S- ES- A Boond \c\4-l HARVARD UNIVERSITY LIBRARY OF THE MUSEUM OF COMPARATIVE ZOÔLOGY £Txch 1874-75 . 2 » 1897 . . 4 » 1876-1877 (deux fascicules) 3 50. 1898 . . 4 » 1878-79 . 2 50 1899 . . 5 » 1880 (deux fascicules) . 3 50 1900 . . 4 » 1881-82 . 5 » 1901 . . » 1883 . 3 » 1902 . . 4 » 1884 . 6 » 1903 . . 5 » Supplément de 1884 . 1 50 1904 . . . . 5 » Deuxième Série. 1905 . 5 )) 1885 . 4 » 1906 . . . 5 )) 1886 . 4 1907 . . 3 )) 1887 . 6 » 1908 . ........ 5 » 1888 . 4 » 1909 . . 4 )) 1889 . 6 » 1910 . _ _ 4 )) 1890 . 4 » 1911 . . 5 » 1891 . 4 T> 1912-13 . . 5 » La collection complète des Bulletins (1871 à 1913 inclus) pourra être fournie aux nouveaux sociétaires au prix réduit de 110 francs. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ D’ÉTUDES SCIENTIFIQUES D ’ A N O E R S Les opinions émises dans le Bulletin sont exclusive¬ ment propres à leurs auteurs La Société n entend nullement en assumer la responsabilité. Nouvelle Série — XLIl-IIIe Années — 1912-1913 - « - BULLETIN DE LA ultimes DANGERS SIÈGE SOCIAL : Ancienne Cour d’ Appel , place des Halles ANGERS ( France ) ANGERS G. GRASSIN, IMPRIMEUR-ÉDITEUR 40, rue du Cornet et rue Saint-Laud 1914 COMPOSITION DU BUREAU POUR 1914 Président . Vice-Président Secrétaire . Trésorier . Archiviste . M. Préaubert. M. Abot. M. SüRRAULT. M. Baron. M. Bellanger. Les Sociétaires qui désirent faire des emprunts à la bibliothèque ou qui rapportent des ouvrages empruntés, devront s’adresser : 1° pendant les séances mensuelles, 1er jeudi de chaque mois, 20 heures du soir, à M. Surrault; 2° sur semaine, è M. Bouvet (Herbier Lloyd, même bâtiment, auler étage), les Lundi, Mercredi et Vendredi, de 14 heures à 16 heures de l’après-midi. LISTE DES MEMBRES au 31 Décembre 1913 MEMBRES FONDATEURS MM. Bouvet. Huttemin. Mareau. MM. Millet. Préaubert. Verrier. MEMBRES HONORAIRES MM. Bigot, A., professeur de géologie à l’Université de Caen (Cal¬ vados). Bouhier, Charles, ancien maire d’Angers, rue du Quin¬ conce, 19, Angers. Joubin, Louis, O. I. ||, docteur en médecine, docteur ès-sciences, professeur au Muséum d’ Histoire naturelle, rue de l’Odéon, 21, Paris (VIe). Joxé, Jean, ancien député de Maine-et-Loire, ancien maire d’Angers, rue Bertin, 8, Angers. Meunier, Stanislas, O. I. ||, §, professeur au Muséum d’ Histoire naturelle, quai Voltaire, 3, Paris (VIIe). Le Maire d’Angers, à la Mairie, Angers. Le Préfet de Maine-et-Loire, à la Préfecture, Angers. Poisson, J., assistant honoraire au Muséum de Paris, expert au Ministère du Commerce, conseiller du Com¬ merce extérieur, rue de la Clef, 32, Paris (Ve). Rutot, A., directeur du Musée royal d’ Histoire naturelle de Belgique, rue Vautier, 30, Bruxelles. Trouessart, Edouard-Louis, docteur en médecine, I. Q, professeur au Muséum d’ Histoire naturelle, rue Cuvier, 57, Paris (Ve). - VI Welsch, professeur de géologie à l’Université de Poitiers (Vienne). Woodward, Henry (le docteur), F. R. S., F. G. S., editor of the Geological Magazine , left, 129, Beaufort Street, Chelsea, for 13, Arundel Gardens, Notting Hill, London, W. (Angle¬ terre). MEMBRES TITULAIRES MM. Abot, Gustave, rue La Fontaine, 22, Angers. — Botanique, Entomologie, Paléontologie. Allard, Gaston, naturaliste, à la Maulévrie, route des Ponts- de-Cé, 114, Angers. Baron, Alexandre, A. ||, §, propriétaire, boulevard Daviers, 44, Angers. Barbot, Arsène, rue Bigot, 25, Angers. — Botanique. Basty, Fernand, A. ||, $, lieutenant au 135e régiment d’in¬ fanterie, rue de la Ghalouère, 29, Angers. — Électricité appliquée aux végétaux. Bécret, Louis, inspecteur départemental du travail, ingé¬ nieur-agronome, rue Danjoutin, 12, Angers. — Géologie et Minéralogie Bédier, Emmanuel, électricien, rue Saint-Martin, 10, Angers. Bellanger, Francis, A. ||, directeur d’école en retraite, rue Jean-Bodin, 1, Angers. Bessonneau, Julien, C. I. ||, manufacturier, rue des Minimes, Angers. Bigeard, Prosper, §, directeur de l’usine à gaz, rue Boreau, 15, Angers. Bougère, Ferdinand, rue Chevreul, 12, Angers. — Statis¬ tique. Boutard, Victor, A. ||, rédacteur des Postes, place Saint- Martin, 7, Angers. Bouic, Pierre, I. Q, professeur honoraire, rue Célestin- Port, 21, Angers. Boulard, Louis, pharmacien honoraire, à Châteauneuf-sur- Sarthe (Maine-et-Loire). Bouvet, Grorges, I. ||, pharmacien, directeur du Jardin des Plantes et du Musée d’ Histoire naturelle, conservateur de l’Herbier et de la Bibliothèque Lloyd, rue Lenepveu, 32, Angers. VII Brin, Henry, A. docteur en médecine, rue du Haras, 12, Angers. Camus, Fernand, I. f|, docteur en médecine, villa des Gobe- lins, 7, Paris (XIIIe). — Botanique, Muscinées. Chéreau, Émile, courtier en vins, rue Bonne-Nouvelle, 13, Angers. — Astronomie. Cheux, Alfred, I. f|, membre de la Commission météoro¬ logique de Maine-et-Loire, rue Delaâge, 47, Angers. Cornu, Henri, opticien-oculiste, rue Voltaire, 4, Angers. Couffon, Olivier, docteur en médecine, Saint-Denis-d’ Anjou (Mayenne). — Géologie, Paléontologie. Cournot, Louis, président de Chambre à la Cour d'appel, impasse du Pont-Bressigny, 3, Angers. David, Henri-Ferdinand, docteur en médecine, pharmacien, rue de la Gare, 6, Angers. Decuillé, Charles, rue Michelet, 3, Angers. De Farcy, Maurice, A. ingénieur civil, président de Sociétés sportives, rue du Parvis-Saint -Maurice, 3, Angers. — Mécanique, Photographie. Delêtre, Fernand, pharmacien de lre classe, droguiste, place du Pélican, 4, Angers. Desêtres, Gaston, avocat, conseiller général, rue du Canal, 19, Angers. Desmazières, Olivier, A. Q, receveur particulier des finances, Segré (Maine-et-Loire). Fouchet, André, pharmacien, rue Saint-Aubin, 3, Angers. — Chimie, Minéralogie. Galard, Élie, rue de Brissac, 61, Angers. Gasnault, Jules-Eugène, A. agrégé de l’Université, pro¬ fesseur au Lycée David-d’Angers, rue Saint-Léonard, 19, Angers. — Physique et Chimie. Gaudin, Joseph, I. ||, pharmacien supérieur, rue Lenepveu, 1, Angers. — Bactériologie. Gendre, Ernest, docteur en médecine, sous-inspecteur de l’Assistance publique, rue Voltaire, 14, Angers. — Zoologie, Parasitologie. Grard, Alexandre, A. ij, contrôleur des mines, rue Chaussée Saint-Pierre, 8, Angers. Grassin, Georges, imprimeur, rue du Cornet, 40, Angers. Grimault, Auguste, pharmacien, rue Bressigny, 15, Angers. Hervé-Bazin, Jacques, professeur de Droit à la Faculté — VIII catholique, rue du Bellay, 17, Angers. — Entomologie (Diptères). Humbert, Henri, contrôleur de la manufacture de Trélazé, (manufacture de l’État), rue Maillé, 30, Angers. — Bota¬ nique. J aune au, Jean, ingénieur-acétyléniste, rue d’Anjou, 12, Angers. — Sciences physiques. Jeudy, René, chirurgien-dentiste, rue Saint -Julien, 2, An¬ gers. — Astronomie, Météorologie. Lange, Vrain, ingénieur, chemin des Banchais, 75, Angers. — Métallurgie. Lemonnier, Émilien, A. ||, rue Tarin, 18, Angers. — Miné¬ ralogie. Mare au, Gustave, I. ||, docteur en médecine, professeur honoraire à l’École de Médecine, rue du Commerce, 2, Angers. Mesfrey, Émile, pharmacien, place du Ralliement, 1, Angers. Montier, A. ||, docteur en médecine, pharmacien de lre classe, suppléant du cours d’ Histoire naturelle à l’École de Médecine et de Pharmacie, boulevard Descazeaux, 2, Angers. — Zoologie. Papin, Paul, A. ||, docteur en médecine, directeur du Labo¬ ratoire bactériologique, passage Roehetière, Angers. Paré, Gaston, imprimeur, rue du Cornet, 34, Angers. Péert, Victor, négociant, rue Bodinier, 29, Angers. — Bota- niqüe. Préaubert, Ernest, I. ||, §, professeur honoraire, directeur des Cours municipaux, rue Proust, 23, Angers. Prieur, Albert, A. ||, négociant, rue Tarin, 1, Angers. P y at, Félix, capitaine au 6e génie, rue La Fonfaine, 48, Angers. — Mycologie. Sanceret, Jjouis, capitaine au 135e de ligne, rue du Pré- Pigeon, 5, Angers. — Astronomie. Surrault, Théodore, I. ||, professeur honoraire à l’École normale d’instituteurs, rue de la Madeleine, 176, Angers. Thézée, Henri, A. ||, pharmacien, docteur en médecine, pro¬ fesseur d’ Histoire naturelle à l’École de Médecine et de Pharmacie, rue de Paris, 70, Angers. Urseau, Charles, I. ||, chanoine titulaire de la Cathédrale, montée Saint -Maurice, 21, Angers. Verchaly, Paul, opticien, boulevard de Saumur, 8, Angers. Vézac, Louis, rue Monfroux, 8, Angers. IX MEMBRES CORRESPONDANTS MM. Albert, Georges, conducteur-adjoint des Ponts et Chaussées, rue Constant-Lemoine, 9, Angers. — Géologie. Amirault, Jules, pharmacien, rue d’Orléans, 73, Saumur (Maine-et-Foire). Amsler, étudiant en médecine, secrétaire du bureau d’hygiène, rue Bigot, 15, Angers. Bachelier, Alexandre, comptable, rue Cstrnot, 17, Lorient (Morbihan). Barbin, Henri-Charles, pharmacien de lre classe, Le Lion- d’Angers (Maine-et-Loire). Babiller, Joseph, président de la Commission du Musée de Baugé, rue Saint-Nicolas, 34, Baugé (Maine-et-Loire). — Géologie, Préhistorique. Barrois, Charles, O. I. ||, membre de l’Institut, profes¬ seur de géologie à la Faculté des Sciences de Lille, rue Pascal, 37, Lille (Nord). Baudoin, Eugène, instituteur-adjoint, quai Monge, 4, Angers. Bazantay, Lucien, propriétaire, à Faveraye-Mâchelles, par Thouarcé (Maine-et-Loire). Bernier, A. Q, professeur au Collège, rue de la Petite- Bilange, Saumur (Maine-et-Loire). Béziau, Pierre, I, ||, rue Jacquemont, 10, Paris (XVIIe). Boter, Nathaniel, chimiste, rue de Turenne, 110, Paris (IIIe). Brault, Albert, A. ||, percepteur à Rochefort-sur-Loire (Maine-et-Loire); à Angers, rue Inkermann, 1. — Archéo¬ logie. Bricard, Joseph, directeur d’école, Le Fuilet (Maine-et- Loire). — Minéralogie, Archéologie. Brin, Lucien, pharmacien, Candé (Maine-et-Loire). — Mycologie. Brockaus, libraire-commissionnaire, rue Bonaparte, 17, Paris (VIe). Bureau, Edouard, professeur honoraire au Muséum d’IIis- toire naturelle, quai de Béthune, 24, Paris (IVe). X Bureau, Louis, docteur en médecine, directeur du Muséum d’ Histoire naturelle de Nantes, rue Gresset, 15, Nantes (Loire-Inférieure). Chelot, Émile, licencié ès-sciences, rue Monge, 82, Paris (Ve). — Géologie, Paléontologie. Couffon, Désiré, O. ||, §, docteur en médecine, Saint - Quentin-en-Mauges, par Sainte-Christine (Maine-et-Loire). Crozel, Georges, naturaliste, chemin des Célestins, 17, Oullins (Rhône). Dardalhon, Charles, conducteur de travaux des mines de charbon, à La Prée, par Chalonnes-sur-Loire (Maine-et- Loire). — Géologie. Davy, Léon, desservant, naturaliste, à Fougeré, par Clefs (Maine-et-Loire). Davy, Louis-Paul, I. Ç|, ingénieur civil, Châteaubriant (Loire-Inférieure). Delalande, Julien-Charles, professeur de physique au Lycée, rue du Château, 62, Brest (Finistère). Den'izot, Georges, professeur de sciences au Collège, Pont- FÉvêque (Calvados); à Angers, rue du Mail, 20. — botanique, Géologie. Dismier, Gabriel, A. ||, ancien président de la Société bota¬ nique de France, employé de la Cie des chemins de fer de l’Est, avenue du Raincy, 9, Saint-Maur-des-Fossés (Seine)* — Botanique, Bryologie. Dollfus, Adrien, directeur de la Feuille des Jeunes Natu¬ ralistes, rue Fresnel, 3, Paris (XVIe). Dollfus, Gustave, géologue, rue de Chabrol, 45, Paris. Dubillot, Auguste, briquetier, Le Fuilet (Maine-et-Loire). — Industrie. Du Doré, Joseph, propriétaire, château du Doré, au Puiset- Doré, par Montrevault (Maine-et-Loire). — Entomologie, Lépidoptères. Dulau and Co, Ltd., Publishers, Foreign and English Booksellers, 37, Soho Square, “London W. (Angleterre). Émériau, Jean-Léon, I. directeur du Cours complémen¬ taire, rue Camusière, Baugé (Maine-et-Loire). Fiévé, docteur en médecine, Jallais (Maine-et-Loire). Fraysse, Camille, A. percepteur, Jarzé (Maine-et-Loire). — Paléontologie, Archéologie. Frémy, Lucien, industriel, maire de Chalonnes-sur-Loire, XI conseiller général, Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire). — Électricité. Gadeau de Kerville, Henri, I. ||, O. § , homme de sciences, rue Dupont, 7, Rouen (Seine -Infé¬ rieure). Gaze au, Joseph, horloger, Les Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire), — Astronomie, Météorologie. Gendrot, Ernest, pharmacien, Vihiers (Maine-et-Loire). — Botanique, Cryptogamie. Gentil, Ambroise, I. ||, professeur honoraire, rue de Flore, 86, Le Mans (Sarthe). George?, Jean-Marie, I. ||, §, pharmacien honoraire, sup¬ pléant du juge de paix, rue de P Hôpital, Baugé (Maine-et- Loire). Godivier, expert-géomètre, Pouancé (Maine-et-Loire). — Archéologie, Paléontologie, Agriculture. Grossouvre (de), Marie-Félix-Albert-Durand, ingénieur en chef des mines, rue Mayet-Genltry, Bourges, et à Savigny-en-Septaine (Cher). Guittonneau, P., A. ||, instituteur en retraite, Saint- Rémy-la-Varenne, par Saint -Math urin (Maine-et-Loire). Hauet, Paul, ingénieur-conseil, Pouancé (Maine-et-Loire). — Industrie minière. La Bouillerie (Baron de), château de la Bouillerie, Cros- mière (Sarthe), et rue de l’Université, 80, Paris (VIIe). — Paléontologie, Géologie. Lambert, Eugène, instituteur, Le Guédéniau, par Baugé (Maine-et-Loire). — - Sciences naturelles. Le Breton, Julien, A. ||, §, instituteur en retraite, rue de Paris, 19, Angers. Lebrun, Paul, instituteur-adjoint, rue de la Blancheraie, 4, Angers. — Histoire naturelle. Leclair, Pierre, entrepreneur, Faye, par Thouarcé (Maine- et-Loire). Lepage, René, licencié ès-sciences naturelles, ingénieur-agro¬ nome, industriel, place de la Mairie, Segré. — Chimie indus¬ trielle, Géologie. Letort, René, négociant, Pouancé (Maine-et-Loire). Lorin, juge de paix, Gennes-sur-Loire (Maine-et-Loire). Macé, Joseph, Montrevault, à Bohardy (Maine-et-Loire). — Botanique, Géologie, Géographie. — XII Marcesche, Émile, négociant, rue Carnot, 17, Lorient (Mor¬ bihan). Méhault, François, inspecteur en retraite des Postes et Télé¬ graphes, rue du Champ-de-Mars, 28, Saint-Brieuc (Côtes- du-Nord). — Botanique. Mercier, François, instituteur, Saint-Quentin-en-Mauges, par Sainte-Christine (Maine-et-Loire). — Botanique. Météo¬ rologie. Mercier, Léopold, A. ||, rue de Ponthieu, 27, Paris (VIIIe). Milon, Paul-Émile, A. ||, avoué, S?gré (Maine-et-Loire). Moulin, L., ingénieur, lieutenant au 7e Tirailleurs algériens, Casablanca (Maroc). — Entomologie. Œlhert, D., O. A. correspondant de l'Institut, conser¬ vateur du Musée d' Histoire naturelle, rue de Bretagne, Laval (Mayenne). — Géologie, Paléontologie. Olivier, Ernest, aux Ramillons, près Moulins (Allier). — Botanique. Pancher, avoué, Baugé (Maine-et-Loire). Papin, Augustin, instituteur, Le Pin-en-Mauges, par Beau- préau (Maine-et-Loire*). — Entomologie, Agriculture. Pavis, Pierre, instituteur, Rablay, par Saint -Lambert-du- Lattay (Maine-et-Loire). — Botanique, Mycologie. Perrein, pharmacien, place de la Poste, 25, Saumur (Maine- et-Loire). Peton, §, A. ||, docteur en médecine, rue des Payens, 13, Saumur, (Maine-et-Loire). Picquenard, Charles-Armand, docteur en médecine, secré¬ taire de la Société archéologique du Finistère, rue de Brest, 19, Quimper; et à Kerembarz en la Forêt-Fouesnant (Finistère). — Botanique, Lichens. Poilane, Alfred, huissier, Montrevault (Maine-et-Loire). — Archéologie préhistorique. Pougnet , Joseph-Eugène, ingénieur des mines d'or de la Cor- tada de San Antonio, par Puerto-Perrio et Pavas, départe¬ ments d'Antioqua (Colombie). Poutiers, Raymond, chimiste au Laboratoire central de répression des fraudes, rue Saint-Placide, 52, Paris (VIe). — Sciences physiques. Entomologie. Rabouan, Eugène, pharmacien, Doué-la-Fontaine (Maine-et- Loire). — Cryptogamie. XIII Rocher, Ernest, premier clerc de notaire, Meslay-du-Maine (Mayenne). — Botanique. Rollet du Coudray, Félix, pharmacien, Tours (Indre-et- Loire), — Mycologie. Sourd rille, Albert-Édouard, docteur en médecine, Thouarcé (Maine-et-Loire). — Botanique. Sudre, H., professeur à FÉcole normale, rue André-Délieux, 12, Toulouse (Haute-Garonne). Tardif, Edmond, I. ||, docteur en médecine, conseiller général, Longué (Maine-et-Loire). Terrien, Frédéric, greffier de justice de paix, place du Ch⬠teau, Baugé (Maine-et-Loire). — Archéologie. Terquem, Em., libraire-commissionnaire, pour N. Y. P. L., rue Scribe, 19, Paris (IXe). Th u au, François, I. f|, docteur en médecine, conseiller général, avenue Jeanne-d’Arc, 4, Baugé (Maine-et-Loire). Valotaire, Théodore-Victor, I. ||, professeur au Collège, conservateur du Musée, rue des Basses-Perrières, 20, Sau- mur. — Botanique. Vandernotte, L., contrôleur des mines, avenue Reille, 21, Paris (XVIe). — Pétrographie et Minéralogie. Vannier, Léon, docteur en médecine, rue de Lisbonne, 65, Paris. Versillé, Léon, jardinier, Gonnord (Maine-et-Loire). Ville de Saumur (bibliothèque). NÉCROLOGIE MM. Rousseau, Henri, pharmacien honoraire, décédé à Angers, le 29 mai 1913. Motais, Ernest, docteur en médecine, professeur à FÉcole de Médecine d’Angers, décédé à Paris, le 30 juin 1913. Cabanon, André, conseiller à la Cour d’appel, décédé à An¬ gers, le 23 septembre 1913. Jagot Léon, docteur en médecine, directeur de l’École de Médecine et de Pharmacie d’Angers, décédé à Angers, le 5 octobre 1913. Berthelot, Fernand, négociant, décédé à Angers, le l 11 décembre 1913. XIV LISTES DES SOCIÉTÉS CORRESPONDANTES au 31 Décembre 1913 1° SOCIÉTÉS FRANÇAISES 1. Angers (Maine-et-Loire). • — Société d’ Horticulture de Maine-et-Loire, boulevard du Roi-René, 35. 2. — Société Industrielle et Agricole, rue St-Blaise, 7. 3 . — Société d’ Agriculture, Sciences et Arts d’Angers, boulevard du Roi- René, 35. 4. — La Bibliothèque de la Ville, rue du Musée. 5. — La Bibliothèque du Musée d’ Histoire naturelle, ancienne Cour d’appel, place des Halles. 6. — La Bibliothèque Lloyd, ancienne Cour d’appel, place des Halles. 1. Amiens (Somme). — Société Linnéenne du Nord de la France. 2. — Société Industrielle d’Amiens. 3. Autun (Saône-et-Loire). — Société d’ Histoire naturelle. 4. Auxerre (Yonne). — Société des Sciences historiques et naturelles de l’Yonne. 5. Beauvais (Oise). — Société académique d’Archéologie, Sciences et Arts de l’Oise. 6. Besançon (Doubs). — Académie des Sciences, Belles- Lettres et Arts. 7. Besse (Puy-de-Dôme). — Station limnologique. 8. Béziers (Hérault). — Société d’Étude des Sciences natu¬ relles, au Muséum, place des Halles. 9. Blois (Loir-et-Cher). — Société d’ Histoire naturelle du Loir-et-Cher. 10 . Bordeaux (Gironde). — Société des Sciences physiques et naturelles , palais des Facultés, cours Pasteur. 11. — Société Linnéenne, rue des Trois Conils, 53. 12. Bourg (Ain). — Société des Naturalistes de l’Ain, bou¬ levard de Brou. XV 13. Caen (Calvados). — Société Linnéenne de Nor¬ mandie. 14. Carcassonne (Aude). — Société d’Études scientifiques de l’Aude, Grand’ Rue. 15. Chalons-sur-Marne (Marne). — Société (l’Agriculture, de Commerce, des Sciences et Arts de la Marne. 16. Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). — Société des Sciences naturelles de Saône-et-Loire, au Musée, rue Boichot. 17. Chambéry (Savoie). — Société d’Histoire naturelle de Savoie. 18. Charleville (Ardennes). — Société d’Histoire naturelle des Ardennes, au Vieux-Moulin. 19. Chartres (Eure-et-Loir). — Société archéologique d’Eure-et-Loir, rue Saint-Pierre, 16. 20. Chaumont (Maute-Marne). — Société d’Étude des Sciences naturelles de la Haute-Marne. 21. Cherbourg (Manche). — Société nationale des Sciences naturelles et mathématiques. 22. Cholet (Maine-et-Loire). — Société des Sciences, Lettres et Beaux-Arts. 23. Concarneau (Finistère). — Laboratoire de Zoologie et de Physiologie maritimes. 24. Dax (Landes). — Société de Borda. 25. Dijon (Côte-d’Or). — Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres. 26. — Société bourguignonne d’Histoire naturelle et de Préhistoire. 27. Draguignan (Var). — Société d’Études scientifiques et archéologiques. 28. Elbeuf (Seine-Inférieure). — Société d’Étude des Sciences naturelles. 29. Grenoble (Isère). — Société de Statistique des Sciences naturelles et des Arts industriels de l’Isère. 30. — Société dauphinoise d’Études biologiques (Bio- Club), place Grenette, 6 bis. 31 . Laval (Mayenne). — Société « Mayenne-Sciences ». 32. Le Havre (Seine-Inférieure). — Société géologique de Normandie, à l’Hôtel de Ville. 33. Levallois-Perret (Seine). — Association des Natu¬ ralistes, rue Lannois, 37 bis. ii — XVI 34 . Lille (Nord). — Société géologique du Nord, à l'Institut géologique. 35. Lyon (Rhône). — Société Linnéenne de Lyon, à la Mairie, place Sathonay, 1. 36. — Société botanique de Lyon, place d'Albon, 1. 37. Le Mans (Sarthe). — Société d' Agriculture, Sciences et Arts de la Sarthe, place de la République, 30. 38. Maçon (Soône-et-Loire). — Société d' Histoire natu¬ relle. 39. Marseille (Rouches-du- Rhône). — Société Linnéenne de Provence, à la Faculté des Sciences, allée des Capucines, 40. 40. Montbéliard (Doubs). — Société d'Émulation. 41. Montpellier (Hérault). — Société d’ Horticulture et d' Histoire naturelle de l'Hérault. 42. Nancy (Meurthe-et-Moselle). — Société des Sciences. 43. Nantes (Loire-Inférieure). — Société académique, rue de Suffren, 1. 44. — Société des Sciences naturelles de l'Ouest de la France, au Muséum. 45 . Nîmes (Gard). — Société d'Étude des Sciences naturelles, au Muséum d' Histoire naturelle, quai de la Fontaine. 46. Pamproux (Deux-Sèvres). — Société botanique des Deux-Sèvres (Société régionale). 47. Niort (Deux-Sèvres). — Société historique et scienti¬ fique des Deux-Sèvres, rue du Musée. 48. — Société de vulgarisation des Sciences naturelles des Deux-Sèvres. 49. Paris (Seine). — Société d'Anthropologie, rue de l'École de Médecine, 15 (VIe). 50. — Association philotechnique, rue Saint-André-des" Arts, 47 (VIe). 51. — Société philotechnique, rue de la Banque, 8, à la Mairie du IIe arrondissement. 52. — Société botanique de France, rue de Grenelle- Saint- Germain, 84. 53. — Société entomologique de France, hôtel des Sociétés Savantes, rue Serpente, 28 (VIe). 54. — Société de Géographie commerciale, rue de Tournon, 8 (VIe). XVII 55. — Société zoologique de France, hôtel des Sociétés Savantes, rue Serpente, 28 (VIe). 56. — Bibliothèque de la Sorbonne (Ve). 57 . — Commission du Répertoire de Bibliographie scien¬ tifique, Ministère de F Instruction publique et des Beaux-Arts (5e bureau de l'Enseignement supérieur), rue de Grenelle, 110. 58. — Bibliothèque des Sociétés Savantes, Ministère de l'Instruction publique (Direction de l'Ensei¬ gnement supérieur, 2e bureau, rue de Grenelle, 110 (5 exemplaires). 59. Perpignan (Pyrénées-Orientales). — Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées-Orien¬ tales. 60. Quimper (Finistère). — Société archéologique du Finis¬ tère. 61. Rambouillet (Seine-et-Oise). — Société archéologique. 62. Rennes (Ille-et-Vilaine). — Société scientifique et médi¬ cale de l'Ouest, au Palais universitaire. 63. Reims (Marne). — Société d’ Histoire naturelle. 64. La Rochelle (Charente-Inférieure). — Société des Sciences naturelles de la Charente-Inférieure. 65. Rouen (Seine-Inférieure). — Société des Amis des Sciences naturelles, hôtel des Sociétés savantes, rue Saint-Lô, 40 bis. 66 . Saumur (Maine-et-Loire). — Société des Lettres, Sciences et Arts du Saumurois. 67. Toulon (Var). — Société d'Histoire naturelle, au Muséum. 68. Toulouse (Haute-Garonne). — Bibliothèque de l'Uni¬ versité, rue du Four, 56. 69. — Société d’Histoire naturelle, rue de Remusat, 17. 70. Tours (Indre-et-Loire). — Société d’Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres, rue des Halles, 14. 71. Vitry-le-François (Marne). — Société des Sciences et Arts. XVIII — 2° SOCIÉTÉS DES COLONIES FRANÇAISES Madagascar 70. Tananarive. — Académie malgache. 3° SOCIÉTÉS ÉTRANGÈRES Alsace- Lorraine 1. Colmar. — Société d’ Histoire naturelle. 2. Metz. — Société d' Histoire naturelle, rue de PÉvêché, 25, 3. Strasrourg. — Société des Sciences, Agriculture et Arts de la Basse-Alsace, hôtel du Commerce, place Gutemberg, 10. Allemagne 4. Berlin. — Kôniglich Preussische Akademie der Wis- senschaften (Académie impériale des Sciences), W. 35, Postdamer Strasse, 120. 5. — Gesellschaft f ür Erdkunde (Société de Géogra¬ phie). S. W. 48, Wilhem-Strasse, 23. G. Breme n (Brême). — Naturwissenschaftlicher Verein (Société des Sciences naturelles). 7. Dresden (Dresde). — Verein f ür Erdkunde, Kleine Bru- dergasse, 21 (Société de Géographie). 8. Frankfurt am Main. — Senckenbergische Naturfors- chende Gesellschaft, Viktoria-allée, 7. 0. Frankfurt am Oder. — Hélios. Naturwissenschaftli- che Verein des Regierungsbezirkes Frankfurt (Oder). 10. Freirurg im Breisgau. — Naturforschende Gesell¬ schaft. 11. Giessen. — Oberhessische Gesellschaft für Natur und Heilkunde (Société d' Histoire naturelle). 12. Halle. — Leopoldina. Kaiserliche Leopoldinisch-Caro- linische Deutsche Akademie der Natur- forscher. — XIX 13. Hamburg. — Naturwissenschaftlicher Verein in Ham- burg. 14. Leipzig. — Naturforschende Gesellschaft, Beetho- vensstr. 6 (Société des Sciences naturelles). 15. Munster. — Westfàlicher Provinzial -Verein für Wis- senschaft und Kunst (Société provinciale west- phalienne des Sciences). 16. Regensburg. — Naturwissenschaftlicher Verein (Société d’Histoire naturelle). A utriche- Hongrie 17 . Lemberg. — Scvcenko Gessellschaft der Wissenschaften, Supinski-gasse, 17. 18. Prag (Prague). — Kôniglich Bôhmische Gesellschaft der Wissenschaften, n° 562-1, (Société royale des Sciences et Lettres). 19. — SocietasentomologicaBohemiæ(Geskéspolecnost entomologické). 20. — Lotos. Deutscher Naturwissenschaftlich-Medici- nischer Verein für* Bôhmen, II, Weinberg - gasse, 3. 21. Wein (Vienne). — K. K. Geologische Reishsanstalt (Société impériale et royale de Géologie). 22. — K. K. Zoolog-hotanische Gesellschaft, 111/3, Mechelgasse, Nr. 2 (Société de Zoologie et de Botanique). 23. — Wissenschaftlicher Club (Club scientifique), VIe Getreidemarkt, Nr. 7. 24. — Section für Naturkunde osterreichscher Tou- risten-Club, III, Rasumofskyg, 23. 25. Zagreb (Agram) (Croatie). — Societas historico-naturalis Croatica (Hrvastsko naravoslovno drustvo). Belgique 26. Bruxelles. — Société belge de Microscopie, au Jardin botanique de TEtat. 27. — Société belge de Géologie, de Paléontologie et d’IIydrologie, au Palais du Cinquantenaire. XX 28. Bruxelles. — Société royale zoologique et malacolo- gique, rue des Sols, 14, à l’Université libre. 29. — Société entomologique de Belgique, rue de Namur, 89. 30. — Société royale de Botanique de Belgique, au Jar- din botanique de l’État. 31. Liège. — Société géologique de Belgique. Luxembourg 32. Luxembourg. — Société des Naturalistes luxembour¬ geois (Fauna), rue Saint-Michel. 