BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES DE L'OUEST DE LA FRANCE BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES DE L'OUEST DE LA FRANCE fondée le 27 février 1891 DEUXIEME SÉRIE TOME V PREMIÈRE PARTIE 1905 Secrétariat au Muséum d'Histoire Naturelle DE NANTES Nantes. — Ir/.p. A. Dugas et C", 5, quai Cassard Membres fondateurs décédés 1891 GuiBOUHD DE LuziNAis (Eriicst - François - James), sénateur, ancien maire de Nantes. -}- 1899. 1891 Laennec (le docteur Tiiéophile), directeur honoraire de l'École de médecine, correspondant de l'Aca- démie de médecine, à Nantes, f 1896. 1891 Lechat (Charles), industriel, ancien maire de Nantes, f 1894. LISTE DES MEMBRES DR LA SOCIÉTÉ DES SCIEIiCES MTURELLES DE L'OUEST DE LA FRANCE COMPOSITION DU BUREAU POUR LES ANNÉES 1905-1906 Présidents (rhonneiir MM. ROGER, préfet de la Loire-Inférieure. SARRADIN, maire de Nantes. Le Général PELOUX, commandant le XI'' Corps d'armée. Président D- Paul CITERNE. Vice - Présidents : Ernest Marchand et Georges FERRONNIÈRIi. Secrétaire général-Trésorier : Louis Bureau. Secrétaire : Joseph Péneau. Vice-Secrétaire : Ch. Perrion. Membres honoraires 1891 S. A. S. Albert I^"*, prince de Monaco, membre correspondant de l'Institut, Monaco. 1891 BouDTER, président honoraire de la Société mycolo- gique de France, correspondant de l'Académie de médecine, rue Grétry, Montmorency (Oise). VI 1891 Bureau (Edouard), professeur au Muséum de Paris, membre de l'Académie de médecine, 24, quai de Bélhune, Paris, 4''. 1891 Chik (Louis), professeur à la F'acultédes sciences de Rennes, correspondant de l'Académie de méde- cine, Rennes. 1891 DouviLLÉ (Henri), professeur à l'École des mines, Paris. 1891 Gaudky (Albert), membre de l'Inslilut, professeur honoraire au Muséum de Paris. 1901 GiAKD (Alfred), membre de l'Inslilut, professeur à la F'acultédes sciences, 14, lue Stanislas, Paris, G*". 1891 GuERiNE (le baron Jules de), ancien président de la Société zoologique de France, 6, rue de Tournon, Paris, 6^ 1894 Lacroix, membre de. l'Institut, professeur de miné- ralogie au Muséum, 8, quai Henri-IV, Paris, 4c. 1901 LoRiOL Le Fort (P. de), au Chalet-des-Bois, par Crassier, canton de Vaud (Suisse). 1894 Lortet, directeur du Muséum, doyen de la Faculté de médecine de Lyon. 1891 Michel -Lévy, membre de l'Inslilut, inspecteur général des Mines, directeur du Service delà Carie géologique détaillée de la France, 26, rue Spon- tini, Paris, 16''. 1891 Oustalet, professeur au Muséum, 55, rue de Buffon, Paris, 5^ 1894 Perrier (Edmond), membre de l'Institut, dirccleur du Muséum de Paris. 1891 Vaillant (Léon), professeur au Muséum de Paris. 1891 Wallerant, professeur à l'École normale, Paris. VII Membres fondateurs PARTS 1891 Bureau (le docleur Louis), diiecleur du Muséum d'hisloire naturelle de Nantes, professeur à l'École de Médecine, correspondant du Mu- séum de Paris, Nantes. 2 1891 Chevreux (Edouard) , correspondant du Mu- séum d'histoire naturelle de Paris, jnembre de la Société zoologique de la France, rue du Cap, à Bone, Algérie. 1 Membres titulaires ù vie 1891 Bureau (le docteur Emile), professeur à l'École de médecine, chirurgien suppléant des hôpitaux, 12, boulevard Delorme, Nantes. 1892 Bureau (le docteur Maurice), professeur suppléant à l'École de médecine, médecin des hôpitaux, 3, place Lafayette, Nantes. Memljres correspondants à vie 1891 Camus (le docteur Fernand), 25, avenue des Gobelins, à Paris, 13*=. 1891 Kerviller (René), ingénieur en chef des Ponts et Chaussées en retraite, rue de l'Hôpital, à Lorient (Morbihan). Établissements et Sociétés ayant leur siège à Nantes 1891 Bibliothèque publique. 1891 Bibliothèque de l'École de plein exercice de méde- cine et de pharmacie. 1892 Comice agricole de la Loire-Inférieure, 34, rue de la Fosse. VIII 1891 Grand Cercle, place Graslin. 1891 École préparatoire à l'enseignement des sciences et des lettres. 1891 Laboratoire d'histoire naturelle de l'École de médecine. 1891 Laboratoire de matière médicale de l'École de médecine. 8 1900 Laboratoire départemental de bactériologie, Insiitul Pnsleur, boulevard Viclor-Hugo. Établissements ayant leur siège hors Nantes 1894 Bibliothèque universitaire de Rennes. 2 1892 Muséum d'histoire naturelle de Rouen. Membres titulaires 1891 Andouard (A.), professeur à l'École de médecine et de pharmacie, correspondant de l'Académie de médecine, 8, rue Olivier-de-Clisson. 1891 Baret (Charles)j ancien vice-président de la Société française de minéralogie, 23, rue Chateaubriand. 1903 Baugé, président du Tribunal de Commerce, 1, rue Lafayette. 1891 Bexoist (Arthur), ancien président du Tribunal de commerce, place Général-Mellinet. 1891 Blanchet (le docteur F.), 32, rue du Calvaire. 1891 Blanlœil (P.), droguiste, rue Fannj'-Pecot. 1891 Bois (Henri du), rue de l'Évèché. 1895 Boisseau (Charles), pharmacien, 1, rue Gresset. 1891 Bonjour (le docteur Samuel), 23, passage Saint- Yves. 10 1891 BoRGOGNO (Célestin), négociant, 5, rue d'Orléans. 1899 BouRMONT (comte Dieudonné de), 10, rue Royale. IX 1891 Bureau (Etienne), ancien juge au Tribunal de com- merce, 15, rue Gresset. 1902 Chevereau , pharmacien de 1" classe , 25 , rue Mondésir. 1891 Chaillou (F.), membre de la Société française d'archéologie, 70. quai Fosse. 1891 Charon (J.), naturaliste, 11, rue d'Orléans. 1901 Chknantais (le docteur J.-E.), 2, rue Cambronne. 1900 Chevalier (Marcel), licencié ès-sciences, 16, rue Charles-Divry, à Paris, 14^. 1891 Citerne (Paul), docteur ès-sciences et en médecine, directeur du Jardin des plantes, professeur sup- pléant à l'École de médecine. 1891 CouiLLAUD (Paul), banquier, rue Deshoulièrcs. 20 1900 Deckert (Henri), au " Val-Chézine ", 36, rue du Boccage. 1905 Deniau (François), préparateur de physique, chimie et histoire naturelle au Lycée, 21, rue Deshoulièrcs. 1891 Douault (Maurice), 1, rue d'Alger. 1891 Douault (Alfred), 28, avenue Launay. 1900 DuGAS (A.), libraire-imprimeur, 5, quai Cassard. 1891 Dumas (Auguste), ancien inspecteur des Bâtiments au Chemin de fer d'Orléans, 6, rue Sully. 1893 Fée, docteur ès-sciences et en médecine, ancien médecin inspecteur de l'Armée, 24, avenue Camus. 1891 Ferronnièrr (Georges), docteur ès-sciences natu- relles, architecte, professeur à la Faculté libre de l'Ouest, 15, rue Voltaire, Nantes. 1891 Fleury (Léon) , maire d'Aigrefeuille , conseiller d'arrondissement, 5, rue des Cadeniers. 1891 Fortineau (le docteur), 67, rue de Rennes. 30 1905 Frédet, pharmacien, 65, rue Saint-Clément. X 1904 Gallard (Emile), inspecteur de la Traclion et des Services techniques aux Chemins de fer de l'État et de l'Ouest, 2, rue Marceau. 1898 GouRDON (Maurice), 19, rue de Gigant. 1891 Heurtaux (le docteur Alfred), professeur à l'École de médecine, membre associé de l'Académie de médecine, 2, rue Newton. 1891 Ingrand (Emmanuel), pharmacien, 4, rue Racine. 1891 Jollan de Clerville (le docteur Adolphe), 9, rue de Bréa. 1891 Laganry (Pitre), architecte, 1, place Delorme. 1901 Lecointe (Eugène) , secrétaire du Commissariat central, 2-i, rue de Versailles. 1891 Lefeuvre (Alfred), 13, rue Copernic. 1892 Letourneux (Emile) , commandant en retraite, avenue de lEperonnière, Nantes. 1891 Levesque (Jules), 20, rue Marceau. 1891 Levesque (Rogatien), 3, rue Copernic. 40 1891 Levesque (Georges), 3, rue Harrouys. 1891 LiNYER (Louis), avocat, 1, rue Paré. 1891 LiSLE DU Dheneuc (Georges de), avenue Félix-Faure, Nantes. 1891 Mahot (le docteur Henri), médecin des hôpitaux, (3, rue de Bréa. 1891 Malherre (le docteur Albert), directeur de l'École de médecine, 7, rue Bertrand-Geslin. 1892 Marchand (Ernest), préparateur au Muséum, 119, rue Galilée. 1891 Ménier (Charles), directeur de l'École des sciences et de l'Ecole supérieure de commerce, professeur à l'Ecole de médecine, rue Voltaire. XI 1892 MoYON (Marcel), pharmacien de l"" classe, 1, rue du Calvaire. 50 1891 Ollive (le docteur Gustave), professeur à l'Ecole de médecine, 9, rue Lafayetle. 1904 Orgebin (Léon), pharmacien, 2, place Delorme. 1902 PÉNEAU (Jose[)h), 14, avenue Sainle-Anne. 1901 PiONNEAU (Paul), 1, rue Lalour-d'Auvergne. 1903 Polo (le docteur), 2, rue Guil)al. 1891 Poisson (le docleur Louis), 5, rue Bertrand-Geslin. 1891 PoYDRAS DE LA Lande (Julicn), 2, rue d'Argentré. 1891 QuiQUANDON (Jules), 44, rue de Strasbourg. 1902 Rey, professeur de sciences naturelles au Lycée, 2, rue Félix. 1894 RiBOULLEAU, passage d'Orléans. 60 1899 RivRON (le docteur Maurice), 11, place Royale. 1891 RoussEAU.\ (Aimé) , commis des Postes et Télé- graphes, au bureau de la Préfecture. 1891 Rou.XEAU (le docteur Alfred), professeur à l'Ecole de médecine, 4, rue de l'Héronnière. 1901 Sautot (Georges), naturaliste, 8, pi. du Commerce. 1891 .ScH.EEFER (Eugène), brasseur, 1, rue Deurbroucq. 1892 Tapie, licencié ès-sciences, 7, rue Blanche. 1891 Thoinet de la Turmeliére (le comte), conseiller général de la Loire-Inférieure, 54, rue de Grenelle, à Paris, T" 1905 Thomas, professeur de sciences naturelles à l'École d'agriculture de Grand-Jouan, près Nozay (Loire- Inférieure). 1891 ViAUD (Théophile), professeur suppléant à l'Ecole de médecine, pharmacien de 1"^ classe, 2, rue de Rennes. XII 09 18^1 Viaud-Grand-Marais (le docteur Ambroise), protes- seur honoraire à 1 ^.cole de médecine, 4, place Saint-Pierre. Membres correspondants 1892 Abot (Gustave), 22, rue de la Fontaine, à Angers (Maine-et-Loire). 1891 Barbin (Henri), pharmacien, au Lion-d'Angers (Maine-et-Loire). 1891 Barrois (Charles), membre de l'Institut, professeur à la Faculté des sciences, 37, rue Pascal, à Lille (Nord). 1891 Barteau (le docteur Pitre-Alexandre), à Mussy-sur- Seine (Aube). 1891 Bergeron (Jules), docteur ès-sciences, professeur à l'Ecole centrale, 157, boulevard Haussmann, à Paris, 8^ 1892 Berrehar (G.), pharmacien, à Saint-Renan (Finis- tère). 1891 Bézier (T.), directeur conservateur du Musée d'his- toire naturelle, 3, place Laënnec, à Rennes (Ille- et-Vilaine). 1891 Bigot, professeur de géologie à la Faculté des sciences de Caen (Calvados). 1898 Bizard, chargé de cours à la Faculté libre, 23, rue des Arènes, à Angers (Maine-et-Loire). 10 1891 Bourgeois (Léon), lauréat de l'Institut, répétiteur à l'École polytechnique, assistant au Muséum, X, boulevard Henri-IV, à Paris, 4^. 1895 Bouvet, directeur du Jardin des plantes et du Musée d'histoire naturelle, 32, rue Lenepveu, à Angers (Maine-et-Loire). XIII 1899 Caignaut de Saulcy (Félicien-Henri) , 3 , rue de Chàtillon, à Metz (Lorraine annexée). 1892 Cailleteau (le docteur Ém.), médecin, à Sainl- Philbert-de-Grandlieu (Loire-Inférieure). 1891 Chabirand (l'abbé Léandre), curé à la Verrie, (Vendée). 1891 Ghambert (Louis), propriétaire, à Couhé (Vienne). 1891 Chartron (Clémentin), membre de la Société géolo- gique de France, rue Sainte-Marguerite, à Luçon (Vendée). 1892 Chatellier (Paul du), lauréat de l'Institut, corres- pondant du Ministère de l'Instruction publique, château de Kerniuz, à Ponl-l'Abbé (Finistère). 1891 Cheux (Albert), 47, rue Delaàge, à Angers (Maine- et-Loire). 1892 Corbineau (F.), pharmacien, à Saint-Nazaire (Loire- Inférieure). 20 1895 CossMAN (Maurice), ingénieur, chef des services techniques de la Compagnie jcles chemins de fer du Nord, 95, rue de Maubeuge, à Paris, 10''. 1900 CoTTEREAU (l'abbé), professeur à l'Institut Sainte- Croix, Neuilly-sur-Seine. 1902 Crozel (G.), 4, rue Neuve, à Lyon (Rhône). 1891 Dautzenberg (Philippe), 209, rue de l'Université, à Paris, 1'^. 1891 David (l'abbé Félix), avenue de la Traponière, aux Sables-d'Olonne (Vendée). 1891 Davy (Louis-Paul), ingénieur civil des mines, chef du service de la Société des usines de Trignac, près Saint-Nazaire, à Châteaubriant (Loire-Inf"'). 1891 Davy (Léon), naturaliste-préparateur, à Fougère (Maine-et-Loire). XIV 1898 Delidon (Emile) , pharmacien , à Chàtelleraiitt (Vienne). 1891 Desmazières (Olivier), percepteur' à Segré (Maine-et- Loire). 1891 DouTEAU (G.), licencié ès-sciences, ancien professeur suppléant à l'École de Médecine de Nantes, pharmacien de l*"^ classe, à Chantonnay (Vendée). 30 1893 Fabhy (Joseph de), château Guy, au Cellier (Loire- Inl'érieure). 1891 FouRNiEH (A.), préparateur de géologie à la Faculté des sciencs de Poitiers (Vienne). 1903 Gaire (Henri) , chet de service aux Ateliers de fournitures militaires L. Colin, 85, faubourg de Fougères, à Rennes (Ille-et-Vilaine). 1891 Gallard (F.), pharmacien, à Paimbœuf (Loire- Inférieure). 1894 Gallard (Elie), pharmacien, 24, rue de Brissac, à Angers (Maine-et-Loire). 1897 Gayet (Auguste), pharmacien, à Marennes (Charente- Inférieure). 1891 Gentil (Ambroise), professeur de sciences physiques et naturelles au Lycée, 18, avenue de Paris, au Mans. 1903 Germain (Louis), instituteur public, 20, rue Coypel, à Paris, 13^ 1898 GuYON (Henri), naturaliste, 13, rue Bertin-Poirée, à Paris, P'. 1891 Hervé, ancien notaire, à Morlaix (Finistère). 40 1896 Jeanjean, pharmacien, à Savenay (Loire-Inférieure). 1904 JoYS (Paul), professeur, rue Saint-Germain, à Carentan (Calvados). 1902 Kempen (Charles van), 12, rue Saint-Bertin, à Saint- Omer (Pas-de-Calais). XV 1899 Laage (L. de), à Chérac (Charente- Inférieure). 1894 Lalanne (Gaston), docteur ès-sciences, Castel d'An- dorte, au Bouscat (Gironde), 1892 Lalliek (Francis), aux Sa])les-d'OIonne (Vendée). 1892 Lamoureux (l'abbé Eugène) , curé d'Elival-lès-Le Mans, par Louplande (Sarthe). 1900 Leroy, pharmacien de l""*^ classe, à Méron, par Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire). 1892 Letacq (l'abbé), 151 '''S rue du Mans, à Alençon (Orne). 1891 Letard (Emile), pharmacien, à Talmont (Vendée) 50 1891 Léveillé (Monseigneur), secrétaire perpétuel de l'Académie internationale de géographie bota- . nique, directeur du Monde des Plantes, 78, rue de Flore, au Mans (Sarthe). 1891 Levesque (Donatien), au domaine de Paimpont par Plélan (IlIe-et-Vilaine). 1891 Maes (Albert), 39'»% rue du Landy, à Clichy-la- Garenne (Seine). 1898 Maret (A. ), 75, rue de la Mariette, au Mans (Sarthe). 1892 Martin (René), avocat, au Blanc (Indre). 1905 Maublanc (André), ingénieur agronome, prépara- teur au Loboratoire de pathologie végétale, 93, rue Denfert-Rochereau, à Paris, 14^. 1891 Mignen (le docteur G.), à Montaigu (Vendée). 1891 Mitry (le docteur Félix), médecin-major de l"' classe au 47'' d'inlanterie, à Saint-Malo (lUe-et-Vilaine). 1891 Montaigu (le comte de), député et conseiller général de la Loire-Inférieure, château de la Brelesche, commune de Missillac (Loire-Inférieure). 1903 MoRANDEAU (G.), pharmacien, à Tiffauges (Vendée). GO 1901 Navrancourt (Marcel), pharmacien de r« classe, à Mirebeau (Vienne). XVI 1891 Oberthur (Charles), imprimeur, faubourg de Pans, à Rennes (Ille-et-Vilaine). 1891 QÎHLKRT (Daniel-P.) , membre correspondant de l'Institut, conservateur du Musée d'histoire natu- relle, 26, rue de Bretagne, à Laval (Mayenne). 1891 Odin (Amédée), 23, quai de Franqueville, aux Sables- d'Olonne (Vendée). 1895 Olivier (l'abbé Henri) , à Bazoches-au-Houlmes (Orne). 1891 Ollivry (Gustave), à la Chapelle-sur-Erdre (Loire- Inférieure). 1891 Pérotin (le docteur Eugène), au Breuil-Barrel (Vendée). 1892 PizoN (Antoine), agrégé des sciences naturelles , docteur ès-sciences, lauréat de l'Institut, 92, rue de la Pompe, à Paris, 16". 1891 Plantard (le docteur), boulevard Pasteur, à Chan- tenay, près Nantes. 1891 ■PoiRAULT(Georges),docteurès-sciences, villa Thuret, à Antibes (Alpes-Maritimes). 70 1905 Potier de la Varde (R.), lieutenant au 48= d'infan- terie, à Guingamp (Côtes-du-Nord). 1898 Revelière (Jules), rue du Château, à Blain (Loire- Inférieure). 1895 Roche-Macé (Maurice de la), au château de la Roche, commune de Couffé (Loire-Inférieure). 1892 RoLLiNAT(Raymond),à Argenton-sur-Creuse(Indre). 1891 Rousseau (Jules), propriétaire, à la Gironnière, en en Sainte-Luce (Loire-Inférieu-re). 1892 Rousseau (Philéas), instituteur, à Notre-Dame-de- Monts (Vendée). 1891 Sautot (Anatole), propriétaire, à Maranville (Haute- Marne). XVII 1898 Taupin (Gustave), pharmacien aide -major de 1" classe des Troupes coloniales, à Papeele (Tahiti), établissement français, Océanie. — Faire suivre. 1891 Troussier (Louis) , propriétaire , à Noirmoutier (Vendée). 79 1891 Vasseur(G.), professeur de géologie, à la Faculté des sciences, directeur du Muséum d'histoire naturelle, 110, boulevard Longchamp, à Mar- seille. Membres affiliés 1900 Barré (Alexandre) , étudiant en médecine , à la Grande-Lande, à Chantenay, près Nantes. 1903 JouAN (Charles), étudiant en pharmacie, 10, rue des Arts, à Nantes. 3 1904 Perrion (Charles), étudiant en pharmacie, 8, rue de l'Écluse, à Nantes. NOTA. — Les membres dont les adresses et dénominations seraient inexactes, sont priés d'adresser les rectifications d'une manière imper- sonnelle, comme toute correspondance, à M. le Secrétaire général de la Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France, au Muséum de Nantes. 2 XVIII Liste des Membres de la Société décédés depuis le 1er janvier 1903 Membres honoraires FouQUET, membre de l'Institut, professeur au Collège de France. Munier-Chalmas, professeur de géologie à la Faculté des sciences de Paris. Membres titulaires Chachereau (Docteur M.-P.-E.), Directeur du Bureau d'hygiène. Perrouin (A.), pharmacien. Membres correspondants Fleuriot (de), propriétaire à Oudon (Loire-Inférieure). Laage (Alexis de), propriétaire à Chérac (Charente-Infé- rieure). Prulière (J.-B.), naturaliste à Marseille. Membre affilié Moinard (Eugène), étudiant en médecine. ai^ I s nr E2 DES SOCIÉTÉS ET ÉTABLISSEMENTS • CORRESPONDANTS DE LA Société des Sciences x\aturelles de l'Ouest de la France (Muséum d'Histoire Kalurelle de Nantes) 1° SOCIÉTÉS FRANÇAISES Abbeville, Somme. — Société d'émulalion d'Abbeville. — Bulletin et mémoires. Arcachon, Gironde. — Société scientifique d'Arcachon. Sta- tion. — Travaux. ^ Amiens, Somme. — Société linnéenne du Nord de la Fiance. — Bulletin et Mémoires. Angers, Maine-et-Loire. — Société d'études scientifiques d'Angers. — Bulletin. Angers. — Société nationale d'agriculture, sciences et arts d'Angers. — Mémoires. Angers. — Société industrielle et agricole d'Angers et du ^ département de Maine-et-Loire. — Bulletin. Annecy, Haute-Savoie. — Société floriniontane d'Annecy. — Revue Savoisienne. Alger, Algérie. — Société d'horticulture d'Algérie, à Alger- Alustapha. — Revue horticole d'Algérie. Autun, Saàne-et- Loire. — Société d'histoire naturelle d'Au- tun. — Bulletin. XX Auxerre, Yonne. — Société des sciences historiques et natu- relles de l'Yonne. — Bulletin. Bagnères-de-Bigorre, Hantes-Pij rénées. — Société Ra- mond. — Explorations pyrénéennes. Bar-le-Duc, Meuse. — Société des lettres, sciences et arts de Bai-le-Duc. — Mémoires. Beauvais, Oise. — Société académique de l'Oise. — Mé- moires. Belfort. — Société belfortaine d'émulation. — Bulletin. Besançon. — Société d'émulation du Doubs. — Mémoires. Béziers, Hérault. — Société d'études des sciences naturelles de Béziers. — C. R. des séances. Blois, Loir-et-Cher. — Société d'histoire naturelle de Loir-et- Cher. — Bulletin . Bône, Algérie. — Académie d'Hippone. — Bulletin. Bordeaux, Gironde. — Société linnéenne de Bordeaux. — Actes. Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais. — Société académique de Boulogne-sur-Mer. — Bulletin et Mémoires. Bourg, Ain. — Société des sciences naturelles de l'Ain. — Bulletin. Bourg, Ain. — Société des Naturalistes de l'Ain. — Bulletin. Bourges, Cher. — Société historique, littéraire et scienti- que du Cher. — Mémoires. Brest, Finistère. — Société académique de Brest. — Bulletin. Brive, Corrèze. — Société scientifique, historique et archéo- logique de la Corrèze. — Bulletin. Caen, Calvados. — Société linnéenne de Normandie. — Bulletin et Mémoires. Cahor s, Lot. — Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot. — Bulletin. XXI Carcassonne, Aude. ~ Société d'études scientifiques de l'Aude. — Bulletin. Châlons-sur-Saône, Saône-et-Loire. — Sociélé des sciences naturelle de Saône-et-Loire. — Bulletin. Châlons- sur -Marne, Marne. — Sociélé d'agriculture, sciences et arts du déparlement de la Marne. — Mémoires. Chambéry, Savoie. — Société d'histoire naturelle de Savoie. — Bulletin. Gharleville, A retenues. — Sociélé d'histoire naturelle des Ardennes. — Bulletin. Ghâteauroux, Indre. — Société du Musée municipal. — Bulletin. Cherbourg, Manche. — Société nationale des sciences natu- relles et mathématiques de Cherhourg. — Mémoires. Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme. — Académie des scien- ces, lettres et arts de (Clermont-Ferrand. — Bulletin his- torique et scientifique de VAunergne. Dax, Landes. — Société de Borda. — Bulletin. Digne, Basses-Alpes, Société scientifique et littéraire des Basses-Alpes. — Bulletin. Dijon, Côte-dOr. - Académie des sciences, arts et helles lettres de Dijon. — Mémoires. Douai, Nord. — Société d'agriculture, sciences et des arts, centrale du département du Nord. — Mémoires. Draguignan, Var. — Société d'études scienlifujues et archéo- logiques de Draguignan. — Bulletin. Elbeuf, Seine- Inférieure. — Société d'études des sciences naturelles d'Elbeuf. — Bulletin. Épinal, Vosges. — Société d'émulation du département des Vosges. — Annales. Gap, Hautes-Alpes. — Société d'études des Hautes-Alpes. — Bulletin. XXII Grenoble, Isère. — Facullé des sciences." — Travaux du Laboratoire de géologie. - Grenoble. — Société de stalislique du département de risère. — Bulletin. Grenoble. — Académie delphinale. — Bulletin. Guéret, Creuse. — Société des sciences naturelles et archéo- logiques de la Creuse. — Mémoires. Havre (le) Seine-Inférieure. — Société géologique de Nor- mandie. — Bulletin. Langres, Haute-Marne. — Société des sciences naturelles de la Haute-Marne. — Bulletin. Lille, Nord. — Société géologique du Nord. — Bulletin. Limoges, Haute-Vienne. — Société botanique du Limousin. Bévue scientifique du Limousin. Lyon, Bhône. — Université de Lyon (Bibliothèque universi- taire), 18, quai Claude-Bernard. — Annales de la Section des sciences. Lyon. — Musée d'histoire naturelle. — Archives. Lyon. — Société d'anthrop61ogie de Lyon. — Bulletin. Lyon. — Société linnéenne de Lyon. —Annales. Lyon. — Société botanique de Lyon. — Bulletin trimestriel et Annales. Lyon. — Société d'agriculture, sciences et industrie de Lyon. — Annales. Mâcon, Saône-et-Loire. — Société d'histoire naturelle de Màcon. — Bulletin. Mans (le), Sarthe. — Société d'agriculture sciences et arts de la Sarthe. — Bulletin. Marseille, Bouches-du-Bhône. — Muséum d'histoire natu- relle. — Annales. Marseille.— Institut colonial (Bibliothèque de la Faculté des sciences). — Annales. XXIII Marseille. — Académie des sciences, lettres et arts de Mar- seille. — Mémoires. Montbéliard, Doiibs. — Société d'émulation de Montbé- liard. — Mémoires. Montmédy, Meuse. — Société des amateurs naturalistes du nord de la Meuse. — Mémoires. Montpellier, Hérault. — Académie des sciences et arts de Montpellier. — Mémoires de la Section des Sciences. Montpellier. — Société d'horticulture et d'histoire natu- relle de l'Hérault. — Annales. Nancy, Meurthe-et-Moselle. — Société des sciences (ancienne Société des sciences naturelles de Strasbourg). — Bulletin. Nantes, Loire-Inférieure. — Société académique de la Loire- Inférieure. — Annales. Nantes. — Société archéologique de Nantes et de la Loire- Inférieure. — Bulletin. Nantes. — Société de géographie commerciale. — Bulletin. Nantes. — Société nantaise d'horticulture. — Annales. Nantes. — Société nantaise des amis de l'horticulture. — Annales. Nîmes, Gard. — Société d'études des sciences naturelles de Nîmes. — Bulletin. Niort,- Deux- Sèvres. — Société botanique des Deux-Sèvres. — Bulletin. Orléans, Loiret. — Société d'agriculture, sciences et arts. Paris. — Ministère de l'Instruction publique. — Bulletin des Bibliothèques et des Archines. [Rei;oit 5 exemp. du Bull, de la Soc. d. se. nat del'O. de la Fi.] Paris. — Ministère de l'Instruction publique. — Direction de l'enseignement supérieur. — Commission du répertoire de bibliographie scientifique. Paris. — Ministère de la Ma,rine. — Revue maritime et colo- niale et Bulletin des pêches maritimes. XXIV Paris. — Muséum d'histoire naturelle. Bulletin. Paris. — Société entomologique de France, 28, rue Serpente. — Bulletin des séances et Annales. Paris. — Société mycologique de France, 84, rue de Gre- nelle. — Bulletin. Paris. — Société philomalhique, à la Faculté des sciences, place de la Sorbonne. — Bulletin. Paris. — Société zoologique de France, 7, rue des Grands- Augustins. — Bulletin et Mémoires. Paris. — Société française de minéralogie, au Laboratoire de la Sorbonne. — Bulletin. Paris. — Société centrale d'apiculture et d'insectologie, 28, rue Serpente. — L'Apiculteur. Paris. — Société d'anthropologie, 15, rue de l'École de médecine. — Bulletin et Mémoires. Paris. — Société linnéenne, 63, rue de BufTon. — Bulletin. Paris. — Société de biologie. — C. R. hebdomadaires. Paris. — Société nationale d'agriculture, 18, rueBellechasse. — Bulletin des séances. Paris. — Société nationale d'acclimatation de France, 33, rue de Buffon. — Bulletin : Revue des sciences naturelles appli- quées. Pau, Basses-Pyrénées. — Société des sciences, lettres et arts de Pau. — Bulletin. Perpignan, Pyrénées-Orientales. — Société agricole, scienti- fique et littéraire des Pyrénées-Orientales. — Publications. Poitiers, Vienne. — Société académique d'agriculture, belles- lettres, sciences et arts de Poitiers. — Bulletin. Puy (le), Haute-Loire. — Société agricole et scientifique de la Haule-Loire. — Proc.-verb. des séances et Mémoires. Reims, Marne. — Société d'études des sciences naturelles de Reims. — Bulletin. XXV Rennes, llle-el-V Haine. — Société scientifique et médicale de l'Ouest. - Bulletin. Rochechouart, Haute-Vienne. — Société des amis des sciences et arts de Rochechouart. — Bulletin. Rochelle (la), Charente- Inférieure. - Académie de la Rochelle. (Société des sciences naturelles de la Charente- Inférieure). — Annale.ombr« UKeve Cap de Bonne-Espé- rance 3 1 Melvill Kuracki (Japon) 3 2 Angas Kuracki (Japon) .... 4 1 Phos Sowerby Australie 1 2 Nassa Adams Australie 8 2 Adams Australie 11 2 Crosse Clatsop (Orégon).. . . 15 1 Gould Clatsop (Orégon).. . . 15 1 Deshayes Anstralie 15 1 Say Massachusetts 15 3 Say Massachusetts 17 4 Chorus Ilinds Californie 0 1 PUHPURA Deshayes Australie 7 2 CUMA Lacera Penang 0 2 CORALLIOPHILA Conrad Nouvelle-Calédonie 0 1 Rapana Crosse Japon 0 1 Agaronia Reeve P. Allegro (Sénégal). 0 1 Oliva Lamarck Nouvelle-Calédonie . 2 1 Laniarck Nossi-Bej' 2 1 XXXI D. Lienaedi DiPSACCUS Série Nombre Bernardi Pernambuco ... 0 1 A. Pyramidalis Ancilla Reeve Nouvelle-Zélande ... 2 L. Spadiceus — Violaceus — Caledonlcus — Barcla}'! — Croceus — Pagoda^formis — Pauluccœ — Forskali — Clathratus — Nassalulus Tj'pe — Pictus — Spinosus — Philberti — Gibbus Latirus Reeve Amérique Centrale.. 1 Reeve Philippines 1 Petit de la Nouvelle-Calédonie.. 2 S a u s s a y Reeve Maurice 2 Cray Nouvelle-Calédonie . 3 Mellvill iMekran-Court 3 Tapperone C Aden 3 Tapperone C Maurice 3 Valenciennes Australie 3 Lamarck Tahiti 3 Reeve Iles Fidjii 3 Martens Australie 3 Recluz Philipjîines 3 Pease Océan Pacifique 4 VOLUTA V. Verspertilio Var. Rizonata ex-Color Linné — VespertilioVar. Fur- catrizonetta ex-Color Linné — Rutila Broderip — Sophiœ Gray - Bullata Swainson — Samrachi Gray — Turneri Gray — Megaspira Sowerby — Harpa Barnès Philippines 4 — 4 Australie 4 Australie 4 Baie d'Algoa 6 N.O. CôtesAustralie. 8 Sud de l'Australie.. . 8 Australie 9 Colombie 15 XXXII Mitra Suie M. Laiiiarckii Deshaj^es Australie 1 — Bovei Kiener Mer Rouge 1 — Chrisostoma Swainson Océan Indien 2 — Sphœrulata Martjn Tahiti 3 — Robusta Reeve Philippines 12 — Coccinea Reeve Poulo-Condore 13 — Taeniata var. Lamarck Philippines 13 — Rugosa Sowerby Australie IG TRAVAUX ORIGINAUX EXCURSIONS ENTOMOLOGIQUES sur le Littoral de l'embouchure de la Loire par Joseph PÉNEAU C'est sur les terrains sablonneux qui s'étendent de Mindin jusqu'au Cormier que j'aurai l'honneur de conduire mes collègues, s'ils veulent bien m'accompagner. Nous aurons là un excellent terrain de chasse : des dunes bien exposées aux vents chauds et abritées des vents d'est par des bois de pins, ayant souvent 2 kilomètres de large, bois traversés assez fréquemment par des ruisseaux d'eau douce ; ailleurs, ce sont des ruisseaux d'eau saumàtre qui descendent des marais situés plus à l'intérieur des terres ; à cela il faut ajouter l'avantage d'être à peu près seul ; tandis que sur les autres côtes de la Loire-Inférieure, les baigneurs ou simples bourgeois en promenade gênent beaucoup le naturaliste, ici, après avoir passé Saint-Brevin, on ne ren- contre plus que quelques rares touristes; cela tient certaine- ment aux difficultés de communication . Il n'en sera plus de même dans quelques années, lorsque le chemin de fer de Pornic à Paimbœuf, dont la construction avance, ira déverser sur ces plages le trop-plein des autres. Allons donc y faire quelques tournées à notre aise, pendant qu'il en est encore temps. 7 et 8 avril 1901 Pour notre première excursion, n'ayant que très peu de temps à passer, nous resterons aux environs de Saint-Brevin. La saison peu avancée et le temps maussade ne nous permettent pas d'essayer du filet-fauchoir, mais nous pouvons Nantes. — Bull. Soc. se. nat. Ouest, 2* sér., t. V, fase. I-II, 30 juin I90Û. 2 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V pécher au troubleau et une pêche dans l'eau douce, à 20 mètres de la mer, nous offrirait probablement quelques sujets inté- ressants ; voici justement une petite mare près du bourg de Saint-Brevin, et cela presque dans les dunes ; notre troubleau a bientôt fait de ramener une nombreuse population ; élimi- nons tout ce qui ne nous intéresse pas : batraciens, poissons, etc., et choisissons parmi les insectes ; le grincement tradi- tionnel nous révèle la présence de Pelobhis Hermanni avant que nous l'ayons vu ; voici le géant Hydrophiliis piceiis et sa larve, gros ver au corps noir et flasque, mais pourvu d'une tète dure et cornée armée de solides mandibules qui mordent jusqu'au sang les doigts qui la prennent ; si l'adulte est un pacifique végétarien, sa larve, elle, est une féroce carnassière ; tout lui est bon, coquillages, insectes, etc., pourvu que ce soit de la chair. Continuons l'exploration de notre troubleau. Voici une pléiade d'habitants des ondes ; parmi : Colymbetes fuscus, Agabiis iiliginosus'? Hydrobiiis oblongus, Hyphydriis uariegatiis et ferriigineiis, Cnemidotus rotiindains, Nepa cinerea, Genis gibbifera, thoracica et argentata, Plea minutissima, etc. La pluie ne nous permettant pas de chasser dans les dunes, nous allons tamiser quelques mousses et lever des pierres ; nous trouvons ainsi : Amara striato-piinctata, Harpahis tardas, (anxius), neglectiis, riibripes et semi-uiolaceiis, Stenolophus mixtiis ; les colonies habituelles de /J/rtc/i/nH.s (bombardiers), Bembidiiim tenelliim,, Tachys panmliim, etc. Soudain, une rencontre inattendue ; en levant une pierre, nous trouvons un gros crapaud, qui nous regarde de ses gros yeux inquiets ; il a peur, sans doute, que nous fassions de lui ce qu'il a peut-être vu nos semblables faire de ses frères, l'empaler sur un mur ou sur quelque tronc d'arbre, ou bien l'écraser comme un reptile venimeux ; mais non, nous savons que c'est un utile auxiliaire et nous devons le proléger. Hélas ! si c'est un auxiliaire, c'est aussi un concurrent et il chasse également les insectes ; nos premiers guides en ento- mologie nous recommandaient ce genre de chasses : a On trouve souvent, disent-ils, dans l'estomac des oiseaux de J. PENEAU. — EXCURSIONS ENTOMOLOGIQUES .1 nuit et des crapauds des insectes très rares ». Ces lignes qui nous reviennent à la mémoire, sont l'arrêt de mort de notre crapaud ; vite ouvrons-lui l'estomac et emparons-nous des insectes rarissimes qu'il a avalés , c'est le droit du plus fort ! Voleurs volés ! le crapaud n'avait mangé que de vulgaires Helops striatiis. J'ai recommencé une autre fois ce barbare procédé et j'ai encore été déçu, le crapaud n'avait encore mangé que le non moins vulgaire Calathiis cisteloides ; aussi je ne recommande plus cette chasse. Ce meurtre termine notre première journée. Le lendemain, le temps paraissant beau, nous allons taire une tournée dans les dunes pour voir si la population arénicole est déjà éclose, mais bientôt le vent s'élève et met le sable en mouvement ; notre sac, posé sur la plage, est recouvert en moins d'un quart d'heure, la chasse est donc très difficile, mais nous pouvons cependant constater que beaucoup des habitants ordinaires des dunes sont sortis : Olocrates gibbiis, Opatrnm sabiilosiim , Otiorhynchus ovaiiis et atroapteriis, Timarcha maritima et sa larve, Sphenophoriis abbreviatus, Eurijdema cognatiim. Geotomiis punctulatns. Les dunes devenant de plus en plus impraticables, nous rentrons sous les pins, lesquels après quelques coups de canne laissent tomber dans notre parapluie : Cardiophorus cinereiis et aselliis, Asclera cœrulea ; voici une Carduacée cou- verte de Baris laticollis. Nous pouvons remarquer, en cette première chasse, l'ab- sence totale de Nebria complanata. 26 et 27 mai 1901 Nous voici revenus au môme endroit, un mois et demi plus tard. Que de progrès depuis le 7 avril ; partout des fleurs et des insectes, et, cette fois, nous sommes favorisés d'un temps radieux. A peine sommes-nous sortis du débarcadère de Mindin, que nous voudrions déjà avoir nos filets montés et notre flacon prêt ; le moindre insecte qui passe nous fait tressaillir ; c'est peut-être une rareté, un Piirpuricenus, un Harpàctor, que nous manquons ! 4 BULL. SOC. se. NAÏ. OUEST. — 2*= SÉR., T. V Comme il est près de midi, nous allons nous installer sous les pins et déjeuner rapidement. Tout en mangeant, nous prenons, sans nous lever, le rare Menaccariis arenicola. Nous nous arrêterons peu, celte fois, avant Saint-Brevin, préférant aller explorer les bois qui s'étendent depuis le Poin- teau jusqu'à la Roussellerie, avant Saint-Michel-Chef-Chef. Tout le long de la plage sont échelonnés des tas de détritus rejetés par la mer au moment des fortes mares ; en les tamisant sur une nappe, nous obtenons : Calathiis ambigiius et mollis, Philonthus debilis, Cafiiis xantholoma et sericeus, Harpalus neglectiis, anxiiis et v. pumilius, melancholichus, serripes, oblitus, Pogonus chalceiis, Sapriniis riigifrons, rufipes, dimidiatiis, crassipes, Phaleria cadauerina. Toujours point de Nebria complanata. Où peut-elle donc se cacher ? Elle qui est réputée si commune sur les côtes de l'Océan. Voici un canot posé à plat sur le sable ; serait-ce là- dessous? En effet, à peine est-il levé, que des milliers de Nébries s'échappent de tous côtés. En un clin d'œil nous sommes couverts de ces agiles carabiques ; nous serrons nos cols pour les empêcher de nous descendre dans le dos. Passons à un autre exercice. Nous sommes à 2 heures de l'après-midi, en pleine chaleur, c'est le moment de chasser les Cicindèles ; pour cela, nous déposons nos sacs et tous nos ustensiles pour ne conserver que le léger filet de gaze, plus léger encore, si possible, qu'un filet à papillons. Avançons doucement sur la plage, même tout près de l'eau, les Cicin- dèles, qui sont posées sur le sable ensoleillé, vont s'envoler à notre approche. Nous pouvons employer plusieurs moyens pour les prendre — les suivre et tenter de les attraper au vol, ou faire attention à l'endroit où la Cicindèle s'arrête de nouveau, puis s'approcher doucement et lui jeter notre filet dessus, en ayant soin de laisser l'ombre du filet derrière elle. Ce dernier procédé ne réussit pas avec la littoralis, qui vole facilement 2 kilomètres sans s'arrêter. Sur toute l'étendue de la plage; nous ne prenons que Cicin- dela hybrida, très communément, une trisignaia et une litto- ralis ; mais, près du fort du Pointeau, nous trouvons, le matin J. PKNEAU. — EXCURSIONS ENTOMOLOGIQUES O vers 10 heures, une colonie de fîexiiosa ; celle-là est facile à capturer, elle n'a qu'un vol très court et peu. élevé. Dès cette époque, nous pouvons commencer un genre de chasse particulier que nous reverrons plus tard, c'est de ramasser les insectes morts au pied des dunes et de recueillir ceux que la mer dépose à nos pieds : Melanotus niger, Aradiis triincatiis. Mais notre meilleure chasse sera celle faite au filet- fauchoir, tantôt dans les dunes sur les Graminées, les Car- duacées, les Crucifèj'es, tantôt sous les Pins, ou encore sur la belle végétation qui entoure les ruisseaux d'eau douce : Malachiiis spinosus, Phalacras fimetarius, Olibnis corticalis, Cassida riibigniosa. Chactocnema aridella, Phaedon coclheariœ, Magdalinus Memmoniiis, Mycteriis curciilionides, Cymus clavi- culiis, Eremocoris plebejas, Ischnodemus sabuleti, A^lia rostrata, Eurydema ornatiim, cognatum et sa variété aeneiventer, Stro- bilotoma typhœicornis, Microplax fasciata, etc. Après avoir bien exploré la plage et les dunes, revenons maintenant par l'intérieur, à travers les bois, c'est le para- pluie et la canne qui vont nous servir maintenant. Entre temps nous attrapons au vol deux Pœcilus infuscatus. Les haies d'aubépine et de genêt nous donnent Isomira nmrina, Choleva angustata, Polydrusus sericeus et prasinus, de nombreux Anaspis. Les Tamarix : Anatis ocellata, Lixas cylindriciis, Coniatns Tamari'scis,, Tiiponia Tamariscis. Les Trembles et Peupliers : Galeriicella lineola, Melasoma tremulœ, Compsidia populnea, Cryptocephalus riifipes, Ortho- tylus nassatiis, etc. Avant de rentrer, nous reverrons dans la petite mare de Saint-Brevin toute la population du mois d'avril ; nous y trouverons en plus : Agabus bipunctatiis, abbreviatus et chal- chonotus. Mi-juillet 1902 Nous gommes, cette fois, en pleine saison et nous pourrons nous assurer que le mois de juillet est un des meilleurs pour la chasse au bord de la mer. La chaleur ne nous faisant pas 1* 6 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V peur, nous irons jusqu'au Cormier, point où s'arrête le régime des dunes, qui ne reprend ensuite qu'au-delà de la Bernerie. Nous visiterons cette partie plus tard, elle nous donnera une faune un peu différente. Nous aurons souvent soif dans noire chasse sur les dunes, en plein soleil ; mais la nature a pensé à nous et, de distance en distance, un filet d'eau claire et légèrement ferrugineuse sortira du sable pour nous inviter à nous désaltérer. En zig-zaguant dans les dunes, nous trouvons, soit à l'aide du fauchoir, soit courant sur le sable : Rhizotrogiis margi- nipes, œquinocdalis et rufescens, Zabrus gihbus, Sphenophorus abbreviatiis, Aristiis clypeatus, Ophoniis azureiis, Athoiis diffor- mis, Anornala anea, Cryptocephalus fiilviis, Steniis cinerascens, Crypticus quisqiiibiis, Eiirydema cognatum adultes et larves, Pterotmetus staphylinoides, Ischnodemus sabuleti, Lygœus eqiiestris, Stenocephalus agilis, neglectiis, Geotomiis punctiilatiis, Chorosoma Schillinghi, Aphaniis qiiadratus, etc. Si, au pied des dunes, sur la plage, nous grattons légère- ment le sable, nous trouvons là toute une série de Sapriniis. Que font donc, cachés ainsi, ces nécrophages ? Attendons le soir, vers 9 ou 10 heures, et nous en aurons l'explication. C'est vers cette heure que, dans les belles journées, la brise de terre commence à souffler vers la mer et c'est aussi vers cette heure que tous les noctambules des bois prennent leurs ébats. La brise traîtresse les emporte insensiblement vers la mer; plusieurs tombent sur le sable, où les Saprimis, cachés pen- dant le jour, sont sortis et les attendent pour s'en régaler ; beaucoup d'autres sont emportés plus loin et tombent dans l'eau ; ce sont ces derniers que le flux nous rapportera le matin ; plusieurs espèces nous révèlent ainsi leurs mœurs nocturnes : Agriotes sputator et galliciis, Lytta vesicaloria (la Cantharide à vésicatoire), Dermestes Fiischii, Aristus clypeatus, Lagria hirta, atripes, Criocephaliis ephibatus, Dromius angiistiis. Le superbe Calosoma sycophanta, lui le terrible mangeur de Chenilles, est là, étendu sur le dos et un minuscule Saprinus, insinué sous les élytres, lui ronge les entrailles. Mais quelles sont ces exhalaisons qui nous arrivent avec le J. PENEAU. — EXCURSIONS ENTOMOLOGIQUES / vent? Les narines du promeneur ordinaire se fermeraient et diraient à leur porteur de changer de route ; nous, au contraire, nous flairons une bonne affaire ; un grand cadavre de chien est étendu sur la plage ; nous en atténuons les parfums en nous plaçant du côté du vent, et, armés de pinces, nous faisons ample provision de Staphylins, de Dermestes et de Saprinus, parmi lesquels : S. semipiinclatiis, maritinms et u. sabulosus, conjungus, Phaleria cadaverina, etc. Continuant notre voyage le long de la côte, près du Cormier, sur une petite hutte dont le toit est couvert de fleurs, nous prenons Ctenopiiis flauus. Sur la belle végétation qui borde les ruisseaux d'eau douce, le filet-fauchoir fait des merveilles : Siiona cachecia ; Mordella fasciata, Dasytes coxalis, Colotes macalatiis, Psylliodes mar- cida, Cleonus trisulcatiis, Apion lœuicolle, dissimile, nigritarse, radiohis, nifirostre, Adelphocoris seticornis. Monanthia Woîfii, Serenthia lœta, Cymiis glandicolor, Catoplatus Eryngi, Piesma quadrata, Capsiis cordiger, etc., etc. Le tamisage des détritus au bord des ruisseaux est égale- ment très fructueux. Quand le temps est beau, un bon procédé est la chasse à la lanternt. Le soir, à une certaine distance des bois, on étend une nappe et on pose la lanterne dessus. Nous n'avons plus qu'à nous asseoir et laisser les insectes venir; nous pren- drons ainsi beaucoup de Charançons, Anoxia villosa, qui remplace ici le Hanneton vulgaire /'A/e/o/on/Zia fu/^/aris/ ; nous avions déjà vu un peu partout cet Anoxie pendant le jour ; des Lampyris noctulica o"; ceux-ci sont-ils fascinés par la lumière ou confondent-ils la clarté de notre lanterne avec la lueur de leur fiancée ? Est-ce accidentel ? Mais la chasse à la lanterne me paraît plus fructueuse à l'intérieur des terres qu'au bord de la mer. 3 et 4 avril 1904 En avril 1901, nous avons chassé aux environs de Saint- Brevin ; cette année nous allons aux environs de Saint-Michel- Chef-Chef. 8 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. -— 2^ SÉR., T. V Sur la plage, le tamisage des détritus nous. donne Aegialn arenaria, Phaleria cadaverina el sa variété bimaciilata, Agoniim Dahli, Olihnis bicolor, Cercyon littoralis, Geotonus punctu- latus, etc. Cette année, nous pouvons de nouveau nous assurer que Nebria complanata n'est pas encore éclose. Comme d'habitude, les Olocrates gibbiis et Timarcha mari- tima avec ses larves, se promènent dans les dunes. Mais cette fois, nous voulons utiliser un moyen que nous n'avons guère employé dans nos chasses précédentes ; éten- dons une nappe au pied des plantes ; nous arrachons cette plante sans secousse pour la secouer sur la nappe, puis, après, nous tamisons le sable où elle était plantée, ou bien, si nous voulons éviter d'arracher la plante, nous nous con- tentons de creuser à son pied, de tamiser ce sable et de secouer la plante sur la nappe dont nous l'avons entourée ; nous prenons de cette façon : Psammodes plicicollis, Brady- cellns harpaliniis, Masoreiis Wetterbali, Otiorhynchiis ouatas, Geocoris siciilus, Menacarrus arenicola, Cydniis flavicornis, Melacanthus elegans, Sciocoris fissus, Sebiriis melanopieriis, Aphaniis qnadratas, Aphanus n. sp. Iscbnodemiis sabnleti dans les feuilles enroulées «de Pala- magrostis arenaria. En quittant les dunes pour rentrer sous les pins, nous traversons un terrain marécageux, où les herbes pourries nous procurent des quantités de micros que nous détermine- rons plus tard. Sous l'écorce d'un pin mort, nous découvrons une colonie du microscopique Scolytide, Cryptiirgiis pusilliis. Nous prenons encore sur un jeune conifère le curieux hémiptère, Pseiidopbleiis Fallenii. Et, maintenant, il ne me reste plus qu'à remercier mes collègues qui ont bien voulu me suivre et les prier de ne pas trop regretter le temps qu'ils viennent de perdre. Liste de quelques Coléoptères recueillis pendant ces excursions Cicindela hjbrida L. — flexuosa F. — littoralis F. — trisignata Dej. Calosoma sycophanta L. — auropunctatum Herbst. Eurj'nebria coniplanata L. Pogonus chalceus Marsh. Bembidium 4-guttatum F. — minimum F. — ephipliium Marsh. — varium Oliu. Arystus clypeatus Rossi. Poecilus dimidiatus Oliv. — intuscatus Dej. — cupreus L. Amara fulvipes Serv. ZabrustenebroidesGoeremgib- bus F. Anisodacty lus binotalus et V. spurcaticornis Dej. Ophonus azureus L. — pubescens Miill. Harpalus neglectus Dej. — attenuatus Steph. — rnbripes Duft. — dimidiatus Rossi =z semi- violaceus Dej. — anxius Duft v. pumilio Dej. — tardus Panz. — aeneus F. — cupreus Dej. — oblitus Dej. Harpalus melancholichus Dej. Bradycellus harpalinus Dej. Stenolophus mixtus Herht. Acupalpus exiguus Dej. — flavicollis Stiirin. Calathusfuscipes Goeze = ciste- loides Panz. — mollis Marsh. — piceus Marsh. — melanocephalus Lin. — erratus Sahlb. Badister bipustulatus F. Auchanenus ruficornis Goeze. Agonum Dahli Barre. Amblyotomus niger Heer. Brachinus explodens Diift. Blechrus glabratus Duftsch. Metabletus foveatus Foiircr. Dromius angustus. — linearis. Trechus 4-striatus Schrnk. Masoreus Watterhali Gyll. Notiophilus rufipes Cari. Cymatopterus fuscus L. Acilius sulcatus L. Agabus bipustulatus L. — undulatus Sc/ir7iA-=abbre- viatus F. — nebulosus Fourcr. =z bi- punctatus Etn. — chalconotus Panz. Hybius fuliginosus F. ? Laccophilus obscurus Panz. 10 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2" SÉR., T. V Hj'phj^drus variegatus Aiibé. — ovatusL. =ferrusineusL. Cnemidotus rotundatus Aiibé. Noteras lœvis Sturm. Haliplus lineatocollis Marsh. — flavicollis Sturm . Pelobius tardus Herbt. = Her- manni aiict. Hygrotus inequalis F. Hydroporus erythrocepha- lus L. — planus F. Bidessus puniilius Aube 9 Linioxenus oblongus Herbt. Enochrus bicolor Payk. Hydrous piceus L. Helephorus aquaticiis L. = grandis Illg. Hydrochus impressus Rey. — angustatus Germ. Berosus signaticollis Charp. — luridus L. Cercyon littoralis Gijll. — flavipes F. Gnj'peta carbonaria Marsh. Quedrus tristis Grav. Ocypus ophtalmicus Scop. Creophilus maxillosus Lin. Philonthus debilis Grav. — nigritulus Grav. Cafius xantholoma Grav. — sericeus Holme. Xantholinus linearis 01. Stenus ater Mannh. — melanarius Steph. = cine- rascens Er. Tachyporus formosus Manh. Pœderus fucipes Curt. Olebrus bicolor F. — affinis Sturm. Olebrus corticalis Panz. Eustilbus oblongus v. unifor- niis Flouh. Phalacrus fimetarius F. Silvanus bidentatus F. Silpha nigrita Creutz. — obscura L. Choleva angustata F. Dermestes laniarius Scleg. — Frichii Kug. Anthrenus delicatus Kiesn. Hister bimaculatus Lin. Saprinus rugifrons Payk. — crassipes Er. — rufipes Payk. — dimidiatus Hlig. — nitidulus Payk. — metallicus Herbst ? — maritimus Steph . — — V. sabulosusFa/rm. ? — semipunctatus F. Onthophagus fracticornis Preyssel . Aegiala arenaria F. Psammdes plicicollis Er. Aphodius erralicus L. — granarius L. Anoxia villosa F. Anomala œnea Degeer. Rhizotrogus marginipes Muls. — œquinoctialis Herbt. — rufescens Lah. Leucoscelis funesta Poda. Agrilus antiquus Muls. ? Cardiophorus cinereus Herbt . — assellu Er. — vestigialis Er. Melanotus niger. Athous difformis Lac. J. PENEAU, — EXCURSIONS ENTOMOLOGIQUES 11 Agriotes lineatus.L. — sordidus Illig. — obscurus Lin. -^ gallicus L. Cantharis lateralis Oliu. Cyphon variabilis Thiinb. Lampyris noctulica cf 9. Malachius marginellus Oliv. — spinosus Er. Dasy tes plombeus Ma/s. = coxa- lis Mus. Colotes maculatus Lass. Axiniotarsis pulicarius F. Clerus formicarius Lah. Opatrum sabulosum L. Olocrates gibbus F. Helops caraboldes. Phaleria cadaverina F. — — V. bimaculata Herbt . Crypticus quisquilius L. Omophlus betulcc Herbt. Gonodera murina L. Lagria hirta L. — atripes Muls. Cteniopus tlavus Scop. Aselera cœrulea /.. Notoxus monoceros L. Mordella fasciata F. Anaspis maculata F. Oedemera nobilis Scop. Lytta vesicatoria L. Mycterus curculionides F. Otiorhynchus ovatus L. — atro-apterus Deg. Polydrusus sericeus Schall. — prasinus 01. Sitona cachecta Gyll. — — V. picta SU. — puncticollis Steph . — regensteniensis Herbt. Sitona regensteniensis v. glo- bulicollis Schlr. Lixus algirus L. — cylindricus Herbt. Cleonus trisulcatus Herbt. Comatus taniarisci F. Dorytomus tortrix L. ? Pissodes nolatus F. Cneorhinus plagiatus Schall. = germinatus F. Phytonomus variabilis Herbt. Magdalis memnonia Gyll. Eurhiiius festucse Herbrt. Baridius laticollis Marsh. Sphenophorus piceus ? — abbreviatus F. Apion violaceum Kirby. — ponionœ F. — nigritarse Kerby. — dissimile Germ. 9 — lœvicolle Kerby. — radiolus March. — rufirostre F. Crypturgus pusillus Gyll. Hylurgus ligniperda F. Spermophagus cardui Boh. Bruchus laticollis Boh. Hylotrupes bajulus L. Criocephalus férus Kr. Leptura cordigera Funl. Xylotrechus arvicola 01. Agapanthia populnea L. Crioceris asparagi L. Cryptocephalus aureolus Suff. — fui vus Gœze. — bilineatus L. — vittatus F. — rufipes Gœze. Timarcha maritima Perris. 12 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2« SÉR., T. V Tiniarcha violaceo-nigra Dej. Chrysoniela hœmoptera Lin. Phytodecta olivacea Font. Phœdon cochleariœ F. Melasonia tremulae F. — populi L. Galcruca tanaceti L. Galerucella lineola F. Crepidodera transversa Marsh. Psylliodes marcida Illig. Phyllotreta consobrina Curt. — crucifieroe Gœze. Aphtona lutescens Gyll. Chœtœnema aridella Gijll. Cassida rubiginosa Midi. Coccinella 10-punctata. — V. bimaculosa Hevhrt. — 10-pustulata L. — 6-maculata Ch. Anatis ocellata L. Coccinella conglobata L. (^occidula scutellata Herbt. Rhizobius litura F. Cette courte liste ne comprend que les plus communes des espèces récoltées; nous indiquerons les autres après déter- mination. BIBLIOGRAPHIE GÉOLOGiaUE, MINÉRALOGIQUE et PALÉONTOLOGIQUE Du Nord -Ouest de la France {^Bretagne, Bassc-Noriiianâic, Maine, Anjou et Vendée) Par M. L. DAVY Ingénieur civil des Mines {Suite et fin ' ' 1836. Paillette (Adrien), ingénieur civil des Mines. — Examen de quelques laits géologiques observés dans la partie occi- dentale de l'ancienne province de Bretagne [Extrait). (C. R. Acad. des se, 30 juin 1836, II, p. 529; Rapport sur ce mémoire par Élie de Beaumont, C. R. Acad. des se, 1837, V, p. 83; B. S. G. F., 4 juillet 1836, l''-' sér.. Vil, p. 295-304; Réponse de M. Rivière, ibid., p. 304-305.) 1839. — Études géologiques sur la contrée de Poullaouen (Finis- tère). (Saint-Étienne : Extrait de la Correspondance des élèves brevetés de l'Ecole des Mineurs de Scnnt- Etienne, 2e sér., n» 1 ; Imp. Gonin, 1839, 64 p., 3 pi. et 1 carte géolo- gique.) Ces notes de M. A. Paillette sont extraites du grand mémoire ayant pour titre : Examen de quelques faits géologiques observés dans la partie orcidenfaJe de l'annenne pruvhice de Bretagne, men- tionné ci-dessus. 1882. Parize (P.), i^rolesseur au collège de Morlaix. — Note sur la composition chimique des eaux de la source dite du Rodour (route de Brest), près Morlaix. (Morlaix : Bull. Soc. d'études scient, du Finistère, 1882, IV, p. 56-57.) 1. Voir an Bulletin, 1903, t. III, et 1904, t. IV. Nantes.— Bull. Soc. se. nat. Ouest, 2' sér., t. V, fasc. I-II, 30 juin 1905. 2 14 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2« SÉR., T. V [2261 1883. Parize (P.), professeur au collège de Morlnix. — Sur l'abais- sement progressil" des côtes de Bretagne. (Bull. Soc. d'éludés scient, du Finistère, 1883, p. 44-46.) 1884. — Les dénivellations du sol de la Bretagne. (Morlaix : Le Breton, 1>^' année, 1884, n^s 2 et 13.) 1884. — Sur la roche branlante du Huelgoat. (Le Breton, Irc année, 1884, no 5.) 1893. Patouillard et Bureau (Edouard). — Addition à la flore éocène du Bois-Gouët (Loire-Inférieure). (Nantes : Bull. Soc. se. mit. Ouest de la Fr., 1893, III, p. 261-269, pi. VI.) 1751-55. Paulmier, docteur en médecine, doyen de la Faculté, professeur à l'Université d'Angers. — Le Maine, avec le Perche et le pays de Laval. — L'Anjou, où est le Sau- murois. Voyez : Desalliers d'Argenville. Oryctologie, I1I« partie, p. 413-414; 415-417.) 1900. Pavot, intendant militaire en retraite. — Remarques sur le caillou de Rennes. (Paris : Bull. Soc. franc, de miner., séance du 14 juin 1900, XXIII, p. 150-171 ; tiré à part : Tours, Deslis frères, 1900, broch. in-Sf, 24 p.) 1841. PaYcr*- — Etudes géologiques et botaniques sur les terrains tertiaires des environs de Rennes. (C. R. Acad. des se, 1841, XIII, p. 463.) 1868. Peaeoek. — Sinkings of land on the and north west coasts of France (Alï'aissement du sol sur les côtes du nord-ouest de la France]. (Londres, 1868.) 1807. Pelletier, inspecteur des travaux pour le compte des mines de Montrelais. — Note sur une eau salée du puits de l'Est- Boislong, aux mines de houille de Montrelais. (Paris : Journ. des Mines, 1807, XXII, n- 131, p. 399-402.) 1826. Penhouet (colonel de). — Mouvements du solde la Bretagne. (Nantes : Lycée armoricain, 18*26, p. 471.) L'article est anonyme, mais l'auteur en est connu. 1876. Pépin (docteur). — (Remarques au sujet de la Melania {Chemnilzia) Lefresnayi de Bazoche). (Caen : Bull. Soc. linn. de Xorm., 1875-1876 [1876], 2« sér., X, p. 338.) [227J L. DAVY. — BIBLIOGRAPHIE GÉOL. DU N.-O. 15 1877. Pépin (docteur). — Note sur une nouvelle espèce de Sté- néosaure. (Bull. Soc. linn. de Norin., 187G-1877 (18771, 3^ sér., I, p. 115.) 1879. — Fossiles rares ou nouveaux de l'oolitlie ferrugineuse de Sully. (BiiH. Soc. linn. de lYor/H., 1878-1879 [1879], 3e sér., III, p. 331.) 1879. -- [Vertèbre de Steneosanrus trouvé dans la grande oolitlie, à Saint-Pierre-sur-Dives]. (Bull. Soc. linn. de Korm., 1878- 1879 [1879], 3e sér., III, p. 311.) 1880. — [Nouvelle Ammonite de l'oolithe inférieure]. (Bull. Soc. linn. de Norm., 1879-1880 [1880], 3e sér., IV, p. 328.) 1880. — [Dessins de fossiles rares de l'oolithe inférieure]. (Bull. Soc. linn. de Norm., 1879-1880 [1880], 3^ sér., IV, p. 359.) 1881. — [Sur des dents de Carcharodon et d'Halitherium]. (Bull. Soc. linn. de Norm., 1880-1881 [1881], 3- sèr., V, p. 100.) 1892. Pergens (Ed.). — Brj'ozoaires du Sénonicn de Saint-Paterne (Sarthe). (Bruxelles : Proc.-verh. Soc. belge de Géol., 1892, p. 200-217.)' 1879. Périer. — Analyse du Maerl de Morlaix. (Paris : Ann. des Mines : Revue de Géol., 1880, 7e sér., XVII, p. 113 ; Les fonds des mers, 1879, III, p. 223.) 1846. Pernollet, ingénieur civil des Mines. — Appendice aux notes sur les mines et fonderies du midi de l'Espagne contenant la description de six filons exploités dans la concession des mines de Poullaouen (Finistère), pour servir de preuves à l'appui des objections soulevées contre l'opinion de l'unité d'allure et de la continuité des fdons métalliques. (Paris : Ann. des Mines, 1846, 4^ sér., X, p. 381-466, 2 pi.) 1856. Perrier. — [Fossiles de May]. (Caen : Mém. Soc. linn. de Norm., 1854-1855 [1856], X, p. xlviii.) 1856. — [Démonstration de l'existence, près d'Argentan (Orne), du kelloway-roch ferrugineux]. (Caen : Bull. Soc. linn. de Norm., 1855-1856 [1856], I, p. 81.) 1860. — [Fossiles recueillis sur la route des Champs-Saint-Michel à Ardennes]. {Bull. Soc. linn. de Norm., 1859-1860 [1860], V, p. 89.) 16 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2" SIÎR., T. V |22(S] 1862. Perrier. — Compte rendu de l'excursion linnéenne à Arro- manches. (Bull. Soc. linn. de Norm., 1861-1862 [1862], VIT, p. 331.) 1829-42. Pesehe (Julien-Réniy). — Dictionnaire topographique, liis- torique et statistique de la Sarthe. (Le Mans, 1829-1842, 6 vol. in-8".) 1836-37. — Rapport sur un essai de statistique niinéralogique et géologique du département de la Mayenne, j^ar M. Ed. Bla- vier, ingénieur au corps royal des Mines. (Bull. Soc. agric, se. et arts du Mans, 1836-1837, II, p. 110-117; tiré à part : Le Mans, 1836, broch. in-8o, 2U p. ; C. R. Acad. des se., 1836, II, p. 415.) 1861. Peyroux (du). — Les Alpes mancelles. (Le Mans : Loyer- Boulay et C'e, 1 vol. in-8o, 361 p.) 1880. Pichon (J.). — Statistique agricole de l'arrondissement de Chàteau-Gonthier. Broch. in-8o, 11 p. 1895. Picquenard (Ch.). — Les argiles fossilifères d'Apigné (Ille-et- Vilaine) et le falun de la Dixmerie (Loire -Inférieure). (Rennes ; Bull. Soc. scient, et mcdic. de l'Ouest, 1895, IV, p. 204-209.) 1895. — Réponse aux remarques de M. Kerforne (sur les argiles fossilifères d'Apigné]. (Bull. Soc. scieni. et médic. de l'Ouest, 1895, IV, p. 251-252.) 1858-60. Pictet et Campèche. — Description des fossiles du terrain crétacé de Sainte-Croix. I'r partie. (Genève : Matériaux pour la paléontologie suisse, 1858-1860, 2e sér.) Cité par Guillierà propos de la Sarthe. 1845. Pierquin. — Envoi de deux fragments de schiste ardoisé qui olfrent la double empreinte d'un animal appartenant à la famille des Trilobites, VOgygia Guetlardi. (C. R. Acad. des se, 1845, XXI, p. 583.) 1853. Pierre. — Analyse de l'eau du puits foré des Bains Russes à Caen. (Caen : Mcm. Soc. linn. de Norm., 1849-1853 [1853], IX, p. LXXII.) 1861. — [Sur une roche magnésienne d'Osmanville]. (/iu//. i'oc. //n/?. de Norm., 1860-1861 (1861), VI, p. 41.) [229) L. DAVY, — BIBLIOGRAPHIE GÉOL. DU N.-O. 17 1827. Piet. — Note sur la formation de la tourbe des marais en général et en particulier de celle de Montoir. (Bnll. Soc. acad. de Nantes, 1827, p. 69-71 ; Nantes : Lycée armoricain, 1827, X, p. 445-155.) 1831. — Productions naturelles de l'ile de Noirmoutiers. (Bourbon- Vendée, in-4".) 1845. Pigault de Beaupré. — Tableau de la composition des tangues dans le département de la Manche, ((^aen : Asso- ciation normande : Annuaire des cinq départ, de Vancienne Normandie, 1845, XI, ;i. 442, 1 tableau.) 1886. Pigeon (abbé). — Constitution géologique de l'arrondisse- ment de Coutances. (Caen : Annuaire des cinq départ, de l'ancienne Normandie, 1886, p. 116.) 