^ ^ f r ^ .^: ^ A BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ DÉS SCIENCES NATUREéLéS DE L'OUEST DE LA FRANCE BU LLETIN DE LA SOCIÉTÉ DKS SCIENCES NATURELLES DE L'OUEST DE LA FRANCE fondée le "21 février 1891 DEUXIEME SERIE TOME VII PREMIÈRE PARTIE 1907 Secrétariat au Muséum d'Histoire Naturelle NANTES Nantes. — Inip. A. Dlgas et C' . ;, quai Cassard I\Ienjl>res ftuidatenrs décèdes 1891 CiiiiBOURD DK LuziNAis (Eniest- Fraiiçois - .lîimes), sénaleur, ancien maire de Nantes, -j- 1899. 1891 1.AKNNEC (le docteur Théophile), directeur honoraire de l'Ecole de médecine, correspondant de l'Aca- démie de médecine, à Nantes, f 1896. 1891 Ekchai' ((Charles), induslriel, ancien maire de Nantes, t 1894. LISTK I)i:S Mi:MHlU':S Kl. l.V SOCIÉTÉ DES SCIENCES MTUBELLES DE L-QUEST DE LA FRANCE COMPOSITI(*.\ 1)1 i;i l'.KAI' IM»ri! I,KS ANNÉKS 11)07- 1(IU.S Présidents d'honiMMir M. le PRKFKT de l:i Loirc-IiilÏMicurc. M. le MAIRF (ie Naiilcs. M. le GÉNÉRAL cominnndnnl le XI Corps d'îinnée. Président Geoiu.k.s FERRONNIÈRE. Vice-Prcsiticnt.s : Maurice (iOurdon et Eugène Li-cointe. Secrétaire (fénéral-Trésuricr : Louis Bureau. Secrétaire : Joseph Pëneau. Vice-Secrétaire : (^li. Pehhion. 3lend)res honoraires l.SUl S. A. S. AehI'UT F'\ i)rinci' lie Monaco, nienihre correspondaul de l'Inslilul, Monaco. niOO Bauhois (Ch.), membre de rinslilul, i)roresseur de Géologie à rUniversilé de Lille, 37, rue Pascal, Lille. ISUl Hoi DIEU, président honoraire de la Société mycolo- giqiie de France, correspondant de l'Académie de médecine, rue Grélrv, Montmorency (Oise). VI 1891 Blrkau (Edouard), professeur houoraire au Muséum de Paris, membre de l'Académie de médecine, 24, quai de Béthune, Paris, 4^. 1(S91 Chié (Louis), professeur à la Faculté des sciences de Rennes, correspondant de l'Académie de médecine. Rennes. 190G Delage (Yves), membre de l'Institut, professeur à l'Université de Paris, au laboratoire de la Faculté des sciences, Sorbonne, Paris, 5^. 1891 DouviLLÉ (Henri), professeur à l'Ecole des mines, Paris. 1891 Gaudry (Albert), membre de l'Institut, professeur honoraire au Muséum de Paris. 1901 GiARD (Alfred), membre de l'Institut, professeur à la Faculté des sciences, 14, rue Stanislas, Paris, 6^. 1891 GuERNE (le baron Jules de), ancien président de la Société zoologique de France, 6, rue de Tournon, Paris, 6^. 1906 GuiGNARD (Léon), membre de l'Institut, directeur de l'École supérieure de Pharmacie, rue des Feuillan- tines, 1, Paris, 5". 1894 Lacroix, membre de l'Institut, professeur de miné- ralogie ad Muséum, 8, quai Henri-IV, Paris, 4*^. 1901 LoRiOL Le Fort (P. de), au Chalet-des-Bois, par Crassier, canton de Vaud (Suisse). 1894 LoRTET, directeur du Muséum, doyen de la Faculté de médecine de Lyon. 1891 MiCHEL-LÉVY, membre de l'Institut, inspecteur général des Mines, directeur du Service de la Carte géologique détaillée de la France, 2(j, rue Spontini, Paris, 16«. 1894 Perrier (Edmond), membre de 1 Institut, directeur du Muséum de Paris. 1891 Vaillant (Léon), professeur au Muséum de Paris. 1891 Wallerant, prolVsseur à l'Ecole normale, Paris. vu .>IcMnl>res f PAirrs 1S91 BuuK Al" (IcMloi'leur I.ouisi, (liivrteiir du Must'uiii • d'iiisloire nnluielle de Nîink'S, prorcssciir à rKcok' de Médecini', corios[)ondanl du Mii- sc'uiii de l^aris, Nantes. 2 INUl Chkviîkix ( l'Edouard ). conespondaiil du Mu- séum d'iiisloire nnlurelle de Paris, membre de la Sociélé zooloi^ujue de Franee, lue du Cap, à Hône, Algérie. 1 Membres titulaires à vie 1891 BiKEAi' (le docleur Emile), professeur à TEcole de médecine, chirurgien sup|)léant des hôpilaux, 12, boulevard Deloinie, Nantes. 1892 BuKEAi' (le docteur Maurice), professeur su{)pléant à l'Ecoledcmédecine, médecin des hôpitaux, ,'î, place Lafayette, Nantes. Membres correspondants à vie 1891 Camls (le docteur Fernanil), correspondant du Muséum d'histoire naturelle de Paris, 2ô, avenue des Gobelins, Paris, 13'. 1891 Kkuviller (René), ingénieur en chef des Ponts et Chaussées en retraite, rue de rHôi)ital, à Lorieut (.Morbihan). Établissements et Sociétés ayant leur sieye à Nantes 1891 Bil)liothè(iue [)ublique. 1891 Bibliolhè(jue de l'I^cole de plein exercice de méde- cine et de pharmacie. 1891 lÀ'ole préparatoire à l'enseignement des sciences et des lettres. X^C VIII 1891 Lahoraloire d'histoire nalurelle de l'Kcole de médecine. 5 1891 Lal)omloire de matière médicale de l'Ecole de médecine. Élal)lissemenls ayant leur sit'ye hors IVanles 1894 Bibliothèque universitaire de Rennes. 2 1892 Muséum d'histoire naturelle de Rouen, MemJ)res titulaires 1891 15Aiu-:r (Charles), ancien vice-président de la Société iVançaise de minéralogie, 23, rue deChaleaulAiand. 1891 BiiNOiST (Arthur), ancien président du Tribunal de commerce, place Général-Mellinet. 1891 Blanlœil (P.), droguiste, rue Fanny-Peccot. 1891 Bois (Henri du), rue de l'Evêché. 1895 BoisSKAU (Charles), pharmacien, 1, rue Gresset. 1891 Bonjour (le docteur Samuel), 28, i)assage Saint-Yves. 1899 BouuMONT (comte Dieudonné de), 10, rue Royale. 1891 BuRKAU (Etienne), ancien juge au Tribunal de com merce, 15, rue Gresset. 1891 Chaillou (F), membre de la Société française d'archéologie, 70, quai Fosse. 1891 CvHAHON (.1.), naturaliste, 11, rue d'Orléans. 1901 CniiXANTAis (le docteur J.-E. ), 2, rue Cambronne. 1891 Citerne (Paul), docteur es sciences et en médecine, directeur du Jardin des plantes, professeur sup- pléant à l'Ecole de médecine. 1V)07 Col (A.), docteur es sciences, professeur suppléant à i'I'^cole de médecine de Nantes IX liSUl Couii.r.Ari) (Paul), l)aii(|iiier, vuv Di'slKnilièri's. 1900 DKCKKiri (Henri», au " Val-(>lu''zinc' ", 'M, rue du Boccage. 190.") Dkniau (l'rançois), préparateur de physi(]ue, chimie el histoire naturelle au Lycée, 7 '''\ lue Molac. 1891 DouAUi/r (Maurice), 1, rue d'Alge/. 1(S91 D()UAUi>T (Alfred), 28, avenue de Lauiiay. 1900 l)rc.As(A.), Iil)rairc-iinprinieur, 5, (|uai C.assard. >o 1891 DiMA.s.(Aui;uste), ancien inspecteur des l>àlinients au (Chemin de i'er d'Orléans, (>, rue Sully. 1893 Fke, docteur es sciences et en médecine, ancien médecin inspecteur de rx\rmée.9, passaiçe S'-Yves. 1891 Femi!()nmkiik (Georges), docteur es sciences natu- relles, arcliitecle, professeur à la I-'acullé libre de rOuest, 15, rue Voltaire, Nantes. 1891 Fi.Ki'iiY (Léon), maire d'Aigreleuille, conseiller d'airondissement, 5, rue des Cadeniers. 1891 FouriNiiAU (le docteur). 67, rue de Rennes. 1904 (lALLAHD (lOmile), ins[)ecleur de la Traction el des Services lechni((ues aux CJiemins de Ter de lElat et de l'Ouest, 2, rue Marceau. 1898 (iouuDON (Maurice), 19, rue de Gigant. 1891 Hkuutau.x (le docteur Alfred), professeur à l'IOcole de médecine, membre associé de l'Académie de médecine, 2, rue Newton. 1891 IxGKANi) (Emmanuel), pharmacien, 4, rue Racine. 1891 JoLi.AN DE Crj:iîvn,i.K.. (le docteur Adolphe), 9, rue de Rréa. ;{(( 1891 LaCiANUV (Pitre), architecte, 10, boulevard Delorme. 1901 Lixoi.NTii (Eugène), secrétaire du (A)mmissariat central, en retraite, 24, rue de Versailles. "1891 Li:i-i;i;viu-: (Alfred), Ki, rue Gopernic. X 1892 Leiouhnel'x (Emik'), coininaiulanl en lelraile, avenue de rÉperoiinière, Nantes. 1891 LiiVESQUi. (Jules), 20, rue Marceau. 1891 Lkvksquk (Rogatien), 3, rue Copernic. 1891 LiiVESQUE (Georges), 3, rue Harrouys. 1891 I.iNYER (; Louis), avocat, 1, rue Paré. 1891 LiSLE DU Dreneuc (Georges de), avenue Félix-F'aure, Nanles. 1891 Mahot (le docteur Henri), médecin des hôpitaux, G, rue de Bréa. 40 1891 Malherbe (le docteur Albert), directeur de l'École de médecine, 7, rue Bertrand-Geslin. 1892 Marchand (Ernesl), préparateur au Muséum, 119, rue Galilée. 1891 Ménier (Charles), direcleur de l'École des sciences et de l'École supérieure de commerce, professeur à l'École de médecine, rue Voltairs. 1892 MovoN (Marcel), pharmacien de 1" classe, 1, rue du Calvaire. 1891 Ollive (le docteur Gustave), professeur à l'Ecole de médecine, 9, rue La layette. 1904 Orgebin (Léon), pharmacien, 2, place Delorme. 1902 Péxeau (Joseph), 14, avenue Sainte-Anne. 1901 Pionneau (Paul), 1, lue La tour-d'Auvergne. 1903 PoEo (le docteur), 2, rue Guihal. 1891 Poisson (le docteur Louis), T), rue Bertrand-Geslin. 50 1891 PovnRAS DE LA Lande (Julicu), 2, rue d'Argentré. 1891 QuiguANDON (Jules), 44, rue de Strasbourg. 1902 Rey, protesseur de sciences naturelles au Lycée 8, quai Baco. 1894 RiHoir^LEAU, passage d'Orléans. 1899 PiiVRON (le docteur Maurice), 11 , place Royale. • XI l.SUl RouxKAU (le (loclcur AlIVod), |)roiesseur à lEcule de iiié(iecinv', 4, rue de l'Héronnière. 1901 Sautot (Georges), naUiralisl(% (S, \)\. du Coiiiinerce. 1.SU2 Tapik, licencié es sciences, 7, rue iîlanclie. l.S'.H Thoinnkt de la Tuumklikrk (le comte), conseiller général de la Loire-Inférieure, 54, lue de Grenelle, à Paris, 7'". 1905 Thomas, professeur de sciences naturelles à l'École d'agriculture de Grand-.Touan, [)rès Nozay (Loire- Inférieure). 1891 ViAUD (Théophile), [)rofesseur suppléant à l'Ecole de médecine, pharmacien de 1"" classe, 1, rue de Rennes 61 1«S91 Viaud-Grand-Makais (le docteur Ambroise), profes- seur honoraire à l'Écoie de médecine, 4, place Saint-Pierre. Membres correspondants 1892 Ahot (Gustave), 22, rue La Fontaine, à Angers (Maine-et-Loire). 1891 Barbin (Henri), [/:;uMnacien, au Lion-d'Angers (Maine-et-Loire). 1891 Barteau (le docteur Pitre- Alexandre), à Mussy- sur- Seine (Aube). 1905 Baudouin (D' Marcel), 21, rue Linné (Paris), 5^ 1891 Bergkron (Jules), docteur es sciences, professeur à l'Ecole centrale, 157, Boulevard Haussmann, à Paris, 8^ 1892 Berrehar (G.), pharmacien à Saint-Renan (Finis- tère). 1891 BÉziER (T.), directeur-conservateur du Musée d'his- toire naturelle, 3, place Laënnec, à Rennes (Ille- el Vilaine). XII 1891 Bicior, {)rolesseLir de géologie à la Facullé des sciences de Caen (Cnlvados). i(S*.)oulevard Henri-lV, à Paiis, 4«. 1895 Bouvet, directeur du Jardin (ies plantes et du Musée d'histoire naturelle, 32, rue Lcnepveu, à Angers (Maine-et-Loire). 19()() Brongniart (Marcel), Licencié es sciences, 5, ^'illa- Mozart (Paris 1(3'^). 1892 (vAiLLETEAU (Ic doclcur Imu.), médecin, à Sainl- Fliilbert-de-Grand-Lieii (Loire-Inlérieure). 1891 C.HAMiîERT (Louis), propriétaire, à (^ouhé (Vienne). 1891 Chautron (Clémenlin), membre de la Société géolo- gi(jue de France, rue Sainte-Marguerite, à Luçon (Vendée). 1892 (>iiATELLiER (Paul du), lauréat de l'Institut, corres- pondant du Ministère île rinslruction publique, château de Kermuz. à Pont-l'Abbé (Finistère). 1891 Cheux (Albert), 47, rue Delaàge, à Angers (Maine- et-Loire). 1892 CoRRixEAU (F.), pliarmacien, à Saint-Nazairc(Loire- Inl'érieure). 1895 CossMAN (Maurice), ingénieur, chel" tles services techniques de la Compagnie des chemins de Ter du Nord, 95, rue de Maubeuge, à Paris, 19". 2(1 19(10 Cori'EHEAU (l'abbé), à C.onllans, par Saint-Calais, (Sarthe). , 1902 CnozEi, (G.), à Coilonges, Mont-d'Or (Rhône). 1891 l)Ai"rzENBEiu; (Phili[)pe), 209, rue de l'Université, à Paris, 7^ XIII 1891 I)a\'11) (l'abbé l'éiix), avenue de la Trnpomiièi'e, aux Sables-d'Olonne (Vendée). 1891 Davy (Louis-Faul), ini;énieur civil des mines, cliel" du service de la Société des usines de Trignac, près Saint-Nazaiie, à (vliàteaubrianl (I^oire-Inl""'). 1891 Davy (Léon), naluralisle-pié[)araleur, à Fougère (Maine-el-I.oire). 1891 Dksmazikuks (Olivier), percepteur à Segré (Maine-et- Loire). 1891 DourKAi; ((!.), licencié es sciences, ancien proCesseur suppléant à l'I^coie de médecine de Nantes, pbarmacien de 1'*^ classe, à Chantonntiy (Vendée). 1901) DuHAM) (Georges), à Heautour, i)rès la Roche-sur- Yoil (Vendée). 1891^, Faiîuv (J()se|)b de), cbàleau (îuy, au Gel lier (Loire- Inl'érieure). 1891 I^'ouunip:u (A.), préparateur de géologie à la Faculté des sciences de I^oiliers (Vienne). 190.'} Gaihk (Henri), chef de service aux Ateliers île fournitures militaires L. Golin, 85, faubourg de Fougères, à Rennes ( Ille-et-Vilaine) 1891 Gallahd (F.), pharmacien, à Paindxeuf (Loire- Inférieure). 1903 Gekmain (Louis), licencié es sciences, 20, rue Goyi)el, à Paris, 18^ 1898 GuYON (Henri), naturaliste, 13, rue Bertin-Poirée, à Paris, l'"^ 190() Hkmkiiy (R.), lieutenant au 48' (l'Infanterie, 1, rue du Four- Saint-Sauveur, Guingamp (Gôles-du-Nord). 1891 Heuvk, ancien notaire, à Morlaix (Finistère). 1904 .loYs (Paul), directeur d'école libie, Ki, rucTalensac, Nantes. 1902 Kempen ((Charles van), 12, rue Sainl-lîertin, à Saint- Omer (P^^s-de Galais). XIV 1899 Laage (L. de), à Chérac (Charente-Inférieure). 40 1894 Lalanne (Gaston), docteur es sciences, Castel d'An- dorle, au Bouscal (Gironde). 1892 Lallikr (Francis), aux Sables-d'Olonne (Vendée). 1905 Lambhrtie (Maurice), 42'''^ cours du Chapeau Rouge, Bordeaux. 1892 Lamoureux (l'al)bé luigène), curé d'Étival-lès-le Mans, par Louplande (Sarthe). 1900 Leroy, i)harmacien de 1"" classe, à Mérou, par Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire). 1892 Letacq (l'abbé), 151 ''i% rue du Mans, à Alençon (Orne). 1891 Lktaro (Emile), pharmacien, à Talmont (Vendée). 1891 LÉVEiLLÉ (Monseigneur), secrétaire perpétuel de l'Académie internationale de géographie bota- nicjue, directeur du Monde des Plantes, 78, rue de Flore, au Mans (Sarthe). 1891 Levesque (Donatien), au domaine de Paimpont, par Plélan (Ille-et-Vilaine). 1891 Maes (Albert), 39'''% rue du Landy, à Clichy-la- Garenne (Seine). ôo 1892 Martin (René), avocat, au Blanc (Indre). 1905 Maurlanc (André), ingénieur agronome, prépara- teur au Laboratoire de pathologie végétale, 137, boulevard Saint-Michel, Paris, 5'=. 1891 MiGNEN (le docteur G.), à Montaigu (Vendée). 1891 MrrRY(le docteur Félix), médecin-major de 1"" classe, Hôpital-mixte de Vannes. 1891 Montaigu (le comte de), député et conseiller général de la Loire- Inférieure, château de la Bretesche, commune de Missillac (Loire-Inférieure). HIO.) Morandeau (G.), pharmacien, à Tillauges (Vendée). XV 1901 Navhancouut (MiutcI), plinnuac-icii , 11, \\\v de l'Aisenal à Rociicforl (Chiuciilc- Inf"). 1891 OuKiniiiiM ((Lharles), iinpiimcur, faubourg de Paris, à Rennes (Ille-el-\'ilaine). 1S91 (EiH.Kirr (I)aniel-P.), nienil)re correspondant i\c rinstilnl, eonservalenr du Musée d'hisloire naln- relle, 2(), rue de Brehii^ne, à Laval (Mayenne). 1(S91 Odin (Anu''dée),2;i, (piai de l'^iaïuiueville, ;iux Sables- d'Olonne i\'^end(''e). ''" 1895 Oluviki! (ral)l)é Henri), à Ba/oclies-en-Honlnies, (Orne). 1891 Oi.LivHY ((iuslave), à la Chapelle-sur-Krdre (Loire- Inférieure). 1891 Pkrotin (le docteur Kugène), au Breuil-Barret (Vendée). 1892 PizoN (Antoine), agrégé des sciences naturelles, docteur es sciences, lauréat de l'Instilul, 92, rue de la Pompe, à Paris. IG''. 1891 Plantauu (le docteur). i)oulevard Pasteur, à ('.han- lenay, près Nantes. 1891 PoMiAULT ('Georges), docteurès sciences, villaTluiret, à Antibes (Alpes-Maritimes). 1905 PoTiKH D1-: LA Vahdk (R.), lieutenant au 48'' d'infan- terie, à Guingamp (Côtes-du-Nord). 1895 Rochk-Mack (Maurice de la), au château de la Roche, commune de Coulîe (Loire-Inférieure). 1892 RoLLiNAT(Raymon(l),à Argenton-sur-C^reuse (Indre). 1891 Rousseau (Jules), propriétaire, à la Gironnière, en Sainte-Luce (Loire- Intérieure). ™ 1892 Rousskau (Philéas), instituteur, à Simon-la-Vineuse, (Vendée). 1891 RoussEAUX (Aimé), commis des Postes et Télégra- phes, à la Morlière, S' Herhlain ( Loire-Inférieure). XVI 1891 Sautot (Anatole), propriélaire, à Maraiiville (Haute- Marne). 1891 Troussieu (Louis), propriélaire, à Noirmoulicr (Vendée). 71 1891 Vasseur (G.), professeur de géologie, à la Faculté (les sciences, directeur du Muséum d'histoire naturelle, 110, boulevard Longchanip, à Mar- seille. Membres affiliés 1908 JouAN (Charles), étudiant en pharmacie, 11, rue Brizeux, à Nantes. 1904 Peurion (Charles), éludianten pharmacie 35, Haute- / Grande-Rue. à Nantes. 3 1905 Saquet, étudiant en médecine, 25, rue de la Pois- sonnerie, à Nantes. NOTA. — l.cs iiH'iiil)io.s, (loiil les lulcesscs cl (IcMioiuiiialions seraient inexiicles, soiil priés d'adresseï' les rectificalioiis (riine manière imper- sonnelle, comme toute correspondancr, à M. le Secrétaire général de la Société lies xriencrs nain relies de l'Oiieaf. de la France, au Muséum de Nantes. XVII IJste des ]\leml)i'es rue Bellechasse. — Bulletin des séances. Paris. — Sociélé nationale d'acclimatation de France, 33, rue de Bullon. — Bulletin : Revue des sciences naturelles appli- quées. Pau, Basses-Pyrénées. — Sociélé des sciences, lettres et arts de Pau. — Bulletin. Perpignan, Pyrénées-Orientales. — Société agricole, scienti- rujue et littéraire des Pyrénées-Orientales. — Publications. Poitiers, Vienne. — Sociélé académique d'agriculture, belles- lettres, sciences et arts de Poitiers. — Bulletin. Puy (le), Haute-Loire. — Société agricole et scientifique de la Haute-Loire. — Proc. uerb. des séances et Mémoires. Reims, Marne. — Société d'études des sciences naturelles de Reims. — Bulletin. Rennes, llle-et-V Haine. — Société scientifique et médicale de l'Ouest. — Bulletin. Rochechouart, Haute-Vienne. — Société des amis des sciences et arts de Rochechouart. - Bulletin. XXV Rochelle (la), Cluircnle-Infcricuir. — Académii- de la Uochelle. (Socic-lé des scii'iic't's naturelles de la Cliarenle- Inréiieurei. Aundlcs. Roche-sur-Yon (la), VciuUr. Soeiélé déiiuilalion de la Vendée. — Anmuiive. Rodez, Aneyron. - Soeiélé des sciences, lelUes el ails de l'Aveyron. Proc. vcrb. des scttnces v[ Mémoires. Rouen, Scinc-Infcrieiire. — Soeiélé des amis des sciences naturelles de Rouen. Bulletin. Rouen. — Laboratoire régional d"p]ntoniologie agricole, 41, roule de Neut'chàlel. — Bulletin. Saint-Brieuc, Côtes-du-Noni. — Société déniulation des Côles-du-Xord. Bulletin el Mihnoires. Saint-Dié, Vosges. — Société philomathi(|ue vosgienne. — Bulletin. Saint- Etienne, Loire. — Société d'agriculture, industrie, sciences, arts el belles-lettres de Sainl-Elienne. Annules. Saint-Lô, Manche. — Société d'agriculture, d'archéologie et d'histoire naturelle du département de la Manche. — Notices, mémoires et documents. Semur, Cùte-dOr. — Société des sciences historiciues et na- turelles de Semur, — Bulletin. Tarbes, Hautes-Pyrénées. — Société académi(|ue des Hautes- Pyrénées. — Bulletin. Toulouse, Haute-Garonne. — Société d'histoire naturelle de Toulouse. — Bulletin. Toulouse. — Société Irançaise de bolani(|ue. — Bévue de botanique. Toulouse. — Académie des sciences et belles-lettres de Toulouse. — Mémoires. Troyes, Aube. — Société académique du déparlement de l'Aube. — Mémoires. "Vannes, Morbihan. — Société polymathique du Morbihan. — Bulletin. XXVI Verdun, Meuse. — Société philoinalhique de Verdun. — Mciuoires. Vesoul, liante-Saône. — Société d'agriculture, sciences et arts de la Haute-Saône. — Bulletin. Vitry-le-François, Marne. — Société des sciences et arls de Vitrv-le-Francois. — Bnllctin. 2" SOCIETES ETRANGERES EUROPE Alsace- Lorraine Colmar. — Société d'histoire naturelle de Colniar, — Bulletin. Metz. — Société d'histoire naturelle. — Bulletin. Allemagne Berlin. — Kôniglische Akademie der Wissenschatlen. — Mittheihingen und Sitznngsberichte. Berlin. — Deutsche Geologische Gesellschaft. — Zeitschrift. Bonn. — Naturhislorischer Verein der I^reussichen Hhein- land und Wesphalen's. — Verhandlungen. Brème. — Naturwissenschaftlicher Verein. —- Abhandlungen. Gassel. — Verein fur Naturkunde. — Abhandlungen und Bericht. Dantzig. — Naturforschenden Gesellschaft. — Schriften. Franc£ort-sur-le-Mein. — Senckenbergische Naturfors- chende Gesellschaft. — Bericht. Hanovre. — Naturhistorische Gesellschaft. — Jahresbericht. Hambourg. — Naturhistorische Muséum. — Mittlieilungen. XXVII Kiel. — NaUuwis^enschal'llicher Vereiii (iir Schleswig-IIols- Icin. — Scliriflcii. Leipzig. — Nalurforclioiuk- (u-scUschall. Silziiiujshericlilc. Nuremberg. — Nalurhislorische Gesellschall Niirnbcrg. — Ahhandliingen. Munich. — Ornitliologisclie Gesellschan in Hayein. Au I riche Brùnn. — Nalurforschenden Vereiiies in Brinm. — Verhdnd- lungcn. Graz. - Naturwissenschafllichei- Verein lïir Steicrniark. — Millheilungen. Prague. — K. Bœhmische Gesellschaft der Wissenschaften. Sitzungsberichte {inath.-iialnnn. classe) und Jalircsberichl. Prague. — NaUuliistoricher Verein "Lotos". — Jahresbe- l'icht. Prague. — Societas entoniologica ])oheniiœ. — Acta. Trieste. — Museo civico di Sloria nalurale di Triesle. — Alti. Trieste. — Socielâ adriatica di scienze naturali. — BoUeiino. Vienne. — K. k. nalurhistoriches Hofmuseuni. — Annulcn. Vienne. — Kais. Akadeniie der Wissenschaflen. — Sitziiiigs- herichle. Vienne. — K. k. zoologisch-botanische Gesellschat'l. — Vcrli(in({lm}gen. Hongrie Agram. — Societas Hisloiico-Natuialis croatica. — GlasiiiL-. Budapest. — Musei Nalionalis Hungarici (Magyar Nenizeli M II se uni). — Annales. XXVIII BeUjiqiie Bruxelles. Académie loyak' des seiences, des lettres et des l)eaiix-arls de Belgique. — Bulletin. Bruxelles. — Société roynlc> de holanicjue. — Bulletin. Bruxelles. Société royale malacologique de Bruxelles. — Annale. s. Bruxelles. — Musée royal d'histoire naturelle. — Bulletin. Bruxelles. — Musée de l'Etat indépendant du Congo. Ser- vice des Amodies, 41, rue de la Pépinière. — Annales. Bruxelles. — Société belge de géologie, de paléontologie et d'hydrologie. — Bulletin et Proc.-Verb. des Séances. Bruxelles. Société enloniologicpie de Belgique, Musée de l'Etat. — Annales. Liège. — Société loyale des sciences. — Mémoires. Liège. — Société géologique de Belgique. — Annales. Britanni(jues {Iles) Cambridge. - Philosophical Society. — Proceedings. Edimbourg. — Royal Society ol' Edimhurg. — Transactions and Proceedinijs. Londres. - Linnean Society. — Journal ixnd Proceedings. Londres. — Royal Society. — Proceedings. Norwich. — Norfolk and Norwich Naturalisfs Society. — Transactions. Tring. — Zoological Muséum. — - Zoological novitates. Bulgarie Sofia. — Société ))ulgare des sciences naturelles. — Trauau.v. XXiX Danemark Copenhague. Naluiliislorisk Forciiii; i KjcrhciiluiN ii. Videnskubel'uje Meddelelser. Espa(/ne Barcelone. — Iiislilucio calnlniia de Hislorin iialiiial. Madrid. — Real Socieclad espaiiola de Hisloiia iialural. — Anales. Saragosse. — Sociedad aragonesa de ciencias natmales. Hollande Amsterdam. — Koninkligke Akademie van Wetenschappen le Amsterdam. — Verhandelingen : Zillingsveilanjen afd Nalnnrkunde ; Jaarbock. Harlem. — Société hollandaise des sciences exactes et natu- relles. — Archives néerlandaises. Helder (le). — Nederlandsche Dierkundige Vereeniging (Zoologische Station). Luxembourg Luxembourg. - Institut grand-ducal. — Publications de la Secl. des se. nat. et nialliéin. Luxembourg. — Société botanicjue du (Irand-Duclu' de Luxemboui". — Recueil de mémoires et traïuui.v. Italie Bologne. — R. Accademia délie Scieii/e dcll' Istituto di Boloiina. - Meniorie e Rendiconto. XXX Florence. — Socielà entomologica italiana. - BoUetino. Florence. — R. Slazione di Enloniologia agiaria in Fiienzé. Redia. Gênes. — Museo civico di Storia nalurale. — Anmili. Modène. — Socielà dei nalmalisli di Modena. — Aili. Naples. — Socielà di naluralisti. — BoUetino. Naples. — Museo zoologico délia R. Università di Napoli. — Annuario. Padoue. — Accademia scientifica Venelo-Trenlino-Islriana. — Bulletino e Atti. Palerme. — Realo Orlo bolanico di Palermo. — BoUetino. Palerme. — Socielà di naluralisti siciliani. — Il Natnrdlistd s ici lia no. Pise. — Socielà loscana di scienze naturali. — Alfi. Portici. — R. Scuola superiore di Agricolluia. — (Revista di Patologia végétale,'. Rome. — R. Accademia dei Lincei. — Rendi conti. Rome. — R. Coniilalo geologico d'Ilalia. — BoUetino. Rome. — Socielà romani per gli sludi zoologici. — BoUetino. Turin. — R. Accademia délia science. — Atti. Turin. — R, Università di Torino (Museo zoologico). — BoUetino. Norwège ■ Bergen. — Muséum. — Aaraheretnings. Portugal Lisbonne. — Academia Real des sciencias de Lisboa. — .JoriKil : Ses.sao publica : Memorias. XXXI Lisbonne. Coniinissao dos Traballios i^coloi^icos fie Forliigal. — Coiumiuiicdcocs. Lisbonne. — Collegio de S. Fiel. — (liioleria : lieuisla de scienccis iialiintcs). Lisbonne. — Aquariuiii Vascd de Gaina. Russie Helsingfors. — Sociolas i)io Fauna et pro P'Iora fennica. — Acl(( : Meddehinden. Jurjew (Dorpat). — Nalurforscher-Gesellschal'l l)ei (1er Uni- versitaet Jurjew. — Sitziingsherichle, Archin. fiir die Natiirkiinde Liu. Ehat. n. Kurland. Kie'w. — Société des naturalistes de Kiew. — Mémoires. Moscou. — Société impériale des naturalistes de Moscou. — Bulletin. Odessa. — Société des naturalistes de la Nouvelle Russie, t— Mémoires. Riga. — Naturforscher-Verein zu Riga. — Korrespomlenzhlait . Saint-Pétersbourg. — Académie impériale des sciences de Saint-Pétersbourg. — Mélanges biologiques ; id. physiques el chimiques .■ id. géologiques et paléontoL; Bulletin. Saint-Pétersbourg. — Comité géologique de Russie. — Mémoires; Bulletin et Suppl. Suède Stockholm. — Kongliga Svenska Veteuskaps-Academien. — Handlingar (Mémoires) ; Bihang (Supplément aux Mémoires) : Œfversigt (Bulletin). Upsal. — Kongl. Universitetet. — Mineralogisk-geologiska Institutionen (Hii)liothèque de l'Université. — Bulletin. XXXII Suisse Bàle. - Nalurforscheiuie Gesellschaft. - Verhaudlnngen. Berne. — Schweizerische Enloniologische Gesellschaft. — Mittheiliingen. Berne. - Nalurlorscliende Gesellschail. — Mittheiliingen. Berne. - Société helvétique des sciences naturelles. — Actes- et C. R. des liunniiix. Genève. — Société de physique et d'histoire naturelle. — Mémoires. Lausanne. — Société vaudoise des sciences naturelles. — Bulletin. Neuchâtel. - Société des sciences naturelles de Neuchàlel. - Bulletin. Saint-Gall. — Naturwissenschaftliche Gesellschaft. — Be- rilche. Zurich. — Naturforschende Gesellschaft. — Vierleljahr- schrift. Zurich-Hottingen. — Internalionaler Entoniologenverein. - - Societas entomologica. ASIE Indes anglaises Calcutta. - Asiatic Society of Bengal, 57, Park Street. — Journal. Calcutta. — Impérial département of Agriculture. — Mémoires. Indes néerlandaises Batavia.— Koninklijke NaluurkundigeVereeniginginNeder- landsch Indië. - Tijdschrift. XXXIII Jdpon. Tokyo. — Zoological Society of Tokyo. — Annotationes Zoo- logicae Japonenses. AFRIQUE Cap de Bonne-Espérance Capetown. — Soulh African Philosophical Society. - Transactions. AMÉRIQUE DU NORD Canada Ottawa. — Geological and Natural History Survey of Canada. — Reports. Toronto. — Canadian Inslitute. — Transactions. États-Unis Berkeley, Californie. — University of Californie. — Publica- tions of Zoology and Botany. Boston, Massachussets. — Society of Natuial History. — Proceedings. Brooklyn, N. F. — Instilute of arts and sciences. — Cold Spring, harbor monographs. Chicago, Illinois. — Acadeniy of Sciences. — Annual Report and Bulletin of the Geological and Natural History Survey. Chicago, Illinois. — The University of Chicago Press. — Botanical Gazette. Cincinnati, Ohio. -- Society of natural History. — .Journal. 3 XXXIV Indianapolis, Indiana. — Indiana Academy of Sciences. — Proceedings Lawrence, Kansas. — University of Kansas. — Kansas Uni- versity Quarterly. Madison, Wisconsin. - Wisconsin Geological and Natural Hisloiy Survey. — Bulletin. Minneapolis, Minnesota. — Geological and Natural Hislory Survey of Minnesota. — Bulletin, and Annual Report, New-York, New-York. — American Muséum of Natural Histor\'. — Bulletin, Mémoirs and Annual Report. Philadelphie, Pensylvanie. — Academy of Natural Sciences, — Proceedings. Portland, Maine. — Portland Society of Natural History. — Proceedings. Saint-Louis, Missouri. — Missouri Botanical Garden. — Annual Report. Salem, Massachussetts. — The American Association for the advancement of Science. — Proceedings, Washington, Columbia. — Smithsonian Institution. — Annual Report. "Washington, Columbia. — U. S. Geological Survey. — Bulletin ; Annual Reports ; Minéralogical Resources ; Mono- graphs ; Report of Director. "Washington, Columbia. — U. S. National Muséum. — Bulletin. "Washington, Columbia. — U. S. Department of Agriculture. — Division of Entomology. — Insect Life and Report of Entomologist. "Washington, Columbia. — U. S. Department of Agriculture — Division of Ornithology and Mammalogy. — North American Fauna. Washington, Columbia. — U. S. Commission of Fish and Fishery. — Bulletin and Annual Report. XXXV Mexique Mexico. — Inslituto geologico de Mexico. Calle del Pasco Nuevo, n° 2. — Boletin. Mexico. — Sociedad mexicana de Hisloria Natural. — La Naturaleza. Mexico. — Societad cienlifica" Antonio Alzate". — Memorias y Revista. AMÉRIQUE DU SUD Argentine (République) Buenos-Ayres. — Museo nacional. — Anales. La Plata. — Museo de la Plata. — Anales. Brésil Rio-de-Janeiro. — Museo nacional. — Archivas. Chili Santiago, — Société scientifique du Chili. — Actes. Valparaiso. — Museo de Historia natural. — Revista chilena de Historia natural. Uruguay Montevideo. — Museo national. — Anales. OCÉANIE Australie Adélaïde. — Royal Society of South Australia. — Tran- sactions. XXXVI Brisbane. — Royal Society of Queensland. — Proceedings. Melbourne. — Royal Society of Victoria. — Proceedings Sydney. — Australian Muséum. — Publications diverses. Sydney. — Australian Association for the Advancement of Science. — Report. Sydney. — Royal Society of New South Wales. — Journal and Proceedings. Sydney. — Linnean Society of New South Wales. — Pro- ceedings. 3o PUBLICATIONS PÉRIODIQUES QUI FONT ÉCHANGE AVEC LA SOCIÉTÉ Françaises : Caen, Calvados. — Bulletin du Laboratoire de géologie de la Faculté des sciences de Caen ; directeur : M. Bigot, pro- fesseur à la Faculté des sciences. Cahan, Orne. — Revue bryologique (Bulletin trimestriel consacré à l'étude des Mousses et des Hépatiques) ; direc- teur : M. T. Husnot, à Cahan, par Athis (Orne). Moulins, Allier. — Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France, directeur : M. Ernest Olivier. Paris. — Bulletin scientfique de la France et de la Belgique; directeur : M. A. Giard, 14, rue Stanislas, 6^. Paris. — Feuille des Jeunes Naturalistes ; directeur : M. A. Dolfus, 35, rue Pierre-Charron, 8*^. Paris. — Service de la Carte géologique détaillée de la France ; directeur : M. Michel Lévy, 60, boulevard Saint- Michel, 6^ Paris. — Journal de Botanique ; directeur : M. L. Morot, 9, rue du Regard, 6*. Poitiers, Vienne. — Le botaniste ; directeur : M. A. Dan- geard, à la Faculté des sciences. XXXVII 4° PUBLICATIONS PÉRIODIQUES REÇUES AU MUSÉUM Françaises : Gaen, Calvados. — Revue d'entomologie, publiée par la Société française d'entomologie ; directeur : M. A. Fauvel. Lyon, Rhône. — Revue Linnéenne ; directeur : M. Maurice Pic, à Digoin (Saône-et-Loire). Mans (le), Sarthe. — Bulletin de l'Académie Internationale de Géographie botanique. Narbonne, Aude. — Miscellanea entomologica ; directeur : M. Barthe. Paris. — Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences. Paris. — Annales des sciences naturelles (Botanique et Zoologie). Paris. - Archives de zoologie expérimentale; directeurs : MM. G. Pruvot et E.-G. Racovitza. Paris. — Journal de conchyliologie ; directeur : MM. H. Fis- cher, Ph. Dautzenberg et G. Dolfus. Paris, — Le Micrographe préparateur ; directeur : M. J. Tem- père, à Grez-en-Loing (Seine-et-Marne). Paris. — Revue générale des Sciences pures et appliquées : Directeur Louis Olivier. Rennes. — Revue bretonne de botanique "pure et appliquée : directeur : Lucien Daniel. Étrangères Berne. — Mémoires de la Société paléontologique suisse. Londres. — Quaterly Journal of the Geological Society of London. Londres. — Proceedings of the Zoological Society. Londres, — Palaeontological Society. XXXVIII Teschendorf, près Stargard. — Zeischrift zûrsystematische Hymeiiopterologie und Dipteiologie ; directeur : M. W. Konow. Vienne. — Wiener entomologische Zeitung ; directeur : M- Edmund Reitter, à Paskau (Moravie). BUI.I.ETIN DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES DE L'OUEST DE LA FRANCE EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX Séance du 11 janvier 1907 Présidence de M. le D"^ Paul Citerne Le Secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance précédente, lequel est adopté sans observation. Correspondance : Lettre du 1" Congrès international de Zoologie de Boston (Massachusetts), en août 1907, invitant la Société à y prendre part. Monument à Lamarck : M. le Président donne lecture d'une lettre-circulaire des Professeurs du Muséum de Paris, qui se proposent d'élever à Lamarck, un monument dans le Jardin des Plantes; cette lettre, reçue peu après la séance de décembre, est insérée dans le dernier Bulletin de l'année dernière. Après entente avec le trésorier, la Société décide de sous- crire pour une somme de vingt francs. Communications verbales : M. Citerne signale un aigle pygargue jeune (Haliœtus albi- cilla Leach ex Lin.), blessé le 6 courant aux environs de Couëron; l'animal mourut le lendemain après avoir mangé un peu de viande. M. Bureau rapporte qu'il a vu chez Charou, naturaliste de notre ville, un chat sauvage de grande taille tué dans le dépar- tement de l'Indre, vers le 28 décembre. M. BuRKAU présente aussi une perdrix rouge {Perdix riibra Briss.), var. anomale, qui lui a été adressée de l'Hérault par M. Miquel ; cette variété, dont M. Bureau connait trois autres exemplaires, deux au Musée de Londres et un chez notre collègue, M. Van Kempen, présente un mélanisme de la tète avec transposition des couleurs sur le dos, agrandissement du collier, diminution des points noirs. Une anomalie simi- laire se présente aussi quelquefois chez la Bartavelle. Séance du 1^"^ Février 1907 Présidence de M. le D"^ Paul Citerne Le Secrétaire lit le procès-verbal de la dernière séance qui est adopté sans observation. Distinctions honorifi jues : M. le Président est heureux de signaler les distinctions dont deux membres de notre Société viennent d'être l'objet : MM. Charles Baret et Samuel Bonjour ont été nommés officiers d'académie. Présentation de Mémoires : M. F. Chaillou donne lecture d'un travail intitulé : " Etude sur quelques anomalies chonchyliologiques de \ Hélix aspersa \ il fait passer sous les yeux des assistants tous les échantillons ayant servi à ce travail et les olTre ensuite au Muséum. M. Bureau adresse de vifs remerciements à M. Chaillou. Communication verbale : M. Maurice Gourdon présente un champignon rare dans notre région ; le Lycoperdon saccatum Pries, trouvé par lui à îrt Cordemais, au lieu dit la Haie-des-Bouillons, il l'a rencontré deux fois au même endroit : le 12 mars 19U6, un pédoncule de 15 centimètres de hauteur, et le 24 novembre de la même année, trois spécimens complets de 7 centimètres de hauteur sur 3 de diamètre à la plus grande largeur et 1 cent. 5 à la partie moyenne de la tige. C'est une espèce non comes- tible. Muséum : M. GouRDON dépose le catalogue d'une collection de mol- lusques terrestres et fluviatiles qu'il a ofïerte au Muséum. Séance du l^'^ mars 1907 Présidence de M. le D"" Paul Citerne Le procès-verbal de la séance précédente est lu par le Secrétaire et adopté. Ouvrages offerts : Par le Ministère de l'Instruction publique, 6 fascicules des résultats de l'expédition antarctique française du D"" Charcot, comprenant les Poissons, Hydroïdes, Mollusques, Tuniciers, Crustacés, Echinodermes. Présentation d'un nouveau membre titulaire : M. A. Col, docteur ès-sciences naturelles, professeur sup- pléant à l'Ecole de Médecine, présenté par MM. Bureau et Péneau est nommé membre titulaire. Situation financière : Un retard apporté à l'impression des planches du travail de M. Cossmann a empêché le règlement des comptes de 1906 ; le Trésorier ne donne donc qu'un aperçu sommaire de la situation, le compte définitif sera distribué à la séance d'avril. IV Renouuellement du Bureau : On procède à l'élection des Sociétaires devant composer le Bureau pendant les années 1907-1908 ; sont nommés : Président MM. G. Ferronnière. Vice-Présidents.. . E. Lecointe et M. Gourdon. Secrétaire .1. Péneau. Vice-Secrétaire ... Ch. Perrion. Séance du 12 avril 1907 Le Secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance précédente dont la rédaction est adoptée sans observation. M. le D"" Citerne, président sortant, procède à l'installation du Bureau nommé pour 1907-1908, dans la séance précédente ; en l'absence de M. Ferronnière, appelé hors de Nantes peu de temps avant la réunion, c'est M. Lecointe qui prend le fauteuil de la présidence. Exercice financier de 1906 : Le Secrétaire général-trésorier, M. L. Bureau, expose la situation financière à la fin de l'exercice 1907 ; l'état de la Société, bien que toujours satisfaisant, commence à se ressentir de la disparition de plusieurs membres, il serait à souhaiter que chacun s'efforce d'amener de temps en temps un nouveau sociétaire. Ouvrages offerts : R. Potier de la Varde — Excursions bryologiques dans les Côles-du-Nord. — Note sur une anomalie de VAtricliium undulatum (2 broch.). G. EuDEL. — Bibliographie de Royat (1 broch.). C.