marti MDCCCXCVI. 1. Physalospora camptospora Sacc. Sp. nov., tab. LIL, fig. 1. — Peritheciis laxe gregariis v. hine inde confertis, subcutaneo-erumpentibus, prominulis, globoso- inaequalibus, 200-300 x diam., ostiolo obtuso saepe irregulari pertusis, contextu minute celluloso fuligineo; ascis cylindraceis, breve stipitatis, spurie paraphysatis, apice obtusis, lumine initio obsolete bifoveolato, octo- sporis; sporidiis distichis, cylindraceo-oblongis, plus minus areuatis, utrinque rotundatis, 20-24 — 4-5, continuis, farctis, hyalinis, plasmate saepe imperfecte bipartito. Hab. in foliüs emortuis Orchidearum epiphytarum in Brasilia, — Affinis Phys. fusisporae aliisque sed sporidiis curvis etc. diversa, 128 2. Physalospora Wildemaniana Sacc. sp. nov., tab. [IT, fig. 2. — Peritheciis hypophyllis, hinc inde dense gregariis, epidermide tectis, globoso-leuticularibus, 0,5 mm. diam., nigris, ostiolo impresso pertusis, dein con- cavis, contextus cellulis amplis sinuosis subradiatim dispo- sitis; ascis tereti-fusoideis, 50-60 — 8-9, subsessilibus, apice obtusulis, octosporis ; paraphysibus flexuosis, paucis evanidis ; sporidiis oblique monostichis v. distichis, breve fusoideis, utrinque acutulis, subrectis, 15-16 — 5, hyalinis. Hab. in foliis emortuis Orchidearum epiphytarum in Brasilia. Affinis Ph. fallaciosae aliisque sed satis distincta videtur. — CI. Doct. E. De Wildeman, qui fungillos benevole misit, merito dicata species. 5. Nectria (Eu-Nectria) phyllogena Sacc. sp. nov., tab. HIT, fig. 5. —Acervulis amphigenis,sed saepius epiphyl- lis, erumpenti-superficialibus, sparsis, stromate pulvinato rubenti-ochraceo fultis, 1,5 mm. diam.; peritheciis 8-15 in quoque stromate, globulosis, breve papillatis, 0,2 mm. diam., demum leniter collabentibus, levibus, hyphis conidiophoris conspersis, dein glabris lateritio-rubellis; contextu laxe celluloso, molliuseulo, rubenti; ascis tereti- fusoideis, subsessilibus, 50-65 — 8, aparaphysatis apice rotundatis, Îlumineque 2-foveolato; sporidiis oblique monostichis octonis, sed saepius paucioribus, elliptico- oblongis, tenuiter 1Â-septatis, haud v. vix constrictis 12 — 5, hyalinis. Hab. in foliis putrescentibus Monocotyledoneae cujus- dam (Orchideae ?) in Brasilia. Socium adest, et verisimil- lime metageneticum, Verticillium compactiusculum Sacc. var. phyllogenum : caespitulis candidis nunc sparsis, nunc 129 in stromate peritheciisque Nectriae orientibus, modo laxis, modo compactiusculis; hyphis typi; conidiis elliptico- oblongis, v. subfusoideis, 2-guttatis, 7-8 — 2, rectis, hyalinis. 4. Nectria (Dialonectria) Binotiana Sacc. sp. nov., tab. IV, fig. 4. — Peritheciis hinc inde pauci-congregatis, erumpenti-superficialibus, stromate nullo fultis, globoso- ovoideis, obtuse papillatis, 140-160 & diam., levibus, dilute roseis, glabris, sed Verticilli hyphis candidis cinctis, contextu parenchymatico, tenui, aquose carneo; ascis tereti-fusoideis, subsessilibus, aparaphysatis, 50- 60 — 5-6, apice obtuse tenuitis, minute bifoveolatis; sporidiis oblique monostichis v, distichis, 8-10 — 2-2,5, elliptico-fusoideis, utrinque obtusulis, obsolete 1-septatis, haud constrietis, hyalinis. Hab. in foliis Orchidearum epiphytarum emortuis in Brasilia. Socium adest et verisimillime metageneticum Verticillium candidulum Sace. var. Binotianum : caespi- tulis candidis, sparsis v. perithecia cireumdantibus, hyphis typi, sed deorsum saepe dilutissime fuscellis, 4 & ev.; conidiis oblongis, 5 — 2,5, hyalinis. — Egregio P. Binot, fungillorum brasiliensiam collectori merito dicata species. 5. Phyllosticta nigro-maculans Sacc. sp. nov., tab. IV, fig. 5. — Peritheciis hine inde dense aggregatis maculasque amphigenas orbiculari-ovatas, atras (mycelii quoque ope) formantibus, globoso-lenticularibus, promi- nulis, 100-200 x diam., dein inaequaliter dehiscentibus; sporulis cylindraceis curvatis, utrinque rotundatis (allan- toideis), 5-6 — 1, hyalinis. Hab. in foliis Orchidearum epiphytarum in Brasilia. 10 150 6. Vermicularia Liliacearum West, — Sace. Syll. fung, LE, p, 253, var. brasiliensis Sacc. — Peritheciis (imperfeetis) majoribus, 0,5 mm. diam., durioribus, setis rigidis aterrimis 60-120 — 5, septis vix conspicuis; sporulis oblongo-fusoideis rectiuseulis, utrinque obtusulis, 13-21 — 6, hyalinis. Hab. in foliis Orchidearum épi hhytrurn in Brasilia. 7. Biplodia paraphysaria Sacc.sp.nov.tab, IV, fig. 6, — Peritheciis inaequaliter sparsis v. hinc inde paucis aggregatis plerumque hypophyllis, innato-erumpentibus, dein emergentibus, globoso conicis, 0,5 — 0,5 mm. diam. nigris, hyphis fuscis, septatis basi cinetis, con- textu duriusculo fuligineo; sporulis ovato-oblongis, diu continuis, hyalino-farctis (macrophomoideis) 50-52 — 15-16, paraphysibus filiformibus, 90-100 — 3, hyalinis commixtis basidiisque brevibus fultis, tandem constricto- 1-septatis, 28-50 — 14-15, atrofuligineis, paraphysibus varescentibus. Hab. in foliis emortuis Orchidearum epiphytarum in silvis Brasiliae copiosa. Sporulis diu macrophomoideis et paraphysibus praesentibus species mox dignoscitur. 8. Glocosperium intermedinum Sacc. Syll. fung. III, p. 702. Hab. in foliis Orchidearum epiphytarum in Brasilia. Acervuli initio subsucecinei, dein obseuriores; conidia 16-13 — 5-6, obtusula, intus granulosa, hyalina; basidia infra olivascentia, septulata, sursum saepe clavu- lata, pallidiora, 50-55 — 5-4, 9. Collctotrichum macrosporum Sacc. sp. nov., tab. IV, fig. 7. — Acervulis subeutaneis, dein erumpenti- 151 bus et epidermide lacerata cinetis, 0,7-1 mm. diam., vel confluendo latioribus nigris; setulis crebris erectis filifor- mibus, acutiusculis, septulatis, 180-200 = 6-8, fuligi- neis; basidiis fasciculatis paliformibus,; 1-2-septatis, apice rotundatis, 26-30 — 9, brunneolis; conidiis oblongis, apice rotundatis, 28-52 = 8-10, inius granulosis, hyalinis, interdum fumosis. Hab. in foliis Orchidearum epiphytarum in Brasilia. Praesertim conidiis magnis species dignoscenda, 10. Acrostalagmus cinnabarinas Corda, — Sacc. SyIl, fung: IV p. 165. Hub: in foliis putrescentibus Orchidearum epiphytarum in Brasilia, sociis Oospora hyalinula et Verticillio candi- dulo. 11. Oospora hyalinula Sacc. Syll. fung. IV, p. 17. Hab. parasitice in peritheciis vetustis ete. ad folia Orchidearum epiphytarum in Brasilia, 12. Torala verticillata Sacc.sp.nov., tab. IV, fig.8. — Caespitulosa, superficialis, nigra, pulvereo-veluütina ; hyphis sterilibus repentibus filiformibus, parce ramosis, subhyalinis, hine inde emittentibus basidia brevissima, rectiuscula, à w er., ex apice obtuso verticillato-ramosa, ramulis terno-quaternis sursum tenuatis, 15-20 — 2-5, subhyalinis apice conidiorum catenas gerentibus; conidiis globosis, leviter irregularibus, 4 diam., atro-fuligineis. H ab. in foliis putrescentibus Orchidearum epiphytarum in Brasilia. Habitus Torulae herbarum sed conidiis mino- ribus, sporophoris verticillatis ete., abunde diversa. 152 EXPLICATIO TABULARUM III Er IV. 1. Physalospora camptospora Sacc. sp. nov. — a, b. perithecia aucta e fronte ete latere — c. perithecii contextus — d. asci — e. asci apex — f. sporidia. 2. Physalospora Wildemaniana Sacc. sp. nov. — a. perith. sectum e latere — b. perith. c. fronte, auctum — c. asci — d. asci apex — e. sporidia. 3. Nectria phyllogena Sacc. sp. nov. — a. perithecia in stromate — b. perith. contextus. — c. asci — d. sporidia — e. Verticillium compac- tiusculum Sacc. var. phyllogenum Sacc. — f. conidia ejusdem. 4. Nectria Binotiana Sacc. sp. nov. — a. perithecia e latere. — b. perith. magis auctum — c. perith. contextus — d. asci — e. sporidia — f, Verticillium candidulum Sacc. var. Binotianum Sacc. — g. conidia ejusdem. 5. Phyllosticta nigro-maculans Sacc. sp. nov. — a. magn. nat. — b. perithecia aucta e fronte — c. perithecium e latere — d. sporula. 6. Diplodia paraphysaria Sacc. sp. nov. — a. perithecium auctum — b. pars hyphae perithecii — ce. sporulae, basidia, paraphyses. — d. sporulae maturae. 7. Colletotrichum muacrosporum Sacc. sp. nov. — a. acervuli aucti — b. setæ, basidia et conidia — c. conidia. 8. Torula verticillata Sace. sp. nov. — a. hyphae et catenulae — b, conidia. Bull, Soe. roy. bot. Belg., t. XXXV, PI. I, D — Ag en 2,4 % 2 b À ” ©) J LA. PA ai We) #, fs VA x LI Æ RAA AE HO RL ee RAS AS Bull. Soc. roy. bot. Belg., t. XXXV. REVISION DES ROSES DES HERBIERS DE LEJEUNE ET DE Mie LIBERT, PAR François CRÉPIN. L'herbier de Lejeune, l’auteur de la Flore des environs de Spa et du Compendium florae belgicae, et celui de M'e Libert font aujourd’hui partie des collections du Jardin botanique de Bruxelles. Ce sont les Roses de ces deux herbiers qui font l'objet des remarques suivantes. En 1811, Lejeune, dans la première partie de sa Flore, décrivait deux espèces nouvelles : les Rosa pseudo-rubigi- nosa et R. malmundariensis ; en 1815, dans la deuxième partie de cet ouvrage, il donnait la description de trois autres espèces nouvelles : les À. ovata, R. nemorosa et R. umbellata; en 1824, dans la Revue de la Flore des environs de Spa, il créait les R. resinosa et R. ambiqua, mais 1] y réduisait son R. ovata au rang de simple variété du À. arvensis et il rapportait son R. pseudo-rubiginosa en synonyme au À. spinulifolia var. Foxiana Thory. Plus tard, en 1831, dans le tome II du Compendium, les R. ambiqua, R. umbellata et R. malmundariensis sont Il 158 rabaissés au rang de variétés du R. canina L. et les R. resinosa, R. nemorosa et R. pseudo-rubiginosa sont réduits au rang de variétés du À. rubiginosa. Mais, d'autre part, le R. collina de la Flore est donné comme un type distinct. Cette dernière espèce était done la seule dont Lejeune réclamait la paternité. Nous allons examiner quelle est la nature véritable des formes décrites par Lejeune sous les noms de R. ovata, R.ambigua, R.collina, R.umbellata, R. malmundariensis, R. resinosa, R. nemorosa et R. pseudo-rubiginosa. La plupart des auteurs qui ont parlé de ces Roses, se sont uniquement basés sur les descriptions qu’en avait données Lejeune, or comme ces descriptions laissent beaucoup à désirer, qu’elles sont établies sur des caractères de peu de valeur comme l’étaient celles des phytographes de cette époque, on ne pouvait guère savoir exactement quelles étaient les formes réellement visées par le botaniste de Verviers. Wallroth avait toutefois reçu de Lejeune des spécimens de ses créations et il en avait vu, en outre, des échantillons dans l'herbier de Mertens et dans celui de J. Gay. C’est pourquoi nous citerons d’une façon spéciale l'opinion de ce botaniste sur les espèces dont il va être question. Ajoutons que Dumortier avait également vu des spécimens des créations de Lejeune. Rosa ovata Le). Déséglise, dans son Catalogue raisonné, a rétabli le R. ovata Lej., qui n’est réellement qu’une simple variation du R. arvensis Huds. à caractères instables et sans valeur. Remarquons que le R. stylosa de la Flore des environs de Spa et originaire de Malmedy n’est autre que le R. arven- sis. Nous reviendrons plus loin sur le R. stylosa décrit par Lejeune. 159 Rosa ambigua Le). Déséglise a rétabli le R. ambigua L. en le rangeant, dans son Catalogue raisonné, entre les R. latebrosa Déségl. et R. Kosinsciana Bess. Se basant sur la description de Lejeune, il lui attribue des dents composées-glanduleuses, Wallroth, dans sa Rosae plantarum generis historia suc- cincta, classe le À. ambiqua parmi les variétés de son R. Cynorrhodon à la suite du À. andegavensis Bast. Dumor- lier, dans sa Monographie des Roses de la flore belge, le considère comme synonyme de l’espèce de Bastard. Dans l'herbier de Lejeune, il n’y a qu'un mauvais échantillon de son R. ambigua. C'est une variété appartenant au groupe du À. verticillacantha, dont les dents foliaires sont composées-glanduleuses. Remarquons que Lejeune, tout en attribuant, dans sa Flore, des dents com- posées-glanduleuses à son R. ambiqua a, dans le Compen- dium, identifié cette forme au R. andegavensis Bast., qui est à dents simples et qu’il a publié dans son Choix de plantes sous le n° 724. Rosa collina Le]. D’après les spécimens provenant de Malmedy et conser- vés dans les herbiers de Lejeune et de M'° Libert, le R. collina n'est rien autre qu’une variété du À, dumetorum Thuill. En le classant, dans le Compendium, entre les R. villosa L. et R. mollissima Willd., Lejeune s’était com- plètement trompé sur la nature de cette forme. Wallroth, à son tour, avait commis la même erreur en le rapportant à la variété mollissima du R. villosa L. Dumortier avait cru y voir une forme du À, cortüfolia Fries. Remarquons que dans les herbiers de Lejeune et de 140 M'e Libert il n’existe aucun spécimen du R. cortifolia Fries. Le R. platyphylla Lib. dont parle Wallroth, loc. eit., p. 229, est une variété du groupe R. dumetorum Thuill., ainsi qu’en témoignent les spécimens conservés dans l'herbier de M'e Libert. Rosa umbellata Lib. Un échantillon du R. umbellata Lib. existe dans l'herbier de Lejeune, accompagné de cette étiquette: « Rosa umbellata Lib. in FI. Spa. Specimen simile miss. à virgine ad CI. Mertens, janvier 1828. » Cet échantillon appartient au R. tomentella Lem. Les dents sont com- posées-glanduleuses et les pédicelles sont un peu pubes- cents. Wallroth rapporte le R. wmbellata Lib. qu’il a vu dans l’herbier Mertens, à un groupe de variétés de son R. Cynorrhodon ayant à sa tête le R. cortifolia Fries et comprenant, en outre, les R. oblusifolia Desv. et R.dume- torum Thuill.,et, d'autre part, il classe le À. umbellata de la Flore des environs de Spa dans un groupe de variétés de son R. scandens ayant en tête le R. fastigiata Bast. Nous trouverons plus loin l’explication de cette double identification. Dumortier, à son tour, rapporte le R. umbellata à une espèce qu'il a faussement désignée sous le nom de R. collina Jacq. Le R. umbellata Lib. étant de 1815, le R. tomentella Lem., de 1818, on pourrait, d'après le principe de priorité réduire le nom de Leman au rang de synonyme; mais nous ne croyons pas bien utile d’exhumer un nom oublié, qui viendrait augmenter les embarras déjà si nombreux de la synonymie. 141 D’après ce que nous constatons dans l'herbier de Me Libert, celle-ci avait pris des variations du R. tomen- tella Lem., c’est-à-dire de son R. umbellata pour le R. fastigiata DC., toutefois avec doute, et pour le R. dume- torum Rau, qui du reste appartient bien à l’espèce de Leman; mais une étiquette de l'herbier nous montre qu’elle avait reconnu l'identité de son R. umbellata avec le R. dumetorum Rau. Cette étiquette porte : « Rosa dume- torum Rau. — R. dumetorum DC., R. sepium Lej., R. umbellata Lib. » Ajoutons que Ml: Libert avait envoyé à Lejeune une variété du R. tomentella avec le nom de R. leucantha Lois. ?, que Lejeune avait dénommée R. dumetorum var. leucantha FI. Spa. Le R. fastigiata DC. ? auquel nous avons fait allusion ci-dessus explique l'identification que Wallroth avait faite du À. umbellata Lib. avec le R. fastigiata Bast. Dans les échantillons recueillis par M'e Libert, les styles sont devenus saillants sur les réceptacles fructifères etsimulent plus ou moins la colonne stylaire du R. stylosa Desv. C’est cette exsertion des styles résultant de la contraction des réceptacles qui a trompé M'"° Libert, ainsi que Wallroth, et leur a fait prendre une Caninée pour une Stylosée. Cette même confusion a été faite par d’autres phytographes. Rosa malmundariensis Le)j. Le R.malmundariensis Lej. est généralement considéré aujourd’hui comme une variété de- R. canina L., alors que cette Rose est incontestablement une variété de R. glauca Vill., ainsi que le démontrent les spécimens des herbiers de Lejeune et de M'e Libert. Thory, qui avait reçu la plante vivante de Malmedy et 142 que Redouté a bien figurée dans ses Roses, t. II, p. 35, avait eu un sentiment plus exact des affinités du R. mal- mundariensis en le rapprochant du À, montana Vill. dans son groupe XVIII Montanae. Il est difficile de se rendre compte de la facon dont cette forme était considérée par Wallroth, à cause du système que cet auteur avait adopté pour classer les nombreuses variétés de son R. Cynorrhodon. Dumortier, dans son Prodromus, n'avait admis qu'avec doute le À. malmundariensis au nombre des variétés du R. canina L. Son doute, comme on le voit, était bien légitime. Plus tard, influencé par l'opinion courante, il a, dans sa Monographie des Roses de la flore belge, classé le R. malmundariensis parmi les variétés du R. canina L. Le R. malmundariensis est une variété du R. glauca Vill. à dents composées-glanduleuses, à pédicelles ordinaire- ment lisses, rarement pourvus de quelques rares glandes, à sépales plus ou moins glanduleux, rarement églan- duleux. M'° Libert, dont le coup-d'œil était excellent, avait remarqué que le R. malmundariensis semblait avoir des rapports avec le À. glauca, car deux de ses étiquettes portent « an Rosa glauca Loiseleur? » Lejeune n'avait pas saisi les rapports du À. malmun- dariensis avec le R. glauca et ce qui le prouve c'est qu’il a considéré cette forme comme la y de son R. canina, et qu’il a fait du À. glauca Loisel. la var. 1 de cette même espèce. Le R. glauca décrit dans la Revue de la Flore des environs de Spa n’est pas représenté dans l’herbier de Lejeune; mais, d’après la description qui en est donnée, nous avons lieu de penser qu'il s’agit bien du KR. glauca Vill., qui, du reste, a été retrouvé sur la Montagne-St-Pierre, localité que Lejeune avait explorée 145 et qu'il désignait sans doute par les mots : montagnes boisées du Limbourg. Il se trouve, dans l’herbier de Lejeune, deux spécimens d'une variété du .R. glauca Vill., à feuilles inférieures des ramuscules florifères à dents un peu glanduleuses, à dents des feuilles moyennes et supérieures simples, à pédi- celles, réceptacles et sépales glanduleux, recueillis à Pater- nolde près de Groningue. Lejeune a mis, à ces spécimens, cette annotation : « An Rosa ambigua Revue. An R. canina hispida DC. prodr. » Nous avons tenu à men- tionner cette Rose, parce que jusqu'ici aucune Flore n’a signalé l’existence du R. glauca Vill. en Hollande. Rosa resinosa Le). Le R. resinosa Lej., représenté, dans les herbiers de Lejeune et de M'° Libert, par d’assez nombreux spéci- mens, est une variété du À. micrantha Sm. Rosa nemorosa Lib, Le R. nemorosa Lib. est également une variété du À. micrantha Sm. à folioles amples ou de dimensions moyen- nes, à ramuscules florifères inermes. Déséglise identifie ce R. nemorosa à son R. micrantha, mais les caractères de la plante de Malmedy ne concordent pas avec ceux de la forme que Déséglise décrit sous le nom de R. micrantha. Rosa pseudo-rubiginosa Lei. Les spécimens du À. pseudo-rubiginosa conservés dans les herbiers de Lejeune et de Mile Libert sont identiques à la forme de St-Hubert et de Vesqueville que nous avons 144 décrite, en 1862, dans le 2° fascicule des Notes sur quel- ques plantes rares ou critiques de la Belgique, sous le nom de R. arduennensis. Nous avions bien rapporté avec le signe du doute le R. spinulifolia var. Foxiana Thory, qui est originaire de Mal- medy, au R. arduennensis, mais il ne pouvait nous venir à l'esprit que le À. pseudo-rubiginosa püt être identique à notre espèce. D'après les termes de sa description et d’après le classement que lui fait subir Lejeune, dans le Com- pendium, on pouvait croire que le R. pseudo-rubiginosa était réellement une variété du R. rubiginosa. Lejeune attribue à son espèce des aiguillons recourbés, alors que toujours le R. pseudo-rubiginosa se présente à aiguillons parfaitement droits comme ceux du 2. mollis Sm. Dumortier et, après lui, Wallroth avaient eu une idée plus juste que Lejeune en rapprochant le R. pseudo-rubi- ginosa du R. villosa L. Du reste, Me Libert avait reconnu que la plante de Malmedy n'était pas ce qu’en avait pensé Lejeune, car, sur l’une de ses étiquettes, elle avait mis : R. villosa a sylvestris Desv. (R. pseudo-rubiginosa Lej.). Il nous parait incontestable que le R. spinulifolia var. Foxiana, d’après les renseignements donnés par Thory, est identique au À. pseudo-rubiginosa et ce qui confirme cette identité c'est un spécimen de l’herbier de Lejeune accompagné de l'étiquette suivante de la main de M'e Libert portant : « Rosa villosa f. glabrata Wallr., p. 253, R. spinulifolia 5. Foxiana Thory. » Le R. arduennensis, autrement dit le R. pseudo-rubi- ginosa, tel que nous l’avons décrit, n’a encore été observé, du moins à notre connaissance, que dans les montagnes de l’Ardenne : à St-Hubert et près de Vesqueville (Luxem- 145 bourg), Basse-Bodeux et Goé (province de Liége), Malmedy, Sourbrodt et Montjoie (Prusse-rhénane). Aux environs de Malmedy, on observe des variations à feuilles moins glabrescentes et mème à feuilles fortement pubescentes. Le R. arduennensis est, pour nous, une variété du R. mollis Sm. Le R. mollissima var. glabrata Fries dont les feuilles sont glabres ne peut lui être identifié. Ajoutons ici que M. Christ, dans ses Rosen der Schweiz, p. 90, avait cru voir dans notre plante de l’Ardenne une forme intermédiaire entre le R. spinulifolia Dana, et le R. pomifera Herrm. Le nom de var. arduennensis devrait être préféré à celui var, pseudo-rubiginosa qui emporte avec lui une idée tout à fait fausse. Dans le petit tableau suivant, nous établissons la con- cordance entre les espèces créées par Lejeune et les types spécifiques auxquels elles appartiennent. R. ovata Le)j. R. arvensis Huds. var, — ambigua Lej. — canina L. var. des groupes R. verticillacantha Auet. et R. andegavensis Bast, — collina Le]. — canina L. var. du groupe R. dumetorum Thuill, — umbellata Lib, — tomentella Lem. — malmundariensis Le)j. — glauca Vill, var. — resinosa Le)j. — micrantha Sm. var. — nemorosa Lib. — micrantha Sm, var. — pseudo-rubiginosa Lej. — mollisSm.var.arduennensis, Nous allons maintenant passer en revue, dans l’ordre 12 146 du Compendium florae belgicae, les autres espèces de Rosa décrites par Lejeune. R. PIMPINELLIFOLIA L. — Cette espèce ne donne lieu à aucune remarque. R. FRAxINIFOLIA Borkh. — Cette forme, qui est la variété à feuilles glabres du R. blanda Aït., est d’origine améri- caine et ne s'est trouvée en Belgique qu’à l'état cultivé ou subspontané. R. cixnamomEA L. — N'a jamais été observé en Belgique que sous sa forme cultivée (R. foecundissima Münchh.) à fleurs pleines ou doubles. R. RuBriroutA Vill. — Son habitation à Tournai est incon- testablement fausse. L'espèce est étrangère à la Belgique. R. vizzosa L. — Sous ce nom, Lejeune a visé le À. pomi- fera Herrm. Celui-ei n'existe vraisemblablement en Belgi- que qu’à l’état cultivé ou naturalisé. R. mozussima Willd. — Ce que Lejeune a eu en vue sous ce nom répond au À. mollis Sm. Nous n’avons pas vu dans l’herbier de Lejeune d’échantillons répondant à sa var. à) foliis eglandulosis; quant à sa var. £., elle vise, sous les noms de ÆR. villosa qglabrata Wallr, et R. spinulifolia Foxiana Thory, le R. arduennensis. R. romenrosa Sm. — Deux seules variétés sont indi- quées, l’une à réceptacles lisses, l’autre à réceptacles hispides-glanduleux. R. cixerascexs Dmrt, — C'est une variété remarquable du R. tomentosa Sm. R. azBa L. — Espèce cultivée et parfois subspontanée. R. cazuica L. — N'existe pas en Belgique et la localité citée en Hollande par Lejeune ne peut concerner qu’une plante subspontanée. R. LutTeA PDalechamps. — Espèce asiatique qui n’est en 147 Europe qu’à l'état cultivé, subspontané ou naturalisé. R. RuBraNosa L. — Lejeune a confondu, sous ce nom, des variétés des R. rubiginosa L. et R. micrantha Sm. R. canina L. — Comme nous l'avons vu précédemment, Lejeune a confondu, parmi les variétés de cette espèce, les R. tomentella Lem. et À. glauca Vill. Ce qu'il a désigné sous le nom de var. d) sepium sont des variations apparte- nant au groupe du R. dumalis Bechst. et n’ayant aucun rapport avec le À. sepium Thuill., qui est du reste absent dans les herbiers de Lejeune et de M'E Libert, R. campesTris Dmrt. — Cette Rose n’existe pas dans l'herbier de Lejeune, qui n'en avait pas reçu de spéci- mens. Dumortier l'indique de la façon suivante. «In Luxemburgio ! » Il l'avait classée, dans son Prodromus, sous le n° 1127, loin du À. canina qui se rapporte au no 1155. Dans sa Monographie (1867), il considère son R. campestris comme une variété du À. trachyphylla Rau. Les spécimens que nous en avons vus dans l'herbier de Dumortier, qui fait aujourd'hui partie des collections du Jardin botanique de Bruxelles, se rapportent bien au R. trachyphylla. L'un des échantillon est accompagné de deux étiquettes : la plus ancienne portait primitivement : « Rosa. Inter Luxembourg et Remich », sur laquelle Du- mortier a postérieurement ajouté : Rosae arvinae aff, ex. CI. Lindley. » Nous avons vu, dans l’herbier Lindley, un spécimen qui lui avait été envoyé en 1827 par Dumor- tier. Dans l’herbier de celui-ci, il existe deux spécimens du R. trachyphylla Rau accompagné d'une étiquette de Dumortier portant : « Rosa campestris nob. prod. belg., p. 93. In campis Luxemburgi inter Luxemburgum et Mosellam versus Montfort : Rosae trachyphyllae videtur affinis. » Nous avons lieu de douter de la provenance de 148 ces deux spécimens, qui diffèrent un peu du premier et, qui sont de récolte beaucoup moins ancienne. Nous sommes assez disposé à croire que ces deux spécimens ont été recueillis dans la vallée du Rhin par Wirtgen. L’étiquette qui les accompagne a du reste été écrite par Dumortier vers la fin de sa vie, alors qu'il s’occupait sans doute de la rédaction d'une Flore belge qu'il se proposait de publier. Quoi qu’il en soit de l'origine de ces deux spécimens, il reste bien acquis que le R. cam- pestris représenté par les anciens spécimens conservés dans les herbiers de Dumortier et de Lindley et recueil- lis dans le Luxembourg par Dumortier, appartient au R. trachyphylla Rau. Cette espèce n'a pas été retrouvée dans le Luxembourg depuis sa première découverte. R. e«LABErRIMA Dmrt. — Cette forme, dont nous avons vu detrès nombreux échantillons authentiques n’est rien autre que, une simple variété du groupe du À. dumalis Bechst. R. srycosa Desv. — Le R. stylosa de la Revue de la Flore des environs de Spa a été décrit sur des échantillons des environs de Malmedy; or les échantillons qui se trouvent avec ce nom dans l'herbier de Mie Libert ne sont rien autre que du pur R. arvensis Huds. Lejeune, dans le tome II du Compendium, considère le R. stylosa de sa Flore comme représentant le type de l'espèce de Desvaux, auquel il ajoute une variété 5) leucochroa Seringe. Comme habitation de son R. stylosa, il indique : In Magn. Duc. Rh. inf. et Luxemburg. Dans lherbier de Lejeune, se trouve un spécimen du vrai R. stylosa Desv. avec une étiquette portant : R. stylosa G. leucochroa. D’après une annotation de Lejeune, cet échantillon aurait été recueilli dans le Luxembourg par Krombach. Mais, chose assez singulière, Krombach a publié en 1875 149 une Flore du Grand-Duché de Luxembourg et dans cet ouvrage il ne fait aucune mention de la découverte que Lejeune lui attribue ; il se contente de reproduire, d’après Tinant, l'indication vague de : « le long des bois T.?», indication sans aucun doute complétement fausse. Si le R. stylosa a existé dans le Luxembourg, il a dû y être d’une extrême rareté, car Dumortier ni aucun botaniste moderne ne l’y a retrouvé. Il existe dans l'herbier de Lejeune deux beaux speci- mens en fruits du R. stylosa avec cette étiquette qui n’est pas de la main de Lejeune : « R. canina v. Comp. fl. B. » Jusqu’à présent, il ne nous a pas été donné de voir le R. stylosa originaire de Belgique. PU 191 OUR tt __ ; 1 EM NO LL PRIMITIAE FLORAE COSTARICENSIS, PAR FH DURAND: ET H: PIFTIER: TROISIÈME FASCICULE (Suite). HAE NOTSR PAR Mmes J.-É, BOMMER Er M. ROUSSEAU. Hymenomycetae. 1. Lentinus villosus KI. in Linnaea (1833), p. 439; Sacc. Syll. Fung. V, p. 574. — Forêts du Barba (Tond.). — Amérique trop., île Maurice. 2. — velutinus Fries in Zinnaea (1830), p. 410 ; Sacc. Syll. Fung. V, p. 589. — Forêts de Buenos-Aires (Tond.). — Cuba, Brésil, Guyane. 3. Lenzites bicolor Fries Vov, symb. mycol., p. 43; Sacc. Syll. Fung. V, p. 647. — Alajuela, forme à lamelles serrulées (Tond.). — Mexique. L 4, Sehizophyllum commune Fries Syst. mycol. 1, p. 333; Sacc. Syll. Fung. V, p. 655. — Costa-Rica (Pitt, et Tond.). — Dans le monde entier. 5. Polyporus tricholoma Mont, Cen/., I, n°53; Sacc, Syll. Fung. VI, p. 63. — Sur les troncs des caféiers : Desamparados (Tond.). — Cuba, Queensland. 152 6. P. gilvus Schweiu. var. congregatus Bomm. et Rouss. (nov. var.). —Pileis coriaceis-subligno- sis, in modo rosae elongatae compactae imbricatis (3-8 cm. crassis, 18 cm. longis), reniformibus, lobatis, radiatim sulcatis, concentrice subzonatis, superficie glabra, rugosa, ferruginosa, saepe fusco- virescente tincta, 5-5 cm. latis, 2-5 longis; carne fibrosa, ferruginosa, À mill. crassa; poris mini- mis, rotundatis, ferruginosis, 2-3 mill. longis. Costa-Rica (Pitt. sine loco). — Grande-Bre- tagne, Amérique bor. 7. Fomes formosissimus Spegs. Fungi Guar. pugill. 1, n°35; Sacc. Syll. Fung. VI, 158. — Environs de San José (Tond.) — Brésil. 8. — australis Fries £lench., p. 108; Sacc. Syll. Fung. VI, p. 176. — Forêts du Barba (Pitt.). — Europe, Ceylan, Malaisie, Amér, trop., Australie, Tasmanie, N. Zélande. 9% — marmoratus Berk. et Cooke NW. Pac. Exped, n° 95 ; Sacc. Syll. Fung. VI, p. 181. — Costa-Rica (Tond.). — Guyane, Amér. centr. 10. — subflexibilis Berk. et Cooke in Journ. Linn. Soc. X, p. 311; Sacc. Syll. Fung. VI, p. 178. — Bords du Rio Surubres près San Matco (Bioll.). — Cuba, Amér. centr. 11. Polystictus luteo-nitidus Berk. in Hook. Journ. of Bot. (1856), p. 175; Sace. Syll. Fung. VI, p. 209. — Bois de El Bolson | (Guanacaste) (Pitt). — Brésil, 12. — cinnabarinus (Jacq.) Fries Syst. mycol. 1, p. 371, Sace. Syll. Fung. VI, p.245. Boletus — Jacq. F1. Austr. Icon. IV, p. 304. Trametes — Fries Hymen. Eur., p. 583. — Sur les troncs d’arbres: bords du Rio Surubres (Bioll.). — Europe, Asie, Amér. bor, et austr., Australie. 13. — versicolor (L.) Fries Syst. mycol. 1, p. 368; Saec. Syll. Fung. VI, p.253. Boletus — L. FI, Suecica n° 1254, — Sur des troncs pourrissants : San Pedro (Tond,). — Dans le monde entier, 155 14, Polystictus hirsutus Fries Syst. mycol, I, p. 367; Sacc. Syll, 15. 16. 1 Le 18. Fung. VI, p.257.— Alajuela (Orozco).— Dans le monde entier. — velutinus Fries Syst. mycol, I, p. 368; Sacc. Syll. Fung. VI, p. 258. — Forêts des alluvions du Rio General (Tond.) — Europe, Asie, Amérique bor. et trop., N. Zélande. — pinsitus Fries Epicris., p. 479; Sacc, Syll. Fung. VI, p. 262. — Los Conventillos (Baie de Salinas) (Tond.). Espèce très voisine de P, barbatulus Fr. — Amérique bor. et austr. trop., Inde. — licnoides Mont. Cryptog. Cubens,, p. 401, t. 16 fig. 2; Sace. Syll. Fung. VI, p. 231. — Alajuela; forêts du Rio Naranjo (Tond.). — Ceylan, Sikkim, Java, Guyane, Brésil. — caperatus Berk., Æxot. Fungi, p. 391; Sacc. Syll. Fung. VI, p. 282. — Costa-Rica (Tond.). — Ceylan, Philippines, Mau- rice, Amérique trop. 19. 'Erametes elegans (Spreng.) Fries Epicris, p. 492; Sace. Syll. 20. 21. Fung. VI, p. 335. Daedalea — Spreng.in Vet. Akad, Handl. Stockh. (1820), p. 51. — Alajuela (Orozco). — Guadeloupe, Mexique. Obs. — Déjà indiqué au Costa-Rica par Oersted. — hydnoîdes (Swartz) Fries Epicris., p. 490; Sacce. Syll. Fung., VI, 346. Boletus — Swartz ex Sacc. — Sur les troncs d’arbres : bords du Rio Surubres, près San Mateo (Bioll.). — Amérique bor. et trop., Maurice. — fibrosa Fries Epicris., p. 490; Sacc. Syll. Fung., VI., p. 346. Forêts claires des alluvions du Rio General (Tond.). — Cuba, Brésil. 22. Hexagonia variegata Berk. IV. Pac, Exped., n°99; Sacc, Syll, 23. Fung., VI, p. 363. — Sur les troncs d’arbres : Baie de Salinas (Pitt.); bords du Rio Surubres près San Mateo (Bioll.). — Amérique bor. subtrop., centr. et austr. trop. — uuicolor Fries Nov. symb. mycol., p. 101; Sacc. Syll, Fung., VI, p.365. — Buenos Aires (Tond.). — Mexique. — polygramma Mont, Cryptog. Cubens., p. 379, t. 14, fig. 3, Sacc. Syll. Fung., VI, p. 367. — Sur des troncs d’arbres. San José (Pitt.); forêts du Rio Naranjo (Tond.). — Amér. et Asie trop., Cap de Bonne Espérance. 25, Favolus paraguayensis Spegg. Fungi Guar. pugill,, I, n° 58, 13 154 Sacc. Syll. Fung. VI, p. 399. — Forêts du Barba (Tond.) — Paraguay. 26. Gloceporus conchoides Mont, Cryptog. Cubens., p. 385, t. 15, fig. 1; Sacc. Syll. Fung. VI, p. 403. — Sur un tronc d'arbre : bords du Rio Surubres près San Mateo (Bioll.). — Amérique trop., et subtrop., Port Natal. Obs. — Diffère du type par le chapeau cyathiforme, ridé et strié. Le seul exemplaire que nous en possédions, porte à sa base un chapeau incomplètement développé, ce qui ferait supposer que l’espèce est cespiteuse. 27. Hymenochaete rheicolor (Mont.) Léveillé in Ann. sc. nat. (1846) p.151; Sacc. Syll. Fung. VI, p. 591. — Stereum — Mon- taigne Crypt. Nilgherr. (1842) n° 152, — Forêts du Barba (Tond.). — Nilgherries. 28. — tabacina (Sowerby) Léveillé in Ann. sc. nat. (1846), p. 132; Sacc. Syll. Fung., VI, p. 590. Auricularia — Sowerby. — Alajuela (Orozco). — Europe, Amér. bor., Patagonie, Malacca. 29. Corticium roseltlum Spegg. Fung. Argent. pug. ill. LI, n° 25, Sacc. Syll. Fung. VI, p. 637. — Sur l'écorce des arbres, dans les haies : San José (Pitt.). — Argentine. 30. — calceum Fries Epicris., p. 362; Sacc. Syll. Fung. VI, p. 622. — Forêts de Rodeo (Pitt.). — Europe, États-Unis, Patagonie, Ceylan, colonie du Cap. 31. — roseo-carneum (Schwein.) Léveillé, — Baie de Salinas (côte du Pacifique) (Tond.). 32. Penlophora papyrinn (Mont.) Cooke in Grevillea VIII, p. 20, t. 121, fig, 9; Sace, Syll. Fung. VI, p. 641. Stereum — Mont. Cryptog. Cubens., p. 374. — Bords du Rio Surubres près San Mateo (Bioll.). -— Ceylan, États-Unis, Antilles, Brésil, Afrique austr. 33. Cora Pavonia Web. et Mohr Beiträge 1, p. 236 ; Sacc. Syll, Fung. VI, p. 656. — Forêts de la Esmeralda (Tond.). — Juan Fernandez, Amérique bor. et trop. — Déjà indiqué au Costa-Rica. 34. Auricularia meseaterica (Dicks.) Fries Epicris., p. 585; Sacc. Syll. Fung. NT, p. 762. Helvella — Dickson ex Sacc. — Bords du Rio Surubres (Bioll.). — Europe, Amérique bor., Australie. 33. Hirneola polytricha Mont. in Belang. Voy. Ind. orient. (Crypt.). 155 p. 154; Sacc. Syll. Fung. VI, p. 766. — La Uruca; bords du Rio Surubres près San Mateo (Bioll); forêts des alluvions du Rio General; Buenos-Aires (Pitt. et Tond.). — Inde angl. Malaisie, Polynésie, N. Zélande, Amérique austr. 36. Hydnum flavum Berk. Fung. Brit, Mus., p. 380, t. 10, fig. 8 ; Sacc. Syll. Fung. VI, 456. — Sur un tronc d’arbre : forêts du volcan du Barba (Pitt). — Antilles, Vénézuela, Brésil, Obs. — Le champignon, plongé dans l’eau à l’état sec, eolore le liquide en jaune au bout de quelques minutes. 57. Stereum Paiggarii Spegg. var. zonatum Bomm. et Rouss. (nov. var.). — Les exemplaires que nous avons pu examiner répondent assez exacte- ment à la description de Speggazini. Ils s’en écartent cependant par les caractères du chapeau, qui présente des zones nettement définies, dont quelques-unes sont assez profondes pour appa- raitre également sur l’hyménium et par la cou- leur du tissu qui est d’un brun ferrugineux au lieu d’être blanc. Il y a donc lieu, nous semble- t-il, de faire de la plante de Costa-Rica, une variété de l'espèce décrite par Speggazini. Alajuela, janvier 1890 (Orozco). 33. — versicolor (Sw.) Fries ÆEpicris, p. 547; Sacc. Syll. Fung. VI, p. 561. Thelephora — Sw. Fung. Ind. occid., III, p. 1933. — Alajuela (Orozco). — Australie, Afrique austr,, Amér. bor. et centr,, Antilles. Gasteromycetae. 39. Bovista nigrescens Pers. Dispos, Fung, p. 6; Sacc. Syll. Fung. VII, p. 99. — Forêts du volcan Irazù (Pitt), — Europe et Asie. 40. Lycoperden epixylen Berk. et Cooke Cuban Fungi., n° 508; Sacc. Syll, Fung. VII, p.132, — Forèts du Barba (Tond.), — Cuba, 156 Hypodermae. 41. Uromyces marginatus Bomm. et Rouss. (nov. sp.). — Soris orbicularibus, hypophyllis, in macula brunnea obseura prominante margine limitata, e substantia dessicata folii composita. Teleutosporis unicellularibus, pallide-flavis, 18-29 — 10,8; pedicellis 29 — 4,5. — Sur des feuilles indéterminées : Santa Maria de Dota (Tond.). Phycomycetae. 42, Cystepus Tragopogonis (Pers.) Schroet. Xryptog. F1. Schles. (Pilze) p. 234; Sace. Syll. Fung. VII, p.234. Uredo Tragopogi Pers. — Sur 1pomæu commulata : haies à San José (Tond.). — Europe, Amérique bor., Algérie. 43. Chytridium decipiens Al. Br. in Berl. Akad. Abhandl. (1855) p. 54, 1. 5, fig. 1-4; De Wild. in Annal. Soc. Belg. Microsp. XVII, p. 61. — Dans les oogones des Oedogonium : Costa-Rica (Pitt.). — Allemagne, Belgique, Azie centr. Pyrenomycetae. 44. Eurotiunm herbariorum (Wigo.) Link in Willd. Sp. pl. VI, 1, p. 79; Sacc. Syll. Fung. I, p. 26. Mucor — Wiggers. — Sur les feuilles d’un Rubus : Aguacaliente (Pitt.). — Europe, Asie, Afrique et Amérique. 45. Asterina Pittieri Bomm. et Rouss. (nov. sp.). — Epiphylla; maculis atris, fere totam superficiem folii operientibus, exhyphis ramosis 18 4 crassis formatis; hyphopodiis sessilibus, globulosis vel oblongis 28 — 18; peritheciis applanatis con- textu radiato, in mycelio sparsis 126-150 y; ascis octosporis, globulosis, parum numerosis (5-6 in quoque perithecio) membrana tenuissima, 92-47 ; 157 sporidiis brunneis vel fuliginosis, oblongis, uni- septatis, in duobus articulis disjunctis, 28-56 — 18-28. — Sur des feuilles d'Angelica mexicanae ; associé à Dimerosporium imperspicuum Spegg. : Volcan du Barba (Pitt.). 16. Asterina dabiosa Bomm. et Rouss. (nov. sp.). — Epiphylla vel amphigena. Peritheciis orbiculari- bus, depressis, poro pertusis, contextu radiato, 144-180 , in mycelio atro ramoso sparsis 7,24 crasso; hyphopodiis pyriformibus uniseptatis, 18—10,8. Ascis pyriformibus vel subelavifor- mibus 36 — 14 (50-54 — 14 in aseis subelavi- formibus), sessilibus, aparaphysatis. Sporidiis hyalinis, conglomeratis, subclaviformibus, 5-gut- tulatis, inter duas superiores guttulas uniseptatis (deinde biseptatis?) 14 — 5-6. Sur les feuilies d’une Pipéracée : bord de la route à Carrillo (Tond.). Obs. — Berkeley et Curtis ont décrit une espèce du genre Asterina, croissant également sur les feuilles d’une Pipéracée. La diagnose en est incomplète; notre espèee en diffère d’ail- leurs par la forme des asques et des sporidies. 47. — sphaerotheca Karst. et Roumeg. in Rev. Mycol. (1890) p. 76; Sacc. Syll, Fung. IX, p. 383. — Pied du Carrizal (Pitt.). — Tonkin. 48. Dimerosporium imperspicuum Spegg. Fung. Guar. I, n° 46; Sacc. Syll. Fung. IX, p. 406. — Sur des feuilles d’Angelica mexieana, parasite sur Asterina Pittieri B. et R. : Lagune du volcan du Barba (Pitt.). — Brésil, 49. Mellola asterinoides Wint. in Hedwigia (1886) p. 96; Sacc. Syll. Fung. IX, p. 423. — Sur les feuilles d’une plante grimpante (Vitis?) : Rancho Flores (Tond.), — Saû Thomé. 50. — malacotricha Spegg. Fungi Guar. Il, n°59; Sacc. Syll. Fung. IX, p. 425, — Sur les feuilles d’un Dichondra : Costa-Rica (Pitt.), — Amérique mérid, (Guarani, Paraguari). 158 51. Antennularia Robinsonii De Wild. in Bull. Soc. Microsc. Belg. XXII (1896), p. 113. Antennaria — Berk. et Moore ex Berk, in Lond. Journ. of Bot. Il, p. 24, fig. 2; Sace. Syll. Fung. p. 81. — Abondant sur Vaccinium densiflorum : sommet de l'Irazù (Pittier). — Ile Juan Fernandez. #2. Botryosphaeria palmigena (Berk, et Cooke) Bomm. et Rouss. — Hypoxylon — Berk. et Cooke Cuban Fungi, n° 32; Sacc. Syll. Fung. 1, p.389. — Sur des feuilles maladives de Chamaedorea: Costa-Rica (Pitt.). — Cuba. Obs. — Bien que cette espèce présente tous les caractères extérieurs d’un Hypoxylon, l'examen microscopique prouve qu’il faut la ranger dans le genre Botryosphaeria. Le strome est épiphylle, superficiel, subglobuleux, noir et recouvert d’une pruine jaune soufre. Les asques sont biformes; les uns, subcylindracés, mesurent 100 — 18 et ont 8 spores oblique- ment monostiques; les autres sont oblongs, mesurent 63 = 30 et ont 4-5 spores distiques. Les sporidies hyalines, nubileuses, entourées d’une large zone hyaline, sont largement fusoïdes, 2-euttulées et mesurent 25,2 — 14,4. Paraphyses flexueuses, nombreuses, simples et granuleuses. 55. Laestadia lincaris Bomm. et Rouss. (nov. sp.). — Maculis pallidis, 1-2 em. diam., linea nigra cir- cumdatis ; peritheciis in maculis sparsis vel 2-3 confluentibus, parenchymate immersis, globu- losis, 300 uw, atris, nitidis, coriaceis, ostiolis hysterioideis, linearibus vel 5-radiatis. Ascis apa- raphysatis, claviformibus, 72-108 — 14-18, ses- silibus, &8-sporis; sporidiis hyalinio-viridulis, fusoideis, guttulatis, {-cellularibus, 28-32 — 7,5, 2,5-stichis. — Sur des feuilles coriaces, dessé- chées : forêts du volcan du Poäs (Pitt.). 54. Lizonia opposita Bomm. et Rouss. (nov. sp.). — Peritheciis amphigenis, globulosis, atris, rugu- losis, 75-97 y, in macula ferruginosa orbiculari dense gregariis; ostiolo nullo. Ascis 8-sporis, 159 ovoideis vel pyriformibus, sessilibus vel breviter pedicellatis, 36-61 — 28, aparaphysatis. Sporidiis conglomeratis, hyalinis, oblongis, obtusis, 1-sep- tatis, 25,2 — 10,8, loculo superiore latiore quam inferiore. — Sur des feuilles maladives incon- nues : forêts du Rancho Flores (Tond.). Obs. — Cette espèce se développe sur une macule ferrugi- neuse qui porte des périthèces sur ses deux faces ; toutefois ces périthèces sont moins nombreux à la face inférieure. 55. Rhynchostoma Biolleyana Bomm. et Rouss.(nov. sp.). — Peritheciis sparsis, superficialibus, atris, globosis, vel subglobulosis, rostro filiformi lon- gissimo, flexuoso, contextu fibroso, 126-135 longis. Ascis cylindraceis, sessilibus, 8-sporis, membrana tenuissima, fugax, 43-64 — 7,9; paraphysibus guttulatis ad basim dilatatis, ascis longioribus (90 &). Sporidiis monostichis vel sub- distichis, fuligineis, cylindraceis, initio continuis, tarde uniseptatis, 14,4 — 5,6. — Irazü (Pitt.). Obs, — Les périthèces sont épars dans le tomentum bianc très épais qui recouvre les feuilles et les tiges du Diplostephium rupestre Wedd. 56. Leptesphaeria culmifraga (Fries) Ces. et de Not. Schem. Sferiac., p.61; Sacc. Syll. Fung. 11, 75. Sphaeria— Fries Syst. mycol. I, 510. — Sur les chaumes desséchés de l’Agrostis laxiflora Richards.: plateau au pied ouest du volcan du Tur- rialba (2400%), (Pitt. et Tond.). — Europe, Amér. bor. 57. Gibberella cyanospora Bomm.et Rouss.(nov. sp.). — Peritheciis sparsis, superficialibus, globosis, saepe vertice complanatis, 500 , amethystino- coeruleis. Aseis 8-sporis, claviformibus, subses- silibus, 75-90 — 14,5, membrana cyanea ; paraphysibus flexuosis, ramulosis, cyaneis ; spori- 160 diis cylindraceis, utrinque attenuatis, in articulis multis divisis, maxime cyaneis, 55-45 — 2-3. — Sur les feuilles et le sommet des petits rameaux d'une Myrtacée : Lagune du Barba (Tond.). Obs. — La matière colorante bleue, répandue dans toutes les parties de cette espèce, est soluble dans l'alcool. 58. Balansia claviceps Spegg. Fungi Guar. pugill. I, n° 253; Sacc. Syll, Fung. IX, 997.— Sur les chaumes d’un Bambusa : forêts de la Palma (Tond.). — Brésil. Obs. — Par leur mode de croissance nos exemplaires se rapprochent du genre ÆEpichloe; le strome forme un anneau autour du chaume. 59. Cordyceps Puiggarit Spegg. Fungi Fueg., n° 304; Sacc. Syll. 60. Fung. IX, p. 1000. — Sur une larve : Turucares (Pitt.); San Ramon (Alfaro). — Brésil. Pittieri Bomm. et Rouss.(nov. sp.). — Stroma- tibus, cylindraceis, flexuosis, glabris 5-6 cm. alt. — 4-5 mill, crassis, vulgo geminatis ad basim segmentis cephaliei larvae ; elavula perithecigera 1-1 1/2 cm. alt., leviter acuminata, basi promi- nente, decurrente in uno loco, superficie tenuiter granulosa. Peritheciis oblongis 550-360 — 150- 180 ; ascis vermiformibus 110-120 = 6; spori- dus filiformibus, ascos subaequantibus, deinde in articulos secedentibus. — Sur une larve de coléoptère xylophage : San Ramon (Alfaro). Obs. Cette espèce paraît voisine de C. Gunnii dont la description est incomplète. Les exemplaires en ayant été con- servés assez longtemps dans l'alcool, il n’a pas été possible d'établir les caractères basés sur la couleur. 61. Phyllachora pirifera Spegg. Fungi Guaran. pugill. I, n° 277; 62. Sacc. Syll. Fung. IX, p. 1019. — Sur feuilles coriaces : forêts du Rio General. février 1891 (Tond.). — Brésil. — costaricensis Bomm,. et Rouss. (nov. sp.). — 161 Hypophylla. Stromatibus superficialibus, semior- bicularibus, pulvinatis, atris, nitentibus, tenuis- sime granulatis 1/2-5/4 mill., unilocularibus, sparsis vel confluentibus, in macula sulfurea parum diffusa; ostiolo nullo. Ascis octosporis, cylindraceis clavatis vel parum deformibus, 90-108 = 15-55, breviter pedicellatis paraphy- sibus simplicibus, flexuosis. Sporidiis ovoideis, bi-tristichis, continuis, hyalinis, nubilosis, deinde flavescentibus, 21-25 — 10-14, tenui strato hya- lino obvolutiss — Sur des feuilles maladives indéterminées : bords du Rio Ciruelas (Tond.) Obs. — Cette espèce parait avoir une certaine affinité avec P. brasiliensis Spegg.; elle en diffère par la grandeur des asques et des sporidies, le nombre des loges, la présence de paraphy- ses et la coloration tardivement jaunâtre des sporidies. Ce dernier caractère tendrait à la ranger dans le genre Auers- waldia. 65. Phyllachora Tonduzii Bomm. et Rouss. (nov. sp.). — Maculis flavescentibus, parum distinctis; stro- matibus amphigenis, innatis, sparsis, orbicula- ribus vel ovatis, 1-4 locularibus, loculis interdum prominentibus; superficie tenuiter granulosa. Aseis late fusoideis, sessilibus, 8-sporis, 72-108 — 20-28; paraphysibus guitulatis, ramosis. Spo- ridiis 2-stichis vel conglobatis, ellipticis, 1-cellu- laribus, 25-27 — 7-10, hyalinis, nubilosis, gut- tulatis, deinde fuliginosis? Costa-Rica, sine loco (Pitt.). Épiphylle. 64. — Graminis (Pers.) Fuckel Symb. mycol. p. 216; Sacc. Syll. Fung. WU, p. 602. Sphaeria — Pers. Syn. pl, I, p. 30. — Sur les feuilles d’une graminée ; Los Conventillos (Baie de 162 Salinas) (Tond.). — Europe, Sibérie, Cuba, Inde or., Amér. bor. et austr. Obs. — Nos cxemplaires s’éloignent du type par les stromes épars, non sériés; ils sont, en outre, situés sur une macule rougeâtre. 65. Anerswaldia densa Bomm. et Rouss. (nov. sp.). — Epiphylla. Stromate applanato, elongato, 5-7 — 3 mill., saepe confluente, aterrimo, nitido, circulo ferrugineo cireumdato ; loculis prominen- tibus, parum numerosis, fere superficiem totam folii infestante. Ascis cylindraceis, membrana fugacissima, 110 — 12. Sporidiis fuligineis-oli- vaceis, oblongis-ellipticis, 14-17 = 7,5 mono- stichis. — Très abondant sur des feuilles coriaces : San José (Tond.). 66. Dothidella Vismiae Bomm. et Rouss. (nov. sp.). Epiphylla. Stromate orbiculare, applanato, 1/2-2 mill., innato, in totam texturam folii penetrante, circulo ferrugineo cincto ; loculis minutis, nume- rosis, mediocriter prominulis. Ascis octosporis, fusiformibus, subpedicellatis, 90-125 — 12-14; paraphysibus filiformibus, flexuosis. Sporidiis fusiformibus, distichis vel submonostichis, uni- septatis, haud constrictis, 18-22 — 5-7, hyalinis vel chlorinis. — Sur des feuilles maladives de Vismia : forèts autour de la Esmeralda (Tond.). 67. DBothidea maculicola Bomm. et Rouss. (nov. sp.). — Stromate atro, pruina cinerea obducto, subor- biculari vel elliptico, uni-5-loculari, circeulo flavo- brunneo irregulari limitato, in texturam totam folii penetrante ; ostiolo in facie superiore folii erumpente. Ascis octosporis, cylindraceis, sessi- libus, 72 — 10,8; paraphysibus filiformibus, 163 ascis longioribus. Sporidiis monostichis, oblongis, fuligineis, utrinque rotundatis, uniseptatis 7,2 — 3,6. — Buenos-Aires (Tond.). 68. Dothidea Anthurii Bomm. et Rouss. (nov. sp.). — Amphigena. Stromatibus sparsis, applanatis, orbi- cularibus. Ascis cylindraceis vel cylindraceis-cla- viformibus, 90-130 — 10-12; paraphysibus indis- tinctis. Sporidiis sufusoideis, diu hyalineis, deinde leviter fuliginosis, monostichis vel sub 2-stichis, obscure uniseptatis, 18-20 — 5,5. — Sur des feuil- les d’Anthurium scandens : La Esmeralda (Tond.). 69. Montagnella bicincta Bomm. et Rouss. (nov. sp.). — Stromate amphigeno, orbiculari, atro, nitente. ruguloso, 3-8 mill., in totam texturam folii penetrante, intus ferruginoso, duobus cireulis concentricis circumdato, interno ferrugineo, ex- terno subrubro; loculis 10-16. Ascis octosporis, fusoideis vel claviformibus, sessilibus 90-96 — 12-15. Paraphysibus flexuosis, guttulatis, haud bene distinctis. Sporidiis cylindraceis-fusoideis, hyalinis vel chlorinis, primo continuis, deinde triseptatis, 10-14 — 5,6. Spermogoniis cylin- draceis-fusoideis, rectis, continuis, hyalinis, 7,2-7,5 — 2,5, in acervulum ceraceum flavum exilientibus. — Épiphylle : environs de San José (Tond.). Obs, — Les caractères du strome s’accordent avec ceux de Phyllachora biarcolata Spegg. auquel nous n’avons pu com- parer notre espèce. Celle-ci en diffère cependant par les spores septées et la présence de spermogonies. La partie centrale du strôme est circonscrite à un millimètre de sa périphérie par une zone ferrugineuse, formée de la substance même de celui-ei; à son pourtour le strôme est entouré d’une seconde zone brun-rougeûtre, 164 70. Microthyrinm Mangiferne Bomm. et Rouss. (nov. sp.). — Maculis nullis ; peritheciis epiphyl- lis, congestis, 140-180 z diam., dimidiatis-seuta- tis, orbicularibus, olivaceis-atris, centro pertusis, contextu radiante, Ascis clavatis, sessilibus, 8-sporis, 108 — 18, vel ovoideis 46,8 — 21; sporidiis hyalinis, oblongis-ellipticis, monostichis (in ascis claviformibus), uniseptatis 14,4 — 6 (in ascis ovoideis, conglobatis). — Épiphylle sur Mangifera indica : Santa Maria de Dota (Pitt.). 71. Seynesia grandis (Niessl.) Wint. in Æedwigia (1886) p. 107; Sacc. Syll. Fung. IX, p. 1064. Mycrothyrium — Niessl. in Rabenh. Fungi Europ. n° 2467. — Épiphylle : Santa Maria de Dota (Tond.). — Inde or. (Calculta). 72. Micropeltis applanata Mont. in Ramon de la Sagra Cuba (Cryptog.) p. 325, t. 12, fig. 65 Sacc. Syll. Fung. II, 669. — Sur les feuilles maladives des caféiers, dans les plantations au bord du Rio Ciruelas (Tond) — Cuba, Cayenne, Brésil, Ceylan. Obs. — Forme intermédiaire entre M. applanata et M. depauperata Sacc. et Berl. Les périthèces sont orbicu- laires, aplanis, blancs à l’intérieur ; les sporidies sont subclavi- formes, hyalines, triseptées et mesurent 23 = 7 y. 73. Schneecpia guaranitica Spegg. Fungi Guaran, n° 304; Sace. Syll. Fung. IX, p. 1097. — Épiphylle : Echeverria (Tond.). —. Brésil. Obs.— Nos exemplaires présentent tous les caractères anato- miques de l’espèce de Speggazini. Ils en diffèrent cependant par la texture radiée du strome dont les dimensions sont plus petites; ils sont aussi moins densément épars. 74. Lephodermium platyplacum (Berk. et Cooke) Sace. Syll. Fung. Il, p. 792. Hysterium — Berk. et Cooke Cuban Fungi n° 725. — Sur des feuilles coriaces, desséchées (mélastoma- cée) : forêts du volcan du Poas (Pitt.). — Cuba. 165 Discomycetae. 75. Saccoholus vielascens Boud. Ascobo]., p. 40, t, 8, fig. 19; Sacc. Syll. Fung. VIII, p, 525. — Sur de la bouse de vache en compagnie d’un myxomycète : San José (Pitt.). — France, Angleterre, Allemagne, Hongrie. 76. Stictis foliicola Berk. et Cooke Cuban Fungi n° 712; Sacc. Syll. Fung. VII, p. 690. — Sur des feuilles mortes (mélastomacée) : forèts du volcan du Pos (Pitt.). — Cuba. Obs. — Dans nos exemplaires, le réceptacle immergé est entouré par l’épiderme déchiré en 5 (rarement 6) valves étoi- lées et réfléchies. Les asques, cylindriques et sessiles, mesurent 144 = 7; les paraphyses filiformes, simples, sont plus longues que les asques. Les sporidies filiformes, parfois nubileuses, mesurent 64-72 — 1,5. 77. Coccomyces Clusiae (Lév.) Sacce. Syll. Fung. VII, p. 744; Phacidium — Lév. in Ann. sc. nat. (1863), p. 291. — Sur des feuilles de Clusia : forêts du volcan du Poàs (Pitt. et Tond.). — Amérique trop. Obs. Réceptacle immergé, recouvert d’abord par l’épiderme noirci qui se déchire à la maturité en trois valves restant appliquées sur le disque. Le champignon est inséré parfois sur une macule pâle assez étendue et limitée de noir. Asques cylindriques, prolongés en stipe, 120-185 — 7,2. Sporidies filiformes 90-100. Le réceptacle est parfois 4-5 angulaire; les asques et les sporidies sont plus grands que dans le type. FUNGI IMPERFECTI. 78. Phyllosticta Hesperidearum (Cattanco) Penz. in Michelia I, p. 425; Sacc. Syll. Fung., III, p. 12, Phoma — Cattaneo Mie. Agrumi, p. 10. — Épiphylle : “environs de San José (Tond.) — Italie. 