1888. — Histoire du diocèse d'Avranches. Lauteur y parle des phénomènes géologiques quaternaires et modernes. 1828. Pihan-DufeillaY' — Analyse des tourbes de Montoir. (Nantes : Lycée armoricain, 1828, XI, p. 79-84.) 1839. — Aperçus statistiques sur le département de la Loire-lni'é- rieure. Constitution géologique. (Soc. académique de Nantes, 1839, X, 8 p.) 1828. Pihan-DufeillaY et Dubuisson. — Note sur la présence de la strontiane dans la baryte sulfatée des terrains primitifs. (Nantes ; Lycée armoricain, 1828, XI, p. 248-250.) 1881. Pinçon. — Étude géologique des collines du Lieuvin, sur les communes d'ÉchaufTour, Champ -Haut, Orgères et Cisai- Saint-Aubin (Orne). (Caen : Bull. Soc. linn. de Norm., 1880- 1881 [1881], > sér., V, p. 277, 1 pi.) 1881. — Description géologique du bassin supérieur de la Risle (Orne). (Bull. Soc. linn. de Norm., 1880-1881 [1881), 3« sér. V, p. 324.) 1861. Pisani (F.). — Analyse de la dufrénite de Rocheforl-en-Terre (Morbihan). (C. R. Acad. des se, 1861, LUI, p. 1020-1022.) 1900-02, Pissaro (G.). — Voyez : Cossmann, Maurice et Pissaro, G. 18 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2'- SÉR., T. V [230] 1824. Pluquet. — [Sur les substances minérales ou fossiles des environs de Baycux et sur la carte du diocèse de Bayeux publiée par Petite en 1676. (Caen : Méin. Soc. linn. du Cal- vados, 1824, I, p. LXiv-LXvn.) 1876. Pocard-Kerviler (René), ingénieur en chef des Ponts et Chaussées. — [Lettre à M. le Président de la Société d'Émulation des Côtes-du-Nord à propos des découvertes faites en creusant le bassin de Penhouêt, à Saint-Nazaire] . (Saint -Brieuc : Bull. Soc. d' émulai, des Côles-du-Nord, 14 octobre 1876, XIII, p. 50-52.) L'autour déclare que c'est la primeur de sa découverte. 1897. Pocard-Kerviler et Sébillot. — Musée d'histoire naturelle de Rennes. (Rennes : Annuaire de la Bretagne, 1897, p. 204).— Musée d'histoire naturelle de Nantes. (Ibid., p. 209-210). — Musée d'histoire naturelle de Vannes et collection de M. de Limur. (Ibid., p. 211.) 1892. Pôcta (Dr Philippe), professeur de Paléontologie à l'Université de Prague. — Ueber Spongien aus der oberen kreide Fran- kreiche in dem K. mineralogischen Muséum in Dresden. Mit Vorwort von H.-B. Geinitz. (Mitlh. a. d. K. mineràlocf.- geolog. u. privhisl. -Muséum zu Dresden, 1892, n» 11, 26 p., 4 pi.) Dans ce travail, l'auteur expose les résultats de son examen d'une collection d'Épongés fossiles provenant de Meaulne, canton de Chàteau-la-ValIière, conservée au Musée de DresdCv 1894, — Parallèle entre les dépôts siluriens de la Bretagne et de la Bohême. (Bull. Soc. d'études scient. d'Angers, 1894, XXIV, p. 137-146.) 1876. Poirier (Paul). — Note relative à la géologie des grandes pierres qui constituent l'architecture des dolmens du pays pornicais. (Bull. Soc. archéol. de Nantes, 1876, p. 252- 255.) 1843. Poitiers. — Réunion extraordinaire de la Société géolo- gique de France, à Poitiers, du 10 au 16 septembre 1843. (B. S. G. F., 1843, l'« sér., XIV, p. 629-654.) 1884-85. Polony. — Tremblements de terre en Aunis et en Sain- tonge. (Bull. Soc. de géographie de Boche fort, 1884-1885, VI, p. 54.) (231 I L. DAVY. — BIBLIOGRAPHIE GÉOL. DU N.-O. 19 1884-85. PolonY* — Lettres sur les changements de niveau du sol en Aunis et en Saintonge. (Bull. Soc. de géographie de Rochefort, 1884, VI. p. 54.) 1844. Poncelet (J.-B.). — Sur les ardoisières d'Angers et sur celles des rives de la Meuse, en F"rance. (Bruxelles, 1844, in-8o.) 1882. Pommerol (D' François). — Le moutlon quaternaire du musée de Saumur. (Assoc. franc . pour VcaHinc. des se, C. H. Congrès de la Rochelle, 1882, p. 36U-362.) 1573. Popelinière (La). — La vraie et entière histoire des troubles et choses mémorables avenues tant en France qu'en Flandre depuis l'an 1562. (La Rochelle, 1573.) Il y est question, p. 152, d'ini amas coijuilh'r de la Dune, près Salnt-Michel-en-l'Herm . 1858. Port (C^élestin), archiviste du département de Maine-et-Loire.— Privilège octroyé par le roi Louis XIV pour des recherches minéralogiques en Anjou (1641). (Bull. Soc. industrielle d'Angers, 1858, 2'' sér., IX, p. 29 ; Dictionnaire historique de Maine-et-Loire.) 1902. PoPten (H.), ancien garde général des Forêts. — Les terrains des Pyrénées (vallée de Barèges) comparés aux terrains de Bretagne. (Rennes : Bull. Soc. scient, et médic. de l'Ouest, 5 décembre 1902, XI, p. 546 [4 lignes].) 1891. Potiche (vicomte de). — La baie du Mont-Saint-Michel et ses approches. (Avranches, 1891 ((Compte rendu extrait du Bulletin des Comités des travaux historiques et scientifiques. Section de géographie historique et des inscriptions, VI, p. 510].) 1882. Potier, ingénieur des Mines, et de Lapparent. — Carte géo- logique détaillée de la France au 80.000c : Feuille 61, Avranches, décembre 1882.) 1880. Potier, Vieillard et de Lapparent. — Carte géologique du département de la Manche. 1901. Pralon (L.), ingénieur civil des Mines. — Note sur le minerai de fer carbonate de Normandie et sur la calcination du carbonate de fer au four à cuve. (Paris : Ann. des Mines, 1901, 9c sér., XIX, p. 125-148, 3 fig.) > 20 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2*= SÉR., T. V |232] 1871. Préaubert, professeur au lycée d'Angers. ^ [L'aphanite se trouve dans les schistes métamorphiques de Bouchemaine comme à Savennières (Maine-et-Loire)]. (Bull. Soc. d'études scienl. d'Angers, 1871, p. 6.) 1871. — [Amphibole trémolite asbestiforme dans la carrière de Jérusalem, près d'Angers]. (Bull. Soc. d'études scienl. d'Angers, 1871, p. 10.) 1872. — [Schiste verdàtre présentant d'élégantes herborisations à Juigné-Béné (Maine-et-Loire)]. (Bull. Soc. d'études scient. d'Angers, 1872, p. 48.) 1878. — Observations sur d'anciennes mines de fer dans les envi- rons d'Angers. (Bull. Soc. d'études scienl. d'Angers, 1876- 1877 [1878], Vl-Vn, p. 126-133, 1 pi.) 1878. — Observations sur le terrain silurien des environs d'Angers . (Bull. Sac. d'études scienl. d'Angers, 1876-1877 [1878], VI-VIl, p. 133-138.) 1895. — Sur la nature pétrologique des outils de pierre polie de l'Anjou. (Angers : Congrès scient, de 1895, in-8o, p. 221-223, Germain et Grassin.) 1897. — Excursion dans les Mauges (Montrevault, Saint-Pierre- Montlimart). (Bull. Soc. d'études scient. d'Angers, 1897 [1898], XXVII, p. Li.) 182L Prével et Le Saut. — Analyse de l'eau de la fontaine ferru- gineuse à Forges, commune de la Chapelle-sur-Erdre. (Nantes : Soc. acad. de la Loire-Inf., Extrait d'un rapport de la séance publique tenue le 3 septembre 1821, p. 61-63.) 1824. Prévost (Constant). — Note sur une Ichthyolithe des rochers des Vaches-Noires. (Paris : Bull. Soc. philomalh., 1824, p. 41-42; Ânn. se. nat., 1824, III, p. 143-144.) 1828. Priou. — Des tourbes [à propos de celles de Montoir]. (Nantes : Lycée armoricain, 1828, XI, p. 16-19.) 1828. — Lettre à M. Piet sur la formation de la tourbe dans les marais en général et en particulier de celle de Montoir. (Lycée armoricain, 1828, XI, p. 16-19.) 1828. — Source d'eau ferrugineuse de Pornic. (Lycée armoricain, 1828, XI, p. 377-378.) [238] L. DAYV. — BIBLIOGRAPHIE GEOL. DU N.-O. 21 1858. Provost (Jeune). — Tableau géognostique du département de Maine-et-Loire présenté par Ménière. (Angers : Méni. Soc. acad. de Maine-et-Loire, 1858, 10 p.) 1890. Prudhomme (F.). — Réunion de la Société linnéenne de Normandie à Bellémc (Orne). (Le Havre : Bull. Soc. gcol. de Norm., 1887-1889 [1890], p. 40-45.; 1897. Pruvot (Georges). — Essai sur les fonds et la faune de la Manche occidentale (côtes de Bretagne) comparés à ceux du golfe de Lion. (Paris : Arch. de Zool. expériment., 1897, 3e sér., V, p. 511-639, 5 cartes.) 1827. Puillon-Boblaye, officier au Corps royal des ingénieurs-^ géograplies. — Essai sur la configuration et constitution géologique de la Bretagne. (Paris : Mém. du Muséum d'hist. nul., 1827, XV, p. 49-116, 1 pi.) Ce travail est suivi d'une annotation [10 lignes] relative au Ker- santon, par M. Cordier. 1828. — Lettre du 26 janvier 1828 à M. l'éditeur du Lycée armori- ccdn sur la minéralogie de la Bretagne. (Nantes : Lycée armoricain, 1828, XI, p. 288-291.) 1833. — [Sur les alluvions et les blocs erratiques observés par M. Boubée en Bretagne]. (B. S. G. F., 24 juin 1833, 1'^ sér., 111, p. 354.) 1834-35. — [Découverte d'une mine d'étain prés Josselin). [Clia- môisite]. (B. S. G. F., 1834-1835, Ire sér., VI, p. 74.) 1835. — Minerai de fer du Menez. (B. S. G. F., 1835, l'e sér., IV, p. 122.) 1836. — Géologie de la partie orientale du département de l'Orne. (Caen : Association normande : Annuaire des cinq départ, de l'ancienne Normandie, 1837, III [publiée en 1836], p. 247-251.) 1836. — Sur le canton de Fresnay (Sarthe), voisin du département de l'Orne. (Association normande : Annuaire des cinq départ, de l'ancienne Normandie, 1837, III [publié en 1836], p. 253.) 1838. — [Rapports divers à propos des courses géologiques faites aux environs d'Alençon]. (B. S. G. F., 1838, l'o sér., VIII, Réunion à Alençon du 3 au 7 septembre 1837, p. 323-394.) 22 BULL. SOC. se. NAT. OUEST, — 2^ SÉR,, T. V [234] 1838. Puillon-BoblaY. officier au Corps royal des ingénieurs- géographes. — Modifications de certains terrains de sédi- ments par le voisinage des roches ignées qui les ont traversées. (C. R. Acad. des se, 1838, VI, p. 168-171.) 1838. — Sur les schistes maclifères des Salles-de-Rohan. (fi. 5. G. F., 1838, Ire sér., X, p. 227-229.) 1839. — Découverte du fer magnétique dans diverses localités, spécialement à Fresnay-le-Vicomte, dans la Sartlie. (B. S. G. F., 1839, l'-e sér., X, p, 229.) 1813. Pujoulx. — Minéralogie des gens du monde. (Paris, 1813.) Cité à propos des cailloux de Rennes. 1875. PuYO. — Notice nécrologique sur le docteur D. Lehir. (Bull. Soc. avchéol. du Finistère, 1875, III, p. 105.) 1835. Pylaie (de la). — Sur des os fossiles de crocodiles et de tortues trouvés aux environs de Sablé (Sarthe). (C. R. Acad. des se, 1835, I, p. 438.) 1838. — Sur la géographie ancienne de l'embouchure de la Loire. (B. S. G. F, 6 nov. 1837, l-^e sér., IX, p. 15-17.) 1862. Quatrefages (de), membre de llnstitut, professeur au Muséum. — Sur l'origine artificielle des amas de coquilles connues sous le nom de Buttes de Saiiit-Michel-en-l'Herm. (B. S. G. F., 19 mai 1862, 2e sér., XIX, p. 933-946, 1 pi. ; C. R. Acad. des se, 1862, LIV, p. 816. [Remarques de M. Marcel de Serres, LIV, p. 1065 et 1099].) 1883. — Buttes de Saint-Michel-en-l'Herm. (Paris : Assoc. franc, pour l'avanc. des se, XI'' session, la Rochelle, 31 août 1882 [1883], p. 686-688. 1876. Quatrefages (de), Mazard, de Mortillet et Broca. — Sur les fouilles récentes dans le port de Saint-Nazaire (Loire-Infé- rieure). (Paris : Bull. Soc. d'anthrop.,1816, 2e sér., XI, p. 470.) 1864. Quénault. — [Études sur l'ancien état de la baie du Mont- Saint-Michelj . (Mémoires lus à la Sorbonne dans les séances extraordinaires du Comité impérial des travaux historiques et des Sociétés savantes, en 1864.^ [235J L. DAVY. — BIBLIOGRAPHIE GÉOL. DU N.-O. 23 1866. Quénault. — Statistique générale de l'arrondissement de CoLitances. (Caen : Association normande : Annuaire des cinq dépari . de l'ancienne Normandie, ISIiG, XXXII, p. 414-464.) Renseignements géologiques sur plusieurs communes de cet arrondissement, 1867. — Invasion de la mer sur le littoral de la Manche. (Paris : Cosmos, 1867, 1, n" 10, p. 13-14.) 1869. — Les mouvements de la mer ; ses invasions sur les côtes européennes, particulièrement celles de la Bretagne et de la Normandie. (Coutances, 1869, in-8>\ 67 p., 2 caries.) 1876. — La chaux de Montmartin-sur-Mer et d'Hj'enville [Étude géologique du gisement qui la produit]. (Annuaire des cinq déparl. de l'ancienne Normandie, 1876, i2^ année, p, 130.) 1882. — Recherches sur les empiétements de la mer. (Caen : Bull. Soc. linn. de Norm., 1881-4882 [1882], 3« sér., VI, p. 7.) 1886. — Note sur le calcaire carbonifère de Montmarin-sur-jNIer. (Annuaire des cinq départ, de l'ancienne Normandie, 1886, LU, p. 75.) 1886. — Mouvements lents du sol et de la mer. Résultats de recherches faites à ce sujet par M. Arthur Ysscl. (Annuaire des cinq départ, de l'ancienne Normandie, 1886, LU, p. 135.) ? — Topographie ancienne des côtes du Cotentin. Une carte. 1899. Quilgars (Henri). — L'industrie du silex à contours géomé- triques aux environs de Guérande (Loire -Inférieure). (Paris : L'Anthropologiste, 1899, X, pi. et fig. dans le texte.) 18 . — Les débuts de la civilisation néolithique dans le Mor- bihan et sur les bords de la Loire. (Vannes : Bull. Soc. pohjmath. du Morbihan; tiré à part : Vannes, imp. Galles, in-8o, 7 p.) 1873. Rammelsberg (C). — Ueber dieZusammensetzung des Stau- roliths. (Berlin : Monatsber. Akad., 1873, p. 155-164; Deutsch. Chem. Gesell. Ber.,1813, VI, p. 127-129; Deutsch. Geol. Gesell. Zeitschr.. 1873, XXV, p. 53-58; Leipzig : Ann. de Poggendorf. CXIII, p. 599,) On trouve dans cette note l'analyse de la staurotide du Morbihan. 24 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2« SÉR., T. V [236] 1852. Rathsamhausen. — De la géologie dans le système cata- clysmique et rapport sur les accidents du terrain de Cherbourg. (C. R. Acad. des se, 1852, XXXIV, p. 361.) 1852. — Description et causes des formations et des révolutions qui se sont succédées sur le globe terrestre. — Mémoire sur le terrain de Cherbourg; d'où vient la montagne du Roule, qui se voit à Cherbourg? (Cherbourg, 1852, imp. de Tho- mine, in-12, 130 p., 1 pi.) 1896. Rauff (Hermann). — Ueber angebliche Organismcnrcste ans precambrischen schishten des Bretagne, (Neiies Jahrbiich fur Miner, iiiid GeoL, 1896, I, p. 117-138, 17 fig.) 1844. Raulin. — [Note sur la flore du terrain à combustible de la Loire-Inférieure]. (B. S. G. F., 15 janv. 1844, 2^ sér., I, p. 142-143.) 1849. — Liste des végétaux fossiles du terrain dévonien de Mon- trelais, in Dictionnaire d'histoire naturelle de Ch. d'Or- bigny, 1849. 1857. — [Sur l'âge des couches supérieures de la craie de l'Aqui- taine]. (B. S. G. F., 18 mai 1857, 2e sér., XIV, p. 727-731.) 1849. RaYmond, Bordeaux et A. de Caumont. — Statistique rou- tière de Caen à Évreux et à Pacy, par Lisieux ; de Caen à Bernay. (Caen : Association normande : Annuaire des cinq départ, de l'ancienne Normandie, 1849, XV, p. 1-59, 138-186.) 1872. Reclus (Elisée). — La Terre. Description des phénomènes de la vie du globe. 2e édition. (Paris, 1872, librairie Hachette et Cie, 2 vol. gr. in-8o. avec cartes et fig.) Dans le tome I, " Les Continents ", l'auteur traitant des oscilla- tions lentes du sol terrestre parle, p. 722-723, des changements de niveau observés sur les côtes du Poitou, de l'Aunis et de la Sain- tonge et des traces d'élévation récente, oftertes à l'examen, de la côte desSables-d'Olonne, de Bonrgneuf, du Croislc et de Guérande. 1899. Renault (A.). — Note sur les formations modernes. Les marais du Cotentin. (Chalon-sur-Saône : Bull. Soc. se. nat. de Saône-et-Loire, 1899, XXV, nouv. sér., V, p. 198-201.) 1883. Renault (Charles), ex-préparateur à la Faculté des Sciences de Caen. — Etude stratigraphique du Cambrien et du Silu- rien dans la vallée de l'Orne et de la Laize. (Le Havre •' Bull. Soc. géol. de Norm., 1883, VII, p. 3, 16, 38, 261.) |237) L. DAVY. — BIBLIOGRAPHIE GÉOL. DU \.-0. 25 1883. Renault (Charles), cx-préparateur à la Faculté des Sciences de (^aen. — Note sur le lias de la prairie de (]aen. (Bull. Soc. géol. de Norm., 1883, VII, p. 130.) 1883. — Nouvelle station de schistes à Calimene Trislani dans le bois de Maltot et découverte du genre Nereites dans les phyllades de l'Etavaux. (Bull. Soc. cjcol. de Norm., 1883, VII, p. 154.) 1883. — Le Cambrien et le Silurien de la vallée de l'Orne, d'Éta- vaux à Feugnerolles. (Bull. Soc. gcol. de Norm., 1883, VII, p. 261-271.) 1888. — Quatre journées d'excursion en Normandie. (Argentan : Bull. Soc. scient. Flammarion, 1888, VI.) 1889. — Note sur une Éryonidée nouvelle [Eryon Morierei] trouvée à Sainte -Honorine -la -Guillaume (Orne) dans le grès liasique. (Caen : Bull. Soc. linn. de Norm.. 1889, 4e sér., II, p. 13-19, pi. MI.) 1808. Renaut (Pierre -Antoine), professeur à l'École centrale de l'Orne. — Agates trouvées aux environs d'Alençon. (Alen- çon : Journal de l'Orne, no du 30 octobre 1808.) 1858-59. Renevier (Ch.). — Lettre à M. Ed. Hébert sur l'âge relatif de la craie de Rouen et du grès vert du Mans. (B. S. G. F., séances des 6 décembre 1858 et Ifi mai 1859, 2^ sér., XVI, p. 134-143 et p. G68-673.) 1865. Rendu (H.). — Etude sur les terrains des environs de Rennes dans leurs rapports avec la vt'gétation. (Paris, 1865, in-4'', 202 p., avec 1 carte géol. et fig. dans le texte.) Thèse de la Faculté de Montpellier. 1790. Renou, professeur d'histoire naturelle à l'École centrale d'Angers. — Essais sur l'histoire naturelle du département de Maine-et-Loire. (Mémoire adressé en 1790 aux adminis- trateurs du Mont-Glonne (alias Saint-Florent-le-Vieil) avec une carte en couleurs donnant la description minéralo- gique du canton de la Pommeraje]. Manuscrit de la Biblio- thèque publique d'Angers. 1796. — Carte hydrologique du département de Maine-et-Loire. (Manuscrit de la Bibliothèque publique d'Angers). Fac- similé en demi-grandeur d'exécution d'un manuscrit de l'auteur, a été donné en 1880, par M. L. Davj', dans sa Notice géologique sur l'arrondissement de Segré. 26 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2*= SÉR., T. V [238 1 1855. Renouf, ingénieur des Mines. — Notice sur l'état actuel des mines d'anthracite des départements de la Mayenne et de la Sarthe. (Laval : Bull. Soc. industr. de la Mayenne, 1853, I, p. 78 et suiv.) 1879. Rétout. — Note stratigraphique sur les terrains de transi- tion. (Caen : Bull. Soc. linn. de Norm., 1878-1879 [1879], 3e sér., III, p. 126.) 1848. Reynaud (Jean). — Mémoire sur les embouchures de la rivière de Pontrieux, (C. R. Acad. des se, 1848, XXVI, p. 218-220.) 1875. Riehemond (L. de). — Excursion à la pointe du Ché le 31 mai 1874. (Acad. de la Rochelle : Ann. de la Secl. des se. nai., 1874 [1875], p. 17.) 1826. Richep. — Histoire naturelle. (Nantes : Lycée armoricain, 1826, VII, p. 1-22.) Article dans lequel il est parlé des travaux de : de la Fru- GLAiE (1811), sur les forêts sous-marines ; Dubuisson, sur la minéralogie de la Loire-Inférieure ; Athenas et Dubuisson, sur la découverte de l'étain à Firiac ; Hersart de la Villemarqué, sur les staurotid.es de Goray et de Scaers, et argile lithomarge de Nantes, etc. 1826. — [Réponse à M. Hersart de la Villemarqué à propos de la priorité de la découverte de l'étain à Piriac. {Lycée armo- ricain, 1826, VII, p. 193-194.) 1875. Rieher (abbé) et Léveillé (abbé). — Étude géologique du sol de l'arrondissement de Domfront. (Caen : Annuaire des cinq départ, de l'ancienne Normandie, 1875, 41e année, p. 263.) 1860. Rieour, — Rivage des mers qui ont baigné le département de la Sarthe aux diftérents âges géologiques. (Le Mans : Bull. Soc. agricult., se. et arts de la Sarthe, 1860, XV, p. 117.) 1874. Riou (A.). — La presqu'île de Crozon. (Bull. Soc. acad. de Brest, 1873-1874 [1874], 2e sér.. p. 313.) 1878. Rioult et Carnot (A.). — Minerais de fer de la France et de l'Algérie analysés au bureau d'essai de l'École des Mines, de 1845 à 1877. (Paris, 1878, Impr. nationale, in-4o, 227 p.) 1890. Rittep. — [Tète de Mésosaure de l'île d'Oléron). (B. S. G. F., C. R. sommaires, séance du 2 mars 1890, p. v.) [239] L. DAVY. — BIBLIOGRAPHIE GÉOL. DU N.-O. 27 1831. Rivière (Auguste), professeur à l'École royale et à l'Athénée de Bourbon-Vendée. — Note géologique sur le départe- ment de la Vendée. {Méni. Soc. agriciilt., se. et arts d'Angers, 1834, II, p. 52-56.) 1835. — Extrait de la promenade scientifique en Vendée. (Poitiers, 1835, Congrès scient, de France, 2'^ session tenue à Poitiers en sept. 1834, p. 54-62.) 1835. — Note sur la carte géognostique de la Vendée. (C. R. Acad. des se, 1835, I, p. 237). — Rapport sur cette carte, par M. Cordier. (Ibid., II, p. 136.) 1835. — Géologie de la Vendée. (B. S. G. F., 1835-1836, VII, p. 35-38.) 1836. — Détermination de plusieurs groupes d'époques dilFérentes dans ce qu'on nomme terrains primitifs et terrains de transition inférieurs aux terrains houillers. (C. R. Acad. des se, 1836, II, p. 3-4.) 1836. — Note paléonlologique ou Description de quelques espèces fossiles [Belemnites Prevostii, Ammonites Cordierii, Ostrea Beaumontii] de la Vendée. (Paris, 1836, in-4f, 4 p., 1 pi.) 1836. — Explication de la carte géognostique de la Vendée [Ana- Ij'se]. (Congrès scient, de France, 3e session, Douai, sep- tembre 1835-1836, p. 101.) 1837. — Note sur trois espèces nouvelles de coquilles fossiles [Ostrea Beaumontii, Ammonites Cordierii, Belemnites Pre- vostii]. (C. R. Acad. des se, 1837, IV, p. 66-67.) 1837. — Sur des ossements fossiles d'animaux gigantesques trouvés dans la Louisiane et dans le Poitou. (C. R. Acad. des se, 1837, IV, p. 590.) 1837-38. — Etudes géologiques faites aux environs de Quimper et quelques autres points de la France occidentale, accom- pagnées d'une carte et de douze coupes géologiques. (C. R. Acad. des se, 1837, IV, p. 439-440; Paris, 1838, Carilian-Gœury, in-8t', 64 p., 12 coupes, 1 carte géologique.) 1838. — Souvenirs de divers voyages scientifiques dans lOuest de la France. (Paris, 1838, Carilian-Gœury, in-8".) 1838. — Quelques mots sur les îles voisines des côtes de France et en particulier sur l'île de Noirmoutiers. (Paris, 1838, Carilian-Gœury, in-8o.) Extrait du Dictionnaire piltores(jue d'histoire naturelle. 28 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2« SÉK., T. V [240j 1839. Rivière (Auguste), professeur à l'Ecole royale et à l'Athénée de lîourbon-Vendée. — Les buttes coquillières de Saint- Michel-en-l'Herm. (Paris, 1839, in-8o, 44 p., 3 pi. ; C. /^ Acad. des se, 1862, LIV, p. 1065, 1131.) 184U. — Catalogue des minéraux et des roches de la Vendée. (C. R. Aced. des se. 1840, XI, p. 208-209.) 1840. — Extrait d'un mémoire sur les terrains du groupe paléo- thérique dans la Vendée [terrain tertiaire des anciens auteurs]. (C. R. Acad. des se, 1840, X, p. 763-765 ; B. S. G. F., 4 mai 1840, l'e sér., XI, p. 295-297.) 1840. — Sur les terrains crétacés de la Vendée et de la Bretagne. (C. R. Acad. des se, 1840, X, p. 866.) 1840. — Sur le groupe supérieur des terrains de transition dans la • Vendée et sur quelques autres points de la France occi- dentale. (C. R. Acad. des se, 1840, X, p. 971.) 1841. — [Sur le développement et l'âge des granités dans le dépar- tement de Maine-et-Loire et sur les sables et galets de transport qu'il croit diluviens]. (B. S. G. F., 1841, l^e sér., XII, p. 433-434.) 1842. — Le Groupe crétacique ou les Terrains crétacés de la Ven- dée et de la Bretagne. (Paris : Anii, des se yéol., publiées par Rivière, 1842, I, p. 617-653, pi. I à XII.) 1843-44. — [Note sur la classification des terrains à combustible de la Loire-Iuférieure. [Réponse à Viquenel]. (B. S. G. F., 4 déc. 1843, 2^ sér., I, p. 103-104 et 19 fév. 1844, p. 271-274.) 1844. — Mémoire minéralogique et géologique sur les roches dioritiques de la France occidentale, c'est-à-dire sur les roches d'épanchement qui appartiennent aux terrains du groupe carbonique [terrain de vieux grès rouge et terrain carbonifère]. (B. S. G. F., 17 juin 1844, 2>^^ sér., 1, p. 528-569; tiré à part : Paris, 1844, Bourgogne et Martinet, in-8o, 46 p. ; C. R. Acad. des se, 1844, XVIII, p. 1184-1188.) 1844 — Mémoire sur les feldspaths. (B. S. G. F., 18 nov. 1844, 2^ sér., II, p, 60-81.) 1845. — Présentation, pour prendre date, de la première partie d'un travail qu'il prépare sur le métamorphisme. (C. R. Acad. des se, 1845, XX, p. 1042.) 5 [241] L. DAVY. — BIBLIOGRAPHIE GÉOL. DU N.-O. 29 1S17. Rivière (Auguste), professeur à l'Keole royale et à l'Athénée (le Bourbon-Vendée. — Mémoire sur les gneiss de la Ven- dée et des contrées environnantes. (C R. Acad. des se, 1847, XXV, p. 898-900.) 1850. — Terrain gneissiquc (partie des terrains primitifs des anciens auteurs et des terrains cambriens ou cumbriens des géologues anglais] de la Vendée. (B. S. G. F., 18 mars 1850, 2<= sér., VII, p. 327-3:S8 ; C. R. Acad. des se, 1850, XXX, p. 520-523.) 1851. — Mémoire sur le terrain gneissique ou primitif de la Vendée. (Mém. Soc. géol. de France, 1851, 2'^^ sér., IV, p. 49-175.) 1872. — Terrain oolithiqueou jurassique de la Vendée. (C. R. Acad. des se, 20 mai 1872, LXXIV, p. 1320-1323.) 1872. — Sur les terrains de transition de la Vendée. (C. R. Acad. des se, 16 juillet 1872, LXXV, p. 124-128.) 183(5. Rivière (A.) et Cavoleau. — Essai d'une description générale sur la Vendée, par M. J.-A. Cavoleau et M. A. Hivière, |)ublié par M. A. Rivière. 1"^ partie. Statistique. Physique. (Paris, 1836, Carillan-Gœury, in-4o.) L'ouvrage complet devait se composer de 15 à 16 livraisons, 2 vol. in-i», et d'un atlas in-f"; 3 livraisons étaient en vente m 1838. La bibliothèque du laboratoire de la Sorbonne possède 20 pages in-4", ce n'est que l'introduction. Le reste a-t-il paru '.' 1833. Robert (Eugène). — Observations géologiques faites en 1830 à là presqu'île de Quiberon et dans la baie de Brest. (B. S. G. F., 1832-1833 [4 mars 1833], l'^ sér., III, p. 208-209.) 1843. — Sur les traces trouvées, dans les falaises de la Manche, du séjour ancien de la mer, et sur les causes de la tendance de toutes les rivières de la Haute-Normandie à se ])orter vers le nord. (C. R. Acad. des se, 1843, XVII, p. 687.) 1843. — Sur la coloration des quartz du diliviuiiT de la Haute- Normandie par le deutoxyde hydraté de manganèse. (C. R. Acad. des se, 1843, XVII, p. 1288.) 1751. Robien (Président de). — Nouvelles idées sur la formation des fossiles, sj^iivi d'une dissertation sur la formation de trois différentes espèces de pierres figurées qui se trouvent dans la Bretagne. (Paris, 1751.) 11 est question des nmcles. 80 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2" SKH., T. IV [2i'2] 1Ô77. Roeh-le-Baillif. — De rantiquilc el singuhirité de Bretagne- Arniorique. (1577, in-S".) Alacles clans la terre des Salles peintes dans les armoiries des ruines de Castel-Fman. 1852. Rogers (Henry) and Desor (E.). — On Ihe equivalency in geological âge of the coal formation oi' the United Stalcs and tiie anthfaciferous slrata oT Mayenne and Sarthe. (Proceed. Boston Soc. mit. hisl., 1852, p. 189-191. [Équiva- lence au point de vue de l'âge géologicpie entre les forma- tions liouillères des Etats-Unis et les couches anthraciferes de France dans les départements de la Mayenne et de la Sarthe]. {Procès-verbaux de la Société d'histoire naturelle de Boston, 18 fév. 1852, vol. IV, de 1851 à 1854 [1854], I). 189-192.) 1841. Rolland-Banès (L.;, ingénieur civil des Mines. — Carte géo logique des environs de la Haie-Longue, entre Rocheforl et Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire). (Séances de la Soc. géol. de France, tenues à Angers (\u \"' au 9 sept. 1841.) Échelle i/20.()0(>. 1841. — Notice sur )e terrain antliracifère des bords de la Loire, aux environs de la Maye-Longue, entre Rochefort et (Hia- lonnes (Maine-et-Loire). {B. S. G. F., sept. 1841, 1"' sér., XII, p. 4(i3-475, 2 pi. ; Angers : Ann. Soc. linn. du départ, de Maine-et-Loire, 1853, I, p. 41-52; tiré à part : Angers, Cosnier et Lachèze, inipr., broch. in-8", 12 p., avec 7 pi.) 1873. — Notice sur le terrain anthracifére de >hiine-et-Loire et de Loire-Inférieure au double point de vue géologique et industriel. (Le Havre : Recueil des publications de la Soc. hâvraise d'études diverses, 1872 [1873], p. 151-200, 2 pi.) 1902, Roman (F.) et Depéret (Ch.). — Monographie des Pectinidés ncogènes de l'Europe et des régions voisines. Première partie. Genre Pecten. (Méni. S. G. Fr., Paléontologie, 1902, Mémoire m 26, X, in-4". 73 p., 33 fig., 8 pi.) Romé-de-l'Isle. — [Macles et staurotides]. 1890. Rondeau (abbé E.). professeur à l'Externat Saint-Maurille, à Angers. — Etude sur le terrain dévonien aux environs d'Angers. {Mém. Soc. d'ogric., se. et arts d'Angers, 1890, 4*; sér., IV, p. 155-191, 1 carte autogr. ; tiré à part : Angers, 1890, Lachèze et Dolbcau, in-8o, 39 p., 1 carte.) [243| L. DAVY. — HIHLIOGUAI'HIE GÉOL. DU N.-O. 31 1892. Rondeau (abbé E.), professeur à lExternat Saint-Maurille, à Angers. — Description géologique des environs d'Angers (avec une carte au 1/40. OOIK et plusieurs coupes géologiques]. iMéin. Soc. d'agric, se. el aiis d'Angers. 1892, 4»^ sér., VI, p. 209-335, avec 2 pi. de coupes ; tiré à part : Angers, 1892, Lacbèze et C'^', in-8(', 127 p., 2 pi., 1 carte géologi(|ue.) 18 . Rosenbusch (H.). — |Description de la granitite de la rade de Brest]. INIikrosli. pliysiographie. 181G. Rouault (Mathurin-Marie), ancien pensionnaire de la ville de Rennes, directeur du Musée géologique de cette ville, né à Rennes, le 18 mars 1813, mort dans la même ville, le 16 déc. 1881. — Sur les trilobitcs des schistes de Bretagne. (C. R. Aead. des se., 184G, XXIII, p. 1150.) Rapport sur ce trav.'iil par M. M il ne l'Edwards, 18i-7, XXV, p. 593. 184G. — Mémoire sur les trilobitcs du dé))artement(rille-et-Vilaine. (Paris, 1846, in-8", 1 pi.) 1846. — Extrait du mémoire sur les trilobitcs du déparlement d'IUe-et-Vilaine. [Observations de Delanoue]. (B. S. G. F., 21 déc. 1846, 2« sér., IV, p. 309-319, 1 tableau.) 1846. — Note sur les organes de la vue des trilobitcs. (li. S. G. F., 21 déc. 1846, 2^- sér., IV, j). 32()-327.) 1848. — Sur l'organisation des trilobitcs. {C. R. Aead. des se., 1848 XXVII, p. 81.) 1848. — Mémoire. 1" sur la composition du test des trilobitcs 2t> sur les changements de formes dus à des causes acci- dentelles, ce qui a pu permettre de confondre des espèces didérentes. {B. S. G. F., i déc. 1848, 2« sér., VI, p. 67-89.) 1849. — Sur de nouvelles espèces de trilobitcs fossiles découvertes en Bretagne. (C. R. Aead. des se., 1849, XXVIIl, ]). 348.) 1849. — Notes sur de nouvelles espèces de fossiles découvertes en Bretagne [Liehas IleberU]. (B. S. G. F., 19 mars 1849, 2^' sér., VI, p. 377-381.) 1849. — [Sur l'impossibilité d'obtenir des eaux jaillissantes à Rennes). {B. S. G. F., 19 mars 1849, 2^' sér., VI, p. 381 [5 lignes].) 32 BULL. SOC. se. NAT. OUKST. — 2"' SÉH., T. V [244] 1850. Rouault (Mathurin-Marie), ancien pensionnaire de la ville de Rennes, directeur du Musée géologique de cette ville, né à Hennés, le 18 mars 1813, mort dans la même ville, le 16 déc. 1881. — Observations sur une note communiquée à la séance dernière sur l'organisation des trilobites [Réponse à iM. Durocher]. (/i. .S', (i. F., 18 mars 1850, 2e sér.. Vil, p. 322-327.) 1850. - Notice sur les causes auxquelles on peut attribuer les divers états sous lesquels se présentent les fossiles du schiste ardoisier de Bretagne. (B. S. G. F., l^' avril 1850, 2e sér., VIT, p. 370-384.) 1850. — Note préliminaire sur une nouvelle formation découverte dans le terrain silurien inférieur de la Bretagne. {B.S. G. F., 17 juin 1850, 2^' sér., VII, p. 724-744.) 1851. — Sur les trilobites et le terrain de transition delà Bretagne. [Réponse à M. Durocher]. (B. S. G. F., 13 janv. 1851, 2o sér., VIII, p. 166-168.) 1851. — Mémoire sur les terrains paléozoïques des environs de Rennes. [B. S. G. F., 1851, 2'-- sér., VIII, p. 358.) 1851. — Mémoire sur le terrain paléozoïque (dévonien et silurien) des environs de Rennes avec les descriptions des fossiles qu'il renferme. {B. S. G. F., 21 avril 1851, 2^' sér., VIII, p. 358-399, 8 fi g.) 1855. — Notice sur quelques espèces de fossiles du terrain dévo- nien du nord du département de la Manche. {B. S. G. F., 18 juin 1855, 2'^ sér., XII, p. 1040-1045.) 1858. — Note paléontologique sur les vertébrés fossiles des ter- rains sédimentalres de l'Ouest de la France. (C |?. Acad. des se, 1858, XLVII, p. 99.) 1878. — Notice préliminaire sur les Amorphozoaires des terrains siluriens de la Bretagne. (Rennes, août 1878, in-S^', 48 p.) Cette notice a été repi'otluile //( exlcnso d;ui.s les (Euvre.'^ pos- thumes de Marie Houault. 1883. — Œuvres posthumes de Rouault (Marie), publiées par les soins de P. Lebesconte, suivies de " Les Cniziana et Ryso- phyciiii connus sous le nom général de Bilobites sont-ils des végétaux ou des traces d'animaux?" par P. Lebes- conte. (Rennes, mai 1883, Oberthûr, in-4", 73 p., 22 pi.) [245] L. DAVY. — HIBLIOGUAPHIE GÉOL. DU X.-O. 38 180G. Roussel (C). — Topographie rurale, économique el médicale (le la pallie méridionale du département de la Manche et du Calvados, connue ci-devant sous le nom de Bocage. (Caen, 1806, in-8o.) 1811. Roussel (de). — Tahleau syno[)tique des minéraux du dépar- lement du (Calvados. {Acad. des se, (tris cl belles-lettres de Caen, Rapport sur les travaux jusqu'en 1811, par P.-F.-T. Delarivière, p. 29.) 1811. — Considérations sur les changements survenus à la surface du territoire (hi déi)artement. iAcad. des se, arls et belles- lellres de Caen, Rapport général sur les travaux jus(iu'en 1811, par P.-F.-T. Delarivière jSic', p. 37.) 1880. Roussille. -- Analyse de la terre du polder des Quatre- Salines, baie de Saint-Michel. (Paris : Ann. des Mines : Revue de géol., 1880, !'■ sér., XVII, p. 97 ; Ann. agronomique de P. P. Déhérain, 111, ]). 431.) 1871. Roux. — Analyse de leau de Rochelort. (Paris : Ann. des Mines : Revue de géol., 1871, 7'' sér., 111, 37 ; Paris : Arch. de médeeine navale, 1871.) 1847. Rozet. — |Sur l'absence de cailloux striés sur les côtes de Bretagne|. {R. S. (i. F., (i déc. 1847, 2'' sér., V, p. 65 [3 lignes).) 1890. Rupert-Jones (T.). — On some Devonian and vSilurian Ostra- co(hi t'rom North America, France and Rosphorus. (Londres : Q. J. G. S. T., nov. 1890, XLVI, p. 534-536.) Deï^L'ription du lii'iirhhiii (iniHicri des scidstcs à Calimouus de Domfroiit. 1883. RùtimeYer. — Die Rretagne. Schilderungen aus Natur und Volk. (Basel, 1883, in-8o de 153 ]).) 1885. Ruzunan (de). — Sur une variété de staurotide, la Gruratite. (Morlaix : RulL Soc. éludes scient, du Finistère, 1885, VU, p. 47-49.) Le minéral (|ui fait l'oljjet de cette étude est la Chia-stolito de.s Salles. 34 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V [246] 1851. Ssemann (Louis). — Sur l'âge de la couche jurassi(|uc de In Faunclièrc, près de Conlie (.Sarllic). (/?. S. (i. F., 6 f'cv. 1854, 2" sér., XI, p, 261-280.) 185(5. — Sur les relations géologiques dun nouveau gisement de fossiles à Montreuil-BcHaj' (Maine-et-Loire). {B. S. G. F., 2 juin 185(), 2'' sér., XIII, p. 651-(i59.) 1858. — Sur la distribution des mollusques fossiles dans le terrain crétacé du département de la Sarthe. (B. S. (i. F., 'A mai 1858, 2" sér., XV, p. .500-524.) 1858. — lObservations sur la note de M. Hébert relative aux rapports entre la craie chloritéc de Rouen et les grès verts du Maine], (/i. S. G. F., 6 déc. 1858, 2'' sér., XVI, p. 159.) 18(51. — Ssemann (L.) et Dollfus (Armand). — Etudes critiques sur les I^clîinodcrmes fossiles du coral-rag de Trouville (Cal- vados). (/^. .S. G. F.,\Ç) déc. 18(51, 2" sér., XIX, p. 168-184, 1 pi.) 1861. Ssemann (Louis) et Triger. — Sur les Aiwniia biplicdla et vespertilio de Brocchi. (B. S. G. F., 16 déc. 1861, 2'- sér., XIX, p. .160-168.) 1852. Saint-Genis (E. de). — Notice sur Ouessanl. (Brest, 1852, chez Lefournier, in-8'\) 1856. Saint-Pair (Guillaume de), prieur de l'abbaye du Mont- Saint-Michel, au xiie siècle. — Le Mont-Saint-Michel. M. s. en vers romiens, publié en 1856, à Caen, par Francisque Michel. A propos de l'abais-seinent du niveau de la cote. 1899. Saint-Quentin (L. de). — La houille à Saint-Mars-de-Coutais. (Nantes : Le NoiweHiste de l'Ouest, iv> 280 du 30 nov. 1899, IXc année ; Bull. Soc. se. mil. de lOuesl de la Fr., 1899, X, ^ Extraits et Analyses, p. 20.) 1843. Salmon. — De l'importance de la fabrication de la chaux à l'anthracite dans les déparlements de la Sarthe et de la Mayenne. {Bull. Soc. agric. se. et arts du Mans, 1843. p. 249- 254.) [247] L. DAYV. — HIBLIOGRAPHIE GKOL. DU N.-O. 35 1856. Salter. — [Sur les empreintes existant sur les quaitzitcs des Vaux-d'Aubin, près Argenton (Orne)). {B. S. (i. F., 21 avril 1856, 2'-' sér., XIII, p. 568.) (!)l)set'v. (le Harraiidc 1877. Saporta (eonite (iastoa de). ~ Sur la déeouverle d'une plante terrestre dans la partie moyenne du Silurien [schistes d'Angers(. (C. R. Acud. des se, H sept. 1877, LXXXV, p. 500 ; Bnll^ hebdom. Association scient, de France, 1877, XXI, p. 12 et VA.) 1878. — Sur une nouvelle découverte de i)lantcs teirestres silu- riennes dans les schistes ardoisiers d'Angers, due à M. Louis (]rié (avec lig. de VEopteris (lriei\. (C. R. Acad. des se. 18 nov. 1878, LXXXVII, j). 767'-771 ; tiré à part : Paris-, 1878, in-4", 5 p.) 1882. — A propos des Algues fossiles. (Taris. 1882.) 1884. — Les organismes problématiques des anciennes mers. (Paris, 1884, ("r. Masson, libraire, in-4" de 100 [). avec V.i pi. ; Paris : La Natnre, 1881, XXV, p. 211-214, 24H-246.) 1885. —.Note à l'appui <]e son Mémoii'e sur les organismes problé- matiques (les anciennes mers. (/i. S. (i. F., 2() janv. 1885, 3o sér„ XIII, p. 17Ô-188.) Oliscrv. de .MuniiT-Glialiuas et Zeilier. 1886. — Nouveaux documents relatifs à des fossiles végétaux et à des'traces d'invertébrés, associés dans les anciens terrains. (D. S. G. F., 5 avril 1886, .> sér., XIV, p. 407-430, 5 pi.) 1887. — Nouveaux documents relatifs aux organismes probléma- ticpie des anciennes mers. {B. S. (i. F., 27 fév. 1887, 3<^ sér., XV, ]). 286-302. 5 pi.) 1881. Saporta (G. de) et Marion (A. -F.). — L'évolution du règne végétal. (Paris, 1881, Librairie scientilique internationale Félix Alcan, 3 vol. in-8<^', carte avec nombr. lig. dans le texte.) 1871. Sartiaux (A.). — Notice géologique, météorologique, sur le département de l'Orne. (Fxtr. de ?, p. 177-199.) 1870-71. Sauvage (H. -Emile). — Recherches sur les Poissons Ibs- sil,es des terrains crétacés de la Sarthe. (Paris : Ann. des se. géologiques, 1870-1871, II, p. 1-44, 2 pi.) 36 BULL. SOC. se, MAT, OUEST. — 2*= SÉll., T. V [248] 1873. Sauvage (H. -Emile). — Sur une dent de Mcsosaiire de la craie supérieure de Bonneville (Manche). (Paris, 1873, in-8", 21 p.) Extr. (lu chaiiitrc VI iTuii ouvrage : NulesKr les rfplik's fasuiles. 1875. — Noie sur le genre Nuinmopalaiiis et sur les espèces de ce j^enre trouvées dans les terrains tertiaires de la France. (B. S. G. F., 28 juin 1875, 3<^ sér., III, p. 613-()30, 2 pi.) Il y est question de quelques espèces des fîiluns d'IUe-et-Vilaine et de Maine-et-Loire. 1875. — Note sur les Poissons fossiles. III. Sur quelques Squales des faluns de Bretagne. {B. S. (i. F., 28 juin 1875, 'M' sér., 111, p. 632-G34.) 1878. — Note sur les Poissons fossiles [Plijchodus Trigeii Sauv.] Sarthe. (B. S. G. F., 17 juin 1878, 3e sér., VI, p. 623-G37, 3 pi.) 1880. — Sur l'existence d'un Heplile de type opliidien dans les couches à Oslrea columba des ('.harentes. (C R. Acad. des se, 1880, XCI, p. 671.) 1880. — Etude sur les Poissons des faluns de Bretagne. (Màcon : Mém. Soc. se. mit. de Saône -et -Loire, 1880, in-4", 44 p., 2 pi.) I 1883. — Note sur le genre Pdclujcoi-iiiis . (Caen : Bull. Soc. linn. de Nonii., 1882-1883 (1883|, 3^ sér., Vil, p. 144, pi.) ? Sauzé et Bangier. — Etude géologique des tranchées du chemin de fer de Poitiers à la Rochelle, sur le territoire des Deux-Sèvres. (Niort : Soc. de stalist. du départ, des Denx-Sèvres, 2 vol. avec 8 pi. coupes.) 1878. -- Note sur une espèce de (]rustacé fossile trouvée dans les sables micacés de la Hève. (Le Havre : Bull. Soc. géol. de Norm., 1878, V, p. 98.) 1878. — Note sur les sables néocomiens de la Hève et sur quelques espèces fossiles (jui y ont été recueillies. (Bull. Soc. géol. de Xonn., 1878, V, p. 94.) 1878. — Note sur les sables micacés de la Hève. {Bull. Soc. géol. de Xorm., 1878, V, p. 200.) [249] L. DAVY. — HIBl>IOGHAPHIE GÉOL. DU N.-O. ^1 ](S6S. Schlœnbach. — Ueber die Brachiopoden dcr norddeul.schcii C-enonianbildiingen Mùncher. (1X67, 1 vol. in-iS".) J\ago 21-32, l'auteui' parle dos fossiles tle la Sarthc 1874. Sehlœsing. — Analyse du kaolin de Valognes. (C. R. Acad. des se, 1874, LXXIX, p. :i7() et 47:5.) 1750. Schluttep (Christophe-André). — De la i'onte des mines, des fonderies, etc. Tome premier cjui traite des essais des mines et métaux, de raffinage et raffinage de l'argent, du départ de l'or, etc. Le tout augmenté de plusieurs pro- cédés et observations et publié par M. Hellot, de l'Aca- démie royale des sciences, etc. (Paris, 1750, in-4", 424 ])., avec 4 pi.) On y trouve ri'miiiiération îles mines exploitées dans ciiaque province de la France. 1880. Schluttig in Gpùnht. — (ilaucoi)hane de (iroix. (Zeilschr. KrisL, 188(1,. XIII, p. 7;}.) 1839-40. Sentis, ingénieur des Mines, et Le Chatelier. — Résultats j)rincipaux 4es expériences faites dans le laboratoire d'Angers, en 1839. (Paris : Ann. des Mines, 1839-1840 11840], 3« sér., XYII, p. 503-510; 1841, XX, p. 323-33().) On y donne l'analyse de diverses variéti'S de liouilles, d"un mine- rai de fer magnétique de Segré, des minei-ais de fer de Rolian,.etc. 1840. Sérière (de). — Notice statistique et historique sur le dépar- tement de la Mayenne. (Laval, 1840, in-4", p. 119.) Service de la Carte géologique détaillée de la France. — (^arte géologique de la France à l'échelle du millionième. (Quatre grandes feuilles, s. (L) (1872). Service des Mines. — Carte géologique du déparlement de Maine-et-Loire dressée sur les documents fournis par le Service des Mines. (Angers, chez Barassé, sans date, ni indication d'échelle.) 1890-91. Seunes (J.), professeur à la Faculté des sciences de Rennes. — Contribution à l'étude des Céphalopodes du crétacé supérieur de France. x\mmonites du calcaire à Baculites du Cotentin. (Paris : Mém. Soc. géol. de France. Paléontologie, 1890, I, fascicule 1, Mémoire n" 2, p. 1-7, 2 pi. ; 1891, I, fascicule III, p. 8-22, 4 pi.) 38 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^' SÉR., T. V [250, 1893. Seunes (.!.), professeur à la Faculté des sciences de Rennes. — Compte rendu d'une excursion géologique entre Rennes et Saint-Grégoire. (Rennes : Bull. Soc. scient, et médic. de rOiieat, 189:5, II, ]). 98-98.) 1895. Note sur quelques Kchinidcs de« laluns miocènes de la liretagne. (Bull. Soc. scient, et médic. de l'Ouest, 1895, IV, p . 82-89, :} ])1 . ) 1901. Seunes (.).) et Kerforne (F.). — Oi)servations sur un gise- ment tertiaire des bords de la Vilaine aux environs de Rennes. (B. S. (i. F., '.\() mai 1901, 4^^ scr., I, p. 287-288.) 1894. Seunes (.1.) et Lebeseonte. — Coupe suivant le prolil en long (le la voie ferrée de Saint-Médard à Saint-Gerniain-sur-Ille. {B. S. G. F.,22 janv. 1894, S-^' sér,, XXII, C. R. des séances, J). VII.) 1840. Sevestre. — |Vers 1840, Sevestre a publié quelques articles géologiques sur les environs d'Alençon dans les journaux de celte ville : (iazelle d'Alençon, Revue de l'Orne, Pilote du (Advados] . 1841. — Note pour servir à la statistique géologique du départe- ment de rOrnc. (Cacn : Annucure des cinq départ, de l'an- cienne Normandie, 1841, ?'■ année, p. 307.) 1888. Sieotière (de la). — Lettre à M. Vimont sur les empreintes des grés de Bagnoles. (Argentan : Bull. Soc. scient. Flam- marion, 1888, VI, p. 266.) 1838. — Notice sur l'arrondissement de Mortagne. (Caen : .4 /î/!i;o//r normand, 1838, p. 253-281.) 1868. — ILettre de M. de la Sicotiére sur des empreintes nom- breuses visibles à la surface d'un rocher de grès de Bagnoles (Orne) et sur des empreintes annulaires visibles sur un rocher situé entre Saint-Cénéré-le-Géré (Orne) et Saint-Léonard-du-Bois (Sarthe)]. (Caen : Bull. Soc. linn. de Norm.,18m (1868], 2^= sér., 1, p. 83-91.) lîéponse de M. Eudes-De.sloiigchamps. 1869. — Excursion de la Société linnéenne de Normandie à Alen- çon. (.Journal d'Alençon ei. Courrier de l'Ouest, 1869.) 1866. Simonin, ingénieur civil des Mines. — Sur l'ancienne exi)loi- tation des mines d'étain de la Bretagne. (C. R. Acad. des se, 12fév. 1866, LXXIl, p. 346-347.) [251] L. DAVY. — BIBLIOGRAPHIE GÉOL. DU \.-0. 39 18()G. Simonin, ingénieur civil des Mines. — Sur les mines d'étain (le la Villeder (Morbihan). (7^. .S. G. F., 19 fév. 1866, 2^ sér., XXIII, p. 371-374.) Observations (le Delauoiie et Daiisse. ? — La richesse minérale de la France. {S. 1. n. d., 1 vol. in-8f'.) 1872. Sipodot (Simon), doyen de la Faculté des Sciences de Rennes. — Sur un dép()t osseux situé au pied du Mont-Dol (lUe-et-Vilaine). (C . R. Acad. des se, 1872, LXXV, p. 356.) 1871. — [Les fouilles du Mont-Dol (IlIe-et-Vilaine) en 1872. Débris de l'industrie humaine et animaux quaternaires). (Saint- Bricuc : Bull, el Mém. Soc. d'cmiilat. des f'.ôtes-dii-Nord, 1874, XI, p. 08-106, 7 pi.) 187.^; — (Conférence laite le 17 mai 1873 à la Société d'Fmulation des Côtes-(lu-Noi(l, par INI. Sirodot, doyen de la Faculté des Sciences de Rennes, sur les fouilles exécutées au >iont-Dol (Ille-et-Vilaine). (Mém. Soc. d'cmuUd. des Cùtes- dn-Xord, 187"), r)2 p., 7 dessins.) 1875. — Le Mammouth à Mont-Dol (llle-et-Vilaine). (C R. Acad. des'sc., 5 avril 1875, LXXX, p. 871-872.) 1876. — (Lés Éléphants du Mont-Dol. lassai d'organogénie du sys- tème des dents machelières du Mammouth). (C. R. Acad. des se., 27 mars, 10 avril et 27 avril 1876, LXXXII, p. 734- 736; 822-825; 902-905.) 1876. — Les Eléphants du Mont-Dol : Dentition du Mammouth. Distinction des molaires inférieures et supérieures [droites et gauches). (C. R. Acad. des se, !>-■'■ mai 1876, LXXXII, p. 1065-1068.) 1878. — Age du gisement du Mont-Dol (IlIe-et-Vilaine). (C. R. Acad. des se, 27 juillet 1878, LXXXVII, p. 222-225.) 1878. — Constitution et mode de formation de la plaiue basse dite " Marais de Dol ". (C. R. Acad. des se, 5 août 1878, LXXXVII, p. 267-269.) 1879. ^ Recherches sur l'âge de la couche supérieure. de la tourbe dans la baie du Mont-Saint-Michel. (Paris : Le Natamliste, 1879-1881, 1 [1879], p. 36.) 40 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉH., T. V (252] 1891. Sirodot (Simon), doyen de la Knculté des sciences de Rennes. — Les Klcphnnts du Mont-Dol (Ille-et-Vilaine). (C. R. Acad. des se, 16 fév. 1891, CXII, p. ;}73-375 ; Paris: Revue scient., 1891, n<' du 28 fév., p. 281.) 1891. — De l'âge relatif du gisement quaternaire du Mont-Dol (Ille-et-Vilaine;. (C. R. Acad. des .st., 25 mai 1891, CXll, p. 1180-1182.) • 1891. — Molaire d'Hlephas i)i-imi(jeniiis. (Paris : Assoc. franc, jwur l'avanc. des se, 1891, 20'' session, Marseille, p. 244.) 1882. Skrodzki (J.). — C-ompte rendu des excursions géologiques faite par la Société linnéenne de Normandie à Osmanville (Calvados), le 23 juillet, et dans le département de la Manche, le 24 juillet 1882. (Caen : Bull. Soc. linn. de Norm., 1881-1882 [1882], 3-^ sér., VI, p. 259.) 1884. — Note sur la présence à Tilly-sur-Seullcs (Calvados) du Lepidolns elvensis. (Le Havre : Bull. Soc. yêol. de Norm., 1884, IX, p. 61-63.) 1890. — Sur le mouvement de recul des rivages du département du Calvados. {Bull. Soc. géol. de Norm., 1890, Xlli, p. 31-38.) 1890. — Le mont Cerisy. (Bull. Soc. géol. de Norm., 1S90, XIII, p. 49 [35 lignes].) 1890. — Nouvelle note sur le recul du littoral du Calvados. {Bull. Soc. géol. de lYo/v??., 1890, XIlI, p. 50-51.) 1890. — Nouvelle note sur l'airaissement du littoral nord de la France. (Bull. Soc. géol. de .Vo/v??., 1890, XIII, p. 51-52.) 1890. — Note sur les argiles à Poissons [Marnes à Posidonics] d'Arganchy (Calvados). (Bull. .Soc. géol. de Xorm., 1890, XIII, p. 57-59.) 1890. — Note sur les sables des environs de Bayeux (Calvados). {Bull. Soc. géol. de Norm., 1890, XIII, p. 59-68.) 1890. — L'Infra-lias d'Agy, d'après M. de Caumonl. {Bull. .Soc. géol. de Norm., 1890, XIII, ]). 52-56). — Deuxième Note sur rinfra-lias d'Agy. {Ibid., 1890, XIII, p. 70-72.) 1890. — Note sur les terrains découverts dans la Mayenne (Les Coëvrons et la Charnie] par M. Œhlert. (Bull. Soc. géol. de Norm., 1890, XIII, p. 69-70.) [2Ô3| L. DAVY. — BIBLIOGRAPHIE GÉOL. DU N.-O. 41 lcS90. Skrodzki (J.). — Description géologique du canton de Dom- front(Orne). (7^/;//. Soc. gcol. de Xorm., 189U, XIII, p. 75-94, 1 carte.) 1893. — [Sur un gisement pliocène à Saint-Clément, près d'isigny (Manche)]. (B. S. G. h., 4 déc. 1893, 3-' sér., XXI, p. cxxviii [5 lignes).) 1894. — Les phosphates de Saint-Clément. {Bull. Soc. gcol. de Xorm., 1894, XVI.) 1897. — Rauracien et Séquanien des environs de Lisieux. (Bull. Soc. géol. de Noriu., 1896-1897 [1897], XVIII, p. 23-30.) 1897. — Quaternaire et tertiaire des environs de Baveux. (Bull. Soc. géol. de Norm., 1896-1897 [1897], XVIII, p. ."jO-59.) 1869. Soubeiran. — Les Nullipores de l'étage sènonieir. (Angers, 1869, in-8", 8 pi.) 1837. SourdevaL — Coup d'œil géologique sur la côte de Vendée. (Tours : Ami. Soc. d'ogric, se, arts et belles-lettres du départ. d'Indre-et-Loire, 1837, XVII, p. 5 cl suiv.) 1838. Souvestre (Emile). — Le F'inistère en 1836. (Brest, 1838, Come lils aîné et Honetbeau Dis, in-4", 252 p., 31 litho- graphies.) ('.L't ouvrage est la deiixièmp (lartie île la rèéditidii de ('.aml)ry, en 1835, 1898. Stievenart (A.). — Notice sur les mines de houille des Touches-Mouzeil (Loire-Inférieure). (Lille, 1898, 1 broch. in-4t', avec 5 pi.) 1856. Tabard (F.-A.). — Mémoire sur quelques observations rela- tives à la botanique et à la géologie de l'arrondissement de Saint-Lô. (Caen : Mém. Soc. linn. de Norm., 1854-1855 11856], p. 324-334.) 1862. Talabardon, i)rotesseur au collège de Redon. — [Sur la découverte d'un gisement d'or à Saint-Pcrreux (Ille-et- Vilaine)]. {B. S. G. F., 17 fév. 1862, 2-^ sér., XIX, p. 613 [19 hgnes[.) y ''Xt 42 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SKH., T. V [254| 1894. TardY (Clh.). — Age du cordon littoral de cailloux situé à dix mètres au-dessus de la mer. (Nantes : Bull. Soc. se. util, de rOnesl de la Fr., 1894, IV, p. ll.'MK).) 18()7-()9. Taslé et Arondeau. — Ilistoii-e naturelle du Morbihan. (i) vol. in-8". ) 18.').'). Tavernier (Louis). — Le Musée d'Angers; notes pour servir à l'étude de cet établissement. (Angers, 1855, Cosnier et La (Hiéze, in-S"^'.) 1848. TaYlor. — Statistics of coal. The geographical and geolo- gical distribution ol" fossil l'uel or niinerjj combustibles. (London-Philadelphia, 1848, 1 vol. in-8".) 177(i. Terrède (Simon-Pierre-Antoine), docteur en médecine à Laigle. Mort vers 1798. — Examen analytique des eaux minérales de Laigle, en Haute-Normandie, avec leurs pro- priétés dans les maladies, par M. Terrède, docteur en médecine, médecin ordinaire de la ville de Laigle. (A Ams- terdam et se trouve à Paris, chez Vincent, MCCLXXVI, lO.'i p., dédié au Di Raulin.) ? — Héfîexion sur une brochure intitulée : Disseitalion sur VE.vamcn analyliqiie des Eaux minérales des environs de Laigle, par M. Terrède. (S. 1., n. d., in-12, 88 p.) C'est unt» réponse à M. Hiiet ilo la Martinière. 1888. Tesnière. — [Bois de cerf et dent û'Elephas primiyenius retirés des forets sous-marines au nord de Bernières]. (C.aen : Bull. Soc. linn. de Norm., 1886-1887 [1888], 4^' sér., I, p. 42.) 179U. Tessié-Dueluseau, docteur-médecin aux Rosiers et pro- fesseur. — Analyse des eaux alcalino-terreuses, minérales et thernudes de la fontaine d'Avor, en Anjou. (Paris : Journal de Physique, juillet 1790, XXXVII, p. 81-95.) 1837. Tesson. — Sur des pièces ichthyologiques provenant de (au'cv. {Sé(mce publique de la Sociélé linnéenne de Norm., séance tenue à Hontleur le 28 juin 1837, in-8(', p. 44.) 1857. Texier. — Bois pétrifié provenant de la forêt sous-marine (jui s'étend le long des côtes d'une partie de la Bretagne et de la Normandie. (C B. Acad. des .se, 1857, XLV, p. 5(i().) ll(uiiai'quL's (le MM. Klie de iieaumoul il .\Iiliif l^dwards à i'occa- .siou tie cette note. |25Ô] L. DAVY. — BIBLIOGRAPHIE GÉOL. Dl' N.- O. 43 18G1I. Thoré. — Note sur les principaux j)ro(luits agricoles et les (lillérents étages géologiques que présente le département de la Sarthe. (Le Mans : Ihill. Soc. (ujric, se. et arts de la Sarthe, 1869, 2'- sér., Xll |vol. XX], p. 105.) lcSG9. TillY-sur-SeuIles. — Procés-verbal de la course linnéenne à Tilly-sur-Seulles, le 11 juillet 1844. (C.aen : Méin. Soc. linn. de Xorm., 1843-1848 |]849], H'- vol., in Séances publiciues et Promenades de la Soc. linn., p. xlv-xlvii.) 1803. Tireau. — Note sur une analyse de marne des environs île Pouancé. (Angers : Ann. Soc. tinn. de Maine-et-Loire, 18G3. VI, p. 33.) 1804-1800. Tonnellier, garde des collections niinéralogiques du Conseil des Mines. — Note sur quelques substances (\u département de la Loire-Inférieure. (Paris : Journal des . Mines, an xiii [1804-1805], XVII, m 97, p. 47-80.) 1888. Topsent (E.), docteur ès-sciences naturelles. — Compte rendu de l'excursion géologique de la Société linnéenne de Normandie à Bellème, les 30 juin et l''' juillet 1888. (Caen : Bull. Soc. linn. de Xorm., 1887-1888 11888], 4^ sér., II, p. 156-165.) 1885. Toucas (A.). — Note sur les terrains jurassi(|ues des envi- rons de Saint-Maixent, Niort et Saint-Jcan-d'Angély (Deux- Sèvres. (7^. S. G. F., 9 avril 1885, 3'' sér., XIII. p. 420-436, 6fig.) 1833. Toulmouehe (A.), docteur médecin à Rennes. — Aperçu minéralogique et géologique du département d'ille-el- Vilaine [Analyse]. {Congrès scient, de France, 1" session, Caen, juillet 1833; Rouen, 1833, in-S», p. 27-34.) 1835. — Essai d'une description géologique et minéralogique du département d'Ille-et-Vilaine. (Paris : Ann. des Mines, 1835, 3e sér., VIII, p. 337-3(58.) 1835. — Note explicative de la carte géologique du département d'IUe-et- Vilaine. (Mém. Soc. géol. de France, 1835, !"■ sér., II, 2 p., 1 carte. ) 1847. — Histoire archéologique de la ville du Rennes. [Géologie moderne! . 44 BULL. SOC. .se. NAT. OUEST. — 2' SÉR., T. V [256] 18G7-81. Tournerie (H. de la). — Notices sur les travaux de la commission scientifique de l'Orne. (Alençon, imj). K. de Broisse, 1807 à 1881.) Ces brochures coiitieiiiieiit l'aiialy-sc île iKniilireiix écliaiitillons (le roches, soufces, etc. 1868. Tournouër (Raoul). — Sur les lambeaux de terrain tertiaire des environs de Rennes et de Dinan, en Bretagne, et parti- culièrement sur la présence de l'étage de Fontainebleau aux environs de Rennes. (B. S. G. F., 3 fév. 1868, 2« sér., XXV, ]) . ;567-391 . ) 1870. — Description de plusieurs espèces fossiles d'Auriculidées des terrains tertiaires supérieurs. (Paris : Journal de Conchijl., 187(1, XXIII. p. 356-358.) 1872. — Sur quelques coquilles oligocènes des environs de Rennes (llle-et-Vilaine). iB. S. G. F., 3 juin 1872, 2e sér., XXIX, p. 481-484.) 1879. — Sur le rapport de la molasse de (Aicuron avec les molasses de l'Anjou et de l'Armagnac. (B. S. G. F., 27 janv. 1879, 3'' sér., VII, p. 229-236.) 1879. — Etude sur les fossiles de l'étage tongrien [d'Orbignyi des environs de Rennes, en Bretagne iB. S. G. F.,~ avril 1879, • 'à'= sér., VII, p. 464-484, 1 pi.) 1866. Touzé de Longuemar, ancien capitaine d'état-major. — Carte géologique du département de la Vienne. 1851. Transon (Abel), ingénieur des mines. — Essai d'une des- cription géologique de l'île de Jersey. (Paris : Ann. des Mines, 1851, 4^' sér., XX, p. 501-526 ; B. S. G. F., 7 nov. 1851, 2^ sér., IX, p. 82-85.) 1899. Travaux publics (Ministère des). — Statistique détaillée des sources minérales exploitées ou autorisées en France et en Algérie au Ici- janvier 1899. (Paris : Imp. nationale, in-4", XI, 101 p.) 1878. Tribolet. — Note sur les traces de l'époque glaciaire en Bretagne. {B. S. G. F., 14 janv. 1878, 3'^' sér., VI, p. 198 21 lignes [extrait] ; Lille : Ann. Soc. ^ sér., VIII, p. 342-352.) 1839. — Quelles sont les causes qui ont déterminé la consolidation des sables tertiaires à leur partie supérieure de manière à former des grés en couches plus ou moins continues, tandis que la partie inférieure de ces dépôts conservait l'état de sables incohérents. (Caen : Congrès scient, de France, !« session, le Mans, sept. 1839, j). 84.) 1851. — Résumé des observations faites au nord-est du Mans. (B. S. G. F., Réunion tenue au Mans du 25 août au 1er sept. 1851. 2e sér., VII, p. 747 ; Résumé des observations faites du Mans à Sillé, p. 753 ; Résumé des observations faites aux environs du Mans et à Échauiïburs, p. 797.) 1853. — Carte géologique du département de la Sarthe à l'échelle de l/125.000e, en 1 feuille. (Minute déposée aux archives de la Préfecture du département de la Sarthe, en 1853.) 1853. — Carte géologique du département de la Sarthe à l'échelle de l/40.Û00e, en 15 feuilles. (Minute déposée à la Préfecture du département de la Sarthe, en 1853.) -, 46 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2*^ SKR., T. V [258j 1854. Trigep. — (Sur l'oolithe inférieure de l'Angleterre et ses rapports avec celle de la Sarthe]. (B. S. G. F., 4 déc. 1854, 2e sér., XII, p. 73-79.) 1855. — (Sur les terrains tertiaires des environs du Mans]. (B. S. G. F., du 2 au 10 sept. 1855, 2« sér., XII, p. 1335-1336.) 1855. — Sur les sables des environs de Nogent-le-Rotrou (Eure-et- Loir.) (B. S. G. F., 3 déc. 1855, 2« sér., XllI, p. 118-126.) 1855. — De l'étage géologique dont sortent les eaux salées de Cheniiré-lc-Gaudin et de la Suze. (Le Mans : Bull. Soc. agric, se. et arts du départ, de la Sarthe, 1855, XI, p. 234-236. 1856. — Tableau des divisions générales de la carte géologique de la Sarthe. (C. R. Acad. des se., 1856, LV, p. 203.) 1857. — [Réponse à une note de M. Raulin sur le terrain crétacé de la Charente). (B. S. G. F., l-r juin 1857, 2" sér., XIV, p. 741-743.) 1858. — Sur le terrain crétacé du département de la Sarthe. {B. S. G. F., 17 mai 1858, 2^ sér., XV, p. 538-547.) Observations de Hébert et Bayle. 1858. — [Observations sur la conuiiunication de M. Hébert : Note sur les caractères paléontologiques de la craie de Meudon. (B. S. G. F., 6 déc. 1858, 2^' sér., XVI, p. 157-159.) An sujet des rapports existant entre la craie ctiloritée de Rovien et les grès verts du Mans. 1858-60. — (]inq planches inédites dessinées j)ar Humbert, en 1858 et 1860, représentant des cônes de Pins fossiles et le fossile désigné jdus tard sous le nom de Clathropodium Trigeri. 