33. — Société botanique. Italie 34. Genova (Gênes). — Museo civico di Storia naturale. 35. Modena. — Orto botanico, Nuova Notarisia. 36. Padova (Padoue). — Academia scientifica Veneto-Tren- tino-Istriana. 37. Pisa (Pise). — Societa Toscana di Scienze naturali. 38. Roma. — Istituto internazionale de Agricoltura. 39. Torino (Turin). — Academia Reale delle Scienze. 40 . — Musei di Zoologia ed Anatomia comparata. Espagne 41. Barcelona. — Centre excursionista de Catalunya, Paradis, 10, 1er. 42. Lleyda (Lérida). — Centre excursionista de Lleyda, Plassa de San Joan, 16, Botigo. Pays-Bas ( Hollande ) 43. Leyden (Leyde). — Nederlansche Dierkundige Vereeni- ging, Rijn, en Sciekade, 113 (Société néerlan¬ daise de Zoologie), Station zoologique, Helder. Portugal 44. Lisboa (Lisbonne). — Collegio de S. Fiel. Soalheira; Sciencas naturaes, Broteria revista. XXI 45. Lisboa (Lisbonne). Academia Real das Sciencas, rua de Arco a Jésus. 46. Porto. — Academia Polytechnica. Russie 47. Saint-Pétersbourg. Société impériale minéralogique, à Y Institut des mines. 48. — Comité géologique. 49. — Société impériale des Naturalistes de Saint- Pétersbourg. 50. Kiew. — Société des Naturalistes. 51. Moscou. — Société impériale des Naturalistes. Finlande 52. Helsingfors. — Societas pro Fauna et Flora Fennica. Suède 53. Gôteborg (Gothembourg). — Kungl-Vetenskaps-och Vitterhets-samhalles (Société royale des Sciences et des Lettres). 54. Stockolm. — Entomologiska Fôreningen (Société ento- mologique). 55. — K. Svenska Vetenskapsakademien (Académie royale suédoise). 56. Uppsala. — Université royale. Suisse bl . Basel (Bâle). — Naturforschende Gesellschaft (Société des Sciences naturelles). 58. Berne. — Schweizersche Naturforschende Gesells¬ chaft, Stadtbibliothek (Société helvétique des Sciences naturelles, à la Bibliothèque de la ville. 59. Genève. — Société de Physique et d’ Histoire naturelle, au Musée d'Histoire naturelle. 60. Lausanne. — Société vaudoise des Sciences naturelles. 61 . Neuchâtel. — Société neuchâteloise de Géographie. 62. — Société neuchâteloise des Sciences naturelles. XXII 63. Zurich. — Naturforschende Gesellschaft (Société des Sciences naturelles). Amérique du Nord U. S. A. 64. Berkeley (California). — University of California (Exhange departement University Library). 65. Cambridge (Massachusset). — Muséum of comparative Zoologie at Havard college. 66. Chicaco (Illinois). — Field Columbian Muséum Chicago. 67. Cincinnati (Ohio). — Lloyd Library of botany, phar- macy, and materiæ medica. 68. Granville (Ohio). — Scientific laboratoires of Denison University. 69. Milwaukee (Wisconsin). — Public Muséum. 70. New-York. — New-York Academy of Sciences, 77, th Street and Central Park, West. 71. — Brooklyn Institute of Arts and Sciences, Mu¬ séum, Building, eastern Parkway. 72. — American geographical Society, n° 15 West, 81 st. Street. 73. Oberlin (Ohio). — Wilson Ornithological Club, Oberlin College Library. 74. Philadelphia (Pensylvany). — Academy of natural Sciences. 75 . — Geographical Society of Philadelphia, 400 Wither- spoon Bldg. 76. Chapell-Hill (N. C.). — Elisiia Mitchell scientific Society. 77. Saint-Louis (Missouri). — Academy of Sciences. 78. — The Missouri botanical garden. 79. San-Francisco (California). — California Academy of Sciences. 80. Washington. — Simthsonian Institution. 81. - — Bureau of american Ethnology, 1333 F. Street NW. D. C. 82. — U. S. Departement of Agriculture. — Division of biological Survey. — Washington, D. C. 83. — National Academy of Sciences. XXIII Mexique 84 . Mexico. — Instituto geologico, 5e del Ciprès, nûm 2728. Amérique centrale 85. Bogota (Republica de Colombia). — Ministerio de Obras publicas y Fomento. Amérique du Sud 86. Buenos-Aires (Republica Argentina). — Sociedad cientifica Argentina, Cevallos, 269. 87. — Museo nacionala, Casilla de Correo, 470. 88. Montevideo (Uruguay). — Museo de Historia naturale. 89. Rio-de-Janeiro (Brasil). — Museo nacional. 90. Sao-Paulo (Brasil). — Sociedad cientifica, Avenida Brig Luis Antonio, n° 12. 4° PUBLICATIONS PÉRIODIQUES FRANÇAISES 1. Angers (Maine-et-Loire). — Revue de PAnjou, rue du Cornet, 40. 2. — L’Anjou médical, rue de la Préfecture, 7. 3. — Les Archives médicales d’Angers, boulevard du Roi- René, 56. 4. — L’Ouest et le Patriote de l’Ouest, rue du Cornet, 32> 5. — Le Petit Courrier, rue de la Roë, 30. 6. — Le Journal de Maine-et-Loire, rue Chaperonnière. 7. — Le Pays Bleu, rue Saint-Denis, 5. 8. — Le Cri d’Angers, boulevard du Château, impri¬ merie Desnoës. 9. — L’Écho d’Anjou, rue du Cornet, 40. 10. Limoges (Haute-Vienne). — La Revue scientifique du Limousin, place du Champ-de-Foire, 15. 11. Digoin (Saône-et-Loire). — L’Échange (Dr Maurice Pic). 12. Moulins (Allier). — Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France. XXIV 13. Paris (Seine). — Feuille des Jeunes Naturalistes, rue Fresnel, 3 (XVIe). 50 PUBLICATIONS PÉRIODIQUES PAR ABONNEMENT 1. Paris. — Association française pour rAvancement des Sciences, rue Serpente, 28 (VIe). Société mycologique de France, rue de Gre¬ nelle, 84 (VIIe). 2. BXJijXjETinsr DE LA SOCIÉTÉ D'ÉTUDES scientifiques d’angers Procès-verbaux des Séances ANNÉE 1912 Séance du II Janvier 1912 Présidence de M. Préaubert M. le Secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance de décembre, qui est adopté. M. le Président, après avoir donné connaissance de la cor¬ respondance courante, dit qu’il a le regret d’annoncer à la Société le décès d’un des membres correspondants, entomo¬ logiste distingué, M. l’abbé Thuau, décédé à Baugé, dans le courant de novembre. Une notice nécrologique sera deman¬ dée à nos correspondants de Baugé. Compte rendu financier de Vannée 1911. — M. Baron aonne le compte rendu financier de l’année 1911, qui se résume dans l’exposé suivant : État financier au 31 décembre 1911 En caisse le 31 décembre 1910 . 1.364 45 Recettes en 1911 . 1.714 80 Total en caisse . 3.079 25 Dépenses en 1911 . 2.290 15 Reste en caisse le 31 décembre 1911 . 789 10 XXVI Ce tableau montre qu’une brèche très sérieuse a été faite sur notre réserve, dont le montant a baissé d’une façon f⬠cheuse; la raison en est principalement dans la réimpression du bulletin épuisé de 1873, que nous avons dû faire rééditer pour donner satisfaction aux demandes qui nous sont faites. Bien que ce soit là une dépense exceptionnelle et qui ne se renouvellera pas de sitôt, l’état de nos finances doit cependant nous inspirer une grande prudence. Des remerciements sont adressés à M. le Trésorier pour la façon si parfaite dont il s’acquitte de ses fonctions. Produits secondaires de l’industrie aurifère à Saint-Pierre- Montlimart. — M. Hauet fait parvenir plusieurs bocaux ren¬ fermant des produits d’industrie (produits intermédiaires, produits secondaires), de la mine de la Bellière, à Saint-Pierre- Montlimart. Ces bocaux seront placés avec les autres échan¬ tillons de même provenance, au Musée Paléontologique. Des remerciements sont adressés à M. Hauet. Géologie expérimentale. — M. Préaubert présente des pla¬ ques de limon desséché ayant conservé des empreintes de chute de pluie, ou plutôt de grêle, en tout semblables aux empreintes des classiques grès triasiques. Ces empreintes ont été recueillies à Rochefort-sur-Loire, sur une couche de limon déposée après une forte pluie dans un chemin creux. Résumé météorologique du mois de décembre 1911. — M. Sur- rault fait connaître les caractéristiques météorologiques de décembre 1911. Le mois de décembre, au point de vue météorologique, a été chaud et humide. La moyenne des températures minima, 5°, 7, dépasse de 3°, 4 la moyenne des minima des 20 dernières années pour le mois de décembre. La moyenne des températures maxima, 10°, 8, dépasse la moyenne normale, 8°, 6, de 2°, 2. Il faut remon¬ ter plus haut que 1892 pour trouver un mois de décembre aussi chaud (moyenne des températures extrêmes, 8°, 2, au lieu de 5°, 5, moyenne normale). Minimum absolu, -0°,8, le 8; maximum absolu, 13°, 2, le 22; journée la plus froide, le 8, moyenne 2°, 9; journée la plus chaude, le 28, moyenne 11°, 3. Il est tombé 75mm8 de pluie en 24 jours, ce qui porte le XXVII total de la pluie tombée en 1912, à 579mm6, soit sensiblement une année moyenne au point de vue de l'humidité. Pression atmosphérique moyenne, 756mml, avec minimum de 740mm9, le 20 et maximum de 769mm6, le 31. Excursions de 1912. — La question des excursions scien¬ tifiques est agitée : deux propositions ont déjà été formulées, l'une pour Segré, l'autre pour Baugé. Il est décidé qu'un avant-projet sera demandé à nos corres¬ pondants de ces deux localités; quant à l'excursion mycolo- gique, elle sera déterminée en automne seulement et en s'ins¬ pirant des conditions de végétation des champignons. Réimpression du bulletin de 1873. — M. le Président pré¬ sente à l'assemblée un exemplaire du bulletin de 1873, réim¬ primé. Ce bulletin est à la disposition de ceux qui en feront la demande pour le prix de 5 francs. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire , Dr Olivier Couffon. Séance du Ier Février 1912 Présidence de M. Préaubert Le procès-verbal de la séance du 11 janvier dernier est lu et adopté. Correspondance. — M. Pyat, retenu par un deuil, s'excuse de ne pouvoir faire la communication inscrite à l'ordre du jour et demande à ce qu'elle soit reportée au mois de mars. M. Georges, maire de Baugé, écrit pour donner un avant- projet d'excursion à exécuter dans le courant de l’année à Baugé et dans ses environs; ces renseignements importants seront pris en considération lors d'une décision définitive de la Société. M. le Président fait circuler les nombreux ouvrages reçus depuis la dernière séance. Essais d’ électroculture en 1911. — En l’absence de M. Basty, XXVIII empêché, M. le Président donne lecture de divers passages du mémoire de notre collègue, où sont consignés ses travaux d'électroculture pendant l'année 1911. La subvention ministérielle accordée à notre collègue n'étant parvenue qu' assez tard, les travaux, commencés seu¬ lement fin de mai, n'ont pu encore donner des résultats aussi probants qu'il eut désiré. Ces travaux ont consisté en l'installation d'un réseau de courants électriques à faible voltage, dont l'énergie était empruntée à l'usine d'électricité de Brissac. Ces courants lancés à faible profondeur dans le sol, traversaient le système radiculaire d’un lot de vignes, dans un vignoble de Brissac ; un lot identique contigu, non traité, servait de témoin. Malgré la saison trop avancée à laquelle le traitement a commencé et les circonstances défavorables pour la circulation des cou¬ rants (grande sécheresse), le lot traité a manifesté une plus grande intensité de végétation, des feuilless plus vertes, plus larges et une augmentation appréciable de récolte. Une autre installation a été faite à quelque distance de la première, dans les environs de la gare de Saint- Jean-des Mau- vrets, dans un autre vignoble, en vue de la protection de la grêle, par l'emploi d'un système de paratonnerres fixés au sommet de mâts : le 16 juillet, un orage à grêle passa sur la contrée, en produisant quelques dégâts dans les environs; le vignoble muni de paragrêles fut absolument indemne. Il serait sans doute prématuré de tirer une conclusion positive d'une seule observation. On doit cependant reconnaître qu'il n'y a pas eu de dommage dans le périmètre protégé par les paragrêles. La Société remercie notre collègue de cette intéressante communication et l'engage à poursuivre ses recherches. Le Cénomanien en Anjou (fin). — A l'appui des diverses communications qu'il a faites à la Société et qui seront réu¬ nies en un mémoire inséré dans un de nos prochains bulletins, M. le Dr O. Coufïon fait circuler les nombreux échantillons qui lui ont servi à dresser ses listes paléontologiques. La géologie appliquée à V archéologie. — M. le Dr O. Coufïon fait connaître les résultats auxquels l'ont amené l'étude his¬ torique et géologique qu'il a faite du Falunien de Doué et de ses environs : le prétendu amphithéâtre de Doué, situé commune de Douces, ne serait qu'une carrière à cercueils XXIX mérovingiens. M. le Dr Couffon a pu réunir à ce sujet un en¬ semble absolument unique de documents. Présentation du fascicule 3 de la série III de Palæontologia Universalis. — M. le Dr O. Couffon attire l'attention des membres présents sur le troisième fascicule de la série III de Palæontologia Universalis qu'il vient de terminer et de mettre en distribution, grâce au concours dévoué de ses colla¬ borateurs. Résumé météorologique de janvier 1912. — En l'absence de M. Surrault, indisposé, M. le Secrétaire donne lecture des carac¬ téristiques météorologiques du mois de janvier 1912. La température moyenne du mois de janvier a été de 6°,1 (moyenne des températures minima, 3°, 5, des températures maxima, 8°, 7), soit de 1°,8 supérieure à la moyenne des 20 dernières années. Minimum absolu, -3°, 9, le 29; maximum absolu, 13°, 2, le 24; seule la période du 27 au 31 a été froide, la moyenne de ces cinq jours se chiffre par 1°,8. Il est tombé pendant le mois de janvier 41mm4 de pluie en 8 jours. La pression barométrique a oscillé entre 740mm8, le 7 et 772mm4, le 1er, avec moyenne de 757mm2. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire , Dr Olivier Couffon. Séance du 7 Mars 1913 Présidence de M. Préaubert Le procès-verbal de la séance du 1er février est lu et adopté. M. le Président donne connaissance de la correspondance et fait circuler les ouvrages reçus depuis la dernière séance. Les F aluns de Doué-la- Fontaine. — Quelques-uns des membres présents à la dernière séance ayant témoigné à M. le Dr O. Couffon le désir de lui voir faire une communication ' sur ce gisement si riche en fossiles, M. le Dr Couffon s'est fait i un plaisir de leur apporter les remarquables séries d'échan¬ tillons pétrographiques et géologiques qu'il a recueillies au XXX cours des nombreuses explorations qu’il a faites de ce gise¬ ment essentiellement classique. Non seulement ses recherches lui ont procuré toutes les espèces qui y avaient été signalées jusqu’à ce jour et dont plu¬ sieurs constituent des topotypes, mais de plus, un grand nombre d’espèces nouvelles pour cette localité et même pour le département; et c’est ainsi que les sociétaires présents ont pu voir défiler sous leurs yeux une faune constituée par 133 espèces. Cette faune est nettement Savignéenne. Les Antedon de l’Or chère près Montjean. — Au cours de l’excursion du 25 mai 1911, à Montjean, le Dr Olivier Coufîon a mené les excursionnistes au gisement Savignéen de l’ Or- chère; ce gisement, bien que peu fossilifère, n’en est pas moins intéressant au point de vue paléontologique ; car, ainsi que leur guide le leur rappelait sur place, ses récoltes lui ont fourni 3 espèces d’ Antedon, genre jusqu’ici non signalé dans les faluns d’Anjou. Parmi ces trois espèces une seule a pu être déterminée spécifiquement, c’est Antedon Meneghinianus Fontannes. Les deux espèces nouvelles portent à cinq le nombre des Antedons miocènes connus à l’heure actuelle. M. le Président remercie M. le Dr O. Coufîon de ses deux très intéressantes communications et espère voir ses recher¬ ches futures aussi productives. Présentation de champignons non encore signalés en Anjou. — M. Pyab, poursuivant ses études mycologiques en Anjou et continuant avec une compétence indiscutable les recherches de notre regretté collègue Gaillard, a vu cette année ses efforts récompensés par la récolte de plusieurs espèces non encore signalées en Anjou. Ce sont : Trois Hyménomycètes : Collybia fumosa Pers. ( Clitocybe fumosa de Gillet, Collybia semitalis Fr.), récolté sur l’humus d’un vieux mur à Empiré, en décembre 1906 et retrouvé sur le plateau de la Beaumette, en novembre dernier. Naucoria inquilina Fr. également sur l’humus d’un vieux mur de la rue Éhlé, près du quartier du Génie, en décembre dernier. Cette station est disparue par suite de la démolition du mur quelques jours après la récolte des échantillons; re¬ trouvé également sur un vieux mur près du polygone du Génie et chemin des Gillettes, près de la Beaumette. XXXI Stereum tabacinum Sow., sur des vieilles branches d'abatis. Polygone du génie. Décembre 1911. Deux Discomycètes, de la famille des Humariacés. Anthracobia maurilabra Cooke. Espèce carbonicole à récep¬ tacle orangé, portant des fascicules de poils courts et obtus, surtout vers la marge. Trouvée en colonies nombreuses et ser¬ rées sur la terre brûlée le long de la ligne du chemin de fer d'Angers à Nantes, non loin du pont de Bouchemaine, depuis le mois de novembre jusqu'aux gelées survenues fin de janvier. (Détermination due à M. Dumée.) Melastiza miniata (Fuck) Boud. ( Humaria miniata de Fuckel, état adulte de Peziza Chateri de Cooke). Espèce ter¬ restre à réceptacle d'un beau rouge chair, avec des fascicules de poils courts et bruns surtout vers la marge. Espèce trouvée par M. Bouvet, à Soucelles, dans une ornière qui va du bourg au bois (détermination due à M. Boudier). Deux Myxomycètes : Relicularia lycoperdon Bull. Récolté sur un tronc de frêne, non loin de la Beaumette, en avril 1911. Spumaria alba Bull. D. C. Récolté à Thorigné, à plusieurs reprises, en novembre et décembre et dans une haie près du Chesnais (route de Saint-Barthélemy), en janvier dernier. Résumé météorologique du mois de février 1912. — M. Sur- rault fait connaître les caractéristiques météorologiques du mois de février 1912. La moyenne de la température du mois de février se chiffre par 8° (moyenne des températures minima, 4°, 25, des tempé¬ ratures maxima, 11°, 75), soit 2°, 6 de plus que la moyenne des 20 dernières années. Les cinq premiers jours du mois ont été froids; la température de cette période a été de — 0°, 3, avec minimum de — 7°, 4, le 3. Les dix derniers jours du mois ont été très chauds, moyenne, 11°, 2, avec maximum de 17°, 5, le 23. La quantité de pluie tombée en 17 jours est de 52mm3. Le 2, il est tombé une épaisse couche de neige, qui n'a disparu que le 5, après une petite pluie qui a également fait disparaître l'épais verglas du matin. Pression barométrique moyenne, 751mm, avec minimum de 732mm, le 7 et maximum de 765mra5, le 27. iii XXXII Présentation de candidats. — MM. Préaubert et Verchaly présentent la candidature, comme membre titutaire, de M. Chéreau, marchand en vins à Angers et également comme membre titulaire, de M. Lange, ingénieur à Angers. M. Préaubert présente la candidature, comme membre correspondant, de M. Gazeau, horloger aux Ponts-de-Cé. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire , Dr Olivier Couffon. Séance du 4 Avril 1913 Présidence de M. Préaubert M. Couffon, secrétaire, étant empêché d’assister à la réu¬ nion, la lecture du procès-verbal de la séance de mars est reportée à une date ultérieure. Avant d’aborder l’ordre du jour, M. le Président, d’une voix émue, fait part à l’assemblée de la mort de notre collègue M. Huttemin, industriel, président du Tribunal de Commerce d’Angers et membre fondateur de la Société d’ Études Scien¬ tifiques d’Angers, décédé subitement le 13 mars. Il sera publié dans le prochain bulletin une notice nécrologique sur M. Huttemin. M. le Président donne connaissance de la série des ouvrages et publications reçus depuis la dernière séance. Préparatifs pour V observation de V éclipse de soleil du 17 avril; programme des observations et déterminations à effectuer. — M. Préaubert fait savoir que M. le capitaine Sanceret trans¬ portera sa lunette équatoriale avec appareil photographique à La Ménitré, localité située sur la ligne de centralité de l’éclipse de soleil du 17 avril. Il dit qu’il a écrit à M. le maire de La Ménitré, qui se met à l’entière disposition de la Société d’Étu- des Scientifiques et que M. Gasnault ira le lendemain chercher sur place un emplacement favorable à l’installation du poste d’observations. M. Préaubert donne ensuite connaissance du programme, dressé par M. le capitaine Sanceret, des observa¬ tions à faire au cours du phénomène et pour l’exécution XXXIII duquel M. Gasnault fait appel au plus grand nombre possible de bonnes volontés. 1° Détermination des coordonnées exactes du lieu d’obser¬ vation ; 2° Heures des contacts; 3° Photographies prises au photohéliographe à l’objectif à portrait ; 4° Série de photographies au verascope d’un même pay¬ sage à des instants déterminés; même temps de pose, mêmes plaques; 5° Impression de papier au citrate d’argent, de trois mi¬ nutes en trois minutes, durée de la pose une minute; 6° Observations météorologiques : température, pression, magnétisme, potentiel électrique de l’atmosphère; 7° Observation des ombres fuyantes, volantes ; leur direc¬ tion, etc. ; 8° Observations relatives aux animaux, aux végétaux ; 9° Observations relatives à la couronne et aux protubé¬ rances ; dessins sur place ; 10° Un secrétaire est chargé d’enregistrer et de concentrer toutes les observations. En terminant, M. Préaubert demande que toutes les per¬ sonnes, qui pourront faire des observations intéressantes, veuillent bien les lui envoyer; elles serviront à documenter le travail qui sera publié dans le prochain bulletin de la Société. Caractères géologiques et minéralogiques des matériaux de construction des anciennes arènes romaines d’Angers ; présen¬ tation d’échantillons et résultats d’analyse. — M. Préaubert présente des blocs de matériaux de construction provenant d’une cave de la rue des Arènes, à l’endroit où existaient les Arènes de Rohan et dans lesquels on reconnaît la présence de schiste dur de la place du Pélican et de grès armoricain agglomérés par de la chaux hydraulique ; c’est une sorte de béton mélangé de sable de la Loire. D’une analyse sommaire à laquelle s’est livré M. Préaubert, en traitant ces matériaux par l’acide chlorhydrique et en opérant par comparaison, il résulte que cette chaux romaine est de nature comparable à celle du ciment de Portland. Reste à savoir l’origine de cette chaux hydraulique, vraisemblablement faite sur place; venait-elle de Doué, de Durtal ... ? XXXIV Résumé météorologique du mois de mars. — M. Surrault donne connaissance des caractéristiques météorologiques du mois de mars. La moyenne de la température du mois de mars a été de 9°, 3; (moyenne des minima, 5°,1 ; moyenne des maxima, 13°, 5), soit de 1°,6 supérieure à la moyenne des vingt dernières années. La température la plus basse s’est produite le 6, soit 1°,1 sous abri; maximum absolu, 20°, 1, le 27. Il a été relevé 75mmm8 de pluie en 20 jours répartis en deux périodes, du 1er au 10 et du 16 au 24. Pression barométrique moyenne, 755mm5, avec minimun de 733mm3, le 18 et maximun de 767mm3, le 13. Sur la proposition de son président, l’assemblée fixe la date de l’excursion à Baugé au dimanche 23 juin et M. Bouvet fait savoir que notre collègue, M. Georges, se met entièrement à la disposition de la Société pour l’organisation de cette excur¬ sion, dont l’itinéraire serait : Baugé, Landifer, les Gaves, Pontigné. M. Bouvet signale la récolte, dans un jardin de la place La Rochefoucault, d’une morille, Morchella elata , variété de Mor- chella esculenla , et qui n’avait pas encore été trouvée en Anjou. Sur la proposition de M. Préaubert, l’assemblée vote l’admission en qualité de membres titulaires : 1° De M. Chéreau, négociant en vins, présenté par MM. Pré¬ aubert et Verchaly; 2°DeM. Lange, ingénieur, présenté par MM. Préaubert et Surrault. M. Gazeau, horloger aux Ponts-de-Cé, présenté par M. Pré¬ aubert, est admis en qualité de membre correspondant. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire par intérim , T. S. Séance du % Mai 1912 Présidence de M. Préaubert Le procès-verbal de la séance du 4 avril 1912 est lu et approuvé. M. le Président donne connaissance de la correspondance XXXV manuscrite et imprimée reçue depuis la dernière séance; puis il fait circuler les ouvrages reçus. Le gisement jalunien de Genneteil. — Pour donner une idée des richesses géologiques que présente le Baugeois et inciter les membres de la Société à prendre part à l'excursion du 23 juin, M. le Dr O. Coufïon fait circuler les échantillons qu'il a récoltés au fameux gisement falunien (faciès Savignéen), de Genneteil, au lieu dit la Beurrelière, localité devenue clas¬ sique par les recherches qui y furent faites, il y a trente ans, par l'abbé Bardin. Le gisement, jusque dans ces dernières années, était des plus riches et c'est ainsi que le Dr Olivier Coufïon a pu y récolter 410 espèces représentées par de magni¬ fiques échantillons. Malheureusement la croisière a été com¬ blée et la recherche des échantillons est devenue beaucoup plus difficile, tout en restant cependant possible. Aquarelles de coléoptères. — M. Ahot, dont le talent d'aqua¬ relliste est bien connu des entomologistes angevins, présente à la Société un exemplaire de la faune armoricaine publiée à Rennes par la Société Scientifique et Médicale de l'Ouest. Dans cet exemplaire, qui fait partie de sa bibliothèquey M. Abot a colorié les figures primitivement en noir, et cela avec une vérité et une finesse qui font honneur à l'entomo¬ logiste autant qu'à l'artiste et témoignent une fois de plus de la patience et du goût de notre collègue. M. le Président se fait l'interprète de l'assemblée en félici¬ tant M. Abot de sa persévérance. L’éclipse du 17 avril 1912. — M. Gasnault donne lecture d'un article qu'il a publié dans le magazine L’Anjou Illustré , numéro d'avril. Dans cet article, auquel une forme littéraire enlève tout air rébarbatif, l'auteur a su résumer les observa¬ tions et constatations faites pendant la durée de l'éclipse du 17 avril, par les différents membres de la Société, tant à La Ménitré qu'à Saint-Maur, aux Ponts-de-Cé et à la Bau- mette. Notre collègue se défend d'ailleurs d'avoir voulu faire œuvre astronomique et déclare à ce sujet laisser la plume à MM. Sanceret, Chéreau, Verchaly et Cheux. M. le Président remercie M. Gasnault d'avoir su faire I œuvre de vulgarisation et, qui plus est, œuvre toutefois scien¬ tifique. La lecture de ce compte rendu délie immédiatement les 1 langues, la conversation devient générale et nulle plume n'est XXXVI capable de rendre compte de cette partie fort intéressante de la séance et nous sommes réduits à en donner seulement une sèche énumération. Dans le courant de mars, M. Préau- bert réunit chez lui les sociétaires s’occupant d’astronomie; il est alors décidé qu’une députation de la Société, sous la direction de M. le capitaine Sanceret, se rendrait à La Ménitré, localité située sur la ligne de centralité; un autre groupe composé de MM. Chéreau, Verchaly et de Farcy, opérerait sur la rive gauche de la Loire en un point à déterminer ulté¬ rieurement. Ce point fut fixé, le 17 avril, à la vieille briqueterie de Saint -Maur (commune du Thoureil), au sud de La Ménitré, point également situé sur la ligne de centralité. Le groupe de La Ménitré se rendit, le 17 avril, chez M.Lenormand, maire de La Ménitré, où l’appareil de M. le capitaine Sanceret était déjà installé. Tandis que M. Bernard, horloger, remplit les fonctions de chronométreur, M. Mallieu, conducteur des Ponts et Chaus¬ sées, remplit celles de secrétaire, enfin M. le capitaine San¬ ceret, secondé par MM. Gasnault et Préauhert, dirige l’appa¬ reil astronomique et photographique. A leurs côtés, M. Lange prend tous les quarts d’heure des photographies de l’ensemble de la station; M. Dufumier, professeur au Lycée, observe à la jumelle coudée et un groupe d’élèves du Lycée observe à une lunette astronomique enfumée, prend des dessins et fait des observations relatives à la température, au vent, aux ani¬ maux et aux végétaux. Ont pris part à cette conversation : MM. Sanceret, Préauhert, Gasnault, Bernard, Chéreau, de Farcy et Surrault. Présentation de grès ordoviciens du tertre Saint-Laurent. — M. Bouvet présente des grès schisteux ordoviciens provenant du tertre Saint-Laurent, à Angers, et donnant, par suite de phénomènes mécaniques, l’impression de corps organisés. Une courte discussion s’élève à leur sujet entre MM. Préau - bert et Coufîon. Présentation de photographies en couleurs. — M. de Farcy présente toute une série de remarquables photographies en couleurs, dont il est l’auteur : des massifs de fleurs, des buis¬ sons d’églantines et des barques sur la Maine attirent tout spécialement l’attention. Résumé météorologique du mois d’avril. — M. Surrault donne XXXVII connaissance des caractéristiques météorologiques du mois d’avril 1912. La moyenne de la température du mois, 11°, 1, est normale; moyenne des températures extrêmes, 5°, 4 et 16°, 8; à noter une période chaude, du 19 au 28, dont la moyenne atteint 14°, 5. Le minimum de la température, 1°, s’est produit, le 13, et le maximum, 23°, a été observé, le 21. Le mois d’avril a été très sec, puisqu’il n’a été relevé que 2mm9 de pluie en 6 jours. La pression barométrique a oscillé entre 747mm4, le 4, et 771mm5, le 27, avec moyenne de 761mm3. A la fin du mois d’avril, la végétation est en avance d’en¬ viron trois semaines sur une année normale. Présentation de candidats. — MM. Préaubert et Surrault présentent, à titre de membre titulaire, la candidature de M. Jauneau, ingénieur acétyléniste à Angers. MM. Verchaly et Chéreau présentent la candidature, comme membre titulaire, de M. Maurice de Farcy, ingénieur civil à Angers. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à une heure fort avancée. Le Secrétaire, Dr Olivier Couffon. Séance du 6 Juin 1912 Présidence de M. Préaubert Le procès-verbal de la séance du 2 mai 1912 est lu et adopté. M. le Président donne connaissance de la correspondance manuscrite et imprimée. A signaler : 1° une lettre de l’Association française pour l’Avancement des Sciences informant que le prochain congrès s’ouvrira à Nîmes, du 1er au 7 août 1912; 2° une circulaire informant que le Congrès anthropologique international s’ou¬ vrira à Genève, du 9 au 15 septembre 1912. M. le Président informe la Société qu’il a reçu de M. le baron XXXVIII de Comailles l'autorisation pour les excursionnistes de visiter, le 23 juin prochain, son château de Landifer. Compte rendu géologique de l’excursion du 25 mai 1911. — M. le Dr O. Coufïon dépose le manuscrit du compte rendu géologique de l'excursion faite à Montjean, le 25 mai 1911, par la Société d'Études Scientifiques d'Angers. L'auteur offre en outre les clichés nécessaires à l'illustration de ce compte rendu. Les F aluns de Lasse et de Pontigné. — M. le Dr O. Couffon, fait circuler sa collection des faluns de Lasse et de Pontigné, enfin des échantillons du sable Pontilévien et de la petite huître que l'on rencontre à Chavaignes dans le parc de l'Aunay-Baffert, ces localités devant être visitées au cours de l'excursion du 23 juin prochain. Les mines de fer de Segrè. — M. le Dr O. Coufïon donne con¬ naissance d'une visite faite, en compagnie de M. Desmazières et grâce à l'amabilité de M. Mermod, le distingué directeur, aux mines de Segré. A l'appui de sa communication, il fait circuler divers échantillons qu'il y a récoltés, notamment des échantillons de Menguetite, et fait au tableau divers des¬ sins schématiques. Une note sera insérée au bulletin en cours d'impression. Excursion à travers le Saumurois. — M. le Dr O. Coufïon, fait le compte rendu d'une excursion exécutée en compagnie de M. Verchaly, à Saint-Maur, Le Thoureil, Montsoreau, Fontevrault, Doué et Champigny-le-Sec. Un éhoulement du coteau à Saint-Maur lui a permis de vérifier la coupe donnée, en 1841 , par Lechâtellier . Cette coupe, exacte dans l'ensemble, ne l'est pas dans le détail pour la base du Cénomanien ; en effet, le grès ferrugineux ne se trouve pas entre les sables verts et les marnes à Ostracées, mais bien à la base des sables verts, par conséquent au même niveau que les pyrites et lignites des autres gisements cénomaniens de Maine-et-Loire. D'autre part, ce n'est pas un grès ferrugineux, mais un véritable minerai de fer, dont M. Coufïon fait con¬ naître l'analyse exécutée aux mines de fer de Segré. L'excursion de Montsoreau-Fontevrault lui a permis de rétablir la coupe qu'il a tracée, il y a déjà cinq ans, avec le concours de notre regretté collègue, le Capitaine Domin, et qui avait été perdue à la suite du décès de ce dernier. A Doué, les excursionnistes ont pu étudier en détail tou XXXIX le Falunien de cette localité classique et recueillir un grand nombre de fossiles. A Champigny-le-Sec, dans la carrière de calcaire d'eau douce exploitée pour la construction du pont de Montsoreau, M. Coufïon a pu voir le calcaire d'eau douce passant, à la base, à une meulière se transformant elle-même en une véritable couche de silex. Cette couche est percée d'anciennes galeries aboutissant à des puits, aujourd'hui comblés. Il est probable que le silex qui a servi à confectionner les nombreux outils, trouvés tant sur le plateau de Fontevrault que dans le Sau- murois, provient de cette couche. Une note sera insérée au prochain bulletin et M. Coufïon offre les nombreux clichés en cuivre confectionnés d'après les belles photographies prises au cours de l'excursion par M. Verchaly et nécessaires à l'il¬ lustration de ce compte rendu. L’éclipse du 17 avril 1912. — M. Verchaly lit le compte rendu des observations faites à Saint-Maur, Le Thoureil, pendant l'éclipse du 17 avril 1912, par MM. de Farcy, Ché- reau et P. Verchaly. Sur un dispositif élémentaire de photographie astrale. — M. Chéreau donne connaissance d'un dispositif élémentaire de photographie astrale dont il fait connaître les caractéris¬ tiques. Grâce à cet appareil, MM. Chéreau et Verchaly ont obtenu de merveilleuses photographies de la lune, dont ils font cir¬ culer plusieurs épreuves. M. le Président remercie M. Chéreau de sa communication. Présentation d’un Apanteles. — M. Abot présente plusieurs petits hyménoptères de la famille des Braconidæ, subfam. des Microgasterinæ appartenant au genre des Apanteles ; quant au nom spécifique, il reste en nornen desideratum. Ces petites mouches étaient issues d'une chenille parasitée. Résumé météorologique du mois de mai 1912. — M. Sur- rault donne connaissance des caractéristiques météorolo¬ giques du mois de mai 1912. La moyenne des températures extrêmes pour le mois de mai a été de 9°, 7 pour les minima, et de 21°, 7 pour les maxima, soit une température moyenne de 15°, 7, supérieure de 1°,5 à la température moyenne du mois de mai pour les 20 der¬ nières années. Du 4 au 15, la moyenne se chiffre par 18°, 5, tandis que, du 24 au 31, elle n'a été que de 14°, 3. |i — XL Le minimum absolu, 2°, 5, s'est produit le 1er, et le maximum absolu, 31°, 4, a été atteint le 10. Le 12, la moyenne de la tem¬ pérature ressort à 23°, 5, soit 17°, 4 pour le minima et 29°, 7 pour le maxima. La quantité de pluie tombée a été de 15mm, ce qui porte à 18mm la quantité d'eau tombée du 23 mars au 31 mai, alors que la moyenne pour cette période dépasse 100mm. La moyenne de la pression barométrique a été de 757mm8, avec minima de 746mm, le 14, et maximum de 768mm2, le 8. Présentation et acceptation de candidats. — MM. de Farcy et Jauneau, présentés à la dernière séance, sont élus membres titulaires. MM. Yerchaly et Coufïon présentent, à titre de membre titulaire, M. Jeudy René, chirurgien-dentiste, rue Saint- Julien à Angers (astronomie météorologie). M. Coufïon présente, à titre de membre correspondant, M. L. Moulin, ingénieur, licencié ès-sciences, au pont de Montsoreau (Maine-et-Loire), (lépidoptères). L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire, Dr Olivier Couffon. Séance (lu 4 Juillet 1912 Présidence de M. Préaubert Le procès-verbal de la séance du 6 juin 1912 est lu et adopté. M. le Président donne connaissance de la correspondance manuscrite et imprimée. U Uralichas Ribeiroi à Trélazé. — M. le Dr Coufïon pré¬ sente une superbe tête d'Uralichas Ribeiroi provenant des schistes ordoviciens de Trélazé. Cet échantillon (empreinte et contre-empreinte) faisait partie de la collection Babin, dont M. O. Coufïon vient de se rendre acquéreur. Excursion entomologique à Saint-Georges- sur -Loire. — M. Abot donne connaissance des résultats entomologiques d'une excursion faite, le 13 juin, à Saint-Georges-sur-Loire (Serrant) et la forêt de Linières. 74 espèces de Coléoptères, XLI 10 espèces cT Hémiptères et quelques Lépidopères, tel fut le butin de cette journée, malgré un temps peu propice. Une note détaillée sera insérée au bulletin en cours d'impression. Excursion du 23 juin, à Bauge et ses environs. — M. Préau- bert lit le compte rendu archéologique et botanique de l'ex¬ cursion faite, le 23 juin 1912, à Baugé et ses environs, par la Société. Tour à tour MM. Abot et O. Coufîon en font connaître les résultats entomologiques et géologiques.Ces divers comptes rendus paraîtront dans le bulletin en cours d'impression. Projet d’excursion à Pouancé. — M. Préaubert donne lec¬ ture d'une lettre de notre collègue, M. Godivier, de Pouancé, demandant à la Société de venir faire une excursion à Pouancé et environs. M. le Président s'étant adjoint notre collègue, M. Desmazières, de Segré, en vue d'élaborer un programme donnant satisfaction à nos membres correspondants, donne lecture des points définitivement arrêtés et propose la date du 25 août prochain. Résumé météorologique du mois de juin 1912. — M. Sur- rault fait connaître les caractéristiques météorologiques du mois de juin 1912. Pendant ce mois, la température moyenne a été de 16°, 2, soit 1°,5 de moins que la moyenne normale. Le mois de juin a été froid, surtout par ses maxima, 21°, 8, au lieu de 23°, 9; moyenne des minima, 10°, 5. Le thermo¬ mètre maxima n'a dépassé 25° que les 18, 19, 21 et le 22, jour où la température a atteint 33°, 4. Il a été relevé 45mm de pluie en 11 jours, dont une averse de 10mm4, le 11, après un fort orage dans l'W, à 18 heures. Le baromètre s'est tenu entre 742mm8, le 1er et 763mm, le 20, avec moyenne de 755mm6. Présentation et acceptation de candidats. — M. Jeudy, pré¬ senté à la dernière séance, est élu membre titulaire. M. L. Moulin, présenté également à la dernière séance, est élu membre correspondant. M. O. Coufîon présente la candidature, comme membre correspondant, de M. Vandernotte, ingénieur des mines, à Paris (minéralogie, pétrographie). L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire , Dr Olivier Couffon. XLII Séance du 10 Octobre 1913 Présidence de M. Préaubert Le Secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance du 4 juillet 1912 qui est lu et adopté. M. le Président donne lecture d'une circulaire-programme relative au premier Congrès international d' Électroculture qui s'ouvrira, à Reims, du 24 au 26 octobre 1912. La municipalité d'Angers ayant demandé des renseigne¬ ments sur les travaux de la Société, en vue de justifier la sub¬ vention annuelle, M. le Président donne lecture de la réponse qu'il a rédigée pour faire connaître les travaux de la Société, ses efforts pour accroître les richesses de nos musées. Un tableau résumant notre budget termine cette réponse, qui est approuvée des membres présents. Compte rendu de V excursion de Pouancé. — Malgré une pluie diluvienne, l'excursion à Pouancé et ses environs a eu lieu à la date fixée; tour à tour MM. Desmazières, au point de vue archéologique, préhistoire et aussi pittoresque, Préaubert, au point de vue botanique et O. Couffon, pour la géologie, nous en retracent les résultats. Ceux-ci, malgré le mauvais temps et le trouble d'organisation qui en est résulté, ont été fort appréciables. Projet d’une exposition de champignons. — M. le Président entretient la Société du projet d'exposition annuelle de cham¬ pignons. Cette exposition avait lieu habituellement en oc¬ tobre; mais en présence des raisons exposées par MM. Préau¬ bert et Pyat, qui font valoir les mauvaises conditions atmos¬ phériques, l'exposition est remise en principe au mois do novembre, à une date indéterminée. Publication du bulletin. — M. le Président entretient la Société de la crise budgétaire que traverse la Société, crise provoquée par l'ancienne municipalité, qui avait supprimé la subvention annuelle de 400 francs. M. Préaubert montre que notre bulletin grève sérieusement notre budget et que, depuis trois ans, les règlements de compte présentent en fin d'année un déficit de 200 francs, et il ajoute qu'il ne voit pas de solution immédiate à cet état de choses. Dans un autre ordre d'idées, il dit que notre bulletin pré- XLI1I sente une anomalie fâcheuse, à savoir que les procès-verbaux publiés se rapportent aux travaux imprimés Fannée précé¬ dente. Il propose de retarder de quelques mois l'impression définitive du bulletin, afin de pouvoir publier en même temps que ceux de Fannée précédente, les comptes rendus de Fannée courante, et de faire disparaître ainsi, une fois pour toutes, cette chose illogique et choquante. En conséquence, le bulletin prochain paraîtrait, non pas en fin d'année 1913, mais au commencement de 1914. M. O. Coufîon demande à notre Président si, ne publiant pas de bulletin en 1913, il compte toutefois recouvrer les cotisations? M. le Président répond par la négative. Les coti¬ sations ne seront recouvrées qu'à l’apparition du bulletin, c'est-à-dire en mars 1914. M. le Secrétaire fait toutes ses ré¬ serves sur ce projet, estimant que, ne recouvrant aucune coti¬ sation en 1913, nous aurons cependant des frais généraux que nous serons obligés de régler sur la réserve. Pour lui, le seul moyen de remédier à la situation actuelle est au contraire d'activer la publication; faire paraître, en juin 1913, un bulle¬ tin comprenant les procès-verbaux de 1912 et quelques com¬ munications originales, le tout ne dépassant pas une centaine de pages (le bulletin de 1907, par exemple) ; recouvrer les cotisations de 1913 à ce moment, puis publier de même le bulletin suivant, en février ou mars 1914, et recouvrer à ce moment les cotisations de 1914. En 14 mois, non seulement en réduisant le bulletin, nous aurons fait une économie, mais encore nous rentrerons dans les prévisions statutaires primitives : « Art. 23. — Du premier janvier au premier mars de chaque année, tout membre titulaire ou correspondant sera tenu de verser entre les mains du secrétaire-trésorier sa cotisation annuelle. » Enfin, ce projet aura également l'avantage de faire paraître, en même temps que les commu¬ nications originales, les procès-verbaux des séances où elles ont été faites. Ces deux propositions soulèvent un échange de vues, auquel prennent part tous les membres présents ; mais la solution est remise à une séance ultérieure. Résumé météorologique des mois de juillet, août , septembre 1912. — M. Surrault fait [connaître les caractéristiques mé¬ téorologiques des trois derniers mois : Juillet. — Pendant ce mois, la moyenne de la température XLIV 18°, 3 a été inférieure de 4°,1 à celle de juillet 1911 et de 1°,6 au-dessous de la moyenne des 20 dernières années ; cette diffé¬ rence provient surtout des maxima dont la moyenne n’a été que de 23°, 7, au lieu de 26°, 5; moyenne des températures minima 12°, 92; huit fois seulement entre le 9 et le 18, le ther¬ momètre maxima a atteint ou dépassé 25° et trois fois, les 12, 15 et 16 il a marqué 30°. Minimum absolu, 9°, 2, le 1er et le 21 ; maximum absolu, 32°, 9, le 16. Le mois de juillet a été très pluvieux; il est tombé en 12 jours 122mm,6 d’eau, dont 34mm6, le 7, entre 20 h. 1 /2 et 22 heures. Orage, le 13, dans le S.-E. à 15 heures, suivi d’une averse qui a donné 9mm3 de pluie. Orage, le 16, dans le S.-E., à 21 h. 1 /2; le 17, dans S., à 10 h. (llmm6 de pluie) et, à 16 heures, dans le S.-S.-W. ; le 27, dans le N.-W., vers 14 heures (8mm6 de pluie); le 25, dans l’W., à 14 heures et à 15 heures. Le baromètre a oscillé entre 749mm4, le 27, et 762mml, le 8, avec moyenne de 756mm7. Août. — Pendant ce mois, la température moyenne a été de 15°, 4, soit une moyenne de 7°, 3 plus basse que celle du mois d’août 1911 et de 4°4 au-dessous de la normale. Le mois d’août a été uniformément froid; une seule fois, le 29, le thermomètre maxima est monté à 25° ; 11 fois le minimum a été observé au-dessous de 10°, avec minimum absolu de 7°, 2, le 14. C’est, et de beaucoup, le mois d’août le plus froid depuis 21 ans. Il est tombé, en 21 jours, 89mm de pluie sans orage ni fortes averses. La moyenne barométrique se chiffre par 756mm; mini¬ mum absolu, 746mm3, le 26; maximum absolu, 765mm9, le 22. Septembre. — La moyenne de la température, 12°, 9, est de 4°, 2 inférieure à la moyenne des 20 dernières années, 17°, 10. Moyenne des températures minima, 7°, 5; des températures maxima, 18°, 3. Minimum absolu, 2°, 6, le 26; maximum absolu, 21°, 4, le 18. Il est tombé 14mm4 de pluie en 3 jours, les 2, 29, 30. Le mois de septembre a donc été un mois très froid et sec. Présentation et acceptation de candidats. — M. Vandernotte, présenté à la séance de juillet, est élu membre correspondant. M. G. Bouvet présente, à titre de membre correspondant, XLV M. Denizot, Georges, professeur au collège de Dreux, et à Angers, 20, rue du Mail. M. Préaubert présente, à titre de membres correspondants, MM. Letort, négociant à Pouancé; Amsler, étudiant en méde¬ cine, 15, rue Bigot, Angers; Terquem, commissionnaire en librairie, 19, rue Scribe, Paris. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée . Le Secrétaire, Dr Olivier Couffon. Séance du 7 Novembre 1913 Présidence de M. Préaubert En l'absence de M. le Dr Couffon, secrétaire, M. Surrault | lit le procès-verbal de la dernière séance; le procès-verbal est adopté. M. Moulin, ingénieur à Montsoreau, s'excuse de ne pou¬ voir assister à la séance. M. le Président informe l'assemblée que le 51e congrès des Sociétés savantes se tiendra à Grenoble, du 13 au 17 mai ! 1913; puis il donne connaissance de la série des ouvrages et I publications reçus depuis notre dernière réunion. MM. Chéreau et Verchaly montrent une belle série de pho- I! tographies sélénographiques, obtenues à l'aide d'un télescope fl de Cassegrain. Bien qu'ils aient déjà obtenu de très intéres- Ii sants clichés de la lune, ils espèrent encore de meilleurs résul¬ tats par une mise au point plus parfaite de leur appareil et par I l'emploi de papiers spéciaux pour le tirage des épreuves. IM. Préaubert. — La Nasturtium hybrides de la flore de J V Anjou. — Les Nasturtium de l'Anjou se répartissent en deux I; groupes : 1° ceux à fleurs blanches, une seule espèce, I N. officinale ; 2° ceux à fleurs jaunes, trois espèces, N. am- I] phibium , N. sylvestre , N. palustre. Au milieu de ces trois I dernières espèces, qui vivent ensemble, on trouve des formes |l intermédiaires, qui doivent être considérées comme des hy- I brides, même lorsqu'elles sont fertiles. L'étude des Nastur- I, tium hybrides de l'Anjou, commencée par Boreau, a été con- — XLVI tinuée par M. l'abbé Hy; ces deux botanistes ont fait con¬ naître trois hybrides des N. amphibium et N. sylvestre : N. anceps, N.Hyi , N. barbareaefolium , abondants dans le lit asséché de Loire, aux Ponts-de-Cé. M. Préaubert, qui a repris cette étude, a découvert trois nou¬ veaux hybrides beaucoup plus rares et non encore signalés : N. erythrocaule (amphibium X palustre), N. brachistylum ( palustre x sylvestre), N. Mairei, (sylvestre x palustre). M. Préaubert montre des échantillons desséchés de ces divers hybrides et en fait remarquer les caractères distinc¬ tifs. Ces documents intéressants pour la flore de l'Anjou seront publiés ultérieurement dans notre bulletin. M. Surrault donne lecture du compte rendu de M. le Dr Couf- fon de l'excursion géologique du 13 octobre dernier; ce tra¬ vail, accompagné de quelques jolies photographies de M. Ver- chaly, dont M. Coufîon offre les clichés, sera publié dans le prochain bulletin de la Société. M. Surrault. — Résumé météorologique du mois d’octobre. La moyenne de la température du mois d'octobre a été de 11°, 05 (moyenne des températures minima, 6°, 4; moyenne des maxima, 15°, 7. Le minimum absolu a été de — 0°,6, le 6, et le maximum absolu de 21°, 4, le 13. Sur le sol gazonné le thermomètre est descendu à — 3°, 3, le 16, et il est monté à 29°, 5, le 13. La moyenne barométrique a été de 759mm6; minimum, 745mm2, le 12; maximum, 773mml, le 4. Il est tombé dans ce mois d'octobre 51mm7 de pluie en 13 jours. Orage, le 30, dans la soirée, dans le S. S-W. L'assemblée décide de renoncer pour cette année à l'excur¬ sion mycologique habituelle, étant données les conditions mété¬ orologiques défavorables des mois de septembre et d'octobre. Sont admis à faire partie de la Société, en qualité de mem¬ bres correspondants : MM. Denizot, professeur au collège de Dreux; Letort, négo¬ ciant à Pouancé; Amsîer, étudiant en médecine, 15, rue Bigot, Angers. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Pour le Secrétaire empêché , H. Surrault. XLVII Séance du 5 Décembre 1912 Présidence de M. Préaubert Le procès-verbal de la séance du 7 novembre 1912 est lu et adopté. M. le Secrétaire fait toutefois toutes ses réserves sur les modifications qui pourront être apportées à son procès- verbal de la séance du 10 octobre dernier. M. le Président donne lecture de l'invitation au Congrès international de zoologie, qui tiendra sa IXe Session à Monaco, du 25 au 30 mars 1913. Lecture est également donnée du pro¬ gramme du 51e congrès des Sociétés savantes, à Grenoble, en mai 1913. M. le Président fait circuler les ouvrages reçus depuis la dernière séance. Il procède ensuite à la distribution, aux membres présents, du bulletin de 1912. Présentation d’aquarelles de lépidoptères. — M. Abot pré¬ sente une suite de magnifiques aquarelles de Lépidoptères appartenant à la famille des Arctiidae. Ces aquarelles, œuvre de Mlle Abot, sont unanimement appréciées et M. Préaubert, se faisant l'interprète de l'assem¬ blée, adresse ses félicitations à M. Abot pour ce travail artis¬ tique, véritable œuvre de patience. Résultats d’herborisations durant les années 1911-1912. — M. Préaubert fait connaître les résultats d'herborisations en Anjou, durant les années 1911-1912. Ces recherches ont permis de constater la présence en Anjou de deux plantes nouvelles : Erythræa tenuiflora, à Villevêque et le Nasturtium ste- nocarpum, à Pouancé; En outre, 6 hybrides nouveaux : 3 hybrides de Nasturtium; l'hybride de Lolium perenne avec Festuca pratensis; Malva sylvestris X rotundifolia; Setaria ambigua. Enfin 12 localités nouvelles ont été enregistrées pour des plantes déjà connues. Présentation d’un balai de sorcière. — M. Préaubert dépose une branche de poirier provenant de Saint-Georges-Châte- laison et présentant une déformation que l'on doit faire ren¬ trer dans le groupe des balais de sorcière. IV XLVI1I Résumé météorologique du mois de novembre 1912. — M. Sur- rault fait connaître les caractéristiques météorologiques du mois de novembre 1912. Moyenne des températures minima, 4°, 6; moyenne des températures maxima, 10°, 5. Soit 7°, 5 pour la température moyenne du mois de novembre, moyenne tout à fait normale. Minimum absolu, 0°,1, le 3; maximum absolu, 13°, 8, le 6. Il a été relevé 59mm4 de pluie en 11 jours. La pression barométrique moyenne a été de 759mm9; pres¬ sion minimum, 740mm, le 30; pression maximum, 769mm8, le 1er. Présentation d’ouvrages. — M. le Dr O. Coufîon dépose pour la bibliothèque de la Société 3 brochures, dont il est Fau¬ teur : Excursion géologique à travers le Saumurois , 1 br. in-8, 27 p., 10 fig. dans le texte. Note préliminaire sur la faune jurassique de Montreuil- Bellay , publiée en collaboration avec M. Robert Douvillé, dans les C. R. Som. Soc. Géol. de Fr., 1912, n° 13, p. 111-112. Sur la présence d’un minerai de fer à la base du Cénomanien en Anjou , C. R. Som. Soc. Géol. de Fr., 1912, n° 15, p. 162-163. Présentation d’ échantillons minéralogiques. — M. Préaubert présente des stalactiques provenant des grottes de tuffeau de Chinon. Ces échantillons ont été donnés au Musée d’His- toire naturelle par M. Bédier. Renouvellement du bureau. — M. le Président déclare ouvert le scrutin pour le renouvellement du bureau pour Tannée 1913. M. le Dr O. Coufîon ne pouvant, par suite de ses mul¬ tiples occupations, continuer ses fonctions de secrétaire, prie de lui choisir un successeur. Sont alors élus : Président . MM. Préaubert. Vice- Président . Abot. Secrétaire . Surrault. Trésorier . Baron. Archiviste . Bellanger. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire, Dr Olivier Couffon. XLIX ANNÉE 1913 Séance du 9 Janvier 3913 Présidence de M. Préaubert M. le Dr Coufïon lit le procès-verbal de la dernière séance; ce procès-verbal est adopté sans observations. Correspondance. — M. le Président donne lecture d'une lettre de M. le Maire d'Angers, qui s'excuse de ne pouvoir assis ter à la réunion de la Société d'Etudes Scientifiques. M. le Président fait connaître la liste des ouvrages et publi¬ cations reçus depuis la dernière séance et déposés sur le bureau. Coupe géologique de la falaise de la Sarthe entre Ecouflant et Angers. — M. Préaubert lit le travail que lui a envoyé M. De- nizot sur cette coupe géologique, puis il fait savoir que M. De- nizot se propose de continuer l'étude de cette question aux prochaines vacances. Le travail très intéressant de notre collègue sera inséré dans notre bulletin aussitôt qu'il sera ter¬ miné. Compterendu my cologique de l’excursion du 25 août 1912, à Pouancé. — Dans ce compte rendu, qui figurera dans le prochain bulletin de la Société, M. le capitaine Pyat signale 7 espèces qui ne sont pas indiquées dans le catalogue de Gail¬ lard. Résumé météorologique du mois de décembre. — La moyenne de la température du mois de décembre a été de 7°45 (moyenne des températures minima, 4°2; des températures maxima, 10°7). Le minimum absolu a été de -1°7, le 31, et le maximum absolu de 14°, le 27. Sur le sol gazonné le thermomètre est descendu à -3°7, le 5. La pression barométrique moyenne, 736mm5, a oscillé entre 749mm5 et 772mm4. Il est tombé 29mm2 de pluie en 8 jours. Comme suite à ces observations météorologiques, M. Pyat dit qu'il a vu un amandier fleuri, au 1er janvier, sur le polygone du Génie et M. Bouvet signale la floraison, à la même date, de Crocus et de Coronilles au Jardin des Plantes. L M. de Farcy présente une superbe photographie en cou- eurs du plafond du salon de l'automobile. M. Bouvet dit qu'il a fait une démarche auprès de la muni¬ cipalité dans 1 1 but d’obtenir les appartements situés au- dessus de l'herbier Lloyd, afin de pouvoir y loger les herbiers qui sont épars dans divers établissements de la ville et d'en assurer une meilleur conservation. L'assemblée émet le vœu que l'administration municipale fasse droit à la demande de M. Bouvet et elle charge son Président de faire parvenir ce vœu à M. le Maire d'An¬ gers. Situation financière. — M. Baron, Trésorier, rend compte de la situatiou financière au 31 décembre 1912; elle est résumée dans le tableau ci-dessous : En caisse, le 31 décembre 1911 . 789 10 Recettes en 1912 . 1.094 10 Total en caisse . 1.883 20 Dépenses en 1912 . 1.233 70 Reste en caisse, le 31 décembre 1912 . 649 50 Sur la proposition de son président, l'assemblée vote des félicitations à M. Baron pour le soin et le dévouement qu'il apporte à la gestion de nos finances. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire, M. Surrault. _ I Séance du 6 Février 1913 Présidence de M. Préaubert Le Secrétaire lit le procès-verbal de la dernière séance; la rédaction en est adoptée sans observations. Correspondance. — M. le Président lit la lettre qu'il a écrite à M. le Maire d'Angers à propos du vœu émis par la Société d' Études Scientifiques dans sa séance de janvier; il fait savoir i LI que la demande de M. Bouvet et le vœu de la Société ont été pris en considération par la municipalité et que, d’ici à deux ou trois mois, les mansardes situées au-dessus de l’Herbier Lloyd seront mises à la disposition de M. Bouvet pour y réu¬ nir les herbiers Guépin, Boreau et autres. Ouvrages et publications. — M. le Président donne la liste des ouvrages et publications reçus depuis la dernière séance et déposés sur le bureau. Parmi ces publications figurent : 1° Un tiré à part d’un travail de M. le Dr Picquenard sur les Algues extrait des « Travaux scientifiques du Laboratoire de zoologie et de physiologie maritimes de Concarneau », fasci¬ cules 3 et 4; 2° Une série de cartes géologiques destinées à être annexées à l’atlas de Vidal-Lablache, par M. Welsch. Note sur un support mobile pour lunette astronomique. — M. Préaubert lit une note de M. Gazeau, dans laquelle notre collègue décrit le dispositif et indique le mécanisme de l’appa¬ reil qu’il a imaginé pour supporter sa lunette astronomique; cette note est accompagnée d’une photographie qui permet de suivre la description. L’assemblée adresse ses vives félici¬ tations à notre collègue pour le très ingénieux appareil dans lequel sont mis en œuvre des moyens très simples. Communication de photographies en couleurs. — M. de Farcy lit dans Y Agenda Lumière- J ougla l’historique de la photo¬ graphie en couleurs et la préparation des plaques autochro¬ mes; il donne des renseignements intéressants sur les trames trichromes de Jougla et de Dufïay, qui n’ont pas la valeur de celles de Lumière; il indique la manipulation des plaques autochromes : précautions à prendre pour les mettre dans le châssis; éclairage du laboratoire au papier « Virida »; déve¬ loppement, soit par le procédé à temps fixe, 2 minutes 1 /2, soit par le procédé de la révélation par solution de plus en plus concentrée; procédés d’inversion du deuxième développe¬ ment, de séchage et de vernissage, et enfin sur la reproduction d’une plaque autochrome sur une autre plaque autochrome. M. de Farcy montre de très jolies photographies stéréos¬ copiques en couleurs : vue d’Angers, prise du haut de l’écha¬ faudage de la cathédrale; inondations des Ponts-de-Cé ; vues de l’étang Saint- Nicolas, du pont de Brionneau ; courses de bicyclettes ; bateaux des Sables-d’ Olonne ; sous-bois du parc de la Tête-d’Or , à Lyon ; jardins de Monaco, etc. Communication de diatomées. — M. Lange montre quelques très jolies préparations microscopiques de diatomées et en particulier celle qu’il a faite de Himantidium pectinale ( Eunotia pectinalis ), provenant des prairies de Rouillon, à Villevêque. Cette diatomée, recueillie par M. Bouvet, au mois de mai, formait un dépôt blanc, floconneux et exempt de tout mélange, sur le sommet des brins de joncs recouverts par les eaux pendant l’hiver. M. le Président, au nom de l’assemblée, remercie MM. de Farcy et Lange de leurs intéressantes communications. Excursions. — L’assemblée décide que la Société ne prendra désormais à son compte que les excursions d’histoire naturelle ; quant aux excursions de tourisme, elle s’entendra avec le Syn¬ dicat d’initiative de l’Anjou. Résumé météorologique du mois de janvier (observations de M. Cheux, à la Baumette), communiqué par M. Surrault. — Température moyenne sous abri, 7°18 (moyenne des mi- nima, 4°42; moyenne des maxima, 9°95); minimum absolu -0°3, le 1er; maximum absolu, 12°3, le 9. Pluie, 86mml en 20 jours. Pression barométrique moyenne, 757mml ; minimum, 739rain8, le 20; maximum, 765mm6, le 6. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire , M. Surrault. Séance du G Mars 1913 Présidence de M. Préauebrt En l’absence du secrétaire empéclié, M. le Président lit le procès-verbal de la dernière séance. Ce procès-verbal est adopté. M. le Président donne la liste des ouvrages et publications reçus depuis la dernière réunion et déposés sur le bureau. Résumé des travaux du premier Congrès d’ Électroculture, à Reims. — M. le Président fait savoir que M. Basty lui a fait LUI une visite pour s’excuser de ne pouvoir assister à la séance d’aujourd’hui et qu’il lui a remis, pour notre bibliothèque, deux fascicules : 1° Congrès d’ Êlectro culture, compte-rendu, fasc. 1. U Électroculture, journal périodique, n0s 1, 2. Le service de ces publications sera continué à notre biblio¬ thèque par les soins de M. Basty, ce dont la Société le remercie vivement. M. le Président donne lecture de divers passages de ces intéressantes publications; dans une prochaine séance, M. Basty fournira des explications complémentaires. Notes géologiques. — M. le Dr Coufîon, empêché, n’a pu assister à la séance; la communication de ses notes géologi¬ ques est reportée à une date ultérieure. Résumé météorologique du mois de février (observations de M. Gheux, à la Baumette), communiqué par M. Surrault. — Température moyenne sous abri, 5°55 (minima, 1°86; ma- xima, 9°23). Minimum absolu, -4°5, le 17 ; maximum absolu, 14°5, le 11. Sur le sol gazonné, le thermomètre est descendu à -5°6, le 24, et il est monté à 19°, le même jour. La pression barométrique moyenne a été de 764mm, avec minimum de 748mmm4, le 1er, et maximum de 776mm7, le 8. Il est tombé, à la Baumette, 23mm5 de pluie en 7 jours ; de la i neige, le 18 et le 20. M. Pyat fait connaître qu’il a récolté le Sepultaria Sumneri i sous les cèdres du quartier Éblé, du Génie, où il était très 1 abondant, dès les premiers jours de janvier, et que ce cham¬ pignon continue à s’y développer. Cette pezize est incontes¬ tablement une espèce introduite dans notre pays, où elle est apparue progressivement partout où on a planté des cèdres, | d’abord par petites taches qui ont été ensuite constamment en s’élargissant. M. Préaubert dit qu’il s’est entendu avec le Syndicat d’ini¬ tiative de l’Anjou au sujet des excursions de tourisme, pour lesquelles le Syndicat enverra une invitation aux membres de la Société. Quant aux excursions purement scientifiques, elles pourront, comme par le passé, être organisées par la Société sur la demande ou l’initiative d’un de ses membres. M. Hervé-Bazin, entomologiste, professeur de Droit à l’Uni¬ versité catholique, demeurant, 17, rue du Bellay, à Angers, LIV présenté par MM. Abot et Préaubert, est admis, à l'unanimité, à faire partie de la Société en qualité de membre titulaire. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire , M. Surrault. Séance du 3 Avril 1913 Présidence de M. Préaurert Le procès-verbal de la dernière séance lu par le secrétaire est adopté sans observations. Correspondance. — M. le Président donne connaissance d'une note d'un journal de la localité, dans laquelle il est dit que le Conseil municipal a voté un crédit de 484 francs pour l'appropriation du local situé au-dessus de l'Herbier Lloyd et destiné à recevoir les divers herbiers disséminés dans la ville. M. le Président remercie la municipalité d'avoir donné suite au vœu que la Société d'Études Scientifiques a émis dans sa séance du 9 janvier. M. le Président lit une lettre de M. de Tubeuf à M. Bouvet; l'auteur de cette lettre demande qu'on veuille bien lui en¬ voyer la liste des plantes nourricières du gui observées d'une façon certaine. M. le Président donne la liste des ouvrages et publications reçus depuis la dernière réunion et déposés sur le bureau. M. Bouvet présente deux beaux échantillons minéralo¬ giques provenant des mines de la Lucette (Mayenne), l'un de stibine et l’autre de quartz aurifère avec grains d'or vi¬ sibles; ces deux échantillons offerts par M. Barbeau, chimiste à La Lucette, sont destinés au Musée d'histoire naturelle de la ville d'Angers. Nouveautés scientifiques à la session de Pâques de la Société française de physique. — M. Préaubert retrace rapidement les très intéressantes conférences, qui ont été données à cet occasion, et les visites si pleines d'intérêt, qui ont été faites à l'Institut Marey (étude du mouvement par le cinéma¬ tographe et à l'Institut Eiffel (recherches expérimentales sur — LV - la stabilité des avions). Il énumère également les objets les plus remarquables qui ont été exposés. En terminant, il montre divers objets de laboratoire en quartz et indique l'importance croissante de la verrerie de quartz. Il signale encore le pulmo-rythmen du Dr Brucker, comme pouvant rendre de très grands services dans les cas d'asphyxie. M. Pyat signale l'arrivée des hirondelles à Angers, le 18 mars. M. Hervé-Bazin présente un nouveau syrphide européen, Arctophila Beguaerti , qu'il a décrit dans le bulletin de la Société entomologique de France, année 1913, n° 5, et qui provient de Rila (Bulgarie). M. Bigeard fait connaître que, dans le canton de Chalonnes- sur-Loire, les campagnols sont beaucoup plus nombreux depuis que la destruction des vipères est devenue plus active; il se demande s'il y a là une relation de cause à effet. M. Bi¬ geard demande si la Société d' Études Scientifiques ne pour¬ rait pas faire une enquête à ce sujet. M. le Président ne voit pas bien comment la Société pourrait procéder à cette enquête. Résumé météorologique du mois de mars (observations de M. Cheux, à la Baumette), communiqué par M. Surrault. Température moyenne sous abri, 8°8 (moyenne des minima, 4°4; des maxima, 13°3); minimum absolu, -0°6, le 2; maxi¬ mum absolu, 17°9, le 12. Sur le sol gazonné le thermomètre est descendu à -4°3, le 2 mars ; gelée très forte, le 2 et le 18. La quantité de pluie se chiffre par 34mml tombés en 10 jours, dont 10mm, le 30. La pression barométrique moyenne a été de 760mm5, oscil¬ lant entre 743mm8 et 777mm8, soit un écart extrême de 34mm. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire , M. Surrault. Séance du 8 Mai 1913 Présidence de M. Préaubert Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté sans observation. Correspondance. — MM. Lange, Abot et Chéreau s'excusent de ne pouvoir assister à la séance. M. le Président donne connaissance : 1° d'une lettre de M. le Dr Brucker, disant que très prochainement il enverra à Angers M. Aubert, son chef de clinique, qui se fera un plaisir de donner à notre Société une démonstration scientifique de son appareil pulmo -rythmeur; 2° D'une lettre de M. Aubert annonçant qu'il pourra se rendre à Angers, vers le 8 juin, pour faire une démonstration scientifique de l'appareil pulmo-rythmeur du Dr Brucker. M. le Président communique une lettre-circulaire de la Société entomologique de France relative à la conservation, en certains points du sol national, de la flore et de la faune indigènes dans leurs conditions naturelles intégrales alors que, menacées de toutes parts par la civilisation, elles risquent de n'être bientôt plus que des souvenirs. L'assemblée est d'avis que la Société d'Études Scientifiques émette un vœu dans le sens indiqué par la Société entomo¬ logique de France. M. le Président fera parvenir ce vœu à son adresse M. le Président donne la liste des ouvrages et publications reçus depuis la dernière séance et déposés sur le bureau. Quatrième supplément au Catalogue des Muscinées de Maine-et-Loire. — M. Bouvet présente le manuscrit de ce quatrième supplément, dans lequel il signale 10 espèces nou¬ velles et une espèce à supprimer. Sur les 10 espèces nouvelles, 4 seulement sont de véritables espèces, les autres étant plutôt des variétés élevées au rang d'espèces. Le travail de M. Bou¬ vet sera publié dans le prochain bulletin de la Société. Lettre relative à V observation, à Bauge, d’un arc-en-ciel dans un plan horizontal, avec convexité du côté du soleil , le 14 avril 1913. — En l'absence de M. Émériau, M. Préaubert donne LVII des détails très circonstanciés sur le phénomène observé par notre collègue, lequel phénomène est un élément coloré annexe d'un halo solaire. A l'aide d'une figure au tableau noir, M. Préaubert rappelle rapidement les diverses configu¬ rations lumineuses dues aux particules flottantes de glace : petit halo, grand halo, cercle parhélique, colonne verticale, arcs tangents, etc. C'est l'arc tangent au grand halo, ou cercle cire umzénit liai, coloré de vives couleurs spectrales, que M. Émériau a aperçu; les autres éléments n'étaient, sans doute, pas assez accentués pour être vus sans verres spéciaux. Cette observation de notre collègue est des plus intéressantes à cause de sa rareté. M. Chéreau n'ayant pu assister à la séance, sa communi¬ cation sur « Un nouveau mode de clarification des vins par V induction due aux ondes hertziennes », est remise à la pro¬ chaine réunion. Résumé des observations météorologiques (faites à la Bau- mette par M. Cheux, mois d’avril) présenté par M. Surrault. — Température moyenne, sous abri, 10°15 (moyenne des minima, 6°5; des maxima, 13°8); minimum absolu, -0°2, le 14; maximum absolu, 24°3, le 29. Sur le sol gazonné le thermomètre est descendu à 3°8, le 14. Pression barométrique moyenne, 756mm9; minimum, 748mml, le 6; maximum, 764mm4, le 14. Pluie totale du mois, 55m6, en 12 jours. M. Préaubert, comme complément à sa communication précédente sur la verrerie de quartz, montre un tube de quartz d’aspect presque métallique, moiré et translucide, de fabrica¬ tion anglaise. M. le capitaine Pyat a trouvé Morchella vulgaris , sous les bois d'Écharbot, ces jours derniers. M. le Président informe l'assemblée que le Syndicat d'ini¬ tiative de l'Anjou organise, pour le mois de juin, une excursion en bateau à vapeur, à Saint-Florent-le-Vieil, avec escale à Béhuard, à laquelle excursion pourront prendre part les membres de la Société d'Études Scientifiques qui le désire¬ ront. M. le Dr Ernest Gendre, sous-inspecteur de l'assistance pu¬ blique, 14, rue Voltaire, à Angers, présenté par MM. Bouvet LVIII et Gaudin est admis, àl’unanimité, à fairepartie delà Société, en qualité de membre titulaire. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire , M. Surrault. Séance du 5 Juin 1913 Présidence de M. Préaubert Le procès-verbal de la dernière séance lu par le secrétaire est adopté sans observations. M. le Président donne lecture d’une lettre de M. Moulin, qui s’excuse de ne pouvoir assister à la séance et fait connaître son départ pour Casablanca, Maroc, en qualité de lieutenant au 7e Tirailleurs algériens. M. le Président fait l’énumération des ouvrages et publica¬ tions reçus depuis la dernière séance et déposés sur le bureau. Contribution à V étude du quaternaire angevin. — M. Préau¬ bert donne lecture d’une note que M. Dénizot lui a envoyée sur l’étude du quatenaire aux environs d’Angers. Cette note sera publiée dans le prochain bulletin de la Société. Nouveau mode de clarification des vins par V induction due aux ondes hertziennes. — M. Chéreau expose le nouveau procédé de clarification des vins, imaginéparM. Albert J arr and, deCognac. Les récipients contenant les vins à traiter sont placés dans un puissant milieu hertzien produit par l’appareillage ordi¬ naire : alternateur, transformateur, éclateur, résonnateur Oudin et antennes ; les antennes sont disposées au-dessus des rangées de fûts de vin. Au bout de 200 heures de traitement, on constate que le vin est parfaitement dépouillé, que son acidité est en partie mas¬ quée et qu’il a acquis un certain fondu. Ce traitement n’est pas onéreux; il revient à 1 franc ou 1 fr. 50 par barrique, sui¬ vant la force mise en jeu et les quantités à traiter. M. Chéreau tiendra la Société au courant des expériences qui se poursuivent actuellement à Bordeaux, sous le contrôle scientifique du professeur Laborde. LVIX Présentation du Pulmo-rhytmeur du Dr Brucker. — M. le Pré¬ sident fait Thistorique des pourparlers qu'il a engagés avec M. le Dr Bucker et M. Aubert, relativement à l'appareil pulmo-rhytmeur du Dr Brucker; il rappelle que le vendredi b juin, M. Aubert donnera une démonstration dudit appareil devant un certain nombre de personnes convoquées par M. le Maire, puis il donne la parole à M. Aubert, qui démontre le mécanisme de l'instrument et le fait fonctionner. Ce remarquable appareil a pour fonction d'opérer la respi¬ ration pulmonaire d'une façon automatique et dans des condi¬ tions identiques aux données physiologiques, en injectant périodiquement un mélange approprié d'air et d'oxygène. C’est essentiellement un appareil de rappel à la vie pour les axphyxiés; par réflexe, les contractions cardiaques sont stimulées, l'ondée sanguine reprend son cours et se dépouille dans les poumons des gaz toxiques qui provoquent la mort apparente. Le p ulmo -rythmeur du Dr Brucker offre un perfection¬ nement considérable sur les appareils similaires construits à l’étranger. M. le Dr O. Coufîon, présent à la séance, s'intéresse vive¬ ment à cette présentation et promet d’envoyer prochainement, après étude, un rapport sur le pulmo-rythmeur. Pour le moment, M. le Président adresse ses bien vifs re¬ merciements à M. Aubert pour la démonstration qu'il vient de faire et le prie de transmettre à M. le Dr Brucker les remer¬ ciements et les félicitations de l'assemblée, en lui souhaitant pleine réussite dans la propagation de son appareil, dont le but humanitaire ne saurait être dénié. Résumé des observations météorologiques, mois de mai (faites, à la Baumette, par M. Cheux), présenté par M. Surrault. — Température moyenne, sous abri, 14°05 (moyenne des minima, 9°45; des maxima, 18°7); mini¬ mum absolu, 4°8, le 2; maximum absolu, 30°3, le 26. Sur le sol gazonné le thermomètre est monté à 53°5, le 26. Pression barométrique moyenne, 758mm3; minimum, 74gmm9i ]e 5 j maximum, 768mm9, le 24. Pluie totale du mois, 74mm8, tombée en 15 jours. Orage, le 10 et le 15, dans l'après-midi. M. le Dr Couffon projette, par les soins de M. Verchaly, une centaine de clichés des plus intéressants relatifs à l’exploita¬ tion des ardoisières en Anjou. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire , M. Surrault. Séance du 3 Juillet 1913 Présidence de M. Préaubert Le procès-verbal de la dernière séance, lu par le Secrétaire, est adopté sans observations. M. le Président fait part à l’assemblée de la mort de M. le Dr Motais, membre titulaire, survenue à Paris le 30 juin; l’inhumation a eu lieu à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine), le 2 juillet. Il retrace en quelques paroles émues la brillante I carrière scientifique de notre regretté collègue. Correspondance . — M. le Président lit une lettre de 1’ « As- J sociation française pour l’Avancement des Sciences », infor- j mant notre Scoiété : 1° qu’elle crée, au profit des membres j des Sociétés affiliées, des cartes impersonnelles contre verse- 1 ment de 20 francs par carte; que ces cartes donneront droit à tous les avantages concédés aux membres associés; j 2° qu’elle se chargera de faire faire par des savants compé- 1 tents, et à ses frais, des conférences publiques dans les villes I de province, dans lesquelles les Sociétés savantes correspon¬ dantes lui en adresseront la demande. M. le Président donne la liste des ouvrages et publications ' reçus depuis la dernière séance et déposés sur le bureau. Compte rendu de Vexcursion entomologique du 12 juin, à Chalcché. — M. Abot lit un rapport sur cette excursion ento- 1 mologique, dont il avait la direction. Ce rapport sera publié , dans le prochain bulletin de la Société. Note sur un puceron des conifères , Lachnus pineti (F.) Koch. — Ce puceron a été communiqué à M. Abot par M. Bouvet. J M. Abot présente à l’appui de sa note des préparations par voie sèche et par voie humide de ce puceron. Note sur une cochenille, Lecanum Persicæ Geoffroy. — Cette - LXI cochenille, fixée en paquet sur un rameau de vigne, a été com¬ muniquée à M. Abot par M. le lieutenant Basty. Les deux notes de M. Abot seront insérées dans notre pro¬ chain bulletin. Participation de la Société à V excursion organisée par le Syndicat d’ Initiative, le 15 juin, à Saint-Florent-le-Vieil. — M. Préaubert rend compte de cette belle excursion, dont tout le monde put constater la parfaite organisation et à laquelle prirent part 25 personnes touchant la Société d’Études Scien¬ tifiques, sociétaires et leurs familles. La Société sera invitée aux autres excursions du Syndicat d’initiative de l’Anjou. Présentation de radiographies appliquées à V histoire natu¬ relle. — M. Préaubert présente un certain nombre de radio¬ graphies appliquées à l’histoire naturelle, dues à M'. le Dr Soret, du Havre, qui a, peut-on dire, atteint la perfection dans cette branche de la science. Quelques-unes des épreuves faites sur papier brillant sont d’une netteté admirable. Curieux exemple de feutrage de racines de tilleul. — M. Dupic, conducteur de la voirie municipale, écrit à M. Préaubert, à la date du 12 juin 1913 : « Il existe, sur le boulevard Ayrault, une vieille pompe à « balancier dont le tuyau d’aspiration descend dans un tube « de fonte de 0m20 de diamètre, le tout enveloppé dans de la « maçonnerie. Des racines de tilleul ont pénétré dans cette « double enveloppe et ont constitué le feutrage dont je vous « envoie un spécimen. C’est vraisemblablement l’attrait de « l’humidité qui les a incitées à suivre ce chemin. — L’espace « entre le tuyau d’aspiration et l’enveloppe était absolument « garni. » L’opinion de M. Dupic est aussi celle deM. Préaubert sur les causes de la formation de ce cas si curieux de feutrage déracinés. Résumé des observations météorologiques du mois de juin (faites, à la Baumette, par M. Cheux), présenté par M. Surrault. — La température moyenne sous abri a été de 16°8 (moyenne des minima, 11°5; moyenne des maxima, 22°1). Le minimum absolu a été de 8°7, le 2, et le maximum abslou de 29°7, le 15. Sur le sol gazonné le minimum absolu a été de 5°3, le 9, et le maximum absolu de 57°, le 29. La pression barométrique a oscillé entre 758mm3, le 5, et 771mm, ie 28, avec moyenne de 763mm6. En 6 jours, il est tombé lo111111 d’eau, dont 8mm8, le 17. LXII Orage du S au N, le 16, de 19 heures à 19 h. 10; éclairs dans le NW, le 17, de 0 h. 30 à 1 heure. M. le Dr Gendre présente aux membres assistant à cette séance une fort intéressante collection de Diptères africains, comprenant Y Auchmeromya luteolata Fabr., ou mouche du « Ver des Cases », et diverses espèces du genre Glossina, {G. palpalis , Rob. Desv., tachinoides , variété de palpalis , G. longipalpis Wied., G. morsitans , etc.), tristement con¬ nues, depuis Livingstone, sous le nom de« Mouches tsésés ». M. le Dr Gendre donne des explications sur les mœurs de ces divers Diptères, d'après les travaux publiés par M. E. Rouland, chef de laboratoire à l'Institut Pasteur. Il fait ainsi connaître que les Auchmeromyes s'attaquent la nuit à l'homme et aux mammifères, mais que leur piqûre, quoique gênante et douloureuse, n'occasionne pas de danger. Il n'en est pas de même des Glossines, qui sont les princi¬ paux agents de transmission des Trypanosomiens et de la maladie du sommeil. Cette maladie, comme l'on sait, est par¬ ticulièrement funeste à l'homme et aux animaux, et elle nuit dans notre empire colonial africain à l'accroissement, tant de l'espèce humaine que du bétail et des chevaux. Cette mouche est d'autant plus dangereuse qu'elle se pose sur la peau avec beaucoup de légèreté, et que ce n'est que sa piqûre consécutive, ordinairement douloureuse comme une piqûre d’abeille, qui décèle sa présence, alors qu’il n'est plus temps de s'en garantir. Tout en faisant passer sous les yeux des assistants les spé¬ cimens, M. le Dr Gendre précise les caractères au point de vue technique de ces diverses espèces de Diptères, qui vien¬ nent ainsi compléter les détails curieux de leur biologie. La Société, par la voix de son Président, remercie M. le Dr Gendre de sa très intéressante communication, et elle lui sait gré particulièrement de bien vouloir se dessaisir de ces divers exemplaires, dont il est fait offre au Musée de la ville d'Angers. Il est décidé qu'ils seront exposés au public audit Musée par les soins de M. Abot et avec les explica¬ tions les concernant. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire , M. Surrault. LXIII Séance du 9 Octobre 1913 Présidence de M. Préaubert Le procès-verbal de la séance dernière, du 3 juillet, est lu et adopté. M. le Président rappelle que depuis la dernière réunion deux décès sont venus fâcheusement attrister notre Société, celui de M. Cabanon, conseiller à la Cour d' Appel, et celui de M. le Dr Jagot, directeur de T École de Médecine et de Phar¬ macie d'Angers. Il rappelle brièvement les mérites de nos deux collègues disparus et au nom de l'assemblée leur adresse un dernier souvenir. Il donne ensuite connaissance de la correspondance; à signaler l'annonce du Congrès des Sociétés Savantes à la Sor¬ bonne, en 1914; une carte-postale de notre collègue, M. Pyat, représentant un sapin géant du Jura. Suit l'énumération des ouvrages reçus depuis la dernière séance. L'ordre du jour appelle les communications suivantes. Note sur Polymitarcys virgo. — M. Abot fait circuler une série d'échantillons de cet éphémère remarquable par ses grandes ailes blanches; cet insecte méridional ne se montre que rarement en Anjou. Il a été recueilli abondamment, cet été, à Villevêque, par M. Bouvet. Cette note sera insérée au bulletin. Compte rendu de Vexcursion entomologique à Pontigné , le 3 juillet. — M. Abot fait connaître dans quelles conditions l'excursion s'est déroulée et les principales captures qui ont été faites. Ce compte rendu figurera au bulletin. Nouvelles recherches sur le Quaternaire angevin. — En l'ab- i sence de l'auteur, M. Denizot, M. le Président fait connaître le résumé du travail de notre collègue. Ses recherches lui ont démontré que les alluvions, qui accompagnent les cours d'eau des environs d'Angers, peuvent se repartir en une basse | terrasse, relativement récente, s'élevant à 12 mètres au-des- | sus de l'étiage actuel, et une haute terrasse, beaucoup plus i ancienne, correspondant à un niveau de 35 mètres au-dessus de l'étiage. Enfin, en certains points, il pense avoir caracté¬ risé une terrasse interstadiaire, qui correspondrait à un âge il intermédiaire. Le travail de M. Denizot sera imprimé dans le prochain bulletin. v IX IV M. le Président présente encore, au nom de M. Denizot, un certain nombre d’échantillons paléontologiques destinés au Musée d’Histoire naturelle; à noter, en particulier, des schistes dévoniens avec nombreuses empreintes de Psilo- phytum. En l’absence de M. Bouvet, empêché, M. le Président fait circuler divers échantillons de notre faune zoologique, notam¬ ment une crevette d’eau douce (Hippolyte Desmarestii), pêchée dans le Loir, un diptère dont la détermination spéci¬ fique est confiée aux bons soins de notre collègue, M. Hervé; enfin une planche en couleurs représentant les Champignons qni tuent. Il donne également communication du résumé météoro¬ logique (observatoire de la Baumette) des mois précédents, envoyé par M. Surrault empêché. Mois de juillet. — Température moyenne sous abri, 17°85 (moyenne des températures minima, 12°3; des températures maxima, 23°4). Minimum absolu, 8°, le 8; maximum absolu, 29°5, le 14. Sur le sol gazonné, le thermomètre est descendu à 4°7, le 8, et il est monté à 54°4, le 13. Pression barométrique moyenne, 760mm6; minimum, 754mmg5 ie g; maximum, 765mm9, le 19. Pluie totale du mois, 35mm9, en 9 jours, dont 21mm6, tom¬ bés le 15. Orage du S. S.-W. à l’E., le 30, de 4 h. 20 à 4 h. 40 ; deuxième orage, le 30, du N.-E. à l’E., de 5 heures à 5 h. 40. Mois d’août. — Température moyenne sous abri, 18°7 (moyenne des minima, 12°7 ; des maxima, 24°7). Minimum absolu, 8°3, le 9; maximum absolu, 38°5, le 29. Sur le sol gazonné le minimum absolu a été de 5°8, le 9, et le maximum absolu de 47°5, le 26. Pression barométrique moyenne, 760mm5; minimum, 75jmm4? ie 29; maximum, 760mm5, le 13. En 7 jours, il est tombé 14mm5 de pluie, dont 10mm4, le 12. Orage du S.-E. au N.-E, le 29, de 6 h. 10 à 7 h. 45 ; orage de l’W.-N.-W. à l’E., le 30, de 18 h. 12 à 18 h. 27. Mois de septembre. — Température moyenne sous abri, 18°8 (moyenne des minima, 11°2; moyenne des maxima, 22°4). Minimum absolu, 6°7, le 12; maximum absolu, 38°, le 3. Sur le sol gazonné le thermomètre est monté à 46°7, le 3. LXV Pression barométrique moyenne, 758mm; minimum ab¬ solu, 742mm2, le 16; maximum absolu, 766mm7, le 21. Pluie totale du mois. 28mm4 en 12 jours, dont 12mm4 sont tombés, le 16. Orage dans le W.-N.-W., le 3, à 7 h. 30; des éclairs, le 3, le 11, le 13 et le 29. La discussion s'ouvre ensuite sur un projet d'excursion mycologique. Finalement il est décidé que, suivant l’état de la végétation fongique, l'excursion aura lieu le 30 octobre ou le 6 novembre, dans la forêt de Chandelais, près Baugé. La prochaine lettre de convocation fera connaître la décision définitive. M. le Président entretient l'assemblée de la correspondance échangée avec la Société des Lettres, Sciences et Arts de Saumur, qui veut ériger un monument signalant le passage, près de Saumur, du méridien de Greenwich. Après discussion, l'assemblée décide qu'elle pourra délé¬ guer un de ses membres pour coopérer à la détermination exacte du méridien initial ; mais elle estime qu'il suffira, pour en fixer la position, d'un simple poteau en fer avec plaque indi¬ catrice. Le monument lui paraît superflu. M. Gazeau, des Ponts-de-Cé, écrit qu'il a constaté dans son poste récepteur de télégraphie sans fil, avec lequel il reçoit les signaux de la Tour Eiffel, d'étranges phénomènes de réson¬ nance téléphonique : des lambeaux de conversations ont été très nettement perçus. C'est après la pluie que le phénomène s'est déclaré. Il a semblé probable à l'assemblée que, après la pluie, l'antenne moins bien isolée a pu faire avec la terre, d'une part, et l'appareil récepteur, de l'autre, momentanément une boucle fermée; dans cette boucle se sera développée l'induction vol¬ taïque, due à une ligne voisine reliant une maison de com¬ merce d'Angers avec sa succursale à Érigné. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire par intérim, E. P. LXVI Séance du 13 Novembre 1913 Présidence de M. Préaubert Le procès-verbal de la séance du 9 octobre est lu et adopté. M. le Président fait connaître la correspondance reçue depuis la dernière séance, ainsi que la série des ouvrages reçus. L'ordre du jour appelle ensuite les communications sui¬ vantes. M. Abot. — Note sur deux papillons nouveaux pour Y Anjou. — La capture de ces intéressants lépidoptères est due à un de nos sociétaires, M. Valotaire, pendant son séjour de va¬ cances à Clefs, dans le Nord du département. Ce sont : Pseudoterpna Coronillaria Hb., ab. Armoraciaria Obth., de la famille des Geometridæ et Coscinia cribrum L., delà famille des Ai ctiidæ. — M. Abot donne, en outre, une liste des récoltes intéressantes faites par M. Valotaire dans la même localité. Cette note figurera au prochain bulletin. Compte rendu de l’excursion mycologique du 6 novembre dans la forêt de Chandelais. — M. Bouvet fait connaître comment s'est effectuée l'excursion. Le temps, peu favorable au début, s'est amélioré pendant le trajet en chemin de fer et l’explora¬ tion a pu se faire dans des conditions acceptables. Malgré que la saison ait été peu favorable au développement intensif des champignons, cependant une cinquantaine d'espèces a pu être reconnue. — Ce compte rendu sera inséré au Bulletin. M. Bouvet ajoute que, en raison de l'insuffisance de poussée végétative de la flore mycologique cette année, l'idée d’une exposition publique de champignons a due être abandonnée. La Fougère de Maine-et-Loire. — En l'absence de M. Denizot, M. le Président présente le travail de notre collègue et en donne une brève analyse. M. Denizot a scrupu¬ leusement relevé tous les mémoires qu'il a pu avoir à sa dispo¬ sition. C’est un travail absolument complet sur la question d’antériorité. Il a, d'autre part, analysé et systématisé toutes formes que présente chaque espèce dans notre région. 11 semble bien que ce travail résume et condense tout ce qu’il est possible de savoir sur nos fougères. — Son insertion est votée pour le bulletin en cours d'impression. LXVII En l'absence de M. Surrault, empêché, M. le Président fait connaître les caractéristiques météorologiques du mois d'octobre. Résumé des observations météorologiques faites, à la Baumette, par M. Cheux. — Température moyenne sous abri, 13°45; (moyenne des minima, 8°9; moyenne des maxima, 18°); minimum absolu, 3°5, le 15; maximum absolu, 21°6, le 9. Sur le sol gazonné, le thermomètre est descendu à 1°9, le 15, et il est monté à 32°6, le 4. Pression barométrique moyenne, 757mml; minimum, 741mm9, le 28; maximum absolu, 771 mm, le 13. Pluie totale du mois, 80mm5, en 13 jours, dont 40mm, le 26. Des éclairs, le 3, le 6, le 27, le 28; coups de tonnerre, le 4 et le 11. M. le Dr Gendre fait circuler devant l'assemblée un flacon contenant plusieurs spécimens du Ver de Guinée ou Filaire de Médine. Il donne des explications détaillées sur les migra¬ tions de ce ver, d’abord parasite chez les crustacés microsco¬ piques, et passant ensuite chez l'homme (le nègre principale¬ ment) par l'eau de boisson. Il indique également le mode d'extraction pratiqué par les indigènes. M. le Président remercie notre collègue pour son intéres¬ sante communication. M. Préaubert présente ensuite, pour le musée, un flacon ren¬ fermant, conservés dans l'alcool, des Termites noirs provenant de La Rochelle. Il s’agit de la forme ailée qui, sortant des galeries creusées dans les boiseries des maisons, émigre pour aller créer plus loin une nouvelle colonie. Beaucoup de vieilles maisons de La Rochelle ont eu à souffrir des dégâts causés par ces insectes. M. Ferdinand Bougère, député de Maine-et-Loire, habitant à Angers, 12, rue Chevreul, présenté par MM. Préaubert et Surrault, est admis à l'unanimité, en qualité de membre titu¬ laire. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levés. Le Secrétaire par intérim E. P. LXVIII Séance du 4 Décembre 1913 Présidence de M. Préaubert Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté. Correspondance. — M. le Président lit une lettre de M. Fer¬ dinand Bougère, député, qui remercie la Société d’avoir bien voulu l’accepter comme membre titulaire. M. le Président donne la nomenclature des ouvrages et publications reçus depuis la dernière séance et déposés sur le bureau. M. le Dr Coufïon dépose sur le bureau pour notre biblio¬ thèque deux brochures : I. Projet d’une école centrale d’ application, à Saumur , en 1796. II. U amphithéâtre de Douces ( Maine-et-Loire ). Communications. — Contribution à la Géologie de l’Anjou. — M. le Dr O. Coufïon communique de très intéressants ren¬ seignements sur un nouveau gisement du Miocène supérieur qu’il a exploré et qui est particulièrement visible dans les excavations situées de chaque côté de la route de Combrée à Noëllet, et dans lequel les pélécypodes sont très nombreux et bien conservés. M. le Dr O. Coufïon signale quelques espèces paléontolo- giques nouvelles pour l’Anjou et trouvées dans le Miocène moyen de Doué et de Genneteil, et particulièrement des espèces des genres Acasta , Antedon. Il présente des échantillons d’une roche, qui n’avait pas encore été trouvée en Maine-et-Loire, le Gabbro à olivine, qu’il a recueillie dans les fondations de l’usine électrique de Segré, d’où l’on a été obligé de l’extraire. A remarquer son pandage de sens inverse de celui des schistes ordoviciens qui l’avoisinent, ainsi qu’il est possible de le reconnaître sur les photographies que montre notre collègue. Enfin, M. le Dr O. Coufïon fait circuler de nombreuses pho¬ tographies représentant toute la faune de l’Ordovicien et du Miocène supérieur de l’Anjou. Relevé d’ observations astronomiques des mois d’octobre et de novembre. — Malgré le mauvais temps de ces deux derniers LXIX mois, M. Chéreau a pu quelquefois braquer son objectif sur le soleil, mais il n’a vu ni tache ni facule. Au cours de dix-huit soirées d’octobre, le ciel a été assez clair pour permettre de voir les astres; malheureusement l’état hygrométrique de l’air dans les hautes régions était tel qu’il rendait difficile ou même impossible le travail de l’observateur. M. Chéreau a cependant pu distinguer nettement plusieurs fois les cirques Théophile et Cyrille sur la lune et il a fait de son observation un dessin des plus intéressant. — Le 9 novembre, notre collègue a pu faire du cirque de Gassendi un joli croquis mon¬ trant une très fine rainure allant de la périphérie au centre. M. Chéreau termine sa communication en montrant deux superbes photographies des nébuleuses d’Orion et d’Andro¬ mède faites à l’observatoire de Yerkes (Amérique). M. Surrault communique le résumé des observations météo • rologiques , faites par M. Cheux, à la Baumette, pendant le mois de novembre. — Température moyenne sous abri, 10°8 (moyenne des minima, 8°2; des maxima, 13°1). Minimum absolu, 1°, le 24; maximum absolu, 18°1, le 11. Sur le sol gazonné le thermomètre est descendu à — 2°, le 24. Pression barométrique moyenne, 761ram2; minimum, 746mm, le 13; maximum, 773mm7, le 29. Pluie totale du mois, 67mm3, en 15 jours. Fort coup de tonnerre, le 6, à 12 h. 50 à l’E. et éclairs, le même jour, et dans la même direction, à 17 heures et 1 9 heures. M. Jauneau présente deux échantillons qu’il a trouvés dans des fûts de carbure de calcium, dont l’un est presque du graphite pur et l’autre de la fonte fortement graphitique. M. le Président rend compte des démarches qu’il a faites, avec M. Bouvet, auprès de M. Grassin en vue d’abaisser le prix de revient de notre bulletin. M. Bouvet présente un échantillon de papier dont l’emploi diminuerait de 6 francs le prix de la feuille ; mais l’assemblée écarte ce papier à cause de sa couleur jaune et elle confie à MM. Préaubert et Bouvet le soin de traiter avec l’imprimeur au mieux des intérêts de la Société. Afin que le bulletin puisse paraître en janvier prochain, l’assemblée décide de clore la liste des travaux à y faire figurer et de reporter au bulletin de 1914 le travail de M. Denizot, sur les Fougères de V Anjou. - LXX - M. Barbot, Arsène, rue Bigot, 25, Angers, présenté par MM. Bouvet et Préaubert, est admis en qualité de membre titulaire. L'ordre du jour appelle le renouvellement du Bureau. Sont nommés pour faire partie du Bureau, en 1914 : Président . MM. Préaubert. Vice- Président . Abot. Trésorier . Baron. Secrétaire . Surrault. Archiviste . Bellanger. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire, M. Surrault. RÉSULTATS D’HERBORISATIONS EN ANJOU De 1941 à 1913 (flore vasculaire) PAR E. PRÉAUBERT Président de la Société Gomme de coutume, j’ai rassemblé dans cette note tous les renseignements nouveaux que j’ai pu recueillir depuis deux ans sur la flore vasculaire de l’Anjou. A la suite de leurs observations respectives figurent les noms des botanistes qui m’ont secondé dans ce travail; je leur adresse mes remerciements. Les autres observations sont de moi-même. Helleborus viridis L. — Ghanzeaux, sur le bord d’un petit ruisseau, affluent de l’Hyrôme et non loin du moulin du Gué; cette espèce pourrait bien n’être que naturalisée (Pavis). Nasturtium stenocarpum Godr., var. grande Rouy. et Fouc. fl. Fr. (N. stenocarpum , Bor. Fl. centre). — Pouancé, étang de Saint -Aubin, où il abonde, à l’exclusion de N. sylvestre, dont je n’ai pu découvrir un seul pied. Cette sous-espèce de N. sylvestre n’avait pas encore été, que je sache, signalée en Anjou. Lcpidium latifolium L. — Faye, à Vallet; Saint-Aubin-de- Luigné, au Grand Beauvais. — Comme toujours en Anjou, dans le voisinage immédiat des maisons; espèce introduite. X Viola lancifolia + Riviniana. — Le Louroux-Béconnais, route de Chazé-sur-Argos, au milieu des parents. — Dans 1 cette station, cet hybride est au moins aussi abondant que les parents. Viola Lloydii Jord. — Rablay, au Crosle (Pavis). — Bocé, dans les champs voisins du bourg (olim) (abbé Hy). Cette plante, issue vraisemblablement du croisement de la Pensée sauvage et de la Pensée cultivée, ne se rencontre qu’au voisinage immédiat des habitations. Saponaria Vaccaria L. — Faye, dans un champ d’orge, ancienne route d’Angers (Pavis). — Bocé, dans les mois¬ sons, C. (abbé Hy.) Spergula nodosa L. — Villevêque, sablière de la Téné- brière, deux individus. — Il y a plus de 40 ans, M. Bouvet trouvait cette plante au même endroit ; on ne l’avait pas revue depuis. Cette périodicité à si longue échéance tend à prouver que cette plante fait à peine partie de notre flore. Spergularia Dillenii Lebel. — Toujours dans les mêmes conditions, c’est-à-dire dans les terrains imbibés de purin autour des fermes : Martigné-Briand, aux Loges (des graines ailées); Soulaine, dans le bourg (sans graines ailées) ; Brain- sur-l’Authion, ferme du Grand-Avallou (sans graines ailées). — Martigné-Briand à Cornu, où il est abondant (graines ailées très rares) (Pavis). — Saint-Barthélemy, en sortant du bourg, à l’Est (abbé Hy). A Angers, coteaux Saint-Nicolas, depuis que les dépôts d’im¬ mondices ont été supprimés, la plante a disparu. X Malva decipiens Chaten., Rouy et Fouc., fl. Fr. 4, p. 36. — Je rapproche de l’hybride, décrit par les auteurs de la Flore de France (loc. cit.), deux plantes trouvées en échantillon unique, l’une par moi à Corzé dans le bourg, l’autre par M. Pavis à la Mulonnière, commune de Rablay. — J’ai pu transporter dans mon jardin la plante de Corzé, et suivre de près son développement complet. Ma plante, comme celle de Rablay (teste Pavis), se rapproche beaucoup plus de M. sylvestris que de M. rotandifolia ; elle correspondrait à la formule X M, sylvestris > rotundifolia. Sa nature hydride me paraît nettement démontrée par les caractères suivants : les carpelles mûrs sont ridés transver¬ salement, comme dans M. sylvestris, mais ils sont légèrement pubescents, comme dans M. rotundifolia. La corolle est de — 3 - grandeur variable ; au commencement et à la fin de la végé¬ tation, elle n'est guère plus grande que dans certaines formes grandifïores de M. rotundifolia ; en pleine période de floraison, la corolle est environ les deux tiers de celle de M. sylvestris. Ses pétales sont peu élargis au sommet, non contigus, et se rapprochent comme forme de ceux de M. rotundifolia et sont comme eux barbus à l'onglet; ils sont d'un rose violacé, nota¬ blement plus pâle que dans M. sylvestris ; à la fin , ils se déco¬ lorent vers le sommet en prenant une teinte bleuâtre pâle. Ces différences de coloration jointes à la petitesse relative de la fleur sont de nature à attirer l'attention. En outre, cette mauve est beaucoup plus diffuse, ramifiée que M . sylvestris en de très nombreux rameaux grêles, très florifères, partant des principales tiges, qui sont d’abord longuement couchées puis ascendantes-dressées. De ce fait la plante présente un aspect brousailleux, spécial. Les fruits mûrs sont plus petits que dans M. sylvestris et à peu près de la dimension de ceux de M. rotundifolia. Le calicule a les folioles lancéolées-aiguës, intermédiaires comme forme entre celles des deux parents. Cet hybride est, peut-être, plus fréquent qu’on ne le sup¬ pose, l'attention ne s'étant pas portée sur lui. — Rechercher les M. sylvestris d'aspect broussailleux et à petites fleurs pâles. Spartium junceum L. — Naturalisé en immense quantité dans la tranchée de la voie ferrée, entre Longué et Vivy (Rocher). Trifolium Bocconei Savi. — Beaulieu, près du bourg, rochers porphyritiques de Martinet (Pavis). — A vrai dire, ce n'est pas une localité nouvelle, puisque ce trèfle était déjà connu à Beaulieu, sur les rochers de Barré ; mais c'est une extension de l'aire de cette localité, extension très intéressante à signaler pour une espèce si peu commune. Lotus medioximus Husnot. — Écouflant (abbé Hy). Rosa fœtida Bast. — Le Champ, à Gilbourg, un seul buis¬ son (Pavis). J’ai toujours considéré cette rose comme un produit hybride (X R* tomentosa + rubiginosa). Ce qui tend bien à confirmer mon appréciation, c’est son histoire même en Anjou. Cette rose, décrite par Bastard, auteur angevin, sur — 4 — une plante angevine recueillie par lui dans la vallée du Layon, à Chalonnes-sur-Loire, est à l’heure actuelle absolument introuvable dans cette localité; et il a fallu qu’il s’écoulât cent ans pour qu’un pied, un seul pied de cette même rose fut retrouvé à proximité de la vallée du Layon, et cela grâce aux investigations si perspicaces et si longuement prolongées de M. Pavis. De mon côté, je n’ai jamais rencontré en Anjou cette rose qu’une seule fois, à Saint-Christophe-du-Bois, près Gholet, et en un pied unique. — Autant dire que c’est là un végétal de hasard, un hybride ! qui doit être rayé de la liste des espèces autonomes. X Epilobium montanuni + lanceolatum. — Rablay, à Moque-Souris, au milieu des parents (Pavis). Anthriscus sylvestris Hofîn. — Çà et là autour de Gandé. — Cette plante est très peu répandue au Nord de la Loire. X Galiuin verum + Mollugo. — La Pyramide, près An¬ gers (abbé Hy). Inula Helenium L. — Vauchrétien, route de Brissac, le long des dernières maisons, au sortir du bourg; évidemment ancienne culture. — Cette plante n’est nulle part spontanée en Anjou. Filago lutesccns Jord. — Cornillé. — Beaucoup moins ré¬ pandu, en Anjou, que F. canescens , Jord. Echmops sphærocephalus L. — Les Ponts-de-Cé, levée de Belle-Poule, à moitié distance de la ville et de la voie ferrée, une dizaine de pieds. Il y a quelques années, M. Abot a rencontré cette même composée également sur une levée en bordure de la Loire, sur la même rive, mais en amont de Saumur. Il est vraisem¬ blable qu’elle tend à se généraliser dans la vallée de la Loire. X Cirsium medium Ail. (X C. bulbosum + acaule ). — Doué- la-Fontaine, chemin des Hautes et Basses-Fontaines, à la traversée du filon de porphyrite andésique (qui renferme du calcaire), au milieu des parents \ Quincé, entre le parc du 1 Long. W. 2s 90’85”; Lat. 52® 41’90”; longitude d’après le méridien de Paris. I — 5 — château de Brissac et la lisière de la forêt de même nom, le long de la grande allée, au milieu des parents. Cette dernière station de plantes essentiellement calci- coles, au milieu d'une formation géologique primaire dépour¬ vue de calcaire, est bien faite pour surprendre. Il est vraisem¬ blable qu'il y a là une tache très limitée et très peu puissante du calcaire falunien; de nombreux gisements de ce calcaire se rencontrent d'ailleurs dans le voisinage très proche. — Chaumont, près de la route de Jarzé (abbé Hy). Cirsium oleraceum Scop. — Clefs, entre la gare et le bourg, vallée du ruisseau de la Pagerie (Valotaire). X Arctium subracemosum Nyman. (X A. majus + minus). — Corné, vallée de l'Authion, entre les parents. Wahlenbergia hederacea Reich. — La Prévière, à ïa Pri- maudière. Freigné, rochers de la vallée de l'Erdre. Hypopitys multiflora Scop. — Saint-Sigismond, bois d’Ar¬ dennes. Erythræa tenuiflora Hofïg. et Link. — Villevêque, prairie communale des Ouïes (Bouvet). Les caractères de cet Erythræa sont parfaitement accusés; il ne saurait y avoir de doutes; c'est bien E. tenuiflora et non une forme de Erythræa pulchella. Ses fleurs sont blanches à peine teintées de rose, mais rosissent par la dessication. Il est difficile d'expliquer cette station anormale d'une plante essen¬ tiellement maritime. Veronica Buxbaumii Ten. — Il est désormais inutile de signaler les localités nouvelles de cette Véronique, car elle a envahi le département tout entier. Lathræa Squamaria. L. — Saumur, entre Nantilly et le cimetière, chemin de la Fuie et des Violettes, au bas du coteau, de la vallée du Thouet, en parasitisme sur les racines de Noyer 1 (Abot). Cette nouvelle station vient augmenter l'aire de dispersion de cette rare plante, qui n'était connue à Saumur que dans la falaise de la Loire. 