79. Bethiorella erumpens Sacc. Syli. Fung. I, p. 232; Sphaeropsis scripta Berk. et Cooke £xot, Fung., p. 280. — Sur un frag- ment d’écorce : San José (Pitt.). — Surinam, 80. Diplodia anomala Mont. Sy//. cryptog., p.264; Sacc. Syll. Fung. II, 364, — Epiphylle : taillis à Echeverria (Tond.). — Cuba. 166 81. Septoria heterochrona Desm. in Ann. se. nat. VIII (4847) p. 22; Saec. Syll. Fung. NI, p. 538. — Sur les feuilles maladives d’un Sida : bords du Rio Torres (Tond.). — Italie, Belgique, Angleterre. 82. Pestalozzia funerea Desm. in Ann. sc. nat. XIX (1843), p. 235, Sace. Syll. Fung. HI, p. 791. — Sur des feuilles mortes : San José (Tond.). — Europe, Amérique bor. 3. Helminthosporium dorycarpum Mont, in Ramon de la Sagra Cuba (Cryplog.) p. 302; Sacc. Syll. Fung. IV, p. 406, — Sur les feuilles desséchées d’un palmier : San José (Tond.). — Cuba. 84. Cercospora simulata Ellis et Everh, in Journ. of mycol. (1885), p. 64; Sacc. Syll. Fung. IN, p. 463. — Sur les feuilles vivantes d’un Quassia : Santa Maria de Dota (Tond.). — États- Unis (Illinois). 85. Ciliciopodium sanguineum Corda Zcon. Fung. IX, p. 30 fig. 91; Sacc. Syll. Fung. IV, p. 577: — Sur un arbre : San José (Pitt.). — Bohème, Italie bor. Obs. — Diffère du type par les stromes non fasciculcs. _ sidésl nil FILICES PAR J.-E. BOMMER er H. CHRIST. Les Fougères envoyées du Costa-Rica à différentes reprises par M. Pittier avaient été étudiées d’abord par le regretté J. É. Bommer, conservateur au Jardin botanique de Bruxelles. Après sa mort, survenue au commencement de l’année 1895, MM. Durand et Pittier me confièrent la continuation du travail. Dans la rédaction de cette énumération, je me suis parfois écarté de la forme classique de la diagnose latine, afin de pouvoir discuter plus librement les formes criti- ques et leurs espèces affines. La description comparative nous apprend bien plus de particularités importantes pour l'étude des Fougères que la diagnose proprement dite et nous représente mieux la figure de la plante dans ses traits caractéristiques. Le « differt a priori et a posteriori » est dans cette famille tout à fait indispensable. Il m'a paru que dans des Primitiae on pouvait ne pas employer le langage rigoureu- sement classique et se servir de termes plus expressifs. J'ai fait suivre du nom de mon regretté co-auteur les formes critiques qu'il a déterminées; les espèces et variétés qui l’ontété par moi, portent mon nom.Je prends la respon- sabilité des diagnoses, descriptions et notes, car J, É. Bom- mer n'en a laissé que pour son Acrostichum proximum. 168 Je dois de la reconnaissance à M, le professeur Klebs pour des observations microscopiques, à M. C. B. Clarke, pour des recherches dans l’herbier de Kew et à M. Donnell Smith, de Baltimore, pour de nombreuses fougères des pays voisins et du Costa-Rica même, qui m'ont servi pour la vérification et la comparaison des espèces. J'ai aussi été aidé eflicacement par une collection de fougères faite par le Dr G. Bernoulli, de Bàle pendant un long séjour au Guatemala et déterminée par Kubn. Bâle, décembre 1895. Aperçu général de la flore ptéridologique du Costa-Rica. Je ne puis m'empêcher de parler ici du caractère siriche et si varié de la flore de ce pays, étroitement limité pour- tant, et formant plutôt une isthme montagneux entre deux Océans qu’un continent étendu comme les vastes terres du Mexique et du Guatemala au Nord et l’immense Amérique du Sud. Sur cet isthme comparativement restreint, la flore du Mexique et du Guatemala doivent se rencontrer avec celle de la Colombie et des régions loin- taines de l'Amérique méridionale. Nous allons examiner comment ce mélange s’est opéré et comment on peut con- stater, à côté de ces espèces immigrantes, d’autres formes qui sont endémiques dans le territoire qui nous occupe. 1. La masse de la flore ptéridologique de notre région se compose du fonds commun des fougères de l'Amérique tropicale qui s'étendent uniformément du Golfe du Mexique et des Antilles au sud du Brésil. Si donc nous retrouvons au Costa-Rica, comme partout dans les parties chaudes du Nouveau Monde, le Gleichenia bifida W., les Alsophila blechnoides (Sw.) et pruinata Kaulf. , les Dicksonia 169 cicutaria Sw. et rubiginosa Kaulf., les Trichomanes capil- laceum L. et pinnatum Hedw. l’Hypolepis repens Bernh. et l’Adiantum tetraphyllum Willd., cela ne nous apprend rien sur la question des migrations et de la colonisation au Costa-Rica ; il serait plutôt étonnant de voir ces plantes y manquer. 2. La question est bien plus intéressante pour les espèces qui n’ont pas une aire générale de dispersion, mais occupent au contraire un domaine restreint et sont can- tonnées, les unes au nord, les autres au sud de l’Isthme de Panama. Ces espèces ont leur limite aux frontières nord du Costa-Rica : Woodwardia radicans Sm. Llavea cordifolia Car. Pteris pulchra Schlecht., par exemple, ou bien elles y pénètrent pour se rencontrer avec un contingent arrivant de la direction opposée. La série des fougères des Plantae costaricenses exsicca- tae quelque riche qu'elle soit ne peut cependant pas nous servir à établir une liste complète de la flore du Costa-Rica. Bien des espèces, déjà connues et récoltées par les prédé- cesseurs de M. Pittier et de ses collaborateurs, n’ont pas été retrouvées et il faut s'attendre encore à bien des découvertes dans une région aussi privilégiée. Malgré cela nous pouvons constater déjà comme un fait acquis, que le Costa-Rica a été envahi d’une manière bien plus marquée par les fougères du Sud que par celles provenant du Guatemala et du Mexique. En d’autres termes : la flore des cryptogames vasculaires de ce pays a bien plutôt un caractère colombien ou venezue- lien qu'un caractère guatemaltèque ou mexicain. Elle est plutôt une flore équatoriale qu'une flore tropicale septen- trionale. En lisant le travail de Casimir de Candolle sur les 14 170 Pipéracées du Costa-Rica, j'ai vu avec plaisir que cet auteur a constaté le même fait pour cette famille de végétaux (Prim. fl. Costaric. fase. I, p. 100). En fait de fougères décidément mexicaines et guate- maltèques, les collections Pittier nous montrent : Pellaea densa Hook. et intramarginalis Sm., Polypodium furfu- raceum Schlecht. et Friedrichsthalianum Kze, Acrostichum Bernoulli Kühn. et Pitlieri n. sp. Lygodium heterodoxum Kze, Athyrium Skinneri Moore. C'est peu de chose en comparaison des espèces nom- breuses et caractéristiques qui viennent de la Colombie, de l’Ecuador, du Pérou, du Brésil, de la Guyane et qui s’arrêtent au Costa-Rica sans s’aventurer plus au Nord. Nous en citerons seulement quelques exemples: Cyathea equestris Kze, Hemilelia horrida Br., Davallia thecifera H. B. K., Pferis elata Agh., Blechnum Fendleri Hook. et lanceola Sw., Asplenium bissectum SW. et squamosum L. Diplazium hians Kze et Lechleri Mett., Oleandra nerii- formis Cav., Aspidium resinofætidum Hook. et amplum H. B. K., Polypodium connexum Kaulf., prasinum Bak., subsessile Bak., sphenodes Kze, percussum Cav., Mono- gramme inmersa Fée, Gymnogramme hirta Desv., Menis- cium giganteum Mett., Taenitis furcata W., Acrostichum ciliatum Presl, flaccidum Fée, furfuraceum Fée etc. (1). La cause de la prépondérance de cette flore équatoriale au Costa-Rica est manifeste; ce pays se rattache vers le Sud à un territoire immense, foyer de la flore tropicale du Nouveau Monde, tandis qu'il s’adosse vers le nord à un (1) M. Marc Micueur (Prim. fl. costar. 1, p. 187) arrive à un résultat semblable pour les Légumineuses, car sur 110 espèces, 25 n’avaient pas encore été indiquées dans l'Amérique centrale, mais seulement dans des régions plus méridionales. 171 pays tropical sans doute, mais atteignant bientôt la limite du tropique et, chose plus importante, se changeant assez brusquement en plateau élevé, incapable de nourrir les Fougères, sauf les petites espèces xérophiles (Notochlaena, Cheilanthes etc.). Déjà, dans le Mexique moyen, il n’y a que les barrancas ou ravins profonds et une bande côtière étroite qui constituent des stations propices à des plantes aussi éminemment hygrophiles que les Fougères. Une forte proportion des espèces du Costa-Rica, qui manquent vers le Nord, se retrouve aux Antilles, fait bien naturel, attendu que la végétation de cet archipel se relie intimement à celle de la Guyane. Mais il est aussi un petit nombre de Fougères costariciennes dont on n’a, jusqu'ici, constaté la présence qu’aux Antilles seulement. Il ne faut cependant pas en conclure qu’elles n'existent pas ailleurs ; on les retrouvera peut-être un jour, soit à la Guyane et au Venezuela soit dans les pays de l'Amérique centrale qui touchent au Costa-Rica, au Nicaragua, au Honduras, etc. Ce sont : A/sophila aspera Br., Aspidium Guadalupense (Fée), Polypodium (Phegopteris) rusticum (Fée), Hemionitis pinnata Sm., Acrostichum Boryanum Fée et Wrightii Mett. Ajoutons que les hautes montagnes du Costa-Rica, au lieu d’abriter les espèces mexicaines alpestres, ont au plus haut degré — quant à leurs Fougères, — le caractère équatorial et se peuplent de ces espèces curieuses, trapues et coriaces qui dans les paramos des grandes Andes de l’Ecuador, croissent en compagnie des Graminées piquantes et des Composées laineuses dans le gazon brülé par les vents. Sur les péramos des flancs de l'Trazu, du Barba, du Poäs, de 2700 jusqu'à 5,500 mètres d'altitude, il n'existe pas un seul des Notochlaena et des 172 Cheilanthes qui peuplent en quantité les sierras du Mexique, mais on y trouve les Gleichenia revoluta H. B. et K., et pennigera Moore, le Polypodium moniliforme Cav., le Gymnogramme hirta Desv., l’Acrostichum con- forme Sw. v. alpinum, les Lycopodium contiguum Klotzsch et altenuatum Spring, comme au Pichincha ou aux pära- mos de la Nouvelle-Grenade. Il y a même deux espèces de Jamesonia (scalaris Kze et cinnamomea Kze) si typiques pour la limite des neiges dans les Andes de l'Amérique du Sud. La seule présence de ces Jamesonia donne aux volcans du Costa-Rica un caractère andin des plus prononcés. Ces humbles plantes, vraies réductions de la Fougère à sa plus simple expression, sont pour le moins aussi inattendues au Costa-Rica, que les Gleichenia dicarpa Br. et circinata Sw. de l’Australie sur les sommets volca- niques des Iles de la Sonde. Il y a deux ans environ, M. E. Ule a du reste découvert un nouveau Jamesonia dans la Serra d'Halidia, un des sommets du district minier du Brésil, à 2200 mètres, sous le 20° degré de lat. sud. Ce caractère andin de la flore alpestre de notre région résulte, ainsi que nous l’apprend M. Pittier, de sa configu- ration orographique. Le Costa-Rica est nettement séparé des montagnes du Guatemala par la vaste dépression du Nicaragua, ce qui explique de la manière la plus naturelle la pauvreté relative des types septentrionaux dans la flore des montagnes au sud du fleuve San Juan. La dépression du Panama, de l’autre côté, est insignifiante lorsqu'on la compare avec la précédente et ne saurait être considérée comme un obstacle aux migrations des espèces végétales. Voici donc le trait le plus saillant de notre comparaison des flores voisines : Le Costa-Rica est tributaire de la flore andine et suban- % 4 étre ab: PEUE, 3 175 dine du Sud à un plus haut degré que de la flore mexi- caine. 3. Notons qu’il y a dans ce pays un certain nombre de fougères ubiquistes : Cystopteris fragilis Bernh., Hyme- nophyllum tunbridgense Sm., Trichomanes radicans Sw., Pleris aquilina L., Asplenium Trichomanes L., Aspidium aculeatum Sw., Aspidium filix-Mas L., Gymno- gramme leptophylla Desv., Osmunda regalis L., Lycopo- dium complanatum L. et clavatum L. qui en faisant le tour du globe n’ont pas évité le Costa-Rica. 4. Enfin il est aussi quelques espèces à aire disjointe qui, venues de régions éloignées, ont atteint, on ne sait comment, les montagnes de ce pays. L’Asplenium bul- biferum Forst., des régions tempérées de l'hémisphère austro-oriental s’y trouve avec un autre Asplenium (Aniso- gonium) ochraceum Sodiro très voisin de l'A. decussatum des tropiques de la même région, et un Aspidium extré- mement voisin des Sagenia de l’Archipel de la Sonde, notre À. eurylobum n. sp. On a prétendu expliquer ces stations distantes de certaines Fougères par la facile dispersion de leurs spores légères et mobiles, mais ce n’est pas là une explication sérieuse, attendu que les Fougères dont il s’agit n’ont pas de spores plus petites n1 plus aptes à être entrainées par les vents que toutes les autres, et que la variété de l'étendue des aires de dispersion n’est pas moindre dans ce groupe que dans les phanérogames. Il ne faut pas aller trop loin dans les hypothèses! Terminons ces considérations en ajoutant que l’endé- misme ne se manifeste pas chez les Fougères à un degré aussi marqué que dans les Pipéracées selon M. Casimir de Candolle, mais il est cependant notable pour un pays aussi peu étendu. Outre le Danaea crispa Reichb., l’4s- 174 pidium Harrisonii Bak., le Diplazium macrotis Bak. et l'A crostichum furfuraceum Mett. déjà connus avant notre travail, la collection Pittier ne contient pas moins de 19 espèces nouvelles. On se convainera en parcourant la liste qui va suivre que, ni mon regretté co-auteur, ni moi-même n'aimons à multiplier les espèces, car nous avons réuni bien des formes que Hooker et Baker avaient cru devoir séparer dans le Synopsis Filicum. On peut voir par là, que nous avons plutôt évité que recherché les créations nouvelles. Cependant des types aussi remarqua- blement caractérisés que l’Asplenium (Anisogonium) cera- tolepis, le Gymnogramme anfractuosa et d’autres ne sau- raient être confondus avec des espèces connues. Une des espèces nouvelles se rattache à la flore asiatique, tandis que toutes les autres ont le facies de la flore de l'Amérique tropicale, comme on devait d'ailleurs s’y attendre. 1. *Gleichenia rigida (Kunze). Mertensia — Kunze in Linnaea IX (1834),p. 16 et XXII (1849),p.575; Sturm in Mart. F{. Brasil, I, 2, p. 231, €t. 17. — Savane de Buenos-Aires, 250 m. (Pitt. n° 3553). — Espèce trouvée jusqu'ici au Brésil, au Pérou et à Cuba selon Sturm (loc, cit.). Obs. — C'est bien la plante figurée dans la Flore du Brésil et retrouvé plus récemment par M. H. Schenck près de Rio de Janeiro. 2. — bifida (Willd.). Mertensia— Willd. in Act. Acad. Holm. (1801), p. 168, t. 5 et Sp. pl. V, p. 73; Sturm in Mart. F1, Brasil. I, 2, p. 228. — Forêt de Juan Vinäs (Tond. in Pitt. n. 1830). — Commun dans l'Amérique tropicale. L'astérisque indique certaines espèces intéressantes dont J. É. Bommer avait écrit les noms sur les étiquettes de la collection, 175 Obs. — D’après le Syn. Fil, n°13 cette espèce serait le G. pubescens H. B. et K. mais non d’après Sturm (loc. cit.). 3. Gleichenia pennigera (Mart.). Mertensia — Mart, /con. pl. crypt. Brasil., p. 106, t. 49, fig. 1; Sturmin Murt. FI. Brasil. 1, 2, p.225.— Päramos de l’Abejonal 1900 m. (Tond. in Pitt. n° 7379) — Montagnes du Brésil austr., Andes du Vénézuela (Goebel). — Plante à dichotomie plus répétée que dans G. bifida; seg- ments décurrents le long du rachis; les pinnules rudimen- taires à la base des bifurcations manquent; les segments sont largement linéaires, ligulés, obtus, le rachis est enveloppé d’écailles blanchâtres. Port du G. revoluta H. B. et K, et du G. pruinosa Mart. du Brésil austr., mais à segments plus allongés. 4, — pectinata Presl Reliq. Haenk. 1, p. 71. Mertensia — Willd. in Act, Acad. Holm. (1804), p. 168, t, 4; Sturm in Mart, F4. Brasil. I, 2, p. 229. — Buenos-Aires (Tond. in Pitt. ns 3566 et 4853); Boruca 450 m, (Tond. in Pitt. n°s 3562 et 4437); Terraba, 260 m. (Tond. in Pitt. n° 3544), — Commun dans toute l’étendue de l'Amérique tropicale. 5. — revoluta H.B.et K. Vov. gen. et sp. pl. I, p. 25; Hook. Sp. Fil. I, p. 7. — Cette plante alpine est plus trapue que mes échan- tillons de l’Ecuador (coll. Lehmann) et à segments plus aigus. Forêts du Barba, 2700 m. (vers. Pacif.) (Pitt. n. 838); sommet du Poäs, 2600 m. (Pitt. n° 1925); Irazü 3000 m. (Tond, n° 4174). — Andes de l’Écuador et de la Colombie. 6. *— retroflexa J. É. Bomm. (sp. nov.). — Plante des plus singulières. Les échantillons récoltés sont jeunes, stériles; pinnules rudimentaires stipuli- formes aux bifurcations; rachis fortement en Zigzag portant un segment à chaque angle; segments relevés en arrière, linéaires, 2 cent. de long, un peu décurrents vers le rachis, à bords entiers. Texture coriace du groupe de G. dicho- toma Willd. mais d’un port absolument différent. Obs. 1. — Il y en a trois échantillons! Serait-ce une aberra- tion tératologique de G.dichotoma ou un état jeune d’une espèce 176 inconnue ? Ce n’est guère probable. Ulterius indaganda. — La Palma, 24-25 nov. 1889 (Pitt. n. 1471). Obs. 2, — L'absence de G. dichotoma Willd. dans la col- lection Pittier est remarquable, car c’est l’espèce la plus répandue. 7. *Cyathea Schanschin Mart. Zcon. pl. crypt. Brasil. p. 77, t, 54; Hook. Sp. Fil, I, p. 20; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 19. — Au-dessus du Rancho del Achiote (massif du Poäs) 2350 m, Pitt. n° 367), — Disséminé depuis le Brésil jasqu’au Guate- mala. 8. *— muricata Willd. (non Kaulf.) Sp. pl. IV, p. 497; Hook. Sp. Fil. T, p. 18. — Arborescent, 10 cent. de diamètre, environ 3 mètres de hauteur : Juan Vinàs, 25, I. 90 (Tond. in Pitt. no 1839). — Martinique. Obs. — Porte sur la face inférieure des frondes, surtout le long des nervures, des écailles ovales, blanchâtres. Segments larges, obtus, finement dentelés, à nervilles bifurquées. Rachis des pinnules verdâtre, finement pubescent, parsemé de petites aspérités. Rachis principal à surface polie surtout vers la base, hérissé de forts aiguillons coniques. Base du stipe couverte d’écailles lancéolées acuminées, de 2-8 cent. de long, luisantes, d’un brun bistré. 9. *— equestris Kunze in Schkubr Farnkr, Suppl. I, p. 76; Hook. Sp. Fil. I, p. 19; Hook. et Bak. Syn. Fil., p.19. — Forêts de Cabagra (450 m.) près Buenos-Aires (Tond, in Pitt. n° 6550); Palmital, vallée du General 1100-600 m. (Pitt, n° 3337); chemin de Carrillo 1200 m. (Cooper in Pitt. n° 663 a.). — Obs, — C’est exactement la plante trouvée jadis par Pæœppig au Pérou et figurée par Kunze in Schkuhr (loc. cit.). M. Ton- duz dit que la plante est grimpante, ce qui est étonnant pour un Cyathea, Je considère C. ebenina Karst., de Tovar (Véné- zuela) comme très peu différent. 10. *— patens Karst. F1. Columb. IT, p. 173, t. 911; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 45).— Forêts du Roble (massif de l’Irazu 2000 m, (Tond. in Pitt. n° 4175), — Andes de Colombie. 11. Hemitelia grandifolia Spreng. Syst. veget. IV, p. 125; Hook. Sp. Fil. T, p.30, t. 144; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 28. — Rio Naranjo, 200-250 m., (Tond. in Pitt. n° 7626); Buenos- 177 Aires (Tond. n° 4835). — Andes de l'Équateur et de la Colombie; Guyane, Antilles. 12. Hemitelia horrida Rob. Brown ; Hook. Sp. Fil. 1, p. 20, t. 15 ; Hook. et Bak, Syn. Fil. p. 28, — Bords du ruisseau près S. Barbara. (Pitt. n°1679) ; environs d’Alajuela (Pitt. n° 541); Juan Viñas (vers. Atlant. 1135 m.) (Pitt. n° 1837). — Colombie et Antilles, 43. *— Hartii Bak, in Journ. of Bot. (1886) p. 243. — Rio del Con- vento (Pitt. no 3555); General, forêts, 600 m. (Tond. in Pitt. n° 3344.) — Arborescent. — Chiriqui en Colombie, Obs. — Base du stipe couverte d’écailles lancéolées, acumi- nées, longues de 2 cent., luisantes, d’un brun bistré. Le stipe, surtout vers la base, muni d’aiguillons épars, forts, droits, coniques. 14. Alsophila ferox Presl Tent. Pterid. p. 62; Hook. Sp. Fil. I, p.41; 45. Hook, et Bak. Syn. Fil. p. 34. 4. aculeata J, Smith in Hook. Lond. Journ. of Bot. I, p. 667. — Bords d’un ruisseau à Buenos-Aires, janv. 1892 (Tond. in Patt., n° 4847); forêts. de Tsaki (Talamanca), avril 1895 (Tond. in Pitt. n° 9469), — La fougère arborescente la plus répandue dans l'Amérique tropicale. Obs. — Se distingue par les segments très nombreux, serrés, petits, non coriaces, finement dentelés et les sores couvrant la face inférieure des segments sur deux rangs très serrés, ainsi que par des aiguillons forts, effilés, droits, atteignant ça et là jusqu’au rachis des pinnules supérieures et jusqu’au sommet du rachis principal de la fronde. polystichoides Christ (nov. spec.). — Rachis non aculeata, furfuraceo-pubescens obscure stra- minea, frons bipinnata, coriacea, supra nigro- viridis, infra laete-virens, glabra ; pinnae 60 cent. longae, 15 cent. latae, oblongae, acuminatae. Pin- nulae modice acuminatae, haud caudatae 7 ad 8 cent, longae, sessiles, horizontaliter ad rachim vix alatam incisae, lobi circa 20 quoque latere infimi raro petiolulatae, alit basi lato sessiles, interstitiis À ad 2 mill, latis, 7 mill. longi, late 178 falcati mucronati, infra valde serrati supra vix dentati, dentibus acutis; nervulis furecatis 8 ad 10 quoque latere instructi. Sori parvuli, brun- nei, nervo mediali appressi. La texture et le port d'une pinaule rappellent le Polystichum aculeatum Sw., d'Europe. — « Arborescent ». Pentes boisées au dessus d’Ara- gon 600 m. 20 oct. 1894 (Pitt. n° 9017). 16. Atsophtiia elongata Hook. Sp. Fil. 1, p. 43; Hook. et Bak. Syn. Fil. p.34. —Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n°9629); Shirores (Talamanca) 100 m. (Tond. n° 9202). « Arborescent ». — Colombie et Amérique centrale. Obs. — Caractérisé par son tissu coriace poli et ses pinnules longuement caudato-acuminées. 17. *— Schlimii Mettenius in Ann. sc. nat., sér. 5, Il, p.263; Kuhn 18. in Linnaea XXXVI, p. 157; Hook. et Bak. Syn. Fil. ed. I, p. 458. — « Arborescent », bords d’un chemin à Boruca, 450 m. (Tond. in Pitt., n° 3573 et 4617). — Andes de Colombie. Obs. Espèce très coriace; base du stipe hérissée d’épines courtes, droites, coniques à écailles denses et dures, ovales acuminées, brun chocolat, luisantes, celles du rachis linéaires, très denses, formant un revêtement pileux brun foncé, raide, luisant. Cicatrices des stipes ovales allongées, blanchâtres, alternant à une distance de 3 centimètres. — Très voisin de l’espèce précédente, mais plus ramassé. mucronata Christ (nov. sp.). — Stipes acu- leatus ; rachis superior non aculeata, straminea puberula. Frons bipinnata, herbacea sed firmula, supra obseure, infra pallide viridis, glabra, opaca. Pinnae 40 cent. longae, 10 ad 12 cent. latae, oblongae, acuminatae; pinnulae 6 ad 7 cent. lon- gae, Î cent. latae, sessiles aut brevissime petio- lulatae, acuminato-acutae haud caudatae ad medium laminae aut supra medium incisae parum LT LME 179 ita ut lamina integra tertiam partem totius lami- nae efficiat; lobi 10 ad 16 utruoque latere ovato triquetri minutissime crenali seu integri, in apice mucronulo prominulo praediti. Sori magni flavi nervo mediali lobi adhaerentes, apicem lobi non attingentes, paraphysibus longis intermixtis; nervuli simplices 6 ad 8 quoque latere nervi medialis lobi. Port très particulier par les lobes pointus et les nervilles simples. Confluent du Puerto Viejo et du Sarapiqui. « Arborescent, épineux » (Bioll. in Pitt. n° 7484). 19. *Alsophila paleolata Mart, con. pl. crypt. Brasil. 1. 44; Hook. 20. 21. 22. et Bak. Syn. Fil., p. 33, — « Arborescent, 5 m. de haut, 12-15 cent. de diamètre »; bords d’un ruisseau à Buenos- Aires (Pitt. no 3563). — Brésil et Colombie. Obs. — Base du stipe lisse, munie de nombreux aiguillons coniques, forts, un peu crochus. *_— aspera R. Br. Prodr. fl, Nov. Holl., p. 158 in obs.; Hook. Sp. Fil. I, p. 39, t. 198; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 33. — « Ar- borescent 2 m. à 21/2 de haut, 10 cent. de diamètre à la base »; bois de la vallée du Rio Tuis (Tond. in Pitt. n° 8200). — Antilles. — pruinata Kaulf. ex Mart. Zcon. pl. crypt. Brasil., p.75; Hook. Sp. Fil. 1, p. 47; Hook. et Bak. Syn. Fil., p.38. — Forêts du Barba (vers. Pacif.) (Pitt. n° 1999); Rancho Flores, 2043 m. (vers. Pacif) (Tond. n° 2072); forêts du volcan de Pos autour de la Lagune, 2600 m. (Pitt. no 4193); forèts du Roble (massif de l’Irazü) 2000 m..(Tond. in Pitt. n° 35563). — Cet Alsophila buissonnant est commun dans l’Amérique tropicale jusqu’au Chili et à l’Ile Juan Fernandez. — blechnoides Hook. Sp. Fil. I, p. 35; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 32. Palypodium — Sw. Syn. Fil. p. 73. — Forêts à Tér- raba, 260 m. (Pitt, n° 3543); Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond, in Pitt. n° 9470). — Répandu dans l’Amérique tropicale. 180 Obs. Rhizôme bulbeux, acaule, à longues racines. Base du stipe et tête du rhizôme munies d'un duvet brun doré, très fin et très court. 23. Dieksonia (Dennstacdlia) cieutaria Sw. Syn. Fil, p. 137; Hook. Sp. Fil. 1, p. 76; Hook. et Bak, Syn. Fil. p. 53. — Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9452); juan Vinas (vers. Atlant.) 1135 m. (Tond. n° 1821). — La plante de Tsäki est une forme à dentelures très obtuses, caractère qui la rapproche de D. obtusifolia Willd. — Très répandu dans l'Amérique tropicale. 24. — apiifolia Hook. Sp. Fi. 1, p.77, t. 26c; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 53. — Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 7494 et 6925), Shirores (Talamanca) (Tond.); La Vieja (entrée de la plaine de San Carlos) (Bioll. n° 902). — Andes du Pérou et de l’Ecuador. Obs. — C’est bien la plante de Hooker mais les échantillons du Costa-Rica ont les lobes un peu plus larges. — Espèce à tissu moins herbacé mais plus ferme, luisant (« shining » Hook.) à la surface, tandis que D. cicutaria est opaque. 25. — rubiginosa Kaulf. Enum. Fil. p.226; Hook. Sp. Fil. 1, p.77; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 53. — Forêts de San Marcos 1355 m. (Tond. in Pitt. n° 7729); forêts de Tsaki (Talamanca) 200 m. (Tond, n° 9467). — — Var. authriscifolia Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 53. D. anthri- cifolia Kaulf. Enum. Fil. p. 227; Hook. Sp. Fil. I. p. 75 t. 27 b. — Tsäki 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9467); Matina (Tond. n°9750); Boca de Zhorquin (Talamanca) (Tond. n°° 8631 et 8644). — L'espèce est répandue dans l'Amérique tropicale. 26. — decomposita Christ (nov. sp.). — Allié au D. rubiginosa Kaulf, mais différant de celui-ci par des segments beaucoup plus grands, large- ment deltoïdes, sessiles, longs &e 2 cent. et larges de 1 cent., franchement pennés, c’est à dire inci- sés en 6 lobes environ de chaqne côté jusqu'au rachis du segment; ces lobes de 5 mill. de long sont lancéolés linéaires, aigus et ont jusqu’à 6 dents profondes, lancéolées linéaires également ; 181 chaque lobe porte 6 sores insérés à l’angle des dentelures. Sores de la grandeur et de la forme de ceux de D. rubiginosa. Ce dernier diffère de notre plante par les segments plus petits, plus étroits, incisés en lobes obtus seulement jusqu’à la moitié. Le D. rubiginosa var. anthriscifolia Kaulf. figuré par Hooker est loin d’être aussi profon- dément divisé que notre espèce. Par le port des pinnules ressemble à s’y méprendre à un très grand Athyrium filix-fœmina, v. multidentatum Milde, — Plante très grande, pinnules plus larges que dans le D. rubiginosa (25 cent.); rachis rougeàtre, finement pubescent, ainsi que la face inférieure des frondes. — Boca de Zhorquin (Talamanca) mars 1894(Tond. in Pitt. n° 8644). 27. Davallia inaequalis Kunze Syn. pi. crypt. Poepp., p. 87; Hook. Sp. Fil. I, p. 180 (excel. var. y); Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 99. — Marais de Sierpe (litt: du Pacif.) (Pitt. n° 6842); forêts de Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond. n° 9444). — A été trouvé dans le Nicaragua, à Boca Machado (vallée du S. Juan) en avril 1895 (Pitt. n° 9631), — Répandu dans l'Amérique tropicale. 28. — thecifera H. B. et K. Nov. gen. et sp. pl. 1, p. 23; Hook. Sp. Fil. 1, p. 189; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 100. — San Isidro près de San José. (J. F. Tristan in Pitt. n° 1425). — Brésil, Andes de l’Écuador et de la Colombie ct Afrique trop. austr, et subtrop. Le port et la structure de cette plante indiquent un vrai Asplenium, lrès voisin de À, flaccidum Forst.; elle devrait donc ne pas être placée ici. Ses réceptacles sont ordinairement davalloïdes, mais il existe aussi des formes à sores dareoïdes, appelées par Kuhn Asplenium theciferum. Je possède des échantillons ayant ces caractères et récoltés par Hildebrand à Madagascar, 182 29. Cystopteris fragilis Bernh. in Schrad. VNeues Journ. f. d. Bot. I, p.27; Hook. Sp. Fil. I, p.197, Bak. Syn. Fil. p. 103. — Los Arcangeles (massif de l’Iseazü) 1900 m. (Pitt. n° 254b); La Uruca, bords du Rio Virilla 1100 m. (Pitt. nos 414, 635 et 636); Cerro del Durazno (massif de l’Irazù 2200 m) (Pitt. ne 632) ; San José (Bioll. in Pitt. n° 1065), — Fougère ubiquiste des pays tempérés et des hautes montagnes des tropiques. La plante costaricienne a un port plus allongé mais à part cela ne diffère aucunement de celle de l’Europe. 30. Hymenophyllum ciliatum Sw. F. Ind. Occid. III, p. 1733; Hook. Sp. Fil. 1, p. 88; Hook. et Bak., Syn. Fil. p. 63. — Les poils étoilés et stipités sont très développés et selon M. Klebs, les parois radiales des cellules sont couvertes de ponctuations en relief. — Piedra del Convento près Buenos-Aires (Pitt. et Tond. n°: 3552 et 4183). — L'espèce prise dans le sens admis par Baker a la dispersion suivante : Toute l'Amérique trop., Afrique trop., Himalaya et Nouvelle Zélande. *_ —_ var. splendidum J. É. Bomm. /. splendidum Van den Bossche; Hook. et Bak. Syn. Fil. p.63 in obs. — Carrillo, 300 m., juill. 1889 (Pitt. n° 1674). — Guatemala, Équateur, Afrique trop. occ. 31. — tunbridgense Sm. fl. Brit. II], p. 1141; Hook. Sp. Fil. I, p.95; Hook. et Bak, Syn. Fil., p. 67. — La Palma, 1550 m. (Pitt. n° 703); Rancho del Achiote (Poàs) 2245 m. (Pitt. n° 2953); Roble, mousse des arbres (Fond. in Pitt. n° 4184); volcan du Barba (Tond. in Pitt. n°5 1930 et 1931) ; entre la lagune du Barba et le Carrizal (Pitt.) Les plantes sont allongées, à segments plus longs et moins divisés que dans la plupart des formes d'Europe et de Madère, mais je ne trouve aucune différence caractéristique. — Fougère à peu près ubiquiste depuis la Norwège jusqu’au détroit de Magellan, la Nouvelle Zélande et la colonie du Cap, mais toujours le long des côtes et ne pénétrant pas dans l’intérieur des continents. 32. — Durandi Christ (nov. sp.). — Dimensions de H. tunbridgense Sm. mais à frondes plus divi- sées. Ressemble à Æ. fucoides Sw. en miniature 183 et appartient au groupe des Leplocionium par ses dentelures spinescentes très rares, existant prin- cipalement aux involucres et à leur voisinage. Stipe filiforme, 4 cent.; fronde bipinnatifide 8 cent. de long, 1/2 cent. de large; rachis fili- forme, non ailé jusqu’au sommet; les rachis secondaires étroitement ailés ; pinnules rhomboï- dales à segments allongés peu bifurqués, très étroits (55 mill.) noirätres, linéaires, arrondis au sommet, dans la partie fructifère de la fronde ; un peu dilatés à la base à l’instar de H. fucoides, à bords irrégulièrement ondulés, munis vers le sommet de quelques dentelures spinescentes ; involucres un peu plus larges que les lobes ter- minaux de la partie supérieure de la fronde (non à la base du côté supérieur des pinnules comme chez H. fucoides) arrondis, valves peu divisées; pourtour extérieur de l'involucre spi- nescent, Sur les arbres: La Palma, 1500-1700 m., juin 1895 (Tond. in Pitt. n° 9695). 33. Hymenopbhyllum fucoides Sw. F1. Ind. Occid. IT, p.1747; Hook. Sp. Fil, T, p. 100; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 69. — Forêts du Barba (Tond, in Pitt. n° 1931); vieux troncs à La Esme- ralda. 2100 m. (Tond. n° 1695). — Fougère commune dans l’Amérique tropicale. 34 — axillare Sw. Syn. Fil. p. 148; Hook. Sp. Fu. I, p. IT; Hook. et Bak, Syn. Fil. p. 53. — Forêts du Barba. 2500 m. (vers. Pacif.) (Tond. in Pitt. n° 1926), — Antilles, Venezuela. 35, — polyanthos Sw. Syn, Fil. p.149; Hook. Sp. Fil. I, p. 106; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 60, — Vieux trones : La Esmeralda. 2100 m. (Tond. in Pitt.); Alto del Palmital (vallée du General) 2160-1100 m. (Pitt. n° 3349); Tablazo, 1800 m. (Tond. in Pitt, 184 n° 7949): sur les arbres : La Palma 1500-1800 m. (Tond. in Pitt. n° 9694). Obs. — Le H. polyanthos se présente souvent sous la forme très lâche, membraneuse à segments pendants ou retombants propre aux échantillons d'Amérique. — Commun sous les tropiques des deux mondes. 36. Hymenophyllum microcarpum Desv. in Mém. Sor. Linn. IV, p. 333; Hook. et Bak. Syn, Fil., p.65. — Forêts humides : Ia Carpintera (Pitt. n° 117); Roble (Irazü) (Pitt). — Du Brésil au Venezuela. 37. Ærichomanes pinnatum Sw. Syn. Fil., p. 142; Hook, et Bak. Syn. Fil. p.84. — Buenos Aires (Tond. in Pitt.).— Amérique tropicale. 33. — crispum L. Sp. pl., ed. Il, p. 1560; Hook. Sp. Fil., I, p 130; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 82. — Sur les arbres : La Palma. (vers. Pacif.) 1500-1700 m. (Tond. in Pitt. n°9690). — Formes passant de la variété naine du Brésil (7. pilosum Raddi) à la grande forme normale. — Amérique trop. (Antilles et du Mexique au Brésil et au Pérou): Afrique trop. oce. (côte de Guinée). 39. — brachypus Kunze PL. crypt. Poepp., p. 105; Hook. Sp. Fu. 1121; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 80. — Collines de Ochoa (vallée du S. Carlos) 50 m. (Pitt.), — Antilles, Brésil, Pérou, 40. — radicans Sw. F1. Ind. Occid. IX, p. 1736 ; Hook. et Bak, Syn. Fil, p. 81. — Juan Vinäs (vers. Atlant.,) (Tond. in Pitt. n° 1331). — Amérique trop.; pays atlantiques de l’ancien monde; Inde, Japon, Polynésie. Nos échantillons se rapportent à la variété à frondes allongées, lancéolées ovoïdes, à stipe plus court, propre à l'Amérique tropicale et non à la forme deltoïde de l'Afrique et des Iles Atlantiques, où du reste, la première forme se trouve aussi, mais plus rarement. 41. — Prieurii Kunze : Hook,. et Bak. Syn. Fil. p. 86. T. anceps Hook. Syn, Fil. TL p. 135 t. 40 c. — Carrillo, 300 m, (Pitt. n° 1166). — Antilles et du Brésil au Pérou. 42, — rigidum Sw. Fl. Ind. Occid. I, p. 1738; Hook. Sp. Fil. I, p.133; Hook. et Bak. Syn. Fil. p.86.— Carrillo 300 m. (Pitt. n° 1177). — Commun sous les tropiques des deux mondes. 43, — capillaceum L. T. trichoideum Sw. FL. Ind. Occ. IN, p. 1741; CS es 45. 46. 47. 48. 49. 185 Hook. Sp. Fil, I, p, 141 ; Hook. ct Bak. Syn. Fil. p.85. — Sur l'écorce d’un arbre : La Esmeralda. (Tond. n° 1694); Rancho Redondo, épiphyte (Pitt. n° 1133). — Disséminé dans l’Amé- rique tropicale. . Trichomanes elegans Rudge Guian., p. 24, t. 35; Hook. Sp. Fil. I, p. 114; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 72. — Rio Naranjo 200- 250 m.(Tond. in Pitt.n°5 7963 et7583) ; marais de Sierpe (côte du Pacif.) (Pitt. n° 6834). — Du Mexique et des Antilles au Pérou. Hypolepis repens Pres! Tent. Pterid.p.162; Hook. Sp. Fit. 11, p.64; Book. et Bak. Syn. Fil, p.129. — Carrillo (Coop. in Pitt. n°386). — Amér. trop. (Antilles et du Mexique au Brésil et au Pérou). Lindsaya trapeziformis Dryand.in Trans. Linn. Soc. III, p. 42, t. 9; Hook. Sp. Fil, I, p. 214; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 107. — Entre le Rio del Convento et Buenos Aires. (Tond. in Pitt, n°3507). — Antil'es et du Guatemala au Brésil, Archipel Malais. Adiantum Seemanni Hook. Sp. Fil, IT, p.5, t. 814; Hook. et Bak Syn. Fil. p. 121. — Rio Zhorquin. 50 m. (Tond. in Pitt, n°5 5580); Boruca. 450 m, (Pitt. n°s 3557 et 4610); Buenos Aires (lond. n° 4836 et 6646). — Brésil, Nicaragua, Guatemala. — trapeziforme L. Sp. pl., ed. 11, p. 1559; Hook. Sp. Fül, I, p. 33; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 118. — Vallée du Rio Jaris et bois près de Pacaca (Pitt. n°s 1623 et 3248); forêts de l’Alto del Rodeo, 1100 m. (Pitt. sine num.). — Antilles et du Mexique au Brésil. — macrophyllum Sw. Prodr. veget, Ind. Occid. p.135 ; Hook. Sp. Fil. II p.3; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 121. 4. Lancea L. fide cl. J. É. Bommer in sched, (nec FI, Brasil.) — Vallée du Rio Tuis. 600 m. (Tond. in Pitt. n°5194); Rio Colorado près Turrialba 870 m. (Tond. n° 8289); La Vieja (Pitt. n° 1070); Shirores (Talamanca) (Tond. n° 9201); Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 7500); Boruca 450 m. (Pitt. n° 3557); Herran (Pitt. n° 77); Carrillo (Cooper in Pitt, n°590). — Antilles et du Mexique au Brésil, Obs. — L’A. Lancea Sw. du F1. Brasiliensis 1, 2 p.374 est l’A. tetraphyllum Sw., tandis que Baker (Syn. Fil. p. 107), donne À. Lancea L. comme synonyme de Lindsaya trapezi- formis Dryand. Un nom interprété aussi différemment doit être abandonné. 15 186 50. Adiantum Kanlfussii Kunze in Linnaea XXI, p. 221 ; Hook. Sp. Fil. I, p. 7; Hook. et Bak. Syn. Fil. p.115. — Boruca (Pitt. n° 4422) ; Carrillo (Cooper in Pitt, n° 589); plaine de Surubres près Puntarenas, 100 m. (Bioll. in Pitt. n° 2685); Puerto Viejo (Bioll. ne 7699). — Antilles et du Mexique au Brésil. La forme à dentelures plus profondes, donc à sores plus séparés (À. m”acrodon Kaulf, ex Bommer) croit à Boruca (Tond, in Pitt. ne 4825). L'A. macrodon Kaulf. est, d’après le F1. Brasiliensis, un synonyme de l'A. intermedium Sw. 5l. — obliquum Willd. Sp. pl. V, p. 420; Hook. Sp. Fil. IL, p. 8t. 79A; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 115. — Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9485). — Antilles et du Mexique au Brésil. Obs. — Cet Adiantum diffère à peine de l’espèce précédente. 52 — intermedium Sw. in Vet. 4kad. Handl. Siockh. (1317) p. 76 ; Hook. Sp. Fil. II, p. 25; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 116, — Puerto Viejo (Bioll.in Pitt. n°5 6936 et 7485); Tsäki(Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n°5 9483 et 9489); collines de Palarra, près San José 1300 m. (Pitt. ne 1130); vallée de San Juan (Pitt. n° 9632). — Du Mexique et des Antilles jusqu’au Brésil. Trouvé aussi au Nicaragua à Boca Machado par M. Pittier. 53. — tetraphyllum Willd. Sp. pl. V. p. 441; Hook. et Bak. Syn. Fu. p.120. À. Lancea Bak. (an L.?) in Mart. F1. Brasil. I, 2, p. 374. A.serrato-dentatum H. B. et K. (non Willd.) fide cl. J. É. Bom- mer in sched. — Marais de Sierpe (côte du Pacif.) (Pitt. no 6805); Cabagra près Buenos-Aires (Tond. in Pitt. n° 6555); Boruca 450 m, (Tond. n°5 3560, 4443 et 4609); Terraba (Tond. n° 3542); Buenos-Aires (Tond. n° 4531); Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 7474); Rio San Juan, 30 m. (Pitt. n° 2577); Shirores (Talamanca) (Tond. n° 9205); Surubres près Puntarenas (Bioll. n° 2675). — Antilles et du Mexique au Brésil; Golfe de Guinée (Afrique trop. occid.). Obs. — L'A. serrato-dentatum de Willdenow est l'A, obtu- sum Desv. qui se distingue par des pinnules beaucoup plus petites, arrondies. Notre plante du Costa-Rica, à stipe velu, à segments grands, les stériles très dentés, offre le type très développé de cette espèce si commune dans l’ Amérique tropicale, 04. 55. 06. 57. 187 *Adiantum tetrophyllum var. fructuosum (Kunze). À. fruc- tuosum Kunze in ZLinnaea IX, p. 81. — Vallée du General, 600 m. (Tond. in Pitt.). Obs. — Échantillon concordant assez avec la figure de Kunze in Schkubhr Farnkr. suppl. t. 152 B. et remarquable par sa ressemblance avec À. pulverulentum L., sauf la division de la ligne sorale en 5 ou 6 sores, mais les pinnules supérieures ne portent qu’un sore, semblable comme forme et comme situation à celui de l’A. pulverulentum. crenatum Willd, Sp. pl V, p. 446; Hook. Sp. Fil. II, p. 48; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 120.— Forêts du Talamanca, 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9462). — Mexique et Antilles. pulverulentum L. Sp. pl., ed. II, p. 1559; Hook, Sp. Fil. IT, p. 17; Hook. et Bak. Syn. Fil. p.122 (4. proximum Gaudich. ex Freyc. Voy. Bot. p. 480, fide Bomm. in sched,). — San Marcos 1355 m. (Tond. in Pitt. n° 7722); La Vieja (plaine du S. Carlos) 750 m. (Bioll. in Pitt. n° 911). — Des Antilles au Brésil, Obs, — Type identique à la plante du Guatemala et de l’Amé- que du Sud. obtusum Desv. in Berl. Mag. V, p. 327; Hook. Sp. Fil, 1, p. 19; Hook, et Bak, Syn. Fil, p. 119. (4. rhomboideum H. B. et K. var. strictum KI. fide el. Bommer in sched.). — Forme petite, stérile, évidemment jeune : Buenos-Aires 250 m. (Tond. in Pitt. n° 4850); Forme normale : Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond, n° 9442). — Antilles et Isthme de Panama jusqu’au Brésil, tenerum Sw. F2, Ind. Occid. II, p. 1719; Hook. Sp. Fil. II, p. 45; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 124. (A. multiforme Al. Braun ex cl. J. É. Bommer in sched.). Toujours caractérisé par des pinnules bien articulées, se détachant par une jointure du pédicelle, ainsi que l’a déjà remarqué Grisebach (F4, des Antilles), Forme un peu plus grande (4. amplum Presl ex Bommer in sched.). — Cerro del Durazno (Irazü) 2200 m. Pitt. n° 628 et 7798); Cuesta de Tarrazù 1900 m. (Tond. in Pitt.); forêts du Roble (massif de l’Irazu) (Pitt. n° 4192); La Verbena 1000 m. (Tond. n° 8802). — Commun dans l’Amé- rique tropicale jusqu’à Juan Fernandez, 158 353. *Adiantum colpodes Th. Moore in Gard. Chron. (1865), p. 530 ; 9. Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 124. Espèce faiblement caractérisée entre À. concinnum H. B. et K. et À. {enerum Sw.; peut être une forme aberrante de la première espèce. Port et pinnules ba- sales presques sessiles de À. concinnum ; dentelure des pin- nules de À. œthiopicum L.; sores de À. tenerum Sw. — Cerro del Durazno (massif de l’Irazü) (Pitt. n° 629). — Pérou et Éeuador. — concinnum H. B. et K. Mov. gen. et sp. pl. I, p. 17 et VIT, t. 668; Hook. Sp. Fil. Il, p. 42; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 123. — Plaine de Surubres et de Puntarenas (Bioll. in Pitt. n° 2668); montée de San José au Sapote (Tond.in Pitt. n° 7278); Boruca (Tond. n° 4445); Ilanos de Turücares, 650 m. (Pitt. n° 493); San José (Pitt. n°5 27 et 46). — Antilles et du Mexique au Brésil. 60. — patens Wild. Sp. pl. V, p. 439; Hook. Sp. Fil. IL, p. 29 t. 87A; Hook. et Bak. Syn. Fil. p.126. — La Verbena près Alajuelita 1000 m. (Tond. in Pitt. n° 8798); San José au Sapote (Tond. in Pitt. n° 7295); Surubres au sud de Puntarenas, 1000 m. (Bioll. in Pitt. n° 2686); La Uruca (Bioll. n° 913); de San José à Escazüu (Tond. n° 483); San José. (Pitt. n° 48 et 48b); bords du Rio Torres (Tond. n° 8066). — Du Mexique à l'Écuador. 61. pPellaea Intramarginalis J. Sm.; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 184; Cheilanthes — Hook. Sp. Fil. I, p. 112, — Rio Torrès près San Francisco de Guadalupe (Tond. in Pitt. n° 7242); La Uruca (Pitt. n° 351 et 917; Tond. n° 7220); haies à la Verbena près Alajuelita (Pitt. n° 9,2). — Mexique, Guatemala. 62. — densa Hook. Sp. Fil. 11, p.150 et V, p.125b; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 149. — Aguacate près Atenas 850 m. (Pitt. no 492); Alajuela, 980 m. (Pitt. n° 756). — Le long des chaines côtières du Pacifique, depuis le territoire de Washington jus- qu’au Mexique et au Costa-Rica. Obs. — Ce Pellæa n'est donc, vu la faible altitude, nullement une plante alpestre ou des päramos comme d’autres localités, de l’Orégon et du Guatemala etc., le donneraient à penser. Du reste en Californie, il croit au bord du Sacramento, où il y a des eaux chaudes (Pringle). 189 63. Pteris aquilina L. Sp. pl., ed. 1, p. 1075; Hook. Sp. Fül, I, p. 196; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 162. — Forme très déve- loppée, mais qui n’estnile P.caudataL. nile P.esculenta Forst. des pays tropicaux.— Tablazo 1800 m.(Tond. in Pitt. n° 7943), — Le type croit dans les terrains siliceux du monde entier. 64. — quadriaurita Retz. Observ. bot. VI, p. 3$1, Hook. Sp. Fil, II, p. 179, t. 1348; Hook. et Bak. Syn. Fil. p.158. — Forme typique, à nervures libres, à segments étroits, allongés, linéai- res, de couleur vert foncé : Carrillo (Cooper in Pitt. n° 645); Turrialba, 200 m. (Tond. in Pitt, n° 4089); La Uruca (Biol, in Pitt. n° 1058); S. José (Tond. n° 7266); La Verbena 1000 m. (Tond. n° 8791). Forme très large : Puerto Viejo (Bioll. n°7175); Rio Naranjo 200 m. (Pitt. n° 7587). Jeune plante à segments très denticulés : San Marcos 1355 m. (Tond. n° 7723); Rio Zhorquin 50 m. (Tond. n° 8579); Piedra del Convento près Buenos-Aires (Tond. n° 3550); forêts à General 600 m. (Tond. n° 3342); Juan Viñas (Pitt, n° 1843); La Vieja (Bioll. n° 1068); Machuca (Rio San Juan, 30 m. (Tond. n° 2576). — Espèce répandue dans tous les pays chauds du globe. Une forme à sommet prolifère (P. prolifera J.Ë. Bommer in sched.) mais ne différant pas autrement du type, provient de Juan Vinas 25 janv. 1890 (Pitt. n° 1841). — — var. curtidens Christ (nov. var.). — Seg- ments larges, courts, obtus, espacés, nervures libres, de couleur vert clair. San Francisco de Guadalupe, janvier 1894. (Tond. in Pitt. n° 8494). — — var. pungens (Willd.). P. pungens Willd. Sp. pl. V, p.387; Hook. Sp. Fil. Il, p. 182; Hook. et Bak. Syn. Fil., p.159. — Diffère du type par des pinnules non divisées jusque vers le sommet, mais à large aile centrale, de 7 mill., de longueur et par des appendices linéaires et dentés de 4 à 8 cent, de lon- gueur et de 5 mill. de largeur, dans lesquels se terminent brusquement les pinnules. Les sinus des segments sont aigus, étroits, marqués d’une curieuse excavation analogue aux sores enfoncés de quelques Polypodium. Cette excavation est con- cave sur la face inférieure, mais en relief sur la face supérieure 190 de la fronde et y forme une série de pseudo-sores le long de la nervure médiane de chaque pinnule. Les sores étroits bordent les segments jusque vers la pointe qui est dentée même dans les échantillons fertiles. Nervation du P. quadriaurita type, avec cette différence qu’il existe entre les segments deux ner- villes dirigées à angle droit vers le sinus, non arquées comme dans P. aurita. Les échantillons des Antilles ont le stipe muni d’aiguillons courts, mais très pointus; ceux du Costa-Rica ont le stipe lisse; pour le reste, les échantillons de Puerto-Rico (Sintenis n° 2589 determ. Kuhn) sont identiques et ont aussi les pseudo-sores. Ce serait une espèce très marquée si elle n’était pas reliée au type par des formes intermédiaires! — Tsuritkub (Talamanca, vers. atlant.) (Tond. in Pitt. n° 8651); Tsäki (Talamanca) (Tond.); La Vieja à l'entrée de la plaine du San Carlos (Pitt. no 910). Obs. — Le n° 8196 récolté par M. Tonduz dans la vallée du Rio Tuis est très semblable, mais les excavations et les nervilles du sinus manquent. Pteris quadriaurita var, biaurita (L.). P. biaurila L. Sp. pl., 65. ed. I. p. 1076; Hook. Sp. Fil. Il p. 204; Hook, et Bak. Syn. Fil. p. 164. — Nervures arquées dans les sinus. Plaine de Surubres au sud de Puntarenas (Bioll. in Pitt. n° 2669); Alto del Rodeo 1100 m. (Bioll. n° 1068, Pitt, n° 1624). Surubres près San Mateo 200 m. (Bioll. n° 7009). — La pre- mière de ces plantes forme une transition parfaite entre bi- et quadriaurita; elle présente des pinnules à ares et à ner- vures libres! mollis Christ (noy. sp.) — Appartient au groupe Tripartitae des Eupteris à nervation non anastomosée et se distingue de prime abord des autres espèces américaines de ce groupe, par son tissu herbacé, délicat et pas du tout coriace, ses lobes courts, égaux, obtus. Port de P. marginata Bory, mais la nervation n'est point anastamosée quoique rameuse, et presque en are à la base des segments, arc qui du reste n'est pas fermé. 191 Stipes 70 cent. longus, stramineo-rufus, sul- catus, nitidus; frons tripartita, 60 cent. longa, pinnis lateralibus pinnam centralem aequantibus basi iterum partitis; pinnulis 8 ad 10 cent. longis, 2 ad 5 cent. latis, aequalibus, spatio infra 5 cent., supra 2 cent. distantibus, obscure viridibus glabris, segmentis usque ad nervum pinnulae incisis, numero 12 ad 15 utroque latere, tenuiter herbaceis, lanceolatis obtusis contiguis, supra obscure crenulatis sterilibus, 1 cent. longis ferulibus minoribus; nervatura vix conspicua, nervulis ramosis, patulis, sed liberis, 6 mill. lon- gis, soris latis a basi haud ad apicem segmentorum productis. Forêts de San Marcos 1555 m. (Tond. in Pitt. n° 7565). 66. Pteris laciniata Willd, Sp, pl. V, p. 397; Hook. Sp. Fil. I, p.160; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 160. — Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 7478), — Antilles et du Mexique au Pérou. 67. — podophylla Sw. Syn. Fil. p 100; Hook. Sp, Fil, Re p. 227; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 173. var. setifera Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 173. P, selifera Hook. Sp. Fil. I, p. 224, Litobrochia — Fée Gen. Fil. p. 138; P. orizabae Martens et Galeotti Foug. du Mexique p. 52 tab. 13 (icon. opt.!). (P. ferruginea J.É.Bomm. in sched.). Très grand Pteris;tigescourtes, frondes longues etamples, dela taille et du pourtour de P, laciniata Willd. ; pinnules longues de 12 cent., larges de 2 cent., les fertiles surtout très régulièrement incisées en segments distants (à sinus arrondi) ovales, falciformes, pointues et crochues, d’un cent. de long., coriaces, luisantes en dessus quelque peu glanduleuses en dessous et à l’état fructi- fère recouvertes partout de sporanges (de là le nom de Bom- mer). Sores courant autour des sinus mais n’atteignant pas la pointe des segments; nervures distinctes; une série d’aréoles fermées le long de la nervure médiane du segment des deux 192 côtés et de là des nervures simples vers le bord, — Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 7491); forêts du Roble (massif de l’Irazü) env. 2000 m. (Tond. in Pitt. no 4189). — Je possède la même plante venant de Costa Grande, Sta-Maria (Guatemala) 6500 p, et recoltée par Bernouilli et Cario (n° 355). — Antilles et du Mexique à l’Écuador. 68. Pteris elata Agardh Sp. gen. Pterid. p. 63; Hook. Sp. Fil. IT, p. 223; Hook. et B:k. Syn. Fil. p. 173. — Forêts du Turrialba, 2700 m. (Pitt. n° 849); Roble (Irazu) 2000 m. (Tond. in Pitt. n° 4179). — Cette espèce, reconnaissable àsesfaces opaques et à son tissu charnu, s’étend du Costa-Rica et du Panama à Équateur. 69. — Kunzeana Agardh Sp. gen. Pterid. p. 62; Hook. Sp. Fil. I, p. 221, t. 139; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 173. — — var, polita J. É. Bomm. P. polita Link. — Juan Vinas (Tond. n°1825); Rio Naranjo (Tond. n°7585, jeune pl. à segm. denticul. et 7640) ; Surubres (Bioll. in Pitt. n° 7006) ; forêts de Tsäki (Talamanca) (Tond. ne 4613); La Palma (Pitt. n° 713); La Uruca au bord du Rio Virilla (Pitt. ne 359 et 360); Boruca (Tond. n° 4613). — Le type croit aux Antilles et du Mexique à l’Écuador. ; Obs. — Hooker et Baker (Syn. Fil. p.171) rapportent le P. polita Link au P. aculeata Sw. 70. — incisa Thunb. F1. Capens. (ed. Schult. 1823) p. 23; Hook. Sp. Fil. W, p.172; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 172. — Sommet de l’Irazü, 3400 m. (Bioll. in Pitt. n° 915) ; Rancho del Achiote (flanc S. du Poäs) 2240 m. (Pitt. n° 375). Ces stations alpestres sont remarquables. — Cette espèce cosmo- polite des pays chauds pénètre bien avant vers l’extrême S. de l'hémisphère austral. Obs. — Entre le Potrero del Alto et le Rancho del Achiote, M. H. Pittier en a récolté une forme rugosa (P. rugosa J. É. Bomm. in sched.). 71. Blechnum occidentale L. Sp. pl., ed.1, p. 1077; Hook Sp. Fil., IL, p. 50; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 185. — Las Lomas (Pitt. n° 9743) ; sineloco (Pitt. n°659) ; Tsàki (Talamanca) 200 m. (Tond. n° 9482); Boruca 450 m. (Tond. n° 3571); Su- rubres au S. de Puntarenas 100 m. (Bioll. n° 2652); haies sur 72. 73. 74. 76. 195 la route de San José au Sapote (Pitt. n° 7294); La Vieja (Bioll. n° 1076); bords du Rio Torres (Tond. n° 7994) ; San-José, troncs (Tond. n°5 921, 7294, Pitt. n° 40); San Juan (Tond.); Herran 1200 m. (Pitt. 6S) ; Cerro de Don Esteban (Candelaria) 1500 m. (Pitt. n° 3), — Forme auriculée (B. campylotis Kunze) : Ran- cho del Achiote 2000 m. au S. du Poàs (Pitt. n° 837). Obs. — Une forme grande à segments très allongés et serrés (B. Cunninghamii Moore ex Bommer in sched.) a été récoltée à La Uruca par M. Biolley (coll. Pitt. no 921 a). B. occidentale var, lomariaceum (Sodiro) B. lomariaceum Sodiro Crypt. vasc. Quit. (1893) p. 129. — Dimorphe: fronde stérile normale; fronde fertile à segments linéaires, serrés, étroits, à sores recouvrant presqu’entièrement la face infé- rieure, Rio-Ceibo à Buenos-Aires (Pitt. n° 3563). — Le type est commun dans toute l’Amérique trop.; la variété est indiquée dans les Andes de l’Écuador. asplenioides Sw.in Vet. Akad. Handl. Stockh. (1817) p. 72, t. 3, fig. 2; Hook. Sp. Fil. HI, p. 45 ; Hook. et Bak. Syn. Fil. p- 183. — Carrillo (Cooper in Pitt. n° 7620. — De Panama au Brésil. — longifolium Humb. et Bonpl. ex Willd. Sp. pl. V, p.413; Hook. Sp. Fil. IT, p. 129, t. 194; Hook. et Bak. Syn, Fil., p. 185. — Carrillo 300 m., (Cooper in Pitt. n°° 667°et 1175). — Antilles et du Mexique au Brésil. intermedium Link Hort. reg. Berol. II, p.75 ; Hook. Sp. Fil. II, p. 47. — Rodeo de Pacaca 900 m. (Pitt. n° 3249). — Du Mexique à la Colombie. Fendieri Hook. Sp. Fil. TT, p. 43 t. 158; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 185. — Surubres (Bioll. in Pitt. n° 2678). — Mexique et Brésil. lanceola Sw. in Vet. Akad. Handl. Stockh. (1817) p. 71 t. 3. Presl £pimel. bot. p. 104; Hook. Sp. Fül. III, p. 47; Hook. et Bak, Syn. Fil. p.183. — De Panama au Brésil. — var. trifoliatum Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 183. B. trifo- liatum Kaulf. Enum. Fil, p. 157. — Piedra del Convento (Pitt. n° 3546). Obs. — Serait-ce une variété ou un état jeune de B, longi- 194 folium H. B. et K.? Des échantillons du Musée de Rio de Janeiro me suggèrent ce soupçon, déjà émis du reste. 