1861. — Brachiopodes jurassiques et crétacés. 29 planches inédites dessinées par Humbert en 1861. 1862. — Le terrain anthraciteux de la Loire-Inférieure appartient au terrain houiller. (B. S. G. F., 17 nov. 1862, 2*^ sér., XX, p. 25 [5 lignes].) 1863. — Crustacés fossiles de la Sarthe. (6 planches inédites dessi- nées par Humbert, dont 5 consacrées au Cénomanien et à l'Oxfordien, avec noms manuscrits donnés par Alphonse Milne-Fdwards.) [259J L. DAVY. — BIBLIOGRAPHIE GÉOL. DU N.-O. 47 1863. Triger. — Profils des chemins de fer de Paris à Brest, de Tours au Mans, du Mans à Alençon, et d'Alençon à Mézidon, transformés en coupes géologiques. (C R. Acad. des se, 1863, LVl, p. 429-431, et LVll, p. 978 ; Remarques de M. Élie de Beaumont sur cette note, Ibid., LVI, p. 432.) 1864. — Réfutation de l'opinion de M. Eugène Deslongchamps qui n'admet pas l'existence du Cornbrach dans la Sarthe. (B. S. G. F., 11 janv. 1864, 2« sér., XXI, p. 128-130.) 1864. — Observations sur les dépôts jurassiques de la Normandie, de la Sarthe et du Boulonnais. (B. S. G. F., 1864, XXI, p. 128-130.) 1864. — [Sur les débris de Reptiles trouvés dans le jurassique de la Sarthe]. (B. S. G. F., 15 fév. 1864, 2'^' sér., XXI, p. 207 [12 lignes].) 1868. — Notice sur la vie et les travaux de M. Triger, par Alfred Caillaux. (B. S. G. F., 12 mars 1868, 2e sér., XXV, p. 547-559.) 1882. — Carte géologique du département de la Mayenne, arron- dissement de Laval, par Triger, ingénieur [1828-1867], éditée par M. D. Œhlert, conservateur du Musée de Laval. Échelle l/80.000e. Accompagne les Notes géologiques de M. Œhlert sur le départe- ment de la Mayenne. 1855-59. Triger et Cotteau. — Échinides du département de la Sarthe. (Paris, 1855-1859, in-8", 1 vol., avec 1 atlas.) 1858. Triger et Hennezel (de). — Note sur la composition du ter- rain crétacé de la Sarthe. (Le Mans : Bail. Soc. agric, se. et arts de la Sarthe, 1858, XIII, p. 201.) 1875-76. Triger et Guillier. — Charte géologique du département de la Sarthe. 1863. Triger, Mille et Thoré. — Profil géologique du chemin de fer du Mans à Angers, 1863. 1865. Triger, Guillier, Mille et Thoré. — Profil géologique de la ligne du chemin de fer de Paris à Brest, réseau de l'Ouest. (Paris, 1865.) 1867. Triger, Guillier, Delesse, Mille et Thoré. — Profil géolo- gique du chemin de ter de Pari-s à Brest, réseau d'Orléans. (Paris, 1867.) 48 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2" SÉH., T. V [260] 180.S. Tristan {.I. de) et Bigot de Morogues (P. -M. -S.). — Notice sur un (^rustacé icnfcniié dans quelques schistes, notam- ment dans ceux des environs de Nantes (département de la Loire-Inférieure) et d'Angers (déparlement de Maine-et- Loire). (Paris : Journal des Mines, 1808, XXIII, n» 133, p. 21-32.) 1874. Tromelin (Gaston Le Goarant de). — Lettre de M. Le Goarant de Tromelin à M. Guillier sur le terrain silurien de la Sarthe. (Le Mans : Bull. Soc. agric, se. et arts de la Sarthe, 1873-1874, 2e sér., XXll, j). 589-590.) Cette lettre a été publiée par Guillier à la suite de sa " Note sur le terrain silurien de la Sarthe ', elle donne la description du Ce)-aliûca)is n'nu»ia>ii'nsc Trom. 1875. — Terrains tertiaires et quaternaires de la Loire-Inférieure. (Paris : Assoc. franc, pour l'avanc. des se., 4^ session, Nantes, 1875, p. 659-660.) 1875. — Empreintes végétales dans le grés tertiaire, à Montbert (Loire-Inférieure). (Paris : Ann. des Mines : Revue de çjéol., 1876, 7« sér., X, p. 584 ; Paris : Assoc. franc, pour l'avanc. des se, Congrès de Nantes, 1875, p. 6(50.) 1877. — Etude de la faune du grès silurien de May, Jurques, Cinu- pandré, Mont-Hobert, etc. (Calvados). (Caen : Bull. Soc. linn. de Norm., 1876-1877 (1877), 3« sér., 1, p. 5 et suiv. ; tiré à part : (^aen, 1876, 80 p.) 1877. — [Présence de la faune du grés armoricain dans le Cal- vados]. (/?/i//. Soc. linn. de Norm., 1876-1877 [1877[, 3e sér., I, p. 267.) 1877. — Étude sur les terrains paléozoïques de la Basse-Nor- mandie, particulièrement dans les départements de l'Orne et du Caûxhûos. (Assoc. franc, pour l'avanc. des se, 6» session, Le Havre, 1877, p. 493-501 ; Exposition (/col. et palcontol. du Havre, 1877, p. 169-178 [Résumé] ; Bull. Soc. linn. de Norni., 1877-1878 |1878|, 3'-- sér., 11, p. 6 et 32.) 1877. — [Découverte du genre Palasterina dans les psammites de Eeuguerolles]. {Bull. Soc. linn. de A'o/7;i., 1876-1877 [1877], 3« sér., I, p. 268.) [261] L. DAVY, — BIBLIOGRAPHIE GÉOL. DU N.-O. 49 1878. Tromelin ((îastoii Le Goarant de). — [Le calcaire de Bahais (Manche) appartient comme ses liomologues en Normandie et en Bretagne à l'étage du Calcaire carbonifère). (Bull. Soc. linn. de Xorm., 1877-1878 [1878], 3c sér., II, p. 3.) 1878. — (Pénétration i\q<, phyllades cambrienncs par les dioritesl. {Bull. Soc. linn. de Norni., 187 7-1878 |1878], 3<^ sér., II, p. 266.) 1878. - Stries calamitoïdes ofîertes par les phyllades de Verson. (Bull. Soc. linn. de Norm., 1877-1878 [1878], 3« sér., II, p. 267.) 1879. — [Liste des graptolites de Normandie). (Le Havre : Bull. Soc. (jéol. de Norm., 1879, VI, p. 175.) 1875. Tromelin (G. Le Goarant de) et Lebesconte (P.). — Essai d'un catalogue raisonné des fossiles siluriens des déparle- ments de Maine-et-Loire, de la Loire-Inférieure et du Mor- bihan, avec des observations sur les terrains paléozoïcpies de l'Ouest de la France. (Assoc. franc, pour l'cnyanc. des se, 4c session, Nantes, 1875, p. 601-661, 1 tableau.) 1875. — Notes sur (juelques fossiles des grès siluriens de Saint- (iermain-sur-Ille, la Bouexière, Champeaux, etc. ((juimper, 1875, impr. Cotonnec, broch. in-12, 8 p.) 1875. — Présentation de fossiles paléozoïques du département d'Ille-et-Vilaine et Note additionnelle sur la faune silu- rienne de l'Ouest de la France. {Assoc. franc, pour l'avanc. des se, 4c session, à Nantes, séance du 25 août 1875.) 1876. — Observations sur les terrains primaires du nord du dépar- lement d'Ille-et-Vilaine et de quelques autres parties du massif breton. (B. S. G. F., 26 juin 1876, 3^ sér., IV, p. 583- 623; tiré à part : Paris, 1877, broch. in-8o de 43 p.) 50 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2* SÉR., T. V [262] XJ 1879. Usshep (William -Augustin -Edmond). — On the Triassic Roks of Normandy and their Environnients. (Londres : Q. J. G. S., 1879, XXXV, part. 2, may 1, no 138, p. 245-287, 6 fig. [Études sur les roches triasiques de Normandie et sur les dépôts limitrophes (trad. litt. par G. Lionnet, vice- président de la Soc. géol. de Normandie)]. (Le Havre : Bull. Soc. géol. de Norm., 1879-1880, VI, p. 531-563 ; Caen : Bull. Soc. linn. de Norm., 1879-1880 [1880], 3e sér., IV, p. 452- 478; Paris : Ann. des Mines : Revue de géol., 1880, 7e sér., XXII, p. 170.) 1903. Vallaux (C). — Sur les oscillations des côtes occidentales de la Bretagne. (Paris : Ann. de Géographie, 1903, p. 19-31.) 1776. Valmont de Bomare. — Dictionnaire raisonné universel d'histoire naturelle, (Paris, 1766, 3c édit.) Voir les articles : Crayon noir (Ampélite) de la F"erriére-Béchel ; Granité d'Alençon , Kaolin d'Alençon ; Schistes de la Ferrière- Béchet, etc. 1776. — Traité de minéralogie. (Paris, 1776, 2 vol. in-8o.) On y trouve des observations sur la minéralogie des environs d'Alençon, etc. 1740. Yarennes (Marc de). — Le Roy d'Armes. A propos des macles de Rohan. 1866. Vasseup (Gaston), professeur à la Faculté des sciences, direc- teur du Muséum d'histoire naturelle de Marseille. — Trois jours à travers champs [dans l'arrondissement de Lisieuxj. (Caen, 1866, broch. in-8o, verger, 8 p., fig.) 1877. — Sur les dépôts éocènes de Campbon (Loire-Inférieure). {B. S. G. F., 15 janv. 1877, 3e sér., V, p. 166-176.) Obssrvations de Hébert, Munier-Chalmas, G. Dollfuss. Tour- nouër, Cotteau. 1877. — Réponse à M. Dufour [A propos des terrains tertiaires de l'Ouest. (B. S. G. F., 5 nov. 1877, 3e sér., VI, p. 63-66.) [263] L. DAVY. ^ BIBLIOGRAPHIE GÉOL. DU X.-O, 51 1877. Vasseur (Gaston), professeur à la Faculté des sciences, directeur du Musée d'histoire naturelle de Marseille. — Nouveau gisement fossilifère de l'âge du calcaire grossier découvert au Bois-Gouét, près SafFré (Loire-Inférieure). {B. S. G. F., 19 nov. 1877, 3^ sér., VI, p. 81-83.) 1878. — Sur les terrains tertiaires de la Bretagne. (C. R. Acad. des se, 23 déc. 1878, LXXXVII. p. 1048.) 1879. — [Sur les terrains tertiaires du Cotentin]. (B. S. G. F., 23 juin 1879, 3'^ sér., VII, p. 741-743.) Observations de M. G. Dollfus. 1880. — Sur les terrains tertiaires de la Bretagne, aux environs de Saffré (Loire-Inférieure). (C. R. Acad. des se, 24 mai 1880, XC, p. 1229.) 1880. — [Sur le genre Velainella Vasseur, du Bois-Gouët, près Saffré (Loire-Inférieure)]. (B. S. G. F., 1" mars 1880, 3e sér., VIII, p. 290-291, 1 fig.) 1881. — Recherches géologiques sur les terrains tertiaires de la France occidentale. Stratigraphie. U^ partie. Bretagne. (Paris, 1881, Masson, édit., thèse de 432 p.,ô cartes [Voir détail ci-dessous) ; Ann. .se. géol., 1882, XIII; Revue scienlif., 1882, II, p. 375-379.) 1881. — Cartes géologiques des environs de Challans (Vendée), 1/80. 000e ; des environs de Campbon (Loire-Inférieure), 1/80.000S des environs de Saffré (Loire-Inférieure). 1 /80.000e; des terrains tertiaires de la Bretagne et de la Vendée, 1/320. 000e. Accompagnent son ouvrage sur les terrains ter- tiaires de Bretagne. 1880-8L — Recherches géologiques sur les terrains tertiaires de la France occidentale. Paléontologie. (Paris, 1880-1881, Masson, 2 fasc. in-4o, 12 pi.) Ce n'est qu'un fragment de l'ouvrage que l'auteur se proposait de publier. 1885. — Sur le dépôt tertiaire de Saint-Palais, près Roj'^an (Cha- rente-Inférieure). (Paris, 1885, in-S", 12 p.; Paris : Ann. se. géol. ; Bordeaux : Joiirn. d'hist. nat. de Bordeaux et du Sud-Ouest, 1884, III, p. 21.) 1890. — Carte géologique détaillée de la France au 80.000e ; Feuille 140, Les Sables, octobre 1890. 52 BULL. SGC. se. NAT OUEST. — 2^ SÉR., T. V [264] 1890. Vasseur (Gaston), professeur à la Faculté des sciences, directeur du Muséum d'histoire naturelle de Marseille. — Notice explicative de la feuille géologique des Sables- d'Olonne. (Paris : Bull, des Seru. de la Carte géol. détaillée de France, C. R. des Collab., 1890.) 1890. — Sur l'existence de dépôts marins pliocènes en Vendée. (C. R. Acad. des se, 8 juin 1890, CX, p. 1228-1231.) 1886. Vasseur et Carez. — Carte géologique de la France au 1/500.000O. 1841. Vaugeois (G.). — Histoire des antiquités de la ville de Laigle et de ses environs. (Laigle, 1841, imp. Brédif, in-8», xxxii + 590 p.) Mines de fer de la région et forges à bras, voir V, p. 486, Histoire et description des forges à bras en général et particulièrement de celles qui ont existé au voisinage de Condé-sur-Iton. 1827. Vaugeois (.Tean-F.-G.), 1753-1839. — Essai sur la constitution géognostique de l'arrondissement de Mortagne. (Caen : Mém. Soc. linn. de Norm., 1825-1826 [1827], III (Extraits), p. 56-61.) L'ouvrage n'a jamais été imprimé entièrement. 1892. Vaullegard. — (Sur la présence du Calimene Tristani dans la partie supérieure du grés de May]. (Caen : Bull. Soc. linn. de Norm., 13 juin 1892, 4« sér., VI, p. 73-74.) Obs. de M. Bigot. [1794] Vauquelin (Louis-Nicolas), inspecteur des Mines.— Analyse d'un échantillon de plombagine provenant de la mine de Pluffier, à 2 lieues de Morlaix, envoyé par le C<'" Rochon. (Paris : Journal des Mines, an III [1794], II, n-^ XII, p. 15-16.) [1798-99]. — Analyse de la Staurotide (pierre de croix) du départe- ment du Morbihan. (Journal des Mines, an VII (1798-99], IX, p. 352-354.) 1829. — Analyse de deux minéraux trouvés parmi les galets de la mer, à Villers, arrondissement de Pont-l'Évêque (Calvados). (Paris : Ann. des Mines, 1829, 2e sér.. V, p. 319-320 ; Ann. de chim., 1829, XXXVIII, p. 103.) [265] L. DAVY. — BIBLIOGRAPHIE GÉOL. DU N.-O. 53 1814. Vauquelin (Louis-Nicolas), membre de l'Institut, et Thierry, professeur à la Faculté (ie Caen. — Résumé des laits observés aux sources de Bagnoles, près Domfront, dépar- tement de l'Orne. [Vauquelin et Thierry passèrent à Bagnoles les 14, 15 et 16 octobre 1813). (Paris : Annales de physique et de chimie, VIII, avril 1814.) Ce résumé se trouve à la fin d'une brochure de M. P. -A. Lair, conseiller de préfecture à Caen : Eaux thermales et ferrugineitses. Bai7is de Bagnoles, dépaytenient de l'Orne. A Caen, imp. E. Poisson, [s. d.], in-8°, 8 p. 1828. Vauquelin d'Ailly (baron de). - Note sur les Fougères fos- siles découvertes dans le calcaire oolithique du Mont d'Eraines, près Falaise (dalvados). (Caen : Mém. Soc. linn. de Norm., 1828, IV, p. 402-405.) 1886. Vilain ((>li.). — Sur l'existence d'une rangée de blocs erra- tiques sur la côte de Normandie. (B. S. G. F., 21 juin 1886, St- sér., XIV, p. 569-575, 2 fig. ; C. R. Acad. des se, 1886, ClII, p. 1586.) 1839. Verneuil (de). — (Existence du vrai calcaire carbonifère (Mountain-limesston) aux environs de Sablé]. {B. S. G. F., 14 janv. 1839, Ire ser., X, p. 55-56.) Obs. de M. Dufrénoj' qui ne partage pas cet avis. 184^. — (Sur l'âge du terrain à combustible de la Loire-Inférieure et sur celui du calcaire de Sablé]. (B. S. G. F., 15 janv. 1844, 2'" sér., I, p. 143-145.) 1846. — Catalogue des fossiles du terrain paléozoïque des environs de Rennes recueillis par M. Marie' Rouault. [Conclusions à tirer de cette étude]. (B. S. G. F., 21 déc. 1846, 2e sér., IV, p. 320-325.) 1850. — Note sur les fossiles dévoniens du district de Sabero (Espagne). (B. S. G. F-., 21 janv. 1850, 2^ sér., VII, p. 155- 186, 3 pi.) 1850. — (Identité des terrains paléozoïques de l'Espagne et de la Sarthe]. (B. S. G. F., Réunion extraordinaire au Mans du 25 août au 1er sept. 1850, 2e sér., VII, p. 746 [7 lignes].) Obs. de Marie Rouault. 54 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V [266[ 1850. Verneuil (de). — [Idée générale sur l'ensemble du terrain paléozoïque du département de la Sarthe avec une liste des fossiles qui y ont été recueillis]. (B. S. G. F., Réunion extraordinaire tenue au Mans du 25 août au 1^<^ sept. 1850, 2c sér., VII, p. 769-787. 1 pi.) 1851. — Durechschnitt von Silur bis Kohlen-Gebirge zu Mans Briefliche Mittheilung an Prof. Bronn. (Stuttgart : Neues Jahrbuch fiir Minéralogie, Geognosie iiiid Petrefackten- Kunde, 1851, p. 64-68.) 1856. — (Fossiles de la montagne du Roule, à Cherbourg, pré- sentés par M. Feuardant, etc.]. (B. S. G. F., 4 fév. 1856, 2e sér., XIII, p. 303-304.) 1858. — Sur quelques fossiles paléozoïques de l'Ouest de la France. (C. i?. Acad. des se, 1858, XLVII, p. 463.) 1869. — Appendice à la faune dévonienne du Bosphore. (Paris, 1869, Claye, broch. in-80 de 64 p., av. 2 pi.) Description de beaucoup d'espèces de la Bretagne. 1855. Verneuil (de) et Barrande. — Description de fossiles trouvés dans les terrains siluriens et dévoniens d'Almaden de la Sierra Morena et de Tolède. {B. S. G. F., 4 juin 1855, 2e sér., XII, p. 964 1025, 7 pi.) 1867. Vieillard (Émile-F.). — (Note sur la géologie Ornaise]. (iîappor/ de M. Migneret sur l'Enquête agricole de la 2e circonscription. Paris, 1867.) 1873. — Le terrain houiller de la Basse-Normandie, ses ressources, son avenir. (Caen : Bull. Soc. linn. de Norm., 1872-1873 [1873], 2e sér., VII, p. 231-389, 6 pi. carte, plan, coupes; Paris : Ann. des- Mines : Revue de géoL, 1874, 7e sér., VI, p. 513 ; tiré à part : Caen, 1874, Le Blanc-Hardel. impr,, in-80, 166 p., 1 carte, 4 pi., 1 tableau.) 1874. — [Note sur la constitution géologique des terrains rencon- trés dans l'excursion de Jobourg]. (Bull. Soc. linn. de Norm., 1873-1874 [1874], 2e sér., VIII, p. 389.) 1880. — [Communication relative aux carrières de Néhou]. {Bull. Soc. linn. de Norm., 1879-1880 [1880], 3= sér.. IV, p. 325.) 1883. — Carte géologique du département de la Manche. Complétée par MM. Potier et de Lapparent. [267] L. DAVY. — BIBLIOGRAPHIE GÉOL. DU N'.-O. 55 1874. Vieillard (E.-F.) et Dollfus (G.)- — Le terrain houiller de la Basse-Normandie (Manche). (Caen, 1874, 166 p., 5 pi., 1 carte géol.) 1874. — [Résumé d'un travail en préparation sur les terrains cré- tacés et tertiaires du Cotentin]. (Caen : Bull. Soc. linn. de Norm., 1873-1874 [1874], 2<^ sér., VIII, p. 441.) 1875. — Études géologiques sur les terrains crétacés et tertiaires du Cotentin. (Bull. Soc. linn. de Norm., 1874-1875 [1875], 2e sér., IX, p. 5, 2 pi. carte et coupes.) 1888. Vieillard, Potier et de Lapparent. — Carte géologique du département de la Manche. ? Vignols (Léon). — Les tremblements de terre en Bretagne depuis 709 et celui de 1725 d'après Bouguer. (Annales de Bretagne, XI, p. 466.) 1870. Vignon (l'abbé). — Résumé géologique sur l'arrondissement de Valognes. (Caen : Bull. Soc. linn. de iVorni., 1869-1870 [1870], 2e sér., V, p. 396-402.) 1852. Vilanova, professeur de géologie à Madrid. — Sur un gise- ment de baryte sulfatée de Laize-la-Ville (Calvados). (B. S. G. F., 7 juin 1852, 2e sér., IX, p. 388-392.) Observations de d'Archiac, Hébert, Boubée, Gaudry, etc. 1885. Villebresme (baron de). — Note sur la forêt submergée de Seyssy (baie de Saint-Malo). (Châteaudun : Bull. Soc. Danoise, 1885, p. 155.) 1898. Villié (E.). — Rapport sur la concession des mines de houille des Touches. (Lille, 1 broch. in-4o avec 1 carte.) 1883. Vimont (E.). — Analyse des eaux de la fontaine Thiot (à Sévi- gny), par M. Perrin-Duval, pharmacien à Argentan, en 1840. (Argentan : Bull. Soc. scient. Flammarion, 1883, p. 327.) 1888. — Les eaux de Brochard, prés du Val-Dieu, à Longuy (Orne). (Bull. Soc. scient. Flammarion, 1888. p. 203.) 1843. Viquenel (A.), propriétaire à Paris. — Note sur le terrain à combustible exploité à Mouzeii et à Montrelais (Loire- Inférieure). (B. S. G. F., 4 déc. 1843, 2e sér., I, p. 70-105, 1 pi.) Cette note a été rédigée par A. Viquenel, d'après les observations qu'il a faites avec Audibert et Durocher. 56 BULL. SOC, se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V [268] 1844. Viquenel (A.;, propriétaire à Paris. — [A propos du travail (le Viquenel sur le terrain à combustible de la Loire- Inférieure, une discussion a eu lieu et a donné naissance aux communications, consignées dans le B. S. G. F., 1844, 2'' sér., I, comme suit : Audibert et Durocher, p. 138 et 140; Bertrand-Geslin, p 268; Réponse de Viquenel, p. 269; Discussion entre Rivière et Viquenel, p. 271-272.) 1848. — Nouvelles preuves du déplacement de la matière charbon- nière postérieurement au dépôt des terrains à combus- tible. (B. S. G. F., 6 nov. 1848, 2c sér., VI, p. 12-15.) 1832. Virlet d'Aoust (Théodore). — [Considérations sur le terrain houiller de Saint-Georges-ChàtelaisonJ. {B. S. G. F., 3 déc. 1832, l'-^ sér., 111, p. 76-79.) 1845. — Note sur l'origine métamorphique du granité des environs de Vire (Calvados). Lettre adressée à M. ¥Aie de Beaumont. [Observations de MM. Rivière et Durocher]. (B. S. G. F., 1er déc. 1845, 2e sér., III, p. 94-97.) Dans la .<;éancp du 16 fév. 1846, même volume, la di-scussion est continuée; y prennent part : Rivière, C. Prévost, Boubée et Virlet d'Aoust, p. 276-279. 1845. — Sur l'origine métamorphique présumée du granité des environs de Vire (Calvados). (C. R. Acad. des se, 1845, XXI, p. 1222-1224.) 1819. Vitalis. — Voyage minéralogique à la mine de houille de Littry et à Cherbourg. (Rouen, 1819, in-S», 1 pi.) 1897. Viviers. — Sur quelques secousses de tremblement de terre observées dans la Charente-Inférieure depuis trente ans. (Paris : C. R. des Congrès des Soc. sav. de Paris et des départ., Section des sciences, 1897, p. 317-318.) 1744. Yulson de la Colombière (Marc). — La science héroïque, p. 149. A propos des macles de Rohan. •w 1867. Waagen. — Ueber die zone des Ammonites Soiverbyi. (Mùn- chen, 1867, 1 vol. in-8o, 162 p., 11 pi,) Page 65, il y est question de la Sarthe, [269] L. DAVY. — BIBLIOGRAPHIE GÉOL. DU N.-O. 57 1895. Wallerant (Frédéric), maître de conférence à l'Ecole nor- male supérieure. — Sur la transgression jurassique dans le massif Vendéen. (C. R. Accid. des se, 1895, CXX, p. 1004- 1005.) 1892. — Carte géologique détaillée de la France au 80.000e : Feuille 130, La Roche-sur-Yon. 1896. — Feuille de Sauniur. (Paris : Bull, des Serv. de la Carte géol. de France, C. R. des Collub., 1896, campagne 1895, p. 39-42.) 1897. — Feuille de Bressuire. Terrains anciens et terrains éruptifs. (Bull, des Serv. de la Carte géol. de France, C. R. des Collab., 1897, campagne 1896.) 1899. — Feuille de Palluau. {Bull, des Serv. de la Carte géol. de France, C. R. des Collab., 1898-1899, campagne 1898, X.) 1900. — Feuille de Palluau. (Bull, des Serv. de la Carte géol. de France, C. R. des Collab., 1900, campagne 1899, XI.) 1900. Wallerant (F.) et Fournier. — Carte géologique détaillée de la France au 80.000e : Feuille 131, Bressuire, mai 1900. 1900. Wallerant (Frédéric), Welsch (Jules) et Bureau (Louis). — Carte géologique détaillée de la France au 80.000» : Feuille 119, Saumur, nov. 1900.) 1893. Welsch (Jules), professeur de géologie à la Faculté des sciences de Poitiers. — Sur les plissements des couches sédimentaires dans les environs de Poitiers. (B. S. G. F., 10 juillet 1893, 3e sér., XX, p. 440-456, 4 pi.) 1894. — Sur la zone à Am. zigzag et à Am. ferrugineus dans le sud du détroit Poitevin. (B. S. G. F., 17 déc. 1894, 3e sér., XXII, C. R. des séances, cxc.) 1895. — Sur la présence de la zone à Am. opalimis et de la zone à Am. Murchisonœ dans le détroit du Poitou. (B. S. G. F., 24 juin 1895, 3e sér., XXIII, C. R. des séances, p. cxxi-cxxii.) 1895. — Observations à propos du Mémoire de M. Glangeaud sur le lias et le jurassique moyen en bordure à l'ouest du plateau Central. (B. S. G. F., 5 mai 1895, 3e sér., XXIII, C. R. des séances, p. lxxix ; ibid., 10 juin 1895, 3* sér., XXIII, C. R. des séances, p. xcix.) 58 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V [270] 1895. Welsch (Jules), professeur de géologie à la Faculté des sciences de Poitiers. — Sur la succession des faunes du lias supérieur et du bajocien supérieur dans le détroit du Poitou. (C. R. Acad. des se, 1895, CXX, p. 1291-1294.) 1896. — Sur la présence d'une assise paléontologique à Am. vuria- bilis dans le détroit du Poitou. (B. S. G. F., 1" juin 1896, 3o sér., XXIV, p. 450.) 1896. — Nouvelle observation sur la zone à Am. zigzag et à Am. fusciis dans le sud du détroit du Poitou. (B. S. G. F., 18 mai 1896, 3e sér., XXIV, p. 311-313.) 1896. — Note sur le gisement du reptile bajocien de Sansac (Cha- rente). (B. S. G. F., 27 avril 1896, 3^ sér., XXIV, p. 267-269.) 1896. — Feuille de Confolens. (Bull, des Serv. de la Carte géol. de France, C. R. des Collab., 1896, VI, p. 28-29; 43-46.) 1896. — Nouvelle observation sur les zones à Am. Miirchisonœ et Am. concaviis dans le détroit du Poitou. (B. S. G. F., 1er juin 1896, 3e sér., XXIV, p. 451-452.) 1897. — Sur l'âge sénonien du grès à Sabalites amiegavensis de l'Ouest de la France. (C. R. Acad. des se, 8 nov. 1897, CXXV, p. 667-669; B. S. G. F., 6 déc. 1897, 3e sér., XXV, C. R. des séances, p. 159.) 1897. — Sur les grès à Sabalites andegavensis de l'Ouest de la France. (Réponse à M. Bigot]. (B. S. G. F., 20 déc. 1897, 3e sér., XXV, p. 899-900.) 1902. — Feuille de Niort. (Bull, des Serv. de la Carte géol. de France, C. R. des Collab., campagne 1901, n° 85, XII, 1901- 1902 [1902], p. 44-82.) 1896. Welsch (J.) et Charton. — Sur la succession des faunes du lias supérieur et du bajocien dans les environs de Luçon (Vendée). (C. R. Acad. des se, 1896, CXXIII, p. 132-134.) Voyez : Wallerant (F.), Welsch (J.) et Bureau (L.). 1880. Whitman-Cross (Charles). — Studien ûber bretonische Gesteine minerai und petrogr. (Mittheilungen v. Tschérmak. Bd. III, 1880, p. 369, pi. VII.) [271] L. DAVY. — BIBLIOGRAPHIE GÉOL. DU \.-0. 59 1844. Wolski (A.-N.), ingénieur civil, employé à l'Administration royale des Mines. — Mémoire sur le gisement du bassin anthracifère dans le département de Maine-et-Loire et sur les relations géologiques avec divers terrains qui l'avoi- sinentetqui le couvrent, (('aen : Congrès scient, de France, lie session tenue à Angers le 11 sept. 1843; Ann. Soc. Acad. de Nantes, 1854, XXV, p. 317 ; tiré à part : Angers, 1844, Cosnier et Lachéze, in- 12. 44 p., 1 pi., 1 carte.) 1844. — Carte géologique du terrain anthracifère et de ceux qui l'avoisinent situé dans le département de Maine-et-Loire Accompagne le mémoire cité ci-dessus. 1875. Zeiler (R.). — Note sur quelques troncs de fougères fossiles [de Saint-Pierre-la-Cour] . (B. S. G. F., 21 juin 1875, 3esér., III, p. 574-579, 2 pi.) 1879. — Explication de la carte géologique de France. 1875. Zirkel (F.). — [Sur le Kersanton]. (Berichte der K. Sachs Gesellsch. des Wissensch. [Math. phys. class.].) 1861. Zittel (Karl-A.) et Goubert (Emile). — Description des fos- siles duCoral-rag de Glos (Calvados) [A. Lamellibranchiata, H. Gasteropoda]. (Paris : Journal de Conchyliologie, 1861, IX, p. 192-208, 373-374, pi. VII et XII.) Renouvelant ici l'appel que je faisais, en commençant la [)ubli- cation de cet ouvrage, à tous ceux qui l'ont trouvé utile, je les prie de me signaler toutes les erreurs et toutes les omissions qu'ils auront pu constater. Ces rectifications et additions seront jointes à la liste que je compte donner prochainement des ouvrages parus depuis 19U2. Chàteaubriant, le 15 juin 1905. L. DAVY. NOTES sur Quelques Muscinées des Gôtes-du-Nord par M. R. Potier de la Varde La présente note n'est qu'une très modeste contribution à la Bryologie de la Bretagne. — Après les belles découvertes du D"" F. Camus dans cette province, il y a semble-t-il quelque témérité à parler des Muscinées bretonnes, à moins d'avoir à faire part de quelque trouvaille sensationnelle. Ce n'est pas mon cas : je me propose simplement de donner quelques détails géographiques, sur les espèces les moins communes que j'ai rencontrées dans les Côtes-du-Nord et particulière- ment aux environs de Guingamp. La possibilité qu'un jour ou l'autre, ces renseignements aient leur utilité pour les bryologues de passage à Guingamp, en leur permettant d'orienter leurs excursions avec un peu plus de précision qu'en pays tout à fait inconnu, est la seule raison que j'al- léguerai pour justifier la publication de ces notes. Nota. — Les espèces nouvelles pour les C.-du-N., c'est-à-dire qui ne figurent pas dans la liste du /)'" F. Camus (cf. Bull, de la Soc, T. 10, fasc. III) sont affectées d'un astérisque. Ephemerum serratum Hpe. — Généralement inaperçu à cause de sa petite taille; particulièrement répandu sur les talus de la route de Lannion, à 4 kilomètres de Guingamp. Rhabdoweisia fugax B E. — Ploumagoar : bois Labbé ; Coadout : bois de la Roche ; abondant et bien fructifié. Dicranum Scottianum Turn. — Cette espèce, com- mune dans le Finistère, est plus rare dans les C.-d.-N. Aux Nantes — Bull. Soc. se. nat. Ouest, 2* sér., t. V, fasc. I-II, 30 juin 1905. 4 62 BULL. SOC. se. NAT. OUKST. — 2'^ SÉR., T. V deux localités citées par le D' F. Camus (loc. cit.) j'ajouterai les suivantes : Bourbriac : bois de Coatliou, bois de Goatmen, près le signal ; Louargat : Coat an Hay ; Coadout : bois de le Roche ; Saint-Pever : bois d'Avogour. ^ Dans chacune de ces localités cette Mousse croît sur des blocs de quarlzite plus ou moins ombragés. Il est très probable qu'elle était jadis plus répandue dans la région qu'elle ne l'est aujourd'hui. L'exploi- tation des rochers et les déboisements partiels ont dû res- treindre son aire de dispersion. Gampylopus polytrichoides de Not. — J'ai trouvé cette espèce sur les rochers de la Roche-Jagu, près Pontrieux, à un niveau atteint par la mer aux grandes marées (1). Fissidens algarvicus Solms. Laub. — Talus de Plou- rivo, près la voie ferrée. Fissidens pusillus Wils. — Pierres du ruisseau du bois de la Roche. Fissidens incurvus Starke. — Tréglamus : abondant sur les talus du marais de Comorre. Trichodon cylindricus Schp. — Coadout : charbon- nières du bois de la Roche ; Belle-Isle-en-Terre : Coat-an-Noz. * Barbula tortuosa W. et M. — Plante nouvelle pour les C.-du-N. 1° Grand Rocher sur la côte entre Saint-Eûlam et Saint-Michel-en-Grève ; 2° Plémet, piles d'un pont à environ 3 kilomètres du bourg sur la route de Loudéac. La plante de cette dernière localité est moins vigoureuse que celle de la région maritime. L'existence du Barbula tortuosa à Plémet est d'ailleurs menacée. Depuis le moment où je l'ai découvert en 1902, des travaux de réparation ont été faits au pont en ques- tion et ont diminué notablement le nombre restreint de ses toulïes. Grimmia maritima Turn. — Très abondant à Trégastel. (1) laxiste également à Trégastel, en compagnie de Grimmia Diaritinia et Ulota pliijUanllut var. saxonim, sur des rochers baignés par l'écume des vagues. p. dp: la vardp:. — QiKi.giHs muscinées des c.-d.-n. 63 Leptodontium flexifolium Hpe. — Tréglanuis : bois de Ruberzo et bois de Comorie. Dans ces deux localités distantes seulement de (juelques kilomètres, cette Mousse est très abon- dante, se déplaçant suivant les coupes du bois. Certaines années elle fructifie i)ien. Encalypta vulgaris HotTm. — Grand Rocher, sur la côte, entre Saint-Efflam et Saint-Michel-en-Grève. G. fr. Encalypta streptocarpa Hedw. — 1» Grand Rocher de Saint-Efllam avec le précédent. Touffes très fortes et nom- breuses. 2" La Harmoye : carrières calcaires de Cartravers, entre Quintin et Corlay. Cette espèce restera donc bien acquise à la flore des C.-du-N. si, comme c'est à craindre, la localité de Saint-Cast du D"" Camus venait à disparaître dici quelques années. Schistotega osmundacea W. et M. — J'ai déjà signalé dans la Revue Bryologique (1903 n° 6) la découverte que j'ai faitedecetteespèceàPlésidy, dans un puits près de l'église. Elle commençait à végéterà2mètres au-dessousdu niveau du sol et occupaitunlargeanneaudeprèsdel "'ôOde hauteur. C'est grâce aux reflets du prolhalle très lumineux dans l'obscurité du puits, que j'ai pu la découvrir (1). Elle est d'ailleurs d'une récolte plus facile, à quel(^es pas de là dans un vieux chemin conduisant du bourg à la roule de Saint-Adrien. Le Sch. osmundacea existe aussi à Ploumagoar à l'entrée des terriers de blaireau derrière la gare de Guingamp, età Grâces : également dans les terriers. Ce genre de station semble lui convenir car c'est ainsi que je l'ai rencontrée à Cahan (Orne). Zygodon Stirtoni Schp.— Il ne m'appartient pas de dis- cuter la valeur de cette espèce. J'ai rencontré au Grand Rocher de Saint- p]fflam de nombreuses touffes, repondant à la des- cription du Z. Ztirtoni, et munies de quelques capsules. (1) Nnti' ajouli'c pcndmit Vinipi'a^is'uiii : ,Ie viens de découvrir encore une nouvelle station de Sc/tistotega. dans un puils, au village do Keiiicstlen Grâces). Les premières plaques commencent à 3'" de profon 'eur, mais sont moins abondantes qu'à Plésidy. 15 mai 1905. 64 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V Splachnum ampullaceum L. — Trcglamus : marais de Comorre, assez abondant ; Bourbriac : bois de Coatliou ; Saint-Adrien : landes du Lézard. C. fr. juven. Espèce qui recule chaque jour devant les progrès de la culture. Il est fort à craindre que les localités citées plus haut aient disparu d'ici quelques années, par suite de l'assèchement des marais (1), Webera albicans, Schp. — Plouisy. Aulacomnium androgynum Schp. — Ploumagoar : rochers du bois Labbé, près du Pont CafTin, où il forme des touffes remarquables par leur beau développement et leur profondeur ; Coadout : bois de la Roche ; Bourbriac : bois de Coatliou ; Plouisy : chemin du Pont Ezer. Philonotis fontana Brid. — Cette plante très commune est généralement stérile dans les C.-d.-N. (cf. Camus loc. cit.) J'en ai trouvé quelques capsules en pleine maturité à Plouma- goar, dans une petite tourbière sur le revers du plateau de Saint-Hernin, près la route de Bourbriac. Atrichum angustatum BE. — Relativement AC. dans les landes, entre Moursteru et Gurunhuel. Fontinalis squamosa L. — Cette Mousse, dbmmune dans le Trieux y a été déjà signalée par le D"" F. Camus et je n'en parlerais pas, si je n'avais été très surpris de la rencontrer dans des canaux d'irrigation et même des flaques plus ou moins stagnantes, dans le voisinage du ruisseau du bois de la (1) Il peut être intéressant poin* Je géographie botanique locale de préciser à quel moment disparaissent certaines espèces indigènes. Le fait se produira souvent en Bretagne avec les travaux de défrichement et s"est sans doute maintes fois produit. C'est ainsi qu'on chercherait vainement aux environs de Guingamp, une Fougère : le Poli/po<1ii(ni Dnjopteris, qui existait pour- tant il y a moins d'un siècle à quelques kilomètres de la ville, si on s'en rap- porte à un échantillon que j'ai pu voir dans les débris d'un herbier composé par le marquis de Kéroiiartz ; cet échantillon était accompagné de la note suivante : « J'ai rencontré cette fougère le 28 mai 1812 entre les pierres au bord de la grande route de Guingamp à Callac, au delà de Mousteru. Lafructifi- cation ne commençait qu'à paraître, et la réunion des individus la rendait serrée et d'un aspect frisé «. p. DE LA VARDE. — QUELQUES MUSCINÉES DES C.-D.-N. 65 Roche, affluent duTrieux. La présence du F. squamosa dans ces eaux tranquilles m'a paru si étrange, que j'ai cru tout d'abord à une erreur d'étiquettes dans mes récoltes. J'ai constaté dans la suite que je ne m'étais pas trompé et que le fait doit trou- ver son explication dans les crues assez fréquentes du cours d'eau précité, dont le régime est celui d'un petit torrent. Neckera crispa. Hedw. — Abondant au Grand Rocher de Saint-Efflamme, sur la côte. Heterocladium heteropterum. BE. — Coadout : bois de la Roche ; Ploumagoar : bois Labbé. Hypnum revolvens S\v. — AC dans les marais ou il fruc- tifie généralc4nent bien : Tréglamus : marais de Comorre ; Saint- Adrien ; Bourbriac : Coatliou ; Belle-Isle-en-Terre : Coat an Hay. Plagiothecium undulatum BE. — AC. dans les bois des environs de Guingamp et surtout à Coadout : bois de la Roche, cfr. C. Andréa rupestris Roth. — Rochers de Saint- Houarnou en Bourbriac, région de Kerien (Saint-Norgant) ; Ma_i;oar, d'une manière générale. La région du Haut Blavct, Saint-Connan ; Pont-Melvez. La plupart des échantillons que j'ai observés se rapportent à la var. falcata Lindb. * Sphagnum fimbriatum Wils. — Bourbriac : bois de Coatliou, sous les pins de la route centrale menant à Saint-Adrien. Espèce signalée pour la première fois dans les C.-d.-N. .le n'indiquerai pas de localités pour les autres Spliaignes, que j'ai récollées et dont les noms figurent dans la liste du D"" Camus, ayant l'intention de publier plus tard une note détaillée sur la dispersion des espèces du genre Sphagnum aux environs de Guingamp. Lophozia inflata How. — Landes de Plouizy, près le champ de tir; Lanrodec: landes du Bois Meur. Goleochila anomala Dum. — Landes tourbeuses du Bois-Meur, en Lanrodec. Forme très propagulifère. Pour le 66 BULL. SOC. se. NAT. OIEST. — 2^ SÉR., T. V moment, je ne saurais indiquer exaclemenl le degré de fréquence en cctle localilé de celle espèce, reconnue parmi des sphaignes récoltées elles-mêmes hâtivement. * Cephalosia reclusa (Tayl.) Dum. — Bois-Meur, avec l'espèce précédente. Les quelques brins que j'ai pu étudier sont identiques à ceux que j'ai récollés dans la Manche à Saint-Michel des Loups, avec >L Corbière (cf. Boulay : Hépa- tiques, p. 61). Cephalozia lunulifolia Dum. — Bien plus répandu que l'espèce précédente : Coadoul : bois de la Roche; Bourbiac : Coalliou. Louargat : Coat an Hay. Plouneren : marais, parmi Leiicobryiini glauciini c. per. * Cephalozia Francisai (Hook). Dum. — Lanrodec : Bois-Meur, aux environs de la cote 262. 1" Revers du fossé d'une lande. 2° Parois d'une petite fontaine. Je dois la confir- mation de ma détermination à M. Corbière. Pleuroschisma trilobatum Dum. — Bien que celte Hépatique ne soit généralement pas rare en Bretagne, je ne l'ai encore trouvée aux environs immédiats de Guingamp.qu'à Bourbiac, au bois de Coalliou. Plagiochila spinulosa Dum. — N'existe aux environs mêmes de Guingamp qu'à Belle-Isle-en-Terre,à Coal an Hay,el à Bourbriac à Coalliou (très petite quantité en celle dernière localilé); devient de plus en plus commum à mesure qu'on s'enfoncedans la région élevée: Kerpert : bois de Mallouen ; Lanrivain : Toulgoulic ; Sainl-Connan ; Canihuel : bois Berthelot ; etc. La var. tridenticulata Tayl. est communément mêlée au type. Lejeunea ulicina. — Plouisy : rochers de la vallée de Lourdes ; Plémet. Saccogyna viticulosa Dum. — TR. aux environs mêmes de Guingamp, je n'ai encore trouvé cette espèce qu'à Grâces, près de Kerhervé, dans les rochers très abrités. p. DE LA VARDE. — QUELQUES MUSCINÉES DES C.-D.-N. 67 Tricholea tomentella Uuin. — Très abondant à Saint- Houarnou, près Bourbriac, dans un petit vallon; Coadout : ravins du bois de la Roche Odontoschisma sp. — J'ai rencontré à Bourbriac : bois de Coalliou, ait. 273"\ sur l'humus, dans une partie du bois très ombragée, des formes grêles, intermédiaires entre 0. sphagni et 0. deniidatum. Scapania irrigua Dum. — Plouisy: rigoles du champde tir ; Tréglamus : marais de Comorre. * Scapania curta Dum. — Belle-Isle-en-Terre : petite vallée entre Coat au Noz et Coat an Hay,au bord d'un chemin longeant un marais. J'ai reconnu cette espèce, parmi quelques plantes récoltées assez rapidement et en petite quantité. Il m'est donc impossible actuellement de dire si elle est abon- dante, ou représentée seulement par quelques échantillons disséminés. Frullania Tamarisci Dum. — On trouve çà et là dans la région monlueuse, sur les rochers ombragés des formes robustes correspondant à la var. beterophijUa Corb. (Muscinées de la Manche, p. 345). Région de Bourbriac : Lescoassel. Kerien : région des menhirs de Saint-Norgant. Riccia ciliata Holf. — Se maintient dans un vieux chemin abandonné à la sortie de Guingamp, près du Roudourou, avec des formes j)lus ou moins ciliées. En terminant cette note je profite de l'occasion pour adresser l'expression de ma reconnaissance et mes remerciements à M. Corbière, qui, après ni'avoir inspiré le goût de la bryologie, n'a cessé de me témoigner la plus grande bienveillance et à M. le D' F. Camus, un trop rare compagnon d'excursion, dont les bons conseils ne m'ont pas fait défaut. Guingamp, 15 avril 1905. CATALOGUE DE LA Collection de Minéralogie deia Loire-Inférieure DRESSÉ par M. Ch. BARET INTRODUCTION Le Catalogue de la collection de Minéralogie de la Loire- Inférieure est le complément naturel de celui de la collection générale de Minéralogie de noire Muséum d'histoire natu- relle. Toutes les espèces et variétés qui composent cette collection et dont le nombre est de L207 échantillons, ont été décrites avec le plus grand soin dans ma Minéralogie de la Loire- Inférieure publiée, en 1898, dans le Biillelin de la Société des sciences naturelles de VOuest de la France. Cette collection est placée au rez-de-chaussée, à droite en entrant dans la salle ; elle occupe deux corps de vitrines horizontales faisant face à la Salle de botanique. Les vitrines renfermant les échantillons sont au nombre de vingt. Les échantillons de grandes dimensions qui n'ont pu trouver place dans les vitrines horizontales, sont rangés dans la pre- mière vitrine verticale qui se trouve à droite en entrant dans la salle. Les chiffres gras placés entre parenthèses, à gauche des numéros des échantillons, indiquent le numéro de la vitrine où se trouve l'échantillon que l'on recherche ; ceux placés Nuntes. — Bull. Soc. se. nat. Ouest, 2* sér., t. V, fasc. 111, 30 septembre 1905. 5 70 HUM.. SOC. se. XAT. OUEST. — 2^ SKP.., T. V entre parenthèses, à la droite du nom de l'échantillon, indique que le minéral recherché se trouve dans la vitrine verticale placée à droite en entrant dans la salle. Le classement suivi est le même (jue celui de la collection générale du Muséum ; seules, les grandes divisions par classes ont été indiquées. Chaque échantillon est pourvu d'une éti- quette mentionnant le nom de l'espèce ou celui de la variété, avec le nom de la localité exacte d'où il provient. Dans la première vitrine, en tète de la collection, se trouve un riche écrin renfermant les pierres précieuses taillées et polies prises parmi les échantillons les plus beaux trouvés dans le département. Nantes, le 15 juillet 1905. Ch. BARET, Membre de la Commission de surveillance du Muséum, ancien Vicfe-Présidenl de la Socic'lé Irançaise de Minéralogie. Cil. BAUET. — COLLECT. DE MINÉRAL. Di: l.A L.-L\F. 71 CLASSIFICATION Grandes divisions en 14 Classes 1 Corps simples natifs. 2 Carbures , Sulfures , Séléniures , Tellurures , Phosphures, Arséniures, Antimoniures, Bismuthures. 3 Sels haloïdes. 4 Oxydes. 5* Azotates. 6 Carbonates. 7 Sélénites et Man^anites. 8 Sulfates , lodates , Chromâtes , Molybdates , Tungstates. 9* Uranates. 10 Borates, Aluminates, Arsénites, Antimonites. 11 Phosphates, Arséniates, Antimoniates, Vana- dates. 12* Niobates, Tantalates. 13 Silicates, Titanates , Zirconates , Thorates , Stannates. 14 Composés organiques. * Les classes marquées d'un astérique' sont celles qui n'ont pas de repré- sentants dans le département. H < o w w g û w s '^ I— I (U <] o n in ^;^ (u Q ■'«''« de Miscri, Nantes. 29 — — à sommet triangulaire, blanc laiteux. Beaulien, près Nozay. 30 — — limpide, sur barytine. Carrières de Miséri, Nantes. 31 — — blanc opaque. Beaulien, près Nozay. 32 — — jaune opalin. Le Portereaii-des- Landes, commune de Saint-Sébastien. 33 — — — Environs de Nozay. 34 — — — pâle. Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 35 — — jaunâtre. La Moye, commune de Couéron. 36 — — hématoïde. La Moye, commune de Couëron. 37 — — rougeâtre. La Moye, commune de Couëron. 38 — — rouge pâle. La Moye, commune de Couëron. 39 — — rouge. Les Gros-Cailloux, commune du Bignon. 40 — — et prisme, rouge. Les Gros-Cailloux, commune du Bignon. 41 — — jaune rougeâtre. Les Gros-Cailloux, commune du Bignon. 42 — — rouge pâle. Les Gios-Cailloux, commune du Bignon. 43 — — brun rougeâtre. Les Gros-Cailloux, commune du Bignon. 44 — prisme, brun violacé. Les Gros-Cailloux, commune du Bignon. 45 — bipyramidé, rose pâle, sur barytine. Carrières de Miséri, Nantes. 46 — pyramide, rosâtre. Les Gros-Cailloux, commune du Bignon. 47 — — limpide, sur quartz améthyste. Le Porlereau-des- Landes, commune de Saint-Sébastien. 48 — — incrusté d'une légère couche de calcédoine gris perle. Butte de Sem, commune de Donges. 49 — — recouvert d'une couche ochracée (cristaux isolés). Chemin de Thouaré à Mauves. 50 — — — — de manganèse oxydé. Che- min de Thouaré à Mauves. 51 — hyalin, fragment d'un gros cristal. La Livernière, commune de Casson. CH. HAHËT. — COLLliCT. DE MINÉRAL. DE LA L.-INF. 88 Vitrines Échant. (3) 52 Quartz hyalin. Village de Rio-Canzac, près la Pomnie- Stiiie raye, commune de Uonges. 53 — — fragments de cristaux roulés. La Gagnerie-du- Brignan, Bouvron. 54 — — roulé. Côte de Penhareng, Piriac. 55 — compact, rose, en filon, dans le gneiss. Le Cellier, route de la forêt. 1 Quartz améthyste pj^ramidé. La Moye, commune de Couëron. 2 — — —La Moye, commune de Couëron. 3 — — — Butte de Sem, commune de Donges. 4 — — formant une veine dans un quartz. La Salle-Verte, près Saint-Clair. Chantenay. (4) 5 — — (poli), formant une veine dans un quartz. La Salle -Verte, près Saint-Clair, Chantenay. 6 — — pyramide, dans une géode de serpentine. Butte de Sem, commune de Donges. 7 — — — Le Portereau- des -Landes, commune de Saint-Sébastien. 8 — — recouvert par le quartz pyramide, transparent. Le Portereau- des- Landes, commune de Saint- Sébastien. 9 — — pyramide. Le Portereau-des-Landes, commune de Saint-Sébastien. 10 — — —Le Portereau-des-Landes, commune de Saint- Sébastien. 11 — — — avec quartz blanc pyramide. Le Portereau-des- Landes, commune de Saint-Sébastien. 12 — — en veine dans le quartz blanc aciculaire. Le Por- tereau-des-Landes, commune de Saint-Sébastien. 13 — — (poli), en veine, dans le quartz blanc aciculaire. Le Portereau-des-Landes, commune de Saint- Sébastien. 14 — — pyrymidé. Les Gros-Ca///oux, commune du Bignon. 15 — — — Carrières des Bruyères, près Savenay. 16 — — — Près le cimetière de Cordemais. 17 — — poli. Près le cimetière de Cordemais. 18 — — en veine dans le quartz aciculaire blanc. Le Por- tereau-des-Landes, commune de S'-Sébastien, 84 BULL. soc. se. NAT. OUEST. — 2* SÉR., T. V Vitrines Échant. (4) 1 Quartz enfumé bipyramidé renfermant des inclusions de ■s«'<<^ bulles d'air. Carrières de phyllades de Nozay. 2 — — prisme. Carrières de la Grée, Orvault. 3 — — — Parc de Grillaiid, près la place de la Chesnaie. 4 — — — Parc de Grillaiid, près la place de la Chesnaie, Chantenay. 5 — — — Parc de Grillaud, près la place de la Chesnaie, Chantenay. 6 — — — Parc de Grillaud, prçs la place de la Chesnaie, Chantenay. 7 — — — Parc de Grillaud, près la place de la Chesnaie, Chantenay. 8 — — — Pom/erfa Crozs/c, près du vieux corps de garde. 9 — — — Carrières de la Grée, Orvault. 10 — — — Carrières de la Grée, Orvault. 11 — — — Village de Clis, près Guérande. 12 — — — Pointe de Penhareng, Piriac. 13 — — amorphe. Carrières du Champ-Neuf, commune de Frossay. 14 — — formant de petites zones dans le quartz d'alluvions du Portereau-des-Landes, c"" de Saint-Sébastien. a) QUARTZ OFFRANT DIFFÉRENTES STRUCTURES DE FORME 1 Quartz en chemise (prisme). Carrières de la Grée, Orvault. 2 — stalactiforme. Carrières des Bruyères, près Savenay. 3 — — Carrières des Bruyères, près Savenay. 4 — botryoïde. La Ville-au-Blaye, commune de Saint-André- des-Eaux. 5 — — Butte de Sem, commune de Donges. 6 — en mozaïque. Carrières de Miséri, Nantes. 7 — feuilleté. Cordemais, route de Bouée, près d'un moulin. 8 — — rose violacé. Les Gros-Cailloux, commune du Bignon. 9 — fibro-aciculaire. Village de l'Erdurière, commune de Couëron. 10 — — Environs de Cordemais. 11 — aciculaire sur quartz agate. Vertou, route de Saint- F'iacre. CH. BAR1':T. — COLLPXT. DE MINÉRAL. DE LA L.- INF. 8Ô Vitrines Écliant. (4) 12 Quartz aciculaiie rayonnant. Verloii, rou\e de S'-Fiacre. Suite 13 _ — avec empreintes de calcite. La Forêt, route de Saint-Fiacre, prèsVertou. 14 — avec dendrites. Le Portereaii-des-Laiides, commune de Saint-Sébastien. 15 — encapuchonné (échantillon de grande dimension)'. Environs de Pornic. b) QUARTZ RENFERMANT DES INCLUSIONS MINÉRALES 1 Quartz pyramide, avec inclusions de pyrite. Les Gros- Cailloux, comnmne du Bignon. 2 — — — d'oligiste. Carrières de Misêri, Nantes. 3 — améthyste, avec inclusions de goéthile. La Moye, com- mune de Couêron. 4 — pyramide, avec inclusions de barytine. Carrières de Miscri, Nantes. 5 — — — de goëthite. Les Gros-Cailloux, commune du Bignon. 6 — — — d'oligiste. Les Gros - Cailloux , commune du Bignon. 7 — — — de pyrite. Les Gros - Cailloux, commune du Bignon. 8 — -^ — de pyrite cubique. Les Gros-(Àdlloux, conmiune du Bignon. 9 — — — de pyrite cubique. Les Gros-(Àulloux, comnmne du Bignon. 10 — — — d'oligiste globulaire. Les Gros -Cailloux, com- mune du Bignon. 11 — — — d'oligiste. Les Gros -Cailloux, commune du Bignon. c) QUARTZ GRENU ET FÉTIDE, QUARTZ CARIÉ 1 Quartz aventuriné (grenu) poli. (A')leaux du Chêne -Vert, commune de Saint-Herblain. 2 — — — échantillon roule. Environs d'Orvault. 1. Voir la vitrine vf-rlicale placée à droite en entrant ilaiis la salle. (i 86 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V Vitrines Échant. (4) 3 Quartz grenu jaunâtre (poli). Coteaux du C hê ne -Vert, com- ■'^»'t« niune de Saint-Herblain. 4 — — en filon dans les granulites. Côte de Batz, la Dilane. 5 — fétide. Carrières de la Grée, Orvault. 6 — — La Chaterie, commune de Saint-Herblain. 7 — carié. Butte de Sem, commune de Donges. 8 — — avec veines d'opale commune. Pont de Louans, commune du Loroux-Bottereau. 9 — — La Ville-au-Vaij, comnmne du Pellerin. 10 — — La Ville-au-Vay, commune du Pellerin. 11 — —La Mercredière, commune du Fallet. d) QUARTZ PSEUDOMORPHIQUE ' (5) 1 Quartz octaèdre, épigénie de tluorine. Coteau de la Haute- Indre. \ 2 — — — — Coteau de la Haute-Indre. 3 — cubique, épigénie de fluorine. Saint-Herblain, près le bourg. 4 — métastatique, épigénie de calcite. Vertou, chemin de Saint-Fiacre. 5 — rhomboèdrique, épigénie de calcite. Vertou, chemin de Saint-Fiacre. e) QUARTZ INCRUSTANT 1 Quartz inscrutant, avec empreintes de calcite. Vertou, route de la Haye-Fouassière. 2 — — — — Vertou, route de la Haye-Fouassière. 3 — — — — Vertou, route de Saint-Fiacre. 4 — — — de fluorine cubique. Coteau de la Haute-Indre. 5 — — — de stibine. Baie du Grand-Mathieu, côte de Batz. 6 — — --de calcite. Vertou, route de la Haye-Fouassière. 7 — — — de lames de marcasite. Carrières Bonnanien, Barbin, Nantes. 8 — — — de calcite. Village de VErdurière, commune de Couëron. 9 — — — — Saint- Aubin-des-Chàteaux. CH. BARET. — COLLECT. DE MINÉRAL. DE LA L.-INF. 87 ïitrines Échant. (5) 10 Quartz incrustant, avec empreintes de calcite. Ker-Olivier, Suite Assérac. 11 — — — de lamelles de clinochlore. Le Pallet, près la minoterie. f) CALCÉDOINE, AGATE 1 Calcédoine bleuâtre. Chapelle du Planté, commune de Quilly. 2 — mamelonnée grisâtre. Chapelle du Planté, commune de Quilly. 3 — grise. Chapelle du Planté, commune de Quilly. 4 — — blanchâtre. Chapelle du Planté, commune de Quilly. 5 guttutaire. Chapelle du Planté, commune de Quilly. 6 — — Chapelle du Planté, commune de Quilly. 7 — mamelonnée blanchâtre. Chapelle du Planté, commune de Quilly. 8 — — à surface cristalline. Chapelle du Planté, commune de Quilly. 9 — stalactiforme. Chapelle du Planté, commune de Quilly. 10 — mamelonnée blanche. Chapelle du Planté, commune de Quilly. 11 — — bleu-violacé. Chapelle du Planté, comrnune de Quilly. 12 — stalactiforme. La Rigaudais, commune de Donges. 13 — mamelonnée sur jaspe brun jaunâtre. Dans les travaux du Bassin de Penhouët, Saint-Nazaire. 14 — — brun-noirâtre. La Martinière, près le Pellerin. 15 — — (gros échantillon). Chapelle du Planté, commune de Quilly. 16 — bleuâtre. La Tiédenais, commune de Saint-Père-en-Retz. 17 — gris-perle. La Tiédenais, commune de Saint-Père-en- Retz. 18 — violacée. La Tiédenais, commune de Saint-Père-en- Retz. 19 — jaune orange, sur quartz. Carrières de la Grée, Orvault. 20 — en veines bleuâtres dans une roche siliceuse. La Rigau- dais, commune de Donges. 21 — bleuâtre, incrustant des cristaux de quartz. La Moye, commune de Couëro'n. 88 HULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SPÎR., T. V Vitrines Échant. (5) 22 Calcédoine bleuâtre et rougeàtre, incrustant des cristaux ■''""*' (le quartz. La Moye, commune de Couëron. 23 — gris perle, incrustant des cristaux de barytine. (mf- rières de Miséri, Nantes. 24 — jaunâtre, incrustant des cristaux de barytine. Carrières de Miséri, Nantes. 25 — rosâtre. Vertoii. route de Saint-Hacre. 26 — blanc rosàtre. Vertoii, route de Saint-Fiacre. 27 - blanche (polie). Vertoii, route de Saint-Fiacre. 28 — rosàtre. Moulin du Breil, La Haye-Fouassière. 1 Agate rubanée. L'Erdurière, commune de Couëron. 2 — jaspique. Le Pàtis-Forget, route de Portillon, Vertou. 3 — zonaire. L'Erdurière, commune de Couëron. 4 — rubanée. Lèpine, commune de Couëron. 5 — jaspique. Moulin du Breil, la Haye-Fouassiére. 6 — rubanée. L'Erdurière, commune de Couëron. 7 — zonaire, présentant la cassure conoïde. Carrières des Bruyères, près Savenay. 8 — — L'Erdurière, commune de Couëron. 9 — — Butte de Sem, commune de Donges. 10 — périgone. L'Erdurière, commune de Couëron. 11 — — L'Erdurière, commune de Couëron. 12 — rubanée et mousseuse. L'Erdurière, commune de Couëron. 13 — rubanée. Lèpine, commune de Couëron. 14 — zonaire et mousseuse. Bouée, j)rès le bourg, route de Savenay. 15 — rubanée. L'Erdurière, commune de Couëron. 16 — zonaire. Le Patis-Forget, route de Portillon, Vertou. 17 — rubanée. L'Erdurière, commune de Couëron. 18 — zonaire. Le Paiis-Forget, route de Portillon, Vertou. 19 — rubanée. L'Erdurière, commune de Couëron. 20 — rubanée et mousseuse. L'Erdurière, commune de Couëron. 21 — rubanée. Lèpine, comnmne de Couëron. 22 — jaspique. Moulin du Breil, la Haj'e-Fouassière. 23 — — Le Patis-Forget, route de Portillon, Vertou. 24 — — rubanée. Moulin du Breil, La Hàve-Fouassiére. CH. BARET. — COLtECT. DE MINÉRAL. DE LA L.INF. 89 Titrines Échant. (5) 25 Agate (Onyx), sur quartzite. Les Gros-Cailloux, commune •5!"«« du Bignon. 26 — roulée (cailloux de Préfailles). Plage de Pvéfailles. 27 Sardoine. Dans le terrain d'alluvions de la Ville-aii-Yay, près le Pellerin. 28 — Pai-mi les galets de la plage de Saint-Marc. 29 Cornaline. Bntte de Sem, commune de Donges. g) PRASE, JASPE 1 Prase (variété de Quartz). Village de Bimhoire, c"«^ d'Oudon. 2 — — Les Mazeries, près C.oufTé. 3 — — Les Mazeries, près ('.oufTé. 4 — — Vertoii, route de la Haye-Fouassiére. 5 — — Vertoii, route de la Haye-Fouassière. 1 Jaspe brunâtre. La Ville-aii-Vay, près le Pellerin. 2 — brun jaunâtre. La Ville-an- Vay, près le Pellerin. 3 — jaune rougcâtre. La Ville-an-Vay, près le Pellerin. 4 — fleuri. La Ville-an-Vay, près le Pellerin. 5 — — La Ville-au-Vay, près le Pellerin. 6 — brun veiné de noir. La Ville-an-Vay, près le Pellerin. 7 — brun jaunâtre. La Ville-an-Vay, près le Pellerin. 8 — jaune rougeâtre veiné de blanc. Monlin du Breil, la Haye-Fouassière. 9 — blanc grisâtre et violacé. Près S^-Philbert-de-Grandlieu. 10 — rouge. Pontpiétin, commune de Blain. 11 — — Pontpiétin, commune de Blain. 12 — rouge et gris. La Ville-au-Vay, près le Pellerin. 13 — jaunâtre. La Ville-an-Vay, près le Pellerin. 14 — jaunâtre veiné de bleuâtre. Bnlle dn Moté, près Saint- Joachim. 15 — rouge (très bel échantillon)'. Pontpiétin, c'ie de Blain. 1 Rutile cristallisé. La Gagncrie-dn-Brignan, Bouvron. 2 — en cristaux isolés. La Gagnerie-dn-Brignan, Bouvron. 3 — cristallisé, sur éclogite. Le Cellier, près le bourg. 4 — — —Le Cellier, près le bourg. 1. Voir la vitrine verticale placée à droite en entrant dans la salle. 90 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. ^- 2^ SÉR., T. V Titrioes Échant. (5) 5 Rutile en cristaux isolés. La Ferronnière, près la Haye- ■Swi'e Fouassière. 6 — — La ferme de Bel- Air, dans la forêt de Prince, commune de Chéméré. 7 — cristallisé dans le quartz. La Ferme de Bel-Air, dans la forêt de Prince, commune de Chéméré. 8 — — dans le quartz. La Gagnerie-dii-Brignan, Bouvron. 9 — — dans un quartz rouge. La Gagnerie-du-Brignan, Bouvron. 10 — avec disthène. La Gagnerie-du-Brignan, Bouvron. 11 — cristallisé dans l'éclogite. Carrières de Piedpain, com- mune de Saint-Philbert-de-Grandlieu, 1 Zircon avec calcite, sur gneiss à pj'roxène, Carrières de l'Etang, près Saint-Nazaire. 2 — sur le gneiss à pj'roxène. Carrières de l'Etang, près Saint-Nazaire. 1 Cassitérite avec mica, dans le quartz fétide. Côte de Penhareng, près Piriac. 2 — dans le quartz fétide. Côte de Penhareng, près Piriac. 3 — en grains roulés. Des sables de la côte de Penhareng, près Piriac. 4 — — Des sables de Castelli, près Piriac. 5 — cristallisée dans une pegmatite. La Grée, Orvault. 6 — — dans un quartz. Abbaretz, près la station du che- min de fer. 7 — — dans une pegmatite. /?ue F/-anpozs-5raneau, Nantes. 8 — — — Rue François-Braneau,^SLn\.es. 9 — — — Rue François-Bruneau. Nantes. 1 Corindon (Saphir étoile). La Mercredière, commune du Pallet. 2 — —La Mercredière, commune du Pallet. 3 — — groupe de trois individus. La Mercredière, com- mune du Pallet. 4 — — fragments de cristaux. La Mercredière, commune du Pallet. 1 Oligiste (Hématite), à grandes lames, sur quartz. Moulin de Perny, commune de Saint-Gildas-des-Bois. CH. BARET. — COLLECT. DE MINÉRAL. DE LA L,-L\F. 91' Vitrioei Échait. (6) 2 Oligiste (Hématite), lamellaire, sur quartz de filon. '^'"^'^ Moulin de Periiij, commune de S'-Gildas-des-Bois. 3 — — dans un grès micacé. Moulin de Perny, commune de Saint-Gildas-des-Bois. •1 — — dans un grés micacé. Moulin de Pernij, commune de Saint-Gildas-des-Bois. 5 — écailleuse, sur quartz de filon. Moulin de Perny, com- mune de Saint-Gildas-des-Bois. 6 — noire veloutée, sur quartz. Pointe de Penhareng, près Piriac. 7 — lamellaire, gris bleuâtre. Village de Fouy, route de Nozay à Marsac. (7) 8 Hématite mamelonnée, irisée. La Brianderie, près Nozay. 9 — — — La Brianderie, près Nozay. 10 — — — La Brianderie, près Nozay. 11 — irisée, incrustant des cristaux de quartz. Les Feux- Geslin, près Abbaretz. 12 — mamelonnée. La Foye, commune de Sion. 13 — en couche légère, représentant les couleurs de l'arc-en- ciel, sur grès ferrugineux. Le Grand-Perray, com- mune de Nozay. 14 — compacte. Forêt du Gàvre. 15 — — L'Etollerie, commune de Sion. 16 — — avec ocre rouge. Environs de Nozay. 17 — —La Meilleraye. 18 — — avec ocre rouge. La Ville-au-Vay, près le Pellerin. 1 Ocre rouge. La Ville-au-Vay, près le Pellerin. 2 — alternant avec des couches d'ocre jaune. La Ville-au- Vay, près le Pellerin. 3 — sur quartz. Pointe de Penhareng, Piriac. 4 — sur grès. Près le Gué-aux-Chèvres, route du Moulin-de- Perny, commune de Saint-Gildas-des-Bois. 5 — sur granulite. Carrières des Grands-Museaux, Bat^. 1 Ilménite lamellaire. Village des Hauts-Bois, commune des Touches. 2 — cristallisée sur micaschiste. La Trémissinière, près Nantes. 92 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2" SÉR., T. V Vitrines Écliant. (7) 3 Ilménite lamellaire avec andalousite. Lf» Pont-dii-Cens, ^"'1'^ Nantes. 4 — — sur quartz de filon. Le Port-an- Loiip, côte de Piriac. 5 — compacte dans le gabbro. Carrières de Liveaii, com- mune du Pallet. 6 — granulaire dans l'amphibolite. La Mine-de-Fer, com- mune de Salnt-Georges-en-Maisdon. 7 — — — — La M/'/ie-rfe-Fe/-, commune (le Saint-Georges- en-Maisdon. 8 — arénacée. Elntre les sillons, à la Mine-de-Fer, commune de Saint-Georges-en-Maisdon. 9 Isérine. Dans les sables de la côte de Goiirmalon, Pornie. 10 — Dans les sables de la côte de Saint- Brévin-r Océan. 11 — Dans les sables de la Ivoire, près Roche-Maurice. 