-A. Picquenard. — Rennes et ses abords à l'époque Gallo- Romaine. — L'occupation romaine dans le bassin de rOdet (2 broch.). Louis Bureau. — La perdrix grise des Pyrénées. — Sur un allas des planches coloriées de l'Ornithologie de Brisson (3 broch.). (Don des auteurs). Présentation d'un nouveau meint)re : M. Saqukt, étudiant en médecine, 25, rue de la Poissonne- rie, Nantes, présenté par MM. Bureau et Péneau est admis comme membre affilié. Communications écrites : M. Ferronière adressejune Epinoche (Gaslerosteus aculeatus L.), pêchée dans la mer, à La Bernerie, le 1*=' avril ; cette espèce est curieuse par les variations que ses plaques laté- rales présentent dans leur nombre et leurs dimensions; l'individu de la Bernerie en a sept. Communications verbales : M. Péneau présente la collection régionale du Muséum, partie des coléoptères aquatiques ; il donne quelques détails sur la vie et les mœurs des principales espèces, la forme et les caractères des larves et les traits les plus remarquables de l'organisation de ces animaux. Cette communication est le résumé d'un travail inséré dans le Bulletin comme supplé- ment au catalogue des Coléoptères de la Loire-Inférieure. M. Lecointe présente une belle série de minéraux de la Loire-Inférieure récollés par lui-même. Celte présentation est accompagnée d'un travail (|ui sera publié dans le Bulletin. MM. Bureau et Gourdon communiquent plusieurs fossiles récollés par eux lors d'une récente excursion dans les falaises de la Charente-Inférieure ; ils donnent en outre quelques détails sur ce voyage ; M. Bureau se propose d'en faire un récit [)lus détaillé dans une prochaine séance. Vî Séance du 3 mai 1907 Présidence de M. G. Ferronniêre Le procès-verbal de la séance précédente, dont la lecture est faite par le Secrétaire, est adopté. Nécrologie : M. Jules Revelière, Receveur de l'Enregistrement en re- traite. Membre correspondant, décédé à Blain, le 19 avril dernier. M. Jules Revelière qui laisse un nom apprécié des archéo- logues aimait aussi les sciences naturelles, il s'intéressait à la flore et à la laune entomologique des pays où il habitait. La Corse, particulièrement, lui doit la connaissance de plu- sieurs espèces nouvelles. Communications verbales : M. Citerne présente quelques rainettes, un mâle et une femelle des environs de Nantes, et trois mâles d'Italie. Ces dernières ont présenté des changements de coloration très remarquables, et ont passé de la couleur brune à la cou- leur verte qu'elles ont depuis toujours conservée. Chez deux d'entre elles, le vert s'arrête à la naissance de la main et du pied ; chez la troisième, il se prolonge un peu sur le côté externe ; chez les deux indigènes, il s'étend sur les phalanges. Ces cinq individus, indépendamment de la taille, sont tous différents les uns des autres. La femelle a déjà passé deux ans en captivité. Elle est extrêmement vorace. Elle a manifesté parfois sa mauvaise humeur contre le compagnon plus agile qui a avalé la proie qu'elle convoitait, sans que celui-ci du reste s'en soit troublé le moins du monde. Un autre jour elle a mordu à plusieurs reprises un petit orvet de 20 centimètres. Elle a vécu principalement de mouches et de larves de Téné- brion. Elle refuse certaines mouches telles que leSarcophaga carnaria, mais elle l'avale sans hésitation, si on lui a coupé les tarses. VII Les mâles sont capturés seulement depuis quelques semai- vnes. Aucun n'a essayé de s'accoupler à la femelle, dont l'obé- sité leur répugne peut-être. Ils sont beaucoup moins voraces, surtout ceux dîtalie. Toutes ces Rainettes saisissent sans hésiter les insectes qu'on leur présente au bout d'une pince. Le mâle indigène chantait beaucoup au début de sa captivité, surtout le malin et le soir, mais jamais la nuit. Il chante actuellement beaucoup moins et plutôt dans la soirée. On peut facilement le faire chanter, soit en parlant auprès de lui, même en se laissant voir, soit en manœuvrant un moulin à café, parfois en laissant couler l'eau d'une fontaine par le robinet ouvert. Les trois italiens chantent rarement, leur chant est plus rapide et n'a pas tout a fait le même timbre, leur sac vocal n'est gonflé que pendant le chant. Chez le mâle indigène, il est beaucoup plus volumineux et reste gonflé longtemps après. M. Louis Bureau présente la feuille d'Angers de la Carte géologique de France. Cette feuille qui vient d'être publiée, est l'œuvre de MM. L. Bureau et Welsch. M. Louis Bureau reprenant ensuite sa communication som- maire de la séance précédente, fait un récit détaillé, fort inté- ressant, de son voj^age en Charente-Inférieure. Les auditeurs peuvent admirer les fossiles recueillis dans les différents dépôts ; Séquanien, Kimeridgien, Cénomanien, Sénonien. Muséum : M. J. DE Farry a envoyé une couleuvre d'Esculape (Elaphis Esciilapii Dum.), jeune individu présentant la coloration à 4 raies brunes longitudinales ; elle a été prise au Chàteau-Guy, près Le Cellier, le 13 avril dernier. M. Bureau présente la photographie d'un Griset {Hexan- c/7 «s g^z-zscus Raf.) péché dans les environs de Quimper à la fin de mars dernier. La mâchoire a été acquise par le Muséum et montée. L'animal mesurait 4 mètres 15 de longueur. Un exemplaire, plus petit, de cette espèce, péché au Croisic en 1890, existe déjà dans la collection du Muséum. I "*~ il I r ;} A D VIII Séance du 7 juin 1907 Présidence de M. G. Ferronnière Le Vice-Secrétaire donne lecture du procès-verbal de la dernière séance et la rédaction en est adoptée. Nécrologie : M. le Président, en faisant part du décès de M. René Ker- viler, résume la vie toute scientifique et littéraire de notre regretté collègue. M. Kerviler s'était attaché spécialement à l'élude de la Bretagne. Ses découvertes et ses travaux sont aujourd'hui bien connus et appréciés. Présentation d'un nouveau membre : M. le Capitaine Léandre, Officier d'administration de l'^ classe, 113, rue de Paris, à Nantes, présenté par MM. Bureau et Dumas, est nommé i\!embre titulaire. Ouvrages offerts : Ville. — Voyage d'exploration dans les bassins du Hodna et du Sahara, Paris 1868. Don de M. Letourneux. M. Louis Bureau offre à la Bibliothèque du Muséum un curieux ouvrage anonyme sur des minéraux tie Bretagne intitulé : Dissertation sur la formation de trois différentes espèces de pierres figurées qui se trouvent en Bretagne (17<^^"^ X 10), 17 p. et 6 p. explication des pi., 1 pi. pliante (divisée en 3 cases). Ce mémoire, sans nom d'auteur, ni lieu, ni date, est relié à la fin d'un mémoire également anonyme, ayant pour titre : Nouvelles idées sur la formation des fossiles. A Paris, chez David l'aîné, rue S'-Jacques, à la Plume-d'Or. M.DCC.Ll, 141 p. av. 3 p. Approbation et permission. Ces deux mémoires imprimés sur même papier et avec les mêmes caractères sont assurément du même auteur et de même date. Exemplaire, acquis en mai 1907, chez Max Weg, libraire à Leipzig. Bibliothèque du Muséum de Nautes (8'^' ii A-6J. IX Communications verbales : M. L. Bureau montre une note publiée par le Petit Journal du 9 mai, signalant la capture d'un Pèlerin (Selaches maxi- mus) de 7"' 70 de longueur, par les pêcheurs de Concarneau, le 6 mai. Le journal reproduit la photographie de l'animal. Séance du 5 juillet 1907 Présidence de M. Louis Bureau, Secrétaire Général Le procès-verbal de la dernière séance, lu par le Secrétaire, est adopté sans observations. Communications verbales : M. le D"" Marcel Baudouin fait deux conférences fort intéres- santes ; l'une sur un cas d'albinisme chez Vanellus cristatus; l'autre sur le mode d'attaque de la Sardine par Lernœenicus sardinœ. Ces deux communications font l'objet de mémoires insérés au Bulletin. M. le Dr Paul Citerne présente quelques Pélodytes {Pelodytes punctatus) dont deux capturés à la Grande-Brière, et deux au pied des arbres plantés au Champ-de-Mars. Il dit se rappeler avoir vu, pendant son enfance, et à deux ou trois reprises, ce petit batracien se promener en plein jour, après une pluie abondante, dans un jardin du boulevard Delorme, c'est-à-dire en pleine ville, bien qu'il fût entouré de murs élevés et qu'il ne s'y trouvât aucun réservoir d'eai\ accessible. Muséum : Sujets récemment reçus : Crustacé : Un Eupagurus Bernhardus L. (Bernanl l'Ermite), récolté à la pointe de Cheinoulin. Don de M. le D"" Dubois. Insectes. — Plusieurs larves de Geotrupes dans leur boudin de matières alimentaires, trouvées à Nantes, dans un jardin, à 60 centimètres de profondeur. Don de M. Gh. Simon. Minéraux. — Pyromorphite radifère (Plomb phosphaté) pro- venant de (jrury, près Issy-l'Evéque (Saône-et-Loire). Autunite, provenant des Riaux, commune de Symphorien (Saône-et-Loire). Don de M. Ch. Baret. Séance du 8 Novembre 1907 Présidence de M. Georges Ferronnière, Président Le Secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance précédente et la rédaction en est adoptée sans observation. Correspondance : Le Président annonce : Une lettre de M. le Préfet de la Loire-înférieure annonçant l'allocation de 500 francs du Conseil Général. Une let're de M. le Ministre de l'Instruction publique remettant le Programme du 46" Congrès des Sociétés Savantes qui s'ouvrira à la Sorbonne le 21 Avril 1908. Des exemplaires de ce programme sont à la disposition des Sociétaires. Parmi les questions à l'ordre du jour de ce Congrès, nous signalons : Flore tertiaire du Bassin de Paris ; Sur la coloration des Cristaux. Etude miner alogique des roches sédimentaires . Repeuplement en poissons des fleuves et cours d'eau. Avantages et inconvénients de V introduction dans les cours d'eau de poissons erotiques. XI Etude de la faune et de la flore aquatiques en vue de recon- naître les qualités biologiques des eaux. Etude géologique et biologique des cavernes. Flore spéciale dune des régions les moins explorées de la France. Variation de la flore parisienne dans la période historique. Du rôle des insectes et spécialement de la mouche vulgaire dans la propagation des maladies contagieuses. Ouf rages offerts : A. Lajoye. — Supplément au Catalogue des {Coléoptères des environs de Reims, 1 broch. Ph. Négris. — Délos et la transgression actuelle des mers, 1 broch. E. Rondeau. — A propos de la feuille géologique d'Angers, 1 broch. G. Bouvet. — Matériaux pour Félude des Rubus de l'Anjou, 1 broch. J. Péneau. — Premières notes sur le polymorphisme des Hémiptères dans l'Ouest de la France, 1. broch. Viaud-Grand-Marais. — Notice sur quelques Champignons comestibles de Noirmoutier, 1 broch. A. Thieullen. — Le Critérium, présentation et contro- verses, 1 broch. Ministère Instruction publique. — Discours proroncés à la Séance générale du Congrès des Sociétés Savantes, le ô avril 1907, à Montpellier. 1 broch. Dons des auteurs. Présentation de nouveaux Membres : M. Merlant, professeur de Sciences physiques et chi- miques à l'Ecole d'Agriculture de Grand-Jouan, présenté par MM. Ménier et Ferronnière, est admis membre titulaire. M. Olivier Couffon, 14, rue Saint-Joseph, à Angers, pré- senté par MM. Péneau et Bureau, est admis membre affilié. M. Gaborit, étudiant en médecine, 6, rue Malhelin-Rodier XII à Nantes, présenté par MM. Viaud-Grand-Marais et Dumas, est admis membre affilié. Communications verbales : M. Lecointe présente une intéressante collection de Fou- gères des environs de Nantes, formée spécialement en vue de l'étude des anomalies et des variétés. Cette présentation est accompagnée d'un mémoire qui sera inséré au Bulletin. M. Péneau présente les insectes suivants, nouveaux pour la région. HÉMIPTÈRES Nysius lineatus var. Brunneus Fieb. — Sur la Bruyère {Erica cinerea), dans les terrains sablonneux des bords du lac de Grand-Lieu, près La Chevrolière, en été. Arocatus Rœselii Schum. var. intermedius Put. Emblethis griseus Wolf. ^ Bourgneuf, dans les dunes à, fin octobre (E. de l'Isle). En 1905, dans la "Faune ento- mologique Armoricaine'', J. Guérin et moi signalions que cette espèce n'avait pas encore été rencontrée avec certi- tude dans notre région ; aujourd'hui sa présence y est certaine. Metopoplax Origani Kol. var. fuscinervis Stal. — Sur les herbes sèches, autour des marais salants, à Noirmou- tier, en juillet. Hebrus montanus Kol. — Sur la vase, au bord dun ruisseau, à Noirmoutier, en juillet. Mesovelia furcata M. R. — Dans les marécages. Mauves, en août (E. de l'Isle). Nabis boops Schïodte. — Touftou, en août(E. de l'Isle). Salda opacula Zelt. — Sur la vase, au bord d'un ruisseau, en juillet, à Noirmoutier. — — var. marginella Put. — Avec le type; aussi au lac de Grand-Lieu, en mars; à Saint-Brévin, en avril. Anthocoris Sarrothami Dougl. Se. — Saint-Brévin et Arllîon, en juil et. XIII Brachysteles rufescens Costa. — Nantes; pris également par M. E. de l'isle à la Haie-Fouassière, sous les mousses, en lévrier. Ulopa trivia Ger. — Au fauchoir, dans les dunes, à Noir- niouticr, en juillet. ORTHOPTÈRE Ephippiger bitterensis Marq. — Commun sur les buissons à Bouguenais, commencement de novembre. « L'Epbippigère de Béziers est un des plus grands ravageurs de la vigne dans le Midi. Ses dégâts ont été décrits dans de nombreux rtiémoires et attribués à tort à E. vitium, le véritable Ephippigère de la vigne est bien moins nuisible. L'E. de Béziers est tellement abondant, qu'une commune de l'Hérault: Peret, a pu dans une année, en 1888, en faire détruire sur son territoire 7.000 kilos, soit environ 2.380.000 insectes. Le moyen de destruction le plus pratique consiste dans le ramassage ou la destruction avec un bâton terminé par une petite plancbette solidement fixée. Au fur et à mesure du ramassage, il faut les enfouir dans une fosse avec de la chaux vive. Les Ephippigères se multiplient principalement dans les cultures de céréales ou l'on ne pénètre qu'au moment de la moisson et dont la terre n'est labourée qu'une fois par an ; ils se rendent ensuite facilement dans les vignes du voisi- nage » (Détails empruntés à Valéry Mavet : Les Insectes de la Vigne). NÉVROPTÈRE Acanthaclisis bsetica Rambur. — Capturé par M. L. Bureau, sur la plage de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, 25 août dernier. Peu de temps après la capture faite par M. Bureau, j'ai eu l'occasion de voir un autre individu de la même espèce pris à Pornic ^^Loire-Inf'"''). M. Citerne présente quelques Pélobales (P. cnllripes) cap- turés à Batz en septembre dernier dans les dunes qui XIV s'étendent du côté du Croisic, derrière la plage de Casse- Caillots, c'est-à-dire à peu près à l'endroit ou Millet les a ren- contrés pour la première fois. Il faisait à peine nuit, dit-il, lorsque mon petit garçon a rencontré les deux premiers. Quant aux cinq autres nous les avons capturés le lendemain en moins d'une heure à la lanterne. Je les ai cherchés vai- nement dans les dunes qui s'étendent du côté du Pouliguen, où ils sont évidemment devenus plus rares. C'est qu'en effet, la plus grande partie de ces terrains sont déjà divisés par lots, et quelques-uns déjà bâtis ou mis en culture. Il en est de même du côté de Batz, où les chalets se construisent rapi_ dément tout le fong de la côte. Il est donc à prévoir que dans quelques années cette curieuse espèce aura disparu de la région. Le plus gros est une femelle qui mesure 78™™ du museau à l'anus ; le second, par ordre de taille, est un mâle qui atteint 75 '""\ Le plus petit mesure seulement 45 •"'". Le sujet mâle susdit diffère notablement des six autres par la teinte plus uniforme de la région dorsale, et par l'ab- sence complète des marbrures, qui sont remplacées par de petites taches uniformément distribuées. Ce sujet s'est accou- plé sous mes yeux à plusieurs reprises, du reste sans aucun résultat. Pendant l'accouplement, toujours provoqué par une distribution d'eau, la femelle faisait entendre un chant assez ) doux, tandis que le mâle restait silencieux. Les autres chan- taient aussi fréquemment, soit pendant le bain, soit lorsqu'on les prenait dans les mains, soit enfin dans leur récipient, vers 9 ou 10 heures du soir. J'ai entendu, à ce moment, un chant beaucoup plus fort, provenant probablement du vieux mâle. Ces animaux se sont montrés assez agités pendant la nuit, jusqu'à la dernière semaine d'octobre. Ils sautent dans leur récipient, qui mesure près de 25'='" de profondeur, et vont frapper le couvercle avec leur museau. L'un d'eux s'est blessé de cette manière, et j'ai dû prendre des dispositions pour éviter le retour de cet accident. Ils aiment beaucoup à se baigner, mais il faut leur donner de l'eau en petite quan- tité, de telle sorte que le museau de l'animal puisse affleurer à la surface, le corps reposant au fond du récipient, car dans XV le cas où ils n'auraient pas le moyen d'en sortir, ils se noieraient avec la plus grande facilité. Mes pélobales mangent peu et se montrent plutôt dilTiciles. Ils acceptent de prélérence des chenilles sans poils et des larves de ténébrions. Le plus vorace d'entre eux n'a jamais mangé plus de 6 ou 8 de ces larves dans une nuit, et quehjues- uns, cependant, ont beaucoup grossi durant leur courte captivité. Ils ont une profonde aversion pour la lumière du jour qui les éblouit et fait contracter fortement leur pupille. Ils cherchent à s'y soustraire, soit par des mouvement^ d'enfon- cement ou de recul, soit en se tournant du côté opposé au jour. Ils paraissent mieux supporter l'éclairage artificiel. Je n'ai pas cru devoir les garder dans du sable, bien que ce soit leur habitat naturel. Il m'aurait été moins facile de les observer et de les alimenter. Je crois du reste que ce milieu ne leur est pas indispensable et que s'ils ont l'habitude de s'y enfoncer profondément, c'est beaucoup moins pour l'agré- ment qu'ils y trouvent que pour fuir la lumière et assurer leur sécurité. M. Citerne signale ensuite la richesse en Dytiscides d'un étang situé dans les dunes plantées de pins qui s'étendent entre la Baule et Pornichet. Il présente cinq grosses espèces qu'il y a récoltées le même jour, en septembre dernier. Ce sont : Cybister Rœselii, Dyiisciis punclulatiis, D. dimidiatus' D. circiimflexus, D. marginalis, ce dernier avec femelles poly- morphes, ovales élargies, ou oblongues, et une, notamment, à élytres lisses. Il s'y trouvait aussi par centaines : Colymbetes fuscus et Acilius sulcatus, ainsi que quelques Pelobius Her- manni et Hydrophilus piceus. M. GouRDON présente et ofïre au Muséum un échantillon de Mesotype, minerai rare, récolté par lui au Pic Gourdon (Pyrénées), par 3.000 mètres d'altitude. M. P. PiONNEAU présente un Lépidoptère nouveau pour le département, Catephya alchymista Sigl., pris à la miellée, en août, près La Bernerie. XVI Séance du 6 Décembre 1907 Présidence de M. Georges Ferronnière, président M. le Général Jourdy envoie ses excuses et ses regrets de ne pouvoir assister à notre réunion. Le procès-verbal de la séance précédente est adopté après lecture par le secrétaire. Présentation d'un membre correspondant : M. Gabriel Revelière, 109, rue du Croisic à Saint-Nazaire, présenté par MM. Bureau et Péneau, est admis à l'unanimité. Ouvrage offert : M. Viaud-Grand- Marais : Notes biographiques manus- crites sur de la Pylaie. Communications verbales : M. G. Ferronnière signale la présence aux environs de La Bernerie, de blocs de grès calcitére contenant des fossiles d'eau douce, particulièrement des Lymnées. Près d'eux se trouvaient des grès assimilables aux grès à plantes de Noir- moutier, aussi eux en blocs plus ou moins roulés. En cer- taines localités, aux environs de l'Auvière, par exemple, les grès calcifères semblent représentés par des meulières. Il présente ensuite : 1° Des galets roulés trouvés au fond d'un puits creusé dans le lit de la Loire, aux Papeteries Gouraud, et offerts au Muséum par MM. Dumont et Goudin, entrepreneurs [de forages. Ces galets, situés à 25 mètres au-dessousMu zéro de l'échelle de Nantes (Bourse), sous 24 mètres de sable et d'ar- gile, semblent bien reposer sur la roche dure^et seraient les galets de fond de la Loire. De l'avis de M. Bureau on^peut y reconnaître un gneiss secondaire semblable à celui de Cler- mont-sur-Loire, un micaschiste provenant des schistes à XVII Actinote de Vauvresix, en amont d'Oudon, une amphibolite provenant de l'une des assises en amont de Nantes, une meulière semblable aux calcaires d'eau douce du Saumurois et des silex crétacés, semblables à ceux qui sont communs actuellement dans le sable de Loire. Il remercie M. Bureau des indications ci-dessus, ainsi que d'avoir bien voulu lui confier l'élude de ce nouveau docu- ment pour l'histoire de la Loire. Tous les galets ci-dessus mentionnés sont roulés et également arrondis sur toutes leurs faces, ce qui exclut l'hypothèse d'un transport par les glaces. Quelques-uns mesurent 20 à 25 centimètres de diamètre. ' M. Col ajoute que les analyses chimiques et bactériolo- giques de l'eau du puits ont été faites par MiM. Andouard et Rappin ; cette eau serait très ferrugineuse et contiendrait des bacilles. 2° Des graines prises dans le lit de tourbe situé. Plage Valentin, près le bourg de Batz, au niveau des plus basses mers, en rappelant que M. Quilgars a trouvé dans cette tourbe des silex qu'il attribue au Aloustérien. 3» Des silex taillés, de la station du Croisic (Grande Côte), en faisant remarquer que ces silex sont crétacés et que de nombreux galets de silex crétacés se retrouvent sur les plages voisines, particulièrement entre Pen-Bron et La Turballe et Plage Valentin. Muséum. M. Bureau présente les pièces suivantes reçues récemment : lo Oiseaux. — Une Perdrix grise {Starna cinerea) cf, tuée à Pardailhan, dans les Montagnes Noires (Hérault), le 6 décembre 1906. Don de M. Miquel. Deux Chionis blancs (Chionis alba). Oiseaux habitant le Cap Horn. Ces deux individus ont vécu quelques mois en captivité au Jardin des Plantes. Don de M. Citerne. Une Perruche du sud de l'Australie (Platijcerus hœinato- yastei). XVIII Un Goéland brun (Larus fiiscus), jeune d'un an, tué au Croisic, le 25 mai 1907. Don de M. Ladmirault. Un Pingouin lorda (Alca iorda), tué au Croisic, fin mars 1907. 2° Minéraux. — Quinze échantillons de Tourmaline rose jaune, et polychrome, des environs d'Antsirabé (Madagascar). Don de M. Baret. Etude sur quelques anomalies conchyliologiques de l'Hélix Aspersa Par M. F. CHAILLOU La localité classique des Cléons offre, sous plus d'un rap- port et dans des sciences diverses, un assez vaste champ d'é- tudes qui n'est pas encore épuisé. La nature du terrain, en grande partie calcaire, favorise singulièrement la reproduc- tion comme le développement des coquilles, et VHelix Aspersa qui s'y rencontre partout en grand nombre, y fourmille sur le banc tertiaire. Cette circonstance particulière m'a suggéré l'idée de pré- senter à la Société des Sciences naturelles de FOuest, quelques considérations relatives à celte hélice pourtant si commune et si universellement connue. Qu'il me soit permis à ce sujet de remercier mon excellent ami, l'infatigable alpiniste M. Maurice Gourdon, de m'avoir ouvert la belle collection que feu M. Le Baheyre son oncle a réunie à Cordemais ; M. le Docteur Louis Bureau, le distin- gué conservateur de notre Muséum, et MM. Marchand et Péneau, ses adjoints si autorisés, qui m'ont facilité les visites à la bibliothèque et aux riches collections du Musée. Les anomalies de VHelix Aspersa peuvent se diviser en quatre groupes principaux : Evolution scalaroïde, évolution sénestre, traumatisme et maladie, accouplement. Tel est du moins le classement suivi dans cette étude intéressant surtout notre localité. S'il s'y rencontre quelques idées ou faits nouveaux, on voudra bien en leur faveur, excuser les redites des choses déjà connues qui doivent inévitablement s'y glisser. Des monstres de cette hélice, disent les auteurs consultés, sont scalariformes ou sénestres. Frédéric Cailliaud le répète dans son Catalogue des mollusques de la Loire-Inférieure, et Nantes — Bull. Soc. se. nat. Ouest, 2° sér., t. VII, fasc. I-II, 30 juin 1907. 2 BULL SOC. se. NAT. OUEST. — 2= SÉR., T. VII cile l'expérience de M. Sanier, de la Rochelle, qui n'a obtenu par l'accouplement d'hélices sénestres, que des sujets ordi- naires ; il en conclut que VHelix Aspersa n'est qu'une mons- truosité. Le mot monstre est significatif, et tout à la fois dur et sévère, puisqu'il l'idée d'anomalie il ajoute souvent celle d'un être difforme, pénible à contempler, quelquefois même repoussant ; mais il faut bien l'admettre puisqu'il est juste et généralement adopté. On peut toulefute gallo-romain, à son idée), au voisinage de la source du Bois-Lambert [Carte de son volume sur les Puits f'unéraires\. Nsnles — Bull. Sor.. s(- ii.il. Onesl, 2* sér., t. Vil, fasc. l-II, 30 juin 11)07. 22 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2" SÉR., T. VII connue (1): « Une fontaine a été aussi signaléeau Nord-est de la Commune du Bernard... Elle se trouve au sud-est de la Ferme du Bois-Lambert ou Boilambert, et passe dans le pays pour fournir une eau minérale, qu'on dit thermale, à tort sans doute. Elle est située sur la rive droite du Ruisseau de Troussepoil, et est très proche de son lit. » Nous ajoutions en note : « Nous ne croyons pas que cette source soit la même que celle, dite thermale, des Moutiers-les-Mauxfaits », com- mune voisine. Nous avons eu connaissance de cette source, dès 1901, au cours de nos explorations archéologiques au Bernard (Mission du Ministre de l'Instruction publique et des Beaux- Arts, et du Département de la Vendée). I. — On connaît d'autres sources, dites salées, en Vendée. Les plus connues sont les suivantes : a) Source salée des Moutiers-les-Mauxfaits. — Voici ce que nous en disions en 1905 : « Cette source correspond à une fon- taine d'eau froide et salée. Elle avait un bassin assez large dès l'époque où écrivait Cavoleau (1808). On y puisait autrefois pour y faire du pain : ce qui dispensait alors d'employer du sel marin », au cours de la panification. — A ne pas confondre avec la source thermale. On remarquera que les Moutiers-les-Mauxfaits sont très voisins du Bois-Lambert. Entre ces deux sources, on ne compte guère que 2,500 mètres à vol d'oiseau. La ligne qui les réunit est Nord-ouest = Sud-est. Peut-être ces deux sources sont-elles alimentées par la même nappe d'eau, passant sur un seul dépôt salin ? En tout cas, si le bourg des Moutiers est sur la granulite (y 'a) (2), le Bois-Lambert et la source ci-dessus, d'après la (1) Marcel Baudouin. — Les fontaines qui guérissent de Vendée. Gaz. Méd. de Paris, 1905, 26 mars, n» 12, p. 97, 2« col. (2) Il y a une faille entre la granulite et les schistes, faille dont la direction est précisément perpendiculaire à la ligne des deux sources. LA SOURCE SALÉE DE B01S-LAMBE«T 23 caiie géologi(jiie du Service des Mines, dressée par le protes- seur G. Vasseur (Les Sables- d'Oloniie), sont sur les schisles à sérielle (X"). Les deux, sources correspondent à la rive droite de la Rivière de Troussepoil. b) Le Givre. Tout proche de la source salée du Bernard, à l'Audonnière, commune du Givre. Cavoleau (1808) a signalé, disions-nous aussi en 190ô, « une fontaine ou mare iVeaii salée, ou jaunâtre, sans insister davantage. » Nous n'avons pu retrouver cette source de l'Audonnière, du (livre, qui ne correspond peut-être, eu réalité, qu'à celle du Bois-Lambert. Dans ces conditions, Cavoleau aurait connue cette dernière dès 1808 ! c) A Noirmoiitier, il y a une fontaine salée, signalée par Piet, près du Bois de la Chaise. — D'après cet auteur, cette fontaine ou puits, dans les fortes marées, « recevrait les eaux de la mer. » Elle est située dans l'anse du Fort Saint-Pierre, c'est-à- dire, au point de vue géologique, non loin du contact du Bassin des Grès lertiaires à Sabalites andegavensis. IL — Comme on le voit, cette source serait d'une nature tout à fait différente des précédentes, qui constituent un groupe très naturel (1), situé sur la rive droite du Troussepoil, et proviennent en somme non pas de la limite Est du noyau éruptif de granulite (/k) d'Avrillé, mais du voisinage de son contact avec les schistes à séricite (X •*) ou autres de la Vendée maritime, des Moutiers à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. L'altitude de cette contrée va de 40"^ à 50 "". Les Sources salées des schistes des Moutiers et du Bernard sont donc très intéressantes à étudier à fond ; et c'est pour provoquer cette étude que nous avons cru devoir adresser Cette courte note à la Société des Sciences Naturelles de VOuest. (1) La -source saline d'eau froide des Moutiers a été signalée aussi par M. René Valette (t'ays. et Mon. du Poituii, 1895. Art. Les Moutiers-les- Mauxfaits, p. 4). a: (Sfll. I SHO M AlI>^- ailBniB'JsrnrîeîsI 'lelaidy'O .< auJBluJeijqid endfioA T -^ANCHE I "'S ^^"^^^ sônj) t) .auzolliv auliriooJod'iC p .auacliiv auI'dooloenO 4'' '^ "^^ )nBig) 8U90iq auliriqc .geqiozut FuidonbvH b ?090!q gulidqotbyH 1> or! ■/^ ;bYH ,A - .TH/ar . ri ^. ■. / > ii •^ttjf^ V PLANCHE I Fig. 1. Haliplus (/^/-yc/j/as) elevatusf grossi). 2. Pelobius tardas (grand, nat.). 3. Dytiseus marginalis, femelle pondant, d'après Régim- bari (1). 4. Dytiseus marginalis, a' mâle, ,fc' femelle (grand, nat.), 5. CTYbister laterimarginalis (réduit d'un 1/3). 6. Acilius suleatus, femelle (grand, nat.). 7. Agabus bipustulatus (grand, nat.). 8. Tarse antérieur de Dytisque mâle, d'après Miall (2) (très grossi) . i 3 h O VI A ^ -1 9. Œuf de Dytisque en placç, d'après Régimbart (1). 10. Larve de Dytisque, d'après Miall (2), (grand, nat.). 11. Cyt^inus natator (un peu grossi). 12. Larve d'Oreetochilus villosus, d'après Régimbart (3) (gros. 2 fois). 13. Nymphe d'Oreetochilus villosus, d'après Lesne (4) (très gross.). 14. Adulte d'Oreetochilus villosus (grand, nat.). 15. Larve de Gy^'inus, (i'a[)rès Miall (1) (très gross.). 16. Larve d'Hydrophiîus, d'après Miall (2) (grand, nat.). 17. Hydrophilus piceus (grand, nat.). 18. Larve d'Hydrobius fuscipes, d'aiirès Miall (2) (très gross.). 19. Nj'mphe d'Hydrophiîus piceus, d'après Miall (un peu gross.). 20. Hydrobus fuscipes (énorm. gross.). 21. Sac à œuls d'Hydrophile. 22. Helophorus aquatlcus (grand, nat.). (1; M« RÉGiMB.\RT. — Obs. .sur la ponte d'i Dytiscus marginales. (Ann. soc. ent. de Fr. 187.5, pi. 4, fig. 2). (2) L.-C. Mi.\LL — The natural History uf Aquatic In,sect.s. (3) M«e RÉG1MB.4RT. — Essai monographiqne de la famille des Gyrinidae [Ann. soc. enl. Fr. 1882. pi. 11, figv 21). (4) Lesne. — ConUibnlion à l'étude des premiers états des Gyrinides. {Bull. soc. enl, Fr. 1906, p. 86). MÉMOIRE DE M. J. PENEAU Planche 2 Bull. Soc. Se. Nat. Ouest 2^ Sér., T. VII, PI. I Coléoptères de la Loire-Inférieure de la Loir^e-Infér^ieur^e par J. PÉNEAU {suite) (1) Famille des Dytiseides Dytiscidae HALIPLINI Genre Haliplus Latr. H. lineatus Aube. — Bord du lac de Grand-Lieu, en août, à Saint-Aignan (E. de l'Isle). — variegatus Stùrm. — Dans les marais de Goulaine, au printemps (E de l'Isle). — fulvus F. — Au printemps, peu commun, lac de Grand- Lieu, forêt du Gàvre, CoufTé. — flavicollis Sturm. — Vallée de la Loire, dans les mares et les prés inondés. — ruficollis Degeer. — Commun partout dans les mares et les détritus d'inondation. — HeYdeni (Wehncke). — Forêt du Gàvre, en avril. — fluviatilis Aube. — Printemps et été, mares et détritus d'inondation ; Saint-Brévin, le Pont-de-Louen. — lineatocollis Marsh. — Commun partout dans les eaux pendant la belle saison et l'hiver sous les mousses. (1) Voir Bull. 1906. p. 113. Nnnte». — Bull. Soc. se. na». Ouest, 2» sér., t. VII, fasc. I-II, 30 juin 190", 26 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2" SÉR., T. VII [66] Genre Cnemidotus 111. C. rotundatus Aube. — Au printemps, mares et rivières, Saint-Brévin, Thouaré. — La Haie-Fouassière (E. de risle). — CoufFé (de la Roche-Macé). — caesus Duft. — Assez commun partout dans les eaux et les détritus d'inondation. PELOBlINl Genre Pelobius Schôn. P. tardus Herbst. = Hermanni auct. — Commun au prin- temps dans les mares et les prairies inondées, Saint- Brévin, Thouaré, le Pouliguen, etc. DYTISCINI Genre Oxynoptilus Schaum. O. cuspidatus Kunze. — Lac de Grand-Lieu (Brisout de Barneville et Marraottan). — Marais de Goulaine, en mai et novembre (E. de l'Isle). — clypealis Sharp. — Lac de Grand-Lieu (Brisout de Bar- neville et Marmottan). — Sainte-Marie (Dominique). Genre Hyphydrus Illig. H. ovatus L. = ferrugineus L. — Commun toute l'année dans les mares. — variegatus Aube. — Assez commun toute l'année dans les eaux douces et les eaux saumàtres de la région mari- time. Genre Hygrotus Steph. Thom. H. inaequalis F. — Commun partout dans les eaux. — versicolor Schall. — = reticiilatasF. — La Chapelle-Basse- Mer, en juin, (E. de l'Isle). — Ancenis, en octobre. — Le Cellier (Dominique). [67] J. PÉNEAU. — COLÉOPTÈRES DE LA LOIRE-INF. 27 Genre Coelambus Thom. C. parallelogrammus Ahr. — Saint-Joachim (Piel de Chur- cheville). — Les Moutiers, en juillet (E. de l'Isle). — Sainl-Michcl-Chef-Chef, en avril. — confluens F. - Commun partout (Piel de Churcheville). Genre Bidessus Sharp. C. unistriatus Illig. — Commun partout, au printemps et en été, dans les mares. — exornatus?Reiche. — Saint-Julien-de-Concelles,enmars (E. de l'Isle). — minutissimus Germ. — Lac de Grand-Lieu (Brisout de Barneville et Marmottan). — Dans une petite mare, en mai, à la Haie-Fouassière. — Dans la Sèvre, même localité (E. de l'Isle). — geminus F. — Commun en Loire-Inférieure (Piel de Chur- cheville). Genre Deronectes Clairv. D. opatrinus Germ. — Dans la vase des ruisseaux à sec, en été, le Landreau, Mauves, Barbechat, lit de la Divate (E. de l'Isle). — duodecimpustulatus F. — Gorges, en septembre, et avec le précédent (E. de l'Isle). — Nantes (Dominique). — CoulTé (de la Roche-Macé). Genre Hydroporus Clairv. H. lepidus Oliv. — Commun partout dans les eaux, au prin- temps et en été. — pictus F. — Comme le précédent. — granularis L. — Détritus des marais de Goulaine, en janvier (E. de l'Isle). — Le Croisic (Dominique). — Rezé (Gaultier). — flavipes Oliv. — Très commun partout toute l'année. 28 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉRi, T. VII [68] H. lineatus F. — Comme le précédent. — dorsalis F. — Haie-Fouassière et marais de Goulaine, commun au printemps (E. de l'Isle). — Couffé (de la Roche-Macé). — ePYthrocephalus L. — ^ Au printemps, dans les mares, Saint-Brévin, ToufTou, Ile-de-Bois. — Couffé (de la Roche-Macé). — angustatus Sturm. — Lac de Grand-Lieu, en juin, à Bouaye (A. Fauvel. C. R. d'excurs.). — palustris L. — Très commun partout toute l'année. — piceus Aube. = Gyllenhali Schiodte. — Assez commun partout pendant la belle saison. Nantes, Touffou, forêt du Gàvre, etc. — limbatus Aube. — Comme le précédent, mais plus com- mun dans la région maritime, les anciens marais-salants de Bourgneuf, notamment. — planus F. — Commun dans toutes les eaux, au printemps. — pubescens Gyl. — Commun toute l'année. — tessellatus Drap. := litnratus Brullé. — Lac de Grand- Lieu, en juin (Fauvel. C. R. d'exciirs.). — Nantes, Pornic (Dominique). — Couffé (de la Roche-Macé). — nigrita F. — Lac de Grand-Lieu, en juin, aux environs de Bouaye (Fauvel. C. R. dexciirs.). — ferrugineus Steph. - Dans les terrains marécageux, en mai, le Pallet, la Haie-Fouassière (E. de l'Isle). Genre Noterus Clairv. N. clavicopnis Dej. = crassicornis MuU. = capricornis Herbst. = Vallée de la Loire, lac de Grand-Lieu et région mari- time, au printemps. — sparsus Marsh. = crassicornis Sturm. = semipiinctatus Er. — Assez commun partout au printemps. — laevis Sturm. — Plus rare ; dans les marcs d'eau douce, à Saint-Michel-Chef-Chef, en avril et juillet ; dans les [691 J. IMÎNKAU. — COLi;OPTKIlKS DK LA LOlHK-lNF. 29 détritus d'inondation, en avril, au Pont-de-Louen. — Sainte-Marie (Dominique). Genre Laccophilus Leach. L. variegatus Slurm. — Marais de Goulaine, en mai et novembre (E. de l'Isle). — — var. iinifasciatus (1) J. Mûll. — Parmi les détritus des marais de Goulaine, en janvier et en mai (E. de risle). — obscurus Panz. = minutas Slurm. = hyalinus Er. — Commun partout toute Tannée. — interruptus Panz. = miniitiis Gylih. = hyalinus Thoin. Comme le précédent. Genre Agabus Leach. A. brunneus F. — Un peu partout, principalement dans les ruisseaux; la Verrière, ToufTou. — Pornic (Dominique). Va 11 et (Godard), etc. — didymus Oliv. — Pornic (Dominique). — Dans la Chézine, près Nantes (P. Citerne). — Saint-Herblain, en octobre. — Commun (Piel de Churcheville). — nitidus F. = mêlas Aube. — CoufTé (de la Roche-Macé). — biguttatus Oliv. — Forêt du Cellier, en juin; le Cellier, le Landreau, dans les ruisseaux desséchés, en août (E. de risle). — bipustulatus L. — Très commun partout et toute l'année dans les mares. — chalconotus Panz. — Commun partout, principalement au printemps. — uliginosus L. — Au printemps, dans le lac de Grand- Lieu et les ruisseaux de la vallée de la Loire. (1) Cette variété, signalée pour la première fois par J. Millier (Verhand. des zool.-bolan. Gesells. in Wien) 1900. p. 117, se distingue par l'absence de la bande basale transverse aux élytres. La tache postérieure est aussi plus ou moins réduite. 30 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2« SÉR., T. VII [70] H. nebulosus Forst. = bipunctatus F. — Région maritime dans les mares d'eau douce, printemps et été, Pornic (Fauvel : C. R. d'excurs.). — Saint-Brévin, — La Baule (Dominique), — Trois échantillons dans la collection de M. de la Roclie-Macé, étiquetés : Couffé. — conspersus Marsh. — Dans la région maritime, comme le précédent. — undulatus Schrank. =; abbreviatus F. — Partout, mais assez rare. - femoralis Payk. - Région maritime, lac de Grand-Lieu et marais de Goulaine, en mars et avril. — Prairies de Mauves (E. Gaultier). — maculatus F. — Couffé, le Pouligi.en (de la Roche-Macé). Genre Ilybius Erich. I. fenestratus F. — Commun (Piel de Churcheville). — fuligniosus F. = iiliginosus L. — Clisson (Dominique). — Couffé (de la Roche-Macé). — Commun (Piel de Chur- cheville). — ater Degeer. — Délritus de l'étang du Grand-Blottereau, en mai. — Couffé (de la Roche-Macé). — obscupus Marsh. = quadriguttatus Er. — Lac de Grand- Lieu, à Bouaye (Fauvel : C. R. d'excurs.). — Le Loroux (E. de risle). — Mauves (Gaultier). — Couffé (de la Roche-Macé). Genre Liopterus Aube L. ruficollis Schall. = agilis F. — Commun partout, toute l'année. Genre Rantus Lacord. R. conspersus Gyll. = pulverosus Steph. — Prairies de Mauves (Piel de Churcheville). — exoletus Forst. ^ collaris Payk. — Partout au printemps, mais peu commun. [71] J. PÉNEAU. — COLÉOPTÈRES DE LA LOIRK-INF. 31 Genre Cymatopterus Lacord. C. fuscus L. — Très commun dans les mares, toute l'année. Genre Meladema Lap. M. coriaceum Lap. — Environs de Nantes (Piel de Ghur- cheville). Genre Hydaticus Leach. H. seminiger Deg. = Huebneri F. — Roche-Maurice, en juin et juillet. — Clisson (Dominique). — transversalis Pontopp. — Assez commun partout. Genre Graphoderes Eschscholtz. G. cinereus L. — Dans les grands marécages : lac de Grand- Lieu (Fauvel. C. R. d'exciirs.); Saint-Joachim (Piel de Cliurcheville); marais de Goulaine (E. de l'isle). Genre Acilius Leach. A. sulcatus L. - Commun toute l'année dans les mares. Genre Dytiscus (1) L. D. marginalis L. — CoufTé (de la Roche-Macé). — dimidiatus Bergst. — Roche-Maurice, en juillet. — Thouaré, en octobre. — Pornichet (Citerne). — punctulatus F. — Partout en automne. (1) Les Dystiques prennent place parmi les plus gros insectes de nos pays et, malgré cela, ils sont mal nommés dans beaucoup de collections. Ces erreurs de déterminations doivent être imputées aux diverses faunes fran- <;aises qui mettent trop en relief, pour la distinction des espèces, des carac- tères variables de coloration. J'ai cru utile de donner ici un petit tableau extrait et résumé de Dijtiscides et Gyrinides d'Europe par Seidlitz : Labre à peine échancré. Elytres ayant le bord latéral large et plat, sillon- 1 \ nés chez la ç jusqu'^à l'extrémité latissinius L. I Labre nettement échancré au milieu. Bord latéral des élytres, non large- ment aplaties, 9 lisses ou vaiiablement striées. 32 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2* SÉR., T. VII [72] — circumcinctus Ahr. — Ancenis, en octobre. — circumflexus F. — Coulïé (de la Roche-Macé). — La Baule (Bruguieres). — Thouaié, en octobre (Citerne). 'I Appendices des hanches postérieures ni brusquement rétrécis, ni pro- longés en une longue pointe après l'entaille étroite dont leur bord interne est marqué. Ce bord, régulièrement convexe 3 Appendices des hanches postérieures brusquement rétrécis et plus ou moins prolongés en une longue pointe après l'entaille du bord interne. Celui-ci concave à partir de l'entaille 6 Trochanters des cuisses postérieures terminés par une pointe forte et aiguë. Bord postérieur de l'aile latérale du metasternum fortement concave 4 Trochanters des cuisses postérieures ariundis à l'extrémité, sans ^ ' pointe aiguë. Bord postérieur de l'aile latérale du metasternum à peine concave : (Dessous noir, ou brun foncé chez lesmdividus récemment éclos; corse- let bordé de jaune sur les côtés seulement; Ç sillonnées jusque vers les deux tiers des élytres ; forme oblongue à côtés subparalléles. Long. 24-26 '"/'") punctidalus Fbr. Appendices des hanches postérieures terminés par une pointe très nette. I (Pronotum plus ou moins largement bordé de jaune tout autour; ) forme ovalaire, subparallèle dans le tiers basai des élytres ; sillons des élytres Ç de longueur variable. \ A Long. 30-35 "V" niarginahn L. Appendices des hanches postérieures arrrondis, sans pointe 5 Pronotum à peine deux fois aussi large que long. Ce segment n'ayant ordinairement de bordure jaune que sur les côtés, mais parfois aussi on distingue une bordure étroite aux bords antérieur et poi^térieur ; forme ovalaire ; élytres 9 sillonnés jusqu'à la moitié. Long. 34-36 ■"/"' dimidiatus Bergst. Pronotum plus de deux fois aussi large que long, largement bordé de jaune tout autour, élytres Ç lisses. Long. 28 "/>" pisanus Lap. / Appendices des hanches postérieures prolongés en pointe assez courte, elle n'est pas plus longue que l'appendice n'est large avant 1 l'entaille (Ecusson sans taches; pronotum bordé de jaune tout l autour; élytres Ç lisses ou sillonnés, forme en ovale élargi. \ Long. 33-35 ""Z"" circumcinctus Ahr. 6 .\ppendices des hanches terminée en pointe très longue, nettement j plus longue que l'appendice est large avant l'entaille. f (Ecusson tacheté de jaune ; pronotum plus ou moins largement bordé de jaune tout autour; Ç à élytres lisses ou très rarement sillonnés; forme oblongue atténuée quelque peu en arrière. Long. 33-37 "'/■" circumflexus F. [73" J. PKNKAU. — COLÉOPTKRES DK LA LOIRE-INF. 33 Genre Cybister Curlis C. laterimarginalis Deg. = Roeseli Fiissly. — Lac de Grand- Lieu et marais de Goulaine, en été el en automne. — La Haie-Fouassière, en octobre (E. de l'Isle). — CoufTé (de la Roche-Macé). Famille des Gyrinides Gyrinidae Genre Gyrinus GeotL G. minutus F. — Lac de Grand-Lieu, à Bouaye, en juin (Fauvel. C. R.). — Saint-Herblain, en avril. — Saint- Père-en-Relz (Dominique). — Petit-Port (E. Gaultier). — bicolor Payk. — Saint -Père-en- Retz (Dominique). — Commun (Piel de Churchevilie). — natator Ahr. — Commun partout, au printemps et en été. — Suffriani Scriba. — Lac de Grand-Lieu, à Saint-Aignan, en mars. — urinator III. — Petit-Port (E. Gaultier). — CoufTé (de la Roche-Macé). Genre Orectochilus Lacord. O. villosus F. — Marécage, à Thouaré, en août (E. de l'Isle). Famille des Hydrophilides Hydrophilidae HYDROPHILINI Genre Hydrous Leach. H. piceus L. — Commun toute l'année. 34 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2« SÉR., T. VII [74] Genre Hydrophilus Geofï. H. caraboides L. — Comme le précédent. Genre Limoxenus Rey. L. oblongus Herbst. — Commun partout, au printemps et en été. Genre Hydrobius Leach. H. convexus Brullé. — Basse-Goulaine, dans les détritus d'inondation de la Loire (Piel de Churcheville). — fuscipes L. — Commun toute l'année dans les mares et les détritus d'inondation. Genre Helochares Muls. H. lividus Forst. — Très commun partout dans les eaux pendant toute l'année ; je l'ai même trouvé, marchant sur une route, à La Chapelle-sur-Erdre, en avril. — erYthrocephalus F. -- Hiver et printemps, dans les marais et les prés inondés. Le Croisic, environs de Nantes. — Haute-Goulaine (E. de l'Isle). — dilutus Er. — Comme le précédent. Roche -Maurice, Thouaré. — Chapelle-Basse-Mer (E. de l'Isle). Genre Philydrus Solier. P. frontalis Er. — Etangs et prés inondés, au printemps, Sainl-Brévin, env. de Nantes. — Clisson (Dominique). — melanocephalus Oliv. — Dans une mare, en avril, au Croisic. — Petit-Port (E. Gaultier). — halophilus Bed. — Rare, dans un étang situé près de la mer, à Saint-Brévin, en avril. — affinis Thunb. = minutus F. — Très commun partout, pendant toute l'année. [75] J. PÉNEAU. — COLÉOPTÈRES DE LA I OIRE-INF. 35 Genre Cymbiodyta Bed. C. marginella F. — En mai, dans le lac de Grand-Lieu et les prés inondés de l'île de la Chênaie. — Le Croisic (Domi- nique). Genre Enochrus Thom. E. bicolor Payk. — Lac de Grand-Lieu et région maritime. Genre Paracymus Thom. P. scutellaris Rey. = nigroœneiis F. — Lac de Grand Lieu, Bouaye. en juin (Fauvel. C. R. d'excurs.). — Saint-Phil- bert, en août. Genre Anac^na Thom. A. bipustulata Marsh. — Commun dans toutes les mares et tous les ruisseaux. — ovata Reiche. — Comme le précédent, mèmepluscommun. — globulus Payk. — Rare, un seul exemplaire, sous une pierre submergée dans le Cens, en avril, à la Verrière. Genre Laccobius Er. L. pallidus Muls. — Détritus de la Loire, en janvier. — La Chapelle-Basse-Mer, dans les llaques d'eau sur les sables du bord de la Loire, en juin (E. de l'Isle). — nigriceps Thom. = minulns Muls. — Dans un ruisseau, en juin, à Chàteau-Thébaud. — Pornic (Dominique). — minutus L. — Bord d'un ruisseau, en avril, le Cellier (E. de risle). — bipunctatus F. — La Chapelle-Basse-Mer, dans les flaques d'eau sur les sables du bord de la Loire, en juin (E. de l'Isle). 36 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2" SÈR., T. VII [76] Genre Llmnebius Leach. L. aluta Bed. — Lac de Grand-Lieu en août, à Saint- Philbert. Genre Chaetarthria Steph. C. seminulum Payk. — Au laniis, parmi les détritus, en février, à Bouguenais ; sous une pierre immergée dans un ruisseau, en avril, à la Maillardière. Genre Acanthoberosus A. spinosus Slcv. — Anciens marais- salants de Bourgneut, en juin (P'auvel. C. R. cVexcLirs.). Genre Berosus Leach. B. luridus L. — Forêt du Gàvre, en avril; Saint-Brévin, en juillet. — signaticollis Charp. =: aericeps Curt. — Commun partout, surtout au printemps. — affinis BruU. — Commun partout toute l'année. SPHAERIDIINI Genre Cercyon Leach. C. littoralis Gyll. — Toute la région maritime dans les mares, sous les détritus, les paquets d'algues rejetés sur les plages. C. depressus Steph. — Pornic (Dominique). — La Bernerie (Marmottan). — ustulatus Preyss. =: haemorlihous Gyll. — Dans les déjec- tions animales et la vase au bord des eaux : Bouguenais, lac de Grand-Lieu, mai et juin. — CoulTé (de la Roche- Macé). [77] J. PKNEAU. — COLÉOPTKKES DK LA LOIHK-INF. 37 C. obsoletus Gyll. = liigiibris Oliv. — Etangs et détritus d'inondation, au printemps, env. de Nantes. — Pornic (Dominique). — Chapelle- Basse-Mer (E. de l'Isle;. — haemorrhoidalis F. — Dans les bouses, en avril, au (hoisic. — Pornic (Dominique). — Coullé (de la Hoche- Macé). — flavipes F, = haemorrhoidalis Bed. — Très commun partout dans les crottins. — melanocephalus L. — Détritus d'inondation, en mars, dans la vallée de la Loire. — aquaticus Lap. — Parmi les algues rejetées sur la plage, à La Bernerie. — Lac de Grand-Lieu, à Bouaye (Fauvel. C. E. d'excurs.). — lateralis Marsh. — L'été, dans les crottins et sur les haies ; Ile-de-Bois, vallée du Cens. — Terrains marécageux de Thouaré (E. de l'Isle). — unipunctatus F. = cordigeri Herbst. — Au printemps, dans les bouses, forêt du Gàvre ; le soir, à la lumière, Nantes. — Pornic (Dominique). — Basse -Goulaine (E. de risle). — quisquilius L. = unipunctatus F. — Commun partout, pendant toute l'année, dans les déjections animales et les détritus d'inondation. — centrimaculatus Sturm. = pygmœus Gyll. — Dans les crottins, en août, Ile-de-Bois. — pygmœus 111. — Avec le précédent. — analis Payk. — Dans les détritus de la Loire, en janvier ; dans les étangs, en avril, au Croisic ; dans les crottins, en septembre, à l'Ile-de-Bois. — minutus F. =^- tristis 111. — Détritus de la Loire, en janvier; Saint-Michel-Chef-Chef, en avril. — lugubris Payk. — Dans la vase, sur le bord du lac de Grand-Lieu, à Saint-Aignan, en août ; détritus de îa Loire, en janvier. — Bouaye (Fauvel. C. R. d'excurs.). — Le Croisic (Dominique). 38 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2* SÉR., T. VII [78] Genre M eg a sternum Mais. M. obscurum Marsh. = bolelophagum Marsh. — Dans le crottin, le terreau, sous les pierres, etc. Saint -Brévin, en juillet; Ile-de-Bois, en septembre, — Nantes, Pornic (Dominique). Genre Cryptopleurum Muls. C. crenatum Panz. — Dans les crottins, en septembre, à rile-de-Bois. — Pornic (Dominique). — atomarium Oliv. — Commun partout, toute l'année, sous les mousses, dans les détritus, sur les herbes, etc. Genre Sphaeridium F. S. bipustulatum F. — Très commun partout dans les bouses et les crottins. var. marginafiim F. - Avec le type mais moins com- mun, le Croisic, en avril. — Marais de la Verrière (Piel de Churcheville). — scarabaeoides L. — Comme bipustulatum. var. lunatum V. — Avec le type, mais bien plus rare, Sainte-Marie (Dominique). Genre Cœlostoma Brullé. C. orbiculare F. — Toute l'année, dans la vase, au bord des eaux ou dans les détritus d'inondation. HELOPHORINI Genre Helophorus Fab. H. rugosus Oliv. — Détritus d'inondation de la Loire, en février et mars. — Mauves (Gaultier). — Pornic (Domi- nique). [79) J. PliNKAD. — (;OLKOPTÈlU;S I)K LA LOIHK-IXK. 39 H. porculus Bed. — Nantes, Pornic (Dominique). — Mauves (Gaultier). — Détritus du lac de Grand-Lieu (Fiel de Churcheville). — alternans (iené var. inlenncilins Muls. — Pornicliet (Dominique;. — Ghène-Vert ((iaultier). — Lac de Grand- Lieu, à Bouaye (Fauvel. C. R. d'excurs.). — nubilus F. — Détritus de la Loire, en janvier. var. costatns Goez. — Détritus de la Loire, en novembre, à Basse-Goulaine (E. de l'Isle). — Mauves, Sucé (Fiel de Churcheville. — Fornic (Dominique). — glacialis Villa. — Rare, Saint-Brévin, en juin. — griseus Herbst. — Très commun partout, pendant la belle saison, sur les plantes aquatiques ; l'hiver, caché sous les mousses. — aquaticus L. — Commun toute l'année, partout dans les mares, les prés inondés, etc. — aequalis Thom. — Rare, lac de Grand-Lieu, à Bouaye (Fauvel. C. R. dexcurs.) (1). — Ile-de-Bois, en avril. — La Chapelle-Basse-Mer, Bourgneuf, en juin (E. de l'Isle). — dorsalis iMarsh. Muls. — Région maritime, au printemps et en été. — nanus Sturm. — Au filet-fauchoir dans une prairie, en avril, au Pont-de-Louen. —Le Croisic (Dominique). — Ei'ichsoni Bach. = dorsalis Er. — Assez commun dans toutes les mares et tous les ruisseaux, au printemps et en été. — granularis L. = fhwipes Sturm. — Très commun partout et toute l'année. var. affinis Marsh. — Avec le type mais moins commun. — obscurus Muls. - Très commun partout et toute l'année. (1) J'aUribue k cette espèce VU. frigidus, cité par A. Fauvel dans ses compte-rendus. 40 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SKR. T. VII |80| Genre Hydrochus Leach. H. carinatus Germ. — Lac de Grand-Lieu et marais de Goulaine, au printemps et en automne. — elongatus ScliaU. — Toute la belle saison, dans les mares el les prés inondés. Thouaré, Roche-Maurice, Saint- Michel-Chef-Chef. — Loroux-Botlereau (E. de l'Isle). — angustatus Germ. — Commun partout dans les eaux. — nitidicoUis Muls. — Lac de Grand-Lieu, en juin, à Bouaye (Fauvel. C R. d'exciirs.). — Dans une mare au milieu des dunes de Sainl-Michel-Chef-Chef, en juillet. — Marais de Goulaine, en mars (E. de l'Isle). Genre Ochthebius Leach. O. gibbosus Germ. var. lacimosiis Sturm. — Le Croisic (Dominique). — exaratus Muls. — Lac de Grand-Lieu (Fauvel. C. R. dexciirs.). — Marais de Goulaine, en mars (E. de l'Isle). — punctatus Steph. — Dans les étangs. Le Croisic, en avril. — Bourgneuf, en octobre (E. de l'Isle). — impressicollis Lap. — Etangs en avril, le Croisic; détri- tus en février, Bouguenais. — Lac de Grand-Lieu (Fauvel. C. R. d'exciirs.}. — riparius III. = pymaens Gyllh. — Commun dans les prés inondés par la Loire et dans le lac de Grand-Lieu. — aeneus Steph. — Iles de la Basse-Loire, en juin. — Saint- .luIien-de-Concelles, en mars (E. de l'Isle). — marginipallens Latr. — Lac de Grand-Lieu et environs de Pornic (Fauvel. C. R. iVexcnrs.}. — viridis Peyr. = obsciinis Rey. — Etangs en avril, au Croisic. — marinus Payk. — Le Croisic (Dominique). — Env. de liourgneuf (Fauvel. C. R. d'exciirs.). — meridionalis Kuw. — Saint -Brévin (Dominique). — Marais de Goulaine, en mars (E. de l'Isle). [81] J. FKN'EAU. — COLKOPTÈRES 1)K LA LOIHE-INF. 41 Genre Hydraena Kugel. H. testacea Curtis, — Marais de Goulaine, au printemps (E. de risle). — F'orèt du Gàvre, en avril. — Clisson (Dominique). — Coulïé (de la Roche-Macé). — riparia Kug. = longipalpis Marsh. — Marais de Goulaine, automne et printemps (E. de Tlsle). — nigrita Germ. — Nantes (E. Gaultier). Famille des Parnides Parnidse ELMINI Genre Limmus MuUer L. variabilis Stepli. := riviilaris Rosh. = neuter Fairm. — Dans un étang, forêt du Gàvre, en avril. Genre Lareynia Duval L. aenea Mull. — Basse-Goulaine, Orvault, Sautron (Piel de Churcheville). PARNINI Genre Dryops 01. Leacli. D. substriatus Mull. — Détritus d'inondation de la Sèv re en mars, à la Haie-Eouassière (E. de l'Isle). Genre Parnus F. P. lutulentus Er. — Commun partout dans les détritus d'inondation et sous les pierres submergées. 42 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2« SÉR., T. VI [82] P. hydrobates Kies>Y. — Espèce indiquée par M. Fauvel, comme ayant été prise au lac de Grand-Lieu par M. Ch. Brisout de Barneviile {Voy. reu. d'entom. 1886, p. 357). — prolifericornis F. = auriciilatus Oliv. — Nantes, sur Lemna, en avril (Dominique), — CoufTé (de la Roche- Macé). — luridus Er. — Commun au printemps et en été, sous les pierres submergées et au bord des eaux (E. de l'Isle). — niveus Heer. = griseiis Er. -- Très commun dans les eaux, sur les plantes aquatiques, sur les arbres au bord des eaux et dans les détritus. — nitidulusHeer. — Sous les pierres et les mousses mouillées au bord des ruisseaux, en avril, le Cellier (E. de l'Isle). Famille des Hétépoeepides Hetepoeepîdœ Genre Heterocerus Fab. H. marginatus F. — CoufTé (de la Roche-Macé). — maritimus Gêné. — (maritimus Guér. inRey, 1890). Espèce indiquée de la Loire-Inférieure, par Cl. Rey : Lyon, 1890, l'Echange, 15 sept., n» 69. — fusculus Kiesw. — Lac de Grand-Lieu, à Bouaye, en juin (Fauvel. G. R. irexcurs.). — Nantes (Dominique). — laevigatus Panz. — La Chapelle-Basse-Mer ; le Cellier ; Basse- Goulaine; la Haie-Fouassière, au bord de la Sèvre (E. de l'Isle). [83] J. PENEAU. — COLÉOPTÈRES DE LA lOIHK-lNF. 43 Nombre d'espèces de la famille des Dytiscides 78 — — — Gyriiiides V> — — — Hydrophilides HO — — — Parnides 9 — — — Hétérocérides 4 J'ai été heureux, dans l'élude de ces aquatiques, d'être aidé par M. le D" Regimhart pour plusieurs espèces de Dytiscides et Gyrinides ; qu'il accepte ici mes sincères remerciements. Les DYTISCIDES, HYDROPHILIDES et PARNIDES du Catalogue E. PRADAL Brychius elevatus Panz. — Pas de localité dans le Catalogue ni aux deux individus de la Collection, ('elle espèce se trouve néanmoins fort probalileinent en Loire-Intérieure. ColYmbetes Grapii Gyl. — Pas de localité dans le Catalogue ni à lunitjue individu de la Collection. Agabus oblongus Aube (1). — Les insectes classés sous ce nom sont des Lioplerus nificollis = oblongus 111. ; la même espèce est encore citée et figure dans la Collection sous le nom de Colyinbetes agilis Aube. Agabus Sturmi Gyl. — Pas de localité dans le Catalogue ni aux trois individus de la Collection. Agabus paludosus F'. — Pas de localité dans le Catalogue ni aux trois individus delà Collection. Agabus adspersus Mann. Aubé(l). — C'est le Rantiis exoletus Forst. HYdroporus depressus Aube (1) ( Deronectes depressus F.) ? Pas de localité dans le Catalogue et n'existe pas dans la Collection. — rivalis Aube (1). — Pas de localité au Catalogue. Dans la Collection, quatre individus sans indication de pro- provenances, paraissent pouvoir être rapportés à H. Sanmnrkii, var, riualis Gyl. — halensis F. — Même observation que pour H. depressus. — picipes Aube (1). — Les (juatre individus, sans localité, existant dans la Collection sont des Cœlnnibus impres- sopunctatus Schall. =: picipes F. — ovatus Aube (1). — Il s'agit sans doute de ouatus F. := lineatus F., mais rien dans la Collection ne permet d'élucider. (1) Noms d'auteurs donnés par Pradal. 46 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2' SÉK., T. VII [86] HYdroporus decoratus Aubé(l). — Rien dans la Collection. Hydrœna pulchella Muller (1). — Pas de localité, ni dans le Catalogue, ni dans les trois individus de la Collection. HYdrobius scaraboeoïdes Fab. — C'est \' Hydrobiiis fuscipes L. — globulus Payk. — C'est VAnacaena limbata F. — nitidulus Payk. — Les insectes qui figurent sous ce nom sont des Limnebiiis. GeorYSSus pYgmœus F. — Pas de localité dans le Catalogue et rien dans la Collection. Elmis Volkmari Panz. — Pas de localité dans le Catalogue ni aux deux individus de la Collection. — Maugetii Latr. (1). = Lareynia Maugeti Mull. — Pas de localité, ni au Catalogue, ni aux deux individus de la Collection. — obscurus Mull. — Même observation. — tuberculatus Mull. — Pas de localité au Catalogue; l'individu sans provenance figurant dans la Collection est : Esolus angustatiis. Mull. — PYgniœusMull.(l). — Même observation que pourMau^e/i. (1) Noms d'auteurs donnés par Pradal. de la Loir>e - I n f é rieur-e DEUXIÈME PARTIE (^' Les Coléoptères aquatiques Bien peu de personnes, parmi celles que leurs promenades conduisent au bord d'une mare ou d'un ruisseau, pensent à jeter un regard sur la multitude des êtres qui vivent et s'agitent là? Cependant, que de choses intéressantes à observer ! Dans cette nombreuse population, les insectes sont des plus abondants ; pour les Coléoptères seuls, et rien (ju'en France, on peut en trouver environ trois cents espèces. Jetons donc un coup d'œil dans cette eau si tranquille, et nous y découvrirons un monde bien curieux. Des êtres, que les exigences de la vie ont bannis de leurs éléments habi- tuels : la terie et l'eau, et qui ont dû s'adapter peu à peu, sous peine de disparaître, à de nouvelles conditions. Des mœurs sanguinaires et une férocité dépassant tout ce que nous voj'ons chez les espèces terrestres à côté d'un instinct mater- nel, d'abord rudimentaire, puis devenant supérieur à celui de presque tous les autres Coléoptères. Pris dans leur ensemble, les Coléoptères aquatiques nous offrent une grande diversité d'habitat et de mœurs ; les eaux douces ou salées, claires ou boueuses, propres ou puantes, les mares envahies par la végétation, comme les rivières, les ruisseaux ou les torrents ont leur population entomo- logique. A première vue, ces insectes présentent une similitude de (1) Voir Bull. 1006, 3« trim., p. 167-176 (55-64). 48 BULL, SOC. se. NAT. OUEST. — 2« SÉR., T. VII [88] formes qui pourrait les faire croire tous membres d'une même famille ; mais un examen un peu moins superficiel permet facilement de les séparer en deux grands groupes dérivant de deux souches distinctes : les Dyliscides et les Hydrophilides. Entre ces deux grandes familles, on en place une petite : Les Gyrinides, se distinguant autant des Dytiscides que des Hydrophilides, et dont la parenté n'est pas encore connue d'une manière indiscutable. L'analogie de formes extérieures que ces trois familles possèdent entre elles, résulte du faciès que la vie aquatique leur imprime. En général, les aquatiques sont carnassiers, les Hydrophilides seuls deviennent végétariens à l'état adulte. Pendant qu'ils vivent de proies, on les accuse de causer des dommages aux pisciculteurs en dévorant les alevins qui constitueraient, pour eux, un met excellent. Les Dysticides Les Dytiscides, ou famille des Dytisques, sont des Cara- bides adaptés à la vie aquatique ; ils ont, comme ces derniers, 6 palpes, des antennes filiformes, des mâchoires aiguës et allongées, des mandibules robustes. On suit, d'ailleurs, degré par degré, la transition des Carabides terres- tres aux Dytiscides aquatiques. L'évolution vers la vie dans les eaux a pris naissance, chez les Carabides, dans une bran- che marquée par les genres Pseiidomorpha, Cyclosomus et Omophron. La transition se continue d'une façon remar- quable par le genre Amphizoa, puis le faciès dytiscidien s'affirme ensuite de plus en plus dans les genres dytiscides : Haliplus, Cnemidotiis, Pelobius, Hydroporus et enfin Dytis- eus (1). Cette parenté est démontrée non seulement par leur organisation, mais aussi par leurs mœurs et leur biologie. (1) HoULBERT, C. : Rapports naturels et pluflogénie des principales familles de Coléoptères, i^aris, 1894. (89| J. PÉNEAU. — COLÉOPTÈRES DE LA LOIRK-INF. 49 La plupart habitent les eaux douces, mais peuvent cepen- dant fort bien vivre dans les eaux saumàtres ; ce sont des carnassiers, conservant le même régime à l'état adulte (lu'à l'état larvaire. Pourvus d'ailes, ils attendent la nuit [)our abandonner leur humide élément et partir à la recherche de mares meilleures. Nombreux en espèces, ils abondent dans toutes les mares, ruisseaux et rivières pendant la belle saison. L'hiver, ou ils périssent, ou ils s'enfoncent dans la vase et s'y engourdis- sent, ou bien encore ils quittent les eaux et vont se cacher sous les mousses ; tel est le cas des Haliples. par cxem|)le. Les Dytiscides se divisent en trois groupes représentant chacun trois stades d'adaptation à la vie acjuatique : 1° Antennes de dix articles, insérées sur le front au devant des yeux ; les tarses postérieurs, munis de deux ongles courbes, ne sont pas natatoires, c'est-à-dire aplatis. Ils sont seulement garnis de quelques cils. Insectes quittant volontiers les eaux pour se tenir sur les plantes ou se réfugier Ihiver sous les mousses. Groupe des Haliplines j'Haliplinil 2° Antennes de onze articles, insérées sur les bords latéraux de la tête, celle-ci libre, nettement dégagée du corselet ; pattes à moitié natatoires, garnies de longs cils. Insectes ne quittant pas volontairement les eaux. Groupe des Pelobines (Pelobunil. 3o Antennes de onze articles, insérées sous les bords latéraux ; tête courte et profondément engagée dans le cor- selet ; pattes, au moins les postérieures, natatoires; les tarses aplatis en rames. Insectes ne (juiltant pas les eaux. Groupe des dytiscines (Dijliscini). Les Haliplines (Haliplini) Ce groupe tire son nom du genre Haliple (Haliplus) (1) [pi. II, lig. 1|. Il ne comprend (pie des espèces de petite (1) De 'AAt77/oo.-, iiavii^ateur. 50 BULL. SOC. se. x\AT. OUEST. — 2^ SÉR., T. VII [90] taille, jaunâtres, le plus souvent variées de noir. En plus des caractères déjà indiqués, ils se reconnaissent aussi par la forme particulière de leurs hanches postérieures qui sont développées en une énorme expension recouvrant parfois tout le dessous de l'abdomen. Ils nagent par un mouvement alternatif des pattes de la même paire ; ce procédé défectueux nous montre en eux de mauvais nageurs ; en effet, ils se tiennent plutôt cramponnés aux plantes aquatives ou aux berges des ruisseaux. Nous ne dirons rien de leurs larves, d'ailleurs peu connues, et qui, en raison de leur petitesse, sont difficilement obser- vables. Les Pelobines (Pelobiini) Ce groupe ne comprend que le genre Pelobie (Pe/o^/«s) (1); représenté en Europe par une seule espèce la Pelobie pares- seuse (Pelobiiis tordus) appelée aussi Pelobie d'Hermann (P. Hermanni). C'est un insecte d'environ un centimètre, ovale, très convexe, brun, avec les côtés de la tête, les bords antérieurs et postérieurs du corselet, ainsi que des taches mal limitées sur les élylres d'un noir plus ou moins foncé ; le thorax et les élytres fortement et densément ponctués (pi. II, fig. 2) ; il a été fort justement qualifié de Dytiscide à tète de Carabide. La Pelobie nage comme les Haliplines et possède un appareil stridulent qu'elle fait résonner dans certaines cir- constances ; ainsi, lorsqu'on explore une mare avec un troubleau, ces insectes, sans doute, sous l'empire de la frayeur, nous gratifient de l'audition de leur musique; l'appareil est essentiellement formé d'une carène cannelée située sur la face inférieure de lelytre et près du bord apical interne ; pour produire le son, l'animal frotte cette carène contre le bord corné du dernier segment dorsal. (1) De II///0,-, buUK, et BtoM, je vis. [91] .1. FKNEAU. — COLKOPTÈRES DE LA LOIHE-INF. 51 Les Dytiscines (Dytiscini) Ce groupe, le plus important, renferme plusieurs genres à espèces nombreuses; mais, en raison de la similitude de faciès (ju'un même mode de vie imprime à tous, l'étude de ces animaux, bien que très intéressante, otfre au débutant certaines diflicultés (pi. II, fig. là 7). Nous ne verrons ici que les Dytisques (Dytisciis) qui sont les plus gros et qui ont donné lieu à de nombreuses études, tant biologiques que physiologiques. Au contraire des deux grou[)es précédents, les Dytiscines nagent, d'une façon par- faite, par un mouvement simultané des pattes postérieures. Les Dytisques (Dytiscus) ("•) Grosses espèces, chez lesquelles la disposition des organes pour la vie aquatique est la plus parfaite ; nous en avons plusieurs, toutes d'un noir olivâtre avec le corselet et les élytres plus ou moins bordés de jaune (Voir le tableau des espèces dans le catalogue), les D. bordé (D. marginalis) (pi. II, fig. 3-4), D. partagé (D. dimidiatus), D. circonflexe (/). cir- cumflexus), ont le corselet bordé entièrement de jaune ; le D. à petits points {D. punctulatus) n'a (ju'une bordure latérale. Les Dytisques oflrent un polymorphisme sexuel intéres- sant ; les mâles ont les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés en une large palette orbiculaire (pi. II, fig. 8); la face inférieure de cette palette est bordée d'une couronne de longs cils raides, munie en outre vers sa base de deux grandes cupules inégales, et les deux tiers antérieurs sont couverts de cupules seml)lal)les, mais très petites , les tarses des pattes intermédiaires sont aussi dilatés, mais plus faibleniciil, ils ne sont pas élargis en palette orbiculaire et les cupules de leur face inférieure sont toutes très [)etiles et de même dimension. Les femelles, dont les tarses ne sont (1) De Aurtxo,-, gui tiime à plonger. 52 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2« SÉR., T. VII [92] point dilatés, ont chez plusieurs espèces, Dytisque bordé par exemple, les élytres creusés de sillons profonds et rapprochés. Il faudrait des pages pour résumer toutes les hypothèses émises sur la cause de ce dimorphisme et toutes les disserta, tions qu'il a provoquées ; les théories philosophiques les plus abstraites ont été invoquées sur ce sujet, et cela, sans obser- vations sérieuses, sans expériences, comme s'il suffisait de s'asseoir dans un cabinet et d'y rêver pour découvrir les secrets de l'évolution des êtres. On a cru d'abord que les sillons élytraux des femelles favorisaient l'adhérence des mâles pendant l'accouplement; or, des expériences ont bientôt démontré que les ventouses mâles sont toujours appliquées sur des parties lisses : les antérieures sur le corselet et les intermédiaires sur les parties latérales des élytres en dehors des cannelures (1). Malgré toutes les discussions, l'explication claire et nette n'est pas encore donnée. Il est bon, à ce sujet, de remarquer que les formes lisses ou cannelées ne sont pas inditîéremment distribuées; pour les dytisques, comme, pour les autres insectes polymorphes, et ceux-ci sont nombreux, une forme est com- mune dans certaines régions, puis elle devient rare ailleurs où même y est complètement remplacée par une autre forme; ainsi, dans l'Europe occidentale, ce sont les femelles cannelées du Dytisque bordé qui sont les plus communes, tandis qu^e, dans l'Europe orientale, ce sont les femelles lisses. Les cupules, lorsqu'elles sont appliquées sur une surface unie, adhèrent fortement, mais elles ne fonctionnent pas comme ventouses et l'adhérence est purement mécanique, il suffit que les cupules soient appliquées pour qu'elle se pro- duise, que l'insecte soit vivant ou récemment tué. Les cupules qui ne sont que des poils modifiés, ressemblent à des coupes microscopiques dont le pied serait percé d'un canal. L'intérieur des tarses renferme une cavité remplie d'un (1) Voir en particulier 1{kgimbart : Recherches sur les org. cop. et snr les four. gén. dans le genre Dtjliscus. Ami. Soc. eut. de l'Y., 1877, p. 263-275, av. fig. |9.'^] .1. PKNEAU. — COLKOPTÈHKS l)K I,A LOIHE- INF. Ô.'^ liquide gélatineux ; le canal de clia(|ue pédicule souvic dans cette cavité et la |)ression sur lexlréniilé libre lail exiuier le liquide |)ar le canal ; lorsque les tarses sont a[)i)liqués sur une surface polie, la sécrétion est émise aussitôt et sa coagu- lation détermine l'adhérence. Si on expérimente, en appli- quant et arrachant un dytisque un certain nombre de fois, on constate que l'adhérence devient de i)lus en plus faible. F. Plateau (1) a fait des expériences dans le but de (on- naître les [)oids nécessaires pour vaincre l'adhérence. Voici quelques-uns des chilTres obtenus : Aciliiis sulcatus (Acilie sillonnée) 6 gr. 822 Hydalicns transvcrsalis (Hydatique transverse) 2 gr. 400 Dytisciis nmrginalis (Dj^tisque bordé) 28 gr. 820 Il faut remarquer (jue les Dytisques adhèrent par les (juatre pattes antérieures et les acilies par deux seulement ; ladhé- rence, si elle se prolonge, peut devenir assez forte'pour que les cupules soient arrachées et restent collées au support ou sur le corselet des femelles ; elles servent aussi à l'insecte pour retenir ses proies. Quand on prend un Dytisque, on le voit se couvrir d'un liquide laiteux et répandre une odeur désagréable ; il se pro- duit, en même temps, trois sécrétions dillerentes : 1" une émission brusque du contenu de la poche stercorale sous forme d'un liquide jaunâtre, riche en acide butyrique et ({ui répand l'odeur; 2" un liquide blanc laiteux, neutre, à odeur faible apparaissant entre la tète et le prolhorax, non véné- neux et sans action toxique sur les autres insectes ; 'à" un liquide jaune d'une nature graisseuse sortant entre le méso et le raélathorax et paraissant tlestiné à lubrifier les téguments de l'animal. Pour respirer, le Dytisque cesse de se mouvoir et, plus léger que l'eau, il monte naturellement à la surface ; la partie antérieure de son corps, la plus lourde, s'incline vers le fond, tandis (jue rexlrémité de labdomen émerge légèrement ; les (1) Platrau l*". : Un mot sur le mode d'adhérence des O de Dylisrides au.r 9 (Ami. Soc. ent. de Belgique, 1871-72, t. 15, p 205-212). 54 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^= SÉR., T. VII [94] élytres se soulèvent et de l'air pénètre sur le dos où il est retenu par des poils; les stigmates ou orifices respiratoires des deux derniers segments puisant l'air directement dans l'atmosphère au moment des émersions, sont plus grands que les autres qui respirent seulement dans l'air logé sous les élytres. La ponte de ces insectes est aujourd'hui bien connue, grâce surtout aux observations de M. Régimbart (1) ; elle a lieu le plus souvent pendant les mois de mars, avril ou mai, elle se continue parfois aussi durant l'été. Au moment de pondre, la femelle se cramponne à la tige d'une plante aqua- tique, puis fait saillir un oviscapte à l'aide duquel une incision longitudinale pénétrant jusqu'à la moelle, est pratiquée dans cette tige; elle y dépose alors un œuf (pi. II, fig. 3-9) et recom- mence ensuite la même opération àcôté.L'éclosion se produit environ trois semaines après la ponte. Les larves (pi. II, fig. 10) sont d'une couleur brune plus ou moins foncée ; la tète est large, tronquée en avant, arrondie en arrière, portée sur un cou distinct ; le premier segment thoracique est rectangulaire ou trapézoïdal, plus ou moins allongé, les deux autres, qui sont transverses, dilïèrent peu des huit segments abdominaux ; le dernier de ceux-ci est étroit et fort allongé, son sommet porte deux petits appen- dices ciliés ; les deux derniers sont aussi garnis de cils ; les pattes possèdent deux crochets à tous les tarses. Pour respi- rer, notre larve abandonne les corps où elle se tient cramponnée, et comme l'adulte, étant plus légère que l'eau, elle s'élève à la surface la tête vers le fond ; l'extrémité de son corps émerge, et les cils formant flotteur lui permettent de se maintenir dans cette position ; elle respire alors par les deux stigmates s'ouvrant à l'extrémité du dernier segment abdominal, tous les autres étant oblitérés. Elles sont carnassières et extrêmement voraces; elles saisis- sent et égorgent toute imprudente petite bête qui passent à (t) Régimbart: Observations sur la punie du Dytiscus niarginalis et de quelques autres insectes aquatiques (Anu. Soc. ent. de France, 1875). [95] J. PÉNEAi;. — COLKOPTKRES DE LA LOIRE-INF. 55 leur portée el ne se gênent même aucunement pour se dévorer entre elles. La manière dont elles se nourrissent est curieuse; d ordinaire, les larves (je Dylisques ne mangent pas leurs victimes, mais se con!entenl de les sucer; à cet ed'et leurs mandibules, creusées d'un canal, sont enfoncées dans la proie et serrées, les li(iuides sont aspirés par les canaux mandibulaires et passent de là dans la bouche qui est très étroite et presque obturée. Parvenue au terme de sa croissance, notre larve sort de l'eau, se creuse dans la terre humide une petite loge ronde et lisse dans laquelle elle s'enferme et où, après avoir changé de peau une dernière fois, elle subit sa transformation. La durée de la métamorphose est d'environ trois semaines. La nymphe, qui respire directement dans l'air, a tous ces stigmates normaux. La durée de la vie des adultes est fort longue, on en a gardés en captivité pendant plus de sept ans ; il ne sont pas moins voraces que leurs larves, mais leurs mandibules ne sont plus canaliculées, elles sont seulement recourbées et bidentées. Les Gypinides Cette famille est tout à fait à part dans l'ordre des Coléop- tères, elle présente des caractères bien particuliers: deux paires d'yeux ; immobilité des hanches intermédiaires et postérieures; conformation extraordinaire des dernières pattes. A ces caractères il faut ajouter : élytres tronqués au sommet, antennes de onze articles mais anormales, quatre palpes seulement, etc. Elle comprend les Gyrins (Giiriiuis) (1) ou Tourni(iuets. Ce sont ces petits insectes vifs et brillants que l'on voit tournoyer à la surface des eaux pendant les beaux jours. Leurs séjours préférés sont les ruisseaux aj'ant un léger courant : « Pendant les mois d'été, les tourniquets se réunis- (1) IVcîvoj, louri)er. 56 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2" SÉR., T. VII [96] sent en groupe, puis, tels des hirondelles ou des chauves- souris, ils s'élancent à droite et à gauche dun mouvement si rapide et si vif, que l'œil peut à peine les suivre. De temps en temps, ou quand ils sont alarmés, ils plongent au fond de l'eau ou nagent au-dessous de la surface ; en plongeant ils emportent à l'extrémité de l'abdomen une bulle d'air qui brille comme du vif-argent ; s'ils s'arrêtent un instant sur les herbes submergées, dès que tout est redevenu tranquille, ils laissent leur appui, s'élèvent sans effort et reprennent leurs tournoiments. » (1) Les Gyrins (pi. II, fig. 11) forment plusieurs espèces dont la couleur est d'un noir bleuâtre brillant avec des stries ou des rangées longitudinales de points sur les élylres, les rangées parfois placées sur des bandes cuivreuses, le rebord inférieur des élytresetles pattes presques toujours rougeàtres. Contrairement aux Dystiques ; les Gyrins volent le jour; pour prendre leur essor ils grimpent auparavant sur une plante émergée et, en s'envolant, ils font entendre un petit bruit dû au frottement du bord inférieur de l'élytre contre l'extrémité de l'abdomen. Ils sont carnassiers et ont vite fait de dévorer les insectes qui tombent sur les eaux, ne laissant que les ailes et les pattes, morceaux trop coriaces ; à défaut de proies ils man- gent cependant assez volontiers des végétaux. Parmi les particularités de leur organisation, il est impos- sible de passer sous silence les yeux et les pattes postérieures. Les tourniquets possèdent deux paires d'yeux, il y a un œil en dessus et en dessous de chaque côté de la tête; on admet que les yeux supérieurs servent à l'animal pour voir dans l'air et les inférieurs dans l'eau ; quant aux pattes posté- rieures, elles sont élargies et aplaties en pagaies avec les quatres premiers articles des tarses foliacés et articulés sur un même pivot, de sorte qu'ils peuvent être ouverts en éventail ou réunis instantanément, disposition remarquable expliquant leur grande iacilité de natation. [\) MiALL : Natiirat hislovy of aqualic insects ; Londres, 1903. [97] .1. PKNEAU. — COLÉOPTÈRES DE LA LOIRE-INF. 57 La femelle dépose ses œufs bout à bout, c'est-à-dire en chapelel, sur les feuilles des plantes aquatiques; les larves (pi. II, fig. 15) ont l'aspect d'un Myriapode, leur lète allongée, est une vraie tête de Carnivore, les mandibules sont creusées d'un canal comme chez les Dytiscides, le corps est formé de douze segments. Le {)remier des trois thoraciques est protégé en dessus par une plaque cornée, les huit abdo- minaux portent chacun une paire de longues branchies, le petit segment anal est muni de (juatre appendices sem- blables. La respiration des larves de Gyrins est toute branchiale, l'oxygène dissous dans l'eau où baigne les délicats appen- dices latéraux, diffuse à l'intérieur des membranes, tandis que s'échappe l'acide carbonique formé à l'intérieur du corps. Au moment de se métamorphoser, • généralement vers le début d'août, les larves sortent de l'eau, grimpent sur les plantes aquatiques et se fabriquent chacune un cocon grisâtre, atténué aux deux bouts, dans lequel la métamor- phose s'opère. Les Gyrins sont souvent parasités par des Ichneumons, petits hyménoptères dont la femelle perce le cocon à l'aide de sa tarière et dépose ses œufs dans le corps même de la nymphe. J^a familles des Gyrinides comprend aussi en France le genre Orectochile (Orectochilus) (1) qui diflère des vrais Gyrins par le dessus de son corps velu et densément ponctué, il est plus étroit, plus gibbeux. C'est un nocturne qui se tient caché pendant le jour, attendant la nuit pour voler ou prendre ses ébats sur les eaux. Il est figuré sous ses trois étals (pi. IL, fig. 12-13-14]. Les Hydrophilides Bien que par la forme générale de leur corps, certains Hydrophilides semblent se rapprocher des Dytiscides, ils en (I) De OûExTo,-, étendu, élargi, et /jÙ'j/. lèvre. 58 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — t SÉR., T. VII [98] diffèrent notablement par presque tous leurs caractères ana- tomiques et biologiques. Us n'ont que deu.x paires de palpes, les maxillaires aussi ou plus longs que les antennes ; celles- ci composées de 6 à 9 articles sont plus ou moins renflées en massue au sommet ; pendant le repos elles sont cachées sous la tète et par conséquent invisibles. Leur habitat est plus varié que celui des Dytiscides, beau- coup nagent dans les eaux, d'autres se tiennent sur les plantes aquatiques et les pierres submergées, un bon nombre encore vivent hors des eaux, dans les champignons, les bouses et même les cadavres. La souche des Hydrophilides est assez éloignée de celle des Dytiscides, ils dérivent des Clavicornes, dont ils représen- tent l'adaptation d'une branche à la vie aquatique. Les Hydroplîilines (Hydrophiliis, Hydrobius, etc.) d'une part, les Hélophorines (Hélophoriis, Hydrochus, etc.) d'autre part, nous conduisent auxElmides, puis aux Parnides et aux Hétérocérides, faciles eux-mêmes à rattacher aux Clavicornes : Nosodendron, Mycetophagides, Pellides, Trogositides, etc. (1) Les Hydrophilides se divisent en plusieurs groupes ou sous-familles. • 1° Insectes aquatiques ou vivant au moins dans la vase au bord des eaux, le premier art. des tarses postérieurs est généralement très petit et presque invisible, les dernières pattes deviennent plus ou moins natatoires par un aplatisse- ment variable des tarses et un développement de cils. Espèces possédant assez bien le faciès aquatique, c'est-à-dire ayant le dessus du corps lisse, le corselet aussi large que les élytres et une forme elliptique atténuée en arrière. Groupe des Hydrophilinks (Hydrophilini). 2° Insectes amphibies, ne possédant pas le faciès aquatique, leurs côtés sont plus ou moins parallèles (pi. II, fig. 22), le corselet bien distinct des élytres, dessus du corps strié, rugueux, ou cannelé ; les pattes postérieures ont aussi le V' article des tarses très petit, mais elles ne sont nullement (1) HouLBERT : loc. c'a. [99] J. PÉNEAU. — COLÉOPTÈRKS DE LA LOIRE-INF. 59 aplaties pour la natation. Ils (luiltent souvent les eaux, une de leurs larves a même été trouvée au milieu de galeries creusées dans des liges de navels, par les larves d'un autre coléoplère, nuisible celui-là, une Altise {Psylliodes); \i\ larve d'Hélophore avait selon toute proi)abiIité dévoré celles de l'Altise. (1) Groupe des Hkloi'Hohines (Hélophorini). 3" Insectes terrestres n'ayant que des pattes ambulatoires ; le 1" article des tarses postérieurs, très long; lascies variable, ordinairement arrondi, souvent globuleux. Espèces ayant un habitat des plus variés : déjections animales, cadavres, champignons, bois |)ourris, détritus végétaux, etc. ; quelques- uns vivant dans les détritus des bords des étangs se rencontrent accidentellement dans l'eau. Ce sont des ani- maux utiles par le concours qu'ils apportent à la destruction des matières putréfactives et à leur transformation en engrais assimilables. Les [)lus gros, les Sphéridies {Sphœri- diiim) (2) de 8 millim., noirs avec des taches lunulées rouges aux élytres, sont très communs dans les bouses. Groupe des Sphéridines (Sphœridini). Les Hydrophilines (Hydrophilini) Les espèces de ce groupe, assez nombreuses, sont toutes de petite taille, à part les Hydrophiles et Hj^drobies qui sont sont grands ou moyens. Les premiers seuls ont les pattes postérieures parfaitement natatoires, les autres genres nont ces pattes qu'à demi-disposées pour une bonne natation. Les larves sont très carnassières, mais en passant à l'état parfait les Hydrophiles, comme tous les Hydrophilides, deviennent végétariens. Les HYdrophiles (Hydrophilus) (^^) Tout le monde a vu l'Hydrophile brun (Hydrophilus piceiis) (pi. II, fig. 17) le « barbeau d'eau» de nos campagnes ; grand (1) Ferris : {Ann. Soc. entom. de France, 1876, p. 182). (2) De Sçpatût^tov, en forme de sphère. (3) Yo',j/o, eau et j/oi, ami (ami de l'eau). 60 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. VII [100] insecte dont la longueur dépasse quatre centimètres, oblong, entièrement noir olivâtre et brillant, à grosse tète et yeux saillants; la poitrine, qui est fortement carénée au milieu, prolonge en arrière cette carène en une longue épine rigide. La respiration des Hydrophiles s'effectue tout autrement que celle des Dytisques ; ils s'élèvent à la surface où ils se placent sur le dos, le corps un peu incliné d'un côté, de façon à mettre à la surface l'angle formé par la tête et le prothorax, de là l'air est conduit sous les élytres à l'aide des antennes et du poil dont le dessous de tout le thorax est cou- vert ; l'air pénètre donc sous les élytres par la base, aussi sont-ce les orifices stigmates placés en cet endroit qui sont les plus grands. La ponte de ces insectes est très intéressante ; la femelle prend pour ses œufs des soins que nous ne verrons pas souvent chez les Coléoptères; elle les abrite soigneusement dans un sac construit par elle-même (pi. II, fig. 21). Lorsque le temps de pondre est arrivé, le plus souvent c'est en avril ou mai, elle monte près de la face inférieure d'une feuille de plante aquatique, puis se met sur le dos et, de son extrémité abdominale sortent deux tubercules bruns, surmontés chacun d'un petit tuyau, ce sont les filières. Celles-ci entrent sans retard en fonctionnement, les pattes disposent les fils en un tissu blanc recouvrant l'abdomen, et voilà une première pièce d'étoffe fabriquée ; la bête se retourne alors pour faire glisser cette pièce sur son dos, revient à sa première position, recouvre de nouveau son ventre d'une étoffe semblable qui sera réunie, bientôt, à la première par les bords. La femelle est alors enfoncée dans son sac jusqu'au thorax; c'est à ce moment que la ponte commence; elle retire peu à peu son abdomen, en disposant ses œufs très régulièrement dans le sac jusqu'aux 2/3 environ ; le dernier tiers restera vide pour constituer une chambre à air. Quand elle est sortie du sac, elle se remet à filer pour boucher l'ouverture, le couvercle est prolongé en une longue pointe recourbée comme le montre la figure ; ainsi disposé, le cocon (101) J. PKNEAU. — COLÉOPTÈRES DE LA LOIPE-INF. 61 flotte sur l'eau, la pointe en haut, très souvent la mère l'attache à quelque objet llotlanl. Les larves d'Hydrophiles (pi. II, fig. 16) sonl noiràlres atténuées en arrière, leur tête, aplatie et cornée, est jaune ; lorsqu'on les prend elles deviennent molles et flasques ; leurs mandibules, très puissantes, ne sont pas creusées comme chez les Dytisques et la bouche est visible, bien (ju'elle soit petite ; les pattes sont jaunâtres comme la tète. Très carnassières, elles dévorent toutes sortes de proies mais paraissent préférer les mollusques; une limnée par exemple se trouve-t-elle à portée de leurs mandibules, elle est vite saisie et harponnée, puis la ravisseuse se raidit, se courbe en arc la tète et la queue vers le haut; alors rejetant la tête et le thorax en arrière, sa victime toujours serrée dans les mandibules, elle la presse contre son dos jusqu'à ce que la coquille se brise. Il est facile de nourrir des larves d'Hydrophiles en capti- vité et d'observer leurs mœurs, elle mangent toutes les proies qu'on leur présente : escargots, insectes, etc. ; lorsqu'on leur donne des insectes, elles ne mangent ni les ailes, ni les pattes. Elles respirent comme les larves de Dytisques par l'extré- mité de l'abdomen, mais chez elles cette extrémité n'est pas ciliée, aussi restent-elles moins longtemps à la surface et y viennent-elles plus souvent. La transformation se jjasse dans la terre tout comme celle des Dytisques; une nymphe est représentée (pi. II, fig. 19). Les Hydrous (Hydrous) (i) On sépare ce genre des Hydrophiles (2) vrais. L'Hydrous caraboide (^Hydrous caraboides) commun dans (1) De y3w^, eau. (2) On aura remarqué que le catalogue porte (HydroKs ficeus et Hydro- philus caraboides) tandis que nous parlons ici d'Hydrophile brun et d'Hydrous caraboides ; il y a là une subtilité d'archéologie entomologique ; lorsqu'un nom ast connu de tous les vulgaires profanes, les grands 62 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2' SÉR., T. VII (102] nos eaux, ressemble beaucoup à l'Hydrophile, mais il est plus petit, n'ayant qu'un centimètre et demi seulement, il est moins atténué en arrière. Les Hydrobies (Hydrobius) ^'^ On trouve abondamment, surtout au printemps et commen- cement de l'été, l'Hydrobie à pattes brunes (Hydrobius fuscipes), brun noir, souvent olivâtre, aux élytres densément ponctués et nettement striés, sa taille est de 6 à 7 milli- mètres . Ces insectes s'enfoncent dans la vase durant les froids, mais dès la fin janvier, si le temps est doux, on peut en ren- contrer. Leurs mœurs sont les mêmes que celles des autres Hydrophilines; le cocon que les femelles construisent pour leurs œufs est bien moins soigné que celui des Hydrophiles, souvent même elles oublient de le recouvrir ou le recouvrent fort mal de quelques fils. La forme des larves et des nymphes (pi. II, fig. 18) repro- duit en petit, sauf quelques modifications, celle des vrais Hydrophiles, les mœurs et le mode de développement sont les mêmes. Les Helochares (Helochares) (2) L'Helochare livide {Helochares lividus), plus petit que les précédents, plus oblong, jaunâtre, souvent marqué de petits points ou linéoles noires, à corselet et élytres densément et très finement ponctués, mais sans aucune strie. savants sont parfois heureux d'annoncer que tout le monde se trompe et que le nom porté par un insecte ne lui convient pas, car, quelques mois avant que le nom accepté par tous fut donné à l'insecte, un autre auteur inconnu de chacun jusqu'ici, avait baptisé la même béte différemment. On comprend jusqu'à un certain point cela pour les appellations spécifiques, mais pousser la manie des antiquailles jusqu'à changer à tout propos les noms de genres, paraît plus que ridicule, il en est malheureusement ainsi trop fréquemment. (1) De ySmjo, eau et lUow, je vis. (2j De E'mjç, marais et X/foo, je me plais. [103] J. PÉNEAU. — COLÉOPTÈRES DE LA LOIHE-INF. 63 Alors que chez les Hydrobies, l'instinct maternel des Hydrophiles a déjà passablement décliné, chez les Helo- chares, au contraire, il se pertectionne davantage. Les femelles non seulement enferment leurs œufs dans un sac bien con- ditionné, mais elles appliquent le sac sur leur abdomen et traînent ce fardeau jusqu'à ce que l'éclosion soit proche ; à ce moment seulement, elles s'en débarrassent en le fixant sur la tige de quelque plante, un peu au-dessus de la surface des eaux. G CD 31^E:0 F» te: F5.E: îS de la Loir^e-Infér^ieu.r'e par J. PÉNEAU (Ire Partie, suite) Famille des Silphides (1) Silphidae LEPrODERINI Genre Bathyscia Schiœdte B. Wollastoni Jaiisoii. - Dunes de la Turballe, en été (A. Dollfus). CHOLEVINI Genre Choleva Lalr. C. angustata F. - Sous une pierre enfoncée sous la mousse, au printemps, Saint-Herhlain. — Roche-Maurice (Gaul- tier). — cisteloïdes Frol. — Partout, sous les mousses, les |)ierres, les détritus. — agilis III. — Sous les pierres, en mai, à liourgneuf ; au filet-fauchoir, en juillet, à Thouaré (E. de l'Isle). (l) .rintervertis quelque peu ici l'ordre du Catalogue Reitter qui pUice les Staphylinides et familles affines entre les llétérocerides el les Sil| hides. 66 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. VII [106] Genre Nargus Thom. N. velox Spence. — En avril, dans des paquets d'ajoncs ayant passé l'hiver dans les bois, la Haie-Fouassière (E. de risle). — Wilkini Spence. — Avec le précédent (E. de l'Isle). — anisotomoides Spence. — En avril, sur les herbes et les petits cadavres ; le Cellier ; la Haie-Fouassière (E. de l'Isle). Genre Sciodrepa Thom. S. alpina Gyll. — Partout pendant la belle saison et dans des conditions très diverses : sur les vieilles souches, sur les herbes, sous les pierres etc. Genre Catops Payk. C. picipes F. — CoufTé (de la Roche-Macé). — marginicollis L. — En avril, dans de petits cadavres d'animaux, à la Haie-Fouassière, et sous les mousses, au Cellier (E. de l'Isle). — nigricans Spence. — Sur les herbes, en octobre, à Bourg- neuf (E. de l'Isle). — fuscus Panz. — Sous les pierres, en mai, à Bourgneuf (E. de l'Isle). — affinis Sleph. — Sous les mousses, en février, à Bougue- nais ; dans des débris de bois, en mai, à ToufTou ; au bord du lac de Grand-Lieu, en août. — tristis Panz. — Couffé (de la Roche-Macé). — Dans les champignons, en-avril, forêt de ToufTou et forêt de Prince. — chrYSomeloides Panz. — Sous des cadavres d'oiseaux, en avril, le Croisic ; dans les pâturages des anciens marais-salants de Bourgneuf, en mai et juin. Genre Ptomaphagus Hellwig. P. varicornis Rosh. — Dans les petits cadavres, en avril. [107] J. PKNEAU. — COLÉOPTÈRES DE LA LOIUE-INF.. 67 la Haie-Fouassière (E. de l'Isle). — Env. de Nantes (Gaultier). — sericeus Panz. — Coinmun toute l'année à peu près partout, sur les murs, les arbres, dans les champi- gnons, etc. Genre Colon Herbst. C, clavigerum Herbst. — Au fauchoir, en septeml)re, au Cellier (E. de l'Isle). — affine Sturm. — Au fauchoir, en mai, au Fallet (E de l'Isle). SILPHINI Genre Necropkorus Fab. N. germanicus L. — Pornic (Dominique). — humator Gœze. — Préfailles (Dominique). — Couffé (de la Roche-Macé). — La Haie-Fouassière el Haute- Goulaine, en mars et avril (E. de l'Isle). — interruptus Steph. = fossor Er. — Partout sous les petits cadavres. — investigator Zett. — Avec le précédent, mais plus rare. — vespilloides Herbst. = morluorum F. — CoufTé (de la Roche-Macé). — vespillo L. — Comme interruptus. — vestigatop Hersch. — Comme le précédent et même plus commun. Genre Asbolus Voet. A, littoralis L. — Sous les petits cadavres d'animaux, en mai et juillet, à la Haie-Fouassière (E. de l'Isle). Genre Pseudopelta Voet. P. sinuata F. Commun partout, pendant la saison chaude sous les cadavres et les végétaux en décomposition, l'hiver sous les mousses et les détritus. 68 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. VII [108] — rugosa L. — Comme le précédent. — thoraciea L. — Un exemplaire dans la coll. Gaultier portant une étiquette " Loire-Inf'^". Genre Blitophaga Reitter. B. opaca L. — Pornichet (Dominique). Genre Aclypea Reitter- A. undata := re/zcw /a fa F. — Nantes (Dominique). Genre Xylodrepa Thom. X. quadripunctata Schreber. — Commun au printemps dans les taillis de chênes, on trouve d'abord cette espèce sous les mousses en mars et avril, puis elle grimpe sur les arbres où elle fait la chasse aux chenilles, avril, mai. Genre Silpha L. S. lunata F. = carinata 111. — En mars et avril, forêt de ToutTou, forêt du Cellier, sousles mousses; la Haie- Fouassière, sous les pierres (E. de l'Isle). — obscura Thunb. ^= tristis 111. — Commun partout, surtout l'hiver, dans les détritus d'inondation. — Olivieri Bed. -— granulata Ol. — Dunes maritimes : Sainte-Marie (Dominique) ; Saint-Brévin, en avril ; les Moutiers-en-Retz, en juillet (E. de l'Isle). — Aussi au bord de la Loire (Gaultier). Genre Peltis Geoff. P. atrata L. — Commun partout , sous les pierres, les mousses, les détritus, les cadavres, etc. Genre Ablattaria Reitter. A. laevigata F. - Très commune toute l'année, principale- ment dans les terrains sablonneux. (109) .1. PKNEAU. - COLKOPTÈRKS DF LA I.OIRR-INF. fi9 Genre Agyrtes Frol. A. castaneus Frol. — Saiiit-Sébastien (Gaultier). - Délriliis (lu lac (le Grand-Lieu, en mais, à Sainl-Aignan. Famille des Anisotomides Anisotomidae AGATHIDIINI Genre Anisotoma Illig. A. humeralis Kug. — Sur la section de troncs de conifères récemment sciés, en avril, à Touffou. — Sous les mousses, en avril, sous les feuilles mortes, en mai, la Ghevrolière (E. de l'Isle). Genre Agathidium Illig. A. rotundatum Gyl. — A Toulïou, avec le précédent. Famille des Eucinetides Eucinetidae Genre Eucinetus Germ. E. haemorrhoidalisGerm.— ToufTou (Pielde Churcheville). Famille des Clambides Genre Clambus Fish. C. punctulum Beck. - Nantes (Dominique). — armadillo Deg. - Nantes (Dominique). 70 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2"^ SÉR., T. VII (IIO] Famille des Copylophides Copylophidae Genre Parmulus Gundl. P. densatus Reill. — Très commun au bord de la mer à Pornic (Dominique). Genre Sericoderus Steph. S. lateralis Gyl. — Commun dans les détritus de la Loire et du lac de Grand-Lieu, en hiver et au printemps. Famille des Tpichoptèpygides Tpichoptepygidae PTENIDIINl Genre Ptenidium Er. p. pusillum Gyll. — Détritus d'inondation de la Loire, en janvier. — Pornic (Dominique). NEUGLENINI Genre Actinopteryx Matthews. A. fucicola Allib. — La Bernerie (Dominique). TRICHOP TER YGINI Genre Trichopteryx Kirby T. grandicollis Maerk. — Dans les crottins, en août, à l'Ile- de-Bois. — atomaria Deg. — Détritus de la Loire, en janvier ; sur les quais de Nantes, sur des fûts à vin, en juin ; en tamisant les feuilles pourries d'un fossé, à Saint- Herblain, également en juin. [111] J. PÉNEAU. — COLKOI'TKKKS DE I-A I.OIHK-INF. 71 Famille des Scaphidides Scaphidiidae Genre Scapiiidium Ol. S. quadrimaculatum Oliv. — Dans les chani[)ignons, en mai, à ToufTou. — Dans le bois mort, en avril et octobre, forêt dn Cellier ; sous les écorces, en octobre, Saint-Philberl-de-Grand-Lieu (E. de l'Isle). Genre Scaphium Kirby S. immaculatum Oliv. — Au vol, dans les dunes de Bourg- neuf, en Octobre (E. de l'Isle). Genre Scaphosoma Leach. S. agaricinum L. — Sous les mousses, en hiver et au printemps, forêt du Gàvre, Bouguenais. ^ Pornic (^Dominique). — Couffé (de la Roche-Macé). Famille des Phalacrides Phalacpidae Genre Phalacrus Payk. P. fimetarius F. = coriisciis Panz. — Commun partout sur les fleurs, au printemps et en été ; abondant surtout dans les dunes maritimes, sur les capitules iVErijn(jiiiin mantimiim. Genre Olibrus Er. 0. aeneus F. — Sous les mousses, en février, à Saint-Aignan. — Nantes, en juin (Dominique;. 72 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. VII (1121 — millefolii Payk. — Sur les fleurs d'ombellifères, en été; Saint-Herblain, Saint-Philberl-de-Grand-Lieu. — Pornic (Dominique). — bimaculatus Kust. — Oudon, en août (E. de l'Isle). — Saint-Michel-Chef-Chef, en avril.- Riaillé, Sainte-Marie (Dominique). — bicolor F. — Commun partout pendant la belle saison, sur les fleurs, les arbres, etc. — aenescens Kust. — L'hiver, sous les mousses ; printemps et été, sur les fleurs; forêt de Prince, Bouguenais, Saint- Herblain. — Lac de Grand-Lieu (Fauvel. C. R. d'excurs.). — liquidus Er. — Comme le précédent. — affinis Sturm — Très commun partout et toute l'année. — — var. discoideus Kust. — Avec le type. — pygmaeus Sturm. — Sous les mousses, en février, à Bouguenais. — Pornic (Dominique). — flavicornis Sturm. — Dans les prairies, en été, Saint- Philbert-de-Grand-Lieu; sur les ajoncs fleuris, en hiver, Bouguenais. — corticalis Panz. — Commun partout et toute l'année. Genre Stilbus Seidl. S. testaceus Panz. — L'hiver, sous les mousses, les détritus et les feuilles mortes, au printemps, sur les fleurs ; env. de Nantes, Saint-Brévin. — atomarius L. — Avec le précédent. Famille des Epotylides Epotylidae E^GINI Genre Engis Payk. E. bipustulata Thunb. — Dans un champignon, en juin, à Touffou (E. de l'Isle). — Trentemoull (E. Gaultier). [113] .1. PÉNEAU. — COLÉOPTÈRES DE LA LOIRK-LNF. 73 TRIPLACINI Genre Triplax Payk. T. russica L. — Commun clans les champignons ; on le trouve aussi quelquefois en battant les arbres, principalement les peupliers. — Lacordairei Crotch. - ruficollis Lac. — Dans les cham- pignons, en juin et août, au Cellier; sur les herbes, à Toulïou, en juin (E. de llsle). Famille des Endomyehides Endomyehidae DAPSINI Genre Lycoperdina Latr. L. bovistae F. — Dans des paquets d'ajoncs ayant hiverné dans les bois, en avril, à la Haie-Fouassière (E. de rtsle). — Dans les bolets, en mai, à Touffou. MYCET.EINI Genre MvcETiEEA Steph. M. hirta Marsh. — Nantes, dans les tanneries (Dominique). — Commun dans une fruiterie, sur les pommes pour- ries, en mars, à la Haie-Fouassière (E. de l'Isle). Genre Symriotes S. gibberosus Luc. = pygmaeiis Hampe. — Détritus d'inon- dation de la Loire, en février. 74 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. VII [114] Famille des Cryptophagides Cpy ptophag idœ DIPHYLUNI Genre Diphyllus Steph. D. lunatus F. — Sous les écorces, en octobre, Ancenis. - Dans des branches mortes, en mai, à La Haie-Fouassière. TELMATOPHILINI Genre Telmatophilus Heer. T. sparganii Ahr. — Assez commun dans les régions liumides, sur les herbes et dans les détritus végétaux. — caricis 01. = obscuriis F. — Sur les herbes, comme le précédent, mais plus rare (E. de l'isle. Dominique). — brevicollis Aube. — Marais de Goulaine et bords de la Loire, dans les détritus, au printemps (E. de l'isle). — Lac de Grand-Lieu, en juin, à Bouaye (Fauve!. C. R. d'excurs.). var. riifus Reit. — Sous les mousses et les feuilles sèches, en février, à Saint-Aignan. — typhae Fall. — Dans les prairies, en mai, Bouaye. CRYPTOPHAGINI Genre Antherophagus Latr. A. nigricopnis F. — Sur un peuplier, au printemps, Brains. — Sous les mousses, en mai, ToufFou. — Au fauchoir, en juin, Barbechat, la Haie-Fouassière (E. de l'isle). A. pallens Oliv. — Chêne-Vert (E. Gaultier). Genre Paramecosoma Curtis P. melanocephalum Herbst. — Détritus d'inondation de la Loire, en janvier. [115) .1. PÉNEAU. — COLÉOPTÈRES DE LA LOIRE-L\F. 75 Genre Chyptophagus Herbst. C. lycoperdi Herbst. — Sainl-Fhilberl-de-Grand-Lieu, en août. — setulosus Sturni. — Nantes (Gaultier). — affinis Stiirni. — Nantes (Dominique. Gaultier». — cellaris Sco|). — Dans le fumier, en lévrier, Bouguenais. — badius Sturm. — Nantes, Pornic (Dominique). — CoulTé (de la Roche-Macé). — distinguendus Sturm. — Lac de Grand-Lieu, en juin, Boiiaye (Fauvel. C. R. d'exciirs.). — dentatus Herbst. — Nantes (Dominique). — scanicus L. — == humeralis Steph. — Commun partout toute l'année. — — var. hirtiiliis Kr. — Nantes, sur les sycomores (Domi- nique). — vini Panz. — Lac de Grand-Lieu et Pornic, en juin, (Fauvel. C R. d'excurs.). — villosus Heer. = pilosulus Er. — Nantes, Pornic (Domi- nique). — abietis Payk. — Sur les cbènes, en septembre, au Petit- Port. ATOMARIINI Genre Ato.maria Steph. A. scutellaris Motsch. — La Bernerie (Brisout de Barneville et Marmottan). — mesomelas Herbst. — Détritus de la Loire, en janvier; lac de Grand-Lieu, en août. — Basse-Goulaine, en décembre (Piel de Churcheville). — gutta Steph. — Basse-Goulaine, en décembre (Piel de Churcheville). — nigripennis Payk. — Sur des pommes pourries, en mars, à la Haie-Fouassière (E. de l'Isle). 76 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2«= SÉR., T. Vil [116) — ruficornis Marsh. — Lac de Grand-Lieu, en juin (Fauvel. C. R. d'exciirs.). Genre Ephistemus Steph. E. globulus Payk. — Commun partout, toute l'année. Famille des Lathridides Lathridiidse LATHRIDIINI Genre Lathridius Herbst. L. nodifer Westw. — Partout, sans être commun, dans les détritus végétaux, les fagots, les mousses, etc. ; toute l'année. Genre Eunicmus Thom. E. minutus L. — Très commun partout toute l'année. — trans versus 01. — Comme le précédent. Genre Cartodere Thom. C. elongata Curtis. — Sous les mousses, au printemps, la Haie-Fouassière, le Cellier, etc. (E. de l'Isle). — Dans les fourmilières, en octobre, Touflou (Fiel de Churche- ville). — ruficollis Marsh. — Nantes (Dominique). CORTICARIINI Genre Corticaria Marsh. C. pubescens Gyl. — Partout, sous les mousses, les écorces, dans les fagots, les paquets d'herbes pourries, les détritus ; toute l'année. |117| J. PKNEAU. — COI.i:()l'Ti;UKS l)K LA I,()I»K-INF. 77 — crenulata Gyl. — Dans les fumiers et sous les mousses, en février, Bouguenais. — La Bernerie (Dominique). — longicornis F. — Sur des brandies de pin, forèl du Cellier, en octobre (M de llsle). — elongata Gyl. — Le Cellier (de la Koche-Macé). — Basse- Goulaine (Piel de Churcheville). Genre Melanophthalma Motsch. W. transversalis Gyl. — Commun, l'hiver, dans les fumiers et les détritus, l'été, sur les buissons, Ile-de-Bois, lîou- guenais, etc. — distinguenda Com. — Détritus de la Loire et du lac de Grand-Lieu, au printemps. — Pornic (Dominique). — fuscipennis Manh. — Sous les mousses, en hiver, sur les herbes, au printemps et en été. ToulTou, Bourgneuf, le Cormier. — gibbosa Herbst. — Détritus du lac de Grand-I^ieu, en mars, à Saint-Aignan. - En battant des fagots, en avril, dans la forêt du Gàvre ; sur les herbes et les arbres, en juin, vallée du Cens et Bouaye. — Pornic (Dominique). — similata Gyll. — Détritus d'inondation de la Loire, en février. — Pornic (Dominique). — fuscula Hum. — Dans les fumiers, février, Bouguenais. — fulvipes Com. — Détritus du lac de Grand-Lieu, en mars, Saint-Aignan. Famille des Tritomides Tritomidae Genre Pseudotriphyllus Reitter P. suturalis F. — Clisson (Dominique). Genre Tuiphyllus Lat. T. punctatus F. — En septembre au fauchoir, dans la forêt 78 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2* SKK., T. VII [118] de TouiTou et dans les champignons ligneux, à Saint- Aignan (E. de l'Isle). Genre Litargus Er. L. connexus Fourcr. =: bifascintiis F. — Nantes (Gaultier). Genre Tritoma Geofï. T. quadripustulata L. — Partout, dans les champignons, le bois pourri, les détritus. — picea F. — Nantes, Clisson (Dominique). var. histrio Sahlb. — Dans les vieux arbres, en février. Roche-Maurice. — salicis Bris. — Dans les vieux saules et les champi- gnons ligneux, toute l'année, Basse-Goulaine, Vertou, Thouaré, etc. (E. de l'Isle). — populi F. — Saint-Paul, près Nantes (Gaultier). — multipunctata F. — Champignons ligneux, en août. Sucé (E. de l'Isle). Genre Typhaea Curt. T. fumata L. — Bourgneut, en juin ; Haie-Fouassière en septembre, Basse-Goulaine en octobre ; au filet-fauchoir (E. de l'Isle). Genre Berginus Er. B. tamarisci Wollast. — En avril, sur les pins et, en octobre, sur les pommiers, la Haie-Fouassière (E. de l'Isle). Familles des Nitidulides Nitidulidae BRACHYPTERINI Genre Cercus Latr. C pedicularius L. — Chapelle-sur-Erdre, en mars (Domi- ni(|iu'). (1191 J- l^KNEAU. — COLÉOPTÈRES DK LA LOIHK-INI- . 79 — bipustulatus Payk. — Sur les arbres, en septembre, Sainl- Herblain. — rufilabris Latr. — Nantes (Gaultier). Genre Heterhelus Duv. H. solani Heer. ^=- sambiici Er. — Nantes (Gaultier). Genre Brachypterus Kug. B. gravidus 111. — Commun dans les prairies, au printemps et en été. — vestitus Reitt. — Chêne-Verl (Gaultier). — cinereus Heer. — Nantes (Dominique). — glabêp Newm. = piibescens Er. — Commun dans les prairies et sur les orties, en mai. — urticae F. — Sur les orti.es, en juin, à Thouaré. CARPOPHILINI Genre Carpophilus Leach. C. mutilatus Er. — Dans un chargement de coprahs, sur les quais de Sainl-Nazaire (Révelière). — hemipterus L. — Nantes (Piel de Churcheville).. — sexpustulatus F. — Sous l'écorce d'un chêne abattu, février, la Haie-Fouassière (E. de l'Isle). MTIDULINI Genre Omosiphora Reitter O. limbata F. — L'hiver, dans les détritus de la Loire. — Même saison, sous les mousses, marais de Saint-Julien- de-Concelles (E. de l'Isle). Genre Epuraea Er. E. decemguttata F. — Nantes (Dominique). — aestiva L. — Très commun, au printemps, notamment sur les fleurs d'aubépine. — florea Er. — Avec le précédent, mais moins commun. 80 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. 2^ SÉR.. T. VII [120] Genre Nitidula Fab. N. carnaria Schall. ^= quadripustulata F. -- Dans des cham- pignons, en avril, à Touffou. — Sur des cadavres de taupes, en juin, à la Haie-Fouassière (E. de l'Isle). Genre Omosita Er, O. colon L. - Orvault. — Nantes (Gaultier). — discoidea L. — Le Cellier, juin (E. de l'Isle). Genre Soronia Er. S. punctatissima lUig. — Thouaré (Gaultier). — grisea L. - Sur les frênes el les saules, en été, Thouaré, Ile-de-Bois. — oblonga Bris, — Forêt du Cellier (E. de l'Isle). Genre Amphotis Er, A. marginata F. — P^orêt du Cellier, sur les herbes, juillet ; forêt de Touffou, en juin; la Haie Fouassière, en avril, sous une pierre (E. de l'Isle). Genre Pria Steph. P. dulcamarae Scop. — Nantes (Gaultier). — Pornic (Domi- nique). Genre Meligethes Steph. M. brassicae Scop. = aeneus F. — Sur les herbes, en été, bords du lac de Grand-Lieu et région maritime. — Env. de Nantes (Gaultier). — viridescens F. — Commun dans les prairies, au prin- temps et en été. — symphyti Heer. — Au filet-fauchoir, dans un bois -de sapins, en juillet, à Saint-Michel-Chef-Chef. — villosus Bris. — Lac de Grand-Lieu, en juin, Bouaye (Fauvel. C. R. (Vexcars.). — obscurus Er. ~ Forêl de Toulfou, en mai. (121 1 J. PKNEAU. — COLÉOPTÈRES DE LA LOIRE-INF. (SI — ochropus Sturm. — Lac de Grand-Lieu (Hrisout de Barneville et Marmottan). — picipes Sturm. — Nantes (Dominique). — flavipes Sturm. — Avec sijinphiti. — elongatus Rosenh. — Dans les prairies, juin, Chàteau- Tliéhaud. — rotundicollis Bris. — Au fauchoir, avril, le Croisic. — Saint-Aignan (Piel de Churcheville). - Bourgneuf (Fauvel. C. R. d'exciirs.). — erYthopus Gyll. — Environs de Pornic, juin (Fauvel. C. R. d'excurs.). Genre Pocadius Er. P. ferrugineus F. — Dans les champignons pourris, en août, la Verrière. — Détritus de la Loire, en novembre, Basse-Goulaine (E. de l'Isle). PITYOPHAGINI Genre Cryptarcha C. strigata F'. — Sous la mousse, au pied des arbres, en hiver; bois de Jasson, près le Pellerin. — Forêt du Cellier (E. de l'Isle). Genre Pityophagus Shuck. P. ferrugineus L. — Dans les débris de [)ins abattus en mai, à Toufîou. — La Haie-Fouassière, en avril, volant en assez grand nombre, le soir, autour d'une barrière récemment peinte; forêt du Cellier, sur des branches de pin, en octobre. (E. de l'Isle). RHIZOPHAGINI Genre Rhizophagus Herbsl. R. depressus Herbst. — ToulTou (Gaultier). 82 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2' SÉR., T. VII fl22] — ferrugineus Payk. — Débris de sapins abattus, avril, torêt de Touffou ; la Haie-Fouassière, attiré par l'odeur de la peinture, comme \es Pityophagus (E. de l'Isle). — perforatus Er. — Détritus des prairies inondées, Roche- Maurice, en février. — Sur des fagots de peuplier, mai, Basse-Goulaine (E. de l'Isle). — parallelocolis Gyll. — Nantes (Dominique). — bipustulatus Er. — Nantes (Gaultier), — politus Hellw. — La Haie-Fouassière ; en avril et mai, au filet-fauchoir ; en janvier, dans une ruche d'abeilles (E. de risle). Famille des Trogositîdes Tpogositidœ TROGOSiriNI Genre Tenebroides T. mauritanicus L. — Le Croisic, été 1887 (A. Dollfus. — Assez souvent dans le pain, avec lequel il a été cuit, à Nantes et à La Haie-Fouassière. OSTOMINI Genre Thymalus Latr. T. limbatus F. — Forêt du Gàvre,dans les polypores, juillet (E. de risie). (A suivre). Découverte d'un îlot de Cénomanien dans le Marais de Mont au Loisson, en Saint-riihiirc-de-Ric/ (\'endcc). par M. le D-^ Marcel BAUDOUIN, Croix-dc-Vie (Vendée) Secrétaire général de la Société Préhistorique de Fniiicc, Chargé de Missions Préhisloritiucs, En août 1905, c'est-à-dire à une époque où la feuille de Palluau (Vendée) de la (^arle géologique du Service des Mines n'était point encore parue, et où nous n'avions pour nous guider dans la partie méridionale du Marais breton, appelée plus particulièrement Marais de Mont, (jue la {iclile carte de G. Vasseur et L. Garez, relative à l'ensemble de la Vendée, le hasard dune course d'archéologie préhistorique (1) nous conduisit dans une région de ce marais, qui corresjiond à la commune de Saint-Hilaire-de-Riez, et qui |)orte plus spécia- lement le nom de Loisson. D'après tout ce qui a été publié sur cette contrée et la carte citée ci-dessus, nous pensions avoir atTaire, au niveau même de ce tènement, à une partie du Marais de Riez et de Soullans proprement dit, c'est-à-dire à des AUiwions quaternaires mo- dernes. Mais, en arrivant sur les lieux, nous constatâmes de suite qu'en réalité ce lieu-dit correspondait, non pas à de la tourbe (c'est-à-dire au marais), mais à un véritable îlot, qui est aujour- d'hui, certes, encastré dans le marais, en se contondant tota- lement avec lui, mais qui, autrefois, fut une île, bien isolée, et par suite à un lieu qui n'avait jamais été recouvert par les eaux de l'ancien Golfe moderne dit de Challans ou de Mont {Fig. 1). (1) Marcel Baudouin. — Contribution à l'étude du Préhistorique dans les Marais modernes, etc. — ]"^ Congrès Préh. de Franr.e, Périgueux, 1905, Paris, 1906, 3 fig. — Tiré à part, Schleiclicr fr.. Paris. 1906, in-8", P2 pages 3 fig. N.iiiles. — Bull. Soc. se. nat. Ouest. 2' sér., I. VII, fasc. II-III. "31 décembre l'JOT. f. 84 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. VII Nous aurions dû, d'ailleurs, le soupçonner plus tôt, car, depuis trente ans, nous avons passé et repassé nombre de fois, à 1 kilomètre à l'ouest de cet îlot, sur la route de Saint-Hilaire- de-Riez à Soullans ; et nous avions remarqué que cette région sablonneuse était environnée d'une sorte de cercle d'arbres élevés, indiquant un ancien rivage, ou — comme l'on dit dans le pays, — une rive, contournant de tous côtés des marécages. FiG. 1.— Vllot cénonianien du Loisson (Commune de Saint-Hilaire-de- Riez, Vendée) [D'après la carte d'Etat-major au 1/80.000]. — Le contour de l'Ilot est donné par un Irait gras. Légende: H, route allant à Saint-Hilaire-de-Riez ; F, route du Fenouiller ; A, Ca, route des Sables-d'Olonne à Ciiallans ; S, route de Soullans ; P, route du Perrier; Ja, route de Saint- Jean-de-Monl; C',C, route de Commequiers ; Pi, Marnes crétacées de Commequiers ; R, Roche Garenbot f Ca/caù-e tertiaire, formant un pointement important). M. BAUDOUIN. ILOT CKNOMANIKN KN VENDEE SÔ En somme, Vilot de Loisson (1) constilue une sorte d'ovale, allongé (le l'ouesl à l'est, formé par un ensemble de chz/7z.s/?je est plus rare que le Mélanisme (2) ; ce qui n'a rien que de très compréhensible d'ailleurs, quoique, dans les deux cas, il s'agisse d'anomalies du plumage (3) en sens opposé. Et, si nous récapitulons les cas d'albinisme, à peu près certains, observés en Vendée, nous trouvons seulement (4) : Cas d'A. Aubert (Saint-Gilles) (1880) 1 Cas de Luçon (Musée de Nantes) (1889) fjeunej, né /?,' en Vendée 1 Cas d'A. Aubert (Saint-Gilles) (27 octobre 1889) 1 (1) Je n'insiste pas ici sur les relations de la variété noire avec le voisinage (le la nwr, pour ne pas sortir de mon sujet; mais je reviendrai ailleurs sur celte constatation fort curieuse. (2) Je ne veux pas, dans cette note, aborder une autre ([uestion que celle de Valbinistiie. Je laisse donc de côté tout ce qui a trait aux autres variétés de plumage chez le Vanneau : Mélanisme, etc. Pour la variété mélanique, je sais d'ailleurs qu'il en existe un exemple au Musée de Nantes ; cet oiseau provient du Marché de Nantes, où il fut acheté par M. Etieime Bureau (Bail. Soc Se. Nal. Ouest France, 1897, p. XLVI). Il n'y aurait rien d'impossible à ce qu'il ait été capturé en Vendée aussi, car c'est ce département qui alimente surtout la métropole de lOuest. (3) Il me semble qu'il y aurait une étude intéressante à faire sur laWinisnie des différents oiseau.r des côtes de Vendée (mais je ne possède que quelques indications bibliographiques sur ce sujet), et sur sa comparaison avec le Mélanisme, bien connu, de certains ))ia)umifères de nos rivages vendéens et bretons (en particulier, les moulons noirs; la race bovine appelée pie-noire ou noire en Bretagne, etc., etc.). (4) Il est impossible, aveccesseulesdonnées, de se faireune idéeprécisede la fréquence réelle de V Albinisme sur nos côtes, malgré la netteté de la réponse de (iivrand (2 cas en 20 ans), corroborée par colle de N. D. de Biez. M. HAlDOriN. — VANNKAU KT AI.MI.MS.ME 93 Cas de Penisson (ils (Le Fciioiiiller) (ISUiJ) (1; 1 Cas de Le Parmenlier (I8U9) (Croix-de-Vie) 1 Cas de Guilloiineaii (SaiMl-(iilles) ( 1U02) 1 Cas de Dupont (Le Fenouiller) (1<)()2) 1 Cas de Givrand (Var. blanche) (1902) 1 Cas de Givrand ( Var. (frise) (1902) 1 Cas de A. Aubert-Baudouin (1907) ( Var. trim., 29-BO (Reproduction). Dans cette étude, nous avons songé à identifier le Lernœenicus Sardinœ avec le L. encrassicoH. — En réalité, après comparaison récente des types, il s'agit de deux espèces très distinctes. Par suite, nous maintenons, jusqu'à nouvel ordre, le nom de Lermvenicas Sardinœ au Copépode de la Sardine. M. BAUDOUIN'. SAHDIN'K KT COI'Kl'ODK. 99 1° Naijeoive dorsale. — 18 cas, sur 37 cas {Ficj. 2). Cas n"^ I, II, III, VII, VIII, XI, XIII, XIV, XVII, XX, XXV, XXX, XXXI, XXXIII. XXXIV, XXXV, XXXVI, XXXVII. al Côtés. — Cùié droil : f) cas (XIV, XXXIII, XXXIV, XXXV, XXXVI). — gauche : 12 cas (I, II, III, VIII, XI. XIII, XVII, XX, XXV, XXX, XXXI, XXXVII). Ligne médiane : 1 cas (VII). Celle sialislique esl intéressante; elle montre que le COTE GAUCHE esl DEUX FOIS plus alteinl cjue le droil, et (|u'il y a une transition, constituée ()ar le cas u" VII, où riin|)laii- tation est médiane, et contonrne la nageoire par derrière. Figure 2. — Deux Lernaeenicua Smxlinœ, fixés sur Cliipea l'ilchanins : L'un près \a nar/eoire dorsah' (point d'élection iirinripal) ; i'anli'e sur l'œil. Pourquoi cette localisation à gauche-^ Nous en donnerons plus loin la cause probable. b) Région de la nageoire. C. GAUCHE ,,„,.. „ (i, H, XXX, XXXI. IjJ antérieur : 7 cas. wyvii 113 moyen : G cas. j VIII, XX, XXV. IjS postérieur : 3 cas. | III, XI, XIII. En arrière : 1 cas. | VII. Indéterminé : 1 cas. 1 XVII. c. DHOIT XXXIV, XXXVI. XIV, XXXIII, XXXV. 100 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 1^ SKR., T. VII Cette statistique montre que la plus grande fréquence est pour la partie antérieure de la nageoire (7 cas) ; et aussi pour le côté gauche (5 cas contre 2 cas) ; ce qui était prévu, en raison de la donnée établie précédemment. Chose curieuse, pour le lj3 moyen, il y a égalité à droite et à gauche (3 cas) ; et, pour la partie postérieure, tout est à gauche (3 cas). Il faut conclure de là qu'en ce qui concerne la région de la nageoire dorsale, le Copépode se fixe en somme de préfé- rence en avant et au centre même (13 cas sur 17) ; mais, s'il pique exactement au centre, il tombe tantôt à droite et tantôt à gauche, de façon à peu près égale : ce qui se comprend très bien d'ailleurs. Par contre, en avant comme en arrière de la nageoire, il se fixe surtout à gauche. — Cela ne peut tenir, à mon sens, qu'à la façon dont la Sardine se retourne sur un côté (sur le côté droit), au moment précis de l'attaque. c/ Distance au pourtour de la nageoire. — Cette distance (1) est toujours très réduite, et ne dépasse guère trois millimètres, sauf dans le cas VII (cas particulier). En eff'et, elle est nulle dans 4 cas sur 9 (I, II, VIII, XXV) ; ou atteint 1 à 3 >"/"' dans 5 cas sur 9 [XI (3 ■"/■") ; XXXIV (2"^/'") ; XXXV (1 ■"/"') ; XXXVI (1 "V"); XXXVII (2'"/"^)]. Il s'ensuit que le Copépode prend manifestement pour but le pourtour même de la base de la nageoire dorsale. 2° Nageoires pectorales. — 4 cas. o) Côtés. — Côté droit : 2 cas (VI, XVI). — gauche : 2 cas (X, XXVI). Cette statistique, quoique peu nombreuse, est intéressante. Elle montre qu'ici, comme pour l'œil, le côté n'a pas d'intérêt. A noter que la proportion est la même que pour la région oculaire : 4 cas sur 37. /)) Région de la nageoire. — Nous ne trouvons que 3 cas utilisables; et ces cas correspondent au milieu de la base (VI, (1) A ce point de vue, nous n'avons pu utiliser que dix observations : ce qui est peu au demeurant, nous l'avouons. M. HAUDOUIN. — SAIIOINK ET COPKI'ODi:. 101 X, XVI). — Cela indique simplemenl que le parasite se lixe de prélerence au ponrlour du cenlre de la hase de la nageoire, ici comme dans !a réi>ion dorsale. f) Distance à la nageoire. — Nous n'avons (jue deux cas à utiliser. Ils donnent : 1 cas, au contact (VI) ; 1 cas, à 1 ""' en arrière (XXVl). — Ce qui veut dire que, là encore, le Copépode prend manifestement pour but le point d'implantation de la nageoire. 3° Nageoires ventrales. — .3 cas. a) Côtés. — Côté droit : 0 cas. — gauche : 3 cas (IV, XXIII, XXXVIII). A noter qu'on n'a rien du côté droit pour cette nageoire ! La prédominance complète au côté gauche est à rapprocher de ce qui se passe pour la nageoire opposée, c'est-à-dire la nageoire dorsale. — Cette constatation est à souligner (1). b) Région de la nageoire. — 2 cas seulement sont utilisables. 1 cas : 1/3 ant. avec 1/3 moyen (XXXVIII). 1 cas : 1/3 moyen avec 1/3 postérieur (IV). L'autre cas ne nous donne rien. — Il n'y a rien à conclure de 2 cas isolés. c) Distance à la nageoire. — Ici un seul cas est à retenir, (|ui donne 3'" '" (IV) ; mais on ne peut rien tirer de cette unique donnée. II. — FACE LATÉRALE. — 4 + 2 = 6 cas. 1" Portion caudale. — 4 cas. a) Côtés. — Côté droit : 1 cas (XXIV). — gauche : 3 cas (V, IX, XXXII). Ici, encore, prédominance nette (3 cas contre Ij du côté gauche, comme pour les nageoires dorsale et ventrale. — Cv[[e partie n'est attaquée qu'après forte inclinaison à droite de la sardine. /)) Distance de la queue. — Dans les 4 cas connus (V, IX, XXIV, XXXII), limplantation s'est faite à la même place : à (t| Cela montre que la nageoire veiUrale n'est atteinte que quand la Sardine est complètement retournée sur le côté droit. 102 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2''- SKR., T. VII 3 *^'" de la queue ; c'est-à-dire à égale distance entre la queue et la nageoire dorsale, autrement dit à l'union du //4 postérieur avec les 3/4 antérieurs du poisson : point à noter, c) Distance du bord inférieur. — Dans les 4 cas rassemblés (V, IX, XXIV, XXXII), on a noté que la fixation se l'ait à 5 "V". c'esl-à-dire, en somme, au milieu de la hauteur du poisson à l'endroit considéré. Il y a donc, pour cette région, un point d'élection, très nette- ment indiqué. La pénétration peut se faire de bas en liaut et d'arrière en avant (cas IX); mais aussi il peut y avoir pénétration directe (cas XXIV). 2" Portion nioyenneienlre \â N. dorsale ei les ventrales/. — 2 cas. a) Côtés. — Côté droit : 1 cas (XXVIIl). — gauche : 1 cas (XIX). Pour la partie moj'enne du corps, nous n'avons que 2 obser- vations : ce qui n'est pas suffisant pour discuter. Dans ces circonstances aussi, la fixation se fait en un point qui paraît fixe : union de la 1/2 antérieure avec la 1/2 posté- rieure du poisson, au milieu de la hauteur. — C'est là encore, sans doute, un point d'élection. III. — RÉGION DE LA TÊTE. — 5 cas. 1" Région de iœil : 4 cas (Fig. 2). a) Côté. — N° XII, droit ; — N" XV, droit: — N" XXI, gauche; No XXII, gauche. Ici le côté ne semble avoir aucun intérêt; mais notre série est trop pauvre : 2 à droite, 2 à gauche. b) Œil. — Périphérie du cristallin, au bord interne de l'iris : 4 cas. Cette localisation est très nette, et fort intéressante par sa constance. c) Cristallin : 1 Pôle inférieur ; 1 Pôle supérieur ; 2 (?). .M. BAUDOUIN. SARDINE ET COFEPODE. 103 En somme, données en nombre insuffisant (1). 2" Sommet de la tète. — 1 cas. Dans ce lait (cas XXIX), l'inseiiion était médiane, fait très intéressant, et siégeait à un centimètre en arrière du sommet de la tête. Cette implantation pourrait être, à la rigueur, considérée comme une déviation en avant du point d'attaque principal de la nageoire dorsale, et considérée comme un cas de fixation de cette sorte, malgré l'éloignement (25 ™/"'). IV. — RÉGION DE L'ANUS. - 1 cas. Dans ce fait (cas XVIII), l'insertion était encore sur la liçjne médiane, caractère à noter, et siégeait près de l'anus, c'est-à- dire en arrière de la nageoire ventr(de. — On pourrait, à la rigueur, classer cette lixation dans ce dernier groupe (Eloi- gnement : 10 "'/'"). 11° Résumé. Si nous récapitulons, sous la forme d'un tableau d'en- semble les faits précédents, nous obtenons ce qui suit(Fig. 3) : 0 : ^ i_, A""- • .;"^ I loi.: — — ^- -^•■mÊiÊÊêi'3>ors \i Figure '6. — Schéma du mode d'attaque de la Sardine i)ar le Coprpode. (1) La fixation de L. SanUnœ sur Vonl (Fig. 2) est en tout point comparable à celle du L. SpralUv sur le Spratt ; et toutes les remarques que nous avons formulées, à propos du L. Sprall!i\ sont applicables ici en somme. «) Jamais on ne trouve une Sardine avec des Copépodes sur les deux ijeux. h) Quand il y a plusieurs parasites oculaires sur le même animal (2 ou 3- daprés nos observations personnelles et celles du Y" Joubin), toujours ils se trouvent sur h: même œil. Et nous avons démontré pour(|uoi il ne pouvait pas en être autrement (Marcel Baudouin. A. 1' . A. S., Congrès de Reims, 1907]. 104 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. VII TABLEAU RECAPITULATIF. A. Point d'élection principal B. Points d'élection accessoires Point de mire Nageoire dorsale : / Point principal 18 cas . ( (V Attaque. a) Partie inférieure b) Partie postérieure c) Partie antérieure (10 Partie inférieure : (Nageoire ventrale) : 3 cas. I 2» Partie moyenne : ' (Flanc) : 2 cas. (Un point d'élection) / 1» Partie moyenne (Flanc) : 4 cas. (Point il'élecliou cauiial) | I 2'5 Partie inférieure | (Région anale) 1 cas. ]" Partie inférieure (Nageoire pectorale) : 4 cas. I 2" Partie moyenne ' i(Œil), bas : 4 cas. 3" Partie supérieure : (Sommet de la tète) : 1 cas. Déviation de la visée par en Ijas : 5 cas. Déviation de la visée en arriére- en haut: 4 cas.) en bas : 1 cas. ocas. Déviation de la visée en bas et avant : 4 cas. Déviation de la visée en haut et en avant : 5 cas. ; 10 cas. !) cas. 1° Partie du corps attaquée. — Il résulte de là que, manifes- temeut, le Copépode vise la partie du corps de la sardine qui correspond à la Nageoire dorsale, qu'il réussit à atteindre dans la moitié des cas (18 sur 37). — Dans l'autre moitié des cas (50 "/o), il se trompe, visant mal, si l'on peut ainsi parler ; et, en réalité, c'est comme s'il jouait à pile ou lace : Il gagne dans la moitié des attaques ! Il dévie d'ailleurs soit en bas, soit en arrière, soit en avant, mais pas dans la même proportion. En elTeUU fois sur 19 fois il va trop en avant, c'est-à-dire dans 50 "/o des circonstances. La déviation en avant est donc très nette. Dans le reste des cas (10 fois sur 19), il reste trop en arrière M. BAUDOUIN. — SARDINE ET COI'ÉI'ODE. 105 (5 cas), OU va trop bas (5 cas); mais celle fois en égale propor- tion, c'est-à-dire encore dans la proportion de 50 °/„ (1). 2° Côté attaqué. — Il est absolument indispensable de remarquer qu'au niveau du point de mire l'atlaque a lieu dans 2/3 des tiers des cas (12 sur 18) du côté gauche, et 1/3 à droite (5 cas). — Cette prédominance, deux lois plus grande à gauche, (ju'on retrouve, très marquée aussi, dans l'attaque déviée en avant et en bas (3 cas sur 3), en arrière (3 cas sur 4), doit avoir une cause. Au total, 23 à gauche contre 11 à droite ; soit 2/3 également (2). Jusqu'à nouvel ordre, nous supposons que c'est la position du corps même de la Sardine, et par suite de la nageoire dorsale, au moment précis de Vattaque, qui intervient en l'espèce. Nous croyons que le poisson doit s'incliner à droite, de façon à couvrir son flanc droit (au moins dans une certaine mesure), lorsque l'ennemi se présente. 3° Mode d'attaque. — Tous ces chiffres sont vraiment très remarquables. En tout cas, il fallait absolument les mettre en relief. Il semble, en outre, que le parasite attaque plutôt d'arrièreen avant que d'avant en arrière ; c'estce queconfirment du moins les faits où la pénétration dans le corps est oblique (cas VII, VIII, IX, XXXII, etc.), de façon très manifeste. Cela revient à dire que le Copépode, toujours adulte et au stade de fécondation, suit la sardine, au lieu de l'aborder de front : ce qui était d'ailleurs à prévoir. Il doit en outre la suivre le plus fréquemment en nageant au-dessus d'elle (puisque le point principal d'attaque est (1) Nous avons iiiLliqué plus haut la situation précise des points d'élection accessoires . (2) Ces données ne concordent pas tout à t'ait avec ce qu'a écrit M. le Prof. Jouhin en 1888 : « Les points où l'animal se fixe sur la .sardine sont par ordre de fréquence : la terminaison postérieure (inexact ; c'est le centre) de la nageoire dorsale (exact) ; l'œil ; la paroi abdominale ; la naissance de la queue (exact, mais pas assez précis). » 106 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉH., T. VII supérieur : la nageoire dorsale) ; mais pas toujours, car il y a des attaques, rares d'ailleurs, dirigées de bas en haut. Comparaison avec le L. Sprattœ. Conclusions. — Dans une étude spéciale sur le Lernœenicus Sprattœ, qui paraîtra sous peu (1), nous avons constaté le même phénomène ; et, chose très curieuse, les chiffres sont les mêmes pour le parasite du Spratt {Clupea spratta) que pour la Sardine ! Le côté gauche est deux fois plus souvent atteint que le droit (2/3 contre 1/3 des cas) ! Nous avons trouvé, en effet, sur 21 cas, 14 à gauche et 7 à droite. La proportion est donc mathématiquement la même. Dans cette étude, nous avons montré que si le Spratt. comme la Sardine, tenait à couvrir son côté droit, c'était, dans l'es- pèce, pour protéger son œil droit ! Pourquoi agit-il ainsi ? Evidemment, parce que son œil droit est le meilleur, par adaptation fonctionnelle ! Conclusion : la Sardine, comme le Spratt, est droitière ; et c'est le cas de l'œil du spratt qui nous explique le cas de la nageoire dorsale de la sardine ! (2). Jamais nous n'avons trouvé de parasites sur les deux yeux d'un même poisson. Le parasitisme est toujours limité à un seul œil, chez la sardine comme, chez le spratt (L. Sprattœ). Nous avons aussi indiqué pourquoi (Sélection naturelle). IL — MÉCANISME DE LA FIXATION DU PARASITE. ^ Nous avons pu, comme nous l'avons dit déjà (3), à l'aide des observations recueillies et des dissections faites, établir, en dehors du poiiit précis de l'attaque du parasite sur la sar- dine : 1" d'abord, la façon dont la pénétration a lieu dans cet organisme, une fois Vattaque réalisée ; 2" la quantité ma.ximum de pénétration ; 3° enfin, le point d'arrêt où se fixe la tête du (1) Marcel Baudoui.v. — Du mode d'attaque du Clupea .Spralla par le Lernœenicus Sprallvc. — A. F. A. S., Congrès de Reims, 1907. (2) A rapprocher de ce qui se passe chez certains Pleuronectea (marche sur un côté qui varie d'ailleurs). (3) Mémoire cité de 1905. M. BAUDOUIN. SAHDIN'K ET COPKPODK. 107 copépode (Fig. 4) dans les lissas, sa pt-iu'lralion élant cllec- tuée entièrement, 1° Attaque. — l*"' stade. — Nous ne possédons aucnn exemplaire de Sardine sur le{|uel on voit un Lernœenicus Sardinœ simplcmenl of/rippi' j)ar ses |)attcs atrophiées ou plutôt par ses antennes (en Corme de grilles aiguës) à la surface externe, c'est-à-dire accolé à la peau du poisson. — Cej)endant, il est bien probable que c'est ainsi que débute l'attaque ; on ne la comprendrait pas autrement. FiGunE 4 Forme du céphalotlio- ra.x (lu Lernseenicus Sar- dinse, expliquant son mode d'altaque. — Vues de face (face .supérieure et face inférieure) et vue de profil. (Les détails de constitution anatomique, seulement visibles au microscope, n'ont pas été à dessein représentés ici ; ce schéma ne doniie à dessein que ce qu'on voit à l'œil nu). Mais ce premier stade n'a jamais été observé directement. Par contre, pour le 2^ stade, oii la tète est rendue sous la peau, nous possédons une série de cas très [)robanls. Pour les suivants, montrant la tète de|)uis cette situation jusqu'à celle où elle est agrippée à la colonne vertébrale, les exemples abondent (1). 2° Mécanisme de la pénétration. — A. Variétés de pénétration. Il Deuxième Mémoire de 1905. 108 BULL. SOC. se. xNAT. OULST. — 2'^ SÉK., T. VII al 2^ stade. — Dans quatre cas, on a trouvé la tête exacte- ment sous la peau : (1/5 de céphalothorax inclus seulement; g mm :^ l'extérieur). Ces observations correspondent aux régions suivantes : 1. Nageoire dorsale : 1 cas (VIII). a! Régions i 2. Nageoire pectorale : 1 cas (X). I ordinaires / '^' ^^'f/^^/re ventrale : 1 cas (XXIII). 2^ Stade ^- ^^'9^^^^ latérale : 1 cas (XIX). I 7"' série : 3 cas et G observa - f bl Régions \ tions (Voir détails) (1). spéciales : Œil / _ , . . tt • i-. i ^ z'' série : 4: cas (Voir détails). bl 3^ Stade. — Tête à l'entrée des muscles (1/3 antérieur du céphalothorax inclus ; 7™'" à l'extérieur) = 5 cas. 1. Nageoire dorsale : 0 cas. 2. Nageoire pectorale : 1 cas (XVI). 3 Nageoire ventrale : 1 cas (IV). 4. Région latérale : 2 cas (IX, XXVIII). 5. Sommet de la tète : 1 cas (XXIX). cj 4" Stade. — Tète dans les muscles (1/2 antérieure incluse; 5mm ^ l'extérieur) r= 5 cas. 1. Nageoire dorsale : 1 cas (I). 2. Nageoire pectorale : 1 cas (VI). 3. Nageoire ventrale : 0 cas. 4. Région latérale : 2 cas (XXIV, XXXII). 5. Région anale : 1 cas (XVIII). d/ 5" Stade. — Tête dans les njuscles (2/3 antérieurs inclus ' 3 mm i^ l'extérieur) = 7 cas. 1. Nageoire dorsale : 5 cas (VII, XIII, XXXIV, XXXV, XXXVII). 2. Nageoire pectorale : 1 cas (XXVI). 3. Nageoire ventrale : 0 cas. 4. Région latérale : 1 cas (V). (!) Nous étudierons à {^art cette local iscation. M. BAUDOUIN. SAMDINK liT COI'KI'ODK. 109 ej 6^ Stade. — Tèle accolée à ht (lolonnc vertébrale (Céphalo- thorax lolalenicnl inclus) = 11 cas. 1. Nageoire dorsale : 10 cas (II, III, XIV, XVII, XX, XXV, XXX, XXXI, XXXIII, XXXVI). 2. Nageoire pectorale : 0 cas. 3. Nageoire ventrale : 1 cas (XXXVIII). 4. Région latérale : 0 cas. B. Tableau par Régions. - Ces chiffres très intéressants doivent, j)our pouvoir être discutés avec plus de profil encore, être classés, en outre, par régions, c'est-à-dire d'une façon inverse (Fig. 5). 1. Nageoire dorsale : 17 cas. a) Tête sous la peau : 1 cas. h) Tète dans les muscles : 0 cas. i ; Jf.. •/.'' U *^ci,/^-^'^^if. Figure 5. — Schéma du mode de pénétration ilu Para.site dans le corf .s de son hôte. c) 7/2 ant. céplialolliorax inclus : 1 cas." d) 2j3 ant. céplialotlwrax : 5 cas. e) Céphalothorax inclus : 10 cas. 2, Nageoire pectorale : 4 cas. a) Tète sous la peau : 1 cas. h) IjS ant. céphalollwra.r inclus : 1 cas. c) //2 ant. céphalothorax inclus : 1 cas. d) 2j3 ant. céphalotimrax inclus : 1 cas. e) Céphalothorax inclus : 0 cas. 110 BULL. SOC. se. MAI-. OUKST. — 2'= SI'K., T. VII 3. Nageoire ventrale : 3 cas. a) : 1 cas. b) : 1 cas. c) : 0 cas. d) : 0 cas. e) : 1 cas. 4. Région latérale du corps en général (1 ) : (> cas. a) : 1 cas. b) : 2 cas. c) : 2 cas. (/) : 1 cas. e) : 0 cas. C. Conclusions. — Que conclure de ces deux tableaux 1 a] Quelle que soit la région considérée, on a tous les inter- médiaires, de la première catégorie (a) à la dernière (e). Si parfois quelque phase n'est pas représentée d'ailleurs cela tient simplement à ce qu'on n'a pas eu à observer un fait de la dite catégorie. Mais la progression observée est très nette et très probante. hj D'un autre côté, pour le second stade (4 cas), aucune région principale ne fait défaut (ce qui se conçoit très bien) ; chacune d'elle est représentée d'ailleurs par un seul cas. En effet, le 2^ stade est constant, et devait se retrouver partout. Le S'' stade manque pour la nageoire dorsale ; mais en revanche le i*^ stade y est bien représenté et le remplace. Le sixième fait défaut pour la nagtoire pectorale; mais cela est en rapporl avec ce fait qu'il ne peut guère se produire en cette région, car le parasite passe/r//7 (/a/js la cavité abdominale, s'il s'enfonçait davantage dans l'animal qui le porte. Le i" et le 5^ stade ne sont i)as rej)résentés pour la nageoire ventrale, faute d'observations. Le derniei' stade mancjue aussi pour la région latérale du corps, parce (|ue le parasite atteint son but, la colonne verté- (1) Les autres régions n'ont aucun intérêt dans celte discussion ; et VŒU forme une région spéciale, qui n'a qu'une seule catégorie à ce point de vue. M- HAUDOL'IN. — SAHDI.M-: liT C.OI'KI'ODF;. 111 l)rale, avanl d'avoir besoin ({"tHrc coinph'U'inenl enfonce ; ici, le maximum de pcnèlvalion corrospond précisé me ni à la moitié de Ut course lial)iUu'llc' du parasite, tandis (jue, pour le point d'élection (nageoire dorsale), le maximum n'est net- tement atteint qu'en fin de course, en e. cl II résulte de là ((u'évidemment la longueur du Céphalo- thorax du Lerna'enicus a été déterminée, par adaptation fonctionnelle, de façon à correspondre à peu près à la dislance à franchir au jwinl d'élection principal de lattaque. (jui va de la nageoire dorsale à la colonne vertébrale de la sardine, et (jui a environ 10 '"/"' en cette région. C'est, en efïet, la longueur du Céphalothorax {o\w\ du (>opé- pode en question. Forcément, quand l'attaque a lien antre part, — par dévia- tion de la visée, — le céphalothorax est trop h>ng : aussi en reste- t-il plus ou moins à l'extérieur, en réserve pour ainsi dir('(l)! 3" Point de fixation ou d arrêt. — Nous avons vu qu'en règle générale la tète s'arrête et se fixe à la colonne vertébrale de la sardine (10 cas sur 17 cas observés), c'est-à-dire dans 50 "/odes cas environ (Fig. 6). aj Mais s'arrête-t-elle là pour s'y fixer ou s appuyer, c'est-à- dire pour prendre simplement un solide poiiit d'appui, sans qu'on ait à s'occuper d'autre chose ? Nous ne le pensons pas. Pour nous, si la tète gagne cette région, ce n'est pas simplement dans un but mécanique, quoique cela en ait l'air au premier abord ; mais dans un but tout autre, bien autrement important que celui d'avoir un point fixe sur un hôte, très mobile au demeurant. h) C'est pour se trouver dans le voisinage des v(nsseaux san- guins périvertébraux, et par conséquent dans un excellent milieu nutritif qu elle pointe jusque là (2), à notre avis du moins. (1) Nous montrerons, dans un autre mémoire, pourquoi le Ci-phalothorax seul doit pénétrer dans le corps de l'hôte. (2) La même e.vplicafion doit être bonne pour Lernœenicus eiicrassiculi chez VAnchois. et peut-être même pour le Perodernïu ciilindricunt. 112 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. VII Ce qui permet d'accepter cette théorie, à défaut de iines dissections ou de coupes microscopiques, montrant la tête en contact direct avec les vaisseaux, c'est ce qu'on observe au niveau de Vœil, non seulement chez le Lernœenicus Sar- dinœ (qui ne se fixe là que par accident), mais chez le Ler- nœenicus qui paraît spécialisé à l'œil (le L. monillaris ou Sprattœ) (1). La tête est, en effet, plongée au milieu des plexus choroïdes dans tous les cas, sans aucune exception ; jamais elle n'en sort, et jamais elle ne traverse l'œil, pour aller trouver plus profondément un point d'appui osseux. ■ r^'-j^^—-^, Figure 6. — Mode de fixation du Parasite dans son hôte, au inveau de la nageo'we dnfsale. — Légi'nde : Na, nageoire dorsale ; Cu, Cépiialolhorax ; g, gaine adventice; 0, abdomen; F, sacs ovigéres, incision av sur o ; P, peau ; Ap, apophyse épineux ; 1', colonne vertébrale. Ce qui se passe parfois près de la nageoire pectorale, où la tête a été trouvée entourée de uaisseaux (cas X) et très pig- mentée, plaide dans le même sens. Ici la coloralion n'est d'ailleurs qu'une exception (2). (1) Cette localisation actuelle à VŒU chez le Spralt doit être, comme nous le montrerons dans un travail spécial, le résultat d'une cause accidentelle, et par suite d'une adaiitalioii fonctionnelle secondaire, en raison de la longueur même du céphalothorax. Nous croyons, en elfet, que jadis le Spralt a dû être attaqué comme la Sardine, c'est-à-dire sur la nageoire dorsale. (2) On trouve parfois cependant la tête assez noire, même quand elle n'est pas exactement au niveau de la colonne vertébrale (4« et 5* stade) ; par exemple dans les cas VII et XVIII. Par contre, la tête n'est jamais noire, quand un la rencontre sous la pean (2« stade), ou à Ventrée des muscles (3'^ stade). Cette coloralion indique seulement un individu plus rp-us et plus dgé que les autres. M. HAUDOUIX. — SARDINK ET COPKPODi;. 113 4° Cause de la fixation. — Reste ;i lioiivcr pounjuoi le Copépode femelle n'allaque toujours (ju'arrivé à \'à;/e ailulle, au stade de fécondai ion, l'hùlc dont nous parlons. Cela est aisé, d'après nous. Il ne devient eclo-parasitc, tie la sardine tout au moins, que pour pouvoir mener à bien son ovulation, et jouer son rôle pour la reproduction de l'espèce. Ce qui le prouve, ce sont les faits suivants: 1° On ne trouve jamais que des femelles sur la sardine ; le mâle ne s'y voit jamais; et il semble n'avoir pas l)esoin de cet hôte-là pour vivre. 2° Toujours l'attaque a lieu par une femelle prèle à être fécondée, ou plutôt à pondre. 3o Jamais Vabdomen (et par suite les sacs ovigères) ne pénè- trent dans le corps de rhôte. Toujours, sans aucune exception, ils restent à l'extérieur. Cette disposition, qui n'est pas reflet du hasard, mais un résultat d'adaptation, permet au segment génital de lâcher ses œufs facilement, tandis que le reste du corps, devenu ensuite inutile, peut mourir et rester fixé sur l'hôte, (jui lui a permis de mener à bien sa fonction de reproduction, et qui d'ailleurs en est récompensé par une maladie véritable ! L'avenir de l'espèce Lernicenicns Sardinœ est certes ainsi assuré, mais au détriment de la Sardine elle-même ! Par suite, le Lernœenicus femelle n'attaque la sardine que pour se nourrir, d'une façon excellente et très substantielle, au moment où il a le plus besoin de forces, c'est-à-dire quand il accomplit l'acte pour lequel il a été spécialement créé, et pour lequel il s'est sélectionné lui-même. Il est un point sur lequel nous devons insister en terminant, parce que, jusqu'à présent, certains auteurs semblent admettre ce qui est le contraire de la réalité. Le parasite ne se dirige jamais vers la cavité abdominale et le tube di )» 2 avril 1885 31 mars 22 avril 15 avril 14 mars 7 mai 15 avril 20 avril 1886 31 mars 25 avril 2 avril 16 mars 10 mai 12 avril 16 avril 1887 10 avril 23 avril 12 avril 12 mars 3 mai 10 avril 12 avril 1888 13 avril 23 avril 17 avril 16 mars 12 mai 27 avril 15 avril 1889 l'i- avril 26 avril 21 avril 17 mars 9 mai 24 avril 19 avril 189U 31 mars 25 avril 13 avril 14 mars 11 mai 2() avril 10 avril 1891 ]er avril 19 avril 16 avril 17 mars 28 avril 11 avi-il 14 avril 1892 30 mars 23 avril 9 avril 19 mars 30 avril 9 avril 7 avril 1893 13 avril 17 avril 6 avril 11 mais 6 mai 12 avril 2 avril 1894 19 avril 11 avril 8 avril 14 mars (; mai 28 mai 9 avril 1895 9 avril 23 avril 11 avril 16 mars 24 mai 24 mai 8 avril 1896 23 avril 20 avril 18 avril 12 mars k; mai 20 mai 14 avril 1897 28 mars 14 avril 16 avril 4 mars () mai 26 mai 12 avril 1898 5 avril 20 avril 11 avril 9 mars 2 mai 7 mai 11 avril 1899 30 mars 22 avril 15 avril 29 mars 30 avril 10 avril 15 avril 1900 22 avril 19 avril 15 avril 2/ mars 2.) mai 9 mai 22 avril 1901 31 mars 20 avril 11 avril 21 mars (i mai 2 mai ?6 avril 1902 30 mars 16 avril () avril 24 mars 4 mai 29 avril 12 avril 1903 12 avril 23 avril 20 avril 16 mars 13 mai 19 avril 20 avril 1904 13 avril 30 avril 13 avril 29 mars 4 mai () avril 12 avril 1905 5 avril 26 avril 11 avril 28 mars ;; mai 2 avril () avril 1906 10 avril 23 avril 11 avril 17 mars 11 mai 7 avril 18 avril 1907 27 mars 25 avril 12 avril 23 mars 16 mai 21 avril 10 avril 23 mars 11 avril 2 avril )i „ 11 2 avril Exlrêmes 23 avril 30 avril 21 avril " i> i) 22 avril Nantes. — Bull. Soc. se. nat. Ouest, 2' sér., t. VII, fasc. III-IV, ^1 ilccenibiv \Wi. LISTE DES Mollusques Terrestres et Fluvlatiles OFFERTS PAR M. Maurice Gourdon AU MUSHUM Dl' LA ViLLH DE NaXTES Il y a (juehjuc temps (1903), je donnais au iMiiséuni de la Ville de Nantes toutes mes collections d'histoire naturelle. Les échantillons en ont été recueillis par moi, soit pendant que j'hahitais les Pyrénées, soit au cours de très IVéciuents voyages à travers l'Europe. Quelques autres enfin proviennent d'échanges faits avec des naturalistes français ou étrangers ayant un nom dans la science malacologi(|ue : lîourguignat, Fagot, Locard, etc., pour la France ; Hofill y Poch (Arturo), secrétaire perpétuel de la Real Acddemid de Ciencias y Arles de Barcelone ; Jetschin (Robert) à Patschkau (Silésie) ; le professeur Alex. Mascarini, directeur du Miiseo Orsirii à Ascoli Piceno (Italie) ; Westerlund (Cari) Phil. Dr. à Ronneby (Suède) pour l'étranger, pour ne citer (juc les principaux. En 1904 paraissait (Bull. Soc. Se. Nat. de l'Ouesl de la France, 2^ série, T. IV) une note sur les Echinides pyrénéens espagnols. Continuant la publication du catalogue de mes collections, je donne aujourd'hui la liste des coquilles terrestres, lluviatiles et d'eau douce (pi'elles renferment. Cette série comprend 72G espèces ou variétés réparties dans 16 familles. Nantes. — Bull. S . m^-> 128 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SÉR., T. VII Helix lapicida L. — Ludion. La Haie-Fouassière. Hambourg. Goldenstein (Moravie). Bruch près Barcelone. Amélie-les-Bains. Marseille. , — arbustorum L. — Cordemais. Hambourg. Karpenslein près Landeck (Silésie) — — — var. jetschini Ulichy Kob. — Weis- sckirchen (Moravie). — desertorum Forsk. — Algérie. — calaeca Brgt. — Aragon. — Cossoni Brgt. — Barcelone, sur les agaves. — hortensis Mûller. — Ripoll (Catalogne). Pic de Montlas, Barousse (H.-Pyr). Vallée du Lys près Ludion. Ludion. Landsberg (Bohème). Le Plan (H''"-G.); forme scolaris. nemoralis L. — Ludion. — splendida Drap. — Carcès (Var). Oran. France méri- dionale. Llansa (Espagne). Montjuich à Barcelone. N. D. de Beauregard à Orgon. — splendida Drap. — var. Diimasiana Moq-Tandon. — Olerdola près Tarragone. — — — var. /)nr/c,s/ Moq-Tandon. — Rubi, Barcelone. — — — var. ininor. — Prat de Llobregat (Catalogne). — ^ — — variété. — Bruch près Barcelone. — sylvatica Drap. — La Sône (Isère). Jura. — vendobonensis Fér. — Kronstadt (Transylvanie). — alonensis Fér. — Candiel près Caslillon de la Plana (Catalogne). — alabatristes Mich. — Oran, Nord africain. — Brevieri Pech. — Camerata, Oran (Algérie). — Cirtae Rossm. — Algérie. — Dupotetiana Terver. — Oran et Sidi Medjaed (Algérie). — engastera Brgt. = laclea MuUer. — Cap Figale (Algé- rie). — galena Brgt. — Oran et Lalla Marghnia, M. GOURDON — MOLLUSQUES TERRESTHES ET FLUVLVTILES 129 Hélix juilleti Teiver. — Méchéria (Algérie). — jourdaniana Brgt. — Tlemcen. — — var. inarglmiensis Del). — Lalla Marghnia, Oran. — lactea Millier. — Ile Majorque (Iles Baléares). Pyr- Orientales. Saida, Oran. Faro. — — — var. canariensis Mousson. — Canaries. — apalolena Brgl. — Carlhagène. — — — ^ lactea Millier. — Pyr.-Or. — nicensis Fér. — Nice. — oxia Brgl. var. marmoraUi. — Ile Majorque. — soluta Mich. — Sidi Medjaed (Oran). — — — var. alba. — Oran. — surrentina A. Schmidl. — Sorrente (Italie). — tigri Gerv. var. dicallistrodon Brgt. — Tunisie. — vermiculata Millier. — Marseille. Aude. Toulon. Ascoli Piceno. — — — var. nhjrescens Masc. — Torre del Greco, Naples. — Wagneri Terver. — Kalaa (Algérie). — Zaffarina Beck. — Oran. — cyanea Fagot. ^ Malihala (Dalmatie). — Gourdoni Fagot. — Gorges du rio Malo, Aran (Cal.). — muralis Millier. — Provence. Rome : le Colysée. — — — var. Mahonensis. — Mahon (Baléares). — nebrodensis Priaino. — Madonia (Sicile). — orgonensis Philibert. - Orgon (B.-du-Rliône). — serpentina Fér. — Assissi, Onibrie (Italie). Bonifacio (Corse). Saint-Cyr (Var). Provence. — strigata Mùller, var. umbrica Charp. — Monte di Somma, Ombrie (Italie). — Tirannoi Brgt. — Citadelle de Barcelone. — tristis PeilTer. - Corse. — trica Paule. — La Madrague, Saint-Cyr-en-Provence (Var) T. R. — consobrina Fér. — Iles Canaries. 130 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2« SÉU., T. VII Hélix plicaria Lmk. — Ténérifïe. — aperta Boni. — Quartier Lionquet à la Ciotat. Sicile. Les Abruzzes. — subaperta. — Djurjura (Algérie). — haematostoma L. — Ceylan. — — — variété. — Ceylan. — melanotragus Boni. — Ceylan. — melanostoma Terver. — Mostaganeni (Algérie). Mar- seille. Yonne. Variété. — aspersa Mùller. — Alger. Ludion. — — — forme scalaris (anomalie) La Haie- des-Bouillons, Cordemais. Ile-de-Ré. — subaspersa. — Barcelone. — Mazzulli Jan = retiriigis Cant. — Palerme. — ligata Millier. — Ascoli Piceno. — — var. senescens Masc. — Ascoli Piceno. P. — — var. decussata Mgl. — Maura délia Morte (Aqua Santa), Ascoli Piceno. — — var. minor Masc. — Communanza, Ascoli. — — var. tnienlina Masc. — Riva del Tronlo, Ascoli Piceno. — lucorum Miïller. — Communauza (Italie). — — var. stramii:ea Briganti. — Monte dei Ziori (Abruzzes). — — var. candida Masc. — Sette Cerri (Abruzzes). — Pomatia L. — France. Patsclikau (Moravie). — — — var. senestralis. — Beaune (Côte-d'Or), — — — - banatica Kim. — Herkulesfïirdo (Hongrie). — secernenda Rossni. — Makarska (Autriche). ^ emarginata Gundl. — Ile de Cuba. — Isabella F^ér. — Iles Barbades (Antilles). Cochlostyla pulcherrima Sow. — Iles Philippines. — speciosa Gay. — Iles Philijipines. metaformis Fér. — Iles Philippines. — acuminata Sow. — Iles Philippines. M. GOUlUK)N — MOLI.USQUKS TKHUKSTKKS KT FLUVIATILKS 131 l'^ani. des Hilimilidae Bulimulus peruvianus Bigt. — Chili. — alternatus Say. — Faredo (Mexi(iue). — guadalupensis l>ing. — Anlilles. — litus Fér. — Brésil. — papyraceus Mawe. — Brésil. — ePYthrostomus Sow. — Chili. — terebralis Peitïer. — Chili. Fani. des CylinoPiEllidae Macroceramus cylindricus Giay. — Iles Vierges, Torlola (Antilles). Fam. des Buliminidae Buliminus melo Qiioy. — Australie. — tumefactus Reeve. — Grand Bassam. — Magenii Gassies. — Nouvelle Calédonie. — Maffioteanus Mousson. — Grande Canarie. — Forbesianus Morl. et D. — Açores. — gibber Zglr, var. pliorcns. — Issar : Oimée. — montanus Drapd. — Hochwald (Moravie). Char- leroy (Belgique). — myosotis Webb. et B. — Canaries, — nanodes Shuthl. — Ténérifle. — obesatus Webb. — Canaries. — obseurus Mùller. — Hambourg. Luchon. — olivaceus PeifTer. — Candie. — tabidus Sh. — TénérilTe. — todillus Morlet. — Alger. ^- BielziKim, var. 7>as/e/'/Kim. — Strojna (Hongrie) — pupa Brug. ex L. — Algérie. — reversalis Bich. — Mont Kônigstein (Transyl- vanie). — Arnouldi P. Fagot. — Bisauri, Espès (Aragon). — détritus Mùller. — Val d'Ossoué près Gavarnie. Monte (lei F'riori (Abruzzes). Vich, Ripoll (Cata- logne). Anhalt (Allemagne). Graviers d'Eget : vallée d'Aure (H.-Pyr.). 132 Bur.L. soc. se. nat. ouest. — 2'^ sku., t. VII Buliminus fasciolatus Olivier, var. alba. — Syrie. — spoliatus Pair. — Athènes (Grèce). — tauricus Lang. — Syrie. Massandra (Crimée). Tournefortiana Fér. — Bagbad, Analolie (Turquie). — ghilanensis Issel. — Jermab (Caucase). — niso Risso. — Vallée de Louron (H. Pyr.). — quadridens Mùllcr. — Catalogne. Vallée de Louron. Aude. — — var. exigiia. — Pic de Rie : Marignac. 5 dentatus Miihlf. — Caltaro (Dalmatie). — tridens MûUer. — Ascoli Piceno (Italie). Alt Gel ton près Berlin. StenogYra decoUata L. — Marseille. Barcelone. Ascoli Piceno, Fam. des Cionellidae Cionella lubrica Muller. — Ludion. Hambourg. Aude. Nantes. — subcYlindrica L. — Rouge Cloître (Belgique). — — — = exujiia Menke. — Luchon. — acicula Mïdler. — Carcès (Var). Les Cléons près Nantes. — follicula Sronow. — Littoral de la Médit. Barcelone. — Terveri Brgt. — Barcelone. — Vescoi Brgt. — L'Arba près Alger. Agraulina Mabilleana P. Fagot. - Lourdes. — Nouletiana P. Fagot. — Aulus (Ariège). — tridens Pult. — France. Charleroi (Belgique). Fam. des Pupidae Pupa angulata Bofdl. — Ballabriga (Aragon). — aragonica Fagot. — Escalas de Sopeira. Ballabriga (Aragon). — avenacea Drap. — Jura. Herkuleslurdô (Hongrie). — — — var. paucidens West. — Borjholm (Suède). M. (iOUHDON — MOLLUSQUES TKHKKSTUKS K T l-LU VIA IILKS 1153 Pupa Baillensi Dupiiy. — Bayoniie. — Bigorriensis Charp. — Luchon. — — — anomalie. — Luclion. — Bofilli Fagot. — Monlscrrat (Catalogne). — Brauni Rossm. — Ballabriga (Aragon). — catalonica Bofiil. — Banos de Hibas (Espagne). — cinerea Drap. — Marseille. Orange. — costata Fagot. — Les Faux Chaudes (Bas. Pyr.). — crassata Bofiil. — Escalas de Sopeira (Aragon). — cylindrica Michd. — Montserrat (Catalogne). Amélie- les-Bains, — eximia Ross. — Crimée. — fallax Say. — Colombie. — Farinesi Desm. — Carcès. — frumentum Drapd. — Raudersacker près Wurburg (Bavière). — — var, apennina Charp. — Ascoli Piceno. — — — illijrica Rossm. — Riva ; Tyrol. — — — pachijgastra Zglr. — Sébénico (Dal- malie). — goniostoma Kûster, var. : juliensis. — Saint-Michel- de-Fay (Espagne). — Gourdoniana Fagot. — Sommet du pic du Gar(H'^-G.) — granum Drapd. = graniformis Drapd. — La Barousse (Hautes-Pyrénées). — graniformis Drapd. — Cariés. — Hospitii Fagot.— La Rencluse, massif de la Maladetta (Aragon). — ignota Fagot. — Torla, Boucharo (^Aragon). — Ilerdensis Fagot. — Pobla de Ségur (Espagne). — leptochila Fagot. — Pyrénées. — megachila Jan. — Monte Brione près Riva, Tyrol. — montserratica Fagot. — Montjuich près Barcelone. Vallée de Louron. Bruch près Barcelone. — Montsicci Bofiil. — Pic de Montsech (Catalogne). — Moquiniana Kûster. — Les Eaux Chaudes (B.-Pyr.). 134 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2*^ SKll., T. VU Pupa Muhlfeldti Kùster. — Raguse (Dalmalie). — — — var. ventilaloris Porro. — Glissa près Spalalo (Dalmatie). — multidentata Drouel. — (^hambéiy. — Partioti Mocj. -Tandon. — Sainl-Sauvcur (H.-Fyr.). — Penchinatiana Bigt. — Biuch (Catalogne). — petrophila Fagot. — Village de Conflens (Ariège). — Philippii Cantr. — (Lattaro (Dalmatie). — pyrenœaria Michd. — Ludion. — — — (anomalie). -La Baiousse(H.-Pyr.) — quinquedentata Born. — Marseille. — riogens Michd. — Cierp (Hante-Garonne). — ringicula ALichd. — Villefranclie-de-Lauragais (H. -G.) — Sabaudina Brgt. — Carcès. — saltus Bofill. — Sahun (Aragon). — secale Dra{)d. — Fisckau [)rès Wienner-Neustadt. Namur. Aude. — — var. Boileaiisiana Gliari). pr. sp. — Bélesta (Ariège). — — var. fiisiformis Botill. — Ballabriga (Aragon). — similis Brug. — Carcès. — cylindracea Da Costa. — Namur. — umbilicata Drapd. — Commun partout. — dolium Drapd. — Waag-Besterezu (Hongrie). — Jetschini Kim. — Herkulestûrdô (Hongrie). — Espèce rarissisme. — St-Simonis Brgt. — St-Béat (Haute-Garonne). — armifera Say. — Philadelphie (U. S. A.). — biplicata Michd. — Marignac (H. -Garonne). — dilucida Zglr. — Ladivert près St-Béat. — Sempronii Charp. — Montagne du Simplon. — bigranata R. — Suède. — marginata Drapd. — Angleterre. — muscorum Miiller ex-L. — Près Wurzl)urg (Bavière). (>ommun partout. Ascoli Piceno (Italie). — costulata Nils. — Borjholm (Suède). Alt-Gettou près Berlin. M. G()iiU)().\ — MOMASQLiHs ri;iuu-;sTiu;s i;r fi.uvia rii,i;s ].'}.") Pupaedentula Diapd. — Heulla (Tyrol autrichien). — (Isthmia) niuscorum Drapd. — Commun partout. — triplicata Studer. — Autriche. — antivertigo Drapd. — Aude. — Moulinsiana Drapd. — Montivano (Lombardie). — PYgmœa Drajjd. — [.uchoii. Ardeiines. Hambourg. Strophia eximea Mat. — Iles Bahamas. — maritima PeilTer. — (>uba. — uva I^. — Anlilles. Megaspira elatior Spix. — Brésil. Balia Deshaiesiana Brgt. — Haute-Garonne, Savoie (rare). — fragilis Leach. — Castehiau d'Angles (Gers). — perversa L. — Luchon. — pyrenaica Brgl. — Bosquet des Bains à Luchon. Clausilia adventicia Kim. - Piatra mare près Fôrmosch (Transylvanie). — — var. beflicusa Kim. — Montagne du Schuter près Kronstadt (Hongrie). — — var. bifrons A. Schim. — Piatra mare. — — var. ferocliins Kim. — Vallée du Buttli près Kronstadt (Hongrie). — — var. Deiiheli West. — Bacsfalu près Kronstadt. — — var. Wagneri Kim. — M' Krichur près Kronstadt. — canescens Charp. — M' Conkar, montagne du Bodzau (Transylvanie) — — var. Csiikas, montagne du Bodzau (Transylvanie). — — var. glabriusciila. Piatia mare. — — var. cd'sarca Kim. — Vallée du V'ohleny, montagne du lîodzau (Hongrie). — — var. mirabilis Kim. — Mogura mare, montagne du Bodzau. — — var. slriaticoUis Kim. — Mont Teszka, montagne du Bodzau. 186 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2*^ SÉK., T. VII Clausilia canescens var. transitans Khn. — Bialossa, mon- tagne du Bodzau. — fussi Kini. var. nota Kim. — M' Bucseco près Kronsladt. — intereedens A, Sclim. var. Boettgeri Kim. — Vallée du Riu,au pied du Konigstein (Transylvanie). — — var. bogatensis Blz. — Bogat (id.) — ' — var. diabolina Kim. — Mora draculni, Mont Konigstein. — — var. insignis Blz. — Krepalura, M' Konigstein. — — var. laevigata Blz. — Vallée de Vor- gyar à Aimas. — . maxima A. Schm. — M' Mogura près Zernest (Transylvanie). — — var. cybœa Kim. — Kolezu Galbinari (Transylvanie). — . — var. Lisckeana Charp. — Propaszte près Zernest (Transylvanie). — — var. Meschendœfei'i Blz. — Skara près Zeiden (Transylvanie). — straminicollis Charp. = cornea A. Schm. — Kapeltenberg près Kronstadt (Hongrie). — — var. Schmidti Kim. — Montagne du Schuler près Kronstadt (Hongrie). — laminata Monlagu. — Forêt de Charruga près Ludion. Giinzburg (Bavière). Ham- bourg. Gostilz près Patschkau(Silésie). — — var. plicifera Wesll. — Belteberga. — orthostoma Mkc. — Karpenslein près Landeck (Silésie). — decollata Port. — Palerme (Sicile). — alboguttulata Wagner. — Vérone (Italie). — binodata Zglr. — Spalato (Dalmatie). — blanda Zglr. — Makarska (Dalmatie). — cattaroensis Zglr. — Cattaro (Dalmatie). — fulcrata Zglr. — Glissa près Spalato. M. (lOriîlK) s MOLLLSUL'KS TKlîKKS IMhS KT FI.LVI ATILKS \'M Clausilia itala Marlens. — Trciik' (Tyrol). Vicen/.a (Italie). — ornata Zglr. — Ogulin, Croatie (Hongrie). — piceata Zglr. — Ascoli Piceno. — semirugata Zglr. — Makarska (I)almatie). — almissana Kiisler. — Aiinissa (l)almalie). — macarana Zglr. — Makarska (Daimatie). — Orsiniana Villa. — Monte Sibilla (Italie). — proxima Wald. — var. elonçjdta Wald. — Cattaro. — exarata Zglr. ~ Biagaj près Moslar (Herzégovine). Daimatie. — lamellosa Wagner. — Ragiise (Daimatie). — regularis Par. var. Walderdorlj'i Parro. — Kisano (li (Cattaro. — sulcosa Wagner var. atmcloides Kûster. — Gravosa près Kaguse. — Boissieri Charp. — Mont Liban (Asie Mineure). — bidens L. = Cl. papilUtris Millier. — Ascoli Piceno. Midi de la France. — candidilabris Porro. — Ascoli Piceno. — catalonica Fagot. — Barcelone. — leucostigma Zglr. — Subiaco (Rome). — opalina Zglr. — Le Colysée (Rome). — solida Drapd. — Nice. — syracusana Philippi. — Syracuse. — virgata Jan. — Mahon (Iles Baléares). — turgida Zglr. var. elonçjaUi Rossm. — Weiskirs- chen (Moravie). — sodalis Parreys. — Sébastopol. — biplicata Montagu. — Bassano (Italie). Wartlia (Silésie). Lessines (Belgique). Hambourg. Sclia- erbedk (Belgique). — plicata Drapd. — Mont Domsglet près Herkules- lïïrdo (Hongrie). — cana Held. — Gostitz (Silésie). — pagana Zglr. — Herkuleslïirdo (Hongrie). — abietina Dup. — Luclion. 138 KULL. SOC. se. N'AT. OUEST. — 2^ SKR., T. VII Clausilia bidentataSlrom.var..sep/e/;//'/o7ï«/zsA.G. — Ronneby. — — var. snbriigosa Wesl. — Boryholm. — crenulata Risso. — Draguignan. — cruciata SUider. — Oslersund. — dubia Drap. var. carpathica Brams. — Sulzo (Hongrie). — — var. Sc/}/ec/j// Zeb. — Puchberg(Aulricbe). — elongata Pult. — Barcelone. — filograna Zglr. — Ogulin, Croatie (Hongrie). — gallica Brgt. — Luchon. — nigrieans Pult. — Hambourg. Carcassonne. Lu- chon. Cornu sson. — obtusa Pleifîer. — Cazaux-Layrisse près Ludion. — parvula Studer. — Namur. Plaine de Fresquet (Ande).Cornusson. LaBarousse(Hautes-Pyrénées). We-rnigerode (iVUeniagne). — Penchinati Brgt. — Sarria (Catalogne). — perexilis Brgt. — Aude. — plicatula Drap. — Gospie (Hongrie). Nantua. — — var. œmiila West. — Boryholm. Ham- bourg. Gïinzburg (Bavière). — pyrenaica Charp. — Pyrénées. — Rolphi Leach. — Vallée du Lys à Luchon. — rugosa Drap. — Midi de la France, Hérault, Aude. — St-Simonis Brgt. — Ladivert près St-Béat. — sejuncta V^^est. — Tindgijon. — tumida Zglr. forme minor West. — Hochwald (Moravie). — ventricosa Drap. — Nord de la France. — Pauli Mabile. — Mousserolles. Fam. SucciNEiDAE Succinea arenaria Bouch. — Cordemais. Phare de Biarritz. — elegans Risso. — Forest (Belgique). — oblonga Drap. — Chantenay près Nantes. — Pfeifferi Rossm. —Cordemais, M. GOUHOON — Moi,LLsyn:s Ti;iiMi;s'iRKS i;r fixvia rii.KS l'M) Succinea putris L. — Minais du Loi à (^onleinais. — — r^. var. (jrdcilis Macg. — Cordemais. — pY^enaica Brgl. - Mail de Séinoles i)iès Luchon. — strepholena Bigl. — Aude, Fa m. LiMAC.iDAK Limax cinereus Millier. — Luchon. CarYchium minimum Midler. — Nantes. — tridentatum Kisso. — Aulus (Aiiège). Fani. LiMXAElDAK Limnea canaiis Villa. — Canal du Midi. Caslelnau d'Angles ((k'.s). — rubella Cheni. — Nantes. — stagnalis L. — L'Auzonne. La Haie-Fouassière. — — var. baltica Lindst. — Slockhohn. — — var. siibiilata Weslerl. — Slockholm. — albescens Clessing. — Caslelnan d'Angles. — auriculari:} L. — Hambourg. Gers. — lagotis Sch. var. biformis Kiïster. — Skaniie (Suède). — limosa L. — Villefranclie-de-Lauragais. Orvault près Nantes. — peregra MûUer. — Vallée du Lys à Luchon. Nanlua. Castelnau d'Angles. Hambourg. — truncatula Mùller. --- minuld Drap. — Nantes. — fusca PfeilTer. — Lac de Marignac près Sainl-Bèal. — fuscula Fagot. — Lac de Marignac. — glacialis Drap. — Lac d'Oo près Luchon. — hemispherica Kùster. — Juzet de Luchon. — ligerica Brgt. — Nantes. — ovata Draj). — Beaune. — — var. baltica Lindstr. — Stockholm. — — var. meta West. — Romeby (Suède). — — var. /rK'/z.s////Kf Pes.— LacCaillaouas(H.-i\vr.). — — var. sericina West. — Romeby. — palustris Midler. — Hambourg. Cordemais. _ — var. lilloralis West. — Ronnebv- 140 I5ULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2^ SIÎH., T. VII Limnea Trencaleonis Gassies. — Nérac. — glabra Mûller. — La Haie-F'ouassière. Cordemais. — lavedanica Brgt. — Lourdes (H.-Pyr.). Amphipeplea glutinosa Mïdier. — Lourdes. Physa Mamoi Benoist. — Barcelone. Planorbis carinatus L. — Canal du Midi. — umbilicatus Mûller. — Patschkau (Silésie). — Dazuri Morch. — Strehlem (Silésie). — leucostoma Mich. — Palschkau (Silésie). — — var. gracilis Sredl. — Palschkau. — spirorbis L. — Nauen près Berlin. — vortex L. — Patschkau. — albus Millier. — Marais de Juzel |):ès Ludion. — contortus L. — Palschkau. — nautileus L. — Berlin. — PY^enaicus Brgt. — Luchon. AncYlus Jani Brgt. — Luchon. — lacustris L. — Lac de Marignac. — simplex Brgt. — Luchon. Fam. AcicuLiDAE Acicula Dupuyi Pal. — F'orètde Sost en Barousse (H.-Pyr.), Truncatella californica PfeifTer. — San Diego. — truncata Drap., var. : lœvkjida Kisso. — Oran. Cyclostoma asteum Brgt. — Meudon près Paris. — canariense d'Orb. — Iles Canaries. — costulatum Zglr. — Herkuleslïirdo (Hongrie). — elegans Mûller. — Barcelone. — mamillare Lmk. — Oran. Orihuela (Espagne)- — Montrouzieri Sony. — Nouvelle Zélande. — Sowerbyi Pfeiffer. — Madagascar. — sulcatum Drap. — Marseille. Chondropoma Ottonis Pfr. — (^uba. Pomatias agriotes West. — Monte Sibilla (Italie). — apricus Mss. — Alpes de la Savoie et du Dauphiné. — arriacus Brgt. — Forêt de Charruga près Luchon ^ M. Gouanox — moi.i.usquks tkhuksthks kt I [.uviatii.ks 141 Pomatias auritus Rossni. — Hisano di Callaro (Dalmalie). — eseranus. — Hallobiiga (Aragon). — cinerascens Hossin. — Makaiska (Dalmalie). — gracilis !.. — Almissa (Dalnialioj. — Henricae Slioh. — Vallarsa (Tyrol). — — var. (jUmcina Sredl. — San Bove (Tyrol autrichien). — Hirci(Ston.)Hirc. - PonikveprèsBuccari(Croalic). — hispanus. — Montserrat (Catalogne). — Montsicci Hofill. — Portail de Montscch (Cata- logne). r — montserratica Fagot. — Bruch près Barcelone. — Noguerac Fagot. — Dédié deCollegats(Cata!ogne). — Nouteti Du p. — Ussal (Ariège). — obscurusDrap. — Ludion. — — var. crassilabris Dup. — Ludion. La Barousse (Hautes-Pyrénées). — organicus Fagot. — Défilé d'Organya (Espagne). — Partioti M. T. — Pyrénées. — patulus Drap. — Vallée de la Garonne. — ripacurcica Bofill. — Escalas de Sopeira. — rudicosta Bofill. — Montsech (Catalogne). — sealarlnus Villn. — Fiunie (Croatie). — septentrionalis lia/. — Gmunden (Autriche). Avignon. — subobscurus Fagot. — Saint-Béat. — temeopsis Fagot. — Défilé d'Organya (Espagne). — tortivus West. — Fiume. — sp.? — Entre Cambrils et Linas (Catalogne). — — Tuxent ((Catalogne). — — Organya (Es{)agne), Hydrocena cattaroensis. — Cattaro (Dalmatie). Fani. Cvhhnidap: Sphœrium orneum L. — Marais du Lot (Cordemais). Hambourg. — rivale Drai). — Marais de la roche à Cordemais. 142 BULL. SOC. se. iN'AT. OUEST. — 2'' SKH., T. VII Sphœrium rivicola Leacli in Lamk. — Cordeinais. La Haie- — Fouassière près Nantes. — striatulum Lmk. — Pensylvanie (U. S. A.). — securis Prime var. cariliosiim. — Old Orchard, Maine. — sulcatum Leach. — Saco (U. S. A.). Calyculina laeustris Mûller. — Foresl (Helgicjue). Pisidium Adamsi Prime. — Saco, Maine (U. S. A.). — Casertanum Poli. — Lac de Marignac (H. -G.). — pulchellum Jeny. — Lac de Marignac (H. -G.). Fam. Unionidae Unio cœruleus Lea. — Ghandernagor (Indes). — gobionum Brgl. — Canal dn Midi. — marginalis Lamk. — Bengale. — pictopum Lmk. — Loire-Inférienre. — tumidus Philipp. — Canal à Forest (Belgique). — Le Danid)e à Widdin. — Durieui Desh. — O. Semane à Aïn Témouchent (Oran). — littoralis Lmk. — Nantes. — purpureus Say. — Ohio (U. S. A). — rhomboïdeus Moq. Tand. — Pitron ((iers). Carcas- sonne : canal du Midi. — septentrionalis Brgt. — Nantes. — sinuatus Lndv. — Aiguillon (Lol-el-Ciaroime). — Aegyptiacus Caillaud. — Le Nil. — Batavellus Lelour. — Nantes. — batavus Mat. et Raket. — gestrojanus Brgt. — Nantes. — Jourdheuili Rey. — Canal du Midi. — Ligericus lîrgl. — Nantes. — mucidulus Brgt. — La Seine. — Morleti Desh. — L'O. Semane à Ain Trémouchent (Oran) — Riloticus Caillaud. — Le Nil. — redactus Drouel. — Vouarcès (Var). — subtilis Drouet. — Troyes. — fibuloides Lea. — C^onnassuaga River, Géorgie(U. S. A.). M. GOUUUON — MOLI.ISUL'HS TKUUKSTIUiS Kl' Fl.L VI ATI l.hS 14'A Unio Lens Lca. — Wilhe River, Indiniia (V. S. A.). — foliatus HiUlrilh. — Oliio. — Meretricis Brgt. — Carcassomie : ('.anal du Midi. — perplexus Lea,. var. : disloiins I.ea ~ Oliio. — cornutus Haines. — (Cincinnati, Ohio. — Pornœ Hr. — (^aslelnau d'Ani^lès ((iers). — pressas Lea.— Ilamillon, Onlaria ((Canada). Anodonta anatina L. — Nantes. Lac de (Come (Italie). Haniixuirg. La Twed : Ecosse. — blaca (varietas) Brgt. — Château de Res{)ide près de Langon (Gironde). — Journei Bay. in Brgt. — Ltang de Laricau près Castelnau d'Angles (Gers). — Pœdica Piilot. — Gers. — treniula Drouel. — Le Danube à Widdin. — tremulans. — LavaL Wimmeri. — Sophia (Bulgarie). NOTE UN NOUVEAU GISEMENT DE LA MESOTYPE par M. Maurice Gouruon Au cours de l'une de mes excursions dans les Pj^rénées, à la fin de l'été dernier (1907), j'ai eu la bonne fortune de mettre la main sur un minéral, sinon inconnu, du moins rare dans la chaîne Ibérique. Aussi me semble-t-il intéres- sant d'en dire ici quelques mots. C'était le 10 septembre. Accompagné de mes deux guides habituels, j'avais couché la veille au lac de Caillaouas (2. 165 mètres), vallée supérieure du Louron (Hautes-P3'ré- nées), et terminais une série de courses par une dernière ascension : celle d'un pic de 3.042 mètres d'altitude absolue, auquel, depuis un an environ, on a donné mon nom. Jadis, il s'appelait à tout hasard le pic Noir, sans doule parce qu'il est formé d'un granité blanchâtre, irrégulièrement zébré de bandes de gneiss fortement micacé et de calcaire paléozoïque. Je passerai sous silence le récit de l'ascension, il est du ressort des alpinistes, et me contenterai de signaler aux naturalistes la présence dans les moraines de blocs avec grenat grossulaire, tourmaline noire, épidote verte et autres minéraux. Le tout provenant des pics d'alentour. Toute la haute région à l'Est-Sud-Est et au-dessus du grand lac de Caillaouas avec ses laquets, porte le nom de Gourgs Blancs ; appellation très significative ici, car elle indique que les eaux de ces gourgs (ou lacs) sont blanchâtres, et proviennent beaucoup plus de la fonte des neiges et des glaciers que des sources elles-mêmes. A la partie supérieure des moraines, là 146 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 'i*" SÉH., T. Vil OÙ les pierres sont de faible dimension, des renoncules gla- ciaires à fleurs blanches ou roses se voyaient nombreuses. Le grand glacier des Gourgs Blancs traversé, et au moment où j'allais attaquer la longue et rapide taillante qui conduit au sommet du pic, un Tichodrome Echeletle (Tichodroma nmrarid, Ch. Bonaparte), prenait son vol à trois pas de moi. Le pic Gourdon s'élève au Nord du Port d'Oo et du pic des Gourgs Blancs (3.114 mètres) entre le col perpétuellement glacé de ce nom et le grand pic Spijcoles (3.049 mètres) ou mieux pic d'Es-Pichôles : pic des casca telles, par 3.042 mètres, sur la frontière même de la Haute-Garonne et des Hautes- Pyrénées, au milieu des neiges éternelles. J'en avais fait déjà les deux premières ascensions (4 octobre 1881 et 5 août 1882). Depuis ma seconde visite, l'arête qu'on doit suivre s'est considérablement disloquée, et il faut quelque attention pour éviter une chute qui, d'un côté comme de l'autre, serait mortelle. C'est précisément à l'endroit le plus scabreux de l'escalade que mes yeux, cherchant un point d'appui solide pour mes mains, tombèrent sur un fragment de roche à l'aspect ferrugineux, dont la surface était mouchetée de petites houppes fibreuses, constituées par de très fines aiguilles d'un blanc jaunâtre, d'un centimètre environ de longueur, partant d'un centre commun. L'endroit était mal choisi pour examiner sérieusement ma trouvaille. Aussi je me contentai pour l'instant de la glisser dans ma poche avec trois autres échantillons semblables recueillis tout à côté. Des photographies pour l'établissement d'un panorama circulaire, que j'étais venu prendre, étant terminées, je redescendis au lac de Caillaouas et le lendemain je rentrais à Luchon. Mon premier soin fut de montrer mes spécimens à l'un de mes collègues du Club alpin français, M. .1. R..., jeune ingé- nieur des mines. De notre examen, il résulta que ces houppes d'un blanc jaunâtre en relief sur une roche très altérée appartenaient à une zéolite. Je confiai à mon ami un de mes échantillons, qu'il communiqua à MM. Lévy et Friedel. La M. GOURDON. — NOL'VKAU GISKMKNT DK LA MKSOTYI'K 147 ré[)oiise f^e ces deux snv:uils fui i{lcnli(|ue ; on avnil à Cairt' à la Mésotijfie, l'un des minéraux de la nombreuse el inléres- sanle l'amille des Zéolltes. Les spécimens du pic Gourdon ressemblent beaucoup à la Mésolype fibrobncillaire de Parenlignat (Auvergne), figurée par M. A. Lacroix, p. 264 du T. 2, l'*^ partie de la Minéralogie de la France. D'après ce savant minéralogiste, on peut distinguer cincj divers genres de gisement des zëoliles, el celle que je viens de découvrir appartiendrait à son (jua- trième genre, cesl-à-dire « dans les roches les plus diverses: granité, gneiss, micaschiste, etc. ». Dans ces gisements « les zéolites se sont formées par altération des roches (jui les renferment, soit sous l'action d'eaux thermales ascendantes, soit plus souvent par ruissellement superficiel des eaux plu- viales ou de celles des névés ». ();i a signalé la Mésotype au Pic du Midi, au lac Bleu ; mais M. A. Lacroix dit à ce sujet : « Les minéraux de ces gisements 10 148 BULL. SOC. se. NAT. OUKST. — 2« SKR., T. VII que j'ai étudiés sont à rapporter à la Laumontite ou à la Scolécite ». Ce minéralogiste l'a trouvée dans la Syénite néphélinique de Pouzac, près Bagnères-de-Bigorre. La localité du pic Gourdon constitue un nouveau gisement de la Mésotype dans les Pyrénées. Il se trouve à 3.000 mètres d'altitude, environ à moitié distance entre le col des Gourgs Blancs et le sommet du pic. L'an prochain, lorsque les neiges auront disparu des grands sommets, je compte retourner dans la région et en rapporter, si possible, de beaux spécimens. En attendant, j'offre au Muséum un des- échantillons recueillis cette année. J'ajouterai que, le 28 juin 1884, j'avais ramassé dans la vallée voisine d'Aure, au pic Sarrouyès (2.667 mètres), un très bel échantillon de Préhnite associée à la Thomsonlte sur schiste paléozoïque métamorphisé. Cet échantillon fait déjà partie de mes collections. E DE M. E. LECOINTE 2' SÂi PLANCHE II a PolYStichum semulum, var. paliilnm Picquenard. Le Bois- HagueL, en septembre 1907. iW b PolYStichum aemulum. var. erectiim Picquenard. Vallée du Cens, en juin 1907. 'T^ \ J 118 ia'Lf . soc. se XAT. OUH-. VIT que j'ai étudiés SQnt à rapporter à la Laumontite on n la Scolécite ». Ce minéralogiste l'a trouvée dans la ncphéliiiique de Pouzac, près Bagnères-de-Bigorre. La localité du pic Gourdou constitue un nouveau gisemeul de la Mésotype dans les Pyrénées. Il se trouve à 3.000 mètres d'altitude, environ à moitié distance entre le col des Gourgs Blancs et le sommet du pic. L'an prochain, lorsque les neiges auront disparu des grands sommets, je compte retourner dans la région et en rapporter, si .possible, de beaux spécimen "' ;, ,! ,1 iiinVe au Muséum un des- échantillons rec H aHOWAjq: J'ajouterai que, le 28 juin 18^f, j'avais ramassé dans la vallée voisine d'Aure, au pic Sarrouyès (2.667 mètres), un très- bel échantillon de 7^rp/f;z/7/* ass(>«ri(''<' ?» la Thoivs-'r-'- '^rr partie de mes collections _,,„. , . , ^ a ^ .\OGt o'idrnolq'î^ na ,J9U§bH ub ^blliiV .[)-iGn9up'ji4 înnbyi-i .iny .mulumas murioiJaylo*! l) muniliupB muibiiail n ."OGt JiJOfj'f) InarriODrisairno-j un ,)Iu)r/iO ny oioihoM bJ n .j^snrioH oh oJuoH .obnid obno'il .(.J) aiBgluv muiboqyloq i .vUet lolliui ns ,29Jn^>l .ol)i:fIIi(/I-yBa ob n?.ou\\v\ .'lav .(.riJofl-riJifn?.) inBOÏqz munriosia o .aOGt s'idrna-jèb na ,9-i6i'n9V gJ MÉMOIRE DE M. E. LECOINTE Planche 2 Bull. Soc. Se. Nat. Ouest 2-^ Sér. T VII, PI III Fougères de la Région Nantaise M TE Bu PLANCHE IV |3) « Asplenium marinum (L.)- Etal normal. Recollé en septem- bre 1905. b La même espèce après deux ans de culture au .lardin des Plantes. c Aspidium angulare (Wild.). Bifurcations du pétiole et du rachis. La Derrière, près la Chapelle-Basse-Mer, en septem- bre 1907. * VI aHO'WAjq: -rnoJqsa no 9iIo3ÔH .Icrrnon Jg1:I .(.J) rauniism muinslqaA n .ôOlil 'jul 29b nibiKl. un s'iuJiuo ab anu Au-ib zâiqfs oj-jqa'j aiiiârn kJ -rrigJqgg n9 ('laM-sazBa-oIIsqBriO bI aôiq ,9'iôi'n9a eJ .airioBi .TOGI 9id MÉMOIRE DE M. E. LECOINTE Planche 3 Bull. Soc. Se Nat. Ouest 2« Sér., T. VII, PI. IV Fougères de la Région Nantaise M. E PLANCHE V PolYStichum spinulosum (tle Candolle). En haut : Bois Raguenet en Orvault, en juin 1906. En bas*: La Verrière, en juin 1907. V aHOTIAJq .{'illoinia'J oh) mueoluniqa iTiuriDiJ2yIo<ï .90GI niij[ no <)Iug/'iO iig J'jrrjuj^uH ^ioH : iuml ti'd .\OGt riiui no ,oiyi'i'i'j7 uA :*i'.tid nH MÉMOIRE DE M. E. LECOINTE Planche 4 Bull. Soc. Se. Nat. Ouest 2- Sér., T. VII, PI. V Fougères de la Région Nantaise FOUGERES DE LA REGION NANTAISE Espèces, Variétés et Anomalies noi? encore décrites Par M. K. Lkcointk I Les anciens liisloriens, nolaninienl Le Hrelon de (iaiibei l, P.-N. F^ournier, Meiiret, Ogée, Ed. Richer, Mellinet, disent qu'au xi*^ siècle, une vaste forêt couvrait le terrain où se trou- vent aujourd'hui la Bastille, la place Viarme, les Hauts- Pavés, et s'étendait depuis les bords de l'Erdre jusqu'aux communes de Saint-Herblain et de Saulron. Elle était tra- versée par les rivières de Chézine et du Cens. Une ancienne tradition porte que la cour Catluy, sur les Hauts-Pavés, se trouvait à l'entrée de la forèl et que les bâtiments, dont une partie subsiste encore, étaient destinés aux préparatifs de chasse des ducs de Bretagne. L'histoire n'a conservé aucune trace pouvant nous faire connaître les époques successives auxquelles ont eu lieu le déboisement de cette vaste conlrée reposant, en majeure partie, sur le sol granitique. Tout fait supposer que ces époques ne sont pas très anciennes ; d'ailleurs, le déboisement n'a i)as été si complet pour que de nos jours, il ne reste encore pas mal de vestiges de celte antique forèl, surtout sur les coteaux dominant la vallée du Cens qui sont, pour la plupart, encore couverts de bois, mais très peu de hautes futaies. C'est pourquoi cette contrée se recommande parlieulière- ment aux recherches concernant la faune et la llore des taillis et des hautes futaies. Il est évident que beaucoup d'es[)èces ont forcément disparu avec le temps, mais les recherches seront encore assez fructueuses pour recueillir certaines variétés spéciales aux bois et au terrain granitique. 150 BULL. SOC. .se:. NAT. ouKsr. — 2*^ si-:k , t. VII Déjà, en 1905 et 1900 (Voir T. V el VI du Bnll. Soc. Se. nat. Ouest, 2" série), |'ai signalé diverses variélés de Scolopenclriiiin officinale et de Polypodiuin vuUjdre. Depuis, j'ai conlinué mes recherches et j'ai été assez heureux pour recueillir, avec de nombreuses et très curieuses anomalies, une espèce com- prenant ses deux variétés encore inconnues pour notre déparlement. Je me trouvais très embarrassé pour reconnaiire les véri- tables formes bretonnes appartenant au groupe du Polijs- tichiim spinnlosum. Plus j'étudiais les formes décrites dans les diverses Flores et moins j'arrivais à les dilférencier les unes des autres. Fatigué de ces recherches, je i)ris la résolution de me rendre à la l'ougeraie de notre Jardin des Plantes. Là, je ne trouvai qu'une seule et unique espèce étiquetée Polijstichiim spinulosmn, que je reconnus de suite pour être une fougère que je rencontrais partout, et portant des écailles à la base du pétiole, allongées (tvec zone méilione hrnn foncé. Complètement déçu dans mes espérances, je m'adressai à M. Aug. Diard, chargé de la partie botanique du Jardin el je lui lis part de mon embarras. M. Diard me répondit que je n'étais pas le seul dans ce cas ; mais, qu'à son avis, à moins de preuve contraire, le P. spinnlosum, seul, existait dans la Loire-Inférieure. Il ajouta, cependant, que je pourrais consulter utilement l'étude de M. Picquenard parue dans le Bulletin de notre Société, T. 7, année 1897. C'est ce (jne je fis aussitôt. Je résolus ensuite de visiter toutes les localités que je con- naissais pour produire le P. spinnlosum, et de recueillir des frondes aux fins d'examen des écailles, moyen indiqué par notre collègue, M. Picquenard, pour différencier espèces et variétés. Mes débuis ne furent pas heureux; je ne recueillis que des frondes ayant toutes leurs écailles longuement lancéolées avec zone médiane brun foncé. J'étais presque résolu à m'arrèler là el à me ranger à l'avis de M. Diard, quand je !■:. iJX'.oiN iK. i-()i:c.KUKs 1)1-: la iu-:oion namaisk l,")! pris le paili dv cliMiii^er le cliainp de mes exclusions, el de visiler à loiid la vallée du (amis, dans les eonmunu's d'Or- vaull el de Saulron, que je ne connaissais ({u'iniparrailenienl. Dès la première visile, je recueillis j)lusieurs frondes dont le^ écailles ne portaient aucune trace de zone médiane l):un foncé, 'l'ont d'abord, je pensais (ju'enfin j'avais mis la main sur le véritable /-'. .si)ii)ul()siim et non sur P. (lildUttiini, ainsi que je l'avais lait jus(ia'alors. Je me reportai à l'étude de M. Pic(jucnard et examinai encore les écailles de mes plantes. Quelle ne lut pas ma surprise en reconnaissant une variété non encore signalée comme \ivant dans la Loire-Inlérieure, mais dans le Finistère où elle était rare, d'après M. Pic(|ue- nard, c'est-à-dire, il y a une dizaine d'années, et à Cherbourg, où elle était très rare, selon M. de Rey-Pailhade. Ce dernier déclare, dans sa monographie Les Fuuffères de Fiance, que Clwrbonnj clail la seule localilc connue. A[)rès examen de la plante en question, j"ac(|uis la certitude que je me trouvais en présence du Pohjslicluim œnuilum (Corbière el Duterte), variété erec/nm (Picquenard). QueUiues jours [)lus tard, je mettais la main sur la !2*' variété, palnluni (Pic(iuenard). (PI. 1). C'est donc par pur hasard el grâce à l'étude que M. Pic(iue- nard a Faite de ces plantes, que je dois cette découverte. Je ne puis donc ciue le féliciter et remercier M. Aug. Diaid de m'avoir fait connaitre le travail de notre honorable Collègue. Celle découverte, tout en me satisfaisant, ne me donnait pas la solution que je cherchais; il me restait toujours à découvrir le vérilable P. spinnlosuin pour l'opposer à sa variété dilalahini. Je repris avec plus d'acharnement le cours de mes excursions el ne les cessai (]u"après avoir prélevé sur les souches des frondes à écailles unicolores et à segments plans ou convexes, c'esl-àdire i)araissanl, au premier examen et à l'aspect, offrir les caractères du P. sfnnulosum à écailles larges et unicolores. Pour plus de sûreté, je recueillis même des souches avec leurs frondes et les mis en i)Ols pour les cultiver et les étudier j)ar la suite. 152 BULL. SOC. se. NAT. OUKS.T. — 2'^ SÉU., T. VII Ceci se passait en juillet et août de l'année courante. Or, fin septembre et dans le courant d'octol)re, j'ai pu constater que toutes mes Ibugères, au moment où la sève disparais- sait, offraient des segmenîs rétrécis, gUuiduleux et concaves, des lobes à bords relevés et non rélléchis comme précédem- ment. Mes P. spiniilosum étaient donc devenus des P. œmu- liiin. Je dus me rendre à l'évidence devant cette manifestation de la nature. A quoi attribuer l'erreur (jue j'avais faite? Simplement par suite de l'aspect des plantes prises dans des ravins bumides et couverts, au lieu d'avoir été recueillies sur les bauteurs des coteaux. De sorte que, retirées de leur milieu et mises dans un lieu plus favorable à leur développe- ment, ces plantes s'étaient, sinon modiliées, du moins avaient pris la véritable forme de leur espèce. Il est probable que cette erreur n'eût pas eu lieu, si j'avais récolté ces plantes dans une saison jjIus avancée, c'est-à-dire fin septembre ou octobre; mais, avec les pluies, il ne faut pas songer à pouvoir toujours pénétrer facilement dans les localités où elles croissent. Mes rechercbes étant restées sans succès, je dirai donc, avec M. Aug. Diard, qu'il n'existe, dans notre région tout au moins, qu'une seule et unique espèce qui est le P. spiniilosiim et que la variété dilatntiim y est inconnue. L'examen des écailles et de leurs cellules ne paraît pas, à nos yeux, offrir des moyens certains pour différencier les variétés du véri- table type, surtout en ce qui concerne des plantes comme les fougères qui varient à l'infini. J'ajoute, même, qu'on a trop cherché à multiplier les variétés, en se basant sur certains caractères (pii disparaissent souvent complètement, lorsque ces sortes de plantes sont changées de milieu. Un exemple entr'autres : un beau pied de scolopendriiuu of/iciiidle, variété dedaleiim crispum, était cultivé au Jardin des Plantes de Nantes depuis peu d'années. Actuellement, ce n'est plus qu'une fougère revenue au type normal. Ce qui paraît donner raison à cette hypothèse, c'est que mes deux variétés de P. œmiilnm restées inconnues jusqu'ici K. LKCOINTK. — FOUGKHKS DE I.A HKdlON NANTA ISK 153 dans notre région, nonl cependanl pas pu échapper aux recherches des Ijolanisles, car il est certain qu'ils les ont trouvées, bien (ju'aucun d'eux n'en ait soufflé mol. Alors, sous (juellc dénomination les ont-ils classées ? Sans doute, sous celle de P. spiniilosum, trompés (pj'ils ont été par leur aspect? Que laul-il conclure de tout ceci ? La solution peut être embarrassante ; mais n'y aurait-il pas lieu de ramener notre P. spiiiiilosnm à un seul type, ainsi que l'ont demandé plu- sieurs auteurs, aucun caractère ne pouvant le dilTérencier d'avec certaines variétés créées comme à plaisir pour embar- rasser l'étude de ces plantes. Cependant, il y a lieu d'admettre, pour la Région Nantaise, les deux variétés de M. Picquenard, car leurs caractères les dilTérencient non seulement du véri- table type, mais encore entre elles-mêmes. En terminant celte digression, j'ajouterai que, sans l'étude de M. Picquenard sur P. ivrectiim et P. fudiiliim, j'aurais classé ces deux variétés ainsi qu'il suit : 1° Au lieu de P. œmuhim, variété ereclinn, P. rcniolnm (Koch). 2" Au lieu de P. œmiilum, variété patnluni, P. rujidum (de Candolle). Car elles en offrent tout le l'acies et les caractères, et non sous la dénomination de P. œnnihim (Dulertre), au(|uel aucune de nos deux variétés ne se rapporte. Par suite, je suis d'avis de ne comprendre, pour la Région Nantaise, (pi'une seule et unique espèce comme type, c'est-à- dire Polijstichiiin spinulosuin (de Candolle), avec deux variétés qui sont : erecliim et paluliim (Picquenard). Ci-après la description de ces deux variétés : 1" P. erectiim. Terrain : granitique. Stations: coteaux froids et élevés, bois taillis et humides, revers des fossés non couverts et exposés au nord. Hab. : Coteaux de la Bigeoltière et du Bois-Raguenet, à Orvault. 154 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2'' SKU., T. VII Frondes rigides, haut. 0.50, larg. 0.10, Iripennatiséquées, ovales, lancéolées, allongées ; 20-25 paires de segments 0[)posés, triangulaires, allongés, glanduleux, d'un vert jau- nâtre dans les endroits non couverts, vert foncé dans les bois ; les 2/3 des segments inférieurs dressés, à bords très relevés, concaves en-dessus, les trois premières paires de segments inférieurs formant un angle de 50 à 55" avec le rachis. Sores plus gros que dans P. spiimlosiiin, distincts sur deux rangs, peu écartés de la nervure médiane des lobes ; ])étiole fort, rigide ; écailles iinicolores, rousses, lancéolées, allongées, laciniées ; feuilles persislanles tout l'hiver. 2° P. patuhun. Terrain : granitique. Stations: bois taillis et hautes futaies, sur coteaux élevés et froids. Hab. : Le Bois-Raguenet et la Magodière, à Orvault. Frondes, 0.70 de plus grande hauteur, larg. 0.25, triangu- laires ou ovales, lancéolées, tripennalisécjuées, d'un vert jaunâtre ou foncé ; 20-25 paires de segments glanduleux, les inférieurs opposés, les supérieurs alternes, concaves en-dessus, surtout les inférieurs, à bords relevés. Les autres caractères sont les mêmes que dans la variété erectmn, si ce n'est que les 4, 5, (5 segments inférieurs ont leur extrémité élégamment pendante, particularité distinctive et dillérencielle de l'autre variété. Je tiens à faire observer que le faciès des frondes des deux variétés erec//j/ïj ai patuhun est variable, suivant la saison plus ou moins avancée de l'année, ainsi (|ue je le dis plus haut, l'exposition des terrains, dans la même localité et sur la même souche. Les segments à bords relevés et les écailles unicolores, lancéolées, allongées, laciniées, à la base du pétiole, sont les caractères principaux qui évitent toute confusion. Il arrive parfois que, dans la variété patulum, les deux segments inférieurs sont pendants, tandis que les supérieurs forment un angle de 40 à 50° avec le rachis. K. LEt.oiNTK. — F()i:(;i;ui:s di-; i.a iuuiion nanfaisi-; 1').") II Au cours (le mes excursions, depuis trois ans, j'ai |)u recueillit d'aulres variétés de fougères et de nond)reuses monstruosités très iniéiessanles, non encore signalées dans notre région. En vue de réduire ce travail et le rendre moins confus, j'ai réuni à la forme lypiciue de chacune des espèces les variétés et anomalies dont je représente tous les exemplaires recueillis, en suivant l'ordre de classement habituel. 1 ' Polypodium vulgare : Aux variétés serrala et hipinnatifida dont j'ai signalé l'existence en U)()(), il y a lieu d'ajouter les suivantes: A mita : (de Uey-Pailhade), frondes dont tout ou partie des segments sont pourvus à la partie supérieure, i)rès du rachis, d'une aiiricule obtuse. Souvent, les deux segments sont, de plus, bipennatilides. Hab. : Parc de la Bigeottière, à Orvaull ; La Contrie, à Chanlenay. Rare. Ciispidata : (Wingt). Assez commune. Frondes terminées au sommet par une longue [jointe. Hab. : Le Bois-Kaguenet, à Orvault ; la Petite .laillière, même commune ; Vertou et l'Essongère, à Saint-Herblain. Bifida . (de Rey-Pailhade). I\are. Frondes dont tout ou partie des segments sont bilobés au sommet, très rarement ti'i lobés. Hab.; bilobés: La Petite .laillière et le Bois-Raguenet, à Orvault ; l'P^ssongèie et Bagatelle, à Saint-Herblain ; trilobés : La Bigeottière, à Orvault. Très rare. Rencontré une seule fois. Anomalie : Frondes divisées au sommet en deux rameaux. Monstruosité très curieuse et très rare. (PI. 2). Hab. : La Botte d'Asperges, étang de la Bigeottière ; la Petite Jaillière, à Orvault ; la Contrie, à Chantenay ; route de Rennes, à Nantes. 15G BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2<^ SÉR., T. VII 2" Pteridium aquilinum : Aspidium regiiiiii, variété puleale : de Candolle a impropre- ment donné ce nom aux jeunes pieds de Fleridium aquilinum croissant sur la j)aroi des murs et des rochers humides, et dont l'aspect très modifié du type a trompé nomi)re de bota- nistes. J'ai trouvé cette fougère sur les rochers de la Carrière de Carcouët, à Nantes; à la Verrière (la Chapelle-sur-Erdre); dans un puils, au village du Marais; route de Mauves, à Saint-Mars-du-Désert. L'exemplaire, recueilli dans cette der- nière localité a tous les segments alternes et non opposés comme dans le type. Anomalies : Le plus souvent, les IVondes et |)ennules du Pleridiiim (uinilinnm sont divisées à leur sommet par 2, 3, 4 rameaux, segments et lobules adventifs. (Pi. 2). Hab. : Coteaux exposés au nord, vallée du Cens, à Orvault, rive droite. La plus curieuse anomalie, recueillie sur les coteaux de la Morlière, est la suivante ; Bifurcation du rachis d'un segment paraissant être une rupture longitudinale, intéressant cinq paires de lobes. Ceux-ci, à droite du segment, sont normaux ; les cinq de gauche ont poussé sur la partie rompue du rachis qui a formé, en se contractant, un arc de cercle. P2nfin, cette partie rompue du rachis s'est elle-même bifurquée à son sommet en donnant naissance à deux rameaux dont celui de gauche a les cinq premiers lobules manquants, tandis que celui de droite a tous ses lobules intacts. 3° Blechnum spicant : Variété ramosa (pi. 2;: (de Rey-Pailhade). Mon honorable maître, M. de Rey-Pailhade, donne ce nom à une fronde stérile divisée dans sa partie supérieure en 1, 2, 3 rameaux. Mons- truosité très rare, dit-il, trouvée par M. Payot dans la vallée de Chamonix . (Haute-Savoie). J'ai recueilli de très beaux exemplaires de cette même variété à la Verrière (la Chapelle- K. LKCOINIK. - l'()U(ii:i{i;S 1)1-; LA l!i:(ll().\ NAMAISI-: lÔT sur-Erdre), l;i Provolièrr cl hi Hcrllicloliè'ri', ;i Orvimll. Sans èlic coiiimiiiu' dans notre région, celle nionsliuosilé est cepcndanl peu raie. 4" Scolopendrium officinale Variété; S(t(/i!l(iliiin (de (^adolle), Ilciiiioiiilis (Swailz). (Vesl le 2«S sc|)lcndjrc 1V)0() que, passant sur la roule de Saulron à Orvaull, au lieu dit la Miujodière, ]C trouvai, dans une fontaine, un seul pied de cette variété. Je l'emportai el le mis en pot après avoir pris deux frondes (|ue je plaçai dans mon herbier. Pendant le couis de lliiver, une gelée nocturne et subite détruisit ma plante. Plante vivace de hevreux (E. Gh.), G. Ferronniére (G. F.). BOTANIQUE : Phanérogames. — P. Citerne (P. G.). Rhizocarpées , Fougères, Lycopodiacées , Équisétacées , Characées. — Cm. JVIénier (Gii. M.j. Mousses, Sphaignes. Hépatiques. — Ém. Bureau (Ém. B.). Lichens. — A. Viaud-Grand-Marais. Champignons, Algues. — Cii. Ménier. BOTAiMQUE FOSSILE : Éd. Bureau (Éd. B.). GÉOLOGIE: L. Bureau, L. Uavy (L. D.) et Aug. Dumas (A. Uum.). MINÉBALOGIE : Ch Baret (G. B.) et Léon Bourgeois (L. Bourg.). BULLETIN DE LA SOCIFIÉ DES SCIENCES NATUREELES DE L'OUEST DE LA FRANCE EXTRAITS ET ANALYSES ZOOLOGIE Les Hirondelles, leur architecture et la durée de leur séjour en Poitou; par Henri Gklin (Nioii : Mcin. Soc. hisl. et scientif. des Deux-Sèvres, 1906, n. 203-216). A l'occiision du retord survenu en 1005 dans le dépini des liiron- delles et la mort d'un certain nombre de ces oiseaux en novembre, dans diverses régions de la Fiance, fauteur condense en une courte étude les observations qu'il a faites et les notes (ju'il a recueillies, depuis une quinzaine d'années, sur les trois espèces d'hirondelles répandues dans notre région : le Martinet noir {(Ajpscliis apiis L.) ; l'Hirondelle de cheminée (///////u/o riislicd L.i et l'Hirondelle de fenêtre (dhelidon iirbica !>.)■ Un chapitre spécial résume les différentes modilicatioiis cpie chaque espèce apporte à la construction de son nid, suivant les circonstances Les dates d'arrivée et de dépai't de l'Hirondelle de clieniinée et du Martinet noir dans les Deux-Sèvres sont données dans un tableau comprenant les années hSUO à 1900. 4 BULL. SOC. se. NAT. OUKST. ZOOLOGIE A côté des dates des départs généraux et normaux de ces oiseaux, il y a celles des retardataires qui parfois restent chez nous l'hiver comme on l'a constaté. Plusieurs hypothèses ont été émises pour expliquer la cause qui met ainsi en défaut l'instinct migrateur des hirondelles. L'auteur estime que l'on a trop méconnu deux facteurs de l'instinct migrateur : la nulrition et la g ('lie rat ion. Les hirondelles retardataires seraient celles qui font chez nous une troisième couvée, dont les jeunes ne pourraient être en état de partir avant la première quinzaine de novembre. A l'appui de son hypothèse, l'auteur a trouvé, le 17 novembre 1905, iî la suite d'une forte gelée, le cadavre encore tiède d'un jeune oiseau ayant quitté le nid tout récemment. J. P. L'Ostréiculture dans le Morbihan; par L. Joubin (Paris : Heuiie générale des Sciences pures et appliquées, 30 janvier 1907, XVIII'^ année, p. 67-72, avec 3 fig. et une carte). (^e sont les huitrières du Morbihan et celles du bassin d'Arcachon qui produisent \a presque totalité des jeunes huîtres destinées à être élevées soit sur place, soit sur d'autres points du littoral, ou exportées à l'étranger. La quantité livrée à l'élevage chaque année par les parqueurs du Morbilian i)cut être évaluée à environ deux cent millions déjeunes huîtres. Les huîtriéres sont placées à l'abri dans les golfes et dans les rivières, mais ce nom désigne plutôt des sortes de iiords peu pro- fonds, aux berges élevées dans leur partie supérieure, basses et sablonneuses prés du rivage, au fond desquels viennent se jeter des ruisseaux trop petits pour que la quantité d'eau douce qu'ils apportent ait une influence sur la biologie des huîtres. L'industrie ostréicole de toute cette région s'exerce exclusive- ment sur l'huître propiement dite, Ostrea edulis. Les bancs du Morbihan, autrefois riches et prospères, sont aujourd'hui bien appauvris ; en 1871 la seule rivière d'Auray produisait plus de 27 millions d'individus vendus 427.000 francs; actuellement on y récolte seulement 2 millions d'individus ne valant pas 10.000 francs; cet appauvrissement est dû à plusieurs causes dont en première ligne : l'abus de la diague. KXTHAITS KT A.NAI.YSKS. ZOOI.OGIK O Les systèmes de collecteurs (objets pincrs |):ir k-s (tstrc-iciillc-uis pour oblif«cr les cuibryons à s'y fixer) employés dans et'llc lésion sont (le deux sortes : les collecteurs m plateau et les collecteuis à tuiles. Les côtes du Morbihan, au |)oinl de vue ostréicole, se divisent en deux régions : les rinicrcs d'Auray et de (j-ac'li dont l'industrie plus particulière est la production du naissain. On y |)rati(pie peu l'engraissage, les huîtres de 3 ans étant expédiées dans la livière d'Ktel et la mer du Morbihan où, au contraire, il n'y a pres{|ue pas de collecteurs. Le reste, à Marennes où elles sont engraissées et transformées en huîtres vertes, ou encore à Ostende et en Angle- terre. Dans le Morbihan, comme ailleurs, les ostréiculteurs ont à lutter contre les ennemis et |)arasites habituels des huîtres : vase, moules, crabes, raies, éponges(C//o/»c celata) arénicoles, algues, etc. .1. V. Introduction à l'étude de la faune malacologique terrestre et fluviatile du Massif armoricain ; [)ar Louis Gkhmain (Paris : Ass. franc, pour iav. des Se. C. H. de la 34^^ session tenue à Cherbourg en 1905 |19()(i|, p. r)77-r)82). Prodrome d'une étude .synthéticjue que notre collègue se propose de faire sur la faune malacologique de tout le massif armoricain. Afin de pouvoir mener à bien un travail aussi vaste, l'auteur adresse un appel à tous ceux qui possèdent des documents sur la Bretagne et qui pourraient ainsi faciliter sa tâche. .1. P. Capture de VApus productus Bosc, et de VHippolite Desmarestii Millet; par H. Gklin (Nort : Mém. Soc. hisl. et scient, des l~>eux-Sèures, 1906, p. 368-9). La première espèce a été trouvée dans des fossés dérivés de la Guirande, près du hameau de Palais, commune d'Ailfrcs (Deux- Sèvres), le 2ô mars 190G ; la seconde à Sainte-Pezenne. J. P. 6 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2« SÉK., T. VII Capture du Sphinx du Laurier rose et du Sphinx celerio ; par H. Gelin (Niort : Mém. Soc. hist. et scient, des Deux-Sèvres, 1906, p. 375-77). L'auteur a obtenu plusieurs exemplaires du Sphinx du Laurier rose {Daphnis nerii L.) par l'élevage de chenilles trouvées sur cette plante, le 21 août, à François (Deux-Sèvres) ; l'éclosion eut lieu du 14 au 17 septembre. Charocampa celerio L., a été capturé deux fois en Poitou, la première fois en 1875 et la deuxième fois le 13 septembre 1893 pendant qu'il butinait sur des Heurs de pétunias, à Niort même. J. P. Premières notes sur le polymorphisme des Hémiptères dans l'Ouest de la France; par J. Péneau (Paris : Ass. franc, pour l'au. des Se. C. R. de la Si" session tenue à Cherbourg en 1905 [1906J, p. 562-569). Dans cette petite étude, j'ai tenté de classer et résumer en un tableau les variations qu'il m'a été possible d'observer sur 72 espèces d'Hémiptères de l'Ouest; je me suis attaché surtout aux variations polymorphiques ordinaires, affectant les ailes et les pattes. Ce travail, que j'espère continuer, est tout à fait incomplet mais permet néanmoins de voir dès maintenant : 1" Que les espèces présentant un dimorphisme bien caractérisé ont en général des formes étroites et allongées ; 2" Les formes macroptères d'espèces dimorphes ne se ren- contrent que très rarement, pendant la saison hivernale et les macroptères que j'ai rencontrées l'hiver ne présentent pas de forme brachyptère dans notre région ; 3° Il y a une prédominance remarquable des o^ dans les formes macroptères. Plusieurs espèces nont que la 9 à présenter une *orme brachyptère et dans celles dont les 2 sexes sont polymorphes on trouve beaucoup plus de çf macroptères que brachyptères et plus de 9 brachyptères (|ue macroptères. J. F, EXTRAITS KT ANAI.YSKS. — ZOOI.Or.lE 7 Note sur le Nabis boops Sehioedte par M. Abot (An«ers : Bull. Soc. éludes .scient. 1905 |U'J), IVr année, p. 10;M()4). Indication /j/.s o.ryacanlhœ et grossnlarice : Pcmphigus pyriforniis , Myzo.vyliis laniger; Bracliycoliis slellariie ; Phyllaphis [agi. PsYLLiDiE : Psyllopsis fra.vini. 8 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. - 2'^' SÉR., T. VII Coléoptères CuRCULiONiDiE : Nonophycs Diirieui. Acariens Eriophyid.ï; : Eriophijes ajiufœ, drahiv, galii, goniothorax, lœvis, maciorrhijncluis, mciilhariiis, Nolepai, phlœocoples, riibiœ, similis, tennis, tiliœ. Sur quelques nouvelles espèces de Némertes dé Ros- coff ; par Mieczyslaw Oxnkr (Paris : Archives de zoologie expérimentale et générale, 1907, 36'' année. Notes et revue n"3, p. LIX-LXVII, 5 fig.). Amphiporns Martiji. Cette nouvelle espèce se trouve à RoscofT, dans le voisinage du Laboratoire, sur une étendue très limitée. Elle se dislingue : par la tête très peu élargie, spatulée, arrondie en avant, aucune ornementation, très peu séparée du corps ; l'étranglement collaire formé par les orifices des canaux cérébraux ; partie caudale du corps un peu effilée ; animal coloré d'une façon très uniforme en blanc crème, rarement rose clair. Longueur : 10 à 45 mm., largeur 1 mm. Prosorochmus Delagei. Rare, Roscolf, en face du Laboratoire, sous des pierres. Forme effilée, très peu aplatie; tête arrondie, non séparée du corps, un peu plus large que celui ci, l'extrémité postérieure sensiblement effilée mais arrondie au bout ; couleur d'un rose très clair à l'œil nu. Long. 20 à 25 mm.,larg. 3/4 à 1 mm. Nous renvoyons au travail original ceux qui désireraient une description et une étude complète de ces deux espèces. J P. EXTRAITS FT ANALYSKS. — BOTANIQUE II.- BOTANIQUE Supplément à l'Essai de Géographie Botanique sur Belle-Ile-en-Mer ; par M. Emile Gadeceau (Cherbourg : Méiu. suc. luitioii. des Sciences not. et mat., 190() : t. XXXV, 1905-0(); p. 398-414), avec une planche. Nous avons longuemenl i)arlé dans ces colonnes de l'iniportanl "Essai de Géographie botanique sur lîelle-lle-en-Mer " de notre concitoyen M. Gadeceau (1). Le supplément que nous signalons aujourdliui aux botiuiisles a pour objet : 1" De faire connaître un nouveau (Àire.r ciisis éocèiu's du Mimik'-cI- Loire. — I^ii descendant le versant nord du plateau de la forci de Coutrern, on traverse à nouveau les terrains précédemment indi- qués et on remarque au milieu d'eux un pointcment intéressant de grès urmoricain a\'ec des « sipples-marks » et des Psaininoceras Cloczi caractéristiques. — A la Hutte de l'Egreflin (altitude 2()2 m.) on jouit d'une admirable vue sur toute la contrée. L. Davv. Feuille «Laval» de la Carte géologique détaillée de la France; par MM. Œhlkkt et Bigot (Ihill. Soc. linn. de Normandie, ;V s., 9'= vol., 1905 [1906], p. 225-24()). Le département de la Mayenne contient presque tous les étages géologiques et les principales roches éruptives du massif armori- ricain. — On trouve, en outre, à l'ouest de Laval, à Saint-Pierre- la-Cour, un lambeau de terrain houiller {Stéphanicn moyen) peut- être unique dans cette région. L. Davv. Sur une couche bajocienne à faciès de récif trouvée à May-sur-Orne ; par M. Antoine (Bull. Soc. linn. de Xor- mandie, 5^ s., 9-= vol. 1905 [190(3|, p. 247-250). M. Antoine a remarqué ajjx environs de May-sur-Orne une coucl)c bajocienne sous forme de récif. Cette couche est toujours recouverte par l'oolithe blanche. — Elle repose tantôt sur le grès de May, tantôt sur le Charmouthien, tantôt sur le Toarcien, tantôt enfin sur la zone à liradfoiicnsis du bajocien inférieur et elle renferme Lissoceras oolilhicum et Oppelia siibradiala qui, avec Parkinsonia, Sj)ha'rocerus, (^.osmocents suffisent, d'après l'auteur, pour déterminer sa place dans l'échelle géolo- gique. L. Davy. Le banc pourri du Poitou et sa faune (Zone à /igzagiceras ziijzage Parkinsonia ferriujinea); par M. Henri Sauvagkt (Mémoires de la Soc. hisl. et scient, des Deux-Sèvres. Niort, 2^^ année 1906, in-8, p. 119-137, 2 pi.). Les divers terrains (pii cond)lent le détroit poitevin se su])er- poscnl régulièrement et les roches (pii les conqjosenl sont si peu 32 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. 2' SKR., T. Vil variées qu'il sérail difficile de dilTérencier ces terrains sans le secours des fossiles. La délimitation du Bajociea et du Bathonien est indiquée par le banc pourri auquel quelques auteurs ont donné le nom de Ycsii- licn qui est l'équivalent de Faller-earth des géologues anglais. Le banc pourri se présente aux environs de Niort sous l'aspect d'une marne gris-foncé-verdàtre, peu résistante, qui empâte des blocs plus calcaires et plus compacts. — Son épaisseur ne dépasse pas 0in40. L'analyse donne de 25 à 40 "/„ de teneur en acide phospborique ce serait donc un engrais excellent s'il était économiquement exploitable. Celte richesse en phosphore a pour origine les nombreux fossiles qu'il contient. Ces fossiles sont fort mal conservés ; c'est à leur étude spéciale que M. Sauvaget s'est appliqué, dl décrit 95 espèces, ce qui lui permet d'affirmer que le banc pourri ap|)artient à la base du Bathonien. L. Davy. Sur les inflorescences des Fougères à graines du Culm et du terrain houiller: par M. Grand'Eury (C. R. Acad. sci. CXLIII, 19 novembre 1906, p. 761-764). Les fougères fossiles du (Adm cl du terrain houiller avaient des graines portées j)ar des organes sj)éciaux séparés des feuilles. — Ces graines ont été trouvées très rarement fixées sur les fougères à l'état fossile. M. Grand'Eury a essayé de rattacher les graines fossiles trouvées détachées dans les schistes aux espèces de fougères connues, en se basant sur la présence exclusivede certaines formes â pi'oximité de frondes fossiles d'espèces déterminées et à l'exclusion de toutes autres. Le Culm supérieur de Bretagne contienl des Sphenopteris à graines abondantes. L. Davy. KXTUAITS KT ANAI-VSKS. — GKOI.OGII'. i; 1' Ml M-;U Al.OdIi; '.V^ Notice explicative de la feuille d'Angers (n " KKi de la (^:uie gé()loj^i({uc de France au 1 . du Ba.'U;XTAIlli:S ET DES nOf.llES KfîUt'IlVKS A Les éboulis sur les pentes sont fréquents, principalement à la jtarlie supérieure des talus luroniens couronnés par les sables. Il a scnddé inutile de distinguer ces éboulis. a- Les alluvions modernes occupent \me grande partie des vallées; elles sont très étendues siu' la rive droite de la Loire et générah'merit foriuées de sables plus ou moins limoneux à la surface. Elles soûl ipiel(|nefois mai'écageuses et renferment d(' la toui'be, comme dans le vallon des Cartes, à l'Ouest du Lude. a' Les alluvions anciennes sont formées de sable et de cailloux roulés d'origines diverses. Elles forment siu* la rive droite de la Loiie nu plat('au élevé de 30 à iO métrés au-dessus du niveau de la mer. Dans la l'égion basse qui s l'Iend culi'e Vcrnanles el la l'eileriue, elles ont l'emanié les sables cénomaniens sur les(pu^ls elles reposent. (In y fait des plantations de (lonifères. Ces alluvions sont 1res {iévelo|)pées en divers endroits des vallées du Loir et ilc la Sartbe, oii on les recherche puni' emiiierremeiil. 34 fiULL. soc. se. NAT. OUKST. 'i*" ^ÉH , T. Vl! Il y a tons les passages, sur certains points, entre ces allnvions du fond des valléfîs et le terriiin de trans|)orl des plateaux ; en parliculier dans la vallée du Loii-, auprès du Luile, de DinMal, de Montreuil-sur-i.oir, etc. p Le terrain de transport des plateaux (pliocène) est foiiué de sahles rouges, avec des graviers et des cailloux roulés de quartz blanc, avec un |)eu d'argile rougeàlre ; on y voit des silex du .lurassi(jue, des silex et des fossiles siliceux de la craie, surtout des spongiaires roulés, des fragments de meulière avec, patine spéciale. Une partie des sables vient du remaniement des sables du crétacé ou de la destruction des faluns, etc. On y voit souvent des poudingues ferrugineux et manganésifères : Huillé, etc. Les sables et graviers couvrent une grande étendue au Sud de la Loire, aux environs de Firissac. (^e terrain de transport est antérieur au creusement des vallées actuelles, ou bien date du commencement de leur creusement. Dans la vallée du Loir, les alluvions anciennes du fond des vallées sont à l'altitude 35, tandis que les sables et graviers des plateaux sont à l'altitude 80. a i ,v Argile à silex du Jurassique. On exploite, poiu- l'empier- rement des routes, des gites de silex englobés dans une argile rouge tenace, et souvent mélangés à des graviers et cailloux des terrains de transpoi'l; les silex ont appartenu aux étages liathonien et .Bajocien. C'est une formation de décalcification. m-' Faluns miocènes. Les faciès littoral, avec sables et galets roulés, semblable aux faluns de la Touraine, s'observe à Genneleil, près de Hreil- de-Foin (ferme de la Beurelière), Meigné (la Heausserais, C-ocleval), Dennezé (le Cliat-Mou), etc. Le fascies d'eaux plus profondes, avec débris de Mollusques, Ecbinides, Bryozoaires, Polypiers, Nullipores agglutinés en bancs ou en plaquettes connus sous le nom de faluns, avec Ostrea crassissima, Pecten solarium, Cklamys scabrella, Echinolampas dinanensis, se voit à Sceaux (la Blancbère), l'ontigné. Lasse, (ïbavaignes, Auverse (la Maison-Rouge, les Giraudières), Noyant-Meou, Denezé, Meigné. A Sceaux : la Pressliére, sont les sables Co(|uilliers à Cardita sfriatissima (lailliaud. Les faluns constituent quelquefois de véritables roclies solides, comme à Pontigné. m' Sables de l'Orléanais. Des sables lins, siliceux, sans fossiles, atlriljués à ce niveau sur la feuille de Tours, s'observent à l'Es! de Meigné, à la base des faliuis dont ils sont peut-être îles couclies décalcifiées. e, Les Calcaires et meulières d'eau douce couronuenl les bauts plateaux du Sud et du Nord de la Loire. Ils reposent tantôt sur les grès à SnlKilitcs (liauai lois mu- argile verte (Ponlii^né) Au .N.-E. (le Haugè, Volaudry^ (ieunoltiil, les calcaires dr la hase eugioheut de nombreux grains de sable sénonien el donnent des bancs gréseux. Les marnes et calcaires marneux sont blancs; (juelqucfois la roclit! esl diu-c ; ''épaisseur est variable el peut atteindre 20 mètres. Les calcaii-es soiil exploités à Broc pour la Cabricalion de la ciiaux. Les meulières s'observent à la Chanterie, entre Seiches et Jarzé, à Hrion, autour de Genneteil, fie. F>es fossiles sont très rares. L'âge est iudi(|ué d'après Triger et (juillier, rpii ont trouvé Potainides 'apidian et Cyclostoma ninnia plus au N.-K. dans la Sarihe ; c'est l'âge indiqué sur la partie Nord de la l'euille de Toui-s. Les brèches, formées de silex cimentés [lar une pâte siliceuse, son! exploitées pour l'empierrement des roules. Ce sont les perrons de la feuille de Tours. Elles reposent, à la butte de Cuon, sur les grès à plantes et font corps avec eux (L. Hureau). D'autres brèches siliceuses reposent sur !20 mèti-es de calcaire lacustre dans la forêt de Barcil (J. Welsch). e,,.^ Les grès à Sabalites reposent, sans inter|)osiii(in d'ai'gile à silex, tantôt sur les sables sénoniens, lanlôl sur le Cénomanien (le Tlioureil). Les couches inférieures poudingniformes englobent parfois des fossiles sons- jacenls. Les localités (pii ont fourni des végétaux sont : Saint-Saturnin, Blaison, ChefTes et les environs de Rangé : Cryptomeria Sternhergii (iaid., Sabalites andegavensis Crié, S. major Ileer, Myrica Messneri lleer, Morinda Brongniarti Crié, Ficus Giebeli Heer, Acacia Brongnnrti Wat., etc. iM. L. Bureau considère ces grès comme èocènes. JL Welsch estime ijuils sont sénoniens, comme les sables sous-jacents; qu'ils représentent le niveau de grès à faune marine intercalé dans les sables sénoniens. C' 1-e Sénonien ofi're le fascies sableux de la feuille de Sauinm- ; c'est une formation puissante de sables et de grès siliceux, absolument dépoiu-vne de calcaire. Les grès siliceux forment une assise de plusieurs gros bancs autour de Vieil-Baugé, avec RhynchoyieUa vespertilio; ils sont blancs. .\ la partie supérieure, les sables sont fins, blancs, avec Hhync. vespertilio, Ostrea auricularis, 0. cf. plicifera. D'autres fois ils sont jaunâtres, avec lils de gros sable et les mêmes fossiles. Souvent on y voit un grand nond)re de spongiaires, surtout à la parlie snj)érieure. Dans la masse des sables se seuil développés des gâteaux gréseux et des tètes de citât avec Bryozoaires el Peclen; quelquefois ce soni de véritables silex légers, farineux, avec les niêmes fossiles. A la base de celli- assise, il v a soin en! (!<•-- siiiw aryilrnx loi'iiiani des H(i HULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2'' SHH., I'. Vil nodules aplalis et crevassés, qui rap|)ellent beaucoup les silex méliuites des environs de Paris; à ce niveau les sables deviennenl argileux et jaune brun. Celle assise constitue un fascies particulier de la Craie de Villfdieti. C'esl dans les sables de Meaulne, à la limite Est de la feuille, qu'ont été recueillis les spongiaires sénoniens décrits par Pocla en 1892. Il n'y a pas (l'argile à silex dans cette partie N.-E. a craie jaune sableux est le plus souvent friable ; elle est formée de sable quartzeux assez lin et de fragrnenls calcaires jaunes provenant sin-toul de Bryozoaires brisés; on y ti-ouve Ostrea eburnea, 0. Eouvillei ; l'aspect est souvent celui d'un falun. Les sables glauconieux sont en général siliceux et lins ; quelquefois il y a des éléments calcaires, et les fossiles sont |)lus nombreux, surtout 0. Rouvillei et 0. eburnea. Souvent ces sables deviennent argileux, leur glaucoiiie donne des oxydes de fer, et l'assise a été prise pour l'argile à silex dans le coin i\.-E. Les sables lins sont exploités pour fonderies au Sud de Tiercé. C'i' Le Turonien inférieur est formé par le tuffeau de l'Anjou, (|ui comprend de liant en bas : le tufleau à silex, le tuflfeau verdâtre micacé exploilé pour construction, et la craie marneuse souvent grenue de la zone à Inoceramus labiatus. Cette dernière est parfois exploitée pour moellons et pierre de taille. Dans les environs de Seicbes, Beauveau, Jarzé, etc., la base du Turonien est formée par une assise de marne argileuse blanc-jaunâtre reposant sur un banc de calcaire dur avec sable quartzeux, avec Ostrea columba, Discoidea subuciilus, Nucleolites similis, Cottaldia Benettiœ, (oursins cénomaniens), Cidaris ligeriensis (Turonien). La craie marneuse à Terebratella carentonensis s'observe sur la rive gaucbe de la Loire, entre Saint-Sulpice, lîlaison et Saint-Kémy-la-Varenue ; elle repose sur les marnes à Ostracées du Cénomanien et supporte les sables sénoniens. C'''' Le Cénomanien supérieur se compose des marnes et calcaires à Osiracées ; Ostrea biauriculata, 0. Columba, 0. flabellata, 0. carinata, formant une assise i-égulière épaisse de 10 mèlres environ. C'est à la base (pie se trouve le célèbre gisement d'oursins de la gare de liriollay (la Uionière). c-'-' Le Cénomanien inférieur est formé principalement de sables avec des zones d'ari;il('. cl des bancs de grès ; il es! éj):ns de 50 mèlres p:XTK.\irS KT ANALYSES. — C.IIOLOOII-; i; r MINi;HAI.<)(;iK 'M environ et i-oposi; sur une coiiclio. d'argile srliistciisc plus on moins salili'use. Celle formation est bien dévelo|)pée an Noril de Clefs. Le sable est siliceux, verdàlre, avec, des lils de gravier de quartz hlanc vers la base. Ouelquefois le fer esl abondant et les sables sont rougeùlres, avec des bandes de |>oudingues ferrugineux. Les fossiles sont très rares; aussi il est impossible de distinguer des assises répondant aux sables du Perche ou à la craie de liouen. Aux Touches-de-Mazé, près Mazé, les grès exploités pour moellons, sous le nom de tourte, contiennent la faune de la zone à Terebratella Menanli. A la base il y a une zone d'argile gris bleu exploitée pour terre à briques et à poteries autour des liairies où on la voit reposer sur les calcaires jjajociens. Cette assise se retrouve partout à la base du crétacé de ces régions : le passage aux sables cénomaniens se fait par des argiles très micacées et très sableuses, avec nombreuses concrétions ferrugineuses. Jurassique. Il forme une partie de la région à l'Ouest de Durtal oii il est recouvei't |)ar îles terrains de transport. Le long du Loir, depuis (iouis (UurlaL) vers Huillé et Fiaracé, on peut voir les affleuremenis successifs du Bajocien, du Lias supérieur et du Lias moyen. Ce dernier repose sur des schistes prmiaires qui disparaissent brusquement par (aille à Itasselais, au contact des marnes cénomaniennbS à Ostrea biauriculata. Jiv Bajocien. Il esl représenté par des calcaires à silex, autrefois très exploités pour la chaux autour de Durtal. Aux Rairies, ces calcaires sont exploités souterrainemenl (avec leToarcien supérieur) pour les fours à chaux et à tuiles. On peut citer les affleurements d'Echemiré et de Sermaire. A Saint-Maur, rive gauche de la Loire, le Bajocien apparaît par taille ; c'est un calcaire blanc-jaunàtre, compact, en bancs épais, avec cordons de silex brancbus, pauvre en fossiles : Spongiaires, Lima, sp. L' Le Lias supérieur esl constitué par des marnes et des calcaires marneux, jaunâtres à la partie supérieure, grisâtres dans le bas, très visibles entre le l'iessis et Huillé. où ils atteignent une épaisseur de H à lU mètres. On y trouve, vei-s la base, Atnmonites bifrons, A. HoUandrei, A. falcifer, etc. Li Le Lias moyen est connu depuis longtemps à F.ézigné et à Ihnilé ; il esl formé de calcaires plus ou moins marneux, souvent en plaipieltes, et de calcaires oolitbi(|ues. h,\ ' Houille, grés et psammites de Mouzeil. Le carbonitère de la Basse-Loire, appartenant à la grauwacke du culm traverse le S.-O. de la feuille. La houille est exi)loitée à la mine de Beaulieu, (jui fournit les empreintes végétales ressortant en blanc sur le Ibnd noir de la roche : Pecopteris (Daclytotheca) ai^pera Ztill., lÀitymniatolliecii [)ubuls:s d'un bleii-noiràtre, en plaquettes, traversés par des veinules de (piartz blanc : Munograptus crmularis Lapw., il/, crispas Lapw. Cephalo- graptus fvluini llis. s 2 Le Schiste ardoisier iorme (3 bandes siii- la rive droite de la Maine el 3 seulement sur la rive gauche, (^e sont, du Nord au Sud: I" La bande d'Avrillé, comprenant : les scliites à nodul s, avec Calymene Tristani, prolongement de ceux de la Hunaudière. Au-dessous sont les schistes ardoisiers d'Angers. La couche à nodules n'a pas été retrouvée à l'Est de la Maine ; i^^ La bande Sud d'Avrillé : ardoisières de la Désirée et du Moulin-Cassé; > La bande étroite de la Beurière, sans applications industrielles; KXriiAnS Kl ANAI.YSKS. — (iKOLOGIK Kl' M I NKH AI.OCl K iU) /t" l.a haiiili' (le l'cMaiii; Saiiil-.\i((il is (|ui fi)Miiiit dos ardoises à (''rlialas de très grandes dimensions ; 5'^ La bande de lîeaucoiizé, et 6" telle de iîoiiclieinaine, sans applicalions. Siu- la rive oanclui ()<• la Maine, les bandes de la Désirée, de la Beurière et (le létang Sainl-Nicolas se. fusionnent, tout en conservant leurs caractères. Au .\oi-d sont les veines exoloilées poiu- ardoises : veine du Nord, veine du Sud, veine de l'extrême Suil. La veine du Nord (Pelils-Carreaux, la Saulaie, .Monteberl) contient la faune typique d'Angers : Calymene Tristani lîrongn., C. Aragoi liou., C. Satleri lion., Itlœmis giganteus llinni., Asaphiis Guettardi Brongn., A. Desmarri (JiroDgn.), Dahnaniti's Eihvurdsi L. Riw., D. Lapeyrei \. I!iu-ni., I.ickdx lleberti Hou. etc. Les veines Sud et exlrèuie Sud soiil pauvres en fossiles. (In y lioiive de grands Orthis et des dendrites siiuulaiil des Fougères décrites [)ai- de Safiorla sous le nom ^ï'Eopteris. s''' Le Grés armoricain forme île nombreuses bandes. La bande du Nord, la plus importante, bien visible an Nord d'Angers, dans la trancliée des (Iranges, comprend, de baul en bas : grès supérieur avec lîilobites, 15 mètres; scliisles noirs sans fossiles, exploités \Hniv ai'doises, 6(( mètres ; schiste avec minerai de fer, 40 mètres ; grès avec lîilobites, alternant avec des schistes, 12 mètres. i>es bancs qui iimitenl au Non! et au Stul (la r.eainnetle) l'atilicliiial de la ville d'Angers son', esqiiilleu.v, d'un grain grossier, ollranl les caractères de l'artose (grés feldspathi(|ues). La bande Sud de Beaucouzé est foi'niée de quartziles alternant avec des quartzo-phyilades noirâtres, exploités pour les roules. La bande la plus au Sud, visible à l*ort-Thibault, est formée de schistes verdàtres, micacés, luisants, alternant avec des lits de grès peu épais, mais atteignant, à Bouchemaine, I mètre d'épaisseur. Les bandes (jui ont fourni des iiilobiles sont celles de Monlreuil-ricllVoy. Saint-Léonard, l'runiers, Erigné. La bande de l'orl-Thibaull contient des Scolilbes, el. à la Coui-iandei'ii^, (feuille d'Ancenis) Cruziana Lyelli. s''"» l-es schistes pourprés s'observent dans les anticlinaux de Juigné- Bené et de Sainle-Gemmes-sur-Loire. Au Sud de .luigné-Bené, ils paraissent représentés par des Schistes jaimes, roses ou rouges surlescpiels repose le grès Armoricain. Sur le versant Nord de l'anticlinal de Sainte-Gemmes, les schistes pourprés se montrent, au Sud de la Loire, entre la Fontenelle et Brissac. Kniin ils présentent leurs caractères typiques sur tout le versant Sud de cet anticlinal : 40 BULl,. SOC. se. NAT. OIJKST. — 2" SKU., T. VII la l'ivoi-ditTO ;ni '>-iu\ de Pciiniers, l'asile de Sainte-(jeniiiies, la Koche-de- Mùrs, le inoiiliii de Pi'iiicr, les i-oclici's |iillofe.sques de Saiiite-Melaine. X Les schistes du Lion-d' Angers sont composés de schistes argi- leux «ii'isàtres, de pliylUuies verdàlres (Juigné-Iîené), de grès grossiers deveinmt ocreiix à l'aii- e( de poudingues à galels de (juartz blanc et rares galets de (|uarlz noir (P. poudingup de Loire) : rochers du iJec-de-Héron sur la l'ive gauche de la Mayenne au Nord de Juigué-Bené, Monireuil-Belfroy, la (jerclaire au Nord d'Angers, château de la ['lesse au Sud d'Avrillé, etc. \a\ coteau des Tertres de Huillé à Bassetais est constitué par des schistes argileux grisâtres, formant escarpement sur la rive droite du Loir; ils existent aussi sur la rive gauche à Ignerelle, au-dessous de Lézigné ; on y voit souvent des liions de quartz blanc. Le nuMiie terrain affleure au Nord de Baracé, dans les vallons supérieurs du Bodiveau, et il dispai-aît brusquement le long de la faille de Lardière. 7^' Les microgranulites schisteuses (Porphyroïdes), prolongement de celles de la feuille d'Ancenis, forment un important filon de Denée à iMozé. v' Des orthophyres semblables à celles du Lion-d'Angers (feuille d'Ancenis) se présentent en filons de faible épaisseur dans les schistes précam- briens : lîeaucouzé, la Bive, N. de Sainte-Gemmes-sur-Loire, E. d'Erigné, la Fontenelle. x.yi I, es schistes du Lion-d' Angers granulitiques se montrent dans l'angle S.-t>. de la feuille, sur une faible étendue. Ils sont gris bleuâtre, sériciteux et alternent avec des bancs gréseux gris, rougeàtres ou verdàtres, compacts, micacés. Ils se rattachent au grand massif qui s'appuie sur les tei'rains cristallins de la Vendée. ■j'" Des porphyrites andésitiques avec important banc de calcaire, autrefois exploité pour la fabrication de la chaux (Pont-Barré), s'observent au Nord du Carbonifère inférieur dans les poudingues duquel on les trouve en galets. Q l>e Quartz se voit à Beaucouzè. Il est en liions de faible importance dans tous les terrains primaires de la région. Nota. — Le granité (?) aurait été observé autrefois, à Angers : pont de la Basse-Chaine, boulevai-d Descazeaux et ancienne praii-ie des Carmes. [tliMARQUES STRATlGUArTllQlIl'.S 1:T HVDIiOGHAPHlQUES On peut constater l'existence d'ondulations dans les couches secondaires et tertiaires i\n N.-K. de la feuille, en rapport avec la direction Sud-armoricaine des plissements du massif ancien. Je citerai du N.-E. au S.-O. : la faille KXTKAITS i:r ANAI.YSKS. — (i|-.()l.()C.I I-. Kl M IMJi A I.Odl I. Il aiilit'liiKilc! d'Aiibigiif'' (S;irllip) (|iii rclt'vo les couches iiii N.-N.-K. du l.inle, — le synclinal du Lude, suivi |)ai' la vallée du Loir jusqu'à Lucli»-, — l'anli- clinal du Sud de la Flèche et de Kissé-sous-le-Lude, — le synclinal de Hurlai, reidt rmant le Lacustre de lîaugé à Hroc, el des faluns miocènes, — l'axe anliclinal de lîasselais vers lîaujïé, limité au Sud par la faille anticlinale de IJasselais, — le synclinal de Malheflon à Sainl-l-aud, visible au Nord de la gare de Seiches ; il est sur le prolongement du synclinal primaii-e de Martigné-Ferchaud. D'autres dislocations sont dirigées .\. E.-S. (>., coniuie le |)li anticlinal faille de Clefs (Maine-el-i>oire), i\m est en relation avec l'apparition du lîajocien à Echemiré et à Sermaize, et peut-être à Saint-Maur. Dans les terrains primaires, il y a renversement du hord Nord du bassin d'Angers sur toute l'étendue de la feuille, jusqu'à Vern (feuille d'Ancerds). Deux failles, formant y et correspondant l'une à la Loire, l'autre à la Maine, se rencontrent à Sainte-(Jemmes-sur-Loire. Elles divisent les terrains pri- maires en trois segments, dont les plissements varient en raison des pres- sions qu'ils ont subies. La ftiille d'Angers à Saiiil-ltarlliélémy a entravé, à l'duest, la (issilité des schistes ardoishers jusqu'à la Maine. La faille de la Loire et celle de Saint-Maur onl fait apparaître le lîajocien- Les sables cénomaniens forment un important niveau d'eau. CUi.TURES Les alluvions modernes de la vallée de la Loire sont d'une excessive fertilité; on y cultive le chanvre el les plantes potagères. Dans les vallées du Loir et de la Sarihe, elles portent des prairies naturelles renonnnées. Les alluvions anciennes de la vallée de la Loire constiliieni un |ilaleau élevé utilisé pour la vigne. Lorsque les graviers et cailloux sont très al)on- dants, elles donnent des sols très maigres dans les vallées du Loir el de la Sartbe. Les plateaux couverts par le terrain de transport p, les marnes compactes lacustres e, et les sables c" porleni encore beaucou|t de bruyères el d'ajoncs: on les utilise de plus en plus pour la cnllure. Sur les plateaux du Loir, le terrain de transport donne des sols maigres, très perméables au-dessus des sables cénomaniens et sénoniens; lorsipi'il y a trop de graviers el de cailloux roulés,. /m utilise en plantations de [lins ipii sont d.'un très bon l'apporl ou on laisse en landes; les meilleurs de ces sols portent Ao^ ponmies de terre pour les féculeries. 42 luiLi,. soc. se. \.\T. ouKsr. 2" skh.. t. VII Les sols calcaires des faliins et des lacustres sont appelés crois, crouas par les paysans et portent surtout des céréales. Le tulFeau de l'Anjou et les marnes à Ostracées du Cénonianien sont utilisés pour la culture d(! la vigne dans la vallée du Loir et portent de nombreux noyers. Lorsque les sables cénomaniens sont dépourvus d'argile, ils constituent des sols maigres où l'on plante des conilères. Les terrains anciens, cou|)és de haies vives, sont propres à la cullure des céréales (après chaulage) et du pommier à cidre. DOCUMENTS ET ThAV.\UX CONSULTÉS Cartes géologiques : Carte hydrologiipie du département de Maine-et-Loire, dressée par Renou (1796) ; édictée par l^.-P. Davy (I8S0). Carte géologique générale de la France, par Diifrénoy et Elie de Beuiimont (1842). Carte géologique du terrain anthracifère situé dans le département de Maine- et-Loire, par A. Wolski (1843). Carte géologique du département de Maiue-el-Lou'e, par de Montmarin et Cacarrié, ingénieurs des Mines (I8'i5). Carte géologique du déparlement de la Sa-ilie au l/JO.OOO'\ par Triger et GuiUier { 1875). Carte des exjiloilations des minerais de fer aux environs d'Angers, par E. Préaubert (I87()). Carte des grès éocènes de la rive gauche de la Loire, par 0. Desmazières. Carie du terrain dévonien aux environs d'Angers, par l'abbé E. Rondeau (1890). (jarte géologique des environs d'Angers, par l'abbé E. Rondeau (1890) Travaux géologiques de MM. Bardin, Bluvier, Boulay, Bizet, L. Bureau, Cacarié, Le Cliatelier, Crié, Davy, Desmazières, Desvaux, G. Dollfus e! Pli. Daulzenberg, Dufrénoy et Elie de Beaumonl, Farge, GuiUier, Hermite, Iclion, Meniers, Millet, Montmarin, OEhlert, Préaubert, Rondeau, Triger, Vasseur, Welsck. Renseignements fournis par MM. Edouard Bureau et Aug. Dumas. KXTKAirS KT ANAI.YSKS. '/A)0\AH\\\: 43 IV. - ZOOLOGIE Sur les Mammifères, les Oiseaux et les Poissons dispa- rus ou en voie de disparition de la faune de l'Orne; par A.-L. Lei'ac.o (Cacn, Bull. Suc. Linnéenne de Xonuandic, 1905 [U)(I5|, p. 52-73). Les Mamiîiitcres ayant exislé dans l'Orne et aujouni'luii (lis|)arus sont : L'Urus (Bos primigeniiis Boj.) qui habitait, encore au vi= siècle, les vastes forêts couvrant la majeure partie de la Hasse-Normandie, du Perche et du Maine. Le Chat sauvage (Felis sijlveslris Briss.) qui existait encore dans la forêt du Perche, vers le milieu du xviii" siècle. Le Loup (Canis lupus L.) dont les derniers ont été tués en 1888. Les oiseaux disparus sont : L'Aigle Jean-le-Hlanc {Aquila gallica L.) ; le Milan royal {Milvus regalis Briss.); le Grand Corbeau (Corvus corax L.). La Perdrix rouge (Perdrix rubru Briss.) est en voie de disparition ; le Vanneau huppé (Vanellus criatalus Briss.) et la Bécassine (Scolopax galliuago L.) ont cessé de pondre dans l'Orne. ,1. P. Note sur la capture de deux espèces d'oiseaux de passage accidentel en Normandie (Of/s tëtrax L. et Podiceps rubricollis Lath ; par l'abbé A.-L. Letacq {Bull. Soc. Amis des Se. nal. de Rouen, 41* an., P' et 2*^ sem. 1905 [1906], p. 27). Le Grand Corbeau [Corvus corax L.) dans la forêt d'Ecouves (Orne); par labbé A.-L. Lktacq {Bull. Soc. Amis des Se. mit. de Rouen, 41*= année, 1" et 2' seni. 1905 [19061, p. 37-41). Suivant les dires d'un vieux garde-chasso digne de loi, le (irand Corbeau aurait existé dans la forèl d'Ecouves, il y a cinquante à soixante ans. J. P. 44 HULl. soc. se. NAT. OUEST. 2'' SÊH., T. VII Note sur un Aigle botté [Aquila pennata Briss.) tué au voisinage de la forêt d'Ecouves (Orne) ; par l'abbé A.-L. Lktacq (Bull. Soc. Amis des Se. nat. de Rouen, 45"= année, l*^'' et 2<^ sem. 1905 [1906J, p. 350). Sur un essai d'acclimatation du Poisson-Chat [Amiurus a/bidus Gibb.) fait dans l'étang de Radon (Orne) ; par l'abbé A.-L. Letacq {Bull. Soc. Amis Se. nat. Rouen, 45" année, le-- et 2<^ sem. 1905[1906|, p. 353-356). Le Poisson-Cliat, introduit dans l'étang de Radon, s'y est repro- duit; il est donc probable (fue sa naturalisation va se poursuivre dans de bonnes conditions. J. P. Sur une observation du Pélodyte ponctué [Peloc/ytes punctatus Duges) faite à Alençon (Orne) ; par l'abbé A.-L. Letacq (Bull. Soc. Amis des Se. nat. de Rouen, 45^ année, P'' et 2^ sem. 1905 [1906], p. 343-345). Matériaux pour la Faune des Hyménoptères de la Nor- mandie ; par Henri Gadeau de Keuviele (Bull. Soc. Amis des Se. nat. de Rouen, 41^ année, P' et 2^ sem. 1905 [1906], p. 63-74). Continuant la publication de la Faune des Hyni. de Normandie, commencée en 1902, l'auteur nous en donne aujourd'hui la cin- quième note qui comprend les Iclmeumonidés de la sous-famille des Ichneumoninés. J. P. La Cochenille floconneuse (Pulvinaria f/occifera Westw.). Les dégâts sur les Fusains du Japon et sur les Orangers. - Arrêt de sa multiplication par l'intervention de ses ennemis naturels (Exochomus, Rhizohius, etc.). — Mœurs et évolution du Lifgellus epilachnne Giard, parasite des Exochomus; [)ar le D' Paul Mahchae {Bull. Soc. nation. KXrHAlTS KT ANALYSES. Z()()I.( )C,I K 15 (F Acclimatation de France, r)4'' aniK-c, m:ii IDOT, p. lià^ segment ; nouveau cas d'épitoquie chez les Phvllodociens. (i. V. Sur le Chromotropisme et ses inversions artificielles ; par M. R. Minkiewikz (C. R. Ac. Se, 19()(), t. CXLIII, p. 783-787). Sur le rôle des phénomènes chromotropiques dans l'étude des problèmes biologiques et psYcophysiolo- giques ; par M. R. xMi.nkœwii z (C. R. Ac. Se, WMi, t. CXLIII, p. 934-935). Analyse expérimentale de l'instinct de déguisement chez les BrachYuresoxYrhynques; |)arM. R. Minkiiw iix (Paris, Archiues de Zoologie expérimentale et (jénérale, 37<= année, 1907. Noies et Revue, n" 2, p. XXXVII-LXVII). Ces travaux reposent sur des expériences laites, |)our une part, au laboratoire de Hoscoll', et sur Mdia sipiiiuido Latr.. Mdid ncrriicosd 48 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2'= SÉH., T. VII M. Edw. Pisa Ictraodoii Leach., des Trachiis et des Stenorlu)nclius. Ces animaux attachent aux crochets de leur carapace des algues ou des débris quelconques de même couleur que la couleur domi- nante du milieu où ils vivent, et conservent, après s'être « déguisés », une tendance à se rapprocher des milieux de même couleur que leur déguisement. L'auteur, après avoir provoqué la reproduction expérimentale des faits dans des aquariums de verre coloré, étudie les modifica- tions de l'instinct, après résection des yeux et du cerveau. Par des expériences faites sur un Némertien, Lineiis Tiiber O.P. Millier, différemment sensible, à l'état normal, aux divers rayons colorés, il démontre que, lorsque l'état physiologique est troublé, ces réactions cliromotropiques varient indépendamment des réac- tions phototropiques générales, lesquelles peuvent être, en certains cas, inverties. Enfin, au moyen d'expériences faites sur un macroure, Hijpohjle varians, lequel est de même couleur que le milieu où il vit (som- met ou base des feuilles de Zostères), il remarque que ces animaux qui ont, à l'état jeune, le pouvoir d'eftectuer des changements de couleur, les adaptant aux milieux nouveaux, perdent peu à peu ce pouvoir, et se bornent, à l'état adulte, à se rapprocher des milieux de même couleur qu'eux-mêmes. Il n'est pas besoin d'insister sur l'intérêt de ces expériences, continuation de celles d'Aurivilliers, Lœb, Keebleand Gamble, etc., pour l'étude de certains problèmes biologiques, tels que celui des relations des insectes et des Heurs. G. F. Potamilla incerta Lang. est une forme jeune de P. Torelli Mgr.. OtocYstes de ces PolYchètes ; par M. Pierre Fauvel (C. R. de i Association pour Vauancem. des Se. Congr. de Cherbourg , 190ô, p. 550-553). Cette identification a été faite sui- des individus recueillis à Cherbourg où ils habitent les fentes de rochers, les Lilhothainnion ou les vieilles coquilles, en compagnie de Potamilla renifonuis O. F. iMullcr. P. Torelli et P. incerta ont tous deux des otoc5'^stes, mais, chez le premier, ils sont devenus invisibles partransparence, et le canal cilié les faisant communiquer avec l'extérieur sest coudé. G. F. EXTRAITS KT ANAI.YSKS. — ZOOI.CIGIK 40 La mémoire chez Convoluta Roscoffensis ; par M. Lcniis Maktin (C. h. Ac. des Sciences, t. CXI.V, '2A sept. 1<)07). L'auteur noie que les Coiwoliila roscoffensis (|ui, on le sail par les recherehes de Keeble and Gamble, continuent en atpiariuni, lorsqu'ils sont éclairés, à sortir du sable et à y rentrer à des heures en synchronisme avec celles des marées, perdent le rythme de leurs oscillations lorsqu'ils sont soumis à des conditions anoi-males : trépitiations répétées, obscurité, dessiccation irréguliére du sable, éclairage prolongé, éclairage i)ar des lumières colorées (en parti- culier rayons rouges et violets), composition anormale de l'eau ambiante. L' « amnésie» se produit immédiatement sur des animaux colo- rés artificiellement ; des Convohila non « amnésiques » mis avec une majorité de Convoluta « amnésiques " perdent leur rythme, et, réciproquement, des Convoluta « amnésiques » mis avec une majo- rité de Convoluta non « amnésiques « imitent ceux-ci. G. F. ERRATUM Page 48, au lieu de Tuber, lire Ruber. TABLE DES MATIÈRES l)V BCLLETIN bV. L\ SOClPrÉ m SCIENCES NATCIIELLES DE L'OUEST DE LA FRANCE Deuxième Série Tome VII 1907 I. — ZOOLOGIE I. - PROCKS-VKRBAUX DES SÉANCES Pages Baudouin, Dr Marcel. — (".onfércncc sur ralbinisnie clicz Vanelliis cristal us ix — Conférence sur le mode dallnquc de la Sardine par le Lernœeniciis sctrdiniv ix Bureau, D'L. — Présence d'un Chai sauvage ciiez (Sharon, fourreur-naturaliste ii — Présentation d'une perdrix rouge (Perdix rubr(i) var. anomale |8 lig.) ■ ii — Piiotographie d'un Griset (//f.X(/nt7mi\(y/;'.st'a.s Hal) j)èclic aux environs de Quimper (G Ug.] vu — Note publiée par le Petit Journal signalant la capture d'un Pèlerin {Sclaches maxiiuus) à Concarneau ix (^iTERNK, l)r Paul. — Un aighe pygargue (Haliœlus albicilla) blessé aux environs de Couëron [4 lig.] i — Présentation de Haineltcs [1 j)agel vi — Présentation de F'elodytes {Pelodijles punclalus) (8 lig.). ix . — Présentation de Pélobates (P. c»/////.>e.s) ca|)luiés à Balz el observations sur ces Batraciens (1 page 1,21.. .... xiii — Obscivalion sur la richesse eu Dytiscides iVun étang situé entre La Baule et Pornichct xv '- laaO.tZ 52 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2= SÉR., T. VII Fabry, J. de — Envoi d'une Couleuvre d'Esc u la pe (/i'/o/j/hs Escalapii Dum) prise près le Cellier Ferronxièhe, D' Georges. — Envoi d'une Epinoclie (Grt5/c- rostens acnleatiis L.) pèchée à la Bcrnerie Pénkau, Joseph. — Présentation des Coléoptères aqua- tiques de la collection régionale du Muséum — Insectes nouveaux pour la région (Hêmiplères, Orthopl. Névropt.) [1 page ^1/2] PiONNEAu, P. — Présentation d'un Lépidoptère nouveau ])our le département : Catephya alchymista Sigl., pris à La Bernerie ... Pages VII XV MUSÉUM Oiseaux Perdrix grise (Harna cinerea) tuée à Pardailhan (Hérault). Don de .Vl. iMiquel Chionis blancs (Chionis alba), du cap Horn. Don de M. Citerne Crustacés Eiipagiirus Bernhardiis L. (Bernard l'Ermite) récolté à la pointe de Chemoulin, offert par M. le Di Dubois Insectes Larves de Geotriipes dans leur boudin, trouvées à Nantes dans un jardin. Don de M. Ch. .Simon 2. - TRAVAUX ORIGINAUX Baudouin, D> Marcel. — Un cas d'albinisme chez un Vannellus crislatus M. et W. capturé en Vendée — Du Mode d'Attaque de la Sardine (Cliipea Pilchardas W.) par un Copépode jjarasilc, le Lcriuceniciis Sar- dinœ M B., en Vendée (6 lig.) Chaillou, F. — Etudes sur quelques anomalies conchylin- logiques de VHelix Aspersa 89 97 1 TABLE DES MATIÈIŒS 53 Pages Cfiel'X. — Observations sur ranivée de plusieurs oiseaux lailes à la Beaumetle, |)rès Angers 115 GoL'UDON, Maurice. — Liste des Mollusques 'l'errcslies et Fluviatiles olleits au Muséum 117 Pknkal', .1. - (Ailéoplères de la Loiie-Inlérieure (suite). 11 pl-l 25 3. - FATHAITS ET ANALYSES Abot. — Note sur le Xabis boops Schioedte 7 BoHN, Georges. — Altitudes et mouvements îles Annélides. 46 — L'éclairement des yeux et les mouvements rotatoires. . 46 - Essai et erreurs dans les tropismes -16 Fauvel, Pierre. — Potai'uilla incerta Lang. est une forme jeune de P. Torelli Mgr., Otocystes de ces Polychêtes 48 Gadeau de Kerville, Henri. — Matériaux pour la Faune des Hyménoptères de la Normandie 44 Gelin, Henri. — Les Hirondelles, leur architecture et la durée de leur séjour en Poitou 3 — Capture de VApus prodiicliis Bosc, et de VHippolite Desmarestii Millet 5 — Capture du Sphinx du Laurier-rose et du Sphinx célerio 6 Germain, Louis. — Introduction à l'étude de la faune malacologique terrestre et fluviatile du Massif Armo- ricain 5 HouARD, C. — Contribution à la faune cécidiologique de la Bretagne 7 JouBiN, L. — L'Ostréiculture dans le Morbihan 4 Letacq, A.-L. — Sur les Mammifères, les Oiseaux et les Poissons disparus ou en voie de disparition de la faune de l'Orne 43 — Le Grand (Corbeau {Coruiis corax L.) dans la forêt d'Ecouves (Orne ) 43 — Note sur la capture de deux espèces d'oiseaux de passage accidentel en Normandie 43 — Sur une observation du Pélodyte ponctué (Pelodijtes j)iinctatiis Duges) faite à Alençon (Orne) 44 — Sur un essai d'acclimatation du Poisson-Chat (.4 mmrti.s albidiis Gibb.) fait dans l'étang de Rndon (Orne) 44 54 BULL. SOC. se. NAT. OUEST. — 2' SÉR., T. VII Pages Letacq, A.-L. — Note sur un Aigle botté (Aqiiila pennata Briss) tué au voisinage de la forêt d'Ecouves 44 Marchal, Paul. — La Cochenille floconneuse (Pnlvinaria floccifera Westw.) 44 Martin, Louis. — La mémoire chez Convoliita Roscoffensis . 49 MiNKiEwiEZ, R. — Analyse expérimentale de l'instinct de déguisement chez les Brachyures oxyrhynques 47 — Sur le Chromotropisme et ses inversions artificielles. . 47 — Sur le rôle des phénomènes chromotropiques dans l'étude des problèmes biologiques et psycophysio- logiques 47 Oxner, Mieczyslaw. — Sur quelques nouvelles espèces de Némertes de RoscofT 8 Péneau, J. — Premières notes sur le polymorphisme des Hémiptères dans l'Ouest de la France 6 Saint-Joseph, Baron de. — Les Annélides Polychètes des côtes de France 47 II. — BOTANIQUE \. - PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES Gourdon, m. — Présentation d'un champignon (Lycoperdon saccatiiin Fries) trouvé près de Cordemais [9 lig.] .. . il Lecoixte. — Présentation de Fougères xii 2. - TRAVAUX ORIGINAUX Lecointe, E. — Fougères de la région nantaise, espèces, variétés et anomalies non encore décrites [4 pi.] 149 3. — EXTRAITS ET ANALYSES Bessil, J. — Une excursion algologique aux environs de Saint- Vaast-la-Hougue et de I^arfleur (Manche) 23 Cayeux, L. — Les tourbes immergées de la côte bretonne dans la région de Plougasnou-Prinel (Finistère) 27 Chenu, E. — Notes sur la flore de la Mayenne 18 TAlil.K I)i:S MATIKMHS 55 F'Hges CoRBJÈiu:, L. — Siii- l'iipparilioii à (".lu-rboiirg du CoIjhj- « ineiiid siimosd 23 Dklalandi::, .1. — Obscivations sur quelques j)l;inles des environs de Brest 19 DuPAix, V. — Noie sur le Qiielelia mirabilis (Fries) 22 Durand, Coyaui.t, Bourdkau, Baudouin, Jai.i.ay, etc. — Comptes rendus d'Kxcursions botaniques 20 Fauvel, Pierre. — Sur la présence du Colpomenia siniiosa à Cherbourg 22 FouiLLADE, A. — Le (Atrcx axillaris Good dans le dépar- tement de la (^liarente-Inl'érieure 21 Gadeceau, F-mile. — Supplément à TF^ssai de Géographie Botanique sur Belle-Ile-en-Mer 9 — Histoire de rcnvahissenient du Port de Nantes par une Chénopodiacée américaine 19 Gaillard, A. — Catalogue raisonné des Ascomycètes, Oomycètes et Myscomycètes observés dans le dépar- tement de Maine-et-Loire pendant les années l