77. Biechnum volubile Kaulf. Enum. Fil. p.159; Hook. Sp. Fil. HI, p. 62, Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 187. — Rio Naranjo (Tond. in Pitt. n° 7620); Juan Vinas (Pitt. n° 1835 et 1886); Carrillo 300 m. (Pitt. n° 1173); Las Pavas 800 m. (Pitt. n° 3097) ; forêts de Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9468). — Répandu aux Antilles et de la Colombie au Brésil. 78. Lomaria attenuata Willd. Sp. pl, V, p. 290; Hook. Sp. Fil. HI, p. 6; Hook, et Bak. Syn. Fil, p. 176. — Roble (massif de l'Irazü) 2000 m. (Tond. in Pitt. n° 4182); chemin de Carrillo 1200 m. (Pitt. n° 683); Rancho del Achiote (S. du Poäs) 2240 m. (Pitt. no 329). — Antilles et du Guatemala au Brésil, Afrique tropicale; colonie du Cap, Océanie. 79. — Herminierii Bory ex Kunze in Schkubr Farnkr. (Suppl.) p. 173, t. 73; Hook. Sp. Fil. III, p. 9; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 176. — Rio Mancaron (Barba) 1200 m. (Pitt. n° 2001). — Antilles et de la Colombie au Chili. 80. — procera Spreng. Syst. veget. IV, p. 65; Hook. Sp. Fil, III, p- 23; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 179. — Forêts du Barba, 2500-2700 m. (Tond. in Pitt. n° 1921). — Forme très-grande (L. spectabilis Liebm. fide cl. J. É. Bomm.): Juan Viñas (Pitt. n° 1836m1s.). — Forme petite: Irazü aux sources du Rio Sucio 3000 m. (Pitt. n° 750). — Du Mexique au Chili, Afrique australe, Australie, Polynésie. 81. — semicordata Bak. in Hook. et Bak. Syn, Fil., ed. I (1863), p. 182. — Près du sommet de l'Irazü 3410 m. (Pitt. n. 1115) (Biol. in Pitt n. 1062); Lagune supérieure du Poäs 2564 m. (Pitt. n. 2970); Barba (Tond. in Pitt., n° 1930). — Plante alpine du Mexique au Brésil. 82. Aspleuium serratum L. Sp. p2. ed. Il, p. 1538; Hook. Sp. Fil. IN, p. 81; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 193. — Tsäki (Talamanca) 200 m, (Tond. in Pitt. n° 9450) — Antilles et du Guatemala au S. du Brésil. 383. — pumilum Sw. fl. Ind. Occid. II, p. 1610; Hook. Sp. Fil. III, p.174; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 212. — La Uruca, troncs de caféiers (Bioll. in Pitt. no 906); ruisseau à la Verbena près Alajuelita (Pitt. n° 8811). — Antilles et du Mexique à la Colombie; Afrique orient. 195 84, Asplenium Trichomanes L, Sp. pl. ed. I, p. 1080; Hook. Sp. Fit, I, p. 186; Hook. et Bak, Syn. Fil. p. 196. Le type se rencontre dans toutes les régions du globe. — — var. viridissimuun Christ (nov.var.). À. viri- dissimum J. É. Bomm. in sched. — Développe- ment énorme de cette espèce si polymorphe, dépassant encore de beaucoup le À. castaneum Cham. et Schlecht. Longueur de la fronde 47 cent., 64 paires de pinnae qui ont la longueur d’1,5 cent. et la largeur de 0,8 cent. et la forme de À. monan- themum L.c'est-à-dire la marge inférieure réduite, la marge supérieure en oreillet. Sores de 5 millim. à indusium blanchâtre. Mais les caractères et la couleur sont typiques : rachis brun foncé. Forêts du volcan du Barba 2755 m. (vers. Atlantique), févr. 1890 (Tond. in Pitt. n° 1937). 85. — monanthemum Sm,. con. ined. t. 73; Hook, Sp. Fil. II, p. 140; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 197. — Cerro del Durazno (massif de l’Irazü) 2200 m, (Pitt. n° 630); Rio Birris 2840 m. (Pitt, n° 162). — Du Mexique au Chili, îles de l'Océan Atlan- tique, Afrique austr., îles Sandwich. | 86. — formosum Willd. Sp. pl, V, p. 329; Hook, Sp. Fil, III, p. 143; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 210, — Tsäki (Talamanca) 260 m. (Tond. in Pitt, n° 9456); Boruca (Tond, in Pitt. n° 4446); Rodeo de Pacaca (Pitt. n° 3267); San Juan (Pitt. n° 3105) (Tond. n° 1231): Rio Tiliri à la Verbena 1000 m. (Tond. n°8 3070 et 8799); Puntarenas (Bioll, in Pitt. n°2681); Alajuelita (Tond. in Pitt. n° 3002); La Uruca 1100 m. (Pitt. n° 3358); (Bioll, in Pitt, n° 914); Rio Virilla à S, Juan (Tond. in Pitt. n°9148). — Amérique trop.; Nilgherries, Ceylan, Congo, Angola. 87. — lunutatum Sw. Syr. Fil. p. 80; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 202; 4. erertum Bory in Willd, Sp. pl, V, p. 510; Hook. Sp. Fil, IL, p. 216. A. Forme non ailée ; Roble (massif de l’Irazü) 2000 m. (Tond. in Pitt, n° 4176); Rio Poäs, 2000 m, (Pitt, n° 248). 196 B. Forme ailée (pinnis sursum valde auriculatis). A. pte- ropus Kaulf, Enum. Fil. p. 170; Hook. Sp. Fil. IN, p. 123. Forêts du Tittoral 2450 m. flane S-E. de l’Irazü (Pitt. n° 844a), Sta Marie de Dota (Tond. in Pitt. n° 3058). — Forme naine, facies d’A. pulchellum Raddi : Cerro del Durazno (massif de l’Irazù) 2300 m. (Pitt. n° 630a).— Rég. trop du monde entier. Asplemiuen Iuuwalatenn var. Dounell-Smithii Christ. Donnell-Smithii Christ ex Donnell-Smith in Bot. Gaz. (1895), p. 544. — Forme très- grande ayant jusqu'à 7 décimètres, à 56 paires de pinnules et se distinguant par des pinnae longue- ment acuminées (acuminato-caudatae) se termi- nant assez brusquement en un apex étroit très profondément denté, de la longueur de la pin- nule qui, avec cet appendice, mesure #4 à 5 cen- timètres. Rachis non ailé, sores en rangs serrés, nombreux, jusqu’à trente par pinnule, occupant la face des pinnules jusqu'à la dentelure mais n’entrant pas dans l’appendice. M. Donnell-Smith me dit que cette forme, prise d’abord pour le À. polyphyllum Bertoloni (non Presl) en est fort différente. Je l'ai rattachée à l'A. lunulatum Sw. avec lequel elle a le plus de rapport. — Forêts du Rancho Florès (massif du Barba) (Tond. in Pitt. n° 2074). La même plante de Nebàj, dept. Quiché 2500 m. (Guatemala) (coll. Donnell-Smith). 88. — obtusifoltum L. Sp. pl., ed. II, p. 1538; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 202. Forme adulte, sans les frondes primaires découpées de la jeune plante, à pinnae pointues et très- auriculées. — Tsäki (Talamanea) 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9473). — Antilles et du Mexique au S. du Brésil. 89. — cuitrifolium L. Sp. pl. ed. Il, p. 1538; Hook. Sp. Fil. INT, p. 110; Hook. ct Bak. Syn. FL. p.203, — Bois secs du Rodeo 197 de Pacaca, 900 m. (Pitt. n° 3232bis). — Antilles, Guatemala, Amér. austr. (part. bor.). 90. Asplenium hastatum Klotzsch mss. ex Kunze in Zinnaea XXIII p. 235; Hook. Sp. Fil, I, p. 116, t. 172; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 205. — Rio Birris 2340 m. (Pitt. n° 630b). — Colombie, Ecuador. 91. — ahscissum Willd. Sp. pl. V, p. 321; Hook. et Bak. Syn. Fil. p.203. 4. firmum Kunze in Bot. Zeit. II, p. 283; Hook. Sp. Fil. WA, p. 134. — Forêt du General (Tond. in Pitt. n° 3841), — Antilles et du Costa-Rica au Brésil. 92. — auriculatum Sw.in Vet. Akad. Handl. Stockh. (1817) p. 68, Hook. Sp. Fu. III, p.118, t. 174; Hook. et Bak, Syn. Fil. p. 203. — Forêts de Tittoral 2450 m. S-E, de l'Irazu (Pitt. n° 18944). Forme petite : La Palma (vers. Atlant.,) 1550 m., (Pitt. in 726). — Des Antilles et du Mexique au S. du Brésil. — — var. aequilaterale Christ (nov. var.). — Diffère du type par les pinnae horizontalement étaleés ou même un peu réfléchies, à oreillets inférieurs et supérieurs presqu'égaux. Le type à les oreillets seulement en haut, tandis que la partie inférieure des pinnae est tronquée. — Surubres au S. de Puntarenas, juill. 1890, (Bioll. in Pitt. no 2672); forêts du General 600 m., janv. 1891 (Tond. in Pitt. no 5541). 93, — bissectum Sw. Prodr. veget. Ind. Occid. p. 130 ; Hook. Sp. Fil, HI, p. 152, t. 192; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 211. — Entre la Division 2160 m. et l’Alto del Palmital 1100 m., zone des chènes (Tond. in Pitt. n° 3351); La Ardilla près S. Marcos (Tond, n° 7566); forêts de la Palma 1500-1700 m. (Tond. n° 9691). — Antilles, Colombie, Ecuador. 94. — Serra Langsd. et Fisch. /con. Fil., p: 16, t. 19; Hook. Sp. Fu. IL, p. 154; Hook. ct Bak. Syn. Ful., p. 206. — Tsäki, (Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9459); forêts de la Division (vallée du General) 2100 m. (Tond. n° 3338). — Amérique trop. (Antilles et du Guatemala au Brésil); Afrique trop. occid. (Golfe de Guinée). 198 95. Asplenium auritum Sw. F/. Ind. Occid. IN, p. 1616; Hook. Sp. Fil. I, p. 179; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 208. — Passages iosensibles d’une forme très-simple à pinnae largement ovales cordiformes et incisées à la base jusqu’à des formes décom- posées. Forêts du Tablazo, 1800 m. (Tond. in Pitt. n° 7932); Cerro del Durazno (massif de l’Irazü), 2200 m. (Pitt. n° 635); troncs d’arbres dans les marais de La Palma, 1550 m. (Pitt. n° 714); forêts du Rancho-Florès 1550 m. (vers. Atlant.) (Tond. in Pitt. n° 2079); haies de la vallée du General (Tond. n° 3339); La Vieja (Bioll. in Pitt. n° 1063) ; gorges du Rio Virilla (Bioll. n° 528); forêts de Boruca (Tond. nos 4615 et 4822); Puerto- Viejo (Bioll. n° 2488); Alto del Roble (massif du Barba) (Pitt. n° 209); Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond. n° 9475 et 9488). — Cette espèce très commune aux Antilles et dans l’Amérique trop. contin. (du Mexique au Brésil austr.) reparait à Mada- gascar, à la Réunion et au S. de l’Inde. 96. — furcatum Thunb. Prodr. pl. Cap. I, p. 172; Hook. Sp. Fil. II, p. 165; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 214. À. praemorsum Swartz F1, Ind. Occid. I, p. 1620. — Versant S.-W. de J’Irazü 2000 m. (Pitt. n° 1121); troncs d’arbres à San José. (Tond. in Pitu. n°s 1442 et 1095); hacienda de los Josses à San José (Pitt. n° 317); San José (Bioll. in Pitt. n° 1064). — Répandu dans la rég, trop. des deux mondes. 97. — rhizophorum L. Sp. pl., ed. II, p. 1540; Hook. Sp. Fil. III, p- 122, t. 1574.; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 204. — Ruisseau à Herran (Pitt. n°78).—Disséminé à travers l'Amérique tropicale. — — var. rachirhizon (Raddi). À. rachirhizon Raddi Fil. Brasil. p. 20, 1. 56. À. rhizophorum L. var. tripinnatum Hook. Sp. Fil. IX, p. 123. Variété qui tend vers l'A. cicutarium Sw. — Rancho Redondo 1800 m. (Pitt. n° 1132); La Vieja (Bioll. in Pitt. n° 1075); Carrillo (Cooper in Pitt, n° 592), — — var. rutuceum (Mett.). A. rutaceum Mett. Asplen. p. 129, t. 5; Hook., Sp. Fil. HI, p. 203. — Forêts du Roble (massif de l’Irazü) (Tond. in Pitt. n° 4177). Forme très-grande luxu- riante : forêt de la Carpintera (u° 112); foréts du Pos, 2200 m., 23 avril 1883 (Pitt. n° G1 in herb. Boiss.). 93. — ecicutarium Sw. Prodr. pl. And. Occid., p.130, Hook. Sp. Fil, 199 111, p. 198; Hook. et Bak. Syn, Fil, p. 220. — Bois humides à la descente du Barba, 2400 m, (Pitt, no 828); forêts du Barba (Tond. in Pitt. n° 1922); forêts du Rancho Florès (vers. du Pacifique) (Tond. n° 2073). — A travers l’Amérique tropicale ; reparait dans l’Afrique or. et occid. 99. Asplenium squamosum L. Sp. pl. ed. Il, p.1559; Hook. Sp. Fi. IH, 100. 101. 102. 103. p: 186, t. 210; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 218, — Forêts fraiches de la Laguna del Reventado et du Tittoral 2450 m. (vers.S.-W. et S.-E. de l'Irazü) (Pitt, n° 843); forêts du Roble (massif de l'Irazü), 2000 m. (Tond. in Pitt. n° 4171). — L’aire de cette espèce splendide s’étend du sud du Brésil (Ule) jusqu’au Costa-Rica. — bulbiferum Forst. F1, insul. austral, prodr. p.80; Hook. Sp. Fil. WI, p. 196; Hook. et Bak: Syn. Fil, p. 218. — — var, Solmsii Christ, À. Solmsii Bak, in Hemsl. Ziol, Centr.- Amer, II], p, 639. — Plus divisé, tissu plus mince, segments plus décurrents, à sores marginaux et subdareoides, — Cerro del Durazno (Irazu) 2200 m. (Pitt. n° 624); vallée de los Arcäangeles (massif de l’Iscazu) 2000 m. (Pitt. no 258). — La présence de cette plante de l’Oceanie dans l’Amérique centrale, sous une variété s’éloignant à peine du type, est très-remar- quable. Le type est commun en Australie et dans les îles du Pacifique; la variété a été indiquée au Mexique et au Guate- mala. — Skinneri Bak, in Hook. et Bak, Syn. Fil, ed. I, p. 226. AtAy- rium — Th. Moore /nd. Fil. p. 187, — San José, haies (Pitt. n°: 313 et 1128); lieux humides à La Uruca (Pitt. n° 905). — Guatemala, — (Diplazium) plantagineum L, Sp. pl. ed. II, p. 1537; Hook. Sp. Fil. WI, p. 237; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 230, — Au dessus de Turrialba 600 m, (Pitt. sine n°), — Antilles et du Mexique au Brésil. — (Diplazium) grandäfolium Sw. Prodr. pl. Ind. Occid., p.130; Hook. Sp. Fil. II, p. 241; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 231. — Forêts de Cabagra, 480 m. près Buenos-Aires (Pitt,); forêts de Juan Viñas (vers. Atlant.), 1135 m. (Tond.); Shirores (Talamanca) (Toud, et Pitt. n° 9200). — Antilles et du Costa- Rica au Brésil, St 201 104. Asplenium (Diplazium) Aavescens Mett.; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 232. À. juglandifolium Hook. (non Lam.) Sp. Fil. WE, p. 242. Très voisin de l'A. oligophyllum Kauülf., du Brésil, mais à nervures plus prononcées, consistant seulement en nervilles fourchues, non en groupes pennés. Les sores atteignent presque le bord de la pinna ; l’A. oligophyllum les a plus courts. Indu- sium simple. — Vallée de los Arcängeles (massif de l’Iscazu) 2900 m. (Pitt. n. 263). — Antilles et du Costa-Rica au Pérou. L’Aspl. HarrisoniiBak. (Journ.of Bot. 1884, p.362), que je n’ai pas vu doiten être très-voisin, mais Baker lui attribue des pinnae « auricled on the upper side » ce qui n’est pas le cas dans notre plante. 105. — (Diplazium) rhoifelium Mett. Asplen., p. 273; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 232. — Forêts de Juan Vinas, 1135 m. (Tond. in Pitt. n° 13224). — Colombie. 106. — (Diplazium) macrotis Bak. Summary of new Ferus p.206 etin Journ. of Bot. (1884), p 362. — Forêts du Barba (Tond.in Pitt. n° 1351). — Obs. Les échantillons concordent très-bien avec la diagnose de Baker (loc. cit.), mais je n’ai pas vu sa plante. Connu du Costa-Rica seulement. 107. — (Diplazium)inaequilaterum Mett. À. Shepherdi Spreng. var. — Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 233. — Bords de Tiliri à la Verbena (Pitt. n° 8809); forêts du Tablazo 1800 m. (Tond. in Pitt. n° 7914). — Amérique trop. 108. — (Diplazium) Shepherdi Spreng. Filic. Manill., p.231 t. 17; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 233. A. striatum L. in herb. ; Hook. Sp. Fil. p.245. — Carrillo (Cooper in Pitt. n° 583) ; Salitral de S. Marcos 1355 m. (Pitt. n° 7833). — Répandu aux Antilles et du Mexique au S. du Brésil. — — var. flagelliferum J. É., Bomm. in sched. (var. nov.). — Pinnis valde elongato-acuminatis. Aspect très-différent; mais 1l n'y a pas d’autres caractères. — Carrillo 500 m., juill. 1889 (Pitt. n° 1179). 109. — (Diplazium) Lindhergii Met. Filic. Nov. Gran. p. 239; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 236. — Puerto Viejo (confluent | | | | | 1 201 avee le Sarapiqui) (Bioll. in Pitt. n°s 6926 et 7502); bois de la vallée du Rio Tuis (Tond. in Pitt. n° 5197). — Du Mexique au Brésil. — Identique à des échantillons du Guatemala (Donnell- Smith no 4676). 110. Asplenium (Diplazium) striatum Mett. (an L.?) Asplen.,p. 185. A. crenulatum Bak. in Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 236. Dipla- zium — Liebm. Mexic. Bregn., p. 102. — Forêts de Juan Viñüas (Pitt. n° 1828); Carrillo, plante de À m. 4j2 à 2 m. d’élé- vation (Cooper in Pitt. no 5874); Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9457). — Antilles et du Mexique au Brésil. — Ici comme au Brésil, les sores sont quelquefois absolu- ment dépourvus d’indusium comme dans les Gymnogramme (G. grandis J. É. Bomm. in sched., non Bak.). 1114. — (Diplazium) induratum Christ (nov. sp.). — Dimensions de l'A. striatum Mett. Plante voisine de celui-ci, mais plus encore de l’Athyrium con- chatum Th. Moore récolté par Sintenis à Puerto- Rico et par Wright à Cuba, qui est du reste aussi un vrai Diplazium, comme J. Smith l’a reconnu jadis. Notre plante diffère de ces espèces par son tissu non herbacé, mais dur, très coriace, à bords enroulés; par des pinnae et un apex de la fronde très effilés-acuminés et caudiformes, par des segments plus distancés, ceux de la base des pinnules sont souvent profondément incisés, et par des sores couvrant complètement à la maturité la face inférieure de la fronde. Ces sores sont souvent rameux, c'est-à-dire suivant et couvrant les bifurcations des nervilles. — Forêts de Tsàki (Talamanca) 200 m., avril 1595 (Tond. in Pitt. nos 9458, 9465 et 9466). 112. — (Diplazium) hians Kunze ; Hook. Sp. Fil. LIL, p. 233; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 241. — Correspondant exactement à la diagnose de l’auteur reproduite par Hooker (Sp. Fil. II, p.233), 16 202 ayant aussi les sores courts et l’indusiuwm très-tendre, brun, enflé, bientôt enroulé et caché sous les sporanges, de sorte que Bommer a pu placer provisoirement la plante dans les Gymnogramme. Forêts du Roble vers 2000 m. (Tond. in Pitt. n° 4186). — Des Antilles à l’Ecuador. 113. Asplenium (Diplazium) radicans Schkuhr; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 241. — — var. costaricense Christ (nov. var.). — Forme plus délicate à segments plus nombreux, plus profondément incisés que la forme du Brésil, Stipe probablement très-long, rachis fort, cou- leur paille, glabre, pinnae très-grandes 50 cent. de long et 15 de large, acuminées vers le sommet, pétiolées, non rétrécies à la base; tissu herbacé, vert-clair, surface glabre. Pinnae à environ 25 pinnules, longues de 6 cent. larges de 2 cent., acuminées, à segments allant jusqu'à la nervure médiane un peu ailée, et à la base des pinnules séparées par un espace de 1 mill.; segments longs de 1 cent. larges de # mill. obtus, serrato- crènelés. Nervures latérales 6 à 8 des deux côtés, ascendantes simples, les 5 inférieures portent des deux côtés chacune un sore qui va de la base vers la moitié du segment sans en atteindre le bord. Sores étroits, indusium mince, simple, gris. Port des pinnules du D. speciosum Bi. mais couleur plus claire et fronde franchement tripennée. — Tsäki (Talamanca) 200 m. avril 1895 (Tond. in Pitt. n° 9445). 114. — (Diplazium) Lechleri Mett. Fil, Lechler., 16, t.2, fig. 10; Hook. Sp. Fil. II, p.244 pr. p.; Hook. et Bek. Syn. Fil., p. 231. — Une des trouvailles les plus remarquables de M. Pittier. Plante très-forte, port de l’Asplenium marginatum, 1,15 m. 205 de haut. — Stipite pennae cygni crassitie, duro lignoso calvo infra pustulato, raris squamis filiformibus nigris praedito 30 cent. longo. Fronde pinnata, pinnis eirciter 8 utroque latere, alternis, sessilibus basi ovatis supremis decurrentibus, pinna terminali cum proximis connata, pinnis alternis, 5 cent. distantibus, sed marginibus sese tangentibus, inferioribus late ovatis, superioribus ovalo-elongatis, 25 cent. longis, 5 cent. latis, versus apicem longe acuminatis, integris sed undulatis, distincte marginatis, glaberrimis, laete viridibus, lucidis, nervo mediali infra costato-prominente, flavido, nervis lateralibus textura chartacea sed solida, simplicibus, raro basi furcatis, parallelis, creberrimis, 1 1/2 millim. distantibus, a nervo mediali ad marginem continuis, supra valde conspicuis angulo paene recto distantibus, Soris parallelis, creberrimis, utroque latere 50 circiter, prope nervum medialem oriundis sed mar- ginem non attingentibus, 2 cent. longis, secundum tertium ant quartum nervum quemque lateralem sequentibus, tenuis- simis. Indusio brunneo duplo angustissino. M. C. B. Clarke a bien voulu revoir, dans l’herbier de Kew, les échantillons types et les a trouvés identiques aux nôtres Je lui dois un dessin qui rend exactement la décurrence si curieuse des pinnae supérieures avec leur base, et même une décurrence ou fasciation du rachis supérieur qui n’existe pas dans nos échantillons. ; Carrillo (Pitt. n° 1172). — Cette espèce n'était connue qu’au Pérou dans le bassin du Rio-Negro et à la Guyane. 1145. Aspleniam (Anisogonium) ceratolepis Christ (nov. sp.). — Une découverte des plus curieuses car cette fougère a une organisation toute nouvelle quant aux écailles. Plante très forte, d’après la taille des pinnae, d’une hauteur de plusieurs mètres. Stipite elato, pennae eygni crassitie, brevissime pubescente et cum rachi nervisque medialibus pinnarum squamis magnis brunneis hispido. Squamis $ mill. longis, ligulatis, cellularum mar: 204 ginalium comissuris protractu indurato cornuto ornatis, ita ut protractibus duobus sese tangenti- bus processus bicornutus formetur, et squama hoc modo margine hamifero gaudeat (inde nomen speciei) ; fronde maxima, probabiliter plures m. longa, fere 80 cent. lata, simpliciter pinnata. Pinnis alternis, facie Hemiteliae horridae, 40 cent. longis, 20 cent. latis siccis, nigrescentibus, succu- lentis, profunde ad 1 1/2 cent. versus nervum medialem pinnatfidis, lobis triangularibus inte- gris acuminatis, supra glabris, infra brevissime puberulis, nervis medialibus (cum iis pinnarum) squamis jam descriptis vestitis. Nervis lateralibus loborum basi more Hemiteliae, Eunephrodi seu Pleridis biauritæ sinu conspicuo sorifero con- junctis, reliquis bi-seü-trifurcatis, omnibus fere soriferis, soris creberrimis nervos a nervo mediali ad marginem versus sequentibus, sed marginem non tangentibus nec confluentibus. Cette plante est unique dans les Fougères par les écailles armées de crochets formés par le con- tact des bords de cellules marginales, et par l’are qui joint la nervature des lobes et qui porte aussi bien des sores que les nervations latérales des lobes. L'aspect de la plante est des plus étranges : le port général est celui d’un large Euhemitelia, la nervation est celle des autres grands Anisogo- nium de l’Écuador et de la Colombie, mais il n’y a pas trace d’indusium. Je dois à M. Klebs, de Bäle, la découverte de la nature particulière des écailles. 205 D’après une observation que je dois à M. C. B. Clarke à Kew, une pinnule latérale de notre plante ressemble assez à la pinnule ferminale de l’Asplenium fuliginosum Sodiro (Recens. pag. 40), À. ochraceum Sodiro Crypt. vaseul. Quitens., p. 207, Ne 77), (Quito, 1893) mais cette espèce andine, d’après la diagnose très- détaillée de l'auteur, a les pinnae latérales entières et non dentées et encore moins profon- dément lobées que notre plante. Pour ceux qui classent les fougères uniquement d'après la pré- sence de l'indusium, c’est un Gymnogramme, mais sa place est malgré le manque de cet organe si peu stable, dans les Anisogonium: c’est-à-dire les Diplazium à veines anastomosées. — Carrillo, 900 m., 8-9 juill. 1889 (Pitt. n. 1170). 116: Asplenium (Anisogonium) macrodietyom Pak. in Journ. of Bot. (1877) p. 193; Sodiro Crypt vase. Quitens, 1893, p. 210. — Plante robuste, ample, port d'un À. decussatum Sw.très-grand, mais à sommet de la fronde pinnatifide jusqu’à 25 cent. de la base, à 5 ou 6 segments de chaqgne côté; ceux-ci pointus acuminés. Pinnae peu nombreuses (4 à 5 de chaque côté) larges, très- coriaces et charnues à base tronquée et à lobes très super- ficiellement évasés vers la base, Rachis et face inférieure des frondes à duvet très-court jaunâtre. Plante très voisine de l’A, decussatum des tropiques de l’ancien monde, dont elle n’est guère spécifiquement distincte. Forêts de Tsäki (Talamanca), 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9446). — Andes de l’Écuador. 117. Didymochblæna Junulata Desv. in Jowrnñ. de Lot. (1813), I, p. 23; Hook. Sp. Fit. IV, p. 5; Hook. et Bak. Syn Fil. p. 248. Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond, in Pitt. n° 9454); Rio Colorado à Turrialba (Tond. n° 8286); Juan Vinas (Tond. n° 1834); Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 6927), — Rég. trop de l’Ancien et du Nouveau Monde, 206 D. lanulata var. microphylla J. É. Bommer in sched. (var. nov.). — Pinnulis duplo minoribus, qua- dratis, soris paucis, parvis, rotundatis. — Piedra del Convento, 30 janv. 1891 (Pitt. n. 53549). 118. Oleandra nodosa Presl Tent. Pterid., p.78; Hook. Sp. Fil. IV, p.157; Bak. Syn Fil. p. 303. — Carrillo (Coop. in Pitt. n° 664.) — Antilles, Guatemala, Guyanes. 119. — neriiformis Cav. Praelect. (1801) n° 623; Hook. Sp. Fil. IV, p. 156; Hook, et Bak. Syn. Fil. 302. — Développement du caudex droit, verticillé comme dans la plante d’Asie, mais frondes plus larges, plus lâches, à stipe plus long, rappelant O. nodosa Presl. L'espèce dans ce genre est peu tranchée et les formes à stipe rampant passent insensiblement à celles à stipe droit. Forêts de Juan Viñas (Tond. in Pitt. n° 1833). — Deux aires séparées : de la Colombie au Brésil, et Asie trop. contin. et insul. 120. Aspidium trifoliatum Sw. Syn. Fil., p. 43; Hook. Sp. Fil. IV, p.45; Bak. Syn. Fil., p. 258. — Shirores (Talamanca) 100 m. (Pitt. et Tond. in Pitt. n° 9199). — Antilles et du Mexique au Brésil. 121. — (Sagenia) cicutarium Sw. in Schrad, Journ. f. d. Bot. (1803) Il, p. 279; Hook. Sp. Fil. IV, p.48; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 299, — La Vieja (Bioll. in Pitt. n° 1071); Rio Naranjo 200-250 m. (Tond, in Pitt. n° 7572); Puerto Viejo (Bioll. n% 6935 et 7586). — Rég. trop. des deux mondes, — — var. apüfolium Hook. Sp. Fil. IV, p. 49. Aspidium apiifo- lium Schkuhr Farnkr., p. 128, t. 56 B. — Plus large, à rachis noirâtre jusque dans les pinnæ, à frondes beaucoup plus amples, et à sores plus petits, moins régulièrement placés le long des nervures médianes des lobes, mais dissé- minés sur la face inférieure, — Marais de Sierpe (littoral du Pacifique) (Pitt, n° 6804); Siquirres (voie ferrée de lAtlan- tique) 200 m. (Pitt. n° 3099); forêts de Tsaki (Talamanca) 200 m. (Tond. no 9447). 122. — (Sagenia) eurylobum Christ (nov. sp.). — Plante ressemblant tout-à-fait pour le port et la 207 forme de la fronde à l’A. decurrens Presl (4. pte- ropus Kze) mais elle en diffère par un stipe velu, de longues écailles linéaires brun foncé jusqu’à la base des premières pinnae, par ses pinnae plus larges, moins nombreuses (2 à 3 paires)et surtout par ses nervures latérales moins prononcées, plus écartées, plus en zigzag, et ses sores très-nom- breux très-petits, épars irrégulièrement sur la face inférieure de la fronde, tandis que l’A. decur-- rens a ses sores larges, en deux rangs réguliers le long des nervures latérales. Quant à la disposition des sores, notre espèce se rapproche beaucoup de l’A. vastum Blume, mais ce dernier les a plus larges et moins fré- quents. L’indusium de l’A. eurylobum est fugace, à peine trouvable, celui de l'A. decurrens est robusté et très-voyant. L’apex de la fronde est très-dominant, quel- quefois trilobé et même à cinq lobes. Les pinnae sont très-décurrentes, l'aile du rachis est large, descendant le long de la moitié du stipe. Le caudex est grimpant, horizontal, les frondes sont distancées. La paire inférieure des pinnae est quelquefois bilobée. Cette plante est, d'après la diagnose donnée par l’auteur (Summary of new ferns p.76) voisine sans doute de N. Gardneri Baker, du Brésil; ce dernier se distingue par un stipe brun-châtai- gne, mais Baker ne mentionne aucune villosité particulière, et par des sores disposés en rangs rapprochés le long des nervures, et par un indu- sium subpersistant. 208 Ce qui est certain, c’est que notre plante appar- tient à un petit groupe d'espèces américaines qui sont homologues et fort voisine des À. vastum et decurrens de l'Inde tropicale. Puerto Viejo {confluent avecle Sarapiqui) (Bioll. in Pitt. n° 6954 et 7475); forêts de Tsäki (Tala- manca) 200 m. (Tond. in Pitt. no 9445). 133. Aspidium (Sagenia) macrophyllum Sw. Syn. Fil. p. 43 et 239; Hook. Sp. Fil. IV, 56; Hook.et Bak. Syn. Fil. p.300.— Forma pinna terminali lobata, pubescens : Rio Yurquin (Tond. in Pitt. n° 8515) ; La Vieja (Bioll. in Pitt. n° 1072) ; Surubres (côte du Pacifique (Bioll. n° 2670); Siquirres (voie ferrée Atlant.) 200 m. (Pitt. n° 3100); Rio-Tuis 600 m. (Tond. n° 8195); Rio Colorado près de Turrialba, 570 m. (Tond. n° 8382); Puerto-Viejo (Bioll. n° 7483); Rio Naranjo (Tond. n°“ 7629 et 7662). — Assez répandu dans toute l'Amérique trop. Forma soris insigniter immersis, facie superiori frondis manifeste saccatis : Siquirres, voie ferrée Atlant., 200 m. (Pitt. n° 3098). Ce caractère, si constant dans les espèces « immergées » de Polypodium du groupe Phymatodes, semble plus variable dans les Aspidium. J’ai la même plante du Brésil (Matto Grosso C.H. Smith n°105.) J’ai vu des sores immergés aussi dans des formes de l'A. trifoliatum Sw. — — var. Pittieri Christ (nov. var.). — Glaber- rima, fronde late deltoidea, pinnis paucis, sub- integris, infimis bipartitis, summa soluta petiolata lanceolata haud pinnatifida. Le port de cette variété est très-différent, mais les sores sont identiques à ceux du type comme situation et structure. Bords du Rio Yurquin, 50 m., mars 1894 (Pitt. n° 8525); Puerto Viejo, avril 1892 (Bioll. in Pitt. n° 6924); Tsaki, 200 m., avril 1895 (Tond. n° 9483). 209 124. Aspidium (/Jemicardium) semicordatum Sw. Syn. Fil., p. 45; Hook. Syn. Fil. IV, p. 16; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 249. — Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n°s 6930 et 74951); Buenos-Aires (Tond. in Pitt. n° 4890); Rio Yurquin 50 m. (Tond. n° 8522); plaine de S. Carlos à la côte de la Vieja (Bioll. no 908). — Amérique trop. (Antilles et du Guatemala au Brésil); Archipel | Malais, Cochinchine et Presqu’ile de Malacca. 125. — (Polystichum) aculeatum Sw. Syn. Fil., p. 53; Hook. Sp. Fil. IV, p. 18; Hook. ct Bak. Syn. Fil, p. 252. — Forma typica : Tittoral 2,500 m. au S. de l'Irazuü (Pitt. n° 846); paramos de l’Abejonal 1900 m. (Tond. in Pitt. n° 7811). — Forma tripin- natifida (A. hastulatum Tenore) : San Francisco de Guadalupe 1150 m. (Pitt. n° 7153 et 7155). — Forma laxa, flaccida, segmentis latis subintegris, port du P. amabile B1. sans ses caractères : Piedra del Convento (Pitt. n° 4188) ; Roble (massif de l’Irazü) 2000 m. (Tond. in Pitt. n° 3547); Rio Jarris près de Pacaca (Pitt. n° 3295); Irazu 3000 m. (Pitt. n° 748). — Sous diverses formes, espèce des bois ombragés des régions tempérées et tropicales du monde entier. 126. — (Cyrtomium) juglandifolium Kunze in Linnaea XX, p. 363 ; Hook. Sp. Fil. IV, p. 38; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 257; Polypodium. — H.B. et K. Nov. gen.et sp. pl.,1, p.10. A. nobile Schlecht. — Rancho del Achiote, bois secs 1900 m. (Pitt. n° 833); Tittoral 2400 m. (S.-E. de l’Irazü) (Pitt. n° 848). Rancho Florës (vers. Pacif. du Barba) 2043 m. (Tond. in Pitt. n° 2075); S. Maria de Dota 1300 m. (Tond. n° 2238). — Du Mexique au Venezuela. 127. — (Eunephrodium) Biarrisomit Bak. in Journ. of Bot. (18S9), p. 270 et Summy of new Ferns (1592) p. 66). — Surubres près S. Mateo (côte du Pacif.) 200 m. (Bioll. in Pitt. n° 4063); Carrillo 300 m. (Pitt. n° 1176); Chilamate, bord du Sarapiqui (Bioll. m. Pitt. n° 7501); forêts de Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond in Pitt. n° 9463); vallée du Durui (Talamanca) (Tond. n°9406). — Espèce probablement endémique au Costa-Rica. 128. — (ÆEunephrodium) molle Sw. Syn. Fil. p. 49. Nephrodium — Desvaux in Mém. Soc. Linn. VI, p. 258; Hook. Sp. Fil, IV, p. 67; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 293. — Forêts de Boruca (Tond. in Pitt. n° 4435); Rodeo de Pacaca (Pitt. n° 3327); 210 Alejuela (Pitt. n° 542), — Espèce répandue dans les pays chauds du monde entier. 129, Aspidium (£unephrodium) guadalapense (Fée). Nephrodium — Fée Filic. Antill. p. 89,t. 24, fig. 3; Bak. in Hook. et Bak. Syn. Fil. ed. I, p. 503. — Tsaki (Talamanca) 200 m., mars 1895 (Tond. in Pitt. ne 9439). — Antilles : Guadeloupe (L’Herminier). Obs. — Notre espèce concorde très-bien avec la diagnose de Baker. Nervilles latérales jusqu’à 16 de chaque côté de la ner- vure médiane du segment; sores petits, plus près du centre que du bord; nervure principale des pinnae finement pubescente. 130. — (Lastrea) patens Sw. Syn. Fil. p. 49; Hook. Sp. Fil. IV, p.95; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 262. — San Francisco de Guadalupe, 1150 m. (Pitt. n° 7154); confluent du Puerto Viejo et du Sarapiqui (Bioll. in Pitt. nes 6929 et 7490); vallée du Rio General (Tond. in Pitt. n° 3340); forêt à Terraba, 260 m. (Tond. n° 3541 et 3559); Turrialba, 200 m. (Tond. n° 4089bis) ; massif de l’Irazü, 2000 m. (Tond. n° 4191) ; Buenos Aires (Tond. n° 4850); bord du Tiliri à La Verbena (Tond. n° 8810). — Rég. chaudes de l'Ancien et du Nouveau Monde. Obs. — M. Tonduz a aussi récolté une forme glabre de cette espèce à vervilles et sores très-nombreux (15 à 20 de chaque côté) mais n'offrant pas l’ampleur de VNephrodium Sloanei Baker (Polypodium incisum Sw.). — Forêts de Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9461). — — var. macrourum (Kaulf.). À. macrourum Kaulf. — Ne se distingue de l’A. patens que par la grandeur, — Haies à Tur- rialba (Tond. in Pitt. n° 4087). 151. — (Lastrea) strigosum Christ (nov. sp.). — Port d’un petit À. patens Desv., appartenant au groupe des Lastrea à pinnae inférieures non lentement raccourcies; stipe de couleur paille fanée, 20 cent. ; fronde de 50 cent., largement lancéolée à 50 ou 35 paires de pinnae opposées, sessiles, non tronquées à la base, divisées jusque vers la nervure médiane en 50 paires environ de 211 segments serrés, linéaires, très-pointus au som- met, à bords entiers, et peu enroulés. Texture coriace. Plante d’un vert foncé, mais grisàtre à cause de la pubescence blanchâtre très parti- eulière : le stipe, le rachis et les nervures mé- dianes des pinnae sont couverts d’une villosité dense, longue, raide, non pubescente, et les deux faces des frondes portent de nombreux poils blanchâtres, divergents, résistants, d’un milli- mètre de longueur. Les sores sont très-nombreux et couvrent entièrement la face inférieure des segments. Involucre invisible. Cette plante se distingue nettement de N. pa- tens Desv. et de N. fasciculatum Desv. par sa villosité non glanduleuse très-prononcée, et par la dureté de son tissu. Juan Viuas, 25 janv. 1890 (Pitt. n. 1825). 132. Aspidium (Zastrea) conterminum Willd. Sp. pl. V, p. 249. Nephrodium — Desv. in Mém. Soc. Linn. VI, p.255; Hook. Sp. Fil. IV, p.91; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 268. La difficulté de démembrer cette espèce très polymorphe en plusieurs sous-espèces augmente à mesure que l’on en étudie les différentes formes disséminées depuis le haut des cordil- lères de l’Ecuador jusqu’au Brésil méridional Il faudra se contenter de maintenir un type caratérisé par des frondes assez lisses, un peu coriaces, à segments un peu triangulaires, à bords enroulés ; et une variété plus développée, vert clair, plus grande, pubescente, plus herbacée, à segments oblongs, arrondis, étalés (4. pilosulum Klotzsch et Karst.). Mais on finit toujours par reconnaître qu’il est impossible de tracer entre elles une ligne de démarcation véritable. Les échantillons du Costa-Rica déterminés par le regretté Bommer comme À. consaguineum et pilosulum KI. appartien- nent pour la plupart à la dernière variété. — Les sores marginaux, petits, les frondes se retrécissant peu à peu vers la 212 base, les pinnules opposées, dont les segments inférieurs sont dilatés, le caudex droit et court sont les caractères communs à toutes ces plantes qui sont les Aspidium les plus abondants de la flore de l'Amérique trop. Le type : Buenos-Aires (Tond. in Pitt. n° 4849); Rio Torres à S. Francisco de Guadalupe (Tond. ne 7996). — Cette espèce est répandue dans toute l'Amérique trop. des Antilles au Chili. A. conterminum var. pilosulam (KI. et Karst.). À. pilosulum KI. 435. — et Karst.; À. molliculum et consanguineum KI., À. oligo- carpum Kunth et À. concinnum Mett. — San Francisco de Gua- dalupe (Pitt. n° 7156); Rio Virilla à La Uruca, 1800 m. (Pitt. n° 413; Turrialba (Tond. in Pitt. n° 8241) ; Terraba (Tond. n° 3538); la Verbena près Alajuelita (Tond. n° 8813). Obs. — A côté de ces formes, il y 3 une plante très-remar- quable, des Andes de l’Ecuador (Lehmann), qui est franche- ment coriace, luisante, glabre, une miniature du type, à pinnules nombreuses, serrées, à segments basilaires très- élargis, mais malgré son port fort aberrant cette forme est sans caractères distinctifs. On peut l'appeler var. alpestre. Se retrouvera peut-être dans les paramos du Costa-Rica. (Lastrea) prominulum Christ (nov. sp.). Tota planta glabra excepta rachi puberula, obscure viridis, chartaceo-coriacea, superne lucens. Stipite basi nudo, sulcato, pennae corvinae crassitie 25 cent. longae. Fronde 40 ad 50 cent. longa, 25 cent. lata, late deltoidea, superne prolifera radicante, pinnis 20 utroque Îlatere instructis, pinnis infimis longissimis deflexis 18 cent. longis. Pinnis sessilibus infra oppositis, supra alternanti- bus versus basim attenuato-truncatis ad apicem longe acuminatis medio 3 cent. Jatis, profunde (2/5) pinnatifidis, lobis magnis 5 ad 4 millim. latis, 1 1/2 cent. longis, approximatis, interstitio fere nullo, obtusis subintegris nervis medialibus 215 ac nervulis liberis 40 utroque latere manifeste pagina superiore prominulis, partim furcatis ; soris brunneis mediocribus, medialibus rotundis, indusio inconspicuo. Port et texture de l'A. syrmaticum Willd. de l'Inde. Espèce bien caractérisée par les nervil- les saillantes en dessus. — Bois de la vallée du Rio Tuis, 600 m., sept. 1895 (Tond. in Pitt, n° 8198). 134. Aspidium (Lastrea) resinofoetidum (Hook.). — Vephrodium — Hook. Sp. Fil. IV, p. 105; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 269. — Tota planta glaberrima obscure viridis, dura valde corlacea, elastica, textura crassa. Stipite stramineo 30 cent. longo, pennae anserinae crassitie, basi incrassata nigra squamis raris, bullatis obsita, aliter lucente, fronde late ovata 45 cent. longa, 20 cent. lata, pinnis 18 ad 20 spissis basi nodulo (glande ex Hook.) instructis, 10 cent. longis, 2 cent. latis acuminatis, recte patentibus, sessilibus versus basim haud reductis, profunde, i. e. ad alam 2 mill. latam, quoque latere incisis, segmentis lanceolato-falcatis, integris, seu vix crenu- latis, acutiusculis, numero 20 ad 25 quoque latere nervi medi- alis pinnæ, 4 mill. latis, interstitio 3 mill. lato, sinu rotun- data. Nervulis liberis, numero 10 quoque latere nervi seementorum dispositis, nervulis basalibus furcatis nec arcuatis. Soris punctiformibus minimis, brunneis, rotundatis, marginalibus, margine segmentorum regulariter reflexo, ita ut sororum series obtecta sit, exceptis 2 aut 3 soris infimis in in ala pinnae sitis. Indusium inconspicuum fere nullum. Plante légèrement enduite le long du rachis d’une substance brune. Remarquable par son aspect dur comme du fil de fer,son tissu lisse, coriace, ses sores marginaux très minces, recouverts par le bord très-régulièrement retroussé des lobes. Répond à la diagnose du Synops Filicum p. 269, sauf en ce que les paires de pinnae les plus basses ne sont pas réduites. Forêts du Barba 2700 m. (vers. Pacif.). 6 févr. 1890 (Pitt. n° 1935.) — Andes de l’Écuador et de la Bolivie. 214 134. Aspidium (Lastrea) Flix-mas Sw. Syn. Fil, p.55, Nephrodium — 135. 136. =] 138. Rich. in Desv. Mém, Soc. Linn. VI, p. 260; Hook. Sp. Fil., IV, p. 116; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 272. — Fougère des bois de presque toutes les régions du globe; rare seulement dans l'Amérique du Nord tempérée, et n’atteignant pas la zone tempérée de l’hémisphère austral, — — var. parallelogrammum Hook. {. c. IV, p. 116.3 4. parallelo- grammum Kze in Linnuea, XIII, p. 140. — Exactement la plante du Mexique (leg. Schumann), du Brésil et du sud de l'Inde qui ne diffère de celle de l’Europe que par son ampleur et ses écailles du stipe plus fréquentes et plus noires. — Forêts du Barba (Tond. in Pitt. n° 1933). — (Lastreu) denticulatum Sw. Syn. Fil., p. 57. Nephrodium denticulatum Hook, Sp. Fil, IV, p. 147; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 287. — Forêts du Barba (Tond. in Pitt. no 1932); Rancho del Achiote 2241 m. (flanc du Poäs) (Pitt. n° 330bis); La Division (vallée du General) 2160 m. (Pitt. n° 3347). — Très fréquent aux Antilles et du Guatemala au Brésil. — (Lastrea) effusum (Sw.). Polypodium — Sw. FL, Ind. Occid. I, p. 1690, Nephrodium — Bak. in Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 257. — San Marcos 1355 m. (Tond. in Pitt. n° 7724). — Répandu aux Antilles et de Mexique au Brésil. — (Lastrea) patulum (Bak.). Nephrodium — Bak. in Hook. et Bak. Syn. Fil., p.276 ; Hemsl. Biol. Centr.-Amer. II, p. 649. Forme type : port de l’A. spinulosum Sw. bipinnatifide. — Cerro del Durazno (massif de l’Irazüu) 2200 m. (Pitt. n° 634); collines de Patarra près San José, 1300 m. (Pitt. n° 1318); San Rafaël de Cartago (Pitt. n° 9076); Carrillo (Cooper in Pitt. n° 658); gorges du Rio Virilla (Bioll. in Pitt. n° 515 et 923); haies à San Francisco de Guadalupe (Tond. in Pitt. n° 7131); La Verbena près d’Alajuelita, 1000 m. (Tond. n°s 8789, 8790 et 8812). — Antilles et du Mexique au Brésil et à l’Écuador. — — var, chaerophylloides (Bak.). NN, patulum Bak. var. — Bak. in Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 276. A. chaerophylloides Moritz. — Port de l’A, effusum (Sw.) tripinnatifide. — l'uerto- Viejo au confluent du Sarapiqui (Bioll. in Pitt. n° 6928); Piedra del Convento (Pitt. n° 3548). — (Lastrea) amplum (H. B. ct K.) Polypodium — H. B. et K, 215 in Wälld. Sp. pl. V, p. 207. Nephrodium — Bak. in Hook. Syn. Fil.285.— Buenos-Aires (Pitt. n° 3569); Rodeo de Pacaca (Pitt. u° 3265) ; Turrialba, 200 m. (Tond.in Pitt. n° 4086), Boruca (Tond. n° 4436) ; vallée de Tuis (bassin du Reventason) (Tond. n° 8201). — Des Antilles à l’Ecuador. 139. Nephrolepis cordifolia Presl Tent. Plerid., p. 78; Hook. et 140. 141. 142. 143. Bak. Syn. Fil. p. 300. Polypodium —L. Sp. pl., ed. I, p. 1089; AN. tuberosa Presl; Hook. Sp. Fil. IV, p. 151. — La Uruca (Bioll. in Pitt. n° 926 et 1056; Tond. ne 1230) ; forêts de Tsaki (Talamanca) (Tond. n° 9455); haies à San José (Pitt. n° 1230) ; troncs à Buenos-Aires (Tond. n° 4854), Puerto-Viejo (Bioil. n° 7476); San Francisco de Guadalupe (Pitt. n° 7162). — Rég. trop. des deux mondes. exaltata Schott Gen. Fil, (1834) sub 1. 3; Hook. Syn. Fil. IV, p.152; Hook. et Bak. Syn. Fil. IV, p. 152. — Terraba 1260 m. (Tond. in Pitt. n° 3540). — Rég. trop. des deux mondes. pendula Fée Gen. Fil. p.319. Aspidium — Raddi Fil.Brasil., p. 30. — Espèce très voisine de [a précédente, trouvée à San Marcos (Pitt. no 7721) et à La Uruca (Bioll. in Pitt. n° 9266). — Amérique trop. pectinata Schott Gen. Fil. (1834) sub t. 3. N. cordifolia Presl var. -— Bak. in Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 301. — La Laguna (chemin de Carrillo) (Bioll. in Pitt, n° 3095); forêts de Cabagra (Tond. in Pitt. n° 6890); marais de la Palma (Pitt. n° 725). — Rég. trop. de l'Amérique. acuta Pres! Tent. Pterid., p. 78; Hook. Sp. Fil. IV, p. 153; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 301. Aspidium — Schkubhr Farnk. 32, p. 31. — Puerto Viejo (Pitt, n° 7479); Siquirres (voie ferrée de l’Atlant.), 200 m. (Pitt. n° 3103). — Antilles et du Guatemala au Brésil, et fort répandu aussi à travers l’Afrique et l’Asie tropicales. 144. Polypodium (Phegopteris) punetatum Thunb.; Hook. et Bak. Syn. Fil., p.312. — Forêts du Roble (massif de l’Irazü) env. 2000 m. (Tond. in Pitt, n° 4173); Rancho del Achiote 2200 m. (massif de Poäs) (Pitt. n°5 376 et 825 b.; Tond. no 4173bis), — De la Colombie au Chili, Inde, Australie et lies du Pacifique. 216 145. Polypodium (P/egopteris) connexum. Kaulf, ÆEnum. Fil., 146. — p. 120; Hook. Sp. Fil. IV, p. 261; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 312. P. subincisum Willd. ex Bomm. in sched. Phegopteris martinicensis Fée in PL, de la Murtinique (leg. L. Habn n° 552). Cette plante, si commune au Brésil, se retrouve à la Martinique et apparait au Costa-Rica dans une station inter- médiaire. Elle ne diffère guère des échantillons du Brésil (coll, Werner) bien que les lobes soient plus profondément incisés que dans la plupart des spécimens brésiliens. — Juan Viüas (Pitt. n° 1838) ; Roble (Irazù) (Tond. in Pitt, n°5 4187 et 4185); Carrillo (Cooper in Pitt. n° 660); Chilamate (bord du Rio Sarapiqui) (Bioll. in Pitt. n° 7480) ; Tsaki (Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n°5 9472, 9478 et 9481). — Des Antilles au Brésil mérid. (Phegopteris) cyclocelpon Christ (nov. sp.). — Amplum, bipinnatum, aliquot metr. longum et 55 cent. latum, utrinque obscure-viride, herba- ceum. Stipite pallide stramineo, cum rachibus atque nervis paleis lanceolatis, infra 5 mill. longis, supra brevibus, saturate brunneis sparso ; planta caeterum nuda, pinnis inferioribus 20 cent. longis et 4 cent. latis, intervallis rachium 5 ad 6 cent. latis sed pinnularum apicibus sese vicissim tan- gentibus; pinnis sessilibus elongato-lanceolatis acuminatis, usque ad rachim incisis, pinnulis manifeste decurrentibus, sinu inter pinnulas rotundato, pinnulis creberrimis regularibus aequi- longis et aequilatis, lanceolato-ovatis muticis inte- gris seu denticulato-crenatis versus apicem solummodo sensim diminutis, lineari-ligulaus, 2 cent. longis, 5 mill. latis, regulariter inciso- serralis, segmentis circiter 12, ad dimidium pinnulae et ultra incisis, 3 ad 5 nervulis laterali- bus instructiss soris rotundatis 1 mill. latis, brun- 217 neis, centralibus nec marginalibus, versus apicem frondis soro uno pro segmento, sed infra soris duobus aut tribus. Port de P. connexum Kaulf., mais plus glabre, à pinnules beaucoup plus courtes, à segments beaucoup moins profonds, plus petits, plus régu- liers, constituant plutôt une dentelure que des segments proprement dits, de sorte que la plante doit plutôt être appelée bipennée que tripennée. Le sinus arrondi de la base inférieure de chaque pinnule est caractéristique. Par les pin- nules décurrentes et la decoupure fine et régulière, une pinna de notre espèce ressemble à une pinna de Nephrodium Boryanum Bak., de l'Inde. — Forêts de Tsäki (Talamanca) 200 m., avril 1895 (Tond. in Pitt. n° 9480). 147. Polypodium (Phegopteris) prasinum Pak. in Hvok. et Bak. Syn. Fil., p. 312. P. punctatum Spruce (non Thunb.) ; Hook. Sp. Fil. IV, p. 262. — Notre plante concorde bien avec les diagnoses citées ci-dessus, sauf que les sores ne sont pas noirs mais d’un brun pâle. Elle a le port de l’Aspidium seligerum BI. (sub Chcilanthes) tellement prononcé qu’on pourrait facile- ment la prendre pour cette espèce de l’Inde ; seulement le manque absolu d’indusium que j’ai vérifié sous le microscope et les segments à bords entiers, sans la moindre dentelure nous mettent en garde contre une telle identification. — Confluent du Puerto Viejo et du Sarapiqui (Pitt. n° 7504). — Andes du Pérou et de l’Ecuador. 148. — (Phegopteris) rustieum Bak. in Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 306, Phegopteris — Fée Mém. Foug., p. 11-12, t. 13. — Plante à aspect d’un petit Aspidium Filic-mas L. à pinnæ peu nombreuses. — Boruca 45 m, (Pitt. n° 3561); vallée du Rio Tuis (Tond. in Pitt. n° 8199). — Antilles. 149. — (Phegopteris) decussatum L. Sp. pl., ed. 1, p. 1093; Hook. Sp. Fil. IV, p. 244; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 307. 17 218 — Rodeo de Pacaca (Pitt. n° 3257); Carrillo (Pitt. n° 1165); forêts de Tsäki (Talamanca) (Tond. in Pitt. n° 9453). — Antilles et du Panama au Brésil. Obs. — Ilen existe aussi une forme à villosité dense et blan- châtre surtout sur les nervures, même de la face supérieure. — Tsäki(Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9490). 150. Polypodium (Goniopteris) crenatum Sw. Syn. Fil., p.37 ; Hook. 151. 152 *— (Dictyopteris) rneosorum Bak. in Journ. of Bot. (1884), p. 363 — — var. megalodus (Schkuhr j P. megalodus Schkubr. Farnkr. Sp. Fil. V, p. 2; Hook.et Bak. Syn. Fil., p. 315. — Collines de Patarra près San José, 1300 m. (Pitt. no 1134); Tsuritkub (Tond. in Pitt. n° 8159); Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 7503); La Matina (Pitt. no 9749). — Des Antilles et du Mexique au Brésil. — (Goniopteris) tetragonum Sw. Syn. Fil., p.77; Hook. Sp. Fül. V,p.3; Hook. et Bak. Syn. Füil., p. 317. — Carrillo (fronde de {m50 à 2 m.) (Cooper in Pitt. n° 587); forêts à General et à Boruca (Tond. in Pitt. n° 3323 ct 4824) ; Puerto Viejo (Bioli, in Pitt. n°3 6937 et 7489); La Matina (Pitt. n° 7940); Tsäki (Talamanca)(Tond. n°s 9465 et 9476).— Antilles et du Panama au Brésil. Forme à crénelures très légères : Plaine de Surubres (côte du Pacifique) (Bioll. in Pitt. n° 2673). nt Den en me + Que et Summary of new Ferns, p. 79. — Plante extrémement voisine d’une forme ample d'Aspidium trifoliatum Sw., mais les sores sont absolument sans indusium, irréguliè- rement dispersés et de forme très-irrégulière : fronde ovale, allongée et même confluant lun dans l’autre ; la nerva- « tion est plus allongée et plus simple, quoiqu’en principe la même : aréoles à nervures libres incluses, C’est à mon avis un Sagenia modifié. — Carrillo (Cooper in Pitt. n° 666; Pitt. « n° 1181); Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 7497); El Muelle (bord du Sarapiqui) (Tond. in Pitt. n° 9184); Tsäaki (Talamanca) (Tond.). — Cette espèce n’est indiquée qu’au Costarica. pe 24, tab. 19b. P. tetragonum Sw. var. latifolium Hook. Sp. Fil. V, p. 3 ; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 317. — Variété beaucoup plus grande que le type à nervilles et sores plus nombreux (10 à 15 de chaque côté), à pubescence très pronon- cée, — Tsäki (Talamanca), 200 m. (Tond. in Pitt, ne 9464). 219 153. Polypodium (Phlebodium) aureum L. Sp. pl., ed. II, p. 1546; Hook, Sp. Fil. V., p.16, Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 347. — Patarra près de San José (Pitt. n° 1129; Tond. in Pitt. no {129bis); La Palma (Pitt. n° 9692); San Rafael de Cartago (Pitt. n° 9718). — De la Floride au Brésil. 15% — (Phlchodium) areolatum H. B. et K. Vov. gen. et sp. pl. I, p. 8; P. aureum L. var. — Bak. in Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 347. — Tsäki (Talamanca) (Tond. in Pitt. n° 9460); La Verbena (Tond. n° 8797); Turrialba (Tond. n° 8317); bords de l’Agun- caliente (Pitt. n° 131). Avec l’espèce précédente dont elle n’est peut-être qu’une variété. — — var. loreum J. É. Bomm. in sched. (var. nov.). — Pinnis valde elongatis, angustatis, acu- minatis, numerosis (16-20 quoque latere). — La Uruca (bord du Rio Virilla) 1100 m. (Pitt. n° 8017, Bioll. in Pitt. n° 131); San Francisco de Guadalupe (Tond. in Pitt. ne 99); Piedra Blanca (ouest de l'Irazu) (Tond. n° 418bis); 155, — (Goniophlebium) hrasiliense Poir. Æncycl. méth. Bot. V, p. 525; Bak. in Mart. F1. Brasil. 1, 2, p. 524; P. neriifolium Schkubr Farnkr., p. 14, t, 15; Hook. Sp. Fil. V, p. 28; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 345. — La Uruca, murs et troncs (Bioll. in Pitt. nos 901, 10549 et 1155) ; La Verbena (Tond. in Pitt. nos 8801 et 8805) ; San José (Pitt. no 11292); Rio Virilla, 1100 m., (Pitt. nos 416, 417 et 420). — Antilles et du Mexique au Brésil. — — var, attenuatum (H. B. et K.) P. attenuatum H.B. et K. in Willd. Sp. pl. V,p. 191. Differt a typo textura magis herbacea, pinnis adnatis connexis, soris uniseriatis. — La Cruz de Guanacaste sur les pierres 250 m. {Pitt. n° 2621). 156. — (Goniophlebium) surrucuchense Hook, Sp. Fil, V, p. 30 et Icon. Fil., t. 69; Hook. et Bak., Syn. Fil., p. 343. — Forêts du Roble, massif de l’Irazü, 2000 m., lusus fasciatus multo- ties furcatus (Tond. in Pitt, n° 4172). — Des Antilles à l’'Ecuador. 220 157. Polypodium (Goniophlebium) fraxinifolium Jacq. Zcon. pl.rar., tab. V, 639; Hook. Sp. Fil., V, p.26 ; Hook. et Bak., Syn. Fil, p. 346. — Carrillo 300 m. (Pitt. n° 1162); Turrialba 550 m. (Pitt. n° 9061); Tsaki (Talamanca) (Tond. in Pitt, n° 9451); Siquirres (voie ferrée Atlant.) (Pitt. n° 3102); La Palma (vers. Atlant.) (Pitt. n° 720). — De la Colombie au Brésil. 