l|K|hi ' ^ f ^^^^^^^^^^^^E - BULLETIN DE LA SOCIETE LINNEENNE DE NORMANDIE. BULLETIN DE LA r r SOCIETE LINNEENNE DE NORMANDIE. DEUXIÈME VOLUME. ■ aBQ !■ ANNÉE 1856-57. CAEN, CHEZ A. HARDEL, IMPRIMEUR DE L'ACADÉMIE ET DES SOCIÉTÉS SAVANTES. 1857. AVERTISSEMENT. Après une première année d'essai , la Société Linnéenne a décidé qu'un second volume du BiiUetin serait publié et que la rédaction en serait confiée aux mêmes membres. Nous remercions nos correspondants qui ont bien voulu répondre à notre appel , et nous les prions , de nouveau , de nous envoyer le résultat de leurs observations. Les nombreuses notes que la Société doit aux actives re- cherches de ses membres , permettront de donner une ex- tension plus grande à cette nouvelle publication , en même temps que les travaux plus importants seront appelés à figurer dans le XI", volume des Mémoires , pour lequel, dès celte année , les matériaux sont loin de faire défaut. Le Bulletin ne portera, comme on le voit, aucun préjudice aux Mémoires, ainsi que quelques personnes semblaient le craindre. Ces deux publications pourront marcher de front , sans empiéter l'une sur l'autre , et en conservant chacune leur intérêt et leur importance. ~4l4+44t#- i COMPOSITION DU BUREAU DE LA SOCIÉTÉ Pour Tannée fl85G>.57. Président Wsl. Renou. Vice-président ... De L'Hôpital. Secrétaire Eudes-DeslongCHAMPS- Secrétaire-adjoint. . Morière. Trésorier Hardouin. Archiviste Faucon. Bibliothécaire. . . . Perrier. La Commission d'impression des Mémoires est formée du Président, du Secrétaire et de cinq membres de la Société, et se trouve ainsi composée pour l'année 1856-57: MM. Renou, président. Eudes-Deslongchamps , secrétaire. Perrier. Morière. LUARD. Hardouin. Ue Càumont. % La Commission du Bulletin est formée du Secrétaire- adjoint et de trois membres, charges chacun d'une des trois parties : zoologie , botanique , géologie et minéralogie. MM. Morière, secrétaire-adjoint. Zoologie : Jourdain. Botanique : Perrier. Géologie: Eug. Eudes-Deslongchamps. SÉANCE DU 17 NOVEMBRE 1856. Présidence de il. Abel VAUTIER. DONS FAITS A LA SOCIÉTÉ. De la part de M. de Pontaumont : Notice sur M. P. -A. Delachapelle , suivie d'un Catalogue des Lichens de l'arrondissement de Cherbourg ; par A. De- lachapelle; broch. in-8°. ( Extrait des Mémoires de la Société académique de Cherbourg . 1856). De la part de M. Ch. Des Moulins : Séance publique d'hiver de la Société Linnéenne de Bordeaux. — Discours d'ouverture , par M. Des Moulins , président; in-8°. Bordeaux, 1856. La Société a reçu , en échange de ses publications : Bidletin de la Société d'études scientifiques et archéo- logiques de Draguignan; in-8°. , t. I, cahiers de janvier et d'avril 1856. Extrait des travaux de la Société centrale d'agriculture de la Seine-Inférieure ; in-8°. , premier trimestre de 1856. Travaux du Comice horticole de Maine-et-Loire ; V^ volume, numéro h1, in-8°. Angers, 1856. Exposition des produits de l'horticulture du département de Seine-et-Oise ; in-8°. Versailles, 1856. Mémoires et Bulletins de la Société d'horticulture de Seine-et-Oise, t. III, deuxième série, in-8°. 1855-1856. — 10 — Bulletin de la 21". exposition d'horticulture de la So- ciété centrale d'horticulture de Caen; in-8°. Juin 1856. Bulletin des travaux de la Société centrale d'horticul- ture de Caen pour 1855; in-8°. Caen. 1856. Mémoires de la Société d'agriculture , arts et belles- Lettres de l'Aube, t. VII, premier et deuxième trimestres de l'année 1856. Mémoires de l'Académie impériale de Metz, an. 185^- 1855; in-8'', avec planches. Metz, 1855. Mémoires de l'Académie impériale des sciences , arts et belles-lettres de Caen ; in-8°. 1856. Mémoires de la Société impériale académique de Cher- bourg ; in-8". 1856. The Quarterbj , etc. ( Journal trimestriel de la Société géologique de Londres ) ; m-^". avec planches , numéros Zi6 et hl. Londres, 1856. Bulletin de la Société Vaudoise des sciences naturelles ; in-S". avec planches, t. I, II, III, IV, et 1". n"'. du t. V. Lausanne, 1856. Jahresbericht , etc. ( Annuaire de la Société des recher- ches utiles de Trêves pour l'année 1855; in-h". avec pi. Trêves, 1856. La Société procède au renouvellement du bureau : M. Renou est nommé président , à l'unanimité. M. de L'Hôpital est élu vice -président. MM. Eudes-Deslongchamps, Morière , Hardouin et Faucon sont réélus dans leurs fonctions respectives de secrétaire , secrétaire-adjoint, trésorier et archiviste. Sont nommés membres de la Commission d'impression : MM. Perrier , Morière , Luard , de Caumont et Hardouin. Les membres de la Commission du BiUleiin, MM. Morière, Terrier, Jourdain et Eugène Deslongchamps , sont réélus dans leurs fonctions respectives. — 11 — M. Eugène Dcslongcliamps lit le liavail .suivaiU , au nom de M. Davidson : NOTES SUR LBS GENRES ATHYRIS (nSPIRICERA), CAMAROPHORIA , ORTBISINA ET STROPUALOSIA DES TERRAINS PERMIENS D'ANGLETERRE ; Par M. Th. Davidson, membre correspondant. I. .Sur le genre Athyris, et en particulier l'A. pkctinifera de M. J. de C. Soioerby. PI. I , fig. 1 à 7, Dans mon Introduction à Chùtoire naturelle des Bra- chiopodes vivants et fossiles , qu'a bien voulu publier la Société Linnéenne , j'ai provisoirement partagé la famille des Spiriferidœ en trois genres principaux : Spikifera fSovv. ) , Athyris ( M'Coy = Spirigera d'Orb. ) , Atrypa f Dalman ) , et en six sous-genres : Cyrtia ( Dalmali ) , Spiriferina (d'Orb.), Suessia (E. Desl. ) , Retzia (King), Merista { Suess ) et Uncites ( Defr. ). Mais , avant qu'un genre ou même un sous-genre puisse occuper une place définitive dans la science , il est nécessaire d'en connaître tous les caractères intérieurs et extérieurs , et d'avoir apprécié ces caractères pour les comparer à ceux des autres genres de la même famille. Depuis quelques mois seulement , nous avons pu étudier et reconstituer tous les caractères internes des trois genres de cette famille; ceux de V Athyris, en particulier, avaient résisté, longues années, à toutes les tentatives dirigées dans ce sens. Quant aux six sous-genres , le Spiriferina seul a livré tous les secrets de son organisation interne. Il n'en est pas de même malheureusement des autres , et il reste encore beaucoup à faire pour connaître leur valeur respec- l — 12 — Uve, quolcjuc les savantes recherclies do MM. Suess et Eugène Deslongchamps aient jeté beaucoup de jour sur la structure intérieure des Merisia et Suessia. Depuis nombre d'années , MM. Bouchard , AVoodward , et mes deux amis déjà cités , s'étaient , ainsi que moi-même, occupés de rechercher les caractères intérieurs du genre Athxjris:^ Spirigera , car nous sentions tous que les Ter. concenirica , Roissyi , iameUosa , planosulcata , pectinifera et autres formes semblables , ne pouvaient se ranger parmi les Terebratulid^ , et que, placées parmi les Spiriferid^, elles ne pouvaient être assimilées ni au genre Spirifer propre- ment dit, ni à VAirypa ( Daim. ). En effet , à part le caractère spécial de la famille, c'est-à-dire celui de posséder des lamelles contournées en spirale, toutes les autres dispositions: la forme de la coquille, les détails des empreintes musculaires , vascu- laires et ovariennes, ainsi que le plateau, les processus cardi- naux et l'arrangement des spires étaient essentiellement dis- semblables. En 1844 , le professeur M'Coy fut le premier à retran- cher des ïérébratules la Ter. concentrica qu'il plaça dans un genre nouveau, sous le nom A'Aihyrù, d'après la sup- position erronée que les coquilles formant ce genre ne possé- daient pas, à la valve ventrale, d'ouverture pour le passage du pédoncule. Ce fut donc à cause de cette méprise , que M. d'Orbigny proposa, quelques années plus tard, de sub- stituer le nom de Spirigera à la dénomination imposée d'abord par celui de l'auteur irlandais. Le second pas fut opéré par M. Bouchard qui , vers l'année 1845, découvrit sur le talus des carrières dévoniennes de Fer- ques un grand nombre d'exemplaires de la Ter. concentrica, qui montraient l'intérieur , à divers étals de conservation. Sur ces échantillons il put ainsi étudier la majeure partie des caractères internes , tels que les empreintes des muscles , la — 13 — rharnière, le pl.itoau cardinal , rouvcrlure et le petit tube qui y correspond ; niais , malgré tous ses elîorts , ce savant dis- tingué ne put obtenir une solution définitive ni sur le mode rrenroulement des spires , ni sur les dispositions compliquées de l'appareil qui les réunit. En 1852 , un marchand de fossiles , de Tournay , ayant apporté au British Muséum un grand nombre d'échantillons de la Ter. Roissyi , U. Woodward chercha pendant long- lemps à découvrir les détails qui restaient encore à connaître, et s'assura qu'il existait un appareil de lamelles très-com- pliqué entre les cônes spiraux. Il chercha à en donner une idée par la fig. de son Manuel (1) , mais il ne put s'assurer si cet appareil intermédiaire faisait partie des lamelles de la spire , ou s'il en était indépendant et possédait une attache particulière. Dans mon Introduction (édit. française) , je fais quelques remarques sur le peu de vraisemblance de cette dernière sup- position , dans la persuasion où j'étais que l'appareil en ques- tion naissait des deux premières branches des spires et que , par conséquent, il ne pouvait exister d'attache au plateau cardinal que pour l'insertion des spires. Cette supposition s'est , en effet , réalisée par la découverte de l'appareil entier de 1'^. pectinifera que nous allons bientôt décrire. -^I. Suess a fait aussi , de son côté , de nombreuses tenta- tives sur des exemplaires des A. Roissyi et concentrica; mais Il ne put réussir à résoudre le problème (2). Les choses en restèrent là jusqu'au mois de septembre dernier , époque à laquelle je dus commencer les planches nécessaires pour ma description des Brachiopodes permiens d'Angleterre. Je priai alors MIM. Kirkbv et Howse de vouloir bien rechercher des (1) Woodwaid , Mmiudl of tlie Mollusci, piirl. 11, p. 22/j. (2) ftdilion iillciuînido de mon Inirnduction , \)\. 111, (ifi. H\ — u — écliantillons de Y A. pcctinïfera dans les carrières de Humble- ton-Hill , près de Sunderland ; je ne lardai pas à recevoir de M. Howse un échantillon qui montrait , en place et au plus grand complet, toutes les parties depuis si long-temps re- cherchées et que nous allons maintenant essayer de décrire. Athyris pectinifera ( J. de C. Sowerby). PI. I, flg. 1 à 7. Cette coquille présente généralement une forme plus ou moins arrondie , transversalement ovale , un peu plus large que longue , et d'une dimension un peu moindre que celle de la flg. 5 de notre planche. Les valves sont à peu près également convexes , le crochet court, recourbé et percé , à son extrémité , d'un petit fora- men circulaire. La surface des valves est régulièrement re- couverte d'anneaux écailleux d'accroissement très-rapprochés les uns des autres , et donnant naissance à une très-grande quantité de longues épines aplaties , rayonnantes et très-rap- prochées ( fig. 2 et 5 ) qui quelquefois , en s'élargissant à leur extrémité , finissent par se souder ensemble de manière à former de petites plaques , comme on peut le voir dans la fig. 6. La charnière est fortement articulée; les plaques dentaires ou rostr'ales donnant , par leur position , de la soli- dité au crochet de la valve ventrale ; on voit , logée entre elles, l'extrémité du crochet de la petite valve, ainsi que le plateau cardinal qui est très-peu développé dans cette espèce. Ce plateau cardinal est lui-même percé , à son sommet , et sous le crochet d'une petite ouverture circulaire (1) destinée (1) La charnière , les plaques roslrales et la position de l'ouverture circulaire du plateau cardinal ont été décrites et figurées, en 18i9, par M. le professeur King , dans la pi. X , fig. 7 et 9 , de sa Morw- gr(i])hie de.t fossiles pcrmicns de l'Angleterre. — 15 — peut-être au passage de i'inteslin ? Nous savons , en efl'el , (jue cet organe occupe une place à peu près semblable dans d'autres genres dont l'animal a déjà été étudié. De chaque côté de ce petit plateau et de son ouverture, naissent deux prolongements situés à un niveau plus élevé et qui font partie du processus extérieur , formant le rebord interne des fossettes. Ces deux prolongements s'allongent et donnent naissance, en leur servant de point d'attache , aux deux lamelles qui , par leur enroulement de chaque côté , constituent les spires et l'appareil intermédiaire qui les réunit. Ces lamelles spirales , disposées verticalement au plan de la valve , convergent d'abord , puis se replient ( b ) sur elles- mêmes , à peu de distance de leur origine , en dehors et en arrière , de façon à former un demi-cercle qui passe d'abord près des fossettes (f) et se dirige ensuite vers le fond de la valve pour se recourber encore ( c ). Il en est ainsi des sept ou huit tours de spire dont se compose chaque cône. Des deux premières lamelles spirales naissent perpendiculaire- ment deux lamelles secondaires ( m) qui, en se recourbant , vont se réunir , vers le milieu de la coquille , entre les deux cônes spiraux et ne forment plus qu'une seule branche (e). Cette dernière , après avoir atteint le niveau supérieur de la spire , se bifurque de nouveau ( en f) et forme deux autres lamelles ( gh ) recourbées en demi-cercle et se terminant, en arrière, par une extrémité libre (lili), entre le premier et le second tour de spire. Nous ne trouvons , parmi les Brachiopodes , aucun genre présentant une disposition semblable et si difficile à décrire , mais qu'un coup-d'œil à nos figures 2 et 3 aidera à saisir. Dans les Spirïfers proprement dits , les deux premiers tours de spire ne semblent pas avoir été réunis par une barre transversale ; les deux lamelles (crura), qui naissent de ces premières branches, se terminent en pointes dirigées l'une — 16 — vers l'autre sans qu'elles se touchent (1) ; et ce n'est que dans le Spiriferina rostrata que j'ai pu trouver les deux lamelles réunies par une barre transversale (2) ; mais cette particularité ne semble pas avoir été constante , même dans le sous-genre Spiriferina , puisque M. Kirkby possède un magnifique intérieur du Sp. cristata , pi. I , fig. 11 , où les lamelles (crura) naissant des premières branches spirales ne sont point réunies. On ne connaît que fort peu de chose des spires des sous- genres Cyriia et Retzia ; mais il est probable que celles du Merista (3) devaient avoir une grande analogie avec celles du genre Athyris , tel que nous venons de le décrire. L'or- ganisation intérieure du genre Unciles n'a pas encore été convenablement étudiée , et il reste encore h rechercher plu- sieurs détails pour compléter l'étude du Suessia ( fig. 8 ) de M. Eugène Deslongchamps; mais ce que nous connaissons de l'intérieur de cette coquille remarquable est déjà fort inté- ressant, puisque, avec la forme extérieure d'un véritable Spirifer , il possède une charpente interné très-dissemblable. Dans le Suessia , les deux premières branches sont réunies par une lame transversale, du centre de laquelle naît une autre lamelle qui se dirige vers le fond de la valve (4). Les espèces de cette section possèdent aussi un plateau cardinal (1) On se rappelle que , dans la Tercbrntulinn ca-put-serpcntù , les deux lamelles qui , dans l'âge adulte, forment une bande unique entre les deux branches de ia charpente, ne sont point réunies chez les jeunes individus. On ne peut donc être bien certain que les deux premières branches de la spire n'aient pas été ainsi réunies, dans quelques Spiri- fevs , par une barre transversale en forme de pont. (2) Davidson, British bracliiopoda, part. III, pi. II , fig. 16, 21. (3) Vber die brnchiopoden dcr Kossener arhichten , pi. I. (4) Eug. Deslongchamps, Notice sur un nouvemi genre de brachio- podes, — Annuaire de l'Institut des provinces , 1855. — 17 — • très-développé ainsi que des apophyses courbes qui naissent de la base des fossettes et, se dirigent en dedans. Lorsque l'étude de ces coquilles sera complétée , ces différences pour- ront peut-être devenir d'une valeur assez grande pour consti- tuer plus qu'un sous-genre. 3Iais revenons à VA. pectimfera. Nous devons , en effet , faire observer que le bord exté- rieur des spires est souvent, mais pas toujours revêtu d'épines (pi. I, fig. 7) semblables à celles dont j'ai, le premier, signalé l'existence sur les lamelles spirales des Spiriferina rostrata et Miinsierii , et sur les apophyses testacées de plusieurs espèces de Terebratutidce (1). II. — Sur le genre Camarophoria (King). PI. II, (ig. 1,2, 3. Ayant reçu , en communication, de MM. Howse et Kirkby , plusieurs intérieurs d'une rare perfection des trois espèces trouvées dans nos couches permienncs de Hum- bleton et Tunstall-Hill, près de Sunderland , j'ai pensé qu'il serait intéressant de représenter des valves séparées de la C. SchLotheimi , afin de compléter les fig. que M. le pro- fesseur King et moi-même nous avions données. Les dis- positions intérieures sont identiques dans les trois espèces , et ce n'est que par de légères différences, dans la forme extérieure et les prolongements foliacés du bord des valves, plus développées dans la C. Schlotheùni , que l'on peut séparer ces trois formes. Des moules internes , d'une remarquable conservation ( fig. 3 ) , montrent des em- preintes assez profondes, de chaque côté du septum , dans les deux valves. Quoique celte opinion ne paraisse pas être (d) M. Woodward a trouvé depuis quelques mois, dans le British Museum,un autre échantillon de \'A. pcctinifera possédant un intérieur semblable à celui que nous venons de décrire. 2 • — 18 — partagée par M. le professeur King, nous pensons devoir attribuer ces empreintes aux muscles adducteurs (aj et aux muscles cardinaux (r); en effet , quand on les com- pare à celles du genre Rhynclwnella , il semble que leur forme et leur position sont telles qu'on ne peut leur re- fuser une semblable origine. A la table de classification que nous avons publiée dans l'édition française de notre Introduction , im point de doute a été placé , relativement à l'existence du genre Rhyncho- nella dans les couches permiennes ; depuis cette époque , M. le professeur King a démontré que la Terebratula Gei- nûziana , recueillie en abondance par M. le comte de Key- serling , dans les forets inhabitées du Nord , près de la ri- vière Ouchta , appartient au genre RhynchoncUa. Cette espèce n'a pas encore été rencontrée en Angleterre. III. — Sur rOrthisina (?) pelargonata ( Schloth. sp,). PI. II, fig. U, 5, 6. Le genre ou sous-genre auquel on doit rapporter celle espèce peut encore soulever quelques divergences d'opinion. M. le professeur King donne, pour objection à ce rappro- chement, l'absence de celte perforation circulaire, pour le passage du pédoncule , qu'on observe dans le deltidium des Qrthisina anomala , Verneuitii et de quelques autres es- pèces; mais on a déjà vu que ce caractère n'était pas d'une très-grande importance parmi les Stroplwmènes , puisqu'il manque dans un certain nombre d'espèces de ce genre. Une étude plus approfondie du genre Oi'ihisina, que j'espère faire bientôt , est donc absolument nécessaire pour décider si l'on doit adopter définitivement le nom générique de Stre- ptorhynclius (King) pour les formes sans ouverture au del- — 19 — tidiiim , telles que les 0. pclargonata , crenistria , umbra- culum et autres semblables (1). La fig. que le professeur King (2) donne de la charnière de rO. peiargonata laisse encore à désirer; mais l'heureuse découverte , à Tunstall-Hill, de valves entièrement dégagées, me permet d'offrir des figures qui , je l'espère, compléteront nos connaissances sur l'intérieur de cette forme singulière. Dans l'intérieur de la valve dorsale, on remarque un pro- cessus cardinal bifurqué et très-développé ( fig. 5 et 7 ) , ainsi que des lames d'une forme remarquable qui en dépen- dent et servent aussi de rebord interne aux fossettes. Nous ne connaissons point encore la forme de ce processus dans les véritables Ortliisi?ia; mais elle est absolument la même dans un intérieur parfait de ÏO. umbracuium que j'ai été assez heureux de recueillir , il y a quelques années , dans les carrières de Ferques. A la valve ventrale , les lames dentaires ou rostrales ne sont qu'à l'état rudimentaire, et les empreintes musculaires paraissent à peu près semblables à celles de l'O. umbracuium. L'irrégularité, ou l'état tordu du crochet de l'O. peiargonata a fait naître l'idée , qu'au moins dans le jeune âge , cette espèce était attachée aux corps sous-marins par l'extrémité du crochet ; je n'ai pu m'assurer encore de l'exactitude de ce fait. IV. — Sur le genre Strophalosia (King). PI. II , fig. 8 à 15. Les récoltes de mes amis du Durham , ainsi qu'une heureuse trouvaille que j'ai moi-même pu faire à Hum- bleton-Hill , au printemps dernier , m'ont permis d'étudier (1) Je regrette de ne pouvoir adopter la manière de voir de M. le professeur M'Coy relativement à VO. -peiargonata qu'il placerait parmi les Leptœna ( Britisk palœozoic fossils , p. i52 j. (2) A monograph of British permian fossils. — 20 — une Irès-nombreuse série des espèces et variétés de ce genre, que j'ai représenté, en grand détail, dans la pi. III de la quatrième partie de mon ouvrage British fossil bra- chiopoda. Présentement, mon seul but est de signaler les empreintes des muscles cardinaux ( r ) qui se voient sur le moule intérieur de la valve ventrale ( fig. 9 de la pi. II ) , et qui jusqu'ici n'ont été décrites et représentées par aucun des auteurs qui se sont occupés de ce genre. Cela tient , sans doute , à ce qu'il est fort rare d'en trouver la plus légère trace sur les moules intérieurs , si abondants toutefois dans certaines de nos carrières (1 ) , aussi bien que dans celles de Poessneck, en Allemagne. Ces empreintes musculaires sont beaucoup moins profondes dans l'intérieur des valves ven- trales que dans celles des Productus proprement dits; mais le remarquable spécimen que j'ai figuré ici prouve que l'em- preinte des muscles était très-semblable à celles qu'on trouve, quoique plus prononcées , dans les valves des Productus , dans le Prod. Iwrridus , par exemple , dont nous donnons un dessin (pi. II, fig. 16) pour offrir une comparaison directe avec celle de la même valve dans la Stropli. Gold- fussi. Quoique je n'aie pas fait, à ce sujet, des observa- tions précises, je ne doute pas que les muscles, dans les autres espèces de Strophalosia , ne dussent être les mêmes. Si maintenant nous comparons les empreintes des muscles cardinaux dans les mêmes valves de Strophalosia et Pi'o- ductus , nous voyons que , dans le premier genre ou sous- (1) Une couche de calcaire compacte, à Ryliopefield-House-Fraim (Durham), est pétrie de moules jntéiieurs de la Stroph. Golclfussi. Dans le Die Vcrsteincningen il est très-dillicile de reconnaître, par les figures, quelle est la véritable St. Golilftissi de Geinitz. M. IIovTse pense que, d'après la description, l'espèce que nous ligurons sous ce nom est le ijpe du St. cxcavata ; mais qu'il est certain aussi que ces deux formes passent l'une à l'autre. — 21 — genre , ils semblent occuper une place un peu plus infé- rieure ; mais il est bon d'observer aussi que le niveau d'in- sertion de ces muscles varie un peu dans les divers exem- plaires de Prod. horridus que j'ai eu l'occasion d'étudier. La position dos muscles adducteurs de la valve ventrale, dans le Sirophalosia , a été signalée par différents auteurs. M. le professeur King les a représentés dans la fig. 3 , p!. XII , de sa Monographie des fossiles pcrmicns d'Angle- terre ; mais il les regarde comme offrant la réunion des deux muscles adducteurs et cardinaux. Cette erreur est démontrée par l'échantillon fig. 9, pi. II. Je donne aussi une figure représentant le moule interne de la valve dorsale du môme individu , afin de faire voir que l'empreinte réniforme passe longitudinaicment en travers de chacune des impressions des muscles adducteurs. (Chacune de ces paires se trouve pres- qu'au même niveau séparée par un septum médian peu élevé. Ces empreintes sont généralement visibles sur les moules internes des Sirophalosia Goldfussi , Morrisiatia , excavata, etc. , mais n'ont pas été tout-à-fait aussi claire- ment représentées que dans l'échantillon de notre planche. Cette disposition identique , pour ainsi dire , des em- preintes musculaires et réniformes chez les Productns et les Sirophalosia démontie la liaison intime de ces deux genres et prouve combien serait erronée la séparation de ces deux coupes que divers auteurs ont voulu faire eu les plaçant dans deux familles distinctes, Sirophomenidœ et Produciidct; , comme l'a proposée le prof''. M'Coy (1) dans (4) Dans l'ouvrage sur les fossiles paléozoiques du muséum de Cambridge, p. A57, le p^of^ M'Coy place \e& Sirophalosia Morri- siana, excavata et Goldfussi dans le genre Lcptœna! et , ù la p. 466, il met le Prod Iwrridus parmi les Productus. M, Howse est d'opinion que les cailosilés réniformes n'ont rien ù faiie avec le seplum vasculaire et les considèrent comme attaches des bias. — 22 — plusieurs de ses publications. J'ai déjà eu l'occasion de réfuter cette opinion dans mon Introduction générale des Brachiopodes. Je n'entrerai point ici dans l'examen des espèces et variétés proposées pour ce genre , question dé- battue en ce moment par MM. le proP. King, Howse et le baron Schauroth. Je réserve cette étude pour mon travail sur le Permien anglais; mais j'ai profité de cette occasion pour offrir quelques figures montrant la différence dans la position et le nombre des épines sur les deux espèces trou- vées en Angleterre, Stropli Goldfussi el S. Morrùiana , et dont M. Kirkby possède de si beaux exemplaires. EXPLICATION DE LA PLANCHE I. Fig. 1. Athtris spir.iGERA pectinifera. (J. de C. Sow. ) , grandeur naturelle. Fig. 2. — — Intérieur fortement grobsi. Cette figure représente un échantillon dont on a enlevé une partie de la valve ventrale en laissant voir la charnière, une partie de l'intérieur de la valve ventrale et tout celni de la valve dorsale. ( D'après des échantillons de la collection de MM. Howse, Kirkby et du professeur King.) Fig. 3. — — Fragment de la spire vue de profil pour montrer la forme et la position du pro- cessus intermédiaire qui unit les deux branches des cônes spiraux. Fig. à. — — Portion du processus intermédiaire et de la spire vue du crochet enlevé des valves. Fig. 5. — — Échantillon montrant une portion des ex- pansions épineuses extérieures. Fig. 6. — — Quelques épines grossies pour montrer l'élargissement de leurs extrémités. Fig. 7. — — Fragment de la lamelle spirale, grossi pour montrer les épines qui révêtent son bord extérieur ( Humbieton-Hill ). •^ 23 — Fig. 8. — — Intérieur de la valve dorsale du Suessia iMBEiCATA. (D'après M. Eugène Deslong- cliamps. ) Fig. 9. Spirifeba alata (Schlolli). Dont on a enlevé une partie de la \alve dorsale pour montrer les spires complètes (Humbleton). Fig, 10. — — Moule intérieur de la valve dorsale pour remplacer une figure du professeur King où les empreintes musculaires sont incorrectement représentées. Cet échantillon prouve que les muscles ad- ducteurs A , A ont , dans celte espèce, la même disposition que dans les autres Spirifera (Humbleton-Hill ). Fig. 11. Spiriferina cristata (Schloth). Échantillon dont on a enlevé une partie de la valve dorsale , pour montrer les spires complètes. Ce magni- fique spécimen fait partie de la collection de M. Kirkby et a été trouvée dans le calcaire coquillier permien de Hum- bleton-Hill. EXPLICATION DE LA PLANCHE II. Fig. 1. Camarophoria ScHLOTHEiMi (V. Buch. ). Intérieur complet de la valve ventrale, grossi (Tunslall-Hill). Fig. 2. — — Intérieur complet de la valve dorsale, grossi (Tunstall-Hill). Fig. 3. — — Moule intérieur vu des crochets et montrant la position des empreintes des muscles adducteurs A et cardinaux R. de la col- lection de M. Howse (Humbleton-Hill). Fig. U. Orthisina? PELARC0NATA (Schl.). Extérieur grandeur naturelle. Fig. 5. — — Intérieur grossi de la valve dorsale. Fig. 6. — — Id. id. id. ventrale. Fig. 7. — — Échantillon vu du crochet de la petite valve. Ces trois derniers proviennent de Tuns- lall-Hill et de la collection de M. Howse. — 2k — Fig. 8. Strophalosia Golofussi (ou excavata, selon M. Howse). Moule intérieur de la valve dorsale montrant la position des muscles adducteurs AA et des empreintes léniformes (Humblelon). Fig. 9. — — Moule de la valve ventrale pour faire voir la position des muscles adducteurs A et des muscles cardinaux R. Les figures 8 et 9 représentent réchanlillon que j'ai trouvé à Humbleton-Hill. Une petite portion du test, avec ses longues et nombreuses épines, a été ajouté d'après un échantillon de la collection de M. Kirkby. Fig. 10. — — Fragment d'une valve grossie pour montrer l'aréa, le dellidium et les dents. Fig. H. — — Section pour montrer que les deux valves étaient couvertes de longues épines. Fig. 12. — — Échantillon avec son test grossi , montrant l'aréa , le deltidium et des tronçons d'épines sur la valve dorsale (de Tunstall- Hill. Collection de M. Howse). Fig. 13. Stbophalosia Morrisiana, var. Tunst allensis (King). On ne voit pas d'épines sur la valve dorsale. Fig. IZi. SrROPHALOSiA Morrisiana, var. Iliimblctoncnsis. Magnifique extérieur de la valve dorsale, montrant les longues épines couchées sur le test de la valve, et ne se relevant que vers leur extrémité, ainsi que les stries qui recouvrent la surface des valves de celte espèce (Humbleton). Fig. 15. — — Section des deux valves. Fig. 16. Productis horridus. Moule interne de la valve ventrale mon- trant la forme et la position des em- preintes des muscles adducteurs A et cardinaux R (Humbleton-Hill). — 25 — Le Secrétaire présente , au nom de S. A. Monseigneur Charles-Lucien , prince Bonaparte , correspondant de !a Société, un catalogue méthodique, accompagné de notes, des oiseaux recueillis à Cayenne par M. E. Deplanches, chirurgien de la marine impériale , pendant la première campagne de l'aviso à vapeur le Rapide, années 1854, 1855 et 1856: 1. Cette collection est surtout intéressante par l'authenticité de la provenance de tous les exemplaires qui la composent. Le peu d'exactitude que les voyageurs eux-mêmes mettent dans la désignation des lieux fait le désespoir dos naturalistes. Quant aux inventions des marchands d'objets d'histoire natu- relle , elles ne sont surpassées , dans le mal qu'elles font à la science , que par la négligence habituelle dans les musées , négligence dont les divers employés de notre célèbre Jardm- rfe5-P/flnfe5 sont loin d'être exempts. Il n'est pas rare, même à Leyde , dans ce musée modèle , de lire sur l'étiquette d'un animal quelconque, les mots d'Europe et d'Amcriaiie, quand même l'espèce représentée par ce seul individu n'est pas la même dans les deux hémisphères !. .. Ce défaut est le seul que j'aie trouvé dans la collection de M. de La Fresnaye, à Falaise, collection que je n'hésite pas à déclarer la mieux nommée de toutes celles que j'ai visitées dans des établissements publics ou chez des particuliers, et cela grâce au savoir et à la scrupuleuse exactitude de son vénérable propriétaire. 2. Nos oiseaux , tous recueilhs à Cayenne, ont encore l'im- mense avantage de faire pour ainsi dire revivre les planches enluminées de Buffon , ce recueil de figures base de tous les autres, auxquelles on ne rapporte bien souvent que les espèces analogues du Brésil, du Mexique ou d'autres parties plus ou moins chaudes de l'Amérique. Les exemples à citer — 26 — ne nous manqueraient pas : contentons-nous de signaler le Pendulinus cayennensis , ainsi nommé à tort dans la plupart desmusées,et confondu par nous-même, dans le Conspectus AVIUM , avec un autre à bec beaucoup plus petit. 3. Si aucune espèce n'est entièrement nouvelle , plusieurs sont plus intéressantes encore que des espèces inconnues. La femelle de Dacnis angeiica , non encore décrite , aidera à débrouiller ce petit genre que les ornithologistes ont réussi à élever à la plus haute puissance de la confusion , M. Sclater lui-même n'ayant pas été aussi heureux qu'à l'ordinaire , malgré tous ses moyens de comparaison. Et si un exemple éclatant était encore nécessaire pour prouver mon assertion , je produirais ma Planchesia fumigata , Tyrannien perdu de- puis Buflbn qui l'avait assez mal figuré , et dont les com- pilateurs ont fabriqué leur Muscicapa ftisca , ou plutôt fu- migata , et plus récemment le prétendu Myiobius! fuscus. C'est doue bien justement , sous tous les rapports , que nous l'avons érigée en genre qui perpétuera la mémoire du collecteur zélé et instruit , l'héroïque (1) chirurgien de l'aviso (1) Le mot héroïque surprendra peut-êlre, en parlant d'un jeune homme dont le nom est encore ignoré. Le Prince a voulu faire al- lusion aux circonstances fâcheuses au milieu desquelles s'est Irouvé M. Deplanches, pendant la première campagne du Rapide à Cayenne. On sait trop qu'une affreuse épidémie de fièvre jaune a sévi sur celle colonie pendant les années 1855 , 1856. L'équipage du Rapide a élé cruellement éprouvé : sur 59 hommes frappés par le fléau, 25 sont morts! M. Deplanches, atteint lui-nu-me à deux reprises, a su remplir ses devoirs de médecin avec le zèle et le courage d'un homme de cœur et de science. Ces qualités sont sans doute ordinaires à nos ofliciers de santé de terre et de mer ; on admire et l'on vante, avec justice, leur sang-froid et leur intrépidité sur les champs de bataille. Mais le danger est plus grand et la gloire moins certaine quand le devoir du médecin le place au milieu d'une épidémie meurtrière; et ce danger est de tous les jours, de tous les instants. Un mot obligeant , exprimant la pensée d'un homme — 27 — à vapeur le Rapide , dont nous aurons fait le plus bel éloge en deux mots en l'appelant le digne élève de son affectionné professeur , Eudes-Deslongchamps. On remarquera également l'adulte d'Elccnia agitis, placé aussi à tort dans le genre Myiobius, et que le ventre jaune qui se connaît en actions courageuses, paraîlrail-il une superduité? Un jeune médecin passe six mois plouf^é dans une épidémie qui , sur deux hommes, en tue un; seul, pour ainsi dire, loin de son pays, de sa famille, de ses amis; chaque jour eu présence de la mort, il n'a pas, pour soutenir, pour exaller son courage, une armée qui le voit, l'applaudit et le remercie; s'il meurt à la peine, sa mort sera obscure et sans gloire. Que de dévouements pareils restent enveloppés dans l'oubli I Plus heureux , M. Deplanches a survécu ; il est rentré en France sur son navire que ie gouverneur de la Guyane fut forcé de renvoyer , comme foyer d'infection , avant l'expiration de sa campagne. Les premiers temps du séjour de M. Deplanches à Cayenne ne furent pas heureusement aussi désastreux ; le Rapide ût plusieurs excursions dans les contrées voisines. M. Deplanches , naturaliste zélé et intrépide , fit de nombreuses et intéressantes collections dans les trois règnes de la nature; il les a mises entièrement à la disposition de son ancien professeur et ami ; il vogue maintenant vers la Nou- velle-Calédonie où il restera en mission pendant quatre ans. Le désir du vieux professeur est de faire connaître les richesses scienti- fiques rapportées par son jeune ami. Monseigneur Charles-Lucien a bien voulu se charger lui-même de la partie concernant l'ornithologie : c'est un bonheur pour la science et pour M. Deplanches. Il ne faut pas s'attendre que le reste du catalogue ressemble à la partie dont le Prince s'est chargé ; on s'efforcera de le rendre le moins défectueux possible. Si, parmi les objets de ces collections, il s'en trouve de nouveaux ou pouvant offrir de l'intérêt pour la science , ils seront publiés ù part sous forme de mémoires particuliers. Les efforts de M. Deplauches pour servir les sciences naturelles ne seront donc pas perdus ; ses occupations présentes ne lui permettant pas de publier lui- même les résultats de ses recherches, ses amis se sont chargés de ce soin. Eudrs-Desloncchamps. — 28 — suffit à distinguer d'albiceps , Lafr. Nous décriions éga- lement l'adulte de Formicivora pijgmœa ( voisin , mais non identique de Myrmoihera minuta , Lafr. ) , dont le jeune seulement était connu d'après la figure de Buiïon. h. L'ne autre catégorie d'espèces intéressantes servira à fixer les espèces incertaines dans la science. C'est ainsi que, parmi les Pigeons, la Lcpioptila vraiment de Cayenne nous prouve que la C. rufaxûla, Uichard et Bern. , est une petite race à doigts courts, très-proche de la L. janiaicensis , et non pas la grosse macrodactyle , L. frontalis , Temminck , si commune au Brésil. C'est ainsi que , parmi les Autophages , le joli petit exem- plaire de Crcx schomburgki , Cabanis, que je n'avais jamais vu en nature , m'a démontré que j'en avais fait, bien ;i tort , une troisième espèce de mon genre Micropygia ; tandis que c'est, au contraire, une quatrième Ortygometra dans mon acception de ce genre, et même assez voisine de spitonoia. Mais , si j'ai eu tort de réunir ce joli petit Rallé aux Micropygia , c'est encore bien pire de citer , comme ses synonymes , Piaiius polioiis , Temm. ( Gailinula ecaudata? S\v.) , sur la pi. cnl. de Buffon 753 , et qui est un RufiraUus, proche de cayennensis , L. (1). 5. Le choix des sexes, des différents états et de leurs pas- sages est fait avec un goût éclairé , et toutes les peaux sont magnifiquement préparées. (1) Je saisis ceUe occasion de proclamer, après avoir admiré les types conservés à Caen et à Falaise, que le genre Brachyptvallus, Lafr. , est synonyme de Tribuinjx , Dulins , son espèce ralloidcs ne différant pas de la 7V. morticri. C'est plutôt le genre Gallirallus qui mérilerait d'être adopté ; et peut-être, après les comparaisons nécessaires, trouvera-t-on qu'il se compose de deux espèces : fusciis , Uubus, cl bracliyplcrus , Lafr. 29 — CmLOOUË DES OISEAUX RECUEILLIS \ C4YE1E PAR M. DEPLANCHES, Chirurgien de la Marine impériale. SUBGLASSIS I -ALTRICES (SITISTJl). OR DO 1. — PSITTACI. FAMILIA 2. — PSITTACULIDyE. SUBFAM. I . — CONDBINiE. 