12 — Dans les sables de la côte de Saint-Michel-Chef-Chef. 13 — Dans les sables de la côte de la Rougeole, Villes-Martin, Sainl-Nazaire. 1 Semi-opale. La Tiédenais, commune de St-Père-en-Hetz. 2 — Bont-de-Bois, commune d'néric. 3 Opale commune. Les Gros- Cailloux, commune du Bignon. 4 — — Cordemaij, près le bourg. 5 — —La Mercredière, commune du Pallet. 6 — — Pont-de-Louans, conmiune du Loroux-Bottereau. 7 — fibreuse. Bout-de-Bois, commune d'Héi'ic. 8 — — Bout-de-Bois, commune d'Héric. 9 Résinite, jaune brunâtre. Bont-de-Bois, commune d'Héric. 10 — ferrugineuse. Bont-de-Bois, commune d'Héric. 11 Cacholong, sur silex. Le Portereau-des-Landes, com- mune de Saint-Sébaslien. 12 — — jaspique. La Ville -an-Vaij, pvès le Pellerin. 13 — — Terrain tertiaire de Saffré. 14 — — Le Portereau- des - Lcuides , commune de Saint- Sébastien. 15 Hyalite avec épidote, sur amphibolite. Coteau de la Hante-Indre. 16 '— sur gneiss. Le Point-dn-.Jonr, près Saint-Nazâire. 17 — sur amphibolite, Coteau de la Haute-Indre. CH. BARET. — COLLECT. DE MINÉRAL. DE LA L.-INF. 93 0 Vitrines Échant. (7) 18 Opale xyloïde. Terrain tertiaire de Cainpbon. Suite 19 _ _ avec petits cristaux de quartz. Terrain tertiaire de Cainpbon. 20 — — Terrain tertiaire de Saffré. 21 — — Des argiles de la Giraudiève, Sainte-Marie, près Pornic. 1 Silex gris noirâtre. Village de Teillaij , commune de Saint-Herblain. 2 — jaunâtre. Village de Teillay, commune de Saint-Herblain. 3 noir. Terrain tertiaire de Çampbon. 4 — blond. Terrain d'alluvions de la Ville-au-Vaij, près le Pellerin. 5 — — Terrain d'alluvions de Bougnenais. 6 — rosàtre. La Briandière, commune de la Montagne, 7 — jaune de mieL Terrain d'alluvions de Bougnenais. 8 — gris violacé. Le Portereaii- des -Landes, commune de Saint-Sébastien. 9 — jaunâtre, rubané. Terrain d'alluvions de la Ville-aii- Vay, près le Pellerin. 10 — (hornstein). Bulle de Sem, commune de Donges. 11 Silex xyloïde. Chàleau de Coislin, près Campbon. 12 — — La Sennelière, côte de la Bernerie aux Moutiers. 13 — — (poli). La Sennelière, côte de la lîerneric aux Moutiers. 14 - — La Sennelière, côte de la Bernerie aux Moutiers. 15 Silex pseudomorphique, épigénie de spongiaires. Ter- rain d'alluvions du Ponl-Saint-Marlin. 16 — — — d'oursin. Terrain d'alluvions de la Ville- au- Vay, près le Pellerin. 17 — — — — Bords de la Loire à Chanlenaij. 18 — — — de polipiers. Moulin du Breil, la Haye-P'ouas- sière. (8) 1 Goethite en très petits cristaux jaune brunâtre, sur quartz. Pointe de Penhareng', Piriac. 2 — en inclusions dans le quartz pyramide. Les Gros- Cailloux, commune du Bignon. 3 — — — Saint-Gildas-des-Bois. 4 — — — Les Gros-Cailloux, commune du Bignon. 94 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V Vitrines Écbait. (8) 5 Gœthite en inclusions dans le quartz pyramide. Corde- Suite mais, près le bourg. 6 — — —La Moye, commune de Couëron. 7 — — — La Moye, commune de Couëron. 8 — amorphe, noire de poix. La Ville-au-Vay , près le Pellerin. 1 Limonite concrétionnée, à structure fibreuse. Carrières du Gado, près Saint-Nicolas-de-Redon. 2~ — - Camèresrfn Gado, près Saint-Nicolas-de-Redon. 3 — — — Po/î/-rfe-Louans,communeduLoroux-Bottereau. 4 — compacte. La Sepelière, commune d'Erbray. 5 — — Avessac. 6 — La Bégaudière, près Sion. 7 — — Abbaretz. 8 — — irisée. Rougé. 9 — — argileuse. La Ville-au-Vay, près le Pellerin. 10 — — — avec ocre rouge. La Ville-au-Vay, près le Pellerin . 11 — — —La Ville-au-Vay, près le Pellerin. 12 — micacée. Le Maire, commune de Nozay. 13 — pisolitique. La Ville-au-Vay, près le Pellerin. 14 — — Vieil étang de Coisnard, près Conquereuil. 15 — octaèdre, épigénie de magnétite. La Ville-au-Vay, près le Pellerin. 16 — impure, dans la houille. La Tardivière, commune de Mouzeil. 17 — — — Montrelais. 18 Ocre jaune, sur quartz prase. Butte de Sem, commune de Donges. 19 — Nozay, près le bourg. 20 — Ville-au-Vay, près le Pellerin. 21 — Ville-au-Vay, près le Pellerin. 1 Terre de Sienne, jaune roussàtre. La Ville-au-Vay, près le Pellerin. 2 — brune. La Ville-au-Vay, près le Pellerin. CH. BARET. — COLLECT, DE MINÉRAL. DE LA L.-INF. 95 CINQUIÈME CLASSE Azotates — Néant — SIXIÈME CLASSE Carbonates Vitrines Échant. (8) 1 Calcite rhomboèdrique. Erbray. Suite 2 — — Erbray. 3 — — jaune. Erbray. 4 — — Erbray. 5 — — jaune. Copchonx, commune de Mouzeil. 6 — — (beau groupe de cristaux). Copchonx, commune de Mouzeil. 7 — — recouverte de pyrite. Copchonx, commune de Mouzeil. 8 — — Copchonx, commune de Mouzeil. 9 — — recouverte de pyrite. Copchonx, commune de Mouzeil. 10 — — avec modification. S. indic. loc. 11 — — — Copchonx, commune de Mouzeil. 12 — — — Copchonx, commune de Mouzeil. 13 — — — Copchonx, commune de Mouzeil. 14 — — — Erbray. 15 — - (cristaux maclés), Copchonx, commune de Mouzeil. 16 — scalénoèdre. Copchonx, commune de Mouzeil. 17 — — Copchonx, commune de Mouzeil. 18 — — Copchonx, commune de Mouzeil. 19 — — Erbray. 20 — — Copchonx, commune de Mouzeil. 21 — — La Gravelle, commune de Saint-Gildas. 22 — — Erbray. 23 — — sur argile. La Ville-an-Vay, commune du Pellerin. 24 — équiaxe. Erbray. 96 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V THrines Échant. (8) 25 Calcite équiaxe. Erbray. Suite 26 — — passant à la variété lenticulaire. Copchoux, com- mune de Mouzeil. 27 — rhomboèdrique (gros cristaux groupés). Copchoux, commune de Mouzeil. 28 — — gros cristal entouré de petits cristaux de calcite équiaxes. Copchoux, commune de Mouzeil. 29 — — avec modifications. CopcTjojKr, commune de Mouzeil. 30 — — — (beau groupe de nombreux cris- taux). Copchoux, commune de Mouzeil. 31 — — (gros cristaux groupés). Copchoux, commune de Mouzeil. 32'— — (beau groupe de cristaux). Copchoux, commune de Mouzeil . 332— — — Copchoux, commune de Mouzeil. 343— _ _ Copchoux, commune de Mouzeil. 35 — équiaxe (variété lenticulaire), très beau groupe de cristaux. Copchoux, commune de Mouzeil. 36 — rhomboèdrique, avec modifications (dans une géode). Copchoux, commune de Mouzeil. 37 — — (cristaux maclés). Copchoux, commune de Mouzeil. 38 — inverse, cristaux allongés. Le Bergon, commune de Missillac. 39 — rhomboèdrique (fragment d'un gros cristal). Copchoux» commune de Mouzeil. 40 — rhomboèdre de clivage. Erbray. 41 — — Erbray. 42 — — Copchoux, commune de Mouzeil. 43 — — Copchoux, commune de Mouzeil. 44 — équiaxe, sur grès houiller. La Tardivière, commune de Mouzeil. 45 — concrétionnée. MachecouL 46 — — MachecouL / 47 — — MachecouL C 48 — — MachecouL 1, 2, 3. Voir la vitrine verticale placée à droite en entrant dans la salle. CH. BARET. — COLLECT. DE MINÉRAL. DE LA L.-L\F. 97 Yitrines Échant. (9) 49 Galcite concrétionnée. Macheconl. Suite 50 — — Le Bergon, commune de Missillac. 51 — —Le Bergon, commune de Missillac. 52 - — Saffré. 1 Calcaire madréporique. Copchoux, conuiiune de Mouzeil. 2 — — Erbrciy. 3 — fossilifère. Copchoux, commune de Mouzeil. 4 — — Erbray, 5 — du terrain tertiaire perforé par des Bivalves. Plateau de la Banche, vis-à-vis le Croisic. 6 — coquillier du terrain tertiaire de Campbon. 7 — compact hydraulique. Campbon. 8 — siliceux. Macheconl. 9 — compact lithographique. Campbon. 10 — — rougeàtre. Copchoux, commune de Mouzeil. 11 — — rubané. Copchoux, commune de Mouzeil. 12 — — gris veiné de blanc. Erbray. 13 — cristallin, blanc et brun rougeàtre. Copchoux, com- mune de Mouzeil. 14 — — gris. Saint-Géréon. a) CALCAIRE DANS LES ROCfiES 1 Calcaire cristallin blanc dans un pséphite. Montrelais. 2 — — gris sur schiste houiller. Malabry, près Vieillevigne. 3 — — sur grès houiller. Languin, près Nort. 4 Càlcite en petits rhomboèdres rougeàtres, sur schiste houiller. Montrelais. 5 — — sur grès houiller. La Tardwière, commune de Mouzeil. 6 Calcaire cristallin, sur schiste chloriteux. La Pesnais, près Saint-Omer, commune de Blain. 7 — — sur amphibolile. Le Cellier. 8 — — avec traces de malachite, sur aniphibolite. Coteau de la Haute-Indre. 9 — — et pyroxène. La Chaterie, commune de Si-Herblain. 10 — — avec épidote. Port-Launay, c"<^ de Bouguenais. 11 — — sur gabbro. Carrière de Liueau, commune du Pallet. 98 BULL. SOC, se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V ïîtrines Échant. (9) 12 Calcaire cristallin, sur pyroxénite. Carrières de l'Etang, :!>uiie près Saint-Nazaire. 13 — — sur micaschiste. Carrières des Deiix-Fours, boule- vard Saint-Donatien, Nantes. b) CALCAIRE MARBRE (10) 1 Calcaire, marbre noir, avec fossiles. Erbray. 2 — noir. Erbray. 3 — gris. Copchoux, commune de Mouzeil. 4 — brèche. Copchoux, commune de Mouzeil. 5 — — Copchouse, commune de Mouzeil. 6 — gris veiné de rougeàtre. Copchoux, en» de Mouzeil. 7 — — — Copchoux, c'ie de Mouzeil, 8 — — Copchoux, commune de Mouzeil. 9 — — veiné de rouge et de blanc. Copchoux, commune de Mouzeil. 10 — quartzeux paléozoïque, avec chromochre. Carrière de Malabry, près Vieillevigne. 11 — micacé (Cipolin). Côte de Ville-ès-Martin, S'-Nazaire. 12 — — — Côte de Ville-ès-Marlin, S'-Nazaire. 1 Dolomie rhomboèdrique. Carrière de Malabry, près Vieillevigne. 2 — — Carrière de Malabry, près Vieillevigne. 3 — rhomboèdre modifié. Carrière de Malabry, près Vieille- vigne. 4 — — Carrière de Malabry, près Vieillevigne. 5 — — Carrière de Malabry, près Vieillevigne. 6 — rhomboèdrique , recouverte d'une couche siliceuse cristalline. Carrière de Mdlabry, près Vieillevigne. 7 — cristallisée. Carrières du coteau de Mauves, près le pont. 8 — — Carrières du coteau de Mauves, près le pont. 9 — cristalline, sur gneiss. Coteau du Chêne, près Vertou. 10 — cristallisée. Coteau de Mauves, près le pont. 11 — cristalline. Carrières des Garennes, Couëron. CH. BARET. — COLLECT. DE MINÉRAL. DE LA L.-INF. 99 Vitriaes Échant. (10) 1 Ankérite en petits cristaux blancs. Coteaux de Mauves, ■S"''* près le pont. 2 — — à reflets chatoyants. Coteau de Mauves, près le pont. 1 Sidérite (Sidérose), en petits cristaux lenticulaires bruns sur gneiss. Carrière des Coteaux, près le Pellerin. 2 — cristallisée dans un quartz de filon. Carrière de phyl- lades du Grand- Auverné. 3 — en petits cristaux lenticulaires, sur épidote grise. Port-Durand, sur l'Erdre, Nantes. 4 — en petits cristaux, sur sidérite compacte. La Ville-au- Vay, près le Pellerin. 1 Aragonite fibreuse remplaçant des coquilles dans le calcaire. Machecoul. 2 — — remplaçant des coquilles dans le calcaire. Machecoul. 1 Gérusite sur galène. Crossuc. 2 — —Ile d'Er, commune de Donges. 1 Malachite dans l'argile. La Ville-au-Vaii, près le Pellerin. 2 — dans une chlorite. Carrières Bonnamen, Barhin, Nantes. 1 Chessylite et malachite, sur amphibolite. Coteau de la Haute-Indre. 2 — sur amphibolite. Coteau de la Haute-Indre. 3 — dans l'argile. La Ville - au -Vay, près le Pellerin. 4 — et malachite, dans l'argile. La Ville-au-Vay, près le Pellerin. SEPTIÈME CLASSE Sélénites, Manganites 1 Psilomélane mamelonnée. Le Rocher- d'Enfer, sur les bords de l'Erdre, Nantes. 2 — pulvérulente. La Caillère, près Bouguenais. 100 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2« SÉR., T. V Titrines Échant. (10) 3 Psilomélane mamelonnée. Coteau de Mauves, ^trè^le \^on\ . Suite 4 _ — Coteau du Chêne, près Vertou. , 5 — mamelonnée. La Martinière, près le Pellerin. 6 — — La Martinière, \)rès le Pellerin. 7 — — Chemin de Thouaré à Mauves. 8 — pulvérulente, sur quartz pyramide. Chemin de Thouaré à Mauves. 9 ^ — Carrière du coteau de Mauves, près le pont. 10 — en dendrites sur le gneiss. Carrières de Boiseau, près la Montagne. 11 — en dendrites sur limonite. Lu Ville- au -Vay, près le Pellerin. HUITIEME CLASSE Sulfates , Tungstates , Chromâtes , lodates , Molybdates. 1 Barytine crêtée, en petits mamelons sur granulite. Carrières de Misèri, Nantes. 2 — rectangulaire. Carrières de Misèri, Nantes. 3 — — jaune. Carrières de Misèri, Nantes. 4 — — tleur de pêcher. Cfwrières de Misèri, Nantes. 5 — — — sur quartz ci isialUsé. Carrières de Misèri, Nantes. 6 — — sur granulite. Carrières de Misèri, Nantes. 7 — — sur barytine compacte. Carrières de M/st'/7, Nantes. 8 — crètée, sur barytine compacte. Carrières de Misèri, Nantes. 9 — — mamelonnée, sur barytine compacte. Carrières de Misèri, Nantes. 10 — — fieur de pécher, sur barytine compacte. Carrières de Misèri, Nantes. 11 — — — dans une pâte siliceuse grise. Carrières de Misèri, Nantes. 12 — rectangulaire, fleur de pêcher, sur quartz. Carrières de Misèri, Nantes. CH. BARET. — COLLECT. DE MINÉRAL. DE LA L.-INF. 101 Vitrines ËcliaDt. (11) 13 Barytine crètée, mamelonnée sur quartz. Carrières de Miséri, Nantes. 14 — — grise avec fluorine cubique sur quartz. Carrières de Miséri, Nantes. !5 — — mamelonnée, fleur de pêcher, sur barytine com- pacte. Carrières de Miséri, Nantes. 16 — — grise avec fluorine cubique, sur granulite. Carrières de Miséri, Nantes. 17 — rectangulaire, sur granulite. CarrùVes rfe M/spr/, Nantes. 18 — crètée grise, avec fluorine cubique, sur granulite. Carrières de Miséri, Nantes. 19 — — fleur de pêcher, sur quartz. Carrières de Miséri, Nantes. 20 — rectangulaire. Carrières de Miséri, Nantes. 21 — crètée, grise, avec fluorine cubique. Carrières de Miséri, Nantes. 22 — — gris de souris, mamelonnée, sur quartz. Carrières de Miséri, Nantes. 23 — — gris pâle, mamelonnée, sur quartz. Carrières de Miséri, Nantes. 24 — cristaux maclés. Carrières de Miséri, Nantes. 25 — — Carrières de Miséri, Nantes. 26 — compacte. Carrières de Miséri, Nantes. 27 — siliceuse, compacte, zonaire. Carrières de Miséri, Nantes. 28 — lamellaire et cristallisée. La Chapelle - Laiinay , près Savenay. 1 Wolfram. Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 2 — Rue de la Poudrière, Nantes. 3 — Carrière de la Grée, Orvault. 4 — Parc de Grillaud, près la place de la Cliesnaie. Chan- tenay. 1 Gypse trapézien. Marais salant deOroùer, près Batz. 2 — — macle par accotement. Marais salant de Groiier, près Batz. 3 — — — — Marais salant de Groiier, près Batz. 4 — — — — Marais salant de Groiier, près Batz. 5 — — avec pointement aux extrémités. Marais salant de Groiier, prés Batz. 102 BULL, SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V Vitrines Écliant. (11) () Gypse lenticulaire, cristaux isolés. Marais salant de Groùer, ■ Suite près Batz. 7 — — cristaux allongés. Marais salant de Groiier, près Batz. 8 — — double lentilles. Marais salant de Groiier, près Batz. 9 — — groupement à axes parallèles. Marais salant de Groiier, près Batz. 10 — — lentilles allongées et groupées. Marais salant de Groiier, près Batz. 11 — — lentilles allongées et gnoupées avec pointement. Marais salant de Groiier, près Batz. 12 — cristaux simples et isolés. Marais salant de Groiier, près Batz. 13 — cristallisé, groupement à axes parallèles. Marais salant de Groiier, près Batz. 14 — — sur l'argile du marais. Marais salant de Groiier, près Batz. 15 — — adhérent à des fragments de roche. Marais salant de Groiier, près Batz. 16 — lenticulaire, petits groupes de cristaux. Marais salant de Groiier, près Batz. 17 — — coloré par l'argile ocreuse, groupe de cristaux. Marais salant de Groiier, près Batz. 18 — — groupe de petits cristaux. Marais salant de Groiier, près Batz. 19 — — beau groupe de crislaux. Marais salant de Groiier, près Batz. 20 — — groupe de cristaux, avec inclusions de limon noi- râtre. Marais salant de Groiier, près Batz. 21 — — l)eau groupe, avec inclusions de limon noirâtre. Marais salant de Groiier, près Batz. 22 — en petits cristaux trapéziens, sur quartz. Garrières de Miséri, Nantes. 23 — trapézien, formant des petites houpes soyeuses, sur barytine. Carrières de Miséri, Nantes. 24 — en petits cristaux trapéziens, sur granulite. Carrières de Miséri, Nantes. CH. BARET. — COLLECT. DE MINÉRAL. DE LA L.-INF. 103 Vitrines Échant. (11) 25< Gypse lenticulaire, très beau groupe. Marais salant de Suite Groiier, près Batz, 26 — en croûte cristalline, sur amphibolite. Carrière du Chêne-Vert, commune de Saint-Herblain. 1 Mélantérite sur pyrite. Côte de la Bernerie. 1 Cyanose. Côte de la Bernerie. 1 Alunogène, Côle de Saint-Nazaire, près la Tour du Com- merce. 1 Halotrichite. Côte de Saint-Nazaire, près la Tour du Commerce. 2 — cuprifère. Côte de la Bernerie. 3 — — Côte de la Bernerie. 4 — Carrières de Miser i, Nantes. NEUVIEME CLASSE Uranates — Néant — DIXIÈME CLASSE Aluminates, Ferrâtes, Borates, Anti- monites, Arsénites 1 Chromite sur calcaire paléozoïque. Malabry, près Vieille- vigne. 1 Magnétite octaèdre, sur micaschiste. Moulin de Perny, commune de Saint-Gildas-des-Bois. (1) Voir la vitrine verticale placée à droite en entrant dans la salle. 104 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2« SÉR., T. V Vitrines Échant. (11) 2 Magnétite granulaire, dans un grès. Élang du Rocher ■^'"''^ commune de Sévérac. 3 — octaèdre, dans un grès schistoïde. Étang du Rocher, commune de Sévèrac. 4 — sur gneiss. La Ménagerais, commune de Saint- Viaud. 5 — — La Martinière, près le Pellerin. 6 — granulaire, sur jaspe rouge. Pont-Piétain, ce de Blain. 7 — pulvérulente. La Ville -an-Vay, près le Pellerin. (12) 8 — compacte. L'Etollerie, commune de Sion. 9 — — La Tonlardais, c^ de Saint-Gildas-des-Bois. 10 — avec èpidote. Coteau de la Haute-Indre. ONZIEME CLASSE Phosphates, Arséniates, Vanadates Antimoniates 1 Alluaudite. Métairie de Kérou, commune d'Herbignac. 1 Apatite cristallisée avec tourmaline, orthose et quartz. Carrières de Périgaud, près la station de Batz. 2 — — avec inclusions de tourmaline et de chlorite. Côte de Batz. 3 — — annulaire bleu pâle. Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 4 — — avec nombreuses facettes, bleu pâle. Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 5 — — avec facettes, vert d'eau. Carrières de Bethléem, au Petit-Port, près Nantes. 6 — — verte. Clis, près Gucrande. 7 — en prismes brisés, dans une roche à andalousite. Pont-du-Cens, près Nantes. 8 — polychrome avec bertrandite et ri])idolite. Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 9 — cristallisée, bleu pâle. Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 10 — annulaire, bleue. Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 11 — — — Carrières Bonnamen, Bavhin, Manies, CH. BARET. — COLLECT. DE MINÉRAL. DE LA L.- L\F. 105 Vitrines Échant. (12) 12 Apatite annulaire, bleu de ciel. Carrières Bonnamen, Suite Barbin, Nantes. 13 — prismatique, polychrome. Ca/T/èrfsjBo/mome/j, Barbin, Nantes. 14 — cristallisée avec facettes, violette. Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 15 — primitive, violette. Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 16 — cristallisée, à facettes, violette. Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 17 — prismatique, gris perle. Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 18 — annulaire, vert d'eau. La Mercerie, commune de la Chapelle-sur-Erdre. 19 — primitive, altérée. Carrières de Bethléem, Petit-Port, près Nantes. 20 — prismatique, avec modifications. Pont-du-Cens, près Nantes. 21 — cristallisée, violette et blanche, sur orthose. La Grée, Orvault. 22 — lenticulaire, jaunâtre. Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 23 — — blanche. Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 24 — prismatique, blanche, sur amphibolite. Sainl-Geurges- en-Maisdon. 25 — prismatique, sur gabbro. Carrières de Livean, com- mune du Pallet. 26 — compacte, vert pâle. Carrières de Bethléem, Petit-Port, près Nantes. 27 — — vert foncé, avec grenat, sur leptinite. La Grée, Orvault. 28 — — — sur granulite. La Chapelle-des- Anges, commune d'Orvault. 1 Odontolite sur des dents d'animaux. Dragages de la Loire, Prairie-au-Duc, Nantes, 1 Vivianite pulvérulente, sur fragment de bois. Dragages de la Loire, Prairie-au-Duc, Nantes. 106 BULL. SOC. se, NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V Vitrines Échant. (12) 2 Vivianite pulvérulente, petits cylindres ayant pris la Suite place de l'aubier au milieu de branches de bois. Dragages de la Loire, Prairie-au-Duc, Nantes. 3 — — sur argile. Dragages de la Loire, Prairie-au-Duc, Nantes. 4 — — — et sur brindilles de bois. Village de la Pelile-Lande, commune de Couëron. 1 Scorodite en cristaux capillaires rayonnants sur quartz fétide. La Grée, Orvault. 2 — en cristaux capillaires rayonnants sur quartz fétide. La Grée, Orvault. 3 — amorphe, avec mispikel granulaive. Carrières des Deux- Fours, boulevard Saint-Donatien, Nantes. 1 Stibiconise sur stibine. Baie du Grand-Mathieu, près Batz. 2 — — Carrières d'Erbray. 1 Uranite cristallisée, sur pegmatite. La Grée, Orvault. 2 — — —La Grée, Orvault. 3 — — — La Grée, Orvault. 1 Ghalcolite cristallisée, sur pegmatite. La Grée, Orvault. DOUZIEME CLASSE Niobates, Tantalates — Néant — TREIZIÈME CLASSE Silicates, Titanates, Zirconates Thorates, Stannates 1 Staurotide en petits cristaux, dans une grenatite. La Ville-au-Vay, près le Pellerin. CH. BARET. — COLLECT. DE MINÉRAL. DE LA L.-INF. 107 Vitrines Échant. (12) 2 Stàurotide en petits cristaux, dans un micascliiste. Suite Village des Rodières, sur les bords de l'Erdre, près Nantes. 1 Andalousite en cristaux isolés. Boulevard Michelet, près l'octroi de l'Ecusson, Nantes. 2 — en cristaux isolés. Boulevard Michelet, prés l'octroi de l'Ecusson, Nantes. 3 — cristallisée, dans un quartz. Boulevard Saiid-Félix, près le chemin de la Haute-Forêt, Nantes. 4 — — Ponl-du-Cens, Nantes. 5 — — Pont-du-Cens, Nantes. 6 — — Pont-du-Cens, Nantes. 7 — cristaux brisés. Pont-du-Cens, Nantes. 8 — cristallisée. Boulevard Saint-Donatien, Nantes, 9 — — Boulevard Saint-Donatien, Nantes. 10 — —Le Houssais, près Orvault. 11 — — Bords du ruisseau de Gèvres, prés la Jonneliére. 12 — — Bords du ruisseau de Gèvres, près la Jonneliére. 13 — — Carrières de Bethléem, Petit-Port, Nantes. 14 — — J5ou/ei»ayrfM/c/ie/e/,prèsroctroiderEcusson, Nantes. 15 — en petits cristaux engagés dans le quartz. Boulevard Michelet, près l'octroi de l'Ecusson, Nantes. (13) 16 — gros cristaux avec chlorophyllite.-Pon/-f/»-Cfns, Nantes. 17 — — Boulevard Michelet, près l'octroi de l'Ecusson, Nantes. • 18 — cristallisée, beau groupe. Boulevard Michelet, prés l'octroi de l'Ecusson, Nantes. 19 — — sur quartz. Boulevard Michelet, près l'octroi de l'Ecusson, Nantes. 20 — — avec chlorite. Boulevard Michelet, prés l'octroi de l'Ecusson, Nantes. 21 — passage à la chiastolite. Boulevard Saint-Félix, prés le chemin de la Haute-Forêt, Nantes. 22 — passage à la chiastolite. Boulevard Saint-Félix, près le chemin de la Haute-Forêt, Nantes. 108 BULL. SOC. se. NAT, OUEST. — 2^ SÉR., T. V Vitrines Échant. 0) CHIASTOLITE DES SCHISTES CRISTALLINS (13) 1 Ghiastolite dans un micaschiste. Carrières de Bethléem, Suite Petit-Port, Nantes. 2 — — Carrières de Bethléem, Petit-Port, Nantes. 3 — — Pont-du-Cens, Nantes. b) CHIASTOLITE DES SCHISTES ARGILEUX OU PHYLLADES 1 Ghiastolite en cristaux isolés, dans le phyllade. Landes de Marsac. 2 — cristallisée, dans le phyllade. Landes de Marsac. 3 — — — Landes de Marsac. 4 — cristal tordu. Landes de Marsac. 5 — cristallisée, dans le phyllade. La Barre-d'Ingiié, com- mune de Marsac. 1 Sîllimanite et oligoclase. Côte de Saint-Marc, S'-Nazaire. 2 — et biotite. Côte de Yille-ès-Martin, Saint-Nazaire. 3 — blanche, soyeuse. Côte de Yille-ès-Martin, Saint-Nazaire. 4 — et biotite. Côte de Ville-ès-Martin, Saint-Nazaire. 5 _ grise. Côte de Ville-ès-Martin, Saint-Nazaire. Q — (variété fibrolite). Côte de Ville-ès-Martin, Sixini-^^azaire. 7 — sur le gneiss. Carrières des Garennes, Couëron. 8 — en fibres tordues. Carrières des Garennes, Couëron. 9 _ sous forme de taches blanches sur le gneiss. Carrière de la Croix-Fraiche, près Saint-Nazaire. 1 Disthéne prismatique, avec rutile, sur quartz. La Gagnerie-du-Brignan, Bouvron. 2 — laminaire, bleu, avec damourite. La Gagnerie-du-Bri- gnan, Bouvron. 3 — — bleu pâle. La Gagnerie-du-Brignan, Bouvron. 4 — — et rutile. La Gagnerie-du-Brignan, Bouvron. 5 — — bleu. La Gagnerie-du-Brignan, Bouvron. 6 — — gris bleuâtre pâle. LrtGa^ner/e-rffz-i?/-/g'nan, Bouvron. 7 — — bleu verdàtre. La Gagnerie-du-Brignan, Bouvron. 8 — — vert bouteille. La Gagnerie-du-Brignan, Bouvron. CH. BARET. — COLLECT. DE MINÉRAL. DE LA L.-INF. 109 Vitrine» Értiant. (13) 9 Disthène laminaire , blanc grisâtre et bleuâtre . La ^uite Gagiierie-dii-Brignan, Bouvron. 10 — prismatique, vert bleuâtre, dans un quartz. La Gagnerie- du-Brignan, Bouvron. 11 — laminaire, vert bleuâtre. La Gagnerie-dii-Brignan, Bou- vron. 12 — — bleu rougeâtre. La Gagnerie-dii-Brignan, Bouvron. 13 — masse prismatique, grisâtre. La Gagnerie-du-Brignan, Bouvron. 14 — laminaire, gris brunâtre. La Gagnerie-du-Brignan, Bouvron. 15 — — couleur saumon. La Gagnerie-du-Brignan, Bouvron. 1 Tourmaline noire, cylindroïde. Carrières des Grands- Museaux, côte de Batz. 2 — — — Baie de la Govelle, côte de Batz. 3 — —La Grée, Orvault. 4 — — Carrières des Grands-Museaux, côte de Batz. 5 — — aciculaire et bacillaire. Les Grands- Museaux, lialz. 6 — — basée. La Grée, Orvault. 7 — — monoseptimale. La Grée, Orvault. 8 — — prismatique. Ca/T/êres rfe /a Sa/Ze-Fer/É", Saint-C.lair, Chantenay. 9 — — basée. Carrières de la Salle -Verte, Saint -Clair, Chantenay. 10 — — cylindroïde. La Noë, près Sautron. 11 — — cristaux aplatis engagés dans le mica. La Grée, Orvault. 12 — — basée, avec quartz cristallisé. Les Grands-Museaux, Batz . 13 — — cylindroïde. Carrières de la Croix- Fraîche, prés Saint-Nazaire. 14 — — cunéiforme à 6 faces. La Chaterie, commune de Saint-Herblain. 15 — — cylindroïde, dans le gneiss. Oudon, près le bourg. 16 — — — Sainte-Marguerite , près Pornichet. 17 — — — avec orthose. Pointe du Croisie. 110 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V Titrines Échant. (13) 18 Tourmaline noire, cjiindroïde. Le Haussais, près Orvault . Suite 19 — _ prismatique. Clis, près Guérande. 20 — — cylindroïde, sur granulite. Carrières de Miséri, Nantes. 21 — — bacillaire. Co/fazirfu C/iéne- Ver/, c*^^ de S'-Herblain. 22 — — aciculaire, radiée, sur feldspath. La Trémissinière, près Nantes. 23 — — — Carrières de Miséri, Nantes. 24 — — prismatique, dans un agrégat schisteux. La Grée, Orvault. (14) 25 — — — dans un micaschiste. Le //011SS0/.S, près Orvault. 26 — — — — Carrières de Bethléem, Petit-Port, Nantes. 27 — — — — La Trémissinière, près Nantes. 28 — — — — Carrières de Bethléem, Petit-Port, près Nantes. 29 — — — — Pont de la Tortière, près Nantes. 30 — — en masse bacillaire. Le Port -Durand, sur l'Erdre. 31 — — — radiée, sur quartz. Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 32 — — — radiée. Le Pont-du-Cens, près Nantes. 33 — — en masse prismatique. Le Port-Durand, sur l'Erdre, Nantes. 34 — — aciculaire, radiée, brun noirâtre, sur quartz. Car- rières Bonnamen, Barbin, Nantes. 35 — — - — radiée, sur quartz. Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 36 — — — — Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 37 — — — Thouaré, chemin de Sainte-Luce. 38 — — fibreuse, compacte. Chemin de Thouaré à Mauves. 39 — — — — Le Bé, commune de Nozay. 40 — grise, fibreuse, compacte. Le Rocher-d 'Enfer, sur les bords de l'Erdre. 41 — noire, en masse compacte cristalline. Chemin de Thouaré à Mauves. 42 — verte, bacillaire, dans un mica. La Grée, Orvault. 43 — — prismatique, — La Grée, Orvault. 44 — — aciculaire, radiée, sur pegmatite. La Grée, Orvault. 45 — vert foncé, prismatique. La Grée, Orvault. CH. BARET. — COLLECT. DE MINÉRAL. DE LA L.-INF. 111 Vitrines Échant. (14) 46 Tourmaline verte, sur pegmatite. Carrières du Hant- •Sw'«« Moreaii, bords de l'Erdre, Nantes. 47 — vert bleuâtre. Carrières du Haut-Moreau, bords de l'Erdre, Nantes. 48 — — sur pegmatite. La Grée, Orvault. 49 — bleue (Indicolite), cristaux brisés. La Grée, Orvault. 50 — bleu pâle (Indicolite), sur orthose. La Grée, Orvault. 51 — bleue, gros cristal, sur orthose. La Grée, Orvault. 52 — poljxhrôme, sur orthose. La Grée, Orvault. 53 — — sur orthose. La Grée, Orvault. 54 — — avec béryl, sur pegmatite. La Grée, Orvault. 55 — — passant à la damourite, sur pegmatite. La Grée, Orvault. 56 — — sur pegmatite. La Grée, Orvault. 57 — rose (Rubellite), prisme basé, sur pegmatite. La Grée, Orvault. 58— — — verte et bleue, sur pegmatite. La Grée, Orvault. 59 — — — sur pegmatite. La Grée, Orvault. 1 BertrandJte, petit cristal maclé. La Mercerie, commune de la Chapelle-sur-Erdre. 2 — cristallisée, avec apatite. La Mercerie, commune de la Chapelle-sur-Erd re. 3 — —La Mercerie, commune de la Chapelle-sur-Erdre. 4 — —La Mercerie, commune de la Chapelle-sur-Erdre. 5 — —La Mercerie, commune de la Chapelle-sur-Erdre. 6 — hexagonale. La Mercerie, commune de la Chapelle- sur-Erdre. 7 — cristallisée, sur quartz. Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 8 — — avec apatite bleuâtre. Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 9 — — Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 10 — rectangulaire. Carrières Bonncmxen, Barbin, Nantes. 11 — cristallisée. Carrières de Bethléem, Petit-Port, Nantes. 12 — — sur quartz fétide. Carrières de Bethléem, Petit-Port, Nantes. 13 — — sur orthose. La Grée, Orvault. 14 — — — La Grée, Orvault. 112 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V Titrines Échant. (14) 1 Zoïzite. Carrière de Piedpain, commune de Saint-Philbert- Stiite (le-Grandlieu. 2 — Carrière de Piedpain, commune de Saint-Philbert-dc- Grandlieu. 3 — Carrière de Piedpain, commune de Saint-Philbert-de- Grandlieu. 4 — sur éclogite. Le Cellier. 5 — Saint- Jacques, près Nantes. 1 Épidote verte, granulaire. Carrières des Pins, Frossay. 2 — — — avec grenat et pyroxène. 1m Ramée, commune de Saint-Viaud. 3 — — — dans l'amphibolite. La Ramée, commune de Saint-Viaud. 4 — — compacte, sur amphibolite. Port-Lavigne, com- mune de Bouguenais. 5 — — — Coteau du Chêne, près Vertou. 6 — — — sur amphibolite. Coteau de la Haute-Indre. (15) 7 — — cristallisée, sur amphibolite. Port-Lavigne, com- mune de Bouguenais. 8 — — — — Port-Lavigne, commune de Bouguenais. 9 — — — — Port-Lavigne, commune de Bouguenais. 10 — — — — Port-Lavigne, commune de Bouguenais, 11 — — — — Coteau de la Haute-Indre. 12 — — — — Port-Lavigne, commune de Bouguenais. 13 — — — — Coteau de la Haute-Indre. 14 _ _. _ sur feldspath. Carrières de l'Étang, près Saint- Nazaire. 15 — — compacte avec magnétite. Coteau de la Haute-Indre. 16 — grise, bacillaire. Port-Durand, sur l'Elrdre. 17 — — — Port-Durand, sur l'Erdre. 18 — brune et calcite, sur amphibolite. Carrière du Chène- Verl, commune de Saint-Herblain. 19 — brune, sur quartz. La Gagnerie-du-Brignan, Bouvron. 1 Idocrase cristallisée, avec grossulaire. Carrières des Deux-Fours, boulevard Saint-Donatien, Nantes. 2 — bacillaire et grossulaire. Carrières des Deux -Fours, boulevard Saint-Donatien, Nantes. CH. BARET. — COLLECT. DE MINÉRAL. DE LA L.- INF. IIÎS Vitrines Échant. (15) 3 Idocrase bacillaire et grossulaire. Carrières des Deiix- ■Sî"f« Fours, boulevard Saint-Donatien, Nantes. ■ 4 — — radiée et grossulaire. Carrières des Deux-Fours boulevard Saint-Donatien, Nantes. 5 — — — — Carrières des Deux-Fours, boulevard Saint- Donatien, Nantes. 6 — — nacrée et grossulaire. Carrières des Deux-Fours, boulevard Saint-Donatien, Nantes. 7 — cristallisée et grossulaire. Carrières des Deux-Fours, boulevard Saint-Donatien, Nantes. 8 — — et grossulaire, sur quartz. Carrières des Deux-Fours, boulevard Saint-Donatien, Nantes. 9 — bacillaire, radiée. Carrières des Deux-Fours, boulevard Saint-Donatien, Nantes. 10 — — nacrée. Carrières des Deux-Fours, boulevard Saint-Donatien, Nantes. 11 — cristallisée. Carrières des Deux-Fours, boulevard Saint- Donatien, Nantes. 12 — — Carr/érfsrfesZ)en.r-FoH/-s, boulevard Saint-Donatien, Nantes. 13 — — jaune de cannelle. Carrières de l'Étang, près Saint-Nazaire. 14 — — et grossulaire. Pont-du-Cens, Nantes. Groupe des Grenats a) Grossulaire 1 Grossulaire (très bel échantillon). Carrières des Deux- Fours, boulevard Saint-Donatien, Nantes. 2 — en cristaux isolés. Carrières des Deux-Fours, boulevard Saint-Donatien, Nantes. 3 — fragment d'un gros cristal. Carrières des Deux-Fours, boulevard Saint-Donatien, Nantes. 4 — et idocrase. Carrières des Deux- Fours, boulevard Saint-Donatien, Nantes. 5 — cristallisé. Carrières des Deux-Fours, boulevard Saint- Donatien, Nantes. 114 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2* SÉR., T. V Vitrmes Échant. (15) 6 Grossulaire cristallisé et idocrase. Carrières des Deux- S'"'« Fours, boulevard Saint-Donatien, Nantes. 7 — — Carr/èresrfesDei/x-Fozjr,s, boulevard Saint-Donatien, Nantes. 8 — fragment d'un gros cristal et idocrase. Carrières des Deux-Fours, boulevard Saint-Donatien, Nantes. 9 — cristallisé. Carrières des Deux-Fours, boulevard Saint- Donatien, Nantes. 10 — — verdàtre. Carrières de l'Étang, près Saint-Nazaire. 11 — — Pont-du-Cens, Nantes. 12 — — et idocrase. Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 13 — — — Carrières des Deux-Fours, boulevard Saint-Donatien, Nantes. b Nélanite 1 Mélanite et oligoclase. Carrière des Pins, près Frossa}^ 2 — — Carrière des Pins, près Frossay. 3 — — Carrière des Pins, près Frossay. c) Almandin 1 Almandin en cristaux isolés. Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 2 — cristaux brisés. Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 3 — cristallisé et chlorite. Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 4 — — Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 5 — en cristaux comprimés (grenatite). Baie de la Govelle, Batz. 6 — cristallisé et chlorite (grenatite). Baie de la Govelle, Batz. 7 — cristaux isolés. Baie de la Govelle, Batz. 8 — — Baie de la Govelle, Batz. 9 — cristallisé et biotite. Carrières de Miséri, Nantes. 10 — en cristaux agglomérés (grenatite). La Ville -au-Vay, près le Pellerin. CH. BARET. — COLLECT. DE MTN^£JRAL. DE LA L.-INF. 115 Vitrines Échant, (15) 11 Almandin en cristaux agglomérés (Grenatite), La Ville- Suite au-Vay, près le Pellerin. 12 — associé au disthène et au mica, dans un micaschiste. La Gagnerie-du-Brignan, Bouvron. 13 — associé au disthène et au mica, en cristaux roulés. La Gagnerie-du-Brignan, Bouvron. 14 — cristallisé dans un micasciiisle. Champ des Roussettes, près Fay. 15 — altéré, avec couronne d'amphibole, dans l'éclogite. Saint-Colombin. 16 — en très petits cristaux, dans un leptinite. La Grée, Orvault. (16) 17 — dodécaèdre trapézoïdal, altéré. Clis, près Guérande. 18 — — rhomboïdal, émarginé, sur micaschiste. Pont-du- Cens, près Nantes. 19 — — — émarginé, cristaux isolés. Pont-du-Cens, près Nantes. 20 — — — Petit-Port, près Nantes. 21 — — — émarginé, Pe///-Por/, près Nantes. 22 — — avec tourmaline, sur orthose. Ctis, près Guérande. 23 — — trapézoïdal, dans une pegmatite. Carrière du Champ de Manœuvres, Petit-Porl. 24 — — émarginé. Bords du ruisseau de Gèvres, près la Jonnelière. 25 — — des éclogites de la Compointerie, commune de Saint-Philbert-de-Grandlieu. 26 — — trapézoïdal, avec chlorite. Pont-du-Cens, près Nantes. El — — dans l'éclogite. Le Cellier. 28 — — émarginé, dans granulite. Les Saugerés, commune de Saint-Herblain. 29 <— — avec pyroxène (éclogite). La Compointerie, com- mune de Saint-Philbert-de-Grandlieu. 30 — arénacé. Pointe de Penchateau, le Pouliguen. 31 — — avec magnétite. Côte de Ville-ès-Martin, Saint- Nazaire. (1) Voir la vitrine verticale placée à droite en entrant clans la salle. 116 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V Yitrines Échant. (16) 32 Almandin compact, dans l'éclogite. Piedpain, commune •s«"« de Saint-Philbert-de-Grandlieu. 33 — — avec pyroxène. La Ramëe, commune de S'-Viaud. 34 — — — La Ramée, commune de S'-Viaud. 35 — cristallisé dans l'éclogite (poli). Carrière du Pé-Mélan, commune de Saint-Colombin. 1 Préhnite cristallisée, sur amphibolite. Coteau de la Hàute- Indre. 2 — mamelonnée, sur amphibolite. Près la station de la Basse-Indre. 3 — — avec épidote, sur amphibolite. Près la station de la Basse-Indre. 4 — — sur amphibolite. Carrière de la Ménagerais, com- mune de Saint-Viaud. 5 — et sidérite, sur amphibolite. Carrière du Chêne-Vert, commune de Saint-Herblain. Groupe des Micas a) Biotite 1 Biotite hexagonale. La Dilane, côte de Batz. 2 — prismatique, sur granulite. Pointe du Croisic. 3 — — Côte de Ville-ès-Martin, Saint-Nazaire. 4 — hexagonale. Pointe de Penchateau, Pouliguen. i 5 — prismatique. Parc de Grillaud, près la place de la Chesnaie, Chantenay. 6 — petit prisme traversant une lame de muscovite. Parc de Grillaud, près la place de la Chesnaie, Chantenay. 7 — formant une série de petits losanges sur une lame de muscovite. Parc de Grillaud, près la place de la Chesnaie, Chantenay. N — prisme allongé. Carrières du Champ-Neuf, commune de Frossay, 9 — (variété Lépidomélane), avec mispikel et béryl. Car- rières de Misé ri, Nantes. 10 — — avec orthose et oligoclase. La Martinière, près le Pellerin. CH. BARET. — COLLECT. DE MINÉRAL. DE LA L.-INK. 117 Vitrines Échant. (16) 11 Biotite avec oligorlase. Carrière du Champ-Cartier, com- si'ite mune de Vallel* 12 — lamellaire. La Martinière, prés le Pellerin. 13 — altérée. Environs de Savenay, route de Canipbon. 14 — — Sainte-Marguerite, près Pornichet. /') Phlogopite 1 Phlogopite écailleux. Plage de Portiin, près le Croisic. 2 — — Plage de Portiin, près le (Iroisic. 3 — — Côte de Ville-ès-Martin, Saint-Nazaire. 4 — lamellaire, dans un cipolin. Côte de Ville-és-Martin, Saint-Nazaire. c) Nuscovite 1 Muscovite rhoniboèdrique, sur quartz fétide (bel écban- tillon). Parc de (irillaud, près la place de la C.hesnaie, C.hantenay. 2 — — cristaux isolés. La Trémissinière, prés Nantes. 3 — — Parc de Grillaud, près la place de la Chesnaie. Chantenay. 4 — — avec inclusions de tourmaline verte. La Grée, Orvault. 5 — - - dans une granulite. Le Grand-Mathieu, près Batz. 6 — — incrustée dans l'orthose. Parc de Grillaud, près la place de la Chesnaie. 7 — — cristaux incomplets. Parc de Grillaud, prés la place de la Chesnaie. 8 - — (variété pennée). Parc de Grillaud, près la ])lace de la Chesnaie. 9 — — La Salle -Verte, près Saint-(^lair. 10 — — cristaux maclés. Parc de Grillaud, prés la place de la Chesnaie, Chantenay. 11 — — — — Parc de Grillaud, près la place de la Ches- naie, Chantenay. 12 — — — — avec quartz et ortliose. Parc de Grilhuid, près la place de la Chesnaie, Chantenay. 118 BULL. SOC. se. N'AT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V Vitrines Ei'haut, (16) 13 Muscovite rhomboèdricjue, ci'isUuix inaclés, avec quartz. S'"''' P(tic (le (îrlllaud, près la place de la (^hesnaie» (Ihanteiiay. 1 i — à grandes lames. Parc de GriHaiid, près la place de la (".hesnaie, Chanteiiay. 15 — rhomboèdrique, niacle sur quartz. Parc de Grillaiid, près la place de la (Uiesnaie, (^hantenay. 16 — rhomboèdiique, macle avec quartz cristallisé. (A}te du Poidigiien. 17 — hexagonale verdàtre. La (ragiierie-dn-Brignan, Bouvron. 18 — — (épigène). Chemin de la Jiitière, Port-Saint-Père. 19 — — avec quartz cristallisé. La Grée, Orvault. 20 — verniiculèe. Poiit-dii-Ceiis, Nantes. 21 — pennée. La Bernerie. 22 — foliacée. La Grée, Orvault. 23 — foliacée à clivage rhomboèdrique. La Grée, Orvault. 24 — écailleuse, dorée, avec tourmaline. Le Haiit-Cornner, près Orvault. 2ô — — dorée, sur cjuartz. La Grée, Orvault. 26 — — verdàtre, sur ([uartz fétide. Pointe de Penharenq, Piriac. (17) 27 — . — rose. Le (k'rny, près le Cellier. 28 — — argentée, avec tourmaline et almandin. Le Haut- Cormier, près Orvault. 29 — — Carrière du Champ de Manœuvres, j^rès Nantes. 30 — — Pont-dn-Cens, Nantes. 31 — imbriquée. Pointe du Croisic. 32 — en cristaux arrondis, sur gneiss. Coteau de la Passe-Indre. 33 — — dans une éclogitc. Le Cellier. 34 — palmée. La Noë, près Sautron. 1 Damourite (variété de Muscovite), cristallisée en rose. Pont-du-Cens, près Nantes. 2 — — — épigénie d'andalousite Pont-du-Cens , près Nantes. 3 — — — — de disthène. La Gagnerie - du- Briynan , Houvron. 4 — — — — —La Gagnerie-du-Brignan, Bouvron. ô — — — — — La Gagnerie-du-Brignan, Bouvron. CH. BARET. — COLLECT. DE MJNÉHAL. DE LA L.-INF. 119 Vitrine» Échant. (17) 6 Damourite (variété de Muscovitc), épigénie de Disthènc ^■'"'« (bel échantillon). Lu Gaijnerie-dn-Brignaii, Bouvron. 7 — — — — de Tourmaline. La Grée, Orvault. 8 — — — — de feldspatli (pinitoïde). La Grée, Orvault. 9 — — — compacte, grisâtre. C«/77êre rfe 5e//i/pe/7J, Petit - Port, Nantes. 10 — — — — — Carrières Bonnamen, Bar- bin, Nantes. 1 Séricite (variété de Muscovite), fibreuse, dans un phjl- lade. Carrières de la Craonnaise, a'^ de Juigné. 2 — (variété de Muscovite), fibreuse, dans un phyllade. Carrières de la Craonnaise, commune de Juigné, 3 — soyeuse. Côte de la Noueillard, Pornic. 4 — — Cote de la Nooeillard, Pornic. 5 — — Cale de la Noveillard, Pornic. 6 — — Sucé, près le i)onl. 1 Fuchsite (variété de Muscovite), épigénie d'éclogite. La Ridelais, couunune de Bouvron. 2 — — — sur phtanile. (Airrières de la Roche-Bleue, com- mune de .Mescjuer. 3 — — — lamellaire. La Ville-au-Vaij, près le Pelleriiv 4 — — — dans un pyroxène. Chemin de la Madeleine, près Fay. 5 — — — épigénie d'éclogite. La Gaynerie- du- Brignan, Bouvron. 1 Ghromocre sur dolomie siliceuse. Carrière des Grands- Rois, village de Malabry, près Vieillevigne. 2 — sur dolomie siliceuse. Carrière des Grands- Bois, village de Malabry, près Vieillevigne. 1 Glauconie, dans un calcaire tertiaire. Plaleau du Four, vis-à-vis le Croisic. 1 Chloritoïde. Carrières de la Ménagerais, commune de Saint-Viaud. 2 Vénasquite (variété de Chloritoïde). La Toulardais, commune de Saint-Gildas-des-Bois. 120 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. - 2" SKR., T. V Vilrines Hrhant. (17) 1 Ripidolite hexaj^ontik". Cdrricres des (loleaux , près le Suite l^ellerin. 2 — — Carrières des Coteaux, près le Pellerin. 3 — — sur gneiss. Coteau de la Basse-Indre. 4 — — avec helmintes. Port- Durand, sur l'Krdre. ô — ècailleuse, avec pyrite, sur quartz. La Ville -au-Vay, près le Pellerin. 6 — — avec helmintes. Ponldu-Cens, Nantes. 7 — — —La Trémissinière, Nantes. 8 — — — Pont-du-Cens, Nantes. 9 — — — Côte de la Nooeillard, Pornic. 10 — — — Coteau de Mauves, près le pont. 11 — — avec doloniie. Coteau de Mauves, près le pont. 1 Glinochlore, sur gabbro. La Haije-en-Pallet. 2 — sur gabbro. La Haye-en-Patlet. 3 — lamellaire, avec grenat. Pont-du-Cens, Nantes. 4 — — — Carrières Bonnamen, Nantes, 1 Pennine. Boulevard Michelet, près l'octroi de l'Ecusson, Nantes. 2 ~ épigènie de biotite. Parc de Grillaud, près la place de la (^hesnaie, (>hantenay. Groupe de I'Antigorite 1 Ghrysotile. Carrière de la Pommerais, jDi-ès Montbert. 2 — en veinules dans la serpentine. Oudon. 3 — — — Village de Lorgerais , près Blain. 1 Métaxite. La Pesmus, près Saint-Omer, ce de Hlain. 2 — Les Mazeries, près (^outlè. 3 — Butte de Sem, commune de Donges. 4 — Pont de Louans, commune du Loroux-Hottereau. 5 — Pont de Louans, commune du Loroux-Bottereau. 1 Marmolite. La Pesnais, près Saint-Omer, c""^ de Blain. CH. BARET. — COLLECT. DE MINÉRAL. DE LA L.-L\F. 121 Titrines Érhant. (17) 1 Serpentine comimino. Carrière de Boiit-de-Bois, cnm- ■^'«'«^ mune d'Héric. 2 — — Carrière du Boissier, près la Baillerie, Montbert. 3 — — Butte de Sein, comimine de Donges. 4 — —La Pesnais, piès Saint-Onier, commune de Hlain. (18j 1 Talc schistoïde. Chemin du Clos-Jaunet, la Musse, com- mune de C.lianlenay. 2 — — Carrière de la Tache, chemin de Sèvres, près Saint- Jacques. 3 — — sur quartz. Boulevard Saint-Pern, Nantes. 4 — nacré, dans une roche de filon. Village de la Laujar- dière, commune de Saint-Philbert-de-Grandlieu. 5 — fibreux, dans la serpentine. Le Landais, commune de Pont-Saint-Martin. 1 Magnésite en plaques minces, dans la serpentine. La Pesnais, près Saint-Omei", commune de Blain. 2 — en plaques minces, dans la serpentine. La Pesnais, près Saint-Omer, commune de Blain. 3 — dans un quartz de filon des serpentines du pont de Barel, prés la maison de l'éclusier, S'-Omer, Blain. 1 Kaolinité (Pholérite), sur grès houiller. La Tardivière, commune de Mouzeil. 2 — — sur phtanite. Village de Bimboire, cn^' d'Oudon. 3 — — sur grès houiller. Montrelais. 4 — dans l'argile. Carrières des Garennes, Couëron. 1 Kaolin. La Ville -au-Vaij, ])rés le Pellerin. 2 — La Briandière, la Montagne. 3 — Sur l'emplacement de la Poudrière, Nantes. 4 — Montbert, près le château. 5 — Pointe de la Faïence, côte du C.roisic. 1 Halloisite blanche, striée, sur anthracite. Montrelais. 2 — bleue. Petit- Port, près Nantes. 3 — — Carrières des Gcu-ennes. Couëron, 122 BULL. SOC. se. XAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V Vitrines Échaiit. (18) 1 Argile réfractaire. La Briaiidièrc, la Montagne. Suite 2 — plastique, servant à la poterie. La Moriiiais, route de Louisfert à Saint-Aubin-des-Chàteaux. 3 — — servant à faire de la brique. Moije, c"' de (>ouëron . ■l — j— — S^-Jiilien-de-Vouimiites. 5 — — Environs d'Erbray (2 k. O.). 6 ^ — servant à la poterie. Lépine, commune d'Erbia}'. 7 — — gris bleuâtre. Près la station de Louisfert. 8 — — violacée.^ La Ville-au-Vay, près le Pellerin. 9 — — (buste de jeune fille, modelé par M. Verdier, sculpteur). La Ville - an -Vay, près le Pellerin. 10 — — grise. La Giraudière, près Sainte-Marie, Pornic. 11 — — jaune rougeàtre, servant à la poterie. Beauchéne, commune d'Erbray. 12 - smectique, vert foncé. Prés le château de Saffré. 13 — — verte. Fours à chaux de Campbon. 1 Dixbviissonite. (barrières du Rocher-d' Enfer, sur l'Erdre. 2 — (Àirrières du Rocher-d' Enfer, sur l'Erdre. 3 — Carrière de la Roche (nouvelle prise d'eau), prairie de Mauves, Doulon. 1 Marne durcie. Fours à chaux de Campbon. 1 Bol nodule géodique, provenant des dragages de la Loire, la Martinière, près le Pellerin. 2 — — ])rovenant des dragages de la Loire, la Martinière, près le Pellerin. 1 Pinite (pseudonioi-phose). Parc de Grillaud, prés la place de la Chesnaie, Chantenay. 2 — — Parc de GrilUmd, près la place de la C.hesnaie, (Chantenay. 1 Ghlorophyllite et andalousite. Po/iNr/»-Ce/j.s, prés Nantes. 2 — cristallisée et andalousite. Pont-du-Cens, prés Nantes. 3 _ gros cristal brisé. Boulevard Michelet, prés l'octroi de rEcu.sson. 4 — groupe de plusieurs cristaux. Boulevard Michelet, prés l'octroi de l'Ecusson. CH. BAHET. — COLLECT. DE MINÉRAL. DE LA L.-INF. 123 Vitrines Érhant. (18) 5 Ghlorophyllite ciislallisée et andalousite. Poiif-dii-Cens, Stiiic j)rés Nantes 6 — cristallisée. Carrière du Champ de Manœuvres, Nantes. Groupe des Pyroxhn'HS 1 Hypersthéne dans la norile. Passage à niveau de Lamotte, prés le Pallet. 1 Diopside. Chemin de la Madeleine, près Fay. 2 — I.a Gagnerie-du-Brii]nan. Bouvron. 1 Malacolite cristallisée (variété de Diopside). Carrière de Roiloup, prés Sainl-Bi evin. 2 — — (variété de Diopside). Ccu-rière de l'Étang, prés Saint-Nazaire. 3 — (variété de Diopside), avec j)ynhotine. La Chaterie, commune de Saint-Herblain. 1 Sahlite (variété de Diojjside). Co(e de Ville-ès-Marlin. près Saint-Nazaire. 2 — cristallisée (variété de Diopside). Côle de Ville -es - Martin, Saint-Nazaire. 1 Diallage et labradorite , dans le gabbro. Carrière de Liveau, commune du Pallet. 1 Omphasite (variété d'Augite) et grenat. La Comjxnnleric, commune de Sàint-Pbilbert-de-(ïrandlieu. 2 — (variété d'Augite), vert d'herbe et grenat. La Compointerie, C"' de Saint-Philbert-de-Cirandlicu. 1 Anthophyllite. Coteau du Chêne, près Vcrtou. 2 — La Ville- au -Vaij, prés le Pellerin. 3 — Carrières de l'Andonillè, commune de Frossay. 1 Tréniolite cristallisée, sui- ser|)enline. Bouaije. 2 — — — Bouaije. 3 — — — Les Mazeries, jjrès (".oufîé. 4 — — — Les Mazeries, près (/oulTè. 124 BULL. SOC. se. MAT. OUEST. — 2« SÉR., T. V Vitrines Échant. (18) 5 Trémolite libreuse, jaunâtre. La Rigaiidnis, commune de '^^Me Donges. () — cristallisée, vert pâle, sur serpentine. Passaïf, près la CJievrolière. 7 — — — La Rigaudais, c"? hantenay. 17 — — blanchâtre. Carrières du Champ de Manœuvres, Nantes. 18 — — — sur pegmatite. Le Hoiissage , près Orvault. 19 — bacillaire, jaune verdâlre. La Salle-Verte, Saint-Clair, Chantenay. 126 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. - 2^ SÉR., T. V Vitrines Échant. (19) 20 Béryl bucilhiire, jaune venlàtre (bel échantillon). La Sii-ite. Salle-Verte, Saint-(^lair, Cliantenay. 21 — — grisâtre. La Salle -Vei le, Saint-Clair, Chantenay. 22 — cristallisé, blanchâtre, sur pcgmatite. Cùtc de Pen- hareng, Piriac. Groupe des Feldspaths 1 Orthose cristallisé (macle de (>arlsbad), avec tourma- line. Pointe du Croisie. 2 — en petits cristaux, avec tourmaline. Pont-dn-Cens, près Nantes. 3 — cristallisé et tourmaline. Les Grands Musean.v, Katz. 4 — — verdàtre, avec ripidolite. (^.arrières du coteau de Mauves, près le pont. 5 — en cristaux arrondis, dans un micaschiste. Pointe Saint-Gildas. 6 — noir, en cristaux arrondis, dans un micaschiste. Pointe Saint-Gildas. 7 — cristallisé, sur granulite. La Fichonière, prés Boussay. 8 — — — La Grée, Orvault. 9 — — (macle de Carlsbad). Carrière du Chêne-Vert, com- mune de Saint-Herblain. 10 — — Les Grands-Museaux, Batz. 11 — — avec quartz cristallisé. Côte de la Dilane, près Batz. 12 — — (macle de Carlsbad). Parc de Grilland, près la place de la (Miesnaie, S'-CJllair, Chantenay. 13 — - — — Parc de Grilland, près la place de la Ches- naic, Saint-(;iair, (Chantenay. 14 — — — — Parc de Grilland, prés la place de la Ches- naie, Saint-Clair, Chantenay. 15 — — — — avec quartz et tourmaline. Les Grands- Museaux, prés Batz. 16 — — (macle de Baveno). Parc de Grilkmd, prés la jilace de la Chesnaie, Saint-Clair, Chantenaj'. 17 — — (macle de Carlsbad). Les Grands- Museaux, près Batz. CH. BARET. — COLLECT. DE MINÉRAL. DE LA L.-INF. 127 Vitrines Échant. (19) 18 Orthose cristallisé, avec tourmaline, sur pegniatite Les Suite Grands-Museaiix, près Batz. 19 — — (niaclc de Carlsbad). La Salle-Verte, près Saint- Clair, Chantenay. 20 — — — — cristaux isolés. Parc de Grillaiid, près la place de la C.hesnaie, Chantenay. 21 ~ — — — cristaux isolés. La Salle -Verte, près ^aïni- Clair, Chantenay. 22 — — avec quartz. Les Grands-Museaux, près Hatz. 23 — — (macle de Carlsbad). La Salle-Verte, près Saint- (^air, Chantenay. 24 — — (macle de Baveno). Parc de Grillaud, près la place de la Chesnaie. Saint-Clair, Chantenay. 25 — — — — Parc de Grillaud, près la place de la Ches- naie, Saint-Clair, Chantenay. 26 — — — — Les Grands^Museaux, près Batz. 27 — — (triple macle). Parc de Grillaud, près la |)lace de la Chesnaie, Saint-Clair, (Miantenay. 2hapelle-sur-Krdrc. 34 Orthose laminaire. La Salle -Verte, près Saint -Clair, Chantenay. 35 — — Carrières de Miséri, Nantes. 36 — — Carrières des Garennes, Couëron. 37 — ~ Côte de Penchàteau, Pouliguen. 38 — — Carrières de VAndouillé, commune de Frossay. 39'— cristallisé (macle de Baveno). Parc de Grillaud, près la place de la Chesnaie, S'-Clair, Chantenay. 1. Voir la -vitrine verticale placée à droite en entrant dans la salle. 128 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V Vitrines Échant. (19) 40iOrthose cristallisé (niacle de \ia\eno). Parc de Grillaiid, Suite près la place de la Chesnaie, Saint-(^lair, Chantenay. 41-'— — — — Parc de Grilland, près la place de la Ches- naie, Saint-(>lair, CJiantenay. 42»— — — — Parc de Grilland, près la place de la Ches- naie, Saint-(nair, Chantenay. 1 Albite cristallisé, sur orthose, avec béryl et apatite. La Grée, Orvault. 2 — — Carrières Bonnanien, Barbin, Nantes. 3 — ' — avec apatite. Carrières Bonnamen, Barbin, Nantes. 4 — — sur orthose. Côte de la Dilane, près Balz. 5 — lamellaire, avec tourmaline. La Grée, Orvault. 1 Oligoclase cristallisé el hornblende. Carrières des Coteaux, près le Pellerin. 2 — Carrière de Roiloiip, commune de Saint-Brcvin. 3 — grisâtre. Carrières du Champ-Car lier, c"^ de Vallel. 4 — blanc. Carrières de l'Etang, près Saint-Nazaire. 5 — — Carrières de rAndouillé, commune de Frossaj'. 6 — avec orthose. Carrières de Misèri, Nantes. 7 — bleuâtre, avec idocrase. Carrières des Deux- Fours, boulevard Saint-Donatien, Nantes. 1 Labradorite dans le gabbro. Carrières de Livean, com- mune du Pallel. 1 Dypire cristallisé et pyroxène. Carrières de l'Étang, près Saint-Nazaire. 2 — — — Carrières de l'Etang, prés Saint-Nazaire. 1 Sphène cristallisé, rouge. Carrières de Roiloup, commune de Saint-Brevin. 2 — jaune. S. indic. loc. 3 — — La Ramce, commune de Saint-Viaud. 1, 2, iS. Vuir la vitrine verticalL' placée à di'uite eu entrant dans la salle. CH. BARET. — COLLECT. DE MINÉRAL. DE LA L.- (\F. 129 Vilrine? Éi'haDl. (19) 4 Sphène jaune, avec épidolc. La Ramée, coiiiinune de •'^"''<' Saint-Viaud. ô — blond, avec hornblende. La Ménagerais, commune de Saint-Viaud. 6 — rougeàtre, avec pyroxène. Carrières de l'Etang, près Saint-Nazaire. 7 — blond, avec amphibolite. La (Ihaterie, commune de Saint-Herblain. S — jaunâtre. Chemin de la Jiitière, près Port-Saint-Père. 9 — brun rougeàtre. Côte de Ville-és-Marlin, Saint-Xazaire. 1 Mésotype, sur gabbro. Carrière des Prnineaiix, commune du Pallet. 1 Heulandite, sur roche à pyroxène. Carrières de l'Étang, près Saint-Nazaire. 2 — sur gabbro. Carrières de Liveaii, commune du Pallet. QUATORZIÈME CLASSE Composés organiques 1 Bithume en veinules dans un tVhlspath compact. Mon- t relais. 1 Houille. Mont relais. 2 — Puits Saint-Georg^-s, Mouzeil. 3 — Puits Saint-Auguste, la Guérinière, c"'' des Touclies. i — crêtée. Montrelais. 5 — charbonneuse, sur grès houiller (fusain des mineurs). Puits Saint-Georges, Mouzeil. 1 Anthracite. Puits Saint-Georges, Mouzeil. 2 — Va rades. 3 — Montrelais. 4 — Lauguin, près Nort. 5 — La Leffeterie, commune de Saint-Mars-de-Coutais. 180 BULL. SOC. se. N.A.T. OUEST. — 2« SÉR., T. V Vitrines Etliaiu. (19) 1 Tourbe. Côle de la Turballe. Suite 2 — Graiide-Brièie, Montoir. 3 — Des fondations du f)oiit de la Motle-Roiige, Nantes. 4 — avec lignite. Baie de la Barrière, côte de liatz. 1 Lignite compact perforé par des bivalves. Baie de la Barrière, côte de Batz. TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES ET VARIÉTÉS J^ Pages Actinote 124 Adulaire 127 Agate 88 Albite 12S Alluaudite 104 Aliiiandin 114 Aliinogène lO'A Amiante 124 Andalousite 107 Ankérite 99 Anthophyllite 123 Anthracite 129 Antigorite (Groupe de 1') . 120 Apatite 104 Aragonite 99 Argiles 122 — plastique 122 — sniectique 122 Asbeste 124 ss Barytine 100 Bertrandite 111 Béryl 125 Biotite 116 Bitume 129 Blende 76 Bol 122 •13 Pages Cacholong 92 Calcaire 97 — concrétionné 97 — des roches 97 — marbres 98 Calcédoine 87 Calcite 95 C^assitérite 90 Cérusite 99 Chalcolite 106 (^hak'opyrite 79 Chessylitc 99 Chiastolite 108 Chloritoïdé 119 Chlorophyllite 122 Chromite 103 Chroniocre 119 Chrysotile 120 Clinochlore 120 (Corindon 90 Cornaline 89 Cyanose 103 Damourite 118 Diallage 123 Diopside 123 Dipyre 128 132 BULL. SOC. se. N'AT. OUEST. 2<' se:r., t. V Disthène Dolomie Dubuissonite Épidote . . . Erubescite. e: Feldspaths (Groupe des) Fluorine Fuchsite 9^ Galène Glauconie Glaucophane Gœthite Graphite Grenats (Groupe des) Grossulaire Gypse Halloisite Halotrichite Hématite, Fer oligiste Heulandite Hornblende Houille Hyalite Hypersthène Idocrase Ihnénite , Isérine . . Jaspe Pages 108 i)8 122 112 79 126 79 119 78 119 125 93 75 113 113 101 121 103 91 129 124 129 92 123 112 91 92 89 Pages Kaolin 121 Kaolinite 121 Kermésite 79 Labradorite 128 Lignite 130 Linionite 94 Lôllingite 78 ME Magnésite 121 Magnétite 103 Malachite 99 Malacolite 123 Marcasite 77 Marne - 122 Marniolite 120 Mélanite 114 Mélantérite 103 Mésotype 129 Métaxite 120 Micas (Groupe des) 116 Mispikel 77 Molybdénite 76 Muscovite 117 C» Ocre jaune 94 — rouge 91 Odontolite 105 Oligiste 91 Oligoclase 128 Oniphasite 123 Opale 92 — commune 92 — xyloïde 93 Or natif 75 Orthose 126 CM. BAHKT. COLLECT. DK MINÉRAL. DE LA L.- INF. 133 'W^ Pages Penninc 120 Phlogoj)ite 117 Pinite 122 Prase 89 Prénhitc 110 Psilomélanc 99 Pyrite 70 Pyroxènes (Groupe des) . . 123 Pyrrhotite 70 99 Quartz NO — aniétliystc Iifi(;J ./ I / / o, ^oiV/'iVMîKlil/. ^ ,lf^AU'J(, OhioH yll')-iijj/ifi 'Hjgbfnriïi «ioD ■Hjjjjri .ly ,.fu- /.i;ni [àfo3 «iot iS baorj^ O-aioH aiol 8 /ig ,.fn?;ii();) ,1^/itju (i)\iV\),\\nuv^vj -'•"l'i i-i i - ' ;^io'l t- i« . f";j-"' * >' "H;it>..iijp:r. AY.ùa>l ."K-Jir '.^ .' •:. r^io'H", i/r^()i;j ,;.>l(nK.r- .A(iirj.ij;.i.?.u • . 'T'i:!,! av <: r Jy ;^f(.! f ;;) .rî.idu. . , ' 71 % rfîg^i^^ .s^^- ■ig ..fl«9(I ,Jii. MiciiosTAiiOX DuMASi, (k)ssni., grossi 3 fois C.oislin. 0-8. C.hassatella (Pseiideiif /j/y/a)Jui(ioxA'iA, Laiiik., grandeur naturelle Bois Gouët. 9-lU. C^HASSATKLLA (/. GIUliOSlLA, LaUlk., gr. 2 fois )) 11-13. C.iïAssATKLLA inti;uc:]u:nata, Cossni., gr. natur. » 11-18. C.HASSATELLA {Pkcudeviphijla) comprkssissima, Dufour, gi-andeur naturelle » 19-20. Crassatklla (P,s<'n(/('///;/jy/a) iMBONATA,Cossin., grossi 2 lois (^oislin. 21-23. C.HASSATKLLA Lkfki,tii:h], Dut'our, grand, natur. La Close. 24-25. SoLEXo.MYA AXGUSjç^j, ||^^Ql>îg^tjîi4eur natur. Bois-Gouët. 26-27. Laubîuekia cultellus, Cossni., grossi 3 fois » 28. — grossi 3 fois Coislin. 29-31. Leptox {Plaiiikellya) Dumasi, Cossm., gr. 3 fois Bois-Gouët. 32-35. HiXDSiEELA BouRDOTi, Cossm., grossi 4 et 2 fois » 36-37. Kellya .i:quieaïeralis, Gossni,, grossi 4 fois (-oislin. 38-39. hlRYcixA ARMouicEXSis, Gossui , grossi 3 fois » 40-41. — grossi 2 fois Bois-Gouët. 42-43. Erycina peelucida, [Lanik.], grossi 3 fois » 44-16. Hhycina LEPTONOPSis, Cossm., grossi 2 fois » 47-49. Namxetev discoïdes. Cossm., gr. 1 fois et 1/2 « 50-51. Scintilla (Spaniorinus) (ioi'i-.TEXsis, (Cossni., grossi 2 fois » 52-53. SciXTiLLA {Spaniorinus) PARisn;xsis, Desh., gr. 2 fois et 1/2 » oMcimltc de qJW' QJVI. Ccô.mmnn PI. IX Bull. Soc. Se. nat. Ouest. 2« Série. T. V, PI. I 12 3 4 11 12 13 14 IS 16 17 18 19 20 S3 Photolypie Sohier et Cie. Moll. éoc. de la Loire-Inférieure qM. Bull. Soc. I. X ^ y. [\v^/j iM mm ,i.>l(nfi.l| ,) «;r(UuD/.H'l .L 1 . Jjijoi) fîioM olIoiuJfui iij'jhnfnj^ ,!'itJo'1ij(l| ,nhs\u\o'vc\ .tbv .lun.'ip,,(.rl8o(Iijia>iAVîaM(\)ji\'iu\o)eaaio;)/.iri r.r. if^t'.oi^, ..iii^goD.iiiîiZH/iaHio:) (nrtWiVI.) x.i(rjo:)Aii'I .7 ;i .rul^io;) S! I )y ^io'l t .98oI3 JiJ .Jiui .l)(n;-i^, ,i'iiJ(jliJ(l, ,1 r ij/.;)HM(>M .