158. — (Goniophlebium) flagellare Christ (nov. sp.). — Rappelant le P. fraxinifolium, mais plus petit, et très particulier par la partie basale des pinnae qui est large, ailée, et les pinnae très-effilées et évasées. Caudice horizontali, pennae cygni crassitie, squamis filiformibus, lanatis, fulvis, capillaribus, tomentoso; planta glaberrima, pallide viridis. Stipitibus distantibus, stramineis, erectis, 10 cent. longis, 1 1/2 mill. crassis ; fronde late deltoidea, 20 cent. longa, 12 ad 15 cent. lata, pinnis valde (3 cent.) distantibus, infima piana (10 cent.) longissima, pinnis ligulato-linearibus, 5 mill. latis sensim versus apicem subulato-acuminatis, inte- gerrimis, basi dilatata, latissime adnatis, dualis pinnis oppositis ita late connexis. Costa mediali conspicua, nervulis lateralibus valde inconspicuis, aream unam ji. €. seriem uniserialem formanti- bus, in qua nervulus furcatus liber sorum mag- num flavum uniserialem fert. Sorus in pagina superiore pinnarum parum elevatus. Trones d’arbres: plaines de Surubres au sud de Püntarenas (côte du Pacif.) juill. 1890 (Bioll. in Pitt. no 2671). Obs. — J'ai une plante bien semblable de l’Ile de Cuba (leg. Wright, déterminée P. neriifolium) qui est plus grande, à pinnæ plus nombreuses, et à base des pinnae inférieures 221 non adnées-dilatées, mais tronquées-cunéiformes, et à sommèêt des pinnæ obtus. À part cela, elle cadre bien avec le P. flagellare. 159. Polypodium (Goniophlebium) loriceum L. Sp. pl., ed. IT, p. 1546, Hook. Sp. Fil., V, p. 21; Hook. et Bak., Syn. Fil., p.343. — Espèce très polymorphe, démembrée outre mesure par les auteurs. — La grande forme typique, que j'ai du Guatemala (coll. Bernouilli) ne s’est pas rencontrée, sans doute par hasard seulement, dans la collection Pittier. Les formes du Costa-Rica représentées dans cette collection sont les suivantes : — — var. latipes (Langsd. et Fisch.). P. latipes Langsd. et Fisch. Fil. Brasil. t. 10. — Tissu tendre, couleur vert clair, pinnae très dilatées à la base, crênelées-dentelées. Sores petits. — Volcan du Barba (vers. Pacif.) (Tond. in Pitt. n° 1986); entre le Rancho del Achiote et Las Chiquizas, 1900 m. (flane S. du Poäs). (Pitt. n° 829). — — var. plesiosorum (Kunze). P. plesiosorum Kunze in Linnaea XVIII, p. 313; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 342. — Tissu tendre, couleur vert foncé, pinnae non dilatées, à bord entier, sores grands. — Marais de la Palma 1550 m., (vers. Atlant.) (Pitt. n° 717); Rancho del Achiote (Pitt. n° 820°); trones des caféiers à La Verbena, 1000 m. (Tond. in Pitt. n° 3796). — — var. glaucum (Raddi). P. glaucum Raddi Fil. Brasil., p. 20, t. 29, fg. 1, P. Catharinae Langsd. et Fisch. Fil. Brasil., p. 9, t. 9; Hook. Sp. Fil. V, p. 20; Hook. ct Bak. Syn. Fil., p. 343. — La Verbena, troncs des caféiers, 1000 m. (Tond. in Pitt. n° 8804) ; troncs à San Juan (Tond. n° 904bis); La Uruca (Pitt. n° 419, Bioll. in Pitt. n° 904). — — var. oligomerum Christ (var. nov.) — Plante petite (d’un décimètre au plus) à pinnae moins nombreuses (8 à 11 paires), dressées, étroites, linéaires ; tissu coriace, un peu glauque, sores grands. — Sur les troncs des caféiers à la Verbena, août 1894 (Tond. in Pitt. ne 8804). Le type croit aux Antilles et du Mexique jusqu’au Chili. 222 160. Polypodium (Goniophlebium) costaricense Christ (nov. sp.). — Nouvelle espèce très distincte. Par le port elle est intermédiaire entre le P. pectina- tum d'Amérique et le P. celebicum de l’Archipel malais. C’est un véritable Goniophlebium. Planta glaberrima, atroviridis, herbacea papy- racea; parenchymate tenero, caudice horizontali superficiali, crassitie styli plumbei aut pennae eygni, squamis subulatis brunneis reflexis tecto. Stipitibus distantibus, glaberrimis, lucidis, fulvis, strictis, erectis, angulatis, À mill. erassis, 5 cent. longis; frondibus aculeatis lineari-ligulatis, 55 cent.longis,5 cent. latis, infra subdecrescenti- bus, supra breviter acuminatis, pinnis numerosis pectinatis aequilongis cireiter 50 quoque latere, 2 1/2 ad 3 cent. longis, 1/2 cent. latis, lineari-ligu- latis, interstitiis basi rotundatis, angulis rectopa- tentibus parallelis basi late adnatis sese tangentibus sed ad rachim incisis, submuticis integerrimis, rarius suberenatis. Nervulis lateralibus aream unam celausam formantibus, in qua sorus ad apicem nervuli inclusi liberi, bine areae unise- riales. Sori uniseriales 8 ad 10 utroque latere costae, medii rotundi, flavescentes haud con- fluentes, superficiales. Plaines de Surubres au S. de Puntarenas (côte du Pacifique) juill. 1890 (Bioll. in Pitt. n° 2677). 161. — (Goniophlebium) vacelniifolium Langsd. et Fisch. Filic. Brasil., p. 8, t, 7; Hook. Sp. Fil, V, p. 35; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 340. — La Palma, sur les arbres 1500-1700 m. (Tond. in Pitt, no 9707), — Antilles et du Nicaragua au Paraguay. 223 162. Poiypodium thyssanolepis Al. Braun ex Klotzsch in Zinnœa XX, p. 392; Hook. et Bak. Syn. Fil., ed. II, p. 512. — Rocher près Alajuelita (Tond. in Pitt. n° 3003); La Verbena (Tond. in Pitt. n° 8813); Rancho Redondo (flanc S.-W. de l’Irazü) 2000 m. (Pitt. n° 1120). — Du Mexique au Pérou. — — var. bipinnatifidam Christ (nov. var.). — Variété bien curieuse, paraissant de prime abord bien différente du type par ses frondes allongées, à 12 paires de pinnae qui sont incisées vers le rachis en 6 à 8 lanières étroites linéaires, d'un centimètre de longueur, larges de 2 milli- mètres, mais cette plante bipennée passe sur la même souche, par des intermédiaires, à la forme ordinaire, simplement pennée et à pinnae larges et entières. Dans ces intermédiaires, la fronde est simple dans le haut, composée dans le bas. La forme composée est plutôt stérile, mais non entièrement, et offre, avec sa vestiture écailleuse, une mimicry de Nothochlaena Eckloniana du Cap. San Rafael de Cartago, 1600 m., juill. 1895 (Pitt. n° 9721). Échantillon à odeur de coumarine très forte. Le P. thyssanolepis a la tendance à se décom- poser. Mon herbier contient, à côté de la forme normale du Guatemala (Bernoulli) et de Chi- huahua (Pringle) des formes où la paire la plus inférieure des pinnæ à une dent(Guadalajara, coll. Schreiber) puis une forme où-les 5 paires infé- rieures ont des dents allongées (Mexique, coll. Schumann) et une forme irrégulièrement pinna- tifide seulement, non pennée, du Rio Motatan, (Venezuela, coll. Goebel). Le P. aspidiolepis Bak. in Journ. of Bot., 224 1887 p. 218 est, d’après sa description, une plante analogue. 163. Polypodium incanum Sw. Syn. Fil., p. 35; Hook. Sp. Fil. IV, p. 208; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 346. — Troncs d'arbres à La Uruca (Bioll. in Pitt. n° 918); plaines de Surubres au S. de Puntarenas (Bioll. n°s 2676 et 2684) ; La Esmeralda (Tond. in Pitt. n° 1350); env. de San José (Tond. n° 13504); La Verbena (Tond. n°: 886 et 8795); troncs de la vallée du Rio Torrès (Pitt. n° 8476). — Deux aires remar- quablement disjointes : l'Amérique (des Etats-Unis mérid, au Chili) et l’Afrique austr. 164 — sororium H.B. et K. Nov. gen. et sp. pl. I, p. 10; Hook. Sp. Fil. IV, p. 219; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 348. — Cerro del Durazno (massif de l’Irazü) 220 m. (Pitt. n° 626); entre le Rancho del Achiote et la Sabana de Las Chiquizas 1900 m. (Pitt. n° 829). — Antilles et du Mexique au Pérou. Obs. — Cette espèce se distingue des formes du P. Joriceum par ses nervures libres. 165. — plebejum Cham. et Schlecht. in ZLinnaea V, p. 607; Hook. Sp. Fil. IV, p. 213; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 336. — Barba (vers. Pacif.) (Pitt. n° 1986a); Cerro del Durazno (massif de l'Irazü) 2200 m. (Pitt. n° 633); Laguna del Reventado (S.-0. de l’Irazü) 2300 m. (Pitt. n° 840). — Commun du Mexique au Brésil. La collection renferme en outre une forme curieuse, appe- lée P. inflezum J. É. Bomm. in sched. (non Kunze) à stipe très long, fronde courte, peu de pinnae (une dizaine de chaque côté) mais sans autres caractères différentiels. — Autour des troncs, marais de la Palma (vers. Atlant.) 1550 m., déc. 1888 (Pitt.). 166. — (Eupolypodium) myriolepis Christ (nov. sp.). — Caudice firmo, nigro, longe et horizontaliter repente, pennae anserinae crassitie, squamis ad- pressis, peltatis, rotundis, minimis(4/5 mill. latis), umbone atrorufo prominente margineque pallido scarioso elegantissime ciliato praeditis vestito. 225 Stipitibus fuscis 10 cent. longis, firmis late inter se distantibus, squamis iisdem ac caudex, sed eum rachi ambitu ovatis, cuspidatis tectis. Fronde 10 ad 12 cent. longa, 5 1/2 cent. lata, lanceolata, pinnis ad rachim principalem incisis, ligulatis dure coriaceis, brunneis 2 cent. longis, 1/2 cent. latis, perfecte integris, apice muticis, basi adnata, paene recte patentibus ad basim frondis centi- metri distantia remotis supra basibus approximatis sed versus apices distantibus; fronde utroque latere squamis iisdem ac caudex et quidem peltato-rotundatis, infra dense, supra laxius tectis. Soris parvis, saepius partem exteriorem pinnae solummodo occupantibus, valde Immersis, pagina superiore frondis saccatis prominentibus, una serie secus nervum medialem pinnae utroque latere dispositis, brunneis. Nervis lateralibus occultis. Sur les arbres à La Palma, 1500-1700 m., juill. 1895 (Tond. in Pitt. n° 9692). Obs. — Cette espèce est du groupe de P. ple- bejum Cham. et Schlecht. mais elle en diffère notablement. P. plebejum a les écailles du caudex linéaires-lancéolées, acuminées, d’un 1/2 cent. de longueur, noires, non ciliées ni peltées ; la fronde lisse et verte en dessus munie de pores blancs calcifères, les pinnules plus longues et plus larges, lancéolées, dilatées à la base, et très-acuminées et pointues au sommet; les sores commençant à la base des pinnules et beaucoup plus grands, se touchant, ils ne sont done point immergés ni ne forment sac à la face supérieure de la fronde. 226 Les écailles rouge-foncé et fort petites qui sont répandues sur la face inférieure du P. plebejum ressemblent beaucoup à celles du P. myriolepis. — Le P. platylepis Mett. doit aussi être comparé a notre plante; comme cette dernière il a des écailles peltées et ombiliquées, mais plus grandes; toutefois il en diffère par les rhizomes à écailles grandes, ovales, brunes, les frondes à pinnae plus serrées, dentelées, les frondes lisses en dessus, et les bords des pinnae longuement ciliés, enfin par les sores superficiels et non immergés. Ce dernier caractère, et la face supérieure écaillée sont surtout frappants. Les points roux, qui, par milliers, recouvrent la surface de notre espèce et qui sont formés par les centres des écailles lui donnent une couleur très-foncée. 167. Polypodiam (Eupolypodium) turrialbae Christ (nov. sp.). P. dependens J. É. Bomm. var.? in sched. (non Bak.). C'est une espèce toute andine, voisine du P.myriophyllum Mett. et plus encore du P.pozu- zoense Bak. dont elle a absolument le port (voir Hook. con. pl., sér. HIT, vol. VII, Tab. 1672) mais non la texture, qui est très-délicate dans notre plante, et assez ferme dans l'espèce du Pérou. Comme celle-ci, notre plante est irré- gulièrement bipennée, c’est-à-dire au milieu de la fronde à pinnae très-allongées, et coupées seulement dans leur moitié supérieure en pin- nules serrées et nombreuses. Stipitibus e rhizomate brevi debili confertis, 227 numerosis, 2 ad 5 cent. longis, tenuibus, atratis pendulis, pilis longis eum rachi tota vestitis, frondibus minoribus pinnatis lanceolatis, majori- bus bipinnatis, latissime ovatis, Frondibus 2 dec. longis medio latissimis 10 cent. latis versus apicem et basin valde attenuatis, leviter sed tenuiter her- baceo-membranosis dilute viridibus longe ciliato- pubescentibus subdiaphanis. Pinnis ad rachim usque incisis infimis liberis eaeteris basi sese tangentibus, omnibus adnatis e basi latissima ver- sus apicem sensim attenualis apice chtusiuseulis margine integris, in frondibus minoribus simpli- citer pinnatis late linearibus (2 cent. long. 1/2 cent. lat.) in media parte frondium majorum valde elongatis 6 cent. longis a medio usque ad apicem dilatatis (2 1/2 cent. latis) et dense pinnatis, pinnulis lanceolatis numerosis (usque ad 12 quoque latere.) Nervulis simplicibus in maculam soriferam terminantibus marginem non tangentibus. Soris secus nervum pinnae seu pinnulae uniseriatis, magnis, ochraceis, rotundis, paginam inferiorem implentibus. — Troncs d’arbres au pied du volcan de Tur- rialba, 2750 m., 26 janv. 1889; parait raris- sime (Pitt. n° 847). 168. Polypodium (£upolypodium) Friedärichsthatianum Kunze in Schkubr Farnkr. suppl. p. 155, t. 123; Hook. Sp. Fil. IV, p. 217; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 339. — Gorges de Rio Virilla (Bioll. in Pitt. n° 516); La Uruca (Bioll. n° 924); Mont de la Carpintera 1700 m. (Tond. et Pitt. ne 4321). — Mexique et Guatemala. 169. — (Eupolypodium) furfaraceum Cham. et Schlecht. in Zinnaea V,p. 607; Hook. Sp. Fil. IV, p. 213; Hook. et Bak. Syn. 228 170. 171. 172. Fil. p.332. — Carrillo, 300 m. (Pitt. n° 1178); San José (Pitt); forèts du Barba (Pitt. n° 919); La Uruca (Bioll. in Pitt. n° 919); La Vieja (Bioll. n° 1069) ; plaine de Surubres près de Puntarenas (Bioll. n° 2683); Puerto Viejo (Bioll. n° 7462) Juan Viñas (vers. Atlant.) (Tond. in Pitt. n°1832) ; Turrialba, 200 m. (Tond. n° 4088); Boruca (Tond. n° 4612) ; La Verbena (Tond. n° 8794). Tsäki (Talamanca) (Tond. no 9474). — Mexique. Polypodium (Æupolypodium) subsessile Bak. in Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 329. P. pteropus Hook. (non BI.) Sp. Fil. IV, p. 1223. — Lagune supérieure au volcan de Poäs, 2600 m., sur les troncs d’arbres. (Pitt. n° 830). — Amérique équatoriale de la Guyane à l’Ecuador. — (Eupolypodium) eapillare Desv.in Mém. Soc. Linn. Puris, VI, p. 262; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 329. P. decipiens Hook. Sp. Fil. IV, p. 231, t. 279 B. — Sommét occid. du massif du Barba, 2825 m. (Pitt. n° 289; Tond. in Pitt. no 1924). — Antilles et du Costa-Rica au Pérou et à l’Ecuador. — (Eupolypodium) eultratum Willd. Sp. pl., V,p. 187; Hook. Sp. Fil. IV, p. 190; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 327. — Roble (Irazü), (Tond. in Pitt. ne 4180); Barba (Tond. n° 1934). — Antilles et du Guatemala au Brésil, et des habita- tions isolées à La Réunion et à Fernando-Po. 173. — (Eupolypodium) trichomanoides Sw. Syn. Fil. p. 184; 174. Hook. Sp. Fil. IV, p.178; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 326. — Mousse des troncs d’arbres à La Palma, 1550 m. (Pitt. n° 708 et 709); forêts du Barba (Tond. in Pitt. no 1928); Tablazo (Tond. n° 7948); Alto del Pito (Pitt. et Tond. n° 9954).— Des Antilles, du Guatemala au Brésil et à l’Ecuador, Indes orien- tales, Ile de l’Ascension. Obs. — Une forme récoltée à La Palma, en 1895 (Tond. n° 9695), se distingue par son extrême villosité. — (Eupolypodium) planiusculum. Mett. ex Kuhn Fil. Afric. p. 151. P. trichomanoides Sw., var. calvum J.É. Bomm. in sched. — (Je ne connais cette epèce que par un échantillon déterminé par Kuhn dans la collection de plantes des Antilles d’Eggers). Elle diffère du P, trichomanoides par ses dimensions sLabiioths: 25 229 d’un tiers ou du double plus petites, par des segments plus nombreux, formant une serrature dense le long du rachis, par sa surface presque glabre et ses stipes noir d’ébène, couleur qui suit le rachis jusque vers le haut de la fronde. — Port inter- médiaire entre P. serrulatum Mett. et P. trichomanoides Sw. — En mélange avec P. trichomanoides Sw. Marais de la Palma 1550 m. (Pitt. ne 708 ; Tond. in Pitt. n° 9695) Obs. 1.— Je possèdela même plantede Dominica (coll. Eggers 1851) et de Porto Rico, Sierra de Lüquillo 1885 (coll. Sintenis n° 1796). Obs.2.— Le P. serricula Fée Gen. Fil.,p . 258 et Foug. rares eæot. 1853, p. 9, tab. VII, me paraît identique, mais plus velu et àasores moins basilaires. 175. Polypodium (Æ£upolypodium) pilosissimum Martens et Gal. Foug. Mex., p. 39, t.9, fig. 2; Hook. Sp. Fil. IV, p. 181; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 327. — Entre la Muerte et la Division 2160-2900 m. (Pitt. n° 3346). — Du Mexique à l’Ecuador, et aussi des habitations éloignées dans le Brésil austr. 176. — (Eupolypodium) moniliforme Sw. Syn. Fil, p. 33; Haok. Sp. Fil. IV, p.182; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 323. — Cratère de l’Irazü, 3380 m. (Pitt. n° 179); Sitio Birris, 2340 m. (Pitt. n° 139); lagune supérieure du Poäs 2564 m. (Pitt. n° 968). — Cordillères de l’Ecuador et de la Colombie, s'étendant vers le sud de la chaîne au Pérou, et vers le nord jusqu’au Mexique. 177. — serrulatum Mett., Polypod. p. 32; Hook. Sp. Fil. IV, p. 174; Hook. et Bak. Syn. Fil. p.323. — Trones à La Palma, 1550 im. (Pitt. nos 907 et 3551); entre le Rio Cañas Blanco et le Rio S. Pedro (Pitt. n° 928 c.); San José (Pitt. n° 3551a)., — Amé- rique trop., Afrique trop. occid., Madagascar, Iles Sandwich. Obs. — M. Tonduz a recolté à La Palma (n° 9696) une forme très-allongée à dents souvent entièrement oblitérées et à fron- des bifurquées (Xiphopteris extensa Fée). Elle serait prise pour un Monogramme sans les transitions vers la forme ordinaire. 178. — jungermannioides Klotzseh in Linnaea XX, p.373; Hook. Sr. Fil. 1V, p. 166; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 320. — Sur les vieux troncs : lagune supér. du Pos, 2600 m. (Pitt, n°s 832 et 835); forêts du massif du Barba (Tond. in Pitt. n° 1927). — Disséminé du Guatemala au Chili. 250 179. Polypodium (£upolypodium) rosulatum Christ (nov. sp.), P. hirtellum Bomm. mss. (non Bl.). Plante intermédiaire par son port entre la forme dense de P. jungermannioides KI. et P.organense Mett., mais très originale par sa touffe très-dense en rosette et ses frondes absolument sans stipe. Densissime rosulatum, frondibus multis, circa 20 ex capite rhizomatis brevissimi fasciculum radicum emittentis haud repentis, frondibus ligulatis 5 cent. longis 5 miil. latis, margine pilis longis eciliatis, latere iisdem pilis parce sparsis, pallide virentibus suberoso-tumidis cras- sis, obtusissimis margine crenatis, crenis obtusis, 2 ad 5 mill. latis, brevissimis; nervis occultis, mediali etiam latente, nervulis lateralibüs furca- tiis, inferiore ramülo nervi sorum ferente. Sori rotundi seu leviter elongati, uniseriales utroque latere, inter marginem et centrum frondis exacte intermedii, magni (1 mill. lat.) brunneo-ochracei. Le P. rosulatum diffère du P. hirtellum BI. de Archipel Malais par les sores non appliqués à la nervure médiane, par les nervures latérales cachées, par les frondes largement crènelées, parfaitement sessiles, par le tissu très épais et la pubescence beaucoup plus rare. — Forêts du Rio Naranjo, mars 1895 (Tond. in Pitt. n° 7955). Obs. 1. — Espèce se rapprochant du P. per- crassum Bak. in Journ. of Bot. (1887), p. 118, mais ce dernier en diffère par des frondes stipi- tées à pétiole filiforme et une nervure médiane prononcée, et par le port qui rappelle celui du P. trifurcatum L. Je ne l’ai pas vu. 251 180. Polypodium (Campyloneuron) Phyllitidis L. Sp. pl., ed. II, 181. 182. 183. 154. 135. p- 1543; Hook. Sp. Fil. V, p. 38; Hook. et Bak. Syn. Fil., p- 348. — Turrialba, 200 m. (Pitt. n° 4085, Tond. in Pitt. n° 8340); Bornca (Pitt. n° 4796b); Las Lomas (Pitt. n° 9744); Rio Jaris près Pacaca (Tond. in Pitt. n° 3292); Tsaki (Tala- manca) (Tond. ne 9441); Puerto Viejo (Bioll. n° 7492). — De la Floride au Brésil, Obs. — Cette espèce a aussi été récoltée par M. Pittier (n°9634) à San Juan del Norte (Nicaragua). *— (Campyloneuron) xalapense Fée Neuv. mém. Fougn, p. 26. — Irazü (sources du Rio Sucio près du nouveau volcan) 3000 m. 12 déc. 1558 (Pitt. n° 754); forêts du Barba 2500 m. (vers. Pacif.) (Pitt. n° 1938). — Mexique et probablement ailleurs. Obs. — Plus large que P. angustifolium à sores plus gros, disposés régulièrement, Tissu plus mou. — (Campyloneuron) repens Sw. Syn. Fil., p. 29; Hook. Sp. Fi. V, p. 39; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 348. — Rio Virilla (Pitt. n° 522, Bioll. in Pitt. n° 909). — Antilles et du Mexique au Brésil. Obs. — Les échantillons bien caractérisés ont la pointe de la fronde rétrécie brusquement en un appendice linéaire et étroit. — (Campyloneuron) sphenodes Kunze et Klotzsch in Linnaea XX, p. 402; Hook. Sp. Fil. V, p. 42, t. 282; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 343. — Massif du Barba (vers. Pacif.) (Tond. in Pitt. no 2077); La Laguna (vallée du Rio Tuis, vers. Atlant.) (Cooper in Pitt. n° 570). — Colombie, Venezuela (Goebel), Ecuador. *— (Cumpyloneuron) cearctatum Kunze ex Mett. Polypod., p. 34; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 348. — Forme petite, faiblement caractérisée, intermédiaire entre les deux précé- dents. — La Palma (vers. Atlant.), 1550 m. (Pitt. n°* 711 et 730). — (Campyloneuron) angustifolium Sw. Syn. Fil., p. 27; Hook, Sp. Fü. V, p. 40; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 305. — Rio Birris (Pitt. n° 161); Cerro del Durazno (massif de l’Irazù) (Pitt. n° 627); volcan de Turrialba (Pitt. nos 850, 851 et 897); Rio Mancaron (Pitt. n° 2009); Aguacaliente (Pitt. ne 2827), 252 Rio Torrès à San Francisco de Guadalupe (Pitt. n° 9070); montée de la Carpintera, 1700 m. (Pitt. et Tond. n° 4323) ; La Uruca (Bioll. in Pitt. n° 922); La Vieja (Bioll. n° 1074); La Verbena près d’Alajuelita (Tond. in Pitt. n° 8800). — Très commun du Golfe du Mexique au Brésil. — Dans toute son aire cette espèce varie beaucoup quant à la largeur de ses feuilles, 186. Phymatodes crassifolium L. Sp. pl., ed. Il, p. 1543; Hook. Sp. Fil. V, p.62; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 360. — Rio Man- caron (Pitt. n° 2018); Aguacaliente (Pitt. n° 2482); bords du S. Carlos à la Vieja (bassin du Rio S. Juan) (Bioll. in Pitt. n° 403); Bornea (Bioll. in Pitt. n° 4796); San Marcos (Tond. in Pitt. n° 7680). — Commun dans toute l’Amérique trop. 187. — (Phymatodes) percussum Cav. Praeleet. (1801) p. 243; Hook. Sp. Fil. V, p. 55; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 356. — Las Pavas (voie ferrée Atlant.) (Pitt. n° 3104) ; Las Lomas (vallée du Reventazon) (Pitt. n° 9729 et 9745) ; La Vieja (Bioll. in Pitt. n° 1073); Puerto Viejo (Bioll. n° 7493); Boruca (Tond. n° 4438); Rio Naranjo (Tond. n° 7581); Tsäki (Talamanca) (Tond. ne 9487). — Toute l'Amérique trop. — — var. Squamosum, Christ (nov. var.) — Densissime squamis brunneis parvis tectum. — Carrillo, 300 m. 8-9 juill. 1889 (Pitt. n° 1164). 188. — (Phymatodes) laneeolatum L. Sp. pl., ed. I, p.1082; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 356. P. lepidotum Willd. in Schlecht. Adumbr., p.17, t. 8; Hook. Sp. pl. V, p. 56. — Sur les troncs : Aguacaliente (Pitt. n° 890); Laguna del Reventado (vers. S.-0. de l’Irazu) (Pitt. n° 841); San Francisco de Guadalupe (Pitt. n° 7152) ; La Verbena (Tond. in Pitt. n° 8792); San José (Tond. n° 9121). — — var. elongatum (Mett.). P.elongatum Mett. Polypod. p.88. Grammilis — Sw. Syn. Fil., p. 22. Gymnogramme — Hook. Sp. Fil. V, p. 157; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 387. — Env. de San José (Pitt. n° 278; Tond. in Pitt. n° 1229); La Uruca (Bioll. in Pitt. n° 916; Tond. n° 1229b); Juan Vinas (Tond. n° 1855), Très commun dans la rég. trop. du monde entier. La variété croît de préférence en Amérique. 255 189. Polypodium (PAhymitodes) Iycopodioides L. Sp. pl. ed. Il, p. 1542; Hook. Sp. Fil., V, p. 34; Hook. et Bak, Syn. Fil., p.357. — La Palma (vers. Pacif.) (Bioll. in Pitt. n° 908); Barba (vers. Pacif.) (Tond.in Pitt. n° 1991); Turrialba, 570 m. (Tond. n° 8424); Aragon près de Turrialba, 600 m. (Tond. n° 9007). — Afrique et Amér. trop., Iles Sandwich, Java. — — var. subdimorphum (Christ (nov. var.). Frondes stériles normales, ovales-lancéolées, obtuses, courtes d’1 1/2cent. de large, etde 4 cent. de long; frondes fertiles linéaires, d’une lon- gueur double, à peine d’un 1/2 cent. de large, à sores très-gros, continus, non seulement se tou- chant et remplissant la surface, mais dépassant le bord de la fronde. Port très-particulier, mais sans caractères saillants. — Troncs d'arbres dans les pâturages de l’Alto del Roble, 1700 m., 18858. (Pitt. in herb. Boiss. n° 11). 190. 3amesonia scalaris Kunze in Schkubr Farnkr. suppl. tab. 31, fig. 1. — Région supérieure du Cerro de Buena Vista, autour des pierres (Tond. in Pitt. n° 3350). — Andes de l’Ecuador ct de la Colombic jusqu’au Pérou et au Venezuela. 191. — cinnamomea Kunze in Schkuhr Farnkr. suppl. tab. 31, fig. 2. — Cerro de Buena Vista au-dessus des forêts, 3,100 m. (Tond. in Pitt. n° 3348). — Même distribution que le pré- cédent. 192. Monogramme immersa Hook. Sp. Fil, V, p. 125; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 376. Pleurogramme — Fée, Vittaria, p.37, 1. 4, fig. 5. — Forêts du Tablazo, 1,800 m. (Tond. in Pitt.) — Antilles, Guyanes, Venezuela, 193. — rostrata Hook. Sp. Fil, V, p.122, tub. 288 b.; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 375, Pleurogramme rostrata Fée, — Troncs d'arbres à La Palma (vers. Atlant.) 1500 m. (Pitt. n° 715a); entre le Potrero del Alto et le Rancho del Achiote (Pitt. n° 834). — Cette espèce n’était indiquée qu’au Nicaragua. 194, Gymnogramme (Leptogramme) diplazioides Desv. in Mém. Soc. Linn. Paris VI, p. 214; Hook. et Bak, Syn. Fil., p. 377. 18 254 G: Linkianä Künze in Linnaca XVIIL, p. 310; Hook. Sp. Fil. V, p. 140. — Rancho del Achiote, 2241 m. (vers. S. du Poäs) (Pitt. n°s 323 et 373). — Antilles et du Mexique jusqu'au Brésil. 195. Gymnogramme (Eugymnogramme) rufa Desv. in Berl. Mag. V, p. 304; Hook. Sp. Fil. V, p. 145; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 379. Hemionitis — Sw. Syn. Fil, p.20; — Rio Grande de Térraba (Tond. in Pit. n° 3556); Buenos Aires (Tond. n° 4438); Boruca (Tond. n°4616). — Antilles et de Panama jusqu’à la vallée de l’Amazone. 196. — (Eugymnogramme) Képtophylla Desv. Journ. bot. applig. 1, p. 26; Hook: Sp. Fil. V, p.136 ; Hook, et Bak. Syn. Fil, p. 383. — Trez Rios (Pitt. n° 3038); localité se rattachant aux habitations audines de cette espèce. — Plante dispersée, dans les pays autour de l’Océan Atlantique; en Afrique et en Océanie, mais manquant à l’Archipel Malais. 197. — (Eugymnogramme) chaerophylla Desv. in Berl. Mag. V, p. 307; Hook. Sp. Fil. V, p. 136; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 383. — L'espèce tÿpe est indiquée aux Antilles et du Mexique au S. du Brésil. — — ÿàr. eryptogrämmiides J. É. Bomm. in sched. sub G. leptopliylla. — Diffèré du type par ses divisions extrêmes beaucoup plus étroites, oblongues, obtuses, et non flabellées et aigues. — La plante appartient évidemment au G. chaero- phylla par sa fronde quadrifide et l'absence de frondes stériles dimorphes. — Ceérro del Durazno (massif de l’Irazu) 2200 m. juill. 1888 (Pit. ne 657). 198. — (Eugymnogramme) flexuosa Desv, Journ. bot. appliq. 1, p.326; Hook. Sp: Fil. V, p. 129; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 384. — Haies à Inan Vinas (vers. Atlant.), 1135 m, (Tond. in Pitt. h° 1340); La Ardilla près San Marcos (Tond. n° 7568). — Du Nicaragua au Pérou, 199. *= (Eugymnogramme) Wiardi Bak. — Forêts de l’Irazu, vers 3000 m. (Fond, in Pitt. n° 4178). — Cette espèce n’était indi- quée qu’à Rio de Janeiro (Brésil). 935 200. *Gyiiüôgranie (Eügyinogrämihie) Wärstewiezii Mett. Fil. 201. Nov. Grañ, p.211; Houk. et Bak: Syn: Fil: p. 382. — Brous- sailles du somniet du Pois, 2600 m: (Pitt. n° 839). — Colombie. *_ pearcei Th. Moore in Gurd. Chrou. (1864) p. 340; Hook. et Buk. Syn. Fil. p. 384. — Forêts du Barba (Tond in Pitt. ñ° 1936). — Pérou. 202. + (Eugyihnôgrummé) fiirtà Desv.: H6ok. el Bak: Syn. Fil. 205. b. 384. — Liniite Supér. dés forêts sut lé versant S. de l’Irazuü (Pitt. n6 160; Bioll. in Pitt. n° 1061): — Colombie. Obs. — Les quatre espèces prétédéntes, admises Sur l’auto- rité de Bominer, süût fort voisines et büuträient bien être réconues blus tard cotime n'étant dué des variations de G. hirta Desv. — (Eugymnogramme) anfractuosa Christ (nov. sp.): Une des plus belles découvertes pour la flore du Costa Rica. Raëlii frondis välde élonigätä, peñihäe corvinae crassitié, dura, lucéiile, Aurañitiaca, fére laevi seu parcis sjhamulis irrebulariter ädspersa, valde et exacte flexuosa. Pinnis valde refracto-reflexis, alternis, numerosis, petiolatis, rachi flava flexuosa lucente; triangularibus;, E basi latä déltoidea acu- finatis, 12 cent. longis basi 4 éent. lätis. Pin- nulis elongäto-triäigularibus, séssilibus seu bre- vissime petiolulatis, alternis cirea 10 utroque latere rachidis pinnae; pallide viridibus glabratis, segmentis (tertiäe ofdinis) inffa Æ rill. longis 3 inill. latis cito versus apicéfh binnuläe decres- cénitibus totuñidäto-6Vatis bäsi éuñeatis lamina media integra rotunda, et dentibus profundis saepe biserratis pinnato-flabellatim dispositis. Textura herbaceo=firma. Nervulis pinnato-flabel- latis. Soris lanceülatis raris minütis sécus lobo- füin tiérvulos. 236 Aspect général de Lindsaya ferruginea (Desv. sub Davallia) de Madagascar, mais en miniature. Estrella (prov. de Cartago), avril 1888 (Cooper in coll. Donnell-Smith). 204. Gymnogramme (Ceropteris) trifoliata Desv. in Berl. Mag. V, p. 305; Hook. Sp. Fil. V, p.149; Hook. et Bak. Syn. Fil., p.354. — Tunnel des Twin Sisters (voie ferrée du Reventazon) (Pitt. n° 3101). — Antilles et du Guatemala au Brésil. 205. — (Ceropteris) caiomelanes Kaulf. Enum. Fil., p. 76. — Quant à la prétendue différence spécifique entre G. calomelanos Kaulf. et G. tartarea Desv. je veux me prévaloir des paroles de Sir William Hooker (Sp. Fil. V, p. 149) : | «€ Spile of the many authors who maintain this as a species « distinct from G. calomelanos, I confess myself to be quite « puzzled to invent a good distinguishing character, and am « content if others can do 50. » k C'est à peine si l’on peut séparer les deux plantes comme | variations (non comme variétés) dont G. calomelanos seraitalors la forme plus lâche et plus divisée, et G. tartarea la forme plus coriace et à lobes non partagés. Les transitions sont fréquentes. Les échantillons recueillis au Costa-Rica peuvent être groupés | ainsi : — — form. tartarea (Desv.). G. tartarea Desv. in Berl. Mag. V, p.305 ; Hook. Sp. Fil. V, p.148. Acrostichum — Cav., Praelect. (1801) n° 591. — Murs humides à Herran (Pitt. n° 76); bords du Rio Mancaron (Pitt. n° 2002); Llanos de Alajuelita (Tond. n° 1461); bords du Rio Tarrazu (Tond. n° 7883); Cuesta de Tarrazu (Tond. n° 7867). — — form. cafomelanos (Kaulf.). G. calomelanos Kaulf. Enum. Fil, p. 76; Hook. Sp. Fil. V, p.148; Acrostichum — L. Sp. pl., ed. II, p. 1529. — Mont Aguacate près Atenas (Pitt, n° 484 et 487); Rio Tarrazu (Pitt. n° 7883); bords du Rio Ceibo à Buenos-Aires (Tond. n° 3564 et 4840) ; Boruca 450 m. (Tond. n°8 3570 et 4448); Turrialba (Tond. n° 8337 et 4840) ; vallée du Rio Tuis (Tond. n° 8193); La Verbena (Tond. n° 8793); Puerto Viejo (Bioll. n° 7506). — — form. peruviana (Desv.). G. peruviana Desv. in Berl, 237 Mag. V, p. 329 ; Schkuhr Farnkr., t. 32. — Plus petit, fronde deltoide, segments arrondis. — Aguacate près d’Atenas, 850 m. (Pitt. n° 486). — Sous ces diverses formes le G. calo- melanos habite toute l'Amérique trop., l’Afrique trop. occid. (Guinée) et les Iles Samoa. — J’en ai en herbier des échantil- lons du sud de l’Inde (Mercara) où l'espèce est peut-être introduite. 206. Gymnogramme Bommeri Christ (nov. sp.). — Plante ressemblant entièrement pour le tissu et la forme de la fronde à des exemplaires simplement bipinnatifides et raides du Gymnogramme tartarea Desv., mais manquant absolument de l’indament de cire blanche ou jaune, et pourvue au dessous d'une pubescence très-forte et bien spéciale. Caudex court, fort, émettant 3 à 5 stipes, recouvert d’un duvet épais d’écailles d’un brun- châtain, simples, linéaires, de 5 mill. de longueur, Stipes de 5 à 7 cent. de longueur, noirâtres, recouverts en bas des mêmes écailles que le caudex, et en outre portant tout le loag du rachis jusqu’à la pointe de ia fronde des écailles d’un gris foncé, courtes, étroites, courbées, formant un duvetenchevètré; frondes très-coriaces, noirâtres, de 5 décimètres de long et de 80 cent. de large à la base qui est deltoïde, allongées lanceolées vers la pointe, simplement pennées en haut, bipinnaufides vers le bas, les segments à bords entiers, triangulaires, de 5 mill. de long et de 4 mill. de large, obtus. : Les segments inférieurs sont libres, un peu auriculés du côté supérieur (à la manière des Polystichum), les segments supérieurs se tou- chent et n'atteignent pas le rachis. La surface 238 supérieure est lisse, mais opaque, la face infé- rieure est recouverte d’un duvet gris, dense, de poils simples, linéaires, et de masses de sporanges qui emplissent irrégulièrement l'espace entre la nervure et le bord qui est un peu recourbé. Mon regretté collaborateur Bommer avait appelé cette plante sur l'étiquette Nothochlaena Ruiziana, en l'identifiant à Cheilanthes Ruizianus Fée, nom introuvable pour moi. En effet le port est tout aussi bien d'un Nothochlaena que d'un Gymnogramme, et vu le manque complet de caractères distinctifs entre ces deux genres, je donne à chacun le choix, et je me laisse guider par son air de parenté avec le Gymnogramme tartarea pour placer la plante dans ce dernier genre, en lui donnant le nom du savant spécia- liste belge. — Entrée de la plaine de S. Carlos à Cuesta de la Vieja, 750 m. 21 avril 1888. (Bioll. in Pitt. n° 1066); Carrillo 300 m. 8-9 juill. 1889. (Pitt. n° 1469). 207. Meniscium giganteum Mett. fil. Lechler., p« 19; Bak. in Mart. F1. Brasil. I, 2 p. 564% in obs. — Carrillo 300 m. (Pitt. n° 1163); forêts au dessus de Tsäki (Talamanca) 500 m. env. (Tond. in Pitt. n° 9448). — Pérou, Ecuador, Colombie. 208. — reticulatum Sw. Syn. Fil., p. 19; Hook. Sp. Fil. V, p. 165; Hook. et Bak. Syn. Fit, p. 392. — PI. jeune à 1-3 foliol. ; Carrillo (Pitt. n° 662). — Forma pinnis basi cordatis : Rio Colorado près de Turrialba (Tond. in Pitt. n° 8287) ; Rio Ceibo à Buenos-Aires (Tond.n°4852). — Forma valde elongata, pinnis basi cuneato-augustatis : Buenos-Aires (Fond. ne 4839). — Antilles et du Mexique au Brésil. 209. — angustifolinm Willd. Sp. pl. V, p. 133; Hook. Sp. Fil. V, p. 164; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 391. — Forêts à Buenos- Aires (Tong. in Pitt. n° 4843). — Antilles et du Mexique au Pérou. 239 210. Antrophyum lanceolatum Kaulf, £num, Fil, p. 198; Hook. Sp. Fil. V, p. 176; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 394. — Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 7477). — Antilles ct du Mexique au Brésil, 211. — suhsessile Kunze Analecla Pterid, p. 29, t. 19, fig. 1 ; Hook. Sp. Fil. V, p. 171; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 394. — Tsaki (Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. no 9479). — Anuülles et du Guatemala au Pérou. 212. Anetium citrifolium Splitg. Enum. fil. Surin., p. 7. Acrosti- chum — L. Sp. pl., ed. Il, p. 1513. Hemionitis — Hook. Sp. Fil., V, p. 193; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 399. — Sur les troncs à Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 7481). — Antilles et du Mexique à la Colombie et au Brésil. 215. Vittaria stipitata Kunze Analecta Pterid., p. 28, t. 18, fig. 1; Hook, Sp. Fil., IV, p. 179 ; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 395. — Puerto Viejo, talus (Bjioll. in Pitt. n° 7486) (stipite lucido-atropurpureo). — Du Costa-Rica au Brésil ct au Pérou. 214. — remota Fée Sept. mém. fam. Foug., p. 26, t. 20, fig. 1 ; Hook. Sp. Fil., V, p. 135; Hook. et Bak, Syn. Fil. p, 396. — La Palma, 1500 m. (Pitt. n° 728) ; La Laguna (vallée du Rio Sucio) 1200 m. (Cooper in Pitt. n° 5762). — Des Antilles à l'Ecuador. 215. — lineata Sw. Syn. Fil. p. 109 ; Hook. et Bak. Sp, Fil. V, p. 180; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 396. Pteris. — L. Sp. pl., ed. IE, P. 1530. — La Palma, sur les troncs (vers. Atlant.) 1550 m. (Pitt. ne 715); Lagune du Barba 2300 m, (Pitt. n° 726); Agua- caliente, 1400 m. (Pitt. n° 894); La Laguna (vallée du Rio Sucio) 1200 m. (Cooper in Pitt. n° 576). — Rég. trop. du monde entier et au delà dans la colonie du Cap, au Japon et dans la Floride. 216. Taenitis furcata Willd. Sp. pl. V, p. 136; Hook. Sp. Fil. Y, p. 118; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 397. Pteris — L. Sp. pl, ed. IT, p. 1551. — Surubres (Bioll. in Pitt, n° 2680); Tablazo 1500 m. (Tond. in Pitt. n° 7968). — Amérique équatoriale et Antilles. } 217. Hemionitis palmata L. Sp. pl. ed. IT, p. 1535 ; Haok. Sp. Fil. V, p. 192; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 398. — Aragon près Tur- rialba (Tond. in Pitt, n° 9010); forêts de Turrialba, 570 m. (Tond. n° 8390). — Antilles et du Mexique au Pérou. 240 218. Hemionitis pinnata J, Smith Gen. Fil., p.33; Hook.et Bak. Syn. Fil., p. 399; Bak. in Hook, Zcon. plant. X VII, 1. 1687. — Nos échantillons répondent assez bien aux descriptions de Baker (loc. cit.), mais ne cadrent que médiocrement avec la planche des /cones faite d’après un échantillon de la Jamaïque. Notre plante est plus velue, la fronde supérieure, au dessus «des | 2 pinnae basilaires, n’est que pinnatifide, et les arcs qui longent la nervure médiane des pinnae et des segments sont fermés et forment une ligne parallèle, Mais notre plante est jeune et non encore fructifiée, de sorte que je m'’abstiens de créer une nouvelle espèce. — El Recreo (chemin de Carrillo 1000 m.) (Cooper, in Pitt. n° 661). — Cette espèce n’était indiquée qu’à la Jamaïque. 219 *Aecrostichum (ÆE/laphoglosum) furfuraceum Mett. ex Kunze in Linnuea XXXVI, p.51; Hook. et Bak. Syn. Fil, ed. I, p. 523. — Forêts du Rancho Flores, 2043 m., 22 févr. 1890 (Tond. in Pitt. n° 2076). — Espèce endémique au Costa- Rica. 220. — (Elaphoglosum) viliosum Sw. Syn. Fil., p.10; Hook. Sp. Fül. V, p. 225; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 409. — El Recreo (chemin de Carrillo) 1000 m. (Cooper in Pitt. n° 601). — Antilles et du Mexique au Pérou. 221. — (Elaphoglossum) ciliatum Presl Relig. Haenk, p.15; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 406. — Entre la Division (2160 m.) et General (600 m.) (Pitt. n° 3554). — Colombie et Pérou. 222. — (Elaphoglossum) cuspidatum Willd. Sp. pl., V, p, 106 ; Hook. Sp. Fil, N, p. 235; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 411. — Lagune du Barba, 2750 m. (Pitt. n° 277). — Antilles et du Mexique au Pérou et au Brésil. 223. — (Elaphoglossum) Boryanum Fée Acrostich., p. 40, tab. I et Gen. Fil. p. 43; Hook. Sp. Fil. V, p. 210; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 407. — Volcan du Barba sur la terre dans les forêts, 2755 m. (vers. Atlant.) (Tond. in Pitt. n° 1984). — N’était indiqué qu’aux Antilles. 224. — (Elaphoglossum) hybridum Bory Voy. iles mers Afr. II, p. 96; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 403. — Sitio Birris, 2850 m. (vers. S. de l’Irazu) (Pitt. n° 195). — Amér. trop. (du Mexique au Brésil) et Afrique trop. contin. et iasul. 241 225. Acrostichum (Eluphoglossum) viscosum Sw. Syn. Fil., p, 10 et 193; Hook. Sp. Fil. V, p. 220; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 406. — Rancho del Achiote (Poäs) 2245 m. (Pitt. n° 2956). — Disseminé à travers les rég. trop. du monde entier, 296. — (Elaphoglossum) proximuu J.É. Bomm. in sched. (nov. sp.) — Voici ce que l’auteur a noté sur Pétiquette : « Cette espèce est très voisine de l’A. lloense Hook., mais elle s’en distingue par la forme de ses lépides et surtout par la base des pétioles qui est noirâtre et qui se désarticule à environ 1 cent. de hauteur, caractère que ne présente pas lA. lloense. Beaucoup plus grêle que l'A. conforme, stipes plus larges que la fronde grêle; fronde spatulée et ovoide acuminée fronde fertile 1/3 plus longue. » — Troncs d’abres à La Palma 1550 m. 18 décembre 1888 (Pit. ne 712). 227. — (Elaphoglossum) Wrightii Mett. mss. ex, Eaton in Proc, Amer. Acad., new ser. VIII, p.194; Hook, Sp. Fil,, V, p. 195; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 401. — Lagune supér. du Pous, 2564 m. (Pitt. n° 2969 pr. p.); entre la Division et l’Aito del Palmital, 1700-2160 m. (Tond. in Pitt. no 336); forêts du Barba (vers. Pacif.) (Tond, ne 2024). — Cette espèce n’était indiquée qu’à Cuba. Nos échantillons cadrent bien avec la description des auteurs, 228. — spathulatum Bory Voy. îles mers Afr., 1, p. 363, t. 20, Hook. et Bak, Syn. Fil., p. 408. À. piloselloides Presl Reliq. Haenk., p. 14, t. 2, fig. 1; Hook. Sp. Fil. V, p. 227 et Fil. exot.,t. 29. — Talus d’un chemin à Boruca, 450 m. (Tond. in Pitt. n° 3572). — Cette espèce présente trois aires bien distinctes : Antilles et du Mexique au Brésil; Afr. austr. et iles Muscareignes ; Inde angl. et Ceylan. 229. — (Elaphoglonum) flaccidum Fée Acrostich., p. 37, t. 7 ; Hook. Sp.Fil. V. p.204; Hook, et Bak. Syn. Fil., p. 401. — Entre la 242 Division et l’Alto del Palmital, 1100-2160 m. (Pitt. n° 3352). — Du Costa-Rica au Brésil austr. Récemment trouvé aux Iles Seychelles. 230. Acrostichum (Z/aphoglossum) conforme Sw. Syn. Fil., p. 10 et 192; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 401. — [razü (Bioll. in Pitt, n°S 1060 et 2969 pr. p.). — Les rég. trop. du monde entier. #__ __ var, alpinum J. É. Bomm. (nov. var.). — Plante petite, frondes fertiles et stériles très étroites, de grandeur assez égale. — Cratère de l'Irazù, 5580 m., 50 mars 1888 (Pitt. n° 585); broussailles sur la pente de l’Irazü, 5500 m., 12 déc. 1838 (Pitt. n° 755). 231. — (Elaphoglossum) latifolium Sw. Syn. Fil., p. 9; Hook. Sp. Fil. V. p. 202; Hook. et Bak. Syn. Fi., p. 403. — Tsäki (Talamanca) 200 m. (Pitt. n° 9440). — Cette espèce croît dans toute l’Amér. trop. (Antilles et du Mexique au Brésil), dans l’Afrique austr, (colonie du Cap) et dans l’Inde. 232, — (Elaphoglossum) rampans Bak. in Hook.et Bak. Syn. Fil, ed. 11 (1874), p. 518. — Entre La Division, 2160 m. et l'Alto del Palmital 1100 m. sur les troncs (Pitt. n° 3353); Surubres auS, de Puntarenas (côte du Pacif.). (Bioll. in Pitt. n° 2697). — Indiqué à Cuba. Je l’ai du Guatemala (leg. Bernoulli). 233. — (Rhipidopteris) peltatum Sw. Syn. Fil., p.11; Hook. Sp. Fil. V, p. 252; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 416. — La Palma, 1550 m. (Pitt. n° 702); troncs morts à la Carpintera (Pitt. no 115); forêts du Barba (Tond. in Pitt. n° 1929b); Rio Naranjo (Tond. n° 7614); vallée du Rio Tuis, 600 m. (Tond. n° 8192); Rio Colorado près de Turrialba (Tond. n° 8283). — Le type est répandu aux Antilles et du Mexique au Brésil. — — var. potentillaefolinm Christ (nov. var.) A potentilluefolium J. Ë. Bomm. in sched.). — Lamina repetito-dichotoma, segmentis6-8 cunea- tis apice decussato-dentatis 1/3-1/2 cent. latis. (Plante exactement intermédiaire entre le type et la variété suivante).— Vieux troncs : La Palma 1550 m., 18 déc. 1888 (Pitt. n° 704). 245 Acrostichum (Rhipidopteris) peltatum var. flabellatam (H. B. ct K.). À. flahellatum H. B, et K. in Willd. Sp. pl. V, p. 110 et Wou."gen. ‘elsp. pl, 1, p. 2: Hook. Sp. Fil. VW, p. 552: ) Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 415; c'est la plante à sezments bilobés en éyentail. — Alto del Bito, 1400 m. (Pitt. no 7954). Obs. — Cette polymorphe espèce présente encore plusieurs variétés, entre autres : 1. Forme très grêle, lamina repetito-dichotoma, lanières filiformes, se rapprochant de PA. foeniculaceum Hook. des Andes de l’Ecuador. — Rancho Flores, 2043 m. (Tond. in Pitt. n° 2078). 2. La même forme, mais plus ferme, à segments plus larges. — La Division (Tond. in Pitt. n° 3354). 234. — (Stenochlaena) sorbifolium L. Sp. pl. ed. II p. 1520 ; Hook. Sp. Fil. V. p.241; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 412. — Forêts de Cabagra près Buenos Aires, 450 m, {Tond. in Pitt. n° 6553). — Rég. trop. de l’Ancien et du Nouveau Monde, mais dans l’Asie trop. manque à l’ouest du détroit de Malacca. 255. — (Stenochlaena) Pittieri Christ (nav. sp.). — Différent de l'A. sorbifolium par la souche, qui est grimpante aussi, mais porte les frondes plus fasciculées à l’extrémité de branches; ces têtes de branches portent 53 ou #4 frondes, et sont recouvertes, contre le bas des stipes, d'un épais duvet d’écailles fauves, longues de 6 millim. — A. sorbifolium a les frondes plutôt le long des branches à la distance de quelques centimètres, ses écailles sont brunes. L’A. Püttieri a la texture herbacée et membra- neuse et reste vert, tandis que l’A. sorbifolium est coriace et noireit par la dessieation. La fronde stérile, langue de 60 cent. et large de 8 cent. est très brièvement stipitée, et a des pinnules très nombreuses, qui se touchent et qui vont en diminuant vers la base du stipe, de sorte 244 que les pinnules les plus basses sont courtes, arrondies. Pinnules en plus grand nombre, 50 à 55, plus petites que chez l’A. sorbifolium, très courtement pédicellées, celles d’en bas très obtu- ses, celles placées vers le sommet de la fronde assez régulièrement dentées, crênelées ; nervures acuminées, très-proéminentes, simples ou bifur- quées, serrées. Aspect d'un Lomaria touffu. Le rachis est un peu écailleux, un peu ailé, à aile très-mince, visible surtout vers le sommet, jaune paille. La fronde fertile plus courte que celle de l'A. sor- bifolium, à pinnules plus serrées; les sores recouvrant abondamment les pinnules sont d’un jaune soufre et non bruns comme dans l'espèce ordinaire. La conformation de la souche, la texture et la forme de la fronde et des pinnules séparent nettement cette plante de l'espèce lin- néenne. Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 6951); fougère grimpante dans les forêts du Rio Yurquin 50 m. (Pitt. et Tond. n° 8581) et de Shirores (Tala- manca) 100 m. (Pitt. et Tond. n° 9205). — Guatemala. Obs.— J'aila mème plante de Ixcan (Guatemala) où elle a été recueillie en 1876 par Bernoulli et Cario ; elle doit être, d’après la diagnose du Synopsis Filicum (p. 412), assez voisine de l'A. decrescens Bak., mais ce dernier a les pinnules encore plus réduites à la base, et est coriace. 256. — (Heteroneuron) Bernoullii Kuhn in sched. ad n° 1717 (282) plantarnm a Bernoulli et 245 Cario in Guatemala collectarum. — Cette belle espèce n'est pas décrite, que je sache; elle à été découverte par G. Bernoulli entre Escamillas et Palohucco, Costa Grande de Guatemala, en févr. 1878. Port de l'A. Raddianum Kunze mais non grim- pant, à rhizome dressé et ramassé, portant Îles frondes non en interstices, mais en touffes à sa tête, et se distinguant par le vêtement de cette tête du rhizome qui consiste en une épaisse che- velure d’écailles subulées, longues, luisantes, brun foncé ou chataigne. La plante a sa place naturelle à côté des À. Raddianum Kunze et serratifolium Mett. mais s’en éloigne par la nervation qui a des nervilles latérales distinctes jusque vers le bord des pinnae, et par de nombreuses nervilles libres. C'est done le cas de mettre cette espèce, si on veut la grouper d'après la nervation, dans les Gymnopteris ou Heteroneuron Fée, et non dans les Chrysodium où se trouve À. Raddianum, etc. — Caudice erecto, dense squamis subulatis, 1 cent. longis, lucidis, brunneis vestito, stipitibus pluribus e capite caudicis orientibus, stramineis, penna eygni crassioribus, basi squamatis, supra calvis lucidis, 8 cent. longis. Fronde sterili 60 ad 100 cent. longa, pinuata, pinnis distantibus, 20-25 quoque latere, lanceolatis, 15 cent. longis 3«4 cent. latis, margine repando-crenulatis, acuminatis, glaberrimis, pallide viridibus. Nervis medialibus prominentibus flavis, lateralibus 1 cent. longis conspicuis, fere ad marginem distinctis; inter his nervis nervuli secundarii 246 liberi in areolis curvatis inclusi. Fronde fertili breViori, pinhis late-linearibus obtusiusculis, Spo- rangiis plurimis luteis infra omnino tectis. — Forêts du Rio Naranjo 200-250 m., mars 1895 (Tond. in Pitt. ne 7632). — Guatemala. 237. Acrostichum (Heteroneuron) alienum Sw. F1. Ind. Occid. I, p. 1595; Hook. Sp. Fil. Ÿ, p. 272; Hook. et Bak. Syn. Fil., p.419. — Cérro de là Viejà au bord du R. San Cärlos (bassin du R: Sah Jüab) (Bioll: in Pitt: n° 361); Rio Jaris près de Pacaca (Pitt. n° 3279); Tsäaki (Talamiänca) 200 mi. (Tond.)— Antilles et du Mexique au Pérou. — Une forme à nervilles libres incluses dans les aréoles croit sur les bords du Rio Naranjo (Tond. in Pitt. n°7517). — Une forme à nervilles libres très nombreu- ses a été trouvée dans les plaines du Cardoncillal près Buenos- Aires (Tond. in Pitt. n° 4842). — — Var. sefnipinmatifdüm Bak. in Hook, et Bak. Syn. Fil., p: 419. À. semipinnatifidum Hook. Sp. Fil. V, p. 273. — Forme sans nervilles libres. — Siquirres (voie ferrée Atlant.) 200 m. (Pitt. n° 3096). 238. — (Polÿbotrya) osmundaceum Hook. Sp. Fil. V, p.246; Hook. et Bak. Syn. Fil:, p. M5. Polybotrya — H:B. et K: Nov. gen. et 8p: pl. 13 p. 23, t. 2: — Il ést parfditement oiseux de recher- cher à laquelle destrois prétendues espèces du Syn. Fil., p.414 (4. osmundaceum Hook., cuudatum Kze et acuminatum Mett.) nos échantillons du Costa-Rica pourraient appartenir, attendu que ce ne sont que trois variations insignifiantes d’une seule et mêrhe espète, appelée déjà par Humboldt, Bonpland et Kunth Polybotrya osmiundacea, 6ù plutôt de simples développements plus ou moins complets de la fronde qui peut étre bipen- née el jusqu’à quadripennée. Déjà W. Hooker s’exprime ainsi dans le Sp. Fil. (tome V, p. 246) : « 1 fear the composition of the fertile fronds and the relative léigth and breadthi of thé ultimate pinnaëé até (60 variable to afford reallÿ stablé eliaracters for this 4hd thé three or four preceding species: » Je ne m'explique pas comment Baker dans le F1. Brasi- {iensis ait tout de même maintenu les trois prétendues espèces. 247 1) Formes bipennées c’est-à-dire à parties supérieures de a fronde et des pinnue crenelées ou incisées et à bases seule: ment pinnatifides jusqu’au rachis (A, acüminätum Mett.). — Au-dessus d’Arägon près de Turrialba, 600 m. (Pitt. nos 9006 et 9016); forèts de Juan Vinas (Tond. in Pitt. n° 1827). 2) Formes franchement bipinnatifides c’est-à-dire à pinnae entièrement découpées en pinnules qui de leur côté sont profondément incisées (A. caudatum Kunze). — Cabagra près Buenos Aires (Tond. in Pitt. no 6552). L’espèce comprise dahs son sens large ést répandue dans l’Amérique trop. (Antilles et du Mexique au Brésil). Obs. — Je n’ai pas vu dans les eollections de M. Pittier la plante franchement quadripinnatifidé; à tissu plus herbacé, du S: du Brésil, 239. Acrôstichun (0//ersia) cervinum Sw.Syh.Fil., p.14 et 200; Hook. Sp. Fil, N, p: 254; Hook: ct Bak. Syn: Fil., p.416. Osmunda — L., Sp: pl.; ed. 1,p. 1521. Olfersiw — Kaulf.in Bot. Zeit. (1842), pe 312; — Forêts de Juan Vinas (Tond. in Pitt. n° 1324); chemin de Carrillo, 1200 m. (Cooper); rapides de Machuca (Rio S. Juan) (Pitt. n° 2578), — Antilles et du Mexique au Brésil austr. 240. — (Chrysodium) aureum L: Sp. pl:, ed. 11; p: 1525; Hook. Sp. Fil., V, p. 266; Hook. et Bak. Syn. Fils, p. 423. — Limon (Pitt. n° 1161). — Boca Banana (littor. Atlant.) (Tond. in Pitt. n° 9145). — Eaux saumatres des régions chaudes du monde entier dans le voisinage des palétuviers. 241. Osmunda regalis L. Sp. pl., cd. 1, p: 1065; Hook: Brit. Ferns, t. 45; Hook, et Bak. Syn, Ful., p. 427. — Forêts du Tablazo, 1800 m. (Pitt. n° 7911). — Disseminé partout du N. de l’Europe et de la Sibérie au Cap de Bonne Espérance et du Canada au Brésil (Rio de Janeiro). 242; Schizñea elegans Sw. Syn. Fil. p: 151; Hook. Gard. Ferns t, 54; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 430; — Forêts à Terraba, 260 m. (Cond, in Pitt, ne 3539): — Antilles et du Mexique au Brésil austr. dé l’ai aussi de la Nouvelle-Calédonies 243; Anéimia PhyHitidis SW. Syn. Fil: p.155; Hook: et Bak. Syn. "il p. 435. — Osmunda., L. Sp: pl, ed, H, p: 1520. — Rio Virilla près La Uruca (Pitt. n° 362); Rodeo de Pacaca (Pitt, 248 ne 3323); San Francisco de Guadalupe 1170 m. (Pitt. nos 8982 et 9069); La Uruca (Bioll. in Pitt. n°1057); Rio Torrès (Tond. in Pitt. n° 1292); RioS. Juan (Tond. n° 1296b); Boruca (Tond. n° 4441); La Verbena près Alajuelita (Tond. n° 8807).— Espèce répandue aux Antilles et du Mexique au Brésil austr. 214, Aneimia Breuteliana Pres! Suppl. Tent. Pterid. p. 90; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 432. A. mandiacana Hook. Gen. Fil. t. 90. — Bornea (Tond. in Pitt. n° 1296); Baie de Salinas (Pitt. n° 2928). — Antilles et du Mexique au Brésil. 