1. Sittace severus , Wagl. ex Gm. Magnifique exemplaire. C'est sur un individu dans ce plumage que M. deLa Fresnaye a basé son espèce nominale Ps. costaneifrons. SUBFAM. 2. — PSllTACULlNiE. 2. Psittacula cayennensis , Su\ PRDO II. - ACCIPITRES. FAMILIA 8. - FALCONIDiE. SUBFAM. l4 — FALCONIN^. A. Harpageœ. 3. Harpagusdiodon, Vig. ex Temm. (Faleo cinerascens, Spix.). SUBFAM. l5. — ACCIPITR1N.I:. 4. lerospizia linus, Kavp ex Lath. — 30 — OIIDO m. — PASSEKES. TRIBUS 1.— OSCINES. 8T1RPS 1 — CULTRIROSTRES. FAMILIA ià. — ICTERID.E. SUBFAM. l5. — ICTKlllN.E. A. Cag»ice€e. 5. Ostinops cristatus, Cab. ex Gm. 6. Ostinops viridis, Cab. ex Vieill. [Oriolus rufirostris, Shaw). 7. Cassicusicteronotus, Vieill. (^ et 2 [Oriolus persicus IL,.). R. ictereœ. 8. Chrjsomus icterocephalus , Siv. ex L. 2 mas. 9. Chrysomus frontalis , Su\ ex Vieill 10. Peadulinus cayanensis, Bp. ex L. STIRPS n. — COXIROSTRES. FAMILIA 16.— FRINGILLID^. SUBFAM. 3o. — SPIZIN.E. 11. Coccopsis gularis, Reich. ex L. 12. Volatiuia jacarina , Reich. ex L. SUBFAM. 3l. — PnVLlN.E. 13. Caryotbrausles cayanensis, Reich. ex Bp. (viridis, Cab. ex Vieill. ). 14. Spermopbila minuta, Sw. ex L. 15. Spermophila lineola , Siv. ex L. 16. Spermophila niysia, Siv. ex L. 17. Sallatur olivascens , Caban. — 31 — STIRPS III. — SIBLXIROSTRES. FAMILIA 17.-TURDIDyE. SUBFAM. 55. — TLRDlNiE 18. Plauesticus gymnophthalmus , Bp. ex Cab. [Turdus midi - (jenys , Lafr. — gymnopsis , Temni.). SUBFAM. 62. — MIMIN/E. 19. Mimus lividus , Bp. ex Licht. 20. Donacobius atricapillus , Gr. ex L. STIRPS IV. — Cl RVIieOSTRES. FAMILIA 35. — COEREBID.E. SUBFAM. 92. — COEREBIN^. 21. Cœreba cyauea , Vieill. l. Faul Pailsch et Moriz Hornes. In-folio, numéro U, avec cinq planches, comprenant les genres Strombus , Rostellaria , Chenopus , Triton ; cl nu- méro 10, avec sept planclios et une carte géologique du bassin de Vienne, comprenant les genres ^'o/ar/um, Fos- sarus , Lacuna , DelphimUa, etc. Ces deux cahiers com- plètent ie premier volimie de ce magnifique ouvrage , qui comprend tous les gastérojiodes du bassin tertiaire de Vienne. Mémoires de la Socièiè royale des sciences de Liège; tome X, in-S". , avec dix-neuf planches. Liège, i855. Mémoires de La Société d^ ogricuUure , sciences et arts de la Sari lie , premier fascicule , in-S". Le Mans, 1855. Bulletin de la Société d'études scientifiques et archéo- logigues de Draguignan , tome I (juillet 1856), in-8°. Recueil des travaux de la Société libre d'agriculture , sciences . arts et belles-lettres de t Eure , troisième série , tome m (année 185i). Evreux , 1856, in-8°. Journal des travaux publics , numéro du U décembre 1856. Mémoires de la Société d' agricidture , sciences , arts et belles-lettres du département de l'Aube, tome XIX de la collection ; tome VI, deuxième série, numéros .35 et 36 ; in-8". Bulletin de la Société d'agriculture , sciences et arts de la Sarthe , deuxième série, XIP. volume de la collection (premier et deuxième trimestres 1856); in-8°. CORRESPONDANCE. Le Secrétaire donne lecture: 1". D'une lettre de M. Mignot , secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences morales et politiques, remerciant la Société de l'envoi du X'. volume de ses Mémoires ; — uz — 2°. D'une lellre du Seciéiaire-général de l'Académie im- périale des sciences de Vienne , annonçanl l'envoi de divers ouvrages ; 3°. D'une lettre du Président de l'Académie des sciences de iMunich, demandant à la Société Linnéenne qu'elle veuille bien lui adresser en duplicata les volumes déjà envoyés , offrant de compléter la série de mémoires de l'Académie de Munich qui manquent à la Société Linnéenne. La Société accorde cette demande , et charge son Secrétaire d'expédier ceux de ses volumes dont il reste encore des numéros aux archives. Plusieurs membres prennent successivement la parole et entretiennent la Société de l'embarras , sans cesse croissant, de loger les livres et les archives. Ces membres pensent qu'il serait bon de demander à M. le Maire de Caen une salle séparée , dans l'enceinte de la Mairie , pour dis- poser et mettre en ordre nos nombreuses collections. Comme ce travail sera long et exigera une surveillance active, la Société décide qu'il est utile de nommer un bibliothécaire. On procède au scrutin dans ce but: M. Perrier, ayant obtenu la majorité des suffrages , est nommé bibliothécaire. Sur la proposition de M. de L'Hôpital, la Société vote des remercîmenls à M. Eugène Deslongchamps , pour les nombreuses planches qu'il a liihographiées , et qui font partie du X'. volume des Mémoires et du I". volume du BuUeiin. M. Renou présente la notice suivante sur une galle de chêne , observée sur le gland du Quercus ■peduncuiaia (Ehrh. ) ; — Quercus racemosa ( Lam. ) : Au mois de septembre 185G , je passais le tomps des — hk ~ vacances dans la commune de Chàteau-Thébaud , arrondisse- ment de Nantes. En suivant un chemin dont les fossés sont plantés de chênes, je remarquai , au pied de l'un d'eux et sur la terre environnante , une grande quantité de glands appartenant au chêne nommé par les botanistes Quercus pedunculata. Un seul de ces chênes présentait toutefois cette singularité, car, dirigeant les yeux sur les chênes voisins , je vis que les glands étaient encore pendants aux rameaux sur lesquels ils avaient pris naissance ; la chute des glands arrivant en effet habituellement à une époque plus tardive. Une autre singularité excita mon attention : tous les glands qui couvraient ainsi le sol où le chêne producteur était planté, présentaient une forme bizarre. Les cupules avaient presque entièrement disparu sous l'influence d'une excroissance mem- braneuse anormale et excessive , prenant naissance à la base du pédoncule. Les espèces de ramifications ailées qui s'étaient façonnées par une cause insolite , dérobaient tout-à-fait le gland, qui se trouvait même complètement atrophié, ainsi que je l'ai constamment observé, soit qu'il eût été arrêté dans son développement par celte prison qui l'étouffait , soit qu'il eût été détruit par une autre cause. Je m'empressai donc de ramasser quelques-uns de ces glands, avec l'intention de les soumettre à l'examen de la Société Linnéenne , pensant qu'ils pouvaient présenter quel- qu'intérêt à raison de leur curieuse déformation. Je reconnus tout d'abord que cette excroissance mons- trueuse , pour laquelle les mots descriptifs sont insuffisants ou dont ils n'exprimeraient qu'imparfaitement la forme, et qu'un dessin fera mieux saisir , était le résultat de la piqûre d'un insecte; leur examen me fit penser que l'insecte , auteur de cette déformation , pouvait appartenir au genre Cynips, dont les espèces déterminent un certain nombre de galles. — Z.5 — Les Cynips sont de petits hyménoptères qui vivent tous de matière végétale et occasionnent sur les divers végétaux qu'ils attaquent des excroissances plus ou moins bizarres. Avant d'effectuer sa ponte , la femelle du Cynips , à l'aide d'une tarière dont est pourvu son abdomen , pratique une petite ouverture dans laquelle elle dépose un œuf; bientôt une ex- croissance, plus ou moins arrondie, apparaît à chaque point attaqué. Ainsi que je l'ai observé eu ouvrant sur le milieu plusieurs de ces galles qui offraient une assez grande dureté , il existe au centre une petite cavité arrondie , ce vide est fait aux dépens du gland qui a disparu ; dans chaque cavité l'œuf fait son éclosion ; la larve, renfermée ensuite dans une enveloppe oviforme , blanchâtre , assez dure , subit ses ujétamorphoses, et, parvenue à l'état de mouche , elle la brise pour prendre son essor par une ouverture pratiquée au sommet de la galle. 11 est assez difficile d'expliquer pourquoi la piqûre des Cynips produit ces excroissances , tandis que les piqûres d'autres insectes, agissant de même, n'en font pas développer. On peut toutefois supposer qu'un liquide particulier est versé par l'insecte dans la plaie; que ce liquide, doué d'une pro- priété qui lui est propre, détermine une perturbation dans le cours de la sève , et lui donne une surabondance d'activité qui se développe au-dehors au détriment des corps qu'elle recouvre. Les galles se forment sur diverses parties des plantes; elles ont été observées sur les feuilles , les pétioles , les bran- ches ; sur des végétaux d'essences différentes, appartenant à la flore européenne et à la flore exotique : elles affectent des formes variées, suivant les insectes qui les ont produites. Les galles les plus remarquables ont été mentionnées , je ne parlerai que de celles qui affectent les chênes, afin d'ar- — dé- river , par dfls comparaisons , h tléleraiiaor cello qui fait l'objet de celte notice. L'une des plus remarquables est la galle du Levant, ou noix de galle , qui se présente sous la forme d'une excroissance ronde, dure, de couleur grisâtre, tuberculeuse à sa partie supérieure , courtement pédonculée. Elle naît sur les feuilles du Qiiercus infectoria (olivier): l'insecte qui la produit est le Cynips gallce tincîoria. Vient ensuite la galle de la baie de chêne , ou galle ronde du chêne rouvre , ou galle du pétiole de chêne ; elle est due au Cynips quercus baccarum (L. ). Ce sont des nodo- sités arrondies , pellenides , placées à la base des feuilles du chêne, notamment du Quercus robnr (L. ); elles atteignent quelquefois le volume d'une cerise. La galle des feuilles du chêne , ou galle ronde des feuilles de chêne , est occasionnée par la piqûre du Cynips quercus folii (L,). Ce sont de petites nodosités qui prennent naissance sur les nervures des feuilles mêmes. La galle des pédoncules du chêne est produite par le Cynips quercus pedunculi (L, ), qui s'attaque aux chatons des fleurs mâles du chêne ; elle ressemble , par la grosseur et la couleur, à des grappes de groseilles. M. J.-B. Guibourt, dans son Traité d'histoire naturelle des drogues simples (L. ), t. If, 6^ édit. , mentionne deux autres galles : l'une qu'il nomme galle de Hongrie ou du Pié- mont , l'autre , galle corniculée. Cette dernière se présente comme assise sur une irès-jcuue branche, et comme formée d'un grand nombre de cornes , un peu courbées à l'extré- mité. Il indique encore lagolle eu artichaut, espèce assez commune sur le chêne rouvre, et (pii ressemble h des cônes de houblon et provient du développement anormal de l'involucre de la fleur femelle avant sa fécondation ; puis la galle ronde de — ^7 — l'Yeuse , ou galle de France, qui croil sur le Quercus ilex^ espèce de chêne propre au Midi de la France. . Je reviens à la galle de Hongrie, ou du Piémont , et j'em- prunte à IM. Guibourl la description qu'il en donne. C'est, dit-il , « une excroissance irès-irrégulière qui provient de la piqûre faite par un Cynips à la cupule du gland du chêne or- dinaire, Quel eus robur (L. ); celle excroissance, qui jiart le plus souvent du centre même de la cupule , s'élève d'abord sur un pédicule qui n'empêche pas toujours le gland de se développer à côté ; mais souvent aussi l'excroissance remplit toute la cupule , déborde de tous les côtés et la recouvre à l'extérieur. Cette galle présente , au centre d'une enveloppe ligneuse , une cavité unique , prenant l'air par le sommet , contenant une coque blanche qui a dû servir aux métamor- phoses de l'insecte et renfermant le Cynips pourvu de ses ailes. » Celte description et ces détails paraissent se rapporter, jusqu'à un certain point, à la galle que je mentionne ici; mais , dans tous les individus que j'ai examinés , la cupule avait presqu'entièrement disparu sous la pression de l'excrois- sance déterminée par la liqueur du Cynips , et du gland lui-même il ne restait aucune trace, la larve ayant dû s'en nourrir avant sa dernière métamorphose. J'ajouterai wwq autre remarque : tous les glands ainsi atta- qués étaient couverts d'un enduit très-visqueux , comme vernissé, qui a persisté en vieillissant. Quoi qu'il en soit , et malgré quelques légères différences de détail, dues aux formes sans doute variables de cette galle, je n'hésite point à considérer l'espèce que je signale comme étant identiquement la même que celle mentionnée par M. Gui- bourl , sous le nom de galle de Hongrie, ou du Piémont. Pour mieux faire saisir la forme assez curieuse de cette galle et de l'insecte qui l'a produite , deux de mes amis oni — Z,8 — bien voulu me prêter le concours de leurs co»)nais9ances ei de leur talent. M. Perrier , docteur-médecin et entomologiste habile , a étudié l'insecte que j'avais trouvé vivant dans plusieurs de ces galles ; il a reconnu , avec certitude , que la mouche est bien un Cynips. De son côté, M. Eugène Deslongchamps , dont le talent comme dessinateur s'est plusieurs fois révélé par les planches qui accompagnent ses Mémoires sur des objets de paléonto- logie , a reproduit avec fidélité l'insecte et la galle qu'il occa- sionne sur le gland du clièiie pédoncule. Enfm, pour établir les rapprochements qui peuvent exister entre cette galle et celle nommée galle de Hongrie, ou du Pié- mont, j'ai emprunté à l'ouvrage de M. Guibourt le dessin qu'il en a fait et qui est représenté fig. 138 , p. 280 , vol. II ; et , comme autre point de comparaison , j'ai cru devoir égale- — ^9 — ment reproduire celiii qu'il donne de la galle corniculée, fig. 139 , p. 281, vol. II, ces deux galles ayant, notamment la première, une ressemblance assez exacte avec la galle qui fait l'objet de cette notice. Encore bien que cette production ne soit point une espèce nouvelle de galle du gland de chêne, j'ai pensé cependant devoir en parler , cette déformation singulière étant d'ailleurs fort curieuse et je crois peu connue. Plantes trouvées, en 1856, par M. Perrier. — Nouvelles localités de la Normandie. Leontodon HAstiLB (L. )• ?• C. Marais de Percy. Pybola minor (L. \ R. Bois de Feuguerolles-sur-Orne. Gentiana gebmanica ( Wils. ). — var. FUSILLA ( Cosson. ). Fort de Monlgommery , près de Vimoutiers. — vm: vERTiciLLATA. Fcuillcs verticillées par quatre, dans le haut seulement. Ibid. LiNARiA vuLGARis ( Mœncii. ). Fleur comme dans le type, avec ali- sence complète d'éperon, ou éperon variant en longueur. Chamboy. Plantago arenaria (Waldst. ). Bords du canal, près de Blainvilie. Nbottia NiDus-Avis ( Rlcli. ). Forêt d'ArgenlSH , près Le Bourg. Lycopodidu selago (L.). Aulnay-sur-Odon. — CLAVATUM ( L. ) Feuguerolles-sur-Orne, près des carrières de grès. k — 50 — SÉANCE DU 12 JANVIER 1857. Présidence de M. REIVOU. DONS FAITS A LA SOCIÉTÉ. De la pari de M. Bouchardat : Archives de physiologie, de thérapeutique et d'hygiène , numéro 2 (octobre 185/i) , conlcnanl un Mémoire sur l'ac- tion physiologique et thérapeutique des ferrugineux; par M. T.-A. Quevenne; in-S". de 356 pages. Paris, 185^. De la part de W. John B. Trask : Repoith ofthe geology (Rapport sur la géologie du nord et du sud de la Californie , comprenant les ressources minérales et agricoles de ces contrées) ; par le docteur John B. Trask; in-S". Sacranicnlo, mars 1856. La Société a reçu, en échange de ses publications : List offoreign, etc. (Liste des Sociétés correspondantes de C Institut Smith sonien ) ; in-S". Mai 1856. Smithsonian contributions ( Mémoires de l'Institut Smiih- sonieîi); vol. VJI, grand in-/i". , gravures sur bois et 9 planches. Wasinglhon , 1856, Memoirs of the american Sociciy, etc. (Mémoires de i' Académie américaine des arts et des sciences); nouvelle série, vol. V (17 planches). Cambridge et Boston, 1855. Tlie quarterly Journal , etc. (Journal trimestriel de la Société géologique de Londres ) ; cahier de novembre 1856 , n". 68, in-8". avec 1 planche. Londres, 1856. Memoirs ofthe literary , Hc. (Mémoires de la Société — 51 — Uilcraire et philosophique de Manchester) ; vo!. VI, 2', série, iri-8'\ avec 18 planches, 18^2 ; ei vol. XIH, iioiivollc série, in 8°. avec nn portrait de Dallon. Londres, 1856. Annales de la Sociélé d'cnndation des Vosges; toine IX, 1". cahier, 1855. Mémoires de l'Académie impériale de Metz; 37^ année, 1855-56. Extrait des travaux de la Société centrale d'agriculiure de la Seine-Inférieure ; Vil", cahier. 1856. CORRESPONDANCE. M. le Président donne leclnre : 1". D'une leilre de S. Fxc. le Ministre de l'Iuslruclion publique, annonçant l'allocation d'une somme de 300 francs accordée à litre d'encouragement à la Société Linnéenne ; 2". D'une lettre d'un des secrétaires perpétuels de l'Aca- démie des sciences , remerciant la Société de l'envoi du X"". volume de ses J.Iémoires ; 3". D'une lettre de iM. Florenci Janer , avocat à Madrid , annonçant (|u'ii vient de publier , dans le journal officiel du Gouvernement espagnol , des mémoires littéraires d'un voyage en France , dans lesquels il annonce avoir fait une honorable mention des travaux de la Société. M. le Président annonce qu'il a remercié M. Janer de sa bienveil- lance envers nos travaux , et, qu'en même temps, il lui a fait connaître (joe la Société Linnéenne entrerait volontiers en correspondance d'échanges avec quelques-unes des Sociétés savantes de Madrid, s'occupant particulièremenl des sciences naturelles. Le Secrétau'e donne lecture : 1°. D'une lettre de M. Bavoux , secrélane delà Société — 52 — d'émulation du Doubs, annonçant que cette société désirerait entrer en échange de publications avec la Société Linnéenne ; elle propose toute la série de ses Mémoires. La Société accepte les propositions de M. Bavoux et charge son Secrétaire de faire savoir que les premiers volumes de ses Mémoires étant épuisés , elle ne peut s'engager que pour les volumes qu'elle possède encore dans ses archives ; 2°. D'une lettre de M. BruIIé, bibliothécaire de l'Aca- démie des sciences de Dijon , remerciant la Société de l'envoi du X'. volume de ses Mémoires ; 3°. D'une lettre de M. J. Henry , secrétaire de l'Institut Sraithsonien , accusant l'envoi d'ouvrages annoncés précé- demment ; k°. D'une 4ettre de MM. les Secrétaires de la Société de Manchester, accusant réception du X*. volume de la Société Linnéenne , et annonçant l'envoi des VP. et XIIP. volumes des Mémoires de la Société de Manchester ; 5°. D'une lettre de M. Echnuman, secrétaire de la Société des recherches utiles de Trêves, remerciant la Société de l'envoi du X*. volume de ses Mémoires. Le Secrétaire soumet à la Compagnie les deux premières planches destinées à faire partie , dans le XI*. volume des Mémoires de la Société , d'un travail de M. Eugène Des- longchainps, intitulé : Monographie des Brachiopodes du kelloway-rock du nord-ouest de la France. Cette mono- graphie comprendra les espèces du Doidonnais , de Y Orne ^ de la Sarthe et de la localité si intéressante de Montreuil- Bellay (Maine-et-Loire). Ces deux planches ont été litho- graphiées par M. Bouet. Le Secrétaire montre encore une planche destinée à faire partie , dans le môme volume , d'un grand travail sur les Plicatules fossiles et genres voisins, du Calvados, - 33 - entrepris par le Secréiaire lui-même. Celte planche a été mise sur pierre par M. Rivet. M. le Trésorier présente .ses comptes pour l'année 1855- 56. M. le Président nomme , pour examiner les comptes du Trésorier, MM. Leclerc, Fayel et Eugène Deslongchamps , qui font leur rapport, séance tenante, et approuvent les comptes présentés. La Société décide l'impression d'un second volume du Bulletin et approuve le nouvel avertissement qui doit accom- pagner ce second volume. M. Eugène Deslongchamps rend compte de la partie géo-r logique de la course linnéenne de Harcourt, imprimée dans le 1". volume du Bulletin. M. Hardouin rend compte de la partie botanique im- primée aussi dans le I". volume du Bulletin. iM. Perrier annonce l'envoi , pour le IP. volume du Bulletin, d'un travail important de M. de Brébisson, corres- pondant à Falaise , sur des Diatomées nouvelles trouvées dans le guano du Pérou. I\I. Perrier annonce , en outre , un catalogue des insectes de la Seine-Inférieure , par W. Mocquerys , correspondant , à imprimer dans le W. volume du Bulletin. M. Eugène Deslongchamps montre les dessins de trois coupes géologiques d'Argentan à Coudehard; — d'Argentan à la butte des bois d'Auge; d'Argentan à Exmes. Ces trois coupes accompagnent un travail du même membre sur le système jurassique moyen dans les environs d'Argentan, et la délimitation précise des sous-étages cornbrash inférieur, cornbrash supérieur, kelloway-rock et argile de Dives , à imprimer dans le II', volume du Bulletin. Nouvelles localités de plantes rares trouvées par MM. Per- rier el Duhamel, pendant le mois de septembre 1856, dans les environs de Cliamboy (Orne ). Ai-vssuM CAMPESTUE (L.). PC, à Ste. -Eugénie. Clianip sablonneux des terrains calcaires. Alth«a hirsuta (L.). C. Champs cultivés entre les carrières de Cliamboy el Le Bourg. Loïus TENDIS ( Wal. ). C. Prairies humides entre les carrières de Chamboy el Le Bourg. Seseli montancm (L. ). CC. Voisinage des carrières. Ibid. BuPLEVRtM TENuissiMUM ( L. ) R. Bords de la route, enlre Chamboy et Le Bourg. Amaranthds blitum (L. ). PC. Lieux cultivés, à Champosoult. AsiMDiuM ACULEATUM (Doll). Var. 6. Conlluens. — (PC.) Bois et bords des fossés. Ibid. Ophioclossum vuLGATiM ( L. ), C. Prairlcs humides , entre Chamboy et Le Bourg. Au mois d'avril précédent , IM. Perrier rencontra , à Li- serés (Calvados) , le Chrysosplenium atternifolium (L.) et le Galant hus nivalis (L.). Celte dernière plante tapissait les deuï bords d'un ruisseau , dans une étendue de plus de 1 kilomètre. Au mois de juillet de la même année, M. Duhamel dé- couvrit VOnonis coLumnœ (Ail.) et le Phalangium ramosum (Lan).), sur les pelouses qui avoisincnt les carrières calcaires de Chamboy, — 55 — SÉANCE DU 2 FEVRIER 1857. Présidenco de M. RKIVOIJ. La Société a reçu, en échange de ses publications : Bulletin de la Société des sciences naturelles et des arts de St. -Etienne (Loire) ; in-S". avec U planches. St. -Etienne, 1856. Catalogue de la bibliothèque et de l'herbier de M. N. Desvaux; h\-S°. Angers, 1857. Le Secrétaire donne lecture du commencement de sou mémoire, intitulé : Essai sur les Plicatules fossiles du Cal- vados et sur quelques atitres genres voisins ou démembrés de ces coquilles. L'auteur fait connaître les motifs qui l'ont porté à entre- prendre un assez long travail sur des coquilles qu'il suppo- sait assez bien connues; et comment l'examen approfondi des matériaux de sa collection lui démontra qu'il restait, au contraire, beaucoup à faire; il vit bientôt que les spécimens qu'il possédait venaient se ranger sous deux chefs ou groupes : 1°. les Plicatules qui, par la fossilisation, et, dans certaines circonstances, perdaient leur couche interne et leur char- nière, comme cela arrive, par exemple, aux Spondylrs de la craie; 2°. les Plicatules dont la charnière, de môme nature que les couches extérieures du test, se conservait dans tou les les circonstances de fossilisation ; que ces deux groupes avaient les fossettes et les dents de leur charnière disposées en sens inverse sur leurs valves respectives. Il reconnut que les Pli- — 56 — catules du deuxième groupe devaient former un genre à part, et que ce genre avait déjà été établi, il y a long- temps, par Parkinson , mais n'avait pas été bien compris et n'avait élé adopté que par un très-petit nombre de paléon- tologistes. M. Eudes-Deslongchamps, ayant retrouvé la même forme exacte qui avait servi à Parkinson pour créer son genre Harpax, a pu se convaincre aisément qu'on l'avait confondue avec plusieurs formes voisines ; que Sowerby , ayant cru re- connaître la coquille de Parkinson , lui avait imposé le nom spécifique de spinosa; mais Sowerby se trompait; c'était une autre espèce , que M. Eudes-Deslongchamps possède égale- ment ; enfin que l'on avait , après Sowerby , appliqué le nom de P. spinosa à une troisième espèce bien différente des deux autres; d'où est résulté méprise sur méprise, et, dans la syno- nymie, un cahos presqu'inextricable. Cet exemple, et bien d'autres que le travail de M. Deslongchamps fera plus tard con- naître, servit h lui démontrer combien une révision approfondie des Piicatules pouvait être utile ; il fitappel à sescorrespondants et aux collecteurs de Caen, qui lui confièrent généreusement tout ce qu'ils possédaient en Piicatules; mais ce furent surtout MM. Perrier et Eugène Deslongchamps qui, par leurs courses fréquentes, dans nos localités fossilifères, lui fournirent une foule de matériaux et plusieurs espèces in- connues. L'auteur insiste ensuite sur la nécessité de bien s'assurer de l'état et de l'étendue relative des deux couches , l'une feuilletée, l'autre porcelainée , dont le test des Piicatules et des Harpax est constitué. Cette distinction assez facile à faire, surtout au moyen de la loupe, empêche de confondre certaines huîtres avec l'un on l'autre des genres précédem- ment nommés , puisque les huîtres n'ont qu'une sorte de couche (plissée), et que leur surface interne ne s'altère ou ne s'érode pas pendant la fossilisation. Il s'attache ensuite à faire — 57 - coniKiîlre l'importance de bien distinguer quelle est la valve droite et quelle est la valve gauche des coquilles bivalves monomyaires adhérentes , et cette importance se fait parti- culièrement sentir dans l'étude approfondie des Plicaiules et des Harpax, les valves étant souvent fort différentes l'une de l'autre. Il fait remarquer que les espèces de ces deux genres, de même que celles de toutes les Pectinidées adhé- rentes, sont toujours fixées par leur valve droite, qu'elle soit plate ou bombée ; que les Ostracées , au contraire , adhèrent toujours par leur valve gauche. Il regrette le peu d'accord des conchyliologistes dans la désignation du côté de valve; il prouve qu'il ne doit rien entrer d'arbitraire dans cette dis- tinction, et donne le moyen d'y arriver sans chance d'erreur. Du reste, sa manière d'interpréter la valve gauche et la valve droite des coquilles lamellibranches , adhérentes ou non , est la même que de Blainville avait adoptée dans son Manuel de malacologie, qui est aussi celle de Woodward et de quelques autres conchyliologistes. IM. Félix Renou communique la notice suivante sur une production d'eau douce , d'apparence spongiforme , trouvée dans un fossé voisin du canal de Caen à la mer : Le dimanche 10 août 1856, je parcourais la rive droite du canal maritime , lorsque mon attention fut subitement attirée vers une production, de forme glomérulée , ayant toute l'apparence d'une éponge fluvialile, qui adhérait aux bords intérieurs d'un fossé et se trouvait plongée à moitié dans l'eau. Cette production était pour ainsi dire localisée, car je ne la vis nulle autre part sur la même rive, je ne la remarquai pas davantage sur la rive gauche. Je m'empressai de détacher quelques-unes de ces pro- ductions; mais, malgré toutes les précautions que je pris, elles se séparaient avec une grande facilité par poitions 5 — 58 — inégales, cl il me fut impossible d'en conserver une masse qui fût intacte. En les enlevant de leur point d'attache, et sans doute, par suite des ruptures qui résultaient de cette opération, je remarquai que l'eau du fossé était couverte d'une multitude compacte de petits corpuscules , de la grosseur d'une graine de pavot, ayant la nuance du brun-marron, à la couleur jaune orangée. Examen fait de cette production , je la trouvai composée de fibres tubulaires formant , par leur réunion et leur adhé- rence, des masses compactes solidifiées. Chaque masse isolée était demi-sphérique, irrégulière- ment lobée , d'un vert brun terne à l'état frais , devenant d'un vert plus clair par la dessiccation , atteignant une gros- seur variable jusqu'à celle d'un petit œuf d'autruche. La séparation de cette production laissait apercevoir , à la base , et comme cachée dans les fibres tubulaires , cette multitude de petits corpuscules qui , soumis au microscope , m'ont paru olTrir une forme ovoïde et être obtus par les deux bouts. Je crus d'abord que ce pouvait être une éponge fluviatile , ou une espèce d'Éphydatie , selon M. La mou roux. Mais les éponges fluviatiles ont pour caractère d'être for- mées d'une sorte de feutrage régulier qui leur donne une apparence plucheuse; elles ont, en outre, une odeur fétide qui se conserve même après la dessiccation et lorsqu'on les brûle. Leurs couches, d'abord peu convexes, donnent ensuite naissance à des branches plus ou moins saillantes et quelque- fois rameuses. Ainsi que la production qui fait l'objet de celte commu- nication, les éponges fluviatiles laissent apercevoir, à l'ar- rière-saison , de petits corps reproducteurs globuleux , jaunâtres , semblables à de petites graines destinées , ainsi — 59 — qu'on le croit, a reproduire, l'année suivante, d'autres éponges. Les éponges fluviatiles ainsi caractérisées, j'acquis la con- viction que la production naturelle que je venais de trouver ne pouvait être une éponge fluviatilc , une éphydatie. Sa nature , en effet , est toute différente : cette production se trouve formée d'autant de fibres tubulaires, se solidifiant par leur réunion et leur adhérence , laissant voir à leur extrémité supérieure une ouverture ou pore libre. Sa forme constante est demi-sphérique , irrégulièrement lobée , mais nullement branchue ou rameuse. La couche ex- térieure est sèche au toucher et non mucilagineuse. Je ne puis mieux comparer sa charpente tubulaire qu'aux divers champignons appelés bolets , appartenant au genre PolyporuSf à raison de la disposition symétrique des petits tubes dont est formée cette singulière production. Elle est de couleur verte , et , en cela , semblable à une spongite ; mais elle est sans aucune odeur désagréable. Pré- sentée à la flamme d'une bougie, elle produit une légère crépitation, mais n'exhale aucune odeur particulière; sou- mise à l'épreuve de l'eau-forte , il ne s'est déterminé aucune effervescence. Je termine ces quelques observations , sans oser exprimer une opinion sur la nature de cette production. Toutefois, je dis que je ne considère point cette production naturelle comme étant une spongite, une éponge fluviatile. Mais serait-elle un polypier , une production animale ; appartiendrait-elle au genre tubulaire d'eau douce ; nom dérivant du mot latin tubidus , petit tube, ce qui rend assez exactement la forme et la production que je soumets à votre examen , réclamant le secours de vos connaissances ? 60 SEANCE DU 2 MARS 1857. Présidence de 11. de L'HOPITAL, vice-président. DONS FAITS A LA SOCIÉTÉ. De la part de M. Quelelet : Observations des ■phénomènes périodiques ; in-4°. , 107 pages , comprenant les observations météorologiques , bota- niques et zoologiques faites en Belgique , pendant les années 185^ et 1855. Bruxelles, 1856. La Société a reçu , en échange de ses publications : Mémoires de la Société d'agriculture, des sciences , arts et belles-lettres du département de l'Aube ; t. VII, 2^ série, n"'. 39 et UO; in-S". Troyes , 1856. Mémoires de l'Académie impériale des sciences , inscrip- tions et belles-lettres de Toulouse ; h", série, t. IV , in-8". , 662 pages, 3 planches. Toulouse , 1856. Bulletin de l'Académie des sciences , des lettres et des beaux-arts de Belgique ; t. XXIII, 1". partie, in-8°. , 820 pages et 1 planche. Bruxelles, 1856. Mémoires et comptes-rendus de la Société libre d'émula- tion du Doubs; 1". série complète, comprenant 7 volumes, en 13 cahiers, petit \n-Ix°. avec planches, de 1861 à 1850. Mémoires de la Société d'éîmUation du département du Doubs; 2^ série complète, comprenant 7 volumes, petit in-6°. avec un grand nombre de planches, de 1851 à 1856. Mémoires de la Société d'émulation du département dzi Doubs, 3^ série, 1". volume, contenant uniquement le Traité des roches, par Î\I. Coquand, professeur de géologie à la Faculté des sciences de Besançon ; in-8". de 623 pages, avec gravures sur bois. Besançon , 1850. — 61 — M. Eudes- Ueslongchamps lit la notice suivante sur des mammifères rapportés de Cayenne par M. Emile Déplanches, chirurgien de l'aviso à vapeur le Rapide, pendant la cam- pagne de 1854, 1855, 1856. Je soumets aujourd'hui à la Société Linnéenne le cata- logue des mammifères recueillis par M. Déplanches. La liste n'en est pas longue; elle se compose de Ik espèces, apparte- nant à 9 genres, formant un total de 23 spécimens dont les plus nombreux sont des Chéiroptères, l'une des familles qui offrent le plus de difficultés. A moins d'avoir à sa portée une immense bibliothèque d'ouvrages d'histoire naturelle, et de très-grandes collections bien nommées, il est impossible de faire un simple catalogue d'espèces sans qu'il ne s'y glisse nécessairement des erreurs ; il ne peut manquer d'arriver également que quelques dénomi- nations ne soient pas au niveau des progrès de la science. Le plus prudent serait, sans aucun doute, de ne point tenter une pareille entreprise ; mais, à ce compte, on pourrait laisser perdre des choses ou des faits intéressants. Heureusement qu'une des parties les plus importantes, que nous avons déjà publiée, la partie ornilhologiqtie, est exempte de pareils reproches , grâce à l'obligeance bien connue de S. A. Monseigneur Charles-Lucien, prince Bonaparte , qui a bien voulu se charger de faire le catalogue des oiseaux. CHÉIROPTÈRES INSECTIVORES. 1. Glossophaga ecaudata. Et. Geoffr. St.-Hil. 2 spéci- mens en peau ; 2 tètes osseuses (1). J'ai remarqué que la symphyse de la mâchoire inférieure est ossifiée. (1) Ces têtes appartenaient à deux spécimens mis dans l'alcool ; mais cet alcool , trop affaibli par le nombre des pièces renfermées dans le même bocal, d'ailleurs mal bouché, n'a pu préserver suffi- samment ces deux spécimens, et cinq autres chéiroptères, d'une décom- position à peu près complète. — 62 — 2. Glossophaga amplexicaudaia , Et. Geoiïr. St.-Hil. 1 seul exemplaire , dans l'alcool ; en bon état. 3. MoLossus longicaudatus, Et. Geoffr. St. -Uil Mulot volant de Daubenion. 1 seul exemplaire , dans l'alcool ; en bon état. Je crois être certain de cette détermination. Cependant je donnerai ici une courte description de ce spécimen qui m'a paru présenter quelques caractères dont les ouvrages que j'ai pu consulter ne font pas mention. D'ailleurs , Des- marets, dans sa Mammalogie de V Encyclopédie méthodique, remarque que le mulot volant de Daubenton, qui vient de la Martinique, a des dimensions un peu plus grandes que celui de Geoffroy , et qu'il y a peut-être confusion d'espèces. M. longicaudatus, envoyé par M. Déplanclies. Longueur, de l'ex- trémité du museau à l'origine de la queue , 50 millimètres ; de la totalité de la queue, 35 millimètres : elle ne devient libre qu'au bord postérieur de la membrane inter-fémorale, et la dépasse de 18 milli- mètres. Quatre incisives supérieures, les deux moyennes pointues et serrées l'une contre l'autre jusqu'à leur pointe ; les deux externes pointues aussi, mais très-pe!ites et beaucoup plus courtes que les moyennes. — Je n'ai remarqué que deux incisives inférieures, assez grandes, bilobées, rejetées en avant par les canines; celles-ci ont, à leur base, un bourrelet oblique dont l'extrémité interne, située der- rière les incisives , les dépasse et simule, au premier aspect, des incisives externes. Couleur du pelage cendrée- noirâtre, un peu plus claire sous le ventre. — Museau court et gros. Ouvertures des narines simples, écartées l'une de l'autre de 2 millimètres. Entre les narines et la lèvre supérieure existent des poils très-courts, repliés en crochet vers leur pointe. — Membres postérieurs remarquablement courts; {ge- noux maintenus fléchis par un fort repli longitudinal de la peau, situé sous le jarret. — Tarse et métatarse très-courts; pouce un peu moins long et un peu plus gros que les autres doigts, séparé, opposable, couvert en-dessus de poils raidcs , gros et courts , qui ne se voient point sur les autres doigts. Ailes étroites; la membrane ne forme point une sorte de capuchon au-dessus du poignet, et laisse libre dans toute sa longueur le pouce qui présente, ù sa base, en-dessous, une assez grosse pelote arrondie, molle et couverte de petites pa- — 63 — pilles. L'animal doit appuyer sur celte pelote lorsqu'il se pose à quatre pattes , et semble organisé pour courir aisément à terre. — Individu femelle : l'orifice externe des organes sexuels est une petite fente dirigée dans le sens transversal. U. Molossus ruftis , El. Geoffr. St.-Hil. 2 spécimens, en peau. 2 têtes osseuses. .Je crois également que cette détermination est exacte. Cependant , l'espèce suivante , que je n'ai pu déterminer , ressemble beaucoup à ce Molosse, tout en en différant notable- ment par la disposition de la membrane des ailes. Je les décrirai succinctement l'une et l'autre, pour plus de sûreté, et pour mieux faire comprendre leurs ressemblances et leurs diflérences. Longueur, de l'extrémité du museau à l'origine de la queue, 80 millimètres. Membrane inter-fémorale très-ample, ne renfermant que la moitié environ de la longueur de la queue et se prolongeant, en- dessous , en une sorte de large capuchon. Longueur totale de la queue, 22 millimètres; de la partie libre au-dessus de la membrane, 11 millimètres. Étendue de l'envergure, 350 millimètres; membranes des ailes fixées sur les parties latérales du corps (comme dans la plu- part des chéiroptères). —Oreilles assez grandes, naissant près de la commissure des lèvres j un peu échancrées en arrière, mais ne se réunissant point l'une à l'antre au-dessus du chanfrein, elles sont distantes, en ce point, de 13 millinièlres; oreillon petit, arrondi. (Il n'existe pas de pli longitudinal qui, chez d'autres molosses, s'é- tend du bout du museau à la réunion des oreilles, sur le chanfrein.) — Museau très-large, tronqué, formant avec la lèvre supérieure une sorte de groin, en forme de croissant ayant sa convexité en haut et ses pointes dirigées vers la commissine des lèvres. — Narines simples, percées près du bord supérieur du croissant, et distantes l'une de l'aulre de 1 millimètre et demi. Derrière le groin, sur la ligne médiane, est un tubercule triangulaire, arrondi en-dessus , dont le côté tourné vers le groin présente deux points enfoncés qui semble- raient être deux autres ouvertures de narines ; mais je me suis assuré qu'ils ne pénètrent point dans la cavité du nez. Le groin et le tu- bercule sont couverts de poils Irès-courts , entremêlés de quelques- autres longs et raides. Mais de chaque côté du groin, en arrière — 64 — des brancUes du croissant, se montre une toulle île poils raides, longs, et rou\ foncé, derrière laquelle est un espace presque privé de poils; l'œil est situé au centre de cet espace. — La lèvre inférieure dépasse un peu la supérieure, elle est horizontale et de forme demi-circulaire; sa face supérieure est sans poils et montre quelques petites verrues ; l'inférieure est couverte de petits poils très-courts ; il n'y a point de ■pli transversal sous celte lèvre. Les dents incisives supérieures sont au nombre de quatre, les deux moyennes sont assez grandes, bilobées et serrées l'une contre l'autre; les deux externes sont beaucoup plus courtes, et comme usées : il faut une extrême attention pour les aper- cevoir sur l'animal en peau ; mais elles sont très-évidentes sur la tête osseuse. Les incisives inférieures sont au nombre de quatre, à peu près de taille égale et bilobées ; elles ne sont point rejetées en avant par la base des canines. -La couleur générale du pelage est d'un roux-mar- ron, foncé sur les parties supérieures, plu? clair aux inférieures. La membrane inler-fémorale et celle des ailes sont noirâtres ; le poignet est recouvert par un prolongement du bord supérieur de la membrane des ailes. — La tète osseuse n'a rien de particulier qu'une dépression lon- gitudinale très-prononcée , située sur le chanfrein. Il y a à la mâchoire supérieure, de chaque côté, trois arrière-molaires dont la dernière est de moitié plus étroite, d'arrière en avant, que les deux autres; deux fausses molaires , une canine et deux incisives, 8=16. La mâ- choire inférieure a un nombre égal des trois sortes de dents; en tout 32. Les molaires de la mâchoire inférieure sont de moitié plus étroites transversalement qu'à la supérieure. La symphyse de la mâchoire in- férieure n'est pas ossifiée. 5 Molossiis (an sp. nov. ?). 3 en peau ; h tètes osseuses. Celte espèce, d'un tieis plus petite que la précédente, lui ressemble beaucoup par le faciès général et la plupart des caractères, mais elle en diffère par d'autres essentiels. Pour ne pas allonger celte description, je ne signalerai que ceux-ci : Oreilles plus étroites, plus aiguës à leur sommet, à peine échan- crées en arrière; distantes l'une de l'autre, sur le chanfrein, de 12 millimètres. — Face supérieure de la lèvre inférieure couverte de verrues plus nombreuses et disposées régulièrement. Un pli trans- versal de la peau , sous la lèvre inférieure , et séparé d'elle par une rainure très-profonde. - Membranes des ailes réunies sur la ligne — 65 — médiane et attachées au corps par une cloison longitudinale , depuis la base du cou jusqu'au bassin , de façon que les parties supérieures du corps ne paraissent couvertes de poils que depuis la tète jusqu'aux épaules. Couleur du pelage fauve foncé aux parties supérieures, fauve clair aux parties inférieures. Ailes d'un brun-noiràtre, avec quel- ques marbrures irrégulières, presque blanches. Celte disposition de la peau des ailes, comme je viens de l'indiquer, n'a encore été signalée, à ma connaissance, que sur une Roussette de Timor que Et. Geoffroy Saint-Hilaire a désignée génériquement sous le nom de Ilypodcrma. Mais (luoique ce caractère soit très-pro- noncé chez ma chauve-souris, il ne peut lu faire ranger avec le genre Hypoderme dont tous les autres caractères diffèrent essentiellement ; d'autant plus que, sauf cette diCFérence et quelques autres de peu de valeur, les deux molosses qui précèdent se conviennent par- faitement.— F^a tête osseuse, un peu plus petite, ne montre d'autre différence qu'un peu plus de brièveté dans la face, d'où résulte que la fossette située sur Je chanfrein est plus courte, quoique aussi large que dans l'autre espèce. CARNASSIERS DIGITIGRADES. 6. Tète osseuse de Jaguar ( incomplète ). RONGEURS. 7. Sciurus cesiuans, Gme\. Le grand guerlinguel (femelle'. 1 spécimen dans l'alcool ; mais en assez mauvais étal. Bon pour être disséqué. 8. Sijnetheres insidiosa. Lichtenstein. 1 spécimen dans l'alcool ; en bon élat. M. Déplanches l'a rapporté vivant jus- qu'à Cherbourg , où il est mort en arrivant. ÉDENTÉS. 9. Bradypus tridactylus , L. Jeune individu en peau. 10. Dasypus îiovemcincUis. Jeune individu en peau. 11. Myrmecophaga didactylus , L. 2 individus: 1 en peau ; l'autre dans l'alcool , mais en assez mauvais état. PACHYDERMES. 12. Dicotyies iabiatus , Cuv. 1 individu jeune en peau. — 66 — RUMINANTS. 13. Cerviis Virginicus ? ?. 1 très-jeune individu en peau. Cette détermination reste très -douteuse. CETACES. 1/4. Delphinus Pernettyi , Desm. Dans la traversée de retour , entre les Bermudes et les Açores , on prit , à bord du Rapide , .3 cétacés désignés par iVI. Déplanclies sous le nom que je leur laisse. Cette capture présente un double intérêt : l'espèce du cétacé , et la présence de corps vésiculaires qui s'étaient dé- veloppés dans la graisse sous-cutanée de l'un d'eux. Je transcris la note de M. Déplanches : « Trois individus de ce cétacé ont été pris et dépecés à bord : l'un « d'eux m'a présenté un cas de ladrerie ? Sa graisse était percée « de trous qui renfermaient des vésicules blanches, à parois épaisses, « contenant une matière d'un blanc-grisâtre. « Les trois dauphins étaient de taille à très-peu près égale; voici « les mesures prises sur l'un d'eux : longueur de la pointe du bec au Lirs. C. n. EUTElCORMS, Duft. Sous les pierres, à Quevilly. et — 99 — sous la mousse des arbres , au l)ois du Mesnil-Esuard. L'hiver. R. H. L.EVICOLLIS , Duff. Sous les pierres ou dans les cliaui- pignons des forêts Verte et de la Londe. Août. Sep- tembre. R. H. RUBKIPES, Duft. Sous les pierres des côtes. L'hiver. Le long du foss6 du bois des Chartreux. xVvril. Mai. C. H. SEMiviorACEUS , Brong. Sous les pierres des côtes et des plaines. Mars. Avril. C. Var. B. ViciNUS. Aux mêmes endroits et époques que le type. R. H. TENEBROSUS, Dej. Sous les pierres des endroits sablon- neux, à Quevilly. Juillet. R. H. MELANCHOLicus , Dej. Sous les pierres , près la forêt des Sapins. Août. RR. H. TARDUS, Fab. Sous les grosses pierres. L'hiver. Dans les chemins sablonneux, à Quevilly, surtout dans les mo- ments d'orage. Juillet. Août. CC. H. Frohlichii, Slm. Sous les pierres des fonds , à la forêt des Sapins. Avril. R. H. SERRIPES, Quens. Sous les pierres, à Quevilly. L'hiver. Dans les chemins. Juillet. Août. CC. H. ANXius, Duft. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. C. Var. B. Aux mêmes endroits et époques que le type. R. H. SERYUS , Duft. Sous les pierres ou dans les chemins sa- blonneux, à Quevilly. Juin. Juillet. A Dieppe, dans les mômes conditions. Août. R. 11. VERNALfS, Fab. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. CC. Stenelophus (Mcg.), Deg. S. VAPORARIORU.M , Fab. Dans les chemins ou au vol, à la forêt — 100 — Vcrle. IMai. Au Havre , sous les pierres des côles , le long de la mer. Juillet. Août. (.. ÂcuLPAPis, Lat. A. coPiSi'UTUs, Dufl. Dans les épaves des débordements de la Seine. I\lars. Dans les fossés desséchés , à Sotleville ou Qualremares. Juillet. Août. R. A. Bkuinmpks, Duft. Dans le fossé du bois de St. -Julien , sous les herbes et les i)ierres. Avril. R. A. DORSALis, Fab. Dans les épaves des débordements de la Seine, à Rouen et Orival. Mars. En fauchant, le soir, le long des fossés , à Quevilly. Août. R. A. M lîR 11)1 AN us. Lin. Dans les débordements de la Seine; dans les fossés el les endroits humides. Toute l'année. CC. A. FLAVJCOLLis, Slm. Dans les fossés desséchés , à Qualre- mares. Juillet. Août. RR. A. EXIGUUS, Dej. Sous les mousses humides ou dans les saules creux , à Sotteville. L'hiver. Dans les débordements de la Seine. Mars. En fauchant le long des fossés , à Quevilly. Août. CC. Bradycellus , Eiichs. B. PUOESCENS , Pkl. A Dieppe , sous les pierres autour des retenues. Juillet. Août. C. B. HARPALLNLS, Dej, Sous la mousse ou les pierres, le long du bois de St. -Julien. Mars. Avril. R. B. coi.r.Aiiis, Pkl. Dans la mousse des saules, au bord de la Seine. L'hiver. Le long du bois de St. -Julien. Avril. Dans les fossés desséchés , h Quatremares. Juillet. Août. R. B. SLMii.is, Dej. Aux mêmes endroits et époques que le pré- cédent. i\r». — 101 — TiiKCHUS , Clairv. T. Dïscus, Fal). Sons les pierres ou les subslaiices animales en putréfaction ; le long de la Seine, quai des Curandiers ; le Gord. i\Iai. Juin. RR. T. MICROS, Ilst. Dans les épaves des débordements de la Seine. Mars. R. T. I.ONGICORMS, Sim. Aux mêmes endroits que le précédent. Mars. Sous les pierres ou les pièces de bois. Le long de la Seine, quai des Curandiers, le Gord, etc. C. T. MiNUTUS , Fab. Sous les pierres, le long de la Seine ; sons les mousses et dans les fossés desséchés. Toute l'année. CC. T. SECALIS, Pkl. A Dieppe, sous les pierres , le long des rete- nues. Juillet. Août. R. Bembidium , Gyllenh. (*). (h'ovpe i. l\. FLAViPES, Lat. Dans la mousse humide des arbres. L'hiver. Au bord de presque toutes les mares. L'été. CC. liroupe 2. B. P.^LUDOSUM, Panz. Au bord de la Seine, dans les endroits découverts et bien exposés au soleil. St. -Adrien ou Orival. Juillet. Août. R. Groupe 3 (**). (") Classf^s (l'npivs la monographie De BembUliis t^uropiris tie M. Jacqueliii du Val , Annales de la Société eutomologique de France , 1851, p. i4l; et 1852, p. 101. (**) 11 ne sera pas fait mention des groupes n'olfrant pas de repré- sentants dans la Seine-Inférieure. — 102 — Croupe h. B. BrPUNCTATUM , Lin. Un seul exemplaire , pris à Qiiillebeuf , sous les détritus , au bord de la mer. Mai. Groupe 5. B. LAMPROS, Hst. Dans la mousse de presque tous les arbres. L'hiver. Sous les pierres. Mars. Dans tous les chemins. L'été, ce, Var. B. B. PULCHELLUS, Marsh. Aux mêmes endroits et époques que le type. R. Var. C. B. Velox. Aux mêmes endroits , et sous les feuilles , à la forêt Verte. Octobre. R. B. GiLViPES, Stm. Dans les saules creux ou sous la mousse des mêmes arbres , à Sotteville et Quevilly. Décembre à Mars. C. B. NOiiMANNUM, Dej. A Dieppe , sous les détritus des retenues, en courant le long des banques. Juillet. Août. R. B. PiJSiLLUM , Gyll. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. C. Var. B. Aux mêmes endroits que le type. R. B. iWRis , Pzr. Dans la mousse des Saules, à Orival. L'hiver. Dans les débordements de la Seine. Mars. R. Groupe 6. B. Stlrmii, Vjx. Au bord des fossés ou dans les fossés des- séchés , à Ouatremares et au Grand-Quevilly. Juillet. Août. R. B. ARTiciiLATUM , Pzr. Daus les saules creux , à Sotteville et Quevilly. L'hiver. Dans les fossés desséchés, à Quatre- mares, et au bord de presque toules les mares décou- vertes. Juillet. Août. ('.. Groupe 7. B. QUADRIGUTTATU.M , Fab. Dausles épaves (les débordements — 103 — de la Seine. Mars. Dans les fossés desséchés, à Que- villy et Qualremares. Juillet. Août. R, B. QUADRIPUSTULMUM , Dej. Dans les saules creux, à Solte- ville. L'hiver. Au bord des mares découvertes et dans les fossés desséchés , à Quatremares, Juillet. Août. C, B. QUADRIMACULATUM, Lat. Daos les fosses desséchés , à Sotteville et Quatremares. Juin. Juillet. R. B. llUMERALE , Slm. Dans la mousse des saules , à Sotteville et Bapeaume. L'hiver. RR. Groupe 8. B. RUriPES, Stm. Sous les feuilles, dans les chemins, à la forêt Verte. iNovembre. R. Groupe 9. B. NiTiDULUM, Marsh. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. Var. B. B. rrunnicorine, Dej. A Dieppe, sous les éclats, au pied des falaises. Juillet. Août. R. Var. C. B. DELETUM. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. B. femoratum, Stm. Sous les petites pierres, au bord de la Seine, au Grand-Cours, la Mivoie , St. -Adrien, et à Dieppe , au bord des retenues. Juin. Juillet. C, B. CONCINNUM, Steph. Au pied des saules, à St.-Adien; sous les détritus, au bord des mares de Quevilly. Juillet. R. A Dieppe, sous les détritus, au bord des retenues. Juillet. Août. ce. , . \ Dans les saules creux , à Sotteville. B. USTULATUM, Lm. ,„ . ,,,,.. > L hiver. Au bord de la Seine, des B. RUPESTRK , Lat. \ , ^,, , / ruisseaux ou des mares. L été. CC. Groupe 10. B. OBLIQUUM, Stm. Au grand soleil , sur la bourbe humide de la mare du Pctit-Quevilly. Juin. Juillet. R. — lOh — ^,. \ Dans la mousse humide des saules, n. VARIUM, Oliv. j „ , / L'hiver. Au bord des mares de B. IJSTULATUM, Fal). / Ouevilly. L'été. C. Var. B. R. KUMir.ATi.M , Doj. Au bord des marcs de Oue- villy , au grand soleil. L'été. R. jSous la mousse humide des peu- B. ri.AMMULATUM, Clairv. f pliers. L'hiver. Dans les fossés B. UNDurATUM, Stm. Dej. l desséchés, au Chiquet et à ) Quatremares. Juillet. Août. C. Groupe H. B. ASSIMILE , Gyll. Dans les épaves des débordements de la Seine. iNLirs. Parfois h Dieppe, sous les détritus des retenues. .Juillet. R. Groupe 12. B. niGUTTATUM, Fal). Dans les débordements de la Seine. Mars. Dans les fossés desséchés, àQueviHy ou Quatre- mares. Juillet. Août. R. Vnr. B. B, VULNERATUM, Dej. Dans les saules creux , à Solteville. L'hiver. Aux mêmes endroits que le type. ce. B. iiiNEUM, Germ. Sous les pierres, au bord des retenues de Dieppe. Août. RR. B. GUTTULA , Fab. Dans la mousse humide des peupliers ou des saules. L'hiver. Dans les saules creux. Mars. Les dé- bordements de la Seine. Mars. Dans les fossés dessé- chés. L'été, ce. B, oivnisuM, Stm. Sous la mousse des peupliers ou des saules. L'hiver. Dans les débordements de la Seine. Mars. Dans les fossés desséchés , à Q\iatremares. Juillet. C. B. «.)UINQL'LSTRUTUM . Gyll. A Dieppe, sous les éclats de pierres au pied des falaises. Juin. Juillet. R. B. RUFESCE.NS, Guér. Sous la mousse ou dans les saules creux, — iOj — au bord de la Seine, à Eauplel , la Mivoie et St.- Adrieii. Août. Septembre. R. Groupe 15. B. FOCKII, Humm. Un seul exemplaire trouvé sous une pièce de bois, au bord de la Seine, à Croisset. Juillet. B. BISTRIATUM , Duft. Sous les mousses humides des arbres. L'hiver. Dans les fossés desséchés, à Quevilly. L'été. C. Var. B. B. flavesgens, Dej. Dans les fossés desséchés. L'été. C. Groupe 1 7. B. LATERALE, Sam. A Dieppe, courant à la mer basse, sur la bourbe des retenues, côté du village d'Etran. Juillet. Août. C. DYTISCI. Dytiscl's, Lin. D. DIMIDIATL'S, Bergs. En péchant dans les fossés, au Petit et Grand-Quevilly. Mai. Juin. C. D. PUNCTULATUS, Fab. Aux mêmes endroits que le précédent, et dans les fossés d'eau stagnante , propriété Pimont. Avril à Juillet. C. D. MARGtNALis, Lin. Dans les mêmes endroits que les précé- dents ou dans la mare du Parc. Mai. Juin. C. D. PISANUS, Aube. Aux mêmes endroits et époques que les précédents. R. 1). CIRCUMFLEXUS, Fab. Dans les fossés d'eau stagnante, à Sl.-Aignan. iMars. Avril. Dans les mares de Bou- secours ou de Ouevilly. Mai. Juin. C. ÂciLius, Leach. A. suLC.vrus, Lin. Dans les mares do Bonsecours, du Grand et du Pelit-Quevilly. Mai. C. S — 106 — Hydaticus, Leach. H. Hybnery, Fab. Dans les fossés d'eau courante, à Ba- peaume. Juillet. Août. C. H. TRANSVERSALis , Fab. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. C. H. ciNEREUS, Lin. Dans les fossés, au Grand-Quevilly et à la mare Moussue, plaine du Madrillet, aux Sapins. Juin. Juillet. R. COLYMBETES, Clairv. C. Fuscus , Lin. Dans toutes les mares , h Quevilly , Bon- secours et aux Sapins. Avril à Juillet. CC. C. CONSPERSUS , Gyllenh. Dans les mares et les fossés de Quevilly. Juin. Juillet. R. C. BISTRIATUS, Bergs. Aux mêmes endroits que le précédent. Mai. Juin. R. C. coLLARis , Pkl. Dans les rivières d'eau vive , d'Aubetle et de Bapeaume. Avril. Mai. R. Ilybius , Erichs. L ATER , Deg. Dans les rivières d'Aubette et de Bapeaume. Mai. Parfois dans les fossés de Quevilly. Mai. Juin. R. L QUADRIGUTTATUS , Dej. Dans les fossés du Grand et Petit- Quevilly. Juin. Juillet. C. L FENESTRATUS, Fab. Dans les eaux vives, à Bapeaume. Mai. Juin. R. L FULIGINOSUS , Fab. Dans la rivière d'Aubette , propriété Pimont. Avril. Mai, ÂGABUS, Leach. A. AGILIS, Fab. Dans les mares , à Sotteville, et à la mare Moussue , aux Sapins. Avril. Mai. R. — 107 — A, FEMORAJ.IS, Pkl. Dans les fossés, à Quevilly, el à la mare IMoussue, aux Sapins. Mai. Juin. C. A. Sturmii, Schr. Dans les eaux vives, rivière d'Aubette , propriété Pimont. Avril. Wai. C. A. CHALCONOTUS, Kugel. Dans la mare Moussue, aux Sapins. Avril. Mai. R. A. MACULATUS, Liu. Dans les rivières d'Aubelte el de Ba- peaume. Avril. Mai. C. A. DIDYMUS, Oliv. Dans tous les courants d'eau vive des ri- vières de Bapeaume et d'Aubette. Avril. Mai. CC. A. PALUDOSUS , Fab. Dans les rivières d'Aubette et de Ba- peaume. Avril. Mai. C. A. BiPUNCTATUS, Fab. Dans la grande mare de Bonsecours , et à la mare Moussue, aux Sapins. Mai. R. A. GUTTATUS, Pkl. Dans la rivière d'Aubette, propriété Pimont. Mai. Juin. R. A. AFFiiNis, Pkl. Dans la rivière de Bapeaume. Mai. Juin. R. A. BIPUSTULATUS,. Lin. Également dans les rlvières d'eau vive ou dans les fossés d'eau stagnante , à Bapeaume et Quevilly. Avril. Mai. CC. Laccophilus, Leaclî. L. HYALiNUS , Deg. Dans presque toutes les mares , à Bon- secours et Quevilly. Avril. Mai. A Dieppe. Juillet. C. L. MTNUTUS , Lin. Dans la rivière de la Seine , h Croisset, dans les endroits où poussent des herbes. A Dieppe, dans la Scie. Juin. Juillet. C. NoTERUS, Clairv. N. SPARSUS, Marsh. Dans les mares du Parc et de Bon- secours. A Dieppe , dans le fossé nommé Flaque. Juillet. Août. C. — 108 — PiELOBIL'S, Sclir. P. Heumanni. Fab. Dans la grande mare de Bonsecours et à la mare Moussue, à la Londe (Orival). Avril. Mai. R. Hydroporus, Clairv. II. DUODECIMPUSTULATUS , Fab. Dans les caux vives, rivière d'Aubette , propriété Pimont. Avril. Mai. A Ba- peaume. Mai. Juin. C. H. ELEGANS, Illig. Aux mêmcs endroits et époques que le précédent. C. II. RiVALis, Glîl. Aux mêmes endroits et époques que les précédents. C H. PICIPES, Fab. Dans les fossés du Grand et Petit-Quevilly, Juin. Juillet. C. 11. OVATUS, Stni. Dans les eaux vives, rivière d'Aubette. Avril. Mai. R. II. SEXPUSTULATUS, Fab. Dans tous les fossés d'eau stagnante ou les mares encombrées de lentilles d'eau. Avril à Juillet, ce. H. ERYTHROCt'PnALUS, Fab. Dans la mare Moussue, à la Londe (Orival). Avril. Mai. R. II. RUFIFROMS, Dnft. Aux mèmes endroits et époques que le précédenl. C. H. PLANUS, Fab. Dans les mares ou les fossés, à Quevilly. Mai. A Dieppe, dans la Flaque. Juillet. C. H. PUBESCENS , Ghl. Dans la mare Moussue, aux Sapins, et de la Londe, à Orival. Mai. Juin. A Dieppe, dans la Fia(iue. Juillet. (.. H. MABGINATUS, Dufl. A Dieppe, dans le fossé nommé Flaque. Juillet. Août. R. H. LlTURATUS , Dej. Dans les fossés de Quevilly. Juin. Juillet. R. — 109 — II. MEMNONIUS, Nicol, Au\ mêmes eiulroils que le précédait. Mai. Juin. R. H. PICEUS , Stin. Dans la mare Moussue , aux Sapins. Avril. Mai. R. H. BREVis, Shalb. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. H. ANGUSTATUS, Stm. Dans la mare Moussue, bois de la Londe , à Orival. 31ai. R. H. OBSCURUS, Stm. Dans la mare Moussue, aux Sapins. Avril. Mai. R. H. UMBROSUS , GhI. Aux mêmes endroits que le précédent. Mai. Juin. R. H. STRIOLA , Ghl. Dans les fossés du Petit-Quevilly. Juin. Juillet. R. H. LINEATUS, Fab. Dans la mare Moussue, à Orival. Juin. Juillet. G. H. FLAViPES , Oliv. Dans la mare Moussue , à la forêt des Sapins. Mai. Juin. R. H. GRANULARls , Lin. Daus la mare Moussue , à Orival. Juin. R. H. BiLiNEATUS, Stm. A Dieppe, dans le fossé dit la Flaque, près des retenues. Juillet. R. H. GEMINUS , Fab. Dans les fosses du Petit-Quevilly. Avril. G. H. UNISTRIATUS , Illig. Dans les fossés du Grand et Petil- Quevilly. Avril. Mai. R. H. PlCTUS, Fab. Aux mêmes endroits que le précédent. Juin. A Dieppe, dans la Flaque. Juillet. Août. G. H. CONFLUENS, Fab. Daus les mares de Bonsecours. Avril. Mai. R. H. CUSPIDATUS , Kunz. A Dieppe , dans les fossés d'eau sta- gnante. Avril. Mai. R. H. iN^.QUALis, Fab, Dans les fossés et les rigoles, au Grand- Quevilly. Juillet. G. — 110 — n. RETICULATUS, Fab, A Dieppe, dans le fossé dii la Flaque, près des retenues. Juillet. Août. (]. Hyphidrl's, Illig. H. FERRUGINEUS, Lin. Dans les fossés du Patis, du Chiquet et du Grand-Quevilly. Juin. Juillet. R. Haliplus, Lat. H. ELEVATUS, Panz. Dans l'eau courante des rivières d'Au- bette , de Bapeaurae et de Scie , à Dieppe. Juin. Juillet. R. H. OBLIQUUS, Fab. Aux mêmes endroits que le précédent. Parfois dans les fossés, au Grand-Quevilly. Juillet. Août. R. H. IMPRESSUS, Fab. Dans les eaux courantes. Rivière de Scie, à Dieppe. Juillet. R. H. FULVUS , Fab. Dans la mare Moussue, bois de la Londe, à Orival. Juin. G. H. VARIEGATUS, Er. Daus les eaux courantes, rivière de Bapeaume. Juillet. R. H. ciNEREUS , Aube. A Dieppe , dans la rivière de Scie et dans la Flaque. Juillet. G. H. RUFicoLLis , Deg. Dans les fossés ou les rigoles , à Que- villy. Juin. Juillet. GG. H. FLUViATiLiS , Aube. Dans la Seine , dans les bancs de plantes marines, à Groisset et à la Mivoie. Juillet. A Dieppe, dans la rivière de Scie. Juillet. Août. R. H. LiNEATOCOLLis, Marsh. Dans la rivière d'Aubette, pro- priété Piraont. Avril. Mai. GG. Cnemidotus , lilig. G. CjESUS, Duft. Dans les fossés et rigoles de Quevilly. Juillet. R. — \\\ — GYRINI. Gyrinus , Geoff. G. MINUTUS, Fab. Dans la mare Moussue, bois de la Londe, à Orival. Mai. Juin. R. G. URINATOR, Illig. Dans la rivière d'Aubette. Avril. G. Var. B. G. Variabilis, Sol. Aux mêmes endroits et époques que le type. R. G. NATATOR, Lin. Dans tous les fossés et les mares, à Que- villy et Bonsecours. Avril à Juillet. CC. Vai: B. G. marginatus, Germ. Aux mêmes endroits et époques que le type. R. G. BICOLOR, Pkl. Dans la mare Moussue, bois de la Londe, à Orival. Mai à Juillet. R. G. MARINUS, Ghl. Aux mêmes endroits que le précédent et à Quevilly. Juillet. R. Orectochilus , Esch. O. viLLOSUS, Fab. Dans les eaux courantes, rivière de Ba- peaume. Juillet. R. HYDROPHILI. Helephorus, Fab. H. RUGOSUS , Oliv. Dans les épaves des débordements de la Seine. Mars. Dans la mare Moussue, à Orival. Août. R. H. iNUBiLUS, Fab. Aux mêmes endroits que le précédent et dans les fossés de Quevilly. Juin. Juillet. R. H. GRISEUS, Brull. A Dieppe, dans le fossé dit la Flaque, près des retenues. Juillet. R. H. AQUATicus, Lin. Dans les débordements de la Seine. Mars. — 112 — A la mare Moussue, à Orival. Mai. Dans les fossés d« Quevilly. Juin. Juillet. CC. H. GRANULARIS, Lin. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. CC. Var. B. H. OBSCURUS, Muk Mêmes endroits que le type. C. Var. C. H. GRANULARIS, Lin. Mêmes endroits. C. Var. D. }]. MiNUTUS , Oliv. Mêmes endroits et époques que le type. C. H. NANUS, Schupp. Dans les épaves des débordements de la Seine. Février. Mars. RR. Hydrochis, Germ. H, ELOiNGATUS, Schall. Dans Ics fossés d'eau stagnante, aux Pâtis et au Chiquet. Octobre. Novembre. C. H. ANGUSTATUS, Miill. Dans la mare Moussue, à Orival. Août. Dans les fossés des Pâlis. Septembre. Dans les mares, à l'Essart. Octobre. Novembre. C. OcHTHEBiLS, Leach. O. lîxcuLPTUS, Germ. Dans les fossés, au Chiquet. Juillet. A Dieppe, dans la Flaque. Août. R. O. MARGIPALLENS, Lcit. A Dieppe, dans la Flaque et les fossés, prés des retenues. Juillet. Août, R. O. iMarinus, Pkl. A Dieppe , aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. O. Pygm^.us , Fab. Dans les fossés du Chiquet ou des Pâtis. Mai. A la mare Moussue , à Orival. Mai. Dans la Flaque, à Dieppe. Juin. CC. Var. B. A Dieppe, dans la Flaque. Août. R. O. Pellucidus, MuIs. a Dieppe, dans les fossés, près des retenues. Juin. Juillet. R. — H3 — Hydr^na , Kugel. H, TESTACEA , Curt. Dans les fossés du Chiqiiet et des Pàtis. Octobre. C. H. KIPARIA, Kugel. Aux mêmes endroits que le précédent, et à Dieppe, dans les fossés. Août. C. H. PULCHELLA, Mùli. Un seul exemplaire prisa Dieppe, dans le fossé dit la Flaque. Août. LiMNEBius, Leach. L. PAPPOSUS, Muls. Dans les fossés de Quevilly. Juillet. A Dieppe , dans la Flaque. Août. Cl. L. NiTiDUS, Marsh. Aux mêmes endroits que le précédent, et dans les rigoles du Grand-Quevilly. Juillet. C. L. ATOMUS, Duft. Dans les fossés du Pâtis et du Chiquet. Juillet. R. Berosus, Leach. B. TRICEPS, Curl. Dans les fossés du Grand et Petit-Quevilly. Juillet. R. B. LURIDUS, Lin. A la mare Moussue, aux Sapins. iMai. R. B. AFFiNis , Brull. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. Hydrophilus, Geofî. H. PiCEUS, Lin. Dans les fossés ou rigoles, au Grand et Petit-Quevilly. Août. C. Hydrous, Lin. IL CARABOIDES , Liu. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. — [\U — Hydrobius , Leach. H. OBLONGUS, Ilerbst. Dans les fossés du Grand et Petit- Quevilly. Juin. R. H, FUSCIPES, Lin, L'hiver, dans le terreau ou la mousse des saules , et dans tous les fossés et les mares , à Que- villy , etc. L'été. CG. H. BicoLOR, Pkl. A Dieppe, dans le fossé dit la Flaque. Mai. R. H. GLOBULUS, Pkl. Dans les fossés de Quevilly. Avril à Août. ce. Laccobius, Er. L. MiNUTUS, Lin. Dans les fossés ou rigoles du Grand et Petit-Quevilly. Avril à Août. G. Helochares, MuIs. H. LiviDUS , Forst. Dans tous les fossés et les mares encom- brées de lentilles d'eau , à la mare Moussue , etc. Mai à Septembre. GG. Philhtdrus , Sol. P. MELANOCEPHALUS, Oliv. Dans les mêmes conditions que le précédent, et dans les eaux stagnantes, mare au Loup, aux Sapins. Mai à Juillet. G. Var. B. P. TESTACEUS. Aux mêmes endroits que le type. G. P. MARGINELLUS , Fab. A Dieppe , dans les forêts d'eau sta- gnante. Juillet. Août. R. Var. C. P. MINUTUS, Fab. Dans les mares Moussue et des Saulx , à la forêt des Sapins. Mai. Juin. R. Cyllidium, Er. C. SEMINULUM, Pkl. Dans les fossés du Grand et Petit-Que- villv. Juillet. Août. — 115 -- Cyclonotum , Dej. C. ORBlCULARE , Fab. Daiis les mares Moussue et au Loup , aux Sapins , dans les rigoles de Quevilly ou en fau- chant le soir le long des fossés. Juin. Juillet. R. SPHiERlDIUM, Fab. S. scaraBjEOIDES , Linn. Dans les excréments de ruminants , soit sur les côtes, soit dans les prairies. Mai. Août. ce. S. BIPUSTULATUM , Fab. A ux mêmes endroits et époques que le précédent. CC. Cercyon, Leach. C. OBSOLETUM, Ghl. Dans les bouses de vaches, des prairies de Quevilly. Juin. R. C. H^xMORRiioïDALE , Fab. Au même endroit que le précé- dent , sur les côtes , ou dans les plaines. Juin. (X. C. HiEMORRHOUM , Ghl. Dans les bouses des plaines sablon- neuses , à Quevilly. Juin. Juillet. R. C. UNIPUNCTATUM , Lin. Dans les bouses de vaches , à Que- villy. Avril. C. C. QUISQUILIUM , Lin. Aux mêmes endroits que le précédent. Juin. C. C. CENTRIMACULATUM, Stm. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. {]. PYGMJ:uM , lUig. Aux mêmes endroits cl époques que les précédents. CC. C. LITTORALE , Ghl. A Dieppe, dans les bouses, au bord de la mer. Juin. Juillet, R. G. PLAGIAIUM , Er. Dans les excréments humains , à Que- villy et h Dieppe. Juillet. Août. C. — 116 — C. AQUA'ncLM , Sleph. Dans les bouses de vache , à Quevilly. Juin. Juillet. CC. C. FLAVIPES, Fab. Dans les mêmes conditions et époques que le précédent. (IC. C. iViELAKOCEPHALUM , Lin. Daus les excréments humains , à Quevilly. Juillet. R. (]. MINUTUM, Fab. A Dieppe, dans les bouses de vache. Août. C. A Quevilly. Juillet. R. C. LUGUBRE, Pkl. Dans les bouses de vache. A Quevilly. Juin. Juillet. R. (.. AKALE, Pkl. Aux mêmes endroits que le précédent. Juin. C. A Dieppe. Juillet. C. Var. B. i'Marginellum, Pkl. Aux mêmes endroits et épo- ques que le type. RR. Megasternum , Muls. M. BOLETOPHAGUM , Er. Dans les épaves des débordements de la Seine. Mars. Ou dans les bouses de vache , à Quevilly. Juin. Juillet. C. Cryptopleurum , Muls. C. ATOMARIUM , Fab. Dans les bouses sèches, à Quevilly. Juillet. Août. C. PARNI. Parnus , Fab. P. PROLIFERICORNIS , Fab. En péchant au lanet , dans les fossés de Quevilly. Avril. Dans la mare Moussue, aux Sapins. Mai. C. P. MITIDULUS, Ileer. A Dieppe, dans les fossés, et dans la (laque. Juillet. Août. R. — 117 — P. SLBSTRIATUS , MùU. Dans les rivières de Bapeaume et d'Aubette. Juillet. Août. R. POTAMOPHILUS , Geim. P. ACUMINATL'S , Fab. Habitant dans la bourbe des endroits peu profonds de la Seine. On l'y prend assez sou- vent en s'y baignant. Je l'ai rencontré parfois dans les endroits où poussent des nénuphars (Nijmphea iutea). A Ainfreville , sous les monts Orival et St. - Adrien. Juillet. R. Elmis , Lat. E. .ENi^us , Sleph. Sous les pierres dures des petites rivières de Bapeaume , et d'Oison à Caudebec-les-Elbeuf. Juin. Juillet. C. E. OBSCURUS , Miiil. A Dieppe, sous les pierres de la rivière de Martin-Église. Juillet. Août. RR. E. VoLKMARi, Lat. Sous les pierres des rivières de Bapeaume et d'Oison, à Caudebec ; et de Martin-Eglise, à Dieppe. Juin. Juillet. C. E. PARALLELOPIPEDUS , Steph. Mètue habitat que les précé- dents à Martin-Église , près Dieppe. R. E. CUPREUS , Sleph. Dans les mêmes conditions que les pré- cédents. x\ Bapeaume. Juin. Juillet. C. E. NiTENS , Mull. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. RR. E. DAR(iELASii , Lat. Aux mêmes endroits et époques. R. HETEROCERI. IIeterocerus, Bosc. H. OBSULEtUS, Curt. En immergeant avec la main les en- — 118 — droits bourbeux du bord des mares, ou fossés. A Qiiatremares et à Dieppe. Juillet. Août. R. H. MARGINATUS, Fab. Au bord des mares de Quevilly, ou des fossés de Quatremares. Juillet. C. II. L-EVIGATUS, Fab. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. II. FUSCULUS , Kiesenw. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. H. FLAViDUS , Rossi. A Dieppe , le long des banques des retenues , près la vanne. Août. C. SILPH/E. Necrophorus, Fab. N. HUMATOR , Fab. Sous les cadavres de mammifères en putréfaction, jusqu'à 15 centimètres au-dessous du sol. Forêt Verte et Quevilly. Avril. Mai. R. N. VESPiLLO , Lin. Sous les cadavres des plaines ou des côtes. Rarement enterré. Avril. Mai. Parfois , sous la mousse des arbres des forêts. Février. Mars. C. N. VESTiGATOR , Herscli. Sous les cadavres des plaines sa- blonneuses. Quevilly. Juin. Juillet. C. Var. B. C. Mêmes endroits et époques que le type. R. N. RUSPATOR, Er, Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. K. MORTUORUM, Fab. Sous la mousse des arbres des forêts. Février. Mars. Sous les petits cadavres. Mai. Août. Et dans les champignons des forêts. Septembre. Oc- tobre. C. Necrodes, Wilk. N. LiTTORALis, Lin. Sous la mousse des arbres des forêls. Mars. Sous les cadavres de gros mammifères en — 119 — putréfaction , dans les forêts. Juin. A Dieppe , dans les mêmes conditions, au bord de la mer. Juillet. C. Var. B. N. SIMPLICIPES, Dej. Aux mêmes endroits et épo- ques que le type. R. SiLPHA , Lin. S. TIIORACICA , Lin. Sur les cadavres des forêts Verte et de Roumare. Mai. Juin. C. S. RUGOSA , Lin. Sous les cadavres en putréfaction. A la forêt Verte et à Quevilly. Juillet. C. S. SINUATA, Fab. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. CC. S. DISPAR, Hst. Sous les détritus de végétaux, au bord des mares de Quevilly. Juillet. RR. S. OPACA , Lin. Dans les fossés, près des bois. A St.- Julien, sous les pierres. Dans les chemins sablonneux, ^ à Quevilly. Avril. Mai. R. S. QUADRIPUNCTATA , Liu. Sous la moussc des arbres de la forêt Verte. Mars. En battant les jeunes chênes , où il se nourrit de chenilles , à la même forêt , et au bois Cany. Mai, Juin. R. S. RETICULATA , Fab. Dans les chemins sablonneux ; ou le long des herbes , dans les moments d'orage , à Que- villy. Juin. Juillet. C. S. TRiSTis, Illig. Dans les chemins, sur les côtes, et dans ceux de Quevilly. Août. Septembre. R. S. CARINATA , Illig. Sous la mousse des arbres des forêts de Roumare ou de la Londe. L'hiver. Sous les pierres des mêmes forêts. L'été. R. S. OBSCURA , Lin. Dans tous les chemins sablonneux de Quevilly. Mai à Août. C. S. POLITA , Sulz. Sous les pierres des endroits humides. — 120 — L'hiver. Dans les chemins, à Quevilly, Canteleu, elc. L'été. C. S. ATRATA, Lin. Sous presque toutes les mousses des forêts, ou dans le terreau des saules. L'hiver. CC. Var. B. PEDEMONTANA , Fab. Aux mêmes endroits et épo- ques que le type. R. ÂGYRTES , Frœl. A. SUBNIGER, Dej. Sous les petits cadavres , au Bel-Évent , à la forêt Verte. Novembre. RR. Catops, Fab. (Choleva , Lat.). C ANGDSTATUS , Fab. Dans les champignons , à la forêt de St. -Jacques. Octobre. Au pied des arbres des fo- rêts; souvent dans le chevelu des racines. Forêt Verte. Avril. Mai. R. i'.. CISTELOIDES , Frœl. Aux mêmes endroits et époques que le précéderil. R. C. AGiLis , lilig. Au pied des arbres ou dans les champi- gnons, à la forêt des Sapins et à Quevilly. Sep- tembre. R. C. UMBRiNUS, Erichs. Au pied des arbres, sous la mousse. L'automne. On le trouve également dans les nids de guêpes. Février. Mars. R. <_;, PiciPES , Fab. Dans les bourrées pourries , à la forêt de Roumare. Mars. Avril. RR. C. GRANDICOLLIS , Er. Daiis les champignons, au pied des arbres et dans les bourrées , à la forêt de Roumare. Octobre à mai. R. C TRiSTis , Panz. Dans les champignons, à la forêt de — 121 — St, -Jacques. Octobre. Sous les cadavres d'oiseaux , à St. -Julien ou aux Chartreux. Avril, C. C. CHRYSOMELOIDES , Pz. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. C. ALPINUS , Ghl. En battant les fagots, à la forêt Verte. Octobre. Au pied des haies, près la forêt de St.- .îacques. Mars. Avril. R. C. MGRITA , Er. Sous les cadavres d'oiseaux, à St, -Julien. Avril. R. C. QUADRATICOLFIS , Aubé. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. C. FUMATUS, Spce. En battant les fagots de chêne, à la forêt Verte , ou à Quevilly. Avril. Mai. C. C. VEi.ox , Spce. En battant les fagots et bourrées , ou sous les feuilles, à la forêt Verte. Octobre. Novembre. C. C. pRjECOX , Er. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. C. C. SERICEUS, Fab. Dans les mousses des forêts. L'hiver. En fauchant le long des fossés, aux Pâtis, ou à Quevilly. Mai. En secouant les jeunes arbrisseaux, à St. -Jacques. Juillet. Dans les champignons. Oc- tobre. C. Var. B. C. tirialis, Aubé. Aux mêmes endroits et épo- ques que le type. R. C. AINISOTOMOIDES , Spce. En battant les fagots et bourrées, à la forêt Verte. Octobre. R. Leptinus, Miill. L. TESTACEUS, MiJll. Trouvé une première fois en battant des fagots de chêne, à Orival. Octobre. Rencontré une autre fois sous une pierre garnie de racines, à la forêt de St. -Jacques. Mai, 9 — 122 — SCAPIIJDII. SCAPHIDIIJM , Oliv. S. OUADRIMACLLATUM , Oliv. Daiis les amas fie champi- gnons des côles , à Canlek'ii. Octobre. ISovembie. Parfois, sous la mousse des pommiers. Mars. R. SCAPHIUM , Kirb, S. IMMACULATUM , Oliv. Dans les champignons des bois et forêts, à Canieleu. Octobre. A Dieppe, bois d'Élran. Novembre. R. ScAPHisoMA , Leaoh. S. AC.ARICIM'M, l.in. En battant les bourrées, ou dans les champignons , à la forêt de Roumare. Octobre. R. ÏRIGHOPTERYX. Trichopteryx , Kirb. T. FASCICULARlS , Hst. En battant les haies , à Quevilly. Juin. En battant les fago.ts , à la forêt Verte. Oc- tobre. C T. iNTERMEDius , Gillm. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. T. DEPP.ESSA, Stm. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. T. MYRMECOPHILA , Allib. En tamisant les fourmilières , à la forêt Verte. Octobre. C. Ptilium , Schup. P. LATUM , Gillm. En battant les haies de toutes essences , à Quevilly. Juin. R. 42:i Ptenidium , Erichs. P. rusii.i.UM, C.lil. Dans les (lOtrihis de vOgrlaiix , les fu- miers, etc. En ballant les haies, à Ouevilly. .Inin, Juillet. C. ANlSOTOMiE. Hydnobius, Schmt. H. PUNCTATissiMUS, SIeph. Dans les champignons (Agarics), sur les côtes de la ferme de la Madeleine. Octobre. RR. Anisotoma , Knoch. A. ciNNAMOMEA, Pz. A Dieppe, sous les détritus des re- tenues. Août. R. A. GALCARATA, Er. En battant les haies , à Quevilly. Juin. En battant les jeunes arbres des bois , aux Char- treux. Juillet. Et à Dieppe , sous les détritus des retenues. Août. R. A. DUBIA, Illig. Aux mêmes endroits et épofjues que le précédent. R. A. DISTINGUEKDA , Fair. En battant les haies de toutes essences , à Quevilly. Juin. RR. Cyrtura , Er. C. MINUTA , Ahr. En battant les haies de foutes essences , à Quevilly. Juin. Juillet. RR. CoLENis, Erichs. C. DiiNTiPES , Ghl. En battant les haies de toutes essences , à Ouevillv. Juin. R. — \2U ~ Agaricophagls , Sclimt. A. CEPHALOTES, Schîii. A Dieppe, sons les détritus des retenues. En fauchant le long des fossés. Juillet. Août. RR. LiODES, Er. L. AXILLARIS, Ghl. En battant les fagots de chêne, à la forêt Verte. Octobre. Novembre. R. ÂMPHICYLLIS, Erichs. A. GtORLis, Fab. En battant les vieilles bourrées, à la forêt Verte. Août. Septembre. R. Va7\ A. STAPHYLEUM , Ghl. Aux mêmes endroits que le type. A Dieppe. Juillet. Août. R. ÂGATHIDIUM , Illig. A. SEMiNULUiM, Lin. En battant sur un drap les vieilles bourrées , à la forêt de Roumarc. Août. R. A. LvEViGATUM , Erichs. Dans les mêmes conditions que le précédent. Même forêt. Mai. Juin. R. A. MANDIBULARE, Stm. En battant les fagots, à la forêt de la Londe , et à Orival. Novembre. R. A. \ARIANS , Beck. Dans les mêmes conditions que les pré- cédents, h la forêt de Roumare. Novembre. R. A. PUiNCTULUM, Beck. Dans les mêmes conditions que les précédents , à la forêt Verte. Octobre. R. Clambus , Fisch. C. PUBESCENS , Redt. En brossant les nmrs des écuries. Octobre. R. C. ARMADILLUS , Deg. En battant les haies de toutes es- — 125 — sences, à Quevilly. L'été. Dans le terreau des saules. L'hiver. C. C. ENSHAMENSis , Westw. Daiis les caves humides , sur les pièces de bois pourries, ou sur les vieux paniers. Octobre. Novembre. R. PiTHOPHiLUS, Ueer. P. ATOMARius, Heer. Dans les caves humides, sur les futailles et les bois pourris. Octobre. l\. P. ABRvEOiDES, Aubé. Sous les écorces de pommiers, aux Pâtis. L'hiver. En battant les fagots de chêne, à la forêt de la Londe , Orival. Octobre. CC. PHALACRl. Phalacrus, Pkl. P. CORRUSCUS , Pzr. En battant les ajoncs marnis en fleur , près les sapins. Avril. En fauchant , le soir, le long des fossés, à Quevilly. Août. Eu battant les sapins (Epicéa), à la forêt Verte. CC. Olibrus, Er. O. CORTICALIS , Slir. Dans les mousses. L'lu\er. Eu battant les ajoncs marins en fleur. Mai. Les arbres des forêts Juin. Sur les pins. Octobre. CC. 0. J^NEUS, Illig. Dans les mousses. L'hiver. En battant les haies, à, Quevilly. Juin. En fauchant sur les côtes. Juillet. C. 0. BICOI.OR, Fab. Eu fauchant sur les côtes de Canteleu ou Bonsecours. Juin. Juillet. R. O. LIQUIDUS, Er. En battant les haies, à Quevilly. Juin. Les genêts à balai , à la forêt Verte. Octobre. R. — 126 — O. AFFiNis, Slni. En ballanl les ajoncs marins en (leur. Avril. Les arbres des bois. Mai. En faucliani le long des fossés , à Quevilly. Août. C. O. MILLEFOLII, Pkl. En fauchant sur la lisière des bois , à Quevilly, ou sur les côtes de Canteleu et Bonsecours. Juin. C. O, Pygm.eus, Slm. Aux mêmes endroits que le précédent , et en battant les ajoncs niarins en fleur. Juillet. Août. R. O. GEMINUS, lllig. Aux mêmes endroits que les précédents, et en fauchant, le soir, le long des fossés, à Quevilly. Août. ce. O. PtCEiis, Stepli. Aux mômes eiidîoiis que les précédents. Juin. Juillet. C NITIDUL/E. Cercus, Lat. C. PEDicuLARius , Lin. En fauchant dans les luzernes , à Quevilly. Avril. Sur les coteaux, à Darnétal, Mai. A Dieppe, dans les champs incultes. Août. C. C. RUFILABRIS, Lat. A Dieppe, en fauchant sur les joncs, au bord des mares en côte. Juillet. l\. Brachypterus, Kugel. B. GRAViuus, iHig. En fauchant sur les linaires (Linaria vulgaris), le long des chemins de Quevilly et de Darnétal. Juillet. C. B. CiNEREUS, Heer. En fauchant le long des fossés, aux Pâlis ou à Quevilly. Mai. R. B. PURESCENS, Er. En fauciiaiit sur les grandes ovû&i (Urtica Dioica) , à St. -Aignan ou Quevilly. Juin. CC. — 127 — 15. URTKi.v. , b'ab. Aux mûmes cndruils el c(j()((ucs (jue !e piécédeiit. ce. Carpophilus, Leacli. C. HEMIPTERUS, Liii. En l)aitant les haies de toutes esseiices, à Quevilly. Août. R. C SEXPUSTUI.ATUS , Fab. En battant les fagots de chêne , dans les forêts Verte et de la Londe, à Orival. Sep- tembre. C. (; MUTILATUS, Er. Insecte cosmopolite, que je trouve vi- vant , en grand nombre , dans les navires chargés d'arachides. C. Eplr^a , Er. E. JLSTIVA , Lin. En ballant les arbres en fleur des forêts Verte, de la Londe, St. -Jacques, etc. Avril. Mai. Juin, En fauchant le long des fossés, à Quevilly. Juillet, ce, Var. D. E. bisignata, Sim, Aux mêmes endroits et époques que le type. U. E, NEGLECTA , Heer. En secouant sur un drap les las d'écorces de chêne, dans les forêts Verte et de la Londe. AoiJt, Septembre. C. E. OBSOLETA, Fab. Aux mêmes éndroiis que le précédent, ou en fauchant sur les jeunes arbres des forêts. Mai, Juin. C. E. PL'SII.LA, lUig. En battant les bourrées, à la forêt de . Roumare, Octobre. R. E. FLOREA , Er. En battant les saules Morceau (Salïx cap7'eco) en fleur, à la fcfrêt de St. -Jacques. Mars. Dans les fleurs de campanules des bois. ( Campanida Traclie- /iwmj, dans la même forêt. Juillet. CC. E. MELANOCEPHALA , Marsh. En secouant les jeunes arbres — 128 — des forêts. Mai. Juin. En fauchant sur les coteaux , à Dieppe. Aoiit. R. Var. B. E. affinis, Steph. En battant les jeunes arbres , à la forêt de St. -Jacques. Juin. Juillet. II. E. LiMiîATA , Fab. A Dieppe , dans les champignons , au bois d'Etran. Octobre. R. NiTiDULA, Fab. N. BiPUSTULATA , Lin. Sur les cadavres de mammifères en putréfaction , à Canteleu et Quevilly. Mai. Juin. R. N. OBSCURA, Fab. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. C. N. QUADRIPUSTULATA , Fab. Dans les mêmes conditions que les précédents , sur les côtes du Cimetière monu- mental. Août. Septembre. R. SORONIA, Er. S. GRISEA, Lin. Sous les écorces, dans les plaies ou la sanic des ormes malades. Juillet. Août. G. Omosita , Er. O. DEPRESSA , Lin, Dans les cadavres en complète putréfac- tion ou tout-à-fait décomposés, à la forêt de la Londe, à Orival. Juin. Juillet. R. O. COLON, Lin. Sur les cadavres de mammifères presque desséches ; souvent dans le poil. Quevilly, etc. CC. O. DiscoiDEA, Fab. Dans les mêmes conditions et aux mêmes époques que le précédent. CC. Pria, Kirby. r. Dui.cAMARf: , Illig. En fauchant sur les plantes de douce- amère (Solanum Dulcamara) , le long des petites eaux, à Qnovillv et Canteleu. Mai. Juin. R. — 129 — Meligethes ^ Kirb, M. RUFIPES, Ghl. En battant les haies, à Quevilly. Juin. Dans les fleurs de ronces et de campanules des bois (Campanula Traclielium) , à la forêt de St. -Jacques. Juillet, ce. M. LU.MBARis, Stm. Sur les fleurs de ronces des forets Verte et St. -Jacques, ou en fauchant sur les côtes. Juin. Juillet. C. 31. viRiDESCENS, Fab. En fauchant sur les renoncules des prairies et au bord des fossés. Juin. Juillet. C. 31. SUB^NEUS , Stm. En battant les saules Marceau en fleur, 3Iars. Dans presque toutes les fleurs de ronces , re- noncules, etc. L'été, ce. M. CORVJMJS , Er. Sur les fleurs de spirées des jardins , à Croisset ou Quevilly. Juillet. C. M. SYMPHITI, Heer. En fauchant le long des fossés de Que- villy sur les consoudcs ( Symplikiini officinale ). Mai. Juin. R. M. DiFFiciLis, Heer. En fauchant le "long des fossés, à Dieppe et à Quevilly. Juillet, lî. M. SERRiPES, Ghl. En fauchant le long des fossés, sur les spirées ( Spirca idmaria ) , aux Pàtis et à Quevilly. Juillet. R. M. INCAMJS, Stm. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. M. SENICULUS, Er. En fauchant sur la vipérine ( Ecliium vulgare) , dans les champs de Quevilly. Juillet. C. M. PICIPES , Stm. En fauchant dans les champs incultes , à Quevilly. Juillet. R. M. EBYTHROPUS, Ghl. En fauchant le long des fossés, à Quevilly. Juin. Juillet. R. — 130 — PocAUiLS , Er. P. FEKULGINEUS , Fal). Daiis les champignons tlils vcsses-dc- loup (Lycoperdons), à la forOl Vcrle, an mont Renard. Mars, Avril. C. Cychramus , Kugel. C. ruNGicoLA, Heer. Dans les charr>pignons ( Polyporus) , contre les vieux troncs d'arbres , ou en secouant les fagots humides, à la forêt Verte et au bois du Mesnil. Août. Septembre. R. (1. i.UTtus, Fab. Sur les fleurs de comaret f^'omanim pa- lustre) ou de ronces, à la mare de Lépinay , forêts de Roumare et de St. -Jacques. Juillet. C. Cryptarcha , Schuck. C STî'.iGATA , Fab. Dans les plaies des chênes des forêts de Roumare ou de la Londe. A Orival. Mai. Juin. R. C. JMPEiUALis, Fab. Aux n)êmes endroits et époques que le précédent. R. Ips , Fab. I. F£RRL'G1m:a, Lin. Sous les éclats du bagage de bois de pin. Mai. Ou au vol , dans les endroits en ex- ploitalion , à la forêt des Sapins. Juin. Juillet. R. Rhizophagus, Herbst. R. l'EiiRUGlNEUS , Pkl. Sous les éclats de bagage de bois de pin, à la forêt des Sapins. Avril. Mai. R. R. POLITL'S , Hehv. Aux mêmes endroits que le précédent. Juin. Juillet. Ç. — 131 — II. AFFINIS, Dej. Mêmes ciidi-oils el {'pixiiics que le pié- cédent. R. R. DiiPRESSUS, Fab. Aux mêmes endroils que le précé- dent. Avril. Mai. C. R. PARVULUS, Pkl. Aux mêmes endroits. ,!uiii. Juillet. R. Trogosita, Oliv. T. MAURITAMCA , Liii. Insecte cosmopolite ({ue je prends , en quantité, vivant dans les navires chargés d'ara- chides. (]C. GOLYDII. Sarrotrium , Illig. s. CLAVK.ORNE, Lin. Rencontré une seule fois sur une souche de hois de pin , à la forêt des Sapins. Juillet. DlTOMA, Illi.". l). CREKATA , Fab. Sous les écorces de frêne ou de hêtre des bois en grume des chantiers. Octobre. Au vol , dans les mêmes chantiers. Juin. C. ÂULONIUM , Eiichs. A. SULCATUM, Oliv. Sous les écorces, ou dans les plaies occasionnées aux ormes par les Cossus (gàte-bois). Juillet. R. Cerylon, Lat, C. HISTEROIDES, Fab. Dans les bolets minces ( Polyporiis). En battant les fagots de chêne, à la forêt Verte. Septembre. Oclobie. R. C. DEPLANATUM, Ghl. Aux môines endroits et é|)oques que le précédent. R. — 132 — CUCUJI. L^MOPHL^us, Dej. L. MONlLis , Fab. Sous les écorces de fVèiie, ou au vol dans les chantiers de bois en grume , aux premiers beaux jours. Avril. Mai. II. L. PUSii.LUS, Schr. Insecte cosmopolite, assez commun dans les navires chargés d'arachides. (1. L. FLRiiUGiNEUS , Erichs. En famille , sous les écorces de pommiers, à la Grande-Chaussée et aux Pâtis. L'hi- ver. En même temps que le précédent, mais beau- coup plus commun. GC. L. CLEMATiDis , Erichs. Dans les tiges de clématite (Cle- maiis vitalba). Dans les haies ou buissons. L'hiver. A la forêt Verte, Orival et sur la route de la Londe. R. Pediacus, Schuck. P. Dermestoides , Fab. Sous les écorces de frêne en grume des chantiers. Avril. Mai. RR. Brontes, Fab. B. Planatus, Lin. Sous les écorces d'orme en grums des chantiers. Octobre. C. Var. B. B. Pallens, Fab. Aux mêmes endroits et époques que le type. R. CRYPTOPHAGI. Sylvanl'S, Lat. S. fru.memarius, Fab. Insecte cosmopolite que l'on prend en quantité dans les navires chargés d'arachides, ou sur les boucauls de sucre des navires. CC. — 133 — S. BIDENTATUS, Vnh. Sous les écorces de hôlre ou de fnuio, des arbres en grume des chantiers. Juin et Oc- tobre. R. S. IJNIDENTATUS , Fab. Sous les écorccs de hêtre en grume. Juin. Dans les navires ciiargés d'arachides. C. S. SIMILIS, Vesm. En battant les fagots, et en secouant les écorces de chêne, à la forêt Verte. Septembre. Oc- tobre. C. S. ADVENA, "NValt. Insecte cosmopolite que je prends dans les navires chargés d'arachides. R. [ Aux mêmes endroits que le précé- S. DENTATUS, Fab. ) s. DENTICOLLIS, Dej. ] dent et sur les boucauts de sucre , au débarquement des navires. C. LiCTUS, Fab. L. CANALicuLATUS, Fab. Sur les pièces de bois de chêne de service nouvellement travaillées, dans les chantiers. Juillet. C. Telmatophilus , Heer. r. SPARGANii, Stm. En fauchant sur les roseaux, le long des fossés du Grand-Quevilly , et à Dieppe , dans les mêmes conditions. Juillet. Août. T. CARIGIS, Oliv. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. C. ÂNTHEROPHAGLS , Knoch. A. iNiGRicoiiNis , Fab. Sur les fleurs de ronces, à la forêt des Sapins. Juillet. R. A. siLACEUS , Hst. En secouant les jeunes arbres des forêts de Roumare et St. -Jacques. Juillet. R. A. PALLENS, GhI. Aux mêmes endroits et époques que les précédents. R. nu Cryptophagls, Ilst. (]. Lycoi'ERDI , Fab. Dans les grosses espèces de vesses-clo- loup (Lycoperdons), près des forêts Verte et de Rou- marc. En fauchant sur les côtes. Juillet à Octobre. C. C. SETULOSUS , Stm. Dans les celliers , le long des barriques ■ ou des pièces de bois humides. Octobre. C. C. Pirosus, Ghl. En fauchant le long des fossés, à Dieppe. Janvier. Dans les navires chargés d'arachides. C. C. SAGINATUS, Schup. Insecte cosmopohte, que l'on prend dans les navires chargés d'arachides. C. Vu. scAiNicus , Lin. En battant les saules Marceau en fleur , dans les forêts Verte et St. -Jacques. Mars. Avril. C. (;. BADius , Stm. Eh fauchant, sur les côtes de Canteleu et de Bonsecours. Juin. Juillet. R. C. r.ELLARis, Scop. Dans les caves humides, le long des barriques on des pièces de bois. Août. Septembre. CC. C. ACUTAKGULUS , Ghl. Dans la racine des choux cultivés (Brassica oleracea), auxquels ils occasionnent des tu- bercules. Juin. Juillet. R. C. DENTATUS, Hst. Dans les écuries mal tenues, en brossant les murs. Octobre. R. ( ;. BicOLOR , Stm. Dans la poussière et les débris des celliers où on resserre du bois. Juillet. Août. R. C. VINT, Panz. En battant les ajoncs marins (Ulex curopœus) en fleur, près les Sapins. Avril. GC. ÀTOMARiA, Kirby. A. FiMETARii , Fab. Dans la mousse des chênes, forêt de Roumare. L'hiver. Sur les couches des jardins ma- raîchers. Juillet. 0. A. NANA, Er. Sur les nouvelles couches des jaïdins maraî- (hors. Juillet. W. — 135 — A. UMBRIAA, Glil. Aii\- niO-nics ondroils et ('-poquos (jik' le pn'cc'dent. U. A. Ui\EAP.is, StepI). Aiiv mêmes cndroils cl époques. l\. A. CONTAMINATA, Ev. Aux mèmcs eiulioits Cl époqucs. R. A. MESOMEi.AS, llst. Kn fauchant sur les côtes arides, à Canteleu cl à Dieppe. Juillet. Août. C. A. (iCJTTA, Stepli. A Dieppe, en lauchaut au bord des fossés. Juillet. R. A. FUSCIPES, Glil. Aux mèmcs eudroits et époques que le précédent. R. A. :\îUADA, Er. Aux mêmes endroits et époques. Parfois dans les navires cliargés d'arachides. (;. A. I^ICOLOR, Er. Dans le terreau des saules creux, à Sotte- ville. L'hiver. En fauchant le long des fossés , à Quevilly. Juillet. C, A. NlGiîlPENMS, Pkl. Dans les caves humides, sur les bar- riques , les pièces de bois ou les paniers moisis. Octobre. C. A. RUiîESCENS , Iliig. Dans le terreau des saules creux , à Solleville ou Quevilly, L'hiver. En fauchant le long des fossés, aux mêmes endroits. L'été. C. A. ATRA, Hst. A Dieppe, en fauchant le long des fossés. Juillet. R. A. GlBBULA, Er. Aux mêmes endroits et époques. R. A. FOSCATA, Shr. En fauchant , le soir, dans les prairies, à Sotteville ou Quevilly. Juillcl, Août. R. A. APiCALis, Er. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. A. C.RAVIDULA, Er. Aux mêmes endroits et époques. R. A. XIGRICEPS, Er. A Dieppe , dans les celliers à bois. Juillet. R. A. ANALis, Schup. En fauchant le long des fossés, à Que- villy. Juillet. U. — 136 — A. TERMINA'IA , Heci'. Dans les couches des jardins maraî- cliers. Jnillel. K. Epistemus , Erichs. E. DIMIDIATUS, Stm. En battant les bourrées et fagots, h la forêt de Roumare. Septembre. R. E. Gi^OBULUS , Pkl, Dans les mêmes condilions que le pré- cédent , à la forêt Verte. Septembre. Octobre. C. Mycetea, Steph. M. HIRTA , Marsh. Dans les caves humides , le long des bar- riques ou des pièces de bois moisies. Octobre. C. Symbiotes, Red t. S. LATUS , Lin. Dans le bois pourri des ormes , le long de nos promenades , au Grand-Cours , etc. Février à Juin. R. Alexia, Steph. A. riLiFERA , Mûll. En battant les fagots de chêne , à la forêt Verte. Septembre. R. A. PILOSA, Panz. Dans les mêmes conditions que le pré- cédent, et dans les écorces de chêne, à la même forêt. Septembre. Octobre. R. Tritoma, Fab. ï. BiPUSTULATA , Fab. Dans les bolets (Polyporus) des vieilles souches , à la forêt Verte. Août. Septem- bre. R. Triplax , Pkl. r. iiussiCA, Lin. Sous la mousse des pommiers, à Canleleu. L'hiver. Dans les gros bolets des arbres. Mai. Juin. ('.. — 137 — Var. H. V. CASIANKA, Marsli. Dans les bolels. .Mui. Juin. UR. LATHRIDII. MoNOTOMA , Ilerbst . M. PiciPF.s , Hst. En battant les baies de toutes essences , à Quevilly. Juin. Dans les bouses sèches , à Que- villy. Juillet. C. M. coRNiCiCOLLis , Guér. En tamisant les fourmilières de fourmis ronges , à la forêt Verte. Octobre. C. M. ANGUSTICOLLIS , Gvll. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. M. PUNCTATICOLLIS , Aubé. En ballant les haies de toutes essences, à Quevilly. Juin. R. M. BREVICOLLIS, Aubé. Aux mêmes endroils que le pré- cédent , et en battant les ajoncs marins en fleurs. Juin. Juillet. R. I\I. QUADRIFOVEOLATA , Aubé. lusccte cosmopolite , que je prends dans les navires chargés d'arachides. R. .M. ouADRicoLLis , Aubé. A Dieppe, en fauchant le long des fossés. Juillet. R. HOLOPARAMECUS , Curt. II. vux-f:, Aubé. Cosniopoiile , dans les navires chargés d'arachides. R. H. (.AUi.AT.UM, Aubé. Dans les mêmes conditions que le précédenl. R. Lathridujs, Ilst. L. i.ARDARius , Deg. En battant les bourrées , à la forêt de Roumare. Octobre. A l)iepi)e , en fauchant sur les coteaux. Août. R. 10 — 138 — L. ANGUSTICOLLIS , Scliiip. En baltaiit les boiinôes el fa- gots , à la forêt Verte. Octobre. R. L. CONSïRiCTUS , Ghl. Dans les mêmes conditions que le précédent, à la forêt de la Londe (Orival). R. L. LiLiPUTANUS , Villa. Trouvé une seule fois dans des boîtes de vieilles graines. Octobre. L. COLLAUIS , Mann. Dans les écuries mal tenues ; |)arfois dans les navires chargés d'arachides. Octobre. R. L. TRANSVERSDS, Oliv. Dans la mousse des chênes de nos forêts. L'hiver. En battant les haies à Quevilly. Juin, C. L. PORCATUS , Hsl. Dans les mêmes endroits que le précé- dent ; el dans les chantiers, au vol, le soir. L'été. ce. L. FILIFORMIS , Dej. Trouvé une seule fois dans de vieilles graines. Octobre. L. RuriPLNNis , Dej. L'n seul exemplaire trouvé en battant dos bourrées, à la for^t de Roumare. Octobre. L. CORTICORUM, Reiche. (in coll.). En ballant les bourrées et les fagots de chêne , à la forêt Verte. Octobre. R. L. iNjEQUAi.is , Fairm. ( sp, nov.). Dans les mêmes condi- tions que le précédent , à la forêt de Roumare. Novembre. RR. Corticaria, Marsh. C. PLBESCEiNS , lllig. En battant les bourrées et les fagots, à la forêt Verte. Octobre. C. C. CBE1NULATA, Schupp. Aux mêmes endroits et époques (pie le précédent. R. (\. SERHATA . Gyll. En s conant les pins dans un parapluie, à la forêt des Sapins. Juillet. R. C. FO\EOLA, Beck. En ballant les fagots el bourrées, à la forêt de Roumare. Octobre. R. — 139 - (]. Ei.ONG/VTA, Scliiipp. Aux inOnics endroits ot époques que le précédent. R. ('.. GiBBOSA , Hst. Dans la mousse des chênes des forêts. L'hiver. En battant les arbre.s. L'-'-té. Dans les fa- gots. L'automne. Cd. C. TRANSVERSAt.is , Schup. Aux niêmos endroits et époques que le précédent. CC. (L SIMILATA , Schiip. Aux mêmes endroits et époques. C. C. DISTINGUENDA , Chev. Mêmes endroits et époques. R. C FUSCIJLA . GhI. Mêmes endroits et époques. C. LiTARGUS , Er. L. RIFASCIATCS , Fab. Sous les écorces des hêtres pourris ou abattus dans les chantiers. Avril. R. Typh.'EA. Kirb. T. FUMATA , Liti. Dans les navires chargés de caisses d'oranges , ou dans les caisses. Décembre. R. DERMEST^. Byturus, La t. B. TOMENTOSUS , Fab. Sur les fleurs de ronces, ou de Galeobdoion luieum , dans toutes nos forêts. Mai à Août, C. B. FUMATUS , Lin. Aux mêmes endroits que le précédent , et sur les fleurs de viorne (. Vibnrmim Lantana ). Juin. Juillet. C.^ Dermestes, Lin. 1). VULPINUS , Fab. Dans les navires chargés de peaux d'ani- maux, et sur les cadavres, à Ouevilly. Mai. Juin. C. — uo — D, Frischii , Kiig. Dans le poil des cadavres de mammi- fères , à Canleleu et Quevilly. Mai. Juin. C. D. MURiNLS , Lin. Sur les cadavres des taupes suspendus aux arbres à Quevilly , etc. Juin R. l). TESSELLATUS, Fab. Aux mêmes endroits et époques que le précédent: R. t). MUSTEMNUS, Er. Dans les mêmes conditions que les précédents, à Orival. Juin. R. D. LANlARius , Illig. Sur les cadavres secs , ou sur les substances animales desséchées , dans les chemins , à Quevilly. Juin. R. D. LARDARIUS, Liu. Dans les maisons où séjournent des corps graisseux , ou des peaux grasses , particuliè- rement chez les charcutiers. L'été. CC. Attagenus , Lat. A. PEi.i.io, Lin. Dans les maisons cù leurs larves dévorent les lainages ; dans les collections d'histoire naturelle mal tenues , et sur les fleurs de spirées des jardins. Juin. Juillet. CC. Megatoma, Herbst. M. UNDATA , Lin. Sous les écorces de pommiers , à la Grande-Chaussée. L'hiver. Parfois dans les maisons. L'été. R. ÂNTHREMis, Geoffr. A. PlMPtNEi.L.E , Fab. Sur les lleurs de spirées des jardins. Juin. C. A. VARius, Fab. iDans les collections d'Iiistoire naturelle, A. TRicoi.OR, Hsl. ■'. mnl tenues, et sur les fleurs de spi- \ rées des jardins. L'été. CC. — Ul — Var, B. A. verbasci , Oliv. Sur les mêmes fleurs que le type. Juin. C. A. MUSEORUM , Lin. Dans les collectons el sur les fleurs d'hièble (Sambucus ebuius),h CanU'leu,etc. L'été, C. A. CLAViGER , Er. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. C. TiRESiAS, Steph. A. SERRA, Fab. Dans les ormes pourris sur pied, sous les écorces, le long de nos boulevards. Juin. K. GEORYSSI. Georïssus, Lat. G. PYGM^us, Fab. Sous les pierres des eaux courantes, dans les rivières de Bapeaume et d'Oison , à Caudebec-les- Elbeuf. Juin. R. BYRRHI. ÀSPIDIPHORUS , Lat, A. ORBICULATUS , Ghl. En ballant les haies de toutes essences, àQuevilly. Judiet. Dans les fagots de cliène, à la foret de Roumare. Octobre. R. LiMNiCHUS, Lat, L. SERic.EUS, Dufl. A Dieppe, en fauchant le long du canal, du côté des parcs. Août. R, SiMPLOCARiA, Marsh. S. SEMISTRIATA, Fab. Sur le bord des chemins garnis de — ia2 — petite mousse. Octobre. Sous les feuilles , à la forêt Verte. Novembre. C. Syncalypta, Dilw. S. SPINOSA , Ross. Sous les pierres , à la forêt des Sapins. Août. A Dieppe, dans les chemins ou le long des banques des côtes crayeuses d'Étran. Août. C. S. SETIGERA , Illig. Aux mêmes endroits que le précédent. Juillet. Août. K. NOSODENDRON, Lat. N. FASCICULAUE , Fab. Dans la sanie des vieux ormes en sève de nos promenades. A Dieppe , dans les mêmes conditions. Juillet. Août. R. Byrrhus , Lin. B. PILULA, Lin. Dans les épaves des débordements de la Seine. Mars. Dans les chemins, au bord de la Seine, et à la forêt Verte. Mai. Juin. C. Var. C. B. auratofasciatus , Duft. Sous les pierres des creux, à la forêt des Sapins. Avril. R. Var. D. B. auiltinus, StefT. Aux mêmes endroits et épo- ques que le précédent. R. Var. H. B. /ter, Illig. Mêmes endroits et époques. R. B. FASCIATUS, Fab. Sous les pierres des creux garnis de mousse , à la forêt des Sapins. Avril. C. Var. A. B. Dian.î: , Fai). x , . , ^ lAux mêmes endroits et dans — B. B. ciNCTLS , Stm. / . ^ / les mêmes conditions que — C. B. DORSALis, Panz i , — D. E. F. G. H. ' " '""■• ^- B. DORSALIS, Fab. Aux mêmes endroits et époques que les précédents. R. — \!i'S — Var. A. B. ater. Aux mêmes endroits et époques que le type. R. B. ARiETiiNUS, Germ. Aux mêmes endroits et époques que les précédents. R. B. MURiNî'S, Fal). Mêmes endroits et époques. R. Cytillus, Er. C. VARJUS , Fab. Sous les pierres , à la forêt des Sapins. Avril. Dans les chemins , à la forêt Yerte. Avril. Mai. Octobre. R. THROSCl. Ceuthocerus, Germ. \ Insecte cosmopolite , que l'on prend C. ADVENUS, Germ. r , , • i - j • , > dans les navires charges de riz et C. OVALis , Beck. \ V 1 j ,' j d arachides. C. Throscus , Lat. T. DEKMESTOIDES , Lin. En fauchant sur les arbrisseaux des forêts Verte et St. -Jacques. Mai. En battant les haies, à Quevilly. Juin. R. T. PUSILLUS, Heer. En battant les haies , à Quevilly. Juin. R. HISTIU. HiSTER, Lin. H. QUADRIMACULATUS, Lin. Sous les excréinents , à Orival et à St.-Aubin-juxte-Boulleng. Juin. Juillet. R. Var. B. H. GAGATES, Illig. Aux mêmes endroits et épo- ques que le type. C. — \Uk — H. UNICOLOR , Lin. Sous les fumiers ou les excréuients. Mai. Juin. C. H. NEGLECTUS, Gcrm. Sous les fumiers, dans les champs de Quèvilly. Juiu. R. H. MERDARius, Ent. Hefl. Sous les excréments , à Quèvilly. Avril. Mal. R. H. CADAVERINUS , Eut. H. Aux mêmes endroits que le pré- cédent et sous les cadavres. Mai. Juin. CC. H. CARBOiNARius , Ent. H. Sous les fumiers et les excré- ments, à Quèvilly. Avril. Mai. f]. Var. A. H. Aux mêmes endroits et épo([ues que le type. C. H. PURPURASCENS, Hst. Aux mêmes endroits et époques que les précédents. C. H. STERCORARius, Ent. H. Sous les bouses et les fumiers, à Quèvilly. Avril. R. H. siNUATUS, Pkl. Sous les bouses des côtes d'Orival. Mai. C. H. cORvmus , Ghl. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. H. BIMACULATUS, Lin. Dans les mêmes conditions que les précédents, à Quèvilly. Avril. Mai. C. II. DUODEClMSTRiATUS , Pkl. Sous les excrémenls, à Sotte- ville et Qualremares. Mars. Avril. C. H. QUATUORDECIMSTRIATLS, Ghl. Dans les mêmes conditions que le précédent, à Quèvilly. Avril. Mai. R. llErvERius, God. H. QUADRATis, Ent. H. Un seul exemplaire pris par moi dans une bûche de pin , à la forêt des Sapins. Juin. Tribalis , Er. T. MINIMUS, Ross. Sous les écorces ou dans les bûches de pin . k la forêt des Sapins. Avril. R. — 1/4 5 — Dendrophilus , Leach . D. PUNCTATUS , Pkl. En tamisant les fourmilières des grosses fourmis (Formica nifa), à la forêt des Sapins. Oc- tobre. R. D. PYGM^US, Lin. Aux mêmes endroits et époques que le précédent et à la forêt Verte. Novembre. R. Paromalus, Er. P. FLAVICORNIS, Pkl. Uans la sanie ou sous les écorces des ormes en sève de nos promenades. Août. Sep- tembre. R. V. PUMiLio, Er. Dans les mêmes conditions que le précé- dent. Août. R. Dans les navires chargés d'arachides. R. Saprinus, Er. S. ■ ROTUNDATUS . Illig. Sous les excréments ou les petits cadavres, à Quevilly. Août. R. S. NITIDULUS, Fab. Sous les petits cadavres de mammifères, dans les endroits sablonneux, à Quevilly. Mai. Juin.CC. S. SPECULIFER , Lai. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. C. S. jENEUS , Fab. Aux mêmes endroits et époques que le pré- cédent, ce. S. PICEU&, Pkl. En tamisant les fourmilières de grosses fourmis (Formica rufa ) , aux Chartreux et aux Sapins. Novembre. RR. S. CONJUNGENS, Pkl. Sous les excréments ou les cadavres de petits mammifères, à Quevilly et Orival. Mai. Juin. R. Teretriis, Er. T. PiciPES, Fab. Un seul exemplaire pris dans une bûche de bois de pin , à la forêt des Sapins. Juin. — l/t6 — OjNthophilus , Leach. O. STRIATCS, Fab. Dans les bouses sèches de mammifères, à Qiievilly et Uarnetal. Juillet à Novembre. C. O. siiLCATUS, Fab. Un seul exemplaire pris sur un excré- ment, à St.-x\ubin-juxte-Boulleng. Mai. Plegaderus, Er. P. bissEcrus, Er. Dans les champignons du terreau des arbres pourris, à Quevilly. Novembre. Dans les vieux bois de pommier récollés en hiver. Eclosion en Avril. R. ÂBR^us , Leach. A. GLOBOSUS, Eut. H. En tamisant les fourmilières de fourmis noires , aux Charlreux et aux Sapins. Août. RR. A. NiGRicoRNiS, Eut. H. Dans les melons en décomposition, sur les couches des jardins maraîchers. Juillet. Aoùl. R. A. RHOMBOPHORUS , Aubé. Daus les vieux bois de pommier récoltés l'hiver. Eclosion en Avril. R. SCARAB^l. (LUCANIDA. Mac. Leay.) Platycerus, Geoffr. P. CARABOIDES, Lin. En fauchant sur les jeunes chênes, ou au vol, à la forêt Verte , Bel-Event. Mai. Juin. C. Va?: A. P. VIRESCENS, Muls. \ — D. P. VIRIDE-^NEUS , Muls. ] Aux mêmcs endroits et — Ç. P. VIOLACEIPENISIS, Mihi. > époqucs que le type. — C. P. RUl'IPES, Muls. ] R. — D. P. AURATUS, Mihi. — î/i7 — Luc ANUS, Scop. L. CERVUS, Lin. Sur la lisière ou dans les chemins, à l'entrée des forêts; au vol, le soir, dans les beaux jours, h Canteleu , la foret Verte et Qucvilly. Août. C. Var. B. L. capra , Oliv. Aux mêmes endroits cl époques que le type. C. DoRcus, M. Leay. D. PARALLELOPtPEDUS, Lin. Dans les arbres pourris de frêne et de saule. Mai. Au vol, le soir, près des bois et forêts Verte , de la Londe , Roumare et Quevilly. Août. R. SmoDENDRON, Fab. S. CYLINDRICUM , Lin. Dans les arbres malades , de frêne , pommier et de saule , à la forêt Verte ou Quevilly. Avril. Mai. Au vol , le soir, aux mêmes endroits. Juillet. Août. C. Var. B. S. JUVENIMS, Muls. Dans les arbres seulement. Avril. R. (GEOTRUPIDA, M. Leay.) Geotrupes, Lat. G. STERCORARius, Lin. Sous Ics excréments , ou au vol , le soir, à Quevilly. L'été. CC. Var. B. , etc. Aux mêmes endroits et époques que le type. G. G. MUTATOR, Marsh. Sous les excréments, au mont Renard ou à Quevilly. Juin h Novembre. C. G. iiYPOCRiTA, Schneid. Dans les mêmes conditions que le précédent, dans les endroits sablonneux , à Que- villv. Juillet. x\oût. C. — \tiH — G. SYLVA iK'.us, l'aiiz. Dans les chemins ou sous les bouses (les forêts. Toute l'année. CC. (i. VKRNALis, Lin. Sous les excréments, clans les endroits sablonneux , à Quevilly. Au printemps et à l'au- tomne. C. Var. G. AUTUMNAî.lS , Ziegl. Aux mêmes endroits et époques que le type. 11. ^ Var. G. POLITUS, IMuls. Aux mêmes endroits que les pré- cédents. R. Ceratophyus, Fisch. C. T^ pHjEUS , Lin. Sous les excréments , ou dans les che- mins des forêts Verte ou des Sapins. Mars. Avril. R. BoLBOCERAS, Kirb. B. MOBlLlcORiNis, Fab. A St. -Victor, au vol, le soir, sur les prairies basses. Juillet. RU. (COPRIDA.) SiSïPHUS, La t. S. ScHjEFFERI , Lin. Dans les bouses , sur la côte Ste. -Ca- therine. Août. R. COPRIS, Geoff. Vj. LUNARis, Lin. Sous les excréments, dans la terre, à Que- villy. Avril. Mai. C. Var. B. C OBLiTiiRATUS, Muls. Aux mêmes endroits et époques que le type. C. Onthophagus, Lat. O NUCHICORNIS, Lin. Dans toutes les bouses, à Quevilly. Avril à Septembre. C. — 1/49 — 0. FRACTicoRNis , Ficyss. Aux mêmes eiulroils et t'|H)(]iies que le précédent. R. O. ISUTANS, Fab. A Dieppe , dans les bouses, village d'Etran. Juillet. R. O. CŒNOBITA, Hst. Dans les excréments , au mont Renard et à la forêt Verte. Mai. Juin. C. O. VACCA , Lin. Dans les bouses , sur les côtes , et à la forêt Verte. Mai. Juin. R. Va7\ D. O. MEDIUS, Kug. Aux mêmes endroits et époques. R. O. TAURUS, Lin. Dans les bouses des endroits sablonneux, à Quevilly. Mai. Juin. C. Va?: B. O. capra , Fab. Aux mêmes endroits et époques. C. Var. H. O. fuscipennis, Muls. Aux mêmes endroits et époques. R. O. SCHREBÊRi , Lin. Dans les mêmes conditions et époques que les précédents. (I. O. OVATUS, Lin. Dans toutes les bouses. Toute l'année. (X. (APHODIDA.) COLOBOPTERUS , Muls. t. KRRATir.us, Lin. Dans les bouses, à Quevilly et St.- Jacques. Mai à Septembre. C. EuPLEURUS, Muls. F. siiBTERRAiNEUS, Lin. Dans les bouses, partoui. Mai à Septembre. C. Otophorus, Muls. O. H.EMORRHOIMAMS, Lin. Dans les excréments des mou- tons, au Grand-(}uevilly. Mai. Juin. R, — 150 — Var. B. O. humeralis, MuIs. Aux mêmes endroits et t'poques. R. Teuchestes , Mills. T. FOSSOR , Lin. Sous les bouses, à Quevilly et au mont Renard. Mai. Juin. C. Var. A. T. BRUNNEUS , IMuIs. Aux mêmes endroits et époques. R. Aphodius, lllig. A. scYRALARius, Fab. Sous les bouses ou les fumiers, à Quevilly. Avril à Septembre. C. Var. A. A. NIGRICAINS, Muls. Aux mêmes endroits et époques. C. A. FETENS, Fab. Dans les bouses, à la forêt des Sapins, ou au vol, près la forêt Verte, dans les beaux jours. Avril à Septembre. R. A. FIMETARIUS, Lin. Oaiis tous les fumiers ou les bouses, partout. Toute l'année CC. A. ATER, de Geer. Dans les bouses des endroits marécageux, h Quevilly et à Dieppe. Juin. Juillet. R. A. GRANARIUS , Lin. Dans les bouses, à Quevilly. Toute l'année. (]. A. B[MAi:uLATUS , Fab. Au bord des mares , sous les détritus de végétaux , à Quevilly. Juin. R. Var, B. A. TERRESTRis , lllig. Aux mêmes endroits et époques. R. A. i'i.AGiATUS, Lin. Aux mêmes endroits que le précédent. Juillet. RR. Var. A. A. nI(;er , lllig. Mêmes endroits et épo(iues. R. A. QUADRlMACLLATiis, Lin. Dans les excréments des mou- ions, au (■rand-Qucvilly. Juillet. RR. — 151 — Var. A. A. SAN<;uiNOLiiN.s , Muls. Aux mènics endroits que le type. RR. A. TRISTIS , Pzr. Aux mêmes endroits et époques q ne le pré- cédent. 0. A. PUSiLi.us, Hst. Aux mêmes endroits et époques. C. A. SORDIDUS, Fab. Dans les bouses, sur les côtes, à Can- teleu , Ste. -Catherine et Orival. Juin. C. Var. A., etc. Aux mêines endroits et époques que le type. C. A. I-UGENS, Creulz. Aux mêmes endroits et époques qiie le précédent, R. A. NITIDULUS, Fab. Dans les excréments, à Quevilly. i\Iai h Juillet. C. A. MEP.DARIUS, Fab. Aux mêmes endroits et dans les bouses, à Quevilly et au mont Renard. Avril à Août. C. A. i.iviDUS, Oliv. Dans les bouses, sur les côtes, à Canteleu, Bonsecours, etc. Juin. R. \. MEi.ANOSTiCTUS, Schmdt. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. RR. A. INQUINATUS, Hst. Dans toutes les bouses, à Quevilly. Avril à Septembre. C(j. Var. A., etc. Mêmes localités et époques que le type. R. A. PFCTUS , Slm. Dans les excréments , à Quevilly. Mai. Juin. RR. Var. A. , etc. Mêmes endroits et époques. RR. A. TESSULATUS, Creuîz. Dans toutes les bouses , à Quevilly. Avril à Juin. R. Var. /4. , etc. Mêmes endroits et époques. R. A. STicTicus, Panz. Dans les excréments des forêts. Mai. Juin. R. A. CONSPUTUS, (Ireutz. Dans toutes les bouses. Février à Novembre. CC. A. QUADRiGUTTATiis, Hst. Dans les excréments des moulons, au Grand-Que\illy. Mai. Juin. R. — 152 — AoROssns, Muls. A. RUFJPES, Lin. Sous toutes les bouses, souvent dans la terre, à Quoviliy. Mai à Octobre. C. Var. B. A. lUVENlLiS, Muls. Aux mêmes endroits et époques. R. A. UJRIDUS, Fab. Dans toutes les bouses, sur les côtes, à Canteleu, Bonsecours, etc. Juin. R. Var. I. A. CAGATINUS, Fourr, Aux mêmes endroits et époques. R. Melinopterus , Muls. !M. CONTAMINATUS , Hst. Sous les excréments, sur les côtes, au mont Renard. Mai à Novembre. R. M. PRODROMUS, Brahm. Dans toutes les bouses, partout. Mars à Novembre. C. M. PLRESCEINS , Stm. Aux mêmes endroits et époques que le précédent, CC Trîchonoti's , Mtils. T. SCROPHA, Fab. Dans les excréments, à Ouevilly. Avril à Juillet. R. ïIeptaulacus, Muls. n. sus, Hsl. Dans les excréments, sur les côtes, à ('anteleu. Juillet. A Dieppe. Août. RR. H. ri.STunii\ARius, Fab. Dans les épaves des débordements de la Seine. Mars. Aux mêmes endroits et époques (pie le précédenl. R. Plagiogonis , Muls. I*. AiiENARii'S, Oliv. Dans les bouses, à Quevilly. Mai. Juin. R. — 153 — OxYOMUs, Esch. O. PORCATUS , Fab, Dans toutes les bouses , partout. Aviil à Novembre. GC. Pleurophorus , Muls. P. COESUS. Pzr. Au vol , le soir, dans les cbantiers de bois , rarement dans les bouses. Juin. Juillet. R. Trox, Fab. T. PERLATUS, Scrib. En plaçant de petits cadavres de mam- mifères sous des pierres et les y laissant séjourner quelques semaines. Quevilly , Orival. Mai. Juin. R. T. HiSPiDUS , Laich. Par les mêmes moyens que le précédent, au mont Renard , ou à la forêt Verte. Mars. R. T. SCABER, Lin. Dans les crottes de lapins domestiques ou sur leurs loges, le soir, dans les basses-cours, à Quevilly. Avril à Août. C. Parfois dans les chemins , sur les côtes, h Orival. Juin. C. DYNASTID^, M. Leay. Oryctes, ïUig. O. NASicORNis, Lin. Dans les couches de tan des jardins. Mars à Mai. Dans les fosses des tanneurs. Juin. Juillet, ce. MELOLONTHIDE, Heei\ Melolontha , Fab. M. vuLGARis, Lin. Sur presque tous les arbres des bois et forêts , particulièrement sur les chênes , partout. Mai. ce. 11 — Isa — Var. A. M. i.ugubris, iMuls. En ballant les chênes où ils sont mêlés avec le type , mont Renard. Mai. RR. Var. C. M. RUFICOLLIS , Muls. Aux mêmes endroits et époques que les précédents. R. M. ALBIDA, Dej. Sur les chênes, dans la forêt des Sapins. Mai. R. M. HiPPOCASTANi, Fab. Sur les chênes bouleaux , trembles, etc. , dans la forêt des Sapins. Mai. R. Rhizotrogus, Lat. R. ^STivus, Oliv. Au vol, le soir, sur les haies en côte, monlGargan, bois Guillaume. Mai. C. Amphimallus, Lat. A. ATER, Hst. Au vol, en plein midi, sur les côtes exposées au soleil , Canteleu , mont Renard. Juin. Juillet, cf C. 2 R. A. SOLSTITIALIS , Lin. Au vol, le soir, au crépuscule, au- tour des pommiers en côte, Mont-Forlin, bois Guil- laume. Juin. Juillet. C. A. RUFICORNIS, Fab. Au vol, en plein midi, sur les côtes exposées au soleil, Canteleu, Orival et Dieppe. Juil- let. R. A. RUFESCENS, Lat. Au vol , le soir, sur les haies des plaines de Quevilly. Juillet. CC. Anomala, Kopp. A. Frisciiii , Fab. En battant les jeunes arbres, à Quatre- mares , ou au vol, le soir. Juillet. G. Var. A. A. JULii , Fab. Aii\ mêmes endroits et époques (jue le type. G. — 155 — Phyllopertha, Kirb, P. HOiiTïCOLA, Lin. En battant les haies de toutes essences, à Quevilly. Juin. CC. Var. B. P. USTULATJPENMS, Vill. Dans les mêmes cohditions que le type, près la forêt des Sapins. Juin. R. Serica , M. Leay. S. BRUNNEA , Lin. En battant les haies ou les arbrisseaux , ou au vol, le soir, près la forêt de St. -Jacques. Juin. R. Omaloplia, Steph. O. I10L0SERIGEA, Scop. Sous Ics mottcs de terre des champs incultes, aux Chartreux. Avril. Dans les chemins sa- blonneux, à Quevilly. Mai. C. Brachyphilla , Muls. B. RURIGOLA, Fab. Au vol, en plein midi, sur les côtes Ste. -Catherine ou du Cimetière monumental. Juin. Juillet. A Dieppe , dans les mêmes conditions. R. Var. E. B. atrata, Fourc. Aux mêmes endroits et époques que le type. R. HOPLIA , Illig. (Decamera, Muls.}. H. PHILANTHUS, Sulz. A Dieppe, volant en plein midi sur les arbrisseaux, près le village d'Etran. Juin. CC. Valgus, Scrib. V, IIEMIPTERUS, Lin. Dans le tronc des vieux pommiers. Mars. Avril. En battant les haies do toutes essences , à Quevilly. Juin. C. — 15G — Trichius , Fab. T. GALLICUS, Dej. Sur les (leurs de roses sauvages et cul- tivées. Juin. C. Gnorimus , Lepell. C. NOBiLis, Lin. Sur les fleurs de roses el de spirées des jardins , à Quevilly , Croisset , elc. C. OXYTHIREA , Muls. O, STICTICA, Lin. Aux mêmes endroits que le précédent , et sur les fleurs de chrysanthèmes des champs. Juin. Juillet, ce. Cetonia, Burin. C. AURATA , Lin. Sur les fleurs de roses et de spirées des jardins. Juin. CC. C. MoRio, Fab. Aux mêmes endroits que le précédent, Orival, St. -Aubin-juxte-BouUeng. Juin. R. BUPRESTI. ÂGRILUS, Curt. A. CYANEUS , Oliv. En fauchant sur les jeunes tailles de chênes, trembles et bouleaux, forêts St. -Jacques et de la Londe. Juin. C. A. PAVIDUS , Fab. ( Kn fauchant sur les jeunes bouleaux, A. ANGUSTULUS, Illig. j forêt de St, -Jacques, Juin. R. A. ROBERTI, (;hcv*. Dans les mêmes conditions que le pré- cédent, forêt de la Londe. Juin R. A. SCABERRIMUS , Ratz. En fauchant sur les jeunes tailles de bouleau, au bois Cauv , aux Chartreux. Juin. RR. — 157 — A. TENDIS , Ralz. En fauchant sur les pousses des jeunes tailles de chênes, forêt de la Londe. Juin. R. A. BREVIFRONS , de Lafert. (sp. nov. ). En fauchant sur les jeunes tailles de chênes, forêt de la Londe. Juin. R. Anthaxia , Esch. A. MANCA, Fab, En fauchant sur les haies, au mont Gar- gan , et sur les clôtures du bois Besnières. Juin. RR. Trachys, Fab. T. PYGMiEA , Fab. En fauchant sur les jeunes arbres des forêts et des bois, à Ouevilly, aux Chartreux, etc. Juin. RR. T. PUMILA, lUig. Sous la mousse des banques, au bois Cany. Avril. En fauchant, sur les bruyères, à St.- Julien. Mai. Sur les jeunes arbres des forêts. Juin. C. T. NANA , Fab. En fauchant sur les jeunes arbres des forêts de la Londe et de Roumare. Juillet. RR. ÂPHANISTICHUS , Lat. A. PUSILLUS , Oliv. En fauchant le long des fossés des prai- ries de Queviliy et de Couronne. Juin. R. MiCRORHAGUS, Eschtz. M. PIGM^US , Pkl. Dans le bois pourri des saules, à Oue- villy. Mars. Avril. Sur ie tronc des vieux tilleuls , à Queviliy. Juin. R. Synaptus, Esch. S. FiLiFORMis, Fab. En fauchant dans les prairies, à Sot- teville et à Qualremares ; ou en ballant les haies , à Queviliy. Juin. C. — 158 — Melanotus, Esch. M. NIGER , Fab. En battant les haies de loiites essences , à Quevilly. Juin. R. M. BRUNNIPES , Germ. Dans les tilleuls , ou dans les saules pourris, à Quevilly. Mai, Kn battant les haies, au même endroit. Juin. R. Lagon, Lap. L. MURINUS , Lin. Sous les pierres, dans les chemins; sur les graminées , et en battant les haies , à Sotteville ou à Quevilly. Mars à Juillet. CC. Athous, Esch. A. HIRTUS , Hst. En fauchant sur les herbes des endroits incultes , au mont Renard , à Quevilly ; parfois dans les jardins, à Sotteville. Juin. Juillet. C. A. LONGiCOLLis , Fab. En fauchant sur les herbes des côtes arides, à Canteleu , Bonsecours , etc.; et à Dieppe, dans les mêmes conditions. Juin. Juillet. C. A. H^MORRHOiDALis , Fab. En fauchant sur les jeunes bouleaux , etc. , daus toutes les forêts. Mai. En bat- tant les haies , à Quevilly. Juin. CC. A. CRASSlCOLLis , Dej. En fauchant sur les jeunes bouleaux, au bois Cany , aux Chartreux. Juin. R. A, viTTATUS , Fab. Dans les mêmes conditions que le pré- cédent , à la forêt de St. -Jacques ou de la Londe. Juin. C. A. DILUTUS , Kugel. Aux mêmes endroits que le précédent , dans toutes nos forêts. Mai. Juin. CC. Campylus, Fisch. C. LINEARIS, Fab. En fauchant dans les oseraics des lies de la Seine. Canteleu . etc. Juin. R. — 159 — LiMONius, Eschtz. L. NIGRIPES , Gyil. En fauchant sur les trembles et bou- leaux des forêts , ou des bois. Mai. En battant les haies, à Quevilly. Juin. Le long des fossés. Juillet. C. L. MiNUTUS , Lin. En fauchant sur les jeunes bouleaux , au bois Cany , et aux Chartreux. Juin. R. L. BIPUSTULATUS , Lin. Sous la mousse des pommiers ou des chênes, à Canteleu et à Boisguillaume. L'hiver. Parfois en battant les saules Marceau , en fleurs. Mars. R. L. PARVULUS , Panz. En fauchant sur les bouleaux des fo- rêts de Roumare , etc. Juin. R. Cardiophorus , Eschtz. C. RUFIPES , Fab. En battant les haies de toutes essences , à Quevilly. Juin. RR. C. EQUISETI, Hst. Aux mêmes endroits que le précédent, et en fauchant le long des fossés. Juin. C. C. ciNEREUS , Hst. Aux mêmes endroits et époques que les précédents. R. Elater , Lin. E. CROCATUS, Geoffr. Dans le bois des saules creux et pourris , à Sotteville ou à Quevilly. Février. Mars. Parfois sur les spirées des jardins , à Croisset. Juin. R. E.^OBSIDIANUS , Germ. En fauchant sur les jeunes tailles de bouleau, à la forêt de St. -Jacques. Juin. RR. E. SUBCARINATUS , Gcrm. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. RR. — 160 — E. CARBONARlUS , Sliii. Dans le terreau des saules , à Que- villy. Novembre. RR. Cryptohypnls , Eschtz. C, QUADRIPUSTULATUS, Fab. Eiî fauchant dans les prairies, avant la coupe des foins, à Sotteville et à Qualre- mares. Juin. (l. LuDius , Lai. L, FERRUGINEUS, Lin. Dans les tilleuls pourris, à Quevilly. Avril. Sur la tige des graminées, ou dans les che- mins, à Sotteville et à Quevilly. Juillet. R. CORYMBITES , Lat. c. HjE.matodes , Fab. En fauchant sur les chênes et bou- leaux; ou au vol, autour de ces plantes, à la forêt Verte (Bel-Évent). Mai. C. C. CASTANEUS , Lin. En fauchant sur les jeunes tailles de bouleau ou de saule Marceau , au bois Cany et aux Chartreux. Juin. R. C. TESSELLATUS , Lin. Au vol , OU en fauchant sur les ar- brisseaux , au bord des mares , des forêts ou des prairies humides; mare de Lépinay , forêt de Rou- mare , Bapeaume. Juin. R. DiACANTHUS , Lat. D. HOLOSERICEUS , Fab. En fauchant sur les bouleaux , au bois Cany. Mai. Sur les jeunes pins et les ronces , à la forêt des Sapins. Juin. C. D. METALLICUS , Pkl. En fauchant sur les jeunes tailles de bouleau et de chêne , à la forêt Verte. Juin. R, — 161 — D. ciNCTUS, Fkl. Dans le terreau ou le bois des saules pourris , à Quevilly. Janvier. Février. R. I). r.RLCiATUS , Lin. En battant les jeunes chênes au bois Cany , aux Chartreux. Mai. R. Parfois dans les che- mins , au jardin botanique du Irianon. Juin. R. I). LATUS , Fab. Dans tous les chemins , ou le long des sjraminées, à Quevilly. Juin à Août. CC. ÂGRIOTES, Eschtz. A. PiLOSUS, Fab. En fauchant sur les jeunes bouleaux des forêts Verte et St. -Jacques; ou au vol, dans les chemins. Mai. Juin. CC. A. GALLicus, Dej. En fauchant sur les côtes arides de Ste.- Catherine et de Canleleu. Juillet. A. GRAMTNICOLA , En fauchant dans les prairies, à Sotte- ville. Juillet. Le long des liges de seigle , à Quevilly. Août. C. A. RUSTicus , Dej. En fauchant sur les côtes arides , à Canteleu. Juillet. A Dieppe , dans les mêmes condi- tions. Août. R. A. SEGETis , Bicrk. Dans le terreau des saules creux , à Sotteville. L'hiver. En fauchant , le soir , dans les prairies, à Sotteville ou Quatremares. Juin. Juillet. CC. A. OBSGURUS , Lin. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. C. A. SPUTATOR , Lin. Aux mêmes endroits et époques que les précédents. CC. Serigosomus, Scrv. S. BRUN?sEUS, Lin. cf. En fauchant sur les coudriers, au LiLiB^.fARY| — 162 — vol , ou dans les chemins , dans les forèls Verle et des Sapins. Mai. Juin. R. S. KUGAX , Fab. 9 . Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. DoLOPilJS , Eschz. D. MARGI^ATLS, Lin. En fauchant sur les bouleaux, etc. , dans les forêts Verte et St. -Jacques. Mai. Juin. CCI. EcThXUS, Eschz. E. ATERRIMUS, Lin. En fauchant sur les chênes et bouleaux, au bois Cany , aux Chartreux. Mai. Juin. C. Adrastus , Eschz. A. LIMBATUS , Fab. En fauchant sur les jeunes bouleaux , forêts Verte et St. -Jacques. Mai. R. A. PALLENS, Fab. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. G. A. PUSILLUS, Fab. Dans les mêmes conditions que les pré- cédents, bois Cany , aux Chartreux. Juin. C. A. UMBRINIJS, Germ. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. CYPHONES. Atopa, Pkl. En fauchant sur les jeunes arbres des A. CERVlNA , Fab. $ . I forêts Verte , St. -Jacques et de A. ciNEREA,Fab. cf.. Roumare. Juin. A Dieppe, forêt d'Arqués. Juillet. R. Elodes, Lat. E. LiviDA, Fab. En fauchant, sur les arbrisseaux, au bord — 163 — des mares des foréls , mare de Lépiiuiy , forêl de Uoumare. Juillet. (]. E. VARiABiLis, Tliumb. Dans les mêaies conditions que le précédent, à Quevilly , Dieppe et le Havre. Juillet. R. li. COARCTATA, Pkl. En faucliant, au bord des fossés, à Que- villy. Juillet, ce. Vlai. R. r. SQUA.MULATUS, Oliv. En faucliant sur les herbes des endroits incultes des côtes, à Bonsecours et Canteleu. Juin. R. T. scAiîRicuLUS, L. Fairm. A Dieppe, montant le long des falaises. Juillet. R. T. ALTERNANS, Schr. Eu fauchant dans les champs incultes , à Quevilly. Juin. R. T. SPINIMANUS, Germ. En fauchant dans les luzernes, à Quevilly. Avril. C. T. DiGiTALis, GhI. En fauchant sur les herbes des côtes arides, à Canteleu. Juin. l\. Phyllobius, Schr. V. pYri, Lin. Sur les grandes orties (Uriica dioïca), le long des chemins, partout. Mai. CC. P. argelNTATUS, Lin. En fauchant sur les arbrisseaux des forêts Verte , etc. Mai. CC. P. ORLONGUS, Lin. En battant les haies d'ormeaux, à Que- villy ou au mont Renard. Mai. Juin. CC. Var. B. P. RUFESCENS, Mhm. Aux mêmes endroits et épociues que le type. CC. P. VESPEiiTiNUS, Fab. En fauchant sur les jeunes tailles de bouleau, dans nos forêts ou dans les haies d'ormeaux, à St. -Aignan et Quevilly. Mai. Juin. C. 1'. BETULS, Fab. En fauchant sur les jeunes arbres des forêts, et eu battant les haies de toutes essences, à Quevilly. Mai. Juin. C. P. UNIFORMIS, Marsh. Aux mêmrs endroits et époques ([ue le précédent. R. — 198 — Var. B. V. I'AIWIlus. Ghl. Aux tnêmes endroils el époques (jue k' type. (^C. VnYTONOMUS , Schr. I'. inJNCTATUS , Fab. En l'auchanl dans les luzernes , à Trianon. Avril. Dans les trèfles, et en courant dans les chemins sablonneux , à Quevilly. Juillet C. r. l'ASCiCULATUS , Hst. Aux inèmcs endroils et époques que le précédent. R. 1'. uuMK.is , Lin. Sous la mousse des saules , à Quevilly. L'hiver. En fauchant, au bord des fossés ou dans les prairies basses, sur les tiumex ( Rumex hydro- (apathum). L'été. C I'. PoLLUX , Fab. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. \\ susriTiosus , Hst. lin fauchant le long des fossés et des prairies de Sotte ville ou Quevilly. Mai. Juin. C. I*. TiGKLiNUS , De']. En fauchant sur les herbes des côtes arides de Cantelcu et d'Orival. Août. Septembre. A Dieppe , le long des parcs , ou sur les côtes d'Étran. Juin. Juillet. R. I'. PLAiNTAC.iNis, dc Geer. Sous la mousse des chênes, ou sous les pierres des côtes. L'hiver. En fauchant dans les luzernes, à Irianon et à Quevilly. Juin à Juillet. C, P. MUU1M3S , Fab. Dans la mousse des arbres. L'hiver. En fauchant dans les luzernes et les trèfles. L'été. €C. l\ VARiAiMUS , Hst. Aux mêmes endroits que les précé- dents, et en fauchant le long des fossés. L'été. CC. r. PoiA<;oM , Fab. Au pied des bruyères, ou dans les mousses. L'hiver. Aux Chartreux et aux mêmes en- droils (\uo le précédent. L'été. R. — 199 — l". ku.\z!i, Ahr. Un seul exemplaire, pris en fauclianl le long des fossés, à Quevilly. Juin. P. MELES, Fab. Dans les mousses. L'hiver. Fn fauchant dans les luzernes. Avril. Mai. C. Var. B. V. pallidus, Dej. Aux mêmes endroits que le lype. C. V. MIXTUS, Dej. En fauchant dans les luzernes, à Trianon ou Quevilly. Avril. Mai. RR. P. CONSTANS, Schr. Sous la mousse des pommiers ou des chênes. L'hiver. En fauchant sur les côtes, ou le long des fossés. L'été. CC. P. MGRIROSTRIS, Kab. Sous toules les mousses. L'hiver. Ln battant les marceaux en (leurs. Mars. En fauchant sur les luzernes ou les trèfles , partout. (Âl Var. B. P. VARiATULis, Fab. x\ux mêmes endroits que le ty|)e. R. P. viACULOSUS, Dej. Lu fauchant le long des fossés, ou dans les prairies, à SotteviJIe et à Quevilly. Mai. Juin. R. Plinthus, (ierni. P. (;ai-I(;ii\osus , Fab. Sous les pieries des cotes, près des bois Besnières, de l'Américain, de l'Archevêque, et à Orival. Octobre. RR. Tropiphorus, Schr. T. MERCURIAL1S, Fab. Dans les chemins, à la forêt Verte, fond de la (^roix et la roule. .Juin. Juillet, R. MoLYTES , Schr. M. coRONATUS , Lat. Sous les pierres des côtes de Bonse- cours, à St. -Adrien. Mars. Sur les grandes roules et les sentiers peu battus , à la Mivoie et Mont-aux- ALdados. Juin. Juillet. Cl. — 200 — Leiosomus , Kirh. L, OVATULUS , Clairv. Aux mêmes cndroils que le précé- dent, el dans les chemins de la route de la forêt Verle. L. CRIBRUM . Sclir. En fauchant sur les herbes des côtes arides de IJonsecours. Octobre. R. Hylobius, Schr. II. ABiETis , Lin. Sous les pierres. L'hiver. En secouant les pins , et au pied des arbres malades , à la forêt des Sapins. L'été. CC. IL l'ATUUS , Ross. Au pied des sapins. L'hiver. En les bat- tant. L'été. Au Chiquet, près la route de Quevilly. Juin. Juillet. R. Tanysphirus , Germ. T. lemntE , Pkl. Dans les saules creux , à Sotteville. L'hiver. Courant sur les lentilles d'eau ( Lemna Arhiza) àes fossés ou des mares, encombrés par ces plantes. Juin, Juillet, ce. Lepyrus , (1er m. L. liiNOTATUS, Fab. Dans les chemins ou les ornières, à la forêt Verte. Septembre R. MiNiOPS, Schr. M. VARiOLO^us, Fab. Dans les chemins sablonneux, surtout • dans les moments d'orage , près le Chiquet , à Que- villy. Juin. C. Barynotus, Germ. lî. ORSCURUS , Fab. Dans les épaves des débordements de la — 201 — Seine. Mars. En fauchant dans les prairies de SoUe- ville et Queviily. Juillet. C. LioPHLŒUS, Germ. L. NUBILUS, Fab. Parfois dans les débordements de la Seine. Mars. Dans les prairies. Plus souvent en fauchant sur les herbes de la lisière des bois , bois Guillaume , forêt Verte. Mai. Juin. R. Var. B. L. MAURUS, Mshm. Aux mêmes endroits et époques que le type. R. Alophus , Schr. A. TRiGUTTATUS, Fab. Sous les pierres des côtes Ste.- Catherine. L'hiver. Dans les débordements de la Seine. Mars. Dans les champs de luzernes. Avril. .Mai. Dans les prairies. Juillet. Aoiit. CG. Var. B. A. gamma , Schr. Aux mêmes endroits et époques que le type. C. Cleonus , Schr. C. TURBATUS, Schr. Dans les chemins ou au pied des bruyères , à St. -Julien et la forêt des Sapins. Mai. Juin. R. C. TRISULCATUS, Hst. Aux mêmes endroits que le précé- dent, et au Jardin botanique, h Trianon. Juin. R. C. SULCIROSTRIS , Lin. Dans les chemins sablonneux , près la forêt des Sapins, à St. -Julien. Juin. R. T. PLICATUS , Oliv. Dans les chemins des côtes calcaires ou au pied du réséda (Reseda lutea). St. -Adrien. Juin. Juillet. R. Metallites, Schr. M. ATOMARIUS , Oliv. En fauchant sur les jeunes arbres des forêts Verte, Si. -Jacques, etc. Mai. Juin. C. — 202 — M. AMBIGUUS , Schr. Aux mêmes endroils et époques que le précédent. CIC. PoLîDROSUs, Germ. V. UNDATUS , l'ab. En fauchant sur les bouleaux et les jeunes arbres des forêts Verte , etc. Mai. CC. P. PLANIFROKS, Dej. Aux mêmes endroits que le précédent, en battant les haies et en fauchant le long des fossés. Mai. Juin. CC. P. IMPRESSIFRONS, Dcj. En fauchant sur les jeunes arbres des forêts Verte et St. -Jacques. Mai. Juin. R. P. FLA^'iPES, de Gecr. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. C. P. CERvmus , Lin. Mêmes endroits et époques que les pré- cédents. C. P. CHRYSOMELA, Oliv. En fauchant sur les bruyères , à St,- Julien et aux Chartreux. Juin. Juillet. R. P. SERiCEUS, Schll. En fauchant sur les jeunes arbres des forêts Verte, etc. Mai. Juin. C. P. MICANS, Fab. Aux mêmes endroits que le précédent, et sur les jeunes tailles. St. -Jacques ou forêt Verte. Mai. Juin. R. P. SPARSUS , Dabi. Un seul exemplaire pris dans un chantier sur des chênes en grume. Mai. P. SALSicoi-A, L. Fairra. Ann. Soc. Belg. A Dieppe, en fauchant sur les soudes, dans les retenues. Juillet. R. Chlorophanus, Daim. C. VFRiDis, Lin. Sur les feuilles de ronces, routes de la forêt Verte, Bel-Évent. Juin. Juillet. C. SiTONES, Schr. S. GRlSEUS, Fab. En fauchant sur les bruyères, à St.- Julien et à la forêt des Sapins. Mai. R, — 203 — Var. B. S. (;RESSORiiJS , Geini. Aux mômes endroits et époques que le type. R. \ En fauchant sur les jeunes arbres S. GAMBRicus, Kirb. I des forêts Verte, etc. Mai. Juin. S. CRIBRICOLLIS , Shr. ^ Sur les genêts à balais. Sep- ^ tembre. RR. S. RKCiENSTEiNENSiS. Hst. En battant les ajoncs marins en fleurs, près la forêt des Sapins. Avril. En fauchant sur les genêts , à la forêt Verte. Août. Septembre. C. S. GLOBULicoLLis, Shr. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. RR. S. TIBIALIS, Hst. Aux mêmes endroits et époques. C. S. GENICULATUS , Schr. En fauchant dans les luzernes , à Trianon. Avril. Sur les jeunes arbres, au bois Cany. Mai. Juin. C. S. AMBIGUUS, GhI. En battant les ajoncs marins en fleurs, près la forêt des Sapins. Mai, R. S. SULCIFRONS, Thg. Dans la mousse des chênes. L'hiver. En fauchant sur les jeunes arbres des forêts Verte et du bois Cany. L'été. CC. S. CRINITUS, Oliv. Aux mêmes endroits que le précédent, et en battant les ajoncs marins en fleurs. C. !En fauchant dans les luzernes , à Trianon. Avril. Courant dans les chemms sanlonneux de Oue- villy. L été. A Dieppe , en fau- chant sur les côtes. Juillet. C. ■,,., \ ^ Dieppe, en fauchant sur les S. PUNCTicoLLîs, Kn-b. '' , côtes ou le long des fossés , S. OGTOPl)NCTATUS,Germ. i , ... ' a Etran. Judiet. R. S. MELiLOTi, "Walt. A Dieppe, en fauchant sur le méhlot (MelUotus officinalxs). Juin. Juillet. RR. S. LATERALis, Schr. En fauchant sur les bruyères, à St.- — 20^ — Julien et Quevilly. Mai. Le long des fossés. Juin. Juillet. R. S. LliNEATUS, Lin. Dans toutes les mousses. L'hiver. Dans les luzernes, les arbrisseaux des bois, ou au bord des fossés , toute l'année , partout. CC. S. HispiDULUS, Fab. Dans les mousses. L'hiver. Les luzernes. Avril. En battant les arbrisseaux des forêts. Juin. C. S. sUTURALiSj Steph. Dans les saules creux, à Sotteville. L'hiver. En fauchant le long des fossés, à Sotteville ou Quevilly. L'été. R. ^ En fauchant dans les luzernes. Avril. S. HUMERALIS, Kirb. » Sur les jeunes arbres des bois. S. PBOMPTUS, Schr. ( Mai. Le long des fossés, à Que- ^ villy. Juillet. C. Tanymecus, Germ. T. PALLIATUS , Fab. En fauchant dans les prairies , à Sotte- ville et Quevilly. Parfois en nombre, sur les chardons. Juin. Juillet. CC. SciAPHiLUS, Schr. S. MURic.ATUS, Fab. En lauchant sur les jeunes arbres des forêts Verte , etc. Mai. En battant les haies d'or- meaux, aux Pàtis, Quevilly. Juin. C. Strophosomus , Bilb. S. CORYLI , Fab. En fauchant sur les jeunes arbres des forêts, les haies, les pins, etc., toute l'année, par- tout. CC. Var. B. S. affinis, Dej. Aux mêmes endroits et époques (juc le type. Œ. — 205 — „ ,. , \ En fauchant sur les coudriers cl les S. RETUSliS , Marsli. / , , „ „, > ronces, banque du Bel-Event et à S. ALTERNANS, Shr. 1 * ; la foret Verte. Juillet. R. S. FABER , Hsl. En fauchant sur les luzernes ou les trèfles des champs de Quevilly. Juin, Juillet. R. S. HiRTUS , Schr. Sous les pierres des côtes , près le hois de l'archevêque , h Déville. Août. Septembre. RR. Cneorhinus, Schr. C. GEMINATUS , Fab. En fauchant dans les luzernes ou les trèfles , à Trianon et Quevilly. Avril. Mai. ('. C. EXARATUS, Marsh. A Dieppe, en fauchant sur les côtes ou dans les luzernes , lentilles , etc. , près le village d'Étran. Juillet. R. Ramphus , Clairv. R. FLAVicoRNis, Clairv. En fauchant sur les bouleaux ou les jeunes arbres des forêts Verte , etc. Juin. C. R. jENEUS , Dej. En battant les Ifaies d'aubépines , à Que- villy, Juin. Juillet. RR. A PION, Hst. A. FomoNjî:, Fab. En fauchant sur les bouleaux ou les jeunes arbres des forêts. Mai. Juin. Sur les pins et e« battant les haies. Juillet. CC. A. cracGjE, Lin. En fauchant sur la vesce des ho\s( Vicia cracca) , à St. -Jacques. Juin. En fauchant sur les jeunes arbres des forets Verte et des Sapins. Mai. Juin. C. A. SUBULATUM, Kirb. En battant les jeunes arbres des forêts Verte, etc. Mai. En battant les haies, à Quevilly. Juin. Juillet, C. — 206 — Al. confluens, Kirb, Aux mêmes endroits que le précédent, et à Dieppe, bois des Vertus. Juin. Juillet. R. A. STOLiDUM , Germ. Dans les mêmes endroits que le pré- cédent , à la forêt de la Londe. Mai. 11. A. betuLjE, Chev'. En fauchant sur les jeunes arbres des forêts. Mai. Sur les genêts (Spartium scoparium), h la forêt Verte. Septembre. C. A. ATOMARiUM, Kirb. En battant les haies de toutes essences, à Quevilly. Juin. R. A. HooKERi, Kirb. Au pied des haies, à Orival. L'hiver. En battant les fagots de chêne, à la forêt de la Londe. Septembre. R. A. TENUE , Kirb. En fauchant dans les luzernes ou le long des fossés, à Quevilly. Juin. Juillet. C. A. PUBESCENS, Kirb. En fauchant sur les jeunes arbres des forêts Verte et St. -Jacques. Juin. R. A. ^NEUM, Fab. En fauchant sur les mauves sauvages (Maiva sylvesiris) , dans les champs incultes ou le long des haies, à Quevilly. Juin. C. A Dieppe. Juillet. C. Var. B. A. CHALCEUM, Marsh. Aux mêmes endroits , et sur les passeroses des jardins (Altliœa rosea). Juin. C. A. RADIOLUS, Kirb. Aux mêmes endroits et époques que le précédent , et en battant les saules Marceau en fleurs. Mars. C. A. ONOPORDi , Kirb. Au pied des haies, à St. -Jacques et à Orival. L'hiver. En fauchant sur les chardons et les mauves , à Quevilly et à Dieppe. L'été. CC. A. GiBiïiROSTRE , Gyll. En fauchant sur les chardons (Car- duus lanceolatîis ) > à Dieppe et au Havre. Juillet. Août. C. A. RECTICORNE , Dej. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. A. BREVIROSTRE, Hst. Dans la mousse des chênes ou des — 207 — saules. L'Iiivei. Kn ballant les ajoncs marins en fleurs. Avril. Les jeunes arbres des lorèls. Juin. CC. A. GENICULATUM , Gemi. En fauchant, à Dieppe, sur les genêts (Genisia pilosa) des côtes d'Elran. Juillet. RR. A. KLAVIMANUM , Sahib. A Dieppe , En fauchant sur les herbes des côtes arides d'Elran et de la route d'Arqués. Juillet. R. A. ULICIS, Forst. En battant les ajoncs marins (Vlex eicro- pœus) en fleurs, près la foret des Sapins. Avril et Septembre. Sur les genêts, à la forêt Verte. Sep- tembre. C. A. FUSCIROSTRE, Fal). Aux mêmes endroits et é|)oques que le précédent. Plus commun sur les genêts. C. A. RUFIROSTRE, Fab. En fauchant sur les mdi\x\ts ( M aiv a sylvestris) des champs incultes de Quevilly. Juin. R. A Dieppe, sur les mêmes plantes. C. A. FLAVOFEMORATUM , Hst. A Dieppe , en fauchant sur les genêts des côtes (Genisia pilosa), à Elran. Juillet. R. A. MALVjE, Fab. A Dieppe, en fauchant sur les mauves (Malva sylvestris) , au bord des chemins. Juillet. R. A. VERNALE, Fab. En fauchant sur les oriies (Urtica dioïca), En battant les haies à St.-Aignan. Mai. A Dieppe, sur les mauves. Juin. Juillet, (1. A. vici^ , Pkl. Sur la vesce des haies. (Vicia sepium). En ballant les haies , à Quevilly et au bois Cany. Juin. Juillet. R. A. OBSCURUM, Marsh. A Dieppe, En fauchant sur les herbes des coteaux arides d'Elran. Juillet. RR. A. DIFFORME, Germ. En fauchant au bord des fossés, au Grand-Oucvilly. Août. RR. A. DISSIMILE , Germ. Au pied des haies, à St. -Jacques. L'hiver. En ballant les bouleaux, au bois Cany. Mai. R. — 208 — A. VARIPES, Germ. En fauchant sur les jeunes arbres des forêts. Mai. Le long des fossés, ou en battant les haies. à Quevilly. Juin. C. A. APRICANS , Hst. En battant les ajoncs marins en fleurs. Avril. En fauchant dans les luzernes ou les trèfles. Mai. Le long des fossés à Quevilly. Juillet. C. A. FLAViPES , Fab. Aux mêmes endroits que le précédent, en battant les haies , et en fauchant sur les jeunes arbres des bois. Mai. Juin. C. A. RUFICRUS, Germ. Aux mômes endroits et époques que les précédents. C. A. ASSIMILE , Ghl. Aux mêmes endroits et époques que les précédents. C. A. NirxRiTARSE , Kirb. Dans la mousse des chênes. L'hiver. En fauchant sur le trèfle des champs (TrifoUum campestre), dans les prairies, à Sotteville. Avril. Sur les jeunes arbres des forêts. Mai. Juin. C. A. MiNiATUM , Sahl. En fauchant le long des fossés. Mai. Dans les prairies basses , sur la patience (Rumex hydrolapatliwn ) , à Quevilly. Mai. Juin. A Dieppe, le long du canal, du côté des parcs. Juillet. C. A. FRUMENTARIUM , Lin. En fauchant dans les endroits bas des forêts ou des prairies , à la Londe et à Quevilly. Août. Septembre. C. A. SANGUINEUM, de Geer. En fauchant dans les luzernes, àTrianon, ou le long des fossés, à Quevilly. Juillet. C. En fauchant dans les endroits bas A. RUBEINS, auct. Germ. j des forêts, sur les arbrisseaux, A. AUBEI, Schr. l à St. -Jacques et Quevilly. Juillet. Août. R. A. SENICULUS, Kirb. En battant les saules Marceau , en fleurs, à St. -Jacques. Mars. En fauchant sur les jeunes arbres, à la forêt Verte. Mai. Juin. C. — 209 — A. SALICJS , Chev'. Aux inèiiios endroits ot époques que le précédent. (1. A. L^viTHORAX , Schr. En fauchant sur les arbrisseaux , dans la forêt Verte , etc. ; à Rouen et à Dieppe. Juin. Juillet. IIR. A. SUPERCILIOSUM , GhI. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. RR. A. EBENINUM, Kirb. En fauchant sur les lotiers (Lotus villosus) , et sur les arbrisseaux , à la forêt Verte. Mai. Juin. R. A. AiNGUSTATUM , Kirb. En fauchant sur les jeunes arbres des bois et forêts Verte , etc. Juin. G. A. AFER, Schr, En battant les ajoncs marins, en fleurs, près la forêt des Sapins. Avril. RR. A. MORIO , Germ. En fauchant sur les jeunes arbres, à la forêt Verte , ou au bois Cany. Mai. Le long des fossés, à Quevilly. Août. R. A. ONOINIS, Kirb. En fauchant sur les ononis (Ononis ar ■ vensis) des côtes du Cimetière monumental et des plaines de Quevilly. Juin. G. A. ERVi, Kirb. En battant les haies ou en fauchant le long des fossés, à Quevilly. Juin. A Dieppe, dans les champs de lentilles, à Etran. Juillet. R. Var. B. A. LYTHRI, Kirb. Aux mêmes endroits et époques que le type. R. A. PERPLEXUM, Schr. En battant les haies de prunelliers, au Chiquet et à Quevilly. Juin. RR. A. LOTI, Kirb. En fauchant sur les lotiers (Lotus cornicu- iatus) des coteaux, à St. -Jacques ou Quevilly. Juin. Le long des fossés. Août. G. A. KiRBYi , Germ. En battant les ajoncs marins en fleurs , près la forêt des Sapins. Avril. \\\\. A. MELILOTI, Kirb. A Dieppe, en fauchant sur le melilot — 210 — ( Mclilotus ofjicinalis ) , près le village d'Etran. .luin. RR. A. viRENS, Hst. Dans la mousse des chênes ou des pom- miers. L'hiver. En fauchaul dans les luzernes, irèfles, vesces , ou le long des fossés , à Rouen et à Dieppe. L'été, ce. A. SIMILE, Kirb. En fauchant sur les trèfles des côtes, à St.- Adrien , ou à Dieppe, sur les coteaux d'Etran. .luin. Juillet. R. A. PUNCTIGERUM , GeniJ. En fauchant sur les fleurs de vesce à bouquets (Vicia cracca), dans les forêts St. -Jacques et de Roumare. Mai. Juin. R. A. Spencei, Kirb. A Dieppe, en fauchant sur les herbes des côtes d'Etran , etc. Juillet. RR. A. iETHiOPS, Hst. Au pied des haies , à St. -Jacques. Mars. En battant les jeunes arbres des forêts, aux Chartreux. Mai. Les haies de prunelliers , à Quevilly. Juin. A Dieppe, en fauchant sur les coteaux. Juillet. C. A. TRANSLATiTiUM , Schr. A Dieppe , en fauchant sur les herbes des coteaux, à Etran , etc. Juillet. R. A. LiVESCERUM , Schr. En fauchant sur les herbes des côtes arides, à Cantoleu , Dieppedalle, etc. Juin. R. A. ELEGANïULUM, Gcrm. Au pied des haies, à St. -Jacques. L'hiver. En fauchant le long des fossés, sur les côtes ou dans les bois. L'été. C. A. voRAX, Sahl. En faiichani sur les arbrisseaux des forêts Verte, St. -Jacques, elc. Juillet. A Dieppe, sur les coteaux près des bois. Août. (;. A. PAVIDUM, Germ. Au pied des haies, à St. -Jacques, Orival , etc. L'hiver. R. A. JUNIPERI, Schr. En fauchant sur les genévriers ( Juni- perus communis ), sur les côtes arides. Août. RR. A. PALLICORNE , Schr. 1mi fauchant sur les jeunes arbres , à la foret Verte. Juin. RR. — ii\ — A. Pisi, Fab. En faiicliaut sur les luzernes 01 les trèfles, â Trianoi) ou Quevilly, Avril. A Dieppe, dans les mêmes condilions. Juillet. (]. A. SORBI , Hst. A Dieppe, en fauchant sur les herbes des coteaux du village d'Etran. Juillet. Août. R. A. ATRATULUM, Kirb. En battant les ajoncs marins en fleius, près les Sapins. Avril. Les jeunes arbres des forêts Verte, etc. .^lai. l\. A. IMMUNE , Kirb. Dans les mômes conditions que le précé- dent, à la foret de St. -Jacques. Mai. RR. A. HUMILE, Germ. En battant les ajoncs marins en fleurs. Avril. En fauchant sur les premières feuilles des saules Marceau , à Quevilly. Avril. Sur les jeunes arbres des forêts. Mai. Juin. C. A. SIMUM, Germ. Au pied des haies, à Orival et St. -Jacques. L'hiver. En fauchant sur les arbrisseaux des forêts Verte, St. -Jacques et de la Londe. Mai. R. A. iMiNiMUM , Herbst. En fauchant dans les luzernes , à Trianon ou Quevilly. Avril. R. A. viOLACEUM , Kirb. En fauchant sur les patiences (Rumex hydroLapathum), dans les prairies basses ou le long des fossés, à Quevilly et à Dieppe. Juillet. Août. C. A. MARCHICUM, Hst. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. Rhinomacer , Fab. R. ATTELABOIDES , Fab. En battant les ajoncs marins ou les pins , à la forêt des Sapins. Avril. En fauchant dans les luzernes, à Trianon. Avril. Mai. R. Rhïnchites, Heibst. R. BACCHUS, Lin. Dans la mousse des [)ommiers, à Canteleu. L'hiver. C. — 212 — R. yEQUATiJS , Liii. En ballant les haies de prunelliers , aux Pâlis , et d'aubépine , au mont Renard. Mai. C. R. OBSCURUS , Schr. En fauchant sur les jeunes arbres des forêts Verte et St. -Jacques ; parfois aux mêmes endroits que le précédent. I\Iai. R. R. MEGACEPHALUS, Gcnii. Dans les mêmes conditions que le précédent, à la forêt de St.-.Jacques. Mai. R. R. coNicus, Illig. Sous la mousse des pommiers ou des chênes. L'hiver. En battant les haies, au mont Renard. Mai. ce. R. PAUXILLUS , Germ. En fauchant sur les jeunes arbres de nos forêts. Mai, G. R. MiNUïUS, GhI. Shr. ^En battant les haies d'aubépine , au R. GEHMANicus, Hst. ) mont Renard et St. -Aiguau. Mai, C. R. FRAGARiiE , Stm. En fauchant sur les jeunes arbres des forêts Verte, St. -Jacques, etc. Mai. R. R. NANUS. Pkl. Dans les mêmes conditions que le précédent, au bois Cany , aux Chartreux. Mai. R. R. POPULi , Lin. En fauchant sur les trembles ou les bou- leaux , au bois du Mesnil , parfois à la forêt Verte. Juin. R. R. BETULETi , Fab. En battant les saules Marceau , aux pre- mières feuilles . au mont Renard ou à la forêt Verte. Avril. Parfois sur les feuilles de ronces, dans nos forêts. Juin. R. Var. A. B. Aux mêmes endroits que le type. R. R. SERICEUS , Hst. En fauchant sur les jeunes chênes des forêts Verte et St. -Jacques. Juin. Juillet. R. R, PUBESCENS , Fab. Aux mêmes endroits et époques que le précédent , R. R. CAVIFRONS , Chcv'. Mêmes endroits et époques. R. R. COMATUS, Dej. En fauchant sur les jeunes arbres , forêt de Roumare. Juin. W. — 213 — R. BETUL/E, Un. Dans les mêmes conditions que le précédent, et sur les bouleaux de toutes nos forêts. Mai. CC. Attelabus, Lin. A. CURCULIONOIDES , Lin. En fauchant sur les jeunes chênes des forêts Verte , St.-Jacques, etc. Juin. Juillet. €. Apoderus, Oliv. A. COUYLI , Lin. En fauchant sur les coudriers de toutes nos forêts. Juin. Juillet. C. Choragus , Kirb. C. SCHEPPARDI, Kirb. Un seul exemplaire trouvé à Dieppe, en fauchant près le bois d'Étran. Juillet. Brachytarsus , Schr. B. SCABROSUS, Fab. Un seul exemplaire trouvé par hasard sur le parapet du pont de pierre. Avril, B. VARius , Fab. Sous les mousses et lichens des chênes , dans les forêts St. -Jacques ou de la Londe. L'hiver. R. Urodon, Schr. U. rufipes, Fab. En fauchant sur le réséda (Reseda iutea) des côtes calcaires, à Bonsecours, St. -Adrien, Orival. Juillet. C. U. pygMjEUS, Hofm. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. C. U. suTURALis, En fauchant sur les mêmes plantes, à Can- teleu et Quevilly. Juin. Juillet. R. Spermophagus , Schr. S. CARDUi, Stev. En fauchant sur les lieri)es des côtes — 21'4 — arides, à Caiiteleu , Bonsecours et St. -Adrien. Juillet. Aoûi. R. Bruchls, Lin. B. VARius, Oiiv. En fauchant sur les coteaux des forêts St. -Jacques. Juin. RR. B. iMRRicoRNis, Pzr. En fauchant sur les herbes des côtes, à Canteleu. Juin. RR. B. CAMUS, Germ. En fauchant sur les plantes de cistes (Ciscus lie liant hemum) des coteaux arides, forêts St.- Jacques et de Roumare. Juin. R. B. Pisi, Lin. En secouant les plantes de pois cultivés, à Qucvilly. iMai. Particulièrement dans les graines ré- coltées chez les grainetiers. Mars. Avril. CG. B. RUFIMANUS, Schr. En fauchant dans les champs de len- tilles, à Dieppe. Juin. Dans les graines récoltées. Mars. G. B. FLAVIMANUS , Schr. En secouant les plantes de fèves, à Quevilly. Juin. Juillet, Dans les graines récoltées. Septembre. Mars. G. B. NURlLUS , Dej. En fauchant dans les champs de lentilles , sur les coteaux d'Étran, près Dieppe. Juillet. Dans les graines récoltées. Mars. G. B. r.RANARius , Lin. En fauchant dans les champs de vesce cultivée, à Rouen et à Dieppe. Juin. Dans les graines récoltées. Mars. G. Var, B. B. atomarius. Lin. Aux mêmes endroits et époques que le type. R. B. AYasastjernii, Schr. Dans la mousse des saules, à Que- villy. L'hiver. En fauchant sur la vesce à bouquets (Viscia cracca) , dans les forêts St. -Jacques et de Roumare. Juin. IL — 215 — B. SIGINATICORNIS, Dej. Daiis les graines de lentilles, chez les grainetiers. Août. Septembre. R. B. PALLiDicoRNis, Dcj. Dans les mêmes graines et con- ditions que la précédente. Août. R. B. LUTEicoRNis , Illig. En fauchant sur les herbes des fa- laises le long de la mer, au Havre. Juillet. R. B. NIGRIPES, Dej. Dans la mousse des chênes de nos forêts. L'hiver. En fauchant sur la vesce à bouquets des mêmes forêts. Juin. R. B. LOTI , Pkl. En fauchant sur les plantes de lotier (Lotus cornicuiatus) , sur les coteaux , à St. -Jacques. Juin. R. B. CISTI , Fab. En fauchant sur les plantes de cistes ( Cisius heliantkemum ) , le long des côtes arides, à Canteleu, Bonsecours, St. -Adrien, etc. Mai. Juin. C. B. MocQUERYSii , Jek. ins. Saund. Insecte cosmopolite que je prends vivant dans les lentilles d'Egypte. C. CERAMBYCES. Cerambyx, Lin. C. CERDO, Lin. Dans le bois des vieux pommiers, parti- culièrement à Quevilly, L'hiver. Sur les fleurs de sureau (Sambucus iiiger) , au mont Fortin, Quevilly, etc. Juin. C. ÂROMIA , Serv. A. MOSCHATA , Lin. Dans les oseraies, sur les branches d'osier, à la Mivoie et St. -Adrien. Juillet. Août. C. Phymatodes, Muls. P. VARIABILIS, Lin. Dans les bois de service de hêtre, ou au vol, le soir, dans les chantiers. Juin. Juillet. C. — 216 — Var. B. P. FENNicus, Fab. Mêmes endroits et époques que le type, C. Var. E. P. TESTACEUS , Lin. Mêmes endroits et époques. C. Callidium, Fab. ('.. TiOLACEUM, Liu. Un seul exemplaire pris par hasard dans un grenier. Juillet. C. SANGUINEUM, Lin. Dans le tronc des chênes abattus, en mauvaise coupe , dans les chantiers. Mai. Juin. C. C. ALNi, Lin. En battant les haies à Orival. Mai. Juin. R. Rhopalopus, Muls. H. FEMORATUS, Lin. Eu battant les haies de toutes essences, à Sotteville et Quevilly. Juin. R. AsEMUM , Eschtz. A. STRIATUM, Lin. Dans les pins morts sur pied, à la forêt des Sapins. Mars. Avril. RR. Hylotrupes , Serv. H. BAJULUS, Lin. Au vol, le soir , dans les chantiers de bois de service, souvent à Sotteville. Juillet. R. Clytus, Fab. (Plagionotus, Muls.). (,. ARCUATUS, Lin. Au vol, ou courant au soleil, sur le bois de chêne en grume, dans les chantiers. Juin. C. ('.. ARiETis, Lin. En battant les haies de toutes essences, à Sotteville cl Quevilly , ou courant sur les bois en "rume des chantiers. Juin. C. — 217 — C. GAZELLA , Fab. Aux mêmes endroits et époques que le précédent , cl sur les fleurs de spirées des jardins. Juin. R. C. QUADRIPUNCTATUS , Fab. Dans le bois de bouleau coupé en mauvaise lune ; ou au vol , dans les chantiers. Juin. R. ÂNAGLYPTUS, Muls. A. MYSTICUS , Lin. Au vol , dans les forêts près des exploi- tations de bois de hêtre ; ou dans les chantiers , sur les bois en grume. Juillet. R. Gracilia, Serv. G. PYGM^A, Fab. Dans les osiers et les amas de vieux paniers des magasins. Juillet. C. Obrium , Meg. O. BRUNNEUM , Fab. Sur les fleurs de spirées des jardins , près des bois, à St.-Anbin-juxte-Boulleng. Juin. R. Stenopterus, ïllig. S. RUFUS, Lin. Sur les fleurs de marguerites ( Chrysanthe- mum leucanthemum) des côtes de Candie, à Orival. Juin. C MoLORCHUS , Fab. M. UMBELLATORUM , Lin. Sur les fleurs de spirées des jardins, au Gord et à Croisset. Juin, R. Necydalis , Lin. N. SALlcis, Dupt. Sur les saules et sur les roseaux du bord des fossés, au Grand-Quevilly. Juillet. RR. 15 — 218 — Leiopus, Serv. L. NEBULOSUS, Lin. En battant les arbres des bois et forêts, à flanteleu et St. -Jacques. Mai. Juin. R. POGONOCHERUS , Meg. p. ovALis , Gyll. Dans la mousse ou sous les écorces des chênes des forêts de la Londe ou de Roumare. L'hiver. En battant les sapins (Epicéa) , au bois Barbet ou à la forêt Verte. Octobre. R. P. HISPIDUS, Fab. En battant les bois morts ou les haies sèches , à la forêt Verte et à Orival. Octobre. No- vembre. R. P. PILOSUS, Fab. Dans la mousse des pommiers. L'hiver. En battant les saules Marceau en fleurs, au mont Renard. Mars. Les ajoncs marins , aux Sapins. Avril, Les haies de toutes essences, à Quevilly. Juin. C. Lamia, Fab. L. TEXTOR , Lin. Dans les chemins, sur les tas de fagots, les barrières, etc. , à la forêt Verte. Août. Sep- tembre. R. Mesosa, Serv. M. NUBILA, Oliv. Sous la mousse des chênes ou dans le bois mort. L'hiver. En battant les fagots de chêne , à la forêt de Roumare ou do. la Londe. Octobre. R. DoRCADiON , Daim. D. FULIGINATOR , Liu- Dans les chemins , à Bonsecours, ou sur la côte Ste. -Catherine. Avril. R. Var. B. D. QUADRILINEATUM , Chev'. Aux mêmes endroits tt époques que le type. R. — 219 — COMPSIDIA, Muls. C, POPULNEA, Lin. En fauchant sur les jeunes tailles de trembles ou de bouleaux, forêts Ver'e et St. -Jacques. Juin. Juillet. C. ÂNyEREA , Muls. A. CARCHARIAS , Lin. En battant les haies, ou sur les peu- pliers trembles, à Sottevilleet Quevilly. Septembre. R. Saperda , Fab. S. SCALARIS , J^in. En battant les pommiers et poiriers en fleurs, aux Pâtis ou sur la route de la forêt Verte. Mai. Parfois sur le tronc des mêmes arbres. Juin. R. Tetrops, Stepb. T. PR.ï:usta, Lin. En battant les haies de prunelliers ou d'ormeaux , aux Pâtis , Quevilly , etc. Mai. Juin. C. PH\T.t;r.iA, Dej. P. CYLINDRICA, Lin. En iiattaut les liaies de toutes essences . au mont Renard ou St.-Aignan. Juin. R. P. viRESCENS , Pzr. En fauchant sur les plantes de vipérine (Echiiim vulgarc), à Quevilly et Canteleu. Juillet. C. Agapanthia , Serv.* A. ANGUSTicoLLis , Schr. En fauchant sur les chardons, le long des routes de la forêt, a Orival. Juillet. R. Rhamnusium , Meg. R. SAMCis, Fab. Dans les tilleuls pourris, à la ferme delà Motte. Juin. Le long des troncs d'ormes de la route de Cacn et de nos promenades. Juin. Juillet. C. I — 220 — Var. B, R. glaucopterum , Scliall. Aux mêmes endroits et époque^! que le type. R. Rhagium , Fab. R. MORDAX, Fab. Sur le tronc des vieux arbres des forêts. Insecte venant très-souvent se poser sur les passants, forêts Verte et St. -Jacques. Juin. R. ToxoTUS, Meg. T. MERIDIANUS, Liu. En battant les haies de prunelliers, aux Pâtis et Quevilly ; ou sur les fleurs de viornes et de roses sauvages, au bord des forêts, Orival, St. - Aubin. Mai. Juin. R. Var. B. T. chrysogaster , Oliv. Aux mêmes endroits et époques que le type. R. Pachyta, Meg. P. OCTOMACULATA, Fab. Sur les fleurs de comarum, à la mare de Lépinay. Juin. Sur les fleurs de ronces, à la forêt Verte. Juillet. R. P. COLLARIS, Lin. Sur les fleurs de ronces, à la forêt Verte. Juillet. R. Strangalia , Serv, S. NIGRA, Lin. Sur les fleurs de ronces, dans les forêts Verte, St. -Jacques et de Roumare. Juin. Juillet. C. S. viLLiCA , Fab. En battant les haies d'ormeaux, à Que- villy et Sotteville. Juin. R. S. ATKA , Fab. Sur les fleurs de comarum , à la mare de Lépinay. Juin. Sur les fleurs de roses, de ronces et de chrysanthemum , à la forêt de St. -Jacques. Juil- let. R. — 22i — S. AKMATA, Hst. \ Sur les fleurs de ronces, iorèls Verte S. CALCARATA , Fab. ) et de Rouniare. Juillet. C. S. MELANUHA, Lin. Sur les fleurs de roses, de ronces ou de chrysanthemum, forèls Verte et St. -Jacques. Juillet. C. Yar. B. S. SUTURA NIGRA, de Geer. Aux mêmes endroits et époques que le type. R. S. CRUCIATA, Oliv. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. Leptura , Lin. L. TOMENTOSA, Fab. Sur les fleurs d'achillées ( Achiliea mille folïum) , à Quevilly ; et dans les jardins , sur les onibellifères. Juillet. C. L. PALLENS, Dabi. Sur les mêmes plantes que le précédent, souvent cachées dans leurs ombelles, à Quevilly. Juil- let, ce. Grammoptera , Serv. G. LjEVIS, Fab. Sur les fleurs de comarum, à la mare de Lépinay ; ou sur les fleurs de ronces, à la forêt de Roumare. Juin. R. G. KUFICORNIS, Fab. Sur les fleurs d'aubépine, aux Pâtis et Quevilly. Mai. Aux mêmes endroits que le pré- cédent et sur les spirées des jardins. Juin. C DONACI^. DoNACiA , Fab. D. BiDENS , oliv. En fauchant sur les roseaux , le long des fossés du Grand-Quevilly. Juillet. R. D. DENTATA , Hop. Sur les feuilles de sagittaire (Sagittaria — 222 — xagùtccfoiium) , dans les fossés , au Grand-Quevilly. Juillet. R. D. DENTIPES, Fab. Sur les fleurs de trèfle d'eau (Menyan- thes trifoliata) et de comaruin , à la mare de Lé- pinay, forêt de lloumaie. Mai. Juin. R. D. lemNjI:, Fab. En fauchant sur les roseaux, le long des fossés ou h la «nare du Grand-Quevilly. Juillet. CC. l). sA(JJTTARIjE, Fab. Aux mêmes endroits que le précé- dent, et sur la sagittaire, au Grand-Quevilly. Juillet. R. D, MENYAiNTHJDis, Fab. Sur Ics fleurs de menyanthes, à la mare de Lépinay. Juin. R. D. LiNEARis, Hop. En fauchant sur les roseaux, le long des fossés , à Quevilly. Juillet. CC. Var. B. C. D. E. Aux mêmes endroits et époques que le type. R. D, tipHjE, Brahm. Aux nièmes endroits et époques que le précédent. R. 1). SIMPLEX , Fab. Mêmes endroits et époques que le précé- dent. CC. D. MALmovSKYJ , Ahr. Un seul exemplaire trouvé sur les roseaux, au Grand-Quevilly Septembre. I). FErv'iMCA, Ghl. Un seul échantillon trouvé avec le précé- dent, dans les mêmes conditions. D. HYDROCHARIDIS, Fab. Un seul échanlillon , en fauchant sur les roseaux, au Grand-Quevilly. Mai. D. TOME.NTOSA, Ahr. Aux mômes endroits que le précédent. Juillet. R. D. DISCOLOR , Ilop. A Dieppe , en fauchant sur les roseaux , le long du cours Bourbon. Juin. R. D. SERICEA, Illig. Sur les fleurs de comarum et sur les joncs, à la marc de Lépinay , forêt de Roumare. Juin. C. Var. A. fi. C. D. E. G. Aux mêmes endroits et époques que le type. C. — 223 — CHRYSOMEL^. DI VISIO 1. — LEMIDM. Orsodacna , Lai. O. CEKASI, Fab. En fauchant sur les jeunes tailles et les jeunes arbres des forêts St. -Jacques, etc. Juin. R. Zeugophora , Kunz. Z. FRONTALis , Suff. En fauchant dans les jeunes tailles de peupliers, à Quevilly. Avril à Juillet. R. Z. SUBSPINOSA , Lin. En fauchant sur les jeunes arbres , à la forêt St. -Jacques. Mai. Juin. R. Lema , Fab. Criogeris, Geoff. lu MERDIGERA , Lin. Dans presque tous les jardins, sur les plantes de lis. Juin. Juillet. CC. L. brunnea, Fab. Sur les feuilles de muguet fConvailaria majalis ) et parfois sur celle des orchis , dans les forêts Verte et St. -Jacques. Mai. R. L. nuoDECiMPUNCTAïA, Lin. En fauchant sur les plantes d'asperges cultivées pour graines, dans les jardins maraîchers. Juillet. R. L. ASPARAGi, Lin. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. CC. Lema, Fab. L. RUGicoLLis, Suff. En fauchant le long des fossés, aux Pàtis. Mai. Sur les herbes des bois ombragés, à St.- Jacques. Juin. R. — 22i — L. CYANELLA, Fab. Dans toutes les mousses ou dans les saules creux. L'hiver. En fauchant les saules Marceau en fleurs. Mars. Le long des fossés. L'été. Partout. ce. Var. B. L. obscura, Steph. Aux mêmes endroits et époques que le type. R. L. Erichsonii , SufT. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. L. MELANOPA, Lin. Au pied des haies. L'hiver. En battant les saules Marceau en fleurs , et en fauchant le long des fossés. L'été. CC. Var. B. L. elytris NiGRis. A Dieppe , en fauchant le long des fossés. Août. R. DIVISIO I.—HISPWM. HiSPA, Lin. FL ATRA, Fab. En fauchant sur les herbes des côtes arides, Bonsecours, St. -Adrien, Canteleu. Septembre. Oc- tobre. C. DIVISIO 3. — CASSIDjE. Cassida , Lin. C. EQUESTRis, Fab. En fauchant le long des mares ou des fossés , sur les années (Inula dysenterica) , à Que- villy, etc. Juillet. Août. C. C. hemispHjERICA, Hst. En fauchant dans les luzernes , à Quevilly. Avril. Dans les prairies, sur la centaurée {Centaurea nigra), Sotteville et Quevilly. Août. Sur les genêts , à la forêl Verte. Septembre. R. C. ML'RRyEA , Lin. A Dieppe , en fauchant sur les inula , lo long du canal , des parcs ; et au Havre , le long de la mer. Juillet. Août. C. — 225 — Var. B. Aux mêmes endroits et époques. G. C. viBEX, Lin. En fauchant sur les chardons (Carduus crùptis), à Croisset. Juin. Sur les centaurées des prairies de Sotteville et Queviliy. Août. Se|)tenibre. C. (j. RUBIGINOSA, Illig. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. C. SANGUINOSA , Creutz. En fauchant sur les chardons des côtes du Cimetière monumental de Croisset et d'Orival. Juin. Juillet. C. C. SANGUINOLENTA, Fab. Au pied des plantes des fossés du bois Cany. L'hiver. En fauchant sur les chardons , à Queviliy , Croisset ou Orival. Juin. R. C. MARGARITACEA, Schall. En fauchant sur les plantes de centaurée, dans les prairies de Sotteville. Juillet. R. C. LUClDA , Sufî. En fauchant sur les chardons et les herbes des côtes du Cimetière monumental. x\oût. R. C. OBLONGA, Illig. En battant les ajoncs marins en fleurs. Avril. Les arbres , au bois Cany. Mai. En fauchant le long des fossés, à Queviliy. Août. C. C. NOBiLis, Lin. En fauchant sur les jeunes arbres, au bois Cany. Mai. Juin. Au pied des rumex , sur le galet du bord de la mer, à Pourville , près Dieppe. Juillet. Août. C. C. OBSOLETA , Illig. En fauchant le long des fossés , à Que- viliy. Juin. R. C. FERRUGINEA, Fab. Aux mêmcs endroits que le précédent, et en fauchant sur les jeunes arbres de la forêt St.- Jacques ou du bois Cany. Mai. Juin. R. C. rs'EBULOSA , Lin. Sous les pierres des endroits creux , à la forêt des Sapins. Mars. Avril. En fauchant sur la centaurée noire , dans les prairies de Sotteville. Juillet. Août. C. 226 DIVISIO U. - GALLERUCID^. ÂDiMONiA, Laich. A. TANACETi , Fab. En fauchant clans les prairies et au bord des fossés, à Quevilly. Juin. Juillet. R. A. RUSTlCA, Schall. En fauchant sur les plantes de centaurée noire , dans les prairies de Sotteville et de Quevilly. Juillet. C. A. SANGUIN EA , Fab. Au pied des haies, à St.-Jacques. Mars. Avril, En fauchant sur les jeunes tailles, à St. - Aubin-juxte-BouUeng. Juin. R. A. CAPRE.*: , Lin. En fauchant sur les bouleaux et les jeunes arbres des forêts. Avril. Mai. CC. Galeruca , GeofF. G, viBURNi , Pkl. En fauchant ou en ouvrant les feuilles en- roulées de viorne (Vibuniwn oputus), dans les haies, aux Pàtis et à Quevilly. Juin. R. ^ En battant les haies d'or- G. x.\NTHOMEL>ENA , Schk. / uieaux , à Quevilly; et G. CALMARiENSis, Fab. k sur les ormes de nos pro - / menades. Juin. CC. G. NYMPHE/E, Lin. A Diepi)e, en fauchant sur les polygo- num, le long du canal. Août. C. G. LlNEOLA , Fab. En fauchant sur les osiers, le long de la Seine, à la Mivoie, St. -Adrien. Juillet. C. G. CALMARIENSIS, Lin. En fauchant le long des mares et des fossés, à Quevilly. Juin. Juillet. R. G. TENELLA , Lin. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. ÂGELASTICA , CheV. A. HALENSis, Lin. En fauchant sur les plantes de gaUium — 227 — (G. moUngo), dans les ciulioils inculies des côtes et des chemins, à (iantileu , Ori\al, etc. Juin. Juillet. C. A. ALM, Lin. En fauchant sur les aunes ( Alnus viscosa) , au bord de la Seine, à la Mivoie, Dieppedalle, Que- villy. Juillet. R. A Dieppe, dans les mêmes condi- tions. Calomicrus, Steph. C. CIRCLMFUSUS , IMarsh. A Dieppe , en fauchant sur les genêts (Genista pilosa) des côtes d'Étran. Juillet. Août. C. LuPERUS , GeofT. L. RUFIPES, Fîfb. 2- Kn battant les haies d'ormeaux , aux Pâtis, à Quevilly, etc. Mai. CC. L. FLAVIPES , Lin. cf. Aux mômes endroits et époques que le précédent. CC. Altiga , Lin. Graptodera, Chevi'. A. oleracea , Fab. Dans presque toutes les mousses. L'hi- ver. En fauchant dans les champs de colza et de cru- cifères, ou sur les jeunes arbres des forêts. Mai. Juin. Partout. CC. A. ERUCJE, Fab. A Dieppe, en fauchant sur les jeunes arbres des bois de la route d'Arqués. Juillet. R. A. Lythri, Auhé. Au Havre, en fauchant le long des fossés, ou au bord de la mer. Juillet. R. A. MERCUHiALis, Fab. En fauchant sur la mercuriale ( Mer- curialis perennis) des bois, au bois Guillaume et à St. -Jacques. Mai. R. — 228 — PODAGRICA , Chev'. p. FUSCIPES , Fab. A Dieppe , eu fauchant sur les mousses , au bord des chemins ; ou sur les passeroscs des jar- dins. Juin. Juillet. CC. P. ruscicouMS , Lin. Sur les passeroses des jardins , et à Dieppe, dans les mêmes conditions que le précédent. Juillet. CC. Crepidodera, Chev. . , \ En fauchant sur les chardons, à la C. TRAiNSVERSA, Marsh. I ^ , > forêt St. -Jacques. Juillet. A C. IMPRESSA, Fab. \ ^ j Dieppe, le long des parcs. Août. R. C. EXOLETA, Lin. En fauchant sur les graminées des en- droits incultes, h Quevilly. Juillet. Août. C. A Dieppe, aux mêmes endroits que le précédent. C. (i. NiTiDULA, Fab. En fauchant sur les jeunes tailles de trembles et de saules, dans les forêts Verte et de St.-Jacques. Juillet. C. C. HELXINES, B'ab. Dans presque toutes les mousses. L'hiver. En fauchant dans les oseraies, à la Mivoie ou St. - Adrien. L'été. CC. Var. A. B. C. D. Aux mêmes endroits que le type; et sur les jeunes tailles , dans les forêts. L'été. CC. Var. E. C. fulvicorinis , Fab. En fauchant sur les jeunes tailles de trembles, à St.-Jacques et au bois Cany. Juin. Juillet. R. C. Modeeri , Lin. Dans la mousse des chênes. L'hiver. En fauchant le long des fossés ou dans les prairies , à Quevilly. Juillet. Août. R. C. rustica, Lin. Dans la mousse des pommiers, à Canteleu. L'hiver. En fauchant dans les champs incultes des côtes. L'été. R. — 229 — Var. B. C. Aux mêmes endroits et époques que le type. R. (]. ruHESCENS , Ent. H. En fauchant le long des fossés , aux Pâtis et à Quevilly. Mai. Juin. R. ^ Sur les millepertuis (Hypericum) (j. GoETTiNGENSis , Lin. f dans les chemins ou les fonds C. HDEMOFTERA, Duft. \ des forêts Verte, St. -Jacques, etc. Août. Septembre. C. C. DUBIA , Chev'. (in litt. ). Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. C. ^REA, Duft. Sur les hypericum, à la forêt de St. -Jacques. Août. R. — 235 — \ Sous les pierres des côtes du (limelière (1. HjEMOPTERA, Lin. f inonumenial,d'Oriv;il, etc. L'hiver. C. HOTTKNTOTA , Fal). \ Sur les herbes des mêmes côtes. L'été. C. C. SANGUINOLENTA , Lin. En fauchant dans les champs de g&nde ( Reseda luteola ) , près Elbeuf. Juillet. C. C. NlTiDicoLLis , Reiche. Dans les chemins et avec le précédent , à Orival. Juillet. R. C. ROSSIA , Illig. Sous les pierres des côtes d'Orival , etc. L'hiver. Sur les herbes. L'été. C. C. LAMINA, Fab. A Dieppe, en fauchant le long du canal , du côté des parcs. Juillet. R. C. GEMINATA, Pkl. En fauchant sur les hypericuin des forêts Verte, Roumare, la Londe, etc. Septembre. Octobre. C. C. FUCATA , Fab. En fauchant sur la centaurée noire , au iMadrillet , forêt des Sapins. Mai. Juin. R. C. VARIANS , Fab. En fauchant sur les hypericum de toutes nos forets. Juin. Juillet. GC. C. FULGIDA, Fab. En fauchant le long des fossés sur la menthe ( Ment ha aquatica), à Quevilly et Quaire- mares. Juin. Juillet. R. C. FASTUOSA , Lin. ï;n fauchant sur les labiées immédiate- ment après la récolle des blés en côte , au mont Renard , (Cimetière monumental , etc. Août. CC. C. CEREALis, Fab. En fauchant sur les genêts et les bruyères, à St. -Julien, Quevillon, forêt de Roumare, etc. Juin. Juillet. R. Var. B. C. Eric^, Stm. Cat. Aux mêmes endroits et époques que le type. R. C. AMERiCANA, Lin. En fauchant sur les herbes des côtes arides ;,^* — 2^0 — C. Fi-AViLABRis , Pkl. AUX mêmes endroits el époques que le précédent. R. C. MARGINATUS, Fab. En fauchant sur les bouleaux de la côte du Pavillon , à Orival. 31ai. Juin. Snr les saules Marceau , à la forêt Verte. Août. Septembre. R. C. PUNCTATUS , Liu. En fauchant sur les coudriers des côtes d'Orival. Mai. Juin. Sur les trembles à la fo- rêt Verte. Juin. C. Vj. vittatus, Fab. En fauchant sur les coteaux arides à Quevilly ; el sur les chrysanthemum des côtes de Canteleu , à Orival , etc. Juin. Juillet. C. C. CONNEXUS , Illig. En fauchant sur les herbes des côtes arides de Cantelen , Orival et Bonsecours. Juillet, Août. R. C. PYGMJiUS, Fab. Aux mêmes endroils et époques que le précédent. C. C. POPULi, Dahl. A Dieppe, en battant les haies de prunel- liers (Prunus spinosa). Juillet. Août. R. C. PUSJLLLS, Fab. En fauchant sur les saules, h la forêt Verte. Août. Septembre. A Dieppe , dans les mêmes conditions. Juillet. C C. GRAC1L1S , Fab. Aux raôme.-i endroits que le précédent , et en battant les haies d'ormeaux ou de prunelliers aux Pâtis. Mai à Juillet. C. Var. B. Aux mêmes endroits et époques que les précédents. C. C. HuBNERi, Fab. En battant les haies de prunelliers, aux Pâtis et à Quevilly. Juin. Juillet. R. C LAiJiATUs, Lin. En fauchant sur les coudriers et les chênes des forêts Verte on St. -Jacques. Juillet à Septembre. C. — lUi — CLYPEASTRES. Clypeaster , Andh. C. i.iviDUS, Dej. En ballant les haies, à Quevilly , ou en fauchant sur les herbes des côtes et des champs in- cultes , à Quevilly et Canleleu. Juin. C. Gryphinls, Lin. G. LATERALis, Weg. Aux mêmes endroits et époques que le précédent, C. CoRYLOPHUS , Leach. C. CASSiDioiDES, Marsh. Au pied des haies, à St. -Jacques ou Orival. L'hiver. En battant les haies , aux mêmes endroiLs. L'été. R. COCCINELLiE. Chilocorus, Leach. G. RENlPUSTULATUS, Scrlb. Eu fauchaut sur les saules, à Si. -Aubin et Tourville, la Rivière. R. G. BIPU.STULATUS, Lin. Sous les écorces de pommiers. L'hi- ver. En battant les ajoncs marins en fleurs. Avril. Les haies, à Quevilly. Juin. Les genêts, à la forêt Verte. Octobre. G. ExocHOMus, Red t. E. QUADRIPUSTULATUS, Lin. En battant les ajoncs marins en fleurs. Avril. Les haies, à Quevilly, et en fauchant dans les oseraies. Juin. Juillet. G. E. AURITUS, Scriba. En battant les ajoncs en fleurs. Aviil. En fauchant sur les achillces, à Quevilly. Juillet. R. — 2/i2 — Platvnaspis , Red t. r. viLLOSA , Fourc. Dans la mousse des pommiers, au l>ois Guillaume. L'hiver. En fauchant sur le réséda ( R. luiea) des côtes, à Canteleu , Orivai, etc. Aoûl. C. ÂNISOSTICTA , Chev'. A. NOVEMDECiMPiJNCTATA, Lin. En fauchaut sur les roseaux, le long des fossés du Grand-Quevilly. Août. Sep- tembre. R. MiCRASPis, Chev'. M. DUODECIMPUNCTATA , Lin. Au pied des haies ou dans la mousse des chênes. L'hiver. En battant les haies , à Quevilly. Juin. C. ScYMNus, Kugel. « s. NIGRINUS, Kug. En battant les pins, à la forêt des Sapin.s. Juin. R. S. pygMjEUS , Fourc. Au pied des haies, à St. -Jacques. L'hiver. En battant les haies de toutes essences , à Quevilly. Juin. C. S. FRONTALis , Fab. Aux mêmes endroits que le précédent , et en battant les pins, à la forêt des Sapins. Mai. Juin. G. S. MARGiNALis, Ross. Au pied des haies, à Orivai. L'hiver. Aux mêmes endroits que le précédent. R. Var. B. S. BASALIS, Redt. En battant les pins, aux Char- treux. Juin. R. S. Apetzii, Muls. Dans la mousse des pommiers, au bois Guillaume. L'hiver. En ballant les haies de toutes essences, à St. -Aignan. L'été. R — 2i3 — S. ARCUATUS , Ross. Eii battant le bois mort des arbrisseaux des côtes d'Orival. L'hiver. RR. S. .CAPITATUS , Fab. En battant les haies de toutes essences , à Quevilly, ou les pins, à la forêt des Sapins. Juin. C. S. ATER , Kug. Aux mêmes endroits et époques que le pré- cédent. R. S. ANALis, Fab. Aux mêmes endroits que les précédents. Juillet. R. S. HjEMORRHOIDALIS, Hst. En fauchant le long des fossés, à Quevil y. Juillet. Août. R. S. DISCOIDEUS , Schn. En battant les pins , à la forêt des Sapins. Toute l'année. C. S. MINIMUS , Pkl. Aux mêmes endroits que le précédent. Juin. R. Rhizobius, Steph. R. LITURA , Fab. En battant les ajoncs marins en fleurs. Avril. Les haies , à Quevilly. Mai. En fauchant le long des fossés , à Quevilly. Juin. CC. CocciDULA, Kugel. C. RUFA, Hst. Dans la mousse des saules, à Solteville ou Quevilly. L'hiver. En fauchant le long des fossés , 5 Quevilly. Juillet. Août. CC. C. SCUTELLATA , Hst. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. HiPPODAMiA , Chev*. H. TREDECiMPUNCTAiA , Lin. En battant les ajoncs marins en fleurs. Avril. En fauchant le long des fossés. Août, dans les feuilles desséchées du sagittaire , au Grand- Quevilly. Septembre. R. — 2hU — Adonia, Mais. A, MUTABiLis, Scrib. Aux mêmes endroits que le précédeni. Sur les cnardons. L'été. CC. Va?: A , B , C , D , E. Aux mêmes endroits que le type. C. Adalia , Muls. A. uviDA, de Gee». En battant les sapins /^jBptceaJ isolés aux angles des hemins et an bois Barbet. Juin à Sep- tembre. R. Var. A. M. nigrum, Illig. Aux mêmes endroits que le type. R. Yar. B. sexnotata, Thg. Aux mêmes endroits. R. A. BIPUNCTATA, Liu. En battant les ajoncs, les saules, les haies, et en fauchant le long des fossés, à Quevilly. Toute l'année. CC. Var. B. A. UMl'ASCIATA, Fal). R. \ ^ . .. 1 Aux mêmes endroits — C. A. ANNULATA, Lin. R. / , ^ , , et époques que le — D. A. SEXPUSTULATA , Scrb. CC, \ ^ / type. — E. A.QUADRIPUSTULATA,Scop.CC^ A. UNDECIMNOTATA , Schnd. En fauchant le long des fossés , à Quevilly. Juillet. R. A Dieppe , sur les chardons ou le long des retenues. Août. C. COCCINELLA, Lin. C. UNDECIMPUNCTATA, Lin. En fauchant sur les herbes des côtes arides, à Gantelet! , Orivai et St. -Adrien. Juillet. R. Var. B. C. NOVEMPUNCTATA , Lin. Aux mêmes endroits que le type. R. C. QUINQUEPUNC TATA , Lin. En ballant les ajoncs en fleurs. Avril. Les pins. Juin. En fauchant le long des fossés de Quevilly. Août. C. — 245 — Var. C. TRIPUNCTATA , Ross. Aux mêmes endroits (jue le type. R. C SEPTEMPUNCTATA, Liii. Aux mèmcs endroits que le pré- cédent, et en fauchant dans les luzernes, trèfles, etc. , partout. Toute l'année. CC. Vai'. B. C. DIVARICATA , Oliv. Un seul exemplaire , pris en battant les arbres , à la forêt Verte. Mai. C. LABiLis, Wùls. En battant les pins, à la forêt des Sapins. Juin. R. C. VARiABiLis, lUig. En battant les saules Marceau en fleurs. Mars. Les ajoncs. Avril. Les haies, 5 Quevilly. Juin. En fauchant sur les tilleuls , au Grand-Quevilly, Juillet. CC. Var. B. C. impuïnctata , Zsch. C. x ^ „ „ ,, \ Aux mêmes endroits — C. C. DECEMPUNCTATA, Hst. C. / ^ „ , ,, ^ ' et époques que le — D. C. HUMERALIS, Schall. C. i r ^ I ^ ' 'vpe. — E. C. DECEMGUTTATA , Donv. C. ' C. HiEROGLYPHiCA , Liu. En battant les ajoncs marins et les pins. Avril à Août. G. Var. B. C. D. Aux mêmes endroits que le type. R. C. QUATUORDECiMPUSTurATA , Lin. En battant les ajoncs marins, les haies ou les arbres des forêts. Mai. Juin. C. Harmonia, Muls. H. IMPUSTULATA , Liu. En battant les saules Marceau eo fleurs , dans nos forêts. Mars. Les haies de toutes essences , k Quevilly. Juin. C. H. MARGINEPUNCTATA, Scliall. En battant les pins, à la forêt des Sapins. Avril. Mai. C. Var. B. H. sexdecii\ipunctata, Rœnb, Aux mêmes endroits, R. — 2^6 — Myrrha, Muls. iM. OCTODECIMGUTTATA, Lin. En battant les pins, aux mêmes endroits que le précédent. Avril. Mai. C. Mysia, Muls. M. OBLONGOGUTTA , Lin. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. R. ÂNATIS, Muls. A. OCELLATA, Lin. Sous les pierres des creux, aux Sapins. Avril En battant les pins. Juin Juillet. R. Calvia, Muls. C. QUATUORDECIMGUTTATA , Liu. En battant les pins et les haies, à Quevilly. Juin. Juillet. R. C. DECEMGUTïAïA , Lin. Aux mêmes endroits que le précé- dent, ou en battant les sapins , aux angles des che- mins , à la forêt Verte et au bois Barbet. C. SEPTEMGUTTATA , Schall. En battant les pins et les haies, à Quevilly. Juin. Juillet. R. Halysia, Muls. II. SEXDEGIMGUTTATA , Lin. En battant les jeunes arbres des forêts Verte, St. -Jacques, etc. Juin. Juillet. A Dieppe, au bois d'Étran. Août. C. Propylea, Muls. F. QUATUORDECiMPUNCTATA, Lin. En fauchant sur les jeunes arbres des forêts. Mai. Sur les haies. Juin. Le long des fossés , h Quevilly. Août. (IC. Vai\ B. QUATUORDECIMMACULA , Fal). | Aux mêmes endroits — C. CONGLOMERATA , Pkl. } que le type. C. — 2kl — Thea, Mills. T. VIGINTIDUOPUNGTATA , Liii. Au picd des haies, à St.- Jacques, etc. L'hiver. En baltaiil les haies ou en fauchant le long des fossés, à Quevilly. Juillet, Août. ce. Epilachna, Chev'. E. ARGUS, Fourc. Eu fauchant sur la bryone {Bryotiia dioïca), dans les haies, au Gord, à Orival, Canteleu, etc. Juillet. Août. C. Lasia , Hope. L. GLOBOSA, Schnd. Au pied des haies, à St. -Jacques et Quevilly. L'hiver. En fauchant sur les jeunes arbres des forêts et le long des fossés, à Quevilly. L'été. CC. Var. B. L. IMPUNCTATA , de Geer. C. ^Aux mêmes endroits — C. L, HEMOP.RHOiDAi.is, Fab. R. j que le type. LYCOPERDIN^. Lycoperdina, La t. L. BOViSTii; , Fab. Dans les vesses-de-loup ( Lycoperdon proteus ), sur les côtes , près des forêts Verte , de la Londe , etc. Mars et Octobre. C. BLAPES. Blaps, Fab. B. FATIDICA , (Irtzr. Dans les caves , sous les pierres ou les bois pourris, toute l'année. R. B. KEFLEXICOLLTS , Ziegl. Aiix mêmes endroits et époques que le précédent. R. — 2^8 — B. oBTUSA, Fab. Au\ mêmes endroits que les précédents, parfois dans les chemins salilonneux de Quevilly. Juillet. C. Opatrum , Fab. O. SABULOSUM , Lin. Dans tous les chemins sablonneux de Quevilly. Juin. Juillet. CC. BOLITOPHAGUS. B. A(;Rit:oLA, Fab. Dans les gros holets ( Boletus ramosus ) des |K)mmiers ou des ormes, à Canteleu , Bonsecours, etc. JVlars à Mai. C. Heterophaga , Dej . H. DIAPERINA , Panz. Insecte cosmopolite, que l'on prend en quantité dans les navires chargés d'arachides. CC. H. FAGi , Pzr. Dans les mêmes conditions que le précédent. CC, Tribolium, m. Leay. T. CASTANEUM , Hst. Dans les mcMTies c(mditions que le pré- cédent. CC. Hypophlqeus, Fab. II. DEPRESSUS, Fab. Dans les mêmes conditions que les précédents. CC. H. LINF.ARJS, Fab. Un seul exemplaire, pris sous l'écorce d'un pin attaqué par les bostriches , à la forêt des Sapins. Octobre. RR. 11. BFCOLOR , Fab. Sous les écorces d'ormes sur pied , ou des bois de frêne en grume , dans les chantiers. Octobre. (;. k — 2/1 9 — Tenebrio. [.in. T. MOLiTOR , Lin. Chez les boulangers, où les larves vi- vent aux dépens des farines. Toute l'année. C. HELOPES. Crypticus , Lat. C. GLABER , Fab. Dans les herbes , le long des chemins sablonneux de Queviliy. Juin. Juillet. C. Helops , Fab. H. CARABOiDES , Pzr. Sous toutes les mousses des forêts. L'hiver. En battant les pins , à la forêt des Sapinii. L'été, ce. CISTELyE. Prionychus , Sol. P. ATEK , Fab. Dans les saules pourris. Avril. Courant , le soir, sur ces arbres. Mai. Juin. R. CiSTELA , GeoflF. C. FUi.viPES. En battant les jeunes arbres des forêts. Juil- let. Août. R. C. RUFiPES, Fab. A Dieppe, dans les mêmes conditions que le précédent , à la forêt d'Arqués. Juillet. RR. C. MURINA , Fab. En fauchant sur les herbes des côtes arides, à Cantcleu ou Bonsecours. Juin. A Dieppe, sur les côtes d'Éiran. Juillet. C. 17 — 250 — Cteniopus , Sol. C. SDLPHUREUS , Liii. Sur les lilleuis en (leurs, ou sur les herbes , à la ferme de la IMolle , ou à la grande avenue du Grand-Quevilly. Juillet. CC. MîGETOCHARES , Lat. M. LTNEARIS, Illig. Dans le bois, ou sur les vieux saules, à Quevilly. Mai. Juin. R. SERROPALPI. Melandrya , Fab, W. CARABOiDi'S , Lin. Au vol , aux environs des bois abattus dans les loièls; ou sur les bois en grume , dans les chantiers. Juin, R. HalloiMenus , Helw. H, Fusrus , GhI. Au pied des haies, à Solteviile et Que- villy. Juillet. RH. Orchesia, Lat. H. MICANS , Pkl. Dans les gros bolets des saules ou des pommiers: en les récoltant, l'hiver, et les conser- vant, l'éclosion a lieu en Juin. C. MORDELL.E. Scraptia , Lat. S. KUSCA , I at. Fn fauchant sur les herbes des côtes arides , à Canteleu on Honsecours. Juillet. R. \ — 251 — MORDKLLA . I.in. M. FASCIATA, Fab. Sur les (leurs de ronces, près des bois, à Quevilly. Juillet. ('.. M. ACL'LEATA , Lin. En fauchant sur les fleurs de reine- des-prés (Spiran Hlmaria) , le long des fossés , à Quevilly. Juillet. Août. R. M. PUMILA , GhI. Aux mêmes endroits, et en fauchant sur les herbes des côtes, à (ianteleu , etc. Juillet. R. M. PUSILLA, Lin. En fauchant sur les fleurs de spirécs et de ronces , aux mêmes endroits que les précédents. G. M. nRUNNEA , Fab. Sur les flems de spirées , aux Pâlis et à Quevilly. Juin. R. \l. AP.DOMiNAi.is , Fab. Aux mêmes endroits que le pré- cédent, et sur les spirées des jardins, au Gord ou à Groisset. Juin. RR. II. VAIUEGATA , Fab. Sur les fleurs de spirées , le long- dès fossés de Quevilly , etc. Juin. R. Anaspis, Geoff. A. Ki;ONTALis, Lin. En fauchant sur les fleurs d'aubépine et de spirées, à Quevilly. Mai. Juin. CG. A. MGRA , Meg. Aux mêmes endroits et époques. (;. A. HUMILUALIS, Oliv. Aux mêmes endroits que les précé- dents, et sur les spirées des jardins. Juin. R. A. n.AVA, Lin. Aux mêmes endroits et époques que les précédents. G. A. MACULATA , Geoff. Aux mêmes endroits et époques. G(^. A. RUFICOLLIS, Geofï. Aux mêmes endroits et, époques. G. A. CRUCIATA, Ghev'. (in lût. \ Aux mêmes endroits et époque.s. R. — 252 — CANTHARIDES. SiTARis, Lat, S. HUMERALis , Fab. Sur les murs en bauge percés par les abeilles maçonnes, à Orival ; et dans toutes les cam- pagnes. Juin. \\l\. Meloe, Lin. M. PROSCARABiEUS, Lin. Sur les herbes des prairies ou le long des chemins, près des forêts Verte et des Sapins. Mai. Juin. C. Var. B. M. cyanellus, Dej. Le long des chemins, à la forêt Verte. Avril. C. Var. C. M. GALLicus , Dej. Aux mêmes endroits que les précédents. C. M. YiOLACEUS, Mhm. Aux mêmes endroits que les précé- dents. Mai. Juin. C. M. AUTUMNALTS , Oliv. Mêmes endroits et époques. R. M. BRI'.VICOLLIS , Pzr. Le long des chemins , à la forêt St. - Jacques. Juin. R. M. SCABRICULUS, Bœb. Dans les prairies de Sotteville et Quevilly. Juin. R. Cantharis , Geoff, C. VESIGATORIA, Lin. En battant les frênes, le matin, au mont Renard et à St. -Jacques. Juin. A Dieppe, Juillet. R. OEDEMEPivE. Nacerdes, Stev. N. MELANURA , Lin. Au vol, ou courant le long des quais , à Rouen, le Havre et Dieppe. Juillet. R. I — 253 — ÂSCLERA, Dej. A. ciiiRULEA, Lin. En fauchant sur les licrbes des côtes arides, h Canteleu, Bonsecours, etc. Juin. Juillet. R. OEdemera , Oliv. CE. PODAGRARi^, Lin. En fauchant sur les herbes des en- droits incultes des côtes. Juillet. R. CE. MARGINATA, Fab. Aux mêmes endroits et sur les fleurs de ronces ou les euphorbes, à la forêt Verte. Juil- let. R. Œ. c^RULEA , Lin. En fauchant sur les herbes des coteaux , à Canteleu , Orival , etc. ; et à Dieppe , dans les mêmes conditions. Juillet. C. Œ. FLAVIPES, Fab. Sur les fleurs de ronces ou de chrysan- themum, dans les forêts Verte et St. -Jacques. Juil- let. R. Œ. viRESCENS , Lin. En fauchant sur les herbes des côtes arides de Canteleu , Bonsecours, etc. Juillet. R. Œ. LURIDA, Marsh. Aux mêmes endroits et époques. CC. LAGRIiE. Lagria , Fab. L. HIRTA, Lin. En fauchant sur les chênes. Juin. Sur les coteaux des forêts. Juillet. Le long des fossés, à Que- villy. Août. CC. PYROCHRO^. Pyrochroa, Geoff. P. RUREiNS, Fab. En battant les haies de toutes essences, à — 254 — Quevilly. Mai. Juin. En fauchant le long des fossés. Juin. Parfois sur les trembles , à ia forêt Verte. Juin. R. RHINOSIMI. Salpingus, Illig. s. Pic>E, Germ. Sous les éclats de hagage des bois de pin , à la forèl des Sapins. Avril. En battant les bourrées, à la forêt Verte. Novembre. R. S. QUADRIGUTTATUS, Lipll. En battant les haies de toutes essences, à Quevilly. Juin. En fauchant le long des fossés. Juillet. R. Rhinosimus, Lat. R. ROBORis, Fab. En ballant les fagots de chêne, à la forêt Verte. Septembre. Octobre. R. R. RUFicOLLis, Pzr. Aux mêmes endroits que le précédent, et en battant les haies de prunelliers, aux Pàiis ou Quevilly. Mai. Celles de bois mort , à la Londe , Orival. Octobre. RR. R. PLAMKOSTKis , Fab. Daiis la mousse des pommiers , à Canteleu. L'hiver. En battant les haies de toutes es- sences, à Quevilly. Juin. Celles de bois mort et les fagots , a la Loudo el à la foiêt Verte. Octobre. R. ANTHICI. NoTOXus , Geotf. N. MRONUS , Er. Dans les épaves des débordements de la Seine. 31ars. Dans la mousse humide des peupliers , h Quevilly. L'hiver. R. M. SPLENDIDUS, Grav. En ballant les bourrées, à la forêt de Roumare. Octobre. RR. . Othius , Leach . O. FULViPENNis , Er. Sous la mousse des arbres des forêts Verte , etc. L'hiver. Sous les feuilles, dans les che- mins. L'automne. C. O. MELANOCEPHALUS, Grav. En tamisant les fourmilières ; ou sous les feuilles , à la forêt Verte. Octobre. No- vembre. R. O, PUNCTiPEiNNis , Lac. Dans le terreau des arbres creux , particulièrement des tilleuls , à la ferme de la Molle et à Quevilly. Juin. Juillet. G. Xantholinus, Dahl. X. FULGIDUS, Eal). Dans le terreau des saules, ou sous les fumiers, à Quevilly. L'été. R. X. GLABRATUS , Grav. Sous les excréments, à Quevilly. Juin. Juillet. R. X. ELEGANS , Oliv. Dans le terreau des tilleuls et des saules, à Quevilly. Juillet. R. X. GLABER , Nordm. Dans le terreau des saules, à Sotte- ville et Quevilly. L'hiver. R. X. PUNCTULATUS , Pkl. Dans le terreau des saules ou datis les mousses. L'hiver. Sous les bouses ou les fumiers. L'été. Partout. CG. Var. B. X. oghraceus, GhI. Aux mêmes endroits cl époques que le type. GG. — 271 — X. LiNEAius, Oliv. En tamisant les fourmilières. L'automne. Sous les fumiers. L'été. C. Leptacinus, Er, L. PARUMPUNCTATUS, Ghl. Dans les épaves dcs débordements de la Seine. Mars. En tamisant les fourmilières, à la forêt des Sapins. Octobre. R. L. BATYCHRUS , Kuch. Eu tamisant les fourmilières , à la forêt Verte. Octobre. A Dieppe , en fauchant le long des fossés. Août. R. L. FORMICETORUM , Man. Aux mêmes endroits et époques que le précédent. C. Staphylinus, Lin. S. HIRTUS, Lin. Sur les amas de bouses, à St. -Jacques. Mai. Sur les fumiers, à Quevilly. Juin, Sous les bouses des côtes, à Canleleu etOrival. Juillet Août. R. S. MAXiLLOSUS, Lin. Sous les cadavres ou les fumiers, dans les champs de Quevilly , etc. L'été. CC. S. î^EBULOSUS , Fab. Sur les cadavres , à la forêt Verte. Mai. Dans les chemins, partout. Juin. C. S. MURINUS, Lin. Aux mêmes endroits et époques. C. S. GiiRYSOCEPHALUS , Fourc. Sur les excréments, près des forêts Verte ou St. -Jacques. Mars à Mai. Parfois des- sous, dans la terre, à Quevilly. Juin. RR. S. PUBESCENS, de Geer. Sous les bouses et les excréments, dans les chemins des forêts Verte et de Roumare. Avril. Mai. C. S. i-'OSSOR , Scop. Sous les pierres , autour des bois Bes- nières, mont Renard, Cimetière monumental. Mars. Avril. R. S. c^SAREUS, Cedh. Sous les pierres des côtes. L'hiver. Cou- rant dans les chemins. L'été. Partout. CC. — 272 — S. STERCORARIUS , Oliv. Sous les excréinciils, sur les côlcs ou dans les chemins , au mont Renard , Orival. Mm. Juin. R. S. CHALCOCEPHALUS , Fab. Sous les excréments , dans les forêts Verte , etc. Mai. C. S. LATEBRICOLA , Grav. Sous la mousse des chênes , dans les forêts Verte et de Roumare. Avril. RR. S. FULVIPES , Scop. Sous la mousse des arbres , à la forêt Verte ou au bois du Mesnil. L'hiver. R. OcYPUS , Kjrb. O. OLENS , MiJll. Sous les pierres des côtes de Bonsecours , St. -Adrien , etc. L'hiver. Courant dans les chemins , le soir. L'été. GC. O. CYANEUS, Pkl. Dans les chemins sablonneux, à Quevilly , etc. L'été. R. O. SIMILIS , Fab. Un seul exemplaire , pris à Quevilly , dans un chemin. Juin. O. BRUNNIPES , Fab. Sous la mousse des arbres des forêts , ou sous les pierres , près des bois , aux Chartreux , Canteleu et Quevilly , etc. Avril. Mai. O. PiciPENNis , Fab. Sous les pierres , près des bois Bes- nières, au Cimetière monumental et à Bonsecours. Février. Mars. R. O. CUPREUS , Ross. Aux mêmes endroits et époques. R. O. FULVIPENNIS, Er. Aux mêmes endroits et époques. RR. O. PEDATOR, Grav. Sous les pierres, au bord de la Seine, à Tourville et St.-Aubin-la-Rivière. Juin, RR. O. ATER , Grav. A Dieppe, sous les pierres et les détritus, au bord des retenues. Juillet. C. O. MORIO , Grav. Sous les pierres des côtes de Bonsecours et du Cimetière monumental. Février. Mars. R. O. MELANARIUS , Hcer. Aux mêmes endroits ou sous la — 273 — mousse des chênes , dans les foièts Verlc cl de Rou- niare. Mars. Avril. C. O. coMPRESSUS, Mhm. Sous la mousse des arbres des forêls Verle et de Roumare. Avril. R. Philonthus, Leach. P. SPLENDENS, l"'al). Sous les excréments , au vol, ou dans les chemins , dans les forets. Avril à Juin. R. P. INTERMEDIUS , Dej. Aux mêmcs endroits et époques. R. P. LAMIN.4TUS, Creutz. Aux mêmes endroits et époques. C. P. CYANIPENNIS, Fab. Dans les champignons des forêts Verte, de Roumare et de la Londe. Septembre. Oc- tobre. R. P. ASPHALTINUS , Er. Sous les feuilles des chemins , dans les forêts Verte et de la Londe. Octobre. Novembre. R. P. CAHBONARius, Ghl. Aux mêmcs endroits et époques. R. P. TENUicoRNis , Rey. et Muls. Sous les feuilles , à la forêt Verte. Octobre. R. Sous les pierres des fonds , aux Sapins. Avril. R. P. jEneus, Ross. Sous les cadavres, à la forêt Verte et à Quevilly. Avril à Juin. CC. P. ATRATUS, Grav. Sous les détritus, au bord des mares, à Quevilly. Juillet. A Dieppe , dans les mêmes con- ditions. Août. G. P. DECORUS , Grav. So'js la mousse des chênes. Avril. Sous les pierres , les feuilles, ou dans les ornières des forêls Verte et St. -Jacques. Septembre. R. P. LUCE^s, Man. Sous les feuilles, dans les chemins, à la forêt Verte. Octobre. RR. P. POLITUS, Fab. Sous les pierres, près des bois. L'hiver. Sous la mousse des arbres des forêls. Mars. Sous les cadavres. Juin. CC. — 27^ — P. MARGINATUS, Fab. Dans les bouses des prairies, à Sotle- ville et Quevilly; Juillet. C. V. VABius, Glil. Sous les fumiers ou dans les délrilus, au bord des mares , à Quevilly. Juillet. Août. C. F. RIMACULATUS , Grav. Sous les détritus , au bord des mares de Quevilly. Juillet. II. 1'. LiiPtDUS, Grav. Aux mcMnes endroits que le précédent. Avril. Mai. II. P. XAiNTiioLoMA , Grav. A Dieppe, près Pourville , sous les détritus des roches crayeuses. Août. RR. P. CEPHALOTES, Grav. Sous les fumiers, dans les champs de Quevilly. Juin. Juillet. C. P. FiMETARius, Grav. Aux mêmes endroits et époques. CC. I'. SORDIDUS, Grav. Au.y mêmes endroits et sous les bouses, à Quevilly, Mai. Juin. C. P. EBENINUS, Grav. Sous les feuilles des chemins , à la forêt Verte. Octobre. iNovembre. R. P. CORVINUS, Er. Aux mêmes endroits et époques. R. P. FUMIGATUS, Dhl. Aux mêmes endroits et époques. R, P. CORUSCCS, Grav. Aux mêmes endroits et époques. R. P. SANGtJlNOLENTUS , Grav. Sous les excréments et les bouses , à Quevilly. Juin. Juillet. C. Var. B. P. CONTAMINATUS , Grav. Aux mêmes endroits et époques que le type. C. P. STRAiNGULATUS , Er. Aux mêmes endroits et époques. RR. P. BiPUSTULATUS, Pzr. Aux mêmes endroits et époques. R. P. VARIANS , Pkl. Aux mêmes endroits et époques. CG. P. DEiîtLiS, Er. Sous les feuilles des chemins, à la forêt Verte. Octobre. Novembre. R. P. VENTRALis, Grav. Aux mêmes endroits et époques, R. P. DiscoiDEUS, Grav. Sous les fumiers et les bouses; ou au vol, le soir, sur les fimiiers, à Quevilly. Juin. Juil- let. C. — 275 — F. HL'BIDUS, Ev, Sous los dt'tiiliis , au bord des marcs de Quevilly, eu arrosant ; ou au bord de la Seine, à la IMivoie et St. -Adrien. Juin. Juillet. R. r. QUISQUILIARIUS, GhI. Sous Ics fumicrs , ou au bord des u;ares, sous les détritus , à Quevilly. .Juillet. Août. A Dieppe, dans les mêmes conditions, et sous les feuilles des chemins, à la forêt Verte. Novembre. C(]. l'. SPLENDIDULUS, Grav. Sous les feuilles des chemins, à la forêt Verte. Novembre. R, 1*. FUMARIUS, Grav. A Dieppe, au bord dos fossés, sous les détritus. Août. RR. V. MiCANS, Grav. Dans les épaves des débordements de la Seine. Mars. Sous les détritus, au bord des mares, h Quevilly , toute l'année. GC. V. FULViPES, Fab. Au bord de la Seine, sous les détritus, à la Mi voie et St. -Adrien. Juillet. R. P. ATERRIMUS, Grav. Sous les mousses humides, à Sotleville et Quevilly. L'hiver. Sous les fumiers et les détritus, à Quevilly. Juillet. R. I*. PUNCTUSj Grav. Au pied des roseaux, ou sous les détritus du bord des fossés , à Quevilly. Juillet. R. W CINERASCENS, (Jrav. Sous les détritus, au bord des fossés, Juin. Juillet. A Dieppe, dans les mêmes conditions. Août. R. P. SEitiCEUS, Ilolm. Aux mêmes endroits et époques, et dans les premiers beaux jours, sur les quais ou les parapets des ponts. Mai. R. P. PROCERULUS , Grav. Aux mêmes endroits et époques. R. TIeterothops , Kirb. H. PRiEVtus, Va-. Sous les mous.ses , à Quevilly. L'hiver. J)ans les débris de bois des celliers , à Rouen et à Dieppe. Juillet. A(tnt. R. — 276 — H. ouADRiPUNnAiLS, Er. Dans les nids de rais abandonnés, au bord des n)ares du Petit-Ouevilly. Février. II. AcYLOPHOHiJS , Nord m. A. (.LAiiiucoLLis, Lac. L'n seid exein|)laire, Uoiivé sous les feuilles, à la foret Yerle. Novembre. QuEDius, Leacl). Q. LATEHALis, Grav. Dans les chani|jiii,iions . à la forêt Yerte , etc. Septembre. C. Q. FULGIDUS, Fab. Aux mêmes endroits et époques , ou dans les nids de frelons. L'hiver. R. Var. B. Dans les mêmes endroits que le type; et dans les caves humides , sous les bois pourris. Août. Sep- tembre. (1. Q. CUUENTUS , Oliv. Sous les feuilles des chemins, à la forêt Verte. Octobre. H II. Q. XANTHOPUS, Er. Aux mêmes endroits et époques. R. Q. sciTUS, Grav. Sous la mousse des arbres des forêts Verte et de Roumare. L'hiver. Sous les pierres des creux , aux Sapins. Avril. Dans les champignons , à la forêt Verte. Septembre. R. Q. iMPiiESSUS , Pzr. Sous les fumiers , dans les champs de Quevilly. Juin. CC. Q. BREVis, Er. En tamisant les fourmilières de grosses fourmis, à la forêt Verte. Novembre. R. Q. MOLOCHINUS, Grav. Sous la mousse des banques, près la forêt de St. -Jacques. Mars. Dans les champignons, à la forêt Verte. Septembre. R. Q. FRONTALis , Ndm. Sous la mousse des arbres des forêts , ou sous les pierres des côtes. L'hiver. C. Q. FULIGINOSUS, Grav. Aux mêmes endroits et époques. R. Q. PELTATUS, Er. Sous les feuilles des chemins, à la forêt de la Londe (Orival ). Octobre. RR. — 277 — O. iMi-'Ecox , Giav. Dans le icrroaii des (illeuls ou des saules, à Quevilly. Mai. Juin. K. Q. UMHiuiNUS , Er. Sous les feuilles des chemins, à la foièt Verte. Octobre. En ballant les sapins (Epicéa) , au bois Darbel, forêt Verte. Octobre. R. Q. MAURORUrus , (iiav. Dans la sanie et les blessures d«! hêtre, à la forêt Verte. Juin. RR. Q. RUFlPiiS , Grav. Sous les pierres des côtes de Bon- secours, la Mivoie , etc. I/hiver. R. Q. ATTENUATUS, GhI. Sous les feuilles des chemins , à la forêt Verte. Novembre. Sous les pierres des côtes. L'hiver. R. ÂSTRAP^us, Grav. h. ui.Mt, Ross. Sous les pierres ou les herbes, dans les fos.sés des bois Cany , etc. , à Ouevilly et aux Char- treux, .^vril. RR. OxYPORUS, Fab. O. RUFUS, Lin. Dans les champignons (Agarics) des en- droits humides, dans les prairies du Chiquet ou de Quevilly. Juin. Le long des fossés de la route du fond de la Ooix , à la forêt Verte. Octobre. R. Cryptobium, Mann. C. FRACTICORNE , Man. Dans le terreau des saules creux , à Sotteville ou Ouevilly. L'hiver. Sous les détritus , au bord des fossés. L'été. R. ÂCHENiuM, Leach. A. DEPRESSUM , Grav. Dans les mousses ou sons les écorces des saules. L'hiver. Dans les épaves des débordements de la Seine. Mars. Au bord des fossés. L'été. C. A. HUMILE , Nicol. Aux mêmes endroits et époque.s. R, — 278 — Lathrobum, Grav. L, ELONGATUM , Liii. Daiis la mousse des saules ou des peu- pliers. L'hiver. Au bord des fossés , à Quevilly. L'été. C. L. MULTIPUNCTATUM , Grav. Sous les pierres dos côtes , près des bois. Mars. Au bord des fossés. Juillet. Sous les feuilles , à la forêt Verte. Novembre. R. L. QUADRATUM, GhI. Dans le terreau ou la mousse des saules, à Sotteville. L'hiver. Au bord des fossés. L'été. R. Var. B. L. termunatum, Grav. Aux mêmes endroits et époques que le type. R. L. PUNCTATUM, Zettdt. Aux mêmes endroits et époques. C. L. PALLIDUM, Ndm. Un seul individu, pris dans la mousse d'un peuplier, à Quevilly. L'hiver. L. LONGULUM.Grav. Dans la mousse ou le terreau des saules, à Sotteville et Quevilly. L'hiver. CC. SCOP^US, Er. S. LiEViGATUS, Ghl, Sous la mousse des saules et des peu- pliers, à Quevilly. L'hiver. Dans les épaves des dé- bordements de la Seine. Mars. R. S. MiNUTUS, Er. Aux mêmes endroits et époques. R. LiTHOCHARIS, Dej. L, CASTANEA, Grav. En battant les bourrées, à la forêt de Rouraare. Octobre. UR. L. FUSCULA , Man. En battant les fagots de chêne, et sous les feuilles des chemins, à la forêt Verte. Octobre. R. L. DiLUTA , Er. En battant les haies de toutes essences , à Quevilly et à St. -Aignan. Mai. Juin. R. — 279 — L. MF.i.ANOCiiPHALA , Fab. Uaiis le terreau des saules creux , à Solteville. L'hiver. Dans les épaves des déborde- inenls de la Seine. Mars. C. L. OCHRACEA, Grav. Sons les fumiers, dans les ciiainps de Quevilly. Octobre. C. L. OBSOLETA, Ndm. Dans la mousse des saules ou des peu- pliers. L'hiver. Dans les épaves des débordements de la Seine. Mars. Avril. R. Stilicus, Lat. S. FnAGiLis, Lai. Un seul exemplaire, pris en fauchant sur les jeunes arbres , à la forêt Verte. Mai. S. RUFIPES, Miill. Sous les pierres des côtes Ste. -Catherine et d'Eauplet. JMars. R. S. SUBTILIS , Er. Aux mêmes endroits , et au pied des haies, à St. -Jacques. Mars. R. S. SIMILIS, Er. En battant les fagots, ou sous les feuilles des chemins , à la forêt Verte. Septembre. Octobre. R. S. GENICULATUS, Ahr. Aux mêmes endroits et époques. R. S. AFFiNis, Er. Sous les pierres des côtes Ste. -Catherine et du Cimetière monumental. L'hiver. Au pied des haies, à Quevilly et St. -Jacques. Mars. Avril. C. S. ORBIGULATL'S , Pkl. Aux mêmes endroits et époques. R. SuNius, Leach. S. FlLlFORMis, Lat. Au pied des haies, à St. -Jacques et Orival. L'hiver. En battant les fagots , aux mêmes endroits. Septembre. R. S. iNTERMEDius, Dej. Dans la mousse des saules , à Sotte- ville et Quevilly. L'hiver. Dans les fossés, aux mêmes endroits et à Quatremares. Juillet. C. S. ANGUSTATUS , Pkl. Au pied des liaies , à St. -Jacques, etc. — 280 — L'hiver. Vax battant les fagots et bourrées , dans les forets Verte , de Uonmare , etc. L'automne. CC. P^DERL'S , Fab. r. LiTTORALis , Grav. Sous la mousse des banques, sous les pierres , au pied des haies ou dans les chemins des côtes crayeuses. Partout. Toute l'année. C€. P. RREViPENJNis , Lac. Sous les mousses humides des fossés , près des bois ou forêts Verte, de Quevilly et des (Ihartreux. Avril. R. V. RiPARius, Lin. Au pied des roseaux du bord des fossés de Quevilly. Avril. R. DiANOUS, Leach. D. CyERULESCENS , Ghl. Sous les pierres , près des cresson- nières , à Darnetal , etc. Juillet. Stenus , Lat. S. RIPUNCTATUS , Kirb. Sous les pierres des côtes. L'hiver. Au bord des mares et des fossés , à Quevilly. L'été, ce. S. GUTTULA, Miill. Au bord des mares ou dans les fossés desséchés, à Quevilly. L'été. R. S. BIMACULATUS, Ghl. Âux mêmes endroits et époques. R. S. STIGMULA, Er. Au pied des roseaux, au bord de la mare Moussue , à la foret de la Londe (Orival). L'été. S. JUNO, Fab. Sous la mousse des saules, à Quevilly. L'hiver. Dans les fossés desséchés , à Quatremares. L'été. R. S. ASPFiALTiNUS, Er. Le long des côtes ou falaises de la Seine et de la mer, à Orival, St. -Adrien, Dieppe, etc. Juin. Juillet. R. S. ATER , Manh. Dans la mousse des saules, etc. ,à Sotteville. L'hiver. Au bord des fossés, à Quevilly. L'été. C. — 281 — S. RURALis , Va: \ Dieppe , le long dos falaises , ou au bord des fossés. Juillet. R. S. BUPRTHALMUS , Sclik. Dans les saules creux , à Solteville. L'hiver. Aux mêmes endroits et époques que le pré- cédent. L'été. R. S. ATRATULUS, Er. Dans la mousse des ormes ou des saules, au Grand-Cours et à Sotteville. L'hiver. R. S. INCRASSATUS , Er. Au bord des fossés, à Quatremares. L'été. R. S. INITIDUS, Lac. Aux mêmes endroits et époques. R. S. GANALICULATUS , Knch. Dans les saules creux, à Sotte- ville. L'hiver. Le long des fossés. L'été. A Dieppe, au pied des falaises. Juillet. R, S. PUSILLUS , Ky. Dans la mousse des saules , à Sotteville et Quevilly. L'hiver. C. S. SPECULATOR , Knch. Dans les fossés desséchés , à Quatre- mares et Quevilly. Août. R. S. PROVIDU.S, Er. Aux mêmes endroits et époques. R. S. SCRUTATOR , Er. Dans les saules creux , à Sotteville. L'hiver. Dans les fossés desséchés, à Quatremares. L'été. C. S. ATERRIMUS, Aubé. En tamisant les fourmilières de grosses fourmis, à la forêt Verte. Octobre. R. S, FUSCIPES , Grav. Dans les saules creux , à Sotteville. L'hiver. Dans les fossés desséchés. L'été. CC. S. HUMIL1.S, Er. Aux mêmes endroits et époques. CC. S. ciRGULARis , Grav. Dans les mêmes conditions, et en battant les fagots , à la forêt Verte. Octobre. R. S. MGRiTUi.us , Gyll. A Dieppe , en fauchant le long des fossés. Juillet. R. S. GAMPESTRts, Er. Aux mêmes cndroits et époques. R. S. UN[GOLOR. Er. Dans la mousse des saules ou des ormes , à Sotteville. L'hiver. R. 19 — 282 — S. SUBIMPRESSUS , Kiich. Au pied (les roseaux du bord des fossés , à Quevilly. Août. C. S. PLANTARIS , Er, Aux mêmes endroits et époques, CC. S. BIFOVEOLATUS , Ghl. Aux mêmes endroits que les précé- dents. Juillet. R. S. SUBjENEUS , Er. Aux mêmes endroits et époques. R, S. IMPRESSUS, Tisch. En battant les genêts, à la forêt Verte. Octobre. C. S. FLAVIPES , Er. Dans les épaves des débordements de la Seine. Mars. Dans les fossés desséchés , à Quatre- mares. Août. R. S. FUSCICORNIS, Er. Aux mêmes endroits et époques. R. S. PALLIPES, Grav. Dans les saules creux, à Sotteville. L'hiver. Dans les fossés desséchés. L'été. R. S. FiLUM , Tisch. Dans les mêmes conditions, à Quatremares. L'été. RR. S. Tarsalis , Ljg. En fauchant le long des fossés , à Que- villy. Août, CC. S. OCULATUS , Grav. Dans la mousse des peupliers ou des saules. L'hiver. Dans les fossés desséchés. L'été. CC. S. CICINDELOIDES , Schll. En fauchant le long des fossés, à Quevilly. Août. C. S. PAGANUS, Er. Aux nîêmes endroits et dans les fossés desséchés. Août. RR. S. LATIFRONS , Knch. Aux mêmes endroits et époques. RR. S. CONTRACTUS , Dej. Aux mêmes endroits et époques. RR. Ev^STETHUS, Knch. E. RUFICAPILLUS , Lac. Au pied des roseaux du bord dos fossés. A Quevilly. Août. RR. Bledius , Leach. B. TRICORNIS , Hst. A Dieppe , sous les détritus au bord des retenues , dans la terre humide. Août. R. — 283 — R. AOi'AKlus, Er. Dans la lene huaiicle des fossés, à Qua- tremares. Juillet. RR. B. PROCERULUS , Er. Aux mêmes endroits et époques. RR. B. DissiMiLiS, Er. Mêmes endroits ei époques. R. B. RUFIPENNIS , Er. Mêmes endroits et époques. R. B. CRASSicoLLis , Lac. Un seul individu pris dans les mêmes conditions que les précédents. Juillet. B. OPACUS , Block. Dans la terre humide des fossés , à Qua- tremares. Juillet. Parfois en battant les haies , à Quevilly. Juin. R. B. PALLIPES , Grav. Aux mêmes endroits et époques. R. Platysthetus, Man. P. MOUSITA^s, Pkl. Dans la terre humide, au bord des mares, en arrosant, à Quevilly. Juin. G. P. CORNUTUS, Grav. Aux mêmes endroits et époques. G. P. NODirROKS, Sahl. Dans les épaves dos débordements de la Seine , et dans les mêmes conditions que les pré- cédents. R. OxYLETUs, Grav. O. RUGOSUS, Fab. Dans les bouses, au bord des eaux; ou au vol, le soir, sur les fumiers. Toute l'année. GG. O. INSECTATUS, Grav. Dans les débordements de la Seine. Mars. Parfois sous les excréments, à Quevilly. Mai. R. O. PiCEUs, Lin. Sous les bouses, dans les endroits sablon- neux, à Quevilly. Juin. Juillet. R. O. scuLPTUS , Grav. Aux mêmes endroits et époques. G. O. SCULPTURATUS , Grav. Sous toutes les bouses , toute l'année. O. INUSTUS, Grav. Sous les bouses, dans les endroits hu- mides , h Quevilly. Juin. R, — 28a — 0. MTIDULUS, Grav. Sous les bouses sèches ou les fumiers, à Quevilly. L'été. CC. O. DEPRESSUS, Grav. Aux mêmes endroits et épociues. Cf.. Phlœon^us , Er. P. COELATUS, Grav. Dans les fumiers ou au vol, le soir, à Quevilly , etc. Août. Septembre. II. Trogophloeus , Man. T. BiLiNEATUS , Sleph. Dans les épaves des débordements de. la Seine. Mars. Au bord des fossés, à Quatremares. Juillet. CC. T. RiPARros, Lac. Aux mêmes endroits et époques. C. T. ELONGATULUS, Er. Aux Hiêmes endroits et époques. C. T. CORTICINUS, Grav. Dans la mousse des saules. L'hiver. Au bord des fossés, sous les détritus, à Quevilly. L'été. CC. T. PUSILLUS, Grav. Dans les épaves des débordements de la Seine. Mars. RR. T. TENELLUS, Lr. Aux mêmes endroits et époques. R. T. SUBTILIS , Er. Mêmes endroits et époques. RR. COPROPHILUS, Lat. C. STRIATULUS, Fab. Sous les bouses, dans les chemins, au mont Renard , etc. Avril. C. ACROGNATHUS , Erv. A. PALPALIS , Er. En fauchant, le soir , dans les prairies de Sotteville ou de Quatremares. Juin. Juillet. Anthophagus, Grav. A. AKMIGER, Grav. En fauchant sur les mQÙ^mrs ( Cerasus aviuin) en fleurs, dans les forêts Verte et St.- Jacques. Avril. Mai. R. — 285 " Iesteva, Lat. I.. BICOLOR , Fab. En battanl les arbres en fleurs, et parfois en quanlllé dans les chemins , b la forci Verte. Mai. ce. I.. PUBESCENS , iMan. Dans les mêmes conditions et aux mêmes époques que le précédent. CC. ÂRPEDIUM , Er. \ En 1 ) la Olophrum, Er. A. MYOPS.Halid. \ En battant les ajoncs marins en fleurs, près A. IJUMILE, Er. j la forêt des Sapins. Avril h Juin. C. O. PiCEUM, Ghl. Sous les mousses humides, dans les fossés ou les creux , dans les bois et forêts Verte , des Sapins, des Chartreux , etc. Avril. C. Lathrim^um, Er. L. LUTEUM , Er. En battant les fagots de chêne , à la forêt Verte. Octobre. R. L. ATROCEPiiALUM, Gyll. Aux mcmcs endroits, et sous les fouilles des chemins , à la forêt Verte. Octobre. No- vembre. (J. L. FUSGULU.M, Er. Un seul échantillon , pris en battant les genêts, à la forêt Verte. Octobre. L. f.ANAi.icuLATLM , Er. En battant les fagots, à la forêt Verte. Octobre. RR. Omalium, Grav. O. RiVLLARE, Pkl. En battant les arbres en fleurs, dans les forêts, sous les détritus, au bord des fossés, sous les feuilles des chemins, et en battant les fagots. Toute l'année, partout. CC. — 286 — O. OXYACANTH.E, Giav. Uii scul individu pris sous les fumiers, dans les champs de Ouevilly. Octoijre. O. FOSSur.ATUM, Er. A Dieppe, en battant les jeunes arbres, à la forêt d'Arqués. Juin. IIR. O. CjESUM , Grav. Sous les fumiers , dans les champs de Quevilly. Juillet. R. O. FLORALE, Pkl. En battant les saules Marceau en fleurs, dans les forêts Verte ou Si. -Jacques. Mars. Dans les fleurs de spirées des jardins. Juin. CC. O. SALicis, Ghl. Dans les mêmes conditions que le précé- dent, à la forêt de St. -Jacques. RR. O. LUCIDUM, Er. Sous les écorces des pommiers. L'hiver. En battant les fagots , à la forêt Verte. Octobre. G. O. STiUATUM , Grav. Dans les nids de guêpes. L'hiver. Au mont Renard. R. X Dans les fleurs de spirées des O. PYGMyEUM, Grav. I jardins. Juin. En battant les O. Heciui , Chev'. ( fagots de chêne , h la forêt Verte. / Octobre. R. O. DEPLANATUM, Ghl. Sous les écorces ou dans les saules, à Quevilly. Juin. R. O. CONCINNUM, Marsh. Sous les écorces d'orme ou de hêtre,* dans les chantiers de bois en grume. Juillet. Août. C. O. PLANUM, Pkl. En battant les ajoncs marins en fleurs, près la forêt des Sapins. Mai. RR. Anthobium, Leach. A. FLOKALE , Pkl. En battant les saules Marceau en fleurs , dans les forêts Verte et Sl.-Jac(iues. Mars. Avril. Cd. \ Dans les fleurs de poiriers A. ABDO."\iiNALE, Grav. , .,, , .,, } en quenouilles , dans les A. SEMICOLEOPTRATLM , Pzr. . ; jardms. Avril. GC. A. OPHTII.MMICUM, Pkl. Dans les fleurs de ùornefViburnum — 287 — lanlana), à la forêl do Si. -Jacques. ^lai. A Dieppo, dans les irèmes fleu:s , à la foret d'Arqués. Juiu. H. A. SCUTELLARE , Er. Eii ballant les saules Marceau en fleurs, ou dans les mêmes conditions que le précé- dent, dans les forêts Verte et St. -Jacques. Avril. Mai. C. A. MiiNUTUM, Fab. Aux mêmes endroits et époques. R. CORYPHIUM, Kiib. BoREAPHiLUS, Sahlb. C. ANGUSTICOLLE, Kirb. 'iSous les écorces de pins, à la forêt C. RoBYNSll, Wesm. i des Sapins. Juillet. Août. RR. Proteinus, Lat. P. BRACHYPTERUS , Fab. Dans les champignons des forêts Verte, St. -Jacques et des Sapins. Septembre. C. I*. BREVicoLLis, Er, Aux mêmes endroits et époques. C. P. MACROPTERUS, GhI. Aux mêmes endroits et époques. R. P. ATOMARius, Er. Aux mêmes endroits et époques. R. Megarthrus , Kirb. M. DEPRESSUS, Pkl. Dans les bouses, à Quevilly. Octobre. R. Var. B. M. SINUATOCOLLIS, Lac. Aux mêmes endroits que le type. R. M. DENTICOLLIS , Beck. En battant les haies de toutes es- sences , à Quevilly. Juin. Dans les bouses. Oc- tobre. R. M. HEMIPTERLS , Illig. Eu battant les fagots de chêne, dans les forêts Verte, de Roumarc et de la Londe. Oc- tobre. R. — 288 — Phl(jeobii]M , Dej. P. ci.YPEATUM , Miill. En balianl les vieilles bourrées, à la foièl de Rouraare. Septembre. Octobre. R. MiCROPEPLUS , Lat. M. PORCATUS , Pkl. Sous les détritus de végétaux , au bord de la Seine, à la Mivoic et St. -Adrien. Juillet. R. M. STAPHYLINOIDES, Marsh. En i)alfant les bourrées et le» écorces de chêne , à la forêt de Roumare. Sep- tembre. R. ABRÉVIATIONS : C. commun. ce. très-commun. R. rare. RR. très-rare. Caeu, imp. de A. llanl«l. — 289 — SÉMGE DU /i MAI 1857. Présidence de U. REIVOV, vlce^président . DONS FAITS A LA SOCIÉTÉ. La Société a reçu, en échange de ses publications : Travaux du Comice horticole de Maine-et-Loire ^ 2". vo- lume , n". 13, 1857; in-S". Angers, 1857. Tablettes de l'horticulture Versaillaise ; journal mensuel de la Société d'horticulture de Seine-et-Oise f n". 3. Ver- sailles , mars 1857. Bulletin de la Société de Médecine de Besançon , n°. G ; in-8". 1856. Mémoires de l'Académie impériale des sciences, arts et belles-lettres de Dijon, 2'". série, tome IV, année 1855 ; in-8"'. Dijon, 1856. Wurtembergische , etc. ( Bidletin de la Société des natu- ralistes du Wurtemberg); in-8°., Stuttgart (3 cahiers in-8".: T. et 3'. cahier 1856; 1". caiiier 1857. Tageblatt der versammlung deuischer natnrforscher und artz in Wien im jahre 1856, n°'. 1-8, pendant les 16, 17, 18, 19, 20 , 21 , 23 septembre et le 3 octobre 1856; 8 n"\ grand \n-h°. Vienne, 1856. Sitzunys berichte , etc. (Comptes-rendus des séances de l'Académie impériale des sciences de Vienne (classe des sciences naturelles et mathématiques ) ; in-8°. XX'. volume , juillet 1856 , avec 29 planches; et XXI*. volume, octobre 1856. en 2 parties in-8°. ; la 1". avec 18 planches, la 2'. avec 13 planches. 20 — 290 — Rcgislcr zu dcn Sivcilcn 10 banden dcr SUziaigsbcrichle (band 11-20 dcr inalhemalischcn nainrwisacnschafliUchcn classe dcr Kaiserlichen akademie dcr Wissemchaflen ; iii-S". , 58 pages; Vienne, 1850. CORRESPONDANCE. Le Secrétaire donne leclure d'une lettre de M. Docteur, secrétaire de la Société Linnéenne de Bordeaux , demandant h compléter les volumes qui manquent à cette Société des publications de la Société Linnéenne de Normandie. M. le Président donne lecture des lettres qui suivent : D'un des secrétaires de l'Académie des sciences de Paris , accusant réception du I". volume du Bulletin; De S. Ex. le Ministre de l'instruction publique , accusant réception d'une série du I". volume du Btdlciùi , destinée aux Sociétés correspondantes, et de deux volumes du même Bulletin, destinés h la bibliothèque du ministère ; D'une circulaire de M. le Ministre de l'instruction publique réglementant la manière dont les publications des Sociétés savantes doivent être adressées ; D'une lettre du secrétaire-archiviste de la Société du mu- séum de Strasbourg , demandant plusieurs volumes de la Société Linnéenne qui manquent à la bibliothèque de la Société du muséum de Strasbourg. M. Du Moncel entretient la Société des essais tentés pour cultiver, dans des localités à peu près stériles de la Sologne, une espèce de thiaspi, comme plante oléagineuse ; il annonce (juc l'huile qui en a été retirée est supérieure, pour l'éclairage, à celle de colza. Cette plante n'ayant besoin ni des soins, ni des engrais, ni de la bonne terre qu'exige le colza ; l'auteur de la communication demande s'il ne serait point utile de tenter, — 291 — dans quelques lieux peu fertiles de notre département, la culture en grand de cette espèce. A cette occasion , le Secrétaire rappelle qu'à réi)oque où le colza commença à s'introduire dans le Calvados , on essaya la culture du Sittapis arveiisis , que l'on désignait sous le nom de rabeitc, plante autrement robuste que le colza, et dont la plupart de nos terres arables sont infestées; mais cette culture fut bientôt abandonnée. Si nos terres venaient à se fatiguer de la culture du colza , dont le rendement en graine est beaucoup plus abondant que celui du Sinapis arvensis , cette dernière plante , méprisée maintenant , serait peut-être une ressource pour la production de l'huile à brûler. M. Isidore Pierre fait remarquer que la graine de Sinapis arvensis est encore présentement dans le commerce , mais qu'elle ne peut soutenir la concurrence avec le colza; l'huile qu'elle donne est moins abondante et d'une qualité inférieure ; enfin , il est difficile d'extraire la graine de ses siliques qui en contiennent beaucoup moins que celles du colza. M. Eudes- Dcsiongchamps donne quelques détails sur des moisissures trouvées dernièrement à la surface des poumons d'une mouette disséquée par M. G. Desbordeaux, étudiant à Caen. Cette mouette vivait depuis assez long-tcmjis dans un jardin, et on avait remarqué qu'elle était devenue languis- sante et ne respirait qu'avec beaucoup de difficulté ; l'animal fut disséqué très-peu de temps après sa mort : la poche pul- monaire était remplie de sang; à la surface du poumon se voyaient quelques plaques épaisses , de la largeur d'une len- tille, couveiles de moisissures dont l'aspect était en tout sem- blable à celles que le Secrétaire a observées , il y a longues années, dans les sacs aériens d'un jeune canard eider, vivant depuis quelques mois dans un jardin, et qu'il a décrites et figurées dans les Mcvwires de la Société Linnéenne de Nor- — 292 — mandie. Ces descriptions ont été reproduites dans les Comptes- rendus de l'Académie des sciences et dans les Annales des sciences naturelles. M. Perricr présente, de la part de M. L.-A. de Brébisson, membre correspondant , le mémoire suivant , renfermant la description de quelques nouvelles diatomées observées dans le guano du Pérou , et formant genre Spatangidium. Lorsque je vous ai annoncé , il y a déjà quelque temps , les recherches que j'avais entreprises en me livrant à l'exa- men des nombreuses diatomées que renferme le guano du rérou , vous avez bien voulu me faire espérer une place dans l'intéressant bulletin que vous publiez, l'our répondre à l'accueil favorable que vous daigniez promettre à mon travail, j'aurais désiré vous le présenter moins incomplet, afin qu'il fût plus digne de votre attention. Ces investigations sont beaucoup plus étendues que je ne l'avais pensé, et cependant j'ai regretté de n'avoir pas été à même d'étudier également les divers guanos dont l'emploi a été si justement apprécié en agriculture depuis quelques années. Ces engrais, si riches en matières azotées fertilisantes, sont fournis, comme on le sait, par des amas considérables d'excréments d'oiseaux aquatiques qui les ont déposés depuis des siècles, sur des îles et des rochers inhabiles, principale- ment dans le Nouveau -IMonde. D'immenses quantités de diatomées couvrent les expansions foliacées des algues ma- rines, les écailles des poissons, les enveloppes des mollusques; un grand nombre de ces animaux, de ces plantes, servent de nourriture aux oiseaux de mer. Alors, les diatomées, ces êtres microscopiques , dont l'enveloppe siliceuse peut ré- isler aux agents chimiques les plus énergiques, triomphant — 293 — des causes nalurelles de destruction , se relrouvcnt en abon- dance au milieu de ces dépôts anciens. Cette prodigieuse conservation d'êtres si minimes, dont j'ai parlé ailleurs, a été si souvent l'objet de l'admiration dos na- turalistes, que je ne m'arrèteiai pas plus long-temps sur ces considérations. Par l'emploi de divers acides , par de nombreux lavages , on parvient à enlever la matière azotée du guano et à mettre à nu les diatomées que cet engrais renferme en si grand nombre. (y est particulièrement sur le guano du Pérou , le plus ré- pandu dans le commerce, que j'ai fait le plus d'expériences et dont j'ai obtenu la plus grande variété de diatomées. M. Bourgogne , manipulateur expérimenté , dont les belles préparations ont une si juste réputation, a trouvé, dans les guanos d'Ichaboe et de Bolivie, une grande quantité d'es- pèces précieuses dont il a toujours euricbi ma collection avec un rare désintéressement. Avec toutes ces ressources , j'avais l'espoir de publier un ensemble d'observations assez étendu pour présenter quelque intérêt, même en me bornant à l'examen du guano du Pérou, dans lequel j'avais trouvé plus de cent espèces (1). Je n'ai pas tardé à reconnaître combien cette entreprise était au-dessus de mes forces, et que , malgré la liste assez nombreuse d'es- pèces que je suis à même de présenter, il me serait impos- sible d'offrir un travail un peu complet. Ce cbamp d'exploi- tation est trop vaste pour en apercevoir les limites. Voulant donner des preuves de mon désir de remplir mes promesses h l'égard de la Société Linnéenne de Normandie , je m'impo- serai une tâche plus restreinte, et j'offrirai seulement ici un (1) Ehrenberfi; , dans sa Microf/colugie , n'indique que cinq espèces de diaîouit'cs dans ce mùine guano. — 2% — premier fragment de mon travail général. Cet extrait sera l'exposition d'un genre de diatomées que je crois nouveau , et pour lequel je propose le nom de Spatangidium. Ce nom est destiné à rappeler la forme de certains échinodermes de la division des Echinides ou Oursins. Les Spatangues se distinguent par une bouche excentrique, c'est-à-dire plus rapprochée d'un côté du bord. De celte bouche partent des rayons divergents , auxquels , dit Lamarck , on a donné le nom à' ambulacres , par comparaison d'une allée de jardin (1). Sur la carapace des diatomées dont je vais parler se présentent des rayons analogues , partant également d'un point excen- trique, et pour lesquels j'adopterai le nom iVavibulacres. Ils forment des lignes lisses qui traversent le disque réticulé ou granulé do l'enveloppe de ces diatomées. Je n'ai pas la prélenlion de donner cet opuscule comme une monographie des Spatangidies , mais je veux seulement offrir des descriptions très-succinctes de quatre espèces de diatomées que je crois nouvelles , et qui me semblent devoir former un genre particulier qui fera partie du groupe des COSCINODISCÉES de M. Kùtziug. SPATANGIDIUM, Bréb. , mss. Lorica simplex , Uvalvis , suborbicularis , ralvula una convexiore. Disciis ceîluhsus vel gramdosus , uterque stellœ excenlricx radiantis nolalns , radiis famhulacrisj îœvibus. Les Spatangidies sont des diatomées à carapace composée de deux valves orbiculaires ou un peu elliptiques. Le diamètre des plus grandes espèces atteint h peine 6/100". de milli- mètre. L'une des valves est h peu près plane, l'autre est plus ou moins bombée. Elles portent toutes les deux , non à leur (1) Lamarck, Animaux sans vertèbres, tome III. — 295 — centre, mais plus près d'un côté de la circonférence, une étoile à rayons (ambulacres) lisses, qui tranchent sur la sur- face réticulée ou granulée du reste du disque. La position excentrique de cette étoile discoïdale est le caractère le plus important qui distingue les espèces de ce genre, des Astcrorn- phaius Elircnb. , dont la carapace présente aussi une étoile rayonnante, mais toujours centrale. En examinant les dessins des diverses espèces iV Asteromphalus donnés par M. Eliren- berg, soit dans les rapports mensuels de l'Académie des sciences de Berlin (juin ISUk), soit dans sa Microgvologie , on reconnaît que les ambulacres, dans ce dernier genre, ont une disposition tout-à-fait différente. Dans les Astérompliales, la carapace est complètement circulaire, avec une étoile cen- trale dont les rayons ont une base élargie, diaphane, aussi longue que la partie atténuée qui atteint la circonférence. Un caractère commun aux deux genres Asteromphalus et Spatangidiinn , existe dans la conformation de l'ambulacre médian, toujours plus long, plus étroit, sur la base duquel viennent s'implanter les bases élargies des autres ambulacres. Mais, je le répète, ce point, d'où rayonnent les ambulacres, est central dans les Asléromphales, et toujours excentri(]ueàdin^ les Spatangidies. Pour qu'il fût possible de réunir quelques es- pèces du genre Asteromphalus de M. Ehrenberg aux Spatan- gidies , il faudrait admettre que le dessinateur n'aurait pas remarqué la position excentrique de l'étoile discoïdale des Spatangidies et la forme de leurs ambulacres, ce que l'on peut d'autant moins supposer que M. Ehrenberg lui-même est l'auteur des dessins indiqués. Quelquefois , en examinant sous le microscope des cara- paces de Spatangidies, on aperçoit, près des lignes bien mar- quées des ambulacres , des traces moins apparentes qui sem- blent alterner avec ces lignes. Cet effet est dû à la transparence de l'enveloppe , qui permet de voir au travers de la valve ~ 296 — supérieure le dessin que porte celle qui csl au-dessous. Pour éviter cette source d'erreurs, je me bornerai 'à donner le dessin d'une seule valve. J'ai reconnu jusqu'à présent quatre espèces du genre Spa- tangidium dans le guano du Pérou. I. SPATANGIDIUM arachne , Bréb., mss. S. disco ceUuloso reticuîato , amhulacris quinis Isevibus, fjracilihus , medio Ion— giore, duobus brevioribiis basi arcuatis (PI. III, fig. 1). Pour bien reconnaître la contexture des Spaiangidium , il est nécessaire que leur test soit préparé avec le baume du Canada , de manière à lui donner toute la transparence pos- sible. Le S. arachne est très-convexe ; les ambulacres, au nombre de cinq, sont grêles, surtout celui du milieu, qui est le plus long; leur base est plus ou moins dilatée. Celle de l'ambu- lacre médian est la plus large, et sur les côtés sont insérés les rayons latéraux ; les deux plus courts sont peu renflés dans le bas. Le disque, quoiqu'àpeu près orbiculaire, semble s'allonger vers le sommet de i'ambulacre médian et être plus brièvement arrondi dans le bas, dans la partie qui avoisine les deux am- bulacres plus courts. Celte disposition générale se retrouve plus ou moins dans les autres Spalangidies. C'est l'espèce qui se lencontre le plus fréquemment dans le guano du Pérou. II. SPATANGIDIUM iieptactis, Bréb., mss. S. disco cel- luloso-reticulato , avibidacris septcnis la.'vibus subarcuatis obtiists , medio recto longiore gracili (PI. lil, fig. 2). Les diatomées h disque radié étant sujettes à varier par — 297 — lo nombre de leurs rayons, je n'attaclieraisque peu d'impor- lance à la différence qui sépare celte espèce de la précé- denle, si les caractères qui la distinguent consistaient seule- ment dans la présence de deux ambulacres de plus. Dans le S. Iieptactis, les rayons sont plus larges, obtus; les latéraux, un peu courbés. Leurs bases, très-dilatées , sont séparées par des lignes à sinuosités anguleuses. Les deux ambulacres inférieurs sont insérés au-dessous de la base du médian. Dans le S. arachne , l'insertion des deux ambulacres inférieurs est située sur les côtés de la base élargie de l'ambulacre médian. Le tissu du disque semble être à mailles un peu plus larges que dans l'espèce précédente. III. SPATANGIDIUM flabellatum , Bréb., niss. S. disco tenuissime reiiculato , amhulacris undenis , medio longiore , aliis radiantibus hasi dilatatis , summo altermalis , subar~ cuatis (PL III, fig. 3). La texture du disque est très-fine et non celluleuse comme dans les espèces précédentes. Elle paraît très-légèrement granulée et les points des lignes qui bordent les ambulacres sont à peine distincts. Ces rayons , au nombre de onze , ont des bases élargies , lisses et rapprochées , qui forment une tache diaphane , oblongue , excentrique , du milieu de laquelle sort l'ambulacre médian dont la base est longue- ment épaissie, mais non dilatée en un appendice cunéiforme comme la partie inférieure des autres ambulacres, qui sont brusquement atténués et prolongés en rayons quelquefois un peu courbés au sommet. (^etle espèce semblerait se rapprocher du genre Asterom- phalus, si la position excentrique du point de rayonnement de ses ambulacres ne l'eu distinguait pas au premier aspect. — 298 — Oiiand les carapaces de cette dialomce sont vues sous le microscope, préparées à sec sans être imprégnées de baume, leur disque présente une belle couleur brune sur laquelle tranche une élégante étoile diaphane. IV. SPATANGIDIUM peltatuu , Bréb., mss. S. tenellum ^ disco siibpunctulato , avihulacris doiis radiantibus subpin- nalis , mediû lineari longiore, vno opposito brevi , basi dila- tatis , siimmo attennatis (Pi. III, lig. 4). Cette espèce , plus petite que les précédentes , est très- déhcate et si transparente, qu'il est souvent assez difficile de la trouver et de bien saisir ses détails sur le porte- objet. Son disque est à peine ponctué , et il faut un fort grossissement du microscope pour découvrir quelques granu- lations. Elle ressemble un peu au S. /labellatum , mais son étoile n'a que dix rayons et sa consistance est différente. EXPLICATION DE LA PLANCHE III. I'"ig. 1. SPATAiNGiniliM ARACHNE. - 2. — HF.PTACTIS. 3. — FLABELLATCM. à. — PELTATIM. Tous ces dessins sont faits à un grossissement de 500 diamètres. M. do La Mariouze , directeur de l'Enregistrement, pré- senté par IMM. Morière et Cuérard-Ueslauricrs, est admis h faire partie de la Société comme membre résidant. M. Docteur , secrétaire de la Société Linnéennc de Bor- deaux, présenté, dans la dernière séance, par MIM. Des- longchamps père et fils , est admis en qualité de membre correspondant. 299 SÉANCE DU 1". JUIN 1857. Présidenee de 11. REI\'OïI, vice— pri^'^ttidcnt. DONS FAITS A LA SOCIÉTÉ. De la part de M. Dewalque : Description des fossiles secondaires de la province de Luxembourg, par MM. Cliapuis et Dewalque; un volume in-^". avec planches. Bruxelles, 1855. llésiiiné des observations viéléorologiques faites à Liège , en 18^i9 et 1850, par M. Dewalque ; deux hrociiures '\n-k'\ Résumé des observations métcorologiqnes faites à Sla- velot, en 1851, 1852, 1853, 1854, 1855; cinq bro- chures in-4". , par le même. Mémoire en réponse à la question : Exposer et discuter les théories émises sur les causes qui déterminent l'action chimique, par M. Dewalque; brochure iu-S", 1851. Quelques faits pour servir à L'étude des phénomènes périodiques des végétaux , par le môme ; brochure in-8". Notice sur un cas de développement tubercideux de bour- geons aériens sur une pomme de (erre, par le même; brochure in-8°. Note sur les divers étages qui constituent le lias moyen et le lias supérieur , dans le Luxembourg et les contrées voisines, par le même; brochure in-8». (21 pages et un tableau). 185^i. Note sur Les divers étages de la partie inférieure du lias , dans le Luxembourg et les contrées voisines , par le — 300 — même; brocluirc in-8°. (29 pages et Irois coupes). !\ fé- vrier 185'i. Description du lias de la province de Lnxemboitrg , par le même; l)rocluire in-S". (6/» pages et un tableau). Liège, 1857. Sur la série tertiaire du nord de l' Allemagne ; mémoire pour servir à L'explication d'une carte géologique, par M. Beyricli ; brochure in-8". {"21 pages et une carte géo- logique du nord de l'Allemagne ). Liège ; — traduction de l'allemand par MW. G. Dcwalque, répétiteur de géologie à l'École des Mines , et Gindorff , élève de la quatrième année d'études de cette école. La Société a reçu , en écliange de ses publications : Bulletin de la Société d'études scientifiques et archéo- logiques de la ville de Draguignan , tome II, l"". cahier, in-8". Janvier 1857. Tablettes de l'horticulture Versaillaise , etc., n". U ; bro- chure in-8''. Avril 1857. Règlement de la Société d'agriculture , sciences cl arts de la Sarthe ; brochure in-8°. 1856. Mémoires de la Société d'émulation du Doubs ( 2°. série, H", volume , complet à la fin de l'année 1856) ; in k". avec planches. Besançon, 1857. Extrait des travaux de la Société centrale d'agriculture de la Seine -Inférieure (l/i2*. cahier. --S" trimestre). 1856. CORRESPONDANCE. Le Secrétaire donne lecture d'une lettre de ]M. Mathon , bibliothécaire et conservateur du musée d'autiquités de l'ar- rondissement de Neufchàtel , accusant réception d'un exem- plaire du premier volume du Bulletin, — 301 — M. Porrior annonce que la hibliollièqiic de la Sociélû Linnéenne de Normandie occupe mainlenanl le local accordé liar la bienveillance de M. le Maire de Caen. Un premier ordre a élé établi parmi les livres , mais il manque une quantité considérable d'ouvrages restés entre les mains de divers membres de la Société ; plusieurs de ces ouvrages sont absents depuis l'année de fondation , c'est-à-dire de- puis 1823. Il est urgent que ces livres rentrent au plus vite , pour que le bibliothécaire puisse enfin mettre en ordre le grand nombre de matériaux qui pourront alors être con- sultés avec fruit, et donner lieu à des recherches qu'il serait impossible de faire tant que ces livres ne seront pas rentrés. M. Perrier espère que cet appel pressant, fait aux retar- dataires , ne sera pas sans résultat ! Le Secrétaire fait remarquer que, M. Eugène Deslong- champs étant absent , il serait bon de le remplacer dans la rédaction du Bulletin. Il propose , en conséquence , que M. Renou , président de la Société , soit nommé pour la rédaction de la partie géologique et minéralogique. La Société s'empresse d'accueillir celte proposition. M. Perrier montre plusieursexemplaires desséchés du kS'ptVcm idmaria, recueillis par lui dans uu même plant au^bord d'un fossé. Les uns ont les nervures et bords des feuilles blancs et to- menteux en-dessous, les autres présentent sur le même pied des feuilles vertes et glabres et des feuilles blanches pubes- centes en-dessous. Le même membre entrelienl la Société d'un moyen de dessécher les fleurs des orchidées , sans altérer ni leur forme ni leur couleur : ce moyen consiste à opérer cette dessiccation avec une grande rapidité. M. Le Clerc annonce avoir trouvé VAiropa bclladona à ,St. -Arnoud. AL Deslongchamps lit sur la rose verte la note suivante : Notre confrère, M. Hardouin, me remit, à la dernière — 302 — séance, une petite l)ranche de rosier portant trois roses épanouies dont toutes les parties étaient vertes, en m'engagcant h les exa- miner avec soin et délai). C'est, me dit-il, la rose verte que l'on a si long-temps cherchée , sans succès , à obtenir. IM. G. Thierry , horticulteur à Caen , se l'est procurée il y a deux ans; elle a fieuri, l'an dernier, dans son jardin ; elle a fleuri également cette année ; la forme et la couleur de cette fleur n'ont pas changé (1). J'ignore à quel groupe d'espèces de rosiers appai'tient cette variété : la tige, les branches, les feuilles et le calice sont entièrement glabres et leur couleur d'un vert un peu glauque. Les trois fleurs se ressemblent ; elles sont d'une taille intermédiaire entre la petite et la moyenne; la conformation du calice est tout-à-fait normale, sans en excepter les petits appendices distribués inégalement sur les bords des divisions du calice; ces appendices sont peu nombreux et trcs-grèles. Le rang extérieur des pétales, sur les deux premières fleurs, est de cinq, de six sur la troisième; ils sont larges , bien con- formés et de même couleur que les feuilles , mais légère- ment lavés de rouge sur les bords de l'onglet. Ces pétales sont évidemment les pétales normaux de la rose simple. Ouant à ceux qui proviennent de la transformation des éta- mines, ils sont très-nombreux et tassés ; les plus extérieurs, moins bien conformés (jue ceux du premier rang, ont encore une certaine largeur; mais les autres sont très- étroits, spatuliformes, inégaux, contournés et mal venus; les plus rapprochés de la circonférence sont d'un vert aussi prononcé que les pétales extérieurs ; à mesure qu'ils de- (1) Parmi les vaiiélés de pclunia que ciilliveiil les amateurs, il y en a plusieurs dont la corolle csl verdùtre ou frangée de vert sur un fond \ioiel. — 303 — viennent plus centraux , ils prennent une teinte légèrement jaunâtre ; plusieurs sont teintes de ^ouge vers l'onglet. Les styles sont nombreux, non soudés ensemble et irès-saillanls au-dessus du tube calicinal; ils sont un peu élargis, mais non transformés en pétales. L'ensemble de celte fleur n'est rien moins que beau ; si ce n'était sa rareté, cette rose ne vaudrait pas la peine d'attirer l'attention des amateurs, à moins que de ceux qui préfèrent l'étrange et le bizarre, et qui sont d'avis que Rien n'est beau que le laid, le laid seul est aimable. Ce n'est point ici une transformation de pétales normaux et anormaux en feuilles: les pétales ont conservé la forme et la structure qui leur est propre ; leur couleur seule est altérée et se rapproche de celle des feuilles, sans atteindre son in- tensité. Sous ce rapport, cette variété me paraît intéresser la physiologie végétale. Ce cas n'est point, à proprement parler, ce que M. Moquin -Tandon nomme virescencc , ou métamor- phose d'organes, quelconques en feuilles. Il n'y a de changé dans la rose verte que la couleur des pétale , et c'est ce point qui me paraît important. Comment un pétales conser- vant sa forme, sa situation, ses rapports ordinaires, a-t-il pu prendre, à demeure, une couleur qui n'est pas la sienne? On voit des corolles commencer par être vertes (les tulipes, les anémones, la boule-de-neige, etc. ); mais, en se dévelop- pant, elles prennent prompîcmcnt les couleurs et les nuances qui leur sont propres. Si la corolle en tout ou en partie devient verte, elle change de forme, elle devient véritablement feuille l)ar son organisation et ses fonctions. A la même séance , le même confrère m'a encore remis une branche iVAfjuilegia vulgaris , dont le calice, la corolle et la plupart des étamines sont changés en petites feuilles ovales-lancéolées , toutes de même forme et de même gran- — 304 — (leur, disposées en rosace; les élamines centrales conservent loin- forme el leurs anllières; les pistils ne sont pas transfor- més non plus, et la fleur, toute métamorphosée qu'elle est, est susceptible de fécondation et peut mûrir ses graines. Cette virescence , car c'en est une véritable, puisque la plupart des parties constituantes de la fleur sont non-seule- ment vertes, mais transformées réellement en feuilles, est signalée depuis long-temps. Je trouve dans l'Histoire physio- logique des plantes d'Europe, par Vaucher , Genève, 18/il , tome l". , p. 63 , les lignes suivantes qu'on sera peut-être bien aise de retrouver ici : « L'ancolie commune double dans nos jardins de quatre (' manières dilTérentes. Quelquefois toutes les étamines ou « plutôt toutes les anthères , se changent en une multitude « de cornets dont la pointe conserve sa position naturelle , h ou bien est tournée en sens contraire, parce que l'onglet « a éprouvé une torsion. D'autres fois, les élamines se « transforment en pétales planes, entièrement semblables à « ceux des autres fleurs ; ou bien, enfin, la fleur tout entière « n'est plus composée que d'un amas confus de sépales vcr- « dàtres (1). Ces diverses monstruosités qui se conservent a dans les mêmes individus et se propagent par les racines, « ou même souvent par des graines, ont reçu des fleuristes « les noms de fleurs corniculces, renversées , ctodées et " dégénérées. La nature les produit indifféremment, sans '< qu'on puisse déterminer à l'avance les motifs de son choix. « Cependant la première monstruosité Cit de beaucoup la « plus commune; et, dans toutes, on retrouve les écailles « qui ne s'allèrent que très-rarement. » (1) Ils sont d'un vert trùs-prononcé et semblable à celui de toute la piaule dans réchanlillon soumis ii mou observation. — 305 — La Société s'occupe du lieu et du jour de la promenade Linnéenne annuelle. Après une assez longue discussion , il est décidé que la promenade aura lieu le Ik juin, et que, pour profiter du chemin de fer , elle se fera à Beaumont-le- Roger , département de l'Eure. 21 306 — GOMPTE-llENDU PROMENADE LINNÉENNE A BEADMOBT-LE-ROGER PAR M. RENOU, Président de la Société. Messieurs, J'ai cru devoir tracer en quelques lignes la course de la Société à Beaumont-le-Roger , pensant que ce récit pourrait encore offrir un peu d'intérêt aux membres qui n'ont pu y prendre part. La Société Linnéenne de Normandie se conforme à ses statuts et remplit le programme de son institution en faisant chaque année une excursion scientifique. Cet usage , qui remonte à l'origine de la Société , offre le double avantage de faire mieux connaître les productions naturelles des lieux que nous visitons, et en réunissant, à des époques périodiques , les membres d'une môme com - pagnie , de raviver les liens d'une bonne confraternité. Les explorations de la Société ne s'étendent pas habituel- lement en dehors de la circonscription du département du Calvados ; cela tient à ce que les moyens de transport sont souvent difficiles , insuffisants et onéreux. — 307 — IMais aujojird'hui les dislanccs disparaissent et s'effacent , grâce à l'application merveilleuse do la vapeur , qui a fait créer les chemins de fer , et nous procure une célérité qui fait toujours notre étonneinent. Si, le \k juin 1857, nous avons franchi les limites du ('alvados, nous le devons à la bienveillance de M. le Directeur général du chemin de fer de l'Ouest qui a bien voulu nous accorder la faveur d'un prix réduit. M. le Directeur avait permis de mettre à la disposition de la Société un wagon spécial , afin que les personnes réunies pour celle excursion ne fussent point partagées. MM. Luard , Perrier, Hardouin , IMorière, de L'Hôpital, Halhique , Renou , de Vigan , se réunirent à la gare ; M. Ilerment, conservateur du Jardin des plantes, se joignit à la Société et profita de la même faveur. Le convoi de 7 heures transporta rapidement les membres de la Société h travers un pays que vous connaissez tous , et (pli confirme pleinement la réputation que l'on a faite aux sites et aux vallées de la Basse-Normandie. A la station de 3Iézidon , nous serrons affectueusement la main à MM. de Brébisson et de Montbrun, qui attendaient le passage du train; à Lisicux, nous avons le plaisir d'ouvrir une deuxième fois notre wagon pour recevoir Aî. Gahéry ; nous regrettons tous l'absence de M. Durand-Duquesnay , l'un des botanistes d'élite de la Société. Enfin , nous touchons à Beaumont-Ie-Roger , que nous avions fixé pour notre lieu d'étape. Nous déjeûnons rapidement , car nous avions tous le désir de parcourir au plus vite une contrée dont la constitution géologique, différente de celle du Calvados, nous donnait l'espérance de trouver des plantes spéciales à la contrée, et, par ce motif, devait nous présenter un intérêt particulier. Sous la conduite de M. Chesnon, arrivé la veille à Beau- — 308 — mont-Ie-Roger pour nous recevoir et nous faire les honneurs d'un département dans lequel il a rempli , pendant plusieurs années, des fonctions importantes , nous suivîmes un chemin assez pittoresque qui se dirige vers de vastes prairies , ayaut à notre droite le chemin de fer, pour visiter le lieu où la petite rivière d'Aure disparaît, sans bruit et timidement, dans im réservoir qui n'a rien de remarquable. Après avoir ainsi satisfait no!.re curiosité, nous tournàuies brusquement à gauche, pour gagner les bois et les bruyères qui s'étendent à l'Est de Beaumont-le-Roger. Une course assez rapide à travers des bois épais et dont le terrain était devenu aride par suite d'une sécheresse prolongée, ne nous offre rien à récolter. Nous cherchons à gagner des plateaux élevés, parsemés de bruyères, qui dominent à l'Est Beaumont-le-Roger placé au milieu d'une étroite vallée. Ces terrains , quoique plus arides que les bois , nous four- nissent quelques bonnes plantes, toutes bien connues. Mais l'heure s'avance, et il faut songer au retour; le chemin de fer n'attend jamais, et malheur au retardataire : toutefois, avant de rentrer au logis, nous devons une visite aux ruines de l'ancien château de Beaumont-le-Roger et de son antique abbaye, dont les restes mutilés ont été achetés, nous a-t-on assurés, par l'administration locale. Le château d'autrefois, placé sur un point culminant , do- minait la ville et protégeait l'abbaye , qui était assise à ses pieds ; il nous fallut faire une ascension rapide , et notre fatigue fut encore dédommagée par une bonne plante. Il faut enfin rentrer : un dîner frugal nous attendait , ei chacun avait besoin de réparer ses forces ; à 8 heures , nous reprenons le convoi , qui nous ramène à Caen ; aux stations de Lisieux et de Mézidon , nous quittons plusieurs de nos collègues , en faisant des vœux pour que ces réunions , si — 309 — pleines de charme et d'intérêt, se renouvellent le plus fré- quemment possible. Je donne ici la liste des plantes les plus intéressantes de notre récolte : Bois, haies et champs cultivés : Helleborus fœiidus, L. ; Asclepias vincetoxicum , L. ; Sedum elegans, Lej. ; Crassula rubens , L. ; Hieracium murorum , L. ; Carex pallescens , Aquilegia vulgaris , L, ; Aira flexuosa, L.; Orchis corio- pliora , L. ; Convaiiaria maialis ; Herniaria'glabra , L. ; Salvïa verhenaca , L. Bruyères : Genista sagitiaiis , L. ; Galium Bocconi , Ail. ; Jwîiperus commiinis , L. ; Gnaphalium dioîcwn, L. ; Bo- trychium lunaria, Sw. (forme naine); Pialanthera bifoiia, Rich. Une seule de ces plantes, le Boirychium Lunaria, trouvée par le docteur Perrier , est nouvelle pour le département de l'Eure. Deux espèces seulement sont étrangères à l'arrondisse- ment de Caen : le Gnaphalium dioïcum et VHerniaria glabra. Sur les ruines du château et les terrains voisins , on a trouvé VOphrys arachnites. Mais une surprise nous avait été ménagée par M. Ches- non : il nous offrit le Bunium bidbo castanum et Y Orchis simia, des environs de Pacy-sur-Eure : elle Limodorum abortivum, des environs de Gisors. — 310 SÉANCE m G JUILLET 1857. Présidence do II. REA'OfJ, viee— président. DONS FAITS A LA SOCIÉTÉ. De la |iarl tle IM. Bureau : De la famille des Loganiacces ci des plantes qu'elle fournil à la médecine , ^^v Ed. Bureau, docteur-médecin; in-^". de l/i7 pages; avec figures sur bois, el une planche gravée représentant les organes des Loganiacées, Paris , 1856. La Société a reçu , en échange de ses pubHcations : Memoirs ofthe geological, etc. ( Mémoires de la Société géologique de l'Inde) ;\o\. I, l-^^ partie; grand in-S". avec planches. 1856. Verhandelingen, etc. (Mémoires de la l""''. classe de L'Iîistitut royal Néerlandais) derledeel; m-h". Amsterdam, 1856. Xcrslagen, etc. (Rapports et communications de l'Aca- démie des sciences d' Amsterdam ) \ in-8". , 2 cahiers avec planches, 1855 ; 3 cahiers dont un français, 1856; 3 cahiers, 1855; 1 cahier, 1856. Lycidas , ecloga ; auctore Johanne vanLeuwen; broch. in-8'. Amsterdam, 1856. Tabula regni animalis, par M. Van der Hoeven; grand in-folio. Lugduni Balavorum , 1856. Wiirtembergische , c\c. (Bulletin de la Société des nalu- — 3H — ralisies de Wurtemberg); in-8". , Stuttgart, 1 cahier, 1856. CORRESPONDANCE. Le Secrétaire donne lecture d'une circulaire du surin- tendant de la Société géologique de l'Inde et du muséum géologique de Calcutta , accompagnant l'envoi du I". vo- lume, 1". partie des Mémoires de cette Société, avec la demande d'échange de pubhcations. M. le Président donne un aperçu de la course linnéenne du l/i juin (Voir page 306 du Bnlletin). On discute ensuite le projet de règlement pour la biblio- thèque. M. Eudes-Deslongchamps présente à la Société le corps d'un très-gros os d'un membre de mammifère fossile, recueilli à Foniaine-Henry, dans le diluvium ancien accumulé, en certains points, sur les bords du vallon de la Seule qui passe en cet endroit. Les deux extrémités de cet os sont détruites et enlevées ; il ne reste que la diapliyse , et sa surface présente une mul- titude de petites érosions tortueuses qui n'ont pas, du reste , altéré la forme de l'os. A un premier aperçu et d'après sa taille, M. Eudes-Ueslongchamps ne peut soupçonner à quel genre le rapporter; cet os surpasse en diamètre les os des membres des plus grands rhinocéros, mais ses formes ne sont nullement celles de ces animaux qui sont faciles à reconnaître. 11 se propose d'en faire plus tard une étude plus approfondie : c'est tout récemment que cet os lui a été envoyé par M. Pattey, médecin-vétérinaire à la Délivrande. M. Eudes-Deslongchamps profite de cette occasion pour exprimer ses remercîments à M. Pattey, qui déjà, dans plusieurs circonstilnces, a procuré au secrétaire de la Société , divers cas très-intéressants de — 312 — monstruosités de l'espèce bovine que l'exercice de son art lui fournil l'occasion d'observer plus facilement que tout autre. Le Secrétaire présente , au nom de son fils , le mémoire suivant : DESCRIPTION DES COUCHES DU SYSTÈME OOLITHIQUE I^FEP.IELU nu CALVADOS; suivi d'un CATALOGUE DESCRIPTIF DES BRACHIOPODES QU'ELLES RENFERMENT, Par M. Eugène DESLONGCHAMPS. I". PARTIE.— OOLITUE I^FEItlEL'RE AVERTISSEMENT. Parmi les ordres de mollusques servant aux géologues à fixer les limites des différentes fauues éteintes, celui des Bra- chiopodes est un des plus communément employés, grâce au grand nombre d'échantillons que souvent les couches renferment, et grâce aussi à leur belle conservation, dont la cause est la grande facilité avec laquelle leur test, de na- ture lamelleuse, a permis à ces coquilles de persister jusqu'à nous sans altérer leurs caractères (1). Depuis ces dernières années, l'essor rapide imprimé à leur (1) Les Osiracces el les Pcctinidécs , qui ont souvent été clioisies comme caiactérislk|ues des terrains, doivent aussi, sans doule, celle préférence à la même parlicularilé d'organisation. TABLEAU INDICATIF DES COUCHES OU SE TROUVENT LES ESPÈCES DECRITES DANS CE MEMOIRE. TERKCnATULA I WALDHP.IMIA ) TERKBRATULA pioprcraeiit dile. RIIYNCHONELLA PI.ABELLOIDE't: DECISS*T« iiiri,icAT;E ciinucild (Lnni.) Mcriaiii ( Oppcl ) Waltoni (Dav.) Ciidomensis S. S. Moricvi (Desl.) hiibrida N. S. Philtipsii ( Morr. ; pcrovalis (Sow.) globuta (Sow.] Eudesi (Oppel) s-pharoUluiis (Sow.) dubin?? (d'Orb.) granulosii ( Moore ) spinosa (Schlol.) costaUi (il'Ojb., scnticosa (de Bnch.) cynoccplialii viiigciis oolilhica variims iiduxii plh-ntcila qiiiidriplicatn DesUmgcImmpsii siih-obsoleld (Rich. (Her.) (Dav.) ( Schlot. ; N. S. (Sow.) (Ziel.j Dav.i (Dav.) Fl F.LErrs-EAllTH. OOLITHE blanclie. OOLITHE fcrruf infuse. l.|)rlDi(jriIialis. — 313 — étude par les beaux travaux de M. Davidson , a fait naître une foule de mémoires importants qui, dès à présent peut- être , permettraient de faire une monographie générale des espèces jurassiques. Une pareille prétention est loin de ma pensée; je me bornerai donc ici à présenter un aperçu des espèces du système oolillijque inférieur de noire département, sans prétendre connaître tout ce qu'il renferme, et je m'esti- merai heureux si je ne laisse pas trop de lacunes que, tôt ou tard , des recherches suivies parviendront sans doute à combler. Comme je désire avant tout être utile aux géologues qui souvent viennent visiter nos contrées, je commencerai par une notice sur les différentes couches où se sont rencontrées les espèces objet de ce travail. CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SDR Lii SYSTÈME JURASSIQUE INFÉRIEUR DU CALVADO?. Le système jurassique inférieur occupe , dans notre dépar- temejit, une large zone N.-O. S.-E. , qui constitue la deuxième région naturelle si bien indiquée par M. de Caumont dans sa Topographie géognosticjue du Calvados. Cette zone présente, en général, de vastes plaines dont l'uniformité n'est inter- rompue que par quelques vallées , et contraste , sous ce rap- port, avec deux autres régions constituées d'un côiè. ( ar- rondissements de Lisieux et de Pont- 1' Evêque ) par la craie et le système jurassique supérieur , de l'autre, par les terrains anciens où s'adosse le grand bassin anglo-parisien , et qui occupent wie partie des arrondissements de Bayeux et de Falaise , et tout l'arrondissement de Vire. Le lias ne forme qu'une bande étroite sur les limites du bassin; le système oolithique inférieur, au contraire, occuj)e à lui seul presque toute la région jusqu'à la mer, sur les bords — 31/1 — de laquelle les falaises abruptes, bien connues des géologues, oflïeiil une magnifique coupe où l'on peut voir irès-neltement la succession complète de ces dépôts. En étudiant ce système , on y distingue au premier abord deux régions : la première est la partie connue sous le nom de plaine de Caen, étendue depuis la mer jusqu'aux limites du département de l'Orne dans lequel elle se prolonge. Ce vaste plateau , qui présente à peine quelques légères vallées, est constitué par la grande oolithl, étage Batkonien de M. d'Orbigny. La deuxième région, au contraire, forme une série de petits plateaux interrompus ça et là par de petites vallées dont les côtés sont en pente douce ; elle occupe toute la partie INord de Wirrondissement de Baijeux et se continue à gauche de la route de Caen jusqu'à cette ville, d'où elle se prolonge , adossée au lias et aux anciens terrains , sur les deux rives de l'Orne, en passant près de Falaise. Cette deuxième région est constituée par I'oolithe inférieure, étage Bajocien de M. d'Orbigny. Cette disparité entre les deux régions est facile à expliquer : en effet, la grande ooiithe est formée en entier de calcaire plus ou moins perméable , sans parties marneuses ou argi- leuses, de sorte que les eaux s'infiltrent facilement à travers toute la masse ; tandis que I'oolithe inférieure est composée , au contraire , de couches très-disparates , les unes calcaires, compactes ou poreuses , les autres argileuses ou marneuses. Leur masse, nullement homogène, offre à divers niveaux des nappes d'eau qui s'arrêtent sur les argiles , s'écoulent continuellement là où existe la moindre dépression et viennent insensiblement former ces vallées si nombreuses des environs de Bayeux. La constance remarquable des caractères minéralogiques, dans les diiïérenles couches de la grande oolilhe , se retrouve - 315 — dans la iauiio. Cetlc faune est partout presque identique à elle-même ; dans les parties inférieure , moyenne ou supé- rieure, ce sont à peu près les mêmes fossiles; il n'en est plus de même dans l'oolithe inférieure, la faune de la partie supé- rieure diffère de celle de la partie moyenne ; celle-ci , à son tour, ne ressemble presque en rien à celle de la partie infé- rieure. Ainsi, les caractères minéralogiques et zoologiques sont d'accord pour séparer en deux grandes sous-formalions notre système oolithiquc inféi ieur. >'ous étudierons , dans colle première partie , les diverses couches qui constituent l'oolithe inférieure du département , et nous passerons ensuite à la description des brachiopodes ([u'elles renferment. DIVISIONS DE L'OOLITHE INFÉRIEURE DU CALVADOS. L'oolithe inférieure du Calvados , telle que nous la consi- dérons , renferme une série de couches dont la puissance totale peut être évaluée de 60 à 70 mètres, et qui peut être divisée en trois étages dislincts : la partie inférieure, com- prenant la couche à Ani. primoriiialis et la mâlière , est généralement formée de calcaires marneux et chlorités , avec des rognons siliceux disséminés dans sa masse ; la puissance de ce premier étage ne dépasse pas 7 mètres. La partie moyenne est formée de Vooiithe ferrmjineuse et de l'oo/iEsrjm»rii DES BRAr.IHOPOllES DE L'OOLITIIE INFÉRlEUnE [)U CALVADOS. TEREBRATLILA. Sul)-genii»« IVALIHIEI.UIA, Kin^. Le sons- genre Watdfieimia est caractérisé par un seplum médian et un long appareil apophysaire , touchant presque le bord frontal par son extrémité libre. On reconnaîtra facile- ment les coquilles appartenant à cette division , en ce que le septum , quoique intérieur, laisse toujours à l'extérieur une trace visible par transparence, à la |)artie supérieure delà petite valve. Les seules espèces de l'oolithc inférieure du Calvados qui appartiennent au sous-genre Waldheimia, se rapportent à une section caractérisée par un trou très-petit et une carène aiguë de chaque côté du crochet. Ce sont les CaiunatyE (1) , type Waldli. carinatu, Lauik. (l) Une autre seclinn livs-rcniarquable du sons-genre Waldheimia a pour lype le W. cardixnn , T^aiii. , dont M. King a fait son sous-genre Eluesia. IJans les espèces de celte section, Je lion esl trrs-grand, les coquilles sont habituellement marquées (le gros plis longitudinaux; et, enfin, lorsqu'on a étudié les attaches des muscles adducteurs sur la petite valve, on a remarqué que chaque paire avait deux attaches en- lii'rement séparées, W, flavcsccns , Lam. ; W. Grayi ,\)d,\. ; tandis que, dans les Carincita-, les deux attaches des muscles adducteurs sont conlluentcs, ex. IF. omiiliocrpluda , Sow. .l'appellerai Eidesia: les espèces de cette section dont le nond)re est, du reste, bien moins grand (pie celui des Carinata. — 3/il — CARISA.1 JE. Terebuatula ['WahUii'vnia) carinata, I.aui. , I8l9. Ter. cnrinala , Dav., 1850 C /ixam. of Lamarck spec. ) , Anniils of nat. history , pi. XIII, fig. 25. — Ter. carinata , Dav,, 1851, Monog. , p!. IV, iig. 11 à 17. — Ter. sub-resupinatS. Cette espèce présente un grand nombre de variétés qui ont cela de particulier , qu'elles semblent caractéristi- ques des divers étages de notre oolillie inférieure; ainsi, l'espèce type , c'est-à-dire complètement globuleuse , est très-abondante dans l'oolithc ferrugineuse : à peine y Irouve- l-on quelques rares échaniillons présentant des traces de — 352 — plis ou un aniincisscnionl prononcé, en forme de limbe aigu, fronlal. Dans l'oolillic hlnnchc , les cchaniillons conservent encore la forme entièrement globuleuse; mais ils sont, en outre , marqués de fortes lignes d'accroissement qui , même quelquefois, forment une suite de retraits étages (Voir pi. XI, fig. 17, dans la Monographie de M. Davidson). Dans le calcaire marneux , c'est-à-dire le fuller's-earth de Port-en- Bessin , on voit une autre modilication. Le bord frontal s'amincit brusquement, en formant un limbe aigu autour de la coquille; souvent il s'y ajoute un lobe médian plus ou moins prononcé (la fig. 15, pi. XI de la Monographie àc M. Davidson donne une idée de cette variété). Enfin, cette espèce se trouve encore à la partie la plus inférieure du sys- tème oolilhique : je veux parler de la couche à Am. pri- mordialis que quelques auteurs font rentrer dans le lias supérieur. Dans cotte couche (Pi. IV, fig. 11 , 12 et 13) , une dernière modification fort remarquable se présente ; les coquilles, tout en conservant la forme globuleuse et sans cependant beaucoup allonger leur limbe frontal , se marquent habituellement de deux plis aigus et profonds; ces plis eux- mêmes se divisent encore dans quelques circonstances et se frangent de petits plis accessoires (Pi. IV, fig. 11 et 12). Hab. La Ter. spharoidalis se rencontre dans toute la série des étages de l'oolithe inférieure du Calvados, sauf la mâlière. C'est donc une rsi)èce caractéristique par excel- lence; de plus, comme dans chaque étage elle revêt des foi-mes particulières, elle servira encore à faire distinguer ces étages. Je citerai, pour le fullcr's-earlh , Port, Ste. -Hono- rine, etc, dans le calcaire marneux; pour l'oolithe blanche, IMoutiers et Ste. -Honorine. Quant à l'oolithe ferrugineuse , il n'y a pas de moellon , de quelque localité qu'il provienne , \. XIV, fig. 10, H, 12. — Rhynch. fidia , crOrb,, Pvod., p. 258, n°. 267. Coquille petite , à valves lisses sur les deux tiers de leur surface , frangées au pourtour de plis aigus redressés. Front montrant un lobe médian très-allongé, formé de deux plis (1) très-aigus. Ce lobe détermine un profond sinus sur la grande valve et un bourrelet sur la petite , relevés à angle droit. (1) Dans quelques écliantillons d'Angleterre, le sinus médian pré- sente quelquefois un ou trois plis. La même observation s'applique également aux échantillons de Milhau ( Aveyron ), où le même sinus présente quelquefois jusqu'à quatre plis. Les échantillons de celle der- niîre localité sont en outre bien plus aplatis que le type; peut-être devrail-on en former une espèce dislincle. — 359 — Obs. La Rhijnchonella cijnocephala est très-caractéristique de la couche à Am. •primordialis , eu Angleterre comme en France. Dans certaines localités, comme Stroncl (Angleterre) et Thouars ( Deux-Sèvres ) , elle est très-abondante ; au con- traire, elle est fort rare dans le Calvados. Hab. Celte espèce se rencontre, quoique rarement, dans la couche à Am. primordialis de Fontenay-lc-Marmion et de Clinchamps. Rhynchonella ringens , de Buch , sp. 1834. Terebrntide r/(vmmc , Hérault. — lUiyiuh. ringens, Dav., Mon., pi. XIV, lij,^ 13 ù 16. — lUtyml,. ringens, d'Orb., P)od.,\u 258, 11". 266. Coquille plus grosse (juc la précédente , à valves lisses sur les deux tiers de leur surface , frangées au pourtour de plis arrondis très-redressés. Front montrant un lobe médian lrès-al!ongé,et fortement redressé en avant, garni de un ou trois plis arrondis. Ce lobe détermine, sur la grande valve, un profond sinus fortement redressé en avant sur une ligne demi- circulaire. Ce sinus est, sur toute sa longueur, renflé dans sa parlie moyenne et creusé d'un sillon peu profond. Obs. La fkkyncli. ringens est spéciale à la partie supé- rieure de la màlière; il est étoimant que M. d'Orbigny l'ait mise dans son étage Toarcien , puisque la Ter. perovalis , le Pecten barbants et la Liina liersilia , qui n'est que la Lima lieieromorplia, Desh,, se trouvent identiquement dans la même couche et sont cités par lui dans son étage Ba- jocien ; il est vrai que M. d'Orbigny place la màlière dans le lias supérieur ; mais alors pourquoi indiquer comme du Bajocicn presque toutes les espèces caractéristiques d'une couche qui, pour lui, appartient à un autre étage? — 360 — IIAI5. Cotte belle espèce ne s'est encore rencontrée que dans la jiartie supérieure de la màlière, aux Wouliers. Depuis long-temps cette couche n'y est plus exploitée, et il est main- tenant impossible de recueillir un seul échantillon de cette espèce si abondante autrefois. Rhtnchonella oolithica , Dav., 1852. Rhynch, uoliiliicn , Dav., Monofj.,\)\. XIV, fig. 7. Coquille petite, un peu plus longue que large, lisse vers le crochet , marquée vers' le front d'une douzaine de gros plis aigus. Crochet un peu renflé. Ors. Cette pciile espèce a quelque ressemblance avec la Rhynch. triplicosa, Quenst. , du kelloway-rock ; elle s'en distingue par sa forme un peu plus allongée et ses plis plus aigus. II AB. Dans l'oolithe ferrugineuse de May, où elle est rare. Rhynchonella VâRiANS, Scliloth., sp. 1820. Elirjnch. varions , Dav. , 1852, Monog. , pi. XVII , fig. 15 et 16. — Ter. sociatis ,V\û\\\\K. , Geol. of York., pi. VI, fig. 8. — Ter. oblrita, Defr., 1828, Eiuyclop. viélli. — Rhynch. varians , d'Orb. , Prod,, p. 376, II". liQl. Coquille petite, aussi longue que large, lisse ou marquée de plis très-peu prononcés au crochet. Front marqué d'un nombre variable de plis aigus un peu couchés. Crochet aigu, délié , recourbé en pointe fine. Grande valve offrant une sorte de carène médiane très-arrondie , suivie d'un sinus assez large , à courbure continue. Petite valve un peu aplatie vers le crochet. Oi5S. Cette petite espèce occupe une assez grande étendue siratigra|)hi(iue, puiscpi'on la rencontre dans le fuUer's-carth, — 3G1 — la grande oolithc , le callovien inférieur, le kelloway-rock et l'oxfordien. Hab. Dans le calcaire marneux (fullor's-carlli) d'Arro- manches, où elle se rencontre quelquefois en telle abondance qu'elle y constitue une vraie lumachelle. Rhvnchonella adoxa, nov. sp. PI. V , fig. 6 et 7. Coquille petite , à plis se dichotomisant irrégulièrement à une distance plus ou moins grande du crocliet. Grande valve offrant un crochet brusquement recourbé et un sinus médian assez profond, arrondi, garni de trois, quatre ou cinq petits plis. Petite valve brusquement redressée sur les côtés, offrant une légère dépression médiane longitudinale , marquée vers le crochet. Hab, Cette jolie petite espèce provient de l'oolithe fer- rugineuse de Way , où elle est rare. RhYNCHONELLA PLICATELLâ , Sow., Sp. l325. Hliynch. plicatcUa , Dav. , 1852 , Monog. , pi. XVI , fig. 7 et 8.— niiyncli. piicatella, d'Orb., lSi9 , Prud.,\o]. I, p. 286, n". 437. Coquille très-inéquivalve (1), garnie d'un grand nombre de plis longitudinaux très-réguliers , sans lobe médian bien (1) La grande valve ou valve lostrale est ici, par une exception singulière, d'une étendue bien moindre que la petite valve. Celle-ci est très-renflée avec des parties latérales reuionlant quelquefois très- haut pour rejoindre la grande valve qui est, au contraire, presque plane, et, pour ainsi dire, operculaire de la petite. Aussi, la lihynch. plicatdlà a-t-elle un faciès tout particulier qui empêche qu'on la confonde Jfvec aucune autre espèce. C'est sans doute pour cette raison aussi que celte espèce n'est pas ciubarrassOc de synonymie. — 362 — sensible , oirianl deux dépressions profondes de chaque côlé du crocliel. Grande valve presque plane. Petite valve au con- traire très-globuleuse, brusquement redressée sur les parties latérales. Les deux valves, en se rejoignant , forment souvent un limbe coupé à angle droit sur toute la région frontale. OiiS. Cette espèce varie peu , cependant nous devons dire ici que quelquefois on voit des échantillons qui possèdent déjà un rudiment de lobe médian qui la fait se rapprocher de la llhynch. quadriplicata , quelque distinctes que parais- sent être ces deux espèces au premier abord. llAB. La Rhynch. plicatella est assez abondante dans l'oolithe ferrugineuse des Mouticrs , RLiy , Bayeux , etc., etc. Elle est non moins abondante dans l'oolithe blanche des iVIoutiers et de Ste. - Honorine-des-Perthes. IvHYNCHONELLA QUADRIPLICATA, Ziel. , Sp. 1832. PI. V, fig. 5. Ter. (iHiidriplicatii, Z'kL, 1832, Die ver!itcincrungcu,p\. XLI,fig. 3. — R/ii/iicli. ijutidriplicalu , Duv.,185Zi, Monog. Appeiulix pi. A, (ig. 23.— Rliynch. Bajocinna , lïOrh, , /'rorf. , vol. I , p. 286, ii". khi; — non HInjiuh. (luadripluata, d'Oib. , l'rod, , i\°. i38; — non Rinjncli. quadiiplicdlii , d'Orb. , Pvod., vol. I, p. 315, n". 3i5; — non lihyiicli. quadripUcdta, d'Orb. , Prod. , p. 343, n". 235 ; — non lihynch. qun- driplicnla , E. Des)., lB5/i. Catalogue des Bracliiopodes de Montrenil- Bcllay , Bull, de la Soc. Lin. de Nonn. , p. 98. Coquille garnie d'un petit nombre de gros plis longitu- dinaux , aigus , avec un grand lobe médian marqué d'un nombre variable de plis : quatre, cin(i, six, sept, huit. Le lobe médian et les parties latérales interrompus à la jonction des valves i)ar un limbe coupé à angle droit. — 363 — Obs. Cette espèce avait été décrite et assez mal figurée par Ziéten, qui avait donné une indication très-vague sur la couche où elle se rencontre, aussi presque tous les paléon- tologistes ont rapporté à l'espèce de l'auteur allemand , une belle coquille du callovicn inférieur que mon ami, M. Oppel Stuttgart, vient de nonnucv Rlujnch. Orbignyana. M. Oppel a été assez heureux pour se procurer le type de Ziéten avec l'étiquette même de l'auteur ; il ne peut donc y avoir aucune méj)rise à ce sujet. J'ai pu étudier moi-même ce précieux échantillon que 31. Oppel, dont la complaisance est sans bornes, a mis généreusement à ma disposition. J'ai pu ainsi m'assurer que notre espèce de Bayeux était bien la Rhynch. quadriplicata. La seule différence est dans le nombre des plis du sinus ; mais ce nombre est si variable dans les Rhynchonelles qu'il ne peut être regardé comme un caractère spécifique. Ainsi, des trois coquilles nommées, par M. d'Orbigny, Rlirjncli. quadriplicata, aucune ne peut se rapporter à l'espèce allemande ; le n". 35 du Prodrome, p. 3^3, est la Rhynch. Orbignyana, Oppel, Quant au n°. 345, p. 315, ce ne peut être ni l'une ni l'autre, car jamais la Rhynch. Orbignyana n'a paru dans la grande oolithe de St. -Aubin, de Langrune. Otle dernière espèce ne commence à se mon- trer qu'à la partie supérieure du cornbrash ; puis elle abonde dans le callovicn inférieur et le kelloway-rock , et paraît s'éteindre dans l'oxfordien où on en rencontre encore quelques échantillons. Hab. La Rhynch. quadriplicata est rare dans le Calvados et a été recueillie dans l'oolithe ferrugineuse de Bayeux. On m'a assuré qu'elle avait été trouvée dans l'oolithe blanche ; mais, comme je n'ai pu vérifier le fait , je l'ai indiquée dans mon tableau avec un (?). — 36Zi — Rhynciionklla Deslongchami'Sii , Dav. , 1852. PI. V , iig. II. Rhyncli. Desloiigchnmpsii , DsiV. , Annal, of nat. Idstovy ; april 1852. PI. XIII, fig. 5. (>()quille garnie d'un nombre excessif de petits plis longi- tudinaux, avec un énorme lobe médian reployé carrément et garni d'une vingtaine de petits plis longitudinaux. Les valves se réunissent h la région fronto-latérale , suivant un angle assez aigu , avec un limbe presqu'imperceptible coupé h angle droit. Valves plus bombées que dans l'espèce précé- dente. Obs. Cette magnifique espèce a été rapportée à tort au lias par M. Davidson , d'après mon père , qui n'avait pas recueilli la coquille lui-même. Je l'ai depuis recueillie en place , à Fontaine-Étoupefour et à FeugueroUes-sur-Orne. C'est l'espèce jurassique qui présente le lobe médian le plus allongé. Hab. Dans la màlière, à Fontaine-Étoupefour, où l'espèce est exce.ssivemont rare; dans la couche à Am. primordiatis, à Feugueroilcs , où j'ai recueilli deux mauvais échan- tillons (1). Couleur. Mon échantillon de Fontaine-Étoupefour a par- faitement conservé la couleur , qui était violet foncé sub- nacré. (1) Un cxc 111 plaire de celle dernière localité a élé recueilli par M. Ilarlé, el se trouve inainlciianl dans la belle collcclion de l'École des Minus. Eiiliii , M. Tesson s'était prociuc un échantillon en parfait élut, ([uo l'on pcul niainlcnunt étudier dans la collection du Brilisli Muséum. — 365 — RlIYNCHONHI.LA SUB- OIîSOLRTA , DuV. , 185"i. lUnjncli. sul'-obsotcta , l)nv. , 1852, Monog. , pi. XVII, lig. l/i. — liliyncli. FresnmjdHd, d'Orb. , 18Zi7, Prod. , vol. I, p. 286, n". /iAO. Coquille très-globuleuse, à plis un peu arrondis, à grande valve très-bombée , garnie d'un sinus médian peu profond à courbure régulière. Bec assez délié, recourbé. Petite valve très-bombée, munie d'un léger lobe médian arrondi. Obs. Celte espèce est , comme l'indique IM. d'Orbigny , voisine d'aspect de la Rhynch. teirdùdra du lias moyen ; elle en est bien distincte cependant, surtout par son bec délié; tandis que , dans la Rliynch. teiracdra , le bec est obtus et très-arrondi. Elle se rapproche aussi un peu de Rhynch. Hopkinsi de la grande oolilhe du Boulonais. Hab. Dans le calcaire de Caen, des Ocrels et de Falaise, oii elle est assez abondante. Couleur. Rouge foncé violacé. Telles sont les espèces qui, jusqu'ici, ont été recueillies dans l'oolithe inférieure du Calvados; je pense toutefois que, par la suite, des recherches suivies pourront de beaucoup en augmenter le nombre. J'engagerais surtout à explorer les environs de Falaise (1) et de Port-cn-Bessin , où l'étage du fuller's-earlh , quoique présentant une grande extension, a encore été peu exploré. L'oolithe ferrugineuse et la màlière ne fourniront guère, (1) J'appellerai pailiculiùrenicnt raltcnlion des géologues des en- virons de Falaise sur quelques espèces qui ont été recueillies dar)S les environs d'Argentan et d'Alençon (Orne), et que Ton poinrail peut- êlre retrouver dans celte partie de notre départenienl; ce sont les Ter. sub-maxUlat a, D^w; T, ououlcs ,So\y, ; Uliyncli. sub-varùibUis , Dav. ; et , enfin , H. Wilgliiii , magnifique espèce voisine de //. furcillula. — 366 — je pense , (raiiircs espèces, car elles ont été visitées fréquem- ment et avec attention par tant de chercheurs très-exercés, qu'il n'y a phis guère d'espérance d'y trouver des choses nou- velles. L'oolithe blanche, quoique bien explorée aussi, a été peut-être trop négligée de nos amateurs de fossiles. EXI^LICATION Dt: LA PLANCHF; IV. l'ii^. 1 , 1 rt 6. Waldheimia Mehiam, Oppel. Kig. 2. — Cadomersis, E.D. Jeune ;\gp. iMjf. o, 3 a. — — — Variété, l'ig. U,Iio. — — — Coquille adiille. Fig. 5, Tf.rf.duatula Bkssina , E. D. V'ig. 6, 6 (/. — MoRiEHi, Dav. Un peu grossie. Fig. 6,/'. — — — Portion Irès-grossicdu tesl. Fig. 1 ,1 (t. — HVBRiDA, E.D. Un peu grossie. Fig. 1 b. — — — Portion Irès-grossie du test. Fig. 8, S (I. — coAiicTATA, Puik. Figurée ici pour compa- raison. Fig. S/'. — — — I^)rtion Irès-grossicdu tesl. Fig. 9, 9 (/,/',(, 10. — Eldesi, Oppel. Fig. 11,12, 13. — spK.EHOiUALis , Sow. Variété renianiuable de la couche îi Am. primurdialis. EXPLICATION DE LA PLANCHE V. Fig. 1. niiYNT.Ho.NELLA spiNOSA , Schlot. , sp. Un pcu grossic. Fig. i o. — _ _ Fragment grossi. l'"i(r. 2. COSTATA, d'Orl). Fig. 2 a. — — — Fragnunl grossi. l-"i Composition du Biirenu |Knir l'année "1 8-50-1 857 7 — de la Commission d'impression des iWmoircs. . /(/. — — — du Ihdlctin. . . M. Séance du 17 novembkk 1S56. Dons faits à la Société 9 Renouvellensenl du Bureau 10 Note sur les fleures Athyeis = {Spirigrva) camarophokia, OHTHisiNA et STROPHAi.osiA dcs terrains permicns d'An- gleterre, par M. Th. Davidson, correspondant. . . 11 I. Sur le genre Atliyris et, en particulier, VA. pcciinifcrit. Ll. II. ?