^;-iuio:)/.h4 M-''- .niliiioJ «iol K .i»^ — rt-ni Jôuot)-2ioH .Jijfi .-ij> ^I.'il'jdî ,^/:/.;):i.K'i (nui')nVuu)'J) i .11 -it .•.:,(ii^)..;.iiH .Tl-Gt • " PLANCHE X 'jll'JlUlftri -ID'ilifi:, li. .j(;fi . '^^î.,■lffli.J| .1/: jiioZAfî(nu\in\\)\K\ ir^ i(iio:)Ah'1 .CS!- tL" À.Anwi.V .<^).i.).iîi.iA Uiu\-ni\Vivv)'\) HMdio.'iAtjfl .Oi'-lS^ "W 13 ## t "/-AV-A. # 28 Phoiotypie iSohier «l Cic. PLANCHK X 1-2. Phacoides (Gibboliicina) gibbosulus, |Lanik.], var. profLinda, [Dufour], grandeur naliirelle I^ois-Gouct. 3-5. I'HA(;oiDES(G//)6o/»c//îa)MEXARDi, (I)csh.),|,ATA;);i>ii):irî .V)(n\\'Mn\)hH; /'["/«'no l'iid . ll-,-( 23 26 PJ.ANCHE XII 1-3. CoRBis LAMELLOSA, Lamk., grand, nalur. Bois-Gouct. 4-7. Chama caixahata, Lamk.. grand, nalur. iS-11. Chama turgidui.a, Lamk., grand, natur. La Close. 12-10. Cardium {Trachijcardium) verrl'cosum, Desh., grand, natur. Bois-Gouët. 16-17. Cardium (Loxocardhiin) gouetknse, Cossm., grossi 4 fois 18-20. Cardium (Plagiocardium) sub-Passyi, Dufour, grand. naturJIX ZHOPIAJq 21-23. Cardium (Loxocardiiiin) proximltm, Dufour, grand, natur. La Close. 24-25. Cardium (Loxoc (^ yr-or '^^■'h '1 ]'j jf„,„,:, ^L,A,i^pHE.,;^îj];-,„.,u jdil^^it' rMH.'fiM i/:ui(!n/.:)or/.o.') li-Li r/.TAJKI ' iijjf.'n f)ri ■ ÙlX: -U-.n .!)nf!i:, .fî'jjuoHaTAHHa'JH K'jKiH adok-t/ V.; 'SI 33 36 Moll. éoc. de la Loire-Inférieure c.'jiemo!r'- '"î- o.âf/ oM. LûSSmann PLANCHE XIII 1-3. Cardium (Loxocardiiim) scbguatum, Dufour, ♦ grand, nat. Bois-(iouël. 4 -G. Cahdium (Loxocardiiim) Dumasi, Cossui., grossi 1 fois et 1/2 » 7-9. ('ardil'm (Loxocardiiim) coislinense, (^ossm,, grossi 2 fois Coislin. I 10-12. Cardium (Loxoca7-r//«/7j)RARisQL'AMAïUM,(.ossin. et Piss., grossi 2 fois Bois-Couei. 13-15. Cardium (Loxocardium) Dufouri, Cossm.. grossi 2 fois 16-18. Cardium {Hemic^^^il^^^l^té^^, Cossm., grossi 2 fois Coislin. 19-21. Cardium (Loxocardium) Pissarroi, Cossm., grossi 4 fois Hois-Gouet. 22-24. Goniocardium Heberti, Vasseur, grand, natur. » 25-28. Lithocardium dilatatum, (2ossm., grand, nat. (Coislin. 29-31. Lithocardium graxuligerum, Cossm. et Piss., grand, nat. Hoi.s-{iouèt. 32-34. Discors parisiense, (d'Orl).], grand, natur. 25-37. Nemocardium subfraterculus. [Dufour], gr. nat. » Bull. Soc. Se. nat. Ouest. 2- Série, T. V, PI. V 3S Clichés Sohier 34 Moll. éoc. de la Loire-Inférieure oMemalte de qJÏL^ q^ôL. CûMmann 37 Fholotypio Soliier et Cie. Uuest. PI. XIV rmi:)/AJ4 .M.'/.jl/.()!fMI/./.. )/.,)/. H'|.'.)l.i,l/.;|il. » .11 .ulo^^c7 .ui'jaij.u/..') , /.Ant.) pLaNCHÈ XIV nilfiio.) .^ifil _' i;, ..Hirf^o') ,«'jjj;)ii/:Ha/ /..).iirpRESSA, Desh., grand, natur. » 24-25 Cyrena Caillialdi, Vasseur, grossi 2 fois » Bull. Soc. Se. nat. Ouest (Mémoice de (M'' (M. Voô.iinann PI. XIV 2" Série, T. V, PI. VI 22 2S 23 Clichés Sohier Moll. éoc. de la Loire-Inférieure Pholot)-pie Sohier el Cie. MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES DE LA LOIRE-INFÉRIEURE Par M. COSSMANN Tome 3e DEUXIÈME FASCICULE PELECYPODES (Suite) Microstagon pernitidum, nov. sp. PI. IX, fig. 1-3. 1881 — GooddUia obliqua Desh., in Vasseur, liste 4, p. 342 (non Deshayes). Taille grande [)our le Genre. Forme élevée, oblique, assez convexe, très inéquilalérale ; crochets petits, pointus, opposés, presque terminaux du côté postérieur qui est tronqué et peu convexe ; régions palléale et antérieure largement arrondies. Surface externe lisse et très brillante ; corselet déclive, limité par un angle très obsolète qui part du crochet et qui aboutit au contour palléal. Charnière très i)etite, comportant deux dents divergentes sur chaque valve, l'antérieure de la valve droite et la postérieure de la valve gauche sont bifides. Impressions musculaires très inégales et inéquidistantcs, la postérieure très grande et très allongée, assez rapprochée du bord cardinal et limitée par le pli interne qui correspond à Nniiles. — Bull. Soc. se. nat. Onesl, 2* sér., t. V, fasc. IV, 30 (iéceiiibie 1905. 10 136 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2*^ SÉK., T. V [70J l'angle du corselet ; impression palléale plus écartée du bord en avant qu'en arrière. DiM. Hauteur : 9 mill. ; largeur : 8 mill. R.D. Je ne puis confondre cette espèce avec Goodnllia obliqua {— G. obscurci Desli.), ainsi que l'a fait M. Vasseur dans les listes accompagnant son étude stratigraphique ; elle est beaucoup plus élevée, moins circulaire du côté antérieur, et son contour posté- rieur est plus tronqué. D'autre part, elle est moins triangulaire que G. miliaris [Lamk.], et sa charnière est beaucoup plus petite. La coquille parisienne à laquelle elle ressemble le plus est G. pro- diicla Cossm. ; mais celle-ci est moins élevée, sa largeur étant égale à sa hauteur ; en outre, elle a le contour antérieur plus déclive et plus rectiligne que celui de l'espèce nantaise. Type et loc. Bois-Gouët (PI. IX, fig. 1-3), ma coll. ; commune. — Coislin, coll. Dumas. Microstagon Dumasi, nov. sp. PI. IX, fig. 4-5. Taille petite. Forme transverse, peu élevée, à axe oblique, à contour assez régulièrement ovale, très inéquilatérale ; crochets très petits, pointus, opposés, presque terminaux du côté postérieur qui est court et subanguleux ; contour palléal peu convexe, contour antérieur arrondi. Surface externe lisse et brillante, quoique marquée par de fines stries d'accrois- sement ; corselet court, limité par un angle obsolète qui aboutit à la brisure du contour latéral, tandis qu'un second angle non moins arrondi aboutit au contour palléal. Char- nière très petite, nymphe courte et peu saillante, deux dents divergentes, la postérieure à peine bifide sur la valve gauche. Impressions musculaires presque égales, inéquidislanles ; impression palléale peu distincte. DiM. Hauteur : 3,5 mill. ; largeur : 5 mill. R.D. Beaucoup plus petit et plus mince que M. pernitidum, M. Dumasi s'en distingue par sa forme plus transverse et moins élevée, par son contour anal brisé et moins tronqué, par le double pli anguleux de sa suiiace externe. Si on compare celle espèce à [71] M. COSSMAXN. — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 137 Goodallia terminalis Desh., qui a aussi une forme transverse, on remarque qu'elle a l'axe plus oblique et qu'elle est moins (iéclive sur le contour postérieur ; en outre, sa charnière est beaucoup plus petite. Quant à G. lœvigala Desh., c'est une coquille plus courte qui n'a pas, comme celle-ci, le contour anal brisé par un angle. En résumé, M. Diimasi ne peut se confondre avec aucun de ses nombreux congénères. J'avais d'abord pensé qu'il était localisé dans le bassin de Campbon ; mais on le rencontre également au Bois-Gouët, où il est infiniment plus rare que l'espèce précédente. Type et loc. Coislin, unique (PI. IX, fig. 4-5), coll. Dumas. — Bois-Gouët, deux valves opposées, coll. Dumas. Grassatella cf. gibbosula, Lamk. PI. IX, fig. 9-10. 1887 — Cossm. Cat. Eoc, II, p. 85. Observ. Je ne puis rapporter qu'à cette espèce un petit échan- tillon, recueilli par M. Dumas dans le sable de Bois-Gouct : sa forme quadrangulaire et inéquilatérale, sa charnière, ses créne- lures palléales, ses lamelles concentriques, déjà visibles sur les crochets, et la coslulc rayonnante qui partage en deux l'aire anale, confirment ce rapprochement ; mais l'individu en question est de trop petite taille pour qu'on puisse être très affirmatif sur ce point. M. Vasseur a d'ailleurs cité l'espèce de Lamarck, mais à un niveau moins élevé, dans ses listes de Bretagne. Plésiotype et loc. Bois-Gouët (PI. IX,. fig. 9-10), coll. Dumas. Grassatella Lepeltieri, Dufour. PI. IX. fig. 21-23. 1881 - Dufour. Loc. cit., p. 19. Taiiiejnoyenne. Forme aplatie, subquadrangulaire, allongée dans le sens transversal, obliquement tronquée du côté pos- térieur, arrondie du côté antérieur ; crochets petits, peu saillants, opposés ; bord supéro-postérieur déclive et recti- ligne ; contour palléal incurvé, Suface externe divisée par un angle obtus, rayonnantdes crochets etaboulissanlà rexlrémilé inférieure du contour rectiligne de la région anale qui est un peu excavée; ornementation composée de lamelles d'accrois- sement espacées d'un millimètre et demi, persistant sur la 188 BULL. SOC. se. NAT OUEST. — 2^ SKR., T. V [72] région anale, avec deux ou trois filets obsolètes dans leurs intervalles ; lunule et corselet lancéolés, lisses, excavés. Charnière comportant, sur chaque valve, deux dents obliques et inégales, striées sur leur face antérieure ; large fossette ligamentaire, très obtusément limitée en arrière; dents laté- rales peu saillantes ; impressions musculaires arrondies, situées très haut et en relief; bord palléal finement crénelé. DiM. Hauteur : 19 iiiill. ; largeur transversale : 28 mil!. R.I). Au lieu de comparer cette espèce à C. lainellosa Lamk., à laquelle elle ne ressemble guère, Dufour aurait dii la rapprocher plutôt de C. ciirata Desh. qui ne s'en écarte que par son contour anal un peu plus perpendiculaire au bord palléal et par sa char- nière plus ouverte, quoique ses dents soient également striées sur leur face antérieure ainsi que je m'en suis assuré sur les spéci- mens de Vaudancourt. Dufour a fait aussi ressortir un autre carac- tère très exact : l'inégalité de largeur du corselet (et surtout de la lunule) sur tes deux valves de C. Lepeltieri. Types et loc. La Close (PI. IX, lîg. 21-23), coll. Dufour. — Coislin, coll. Dumas. Grassatella intercrenata, nou. sp. PI. IX, fig. 11-13. Taille un peu au-dessous de la moyenne. Forme peu convexe, subquadrangulaire, médiocrement allongée, très inéquilatérale, obliquement tronquée du côté postérieur, arrondie du côté antérieur ; crochets petits, sans aucune saillie, situés au quart de la longueur ; bord supéro-postérieur rectiligne et parallèle au bord palléal qui est peu incurvé. Surface externe divisée par un angle obtus qui sépare la région anale, aplatie ; ornementation composée de lamelles assez saillantes sur les bords, avec quelques filets interca- laires; en outre, sur la région anale, ces lamelles portent une petite crénelure médiane, et l'alignement de ces crénelures forme une côte rayonnante et bissectrice ; lunule et corselet lisses, très étroits. Deux dents cardinales assez divergentes sur chaque valve, et deux dents latérales, plus visibles sur la f73) M. COSSMANN. — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 139 valve gauche ; fossette ligamentaire très obsolète ; impressions musculaires arrondies, en relief; bords finement crénelés. Dlm. Hauteur : 14 mill. ; longueur transversale : 22 mill. R.D. Cette coquille ne peut évidemment être confondue avec C. Lepellieri : non seulement elle s'en distingue parce qu'on ne la recueille pas dans les mêmes gisements, mais surtout par l'exis- tence d'une côte crénelée qui divise la région anale en deux parties à peu près égales ; en outre, ses bords supérieur et inférieur sont plus parallèles, le contour palléal est moins incurvé encore que chez l'espèce de Dufour; les crochets sont plus antérieurs, mais saillants ; enfin, il y a même une petite différence dans l'écartement et l'obliquité des deux dents cardinales, surtout sur la valve gauche. Dans le Bassin de Paris, C. curata, qui est beaucoup plus rectangulaire, ne porte pas de côte bissectrice sur la région anale : ce caractère, qui a motivé le choix du nom de notre espèce, paraît tout à fait particulier et ne se retrouve guère que chez C. gibbosiila. Types et loc. Bois-Gouët (PI. IX, fig. 11-13), coll. Dumas. — Arthon, coll. Dumas. Crassatella ^Pseiidehphijla} compressissima, Dufour. PI. IX, fig. 14-18. 1881 — Dufour. Loc. cit;, p. 18. Taille petite. Forme subtrigone, un peu rostrée en arrière, très aplatie ; crochets petits, peu saillants, pointus, situés au tiers de la longueur, du côté antérieur ; bord supéro-postérieur déclive et même incurvé : lunule très étroite, lisse, carénée ; corselet plus large, limité par un angle plus obtus. Surface ornée de plis lamelleux, saillants et écartés, qui se ploient sur la région anale, sans qu'il y ait un angle bien marqué et rayonnant du crochet pour limiter celte région ; dans les intervalles des lamelles concentriques, on distingue des filets obsolètes. Charnière comportant deux dents cardinales très étroites et peu divergentes sur chaque valve, avec une fossette ligamentaire très resserrée, en arrière ; dents latérales bien marquées sur la valve gauche, peu visibles sur la valvq droite; impressions musculaires grandes, arrondies; ligne 140 nuLi-. soc. se. nat. oukst. — 2^' sér., t. V f74| palléale très ccaiiée du bord qui est lisse, sans trace de crénelures. Dm. Hauteur : 17 mill. ; longueur transversale : 16 mill. R.D. Les espèces parisiennes auxquelles Dufour a comparé celle-ci, sont de vraies Crassatelles, tandis que C. compressissima est un Pseiideriphyla, dont la charnière est un peu ditTérente ; l'eflacemcnt des crénelures palléales n'est pas dû à l'usure comme le croyait à tort Dufour. Sa forme rostrée la rapproche de C. siil- cata et de C. rostrata, et i'écarte au contraire de Pseiid. trigonata. Section Pseuderiphijla Fisch., caractérisée par sa fossette ligamen- taire rétrécic ; quant à l'absence de crénelures sur les bords, ce n'est pas un caractère constant. Neotypes et Loc. Bois-Gouét (PI. IX, tig. 14-18), coll. Dumas ; commune. Crassatella iPsciideriphijlaJ trigonata, Lamk. (1). PI. IX, tig. 6-8. 1881 - Dufour. Loc. cit., p. 19, n" 32. 1887 — Cossm. Cat. Éoc, II, p. 89. Observ. La forme, l'ornementation et la charnière des spécimens de la Loire-Inférieure ressemblent exactement à celles des indi- vidus du Lutécien des environs de Paris : la détermination de Dufour est donc tout à fait juste, et les différences que cet auteur a cru observer (crénelures de l'arête du corselet et de la lunule, forte sinuosité du bord cardinal, saillie de la dent latérale anté- rieure) proviennent de ce qu'il a comparé avec les figures et le texte du premier ouvrage de Deshayes ; mais on observe, en réalité, ces mêmes caractères sur les échantillons parisiens, y compris l'absence de crénelures sur le bord palléal. (I) Je ne mentionne ici que pour mémoire Crassalulla teiiiiistriala "' Desh., in Dufour (p. 19, n» 31) : l'individu unique de la Close, que cet auteur a dési- gné sous ce nom, est ti-ès probablement un Gastrana qu'on retrouvei-a ci-après, à sa place systématique ; sa ciiarnière, et surtout son énorme sinus palléal, ne permettent pas de le rapprocher des CrassaleUa ; d'ailleurs, sa surface dorsale n'est nullement ténuistriée, et ses bords ne sont pas munis de fines mmelures. [75] M. COSSMANX. — MOLLUSQUES ÉOCÉMQUES 141 Plésiotypes et loc. Bois-Gouèt (PL IX. lig. 6-8), ma coll. — Coislin, la Close, Muséum, coll. Dumas, coll. Dufour. — Arthon, coll. Dumas. Grassatalla ;'PseuderiphijlaJ umbonata, nov. sp. PI. IX, fig. 19-20. Taille petite. Forme très aplatie, plus allongée dans le sens transversal que dans le sens de la hauteur; crochet petit, pointu, saillant et incliné en avant ; bord supérieur déclive et rectiligne en arrière du crochet, excavé en avant ; contour anal à peine tronqué, presque aussi ovale que le contour antérieur; bord palléal en arc de cercle. Surface couverte de fins sillons, réguliers, équidistants, persistant sur la région du crochet, mais presque effacés sur la région anale qui n'est pas limitée par un angle net ; lunule creuse, assez large et courte ; corselet très étroit et caréné. Charnière petite, avec deux dents cardinales très inégales, une fossette ligamentaire presque aussi étroite que rinlervalle des deux dents, et deux dents latérales inéquidistantes, lamelleuses. Impressions musculaires inégales ; bord palléal non crénelé. DiM. Hauteur : 7 mill. , largeur transversale : plus de 8 mill. R.D. Plus allongée que C. trigonata, cette valve s'en distingue aussi par l'excavation du bord supérieur en avant du crochet qui est beaucoup plus saillant et plus incliné ; ses impressions mus- culaires sont moins bien marquées et sa charnière est beaucoup plus petite. On peut, à cause de la saillie de son crochet, la com- parer à C. wemmelensis G. Vincent (in É, Vinc, Soc. malac. Behj.y déc. 1895, p. cxxxvni), mais l'espèce belge est plus élevée ; en outre, M. E. Vincent a bien indiqué que ses sillons sont plus écartés sur le crochet, et qu'ils persistent sur la région anale : ce n'est donc certainement pas la même espèce. Type et loc. Coislin (PI. IX, fig. 19-20), unique, coll. Dumas. Solenomya angusta, [Desh.]. PI. IX, fig. 24-25. 1887 — Cossm. Cat. Éoc, II, p. 84. Observ. Cette rare espèce est représentée, dans la Loire-Inférieure par quelques individus entiers, mais seulement de la valve droite; 142 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2'^ SÉR., T. V [76] leur lorme est un peu plus large cependant que celle des échantil- lons de Parnes (14 mill. de longueur, sur 5 niill. de largeur, c'est-à-dire 1 mill. en plus que la proportion indiquée dans le Catalogue). Toutefois je ne crois pas que cette légère différence justifie la séparation d'une espèce distincte, car tous les autres caractères sont identiques : en particulier, le bord supéro-anléricur s'enroule et s'épaissit comme je l'ai autrefois signalé; en arrière du crochet, c'est-à-dire du côté le plus court, le bord cardinal fait une saillie anguleuse, comme on l'observe chez tous les Solenoinya, pour servir d'appui à la nymphe. On distingue des layons obso- lètes à l'extérieur et môme à l'intérieur de ces valves ; en outre, la surface dorsale porte quelques accroissements qui ne l'empêchent pas d'être brillante. Plésiotype et loc. Bois-Gouct (PI. IX, fig. 24-25), coll. Dumas ; coll. Pissarro, Cossmann. ^ Laubrieria cultellus, Cossmann. PI. IX, fig. 26-28. 1887 — Cossm. Cat. Éoc, II, p. 78, pi. IV, fig. 14-15. Observ. Il n'y a pas une identité absolue entre les spécimens de la Loire-Inférieure et le type du gisement de Chaussy, dans le Bassin de Paris : il semble que ce dernier est un peu moins ovale et plus inéquilatéral ; cependant, comme les plésiotypes que j'ai étudiés, dans les divers niveaux éocéniques de nos environs, ne sont pas absolument semblables entre eux, il me paraîtrait témé- raire de proposer une nouvelle espèce — ou plutôt deux — pour les deux individus que j'ai sous les yeux et qui ne sont pas exacte- ment pareils. Il faut conclure de là qu'il s'agit d'une espèce dont la forme varie un peu dans chaque gisement et qui est surtout carac- térisée par le parallélisme de ses contours supérieur et palléal, par l'inégalité de ses extrémités, le crochet étant situé au tiers ou presque au quart de la longueur, du côté postérieur. L'épaississe- ment du boni cardinal, en avant du crochet, ressemble à une nymphe légèrement saillante ; mais la fossette ligamentaire, pro- fondément échancrée sous le crochet, ne permet pas de faire confusion à cet égard. Les deux individus sont malheureusement des valves du même côté, de sorte que je n'ai pu vérifier si la valve gauche ])orte une fossette latérale pour recevoir cet épais- sissement. |77) M. COSSMANN. — MOLLUSQUES ÉOCHiNIQUES 143 Plésiotypes et loc. I5ois-Gouët (PI. IX, fig. 26-27), ma coll. — Coislin (PI. IX, fig. 28), coll. Dumas. Lepton fPlanikellijaJ Dumasi, nov. sp. PI. IX, fig. 29-31. Test mince. Taille petite. Forme aplatie, un peu plus allongée dans le sens transversal, arrondie à ses extrémités, quoique plus atténuée en avant ; contour palléal à peine incurvé ; crochets peu saillants, petits, opposés, situés aux deux cinquièmes de la longueur, du côté antérieur; bord supérieur plus relevé en arrière qu'en avant des crochets. Surface dorsale lisse et brillante. Charnière comportant: sur la valve droite, une dent antérieure petite, perpendiculaire au bord, et une dent postérieure allongée, très inclinée et peu saillante ; sur la valve gauche, deux dents presque isolées ; fossettes ligamentaires superficielles. Impressions muscu- laires allongées, impression palléale écartée du bord ; surface interne non rayonnée. DiM. Hauteur : 4,5 mill. ; longueur transversale : G mill. R.D. .Je n'ai pas rapporté cette coquille à L. Baiidoni, qui existe dans le (^otcntin (v. Faune éoc, II, j). 31, pi. VI, fig. 4), parce qu'elle a le bord palléal plus rectiligne et la dent antérieure de la valve droite plus perpendiculaire au bord cardinal ; en outre, le contour supéro-postérieur est plus élevé que le contour supéro-antérieur, ce qui donne à la valve un aspect plus dissjaiiétrique. C'est aussi pour ce motif, et parce que le crochet est plus saillant, placé plus en avant, que je n'ai pas assimilé les valves de la Loire-Inférieure avec L. symmelriciim, du Lutécien des environs de Paris, bien que leur contour palléal soit presque aussi rectiligne, et que leur sur- face interne ne soit pas rayonnée, comme cela a lieu chez L. symine- Iricum. En résumé, notre espèce ne ressemble exactement à aucune des six Planikellya du Bassin de Paris, qui ont été récemment transportés dans le Genre Lepton par M. Da!l. Types et loc. Bois-Ciouct (PI. IX, fig. 29-31), coll. Dumas; rare. Kellya cf. aequilateralis Cossm. PI. IX, fig. 36-37. 1887 — Cossm. Cat. Éoc, II, p. 66, PI. lY, fig. 1-3. Observ. L'unique valve de (Coislin, que je rapporte à cette espèce bartonienhe, n'est pas absolument intacte sur les bords ; mais elle 144 HULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2*^ SÉR., T. V (78| paraît avoir la forme triangulaire et élevée de la coquille du Huel, une charnière identique, pas de stries rayonnantes à l'intérieur ; les fossettes destinées à recevoir les dents de la valve opposée sont grandes et allongées : on dirait presque que c'est une petite Mactre ; la fossette du ligament est profondément échancrée un peu en arriére du crochet. Plésiotypk et i.oc. Coislin (PI. IX, lig. 36-37), coll. Uunias ; unique. Erycina pellucida, [Lamk.]. PI. IX, fig. 38-39, 42-43. 1887 — Cossm. Cat. Éoc, II, p. 56, pi. II, fig. 32-33. 1904 — Cossm. et Piss. Faune éoc. Cot., II, p. 32, j)l. VI, fig. 5. Observ. Cette espèce est, ainsi que dans le Cotentin, excessivement rare dans la Loire-Inférieure où les quelques Erjxines qu'on recueille appartiennent presque toutes à une autre espèce, comme on le verra ci-après. Olle-ci est caractérisée par sa forme sublri- gone et élevée, par sa forte charnière et par le pli décurrent qui rayonne du crochet sur la surface dorsale, du coté anal ; les dents latérales sont très saillantes, même sui- la valve gauche; les impressions musculaires sont allongées et presque égales, mais celle du muscle postérieur descend un j)eu plus bas que l'autre. Plésiostyph et loc. Bois-Gouët, valve droite (PI. IX, fig. 42-43), coll. Dumas ; valve gauche (fig. 38-39), coll. Bourdot. Erycina armoricensis, nov. sp. PI. IX, fig. 40-41. Test mince. Taille petite. Forme aplatie, allongée dans le sens transversal, iaéquilalérale, plus atténuée et plus courte en arrière qu'en avant des crochets qui sont petits, pointus, situés aux trois septièmes de la longueur, du côté postérieur. Surface dorsale sans pli postérieur, très finement ornée de stries concentriques et peu régulières. Charnière comportant deux dents latérales, lamelleuses, peu écartées, et une petite dent glol)uleusc sous le crochet, iossetle ligamentaire minus- cule ; impressions musculaires inégales, inéquidislantes. DiM. Hauteur: 5 mill. ; longueur transversale: 7 mill. f79| M. COSSMANX. — MOLLUSQUES ÉOGÉXIQUES 145 R.D. On distingue cette coquille d'E. calijculaUi Dcsli. par son bord palléal plus rectiligne et par les stries de sa surface dorsale ; elle se rapproche beaucoup par sa forme, d'il. longidentata Dh., du Cuisien ; mais cette dernière n'est pas striée et a les dents latérales plus longues ; H. Foiicardi Dh., qui est striée, est plus tronquée en arrrière. Types et loc. Bois-Gouët, valve droite (PI. IX, iig. 40-41), ma coll. — Coislin, V. gauche (Tig. 40-41), coll. Dumas. Erycina leptonopsis, iiov. sp. PI, IX, iig. 44-46. Test mince. Taille assez petite. Forme très aplatie, très inéquilatérale ; côté antérieur un peu plus court el beaucoup plus atténué que le côté postérieur tjui est dilaté en arrière du crochet ; celui-ci est presque sans saillie, situé un peu en avant de la ligne médiane de la valve ; bord palléal peu arqué. Surface dorsale à peine bombée, terne quoique san« ornements, ayant plutôt l'aspect corrodé. Charnière compor- tant : sur la valve droite, une petite dent cardinale oblique sous le crochet, et deux dents latérales allongées, lamelleuses, saillantes, inéquidistantes, l'antérieure plus rapprochée ; sur la valve gauche, les dents sont beaucoup moins visibles ; fossette ligamentaire petite et peu profonde. Impressions musculaires arrondies, presque égales, situées très haut. DiM. Hauteur : 5 mill. ; longueur transversale : 7 mill. R.D. Par sa forme peu habituelle pour le genre Erycina, où les espèces sont généralement plus courtes en arriére qu'en avant du crochet, et aussi par son aplatissement, cette coquille a un peu l'aspect des Lepton ; mais sa charnière est exactement celle des Erycina, tandis que les Lepton ont un plateau cardinal bien plus élargi de chaque côté de la fossette. D'autre part, E. leptonopsis n'a pas les dents semilatérales de Kellya, dont elle a la forme, de sorte qu'en résumé, c'est une espèce tout à fait à part, qu'on ne peut rapprocher d'aucune de celles du Bassin de Paris. Types et loc. Bois-Gouët, deux valves opposées (PI. IX, tig. 44-46), coll. Dumas. 146 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2-^ SÉR., T. V f80| Scintilla (SpanioriniisJ parisiensis, Desh. PI. IX, Og. 52-53. 1887 — Cossm. Cat. Éoc, II, p. 50. Observ. Une seule valve gauche, du Bois-Gouct, qui a bien la forme sublrigone, quoique un peu moins haute, de S. parisiensis dans le Bassin de Paris ; la claarnière conq)orte une dent cardinale, assez oblique et saillante, qui se détache comme un petit crochet incurve de la petite protubérance située sous le crochet; on n.'aperçoit pas de fossette distincte pour recevoir la dent latérale de la valve opposée, mais la fossette ligamentaire est étroite et assez profonde. Sous-Genre Spaniorimis, Dnll. (Sijn. LepL). Plksiotype et loc. Bois-Gouét, unique (PI. IX, lig. 52-53), coll. Dumas. Scintilla [SponiorinnsJ gouetensis, iiov. sp. PI. IX, lig. 50-51. Taille assez petite. Forme peu convexe, allongée dans le sens transversal, subinéquilatérale, côté antérieur })lus long, plus atténué et plus ovale que le C(Mé postérieur qui est plus large, plus déclive en arrière du crochet, presque tronqué en arrière; crochet petit, peu gonflé, à peine saillant, situé un peu en arrière de la ligne médiane de la valve. Surface lisse et brillante. Charnière de la valve droite munie d'une dent mince, un peu oblique, en avant de laquelle est une petite fossette limitée par une forte saillie du bord supérieur, pour recevoir la dent .cardinale de la valve opposée ; dent latérale postérieure réduite à un simple gonflement du bord cardinal ; fossette ligamentaire très petite, entaillée par l'échancrure du contourinférieurdu plateau cardinal. Impressionsmusculaires allongées, situées très haut ; impression palléale très voisine du bord. DiM. Hauteur : 4,5 mill. ; longueur transversale : 7 mill. H.I). Cette espèce est plus allongée que S. parisiensis et moins équilatérale que S. ambigna. On peut aussi la rapprocher de S. eonstantinensis Cossm. et Piss., du Cotentin ; mais son bord palléal est moins arqué, et sa charnière n'est pas tout à fait pareille. I^^lle est moins allongée que .S. angnsla et elle a les [81] M. COSSiMANN. — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 147 crochets placés plus en arrière que cette dernière espèce. La dent latérale postérieure est plus visible que chez la plupart des autres espèces éocéniques de la Section Spanioriiuis Dali. Type et loc. Bois-Gouët, unique (Pi. IX, fîg. 50-51), coll. Dumas. Namnetia discoides, nnv. gen., nov. sp. PI. IX, fig. 47-49. DiAGNOSE GÉNÉRIQUE. Coqullic llssc, aplatie, inéqiiilatérale, discoïdale, altéiiuée en avant, fortement dilatée en arrière des crochets qui sont petits, déprimés, prosogyres. Charnière munie d'une seule petite dent cardinale, saillante, située sous le crochet, avec une fossette de chaque côté sur chaque valve, l'une de ces fossettes étant destinée à l'insertion d'un petit ligament interne. Bord supérieur un peu épaissi en arrière des crochets, mais dépourvu de nymphe. Impression du muscle antérieur un peu allongée en forme de massue, l'autre peu visible. Pas de sinuosité palléale. Observ. Cette coquille étrange a un peu la l'orme de Lmiovicia, quoique moins aplatie ; mais on l'en distingue par sa charnière dentée, et par sa cavité plus profonde près des crochets. Je ne puis la comparer au Genre Aiioiualomya qui est monomyaire, qui a le bord crénelé en arrière du crochet, et dont la surface est ridée. En résumé, c'est encore une forme à rapporter provisoire- ment à la Famille Galeommidiv , de même que Libvalula Pease. DiAGNOSE SPÉCIFIQUE. Tcst uiincc. Taille au-dessous de la moyenne des Liicinidœ, supérieure à celle de la plupart des Scintilla /SpanioriniisJ. Extrémité anlérie Jie à peine supérieure au septième de la longueur transverale ; bord palléal peu arqué, lisse. Surface externe ternie par l'usure, montrant seulement la trace de quelques accroissements irréguliers. Impression palléale assez écartée du bord, se raccordent régulièrement et sans sinuosité avec les impressions musculaires. , DiM. Hauteur : 11 mill. ; longueur transversale : 13,5 niill. 1\'PES et LOC. Bois-Gouël (PI. IX, lig. 47-49), coll. Dumas; deux valves opposées ; une autre valve, coll. Pissarro. 148 BULL. SOC. se. MAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V [82] Phacoides [MilthaJ coislinensis, nou. sp. PI. X, fig. 6-7. Test mince. Taille petite. Forme un peu convexe, plus allongée dans le sens transversal que sur la hauteur, oblique- ment tronquée en arrière, arrondie en avant et sur le contour palléal ; crochets petits, pointus, un peu saillants sur le bord supérieur qui est presque également déclive des deux côtés. Surface dorsale portant une dépression obsolète du côté anal, et des cicatricules irrégulières du côté antérieur, ornée de stries d'accroissement peu régulières, non lamelleuses, très fines, avec des arrêts plus profonds de place en place ; lunule ovale, très profonde, bien limitée ; corselet entaillé, très étroit et caréné. Charnière de la valve droite munie de deux petites dents cardinales sous le crochet et sur un plateau très étroit; la postérieure est largement bilobée, l'antérieur est simple, plus courte et plus oblique ; pas de dents latérales. Surface interne portant des oscules irréguliers, et en outre, quelques protubérances accidentelles. Impression du muscle antérieur allongée en forme de massue, écartée du bord ; impression du muscle postérieur petite, subrectangulaire. Dm. Hauteur : 11 mill. ; diamètre transversale : 13 niill. R.D. Ph. Ciwieri est cité (sous le nom Defrancei) dans la deuxième liste de M. Vasseur, c'est-à-dire à un tout autre niveau que celui de sa quatrième liste qui correspond au gisement de Coislin ; d'ailleurs, P/i. co/s/me/îs/.s s'en distingue par sa forme plus équilaté- rale, moins anguleuse en arrière, et par l'absence totale de lamelles sur sa surface dorsale. Type et loc. Coislin, unique (1^1. X, fig. 6-7), coll. Dumas. Phacoides (1) [Gibbolncina ? j Menardi, [Desh.]. PI. X, fig. 3-5. 1881 — Liicina Menardi, Dufour. Loc. cit., p. 24, no 44. 1887 — Cossm.Cat. Éoc, II, p. 32. (1) Je lie cite que pour mémoire Ph. (PseiidoniUllia! gigantetis, dont la pré- sence, flans la Loire-Inférieure, "n'est signalée que d'après des moules internes, de sorte que la détermination jn'en est pas absolument sûre. Celte élimination étant faite, c'est P/i. Menardi qui se trouve être le plus gros lepré- [83| M. COSSMANN. — MOLLUSQUES KOCÉNIQUES 149 Observ. C'est avec Ph. Menavdi — et non pas avec la var. Forii- siana Defr. qui n'est d'ailleurs pas bien définie — que les échan- tillons du Bois-Gouct offrent le plus de ressemblance. L'espèce atteint, dans le Bassin de Nantes, une taille presque géante : une valve de ma collection mesure, en effet, 78 mill. sur chaque dia- mètre. Elle est orbiculaire et convexe, tronquée et dénivelée sur son contour postérieur par une sinuosié qui correspond à la pro- fonde dépression dorsale du corselet ; une seconde rainure rayon- nante, beaucoup plus obsolète, divise celle région anale à peu prés par le milieu. Quant à la lunule, elle est beaucoup plus courte, moins développée, mais très profonde et limitée par un angle sub-caréné qui produit aussi une forte sinuosité sur le contour antérieur de la valve. Le crochet est petit, pointu, un peu saillant sur l'excavation de la partie antérieure du bord cardinal ; au- dessous de lui s'étend un assez large plateau cardinal sur lequel on ne distingue que la trace tout à fait effacée d'une dent oblique et postérieure, sur la valve gauche seulement ; mais la charnière droite est absolument nulle. L'intérieur des valves est rugueux : outre les oscules saillants et irrégulièrement distribués dont Dufour a fait mention dans sa citation, on remarque une rangée courbe de cicatricules qui part de la cavité du crochet (côté anal), s'avance obliquement au milieu, ])uis descend presque verticale- ment jusque vers l'extrémité inférieure de la longue impression musculaire antérieure , celle-ci se termine presque à l'aplomb du crochet, tandis que l'impression presque rectangulaire du muscle postérieur est logée toute entière dans la partie .saillante qui cor- respond à la dépression du corselet. L'inq^ression palléale est médiocrement écartée du bord, frangée dans toute son étendue, et limitée en dessous par une ligne de séparation qui isole sa surface rugueuse de la bordure lisse de quelques millimètres de largeur, qui encadre toute la valve à sa périphérie. Plésiotvpe et loc. Bois-Gouët (PI. X, fig. o-5), coll. Dumas; peu commune. .sentant du Genre P/iac'oides aux environs de Nantes, J'ai d'ailleurs, de même que dans riconographio, adopté la dénomination P/tacoide-s, avec le sens que lui a attribué M. Dali, dans sa revision des Lucinidés. Quant à la dénomi- uation (Hbl/olucina, il n'e.^t (tas bien sûr que /'/(. Mcnanti appartieiuie à cette Section qui a pour type Luclna gibbosiila, Lamk. 150 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2» sp:r., t V [84] Phacoides {Gibbolncinal axinoides, [Dul'ourl. PI. X, lig. 15-17. 1881 — Liicina (uvinoides, Duloiir. Loc. cit., p. 24, n" 45. Taille assez petite. Forme assez convexe, subtrigone, tron- quée en arrière, irrégulièrement curviligne sur le contour palléal et antérieur; bord cardinal déclive en arrière et excavé en avant du crochet qui est petit, pointu, saillant et recourbé vers le côté antérieur. Surface dorsale gibbeuse, portant en arrière une profonde dépression rayonnante qui correspond à la troncature anale ; ornementation formée de petites lamelles courtes et régulières, avec des lignes d'accrois- sement. Charnière comportant sur chaque valve une petite dent cardinale, saillante, épaisse et peu oblique ; nymphe oblique et obsolète, séparée du corselet par la longue rainure d'insertion du ligament. Impressions musculaires situées assez bas, l'antérieure peu allongée ; surface interne cariée ; impression palléale frangée. DiM. tiauteiir et longueur transversale : 12,5 mill. R.D. Dufour a simplement décrit Ph. axinoides, sans le rappro- cher des formes congénères, déjà connues : elle appartient au même groupe que Liicina gibbosula Lamk., c'est-à-dire à la Section Gibboliicina ; mais elle n'a pas la forme de l'espèce parisienne, et se rapproche beaucoui) plus de P. callosa qui n'est pas ornée à l'extérieur ; tandis que Ph. Lefevrei, qui a de courtes lamelles comme l'espèce nantaise, a une forme beaucoup plus transverse. La seconde dent cardinale, mentionnée dans la diagnose originale, n'est autre que la nymphe servant de support au ligament ; car il n'y a aucune fossette opposée pour la recevoir. Néotypk et LOC. Bois-Gouët (PI. X, flg. 15-17), coll. Dumas ; peu rare. Phacoides (Gibbolncina) gibbosulus, [Lanilv.]. PI. XI, lig. 8-10. 1887 - Cossm. Cat. Éoc, 11, p. 33. Observ. Les échantillons de Coislin que je rapporte à cette espèce hien connue sont assez minces et ressemhlent plus aux spécimens dé Mouchy qu'à ceux de Guépelle, dans le Bassin de [851 M. COSSMAW. — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES l5l Paris; mais comme l'espèce est très variable dans sa forme et dans son épaisseur, souvent cariée, il me paraîtrait excessif de séparer ceux de la Loire-Inférieure ; ils sont remarquables par leur char- nière minuscule, munie de deux petites dents cardinales sous le crochet. Leur surface dorsale n'est pas complètement lisse, et les accroissements deviennent lamelleux çà et là. Plésiotype et loc. Goislin (PI. XI, fig. 8-10), coll. Dumas ; peu répandue. Var. profunda, Dufour (Loc. cit., p. 26, no 50). R.D. Je ne suis pas bien sûr que l'unique individu étiqueté Lucina profunda, dans la coll. Dufour, provienne du Bois-Gouët, comme l'indique la description de l'auteur ; car je n'en trouve aucun autre spécimen dans toutes les recherches qui ont été faites depuis. Toutefois, cette valve diffère des échantillons de Goislin précités par sa forme plus profonde, plus transversale, à contour plus brisé encore ; en outre, sa charnière est plus forte, compor- tant deux dents cardinales plus épaisses et plus divergentes, avec une nymphe beaucoup plus saillante. Aussi, je m'abstiens de réunir cet individu avec Ph. gibbosnlus Lamk., et je me borne à le signaler et à le figurer, provisoirement sous le nom de var. profunda, en attendant que de nouveaux matériaux me permettent de confirmer la validité de cette espèce. Type et loc. Bois-Gouët? (PI. X, flg. 1-2), type de Dufour. Phacoides iCavilucinaJ elegans, [Defr.). PI. X, fig. 12-14. 1887 — Gossm. Gat. Éoc, II, p. 35. Observ. Les individus de Bois-Gouët sont exactement semblables à ceux de Parnes, dans le Lutécien supérieur des environs de Paris : la lunule est si profondément excavée qu'il en résulte une forte échancrure du bord cardinal qui ne porte qu'une seule dent très obsolète. Aucune trace de dents latérales, ce qui permet de distinguer de suite cette espèce d'une autre qu'on verra ci-après et qui a également la surface ornée de lamelles courtes et régu- lières, décussées par des stries rayonnantes. Les impressions mus- culaires sont très fortement gravées dans l'intérieur des valves. Plésiotype et loc. Bois-Gouët (PI. X, fig. 12-14), ma coll.; rare. 1Ô2 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2" SÉR., T. \^ [86| Phacoides fHere^ naviculus, nov. sp. PI. X, lig. 18-20. Taille assez petite. Forme peu convexe, très inéquilatérale, ayant la silhouette d'un esquif à voile déployée ; côté posté- rieur bilobé, côté antérieur excavé ; contour palléal demi- circulaire; crochets très saillants, très pointus, incurvés en avant, tandis que le bord cardinal est déclive en arrière. Surface dorsale portant une dépression anale et rayonnante, profondément excavée, à laquelle correspond une forte sinuo- sité du contour bilobé ; ornementation composée de lamelles ou de bourrelets concentriques, ondulés et même crénelés par des tranches rayonnantes et divergentes, au nombre de neuf ou dix, dont les rainures séparatives sont plus profondes aux extrémités qu'au milieu du dos ; région lunulaire et cor- selet allongés, lisses, bordés par une carène crénelée; lunule se réduisant à une fossette arrondie, enfoncée sous le crochet. Charnière composée d'une petite dent cardinale sur chaque valve ; nymphe allongée, épaisse, contiguë à la rainure du ligament. Impressions musculaires peu distinctes, l'anté- rieure plus allongée que l'autre. DiM. Hauteur : 12 mill. ; longueur transversale : 14 mill. R.D. Ce n'est pas seulement par sa forme plus transverse et plus aplatie — surtout dans le jeune âge — que cette espèce se distingue <, M. iJumas m'a commvniiqué une seconde valve de Coislin qui n'est évidemment pas dejla même espèce, car sa dent cardinale est bien visible, oblique et divergente, et en outre, ses stries imbriquées sont plus serrées, se recoupant sous un angle moins net : enfin son pli postérieur est très marqué ; toutefois, comme l'ii.dividu est un peu fruste, J'attends encore avant de proposer une nouvelle espèce qui retrouverait, à Coislin. concurreanment avec l'aulre. fOôl M. COSSMANN. — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 161 profonde, limitée par une strie très visible. Les stries imbriquées de sa surface sont bien plus espacées que celles de D. pulchella et de D. discors ; elles forment des chevrons qui se recoupent sur une aire rayonnante et très antérieure. Enfin — et surtout — sa char- nière est bien plus formée que celle de D. namnetensis même : la dent cardinale, quoique minuscule, est parfaitement visible sous le crochet, et les dents latérales sont fortes et écartées : d'ailleurs, le plateau cardinal est très étroit et échancré sur son contour inférieur. Néanmoins, ce ne sont pas des différences suffisantes pour motiver la création d'une nouvelle subdivison générique : Boiirdotia, comme l'a proposé M. Dali (Synopsis Liicinocea, 1900) d'après l'aspect de la figure originale ; en effet, puisque ces subdivisions doivent être fondées sur des différences de charnière, il est certain que la saillie plus ou moins forte des trois dents de Divavicella ne peut justifier la création même seulement d'une Section ; c'est pourquoi je n'ai pas adopté Boiirdotia, qui est complètement sj'nonyme de Divari- cetla. Quanta la forme inéquilatérale que présente le type, elle est uniquement due à ce qu'il n'est pas adulte, comme on l'a vu ci- dessus. Plésiostypes et loc. Bois-(iouët, jeune valve gauche (PI. XI, fig. 3-4), coll. Pissarro; deux valves plus adultes (fig. 11-12), coll. Bourdot. Lucina Gentili, Cossm. PI. XI, fig. 20-21. 1887 — Lucina tennis, Desh. in Cossm. Cat. Hoc, II, p. 48 (non Muller). 1904 — Lucina Gentili, Cossm, Revue crit. Pal., p. 198. Observ. L'unique valve de Bois-(iouët ressemble complètement à celles de Grignon et elle est caractérisée par sa minceur, par sa forme plus atténuée en avant, par ses crochets placés un peu au- delà de la lèvre médiane Le bord cardinal est absolument dénué de dents, et l'impression du muscle antérieur est assez allongée. Plésiostype et loc. Bois-Gouët (PI. XI, fig. 20-21), coll. Dumas; unique. Hindsiella Bourdoti, nov. sp. PI. IX, fig. 32-35. Test assez épais. Taille petite. F'ormebilobée, peu convexe, arrondie à ses extrémités, échanerée sur le contour palléal ; 1(32 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2" SÉK., T. V [96j crochets petits, gonflés, enroulés à mesure que la coquille vieillit. Surface dorsale chagrinée par de fines granulations, produites par l'entrecroisement des stries obliques; les arrêts de l'accroissement forment en outre des gradins souvent très élevés chez les individus très adultes (gérontiques). Charnière petite, comportant, sur la valve gauche, deux petites dents cardinales et divergentes. Surface interne lisse, impressions musculaires peu visibles. DiM. Hauteur : 4 mill. ; longueur transversale : 5,5 mill. R.D. C'est à H. piistulosa Desli. que cette espèce ressemble sur- tout ; mais elle est plus haute, beaucoup moins allongée ; ses deux lobes sont moins inégaux; en outre, sa surface dorsale porte, sur le plus âgé des deux individus, des gradins tout-à-fait anormaux, dont on n'aperçoit guère que l'indice naissant chez le plus petit des deux cotypes. Malheureusement, le spécimen gérontique est très roulé et, entre les gradins, on ne voit pas bien nettement l'orne- mentation chagrinée ; son crochet est enroulé d'une manière inat- tendue, qui rappelle celui de certains Chaîna. Cotypes et log. Bois-Gouët (PI. IX, fig. 32-35.) coll. Bourdot; très rare. Diplodonta difficilis, nov. sp. PI. XI, fig. 26-28. Test assez mince. Taille petite. Forme convexe, inéquila- térale, arrondie à ses extrémités, peu curviligne sur le contour palléal, plus atténuée en avant qu'en arrière ; crochets petits, pointus, gonflés, inclinés un peu au-delà de la ligne médiane, du côté antérieur. Surface dorsale dépourvue de dépression anale, plus bombée du côté postérieur, ornée de nombreuses stries d'accroissement; corselet très étroit, limitée par une strie. Charnière comportant deux petites dents cardinales et divergentes, dont une est profondément bifide, l'antérieure sur la valve gauche, la postérieure sur la valve droite. Impressions musculaires peu visibles, inégales; impression palléale très écartée du bord. DiM. Hauteur : 3,5 mill. ; longueur transversale : 4 mill. |97| M. COSSMANX. — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 163 R.D. J'ai longtemps hésité à séparer cette espèce de ses congé- nères du Bassin de Paris, et cependant il ne m'a pas été possible de la rapporter exactement à aucune de ces dernières : confondue d'abord avec D renulala, qui est inéquilatéral, elle s'en écarte par son contour palléal plus rectiligne, par sa forme plus convexe, par les stries de sa surface dorsale ; si on la rapproche de D. trans- versaria, qui a la même forme, on remarquera qu'elle a les crochets moins inclinés en avant, et que sa surface ne porte pas de ponc- tuations. D. strialina, qui a aussi des stries bien marquées, est bien plus orbiculaire et son côté antérieur est plus dilaté que chez D. difficilis ; enfin D. Morleti, qui est aussi inéquilatéral, a les crochets plus inclinés en avant, l'extrémité antérieure plus atténuée, le côté postérieur plus gibbeux. Dans ces conditions, malgré la répugnance que j'éprouve à augmenter encore le nombre des espèces dans un Genre déjà très chargé, je n'ai pu éviter de la distinguer des formes parisiennes. Types et loc. Bois-Gouët, une valve droite (PI. XI, fig. 27), coll. Cossmann, une valve gauche (fig. 26, 28), coll. Bourdot ; coll. Dumas, individus de 7 niill. retrouvés depuis. Diplodonta grignoneusis, Desh. PI. XI, fig. 29-;^0. 1887 — Mijsia grignoneusis, Cossm. Catal. Éoc, II, p. 24. Observ. Le spécimen de Bois-Gouët a bien la forme, convexe et dilatée en arrière, des échantillons du Bassin de Paris ; son côté antérieur est beaucoup plus court et plus atténué ; son crochet est gonflé et incliné en avant. Sa surface dorsale, très finement striée par les accroissements, porte une dépression anale, aussi visible que celle indiquée sur la figure de l'atlas de Deshayes. La charnière de la valve gauche porte deux petites dents cardinales très inégales, l'antérieure courte et bifide, la postérieure simple, lamelleuse, très allongée, contiguë à la nymphe, qui s'allonge contre le corselet étroit, dont elle n'est séparée que par une petite arête saillante. Plésiostyfe et loc. Bois-Gouët, unique (PI. XI, fig. 29-30), coll. Dumas. Diplodonta (Felaniellaj bidens, Desh. PI. XI, fig. 34-37. 1887 — Mysia bidens, Cossm. Catal. Éoc, II, p. 27. R.D. Il est difficile de trouver plus de similitude qu'il n'en existe entre les spécimens de Bois-Gouët et ceux d'Hermonville : c'est 164 BULL. SOC. se. N'AT. OUEST. — 2" SKR., T. V (98 1 exactement la même forme subquadrangulaire, avec des crochets presque médians, le contour anal décline et subtronqué ; la surface dorsale porte des stries d'accroissement souvent très marquées, et c'est ce qui distingue cette espèce de D. elliptica dont les valves sont plus lisses. La dent bifide est, comme chez Diplodonta s. s., l'antérieure de la valve gauche et la postérieure de la valve droite; aussi, pour distinguer la Section Fe/an/e//a Dali (1900), doit on se guider exclusivement d'après la forme de la coquille. Plésiostype et loc. Bois-Gouët (PI. XI, (ig. 34-;i7), coll. Dumas ; peu rare. — C.oislin, coll. Dumas. Diplodonta (FelaniellaJ cf. segregata, [Cossm.] PI. XI, lig. 38-41 . 1887 — Mysia segregata, Cossm. (}atal. Éoc, II, p. 28. R.D. Cette espèce est moins quadrangulaire que la précédente, sa forme est plus orbiculaire et oblique, un peu plus convexe, moins tronquée en arrière; néanmoins il faut une très grande attention pour la séparer des jeunes individus de D. bideiis. Aussi, l'attribu- tion à D. segregata des rares individus qui m'ont paru différents de D. bidens, me laisse-t-elle quelques doutes. Plésiostypes et loc. Bois-Gouct (PI. XI, fig. 38-39) coll. Cossmann ; valve gauche (fig. 40-41) coll. Dumas. — Coislin, deux valves dou- teuses, coll. Dumas. Sportella [AngiisticardoJ namnetensis, nov. sp. PI. XI, lig. 42-43. Test assez épais. Taille petite. Forme siibéquilalérale, un peu convexe, à extrémités arrondies, à bord palléal faible- ment arqué ; crochets gonlléS; opposés, situés un peu en avant de la ligne médiane. Surfece dorsale lisse, terne, un peu déprimée à ses deux extrémités. Charnière de la valve droite médiocrement épaisse, comportant une grosse dent cardinale sous le crochet, et en avant de la fossette destinée à la dent principale de la valve opposée, un petit contrefort dentiforme, attenant au bord supérieur; nymphe aplatie, assez allongée ; impression dji muscle postérieur ovale et plus élargie ; impression palléale assez écartée du bord. DiM. Hauteur : 4 mill. ; longueur transversale: 6,5 mill. (99| M. COSSMANN. — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 165 R.D. Bien que je ne connaisse qu'une valve droite un peu usée de cette espèce, je crois intéressant de la décrii'e et de la séparer de ses congénères du même groupe dans le Bassin de Paris : elle est moins arrondie et plus allongée dans le sens transversal que S. rotundata, du Lutécien ; moins inéquilatérale que S. vnriabilis, du Cuisien ; elle ressemblerait peut-être davantage à S. fabula, du Bar- tonien ; mais, outre que cette dernière espèce est un peu déprimée sur le milieu de sa surface dorsale, elle a le bord palléal plus arrondi que S. namnetensis, tandis que ses extrémités sont plus atténuées. Elle appartient, conmie ces trois espèces, à la Section Angusticardo, caractérisée par son bord cardinal moins aplati et moins calleux que celui des vrais Sportella. Son test épais et sa charnière l'écartent d'ailleurs de Fiilcrella. Types et loc. Bois-Gouët (PI. XI, fig 42-43), coll. Dumas; unique. Gorbis latnellosa, Lamk. PI. XII, lig. 1-3. 1887 — Cossm. Cat. Éoc, II, p. 29. 1904 — Cossm. et Piss. Faune éoc. Cot., Il, p. 38, pi. VII, fig. 8. Observ, Les individus de la Loire-Inférieure n'atteignent pas, à beaucoup près, la taille de ceux des environs de Paris ; mais ils ont exactement la même forme ovale dans le sens transversal, le côté anal subanguleux ou subtronqué, les crochets médians et peu saillants, de fortes lamelles concentriques décussées — et même crénelées en avant — par des côtes rayonnantes et très serrées. La charnière comporte, sur la valve droite, deux dents cardinales, la postérieure tellement large et bilobée qu'on croirait qu'il en existe trois, et deux fortes dents latérales, très inéquidistantes, la posté- rieure plus écartée et plus allongée; sur la valve gauche, deux dents cardinales inégales, mais l'antérieure est seulement obtusément bifide, en outre deux dents latérales comme sur la valve opposée. Les bords des valves sont fortement crénelés dans toute leur étendue. Plésiotypes et loc. Bois-Gouët (PI. XII, fig. 1-2), coll. Dumas; valve gauche (fig. 3), coll. Bourdot ; assez rare, même de petite taille. — Coislin, jeunes individus, coll. Dumas. Chama calcarata. Lamk. PI. XII, lig. 4-7. 1887 — Cossm. Cat. Éoc, II, p. 10. 1904 — Cossm. et Piss. Faune éoc. Cot., II, p. 39, pl. VII. fig. 9-10, et pl. VIII, fig. 3. 166 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2« SÉR., T. V (10U| Observ. L'état de conservation de quelques spécimens de la Loire-Inférieure est comparable à celui des plus beaux échantil- lons du Lutécien des environs de Paris ; les épines non barbelées sont longues sur les deux valves, et les contreforts rayonnants des lamelles sont très visibles sur la valve droite. Notre plus gros plésiotype a une forme quadrangulaire, qui est due à une défor- mation accidentelle ; nous connaissons un autre individu élevé, à crochet enroulé sur lui-même, comme celui d'un Hipponyx. La forte dent cardinale de la valve gauche est irrégulièrement crénelée ; enfin la surface interne porte les fines ponctuations qui caracté- risent cette espèce. Quant aux impressions musculaires, elles sont grandes et allongées ; l'impression palléale est écartée du bord. Plésiotypes et loc. Bois-Gouët (PI. XII, fig. 4-7). coll. Dumas, — Coislin, coll. Dumas. Ghama turgidula, Lamk. PI. XII, fig. 8-11. 1881 :— Dufour. Loc. cit., p. 40, no 80. 1887 — Cossm. Cat. Éoc, II, p, 11. Observ. La valve inférieure, bossue et mince, carénée en arrière, est beaucoup plus rare que la valve supérieure, qu'il est facile de confondre avec C. siilccita; la forte dent cardinale qui forme l'arête inférieure du bord est crénelée, et les crénelures se répètent sur la paroi de la fossette de la valve supérieure qui porte une dent en accent très circonflexe ; les lamelles exfoliées qui ornent la surface de cette valve supérieure sont plissées avec peu de régularité. Plésiotypes et loc. Bois-Gouët, valve super. (PI. XII, fig. 8-11), coll. Dumas. — La Close, valve inférieure (fig. 8-11), coll. Dufour, au Muséum de Nantes. — Arthon, coll. Dumas. — C^oislin, coll. Dumas. — Campbon, coll. Baret, au Muséum de Nantes. Gardium (Trachijcardiiim) verrucosum, Desh. PI. XII, fig. 12-15. 1881 — Dufour. Loc. cit., p. 31, no 59. 1881 — Cardiiim gratiim, Dufour. Loc. cit., p. 30, n» 56. 1886 — Cossm. Cat. Éoc, I, p. 167 Observ. Le plus gros individu de Bois-Ciouët est le plésiotype de la coll. Dufour, au Muséum de Nantes ; il mesure 23 mill. de hauteur sur 21 mill. de largeur transversale, mais il est trop roulé (101 I M. COSSMANN. — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 167 pour qu'on puisse le figurer ; d'ailleurs, tous les spécimens que j'ai eus sous les yeux, en petit nombre parce que l'espèce n'est pas commune dans ce gisement, ont perdu leurs tubercules caracté- ristiques, et même leurs costules ne sont pas toujours alternées très régulièrement ; entre les costules , on aperçoit les rides d'accroissement qui permettent toujours de distinguer, même à l'état d'usure, C. verriicosiim de C. alternatum. La forte dent cardi- nale de la valve droite est exactement située sous le crochet ; en outre, sur cliaque valve il existe une protubérance cardinale et dentiforme, contiguë à la nymphe de la valve gauche, au bord lunulaire sur la valve droite ; les dents latérales sont fortes, sail- lantes, équidistantes sur la valve droite, tandis que sur la valve gauche, l'antérieure seule est bien développée. Les crénelures du bord palléal sont très régulières. Plésiotypes et loc. Bois-Gouët (PI. XII, fig. 12-15), coll. Dumas. — (^oislin, coll. Dumas. — La Close, coll. Dufour, au Muséum de Nantes. Gardium (Plagiocardiiim) sub-Passyi Dufour. PI. Xll, fig. 18-20. 1881 — Dufour. Loc. cit., p. 30, no 58. Taille assez grande. Forme convexe, oblique, inéquilaté- rale, largement arrondie et dilatée en arrière des crochets, ovale et atténuée du côté antérieur; crochets gonflés, obli- quement inclinés en avant, situés aux deux cinquièmes de la longueur transversale. Surface dorsale plus bombée en arrière qu'en avant de la ligne médiane, un peu déprimée vers le con- tour anal, ornée de 42 à 46 côtes plates ou presque excavées, avec de petites perles espacées, l)eaucoup plus saillantes et plus grosses sur les dernières côtes postérieures qui sont séparées par de larges rainures plissées en travers, tandis qu'à l'avant, les côtes s'élargissent et ne sont séparées que par une ligne à peine ponctuée. Forte charnière comportant deux dents très inégales sur chaque valve, et deux dents latérales inéquidistantes. Impressions musculaires situées très haut ; bords crénelés. DiM. Hauteur : 31 mill. ; longueur transversale : 35 mill. ; épais- seur d'une valve : 13 mill. 12 168 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V [102] R.D. Beaucoup plus oblique et plus grande que C. granulosiim, sauf dans le jeune âge où elle est peu inéquilatérale, cette belle espèce se distingue de C. Passyi par le nombre de ses côtes, par sa forte charnière ; en outre, ses côtes sont plus élargies du côté antérieur, et ses crochets sont situés plus en avant, de sorte que sa forme générale est encore pins inéquilatérale. La séparation proposée par Dufour est donc tout à fait justifiée ; mais ce qui est regrettable, c'est le préfixe siib devant un nom propre. Plésiotypes et loc. Bois-Gouët (PI. XII, fig. 18-20. coll. Dumas. — La Close, coll. Dufour, au Muséum de Nantes. — Coislin, jeune individu, coll. Dumas. Gardium (Loxocardiiim) subgratum, Dufour. PI. XIII, fig. 1-3. 1881 — Dufour. Loc. cit., p. 30, no 57. Taille assez grande. Forme convexe, plus élargie dans le sens de la hauteur, obliquement tronquée du côté anal, largement arrondie en avant et sur le contour palléal ; crochets presque médians, gonflés et saillants, opposés. Surface dorsale régulièrement bombée, sauf du côté anal où une large dépression correspond à la troncature du contour; trente-six côtes rayonnantes, aplaties, séparées par des rai- nures qui s'élargissent beaucoup sur la dépression anale, ornées de lamelles tranverses qui deviennent circonflexes du côté postérieur, et même sur les dernières côtes, elles se transforment en déchiquetures saillantes et accolées sur le côté de la côte ; les intervalles des côtes portent seulement de fines stries rayonnantes. Charnière munie d'une petite dent cardinale et de deux fortes dents latérales, sur chaque valve; la nymphe est épaisse et retroussée. Impressions musculaires situées très haut à l'intérieur des valves : bords fortement crénelés. Dm. Hauteur : 28 mill. ; diamètre transversal : 30 mill. ; épais- seur d'une valve : 10 mill. R.D. Dufour a comparé son espèce à C. gratum qui n'est pas de la même Section et dont l'ornementation est radicalement diffé- [103] M. COSSJMANN. — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 169 rente ; celle-ci a la forme et rornementation des Loxocardium, et en parlicLilier, de C. obliqinim ou plutôt de C. inipedilum ; mais, outre qu'elle est plus grande que cette dernière espèce, elle a des côtes plus aplaties, avec des interstices non cloisonnés, et ses écailles ne sont pas circontlexes sur toute l'étendue de la surface dorsale, comme chez l'espèce parisienne. Plésiotypes et loc. Bois-Gouët (PI. XIII, fig. 1-3), coll. Dumas ; commune. Cardium (Loxocardium) proximum, Dufour. PI. XII, lig. 21-23. 1881 — Dufour. Loc. cit., p. 29, no 55. Taille moyenne. P'orme peu convexe, obliquement tronquée en arrière, largement arrondie en avant et sur le contour palléal ; crochets situés un peu en avant de la ligne médiane, gonflés et opposés. Surface dorsale médiocrement bombée au milieu, fortement déprimée en arrière; subauguleuse à la séparation des deux régions; environ 70 côtes très serrées et aplaties sur la région médiane où elles ne sont séparées que par de fines rainures, plus larges et [)lus espacées sur la région anale; ornementation formée de fines lamelles trans- verses, assez serrées, occupant toute la largeur des côtes, se transformant sur la dépression anale en écailles qui se dressent et se relient même parfois pour former une crête. Cliarnière munie, sur chaque valve, d'une petite dent cardi- nale et de deux fortes dents latérales ; nymphe assez longue, épaisse, bien taillée. Impressions musculaires peu visibles ; crénelures des bords très inégales, plus fines sur le contour palléal. DiM. Hauteur et diamètre transversal : 26 mill. ; épaisseur d'une valve : 9 mill. R.D .Ce n'est pas à C. porulosiiin, qui n'est pas du même groupe, qu'il faut comparer cette espèce, mais à C. formosum Desh., quia la même forme ; toutefois l'ornementation de l'espèce nantaise est différente et son obliquité est plus grande. Dufour a été induit en erreur parce que les valves types sont dénuées d'ornemcnlalic n 170 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 1^ SÉR., T V [104] sur les côtes, et qu'il ne reste en arrière que la petite crête acci- dentelle qui se forme sur les dernières de ces côtes ; mais, sur les côtes médianes, ainsi que je l'ai constaté sur des valves de Bois- Gouët, mieux conservées, il n'y a que des lamelles comme chez les Loxocardium. Types et loc. La Glosai (PI. XII, fig. 21-23), coll. Dufour, au Muséum de Nantes. — Bois-Gouët, assez répandue. — Coislin, coll. Dumas. Cardium (Loxocardium) Dumasi, nov. sp. PI. XIII, fig. 4-6. Test très mince. Taille assez petite. Forme aplatie, oblique, déprimée mais dilatée en arrière, ovale-arrondie et plus atténuée en avant ; crochets un peu gonflés, opposés, situés vers les deux cinquièmes de la longueur transversale, du côté antérieur. Surface dorsale peu bombée, subanguleuse en arrière, avec une dépression assez profonde au delà de laquelle la région anale est un peu plus convexe, de sorte que le contour fait une légère sinuosité; ornementation composée de 70 côtes environ, séparées par de simples stries, sauf vers l'angle dorsal et sur la région anale où ce sont des rainures plus larges et plus profondes; de nombreuses écailles trans- verses garnissent ces côtes, même sur la région anale où elles sont seulement un peu plus proéminentes. Charnière com- posée d'une très petite dent cardinale sur chaque valve, et de deux dents latérales, l'antérieure de la valve gauche très saillante et très longue. Impressions musculaires bien gra- vées ; bords finement crénelés. DiM. Hauteur : 9 mill. ; longueur transversale : 7,5 mill. R.D. Très voisine de C. proximiim, cette espèce doit en être dis- tinguée, non seulement par sa minceur et sa petite taille qui pour- raient être attribuées à ce qu'elle n'en est que le jeune âge, mais encore par son côté postérieur moins tronqué, sinueux, par sa convexité moindre, par sa forme plus oblique ; enfin l'ornementa- tion des côtes se poursuit, à peu près sans modification, jusque sur la dépression anale. On n'observe jamais chez C. proximum, à [105] M. COSSMANN. — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 171 la même taille, le bombement qui existe au-delà de la dépression chez C. Diimasi, et qui a pour résultat de rendre le contour sinueux. Elle ressemble aussi beaucoup à C. scohinella, du Bassin de Paris ; mais ses aspérités sont plus lamelleuses, non perlées ; son côté anal est plus dilaté et sa forme est moins ovale. Types et loc. Bois-Gouët (PI. XIII, fîg. 4-6), coll. Dumas ; peu commune. — Coislin, un fragment, coll. Dumas. Gardium (Loxocnrdium) coislinense, nov. sp. PI. XIII, fig. 7-9. Taille petite. Forme 1res oblique, très inéquilatérale, assez convexe, dilatée en arrière des crochets situés au tiers de la longueur, du côté antérieur qui est largement arrondi, tandis que le contour anal est subtronqué sans être cependant com- plètement recliligne ; contour palléal faiblement arqué; cro- chets petits, médiocrement gonflés, peu saillants. Surface externe bombée vers la séparation de la région anale qui est déprimée; trente à trente-cinq côtes aplaties, séparées par de profondes rainures et un peu plus espacées à l'arrière, ornées de granulations transverses qui sont presque toujours effacées par l'usure, et qu'on n'aperçoit que très rarement aux extrémités. Charnière composée d'une petite dent cardi- nale et de deux dents latérales, presque équidistantes, sur chaque valve. Impressions musculaires situées très haut; bords fortement crénelés, les crénelures prolongées par des rainures juqu'au delà de l'impression palléale. DiM. Hauteur : 6 mill. ; longueur transversale : 8 mill. R.D. On peut dire que cette petite espèce est surtout caractérisée par son perpétuel étaf d'usure : il est rare qu'on puisse distinguer les traces effacées de l'ornementation des côtes. Elle est beaucoup plus oblique et plus transverse que C. plagiomorphiim et C. fiigax Cossm., du Bassin de Paris. Quant à C. Boiirdoti Cossm., qui a une forme aussi transverse, outre que son ornementation est diffé- rente, que ses côtes sont plus nombreuses, il est réellement plus dilaté en arrière que C. coislinense. 172 BULL, SOC. se. NAT. OUEST. — 2e SÉR., T. V [106] Typks et LOC. Coislin (PI. XIII, fîg. 7-9), coll. Dumas ; assez commun, mais invariablement roulé. — Arthon, un individu bivalve et douteux. Gardium (Loxocardiiiin) Marchandi, nov. sp. PI. XII, fig. 26-28. Taille petite. Forme aplatie, subquadrangulaire, plus haute que large, inéquilatérale ; l)ord supérieur déclive en arrière des crochets, faisant un angle arrondi avec le contour anal (|ul est rectiligne et tronqué ; contour antérieur ovale-arrondi; contour palléal arqué, faisant un angle arrondi avec la tron- cature anale ; crochets petits, peu gonflés, situés aux deux cinquièmes de la longueur, du côté antérieur. Surface dorsale peu bombée, même aux abords de l'angle obtus qui sépare a dépression anale, correspondant à la troncature du con- tour; environ quarante côtes serrées, convexes, séparées par de profondes rainures plus étroites, assez régulièrement espacées, ornées de petites granulations transverses. Char- nière munie d'une forte dent cardinale et de deux puissantes dents latérales, sur chaque valve. Impressions musculaires petites, situées très haut ; impression palléale écartée du bord qui est linenient crénelé, les crénelures ne se prolongent presque pas à l'intérieur des valves. DiM. Hauteur : 7 mill. ; largeur transversale : 6,5 mill. R.D. En triant de nombreux individus de C. coislinense, j'ai séparé quelques valves de cette espèce, non moins roulée que la précédente, et que je dédie au sympathique secrétaire du Muséum de Nantes. La forme de C. Marchandi est nettement différente d,e celle de C. coislinense, le nombre de ses côtes est plus grand, ses crochets sont situés moins en avant, ses crénelures palléales ne se prolongent pas à l'intérieur des valves, comme chez l'autre espèce. Dans le Bassin de Paris, je ne puis la comparer qu'à C. plagiomor- phum qui a moins de côtes et le bord postérieur moins dilaté en arrière des crochets, ou à C. formosnm (var. diasticta) qui a beau- coup plus de côtes et une ornementation beaucoup plus fine. Types et loc. Coislin (PI. XII, fig. .26-28), coll. Dumas; assez rare. — Bois-Gouët, une valve douteuse. — Arthon, coll. Dumas. [107] M. COSSMANN. — MOLLUSQUES ÈOCÉNIQUES 173 Gardium (Loxocardium) gouetense, nov. sp. PI. XII, fig. 16-17. Taille très petite. Forme convexe, oblique, transverse, inéquilatérale, arrondie à ses deux extrémités, l'antérieure plus atténuée; contour palléal bien arqué; bord supérieur déclive en arrière des crochets qui sont situés au tiers de la longueur, du côté antéi*ieur, assez gonflés, quoique peu saillants. Surface dorsale bombée, un peu déprimée sur la région anale qui n'est cependant pas tronquée ; trente-cinq à trente-huit côtes aplaties, également espacées, séparées par de petites rainures qui sont cloisonnées par de fines lamelles d'accroissement; sur les côtes, on distingue de nombreuses aspérités circonflexes, relevées en crénelures saillantes aux extrémités. Charnière munie de deux petites dents cardinales saillantes, sous les crochets ; et de deux dent latérales très inéquidistantes, l'antérieure tout à fait voisine de la dent cardinale. Impressions musculaires situées très haut ; créne- lures palléales très inégales, plus fortes à l'arrière qu'à l'avant, se prolongeant par des rainures dans tout l'intérieur des valves. DiM. Hauteur : 3,5 mill. ; longueur transversale : 4,5 mill. R.D. Par sa forme et par le nombre de ses côtes, C. gouetense est évidemment très voisin de C. coislinense, et je les aurai réunis s'il n'y avait pas une très grosse difrérence du fait de la charnière.; en outre, bien que C. coislinense soit généralement usé, les traces d'ornementation de ses côtes n'ont aucun rapport avec les écailles circonflexes de C gouetense, qui ressemblent plutôt à celles de C. Bourdoti ou de C. cosmetum ; mais l'espèce nantaise se sépare de ces dernières par le nombre de ses côtes. Types et loc. Bois-Gouët (PI. XII, fig. 16-17), coll. Dumas ; très rare. Gardium (Loxocardium) sublima, d'Orb. PI. XII, fig. 24-25. 1886 — Cossm. Cat. Éoc, I, p. 172. R.D. C'est bien à C. sublima — et non pas à C. multisquamatum, comme dans le Cotentin — qu'il faut rapporter les quelques valves 174 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 1^ SÉR., T. V [108] du Bois-Gouët, caractérisées par leur forme oblique et aplatie, par leur contour anal subtronqué, par leurs nombreuses côtes rayon- nantes, ornées de fines lamelles transverses et très serrées. Ces individus sont bien moins quadrangulaires que C. Marchandi, moins convexes et moins transverses que C. goiietense. Rien n'est plus difficile d'ailleurs que de distinguer toutes ces espèces voi- sines, et il faut une attention soutenue, portant sur tous les caractères réunis, pour obtenir des séparations rationnelles. Plésiotvpe et loc. Bois-Gouët (PI. XII, fig. 24-25), coll. Dumas, coll. Pissarro ; très rare. Cardium (Loxocardium) rarisquamatum, Cossm. et Piss. PI. XIII, fig. 10-12. 1904 — Cossm. et Piss. Faune éoc. Cot., II, p. 45, pi. VIII,flg. 12-13. Observ. On reconnaît immédiatement cette espèce à ses côtes peu nombreuses, ornées de squames espacées : la description ori- ginale en signale une trentaine, mais je n'en compte guère plus de 26 sur les individus de Bois-Gouët qui sont très fraîchement con- servés, de sorte que je puis compléter cette diagnose, faite d'après des types usés. Ces côtes sont convexes, séparées par des rainures moitié plus étroites, au fond desquelles on aperçoit de fines lamelles transverses ; du côté postérieur qui est plus déprimé, les côtes s'espacent davantage en éventail, et les squames sont rem- placées par de petites granulations ])erlées ; les crochets sont situés aux deux cinquièmes de la longueur du côté postérieur. Outre les deux dents cardinales, qui sont petites et triangulaires, les deux dents latérales sont presque équidistantes sur chacune des deux valves, la postérieure deux fois plus allongée que l'autre et un peu plus éloignée du crochet. Les crénelures palléales se pro- longent à l'intérieur des valves, presque jusque dans la cavité du crochet. R.D. Cette espèce est moins oblique que ses congénères du Bassin de Nantes ; elle n'a pas la forme transverse de C. goiietense, et elle a beaucoup moins de côtes ; en outre, les aspérités dont ces côtes sont ornées ne sont pas circonflexes ; enfin ses dents latérales sont moins inéquiditanstes. Elle se distingue de C. Bourdoti à peu près par les mêmes caractères, et elle a encore moins de côtes que cette [109] M. COSSMANN. — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 175 dernière espèce. D'autre part, elle est moins transverse que C. cois- linense, et son ornementation est ditTérente. Plésiotyfks et loc. Bois-Gouët (PI. XIII, fig. 10-12), coll. Dumas; peu commune. — Coislin, commune, coll. Dumas. — Arlhon, coll. Dumas. Cardium (Loxocurdiiim) Dufouri, nov. sp. PI. XIII, fig. 13-15. 1881 — C. obli(/imm, Dufour. Loc. cil., p. 31, no 60. Taille petite. Forme subtrigone, peu convexe, subanguleuse et tronquée en arrière, arrondie en arc de cercle du côté antérieur, peu arquée sur le contour palléal ; crochets très gonflés, opposés, presque médians; bord supérieur déclive et très court en arrière du crochet, faisant un angle très ouvert avec le contour rectiligne de la troncature anale. Surface dorsale peu bombée, aplatie ou même excavée sur la région anale, ornée de 35 à 40 côtes rayonnantes, aplaties, séparées par de simples rainures qui s'élargissent sur l'angle posté- rieur ; de nombreuses petites squamules transverses garnissent ces côtes quand la surface n'est pas usée, elles sont |)lus épaisses ou même subgranuleuses en avant et sur la région anale. Charnière portant une petite dent cardinale sur chaque valve, et deux fortes dents latérales, équidistantes. Impres- sions musculaires arrondies, peu visibles; bords crénelés. DiM. Hauteur : 8 mill. ; largeur transversale : 7 mill. R.D. Cette espèce ne peut, à cause de sa forme trigone, être confondue avec C. plagiomorphiim, du Lutccien des environs de Paris : c'est plutôt avec C. Moiieti qu'il faudrait la comparer, mais ce dernier est moins élevé, plus transverse, l'ornementation et le nombre des côtes sont cependant les mêmes chez les deux espèces ; la charnière ne présente non plus aucune différence ; mais> le nombre des côtes est plus considérable chez l'espèce nantaise, Ici encore, il faut faire beaucoup d'attention pour ne pas confondre les jeunes individus de C. Dufouri avec ceux de C. Marchandi ; cependant on reconnaît toujours la première à sa forme trigone, et la secondé à sa forme subquadrangulaire. 176 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V [110] Types et loc. Bois-Gouët (PI. XIII, fig. 13-15;, coll. Dumas : fré- quente. — Coislin, coll. Dumas. — Arthon, coll. Dumas. Gardium (Loxocardium) Pissarroi, nov. sp. PI. XIII, fig. 19-21. Test assez épais. Taille très petite. Forme assez convexe, oblique, plus haute que large, subtronquée en arrière où le contour peu arqué fait un angle arrondi avec le bord palléal en arc de cercle; contour antérieur continuant cet arc de cercle; crochets petits, peu gonflés et peu saillants, inclinés vers le quart de la- largeur, du côté antérieur. Surface dorsale bombée surtout vers l'angle obsolète qui sépare la dépres- sion anale, ornée d'environ vingt côtes arrondies, séparées par des rainures moitié moins larges et très profondes ; ces côtes sont crénelées par des nodosités transverses, assez rap- prochées, qui ne sont guère plus saillantes aux extrémités que sur le milieu du dos. Charnière comporlant une petite dent cardinale sur chaque valve, et deux dents latérales qui sont à peu près équidistantes dé la dent cardinale, et surtout bien formées, avec leurs fossettes, sur la valve droite. Impressions musculaires peu visibles; impression palléale indiquée par une rainure peu écartée du bord qui est grossièrement crénelé; en outre, les côtes se répètent en creux dans l'intérieur, malgré l'épaisseur du test. DiM. Hauteur : 4,5 uiill. ; largeur transversale : 4 mill. R.D. Je ne connais rien, dans l'Éocène ou dans l'Oligocène d'Europe, qui ressemble à ce singulier Cardiiim qu'on trouve dans la couche supérieure des sables de Bois-Gouët, précisément celle où les fossiles sont souvent roulés. La valve droite que je prends comme type est, par exception, assez fraîche pour être décrite ; l'autre valve cotype est plus usée. Types et loc. Bois-Gouët (PI. Xlll, iîg. 19-21). ma coll. ; quatre valves ; un individu bivalve, coll. Dumas. [111] M. COSSMANN. — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 177 Cardium (Hemicardium) cornutum, nov. sp. PI. XIII, fig. 16-19. Test assez épais. Taille petite. Forme trigone, plus large que haute, tronquée, presque cornue en arrière ou le contour anal et le bord palléal font un angle aigu ; contour antérieur atténué, ovale ; crochets gonflés, saillants, inclinés vers les deux cinquièmes du côté antérieur. Surface dorsale peu con- vexe, fortement carénée en arrière, et région anale subexcavée vis à vis la troncature ; trente à trente-cinq côtes rayonnantes, séparées par de profondes rainures non cloisonnées, subite- ment plus écartées sur l'angle où l'une d'elles forme la carène aiguë, plus adoucies sur la dépression anale, ornées de petites granulations transverses qui deviennent plus arrondies sur les costules saillantes du côté postérieur, mais on n'en dis- tingue plus sur la dépression anale. Charnière comportant deux fortes dents cardinales, et deux dents latérales qui prennent racine dans la cavité des crochets et ressortent abruptes à égale distance des crochets. Impression palléale très écartée du bord qui est fortement ci'énelé. DiM. Hauteur : 7,5 niill. ; longueur transversale : 8,5 mill. R.D. Cette espèce est encore plus trigone et plus transverse que C. Diifouri, et elle a moins de côtes, avec de$ granulations au lieu de squames ; d'ailleurs sa charnière est différente et elle me paraît appartenir plutôt au groupe Hemicardium qu'à la section Loxo- cardiam, comme l'autre espèce. Il n'y a rien de semblable dans le Bassin de Paris, où C. Muiieti, qui s'en rapproche le plus, est moins transverse, différemment orné. Types et loc. Coislin (PI. XIII, fig. 16-18), coll. Dumas ; assez commune et généralement mélangée avec C. Diifoiiri. — Bois-Gouët, deux valves, coll. Dumas. Goniocardium Heberti, Vasseur. PI. XIII, fig. 22-24. 1881 — Vasseur. Liste no 4, p. 319. Atlas, pi. XIX, fig. 1-7. 1904 — Cossm. et Piss. Faune éoc. Cot., II, p. 46, pi. IX, fig. 7-10. Taille rnoyenne. Formé gibbeuse, très inéquilatérale, sub- tronquée et presque rectiligne sur le contour antérieur, 178 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V [112J dilatée el arrondie du côté postérieur; contour palléal obli- quement arqué ; crochets très gonflés, cordiformes, presque opposés, situés aux deux cinquièmes du côté antérieur, fai sant une forte saillie sur le bord supérieur qui est presque rectiligne. Surface dorsale très convexe au milieu, déprimée aux extrémités, couverte de larges côtes aplaties, séparées par d'étroites rainures, guillochées par ,des lamelles curvi- lignes, dont la concavité est vers le bas ; sur la limite posté- rieure de chaque côté, prend naissance une mince carène qui se hérisse de tubulures déchiquetées, dont quelques-unes, du côté postérieur, s'allongent en épines tuyautées. Charnière assez puissante, comportani : sur la valve droite, deux dents cardinales, la postérieure allongée parallèlement au bord, l'antérieure divisée en deux petits boutons et contiguë à une fossette que limite en dessous une saillie du bord, plus une longue dent latérale postérieure, contiguë à la fossette de la dent opposée ; sur la valve gauche, une forte dent cardinale, divisée en deux saillies épineuses, et une longue dent latérale postérieure. Impression du muscla antérieur petite, située presque sous la dent cardinale ; impression postérieure indis- tincte ; bord palléal très fortement ciénelé en arrière et au milieu, plus tinement sur le contour antérieur. DiM. Hauteur : 20 mill. ; longueur transversale : 19 niill. B.D. Cette espèce, déjà figurée par M. Vasseur, mais seulement du côté du dos, a été très complètement représentée dans le Mémoire relatif à la faune du Cotentin, d'après des spécimens plus grands et encore mieux conservés que ceux de la Loire-Inférieure ; bien que ce« derniers aient une forme moins élevée que ceux du Cotentin (2 mill. de moins à la même taille), il ne paraît pas pos- sible de se baser sur cette différence de forme- pour séparer une nouvelle espèce. Ainsi qu'il a été indiqué dans le Mémoire précité, G. Heberti se distingue de G. rachitis par sa forme moins oblongue ; surtout les spécimens de Bois-Gouët ont le contour antérieur tronqué bien plus en ligne droite. Les jeunes individus paraissent plus arrondis. Néotypes. Bois-Gouët (PI. XIIJ, fi g. 22-24), coll. Dumas; assez rare. (113] M. COSSMANN. — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 179 Lithocardium granuligerum, Cossm. et Piss. PL XIII, fig, 29-31 . 1881 — Cardium Saffreense, Dufour. Loc. cit., p. 32, no 62. 1904 — Lithocardium granuligerum, Cossm. et Piss. Faune éoc, Cot., II, p. 48, pi. X, fig. 36. Obs. II semble que les individus de Bois-Gouët sont plus étroits, moins dilatés en arrière que ceux du Cotentin : mais, comme ils présentent la même sinuosité rentrante sur le contour antérieur, et que leur ornementation est identique, je ne crois pas que ce soit une espèce distincte, et par conséquent c'est la dénomination gramdigerum que l'on doit reprendre, puisque Dufour n'avait donné qu'une diagnose méconnaissable de son C. saffreense (SalTré est le bourg duquel dépend le hameau de Bois-Gouét). A la rigueur, si l'espèce nantaise constituait une variété de celle du Cotentin, on pourrait admettre saffreense comme nom de variété locale. Quant aux noms Baylei et Cailliaudi, cités dans les listes de M. Vasseur, comme on ne sait lequel se rapporte à la coquille que Dufour a dénommée saffreense, il n'y a aucun compte à en tenir. R.D. Dans le Mémoire précité, les auteurs de l'espèce ont indiqué que L. granuligerum se distingue de C. cymbulare par sa forme plus large : on peut ajouter plutôt que c'est par ses granu- lations régulières ; quant à L. emarginatnm, c'est surtout par l'absence d'une échancrure byssale qui place l'espèce parisienne dans un autre Genre Byssocardium ; il n'y a pas de rapport en effet, entre cette échancrure, et la sinuosité accidentelle qui n'existe même pas chez tous les individus de C. granuligerum. Celui-ci se distingue d'ailleurs de L. superbum surtout par son ornementation qui ne comporte pas les deux cotes épineuses de l'espèce du Cotentin. Plésiotypes et loc. Bois-Gouët (PI. XIII, fig. 29-31), ma coll. ; assez rare. Lithocardium dilatatum, nov, sp. PI. XIII. fig. 25-28. Taille moyenne. Forme triangulaire, inéquilatérale, dilatée surtout en arrière où son extrémité anale est presque rostrée, plus brièvement anguleuse à l'extrémité antérieure du bord supérieur ; anguleuse à la jonction du contour antérieur et 180 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V [114] du bord palléal qui est faiblement arqué, jusqu'à la sinuosité du contour anal ; crochets petits, peu gonflés, inclinés tout à fait en avant. Surface dorsale divisée en deux régions inégales par une torte carène, la région antérieure aplatie égale le tiers de la surface totale, la région postérieure déprimée est même excavée sous le bord supérieur; 20 à 22 côtes rayonnantes convexes, séparées par de profondes rainuresaufond desquelles les accroissements forment de petites lamelles ; sur quatre ou cinq côtes postérieures naissent des épines recourbées et saillantes ; celles qui ornent les côtes antérieures sont distri- buées de deux en deux, les intermédiaires n'ayant que les aspérités imbriquées, moins saillantes ; la côte formant la carène en est aussi munie, mais elles sont généralement enle- vées par l'usure. Charnière comportant : sur la valve droite, une forte dent cardinale postérieure, épaisse, courte et parallèle au bord, avec une dent antérieure bilobée et bien plus petite, plus une forte dent latérale postérieure, contiguë à une fossette profonde; sur la valve gauche, deux petites dents obsolètes et inégales, et une dent latérale dans le pro- longement de la nymphe qui est finement crénelée. Impres- sion du muscle antérieur profondément enfoncée sous le rebord cardinal ; impression du muscle postérieur indis- tincte ; bords crénelés ou même déchiquetés au droit des côtes externes, dont les rainures correspondantes se prolongent à l'intérieur des valves. DiM. Hauteur et largeur : 30 mill. R.D. Cette espèce ne peut se confondre avec C. gramiligerum, non seulement à cause de sa forme très dilatée, mais encore à cause de ses côtes plus nomt^reuses, plus égales, ornées d'éprnes au lieu de granulations. Elle est du même groupe que C. aviculare, mais ce dernier n'a pas les côtes séparées par des rainures aussi profondes. Je n'ai pu reprendre le nom manuscrit triangiiliim Cailliaud (in coll.), comme étant préemployé. La variété que je fais figurer s'écarte un peu du type par sa forme plus arrondie, moins rostrée en arrière ; peut-être ces différences Sont-elles dues à ce que le spécimen est plus adulte ? [115] M. COSSMANN. — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 181 Types et loc. Coislin (PI. XIII, fig. 25-26), coll. Dumas; var. (fig. 27-28), Muséum de Nantes. Discors parisiense, [d'Orb.], PI. XIII, fig. 32-34. 1886 — Divaricardium parisiense, Cossra. Cat. Éoc, I, p. 175. R.D. II y a quelques légères différences entre les spécimens de Bois-Gouët et ceux du Guépelle, par exemple, dans les environs de Paris, quoique la forme générale soit à peu prés la même, aussi oblique : la dent latérale antérieure de la valve gauche est un peu plus allongée, de sorte que sa fossette paraît un peu plus écartée du crochet sur la valve droite ; en outre, les crénelures du bord palléal se prolongent un peu moins loin en arrière ; parce que les côtes externes s'oblitèrent plus rapidement de ce côté. Du côté antérieur, quand elles ne sont pas décortiquées, les petites arêtes transverses qui caractérisent le Genre Discors sont disposées de la même manière, et elles atteignent presque le milieu de la surface dorsale. Dans ces conditions, comme il s'agit d'une espèce de forme assez variable, même dans le Bassin de Paris, je ne crois pas qu'il soit possible de séparer les échantillons du Bassin de Nantes. Plésiotypes et loc. Bois-Gouët (PI. XIII, fig. 32-34), coll. Dumas; peu commune à cause de sa fragilité. — Coislin, fragments, coll. Dumas. Nemocardium subfraterculus, [Dufour]. PI. XIII, fig. 35-37. 1881 — Cardium subfraterculus, Dufour. Loc. cit., p. 31, no 61. Test mince. Taille moyenne. Forme subquadrangulaire, élevée, convexe, tronquée en arrière, arrondie en avant, médiocrement arquée sur le contour palléal ; crochets gon- flés, opposés, situés à peu près au milieu de la largeur. Lunule et corselet étroits, bien limités ; surface dorsale brillante, lisse, quoique marquée par de fins rayons burinés dans l'épaisseur du test et par de nombreuses stries d'accrois- sement très régulières ; du côté postérieur, un angle net limite la région anale qui est aplatie et ornée de nombreuses petites costules rayonnantes, chargées d'aspérités saillantes ; 182 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V [116] une très légère dépression subdivise cette région en deux parties inégales, la plus large est celle qui affine au contour supérieur; une faible sinuosité du contour correspond à cette subdivision. Charnière comportant, sur chaque valve, une forte dent cardinale sous le crochet et deux puissantes dents latérales, équidistantes, pointues et saillantes. Impressions musculaires semi-lunaires, situées haut; fines crénelures sur les bords, plus grossières en arrière. DiM. Hauteur : 23 mill. ; largeur transversale : 25 mill. R.D. C'est avec raison que Dufour a séparé cette coquille de N. fraterculus, du Bassin de Paris : elle a évidemment la région anale moins dilatée, plus étroite dans son ensemble, de sorte que le contour est plus tronqué et fait un angle plus net avec le bord palléal ; en outre, la séparation est marquée par un angle plus net sur le dos. Dufour a aussi comparé son espèce à N. Hœrnesi, qui est beaucoup plus élargi dans le sens transversal, et moins convexe sur le dos. Le type de sa collection est un peu usé, j'ai donc choisi des néotypes. NÉOTVPES et Loc. Bois-Gouët (PI. XIII, fig. 35-37), coll. Dumas, coll. Bureau. Goralliophaga campbonensis, (rjufour). PI, XIV, tig. 1-4. 1881 — Cypricardia campbonensis, Dufour. Loc. cit., p. 23, n» 41. Taille moyenne. Forme assez convexe, gibbeuse même, très allongée et très inéquilatérale ; côté antérieur très court, arrondi et atténué : côté postérieur largement dilaté en arc de cercle; bord supérieur peu courbé en arrière des crochets qui sont situés au septième de la longueur, peu gonflés, inclinés en avant ; bord palléal légèrement excavé, non parallèle au bord supérieur. Surface dorsale bombée suivant une ligne rayonnantes et incurvée comme chez Modiola ; la région antérieure est un peu excavée, et la région postérieure est lar- gement déprimée ; stries d'accroissement peu régulière, les arrêts sont marqués par des plis ou des rides plus profondes ; 1117j M. COSSMANN. — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 183 corselet très étroit, aussi allongé que le bord postéro-supérieur. Charnière comportant deux petites dents cardinales très inégales sur chaque valve, la postérieure rudimentaire, et une dent latérale postérieure, très écartée, allongée et saillante. Impression du muscle antérieur grande, bien gravée ; impres- sion postérieure se contondant avec le sinus palléal ; impres- sion palléale voisine du bord. DiM. Hauteur : 11 mill. ; longueur transversale : 22 mill. R.D. Dufour a comparé son espèce à C. silicula qui est plus large et plus court ; en réalité, c'est plutôt à C. modiolina qu'elle res- semble, et on ne l'en distingue que par "son sinus moins pointu, par sa dent postérieure beaucoup plus saillante, et par l'inégalité plus grande de ses deux extrémités. Types et loc. La Close (PI. XIV, fig. 1-4), coll. Dufour, au Muséum de Nantes. — Coislin, coll. Dumas. — Campbon, coll. Cailliaud. Goralliophaga vermiculus, nov. sp. PI. XW, fig. 10-13. Taille petite. Forme très étroite, très allongée, vermicu- loïde, inéquilatérale comme un Lithodome, l'extrémité anté- rieure étant à peine égale au huitième de la longueur totale ; bord supéro-postérieur et bord palléal parallèles, mais incur- vés ; crochets gonflés, prosogyres. Surface dorsale bombée et arrondie sur la région anale, excavée sur la région médio- palléale ; stries d'accroissement peu visibles. Charnière com- portant, sur chaque valve, deux petites dents cardinales, inégales, l'antérieure allongée sur la valve droite ; plus une dent latérale postérieure et très écartée, lamelleuse et peu saillante. Impression du muscle antérieur petite et très enfoncée sous le bord supérieur ; impression du muscle postérieur située presque à l'extrémité de la valve, assez grande, empiétant sur le sinus dont le contour est peu visible; impression palléale très voisine du bord. DiM. Hauteur : 2,5 mill. ; longueur : 8,5 mill. 13 184 IJUM.. soc. se. NAT. OUKST. — 2*^8^11., T. V [118] IM). Oii ne peut confondre cette cocfuille avec la précédente, à cause de sa Ibnne exceptionnellement étroite, non dilatée en arrière, à jjords tout à fait parallèles ; elle est plus excavée sur la région palléale que G. vaginoides, et à ce point de vue, elle res- semble davantage à un Lithodome ; mais sa charnière est bien celle d'un Coralliophaga, ainsi que son sinus i)alléal. Cette rare espèce provient de fouilles récentes à Coislin, elle a donc été méconnue de Dufour et de M. Vasseur qui ne connaissaient pas ce gisement. Types et loc. (Coislin (PI. XIV, fig. 10-13), coll. Dumas ; deux valves. Oryctomya splendida, iiov. sp. PL XIV, fig. 18-19. Test mince. Taille assez grande. Forme assez convexe, ovale dans le sens transversal qui est presque deux fois plus allongé que la hauteur ; extrémité antérieure courte et atténuée, extrémité postérieure au moins deux fois plus longue que l'autre et peu dilatée ; contour anal subtronqué, suban- guleux à sa jonction avec le contour palléal qui est réguliè- ment incurvé en arc de cercle à grand rayon ; crochet situé aux cinq seizièmes de la longueur, du côté antérieur, petit, peu gonflé, non incliné, mais opposé. Surface dorsale peu bombée au milieu, un peu déprimée sur la région anale, terne, couverte de stries d'accroissement peu régulières, et jîorlant, surtout au milieu, des rangées raisonnantes de gra- nulations très obsolètes, plus visibles à la loupe. Charnière de la valve droite munie de deux petites dents cardinales, presque égales, divergeant exactement sous le crochet; entre elles et derrière la postérieure, deux fossettes pour recevoir les dents de la valve opposée ; nymphe relativement courte, étroite, nn peu saillante sur le bord cardinal ; pas de dents latérales. Surface interne un peu rugueuse, quoique brillante ; impression du muscle antérieur rhomboïdale, située très bas ; impression du muscle postérieur grande, elliptique ou arron- die, située à mi-distance, empiétant légèrement sur le sinus palléal qui est arrondi et qui s'avance à peu près au même [119| M. COSSMAiW. — MOLLUSOUES ÉOC.KNiyUES 185 niveau ; impression palléale peu distincte, voisine du bord qui est lisse. DiM. Hauteur : 17,5 mill. ; longueur transversale : 33 niill. Obs. Celte singulière coquille, qui a la forme d'un Veneritapes, mais dont la charnière et la surface granuleuse sont complètement différentes, répond assez exactement à la diagnose du Genre Oryctomya Dali, tlont le type est 0. claibornensis Dali., de l'Eoccne de l'Alabama. Toutefois la coquille des environs de Nantes a une forme plus ovale. Il est particulièrement intéressant de retrouver de ce côté de l'Atlantique — et sans qu'il y en ait aucune trace dans le Bassin de Paris — cette forme américaine, bien distincte de Coralliophaga par l'absence d'une dent latérale postérieure, et de Trapezinm par sa charnière cardinale et par sa surface granuleuse. Le Genre Oryctomya ne parait d'ailleurs représenté que par ck's espèces cocéniques, deux ou trois à peine. Type et loc. Bois-Gouët (PI. XIV, fig. 18-19), ma coll. ; unique. Cyrena compressa, Desh. PI. XIV, fig. 20-23. 1881 — C. lîigaiilti, Dufour. Loc. cit., p. 16, n" 21. 1886 — C. compressa, Rigaiilti, Cossm. (^at. ill., I, p. 131. 1904 — — Cossm. et Piss. Iconogr.,;ivr. I, PI. XIII, hg. 37-6 . 1905 — — Cossm. et Piss. Faune éoc. Cot., Il, p. 52, \A. X, fig. 6-9. Obs. Dans sa courte diagnose, Dufour remarque seulement que les échantillons de la Loire-Inférieure, qu'il rapporte à C Rigaiilti, diffèrent de C. compressa par le rétrécissement subit du bord car- dinal en arrière de la charnière. Or je n'observe aucune différence, de ce chef, entre ces spécimens et ceux dn Bassin de Paris, ils ont exactement la même forme, la même convexité, le côté postérieur dilaté et tronqué, les crochets situés au tiers de la longueur, du côté antérieur ; la variété Charpenticri, reproduite dans l'Icono- graphie, d'après les types mêmes de la coll. Deshayes, est plus transverse, et elle peut, à la rigueur, être distinguée du type, quoiqu'il y ail des intermédiaires ; mais C. Rigaiilti est manifeste- ment identique à C. compressa. L'espèce atteint, aux environs de 186 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2'" SÉR., T. V [120] Nantes, une taille de 5 centimètres de longueur sur environ 4 cen- timètres de liauteur ; ses trois (ients cardinales sont bifides, rapprochées, presque égales, tandis que les dents latérales sont inéquidistantes, l'antérieure deux fois plus voisine des crochets que l'autre, et beaucoup plus courte, plus épaisse. On observe la même inégalité pour les impressions musculaires, la posiérieure plus large et située plus bas que l'autre. Plésiotypes et loc. Bois-Gouët (PI. XIV, fig. 2U-23), coll. Dumas ; commune. Gyrena subincompta, Dufour. PI. XIV, fig. 6-9. 1881 — Dufour. Loc. cit., p, 15, no 19. Teille moyenne. Forme convexe, un peu gibbeuse en arrière, très inéquilatérale, courte et arrondie en avant, allongée et subtronquée du côté anal, contour palléal régu- lièrement arqué, bord supéro-postérieur déclive et peu dilaté ; crochets gonflés, prosogyres, situés au cinquième de la lon- gueur, du côté antérieur. Surface dorsale bombée au milieu, marquée d'un angle postérieur et décurrent, quoique très obsolète, qui sépare la région anale et déprimée, partagée au milieu par une seconde saillie aussi obsolète ; stries d'accrois- sement peu régulières, plus fortes sur les bords et sur la région anale ; corselet extrêmement étroit, peu allongé, caréné. Charnière plus puissante sur la valve droite que sur la valve gauche, comportant: trois dents cardinales, dont deux bifides (les médianes, la postérieure de la v. d. et l'an- térieure de la V. g.), plus deux dents latérales inéquidistantes et inégales, la postérieure plus écartée et plus longue. Impres- sions musculaires situées assez bas, l'antérieure ovale, la postérieure subrectangulaire ; impression palléale voisine du bord. DiM. Hauteur : 21 mill. ; longueur transversale : 28 mill. R.D. C'est avec raison que Dufour a séparé cette esjjèce de C. incompla qui est beaucoup plus arrondi et moins sûbanguleux [121] M. COSSMANN. — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 187 en arrière; elle a, en outre, les crochets situés plus en avant. Cependant, il ne faut pas se dissimuler qu'il s'agit d'une espèce variable, et quelques-uns de mes spécimens pourraient, à la rigueur, se rapprocher aussi de C. incompta ; mais la majorité s'en écarte par les caractères précités. Type et loc. Bois-Gouët (PI. XIV, fig. 6-9), type de Dufour, Msuéum de Nantes ; coll. Dumas ; peu commune. Cyrena Cailliaudi, Vasseur. PI. XIV, fig. 5 et 24-25. 1881 — C. Cailliaudi, Vass. Hech. terr. tert. Fr. occ, p. 272, no 204. 1881 — C. incompta, Dufour. Loc. cit., p. 15, n» 18. Taille petite. Forme trapézoïdale, convexe, très inéquila- térale, ovale et très atténuée en avant, dilatée et subtronquée en arrière, faiblement incurvée sur le bord palléal ; crochets petits, peu gonflés, un peu prosogyres, situes aux deux cin- quièmes de la longueur, du côté antérieur. Surface dorsale bombée au milieu, déprimée sur la région anale qui corres- pond à la troncature du contour; épidémie lisse, avec des stries d'accroissement à peine visibles, un peu plus rugueux sur la dépression postérieure ; corselet très étroit, peu allongé. Charnière peu épaisse sur les deux valves, comportant trois dents cardinales, dont deux bifides, et deux minces dents latérales inéquidistantes ; nymphe courte et assez large, aplatie. Impression du muscle postérieur petite, arrondie, située assez haut; impression du muscle aniérieur plus grande située très bas ; impression palléale assez écartée du bord. DiM. Hauteur ; 7 mill. ; longueur transversale ; 8,5 mill. R.D. J'ai repris pour cette espèce le nom donné, sans commen- taires, dans la quatrième liste de M. Vasseur; parce que c'est la seule espèce de Cyrène du Bassin de Campbon, avec C. compressa qui en est bien distinct par sa forme déprimée ; Dufour l'a con- fondue à tort avec C. incompta qui en diffère par sa forme arrondie et plus élevée. Quant à C mbincompta, les jeunes individus ont 188 BULL. SOC. se. NAT OUEST. — 2^ SÉR., T. V [122J une forme plus Iransverse que ceux de C. Cailliaiidi ; i\ la même taille, leur charnière est plus forte, et les impressions musculaires sont plus inégales. NÉOTVPES et Loc. Coislin (PI. XIV, fig. 5 et 24-25), coll. Dumas; peu commune. — La Close, coll. Dufour, au Muséum de Nantes. Isodoma triangularis, [Dufour|. PI. XIV, fig. 14-17. 1881 — (Ajreiia tricingularis, Dufour. Loc. cil., p. 15, n" 20. 1881 - Cijrena trapezoidalis, Dufour. Loc. cit., p. 16, n" 22. Test mince. Taille moyenne on assez grande. Forme peu convexe, snbtriangulaire, inéquilatérale ; côlé antérieur plus court et arrondi ; bord supéro-postérieur déclive, peu incurvé, taisant un angle arrondi avec le contour palléal qui est régu- lièrement arqué ; crochets peu saillants, médiocrement gon- flés, prosogyres, situés entre le tiers et le quart de la longueur, du côté antérieur. Surface dorsale peu bombée, presque aplatie; région anale étroite, déprimée, séparée du dos par un angle très obsolète ; stries d'accroissement irrégulières, peu profondes, plus rugueuses sur la région anale ; corselet étroit, allongé. Charnière plus puissante sur la valve droite que sur l'autre valve, comportant trois dents cardinales, dont deux bifides (les médianes, l'antérieure de la v. g. et la postérieure de la v. d.), plus deux dents latérales qui sont extrêmement Uirges et saillantes sur la v. d.. tandis que sur la v. g. elles sont plus resserrées. Impressions des muscles presque égales et situées assez haut ; impression palléale écartée du bord. * DiM. Hauteur : 30 mill. ; longueur transversale : 35 mill. R.D. Le contour anal de cette espèce est un peu variable, quelquefois un peu brisé, de sorte que Dufour a distingué un C. Irapezoidalis un peu moins triangulaire que le type ; mais il y a des passages graduels entre les deux formes qui sont, l'une et l'autre, moins arrondies qu'/sodo/no cijrenoides du Bassin de Paris. (123j M. COSSMAXN', — MOLLUSQUES ÉOCKNiQUKS 189 Il est probable que cette coquille est désignée, dans les listes de M. Vasseur, sous le nom Bezançoni. Types et loc. Bois-Gouët (PI. XIV, fig. 14-17), types de Dufour, Muséum de Nantes ; commune. DECOUVERTE d'un Nouveau Gisement de Calcaire grossier inférieur DANS LE Marais de Moiil (Vendée) : l^u Roche-Garaiibot 1>AI1 LE D' Marcel BAUDOUIN (Croix-de-Vic) On sait que, dans sa remarquable thèse, M. le D"" G. Vas- seur (l)a décrit les principaux gisemenls connus de calcaires qui émergent dans le Marais-de-Mont (Vendée), c'est-à- dire dans l'espace qui s'élend des sables cénomaniens de Soullans à l'ancienne ile de Mont, sous le nom de Bassin de Challans. Mais un certain nombre d'entre eux ont échappé à cet auteur, qui, dans ses courses rapides à travers cetle région, n'avait pu, évidemment, tout voir! Aujourd'hui, nous nous bornons à signaler l'un d'entre eux, qui présente un certain intérêt, au point de vue de la géographie préhistorique (2) el historique de l'ancien golfe tertiaire de Cliallans. Nous vou- (1) G. VA.SSEUR. — Ri'cherc/irs géologiques sur l/'s terrains tertiaires de ta France occidentale. — Paris, Masson, 1881, iu-S". Thèse doct. sciences, p. 128-140. (2) C'est au cours de recherches préhistoriques (h\iis la région que nous avons rencontré ce gisement. On nous l'avait indiqué comme h grosse pierre située dans le marais » ! Or tout le monde sait aujourd'hui que les méga- lithes, en plein marais de formation post-néolithique, comme celui du pays de Mont, ne sont possibles que s'ils gisent sous les atterrissements argilo- sableux et non au-dessus d'eux. Il y avait donc u;i très grand intérêt à visiter ce rocher ; naais, dès l'arrivée sur le terrain, nous lûmes lixé. D'ailleurs un archéologue local, M. A. Bilton, dans un travail inédit, avait signalé, avant son décès, la [)0ssibilité d'un lieu-dit niégalitliique en .ce point. Il se trompait, bien entendu, n'ayant pas visité les lieux. Nantes. — Bull, Soc. se. nat. Ouest, 2" séi-., t. V, fasc. IV, ol décembre 1005. 14 192 BULL. SOC, se. NAT. OUESt. — 2" SÉR., T. V Ions parler du point d'émergence du calcaire, qui se trouve à l'extrémilé nord de la commune de Saint-Hilaire-de-Riez et qui porte le nom, à notre sens, très caractéristique, de Roche Garanbot (1). Il s'agit d'un rocher naturel (section A, n'' 1253), très connu dans tout ce coin du marais, qui fait saillie dans l'angle sud d'un pré (section A, tT'^ n" 4, n° 1254), appelé le Chaume, qui se trouve à l'est des Terres Blanches et du Pré aux Bœufs de Saint-Hilaire-de-Riez, non loin de la route du Périer, et qui borne au sud-est l'ancien étier du village des Rochelles, limite de la commune de Soullans (Fig. 1). Pour s'y rendre, il suffit en partant de Saint-Hilaire, après '^ (f"^- de Soullan^' /250 ?952 KiG. 1.— Réduction aux 2/3 d'un décalque du cadastre de Saint-Hilaire- de-Riez (1/5. OOO'), au niveau de la Rochc-Garanbot. Légende : n» 1253, La Roche Garanbot : n» 1254, La Chaussée (section A, lï"«4, Les Mattes). (l)Nous adoptons l'orthographe Garanbot en raison de l'étymologie pro- posée et défendue plus loin. Mais nous devons déclarer qu'au cadastre de Saint-Hilaire-de-Riez, ce lieu dit est écrit Garambaud . Nous n'avons pas hésité à adopter tout d'abord Garanbot, à cause surtout de la prononciation patoise, qui est nette. M. BAUDOUIN. — XOUV. GIS. DE CALCAIRE GROSS. 193 avoir pris au Pissot la route du Périer de tourner à droite, 588 mètres environ après la Fredinière, dans le chemin qui passe au nord du monument commémoratif de la mort de Louis de la Rochejacquelin, près du Moulin-Neuf. A 300 mètres à l'est de la lisière du Marais, la roche apparaît de loin, recouverte d'herbages et de lichens, Elle se trouve sur le flanc oriental de la presqu'île sablonneuse qui s'avance du Pissot aux Mattes, et dépend évidemment du groupe de roches calcaires surélevées, formant îlots sur lequel se sont déposés jadis les sables des dunes anciennes» constituant aujourd'hui toute la région étendue entre le marais du SouUandeau et celui du Pissot. La forme du pré paraît en rapport avec son existence même : ce qui indique qu'elle frappa par sa configuration propre, ceux qui firent les premiers assèchements de marécages en ce point, et qui durent en tenir compte dans l'établissement des fossés et des canaux. Elle constitue une sorte d'ovale à grand axe nord- sud, ayant environ 11 mètres ; le petit diamètre de l'ovale est-ouest n'a que 9 mètres. Tout autour, dans le n° 1253, il y a une certaine quantité de prairie, entre elle et le fossé qui l'entoure de tous cotés, sauf au nord. Au coin nord-est se trouve une petite échancrure, en forme d'encoche de 2 m. 50 de profondeur, et d'un 1 m. 50 de large. La saillie de la roche au-dessus du sol du pré, dont l'alti- tude est de 3, 4 mètres au-dessus du niveau de la mer, varie suivant les points. A l'ouest, la roche a une hauteur de 1 m. 60 ; au nord, elle n'atteint que 1 mètre. A l'est, elle dépasse le niveau du fossé d'environ 1 m. 50 (Fig. 2). Elle est uniquement constituée par un calcaire jaunâtre, à grains très fins, sans restes fossiles apparents. On y voit cependant, à la surface, des trous plus ou moins profonds, plus ou moins réguliers, qui semblent être la résultante de l'attaque ancienne des flots de la mer sur les parties les moins résistantes et visibles du rocher. Ce calcaire, assez friable d'ailleurs et paraissant sableux par place, ressemble beaucoup au calcaire de Sallertaine et 104 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2" SKU., T. V de Bouin. Par suite, malgré l'absence, jusquà présent (îii moins, de tout fossile caractéristique, on doit le rapprocher de celui d'un gisement assez voisin, signalé par G. Vasseur aux Rochcltes, et par suite le considérer comme du Calcaire grossier inférieur de VEocène moyen. I^iG. 2. — Vue de la Roche-Gciranbol (cùlé est) ( D'après une photographie prise daïis le pré, vi"^ 1206. (Le jeune homme occupe la partie la plus élevée de la Roche. Au fond, les arbres de la presqu île des Mattes). G. Vasseur a dit dans sa thèse que la localité des Rochelles (qu'il appelle à tort les Rochetles), était le point le plus méri- dional de la Vendée où il ait constaté la présence de ce ter- rain et qu'on n'avait cité jusqu'alors aucun autre lambeau du même âge entre les Rochelles et le Bassin de la Gironde. La Roche-Garanbot étant an sud des Rochelles, cette localité nouvelle de la zone la plus inférieure du calcaire grossier présente par suite un intérêt très réel. Elle prouve qu'en réalité le bassin tertiaire, dit de Challans, se poursuit d'une part à l'ouest, sous les sables de la prestju'ile des Mattes, sous M. BAUDOUIN. — XOUV. GIS. DE CALCAIRE GROSS. 195 le marais de Mont et probablement jusqu'au Pont d'Yen; et d'autre part, au sud, jusqu'aux buttes cénomaniennes de l'île du Loison (1) et de la Fenêtre (Ile de Riez). L'archéologie étant venu démontrer que les dunes de la presqu'île des Maltes étaient un peu antérieures à l'époque romaine, mais que l'océan baignait encore ces rivages à ce moment (2), il est de plus probable qu'alors la Roche Garan- bot était encore un îlot, isolé dans le golfe de Challans qui est sans doute post-néolithique (dolmens submergés). Mais cette roche était certainement connue dès Vépoque gauloise, c'est-à-dire avant l'arrivée des Romains sur nos côtes (!«'" siècle avant J.-C). En effet, le mot de Garanbot est très caractéristique, puisqu'il est formé de deux radicaux vieux celtique, c'est-à-dire gaulois : Garan et bots. Garan est évidemment le radical de Garanos, mot gaulois bien connu, qui signifie « Grue » et qu'on retrouve dans le breton moderne le Garan (3). D'autre part, Bot doit être aussi un radical de la même langue |on le retrouve dans un grand nombre de lieux dits (4) du Marais vendéen], car il est encore reconnaissable dans un terme du breton moderne. Le mot Bot avait probablement pour sens des Gaulois, d'après Piet : pied, bout, extrémité, pointe. En effet, en breton moderne, on a encore Botez, chaussuies (5). (1) Découverte par Marcel Baudouin en 1905, ce gisement fera l'objet d'une note particulière. (2) Marcel Baudouin. — Découverte d'un nienhii' sous les dunes, à Saint- iïilaire-de-Riez. — {Bull, et Meni. de la Snc. d'Ant/wop.de Paris, 190G). (3) Garanos (en grec, yîpavo,- ; en latin, gi'us), viendrait des deux radicaux sanscrits (gnr, manger ; et a)i,na, céréales ; latin : annona. récolte). La grue se nourrissait parfois de céréales (.Elian, livre II, 1). (4) Le Bot en Saint-.lean-do-Riez ; Saint-.lean-de-Mont, Noirmoutier (Piet), etc., en Vendée ; près Corlay, Gôtes-du-Nord, etc). A rappro- cher les cabots (de Kav, creux, en celtique el bot), très nombreux dans tout le marais septentrional depuis la Barre-de-Mont jusqu'à la Verrie de Challans. (5) En patois vendéens. Bots veut dire sabots, c'est-à-dire chaussures, et vient certHinement d'un radical gaulois, analogue à celui qui a fourni le breton bole: [bolon ou botUoii a\i pluriel), sabot. 196 BULL. SOC. se. NAT. OUEST, — 2^ SÉR., T. V Toutefois certains auteurs, dont Bocquier pense qu'il signifiait plutôt : rivage, fossé (1). Quoiqu'il en soit, Garanbot signifie : Pointe ou Extrémité (ou, à la rigueur, rivage ou fossé) fliix Grues, c'est-à-dire, en somme, un endroit fréquenté par ces oiseaux, si chers aux Gaulois, qu'ils les ont adjoint à leur fameux Taureau, comme on sait. Ce mot, à lui seul, indique donc un lieu dit très ancienne- ment connu, car il y a longtemps que les Grues (Grus cinerea, Moy. et W.) ne fréquentent plus les côtes vendéennes (2), en suffisante abondance pour justifier une telle appellation. Nous conclucrons de cette courte note qu'il faut suivre avec soin toutes les excavations qui peuvent être relevées dans le marais septentrional de la Vendée, car elles nous montre- ront certainement un jour que le bassin calcaire, si bien débrouillé par G. Vasseur, s'étend beaucoup plus vers le sud et surtout vers l'ouest qu'on ne le croit encore aujourd'hui. (1) En patois du marais septentrional de la Vendée, en effet, un bot est encore un canal, un fossé. D'où Bouté, Boiilri, lavoir; et peut-être ahoteau, batardeau, etc. (2) Par contre le Héron cendré {Ardea cinevea. Lin.) s'y voit encore assez fréquemment. On en tue assez souvent en ces marais ; mais il est toujours isolé. Il e.st indispensable de faire remarquer que les Gaulois ne distinguaient peut-être pas la Grue du Héron ! NOTULES HÉMIPTÉROLOGiaUES PAR Joseph PÉNEAU I. — Hémiptères nouveaux pour la faune des environs de Nantes LYGJEÎDAJE Lygaeus familiaris F. = venustus. — Dunes et falaises de la côte Saint-Gildas, de Saint-Michel-Chef-Chef à la pointe; en août ; les adultes très nombreux sur le Chardon-Roland (Erijngiam campestré) ; les immatures sur plusieurs autres plantes. Mon ami Edouard de l'Isle, l'infatigable chercheur, à qui nous devons la capture des espèces suivantes, a pris lui aussi ce Lygxiis dans les dunes vendéennes, à Jard, en juillet dernier. Peritrechus augusticollis Sahlb. = crassicornis Dali. — J'ai trouvé un exemplaire de cette espèce, sur les bords du lac de Grand'lieu, à Saint- Aignan, sous les mousses en février. Cette espèce qui n'est presque jamais signalée en France, doit passer inaperçue des entomologistes, ce qui n'a rien de surprenant, car les différentes espèces du genre Peritrechus sont si voisines, si variables et reliées entre elles par tant de formes intermédiaires qu'il est parfois difficile de préciser à quelle espèce appartiennent certains individus. . La forme augusticollis se reconnaîtra à ses antennes courtes, épaissies de la base au sommet et entièrement noires ; ses fémurs étant largement testacés au moins à leur base. On rencontre dans les Hémiptères plusieurs groupes ana- logues aux Peritrechus, où il semble difficile de tracer des Nantes. — Bull. Soc. se. nat. Ouest, -2' sér., t. V, fasc. IV, 31 décembre 1"J05. 198 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2« SÉR., T. V limites d'espèces bien définies, ou bien, ces limites purement .arbitraires ne sont basées que sur un seul et unique carac- tère; le lacies général reste toujours analogue et conserve la même variabilité chez les diverses espèces ainsi établies. Ces difficultés, loin de rebuter le naturaliste, doivent au contraire l'encourager ; on arrive vite à s'y reconnaître suffi- samment, l'apparence de désordre du début disparaît et on reconnaît un seul type se modifiant plus ou moins profondé- ment dans divers sens ; la nature nous laisse entrevoir ici la plus sublime de ses lois. Dans cet ordre des Hémiptères, sans sortir de la France, combien d'espèces et de variétés ont été rencontrées une fois, décrites et plus jamais retrouvées ; et combien d'entre elles ne sont rien autre chose qu'une modification accidentelle de leurs parents? modification due aux causes les plus diverses et parfois fort simples ; qu'un œuf de l'habitant des coteaux arides, transporté par le vent ou tout autrement, éclose au milieu d'un terrain marécageux ; l'humidité, l'habitat, la nourriture, différant de l'état primitif pour la larve qui sor- tira de cet œuf, influeront sur son évolution et si elle se développe, l'adulte qui en résultera, aura au moins sa colora- tion modifiée ; nous aurons donc là une variété. Mais si cette variété est trop éloignée des autres représen- tants de sa race elle est vouée à la stérilité, et l'individu mort la race ou l'espèce ne se retrouvera plus. Aphanus Pineti var. confusus Reut. — Mauves en avril (Éd. de l'Isle). TINGipiD.<î; Dictyonota fuliginosâ Costa. — Sur les herbes, forêt de Toutfou, en juin (Ed. de l'Isle). D. tricornis var. erythrophtalma Ger. — Le Cellier, en juin (Éd. de risle). Prés humides, Roche-Maurice, en septembre. Acalypta cervina Germ. — Dunes vendéennes; Jard, juillet (Éd. de risle). J. PÉNEAU. — NOTULES HÉMIPTÉROLOGIQUES 199 BER\TIDiE Metatropis rufescens H. S. — Au bord d'un ruisseau, dans une prairie humide. Le Cellier, en septembre (Éd. de l'Isle). CIMICID.Î^: Ceratocombus coleoptratus Zett. — Sous les débris végétaux dans les marais du Loroux-Bottereau, en octobre (Éd. de l'Isle). Le Muséum de Nantes possède déjà 4 exemplaires de ce curieux Hcmiptère, dans la collection J. Dominique, provenant de Morlaix. Megalocera erratica var. virescens Fieb. — Saint-Nazaire, en juin (G. Abot). Psallus ancorifer var. fuscinervis Reut. — Vallée du Cens, en juillet. II. — Localités nouvelles Berytus Signoreti Fieb. — Brachyptère. La Haie-Fouassière, en mars, sous les mousses (Éd. de l'Isle). B. montivagus Fieb. — Sur les herbes, Oudon, en mai (Éd. de l'Isle). B. clavipes Fab. — Bracliyplère. Sous les mousses, en avril. La Foucaudière, Maine-et-Loire (Ed. de l'Isle). Aradus cinnamomeus Pz. - Macroptère. Sur les plantes, Jard (Vendée), en juillet (Éd. de l'Isle). Aneurus laevis F. — Sous l'écorce d'une branche morte ; forêt du Cellier, en octobre (Éd. de l'Isle). Catoplatus Fabrlcii Slall. — ToufTou, en juin (Éd. de l'Isle). PhyllontocheilaciliataFieb.— Mauves, en avril (Éd. de l'Isle). Heterogaster Artemisse Schill. — Jard (Vendée); dans les dunes, en juillet (Éd. de l'Isle). Pyrrhocoris apterus Lin. — Macroptère. Un individu à La Haie-Fouacière, en septembre (Éd. de l'Isle). 14- 200 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V Onychumenus decolor Fall. — Vallée du Cens, en juillet. Globiceps selectus Fieb. — Vallée du Cens, en juillet. Pilophorus perplexus Scott.— Vallée du Sens, en juillet. III. - Hémiptères recueillis dans la vallée de St-Alban (Gôtes-du-Nord), par M. Paul Pionneau, pendant l'été 1905. Notre jeune collègue, M. Paul Pionneau, m'a remis pour les étudier quelques Hémiptères qu'il a recueillis pendant ses dernières vacances dans les Côtes-du-Nord. Les documents sur les Hémiptères français étant assez rares, je crois utile de donner la liste de ceux-là : Podops iiuincla Fabr. Rhaphigaster nebulosa Poda. Eurijdema oleraceiim Lin. Arma ciistos F. Therapha Hyoscyami Lin. Coranus xEgyptiiis F. Nabis boops Schiœdt. — lativentris BoIt. Miris Isevigaliis Lin. Phytocoris Ulmi Lin. — varipes Boh. Adelphocoris selicornis Fab. lineolalm Gœze. Calocoris roseomaculatus de G, Calocoris bipunctatas Fab. Lygus Kalmi Lin. — pratensis Lin. — sp. ? Capsiis riiber Lin Heterocordylas tibialis Halm. Onychnmemis decolor Fall. Anthocoris nemonim \An. Tettigonia viridis Lin. Enacanthiis interriiptiis Lin. Aphrophora Alni L. — Salicis de G. Ptyehis spnmarins Lin. Parmi ces insectes, un surtout est intéressant, le Nabis boops Schioedt ; j'avais déjà eu l'occasion d'examiner un individu de cette espèce, pris en Maine-et-Loire par notre collègue, M. G. Abot ; ne possédant pas de description complète de cette bête, je l'avais soumise à M. le D' Horvatli qui me l'a déterminée avec son obligeance habituelle. Cette forme a servi à Reuter pour créer un genre spécial, le J. PÉNEAU. — NOTULES HÉMIPTÉROLOGIQUES 201 l genre Stalia, et cependant, elle n'est, selon toute probabilité que la forme brachyptère de Nabis major. Le D"" Puton qui faisait celte remarque dans son Synopsis des Hémiptères de France et réunissait par conséquent le boops au major, conserve les espèces distinctes dans son Catalogne des Hémiptères paléarctiques ; insuffisamment documenté, je con- serve ici le nom de boops, mais un examen un peu attentit permet de s'assurer que l'insecte en question est bien voisin du Nabis major. Voici la description de Nabis boops, faite d'après les deux exemplaires que j'ai vus, qui sont des femelles : Couleur grise variée de noirâtre ; finement poilu ; forme allongée élargie en arrière ; j^eux gros et très saillants ; tète noire, subitement rétrécie derrière les yeux, qui sont ainsi contigus au bord antérieur du pronotum; ocelles gros, tou- chant presque le bord externe des yeux et la base de la tête ; antennes courtes. Pronotum plus long que large, trapézoïdal, très rétréci en avant, muni d'un bourrelet au bord antérieur; grisâtre avec trois bandes longitudinales noires, une médiane et une de chaque côté ; brillant et lisse sur le disque, plus terne et faiblement ponctué sur les parties antérieure et postérieure. Hémélytres courtes, atteignant la moitié de l'abdomen ; cories opaques très finement ruguleuses, grisâtres avec des bandes noirâtres sur les principales nervures; membrane rudimentaire, opaque, grise avec une tache obscure irrégu- lière. Ailes nulles. Connexivum relevé, non séparé du ventre en dessous par un sillon ; ventre pâle avec deux bandes noirâtres plus ou moins complètes. Pattes peu robustes, testacées, avec le somni^ des cuisses postérieures brun. Long. 8'"/™ ; larg. 2"'/'" 1/2. .e SCOLOPENDRIUM OFFICINALE & ses Variétés en Loir-e-Inférievare PAR M. LECOINTE Jusqu'à ce jour, il était admis par les botanistes et les auteurs des différentes flores, que la Loire-Inférieure ne comptait que deux formes de Scolopendres : Scolopendriiim officinale, forma typica, et Scolopendrium officinale dedalea. Ce n'est pas qu'il était ignoré que celte Fougère comportait d'autres formes que celles sus-indiquées, mais toutes étaient ramenées à la forme typique, sauT une seule qu'il était impossible de comprendre avec celte dernière, je veux parler de la variété dénommée Scolopendrium dedalea par J. Lloyd, dans sa Flore de rOues[. J'eus l'idée, cette année de rechercher les difïérentes Fougères que pouvait comprendre la Loire-Inférieure, et de me former une collection de ces belles plantes, en les conser- vant vivantes pour mieux les étudier. Au cours de mes recherches, j'ai recueilli des Scolopendres à peu près partout où on peut les rencontrer. En examinant ces plantes, je fus frappé par leur diversité d'aspect, et je ne pus réussir à les classer dans les variétés indiquées par les botanistes. C'est grâce à la bonne obligeance de M. E. Marchand, préparateur au Muséum, qui me fit connaître l'ouvrage de M. de Rey-Pailhade, auteur des Fougères de France, que je Nantes. — Ijull. Soc. se. uat. Ouest, 2* sér., t. V, fasc. IV, 31 ilécembri; 1905. 204 BULL. soc. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V pus enfin parvenir à trouver, en partie, ce que je recherchais en vain. En consultant l'ouvrage de M. de Rej'-Pailhade, je pus me convaincre que la variété Scolopendrium dedalea, décrite par J, Lloyd, ne pouvait se rapporter à celle plusieurs fois bifurquée et surtout crépue, indiquée comme existant à la Chapelle-Basse-Mer, parce botaniste, dans saFlore de VOiiest. Je résolus alors d'écrire à M. de Rey-Pailhade et lui en- voyai une fronde de la variété crépue, en le priant de me sortir d'embarras. Ce distingué et aimable savant me répondit aussitôt, en me faisant connaître que la Fougère en question lui était d'autant plus connue, que c'était lui-même qui l'avait décrite et dé- nommée Scolopendrium officinale, variété dedalea crispa, c'est-à-dire, depuis que son beau travail sur les Fougères de France avait paru. M. de Rey-Pailhade n'aurait pu ainsi dénommer cette variété si J. Lloyd l'eût fait exactement. Par suite, me référant à l'autorité de M. de Rey-Pailhade, il me parait possible d'affirmer, dès à présent, qu'on trouve dans la Loire-Inférieure les variétés de Scolopendrium offici- nale suivantes : 1° Scolopendrium officinale Linné (forme typique à feuilles entières). 2° Se. bifidum de Rey-Pailhade (fronde divisée à son sommet en deux parties). 3° Se. dedaleum crispum de Rey-Pailhade (forme remar- quable dans laquelle chaque division de la fronde s'étale et se divise encore comme une crête-de-coq). C'est la variété décrite et dénommée simplement dedalea par J. Lloyd. 4° Se. mnltifidiim ramosnm dedaleum de Rey-Pailhade (fronde plusieurs fois divisée. Ktat de transformation plus avancée que bifidum). 5° Se. undiilatum Hort. (feuille simple à limbe ondulé, jaboté sur les bords). Toutes ces variétés se rencontrent à la Chapelle-Basse- Mer. En ce qui concerne la var. bifidum, qu'on trouve aussi à M. LECOiNTE. — LE Scolopendrium off. et ses var. 205 Vertou, il est à observer que quelques frondes sont seulement bifurquées deux fois sur un même pied, les autres ont leurs feuilles entières. Le limbe, ondulé, est long et étroit. J'ai trouvé dans cette dernière localité, un pied de Scolopendre, ayant quelques feuilles deux fois bifurquées et une seule fronde, trois fois. Cette observation, en ce qui concerne Vertou, prouve que les Scolopendres de cette localité ne sont encore rendues qu'à un commencement d'évolution. A quel phénomène doit-on attribuer les causes qui modi- fient d'une façon si diverse le Scolopendrium officinale? Voici les réflexions que me fait à ce sujet M. de Rey- Pailhade : « Le Scolopendrium officinale est une espèce très variable qui présente des formes très remarquables et bien dignes d'attirer l'attention du botaniste. » Sous l'influence de causes encore inconnues, cette plante se modifie, évolue et se transforme, puisque bon nombre sinon toutes les variétés de ces frondes étranges se reprodui- sent de semis par les spores. » Toutes les formes se rattachent indubitablement à l'espèce S. officinale, d'autant plus qu'on trouve sur le même pied : 1" des frondes normale, 2" des frondes bifides, et 3" des frondes encore plus divisées. » Ces manifestations ont une cause, et puisqu'elles ne sont dues ni à une cause fortuite, ni à la piqûre d'un Insecte, ni au développement d'un Champignon, nous concluons en les considérant comme une transformation. » Tout botaniste, digne de ce nom, ne doit pas se bornera la connaissance de l'espèce, il doit encore chercher et classer avec soin toutes ces manifestations de la nature qui permet- tent de retrouver plus tard les liens des espèces futures avec nos espèces actuelles. » Voilà ma théorie : c'est celle d'un évolutionniste. » Dans sa communication, M. de Rey-Pailhade me signale une autre variété : Se. hybridum Milde, qui est représentée 206 BULL. soc. se. NAT. OUEST. — 2« SÉR., T. V dans sa monographie « Les Fougères de Fiance », et dont la forme m'avait tout particulièrement frappé. » Celte plante, à limbe très irrégulier, est considérée, dit mon honorable correspondant, par le savant ptéridographe allemand, comme le produit du Scolopendrium officinale et du Ceterach officinariim.y> Cette assertion mérite confirmation Une démonstration pourrait être faite à Nantes. C'est pour- quoi je prie notre honorable collègue, M. le docteur Citerne, directeur de notre Jardin des Plantes, de faire faire une expérience par son sous-chef jardinier, M. Aug. Diard, très connaisseur en Fougères, et s'occupant tout spécialement de notre fougeraie qui peut être considérée comme l'une des plus riche de France. Il y aurait donc lieu de faire un semis des deux espèces : le produit pourra peut-être nous fixer sur l'hybride en question. M. Auguste Diard m'a raconté, un jour, qu'il avait tenté la reproduction de VAsplenium septentrionale, espèce trouvée jadis à Nantes accidentellement et depuis longtemps disparue. Ce praticien fit un semis de Ceterach officinarum et de Rnta muraria, qui croissent habituellement ensemble. Il avait remarqué que certaines frondes de Rata muraria avaient quelque analogie avec celles de Aspleniiim septen- trionale. Malheureusement son espoir fut déçu, car les deux espèces se reproduisirent séparément. En terminant, j'adresse ici tous mes remerciements à M. de Rey-Pailhade, notre savant confrère de la Société d'études des sciences naturelles de Béziers, pour ses renseignements si intéressants qui m'ont permis de connaître les différentes variétés du Scolopemirium officinale qui croissent dans notre département, et que je représente à la Société. y 0 NOTE SUR LA PRESENCE Dr Béryx décadactyle, Berijx decadactylus Cuv. et Val. (POISSON A CA NTII OPTER YGIEN ) Sur les Côtes océaniques de France Par M. Louis BUREAU (PI. VII) Le 10 décembre 1904, visitant le marché de Nantes, établi provisoirement, pendant rachèvement du marché de la rue de Fellre, dans les baraquements adossés au\ parapets du quai Duquesne, mon attention lut attirée par un poisson nouveau pour nos côtes. C'était un Acanthoptérygien, de taille moyenne, au corps argenté lavé de rose, aux nageoires d'un rose plus vif, aux yeux démesurément grands. Les écailles se prolongeaient, au centre de la queue, jusqu'à l'extrémité des rayons médians, formant une sorte d'appen- dice axial, comme cela se voit dans le genre Pempheris. Depuis l'emploi de chalutiers à vapeur, pour les pêches en profondeur, sur nos cotes et dans le golfe de Gascogne, nous avons, parfois, de ces rencontres inattendues. Le poisson que j'avais sous les yeux, et dont j'ai soumis la photographie, à Londres, à M. Boulenger, du Bristish Muséum, est le Béryx décadactyle, Beryx decadaclylus Cuv. et Val, de la famille des Bérycidés, espèce des grands fonds, dont la présence sur les côtes océaniques de France mérite d'être signalée. Sans que nous connaissions exactement le lieu de capture, il n'est pas douteux que ce spécimen provienne de la pêche des chalutiers qui fréquentent nos côtes et descendent parfois dans le golfe de» Gascogne. Le Béryx décadactyle n'est connu, jusqu'à ce jour, dans les Nantes. — Bull. Suc se. nat. Ouest, 2" sér., t. V, fasc. IV, 31 décembre 1905, 208 BULL. soc. se. NAT, OUEST. — 1" SÉR., T. V eaux françaises, que par la caplure d'un spécimen, de o"" 54 de longueur, faite, à Nice, en juillet 1885 et mentionnée par . Moreau (1). L'individu trouvé sur le marché de Nantes mesure, lon- gueur totale O'n 42. La photographie que j'en donne est prise à l'état frais, avant préparation. Les caractères du genre Beryx sont les suivants : Genre Beryx, Cuvier Corps ovale, élevé, comprimé, couvert d'écaillés pectinées, régulièrement disposées ; abdomen comprimé, tranchant. Tête grande, avec de grandes cavités mucipares ; museau court; bouche à fente grande et oblique ; mâchoire inférieure plus avancée que la supérieure, dents en velours sur les deux mâchoires, le vomer et les palatins ; joues écailleuses. Yeux très grands. Appareil branchial, 7 à 10 arcs branchiaux ; orifice bran- chial très large ; préopercule sans épine. Nageoires : dorsale unique avec quelques rayons épineux en avant ; ventrales situées au-dessous des pectorales, ayant un aiguillon et sept rayons au plus ; pectorales asymétriques ; caudale fortement fourchue, avec les rayons rudimentaires supérieurs et inférieurs transformés en épines. Vessie natatoire simple. — Appendices pyloriques au nombre de vingt à trente. Des cinq espèces connues du genre Beryx, dit Gùnther (1), deux seulement se montrent dans l'Océan Atlantique et se tiennent à une profondeur suffisante pour justifier leur admission dans la faune profonde. Les autres espèces appartiennent à la faune australienne, et vivent à une faible profondeur, non loin des côtes où on les capture par les procédés de pèche ordinaires. Les espèces des mers profondes : Beryx decadactylus Cuv. et Val. et B. splendens Lowe, découvertes dans les parages de (1) Moreau. Hist. nat. des Poissons de France, Paris, suppl., 1891, p. 30- (1) GuNTHER, A. — Heport ou tlie Deep. Sea Fisiies collected by H. M. S. Challenger during the years 1873-76. Zool. 1887, XXII. p. 31. L. BUREAU. — BERYX DECADATYLUS S. L. COTES D, FR. 209 l'île Madère, ont été retrouvées depuis dans les mers du Japon. Ces deux espèces se reconnaissent aux caractères suivants : Chez Beryx decadactyliis, la hauteur du corps est plus grande que la longueur de la tête, et est les deux cinquièmes de la longueur totale. Opercule sans épine. Chez Beryx splendens, la hauteur du corps est égale à la longueur de la tête, et le tiers ou le quart de la longueur totale. Opercule avec deux faibles épines. Lowe (1) dans son excellent ouvrage sur les poissons de Madère dit que la dernière de ces espèces « Alibnsin a casta cumprida » des pêcheurs de Madère, commence, par des spécimens de petite taille, à la profondeur de 150 à 200 brasses (2) [274"' à 365™], mais qu'on ne la prend, à sa dimension normale et en nombre, qu'avec sa congénère r « Alfonsin a casta larga » à la profondeur de 300 à 400 brasses [548"» à 731""] et à une ou deux lieues du rivage. Le Beryx decadactylus a été rencontré à Madère, à Cuba (3) et sur les côtes du Japon. Gûnther nous apprend, en efTet, que deux spécimens ont été capturés dans le voisinage d'Inosima, par la profondeur de 345 brasses. Le Beryx splendens habite également Madère et les côtes du Japon. Gûnther dit qu'il a été recueilli par M. H. Batson Joyner, pendant sa résidence à Tokio. On l'a encore trouvé dans le Gulf Stream pas 35M9' 30 " N., 74'^ 34' 45 " W., à 424 brasses de profondeur. Je ne connais aucune autre capture du Beryx decadactylus sur les côtes océaniques de France. Cette espèce n'a pas été prise dans les campagnes du Travailleur, 1880, 1881 et 1882, ni du Talisman, 1883, faites par le gouvernement français, et, M. A. Koehler ne Ta pas capturée pendant la campagne du Caudan, dans le golfe de Gascogne, en août-septembre 1895. (1) Lowe, r. t.. The Fishes of Madeira, Londoii, 1843, in-8, p. 53. (2) La brasse = six pieds anglais, soit 1 ■" 829. (3) GoRDAN D. s. et Evermann, B. W.. A Check-List of the Fish-Like vertébrales of Nortli and Middle America, Washington, 1896, p. 337. DEUXIEME PARTIE EXTRAITS ET ANALYSES BIBLIOORAPHIE, NOUVELLES LISTE DES COLLABORATEURS CHARGÉS DES ANALYSES ZOOLOGIE : Mammifères. — L. Bureau (I.. B.), E. Marchand (E. Makch.), Oiseaux. — !.. Bureau. Reptiles et Batraciens . — Viaud-Grand-Marais (V.-G.-M.). Poissons. — L. Bureau, E. Marchand. Insectes. — S. Bonjour (S. B.) et E. Marchand. Invertébrés (Insectes exceptés). — Ed. Chevreu.\ (E. Ch.). G. Ferronniére (G. F.) et E. Marchand. BOTANIQUE : Phanérogames. — P. Citerne (P. G.) et E. Marchand. Rhizocarpées , Fougèn's , Lycopodiacées , Équisétacées . Characées. — Ch. Ménier (Ch. M.). Mousses, Sphaignes, Hépatiques. — Ésl Bureau (É.m. B.). Lichens. — A. Viaud-Grand-Marais. Champignons, Algues. — Ch. Ménier. BOTANIQUE FOSSILE : Éd. Bureau (Éd. B.). GÉOLOGIE : L. Bureau. L. Uavy (L. D.) et Aug. Dumas (A. Uum.). MINÉRALOGIE : Ch. Baret (C. B.) et Léon Bourgeois (L. Bourg.). BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES DE L'OUEST DE LA FRANCE EXTRAITS ET ANALYSES I. - ZOOLOGIE Le Chat sauvage {Fe/is sylvestris Briss.) existait-il encore au xviii" siècle dans la forêt du Perche ? ; par l'abbé A.-L. Letacq (Bull. Soc. Amia se. nat. Rouen, 1903 [1904], XXXIX« année, p. 139-142). L'auteur reproduit une lettre datée du 19 janvier 1788, adressée par un garde-chasse de la forêt du Perche, nommé Bouley, en réponse à une demande de renseignements sur les animaux de la région, et en particulier sur le Chat sauvage, à lui adressée par Magné de Marolles, l'auteur du Traité de la Chasse au fusil. Bouley, dans sa lettre, dit n'en avoir jamais vu qu'un, ces ani- maux étant très rares dans les forêts du pays. M. l'abbé Letacq se demande si le Chat, vu par le garde-chasse Bouley, était bien un Chat sauvage et il invite les naturalistes à l'aider à poursuivre son enquête sur un sujet intéressant pour la zoologie normande. E. March. 4 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V Note sur quelques Oiseaux du département de l'Orne, rédigée d'après la Collection et les Manuscrits de M. Abel Martin, de Belléme; par l'abbé A.-L. Letacq (Caen : Bull. Soc. linn. de A'or/n., 1903 [1904], 5« sér., VII, p. 72-92). « Ces notes, dit l'auteur, sont le supplément le plus important que j'ai fait à la Monographie des Oiseaux du département dont la publication fut terminée en 1899(1) ». Elles se rapportent aux espèces suivantes : Aqiiila haliaeius L., Aqiiila gallica Gm., Milviis regalis Briss., Falco siibbuteo L., Asio Bubo L., Picus viridis L., Picus martius L., Fringilla moniifrin- gUla L., Emheriza nivalis L., Parus biarmicus L., Regulus cris- tatiis Koch, Regulus ignicapUlus Brehm., Corvus corax L., Nuci- fraga caryocalactes L., Olis tarda L., Œdicnemus crepitans Temm., Ardea cinerea L., Ciconia nigra Bechst., Platalea leurocodia L., Scolopa.v major Gm., Scolopax gallinago L., Phalaropus fulica- rius Briss., Thalassidroma pelagica L., Phalacrocorax carbo Dum., Anser leucopis Bechst., Colymbus arcticus L. E. March. Note sur un Milan royal {Mi/vus regalis Briss.), tué à la Bellière (Orne); par l'abbé A.-L. Letacq (Bull. Soc. Amis se. nal. de Rouen, 1903 [1904], XXXIX, p. 16-17). M. Nobis, garde particulier, a tué en novembre 1902, dans le bois de la Hunnière, commune de la Bellière, un Milan royal, qui est aujourd'hui en possession d'un ami de l'auteur, M. Bouffey, de Vrigny. M. l'abbé Letacq rappelle cpie cette capture est la troisième vraiment authentique faite dans l'Orne. E. March. (1) Cf. A. Letacq. — Les Oiseaux du département de l'Orne. Catalogue analytique et descriptif. Alençoii, E. Renault de Hroise, 1899, in-8°, 324 p. — Ouvrage publié en trois fascicules extraits du Bulletin de la Société d'Horti- culture de rOime. EXTRAITS ET ANALYSES. — ZOOLOGIE D Observations sur un Goéland de Michahelles (Larus Michahellesii Bruch.) tué dans la rade de Cherbourg (Manche); par Éd. Costrel de Corainville (Bull. Soc. Amis se. nat. Rouen, 1903 [1904], XXXh année, p. 135-137.) L'auteur a cru devoir signaler à l'attention des ornithologistes la capture faite à Cherbourg d'un Goéland qu'il assimile au Goéland argenté var. de Michahelles, bien que son sujet ait un manteau qui se rapproche beaucoup plus de celui du Larus fusciis L. que de celui du Larus argenlutus Brunn. et que la couleur de ses pattes, jaune orange clair, l'éloigné de cette dernière espèce chez qui elles sont d'une teinte livide, alors que chez le L. fuscns elles sont jaunâtres. E. March. Anomalie du bec d'un Corbeau freux adulte {Corvus frugilegus L.) ; par Henri Gadkau de Kerville (BulL Soc. Amis se. nat Rouen, 19U3 [1904), XXXIX, p. 30-32, pi. I). M. H. Gadeau de Kerville, décrit et figure une anomalie du bec, chez un Corbeau freux adulte, tué par M. M^e Le Breton, à Tour- ville-sur- Arques. La mandibule inférieure de ce Freux a une forme et des dimen- sions normales ; la mandibule supérieuie est arquée comme celle d'un Perroquet, beaucoup plus longue que d'ordinaire et dépasse de plus de moitié la mandibule inférieure. E. March. Anomalie du bec chez la Pie vulgaire (P/ca caudata L.); par l'abbé A.-L. LErACQ (BulL Soc. Amis se. nat. Rouen, 1903 [1904], XXXIX^ année, p. 152-153.) M. Letacq signale une anomalie du bec chez une Fie vulgaire cf, tuée près de son nid, à Remalart (Orne). Cette anomalie offre la plus grande analogie avec celle affectant le bec d'un (Corbeau freux que nous avons mentionnée ci-dessus. D'après l'auteur, la mandibule supérieure de cette Pie se recour- berait en un arc légulier atteignant presque la demi-circonférence. E. March. 6 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2« SÉR., T. V Liste de quelques Oiseaux observés aux environs de Bellême (Orne); par l'abbé A.-L. Letacq (Bull. Soc. Amis se. mit. Rouen, 1903 [1904], XXXIX« année, p. 153-154.) L'auteur a vu des spécimens des espèces suivantes chez M. Guesdon, naturaliste-préparateur à Bellesme : Accipiter palum- bariiis L., Buteo apivorus L., Milvus regalis Briss., Nucifraga caryocaioctes L., Pic^s canus Gm., Ardea ralloides Scop. E. March. Notes d'Ornithologie normande ; par Éd. Costrel de CoRAiN VILLE (Bull. Soc. Auiis sc. nal. Rouen, 1903 [1904], XXXIX^ année, p. 137-139.) M. Costrel de Corainville cite les espèces les plus intéressantes qu'il a observées de mars 1902 à tin septembre 1903: Erythacus titys (Scop.), Plectrophanes niualis Mey. et Wolfî, Podiceps aiiritiis (Briss.), Somateria mollissima Boie, Phalacrocorax minor Briss., Colymbiis maximus (Klein), Totanus fuscus (L.), Totanus gloltis (L.), et enfin un Gobe-Mouches qu'il a malheureusement manqué, mais dans lequel il a cru reconnaître Muscicapa collaris Bchst. E. March. [Centriscus sco/opax péché dans l'Orne , en aval de Caen] ; par M. Brasil (Caen : Bull. Soc. linn. de Normandie, 1903 [1904], 5^ sér,, VII, Proc.-verb. des séances, p. xxx.) M, Brasil a présenté, à la séance du 2 février 1903, la photographie d'un Centrisque bécasse, péché dans l'Orne, en aval de Caen. Ce poisson, très rare dans la Manche est considéré comme apparte- nant à la faune méditerranéenne (1). E. March. (1) En janvier 1898, M. Nicollon, du Croisic, en a adressé 2 exemplaires au Muséum de Nantes, capturés au large de nos côtes par un chalutier rentrant au Croisic (Voir au Bulletin. 1898, VIII, Procès-verh. des séances, p. xri). EXTRAITS ET ANALYSES. — ZOOLOGIE 7 Sur les observations du Bacillus gal/icus Charp.. faites dans l'Orne et dans la Sarthe ; par l'abbé A.-L. Letacq {Bull. Soc. Amis se. nat. Rouen, 1903 [1904], XXXIX, p. 14-15). L'auteur ayant remarqué que les orthoptéristesles plus autorisés comprenaient le Mans au nombre des localités qui jalonnent la limite septentrionale de l'aire de dispersion du B. galliciis, cite les captures faites de 1899 à 1902, afin de démontrer que cette limite doit être reportée tout à fait au Nord du bassin de la Loire : Alen- çon, 1899; Fresnoy, Saint-Ouen-de-Mimbré et Ecommoy, en 1900; Alençon et le Mans, en 1902. Tous les exemplaires soumis à l'examen de M. l'abbé Letacq étaient des femelles. E. March. Matériaux pour la Faune des Hyménoptères de la Normandie; par Henri Gaueau de Kerville. (Bull. Soc. Amis se. nat. Rouen, 1903 [1904|, XXXIX^ année, p. 40-46). Dans une quatrième note (1), M. H. Gadeau de Kerville, pour- suivant son Inventaire, donne la liste des Hyménoptères apparte- nant aux familles des Chrysidides, Vespidés et Euniénidés. L'ordre méthodique employé est celui du Spcciès d'André. E. March. Enquête sur les dégâts causés par un Charançon [Otiorynchus su/catus] dans les vignobles de Montjean, la Pommeraye, etc. ; par M. le D"^ Maisonneuve (Bull. Soe. industr. et agrie. d'Angers et du départ, de M.-et-L., 1904 [1905], 4« sér„ XIV, p. 102-110, 1 pi.) A la suite d'une communication faite par M. H. Sécher, sur une nouvelle maladie de la vigne causée, selon toute apparence, par un insecte, maladie qui avait pi^s une extension inquiétante dans la région de Champtocé, Montjean, La Pommeraye, la Société (1) Voir au Bulletin, 1904, 'i^ sér., IV, Exlr. et Atial. p. 5. 8 UULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V Indiislriclle et Agricole d'Angers avait nommé une Commission cluugée d'examiner sur place la maladie signalée, d'en rechercher les causes et d'étudier les moyens d'y apporter remède. Cette Commission, composée de six membres, nomma M. le D'' Maison- neuve rapporteur. L'Insecte ravageur fut reconnu être VOtiorynchus sulcatus, Cha- rançon excessivement polyphage. Dans les vignobles atteints, ses ravages étaient de deux ordres, correspondant aux deux états de l'Insecte. A l'état de larve, l'Otiorhynque sillonné s'attaque aux parties souterraines de la plante, et c'est alors qu'il cause le plus de dégâts à la vigne ; à l'état adulte, il s'attaque aux bourgeons. Essentiellement nocturne, il se dissimule le jour, sous les mottes de terre ou les pierrailles, au voisinage des ceps. Les commissaires en ont compté un soir jusqu'à soixante sur un pied de vigne de forte dimension. L'état de la végétation des ceps est toujours en rapport avec l'étendue des blessures faites à la tige et aux racines par les mandibules du Charançon. Le rapporteur de la Commission d'enquête, M. le pr Maisonneuve, indique comme moyens de destruction contre ce ravageur: 1" Contre l'adulte : chasse nocturne au parapluie qui consiste à secouer tous les rameaux au-dessus d'un parapluie renversé. On peut remplacer le parapluie par une large bande de toile qu'on étend sur le sol pour recueillir et détruire les Insectes que les secousses y ont fait tomber; 2° Lâcher la volaille dans les vignes envahies, les Poulets étant très friands de Charançons ; .> Ramasser le plus grand nombre possible de Crapauds et répandre dans les vignes charançonnées ces utiles Batraciens ; B. Contre les larves : 1» Les injections de sulfure de carbone à l'aide d'un pal injecteur, procédé coûteux ; 2o Déchausser dès février, de façon, à mettre à nu une grande partie de la souche, puis badigeonner chaque cep avec une solution de lysol additionnée de jus de tabac. Toutes les larves atteintes par cette solution ne tardent pas à périr. 3" Knfin.on peut encore, avec chance de réussir, essayer du crud d'ammoniaque à la dose de 600 à 800 kilos par hectare, qui, tout en étant un fertilisant énergique est un bon insecticide. E. March. EXTRAITS ET ANALYSES. — ZOOLOGIE 9 Le Lernaeenicus Sprattae , parasite de la Sardine en Vendée ; par M. Marcel Baudouin (C. R. Académie des sciences, 1904, CXXXIX, p. 998-1000). L'auteur signale la présence d'un Gopépode parasite de la Sardine sur les côtes de la Vendée. Au début de la campagne de pê<:he, en 1903, les pêcheurs de ce pays observèrent un assez grand nombre de petites Sardines infestées de parasites, qu'en leur argot maritime les pêcheurs désignent sous le nom de pavillon, en raison des trois couleurs présentées par le Crustacé (renllement céphalothoracique bleuâtre, partie moyenne rouge et les filaments ovigères hlitiics). Ce Crustacé est assez analogue à celui étudié par .loubin en 1 elatior ne lui semble plus qu'une snnple variation du type o/ficinalis à fleurs aussi pâles que celles de P. elatior. E. March. Contribution à la Flore sarthoise. I^elevé des observa- tious faites en 1904 ; par M. Amb. Gentil (Le Mans : Bull. Soc. dagric,, se. et arts de la Sarthe, 1903-1904, 2^ 1er., XXXI, 4«fasc. [1904], p, 361-362). En 1904, l'éminent auteur de la Flore mancelle lait porter ses observations sur les plantes suivantes: Nasturtium palustre DC., Lepidium draba L., Cerastium glutiuosum Pries, Linum tenuifolium L., Trifolium glomeratum L.,Ervum gracile DC.,Agriinonia odorata Mill., Sedum dasyphyllum L., Jigopodium podagraria L., Valerianella eriocarpa Des\. , Monotropa hypophagos Dum. , Stachis ambigua Sm., Primula média Peterm., Amaranthus defiexus L., Chenopodium hybridum L., Fritillaria meleagris L., Allium ursimim L., Ophrys muscifera Huds., Juncus temiis ^Yilld., Poa sudetica Haenke, Eragrostis megastachya Link., Ophioglossum vulgatuml.., indiquées comme rares ou assez rares dans la 3^ édition de son excellente ^^ore. E. March. Note sur la découverte à Angers d'une espèce nou- velle, Spergularia advena ; par M. l'abbé Hy (Paris : Bull. Soc. botanique de Fr., 1904, LI, 4^ sér., IV, p. 335-338, fig.). L'auteur signale la découverte inattendue, faite par lui dans une rue d'Angers qui, en réalité, n'est qu'un chemin peu fréquenté, d'une Spergulaire inconnue de lui et pour laquelle il propose le nom de Spergularia advena. Nous renvoyons à la note originale pour la diagnose et la figure. E. March. 12 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2« SÉR., T. V La végétation de l'île de Batz (Finistère) ; par D. Bois (Paris : Le Naturaliste, 1904, XXVI, n° 418. p. 173-175). M. Bois donne une liste des plantes phanérogames en fleurs observées par lui, au mois d'août (époque de son séjour dans l'île); elle comporte 260 numéros auxquels l'auteur ajoute 8 esoèces signalées comme existant dans l'île par Miciol, dans son " Catalogue des plantes des environs de Morlaix ". A ces 268 phanérogames, M. Bois joint 4 Fougères et 1 Equisétacée. Si l'on considère, dit l'auteur, que l'été de l'année pendant laquelle les observations ont été faites, a été exceptionnellement sec, que le sol, absolument dépourvu de végétation arborescente, était à peu près brûlé par le soleil, que l'époque à laquelle j'herborisais était relativement avancée, on en conclura que la liste donnée ci-dessus est sans doute loin de comprendre toutes les espèces qui croissent dans l'île de Batz. » E. March. Note sur une Graminée nouvelle pour la Flore nor- mande (A/rops/s agrostidea DC.) découverte à l'étang des Noës, près Carrouges (Orne); par l'abbé A.-L. Letacq {Bull. Soc. Amis se. nat. de Rouen, 1903 [1904], XXXIX, p. 131-132). M. l'abbé Letacq signale la découverte faite, en août 1902, par les touristes de la Mayenne scientifique au nombre desquels était M. Husnot, le savant auteur de la belle monographie " Les Grami- nées ", au cours d'une excursion à l'étang des Noës, près Carrouges (Orne), sur les limites du département de la Mayenne, d'une Graminée jusqu'alors inconnue en Normandie, l'Airopsis agrostidea DC. M. Husnot ayant eu l'obligeance d'indiquer la localité à l'auteur, celui-ci la visita à deux reprises, le 24 août et le 14 septembre et y trouva chaque fois la plante en quantité. Cette jolie petite Graminée, spéciale au Centre et à l'Ouest de la France était depuis longtemps connue dans le Maine, la Sarthe et la Mayenne. E. March. EXTRAITS ET ANALYSES. — BOTANIQUE 13 Quelques Châtaigniers célèbres [à propos du Châtai- gnier des Nonneries, près Abbaretz, Loire- Infé- rieure) ; par A. Montoux (Paris : Sciences, Arts, Nature, revue hebdoin. illust., 1903, III, n» 64). L'auteur, passant en revue les Châtaigniers célèbres existant tant en France qu'à l'Etranger, cite celui des Nonneries, près Abbaretz, comme le plus remarquable de France. Nous n'en donnerons pas description, renvoyant nos lecteurs à l'analyse du travail de M. René Duc : L'Histoire de nos vieux «^^'•^^ (!)• E. March. Catalogue raisonné des Hyménomycètes et des Gasté- romycètes observés dans le département de Maine- et-Loire pendant les années 1899-1902; par A. Gail- lard, lauréat de l'Institut, conservateur de l'Herbier Lloyd (Bull. Soc. études scient. d'Angers, 1902 [1903[, XXXII, p. 57-70; 1903 [1904], XXXIII. p. 146-176). Nous avons donné, l'année dernière, un résumé du Catalogue des Discomycètes charnus du département de Maine-et-Loire, publié par le regretté csnservateur de l'Herbier Lloyd dans les C. R. de la 32""! Session tenue par l'A. F. A. S., à Angers. Aujourd'hui, nous nous contenterons de signaler aux mycologues de la région de l'Ouest le Catalogue des Hyménomycètes et Gastéromycètes observés par feu Gaillard, dans les mêmes limites, au cours des années 1899 à 1902, la place qui nous est réservée pour les Extraits et Analyses ne nous permettant pas de faire le relevé des nombreuses formes signalées par l'auteur. g March Liste des Champignons supérieurs observés jusqu'à ce jour dans la Vienne ; par M. J. Poirault (Le Mans : Bull. Acad. internat, de géogr. botan. " Le Monde des Plantes", 1903, XII. n°^ 159 et suivants). Nous nous empressons de signaler aux mycologues l'intéressant inventaire que M. Poirault publie actuellement. g March (Il Voir au Bulletin : Extraits et Analyses, 1900, X, p. 17. 14 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V Muscinées du département de Maine-et-Loire (supplé- ment 11° 2); par G. Bouvet (Bull. Soc. études scient. d'Augers, 1902 [1903], XXXII, p- 153-178; Paris : Assoc. franc, p. avanc. des se, G. R. de la 32« session tenue à Angers en 1903 [1904], 1" part., Proc.-verb., p. 216). En 1897 et 1899, il a été rendu compte, dans ce Bulletin, du travail de M. Bouvet sur les Muscinées du département de Maine-et-Loire. Dans le deuxième supplément que nous signalons, l'auteur ajoute 21 espèces et variétés nouvelles. Si l'on tient compte des additions et suppressions faites dans les 2 suppléments, les Muscinées de Maine-et-Loire comprennent à ce jour, variétés exclues, 365 espèces et sous-espèces se répartissent comme suit: Sphaignes 14 espèces Mousses 269 — +25 sous-espèces Hépatiques 86 — -1-1 — E. March. Lichens du Finistère; par le D'^G.-A. Picquenard (Le Mans : Bull. Acad. internat, de Géogr. botan. " Le Monde des Plantes, 1904. XIII, 3^ sér., n» 181, p. 1-48; n° 182, p. 109-132.) Ne pouvant analyser pour nos lecteurs, étant donné l'exiguité de notre cadre, l'importante étude lichénologique de notre ancien collègue, M. le Dr C.-A. Picquenard, nous tenons cependant à appeler leur attention sur lui. Dans la première partie ils trouveront des observations très intéressantes sur: I» Les lichens caractéristiques des différentes stations : A. Région maritime, /lare exclusivement saxicole ; 2° Région de l'intérieur, offrant: A. Lichens corticicoles, a) flore des arbres isolés; b) des arbres fruitiers; — B. Lichens lignicoles. — C. Lichens humieoles, a) flore des talus et des murs; b) flore des landes, des bruyères ; c) des lieux ombragés. — D. Lichens saxicoles. — IJo Influence de la variation d'altitude sur la distribution de nos lichens. —III» Influence du climat bas-breton sur la distribution des EXTRAITS ET ANALYSES. — BOTANIQUE 15 lichens. — IV" Rapports el différences existant entre la flore Hellé- nique de la Basse-Bretagne et de la Haute-Bretagne et celle de la France en général. La deuxième partie de ce consciencieux travail est consacrée au Catalogue des espèces, sous-espèces, variétés et tormes recueillies dans le département. E. March. III. — GEOLOGIE ET MINERALOGIE Note sur la couche à fucoïdes du Grès armoricain en Anjou ; par E. Préaubert (Bull. Soc. d'études scient. d'Angers, XXXIII^ année, 1903 [1904], p. 179-181). Une tranchée profonde faite à Angers pour relier une usine à la ligne de l'Ouest a traversé le sommet d'un anticlinal de Grès armo- ricain. La roche est parcourue par des filons de quartz contenant du mispikel et de la scorodite. Une série de strates des grès for- mant un ensemble d'environ 20 mètres d'épaisseur présente des plissements, des contournements, des gaufrures les plus bizares et les plus compliquées. M. Préaubert attribue l'origine de ces gau- frures à des algues gigantesques, enfouies dans le dépôt paléo- zoïque. Cette couche est retrouvée : dans la tranchée des Granges, au nord d'Angers ; entre Loire et Angrie, etc. Des bilobites accompagnent ces singuliers fossiles et M. Préaubert est amené à conclure que les uns comme les autres sont des restes de fucoïdes et non des traces physiologiques. L. Davy. Les faluns de la Touraine et de TAnjou dans le Sau' murois ; par M. O. Couffon (Bull. Soc. d'études scient. d'Angers, XXXIII^ année, 1903 [1904]. Session extraordi- naire de la Société à Saumur les 8 et 9 juin 1903, p. 216- 223). L'auteur énumère les gisements faluniens du Saumurois dis- persés sur la rive gauche de la Loire et dans la vallée du Layon. Le calcaire d'eau douce ne se rencontre pas dans cette région car le calcaire tertiaire repose partout directement sur des terrains 16 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2<' SÉR., T. V plus anciens. On y trouve de 250 à 300 espèces fossiles, dont M. CoufFon cite les plus intéressantes. Tous les lambeaux sont Savignéens, comme le dit M. G. Dollfus, sauf celui de Reneauleau qui serait Pontilévien et par conséquent plus ancien. Les dépôts de faluns se sont faits dans une mer agitée avec courants violents, puisqu'on trouve au milieu d'eux des fossiles jurassiques et cré- tacés auxquels adhèrent encore des mollusques tertiaires. L. Davy. Sur rassèchement des régions calcaires des environs de Caen ; par M. A. Bigot (Assoc. franc, pour Vavanc. des sciences, 1903, 32^ session, Angers, séance du 6 avril 1903, p. 609-623, 6 fig.) Les deux cartes qui accompagnent la note de M. Bigot font voir très nettement la progression vers la mer des points d'émergence des sources de la campagne de Caen. Cet assèchement n'est pas dû à la diminution des chûtes d'eau atmosphériques, mais bien à l'approfondissement des cours d'eau souterrains creusés dans les couches calcaires mécaniquement et par dissolution à la faveur des acides dissouts dans l'eau. Pareil phénomène ne saurait se produire dans les terrains plus anciens du pays de Cinglais et du Bocage-Normand, dont les couches plus résistantes ne permettent pas aux eaux de se créer un écoulement souterrain variable. M. Bigot insiste sur les explications qu'il faut donner de ces phénomènes naturels, quelquefois aggravés par les travaux de captage des eaux, et il se demande s'il n'est pas utile que l'homme intervienne pour conjurer le mal avant qu'il soit sans remède. L. Davy. Sur l'âge des grès à Sabalites de Saint-Saturnin (Maine- et-Loire); par M. A. Bigot (Paris : Assoc. franc, pour Vavanc. des sciences, C. R. de la 32^ session, Angers, séance du 8 août 1903, p. 624-625). M. Welsch ayant trouvé dans les grès à Sabalites andegavensis de l'Anjou des fossiles sénoniens a cru devoir rapporter ces grès à l'étage, contrairement à l'opinion jusqu'alors admise de leur âge éocène. La section de géologie du Congrès d'Angers a essayé EXTRAITS ET ANALYSES. — GÉOLOGIE ET MINÉRALOGIE 17 de résoudre cette question en visitant la localité de Saint-Saturnin et étudiant les échantillons des collections du Musée paléontolo- gique d'Angers. Cette étude a fait constater que les fossiles plus anciens que le tertiaire se trouvent à la base du grès dans les galets d'un poudingue ou dans les parties plus grossières du dépôt avec des feuilles d'âge tertiaire plissées et froissées, on y trouve même des fossiles cénomaniens. Il est alors permis de certifier que ces restes organiques ne sont pas contemporains des Sabaliles, qu'ils proviennent de couches plus anciennes remaniées, et que les grès de l'Anjou comme ceux du Maine sont éocènes. L. Davy. Faune malacologique du Miocène supérieur de Rennes [Etage Redonien. Gîte d'ApignéJ (Ille-et-Vilaine) ; par M. G. -F. Dollfus (Assoc. franc, pour Vavanc. des sciences, 32^ session, Angers, séance du 8 août 1903, p. 656-663). Le but de cette note est la publication d'une liste des fossiles principaux (100 espèces) du nouvel étage Redonien créé par M. G. Dollfus pour des dépôts du miocène supérieur de l'Ouest. 65 o/o de ces espèces sont communes avec les faluns de la Tou- raine ; 50 o/o sont encore vivantes. ' M. G. Dollfus admet que le plus grand nombre des dépôts redoniens a été décalcifié, que par ce fait les fossiles nombreux qu'ils contenaient ont disparu et que la masse restante ne se trouve plus que sous la forme de sables rouges si nombreux dans la région ; les lambeaux calcaires qui subsistent ont été acciden- tellement préservés contre cette décomposition. L. Davy. Silex et ossements trouvés au confluent de la Loire et du Layon ; par M. Biaille, pharmacien à Chemillé (Maine-et-Loire) (Assoc. franc, pour lavanc. des sciences, 32* session, Angers, séance du 6 août 1903, p. 862-863). 11 s'agit de l'intéressante station de Roc-en-Paille, près Cha- lonnes-sur-Loire, antérieurcriicnt décrite par Farge, en 1871, et par moi, en 1895. L. Davy. 18 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2' SKR., T. V Présentation d'une carte géologique et de coupes des environs de Laval; par M. Ch. Pellegrin {B. S. G. F., séance du 21 mars 1904, 4^ sér., IV, p. 252-255). M. Pellegrin distribue une carte géologique d'ensemble des environs de Laval et Sablé et diverses coupes que ses observations personnelles et l'étude de nombreux plans de mines qu'il vient d'avoir à sa disposition, lui ont permis d'établir. Il a pu connaître huit grandes divisions stratigraphiques. A propos des plis du terrain anthracifère, il a constaté : que le synclinal de Sablé-sur-Sarthe affecte la forme théorique, les deux bords s'enfonçant symétriquement de chaque côté de l'axe ; que le synclinal de l'Huisserie-Montigné n'a que sa partie médiane régu- lière, que ses deux extrémités sont couchées ; qu'enfin le syn- clinal de Bazouge est complètement couché. L. Davy. Observations au sujet d'une note de M. Ch. Pellegrin sur la géologie du bassin de Laval ; par M. D.-P. Œh- lert (B. s. g. F., séance du 20 juin 1904, 4* sér., IV, p. 687-695). M. Œhlert reprend les assertions de M. Pellegrin et s'applique à réfuter de point en point les principales d'entre elles. Il signale l'oubli fait par celui-ci du terrain précambrien et un grand nombre d'inexactitudes dans le tracé de la carte et des coupes. Les huit divisions établies par M. Pellegrin ont été reconnues depuis très longtemps, elles sont aujourd'hui bien plus nom- breuses. M. Œhlert conteste aussi l'existence des plis couchés tel que le comprend M. Pellegrin. La discussion, très serrée et très documentée, est intéressante au point de vue général et particulièrement pour ceux qui ont suivi les progrès récents des études géologiques dans la Mayenne et dans la Sarthe. L. Davy. EXTRAITS ET ANALYSES. — GÉOLOGIE ET MINÉRALOGIE 19 Sur l'existence d'un filon de Barytine dans la granu- lite de la Chapelle-Launay (Loire-Inférieure); par M. T. BÉziEH (Rennes : Bull. Soc. scient, et médic. de l'Ouest, séance du 4 nov. 1904, XIII, p. 564-565). C'est un filon d'environ 0'"30 d'épaisseur, dirigé N.-O, S.-E., qui se trouve dans la granulite altérée de la Chapelle-Launay, au lieu dit " Gagnerie-de-Moinet ", sur le bord du chemin vicinal qui conduit de la Chapelle au village de la Carriais. L. Davy. Notes pour servir à la Minéralogie des Côtes-du-Nord ; par M. P. DE Brun (Rennes, Bull. Soc. scient, et médic. de rOuest, séance du 4 nov. 1904, XIII, p. 568-569). I. Les schistes de Loc-Eiwel et leurs minéraux. — Dans la leptyno- lite de la rive gauche du Guic, en amont de Loc-Envel, on voit des bancs de quartzite et des filons de quartz. Dans la roche se trouvent : sérielle, grenat almandin, cordiérite, muscovite, biotite, chlorite, damourite, andalousite, tourmaline, etc. Un peu plus en amont, sur la rive droite du Guic, près du moulin de Trogorre, existe un filon d'aplite typique contenant de beaux cristaux de grenat almandin. II. Les gisements de serpentine du canton de Delle-Isle-en-Terre. — Cette roche, produit de la serpentinisation de certaines roches pyroxéniques, amphiboliques ou péridotiques, est rare en Basse- Bretagne ; on en voit un lilon dans la commune de la Chapelle- Neuve, canton de Belle-Isle-en-Terre, prés du village de Pen-an- Button, il semble se prolonger entre Roc-Ereversen et Kermeno. Ce filon est formé par la décomposition d'un gabbro, il renferme : magnésite, chrysotile, métaxite, asbeste, chlorite, pennine, cacho- long, limonite, épidote, etc. Ces deux premières et intéressantes notes de M. de Brun seront probablement suivies d'autres monographies préliminaires d'un travail d'ensemble sur la minéralogie des Côtes-du-Nord. L. Davy. 20 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V Contribution à la flore fossile des grès éoeènes de Noirmoutiers ; par M. Ed. Bonnet (Paris : Bull. Muséum d'Hist. nat., 1905, p. 59-60). La note de M. Bonnet, à raison de sa brièveté, ne se prêtant pas à l'analyse, nous la reproduisons in extenso : « Signalées dès 1825 par Ami Boue et plus tard par Bertrand- Geslin qui les rapportait au crétacé, les empreintes végétales des grès de Noirmoutiers n'ont été étudiées qu'à une époque relati- vement récente ; c'est seulement en 1881 que M. Crié a pu recon- naître, sur des échantillons recueillis par M. Viaud-Grand-Marais, deux espèces : Sabalites andegavensis Schimp. et Araucarites Roginei Sap., assez communes dans les grès éoeènes du Mans, et établir ainsi le synchronisme des deux dépôts (1). Toutefois, l'opinion de M. Crié, en ce qui concerne le niveau des grès du Mans, a été combattue par M. Welsch et a donné lieu, entre celui-ci et M. Bigot, à une discussion que l'on trouvera résumée (p. 441) dans la Notice sur la géologie de la Loire-Inférieure publiée par MM, Louis et Edouard Bureau (Nantes, 1900). Quelques empreintes adressées par M. Viaud-Grand-Marais à M. le professeur Éd. Bureau me permettent d'ajouter deux ou trois espèces à la flore fossile, encore si peu connue, de Noirmoutiers et de confirmer, en même temps, l'opinion précédemment émise par M. Crié. J'ai constaté, en effet, parmi ces nouveaux échantillons, l'em- preinte d'un fruit de Nipadites, genre (2) de Palmier fossile spécial à l'éocène, en dehors duquel il n'a jamais été trouvé ; l'espèce, moins bien caractérisée que le genre, sur la seule empreinte mise à ma disposition, peut être provisoirement rapportée au Nipadites Parkinsonis Bowerb. (3), dont j'ai, du reste, reconnu une autre empreinte dans les grès de Belleu (Aisne). (1) Crié. — Sur la découverte, à Noirmoutiers (Vendée), de la flore éocéne à Sabalites andegavensis (C R. Acad. des se, XCIl, p. 759) et Becherches s^ur la végétation de Vouest de la France à l'époque .tertiaire, flore des grès èocènes du Mans et d'Angers. Viaud-Grand-Marais. — Catal. des pi. vase, de Noirmoutiers, p. 9. (2) Ce genre étant compris tel que l'a délimité A. B. Rendle : Revis, of the gen. Nipadites (Joiirn. Linn. Soc. bot., XXX, p. 142). (3) BowERBANK. — Fossil fruits and seeds of the London Claij, p. 16, tab. IV-V. Rendle, loc. cit., p. 150, tab. VII, fig, B-C. EXTRAITS ET ANALYSES. — GÉOLOGIE ET MINÉRALOGIE 21 Avec ce Palmier, M. Viaud-Grand-Marais a recueilli la feuille d'un Laurier qui diffère à peine du Laiirus attenuata Wat. (1), des grès éocènes de Belleu, telle du moins que cette forme m'est connue par le type de Watelet conservé dans les collections du Muséum, car il y a lieu de faire remarquer que certaines figures de la Description des plantes fossiles du Bassin de Paris ne repro- duisent qu'assez imparfaitement les types de l'auteur. Les feuilles penninerviées, attribuées au genre Lanrus, ne sont pas rares dans l'éocène, et il est fort probable que les nombreuses espèces décrites répondent à des cas de polymorphisme analogues à ceux que l'on observe sur les espèces aujourd'hui vivantes. Enfin, j'ai encore à signaler, dans le même gisement, un groupe de six Carpolithes, rapprochés comme s'ils eussent fait partie d'une grappe ; de la dimension d'un noyau de cerise chacun, ils sont ovoïdes un peu comprimés et paraissent avoir été enveloppés d'un péricarpe fibreux dont on retrouve encore quelques traces ; on sait que l'on range, sous la dénomination de carpolithes, des fruits et des graines, principalement d'origine tertiaire, dont les affinités sont incertaines ; pour cette dernière raison, je n'insisterai pas davantage sur ceux de Noirmoutiers qui sont, en outre, comme la plupart des empreintes du même gisement, d'une conservation fort médiocre ». Sup les mines de la Lucette (Mayenne) ; par M. L. Michel (Paris : Bull. Soc. franc, de Minéralogie, 1904, XXVII, p. 79-80). La substance et la brièveté de cette note ne nous permettant pas de l'analyser, nous la reproduisons in extenso : « On exploite, depuis 1898, à La Lucette, commune du Genesl, près Laval (Mayenne), un gîte d'antimoine qui présente quelques particularités intéressantes. Ce gîte est constitué par plusieurs filons de quartz recoupant des schistes et des grès micacés qui appartiennent au silurien supérieur. La direction de ces filons varie entre 15» et 40» N.-E. et leur pendage est voisin de la verticale. Ils affectent l'allure en (1) Watelet. — Descri])t. des pi. foss. du Bassin de Paris, p. 187, lab. 52, fig. 3 et 4 (icônes pessimas). 22 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V chapelet : la puissance est de Ûn',15 à 0^20 dans les serrées et de On',80 dans les plus grandes dimensions des amas droits. Le remplissage de ce gîte se compose de stibine, de mispickel, de pyrite de fer, de blende, d'or libre, de quartz, de calcite, de fragments de schiste et de grès micacé. Les minerais dominants sont la stibine et le mispickel : la blende et l'or libre ne se montrent qu'en mouches. Le quartz constitue la gangue principale. La stibine se présente en masses lamellaires, en aiguilles, et parfois en cristaux bien terminés qui rivalisent de grandeur avec ceux du Japon. Le mispickel est en cristaux relativement petits mais très nets. Ces cristaux sont allongés suivant l'axe vertical et portent les faces m (110) très développées ainsi que les facettes f (011) et e' (012) assez réduites. Ils sont brillants, d'un gris d'acier : quelques-uns sont recouverts d'une pellicule de pyrite de fer. Ils se distinguent nettement de la plupart des cristaux de mispickel, par leur allongement, leur couleur, l'absence complète de stries, et par leur forte teneur en or. La pyrite est également aurifère. Le gîte de La Lucette appartient, comme on le voit, à la forma- tion aurifère quartzeuse antimonieuse. Les exemples les plus typiques de cette formation nous sont fournis par les célèbres gîtes de Schônberg et de Mileschau (Bohème) et par le gîte non moins célèbre de Majurka (Hongrie). La plupart des filons, rencontrés jusqu'à ce jour dans ces gîtes, sont minéralisés par de la stibine, du mispickel, de la pyrite de fer, de la blende, de la galène, de la chalcopyrite et de l'or libre ; les gangues sont le quartz et la calcite ; leur structure est massive, mais les parties minéralisées offrent souvent une disposition symétrique, c'est-à-dire que le mispickel se trouve dans les zones des salbandes et la stibine dans le milieu des filons; cette struc- ture caractérise également les filons de La Lucette. La teneur en or des filons de la Bohême et de la Hongrie, dont l'exploitation remonte au xiv*; siècle, a varié entre 300^^ et 400k par tonne. Il existe aussi des filons de quartz aurifère antimonieux dans quelques régions situées en dehors de l'Europe et notamment en Australie et dans la chaîne du Murchisson, au Transvaal. EXTRAITS ET ANALYSES. — GÉOLOGIE ET MINÉRALOGIE 23 On voit, par ce qui précède, que les filons de La Lucette pré- sentent, au point de vue de leur structure et de leur minéralisation, les plus grandes analogies avec ceux de la Bohême et de la Hongrie. » I. — ZOOLOGIE La petite Chrysomèle bleue de TOsier [Phyllodecta vul- gatissima (L.)] S P'^'" ^^- Louis Danguy, ingénieur agronome, professeur départemental d'agriculture à Nantes (Paris : C. R. Assoc. franc, p. avanc. des sciences, Congrès de Gre- noble, 1004, séance du 10 août 1904 |1905|). Les dégâts causés dans notre région par cette Chrysomèle ayant été des plus importants, nous croyons devoir reproduire en entier la communication de M. L. Danguy qui, sans être très étendue, donne des détails suffisants sur la biologie de ce redoutable rava- geur de nos oseraies et indique le moyen de le combattre. « La culture de l'osier, dans le département de la Loire Infé- rieure, occupe plus de 500 hectares. Les oseraies situées dans la vallée de la Loire, d'Ingrandes au Pellerin, sont à l'heure actuelle menacées d'être détruites, comme elle l'ont été il y a vingt-cinq ans, par un insecte coléoptèrc, la petite Chrysomèle bleue de l'osier (Phijllodccla viilgalissima ou Phvatoraj, communément, appelé Bleu de l'osier. La présence de cet insecte a été constatée de nouveau, depuis quelques années, dans nos oseraie, mais à l'état isolé; les insectes ne causaient pas alors de grandes inquiétudes ; cependant, pendant l'été 1903, quelques oseraies de la vallée de Saint-Julien-de-Con- celles avaient été visitées par de nombreux Bleus qui avaient laissé des traces visibles de leur passage en rongeant les feuilles, et arrêtant ainsi l'allongement des rameaux de l'osier ; mais l'insecte s'étant montré tardivement, les dégâts avaient été peu considé- rables. Cette année, les Bleus se sont montrés de bonne heure, dès le mois d'avril, ainsi que j'ai pu le constater au cours de l'enquête à laquelle je me suis livré. Les oseraies les plus atteintes sont situées à Saint-.lulien-de-Concelles, la Chapelle-Basse-iMer, Basse-Goulaine, 24 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V Saint-Sébastien, Rezé, Bouguenais d'une part, et à Yarades, Anetz et Ancenis d'autre part ; au total une centaine d'iiectares, soit le cinquième de nos oseraies qui est atteint. Si des mesures ne sont pas prises, on a tout lieu de redouter la destruction de nos oseraies. C'est en vue de remédier à cette éventualité que j'ai com mencé, dés cette année, l'étude des moyens de destruction du Bleu des osiers. Ces essais ont été entrepris avec le concours dosiéristes de bonne volonté, à Saint- Julien-de-Concelles, aux lieux dits la Praudière, la Charrére et Carrouils. Les Bleus passent l'hiver à l'état parlait sous les rugosités de l'écorce, dans les vieux murs, sous les toitures, dans les maisons même ; dès que la végétation commence à se réveiller, au prin- temps, l'insecte se rend dans les oseraies. Dans les îles de la Loire, à Ancenis, sa présence a été constatée dès la fin de mars. Le Bleu s'attaque d'abord aux variétés les plus délicates, comme l'osier jaune, l'osier blanc, l'osier des vanniers ou lusse, le plus répandu, et néglige la variété la moins appréciée, le quettier. Mais lors de la grande invasion, de 1879 à 1885, toutes les variétés ont fini par être atteintes. Les saules même ont eu leurs feuilles détruites. Les Bleus rongent les feuilles en respectant celles du sommet ; celles de la base sont peu atteintes ; ils détruisent le parenchyme sans toucher aux nervures. Les insectes se rassemblent sur les pieds d'osier et sont peu actifs du soir au matin. J'en ai compté plus de cent sur certaines touffes, le malin. Dans le milieu du jour, surtout si la température est élevée et si le soleil brille d'un vif éclat, l'insecte vole au-dessus des oseraies et s'en va même assez loin dans les oseraies non attaquées pour déposer ses œufs, créant ainsi de nouveaux centres d'invasion. L'accouplement se produit peu de temps après l'apparition de l'insecte, et la ponte commence de suite pour se poursuivre pendant fort longtemps. A la date du 10 mai, j'ai pu constater sur le même pied d'osier jaune, à la Prau- dière, des insectes parfaits, des insectes accouplés, enfin des œufs et des larves à la face inférieure des feuilles ; ces circonstances compliquent singulièrement l'application des insecticides. Les conditions extérieures de température et d'humidité influent sur l'évolution de l'insecte. Les œufs sont déposés à la face inférieure des feuilles par plaques le plus souvent renfermant depuis quelques œufs jusqu'à vingt-cinq et plus ; l'accumulation des œufs est quelquefois EXTRAITS ET ANALYSES. — ZOOLOGIE 25 énorme, ainsi que j'ai pu le constater le 16 mai dans une oseraie située dans l'île Coton, conimune d'Ancenis. La ponte avait été effectuée sur les quelques feuilles de la base des tiges, feuilles à peine épargnées par les Bleus ; sur certaines feuilles, les œufs formaient un amas de plus d'un millimètre d'épaisseur. Dans une partie de l'oseraie qui avait été soigneusement sarclée, les feuilles portant les œuts étaient desséchées, ainsi que les pre- mières larves sorties : le soleil très chaud, 40 degrés au soleil à midi, avait comme brûlé toute la masse. A côté, au contraire, une oseraie couverte d'une herbe haute et vigoureuse portait des œufs et des larves parfaitement conservés. Le bon entretien de l'oseraie avait donc, dans ce cas, contrarié la multiplication des Bleus. Lorsque la ponte ne s'effectue pas sur les touffes où vivent les insectes, que les femelles se sont transportées dans des oseraies indemnes, les œufs sont déposés sur la face inférieure des feuilles supérieures par petites plaques de deux à quatre rangs d'œufs contenant au total une vingtaine d'œufs. Il y a rarement plus d'une plaque par feuille atteinte. Les œufs sont oblongs et ont moins d'un millimètre de longueur ; ils sont d'un blond opalin caractéristique. Ils éclosent au bout de trois à dix jours selon la température, l'humidité de l'air. Les larves, sitôt après l'éclosion, ne se distinguent bien qu'à la loupe, la coloration noire de la tète et des pattes n'apparaissant nettement qu'un peu plus tard. M. le D' Marchai, professeur à l'Institut agronomique, qui a publié une étude sur la petite Chrysomèle verte de l'osier, très voisine du Bleu de l'osier, signale qu'« il y a, en outre, sur le corps, des taches et des verrucosités noires régulièrement disposées ; ces dernières, lorsqu'on vient à toucher les larves, se surmontent brusquement d'une goutelette laiteuse formée d'une sécrétion très odorante ». Les larves atteignent environ un centimètre de lon- gueur. Sous cet état, elles causent des dégâts considérables. Des oseraies en osier jaune, visitées le 26 juin, étaient complètement dévastées ; les feuilles, en allant de bas en haut, étaient débarrassées de leur parenchyme qui étaient rongé par la face inférieure. La période de vie active de la larve est probablement en rapport avec la plus ou moins grande abondance de la nourriture ; elle atteint de vingt-cinq à trente jours ; la nymphose, qui s'effectue en 26 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V terre, demande une douzaine de jours. Les premiers insectes pro- venant de la ponte de l'année se sont montrés dès le 20 juin. Dès le milieu de juillet, les oseraies se sont trouvées envahies par les Bleus de l'année qui n'ont pas tardé à pondre des œufs d'où sortent des insectes de la deuxième génération. Très voraces, les insectes parfaits et les larves dévorent en ce moment les feuilles de toutes les variétés d'osiers, celles du saule même. Nous nous trouvons en présence d'un insecte phytophage redou- table, qui cause des dégâts, soit à l'état parfait, soit à l'état larvaire, et qui, de plus, se déplace aisément. Si toutes les larves se trou- vaient réunies sous les feuilles à la même époque, la destruction en serait rendue facile, car, sous cette forme, l'insecte est facilement détruit par les insecticides connus ; mais, comme nous l'avons indiqué plus haut, il n'en est pas ainsi puisque la ponte se pour- suit pendant plus de quarante jours. D'autre part, l'insecte, comme toutes les Chrysomèles, présente une grande résistance à l'attaque des insecticides. Nous avons cependant fait quelques essais dont les résultats méritent d'être signalés ; les insecticides expérimentés sont à base de jus de tabac titré; mais en dehors de ce corps, nous incorpo- rons au liquide différents autres ingrédients, tels que : savon noir, alcool dénaturé, cristaux de soude. ^ A la dose de 1 0 0 de jus de tabac titré, les larves sont détruites ; en portant la proportion de jus de tabac à 2 et même 3 0/0, nous avons obtenu la destruction de l'insecte parfait saiifs brûler les rameaux, à condition de ce pas appliquer le traitement dans le milieu du jour. Dans ce cas, le liquide employé renfermerait : Jus de tabac titré 2 à 3 litres. Cristaux de soude 200 grammes. Savon noir 1 kilogr. Alcool dénaturé 1 litre. Eau 100 litres. Mais le traitement a été appliqué dans le courant de mai à des insectes déjà âgés; les résultats seraient-ils aussi satisfaisants avec (les insectes jeunes et offrant une plus grande résistance? C'est ce que nous nous proposons de rechercher par la suite. Le liquide était répandu à l'aide d'un pulvérisateur sur des osiers à souches basses et à pousses de 38 à 40 centimètres, peu développées par suite de la destruction des feuilles principales ; dans les oseraies EXTRAITS ET ANALYSES. — ZOOLOGIE 27 voisines non attaquées, les pousses atteignaient de 50 à 70 centi- mètres. Le développement des pousses constitue une entrave à la bonne exécution des traitements, par suite de la difficulté que l'opérateur éprouve à bien mouiller dessus et dessous toutes les feuilles de la plante; la quantité de liquide à employer peut devenir alors considérable. Divers produits, tels que : bouillie bordelaise, chaux vive, etc., ont été essayés sans effets appréciables. Mais un procédé qui m'a donné un très bon résultat pour la destruction des insectes parfaits est celui qui consiste à répandre à la main sur les feuilles de l'osier de la chaux vive en fine pous- sière, puis à pulvériser sur le tout la solution indiquée plus haut, mais avec seulement 1 0/0 de jus de tabac titré ; les insectes parfaits se sont trouvés enrobés dans la chaux vive et le liquide insecticide et ont tous péri rapidement. D'intéressants essais pourraient aussi être entrepris à l'aide de sels arsenicaux préconisés déjà pour la destruction de l'Altise, de la Chémalobie, du Silphe opaque. Enfin, il conviendrait d'organiser, de prescrire au besoin le traitement général de toutes les oseraies atteintes ; c'est dès l'appa- rition de l'insecte, en avril, que de semblables mesures peuvent être prises. A la suite des réunions que j'ai organisées à Saint-Julien-de- Concelles, les intéressés ont décidé de créer un syndicat des osiéristes de la vallée de la Loire, en vue de préparer la destruc- tion des Bleus de l'osier. Un règlement a été élaboré, puis soumis à l'approbation des cultivateurs d'osiers. Cette initiative mérite, certes, d'être encouragée ; pour que les traitements soient efficaces, il faut, en effet, que toutes les oseraies, sans exception, soient traitées au moment opportun. Par la réunion en syndicat, les osiéristes pourront réaliser une organisation d'ensemble, entraîner les indifférents ou les négligents, protéger leurs oseraies contre les atteintes de la petite Chrysomèle bleue qui les dévaste. » Les Chênes du Thabor et le Li paris chrysorrhea ; par C. HouLBEKT (Rennes : Bull. Soc. scient, et mèdic. de l'Ouest, 1905, XIV, p. 113-118). La note de M. C. Houlbert est due à un rapport présenté à la 28 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2« SÉR., T. V Municipalité de la ville de Rennes par notre collègue M. Ch. Ober- thûr, sur l'amélioration du Jardin des Plantes. Justement alarmé de l'état languissant des arbres formant au Jardin des Plantes de Rennes, l'allée des vieux Chênes, M. Ch. Oberthûr appela l'attention de l'édilité sur l'effet néfaste des illu- minations des fêtes de nuit données au Jardin. « Ces illuminations, dit M. CIi. Oberthûr, attiraient vers le Jardin des Plantes et de bien loin, les papillons répandus cà et là dans la campagne de Rennes. Elles les groupaient sur un même point et vouaient à une invasion désastreuse de chenilles les arbres de notre belle promenade publique. » Les Ormes de la Motte sont morts ; les Chênes du Thabor, si on ne se décide pas à essayer de les restaurer, ce qui est mal- heureusement un peu tard vont en mourir «. M. Ch. Oberthûr attribue, avec juste raison, l'état languissant des Chênes à l'imprudent abus des fêles de nuit. Ce sont les illumi- nations de ces fêtes qui sont cause de l'invasion des Liparis chry- sorrhea. Les dégâts constatés auraient pu être évités si l'on avait procédé, en hiver, à la destruction des chenilles lorsqu'elles sont renfermées dans leurs nids soyeux. M. C. Houlbert ajoute qu'à côté des ravages causés aux arbres du Thabor par les chenilles du Liparis chrysorrhea, les énormes larves du Grand-Capricorne (Cerambyx héros) et du Lucane (Liicaniis Cerviis), en causent d'autres non moins importants en creusant leurs galeries dans les branches. Grâce aux instances pressantes de M. Ch. Oberthûr, une uic^Aae radicale a été prise. Toutes les branches attaquées ont été coupées jusque dans les régions du bois vif que les larves n'avaient pas encore atteintes. Tout le bois con- taminé a disparu et Fauteur de la note espère que les beaux Chênes du Thabor vont pouvoir, d'ici quelques années, se refaire un nou- veau panache de jeunes rameaux et de feuillage. E. March. Mante religieuse dans le Morbihan ; par E, Revelière (Paris : Feuille des Jeunes Naturalistes, 1905, n° 416. p. 131). Notre collègue, M. Revelière, signale la capture faite par lui, en septembre 1904, de Mantis religiosa, à Saint-Gildas-de-Rhuys (Morbihan). E. March. EXTRAITS ET ANALYSES. — ZOOLOGIE 29 Nouvelles observations sur le Lernaeenicus, Copépode parasite de la Sardine ; par M. Marcel Baudouin (Paris : Bull. Muséum d'Hist. nat., 1905, p. 299-300.) J'ai rendu compte dans ce Bulletin, Extraits et Analyses, p. 9-10, des deux jjremières notes de l'auteur relatives au Lermeeniciis, parasite de la Sardine, aujourd'hui je reproduis in extenso les nouvelles observations de M. Marcel Baudouin, persuadé (ju'elles intéresseront les lecteurs du Bulletin. i( Dans les premiers jours de juin 1905, sur des exemplaires de Sardines pèchées en Vendée, dès le début de la saison, et présen- tant des Lermeenicus parasites, de l'espèce que nous avons déjà signalée (1), nous avons pu faire de nouvelles constatations qui ont un certain intérêt. Nous avons noté d'abord que le Copépode femelle, lorqu'il se fixe sur le corps de la Sardine, peut être observé à diverses étapes de pénétration dans les masses musculaires de son hôte : ce qui prouve qu'il ne l'attaque que lorsqu'il est déjà très développé, et que, par conséquent, il s'agit là d'ecto-parasilisme vrai, plutôt que de commensalisme. Le parasite ne se développe pas sur le Poisson qui le porte; il le frappe alors qu'il dispose de tous ses moyens. Pendant une certaine période de sa vie, ce Lernœenicus femelle vit donc libre dans l'Océan, comme d'ailleurs le mâle qui est inconnu jusqu'à présent. " En effet, nous avons trouvé des exemplaires dont la tête était pour ainsi dire sous les écailles de la Sardine, d'autres où elle n'était qu'à quelques millimètres de profondeur, et d'autres où elle était beaucoup plus engagée. Bien entendu, la partie rétrécie du céphalothorax est alors plus ou moins visible à l'extérieur ; et la tête ne paraît s'arrêter dans sa marche à l'intérieur du Poisson, que quand l'abdomen, plus volumineux, met obstacle, par son renflement, à la pénétration dans l'étroit canal intra-musculaire où se. trouve le thorax. D'autre part, après un examen attentif de plusieurs exemplaires de ce parasite cap'.iirés en 1905, nous croyons pouvoir affirmer (1) Marcel Baudouin, C. R. Ac. des Sciences, Paris, 1904,5 décembre, n» 23, p. 998-1000. — Tiré à part, Paris, 1904 ; in-4», 4 pages, 1 figure. (2) C. R. Ac. des Se, Paris, 1905, 30 janvier, n» 5, p. 326-327. ( 30 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2'= SÉR., T. V que, comme nous l'avons avancé déjà (1), il s'agit, en réalité, non pas d'une nouvelle espèce propre à la Sardine, mais du même Copépode qui a été trouvé sur l'Anchois (Engraiilis encrassicoliis L.) ; cet animal ressemble, en efïet, à la figure donnée par Baird (2) pour le Lernœenicus encrassicoli Turton. Et à ce propos, qu'on nous permette une remarque. Quand il s'agit de nommer une espèce animale parasite, qui paraît nouvelle, il devrait être de règle, — règle que nous nous repentons de n'avoir pas suivie nous-même jusqu'à présent, — de ne pas lui donner un nom d'espèce corres- pondant à celui de l'animal sur lequel elle a été trouvée. Cette habitude a, en efTet, un grave défaut. Elle oblige à appeler, par exemple, Lernxenicus encrassicoli un Lernseenicus qui vit, en réalité, surtout sur la Sardine, plutôt que sur l'Anchois. Enfin, d'une enquête faite récemment en Vendée, nous avons acquis la certitude que les v Pavillons » sont connus des pêcheurs et des femmes qui éviscèrent les Sardines dans les usines de con- serves depuis plus d'une trentaine d'années. Dès cette époque, on disait : « Quand il y a beaucoup de « Pavillons », il y a des chances pour que la pêche soit bonne ». Ce qui n'est pas exact. On observe surtout les « Pavillons » au début des saisons de pêche, parce qu'alors on capture principalement du poisson qui a passé l'hiver sur les côtes, ou qui paraît y être né » . Description d'espèces nouvelles d''Ha/acariclae (3^ note) des côtes de France ; par le D"^ E. Trouessard (Paris : Bull. Soc. zool. de France, 1904, XXVI, p. 150-153) (3). Les cinq espèces décrites par M. Trouessart appartiennent toutes à la faune de l'Ouest de la France, quatre sont bretonnes, la pre- mière seule est normande : 1. Rhombognathus exoplus, recueillie pat* M. H. Gadeau de Kerville, sur les Corallines de l'Anse Saint-Martin, prés d'Omonville- la Rogue (Manche). (1) M.Baudouin, Les Parasites de la Sardine, dans Bev. Sciint., t'aris, -1905; 11° 23, 10 juin, 715-722, 4 figures. (2) Baird, Brit. Entumostr., p. 341, pi. XXXV, fig 11. (3) Voir au Bulletin, 1900, X, Extr. ol Anal., p, 56, pour la \'^ note ; la 2'^ note, publiée en 1901, ne comprend que des espèces exotiques. EXTRAITS ET ANALYSES. — ZOOLOGIE 31 ^ „, , , , Sur le bvssLis des Moules fixées •^ j^ j i j,ux lochers ; zone du balan- 3. Rhombognalhus Irionij.r cément des marées, à Saint- 4. Rhombognathiis armatus ( ^^^^^^è, Penmarc'h (Finis- tère). 5. Hdlacarns (Copidognalhiis) crassiroslris ; même habitat que les trois précédents. E. March. Contribution à l'étude des HYdroïdes (multiplication, régénération, grelTes, variations) ; par Armand Billard, agrégé de rUniversité, préparateur à la Faculté des sciences de Paris (Paris : Ann. d. se. nat. -Zoologie, 1904, VII [«^ sér., t. XX, p. 1-251 ; pi. I à VI et 89 fig. dans le lexte). L'auteur nous avait donné en 1902 la liste des Hydroïdes de la baie de la Hougue (1), aujourd'hui il consacre entièrement la 2'" partie de son important travail à l'étude de ces mêmes Hj'droïdes dont il donne une monographie aussi complète que possible (sys- tématique, phylogénie, èthologie, variations) aux naturalistes. K. Makch. II. — BOTANIQUE Influence de l'Homme dans la genèse de la flore actuelle, plus particulièrement dans le Saumurois: par M. Préaubert (Bull. Soc. études scient. d'Angers, 1903 11904], XXXIII). L'auteur de cette note a fait des recherches sur l'origine d'un certain nombre de plantes de l'Anjou. Cette origine, d'après M. Préaubert, peut être rapportée à deux causes principales : \o Apports dus aux époques géologiques antérieures à l'époque actuelle et à l'action des causes naturelles ; 2o Influence de l'homme. 1) Voir au Bulletin, 1904, 2« sér., t. IV, E.rtr. et Anal, p, 7-13. /^ K ss .V 32 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V C'est à cette dernière question qu'il s'arrête. En remontant à l'époque lointaine de la pierre polie, des dolmens, on trouve la culture des céréales et des plantes textiles importées déjà des régions lointaines. « C'est de cette période, a venir jusqu'à celle de la Gaule indé- pendante » qu'il faut dater chez nous l'introduction du Blé, du Seigle, de l'Orge, etc., venus de l'Orient avec le Lin, les diverses variétés de Choux, de Petits Pois, de Céleri (Ache), de Carotte, etc., obtenus par amélioration des races sauvages de nos côtes océaniques. L'occupation romaine a dû avoir une influence considérable sur la flore de la Gaule. Les conquérants apportaient les semences des plantes alimentaires et autres cultivées chez eux, et, en même temps, ils introduisaient involontairement une foule de végétaux de la région méditerranéenne, tels que les Bluéts et les Coquelicots ; le premier vient de Sicile, le second de Tunisie. Deux plantes appartenant essentiellement au midi de la France, VHypecoum pendulum et le Rœmeria hybrida, auraient été introduites dans notre région par les mêmes envahisseurs. De même la Nielle, les Nigelles, les Adonis, les Dauphinelles, les Valérianelles et quantité d'autres plantes de nos moissons cal- caires. h'Ortie à pilule auraient aussi été introduite par les soldats romains qui s'en servaient comme révulsifs lorsqu'ils se sentaient engourdis par le froid ; en rappelant ainsi la chaleur par ces frictions irritantes ils parvenaient à résister à la rigueur du climat. Aux Romains également est due l'introduction chez nous de la culture de la Vigne, plante d'origine orientale. Les invasions des barbares ont sans doute entraîné avec elles quelques végétaux des pays traversés ; les documents précis manquent à cet égard. « Les Carlovingiens apportent à leur tour un certain apprfint. Les capitulaires de Charlemagne signalent les plantes qui doivent être cultivées dans ses domaines. Il faut signaler, en particulier, le Smyrnium olus atrum (Maceron commun), que l'on cultivait comme légume à la manière du Céleri. Il continue de végéter autour des très vieilles agglomérations d'habitations. Le Bon Henri (Chenopodium bonus-Henricus), originaire d'Alle- magne, cultivé autrefois en guise d'Épinard, est également tombé en désuétude. EXTRAITS ET ANALYSES, — BOTAXIOUE 'SA Les Croisades nous vaudraient, dil-on, la Bourrache et le Chardon Marie. La féodalité possède également ses végétaux de [)rédileeti()n : sur les ruines des châteaux forts et des couvents on voit généralement l'Œillet (Dianthiis carijophijllas) originaire du midi, ancêtre de toutes les variétés cultivées aujourd'hui. Parfois on y trouve aussi l'Hysope, le Riimex sciitatiis, ÏHchalliiiru eUilerium. le Ihmt Gal- lica, etc., tous végétaux introduits. « C'est également pendant le mojen-àge que i)rospère la culture des simples, des plantes médicinales, que Ion se procurait péni- blement de lointains |)ays. Beaucoup ont franchi les hairiéres des jardins et ont repris la [)hysionomie des plantes sauvages, sans jamais, toutefois, s'écarter sensiblement des habitations ; telles sont la Mélisse, l'Absinthe, l'Année (Imila Heleniiun), la Toute bonne {Salvia Sclarea), la Jusquiame, le Datura, la Belladone, l'Herbe au chat (Nepeta cataria), l'Herbe de la sagesse (Sisijinbrium Sophici), etc., etc. La découverte de l'Amérique nous a donné enlie autres le Soli- dago glabra, les Oxalis, VErigeron cdiiadeiisis, YElodca, VA/.olla, etc. « D'une façon générale tout grand mouvement humain a son" retentissement sur la llore. » La guerre de 1870 nous a valu un certain nombre de plantes emboîtant le pas à l'invasion alle- mande. Les chemins de fer ont été aussi une puissante cause d'introduc- tions nouvelles: Centranthiis ruher, Plcrulhcra neiuaiiseiisis, etc. Plantes intéressantes pour la Flore de Bretagne ; par E. Revelièhe (Paris : Feuille des Jeunes Naliiralisles, 1905, n" 416, p. 131). M. Revelière signale une localité nouvelle pour deux (jlantes intéressantes : Une Composée, le Linosijris viilgaris Coss., a été récollée par l'auteur à Saint-Gildas-de-Rhuys ; et, il signale comme connruuie dans les ciiamps de la presqu'île de Quiberon, le Laguiiis oindus L., signalée dans l'édition posthume de la Flore de Lloyd, dans le Morbihan, à Hœdic et à Houot, seulement. E. March. 34 BULL. SOC. se. \AT. OUEST. — 2*^ SÉR., T. V Additions et Corrections à la Flore brYologique de la Sarthe; par M. .1. Thékiot (Le Mans : Bull. Acad. nation, de Géo(ji\ botan., 1905, XIV, p. 180-182). Sous ce titre, l'auteur apporte quelques uioditications à l'excellent Inventaire qu'il publia en 1899, en collaboration avec M. E. Alon- guillon, sous le titre : Miiscinces de la Sarthe. La note de M. Thériot permet de constater i)our la tlore bryolo- gique de la Sarthe, défalcation faite des espèces supprimées, une acquisition de 4 Mousses et 6 Hépati({ues, ce qui porte le nombre des espèces actuellement connues dans ce département à 398, se répartissant comme suit : Spliaignes, 17; Mousses, 301; Hépa- tiques, 80. ^ E. M.\RCH. Remarques sur les Didymodon rigicti/us Hedw. et Didy- modon spadiceus (Mitt.) Limpr. Aperçu de la distri- bution géographique de ces deux Mousses ; par M. G. DiMiER (Paris : Rail. Soc. hotan. de Fr.. 1905, LU, 4^ sér., V, p. 184-189). La note de M. Dimier intéressera certainement les bryologues. Les deux formes qu'il y étudie ont bien probablement été, ainsi qu'il le pense, plus d'une fois prise l'une pour l'autre par les amateurs de Mousses, tant est grande la difficulté qu'on éprouve à les diffé- rencier. L'auteur, grâce aux nombreux échantillons qu'il a étudiés, peut actuellement signaler à ses confrères en bryologie des caractères qui leur permettront de reconnaître le D. rigidahis du D. spadiceus. Parmi ceux mentionnés nous signalons les plus apparents : Le D. rigidiiliis a les feuilles plus étroites, plus longuement et plus finement accuminées que D. spadiceus. Le tissu basilaire est à cellules rectangulaires, allongées, transparentes ; dans le D. spadi- ceus, l'aérolalion est uniforme dans toute l'étendue du limbe, les cellules sont arrondies et à parois épaisses. En outre, la nervure du rigidulus est à peu près de même largeur dans toute sa lon- gueur; dans le spadiceus, elle est presque toujours bran fauve, forte et très élargie à la base. De ces deux Mousses franchement calcicoles, une seule a été EXTRAITS ET ANALYSES. — BOTANIQUE 35 recueillie dans l'Ouest par notre savant collègue M. le D' F. Camus : Didymodon spadiceus (Mil[.)ÏÀm\)r. — Santec et côtes de Penmarc'h (Finistère). E. March. Plantes intéressantes pour la Flore de Bretagne ; par E. Revelière. (Paris : Feuille des jeunes Naturalistes, 1905, n° 416, p. 181). M. Revelière signale une localité nouvelle pour deux plantes intéressantes : Une Composée, le Linosyris vulgaris Coss., a été récoltée par l'auteur à Saint-Gildas-de-Rliuys ; et, il signale comme comnuui dans les charttps de la presqu'île de Quiberon le Laguriis oiudus L., signalée dans l'édition posthume de la Flore de Lloyd, dans le Morbihan, à Hœdic et à Houat, seulement. E. March. Sur le Nitella confervacea Braun ; par l'abbé ¥. Hy. (Paris : Bull. Soc. botanique de Fr., 4^ sér, V, 1905, p, 88-94). M. l'abbé Hy vient de publier sur le Nitella confervacea Braun, une excellente étude critique que nous reproduisons in extenso pour les lecteurs du Bulletin qui s'occupent de botanique. « La petite Characée qui fait l'objet de cette Note peut compter parmi les plantes les plus rares, puisque, à l'heure actuelle, on ne lui connaît pas d'autre localité que celle de l'étang de Vrigny, prés d'Argentan (Orne), où la découvrit A. de Brébisson en juillet 1834. Migula ' dit bien avoir vu un échantillon authentique de Brébisson étiqueté « Falaise », mais la distance entre les deux villes de Falaise et d'Argentan étant à peine de 20 kilomètres, on peut fort bien supposer que, malgré la diversité des désignations, II s'agit d'une station unique. Comme on sait, par un passage de Braun -% que Brébisson retrouva au moins trois fois sa plante depuis la pre- mière découverte, on peut encore supposer que ces récoltes [)osté- rieures furent faites aux bords de quelque étang plus rapproché de Falaise que celui de Vrigny. Quoi qu'il en soit de ces conjonctures, il paraît certain que jamais le Nitella confervacea n'a été signalé li) Migixla, Die Churaceen Deulsc/ilniuls, p. 184. (2) Al. Braun, Frag)ncnle eiiter Monographie der Characeen, p. 64. ,'i6 «ULL. SOC. se. XAT. OUEST. — 2" SÉR., T. V jusqu'à ce jour autre part que dans une région fort restreinte de la Basse-Normandie, et n'a été vu vivant que par A. de Brébisson. Voici en quels ternies il lut toul d'abord mentionné dans la deuxième édition de la Flore de Normandie : « Nitella gracilis .\gardb var. confervacea, plante très délicate, à rameaux très déliés, adbérant comme une Algue confervacée au papier sur lequel on l'a préparée ». Al. Braun, à qui elle fut communiquée, ne fit d'abord que changer le nom de la variété, qui devint N. gracilis \av. Brebissoni. Puis, constatant ses affinités [)lus marquées avec le N. teniiissima de Desvaux, il l'y rapporta, toujours comme var. Brebissoni. Enfin, dans le (Ajiispeelns sijslemaslis Characcarum enropwrum, iv 35, il admit un type indépendant sous le nom de N. confervacea ; et lors- que plus tard, en 1882, il en donna la description détaillée dans les Fragmente, page 04, il s'attacha surtout à montrer en quoi la nouvelle espèce se distingue des Nitella gracilis et tennlsslma, par la place constante des fructifications exclusivement insérées au premier nœud de la feuille fertile. En réalité, le Nitella confervacea ne peut être confondu qu'avec le N. batraclwsperina du même auteur, mais la ressemblance est si parfaite que je l'avais signalée dès 1893 à INI. Corbière quand il écrivit sa Notivelle Flore de Normandie. Cette manière de voir est devenue pour moi une certitude après l'examen de nouveaux documents, que je prends la liberté d'exposer ici. Une pareille étude critique eût été impossible à l'aide des quel- ques exsiccatas préparés par A. de Brébisson et disséminés dans un petit nombre d'herbiers : nuiis un heureux hasard a permis que je retrouve récemment en abondance le N. confervacea aux bords de l'étang de la Gravoyère en Anjou. Quant à l'autre terme de la comparaison, le N. batrachosperma, qui est également un type rare et mal décrit, mon attention est éveillée sur lui depuis longtemps, pour l'avoir observé vivant dans un grand nombre de ses stations naturelles. Aucune n'est plus riche, dans tout l'ouest de la France, que celle de Montmorillon (Vienne), où M. l'Abbé Violleau, alors professeur au séminaire, me fit récolter plusieurs étés de suite cette espèce autour de la plu- part des étangs du voisinage. De cette façon, j'ai pu maintes fois vérifier l'inexactitude du prin- cipal caractère assigné comme distinctif du N. batrachosperma par EXTRAITS ET ANALYSES. — BOTANIQUE 37 tous les auteurs, depuis Braun jusqu'à Migula, qui s'accordent à y voir une plante gléocarpéc. La présence du mucilage autour des fructifications est en réalité tout à l'ait accidentelle, et fait même habituellement défaut. Dès 1887, j'avais échangé à ce sujet une correspondance avec .1. Lloyd pour lui montrer que la Nitelle distribuée dans les Algues de l'Ouest, n« 402, sous le nom de N. tenuissima n'était autre que le ^Y. batrachosperma. Or, à tous mes arguments il répondait invariable- ment : « Ma plante du lac de Grandlieu n'était à aucun degré muci- lagineuse, ce ne peut être le N. balrachospeinm. » L'esprit tenace de Lloyd ue se rendit à l'évidence des faits que quand, en 1890^ il vit la même assertion exprimée en anglo-saxon, sa langue mater- nelle, dans le mémoire publié par ses compatriotes H. et .1. Groves. Alors on put lire quelques semaines plus tard un désaveu discret, mais explicite, de sa première détermination, à la page 12 de l'o- puscule intitulé : Flore de l'Ouest, herborisations de 1887 à 1890. Une fois la distinction fondée sur la sécrétion du mucilage mise hors de cause, il ne reste plus qu'une différence très légère dans la structure de l'oocarpe pour séparer les deux espèces affines. On sait, en eifet, que le fruit trèsmùr du Xitella batrachosperma se com- pose d'un noyau central brun, rehaussé à sa surface par 5 lignes saillantes en spirale, prolongées même en une membrane assez fer- me et teintée de roux. Au contraire, dans les exsiccatas de Brébis- son, on ne trouve que des noj'aux pâles et sensiblement lisses. Mais il faut remarquer que la plante de l'étang de Vrigny a été récoltée jeune encore, en plein été, et que ses fruits sont loin d'avoir atteint leur complet développement, (^est ici que l'examen des nombreux échantillons provenant de l'étang de la Gravoyère servit puissam- ment à me tirer d'incertitude. Recueillis dans le courant de novem- bre, à une époque où cette espèce tardive ne fait que toucher à sa maturité, les oocarpes ont pu être étudiés dans tous leurs états suc- cessifs. Si les plus jeunes ressemblent absolument à ceux delà plante normande, les autres, qu'à leur teinte plus foncée on recon- naît comme parfaitement adultes, montrent autour du noyau des stries nettement saillantes, et quelques-unes même prolongées en ailes manifestes. Seulement ici leur consistance reste plus faible que dans le iV. batrachosperma, et elles demeurent incolores jusqu'à la fin. Or, si ces nuances permettent à la rigueur de distinguer deux variétés, j'estime qu'elles sont insuffisantes à caractériser ticux espèces. 38 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2' SÉR., T. V On peut admettre que la maturation plus tardive et ordinairement imparfaite du N. confervacea tient à son habitat dans les eaux pro- fondes, ainsi qu'à sa répartition géographique qui paraît plus sep- tentrionale. Toutes ses localités connues aujourd'hui, nous le verrons plus bas, appartiennent à la llore normande ou bretonne, tandis que le N. batrachosperma est surtout représenté en l'rance au midi de la Loire dans les régions poitevine et gasconne. Pour ce qui est de l'étang de la Gravoyère, bien que situé en Maine-et- Loire, il se rattache plutôt à la flore armoricaine, comme tout le plateau d'Ombrée : les riiisselets qui l'alimentent prennent leur source dans une foret où croissent le Myrtille et le Lycopodé ; sur ses bords on a récolté le Coleantluis subtilis, commun en Bretagne, inconnu ailleurs en Anjou. Si l'on anaj"inia Migula pr. p.). N. Renovi ». III. - GEOLOGIE ET MINERLAOGIE Notice sur les collections concernant la géologie, la paléontologie et la minéralogie du département de Maine-et-Loire; par M. O. Desmazières. (Bull. Soc. détiides scient. dWngers, XXXIV^ année, 1904 |190ô], 24 p.). M. Desmazières ajoute un chapitre de plus à ses très inléressaiites' éludes sur les richesses géologiques, minéralogiques et paléontolo- giques de l'Anjou ; cette fois il tlonne, avec la nomenclature des collections, tant particulières que publiques, des détails sur chacun de ces petits musées en indiquant les origines de chacun d'eux, ce qu'ils étaient, par quelles péripéties ils ont passé, ce qu'ils sont aujourd'hui ; ce (|ue sont devenus les objets principaux que chacun d'eux pouvait contenir. La lecture de la notice de M. Desmazières fait constater avec jîlaisir les efforts faits dans l'intérêt de la science par un grand nombre d'angevins (il cite 71 collections); mais c'est 42 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2*^ SÉR,, T. V avec un profond chagrin que l'on est Ibrcc de constater que beau- coup de ces Collections, si laborieusement recueillies sont au- jourd'hui, dispersées ou cachées. L. Davy. Session extraordinaire de la Société d'études seienti- fiquee d'Angers à Segré, 14 et 15 juin 1905. — Compte rendu par M. O. CouffOiN. [Bull. Soc. d'études scient, d Angers, XXXIV^ année, 1904 [1905J. Pendant cette très utile et très intéressante réunion, une promenade géologique pleine d'intérêt a été faite aux étangs de la Gravoyère et à l'ardoisière de Misangrain et trois membres de la Société ont entretenu leurs collègues de questions géologiques dont je donne, ci-dessous, les titres et le résumé. L'Anjou et particulièrement le Segréen à travers les âges géologiques. — Conférence par M. Phéaubert. M. Préaubert, dont le talent de conférencier est bien connu, a su intéresser tous ses auditeurs à l'histoire géologique du sol angevin. Notes paléontologiques sur l'arrondissement de Segré. Communication, par M. DESMAzniKES. Comme complément aux questions générales et élevées, traitées par M. Préaubert, M. Desmazières a fait connaître les principales découvertes paléontologiques faites dans les environs de Segré et particulièrement les fossiles dont la création de l'espèce a été faite pour des spécimens trouvés dans le pays. Parmi ceux-ci on peut rappeler: Dalmanites Edwardsi L. Bureau, Dal. Lapeyri L. Bureau, Acidaspis Dufoiui L. Bureau, Cheirunis andegavus L. Bureau, Uralichas Riberoi, Delgado, du Silurien, YeniiH tallaxWi\\e\., Chlamys, Apollo Dollfus et Dautzenberg, du Miocène. A propos d'une Puncturelle des Faluns de l'Anjou. Note de M. O. Couffon. M. Couflon signale les variations, suivant l'âge des terrains qui contiennent leurs restes, de la forme des Fissiircllidces et il ajoute à la nomenclature une nouvelle espèce qu'il a découverte tlans le lambeau tertiaire des Pierres-Blanches, près (^lialonnes-sur-Loire, EXTRAITS ET ANALYSES. — GÉOLOGIE ET MINÉRALOGIE 43 Celte espèce forme passage entre Plssiirella Grœca et Einarginiild clalhrata ; elle est décrite comme suit : Piinctiirella Davifi CoufTon. — Coquille conique à somment assez aigu, élevé, légèrement incurvée en arrière, fissure très courte, réduite à un foramen très petit, placé tout près du sommet et un peu avant. La face supérieure est ornée de côtes treillissées, la face inférieure est lisse et montre un petit septum en arrière du foramen et au niveau du sommet. Dimensions : haut. 2 '"/m ; diamètre à la base 3-4x5-6 'II/"'. Les Pierres Blanches. A R. L. Davv. Sur deux Foraminifères éocènes : Dictyoconus egyp- tiensis Chapman et Lituone/la Roberti, nov. gen. et sp. ; par MM. Schlumberger et Henri Douvillé. (Paris : Bull. Soc. géol. France, 4^ sér., V, séance du 17 avril 1905, p. 291- 304, 2 fig.). Après avoir exposé les caractères tpii servent à la classification des Foraminifères, caractères tirés de hi constitution du test, du groupement des loges et de la constitution de celles-ci, l'auteur décrit deux espèces remarquables. Une de celles-ci doit seule être mentionnée ici parce qu'elle appartient à la Bretagne et a été rencontrée par M. Louis Bureau, directeur du Muséum de NAntes, à Saint-Gildas-des-Bois (fontaine du Verdier), à Arthon et à Coislin, on la trouve aussi à Saint-Palais (le Bureau) près Roj'an. Ce fossile a donné lieu à la création d'un nouveau genre : Liliionella Schlumberger et à une espèce, jusqu'ici unique dans ce genre Litiionella Roberli Schlumberger. Voici la description littérale que donne l'auteur de ce nouveau fossile de la région nantaise appartenant aux couches à Milioles du Lutétien moyen. Litiionella Roberli Schlumberger. — Coquille conique à sommet assez fortement enroulé en spirale conique et ressemblant à une petite Calyptrée. La lame criblée qui ferme les loges présente de très nombreuses ouvertures et est bordée par un limbe imperforé ; la limite de ces régions est masquée par un sillon où viennent s'ouvrir des ouvertures assez rapprochées (ouvertures marginales). A l'intérieur de la loge on distingue une logette marginale annu- laire complètement séparée de la partie centrale ; celle-ci est traversée par de nombreux piliers plus ou moins irréguliers ; dans 44 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V la logefte annulaire viennent déboucher les ouvertures marginales de la loge précédente, de telle sorte que c'est avec cette dernière que communique seulement l'anneau périphérique. L. D.WY. Contribution à l'étude des faluns de l'Anjou. — III. Miocène supérieur, gisement des Pierres-Blanches (près Chalonnes) ; par M. O. Couffon. {Bull. Soc. cVétiides scient. cV Angers, XXXIV, 1904 [1905], 70 p., 1 pi. photo). Continuant son étude des gisements faluniens de l'Anjou, M. Couffon rappelle que celui des Pierres-Blanches, près Cha- lonnes, a été signalé par M. Davy dans son article paru ici même en 1896. Celui-ci ne citait que quatorze espèces recueillies par lui dans cette carrière où M. Couffon est parvenu à en isoler 119 et parmi elles deux nouvelles : Eschara tviapevta Couffon, et Piinctii- rella Daviji Couffon. « Eschara triapcrta. Colonie incrustante très rameuse, rayonnée, composée de petites cellules presque carrées disposées en lignes dichotomes. Ouverture grantle, ronde, échancréeà la partie infé- rieure, accompagnée de chaque côté d'un petit orifice secondaire. Notre espèce diffère de celle figui ée par Michelin (pi. 79. lig. 3 a et b) sous la nom d'Eschara biaperla (Michelin) en ce que, vue sous un fort grossissement, l'ouverture est accompagnée, non plus d'un orifice secondaire tantôt à droite, tantôt à gauche, mais toujours de deux orifices secondaires. De plus les petites cellules composant cette colonie portent sur leurs deux bords latéraux une rangée longitudinale de très petits orifices passant par les deux orifices secondaires. RRR. )>. J'ai reproduit plus haut la description de la Piincturella Davyi. L. Davv, Réunion extraordinaire de la Société Géologique de France à Poitiers, S^-Iviaixent, Niort et Parthenay. Étude des terrains du Poitou dans le Détroit Poitevin et sur les bords du Massif ancien de la Gatine ; par M. Jules Welsch. Étude des dislocations du Poitou dans le Détroit Poitevin et sur les bords du Massif ancien de la Gatine, par M. Jules Wklsch. Coupe des terrains jurassiques sur le versant parisien du EXTRAITS ET ANALYSES. — GÉOLOGIE ET MINÉRALOGIE 45 seuil du Poitou au Nord de Ligugé et de Poitiers ; présence de la zone à Amm. cordotiis Sow ; par M. Jules Welsch. Les phénomènes des paYS calcaires dans le Poitou ; par M. Jules ^Yl•:LSCH. Comptes rendus des courses du 3 au 11 octobre 1903; par M. Jules Welsch. (Paris : Bull. Soc. géol, de France, A' sér., III, 1903 [1905J, p. 785-1026,5 pi., 14fig.). Les titres ci-dessus énuniérés sont ceux des travaux publiés par la Société géologique de France dans le fascicule de son bulletin consacré à la réunion extraordinaire de ses membres en octobre 1903. Le pays visité comprend toute la partie de l'extrême Sud-Est de la région à laquelle la Société des sciences naturelles de l'Ouest a limité ses travaux. On remarquera que la participation de M. J. Welsch aux publi- cations est presque exclusive ; c'est lui qui a décrit tous les terrains du seuil du Poitou, c'est lui qui en a étudié les dislocations, c'est encore lui qui a consacré quelques pages à l'étude des phénomènes des pays calcaires dans le Poitou, c'est enfin lui qui, après avoir guidé ses collègues à travers un pays dont il a si bien étudié la géologie, rendu a compte des courses de chaque jour. Les observations de MM. G.-D. DolHus, Chartron, Thévenin, Raspail, etc. sont pleines d'intérêt. M. Dolllus a donné une classification des dépôts superficiels du détroit Poitevin et, par une étude particulièrement difficile des fossiles mal conservés du calcaire de la carrière de la Villedé- d'Ardin, près la mine de houille de Saint-Laurs, il est parvenu à prouver que ce gisement est d'âge Frasnien, ce qui veut dire contemporain du calcaire de (^opchoux contigu au terrain houiller de la Loire-Inférieure. C'est la constatation d'une nouvelle analogie entre ces deux synclinaux carbonifères parallèles. L. Davv). 46 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2'' SÉR., T. V Faune éocénique du Cotentin (Mollusques) ; par MM. CossMANN et G. Pissarro (Le Havre : Bull. Soc. géol. de Nor- mandie, T. XXII, 1902 [pul)lié en octobre 1908], 30 pages et ô planches phototypées; T. XXIII, 1904 [publié en août 1904], 19 pages et 5 planches. Les deux articles ci-dessus sont consacrés aux Pélécypodes jusqu'au genre Lithocardinm inclus et nous continuons à donner la liste des espèces décrites dans cette belle monographie, avec l'in- dication de celles qui se retrouvent dans la Loire-Inférieure (1). ÉNUMÉRATION DES ESPÈCES A'iwmia lenuistrin Desli.... — plonulata Desh Osirca subeJongata Dutour. — plicala Solaiid Sjioiuhjlus rndiila Lanik... Plicatitla clegans Desli — Di(hi(si MOV. sp Clilaniys plebeia Lamk — parisieni^is d'Orb. sp — infiiniataLarcik. sp.. — Morgniii nov. sp — Bourdoli nov. sp. . . . — Leunieri nov. sp I.hna spatulala Lamk — preliosa Lamk. sp. . . — U'plaulax nov. sp. .. — Lennierl nov . s}).... — ililatalu Lamk. sp. . . COTENTIN + + LOIRE-INF' + + + (i) Voy. au HiiU.'iiii. I'«sérip, t. X |190()), Exir. cl Anal., p. 82; 2^ série, [190-21, E^t'- (il- Anal., p. 9; t. lit |19U3J, Euclr. et Aiml., p. 12. EXTRAITS ET ANALYSES. — GÉOLOGIE ET MINÉRALOGIE 47 KNTTMÉHATION DES ESPÈCES Vulsella deperdila Lamk Perna conslaHtincmsis iiov. sp. . Aincida fragills Defr Crenella cucKllata Desli Modiolaria Lanip)vw nov. sp... Mddiola GerviUel Defi" — l'.in'ynwvplia nov. sp — occidentalis nov. sp — pectinata Lamk — r.honioides nov. sp Lithodonius Deshayesi Low .1 rca biangida Lamk — niiniiata Desh — laniellosa Desh — (■allir/iijza nov. sp. .■ — srabrosa Nyst — confil.anlinensis nov. s|)... — Dubtisi nov. sp — spalidala Desh — augiista Lamk — fresvUlcnais nov. sp — scapnlina Lamk — cnculaiis Desh A.cinœa /inibriala Dufour .sp. . . . — jiectinala Defr. sp Linwpsis obliqua Defr. sp — gramdata Lamk. sp — altéra Desli — rhoinbica nov. sp Evinacria canceUnta Desh. sp... Nrtcidana stviata Lamk. sp Xucula subovala d'Orh Goossensia irvegularls Desh , — alata nov. sp Microslagon Isevigahim Desh. sp COTENTIN + + + + + + + + + + + 4- + + + + + + -F ^ 33 LO[RE-L\F' E£ + + + + + + + 48 BULL, SOC. se. NAT. OUEST. 2^ SER., T. V ENLi.MEi.'ATION DKS ESPÈCES Cardila coiistanlinoisis nov. sp. — Lennicri nov. sp — ptdchra Desh — J Q > 2 bj < H y O ■e'. (S X o + + + 1 + + 1 + LOIRE-INF'» r + + + + + + -h + + -[-( + + + + + + + + + + + + + + + + + + + 4- + + EXTRAITS ET ANALYSES. GEOLOGIE ET MINERALOGIE 49 ^^^ COTENT L\ LOIRK-IXF'- v^ - — ^ . — — — .-i^-— i — — — Pd 'à 73 V! _CD .is .1 = — KNUMKRATION DES ESPECES > a b < Q Z o o < 1 et ilivors ICalc. à milli d'Arthon 2: ■J-. Cardinni constcmtux'Nsi' nov. sp + — aspeyuhivi Lamk + + . + — polysticlum iiov. sp -r — granulosuni Lamk. -f ' i + + 1 — aJt.avillenxr nov. .'^p f — Lcanici'i iio\'. sp + • -r + — nvillisquainahtni f)osli + — rarisf/uatuatiini nov. .sp ■ +■ + + + — obH(]i(n))i Lsmk + . • i — lieniicœlalKm iiov. sp Neniocard'n(ni frdiprciilus Desh. sp. . + ■ _,_ Goniof(U'iHmit Hcherti Vasseur -f • 1 . i Lithocardinni ([inibulaie Lamk sp. . . + • -i-! — granidigerum nov. sp + -f • — superhimi nov. sp ~r ■ ' i La fin de la faune éocénique du Colentin a c4é publiée récem- menl (juillet 1905); nous en donnerons l'analyse dès que l'achève- nient de la faune de la Loire-Inférieure nous penneltra de donner la suite du tableau comparatif des deux faunes. .\. L). Note préliminaire sur le Dinantien d'Argentré (lUe- et-Vilaine); par MM. A. Bigot et D.-P. Œhlert. (Caen : Bull. Soc. liim. de Normandie, o' sér., VII, 1903 11904], p. 238-239). Les auteurs signalent entre Argentré-du-Plessis et Hrielles (Ille- et-Vilaine) l'existence d'un lambeau de carbonifère inférieur, il est dirigé du S.-E. au N.-O , il a 7 kilomètres de longueur et il suit assez étroitement la bordure Sud du massif de granulite du Pertre. sur lecjuel il rejjose. L. Davy. 50 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V Recherche de l'or dans les minerais arsenicaux de Maine-et-Loire. Laboratoire du Mans. Analyses faites en 1902 et 1903, sous la direction de M. Anglès-Dauriac, Ingénieur des Mines. (Paris ; Annales des Mines, 10^ sér., VII, p. 574). Deux écliantillons de mispikel, provenant d'une ardoisière de Trélazé, n'ont donné aucune trace d'or. La prise d'essai de la scorodite de Saint-Pierre-Montlimart con- tenait 34 grammes d'or à la tonne. Deux échantillons de mispikel de cette même mine de Saint- Pierre-Montlimart ont donné, l'un 20 grammes d'or à la tonne, l'autre 10 grammes seulement. L. Davy. Feuille d'Angers? par M. Jules Welsch. (Paris: BulL des Seru. de la Carte géol. de France. C. R. des collabor. pour la camp. 1904, p. 25-30). Le bulletin de 1904 ne contient, en ce qui concerne l'Ouest de la France que cette note. M. Welsch étudie particulièrement les terrains secondaires et tertiaires des environs du Lude (Sarthe). L. Davy. TABLE DES MATIERES DU BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATDRELLES DE L'OUEST DE LA FRANCE Deuxième Série — Tome V 1905 I. — ZOOLOGIE I. - PROCKS-VERBAUX DES SÉANCES Page? BoROOGNo, Célestin. — Une Haleine à Sauzon (Belle-Ile). [21 lignes] i — Première liste des Mollusques ollerts pour enrichir la collection du Muséum xxvii Bureau, Dr Louis. — Observations ornithologiques faites pendant les vacances de Pâques : I. Découverte d'un Nid de Circaète Jcan-le-Blanc, dans la forêt d'Ancenis. — II. Couple de Milan noir dans la même forêt. — III. Nid de Mésange huppée, construit en Mousses et feuilles mortes au sommel d'un jeune Pin sylvestre, dans les bois de la Meilleraye. [14 lignes] xi — Congrès international d'ornithologie. (Compte rendu).. xvj — Monographie de la Sterne de Dougall, Sterna Dougalli Mont. (29 lignes], résumé xvi — La Perdrix grise des Pyrénées, Perdri.v perdrix chariehi Lopez Seoane (34 lignes], résumé xvii — Sur un Atlas de planches coloriées de VOrnilhologie de Brisson, attribué au peintre Martinet (39 lignes], résumé xviii 58630 52 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2'^ SÉU., T. V Pages Kempen, Ch. Vnn. — Sur la capture d'une Sterne noddi [Anoiis stolidasl à Cayeux (Somme). [6 lignes] v PÉNEAU, Joseph. — Présentation d'une douzaine de Coléop- tères exotiques otlerts au Muséum et liste des espèces avec localités. [16 lignes) ii — Coléoptères intéressants pour la Faune des environs de Nantes. [26 lignes] iv — Présentation et don au Muséum de quelques larves de Phryganes recueillies en Loire-Inférieure xi — Captures cntomologiques : 1» Hémiptères intéressants pour la Faune de la Loire-Inférieure. — 2° Coléoptère nouveau pour le Département [37 lignes] xii Potier de la Varde. — Sur la présence du Cincle plon- geur, Hrydrobata cinchis, Lin aux environs de Guin- ga-îip ( Côtes-du-Nord) xxv — Deux cas d'Albinisme chez des oiseaux xxvi MUSEUM Mammifères Cercopitheciis pelaiirista Erxleben 9, Cercopithèque Blanc- Nez et Cercopilhecus Diana Erxleben o\ Cercopithèque Diane ; provenant de la petite ménagerie du .lardin des Plantes de Nantes xv Oiseaux Lobipes lujperboreiis Steph. ex-Linné. — Présentation d'un Lobipède hyperboré, tué à la Martinière. en 1880, par M. Paul AUegret [12 lignes] m Oiseaux du Tonkin (lot d'), adressés par M. François v Hinindo nisfica L., Hirondelle de Cheminée, var. à dos et ailes gris cendré, tuée à la Chapelle-sur-Erdre, par M. Daniel Levesque ix Colymbiis arcticiis L., jeune o\ tué à la Provostière, par M. Julien Bureau ix TABLE DES MATIERES Hiriindo riistica L., o'', jeune Hirondelle de Cheminée, var. albine à gorge rousse, tuée à la Barre-de-Monts (Vendée), le 11 septembre 1882. (Don de M. S. Bonjour) Sterna Dougallii, Sterne de Dougall, en mue, tuée au large des côtes de la L-oire-Inférieure. (Don de M. S. Bonjour). Procellaria glacialis L., Pétrel lulmar, 2 individus tués, l'un au Croisic, le 4 janv. 1903 et l'autre dans les parages du Four, le 12 sept, de la même année ; ofTerts au Muséum par M. Louis Bureau Corviis frugilegiis L., Corbeau freux à bec anormal, tué par M. Bureau en 1905 Acrediila siciila Wht. Mésange à longue queue, de Hcuzza (Sicile), offert par M. Wittraken — ornithologique Jules Vian Poissons Peristedion calnphractiim L., Malarmat cuirassé, capturé au large dj Penmarc'h en avril 1905; don de M. G. Ladmi- rault Beryx decadactyliis Cu\. et Val. ; Béryx décadactj'le, acquis sur le marché de Nantes Insectes Insectes, rapportés d'Abyssinie par M. Porquier 58 Pages XV XX XXII XX 2. - TRAVAUX ORIGINAUX Bureau, Louis. — Note sur la présence du Béryx déca- dactyle, Beryx decadactyliis Cuv. et Val. (Poisson acanthoptérygien), sur les côtes océaniques de France (pi. VII) 207 PÈNEAu, Joseph. — Excursions entomologiques sur le littoral de l'embouchure de la Loire 1 — Notules hémiptérologiques : I. Hémiptères nouveaux pour la faune des environs de Nantes. — II. Localités nouvelles. — Hémiptères recueillis dans la vallée de Saint-Alban (Côtes-du-Nord), pendant l'été 1905 197 54 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉK., T. V 3. — EXTRAITS ET ANALYSES Pages Baudouin, Marcel. — Le Leriueeniciis Spraltae, parasite de la Sardine en Vendée 9 — Du mode de fixation dorsale du Le rnœenicus Sardinae sur son hôte 9 — Nouvelles observations sur le Lernseenicus, Copépodc parasite de la Sardine 2t) Billard, Armand. — Contribution à l'étude des Hydroïdes. 31 Brasil. — Centrisciis Scolopa.v, péché dans l'Orne, en aval de Caen 6 CosTREL DE CoRAixviLLE, Ed. — Observations sur un Goéland de Michahellis [Ldriis Michahellisii Bruch.), tué dans la rade de Cherbourg (Manche) 5 — Notes ornithologiques .... 6 Danguy, Louis. — La petite Chrysoméle bleue de l'osier {Phijllodecla viilgatissiimi L ) 23 Dubois, Baphaél. — L'origine des Perles chez le Mytiliis gallp-provincialis 10 Gadeau DE Cerville, Henri. -- Anomalie du bec d'un Cor- beau freux adulte (Corvus fnigilegiis L.) 5 — Matériaux pour la Faune des Hyménoptères de la Nor- mandie 7 Houlbert, C. — Les Chênes du Thabor et le Liparia chry- sovvhea 27 Letacq, abbé A.-L. — Le Chat sauvage (Felis sylvestris Briss.) existait-il encore au XVIIL' siècle dans la foret du Perche 3 — Note sur quelques Oiseaux du département de l'Orne, rédigée d'après la Collection et les Manuscrits de M . Abel Martin, de Belléme 4 — Note sur un Milan royal (Milinis regalis Briss.), tué à la Bellière (Orne) 4 — Anomalie du bec chez la Pie vulgaire (Pica caiidaia L.). 5 — Liste des Oiseaux observés aux environs de Belléme (Orne) 6 — Sur les observations du Bacilliis y(d[iciis (^harp., faites dans rOine et dans la Sarthe 7 TABLE DES MATIÈRES 55 Pages Maisoxneuve, Dr. — Enquête sur les dégâts causés par un Charançon [Otiorynchiis snlcalus' dans les vignobles de Montjean, la Pommeraje, etc 7 Revelière, E. — Mante religieuse dans le Morbihan 28 Trouessard, D'' E. — Description d'espèces nouvelles d'Halacaridœ des côtes de F"rance 30 II. - BOTANIQUE 1. — PROCÈS- VERBAUX DES SÉANCES Bureau, D'' L. — Présentation d'une photographie du D' Leduc tenant en mains deux Vesses de Loup Géantes xxvi Chenantais, Di'. — Présentation d'aquarelles de Cham- pignons XXVI Citerne, Paul. — Anomalies végétales [Prunier cultivé. Poirier, Podophylliim Esnodi]. (35 lig.) xiii Fabry, Joseph de. — Présentation et don à l'Herbier ré- gional du Muséum de quelques frondes de YAsplenium septentrionale, cueillies près Saint-Méen, commune du Cellier ix 2. — TRAVAUX ORIGINAUX Lecointe. — Le Scolopendrinni officinale et ses variétés en Loire-Inférieure 203 Potier de la Varde, R. — Notes sur quelques Muscinées des Côtes-du-Nord 61 3. — EXTRAITS ET ANALYSES Bois, D. — La végétation de l'île de Batz (Finistère) 12 Bouvet, G. — Les Primula de Maine-et-Loire 10 — Muscinées du département de Maine-et-Loire (Supplé- ment no 2) 14 Dimier, g. — Remarques sur Didymon rigilidus Hedw. et Didymon spadicens (Mut.) Limpr. Aperçu de la distri- ])ution géographique de ces deux Mousses 34 Ôf) BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. V Pages G.MLLAHD, A. — Catalogue raisonné des Hyménomycètes et des Gastéroniycètes observés dans le département de Maine-et-Loire pendant les années 1899-1902 13 Gentil, Anib. — Contribution à la Flore sarthoise 11 Hy, abbé F. — Note sur la découverte à Angers d'une es- pèce nouvelle, Speryiilaria advciui 11 — vSur le Nilella coiifervacea Braun 35 Letacq, abbé A.-L. — Note sur une (îraminée nouvelle pour la Flore normande Airopsis ayrostidea (D. C), découverte à l'étang des Noës, près Carrouges (Orne) 12 MoNTOux, A. — Quelques Châtaigniers célèbres. |A propos du Châtaignier des Nonnerics, prés Abbaretz, Loire- Inlerieurel 13 PiCQUENARD, Dr C.-A. — Licheus du Finistère 14 Poirault, .t. — Liste des (Champignons supérieurs observés jusqu'à ce Jour dans la Vienne 13 Préaubert. — Influence de l'Homme dans la genèse de la Flore actuelle, plus particulièrement dans le Sau- murois 31 Revelière, E. — Plantes intéressantes pour la V\ove de Bretagne 33 Thériot, J. — Additions et corrections à la Flore bryolo- gique de la Sarthe 34 III. - GÉOLOGIE ET MINÉRALOGIE 1. - PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES Collection paléontologique Lebesconte. Lettre du Comité d'Initiative Géologique (Collection i)aléontologique Lebesconte; vote d'une sub- vention de 100 francs Muséum Météorites oll'ertcs |);u- M. le martiuis de Mauroy |2 i)ages).. . TABLE DES MATIÈRES 57 Pages 2. - TRAVAUX ORIGINAUX Baret Ch. — Catalogug de la (Collection de Minéralogie de la Loire-Inférieure 69 Baudouin, D'' Marcel. — Découverte d'un nouveau gisement de Calcaire grossier inférieur dans le marais de Mont (Vendée) : La Roche-Garanbot. (2 flg. dans le texte).. 191 CossMANN, M. -^ Mollusques éocéniques de la Loire-Infé- férieure. Tome III, 2« fascicule. Pélécypodes (suite], [pi. l-Vl] 135 Davy, L. — Bibliographie géologique, minéralogique et paléontologique du Nord-Ouest de la France (Bre- tagne, Basse-Normandie, xMaine, Anjou et Vendée. [Suite et fin] 13 3. - EXTRAITS ET ANALYSES Anglès-Dauriac. — (Recherche de l'or dans les minerais arsenicaux de Maine-et-Loire. Laboratoire du Mans. Analyses faites en 1902 et 1903, sous la direction de M.). 50 BÉziER, E. — Sur l'existence d'un filon de Barytine dans la granulite de la Chapelle-Launav (Loire-Intérieure). . 19 BiAiLLE. — Silex et ossements trouvés au confluent de la Loire et du Layon 17 Bigot, A. — Sur l'âge des grès à Sabalites de Saint-Saturnin (Maine-et-Loire) 16 — Sur l'assèchement des régions calcaires des environs de Caen 16 Bigot, A . , et Œlhert. — Note préliminaire sur le Dinantien d'Argentré (llle-et-Vilaine) 49 Bonnet, Ed. — Contribution à la flore fossile des Grès éocènes de Noirmoutier 20 Brun, P. de. — Notes pour servir à la Minéralogie des Côtes-du-Nord 19 CossMAN et Pissarro, G. — Faune éocénique du Cotentin. (Mollusques) 46 CouFFON, O. — Les faluns de la Touraine et de l'Anjou dans le Saunmrois 15 58 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^" SÉR., T. V Pages — Session extraordinaire de la Société d'études scienti- fiques d'Angers, à Segré -12 — Contribution à l'étude des faluns de l'Anjou. — III. Mio- cène supérieur, gisement des Pierres-Blanches (près Chalonnes) 44 — A propos d'une Puncturelle 42 Desmazières, O. — Notes paléontologiques sur l'arrondisse- ment de Segré 42 — Notice sur les collections concernant la géologie, la paléontologie et la minéralogie du département de Maine-et-Loire 42 DoLLFUS, G. -F. — Faune malacologique du Miocène supé- rieur de Rennes 1" Michel, L. — Sur les mines de la Lucette (Mayenne),. .... 21 Œhlert, D.-P. — Observation au sujet d'une note de M. Ch. Pellegrin sur la géologie du bassin de Laval. 18 Pellegrin, Ch. — Présentation d'une carte géologique et de coupes des environs de Laval 18 Préaubert, E. — Note sur la couche à fuçoïdes du Grès armoricain en Anjou 15 — L'Anjou et particulièrement le Segréen à travers les âges géologiques 42 Schlumberger et Douvillé, Henri. — Sur deux Foramini- éocènes : Dictyoconiis egyptiensis et Litaonella Roberti nov. gen. et sp 43 Société géologique de France. — Réunion extraordinaire de la Société géologique de France à Poitiers, Saint- Maixent, Niort et Parthena}- 44 Welsch, Jules. — Feuille d'Angers. (C. R.) • 50 — Etudes des terrains du Poitou dans le Détroit Poitevin et sur le bord du Massif ancien de la Gatine 44 — Etude des dislocations du Poitou dans le Détroit Poi- tevin et sur les bords du Massif ancien de la Gatine. 44 — Coupe des terrains jurassiques sur le versant parisien du Seuil du Poitou, au nord de Ligugé et de Poitiers ; présence de la zone à Amm. cordatiis Sow 44 — Les phénomènes des pays calcaires chms le Poitou. ... 45 — Comptes rendus des courses du 3 au 11 octobre 1903. . 45 TABLE DES MATIÈRES 59 Pages IV. - DIVERS BuR«AU, Di Louis. — Compte rendu de la gestion financière de l'exercice 1904 vu Elections des Membres du Bureau pour 1905-1906 vu Extraits des Statuts et Règlements, [l^e partie] 61 Liste des Collaborateurs chargés des Analyses. [2e partie] . Liste des Membres et des Sociétés correspondantes v V. — NOUVELLES I Distinctions honorifiques, Nominations, Congrès scientifiques. Nécrologie, etc.] PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES Polo, D' . — Nomination comme délégué au Touring-Club de France xxv f OusTALET, Professeur au Muséum de Paris, membre honoraire xxi t Prulière, naturaliste à Marseille, membre correspondant. m VL - ESPECES NOUVELLES PALÉOZOOLOGIE Mollusques Cardinm (Loxocardinm) Dumasi Cossman 170 — (Loxocardium) Coislinense C 171 — (Loxocardium) Marchandi C 172 — (Loxocardium) gouetense C 173 — (Loxocardium) Dufouri C 175 — (Loxocardium) Pissaroi C 176 — (Hemicardium) cornutum C 177 Corcdliophaga vermiculus C 183 60 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2*^ SÉR., T. V Pages Crassatella intercrenata C 138 — (Pseiideriphyla) iimbonata C 141 Diplodonta difficilis (l 162 Oivaricella namnetensis C 159 Erycina arinoricensis C 144 — leptonopsis C 145 Hindsiella Bourdoti C 161 Leptoii (Planikellya) Diimasi C 144 Dilocardiiim dilataliim C 179 Microstagon Diimasi C 136 — pernitidinm C 135 Namnelia nov. gen, discoïdes C 147 Oryclomya splendida C 184 Phacoides (Miltha) coislinensis C 148 — (Hère) naviculns C 152 — (ParoHiicina) crenatidatiis C 157 — {Parviliicina) Diimasi G 158 Scintilla (Spaniorinm) gonelensis C 146 Sportella (Augiisticardo) miniiietensis C 164 EXTRAITS DES STATUTS ET RÈGLEMENT statuts : Akt. 7. — Sont membres fondateurs les personnes qui auront lait, à une époque quelconque, une ou plusieurs souscriptions de 300 fr. Art. 8. — Les noms des membres fondateurs figurent perpétuellement en tête des listes alphabétiques, el ces membres reçoivent gratuitement, pendant toute leur vie, autant d'exemplaires des publications de la Société qu'ils ont fait de souscriptions de 300 fr. Art. 9. — Sont membres titulaires les personnes qui versent la cotisation annuelle complète (12 fr.). Art. 10. — Sont membres correspondants les personnes qui habitent en dehors de la ville de Nantes et versent la cotisation réduite (10 fr.). Art. 11. — Sont membres affiliés les étudiants en médecine et en phar- macie, les étudiants inscrits dans l'une des facultés des sciences, des lettres ou de droit, ou autres établissements d'instruction. (]es membres versent la cotisation minima (fi fr.). . Règlement : Art. 4. — Les membres titulaires et les membres corres- pondants peuvent toujours racheter leurs cotisations à venir. Ils deviendront ainsi membres à vie. Le lau.v du rachat est lixé à 200 fr. pour les membres titulaires et à 150 fr. pour les membres correspondants. Le rachat peut être fait en deux annuités consécutives de 100 fr. pour les membres titulaires el de 75 fr. [lour les membres correspondants. Art. 5. — Les membres fondateurs peuvent également verser leurs 300 fr. en deux annuités consécutives de 150 fr. chacune. Art. fi. — Tout membre ayant racheté ses cotisations, peut devenir membre fondateur en versant une somme complémentaire de 100 fr. s'il est titulaire, et une somme de 150 fr. s'il est correspondant. Art. 7. — Les établissements publics et les sociétés scientili(jues de PVance et de l'étranger peuvent être admis comme membres de la Société aux mêmes charges et aux mêmes droits qu'un membre titulaire si leur siège est à Nantes et qu'un membre correspondant dans le cas contraire. TABLEAU DES JOURS DE SÉANCE AU Muséum d'histoire naturelle de Nantes Le lei- Mardi de chaque Mois, à 8 heures du soir (Entrée par la Conciergerie, rue Athenas) ANNÉE 1905 Janvier 3 Février 7 Mars 7 Avril 4 Mai 5 Juin 2 Juillet 7 Novemb. 3 Décenib. 1 ;v i :-> -/■- I y""^ ^