245. — oblongifolia Sw. Syn. Fil, p. 156; Sturm in Mart. F1. Brasil. I, 2, p. 210; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 431. — Ala- juelita (Pitt. n° 755); Mont Aguacate près Atenas, 850 m. (Pitt. n° 473). — Du Mexique au Brésil. 246. — hirsutaSw. Syn. Fil., p.156; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 433. — Rio Virilla près La Uruca, 1100 m. (Pitt. ne 352); Mont Aguacate (Pitt. n° 491); entre San José et Las Pavas (Tond. in Pitt. n° 352b); Boruca (Tond. n° 4440); La Uruca, 1160 m. (Bioll. in Pitt. n° 912). — Antilles et du Mexique au Brésil austr. Obs. — Je pense que ce n’est que par hasard que l’A.{omen- tosa Sw., si commun depuis le plateau du Mexique (Guadala- jara, coll. Schreiber) jusqu’au Brésil, n’est pas encore repré- senté dans les collections Pittier. 247. Lygodium venustum Sw. in Schrad. Journ. f. d. Bot. (1301) IT, p. 303; Sturm in Mart. F1. Brasil. I, 2, p. 438; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 438. — Bords du Rio Ceibo {Tond. in Pitt. n° 3558 et 4848); Boruca (Tond. n° 4447) ; Surubres près de San Mateo et à la Caldera (entre S. Mateo et S. Ramon) (Bioll. in Pitt. n° 7007). — Antilles et du Mexique au Brésil. 248. — heterodoxum Kunze; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 434. — Entre San Mateo et San Ramon 800 m. et aussi à Surubres 600 m. (Bioll. in Pitt. n° 7008); Vigognal (vers. Pacif.) (Pitt. n° 7337). — Mexique et Guatemala. 249. Danæa elliptica J, E. Smith in Rees Cyclop. ex Hook, et Grev. Zcon., Fil. I, t. 51; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. #44. — Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9486); Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 6923). — Antilles et du Mexique au Brésil austr, 249 250. Danæa crispa Reichb. f. et Endrès in Bot. Zeit. (1872) p. 489; Hook, et Bak. Syn. Fil., ed. IT, p. 525; Bak. in Hook. Zcon. plant. XVII, t. 1700. — Carrillo 300 m (Pitt. n° 1171). — N'est indiqué qu'au Costa-Rica. 251. O@phioglossum reticulatum L. Sp pl.,ed.ll, p. 1518; Sturm in Mart. FU. Brasil. 1, 2, p. 143; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 446. — Aïajuelita près San José, 1100 m. (Pitt. n° 401); La Uruca, 1100 m. (Pitt. no 349, Bioll. no 923); San Juan près San José (Bioll. in Pitt, n° 4319b); Rio Torres (Tond. in Pitt. 1° 8031). — Pays chauds du monde entier, Erratum. Le dernier paragraphe de la page 215 : _ — var, megalodus etc. doit se placer avant le n° 152 (diclyop- teris) rheosorum Bak. LYCOPODIAGEAE AUCTORE HTACERISIT Î. Lycopodum attenuatum Spring Monog. Lycopod. If, p. 8; Bak. Fern Allies, p. 15. — Plante de couleur paille, à feuilles plus petites que celles de ZL. Saururus, très acuminées, mucronées, plus étalées et en partie recourbées. Port tenant du Z. Saururus Lam. et du Z. Selago L., mais à tiges recour- bées, allongées. — Forêts du Barba(vers. Pacif.) (Pitt. n° 1990). — Plante alpine des paramos des grandes Andes de la Colombie au Pérou. 2. — Saururus Lam. £ncycl. méth. Bot. II, p. 653; Spring Monog. Lycopod. 1, p. 21 et IE, p.6; Bak. Fern Allies, p. 10. — Forêts près des Papales de S. Juan 2800 m. (au flanc S. de l’Irazü) (Pitt. n°151). — Espèce subalpine et alpine des pays tropicaux et subtropicaux: Amérique méridionale, Afrique et ses Îles, Iles de la région australe tempérée. 3. — firmum Mett, in Triana et Planch. Crypt. Nov. Gran., p. 391; Bak. Fern Allies, p. 12. — Forêts du Sitio Birris (versant S. de l’Irazü) 23550 m. (Pitt, no 165). — Plante andine de la Colombie au Pérou, avec une station isolée au centre du Brésil (Schwacke). Obs. — Port du L. refleæum, mais bien plus trapu, plus rigide. Il est parfois pris pour le L. Selago dont il diffère par ses feuilles carénées et linéaires. 4. — dichotomum Jacq. Hort. Vindob., HI, p. 26, t. 45 ; Spring Monog. Lycopod., 1, p. #1 et Il, p. 18; Bak. Fern Allies, p. 16, — Forêts du Barba (vers. Pacif.) 2500-2700 m. (Tond. 251 in Pitt., ns 1989). — Antilles et du Mexique au Brésil austr.; Madagascar. 5. Lycopodium verticillatum L. f. Suppl. pl., p. 448 ; Spring Monog. Lycopod. 1, p. 46etIl, p. 21; Bak. Fern Allies, p. 14. — Laguna del Reventado 2300 m. (Pitt. n° 859); Sitio Birris 2840 m. (S. de l’Irazu) (Pitt., n° 191); volcan de Turrialba, 2600 m. (Pitt., n° 860). — Répandu dans l’Amérique trop., l'Afrique austr. et les iles de l’Océan Pacifique. — — var. filiforme Spring loc. cit. 1, p. 47. L. filiforme Sw. Syn. Fil, p. 174 et 398; Raddi Fil. Brasil. p. 77, t. 4bis. — La Palma 1500 m. (vers. Atlant.) (Pitt. n° 274). — Brésil, Colombie, Iles Sandwich. 6. *-— mollicomum Mart. mss. ex Spring in Bot. Zeit. (1838) I, p. 162; Spring in Mart. F1. Brasil., 1,2, p. 113 et Monog. Lycopod. 1, p. 42; Bak. Fern Allies, p. 14. — La Palma 1500 m. (vers. Atlant.) (Pitt. n°s 372 et 273). — Du Guate- mala au Brésil. 7. — setaceum Hamilt. in D. Don Prodr. fl. Nepal. p.18; Spring. Monog. Lycopod. 1, p. 42 et I p. 18; Bak. Fern Allies, p. 14. — Il m'est impossible de ne pas identifier la plante costari- cienne avec le Z. setaceum de l'Inde, dont j’ai des spécimens de Khasia (leg. Clarke, n° 45660).— Si déjà l’espèce précédente est très aflin, peut être trop aflfin de L,. setaceum, ces échan- tillons s’y rattachent tout à fait par les feuilles plus min- ces, plus flasques, absolument sétacées-capillaires. Le L. seta- ceum diffère du L. verticillatum par les tiges plus basses, les feuilles bien plus longues et plus serrées., — Forêts du Rancho Flores (Tond, in Pitt. n° 2081). — Inde angl, depuis le Nord jusqu’à Ceylan, Borneo. 8 — subulatum Desv. in Lam. Encycl. méthod. Bot. XI, p. 544; Spring Monog. Lycopod. I, p. 71et IT p. 32, Bak. Fern Allies p. 21. — Forêts du Barba, 2700-2500 m. (vers. Pacif.) (Tond. in Pitt. n° 1958), — Toute l'Amérique tropicale. 9. — clavatum L. Sp. pl. ed. Il, p. 1564; Hook. Brit. Ferns t, 49; Spring Monog. Lycopod.T, p. 88 et IL, p. 42; Bak. Fern Allies p. 26. — Le type est répandu dans toutes les régions du globe. — — var. trichiatum Bak. fern Allies, p. 26, L. trichiatum Bory Voy. îles mers Afr, 1, p. 550; Spring Monog. Lycopod. I, 252 p. 91 etII p. 43; Fée Fil. Brasil, t. 107. — Forêts du Rancho. Florès (massif du Barba) (vers. Pacif.), (Tond, in Pitt. n° 2080). — Amérique trop. et Ile de la Réunion. 10. Lycopodium contigaum Kliotzsch in Linnaea XVIII, p 519; Spring Monog. Lycopod. I, p. 45; Bak. Fern Allies, p. 25. — Montée du Jaloncillo (Cerro de Buena Vista) 300 m, (Tond. in Pitt, no 3464). — Espèce andine des grandes hauteurs (Colombie, Venezuela, Ecuador, Bolivie). 11. — cernuum L. Sp. pl. ed. Il, p. 1566; Spring Monog. Lycopod. I, p. 79 et IT, p.37; Bak. Fern Allies, p.23. — Aguacate, 850 m. (Pitt. n° 505); Buenos-Aires (Tond. in Pitt. nos 3574, 3842 et 4856); Boruca (Tond. n° 4619); San Miguel (Bioll. in Pitt. n° 7509). — Cette polymorphe espèce est la plus commune du genre dans tous les pays chauds de l’Ancien et du Nouveau Monde. — — var. curvatum Bak. Fern Allies, p. 23. L. curvatum Sw. Syn. Fil. p. 178; Spring Monog. Lycopod. I, p. 81 et IL, p. 38. — Lagune du volcan du Poäs, 2600 m. (Pitt.). 12. — compianatum [. Sp. pl., ed. I, p. 1567; Spring Monog. Lycopod. 1, p. 101 et Il, p. 47; Bak. Fern Allies, p. 28. — Cette espèce occupe une aire immense s’étendant des régions subarectiques à Madagascar, à Tahiti et au Brésil austr. La var, thuyoides Bak. est tropicale, elle seule a été trouvée au Costa-Rica. — — var. thuyoides Bak. Fern Allies, p. 28; L. thuyoides H. et B. in Willd. Sp. pl. V, p. 18; L. complanatum L. var. tropicum Sturm in Mart. F1. Brasil, 1, 2 p. 116. — Cuesta de Tarrazu 1900 m. (Tond. in Pitt. n° 7795). 4 à Die Re SELAGINELLACEAE AUCTORE EHNIC'EL RESTES 1. Selaginella anceps Al. Braun Fil, Nov. Gran., p. 362; Bak. LE 3. Fern Allies, p. 104. Lycopodium — Presl Reliqg. Haenk., I, p. 90. — Cette espèce est la plus grande du groupe; aucune autre Selaginella ne présente peut être des feuilles cauli- naires aussi développées. Bien que ses dimensions soient le double de celles du S. flabellata Spring le S. anceps est bien moins composé. Plante d’un vert sombre à l’état sec, à épis ayant jusqu’à 2 cent. de iongueur.— Juan Vinas(vers. Atlant,) 1135 m. (Pitt. no 1820) ; vallée du Rio General, 600 m. (Tond. in Pitt. n° 348)); Rio Ceibo près de Buenos-Aires (Tond. n° 4857). — Dans les Andes du Venezuela au Pérou. Obs. — J'ai la même plante de Sta Clara (Camarca de Limou) (coll. Donnell-Smith, n°s 510% et 5106). — scandens Spring Monog. Lyropod., 11, p. 192; Bak. Fern Allies, p. 93; Lycopodium — Sw. Syn. Fil. p. 185; Kunze Farnkr., 1, p. 15, t. 10. — Savanes de Cabagra près de Buenos-Aires, 500-1000 m., mars 1892 (Tond. in Pitt., n° 6551). — Cette espèce n’était connue que dans l'Afrique trop. occid. — (Flabellatae) puicherrima Liebm. in Xjoeb. Vidensk. Meddel, (1853); Bak. Fern Allies, p. 101. — Caractérisée par sa taille clancée, ses pinnae (ramifications primaires) alternes, espacées (non flabellées), pétiolées, et ses feuilles petites, plus petites que celles de S. flab/llata Sw., très nombreuses sur les dernières ramifications. Épis très-allongés, caudiformes, ayant plus de 2 centim. Par son port cette espèce est intermédiaire 254 4. 10. entre S. /lubellata Spring. et S. caulescens Spring (de l’Inde). — Côte de la Vieja (Bioll. in Pitt. n° 928 pr. p.) ; Rio Naranjo, 200-250 m. (Tond. in Pitt. no 7648). — Cette espèce n'était iadiquée qu'au Mexique. Obs. — J'ai la même plante de Sta Clara (Camarca de Limon) (coll, Donnell Smith n° 5105). Selaginella (Flabellatae) erythropus Spring in Mart. F1. Brasil, I, 2, p. 125 et Monog. Lycopod. I, p.155; Bak. Fern Allies, p. 103. Lycopodium — Mart. Icon. pl. crypt. p. 39, tab, 20, fig. 3. — Siquirres, (voie ferrée de l’Atlantique) 200 m. (Pitt. n° 3093). — Antilles et du Guatemala au Brésil austr. — (Geniculatae) geniculata Spring Monog Lycopod. I, p. 227 ; Bak. Fern Allies, p. 105; Lycopodium — Presl Relig. Haenk. I, p. 80. — Côte de la Vieja (Bioll, in Pitt. n° 928b); Piedra del Couvento (Tond. in Pitt. n° 3579) ; Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 7503). — Du Nicaragua au Pérou. — (Rosulatae) cuspidata Link Fil. Sp. Hort. Berol, p.158; Spring Monog. Lycopod, I p.66; Bak. Fern Allies, p. 89. — La Verbena (Tond. in Pitt. n° SS14); Rio Torrès (Tond. n° 1297). — Des Antilles et du Mexique à la Colombie. — — var. elongata Spring loc. cit. II, p. 67. — La Uruca (Bioll. in Pitt. n° 929). — Guatemala. — (Rosulatae) lepidophylla Spring Monogr. Lycopod., I, p. 72; Bak. Fern Allies, p 88; Lycopodium — Hook.et Crev. in Hook. Bot. Miscell. IN, p. 106. — Rio Aguacaliente (Pitt. ne 119); Rio S. Juan (Tond, in Pitt. no 119b), — Du Texas au Pérou, . *— (Stoloniferae) Kunzeana Al, Braun in Planch. et Triana Crypt. Nov. Gran., p. 380; Bak. Fern Allies, p.62. — Rodeo de Pacaca (Pitt. n° 3274); Carrillo (vers. Atlant.) (Cooper). — Andes de Colombie et du Pérou. — mnioides Al. Braun (non Spring pr. max. p.) in Planch. et Triana Crypt. Nov. Gran., p. 384; Bak. Fern Allies, p. 64. — Roble (massif de l’Irazü) 2000 m. (Tond. in Pitt. n° 4170); Rancho Florès, 2040 m. (Tond. n° 2082); Carpintera (Pitt. n° 418); Surubres au S. de Puntarenas (Bioll. in Pitt. n° 2687) ; Puerto Viejo (Bioll. n° 7507). — Antilles et le long des Andes du Costa-Rica à la Bolivie. — (Plumosae) truncata Al. Braun in Ann, sc. nat., sér. 4, XII, 255 p. 65 ; Bak, Fern Allies, p.53. — Carrillo (vers. Atlant.) (Pitt. no 569). — Andes de la Colombie et du Pérou. Obs. — Correspond bien à la diagnose donnée par Baker (Fern Allies, p. 53). Bommer rapportait avec doute ces échan- tillons de Carrillo au Z. platybasis Bak. 11. Sctaginella (Plumosae) eolosticta Spring Monog. Lycopod. II, p.206 ; Bak. Fern Allies, p. 55.— Barba (vers. Pacif.).2500 m. (Tond. in Pitt. n. 1908). — Andes de Caracas (Venezuela). Obs. — De toutes les espèces de la section des Plumosae, c’est celle dont la description répond le mieux à nos échan- tillons surtout à cause des pinnue peu pennées et des feuilles serrées. 12. — (Microphyllae) patula Spring Monog. Lycopod. H, p.96; Bak. 13. 14. 15. 16. Fern Allies, p. 46; Lycopodium — Swartz Syn. Fil., p.184. — Rio S. Pedro (entre General et Buenos-Aires) (Tond. in Pitt. no 3575). — Antilles. Obs. — Les échantillons recueillis au Costa-Rica, de cou- leur pâle jaune paille, sont bien semblables a des spécimens eultivés provenant du Jardin botanique de Berlin et étiquetés S. sarmentosa Nob., par Alex. Braun. Baker (Fern Allies, p. 46) rapporte ee S. sarmentosa comme synonyme au S. patula Spring. Schiedeana Al. Braun in Ann, sc. nat, sér. 4, XIII, p. 62; Bak. Fern Allies, p. 47. — Boruca (Tond. in Pitt. n° 4618), Rio San Pedro (Tond. n° 3576). — Antilles. (Microphyllae) serpens Sprin: Monog. Lycopod. I, p. 102; Bak. Fern Allies, p. 46; Lycopodium. — Desv. in Poir, Encycl. méth. Bot. XI, p. 553. — Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 7510); La Uruca (Bioll. in Pitt. n° 927). — Cuba, Jamaique. (Apodae) alhonitens Spring Enum. Lycopod., n° 30 et Monog. Lycopod. II, p. 80; Bak. Fern Allies, p.72. — Desamparados (Tond. in Pitt. n° 927). — Indiqué aux Antilles et dans le Si Bresil austr. (Radiatae) radiata Spring Monog. Lycopod., 11, p. 120; Bak. in Journ. of Bot. (1884), p. 374 et Fern Allies, p. 86; Lyco- podeum — Aubl. Hist. pl. Guyane franc. W, p.967. — Boruca (Tond. in Pitt. n° 4434); Lagarto (Tond, n° 4799); Rio Colo- rado à Turrialba, 570 m. (Tond. n° 8282). — Du Costa-Rica et de la Guyane au Pérou, BEGONIACEAE AUCTORE C. DE CANDOLLE. INTRODUCTION. Dans la monographie des Bégoniacées(l), Alphonse de Candolle a indiqué 11 espèces de cette famille comme spontanées au Costa-Rica. Cé sont: le Casparya urticae var. hispida, et les Begonia rosea, ignea, carpinifolia, con- chaefolia, plebeja, pruinata, glandulosa, involucrata, mul- tinervia et scandens. J'ai pu examiner les types de toutes ces espèces dans les herbiers de Genève et de Kew à l'exception de ceux des B. plebeja et B. involucrata qui se trouvent à Copen- hague d’où ils m'ont été obligeamment envoyés par le Professeur Warming. Il y a peu de temps j'ai décrit(2), sous les noms de Begonia Cooperi et B. estrellensis, deux nouvelles espèces de la même contrée. La collection que MM. Durand et Pittier ont bien voulu me confier se compose de 41 numéros parmi les- quels se sont retrouvées plusieurs des espèces énumérées (1) A. DC. Prod. regn. veget., vol. XV, pars. I (1864). (2) Botanical Gazette, vol. XX, (1895), p. 539 et 540. 257 ci-dessus, ainsi que deux autres déjà signalées en Colom- bie (B. alnifolia) et à la Guyane (B. quianensis). D'autre part cette même collection m’a fourni 5 nouveaux Bego- nias, de sorte que le nombre des espèces de la famille jusqu'ici récoltées dans le Costa-Rica, s'élève aujour- d’hui à 25. Une seule est représentée aux Antilles (Jamaïque), c’est le B. scandens qui est d’ailleurs très- répandu dans l'Amérique du Sud. Toutes les autres Bégoniacées trouvées au Costa-Rica, sont propres à cette région et à celles qui l’avoisinent au Sud, telles que Panama et la Colombie. Deux des nouvelles espèces, les B. barbana et B. Biol- leyi appartiennent à la section Gireounia A. DC. et le B. Cooperi à la section Ruizopavonia A. DC. En revanche il ne m'a pas été possible de faire rentrer les autres, d’une manière certaine, dans aucune des sections soit du Prodromus soit de la monographie de M. Warburg (1). Cela étant je me suis contenté de classer provisoirement les Bégoniacées du Costa-Rica d’après leurs caractères les plus apparents, en me basant autant que possible sur ceux tirés des organes végétatifs qui sont toujours bien représentés dans les herbiers. Cet arrangement se trouve résumé, ci-après, dans un conspeclus qui facilitera, je l'espère, la détermination des espêces de la contrée et permettra de distinguer à première vue les anciennes espèces de celles qui seront découvertes par la suite. : Au cours de ces recherches j'ai eu, à maintes reprises, l’occasion de reconnaitre la grande utilité des caractères (1) Waraurc, Begoniaceae in Engl.et Prantl. Natür!. Pflanzenfum. Lief. 100 et 103. 258 anatomiques si bien étudiés par M. Fezcerer (1). C’est sou- vent à eux seuls que J'ai dû d'acquérir la certitude que certaines espèces étaient bien réellement distinctes d’au- tres formes voisines qui ne m’étaient connues que par leurs diagnoses et dont je n'avais pas les types sous les yeux. Aussi ai-je eu soin d'indiquer à mon tour les caractères anatomiques de mes nouvelles espèces. ÉNUMÉRATION DES BÉGONIACÉES DU COSTA-RICA ET DESCRIPTIONS DES ESPÈCES NOUVELLES. CASPARYA A. DC. Prodr. regn. veget. XV, 1, p. 274. ©. urticae À. DC. Prodr. regn. veget. XV, 1 p. 274. Begonia — L, f. Suppl. pl, p. 420. — Le type n’est indiqué jusqu’ici qu’en Colombie. — — Var. hispida À. DC, loc. cit. p. 274 — Près d’Aguacate (Hoffm. in Herb. Berol.) ; forêts du Roble (massif de l’Irazu), en fruits, mars (Pitt. n° 4278). BEGONIA Plum., PI. Amér. p. 20. N. B. Species coglaricenses omnes hucusque cognilae folia alterna, un- theras rimis longitudinalibus dehiscentes, capsulas 3-loculares 3-alatas placentasque 2-partitas cumi lamellis undique ovuliferis habent. CONSPECTUS SPECIERUM. Folia peltata. Limbi late ovato-acuti integri. . . . . . . B.conchaefolia : 1 Limbi oblique ovato-acuti angulato-sinuati denticulatique. B. pruinata : 2 (1) Beiträge zur Anatomie und Systematik der Begoniaceen. München 1892. 259 Folia haud peltata. 4. Flos masculus petalis destitutus. a. FLOS FEMINEUS 2-LOBUS. 1° Stamina libera. Utrinque giabri. B.cuspidata : 3 Limbi palmati-nervii, 17-22 cm. longi. { Subtus ad nervos longe \ sed parce pilosi. B. barbana : 4 ovato-oblongi, cireiter 5 cm. longi. glabri B. carpinifolia : 5 Limbi penninervii ovali-obovati, 7-13 em. longi. B. alnifolia : 6 subtus ad nervos pilosi, oblongo-elliptici, Meme longiuus: SRE RS BR: Cooper: 20 Stamina basi ima monodelpha. (Limbi palmati-nervii). Limbi utrinque longe pilosi, oblique ovati, 8 cm. longi, B. Biolleyi: 8 Limbi supra glabri, ovati (irregulariter dentati lobative. B plebeja : 9 ad 15 cm. longi. | undulati crenulatique. B. glandulosa : 10 Limbi utrinque glabri, reniformes, ad 18 cm. longi. B. multinervia: 11 b. FLoS FEMINEUS #-LOBUS. (Limbi penninervii). 1o Stamina libera. Limbi basi leviter inaequali acuti sie Are Ci OM BE TONANzii 2 Limbi basi uno latere rotunati . . . . . . . B. guyanensis : 13 2° Stamina inferne monadelpha. B. hygrophila : 14. B. Floris maseuli petala 2. 1° Stamina libera vel tantum basi ima connata. { 14-20 cm. longi, 9-12-nervii. B. involucrata : 15 Poe ad 11 cm. longi, 6-nervii. . . B, Luæii: 16 260 ; Flos femineus 2-lobus +. . . PB. estrellensis : 17 Limbi 5-9 cm. longi. 1 B. scandens : 18 4 Limbi ad 2 ‘L em. longi. . . B.rosea : 19 Limbi ad 7 ‘/, cm. longi . . B, filipes : 20 Limbi : ! Me | | arils Flos femineus à lobus. TT 2° Stamina monadelpha. (Limbi palmati-nervii). B. ignea: 21. Specles incertae sedis. Flos femineus 4-5 ? lobus, limbi penninervii ad 2 ‘}; em. longi. B. semiovata : 22 1. Begonia conchacfolta A. Dietr. in A//gem. Gartenz., XIX, (1851), p. 258; A. DC. Prodr. regn. veget., XV, 1, p. 537. — Mont Candelaria (Oersted). — Espèce endémique. 2. — pruinata À. DC. Prodr. regn. veget., XV, 1, p. 338. — Costa- Rica (Warscew.). — Espèce endémique. 5. — cuspidata C. DC.(nov. sp.). —Subglabra, foliis longe petiolatis late reniformibus basi inaequali rotundato-cordatis apice longiuseule et acute cuspidatis margine integris vel apicem versus dentieulatis utrinque glabris palmati-8-11-nerviis, petiolis parce pilosis, inflorescentiae peduneulo folium fere aequante parce piloso, ramis repetite dichotomis glabris multifloris, floribus glabris, fl. masc. sepalis 2-rotundatis integris, antheris oblongo-ellipticis filamenta fere aequantibus, f1. fem. lobis 2-rotundatis integris, capsulae rotun- datae inaequaliter 3-alatae ala maxima ovata et transverse producta apice obtusa, 261 Bords du Rio Platanar près Buenos-Aires, février (Tond. in Pitt. n° 6524); bords du Rio Ceibo, 200 m., près Buenos-Aires, janvier (Tond. n° 6568); Surubres près San Mateo au bord des eaux, 200 m. (Bioll. in Pitt. n° 7048); bords du Rio Naranjo 200 m., mars, en fruits (Tond. n° 7607); forêt à Terraba, a 200 m., février (Tond. n° 5909); Cuesta de la Vieja, entrée de la plaine du San Carlos 750 m., lieux ombragés, avril, en fruits (Bioll. n° 958); la Vieja (Bioll. n° 1080); dans la forêt de Boruca, février, en fleurs (Tond. n° 4144). Erecta ramulis junioribus parce pilosis cito glabratis, fasciculis intramedullaribus nullis. Foliorum limbi in sieco membranacei 18-22 em. longi 8-10 cm. lati stomatibus 5-8-glomeratis, cystosphaeris in speciminibus ripensibus paucisin silvaticis crebrioribus hypodermate sub utraque facie. Petioli cireiter 14 em. longi. Stipulae lanceolatae glabrae cito deciduae. Floris mase., stamina libera vel basi ima subconnata, petala, sepala et floris fem., lobi circiter 6 mm. longa. Stili persistentes inferne connati superne 2-fidi laciniis spiraliter papilliferis, eapsulae ala maxima circiter. 12 mm. longa. 4. Begonia barbana C, DC. (nov. sp.). Rhizomate sub foliis radicante stipulis lanceolatis apice subu- latis dorso fimbriatis tecto, foliis longe petiolatis oblique ovatis basi inaequali cordatis apice acute acuminatis margine integris vel apicem versus parce serrulatis, supra glabris subtus ad nervos longe et parce pilosis palmati-7-nerviis, scapi folia 269 parum superantis 5-4-dichotomi peduneulo foli petiolum superante et eum eo anguste et acute fim- briato ramis glabris, fl. masc. sepalis 2 obovatis integris glabris antheris oblongis filamenta supe- rantibus, fl. fem. lobis 2 rotundatis integris gla- bris, capsulae ovatae basi ima acutae alis apice truncatis quarum 2 majoribus subaequalibus. Montée du Barba, près de La Esmeralda au bord d’un ruisseau, août (Tond. in Pitt. n° 1535); forêt de la Esmeralda massif du Barba altit. 2000 m., novembre, en fruits (Bioll. in Pitt. n° 7257); forêt de Boruca (Tond. n° 4667). Pili fimbriaeque eglandulosi, foliorum limbi in sicco membranacei epunctulati ad 17 em. longi 7 em. lati stomatibus 2-4-glomeratis hypoder- mate sub utraque facie cystosphaeris in meso- phyllo paucis. Petioli ad 18 em. longi. Peduneuli adulti glabrati. Bracteae diu persistentes ellip- ticae integrae apice mucronulatae. Floris masc. sepala juniora rotundata, adulta obovata ad 6 mm. longa, petala nulla stamina pauca libera. Floris fem. stili persistentes inferne connati apice 2-cornuti, ovarium juvenile parce pilosum, dein glabrum. Capsula glabra 1 1/2 em. longa. 5. Begonia carpinifolia Liebm. in ÆXjoeb. Vidensk. Meddel., 1852 (1853),p. 20 ; A. DC. Prodr. regn. veget., XV ,1, p. 332.— Buis- sons à Alajuelita 1130 m., avril (Tond. in Pitt. n° 2362); Car- pintera, février (Pitt. n° 106). — Espèce endémique. 6. — alnifolha À. DC. Prodr. regn. vegel., XV,1, p. 132. — Currida- bat, 1200 m., janvier (Pitt. n° 50) ; bord d’un ruisseau à Juan Vinaz, janvier (Tond. in Pitt, no 1859). — Colombie. 7. — Cooperi C. DC. in Bot. Gaz., XX (1895), p. 539. — Cartago, 1400 m., mars, (J. Cooper in Donnell-Smith, PI. exsicc. n° 5773), — Espèce endémique. 8. Begonia Biolleyi C. DC. (sp. nov.). — Rhizomate stipulis persistentibus lanceolatis et longe pilosis tecto, foliis palmati-7-nerviis eum petiolo utrinque et longe pilosis oblique ovatis basi rotundato-cor- datis margine multidentatis dentibus inaequalibus integris acutis, scapis longe pedunculatis folia pluries superantibus pluriesque dichotomis et longe pilosis, eymis bracteis rotundatis florumque bractcolis obovatis apice longe fimbriatis; f. mase. sepalis 2 rotundats integris glabris anthe- ris oblongo-ellipticis filamenta fere aequantibus ; fl. fem. lobis 2 rotundatis integris glabris, stilis basi brevissime connatis apice lunulatis extus papilliferis, eapsula glabra basi ima acuta alis inaequalibus obtusis maxima subadscendente. Cuesta de la Vieja (entrée de la plaine du San Carlos) 750 m., avril (Bioll. in Pitt. n° 960); bords du Rio Ceibo près Buenos-Aires, janvier (Tond. in Pitt. n° 6567); bords d'un torrent à Buenos-Aires, février (Pitt. n° 5908). Pili circiter 5 mm. longi rufescentes 2-5-seria-: tim multicellulares. Foliorum limbi in sieco membranacei circiter 8 em. longi et ad 11 em. lati, cystolithis nullis mesophyllo cellulis schle- remchymatosis ad 2 mm. longis diseretis paral- lelis munito. Petioli 41 em. longi. Seapi fructiferi peduneulus 20 em. longus. Floris masc. sepala circiter 6 mm, longa. Petala 0. Floris fem. lobi in specimine adhue juveniles 5 mm. longi. Capsula 2 em. longa. 9. — plebeja Liebm. in Ajoeh. Vidensk. Meddel., 1852 (1853), p. 8; A. DC. Prodr. regn. veget., XV, 1, p. 338. — Montagnes 264% entre le Nicaragua et le Costa-Rica (Oersteld); bords du Rio Virilla à La Uruca, 1100 wm, (près San José), (Pitt. n° 741), — Nicaragua. 10. Begonia giandulosa À. DC. Prodr. regn. veget., XV, 1, p.339; Bot. Mag., 1. 5256. — Costa-Rica, (Hoffm. in Herb. Berol.). — Colombie. | 11. — muitinervia Liebm.in Æjocb. Vidensk. Meddel., 1852 (1853), p- 18; A. DC. Prour. regn. veget., XV, 1, p. 343. — Costa. Rica, 1000 m. (fide A. DC. loc. cit.). — Espèce endémique. 12. — Tonduzii C. DC. (nov. sp.). — Erecta ramis lignescentibus glabris, foliis brevissime petiolatis subfalcato-lanceolatis basi leviter inaequali suba- cutis apice acute acuminatis margine remote den- ticulatis utrinque glabris penninerviis, inflores- centiae 4-5-dichotomae pedunculo quam folia breviore ramisque breviter puberulis, bracteolis ellipticis glabris margine dentieulaus persistenti- bus, floribus glabris ; fl. masc. sepalis 2-ovato- rotundis integris antheris elliptieis quam filamenta paullo brevioribus ; fl. fem. lobis 4-ellipticis integris, stilis 5-caducis basi breviter connatis apice 2-fidis laciniis spiraliter papilliferis, capsulae glabrae alis 5-fere aequalibus rotundatis. Descentes de la Ardilla, mars, fleurs rouge- brique (Tond. in Pitt. n° 7599). Frutescens, rami ad 4 m.m. crassi in sicco fuscescentes fasci- culis intramedullaribus nullis. Folia alterna; limbi 9 em. longi, 5 1/2 em. lati inaequilateri in sicco membranacel, stomatibus 4-5-glomerulatis ellipucis, hypodermate nullo eystolithis paucis. Petioli cireiter 5 mm. longi. Inflorescentiae axil- laris pedunculus 2 em. longus. Flores rubescen- tes. Floris maseuli sepala 5 mm. longa, petala 0, 265 stamina libera numerosa, antherae connectius ultra loculos obtuse productus, floris feminei lobi ad 5 mm. longi. Ovarium 5-loculare. Capsula 7 mm. longa, cum alis 19 mm. lata. 13. Begonia guyanensis A. DC. in Ann. sc. nat., sér. 4, XI (1859) 14. p. 142 et Prodr. regn. veget., XV, 1, p. 381. — Le type n’a pas été trouvé au Costa-Rica. — Guyane, Brésil. — — var. glaberrima C. DC. ex Donnell-Smith in Bot. Guz., XX, (1895), p. 540. — Puerto Viejo, confluent du Puerto Viejo et du Sarapiqui (Bioll. in Pitt. n° 7419), forêts de Turrialba, 570 m., novembre (Tond. in Pitt, n° 8342); sur la terre et les vieux troncs dans les forêts du Rio Yurquins, 50 m. (Tond. ne 8604); forêts de Tsuritkub (Talamanca), alt, 1000 m. en fruits, avril, (Tond. n° 8717); forêts de Tsäki (Talamanca) 2000 m., en fruits, avril (Tond. n° 9588) ; Llanos de Santo Clara 650 m. (Donnell-Smith, n° 4814). — hygrophila C. DC. (nov. sp.). — Erecta glabra foliis parvis modice petioliats penninerviis oblongo- ovatis, basi inaequali uno latere rotundatis apice acute acuminatis margine duplicato-serratis den- tibus subulatis, inflorescentiae 5-4-dichotomae pedunculis folia cireiter aequantibus, fl. masc. sepalis 2-ellipticis integris, antheris ovato-oblon- gis quam filamenta parum brevioribus, fl. fem. lobis 4 ellipticis parvis persistentibus aequalibus, sülis persistentibus fere liberis apice 2-fidis laci- niis spiraliter papilliferis, capsula basi rotundata inaequaliter 5-alata, ala maxima oblonga obtusa transverse producta. à Surubres près de San Mateo, lieux humides, 100 m., janvier (Bioll. in Pitt. n° 7047). Caulis ad 40 em. altus herbaceus roseus fasci- eulis intramedullaribus nullis. Stipulae caducae 20 4 4 : 266 lanceolatae subulatae. Folia alterna, limbiin sicco tenuiter membranacei pellucidi ad 4 1/2 em. longi et 2 cm. lati stomatibus glomerulatis, hypo- dermate nullo, cystosphaeris in mesophyllo. Petioli ad 2 em. longi. Floris masculi sepala 5 mm. longa, petala nulla. Stamina inferne in columnam brevem connata, antherae 1/2 mm. longae. Floris feminei lobi circiter 1 mm. longi. Capsulae cireiter 5 mm. longae ala maxima cir- citer 8 mm. longa. B, hygrophila var. puberula C. DC. (var. nov.). — Limbis minoribus supra parce pilosulis, pilo- rum cellulis 1-2-seriatis. Dans la forêt à Terraba, alt. 260 m., février, (Tond. in Pitt. n° 5910); forêt de Boruca, sta- tura minore, décembre (Tond. n° 4566). 15. — involucrata Liebm. Mexic.-og Centr. Amer. Begon., p. 15; A. DC. Prodr. regn. veget., XV. 1, p. 339. — Mont Cande- laria (Oerst.); Curridabat, 1200 m., mars. (Pitt. n° 67) ; bord d’un torrent dans les Llanos d’Alajuelita, décembre (Tond. in Pitt. n° 1506); Santa Maria de Dota, 1300 m. (Tond. n° 2361). — Espèce endémique. Obs. — Descriptioni adde : limbi cystophaeris magnis cre- berrimis praediti unde in sicco creberrime et distinctissime pelluciodo-punctati. 16. — Luxii C. DC. in Bot. Gaz., XX, (1895), p. 541. — Le type de l'espèce n’a pas encore été trouvé dans le Costa-Rica. — Gua- temala, — — var. pilosior C. DC. (var. nov.). — Foliis subtus ad nervos paginamque pilosulis. — Forêts du Barba, août (Tond. in Pitt. n° 1532). 17. — estrellensis C. DC. in Bot. Gaz., XX (185), p. 540. — La Palma, 1500 m., juillet (Pitt. n° 504); Estrella (prov. de Car- 267 tago), 1450 m. (J. Cooper in Donnell-Smith, PI. exsice. n° 5779). 18. Begonia scandens Sw. Prodr. pl. Ind. Occid., p. 86; A. DC. Prodr. regn. veget., XV, 1, p. 362, — Forêts de la Boca de Zhorquin (Talamanca), (Tond, in Pitt, n° 8520). — Jamaique, Guatemala, Guyane, Venezuela, Pérou. 19. — rosea A. DC. Prodr. regn. veget., XV,1, p. 299. — Costa- Rica (Hoffm. in Herb. Berol. n° 730. fide A. DC. loc. cit.). — Espèce endémique. 20. — fitipes Benth. Bot. of Sulph. Voy., p. 101; A. DC. Prodr. regn. veget., XV, 1, p. 300. — Entre Mombache et Aguacate (Oersted). — Colombie. 21. — ignea Warscew. in litt, ex A. DC. Prodr. regn. veget., XV, 1, p. 306. — Sur les bords d’un ruisseau près d’Asseri (prov. de San José), août (Tond. in Pitt. n° 1299); San Francisco de Guadalupe, 1150 m. (Tond. n° 7150, cum floris maseuli petalis obovatis et floris feminei lobis externis ovatis inter- nisque elliptico-rotundatis). — Guatemala. — — var. tuberosa C. DC. (var. nov). — Tubere magno (e semin. specim. Geneva eulta). — Sur les bords d'un ruisseau près San Juan, septembre, en fruits (Tond. in Pitt. no 4299 ?is); bords d’un ruisseau à la Verbena, août (n° 8919). 22, — semiovata Liebm. in Xÿjoeb. Vidensk. Meddel., 1852 (1853), p. 22; A. DC. Prodr. regn. veget., XV, 1, p. 382. — Mont Mombacho 370 m, (Oersted). — Espèce endémique. CONVOLVULACEAE AUCTORE H, HALLIER, Par suite de mon départ pour Java, je me vois empêché de donner ici une revue suffisamment complète des Con- volvulacées récoltées jusqu’à présent dans le Casta-Rica. Il est probable que les plantes de cette famille recueillies par Oersted se trouvent dans l’herbier de Copenhague; mais je n'ai pas eu l’occasion de les voir. Lorsque j'ai décrit les Concolvulacées africaines, je n'ai examiné qu'une petite fraction des plantes contenues dans l’herbier royal de Berlin. Lors de cette revision j'ai noté quelques espé- ces récoltées au Costa-Rica par Hoffmann. Quant à la synonymie, j'ai suivi les mêmes principes que dans mes deux autres dissertations sur cette famille(t); en général, je ne cite aucun synonyme à moins que je ne l’aie vérifié moi-même. La liste des Convolvulacées recoltées jusqu'à présent dans le Costa-Rica ne contient que 25 espèces. Nous savons pourtant, que les Convolvulacées sont très nombreuses dans les autres parties de l'Amérique Centrale, dans (1) H. Haruier, Versuch einer natürlichen Gliederung der Convolvula- ceen auf morphologischer und anatomischer Grundlage [Engjler, Bot. Jabrb. XVI (1893), p. 453-591]. — Id., Convolvulaceae africanue [Engl. Bot. Jahrb. XVIII (22 déc. 1893), p. 81-1601]. RENTE. | Re 7 Cr NT NE LR A CNE PER PS ne DRE OT 0 269 l'Amérique Septentrionale et surtout dans l'Amérique Méridionale et il serait facile de citer une quarantaine d'espèces, trouvées au Nord et au Sud de Costa-Rica, que des recherches ultérieures y feront sans doute découvrir. Buitenzorg, le 18 septembre 1894. A. PSILOCONÏIAE. Tra&us III. — Dichondreae. 1. Dichondra repens Forst. var, sericea Choisy in DC. Prodr. regn. veget. IX (1845) p. 451 ; Polakowsky in Linnaea XLI (1877) p. 584. D. sericea Sw. Prodr. veget.Ind. Occid. (1788) p.54. — Dans les chemins des jardins à San José (Polak. n° 50); pentes de la Carpintera près Tres Rios (Pitt. n° 91); talus à San José (Pitt. nv 2824, Tond. in Pitt. n° 1115). — Le type existe dans les rég. trop. et subtrop du monde entier; la variété croit dans toute l’Amér. trop. cont. et les Antilles, les Iles Rodriguez et de la Réunion et l'Australie. D’après mon ami Carazo, cette espèce a des fleurs verdâtres pentamères (Pitt. in sched.). Trisus III, — Dicranostyleae. 2. Evolvuius nummularius L. Sp. pl., ed. II (1762) p. 3 ; Choisy in DC. Prodr. reyn. veget. IX, p. 445, cum syn.; Hallier in Engl. Bot. Jahrb. XVIII, p. 85, cum syn. E. mucronatus Hemsl. Biol. Cent. Amer. Bot., II, p. 399 (quoad spec. Bourg.). — Aguacate (Friedrichstahl n° 1277) — Dans l'Amérique centr. cette espèce croit encore au Guatemala (Lehm. n° 1949), au Nicaragua (Friedrichstahl n° 774), et au Panama (Wagner); elle est du reste fort répan- due dans toute l'Amérique trop. et se retrouve dans l'Afrique trop. (Angola et Ouganda). Trisus VII. —— Convolvaleae. 3. Jaequemontia sp. aff. 3. Pringlei À. Gray in Proc. Amer. Acud, XVII (1882), p. 227. — Costa-Rica (Hoffm, n° 276). — Nica- ragua (Wright in herb. Monac.). 270 4. Merremia (Xanthips) umbellata Hallier f. in Engl. Bot. Jahrb. XVI, p. 552 et X VIE, p. IE. var, umbellata Hallier f. /pomaea umbellata Mey. (non L.) Prim. fl. Esseq. (1818), p. 99; Choisy in DC. Prodr. regn. veget. IX, p. 377. J. primuliflora, Don Gen. Syst. Bot. IV, (1838) p. 270. Convoluulus luteus Martens et Gal. in Bull. Acad. Brux. XII, 2 (1845) p. 260; Walp. Repert. bot. VI, p. 540. J. mollicoma Miq, Stirp. Surinam. (1551) p. 132, t. 37. Ex pl. viva horti Bogoriensis : Tota planta robustior quam var. B. orientalis Hallier f, (/p. cymosa R. et Sch.), glabrescens, laetius viridis; caulis senior lignescens; folia majora et Lon- giora quam in var. 8. orlentalls, longe cordiformia, forma Calystegiam imitantia, basi profundius augustiusque sinuata, lobis basalibus oblongis, saepe subsagittatis, adulta utrinque : glabra, nitidula, laetius viridia; flores subumbelluti; pedun- l culi glabrescentes; pedicelli glabri, fere una ex pedunculi apice nati; alabastra et corolloe mullo majores quam in var. B. orientalis (speciminibus in Archipelago Malayo-Papuano collectis sed non omnibus ex India anglica); sepala glabra ; corolla saturate sulfurea; corollae fasciae 5-mesopetalae extus apice pilis minulissimis vix conspicuis sparse obsiti. In speciminibus validioribus petioli ultra 3 dm. longi, foli lamina usque 2 dm. longa et 17 cm. lata. Costa-Rica : vallée du Rancho Redondo versant S. W. de l’Irazu 2000 m. (Pitt. n° 1150) ; clairières du Rodeo de Pacaca 900 m. (Pitt. n° 3288); Surubres près San Mateo, côte du Paci- fique 200 m. (Bioll. in Pitt. n° 4053). — Dans l’Amerique centr. croît encore à Panama (Wagner n° IV, 15) au Nicara- gua (Friedrichst., n° 699) et au Guatemala (Donnell-Smith, n° 1990). — Cette variété est fort répandue dans l’Amérique trop. (Antilles et du Mexique au Paraguay). Dans mon Étude anatomique et systématique sur les Convol- vulacées et dans ma Revue des Convoluulacées africaines, j'ai réuni l’/pomoea umbellata Meyÿ. de l'Amérique et l’/p. cymosa R. et Sch. des Indes Orientales sous le nom de Merremia umbellata. En effet, les matériaux d’herbier que j'avais à ma disposition ne montraient que de très faibles différences entre les deux plantes. Depuis lors, j’ai eu l’occasion de les compa- 271 rer à l’état vivant au jardin botanique de Buitenzorg; elles y croissent côte-à-côte, sur le même sol et dans les mêmes conditions, et montrent néanmoins des différences très pro- noncées. L’/pomoea cymosa a des fleurs d’un blanc pur; ses feuilles sont garnies de poils mous plus ou moins serrés. La plante présente ces mêmes caractères le long du chemin de fer de Batavia à Buitenzorg, dans des endroits exposés en plein soleil, ainsi que dans les lieux incultes et les broussailles de la région occidentale de Bornéo. | L'Ipomoca umbellata, au contraire, a des fleurs d’un jaune vif et des feuilles presque glabres. La plante tout entière, aussi bien que les feuilles et les fleurs, est plus grande et plus robuste. Je n’hésite done pas à les distinguer de nouveau comme variétés. Quant aux habitations qui sont citées dans ma Revue des Convolvulacées africaines, le fait que je n’ai actuellement pas d’herbier, à ma portée, me met dans l'impossibilité d’indi- quer les échantillons qui appartiennent à la variété occidentale et ceux qui se rapportent à la variété de l’Inde. Toutefois, nous savons que d’autres Convolvulacées, répandues principa- lement en Amérique, se rencontrent aussi à l’ouest de l’Afri- que : telles sont l’Evolvulus nummularius L., l’Ipomoea seti- fera Poir. et le Rivea corymbosa Hallier f. (Ipomoea sidaefolia Choisy). Je tiens donc pour vraisemblable que les échantil- lons provenant de l'Afrique Occidentale appartiennent à la variété américaine, et ceux de l'Afrique Ortientale, à celle de l’Inde. Ajoutons que dans la diagnose de son 1pomoea primuli- flora G. Don lui attribue des fleurs jaunes, ce qui s’accorde avec l’opinion que j’émets. 5. @perculina sp. aff. ©. pteropodi Meissn. in Mart. F1. Brasil, VI (1869), p. 214 (exel. syn. Calonyction clavatum Don), Ipomeae alatipedi Hook.in Bot. Mag. (1862), t. 5330 et Z. alatae Rose in Contrib. U.S. Nat. Herb., 1 (1891), p. 108., t. 10 (non R. Br..). — Costa-Rica, Tacares (Hoffm. n° 427 sous le nom vulg. « Mechoacan »). B. ECHINOCONIAE. TriBus IT. — Ipomæecae. 6. Ipomæa (Pharbitis) purpurea (L.) Lam. Jllustr. genr. Eneycl. 1 (1791), p. 466; H. Hallier in Engl., Bot. Jahrb., XVIII, p. 137, cum syn. Convolvulus — L. Sp. pl., ed. I (1753), p. 219. Pharbitis. — Boj. Hort, Maurit. (1837), p. 227. — Costa-Rica (dans mes notes j'ai omis de mentionner le nom du collecteur). — Amér. subtrop. et trop. (Virginie et du Nou- veau Mexique à l'Argentine et l’Uruguay). — Espèce intro- duite sur beaucoup de points de l’Afrique cont. et insul. et dans l’Himalaya. 7. — (Pharbitis) hirsutula Jacq. Eclog. pl., 1(1811-16), p. 65, t. 44. Pharbitis diversifolia Lindl. in Bot. Reg, XXII (1837), t. 1898. P. Nil var. — Choisy in DC. Prodr. regn. veget., IX, p. 343. L. affinis Martens et Galeotti in Bull. Acad. Brux., XII, 2 (1845), p. 263 ; Walp. Repert. bot., VI, p.535. Pharbitis cathartica Hook. in Bot. Mag. (1347), t. 4289 (non Choisy). I. mexicana A. Gray, FL. of N. Amer., II, 1 (1886), p. 210; S. Watson in Proc. Amer. Acad., XXII (1887), p. 440. L. hirta Th. Dur. (non Mart. et Gal.), in Bull. Soc. bot. Belg., XX VII, 2 (1388), p. 175. — Haies et pâturages aux bords du Tiriqui, 1250 m. (Pitt., n° 6). — Mexique. 85. — (Batatas) eommutata Roem. u Schult. Syst. veget., IV (1819), p. 228; Choisy in DC Prodr. regn. veget., IX, p. 382 (excel. syn. Catesb.). Z. carolina Pers. (non L.) Syn. pl. I (1805) 184. Convolvulus attenuatus Martens et Galeotti, in Bull. Acad. Bruz., XII, 2 (1845), p. 261. — Terrains vagues au bord de la route à La Uruca (Tond. in Pitt. n° 1374); haies et terrains incultes à San José (Tond., n° 3066 et 3529). — Louisiane, Floride, Texas, Mexique, Nicaragua (Lévy, n° 138). 9, — (Batatas) Batatas (L.) Lam., {llustr. genr. Encycl., 1 (1791), p. 465. Convolvulus — L., Amoen. acad., VI (1763), p. 121. I. edulis Polak. in Linnaea XII (1877), p. 584 (excel. specim. n°520). Batatas — Choisy in DC, Prodr. regn. veget., IX, p. 338 (excl. var, y). — Gultivé et spontané prés de San Jozé 275 et de Cartago (Polak, n° 530). — Cultivé dans toutes les régions tropicales. Spontané (1. fostigiata Sweet) aux Antilles et du Mexique à l’Equateur et au Brésil. 10. 1pomoca (Batatus) sp. aff. —. dichotomae Choisy in DC. Prodr. regn. veget. IX (1848) p. 333. — Costa-Rica (Hoffm. n° 377). 11. — (Leioralyx) parasitica (H. B. et K.) Don Gen. Syst. Bot., IV, (138338) p. 275 cum. syn.; Choisy in DC. Prodr. regn. veget, IX, p. 373. Convolvulus — H.B. et K. Nov. gen. et sp. pl., [IT (1818) p. 163. I. edulis Polak. in Zinnae. XIII (1877), p- 584 (quoad specim, n° 520), — Costa-Rica (Hoffm. n°® 280 et #42 in herb. Berol.; Polakowsky n° 520 in herb. Monac.) ; chemin de traverse sur la route de San José à Desamparados (Tond. in Pitt. n° 1444); environs de San José (Tond. n° 3216). — Caracas (Venezuela), Goyaz (Bresil). 12. — (Lciocalyx) Purga Wender. in Pharm. Centralbl. 1, p. 457. Hayne Arzneigew. XII (1833) t. 33 ct 34. Exogonium — Lindl. in Bot. Reg. XXXIII (1847) t. 49; Bot. Mag. (1847) t. 4280. Calonyction Galeottii Martens in Bull. Acad. Brux. (1845) p. 268, Reichb. f. in Walp. Repert. bot. VI, p. 531. Quamoclit Nationis Hook. in Bot. Mag. (1864) t. 5432. — Gorges du Rio Virilla (Bioll. in Pitt n° 1967). — Mexique, Pérou (?). 13. — (Leyocalix) Tweediei Hook. in Bot. Mag. (1843), t. 3978. — Haie d’un jardin à San José 1135 m. (Tond. in Pitt. n° 3157). — Mexique, Guatemala (Türckhein n° 386), Colombie, Venezuela, Pérou, Bolivie. 14 — (Leiocalyx) tricolor Cav. 1con. pl. rar. HI (1794) p. 5, t. 208 C. venustus Spreng. Syst. veget. 1 (1825) p. 600. L. rubro- cœrulea Hook. in Bot. Mag. (1834), t. 3297; Paxt. Mag. of Bot. III (1837) p. 99 c. icone ; Endl. Parad. Vindob., 1, p. 33, t. 57; Ulust. Hort, XXXII (1885) p..111, t. 564. 4. Hookeri Don Gen. Syst. Bot. IV (1838) p. 274 Pharbites rubru- cœrulea Planch. in F1. des Serres (1859) p. 281, t. 966. I. puncticulata S. Wats. in Proc. Amer. Acad. XXII (1887) p. 440; (Benth. Bot. Sulph. p. 136?). — Jardin de l’Obser- vatoire à San José (Tond. in Pitt. n° 4231). — Mexique, Gua- temala, Colombie. 274 15. Ipomæa pes-caprae (L.) Sweet Hort. suburb., ed. IT, p. 289; Choisy in DC. Prodr. regn. veget. IX, p. 349 (excel. syn. Spreng. et /p. carnosa R. Br.). — Puerto Limon (côte de l’Atlantique) (Pitt. n° 4303). — Amérique trop. et subtrop. (Antilles et de la Floride et du Mexique à l’Equateur et au Brésil); Afrique austr. et trop. contin. et insul., Inde angl., Ceylan, Océanie. 16. — (Leiocalyx) littoralis (L.) Boiss. (non B1.). F4. Or., I, p. 112. Batatas littoralis et acetosifolia Choisy in DC. Prodr. regn. veget., IX, p.337 et 333 (exel. syn.Beuth.)./. stolonifera Poir. in Lam. Æ£ncycl. méth. Bot., VI (1804), p. 20. Z. carnosa R. Br. Prodr. fl. N. Holl. (1810), p. 485. Convolvulus — Spreng. Syst. veget. I (1825) p. 609. Z. acetosifolia E. Mey. Prim. fl. Esseq. (1518), p. 101; Meissn. in Mart. F1. Brasil., VII, p. 255, t. 94. 1. incana et humilis Don. Gen. Syst. Bot., IV (1838), p. 266 et 267. Batatas incana Benth. in Hook. Niger F1. (1849), p. 464. — Vallée du Rancho Redondo (vers. S.-0. de l’[razü) 2000 m. (Pitt., n° 1142), — Floride, Antil- les, Mexique, Nicaragua, Colombie, Guyane franç., Brésil bor. et or., Acores, de l’Angola au Sénégal, Réunion, côte de la Méditerranée, Australie trop. 17. — (Eriospermum) costaricensis O. Ktze Rev. generum, Il (1691), p. 443. — Costa-Rica (0. Kuntze). — Cette espèce m'est inconnue. 15. — — macrantha (H. B. K.). Don Gen. Syst. Bot. IV (1838) p. 267 (non R. et Sch.). {p. murucoides Roem. et Sch. Syst. veget. IV (1519), p. 248, Choisy in DC. Prodr. regn. veget. IX, p. 358, cum. syn., Hemsl. Biol. Centr. Amer., I, p. 390, 5, t. 61. Conv. mollissimus Bertol. in Mem. Acc. sci. Bolon. X (1559), p. 55, t. 7. — Costa-Rica, par pieds isolés dans les broussailles peu épaisses près de San José et de Cartago, 1000-1800 m. (Lehm., n° 1284). Arbrisseau atteignant une hauteur de 2 m. à des feuilles glauques et poilues et portant des fleurs blanches infundibuliformes. — Guatemala (volcan de Fuego, coll. Salvin) et Mexique. 19. — — sp. an KE. brevipes Peter sp. nov. indeser. in Engl. et Prantl Natürl. Pflanzenfam., IV, 3 a (1891), p. 30 (non Moc. et Sessé). — Cette espèce se présente sous deux formes : la 275 var. velue, trouvée seulement au Costa-Rica (Hoffm. n° 781) et la var. glabre observée sur quelques points de Guatemala; Retälulea (Bernoulli et Cario, n° 1385), Mazatenango (Bern. et Cario, n° 1931). 20. Calonyction bona-nox (L.) Boj. Hort. Muurit. (1837), p. 227. Ipomæa. — L. Sp. pl., ed. II (1762), p. 228; Cav. lcon. pl. rar., II, p. 52, t. 300; Bot. Mag. (1804), t. 752. Convol- vulus — Spreng. Syst. veget., I (1825), p. 600. Convolvulus aculeatus L. Sp. pl.,ed.1(1753), p.155. {pomœæa — L. loc. cit. (1753), p. 161. C. grandiflorus L. Suppl. pl. (1731), p. 136? — Ipomœa — Lam Illustr. genr. Encycl., 1 (1791), p. 467 (non Hallier). Convolvulus latiflorus Desr. in Lam. ÆEncycl. méth. Bot., TL (1789), p. 561; Descourtilz F1. Antill., VII, p. 139, t. 559. Ipomæa — Roem. et Schult. Syst. veget., IV (1819), 240 (exel. syn. Jacq.); Bot. Reg. (1826), t. 889; 1. Krusen- sternii Ledeb. in Mém. Acad. Pétersb. sér. 1, IV (1813), p. 401, t.8. I. longiflora H. B.et K. Nov. gen. et sp. pl., LI (18138), p. 111 (vix R. Br.). Quamoclit — Don Gen. Syst. Bot. IV (1838), p. 257. C. microsolen Spreng. loc. cit., t. (1823) p. 603? C. pulcherrimus Vell. FL. Flumin, IL (1329), t. 54. Calonyction speciosum Choisy in Mém. Soc. Genève, VI (1333), p. 441 (excel. var. 8) et in DC. Prodr. regn. veget., IX, p. 345 (excel. var. Bet); Wight Jcon. pl. Ind. Or., IV, t. 1361; H. Hallier in Engl. Bot. Jahrb. XVII (1893), p.153. Calonyxion RoxburghiiDon. loc. cit. IV (1838),p.263. Cal. noctilucum. Conv. muricaltus Naves (non L.) in Blanco F4. Filip. ed. 3, cion. 2, t.332. — Buissons près du pont du Rio Tiliri (Tond. in Pitt. n° 1375), Aguacaliente (Pitt n° 2506); haie à San José (Tond. n° 3061); broussailles à General (Tond. n° 3890). — Amérique trop. (de la Caroline, la Floride, le Mexique et le Guatemala à l’Ecuader et au Brésil; Antilles; Ile de Ste Hélène; Afr. trop. oceid., les Mascareignes, Inde, Malaisie, Philippines, Nouv. Calédonie, Iles Sandwich et Norfolk. 21. Quamoclit pinnata (Desr.) Boj. Hort. Muurit.(1837), p.224. Convol- vulus — Desr. in Lam. Encycl. méth. Bot., II (1789), p. 569; Descourtilz F1. Antill., VI, p.146, t. 415. Ipomœæa Quamo- clit L. Sp. pl., ed., 1 (1753), p. 159 et ed., Il, p. 227, Lam. LU. genr. Encycl., 1, p. 463, t. 104, fig. 1; Bot. Mag. (1793), 276 t. 244. Convoluulus Quamoclit Spreng. Syst. veget., 1 (1825), p. 391. Q. vulgaris Choisy in Mém. Soc. Genève, VI (1833), p. 434 et in DC. Prod. regn. veget., IX, p. 336. Spach Hist. végét. phan., IX (1840), p. 101. — Le long de la route de San José au Pacifique entre Del Desmonte, 450 m. et Puntarenas (Pitt. n° 469). Amér. trop. et subtrop. (Antilles et de la Floride, de l’Ala- bama et du Mexique à l’Equateur, au Brésil et au Paraguay); Afr. trop. occid. et Afr. austr., Iles Ste Hélène et de la Réu- nion., Inde angl, Malaisie, Philippines. 22. Quamoclit ceccinea (L.) Moench. Method. pl. Marb, (1794), p.453 ; Choisy in DC., Prodr. regn. veget., IX, p. 335; Polakowsky in Linnaea, XLI (1877), p. 584; Hallier f. in Engl. Bot. Jahrb., XVIIL, p. 154 cum synon. — Potreros au bord du Rio Tiriqui, 1250 m. (Pitt. n° 20); défrichements le long du Rio Tiliri, près de San José (Tond in Pitt. n° 3156). — Cultivé à San José et à Cartago et spontané dans diverses régions (Polak., nos 175, 402 et 536). — Amérique (de la Pensylvanie et de la Californie à l’Uruguay et à l'Argentine; Antilles); Afrique (Säo Thomé, Afrique or., Madagascar, Réunion), Asie (Indes orient., Java, Nouvelle Calédonie). 23. — vitifolia (Cav.). Don Gen. Syst. Bot., IV (18538), p. 259; Choisy in DC. Prodr. regn, veget. 1X, p. 336 (excel. syn. plur.). Convoluulus — Cav. Icon. pl. rar., V, p.51,t. 476; F1. des Serres (1850), p. 278 cum icone. Quamoclit globosa Benth. (non DC.) PL. Hartweg. (1839), p. 89. I. peduncularis Bertol. in Nov. Comm. Acad. Bonon., IV (1840), p. 408, t. 37. I. Hartwegii, Meissn. in Mart. F1. Brasil., VII (1869), p. 220. — La Uruca, gorge du Rio Virilla (Bioll. in Pitt, n° 1045). — Guatemala, Mexique. COMPOSITAE IT" AUCTORE Dre EF. W. KLATT. Trisus |. — Vernonieae. 1. Vernonia brachiata Benth, in Vidensk. Meddel. (1853), p. 67. — Bords de la quebrada de Tocori (vers. Pacif.) (Tond. in Pitt, n° 7526). — Espèce endémique. 2. — canescens H. B. et K. Wow. gen. et sp. pl., IV, p. 35, t. 317. — Broussailles à San Francisco de Guadalupe, 1170 m. (Tond. in Pitt., n° 1805); buissons sur les bords du Rio Virilla (Tond. n° 7197); haie à San Francisco de Guadalupe. (Tond. n° 7309). — Colombie, Pérou. LA 5. — dumeta Klatt (nov. sp.). — Arborea; ramis teretibus sulcatis minute pubescentibus; foliis petiolatis ovato-lanceolatis utrinque acutis pilo- siusculis margine dentatis; panicula corymbosa ampla, polycephala, foliosa; capitulis trifloris pedicellatis, involueri ovati squamis triseriatis, ovatis, aculis, sCariosis margine ciliatis ; achaenio dense villoso; pappi setis aequalibus albis. Haies à San Francisco de Guadalupe, 1100 m. « Arbre atteignant jusqu’à 50 cm. de diamètre, couronne arrondie. » (Pitt. n° 8767). (1) Le premier mémoire sur les Composées du Ccsta-Rica a paru dans le fase. I, des Prim, fl. Costaric, (Bull. Soc. bot. Belg., t. XXXI (1892). 278 Folia 7-8 cm. longa, 2 1/2 cm. lata. Capitulus 5 mm. longus, 2-3 mm. latus. Pedicellus 2 mm. longus. Pappus # mm. longus. 4. Vernonia pacchensis Benth. Plant. Hartweg, p. 134. — Forêts de Tsuritkub (Talamanca) (Tond. in Pitt., n° 8653). — Pérou. 5. Piptocarpha sexangularis Klatt (nov. sp.). — Ramis sexangularibus profunde suleatis, glabris, fistulosis; foliis magnis ovato-lanceolatis, sub- coriaceis, acuminatis, integris, oppositis, basi vaginantibus connatis utrinque glaberrimis, reti- culato-venulosis; venulae utrinque incumben- tibus ; capitulis quinquefloris in panieulam corymbosam terminalem dispositis; involueri cylindraceo-campanulati squamis multiseriatis, interioribus caducissimis ovato-lanceolatis, stria- tis, obtusis; pappi setis albidis omnibus aequi- longis ; achaeniis glabris quinque costatis angu- latisque. Descente de la Ardilla, 900 m. (Tond. in Pitt. n° 7760.) Frutex ; ramis flexuosis, glabris. Folia 15 cm. longa, 5 em. lata, basi angustata sub-vaginanti. Petioli 1-1 1/2 em. longi. Paniculae 53cm. longae, ramis oppositis, dense glomeratis. Involucrum 7 mm. longum, squamae interiores 8 mm. longae cavae striatae, exteriores parvae ovatae. Achae- nium 5 mm. longum. Corolla purpurea pappum subaequans. Pappus albidus 5 mm. longus, setis cilialis. à 4 4 à À 1 6. Elephantopus scabcr L. Sp. pl. ed. I p. 814. — Pâturages de San Francisco de Guadalupe (Tond, in Pitt. n° 1774); pâturages derrière l’hôpital de San José (Tond. n° 723$); pâturages de 979 Turrialba (Tond. n° 8226). — Plante cosmopolite dans les régions trop. et subtrop. 7. Elephantopus spicatus Juss. in Aublet P{. Guyan, p. 808. — Pâtu- rages derrière l'hôpital de San José (fleurs blanches) (Tond. in Pitt. n° 7236); broussailles à Turrialba, 570 m. (Tond. n° 8214); forêts sur les bords du rio Yurquin, 50 m. (Tond. n°8558). — Du Mexique au Bresil, — — var. roseus Klatt (nov. var.). — Corollis roseis; caule violaceo. — Pâturage derrière l'hô- pital de San José (Pitt. n° 7257). Cette var. ou form.? aux fleurs rosées et à tige colorée se distingue, à l'état vivant, très nettement du type à fl. blanches; elle est moins répandue que le type. TriBus II. — Eupatoricae. 8. Ageratnm conyzoides L. Sp. pl. ed. I p. 839. — San Rafaël de Cartago, 1500 m. (Pitt. n° 6995); environs de San Marcos, 1355 m. (Tond. in Pitt. n° 7767); pâturages à Turrialba, 570 m. (Tond. n° 8308). — Plante cosmopolite des régions chaudes. 9. — microcarpum Benth, et Hook. Gen. plant. II, p. 241. — Haies, bords de chemins à San José (Tond. in Pitt. n° 7281); pâturage à San Francisco de Guadalupe, 1170 m. (Tond. n° 8379); jardin à San Francisco de Guadalupe, 1170 m. (Pitt. n° 8436). — Espèce endémique. 10. Stevia rhombifolia H. B. et K. Nov. gen. et sp. pl. IV, p. 143. — Environs de S. José, 1135 m. (Tond. in Pitt. n° 1559); buissons de la voie ferrée près Guadalupe. (Pitt. n° 7174.). — Mexique. 11. Fleischmannia rhodostylis Schultz-Bip. in Flora XXXIII (1850) p. 417. Bupatorium quinquesetum Benth. in Vidensk, Meddel. (1852), p. 79. — Rochers arides de la Quebrada de Tapshi, près Boruca (Pitt. n° 7344). — Mexique, Nicaragua. 