1 Long. W. 2<* 67’85”; Lat. 52* 50’01’\ — 6 — X Mentha rubra Sm. — Denée, au sortir du bourg, route de Mozé. Hyssopus officinalis L. — Millet dans son « Indicateur de Maine-et-Loire » dit textuellement : Cette plante est en si grande quantité et prospère tellement bien à Rocheménier, qu’on serait tenté de la regarder comme indigène, si l’on ne savait déjà qu’elle est originaire du midi de l’Europe. — D’après cette assertion sans doute, Boreau, dans son « Cata¬ logue des plantes phanérogamiques de Maine-et-Loire », écrit à propos de Hyssopus officinalis : naturalisé à Roche¬ ménier sur les murs de clôture. Désireux de vérifier le fait, je me rendis à Rocheménier; c’est une petite localité fort curieuse en ce que les maisons sont presque toutes hypogées, creusées qu’elles sont dans les parois d’anciennes carrières de calcaire falunien; les ruelles qui la desservent serpentent entre des excavations de 5 à 6 mètres de profondeur, au fond desquelles se passe toute l’activité locale. J’explorais de mon mieux cet étrange laby¬ rinthe, mais sans rien remarquer. Ce n’est qu’à la fin, au moment d’en sortir pour me diriger vers Louresse, que j’aper¬ çus, sur un pan de calcaire falunien attenant à un jardinet, trois ou quatre pieds de Hyssopus officinalis en compagnie d’un nombre à peu près égal de pieds de Lavande et de Roma¬ rin. Et ce fut tout ! Que faut-il penser des affirmations de Millet? De deux choses l’une : ou bien l’Hysope était beaucoup plus abondante autrefois et tend à disparaître ; ou bien il y a eu exagération de l’auteur, qui a jugé superficiellement. Dans l’un comme dans l’autre cas, la conclusion sera la même :l’Hysope n’est point une plante en voie de naturalisation chez nous; très fréquemment cultivée comme plante officinale dans les jardins de campagne, elle reste là où on l’a plantée et ne tend point à s’étendre. En conséquence, il n’y aurait pas lieu de conserver son indication dans le catalogue de notre flore, autrement que comme plante officinale de culture courante. Amarantus albus L. — Angers, hottoir Saint-Serge. — Plante adventice. Chenopodium Botrys L. — Angers, hottoir Saint-Serge. — Accidentel dans cette station. — 7 — Chenopodium ficifolium Sm. — Villevêque, autour du moulin à huile, adventice (Bouvet). — Ce moulin hydraulique fabliquè de l'huile de lin avec des graines de diverses prove¬ nances, notamment de la Russie méridionale. C'est vraisem¬ blablement aussi de cette dernière provenance qu'est issue cette chenopodée étrangère, poussée au milieu des déchets de fabrication. Scirpus pauciflorus Lightf. — Notre-Dame-d'Allençon, marécage contigu à la gare. — Soucelles, vallée du ruisseau de Péné, en face de la ferme de la Coulée (Bouvet). Dig'taria ciliaris Koel. — Gare de Rablay, sur la voie ferrée, adventice (Pavis). Agrostis glaucina Bast. Dans une note parue au Bulletin de la Société d'Études Scientifiques d'Angers, en 1898 (Observations sur quelques plantes critiques de l'Ouest et plus particulièrement de l'Anjou), je résumais ce qu’il était possible de dire sur cette graminée problématique, décrite par Bastard dans le supplé¬ ment de sa flore de Maine-et-Loire, 1812, p. 25, et que jamais personne depuis n'a pu retrouver. Ayant eu l'occasion de traverser le terrain aride formé par les débris des anciennes ardoisières d'Avrillé, près Angers, je remarquais un Agrostis de petite taille, de végétation ché¬ tive, étriquée, un peu glaucescente, à feuilles étroites, que je recueillis. Je ne tardais pas à me convaincre qu'il s'agissait tout simplement de A. vulgaris, var. aristata (A. dubia DC.), poussé dans un terrain maigre, défavorable. Toutefois, j'eus la curiosité de soumettre cette plante à la clef analytique de la flore de Boreau et je constatais que, sans tricher , on peut très bien aboutir à la détermination A. glaucina. Rien, d'ailleurs, dans la description donnée par Boreau, d'après Bastard, ne vient s'opposer systématiquement à cette détermi¬ nation. Je soumis au même examen un Agrostis dubia que j'avais recueilli autrefois dans la lande Guérin, près de Pontron, et j’arrivais à la même conclusion. A la vérité, les landes de Beaupréau, aujourd’hui complè¬ tement transformées en cultures, ne m’ont, rien donné; mais, — 8 — comme Agrostis dubia n'est pas très rare en Anjou, on peut très bien admettre que, à Beaupréau comme ailleurs, lorsque cet Agrostis croît dans des conditions défavorables, il revêt une livrée spéciale lui donnant Fespect de A. glaucina Bast. On peut, en tous les cas, bien dire que, des trois localités signalées par Bastard (env. d'Angers, landes de Pontron et de Beaupréau), deux au moins présentent une forme de A. dubia assimilable à sa plante. Dans ces conditions, je me rallie pleinement à l'opinion antérieurement formulée par Guépin, à savoir que A. glaucina Bast. est tout simplement une forme amaigrie, chétive, aprique de A. vulgaris, aristata (A. dubia). Et ainsi s'évanouit la légende d’un Agrostis spécial à l’Anjou. X Setaria ambigua Guss. (X S. verticillata + viridis). — Dans les cultures, au Nord-Est de Brissac, entre les parents. Alopecurus bulbosus L. — Prairies à l’Est de la gare d’An- grie-Loiré. Glyceria loliacea Fries. — Je réunis sous ce vocable, en attendant une étude plus approfondie, une série de plantes recueillies par M. Pavis dans la vallée du Layon, entre Rablay et Thouarcé, et qui, les unes ne sont, peut-êlre, que des formes non ramifiées et les autres, peut-être, bien des hybrides. X Hordeum Pavisi Préaub. — M. Pavis a constaté que les deux stations de cette plante aux Fourneaux de Chalonnes-sur Loire se maintiennent d’une façon permanente, à savoir l’une sur un des bas-côtés de la grand’route, l’autre dans le chemin s’enfonçant de la gare dans les prairies. Dans cette dernière station, la plante est réapparue après une interrup¬ tion de deux ans, causée par les inondations. Il ne saurait ici exister aucun doute sur le fait que la persistance dans cette station est due uniquement aux graines; or, aucune modifi¬ cation dans les caractères organographiques ne s’est pro¬ duite. D’autre part, M. Pavis poursuit d’une façon continue depuis plusieurs années, dans son jardin, à Rablay, la culture de la plante de Chalonnes, par semis successifs. Il n'a constaté aucune tendance au retour ni vers H. maritimum , ni vers — 9 - H. secalinum; mais il à vu se produire trois races extrêmement voisines, mais non complètement identiques, deux d'entre elles correspondant aux variétés décrites par M. Rouy {fl. Fr ., t. XIV , p. 349), sous les noms de Preauberti et Fouilladei , l'autre pouvant être considérée comme intermé¬ diaire. Dans ces conditions, H. Pavisi apparaît comme un hybride parfaitement fixé, se comportant comme une plante auto¬ nome. Ophioglossum vulgatum L. — Ville vêque, prairies maré¬ cageuses de Rouillon (Bouvet). — Écouflant, ancienne bal- lastière (abbé Hy). NOTES ENTOMOLOGIQUES PAR Gh A. BOT Vice-Président de la Société Note sur LAGHNüS PINETI (F.) Koch. (Aphides) M. G. Bouvet, directeur du Jardin des Plantes d'Angers, m'a communiqué récemment, en nombreux exemplaires, un gros puceron, qui causait des dommages aux Conifères, et me demandait des explications à ce sujet. N’ayant pas étudié les pucerons suffisamment pour fournir des explications certaines, j'ai soumis ces insectes à M. J. Péneau, du Muséum de Nantes, qui, plus versé dans cette étude, m'a communiqué, avec son amabilité habituelle, dont je le remercie sincèrement, les renseignements suivants : Il s'agit de Lachnus pineti (F.) Koch, insecte de la famille des Aphides (Pucerons), (Hémiptères). Les exemplaires communiqués comprenaient des jeunes (les petits); les autres étaient des femelles parthénogéné- tiques vivipares. Les unes aptères sont chargées de multi¬ plier l'espèce sur l'arbre même, où elles sont nées; les autres sont destinées à la répandre sur les arbres voisins. La génération des Pucerons est très curieuse. Au printemps, les jeunes pucerons sortent de véritables œufs pondus par les femelles de l'automne précédent. Mais en dehors de cette trans¬ mission oviparienne, c'est par mode de bourgeonnement qu’ils se propagent ensuite, comme certains lys se multiplient par — 12 — les bulbilles que Ton voit à l'aisselle des feuilles. En quelques mois, ils peuvent donner naissance à une dizaine de généra¬ tions; ce qui explique leur nombre quelquefois énorme, qui cause souvent de grands dommages aux plantes attaquées. Pour les combattre, on brosse les arbustes; on peut aussi les laver avec de l'eau de savon ou avec une émulsion d'huile de pétrole. La fumée du tabac les fait tomber immédiatement, mais ne les tue pas. Je présente aux membres de la Société ces insectes, dont j'ai fait la préparation par voie sèche et par voie humide. Note sur LECANIUM PERSICÆ Geoffroy (Goccides) M. le lieutenant Basty, membre titulaire de la Société, m'a fait parvenir un petit rameau de vigne, que je soumets aux membres présents, et qui est chargé de sortes de petites cara¬ paces, en forme de petits boucliers bruns. Grâce aux renseignements que me fournit M. J. Péneau, du Muséum de Nantes, hémiptérologue distingué, je puis com¬ muniquer présentement le résulat de ses observations concer¬ nant cet échantillon. C'est une cochenille (Coccides) (Hémiptères), le Lecanium Persicæ (Geoffroy). Il s'attaque à beaucoup d'arbres : vignes, pruniers, pêchers, cerisiers, poiriers, acacias, etc. Les petites coques brunes fixées sur le morceau de vigne sont des cara¬ paces desséchées de femelles, qui recouvrent beaucoup d'œufs, lesquels au moment de l'examen étaient en voie d'éclo¬ sion, donnant naissance à des larves très agiles qui ne tar¬ deraient pas à se fixer en enfonçant leurs rostre dans la plante. A mesure qu'elles grossissent, elles finissent par s'atrophier et deviennent les petits boucliers bruns que l'on aperçoit. Les mâles, que l'on voit rarement, sont microscopiques et ils sont ailés. On a donné différents noms à ces insectes : cochenilles, kermès, poux des plantes. Ils pullulent souvent de manière à recouvrir de leurs rangs serrés des troncs d'arbres assez gros. Ce sont des déprédateurs, que l'on doit combattre par le moyens que j’indique pour les pucerons. — 13 Note sur POLYMITARGYS VIRGO Oliv. (Névroptère) M. G. Bouvet, membre de la Société, signale l'apparition inaccoutumée, à Villevêque (Maine-et-Loire), au commence¬ ment de septembre 1913, d'un insecte que j'ai reconnu être le Polymitarcys virgo Oliv. (névroptère), ainsi nommé par la blancheur immaculée de ses ailes. Cet insecte est signalé comme rare en Anjou, par Millet de la Turtaudière. Il est, en effet, méridional et ne fait guère que des incursions passagères dans nos régions. L'invasion présentement mentionnée était à ce point abon¬ dante que ces insectes avaient envahi les habitations de Ville¬ vêque, de manière à nécessiter un balayage dans les appar¬ tements pour s'en débarrasser ; c'est pourquoi sa présence en aussi grand nombre était bien digne d'être signalée. Il se caractérise principalement par trois fdets terminaux abdominaux (tricaudata), dont le moyen est rudimentaire chez les mâles; le prothorax est vésiculeux, et les ailes sont d'un blanc opaque; les yeux sont noirs. Gomme les Ephe- meridi , dont il fait partie, il habite au bord des eaux. Sa station normale est le long des grands cours d'eaux du centre et du midi de l’Europe. Je présente à la Société les nombreux spécimens que M. G. Bouvet en a récoltés, tout en le félicitant d'avoir attiré l'atten¬ tion sur ce névroptère très intéressant pour notre faune ange¬ vine. Note sur deux Papillons nouveaux pour l’Anjou J'ai à signaler la capture faite au commencement d'août 1913, aux environs de Clefs (Maine-et-Loire), de deux papil¬ lons, dont la présence n'a encore jamais été signalée en An¬ jou. Le mérite de cette double capture revient à l’heureux chasseur, M. Th. Valotaire, le sympathique conservateur du Musée de Saumur, et en même temps membre correspondant de notre Société, qui a eu, grâce à ses recherches, la satisfac¬ tion de mettre la main sur ces deux intéressants spécimens. — 14 — On aurait pu croire, après tous les travaux et investigations des Entomologistes Angevins, que notre contrée ne nous cachait plus d'espèces de Lépidoptères, nouvelles pour notre faune. Cette trouvaille nous laisse voir qu'il y a encore à cher¬ cher, et que, dans certains coins peu explorés, comme peut l'être la localité de Clefs, il y a encore des chances de trouver quelques nouveautés. Le premier de ces papillons appartient à la famille des Geometridæ, le Pseudoterpna Coronülaria , Hb. ab. Armora- ciaria Obth. Le type de cette espèce, P. Coronülaria Hb., se rencontre dans les landes où croissent les ajoncs, les genêts, les cytises, plantes sur lesquelles vit sa chenille, mais il n'y est jamais très fréquent. Je l'ai plusieurs fois rencontré aux environs de Gennes, de Dampierre, de Vernoil. L'aberration, dont il s'agit, la distingue de la forme typique par sa teinte générale beau¬ coup plus assombrie, les ailes sont d'un gris foncé, ne laissant apparaître que la linéole festonnée subterminale bien mar¬ quée en blanc (multô obscurior , alis ant. fere unicoloribus , obscure griseis , extùs albo-lineatis). La comparaison de ces deux formes permet d'en vérifier au premier coup d'œil la distinction bien évidente. Le deuxième fait partie de la famille des Arctüdæ , le Cos- cinia cribrum L. On le trouve aussi dans les landes où croissent les bruyères et diverses plantes basses, dont sa chenille tire sa nourriture. Ce papillon, qui a les ailes antérieures blanches, parsemées de petits points noirs, et les ailes inférieures, d'un gris cendré, est sujet, comme beaucoup de Lépidoptères à des variations plus ou moins foncées. L'échantillon présenté rentre dans cette variation mélanique, comme on peut le voir en le com¬ parant avec l'espèce normale. Les ailes antérieures accusent des traits noirâtres qui lui donnent un aspect plus sombre, mais qui ne cachent pas cependant les rangées de ponctua¬ tions qui caractérisent cette espèce. Il y a donc lieu d'adresser toutes nos félicitations à M. Th. Valotaire, qui a ainsi augmenté de deux unités notre liste pourtant déjà si nombreuse des Lépidoptères angevins. Pour ma part, je lui adresse ici tous mes remerciements, car il a eu l'amabilité de me les offrir. Ce don généreux me permet le double plaisir de les faire figurer en bonne place — 15 — dans mes collections et de pouvoir les présenter aujourd'hui aux membres de la Société présents à cette séance. Dans les récoltes de Papillons que M. Th. Valotaire a faites cet été à Clefs, je dois citer en outre la liste suivante de bonnes espèces, qu'il y a rencontrées, et qui, sans être de grandes ra¬ retés, méritent d'être signalées, comme très intéressantes pour la région que nous habitons : NEMORIA viridata L. AN ART A Myrtilli L. PSEUDOTERPNA Coronillaria Hb. (type). LYGRIS testata L. AGROTIS strigula Thnbg. LITHOSIA griseola Hb. GNOPHOS tibiaria Rbr. LY MANTRIA monachah. ŒNISTIS quadra L. LARENTIA unangulata Hw. LYCÆNA Icarus Rott. ab. Icarinus Scriba. EPHYRA pendularia Cl. TEPHROCLYSTIA pumilata Hb. DIASEMIA lilterata Sc. Ent. Carn. PYRAUSTA funebris Strom» NY MPHULA stratiotata L. EUXANTHIS hamana L. — zœgana L. ACROBASIS porphyrella Dup. DEPRESSARIA applana F. — Douglasella Stt. — costosa Hw. — assimilella Tr. — scopariella Hein. COMPTE RENDU MYCOLOGIQUE de l'Excursion du 25 août 1912 à Pouancé et dans les environs PAR F. P Y A T Membre titulaire C'est bien exceptionnellement que l'excursion faite par la Société d'Études Scientifiques, le 25 août 1912, à Pouancé et dans les environs donne lieu à un compte rendu mycologique; car normalement, en cette saison, les champignons sont plutôt rares. Cette année, grâce aux pluies fréquentes et souvent dilu¬ viennes tombées en juillet et en août, la saison fongique bat¬ tait pour ainsi dire son plein au moment de l'excursion avec une avance d’au moins deux mois sur les autres années ; et l’excursion du 25 août eut été certainement des plus intéres¬ santes au point de vue mycologique, si la pluie continuelle n’eut pas gêné considérablement les recherches et les récoltes d’échantillons. Les bois d’Alligre et de Chanveau, que nous n’avons fait que traverser, nous ont paru riches en espèces intéressantes, si l’on en juge par ce que nous avons pu récolter à la hâte au cours de cette très humide excursion. Nous donnons ci-après la liste des espèces rencontrées dans les bois d’Alligre entre la visite au tombeau de l'Émigré et celle de l’étang et des cascades des Rochettes : AMAN1TA muscaria (en très beaux échantillons), rubes - cens, junquillea , citrina et sa variété alba. ARM ILL ARIA mellea, mucida. 2 — 18 — CLITOCYDE infundibuliformis , flaccida, fumosa. LACC ARIA laccata et ses nombreuses variétés. COLL YBIA butyracea , dryophila , grammocephala , longipes. M Y CEN A galericulata ,, LACTARIUS piperatus , rufus, theiogalus , turpis. RUSSULA nigricans , cyanoxantha , ochroleuca , rubra. MARASMIUS erythropus. PANUS stipticus, sur souches de chêne. CANTHARELLUS carbonarius, sur la terre brûlée d’an¬ ciens fourneaux à charbon, cibarius, tubæformis. LENZITES flaccida. PLUTEUS cervinus , en un très bel échantillon, non loin de la tombe de l’Émigré. CORTIN A RI US bolaris , cinnabarinus , collinitus , elatior . PA XI LL U S involutus. PSALLIOT A arvensis , sylvatica. HYPHOLOMA fasciculare. PANÆOLUS campanulatus. COPRIN U S plicatilis. BOLET U S edulis, scaber , avec ses variétés allant du gris au rouge orangé, badius , bovinus , luridus. POL YPORUS perennis (sur une ancienne place à charbon), versicolor. HYDNUM repandum , scrobiculatum. O DONT IA ferruginea. RADULUM tomentosum. CRATERELLUS crispas et cornucopioides. TELEPHORA terrestris. Dans les bois de Chanveau, outre la plupart des espèces communes déjà rencontrées dans les bois d’Alligre, nous citerons les espèces suivantes, non encore signalées : CL1TOCYBE geotropa. COLLYBIA radicata. MARASMIUS ramealis. CLAV ARIA fusiformis. STEREUM hirsutum. SCHIZOPHYLLUM commune. TREMELLA mesenterica. STEGIA Ilicis , sur feuilles sèches de houx. — 19 — En résumé, l'excursion nous a donné sept espèces non encore comprises dans le Catalogue des Champignons de Maine-et- Loire récoltés ou signalés par Gaillard; ce sont : CORTINARIUS bolaris , Pers. et cinnabarinus Fr. CRATERELLU S crispus Sow. POLYPORUS perennis Lin. HYDNUM scrobiculatum Fr. , ODONTIA ferruginea Pers. RADULUM tomentosum Fr. La détermination de ces espèces nous a été confirmée par M. Dumée auquel nous avions adressé, dès le lendemain de l'excursion, une bonne partie des échantillons récoltés; nous le prions d'agréer ici l'expression de tous nos remerciements. Nous nous ferons également un devoir de remercier aussi le Dr Coufîon, qui nous a beaucoup aidé dans nos récoltes et à qui nous devons la découverte d’au moins trois ou quatre des espèces intéressantes citées ci-dessus. Nous regrettons de n'avoir pu, cet automne, explorer plus complètement toute cette région; car, sans aucun doute, nous y aurions trouvé d'autres espèces non encore signalées en Maine-et-Loire. L’année 1913 nous permettra, peut-être, de mettre nos pro¬ jets à exécution. Compte rendu de l’Excursion Entomologique du jeudi 12 juin 1913, à Chaloché (Commune de Marcé) par G. ABOT Rapporteur L’excursion entomologique du 12 juin 1913, à Chaloché, commune de Marcé (Maine-et-Loire), a été favorisée par un beau temps, qui a permis aux amateurs d’histoire naturelle de parcourir ces terrains calcaires riches en bonnes espèces de plantes et d’insectes. Suivant l’itinéraire prévu, notre petit groupe, agrémenté de la présence de plusieurs dames, débarquait à Seiches, par le train à 9 h. 35. Après avoir visité sommairement la localité de Seiches, le déjeuner nous réunissait à l’Hôtel du Lion- d’Or, et une fois restaurés, nous prenions le chemin de Cha¬ loché, tout en commençant de chaque côté de la route la cap¬ ture des insectes. Parvenus à l’endroit choisi, la battue des friches fût faite consciencieusement et les flacons et les boîtes commencèrent à se garnir des récoltes de chacun. Quelques haltes nous pro¬ curèrent quelques instants de repos, tout en nous permettant de piquer et de mettre en ordre le produit de nos coups de filets. Après avoir épuisé les recherches sur ce terrain plutôt aride, nous sommes descendus vers le petit étang de Cha¬ loché, où les espèces de terrains humides vinrent compléter les trouvailles déjà faites. Le résultat de nos efforts nous a permis de constater la présence de bon nombre d’espèces indiquées dans nos excur- — 22 — sions précédentes en cet endroit. Toutefois, il y a lieu de signaler les suivantes, comme particulièrement intéres¬ santes : En Lépidoptères je puis citer : CHRYSOPHANUS Dorilis Hüfn. LYCÆNA Argus L. — Bellargus Rott. — — ab. Ceronus Esp. — minima Fuessl. HESPERIA Alveus Hb. var. Cirsii Rbr. T H AN AO S T âges L. ACID ALI A rufaria Hb. — degeneraria Hb. — ornata Sc. Ent. Carn. MI NO A murinata Sc. Ent. Carn. LARENTIA sociata Bkh. EUBOLIA murinaria (s. v.) F. COSCINIA striata L. ZYGÆNA Trifolii Esp. — — ab. minoides Sélys. — - Loniceræ Scheven. CRAMBUS chrysonuchellus Sc. Ent. Carn. ACROBASIS tumidana Schiff. SCOPARIA truncicolella Stt. NYMPHULA stagnata Don. EVERGESTIS limbata L. CONCHYLIS aleella Schulze. CEROSTOMA radiatella Don. COLEOPHORA onosmella Brahm, etc., etc. En Coléoptères : LEPTURA bifasciata Müll. PLAGIONOTUS arcuatush. AN TH A XI A Salicis F. AGRILUS olivicolor Kiessw. CORÆBUS graminis Panz. ŒDEMERA Podagrariæ L. ACINOPUS picipes Oliv. — 23 — LU P ERU S flavipesh. PH Y TODECTA viminalis L. CRYPTOCEPHALUS primarius Herbst. — flavipes F. GONODERA murina L. CHRYSOMELA Banksi F. — polita L. GEOTRUPES stercorosus Scriba. OMOPHLUS lepturoides F. MYCTERUS curculionoides F. LAGRIA hirta L. D AS Y TES plumbeus Müll. MALACHIUS geniculatus Germ. CANTHARIS pallida Goze. LYGISTOPTERUS sanguineus L., etc., etc. En Hémiptères : SEHIRUS dubias Scop. CYPHOSTETHUS tristriatus F. CORIZ US subrufus Gmel. RHYPAROCHROMUS chiragra F. Hahn. NOTOCHILUS contractas H. -S. GONOCERUS Juniperi H.-S. NABIS rugosus L. Reut. LOPUS flav omar ginatus Donov. ADELPHOCORIS seticornis F. LYGUS Kalmii L. CAPSUS ruber L. HETEROCORDYLUS tibialis Hah. ATHYSANUS lineolatus Brullé. ACOCEPHALU S nervosus Schr. PTYELUS spumariush. var. marginellus F. — — var. vittatus F. HYSTEROPTERU M grylloides F., etc., etc. En Diptères, M. Hervé-Bazin, membre titulaire, qui assis¬ tait à l’excursion, et qui se livre particulièrement à l’étude de cet ordre, a bien voulu relever la liste de ses captures, pour ce compte rendu, ce dont nous lui sommes très reconnaissants. — 24 — Diptères recueillis dans l’Excursion de Ghaloché le 12 juin 1913 Environ 120 exemplaires appartenant à 70 espèces diffé¬ rentes presque toutes déterminées. Presque toutes aussi, bien que beaucoup soient connues, sont signalées pour la première fois en Anjou, pour lequel aucun catalogue de cet ordre n’a jamais été fait, si ce n’est celui, très rudimentaire, de Millet de la Tertaudière. Stratiomyidae S ARGUS cuprarius L. CHLOROMY1A formosa Scop. 1 ? 2 6 Tabanidae TARANUS boiruus L. bromius L. nigricornis Zett. tropicus Pauz. var. bisignatus Jâun. 1 $ 5 ? 1 ? 1 ? Empidae EM PIS vitripennis Mg. 1 S Asilidae D YSMA CHUS trigonus Mg. DIOCRRIA atniapilla Mg. 1 S hyalipennis F. 1 c/, 2 ? 2 J, 1 ? Dolichopodidae DOLICHOPUS, sp.? ARGYRA leucocephala Mg. 1 ? 1 c? — 25 — Leptidae CHRYSOPILUS aureus Mg. 1 d SYMPHOROMYIA immaculata Mg. 1 S PlPUNCULIDAE PIPUNCULUS (Dorylas), campestris Latr. 3 cf Syrphidae LIOGASTER metallina F. 1 $ MELANOSTOMA mellinum L. 1 $ SYRPHUSbalteatusDeg. 1 ? — ribesii L. 1 cf , 1 ? — corollae F. 1 cf — auricollis 11g. var. — maculicornis Zebt. 1 ? SPHŒROPHORIA scripta L. 2(^,2? Les cf appartiennent à la variété strigata Staeg. VOLMELLA bombylans L. 1 cf — — var. plumata Deg. 1 ? ERISTALIS arbustorum, L. 1 d', 1 ? — nemorum L. 2 ? — pertinax Scop. 3 cf — borticola Deg. 1 cf, 1 ? — tenax L. var. campestris Mg. 1 cf MYIATROPA florea L. 1 MERODON (Lampelia) clavipes F. 3 cf, 2 $ MERODON spinipes F. 4 cf, 2 ? MICRODON latifrons , Lw. 1 cf CHR Y SOT O X U M vernale Lw. 1 cf, 2 ? Chironomidae CHIRONOMUS , sp.? 1 ? Tachinidae ECU IN O MY IA fera L. 1 ? — magnicornis Zelt. 2 ? — 26 — ZOPBOMYIA temula Scop. 1 cT MYIOCERA ferina Fall. 3 R METOPIA leucocephala Rossi. 2 R MEIGENIA bisignata Mg„ 1 £ PHRYXE vulgaris Fall. 1 ALLOPHORA (Hyalomyia) obesa F. 1 g — (Parallophora) pusilla Mg. 1 R, 2 ç VORIA ruralis Fall. 2 $ SETULIA grisea Mg., 1 $ SARCOPHAGA carnaria L. 1 cT, 1 $ — vicina Villen, 1 J' — striala Mg., 1 — sp.? 1 LU CI LIA cœsar L., 1 $ COLLIPHORA erythrocephala Mg., 1 R POLLEN IA vespillo , F., 1 Ç Plus 4 autres espèces de Tachinaires encore indéterminées. Anthomyidae DASYPHORA saltuum Roud., 1 Ç P YRELLIA cyanella Mg., 1 Ç — aenea Zelt., 1 cf — serenaMg., 2 $ MU SCA corvina'Y ., 1 $ MYDAEA lucorum Fall., 1 R HYLEMYIA sp.? \ R CHOTOPHILA sp. ? 1 ? Musidae acalyptratae SEPSIS cynipsea L., 1 $ ULIDIA erythrophtalma Mg., 2 $ HERINA afflicta Mg., 1 J, 2 Ç — palustris Mg., 2 cT, 2 ? Il est à noter que nous n'avons cependant pas trouvé l'abon¬ dance habituelle d'insectes que nous avions coutume de ren¬ contrer en cette région. J'attribue cela aux nuits froides que nous avons eues depuis un certain temps et au vent assez frais — 27 — et vif, ce qui a dû retarder nombre d’éclosions. Le terrain de Chaloché, malgré cela et malgré aussi le défrichement et la mise en culture de plusieurs landes, reste un endroit précieux pour les naturalistes, qui demeurent toujours à même d’y rencontrer des espèces calcicoles, que la campagne proche d’Angers ne saurait leur fournir. L’heure du retour arrivant, nous avons repris la route de Seiches, tout en nous entretenant de cette agréable journée et le train de 16 h. 47 nous ramenait à Angers, où eut lieu la dis¬ location, avec le bon espoir échangé de nous retrouver dans de nouvelles excursions. Compte rendu de l’Excursion Entomologique du jeudi 3 juillet 1913, à Pontigné (Maine-et-Loire) O. ABOT Rapporteur La malencontreuse pluie du matin du 3 juillet 1913 avait découragé bon nombre de Sociétaires, de telle sorte que le train d'Anjou de 6 h. 45 ne réunissait que quelques amateurs. Ceux-ci, fidèles au programme tracé, se sont mis bravement en route, et ils devaient être récompensés de leur zèle. En effet, pendant le parcours, quelques éclaircies vinrent nous donner bon espoir, et c'est un brillant soleil qui nous accueillit à notre arrivée à Baugé. La pluie, dans cette région, avait d'ailleurs, comme on nous l'apprit, été bien moins importante qu'à Angers. L'excursion prenait donc bonne tournure, et c'est plein d'entrain que nous traversâmes Baugé, pour gagner les hauteurs de Saint-Michel. Arrivés sur ces coteaux, qui dominent la jolie vallée du Couasnon, on jouit d'un coup d'œil agréable, limité par la vaste forêt de Chandelais, qui forme tache sombre à l’ho¬ rizon. Filets et fauchoirs déployés, nous eûmes vite atteint les friches que nous avions comme objectif, et c'est parmi ces landes calcaires, particulièrement fleuries cette année, par suite des temps humides persistants, que nous nous livrâmes à la chasse des insectes. — 30 — Nous eûmes la satisfaction d'y trouver bon nombre d’in¬ sectes intéressants, parmi lesquels je puis citer : Gomme Lépidoptères : HETEROPTERUS Morpheus Pall. THALERA fimbrialis Sc. Ent. Garn. HEMITHEA strigata Müll. ACID ALI A muricata Hun. RHODOSTROPHIA vibicaria Cl. — calabraria Z. AP LAS T A ononaria Fuest. THAMNONOMA contaminaria Hb. ACID ALI A avers ata L. ENDROSA irrorella Cl. ACIDALIA ochrata Sc. Ent. Carn. — dilutaria Hb. — humiliata Hufn. TEPHROCLY ST IA isogrammaria H -S. LYCÆNA minima Fuessl. — Arion L. INO Statices L. THECLA Ilicis Esp. HERMINIA crinalis Tr. ZYGÆNA F ilipendulæ L. — — ab. Cytisi Hb. AC ALLA Holmiana L. HYPERC ALLIA citrinalis Sc. Ent. Carn. ANACAMPSIS tæniolella Z. PIONEA verbascalis Schifï. PYRAUSTA purpuralis L. — purpuralis L. OX YPTILIUS Hieracii Z. ALU CITA tetradactyla L. Comme Coléoptères : SI LP H A granulata Thungb. SAPRINUS politus Brahm. CANTHARIS livida L. MALT H IN US flaveolus Payk. — 31 MALACHIUS marginellus 01. •D AS Y TES niger L. EPURÆA longula Er. SELAT0S0MUS lotus. F. AGR10TES sordidus Illig. LIMONIUS parvulus Panz. AT HO U S niger L. TRACHYS minuta L. MYCTERUS curculionoides F. G0N0DERA marina L. LEPTURA melanura L. PHYMATODES testaceus L. LIOPUS nebulosus L. PHYTŒCIA cylindrica L. LABID0ST0MIS longimana L. CLYTRA lœviuscula Ratzeb. CR YPTOCEPHALUS Moræi L. — flavipes F. CHR YSOMELA Banksi F. — Hyperici Forst. — polita L. PHYTODECT A olivaceus Forst. LU P ERU S flavipes L. CHALCOIDES Plutus Latr. CHŒTOCNEMA concinna Marsh. PHYLLOTRETA undulata Kutsch. BRUCHIDIUS Cisti F. PERIT ELU S sphæroides Germ. SI TON A flavescens Marsh. LIOPHLÆUS tessulatus Müll. PHYTONOMUS variabilis Herbst. CEUTORRHYNCHUS macula-alba Herbst. A P ION angusticolle Gyll. APHODIUS inquinatus Herbst. OXYTHYREA funesta Poda Gomme Hémiptères : COPTOSOMA scutellatum Fourcr. EURYGASTER mauraL. BRACHY PELT A aterrima Forst. — 32 — CARPOCORIS purpuripennis Deg. CALOCORIS roseomaculatus Deg. — lineolatus Gôze. HOMODEMUS M. flavurn Gôze. PHYTOCORIS Ulmi L. MIRIS lævigatus L. CAPSUS ruber L. RHOPALOTOMUS ater L. PS A LL U S ancorifer Fieb. ATHYSANUS lineolatus Brullé. PENTHIMIA Nigra Gôze. PTYELUS spumarius L. var. marginellus F. T ET T IGO METRA virescens Pr. HYSTEROPTERU M grylloides F., etc. Comme Névroptères : ASCALAPHUS longicornis L. que je ne connaissais en Anjou que de Champigny-le-Sec, avec lequel ces terrains ont du reste beaucoup d'analogie. Il nous restait à parcourir la lande de la Pierre-Couverte où, après avoir visité le remarquable dolmen, souvenir des premiers âges, qui s'y trouve, nous nous acheminâmes, tou¬ jours en recherchant nos bestioles, jusqu'au bourg de Pon- tigné. Là nous attendait, au café Bonneau, le déjeuner auquel nous fîmes honneur. Après avoir visité l’antique et curieuse église de ce village, décision fut prise de retourner dans nos friches du matin pour compléter nos captures. Le soleil continuait d'être de la partie, et c'est ainsi que nous pûmes parcourir à nouveau dans les meilleures conditions ces landes calcaires, chères aussi aux botanistes, par suite des nombreuses plantes qui y croissent. L'heure du retour arriva et nous dûmes regagner assez rapi¬ dement la gare de Baugé. Le petit train d'Anjou nous fit échelonner lentement les nombreuses stations de son parcours, et nous débarqua enfin à Angers où nous nous séparâmes, non sans nous féliciter d'avoir pu effectuer cette agréable excursion dans des conditions meilleures que nous n'aurions pu le sup¬ poser le matin. Excursion géologique du 13 octobre 1912 PAR !