12. Eupatorium adspersum Klatt (nov. sp.) — Caule herbaceo, erecto, tereu, glabriusculo, vio- 280 laceo-adsperso, apice dense puberulo et ramoso; foliis oppositis, petiolatis, lanceolatis, acuminatis, basi cuneatis, utrinque secus nervos pube minima velutinis, subtus albidis, margine argute serratis ; paniculis corymbosis, ramosissimis, foliatis, capi- tulis pedicellatis, 20-floris ; involucri campanulati squamis biseriatis lanceolatis supra pilosis mar- gine ciliatis; achaenio hirsuto; pappi setis 27 al- bis. Pont de Cariblanco [route du Sarapiqui], jan- vier 1885 (Bioll. in Pitt. n° 7422). Radix perennis, fibris elongatis. Canlis 40- 70 em. erectus. Folia 15 em. longa, 21/2 cm. lata et 61/2 cm. longa, { em. lata. Involueri squamae 2 mm. longae, 1 mm. latae. Achaenium 1 mm. longum. 43. Eupatorium badium. Klatt in Bull. Soc. bot. Belg. XXXI (1892) p. 186.— Paramos de l’Abejonal (Tond. in Pitt. ne 7785); delta des trois rivières à Tsuritkub (Talamanca) (Tond. n° 8685); Boca de Zhorquin, dans les broussailles (Talamanca) (Tond. ne S698). — Espèce endémique. 14. — Valverdeanum Klatt in Bull. Soc. bot. Belg. XXXI (1892), p. 488. — Chilamate (bord du Rio Sarapiqui) taillis au bord des chemins (Bioll. in Pitt. n° 7429); forêts du Rio Naranjo, 200-250 m (Tond. in Pitt. n° 7637); défrichement sur les bords du rio Yurquin, 50 m. (Tond. n° 8597). — Espèce endémique. 15, — conyzoides Vahl Symb. bot, III, p. 96. — Haic derrière l'hôpital de San José (Tond. in Pitt, no 7263); San Miguel (route du Sarapiqui) (Bioll. in Pitt. no 7424); — Mexique, Guatemala. ; 16. — guadalupense Spreng. Syst. veget., III, p. 414. — Bois de la vallée du Rio Tuis, 600 m. (Tond. in Pitt. n° 8144); pâturages de Turrialba (Tond. n° 8240), Boca de Zhorquin (Talamanca), 180 m. (Tond. n° 8730). — Guadeloupe. 17. — hebebotrya Benth. et Hook. Gen. pl. II, p. 246. — Paramos de l’Abejonal, 1900 m. (Tond. in Pitt. 7810); Cuesta de 281 Tarrazu, 1900 m. (Tond. n° 7821); bords du Rio Torres à San José (Tond. n° 7314); forêts du Rio Naranjo et au bord de la rivière, 200 m. (Tond. n° 7523). — Mexique. 18. Eupatorium hymenophyllum Klatt in Bull. Soc. bot. Belg., 19. 20. 21. 22, 23. 24. XXXI (1892), p. 190. — Forêts de San Marcos (Tond, in Pitt. n°5 7727 ct 7759). — Epèce endémique. macrophyllum L. SZ, pl., ed. II, p. 1175. — Puerto Viejo, (au confluent du Puerto Viejo et du Sarapiqui) (Bioll. in Pitt. n° 7430); bois de la vallée du rio Tuis (Tond. in Pitt. n° 8142); haies à Turrialba, 570 m. (Tond. n° 8323) ; forêts des bords du Rio Yurquin, 50 m. (Tond. n° 8605). — Du Mexique au Pérou et au Brésil. Thieleanum Klatt in Bull. Soc. bot. Belg., XXXI (1892) p. 191. — Bords du Rio Naranjo, 200 m. (Tond. in Pitt. n° 7658). — Espèce endémique. odoratum L. Sp. pl., ed. I, p. 1174. — Broussailles à Tsurit- kub (Talamanca) (Tond.in Pitt., no 8647). — Antilles et du Mexique au Brésil bor. Pitiieri Klattin Bull. Soc. bot. Belg., XXXI (1892), p. 192, — Forêts de la Boca de Zhorquin (Talamanca) (Tond. in Pitt., n° 8638). — Espèce endémique. plectranthifolium Benth. in Vidensk. Meddel. (1852), p. 76. — Quebrada de l’Alumbre, 1550 m. (Tond. in Pitt., n° 7988). Espèce endémique. polanthuann Kiatt (sp. nov.). — Fruticosum; caule tereti, dilute fusco, hispidulo; foliisoppositis, breviter petiolatis, lanceolatis, utrinque attenuatis medio grosse cartilagineo-serratis, supra glabris, subtus secus nervos scabris, inter nervos glandu- loso-punctatis. Corymbi terminali ramosissimi, ramulis dense pubescentibus ; capitulis compactis pedicellatis cireiter 20-floris, involucri campanu- lati squamis biseriatis, lanceolatis, acutis, hirtis, achaenio angulato costato hirsuto. Cuesta de Tarrazu, 1900 m. avril 1895 (Tond. in Pitt. n°° 7797 et 7820). 21 282 2 Folia 9 em. longa, media sub 5 em. lata. Petioli 5 mm. longi. Capitulum 5 mm. longum et latum. Corolla alba, 2 mm. longa. 25. Eupatorium populifolium H. B. et K. Vov. gen. et Sp. pl. IV, 26. 27. 28. 29. p. II. — Forêts de San Marcos, 1355 m. ee in Pitt. n° 7682). — Mexique, Panama. — roseum Klatt in Bull. Soc. bot. Belg, XXXI (1892), p. 194 Obs. — Il existe déjà un £upatorium roseum Gardn. du Brésil, notre plante doit donc s'appeler E. pacocanum Klatt. semialatum Benth. P{. Hartweg, p. 76, no 533. — Paramos de l’Abejonal, 1900 m. (Tond. in Pitt. nor 7800 et 7844); Cuesta de Tarrazu, 1900 m. (Tond. n° 7857); forêts du Tablazo, 1800 m. (Tond. n° 7942). — Mexique austr , Gua- temala. Sideritidis Benth. in Vidensk, Meddel. (1859), p. 77. — Sur les pierres du Rio Tuis (bassin du Reventazon) 600 m. (fi. roses). (Tond. in Pit. n° 5145). subcordatum Benth.in Widensk. Meddel. (1552) p. 77. — Paramos de l’Abejonal, 1900 m. (Tond. in Pitt. nes 7808 et 7812). — Espèce endémique. Tondazii Klatt (nov. sp.). — Fruticosum gla- berrimum ; ramis elongatis, teretibus, apice diffu- so-ramulosis ; foliis oppositis, petiolatis, lanceolatis basi cuneatis, duplicato-crenatis, semipellucido- venosis, utrinque glabris; paniculae corymbosae ramis oppositis vel alternantibus ; capitulis pusil- lis circiter 10 floris, longe pedicellatis ; pedicellis basi bracteatis; involucri squamis 8 biseriatis, elongato-lanceolatis, margine membranaceis et ciliatis, supra pilosis ; achaenio angulato glabro; pappi setis albis. Cuesta de Tarrazu, 1900 m. avril 1893 (Tond. in Pitt. no 7799). Folia 10-15 cm, longa, 5 cm. lata. Petioli 283 8 mm.-1 cm. longi, basi dilatati. Capitulum 1 mm. longum. Pedicelli 5 mm.-1 em. longi. Bracteae 2 mm. longae filiformes. Achaenium Î mm. longum. 31. Eupatorium Vitalbne DC. Prodr. regn. veget., V, p. 163. — Broussailles : San Marcos, 1350 m. (Tond. ir Pitt. n° 7758); Tsuritkub (Talamanca) (Tond. n° 8611). — Du Guatemala au Pérou et au Brésil, 32. — vuicanicum Benth. in Vidensk. Meddel. (1852), p. 71.— Para- mos de l’Abejonal, 1900 m. (Tond. in Pitt. n° 7792). — Espèce cndémique. 33. Mikania punctata Klatt in Bull. Soe. bot. Belg., XXXI (1892), p- 195. — Fôrêts des bords du Rio Yurquin, 50 m. (Tond. in Pitt. n° 8534). — Espèce endémique. Ce numéro appartient à une variété : Foliis cordato-del- toidris. 34. — scandens Willd. Sp. pl. p. 1745. — Buissons près San José, 1135 m. (Tond. in Pitt. n° 1554); dans les buissons sur les bords du Rio Maria Aguilar près San José (Tond. n° 7264); San Miguel (reute du Sarap'qui) (fleur blanche) (Bioll. in Pitt. no 7425); forêts sur les bords du Rio Yurquin (Pitt, n° 8589). — De la Caroline à la Colombie ct au Pérou. 35. Briekeilia Hartwegii À. Gray in Pl. Wrightianae, p.82. — Forêts de San Marcos (Tond.in Pitt. n° 7719); environs de San Marcos, 1355 m. (Tond. n° 7762). — Guatemala, Nicaragua. Trius III. — Astereae. 36. Aster paucifiorus H. B. et K. ov. gen. et sp. pl., Il, p. 154. — Sur les bords du Rio Tiliri près San José (Tond.in Pitt. n° 7224); dans le lit du Rio Tilri à La Verbena près Alajuelita (Tond. n° 8853). — Mexique. Ù 37. — spinosus Benth. PI. Hartweg., p. 148. — Bords du Rio Tiliri au pont des Anones (Tond. in Pitt. n° 7327). — Mexique. 38. Erigeron bonariense L., Sp. pl., ed. I, p. 863. — Haies, bords des chemins, cultures à San José, 1135 m. (Tond. in Pitt, ne 857); cultures à San Francisco de Guadalupe (Tond, 28/4 n° 1793); San Rafaël de Cartago, 1500 m. (Pitt. n° 6992); cul- tures à San Marcos (Tond. n° 7532); bord de la voie ferrée à San José (Tond. n° 8051); pâturages à La Verbena près Ala- juelita (Tond. n°% 8894 et S896). — Du Mexique au Chili et à l’Uruguay. 39, Erigeron canadense L., Sp. pl., ed., 1, p. 863. — Bord de la voie ferrée à San José (Tond. in Pitt. n°$ 8050 et 8051). — Rég. temp. et chaudes de l’Ancien et du Nouveau Monde. 40. — subspicatum Benth. in Vidensk. Meddel. (1853), p. 82. — Chemins et cultures à San José, 1135 m. (Tond. in Pitt. n° 856); päturages et broussailles à San Francisco de Guada- lupe (Tond. ne 1809x); pâturages à La Verbena près Alajue- lita, 1000 m. (Tond. n° 8895). — Espèce endémique. 41. Conyza asperifolia Benth. et Hook. Gen. plant., I1, p. 284. — Haie d’un chemin près la station de San José, 1135 m. (Tond. in Pitt. n° 1549); haies et forêts de San Marcos, 1355 m. (Tond. n° 7754); Quebrada de l’Alumbre, 1551 m. (Tond. n° 7989). — Mexique, Guatemala. 42, — chilensis Spreng., Nov. prodr. hort. Hal. (1818), p. 14. — San Francisco de Guadalupe, 1150 m. (Tond. in Pitt., n° 7169); pàturages sur les bords du Rio Torres, près San Francisco de Guadalupe (Tond., n°* 7292 ct 8018). — Du Mexique au Chili et au Brésil austr. 43. Baccharis nervosa DC. Prod. regn. veget., V, p. 397. — Bord d’un chemin à Guadalupe, près San José (Tond. in Pitt., n° 440); bois de la vallée du Rio Tuis, bassin du Reventazo, (Tond. n° 8147); San Francisco de Guadalupe, 1150 m. (Pitt. ne 7175). — Antilles. 44. — trinervis Pers, Syn. pl., II, p. 428. — Buissons à San Fran- cisco de Guadalupe, (Tond. in Pitt. n° 1750); environs de San Marcos, 1355 m. (Tond. no 7775). — Brésil. 45. ‘ressaria legitima DC. Prod. regn. veget., V, p. 456. — Delta des trois rivières à Tsuritkub (Talamanca).(Tond. in Pitt. n° 8684). Trisus IV. — Inuloideae. 46. Gnaphalium attenuatum DC., Prodr. regn. veget., VI, p. 228. — Broussailles à San Francisco de Guadalupe, 1170 m. (Tond. in MS PT 285 Pitt. n°1806); paramos de l’Abejonal, 1900 m. (Tond. n°7805); Quebrada de l’Alumbre, 1551 m. (Tond. n° 7986); buissons à la Uruca (Tond,. et Bioll. n° 7219). — Mexique, Nicaragua, Trisus V. — Helianthoideae. 47. Milleria quinqueflora L. Sp. pl., ed. 1, p. 919 (non Elvira biflora DC., Prodr. regn. veget., VI, p. 198). — Cultures du Rodeo, à la lisière des bois, 800 m. (Pitt. n° 1643); plaines de Surubres au sud de Puntarenas au bord des chemins (Bioll, in Pitt. n° 2662); bords du Rio Tiliri, près San José (Tond. in Pitt, nos 3072 et 4306). — Du Mexique au Pérou et au Brésil, 48. Clibadium asperum DC. Prod. regn. veget., V, p. 506. — Haies à La Verbena près Alajuelita, 1000 m. (Tond. in Pitt. n° 8892). — Mexique, Guatemala, Nicaragua. 49. — peruvianum Poepp. ex DC. Prod. regn. veget., V, p. 505. — Bois de la vall‘e du Rio Tuis, 600 m. (Tond. in Pitt. n° 8146). — Amér. centr. et austr. 50. Polymnia maculata Cav, Zcon. et deser. pl., II, p. 14, t. 227, — Haies sur le chemin de la Poudrière à San José. (Tond. in Pitt. n° 699) ; bords des chemins à la Verbena près Alajue- lita, 1000 m. (Fabrega in Pitt., n° 889:); San Rafaël de Cartago, 1500 m. (Pitt. n° 6993). — Mexique, Guatemala. 51. Eva annua L, Sp. pl., ed. I, p. 980. — Bomlenak (Haut Zhorquin). (Pitt. n° 5656). — Amérique austr. 32. Melampodium divaricatum DC. Prodr. regn.viget., V, p. 520. — Pâturages au bord du Rio Maria Aguilar (Tond. in Pitt. n° 6960). — Mexique et Amérique centr. 53. — flaccidum Benth.in Vidensk. Meddel. (1852) p. 86. — Planta- tion de café à San Franscisco de Guadalupe (Tond. in Pitt. n°* 7119, 7187 et 8498). — Nicaragua. 54. — oblongifolium DC. Prodr. regn. veget., V, p. 519, — Cafetales à San Francisco de Guadalupe (Pitt. n° 6963); cultures à San Rafaël de Cartago (Pitt, ne 6986). — Mexique austr. 95. Siegesbeckiu jorutiensis H. B. et K. MWov. gen. et sp. pl. IV, p. 284. — Buissons sur les bords du Rio Maria Aguilar (Tond. in Pitt. n° 8440). 286 56. Jaegeria hirta Less. Syn. Composit. p. 223. — Cafetales à San Franseisco de Guadalupe (Tond, in Pitt. n° 7116). — Du Mexique au Pérou et à l’Uruguay. 97. Eciipta alba Hassk. PZ. Javun.rarior., p. 528. — Bords des chemins et fossés à San José, 1135 m. (Tond. in Pitt. n° 7181); pâtu- rages du Turrialba, 570 m. (Tond. n° 8392). — Rég. trop. de l'Ancien et du Nouveau Monde. 93. Gymnolomia platylepis A. Gray in Proc. Amer. Acad., XIX, p. 5. — Dans les défrichements des bords du Rio Tiliri (Tond, in Pitt. n° 7196). — Mexique. 59. — sylvatica Klattin Bull, Soc. bot. Belg., XXXI (1892), p. 199. — San Rafaël de Cartago, 1500 m. (Pit£. n° 6987). — Espèce endémique. 60. Montanoa hibiscifalia Benth. in Vidensk. Meddel. (1852), p. 89. — Buissons au bord du Rio Torres, 1170 m. (lond. in Pitt. n° 5478bis). — Guatemala, Nicaragua. 61. Wuiflia stenoglossa DC. Prodr, regn: veget., V, p. 563. — Savane de San José, 1135 m. (Tond. in Pitt, no 7331 pr. p.). Arbre de moyenne grandeur à cime arrondie. — Amérique trop. 62. Blainvillea rhombhoidea Cass. in Diet. sc. nat,, XXIX, p. 493. — Puerto Viejo (au confluent du Puerto Viejo et du Sarapiqui), (Bioll. in Pitt. n° 7432). — Plante cosmopolite dans les régions tropicales. 63. Wedelia paludosa DC. var. vialis DC. Prodr. regn. veget., V, p. 558. — Bord de la mer à Puerto Viejo (vers. Atlant.) (Talamanca) (Tond.in Pitt. n° 8750). — Du Nicaragua au Pérou et au Brésil. 64. Aspilia costaricensis Klatt in Bull. Soc. bot. Belg., XXXI, (1892). p. 201 — Buissons sur les bords du Rio Torres, près San Francisco de Guadalupe (Tond. in Pitt. n°5 7251 et 7288); dans les défrichements sur les bords du Rio Tiliri (Tond. n° 7194); décombres sur les bords du Rio Maria Aguilar près San José (Tond. n° 7271). — Espèce endémique. 65. Zexmenia caracasana Benth. et Hook. Gen, pl. II, p. 371. — Savanes de Caïias Gordas (Costa-Rica méridional) (Pit. n° 7357). — Venezuela. 66. — costaricensis Benth. in Vidensk. Meddel. (1852), p. 95. — d L n L En — En 1 ÿ ni } 1 ë j 4 287 Petit arbre. — San Francisco de Guadalupe, 1150 m. (Tond. et Pitt. n°4 1556 et 7165); El Muelle, bord du Sarapiqui (BiolL. in Pitt. n° 7428); San Rafaël de Cartago, 1500 m. (Bioll. n° 7111); taillis de la vallée du Tuis (bords du Reventazon), 750 m. (Pitt, n° 8075.). — Mexique austr., Panama. 67. Zexmenia longipes Benth.in Vidensk. Meddel. (1854), p. 95. — Chemin marécageux à San José (Tond, in Pitt. n° 6961); San Rafaël de Cartago, 1500 m. (Pitt. n° 6991). — Espèce endé- mique. 68. — virgulta Klatt in Bull, Soc. bot. Belg. XXXI (1892), p. 203. — San Miguel (route du Sarapiqui) (Bioll. in Pitt. n° 7423); San Marcos (Tond. in Pitt., n° 7756) ; Boca de Zhorquin, dans les buissons (Talamanca) (Tond. n° 8699); clairières à Tsurit- kub (Talamanca) (Tond. n° 8676). — Espéce endémique. 69. Tithonia speciosa Klatt. in Bull. Soc. Lot. Belg. XXXI (1892), p. 203. — Voie ferrée près San José, 1135 m. (Tond. in Pitt. n° 7140); buissons près de Guadalupe (Tond. n° 7186). — Mexique, Guatemala, Nicaragua. 70. Oyedaen acuminata Benth. ct Hook., Gen. plant. Il, p. 374. — Forêts des bords du Rio Yurquin (Tond. in Pitt. n° 8552). — Espèce endémique. 71. Viguiecra drymonia Klatt (nov. spec.). — Cinereo- tomentosa ; ramis teretibus, superne corymboso- oligocephalis; foliis oblongis, basi cuneato-atte- nuatis, subsessilibus, cuspidatis, trinerviis, denta- tis basi et apice integerrimis, subtus fuscis, supra dense cano-tomentosis; corymbis foliatis saepe trichotomis; capitulis pedicellatis geminis vel solitariis; involueri campanulati squamis bise- rialis ovato-lanceolatis, dense hirsutis ciliatisque, paleis plicatis, carinatis, margine membranaceis, apice ovatis, subtiliter dentatis ; floseulis in radii neutris elongato-ovato-lanceolatis valde venosis ; flosculis disei infundibuliformibus; achaeniis triangulatis dense pilosis. 288 72. 73. 75. tre Lisière des forêts à Canas Gordas (Costa-Rica mérid.), janv. 1893 (Pitt. n° 7551). Ramuli florales 26 em. longi, elongati. Folia 9 em. longa 5 cm. lata. Pedicelli 2-4 em. longi. Involueri squamae biseriales, aequales, herba- ceae, À em. longae, 2 mm. latae, dense hirsutae, margine ciliatae. Paleae plicatae floribus disei paullo breviores, 1 em. longae, 2 mm. latae. Ligulae cireiter 11, valde venosae, 1 em. longae, 4 mm. latae, M“iclanthera deltoidea Rich. in Michaux F1. Bor. Amer., I, p. 206. — Haies, décombres : San José (Tond. in Pitt, n° 1558); bords du Rio Maria Aguilar près San José (Tond. n° 7270), — Du Mexique à l'Amérique austr. bor. Verbesina alata L. Sp.pl., ed. 1, p. 1270. — Bords du Rio Colo- rado près de Turrialba, 570 m. (Tond. in Pitt. ne 8306). — Du Mexique? et des Antilles à l'Amérique austr. (part. bor.). — nicaraguensis Benth.in Vidensk, Meddel. (1852), p. 97, — Buissons sur les bords du Rio Torres, près San Francisco de Guadalupe (Pitt. n° 7247); San Rafaël de Cartago (Tond. in Pitt. n° 6974). — Nicaragua. Podachaenium alatum Benth. in Vidensk. Meddel, (1853), p. 98. — Forêts de San Marcos, 1355 m. (Tond. in Pitt. n° 7755). — Mexique. . Spilanthes exasperata Jacq. Zcon. pl. rar. III, tab. 584. — Cul- tures du Rodeo, 700-900 m. (Pitt. n° 1633); pâturages et bord des chemins à Rodeo de Pacaca, 900 m. (Pitt. n° 3229); savanes de Buenos-Aires, 300 m. (Tond. in Pitt. n° 6645); pâturages de San José (Tond. n° 7185); lieux cultivés à San Francisco de Guadalupe, 1170 m. (Tond. n° 8493). — Guyane, Venezuela. — Mutisii H.B.etK. Nov. gen. et sp. pl. IV, p. 209. — Salatre de San Marcos, 1355 m. (Tond. in Pitt. n° 7831); forêts du Tablazo, 1500 m. (Tond. n° 7918). — Amérique austr. — urens Jacq. Hist, stirp. A mer. p. 212, tab. 126, fig. 1. — Rive caillouteuse du Sarapiqui à Chilamate (Bioll. in Pitt, n° 7420). — Amérique trop. 2389 79. Garcilassa rivularis Pôppig et Endlicher, Fov. gen. et sp. pl. WU, p. 45, tab. 251. — Puerto Viejo (confluent du Puerto Viejo et du Sarapiqui) (fleurs d’un blanc verdâtre) (Bioll. in Pitt. n°7378). — Pérou. 80. synedrella vialis A. Gray in Proc. Amer. Acad. XVII, p.217. — Cafctales à San Francisco de Guadalupe (Tond., in Pitt. n° 696%); pâturages à Turrialba, 570 m, (Pitt. n° 8357). — Amérique trop. 81. DBahlia dumicola Klatt (nov. sp.). — Caule glaber- rimo, fistuloso, foliis bipinnatis glabris, rhachie alata, superioribus simplicibus ; foliis petiolatis ovato-lanceolatis cuspidatis, grosse serratis, subtus secus nervos pilosis ; ligulis neutris ovato-lanceo- latis integris ; involueri foliolis externis 5-6 ovatis adpressis, Haie à San Francisco de Guadalupe, déc. 1895 (Pitt. et Tond. n° 8469); buissons au bord du Rio Torres, 1170 m., janv. 1894 (Tond. in Pit. n° 8478). Caule striato, glabro, ramoso, ramis apice co- rymbosis. Diameter capitulorum 3 em.; lôngitudo squamarum exteriorum Involueri 8 mm. Folio- lum 8-11 cn. longum, 4 cm. latum, basi subro- tundatum. Ligula 4 em. longa, 7 mm. lata. 82. Bidens fioribunan H. B. et K. Vov. gen. et sp. nl., IV, p. 338. — Buissons sur les bords du Rio Torres, près San Francisco de Guadalupe, grimpant (Tond. in Pitt. n° 7248); bords du Rio Maria Aguilar, grimpant (Tond. n° 7265). — Ecuador. 83. — pilesa L. Sp. pl., ed. I, p. 832. — San Rafaël de Cartago, 1500 m. (Pitt. n° 6990); ponts du Rio Candelaria, 1215 m. (Tond. in Pitt. n° 789%); forêts de Tsuritkub (Talamanca), 100 ra. (Tond. n° 8724). — Rég. trop. de l’Ancien et du Nou- veau Monde, 84. — rubrifolia H.B, et K. Nov. gen. et sp. pl, IV, p. 237, tab. 290 S5. 86. 87. 83. 89. 90. 91 381. — Chemins et cultures à San José, 1135 m, (Tond. in Pitt. no 695). — Ecuador. Galinsoga hispida Benth. Voy. of the Sulphur., p. 119. — Cafe- tales à San Francisco de Guadalupe (Tond. in Pitt. n° 1529); San Rafaël de Cartago, 1500 m. (Pitt. n° 6959). — Mexique, Guatemala, Nicaragua. Calea axillaris DC. Prodr. regn. veget., V, p. 673. — Haies à San José (Tond. in Pitt. n° 1557). — Mexique. — prunifolia H. B. et K. Nov. gen. et sp. pl., IV, p. 299, tab. 246. — Lisière des forêts à Canas Gordas (Costa-Rica mérid.) (Pitt. n° 75952). — Guatemala, Panama, Colombie. Tisus VI. — Helenioideae. Dysodia grandiflora DC. Prodr. regn. veget., V, p. 640. — Pâäturages et buissons sur les bords du Rio Virilla (Tond. in Pitt. n° 7195). — Guatemala, Nicaragua. Fagetes congesta Hook. et Arn. Bot. Beech. Voy., p.299. — Cul- ture à San Rafaël de Cartago, 1300 m. (Pitt. n° 6967); savane à San José (Tond. in Pitt. n° 8059). — De l’Arizona et du Texas au Costa-Rica. — microglossa Benth. Bot. Voy. of the Sulphur, p.118.— Champ inculte à San Francisco de Guadalupe (Tond. in Pitt. n° 1555). — Guatemala. . Pectis grandiflora Klatt (nov. sp.). — Caule her- baceo glabro, ramoso, ramis ad apicem usque foliosis, monocephalis; foliis oppositis, linearibus, mucronatis utrinque 6 ciliatis, dense glanduloso- punctatis basi connatis; peduneulis terminalibus curvatis, angulatis, subalatis, apice dilatatis, media bibracteatis; capitulis solitariis 40-floris; ligulis », lanceolatis rubicundis; involucri squamis 5, late ovalis multistriatis media earinatis.dense ciliatis; pappi squamis 44, scabris, inaequalibus, luteolis; achaeniis elongatis costatis, com presso-angulatis, margine breve setosis. 92. 93. 94. 95. 96. 291 Cette espèce forme des pelouses étendues et unies le long des plages sableuses vers l’embou- chure du Häâto Viejo (vers. du Pacif.) janv. 1893 (Pitt. ne 7542). Folia 2 em. longa, 2 mm. lata. Pedunculus 2 1/2 em. longus. Involuerum campanulatum, Î em. diam., squamis { em. longis, 6 mm. latis. Achaenium 6 mm. longum. Ligulae 5 mm. lon- gae, 11/2 mm. latae. Helenium mexicanum H. B. et K. Vov. gen. et sp. pl. IV, p. 299. — Chemin entre la Quebrada de l’Alumbre et Corralillo (Tond. in Pitt. n° 7838). — Mexique austr. TRIBUS VII. -— Anthemidene. Pyrethrum Parthenium Smith, F1. Brit., ed. II, p. 900. — Culture à San Rafaël de Cartago (Pitt. n° 6966). TRIBUS VIII. — Senecionidene. Liabum polyanthnm Klatt in Bull. Soc. bot. Belg. XXXI (1892), p. 209. — Puerto Viejo (au confluent du Puerto Viejo et du Sarapiqui) (Bioll. in Pitt. ne 7431). — Espèce endémique. Schistocorpa paniculata Klatt in Bull. Soc. bot. Belg. XXXI, (1892) p. 210. — Bois de la vallée du Rio Tuis (bassin du Reventazon) 600 m. (Tond. in Pitt. n° 8140). — Espèce endé- mique. Erechthites earduifolia DC. Prodr. regn. veyet , VII, p. 294. — Paturages : La Uruca (Tond. in Pitt. n° 7209); bords du Rio Torres près San Francisco de Guadalupe (Tond. in Pitt. n° 7291); Puerto Viejo (au confluent du Puerto Viejo et du Sarapiqui) (Bioll. in Pitt. n° 7427) ;° culture à San Marcos (Tond. n° 7531); bois de la vallée du Rio Tuis (bassin du Reventazon), 600 m. (Tond. n°s 8141 et 8145); cultures à Turrialba, 570 m. (Tond n° 8365). — Antilles; Amérique centr. et austr. (part. bor.). — — var. latifolia Klatt, — Cultures à San Kafaël de Cartago (Pitt, no 6968). 292 97. Senecio Berlandieri Benth. ct Hook.Gen.pl., I, p. 450.— Brous- sailles à San Francisco de Guadalupe, 1170 m. (grimpant) (Tond. in Pitt., n° 1810); buissons sur les bords du Rio Torres près de San Francisco de Guadalupe (Tond. n° 7322); environs de San Marcos, 3155 m. (Tond. n° 7764); l'orêts du Tablazo, 1800 m. (Tond. n° 7924). — Mexique austr. Trisus IX. — Cymaroiïdene. 9%. Cnicus costaricensis Polakowski in Linnaea, XLI (1879), p. 581.— Place de l’ancien cirque à San José (Tond. in Pitt. n° 1546); San Marcos (Tond. n° 7757) ; Sta Maria de Dota, 1490 m. (Tond. n° 7854); voie ferrée près de San José (Tond. no 8210). — Espèce endémique. 99. -- pinnatisectus Klatt (spec. nov.). — Caulibus adpresse araneoso-canescentibus,suleatis,ramosis; ramis erectuis, monocephalis, foliatis; foiiis superio- ribus lanceolatis, sessilibus, laciniatis, inferioribus pinnatiseetis supra virentibus araneosis, subtus albo-tomentosis, pinnis elongato-lanceolatis basi sensim minoribus late sinuato-dentatis, dentibus in spinam elongatam flavam coloratam excurren- üibus, alius pariter spinoso-ciliatis; capitulis magnis in ramorum apice solitariis declinatis, involucri phyllis exterioribus spinosis subtus ara- neosis, interioribus linearibus stramineis, nitidis, mucronatis; corollae tubo limbum subaequante, laciniis linearibus apice obtuse cochlearis ; achae- niis lutescentibus compressis 10-costatis sub lente nigro-lineatis ; pappi setis albidis valde plumosis basi in annulum connatis. Paramos de l’Abejonal, 1900 m., avril 1895 (Tond. in Pitt. n°7791). Caules stricti, erecti, sulcati, cinerei, 6 mm. 295 crassi, araneosi ramosi. Ramus 24-40 em. longus. Folia superiora, sessilia, lanceolata 5-5 cm. longa, sinuato-dentata, spinosa, inferiora late ovato-cir- cumscripta 40 em. longa, 24 em. lata, pinnati- secta. Pinna late lanceolata 10-12 em. longa infra medium 2 em. lata, lobus terminalis trifidus. Involucri diametro circiter 7 cm. lati, phylla exteriora 2 em. longa, 5 mm. lata, valde spinosa et arachnoiïdea, interiora scariosa 5 em. longa 2 mm. lata, integra, nitida. Flosculorum tubus Lie em., limbo 5 mm. longo, laciniae 2 cm. longae. Antherarum tubum 1 1/2 cm. longum. Pappi setae circiter 5 em. longae. Achaenium 6 mm. longum, 2 mm. latum. Trigus X. — Mutisiacecae. 100. Chaptalia nutans Hemsl. Biol. Centr.-Amer. 11, p. 255. — Che- mins et fossés à San José (Tond. in Pitt. n° 447); cultures à Turrialba, 570 m. (Tond. n° 8351); bois de la vallée du Rio Tuis, 600 m. (Tond. n° 8145). — Du Texas et du Mexique au Brésil. | 101. Trixis frutescens P, Browne ist, Jamaic. p. 312 t. 33. — Bord d’un chemin à Corralillo 1600 m. (Tond. in Pitt. no 1890). — Du Texas au Vénézuela et à la Colombie. Trieus XI. — Cichoriaceeae. 102. Crepis heterophylla Klatt (spec. nov.). — Gla- briuscula ; caule erecto striato, ramoso, folioso, oligocephalo (1-2); foliis cordato-lanceolatis vel cordato-spathulatis vel cordatis, sinuato-dentatis, mucronato-cuspidatis,auriculato-amplexicaulibus, vel petiolatis ; petiolis late alatis; pedicellis glan- duloso-hispidis, basi bracteatis; bracteis lanceo- 294 latis pectinato-dentatis ; involueri campanulati squamis lanceolatis media longe albo-pilosis ; achaeniis villosis. San Rafaël de Cartago, 1500 m. (Pitt. n°6994). C.racemiferae Hook. aflinis, sed caulis 25- 65 em. altus subtiliter striatus et plane glaber, in parte inferiori ramosus quadrifoliatus. Folia alterna, laxa, 6 cm. longa et 2,5 cm. lata. In axi foliolorum 2 inferiorum ramuli oriuntur. Ramuli trifoliati. Folia ad ramos petiolata, cordata, folia media late alata. Ala 2,5 cm. longa, 1 em. lata. Folia caulina diversa, sessilia et aurita. Involueri squamae exteriores 5 mm. longae, 1 mm, latae; interiores 4 cm. longae, 1 mm. latae. Corolla involuerum 5 mm. supe- rans. NOTE ADDITIONNELLE. 1. Vernonia vernicosa Klatt (spec. nov.). — Fruti- cosa; ramis teretibus, striatis, glabris; foliis breve petiolatis, coriaceis, lanceolatis, acumina- tis, penninerviis, supra punetalis, subtus foveatis, basi obtusis, integerrimis, utrinque vernicosis ; paniculae terminalis ramis lateralibus, angulato- flexuosis, scorpioideis ; capitulis breve pedicellaus, 50-floris, folio stipatis; involucri campanulati squamis ovato-lanceolatis, 7-seriatis, patulis, 1-nerviis, albo-marginatis, pungenti-mucronatis ; achaenio dense hirsuto; pappi serie externa paleacea, brevi. 295 Buissons au bord du Rio Virilla, janv. 1896 (Tond. in Pitt. n° 9860). Caules striati, erecti, brunnei, striati, 2-5 mill. crassi, glabri. Folia laxa, 10 cm. longa, 2 1/2 em. lata, superiora sensim minora, Omnia integer- rima, e medio ad apicem acuminata, sensim angustata. Capitala multa. Involucrum 1 cm. latum, 15 mm. longum, squamae glabrae, aeu- minatae, interiores { cm. longae. Corolla 4 em. longa, glanduloso-pilosa. Achaenia 1 mm. longa, dense hirsuta. Pappus 10 mm. longus. 9, Eupatorium decussatum Klatt (spec. nov). — Fruticosum; ramis oppositis, teretibus, glabris, subtiliter striatis, ramulosis ; ramulis dense pur- pureo-glanduloso-hirsutis ; foliis oppositis, petio- latis, cordatis, acuminatis, mucronato-crenatis, supra dense pilosis, subtus nervis elevatis, albis, reticulatis, purpureo-pubescentibus; paniculae pyramidulae, ramosae; ramis decussatis, axilla- ribus-terninalibusque, glanduloso-hispidiuseulis ; capitulis 11 floris, pedicellatis, eorymbosis, dense congestis, subglomeratis; involueri campanulati squamis lanceolatis, biseriatis, basi bracteatis, triplinerviis, supra glanduloso-hirsutis, margine cillatis, apice mucronaus; achaenio angulato, ad angulos scabro ; pappi setis albis. Buissons au bord du Rio Virilla, près San Juan, janvier 1896, (Tond. in Pitt. no 9869), Caules glabri, strieti, tereti, erecti, striati, apice valde ramosi, # mm. crassi. Folia laxa, 5 1/2 cm. longa, 2 em. lata, supra pilis brevis, densis tecta. Petiolae 1 em. longae. Capitula sub- 19 (Le (en glomerata, corymbosa. Pedicelli strieti, 5-4 mm. longi. Involuerum 5 mm. longum et latum, squamac 2 mm. longae, 1 mm. latae, Corolla alba, glabra, 5 mm. longa. Achacnia 1 mm. longa. Pappus 2 mm. longus. 5. Zexmemia awrantiaca Klatt (spec. nov.). — Caule fruticoso, tereti, scabro, ramoso; ramis oppositis, adpresse puberulis; foliis oppositis, petiolatis, Ovatis, utrinque acuminatis, serrulalis, tripli- nerviis, Supra scabris, subtus dense pilosis; petiolis alatis, basi ampliatis; pedunculis ex apice ramorum solitariis, 1-cephalis; involucri squamis biseriatis, exterioribus foliaceis, ovato-lanccolatis, apice reflexis, dense pubescentibus, ciliauisque ; ligulis 14, late ovatis, apice tridentatis, auran- tiacis; paleis lanceolatis, apice trifidis, violaceis, ciliatis et breve pilosis ; achaentis elongatis, angu- latis, inaequaliter biaristatis, pilosis. Buissons au bord du Rio Virilla, déc. 1895 (Tond. in Pitt. no 9856). Folia 1 em. longa, 6 em. lata. Petioi 2 cm. longi alati, Lignli 12 mm. longi, 5 mm. lati. Invo- lucri squamae exteriores, 1 cm. longae, 5 mm. latae, Paleae 1 cm. longae, 1 mm. latae. [RIDACEAE AUCTORE Dre: F:W:KEAFF. 4. Cipura graminea H. B. et K. Nou. gen. et sp. pl. 1, p. 320. — Pâturages vers la Cruz de Guanacaste (Pitt. n° 2781); la Uruca, 1100 m. près San José (Pitt. n° 341); bord du chemin de Mano de Tigre, entre Boruca et Terraba (Pitt. n° 4774); pâturages d'Asseri, prov. de San José) (Pitt. n° 1250). — Amé- rique trop. 2, Tigridia violacea Schiede et Schlecht. in Otto et Dietrich Garten- zeitung (1858), p.233. — Pâturages de la Cruz de Guanscaste (Pitt. n° 2917). — Mexique. 3. Marlca cœrulea Ker in Bot. Reg., tab. 713. — Forêts de l’Alto de la Pita (Costa-Rica méridional) (Pitt. n° 7365). — Amérique trop. 4. Sisyrinchium tinctortum H.B. ct K./Vov. gen. et sp. pl. I, p. 524.— Champs de maïs au dessus du village de Baiba, 1800 m. (Pitt. n° 307); au dessus de las Esmeraldas (massif du Barba) (Pitt. no 307bis). — Mexique. 5. — micranthum Cav. Dissert., VI, p. 144, tab CXCI, fig. 2. — Chemin de Carrillo (Pitt. n° 600); dans les plantations de café, les päturages et les talus humides sur les bords du Rio Torres près San José (fleurs rôses ou blanches) (Pitt. n° 1290); pâturages sur les bords du Rio Torres près San Francisco de Guadalupe (Pitt. n° 7237); cultures à La Verbena près Alajuelita (Pitt. no 8853) — Amérique trop. 22 MUSCLE BXOTICI NOVE VEL MENUS COCNFT, F. RENAULD et J. GARDOT descripti. VIII. Campylopus laxobasis Ren. et Card. — Tenellus, gracilis, laxe caespitosus, viridis. Caulis e basi prostrata erectus, valde flexuosus, 1-1 1/2 cent. longus, rufo-tomen- tosus, superne 2-5-divisus. Folia sicca valde flexuosa, e basi ovata sat subito angustata, longe capillaceo-subulata, 4-5 mill, longa, marginibus e medio vel paulo infra tubu- loso-convolutaceis, in tota subula acute serratis; costa 1/4 rarius 1/3 basis occupante, superne dorso dentata, haud lamellosa, in sectione transversali 3 stratis cellularum for- mata, quorum medio et ventrali e cellulis subaequalibus, majoribus, dorsalie cellulis minoribus obscuris composito ; cellulis alaribus paulo dilatatis, hyalinis vel pallide rufes- centibus, auriculas male limitatas vix conspicuas nec exca- vatas simulantibus, basalibus et suprabasalibus laxis, hyalinis, mediis et superioribus irregularibus, breviter rectangulis vel oblongis. Pedicellus pallidus, valde flexuo- sus, 8-12 mill. longus. Capsula tenera (immatura) anguste 23 300 cylindrica, erecta vix curvata, plicata, haud strumosa. Operculum longe rostratum. Calyptra basi fimbriata. Hab. Madagascar : Imerina, Ambatomanga (Rev. Cam- boué). Assez voisin par le port des C. pauper Hpe et C. propinquus Hpe de l'Amérique du Sud et des C. pallescens Besch. et C. madecassus Besch.des iles austro-africaines, mais bien distinct par les caractères cités. Il diffère notamment du C. pullescens Besch. de Bourbon par les feuilles très fle- xueuses et la coiffe fimbriée et du C.madecassus Besch. de Madagascar, par les oreillettes mal délimitées, peu distinctes, par le tissu lâche de Ia base et par la structure de la nervure composée de 3 couches de cellules, les deux internes formées de cellules plus grandes, à lumen large, la dorsale de petites cellules obscures stéréïdiformes. Campylopus rigens Ren. et Card. — Sat dense caespitosus, rigidus, laete virens.Caulis 1-5 cent. longus, simplex vel parce fastigiato-ramosus, rufo-tomentosus. Folia stricta, rigida, sicca appressa, 5 1/2 mill. longa, late lanceolata, sensim acuminata, e medio vel paulo infra convoluta, auriculata, integra vel summo apice dentibus nonnullis instructa ; costa lata (0,27 mill,) basi dimidium folii latitudinis occupante, dorso lamellosa, in sectione transversali (medium versus folii) e 5 stratis cellularum magnarum, vacuarum composita, cellulis minoribus, obs- euris intermixus ; cellulis angularibus subhexagonis, infla- us, auriculas rufas excavatas efformantibus, suprabasalibus et mediis rectangulis, recte seriatis, parietibus parum incrassatis. Caetera desunt. Hab. Madagascar : circa Andevorante (lat, 49) ad trun- cos putridos (Perrot fr.). Cette plante, très voisine des C. virescens Besch, de Bourbon et C. sub- virescens Ren. et Card. de Madagascar, a de commun avec elles les cel- lules disposées en séries droites jusqu’au delà du milieu de la feuille. Elle diffère de la première par son port rigide, par la nervure plus large, plus fortement lamelleuse sur le dos et composée, en section transversale, de 3 501 couches de cellules à large lumen hyalin, entremêlées de cellules petites, obseures et de stéréïdes. Ce dernier caractère sert à Ja distinguer du C. sub- virescens Ren. et Card. qui en est encore plus voisin par sa nervure forte- ment lamelleuse sur le dos, mais qui ne présente, en section transversale, qu'une couche médiane de cellules à large lumen. Nous devons toutefois reconnaitre que de nouvelles observations sont nécessaires pour vérifier si ces différences dans la structure de la nervure ont une fixité suffisante et constituent à elles seules un caractère spécifique. Quoi qu’il en soit, et en attendant que la découverte de la plante fertile donne de nouvelles indications, c’est du C. subvirescens Ren. et Card. que le C. rigens se rapproche ie plus. Campylopus Hensii Ren. et Card. — Robustus, dicranoideus, laxe caespitosus, laete vel pallide lutescenti- viridis. Caulis erectus, flexuosus, 5-3 1/2 cent. altus, inferne tomentosus. Folia remotiuseula, erecto-patentia, apice recurvata vel homomalla, superiora in comam faleatam congesta, circa 7 mill. longa, basi 1 mill. lata, e basi oblonga, late rufo-auriculata, longissime subulata ; mar- ginibus e medio involutis et remote dentatis, superne spinoso-serratis; costa 1/3 basis latitudinem occupante, 0,26 mill. lata, excurrente, dorso lamellosa et superne pluries seriatim valde dentata, in sectione transversali strato unico interno cellulis distinctis, stereidis minutissi- mis valde inerassatis vix conspicuis utraque pagina tecto ; rete haud incrassato, cellulis recte seriatis, juxtacostalibus rectangulis, juxtamarginalibus et superioribus multo bre- vioribus, quadratis, elongate quadratis vel rhombeis, supra- basalibus magnis laxe rectangulis in auriculas sensim transientibus, alaribus interioribus hexagonis vel rectan- gulis, exterioribus elongate rectangulis, auriculas rufas parum inflatas efformantibus. Caetera ignota. Hab. Africa tropicalis : in ditione fluminis Congo, ad terram arenaceam (F. Hens, jan. 1889). Grande et belle espèce au facies dicranoïde, Le tissu foliaire est composé 302 de cellules en séries droites, comme dans les C. virescens Besch., C. sub- virescens R. C. et C. rigens R. C. des îles mascareno-malgaches. Le tissu suprabasilaire est lâche et composé de grandes cellules rectangulaires qui passent insensiblement à celles des oreillettes. La partie exeurrente de la nervure est dentée sur tout son pourtour. Le C. horridus Welw. et Duby, de l’Angola, dont nous ne connaissons que la description et les figures, parait très voisin de notre espèce; mais il a la nervure plus large, occupant la 1/2 ou les 2/5 de la base et presque toute la subule et les feuilles plus dressées. Campylopus subcomatus Ren. et Card. — Laxe caespitosus, laete viridis. Caulis erectus, 2-4 cent. longus, sat robustus, valde rufo-tomentosus, saepe basi denuda- tus, innovationes graciles subflagelliformes producens. Folia erecto-patentia, vix flexuosa, nonnunquam in comam congesta, 1/2-5 mill, longa, e lanceolata basi sensim subulata, marginibus e medio involutis superne argute serratis; costa 2/5 vel paulo ultra basis occupante, dorso lamellosa, superne remote serrata, in sectione transversali e 3-4 stratis cellularum formata, quorum uno centrali e cellulis laxioribus majoribus composito; cellulis basalibus hyalinis, rectangulis, ad margines brevioribus, sequenti- bus infra medium et superioribus elongate rhomboideis, passim rotundato-angulosis, oblique seriatis, angularibus inflatis auriculas magnas, rufas, excavatas abrupte effor- mantibus. Caetera desunt. Hab. Madagascar : circa Andevorante (lat. 19°) ad truncos putridos (Perrot fr.). Cette espèce, très voisine du C. comatus Ren. et Card. de Sainte-Marie de Madagascar, s’en distingue par la nervure relativement un peu plus large et présentant une ceuche centrale unique de cellules à large lumen, au lieu de 3 couches de cellules à peu près égales comme dans l'espèce voisine. Campylopus fuscolutescens Ren. et Card. — Caes- 305 pites laxi, sat robusti, rigidinsculi, inferne fusci, superne lutescentes. Caulis erectus 5-8 cent. longus, 2-3-furcatus vel parce ramosus, breviter sed dense fusco-tomentosus, innovationibus apice attenuatis, interdum capituligeris. Folia rigida, humida erecto-patula vel suberecta, sicea laxe appressa, haud flexuosa, 4 mill. longa, lanceolata, sensim solidiuscule et mediocriter subulata, marginibus e medio involutis, superne tubulosis et remote crenulato- dentatis vel serratis; costa 1/3 basis occupante, breviter excedente, lamellosa, dorso rugulosa, nonnunquam summo dentata, in sectione transversali e cellulis stereidiformi- bus et strato medio unico cellularum magnarum, vacua- rum, Composita ; rete crasso solido, cellulis alaribus dila- tatis, breviter subhexagonis, auriculas rufas excavatas efformantibus, basalibus breviter rectangulis, parum numerosis, Caeteris jam paulo supra basin rhombeis vel oblongo-rhombeis, oblique seriatis. Caetera desunt. Hab. Maurice (Robillard). Espèce voisine du €. capitiflorus Mont. de Bourbon, qui n’a pas encore élé signalé à Maurice, mais s’en distinguant à première vue par son port plus rigide et sa couleur, Elle en diffère en outre par ses feuilles raides, non flexueuses, plus brièvement et plus solidement acuminées, par le tissu plus épais, par les cellules supérieures obliques descendant plus près de la base de la feuille, ne laissant que peu de cellules basilaires rectangulaires, enfin par la nervure moins large et ne présentant, en coupe transversale, qu’une couche centrale de cellules à large lumen, entourée de stéréïdes sur les faces dorsale et ventrale. Campylopus polytrichoides de Not. var. alte- cristatus Ren. et Card. — A planta europaea, habitu simillima, differt costa dorso magis lamellosa, lamellis angustioribus, altioribus, e 5-4 cellulis formatis. Hab. Madagascar : Imerima (Rev. Camboué). 304 Touffes d’un beau jaune doré, brunes à l’intérieur; tiges de 5-7 cent. plus ou moins divisées, un peu flexueuses, pourvues d’un tomentum rouge abondant ; innovations atténuées; feuilles non agglomérées au sommet, dressées-apprimées, moins étroitement cependant que dans la var. Bessoni Ren. ét Card. Le poil des feuilles supérieures est généralement moins long que dans le type d’Eurupe. Cette forme reste distincte du €, lonchocludos C. Müll. des Mascareignes, par le poil des feuilles non étalé-flexueux et par les lamelles dorsales très élevées de la nervure. La var. Bessoni Ren. et Card. a également les lamelles de la nervure plus élevées que dans le type d'Europe. Fissidens platyneuros Ren. et Card. — E mini- mis, viridis. Caulis 2 mill. longus. Folia 6-juga, in fron- dem oblongo-lanceolatam siccitate arcuatam expansa, parvula, 5/4 mill. longa, lanceolato-linealia, immarginata ; lamina vera ad medium folii producta ; lamina dorsalis sensim angustata, acuminata, acuta vel subacuta, margi- nibus cellulis apice prominentibus subtiliter denticulatis ; costa latissima, deplanata, dilatata, viridi, linea media pallida tenuissima longitudinaliter notata, sub vel cum apice finiente; cellulis granulosis hexagonis, angulosis (diam. 5-6 4). Caetera ignota. Specimina perpauca. Hab. Madagascar : cirea Andeévoranteé, inter muscos. (Perrotir:); Par sa nervure élargie, empâtée, verte ; munie au milieu dans toute sa longueur d’une ligne blanchâtre qui parait être formée par une crête fili- forme, cette espèce se distingue de toutes celles de la région. Fissidens vulcanicus Ren. et Card. — Pusillus, gregarius, pallide viridis. Folia 4-8-juga, humida erecto- patula vel suberecta, sicva frondem arcuatam sistentia, haud crispula, subcoriacea, linealia (long. 3 mill.), sen- sin acuminala, acuta, Integra, immarginata ; lamina vera ad vel paulo supra medium producta, lamina dorsalis basi attenuata ; costa pallida, flexuosa 0,025 mill. lata, ante 505 apicem distinete evanida ; rete obscuro, cellulis rotundato- angulosis, minutis (diam. 3-4 u:), illis laminae verae basin versus paulo majoribus, distinetis, marginem versus palli- dioribus. Fruetus terminalis. Pedicellus basi geniculatus, erectus, pallidus, subflexuosus, 5 mill. longus Capsula erecta vix inclinata, oblonga, 1/4 mill. longa. Hab. Madagascar : Diego Suarez ad lapides vulcanicas porosas (Chenagon). Cette espèce, par ses feuilles linéaires, très étroites, peut être comparée au F, Boryanus Besch. de Bourbon ; mais elle n’a pas son port raide et s’en distingue facilement par sa fronde incurvée à l’état sec, par la lame dorsale plus largement acuminée et enfin par le tissu obseur composé de cellules beaucoup plus petites. Fissidens comorensis C. Müll. var. sordidus Ren. et Card. — Sordide fuseus, minor, vix 5 mill. altus. Folia 8-10-juga, sicca curvatula, remotiuseula, oblonga vel oblongo-lanceolota, 1 mill. longa, brevi acuminata, integra,tantum cellulis marginalibus prominulis vix sinuo- sula, lamina vera paulo ultra medium produeta, lamina dorsalis basi rotundata; rete obscuro minutissime papil- loso. Hab. Madagascar : Mevatanana in ditione occidentali, ad terram rubro-argillosam (Commit Dorr ; hb. Motelay). Cette petite forme est très distincte du type de Mayotte que nous tenons de M. Bescherelle et qui a une taille plus robuste, les feuilles crispées à l’état sec, trois fois plus longues, lancéolées, l’acumen plus étroit ét dont chaque cellule est munie d’une grosse papille très saillante sur la face dorsale, D'autre part, nous avons recu de M. Bescherelle sous le nom de F. comorensis C. Müll. var. acuminatus Besch. et var. (sine nomine) d’autres formes qui se rapprochent beaucoup de notre plante par la taille et la forme des feuilles, mais celles-ci sont très nettement crénelées par la saillie aiguë des cellules marginales, tandis que dans la var. sordidus R.C, elles restent arrondies et à peine Ssaillantes. Sauf eette légère différence, 306 ces petites formes ont beaucoup d’analogie entre elles et peut-être pour- raient-elles être spécifiquement distinctes du F. comorensis C. Müll. tel qu’on peut le concevoir d’après la description de C. Müller et par la plante de Mayotte, qui s'accorde bien avec cette description. Fissidens congolensis Ren. et Card. — Olivaceo- vel flavo-viridis. Caulis subsimplex, 5-15 mill. longus, apice arcuatus. Folia 15-25-juga, remotiuseula, frondem linealem sistentia, areuato-homomalla, coriacea, difficile emollienda, sieca plicata, 11/2 mill. longa, oblongo-lanee- olata, acuminata, toto ambitu cellulis marginalibus promi- nentibus erenulata; lamina vera supra medium producta, uno latere margine revoluta, limbata, limbo 0,017 lato, e cellulis 4-seriatis composito ; lamina dorsalis elimbata, basi truncato-rotundata ; lamina apicalis acute acuminala, plerumque undulata ; costa albida eum apice finiente ; rete inferne sat distincto, superne obseuro, cellulis hexagonis majusculis (diam. circa 6 y) papillosis, papillis dorso pro- minentibus. Caetera ignota. Hab. Africa tropicalis : in ditione fluminis Congo, ad terram humosam (F. Hens, 1879). Espèce offrant quelque analogie avec les F. flavolimbatus Besch. de la Réunion et F. ferrugineus Hpe de Madagascar. Elle se distingue de la première par la lame vraie marginée dans toute sa longueur et de la seconde par le Jimbe et la nervure hyalins, par la lame apicale acuminée et nor apiculée, enfin de toutes deux par la lame vraie révolutée au bord d’un côté, Fissidens Dupuisii Ren. et Card. — Flavescens. Caulis 2-5 mill. longus, subsimplex, apice recurvus. Folia 15-20-juga, coriacea, homomalla, apice uncinata, difficillime emollienda, undulato-crispula, 1/2-5/4 mill. longa, anguste lanceolata, acuminata, toto ambitu cellulis marginalibus prominentibus crenulata, sammo apice parce denticulata; lamina vera ad 5/4 folii producta, in medio 307 inferiore hyalino-limbata (limbo 0,008 mill. lato) ; lamina dorsalis basi subrotundata elimbata, sed interdum cellulis uniserialis pellucidioribus submarginata vel hic illie inter- rupte et angustissime sublimbata ; costa albida cum apice finiente vel brevissime excedente; rete obscuro, cellulis minutissimis (diam. 5 y) obseuris, valde papillosis, papillis dorso prominentibus. Pedicelius 4 mill. longus. Capsula 1/2 mill. longa erecta, oblonga, sicca sub ore constricta. Hab. Africa tropicalis : in silva Bidi, ditione fluminis Congo (Dupuis). Cette espèce, beaucoup plus petite que le F. congolensis R. C., paraît avoir de l’analogie avec le F. madecassus Sch. que nous ne connaissons que par sa description. Elle en diffère par les feuilles plus nombreuses, crénelées par la saillie aiguë des cellules marginales, par la lame verticale parfois submarginée soit par des cellules plus transparentes soit par des fragments interrompus de margo, mais qui ne se remarquent jamais à la base. Ce caractère la distingue aussi du F, flavolimbatus Besch. de la Réunion. Hyophila lanceolata Ren. et Card. — Gregaria, obscure viridis, demum nigricans. Caulis perbrevis, 1-2 mill. altus. Folia madida erecto-patentia, sicca incurvato- crispula, 2 1/2-5 mill. longa, lanceolato-subelliptica, basi paulo angustata, superne altenuata, haud spathulata, suba- cuta, marginibus planis, interdum undulatis, superne irregulariter valde eroso-denticulatis; costa rufa valida, 0,047 mill. basi lata, cum apice finiente ; cellulis basilari- bus juxtacostalibus majoribus lustescenti-viridibus, granu- losis, marginalibus sensim minoribus, brevioribus, qua- dratis, mediis et superioribus multo minoribus, quadratis vel hexagonis, obseuris, dense et minutissime papillosis. Perichaetialia caeteris similia. Pedicellus tenuis, cirça 42 mill. altus. Capsula anguste cylindrica, saepe curvula, 508 2 mill. longa, gymnostoma, opereulo conico, breviros- trato, cellulis leviter obliquis reticulato. Annulus obscurus. Hab. Madagascar : Mevatanana in tractu occidentali ad terrath ferrugineo-argillaceam (Comm Dorr ; sept. 1896). Se distingue du Æ. Potierii Besch. par ses feuilles plus longues, plus étroites, noircissant avec l’âge, lancéolées, atténuées à la base et plus retrécies au sommet, un peu ondulées, non involutées. Paraît se rappro- cher davantage du Æ. acutiuseula Broth. de l'Afrique équatoriale orientale, mais s’en distingue, d’après la description de l’auteur (Engler’s Bot. Jahr. 1894) par une taille plus courte, des feuilles atténuées à la base et nettement dentées au sommet. Trichostomum vernicosum kRen. et Card. — Laxe caëspitosuin, luteo-viride. Caulis 10-12 mill. longus, subsimplex. Folia madore erecto-patentia subflexuosa, sicea cirrata, 4 mill. longa, e basi oblonga longe lineali- lanceolata, integra, tantum supra basin cellulis apice pro- minentibus minute denticulata, alis arcte inflexis, apice leviter cucullatis ; costa crassa (0,08 mill. basi lata), dorso laevi, in rmucronem eurvatum producta; cellulis basilari- bus secus costam elongate-rectangulis, viridibus,parietibus incrassatis,margines versus laxioribus,brevioribus,subhexa- gonis, tenuiter limitatis, pallidioribus vel hyalinis; caeteris quadrato-rotundis, papillis perdensis, dorso haud vel vix prominentibus obrutis, inde obscuris. Pedicellus 5-8 mill. longus, subflexuosus, rufo-purpureus, superne pallidior. Capsula mutabilis oblongo-cylindrica, sat regularis, 1 1/2-2 mill. longa, vel brevior, oblonga, basi dilatata, superne altenuata, ore angustato pro more obliquo, nitida, sicut vernicosa,medio flava, eollum versus et sub ore purpurea ; annulus nullus. Peristomii dentes leviter obliquati,0, # mill. longi, e membrana basilari brevi filiformes, usque fere ad basin fissi, eruribus inaequalibus passim cohaerentibus, 309 valde papillosis. Operculum longe conicum eurvatulum oblique reticulatum, purpureum. Sporae verruculosae, diam. 17 L. Hab. Bourbon (Rev. Rodriguez). Comparable au T. flavovirens Bruch d'Europe. En diffère par les feuilles cucullées au sommet, légèrement denticulées à la partie supérieure de la base, par la capsule élargie à la base, à la fin d’un roux brillant, et par l’opercule longuement conique aciculé égalant la moitié de la longueur de la capsule. Barbula corticicola Ren. et Card. — Laxe caespi- tosa, Caulis 4-8 mill. altus, radiculosus, pluries divisus, ramis congestis. Folia madida flexuosa, sicca crispula, 4-5 mill. longa, longe et anguste lanceolato-linsalia, inte- gra, acuta, marginibus undulatis, involutis, superne con- volutaceis ; costa crassa, basi quartam vel fere tertiam partem folii latitudinis oceupante, in mucronem brevem excedente ; cellulis basilaribus hyalinis; laxis, réctangulo- hexagonis, 2-5-long. quam lat., suprabasalibus bréviter rectangulis, chlorophyllosis,subincrassatis, mediis et supe- rioribus quadrato-rotundatis, obscuris, haud secus costam in rete basilari cuneiformiter desinentibus, papillis dorso et marginibus prominulis: Archegonia perlonga (usque 1 mill.). Flores masculi haud reperti, unde florescentia dubia. Caetera desunt. Hab. Madagascar : Imerina, ad truncos putridos (Rev. Camboué). Très voisin du Barbula caespitosa Schwgr. Eu différé par les feuilles plus longues et plus étroites, par l’acumen plus fn, par les cellules basi- laires plus courtes ne remontant pas sur les bords et les cellules papilleuses ne se terminant pas en coin dans le tissu basilaire, mais passant insensi- blement et sur toute la largeur de la feuille aux cellules lâches de la base. L'absence des fleurs mâles axillaires qu’on trouve si facilement dans le Barbula caespitosa d'Europe généralement fertile, fait soupconner un 910 mode d’inflorescenee différent pour cette plante que nous ne possédons qu’à l’état stérile. Barbula (?) Dorrii Ren. et Card. — Laxe caespitosa, caespites rufescentes, basi terra limoso-tophacea obruti. Caulis 10-15 mill. longus, rigidus, erectus, apice clavatus. Folia rigida, coriacea, incurvo-erecta vel appressa, immar- ginata, plicata, 1 1/2 mill. longa, e basi ovata vel oblonga sat subilo in laminam brevem lineali-lanceolatam, obtusam vel proboscideam producta, saepius apice emarginata, cum apiculo perbrevi acuto e medio sinu nascente; costa valida basi 0,055 mill. lata, dorso superne papillis multifidis ornala, apice subito clavata, propagulifera ; marginibus plus minus arcte involutis, paulo incrassatis, integris ; cellulis basilaribus lutescenti-hyalinis laevibus, juxtacos- talibus rectangulis, marginalibus minoribus quadratis, limbum haud efformantibus, suprabasalibus brevioribus, subquadratis, caeteris minutissimis, obscuris, densissime papillosis. Caetera desunt. Hab. Madagascar : Mahajamba, in tractu occidentali, cirea 15°40, lat. austr. (Commit Dorr; hb. Motelay). Singulière espèce, dont le classement dans le genre Barbula ne peut- être que provisoire en l’absence de la fructification. Sa nervure dilatée- claviforme au sommet et propagulifère rappelle celle de beaucoup de Syr- rhopodon et de Calymperes. Syrrhopodon (Eusyrrhopodon) subflavus Ren. et Card. — Gregarius, perpusillus. Caulis 2-4 mill. lon- gus. Folia sicca crispula, basi albida, 2 mill. longa, e basi ovata vel oblonga late lanceolata, sublingulata, apice brevissime et late acuminata, interdum subapiculata ; alis in parte angustiore plus minus late undulato-inflexis, supra basin hyalinam remote crenulatis, superne