_.© Dr O. OOUPFON Les membres de la Société, qui avaient bien voulu se rendre à notre invitation, se trouvant réunis à la gare de Morannes, le 13 octobre dernier, nous sommes partis à 10 heures en automobiles pour le gisement de Fosse-Hubert; notre inten¬ tion était d'y étudier les grès cénomaniens supérieurs, tout autour de la mare dans la cour de la ferme. Nous avons pu constater leur position au-dessus des marnes à Ostracées; Photo Verchaly Fig. 1 — 34 — mais la hauteur des eaux nous a empêché de l'exploiter pour y recueillir des fossiles. Quelques blocs, de ci, de là, nous four¬ nissent de bons échantillons pétrographiques et quelques em¬ preintes. Revenant sur nos pas et prenant la route d'Angers, nous nous rendons à la ferme de la Chevrière pour y étudier le même niveau. Le grès cénomanien supérieur se présente dans les mêmes conditions de gisement; mais l'eau de la mare n'étant pas aussi élevée, nous pouvons récolter quelques bons Photo Verchaly Fig. 2 échantillons de Cardium hillanum et de Leda afî. siliqua. Nous avons donné une liste des fossiles de cette localité dans le Bulletin de la Société d’ Études scientifiques d’ A ngers , XXX VI 1 1 p. xxxvii et xxxvm. Traversant alors les bourgs de Mo- rannes et de Ghemiré, nous longeons la rive droite de la Sarthe jusqu'à l'usine électrique de Villechien, où nous ne pouvons nous empêcher d'admirer le paysage égayé d'une belle chûte d'eau ( fig . 1). Nous arrachant à notre contemplation, nous gra¬ vissons la route du Gravier à Miré, de façon à traverser le pla¬ teau de Saint-Barnabé; à mi-côte, dans le talus, droit en face le château de la Groussinière, nous voyons la zone à Ostrea 35 — Columba , quelques pas plus loin en contre-bas de la route, à droite et à gauche nous voyons la zone kOstrea biauriculata, surmontée de la zone à Ostrea Columba ; au-dessus de cette dernière zone nous pouvons voir à droite de la route, auprès d'une prise d'eau, les grès du cénomanien supérieur. Quelques blocs détachés nous fournissent quelques bonnes empreintes. Nous traversons alors le sommet du plateau formé de grès tertiaire; mais, prenant à notre droite un petit chemin en- Ptoto Verchaly Fig. 3 caissé qui rejoint la route de Brissarthe, nous descendons la série cénomanienne; ce sont tout d’abord les marnes à O. Columba, puis celles à O. biauriculata, enfin les sables glau- conieux de la base du cénomanien. Ces sables présentent en ce point un grand développement; mais nous n'avons pu y trouver de fossiles nous permettant d’y distinguer des zones. Arrivés en bas, il nous fallut regravir, chose plus malaisée, surtout avec des estomacs criant famine; aussi arrivés au car¬ refour des routes de Contigné, Brissarthe et Chemiré, nous prenons cette dernière et gagnons Saint-Denis-d’Anjou, où la table servie nous attendait. — 36 — Après le déjeuner, pour remercier leurs hôtes, les excur¬ sionnistes voulurent bien admirer la bibliothèque angevine et géologique, les collections de gravures angevines et surtout celle de paléontologie angevine. On s'y attarda même un peu trop et il fallut hâter le départ. Prenant la route de Miré, nous saluons au passage le beau dolmen (fig. 2), puis traver¬ sant le bourg de Miré pour prendre la route de Cherré, nous pouvons admirer un beau filon de diabase dans les schistes Fig. 4 Photo Verchaly précambriens (fig. 3). L'exploitation pour empierrement en fait un véritable modèle classique. Nous arrivons ainsi à Ma^tou, où le propriétaire, M. Prieur, membre de notre Société, nous fait le plus grâcieux accueil. Après avoir sablé le champagne, nous nous rendons à la falunière. M. Prieur a bien voulu en faire rafraîchir la coupe ; de sorte que nous pou¬ vons voir les schistes argileux précambriens constituant le substratum, sur lequel reposent directement et en discor¬ dance les sables miocènes. Ceux-ci, en ravinant le Précam¬ brien, ont formé un poudingue de base semblable à celui de Chazé-Henry, Sceaux, le Lion-d'Angers (fig. 4). Du château - 37 - de Martou nous nous rendons à Contigné. A l’entrée du bourg, en face le cimetière, le gisement miocène nous fournit quelques fossiles. Traversant le bourg nous gagnons la route de Châteauneuf. A notre droite, nous voyons bientôt apparaître les marnes à Ostracées. A la bifurcation de la route de Chemiré, nous mettons pied à terre pour étudier le gisement de Pommerieux; à la base nous voyons des sables rouges (les pluies ayant fait ébouler les terres, nous n’avons pu voir la zone des lignites), au-dessus des sables plus ou moins glauconieux, avec Terebratella Menardi , Ostrea vesi- culosa , Ostrea columba jeune et une zone à Rhynchonella compressa, puis les Marnes à Ostracées présentant une alter¬ nance de bancs durs à O. biauriculata ou O. columba et de bancs très marneux à pélécypodes. Nous gagnons le carre¬ four de la route de Brissarthe, où il nous faut gravir le coteau pour atteindre la ferme et la vigne du bois de Mont. Le jour tombe et nous pouvons difficilement dans ce chemin creux distinguer les divers horizons du cénomanien. Nous atteignons cependant la vigne juste à temps pour pouvoir, un peu à tâtons, récolter quelques beaux exemplaires de spongiaires du sénonien. Le jour baissant rapidement, nous n’avons pj nous rendre ni aux caves de la Ronce, taillées dans les marnes à Ostracées, ni au chemin de l’Arché voir en un même point la superposition des diverses zones du cénomanien. Il nous fallut songer au retour et, à Châteauneuf, le groupe se disloqua, content de sa journée. RELEVÉ DES OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES (Année 1912) DES STATIONS DÉPENDANT DE LA Commission Météorologique départementale DE Maine-et-Loire J. VERCHALY Secrétaire de la Commission Membre titulaire Tableau des Stations météorologiques du Département en 1913 NOMS DES STATIONS NOMS DES OBSERVATEURS PROFESSIONS Angers (École Normale) . MM. Sur . Professeur à l’École. Angers (Tour Saint- Aubin et Jardin des Cours Munici- paux . Verchaly . Directeur de la Station mé-: téorologique. Correspondant de l’Observa¬ toire de Paris. Directeur de l’École Primaire! La Baumette . Cheux . Baugé . Emériaux . Supérieure. Bécon . Beaupréau . Candé . Henri Dersoir . Pinard . Agent voyer. Instituteur communal. Champigné . Chalonnes-sur-Loire . Simier . Mazé . Instituteur communal. Cantonnier chef. Champtoceaux . Cholet. . . Soumoniac . Gueugnan . Agent voyer principal. Agent voyer principal. Instituteur communal. La Chapelle-Saint-Florent. . . . Pineau . Doué-la-Fontaine . V7 allée . Agent voyer. Instituteur communal. Durtal . Guilleux . Gennes . Masson . Éclusier. Fontevrault . Gerbet . Employé à la Maison Centrale Propriétaire. La Frogeraie près Champigné. Robert . Les Gardes . Joubert . Instituteur communal. Les Gardes (monastère) . F.-M. Paulin Bellan- ger . Aumônier. Longué . Pavé . Agent voyer. Agent voyer principal. Instituteur communal. Le Louroux-Béconnais . Faivre . Montfaucon . Guilloreau . Noyant . Touteau . Agent voyer. Agent voyer . Pharmacien. Montreuil-Bellay . Les Ponts-de-Cé (rive gauc.) Louis Dersoir . Baritault . — (rive droite). Leprince . Service des Eaux. La Pommeraye . Sœur Marie Elzéar. . Institutrice libre. Pouancé . Boeckler . Agent voyer. Directeur de l’École des Ré¬ Saumur . Duperray . Segré . Brunet . collets. Instituteur communal. Somloire . Baqué . Instituteur communal. Thouarcé . Garreau . Agent voyer. Directrice de l’École. Vihiers . Mlle Albert . Résumés mensuels et totaux annuels des pluies recueillies pendant l'année 1912 dans les Stations de la Commission (en millimètres) 41 — aaniinv CO kO 37 35 45 CD **r «0 on 78 Di CD 00 00 OO O 214 23 CD Di 0 kO O O C3 'rr co CD *?r CD kO , 00 •«* kO CD «ri co CD xnviox _T CO CO or 0 0 03 co' kO lO C3~ O CO co" CO 05* Di rr lO no 05 Di l> 0 kO OO 00 QO i> 05 kO 0 05 CO CD iD CO {"• CD CD CD co '-O OO kO lO 05 00 CD A B «*r Di 05 05 Di TT Di^ 00 iO TT CO lO CO t- CD 03 05 kO CD ■o* co" crT cô' cd" oc" OO O _ 0" *03 O CO CO SM CO CD tp CO kO LO OO i> «?r co CO co CO kO rQ S ~5f 05 CO CO GM 9M Di cr> 05 «=r ■cr CO lO r-~ 05 05 03 O* 0 Di 05 f" ccT ccT cd" 10" 0/ »rT 00 O LO kO ■^r iD CD CD CO CO CD O t» ir- uo l£0 05 co co co t— 1 i-H OO t- CD 00 CO TJ<_ lO CD tT kO kD Di >sr O CO CO r~ CO 03 co" _T co" OO" lO CO O 10 ccT co 0 o <=> 50 CD kD r— CD CD 00 03 CO o- CO kD CD C5 t- kO co or Di CO Di kO CO kO Di G* OO un 00 Di_ CD 05 rM Di 0 O 00 c- CO co CD — 1 — 1 — 1 — 1 — 1 — 1 "S CD oc « ^_ Di P— p_H 00^ co — 00 -cr_ kO zz lO Di" aî ko" k/T C*^ Di D? lO 0 lO kD~ Di' ccT TT aT —f -T XJl ■*— 1 0» 03 ot 0 CD r» «r- O Di {— 03 05 (3^ r-1 CD 05 — 1 — 1 — — * — * — 1 ■*— » < CD 05 CN D^ CD 00 Di CO CD CO 05 00 CD_ 00 -cr^ °V 05 •3 ci" kD CO" co OO ,_T 0" co" t-" cd" cd" CD" d7 Di' CD or C kO CO or CO cr I" lO kO i- 0 CO kD kO CD CO t- co vji CD CD CD CO 00 05_ Di Di ■«r i> CD D>^ i"-_ co LO r- s LO LO 0* ■** 05 aT Di D 03 Di" CD~ lo" OO ko" icT TT co~ 05" r-’' 0 OA SM Di r_H CO CO Di TT Di kO lO ^r Di Di lO Di Di p-H Di 00 » CO CO Di TT CD CD °0 CD OO l> -r-T Di" *-T (N co" kO ^-T co' O -r" dT Di 05" cT 03 CD' lO ■*“ 00 CD kO t- kC *>* CO _ 00 00 5 d>" 00^ «nT Di O oT 00 kO C*3 ^_T n _r co CO TT* CO ltT cT 00 l" CO t- O C" OO {" 05 rH kO lO t- t~~ co 05 00 kO 05 s CO OO w CD _ _ 00 kO _ _ _ Di 05 r~^ "S 0/ s" cT TT O cT crT 03 -rr krT 00 of cT O O 0 05" 00" r— s co kO lO kO D- CD CD kO CD CD 00 0 00 ^r Di 00 c© SM CO fe 05 co_ CD 00 CO CD 00 r~^ 00 co_ co 1 ^ lO _r O co" 03 ocf l£0 -r" co 00~ 0 Di dT Di" 00 dT dT 00 0 § lO ‘«r ■^r «sT T -o* kO kO kO 10 i> CD kD -cr CD kD kD Di lO bc a) 2 g o ^ a .§> cq — O t» - 00 o g g S fl « u « « E C5(0rat5O-Cüid«4IO JüJfflfc'JJJJJcO O) .S ’o y -3 0^ C/5 '•M ^ — i ej o> « •§ -O Oi g- t- - * * O C/3" C/5- O c ü o *W &u o3 S cô ci .ci 3 •O) a, S S 3 fad 3 ci S * <3 ï A TJ M O U ORAGES DE 1912 — 42— <03 f-, 50 _aT 3 3 § -s S 60 s a o oo s s | | co ■'H S S r> £ £ £ £ OO O iO CM £ £ £ £ a s g a i> CO (N co a O, Oh_ &, CÎi CÎi ci fi d d d d d ÇL, CO (M (M CO tH CN CM CM CO CM CM ^ CO CM VENT des nuage direction et lorce ^ ^ ^ ^ ^ CO CO CO CO CO co co CO co DG CO ^ ^ ^ ^ ^ ^ GO CO CO CO CO ^lië o o o 63 J: ® > ‘Sb~ - (N CO ^ (N (M ^ ^ ^ ^ ^ GO CO CO Z/l GO CO CO CO CO CO CO CO CO io ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ «2 co 02 ai *£ d > H |z; H £ 2 © H 15 £ £ 02 CO o 5 d d Xfl CO Éî 63 a d ci d d d f d d d d d ” &D Q CO CO CO CO d d d o VO O C/5 lO rH lO HT< l ^ O .a CO 63 ^H CO co h-j pd Ch d pd* c-j pd pd Æ rd" pd rd «th d pd pd pd* D 63 S d i ^ 03 d? pd co lO sO co pd co VO wd pd a 00 CM co TT< jd -ai tH 03 -d lO tH 03 -d pd’ VO 03 ptH 03 'd *d *d «3 C/3 03 H3 «3 03 03 a m 03 1 73 Sh © htH ©" CM 3 d 03 a m 03 'd Sh 3 O d d o a o Oh Si 1 d O C/3 03 d [ '03 Sh ï> 03 a o 0h s- d O 1/3 13 t/3 d | 50 3 d C/3 03 pd d 03 03 03 o 03 J CJ J J O CO J J d > d Si N > P P 'O & CU P p P S g t3 ë pH HO CO CT» CD CM xrH 00 O HO a> r-c ^H CM xrH P &b &Û &c P P bD P P p P P P P d HO CO : H Æ ^ CO P ’fa P H H H ai £ H § p p £ & P p £ 0Q O O HO O O HO -H -fa O • •g rC fl - rx >~X (M rP CO rd rP . rd CO rP CO CD ry-y rd rP HO rP rd rP rd rP rP ^ rP 'o G rd rP •r« o _ . +2 CD CO 4-2 __ . p CO xrH ^h P xrH xrH P 'P xrH P xrH xrH P CD HO xrH HO x?H HO CD xrH % CD fa "H M p P —H xrH HO ^H g 0)^ 'Cu 02 CD pflj P3 T3 T3 'P CD T3 T5 'P P 'P P P ' -fa ~ s ^ -P -P -P 'P "O 'P P P TO TH p ‘P CS P p‘ >> p fa m p P £X p P p P Ê-H >» p fa p S O o C/3 3 p a p a 0 ' J a r* \ fa P p p fl! o l> co a CO en CO n'j a CO eft c o "p rP c o eu P P O CO p P p c c p O Segré . o p p p O CO p p -fa C O s p CO P P Fontes Angers O P P P Gennes Gennes O P P P Genneî «J 1 | | 1 1 1 1 1 1 £ 1 1 l p 1 1 1 1 1 1 1 1 1 p 1 'g 1 1 1 a a > p CO o CM CM r* oo •-S1 CM CM CM CM xçH xrH CM 44 Xfl <03 a 03 O > J d — «03 J O s- p3 *• ' es C-^ KO —, es eo S a a a a a a a a a a a a a a a a 3 a a a a CO eo KO eo eo GO 00 oo bc bc d d d d d d . ^ d^_ d d d CS eo es eo CS CS eo CS CS ce & £ & ce ce ce ce ce ce eo CS es CS KO eo «ÇH *4< •4* CS CO £ £ H & & ^ & £ & £ £ £ ce ce £; ce ai H H H H H £ H H £ £ H H £ P ce CO P Z £ £ ce H 'CO Z H £ Oh 3 'rt ce ce ce g rw rw £ p ce £ P et m -ce £ £ P p ce ce ce ce & & ai & £ & > ai & Z £ & -ce ce ai ai & SW SW O O eo O O O O o KO KO O O O eo o . es eo eo CS a> 73 73 73 73 -ce 73 -ce -ce -ce -ce 73 -ce 73 -ce 70 -ce '3 ce C O o 3 bc C PQ PU a5 ce ►J hJ eu I I 8 J CO t-c tû a < O a o 'c3 m PS v J I I I I I I! 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Le long du val de la Loire, la haute terrasse se limite à Avallou, la Jaille et la Coutardière, étant bordée par labasse terrasse; comme le relief est très atténué en cette région et que les deux terrasses sont toutes deux sableuses, cette limite serait insaisissable, s'il ne venait à l'affleurement une petite bande des cailloutis de base de la haute terrasse qui se suit facilement dans les mares et sur les champs. Vallée de la Maine. — Sur les deux rives de la Maine se trouvent des lambeaux de la haute terrasse. Haute terrasse de Reculée et de la Doutre. — Sur la rive droite, des cailloutis occupent tout le chemin des Capucins sauf son début; ils descendent jusque vers 25 mètres le long de la pente et y reposent sur le schiste qui les sépare de la basse terrasse; ils s'étendent d'autre part vers le N., sur le chemin des Chalets à partir du chemin de la Fauconnerie et jusqu'au carrefour de ce même chemin et du chemin d'Épi- nard; mais dans toute cette partie ce n'est qu'une nappe très peu épaisse, reposant çà et là sur le primaire, qui affleure seul à la Charnasserie grâce à un léger vallonnement ( fig . 1 et 3). Ce sont des cailloutis sableux rouges, à éléments pri¬ maires (quartz blancs) et secondaires (jaspes jaunes), souvent transformés en poudingue ferrugineux dit litois h Interrompus par la vallée du Margat, les cailloutis repa¬ raissent en un lambeau, chemin vieux d’Épinard, rue Barra et chemin des Grandes-Pannes. Puis un second lambeau en pleine Doutre occupe la rue Lionnaise, reposant sur le schiste qui affleure au bas de cette rue ; ce lambeau, formé de quartz blancs, jaspes jaunes et sable rouge, est bien visible actuelle¬ ment cour des Petites-Maisons 1 2. 1 Cf. Abbé Rondeau, loc. cit. , p. 91. 2 II se poursuit d’une part jusqu’au boulevard Descazeaux et de l’autre jusqu’à la rue Chef-de-Ville, englobant en particulier le cimetière de l’Ouest. (Note com. par M. Préaubert pendant l’im¬ pression). - 97^- Tous ces cailloutis sont les témoins d’une nappe unique fragmentée par l’érosion. Nous ne rencontrerons à présent aucun dépôt sur la rive droite. Haute terrasse d’ Angers-Ville. — En pleine ville d’Angers, des sables rouges à cailloux nuis ou rares forment un lambeau au-dessous d’un ressaut, complètement défiguré aujourd’hui, allant du Pélican à la Cité. M. Préaubert me les a indiqués : au Jardin des Plantes contre le" quartier Saint-Michel; place des Halles; rue Lenepveu, sous les Dames-de-France. Je lés ai vus cette année place Romain et rue de la Roë, 35. Ces points sont situés entre 25 et 35 mètres. VJ-40'[\J ïïoa/i 1 Epinard •SfitMUi lu> 'MpuunJ C' Fig. 3. — Coupe du coteau de Reculée. Long. l/32000e, haut. 1/1000*. III : Alluvions élevées; II : Haute terrasse; I : Basse terrasse. Cailloutis entre Angers et la crête de Frémur. — Un cailloutis sableux identique à celui de Reculée est bien développé sur le schiste dans les tranchées des chemins de fer à la tra¬ versée de la route de la Croix-Verte (prolongement de la rue Éblé); ils appartiennent à un lambeau qui débute au S. de l’École de génie, longe le chemin de Frémur jusqu à la Corne, l’est du chemin offrant l’aflleurement du schiste, et se tient à 300 mètres du bord de la petite falaise de la Maine, sans dépasser le chemin des Gillettes. C’est le reste d’une terrasse qui devait être assez étendue 7 — 98 — au sud d'Angers; en effet, dans le quartier du sud de la gare Saint-Laud, la terre qui recouvre le schiste est un sédiment pauvre plus ou moins sableux et chargé de cailloux épars; j'ai cru reconnaître dans ces débris l'existence de résidus de la haute terrasse mêlés à ceux du substratum primaire. Haute terrasse de Port- Thibault. — Les mêmes cailloutis sableux forment au-dessus de Port-Thibaut, dans une situa¬ tion culminante, un recouvrement d'un kilomètre carré, traversé par la route d Angers; ils reposent vers 25 mètres sur le schiste qui les sépare de la basse terrasse. Aucun dépôt ne se montre en face, sur l'autre rive de la Maine qui est bordée d’une haute falaise. De Juigné et Trélazé à Béhuard, la Loire n'a fourni aucune trace de haute terrasse; le simple examen des lieux interdit d'ailleurs de la rechercher sur la rive gauche de Juigné à. Mûrs, sur la rive droite de la Pointe à la Possonnière, étant donnée la présence de falaises pouvant s'élever à 70 mètres. Région d'Épinard et de Feneu. — Sur la rive gauche de la Mayenne, la haute terrasse couvre une assez grande sur¬ face au S. de Feneu. Elle ne renferme que les cailloux pri¬ maires, surtout des quartz blancs ou clairs. Sur la carte, elle est marquée p, mais déborde au S. sur l'a1. Elle surmonte la basse terrasse de Bené aux environs de l'Épine et à la Pagerie, puis se montre sur le schiste jusqu'à Épinard pour s’affronter de nouveau ensuite contre la basse terrasse du carrefour au N. d'Épinard jusqu'aux Vaux. A l'est, elle domine la Sarthe de Chandolent aux Vaux, sur le cénomanien ou le schiste; à Chandolent, elle est écartée de 1 kilomètre des prairies de la Sarthe et cet écart augmente vers le N., montrant que ces alluvions n'ont rien de commun avec la Sarthe, comme l'indiquait déjà le faciès. Résultats. — Nous avons constaté l'existence de quatre faciès : 1° Faciès ligérien , entièrement sableux sauf à la base, comme j'ai pu le constater pour les alluvions des divers niveaux de la Loire en amont de notre région; ce faciès se prolonge de la vallée de la Loire jusqu'à Écharbot; 2° Faciès sartho-ligériaque , formé de cailloux secondaires — 99 — (jaspe jaune), c'est celui des diverses alluvions de la Sarthe et du Loir; 3° Faciès mayennais, formé de cailloux primaires (quartz blanc), concentré dans la vallée de la Mayenne ; 4° Faciès mêdunien à composition mixte, sable abondant et cailloux primaires et secondaires, existant dans la vallée de la Maine. La répartition de ces faciès nous permet de reconstituer le réseau fluviatile de la haute terrasse auprès d’Angers. La Loire quittait son lit. actuel dans la région d’Andard et se prolongeait en ligne droite jusqu’à Eventard. En ce point, elle recevait en même temps deux affluents importants, l’un passant sur la rive gauche du Loir *, l’autre correspondant à notre Mayenne. Aussi en ce point les sables ligériens se chargent des cailloux propres à chacun de ces affluents et le faciès devient mixte. A partir de ce même point, le fleuve se recourbait à angle droit2 pour prendre la vallée de la Maine actuelle, où son passage semble avoir été facilité par une importante faille. Son lit continue en ligne droite jusqu’à Rochefort, en reprenant la vallée actuelle qui continue rigou¬ reusement celle de la Maine au-dessous du confluent. Dans ce tronçon, la vallée restait notablement plus étroite, mais pas plus en amont du confluent actuel qu’en aval, à l’excep¬ tion du passage rétréci entre la Baumette et les roches de Pruniers. Après Rochefort, le fleuve, se recourbant en sens contraire, reprend la direction armoricaine. Après le dépôt de la haute terrasse, une importante phase de creusement a donné un nouveau régime conforme à l’actuel. La Loire a pris un raccourci entre Andard et la Pointe; peut - I La partie terminale de la Sarthe n’a montré aucun témoin de la haute terrasse, mais celle-ci existe en amont vers Sablé. * En passant de la direction armoricaine à la direction perpen¬ diculaire. Dans sa traversée du massif armoricain, la Loire offre plusieurs recourbements analogues , en présentant une vallée large suivant la direction armoricaine, plus étroite quand elle prend la direction perpendiculaire. II convient de signaler ce fait que la Loire actuelle a une pente au moins deux fois plus forte en amont qu’en aval du confluent. A partir de Sainte-Gemmes, dans un rayon de 15 kilomètres, la dénivellation est de 5 mètres en amont, de 2 en aval ; elle est pres¬ que nulle pour la même distance sur la Sarthe. — 100 — être celte modification a-t-elle été le résultat du travail d’un affluent de la Loire qui aurait préparé la vallée dans la région des Ponts-de-Cé et aurait en quelque sorte capturé le fleuve. La partie initiale du lit délaissé n’esr parcourue que par des ruisseaux; mais la présence du seuil de 30 mètres (cf. supra) fait supposer qu’elle a été l’objet d’un début de creusement. La partie terminale a été suivie par la Sarthe qui durant ce parcours prend le nom de Maine; cette dernière rivière semble donc avoir une individualité géologique, alors que son indépendance géographique est des plus contestables. L’absence de dépôts en aval de la Pointe s’explique par ce fait que la Loire a suivi constamment le même lit, étroit par suite de la disposition de son substratum; les dépôts sont restés dans la vallée de la Maine qui n’a été parcourue ensuite que par un cours d’eau infiniment moins puissant. Basse Terrasse Un niveau de sables et cailloutis, dont le sommet atteint jusqu’à 12 mètres d’altitude rel. (cote 27 auprès d’Angers) et dont la base descend jusqu’à un mètre, accompagne presque constamment toutes nos vallées, indiquant un régime flu- viatile conforme à l’actuel. Vallée de la Sarthe-Maine. — Les cailloutis, qui forment une terrasse assez étendue en aval de Chefîes, se prolongent au pied de la colline de Soulaire jusqu’à un kilo¬ mètre de Noyant. Ils reparaissent ensuite sur une faible étendue à la Grande-Souzelle. Sur la rive gauche, ils forment terrasse à Briollay. Même composition qu’à Écouflant. Terrasse d’ Écouflant. — Les cailloutis s’étendent à Écou¬ flant sur près de 6 kilomètres carrés, en formant un plateau bien horizontal à l’altitude 27 mètres. Au N., ce plateau sur¬ monte les prairies du Loir et de la Sarthe; à l’W., il borde la Sarthe d’Écouflant à l’usine d’assainissement, puis en est séparé par les alluvions récentes; à l’E., il se limite, au pied de la haute terrasse, à une ligne passant vers Serné, le Perray, Beuson et gare d’Écouflant, la Cerclère, après laquelle il se I 101 — prolonge en angle au-dessous du chemin de fer jusqu'aux abords du Pavillon {fig. 1). L'assise est largement exploitée actuellement au S.-E. de la Cheucre elle l'a été autrefois au lieu dit la Mare (à l'W. de la gare d'Écouflant), et est facile à étudier au bord de la Sarthe au-dessous d'Écou¬ flant 1 2. Ces alluvions sont composées de cailloux de dimensions moyennes. A Écouflant et dans toute la partie au N. du ruisseau d'Écharbot, ce ne sont guère que des débris de roches secondaires, principalement les jaspes jaunes, où cer¬ tains rougeâtres, et les rochesVprimaires sont rares; mais dans la partie S. (la Mare) les quartz blancs apparaissent en grand nombre avec d'autres roches primaires : c'est le pas¬ sage du faciès sarthais à un faciès mixte, sur lequel nous reviendrons. Des lits de sable plus ou moins abondants, mais jamais prédominants, s'observent dans toute l'assise. Assez fréquemment on trouve de très gros blocs de grès éocènes qui semblent avoir été déposés par affouillements successifs 3. A la Mare, M. Préaubert a trouvé une hache de type chelléen 4. O substratum ne descend pas au-dessous des alluvions récentes. A la Mare, il descend jusque près de leur niveau, à un ou 2 mètres au-dessus de la Sarthe; il en est de même au bord du ruisseau d'Écharbot sauf à son extrémité, et pro¬ bablement au N. d’Écouflant; entre les ruisseaux du Perray et d'Écharbot, la plus grande profondeur se trouve à une distance d? la Sarthe actuelle pouvant aller jusqu'à un kilo- 1 M. Bouic a précédemment signalé à la Société (12 octobre 1911) cette ballastière, qui est souvent dite, à tort, ballastière de la gare de Briollay. 2 Dans toute la partie située au nord d’Écouflant, Je front de la terrasse est éboulé et masque la base. 8 L’assise des grès éocènes a existé au-dessus d’Écouflant. Pour ces blocs, qui sont fréquents dans la Basse terrasse (j’en ai vu à la Grande-Souzelle, Écouflant, la Reculée et la route de Pruniers), on peut aussi invoquer un transport par des radeaux de glace : c’est, l’opinion qui semble prévaloir pour des blocs de mêmes dimensions formant presque une zone dans les sables de la Basse terrasse de la Seine, près de Paris, plusieurs de ces blocs étant certainement charriés. 4 C’est, en effet, dans cette assise qu’on peut espérer trouver en place les produits de l’industrie paléolithique. — 102 — mètre, tandis qu’au bord de la Sarthe la falaise qui limite la terrasse est formée par le substratum jusqu’à 5 à 7 mètres de hauteur; en aval, le substratum s’abaisse après le ruisseau d’Echarbot jusqu’à 1 ou 2 mètres à la Mare. Ce substratum est constitué par le schiste dit du Lion-d’Angers, recouvert au Verger et au N. par les couches de base du cénomanien (couches 1 et 2, note ci-dessus). Il est facile de voir que la falaise du Verger correspond au voisinage de l’ancienne rive droite de la Sarthe, et que la Mare correspond à la partie cen¬ trale de la rivière. La rive gauche a conservé sa berge, géné- >j «O . Va G O. Fig. 4. — Croquis schématique de la charrière du Verger. Long. 1 /800e, haut., l/200e. x : Schiste ; c : Cénomanien; I : Basse terrasse; s . Bloc de grès éocène. La limite de c et I est à 5 mètres au-dessus de la Sarthe. râlement constituée par la haute terrasse; dans la partie est des ballastières de la Cheucre, l’argile cénomanienne se tient vers 4 mètres de profondeur (8 mètres au-dessus de l’étiage). Outre la présence du substratum à une altitude assez grande, la falaise du Verger offre une coupe d’un grand inté¬ rêt. Nous allons la décrire en détail. Coupe du Verger. — Entre les deux ruisseaux, le substra¬ tum * 1 2 s’élève vers 5 mètres et même plus. Une très bonne coupe est visible à la charrière en amont du Verger, le long du che¬ min descendant à la Sarthe (fig. 4). 1 La cénomanien forme d’Écouflant jusqu’en aval du Verger une mince couche de : 1. Sable vert bigarré de rouge et de noir avec cailloux peu nom¬ breux, roulés, de quartz blancs laiteux et de quartz translucides jaune clair ou noirâtre, etc., 25 à 40 centimètres. 2. Argile bleu foncé tirant sur le verdâtre parfois, ou noirâtre, à lignite et limonite (on y a trouvé du succin au voisinage). Ravi¬ née par le quaternaire, elle ne dépasse par 40 centimètres. — 103 — Coupe de la charrière du Verger, de bas en haut : X. Schiste du Lion- d’Angers. C1. Sable vert, rouge ou noir par places, avec cailloux quartzeux, roulés, 30 cent. C2. Argile noirâtre à rognons de limonite, débris ligniteux et petites concrétions calcaires rares. 25 cent, en moy., surface très irrégu¬ lière ravinée avec nombreux rognons ou croûte de limonite. I. — Basse terrasse comprenant : 1. Marne gris bleu clair, jaune par altération, assez fortement calcaire, avec nombreuses coquilles de Valvata piscinalis. Bythinia tentaculata , Bythinella Denizoti , Pisidium amnicum , etc., 60 cent. 2. Marne sableuse, passant à sa base à la marne 1, dont elle a la faune sur 5 cent., au sommet au cailloutis, 40 cent. 3. Cailloutis de jaspes jaunes ou rougeâtres, silex crétacés; quartz primaires rares; blocs de grès éocènes (s). Vis. sur 2 m. A une vingtaine de mètres en aval, la marne 1 a 40. cent., elle est un peu litée et renferme la même faune, mais la plupart des coquilles sont brisées. En descendant la Sarthe, les murs du Verger interrompent sur une assez grande distance ; mais sitôt après, à 400 mètres de la charrière, les couches précédentes reparaissent. Puis, aux premiers rochers en aval du verger, on voit : X. Schiste. C1. Sable glauconieux à galets, 45 cent* C2. Argile noire, 35 cent. I. 1. — Marne claire grossièrement litée, avec des débris de co¬ quilles parmi lesquels j’ai pu reconnaître, un peu avant ce point, quelques Valvata et Bythinia. 2. Niveau sableux grossier. 3. Cailloutis. De plus, sur les mêmes rochers, on voit simultanément le cénomanien se terminer en biseau et les couches marneuses de la base terrasse disparaître juste au même point, sur une distance de 20 mètres. Au delà le cailloutis repose sur le schiste par l’intermé¬ diaire d’un amas de plaquettes de schiste empilées pouvant atteindre un mètre d’épaisseur. Il en est ainsi jusqu’au ruisseau d’Écharbot. La basse terrase débute donc au Verger par une marne passant au cailloutis par un niveau sableux, visible sur une longueur de 500 mètres et paraissant liée à la présence d’un substratum argileux, à moins que la disparition simultanée de la marne et du cénomanien ne soit due à un ravinement intercalaire au cours du dépôt de la basse terrasse. Cette — 104 — marne renferme de nombreux débris, en général, et en un point, à la charrière du Verger, se trouve une riche faune malacologique ; ce sont les débris des mêmes coquilles qui se trouvent en dehors de ce point. M. Germain a bien voulu étudier cette faune; voici les ren¬ seignements qu'il m'a communiqués, pour lesquels je ne sau¬ rais manquer de lui adresser mes vifs remerciements. Les espèces qu'il a reconnues sont les suivantes : Hélix ( Tachea ) nemoralis L. 1 exempl. — ( Fruticicola ) hispida L. jeunes, R. — — fœni Locard. R. — ( Vallonia ) pulcJiella Müller. AR. Succinea (N eritostoma) contortula Baudon. R. Limnœa ( Radix ) vulgaris C. Pfeifî. jeunes, R. Planorbis ( Gyraulus ) Crossei Bourguignat. R. — (Armiger)nautileus'L, forme cristatusL. 1 exempl. Bythinia ( Elona ) tentaculata L. CC. Bythinella Denizoti Germain nov. sp. C. Valvata ( Cincinna ) piscinalis Müller. CC. — — depressa C. Pfeifî. AC. — ( Gyrorbis ) cristata Müller. AR. Pisidium ( Fluminula ) amnicum Müller. CC. — ( Fossarina ) pusillum Gomelin. C. A l'exception d'une seule, toutes ces espèces vivent encore autour d’Angers, mais dans des proportions différentes; cette faune est de caractère quaternaire récent. Par contre, M. Germain a reconnu comme nouvelle une Bythinelle, abon¬ dante dans notre marne; voici la description qu'il nous a communiquée, avec une excellente figure (fig. 5). « Bythinella Denizoti Germain, nov. sp. « Coquille de très petite taille, subcylindrique-allongée, « légèrement pupiforme; 5 1/2-6 1/2 tours très convexes, « à croissance rapide mais régulière, séparés par des sutures « profondes, assez obliques; dernier tour médiocre, bien « arrondi, atténué dans le bas; sommet obtus; peristome « réduit à une fente oblique, partiellement recouvert par la « patulescence du bord columellaire ; ouverture oblique, « subovalaire, un peu détachée du dernier tour; peristome K continu, subévasé extérieurement. — 105 — « Long. max. : 1 1 /2-2 mill. ; diam. max. : 3 /4-4 /5 mill. « Test peu épais, orné de stries longitudinales irrégulières, « très fines, serrées et à peine onduleuses. « Je suis heureux de dédier cette intéressante espèce à « M. Denizot, qui vient de la découvrir au cours de ses « recherches sur le quaternaire des environs d'Angers. — « Louis Germain. » Basse terrasse de Reculée. — Après le confluent de la Mayenne, on retrouve la basse terrasse sur la rive droite de la Maine à Angers. Elle forme une bande étroite le long de la rue Haute-de-Reculée, du Port-Meslet à l'Hospice; les che¬ mins montant sur le coteau montrent ses alluvions adossées Fig. 5. — Bythinella Denizoti Germain. contre le schiste qui forme, à mi-côte, une mince bande d'affleurement séparant les deux terrasses (fig. 1 et 3). Ce sont des sables rouges et des cailloutis d'éléments primaires et secondaires, plus ou moins consolidés par place en pou¬ dingue ferrugineux. La configuration du sol permet de supposer leur prolonge¬ ment par la rue Saint-Nicolas; ils reparaissent par une petite mise au bas de la rue Brault. Terrasse de la route de Pruniers. — Les sables et cailloux retrouvent un beau développement, au sortir d'Angers, le long de la route de Pruniers; cependant, la carte n'en fait pas men¬ tion, et l'abbé Rondeau, s'il en parle dans sa Description, page 107, ne les a cependant pas marqués sur sa carte. Ce sont • des sables jaunes ou rougeâtres e» des cailloutis d’éléments divers (faciès médunien), avec gros blocs de grès éocènes; ils constituent une terrasse s’étendant à 12 mètres au-dessus de la Maine depuis les Foissière jusqu'à Grézille, sur près de 2 kilomètres. Cette terrasse surmonte les prairies de la Maine par une pente caillouteuse, assez raide, et se limite d’autre part — 106 — par une ligne courbe régulière, au delà de laquelle le sol remonte par une pente en entonnoir; cette pente, qui porte les hameaux de la Barre, les Tranchandières, Mollières et la Papillaie, s’élève vers 60 mètres en n’offrant que le schiste à nu ou recouvert de débris de schistes et de quartz pri¬ maires. Après le passage étroit de la Baumette, la rive droite est bordée d’une falaise élevée : la terrasse passe sur l’autre rive. Basse terrasse d’ Empiré. — Immédiatement après le pont du chemin de fer de l’Anjou sur le chemin bas d’Empiré (bordant les prairies de la Maine), le sable caillouteux forme un petit lambeau au pied du coteau schisteux. Il prend un plus grand développement à partir de Gre¬ nouille, sur la droite de la ligne de Nantes et constitue une petite terrasse s’étendant du val de la Maine jusqu à 100 mètres au-delà de la route. Vallée du Loir. — La basse terrasse se trouve sur la rive droite, en face Seiches et en aval de Soucelles, puis à Briollay, où nous avons déjà signalé une petite terrasse, bien marquée sur la carte, qui débute au Vieux-Briollay au pied de la colline cénomanienne. En réalité, cette terrasse doit être attribuée en majeure partie, sinon en totalité, au Loir plutôt qu’à la Sarthe. Vallée de la Mayenne. — Les alluvions de la Mayenne se distinguent, nous l’avons déjà vu, de celles de la Sarthe et du Loir : elles ne renferment que des cailloux primaires, quartz blanc laiteux, quartz translucides de couleurs claires ou noirâtres, jaspes rouges foncés, parfois quart zites (grès anciens), quart zophyllade, etc. . . ; elles ne contiennent pas les jaspes jaunes. Elles forment, sur la rive gauche, une ter¬ rasse, de Bené au vallon de Beaudon, bien visible le long de la route et surmonté au N. par la haute terrasse. Elle n’occupe pas tout ce qui est marqué a 1 sur la carte, une petite partie devant en être annexée à la haute terrasse, dite p sur la carte (v. ci-dessus) ; par contre, une petite partie de ces alluvions p bordant la Mayenne en amont, jusqu’à mi-chemin du carre¬ four de Pointrond, doit être affectée à la basse ter¬ rasse. — 107 — Après Beaudon, la Mayenne est bordée par les schistes surmontés de la haute terrasse jusqu à Epinard; puis le schiste s'abaisse pour former une mince bande très peu élevée jusqu'à Chatillon. Il supporte un cailloutis mayennais qui se limite d’autre part à une ligne allant du carrefour au N.- d’Épinard (où le schiste affleure) jusqu'aux Vaux et qui le sépare du dépôt semblable de la haute terrasse. A partir des Vaux, la basse terrasse longe la Sarthe, mais par un soubasse¬ ment schisteux assez élevé, faisant pendant à celui du Verger, et en conservant le caractère mayennais. Il y avait, comme nous le verrons plus loin, un promontoire séparant la Mayenne et la Sarthe, comparable à l'actuel, mais rejeté plus au nord et se prolongeant jusqu’au Verger (fig. 1). Vallée de la Loire. — La basse terrasse, exclusivement sableuse, sauf à la base qui est chargée de cailloux, est bien développée sur la rive droite du val de la Loire, bordant l'Authion, puis la Loire elle-même jusqu'à Empiré; en face, la rive gauche, bordée de rochers plus ou moins élevés, n'offre aucun dépôt, de même que les deux rives après le confluent. Basse terrasse d’ Andard. — Une vaste terrasse couvre près de 12 kilomètres carrés à partir de Corné; elle borde l’Authion jusqu’à Narcé; mais depuis Brain apparaît le substratum schisteux qui s'élève graduellement ensuite; vers la berge, la terrasse se limite, comme nous l'avons vu, à la Coutardière, La J aille et Avallou où le sol, s’élevant lentement, présente l'affleurement du cailloutis de base de la haute terrasse. Très large entre Avallou et Narcé, la terrasse s'effile pour se terminer au S.-E. de la Lande, le long du chemin de Verrières à Trélazé; ce n'est plus que la trace du bord de la basse terrasse qui s'est étendue, vraisemblablement, sur Trélazé, d’où elle a été déblayé. Notons que la basse terrasse d’Andard ne paraît guère s'élever au-dessus de 25 mètres, soit 10 mètres d'altitude relative. Terrasse de Saint- Aubin. — Les sables se retrouvent sitôt passé Rivet (anc. carrières Saint -Augustin) jusqu'à l'extré¬ mité de la crête du Hutreau (au pied du lieu dit Pierre- Martine). Ils se prolongent assez loin, jusqu’au Beau Pin et à 200 mètres de la route de Sainte-Gemmes sur les flancs du vallon de Tirpénil, formant une anse qui paraît indiquer — 108 — un vallon précurseur de l’actuel. Le schiste affleure au-dessous le long du chemin de Saint-Aubin à Damiette. Enfin les sables forment en aval de Port-Thibault une petite terrasse qui vient se souder à celle d’Empiré, indiquant l'ancien confluent au même point que l'actuel. Résultats. — La basse terrasse forme donc un niveau à une douzaine de mètres au-dessus des cours d'eaux actuels, dont elle accompagne presque constamment les vallées; elle indique un réseau fluvial très peu différent de l'actuel. La Sarthe recevait le Loir dans la même région qu'aujourd'hui, couvrait Écouflant puis s'écartait de son lit actuel; on peut reconstituer hypothétiquement sa berge de la Grande - Souzelle au S. d'Écouflant. De son côté, la Mayenne, passant sur le N. du lit actuel, couvrait Épinard et possédait sa rive gauche allant des Vaux à l'embouchure du ruisseau d'Échar- bot. Ces deux rives circonscrivent un promontoire homologue de l'actuel, mais situé plus au N. et prolongé jusqu'au Verger, traversant en biais la Sarthe actuelle. Le confluent se trouvait à la Mare, où l'on voit se mélanger les éléments secondaires de la Sarthe et du Loir et les éléments primaires de la Mayenne. La rivière issue de ce confluent, que l'on peut nommer Maine si l'on estime que ce nom doive être conservé, suivait alors la vallée actuelle ; ses dépôts se trouvent sur la rive droite puis sur la rive gauche. La Loire, sableuse comme précédemment et comme aujourd'hui, était rejetée sur le nord de sa vallée actuelle; elle recevait la Maine au même point qu'aujourd'hui. Alluvions interstadiaires Notre description n'est cependant pas achevée. Il nous reste à mentionner des sables et cailloutis qui se trouvent dans les vallées de la Mayenne et du Loir à un ou deux mètres seulement au-dessus des alluvions récentes; elles sont bien distinctes de celles-ci comme faciès. D’autre part, il n'est pas facile de les rattacher à la basse terrasse : elles sont beaucoup plus basses et ne peuvent guère en être considérées comme un lambeau décapité par l'érosion. Nous les considérerons, avec un point de doute cependant, comme des alluvions — 109 — interstadiaires \ déposées au cours du creusement qui s'est effectué entre la basse terrasse et les alluvions récentes. Alluvions interstadiaires? du Loir. — M. Bouvet m’a signalé dans la vallée du Loir des sables situés presque au niveau des prairies; nous ne mentionnerons aujourd’hui qu'un de ces dépôts. Sable de Villeveque. — En aval de Villevêque, de la sortie du village jusqu’au premier vallon (à Tatellus notamment), le pied du coteau est bordé d’une étroite bande de sable, de 100 mètres au plus, et s’élevant à quelques mètres au-dessus des prairies. Le même sable forme un véritable îlot que l'on traverse en suivant le chemin qui va de Tatellus vers le N.-W. pour aboutir en face la Rôchefoulques. Cet îlot est connu dans le pays sous le nom de Les Garandes ; on y a extrait du sable, et il renferme aussi des cailloux à faciès ligériaque, ceux-ci paraissant se trouver à la base, et le substratum serait à une faible profondeur. L'îlot des Garandes couvre 20 hectares; il est entouré par les prairies qui couvrent les alluvions récentes, il les surmonte de un mètre environ ou un peu plus et tranche nettement sur elles par son faciès sableux pur; ces alluvions se séparent du lambeau semblable bordant le coteau par un bras de plus de 100 mètres. Il ne me paraît pas possible d'en faire la base décapitée de la basse terrasse. Un semblable dépôt parait exister le long de la falaise de la Dionière. Alluvions interstadiaires? de la Mayenne. — Des sables et cailloutis à faciès mayennais existent dans la même situation entre Montreuil-Belfroy et Angers; ils sont fort bien marqués sur la carte de l’abbé Rondeau qui les a distingués de toutes les alluvions plus élevées, réunies sous la rubrique S aG. Ces alluvions s’étendent depuis le moulin de Montreuil (actuellement usine métallurgique) jusqu'à la base du Tertre- au-Jeau sur 4 kilomètres avec une largeur max. de 500 mètres. Formées de sables et cailloux primaires, elles sont bordées par les prairies des alluvions récentes qu'elles surmontent 1 De semblables alluvions sont connues en plusieurs points ; signa¬ lons seulement le célèbre gisement de Chelles (S.-et-M.), qui est interstadiaire entre la Haute et la Basse terrasses de la Seine. — 110 — de un à deux mètres; on peut les examiner çà et là, notam¬ ment au chemin bas d’Épinard; la route d'Épinard repose sur elles pendant 1.500 mètres avant de passer en remblai sur les alluvions récentes pour atteindre le pont. Nos allu- vions simulent une terrasse et appartiennent à une bande déprimée bordant le coteau; elles n'occupent la totalité de cette bande qu'à Montreuil, tandis que sur le territoire d'Avrillé (au-dessous de la Perrière), cette bande se prolonge sur le schiste. Gomme pour les précédentes, la disposition de ces alluvions ne permet guère de les rattacher à la basse terrasse; de plus elles correspondent à une Mayenne conforme à l'actuelle, venant se jeter dans la Sarthe près de Port-Meslet, tandis que le trajet précédent de la Mayenne passait beaucoup plus au nord, de l'autre côté de l'affleurement schisteux de l'île Saint-Aubin. En admettant l'âge interstadiaire des alluvions de la rive droite, on voit que la Mayenne aurait pris sa direc¬ tion actuelle au cours du creusement consécutif à la basse terrasse. — Mais il convient de noter l'existence actuelle du bras dit la Vieille- Maine bordant au N. l'île Saint -Aubin, et la légende qui veut que la Mayenne actuelle soit d'acqui¬ sition très récente dans la partie qui borde l’île, que la rivière soit passée exclusivement par la Vieille-Maine, et que le vil¬ lage d'Écouflant tire son nom de l'ancien confluent de la Mayenne et de la Sarthe. Si cette légende est exacte, comme cela est très possible, la Mayenne, après le dépôt de nos allu¬ vions inter stadiair es, se serait déplacée encore une fois pour aboutir à Écouflant; enfin, tout récemment, elle aurait réoccupé le trajet actuel, mais sans avoir encore abandonné la Vieille-Maine, qui n'est plus parcourue cependant par aucun courant constant. Résultats. — Il semble donc qu'au cours du creusement consécutif au dépôt de la basse terrasse, de légers déplace¬ ments de la Mayenne et du Loir aient permis la conservation d'alluvions interstadiaires, qui sans cela auraient été déblayées au cours de l'approfondissement de la vallée, comme cela a eu lieu partout ailleurs. Angers, le 29 septembre 1913. Georges Denizot. — 111 — Après la rédaction de cette étude, j’ai eu connaissance des travaux de M. Chaput. Cet auteur, après avoir étudié la partie supérieure du bassin de la Loire, a synchronisé les allu- vions de l’ensemble de ce bassin (G. R. Acad. Sc., 27 janv. 1913). J’ai été heureux de constater que mes résultats locaux concordent parfaitement avec ceux de M. Chaput, qui dis¬ tingue : I. Basse terrasse, 15 mètres , qu’il mentionne à Bourgueil , Longue où je l’ai également observée, etc., jusqu’au delà d’Angers. II. Moyenne terrasse, 35 mètres ; c’est rigoureusement ma haute terrasse, l’auteur la signale en Anjou, surtout dans la vallée de la Sarthe ( Seiches , Tiercé, où je l’avais aussi reconnue), il ne parle pas des environs immédiats d’Angers. III. Haute terrasse, 55-60 mètres. . . En Anjou, le plateau de Candes, et peut-être aussi les lambeaux élevés ( Jarzé , Cheviré, La Flèche)... les plateaux de Savennières. . ., avec leurs cailloutis quartzeux sous les limons. . . Je n’ai pas fait d’obser¬ vations en ces points, mais mes « alluvions plus, élevées » appartiennent manifestement à ce niveau; l’hypothèse que j’ai émise, considérant ces alluvions comme la base d’une formation fluviatile, est ainsi confirmée. IV. Alluvions plus élevées. . . niveau de 80 mètres entre Nantes et Angers ; ce sont mes « alluvions très élevées, absentes aux environs immédiats d’Angers. » M. Chapuc estime que les trois niveaux inférieurs sont quaternaires (ce terme étant pris au sens ancien, contraire¬ ment à la classification que nous avons adoptée) ou tout au plus de la fin du pliocène; ses idées me paraissent conformes au tableau donné au début de cette étude. Ainsi les recherches de notre savant collègue, entièrement indépendantes des miennes, mais parfaitement concordantes, vérifient les résultats que j’ai avancés. Pont-l’ Evêque, le 5 octobre. G. D. TABLE DES MATIÈRES Pages Résultats d’herborisation en Anjou de 1911 à 1913 (flore vasculaire), par E. Préaubert, président de la Société. 1 Notes entomologiques, par G. Abot, vice-président de la Société . 11 Compte rendu mycologique de l’excursion du 25 août 1912 à Pouancé et dans les environs, par F. Pyat, membre titulaire . 17 Compte rendu de l’excursion entomologique du jeudi 12 juin 1913, à Chaloché (commune de Marcé), par G. Abot, rapporteur . 21 Compte rendu de l’excursion entomologique du jeudi 3 juillet 1913, à Pontigné (Maine-et-Loire), par G. Abot, rapporteur . 29 Excursion géologique du 13 octobre 1912, par le Dr O. Couffon . 33 Relevé des observations météorologiques (Année 1912), des stations dépendant de la Commission Météorolo¬ gique départementale de Maine-et-Loire, par J. Ver- chaly, secrétaire de la Commission, membre titulaire. . 39 Résumé des observations météorologiques faites pendant l’année 1912, à l’Observatoire de la Baumette (près Angers), par M. Cheux . 63 Muscinées du département de Maine-et Loire (Supplément n° 4), par G. Bouvet, pharmacien, directeur du Jardin des Plantes d’Angers, Conservateur de l’Herbier et de la Bibliothèque Lloyd . 67 Excursion mycologique du 6 novembre 1913, dans la Forêt de Chandelais, par G. Botjvet, rapporteur . 83 Description des alluvions des environs d’Angers, par G. Denizot, membre correspondant . 87 — 114 — Composition du Bureau pour 1914 . iv Liste des membres au 31 décembre 1913 . v Liste des sociétés correspondantes . xiv Année 1912 : Séance du 11 janvier 1912 . xxv — du 1er février 1912 . xxvn — du 7 mars 1912 . xxix — du 4 avril 1912 . xxxii — du 2 mai 1912 . xxxiv — du 6 juin 1912 . xxxvn — du 4 juillet 1912 . xl — du 10 octobre 1912 . xlii — du 7 novembre 1 12 . xlv — du 5 décembre 1912 . xlvii Année 1913 : Séance du 9 janvier 1913 . xlix — du 6 février 1913 . l — du 6 mars 1913 . . . lu — du 3 avril 1913 . liv — du 8 mai 1913 . lvi — du 5 juin 1913 . lviii — du 3 juillet 1913 . lx — du 9 octobre 1913 . . lxiii — du 13 novembre 1913 . lxvi — du 4 décembre 1913 . lxviii ADgers, imp. G. Grassin. — 155 14 I^e siège de la Société d’ Éludes Scientifiques est situé à Angers, ancienne Cour d’Appel, place des Halles. Les Membres qui changent de résidence sont priés d’en prévenir le Président ou le Secrétaire. La correspondance, lorsqu'elle présente un caractère urgent , devra être adressée au Président ou au Secrétaire, à leur adresse person¬ nelle consignée dans la liste des membres de la Société, et, dans tout autre cas , au siège de la Société ci-dessus indiqué. Les envois d’argent par la poste doivent être faits à l’adresse per¬ sonnelle et nominale du trésorier (M. Baron, trésorier de la Société d’Etudes scientifiques d’Angers, 44, boulevard Daviers, Angers). On peut se procurer la collection des Bulletins au prix de 180 francs. Ce prix est abaissé à 110 francs pour les nouveaux Sociétaires, qui désireraient acquérir la collection. Le prix du présent Bulletin est de o francs. Il sera fait une dimi¬ nution de 1 fr. 50 à toute personne qui demandera à faire partie de la Société, soit comme membre titulaire, soit comme membre corres¬ pondant . La Société échange son Bulletin contre celui de toute Société qui en fait la demande et contre toute publication scientifique, après approbation de l’assemblée. La Société, désireuse d’accroître les collections publiques de la ville d’Angers, fait appel à tous ses membres et les prie de vouloir bien lui réserver les objets intéressant l'histoire naturelle locale ou régionale dont ils pourraient disposer. D’accord avec les Directeurs et les Commissions spéciales, elle se charge de déterminer ces objets et de les répartir ensuite, sous le nom de leur donateur, dans les différents Musées. INSERTION DES TRAVAUX DANS LE BULLETIN Les travaux proposés à l’insertion sont soumis à la Commission de publication. Les clichés, pierres lithographiques, dessins sur papier autogra¬ phique, etc., nécessaires au tirage des planches, sont à la charge des auteurs. TIRAGES A PART Les membres dont les communications ont une certaine étendue recevront, à titre gracieux, 15 exemplaires de leur travail, sans pagi¬ nation spéciale, ni couverture imprimée. Ils pourront faire exécuter, à leurs frais, un tirage à part, aux -conditions suivantes : Nombre d’exemplaires, papier du Bulletin ( couverture non imprimée ) sans ou avec pagination spéciale. 2 5 50 75 ÎOO 200 500 1000 sans avec sans avec sans avec sans avec sans avec ans aveir sans avec Pour 1/4 feuille, 4 pages 2 60 3 » 2 85 3 25 3 10 3 50 3 35 3 75 4 35 4 75 7 35 7 75 12 35 12 7 1 1 00 1 3 25 4 » 3 75 4 50 4 25 5 » 4 75 5 50 6 75 7 50 12 75 13 50 22 75 23 50 — 1 — 16 — 4 50 6 » 5 50 7 » 7 50 8 » 7 50 9 » 12 50 13 »| 23 50 25 » 43 50 45 ï Trois quarts de feuille sont comptés comme feuille. Couverture imprimée jusqu’à 100 exemplaires 3 francs, chaque cent ei plus 0 fr. 75. 3 2044 128 447 059