vel summo apice minute denticulatis; costa albida sub apice 311 finiente vel brevissime excedente, basi 0,064-0,065 mill. lata; cellulis laxis, hyalinis, costae utroque latere 6-8- seriatis, marginalibus inferioribus viridibus vel flavidis elongatis; limbo hyalino basi obsoleto, medio latiore (2-3- seriato), ante apicem finiente ; cellulis laminae viridis quadrato-rotundis, irregularibus, obseuris, dense papillo- sis, papillis dorso minute prominentibus. Caetera desunt. Hab. Madagascar : Diego Suarez, ad cortices (Chena- gon). Specimina perpauca. Cette espèce diffère du S. flavus C. Müll. de Java (S. tenellus Bryol. Jav. pl. XLIX) par ses feuilles denticulées au sommet et au dessus de la base, et du S. Wriesii Lac. par ses feuilles plus courtes, plus largement et brus- quement acuminées. Calymperes Borg'eni Kiaer var. congolense Ren. et Card. — A forma typica madagascariensi differt : foliis longioribus, majoribus, e medio sensim attenuatis obtuse acuminatis vel lingulatis (nec spathulatis), marginibus involutis, melius denticulatis, teniola latiore e cellulis 5-4 seriatis composita, denique papillis dorso multo minus prominulis. | Hab. Africa tropicalis : silva Bidi in ditione fluminis Congo, ad cortices (Comm! Dupuis, 1894). Schlotheimia Perroti Ren. et Card. — Caespites compacti, superne laete vel luteo-virides, intus ferruginei, valde tomentosi. Caulis primarius repens, foliis brevibus ovatis tenuiter acuminatis præditus. Rami fastigiati erecti, simplices vel 2-3-fureati, graciles, apicè acuti vel subacuti, 10-15 mill. longi. Folia sicea spiraliter torta, oblongo- lanceolata, sublingulata, 1 1/2-2 mill. longa, circa 1/2 mill. vel paulo minus lata, superne viz attenuata, interdum apice rotundata, saepius inferiora breviter, superiora longius apiculata, integra, corrugata; costa flexuosa canaliculata 512 sub apice evanida ; cellulis basilaribus rectangulo-lunatis, pallidis, laevibus, mediis juxtacostalibus elongate-oblongis, oblique seriatis, marginalibus mediis et omnibus apicali- bus subhexagono-rotundatis, oblatis, distinetis, laevibus. Perichaetialia conformia vel vix breviora, apice obtusa, rotundata, Pedicellus fenuissimus flexuosus vel cygnaeus, 10-15 mill. longus. Calyptra laevis, vix 2 mill. longa. Capsuia minuta. Peristomii dentes externi, 0,25 mill. longi, late trabeculati, apice obtusi, articulis superioribus spiraliter exaratis, dentes interni paulo breviores, tenuiter 5-4-articulati, longitudinaliter pluries striati, Sporae rugu- losae, diam. 40 y. Hab, Madagascar : ad truncos circa Andevorante (Perrot fr.). Espèce paraissant voisine duS. tenuiseta C. Müll. récolté par le Dr Ruten- berg à la forêt d’Ambatondrazaka, dans la zone moyenne des forêts de Madagascar et décrit sommairement dans les Reliquine Rutenbergianae. C. Müller compare cette espèce au S. phaeochlora Besch. en lui attribuant un pédicelle très fin et une coiffe glabre. Mais comme la capsule n’est pas décrite, nous ne pouvons admettre a priori que les caractères tirés des organes de fructification concordent. En outre d’après le très chétif échan- tillon original que nous possédons du S, tenuiseta C. Müll. ne portant que des débris de pédicelle, cette plante n’a pas le même port que le S. Perroti R.C.,les rameaux sont plus courts et plus épais, obtus, les feuilles sont beaucoup plus larges (jusqu’à 0,85 mill.) moins tordues en spirale; enfin les cellules marginales sont plus grosses, nettement rhomboïdales et disposées en séries transversales distinctes. Le S, Perroti R. C. est une des plus robustes, sinon la plus robuste des espèces du genre connues jusqu’à présent dans les îles austro-africaines. Elle est surtout remarquable par le contraste qui existe entre sa taille et la ténuité du pédicelle, ainsi que la petitesse de la capsule et de la coiffe, Sous ce rapport il n’y a de confusion possible ni avec le S. phaeochlora Besch., ni avec le S. £oivint Besch. qui lui ressemble par la taille et le port, mais s’en distingue, même à l’état stérile, par les feuilles plus larges et plus courtes, atténuées dans la partie supérieure, très brièvement 315 apiculées, par son tissu plus obseur et ses cellules marginales arrondies, non dilatées transversalement. Pterogoniella cbtusifolia Ren. et Card. — [axe depresso-caespitosa, pallide vel rufo-lutescens, Caulis repens dense ramosus, ramis curvulis turgidiuseulis bre- vissimis, 3-5 mill. longis. Folia sieca laxiuscule imbricata, concava, ovato-oblonga, apice rotundalo-oblusa, secus margines plicis duobus curvulis notata,integra, marginibus planis vel partim revolutis, long. 1-11/4 mill.; costa gemella parum conspieua vel nulla; cellulis alaribus qua- dratis, hyalinis, infimis longioribus interdum rufo-lutes- centibus, basilaribus internis et mediis elongate subhexa- gono-rhombeis, apicibus acutis papilloso-prominulis, marginalibuset superioribus brevioribus, distinctius rhom- beis, apicalibus ovatis, omnibus utriculi primordialis vestigio repletis. Caetera desunt. Hab, Madagascar : inter Tananarive et Betafo (Rev. Caussèque). Cette espèce, très voisine du P. Stuhlmanni Broth. de la région des grands lacs de l’Afrique équatoriale orientale, en diffère par ses rameaux très-courts, arqués, par ses feuilles plus étroites, oblongues, à peine révo- lutées, arrondies au sommet, non apiculées ou subacuminées. D'autre part le P.madagascariensis Besch. se distingue du P, obtusifoliu R, C. par ses rameaux aigus, les feuilles rétrécies-acuminées, à peine plissées, le tissu plus serré, les cellules plus longues, celles des angles basilaires dilatées, formant de petites oreillettes bombées. Pterogoniella(?) fallax Ren. et Card. — Caespites depressi, pallide virides. Caulis repens, 2-5 cent. longus, dense et inordinate ramosus, ramis 5-6 mill. longis, apice interdum curvulis. Folia sat distincte seriatim imbricata vel erecto-patula, passim subhomomalla, concava, ovato- ligulata, subito breviter acuminato-apiculata vel oblonga et sensim breviter acuminata, obsolete binervia, 1-1 1/2 314 mill. longa, marginibus interdum late involutis, medio superiore denticulalis ; rete denso pallido, cellulis laevi- vibus, apicibus vix prominulis, angularibus paucis, hexa- gono-quadratis, concoloribus, basilaribus linearibus, me- diis paulo, apicalibus multo brevioribus, elongate oblongis, parietibus crassis. Caetera desunt. Hab. Madagascar : Diego Suarez (Chenagon). Nous placons avec doute cette plante dans le genre Ptferogoniella dont elle a le port, à cause de son tissu plus serré que celui que l’on constate habituellement dans ee genre et composé de cellules plus longues et plus étroites, Elle se distinguerait en outre des Pterogoniella de la région et de la plupart des autres par ses feuilles denticulées. Neckera (Leiophyllum) Liliana Ren. — Monoica. Caulis primarius repens corticibus adfixus, pluries divi- sus, plus minus regulariter pinnatus, ramulis 1-2 cent. longis. Folia exacte disticho-complanata, haud undulata, valde asymmetrica, lingulata, subspathulata, 2 mill. longa, apice trunçato-rotundata, basi latere latiore auri- cula rotundata caulem .amplectentia, marginibus pro more ad angulos basilares involutis, toto fere ambitu ob cellulas apicibus prominentes minute et acute denticulatis ; costa sat robusta, flexuosa, paulo vel sat longe infra apicem dissoluta, superne interdum subfurcata; cellulis basilaribus laxioribus, infimis rectangutis, suprabasalibus subflexuosis, alaribus conformibus, mediis breviter rhombeis vel oblon- gis, oblique dispositis, superioribus brevioribus. Perichae- talia externa ovata brevia, interna oblonga sat subito brevi- ter late et obtuse acuminata, apice denticulata, longe et tenuiter costata, 2 1/2 mill. longa, laxe texta. Capsula immersa oblongo-cylindrica, 2 mill. longa. Peristomii dentes externi anguste lanceolati, acuminati, 0,29 mill. longi, nonnunquam medio perforati, tenuissime trabecu- 315 lati, interni lineales, subaequilongi, granulosi, valde nodu- losi, interdum appendiculati. Operculum conicum longe et recte aciculare. Sporae granulosae sphaerieo-oblongae, diam. 10-15 z. Flores masculi numerosi, minuti. Fol. perig. brevissima apice subpatula, ovata, brevi et obtuse acuminata, apice subdenticulata. Antheridia 4-5, 0,12 mill. longa. Hab. Africa tropicalis : ad ramulos in insula fluminis Congo versus Upoto, 2 lat. bor. (Laurent). Cariss. uxori meae dedicata. F. Renauld. Rappelle beaucoup, par le port et la forme des feuilles, le N. fovcolata Mitt. du Cameroun, mais s’en distingue d’ailleurs au premier coup d'œil par ses feuilles non ridées transversalement. Porotrichum (Anastrephidium) Laurentii Ren. et Card. — Dioicum. Pallide vel fuscescenti-viride, haud nitidum. Caulis primarius repens, stipitibus erectis, 5-5 cent. altis, superne in frondem obliquam ovatam vel elon- gate oblongam bipinratam expansis, ramis superioribus apice breviter et tenuiter flagelliferis. Folia infima stipitis remola parva squamaeformia, media complanato-patula, late deltoideo-ovata (21/4 mill. longa, 1 1/2-2 mill. lata) late et brevissime acuminata, toto fere ambitu minute den- ticulata, ultra medium sat tenuiter costata, dorso sparse subpapillosa, ramea et ramulina disticho-patula, concava, ovato-oblonga, breviter acuminato-subapiculata, alis uno latere late inflexis, jam e paulo supra basin denticulatis superne serratis; costa tenui simplici, ad 5/4 folii pro- ducta ; cellulis mediis breviter linearibus, 10-12-long. quam lat., long. circa 40 y, Flores feminei in caule, rarius in ramis numerosi. Fol. perich. externa breviter acuminata, interna multo longiora, e basi ovata longe acuminata, su- perne involutaceo-flexuosa, apice minutissime crenulata vel 24 516 subintegra, paulo ultra medium tenuissime costata, 0,3 mill. longa. Archegonia 20-50, paraphysibus multo supe- rantibus. Caetera desunt. Hab. Africa tropicalis : in ditione fluminis Congo, inter Soukiani et Komani (Laurent, dec. 1895). Cette plante, qui parait voisine du P. mayumbense Besch. du Congo rancais, par ses feuilles étalées-distiques, s’en distingue par la nervure jamais bifurquée et par son tissu foliaire composé de cellules linéaires, non elliptiques ni les juxtamarginales arrondies. Par le port, notre espèce ressemble à P, comorense C. Müll., mais elle a les feuilles beaucoup plus aplanies et les marges non étroitement révolutées. Hookeria Auberti Pal. Beauv. var. saxicola Ken. et Card. — A planta typica borboniea differt foliis brevio- ribus, pro magnitudine latioribus, ovatis, magis abrupte apiculatis et habitatione ad saxa vulcanica. Hab. Madagascar : Diego Suarez (Chenagon). Le Hookeria Auberti P. B. paraît répandu à la Réunion, à Maurice et sur toute la côte orientale de Madagascar. Les échantillons que nous avons recus dediverses localités et presque toujours mélangés à d’autres mousses, offrent de nombreuses variations portant sur la grandeur et la forme des feuilles, la denticulation presque nulle ou très-aceusée, les paro'scellulaires plus ou moins épaisses, chlorophylleuses ou non, mais sans que nous ayons pu constater de liaison entre elles; les organes de fructification, quand ils existaient, ne nous ont pas offert non plus de caractères à utiliser, de sorte que nous n’avons pas pu classer les variations de ce type un peu polymorphe. Le 4. Auberti P.B. reste toutefois bien distinct du 4. borbo- nica Besch. par son tissu plus lâche et son margo non épaissi composé de cellules en 2 séries seulement, Callicostella heterophylla Ren.et Card. — Obscu- re viridis, laxe depressa. Caulis repens, inordinate divisus, ramis usque 4 cent. longis vel brevioribus. Folia sicca incurvato-suberispula, heteromorpha, lateralia asymme- trica, ovata vel late oblonga, apice rotundata, 2-2 1/2 mill. longa, 1 1/4 mill. lata ; marginibus superne tenuiter eroso- does, : OP . PRÈS Par AE ME an Eu 9 VERS EE Rd pi 317 denticulails ; nervis haud dentatis interdum dorso papillo- sis ; cellulis irregularibus, angulosis, laevibus vel superio- ribus plus minus papillosis. Folia dorsalia late acuminata e cellulis elongatis, flexuosis, laevibus, tantum apicalibus nonnullis parce papillosis composita. Pedicellus circa 10 mill. longus, medio sublaevis, superne obtuse muricatus. Capsula horizontalis vel e pedicello superne arcuato pen- dula, ovata, 5/4 mill. longa, muricata, sicca sub ore leviter constricta. Peristomii dentes apice incurvi. Calyptra brun- nea superne scabra. Hab. Madagascar : cirea Andevorante, inter muscos (Perrot fr.). Espèce voisine du C. Prabatkiana C, Müll, de Java, mais s’en distin- guant par ses feuilles hétéromorphes, les latérales asymétriques et par le tissu foliaire composé de cellules plus petites, moins régulières, les supé- rieures parfois papilleuses, ‘ Elle diffère davantage du C. Zacerans G. Müll. par les feuilles arrondies au sommet ou à peine et obtusément apiculées, très faiblement denticulées- érodées aux bords, par les cellules anguleuses presque lisses et par les nervures non dentées ni calleuses, Hypnella viridis Ren. et Card. — Olivaceo-viridis, Caulis brevis, repens, radiculis adfixus, plus minus ramo- sus, ramis patulis 5-8 mill, longis. Folia madida erecto- patula, sicca laxe imbricata, subhomomalla, ovato-oblonga, elliptica, apice rotundata, concava, marginibus in medio superiore distincte eroso-denticulatis; costis binis inaequa- libus ad vel ultra medium productis ;° cellulis basilaribus clongate quadratis, laevibus, subhyalinis, caeteris breviter linearibus, flexuosis, seriatim pluri-papillosis, papillis dorso acute prominentibus. Perichaetialia minima. Pedi- cellus 5-7 mill. longus, sublaevis, flexuosus. Capsula mi- putissima rugulosa, sicca sub ore valde coarctata. 318 Hab. Madagascar : Diego Suarez, ad lapides vulcanicas (Chenagon). Diffère du Æypnum Dozyanum C. Müll. de Java par la couleur verte des touffes, par les nervures plus longues, atteignant ou dépassant le milieu de la feuille et par les dents des feuiles assez régulières, simplement papil- leuses à la base, tandis que celles du A. Dozyanum sont à forme de papilles allongées et rameuses, analogues à celics des Thelia de l'Amérique du Nord. Les Hypnum glossoides Bosch et Lac. et Æ. similans Bosch et Lac. du Briologia Javanicu, paraissent appartenir au même groupe. Il faudrait connaître la coiffe et s'assurer si elle est mitriforme pour classer sûrement ces plantes dans les Hookériacées. Cette attribution parait toutefvis probable, vu que le Dr C, Müller dit avoir constaté, postérieurement à la date de sa description princeps,une coiffe mitriforme dans le 4. Dozyanum Bryol. Jav. Hypnella semiscabra Ren. et Card. — Ab H. viridi Ren. et Card. differt caule longiore, flexuoso, laxius, saepe fasciculatim ramoso, foliis magis patulis, haud homomallis, lingulatis, apice saepe truncatis, inter- dum emarginatis, dentibus majoribus, papillis magis prominentibus et praecipue pedicello /ongiore, 10-12 mill. longo, cygnaeo, medio leviter, superne grosse tuberculoso. Capsula pendula, ovata, sub ore haud constricta, rugulosa. Hab. Madagascar : cirea Andevorante, inter muscos (Perrot fr.). Nous instituons cette espèce avec un peu de doute parce que nous n'avons pu observer qu’un seul pédicelle, comme d’ailleurs dans le H, viridis; mais si des observations ultérieures viennent confirmer la fixité du caractère tiré de la rugosité du pédicelle, notre espèce sera suffi- samment distincte. Les organes de fructification accentuent encore l’analogie de cette plante avec les Hookériacées, particulièrement avec les Callicostella, Rhynchostegium angustifolium Ren. et Card.— Monoicum. Tenellum, humile, luteo-viride. Caulis repens, 919 in ramos graciles flexuosos superne attenualos inordinate divisus, laxe foliosus. Folia erecto-patula, oblongo-lanceo- lata, basi truncata, coarctata, longe et tenuiter acuminata, acumine inderdum semitorto, marginibus inferne revolu- tis, toto fere ambitu remote denticulaltis; costa tenui medium versus vel paulo ultra continua ; rete sat denso, cellulis hexagono-linearibus, alaribus laxioribus hyalinis vel parce granulosis, quadratis vel rhombeis, totam fere basin occupantibus. Perichaetialia longe loriformi-acumi- nata, remote dentata. Perigonialia acuminata, parce den- ticulata. Caetera ignota. Hab. Madagascar : in silva Analamazoatra (Rev. Cam- boué et Campenon). Espèce beaucoup moins robuste que le R. distans Besch., se rappro- chant davantage du R. Comorae G. Müll. d’Anjouan. Elle en diffère par les rameaux plus effilés, par les feuilles plus étroites, plus allongées, plus faiblement dentées, tronquées et contractées à la base, qui dans l’espèce voisine est arrondie-cordiforme, et par le tissu basilaire composé de cel- lules dilatées, carrées ou rectangulaires, Très voisin aussi du R. raphidorrhynchum C. Müll. de Natal, mais celu:- ci a le port plus raide, les feuilles plus larges à la base qui est arrondie, sans cellules basilaires lâches, et l’acumen plus court. Trichosteleum microcalyx Ren. et Card. — Monoicum, Ex habitu 7. Perroti Ren. et Card. madagas- cariensis sat simile sed robustius. Caespites densi intricati, late extensi, luteo-virides. Caulis prostratus radiculosus, dense pinnatus, ramis intertextis, 5 mill. longis. Folia sat conferta, erecto-patentia, apice vix fléxuosa, 1 1/4 mill. longa, oblongo-lanceolata, sat subito et mediocriter acumi- nala, concava, interdum plicata, encrvia vel obsolete binervia, marginibus integris vel nodoso-sinuolatis e medio arcte involutis, summo convolutaceis ; rete laxiusculo, cel- lulis lineari-subhexagonis (mediis long. 60 , superioribus 520 brevioribus), papilla unica e medio nascente dorso valde prominente ornatis, alaribus tribus vesiculosis. Perichae- tium radieans. Folia perich. minuta, externa brevissima, intima ovato-oblonga, 5/4 mill. longa, plus minus subito breviter sed tenuiter acuminata, superne denticulata, praecipue infra apicem, enervia, laxius texta, laevia. Pedi- ccllus brevis, 5-5 mill. longus, purpureus, summo arcua- tus, laevis. Caetera desunt. Hab. Africa tropicalis, in ditione fluminis Congo, ad ligna putrida (Hens). | Cette espèce, qui peut être comparée au T. Perroti Ren. et Card. de Madagascar, s’en distingue par son port plus robuste, ses feuilles plus longues, plus larges, noa rétrécies à la base, non contractées au sommet en une longue pointe loriforme, presque entières, par Les folioles périché- tiales très petites et enfin par le tissu plus lâche. La plupart de ces caractères la séparent aussi des 7, leptorrhynchum Besch,. et T. adhaerens Besch. de La Réunion, dont le pédicelle est en outre beaucoup plus long, ainsi que du T. dicranelloides Broth. de San-Thomé, Sematophyllum stellatum Ren. et Card. — Humile, pallide vel lutescenti-viride, nitidum. (Caulis repens dense et inordinate ramosus, ramis erectis 3-4 mill. longis, apice haud cuspidatis. Folia patula, haud subse- cunda, ovata vel oblonga, breviter acuminata, 1-1 1/2 mill. longa, superne convoluta, integra vel apice parcissime denticulata, enervia ; cellulis alaribus 2-5 vesiculosis, caeteris linearibus, vermicularibus, long. circa 40 u, dorso papillis sparsis obtuse sed distincte prominentibus scabri- dis. Caetera desunt. Hab. Madagascar : circa Andevorante, inter caespites Schlotheimiae Perroti R. C. (Perrot fr.) Espèce voisine du S. scabrellum Lac. de Java, mais s’en distinguant nettement par ses feuilles plus larges et plus brièvement acuminées. Elle s'éloigne davantage du S. convolutum Lac. de Java par le port, le mode de ramification et les feuilles très étalées, plus larges et plus courtes. On 321 ne peut d’ailleurs ls confondre avec le S. megasporum Duby des iles austro- africaines à cause de ses feuilles papilleuses sur le dos et un port tout différent. Sematophyllum subscabrellum Ren. et Card. — Tenellum, gracile, viride. Caulis filiformis erecto-flexuo- sus, basi denudatus, 10-20 mill. longus, parce ramosus, ramis brevissimis plumosis. Folia erecto-patentia, sub- flexuosa, concava, circa 1 mill. longa, angustissima, lan- ceolato-linealia, sensim tenuiter acuminata, acumine, semitorto, superne minute crenulato-denticulata, ecostata ; cellulis incrassatis, late linearibus, papillosis, long. cirea 90 ., apicalibus multo brevioribus, elongate oblongis, alaribus 5 luteis vesiculosis, oblongis, curvatis; papillis dorso obtuse sed distinctissime prominulis. Caetera desunt. Hab. Madagascar: circa Andevorante, inter muscos (Perrot fr.). Cette espèce se rapproche beaucoup par le port et la forme des feuilles du Raphidostegium (Teesdalina) rufoviride Bcsch. de la Réunion, que l’on pourrait classer dans les Sematophyllum. Elle s’en distingue par les feuilles moins raides, moins finement acuminées-cuspidées et surtout par les cellules papilleuses. Elle a aussi beaucoup d’analogie avecle Hypnum scabrellum Lac. de Java, que dJaeger classe dans les Trichosteleum ; elle s’en distingue par les tiges non couchées, peu rameuses, par les feuilles plus longues et plus étroites, non élargies vers le milieu, par les cellules moyennes très chlorophylleuses et plus papilleuses, ainsi que par les cellules alaires à parois épaisses, moins vésiculeuses, jaunes. Sematophyllum megasporum Duby var. den- sum Ren, et Card. — A planta typica borbonica et mau- ritiana differt caespitibus compaetis, caule valde ramoso, ramis confertis, intertextis, brevioribus, apice haud cus- pidatis, foliis patulis vel erecto-patulis haud homomallis, minoribus, brevius acuminatis. Hab. Madagascar : in silvis inter Fianarantsoa et Mananjary (D' Besson). 322 Isopterygium Ambreanum Ren. et Card. — Lutescenti-viride, laxe caespitosum, depressum. Caulis longe repens, radiculosus, rufo-purpureus, ramis plus minus pinnatis, 9-5 mill. longis. Folia ovato vel oblongo- lanceolata, longe acuminata, caulina pro more apice recur- vata, sal distincte auriculata, ramea erecto-patula concava, haud vel vix complanata, omnia integra, enervia vel obso- lete binervia, marginibus planis ; rete subincrassato, cellulis linearibus flexuosis, attenuatis, apice haud prominulis, 8-10-long. quam lat. (long. circa 40 1), basilaribus rufo- lutescentibus, alaribus 2-5 majoribus, oblongo-rectangu- lis, auriculas parvas simulantibus. Caetera ignota. ilab. Madagascar: ad cortices, Montagne d'Ambre circa Diego Suarez (Chenagon). Cette espèce diffère de l’Z. leptoblustum C. Müller d’Anjouan par ses feuilles plus grandes, plus longuement et plus finement acuminées, entières, plus concaves, les caulinairés munies de petites oreilleltes assez visibles. Elle se distingue d’autre part de l’Z. subleploblastum Besch. de Mayotte par un port plus robuste, les feuilles plus grandes, plus larges, ovales-oblongues, par le tissu coloré de la base et les cellules alaires dila- tées, les cellules moyennes plus courtes(40 # au lieu de 60-65 ),enfin par les rameaux non plumeux. Dans la note qui suit la description de l’Z. subleptoblastum Besch. dans la Floruie de la Réunion, M. Bescherelle dit que cette espèce diffère de l’Z. leploblastum C. Müll, par le port moins robuste et les feuilles plus courtes, non terminées en pointe filiforme. L'échantillon de 1. leptoblus- tum d’Anjouan que nous tenons du Dr C. Müller lui-même est en effet plus robuste dans toutes ses parties, les feuilles sont ovales-oblongues, brièvement acuminées et denticulées au sommet. Ectropothecium Perroti Ren. et Card. — Dioi- cum? Laete viride, nitidum. Caespites depressi. Caulis prostratus, densissime ramosus, ramis brevibus, 3-5 mill. longis, pinnatis vel erecto-fastigiatis. Folia arcuata, apice subsecunda, concava, medio superiore denticulata, caulina PTE Red TETE n ET. Ti = NT NE AE 325 ovata breviuscule acuminata, 1 mill, longa, subauriculata, ecostata vel obsolete bicostata, ramea angustiora, oblongo- lanceolata; rete denso, crassiusculo, lincari-vermiculari, cellulis mediis 8-10-long. quam lat., apicibus haud promi- nulis, basilaribus brevioribus, angularibus paucis laxiori- bus, quadratis vel hexagonis, nonnullis (1-2) subito infla- us, hyalinis, folio haud exacte propriis. Cactera ignota, Hab. Madagascar: circa Andevorante, ad terram humo- sam (Perrot fr.). Se distingue à première vue de l’£, regulare C. Müll, et des espèces voisines par le port plus trapu, moins élancé, par les touffes denses, la ramification faslisiée-pennée très serrée ct par les feuilles beaucoup moins fortement recourhécs en dessous, plus brièvement acuminées. Ectropothecium Chenagoni Rien. ct Card. var. hamatulum Ren. et Card. — A forma typica a Chena- son cirea Diego-Suarez et a fr. Perrot in ditione Antsia= naka lecta, differt habitu robustiore, caule corueibus haud adfixo, ramis longioribus, foliis haud complanatis, magis concavis, distincle hamatis, costisque pro more validiori- bus, longioribus. Hab. Madagascar: cirea Vohemar (Perrot fr.). Jam inter Vinanintelo et IKongo a Dre Besson lectum. Les caractères cités donnent à cette forme un port assez différent de la plante de Diego-Suarez et du pays d’Antsianaka que nous avons décrite sous le nom de Æ£. Chenagoni R. CG. el qui est corticicole, avec une tige étroitement adhérente au support, des feuilles aplanies-distiques, ce qui lui donne de l’analogie avec £. seychellarum Besch., dont les feuilles sont d’ailleurs beaucoup plus longuement et plus finement acuminées. La var. hamatulam R. C. parait représenter la forme terricole ou humicole, Les caractères cités ne nous ont pas semblé assez importants pour séparer spécifiquement les deux formes ; cependant il est possible que la fructifi- cation, iorsqu’clle sera connue, fournisse des différences plus notables. Ectropothecium intertextum Ren. et Card. — 25 924 Monoicum. Robustum, nitide lutescens. Caespites depressi, compacti, late extensi. Caulis prostratus fastigialo-pinna- Lus, ramis flexuosis intertextis, 5-8 mill. longis. Folia remota, palula, apice falcatula, superne denticulata, mar- ginibus arcte revolutis, lateralia oblongo-lanecolata, brevi- ter acuminata, media angustiora, tenuius acuminata, long. 2 mill., lat. 5/4 mill., costa gemella tenuissima, interdum sat longa; rete denso verimieulari, cellulis mediis linearibus, flexuosis, 8-10-long. quam lat., apicibus prominulis sparse dorso folit valde conspicuis, basilaribus brevioribus, alaribus fere similibus perpaucis. Flores utriusque sexus in çcaule numerosi, maseuli globulosi, folia perigonialia minima, late ovata, breviter acuminata. Antheridia 4-6. Folia perichætialia apice reflexa, interna lanceolata, enervia, in acumen piliforme flexuosum valde dentatum sensim subulata. Pedicellus 15-20 mill. longus, pallide purpureus. Caetera desunt. Hab. Maurice (Robillard; hb. Duby). Par son gazonnement compact, ses feuilles plus étroites.oblongues-lan- ccolées ou lancéolées et son inflorescenee monoïque, celte espèce s’éloigne de toutes les espèces à tissu serré de la région, que le Dr C. Muller classe dans sa section Cupressina du genre {/ypnum. Elle est voisine de l’'£. laevigatum Mitt. de Ceylan qui est aussi moncique; mais ce dernier s’en distingue par ses toufles molles, par son port encore plus robuste, par ses tiges régulièrement pennées et non à rameaux entrelacés, par ses feuilles fortement falciformes, plus grandes, plus fortement dentées, par les nervures plus fortes et plus longues, par les cellules moyennes plus | longues sans saillies apicales, tout à fait lisses, enfin par les cellules alaires p'us développées. Ectropothecium arcuatum Ren. et Card. — Monoi- cum. Ab Æ£, intertexto R. GC. simillimo differt folis hAaud paluhs, exactius areuato-falsatis, concavis, brevioribus, latiorious, ovato vel oblongo-lancecolatis, brevius et latius acuminatis, minute crenulato-denticulatis, laevibus, peri- 229 chaetialibus subintegris, pedicello breviore 8-10 mill. longo. Hab. Maurice (Rodriguez, 1888). Cette jlante, très voisine de la précédente, s’en distingue surtout par les feuilles non papilleuses sur le dos. Elle diffère de lZ. laevigatum Mitt, par un autre port, par les feuilles raméales légèrement denticulées, par les folioles périchétiales presque entières, les n:rvures plus faibles et plus courtes, les cellules moyennes plus courtes et le pédicelle plus court et plus grêle. Elle forme avec l’'£. intertextum R. G., parmi les espèces du genre à tissu serré des iles austro-africaines, un petit groupe caractérisé par l’in- florescence monoïque ct un port robuste. Hypnum (Limnobium) Caussequei Ren. et Card. — Caespites molles superne rufo-lutescentes, inferne brunnei. Caulis depressus, inordinate ramosus, ramis assurgentibus, aeutis, pro more apice incurvis vel cirein- natis, 3-10 mill. longis. Folia laxe imbricata, concava oblonga vel oblongo-lanceolata, basi truncata, e medio alte- nutla, acula, breviler acuminata, superne denticulata, 1-1 1/4 mill. longa, alis uno latere late involutis; costis binis inaequalibus, basi haud conniventibus, ad medium vel paulo infra productis; rete luteo-rufescente, angusto, vermiculart; ecllulis flexuosis linearibus (long. cirea 65 ) paricuibus bin. basilaribus paulo laxioribus, angu- laribus paucis vel parum distinctis, quadratis, auriculas haud efforn:antibus, granulosis. Caetera desunt. Iab. Madagascar: inter Tananarive et Betafo cirea 1500® al. (Rev. Caussèque). Cet'e mousse, qui parait avoir été récoltée dans une station humide, possède les caractères généraux des Limnobium. Ses cellules sont remplies de matière d’un vert jaunâtre ou roux sans re granuleuses, excepté celles des angles basilatres. On ne pourrait guère comparer cette plante qu'au /1. palustrs L. dont cile s'éloigne d’ailleurs considérablement par ses feuilles deuticulées dans le tiers supérieur, rétrécies dès le milieu ct acuminées, ct par sa nervure double s’arrélant au wilieu ou le dépassant peu COMPTES-RENDUS DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE TOME TRENTE-CINQUIÈME DEUXIÈME PARTIE ANNÉE 1896 BRUXELLES AUCSIBGE DE LA SOCIÉTÉ JARDIN BOTANIQUE DE L'ÉTAT CN nn Conseil d'administration de la Société royale de botanique MM. de Belgique pour l’année 1896. Président : M. ÉLz. MarcaL. Vice-Présidents : MM. A. Cocniaux, Tu. Duranp et J. Massarr. Secrétaire : M. F. CRÉPIN. Trésorier : M. L. Coomans. Conseillers : MM. G. Locuenies (1896), P. Nypecs (1897), Ém. Ropicas (1896), Cu. VAN BauBeke (1898). Cu. Bommer (1898), ALFR. DEWÈvRE (1897), L. Enrera (1896), À. Gravis (1896), Ém. LaurenT (1897). COMPTES-RENDUS DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE. te itLites— ANNÉE 1896. Séance mensuelle du 11 janvier 1896. Présence De M. ÉL. MarcHaL. La séance est ouverte à 8 heures. Sont présents : MM. Aigret, L. Coomans, V. Coomans, Dens, De Wildeman, Th. Durand, ÉI. Marchal et Troch ; Crépin, secrétaire. Le procès-verbal de la séance du mois de novembre 1895 est approuvé. M. le Secrétaire analyse la correspondance. M. Troch donne lecture d’une notice sur le Tragopogon orientalis L., dont l'impression aura lieu dans le compte- rendu de la séance. M. Delogne lit une note sur le Cephalozia lunulaefolia Dnrt., dont l'impression est également votée. M. De Wildeman analyse une notice sur les Vaucheria, qui sera insérée dans les mémoires. SUR LA PRÉSENCE DU TRAGOPOGON ORIENTALIS L. DANS LA VALLÉE DE LA MEUSE EN BELGIQUE, par P. Trocu. Dès 1863, M. Crépin, dans ses Considérations sur l'étude de la flore indigène, signalait la possibilité d’obser- ver le Tragopogon orientalis L. en Belgique et de le ranger au nombre de nos espèces indigènes (Conf. tome II, n°], p. 54). IL appartenait à l'auteur de cette observation de découvrir, dans la zone calcareuse, la plante sur laquelle il attirait votre attention il y a plus de 50 ans déjà et d'avoir la joie de vérifier l'exactitude de ses prévisions. C’est dans une prairie s'étendant sur la rive droite de la Meuse, entre Jambes et Dave, que cette belle trouvaille aété faite par M. Crépin, au mois de juin 1893. La plante croissait en abondance dans une prairie basse, située au pied des montagnes de la rive droite le long de la voie ferrée ; elle y occupait un espace assez limité, car, malgré de laborieuses recherches faites dans les prairies avoisinantes, aucun autre spécimen n'en fut plus aperçu. Son habitation fournissait de nombreux exemplaires fleuris et d’autres déjà fructifiés. Par la nature du terrain, sa situation topographique, par l'absence de plantes exotiques dans cette prairie et d’amas de décombres à proximité, il est impossible de douter de l'indigénat de l’espèce dans cette localité. Tout d’abord, demandons-nous comment il est possible que cette plante ait été laissée inaperçue jusqu'à présent par les nombreux botanistes qui ont exploré la vallée de r! la Meuse; comment elle a pu échapper aux investigations de botanistes namurois. C’est que les caractères spécifiques de cette plante sont assez délicats à observer, qu'ils ne sautent pas aux yeux comme chez nombre d'autres espèces, que les fleurs restent fermées une grande partie de la journée et que, par suite, la confusion avec le T. pratensis L. est des plus faciles. Nous allons done examiner brièvement ce qui diffé- rencie ces deux types. D'après les meilleurs auteurs, tels que Koch (Synopsis florae germanicae et helveticae), Boreau (Flore du Centre de la France et du bassin de la Loire), Arrondeau (Flore Toulousaine), Guépin (supplément à la flore de Maine et Loire), Kirschleger (Flore d'Alsace et des contrees limitro- phes), Grenier et Godron (Flore de France), nous pouvons dresser des T’. pratensis et T.orientalis le parallèle suivant: T, pratensis. | T. orientalis. Racine pivotante, noirâtre extérieurement, très laiteuse, à col fibreux. Tice droite, simple ou rameuse, glabre, | droite, généralement rameuse, flo- haute 3-8 décim. conneuse à l’état jeune, glabre après, haute 3-9 décim. PéponcuLes point ou à peine épaissis sous les | cylindriques, mais #n peu épaissis capitules. sous les capitules. FuILLES dressées-dilatées à la base et en- | élargies à la base, canaliculées, gainantes, très allongées, glabres, | puis étroites-linéaires ou lancéo- linéaires-acuminées, souvent tor- | lées, longuement acuminées, subu- tiles-spiralées vers le sommet, | lées ou contournées au sommet. quelquefois à bords ondulés, INvVOLUCRE à 8 folioles lancéolées-acuminées, | à 8 folioles, ridées transversalement un peu plus courtes et souvent plus | au-dessus de la base, sensiblement longues que les ligules. plus courtes que les ligules. ANTRÈRES à tube doré inférieurement et d’un | à tubeentièrement jaune d’or, mar- brun foncé supérieurement. qué de $ stries noires. AKÈNES longs d’un centim., grisâtres, un | longs 12-15 mm., hérissés sur les peu courbés, ellipsoïdes, à dix | côtés de denticules cartilagineux- stries, denticulés. scabres-tubercu- | écailleux. leux. BECcS DES AKÈNES filiformes, de longueur à peu près | filiformes, égalant en longueur les égale à celle de l’akène et de l’ai- | 2/5 ou même seulement la 1/2 de grette. celle des akènes, Surtout pour les fruits de la circonférence. AIGRETTE blanche, un peu vivlacée. FLEURONS LIGULÉS. d’un jaune soufre clair, se fermant | presque une fois plus longs, larges, entre Q et 10 Res du matin, d'un beau jaune d’or, restant ouverts jusque vers midi, FLORAISON De mai à juin, juillet ou septembre selon la latitude, En récapitulant ces divers caractères, nous constatons que la racine, la tige, les feuilles, l'aigrette et l’époque de floraison sont les mêmes chez ces deux espèces et ne peuvent servir à les différencier. 9 Les dissemblances caractéristiques portent sur les points suivants : Pédoncules à peine épaissis sous les capitules ; Folioles de l’involucre dépassant généralement les fleu- rons ligulés, rarement à peine plus courtes qu'eux; Anthères à tube doré inférieurement et brun foncé supérieurement ; T. pratensis. Akènes scabres-tuberculeux ; Bec à peu près de la même longueur que l’akène; Fleurons ligulés jaune-soufre, se fermant vers 9 ou 10 hes matin. Pédoncules un peu épaissis sous les capitules; Folioles de l’involucre sensiblement plus courtes que les fleurons ligulés ; Anthères à tube entièrement d’un jaune d’or, marqué de 5 stries noires ; T. orientalis. Akènes cartilagineux-écailleux; Bec plus courts que l’akène ; Fleurons ligulés, jaune d’or, restant épanouis jusqu’à midi. l De tous ces caractères morphologiques le plus difficile à observer, tout au moins dans un herbier, est celui relatif à l'état de la surface des akènes: tuberculeux chez l’un, écailleux chez l’autre, L'herbier du Jardin botanique de Bruxelles renferme de multiples parts des deux Tragopogon; or, malgré un conseiencieux examen à la loupe de nombreux akènes, nous n’ayons pas aperçu de différence très appréciable entre eux. Vus au micros- cope, les akènes marginaux du T°. pratensis ont cependant les tubercules généralement un peu plus longs et plus aigus que ceux de l’autre espèce; les akènes du centre sont moins anguleux, à arêtes moins vives, à aspérités moins proéminentes, plus obtuses. Tel est le cas pour les fruits de T'. pratensis recueillis en Grèce par Haussknecht 10 et à Evreux par À. Le Lièvre; mais le contraire s’observe sur un spécimen de Zorokin, provenant de Galicie, où les arêtes sont presque lisses et moins scabres que dans certaines formes du T. orientalis. Peut-être la différentiation est-elle manifeste à l’état frais, tandis que, par dessiccation, les squames et les tubercules sont déformés? Disons encore à ce sujet que Boissier, dans sa Flora Orientalis (vol. IT, p. 747) qualifie la surface des akènes du 7”. pratensis de « angu- latis squamuloso-asperis » et celle des akènes de T'. orien- talis de « obsolete angulatis squamuloso-asperis ». Aux yeux de cet observateur, la différence est tout à fait insignifiante. Quant au bec des akènes, c'est après une comparaison approfondie des matériaux de l’herbier que nous omettons à dessein de mentionner, dans le tableau précédent, la SA 4 Pa | proportion de = à 5 signalée par les botanistes entre les longueurs du becet de l’akène. Sur un grand nombre de fruits observés et principalement sur ceux dela périphérie, nous avons constaté que le rapport moyen du bec à l’akène 9 . . est de TT dans T. orientalis, alors que selon Boreau et . . e A . 7 3 , « Kirschleger il devrait être d’environ Du et d'après Koch 2,0 de FE Encore une fois, peut-être que sur le vif les longueurs relatives à ces organes sont conformes aux chiffres cités par ces auteurs dans leurs Flore; la des- siccation ne pourrait-elle pas faire subir à l’akène, rela- tivement large, un retrait plus accentué qu'au bee, naturellement sec et, par suite, peu susceptible de réduction ? CALE 11 Voilà deux points à élucider sur des individus frais à recueillir dans la vallée de la Meuse. Quoi qu’il en soit, un fait bien établi, permanent, c’est la brièveté relative du bec de l’akène dans le T, orientalis. Ce caractère joint à ceux tirés de la longueur des folioles de l'involucre, de la grossseur et de la coloration des fleurons ligulés et de la durée de l'épanouissement diurue sont les plus essentiels, Bien que ces caractères spécifiques soient excellents, ce n’est pas seulement en Belgique que le T. orientalis a passé inaperçu. Ainsi, notamment en 1857, Boreau écrit dans sa Flore du Centre de la France et du bassin de la Loire: « plante peut-être plus répandue dans cette région que 4 T'. pratensis avec lequel on la confond généralement. » Deux ans plus tard, en 1559, le même auteur mentionne dans son Catalogue raisonné des plantes phanérogames du département de Maine et Loire : « Belle espèce, bien « plus répandue que le T. pratensis ; Cès la fin d'avril, « elle brille par ses grandes fleurs dorées dans les prés « des bords de la Loire. » Espérons que pareil fait se produira en Belgique, c'est- à-dire que, maintenant que l'attention est attirée sur cette espèce, nous aurons le plaisir d'apprendre sa présence sur un grand nombre de points de la vallée de la Meuse et des vallées latérales ou bien dans la région jurassique. La plante a du reste un facies général particulier, nous disait M. Crépin, facies qui pour un œil exercé ne permet pas la confusion avec le T. pratensis; ses grandes fleurs largement ouvertes rappellent vaguement la couleur des capitules de l’Arnica montana L. et elle reste épanouie encore au moins deux heures après son congénère. 12 La particularité de n’ouvrir leurs calathides ou capitules à fleurons amplement étalés; que dans les heures de la matinée, entre 6 heures et midi, parait commune à tous les Tragopogon : ils restent fermés l’après-midi, le soir et « la nuit, mais c’est dans le T. orientalis que les fleurs « paraissent rester le plus longtemps épanouies. Avant de terminer cette petite notice, nous dirons un mot de la distribution géographique de notre Liguliflore. Le T'. orientalis est une plante des prairies, répandue dans presque toute l'Europe occidentale, centrale et sud- orientale; il passe de là en Asie, où il se retrouve dans la Caucasie, le Daghestan, le Turkestan et la Sibérie méri- dionale. Il a done une aire de dispersion très étendue. En Europe, les pays ou provinces où cette plante a été signalée avec certitude sont la Catalogne, la France, (Haute Garonne, Charente, Maine et Loire, Doubs, Haute Saône), le Grand-Duché de Luxembourg (A. C. vallée de la Moselle, d’après Koltz), la Prusse Rhénane, l'Alsace, le Palatinat, la Bavière, la Suisse (C. d’après Gremli), le Piémont, la Lombardie, l'Autriche, la Croatie, la Slavo- nie, la Hongrie, la Galicie, la Pologne, la Transsylvanie, la Serbie (R., d’après Nyman), la Bosnie, la Cappadoce, la Tauride etla Russie méridionale jusqu’à Astrakan. Il résulte de ce rapide apercu que la présence du T'. orientalis dans la vallée de la Meuse n’est pas anormale: Pulvermühle et Remich où la plante a été recueillie dans le Grand-Duché de Luxembourg sont dans une situation « à peine plus méridionale que Namur, et que Coblence, où Wirtgen en trouvait de riches habitations. Quoi qu'il en soit, la rencontre de cette espèce dans nos provinces est un fait intéressant et elle est tout à l'honneur de la grande expérience de l’auteur de la découverte. 15 Que nos confrères du bas Luxembourg et de la val- lée de la Meuse redoublent d'attention au sujet de cette rare Composée et nul doute qu’ils aient bientôt la satifaction de confirmer son existence sur d’autres points du pays. Ce m'est, en finissant cette tâche, un agréable devoir à remplir que de remercier avec gratitude MM. Crépin, Marchal et Durand de leur aimable obligeance à seconder mes efforts : par leurs conseils, par la communication des herbiers et des volumes intéressants de la bibliothèque du Jardin botanique, j'ai pu réunir les éléments de la petite notice que je me permets de vous soumettre. NOTE SUR UNE HÉPATIQUE MÉCONNUE (CEPHALOZIA LUNULAEFOLIA DMRT.) par C.-H. DeLocne. Cette espèce créée par notre ancien Président dans son Sylloge Jungermannidearum Europae, puis placée en 1835 dans le genre Cephalozia, décrite de nouveau en 1874 (Bull. Soc. bot., t. XIII, p. 92), n’est pas mentionnée, à ma connaissance, par aucun autre hépaticologue. Cepen- dant des espèces critiques du même auteur sont relevées * dans le Synopsis Hepaticarum et surtout dans Nees, Natur- geschichte der Europüischen Lebermoose. D'autre part, le C. lunulaefolia étant fondé sur le N° 432 de la collec- tion de Mougeot et Nestler, il semble qu'il était facile de vérifier la valeur de l’espèce en question. Du fait que les auteurs du Synopsis Hepalicarum eitent le N° 432 pour la var. « de Jungermannia connivens Dicks., on doit seu- lement conclure que cette dernière espèce est dans le Synopsis une espèce complexe. 14 Soupconnant que €. lunulaefolia pourrait être le C. multiflora Spruce, je demandai, en 1893, un spécimen authentique de cette dernière espèce à l’auteur qui me l’envoya en demandant s'il était possible d’obtenir un spécimen de l'espèce de Du Mortier, ajoutant qu'il avait pensé un jour que son espèce pouvait être la même. J'envoyai aussitôt un double du N° 452 sur lequel est écrit de la main de Du Mortier « J. lunulaefolia. » Spruce en retournant le spécimen en question m'écrit que c'était . bien son Cephalozia multiflora en bon état de fructifica- tion, ajoutant que dans la suite il adopterait le nom de C. lunulaefolia Dmrt. Mais la mort vint le surprendre peu de temps après au milieu de ses travaux. Le C. lunulaefolia fait partie du sous-genre Eucepha- lozia Spruce, que le D. Schiffner a élevé au rang de genre « dans Engler et Prant]. Die Naturlichen Pflanzenfamilien. L'espèce de Du Mortier doit done s’appeler ÆEucephalozia lunulaefolia (Dmrt.) ayant comme synonymes Cephalozia mulliflora Spruce, et C. media Lindb. secund. Spruce in. litt. Presque tous les auteurs ont confondu l’espèce de Du Mortier avec le vrai C. connivens de Dicks. Voici les, principaux caractères différentiels entre ces deux espèces. Eucephalozia lunulaefolia(Dmrt.) Inflorescence dioïque; « périanthe denticulé au sommet et formé à la base de 5 couches de cellules, au milieu de 2 couches ; calyptre de moitié plus courte et formée dans presque toute sa longueur de 3 couches de cellules; feuilles plus petites que dans l'espèce suivante ; la couche de cellules corticales plus grandes que les cellules internes de la tige au nombre de 12 à 14 cellules sur une coupe transversale. Eucephalozia connivens (Dicks.) Schiffner. Inflores- cence monoïque ; périanthe longuement cilié et formé AN Re RES rts Pa) + 15 d’une seule couche de cellules ; calyptre courte d’une seule couche de cellules ; la couche de cellules corti- cales plus grandes comprend environ 8 cellules sur une coupe transversale. L’Eucephalozia lunulaefolia (Dmrt.) est assez répandu en Belgique, tandis que VE. connivens (Dicks.) est très rare et tout ce qui a été signalé sous ce nom en Belgique doit vraisemblablement se rapporter à l'espèce de Du Mortier. La séance est levée à 9 heures, . 1 1: [. { ;? rm « £ $ L DS 1 1 : ' 6 COMPTES-RENDUS DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE. 24406500 ANNÉE 1896. Séance mensuelle du 8 février 1896. PRésinencE DE M. Tu. DuranD, vice-président. La séance est ouverte à 8 heures. Sont présents: MM. Aigret, De Bullemont, Dens, Th. Durand et Troch; Crépin, secrétaire. Le procès-verbal de la séance du 11 janvier 1896 est approuvé. M. le Sécrétaire annonce la mort de M. J.-B.-L.-F. Van de Put, membre effectif de la Société, décédé à Anvers le 13 janvier dernier, et de M. le Dr. J. Müller, membre associé. Des lettres de condoléance seront adressées aux familles de MM. Van de Put et Müller. M. Th. Durand retrace à grands traits la carrière scientifique du D'. Müller, dont la réputation comme lichénographe est universelle. La séance est levée à 8,30 heures. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE. —ebhthten— ANNÉE 1896. Séance mensuelle du 14 mars 1896. PRÉSIDENCE DE M. EL. MaARcCHAL. La séance est ouverte à 8 heures. Sont présents : MM. Aigret, L. Coomans, De Bulle- mont, Delogne, Dens, De Wildeman, Th. Durand, EI. Marchal, Nypels et Troch ; Crépin, secrétaire. Le procès-verbal de la séance du 8 février 1896 est approuvé. M. le Secrétaire donne lecture de la correspondance M. Delogne présente, au nom de M. Lochenies, un travail sur les Lichens, destiné aux mémoires. M. le Secrétaire annonce le prochain dépôt du 4° fas- cicule des Mousses nouvelles de l’Amérique de MM, Car- dot et Renauld. 20 M. Crépin lit une petite notice sur une Rose chinoise nouvelle, dont l'impression aura lieu dans le compte- rendu de la séance. DESCRIPTION D'UNE NOUVELLE ESPÈCE DE ROSE CHINOISE, par François CRÉPIN. Les explorations qui, depuis une cinquantaine d’années, ont été faites dans les diverses provinces de l'empire de la Chine, ont amené la découverte d’un nombre considérable d'espèces nouvelles. Certains genres se sont enrichis d'une facon tout à fait inespérée. Le genre Rosa n’a pas partagé cette heureuse fortune, car, depuis cinquante ans, à part le À. gigantea Collett. retrouvé dans l’Yun-nan, auquel on pourrait peut-être ajouter le R. tunquinensis Crép., la Chine ne nous a rien offert de nouveau (1). Cette pénurie de découvertes tient-elle à la grande rareté des espèces inédites ou bien à l'indifférence des collecteurs pour ce genre? Je suis assez porté à croire que l'absence des découvertes a tenu à ces deux causes. En présence de cet état de choses, la trouvaille d’une espèce nouvelle est bien faite pour réjouir les rhodologues. Celle-ci est due au Père Soulié, auquel je suis heureux de la dédier. Le Rosa Soulieana appartient àla section des Synstylae. Un seul exemplaire, il est vrai grand et bien fourni en (1) Peut-être le groupe de formes que j'ai réunies sous le nom de R. macrophylla Lindl. devra-t-il être démembré, auquel cas la Chine pourrait être enrichie d’un ou de plusieurs types nouveaux. 21 ramuscules florifères, en a été envoyé au Jardin des plantes de Paris. C’est sur cet exemplaire que j'ai rédigé la diagnose suivante. Peut-être y a-t-il quelque témérité à établir une espèce sur un exemplaire unique, mais j'ose espérer que la longue expérience que j'ai acquise du genre m'a mis à l’abri d'une surprise et ne m’a point fait pren- dre, pour un type nouveau, une variété d'une espèce connue. Rosa Soulieana. Inflorescence ombelliforme, ord. assez multiflore(1), à 1 ou 2 feuilles d-3-foliolées, à bractées primaires largement lancéolées, non foliacées au sommet, à bords glanduleux, dressées, paraissant assez persistantes; pédicelles à articulation non basilaire, à bractéo'es petites, très prompte- ment caduques ; boutons courts, largement ovoïdes, brusquement atlénucs en pointe courte; sépales ovales ou ovales-lancéolés, brusquement atiénués en pointe courte, un ou deux extérieurs munis de 1 ou 2 très petits appendices latéraux; corolle assez petite (blanche); colonne stylaire pubescente; feuilles moyennes des ramuscules florifères 7-9-foliolées; folioles fermes, courtes, ovales et plus ou moins arrondies, à base arrondie, obluses-arrondies au sommet, plus rarement très brusquement mucronées, glabres, à dents petites et superficielles ; sipules adnées, à bords finement glanduleux; aiguillons épars. Hab. — Tatsienlou (Sutchen). Tibet oriental. J'ai calqué cette diagnose sur celles que J'ai données dans mes Rosae synstylaeË), afin qu’on puisse facilement établir la comparaison avec les autres espèces de la section. Le R. Soulieana ne peut être rapproché que du R. mo- schata Herrm. Il diffère de toutes les variétés de celui-ci (1) Conf. Remarques sur l'inflorescence des Rosa in Bull. Soc. bot. Belg., t. XXXIV, 2e partie, pp. 18 et 19. (2) Bull. Soc. bot. Belg., t. XXV, 2e partie, pp. 163-217, 22 (R. Brunonii Lindl., R. abyssinica R. Br., R. Lesche- naultiana Wightet Arn., R. longicupsis Bertol. et R. mo- schata Var. yunnanensis Crép.) par une série de caractères distinctifs qui lui méritent, à mon avis, le rang d'espèce. Ses folioles ont une forme bien différente de celles du R. moschata qui sont toujours plus ou moins allongées et à sommet plus ou moins longuement atténué. Ses stipules sont plus larges, ainsi que les bractées. Ses sépales ont tout à fait une autre forme et qui donne aux boutons un aspect fort différent de ceux du R. moschata. D'autre part, les bractées paraissent être moins promptement caduques. Il est vraisemblable que des matériaux plus nombreux permettront de découvrir un jour d’autres différences, qui établiront mieux encore la distinction de cette nou- velle espèce. Dans la diagnose que j’ai donnée du R. moschala, j'ai dit que les feuilles moyennes des ramuseules florifères sont 7-foliolées, or ces feuilles sont parfois 9-foliolées. De tous les pays, c’est la Chine qui possède le plus d'espèces de la section des Synstylae. Elle en compte six espèces : À. microcarpa Lindl., R. multiflora Thunb., R. tunquinensis Crép., R. anemonaeflora Fortune, R.mo- schata Herrm. et R. Soulieana Crép. Je lui avais attribué le R.Wichuraiana Crép., mais l'existence de cette espèce en Chine reste douteuse. Toutefois, j'ai lieu de penser qu'elle s'y rencontrera. Après la Chine, vient le Japon avec cinq espèces: R. multiflora, R. Luciae Franch. et Rochebr. R. Wichu- raiana, R. Watsoniana Crép. et R. moschala. A propos du À. moschata au Japon, je dois un mot d'explication. Autrefois Miquel, dans son Prelusio florae japonicae (1867) avait indiqué cette espèce au Japon sous 25 une variété microphylla, or ce que j'ai vu dans l’herbier de cet auteur sous ce nom appartient au R. Wichuraiana. Dans les nombreux herbiers dont j'ai fait la revision des Rosa, jamais je n'ai vu la moindre trace du R. moschata provenant du Japon. Ce n’est que tout récemment que j'en ai recu des échantillons de M. le professeur I. Matsumura,de Tôkiô. Ces échantillons proviennent du montJnugatake dans la province de Buzen (ile de Kiu-siu). Cette Rose porte le nom japonais de Yama-Ibara. Miquel avait indiqué le R. sempervirens au Japon, mais c'était à la suite de confusion spécifique. Cette espèce est complètement étrangère à l'Asie. M. Christ, dans le Supplementum Florae Orientalis, a indiqué un R. sempervirenti X dumetorum sur les côtes de l’Asie- Mineure, ce qui pouvait faire supposer que le R. semper- virens existait bien dans cette région. Dans les remarques que j'ai faites sur le travail de M. Christ (1), j’ai dit que ce R. sempervirenti X dumetorum était une simple variété du R. sempervirens, sans la moindre trace d'hybridité; or, à la suite de l'examen que j'ai pu faire de nouveaux échan- tillons de cette Rose, j'ai reconnu qu’elle n'était rien autre qu'une variété du R. phoenicia Boiss.! La séance est levée à 9 heures. (1) Obeervations sur les Roses décrites dans le Supplementum Florae Orientalis de Boissier in Bull. Soc. hot. Belg., t. XX VII, 2e partie. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE. —22044000— ANNÉE 1896. Séance mensuelle du 11 avril 1896. Présinence DE M. TH. DURAND, VICE-PRÉSIDENT. La séance est ouverte à 8 heures. Sont presents : MM. L. Coomans, V. Coomans, De Bul- lemont, Dens et Th. Durand; Crépin, secrétaire. Le procès-verbal de la séance du 14 mars 1896 est approuvé. M. le Secrétaire donne lecture d’une notice de M. Sac- cardo intitulée : Fungi aliquot brasilienses phyllogeni, dont l'impression est votée. M. De Wildeman fait l’analyse de l'ouvrage de M. L. Marchand intitulé : Énumération méthodique et raisonnée des familles et des genres de la classe des Mycophytes, et diseute les bases taxinomiques adoptées dans ce travail. La séance est levée à 8 h. 50 m. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE. —Æ6DLitse— ANNÉE 1896. Assemblée générale du 3 mai 1896. Présipence DE M. EL. MarcuaL. La séance est ouverte à 2.50 heures. Sont présents: MM. Aiïgret, Bauwens, L. Coomans, V. Coomans, Delogne, De Wildeman, Th. Durand, Du- trannoit, Errera, M°° Houbion, Jessen, D' Lebrun, Lochenies, Él. Marchal, Ém. Marchal, Massart, Nypels, Troch, Van Nerom et Vanpé; Crépin, secrétaire. Le procès-verbal de la séance générale du 1+ décembre 1895 est approuvé. M. le Président informe l'assemblée de la mort récente de M. le major Soroge, membre effectif de la Société. Trois places de membres associés de la Société sont vacantes. Le Conseil d'administration propose d’élire à ces places MM. le D' A.-I. Kerner, professeur de botanique 28 à l'Université de Vienne, D' Sydney H. Vines, professeur de botanique à l'Université d'Oxford et W. Trelease, directeur du Jardin botanique de St-Louis (Missouri). Ce choix est approuvé par l'assemblée et MM. Kerner, Vines et Trelease sont proclamés membres associés. MM. Armand Philippe et Hans Jessen, présentés à la dernière séance, sont proclamés membres effectifs. Le choix de l'itinéraire de l’herborisation générale de celte année fait l’objet d’une discussion à laquelle plusieurs membres prennent part. Il est décidé que l'herborisation aura lieu du 27 au 50 juin aux environs de Malmedy et de Montjoie. M. le Secrétaire est chargé d'organiser cette excursion. M. Massart expose longuement les observations qu'il a faites dans l'ile de Java sur la forme qu’affectent les feuil- les pour se débarrasser promptement de l’eau des pluies tropicales. Cette importante communication fera l’objet d'un mémoire destiné à la première partie du Bulletin. M. Crépin analyse une notice ayant trait aux Rosa con- servés dans les herbiers de Lejeune et de Me Libert, L'impression de cette notice est votée. La séance est levée à 4 heures. À + COMPTES-RENDUS DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE. —1444000— ANNÉE 1896. ——_———— Séance extraordipaire tenue à Malmedy le 29 juin 1896, à l’ Hôtel du Cheval-Blanc. PRÉSIDENCE DE M. ERRERA, MEMBRE pu CowsäIL. La séance est ouverte à 9 heures du soir. Sont présents : MM. L. Coomans, V. Coomans, De Wildeman, Errera, M"° Houbion, Em. Laurent, Loche- nies, Matagne, Nypels, Troch, Vanderhaeghen et Vanpé; Crépin, secrétaire. | Sont présents : MM. Albert Du Bois, journaliste et Ed- mond Laureys, artiste-peintre. Les membres suivants de la Société ont assisté à l’une ou aux deux journées de l’excursion, mais ont dù rentrer en Belgique sans pouvoir assister à la séance : MM. Bris, Cogniaux et Lebrun. MM. Collart;, Dewalque, Halin et Lonay ont également pris part à l’herborisation. M. Errera ouvre la séance en rappelant le souvenir de M'e Marie-Anne Libert dont le souvenir est encore si 4 30 vivace dans la mémoire de tous les botanistes belges.C'esten une brillante improvisation que l’orateur retrace la carrière de lillustre eryptogamiste de Malmedy, qui fut dès la fondation de notre Société nommée parmi les premiers membres associés. Le discours de M. Errera est couvert d’applaudissements prolongés. MM. Kerner, Vines et Trelease remercient pour leur nomination de membres associés. M. De Wildeman fait hommage à la Société d’un exemplaire de sa Flore des Alques de Belgique, qui vient de paraitre. (Remerciments.) M. Vanderhaeghen présente un mémoire intitulé : Les Hyménomycètes signalés jusqu'à ce jour en Belgique. Sont nommés commissaires : MM. Delogne, De Wildeman et El. Marchal. M. Lonay, docteur en sciences naturelles, à Liège, présenté par MM. Gravis et Errera, demande à faire partie de la Société. La séance est levée à 9,50 heures. BIBLIOGRAPHIE. De Vlaamsche volksnamen der Planten van Belgié, Fransch-Viaanderen en Zuid-Nederland door E. Paque. — Lorsque en 1387 notre Société célébra le vingt-cinquième anniversaire de sa fondation, un certain nombre de prix furent proposés. L’un d’eux, offert par M. le Prof. Martens, devait être accordé à l’auteur du meilleur travail sur les noms vulgaires flamands de nos végétaux indigènes. 91 - Cinq mémoires furent envoyés en réponse à la question mise au con- cours par M. Martens. Le jury en choisit deux, celui de M. le Prof. Paque, de Namur, et celui de M. J.-D. Vits, professeur à Vilvorde. C'est le résumé de ces cinq mémoires, complété amplement depuis 1837, que M. Paque a livré à la publicité sous le titre indiqué plus haut. Ce n’était certes pas besogne facile que de réunir en un tout bien coor- donné les renseignements recueillis dans un grand nombre de localités de la partie flamande de notre pays. L'ouvrage, formant un beau volume de plus de 500 pages et illustré de nombreuses figures, comprend trois parties, dont la première est de beau- coup la plus importante. C’est le dictionnaire des noms flamands. Le nom vulgaire orthographié autant que possible comme il se pro- nonce est suivi de l’énumération des localités où il est employé; puis viennent le num latin et le nom vulgaire français. L'auteur termine en général chaque article par des indications relatives à l’origine des noms, aux propriétés aux légendes qui se rattachent aux plantes. Cette première partie du travail est très complète : l’auteur a rassemblé les noms vulgaires dans 270 communes réparties dans toutes les provinces flamandes. Nous pouvons donc dire que toutes les dénominations se trou- vent dans le dictionnaire de M. Paque. La deuxième partie contient une liste alphabétique des noms français et de beaucoup de noms vulgaires employés pour désigner, dans cette iangue, nos plantes indigènes ou cultivées. Chaque nom est suivi du nom latin correspondant. La troisième partie enfin comprend le dictionnaire des noms scientifi- ques latins; dans cette énumération, chaque nom est suivi de toutes les appellations flamandes données à la plante qu’il représente. Suivent égale- ment des données sur l’emploi et les propriétés des plantes. Grâce à cette disposition en trois listes, rien de plus simple done que de trouver le nom flamand d’une plante, Il suflit de connaître soit son nom français, par suite son nom latin et de passer de là dans la première partie du travail, Si le nom flamand est connu et que l’on désire trouver le nom scieniifique, la première partie du volume l’indiquera fort vite. Ce dictionnaire a donc de l'importance non seulement au point de vue philologique et historique, mais encore au point de vue de l’enseigne- ment en général, Par ce dictionnaire, la connaissance des noms latins des plantes deviendra chose facile pour tous les amateurs de botanique. « De Vlaamsche Volksnamen der Planten » est un ouvrage soigneuse- 92 ment rédigé; il s'adresse à toutes les personnes que s'intéressent aux plan- tes. Au point de vue philologique, il sera un recueil à consulter fréquem- ment. Nous ne pouvons done assez féliciter l’auteur du dictionnaire ; la besogne était longue et aride et M. Paque s'en est tiré avec honneur; il a fait une œuvre vraiment utile et populaire. N'oublions pas M. Wesmael-Charlier, qui s’est chargé de l'édition du volume ; il n’a rien négligé pour rendre les « Volksnamen der Planten » intéressant. Les nombreuses figures intercalées dans le texte contribue- ront, nous n’en doutons pas, à la vulgarisation de la botanique dans les provinces flamandes de notre pays. É. D, W. COMPTES-RENDUS DES SEANCES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE. —2Dritae— ANNÉE 1896. Séance mensuelle du 10 octobre 1896. PRÉSIDENCE DE M. EL. Marc. La séance est ouverte à 8 heures. Sont présents : MM. Ch. Bommer, L. Coomans, V. Coo- mans, Delogne, De Bullemont, De Wildeman, Th. Du- rand, El. Marchal et Troch; Crépin, secrétaire. . Les procès-verbaux des séances du 11 avril et du 29 juin 1896 sont approuvés. M. le Président informe l'assemblée de la mort de M. Alexandre Briart, membre effectif, et de celle de M. Félix Muller, ancien membre fondateur de la Société. Il expose sommairement les services que ces deux regret- tés confrères ont rendus à la Société et à la science, MM. le Secrétaire dépose, après analyse, deux notices par MM. Cardot et Renault, et Even. Ces notices parai- tront dans le Bulletin. 54 LISTE DE PLANTES VASCULAIRES OBSERVÉES DANS LES TERRAINS JURASSIQUES DE LA PROVINCE DE LUXEMBOURG, PAR CH. EVE. Anemone Pulsatilla L. — Banières (St-Mard), Torgny. A donis aestivalis L. — Lamorteau-Prégneulx, Ranunculus hederaceus L. — Chantemelle. Helleborus foetidus L. — St-Mard. Aetaea spicata L. — St-Mard, Lamorteau. Gysophila muralis L. — Virton. Dianthus deltoides L. — Chantemelle, Arlon, Waltzing. Saponaria Wacearia L. — Virton. Silene nutans L, — Rabais (Ethe). Arenaria serpyllifolia L. var. leptoclado:. — Torgny. Stellaria nemorum L. — S'-Mard. Geranium pyrenaicuium L. — Banières. — sylvaticum L. — Buzenol. Monotropa Hypopitys L. — Robelmont, Orval. Pyrola minor L. — Robelmont, Rabais (Ethe). — rotundifolia L. — St-Mard. Corydalis lutea L. — Vieux murs à Virton, Fumaria Vaïllantii Lois. — Lamorteau. Beseda lutea L. — Ethe, Lamorteau. Arabis arenosa Scop. — Buzenol. Tarritis glabra L. — Clairefontaine, Virton, Buzenol. Alyssum calyeinum L.— Virton. — incanum L. — Introduit dans la région jurassique à St-Mard. Eberis amara L. — Torgny. Genista sagittalis L. — Virton, NMelilotus albus Desv. — Virton, Buzenol. Medicago faleata L. — Virton. Trifolium agrarium L. —Virton, Clairefontaine. — elegans Sav. — Buzenol. Vicia lathyroïides L. — Villers-la-Loue, Meix-devant Virton. Lathyrus taberosus L. — Si-Mard, Torgny. 35 Lathyruas sylvestris L. — Si-Mard. — hirsrtus L. — Virton (lieu dit la Chamberlaine). Hippocrepis comosa L. — Torgny. Herniaria glabra L. — Berchiwé. Rubus saxatilis L. — Bois de Lamorteau, St-Mard. Geum rivale L. — Vallée de la Rouge-Eau. Epilobium palastre L. — Waltzing. Bupleuruim faleatuim L. — St-Mard. Carum Bulbocastanum Koch. — Robelmont, Torgny Villers-la- Loue. T'urgenia latifolia Hoffm. — Prégneulx. Cornus mas L. — St-Hard. Viscam album L. — Montquintin, Virton. Chrysoplenium alternifolium L. — Virton. Gentiana germanica Willd. — S'-Mard. — Cruciata L. — Entre Izel et Orval. — ciliata L. — Torgny. Evrythraea pulechella Fries. — Waltzing, St-Mard. Myosotis arenaria Schrad. — Meix-devant-Virton. Pulmonaria tubero3a Schrk. — Virton, Asperugo procumbens L.— Virton, St-Mard, Atropa Belladona L. — Robelmont, St-Mard, Buzenol. Verbaseum Hychnitis L, — Ethe. Veronica triphylla L. — Virton, Robelmont. — praecox All. — Virton (Horsvillers). — verna L. — Entre Meix-devant-Virton et Robelmont. Linaria Cymbalaria Mill. — Virton. Utricularia vulgaris L. — Vance. Orobanche Epithymum DC. — Virton, Banières. Lathraea squamaria L. — St-Mard, Virton. Salvia pratensis L. — Banières, Robelmont. — Sclarea L. — Banières. : Lamium maculatum L. — St-Mard. Stachys alpina L. — St-Mard. — annua L.— Torgny. — recta L. — Lamorteau. Marrubium vuigare L. — Buzenol, Villers-la-Loue, Chantemelle, Virton, Robelmont, Leonurus Cardiaca L. — Villers-la-Loue. 56 Brunella alba Pall. — Torgny. Ajuga genevensis L. — Virton, Robelmont, Musson. — Chamaepitys Schreb. — Torgny. Campanula glomerata L.— Lamorteau, Robelmont,Waltzing-Arlon. — persicifolia L. — Buzenol, Torgny. Bryonia dioeca Jacq. — Virton, St-Mard. Viburnum Lantana L. — St-Mard, Virton, Lamorteau. Lonicera X ylosteum L. — Virton, St-Mard. Asperula cynanchieca L. — Virton, Banières, Torgny. Galium sylvaticum L. — Virton, Clairefontaine, Buzenol. Onopordon Acanthium L. — Robelmont, Berchiwé. Cirsiuim acaule All. — Virton, Waltzing. Enula Conyza DC. — St-Mard. Arnica montana L. — Houdemont. Helichrysum arenarium DC. — Arlon (Frontière), Vance. Pulicaria dysenterica Gürtn. — St-Mard. - Senecio nemorensis L. — Clairefontaine, St-Mard. Poilygonum Bistorta L.— St-Mard. — dumetorum L. — Clairefontaide, Chenois, St-Mard, Virton. Aristoiochia Clematitis L — Entre Virton et Houdrigny. Euphorbia platyphyllos L. — Clarrefontaine. Alisma ranuneuloides L.— St-Mard. Ornithogallum sulfureum R. et S. — Prégneulx. Orchis purpurea Huds. — St-Mard (Frontière). Epipactis palustris Crantz. — Dampicourt. Piatanthera bifolia Rchb. — Orval. — montana Rich. — St-Mard. Neottia Nidus-avis Rich. — Virton. Bromus asper Murr. — St-Mard. — erectus Huds. — Clairefontaine. Botrychium Lunaria Sw. — Virton, Torgny. Equisetum maximum Lmk.— Ruisseau de Guéville (St-Mard). M. Ch. Bommer expose quelques faits de mycologie fort intéressants et qui feront plus tard d'objet Pun travail spécial, M. Lonay est proclamé membre effectif de la Société. La séance est levée à 9 heures. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE. —66D4212ee— ANNÉE 1896. Séance mensuelle du 14 novembre 1896. PrésipenceE DE M. Ez. MarcHaL. La séance est ouverte à 8 heures. Sont présents : MM. Aigret, L. Coomans, V. Coomans, De Bullemont, Delogne, De Wildeman, Th. Durand, El. Marchal et Van Nerom ; Crépin, secrétaire. Le procès-verbal de la séance du 10 octobre est approuvé. M. le Secrétaire lit la notice suivante dont l'impression est votée. LES CLASSIFICATIONS ÉTABLIES DEPUIS LES GRANDS EMBRANCHE- MENTS JUSQU'AUX SIMPLES ESPÈCES, SUR LES SEULES DON- NÉES DE LA MORPHOLOGIE, SONT-ELLES CONFIRMÉES OU INFIRMÉES PAR L'ANATOMIE ?, PAR P. PARMENTIER. Il est encore impossible aujourd’hui de donner à cette question une réponse en tous points aflirmative. Les recherches anatomiques, dirigées en vue de la classifica- 5) 58 tion, ont trop peu d’existence et ont été l’objet d’interpré- tations trop divergentes, pour qu'il soit permis d'accorder aux données qu’elles fournissent l'importance qu’elles auront dans l'avenir. Pour donner à la question posée une réponse générale et satisfaisante, il faudrait que toutes les familles végétales, ainsi que leurs représentants respec- tifs, eussent été passés en revue. Or on est loin de ce résultat, et bien des années s’écouleront encore avant qu'il puisse être publié! Les anatomistes n’apportent pas dans leurs recherches taxinomiques la même unité de vue ni les mêmes interprétations philosophiques. Un grand nombre surtout parmi les morphologistes, sont franche- ment hostiles à la science nouvelle, sans doute parce qu’ils reconnaissent qu'elle n’est pas à la portée de tous, et ont essayé de combattre son droit de cité, en publiant des recherches qu'ils se sont efforcés de généraliser, alors qu’elles n'embrassaient que des cas particuliers souvent mal interprètés. Cet antagonisme contribuera à reculer l'époque où les caractères anatomiques, judicieusement intercalés aux données morphologiques, sélectionnés en quelque sorte à la lumière d’une critique logique et rigoureuse, devront produire la classification vraiment scientifique et naturelle du règne végétal. Néanmoins, de ce quia déjà été fait, il est permis de répondre dans un sens très probant à la question précitée, je dirai même affirmatif en ce qui concerne les entités taxinomiques inférieures à l’ordre, c’est-à-dire la famille, la tribu, le genre et l'espèce. Pour déduire des recherches hstologiques des règles de classification, 11 importe d'examiner, avec un soin tou- jours égal et sans idée dogmatique préconçue, les espèces sur le plus grand nombre possible d'échantillons récoltés 39 dans leurs stations naturelles et dans les jardins botani- ques, puis toutes les formes qui se rattachent à ces espèces. Il ne faut pas oublier, en effet, que l'étude des formes transitoires et des variétés contribue puissamment à cir- conserire et à définir l’espèce. L'influence du milieu se répereute indistinctement sur tous les organes de la plante en produisant des modifications qui ne sont pas toujours les mêmes ni exprimées au même degré, ou, en d’autres termes, les mêmes causes ne produisent pas toujours les mêmes effets. De là des erreurs d’interprétation faciles à commettre, dont l’effet désastreux en classification est encore accentué par l’ignorance dans laquelle on peut se trouver en ce qui concerne l’optimum de différenciation d’un organe ou d’un tissu. Il est done compréhensible que, si, d’une part, on arrive à saisir le sens évolutif de chaque caractère anatomique, et que, d'autre part, on puisse fixer les limites entre lesquelles ces caractères peuvent osciller, il sera facile d'établir le degré taxino- mique de chacun d'eux. Cette étude patiente permettra de reconnaitre que le même caractère ne possède ni la même expression ni la même valeur dans les divers groupes natureis. Là, 1l revêtira la dignité d’un caractère de famille; ailleurs, celle d’un caractère d’espèce. Il serait illogique de demander aux données anatomiques plus qu'on n'exige des caractères oganographiques ordinaires. C’est à l’anatomiste qu’il appartient d'établir cette distine- Lion si importante, à laquelle il n’arrivera, je le répète, qu’en se donnant la peine de pousser ses investigations sur le plus grand nombre d’échantillons. Les recherches basées sur l’examen d’un seul individu pour chaque espèce, peuvent conduire à des indications erronées, sur- tout chez les plantes herbacées. Celle-ci, en effet, étant 40 très plastiques, ne sont pas toujours identiques à elles- mêmes dans le même milieu ; leur développement ontogé- nique peut varier quantitativement d'un sujet à l’autre. Le savant, mis en garde contre ces effets de milieu, peut, tout en faisant la part de l’épharmonie, retrouver assez facilement les caractères taxinomiques qui font l’objet de ses recherches, et suivre la filiation philogénique du groupe qu'il étudie. C'est en opérant de la sorte que de consciencieux savants sont arrivés, malgré les traits ironiques qu'on leur a décochés, à tirer de l’anatomie des tissus un ensem- ble de données générales très précieuses en systématique; qu'ils sont parvenus à établir les affinités de familles, de genres et d'espèces, et à élucider des cas litigieux qui seraient restés éternellement obscurs avec la seule organo- graphie. Je ne citerai que quelques exemples, puisés parmi cent autres, afin de ne pas donner à cette réponse un dévelop- ment exagéré. En s'appuyant surtout sur le système libero-ligneux foliaire, M. O. Lignier est parvenu à établir la classifica- tion vraiment naturelle des Lécythidacées(1); les résultats de son remarquable travail sont entièrement corroborés par les caractères externes. L’anatomie des organes a en outre permis à ce savant de modifier l'ordre adopté par Brongniart dans la succession des genres de la famille et de subdiviser celle-ci, avec une précision rare, en trois tribus : Lécythidées, Barringtoniées et Napoléonées. Dans un cadre plus large, M. Constant Houlbert est (1) Ocrave Lacnier : Recherches sur l’anatomic des organes végétalifs des Lécythidacées (In Bull. scient. de France et de Belgique, 1890). 41 arrivé à montrer comment, en dehors de tout autre con- sidération, les caractères du tissu ligneux peuvent fournir des données générales fort précises et fort étendues sur les relations qui existent entre les familles du groupe des Apétales (1). Si nous jetons ensuite les yeux sur la thèse de M. Paul Marié (2), nous constatons que des structures très inégales correspondent aux genres et aux espèces dont l'apparence est si irrégulière. Là, le genre anatomique ne cadre pas toujours avec le genre morphologique; «il est souvent plus compréhensif et constitue un argument important en faveur des botanistes qui tendent à diminuer le nombre des genres. » De 1881 à 1895, mon regretté et cher Maitre Vesque publie tour à tour, sur l’anatomie systématique, des mémoires spéciaux, des travaux généraux, des recherches expérimentales, et montre, le eas échéant, la parfaite con- cordance qui existe entre les groupes vraiment naturels et ceux qu'il peut définir par des caractères anatomiques. La première monographie de Vesque comprend la descrip- tion presque complète des espèces de la tribu des Cappa- rées. Par ce travail, le savant anatomiste avait surtout pour principal objectif de démontrer que toutes les espè- ces authentiques peuvent être définies anatomiquement, et de placer à côté de la diagnose usitée les caractères anato- miques, infiniment plus précis, dans le cas actuel, que ceux auxquels on avait eu recours jusqu'à présent. (1) Constant Houzsenr : Recherches sur la structure comparée du bois secondaire dans les Apétales (Thèse de Doctorat ; 1893). (2) Pauz Manié : Recherches sur La structure des Renonculacées (Thèse de Doctorat ; 1884). 42 L'effet produit par ce mémoire fut consilérable ; il donna en quelque sorte l'impulsion iritiale aux études systé- matiques. En effet, l’on voit aussitôt des savants, de natio- nalités diverses, s'engager dans la même voie. Radikofer étudie plusieurs Capparidées douteuses en se servant des clefs dichotomiques que Vesque a placées à la suite de chaque genre; M. Ljungstrôm s'occupe des Éricacées ; M. Jôünson, des Protéacées ; M. Hobein, des Acanthacées ; M. Pirotta, des Oléacées ; M. Gérard, des Pomacées;....etc. C'est à l’aide des caractères anatomiques que Vesque parvient à démontrer que les Loganiacées ne peuvent être maintenues telles que MM. Bentham et Hooker les ont délimitées ; le genre Buddleia doit en être écarté. « Grâce à l’anatomie encore, nous dit mon cher Maitre, je suis parvenu à grouper, à coordonner ou à subordonner les espèces, de valeur diverse, des genres Vismia et Psoros- permum, qui jusqu'alors avaient défié la sagacité des botanistes. » Enfin, il faut lire la monographie des Gutti- fères de ce même savant et parcourir les 250 planches qui y sont annexées, pour comprendre le rôle important et souvent prépondérant de l'anatomie en systématique ! Les Magnoliacées, dont j'ai fait l'étude anatomique complète, sont admirablement définies par les caractères internes. On y rencontre des caractères généraux de famille et des caractères génériques d’un constance remar- quable. Enfin je suis parvenu à reconnaitre que la tribu des Euptéléées, créée par Baillon, qui comprend les genres Euptelea et Trochodendron, et qui est si mal définie morphologiquement, doit être définitivement écartée de la famille. C’est encore l'anatomie qui m’a permis de distraire le genre Trapa de la famille des Onothéracées pour le placer dans celle des Haloragacées à laquelle il 45 appartient indubitablement, et aussi de considérer le genre Ludwigia comme un genre transitoire rattachant ces deux familles; de supprimer le genre Isnardia qui fait double emploi avec le genre précédent. Les recherches que je fais en ce moment me démontrent à priori que le genre Rosa et les espèces qui le composent sont parfaitement carac- térisés anatomiquement. Par contre, M. Thouvenin conclut de son étude sur Îa grande famille des Saxifragacées(Uqu’il n’y aaucun carac- tère anatomique qui soit constant, et qu'il est impossible de donner à cette famille une diagnose anatomique. « Il n'y a pas lieu de s’en étonner, dit-il, puisqu'on n'a pu, Jusqu'à présent, fournir un résumé de ses caractères morphologiques sans se heurter aussitôt à de nombreuses exceptions. » Cette instabilité des caractères anatomiques, en parfail accord avec la morphologie, tient à des causes multiples, biologiques, trophiques et autres, que l’on ne parviendra à élucider qu'en examinant tous les représen- tants de la famille, et ce, chacun d’eux, sur le plus grand nombre possible d'individus. Néanmoins, M. Thouvenin fait observer que les caractères anatomiques ont au moins autant de valeur que les caractères extérieurs pour mar- quer les affinités ; c’est même grâce à certains d'entre eux que lesdifférentes espèces étudiées par M. Thouvenin peu- vent être enchainées dans une même familie. M. P. Vuillemin, dans son remarquable mémoire sur la subordination des caractères de la feuille dans Île phylum des Anthyllis 2), reconnait aussi, malgré l’incon- (1) Maurice Taouvenin : Recherches sur la struc'ure des Saxifragacées (Thèse de Doctorat; 1890). (2) Pauz Vuiseunx : La subordinalion des caractères de la feuille dans le phylum des Anthyllis (Thèse de Doctorat ; 1892). 44 stance de structure de l'appareil stomatique, que « l'ap- préciation des caractères de la feuille n'aurait sans doute pas permis, à elle seule, de grouper d’une façon parfaite les Papilionacées, mais qu'elle a sufli pour introduire des reclifications dans les divisions admises et pour révéler des connexions imprévues. » M. Colomb est parvenu à dresser une classification des Fougères de France en se basant sur leur étude anatomi- que. Il a spécialement observé et étudié la forme des faisceaux de la base du pétiole qui lui à fourni les cinq types Aspidium, Polypodium, Scolopendrium, Pteris et Osmunda. L'autonomie de ces subdivisions est confirmée par la morphologie. Des quelques exemples qui précèdent, il ressort done clairement que la connaissance des caractères puisés dans les tissus s’impose aujourd’hui et que l’on doit sérieuse- ment en encourager la recherche. Le concours mutuel de l’anatomie et de la morphologie constitue, en effet, la seule et vraie base de la méthode naturelle taxino- mique. Si l’on peut dire maintenant que les classifications éta- blies depuis les familles jusqu'aux simples espèces inclusi- vement sont confirmées par l'anatomie, surtout en ce qui concerne les groupes naturels bien définis, on ne saurait soutenir avee autant d’énergie qu’il en est de même pour les ordres, les classes et les embranchements. L'état actuel de la science ne nous permet pas de prévoir s'il sera jamais possible d'arriver à ce suprème résultat. La tige des Monocotylédones qui, par sa structure spéciale, carac- térisait si bien les plantes de cet embranchement, se retrouve chez les Thalictrum (Renonculacées). Il peut se faire, conséquemment, que des caractères 45 phylétiques auxquels on accordait une importance capable de définir des classes, comportent des exceptions qui en réduisent notablement la valeur. Les recherches futures nous l’apprendrons. Il peut se faire aussi, au contraire, et je l'espère, que de nouveaux caractères, d’un ordre très élevé, viennent s'ajouter aux renseignements actuels pour confirmer les données morphologiques. En admettant un instant que l'anatomie soit impuissante à diagnostiquer les grands embranchements, cela ne lui enlève pas son caractère éminemment scientifique. Les classifications établies ne sont que des groupements mnémotechniques détruisant le lien ininterrompu qui unit tous les êtres organisés. Le grand Buffon n’a-t-il pas dit avec justesse : « La nature n’a ni classes ni genres, elle ne comprend que des individus; ces genres et ces classes sont l'ouvrage de notre esprit. » Cet illustre naturaliste rejetait aussi la notion de lespèce comme devant avoir une existence réelle. Je ne partage pas cette dernière opinion, car l’en- tité spécifique à toute sa raison d’être; elle est amplement démontrée par l'anatomie et l’organographie. Les ressem- blances collectives qui ont servi à opérer les groupe- ments, n'impliquent pas toujours une idée de parenté. L'anatomie nous apprend, en effet, qu'un caractère donné peut fort bien ne pas se rencontrer chez tous les représentants d’un même phylum, et se reproduire, avec une égale expression, chez des individus étrangers à ce phylum. È Malgré cela, l’on ne saurait trop admirer le génie des illustres botanistes qui, spéculant sur les seules données morphologiques, parvinrent à établir le classement, à des degrés divers, de toutes les espèces du règne végétal, avec une sagacité si profonde, que ce classement peut être _ { 46 considéré comme naturel, étant presque toujours confirmé par l’anatomie. Baume-les-Dames, 22 novembre 1896. M. Th. Durand expose les progrès que la flore du Congo a faits dans ces derniers temps. La séance est levée à 9 heures. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE. | —2246008— ANNÉE 1896. Assemblée générale du 6 décembre 1896. Présinence pe M. ÉL. MarcHaL. La séance est ouverte à 2 h. 30 m. Sont présents: MM. Aigret, Bauwens, Bommer, L. Coo- mans, V. Coomans, Delogne, De Wildeman, Th. Durand, Dutrannoit, Errera, M®° Houbion, Jessen, Lochenies, ÉI. Marchal, Préaux, Vander Bruggen, Van Nerom, Vanpé et Vindevogel ; Crépin, secrétaire. | M. Gravis fait excuser son absence. Le procès-verbal de la séance du 5 mai 1896 est approuvé. M. le Président annonce la mort de M. Philogène Pierrot, membre effectif, décédé à Montmédy le 16 no- vembre. M. le Trésorier expose la situation financière de la Société. Des remerciments lui sont adressés pour les soins qu’il apporte à sa tâche. 48 M. le Président annonce que le Conseil propose à l’as- semblée la nomination de M. F.-M. Bailey, colonial bota- pist of Queensland, en remplacement de feu Ferd. von Müller. Cette proposition est approuvé et en conséquence M. Bailey est proclamé membre associé de la Société. M. Lochenies donne lecture du Compte-rendu de l’herborisation générale rédigé par M. Troch. COMPTE-RENDU DE L'HERBORISATION DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE, FAITE LES 27, 28, 29 ET 30 JUIN 1896, PAR P. Trocx. Voir Malmedy, la vallée de la Warche, Montjoie et leurs environs, faire en un mot connaissance avec la flore de la Prusse wallonne, tel était le but de l’herborisation de 1896. La circulaire-programme du 29 mai rappelait les plan- tes rares et intéressantes qui ont déjà été observées dans ces parages : la perspective de recueillir ces richesses bota- niques jointe à la réputation de pittoresque des localités à explorer étaient deux éléments pour assurer de nombreu- ses adhésions à nos projets. Le départ devait avoir lieu le samedi 27 juin, au train de 1 h. 22 m. arrivant à Francorchamps vers 7 heures du soir. Ces sages arrangements, qui permettaient aux gens posés de consacrer leur matinée aux derniers préparatifs n'étaient pas du goût de certains zélés confrères pour les- quels il n’est jamais trop tôt pour bien faire, c'est-à-dire pour herboriser. Que résulta-t-il de cette divergence d'opinions? Une 49 scission... ni plus ni moins que dans un vulgaire parti politique. Et au lieu de partir à 1 heure, MM. Crépin, Coomans frères, De Wildeman, Laureys et Troch s’en furent à Spa, par le train de 7 heures du matin. La belle journée de promenade, la délicieuse herbori- sation dans la « Vallée heureuse », le long du « Ru de Chawion » ! Ici furent recueillis en bien beaux exem- plaires : Menyanthes trifoliata, Drosera rotundifolia, Montia rivularis, Arnica montana, Polygonatum verticillatum, Gymnadenia Conopsea, Centaurea montana, Platanthera bifolia, Potamogeton polygonifolius, Carex pulicaris, Carex stellulata, Eriophorum angustifolium, Polypodium Dryop- teris. Parmi les sphaignes et les mousses humides, notre ami De Wildeman découvre le gite d'une mignonne colonie de Wahlenbergia hederacea. Sur les pierres immergées du ruisseau sont fixés les filaments noirâtres de diverses algues du genre Lemanea. Ce fond de Chawion est siattrayant dans sa solitude, si sauvage d'aspect, que nous hésitons longtemps à le quitter avant de remonter les croupes boisées qui nous séparent de Spa. Un regret est à exprimer au point de vue botanique : nous ne retrouvons pas le Campanula latifolia que notre confrère Hardy parait avoir observé là, il y a quelques années. Et les autres Campanula ne sont pas plus présents que le C. latifolia! Par contre, nous rapportons de nos pérégrinations la conviction absolue que l'air de Spa est réellement « appé- tissant » (Ô combien fort!) ainsi que nous le déclare le garçon de l’hôtel de la Chaine d’or. C’est à calmer les 8 50 effets produits sur nos personnes par cet air — qui hausse l'appétit d’un ton — que nous nous occupämes en atten- dant Île train de #4 1/2 heures. Celui-ci amenait tous les autres excursionnistes : Mme Houbion, MM. Dewalque, Errera, Cogniaux, Lebrun, Vanpé, Lochenies, Laurent, Nypels, Matagne, Bris, Lonay, ainsi que MM, Collard et et Halin, botanistes du pays de Verviers. De Spa à Francorchamps, le train défile devant ces magnifiques paysages et ces panoramas étendus de Sart et de Hockay que vous connaissez. C'est en quelque sorte la banlieue de notre Mont-Blanc, la Baraque Michel, que nous traversons. | A Francorchamp, des voitures attendent les excursion nistes pour la dernière étape du jour. Le passage de la frontière de Prusse ne s'effectue pas sans difficulté : les vigilants douaniers découvrent, en effet, que nos papiers ne sont pas en règle... (Par nos papiers j’entends ceux servant à la dessiccation des plantes)et qu'ilssont suscep- bles d’un droit d'entrée total de trente pfennigs! Et nous payons ce tribut au Zoliverein en formant des vœux pour que cette belle recette équilibre le budget de l'empire. Malmedy, ancienne ville du pays de Stavelot, devenue prussienne en 1815, est située dans un site délicieux, au confluent de la Warche et de la Warchenne. Du haut du thier par lequel trois d'entre nous — encore des scission- naires qui n'ont pas voulu des voitures — arrivent à pied, la localité est d’une vue charmante. Comme le dit Jean d’Ardenne dans son Guide « le paysage étoffé, plan- « tureux d'aspect, d’un vert intense, rehaussé par la teinte « rougeâtre des terrains forme un contraste singulier avec « la nature des fagnes environnantes. C’est que non seule- ment Malmedy occupe un vallon abrité, fertilisé par des 51 « eaux abondantes, mais son territoire constitue dans le « vieux terrain ardennais du massif de Stavelot un lam- « beau tout particulier : le poudingue ferrugineux de « Malmedy. L'action des eaux dans ce massif de grès tria- « sique à produit de très beaux accidents : la contrée en « acquiert un attrait spécial. » Ajoutons que vu à la tombée de la nuit ce tableau est réellement impressionnant et que l’arrivée par ce chemin est beaucoup plus recommandable, pour ceux qui ne regar- dent pas à la fatigue, que par la route des voitures, Le dimanche matin, nous quittons la ville dès l’aube ; le train suit un vallon encaissé, de pente assez raide ; son allure est lente. Nous pouvons reconnaitre les espèces végétales des prairies et des talus. Deux d’entre elles s'y montrent surtout abondantes : Geranium sylvaticum et Sanguisorba officinalis. A Weismes, la voie ferrée se profile dans la fagne et c'est une série de bruyères et de tourbières entrecoupées de bois de sapins ou de quelques pâturages. La halte de Sourbrodt atteinte, nous nous mettons en devoir de gagner le village du même nom. Peu de choses intéressantes à observer le long du chemin : c’est toujours le même Geranium sylvaticum dans les haies et prairies, puis des Alchemilla vulgaris, Hypochoeris radicata, ete. Après trois quarts d'heure de marche, Robertville n'est plus éloigné et les gorges de la Warche se dessinent aux confins du haut-plateau que nous occupons: Le pays va devenir plus accidenté et mieux fourni en richesses florales. Voici tout d’abordle Rosa arduennensis, que M. Crépin nous fait recueillir en parfait état de floraison. Cette trou- vaille est d'autant plus appréciée que l’espèce devient très 52 rare en Belgique. Ce n’est guère qu'aux environs de St-Hubert que l'on en a signalé l'existence et M. R. Beau- jean, un vétéran de la botanique dans ce pays, m’a déclaré que la plupart de ses stations s’appauvrissent beaucoup ou sont en voie de disparition : les carrières, sablonnières, cultures, défrichements, etc., anéantissent peu à peu ce Rosa dans le Luxembourg. Après le déjeuner fait à Robertville, l’on se dirige vers les fameuses ruines de Rhenastein. Dans l’herbe abondent Gymnadenia Conopsea et Thesium pratense ; dans les haies, Rosa arduennensis et Centaurea montana, le Montia rivu- laris dans les filets d'eau et, partout, le Geranium sylvati- cum accompagnant le Sanguisorba ofjicinalis. Un délicieux sentier serpente sous bois et, dans les éclaircies, nous ménage des points de vue splendides sur les deux rives de la Warche : rochers fantastiques, méan- dres capricieux, végétation luxuriante, tout est réuni pour le plus grand plaisir des yeux. Et là croissent : Ranunculus plalanifolius. Polygonatum verticillatum. Digitalis ambigua. Calamagrostis arundinacea. Knautia sylvatica. Poa sylvatica. Nous parvenons vers midi aux ruines, fièrement cam- pées sur un roc avancé dominant la vallée. L’antique donjon féodal est partiellement transformé en guinguette : l’on y boit de la bière et du lait, l’on y mange des œufs et du jambon. L’on fait sauter le bouchon là mème où les quatre fils Aymond fourbissaient leurs armes. O mânes des preux chevaliers! si vous devez frémir à proportion de la profanation de vos glorieuses demeures, vous ne devez guère jouir du repos éternel... Mais les attractions florales de l'endroit nous empêchent de faire de trop longues réflexions sur la vanité des choses D3 humaines et nous làchons le passé pour le présent. Le Saxifraga caespitosa est là sur les flancs du roc de Rhena- stein; dans une prairie montueuse, le rare Hypochoeris maculata nous montre ses larges eapitules dorés ; là abon- dent encore, en spécimens superbes Thesium pratense, Meum athamanticum, Gymnadenia Conopsea, Neottia ovata, Carex pulicaris, Sanguisorba officinalis ; le long d'un sentier, Genista sagittata, Geranium sylvaticum ; dans un ruisselet Geum rivale, Chrysosplenium oppositifolium ; à la lisière du taillis, Ranunculus platanifolius, Centau- rea montana, Knautia sylvatica Saxifraga caespitosa. Tous réunis sous le château ruiné, M. Nypels portrai- ture notre groupe : il nous distribuera ultérieurement un souvenir durable et du site et de la société. Descente au fond de la vallée, escalade de la cote d'en face par une température saharienne : voilà qui corse le programme et met les excursionnistes en nage. Par bon- heur, de beaux et nombreux Botrychium Lunaria se montrent au sommet du coteau : c'estle dédommagement de nos peines. A cette fougère étrange, succède le très rare Lycopodium complanatum (pas fertile). M. Crépin reconnait plus loin la prairie dans laquelle le Gymnadenia albida avait été recueilli en 1866, lors de l’une des premières herborisations de la Société; malgré les plus consciencieuses recherches, cette Orchidée reste introuvable. Dans des fanges voisines, nous observons : Trientalis europaea. Arnica montana. Vaccinium uliginosum. Thesium pralense. Oxycoccos palustris. Narthecium ossifragum. et aussi Carex pauciflora(une seule touffe, par M. Halin). Peu après ces dernières récoltes, nous parvenons au vil- 4 lage de Chodes. De là à Malmedy le chemin est monotone pour le botaniste : il ne lui reste qu'à fermer cartable et vasculum et à hâter le pas. De retour à l'hôtel — vous ai-je dit que nous étions descendus au Cheval-Blane? — nous avons l’agréable surprise de rencontrer M. Alb. Du Bois, l’aimable corres- pondant de la « Meuse ». Vous avez tous, MM., reçu un exemplaire du journal auquel il a envoyé une si char- mante et spirituelle lettre : les détails de son arrivée parmi nous, de nos hauts faits avec les musiciens de l'en- droit, de la visite à la kermesse et aux chevaux galo- pants, elc., ont été notés par lui avec trop d'humour ct de précision pour que J'y revienne. Le lundi, notre confrère M. Lochenies partit, escorté d'un guide, vers Bévercé, à l'effet de rechercher des lichens : ses trouvailles les plus intéressantes feront l’objet d’une notice spéciale qu'il se propose de publier uliérieu- rement. D’autres botanistes, MM. Cogniaux, Halin, Collard, ren- trèrent en Belgique, où les rappelaient leurs occupations. Le restant de la compagnie s’en fut prendre le train pour Montjoie. Chemin faisant, au delà de Bütgenbach nous entrevoyons au loin quelques unes des installations du fameux camp retranché d’Elsenborn. Vous savez à combien de polémiques passionnées ces ouvrages militai- res ont donné lieu dans la presse. Machine de guerre dont il faut se méfier, disent lesuns; simple terrain de manœu- vres pour les troupes, disent les autres. Et l'encre de couler. La visite de Montjoie est des plus attrayante : maisons curieuses, lignes architecturales originales; gargouilles bizarres, châteaux ruinés, méandres capricieux de la Roer, 59 pittoresque des rues, alignements imprévus, beauté du site : tuus les agréments sont réunis pour le voyageur et l'artiste. Dans d’anciennes demeures, les travaux de seulp- ture du bois pour rampes d'escalier, limons, balustres, panneaux et frontons de porte sont surtout remarqua- bles. Plusieurs de ces œuvres constituent de vrais régals pour les yeux et sont des bijoux artistiques de premier ordre. Tout cela est si captivant que, avouons le sans honte, la botanique en est totalement oubliée. Mais Pintérêt archéologique qu’éveille l'aspect de cette petite localité est si intense que nous espérons bien un pardon complet pour notre négligence passagére à l’égard de Flore. Et la bonne chère de l’'Hôtel-de-la-Tour, et le bon vin blane qui s’y déguste, cela aussi ne nous a-t-il pas attardé un peu plus qu'il n’eût fallu ? Ne quittons pas Montjoie sans relater un incident qui marqua nos pérégrinations sur une des montagnes domi- nant la petite ville. Plusieurs d’entre nous suivaient un large. parapet ser- vant d'enceinte au cimetière. Ne pensant pas mal faire, ils sautèrent à un moment donné dans le champ de repos pour en regarder les monuments, les croix et les fleurs. Les malheureux! ils avaient compté sans un fossoyeur féroce, cerbère de ces lieux, qui se mit en devoir de dresser autant de procès-verbaux qu'il y avait de délinquants. Finir la journée dans les cachots communaux, voilà une perspective mal joyeuse dans une ville dont le nom pro- mettait beaucoup mieux! Heureusement que le vigilant fonctionnaire tendit lui-même une perche, j'allais dire la main, de sauvetage à nos compagnons. Il expliqua, en grande ire, que pour modifier ses dispositions peu 56 bienveillantes et sa manière d’interprêter les règlements municipaux il fallait .... lui offrir un mark par tête. Intelligent homme! Il se fait des rentes à la fois avec les morts et les vivants. Nos amis capitulèrent..… Le restant de la journée se passa en une agréable flà- nerie, pleine de charmes et pas fatigante du tout. Et la soirée à Malmedy fut loin d'être morose, ainsi qu’en témoigne l’ardeur avec laquelle les chevaux galo- pants des carroussels furent pris d'assaut : de savants et graves professeurs, de hardis explorateurs — retour du Congo — ou simplement de joyeux compères se trouvè- rent réunis en une inoubliable chevauchée. Après le souper eut lieu la séance extraordinaire de la Société, sous la présidence de M. Errera. Un compte-rendu spécial vous en a été lu. Je ne veux remémorer ici que l'impression produite par l’éloquente allocution de notre président qui célébra les services rendus à la science par M'e Anna Libert, l'enfant de Malmedy ; Barthélemy Du Mortier, le principal de nos fondateurs et François Crépin, notre toujours vaillant et dévoué secrétaire. Les chaleu- reux applaudissements et les marques d’assentiment una- nimes qui aceueillirent la péroraison témoignèrent com- bien l’orateur avait à la fois touché le cœur et intéressé l'esprit de ses auditeurs. Le mardi matin, dislocation générale. Les uns rentrent en Belgique par Xhoffrais et la Baraque Michel; le plus grand nombre se fait conduire à Francorchamps, tandis que d’autres encore se dirigent vers Stavelot. Tout le monde s'était, au préalable, donné rendez-vous à l’année prochaine. M. Errera fait passer sous les yeux des membres la série 97 complète des planches murales concernant la physiologie végétale qu'il a publiées avec le concours de M. Émile Laurent. Il donne sur ces magnifiques planches des expli- cations extrêmement intéressantes (A pplaudissements). M. Th. Durand fait hommage à la Société de la pre- mière partie de sa Flore du Congo qu'il a publiée avec la collaboration de M. le professeur Schinz. M. le Président fait l'éloge de ce travail. On procède ensuite aux élections. MM. Crépin ct Coomans sont respectivement réélus secrétaire et trésorier. MM. De Wildeman, Micheels et Troch sont élus mem- bres du Conseil en remplacemeut de MM. Errera, Lo- chenies et Rodigas, qui n'était pas rééligibles. La séance est levée à 4 heures. BIBLIOGRAPHIE. A Century of Indian Orchids, by J. D. Hooker (Annals of the Royal botanic Garden, Calcutta, vol. V). Calcutta, 1895; 1 vol. grand in-4°, avec 101 planches, en partie coloriées. — On sait que sir Joseph Hooker a déjà publié, en 1890, un grand travail d'ensemble sur les Orchi- dées des Indes anglaises, qui fait partie des volumes 5 et 6 de sa Flora of British India. Mais, dans cet ouvrage, les descriptions, quoique excel- lentes, sont nécessairement assez brèves; et dans une famille aussi vaste et aussi difficile que celle des Orchidées, où les espèces de certains genres se comptent par centaines, ces descriptions ne suflisent pas toujours pour permettre la détermination certaine de toutes les plantes dont on veut faire l'étude. L'auteur a, tout le premier, senti la nécessité de compléter D8 ses descriptions par de bonnes figures, et il en a déjà publié un grand nombre. C'est ainsi, entre autres, que les 200 planches formant les volu- mes 21 et 22 de ses 1cones Plantarum, publiés de 1890 à 1894, sont entiè- rement consacrées aux Orchidées de l'Inde. Le Jarüin botanique de Calcutta possède une très belle collection d'aquarelles exécutées par des artistes indigènes et représentant les plantes de cette vaste et riche colonie anglaise. Cette collection a été con slamment enrichie par les soins des célèbres botanistes qui ont été à la tête de ce jardin, depuis Roxburgh, il y a environ un siècle, jusqu’au Dr King, le directeur actuel. Elle se compose actucllemeut de six à sept mille dessins, dont environ un millier sont consacrés aux Orchidées. Le Dr King ayant obtenu Pautorisation de mettre ceux-ci à la disposition de sir Joseph Hooker, ce dernier s’en servit d'abord pour compléter et recti- fier les descriptions de sa Flore; puis il fit choix de 101 d’entre eux, qu’il vient de publier, avec des descriptions et des remarques intéressantes, dans les Annales du Jardin botanique de Calcutta. Ces dessins sont accompagnés de nombreuses figures analytiques exécu- tées d’après les fleurs fraiches et qui ont ainsi de graudes chances d’être bien exactes; la présente publication constitue ainsi un appoint de très grande importance pour l'étude des Orchidées de ces régions. Comme ils ont déjà été employés pour la rédaction d’une partie des chapitres qui s’y rapportent dans la Flore de l'Inde, on ne peut s'attendre à trouver ici beaucoup de nouveautés. Nous avons cependant noté les sui- vantes : Dendrobium serpens, Coelogyne Kingïi, C. longibracteata, Eulo- phia nuda var. macrantha, var. purpurea et var. À ndersoni, Habenaria stenopelala var. polytricha. A titre d'introduction à ce beau travail, le Dr King a inséré dans ce volume une intéressante notice biographique, avec portrait, sur W. Rox- burgh, qui fut directeur du Jardin botanique de Calcutta de 1793 à 1813. A. Cocxraux. Some new Orchids from Sikkim, by G. Kixc and R. Panruixe, n°5 { et 2 (Extrait du Journal of the Asiatic Society of Bengal, vol 64 et 65). Deux broch. in-8° ; Caleutta, 1895-1896. — Les montagnes de Sikkim, dans l’fimalaya, ont une végétation très riche, spécialement en Orchi- dées. Dans ces notices, les auteurs se sont proposé de faire connaitre les espèces nouvelles de cette fimille découvertes récemment dans ces régions, principalement par M, Pantling. 29 La première note contient la description de 33 espèces nouvelles, et la seconde de 31. Parmi ces dernières, 3 se rapportent aux Listera, genre qui n’était pas encore connu dans les Indes anglaises, ct une au genre Corysanthes, qui a son centre de dispersion en Australie et n’avait jamais été signalé plus au nord que dans la province de Perak (péninsule Ma- laise). Deux genres nouveaux sont aussi décrits dans le second mémoire : le Didiciea King et Prain, qui se rapproche des Tipularia et Corallorhiza, et le Pan!lingia Prain, voisin des Limodorum. Le premier a une étymologie bien curieuse : il est fondé sur une espèce qui fut récoltée en premier lieu par le D: D. D. Cunningham; et comme il existe déjà depuis longtemps un genre Cunninghamia, le nom générique nouveau a été formé à l’aide des trois initiales du collecteur, prononcées à la manière anglaise (dé, di, ci). Ajoutons que les auteurs se proposent de publier prochainement, sur les Orchidées de la même région himalayenne, un grand travail d'ensemble, richement illustré, qui sera certainement accueilli avec plaisir par tous les orchidophiles. A. Cocxiaux. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE TOME XXXV. PREMIÈRE PARTIE, Census Chytridinaearum, par É. Wildeman QUES Observations sur quelques espèces de genre Faucheria, par É. De Wildeman, UNITÉ A > le Lichens récoltés par M. Delogne, priniplement de les en belges, par G. Lochenies = Mousses nouvelles de l’Amérique du Nord, par F. Rens et J. Cardot (suite) . Fungi aliquot brasilienses phyllogeni, auctore r. fe Ste Revision des Roses des herbiers de Lejeune et de Mlle Libert, par François Crépin . De : Primitiae florae costaricensis, par Th. De et H. Pittier Quito). Musei exotici novi vel minus cogniti a F. Renauld et J. Cardot descripti . DEUXIÈME PARTIE, Conseil d’administration pour l’année 1896. Séance mensuelle du 11 janvier 1896 . Sur la présence du Tragopogon orientalis L,. ne ls aile de la Meuse en Belgique, par P. Troch. : Note sur une Hépatique méconnue (Cephalozia RUE folia Dwrt.), par C.-H. Delogne. Séance mensuelle du 8 février 1896. . . .-. Séance mensuelle du 14 mars 1896 . . . Description d’une nouvelle espèce de foie dune par Francois Crépin ER Séance mensuelle du 11 avril 1896 . . . . . . . . . . dssemblée générale du 3 mai 1896. . . +. . . . . + o Pages. 7 71 62 L A4 Séance extraordinaire tenue à Malmedy le 29 juin 1896. . . . Bibliographie. . . . ONE PE EE Séance mensucile du 10 octobre 1896 MENT A Ce AR Liste des plantes vasculaires observées dans " terrains Jurassiques de la province de Luxembourg, par Ch. Even Séance mensuslle du 14 novrmbre 1896 . RE: : Les classifications établies depuis les grande bete te jusqu'aux simples espèces, sur les seules données de !a morphologie, sont-elles confirmées ou infirmées par l’ana- fomie?.- par PPaRmCner Me te Assemblée générale du 6 décembre 1896. . . . . . . . . Compte-rendu de l’herborisation de la Société faite les 27, 28,20 'et 50 juin1806, par P: Troch 0° 0. 00e Bibhographie st. + Se NE ER DS TT IE LS FRET ; 4< SRE RR ee TA _ | à Ç ; Ep POI TRE PE AE C4 y RU NOR nd LD PE UTOT NES : Ë «| ë à Es À 4 A f- À <- er = | $ RÉF ENS ï je ne #} Ÿ se nie hate HSE 3 RSS PR RISE PAS CP ÉPLIAPENLPERLT PORTE. a sieste Te L HET HSE FREE irleisies fsti5. AÈTIYES 12:74:21 REP ET TT FEU HS LS rss 53. Piste ste = AS HE RER DETENTE NA RES TELL, Es SHARE EE TÉRER PENPHES TOR MNRR Dur 304 DR SU ES ES AE AE en = SES Esrrs | LH : 2 = RÉPARTIE Ze PSS: