N ,>r^v. J" BULLETIN DE LA. r r SOCIETE DES SCIENCES NATURELLES DE L'OUEST DE LA FRANCE BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES DE L'OUEST DE LA FRANCE Fondée le S7 février 1891. T03IE 7 1897 Secrétariat au Muséum d'Histoire Naturelle DE NANTES IMP. — JULES PEQUIGNOT, NANTES Membres fondateurs décédés 1891 Laennec (le docteur Théophile), directeur hono- raire de l'École de Médecine, correspondant de l'Académie de Médecine, à Nantes, f 1896. 1891 LECHAT (Charles), industriel, ancien maire de Nantes, f 1894. EXTRAITS DES STATUTS & RÈGLEMENT Statuts : Art. 7. — Sont membres fo7idateurs les personnes qui au- ront fait, à une époque quelconque, une ou plusieurs souscriptions de 300 fr. Art. 8. — Les noms des membres fondateurs figurent perpétuellement en tête des listes alphabétiques et ces membres reçoivent gratuitement, pendant toute leur vie, autant d'exemplaires des publications de la Société qu'ils ont fait de souscriptions de 300 fr. Art. 9. — Sont membres titulaires les personnes qui versent la cotisation annuelle complète (12 fr.)- Art. 10. — Sont membres correspondants les personnes qui habitent en dehors de la ville de Nantes et versent la cotisation réduite (10 fr.). Art. il. — Sont membres affiliés les étudiants en médecine et en pharmacie, les étudiants inscrits dans l'une des facultés des sciences, des lettres ou de droit ou autres établissements d'instruction. Ces membres versent la cotisation minima (6 fr.). Règlement : Art. 4. — Les membres titulaires et les membres corres- pondants peuvent toujours racheter leurs cotisations à venir. Us devien- nent ainsi membres à vie. Le taux du rachat est fixé à 200 fr. pour les membres titulaires et à 150 fr. pour les membres correspondants. Le rachat peut être fait en deux annuités consécutives de 100 fr. pour les membres titulaires et de 7b fr. pour les membres correspondants. Art. 5. — Les membres fondateurs peuvent également verser leurs 300 francs en deux annuités consécutives de 150 fr. chacune. Art. &. — Tout membre ayant racheté ses cotisations, peut devenir membre fondateur en versant une somme complémentaire de 100 fr. s'il est titula'ie une somme de 150 fr. s'il est correspondant. Art. 7. — Les établissements publics et les sociétés scientiliques de France et de l'étranger peuvent être admis comme membre de la Société aux mêmes charges et aux mêmes droits qu'un membre titulaire si leur siège est à Nantes et qu'un membre correspondant dans le cas contraire. vv- LISTE DES MEMBRES SOCIETE DES SCIENCES NATURELLES DE L'OUEST DE LA FRANCE COMPOSITION DU BUREAU POUR L'ANNEE 1897 Présidents d'honneur MM. JOUCLA-PELOUS, préfet de la Loire-Inférieure. ETIENNEZ (H.-Étienne), maire de Nantes. Le GÉNÉRAL BRAULT, commandant le XP corps d'armée. Président M. Aug. DUMAS Vice- Présidents : Ém. Bureau et Ch. Baret. Secrétaire général-Trésorier : Louis Bureau. Secrétaire : F.-J. Bonnel. Vice-Secrétaire : P. Citerne. Membres honoraires 1891 S. A. S. Albert P^", prince de Monaco, membre corres- pondant de rinstitut, Monaco. 1891 Boudier, président honoraire de la Société mycolo- gique de France, correspondant de l'Académie de médecine, rue Grétry, Montmorency (Oise). 1891 Bureau (Edouard), professeur au Muséum de Paris, 24, quai de Béthune, Paris. VI MEMBRES HONORAIRES MM. 1891 Crié (Louis), professeur à la Faculté des sciences de Rennes, correspondant de l'Académie de médecine, Rennes. 1891 DouYiLLÉ (Henri), professeurà l'École des mines, Paris. 1894 FiLHOL, professeur d'anatomie comparée au Muséum de Paris. 1891 FouQUÉ, membre de l'Institut, professeur au Collège de France, Paris. 1891 Gaudry (Albert), membre de l'Institut, professeur au Muséum de Paris. 1891 GuERNE (le baron Jules de) , ancien président de la Société zoologique de France, 6, rue de Tournon, Paris. 1891 Lacaze-Duthiers (Henri de), membre de l'Institut, professeur à la Faculté des sciences de Paris. 1894 Lacroix, professeur de minéralogie au Muséum de Paris. 1894 Lortet, directeur du Muséum, doyen de la Faculté de médecine de Lyon. 1894 Marion, directeur du Muséum, professeur à la Faculté des sciences de Marseille. 1891 Michel-Lévy, membre de l'Institut, ingénieur en chef des mines, directeur du Service de la Carte géolo- gique détaillée de la France, 26, rue Spontini, Paris. 1891 Milne-Edwards (Alphonse), membre de l'Institut, directeur du Muséum de Paris. 1891 Munier-Chalmas, professeur de géologie à la Faculté des sciences de Paris. 1891 Oustalet, assistant au Muséum, 55, rue de Buffon, ou, 121 bis, rue N.-D. des Champs, Paris. 1894 Perrier (Edmond), membre de l'Institut, professeur de zoologie au Muséum de Paris, directeur du labo- ratoire de Saint- Vaast-la-Hougue, Paris. 1891 Vaillant (Léon), professeur au Muséum de Paris. 1891 Wallerant, professeur à l'École normale, à Paris. VII Membres fondateurs MM. PARTS 1891 GuiBOURG DE LuziNAis (Emest-François-James), sénateur, ancien maire de Nantes, rue de l'Hé- ronnière, Nantes. 1 1891 Bureau (le docteur Louis), directeur du Muséum d'histoire naturelle de Nantes, professeur à l'École de médecine, correspondant du Muséum de Paris, Nantes. 2 1891 Chevreux (Edouard) , membre de la Société zoo- logique de la France, rue du Cap, à Bône, Algérie. 1 Membres titulaires à vie 1891 Bureau (le docteur Emile), professeur sup' à l'École de médecine, chirurgien sup* des hôpitaux, 12, boulevard Delorme, Nantes. 1892 Bureau (le docteur Maurice), médecin sup' des hôpitaux, 40, rue de Strasbourg, Nantes. Membre correspondant à vie 1891 Kerviler (René), ingénieur en chef des ponts et chaussées, Saint-Nazaire (Loire-Inff«). Établissements et Sociétés ayant leur siège à Nantes 1891 Bibliothèque publique. 1891 Bibliothèque de l'École de plein exercice de médecine et de pharmacie. 1891 Cercle des beaux-arts, rue Voltaire. 1891 Cercle pédagogique du département de la Loire-Infr®. 1892 Comice agricole de la Loire-In^^, 34, rue de la Fosse. 1891 Grand cercle, place Graslin. 1891 École préparatoire à l'enseignement des sciences et des lettres. 1891 Laboratoire d'histoire naturelle de l'École de médecine . 1891 Laboratoire de matière médicale de l 'École de médecine. vin MEMBRES TITULAIRES Établissements ayant leur siège hors Nantes 1894 Bibliothèque universitaire de Rennes. 1892 Institution Richelieu, à Luçon (Vendée). 12 1892 Muséum d'histoire naturelle de Rouen. Membres titulaires MM. 1891 Abadie (Fernand), vétérinaire, 5, rue Franklin. 1891 Allaire (Joachim), pharmacien, chef des travaux pratiques de physique et de chimie à l'École de médecine, 1, rue des Petits-Murs. 1891 Andouard, professeur à l'École de médecine et de pharmacie, directeur de la Station agronomique de la Loire-Inf''^, correspondant de l'Académie de médecine. 1891 Baret (Charles), ancien vice-président de la Société française de minéralogie, 23, rue Chateaubriand. 1891 Bastard (Ambroise), professeur, 1, rue de la Galis- sonnière. 1891 Benoist (Arthur), ancien président du Tribunal de commerce, place Général-Mellinet. 1891 Bertrand-Geslin (le baron Henri), 4, rue du Bocage, ou à la Foucaudière, commune de Saint-Laurent- des-Autels (Maine-et-Loire). 1891 Blanchet (le docteur F.), 3, rue du Calvaire. 1891 Blanlœil (Emile), 5, place Dumoustier. 10 1891 Blanlœil (P.), droguiste, 3, rue Saint- Vincent. 1895 Blot (Georges), l'^' commis à la Manufacture des Tabacs. 1891 Bois (Henri du), 2, avenue Launay. 1895 Boisseau (Charles), pharmacien, 83, quai de la Fosse. 1891 BoNAMY (le docteur Eugène), médecin des hôpitaux, 1, place de la Petite-Hollande. MEMBRES TITULAIRES IX MM. 1891 Bonjour (le docteur Samuel), 23, passage Saint-Yves. 1891 BoRGOGNo (Célestin), négociant, 5, ru3 d'Orléans. 1895 BoNNEL (F.-J.), chef des travaux pratiques d'histoire naturelle à l'École de médecine, 40 bh, rue de Rennes. 1891 BouRNAT (le vicomte Fernand de), 4, ne Malherbe, ou à Miltière, par Montrichard (Loir-et-Cher) . 1893 BoussiNEAU (André de), 4, rue Prémioi. 20 1891 Bouvais-Flon, fabricant de conserves, Ville-eii-Bois. 1895 Bruguières, pharmacien, rue de Paris. 1891 Bruneau (Paul) , horticulteur, 12, rue des Hauts-Pavés. 1891 Bureau (Etienne), ancien juge au Triounal de com- merce, 15, rue Gresset. 1891 Bureau (Benoni), pharmacien, 8, rue dOrléans. 1891 Chachereau (le docteur Marie-Paul-Éiiile), chimiste en chef des Douanes, directeur du Bureau d'hygiène, 1, rue Dugommier. 1891 Chaillou (F.) , membre de la Société française d'archéo- logie, 70, quai Fosse. 1891 Charon (J.), naturaliste, 11, rue d'Orléans. 1891 Chartier (le docteur), professeur à l'École de méde- cine, 22, rue du Calvaire. 1895 Chrétien, ancien instituteur, 1, rue Saint-Pierre. 30 1891 Citerne (Paul), docteur es sciences et en médecine, professeur supp' à l'École de médecine, 13, rue Menou- 1891 CouiLLAUD (Paul), banquier, rue Deshoulières. 1891 David (Louis), 62, rue de Paris. 1891 DiANOux (le docteur Edouard), professeur à l'École de médecine, chirurgien des hôpitaux, 1, rue AfFre. 1892 Diard (Auguste), 12, pt" rue Saint-André. 1891 Dominique (l'abbé J.), 8, rue Saint-Donatien. 1891 DouAULT (Maurice), 5, rue des Cadeniers. 1891 DouAULT (Alfred), 28, avenue Launay. X MEMBRES TITULAIRES MM. ' 1895 Dubois, pharmacien, Basse-Grande-Rue. 1891 Dumas (Auguste) , inspecteur des bâtiments au Chemin de fer (d'Orléans, 6, rue Sully. 40 1893 Fée, docteur es sciences et en médecine, médecin- inspecteur de l'Armée, 24, avenue Camus. 1891 FerronSîière (Georges) , licencié es sciences naturelles, 40, ri|e de la Hautière, Nantes, ou Hôtel Massillon, 9, ru^ du Vieux-Colombier, Paris. 1891 Fleuri (Léon), conseiller d'arrondissement, 5, rue des Cade.iiers. 1891 Fontaine (A..), délégué départemental pour le Service du Phylloxéra, 14, passage Bonnamen. 1891 FoRTi>EAU (le docteur), 67, rue de Rennes . 1893 Gauli, négociant, rue Boileau. 1894 GouiN (André), ancien agent de change, propriétaire, 1, rue Lafayette. 1895 Grosseron (Thomas), pharmacien, rue de la Bastille. 1896 GuiBERT (Joseph), pharmacien, 5, rue de Gorges. 1891 Guillemet (le docteur Victor), professeur à l'École de médecine, 7, quai Brancas. 50 1891 Hervouet (le docteur), professeur à l'École de méde- cine, 15, rue Gresset. 1891 Heurtaux (le docteur Alfred), professeur à l'École de médecine, correspondant de l'Académie de médecine, 2, rue Newton . 1895 Imbert, pharmacien, rue Bon-Secours. 1891 Ingrand (Emmanuel), pharmacien, 4, rue Racine. 1895 Jeanneau (Joseph), pharmacien, 25, rue Mondésir. 1893 Jannin (l'abbé), 6, rue Malherbe. 1891 Jollan DE Clerville (le docteur Adolphe), 9, rue de Bréa. 1891 Josso (le docteur Paul), 28, rue de Strasbourg. 1891 LArxANRY (Pître), architecte, 1, place Delorme. MEMBRES TITULAIRES XI MM. 1896 Laubrière (f;Ouis Briant de), 4, rue Sully. 60 1891 Le Cour Grandmaison (Charles), sénateur, conseiller général de la Loire-Inférieure, 2, rue de Bréa. 1891 Ledoux (Alphonse), pharmacien, 3, quai Duguay- Trouin . 1891 Lefeuvre (Alfred), 7, passage Louis-Levesque. 1891 Lemut (André), ingénieur civil, 13, rue Mondésir. 1891 Lerat (le docteur Fernand), professeur à l'École des sciences, 4, rue Thiers. 1891 Letourneux (Emile), commandant en retraite, avenue de l'Éperonnière. 1891 Levesque (Jules), 20, rue Marceau. 1891 Levesque (Rogatien), 3, rue Copernic. 1891 Levesque (Georges), 3, rue Harrouys. 1891 Linyer (Louis), avocat, 1, rue Paré. 70 1891 Lisle du Dreneuo (Georges de), petit boulevard le Lasseur. 1891 Luneau (le docteur), 64, rue de la Bastille. 1891 Mahot (le docteur Henri), médecin des hôpitaux, 6, rue de Bréa. 1891 Malherbe (le docteur Albert), directeur de l'École de médecine, 12, rue Cassini. 1897 Malherbe (le docteur Henri), 4, rue Général-Meusnier. 1892 Marchand (Ernest), 51, rue Saint- Jacques. 1891 Ménier (Charles) , directeur de l'École des sciences, professeur à l'École de médecine, rue Voltaire. 1891 Migault (Jules), inspecteur de la Voirie municipale, 4, rue du Haut-Moreau. 1891 Moussier, opticien, 24, rue Crébillon. 1892 Moyon (Marcel), pharmacien, l, rue du Calvaire. 80 1891 Naudin (Prosper,) 2, rue Bonne-Louise. 1891 Ollive (le docteur Gustave), professeur à l'École de médecine, 9, rue Lafayette. 1894 Orgebin (Léon), pharmacien, 2, place Delorme. XII MEMBRES TITULAIRES MM. 1891 Orieux (Eugène), agent-voyer en chef honoraire, 11, passage du Nord. 1891 Perdriel (A^lexandre), entrepreneur, 16, quai de Barbin. 1891 Perrion (Charles), 9, boulevai'd du Petit-Port. 1895 Perrouin (A.), pharmacien, 1, place Lamoricière. 1891 PiEL DE Churche VILLE (Henri), 6, rue de Clermont. 1891 PiEL DE Churcheville (Théopliile), 6, rue de Clermont. 1891 Poisson (le docteur Louis), 12, rue Lafayette. 90 1891 PoNTBRiAND (du Breil, comte Fernand de), député, conseiller général de la Loire-Inférieure, 228, bou- levard Saint-Germain, à Paris. 1891 Poulain (Clément), passage Louis-Levesque. 1891 PoiDRAS DE la Lande (Julieu), 2, rue d'Argentré. 1891 QuiQUANDON (Jules), 44, rue de Strasbourg, ou à Sainte-Luce (Loire-Inférieure) . 1891 Rappin (le docteur), professeur à l'École de médecine, 5, rue du Croisic. 1895 Rautureau. pharmacien, rue Saint-Pierre. 1894 RiBOULLEAU, passage d'Orléans. 1891 Robert (Alphonse) , ancien notaire, 27, rue du Calvaire. 1895 Robert (Etienne), pharmacien, place Louis XVI. 1891 Rousseau fils, 18, rue de la Verrerie. 100 1891 RouxEAU (le docteur Alfred), professeur à l'École de médecine, 4, rue de l'Héronnière. 1891 Sautot, naturaliste, 8, place du Commerce. 1891 Sch.effer (Eugène), brasseur, 1, rue Deurbroucq. 1891 ScHRAMM (Georges), 8, quai de Versailles. 1892 Tapie, licencié es sciences, 2, rue Piron . 1891 Tenaud, pharmacien, 118, rue de Rennes. 1891 Thoinnet DE LA TuRMELLiÈRE (le coiîite) , Conseiller général de la Loire-Inférieure, 54, rue de Grenelle, à Paris. MEMBRES CORRESPONDANTS XIII MM. 1891 Trémant (Paul), 11, rue de la Rosière. 1891 Trochu (Armand), 74, rue de la Bastille. 1891 ViAUD, pharmacien, 2, rue de Rennes. 1891 Viaud-Grand-Marais (le docteur Ambroise) , professeur à l'École de médecine, 4, place Saint-Pierre, m 1897 Verneuil (de), 28, rue du Calvaire. Membres correspondants MM. 1892 Abot. (Gustave), 30, rue d'Alsace, Saumur (Maine-et- Loire) . 1891 Allair (E.) , entrepreneur, à Savenay (Loire-Inférieure) . 1891 Barbin (Henri), pharmacien, au Lion-d'Angers (Maine- et-Loire). 1891 Baron (Camille), pharmacien, à Luçon (Vendée). 1891 Barrois (Charles), professeur à la Faculté des sciences, 37, rue Pascal, à Lille. 1891 Barteau (le docteur Pître- Alexandre), à Mussy-sur- Seine (Aube). 1891 Baudouin (le docteur Marcel) , secrétaire de la rédaction du Progrès médical, 14, boulevard Saint-Germain, à Paris. 1891 Bergeron (Jules), docteur es sciences, professeur à l'École centrale, 157, boulevard Haussmann, Paris. 1892 Berrehar (G.) , pharmacien, à Saint-Renan (Finistère) . 10 1894 BERTHEREAupharmacien,àChaillé-les-Marais (Vendée). 1891 Bezier (T.), directeur-conservateur du Musée d'histoire naturelle, 1, rue Châteaudun, à Rennes (Ille- et-Vilaine) . 1891 Bigot, professeur de géologie à la Faculté des scien- ces de Caen (Calvados). 1891 Boghet (Léon), ingénieur au Corps des mines, 29, rue Singer, à Paris. XIV MEMBRES CORRESPONDANTS MM. 1894 BoGAERT (Luis), ingénieur, à Santiago (République dominicaine). 1895 BouL (C. le), courtier maritime, à Saint-Servan (Ille- et-Vilaine) . 1891 Bourgeois (Léon), lauréat de l'Institut, répétiteur à l'École polytechnique, assistant au Muséum, 1, boulevard Henri IV, à Paris. 1895 Bouvet, directeur du Jardin des plantes et du Musée d'histoire naturelle, 32, rue Lenepveu, à Angers (Maine-et-Loire). 1892 Cailleteau (le docteur Ém.), médecin, à Saint- Phi Ibert-de-Grandlieu (Loire-Inférieure) . 1891 Camus (le docteur Fernand), 25, avenue des Gobelins, à Paris. 20 1891 Chabirand (l'abbé Léandre), curé de la Verrie, par Mortagne-sur-Sèvre (Vendée). 1891 Chambert (Louis), agent-voyer, à Couhé (Vienne). 1891 Charrier-Fillon (Arsène), à Fontenay-le-Comte (Ven- dée). 1891 Chartron (Clémentin), membre de la Société géolo- gique de France, à Luçon (Vendée) . 1892 Chatellier (Paul du), lauréat de l'Institut, correspon- dant du Ministère de l'Instruction publique, château de Kermuz, Pont-l'Abbé (Finistère). 1891 Cheux (Albert), 47, rue de Delaâge, à Angers (Maine- et-Loire) . 1892 Corbineau (F.), pharmacien, à Saint-Nazaire (Loire- Inférieure) . 1895 CossMANN (Maurice), ingénieur, chef des services techniques de la Compagnie des chemins de fer du Nord, 95, rue de Maubeuge, à Paris. 1893 Cottereau (l'abbé Élie), vicaire à Laigné, par Saint- Gervais (Sarthe) . MEMBRES CORRESPONDANTS XV MM. 1896 Daniel (Lucien) , professeur d'histoirei naturelle au Lycée de Rennes (Ille-et- Vilaine) . 30 1891 Dautzenberg (Philippe), 213, riie de l'Université, à Paris. I 1891 David (l'abbé Félix), avenue de la Tr^ponnière, aux Sables-d'Olonne (Vendée). ; l 1891 Davy (Louis-Paul), ingénieur civil desimines, chef du service de la Société des usines de Trignac, près Saint-Nazaire, à Châteaubriant (Loire-Inférieure). 1891 Davy (Léon), naturaliste-préparateur, à Fougère, par Clefs (Maine-et-Loire). 1893 Delaunay-Larivière (René), pharmacien, à Mortain (Manche). 1891 Desmazières (Olivier) , 26, boulevard Daviers, à Angers (Maine-et-Loire.) 1891 Doré (Joseph du), château de la Fï,\erie, par Sainte- Pazanne (Loire-Inférieure). < 1891 Douteau (G.), licencié es sciences, ancien professeur suppt à l'École de médecine de Nantes, à Chan- tonnay (Vendée). 1891 EsTOURBEiLLON DE LA Garnache, (.e luarquis Régis de 1'), inspecteur de la Société frarçaise d'archéologie, rédacteur en chef de la Revue h'storique de l'Ouest, 24, rue du Drezen, à Vannes (Morbihan). 1891 Étrillard, juge de paix, à la Gacilly (Morbihan) . 40 1893 Fabry (Joseph de), 23, rue Madame, à Paris. 1893 Farcy (Paul de), rue de la Poste, à Château-Gontier (Mayenne) . 1892 Fleuriot (de) , propriétaire, à Oudon (Loire-Inférieure) . 1891 Fournier (A.), préparateur de géologie à la Faculté des sciences de Poitiers. 1892 Galard (F.), pharmacien, à Paimbœuf (Loire-Infé- rieure). I XVI MEMBRES CORRESPONDANTS MM. 1894 Galard (Élie), pharmacien, à Candé (Maine-et-Loire). 1891 G3;ay (l'abbé Henri) , supérieur du Séminaire des Sables-d'Olonne (Vendée) . 1891 Gentil (Ambroise), professeur de sciences physiques 3t naturelles au Lycée, 18, avenue de Paris, au Mans. 1891 Gbrber (Charles), professeur sup* à l'École de méde- cine, 194, boulevard Baille, à Marseille. 1891 Gojois (Jiles), à Ernée (Mayenne). 50 1891 GuERpEL (Henri de) , à Plainville, par Mézidon (Cal- vidos), 1891 GuiLBÂUD (René), pharmacien, 5, rue Porte-de-Paris, à rhouars (Deux-Sèvres). 1892 Guillemot (Jules- Auguste), sous-agent administratif de [a Marine, 42, rue du Lucet, à Tourlaville (Manche) . 1891 GuiHERETiÈRE (Fi'ançois), médecin, à Boussay (Loire- Inférieure). 1891 HamonVille (le baron J.-C.-Louis d'), conseiller géné- ral, ai château de Manonville, par Noviant-aux-Prés (Meukhe-et-Moselle). 1891 Hervé, ancien notaire, à Morlaix (Finistère). 1891 HoDÉE (l'abbé), chanoine honoraire, 2, rue Monfort, à Rennes (Ille-et- Vilaine). 1896 Jeanjean, pharmacien, à Savenay (Loire-Inférieure). 1892 JouBiN (L.), docteur es sciences et en médecine, profes- seur adjoint à la Faculté des sciences, 19, rue de la Monnaie, à Rennes (Ille-et- Vilaine) . 1894 Lalans (Gaston), docteur es sciences, au Castel d'Andorte, le Bouscat (Gironde). 60 1892 LALLiER(Francis), aux Sables-d'Olonne (Vendée). 1894 Lambert (le docteur E-A.), 87, rue du Pont-de-Ma- yenne, à Laval (Mayame). MEMBRES OUUKESPOXDANTS XVll MM. 1 892 Lamoureux (l'abbé Eugène) , vicaire, à Précigné (Sarthe) . 1896 Laroche (Edouard), pharmacien, 41, rue de la Grenouillère, à Chantenay, près Nantes. 1893 Le Clerc (Jean), 10, rue Mansart, Versailles (Seine- et-Oise). 1891 Lemaitre (Athanas), pharmacien, à Montaigu (Vendée) . 1892 Letacq (l'abbé), 151 bis, rue du Mans, à Alençon (Orne) . 1891 Letard (Emile), pharmacien, à Talmont (Vendée). 1891 Léveillé (l'abbé Hector), professeur, ancien mission- naire, secrétaire perpétuel de l'Académie interna- tionale de géographie botanique, directeur du Momie des Plantes, 104, rue de Flore, au Mans (Sarthe) . 1891 Levesque (Donatien), aquiculteur, au domaine de Paimpont, par Plélan (Ille-et- Vilaine) . ?o 1896 Loriol-Le Fort (P. de), à Genève, ou au chalet des Bois, par Crassier, canton de Vaud (Suisse). 1891 Maes (Albert), château des Muids, à la Ferté-Saint- Aubin (Loiret), ou, 39 bis, rue du Landy, à Clichy-la- Garenne (Seine). 1891 Maisonneuve (le docteur Paul), professeur à la Faculté libre des sciences, 5, rue Volney, à Angers (Maine- et-Loire) . 1891 Marais (l'abbé Ernest-Joseph-Samuel), membre titu- laire de la Société botanique des Deux-Sèvres, à Villemort, par Saint-Savin (Vienne). 1892 Martin (René), avocat, au Blanc (Indre). 1891 Même (le docteur Henri le), à Sarzeau (Morbihan). 1895 Ménager (Raphaël), industriel, membre de la Société botanique de France, à Beaufai, par Aube (Orne). 1892 Méresse (Gabriel), à Lessac, par Guérande (Loire- Inférieure), ou Villa-la-Reine, rue Fontaine-Bleue, à Mustapha-Alger, XVllI MEMBRES CORHESPOiNDANÏiS MM. 1891 MiGNEN (le docteur G.), à Montaigu (Vendée). 1891 MiTRY (le docteur Félix), médecin-chef de l'hôpital militaire, àTiaret, département d'Oran (Algérie). 80 1891 MoNNiER (Charles), pharmacien, à Saint-Père-en-Retz (Loire-Inférieure). 1891 Montaigu (le comte de), château de la Bretesche, com- mune de Missillac (Loire-Inférieure), ou, 10, rue de Martignac, à Paris. 1891 MoiNARD (J.-B.), pharmacien, rue de Nantes, à Saint- Nazaire (Loire-Inférieure). 1892 NiEL (Eugène), 28, rue Herbière, à Rouen (Seine- Inférieure). 1892 NoRMANDiNË (A.), pharmacien, à Bagneux, près Sau- niur (Maine-et-Loire) . 1891 Oberthur (Charles), imprimeur, faubourg de Paris, à Rennes (Ille-et- Vilaine). 1891 Odin (Amédée), pharmacien, aux Sables- d'Olonne (Vendée). 1891 Œhlert (Daniel), conservateur du Musée d'histoire naturelle, 29, rue de Bretagne, à Laval (Mayenne). 1895 Olivier (Henri), à Bazoches-en-Houlmes (Orne). 1891 Ollivry (Gustave), à la Chapelle-sur-Erdre (Loire- Inférieure). 90 1897 Oppenheim (le docteur Paul), 158 I, Kantstrasse, à Chaiiottenburg, près Berlin. 1893 Péquin (Léon), filateur, président de la Chambre de commerce de la Roche-sur-Yon, à Hucheloup, com- mune de Cugand (Vendée). 1891 Pérotin (le docteur Eugène), à Breuil-Barret (Vendée) . 1891 Pineau (Alfred), industriel, à la Ville-au-Vay, par le Pellerin (Loire-Inférieure). 1892 PizoN (Antoine), docteur es sciences, lauréat de l'Ins- titut, professeur d'histoire naturelle au Lycée Janson de Sailly, à Passy (Seine). MEMBRES CORRESPONDANTS XIX MM. 1891 Plantard (le docteur), boulevard Pasteur, à Chantenay, près Nantes. 1891 PoiRAULT (Georges), docteur es sciences, 16, boulevard Saint-Germain, à Paris. 1891 Prulière (J.-B.), naturaliste, 4, rue la Coutellerie, à Marseille. 1891 Ricard (Samuel), 4, rue Évrard-du-Fouilloy, à Amiens (Somme) . 1891 Rivet, médecin, à Vertou (Loire-Inférieure). 100 1895 Roche-Macé (Maurice de la), au château de la Roche, commune de Couffé (Loire-Inférieure). 1891 Roquencourt, directeur des ardoisières de la Rivière, près Renazé (Mayenne), 11, rue Portalis, à Paris. 1892 Rollinat (Raymond), à Argenton-sur-Creuse (Indre). 1892 Rousseau (Philéas), instituteur, à la Mazurie, par Aizenay (Vendée). 1891 RoussEAux (Aimé) , commis des Postes et Télégraphes, à Chartres (Eure-et-Loir). 1891 Skrodzki, membre de la Société géologique de France, à Bayeux (Calvados). 1891 Stuer (Alexandre), Comptoir géologique et minéralo- gique, 40, rue des Mathurins, à Paris. 1892 Suchetet (A.), château d'Antiville-Bréauté, par Goder- ville (Seine-Inférieure), ou, rue AUain-Blanchard, à Rouen. 1894 Tardy (Charles), membre de la Société des sciences naturelles de l'Ain, à Simandre (Ain) . 1891 Troussier (Louis), propriétaire, àNoirmoutier (Vendée) . 110 1891 Vasseur (G.), professeur de géologie à la Faculté des sciences, 110, boulevard Longchamp, à Marseille. XX MEMBRES AFFILIÉS MM, 1894 ViOLLEAU (l'abbé E.), professeur au Séminaire de Montmorillon (Vienne). 112 1891 ViRET (Georges), sous-préfet, à Bressuire (Deux-Sèvres), Membres affiliés MM. 1897 Baudoux (Paul), étudiant en pharmacie, avenue de Grillaud, à Chantenay, près Nantes. 1891 Bois (Jehan du), 2, avenue Launay, à Nantes. 1895 BoucARD (Gustave), étudiant en pharmacie, 16, place Bretagne, à Nantes. 1894 CHOLLET(Paul), pharmacie Godeux, rue de l'Hotel-de- Ville, à Vannes (Morbihan). 1891 Desmars (Joseph), étudiant en droit, 9, rue Lanjui- nais, à Rennes. 1892 Gaboriau(M'"^H.), étudiante en pharmacie, à Groslay (Seine-et-Oise) . 1895 Gauthier- VuiLLAUME (Raymond), étudiant, 8, rue de Rennes, à Nantes. 1897 Gayet (Auguste), interne en pharmacie, 6, place du Pilori, à Nantes . 1891 Guellec (Armand-Louis-Jules), étudiant en médecine, 30, quai de la Fosse, à Nantes. 10 1892 Michonneau (René), étudiant en pharmacie, 64, Grande- Rue, à Parlhenay (Deux-Sèvres), 1891 PicQUENARD (Charlcs), étudiant en médecine et scien- ces naturelles, interne des hôpitaux, 44, rue d'Antrain, à Rennes, ou, 13, rue de Brest, à Quimper (Finistère) . 1897 Poussin, étudiant en pharmacie, préparateur à l'École de Médecine de Nantes. 1895 RocHARD (Léon), étudiant eu médecine, 9, rue Haute- du-Château, à Nantes. MEMBRES AFFILIÉS XXI MM. 1896 Rocher (Alfred), étudiant, à Mouilleroii-en-Pareds (Vendée). 15 1897 Taupin (Gustave), étudiant en pharmacie, 3, Basse- Grande-Rue, à Nantes. NOTA. — Les membres, dont les adresses et dénominations seraient inexactes, sont priés d'adresser les rectifications d'une manière impersonnelle, comme toute correspondance, à M. le Secrétaire général de la Société des sciences naturelles de VOuest de la France, au Muséum de Nantes. Membres décédés en 1896. MM. 1891 BoiFFiN (le docteur), professeur de clinique chirurgicale à l'École de médecine de Nantes, membre titulaire. 1891 CocHARD (le docteur A.), chirurgien en chef des hôpi- taux de Nantes, membre titulaire. 1892 Delânte (Albert), pharmacien, à Authon-du-Perche (Eure-et-Loir), membre correspondant. XXIII LISTE DES SOCIÉTÉS CORRESPONDANTES DE LA Société des Sciences naturelles de l'Ouest de la France {Muséum d'histoire nalurelle de Nantes). 1° SOCIÉTÉS FRANÇAISES Abbeville, Somme. — Société d'émulation d'Abbeville. — Bulletin et Mémoires. Amiens, Sonvme. — Société linnéenne du Nord de la France. — Bulletin et Mémoires. Angers, Maine-et-Loire. — Société d'études scientifiques d'Angers. — Bulletin. Angers. — Société nationale d'agriculture, sciences et arts d'Angers. — Mémoires . Angel's . — Société industrielle et agricole d'Angers et du dépar- tement de Maineret-Loire. — Bulletin. Angers. — Académie des sciences et belles-lettres d'Angers. — Mémoires . Annecy, Haute-Savoie. — Société tlorimontane d'Annecy. — Revue Savoisienne . Autun, Saône-et-Loire. — Société d'histoire naturelle d'Autun. — Bulletin. Auxerre, Yonne. — Société des sciences historisques et naturelles de l'Yonne. — Bulletin. Avranclies, Manche. — Société d'archéologie, littérature, sciences et arts d'Avranches et de Mortain. — Revue de l'Avranchin (Bull, trim.) et Mémoires. Bagnères-de-Bigorre, Hautes- P ijrénées . — Société Ra- mond. — Eocplorations i^yrénéennes, Bar-le-Duc, Meuse. — Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc. — Mémoires. Beau vais, Oise. — Société académique de l'Oise. — Mémoires. XXIV Belfort. — Société belfortaine d'émulation. — Bulletin. Besançon. — Société d'émulation du Doubs. — Mémoires. Béziers, Hérault. — Société d'études des sciences naturelles de Béziers. — C. R. des séances. Blois, Loir-et-Cher. — Société d'histoire naturelle de Loir-et- Cher. — Bulletin. Bône, Algérie. — Académie d'Hippone. — Bulletin. Bordeaux, Gironde. — Société linnéenne de Bordeaux. — Actes. Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais. — Société académique de Boulogne-sur-Mer. — Bulletin et Mé7noires . Bourg, Ain. — Société des sciences naturelles de l'Ain. — Bulletin. Brest, Finistère. — Société académique de Brest. — Bulletin. Brive, Corrèze. — Société scientifique, historique et archéo- logique de la Corrèze. — Bulletin. Caen, Calvados. — Société linnéenne de Normandie. — Bulletin et Mémoires. Galîors, Lot. — Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot. — Bulletin. Carcassone, Aude. — Société d'études scientiliques de l'Aude. — Bulletin. Chalon-sur-Saône, SŒ'me-et- Loire. — Société des sciences naturelles de Saône-et-Loire. — Bulletin.- Chàlons-sur-Marne, Marne. — Société d'agriculture, com- merce, sciences et arts du département de la Marne. — Métnoires . Chambéry, Savoie. — Société d'histoire naturelle de Savoie. — Bulletin. Cliarleville, Ardennes. — Société d'histoire naturelle des Ardennes. — Bulletin. Cliàteauroux, Indre. — Société du Musée municipal. — Bulletin. Cherbourg, Manche. — Société nationale des sciences natu- relles et mathématiques de Cherbourg. — Mémoires. XXV Cholet, Maine-et-Loire. — Société des sciences, lettres et beaux-arts de l'arrondissement de Cholet. - - Bulletin. Clermoiiit-Ferrand, Pt<2/-rfe-Z)ô/;ae.— Académie des sciences, lettres et arts de Clermont-Ferrand. — Bulletin historique et scientifique de V Auvergne . Dax, Landes. — Société de Borda. — Bulletin. Digne, Basses- Alpes. — Société scientifique et littéraire des Basses-Alpes . — Bulletin . Dijon, Côte-d'Or. — Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon. — Mémoires. Douai, Nord. — Société d'agriculture, sciences et des arts, centrale du département du Nord. — Mémoires. Elbeuf, Seine-Inférieiire. — Société d'étudesdes sciences natu- relles d'Elbeuf. — Bulletin. Épinal, Vosges. — Société d'émulation du département des Vosges. — Annales. Gap, Hautes- Alpes. — Société d'études des Hautes- Alpes . — Bulletin. Grenoble, Isère. — Société de statistique du département de l'Isère. — Bulletin. Grenoble. — Faculté des sciences. — Travaux du Labora- toire de Géologie. Guéret, Creuse . — Société des sciences naturelles et archéolo- giques de la Creuse. — Mémoires. Havre (le), Seine-Inférieure. — Société géologique de Nor- mandie. — Bulletin. Lille, Nord. — Société géologique du Nord. — Bulletin. Limoges, Haute- Vienne. — Société botanique du Limousin. — Le Règne végétal et Revue scientifique du Limousin. Lyon, Rhône.— Université de Lyon, Bibliothèque universi- taire, 18, quai Claude-Bernard. — Annales de la Section des Sciences. Lyon. — Muséum d'histoire naturelle. — Archives. Lyon. — Société d'anthropologie de Lyon. — Bulletin. XXVI Lyon. — Société linnéenne de Lyon. — Annales. Lyon . — Société botanique de Lyon. — Bulletin trimestriel et Annales. Lyon. — Société d'agriculture, histoire naturelle et arts utiles de Lyon. — Annales. Màcon, Saône-et-Loire. — Société d'histoire naturelle de Màcon. — Bulletin. Mans (le), Sarthe. — Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe. — Bulletin. Marseille, Bouche s-du- Rhône. — Muséum d'histoire naturelle. — Annales. Marseille. — Académie des sciences, lettres et arts de Mar- seille. — Mé?noires. Montbéliard, Boubs. — Société d'émulation de Montbéliard. — Méinoires. Montmédy, Meuse. — Société des amateurs naturalistes du nord de la Meuse. — Mé?noires. Montpellier, Hérault. — Académie des sciences et arts de Montpellier. — Mémoires de la Section des Sciences. Montpellier. — Société d'horticulture et d'histoire naturelle de l'Hérault. — Annales. Morlaix, Finistère. — Société d'études scientifiques du Finis- tère. — Bulletin. Nancy, Meurthe-et-Moselle. — Société des sciences (ancienne Société des sciences naturelles de Strasbourg). — Bulletin. Nantes, Loire- Inférieure. — Société académique de la Loire- Inférieure. — Annales. Nantes. — Société archéologique de Nantes et de la Loire- Inférieure. — Bulletin. Nantes. — Société de géographie commerciale. — Bulletin. Nantes. — Société nantaise d'horticulture. — Annales. Nantes.— Société nantaise des amis de l'horticulture. — Annales. XXVII Nîmes, Gard. — Société d'études des sciences naturelles de Nîmes. — Bulletin. Niort, Deux-Sèvres. — Société botanique des Deux-Sèvres. — Bulletin. Niort.— Société de statistique, sciences, lettres et arts du dépar- tement des Deux-Sèvres. — Bulletin. Orléans, Loiret. — Société d'agriculture, sciences, belles-lettres et arts d'Orléans. — Mé7noires. Paris. — Ministère de l'Instruction publique. — Comité des travaux historiques et scientifiques. — Revue des travaux scientifiques. — Bulletin des Bibliothèques et des Archives. (Reçoit 5 exempl. du RuU. de la Soc. d. se. nat. de l'O. de la Fr.). Paris. — Ministère de la Marine. — Revue maritime et colo- niale et Bulletin des pèches maritinies. Paris. — Muséum d'histoire naturelle. — Bulletin. Paris. — Société entomologique de F'rance, 28, rue Serpente. — Bulletin des séances et Annales. Paris. — Société mycologique de France, 84, rue de Grenelle. — Bulletin. Paris. — Société pliilomatique, 7. rue des Grands- Augustins. — Bulletin. Paris. — Société zoologique de France, 7, rue des Grands-Au- gustins. — Bulletin et Mémoires. Paris. — Société française de minéralogie, au Laboratoire de la Sorbonne. — Bulletin. Paris. — Société centrale d'apiculture et d'insectologie, 28, rue Serpente. — L'Apiculteur. Paris. — Société d'anthropologie, 15, rue de l'École de méde- cine. — Bulletin et Mémoires. Paris. — Société linnéenne, 12, rue Cuvier. — Bulletin. Paris. — Société de biologie. — C.R. heMomadaires . Paris. — Société centrale d'aquiculture et de pêche, 41, rue de Lille. — Bulletin. XXVIII Paris. — Société nationale d'agriculture, 18, rue Rellechasse. — Bulletin des séances. Paris — Société nationale d'acclimatation de France, 41, rue de Lille. — Revue des sciences naturelles appliquées. Paris. — Société de géographie, 184, boulevard Saint-Germain. — Bulletin et C. R. des séances. Pau, Basses-Pyrénées . — Société des sciences, lettres et arts de Pau. — Bulletin. Perpignan, Pyrénées-Orientales. — Société agricole, scien- tifique et littéraire des Pyrénées-Orientales. — Publica- tions . Poitiers, Vienne. — Société académique d'agriculture, belles- lettres, sciences et arts de Poitiers. — Bulletin. Puy (le), Haute-Loire. — Société agricole et scientifique de la Haute-Loire. — Proc.-verb. des séances et Mémoires. Reims, Marne. — Société d'étude des sciences naturelles de Reims. — Bulletin. Rennes, Il le-et- Vilaine. — Société scientifique et médicale de l'Ouest. — Bulletin. Rocliefort-sur-Mer, Charente-Inférieure . — Société de géo- graphie de Rochefort. — Bulletin. Roclielle (la), Charente- Inférieure . — Académie des belles- lettres, sciences et arts de la Rochelle. — Annales de la Sect. des sciences. Roche-sur- Yon (la), Vendée. — Société d'émulation de la Vendée. — Annuaire. Rodez, Aveyron. — Société des sciences, lettres et arts de l'A- veyron. — Proc.-verb. des séances et Mémoi^^es . Rouen, Seine- Inféri eure . — . Société des amis des sciences naturelles de Rouen . — Bulletin. Saint-Brieuc, Côtes-du-Nord. — Société d'émulation des Côtes-du-Nord . — Bulletin et Mémoires. Saint-Dié, Vosges. — Société philomatique vosgienne. — Bulletin. XXIX Saint-Étienne, Loire. — Société d'agriculture, industrie, sciences, arts et belles-lettres. — Aymales. Saint-Lô, Manche. — Société d'agriculture, d'archéologie et d'histoire naturelle du département de la Manche . — Notices, métnoires et documents. Semur, Côte-d'Or. — Société des sciences historiques et natu- relles de Semur. — Bulletin. Tarbes, Hautes-Pyrénées . — Société académique des Hautes- Pyrénées . — Bulletin . Toulouse, Haute-Garonne . — Société d'histoire naturelle de Toulouse. — Bulletin. Toulouse. — Société française de botanique. — Revue de botanique . Toulouse. — Académie des sciences et belles-lettres de Toulouse. — Mémoires. Tours, Indre-et-Loire . — Société d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département d'Indre-et-Loire. — Annales. Troyes, Aube. — Société académique du département de l'Aube. — Mémoires. Vannes, Morbihan . — Société poly mathique du Morbihan . — Bulletin . • Verdun, Meuse. — Société philomathique de Verdun. — Mémoires. Vesoul, Haute-Saône . — Société d'agriculture, sciences et arts de la Haute-Saône . — Bulletin . Vitry-le-François, Marne. — Société des sciences et arts de Vitry-le-François. — Bulletin. 2» SOCIÉTÉS ÉTRANGÈRES EUROPE Alsace-Lorraine Colmar.— Société d'histoire naturelle de Colmar. — Bulletin. Strasbourg. — Société des sciences, agriculture et arts de la Basse-Alsace. — Bulletin. XXX A Uemagne Berlin. —Deutsche Geologische Gesellschaft. — Zeifschrift. Berlin. — Gesellschaft Natursforschender Freunde. — PuUi- cationen. Bonn. — Naturhistorischer Verein der Preussichen Rheinland und Westphalen's. — Verhancllungeti . Brème. — Naturwissenschaftlicher Verein. — Abhandlungen. Cassel. — Verein fiir Naturkunde. — Abhandlungen und Berichû. Dantzifj. — Naturforschende Gesellschaft. — Schriften. Francfort-sur-le-Mein. — Senckenbergische Naturfors- chende Gesellschaft. — Bericht. Hanovre. — Naturhistorische Gesellschaft. — JahresbericM. Hambourg. — Naturhistorisches Muséum. — Mittheilungen. Kiel. — Naturwissenschaftlicher Verein fur Schleswig-Hols- tein . — Schriften .. Leipzig. — Naturforchende Gesellschaft. — Sitzungsberichte. Aid riche- Hong rie Briinn. — Naturforschenden Vereines in Brûnn. — Verhand- lungen . Gratz. — Naturwissenschaftlicher Verein fiir Steiermark. — Mittheilungen. Prague. — K. Bœhmische Gesellschaft der Wissenschaften. Sitzungsberitchte {math . - naturw . classe) und Jahres- berichû. Prague. — Naturhistorischer Verein ''Lotos". — JahresbericM. Trieste. — Museo civico di Storia Naturale di Trieste.—- Atti. Trieste. — Società adriatica di scienze naturali. — Bolletino. Vienne. — K. k. naturhistorisches Hofmuseum. — Annalen. Vienne. — Kais. Akademie der Wissenschaften. — Sitzungs- berichte . Vienne. — K. k. Zoologisch-botanische Gesellschaft. — Verhandlungen . XXXI Belgique Bruxelles. — Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique. — Bulletin. Bruxelles. — Société royale de botanique. — Bulletin. Bruxelles. — Société royale malacologique de Bruxelles. — Annales. Bruxelles. — Musée royal d'histoire naturelle. — Bulletin. Bruxelles. — Société belge de géologie, de paléontologie et d'hydrologie. — Bulletin, et Proc.-verb. des séances. Bruxelles. — Société entomologique de Belgique, Musée de l'État. — Annales. Liège. — Société royale des sciences. — Mémoires. Liège. — Société géologique de Belgique . — Annales. Britanniques (Iles) Belfast. — Natural History and Philosophical Society. — Report and Proceedings. Cambridge. — Philosophical Society. — Proceedings . Edimbourg. — Royal Society of Edinburgh.— Transacti07is and Proceedings. Londres. — Linnean Society. — /ot^rnaZ and Proceedings. Londres. — Royal Society. — Proceedings. Saint-Hèlier, /er^e?/. — Biological Station. — Journal of Marine Zoology and Miscroscopij . Danemark Copenhague. — Naturhistorisk Forening i Kjœbenhavn. — VldensUabelige Meddelelser . Espagne Madrid. — Sociedad espanola de historia natural. — Anales. Hollande . Amsterdam. — Koninkligke Akademie van Wetenschappen te Amsterdam.- Verhandelingen; Ziftingsverlagen afd Natuurhunde ; Jaarboeh. XXXII Harlem. — Société hollandaise des sciences exactes de natu- relles. — Archives néerlandaises. Luxembourfj. — Institut grand-ducal. — Publications de la Sect. des Se. nat. et mathém. Italie Bologne. — R. Accademia délie Scienze dell' Istituto di Bologna. — Memorie e Rendiconto. Florence. — Società entomologica italiana. — Bolletino. Gênes. — Museo civico di Storia naturale. — Annali. Modène. — Società dei naturalisti di Modena. — Atti. Naples. — Società di naturalisti. — Bolletino. Padoue. — Società veneto-trentina di scienze naturali. — Bulletino e Atti. Païenne. — Società din aturalisti siciliani. — Il Naturalista siciliano, Pise. — Società toscana di scienze naturali. — Atti. Rome. — R. Accademia dei Lincei. — Rendi conti. Rome. — R. Comitato geologico d'Italia. — Bolletino. Rome. — Società romani pergli studi zoologici. — Bolletino. Turin. — R. Accademia délie scienze. — Atti. Turin. — R. Università di Torino (Museo 7.o(AogiGo) .- Bolletino. Norioège Bergen. — Muséum. — Aarsheretnings. Portugal Lisbonne. — Academia Real das sciencias de Lisboa. — Jor- nal; Sessoa publica ; Memorias. Lisbonne. — CommissaodosTrabalhos geologicos de Portugal. — Communicaçoes. Russie Helsingfors. — Societas pro Fauna et pro Flora fennica. — Meddelanden; Notiser, XXXIII Kiew. — Société des naturalistes de Kiew. — Mémoires. Moscou. — Société impériale des naturalistes de Moscou. — Bulletin. Odessa. — Société des naturalistes de la Nouvelle-Russie. — Mémoires. Riga. — Naturforscher-Verein zuRiga. — KorrespondenzMatt. Saint-Pétersbourg. — Académie impériale des sciences de de Saint-Pétersbourg. — Mélanges biologiques ; id. physi- siques et chimiques; id. géologiques etpaléontol; Bulletin. Saint-Pétersbourg. — Comité géologique de Russie. — Mémoires; Bulletin et Suppl. Suède Upsal. — Kongl. Universitetet. — Mineralogisk-geologiska Institutionen. — Bulletin. Stockholm. — Kongliga Svenska Vetenskaps-Akademien. — Handlingar (Mémoires) ; Bihang (Supplément aux Mémoires); Œfversigt (Bulletin). Suisse Berne. — Schweizerische Entomologische Gesellschaft . — Mittheilungen. Berne. — Naturforschende Gesellschaft. — Mittheilungen. Berne. — Société helvétique des sciences naturelles. — Actes et C. R. des travaux. Genève. — Société de physique et d'histoire naturelle. — Mémoires. Lausanne. — Société vaudoise des sciences naturelles. — Bulletin. Neufchâtel.— Société des sciences naturelles de Neufchâtel. Bulletin. Saint -Gall. — Naturwissenschaftliche Gesellschaft. — Berichte . '' Zurich.— Naturforschende Gesellschaft.- Vierteljahrsschrift. XXXIV Zurich-Hottingen. — Internationaler Entomologenverein , — Societas Entomologica. ASIE Batavia. — Koninklijke Natuurkundige Vereeniging in Neder- landsch Indië. — Tijdschrift. Calcutta. — Asiatic Society of Bengal, 57, Parck Street. — Journal. AFRIQUE Algérie Bône. — Académie d'Hippone. {Voir aux Soc. françaises). Cap de Bonne- Espérance Gapetown. — South African Philosophical Society. — Transactions. AMÉRIQUE DU NORD Canada Ottawa.— Geological and Natural History Survey of Canada. — Reports. Toronto. — Canadian Institute. — Transactions. États- Unis Boston, Massachusetts. — Society of Natural History. — Proceedings. Cincinnati, Ohio. — Society of Natural History. — Journal. New- York, New- York. — American Muséum of Natural History. — Bulletin, Memoirs and Annual Report. Minneapolis , Minnesota . — Geological and Natural History Survey of Minnesota . — Bulletin and Anniml Report. Pliiladelphie, Pensylvanie. — Academy of Natural Sciences. — Proceedings. XXXV Portland, Maine. — Portland Society of Natural History . — Proceedings . Saint-Louis, Missouri. — Missouri Botanical Garden. — Annical Report. Washington, ColumMa. — Smithsonian Institution. — Annual Reports. Washington, ColumMa. — U.S. Geological Survey. — Bulletin; Annual Reports; Mineralogical Resources; Monographs ; Report of Director. Washington, ColumMa. — U. S. National Muséum. -5i De la végétation des landes et des rochers dans les points intermédiaires aux forêts actuelles et la comparaison de cette végétation avec celle des forêts environnantes ; 30 De l'étymologie celtique des noms de certains villages. Il cite en particulier les mots coat = bois ; forest = forêt ; avec tous leurs suffixes ou préfixes peu = tête ; lost -— queue ; 4" Des assertions des auteurs anciens plaçant au milieu des bois des localités aujourd'hui en terrain découvert. Laissant de côté l'étude des gisements de coërons, fort bien exposée dans le bel ouvrage de M. de Potiche sur la baie du Mont-St-Michel, il passe ; 1" A l'examen de la végétation d'un certain nombre de landes et de rochers. Comme plantes remarquables il cite, pour les falaises et les landes qui les couronnent, le long du littoral de Douarnenez à Beuzec, les plantes suivantes dont plusieurs peuvent être le reliquat de bois disparus: Polygonaturyivulgare^ Aoidrosœtnum officinale, Sticha aurata, nettement silvicoles et Orobus tuberosus (c), Anémone nemorosa (ac), Aquilegia vulgaris (ac), Corydalis claviculata, Mercurialis perennis (c. par localités) , Melittis MelissopTiyllum . Il énumère pour la région montagneuse : Vaccinium Myrtillus (répandu), Hypnum undulatwn, H. triquetrum et des espèces moins nettement silvicoles : Anémone nemorosa, Polypodium vulgare, Lyco- podium clavatwn. Se basant sur la présence du Polystichum œmulum, le long des haies, sur des points intermédiaires aux forêts existantes, il en conclut à leur ancienne extension. Prenant un exemple, il montre par l'examen de la végétation comment les bois de la côte nord de Plougastel se reliaient à ceux du Haut-Linglaz, lesquels devaient se relier à la forêt de Pencran, elle-même reliée par sa flore à toute la vallée boisée de l'Elorn. 30 II étudie la signification de quelques noms de lieux, situés dans la bifurcation occidentale des Montagnes Noires, et, s'atta- chantaunom de Pennêvet, situé à l'est de la forêt du Duc près de Locronan, elle-même à 3 kilomètres à l'est de la forêt de XLI Nêvet, il en est conclut que la forêt du Duc a été un canton de Nêvet. 3" Il rappelle que l'hermitage de St-Corentin dont le souvenir est perpétué par une chapelle bâtie au même lieu, mais aujourd'hui en terrain découvert, près du Ménez-C'hom, était au temps du saint thaumaturge, abrité par la forêt de Nevêt. M. Ch. Picquenard conclut que deux bandes de forêts paral- lèles et se rattachant à la forêt centrale de la Bretagne, ont existé, au V"""^ siècle de l'ère chrétienne, sur les Montagnes Noires et d'Arrès et sur leurs prolongements à l'ouest. D'accord avec M. de Potiche, il croit que les anciennes forêts étaient coupées de marais étendus dont nous retrouvons les traces au Mont-St-Michel et au Ménez-C'hom. Les essences forestières étaient les mêmes qu'aujourd'hui ; le châtaigner a été supposé introduit (quoiqu'on en ait retrouvé, à l'état fossile, le long de Côtes plus septentrionales), mais l'if paraît avoir été plus répandu qu'aujourd'hui et, malgré l'opinion de J. Lloyd, M, Ch. Picquenard croit que sa fréquence dans les restes des grandes forêts du Finistère, est un argument sérieux en faveur de son indigénat. M. Ch. Ménier présente ù l'Assemblée un champignon nou- veau : VEntyloma Camusianum, décrit dernièrement par M. Hariot dans le "Journal de Botanique". Cette Ustilaginée avait été trouvée pour la première fois par notre collègue, M. le D"" Fernand Camus, en 1874, à Pornichet. M. Ménier Ta retrouvée depuis, en divers points du littoral, au sud de l'embouchure de la Loire. Ce champignon habite les feuilles inférieures du Phleum arenarium, et occupe tout le parenchyme, paraissant à la fois sur les deux faces de la feuille. M. J. DouTEAU, de Chantonnay, a prié M. Ménier de vouloir bien signaler à la Société une station nouvelle du Monotropa hypopitys L. Il a trouvé cette plante, le 27 juin 1896, au bois des Bouchauds, près Monchamps (Vendée). Muséum : M. L. Bureau présente, à l'état frais, un spécimen de Sebastes dactyloptera, poisson capturé, avec deux autres individus, par XLIl un chalutier croisicais, le 5 janvier 1897, dans l'O.-S.-O. de l'Ile d'Yeu, par 90 brasses de fond. L'un de ces sujets est destiné à la collection régionale du Musée. — Don de M. Nicollon. Séance du 5 février 1897 Présidence de M. Ch. Ménier, président Lecture du procès-verbal de la dernière séance est faite par M. le Secrétaire. La rédaction en est adoptée à l'unanimité. Ouvrages offerts à la Société : Bouvet, G. — Muscinées du département de Maine-et-Loire. Letacq, abbé A.-L. — Notice biographique sur C.-C. Gillet. Bigot. — Contributions à la Faune jurassique de Normandie. 3" mémoire. — Sur les Opis. — Note sur les Reptiles jurassiques de Normandie. — Observations à la Note de M. Letellier intitulée : Constitution géologique de l'arrondissement d'Alençon. Ces ouvrages offerts par leurs auteurs. Viaud-Grand-Marais. — Un lot de brochures sur la botanique. Présentation de mémoire : M. Chaillou, Félix. — A propos d'une coquille non fossile disparue de la Loire-Inférieure. L'auteur donne lecture de sa très intéressante Note et offre en terminant six coquilles de Bulimus acicula pour la collection régionale du Muséum. Communications : M. Ch. Baret donne lecture de la note suivante : 1« Sur un nouveau gisement d'idocrase associée au grossulaire. — Dans les environs immédiats de Nantes, j'ai découvert, il y a quelques mois, dans la carrière des Deux-Fours, située boulevard St-Donatien, un très beau gisement d'idocrase XLIII bacillaire associée au grenat grossulaire ; les cristaux d'ido- crase atteignent jusqu'à 8 et 10 centimètres de longueur et sont souvent disposés en rayons convergents ; la couleur est gris- brunâtre ; la surface brillante ; ils sont translucides sur les bords minces ; quelques-uns sont recouverts d'un mince enduit blanc-argentin que l'on retrouve fréquemment sur les faces de clivage ; les cristaux sont très fragiles ; ils sont accompagnés de grenats (grossulaire), très remarquables par leurs grandes dimensions et la netteté de leurs formes ; leur structure inté- rieure est aussi très intéressante : elle présente dans la section deux couches successives bien caractérisées, l'une jaune-rougeâ- tre appartenant au grossulaire, l'autre blanche, composée d'une pâte argileuse très fine, séparant nettement les couches de gros- sulaire. Cette structure est la même pour tous les grenats de ce gisement. — Est-elle le résultat de la décomposition partielle du minéral, ou bien les couches se sont-elles produites par voie d'accroissement comme cela a lieu pour certains minéraux ? 2" Vénasqiiite. — Je signalerai également la présence du chloritoïde (variété vénasquite) au moulin de Perny, commune de St-Gildas-des-Bois ; le minéral est en petites lamelles de 5 à 6 millim. de diamètre, courbes, empilées, non élastiques, vert- noirâtre, disséminées dans un schiste à mica très fin ; il est associé à la magnétite. M. Samuel Bonjour signale à la Société la capture d'un exem- plaire o^ de Dianthœcia luteago S.V. var. argillacea Hb., faite par notre collègue, M. Blot, le 22 juin 1896, dans son jardin, à Doulon. Cette capture est d'autant plus intéressante que la var. argilacea de D, luteago, n'appartient pas à la faune française, sa patrie, d'après M. Staudinger, serait l'Oural et la partie méri- dionale du Pont. Muséum : M. le D'' Bureau annonce un don de M. Ph. de Broca, ancien officier de marine, consistant en un lot de livres et brochures concernant la Pisciculture et l'Ostréiculture . XLIV Séance du 5 mars 1897 Présidence de M. Gh. Ménier, président. M. le Secrétaire donne lecture du procès-verbal de la dernière séance; la rédaction en est adoptée à l'unanimité. Présentations : Membre correspondant : M. Oppenheim (le docteur Paul), à Charlottenburg, près Berlin. Sociétés correspondantes : Grenoble. — Faculté des sciences — Laboratoire de géologie. Trieste. — Museo civico di storia naturale di Trieste . Naples. — Società di naturalisti. Bologne. — R. Accademia délie Scienze dell'Istituto di Bologna. Ouvrages offerts à la Société : Baudouin, D"" Marcel. — La Pisciculture marine. Le Jolis, Aug. — Remarques sur la nomenclature algologique. Compte rendu de la gestion des finances : M. L. Bureau, secrétaire général-trésorier, rend compte de la gestion des finances de la Société pendant l'exercice 1896. M. le Président, au nom de la Société, remercie M. L. Bureau de son excellente gestion et se fait l'écho de tous ses membres en attribuant l'état satisfaisant de ses finances, ainsi que la plus grande part du succès dont elle jouit, et qu'elle conservera, au dévouement déployé par son secrétaire général-trésorier. L'ordre du jour appelant les élections pour le renouvellement des membres du bureau dont le mandat est expiré, à l'exception du secrétaire général réélu en 1896, M. le Président donne lecture de la liste proposée par le bureau sortant. xlv Après scrutin le résultat suivant est proclamé : Président : MM . Auguste Dumas . Vice-Présidents: Emile Bureau, Ch . Baret. Secrétaire: F.-J. Bonnel. Vice-Secrétaire : Paul Citerne . L'installation du nouveau bureau est remise à la prochaine séance. Communications : M. E. Marchand donne lecture d'une note relative à l'ancien- neté de la présence de la Gremille, Acerina cernua (L.), dans les eaux de la basse Loire soumises à l'influence des marées. L'enquête à laquelle M. Marchand s'est livré, depuis quelques années, prouve, d'une façon certaine, contrairement à ce qu'en pensent les auteurs, que ce poisson existe depuis très longtemps dans nos eaux et que le silence des ichthyologues ou leurs asser- tions contraires, à ce sujet, ne doivent être attribués qu'au manque d'observations. M. Marchand présente à ses collègues une Gremille pêchée à Nantes, en compagnie de plusieurs autres, et l'offre au Muséum pour figurer dans la collection régionale . M. F. Chaillou, au sujet d'un article paru récemment dans un journal local sur la découverte faite par M. Phisalix d'une glande à sécrétion antitoxique chez la Vipère, rappelle un fait personnel relatif à la croyance populaire de l'existence d'un remède au venin dans la tête du reptile . Présentation de mémoire : M. Boudier. — Description de deux nouvelles espèces de Discomycètes du genre Lachnea . M. Ménier présente, au nom du savant membre honoraire, le travail ci-dessus mentionné et fait voir à l'Assemblée la belle planche coloriée que l'auteur a dessinée pour appuyer ses diagnoses . M. Viaud-Grand-Marais, à propos du renouvellement du bureau, exprime le regret de ce que les Statuts de, la Société ne XLVI permettent pas de conserver, pendant les deux années qui suivent l'expiration de son mandat, comme membre adjoint au bureau, le président sortant. Muséum : M. L. Bureau présente les objets suivants entrés à l'Établis- sement depuis la dernière réunion : 1° Un Plectrophane des neiges, Plectrophanes nivalis (Lin.), tué à Préfailles, le 8 novembre 1896. Offert par M. Gaire. 2° Une belle variété mélanique du Vanneau huppé, Vanellus cristatus Lin. Marché de Nantes, 8 février 1897 ; par M. Etienne Bureau . Ce sujet a le dessus et les côtés de la tête, le dessus du cou et toutes les parties inférieures, depuis la gorge jusqu'à l'extrémité des couvertures inférieures de la queue, d'un noir fuligineux. Quelques reflets métalliques verts se montrent à la poitrine, à l'abdomen et aux flancs dont les plumes portent un très fin liséré gris jaunâtre. Sous-caudales à reflets vert métallique bordées de roux vif. Pas de bande transversale blanche à la base de la queue, ni de blanc à la face inférieure des ailes. Pattes plus foncées que chez les sujets ordinaires. Parties supérieures de coloration normale Séance du 2 avril 1897 Présidence de M. Aug. Dumas, président. M. Ch. Ménier, président sortant, prononce l'allocution suivante : « Messieurs et chers Collègues, » Deux années se sont écoulées depuis le jour où vos bienveil- lants suffrages m'ont appelé à l'honneur de présider vos séances. Ce temps m'a paru court, et la fonction facile à remplir, grâce au concours des dévoués collaborateurs dont vous m'avez XLVII entouré, grâce aussi à l'esprit d'union et de cordiale sympathie qui anime tous les membres de notre Société. » Rien d'important n'est venu, pendant cette période, entraver la marche régulière de notre jeune Société, et, s'il s'est permis de juger une œuvre à ses résultats, nous pouvons affirmer hautement sa prospérité. » Notre Bulletin a pris une importance encore plus considé- rable, tant par la valeur que par le nombre des mémoires originaux et des planches ; sous ce rapport, nous n'avons rien à envier aux Sociétés similaires de province. » Les résultats financiers vous ont été exposés dans la dernière séance par notre dévoué secrétaire général-trésorier, et vous jugerez comme moi qu'ils sont très satisfaisants, puisqu'ils nous permettent, encore cette année, d'augmenter nos réserves. » Mais, pour cela, nous avons du écarter une proposition aussi flatteuse qu'inattendue. C'est ainsi, qu'après mùr examen, votre bureau a cru devoir refuser le manuscrit de la 5« édition de la Flore de l'Ouest de la France que, peu de mois avant sa mort, J. Lloyd nous offrait d'éditer aux frais de la Société et en nous abandonnant tous les avantages de la vente. » Nous avons jugé qu'il ne pouvait convenir à notre Société d'entreprendre une semblable publication qui ne pouvait rem- placer le Bulletin annuel. D'autre part, le format spécial de la Flore eut nécessité un tirage à part et une mise de fonds importante. C'était épuiser nos réserves et rendre notre situation très précaire, pour n'avoir, en perspective, que des bénéfices très aléatoire ou à trop longue échéance. » Je tenais à vous faire cette déclaration, Messieurs et chers Collègues, afin qu'il ne subsiste aucun doute, ni dans le présent, ni dans l'avenir, sur la nature de la proposition qui a été soumise au bureau de la Société et sur les motifs qui ont dicté sa conduite dans cette circonstance. L'auteur de la Flore a parfaitement compris de nos raisons. Aussi, serait-il absolument injuste de considérer comme une conséquence de ce refus, les dispositions testamentaires anciennes et toujours maintenues par lesquelles J. Lloyd léguait à une ville voisine sa bibliothèque et son herbier. » Je manquerais à tous mes devoirs, si, avant de quitter ce XLVIII fauteuil, je ne vous remerciais tous, Messieurs et chers Collègues, de l'intérêt que vous avez bien voulu témoigner à la Société en collaborant à ses travaux ou en assistant à ses séances. Je me fais aussi son interprète en remerciant tous mes collègues du bureau qui m'ont aidé de leur travail et de leurs conseils pendant ces deux années. » Enfin, je suis personnellement très heureux d'avoir à céder la présidence à notre sympathique et distingué collègue M. Dumas. L'ardeur avec laquelle il se livre depuis longtemps à d'importantes recherches paléontologiques dans la Loire- Inférieure et sa compétence particulière dans cette science, doivent nous faire regretter que le temps lui manque pour utiliser lui-même les nombreux matériaux qu'il a amassés. Sa présence à la tête de notre Société est un gage assuré d'une bonne administration et d'une nouvelle ère de prospérité. » M. Aug. Dumas, en prenant possession du fauteuil de la prési- dence, s'exprime comme suit : « Messieurs, » En prenant place à ce fauteuil, je tiens à vous remercier de l'honneur que vous m'avez fait en m'appelant à présider les travaux de la Société. » Je sens tout le prix de cette distinction et vous pouvez compter sur mon entier dévouement à l'œuvre commune. D'un autre côté le concours dévoué des autres membres du bureau vous est connu, et rendra notre tâche bien facile. Nous n'aurons d'ailleurs qu'à suivre la voie que nos distingués prédécesseurs nous ont si bien tracée. » Comme vous le savez, la situation de la Société est florissante au point de vue des finances ; nous espérons que cet état se continuera et qu'à l'expiration de notre mandat, nous laisserons la Société dans le même état de prospérité que celui où elle est aujourd'hui. » Permettez-moi, maintenant, de faire appel à la bonne volonté des membres de la Société pour la continuation d'activés recherches dans toutes les branches de l'histoire naturelle et la production de bons et intéressants travaux qui en seront la conséquence. XLIX » En terminant, je suis certain d'interpréter les sentiments de la Société toute entière, en remerciant en son nom, notre savant et excellent confrère, M. Ménier, pour le zèle et la dictinction avec lesquels il a rempli le mandat qui vient d'expirer. » M, le Secrétaire donne lecture du procès- verbal de la dernière séance qui est adopté. Correspondance : M. le Secrétaire général-trésorier communique une circulaire adressée par la Société de Secours des Amis des Sciences. Une souscription de 10 francs est votée sans observation. Société correspondante : Strasbourg . — Société des sciences, agriculture et arts de la Basse- Alsace. Ouvrages offerts à la Société : PoiREAULT, Georges. — Manuel de géographie botanique de Drude (fin) ; offert par le Traducteur. Verbeck et Fennema. — Description géologique de Java et Madoura. 2 vol. in-8o cartonnés et grand atlas in-f» ; offert par M. le Ministre des Colonies néerlandaises. AcLOQUE, A. — Faune de France. — Orthoptères, Névroptères, Hyménoptères, etc. ; offert par les éditeurs, MM. J.-B. Baillière et flls. Présentation de mémoire : Dominique, abbé J. — Contributions à la connaissance et au Catalogue des Chrysides de la Loire-Inférieure. Muséum : M. Louis Bureau présente les objets suivants, entrés au Muséum depuis la dernière séance : 1° Supplément au Catalogue méthodique de la de Bibliothèque publique de la ville de Nantes ; par Pierre Morin. Offert par la municipalité. 2° Collection générale des Hémiptères, classée par notre collègue, M. l'abbé J. Dominique. — Cette collection, réunissant celles des frères Bar, de Pesneau et de M. Éd. Bureau, présente un certain nombre d'espèces nouvelles qui seront décrites ultérieurement. Séance du 7 mai 1897 Présidence de M. Aug. Dumas, président. M. le Secrétaire donne lecture du procès-verbal de la dernière séance ; la rédaction en est adoptée à l'unanimité. Société correspondante : Palerme. — Reale Orto botanico di Palermo {Bolletino). Ouvrages offerts à la Société : Lacroix, A. — Six brochures sur la minéralogie ; par leur auteur. Chabert, Dr A. — Des plantes sauvages comestibles de la Savoie; par l'auteur. Cominunications verbales : M. Gauthier -ViLLAUME a capturé, à Saint-Brevin-l'Océan, en août 1896, deux intéressants Hyménoptères : 1° Sphex flavi- pennis, espèce très méridionale, qui n'avait pas encore été rencontrée en Loire-Inférieure; 2° Sireœ megalocerus, 9, espèce rare, rencontrée une fois seulement par M. l'abbé J. Dominique. M. Louis Bureau présente quelques spécimens de Caridina Desmaresti, capturés dans l'étang de la Provostière, commune de Riaillé, Loire-Inférieure, étang destiné à l'alimentation du canal de Nantes à Brest. Il rappelle, à ce sujet, que ce crustacé a déjà été signalé en Loire-Inférieure, dans les canaux de la Grande-Brière, il y a quelques années, par MM. Éd. Chevreux et Ad. Dollfus. Muséum : M. L. Bureau présente à l'assemblée les animaux entrés à l'établissement depuis la dernière réunion. l'' Un chameau {Camelus bactrianus), dont la dépouille a été offerte par M. Hachet-Souplet, homme de lettres, à Paris. 2° Une martre commune {Martes abietum), variété mélanique. LI Séance du 4 juin 1897 Présidence de M. Ém. Bureau, vice-président. En l'absence du Secrétaire, M. P. Citerne, vice-secrétaire, donne lecture du procès-verbal de la dernière séance ; la rédaction en est adoptée. Correspondance : M. le Secrétaire général donne communication de la lettre de remerciements adressée par M. Bertrand, au nom de la Société de secours des Amis des sciences. Ouvrages offerts à la Société : SucHETET, A. — Des Hybrides à l'état sauvage — Règtie animal. l«r vol. Classe des Oiseaux ; par l'auteur. Philippe. — Ornithologie pyrénéenne ; offert par la Société Ramond, Présentations de mémoires : Dominique, abbé J. — Notes orthoptérologiques ; présentées par M. E. Marchand. Léveillé, Hector. — Essai sur les Centaurea du Maine ; présenté par M. Louis Bureau. PiCQUENARD, Ch . — 1" Études comparées sur la Lichénologie bretonne. 2° Tableau des caractères macroscopiques de nos deux Ricasolia supposés stériles et le glomu- lifera ne portant pas de glomérules. Lalecture de ces deux notes est faite par M. P. Citerne. M. Viaud-Grand-Marais, à propos du Sticta aurata, men- tionné dans le travail de M. Picquenard, fait remarquer qu'il est très abondant à Groix, sur les rochers maritimes, où il semble n'avoir jamais existé de forêts ; l'opinion de cet auteur, qui considère ce lichen comme caractéristique des régions forestières, ne lui semble pas fondée. Communications verbales : M. Viaud-Grand-Marais présente et offre à ses collègues des fruits de Strychnos potatorum ; ces fruits ont la propriété de précipiter les impuretés de l'eau. Aux Indes anglaises, où l'on en fait fréquemment usage, on se contente de frotter avec la graine l'intérieur des vases destinés à contenir l'eau potable. LU M. Viaud-Grand-Marais fait ensuite passer sous les yeux de l'Assemblée quelques spécimens de VOœypterum palUduni Leach. Ces diptères, parasites ordinaires des Hirondelles et des Martinets, ont été trouvés en quantités dans un appartement situé place Saint-Pierre, dont ils ont, pendant plusieurs jours, fort incommodé les habitants par leurs piqûres, qui amènent l'appa- rition de petits boutons, assez douloureux, siège d'une vive démangeaison. M. Viaud-Grand-Marais pense que les parasites ont passé sur l'homme, à la suite des fréquentes visites dont les persiennes de l'appartement en question étaient l'objet de la part des Martinets qui, bien vraisemblablement pour se débarrasser de leurs hôtes, venaient fréquemment s'y frotter les ailes. M. E. Marchand fait remarquer que le parasitisme accidentel de ro. pallidum, chez l'homme, n'est pas mentionné par M. Mégnin dans ses Parasites articulés ; R. Blanchard n'en parle pas dans le chapitre consacré aux insectes dans sa Zoologie 7nédicale. Van Beneden est le seul, à sa connaissance, qui relate un fait de parasitisme ayant une grande analogie avec celui qui fait l'objet de la communication de notre collègue. Dans ses Commensaux et Parasites^ le savant Belge cite un cas d'envahissement nocturne de VOrnithomyia Mrundinis, dans une salle de l'hôpital militaire de Louvain, dont les fenêtres avaient été laissées ouvertes. Le matin, la peau de plusieurs malades, et surtout les draps de lits étaient couverts de taches de sang. Van Beneden dit même que lesOrnithomyies avaient^ pendant la nuit, quitté leurs hôtes ailés jjour s'abattre sur les soldats. Une semblable assertion paraîtra fort hasardée, si l'on veut bien se rappeler que VOrnithomyia Mrundinis est à peu près inapte à soutenir le vol par suite de l'atrophie de ses ailes. Il est plus rationnel d'admettre que la présence du diptère, dans la salle de l'hôpital de Louvain, est due à une visite crépusculaire des Martinets qui, gênés dans leurs évolutions, ont, par des mouvements brusques, provoqué la chute de quelques uns de leurs parasites. LUI M. le D"" FoRTiNEAU envoie à la Société, pour l'Herbier régional, Saxifraga granulata L., récolté à Bois-Soleil, près Challans (Vendée). Cette plante, assez commune dans ce département, est rare en Loire-Inférieure où on ne lui connaît que 4 localités, situées sur la rive gauche de la Loire. M. C. BoRGOGNO présente un bel exemplaire à'Arion rufus, variété mélanique, provenant de Belle-Ile-en-Mer, où il lui a semblé être plus répandu que le type. M. Ch. Ménier présente un Orchis conopsea avec un éperon anormal, rentran^j dans l'intérieur de la fleur. M. Gautier- V1LLA.UME signale la capture faite par lui, en mai 1895, dans une rue de Nantes, d'un Hyménoptère : Sirex noctilio o", non encore signalé dans le département. Séance du 2 juillet 1897 Présideace de M. Aug. Dumas, président En l'absence du Secrétaire, M. Citerne, vice-secrétaire, donne lecture du procès-verbal de la dernière séance ; la rédaction en est adoptée. Ouvrage offert : HusNOT. — Les Graminées (2^ livraison) ; par l'auteur. Co?nmtinications verbales : M. Viaud-Grand-Marais présente un Matthiola tricuspidatat provenant de graines envoyées d'Athènes. Cette espèce, qui devient plus grande que le Matth. sinuata, auquel elle res- semble, est remarquable par son stigmate à trois divisions pro- fondes. Elle pourrait se naturaliser. Il offre au Muséum, de la part de M. J. Douteau, de Chan- tonnay (Vendée), un Lacerta 7?iuralis à queue bifurquée, et fait remarquer que ces anomalies, très rarement congénitales, sont presque toujours dues à un accident. M. Viaud-Grand-Marais fait ensuite une communication relative à l'île d'Yeu, dont le sol est formée de gneiss et de granité. — La falaise de Belle-Maison, où se trouvait une grotte, qui fut peut-être creusée pour servir de refuge, a été bouleversée LIV par la mer. Sur la plage, le sable qui avait été eulevé par la mer, il y a dix ans, y a été rapporté l'hiver dernier. L'île paraît du reste s'abaisser. Cet abaissement peut également être cons- taté à Noirmoutier où, des champs, qui existaient il y a un siècle, se trouvent aujourd'hui submergés. La Petite-Famille, enceinte mégalithique, est aujourd'hui en mer. En face de la Gilberne se trouve le rocher de la Table, qui a dû en être séparé . Ce même Sociétaire signale, dans son jardin de Noirmoutier, la présence accidentelle de VOroMnche liederae, envahissant les racines des Rosiers dont il amène le dépérissement. M. Gautier- Vu iLLAUME signale la présence du Labidura riparia (Pallas) = Forflcula gigantea Latr., forficule nouveau pour la faune départementale. Cet Orthoptère se rencontre par- fois isolément sur les plages, notamment à l'île de Ré et dans quelques localités du littoral. L'individu présenté a été capturé dans les dunes de Saint-Brévin-l'Océan, en août 1895. Muséum : M. Louis Bureau présente les animaux suivants, récemment entrés à cet établisement. 1° Mammifères : Un Propithèque à diadème {Propiihecus diadema Bennett), originaire de Madagascar, mort en ménagerie. — Acquisition. Une Gazelle de Perse {Gazella suhgutliirosa) . — Acquisition. 5° Oiseaux: Un Bihoreau d'Europe {Nycticoraœ europeus Steph.), jeune d'un an, tué à l'étang de la Roche, commune de Missillac (Loire-Inf.), le 8 mai 1897. — Offert par M. Similien Maisonneuve, ingénieur à Nantes. 30 Insectes : Un lot de Lépidoptères des Célèbes, rapporté par le capitaine Aguesse. — Don de M. Guilbaud, armateur à Nantes . Des Lépidoptères et quelques Coléoptères du Tonkin, recueillis et offerts par M. le commandant Écorsse. LV Séance du 5 novembre 1897 Présidence de M. Aug. Dumas, président M. le Secrétaire donne lecture du procès-verbal de la dernière séanre qui est adopté après quelques rectifications. Correspondance : M. le Prot'esseurGiard signale, dans une lettre dont il est fait lec- ture, la présence en Loire, à Langeais, d'unPercoïde américain Lepomys megalotis. « Il serait intéressant, dit-il, de savoir si ces Poissons sont ceux qui ont été introduits, ou s'ils_se sont reproduits en Loire ; enfin, s'ils ont été signalés ailleurs qu'en Indre-et-Loire. » Présentation de Mémoires : PfOQUENÂUD, Ch. — Herborisations lichénologiques dans le Finistère, de 1867 à 1897. CossMANN, M'e — Mollusques éocéniques de la Loire-Inférieure (3e fascicule). Ce fascicule, qui termine le l^'' volume de cette importante étude, est présenté par M. Aug. Dumas qui annonce que, sur les 92 espèces décrites, 45 sont nouvelles pour le département, et parmi celles-ci, 37 pour la faune éocène. Conintunications verbales : M. Ém. Bureau présente de la part de M. Ci). Picquenaud un certain nombre de plantes intéressantes pour la Flore bretonne, destinées à l'herbier du Muséum : Enjthraea diffusa J.Woods. — Entre Saint-Herbot et Huelgoat (Finistère). Pinyuicula lusitanica h.,vâ,r.palUda Picq. — Marais de Kérogan, près Quimper. MalaœAs paludosa Sw. — Tourbière du Yunélez (25 août 1897, l*"* échant. recueilli dans le Finistère) ; Saint-Herblot, le 26 août 1897. Granimitis leptophylla Sw. — Chemin creux, à Kérogant en Loctudy (Finistère). Hynienophyllum tunbridgense Sw. — Cap rocheux de Grif- fonès, sur l'Odet (Finistère). Hym. unilatérale Bory. — Rochers du Chaos, à Huelgoat (Finistère). LVI Lycopodium mundatunih. — Tourbière du Yunélez. Lycop. clavatum L. — Bois du Chi\pt, à Châteaulin, Hypnum scorpioides. — Vallon de Lescogan, près de PouUan . Sphagmwi rufescens Br. Germ. — Mare, bord de l'ancien lit de la rivière, à Lez-Steïr, en Kerfeunteun. Sph. squarrosum. — Forêt de Quimperlé, près du château de Carnoët. M. Ch. Baret annonce qu'il a découvert de la serpentine, à Oudon, dans le gneiss à amphibole des coteaux de la rive droite du Havre. Dans la partie du coteau qui se rapproche du bourg, la roche est une véritable aniphibolite, par suite de la dispari- tion de ses éléments feldspathiques, tandis que le contraire a lieu dans celle que l'on rencontre en montant le cours de la rivière, le feldspath devient alors l'élément dominant, l'amphi- bole disparait, se transforme et donne naissance à de nouvelles roches: talcites feldspathiques et serpentines. C'est en suivant le bas du coteau, et à environ 1 kilomètre d'Oudon, que l'on commence à trouver les premières serpen- tines ; ce sont des fragments de roche plus ou moins volumi- neux, recouverts, avec le temps, d'un enduit poussiéreux; aussi, n'est-ce qu'en les brisant que l'on peut reconnaître leur nature. La serpentine d'Oudon est compacte, à structure légèrement schisteuse, en raison de petites lamelles de talc dont elle est litlé- ralement criblée ; sa couleur est vert-foncé, passant au noir. Elle est translucide sur les bords minces, très tendre, et se laisse facilement rayer par une lame d'acier ; sa ténacité est tiès grande, Elle donne de l'eau dans le tube, fond très difficilement sur les bords minces et donne avec la solution de cobalt une couleur rose sale. Elle renferme beaucoup de fer oxydulé, (jui lui donne sa couleur noire ; elle est parfois traversée par des veinules d'antigorite et des fils de chrysotite, facile à recon- naître à son vif éclat et à ses fibres Unes et soyeuses. M. G. Borgogno présente à la Société : l"* un Aspidium û^n^Mtore, à feuilles polyn/orphes ; 2° une Fougère, récollée à Vertou, il y a trois ans, et depuis cultivée en pot. N'ayant pas encore formé des pores, elle ne peut être déterminée avec LVII certitude, car elle tient à la fois de Y Aspidmm loUalmn et de VA. aculeatum. M. Viaud-Grand-Maeais fait remarquer que les AspicHmn angulare et aculeatum sont extrêment polymorphes; on les ren- contre paitout, avec toutes les formes intermédiaires; Hooker a fait les 3 variétés : Pluchnetti, acideatimi et angulare. — Pour M. Viaud-Grand-Marais, la Fougère vivante, présentée parM. Bor- gogno, se rapporte au n" 3937 de VEorsiccata de la Société clau- phmoise, et correspond à la description de De Candolle, p. 241 du Supplément à la Flore de France, sous la désignation Asj'i- dium Pluchnetii. M. E. Marchand dit qu'il serait prématuré d'assigner un nom spécifique à la Fougère faisant l'objet de la discussion, avant de connaître le mode d'insertion de ses sores. 11 rappelle que M. C. de- Rey-Pailhade, dans ses Fougères de France oppose Asjri- dium LoncJiitis à A. aculeatum et subdivise ce dernier en deux variétés : angulare et lobatum; la variété angulare est carac- térisée par les sores situés â reœtrémitc des nerwwes, ia^ndis que dans la var. lohatum.^ les sores sont placés swr le trajetdes nervures. M. Viaud-Grand-Marais présente des échantillons deScahiosa maritinia L., typiques, recueillis à Noirmoutier, pour la pre- mière fois, par M"*^ de Bourmont, sur la route de la Guérinière à Barbàtre. 11 est très commun dans ces parages. M. Viaud- Grand-Marais se propose de rechercher s'il y a des passages verSiS'c. c(tro-purpurea ou d'autres espèces. 11 communique ensuite à la Société les traits généraux de la Florule des Lichens que l'on rencontre à Noirmoutier sur les tiges desséchées des Fougères. On y trouve notamment : Opegrapha herbarimi CC, Op. varia, Arthonia impolita; sur les tiges les plus âgées on rencontre : Lecidea canescens, Lee. cleochroma ; sur les tiges les plus vieilles on récolte: Leco- nora Boute illei ; enfin, plus rarement et par ordre décroisssant de fréquence on peut recueillir : Roccella facopsis, sorédié, Ramalina evernioides, Parnwlla perlata, P/iyscia p^ttrietina. M. Gautier-Vuillaume signale la capture faite par lui, à Saiut-Brevin, le 23 septembre 1897, d'un exemplaire Il nous paraît résulter des observations précédentes, et aussi de l'examen de divers herbiers, des nombreux échantillons de l'herbier général du Muséum de Paris dont nous devons la com- munication à l'extrême obligeance de M. le professeur Éd. Bureau, que l'époque de fructification de VO. lusitanicum serait plutôt estivale et automnale. Le caractère invoqué par Durieu, pour séparer l'O. lusUani- cum de la plante de la Gironde et de Lardy, perd donc presque toute sa valeur. Mais ce botaniste, dans une note ajoutée pen- dant l'impression de son mémoire, apporte un nouvel élément de diagnose, tiré de l'examen comparatif des spores : « Cet » examen m'a offert un caractère différentiel inespéré, bien » faible, j'en conviens, mais assez appréciable néanmoins. Dans » tous nos ophioglosses les spores sont sphériques et à peu près » de grosseur égale. Mais celles de l'O, lusitanicum sont évi- » demment lisses, tandis que celles de l'O. vulgatuni, formes » de Lardy et du cap Ferret ont leur surface revêtue de très » faibles aspérités, de tubercules larges et très peu saillants, » qui ne se révèlent à l'œil, sous le champ du microscope, que » par des crénelures ou sinuosités extrêmement légères, dont le » pourtour des spores se montre régulièrement découpé. Les » spores de l'O. lusitanicum, enlevées à des échantillons de la » Calle et de Pau, ne présentent rien de semblable, le bord est » parfaitement entier. » C'est cet Ophioglosse que MM . Cosson et Germain décrivaient quelques années plus tard sous le nom d'O. vulgatmn var. ambiguum, généralement admis dans les flores ^. Cependant, d'après J. Milde -^ cette plante aurait été décrite dès 1844, c'est-à-dire deux années avant sa découverte dans les t. C'est aussi dans le même état que j'ai récolté la fougère à l'île d'Yeu. eu avril 189i. 2. Flore de Paris, édit. II. 1861. 3. Filices Eni'opœ et AUnntidis. Leipzig, 18(î7. 6 NANTES. — HULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. environs de Paris, et ne serait que VO. imlgatumvdiX. polyphyl- lu?n A. Braun in Seubert Flora Azorica. C'est dans la Loire-Inférieure qu'elle paraît avoir été rencontrée pour la première fois. Nous trouvons, dans l'herbier Pesneau ', de nombreux échantillons récoltés à la Berthelotière, près Nantes, sur les coteaux du Cens, les 22 avril et 10 juin 1839. Ils sont surtout caractérisés par la présence de plusieurs frondes, naissant delà même souche, et leur petite taille; mais leur forme est ovale- lancéolée et plus large que dans la plante de Lardy et de la Gironde. Par leur forme, ils s'éloignent moins de l'O. vulgatum (pi. I, b.). Le '■'■ Deuxième supplément au Catalogue des plantes recueillies dans le département de la Loire-Inférieure " de Pesneau, publié en 1841, en fait mention sous le nom d'O. ■vulgatu7n, la Berthelotière (Ladmirault). L'herbier Toussaint - possède des échantillons récoltés au même lieu, en mars 1859 et en mai 1861. Ils sont étiquetés: 0. vulgatum var. intermediuni et appartiennent à* la forme de Lardy. Nous avons vu aussi dans l'herbier Lloyd la même plante de la Berthelotière (forme étroite), récoltée par l'auteur de la Flore de l'Ouest, en compagnie de Ducoudray-Bourgault, Grolleau et Toussaint, le 5 avril 1859. C'est seulement dans la 4** édition de la Flore que J. Lloyd signale la plante avec la synonymie et les localités suivantes : 0. vulgatum, fj. ambiguum Coss . , 0 . sabuliculum Sauzé. — Deux-Sèvres. Pelouses schisteuses d'Exireuil, de la Mothe (Sauzé). — Loire-Inf. Coteau au Pont-du-Cens près Nantes. — Gironde. Sables maritimes herbeux, Cap Fe^^ret, le Verdon, Sanguinet (Motelay). — ^^Landes. Vieux Boucau (Thore). Ainsi, par l'exarnen des nombreux échantillons des herbiers Pesneau, Toussaint et Lloyd, provenant de la même localité, nous avons été amené à constater que l'O. vulgattwi var. ambiguuni de la Berthelotière présente deux formes, l'une plus ou moins étroitement lancéolée et identique à certains échantillons de i. Muséum de Nantes. 2. — d" — CH. MÉNIER. — SUR LES OPHIOGLOSSES 7 YO. lusitanicum (pi. I, c.) [herbier Toussaint] ; l'autre largement ovale lancéolée réchantillons Pesneau et Lloyd) (pi. I, b.) . La première forme se rapporte bien à la plante de Lardy, 0. intermedium Vigineix, 0. vulgatum var. atnbiguum Coss. et Germ. dont nous avons pu voir des échantillons authentiques dans l'herbier du Muséum de Paris. La seconde forme, seule représentée dans l'herbier Pesneau, s'éloigne moins de VO. vulgatum. On peut les considérer comme les deux formes extrêmes de VO. vulgatum var. amijlguum^ et, entre les deux, on trouve tous les intermédiaires. D'autre part, les frondes de l'O. lusitanicum peuvent aussi, dans quelques sujets spontanés ou cultivés (pi. I, g.) , devenir assez larges pour être confondues avec certaines formes de \'0. vulgatum var. amhiguum (pi. I, b.). En résumé, la distinction des espèces basée sur la forme et les dimensions des frondes nous paraît absolument insuffisante. Nous avons voulu vérifier les observations microscopiques de Durieu sur les spores mûres de l'O. vulgatwn type et var. amhiguum et de l'O. lusitanicum, recueillies sur de nombreux échantillons de diverses localités. L'aspect général est assez bien indiqué par Durieu . Il est à peine besoin de faire remarquer que ces spores ne sont pas sphériques, comme il l'avait indiqué ; on sait que, dans le groupe des Ophioglossées, elles rappellent par leur forme tétraédrique celles des Lycopodiacées, mais elles se montrent nettement et irrégulièrement tuberculeuses dans l'O. vulgatwn et sa variété, presque lisses, au contraire, dans l'O. lusitanicum. Le bord est crénelé dans les premières, entier dans les dernières ' . Ce caractère différentiel, si faible, d'après Durieu, nous parait, au contraire, très important pour distinguer les deux espèces d'Ophioglosses. Durieu ajoute que les spores sont à peu près de grosseur égale. Or, d'après nos observations, les 1. Lorsqu'on observe les spores de l'O. lusitanicum avec un très fort grossis sèment, elles paraissent très finement réticulées ou rugueuses, mais jamais assez pour accuser des crénelures sur les bords. Dans la pratique on peut les considérer comme lisses. 8 NANTES. — BULL. SOC. SC . NAT. OUEST. — T. 7. dimensions des spores sont très inégales dans les deux espèces: 38 à 41 p. de diamètre dans l'O. vulgàtutïi et sa variété ; 30 à 32 jjL dans l'O. lusitanicum. Des photomicrographies des spores, au grossissement de 290 diamètres, reproduites à la planche I permettent de s'en faire une idée exacte. L'inégalité des spores est donc un caractère différentiel de plus à ajouter au précédent . On a encore signalé des différences anatomiques dans la forme des cellules épidermiques '. Dans 0. vulgatum et sa variété, ces cellules ont des parois ondulées, dans 0. lusitanicum les parois sont droites. Nous avons pu reconnaître la fixité de ces caractères sur les divers échantillons -étudiés et figurés. En résumé, la variété amhiguwn Coss., de l'O. vulgatimi^ montre une série de formes intermédiaires entre le type et l'O. lusitanicum. L'examen des spores et des cellules épidermiques de cette variété permet de la rattacher avec certitude à l'O. vulgatum et de la distinguer de l'O. lusitanicum. Ce dernier peut présenter parfois des frondes oblongues-luncéo- lées très différentes du type. Même en l'absence de toute fructi- fication, la forme des cellules épidermiques permettra de les reconnaître. En dehors des caractères tirés de l'état des spores (tubercu- leuses ou lisses), de leurs dimensions, et de la forme des cellules épidermiques (parois sinueuses ou droites), tous les autres sont plus ou moins sujets à varier. Dans le cas des Ophioglosses, l'observation microscopique des spores, sinon de la structure de l'épiderme, s'impose au botaniste, quelle que soit son indifférence pour des procédés aujourd'hui couramment en usage dans la systématique crypto- gamique. Les spores présentent cet avantage de se prêter à un examen facile et rapide et d'avoir en même temps une grande valeur organique . 1. J. Milde. Inc. rit. CH. MÉNIER. — SUR LES OPHIOGLOSSES TABLEAU SYNOPTIQUE 0« vulgatum p. ambiguum 0. lusitanicum Plante de 10 à 30 cent. 1 (rar' 2) feuilles o à 10 1 à3 3à 6 1 à 2 Rhizome émettant. . . ovales ou oblongues ovales-lancéolées linéaires-lancéolées ou oblongues-lan- céolées rar' oblongues- lancéolées Cellules épidermiques sinueuses sinueuses droites Spores tuberculeuses 38 à 41 u tuberculeuses 38 à 41 ,7. lisses 30 à 32 E L^ FLORE DE L'OUEST par M. Ch. PICQUENARD PI. II. James Lloyd, Flore de l'Ouest, 4™« édition, après avoir donné dans la description du Polystichum spinuloswn, les caractères généraux des trois formes : P. spinulosum DC, P. dilatum SwJ, P. œmulum Corbière ( = Lastrea œmula Bab.), énumère les signes particuliers permettant de différencier chacune d'elles. L'examen des formes décrites dans la Flore de l'Ouest, nous a amené, en étudiant de nombreux individus, à nous faire sur chacune d'elles une opinion que nous allons exposer ici. I. CARACTÈRES COMMUNS AUX TROIS FORMES. Les caractères communs des P. spinuloswn, dilatatum, œmulum, les voici : une grosse souche cespiteuse ; des pétioles de longueur plus grande que la moitié de la fronde, garnis, sur- tout à leur base, d'écaillés brunâtres ; des frondes à contour ovale-lancéolé plus ou moins allongées ou élargies, tripennati- séquées; des pennules oblongues, à dents spinuleuses, portant sur leur face inférieure, des sores petits, disposés sur deux lignes parallèles aux bords des pennules, recouverts d'une indusie persistante. 1. Le nom spécitique dilatatum est de Swartz, mais pour lui la plante est un Aspidium. Nantes: Bull. Soc. se. nat. Ouest. T. 7, fasc. I, 31 mars 1897. 16 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. II. CARACTÈRES PARTICULIERS A CHACUNE DES FORMES. En nous basant sur les caractères des écailles, surtout de celles qui garnissent la base des pétioles, nous établirons deux sections dans nos Polystichwn à frondes tripennatiséquées : 1° Les écailles sont entières. — C'est le cas des P. spinuloswn et dilatatum; 2° Les écailles sont laciniées. — C'est le cas de P. œmulum. Si, après avoir examiné les écailles, nous relevons les carac- tères des frondes, nous observons : 1° Que les pennules sont planes ou convexes en dessus, à hords réfléchis, dans P. spinulosiim et dilatatum; 2° Que les pennules sont concaves en dessus, à bords dressés, dans P. œmulum,. Il s'agit, maintenant, de distinguer l'une de l'autre, les formes composant la première section. Un coup d'oeil aux écailles. — Sont-elles longuement lancéolées-acu?ninées, brun-foncé sur la par^tie médiane, pâles sur les bords, nous sommes en pré- sence du P. dilatatum : sont-elles largement lancéolées-acu- minées, entièrement d'un brun pâle, nous avons affaire à P. spinulosum . Nous saurons nous contenter souvent de cet unique caractère pour diflérencier les formes spinulosum et dilatatum. Les caractères tirés de la décurrence plus ou moins accentuée des pennules sur le rachis sont, en effet, sujets à varier et nous n'en parlons que parce qu'un certain nombre d'auteurs a paru y attacher de l'importance. Si le port est, en général, plus raide, l'aspect plus grêle, les segments plus espacés dans notre P. spinuloswn, on trouve, néanmoins, des pieds de cette même forme à frondes amples, larges, à segments rapprochés. La deuxième section ne renferme qu'une forme, le P. œmulum; ses caractères sont d'une grande netteté ; écailles longues, laci- niées, unicolores ; pennules concaves en dessus, à bords dressés. Mais, ce que l'on ne paraît pas avoir signalé dans les livres, c'est qu'il en existe deux variétés. L'une, se développant d'ordinaire sous les hautes futaies, se CH. PICQUENARD. — POLYSTICHUM SPINULOSUM 17 distingue de loin par sa grande taille (5-7déc.), son port élégant; les pennules sont élégamment et mollement pendantes; les principaux segments sont aigus. La deuxième variété, dont la hauteur ne dépasse guère 3 déci- mètres est la forme des taillis, des chemins creux élevés, froids: une couleur pâle, souvent d'un vert jaunâtre, des segments principaux subobtus, des pennules raides, redressées, permet- tent aisément de la distinguer. Voici, maintenant, comme complément à cette étude, une série de localités où l'on pourra recueillir des types très nets des formes que nous venons de passer en revue. P. dilatatum Sw. — Finistère: Toulgoat en Penhars ; forêt de Clohars-Carnoët. vallée entre la route de Saint-Maurice (pont des Buis) et la route des Grands-Sables. P. spinuloswnDG. —Finistère: chemin de Troheïr à Ker- golvez en Kerfeunteun ; forêt de Clohars-Carnoët, loc. cit. P. œmulum Corb.,var. a, patulum^oh. — Finistère: forêt de Pencran, sous les hautes futaies; bois de la Mine, dans la forêt du Huelgoat. P. œmulum Corb., var. .5, erectum Nob. — Finistère: forêt de Pencran, taillis à l'Est, le long de la vallée, non loin d'ffyme- nopliyllu7n tunbridgense Sm; chemin de Kerdrein aux Trois- Croix, dans les Montagnes-Noires, à côté de P. Oreopteris DC. Au point de vue de la distribution en Bretagne de nos trois formes, on peut dire que P. dilatatum est C , P. spinulosum, AC, et P. œmulum cantonné dans quelques localités des Montagnes-Noires et d'Arrés et dans les vallées voisines. Avant de conclure, résumons dans un tableau synoptique les caractères des formes et variétés de nos Polystichum à frondes tripennatiséquées. ! longuement lancéolées - acuminées , brun foncé sur la partie médiane, pâle sur les bords P . dilatatumly^ . largement lancéolées-acuminées, en- tièrement d'un brun pâle P. spinulosum DC. 2 18 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. 5-7 déc; segments principaux aigus, pennules élégamment et mollement Pennules concaves en dessus, ] ^ "^ J^ ^ ' i ' " ri V * i at L ' . . F. œniulum Corb., upatulum Nob. lacimées J 1-3 déc; segments principaux subob- tus, pennules coriaces relevées P. œmulum Gorb., /3 erectum Nob. En résumé, il ressort de l'exposé ci-dessus : 1° que les caractères fournis par la forme et la couleur des écailles * ont une grande valeur au point de vue de la détermi- nation de chacune de nos trois formes ; 2° que les caractères tirés de l'aspect des folioles ont une importance moindre et que si ces caractères peuvent servir à répartir en deux sections nos Polystichum à frondes tripennati- séquées, ils ne sont pas suffisants pour nous permettre de dis- tinguer le P. spinulosum du P. dilatation. \. L'examen histologique nous a montré, dans les écailles de P. spinulosum, de longues cellules plus ou moins sinueuses; dans celles de P. dilatatum, les cellules sont encore plus longues, mais droites ; enfin dans P. œmulum, les cel- lules sont une fois plus larges que dans les autres, notablement plus courtes et et presque droites (C. P.). EXPLICATION DE LA PLANCHE II I Observation— Nous avons figuré des pétioles choisis parmi les plus écailleux; il s'en faut de beaucoup que tous présentent cet aspect. Le pétiole de Polystiohum spmuloswn a été choisi jeune, parce que dans cette forme, les écailles sont d'ordinaire, en raison de leur fragilité, plus ou moins détériorées sur les pétioles de frondes adultes. Polystichum œmulum f. erectum. — Stang Kergoulas dans les Monta- gnes-Noires (Finistère). 1 . — Deux segments (2°" paire à la base de la fronde). 1 a. — Un pétiole, grandeur naturelle. 1 b. — Une écaille de la base du pétiole; gross. = env. — 20 le— Cellules d'une écaille; gross. =env. — Polystichum spinulosum. — Forêt de S-Evroult (Orne). — [R. Ménager]. 2 . — Pétiole d'une fronde encore enroulée ; grand, nat. 5 2 a. — Une écaille du pétiole ; gross. = env. — 20 2b. — Cellules d'une écaille; gross. = env. -j- Polystichum dilatatum. — Kerlilez en Briec (Finistère). 3 . — Un tiers du pétiole; grand, nat. 3 a. — Une écaille de la base du pétiole, un peu grossie. 3b. — Une écaille de la partie moyenne du pétiole, un peu grossie. 20 3c. — Cellules d'une écaille; gross. = env. -j— -A- ï»I?,OI>OS d'une Coquille non fossile disparue de la Loire-Inférieure par M. Félix CHAILLOU. Il n'est peut-être pas inutile de signaler à la Société des Sciences Naturelles de l'Ouest un fait de Conchyliologie locale, qui, bien que fort ancien, n'en est pas moins demeuré, jusqu'à ce jour, inconnu. Toutes les sciences sont sœurs ; et, comme les Muses de la Fable, elles marchent en se donnant la main. On nous permettra donc, tout en prenant les Sciences Naturelles comme objectif, d'associer, en les effleurant un instant dans ces notes, la Géologie, l'Archéologie et l'Histoire qui s'y trouvent inévitablement unies. 11 s'agit de la présence d'un mollusque non fossile, vivant jadis en assez grande abondance sur un point vraisemblablement unique de la Loire-Inférieure, et disparu, sans laisser de traces apparentes, dans des conditions particulières que nous allons essayer de déterminer. Les fouilles archéologiques des Cléons sont maintenant trop connues pour qu'il soit nécessaire d'en parler d'une façon spéciale ; il suffira de retracer les grandes lignes des faits qui les ont motivées. Aux temps géologiques, une mer tertiaire existait dans ces parages ; et, comme conséquence des événements qui motivèrent, dans la suite, le retrait des eaux, un banc de calcaire miocène coquiller, d'une puissance atteignant en certains endroits plusieurs mètres, se forma sur ce point. Il est très apparent dans la partie déclive du terrain, où il se montre à la surface du sol, jusque dans le voisinage du bassin actuel des marais de Nantes : Bull. Soc. se. nat. Ouest. T. 7, fasc. I, 31 mars 1897. 22 NANTES. — BULL. SOC. SC . NAT. OUEST. — T. 7. Goulaine, où il n'apparait plus que près de la couche d'argile micacée sur laquelle il est assis. La végétation y fut sans doute toujours luxuriante, et les ressources qu'y présentait la nature, aux premiers âges, fixa le choix des hommes des dernières périodes de l'époque préhis- torique, qui s'y établirent, et nous laissèrent, comme preuve de leur présence et de leur industrie, des silex bien caractérisés qui se retrouvent actuellement à la surface du sol et dans les fouilles. Mais ce fut le peuple venant asservir les Gaules, et commencer notre histoire par la plume et par l'épée de César, qui sut le mieux, un siècle après la conquête du proconsul et toujours sous l'égide de la civilisation que lui avait léguée la Grèce, faire ressortir et mettre à profit tous les immenses avantages que comportait la situation géologique de ce site privilégié. La mer tertiaire était disparue ; mais, l'époque quaternaire l'avait rem- placée par un grand fleuve qui venait, à son tour, apporter à notre région son contingent de bienfaits. Les Romains du I^"" et du II™" siècles de notre èi'e trouvaient dans le banc calcaire des Cléons la majeure partie des matériaux qui leur étaient nécessaires : le sable fossile pour leurs ciments et leurs mortiers, la pierre qu'ils calcinaient pour leurs construc- tions et celle dont ils taillaient leur petit appareil. La Loire, qui n'est plus actuellement qu'à l'état d'estuaire dans ce bassin qu'elle inondait alors de ses eaux bienfaisantes, les mettait en communication avec l'Océan. Le passage d'une des grandes voies des Gaules, unissant les anciens pays des Pictons et des Andégaves à celui des Namnètes et aux deux rives du fleuve; Limonum et Juliomagus à Namnètes et Ratiatum. assurait leurs communications de l'intérieur. Ils y établirent donc, sous les premiers Antonins, au temps de leur splendeur coloniale, c'est-à-dire sinon sous Nerva, du moins sous Trajan et Adrien, une importante station, détruite par un violent incendie, et remplacée, vers le milieu du III™e siècle, par d'autres constructions très vastes, également incen- diées plus tard . C'est en fouillant les restes si curieux de ces temps éloignés, ''cherchant à reconstituer ce qui n'est plus et à lire dans le sol ige ignorée de notre histoire, que nous est apparu pour la FÉLIX CHAILLOU. — A PROPOS D'uNE COQUILLE 23 première fois, en 1882, notre petit mollusque. Cette charmante coquille, dont la grandeur à l'état adulte excède à peine cinq millimètres, est un bulime que nous trouvons ainsi décrit dans Draparnaud : « Bulime aiguillette — Bulimus acicula [Drap ). Testa oblonga, conoïdea, alha, levi, nilida, columella basi truncata. Desc. Animal à quatre tentacules qui ne sont pas renflés au sommet. Coquille très allongée, blanche ou grisâtre, très lisse et sans stries, luisante, transparente. Spire oblique, composée de six tours peu convexes, dont le dernier égale presque la lon- gueur de tous les autres. La suture parait marginée. Sommet un peu obtus. Ouverture ovale, oblongue. Columelle évasée au milieu, tronquée ou échancrée à sa base sur le bord columel- laire. 11 y a un pli sur la columelle, au troisième ou quatrième tour. Il n'existe pas d'ombilic. Péristôme simple; le bord latéral est arqué. Habite sous les haies, dans les terrains pierreux, les rochers, les murailles. Commune aux bords du Lez. » Nous l'avons rencontré d'abord au pied des murs recouverts de débris de ciment et de chaux qu'on y avait accumulés ; dans les interstices des grosses pierres employées dans les subs- tructions; et jusque dans les conduits encore noircis de fumée, ména!^és dans le gros œuvre des murs, sous les aires d'apparte- ments et sous les mosaïques, pour y faire pénétrer la chaleur des hypocaustes. Notre surprise a été grande de le trouver encore nombreux, même à la profondeur de deux mètres. Mais il est toujours mort, depuis le sous-sol, jusque dans les parties les plus rapprochées de la surface. Cailliaud n'a pas pu faire cette curieuse constatation ; et, le Bulimus aciculà ne figure pas dans son Cataloguedes Mollusques de la Loire- Inférieure. Nul conchyliologiste n'a dû, croyons- nous, le rencontrer dans le département; et, il est vraisemblable qu'il n'existe plus à l'état vivant dans le pays . On ne peut supposer ici qu'une méprise serait possible et que ce bulime pourrait provenir du banc calcaire. Outre qu'on le ren- contre en aussi grande abondance dans les murs de schiste et de granit que dans ceux qui sont faits ou revêtus de calcaire, il ne présente, en aucun cas, cette nature de pétrification silicatée, 24 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. OU cette apparence jaunâtre qu'affectent les débris marins et les fossiles des Cléons. Il est facile, au reste, de s'en convaincre par les échantillons que nous présentons. Ils sont blanchâtres, trans- lucides, tj-ansparents même dans le jeune âge et toujours très friables. Ce n'est pas une coquille fossile, c'est une coquille morte. Il est imprudent, dans les sciences en général, il est même dangereux de procéder par induction, car, bien souvent la décou- verte du lendemain vient mettre à néant toutes les suppositions de la veille. Mais ici, comme déduction conforme au vraisem- blable, il semble permis de dégager de ce qui vient d'être dit trois points que nous pouvons formuler ainsi : 1° Le Bulimus acicula fut importé par les Romains, ou plutôt par les Gallo-Romains ; et cela vers la fin de l'occu- pation. 2" Après la destruction définitive de la seconde station, le sol est resté longtemps inhabité et les constructions sont longtemps» demeurées à l'état de ruines. 30 A l'époque de la réoccupation, le terrain fut nivelé pour la culture, et l'espèce de notre bulime anéantie tout d'un coup. Le second de ces points qui constitue un fait intéressant d'his- toire locale et que nous tenons particulièrement à établir une fois de plus, était depuis plusieurs années, démontré par les fouilles ; et voici que l'enveloppe d'un animal minuscule, à peine visible dans les débris, vient surabondamment en donner la preuve. Les deux autres qui se rapportent à l'animal lui-même constituent une particularité curieuse, qu'il était bon de retenir. Nous les reprendrons successivement pour chercher à en bien faire saisir la réalité, et expliquer aussi les faits qui, tout en détruisant ce mollusque comme animal vivant, nous en ont conservé la coquille. Le Bulùnus acicula fut importé par les Romains. La chose est indubitable, car autrement, il se verrait sur différents endroits de la région, tandis qu'il est uniquement localisé sur la place où s'élevaient les constructions romaines. Il fut, selon toute apparence, introduit inconsciemment, apporté de son lieu d'origine peut-être avec des plantes garnies de terre, dans des FÉLIX CHAUXOUX. — A PROPOS d'UNE COQUILLE 25 mousses servant d'emballage ou même avec tout autre colis auquel sa petitesse lui permettrait d'adhérer. Il fut importé vers la fin de l'occupation ; car, plus tôt, les mou- vements occasionnés par la présence de l'homme, les transports de terre et de matériaux n'auraient pas manqué de le multiplier dans les champs voisins, au pied des haies, sous les pierres où nous le retrouverions actuellement, soit vivant, soit mort, en compagnie des toutes petites espèces affectant le même habitat. Or, on le sait, notre infatigable chercheur, notre éminent conchyliologiste, Cailliaud, ne l'a pas connu. Jamais nous ne l'avons rencontré dans les nombreuses et consciencieuses recherches que nous avons faites ensemble aux Cléons, à l'épo- que où il réunissait les matériaux de son Catalogue. Jamais, non plus, depuis l'époque où les fouilles ont dévoilé sa présence, et malgré tout le soin que nous avons pris, il n'a été possible de le voir ailleurs. Après la destruction définitive de la station romaine, le sol est resté longtemps inhabité, et les constructions sont demeurées longtemps à l'état de ruines. Telle est la vérité archéologique et tout à la fois historique, qu'il est bon de préciser. Les constata- tions antérieures l'avaient, du reste, fait déjà pressentir. En effet, dans l'énorme quantité d'objets mis à jour par les fouilles, rien, absolum.ent rien, ne se rapporte aux temps des invasions barbares, ni même à ceux qui les ont suivies. Le musée local des Cléons contient de très nombreux silex, des vases gaulois simplement dégrossis et d'autres tournasses, puis ces mosaïques et fragments de constructions romaines de la belle époque, accompagnées des innonibrables vases et débris des deux sta- tions superposées; mais, nul objet mérovingien. Au Romain, semble avoir succédé la mort. L'activité humaine fut déplacée à partir du V^^e siècle; et, comme nous l'avons fait constater à la Société Archéologique de Nantes réunie sur les lieux, une colonie de carriers mit en exploitation à l'endroit où se trouvent les Cléons actuels, une vaste carrière pour l'industrie des cercueils monolithes mérovin- giens ; tandis que sur les anciens champs romains, dénommés depuis : le Grand -Bois, la Grande -Pièce, les Bauches, ne se voyaient plus que des ruines. 26 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. On s'explique alors que M. Ernest de Cornulier, dans son Dictionnaire des terres de l'ancien Comté Nantais, n'ait pu faire remonter la possession des Cléons, par des propriétaires déterminés, à une époque antérieure à l'année 1430. Il montre implicitement ainsi que le Moyen-Age, seul, vit remettre en valeur ces terrains jadis si peuplés et si fertiles, mais plus d'une fois ravagés par la guerre et par l'incendie. Nos fouilles et nos travaux archéologiques avaient, depuis plusieurs années, dévoilé cet abandon prolongé de terrains autrefois couverts d'une vie si active et d'une aussi exubérante production, cette sorte d'hiatus dans la prospérité des Cléons; et c'est ce que vient démontrer à son tour, d'une manière irréfu- table, le Bulimus acicula. Il est établi qu'il n'a été introduit que vers la lEin de l'occupation, et n'a pu, conséquemment, se multiplier beaucoup pendant le séjour des Gallo-Romains. S'il se rencontre en quantité relativement considérable, et s'il est généralement répandu dans toutes les substructions, sa multi- plication n'a pu s'y produire que pendant ce long temps de ruine, où sa reproduction et sa translation naturelles n'étant gênées par aucune cause étrangère, purent s'effectuer à l'aise. A l'époque de la réoccupation, le sol fut nivelé pour la culture et le bulime anéanti tout d'un coup. Les fouilles ont prouvé que, sur ce terrain fort déclive, les constructions gallo-romaines avaient une disposition étagée. Des mosaïques, des aires d'appar- tements, des sols de béton se sont trouvés à des profondeurs d'autant plus grandes qu'ils étaient plus rapprochés du bas du coteau. Il est non moins certain que, lorsqu'il s'est agi de remettre les champs en culture, on a commencé par jeter tous les débris, les chaux, les mortiers, les ciments dans les bas- fonds où ils se trouvent accumulés en épaisseurs dépassant souvent deux mètres. Puis les murs encore existants ont été arasés, et leur crête recouverte d'une couche de terre plus ou moins fertile pour permettre la culture. On comprend qu'à ce moment toute l'espèce de notre coquille existant sur ce sol bouleversé, se soit trouvée brutalement séparée en deux parties distinctes : l'une, ensevelie à une pro- fondeur considérable où ses propres forces ne lui auraient pas permis de pénétrer, et suffisante pour l'empêcher de reparaître FÉLIX CHAILLOU. — A PROPOS d'uNE COQUILLE 27 à la surface; et l'autre partie dispersée par les travaux de la culture, et détruite par les excès de refroidissement et de chaleur auxquels sa faiblesse et ses moyens bien limités de locomotion ne pouvaient la soustraire. Il n'apparaît pas d'autres causes rationnelles d'une existence si singulièrement constatée et d'une disparition si complète. C'est ce que tendent à prouver nos remarques et nos recherches, qui peuvent être d'ailleurs justifiées par la satisfaction d'ajouter au catalogue du département une espèce nouvelle et difficile à recueillir. Nous l'offrons volontiers au Musée, si M. le Conservateur veut bien l'accepter, comme un numéro de plus, pour ses remar- quables collections régionales. CATALOGUE DES PLANTES VASCULAIRES S I> O IT T.A-3Sr Ê E S Du Département d'Ille-et- Vilaine PAR M. Ch. PICQUENARD II^TRODUCTION I. Caractères de la flore d'Ille-et- Vilaine : rapports et diffé- rences de sa flore avec celle des régions voisines, en parti- culier de la Basse-Bretagne. — Causes de ces différences : causes géologiques. Au milieu des flores de la région de l'ouest de la France, celle da département d'IUe-et-Vilaine offre des caractères assez particuliers pour qu'on en présente séparément le tableau. Cette flore d'Ille-et- Vilaine qui n'est plus celle de la Mayenne et de l'Anjou offre encore avec elles quelques caractères com- muns. Cette flore d'Ille-et- Vilaine qui n'est pas encore celle de la Basse-Bretagne en offre déjà, par endroits, l'esquisse. Comme en Mayenne, certains terrains non réputés «calcaires» Nantes : Bull. Soc. se. nat. Ouest. T. 7. fasc. I, 31 mars 1897, 30 NANTES. — BULL. SOC. SC . NAT,. OUEST. — T. 7. {Phyllades archéennes) renferment des plantes qui, au nord de la Loire, dans la région de l'ouest, recherchent le calcaire ' . Comme en Anjou, les schistes primaires, les schistes siluriens surtout (formant le trait d'union qui lie le pays angevin au Morbihan), sont habités par plusieurs espèces spéciales. Comme en Basse-Bretagne, il y a, en llle-et- Vilaine, un cer- tain nombre d'espèces nettement occidentales, mais il y a aussi avec la flore de Basse-Bretagne des diflérences que nous allons signaler. A l'ouest, en effet, d'une ligne passant par Vannes, Merdri- gnac et Saint-Brieuc, certaines espèces, répandues en lUe-et- Vilaine et caractéristiques des stations où on les rencontre, disparaissent ou se cantonnent dans le voisinage de la côte. Il se fait, en outre, des substitutions intéressantes. Les plantes aquatiques, ou du bord des eaux, sont au nombre de celles dont la distribution varie le plus en allant d'Ille-et- Vilaine en Basse-Bretagne. — Hottonia palushHs, Sagittaria sagittœfolia, Nasturtiwn amphibium, Scirpus sijlvaticus, ■Senecio aquaticus, deviennent très rares ou même disparaissent plus à l'ouest. Nous notons, de plus, pour certaines espèces croissant à l'in- térieur en Ille-et- Vilaine, une tendance, en Basse-Bretagne, à se localiser dans la région maritime. Tels Butomus wnbellatus, Glyceria spectaMlis , Ilydrocharis morsus-ranœ, Epilobium hirsutwn, Ranunculus Lingua, Ruinex hyclrolapathum, Carex Pseudo-Cyperus . Il y a parmi ces plantes des lieux humides et des marécages, des substitutions curieuses : des deux Carex ampullacea et vesicaria, le premier est commun dans le Finistère, l'autre y est rare. En Ille-et-Vilaine, c'est le contraire. Ceratophyllum demersum^ Lymnanthemum nymphoïdes, caractéristiques des rivières d'Ille-et- Vilaine , deviennent très 1. Quelques plantes, en effet, indifférentes sur la nature du sol, en d'autres points de la France et sous un autre climat, recherchent au N. de la Loire, dans l'ouest, les sous-sols calcaires (cale, primaires, tertiaires ou sables mari- times). C'est de ces plantes qu'il s'agit ici. Ce ne sont pas de vraies plantes calcicoles. CH. PICQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 31 rares ou disparaissent en Basse-Bretagne; mais, par contre, le Potaniogeton heterophyllus , qui abonde dans la plupart des rivières aux eaux claires de Basse-Bretagne, est rare en Ille-et- Vilainé. Au lieu de ces immenses tourbières de Basse-Bretagne, où, sur une couche épaisse de Sphagnum reposent Erica tetralix, Aira cœrula^ les Drosera, Pinguicula lusitanica, Narthecium ossifragu7n, Rhyncospora alha. Viola palustris, et qu'entoure une ceinture de Peucedanum lancifoliuni, on ne voit guère ici que des marais herbeux, amas de boue en hiver, dans lesquels les Sphagnum manquent complètement ^ et où poussent des plantes telles que Juncus conglomeratus^ Carex riparia, C. Pseudo-Cyperus, C. vesicaria, Phragmites co7nmunis, Oly- ceriaspectaMlis, Acorus Calamus, Alisma Plantago, Stellaria glauca (r.), Sparganium ramosum, Tris Pseudo-Acorus, Nas- turtium amphibium, Galium palustre, etc. De même Primula officinalis, AchillœaPtarmica, Lathyrus pratensis, qui caractérisent la plupart des prés enllle-et-Vilaine, disparaissent presque complètement dans la partie occidentale de la Bretagne. Par contre Carex vulgaris, Viola palustris, que l'on voit fréquemment dans les prés bas-bretons, sont à peine connus en lUe-et-Vilaine. Le climat de l'Ille-et-Vilaine, moins uniformément humide que dans l'ouest de la Bretagne (à cause du manque de grandes tourbières à Sphagnum), a, lui aussi, une influence marquée sur la végétation des rochers. Quelles plantes, en eflet, y trouvons- nous surtout ? — Celles des landes et pelouses des terrains schisteux (Festuca Poa, F. tenuicula, AstrocarjMS Clusii, Scleranthus perennis, Helianthemum, umbellatum, Spergula Morisonii), ou des lieux sablonneux secs, des lieux pierreux, ( Teesdalea Iberis, A ira caryophyllea, Sedum acre, S. rubens, S. album, Campanula Rapunculus), flore toute différente de celle des rochers constamment humides de la Bretagne occi- dentale. 1. Il y a bien quelques marais tourbeux dans le département, mais leur étendue est relativement restreinte. 32 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. La végétation des haies, des bois, offre aussi, en Ille-et- Vilaine des espèces caractéristiques, rares dans le massif bas- breton. Telles sont: Carpinus Betulus, Vinca minor, Ranun- culus auricomus, Viola odorata, Lathrœa Clandestina, Lysi- machia Nummularia ; mais, d'un auh'e côté, on trouve assez abondamment en Basse-Bretagne un certain nombre d'espèces spéciales aux lieux ombragés comme Lysimachia nemorum, Vaccinium Myrtilus, Allium ursinum, Polysiichum Oreop- teris, qui manquent presque complètement dans le bocage de Rennes ^ . De même, on aura beaucoup de peine à retrouver dans les moissons et champs cultivés de l'intérieur, en Basse-Bretagne, ces plantes tout à fait caractéristiques des mêmes stations en lUe-et- Vilaine : Papaver Rhœas, Centaurea cyanus, StacJiys palustris, EuphorUa exigua ; il est vrai qu'en Basse-Bretagne on trouve fréquemment dans les champs cultivés les Viola ?neduanensis et con finis dont le premier est rare, et le second paraît manquer tout à fait en Ille-et- Vilaine. En Basse-Bretagne, Oxalis corniculata se substitue, dans les cultures, à 0. stricta d'IUe-et- Vilaine et, à l'intérieur, Fu?naria Borœi, remplace souvent F. offîcinalis qui habite les champs de l'intérieur en Ille-et-Vilaine. On pourrait pousser plus à fond l'étude de ces différences entre la flore d'Ille-et-Vilaine et celle de Basse-Bretagne, mais nous préférons nous borner à ces quelques aperçus. Cependant il est utile, pour comprendre une des causes qui ont présidé à la distribution de nos espèces, de jeter un coup d'œil sur la constitution du sol d'Ille-et- Vilaine. Il importe, en somme, de bien distinguer le bocage breton de la Basse-Bretagne. Eh oui ! ces différences notées entre la flore des deux extré- mités de la Bretagne, ces différences ont une de leurs raisons d'être dans la nature du sous-sol. Il est évident que d'autres causes joignent leur influence à celle-ci, mais enfin, à elle seule, elle a bien son importance. 1. Certains lichens (Ricasolia herbacea, Physcia flavicansj, répandus en Basse-Bretagne, deviennent très rares dans la Haute-Bretagne (Cf. Ménier et Camus, Bull, Soc. se. nat. 0.. 1892, t. IL p. 230). CH. P1C(^UENARD. — PLAiXTES VA.SCULAIRES 38 II. Aperçu géologique. Les terrains secondaires manquent en Ille-et- Vilaine. En schématisant^ on peut dire que les autres terrains sédi- mentaires coupent le département selon une série de bandes à direction S.PJ.-N.O.'. Un fait remarquable signalé par M. de Lapparent, c'est la situation de Rennes, centre d'un bassin important, à 30 mètres seulement au-dessus du niveau de la mer, au milieu d'une vaste plaine de phyllades où le mécanisme des érosions a eu beau jeu pour creuser les vallées qui convergent vers le pays rennais. Au sud, dans une direction coupant la vallée actuelle de la Vilaine, existaient à Vépoque silurienne, deux larges dépres- sions creusées dans les phyllades, dépressions où se sont déposées les assises de la série silurienne : poucUngues î^ouges de Montforl, grès armoricains et surtout schistes rouges dont la masse imposante forme, à partir de Laillé, d'immenses falaises à la Vilaine et à ses affluents. Le Silurien de l'arron- dissement de Redon relie la Bretagne à l'Anjou. Au nord, la mer qui pénétrait au milieu des phyllades, ne devait pas avoir, à l'époque silurienne, la même importance qu'au sud. Les sédiments siluriens qui forment une bande étendue de la Mayenne aux Côtes-du-Nord, en passant par Vitré et Caulnes, diminuent, en effet, d'importance à mesure que l'on s'éloigne de Laval. Comme dans le bassin de Laval, la mer dêvonienne apporta ici sa part de sédiments d'autant moins importants qu'on s'avance vers l'ouest, et, comme dans le bassin de Laval, on note ici une invasion de la mer carbonifère. Dans toute la région du nord, une éruption de roches grani- tiques soulevait ensuite, selon une série de bandes sensiblement orientées E.-O., les sédiments accumulés pendant les pério- des archéenne et primaire. La bande qui s'étend de Saint-Briac jusqu'à Cancale, de Dinan jusqu'à Dol et au Couësnon, le 1. Nous n'avons nullement la prétention de faire la géologie détaillée d'Ille-et- Vilaine. 34 NANTES. — BULL. SOC. SC . NAT. OUEST. — T. 7. massif du Mont-Dol et quelques bandes parallèles sont ainsi formées. La période tertiaire n'est pas sans avoir lai*ssé de traces en Ille-et-Vilaine. La mer oligocène pénétrait jusqu'auprès de Rennes par la vallée de la Vilaine et laissait déposer les argiles et calcaires de Rennes ^ ; plus tard, à l'époque miocène, se for- mait le détroit de la Rance, grâce auquel cette même Vilaine par Chartres, Saint-Jacques, Saint-Grégoire, Mouazé, Gahard, Feins, Montreuil-sur-IUe, Guipel, Caulnes et Saint-Juvat com- muniquait avec la Manche. Ces faluns et calcaires tendres qui ont été rencontrés sur d'assez nombreux points, en llle-etVilaine, contribuent avec les couches oligocènes à former le « calcaire de Rennes » des bota- nistes ; ils constituent les calcaires de Feins et de Saint-Grégoire, On remarque, enfin, en de nombreux endroits, d'épais amas de sables ferrugineux {Pliocène sup.) plus ou moins agglutinés'^ et se terminant par des argiles à cailloux roulés (renards). Ces sables recouvrent les couches que nous venons d'énumérer ou reposent directement sur les terrains primitifs. III. Rapports existant entre la nature du sous-sol et la nature de la végétation. Ces différents sous-sols que nous venons de passer en revue n'ont pas tous un égal intérêt pour le botaniste. Il en est dont la végétation méritera de retenir plus longtemps notre attention. Avec les phyllades, nous sommes en plein bocage de Rennes: pays plat ou mollement ondulé, très coupé de haies; nombreuses prairies encadrant des rivières tranquilles, bordées de peupliers; champs bien cultivés, plantés de nombreux pommiers ; absence presque complète de landes et de marais tourbeux — en résumé. 1. Ces couches ont été longtemps assimilées au calcaire grossier du bassin de Paris (Éocène). Non seulement on n'y trouve pas le Cerithium giganteum, mais il y a des fossiles spéciaux aux étages tongrien et aquitanien. 2. Parfois presque gréseux (Apigné). CH. PICyUENAEU. — PLANTES VASCULAIRES 85 un beau verger de plusieurs milliers d'hectares. Ce qu'on a lu plus haut sur les différences entre la végétation de l'Ille-et- Vilaine et celle de la Basse-Bretagne, s'applique tout spéciale- ment à ce bocage, et ce bocage, c'est une grande partie du dépar- tement: c'est l'arrondissement de Rennes, une bonne partie de l'arrondissement de Montfort, une partie de ceux de Vitré et de Redon et quelques autres points dans le nord. Nous avons signalé, plus haut, la présence sur ces phyllades de quelques plantes calcicoles en Basse-Bretagne : c'est là un fait dû, probablement, à la présence de calcaire dans les schistes en question. Les grès armoricains sont infertiles, moins que les granités cependant: là où ils existent, se développent des landes qui ressemblent assez à celles de la Basse-Bretagne. On y note pourtant, assez souvent, la présence de VOrchis Mfolia, rare au pays bas-breton. Les schistes rouges ou noirSy donnent asile à une série de plantes de la Loire-Inférieure ou de l'Anjou, dont un partie se retrouve dans le Morbihan : Festuca Poa F. tenuicula Tulipa Celsiana Gladiolus illyricus Scleranthus perennis Spergula Morisonii Helianthemum umbellatuni Astrocarpus Clusii Ranunculus nodiflorus. Il faut s'attendre à y trouver quelque part: Plantago cari- nata., Bulliarda Vaillantii et peut-être Peplis Borœi. En pays silurien, on rencontre quelques beaux taillis : nous citerons, en particulier, les beaux coteaux boisés de la Molière, tout peuplés à.'Isopyrum. Le calcaire dévonien (Coblencien) de Bois-Roux, fournit, chose intéressante, Tussilago Farfara * et Equisetuni Telma- 1. Il en est de même à Copchoux, Loire-Inférieure [Note de M. E. Gadeceau]. oG NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. teia que l'on s'attend plutôt à trouver sur les calcaires te^Hiaires (Oligocène et Miocène) formant le bassin bien connu auquel les botanistes ont attribué le nom de « calcaire de Rennes. » La flore de ce calcaire ne peut donner qu'une faible idée de la végétation des grands bassins de la région parisienne. Dans la liste ci-dessous, qui comprend les plantes nettement calcicoles du département, les espèces habitant le « calcaire de Rennes » sont suivies d'un signe spécial. PLANTES DES TERRAINS CALCAIRES CROISSANT EN ILLE-ET-VILAINE Diplotaxis muralis. AraMs sagittata . Lepidiwn campestre (Ren.). Silène inflata (Ren.) . Anthyllis Vulneraria. Astragalus ghjcyphyllos (Ren.) . Potentilla verna. Valerianella Morisonii (Ren.). Dipsacus pilosus . Tussilago Farfara (Ren.). Eriger on acris (Ren.) . Filago spathulata (Ren.). Çirsiutn acaule. C. eriophorum (Ren.) . Centaurea Scabiosa (Ren.) . Chlora perfoliata (Ren.) . Lithospernium officinale (Ren.) . Cynoglossum pictum (Ren.) . Ajuga chamœpytis . Galeopsis Ladanum (Ren.) . Samolus Valerandi (Ren.) . Potamogeton plantagineus (Ren.). Orchis pyramidalis (Ren.). 0. hircina (Ren.). Ophrys api fera (Ren.) . 0. aranifera. Juncus obtusiflorus . Careœ paludosa (Ren.). CH. PiCQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 37 A cena pubescens . Poa compressa (Ken.). Bronius erectus (Reii.) . B. arvensis (Ren.). Equisetum Telmateia. Sur les argiles, supérieures aux sables rouges pliocènes, on ne s'étonnera pas de rencontrer des bruyères tourbeuses assez ana- logues à celles de la Basse-Bretagne avec Pinguicula licsita- nica, Erica tetralix, les Drosera, Gentiana Pneumonanthe, etc.. C'est un substratum indiqué pour toutes ces plantes des endroits humides. Les grands bois y prospèrent- Mais un terrain bien curieux et intéressant à parcourir, c'est cette immense alluvion que la mer a formée en quelques siècles dans Vancienne baie de Dol. Dans cette vaste plaine, où la mer a laissé tant de traces de son ancien séjour et où elle persiste encore, croupissante, au fond de certains biez , on voit aujourd'hui de magnifiques moissons et telle rivière d'eau douce qui la parcourt offre un lit de formation presque contemporaine. - C'est un pays qui semble sortir du chaos : tandis que, sur le côté droit de la route du Vivier nous apercevons un biez dont les eaux salées se répandent jusqu'au pied du Mont-Dol, peuplées de plantes marines (p. ex. Potamogeton pectinatus, Scirpus maritimus)^, voici qu'à gauche nous côtoyons un large et calme ruisseau d'eau douce, tapissé de Potamogeton crispus et sur les bords duquel croissent Sagittaria sagittœfolia , Epilobium, hirsutum. Contrastes bizarres ! Dominant les champs cultivés, peuplés de Tussilago Farfara se dresse l'imposant massif du Mont-Dol. Cette île, qui ne reçoit plus les embruns, a conservé quelques espèces croissant sur notre littoral et s'élève aujourd'hui au-dessus de la plaine aux blondes moissons, comme elle s'élevait naguère au-dessus des flots de la mer. Sur ces vases que les marées accumulent constamment dans les baies de Cancaie et du Mont-Saint-Michel, devant la digue, on ne saurait croire avec quelle rapidité s'opèrent les change- ments de flores : un propriétaire ayant remarqué que des prés 38 NANTES. — BULL. SOC. SC . N.VI. OUEST.- — T. 7. salés à Salicornia n'étaient plus envahis que deux fois l'an, fit construire une digue pour dérober ces vases aux atteintes des flots et, quelques mois après, sur le terrain conquis, s'étalait, exubérante, la végétation des champs cultivés. Tout le littoral de la baie de Cancale, jusqu'à 3-4 kilomètres au large, se soulève ainsi lentement et c'est la mer elle-même qui se ravit ainsi son domaine. Elle n'en reprend possession, dans certains points, que lors des grandes marées; et là, où nous voyons maintenant d'immenses plaines de Salicornia et de Sicœda, d'autres cueilleront, peut-être avant peu : Phalaris minor, Papaver Rhœas, Linaria spuria, Fwnaria micrantha, au au milieu des champs de pommes de terre, de fèves et de petits pois. Nous n'insisterons pas sur la végétation des vases salées de nos rivières marines, la Rance et lu Vilaine: elle n'offre rien de bien particulier. Quelqu'un a appelé l'époque actuelle r«ère des dunes» mais cette ère n'offre pas de manifestations bien brillantes sur la côte d'Ille-et-Vilaine. Cependant le cordon littoral de sables, où croît un certain nombre de plantes spéciales, ne fait pas défaut. Il n'offre pas la richesse du littoral sud; un certain nom- bre d'espèces méridionales ou lusitaniennes disparaissent aux embouchures de la Loire, de la Vilaine, de la Laita, de l'Odet et à partir de Brest : on verra, dans le Catalogue, qu'il fournit cependant plusieurs espèces intéressantes. On conçoit bien que pour acquérir sur le département d'Ille- et-Vilaine les connaissances que nous possédons, il nous a fallu puiser à plusieurs sources, notre expérience personnelle sur le département ayant eu besoin, malgré un très long séjour, d'être augmentée par la connaissance de documents divers. IV. Sources où ont été puisées nos connaissances sur le département d'Ille-et-Vilaine, Les noms des principaux botanistes qui ont parcouru l'Ille-et- Vilaine se trouvent cités dans la Flore de l'Ouest de J. Lloyd. Notre regretté maître avait entretenu en Ille-et-Vilaine de bonnes relations et, grâce à elles, il avait pu acquérir, en dehors CH. PICQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 39 de son expérience personnelle, des connaissances sérieuses sur la végétation du département. Lloyd avait pu, en outre, consulter l'Herbier Degland refondu parPontallié sous le nom d'Ager rJiedonensis. Cet her- bier, qui lui avait fourni un certain nombre d'indications, est actuellement au Laboratoire de botanique de la Faculté des sciences, ainsi que celui de J. Gallée. Ce dernier botaniste avait apporté une active collaboration aux beaux travaux de M. le Professeur Sirodot sur les Batracho- spermes. Nous n'avons revu wiV HerMer Degland, ni VHerhier J. Gallée: les découvertes de ce dernier botaniste ont, d'ailleurs, été communiquées à J. Lloyd, à qui nous avons emprunté les localités intéressantes — et elles sont nombreuses. M. l'abbé Hodée nous ouvre, chaque fois que nous le désirons, sa collection riche en renseignements sur la flore d'Ille-et- Vilaine et en souvenirs aimablement rappelés par le possesseur. M. Hodée a eu l'obligeance de se livrer pour nous à des recher- ches dans VHerhier Le Gall qui existe encore à Rennes. Par ailleurs, d'actifs collègues, dans les loisirs que leur laissent leurs occupations, parcourent l'Ille-et- Vilaine et nous commu- niquent leurs découvertes que nous vérifions parfois ensemble. Dans l'étude géologique du pays, si utile comme on l'a vu pour le botaniste, nous avons pris pour guide les travaux de M. Lebesconte et nous avons, plus d'une fois, mis à contribution la complaisance de ce très laborieux confrère. Nous avons aussi emprunté à M. de Lapparent, quelques-uns de ces détails qu'il expose avec tant de clarté et de précision. Nous nous faisons un devoir, en terminant cette longue pré- face, de remercier tous ceux qui nous ont aidé dans notre travail, ou qui ont bien voulu être les compagnons de nos herborisations et parmi lesquels nous citerons MM. l'abbé Hodée, l'abbé J. Leclair, S'-Gal, Gadeceau, P. Colleu. Dieu veuille que nous conservions longtetnps les excellentes relations du passé et que nous puissions, ensemble, parfaire une œuvre qui doit tendre à être et à rester le fidèle tableau de la végétation de notre beau département d'ille-et- Vilaine . Rennes, le 5 Janvier 1897. lu NANTES. — BULL. SOC. SC . NÂT. OUEST. — T. 7. V. Bibliographie. Mabille : Catalogue des plantes des environs de Dinan et de Saint-Malo. — Actes de la Société linnéenne de Bordeaux, 1866. SiRODOT et Gallée: Note sur le ColeantJms subfilis. — Annales des Sciences naturelles, 5™« série. T. X. J. Lloyd. — Flore de l'Ouest de la France, éd. 4, 1886. — Nous avons fait à ce livre de nombreux emprunts, surtout en ce qui concet^ne l'/iablfat de nos plantes. Lloyd avait, dans toutes ses indications, une netteté, une pr-écision qui invitent aux larcins. Ch. Picquenard : Contributions à la Flore de Bretagne. — Bul- letin de la Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France. T. II, 1892. — Analyse détaillée des Car ex appartenant à la Flore bretonne. Loc. cit. T. III, 1893. — Le Rantcnculus nodiflorus h., en Ille-et-Vilaine. — Loc. cit. T. IV, 1894. — Herborisations dans l'Ille-et-Vilaine, le Morbihan et le Finistère, d'octobre 1892 à octobre 1894. Loc. cit. T. V, 1895. E. Jeanpert: Localités nouvelles de plantes récoltées aux envi- rons de Saint-Malo. — Bulletin de la Société botanique de de France. T. 40, p. 64. OBSERVA TJONS GENERALES Le nom d'un botaniste suivant un nom de localité et compris entre (), indique que ce botaniste a fait connaître cette localité. Les indications entre [], sont de l'auteur de ce Catalogue et des- tinées surtout aux botanistes herborisants. Toutes les fois qu'une localité est renfermée entre « », c'est que nous en avons reçu l'indication sans qu'on nous montrât d'échantillons de cette localité. Nous avons été très sobre de ce genre de citations * . Les abbrévations sont celles employées couramment dans les Flores. Nous rappelons que les signes rr., r., ar., pc, ac, c.,cc., précédant un ou deux noms de localités, ne s'appliquent qu'à eux seuls, sans faire présumer du degré d'abondance dans la plante dans le département. 1. C'étail le système adopté par J. Llo.yd, à l'égard de tous ses correspon- dauls. et cest celui qui donne les plus sûres garanties. DES F>JL.A]\rTElS V^uA.îSCTUL.A.IRES SPONTANÉES Du Département d'Ille-et-Vilaine RANUNCULACÉES. 1 . Clematis Vitalba L. — Haies, bois: AC. Été. ^. 2. Thalictruni flaviim L. — Prés : pc. Redon (Moreau) ; AC. env. de Pléchatel (P. Rolland); Fougères (de la Godelinais); paraît disparu des env. de Rennes, c'est-à- dire de Trublet, Joué, la Prévalaye (F. Hodée). R. Pr.^. 3. Anémone nemorosa L. — Bois, prés ombragés: AC. Pr. 2f. A. RoMnsoniana Auct. — Env. de Rennes, Pacé (P. Colleu). RR. 4. MyosiirusminimiisL. — Champs humidesl'hiver: env. d'Antrain (Champion) ; Redon (Masselin). RR. Pr. ®. 5. Ranunculus hederaceus L. — Mares, fossés : CC. Été. ^ . 6. R. Lenonnandi Schutz. — Bord des étangs, des ruis- seaux des bois: Paintourteau, etc. AC. Pr. -if. 7. R. ololeucos Lloyd. — Bord des étangs, des ruisseaux des mares : Saint- Aubin-d'Aubigné (Tétrel) ; forêt de Paimpont (J. Gallée, Gadeceau) ; Pléchatel (P. Rolland). R. Pr. ®. 8. R. tripartus DC. — Mares et ruisseaux, surtout des landes : lisière sud-ouest de la forêt de Rennes, etc. PC. Pr. 0. 42 NANTES. — BULL. SOC. SC . NAT . OUEST. — T. 7. 9. R. îiquatilis L. — Rivières, mares, étangs: CC. Pr., été ^5 avec variétés. 10. R. ti'ichophyllus Chaix. — Mares, fossés, ruisseaux du calcaire et du littoral : la Gaultraie, la Barriais en Bruz, etc. PC. Été. ^. 11 . R. Flammiila L. — Lieux marécageux : CC. Pr., été. ^c . 12. R. ophioglossifolius Vil. — Fossés, prés humides, sur- tout du calcaire: Redon (Moreau). RR. Pr. ®. 13. R. Lingiia L. — Marais : r. forêt de Coëtquen et tour- bières de Châteauneuf (Mabille) ; cale, de Feins (Gallée) ; étang de Combourg (Hodée). RR. Été. "if. 14. R. nodlfioriis L. — Bord des petites mares du terrain schisteux : Cossinade en Saint-Thurial (Picquenard). RR. ®. 15. R. sceleratiis L. — Fossés, lieux fangeux : la Mabillais, etc. AC. Pr., été. 2^. 16. R. cliœrophyllos L. — Talus, coteaux secs schisteux : Bourg-des-Comptes, Saint-Thurial, Martigné-Ferchaud. R. Pr. -if. 17. R. auricomus L. — Haies, taillis, prés ombragés: [un peu partout] aux env. de Rennes (f^e Boterf, J.-M. Sacher, Gallée, F. Hodée, J. Leclair) ; Saint-Thurial (F. Hodée, Picquenard); Bourg-des-Comptes et env. (P. Rolland); ce. vallée du Semnon à Martigné-Ferchaud (Picquenard) ; prob. AC. Pr. "if . 18. R. Rorseanus Jord. — Prés, pelouses: CC. Pr. Été. ^. 19. R. nemorosus DC. — Bois: env. de Rennes [les Gayeulles, les Vaux], forêt de Rennes (herb. Degland); Hédé (Le Gall). RR. Pr. ^. 20. R. repens L. — Prés, lieux humides: CC. Pr., été. ^.. 21. R. biilbosiis L. — Prés, haies, bord des chemins; CC. Pr. -if. 22. R. PhiloiiotisRetz. — Prés humides, champs cuit., bord des mares: AC. Pr., été ®. CH. PICQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 43 23 . R. parviflorus L. — Bord des chemins, des haies : Saint- Jacques, etc. PC. Plus c. littoral (Mabille). Pr. ®. 24. R. arvensis L. — Moissons surtout du calcaire: Saint- Jacques, Saint-Grégoire, etc. AR, Juin-juillet. ®. 25. Ficaria raiiunculoides Roth. — Bord des fossés, des haies, prés : CC. Pr. 2^. 26 . Caltlia paliistris L. — Prés humides : ag. env. de Redon (Moreau) ; c. entre la Herbougère et Saint-Pierre-la-Cour (Gallée). R. Pr. 2c. 27 . Helleborus viridis L. — Bois, haies : buttes de Coëmes près Rennes, Saint-Germain-sur-llle (Letourneux); r. forêt de Fougères (V. Sacher) ; les Vaux (F. Hodée, J. Leclair). RR. Pr. %. 28. Isopyrum thalictroides L. — Taillis, haies fraîches : Saint-Jacques (J. Leclair); Bruz (Letourneux); Bourg- des-Comptes (Desmars); Saint-Senoux, [la Molière] (P. Rolland); forêt deTeilIay, bord de l'Aron (G. de l'Isle). RR. J>r. 2C. 29. Aquilegia viilgaris L. — Haies, bois: AC. Pr. ^. 30. Delpliiniiiin AjacisL. — Moissons du cale, et du litto- ral: Saint-Malo (P. Rolland). RR. Été. ®'. NYMPHÉACÉES. 31 . NymphîEa alba L. — Rivières, étangs, fossés : C. Été ^(^ . 32. Niiphar luteum Smith. — Mêmes lieux : C. Été. ^ . PAPAVÉRAGÉES. 33. Papaver Argemone L. — Moissons du littoral ou du calcaire : pc. Paramé; à l'intérieur : buttes de Coësmes près Rennes (Saint-Gai). R. Pr. ®. 34. P. hybridum L. — Moissons du littoral: Paramé. PC. Pr. ®. 1, Berberis vulgaris L. (Épine vinelle), famille des Berbéridées, est quelque- fois naturalisé. 44 NANTES. — BULL. SOC. SG. NAT . OUEST. — T. 7. 35. P. Rhœas L. — Lieux cultivés, moissons : C. Pr., été ®. 36. P. dubiuin L. — Lieux cultivés, murs, décombres : AC. Pr. 0. 37. Glaucium liiteum Scop. — Sables maritimes : Paramé, etc. AC. Été. 0. 38. Ghelidoniiim majus/L. — Haies, pied des murs: AC. Pr.,été. ^. FUMARIACÉES. 39. Corydalis solida L. — Bord des haies : la Trottinais en Bourg-des-Comptes (Degland, Le Gall) [ac. là]. RR. l«^Pr. ^. 40. C. claviculata DC. — Buissons et rochers des coteaux schisteux et granitiques : Bourg-des-Comptes, Saint- Thurial, etc. AC. Pr., été. 0'. 41 . Fumaria speciosa Jordan. — Haies, lieux cultivés : ac. Paramé (Mabille). RR. Été. ©. 42. F. Borsei Jordan. — Lieux cultivés: C. Été. 0. 43. F. confusa Jordan. — Haies, talus du cale, et du litto- ral: Lavarde (Mabille). R. Été. 0. 44. F. officinalis L. — Lieux cultivés: C. Été. 0. 45. F. micraiitha Lagasca. — Lieux cultivés du littoral : la Guimorais en Saint-Coulomb (F'. Hodée) ; Saint-Joseph (Jeanpert) ; le Vivier-sur-Mer (Picquenard). RR. Été 0. CRUCIFÈRES. 46. Raplianus Raplianistrum L. — Lieux cultivés ou en friche, prés: CC. Été, aut. 0. R. maritlmus Smith. — Rochers maritimes, en face la grande mer : rr. îlot vis-à-vis Saint-Briac (Mabille) ; île des Rimains (Debooz). RR. ®, ^ . 1. c. lutea DC. esl naturalisé à Hennés, sur un vieux mur. CH. PICQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 45 47. Brassic.o, Cheiranthus Vill. — Talus, lieux pierreux secs: C. Été. @, ¥. 48. Sinapis nigra L. — Lieux pierreux secs, talus, bord des rivières: marais de Dol. AC. Été. ®. 49. S. arvensis L. — Lieux cultivés : CC. Été. ®. 50. S. incanaL. — Endroits pierreux, décombres: entre Paramé et Saint-Servan (Le Gall) ; ac. pointe de Lavarde (P. Rolland). RR. Été. ®. 51 . Diplotaxis tenuifolia DC. — Bord des chemins, talus du littoral: Paramé. AC. Été. 3^^. 52. D. muralis DC. — Bord des chemins, cultures du litto- ral : c. environs de Saint-Malo. PC. Été ®, (D, ^ . 53. Sisymbrium officinale Scop. — Pied des murs, bord des chemins, décombres: CG. Été. ®. 54. S. austriacum Jacq. — Vieux murs, rochers : ce. murs de Rennes. RR. Pr. ©'. 55. Erysimum Alliaria L. — Haies : C. Pr. d). 56 . E. cheiranthoides L. — Bord des eaux, champs humi- des: Grosmallon, près Rennes (Herb. Degland). RR. Été. ®. 57 . Mathiola sinuata R. Br. — Sables maritimes : Ile Har- bourg (Debooz); Lavarde (Mabille). RR. Été. (D. 58. Cheiranthus Gheiri L. — Rochers du littoral (Mabille) ; vieux murs des villes. AC. Pr. ^ . 59. Barbarea vulgaris R. Br. — Haies: Rennes. PC. Mai. ^. 60. B. interniedia Bor. — Champs talus : c. de Martigné- Ferchaud à Rennes et à Fougères (Lloyd) ; Betton (Picquenard). Prob. AC. Pr. ©. 61 B. preecox R. Br. — Champs, bord des chemins : Ros-sur- Couesnon, Rennes (Lloyd); Pontréan, Pas-du-Houx (Picquenard). PC. Pr. ®. 1. s. Sophia L. est quelquefois naturalisé. 46 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. 62. Turritis glabra L. —Champs, haies: Bonnemain et environs (F. Hodée). RR. Pr. @. 63. Arabis sacjittata DC. — Lieux pierreux du littoral: Saint-Coulomb (Morin). RR. Jn. ®, ^. 64. A. ThalianaL.— Murs, lieux cultivés, talus: CC. Pr. ®. 65. Gardamiiie pratensis L. — Prés humides : CC. Pr. ^ . C. fragilis Degl. — c. près des environs de Rennes (Degland). 66. C. amaraL. — Bord des ruisseaux: Fougères (V.Sacher) R. Mai. -if . 67. G. hirsuta L. — Talus, murs: CC. Pr. ®. 68. C. silvatica Link. — Bord des ruisseaux, des rivières, surtout dans les bois : Rennes, Champcors. PC. Été @. 69. G. parviflora L. — Marécages, bord des fossés: c. envi- rons de Redon (Moreau). RR. Mai. ®. 70. G. impatiens L. — Lieux frais, ombragés: c. embou- chure du Semnon (P. Rolland); la Molière (Saint-Marc) RR. Pr. ®. 71 . Nasturtium officinale R. Br. — Fossés marais : AC. Été. ^. 72. N. silvestre R. Br. — Bord des eaux, des chemins : Rennes. PC. Été. 2t. 73 . Roripa nasturtioides Spach. — Bord des rivières, des étangs : Rennes, étang de Hédé. AC. Été. d). 74. R. amphibia Besser. — Bord des rivières, des marais : C. Été. -if. 75. R. pyrenaica Spach. — Talus, fossés, prés: Chantepie, Saint-Jacques, c. la Vilaine au Pont-Féart (J.-M. Sacher) ; Pontréan, Bourg-des-Comptes, Saint-Senoux, (P. Rolland) ; du Sel à Janzé (Gadeceau) ; Mordelles, Lormandière (Picquenard) . AR. Pr. ^. 76. GakileSerapionisLobel. — Sables maritimes :Paramé. AC. Été.® '. 1. Camelina dentata Pers. doit être considéré comme importé avec les moissons (F. Hodée). CH. PlCyUENARD. — PLANTES VASCJULAIUES 47 77. Gochlearia danica L. — Rochers humides, pelouses, pied des murs: C. Pr. ®. 78 . Draba muralis L. — Talus, coteaux pierreux : c. Bourg- des-Comptes (Gallée, P. Rolland) . RR. Pr. ®. 79. D. veriia L.— Murs, pelouses: CC. l^r Pr. ®. 80. Lepidium campestre R. Br. — Bord des champs, des haies du littoral et du calcaire: çà et là des Côtes-du- Noid à Cancale (Lloyd) ; c. moissons de la Rance (Mabille); Saint-Jacques [la Gautraie] (Degland,Gallée). R. Pr. d)'. 81. L. SmithiiHooker. — Bord des haies, talus: C. Mai-j', ¥. 82. L. latifoliuin L. — Prés du littoral : de Pontorson à Dol et à Saint-Malo (V. Sacher). R. Ji-j', ^. 83 . Capsella Bursa-pastoris Mœnch. — Champs cultivés, bord des chemins: CC. Pr., été, aut. ®. 84. C. riihella Auct. — Mêmes lieux: AC. Pr,, été. ®. 85. Thlaspi arvense L. — Champs cuit, du cale, ou du littoral: Saint-Jacques, etc. PC. Pr. ®. 86 . Teesdalea Iberis DC. — Talus, coteaux secs, pierreux : C. Pr. ®. 87. Goronopus vulgaris Desf. — Bord des chemins : AC. Pr., été, aut. ®. 88. Senebiera piniiatifida DC. — Bord des chemins, pied des murs, décombres, surtout du littoral : Rennes. PC. ®. CISTINÉES. 89. Heïianthemum guttatuin Mil. — Lieux sablonneux, coteaux : AC . Été . ^ . 90. H. umbellatum L. — Landes et rochers schisteux : Bougros en Bains ; c. entre Saint-Just et Sixt ; la Roche- du-Theil,Saint-Malo-de-Phily,Pléchatel,Saint-Senoux, Bourg-des-Comptes (Lloyd, FI. de l'Ouest). PC. Pr. y. 1. L. Draba L., est naturalisé dans une luzernière à Saint-Malo. 48 NANTES. — BULL. SOC. SC. N.\T. OUEST. — T. 7. VIOLARIÉES. 91 . Viola paliisti'is L. — Marais, prés marécageux : Fou- gères (Lloyd) . RR. Pr. if. 92. V. hirta L. — Haies, bois: AC. Pr. ^. Belles variétés se distinguant par la coloration des pétales. 93. V. odorata L. — Haies, taillis, prés : AC. Pr. ^ . 94 . V . Riviniana Reich. — Haies, bois : CC . Pr . . ^ . 95. V. Reicheiibachiana Jord. — Bois : PO. Pr. '^ . 96. V. canina L. — Landes, bord des bois : PC. Pr. ^ . 97 . V. lancif ol ia Thore. — Landes : Monterfil etc. AC. Pr. ^ . 98. V. mediianensis Bor. — Champs cuit, du granité en général: Fougères (Lloyd) ; Paimpont (Picquenard). PC. Pr., été, aut. ®. 99. V. ruralis Jord. — Moissons: C. Été. 0. RÉSÉDACÉES. 100. Reseda lutea L. — Lieux incultes du littoral et du cale, sables maritimes: Pontorson, Chérueix, Saint- Malo (Lloyd). RR. Été. ®. 101 . R . luteola L. — Bord des chemins, talus, champs : C. Été. @. 102. Asti'ocarpus Clusii Gay. — Lieux arides des terrains schisteux : Bourg-des-Comptes (P. Colleu) ; c. laRoche- du-Theil, Pont Féart (J. M. Sacher) ; de Guipry à Saint- Malo-de-Phily, le long de la Vilaine, Poligné (Letour- neux) ; ac. Bougros en Bains et bois entre Saint-Just et Sixt (Moreau) ; Saint-Thurial, Monterfil (J. Oberthûr, Picquenard). PC. Été. ¥. DROSÉRACÉES. 103. Drosera rotundifolia L. — Marais tourbeux : AC. Été. ¥: 104. D. intermedia Hayne. — Marais tourbeux : AC. Été. "^ . CH. PICQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 49 POLYGALÉES. 1Û5 . Polygala viilgaris L. — Haies, prés, taillis : C. Été. ^ . 106. P. depressa Wender. — Pelouses mousseuses, taillis, landes: AC. Été. ^. FRANKÉNIACÉES. 107. Frankenia Isevis L. — Bord des marais salés, rochers maritimes: AC. Été. ^. CARYOPHYLLÉES. 108. Dianthus prolifer L. — Coteaux arides, champs sablonneux, surtout du calcaire et du littoral : bord de la Vilaine près Laillé (P. CoUeu) ; Saint- Servan, Fougères (F. Hodée). R. Été. 0. 109 . D. Armeria L . — Haies : C . Été . @ . 110. D. Garyophyllus L. — Vieux murs, ruines: Hédé [château], Dol [cathédrale] (Lloyd). PC. J'. ¥ *. 111 . Silène inflata L. — Champs cultivés du calcaire et du littoral: Saint-Jacques, Saint-Grégoire. AC. Été. ^. 112. S. maritima With. — Sables rochers, coteaux ma- ritimes : c. à l'intérieur, remonte jusqu'à Pontréan près Rennes (Lloyd) et à Montfort-sur-Meu (H. Coi- gnerai) . S. montana Arrondeau. — Schistes de Paimpont (Lloyd). 113. S. conica L. — Sables maritimes : Pr.-été. ©. 114. S. gallica L. — Moissons du littoral et des terrains cale. et schisteux : AC. Été. ®. 115. S. nutans L. — Rochers, bord des bois, surtout en pays de schistes : Bourg-des-Comptes, Monterfil, Martigné- Ferchaud. AC. Pr. 'f . 1. Saponaria officinalis L, — La Gautraie en Saint- Jacques. Naturalisé. 4 50 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. 116 . Lychnis Flos-Cuculi L. — Prés humides : CC. Pr. ^ . 117. L. vespertina Sibth. — Haies, champs, bord des chemins: CC. Été. "^ . 118. L. diurna Sibth . — Haies, bord des rivières, des bois : AC. Pr. ^. 119. Agrostemma Githago L. — Moissons : C. Été. ®. 120. Sagina procumbens L. — Murs, champs : CC. Pr., été., aut. ® et ¥. 121. S. apetala L. — Champs sablonneux, murs : C. Pr. ®. 122. S. patula Jord. — Lieux sablonneux : PC. Pr. ® . 123 . S. maritima Don. — Rochers, coteaux, terres mouillées l'hiver, sur le littoral : C. Pr. ®. 124 . Spergula vulgaris Boën. — Moissons, champs sablon- neux: C. Pr.-été. ®. 125. S. Morisoiiii Boreau. — Lieux arides, pierreux, pelouses sèches du schiste: ac . la Roche-du-Theil, Redon (Moreau) ; Pléchatel (Gallée) ; Saint-Senoux (P. Rolland) ; Bain (Gadeceau) ; Saint-Georges- de -Grehaigne (Pontallié) ; schistes de la Vallée du Semnon à Martigné-Ferchaud (Picquenard) . R. Pr. ®. 126. S. iiodosa L. — Sables humides du littoral : Saint-Malo (V. Sacher). R. Été. ^. 127. S. subulata Swartz. — Bords sablonneux des chemins : AC. Été. ^. 128. Spergularia rubra Wahl. — Lieux secs sablonneux, vieux murs : C. Été. ® . 129. S. marina Roth. — Rochers maritimes, terres salées: AG.Été. ®,©. 130 . S . marginata DC. — Terres salées : AC . Été . ® , © . 131. Halianthus peploides Fries. — Sables maritimes: AC. Jn-j'. ^. 132. Alsine tenuifolia L. — Terres sablonneuses, ou cal- caires, murs : murs de Fougères (V. Sacher) ; sur un mur à Redon (Lloyd). R. Pr. ®. CH. PICQUENAllD. — PLANTES VASCULAIRES 51 A. viscidula Thuil. — Murs de Rennes (Degland) ; AC . sables et rochers maritimes (Lloy d) . 133. Arenaria serpyllifolia L. — Murs, lieux pierreux: [cj murs de Rennes (Lloyd). RR. Mai-j'. 0. A. Lloy du Jord. — AC. A. leptoclados Gussone. — C. 134. A. trinervia L. — Haies, bois : C. Pr. 0. 135. Stellaria média With. — Partout et toujours : CC. 0. S. neglecta Weihe. — Forme des lieux ombragés : PC. S. pallida Dumort. — Lieux secs, sablonneux : AC. 136. S. holostea L. — Haies, buissons, bois : CC. Pr. 2^ . 137. S. glauca- With. — Bord des marais: Moulin du Comte ' (herb. Degland) ; Apigné (Le Gall) ; Redon (Leray) ; Châteauneuf (Robert). RR. Été. 2/:. 138. S. graminea L. — Champs, haies : C. Été. 2^ . 139. S. uliginosa Murray. — Bord des sources et des ruis- seaux : C. Été. '^ . 140. Mœiichia erecta Ehrh. — Pelouses sèches, talus, chemins, prés : C. Pr. 0 . 141. Malachium aquaticum Fries. — Endroits frais om- bragés : AC. environs de Rennes [Cesson, Pontpéant| (Le Gall) ; étang de Combourg (Morin) ; Saint-Malo (Mabille) ; Mont-Dol (F. Hodée) ; Redon (Moreau). R. Été. ^. 142. Cerastium glomeratum Thuil. — Champs, lieux sablonneux: CC. Pr.-été. 0. 143 . G. semidecandruiii L. — Sables maritimes : AC. Pr. 0. 144. C. tetraiidrum Curt. — Sables maritimes : C. Pr. ©. 145 . C triviale Link. — Champs, bord des chemins, murs : CC. Pr. Été. 0OU ¥. t. Détruit depuis 1890 euviron, à Saint-Grégoire près Rennes. 52 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT . OUEST. — T. 7. ÉLATINÉES. 147. Elatiiie hexaiidra DC. — Bord des rivières, des étangs: AC. (Lloyd). Été. ®. 148. E. niacropoda Guss. — Bord des rivières, marais : ruisseau de Ferridor à Redon (Leray). RR. Été. ®. 149. E. Alsinastrum L. — Étangs, marais : Saint-Perreux, env. de Redon (Moreau); marais de Dol (Gallée). R. Été. 2i. LINÉES 150. Linum angustifolium Huds. — Pelouses: cale, de Rennes (Lloyd) ; au littoral : ac. Mai-j'. ^ . 151. L. catliarticum L. —Prés, landes : C. Mai-j'. ®. 152. Radiola linoides Gmel. — Lieux humides sablonneux, pelouses, landes: CC. Mai-j'. ®. MALVACÉES. 153. Malva moschata L. — Prés, haies : AC. Été. ¥ . 154. M. silvestris L. — Champs, bord des chemins, décom- bres :CC. Été. @. 155. M. rotundifolia L. — Bord des chemins : CC. Été-aut. 156". Althaea officinalis L.— Bord des eaux, des marais, surtout du littoral : de Dol au Vivier et à Cherueix (Lloyd) ; Rotheneuf ( Mabille) R. Été. ^ ^ 157. Lavatera arborea L. — Rochers maritimes : îles Harbourg et Césembre (Debooz, Le Gall) ; env. de Saint- Malo (Mabille) ; PC. Mai-j". (D. 1. Althœa hirsuta L., plante des terrains calcaires, a été vue aux Trois-Croix par M. Saint-Gai. Nous la croyons introduite. CH. PICQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 53 TILIACÉES. 158. Tilia parvif olia Ehrh.— Haies, bois ; çà et là. AR. J'. t) . HYPÉRICINÉES. 159. Hypericiini tetrapterum Fries. — Bord des eaux: C. Été. 2i. 160. H. qiiadrangulum L. — Prés, bord des eaux: entre Braye et Cesson (herb. Degland) ; Fougères ; environs de Rennes [de Betton à Saint-Grégoire et à Rennes, Melesse] et de Saint-Malo (V. Sacher) . R. J'-a'. ^ . 161. H. perforatum L. — Lieux arides, haies : CC. J'-a^ ¥. 162. H. humifiisum L. — Lieux arides, moissons : CC. Été. ^ ou ®. 163. H. linarifolium Vahl. — Coteaux arides, surtout schis- teux : Bourg-des-Comptes; Martigné-Ferchaud, etc. AC. Jn-j'. ¥. 164. H. pulchrum L.— Buissons, haies, landes: C. J"-a'. '^. 165. H. hirsutiim L. — Haies : c. environs de Rennes (F. Hodée, Picquenard) ; ac. Bourg-des-Comptes (P. Rol- land) ; Bois-Roux près Gahard, le Tertre en Martigné- Ferchaud (Picquenard) : AR. J"-j'. ¥ . 166 . Androssemiim officinale Ail . — Haies et bois frais : AC..J»-j'. t>- 167 . Elodes paliistris Spach. — Marais, fossés marécageux : AC. Été. -if. ACÉRINÉES. 168. Acer campestre L. — Haies, bois : AC. Mai. ^. GÉRANIACÉES. 169 . Géranium molle L. — Bord des haies, des champs, des chemins: CC. Été. ®. 54 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. 170. G. piisillum.— Lieux sablonneux: Fougères (V. Sacher). RR. Mai-j^ ®. 171. G. columbinum L. — Bord des chemins : AC. Été. ®. 172. G. dissectum L. — Haies, lieux cultivés : G. Été. ® . 173. G. rotuntlifolium L. — Décombres, lieux cultivés, bord des chemins: AC. Été. ®. 174. G. luciduiiî L. — Haies, vieux murs : AC. Mai-j°. ®. 175. G. robertianum L. — Haies, pied des murs : C. Été. ®, @. 176. G. modestum Jord. — Bord des talus, des haies, rég. maritime: AC. (Mabille). Été. ®. 177 . G. sanguineum L. — Sables, talus, coteaux du littoral : c. par localités des C.-du-Nord à Cancale (Lloyd). J°-j'. ^ . 178. Erodium cicutarium L'Hér. — Talus, pelouses : CC. Pr.-été. ®. 179. E. moscliatum L'Hér. — Pied des murs, bord des chemins, surtout du littoral : AC. Pr.-été. ®. 180. E. malacoides Willd. — Bord des chemins : [talus du cheminj de Dol au Mont Dol (Gallée). RR. Pr. ®. OXALIDÉES. 181. Oxalis Acetosella L. — Lieux ombragés, frais: AC. Pr. ^. 182. O. stricta L. — Lieux cultivés : Antrain (herb. Degland) ; AC. Rennes (J . M. Sacher) ; Fougeray (Gadeceau) ; ar. vignes de Beaumont (Moreau) ; Parc Anger près Redon L. Guihaire) ; Bonnemain (F. Hodée) ; Pacé, forges de Chevré, Combourg, c. à Parthenay (Picquenard) . PC. Été. ^• 183. O. corniculata L. — Lieux cultivés, murs: AC. Été. ® et quelquefois "^ . CH. PICQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 55 CÉLASTRINÉES. 181. Evonymus eiiropîeus L. — Haies, taillis : C. Mai-j", fruct. vers sept. î». RHAMNÉES. 185. Rhamnus Frangula L. — Haies, taillis : C. Mai-j'. y. 186. R. catliarticus L. — Haies, bois : Cesson près Rennes (de la Godelinais) ; buttes de Coësmes, la Gautraie en Saint- Jacques (F. Hodée). RR. Mai-j °. t^. LÉGUMINEUSES. 187. Ulex eiiropseus L. — Landes, bois, haies : CC. Déc.-j". t»- 188. U. nanus Smith. — Landes, bruyères: C. J'-oct. y. 189. Genista anglica L. — Landes et bruyères humides: AC. Pr. T,. 190. G. tinctoria L. — Pâturages, bord des haies, des bois : AC. Été. t,. 191. Sarothaninus scoparius Koch. — Haies, bois, terres incultes :CC. Pr. T». 192. Adenocarpus complicatiis Gay. — Landes, bois, haies: le Plessis près Mauron (Goudron). RR. J^-j' et sept, t)- 193. Ononis repens L., et var. — Bord des chemins, des champs : AC . Été . ^ . 194. Medicago lupulina L. — Bord des chemins, sables maritimes : C. Été. © ou d). 195. M. média Pers. — Terres incultes : Saint-Malo (Lloyd). RR. Été. ¥ '. 1. M. arvensis L. se naturalise dans les ports, dans les trèfles, le long des chemins. 56 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. 196. M. minima Lam. — Lieux sablonneux, surtout sables maritimes : C. (Mabille) . Pr. 0. 197. M. maciilata Willd. — Prés, champs cultivés, bord des chemins: C. Été. 0. 198. M. denticulata L. — Moissons, littoral et calcaire: prob. AC. Été. 0. 199. M. apiculata Willd. — Moissons, littoral et calcaire: prob. AC. Été. 0. 200. Melilotiis officinalis Willd.— Bois frais, bord des eaux : env. de Dol ; d'Antrain (Champion) ; Saint-Malo (herb. Degland) ; cale, de Feins (Gallée). AR. Été. ® * . 201. M. alba Desr. — Décombres, sables : c. Saint-Malo (de la Godelinais) ; Paramé (Jeanpert). RR. Été. (D. 202. M. parviflora Desf. — Champs et rochers maritimes : Saint-Malo (V. Sacher). RR. Jn-j'. ©. 203. Trifoliiim strictiim Waldst. — Pelouses et coteaux secs, champs en friche : côte de Saint-Malo à Cancale (Lloyd). R. J-j'. 0. 204. T. glomeratum L. — Talus du littoral : c. — Intérieur : prob. 0. Mai-j" 0. 205. T. repens L. — Prés, pelouses : CC. Pr. Été. 2c . 206. T. michelianiim Savi. — Prés salés: c. autour de Redon (Moreau) . RR . 0 . 207 . T . siif focatiini L . — Pelouses rases des coteaux mari- times ou des schistes : Rennes, Saint-Servan (F. Hodée). AR. Pr. 0. 208. T. siibterraneiim L. — Pelouses sablonneuses. CC. Pr. 0. 1. M. saliva L. (Luzerne) esl cuil. comme fnurrape, surtout sur le littoral. CH. PICQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 57 209. T. angustifolium L. — Coteaux du littoral : Paramé (Mabille) ; île Besnard (P . Rolland) ; île des Landes (Gallée). RR. Été. ® '. 210. T. arvense L. — Champs cultivés : C. Été ® . 211. T. ochroleiicum L. — Prés, bord des bois: Rennes [Saint-Jacques, buttes de Coësmes] (Lloyd) . RR. J"-j '. ¥ . 212. T. pratense L. — Prés, bord des chemins : C. Pr. Été. 2/^, et cuit, en prairies artificielles. 213. T. médium L. — Bois, prés secs : la Chesnaye dans la forêt de Coëtquen [bord de l'étang] (Mabille). RR. Été. ¥ . 214. T. maritimiim Huds. — Prés, surtout du littoral: Rennes et environs (Lloyd). RR. Mai-j» et sept. ® . 215. T. scabrum L. — Coteaux arides, friches, surtout du littoral: Mont-Dol. AC. J"-j'..®. 216. T. striatiim L. — Pelouses, coteaux arides, bord des chemins : buttes de Coësmes; Joué; Bonnemain; prob. AC. Pr. ®. 217. T. resiipinatiim L. — Prés, surtout du littoral : r. Saint-Jacques. RR. Mai-j". ®. M. Saint-Gai nous l'a montré au Port-Cahours, à Rennes, où il est introduit. 218. T. fraçïiferum L. — Prés, pelouses: AC. Été. 'f . — Nous l'avons cueilli près de la mare au sommet du Mont-Dol. 219. T. campestre Schreb. — Lieux incultes, bord des che- mins, vieux murs : AC. Pr. Été. ®. T. pseudo-procumbens Gmel. — AC. 220 . T. filiforme L. — Prés, pelouses rases : AC. Pr. Été. ® . 221. T. minus Smith. — Mêmes lieux que le précédent: C. Pr.-été. ®. 1. r. incnrnatum L. est cuit, en prairies artificielles. 58 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. 222. T. patens Schreb. — Prés : environs de Pontorson (Lloyd) ; env. de Rennes [Saint-Jacques, Saint-Laurent] (Le Gall); Bonnemain (F. Hodée). RR. Mai-j". ®. 223. Lotus coriiiculatus L. — Prés, pelouses, pâturages: ce. Été. ^. 224. L. teiiiiifolius Pol. — Prés, surtout du littoral et du calcaire: Lourmais (F. Hodée). R. Été. ^. 225. L. uliginosus Schk. — Fossés, prés marécageux, haies fraîches: C. Été. ac. 226. L. angustissimus L. — Pelouses, bord des chemins : prob. AC. Pr.-été. ®. 227. L. hispidus Lois. — Bord des chemins du littoral: c. Roteneuf, Dinard, Saint-Briac; AR. (Mabille). J°-jt. ®. 228. Anthyllis Vulneraria L. — Rochers et sables mari- times : des Côtes-du-Nord à Cancale : AC. (Lloyd) . J»-j'. ^. 229. Astragalus glycyphyllos L. — Bois, haies du cal- caire : la Chaussairie et Matival près Rennes (Lloyd). RR. Jt-at. ¥. 230. Ornithopus perpusillus L. — Pelouses sèches: CC. Pr.-été. ®. 231. Vicia Cracca L. — Prés, haies : C. Été. ^. 232. V. sepiiim L. — Haies, buissons, bois-taillis: C. Pr.- aut. 2c. 233. V. lutea L. — Bord des chemins, buissons, moissons: AC. Été. ®. 234. V. angustifolia Roth. — Moissons, haies : CC. et va- riable. Mai-jt. ® '. 235. V. lathyroides L. — Pelouses sablonneuses du littoral: Dinard, Paramé (Mabille). RR. Pr. ®. 1. V. saliva est cultivée comme fourrage. CH. PICQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 59 236. Ervuin hirsutum L. — Prés, champs cultivés, mois- sons, : ce. Mai-j'. ®. 237. E. tetraspermum L. — Prés, moissons, talus: C. J"-j'. ®. 238. E. gracile DC. — Moissons et prés du calcaire: Saint- Malo (P. Rolland). RR. J^-j*. ® '. 239. Lathyrus Aphaca L. — Moissons, pelouses: Rennes. littoral: C, J"-j'. ®. 240. L. Nissolia L. — Moissons, bord des haies : Bréquigny (F. Hodée) ; Saint-Laurent (Saint-Gai) ; Saint-Grégoire, près des carrières (Picquenard) . R. J"-j*. ®. 241 . L. hirsutus L. — Moissons, surtout du calcaire : Saint- Grégoire près Rennes (Letourneux). RR. J"-j*. ®. 242. L. pratensis L. — Prés, bord des haies: J"-j*. ¥. 243. L. silvestris L. — Buissons, haies: r. Rennes [entre Bellevue et Maurepas] (Letourneux) ; lande d'Izé (de la Godelinais) ; Bonnemain (H. Cron). R, J"-j*. ¥. ' 244. Orobus tuberosiis L. — Bois, lieux ombragés frais: C. Pr. ^. ROSACÉES. 245. Prunus spinosa L. — Haies, bois : CC. Avr. ^. 246 . P. f ruticans L . — Haies PC. Avr. T, . 247. P. insititia L.— Haies : PC. Avr. y. 248. P. avium L. — Bois, haies: AC. Avr. ^. 249. P. Cerasus L.— Bois, haies: PC. Avr. t>- 250. Spirsea Ulmaria L. — Bord des eaux : C. Été. '^. 251. Geum urbanum L.— Bois, haies : AC. Mai-jn. ^. 1. On rencontre dans les moissons du nord, surlouL entre Conibourg et Samt- Solain, un grand Pisum à Heurs rouges qui doit être P. elatum DC, Prodr., plante cultivée. 60 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. 252. Riibus friiticosus L. (pp.). — Haies, bord des eaux : PC. Été. t». 253. R. tomentosus Bork. — Haies: CC. Été. ^. 254. R. discolor Weihe. — Haies : C. Été. 1). 255. R. Cfesius L. — Haies, bord des eaux: surtout au bord delà Vilaine. PC. J'-a'. 1?. 256. R. IdaeusL. — Bois montagneux: c. forêt de Fougères (V. Sacher). RR. Mai-j". î». 257. Fragaria vesca L. — Bois, haies : C. Mai-j". ¥. 258. Comariim palustre L. — Prés marécageux: env. de Rennes [Betton, autrefois à la Ville-Asselin] (Letour- neux); étang de Landemarais (Lloyd); Renac (herb. Redon) ; Combourg (F. Hodée) ; les Rousselières près Vitré (Picquenard). R. J"-j*. ^. 259. Potentilla Anserina L.— Lieux humides: C. Été. '^. 260. P. argentea L. — Lieux arides, rochers, vieux murs: Montfort-sur-Meu, Mont-Dol, Saint-Jacques, buttes de Coësmes. AR. J"-j^ ^. 261 . P. verna L. — Pelouses sèches du calcaire ou du litto- ral: c. Miellés de Saint-Malo à Cancale (Lloyd). R. Mai. ¥. 262. P. Vaillaiitii Nestler. — Pelouses, buissons, bord des chemins, bois : Baguer-Morvan (F. Hodée). RR. Mai-j n. ^. 263. P. fragariastrum Ehrh. — Haies, bord des chemins : CC. Pr. -if. 264. Tormentilla erecta L. — Prés, pelouses, bois, landes: CC. Été. ^. 265. T. reptans L. — Landes élevées, coteaux, pelouses et bord des marais: Corps-Nuds (herb. Degland); env. de Rennes (Picquenard). PC. Été. ^. CH. PICQUENAKD. — PLANTES VASCULAIKES bl 266. Agrimoiiia Eupatoria L. — Lieux pierreux, chemins, bord des prés: AC. Été. 2^. 267. A. odorata Mil. — Bord des haies fraiches: chemin des Forges à l'étang de la Vallée, près le bois de la Mancelière (Picquenard) . RR. Été. ^ . 268. Rosa spinosissima Déségl. — Coteaux, sables du litto- ral: C. Mai-j". î». 269. R. caniiia L. — Haies, bois: C. Pr. ^. H. dumetoruni Thuil. — Martigné-Ferchaud. R. 270. R. sepium L. — Haies du littoral : AC. (Lloyd). Pr. y. 271. R. rubicjinosa L. — Talus, buissons, surtout du calcaire: env. de Rennes. R. Mai-j°. t). 272. R. micraiitha Sm. — Talus, buissons, haies: Lorman- dière, etc. . . AC. Mai-j". T). 273. R. mollissima Fries. — Haies : Saint-Malo, Rennes (Lloyd). R. Mai-j". 1). 274. R. fœtida Bast. — Buissons, bois : Rennes (Lloyd) ; Saint-Aubin-d'Aubigné (Tétrel). R. Mai-j". 1). 275. R. leucocliroa Desv. — Haies, buissons : PC. (Lloyd). Mai-j". ^. 276. R. systyla Bast. — Haies, buissons: PC. (Lloyd). Mai-j". y. 277. R. arvensisL. — Haies, bois : C. Mai-j». î). 278. R. bibracteala Bast. — Haies : environs de Saint- Malo (Mabille) ; Rennes (Saint-Gai). R. Mai-j". 1>. 279. Cratsegus monogyna Jacq. — Haies, bois : CC. Mai. t>. 280. C. oxyacantha Jacq. — Haies, bois : Saint-Sulliac (Morin). RR. Avr.-mai. 1^. 281. Mespilus germanica L. — Haies, bois: AC. Mai. ^. 282. Pirus commiinis L. — Haies, bois : C. Avr.-mai. T». 62 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. 283. Malus communis DC. — Haies, bois : C. Avr.-mai. ^. 284. Sorbus torminalis Crantz. — Haies, bois : AC. Avr.-mai. 1). 285. S. domestica L. — Haies, bois : Saint-Grégoire, Saint-Jacques, buttes de Coësmes près Rennes (F. Hodée, Ch. Picquenard). R. Mai. ^. 286. S. aucuparia Gaîrtn. — Bois, ouest du département : AC. Mai-jn. ^ ONAGRARIÉES. 287. Epilobiuin angiistifolium L. — Bois, buissons: Cherré, Dol. G. par localités (Lloyd). J'-a*. 2/:. 288. E. liirsutum L. — Bord des eaux, surtout dans les terrains calcaires : la Vilaine à Rennes (Letourneux) ; la Bellangeraie (J. Leclair) ;.la Gautraie en Saint- Jacques, Pontréan, de Mont-Dol au Vivier (Piquenard); Saint-Grégoire [faluns], la Chaussairie (J. M. Sacher) ; Redon (Delalande) ; Lohéac (Moreau) ; çà et là des Côtes-du-Nord à Lavarde (Mabille) ; la Fresnais, Dol (F. Hodée). PC. J*-a^ -if 289. E. pai'vifloriim With. — Lieux humides sablonneux, bord des eaux, surtout du littoral et du calcaire : AC. Été. -if. 290. E. palustre L. —Marais, bord des eaux : Fougères, Parigné (V. Sacher) ; Bout-de-Lande (P. Rolland). R. Été. ^. 291. E. montanum L. — Lieux boisés : AC. été. -if. 292. E. lanceolatum Sebast. — Bord des chemins, des haies : C . Été . ^. 293. E. tetragonum L. — Bord des eaux, fossés desséchés, jardins, moissons : C. Été. ^, @, ® ' . 1. Certaines espèces à'Onothera se naturalisent facilement. CH. PICQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 63 294. Isnardia palustris L. — Bords sablonneux des étangs : AC. Été. ¥• 295. Circsea lutetiana L. — Bois et lieux frais couverts: C. Été. ^. 296. Trapa natans L. — Étangs, eaux tranquilles des rivières: étang de la Vallée. C. par localités (Lloyd). HALORAGÉES. 297. Myriophyllum spicatum L. — Eaux stagnantes: C. Été. ¥. 298. M. alterniflorum DC. — Eaux stagnantes : C. Été. ^ . 299. M. verticillatum L. — Lieux fangeux, étangs, fossés : AC. Été. ^. M. pectinatum DG. — AC. 800. Hippuris vulgaris L. — Marais, étangs : Chateauneuf (Mabille) ; Dol (Lloyd) ; Redon (J.-M. Sacher) ; calcaire de Feins (Gallée) . R. Été. ^ . LYTHRARIÉES. 301. Lythrum Salicaria L. — Bord des eaux : C. Été. ^ . 302. L. hyssopifolia L. — Lieux mouillés l'hiver : littoral. AR. Été. ®. 303 . Peplis Portula L. — Bord des mares, fossés desséchés : AC. Été. ® ^ CUCURBITACÉES. 304. Bryonia dioica L. — Haies : C. Été. ^ . PORTULACÉES. 305. Portulaca oleracea L. — Lieux sablonneux : sommet du Mont-Dol (F. Hodée) et prob. ça et là gares de chemin de fer. PC. Été. ®. 1. Tamarix anglica Webb. est souvent planté. 64 NANTES. — BULL. SOC. SG. NAÏ. OUEST. — T. 7. 306 . Moiitia f ontaiia L. — Bord des sources, des fontaines : C. Mai-j'. ®. var. minor Lloyd. — C. PARONYCHIÉES. 307. Gorrigiola littoralis L. — Lieux sablonneux: étang deHédé. PC. Été. ®. 308. Herniaria glabra L. — Lieux arides et sablonneux, littoral: AC. Été. ^. 309 . H. hirsuta L. — Moissons : AC . Été . ^ et ® . 310. Illecebrum verticillatiim L.— Lieux humides sa- blonneux: C. J'-sept. ®. 311 . Polycarpoii tetrapliyllum L. — Vieux murs, bord des haies, pelouses de la rég. maritime : AC. Été. ®. 312. Scleraiitlius aiinuus L. — Champs sablonneux, bord des chemins: CC. Pr.-été. ®, ®. 313. S. perennis L. — Coteaux schisteux arides: 0. de la forêt de Paimpont (Le Gall) ; au S. du Gobu ; Martigné- Ferchaud [vallée du Semnon] (Gallée) ; entre Amanlis et Chateaugiron (de la Pylaie) ; Vitré (V. Sacher) ; coteaux de la vallée du Rohuet en Monterfil et Saint- Thurial (Picquenard) ; « Laillé » (P. Colleu). R. Mai. 2c. CRASSULACÉES. 314. Tillsea muscosa L. — Lieux sablonneux du bord des chemins, coteaux pierreux: Bourg-des-Comptes . PC. Mai-j". ®. 315 . Sedum Telepliiiim L. — Bord des haies : AC. J^-a'. ^c . 315. S. CepaîaL. — Talus, bord des haies: Apigné(F. Hodée, Picquenard) ; Saint-Grégoire, Martigné-Ferchaud, (Pic- quenard). R. Jn-a^ ®,(D. 317 . S. album L. — Murs, rochers, toits de chaume : Rennes, le Vivier-sur-Mer. C. par localités. J"-jt. ^ . CH. PICQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 65 318. S. micrantlium Bast. — Mêmes lieux: environs de Saint-Malo (Lloyd). R. Jn-jt. :f . 319. S. anglicum L. — Murs, toits de chaume et lieux arides, rochers des terrains granitiques ou schisteux. AC. 320. S. rubens L. — Talus : C. J°-jt. ® . 321 . S. csespitosuni DC. — Lieux humides l'hiver, bord des chemins: les tertres noirs à Vitré (V. Sacher). RR. Avril. ®. *. 322. S. acre L. — Murs, lieux pierreux de l'intérieur, sables du littoral: C. J^-j*- ^. 323. S. reflexum L. — Coteaux, lieux pierreux, murs. S. 7^upestre L. — Littoral, murs des villes, rochers schisteux : Hédé, Vitré, Pléchatel, Martigné-Ferchaud. PC. Jt. ^. 324. Umbilicus penduliniis L. — Vieux murs, rochers, haies, en dehors du calcaire : AC. Mai-j». "^ . GROSSULARIÉES. 325 . Ribes riibrum L. — Haies fraîches, bord des ruisseaux, des bois : forêt de Rennes (Letourneux) ; Saint-Grégoire (F. Hodée). R. Avr. î>. SAXIFRAGÉES. 326 . Saxifraga tridactylites L. — Murs, sables maritimes : C. Avr. -mai. ®. 327. Chrysosplenium oppositifolium L. — Bords cou- verts des ruisseaux d'eau vive : AC. Avr.-mai. 2^ . OMBELLIFÈRES. 328. Hydrocotyle vulgaris L. — Lieux humides : CC. J»- sept. ¥ . 329. Eryngium campestre L. — Lieux arides du littoral et du calcaire : C . Été . ^ . 330. E. maritimum L. — Sables maritimes : C. Été. ^ . 1. Plante méridionale connue depuis plus de trente ans dans la localité citée. 5 66 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. 331. Sanicula europsea L. — Bois: AC. Mai-j". '^- . 332. Bupleurum aristatiim Bartl. — Sables, pelouses et coteaux maritimes : Paramé (de la Godelinais). Jn-j*. ®. 333. B. tenuissimum L. — Terres arides, bord des chemins du littoral: Saint-Sulliac (Mabille). RR. J*-sept. ®. 334. Scandix Pecten-Veneris L. — Champs cultivés : C. Mai-j». ®. 335. Cheerophyllum temuluin L. — Haies : CC. Mai-jt. ©. 336. Anthriscus silvestris Hoffm. — Haies : C. Mai-jt. ^ . 337. A. vulgaris Pers. — Décombres du littoral : C. Mai-jn. ® '. 338. Torilis Anthriscus Gmel. — Bord des haies, champs incultes : C. Été. ©. 339. T. helvetica Gmel. — Mêmes lieux : C. Été. ®. 340. T. nodosa Gsertn. — Bord des haies, pied des talus du littoral: C. J"-at. ®. 341. Dauciis Carota L. — Champs, prés, talus : CC. Été. ®. 342. D. gummifer Lam. — Falaises du littoral : AC. J°-j*. @. 343. Apium graveolens L. — Bord des biez, des marais salants, lieux humides du littoral: C. Été. ©. 344. Petroselinum segetum L. — Bord des haies, surtout du littoral et du calcaire : bords de la Rance à Saint- Malo (Guinard) ; à Saint-Ideuc (Mabille) ; Roteneuf (Jeanpert) ; cale, de Rennes (herb. Degland) ; les Trois- Croix (J.-M. Sacher). R. J'-a'. ® ^ 345. Coniuni maculatum L. — Bord des haies, lieux pierreux : C. Jn-j^ (D. 346. Smyrnium Olusatrum L. — Haies, décombres du littoral : r. le Lupin près Saint-Coulomb (de la Gode- linais). RR. Jn-j*. (D. 1. A. cerefolium HofEm. (Cerfeuil) se trouve quelquefois dans les haies, échappé des jardins. 2. P. saiivum Hoflm. (Persil), cultivé pour la cuisine, se naturalise sur les murs des villes et du littoral. CH. PICQUENAKD. — PLANTES VASCULAIUE!-; 07 347. Helosciadium nodifloriim L. — Ruisseaux, fossés: ce. Été. ¥. 348. H. inundatiim Koch. — Marais, étangs, mares, fossés, ruisseaux: C. Été. ¥ . 349. Sison Amomum L. — Bord des chemins, des haies: AC. Jt-at. ®. 350. Amni majus L. — Champs cultivés surtout du littoral : Rennes, Saint-Servan (F. Hodée). R. A^-sept. ®. 351 . iEgopodium Podagraria L. — Haies, bord des che- mins : AC. Rennes [mail d'Onges] (Letourneux) ; Fou- gères (V. Sacher) ; Épiniac (P. Rolland) ; Bonnemain (F. Hodée) ; Hédé (Picquenard) ; Paramé, Saint-Lunaire (Jeanpert). R. J°-j'. ^. 352. Carum verticillatum Koch.— Bruyères humides, prés marécageux : C. J"-j'. ^ . 353. Conopodium denudatiim Koch.— Bord des champs, des bois, haies : CC. Mai-j«. ^ . 354. Pimpinella magna L. — Bord des haies: AC. Jn-a'. ¥ . 355. P. saxifraga L. — Coteaux, surtout du littoral: PC. J'-sept. ¥ . 356. Œnanthe fistulosa L. — Marais: C. Été. ^. 357. Œ. peucedanifolia Pollich. — Prés humides: C. Avr.-mai. ^. 358 . Œ. silaif olia Bieb.— Prés humides : C. Mai. ¥ . 359. Œ. Lachenalii Gmel. — Prés du littoral : AC. A'.-sept. ^. 360. Œ. crocata L. — Bord des ruisseaux: C. J''-j^ "^ . 361. Œ. Phellandrium Lam.— Marais, bord des étangs, fossés : AC. Jt-sept. ¥ . 362. Œthiisa Cynapiiim L. — Champs cultivés, jardins: C. Été. ®. 363. Fœniculum officinale Hoffm.— Lieux pierreux, surtout du littoral : PC. J-'Sept. ^ . 68 NANTES. — BULL. SOC. SO. NAT. OUEST. — T. 7. 864. Seseli coloratum Ehi'h. — Miellés: ac. Salnt-Malo [Paramé] (Le Gall); Roteneuf (Jeanperl). RR. J'-sept. ®. 365. Crithmum maritinium L. — Rochers maritimes : C. Été. -if . 366. Angelica silvestris L. — Prés humides, bord des bois, des eaux : C. Été. ^ . 367. Selinum carvifolia L.— Prés et bois humides : env. de Bain (Bastard) ; d'Orgères (Degland) ; bois de Pont- réal-Pleudihen (Jeanpert) ; rr. Bourg-des-Comptes (P . Rolland). RR. A'-sept. 2^. 368. Peucedanum palustre Hoffm. — Marais: env. de Redon (Lloyd). RR. J'-a'. ^ . 369. P. lancifolium Lange. — Bord des étangs, des marais tourbeux : étang de Paimpont (Gallée, Gadeceau) ; étang du Pas-du-Houx (Picquenard). R. J'-sept. ^ . 370. Pastinaca silvestris Mill.— Bord des chemins, des haies : littoral, r. (Lloyd) ; intérieur : r. Rennes (F. Hodée). R. J'-a'. ®'. 371. Heracleum Sphondylium L.— Haies, prés humi- des :CC. J"-j'. ¥. 372. Tordylium maximum L. — Bord des chemins, des haies, surtout du calcaire et du littoral: Rennes (Degland) ; Saint-Joseph (Jeanpert). RR. J'-a'. ®. ARALIACÉES 373. Hedera Hélix L. — Grimpant sur les arbres, les vieux murs, dans les endroits ombragés : CC. Sept.-oct. ^. 374. Cornus sanguinea L. — Haies, bois : C. J". ^. LORANTH ÂGÉES. 375. Viscum album L.— Parasite sur les J9omm^ers, les peupliers, les tilleuls^ les érables, etc.. et sur le genêt à balai (Lesage). AC. Fév.-mars. 1j. 1. Pastinaca. sativa Mil. est cultivé et quelquefois subspontané. CH. PICQUENARD. — PLANTES VA.SOULAIRES 69 CAPRIFOLIACÉES 376. Adoxa Moschatellina L. — Lieux frais ombragés : Antrain (herb. Degland) ; ac. Fougères (V. Sacher) ; Martigné-Ferchaud (Gallée) ; Pire (P. Rolland). R. Mars-avr. ^. 377. Sambuciïs Ebuliis L. — Terres incultes, talus, bord des chemins : G. J'-a^ ^. 378. S. nigra L. — Haies, bois : C. J". î). 379. Viburnum Opulus L. — Haies et bois frais : AC. Mai-j». 1) '. 380. Lonicera Periclymeniim L. — Haies, bois: C. J°-a'. T). RUBIACÉES 381. Riibia peregrina L. — Haies, buissons, surtout du littoral : PC. J"-]'. ^. 382. Galium Cruciata Scop. — Haies, buissons : C. Pr. :f . 383. G. veruni L. — Prés, bord des chemins, sables mari- times : AC. J°-j'. ■if. 384. G. neglectum Le Gall. — Sables maritimes, surtout au pied des buissons et des talus : AC. J°-j'. "if. 385. G. elatiim Thuil. — Haies, buissons : CC. J°-j'. ^. 386. G. uliginosum L. — Prés marécageux : étang de Ros- bisc, Chartres près Rennes (V. Sacher). R. Mai-j°. -^f. 387. G. palustre L. — Marais, fossés : Été. 2/:. 388. G. constrictiim Chaub. — Fossés tourbeux, mares des landes : PC. J"-j'. ■^. 389. G. saxatile L. — Landes, coteaux et bois parmi la mousse ; schistes et granités : C. J°-j'. "if. 1. V. Lantana L. est cuit, pour l'ornement : il est naturalisé t Bellevue près Rennes. 70 NANTES. — BULL. SOC. SC . NAT. OUEST. — T. 7, 390. G. anglicum Huds. — Coteaux et champs pierreux ou sablonneux, sables maritimes : Hédé [château] (Le Gall) ; Tinténiac (Habille) ; Bout-de-Lande (Degland). R. J"-j'. 0 391. G. Apariiie L. — Haies, lieux cultivés : C. Jn-j'. ©. 392. Asperula cynanchica L. — Sables maritimes : Saint- Malo (Mabille). RR. J"-sept. ®. 393. A. odorata L. — Bois frais : forêt de Fougères (de la Pylaie) ; de Saint-Méen (Rigolé). RR. Mai-j". -if. 394. Sherardia arvensis L. — Champs, lieux cultivés, pelouses, sables maritimes : C. Été. ®. VALÉRIANÉES 395. ValerianaolïicinalisL. — Bord des eaux, lieux frais: C. J"-j'. -if '. 396. Valerianella olitoria Mœnch. — Lieux cultivés, murs : C. Mai-j". ®. 397. V. carinata Lois. — Mêmes lieux : C. Mai-jn. ®. 398. V. eriocarpa Desv. — Littoral et calcaire: cale, de Saint-Jacques. PC. Mai-j". ®. 399. V. Morisonii DC. — Moissons du littoral : ac. — A l'in- térieur : cale, de Rennes (Lloyd). R. Mai-j". ®. 400. V. Auricula DC. — Moissons, surtout du calcaire : AC. Mai-jn. ®. DIPSACÉES. 401 . Dipsaciis silvestris L. — Bord des haies, lieux incultes : C. Été. ®. 402. D. pilosiis L. — Lieux ombragés, bord des eaux, dans le calcaire : le Verger-au-Coq en Mélesse (Letourneux) ; près la Gavouyère (herb. Degiand) ; Montbarrot près Rennes (G.-M. Sacher). RR. Mai-j». ® . 1. CeiitraïUlius niber DC. est naluralisé sur les vieux murs des villes. CH. PICQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 71 403. Kiiautia arvensis Coult. — Prés,, champs cuit., bord des haies : surtout cale, et littoral. C. J^-sept. "^ . 404. Scabiosa SuccisaL.— Prés humides: CC. J'-sept. ^ '. COMPOSÉES. 405. Eiipatorium cannabinum L.— Bord des eaux, des fossés, des marais : C. Été. ^. 406. Tiissilago FarfaraL. — Champs cultivés, décombres, surtout dans les terrains argilo-calcaires, rochers mari- times humides; Saint-Coulomb, Redon; c. de Pontorson à Dol (Lloyd) et au Mont-Dol ; Saint-Grégoire, la Chaus- sairie, Lormandière, forges de Chevré. Bois-Roux, Paintourteau, Rochebonne près Paramé (Picquenard) ; Saint-Jacques, Hédé (Le Gall) ; Pontpéant (Gallée). Prob. AC. Fév.-mars. 2i 2 407. Petasites vulgaris Desf. — Lieux humides, bord des eaux : rr. env. de Fougères (V. Sacher) et de Rennes (Letourneux) ; de Montaudevert en Fougeray jusqu'en Loire-Infre (Lloyd). RR. Mars-avr. ^. 408. Aster Tripolium L. — Lieux marécageux salés: C. Été. ¥. 409. Bellis perennis L. — Prés, pelouses: CC. Pr. ^. 410. Erigeron acris L. — Pelouses sablonneuses ou cal- caires, vieux murs. — Littoral : Paramé (Picquenard) . — Intérieur : la Chaussairie [carrières] (J.-M. Sacher) ; Saint-Jacques, Hédé 'ChâteauJ (Degland). R. Été. ®^ . 1. s. maritima L., longtemps prise pour S. Columbaria L., a été trouvée à Saint-Ideuc (Le Gall) et à Lavarde (Mabille); sa détermination a pu être faite grâce aux recherches de J. Lloyd et de M. F. Hodée. 2. Nardosmia fragrans Rich.— Bord des haies, lieux frais: çà et là échappé .des jardins où on le cultive. 3. Erigeron canadensis L.. plante adventice d'origine américaine, a été trou- vée : forêt de Rennes (herb. Degland); c. gare de Rennes (Lloyd); c. Saint-Malo, Paramé (Picquenard). 72 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT . OUEST. — T. 7. 411. Solidago Virga aurea L. — Taillis, buissons, landes: C. Été. ^. 412. Iniila Heleiiium L. — Bord des eaux : Houlbert (Le- tourneux) ; Coësmes, Acigné (herb. Degland) ; Redon, Langon (Desmars) ; landes d'Izé (de la Godelinais) ; le Haut-Pont près Mont-Dol (Picquenard). R. J'^-a'. ^ . 413. I. Çonyza DC— Bord des haies : AC. Jt-a\ ^. 414. I. britaiinica L. — Bord des eaux: Redon (Le Gall). Été. ¥. 415. I. crithmoides L. — Rochers maritimes : R. (Mabille). Été.^. 416. I. graveolens Desf. — Champs en friche, bord des chemins : écluse de Macquer (Saint-Marc) ; Redon (Le Gall) ; Fougères, Saint-Malo (V. Sacher). R. At-oct. ®. 417. I. dysenterica L. — Bord des haies, des fossés : C. Jt-a*. -if. 419. I. Pulicaria L. — Lieux inondés l'hiver, fossés sablon- neux: R. J'-sept. 0. 419. Bidens tripartita L. — Marais, bord des eaux: C. J'-sept. ®. 420. B. cernua L.— Marais, bord des eaux : C. J'-sept. ®. 421. Filaçjo germanica L. — Champs : C. Été. ®. 422. F. apiculata G.-E. Schmith. — Mêmes lieux: la Gautraie en Saint- Jacques (J.-M. Sacher J; Bourg-des- Comptes etenv. (P. Rolland). R. Été. ®. 423. F. spatlmlata Presl. — Champs pierreux ou sablon- neux surtout du calcaire ou du littoral : Saint-Lunaire, Saint-Malo (Mabille); Saint-Jacques (Le Gall). RR. Été.®. 424. F. montana L. — Coteaux schisteux, champs incultes: C. Été.®. 425. F. gallica L. — Champs: AC. Été. ® . CH. PICQUENARD. — PLANTES VASCUL AIRES 73 426. Gnaphaliiim silvaticum L. — Bois élevés, genêts: AC. Rennes (Degland) ; c. Fougères (V. Sacher). R. Été. ^. 427. G. uliginosum L. — Lieux inondés l'hiver: CC. Été. ®. 428. G. luteo-album L. — Lieux sablonneux humides, sur- tout du littoral : PC. J'-a'. (D. 429. Artemisia vulgaris L.— Bord des haies, des chemins : AC. Été. ^. 430. A. gallica Willd. — Bord des marais salants et des coteaux du littoral : Saint-Briac (P. Rolland). RR. Sept.-oct. ¥ . 431. A. maritima L.— Mêmes lieux: Saint-Briac (P. Rolland). RR. sept.-oct. ¥. 482. A. Absinthium L.— Talus, bord des chemins, lieux pierreux du littoral: Chérueix (Lloyd). RR. J'-a'.^. 433. Achillea Ptarmica L. — Prés humides: C. Été. 2/:. 434. A. niillefolium L.— Bord des chemins, talus, vieux murs, lieux incultes : CC. Été.^. 435. Anthémis nobilis L. — Pelouses, fossés desséchés: CC. J'-sept. -if. 436. A. Cotiila L.— Moissons, cultures : CC. J"-a'. 0. 437. A. arvensis L. — Champs sablonneux: Fougères, Rennes (V. Sacher) ; ac. Bourg-des-Comptes (P. Rolland). R. J"-a'..®. 438. Matricaria Chamomilla L. — Bord des chemins, champs cultivés, sui'tout de la région maritime. — Lit- toral : R. (Mabille). — Intérieur: Rennes (Lloyd). R. J"-j'.®. 439. Chrysanthemum inodorum L. — Champs cultivés : CC. J'-oct. ®. var. maritimum Bab. — Forme des sables et rochers maritimes. 440. C. Parthenium Pers. — Lieux pierreux autour des habitations, vieux murs: PC. J"-j'. ¥. 74 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T; 7. 441. C. Leucantliemum L.— Prés, champs incultes: CC. Été. ^. 442. C. segetum L. — Moissons : C. Été. ®. 443. Doronicum plantagineum L. — Coteaux boisés : entre Mélesse et Saint-Grégoire, de la Retarde à Montli- gné, Laillé (herb. Degland) ; Saint-Germain près Bauce (PontaDié) : c. tous les coteaux de la Rance (Mabille) ; coteaux de la Vilaine du Pont-Féart à Pléchatel, Beau- fort, Saint-Germain-sur-Ille (Gallée) ; buttes de Coësmes près Rennes (Saint-Gai). AR. Avr.-mai. "^ ^ 444. Senecio vulgaris L.— Partout et toujours : CC. ®. 445. S. silvaticus L. — Bord des bois, des champs, lieux sablonneux : AC. J"-a'. 0. 446. S. Jacobsea L. — Bord des chemins, des haies, prés, champs incultes, vieux murs ; CC. Été. @. 447. S. aquaticus L.— Prés humides: C. Été. (D ^. 448. Calendula arvensis L. — Champs cultivés, vignes: R. vignes de Beaumont près Redon (J.-M. Sacher). RR. Été. ®. 449. Cirsium lanceolatum Scop. — Bord des chemins, champs pierreux : CC. Jn-sept. (D. 450. C. eriophorum Scop. — Bord des chemins, lieux pier- reux du calcaire : Bruz [Lormandière] (Degland) ; Saint- Jacques [la Gau traie] (Le Gall). RR. J'-a'. ®. 45i. C. palustre Scop. — Bord des ruisseaux, des marais: C.Été.©. 452. C. acaule L. — Pelouses sèches du cale, et du littoral: des Côtes-du-Nord à Saint-Malo (Lloyd). RR. Été. ^. 453. C. anglicutn Lobel. — Prés marécageux, marais tour- beux: C. Mai-j'-. ^. 1. Existe à Saint-Grégoire dans un chemin très liumide avec Carex strigosa Huds. Mais est-elle sortie du jardin voisin ou l'a-t-on prise dans le chemin pour la cultiver, nous ne saurions le dire. 2. Cineraria spatlmlœfslia Gniel. existe à la liouvraie et ailleurs, en forêt de Coëtquen. tout près de nos limites. CH. PICQUENAKD. — PLANTES VASCULAIRES 75 454. C arvense Scop. — Champs, lieux incultes, bord des chemins: CC. Été. ¥. 455. Carduus tenuiflorus Curt. — Bord des chemins, pied des murs : C. Été. ®, @. 456. C. pycnocephalus Jacq. — Mêmes lieux : ville de Rennes (Le Gall). R. Été. ®, @. 457. C. nutans L. — Bord des chemins, décombres : C. Été. @. 458 . Silybiim marianum Gaertn . — Lieux pierreux : Mont- Dol, Bréal. PC. J"-j'- ®- 459. Onopordon Acanthium L. — Lieux incultes. Lieux pierreux, bord des champs du littoral : Mont-Dol. — AC. (Lloyd). Été. ®. 460 . Lappa minor DC. — Bord des chemins, décombres : C. Jn-at. @. 461. L. major Gaîrtn. — Bord des chemins du littoral : littoral N.-O. jusqu'à la Rance (Lloyd); Mont-Dol (F. Hodée). RR. J"-aK (D. 462. Carlina vulgaris L. — Coteaux arides, talus: C. J'- sept. ®. 463 . Serratula tinctoria L. — Bois, landes : AC. A^-sept. ^ . 464 . Centrophyllum lanatum DC. — Talus, lieux pierreux du littoral : AC. J^-sept. ® . 465. Gentaiirea pratensis L. — Prés, bord des chemins, des champs : CC. Été. ^ . 466. C. sei'otina Bor. — Bord des champs, des bois : PC. At-oct. 2C. 467 . G. decipiens Thuil. — Bord des champs : PC. A*-sept. ^ . 468. C. nigra L, — Bord des chemins, des haies, des bois : CC. Été. 2c. 469. C. Cyanus L. — Moissons : surtout dans le calcaire. J°-.j'. ®. 76 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. -- T. 7. 470. C Scabiosa L. — Champs calcaires : de Saint-Briac à Saint-Coulomb (Lloyd) ; Pontpéant (Letourneux) ; la Gautraie (J. Leclair, Picquenard) . RR. Jt-a'. 2^ . 471. C. Galcitrapa L. — Bord des chemins du littoral : Mont-Dol. AC. J'-a'. @ *. 472. Lapsana communis L. — Terres cultivées, bord des haies: CC. Été. ®. 473. Arnoseris pusilla Gœrtn. — Champs secs et sablon- neux, coteaux : C . Été . ® . 474. Cichoriiim Intybus L. — Lieux arides, bord des che- mins, champs incultes, surtout dans le calcaire : AC. Été. ^. 475. Thrincia hirta Roth. — Lieux arides : CC. Été. 2^ . 476. Leontodon autumnalis L. — Prés, pelouses, lieux incultes: CC. Été. ^. 477. Picris hieracioides L. — Bord des haies, lieux pier- reux: AC. Été. d). 478. Helminthia echioides Gaîrtn. — Lieux pierreux, bord des chemins, surtout du cale, et du littoral : rég. marit. pc. —Intérieur : Rennes (J. M. Sacher) . R. J'-a'. 0. 479. Tragopogon porrifoliiis L. — Prés, surtout du litto- ral: Dol (Gallée). RR. J^-j". ® ^ 480. T. pratensis L. — Prés : Saint-Jacques [la Gautraie], Cucé (Degland) ; Saint-Briac (Mabille) ; du Mont-Dol au Vivier (Picquenard). RR. J^-j^ @. 481 . Scorzonera humilis L, — Prés et lieux marécageux : CC. Mai-j^i. -if . 482. Hypochairis glabra L. — Champs après la moisson, coteaux arides, lieux sablonneux, schistes ou littoral : c . dans ses localités (Mabille) . Mai-a' . ® . 1. c. solstilialis L. : Saint-Lunaire, Rennes, Bains (Lloyd), importé ainsi que C. aspera L. : Saint-Lunaire, c. à Dinard au-dessus de la plage des bains (Mabille). 2. Nous nous demandons si cette plante est bien spontanée là où nous l'avons vue, à Dol. CH. PICQUENAKD. — PLANTES VASCULAIRES 77 483. H. radicata L. — Bord des chemins, prés: CC. Mai- oct. ^. 484. Taraxacum officinale Wigg. — Partout: CC. Mars- mai . ^ . T. palustre DC . — AC . 485. Lactiica virosa L. — Lieux pierreux, murs, chemins, haies: G. J"-a*. ©. 486. L. Scariola L. — Mêmes lieux : AC. Jn-a'. (D. 487. L. saligna L. — Bord des haies, lieux pierreux : Saint- Jacques, Saint-Malo (herb. Degland) ; Laillé (Le Gall) ; Chantepie (F. Hodée) ; Rennes (Picquenard). R. J*- sept. d). 488. L. muralis Fr. — Lieux pierreux frais, dans les bois ; vieux murs: bois de la Molière, Corps-Nuds (herb. De- gland) ; Fougères, Parigné (Lloyd) ; Beaufort (Gallée) . R. J°-a'.@. 489. Sonchus oleraceus L. — Lieux cultivés : CC. Été- aut. ®. 490. S. asper Vil. — Mêmes lieux : C. Été-aut. ® . 491 . S. arvensis L. — Champs cultivés argileux : AC. Été. ^ . 492. Crépis fœtida L. — Champs incultes, bord des chemins : AC. J"-at. ®. 493. G. taraxacifolia Thuil. — Prés, vieux murs, surtout du calcaire : g. littoral ; Rennes (Lloyd) ; Bréquigny, Saint-Jacques, Martigné-Ferchaud (Picquenard), Prob. AC. Mai-j*@. 494. C. virens Vill. — Prés, champs, chemins, murs, sables maritimes: CC. Été-aut. ®. C.diifusaDO. — CG.^. 495. Hieracium Pilosella L. — Pelouses, murs, talus : CC. Mai-sept. ^. 1. c. pulchra L. se trouve qqf. naturalisé à Rennes. 78 NANTES. — BULL. SOC. SC . NAT. OUEST. — T. 7. 496. H. Auricula L. — Bord des chemins, prés, pelouses: AC. Été. ^. H. auriculœforme Fries ? — Talus du chemin reliant Saint-Laurent, près Rennes, à la route de Fougères (Picquenard) . RR. '. 497. H. murorum L. — Vieux murs, haies, bois: murs de Fougères (Lloyd) ; forêt de Paimpont (Gadeceau) ; RR. Mai-j^ ¥. 498. H. silvaticum Sm. — Bois, haies, vieux murs : C. Mai- j^ ^• 499. H. tridentatum Fries. — Bois: AC. Été. ¥. 500. H. umbellatum L. — Haies, bois, rochers : C. Été. ¥. 501 . H. boréale Fries. — Bord des bois, des haies : AC. A'- sept. ^ 2 LOBÉLIACÉER. 502. Lobelia urens L. — Landes, bord des chemins : C. Été. (D. CAMPANCULACÉES. 503. Jasione montana L. — Moissons, lieux sablonneux : ce. Jn-jt. ®, (D. • var. maritinia Lloyd. - Forme des sables maritimes . 504. Pbyteuma spicatum L. — Bois frais, prés ombragés : Rennes [les Vaux] (Letourneux) ; r . forêt de Fougères (V. Sacher) ; Plerguer (P. Rolland) ; Acigné (F. Hodée) ; la Molière (P. Colleu, Picquenard) ; Monterfil (J. Oberthiir, Picquenard) ; rive gauche de la Vilaine sous Saint-Malo-de-Phily (Picquenard) . PC. Mai-j". ¥. var . fl . cœruleo. — Forêt de Rennes et Chateaubourg (herb. Degland). RR. 1. J. Lloyd ne m'avait donné que sous toutes réserves le nom de cette plante qui a les feuilles de Pilosella et les hampes à plus, fleurs de Auricula. 2. H. pratens Lloyd, FI. 0. éd. 3, est naturalisé à Rennes, rue de Paris et boulevard de la Duchesse- Anne. — H. murorum L. est naturalisé à Rennes au Tbabor et autour du Jardin des plantes. CH . PICQUENARD . — PLANTES VASCULAIRES 79 505. Specularia liybrida Alph. DC. — Moissons du cale. et du littoral : Paramé (Morin). RR. Mai-j". ® ^ . 506. Campanula Rapuiiculus L. — Prés, bord des haies : C. Été. ®\ 507. C. Trachelium L. — Bord des haies, des bois : Buttes de Coësmes, forêt de Chevré etc. . . PC. J"-a'. "^ . 508 . Wahlembergia hederacea Reich. — Marais herbeux, bords humides des haies, pelouses humides : C. Été. ¥ ^ ÉRICINÉES. 509. Vaccinium Myrtillus L.— Bois : Erbrée ; c. à l'ouest de Rennes. Avr.-mai. ^. 510. V. Oxycoccos L. — Marais tourbeux : c. Landemarais près Parigné (de la Pylaie). R. Mai-j'i. "^ . 511. Erica ciliaris L. — Bruyères : C. Été. t). 512. E. tetralix L. — Bruyères tourbeuses : C. Été. ^. 513. E. cinerea L. — Landes, bois : CC. Été. ^. 514. Calliina vulgaris L. — Landes, bois : C. Été. y. MONOTROPÉES. 515. Monotropa Hypopithys L. — Parasite sur les rac. des arbres, dans les bois secs ou montueux : Hédé, Chapelle- Bouëxic (herb . Degland) ; lande Guimbert en Plesder (Mabille) ; ac. forêt de Rennes (Poulain) ; env. de Redon et Bains (Moreau); les Vaux; bois de Chasonée à Bonne- main, le Bourgneuf en Meillac (F. Hodée). PC. J"-j'. ^ . ILICINÉES. 516. Ilex aquifolium L. — Bois, haies: C. Mai. ^. 1. Specularia Spéculum Alph. DC. — Qqf. introduit dans les moissons. 2. Campanula paluta L. — Trouvé à la forêt de Coëtquen par M. Morin. Existe peut-être dans nos limites. 3. Campanula rotundifolia L. est naturalisé sur un mur, à Combourg. 80 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. OLÉACÉES. 517. Fraxinus excelsior L. — Bois, haies: C. Pr. t>. 518. Li(|ustriimvulgareL. — Haies, buissons :C.Mai-j». ^. APOCYNÉES. 519. Vinca minor L. — Bois, haies, par localités : AC. Avr.- mai. ¥ ^ GENTIANÉES. 520. Menyanthes trifoliata L. — Marais, bord des rivières, des étangs : AC. Avr. ^ . 521 . Lyninanthemum nymphoides Link. — Eaux tran- quilles : AC. Été. ^. 522. Chlora perfoliata L. — Lieux humides du littoral ou du calcaire : çà et là sur la côte (Lloyd) ; cale, de Saint- Jacques (Letourneux) ; la Chaussairie (F. Hodée). R. J'- &K ©. 523. Gentiana Pneumonanthe L. — Landes humides l'hiver : forêt de Rennes, etc. . . AC. A'- sept. ^^ . 524. Erythrsea pulchella Fries. — Lieux humides l'hiver, littoral: AC. Été®. 525 . E. tenuif lora Link. — Mêmes lieux, littoral : C. (Lloyd). Été. (D. 526. E. Centaurium Pers. — Pelouses, bord des haies : C. Été. @. ' ; var. capitata Lloyd (non Willd.). — Rochers, pelou- du littoral : C . (Lloyd) . 527. Gicendia filiforniis Delarbre. — Lieux sablonneux humides: AC. Jn-a'. ®. 528 . G. pusilla Griseb. — Fossés desséchés, bord des mares : R. Jn-a'. ®. 1. F. major L. n'est pas spontané et ne se rencontre guère que dans les haies avoisinanl les habitations. CH. PICQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 81 CONVOLVULàCÉES. 529. Gonvolvulus sepium L. — Haies, lieux frais: C. Été. ^ . 530. C. Soldanella L. — Sables maritimes : AC. J-'j'. ¥ . 531. G. arvensis L. — Champs, lieux incultes : CC. Été. "^ . 532. GuscutaminorDC. — Parasite sur Uleœ.Sarothamnus, Erica, Eryngium campestre : C . Été . ® . 533. G. Trif olii Bab. — Sur Trifolium pratense et Medicago sativa : AC . J'-a' . ® . 534. G. epilinum Weihe. — Sur le lin d'été: Châteauneuf (Habille); Saint- Aubin-d'Aubigné (Tétrel) RR. J». ® *. 535 . C. suaveolens Ser. — Sur Pohjgonum aviculare : près de l'hôtel de Roteneuf (Jeanpert) . RR. J'-sept. ® . BORAGINÉES. 536. Echium vulgare L. — Lieux pierreux, murs, talus : CC. Mai-at. @. 537. Lithospermum officinale L. — Bord des haies, talus, lieux incultes, surtout du calcaire et du littoral : cale, de Reifties (Lloyd). RR. Mai-j". ^. 538. L. arvenseL. — Moissons, surtout du calcaire: AC. Mai-j". ®. 539. Pulraonaria angustifolia L. — Bord des bois : Bourg-des-Comptes, Martigné-Ferchaud. PC. Avr.- mai. ^. 540. Symphytum officinale L. — Bord des eaux, prés humides : C. Mai-j° et aut. ^ . 541 . Anchusa sempervirens L. — Bord des haies, à l'ouest de Rennes : AC. (Lloyd). Mai-j». ^ . 542 . Lycopsis arvensis L . — Champs, lieux sablonneux du littoral : AC. J"-sept. ®. 1. M. Saint-Gai me l'a indiqué aux Trois-Croix, près Rennes (189G). 82 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAÏ. OUEST. — T. 7. 543. Borago officiiialis L. — Lieux cultivés, décombres : AC. Été. ©. 544. Myosotis palustris With. — Près humides, marais, ruisseaux : C. Mai-sept. ^. M. strigulosa Reich. — Mêmes lieux. 545. M. repensDon. — Lieux spongieux, tourbeux: AC. Mai-j'. (D. 546. M. csespitosa Schultz. — Fossés, marais, bord des eaux : AC. J"-j'. @. 547. M. sicula Guss. — Bords sablonneux des mares, des étangs, des vieilles carrières, surtout en terrain schis- teux : PC. Mai-j'. ® ou (D. 548. M. intermedia Link. — Lieux cultivés, taillis: C. Mai-j'. @. 549. M. hispida Schlect. — Murs, lieux cultivés, talus : C. Avr.-mai. ®. 550. M. versicolor Pers. — Lieux cultivés, bord des che- mins : C. Avr.-j". ®. 551. Cynoglossiim officinale L. — Lieux pierreux, bord des chemins, calcaire et littoral, par localités : AC . Mai-j'. @. 552. C. pictum Ait. — Mêmes lieux, dans le calcaire : rr. calcaire de Rennes (Letourneux) . RR. >-j' .©. SOLANÉES 553. Solanum nigrum L. — Bord des chemins, lieux cultivés : C. Été. ®. 5. miniatum Bernh. — AC. (Lloyd). 554. S. Dulcamara L. — Haies fraîches : C. J'-a'. ^ '. 555. Hyoscyamus niger L. — Bord des chemins, lieux pierreux, calcaire ou littoral : AC. Été. ®. 1. Lycnim barbarum L. part, est abondamment naturalisé à Paramé et ailleurs. CH. PICQUENAllU. — PLANTES VASCULAIRES 80 556. Datura Stramoiiium L. — Décombres, lieux sablon- neux autour des villages, sables maritimes : AC. J'-sept. ®. VERBASCÉES 557. Verbascuin Tliapsus L. — Haies, lieux pierreux : C. Été. (D. 558. V. thapsiforme L. — Mêmes lieux : moins C. Été. (D. 559. V. floccosiim Waldst. — Coteaux pierreux, sables maritimes : AC. J'-a'. @. 560. V. nigrum L. — Bord des haies, des chemins, champs en friche : AC. J'-a'. ®. 561. V. Blattaria L. — Bord des chemins, talus, lieux incultes : AC. J'-sept. . 676. Salsola Kali L. — Sables maritimes : AC. Jt-a'. ®. 677 . Suseda maritima Moq. — Vases salées : CC. J'-sept. ® . 678. Ghenopodium urbicum L., var. intermedhmi Koch. — Bord des chemins, lieux cultivés : la Roche-du-Theil (J.-M. Sacher). RR. P-at. ®. 679. G. murale L. — Bord des chemins, décombres : CC. Été. ®. 680. G. rubrum L. — Bord des eaux, marais salés : AR. Jn- at. ®. 681 . G. album L. — Lieux cultivés, bord des rivières, décom- bres : CC. Été. ®. a C. album L. — fi C. paganum Reich. — y C . concatenatum Thuil. — 682. G. glaucum L. — Pied des murs, décombres, sables, littoral: AC. Été. ®. 683. G. Bonus-Henricus L. — Bord des chemins, pied des murs, près des villages : Fougères et communes voisines (de la Godelinais) ; Apigné près Rennes (Letourneux) ; Corps-Nuds (Degland) ; cimetière de Pleurtuit (Mabille). R. Été. ^. 684. G. polyspermum L. — Champs, pied des murs, lieux sablonneux humides : PC. A*-sept. ® . j5 C. acutifollum Smith. — Mêmes lieux : C. CH. PICQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 93 685. C. Vulvaria L. — Pied des murs : C. Été. ®. 686. Beta maritima L. ^ Rochers maritimes, bord des marais salants: C. Été. @. 687. Atriplex portulacoides L. — Marais salés, rochers maritimes: C. Été. ^. 688. A. angustifolia Smith. — Champs, bord des chemins : ce. At-sept. ®. var, angustissima Lloyd. — Bord des marais salants : PC. 689. A. latit'olia Wahl. — Champs, bord des chemins : CC. At-sept. ®. var. salina Lloyd. — Marais salants : AC. 690. A. arenaria Woods. — Sables maritimes : C. J'-a*. ®. POLYGONÉES. 691. Rumex palustris Smith.— Bord des marais: Saint- Briac, Châteauneuf (Mabille) ; ac. env. de Redon (Moreau). R. Jn-a^. d). 692. R. maritimus L. — Mêmes lieux : Saint-Briac, Château- neuf (Mabille) ; ac. env. de Redon (Moreau). R. Jn-a'. (D. 693 . R. conglomeratus Schreb. — Bord des haies, des bois : CC. J'-a'. ¥. 694. R. nemorosus Schrad. — Haies, bord des bois : PC. J'-a'. ^. R. sanguineus L. — Près des habitations : AC. 695. R. piilcher L. — Bord des chemins, pied des murs: CC. Été. (D. 696. R. obtusifolius L. — Prés : C. J'-a'. ^ . R. acutus DC. — Bord des haies, des chemins : C. 697. R. crispus L. — Prés, champs : CC. Été. ^ . 698. R. Hydrolapathum Huds. — Marais, bord des eaux : AC. Été. ¥. 699 . R . Acetosa L. — Prés, champs : CC . Pr . ^ . 94 NANTES. — BULL. SOC. SC . NAT. OUEST. — T. 7. 700. R. Acetosella L. — Champs en friche, chemins : CC. Mai-j», ^. 701. Polyçïonum amphibium L. — Eaux stagnantes : C. Été. ^. var. terrestre Auct. — Bord des rivières, des étangs : AC. 702. P. lapathifolium L. — Lieux humides l'hiver, mois- sons : C. Été. ®. 703 . P. nodosum Pers. — Lieux humides l'hiver : C. Été. ®. 704. P. Persicaria L. Lieux humides : CC. Été. 0. 705. P. Hydropiper L. — Fossés : CC. Été. ®. 706 . P. minus Huds. — Lieux humides sablonneux, bord des étangs : Combourg (F. Hodée). PC. Été. ®. 707. P. aviculare L. — Champs, chemins : CC. Été. ®. 708. P. Convolvulus L. — Lieux cultivés : C. Été. ® . 709 . P. dumetorum L. — Mêmes lieux, littoral : AR. Été. ® . THYMÉLÉES. 710 . Daphne Laureola L. — Haies, bois : PC. , plusrépandu aux environs de Rennes. Févr. ^. SANTALACÉES. 711. Thesium humifusum DC. — Pelouses sèches du littoral: Paramé (Picquenard) . PC. J^-j'. ^. EUPHORBIACÉES. 711 bi». Buxus sempervireiis L. — Bois : Laillé. RR. Avr. t> '. 2. 1. Paraît subspontané dans les futaies de la Molière, en Saint-Senoux. 2. Hippophœ rhamnoides L. — Échappé d'un jardin, Pointe de Rochebonne, près Paramé. CH. PICQUENAUD. — PLANTES VASCULAIRES 95 712. Euphorbia Helioscopia L. — Lieux cultivés : CC. Avr.-oct. ® '. 713 . E. platyphyllos L. — Lieux pierreux : Rennes (Letour- neux) ; Dol (Lloyd) ; Roteneuf (Jeanpert). RR. J^-j'. ®. 714. E. stricta L. — Bord des haies, lieux frais ombragés, friches : env. de Rennes [Joué, pont de la Blosne, route de Nantes] (J.-M. Sacher, Moreau) ; Bourg-des-Comptes (P. Rolland) ; « Châteaubourg >^ (P. Colleu) ; cette espèce ou la précédente à Saint-Grégoire et au bord du Semnon près Martigné-Ferchaud (Picquenard) . R. J°-j'. ®, ©. 715. E. dulcis L. — Bois frais: r. forêt de Rennes [v. àv. Betton] (Letourneux) ; Antrain (de la Godelinais) ; Bain (Gadeceau) ; bois des GayeuUes '^ près Rennes (Pic- quenard). R. Mai-jn. ^. 716. E. Paralias L. — Sables maritimes : AC. Été. ¥ . 717 . E. portlandica L.*— Sables, talus sablonneux, pelouses landeuses du littoral : C. Été. ® ,(D. 718. E. Peplus L.— Lieux cultivés: CC. Jn-sept. ®. 719. E. exigua L. — Champs cultivés : AC. Été. ®. 720. E. Lathyris L. — Coteaux, lieux pierreux : coteaux près la Molière en Saint-Senoux (Gallée). RR. Mai-j" (D ^ 721. E. amygdaloides L. — Bord des haies, des bois : CC. Avr.-mai. ^. 722. Mercurialis pereniiis L. — Bord des haies fraîches, bois : la Gautraie, Martigné-Ferchaud, etc. . . Prob. AC^ Avr.-mai. ^ . 723. M. annua L. — Lieux cultivés : CC. Mai-oct. ®. 1. E. Piplis L. est abondamment naturalisé au Jardin botanique, à Rennes, ainsi que E. Chamœsyce L., de la région méditerranéenne. 2. Ces belles futaies des Gayeulles et des Vaux sont les restes d'une partie de» la forêt de Rennes qui se dirigeait vers la ville. Leur flore rappelle, d'ailleurs, celle de la forêt. 3. Et cultivé dans les jardins, d'où il s'échappe qqf. 96 NANTES. — BULL. SOC. SC . NAÏ. OUEST. — T. 7. CALLITRICHINÉES. 724. Callitriclie obtusangula Le Gall. — Fossés, fon- taines, ruisseaux, surtout du littoral : PC. (Lloyd). Pr.- été. ^. 725. C. stagnalis Scop. — Fossés, fontaines, ruisseaux : CC. Pr.-été.^. C. platycarpa Kûtz . — PC. 726. G. vernalis Kutz.— Mêmes lieux : C. Pr.-été. ¥ . 727. G. hamulata Kutz.— Mêmes lieux : C. Pr.-été. ¥ . 728. G. truncata Guss.— Mêmes lieux: AC. Pr.-été. ^ . CÉRATOPHYLLÉES . 729. Geratophyllum demersum L — Marais, eaux sta- gnanies : C. J'-a^ ^ . « 730. G. submersum L. — Mêmes lieux: Saint-Malo (P. Rolland). RR. J'-a'. ^. URTICACÉES. 731. Urtica urens L.— Pied des murs : C. Été. ©. 732. U.dioicaL.— Bord des haies: CC. Été. ^. 783. Parietaria officinalisSm. — Vieux murs : CC. Été. ^. 734. Huinulus Liipulus L. — Haies, buissons, taillis humides: PC. J'-a'. ^. 735. Ulmus campestris L. — Haies : CC. Mars. ^. AMENTACÉES. 736. Fagus silvatica L.— Haies, forêts : C. Avr.-mai. ^. 737. Gastanea vulgaris Lam.— Bois : PC. Jn-j'. ^ *. 738 . Quercus pedunculata Ehrh . — Haies, bois : CC. Avr.- mai. î>. 1. Cet arbre est communément cultivé, et, quoiqu'il se rencontre dans les bois, on est en droit de se demander s'il est réellement spontané. CH. PICQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 97 739. Q. sessiliflora Smith.— Mêmes lieux: C. Avr.-mai. t). var. pilifera Picquenard . — Bois de Trémelin, forêt de Paimpont. Prob. AC. î»'. 740. Q. Toza Bosc. — Haies, landes, bois : Rennes (Letour- neux).RR.Jn. î>2. 741 . Corylus Avellana L.— Haies, bois : C. Janv.-fév. ^, 742. Carpinus Betulus L.— Haies, bois : AC. Avr.-mai.^. 743. Salix alba L.— Bord des eaux : CC. Avr.-mai. T) . 744. S. fragilis L.— Bord des eaux, haies fraîches: AR. Avr.-mai. t)- 745. S. russelliana Smith.— Mêmes lieux: C. Avr.-mai. ^^ 746. S. triandraL.— Bord des eaux: Rennes (F. Hodée). 747. S. viminalis L. — Bord des eaux : PC. Avr.-mai. ^. 748. S. rugosa Sm.— Mêmes lieux: Trublet près Rennes (Le Gall). RR. Avr.-mai. T). 749. S. cinerea L.— Haies, bois, bord des eaux: CC. Mars- avr. \). 750 . S. aurita L . — Lieux marécageux des landes, des forêts : AC. Avr. T». 751 . S. Caprea L.- Lieux boisés: Gévezé (Lapierre); Saint- Aubin-d' Aubigné (Tétrel) ; c . forêt de Villecartier (Lloyd). RR. Avr.-mai.^. 752. S. repensL. — Lieux marécageux, fossés : AC. Avr.- mai. 1). 753. Populus Tremula L.— Bois, haies: AC. Mars. ^. 1 . C'est la foripe à feuilles pubescentes en dessous que nous avons signalée dans nos Herborisations de 1892-94. 2. Cette espèce n'est peut-être pas spontanée en dehors de la région des vignes ; plusieurs Chênes sont cultivés. 3. Les S. undulata Ehrh., purpurea L.. rubra Huds., leringeana Gaud., et même viminalis L., sont cultivés. 1 î>8 NANTKS. — HIH.L. SOC. SC . NAT. OUEST. — T. 7. 7r»4. P. iiiçjra li. — liuid des euux, haies: C. Mars. ^^ 755. Betula alba L.— Bois, liaies, terr. siliceux : AC. Mars- avr. t>. 756. Alnus (jliitiiiosa L.— Bord des eaux : C. Mars. t). 757. Myrica Gale L. — Marais, tourbières: c. Châteauneuf (Mabille). UR. Avr.l). HYDROCHARIDÉES. 758. llydrocharis Morsus-raïue L. — Kaux stagnantes : AC. Kté. ^. 759. Elodea canadensis Kich. — Eaux tranquilles : la Vilaine, l'ille et voisinage: CC. J^-j'. '^ . Plante améri- caine introduite depuis peu '-'. ALISMACÉES. 7(jO. Alisina Planlago L. — Mares, l'ossés, bord des étangs ce. Été. •^. Variable. 7G1 . A. iiatans L. — Mares, fos.sés: C. Été. '•f . 7tW. A. ranunciiloides L. — Marais, bord des eaux: AC. Été.-^. .1. 7'epens DC— C. 703. A. Daiiiasoiiium L.- Lieux vaseux inondés l'hiver: N.-O. R. (Mabille). Mai-j'.®. 764. Sagittaria sagiltifolia L. — Marais, fossés, rivières : C. Été. ^ . 765. Butomus uiiibellatiis L.-- Bord des eaux tranquilles: Rennes (Le Gall); Saint-Grégoire (F. Hodée, Picque- nard); Bourg-des-Comptes (P. Rolland); o. prés voisins de rOust en Redon, ag. en Bains (Moreau). R, J"-a' . ^ . . 1. On cultive les P. alba L., canescens Sm., fastigiata Poir., virginiana Desf-, angulata Mich. 2. Le Straliotes aloides L., de l'onlpèanl, près Kennes. n'est pas spontané et provient du Jardin botanique de la ville. CH. PlCQUENARl) . — PLANTKS VASOULAiUKS 99 76fj. Triglochin maritiniiim L.— Marais et prés salés : C. Été. ^. 767. T. palustre L. — Bords sablonneux des marais : rég. maritime N.-O. jusqu'à la Rance (Lloyd) ; cale, de Pontpéant (Letourneux) ; la Ville-Huë près St-Briac (P. Rolland). R. Été. -f. POTAMÉES. 7()8. Potamogeton natans L. — Eaux tranquilles: C. Été. ¥. 769 . P. polygonifolius Pour. — Étangs et mares des landes : AC. Été. ^ . 770 . P. plantagineus Ducros. — Eaux limpides du calcaire : cale, de Rennes [la Gautraie, la Barriais] (Buret, Debooz). RR. J"-a'.. ■^. 771. P. heterophyllus Schreb. — Rivières, étangs: Mor- delles, la Seiche (herb. Degland) ; étang du Rouvre (Mabille). R. Été. -f '. 772. P. lucens L. — Eaux tranquilles, rivières : Rennes, la Seiche, St-Grégoire (Degland) et de là à Betton (Pic- quenard). PC. Été. ¥, 773. P. perfoliatus L. — Rivières, étangs : c. rivières et canaux à Rennes; c. dans l'Aff en Glénac (Moreau) ; remonte jusqu'à St-Germain-sur-Ille, la Vilaine près Pontréan, la Seiche près Pontpéant, étang de Pain- tourteau (Picquenard). PC. Été. ¥. 774. P. crispus L.— Rivières, mares, étangs : CC. Été. ¥ . 775. P. densus L. — Mares, fossés du cale, et du littoral: la Gautraie, Saint-Grégoire, etc. . . PC. J"-j'. "¥■ ■ 776. P. acutifolius Link.— Marais: Saint-Grégoire, Joué (herb. Degland) ; Pontpéant [marécage rive droite de la Seiche] (P. Colleu). RR. Mai-j'. ¥. 1. — N'existe plus au ponl Si Martin, localité de Degland. 100 NANTES. — BULL. SOC. S(J. NAT. OUEST. — T. 7. 777. P. obtusifolius Koch.— Mares, rivières: Tournebride (Degland); canal du Mail d'Onges (Picquenard) RR. Mai-j'. ^. 778. P. pusilliis L. — Mares, rivières, ruisseaux: AC. Mai-j n. 2i. 779. P. trichoides Chani.— Mares, fossés: entre Mordelles et le M''n-du-Comte (Degland) ; Saint-Jacques (J.-M. Sacher). RR. Mai-j «. ^. 780. P. pectinatus L.— Eaux saumâtres : Mont-Dol. AC. Été. ^. 781. Ruppia maritima L.— Eaux saumâtres: R. Mai- sept. 2c . 782. R. rostellata Koch.— Mêmes lieux: C. Mai-sept. ¥. 788. ZaïiiiichelJia palustris Willd.— Mares, fossés : AR. Mai-j'. '-f . 784. Z. deiîtata Willd.— IVIêmes lieux: AC. litt. (Mabille). Mai-j'. '^. 785. Naias major AU. — Rivière, étangs: l.x Seiche, de Pontpéant à la route de Nantes * (Letourneux) ; le Meu (Degland); étang de Paintourteau (Gallée). RR. Été.®. 786. N. minor Ail. — Mêmes lieux: Cesson, Joué (Degland); la Seiche de Pontpéant à la route de Nantes (Letour- neux; étang de Paintourteau (Gallée). R. Été. ®. 787. Zostera marina Roth. — Prés salés presque toujours inondés : C . Été . '^ . LEMNACÉES. 788 . Lemna trisulca L . — Fossés, eaux tranquilles, surtout du calcaire. AC. Pr.-été. ®. 789. L. polyrhizaL. — Mares, fossés, rivières tranquilles: C. Pr.-été. ^. 1 . Nous savons que cette plante se trouve près de Pontpéant, mais nous n'en trouvons pas moins bizarre l'indication de Letourneux. CH. PICQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 101 790. L. minor L.— Mares, fossés, rivières: CC. Pr.-été. ®. 791. L. gibba L. — Mares, fossés : la Gautraie, les Gayeulles. R. Pr.-été. ®. 792. L. arhiza L. — Mares, fossés: Saint-Jacques, les Gayeulles. R. Été. ®. TYPHACÉES. 793 . Typha latifolia L . — Bord des marais, des étangs : AC.< Mai-jn. 2c. 794. T. angustifolia L.— Mêmes lieux : AC. Mai-j°. ¥ . 795. Sparganium ramosum Huds.— Bord des eaux, marécages: CC.J"-sept. '^■ . 796. S. simplex Huds. — Bord des rivières, des étangs : C. AROÏDÉES. 797. Arum maculatum L.— Bord des haies: AC. Pr. 2t . 798. A. italicum MilL— Bord des haies: C. Pr. ^. 799. Acorus Calamus L. — Bord des rivières, marais: répandu dans toute la vallée de la Vilaine, depuis Cesson, prés Rennes, jusqu'à Redon (Bonamy, Lloyd). R. j°-j'. ■^■^. ORCHIDÉES. 800. Orchis viridis L. — Prés : les Rousselières près Vitré, la Gautraie, Saint-Lunaire. R. Mai-j". ^ . 801. O. conopea L.— Prés humides: Saint-Jacques, les Gayeulles, Saint-Senoux. PC. Mai-j"». ^. 802. O. macnlata L.— Prés humides, landes, bois clairs: CC. Mai-j". ^. 1. .J. Lloyd fait remarquer, FI. de l'Ouest, éd. 4. p. 333. que le fruit de cette plante avorte toujours. Dans ces conditions, quoiqu'elle soit répandue, peut-on la considérer comme indigène ? 102 NANTES. — BULL. SOC. SO. NAT. OUEST. — T. 7. 803. O. latifolia L.— Prés humides : AC. Mai-j". ^ . 804. O. bifolia L. — Bruyères: forêt de Rennes, Saint- Jacques. AC. Mai-jn.^. 805. O. pyramidalis L. — Prés du calcaire : cale, de Rennes, Carcé (Degland) . RR. J°. 2i . 806. O. Goriophora L. — Prés : calcaire de Rennes (Degland). RR. Mai-j° . 2c. 0. fragrans Pollini. — ac. calcaire de Saint-Jacques (Picquenard). R. 807. O. ustulata L. — Prés humides : Saint-Grégoire, Pontréan, etc. . . AC. Mai-j°. ^/^ . 808. O. mascula L.— Pelouses, prés : AC. Avr.-mai. '^ . 809. O. lutiflora L. — Prés humides : CC. Mai-j". -^ . 810. O. alata Fleury . — Prés humides : prob. AC. Mai-j" . ^ ' . 811 . O. hircina Sw. — Prés, bord des haies dans le calcaire ; calcaire de Rennes [la Gautraie, la Chaussairie, Lamandière] (Degland). RR. Jn-j'. ^. 812. Ophrys aranifera Huds. — Pelouses du calcaire et du littoral : des Côtes-du-Nord à Saint-Malo (Mabille). RR. Mai.¥. 813. O. apifera Huds. — Prés, pelouses du calcaire et du littoral : calcaire de Rennes ' la GautraieJ (Degland) ; Dinard(P. Rolland). R. Mai-j». ^. 814. Epipactis latifolia Ail. — Prés, bord des haies : Bout- de-Lande, Joué, Bellevue, Cesson, env. de Rennes (herb. Degland); Bonnemain (F. Hodée). R. Jn-j'. ^ . 1. La plupart des botanistes bretons ignore sans doute où fut trouvé le prennier pied de YOrchis alata. C'est dans un pré qui a tout une histoire. Autrefois, exis- tait, à la place du champ de courses des Gayeulles, près Rennes, un étang dont la chaussée longeait encore naguère le côté gauche du chemin de Saint-Laurent à gaint-Méen. Cet étang fut desséché et converti en prairie; c'est au bord du che- min qui le traversait en diagonale que Fleury découvrit la plante. CH, PICQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 103 815. E. palustris Crantz. — Prés humides, surtout du cale. et du littoral : c. Saint-Briac (Mabille) ; cale, de Rennes [Pontpéant] (Degland) ; Broons-sur-Vilaine , Hédé (Gallée). J"-j'. ¥. 816. Neottia Nidus-avis Rich.— Bois couverts: forêt de Rennes (Moreau). RR. Mai-j°. ¥. 817. N. ovata Rich. — Prés frais et ombragés : Paramé, Pler- guer (P. Rolland) ; Rennes (Letourneux) ; Saint-Grégoire (Picquenard) ; ac. en Redon (Moreau). R. Mai-j°. ^. 818. Spiranthes sestivalis Reieh. — Marais : Renues (Degland); Broons-sur-Vilaine, étang de Bazouges- sous-Hédé (Gallée). R. Jn-a^ ^ \ 819. S. autumnalis L. — Pelouses : AC. Sept. ^. IRIDÉES. 820. Romulea Columnae Séb. etMaur. — Pelouses rases du littoral : des Côtes-du-Nord au Grouin dé Caneale (Gallée, Mabille) ; île Césembre (F. Hodée); c. la Ville- ès-Nonais (P. Rolland). PC. Avril. ^. 821. Iris pseiido-Acoriis L. — Lieux humides ou niaréca- cageux : C. Pr. "^ . 823. 1. fœtidissima L.— Bord des haies : AC. J". ¥ ^ 823. Gladiolus illyricus Koch.— Bruyères des terrains schisteux: Saint-Thurial, Monterfil [coteaux du Rohuetj (Ch. Oberthur). RR. J"-jt. ^. AMARYLLIDÉES. 824. Narcissus pseiido-Narcissus L. — Prés humides: Rennes (Letourneux) ; Mont-Dol, Caneale, c. de Dol à Combourg (Gallée) ; Redon, Javené près Fougères (Moreau). AR. Avr.-mai. ^f. 1. Malaxis paludosa Sw. a été trouvé au lac Murin, près Massérac (Lloyd), non loin des limites de riUe-et-Vilaine. 2. /. germanica I,. Psl cultivé pour l'ornement et qqf. naturalisé. 104 NANTES. — BULL, SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. 825. N. bicolor Curt. — Prés humides ombragés, haies: environs de Bonnemain, N.-O. du déjjartement (F. Hodée). R. Avr.-mai. ^ . 826. N. biflorus Curt. — Prés humides: entre Lavarde et Roteneuf (Mabille) ; la Prévalaye (Sorre) ; S. de Saint- Grégoire à Houlbert (Picquenard) . R. Mai-j". 2/: '. 827. Galanthus nivalis L. — Prés, au bord des haies : Blossac, Bruz (herb. Degland) ; ac. Martigné-Ferchaud, Noyal-s.-Vilaine (Moreau); Bains (Orain); Saint-Laurent près Rennes (J. Leclair) ; le Sel et Saulnières (Louis Bureau). R. Févr.-mars. ^. ASPARAGINÉES. 828 . Convallaria multif lora L. — Haies, bois : AC. Mai. ^ . 829. C. maialis L. — Bois : forêt de Rennes, bois Geoffroi (herb. Degland) ; forêts de Teiilay (Moreau), d'Araize (G. de risle), de Chevré (Gallée) , de Paimpont (Gadeceau). R. Avr.-mai. 2/: 2. 830. Paris quadrifolia L. — Bois couverts : bois de Chin- sêve près Saint-Aubin-d'Aubigné (Champion) ; landes d'Izé (V. Sacher). RR. Mai. ^ . 831 . Ruscus aculeatus L. — Haies, bois : C . Déc-mars . t> • DIOSCORÉES. 832. Tamus communis L. — Haies, bois : C. Mai-j°. ^. LILIACÉES. 883. Tulipa Gelsiana Vent.— Pré [où c] au Tertre près Martigné-Ferchaud (Lefeuvre). RR. Avr. ¥. 1. CeUe plante parait introduite dans certaines localités de Bretagne ainsi que les Narcissus incomparabilis Mil., N. p seudo-Narcissus L., N. poeticus L., que l'on rencontre çà et là à fleurs doubles ou semi-doubles, échappes des jardins. 1. Récemment planté à Blossac. CH. PICQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 105 834. Fritillaria Meleagris L. — Prés : Forges (herb. Degland) ; Martigné-Ferchaud (Gallée). RR. Avr. ¥ ' . 835. Asphodelus Arrondeaui Lloyd. — Landes, coteaux, bois : Redon, butte de Poligné (Lloyd) . RR. Avr.-mai. "^ . 836. A. albus Willd. — Lisière de la forêt de Paimpont (Le Gall) ; c. la Roche-du-Theil (J.-M. Sacher) ; ac. en Redon et Bains. (Moreau). R. Avr.-mai. ¥. 837. Simethis planifolia G. G. — Landes, bois de pins : Saint-Germain-s.-IUe [où c] (Letourneux); ac. en Redon (Moreau) ; landes de Maxent près Plélan (Gautier). R. Mai-Jn. ¥. 838. Ornithogalum sulfureum Rœmer. — Prés, bois: Bout-de-Lande, Poligné (Letourneux) ; Pléchatel (de la Godelinais) ; Laillé (Le Gall) ; la Molière (Sacher) ; ac. env. de Bains (Desmars) . R. Mai-j". ^. 839 . O. umbellatum li. — Bord des haies, champs cultivés : env. de Rennes [Saint -Jacques, le Cabinet -Vert] (Degland) ; « Beaufort, Roteneuf » (Hodée). R. Mai. ^. 840. Scilla aiitumnalis L. — Littoral et schistes, pelouses, talus: Monterfil, Bout-de-Lande. AC. -Mi-j'-sept. "if. 841 . Eiidymioii nu tans Du Mort. — Bois, coteaux, prés : C. Avr.-mai. ^ . 842. Alliuni ursinum L. — Haies et bois humides : Saint- Grégoire (Letourneux) ; Saint-Jacques, landes d'Izé (de la Godelinais) ; Saint-Thurial (F. Hodée, Picquenard). R. Mai. ^ . 843. A. oleraceum L. — Lieux pierreux : entre le Boyle et Pontréan, Cesson (Degland); Saint-Jacques (Gallée). R. J'-a'. ^. 844. A. paniculatum L. — Jardins, lieux pierreux, bord des haies : r. Redon (J.-M. Sacher) ; Rennes (P. Hodée). RR. J'-a». ^ . 1. Cette plante existe dans un bois près Saint-Grégoire où elle a été tfotivée par M. l'abbé Hodée qui me la fait cueillir. Nous avons, tous deux, des doutes sur sa spontanéité en cet endroit. — — ! ■ 5V v« ^j: 106 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. 845. A. sphserocephalum L. — Sables et coteaux mari- times : AC. J°j-'. ^ . 846. A. vineale L. — Murs, prés, lieux sablonneux: AC. J°-jt. -if *. 846*''^ Muscari racemosum Mil. — Indiqué à la Hautière par Degland ; peut-être échappé des cultures. 847. Narthecium ossifragum Huds. — Prés et lieux tourbeux: AC. J'. ^. COLCHICACÉES 848. Colcliicum autumnale L. — Prés humides: Saint- Jacques [la Gautraie] (Le Gall) ; la Bellangeraie près Rennes (F. Hodée, J., Leclair) ; la Prévalaye, Bains (Moreau). RR. A'-sept. ^. JONCÉES 849. Juncus maritimus Lam. — Sables et lieux maréca- geux maritimes: C. J"-j*. ¥. 850. J. acutus L. — Sables et lieux humides maritimes : Saint-Malo (P. Rolland). RR. J"-j'. ^. 851 . J. congloméra tus L. — Lieux humides: C. Été. ^f. 852. J. effusiis L. — Lieux humides : CC. Été. ^. 853. J. glaiiciis Ehrh. — Fossés, prés: C. Été ^. 854 . J. squarrosus L. — Marais tourbeux : Moroval, en forêt de Haute-Sève (Avice). RR. J°-sept. 2p. 855. J. capitatus Weigel. — Lieux sablonneux, coteaux : Bout-de-Lande, env. de Rennes (Degland) ; Bain (Gade- ceau) ; Bains (Moreau) ; bois de Pontréal (Jeanpert), R. Mai-j°. ®. 856. J. aculiflorus Ehrh. — Marais, prés humides: CC. Mai-sept. ^. 1. Les Hemerucallis sortent qqf. des jardius où on les cultive. CH. PICQQENARD. — PLANTES VASCULAIRES 107 857 . J . obtusif lorus Ehrh.— Marécages, fossés du calcaire ou du littoral : Dol, c. Châteauneuf (Mabille). RR. J"j-t. '^■. 858. J. lamprocarpus Ehrh. — Lieux humides :C.Mai-jt. 0, 859. J. supinus Mœnch. — Lieux humides, bord des marais, des étangs: C. J"-a'. ^. 860. J. pygmseus Lam. — Lieux humides, surtout sablon- neux : lande de Taylé (Degland) ; Rennes (H. deFerron) ; étangs du Rouvre (Mabille) et de Trémelin (J. Oberthûr, Picquenard) R. Mai-j". ®. 861 . J. Gerardi Lois. — Prés salés, bord des rivières marines : AC. J"-j^^. 862. J. Tenageia Ehrh. — Lieux sablonneux humides l'hiver, bord des étangs : AC. J"-a* .®. 863. J. bufonius L. — Lieux mouillés l'hiver: CC. Été. ®. /. fasciculatus Bert. — Forme du littoral. 864. Luzula Forsteri DC. — Lieux boisés : C. Avr.-mai. "^ . 865. L. pilosa Willd. — Lieux boisés : Bruz, env. de Rennes [les Vaux], forêt de Rennes (Degland, Pon- tallié) ; Fougères (V. Sacher) ; forêts de Villecartier (Lloyd) et de la Jeu (Picquenard). AR. Avr.-mai. 2^. 866. L. maxima DC. — Bois: coteaux de la Vilaine, de Châteaubourg à Bourg-des-Comptes (Degland). R. Mai. 2i. 867. L. campestris DC. — Pelouses, bois : C. Avr. ^. 868. L. multiflora Lejeune. — Bois, landes, marais: AC. Mai. -^. CYPÉRACÉES 869. Cyperus flavescens L. — Prés humides, bord sablon- neux des étangs : PC; J'-a* ®. 870 . C. fuscus L. — Bords sablonneux des étangs : Trémigon, Dinard. PC. J^-at. ®. 871. C. longus L. — Bords des eaux : AC. J^-sept. ¥• 108 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. 872. Schœnus nigricans L. — Lieux tourbeux, sables maritimes humides l'hiver: c. tourbières de Châteauneur (Mabillej ; étang de la forêt de Rennes (Moreau) ; côte de Saint-Malo (Gallée). AR. J^-ji. ^ . 873. Cladium Mariscus R. Br. — Marais : c. tourbières de Châteauneuf (Habille). RR. Été. ^. 874. Rhyncospora alba Vahl. — Marais tourbeux : Vitré (herb. Degland) ; Bourg-des-Comptes (P. CoUeu, Pic- quenard) ; étang de Landemarais (Lloyd) ; Bains (Moreau) ; Broons, Hédé (Gallée). AR. Été. ¥. 875. R. fiisca Roëm. et Sch. — Étang d'Ouée en Gosné (Mabille) ; r. tourbières de Châteauneuf (Morin). RR. J°-j'. ^. 876. Eleocharis palustris R. Br. — Lieux humides, bord des eaux : CC. Été. ^ . 877. E. multicaulis Diet. — Lieux humides : C. Été. -if. 878. E. ovata R. Br. — Bord sablonneux des étangs: les Planches en Saint-Sauveur-des-Landes (V. Sacher) ; étangs de Guipel, Hédé | c], Marcillé-Robert, Paimpont, Villecartier (Sirodot, Gallée) ; étang de Trémigon (F. Hodée). R. Été. ®. var. procumbens Lloyd. — Avec le type et souvent plus répandu. 879. E. acicularis R. Br. — Bords sablonneux des étangs ; des rivières : CC. Été. ®. 880 . Scirpus csBspitosus L. — Landes et marais tourbeux : Bout-de-Lande (P. Rolland) ; étang de Paimpont (Gade- ceau). RR. Jn-j*. 2^. 881. S. fluitans L. — Fossés, ruisseaux : CC. Été. ¥. 882. S. setaceus L, — Lieux humides, bord des sources: AC. Été. ®. 883. S. Savii Sebast. — Lieux humides argilo-sableux du littoral : AC. Été. ®. 884. S. laciistris L. — Bord des eaux : C. Été. ®. CH. PICQUENAUD. — PLANTES VASCULAIRES 109 S. Tabernsemoiitaiii Gmel. — Vases des rivières marines : AC. Été. ^ . S. triqueter L. — Vases des rivières marines : Redon (Lloyd) . R. A'-sept. ^ . .S. pungens Roth. — Lieux humides sablonneux ou vaseux du littoral : Redon (Lloyd). R. Été. ^. S. maritimus L. — Vases salées, prés maritimes : C. Été. -if. S. silvaticus L. — Bord des eaux : AC. J°-jt. -if. S. michelianus L . — Bord des étangs : étangs de Ville- cartier, de Carcraon (Sirodot, Gallée). RR. Été. 0. Eriophorum vaginatum L. — Marais tourbeux : Landemarais (de la Pylaie) ; la Perrière en Bains (Viaud) ; les Mortiers près Pléchatel (P. Rolland). RR. Avr.-mai. ¥. E. angustifolium L. — Marais et prés tourbeux : C. Pr. ^. E. gracile Koch, — Prés humides, marais: Landemarais (Lloyd) ; Hédé (Gallée) ; Montreuil-s.-IUe, écluse de Cours-Galais (F. Hodée). R. Mai-j». "if. Carex pulicaris L. — Marais tourbeux, prés humides : C. Mai-jn. ■^. C. divisa Good. — Prés humides du littoral : ar. env. de Saint-Malo (Mabille). RR. Mai-j". ^. C. paniculata L. — Bord des eaux, marais tourbeux : AC. Mai-jn. if^ G. teretiuscula Good. —Marais: Landemarais (Lloyd). RR. Mai-j-». ¥. G. vulpina L. — Lieux humides, prés, bord des eaux : C. Été. ¥. G. muricata L. — Lieux pierreux, talus, vieux murs : C. Mai-jt. ¥. G. divulsa Good. — Buissons, bois, bord des chemins ombragés : AC. Mai-j'. 2c. 110 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT, OUEST. — T. 7. 901 . C stellulata Good. — Prés humides : C. Mai-j". ^ . 902. G. canescens L. — Prés humides, marais : Bazouges (Le Gall) ; environs de Rennes [prés voisins du canal, au sud de Melesse] (Letourneux) ; canal d'Ille-et-Rance près Bouessay (herb. Degland) ; Trévérien (Morin) ; étangs de Landemarais (Lloyd), de Villecartier (Gallée) ; Combourg (F. Hodée). AR. Mai-j". ^. 903. G. elongata L. — Bord des eaux : bord de l'Ille à Rennes (Letourneux) et de là à Saint-Grégoire (F. Hodée, Picquenard) ; Saint-Aubin-d'Aubigné (Tétrel) ; marais d'Apigné (Picquenard), RR. Mai-j". ^ . 904. G. remota L. — Lieux humides ombragés : C. Mai-j". ^ . 905. G. leporina L. — • Prés humides, fossés: C. Pr. Été. ^. 906. G. disticha Huds. — Prés très humides: Rennes (Degland) ; la Gaultraie (F . Hodée, Picquenard) . RR. Mai-j». ^. 907. G. arenaria L. — Sables maritimes : CC. Mai-j'. ^ . 908. G. vulgaris Fries. — Marais tourbeux, prés humides : marais de Saint-Briac (Habille) ; env. de Rennes (Degland) ; Landemarais (Lloyd) ; bord du canal au sud de Betton (Picquenard). R. Avr.-mai. ^. 909. G. stricta Good. — Marais, bord des rivières : étang du Rouvre,c. tourbières de Châteauneuf (Mabille) ; çà et là de Rennes à Saint-Grégoire (F. Hodée, J. Leclair, Joxe, Picquenard) ; Combourg, étang du Haut-Bourgneuf, Montreuil-sur-Ille, ce. mares du bois de Saint-Jacques (F . Hodée) ; c . entre Saint-Grégoire et Saint-Germain- sur-Ille (Picquenard) ; Pontpéant [bord de la Seiche] (P. Colleu). Prob. AC. Mars-mai. ^ . 910. G. acuta L. —Bord des eaux : environs de Rennes [c. dans tous les environs] (Degland). AR. Mai-j» ¥ . 911. G. pallescens L. — Bois, prés ombragés : les Vaux en Cesson, la Ville-Asselin près Saint-Grégoire, etc. . . PC. Mai-jn. ¥. 918. G. Œderi Ehrh. — Lieux humides : C. Mai-j'. CH. PICQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 111 913. C. extensa Good. — Prés salés, bord des marais salés, rochers maritimes : Saint-Malo. PC. Été. ^. 914. C. puiictata Good. — Lieux humides, bord des sources du littoral : bord de la Rance à la Richardais et v.-à v.— Saint-Servan, Saint-Briac (Mabille) ; côte de Saint- Coulomb (P. Rolland). R. Mai-j". -f . 915 . C. Hornschuchiana Hop. — Landes, prés marécageux : cale, de Rennes (J.-M. Sacher) ; Bonnemain, 0. de la forêt de Rennes (F. Hodée) . PC. Mai-j». '^ . 916. C. distans L. — Prés humides : AC. Mai-j». ¥ . 917 . C. binervis L. — Landes, prés humides : C. Mai-j ^ ^ . 918. C. laivigata Sm. — Prés humides, bord des ruisseaux, des bois : C. Mai-j". ¥ . 919. G. limosaL. — Marais : étang deLandemarais (Puiseux). R. J". ■^. 920. C. paniceaL. — Préshumides, marais : CC. Avr.-mai. ¥ . 921. C silvatica Huds. — Bois:C. Avr.-mai. "^ . 922. C. strigosa Huds. — Bois humides : Saint -Sulliac (Mabille) ; Saint-Grégoire [près le bourg] (Letourneux) ; landes d'Izé (V. Sacher) ; forêt de Villecartier (Lloyd). RR. Mai. ^. 923. C. pendula Huds. — Lieux frais ombragés: Rennes (Letourneux) ; Bréquigny (Debooz) ; Langon, Bonne- main (de la Godelinais) ; Beaufort (F. Hodée) ; la Molière (CoUeu, Picquenard) ; la Gaultraie en Saint-Jacques (Picquenard) . AR. Mai-j". ^. 924. C. pseudo-Gyperus L. — Bord des eaux : AC. Été. ^ . 925. G. ampullacea Good. — Prés humides, marais tour- beux: c. Chàteauneuf (Mabille) . R. Mai-j". ^ . 926. G. vesicaria L. — Bord des marais, des rivières: C. Mai-j". ^. 927. G. paludosa Good. — Bord des eaux, ordinairement en terrain calcaire : cale . de Rennes [c . à la Gaultraie] (Letourneux) ; Trublet près Rennes (F. Hodée). R. Mai- 112 NANTES. — BULL. SOC. SC . NAT. OUEST. — T. 7. 928. G. prîecox Jacq. — Pelouses, bruyères : C. Pr. ^ . 929. C. pilulifera L. — Bruyères, prés humides, pelouses sablonneuses: C. Mai-jn. %. 930. C.glaucaScop. — Lieux humides argileux :C.Mai-j". ^. 931. C. hirta L. — Pelouses, prés : AC. Mai-j". ^ . 932 . C. f iliformis L. — Marais : ce. tourbières de Châteauneuf (Mabille). RR. Jn. -if . GRAMINÉES. 933. Panicum sanguinale L. — Champs cultivés, bord des chemins : C . Été . ® . 934. P. filiforme Kœhler. — Mêmes lieux : PC. At-oct. ® . 935 . P. Crus-galli L. — Mares desséchées, fossés : AC. Été. ® . 936. Setaria viridis P. B. — Lieux cultivés : PC. Été. ®. 937. S. verticillata P. B. — Lieux cultivés : PC. Été. ®. 938. S. glauca P. B.— Champs cultivés, bord sablonneux des chemins : Fougères (V. Sacher) ; Noyal-sur- Vilaine (Gallée) ; Redon, c. la Roche-du-Theil (Moreau). R. Été. ®. 939. Phalaris minor Retz. — Lieux cultivés du littoral : presqu'île Besnard près Saint-Malo (Gallée) ; Saint- Briac, Roteneuf, Lavarde (P. Rolland); pointe du Meinza près Saint-Coulomb (Jeanpert) ; env. de Pontor- son (Saint-Gai). PC. Été. ®. 940. P. arundinacea L. — Bord des eaux : C. Été. ^ . 941 . Anthoxanthum odoratum L. — Prés : CC. Pr. ^ . 942. A. Puellii Lecoq. — Bords sablonneux des chemins : AC. Pr. ¥. 943 . Alopecurus pratensis L. — Prés, pelouses : C. Pr. ® . 944. A. agrestis L. — Moissons, champs cultivés surtout du calcaire et du littoral : Saint-Grégoire, Mont-Dol, etc.. . PC. Été. ®. CH. PICQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 113 945. A. bulbosus L. — Fossés, bord des mares, surtout du calcaire et du littoral : AC . (Mabille) . Été . "^ . 946. A. geniculatus L. — Fossés, prés humides: «VC. J-- sept. ®. 947. A. fulvus Smith. — Mêmes lieux : AC. J»-sept. ® . 948. Phleum arenarium L. — Sables maritimes : C. Mai- r- ®- 949. P. pratense L. — Prés, pelouses : C. Été. ®. 949biej^ljj3Qj.j^ minima Ad. — Sables maritimes, pelouses sèches : Langon (de la Godelinais) . R. Mars-avr. ® . 950. Gynodon Dactylon Pers. — Lieux sablonneux: littoral : c. — Intérieur : moins c. et ordinairement dans le calcaire . Été . ^ . 951 . Spartina stricta Roth. — Vases salées : la Rance à la Richardais et à la Ville-ès-Nonais (Mabille) ; baie entre Saint-Jouan et Saint-Servan (Jeanpert). PC. At-sept. 2^. 952 . Leersla oryzoides L. — Bord des rivières, des étangs : la Vilaine [mail d'Onges], la Seiche, l'Ille, le Meu, etc.... (Lloyd). AC. Été. ¥. 953. Goleanthus subtiiis Seid. — Vase desséchée du bord des étangs, surtout sur le schiste : étangs de Comper, Paimpont, Rouvre, Hédé, Beaufort, Villecartier, Tré- migon, Carcraon, Marcillé-Robert (Sirodot, Gallée) ; la Higourdais (F. Hodée) etLandal en Épiniac (Gallée) ; étang Neuf en Québriac (P. Rolland). AR. At-sept. et plus tard. ® ' . 954. Polypogon monspeliensis Desf. — Lieux humides salés : Saint-Malo, écluse de Livet (Mabille); marais de Dol (herb. Degland) ; environs de Pontorson (Saint- Gai) ; Redon (F. Hodée). PC. J^-j'. ®. 1. M. le professeur Sirodot a publié un travail fort intéressant sur cette plante dans les Annales des Sciences Naturelles, (Botanique) X, 18G9. 114 NANTEt4. — BULL. SOC. SC . NAT. OUEST. — T. 7. 955. P. maritimus Willd. —Mêmes lieux: Cancale (herb. Degland).RR. J"-at. ®. 956. P. littoralis Sm. — Mêmes lieux : Cancale (herb. Degland) ; environs de Pontorson (Saint-Gai) ; Redon (F. Hodée).PO. J"-j'. ®. 957. Agrostis alba L. — Lieux cultivées: C. Pr. Été. ¥. |5 A. stolonifera Auct. non L. 7 A. maritima Lam. 958. A. vulgaris With. — Prés, bord des chemins : CC. Pr. Été. ^. var. A. duMa DC. var. A. pumila Auct. 959. A canina L. — Prés, pelouses : CC. Mai-j». ¥ . 960. A. setacea Curt. — Landes : C. J^-j*. ^ . 961. A. interriipta L. — Moissons : Saint-Lunaire (Morin). RR. Été. ® ^ 962. Lagurus ovatus L. — Sables maritimes : Paramé (Nicolle). RR. Jn-j'. ®. 963. Calamagrostis Epigeios Roth. — Haies, bois, d'ordi- naire dans le calcaire : c. coteaux de la Rance vis-à-vis Saint-Servan (Mabille) ; Rennes [Saint-Laurent] (Le Gall) ; forêt de Rennes, Saint-Jacques (Degland) ; Saint- Aubin-du-Cormier (V. Sacher) ; Tressé, forêt du Mesnil (Hodée).R. Jn-j t. 9Q^^'\ Psamma arenaria R. Br. — Sables maritimes : C. J"- 964. Gastridium lendigerum Gaud. — Lieux cultivés, bord des chemins : Joué, Saint- Jacques. AR. Été. ®. 965. Milium effusum L. — Bois : AC. Mai-j". ®. 966. Phragmites communis Trin. — Marais, bord des eaux : C. J-'Sept. ^. 1. A. Spica-venti L. est introduit avec les céréales. CH. PICQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 115 967 . Kœhleria cristata Pers. — Coteaux, sables du littoral : .Roteneuf (F. Hodée). PC. J--]"*. ¥. 968. Aira csespitosa L. — Prés, bruyères : C. Été. ^. 969. A. uliginosa Weihe. — Marais tourbeux: Paimpont (herb, Deglang) ; étangs de Rosbise (J.-M. Sacher), de Landemarais (V. Sacher) ; c. Redon et env. (Lloyd). AR. Jt-a*. ^ . 970. A. flexuosa L. — Bois montueux, landes : forêt de Paimpont, lande de Tayle (herb. Degiand) ; forêt de Fougères (V. Sacher); ce. canton du Bout-de-Terre dans la forêt de Villecartier (Lloyd) ; Québriac (P. Rolland). AR. J°-j'. ^. 971. A. caryophyllea L. — Lieux sablonneux, talus, landes : C. Pr. ®. 972. A. prsecox L. — Mêmes lieux : C. Pr. ®. 973 . Airopsis agrostidea DC. — Bord des eaux tranquilles : étangs de la Rigaudière, de Liffré, forêt de Paimpont (herb. Degiand) ; étang de Rosbise (J.-M. Sacher) ; Fougères (Delise) ; ce. étangs du Rouvre (Mabille), de Boulet en Feins (Gallée) ; c. étang de Vial près Redon (Moreau) et Redon (Lloyd). PC. Été. ®. 974. IIolcus lanatus L. — Prés, pelouses : C. Mai-j". ^. 975. H. mollis L. — Lieux ombragés : AC. J"-j' ^. 976. Arrlienaterum elalius Gaud. — Lieux cultivés: cale. de Rennes (Degiand). R. Été. ^. 977. A . bulbosum Presl. — Mêmes lieux : CC. Été. 978. Aveiia strigosa L. — Moissons: AC. (Lloyd). Jn-j'. ®. 979 . A. fatua L. — Mêmes lieux: C. (Lloyd, Mabille). Jn-j'. ® . 980. A. barbata Brot. — Champs cultivés du littoral : AC. (Lloyd, Mabille). J"-j'. ®. 981. A. pubescens L. —Bruyères, landes du littoral : c. des Côtes-du-Nord à Saint-Coulomb (Lloyd). PC. Été. ^ . 982. A. flavescens L. — Bord des haies : C. J'-j'. '^. 983. DanthoiiiadecumbensDC— Prés,landes:C. J-'j'. 2/:. 116 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. 984. Melica uniflora Retz. — Lieux ombragés: AC. Mai- 985. M. cserulea L. — Bruyères tourbeuses, prés humides : C. Été. ^. 986. Briza média L. — Prés, pelouses : C. Mai-j°. ^ . 987. B. minor L. — Moissons, champs cultivés du littoral : C. J"-jt. ©. 988. Poa loliacea Huds. — Sables, murs du littoral : ac. — A l'intérieur: Rennes (Picquenard) . J"-j*. ®. 989. P. annua L. — Bord des chemins : CC. à peu près toute Tannée. ®. 990. P. bulbosa L. — Bord des chemins, lieux pierreux, calcaire et littoral : buttes de Coësmes près Rennes (Saint-Gai). AR. Été. ^. 991. P. nemoralis L. — Lieux ombragés : C. Été. ¥ . 992. P. trivialis L. — Prés, pelouses : CC. Mai-j». 2, . 993. P. pratensis L. — Prés, sables maritimes, murs : C. Été. y. 994. P. compressa L. — Talus, pelouses, prés, dans le calcaire, vieux murs : Rennes (Brossais-Saint-Marc) ; château de Hédé, c. Saint-Jacques (Picquenard). R. J»-j*. ^ . 995. Glyceria fluitaus R. Br. — Mares, fossés, rivières : CC. Jt-sept. ¥. 996. G. spectabilis M. etK. — Bord des rivières, des marais : AC. Jt-sept. ^ . 997. G. plicata Fries. — Mares, fossés : PC. Été. 998 . G. maritima M. et L. — Vases et prés salés : C. Jt-sept. ^ . 999. G. distans Vahl. — Bord des mares, des fossés, du littoral: C. Mai-j». ®. 1000. G. procumbens Smith. — Bord des marais salés : AC. Mai-j»». ®. CH. PICQUENAKD. — PLANTES VASCULAIRES 117 1001. G. airoides Reich. — Lieux marécageux : c. littoral. Mai-j°. ©. 1002. Dactylis glomerata L. — Prés, pelouses : CC. J"- sept. ^. D. hispanica DC. — Forme des coteaux et rochers maritimes et qqf. de l'intérieur. 1C'03. Cynosurus cristatus L. — Prés, pelouses : C. J»- sept. ^ . 1004. C. echinatus L. — Pelouses du littoral : par localités des Côtes-du-Nord à Cancale (Lloyd) AR. Mai-j". ®. 1005. Festuca uniglumis Ait. — Sables maritimes : CC. Mai-j". ®. 1006 . F. ciliata DC. — Talus, murs du littoral : Saint-Lunaire (Mabille) ; Saint-Coulomb (Morin). R. Mai-j". ®. 1007. E. pseudo-Myuros S. Wil. — Murs, lieux sablon- neux : CC. Pr. ®. 1008. F. sciuroides Roth. — Mêmes lieux : C. Pr. 0. 1009. F. tenuifolia Sibth. — Bruyères, bois : C. Mai-j*. ¥ . 1010. F. diiriuscula L. —Mêmes lieux : C. J^-j*. "^ . 1011. F. lieterophylla Lam. — Lieux boisés: Fougères (Lloyd). RR. Mai-j °. ¥. 1012. F. rubra L. — Prés, pelouses, murs : C. Été. ¥ . F. lialmyrisM.Qhi\\e, . — Forme des sables maritimes. 1013. F. arundinacea Schreb. — Prés, surtout du calcaire et du littoral : Châteauneuf, Roteneuf (Mabille) ; Mont- Dol (F. Hodée) ; c. marais de Dol ; Saint-Grégoire (Picquenard) . R. Mai-j*. ^. 1014. F. pratensis Huds. — Prés, surtout du calcaire et du littoral: AC. Mai-j". ^. 1015. F. rigida Kunth. — Vieux murs : AC. Mai-j". ®. 1016. F. tenuiflora Schrad. — Vieux murs : Rennes (Degland) ; la Ville-ès-Nonais (Morin). RR. Mai. ®. 118 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT . OUEST. -• T. 7. 1017. F. Poa Kuiith. — Pelouses sèches, rochers schisteux: env. de Rennes (Degland) ; Vitré (V. Sacher) ; le Plessis et Bougros-en-Bains, Beaumont près Redon (Moreau) ; Saint-Thurial, Monterfil (J. Oberthûr, Picquenard) ; Pléchatel (P. Colleu, Picquenard) ; Martigné-Ferchaud, Pontréan (Picquenard). PC. Mai-j". ©. 1018. F. tenuicula Kunth. — Rochers schisteux : Vitré (Lloyd) ; Monterfil (Picquenard). RR. Mai-j». ®. 1019. Brachypodium silvaticum P. B. — Haies, bois : C. J"-at. 2£. 1020. B. pinnatum P. B. — Landes, bois secs, talus : C. J»-a^ ^. 1021. Bromus secaliniis L. — Moissons : AC. J"-j'. ®. 1022. B. comniutatus Schrad. — Prés, pelouses, ordinaire- ment du calcaire : de Pontorson à Chérueix (Lloyd) . R. Mai-jn. ®. 1023. B. racemosus L. — Prés : C. Mai-j". ® . 1024. B. mollis L. — Prés, pelouses, bord des chemins : CC Mai-sept. ®. 1025. B. arvensis L. — Moissons du calcaire et du littoral : Saint-Malo (Mabille) ; cale, de Rennes [la ChaussairieJ (Degland). RR. J"-j*. ®. 1026. B. asper L. — Haies, bois : Saint-Jacques, Saint- Grégoire, etc. . . PC. J^-jt. ^ . 1027. B. giganteus L. — Endroits frais ombragés : Épiniac (Rolland) ; env, de Rennes [Galais, Joué] (Degland) ; Bonnemain, Plerguer (F. Hodée) ; la Vallée près Chevré (Picquenard). R. J"-jt. 2c . 1028. B. erectus L. — Prés, talus, haies du calcaire : Bruz ILormandièrej (herb. Degland) ; Saint-Jacques [laGau- traie] (F. Hodée). RR. J"-j^ ¥ . CH. PICQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 119 1029. B. sterilis L. — Murs, rochers, lieux pierreux: CC. Mai-j". ® *. 1030. B. rigidus Roth. — Murs, lieux sablonneux : Rennes. PC. Mai-j«. ®. 1031 . B. diaiidrus Curt. et angl. — Murs, sables maritimes : G. — Intérieur: Combourg. R. Mai-j». ®. 1032. Gaiidinia fragilis P. B. — Prés, pelouses, d'ordinaire dans le calcaire : cale, de Rennes [la Gautraie] (Degland) . RR. Jn-jt. ®. 1033. Triticuni repeiis L. — Bord des chemins, des haies, lieux incultes : CC. Été. ^. a T. repens L. /3 T. iniermedmm Host., D. -Jouve. y T. littorale Host., D. -Jouve. —Forme du littoral. 1034. T. jiinceiim L. — Sables maritimes : C. Jn-j'. 2^ . 1035. Hordeum muriniim L. — Lieux incultes, bord des chemins : C. Été. 1036. H. ppatense Huds. — Prés du littoral : C. Été. ®. 1037. H. maritimum With. — Prés du littoral :ar. (Mabille). Mai-jn. ®. 1038. Lolium perenne L. — Prés, bord des chemins. CC. Été. ^. 1039. L. multiflorum Gand. — Moissons : AC. Jn-j*. ®. 1040. L. temulentum L. — Moissons : C. J^-jt. ® . 1041. L. arvense With. — Moissons : AC. Été. ®. 1042. Lepturus incurvatus Trin. — Prés salés : C. Été. ®. 1043. Nardus stricta L. — Prés, bruyères humides : C. Mai- 1. B. tectorum L. apparaît le long des chemias de fer : Saint-Malo (P. Rolland) ; c. la Brohinière ; ligne de Rennes à Redon. 120 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. CONIFÈRES. 1044. Juniperus communis L. — Haies, bois, landes des terrains schisteux ou calcaires : Saint-Jacques (Letour- neux) ; Lormandière, forêt de Montfort (Picquenard) ; Laillé (Le Gall) ; forêt de Paimpont (Gadeceau) ; taillis, à la Molière en Saint-Senoux. RR. Mai. î). 1045. Taxus baccata L. — Forêts, dans les endroits sauvages : forêts de Paimpont (Gadeceau) et de Montfort (Picquenard). R. Pr. "f» '. ÉQUISÉTACÉES 1046. Equisetum arvense L. — Champs sabonneux, bord des eaux : C. Mars. ^. m 1047. E. Telmateia Ehrh. — Fossés du calcaire : écluse de Hédé (herb. Degland) ; Feins (Gallée) ; Bois-Roux (Picquenard). RR. Mars-avril. ^. 1048. E. limosum L. — Lieux langeux : C. Mai-j". ^ . 1049 . E . palustre L . — Lieux sablonneux humides : calcaire de Rennes [la Chaussairie] (Le Gall) ; ac. environs de Dinan jusqu'en Ilie-et-Vilaine (Mabille). R. Mai-j°. ^. MARSIGLIACÉES ^ 1050. Marsiglia quadrifoliata L. — Marais: env. de Redon. RR. Été-aut. ^. 1051. Piliilaria globulilera L. — Bord des eaux, mares : AC. Été.^. LYCOPODIACÉES 1052. Lycopodium clavatuni L. — Coteaux ombragés de châtaigniers, landes mon tueuses herbeuses : Louvi- gné-du-Désert (M"« Legrand) ; env. de Rennes, Hédé 1. Est cultivé pour l'oraemeat. 2. Azolla fdiculoides Lam. (Azollées) est abondamment naturalisé dans les eaux tranquilles, surtout au S. de Rennes. CH. PICQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 121 (herb. Degland); Saint-Médard, Saint-Germain-sur-Ille (Letourneux) ; forêt de Fougères (de la Pylaie) ; Mellé (Baron) ; Orgères, Laillé (Gallée). AC. Été. ^ . 1053. L. iniindatum L. — Marais tourbeux: forêts de Coulon (herb. Degland) ; de Fougères (Godefroi) ; étang de Landemarais (Lloyd) ; lande d'Argant près Paimpont (Gallée) ; Bains (Moreau) ; « Pléchatel » (P. Rolland). R. Été. ^. FOUGÈRES 1054. Ophioglossum vulgatum L. — Prés humides : env. de Rennes [Saint-Jacques, Bruzl (herb. Degland). R. Mai-j". ^. 1055. Osmunda regalis L. — r. Rennes (F. Hodée) ; ailleurs, par localités : AC. Été. ^ '. 1056. Ceterach oïficinarum Willd. — Vieux murs : Rennes [où ac] (Degland); Fougères, Redon (Moreau) ; Bourg-des-Comptes, Saint-Sulliac, ac. Saint-Servan (P. Rolland) ; Montfort-sur-Meu (F. Hodée) ; Saint- Germain-sur-Ille, Hédé (Picquenard) ; prob. AC. Un peu toute l'année. "^ . 1057. Polypodiiim vulgare L. — Vieux murs, troncs, rochers : C . Été . "^ '^ . 1058. Aspidiuni angulare Kit. — Haies, chemins creux : C. Été. ¥. 1059 . Polystichum Tlielypteris Roth. — Marais : Orgères, Montauban [fossés du château], Teil (herb. Degland) ; Pontpéant (Le Gall). R. Été. ^. 1060. P. Oreopteris DC. — Lieux ombragés frais : forêts de Villecartier, de Fougères (Lloyd) ; de Rennes, de 1. L'horticulture pille sans vergogne ses localités en lUe-el-Vilaine. Nous avons vu en emporter de magniliques touffes provenant des bords du Canut. '2. P. Dryopteris L., indiqué par Despréaux c. à la forêt de Villecartier, n"a pas été rétrouvé même après les recherches très attentives de J. Lloyd. 1^2 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. Paimpont [sud], Trans (Gallée); Monterfil (J. Oberthiir, Pioquenard). R. Été. ^. 1061. P. spiniilosiim DC. Lieux ombragés : AC. Été. ^. 1062. Asplenium Filix-feniina Bernh. — Bord des eaux, des fossés : C. Été. ^ . 1063. A. Trichomanes L. — Bord des haies, vieux murs : C. Été-aut. 2f . 1064. A. marinum L. — Fentes des rochers maritimes, rarement puits du littoral : des Côtes-du-Nord à Saint- Malo (Lloyd) ; le Lupin (P. Colleu). R. Mai-sept. ^. 1065. A. Adianthum-nigrum L. — Haies, vieux murs : ce. Été-aut. ^. 1066. A. lanceolatum Sm. — Talus du littoral : ac (Lloyd) ; schistes de l'intérieur : Pléchatel, Monterfil, R. Été. ^. 1067. A. Ruta-miiraria L. — Vieux murs : Rennes, Hédé. AC. par localités, à peu près toute l'année. ^ . 1068. A. septentrionale L. — Vieux murs, rochers : était RR. à Fougères (Delise) ; Saint-Malo-de-Phrly (Gallée). RR. Été. -if. 1089. Scolopendrium officinale DC. — Lieux frais ombragés, vieux murs humides, puits : AC. Été. "^ . var. dœdalea Lloyd. — Dans un puits à Rennes (G. del'Isle). RR. 1070. Blechnum spicant Roth. — Bois, talus ombragés: C. Été. ^. 1071. Pteris aquilina L. — Landes, bois : CC. Été. ¥. Omission 326 '''^ Saxifraga granulata L. — Coteaux secs, bois, prés: la Ville-ès-Nonais (Gautier). RR. Mai. ^ '. 1. En réalité, en tenant compte "de quelques numéros his, notre tlore d'ille-et- Vilaine comprend environ 1080 espèces. CH. PICQUENARD — PLANTES VASCULAIRES 128 biS. SUPPLÉMENT I. Plantes a ajouter : ggjbis Potentilla reptans L. — Bord des chemins, lieux cultivés : ce. J"-j'. ^. 807"'" Orchis Morio L.— Pelouses, landes: C. Avr.-mai. ^. 924 bis Carex riparia Curt. — Bord des eaux : C. Mai-j". 2^ . 1060*'" Polysticiuim Filix-mas Roth. — Haies, bois: C. Mai-sept. ^. II. Localités nouvelles : 13. Ranunculus Liiigua. — Par suite d'un erreur de mémoire, j'ai indiqué l'étang de Combourg; c'est à l'étang de Montsorel que cette plante avait été trouvée ; l'étang de Montsorel est maintenant en culture. 214. Trifolium maritiniiiiii. — Dans les prés au bord de l'Oust et de la Vilaine sous Redon. 217. T. resupinaUim. — Avec le précédent, à Redon. 497. Hieracium muroruni. — Forêt de Rennes, à l'ouest du rond-point de Mi-forêt, à côté de Polystichum Oreopteris et de Convallaria 7naialis. 865. Luzula pilosa. — Forêt de Paimpont (E. Gadeceau). 895. Carex divisa. — Redon, à côté de Trifolium resupi- natum et mariti?num. CH. PICQCENARD. — PLANTES VASCULAIRES 123 TABLE DES NOMS DE GENRES ' Acer 168 Achillea 433-434 Acorus 799 Adenocarpus 192 Adoxa 376 ^gopodium 351 ^thusa 362 Agrimonia 266-267 Agrostemma 119 Agrostis 957-961 Aira 968-972 Airopsis 973 Ajuga 639-640 Alchemilla 669 Alisma 760-763 Allium 842-846 Alnus 756 Alopecurus 943-947 Alsine 132 Althœa 156 Amaranthus 671-673 Amni 350 Anagalis 650-651 Anchusa 651 Androsasmum 166 Anémone 3 Angelica 366 Anthémis 435-437 Anthoxanthum 941-942 Anthriscus 336-337 Anthyllis 228 Antirrhinum 568 Apium 343 Aquilegia 29 Arabis »3-64 Arenaria 133-134 Armeria 663 Arnoseris 473 Arrhenaterum 976-977 Artemisia 429-432 Arum 797-798 Asperula 393-393 Asphodelus 835-836 Aspidium 1058 Asplenium 1062-1068 Aster 408 Asterocarpus 102 Astragalus 229 Atriplex 686-698 Avena 978-982 B Ballota 635 Barbarea 59-61 Bellis 409 Beta 685 Betonica 633 Betula 755 Bidens 419-420 Blechnum 1070 Borago 544 Brachypodium 1019-1020 Brassica 47 Briza 986-987 Bromus 1020-1031 Brunella 638 Bryonia 304 Bupleurum 332-333 Butomus 765 Buxus 711 bie 1. Les numéros placés à la suite des noms de genres indiquent la place occupée par les espèces dans le Catalogue, 124 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT . OUEST. T. 7. c Cakile 76 Calamagrostis 963 Calamintha 616-617 Galendula 448 Callitriche 724-728 Calluna 514 Caltha 26 Campanula 506-507 Capsella 83-84 Cardamine 65-70 Garduus 455-457 Garex 894-932 Carlina 462 Garpinus 742 Carum 352 Gastanea 737 Gentaurea 465-471 Gentrophyllum 464 Gentunculus 652 Gerastium 142-146 Geterach 1056 Geratophyllum 729-730 Ghaerophyllum 335 Gheiranthus 58 Ghelidonium 38 Chenopodium 678-684 Ghlora 522 Chrysanthemum 439-442 Ghrysosplenium 327 Gicendia 527-528 Gichorium 474 Gircsea 295 Girsium 549-454 Gladium 873 Glematis 1 Glinopodium 618 Gochlearia 77 Golchicum 848 Goleanthus 953 Gomarum 258 Coniuiu 345 Gonopodium 353 Convallaria 828-829 Gonvolvulus 529-531 Cornus 374 Goronopus 87 Gorrigiola 307 Gorydalis 39-40 Gorylus 741 GrataegQS 279-280 Grepis 492-494 Grithmum 355 Guscuta 532-535 Gynodon 950 Gynoglossum 1003-1004 Gyperus 869-871 D Dactylis 1002 Danthonia 983 Daphne 710 Datura 556 Daucus 341-342 Delphinium 108-110 Digitalis 567 Diplotaxis 51-52 Dipsacus 401-402 Doronicum 433 Draba 78-79 Drosera 103-104 E Echium 536 Elatine 147-149 Eleocharis 876-879 Elodea 759 Elodes 167 Endymion 841 Epilobium 287-293 Epipactis 814-815 Equisetum 1046-1049 Erica 511-513 Erigeron 410 Eriophorum 891-93 Erodium 178-180 Ervum 230-238 Eryngium 329-330 CH. PICQUENARD. PLANTES V ASC UL AIRES 125 Erysimum 33-56 Erythraea 324-326 Eupatorium 405 Euphorbia 712-721 Euphragia 394 Euphrasia 397-98 Evonymus 184 F Fagus 736 Festuca 1005-1018 Ficaria 25 Filago 421-423 Fœniculum 363 Fragai'ia 237 Frankenia 107 Fraxinus 517 Fritillaria 834 Fumaria 41-45 G Galanthus 827 Galeobdolon 626 Galeopsis 627-629 Galium 382-391 Gastridium 964 Gaudinia 1032 Genista 189-190 Gentiane 523 Géranium 169-177 Geum 231 Gladiolus 823 Glaucium 37 Glaux 637 Glechoma 620 Glyceria 995-1001 Gnaphalium 426-428 Gratiola 566 H Halianthus 131 Hedera 373 Helianthemum 89-90 Helleborus 27 Helminlliia 478 Helosciadum 347-348 Heracleum 371 Herniaria 308-309 Hieracium 495-501 Hippuris 300 Holcus 974-975 Hordeum 1033-1037 Hottonia 655 Humulus 734 Hydrocharis 758 Hydrocotyle 328 Hyoscyamus 555 Hypericum. 159-165 Hypochaeris 482-483 I Ilex 516 Illecebruni 310 Inula 412-418 Iris 821-822 Isnardia 294 Isopyrum 28 J Jasione 503 Juncus 849-863 Juniperus 1044 K Knautia 403 Kœhleria 967 L Lactuca 483-488 Lagurus 962 Lamium 622-625 Lapsana 472 Lappa 460-461 Lathrœa 607 Lathyrus 239 Lavatera 157-243 Leersia 952 Lemna 788-792 Leontodon 476 126 NANTES . BULL. SOC. se. NÀT. OUEST. — T. 7. Lepidium 80-82 Lepturus 1042 Ligustrum 518 Limnanthemum 521 Limosella 588 Linaria 569-575 Linum 150-151 Lithospermum 537-538 Littorella 664 Lobelia 502 Lolium 1038-1041 Lonicera 380 Lotus 223-227 Luzula 864-868 Lychnis 116-118 Lycopodium 1052-1063 Lycopsis 542 Lycopus 611 Lysimachia 647-49 Lythrum 301-302 M Malachium 141 Malus 283 Malva 153-155 Marrubium 634 Marsiglia 1050 Matricaria 438 Matthiola 57 Medicago 194-199 Melampyrum 589 Melica 984-985 Melilotus 200-202 Melittis 621 Mentha 607-610 Menyanthes 520 Mercurialis 722-723 Mespilus 281 Mibora 949 ■'^^ Milium 965 Mœnchia 140 Monotropa 515 Montia 306 Myosotis 544-550 Myosurus 4 Myrica 757 Myriophyllum 297-299 N Naias. 785-786 Narcissus 824-826 Nardus 1043 Narthecium 847 Nasturtium 71-72 Neottia 816-817 Nepeta 619 Nuphar 32 Nymphœa 31 O Odontites 595-596 QEnanthe 356-361 QEthusa 362 Ononis 193 Onopordon 459 Ophioglossum 1054 Ophrys 812-813 Orchis 800-811 Origanum 613 Ornithogalum 838-839 Ornithopus 230 Orobanche 599-605 Orobus 244 Osmunda 1055 Oxalis 181-182 P Panicum 933-935 Papaver 33-36 Parietaria 733 Paris 830 Pastinaca 370 Pedicularis 590-591 Peplis 303 Petasites 407 Petroselinum 344 Peucedanum 368-69 Phalaris 939-940 CH. PICQUENARD. — PLANTES VASCULAIRES 137 Phleum 948-949 Phragmites 966 Phyleuma 304 Picris 477 Pilularia 1051 Pimpinella 354-35o Pinguicula 643 Pirus 282 Plantage 665-668 Poa 988-994 Polycarpon 311 Polygala 105-106 Polygonum 701-709 Polypodiura 1057 Polypogon 934-956 Polystichum 1039-1061 Populus 753-734 Portulaca 303 Potamogeton 768-780 Potentilla 239-263 Poterium 670 Primula 633-634 Prunus 245-249 Psamma 963 ^^^ Pteris 1071 Pulmonaria 339 Q Quercus 738-740 R Radiola 132 Ranunculus 3-24 Raphanus 46 Reseda 100-101 Rhamnus 185-186 Rhinanthus 592-593 Rhyncospora 874-875 Ribes 325 Romulea 820 Roripa 73-75 Rosa 268-278 Rubia 381 Rubus 252-256 Rumex 691-700 Ruppia 781-82 Ruscus 831 S Sagina 120-123 Sagittaria 764 Salicornia 674-675 Salix 743-752 Salsola 676 Salvia 612 Sambucus 377-378 Samolus 656 Sanicula 331 Sarothamnus 191 Saxifraga 326 Scabiosa 404 Scandix 334 Scherardia 394 Schœnus 872 Scilla 840 Scirpus 880-890 Sclerantus 312-313 Scolopendrium 1069 Scorzonera 481 Scrophularia 563-565 Scutellaria 636-637 Sedum 315-323 Senebiera 88 Selinum 367 Senecio 444-447 Serratula 463 Seseli 364 Setaria 936-938 Sibthorpia 587 Silène 111-115 Silybum 45^ Simethis 837 Sinapis 48-50 Sison 349 Sisymbrium 53-54 Smyrnium 346 Solanum 553-554 Solidago 411 128 NANTES . BULL. SOC. se. NAT. OUEST Sonchus 489-491 Sorbus 284-286 Sparganium 795-796 Spartina 951 Specularia 505 Spergula 124-127 Spergularia 128-130 Spiranthes 818-819 Spirœa 280 Stachys 630-622 Statice 658-662 Stellaria 135-139 Suagda 677 Symphytum 540 T Tamus 832 Taraxacum 484 Taxus 1045 Teesdalea 86 Teucrium 641 Thalictrura 2 Thesium 711 Thlaspi 85 Thrincia 475 Thymus 614-615 Tilia 158 Tillaea 314 Tordylium 372 Torilis 338-340 Tormentilla 264-265 Tragopogon 479-480 Trapa 296 Trifolium 203-222 Triglochin 766-767 Triticum 1033-1034 Tulipa 833 Turritis 62 Tussilage 406 Typha 793-794 U Ulex ■ 187-188 Ulmus 735 Umbilicus 324 Urtica 731-732 Utricularia 644-646 V Vaccinium 509-510 Valeriana 395 Valerianella 396-404 Verbascum 557-562 Verbena 642 Veronica 576-586 Viburnum 379 Vicia 231-235 Vinca 519 Viola 91-99 Viscum 375 W Wahlenbergia 508 Z Zannichellia 783-784 Zostera 787 CONTRIBUTIONS A LA CONNAISSANCE ET AU CATALOGUE DES CHRYSIDES de la LOIRE- INFÉRIEURE par l'abbé J. DOMINIQUE I NOTIONS GÉNÉRALES Aucun des auteurs qui ont écrit sur la brillante famille des Chrysides n'a pu se soustraire au charme de son sujet. Il leur a inspiré à tous un tribut d'admiration confinant parfois à la poésie. « Cette famille, écrit Brullé, continuateur de Lepelletier de Saint-Fargeau {Histoire naturelle des Insectes Hyménoptères) y se compose de jolis insectes, moins remarquables par leur grosseur que par l'éclat de leurs couleurs, qui sont métalliques, ou, du moins, d'un vert ou d'un bleu brillant. » Frédéric Chevrier, après avoir jeté à ses lecteurs, comme épigraphe de sa consciencieuse monographie, cette poétique invitation : « Au mont Salève ! Au Jura ! Aux Alpes ! Aux rives du lac de Genève ! » entre en ces termes dans son sujet : « Les Chrysides sont, sans contredit, l'un des plus beaux ornements de l'ordre des Hyménoptères, car, bien qu'elles n'offrent pas toujours des formes aussi sveltes, aussi gracieuses, que certains insectes d'autres tribus, nulle part on ne trouvera un coloris si puissamment riche. » {Description des Chrysides du bassin du Léman ; Introduction) . « Les Chrysides, dit Frey-Gessner, sont les plus brillants des Hyménoptères. » {Tables analytiques pour la détermination des Hyménoptères du Valais . Fam . VIII, Chrysides) . 9 130 NANTES. — BULL. SOC. SG. NAT. OUEST. T. — 7. M. le comte Robert du Buysson est surpris du petit nombre d'entomologistes qui s'occupent des Chrysides : « famille si remarquable, tant par ses couleurs, qui rivalisent avec celles des plus riches Buprestides, que par ses mœurs parasites fort curieuses. Quoi de plus beau, en effet, que des cartons bien garnis de Chrysides ? » [Feuille des Jeunes Naturalistes ; N° 187 . Les Chrysis). Plus tard, le même auteur, devenu l'un des maîtres incontestés de la science des Chrysides, est chargé, comme tel, dans la vaste publication de MM. André (Species des Hyménoptères d'Europe et d'Algérie) de la monographie complète des insectes de ce groupe, habitant dans les limites paléarctiques indiquées par le titre. Inspiré par son sujet, avant de conduire le lecteur à travers les dédales de la science pure, il lui rappelle, par deux beaux vers de Lamartine, qu'il doit tout d'abord s'incliner devant le créateur de ces merveilles : Alix regards de Celui qui fit l'immensité, Vinsecte vaut un monde : ils ont autant coûté . Enfin, et nous clorons ainsi cette série de citations, en violant quelque peu, à dessein, l'ordre chronologique ; M. Elzéar Abeille de PERmN conclut par ces lignes fortement pensées et gracieusement écrites, la préface de son Synopsis des Chrysides de France : « Et maintenant, chers lecteurs, laissez-moi vous dire "en ter- minant, que, si je puis vous faciliter un peu l'étude de ce grand livre de la nature, écrit par une main divine, mon but sera atteint. » J'avoue que, pour ma part, je le déchiffre avec passion. L'examen des délicieux petits bijoux vivants qui font l'objet de cet opuscule, a parfois excité en moi de véritables élans d'enthousiasme. Puissé-je vous faire participer à mes joies et à mon admiration ! » Tels sont aussi les sentiments, tels sont les désirs de l'auteur de ces quelques pages sur les Chrysides. A la vérité, il ne conviera pas ses lecteurs, comme le natura- liste Helvétien, à l'accompagner sur les flancs pittoresques d'un J. DOMINIQUE. — CHRYSIDES DE LA. LOIRE-INF. 131 Salève ou d'un Jura, sur les rives enchantées d'un lac de Genève. Son ambition se borne à l'inviter à parcourir avec lui les plaines, les modestes vallons, les humbles collines de la région peu accidentée dont Nantes est le chef-lieu, pour y faire sommaire connaissance avec le peuple, peu nombreux, mais si richement vêtu, des Chrysides. En d'autres termes, épris, nous aussi, des charmes de ces enchanteresses aux robes de feu et d'or, aux corsages d'azur ou de sinople, nous voudrions rendre contagieuse notre admirative sympathie, et la communiquer à d'autres. Rien à craindre de la partdes Chrysides. Elles sont inoffensives, et, si quelques unes d'entre elles ont été pourvues par la nature de glandes à venin, elles ne sauraient s'en servir pour l'attaque ni pour la défense : tels ces reptiles dans le sang desquels circule le mortel poison et qui sont impuissants, faute d'organes, à en infecter leurs ennemis. Mais les Chrysides n'ont pas d'ennemis, du moins dans l'espèce humaine : les Chrysides sont fées. Terminons ici cet Éloge des Chrysides, — Laus Chrysidis, comme on aurait dit au Moyen- Age, — et passons à des notions scientifiques, plus arides peut-être, mais aussi plus précises. Les Chrysides sont des Hyménoptères parasites, déposant leurs œufs, soit dans une larve de Tenthrédinide (Cleptidae), soit dans les nids de certains autres Hyménoptères : Euménides, Sphégides, Pompilides, Àpides (Chrysididae). Comme l'indique leur nom, elles portent presque toutes pour livrée, de riches et vives couleurs métalliques, affectant une cuirasse chitineuse de consistance crustacée. Elles tiennent par des affinités évidentes à la famille des Proctotrypidae ; les Cleptides formant le chaînon qui les relie à celles-ci . Nous avons dit que les Chrysides étaient généralement ornées de brillantes couleurs. Notons cependant qu'il se présente assez fréquemment des individus appartenant à des classes d'aberra- tions, caractérisées par l'absence complète ou partielle de reflets métalliques. Chez les uns (aberration par ?yiélaniS7ne) l'insecte 132 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. est tout, entier ou partiellement, d'un noir mat. Chez les autres (aberration par rufinismé) il se présente sous une teinte plus ou moins approchant du roux. Les Chrysides sont toujours munies de deux paires d'ailes. Les antérieures sont pauvres en cellules, comme celles des parasites inférieurs de l'ordre des Hyménoptères. Le stigma est toujours nettement accusé. Les postérieures n'offrent aucune cellule complète. Les pattes sont assez longues et robustes, couvertes d'une délicate pilosité. Les ongles des tarses sont, ou simples ou munis de crochets, au nombre de 1 à 6, dont l'observation est importante pour la distinction des genres. L'abdomen est sessile, souvent de forme assez massive. La partie supérieure est ordinairement convexe, tandis que l'infé- rieure est longitudinalement concave, exepté dans le groupe des Cleptides. Chez les Chrysides, la $ est souvent fort malaisée à distinguer du o*, et cette difficulté dans la distinction des sexes a singuliè- rement embrouillé la synonymie des espèces de cette famille. Le plus souvent, cependant, on voit émerger, de l'apex abdominal de la 9, le tuyau exertile et rétractile formé par les derniers segments et constituant le fourreau de l'oviscape, tandis que, chez le or', le ^"^^ segment abdominal, qui semble le dernier, (les Parnopes exceptés, qui en montrent 4) parait moins long, plus transverse, et son bord postérieur tend à se couper carrément. L'œuf des Chrysides est pondu, soit sur le paroi de la cellule renfermant la progéniture de leurs victimes, soit sur la larve elle-même, dont les jeunes Chrysides doivent se nourrir. L'éclosion a lieu 3-5 jours après la ponte. Au bout de 12-18 jours, la larve de Chryside a achevé de dévorer celle aux dépens de laquelle elle fait son entrée dans la vie, tout en respectant les provisions amassées par une prévoyance maternelle, devenue inutile. Le moment est venu de se filer un cocon : ce qu'elle fait d'ordi- naire, sauf le cas où elle se trouve suffisamment abritée dans les tissus fabriqués par les Hyménoptères parasités. Elle passe la saison froide dans un engourdissement, dont les tièdes rayons du soleil ont peine à la faire sortir pour quelques rapides instants. J. DOMINIQUE. — CHRYSIDES DE LA LOIRE-INF. 133 Lorsqu'enfin le printemps revient faire bouillonner la sève dans les vaisseaux des plantes et le sang dans les veines des animaux, la captive devient inquiète, agitée, et le dan- gereux travail de la nymphose s'accomplit en elle. Huit ou quinze jours de souffrance, et le frêle insecte abandonne son maillot, se fraye une issue vers le dehors, où l'appelle le radieux soleil, déploie ses ailes diaphanes et va se baigner dans l'azur. Les Chrysides sont essentiellement héliophiles. De moins en moins nombreuses à mesure que l'on remonte vers le Nord, elles abondent dans les contrées méridionales et tropicales, Dans notre région, on les rencontre depuis le premier prin- temps, jusqu'à la fin d'octobre. « C'est à partir de 8 à 9 heures du matin, jusqu'à 4 ou 5 heures du soir, que ces petits météores ailés prennent leurs ébats, partout où le soleil frappe et chauffe. Les murs, les vieux bois, les arbres secs, les talus, les tertres des chemins et des fossés, les carrières de sable, les tas de pierres, les galets anciens et les berges des rivières, voilà où vivent nos bestioles. » Leur vivacité semble augmenter en raison de la chaleur. J'ai pris une Chrysis hybrida Lep. sur un arrosoir tellement sur- chauffé qu'il était littéralemement impossible de le toucher à la main sans se brûler ; tous les jours elle venait s'y reposer, aux heures les plus chaudes. » La nuit, les jours sombres, pendant la pluie et les vents froids, nos frileuses, blotties dans quelque trou ou nid aban- donné, jeûnent et restent immobiles. A l'arrière saison, beau- coup d'espèces ont disparu, et celles qui restent ne se montrent plus que quelques heures par jour ^ » Tels sont les endroits où il convient de chercher les Chrysides, mais mieux encore sur les fleurs dont elles sucent, pour se nourrir, les sécrétions sucrées, sur les Ombellifères surtout, sur les jeunes pousses des Tilleuls, des Frênes, etc., dont elles recueillent les suintements mielleux, sur les arbres et les arbustes hantés par des pucerons, dont elles lèchent, comme les fourmis, les déjections avec friandise. 1. R. DU BuYssoN in E. André : Speciea des Hyménoptères d'Europe et d'Algérie, Tome VI, p. 33. 134 NANTES. — BULL. SOC. SC . NAT. OUEST. — T. 7. C'est sur des Groseillers aux feuilles recroquevillées par les Aphides, que nous avons fait nos plus fructueuses chasses de Cleptides, dans les brûlantes journées de juillet et d'août. Ces insectes y'abondent, en compagnie d'une multitude de Fouis- seurs aussi vifs et aussi ombrageux que les Chrysides : Cemonus^ Irypoœylon, Pemphredon et surtout Oœyhelus. L'accouplement se produit, soit dans les airs, soit au repos. Le a" ne survit guère à l'acte reproducteur de l'espèce. Quant à la 9, elle succombe dans les limites d'une couple de mois environ. Nous avons avancé plus haut que les Guêpes d'or n'ont point d'ennemis. Elles en ont cependant : la loi du struggle for life ne saurait avoir d'exceptions dans le plan de la création. Parasites par leur nature, elles ont elles-mêmes leurs parasi- tes. Ceux-ci sont: des Chalcidides dont les larves dévorent celles des Chrysides dans leur cocon ; des Clerus dont les triongulins font disparaître leurs œufs ; des Fourmis du genre Leptothorax^ qui anéantissent sans merci, de leurs mandibules affamées, la progéniture des parasites. Un savant Hongrois, A.Mocsary, dans son magistral ouvrage, {Monographia Chrysididarum orbis univers i. Budapest, 1889), a décrit 733 espèces connues dans les cinq parties du monde. A cette date, 229 étaient européennes. Ces chiffres ont notable- ment augmenté depuis lors. Dans son récent Catalogue méthodique des Chrysides de France, M. R. du Buysson relève la présence en France de 114 espèces. Jusqu'à ce jour, notre département figure dans ce total pour le chiffre modeste de 27 espèces. Que de zélés chasseurs se lancent, le filet de gaze à la main, à la poursuite des Guêpes d'or, et ce chiffre s'augmentera sûrement. Passons à la seconde partie de ce travail : l'énumération des espèces de la famille des Chrysides, qui ont été capturées dans les limites de la Loire-Inférieure. Nous aurions désiré aider les études de nos lecteurs, en plaçant à la suite de chaque nom d'espèce une description succincte des caractères principaux qui la distinguent de ses J. DOMINIQUE. — CHRYSIDES DE LA LOIRE-INF. 135 voisines, mais nous avons dû y renoncer, en présence du déve- loppement qu'eût nécessité la réalisation de ce désir. En effet, l'extrême variabilité de la livrée dans le groupe des Chrysides, force le naturaliste à recourir à des moyens de déter- mination souvent très délicats et très complexes. Nous préferons renvoyer les amis des Chrysides à la belle monographie de cette famille, publiée par M. R. du Buysson dans le Species de MM. André, ainsi qu'à son Catalogue métho- dique cité plus haut, dont nous suivrons fidèlement la disposi- tion systématique. Peut-être les données succinctes et forcément incomplètes de ce travail, pourront-elles conduire l'étudiant à la détermination au moins générique de ses captures \ II CATALOGUE DES CHRYSIDES capturées, jusqu'à ce jour, dans la Loire - Inférieure. Abdomen transversalement convexe en dessus et en dessous. Toujours plus de 3 segments dorsaux visibles . CLEPTIDAE. Abdomen transversalement convexe en dessus, mais concave ou du moins aplati en dessous. Seulement 3 'segments dorsaux visibles (4 par exception chez les Parnopides). CHRYSIDIDAE. Sous-famille I. CLEPTIDAE. Genre Cleptes Latreille Les Cleptes sont de petits insectes qui dépassent à peine la longueur de 7 millim. Ils sont extrêmement vifs et plus rares que les vraies Chrysides. 1. Nous offrons tous nos remerciements à M. R. du Buysson pour la peine qu'il a bien voulu prendre de revoir et déterminer la plus grande partie de nos Chrysides. 136 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7, 1. Cleptes Chevrieri Frey. = Chyzeri Mocs. La Haie-Fouacière (Jpse). RR. En juillet, sur Daucus. La plus grande et la plus belle de nos Cleptes. 2. C. nitidula Fabr. Doulon, la Haie-Fouacière {Ipse). Surtout sur les Ombellifères, les Groseillers. AC. Tout l'été. 3. C. semiaurata Lin. Nantes, la Haie-Fouacière [Ipse). Bouguenais, Mauves {Piel de C). Juin-septembre. AC. Mêmes mœurs que la précédente. 4. C. paHipes Lep. Nantes (Ipse). R. sur les Groseillers, en été. Sous-familleH. CHRYSIDIDAE. 1 . Ongles des tarses armés de plusieurs crochets . 1" Tribu : ELLAMPININAE. Ongles des tarses non armés de plusieurs crochets. . 2. 2. Stigmates métathoraciques, situés en dessous des angles latéraux postérieurs. 2' Tribu : CHRYSIDINAE. Stigmates métathoraciques situés en dessus des angles latéraux postérieurs . 3' Tribu : PARNOPINAE. 1" Tribu ELLAMPININAE 1 . Ongles des tarses armés de plus de deux dents 2. Ongles des tarses armées de deux dents seulement. . 4. 2. l^""^ et 3« cellules discoïdales indistinctes ou imparfaite- ment limitées 3 . V^ et 3« cellules dicoïdales complètement limitées par une ligne brunâtre . Genre 3. Holopyga Dahlb. 3 . Postécusson prolongé en lamelle horizontale . Genre 1. Notozus Forst. Postécusson non prolongé en lamelle. Genre 2. Ellampus Spin. J. DOMINIQUE. — CHRYSLDES DE LA LOIRE-INF. 137 4. 3« segment abdominal sans angle sur les côtés. Genre 4. Hedychridium Ab. 3e segment abdominal offrant de chaque côté, un petit angle saillant dirigé en arrière . Genre 5. Hedychrum Latr. Genre I. Notozus Forster Point de captures dans la Loire-Inférieure. A rechercher pendant toute la belle saison, sur les Ombellifères, les feuillages atteints de la miellée, etc. PC. Genre II. Ellampus Spinola Les espèces de ce genre, la plupart de petite taille, présentent des formes ramassées, trapues, un corps convexe. Le pronotum est court ; l'abdomen très court et très convexe. Le 3« segment est plus ou moins émarginé ou incisé. 1. Ellampus Wesmaeli Chevrier = pusillus Wesm. Nantes, la Haie-Fouacière (Ipse). AC. Sur les ombelles de Daucus, les feuilles des Groseillers. En été. 2. E. pusillus Fabr. = minutus Wesm. La Bernerie, près Pornic {D^ Marmottan) . R. 3. E. aeneus Panz. Couëron {Pielde C). Nantes {Ipse). En juin. PC. 4. E. auratus Lin. Nantes, Clisson, la Haie-Fouacière (Ipse). Saint-Brevin-l'Océân (jVfeiie p, Leroy). Sainte-Marie-de-Pornic {Du Bois). C. En été, surtout sur les fleurs d'Ombellifères, les Groseillers. var. triangulifer Ab. Loire-Inférieure {B^ Marmottan) . Genre III . Holopyga Dahlbom Insectes de petite et plus souvent moyenne taille . Leur corps est trapu, convexe, élargi. Leurs principaux caractères distinc- tifs se prennent : dans la forme des bords latéraux et du bord postérieur du o^ segment abdominal, qui sont entiers ou à peine 138 NANTES. — BULL. SOC. SC . NAT. OUEST. — T. 7. distinctement sinués ; dans la forme de la nervure radiale de l'aile antérieure, qui est très prononcée, et dans celle des crochets des tarses, qui sont grands, au nombre de 3-5. Les Holopyga sont de brillants insectes que l'on trouve le plus souvent sur les fleurs d'Ombellifères ; parfois sur la terre, à la recherche des nids d'Hyménoptères, pour y déposer leurs œufs . 1 . Holopyga f ervida Fabr . Nantes, la Haie-Fouacière (Ipsé). Sur Daucus, en été. AC. 2. H. chloroïdea Dahlb. Nantes, Pornic, le Pouliguen (Ipse) . R. En été. 3. H. gloriosa Fabr. var. amaenula Dahlb. La Haie-Fouacîère (Ipse). Sur Daucus, en été. var. ignicollis Dahlb. La Haie-Fouacière, en juillet (Ipse) . R. var. ovata Dahlb. Pornic (Ipse). RR. En juin-juillet. Genre IV. Hedychridium Adeille. Semblables, par l'aspect général, aux Holopyga^ les Hedy- chridium en difi"èrent surtout par les crochets des tarses, au nombre de 2 seulement, dont l'un est inséré vers le milieu du bord inférieur du crochet principal, duquel il se détache à angle droit. Ce genre est parasite des Sphégides et probablement aussi de certains Mellifères. On trouve des Hedychridium, buttinant sur les Ombellifères, certaines Rosacées, et autres fleurs à corolle peu profonde. On les voit aussi se chauifer au grand soleil, sur les pierres, les vieux bois, voltiger le long des vieilles murailles hantées par les Hyménoptères pariéticoles. 1. Hedychridium minutum Lep. var. infans Ab. Loire-Inférieure [D^ Marmottan) . J. DOMINIQUE. — CHRYSIDES DE LA LOIRE-INF. 139 Genre V. Hedychrum Latreille. Corps trapu, large, de taille ordinairement moyenne. Abdomen déprimé en dessus. Le 3« segment abdominal est légèrement sinué sur le bord apical. Il porte de chaque côté, sur ses bords, une petite dent dirigée en arrière. Les ongles des tarses sont terminés par deux crochets réunis à la base. Mêmes mœurs que le genre précédent. 1. Hedychrum rutilans Dahlb. AC. Loire-Inférieure (Z)r Marmottan). Nantes, la Haie-Foua- cière (Ipse) . Saint-Brevin-l'Océan (M^^^^P. Leroy). En Été. var. perfidum Buyss. Nantes, en juillet {Ipse). R. 2. H. lucidulum Fabr. C. Loire-Inférieure (Z)^ Marmottan). Nantes, Glisson, la Haie- Fouacière (Ipse) . Forêt de Touffou {Piel de C). En été. 3. H. longicolle Ab. Loire-Inférieure {D' Marmottan) . 4. H. Gerstaeckeri Chevr. Pornic (D^ Marmottan) . 2» Tribu CHRYSIDINAE 1 . Première cellule discoïdale des ailes antérieures incom- plète. Genre 1. Chrysogona Forst. Première cellule discoïdale des ailes antérieures complète. 2. 2. Grande taille. Yeux occupant plus des deux tiers de la largeur totale de la face. Épistome prolongé en un long bec. Postécusson fortement creusé à l'apex. Genre 5. Stilbum F or st. Taille moyenne ou petite. Yeux occupant moins des deux tiers de la largeur totale de la face. Épistome non prolongé en bec. Postécusson non creusé à l'apex.. 3. 140 NANTES. — BULL, SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. 3. Cellule radiale des ailes supérieures très incomplète. Marge apicale du 3« segment quelquefois bordée de fines aspérités saillantes . Genre 2. Spinolia Dahlb. Cellule radiale complète ou bien ouverte seulement sur sur un quart de sa longueur. Marge apicale du 3« segment abdominal sans aspérités saillantes 4. 4. Bord apical du 3« segment abdominal entier, ondulé ou muni d'angles ou de dents : celles-ci au nombre de 1-6. Genre 4. Chrysis Lin. Bord apical du 3^ segment abdominal muni de dents petites et nombreuses lui donnant l'aspect serriforme. Genre 3. Euchrœus Latr. Genre 1. Chrysogona For'ster Manque jusqu'ici dans la Loire-Inférieure. Une seule espèce française . Genre 2. Spinolia Dahlbom-Buysson Genre méridional dont aucun représentant n'a été pris dans la Loire-Inférieure, mais dont une espèce qui remonte jusqu'aux dunes de la Baltique, pourrait être signalée dans notre région maritime. A rechercher sur les Ombellifères, en été. RR. Genre 3. Euchrœus Latreille Aucune espèce de ce genre n'a encore été trouvée dans les limites de ce département, mais, comme V Euchrœus purpuratus Fabr. a été capturé dans l'Allier, les Landes et même aux environs de Paris, on peut espérer de le rencontrer dans notre région. Les Euchrœus ne sont communs nulle part. Deux espèces seulement habitent la France. On peut les rechercher près des tertres argileux et des carrières de sable, sur les Ombellifères, les Menthes en fleurs. KR. Genre 4. Chrysis Linné Les espèces de ce genre ont, en général, l'aspect allongé et cylindrique. Leur détermination s'opère principalement par J. DOMINIQUE. — CHRYSIDES DE LA LOIRE-INF. 141 l'examen du 3« segment abdominal dont le bord apical, précédé d'une série de fovéoles, peut être ou entier, ou ondulé, ou sinué, ou acuminé, ou denté. Pour faciliter la distinction des très nombreuses espèces de Chrysis, — la faune européenne seule en offre plus de 230, — les naturalistes ont du les partager en groupes fondés sur l'ana- logie des formes du 3^ segment abdominal. Dahlbom et, d'après lui, M. R. du Buysson, ont divisé le genre en trois phalanges, et nous adopterons ces coupes. Les Chrysis sont parasites des Euménides, Sphégides, Pom- pilides, Apides. Elles se rencontrent sur diverses fleurs, surtout celles des Ombellifères, les vieux bois, les talus exposés au soleil et, en général, dans les mêmes conditions que les espèces précédemment nommées. 1" Phalange. INTËGERRIMAE Marge apicale du 3^ segment abdominal entière ou à peine distinctement émarginée. Aucune capture dans la Loire-Inférieure. 2* Phalange. INAEQUALES Marge apicale du 3® segment abdominal distinctement trisinuée ou ondulée. 1. Chrysis Saussurei Chevr. Nantes {Ipse)^ en juillet, sur de vieux poteaux exposés au soleil. PC. 3' Phalange. UNIDENTATAE Marge apicale du 3« segment abdominal plus ou moins acu- minée à Vapeœ. 2. G. succincta Lin. Loire-Inférieure (Z)"" Marmottan). var. Gribodoi Ab. Saint-Michel-Chef-Chef [Gautier- Villaume). 4' Phalange. BIDENTATAE Troisième segment abdominal formant un angle ou une dent distincte^ de chaque côté. 142 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. Les espèces françaises de cette coupe rentrent toutes dans plusieurs des autres phalanges. 5" Phalange. TRIDENTATAE Marge apicale du 3" segment abdominal avec trois dents distinctes y dont une terminale. 3. C. cyanea Lin^ C. Nantes, Pornic, la Haie-Fouacière {Ij^se). Thouaré {Pielde C). En été. 6» Phalange. QUADRIDENTATAE Troisième segment abdominal 7nuni de quatre dents ou angles distincts. 4. G. fulgida Lin. Nantes (Ipse)^ Saint-Michel-Chef-Chef [Gautier -Villaume) . En été. PC. 5. G. bidentata Lin. Pornic, sur les fleurs à!Allium porrum, en juillet ; Sainte- Marie ; la Haie-Fouacière, sur Daucus (Ipse) . PC . 6. G. splendidula Dahlb. La Haie-Fouacière, sur Daucus (Ipse). En juillet. R. 7. G. inaequalis Dahlb. Saint-Michel-Chef-Chef (Gautier- Villaume) . 8. G. ignita Lin. La plus répandue dans notre région. Loire-Inférieure {D^ Marmottan) . Nantes, Pornic, Vertou, la Haie-Fouacière (Ipse) ; Saint-Brevin-l'Océan (M"e P. Leroy) ; la Chapelle-sur-Erdre, Bouguenais [Piel deC). Tout l'été. var. voisine de longiila Ab. La Haie-Fouacière (Ipse). En juillet, sur Daucus. J . DOMINIQUE . — CHRYSIDES DE LA LOIRE-INF . 143 var. brevidens Tourn. La Haie-Fouacière, sur Baucus, en juillet {Ipse) . 9. G. auripes Wesm. La Chapelle-sur-Erdre, en avril {Piel de C). 10. C. scutellaris Fabr. Loire-Inférieure {D^ Marmottan) . 1' Phalange. QUINQUEDENTATAE Point d'espèces françaises. 8' Phalange. SEXDENTATAE 3«, segment abdominal muni de six dents ou angles. Aucune capture dans la Loire-Inférieure. Genre 5. Stilbum Spinola Corps de grande taille, très convexe, plus large vers le milieu qu'aux extrémités . Une seule espèce est française, parasite des grands Eumé- niens : Stilbum splendidum Fabr. Il est assez peu probable qu'elle se rencontre dans le départe- ment, son habitat étant méridional. Elle a cependant été prise à Paris par M. Edm. André. C'est sur les Eryngimn, les Mentfiay les Allium, les Rubus, qu'il conviendrait de la rechercher, en été. 3* Tribu. PARNOPINAE Cette tribu n'est représentée en France que par l'espèce : Parnopes carnea Fabr. Ce bel insecte, qui atteint 12 millim. de longueur, habite surtout les contrées méridionales. On peut cependant ne pas désespérer de la rencontrer dans la Loire-Inférieure, qui offre surtout, dans sa zone maritime, tant d'insectes du Midi. Elle a été prise à Fontainebleau, au Creuzot : ce qui semble indiquer qu'elle remonte assez haut vers le Nord. 144 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. On doit la rechercher sur les Eryngium, les Thymus Serpyl- luni. Tandis que les autres Chrysides, eu égard à la confor- mation raccourcie de leurs organes buccaux, butinent forcément sur les fleurs à corolle peu profonde, les Parnopes peuvent, à l'aide de leur trompe au moins aussi longue que la moitié de leur corps, sucer le nectar au fond des corolles tubulaires. Leur larve n'a point été décrite et leurs mœurs sont peu connues. Il paraît cependant avéré qu'elles sont parasites des Bembex. On voit en effet les Parnopes, en juin et juillet, voltiger ou courir sur le sable sec, au bord des rivières ou sur les dunes maritimes, là où sont ménagées les cellules de ces gros Sphégides . 3D E s O R.IFTIO ISr TENTHREDINIDE NOUVELLE par le pasteur Fr. W. KONOW. Tenthredopsis Ghurchevillei Knw. qT 9. Nigra, nitida^ àbdominis niedio rufo ; labro, oculorum, orbita înteriore, litura temporali, pronoti li?nbo posteriore^ tegulis, scutelli macula et appendice, postscutello, coœarum posticarum vitta angusta eburneis ; capite lato, thoracem latitudine aequante, pone oculos maris vix, feminae non angustato ; clypeo apice eœciso, utrobique albido-liturato, sparsim punctato ; antennis nigris, subtus luteis, maris cras- sioribus, compressis, apice subattenuatis, abdomen longitudine aequantibus, feminae medio subincrassatis, abdomine multo brevioribus ; vertice lato, longitudine sua fere sesqui latioi'e, medio sulcato ; mesonoti lobo ?nedio evidentius punctulato ; àbdominis scgmentis 3-6 rufis, medio dorso magis minusve nigro-maculatis ; ventre utrobique nigro-vittato ; pedum coxis et trochanteribus nigris, pedibus posticis concoloribus, femo- ribus feminae subtus magis minusve rufatis ; pedibus ante- rioribus rufis, tarsis intermediis nigris ; maris femoribus intermediis basi apiceque nigratis ; tnaris segmento ultimo dorsali 7nedio bis impresso sed fiaud membranaceo. — Long. 9-10 mm. Patria : Gallia {Nantes) . D'un noir brillant, sauf la partie médiane de l'abdomen, qui estrousse; labre, orbite intérieur des yeux, une tache sur les tem- pes, bord postérieur dupronotum,écaillettes,une tache surl'écus- son et son appendice, le postécusson, une bande étroite sur les hanches postérieures, blanc d'ivoire ; tète large, sa largeur égalant celle du thorax, à peine rétrécie derrière les yeux chez le mâle, nullement chez la femelle ; clypeus échancré au sommet, Nantes: Bull. Soc. se. nat. Ouest. T. 7, fasc. II, 30 juin 1897. 10 146 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT . OUEST. — T. 7. taché de blanchâtre de chaque côté, à ponctuation éparse ; antennes noires, jaunes en dessous, plus épaisses chez le mâle, comprimées, légèrement atténuées au sommet, d'une longueur égale à celle de l'abdomen, un peu renflées au milieu chez la femelle, beaucoup plus courtes que la longueur de l'abdomen ; vertex large, de largeur presque moitié plus grande que sa longueur, creusé d'un sillon au milieu ; lobe médian du meso- notum à ponctuation fine, bien visible ; segments abdominaux 3-6 roux, plus ou moins tachés de noir sur la ligne médiane dorsale ; une bande noire de chaque côté du ventre ; hanches et trochanters noirs ; pattes postérieures concolores ; les fémurs, chez la femelle, plus ou moins teintés de roux en dessous ; pattes antérieures rousses ; tarses intermédiaires noirs ; chez le mâle, les fémurs des pattes intermédiaires noircis à la base et au sommet ; chez le mâle également, le dernier segment offre deux impressions sur sa partie dorsale médiane, mais sa consistance n'est nullement membraneuse. Longueur : 9-10 mm . Patrie : France (Nantes) . Je dois cette belle espèce à MM. H. et Th. Piel de Churcheville qui l'ont découverte aux environs de Nantes et il me fait grand plaisir de la nommer en l'honneur de ces jeunes explorateurs si zélés de la faune de leur pays. L'espèce tient exactement le milieu entre la Tenthredopsis stigina F. et la T. eœcisa Thoms. ; mais elle en diffère aussi bren par ses pattes postérieures presque entièrement noires, que par la forme du vertex qui est sensiblement plus large que long, tandis que les autres espèces ont le vertex quadrangulaire . Les antennes du mâle sont un peu plus longues que chez le mâle de T. stîgma, mais plus courtes qu'elles ne sont chez T. excisa cf. Elles sont aussi fortement comprimées que chez le mâle de T. stigma. Quanta la femelle, je l'aurais prise pour une variété remarquable de la T. eœcisa Thoms., si je n'en connaissais pas le mâle ; mais elle se distingue facilement de T. eœcisa par ses antennes qui sont beaucoup plus courtes. .Note de M. BOUDIER Bull. Soe. se. nat. Ouest. la j^-^"Y V T. VII, PI. III I. LACHNEA SUPERANS Boud. — II. LACHNEA MENIERI Boud. , 111. LACHNEA HEMISPH^RICA Wigg. (Sjdoj-ôs) DESCRIPTION DE DEUX NOUVELLES ESPÈCES DE Discomycètes du genre LACHNEA par M. BOUDIER PI. III. Le genre LacUnea, tel que je l'ai limité dans ma " nouvelle classification des Discomycètes charnus" (Soc. Mycolog. 1885), ne comprend qu'un petit nombre d'espèces et encore l'une d'elles : le Lachnea lanuginosa Bull, est-elle très douteuse parce que personne ne l'a retrouvée telle que la décrit et la figure son auteur. Je viens, aujourd'hui, présenter à la Société des Sciences naturelles de l'Ouest de la France, deux nouvelles espèces françaises de ce genre, bien caractérisées et cependant confondues probablement jusqu'ici avec le L. hemîsphœrica. L'une des deux se trouve près de Nantes et aussi dans les envi- rons de Paris, et l'autre dans cette dernière région; mais se rencontrera certainement dans d'autres localités lorsqu'on aura cessé de la confondre. L Lachnea Menieri Boud. PI. III, fig. II. Media, 1 cm. ad 1 cm. 1/2 lata, sessilis, Lachneœ hemi- sphœricœ simillima, sed differt pilis brevioribus, colore hymenii magis glaucescente, sporis minoribus et diversis. Receptaculum sessile, cupulare, regulare, extus pallidum, pilis brevioribus minus fasciculatis, ad marginem vix longiori- bus, acutis, septatis, brunneo-fulvis, long. 100-600 f/, 8-10 cras- sis, intus hymenio glaucescente aut albido-glaucescente. Para- physes achrose, septatae, tenues sed ad apicem clavatae, intus vix spumosae, simplices aut ad basin divisée, clavâ 7-8 « latà. Thecae cylindricse operculatse, octosporse, hyalinse, ad basim sub- attenuatse, 250-280;/. long. 20/^ circiter spissse. Sporse achroae, Nantes: BuU. Soc. se. nat. Ouest. T. 7, fasc. II, 30 juin 1897. 148 NANTES. — BULL. SOC. SC. NÂT. OUEST. — T. 7. primo lœves dein maturse tenuiter verrucosse, intus duobus guttulis oleosis crassis et guttulis minutis, numerosis, inaequa- libus, farctse, 18-20 /y. long. 10-11 crassse. In Gallià, locis sabulosis sylvarura, circa Parisios : Fontaine- bleau, forêt de Carnelle ipse legi 1885 et sequentibus annis. Nantes prof. Menier 1896. Cette espèce voisine d'hemisphœrica m'en paraît cependant bien distincte par la couleur plus verdâtre de son hymenium, par ses poils moins fascicules, moins longs surtout vers la marge et par ses spores visiblement plus petites, plus ovales, à verrues peu distinctes, ayant bien les deux grosses sporidioles internes, mais elles sont accompagnées d'une multitude d'autres petites gouttelettes qui manquent dans hemisphœrica. Cette der- nière a les spores plus nettes, plus grandes et très visiblement verruqueuses . En témoignage de notre bonne amitié, je dédie cette espèce à M. le Professeur Ménier, de Nantes, qui me l'a envoyée, comme fréquemment nombre d'autres espèces très intéressantes de sa région. Bien que je l'ai trouvée dans un petit bois de sapins (AMes excelsa) à Fontainebleau, elle ne me paraît pas particulière à ces arbres, car je l'ai rencontrée dans d'autres localités de forêts à feuilles caduques. II. Lachnea superans Boud. PI. III, fig. I. Pro génère major, 2 cm. 1/2 usque ad 6 cm. lata, sessilis, Lachneœ hemisphœricœ colore et vélo etiam similis, sed major irregularis et sporis aliis, laevibus, diversa. Receptaculum sessile, primo cupulare terra sub-immersum, dein epigœum extus rugulosum, pallide fulvum, pilis acutis, septatis, brunneo-fulvis, 30-800^^ longis, fasciculatis, ad basim sub-incrassatis, ad marginem longioribus, vestitum, dein inci- sum, lobatum, contortum, hymenio undulato, plus minusve grosse tuberculoso, colore albido-cinereo aut glaucescente. Para- physes tenues, septatse, ad apicem minus incrassatse, b-lfi spissse, achrose, intus nebulosae. Thecae operculatae, cylindrico- clavatse, hyalinse, octosporse, ad basim attenuatae, long. 250-280 fc; M. BOUDIER. — DISCOMYCÊTES 149 lat. 20-25. Sporae achroae, ellipticae, omnino lœves, intus guttulis duobus maximis, rarius in unà coalitis et guttulis minutis in?e- qualibus parcioribus praesertim ad médium positis repletœ. 23- 25 pt long. 12-13 latae. Ad terram glareosam secus vias et in carbonariis. Circâ Parisios legi novembre 1884 Montmorency, et septembre 1889 in sylvà Carnelle dicta. Cette espèce, qui a quelques rapports à première vue avec un Sepultaria, se distingue des espèces de ce genre par ses poils raides et aigus ; elle est bien plus voisine du Lachnea hemi- sphœrica, mais elle en diffère bien aussi par sa taille plus grande, sa forme jamais aussi régulière toujours plus ou moins lobée ou incisée n'étant cupuli forme qu'au début, par sa marge plus crénelée et se contournant de bonne heure. L'hymenium est de même couleur que celui de cette dernière espèce, mais prend souvent une teinte très légèrement versicolore, bien moins glauque que dans L. Menieri. Les poils sont plus longs et plus fascicules que dans cette dernière espèce, et d'autant plus longs qu'ils se rapprochent de la marge sur laquelle ils sont réunis en petits groupes plus accentués. Mais ce qui distingue surtout cette espèce des précédentes, ce sont les spores qui sont absolument lisses, égales à peu près comme taille à celles d'hemisphœrica, ayant comme elle deux grosses sporidioles, mais accompagnées de petites gouttelettes huileuses ordinairement placées vers le milieu, et bien moins nombreuses que chez Menieri où l'on en voit aussi bien au milieu qu'aux extrémités et qui de plus les a légèrement verruqueuses extérieurement. Comme on le voit par les figures que je donne de ces deux espèces, elles sont assez voisines l'une de l'autre, comme aussi d'hemisphœrica, mais pour peu qu'on examine avec attention les caractères donnés et surtout la figure des spores, on verra qu'on ne peut les réunir. Je figure en même temps les spores de L. hemisphœrica, toujours au même grossissement pour qu'on en saisisse mieux la différence. "Le Lachnea superans atteint la tjaille du Sepultaria Sumneri Berk., espèce tout-à-fait distincte, d'un genre différent, quoique voisin, et qui m'a été souvent envoyée comme étant le Peziza lanuginosa de Bulliard, tant des environs de Paris, par 150 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. M. Dumée que des bords de la Loire par MM. Labesse et l'abbé Hy, d'Angers, puis par M. Ménier, de Nantes, qui tous l'avaient recueillie sous des cèdres, comme l'avait été le type anglais. Mais Sumneri est un vrai Sepultaria bien distinct de S. sepulta par sa taille, ses spores et son habitat. Comme je l'ai dit plus haut, le Peziza lanuginosa Bull, est une espèce douteuse par la base radiculaire et autres caractères donnés par son auteur, caractères qu'on n'a jamais revus et qui semblent la faire regarder comme tout-à-fait épigée et rentrant dans le genre Lachnea vrai. De plus, Bulliard l'indique comme commune dans les bois humides ; Sumneri au contraire pri- mitivement hypogé, manque de base radiculaire visible et paraît spécial au voisinage des cèdres. Or, le Cèdre était un arbre rare de son temps et de nos jours encore dans les bois ; il doit en résulter que cet auteur donnant son espèce comme « commune dans nos bois », ce ne peut être Sumneri dont il voulait parler. Il faut donc en conclure que si le Peziza lanuginosa de Bulliard est une espèce bien observée et bien décrite, elle est devenue très rare et n'a pas été retrouvée de nos jours, car je ne crois pas qu'on puisse la rapprocher des Sepultaria. EXPLICATION DE LA PLANCHE III I. Lachnea superans Boud. a. Spécimen jeune. b. — adulte. c. Thèques et paraphyses grossies 225 fois. d. Spores grossies 820 fois. e. Poils extérieurs grossis 120 fois. II. Lachnea Menieri Boud. a. Deux cupules jeunes. b. Cupule adulte. c. Thèques et paraphyses grossies 225 fois. d. Spores à 820 diamètres. e. Poils extérieurs grossis 120 fois. III. Lachnea hemisphserica Wigg. Spores grossies 820 fois > I— H t— r I — I > Eh' Q < O H p Eh O CD O O 03 d o 02 O O O H m NOTE sur la GREMILLE, ACERINA CERNUA (L.) à propos de l'ancienneté de sa présence dans la Loire-Inférieure par Ernest MARCHAND PL IV. Dans la région nantaise, où on la désigne généralement sous le nom de Perchaude, la Perche de rivière, Perça fluviatilis L,, est connue de tout le monde ; mais il est loin d'en être de même de saparente, la Perche goujonnièreouGremiJle commune, ^cer ma cernua (L.) ; qui, prise par les uns pour une jeune Perchaude de coloration anormale ; par les autres pour un produit bâtard, issu de la Perche et du Goujon ', s'est toujours vu refuser — que l'on me passe l'expression — l'honneur d'un état-civil. A Nantes, et dans la région, les pêcheurs n'ont pas de vocable pour la désigner. Sa petite taille, la puissante armure qui la protège, la viscosité dont elle est couverte, font que la Gremille n'est pas estimée de nos pêcheurs. Le plus souvent, en effet, elle est rejetée à l'eau par ceux qui en font la capture. Aussi, je crois pouvoir, sans crainte, attribuer au mépris dont elle est l'objet, le silence qui lui a permis de vivre, jusqu'à ce jour, ignorée des naturalistes, dans les eaux de la basse Loire. 1. Cette croyance des pêcheurs à l'hybridité de 1'^. cernua, se retrouve dans tous les pays où elle existe : Russie, Suède, Danemark, Allemagne, Angleterre. — Perche par la forme générale, Goujon, par la taille, la coloration et la viscosité du corps, la Gremille ne doit qu'au mimétisme le nom de Perche goujonnière sous lequel elle est généralement connue. Nantes : Bull. Soc. se. nat. Ouest. T. 7, fasc. II, 30 juin 1897. 152 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. Si tout ce qui a été écrit par les auteurs qui se sont occupés de la faune ichthyologique française, tant au point de vue général que régional, me semblait être l'expression de la vérité, je me contenterais, aujourd'hui, de signaler, purement et simplement, la présence de la G remille dans les eaux de la Loire soumises à l'influence des marées. Et cela serait naturel. Mais, comme les circonstances dans lesquelles j'ai été amené à faire cette consta- tation, tendent à démontrer la fausseté de l'opinion généralement admise,— opinion qui consiste -k considérer V Acer i7ia cernua comme étant d'introduction relativement récente en France, avec tendance à étendre lentement son aire vers le Sud,— je me vois obligé d'exposer brièvement les résultats d'une enquête commencée à la suite de l'envoi, au Muséum de Nantes, d'une Gremille capturée dans la Mayenne ; capture qui a fait l'objet d'une note de M. le D"" Lambert, de Laval [18]. Bien placé pour me renseigner : habitant un faubourg de Nantes où la population est en grande partie composée d'inscrits maritimes vivant exclusivement de la pêche ; c'est chez les professionnels que je me suis adressé tout d'abord : En 1894, M. Jannin, syndic des pêcheurs exploitant le bras de Pirmil et la Sèvre, vieillard plus qu'octogénaire et absolument digne de foi, m'a déclaré — après lui avoir donné le signalement de la Gremille — connaître ce poisson dans les bouères ' de la Loire et dans la Sèvre depuis son enfance. Sur ma demande, il m'a affirmé que dans sa jeunesse, les personnes âgées connais- saient parfaitement 1'^. cernua et ne pas se rappeler les avoir jamais entendu dire que ce fut une nouveauté pour eux. A une 1. Bien que beaucoup de personnes prononcent et écrivent : boire, c'est bouère qui doit prévaloir ; ceUe locution locale tirant son étymologie de : boue. — Dans la région, les pêcheurs et les riverains nomment bouères les petits bras du fleuve séparant les îles et les échancrures, parfois profondes, qui découpent leur contour. Dans ces endroits, le courant se fait peu sentir et les dépôts limoneux s'effectuent rapidement. Très souvent même, il arrive que la communication d'une bouère avec la Loire se trouve interceptée par une terrasse alluvicnne qui, en transformant la première en étang, lui permet de se couvrir de plantes aquatiques ; et la bouère- devenue marécage, reste ainsi jusqu'à ce qu'une crue du fleuve vienne en changer la physionomie. E. MARCHAND.. — SUR LA GREMILLE 153 observation que je lui faisais, il haussa les épaules, prit un air narquois et répondit : « Baste ! les savants ... Eh bien, ils se sont trompés I Cette saleté (sic) a toujours été dans la rivière ! » N'exerçant plus la pêche depuis plusieurs années, à cause de son grand âge, M. Jannin n'a pu me procurer la Gremille ; mais, à diverses reprises, en m'adressant à d'autres pécheurs : MM. Le Theuil, H. Régnier, A. et H. Carteau frères, etc., j'en ai examiné d'assez nombreux sujets. Tous sont d'accord pour reconnaître l'ancienneté de la présence du percidé qui nous occupe, dans les eaux nantaises. Ils l'y ont toujours connu. La Gremille se prend, tout a fait accidentellement, dans les bosselles qu'ils tendent pour la pêche aux anguilles, de l'embou- chure de la Sèvre à l'écluse de Vertou. M. Bénéteau, qui depuis très longtemps pratique la pêche dans la Sèvre, en toute saison, m'a déclaré la prendre trop souvent dans ses nasses à Gardons. Il la rejette toujours à l'eau. En dehors des témoignages ci-dessus, dus à des profession- nels, et que je pourrais multiplier, j'ai recueilli ceux de quelques amateurs. Mon collègue et ami, M. Borgogno, se rappelle avoir péché, à la ligne, sa première Gremille, il y a plus de 25 ans, à Nantes, prairie de Mauves. M. D. Ollivier, mécanicien au chemin de fer de l'État, dans ses moments de loisirs, la prend chaque année, au carrelet, dans le Fendis et dans les bouères des Récollets et de Toussaint, parfois en quantité. M. Moret, des Couëts en Bouguenais, la connaît depuis longtemps dans les bouères existant en dedans des digues, en aval de Nantes, près l'Usine Brûlée, à la Roche-Maurice ; il l'a connue commune dans le Seil de Rezé, mais elle l'a quitté depuis quelques années, les alluvions envahissant son lit qui se couvre, en partie, d'oseraies. En amont de Nantes, M. J. Pequignot, l'a vue assez commune à Mauves, pour en prendre, à la ligne, plus de deux douzaines en une seule séance, à son grand déplaisir. Le concierge du Muséum, M. F. Lebeaupin, l'a prise il y a quelques années, sur le quai de l'île Gloriette. Enfin, elle n'est pas inconnue de M. É. Bureau qui l'a également capturée dans la Loire, prairie de Mauves. Avant de tirer les conclusions qu'appelle la présence ancienne 154 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. de la Gremille dans la basse Loire, il convient de passer som- mairement en revue les auteurs dont la liste est annexée à la présente note : P. Bélon du Mans [2], qui a donné la première description de la Gremille, ne la connaissait que pour l'avoir vue au cours de ses voyages en Europe; il la croyait étrangère aux eaux de la France. Duhamel [13] l'a fait, le premier, figurer parmi les pois- sons de France. Millet [22, 23], dans sa Faune de Maine-et- Loire, n'en fait pas mention. Cuvier et Valenciennes [10] la croient répandue dans toutes les 6aux de l'Europe, excepté dans la partie méridionale. Guighenot [17] et Valenciennes [29] le croient également. Des vaux [1 1 J ne l'inscrit pas au nombre des poissons de la Loire-Inférieure ; mais, huit ans après, dans son Essai d'Ichtyologie [12, p. 295], il dit : « se trouve à l'embou- chure de nos fleuves du nord, et arrive même, mais rarement dans la Loire. » — Mauduyt [21] n'en fait aucune mention. Anjubault [1] déclare ne pas la connaître dans la Sarthe. Beltrémieux [3, 4] n'en parle pas. E. Lemarié 119] fait de même pour la région étudiée. De Soland [28], dans ses Poissons de V Anjou, ne parle que de la Perche, ce qui fait dire à Duméril |14, p. 186] que la Gremille commune ne paraît pas se trouver en France au-dessous de la Seine. E. Ollivier [25] dit de VA. cernua : « AC. dans les rivières, se prend depuis quelques années beaucoup plus fréquemment dans l'Allier. » —M. A. Gentil [15, 16] fait remarquer que la Gremille n'avait pas encore été signalée dans la Sarthe, malgré les captures faites de temps en temps à Noyen-s-Sarthe ; plusieurs personnes lui ont affirmé qu'elle se trouve également dans l'Huisne. MM. R. Martin et R. Rollinat 1 20] ne peuvent affirmer qu'elle existe dans le dépar- tement de l'Indre, n'ayant pu contrôler le dire des pêcheurs, dignes de foi — mais ne connaissantpas l'Histoire naturelle — qui leur avaient signaler, M. René Paratre [27], dans une étude consciencieuse, résume l'état des connaissances, en 1893, sur la distribution de la Gremille dans le bassin de la Loire. D'après ses recherches, elle existerait, dans les départements suivants : Allier, Cher, Loir-et-Cher, Indre-et-Loire, Sarthe. M. E. Blanchard [5] et M. E. Moreau [24] donnent, tous E. MARCHAND. — SUR LA GREMILLE 155 deux, à quinze ans d'intervalle, la même conclusion en ce qui concerne la Gremille : commune dans le N.-E de la France, elle descend lentement vers le Sud. Malheureusement, ils oublient de nous dire sous quelle influence et de quelle manière a lieu cette migration. Ayant pu vivre longtemps ignorée dans la Loire-Inférieure, ainsi quïl résulte de l'enquête mentionnée dans cette note, il me semble logique d'admettre que VAcerina cernua (L.) est beau- coup plus répandue que ne le croient les naturalistes. Sa pré- tendue extension vers le Sud ; son apparition dans des rivières où on ne la soupçonnait même pas, ne sont, à mon avis, que des constatations plus ou moins tardives, démontrant, une fois de plus, les lacunes existant dans la connaissance de notre faune. Avant de terminer cette note, je dois appeler l'attention sur les différentes appréciations remarquées, chez les ichthyologues descripteurs français, au cours de mes recherches bibliographi- ques ; différences portant aussi bien sur la taille que sur les nombres de rayons attribués aux nageoires de la Gremille commune. D'APRES Ciivier et ValeDcienoes (10). . YaIeDcieDDe« in D'OrbigDy (29) Blanchard (5) Moreau (24) NAGEOIRES Dors. Pect. 13 » 13 13 Ventr. An. Coud. 14 + 11 OU 12 » 14+Hàl4 12ài4parf.15 H- 11 ou 12 1 + 5 » 1 + 5 1+5 2 + 5 » 2 + 5 2+6 00 8 17 » 17 17 TAILLE 7à8poDces 0'"20àO;22 0,l5à0,18max. 0,12 à 0,15 Tous les individus qui m'ont passé par les mains, pendant les trois ans qu'a duré mon enquête, avaient des nageoires identi- ques : D. 14 + 12, très rarement 13 ' ; P. 13 ; V. 1 + 5 ; A. 2 + 5 ; C. 17. Leur taille variait de 0,125 à 0,14. Un seul individu, péché par M. A. Carteau, atteignait 0,15, et ce pêcheur eut bien soin de me faire remarquer qu'il n'en avait jamais vu d'aussi grande taille. 1. Dans ce cas, le dernier rayon semble dû à une bifurcation basale du 12'. 156 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. Les deux exemplaires figurant dans la collection générale du Muséum : l'un de^0'"13, pris dans l'Oise, à Ribemont (Aisne), offert par M. E. Bonjour ; l'autre de 0,135, capturé dans la Mayenne, à Laval, en 1893, dû à l'obligeance de M. le D"" Lambert, m'ont montré des nageoires à nombres de rayons égaux à ceux donnés par les individus pris à Nantes. Aussi, les chiffres indi- qués par M. le D"" Moreau [24], pour la dorsale et l'anale, me semblent-ils élastiques ; par contre, la taille indiquée par lui doit être considérée comme la normale ; les Gremilles au-dessus de 0,15 étant excessivement rares. D'après ce même auteur [24, p. 347], la nageoire dorsale est d'un gris jaunâtre avec plusieurs rangées de macules noires; la caudale est grisâtre, marquée de points noirs dans les espaces intraradiaires ; l'anale et les ventrales sont blanchâtres. Or, tous les spécimens que j'ai vus avaient bien les nageoires ven- trales blanchâtres ', mais les macules n'existaient sur la mem- brane intraradiaire que dans la partie épineuse de la dorsale ; dans sa partie molle, cette nageoire, de même que l'anale et la caudale étaient 7narquées depoiyits noirâtres^ sur les raijons ?nêmes et non sur membrane. La Gremille représentée par Bloch [7, pi. LUI. fig, 2] porte sur ses nageoires des macules disposées telles que je les ai observées chez les sujets que j'ai examinés. La figure donnée par Cuvier et Valenciennes [10, pi. 41] est assez mauvaise, elle représente 1'^ . cernua avec un dos aussi arqué que celui de P. fluvlatilis, des nageoires déformées et un museau très déprimé. Celles de Cloquet [9, Atlas : Ichthyologie, pi. 48] et de De la Blanchère [6, p. 919, fig. 828] ne valent guère mieux. La meilleure est celle de Valenciennes [29, Atlas, t. II, Poissons^ pi. I. fig. 3] et encore la tête y est-elle trop massive et les nageoires déformées (la caudale et les pectorales, surtout). La partie molle de la dorsale et la caudale sont bien marquées. t. Ces nageoires m'ont même ofïert une particularité que je ne trouve mention- née par aucun auteur, quoique je l'aie observée chez tous mes sujets : Le premier rayon mou porte des dentelures à son extrémité, par suite de la rétraction de la membrane. Il n'y a pas déchirures ! (Voir pi. IV). E. MARCHAND. — SUR LA GREMILLE 157 Afin de faciliter la recherche de la Gremille dans l'Ouest de la France, où l'on persiste à ne pas la voir bien que son existence y soit indiscutable, je joins à la présente note une figure la représentant grandeur naturelle ' . Nantes, le 6 février 1897. AUTEURS CONSULTES 1. Anjubault, p.- a. — Revue des espèces de Poissons qui vivent dans le département de la Sarthe {Bull. Soc. agricult., se. et arts de la Sarthe; 1854-55 [1856], XI, p. 258-287). 2. BfiLLONius, Petrus. — De aquatilibus, libri duo cum iconibus ad vivam ipsorum efTigiem, quoad ejus fieri potuit, expressis. Parisiis, 1553. 3. Beltrémieux, Edouard. — Faune du département de la Charente-» Inférieure (Ann. Acad. de la Rochelle.- Sect. d. se. nat. ; 1862-63 [1864], VI, pagin. spéc). 4. Beltrémieux, Edouard. — Faunes de la Charente (Ann. Soc. d. se. nat. de la Char.-Inf. ; 1883 [1884], XX. p. 271-508). Sous le titre de " Faune vivante " l'auteur donne une révision du travail précédent à la suite de la Faune fossile du département. 5. Blanchard, Ém. — Les Poissons des eaux douces de la France. Paris, 1866. 6. Blaxchère, h. de la. — La Pèche et les Poissons. Nouveau Diction- naire général des Pêches. Paris, 1868. 7. Bloch, M.-E. — OEconomische Naturgeschichte derFische Deutsch- land's ; t. II. Berlin, 1783. 8. Cavoleau, J.- a. — Statistique ou Description générale du départe- ment de la Vendée, annotée et augmentée par A.-D. de la Fontenelle de Vaudoré. Fontenay-le-Comte. 1844. 1. L'aquarelle originale est annexée au tiré à part déposé à la bibliothèque du Muséum de Nantes. 158 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. 9. Gloquet, D' h.— Article " Gremille " [Dict. d. se. nat. ; XIX, p. 357-358. Paris, 1821). 10. CuviER et Valenciennes. —'Histoire naturelle des Poissons ; t. III. Paris, 1829. 11. Desvaux, A.-N. — Sur les Poissons propres au département de la Loire-Inférieure et aux côtes qui le bordent (Ann. Soc. roy. acad. de Nantes et de la Loire-lnf. ; 1843, 2« sér., IV, p. 154-176 ; add. et omiss. p. 316-317). 12. Desvaux, H.-N. — Essai d'Ichtyologie des côtes océaniques et de l'intérieur de la France, ou Diagnose des Poissons observés {Mém. Soc. nation. d'agricuU., se. et arts d'Angers ; 1851, 2' sér., II, p. 219-384). 13. Duhamel du Monceau. — Traité général des Pesches, et Histoire des Poissons qu'elles fournissent, tant pour la subsistance des hommes, que par plusieurs autres usages qui ont rapport aux arts et au commerce. Paris, 1769-1782. 14. DuMÉRiL, Aug. — Considérations sommaires sur l'intérêt que pré- sente l'observation des actes accomplis par les animaux à des époques périodiques et sur l'utilité de la publication de faunes locales {Ann. Soc. linn. de Maine-et-Loire; 1869, XP année, p. 181-188). 15. Gentil, Ambroise. — Note sur la présence de la Gremille commune {Acerina cernua Sieb.) dans la Sarthe {Bull. mens. Soc. nation. d'Acclimat. de Fr., 1883, 3« sér., X, p. 557-558). 16. Gentil, Ambroise. — Ichthyologie de la Sarthe (Bull. Soc. d'agricult., se. et arts de la Sarthe ; 1883-1884, XXIX, p. 356-379). 17. GuiCHENOT, Alph. — Article " Gremille " (Dict. pittor. 'd'Hist. nat. et d. phênom. de la nat. ; t. III, p. 397-498. Paris, 1835). 18. Lambert, D'. — Note sur une nouvelle station de la Gremille, Acerina cernua Cuvier ; Son apparition dans la rivière de la Mayenne, suivie d'une liste des Poissons signalés jusqu'à ce jour dans le département de la Mayenne {Bull. Soc. se. nat. Ouest, de la Fr. : 1894, IV, p. 13-16). 19. Lemarié, Eug. — Poissons des départements de Charente, Charente- Inférieure, Deux-Sèvres, Vendée et Vienne (Mém. Soc. statist.,sc. et arts du départ, d. Deux-Sèvres; 1866, 2° sér., VI. Tiré à part de 40 p. Niort et Saint-Jean-d'Angély). 20. Martin, R. et Rollinat, R. — Catalogue des Reptiles, Ratraciens et Poissons du département de l'Indre {Mém. Soc. zool. de Fr. ; 1892, V, p. 30-45). E. MARCHAND. — SUR L^ GREMILLE 159 '21 . Mauduyt. — Ichthyologie de la Vienne (Bull. Soc. acad. d'ayricult., se. et arts de Poitiers ; 1848 et 1850). 22. Millet, P.-A. — Faune de Maine-et-Loire. 1" partie : Animaux vertébrés ; t. II. Angers, 1828. 23. Millet, P. -A. — Supplément à la faune de Maine-et-Loire, Angers, 1868. 24. MoREAu, D' Emile. — Histoire naturelle des Poissons de la France ; t. II. Paris, 1881. 25. Olivier, Ern. — Essai sur la faune de l'Allier; Vertébrés (Bull. Soc. d'èmulat. de V Allier ; 1880, XVI, p. 93-176). 26. Olivier, Ern. — Supplément à l'Essai sur la faune de l'Allier; Vertébrés {Bull. Soc. d'èmulat. de V Allier ; 1884, XX). 27 . Paratre, René. — Collections de Vertébrés du Musée de Château- roux ; Poissons (Bull, trimestr. du Musée municip. de Châteauroux ; 1892, n" 8, 9 et 10; 1893, n° 11). L'auteur a réuni, en tiré à part, sous le titre : Poissons du bassin de la Loire, particulièrement des eaux du département de l'Indre et des départements limitrophes, en lui faisant subir d'assez nombreuses modifications, ce qu'il avait publié dans le Bulletin du Musée de Châteauroux. — Le premier fascicule, qui s'arrête au Barbus fluviatilis Agassiz, est seul paru. M. Paràtre avant de continuer son travail, désire étudier les formes hybrides, nombreuses, que présentent les Cyprinides. 28. SoLAND, Aimé de. — Étude sur les Poissons de l'Anjou (Ann. Soc. linn. de Mame-et-Loire ; 1869, XI° année, p. 189-276). 29. Valenciennes in d'Orbigny. — Article " Gremille " (Dict. univers. d'Hist. nat; t. VI, p. 319-320. Paris, 1842). FAUNE LÉPIDOPTÉROLOGIQUE LOIRE - INFÉRIEURE MACROLÉPIDOPTÈRES par le D' Samuel BONJOUR . Suum cuique tribuere. AVANT-PROPOS Le travail que nous présentons n'est pas une œuvre person- nelle; c'est l'ensemble des notes prises par nos devanciers et par nos contemporains, auxquelles nous avons ajouté nos pro- près observations. Nous n'avons pas à retracer ici l'histoire de l'entomologie dans notre département. On trouvera un exposé court, mais très intéressant, de cette histoire dans la note publiée, il y a trois ans, par M. le Professeur Edouard Bureau, du Muséum de Paris ^ . Nous dirons seulement que nous devons beaucoup à nos devanciers dont les registres, tenus en commun avec un soin méticuleux, contiennent la plus grande partie de nos connais- sances actuelles sur notre faune départementale. Nous avons dû, cependant, éliminer certaines espèces dont la capture en Loire-Inférieure ne nous a pas paru suffisamment prouvée. C'est ainsi, par exemple, qu'il nous a fallu rayer Apatura Iris, Lasiocampa potatoria, Catocala paranympha et quelques autres espèces encore, portées aux anciennes listes, i. Bull. Soc. se. nat. Ouest de la France, 1894, IV, p. 164 et suivantes. Nantes : Bull. Soc. se. nat. Ouest. T. 7, fasc. Il, 30 juin 1897. 10 162 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. parce que nous n'avons pu retrouver les exemplaires dans les collections encore existantes et que, d'ailleurs, aucun de nous n'a jamais revu ces espèces en Loire-Inférieure, département aux bornes duquel nous avons strictement limité l'étendue de la présente Faune. C'est un principe arrêté chez nous, et que nous croyons par- faitement fondé, de n'admettre dans une Faune aucune espèce sans qu'il en existe au moins un exemplaire bien déterminé. Si rigoureux que ce procédé puisse paraître tout d'abord, c'est cependant le seul vraiment scientifique, capable de fermer radicalement la porte à des inexactitudes qui peuvent devenir par la suite de grosses erreurs. Le but d'une Faune, et surtout d'une Faune locale, doit être non pas d'atteindre un gros chiffre, mais de donner la liste exacte des animaux habitant la région dont on a préalablement fixé les limites. Les entomologistes nantais ont peu écrit et, si nous cherchons ce qu'ils ont produit, nous ne trouvons guère que les travaux suivants : Bureau, Éd . — Catalogue des Lépidoptères de Bretagne, resté manuscrit et dont le précieux exemplaire a été déposé à la bibliothèque du Muséum de Nantes par M. le Professeur Éd. Bureau. Ce Catalogue a été dressé par M. Bureau et par une réunion d'entomologistes collaborant avec lui, de 1848 à 1855 environ . Il contient une foule de documents intéres- sants et nous a été d'un grand secours pour le contrôle de beaucoup de faits. — Note sur la chasse aux Noctuelles, dite chasse à la miellée {Bull. Soc. entomol. de Fr., 1855, 3^ sér., III, p. 215-223). Dehermann-Roy, J.-H. — Catalogue raisonné des Lépidoptères trouvés dans la Loire-Inférieure {An7i. Soc. académ. de Nantes, 1886, 3« sér., VII, p. 372-463. Tiré à part, Imprim. L. MeUinet et C'S Nantes , 1887. Broch. in-8. ^ de 96 p.). Bureau, Éd. — Liste des Lépidoptères non signalés jusqu'ici, extraite d'un catalogue manuscrit des Lépidoptères de s. BONJOUR. — LÉPIDOPT. DE LA LOIRE-INF. 163 Bretagne dressé principalement de 1848 à 1855, par une réunion d'entomologistes nantais {Bull. Soc. se. nat. Ouest de la Fr., 1894, IV, p. 161-184). Dans cette note, M. Bureau parle de diverses espèces non portées au Catalogue de M. Dehermann-Roy . Bonjour, Samuel. — Sur quelques Lépidoptères intéressants ou nouveaux pour le département de la Loire-Inférieure {Bull. Soc. se. nat. Ouest de la Fr., 1894, IV, p. 185-192). — Sur quelques Lépidoptères de la Loire-Inférieure (2« Note) {Bull. Soc. se. nat. Ouest de la Fr., 1896, VI, p. 23-30). Enfin, quelques notes, passira, dans les Comptes rendus des séances de la Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France. Tel est le bilan littéraire que nous avons pu établir. Quant aux collections formées par nos prédécesseurs, il ne nous reste plus que celle, assez endommagée, de feu Ducoudray- Bourgault et celle de M. Éd. Bureau, heureusement en très bon état. Ces deux collections appartiennent au Muséum de Nantes. Nous avons malheureusement à regretter la perte totale de celle des frères Bar, détruite dans un incendie, à la Guyane, et celle de la collection de Microlépidoptères recueillie par notre savant chirurgien, M. le professeur A. Heurtaux. La collection formée plus récemment par M. Dehermann-Roy, celle de feu du Bochet, celle de M. Paré et la mienne sont heu- reusement en parfait état. Ces diverses collections contiennent les types sur la consta- tation desquels nous nous sommes appuyé pour établir cette Faune. Nous avons laissé de côté les Microlépidoptères pour en faire l'objet d'un second travail, destiné à compléter celui-ci et que nous comptons donner dans quelques années, les matériaux que nous possédons actuellement sur cette partie de notre Faune, de beaucoup la plus difficile, ayant besoin d'être sérieusement revus, contrôlés et augmentés, avant que nous soyons en état de produire quelque chose d'assez complet. Et maintenant, nous croirions manquer à un strict devoir en 164 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. ne signalant pas la grande part de mérite qui revient à notre excellent collègue et ami, M. Dehermann-Roy, dont le Catalogue raisonné, publié en 1887, avec l'aide des conseils d'un savant aussi distingué que modeste, feu Prosper Grolleau, contient tant d'utiles documents et donne déjà une si bonne idée de notre Faune. Nous remercions donc ici M. Dehermann-Roy de l'obligeance avec laquelle il a bien voulu nous communiquer les faits observés par lui, depuis la publication de son Catalogue, et nous aider dans le contrôle de beaucoup de cas litigieux. Nous devons aussi exprimer les regrets que nous a causé la mort de notre excellent ami du Bochet, enlevé dans sa verte vieillesse par une maladie aussi foudroyante qu'imprévue. Observateur patient et sagace, collecteur infatigable, exact jusqu'au scrupule dans tout ce qu'il faisait, du Bochet était un vrai naturaliste. Lui aussi avait bien voulu collaborer avec nous, et sa collection, uniquement locale et munie de tous les documents nécessaires, nous a souvent été d'un grand secours '. Nous remercions tous nos amis et collègues, MM. Ém. et P. Bureau, L, Bureau, E. Marchand, Paré, du Bois, Ollivry, Blot, Gaire, D^ le Même, Gangloff, Gauthier -Villaume, de leur empressement à nous faire part de leurs captures et de la générosité avec laquelle ils nous ont offert plusieurs pièces très rares et très précieuses. Certes, notre travail est encore bien loin de la perfection, nous ne l'ignorons point ; mais il nous a semblé que, tel qu'il était, il pouvait rendre quelques services. C'est pourquoi nous nous sommes décidé à le publier, en déclarant que nous rece- vrons toujours avec reconnaissance les observations que nos collègues voudront bien nous adresser. Nantes, 14 avril 1897. 1. Cette collection appartient aujourd'hui partie à M. Dehermann-Roy, partie à MM. H. et Th. Piel de ChurcheviUe. s. BONJOUR. — LÉPIDOPT. DE LA LOIRE-INF. 165 MACROLEPIDOPTERA A. — RHOPALOCERA. I. PAPILIONIDAE. Gen. 1. Papilio L. ' 1 . Podaliriiis L.— Nantes et toute la Loire-Inf., en mai et juin. C. autrefois, le Flambé a beaucoup diminué, surtout depuis une quinzaine d'années. Chenille sur le prunellier, le pêcher, le pommier. 3. Machaon L. — C. Partout répandu; surtout dans les grandes prairies du bord de la Loire, de mai à sept. Chenille sur la carotte, le fenouil. IL PIERIDAE. Gen. 6. Aporia Hb. 27. Crataegi L. — Partout dans la Loire-InL ; R. certaines années, CC. dans d'autres. En 1893 j'en ai observé une éclosion considérable sur toute la pointe Saint-Gildas, au mois de juin ; en 1894, à la même époque, on n'en voyait point voler. Chenille sur les aubépines {Cratœgus monogyna et oœyacan- tha). Gen. 7. Pieris Schrk. 31. Brassicae L. — TC. Partout, depuis mai jusqu'à oct. Deux générations. Chenille sur les choux, par petites troupes de 6 à 10 ou 15 individus. 34. Rapae L. — CCC. Partout, depuis avril jusqu'à la fin d'oct. Les exemplaires de la première génération sont très pâles. 1. Les numéros correspondent à ceux du Catalogue de 0. Staudinger et Wocke. 166 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. quelquefois même immaculés ; ceux de rarrière-saison sont très jaunes en dessous. Chenille sur la plupart des crucifères potagères et souvent aussi sur la capucine {TroiJceolum majus), en juin et à l'au- tomne. 36. Napi L. — Moins C. que la précédente ; par tout le dépar- tement. Var. Geno. IL Napœœ Esp. — Mêmes localités. Chenille sur les crucifères, en juin et à l'automne. A. — Ochsenhewieri. — J'ai capturé un exemplaire, 9, appar- tenant à cette petite forme originaire de la Perse (Tura) dans un jardin, passage Saint- Yves, à Nantes, le 4 mai 1897 (coll. Bonjour). 40. Daplidice L. — C. En juilL, dans les prairies du bord de la Loire et de l'Erdre et sur le littoral. Chenille en juin et sept, sur Reseda lutea et sur les Sisym- brium,. Gen». L Bellidice Ochs. — C. En avril, sur le littoral : Préfailles, le Pouliguen, la Bôle, etc. Gen. 8. Anthocharis Bdv. 44. Belia Cr. — Prairies aux environs de Doulon, en mars et avril (abbé Delalande) ; le Pouliguen, Saint-Brevin (D.-Roy), AC. Chenille en juill. et août, sur diverses crucifères. Gen". IL Ausonia Hb. — Le Pouliguen, Saint-Brevin, etc., de juill. à oct. AR. 47. Cardamines L. — C. En avril et mai, dans les prairies humides. Les 99 sont beaucoup moins c. que les cfcT. Une seule génération. Chenille sur Cardamine pratensis, en juin et juill. Gen. 10. Leucophâsia Stph. 54. Sinapis L. — Partout répandu, d'avril à juill., mais jamais en abondance. s. BONJOUR. — LÉPIDOPT. DE LA LOIKE-INF. 167 Chenille sur la gesse des prés (Lathyrus pratensis) , inin ei automne. Var. Gen". I. Lathi/ri Hb. — Au printemps, mêmes localités. Ab. 9 Erysimi Bkh. {utrinque alMda). — En mai, vallée de la Chézine (E. Paré, S. Bonjour). R. Gen. 13. Colias Fah. 64. Hyale L. — Prairies, champs de trèfle et de luzerne, de mai à sept. C, surtout au voisinage du littoral. Chenille sur diverses légumineuses {Vicia), juin et automne. 72. Ediisa Fab. — Ce Colias, auquel il serait juste de restituer le nom de Croceus que lui avait, le premier, donné Fourcroy, est C. dans tout le département, de mai au commen- cement d'oct., surtout dans les champs de trèfle et de luzerne, plantes dont se nourrit la chenille. Ab. 9 Hélice Hb. — Avec le type, mais AR. ; le Pouliguen, Préfailles, la Chapelle-sur-Erdre. Gen. 14. Rhodocera Bdv. 73. Rhamni L. — Partout et toute l'année ; il hiverne et vole en plein hiver dès que le temps se radoucit. Chenille sur la bourdaine (Rhammus frangula) . m. LYCAENIDAE. Gen. 15. Thecla Fab. 78. Betulae L. — En août, sur les bords de l'Erdre (Bar) ; Trentemoult (A. Heurtaux) ; jardin, à Nantes, août 1895, un exemplaire (S. Bonjour). AR. Chenille sur le prunellier, au commenc. d'août (Bar, Grolleau). 80. W.album. Knoch — Nantes et environs, en juin. Chenille en mai, sur l'orme. 81 . Ilicis Esp., := Lynceus Fab. — CC. Autour de Nantes et dans tout le département, dans les endroits plantés de chênes ; juin et juin. La chenille vit en mai sur le chêne. 168 NANTES. — BQLL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. Ab. Cerri Hb. rect. Cerris (al. ant. mac. niagnâ fulvà). — Avec le type, mêmes époques, mêmes localités et presque aussi C. 83. Acaciae Fab. — Découvert dans le département par M. Éd. Bureau. Obtenu une fois de chenille par Bar. Un couple a été pris en juin 1893, à Sainte-Marie, près Pornic, par M. du Bois. RR. Chenille en juin, sur le prunellier. 91. Quercus L. — CC. Partout où il y a des chênes; en juin. Chenille en mai, sur les diverses espèces de chênes. 94. Rubi M. — CC. Avril et mai. La chenille vit en août et sept, sur les ronces, et quelquefois sur les genêts. Gen. 17. Polyommatus Latr. 111 . Dorilis Hufn. = Xantfie Fab. — C. Dans tout le dépar- tement ; coteaux herbus, landes, prairies ; d'avril à sept. Chenille en juin et sept., sur le genêt à balais (D.-Roy.) et les Rumex. 112. Phlaeas L. — CC. Partout, d'avril à oct. On trouve des sujets très bruns se rapportant à la variété geno II Eleus Fab., ou mieux encore à la var. Obscura Riihl. Var. Caeruleopunctata Stgr. — Avec le type mais pas CC. Chenille en avril et juin, sur les Rumex. Gen. 19. Lycaena Fab. 121. Boetica L. —Nantes et environs. Cette espèce nous semble très notamment avoir diminué depuis quelques années. Chenille dans les pois et dans les gousses du baguenaudier {Colutea arborescens). 128. Argiades Pall. = Amyntas S.V. — AR. Champs cultivés, prairies, en juill. et août, quelquefois dans les jardins de Nantes. La var. gen" I Polysperchon Bergstr. a été prise en mai, à Nozay, et en juin, à Orvault, par M. le D"" Heurtaux. RR. s. BONJOUR. — LÉPIDOPT. DE LA LOIRE-INF. 169 Chenille en mai, juin et août, sur les lotiers {Lotus cornicu- latus). 132. Argyrotoxus Bergstr. = Aegon S.V. — C. En juill. sur le littoral : Préfailles, Pornichet, etc. ; route de Clisson, la Meilleraye, etc. On rencontre beaucoup moins de femelles que de mâles. Chenille en mai et juin, sur le trèfle, les genêts et quelquefois le baguenaudier. 146. Bâton Bergstr. = Hylas Fab. — Pris autrefois à Touffou, à la lisière de la torêt, en août (Bar) ; route de Vannes (Bruneau). Les exemplaires que j'en ai vu sont beaucoup moins grands et moins bleus que ceux d'Allemagne. AR. Très localisé. Chenille sur les thyms et les coronilles. 155. Astrarche Bergstr. = Medon Esp. = Agestis S.V. — C. Partout, de mai à sept. Chenille sur VErodiuni cicutarium. 160. Icarus Rott. = Alexis S. V. — CC. Partout, de mai à sept. La variété Icarinus Scriba (al. ant. punctis basil. nullis) n'a jamais été trouvée à notre connaissance en Loire-Intérieure. Ab. 9 Caerulea Fuchs. — Avec le type, et pas RR. La Meille- raye, sept. (L. Bureau) ; Préfailles, Nantes même (S. Bonjour). Ab. ou var. Glauca Maassen. — Un seul exemplaire pris le 14 sept. 1895, auprès de Préfailles (S. Bonjour, mcollect.). Chenille en mai, juin et août, sur les genêts, les bugranes {Ononis). 164. Bellargus Rott. = Adonis S. V. — Sur les chaumes à Chéméré, au commenc. de juin, ce. là (Heurtaux, Éd. Bureau) ; 1" sept., Machecoul (Éd. Bureau). Ne se trouve que sur les terrains calcaires. Chenille en mai, juin et en aut., sur les fleurs des trèfles etdes genêts à balais. 165. Gorydon Fab. — Pris auprès de Basse-Goulaine, août 1853 (Ducoudray-Bourgault) ; la Haie-Fouacière, l^r août (A. de risle). R. et très localisé. Chenille en mai et juin, sur diverses légumineuses (F^■c^a). 170 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. 176. Argiolus L. — Répandu partout, mais pas tous les ans C. Jardins de Nantes, bois, lisières des massifs, etc. De mai à sept. La chenille vit sur le RoMnia pseudo- Acacia^ le Cornus sanguinea et les nerpruns (Rhamnus), de mai à août. 179. Semiargus Rott. — Acis Schiflf. — C. Dans tout le département, surtout dans les prairies et les taillis clairs et herbus. De mai à sept. Je n'ai jamais pu trouver la chenille de cette espèce. Je crois toutefois qu'elle vit sur le mélilot officinal. 182. Cyllarus Rott. — Landes de Chéméré, commenc. de juin (A. Heurtaux, Éd. Bureau) ; Touffou, 29 mai, 1 exemplaire (Eug. Bar) ; Sautron, un seul exemplaire (D.-Roy). RR. Chenille en été, sur les genêts, le mélilot. 183. Melanops Bdv. = Saportae Hb.-Geyer. — Un seul exemplaire, d", pris en mai 1862, dans un jardin de Nantes par M. E, Bonjour {in coll. Bonjour). Espèce de Provence et d'Espa- gne. Tout-à-fait accidentel, n'a jamais été revu depuis. 186. Alcon S.V. — Orvault, en août (A. Heurtaux) ; forêt de Touffou, en août, ac. là (Bar) ; route de Rennes, dans les bru- yères, en août (Bar), c. là, r. ailleurs (Bar) ; bords de TErdre, près la Baraudière (de Graslin) ; un exemplaire pris au Jardin des Plantes de Nantes (du Bochet). R. J'ignore sur quelle plante vit la chenille. 188. Arion L. — Un seul exemplaire pris à la Bouvardière par M. F. Toché {in coll. Éd. Bureau). RR. Chenille sur le serpolet {Thymus Serpyllum). IV. ERYCINIDAE. Gen. 20. Nemeobius «SY^/i . 190. Lucina L. — Bois de la Grande-Forêt, route deMache- coul, fin mai (Vaudouer) ; la Meilleraye (Éd. Bureau) ; Saint- Fiacre, dans les prairies (A. Heurtaux) ; Doulon, en juin, (Gaire). PC, très localisé. s. BONJOUR. — LÉPIDOPT. DE LA LOIRE-INF. 171 Chenille en juin et juilL, sur diverses plantes basses, prime- vères surtout. VI. APATURIDAE. Gen. 23. Apatura Fah. 193. Ilia Schiff. — Jadis dans les îles de la Loire et faubourgs de Nantes (Folies-Chaillou, tenue Camus). Cette Apaturide ne se trouve plus guère à notre connaissance qu'à la Chapelle-sur- Erdre, dans la vallée, au bas du château du Sas, et encore n'y est-elle point c. Cependant deux exemplaires ont été capturés, le 14 juillet 1896, par M. G. Blot, à Bellevue, près Sainte-Luce. Chenille en avril et mai, sur les saules et les peupliers. Ab. Clytie S.V. — Avec le type, mêmes indications. Observ. — A. Iris aurait été prise jadis, aux environs de Châteaubriant, par feu de Pontallier ', mais comme je n'ai pu contrôler suffisamment le fait, je n'ai pas cru devoir inscrire cette espèce dans le Catalogue de nos lépidoptères. VIT. NYMPHALIDAE. Gen. 24. Limenitis Fab. 197. Camilla S.V. — Répandue un peu partout: Château- Thébaud, la Chapelle-sur-Erdre, etc. ; de juin à août. Se montre quelquefois dans les jardins, à Nantes même. PC. Chenille sur le chèvrefeuille des bois {Lonicera Periclyme- nuTTih.). 198. Sybilla L. — C. En mai et juin, dans tous les lieux boisés : la Chapelle-sur-Erdre, le Cellier, etc. J'en ai pris une seule fois un exemplaire dans un jardin, à Nantes même, le 14 juin 1896 (coll. Bonjour) . C'est une espèce sylvatique. Chenille en mai, sur les chèvrefeuilles. Gen. 26. Vanessa Fab. 212. C. album L. — C. Partout, d'avril à oct. Hiverne. — La génération du printemps se distingue de la seconde par sa teinte 1. Catalogue manuscrit, loc. cit. 172 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. plus claire et ses découpures moins profondes. Quelques indi- vidus sont en dessous d'un gris brunâtre uniforme sur lequel le C se détache en blanc. La chenille vit solitaire en juin, juilL, sur l'orme ; elle est difficile à trouver. 213. Polychloros L. — CC. Partout; hiverne et se montre quand il fait soleil. Chenille en juin, sur l'orme, le poirier, le cerisier, en colonies nombreuses. 216. Urticae L. — CC. Partout. Deux générations, l'une en juin et juin. , l'autre en sept. Hiverne. Chenille en troupes nombreuses, sur l'ortie dioïque, en juill. et août. 217. lo L. — C. Dans tout le département. Deux générations. Hiverne. Chenille en nombreuses colonies sur l'ortie dioïque, en mai et juin. Ab. loides Ochs. — Je ne signale que pour mémoire cette minuscule forme dont un exemplaire a été pris le 7 oct., par M. Dehermann-Roy. Ce n'est pas autre chose que lo mal nourri et rabougri. 218. Antiopa L. — Répandu dans tout le département, plus spécialement dans la vallée de la Loire, où l'on trouve sa chenille vivant en colonies nombreuses sur les saules, en juill. Hiverne et réapparaît dès les premiers beaux jours; à ce moment les bordures jaunes de ses ailes sont devenues très pâles, presque blanches. 219. Atalanta L. — CC. Répandu partout, en automne dans les vergers, où il vient sucer les fruits pourris . Chenille par petits groupes ou le plus souvent isolée, sur l'ortie dioïque, en juin et en août. On prend quelquefois, en automne, des exemplaires d'une taille très exigiie (coll. Bonjour et autres). 821. Cardui L. — C. Partout, de mai à oct.; CCC. certaines années, 0 en d'autres, sans que l'on puisse trouver l'explication de ce fait. s. BONJOUR. — LÉPIDOPT. DE LA. LOIRE-INF. 173 La chenille vit isolée sur divers chardons et sur les orties, dans des feuilles dont elle s'enveloppe en les réunissant en cornets par des fils. Gen. 28, Melitaea Fab. 227. Aurinia Rott. = Arte?nis S. V. — Répandu çà et là, endroits découverts des bois et prairies au commenc. de mai : Touffou, la Haie-Fouacière, Petit-Port, etc. Pris un exemplaire à Nantes même, dans un jardin (coll. Bonjour) . AC. Chenille en été, sur Scabiosa Succisa^ les centaurées, les véroniques . 229. Cinxia L. — C. Dans tout le département, en avril et mai, puis en juill. et août. Chenille en société, sur le plantain lancéolé {Plantago lanceo- lata), les véroniques. 231 . Phoebe S. V. — Un peu partout ; environs de Nantes : Petit-Port; Touffou ; Chéniéré, etc. AC. en mai et en juill. Les 99 sont bien moins c. que les (fc^. Chenille en été, sur les centaurées, les plantains. 234. Didyma Ochs. — Forêt de Touffou (Pradal) ; environs d'Ancenis, fin août (C. Bar) ; la Meilleraye, dans les champs et les prairies (Éd. Bureau) ; Chéméré, c. là, les 99 r. (A. Heurtaux). Très localisée . Chenille en avril, sur Pton^a^o lanceolata (D.-Roy), diverses scabieuses et la germandrée {Teucrium Scorodonia). 235. Dictyma Esp. — RR. Deux exemplaires, pris en juill. 1872, aux environs d'Orvault, par mon père {in coll. Bonjour). Chenille sur diverses plantes basses : véroniques, Plantago major ; quelquefois sur Melampyrum pratense. 239. Athalia Roth. — Environs de Nantes, dans les champs et les prairies : vallée du Cens (A. Heurtaux), bords de l'Erdre (D.-Roy) ; Savenay ; bois du Cellier (S. Bonjour). Vole ePx juin. Chenille en mai et juin, sur les plantains, les véroniques. 241. Parthenie Bkh. — Parthenoides Kef. — Environ de 174 NANTES. — BULL. SOC. SC . NAT. OUEST. — T. 7. Nantes et génénéralement, répandu dans la Loire-Inf. En mai et en juin. AC. Chenille sur les scabieuses. Gen. 29. Argynnis Fab. 245. Selene S. V. — Répandu un peu partout, mais nulle part C. En mai et juin, dans les carrières des bois et les coteaux herbus, au voisinage des ruisseaux, surtout. Chenille en mai et en été, sur les violettes. 247. Euphrosyne L. — C. En avril et mai, dans les bois clairs et herbus. Deux générations. Chenille sur Scàbiosa Succisa (Éd Bureau), les violettes, le fraisier des bois, en mai, et en été. 252 . Dia L. — C. Partout, en mai, juin puis sept. Deux géné- rations. Chenille sur les violettes, la pensée sauvage (Viola tricolor), et ScaMosa Succisa (Éd. Bureau). 262. Lathonia L. — C. partout en avril, mai, juin, juill. puis sept, et oct. La chenille vit en juin et sept, sur les diverses violettes et sur la bourrache. 265. A.glaja L. — Pris à Vertou, sur les chardons, et aussi à Touffou (A. Bar) ; Vieillevigne (Le Maignan); sur les landes et dans les bois (D.-Roy). R. Chenille en juin, sur Viola canina. 267. Adippe L. — Environs de Nantes : Petit-Port (E. Paré) ; la Meilleraye (Éd. Bureau) ; le Cellier, dans les taillis, en juill. 1893, AC. là (S. Bonjour). Bien localisé. Chenille en mai et juin, sur les violettes sauvages. Ab. Cleodoœa Ochs. {suUus punctis argenteis paucis aut nullis) . — Un exemplaire pris au Petit-Port (Paré) ; deux autres pris dans les bois du Cellier, en juill. 1893 (Paré et S. Bonjour in coll.) Avec le type, mais AR. 271 . Papliia L. — Partout. Dans les lieux boisés, aime à se s, BONJOUR. — LÉPIDOPT. DE LA LOIRE-INF. 175 poser sur les ronces et les chardons en fleurs; juin, juill. et août. C. Chenille en mai, sur Viola canina. Observ. L'ab. 9 Valesina a été prise dans le Morbihan, mais jamais dans la Loire-Inférieure. 272. Pandora S. V. — Un peu partout: forêt de Touvois, en août (Bar) ; la Haie-Fouacière (Éd. Bureau) ; Gasché, Clisson, Machecoul, la Chapelle-sur-Erdre (D.-Roy) ; côtes maritimes : Saint-Brevin, le Pouliguen, Portnichet, ce. là cer- taines années ; Nantes même, plusieurs exemplaires (S. Bonjour, m coll.). Cette magnifique Argynne méridionale est CC. certai- nes années, R. d'autres. Elle vole de juin à octobre, » Chenille en mai, sur les violettes. IX. SATYRIDAE. Gen. 31. Melanargia Meig. 275. Galathea L. — CC. Partout, en juin et juill., sur les coteaux lierbus, dans les prairies, etc. Chenille en avril, sur les graminées, surtout le Phleum pra- tense. Gen. 34. Satyrus Fab. 345. Statilinus Hiifn. =: Fauna Hb. — Pris autrefois, aux environs de Nantes, par Bar : Savenay, Portnichet, Saint-Brevin, en août (D.-Roy) ; c. sur le littoral ; les 99 sont beaucoup plus R. que les (fcT. J'ignore sur quelle plante vit sa chenille. 346. Semele L. — Landes, bruyères: Savenay; rochers du littoral : Portnichet, Saint-Brevin (D.-Roy), pointe de Saint- Gildas, près de Préfailles (Éd. Bureau) ; pointe de Piriac, dans les chemins pierreux, en août (S. Bonjour), c. là; r, dans l'intérieur du département. Deux exemplaires pris à Nantes même, dans un jardin (S. Bonjour, in coll.). Chenille en mai, sur les graminées. 357. Fidia L. — La Chapelle-sur-Erdre, en juill., plusieurs 176 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. exemplaires tous les ans (Ollivry). R, très localisé, même à la Chapelle-sur-Erdre, où notre ami et collègue, M. Ollivry, ne l'a jamais rencontré que dans un seul champ. 360. Dryas Scop. = Phaedra L. — Trouvé pour la première fois dans notre département, le 19 août 1894, dans les bois- taillis du Cellier, par E. Paré et S. Bonjour. Il y était abon- dant ce jour-là. Non retrouvé depuis. — Plusieurs des exem- plaires capturés offraient une variété que je désigne sous le nom de Mocellata (deux ocelles bleues accolées, à l'angle anal des ailes supérieures. Chenille en juin, sur l'ivraie vivace {LoHum perenne) et sur l'ivraie enivrante {Lolium temulentum). Gen. 35. Pararge Jlb. 369. Maera L. = Adrasta Dup. — Ce type foncé, C. dans l'E. et le N. de la France est R. en Loire-Inférieure. Var. (etab.) AdrastaHh. = Maera Esp., God. — Cette variété, que Staudinger caractérise du mot dilutior, qu'il faut entendre ici par plus clair, est C. dans notre département, de juin à sept. Chenille sur les graminées (fétuques et poas), en avril et mai, puis en sept. 371 . Megaera L.— C. Partout, d'avril à oct., dans les lieux arides. Chenille en mai, sur les graminées. 372. Egeria L. = Meone Esp., Hb. — CC. Partout, dans les chemins creux, les bois, les vergers, etc. De mars à nov. Vâr-Egerides Stgr. =AegeriaEsi^. {forma septentrionalis, pallidior). — Se rencontre aussi en Loire-Inf. mais beaucoup moins communément, surtout les $9. Entre le type et sa variété, il existe une foule de formes qui donnent toutes les transitions de l'une à l'autre. Chenille en mai, sur les chiendents, sur le Poa annua et le Poa trivialis. 374. Achine Scop. = Dejanira L. — Iseron, près Vallet (A. Heurtaux) ; forêt du Gàvre (id.) ; un exemplaire a été pris s. BONJOUR. — LÉPIDOPT. DE LA LOIRE-INF. 177 dans un jardin, à Nantes, sur les bords de l'Erdre, en 1891, par MM. Piel de Churcheville (coll. rég. du Muséum de Nantes). R. Chenille en mai, août et sept., sur l'ivraie enivrante (Lolium temulentum) . Gen. 36. Epinephele Hb. 387. Jurtina L.=Janira L. — CGC. Partout en mai, juin, juill. et jusqu'en sept. Chenille sur le Poa pratensis. 391 . TitlionusL.— CCC. Partout, sur les buissons de ronces, en juill., août. Chenille sur \Q]Poa annim. 393. Hyperantus L. (rectius : Hijperanthus) = Polymeda Hb. — Trouvé en quantités considérables en juill. 1863, dans les bois du Cellier, par M. Ernest Bonjour. Resté introuvable depuis, jusqu'en juin 1894, où M. Paré l'a revu en quantités considérables dans la même localité. N'a jamais été pris ailleurs à ma connaissance. ' Chenille en mai, sur le Poa annua et sur le Milium effuswn. Gen. 37. Coenonympha Hb., Verz. 398. Arcania L. — Forêt de Touffou, en juin (E. Bar) ; forêt du Gâvre, en juill. (A. Heurtaux) ; le Cellier, en juill., (E. Paré, E. Bonjour), c. là. Espèce sylvatique. Chenille en mai, sur les méliques. 405. Pamphiliis L. — CC. Partout, d'avril à oct. Chenille au printemps, sur les graminées. 406. Tiphon Rott. = Davus Fab. — RRR. Un exemplaire pris en Doulon, en juill. 1889, par MM. Piel de Churcheville, fait partie de leur collection. Espèce de l'est de la France. X. HESPERIDAE. Gen. 39. Spilothyrus />w^. 411. AlceaeEsp.=:Ma/yaeS.V. — C. Partout, d'avril à sept. Chenille en mai, sur les mauves, dans des feuilles roulées. 11 178 NANTES. — BULL. SOC. HC. NAT . OUEST. — T. 7. . 4âl. Alveus Hb. — Nantes et environs : la Chapelle-sur- Erdre, etc. (Ollivry, D.-Roy) ; d'avril à sept. Moins C. que le précédent . Chenille sur diverses graminées et sur les mauves. 427. Sao Hb. — C. sur le littoral : le Pouliguen, Portnichet, Préfailles, Pornic (D.-Roy, S. Bonjour). En juill. et août. Chenille sur le framboisier et sur le Potermm sanguisorha (Roûast). Gen. 41. Nisoniades Hh. 434. Tages L. — CC. Partout d'avril à sept. Chenille sur le panicaut (Eryngium campesfre) et le Lotus corniculatus. Gen. 42. Hesperia Bdv. 439. Thaumas Hufn. = Linea S. V. — C. Partout, en juin et juill. Chenille en mai et juin, sur les graminées. 440. Lineola Ochs. = Virgula Hb. — C. Partout, dans les endroits pierreux, sur les coteaux herbus, en juin et juill. Chenille en mai et juin, sur diverses graminées. 441. Actaeon Esp. — Environs de Nantes : Pont-du-Cens (A. Heurtaux), Petit-Port, laBouvardière, etc.; Portnichet, ac. (D.-Roy) ; c. à Préfailles, août et commenc. de sept. (S. Bonjour). Chenille sur Calamogrostis. 444. Sylvanus Esp. — C. Partout, à la lisière des bois, sur les coteaux ensoleillés, etc. ; de juin à fin août. Chenille en mai, sur les graminées. 445. Gomma L. — Mêmes indications que pour le précédent, mais beaucoup plus R. A été pris à 1^ Contrie (Bar) ; à Orvault (A. Heurtaux). Chenille sur diverses graminées. Ab. Catena Stdgr. ~ RRR. Un exemplaire capturé par moi, à Carcouët, près Nantes (m. coll. Bonjour). Forme de Laponie. s. BONJOUR. — LÉPIDOPT. DE LA LOIRE-INF. 179 Gen. 43. Cyclopides Hb. 452. Morpheus Pall. = Aracynthus Fab. — Forêt de Tou- vois (C. Bar) ; forêt de Touffou (Ducoudray-Bourgault) ; bois du Cellier, en juillet (S. Bonjour) ; marais de MazeroUes (D.-Roy). R. et surtout très localisé. Chenille en mai et juin, sur les plantes herbacées, dans les endroits boisés. B. — HETEROCERA A. SPHINGES L. J. SPHINGIDAE Bdv. Gen. 45. Acherontia Ochs. 457. Atropos L. — AC. mais pas tous les ans. Répandu dans tout le département, plus c. sur le littoral. D'août à oct. Chenille sur les pommes de terre. Je l'ai trouvée une fois sur le jasmin blanc. Elle se contente au besoin de la douce-amère {Solanu7n Dulcamara). Gen. 46. Sphinx Ochs. 458. Gonvolvuli L. — C, partout ; CC. même certaines années. Butine toute la nuit sur les pétunias et autres fleurs de nos jardins. La chenille vit sur le liseron des champs {Convolvulus arven- sis) ; elle est fort difficile à trouver. Cette chenille offre deux variétés : une brune et une verte. 459. Ligustri L. — Répandu dans toute la Loire-Inférieure, en juin et juill. mais beaucoup moins C. que le précédent. Cette espèce a notablement diminué, autour de Nantes, depuis une douzaine d'années. 180 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT . OUEST. — T. 7. Chenille sur le lilas, le laurier, et quelquetois sur le houx, en juin., août et sept. 460. Pinastri L. — AC. Nantes et tout le département, en juin et juin. Chenille sur diverses espèces de pins (Pinus sylvestris, mari- tima^ etc.). Gen. 47. Deilephila Ochs. 464. GaliiRott. — RR. Pris autrefois à Ancenis par Grolleau. En 1856, M. Dehermann-Roy en a capturé plusieurs exemplaires butinant sur les pétunias dans un jardin de la route de Paris ; n'a pas été revu depuis. Chenille en juill. et août, sur les gaillets et les épilobes. 467 . Euphorbiae L. — C. Dans tout le département, surtout sur le littoral, en juin. Chenille sur diverses euphorbes {Euphorbia CyparissiaSy stricta, Lathyris^ etc.), en août et sept. 471 . Livornica Esp. = Lineata Fab. — R. Route de Paris (Éd. Bureau) ; jardins à Nantes, 2 exemplaires (S. Bonjour, in coll.) ; la Chapelle-sur-Erdre (Ollivry). En mai et juin. — N'a pas été pris depuis plusieurs années . Chenille en juin et juill., sur la vigne et les épilobes. Élevée sur Runieœ acetosa par du Bochet. 472. Gelerio L. — R. La Haie-Fouacière en sept, et oct. (A. de risle) ; Saint-Nazaire (Bertier) ; la Chapelle-sur-Erdre (Ollivry) ; un exemplaire pris dans une chambre, passage Saint- Yves, à Nantes (S. Bonjour) ; un autre pris boulevard Sébastopol (Blot). 476. Elpenor L. — AC. Nantes et tout le département. Butine le soir sur les jasmins, les verveines, etc. Mai, juin. Chenille sur la vigne, les épilobes et les fuchsias. 477. Porcellus L. — AR. Ancenis (Grolleau) ; Nantes, dans un jardin, 14 juin 1896, un exemplaire (S. Bonjour, in coll.) ; la Chapelle-sur-Erdre, commenc. de juin ; butine sur les chèvre- feuilles en compagnie de Plusia Jota (Ollivry). s. BONJOUR. — LÉPIDOPT. DE LA LOIRE-INF. 181 Chenille en juin, juilL, août, sur les Galium. 479 . Nerii L. — RR. Tout-à-fait accidentel. Un individu pris par M. l'abbé Dominique dans une serre du jardin de Retz, à Pornic. L'exemplaire faisait partie de la collection du Bochet; un autre sujet a été vu, butinant sur un jasmin, par mon père qui n'a pu s'en emparer. La chenille vit sur le laurier rose {Neriu?n oleander). Gen. 48. Smerinthus Ochs. 480. Tiliae L. — C. partout. Chenille en juin, juilL, août, sur l'orme, le tilleul et même sur lé cerisier (S. Bonjour). 487. Ocellata L. = Halicis Hb. — AR. Vallée de la Loire ; la Chapelle-sur-Erdre (Ollivry) ; Ancenis (GroUeau). Avril, mai. Chenille en juill., août, sur les jeunes feuilles de pommier (Grolleau) et sur les saules. Gen. 49. Pterogon Bclv. 491. Proserpina Pall.= Œnotlierae S.V .— R. Vallée de la Chézine (D.-Roy) ; route de Paris (Éd. Bureau) ; la Contrie, (Eug. Bar) ; la Chapelle-sur-Erdre (Ollivry) ; Nantes, jardins, deux exemplaires (S. Bonjour). — N'a pas été observé depuis une dizaine d'années. Mai et juin. Chenille sur VEpiloMum palustre et le Lythrum Salicariai en juill. et août. Gen. 50. Macroglossa Ochs. 498 . Stellataruni L. — CC. partout, pendant la belle saison. Hiverne dans les serres et les appartements. Chenille sur le caille-lait {Galium verum). Ce lépidoptère est parfois extrêmement abondant. En 1895, à Préfailles, il formait de véritables essaims avec Plusia Gamma. 495. Bombyllformis Ochs. — PC. Nantes et tout le départe- ment. Butine en plein jour sur les fleurs de la valériane rouge {Centranthus ruber) et des verveines. Juin, juill. 182 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. Chenille sur les Galium, juill., août. 496. Fuciformis L. — AR. Nantes et environs. Mai. Parait avant le précédent. Chenille en juill., sur les scabieuses. II. SESIIDAE H. S. Gen. 51. Trochilium Scop. 498. Apifornie Cl. — C. Nantes et la vallée de la Loire, en juin. La chenille vit dans le tronc des peupliers, auxquels elle porte un très sérieux préjudice. Gen. 52. Sciapteron Stgr. 501. Tabanlforme Rott. = Sesia Asiliformis S.V. — R. Un exemplaire 9, Ancenis (Grolleau) ; un autre individu capturé aux rochers de Rochefort, près la Haie-Fouacière (abbé Domi- nique). Chenille dans les rameaux des peupliers d'Italie. Gen. 53. Sesia Fah. 511. Tipuliformis Cl. — AC. Nantes et environs, en mai. Voltige sur les groseillers à grappes, dans les branches duquel vit la chenille. 512. Conopiformis Esp. = Nomadaeformis Lasp. — RR. Bords de l'Erdre (D.-Roy). Chenille dans les souches et les troncs des chênes malades. 513. Asiliformis Rott. = Cynipiformis Lasp., Hb. — R. Pris autrefois par Eug. JBar {loco ?) ; retrouvé en août 1892 sur les fleurs du chardon roulant ou panicaut {Eryngium cani- pestré), au pied des rochers de Rochetort, près la Haie-Fouacière par M. l'abbé Dominique. Trois exemplaires pris à l'Orserie, en Vertou, au commencement de septembre volant sur les fleurs des menthes et de la valériane officinale ; un autre exemplaire s. BONJOUR. — LÉPIDOPT. DE LA LOIRE-INF, 188 captiiré le l«r août à la Morinière, en Rezé (E. Marchand, in coll. Bonjour). Chenille dans l'aubier des chênes malades. 514. Myopaeformis Bkh. =: Mutillaeformis Lasp. — R. Un couple pris dans un jardin à Nantes, le 29 mai 1896, et un cr* pris le l^"" juin volant sur les feuilles des arbustes voisins d'un vieux pommier chancreux et presque mort, dans le tronc duquel j'ai trouvé la chenille et la chrysalide (S. Bonjour, in coll.) ; a été pris également dans un jardin de la route de Paris par du Boche t. Chenille dans l'aubier des pommier chancreux (S. Bonjour, du Bochet) . 519. Culiciformis L. — RR. Pris autrefois à la Trappe de Meilleraye par de Pontallier ; un exemplaire capturé à Saint- Donatien par M. l'abbé Dominique (m coll. du Bochet). Chenille sous l'écorce des bouleaux. 522. Formicaelormis Esp. — R. Pris autrefois par Eug. Bar. Des chrysalides, en quantité notable, ont été trouvées dans des souches de saule, à l'île Mabon par MM. P. Deckert et E. Paré, en 1893. 535. Emplformis Esp. = Tenthrediniformis Lasp. — Ancenis, en juill. (Éd. Bureau) ; champs en friche, à Chantenay, c. là (Éd. Bureau, Heurtaux) ; Trentemoult, en juill. (D.-Roy). Chenille dans les racines de plusieurs euphorbes, notamment de VEuphorbia Cyparissias. 547. Muscaeformis Vieweg. = Philanthiformis hasip . — R. Prairie de Mauves, près Nantes, en mai (D.-Roy). Chenille en avril, dans la racine des Sfatice. 562. Chrysidiformis Esp. — PC. Environs de Nantes: Rezé, la Contrie, et en général tout le département. En mai et juin., sur les Aster (D.-Roy), les ronces en fleurs (S. Bonjour). Ab. o^ Chalcocnemis Stgr. — Un seul exemplaire (D.-Roy, in coll). 184 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. III. THYRIDIDAE H.S. Gen. 56. Thyris///. 571. Fenestrella Se. — RR. Un exemplaire, pris par M. l'abbé Dominique, à Saint-Donatien, en juin 1894, fait partie de la collection du Bochet. V. ZYGAENIDAE Bdv. Gen. 59. Ino Leach. 579. Pruni S.V. — PC. Environs de Nantes : Carcouët, en juin, et août ; chemins et bords des taillis (D.-Roy). Chenille en mai, sur le prunellier. 583. Globulariae Hb. — RR. Capturé jadis {loco ?) par Rivet-Graslin ; Missillac, en juin (Thomas). N'a pas été revu depuis ces deux observateurs. Chenille en mai et juin, sur Centaurea Scahiosa. 586. Statices L. — Dans les prés humides, à Nozay, vers le 20 mai (Heurtaux) ; Chéniéré (Éd. Bureau) ; Touffou (Eug. Bar) ; Savenay, la Morinière, vallée de la Chézine (D.-Roy) ; la Chapelle-sur-Erdre (OUivry). Chenille en mai et juin, sur une oseille {Rumeœ acetosa). Gen. 60. Zygaena Fali. 598. Sarpedon Hb. — En juill. et août à Portnichet, c. là (D.-Roy, E. Paré) ; Préfailles (Rathouis) ; Machecoul, fin juin et commenc. de juill. (Bruneau); le Pouliguen, falaise de Cau- dan, du 10 au 15 juill. 1897. xc. là (S. Bonjour). Espèce très localisée. Chenille sur le panicaut {Eryngium campestre). 611. Trifolii Esp. — CC. Dans les prairies, en mai et juin. Avec le type on rencontre de temps à autre les deux aberra- tions Orobi Hb. et Confluens. Chenille en mai sur les trèfles. Cocon allongé, jaune paille. s. BONJOUR. — LÉPIDOrT. DE LA LOIRE-INF. 185 612. Lonicerae Esp. — M. D.-Roy a trouvé cette espèce dans les prairies, à Savenay, en juin. Elle y était alors c. Chenille en mai et juin, sur les trèfles et les vesces. Cocon allongé, jaune paille, 614. Filipendiilae L. — PC. Très localisé: Machecoul, Missillac (Thomas, Bruneau) ; Orvault (Éd. Bureau, A. Heur- taux) ; forêt du Gâvre (A. Heurtaux). Chenille sur les trèfles et autres plantes basses, en mai. Cocon allongé, jaune soufre. B. BOIYIBYCES I. NYCTEOLIDAE H.S. < Gen. 63 Sarrothripa Gn. 650. Undulana Hb. = Rewayana S.V. — AR. Nantes et environs, en juill. et août (D.-Roy) ; Orvault, en mai (A. Heur- taux) : Chenille sur chênes et peupliers, dans des feuilles repliées; en juin. Ab. Ramosana Hb. — RR. Un exemplaire (D.-Roy, m coll.). Ab. Punctana Hb. — Un exemplaire capturé en août (D.-Roy, in coll.). Gen. 64. Earias Hb. 653. Gloraiia L. {rectius: Chlorana) . — AC. Environs de Nantes ; dans les saulaies et les oseraies des îles et des bords de la Loire ; en mai et juin. Chenille sur les saules en juin et sept., dans des feuilles repliées. Gen. 65. Hylophila Hb. 654. Prasinana L. — C. Environs de Nantes; la Chapelle- sur-Erdre (Ollivry) ; Mauves (S. Bonjour), etc. En juill. et août. Chenille sur le chêne, en sept, et oct. 186 NANTES. — BULL. SOC. SC . NÂT. OUEST. — T. 7. 655 . Bicolorana Fuessl. = Quercana S.V. — PC. Environs de Nantes et en général tout le département, dans les chênaies. Chenille en sept., sur le chêne. IL LITHOSIDAE H.S. Gen. 68. Nola Leach 659. N. Cucullatella L. — Pris autrefois par Eug. Bar (i/i coll. Bureau). Obtenu de chenille, trouvée le 24 mai, sur un prunier, à Saint-Donatien. Éclosion le 21 juin (duBochet). Chenille en mai, sur le prunellier et les pommiers. 661. Strigula S.V. = Strigulalis Hb. — AC. Environs de Nantes, en mai (D.-Roy) ; la Bouvardière, en mai (S. Bonjour). Chenille en mai, sur les lichens des chênes. 667. Albula S.V. = AWulalis Hb. — RR. Un seul exem- plaire pris par M. D,-Roy àl'Éraudière, sur les bords de l'Erdre (m coll. D.-Roy). On croit que la chenille vit sur Mentha aquatica. Gen, 70. Nudaria StpU. 676. Senex Hb. — RR. Marais de l'Erdre, à la Baraudière (A. de Graslin). Chenille en juin, sur les lichens des endroits humides, maré- cageux. 677. Mundana L. — R. Trouvé à Ancenis (Grolleau) ; bords de l'Erdre, à Gasché, en juill. (D.-Roy). Chenille sur les lichens des arbres et des rochers. Gen. 71. Calligenia Dup. 681. Miniata Forst. = Lithosia Rosea Fab. — C. Environs de Nantes et toute la Loire-Inférieure, dans les bois, en juill. et août. Chenille en mai, sur les lichens des arbres (D.-Roy). s. BONJOUR. — LÉPIDOPT. DE LA LOIRE-INF. 187 Gen. 72. Setina Schrk. 689. Mesomella L. — PC. Nantes et environs fin juin et conimenc. de juill. (Bar, Bruneau) ; Clermont, la Chapelle-sur- Erdre (D.-Roy, Ollivry), etc. Chenille en avril et mai, sur les lichens des arbres ; se cache pendant le jour (D.-Roy). Gen. 73. Lithosia Fah. 691. Griseoia Hb. — R. Portnichet, fin juill. (D.-Roy) ; entre les lignes de Châteaubriant et de Segré, en Doulon, aux lanternes, fin juin 1895, plusieurs individus (Blot et Gaire). Chenille sur les aulnes, dont elle mange les feuilles ; elle mange aussi les lichens qui croissent sur leur tronc. 693. Lurideola Zinck. = Complanula Bdv. — C. Environs de Nantes et tout le département, dans les buissons et les bois, en juin, juill., août. Chenille sur les lichens des chênes et des érables (D.-Roy) ; elle vit aussi sur les lichens des rochers ; en avril et mai. 695. Coinplana L. — Répandue par tout le département, mais- nulle part C. Juin, juill., août. Chenille en mai, sur les lichens. 697. Ganiola Hb. — CC. Partout, de mai à sept. Chenille sur les mousses des roches (Grolleau), et sur les murs, en ville (S. Bonjour). Avril, mai et juin. 705 . Sororcula Hufn. ^= Auréola Hb. — R. Route de Paris, en mai, un exemplaire (Eug. Bar) ; Petit-Port (D.-Roy). Chenille en avril et mai, sur les lichens des arbres. Gen. 74. Gnophria Stph. 707. Quadra L. — AC. Environs de Nantes, dans les bois et les taillis, en juill. et août; la Chapelle-sur-Erdre (Ollivry, D.- Roy) ; le Cellier (S. Bonjour), etc. Les 99 sont beaucoup moins c. que les cf o'. Chenille en avril et mai, sur les lichens des arbres. 188 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. 709. Rubricollis L. — RR. Un exemplaire pris au bourg de Batz (D.-Roy, in coll.) ; un exemplaire pris dans un jardin, route de Paris, le 9 juin 1893 (du Bochet). Chenille en août et sept., sur les lichens des arbres et des rochers. III. ARCTIIDAE Stph. Gen. 77. Emydia Bclv. 157. Striata L. = Graminica L. — AR. Ancenis, en sept. , (Grolleau, C. Bar) ; Préfailles, fin juill. (Éd. Bureau) ; Paulx, Savenay, Portnichet, en juill. (D.-Roy). a. ab. (et var.) Melanoptera Brahm. — Un exemplaire, de la Bôle (D.-Roy) ; St-Nazaire, 1 individu (S. Bonjour, in coll). Chenille au printemps, sur diverses plantes basses (plantains, fétuques, etc.). Gen. 78. Deiopeia Stph. 718. Pulchella L. = Pulchra S.V. — Préfailles, en août (Ch. Rathouis) ; pointe de Saint-Gildas, en août 1870, sur l'hélio- trope des champs ou tournesol {Hel. europaeum) ; il y était abondant (S, Bonjour, mcolL). Je l'y ai plusieurs fois recherché, mais toujours infructueusement. Chenille sur l'héliotrope des champs, le plantain. Gen. 79. Euchelia Bdc. 719. Jacobaeae L. — CC. Partout, de mai à fin juill. Chenille sur les séneçons {S. Jacobaea et vulgaris)., d'août à sept. Gen. 80. Nemeophila Sti^h. 722. Russuia L. — R. Très localisé. Forêts, bois, tailles herbues, de juin à fin août. Touffou (C. et E. Bar) ; forêt du Gâvre (A. Heurtaux) ; le Cellier (S. Bonjour). Chenille sur les plantains et sur le Leontodon taraœacum. s. BONJOUK. — LÊPIDOPT. DE LA LOIRE-INF. 189 Gen. 81. Callimorpha Latr. 725. Dominula L. — RRR. Un seul exemplaire trouvé par M. Gaire sur le mur du cimetière de la Bouteillerie, à Nantes, le 10 juin. 1895 (m coll. région. Muséum de Nantes V. — Cette capture est unique et il est probable qu'il s'agit d'une chenille apportée de la Vendée ou de l'Anjou, dans un bouquet funéraire. 726. Hera L. — Partout, en juill. et août. Chenille en sept, sur le prunellier, le genêt ; passe l'hiver en chenille. Ah.Lutescens Stgr. (.4 L posé, luieis, nigro maculatis). — Cette aberration se prend quelquefois dans la Loire-Inférieure, mais elle y est beaucoup plus R. que dans le Morbihan et le Finistère. Gen. 84. Arctia Schrk. 733. Caja L. — C. Dans toute la Loire-Inférieure, en mai et juin, puis sept. Chenille de mai à août, sur une quantité de plantes basses. 735. Villica L. — Répandu par tout le département mais moins que le précédent. En mai et juin. Chenille en juillet, passe l'hiver sous cette forme. On la nour- rit avec de la laitue, du fraisier, du genêt, du plantain lancéolé, etc. 736. Purpurata L. = Purpurea L. — RR. Trouvée une fois, en juin, entre Chauve et St-Père-en-Retz par l'abbé Delalande. Non retrouvée depuis. 744. Maculania Lang. {rect. Maculata) — Civica Hb. = Curialis Esp. — RR. Trouvé autrefois (date ?) par M. Rivet au Petit-Mars. Obtenu d'éclosion (plusieurs individus), du 18 au 25 juin (Vaudouer). Je l'ai élevé de deux chenilles trouvées en avril sur Plantago lanceolata, à Préfailles ; éclos les 13 et 14 mai 1896 (m coll. Bonjour). Un exemplaire pris en août, à 8t-Brévin, par M. R. Gauthier-Villaume. 1. Voy. Bull, Soc. se. nat. Ouest. Fr., 1896. VI, Exlr. d. Proc.-Verb. d. séances, p. XXXVIII. 190 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. Gen . 87 . Spilosoma Stph. * 774. Fiiliginosa L. {rect. Fuliginosum). — C. Dans tout le département, en juill. Vole le soir autour des lumières. Chenille sur le plantains ; passe l'hiver. 779. Mendica Cl. {rect. Mendicum). — C. Partout, en mai et juin. Chenille très polyphage, se trouve en j uill. et août, sur un grand nombre de plantes basses. 780. Liibricipeda Esp. (rect. Luhricipes). —PC. Nantes et tout le département, en mai et juin. Chenille en sept., sur les plantes basses ; passe l'hiver et ne se chrysalide qu'en avril. 781 . Menthastri Esp. — C. Partout, en mai et juin. Chenille de juill. à la fin de sept., sur les plantes basses et quelquefois sur les arbres fruitiers (D.-Roy). IV. HEPIALIDAE H.S. Gen. 89. Hepialus Fah. 785. SylvinusL. — kG. Nantes et tout lé département en mai, juin, août et sept. Chenille dans les racines de Rumex acetosa. 791 . Lupiilinus L. — PC. Un partout, en mai et juin. Chenille dans les racines de plusieurs plantes basses. V. COSSIDAE H.S. Gen. 90. Cossus Fah. 797. Cossus L. = Ligniperda Fab. — C. Répandu par tout le département. 1 . Le groupe des Àrctiidae ayant été subdivisé, on a négligé d'accorder les noms spécifiques avec le genre des nouveaux noms génériques. Il s'ensuit qu'il faudrait écrire ici : Spil. Fuliginosum, Mendicum, Lubricipes. Ces solécismes sont, à notre avis, trop facilement tolérés par les auteurs, nos contemporains. Pour nous, nous n'hésitons pas à les corriger dans ce modeste travail, persuadé que c'est rendre service à l'écriture scientifique. s. BONJOUR. — LÉPIDOPT. DE LA LOlPwE-INF. 191 La chenille habite le tronc d'un grand nombre d'arbres, particu- lièrement les ormeaux de nos promenades et les chênes, auxquels elle cause un grand préjudice. Elle met deux ans à atteindre toute sa croissance. En captivité, se nourrit fort bien de pommes. Gen. 91. Zeuzera Latr, 802. Pyrina L. = Aesculi L. — AC. Un peu partout. On la prend assez communément à la lumière électrique, à Nantes. La chenille ravage le tronc de plusieurs arbres (pommiers, châtaigniers, tilleuls, sorbiers, etc.). Elle se chrysalide en juin et le papillon éclot en juill. et août. Gen. 92. Phragmatoecia Newni. 803. Arundinis Hb. — RR. Trouvé dans les marais de l'Erdre à l'état de chenille par de Graslin, le papillon est éclos en juin. Cherché vainement dans les marais de Basse-Goulaine (Éd. Bureau). Chenille dans la tige de Phragniites co?nmunis. VI. COCHLIOPODAE Bdv. Gen. 96. Heterogenea Knoch (1783) = Limacodeshâtv. (1802). 812. Limacodes Hufn. = Testudo Schiff. — AC. Route de Paris, la Contrie (E. Bar) ; le Cellier (P. Bureau) ; la Chapelle- sur-Erdre (Ollivry, D.-Roy). En juin. Chenille sur les chênes et les hêtres, de juill. à sept. File son cocon en oct., mais ne se chrysalide qu'au mois d'avril (Grolleau, D.-Roy, etc.). VIL PSYCHIDAE Bdv. Gen. 97. Psyché Schrh. 815. Unicolor Hufn. = (?ramme/;<2 S.V. — AC. Trouvé à Nantes et à Clermont par M. D.-Roy. Fourreau en avril et mai, sur les graminées (id.). 192 NANTES. — BULL. SOC. SC . NAT . OUEST. — T. 7. 847. Plumistrella Hb. = Plumigerella Bdv., Dup. — RR. Trouvé à Nozay, fin mai, par M. Heurtaux. Espèce des hautes montagnes. 849. Hirsutella Hb. — RR. Un exemplaire trouvé par M. D.-Roy (m coll.). Gen. 99. Fumea Hb., 868. IntermedieUa Brd . = Nitidella Uof . -- AC. Nantes et environs, en juin. La chenille a été trouvée sur un rocher moussu, en avril 1851, à la Roche-Maurice . Le papillon estéclos le 2 juin (P. Grolleau). Vm. LIPARIDAE Bdv. Gen. 101. Orgyia Ochs. 878. Gonostiçima Fab. — AC, mais très localisé. Environs de Nantes : bords de l'Erdre et de la Loire ; la Chapelle-sur-Erdre (Ollivry, D.-Roy) ; le Cellier, en juill. (S. Bonjour). Chenille polyphage : on la trouve, en juill., sur le chêne, la ronce, le saule, etc. 879. Antiqua L. — C. Partout, en juill. et sept. Chenille en août, sur beaucoup d'arbres (chêne, orme, etc.). Gen. 102. Dasychira Stph. 890. Fascelina L. — AC. Dans toute la Loire-Inférieure, en juin., août. Chenille sur les genêts, en sept, et oct. 892. Pudibunda L. — C. Partout, d'avril à la fin de juin. Chenille très polyphage : chêne, orme, arbres fruitiers, etc. Gen. 103. Laell'S. Stph. 893. Goenosa Hb. — RR. Trouvé jadis dans les marais de l'Erdre par de Graslin. Non retrouvé depuis. Chenille en juin et juill., sur divers Careœ. s. BONJOUR. — LÉPIDOPÏ. DE LA LOIRE-INF. 193 Gen. 104. Laria Hb. 894. L.nigriim Mûl. = V.nigrumFdLh. RR. M. Dehermann- Roy la signale comme ayant été capturée à Nantes, en juin. Chenille en mai sur le tilleul, le bouleau, le chêne et le hêtre. Gen. 105. Leucoma Stph. 895. Salicis L. — C. Dans toute la Loire-Inférieure, en juin et juill. ce. certaines années sur les troncs des arbres des pro- menades publiques, à Nantes, quai de Barbin, cours St-Pierre, etc). Chenille en mai et juin, sur les saules et les peupliers. On trouve en même temps chenilles, chrysalides et papillons (D.- Roy). Gen. 106. Porthesia Spth. 899. Chrysorrhoea L. — CC. Partout, en juin et juill. Chenille sur l'aubépine, l'ormeau, les arbres fruitiers, etc. ; en colonies. 900. Similis Fuessl. = AuHflua Fab. — C. Nantes et tout le département, en juin et juill. Chenille sur le chêne et l'aubépine (D.-Roy). Gen. 107. Psilura Stph. 901 . Monaclia L. — AC. certaines années (D.-Roy) ; la Meilleraye (Éd. Bureau) ; laChapelle-sur-Erdre (Ollivry, D.-Roy) ; dans les bois et les taillis. Chenille en mai et juin : en France, sur les chênes; en Alle- magne, sur les conifères. Gen. 108. Ocneria H.S. 902. Dispar L. — CC. Partout de juill. à sept. La chenille est une des plus polyphages qui existent. Certaines années elle se montre en quantités étonnantes et cause de grands dégâts. 12 194 NAxNTES. — JJULL. SOC. SC . NAT. OUEST. — 1'. 7. IX. BOMBYCIDAE Bdv. Gen. 110. Bombyx Bdv. 911. Crataegi L. — AR. Obtenu de chenilles vivant sur le prunellier; éclosion au mois de sept. (A, Heurtaux). Elevé également par du Bochet. 912. Populi L. — AC. certaines années. Nantes et le dépar- tement. Chenille polyphage; vit sur peuplier, prunier, chêne, etc. 916. Neustria L. — CC. Partout, en juin et juill. Chenille très polyphage : vit en nombreuses colonies sur les arbres fruitiers où elle cause de grands dégâts. 920. Lanestris L. — De chenilles vivant en société sur le prunier sauvage, fin mai (C. Bar) ; id. zd.,Château-Thébaud, en juill. (A. Heurtaux), éclosion en avril suivant. Chenille vivant en société sous une toile commune sur Cratae- gus oxyanantha et monogyna : Arthon, juin 1851 ce. (Éd. Bureau) ; environs de Nantes : Petit -Port (Blot, Gaire) ; la Maillardière (E. Marchand). Nota. — Les chenilles que l'on rencontre isolées sont presque toujours piquées par l'ichneumon à coton blanc. 924. Trifolii S.V. — AC. Environs de Nantes: coteaux du Chêne-Vert, en août (D. -Roy) ; Préfailles, aoùt-sept. (S. Bonjour) . Chenille sur Lotus corniculatus , quelquefois même sur Triti- cum repens ; passe l'hiver et se chrysalide au printemps suivant. Ab. Medicaginis Bkh. — Avec le type, et à peu près aussi C. que lui. 924. Quercus L. — C. Partout, de juin à oct. Chenille sur chêne, orme, etc. ; extrêmement polyphage. Diffi- cile à élever. 926. Rubi L. — AC. Un peu partout. Juill., août, sept. Chenille facile à trouver, mais il est extrêmement difficiledelui faire passer l'hiver. Elle mange de la ronce et du fraisier. s. BONJOUR. — LÉPIDOPÏ. DE LA. LOIRE-INF. 195 Gen. 112. Lasiocampa Latr. 934. Pruni L. — R. Nantes et environs ; vole le soir, aux lumières. Juin, juill. Chenille sur le prunellier, les pruniers, les roses sauvages ; lorsqu'on la trouve, elle est presque toujours piquée par un ichneumon. Observ, Je ne ne fais pas figurer L. Potatoria L. qui aurait été, d'après le catalogue manuscrit {loc. cit.), obtenue jadis de chenilles par de Pontallier, les renseignements sur cette capture étant trop vagues et aucun de nous n'ayant revu cette espèce. 935. Quercifolia L. — AC. Nantes et environs ; à la lumière électrique ; Savenay (D.-Roy); Pont-Rousseau, en juill., (A. Heurtaux) ; Chenille sur le chêne et sur le prunier (P. Grolleau). 936. Populifolia S.V. — R. Saint-Fiacre, commenc. de juill. (Éd. Bureau) ; la Chapelle-sur-Erdre (OUivry). Chenille en mai, sur les peupliers et les saules. 937. Treiimlifolia Hb. = C. Betulifolia Ochs. — RR. En mai. La Chapelle-sur-Erdre (Ollivry, in coll.) ; route de Paris (D.-Roy). Chenille en automne, sur les peupliers et les bouleaux. 938. Ilicifolia L. = Betulifolia Esp. — RR. Obtenue de chenille prise, fin septembre 1853, à la Matinale, en Missillac • éclosion le 15 avril 1854 (Perret). Élevée également d'une chenille prise au Petit-Port sur le tronc d'un peuplier (du Bochet). 941. Fini L. — RRR. Un seul exemplaire trouvé mort sous un pin maritime, en juill. 1894, par M. Henri de l'Isle, à la Ferronnière, commune de la Haie-Fouacière. Cette capture est jusqu'à présent la seule que l'on connaisse. X. ENDROMIDAE Bdv. Gen. 113. Endromis Ochs. 946. Versicolora L. — RR. Obtenu de deux chenilles, 196 NANTES. — BULL. sOC. SC. NAT . OUEST. — T. 7. trouvées à la Chapelle-sur-Erdve, par M. Ollivry . Une 9, éclose en boîte, a attiré un & (coll. Ollivry). Chenille en mai et juin, sur les aulnes et les bouleaux. XI. SATURNIDAE Bdv. Gen. 114. Saturnl\ Schrh. 950. Pyri S.V. {rectius : Piri) . — C. Partout, en mai et juin. Chenille en juill., sur le poirier, l'orme. 952. Pavonia L. = Carpinl S.V. — C. Dans tout le département, depuis fin mars jusqu'à la mi-mai. Chenille polyphage ; on la nourrit très bien avec du poirier, du fraisier, etc. Gen. 115. Aglia Oclis. 956. Tau L. — R. Trouvé pour la 1^ fois, le 10 avril 1863, par MM. E. et L. Bureau dans les bois de la Meilleraye. Retrouvé chaque année depuis, forêt de Vioreau (L. Bureau). — Les exem- plaires sont foncés et tirent sur la variété " fei-e nigra\ Ne vole que quelques jours. Chenille en mai et juin, sur les hêtres, les charmes, les bouleaux, etc. XII. DREPANULIDAE Bdv. Gen. 116. Drepana Schrh. 957. Falcataria L. = Falcula S.V. — AR. ïouffou, fin juill. (C. Bar) ; la Chapelle-sur-Erdre (Ollivry) ; Nantes (D.-Roy). — En mai. Chenille sur le bouleau, le tremble et les saules (D.-Roy). 961. BinariaHufn. = HamulaS. V. — AC. D'éclosion, le 19 juill. (E. Bar) ; la Haie-Fouacière, à la miellée, au commenc. d'oct. (A. de l'Isle) ; à la lumière électrique, à Nantes (D.-Roy) ; Pornic (Ém. Bureau). Chenille sur le chêne (D.-Roy), et sur le hêtre. s. BONJOUR. — LÉPIDOPT. DE LA LOIRE-INF. 197 Gen. 117. Cilix Leach. 963. Glaucata Se. = Spinula S.V. — AC. Environs de Nantes et tout le département, en mai, juin, août. — Les exem- plaires bretons sont presque moitié moins grands que ceux d'Allemagne. Chenille en juin et sept., sur les aubépines et le prunellier (GroUeau, D.-Roy). XIII. NOTODONTIDAE Bdv. Gen. 118. Harpyia Ochs. 966. Furcula L. — Le Pouliguen, en août (Éd. Bureau, m coll.) ; Saint-Aignan, Nantes, où c. à la lumière électrique (D.-Roy). Chenille sur le tremble. 969. Erminea Esp. — R. Nantes et les environs, en juin ; la Chapelle-sur-Erdre (Ollivry) ; Saint-Brevin (Gauthier- Villaume). Une femelle, apportée vivante à M. Deckert, a pondu et donné bon nombre d'exemplaires. Chenille sur les saules et les peupliers, en avril, mai et juin. 970. Vinula L. — AC. Environs de Nantes : route de Rennes (Bruneau) ; Préfailles, en chenille, fin juill. (Éd. Bureau) ; la Bôle, sur les aulnes (D.Roy). Chenille sur les saules et les peupliers, de juin à sept. Gen. 119. Stauropus Germ. 971 . Fagi L. — R. Obtenu d'une chenille trouvée, route de Paris, sur les noisetiers (Éd. Bureau); la Chapelle-sur-Erdre, en mai (Ollivry) . — Du Bochet a aussi trouvé la chenille dans un jardin, à Nantes. Chenille polyphage, sur hêtre, aulne, arbres fruitiers, etc. Gen. 120. Hybocampa L. 974. Milhauseri Fab. — R. Nantes, à la lumière électrique 198 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. (D. Roy) ; la Chapelle-sur-Erdre, de chenilles trouvées sur les chênes (Ollivry). Gen. 122, Notodonta Ochs. 975. Tremula Cl. = Dictaea L. — AC. Trouvé à Anceni's par Grolleau ; la Chapelle-sur-Erdre (Ollivry) ; en mai, à la lumière électrique, à Nantes même (D.-Roy). Chenille sur les saules et les peupliers (D.-Roy, E. Paré), en sept. Observ. — Je ne puis inscrire dans notre Faune N. Dictaeoi- des Esp., dont un exemplaire aurait été pris jadis en Loire- Inférieure {loco ? date ?) et aurait fait partie de la coll. Ducoudray-Bourgault. J'ai vainement cherché l'exemplaire dans cette collection. 977. Ziczac L. — AC. Nantes, à la lumière électrique (D.- Roy), et environs ; la Chapelle-sur-Erdre (Ollivry), en juin et août. Chenille en sept., sur chêne, peuplier, bouleau (D.-Roy). 978. Tritophus S.V. — AC. Nantes, à la lumière électrique (D.-Roy) ; la Chapelle-sur-Erdre (Ollivry). Chenille en juin, juill. et août, sur le peuplier ; trouvée à Ancenis par M. Éd. Bureau ; éclosion le 14 juill. 979. Trépida Esp. = Tremula S.V. — PC. Nantes, à la lumière électrique en juin et juill. (D.-Roy); coteaux de Car- couët, près Nantes (Bruneau) ; la Chapelle-sur-Erdre, en avril et mai (Ollivry). Chenille de juill. à sept., sur les chênes. 981 . Dromedarius L. — CC. Nantes à la lumière électrique (D. Roy). Chenille de juin à oct., sur les aulnes et les bouleaux. 982. Chaonia S.V. — Trouvé jadis aux environs de Nantes par Radigon ; Nantes, à la lumière électrique, plusieurs exem- plaires (D.-Roy). Chenille en mai et juin, sur les chênes. s. BONJOUR. — LÉPIDOPT. DE LA LOIRE-INF. 199 983. Querna S.V. — AC. Nantes, à lumière électrique (D. Roy) ; la Chapclle-sur-Erdre. 984. Trimacula Esp. = Dodonaea Frr. — R. D'éclosion, en mai (Eug. Bar) ; la Chapelle-sur-Erdre, 1 exemplaire (Ollivry, in coll.) ; 2 exempl., lumière électrique, à Nantes (D.-Roy). Chenille de juin à août, sur les chênes et les bouleaux. Var. et ab. Dodonaea S.V. — Plusieurs exemplaires, à la lumière électrique, à Nantes (D.-Roy) ; environs de Nantes (E. Paré) . Gen. 123. Lophopteryx Stph. 989. Gainelina L. — AC. Avenue de peupliers, à la Haie- Fouacière, en sept. (Éd. Bureau, Bar) ; en avril, mai et juill., à la Chapelle-sur-Erdre (Ollivry, D.-Roy). Chenille en juin, juill., sept, et oct., sur les peupliers, les chênes, les hêtres, les bouleaux (D.-Roy, Ollivry). Gen. 124. Pterostoma Ger^n. 991. Palpina L. (rectius : Palpinum). — AC. Nantes et environs, en juill., août ; à la lumière électrique (D.-Roy). Chenille en juin, sept, et oct., sur les saules et les peupliers (D.-Roy). Gen. 125. Drynobia Bup. 994. Melaçjona Bkh. — RR. Un exemplaire, pris autrefois (date ?) aux environs de Nantes, fait partie de la collection Éd. Bureau. C'est la seule capture authentique que l'on puisse citer. Chenille en juill. et août, sur les chênes et les hêtres. Gen. 128. Cnethocampa Stph. 998. Processionea L. — AC. Environs de Nantes (E. Paré) ; Carquefou (Rivet) ; marais de la Baraudière (de Graslin) ; la Chapelle-sur-Erdre (Ollivry), etc. Chenille sur le (-hêne, en nombreuses colonies ; se chrysalident 200 NANTES . — BULL . SOC . SC . NAT . OUEST . — T . 7 . en commun dans une vaste poche de toile, qu'il faut bien se garder de toucher, à cause des démangeaisons terribles qu'occa- sionnent les poils de ces animaux. Gen. 129. Phalera Hb. 1002. Bucephala L. — C. Dans tout le département, en juin et juin. Chenille sur chêne, osier, peuplier, etc., en août et sept. Gen. 130. Pygaera Ochs. 1007 . Giirtula L. — AC. Nantes et environs (Bar) ; la Chapelle- sur-Erdre (Ollivry, D.-Roy), etc. En mai et août. Chenille en juin et oct., sur les peupliers et les saules (D. Roy). 1009. Anachoreta Fab. — R. Chauve (Delalande) ; chemin du Massacre, près Nantes (D. Roy) ;. la Chapelle-sur-Erdre (Ollivry).' Chenille sur saules et peupliers. 1010 . Pigra Hufn. = Reclusa Fab. — R. Environs de Nantes (Bar) ; la Chapelle-sur-Erdre (Ollivry, D.-Roy) ; en mai et août. Chenille en sept, et oct., sur le saule marceau (Salix caprea) . XIV. CYMATOPHORIDAE H.S. Gen. 131. Gonophora Brd. 1011 . Derasa L. — AR. Chauve (Delalande) ; la Ferronnière, près la Haie-Fouacière, en oct. (A. de l'Isle) ; Nantes (S. Bonjour) ; vallée de la Chézine,etc. : à la lumière électrique, un exemplaire (D.-Roy). Chenille en sept., sur le framboisier. Gen. 132. Thyatira Ochs. 1012. Bâtis L. — C. Dans tout le département. En juill., août, à la miellée. Chenille sur le framboisier, en juin et juill. (A. Heurtaux), s. BONJOUR. — LÉPIDOPT. DE LA LOIRE-INF. 201 Gen. 133. Cymatophora Tr. 1014. Octogesima Hb. = Ocularis Gn. — R. Environs de Nantes ; bords de la Chézine (Bruneau, Bar) ; Escoublac, en juill., à la miellée (D.-Roy). — R. Chenille entre deux feuilles, sur le peuplier, en juill. et sept. (Grolleau, D.-Roy). Gen. 134. Asphalia Hh. 1023. Ridens Fab. — R. Nantes; la Chapelle-sur-Erdre (Ollivry) ; en avril et août. Chenille sur les chênes, en juin et oct. Cette chenille est carnassière. C. NOCTUAE Gen. 135. Diloba Stph. 1024. CaeruleocephalaL. — AC. Nanteset le département, en sept. Chenille en avril et mai, sur le prunellier (P. Grolleau, Blot) ; sur les pruniers cultivés (S. Bonjour). Gen. 137. Arsilonche Ld. 1028. Alboveiiosa Gœtze. = VenosaBkh. — R. Marais de la Baraudière, sur l'Erdre (de Graslin) ; un exemplaire, pris le 19 avril 1896, au pont de la Tortière (Gaire) ; un autre exemplaire pris à Doulon (Blot, m coll.). Chenille en juin et en aut., sur les graminées. Gen. 141. Demas Stph. 1033. Coryli L. — R. Environs de Nantes : Grillaud, au printemps (Bruneau) ; la Chapelle-sur-Erdre, 4 juill. (Ollivry). Chenille de juill. à oct., sur les noisetiers, les tilleuls. Gen. 142. Acronycta Ochs. 1035 . Leporina L . — AR . Environs de Nantes : Petit-Port (du Bochet) ; la Chapelle-sur-Erdre, en août (Ollivry). 302 NANTES. — BULL. SOC. SC . NAT . OUEST. — T. 7. Chenille en jnin, sur VAlnus glutinosa (Piel de Churcheville) ; sur le bouleau, en sept., à la Rôle (D.-Roy). Cette chenille refuse absolument de s'accomoder de V Alnus cordifolia. 1036. Aceris L. — C. Tout le département, en mai et juin. Chenille en août et sept., sur l'orme, l'érable, le marronnier d'Inde. 1037. Megacepliala Fab. — C. Nantes et tout le départe- ment, en mai et juin, à la miellée. Chenille en sept., oct. et nov., sur les bouleaux, les peupliers, etc. 1038. Alni L. — RR. Une chenille trouvée par Grolleau a donné cette belle espèce qui n'a pas été revue depuis dans notre département. L'exemplaire fait partie de la collection du Bochet. Chenille de juill. à sept., sur l'aulne {Alnus glutinosa). 1042. Tridens S.V. — AC. Nantes et tout le département en juin, juin. Chenille sur Crataegus oxyacantha (S. Bonjour) ; sur le peu- . plier (Éd. Bureau). 1043. Psi L. — C. Dans toute la Loire-Inférieure, en juin, juill., août. Chenille en oct., sur Salix cinerea aux environs d'Ancenis (Grolleau) ; sur l'églantier, l'orme, le bouleau (D.-Roy). 1047. Auricoma Fab. — R. Nantes et le département, en juill., à la miellée. Deux exemplaires (D.-Roy). Chenille en oct., sur le noisetier (S. Bonjour) ; le poirier (D.-Roy). 1053. Rumicis L. — C. Partout, de juin à sept. A la miellée. Chenille sur plusieurs plantes basses ; sur le poirier (D.-Roy). de juill. à oct. 1055. Ligustri Fab. — AC. Répandue par tout le départe- ment, de juill. à oct. A la miellée. Chenille de juin à sept., sur les troènes, les lilas. s. BONJOUR. — LÉPIDOPT. DE LA LOIRE-INF. 203 G en. 143 Bryophila Tr. 1066. Algae Fab. — AR. Nantes et tout le département, de juin, à oct. A la Miellée. Chenille en mai, sur divers lichens. Ab. Mendacula Hb. — Avec le type et beaucoup plus C. Observ. J'omets intentionnellement 5. PeW«, dont un exem- plaire aurait, d'après le catalogue manuscrit déjà cité, été jadis capturé, à Ancenis, par Grolleau. Il est probable qu'il s'agissait d'un type pâle de B. Muralis. 1068. Muralis Forst. = Glandifera Hb. — C. Partout. A la miellée, en juill. et août, sur les murailles, les parois des carrières, où croissent des lichens. Chenille sur divers lichens, en mai et juin ; se chrysalide le long des murs, à l'angle des saillies des pierres. Var. Par. Hb. — Mêmes indications, mais beaucoup moins C. que le type. Gen. 145. Moma Hb. 1073. Orion Esp. — R. Environs de Nantes: coteaux du Chêne-Vert (D.-Roy, du Bochet, Paré) ; la Chapelle-sur-Erdre (OUivry) ; Pontchâteau, etc. Sur les troncs des peupliers, des chênes, des ormeaux, etc. Chenille en juill. et août, sur les chênes (D. Roy). Gen. 148. Agrotis Ochs., Ld. 1076. Strigiila Thnb. - Porphijvea Hb. — R. Prise autrefois en Loire-Inférieure (date?) par E. Bar {in coll. É. Bureau). Chenille en été et en aut., dans les bruyères. 1079. Signum Fab. = Sigma Hb. — R. Un exemplaire a été capturé par du Bochet et fait partie de sa collection. 1081 . Janthina Esp. — C. Partout, de juin à sept. Dans les lierres et à la miellée. Chenille en mars et avril, sur les primevères, le mouron (mor- geline), le gouet ou pied-de-veau {Arum maculatum) . 204 NANTES. — BULL. SOC. SC . NÂT . OUEST. — T. 7. 1082. Liiiogrisea S.V. — R. Environs de Nantes : la Contrie (C. Bar), côte St-Sébastien, en août 1895, un individu (Dr. le Même), la Chapelle-sur-Erdre, en août et sept. (Ollivry, D.-Roy). Chenille en avril et mai, sur les primevères, 1083. Fimbria L. — R. Nantes, dans les jardins et à la miellée (S. Bonjour) ; route de Paris, en juill. (E. Bar) ; la Haie- Fouacière, en oct., à la miellée (A. de l'Isle). Chenille en avril, sur la primevère des bois et autres plantes basses. Elle est carnassière. 1084. Interjecta Hb. — C. autrefois, R. aujourd'hui. Nantes et tout le département; en juill., août, sept, et oct. Chenille en avril, sur diverses plantes basses et herbacées. 1092. Pronuba L. — CC. Partout, de mai à oct. Chenille en mars, sur les plantes basses (primevères, violettes). Ab. Innubn Tr. — Mêmes indications. Aussi C. que le type. 1093. Orbona Hufn. == Subsequa S.V. — R. Nantes et environs ; en sept., à la miellée. Chenille au printemps, sur les primevères et autres plantes basses. Ab. Subsequa Hb. — RR. Un exemplaire pris au Cellier, en juin 1864, par M. E. Bonjour, battant les taillis (m coll. Bonjour). Chenille sur les primevères, en mars et avril. 1094. Cornes Hb. = Orbona Fab. — CC. Partout, de juin à oct. Chenille en avril, sur beaucoup de plantes basses (primevères, trèfles, etc.). Observ. — De l'examen attentif des notes prises par plusieurs de nos devanciers, et des exemplaires de leurs collections, il appert qu'ils ont confondu cette espèce avec la précédente. h' Orbona de Hufnagel est un lépidoptère R. en Loire-Inférieure. s. BONJOUR. — LÉPIDOPT. DE LA LOIKE-INF. 205 1095 . Gastanea Hb. — Le type n'a pas encore été observé en Loire-Inférieure. Var. Neglecta Stgr. — R. et très localisée. A la miellée, une douzaine d'individus, à la Meilleraye, en sept. (Éd. Bureau, A. de risle) ; la Haie-Fouacière, au commencement d'oct. (A. de l'Isle). Chenille en mai et juin, sur les genêts (d'après Hofmann). 1104 . Baja Fabr. — R. Nantes, en août, à la miellée (D.-Roy, du Bochet, S. Bonjour). Chenille au printemps, sur les pissenlits, les primevères. 1114. G. nigrum L. — C. Partout, en août, à la miellée. Chenille en avril et mai, sur les plantes basses (D.-Roy), en aut. également, et sur la morgeline. 1122. Xanthographa Fab. — CC . Partout ; à la miellée, en août et sept. Chenille en avril, sur les plantes basses (primevères, violettes). 1124. Umbrosa Hb. — RR. Prise autrefois par E. Bar (m coll. Éd. Bureau). N'a pas été retrouvée par nous. Chenille au printemps, sur les graminées. 1125. Rubi View. = Bellam.\i. — R. Nantes (D.-Roy); la Chapelle-sur-Erdre (Ollivry); en sept., à la miellée. Chenille dans les feuilles sèches, en avril ; se nourrit de plantes herbacées, sur la stellaire principalement (D.-Roy). 1133 . Glareosa Esp. = Hebraica H. — Par localités : Saint- Géréon (P. Grolleau) ; la Meilleraye, fin sept. 1853, 5 individus à la miellée, ce. au même endroit, fin sept. 1854 (Éd. Bureau) ; la Haie-Fouacière, l^e quinz. d'oct., à la miellée (A. de l'Isle). Chenille en mai et juin, sur les plantains. 1148. PlectaL. — CC. Partout, en juill. et août, à la miellée. Chenille en sept., sur divers Polygonum et autres plantes basses. 1149. Leucogaster Frey. — Nantes, la Chapelle-sur-Erdre (D.-Roy, du Bochet, Ollivry); en sept, et oct., à la miellée. — Non revue pendant une quinzaine d'années . • 20t) NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT . OUEST. — T. 7. Un exemplaire de cette espèce méridionale a été capturé sur la côte Saint-Sébastien par M. le Même en sept. 1895. {in coll. Bonjour). Chenille en mars, sur les lotiers, 1157. PyrophilaY ah. =.SimulansH\iîn. — RR. Prise autre- fois à la Matinale, commune de Missillac, par M. Thomas, Non retrouvée depuis. Chenille sur les graminées. 1190. Piita Hb., 255; God., V, 67. 7 = Renitens Hb., 715-6 {species valde aberrans). — Signalée comme ayant été c. en 1839, à Ancenis, sur les troncs des Léards (Grolleau). Aucun de nous n'a revu ce type tel que le figure Godart. Ab. Lignosa God. = Renitens Hb., 717 non 715 {alis anticis obscur is). — C. Par tout le département, de juill. à sept., à la miellée. Chenille en avril, sur les plantes basses (D.-Roy). 1191. Exclamationis L. — CC. Nantes et tout le départe- ment, de mai à sept., à la miellée. Chenille au printemps, sur un grand nombre de plantes basses. 1197. Ripae Hb. — RR. M. D.-Roy en a trouvé un exem- plaire desséché sur la plage de la Bôle, en juill. — Un autre exemplaire a été pris, volant en plein jour sur des luzernes, à Saint-Brevin, en août 1896, par M. Gauthier-Villaume qui me l'a gracieusement offert {iti coll. Bonjour). Chenille sur les plantes salines, en août et sept., surtout sur le Cakile maritima (Mabille). 1213. Tritici L. — R. Route de Paris, à la miellée en juill. et août, 3 exemplaires (D.-Roy). Chenille en mars et avril, dans les touffes de graminées (D.-Roy). Var. Eruta Hb. — Un exemplaire pris à Çornic, à la miellée, en août 1895 (coll. Bonjour). Plusieurs exemplaires capturés au Pouliguen par du Bochet appartiennent à cette variété qui semble, chez nous, plus C. que le type. s. BONJOUR. — LÉPIDOPT. DE LA LOIRE-JNF. '207 1220. Obelisca Hb. — R. La Haie-Fouacière, à la miellée, ce. là en cet. 1854 (A. de l'Isle) ; env. de Nantes, Frossay en août (D.-Roy). N'a pas été prise depuis plusieurs années. Var. Villiersii Gn. — Un exemplaire, à laBirochère, en août 1895 (Ém. Bureau). 1226 . Saucia Hb. — C. certaines années, R. d'autres. Nantes et le département, de juill. à sept. Chenille en mai, sur les laiterons {Sonchus arvensis et oleraceus), les oseilles et les plantains. Ab. Margarilosa Hw. — Aeqaa Hb. — Mêmes indications que pour le type. 1227. Trux Hb. — AC, mais facile à confondre avec d'autres espèces, les types de notre département étant en général peu caractérisés. Prise aux env. de Nantes, sur les bords de la Chézine, à la miellée, au mois de sept., par M. D.-Roy. Prise également, en plusieurs exempl., par du Bochet, au Pûuliguen. J'ignore sur quelle plante vit la chenille. 1229. YpsilouRott. — 5i«/fw5«Hb. — AC. Paitout, de juill. à sept., à la miellée. Chenille dans les racines des graminées. 1230. Segetum S. V. = Clavis Rott. — C. Partout, de juin à oct., à la miellée. Chenille sur la plupart des plantes herbacées et des céréales, auxquelles elle cause parfois de grands dégâts. 1232. Corticea S.V. — RR. M. D.-Roy en a capturé un seul exempl. volant en plein jour sur un chardon, à la Bôle, en juill. L'exemplaire fait partie de la collection du Bochet. Chenille en mai et juin, dans les touffes de graminées et autres plantes basses, 1233,. Grassa Hb. — R. , les 99 encore plus que les (fcT. Nantes et tout le département, surtout sur le littoral : Préfailles, Pornic (S. Bonjour) ; la Meilleraye, à la miellée, etc. — Aux lumières. Chenille en avril, dans les racines des graminées (Grolleau, D.-Rov). 208 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAÏ. OUEST. — T. 7. 1236. Graslinii Rbr. — RR. Un seul exempl., capturé par M. D.-Roy, en août 1892, à la lumière, dans la gare d'Escoublac (in coll. D.-Roy.) 1241 . Vestigialis Rott. = Valligera Hb. — Ancenis (Grol- leau, Bar) ; le Pouliguen, en août (D.-Roy), ac. dans cette localité, où elle vole en plein jour sur plusieurs crucifères (du Bochet) . Ce dernier naturaliste en a capturé également un exempl. volant aux réverbères, dans le chemin des Dervallières, tout près de Nantes. ' De janv. à mars on trouve la chenille dans les touffes de gra- minées, à la limite des grèves. 1245. Prasina Fab. = HerUda Hb. — RR. Capturée autre- fois (date ?) par E. Bar en Loire-Inférieure (m coll. Éd. Bureau). Chenille en automne et au printemps, sur beaucoup de plantes basses. Gen . 151 . Neuroniâ Hh . 1250. Popularis Fab. = Lolii Esp. — AC, certaines années ; les 99 sont beaucoup plus r. que les cfc/'. Nantes et tout le département, en sept. Vole le soir, aux lumières. Chenille sur les chiendents et sur diverses graminées, surtout les ivraies. Gen. 152. Mamestra T.r. 1260. Thalassina Rott. — RR. Pris jadis par E. Bar en Loire-Inférieure. Un exemplaire in coll. Éd. Bureau. Chenille sur l'épine- vinette, le bouleau, etc., en août et sept. 1261. Dissimilis Knoch. = Suasa Bkh. — C. Partout, à la miellée, en juill. et août. Chenille en sept., sur les plantes basses (D.-Roy). 1263. Brassicae L. — CC. Partout, de juin à oct. Certaines années son nombre augmente tellement qu'elle devient un fléau pour les plantes potagères et un supplice pour l'entomologiste chassant à la miellée. Chenille sur toutes sortes de plantes, même les géraniums cultivés en serre et le tabac, Nicotiana rustica (S. Bonjour). s. BONJOUR. — LÉPIDOPÏ. DE LA LOIRE-INF. 209 1265. Persicariae L. — R. Ancenis (Grolleau) ; un exem- plaire in coll . Éd . Bureau ; la Chapelle-sur-Erdre, plusieurs exemplaires (Ollivry) . Chenille en automne, sur les plantes basses (inule, pulicaire, orties, etc). 1273. Oleracea L. — CC. Partout, de mai à oct., à la miellée. Chenille au printemps, sur une foule de plantes basses, surtout sur les choux. 1274. Genistae Bkh. = W. latinum Bkh. = Très localisée. Environs de Nantes (Bruneau, Bar) ; la Chapelle-sur-Erdre, en août, c. là (Ollivry) . Chenille en juill. et août, sur les genêts. 1276. Dentina Esp. — C. Environs de Nantes: vallée du Cens, en juill., Touffou, fin juin (Bar) ; Orvault, fin mai (A. Heur- taux), etc. Nota. On prend en Loire-Inférieure des exemplaires foncés, assez semblables à l'ab. Latenai, mais pourtant un peu moins sombres. Chenille en mai, sur le pissenlit, Leontodon taraœacimn^ (D.-Roy, S. Bonjour). 1278 . Peregrina Tr. — Très localisée. Le Pouliguen, en mai et juin, AC. là (D.-Roy) ; un exemplaire pris à Saint-Brevin (Gauthier- Villaume) . Chenille en août, sur Suaeda fruticosa (du Bochet, D.-Roy), les salsolacées et le Chenopodium maritimum. 1286. Trifolii Rott. = Chenopodii Fab. — CCC. Partout, de juin à oct. Chenille en oct., sur Chenopodium album et sur les Atripleœ (S. Bonjour). 1291. Ghrysozona Bkh. = Dysodea Hb. — AC. Dans tout le département, de juin à sept., à la miellée. Chenille en juill., dans les panicules de la laitue cultivée (D.-Roy). 1293. Serena S.V.— R. Nantes, le soir sur les fleurs; la 43 210 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. Haie-Fouacière (A. de l'Isle) ; la Chapelle-sur-Erdre (Ollivry). Chenille en automne, dans les fleurs de plusieurs plantes basses {Hieraciu7yi, etc.). Gen. 153. Dianthoecia Bdv. 1296. Luteago S.V. — Le type n'a jamais été pris en Loire- Inférieure. Var. Argillacea Hb. — RRR. Tout-à-fait accidentel. Un seul exemplaire, pris à Doulon, le 22 juin 1896, le soir, sur les fleurs, par M. G. Blot qui me l'a gracieusement offert (m coll. Bonjour). Chenille dans les capsules des Silène nutans et inflata. N.B. — La patrie de cette variété, aujourd'hui admise comme espèce, est l'Oural et la partie méridionale du Pont. Cependant elle avait déjà été prise en France car on lit dans Maurice Sand (Cat. des Lépid. de la France centrale) : « I). luteago var. argil- lacea : Nohant, Indre, avec le type. » 1307. Filigrama Esp. = Pohjmita S.V., Hb. 48 (fortna obscure brunnea). — Le type n'a jamais été pris en Loire- Inférieure. a. var. XantJiocyanea Hb. (ab.) (obscure grisescens, leviter flavo-miœta). — RR. Forme méridionale. J'ai capturé un couple de cette variété, le25 juill. 1895, aux fleurs, le soir, dans mon jardin, à Nantes (m coll. Bonjour) '. Chenille en juill. et août, sur le Silène nutans. 1311. Nana Rott. = Conspersa Esp. — R. Nantes, le soir, sur les fleurs (S. Bonjour) ; la Chapelle-sur-Erdre (Ollivry). Ne s'est pas montrée depuis plusieurs années. Chenille en juin et juill., sur le Lychnis Flos-Cuculi. 1313. Albimacula Bkh. — R. Sur le littoral* (de Graslin) ; le Pouliguen, falaise du Caudan, 30 juill. (D.-Roy). Chenille dans les capsules du Silène nutans (de Graslin). 1. Bonjour, S. — Sur quelques lépidoptères de la Loire-Inférieure (2" Noie) loc. cit. s. BONJOUR. — LÉPIDOPT. DE LA LOIRE-INF. 211 1314. Compta Fab. — C. Le Pouliguen, falaise du Caudan, en juin. (D.-Roy) ; Nantes, le soir, sur les fleurs. Chenille dans les graines de plusieurs caryophyllées {Dianthus prolifer, etc.). 1312. Capsincola Hb. — Nantes, en juill. et août (S. Bon- jour), et environs : Doulon (Blot), les Dervallières (Bruneau) ; Ancenis (Grolleau). Vole le soir, sur les fleurs des saponaires. Chenille en juill., dans les capsules du Lychnis dioica et de la saponaire {Saponaria officinalis). 1316. Gucubali Fuessl. — RR. Prise autrefois à Doulon par l'abbé Delalande. — N'a pas été revue depuis cet observateur. Chenille dans les capsules du Silène infiata. 1324. Irregularis Hufn. = Echii Bkh. — R. Un exemplaire pris, en août, à Portnichet, par M. D.-Roy ; un autre exemplaire a été capturé, au Pouliguen, par du Bochet et fait partie de sa collection . Gen. 158. Heliophobus Bdv. » 1337 . Hispida Hp, — Sur le littoral, en août et sept. : Pornic, Sainte-Marie, Pré failles, etc. ac. là ; vole le soir aux lumières. On prend beaucoup plus de M^er^e); Précigné : à la Vairie {Chevallier) ; Sablé, le Mans (Thériot) ; Livet (Léveillé). Nous n'avons pas encore observé cette forme dans la Mayenne. Variatio : leucantha Desportes. — Mayenne : St-Georges- Buttavent, bords du Bois de Sallair {Desportes) Variatio : lactea Lévl. in Le Monde des Plantes. — Fleurs de couleur crème. Feuilles mollement velues, appendices et cils d'un jaune roux ; appendices appliqués et cachant les bractées. Sarthe : Neufchâtel : chemin du Fourolet à St-Rémy-du-Plain, non loin des Brousses, 1895 ; revu en 1896 {H. Léveillé). Variatio : pinnatifida Desp. — Feuilles pinnatifides. Sarthe : Livet; Ancinnes; St-Rémy-du-Plain. Doit se trouver dans la Mayenne. Nous ne pensons pas qu'on doive maintenir la variation luxurians de Desportes, à pédoncules 1-3 flores, non plus que les formes latifolia et angustissima du même auteur. — Les formes obscura Jord., à involucres subglobuleux, d'un noir foncé, à appendices largement ovales, et consimilis Bor., à fleurs d'un rouge clair, à involucres ovoïdes, aranéeux à la base, à cils des appendices fauves ou blanchâtres, me semblent de simples varia- tions. Sous-espèce: C. LEiosPERMALévl. {Forme nouvelle) . — Akènes glabres ou glabrescents. Nous avons remarqué cette forme à 276 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. Livet et à Ancinnes : forêt de Perseigne, ligne d'Ancinnes faîte et ligne de Livet. Nous n'avons pas de données exactes sur cette forme qui présente de nombreuses variations mais se distingue par la glabrescence des akènes. Est-elle rare ou commune ? L'observation seule peut résoudre cette question. Cette forme doit se rencontrer paiement en dehors du Maine. Nous en avons vu des exemplaires dans tous les degrés de fleuraison. La glabrescence ne tient donc pas, comme on pour- rait le supposer, à l'époque ou à l'état avancé de la fleuraison. C. pratensisThuill. = C.m^rescens Willd. et mult.auct.— Les poils du sommet de l'akène simulent parfois une fausse aigrette. Il est donc facile de confondre cette espèce si l'on n'y fait attention avec les diverses formes du C. nigra. Bractées de l'involucre, auonoins les eoctérieures^ cachées par les appen- dices. Prés, pelouses, talus, haies, bord des champs et des bois. Sarthe: c. Mayenne: AC. et jusqu'ici méconnu. Var. sEROïiNABor. — Feuilles étroites, dentées ou incisées, les supérieures linéaires ; appendices appliqués cachant les brac- tées, involucres plus petits que dans le type; rameaux effilés. Prés secs, coteaux, bords des chemins, surtout dans les terrains calcaires. Sarthe et Mayenne: AC. Nous l'avons rencontrée, notamment à Voutré, dans ce dernier département. Var. Gentiliana Lévl. {var. nov). — Nous dédions à l'auteur distingué de V Inventaire général des Plantes vasculaires de la Sarthe, de V Histoire des Roses indigènes de la Sarthe et de la Petite Flore Mancelle cette variété nouvelle qui renferme elle-même de nombreuses formes, mais que l'on peut caractériser ainsi : appendices étalés ou réfléchis, fauves ou brunâtres, à cils blanchâtres ou roussâtres, linéaires ou lancéolés-linéaires, les supérieurs souvent ovales, ne cachant pas les bractées. Bords des champs, des prés et des chemins. Ainsi comprise notre variété : Gentiliana renferme la forme microptilon G. G. qu'avec Franchet nous rattachons au C. pra- tensis. Un certain nombre de botanistes la rattachent à tort au C. nigra L. H. LÉVEILLÉ. — CENTAUREA DU MAINE 277 Elle a en eltet le port du C. serotina dont elle ne se distingue que par ses appendices étalés ou arqués en dehors et ne cachant pas complètement les bractées. .En outre, ses akènes dépourvus d'aigrette le rattachent étroitement au C. pratensis et ne per- mettent aucunement d'en faire une forme du C. nigra. C. jacea L. == C. amara auct. non L. = C. Duboisii Bor. — Appendices des bractées, frangés, au moins les inférieurs, les supérieurs fendus ou déchiquetés ; fleurs de la circonférence ordinairement rayonnantes; feuilles des rameaux oblongues lancéolées, rarement étroites, linéaires-aiguës; rameaux courts, épais, dressés, rarement étalés et grêles. — Feuilles toujours vertes. — Mai- Juin. Dans le C. amarah., les appendices des bractées sont tous entiers ou fendus ; les fleurs de la circonférence sont brièvement rayonnantes ; les feuilles des rameaux sont linéaires ; les rameaux grêles, raides, allongés, étalés. — Feuilles et tige ordinairement Nanchâtres-laineuses. — Août-octobre. Il est possible que l'étude anatomique démontre un jour que le C. jacea L. et le C. amara L. ne forment qu'une seule espèce avec la forme DuboisiiBor./d rameaux effilés et feuilles linéaires- aiguës, comme intermédiaire entre les deux variations extrêmes. D'autres formes, plus tranchées au premier abord, ont été ainsi réduites plus tard avec raison. C'était même notre première pensée de réunir ces deux formes. Mais les échantillons de l'une et de l'autre provenant de la même localité (Nice ; région litto- rale) envoyés par feu M. J.-B. Barla nous semblent si différents comme port et aspect au premier abord que nous hésitons à réunir dès maintenant ces deux formes dont la première nous parait plus spéciale au nord et au centre de la France, tandis que la seconde (C, a?nara) paraît plus répandue dans le midi et ne nous est pas connue du Maine ^ .f 1. M. Franchet (Flore de Loir-et-Cher) réunit C. amara et C. jacea sous la premièredénominatioD,peut-êtreavec raison, si l'on considère que lescaractères tirés fies appendices plus ou moins déchiquetés, de la largeur des feuilles, de la tomentosilé de la plante, sont bien faibles en eux-mêmes pour former de sérieux caractères spécifiques. Toutefois, ses descriptions ne correspoodent pas aux échan- 278 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. Sarthe : Yvré-l'Évêque : plateau d'Auvours (Thériot) ; Bazou- ges {Besportês) ; St-Calais, Conflans (Diard) ; Sablé (Chevallier). — Mayenne : Méral (abbé Menu) ; Chemeré {Jos. Daniel) ; Pré- en-Pail (Chédeau). Ainsi donc, chez le C.Jacea, et ses dérivés, les appendices sont ou entiers ou déchiquetés, les inférieurs seuls étant brièvement frangés. Chez les C. nigra et C. pratensis, et leurs dérivés, au contraire, les bractées supérieures et parfois moyennes sont simplement lacérées. Il faut donc juger de Tinvolucre par l'ensemble, par la majorité des appendices. De même pour les fleurs de la circon- férence. Chez les C. scaMosa et C. jacea elles sont très mani- festement rayonnantes, chez les C. nigra et C. pratensis, et même C. amara, elles sont plus ou moins rayonnantes et ne présentent rien de constant sous ce rapport. En résumé, l'aigrette seule permet de classer les C. Jacea, C. scaMosa, C. nigra et C. pratensis, surtout entre ces deux derniers, elle établit une ligne suffisante de démarcation. Telle est notre conception du genre Centaurea. Puisse-t-elle contribuer à élucider la classification de ce genre difficile. Nous ne croyons pouvoir mieux terminer ce travail qu'en donnant les clefs des principales formes des C. nigra et pratensis. Centaurea nigra Akènes pubescents ; poils de l'aigrette sem- blables à de petites paillettes C. decipiens. Akènes glabres ou glabrescents ; poils ordi- naires C. leiosperma. tillons que nous avons sous les yeux. D'ailleurs, du jour ou l'oû réunira définili- Yement ces deux formes, il faudra y adjoindre le C. pratensis qui s'en rapproche très sensiblement par la forme et les variations de ses appendices, par ses feuilles souvent très étroites, ses rameaux très effilés et par ses akèQes pubescents dépourvus d'aigrette. Ce jour-là, il faudra donner à l'espèce ainsi comprise le nom de C. varialibis qui lui conviendra merveilleusement. H. LÉVEILLÉ. — CENTAUREA DU MAINE 279 Centaurea PRATENSIS Appendices appliqués cacliant les bractées C. serotina. Appendices étalés ne cachant pas les bractées 2. Feuilles étroites linéaires ou lancéo- lées-linéaires, dentées ou incisées. , C. microptilon: Feuilles ovales ou lancéolées ^ entières ou sub-entières C. Genliliana. UNE ANCIENNE MINE D'ÉTAIN EISTTRE ABBARETZ & NOZAY (Loire-Inférieure) par M. L. DAVY, ingénieur. Chapitre I. — Histoire de ma découverte. Le 27 juin 1882, j'ai adressé à l'Académie des Sciences un pli cacheté avec cette devise: ^Ir stean a so hosser anavezet ei'it an ouarn, qui en langue bretonne veut dire : L'étain est plus anciennement connu que le fer. — Mon enveloppe contenait ce qui suit : « 1° A la date du 17 mars 1882, je faisais des recherches de » minerai de fer aux environs de Nozay, Loire-Inférieure, et me » trouvais placé sur la hauteur près du château de Beaulieu, » lorsque mon attention fut attirée, vers le Nord, par la vue de » monticules alignés dans la vallée et dirigés sensiblement de » l'Est à l'Ouest, entre les villages de Beaulieu et de la » Villefoucrée. « J'ai constaté que ces monticules constituent les anciennes » haldes provenant de l'exploitation d'un filon de quartz blanc » laiteux. Elles s'étendent sur une longueur de plus d'un kilo- » mètre et sont assez volumineuses pour faire supposer que le » gîte a été fouillé jusqu'à une grande profondeur. » J'ai cherché en vain la nature du métal exploité et n'ai » trouvé que de rares échantillons de minerai de fer. » Ces anciennes exploitations ont été faites à une époque si » reculée que l'histoire n'en fait aucune mention. » Qo En continuant mes recherches de minerai de fer, j'ai » constaté l'existence d'un filon de quartz analogue au précédent » au Sud du village du Houx (à six kilomètres à TEst d' Abbaretz) » dans le prolongement Est du gîte indiqué ci-dessus. Nantes : Bull. Soc. se, nat. Ouest. T. 7, fasc. IV, 31 décembre 1897. 18 282 NANTES . — BULL . SOC . SC . NAT . OUEST . — T . 7 . » 0° A la date du 21 juin, préoccupé de la nature du minerai » que doit contenir le filon de quartz en question, j'ai constaté » l'existence d'autres excavations anciennes au lieu dit la » Baronnière, au Nord-Ouest du bourg d'Abbaretz. — Là, j'ai » retrouvé le même filon de quartz, les mêmes excavations » avec la même direction, sur une longueur d'environ un kilo- » mètre encore. » 4° A la Baronnière, j'ai découvert, enfin, le minerai qui a » donné lieu aux travaux considérables précédemment indiqués. « Ce minerai a été isolé par moi de la gangue quartzeuse qui » le renferme; il est brun, cristallin, sa densité dépasse 6, au » chalumeau, avec addition de soude et au feu de réduction, » il donne un métal blanc d'argent. — A tous ces caractères il » est facile de reconnaître la cassitérite. Le filon de quartz » blanc renferme en outre du mica blanc, de la tourmaline et » un minéral fortement altéré, trace probable du mispihel qui » accompagne toujours l'étain. » Comme conséquence de ma découverte j'ai demandé priorité » pour : » 1» Avoir le premier constaté l'existence du minerai d'étain » sur le territoire des communes de Nozay et d'Abbaretz (Loire- » Inférieure). « 2<» Avoir le premier constaté qu'à une époque dont l'histoire » ne conserve aucun souvenir, le gisement d'étain en question » était déjà exploité et devait probablement servir à la confec- » tion des armes et objets en bronze que Ton retrouve si souvent » en Bretagne. » A la date du 19 juillet 1882, le Secrétaire Perpétuel de l'Aca- démie des Sciences m'a accusé réception de mon pli cacheté en me disant que l'Académie en acceptait le dépôt et qu'il était inscrit sous le N° 3592. En poursuivant mes recherches j'ai remarqué que certaines scories, éparses à proximité du filon, n'ont pas le même aspect que celles que Ton rencontre à chaque pas dans le voisinage du minerai de fer. Le l" avril 1883, j'ai adressé à M. Mallard, ingénieur en chef des Mines, mon ancien professeur à l'école des Mines de Saint- Étienne, des échantillons de minerai d'étain et des scories qui L. DAVY. — UNE ANCIENNE MINE d'ÉTAIN 288 l'accompagnent, en lui demandant son opinion sur la nature de ces dernières. Voici sa réponse : « J'ai reçu vos échantillons qui m'ont beaucoup intéressé. « Les scories contiennent de ïétain métallique en petits » grains disséminés. Il n'est donc pas douteux qu'elles provien- )) nent du traitement sur place du minerai. » C'est du reste, comme vous avez pu le voir dans mon » mémoire ' un fait général dans l'ancienne Gaule, et je suis » très heureux de voir se confirmer, par un nouvel exemple, » l'activité minière que j'ai attribuée à nos ancêtres. Car je ne » doute pas que les travaux découverts par vous, ne soient de » la même époque que ceux du Limousin. » Je souhaite très vivement que la découverte que vous m'an- » noncez vous porte honneur et profit. » Quelques mois plus tard, j'ai découvert du minerai d'étain, en notable quantité, au milieu et le long des épontes des filons de quartz que l'on voyait alors bien nettement dans l'excavation pratiquée par la C'^ des chemins de fer d'Orléans, au Nord-Ouest et à proximité de la station d'Abbaretz, lors de la construction de la ligne de Châteaubriant à Nantes. Aucun minéralogiste n'a, à ma connaissance, signalé ces filons d'étain. Dubuisson, Cailliaud et M. Baret n'en parlent pas dans leurs ouvrages traitant de la minéralogie de la Loire-Inférieure . Baudot dit "•* qu'on ne connait en Bretagne que les gisements de la Villeder et de Piriac. M. Baret m'a appris, depuis peu, que la présence de la cassi- térite à Abbaretz lui avait été signalée à l'époque des travaux du chemin de fer, mais il n'avait pu vérifier le fait jusqu'au jour où j'ai eu le plaisir de lui faire recueillir sous mes yeux quelques échantillons. Mes études et mes constatations me permettent donc d'affirmer l'existence d'un gisement continu de minerai d'étain, s'étendant 1. Mallard. — Note sur les gisements stannifères du Limousin et de la Marche et sur quelques anciennes fouilles qui paraissent s'y rattacher [inn. des Mines, 6e série, t. X, p. 321). 2. Baudot. — Histoire de l'étain {Industrie minérale, 3» sér., t. I, 1887). 284 NANTES. ^— BULL. SOC. SC . NAT. OUEST. — T. 7. d'Abbaretz à Nozay. Son exploitation à une époque préhisto- rique a donné lieu aux mouvements considérables de terrains qui, dans ces dernières années, ont attiré l'attention des archéo- logues de la Loire-Inférieure. Chapitre II. — Opinions de mes prédécesseurs. Avant de décrire les filons d'étain, je crois intéressant de donner un résumé de la description des mouvements artificiels du sol et des opinions des archéologues sur le motif de leur existence. Il me suffira pour atteindre ce but d'analyser l'ouvrage le plus intéressant et le plus complet écrit sur cette question; il est dû à M. R. Kerviler, ingénieur en chef des Ponts-et- Chaussées à Saint-Nazaire, qui en fit lecture à l'Association Archéologique Bretonne lors de la session du congrès de cette Société à Châteaubriant, le 8 septembre 1882. Le travail de M. Kerviler a pour titre : La Grande ligne des Mardelles Gauloises de la Loire- Inférieur^, il est accompagné de cartes et de plans très précis, il est divisé en cinq chapitres : Introduction. Description. Les Minières. Les Mardelles. Les Habitants. Introduction. — Dans l'introduction, M. Kerviler fait l'his- torique des observations et études qui ont précédé les siennes. Ogée, dans son Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne (1778) parle « de vestiges de retran- » chements qui continuent sans interruption depuis les envi- » rons de Nozay jusqu'à Saint-Mars-la-Jaille, ce qui fait une » étendue de 7 lieues; ces retranchements paraissent avoir été » faits du temps des Romains ou des premiers rois de Breta- » gne. » En 1845 les annotateurs de la seconde édition d'Ogée semblent n'attacher aucune importance à la grande ligne indiquée par celui-ci. La même année (1845), Bizeul, dans son mémoire sur la voie de Blain à Angers, nie l'existence de la ligne et admet seulement celle des retranchements de la Butte-du- Trésor, au nord de la forêt d'Ancenis qu'il attribue aux Romains. Le 13 juin 1865, M. Orieux signale, à la Société Archéologi- L. DAVY. — UNE ANCIENNE MINE d'ÉTAIN 285 que de la Loire-Inférieure, la continuité de la ligne des travaux entre Abbaretz et Nozay et sa prolongation vers Vay, il leur donne le nom de fortifications et de fossés. Le 24 juin 1865, M. Du Chalard dans une séance de la même Société dit que ce n'est pas un fossé mais une série de trous se rattachant à un vaste ensemble de fortifications. En 1880, M. Pitre de l'Isle publie un Dictionnaire archéolo- gique de la Loire- Inférieure et il est le premier à avoir fait une description suivie de ce qu'il appelle ligne de défense ou frontière. Il émet cependant l'idée d'une exploitation possible de minerai de fer dont le gîte aurait été mis en évidence par les travaux de construction des retranchements. En 1881, M. Alcide Leroux entretient le Congrès de la Société Française d'Archéologie, à Vannes, puis à Redon, de la ligne en question, à laquelle il donne le nom de retranchements. En résumé, avant M, Kerviler, tous les archéologues ont pensé que les mouvements du sol observés, presqu'en ligne droite, entre la Vilaine et Saint-Mars-la-Jaille, ont été faits dans un but stratégique. Description. — M. Kerviler s'attache à établir la «conti- nuité de la ligne des travaux, même au delà des limites assignées par Ogée; sur sa carte, il trace, au centre, entre Abbaretz et Vay, une ligne pleine représentant la partie au sujet de laquelle tout doute doit être exclus, cette partie a une longueur d'environ 14 kilomètres ; de part et d'autre de cette région cen- trale, à l'Est, jusqu'à Candé, à l'Ouest, jusqu'à la Vilaine, une ligne interrompue marque la position d'excavations et talus plus irréguliers qui, reliés les uns aux autres, semblent être la conti- nuation de la ligne principale; l'ensemble s'étendant de Candé à la Vilaine a une longueur de plus de 40 kilomètres. « Qu'on se figure, dit-il, une série de groupes d'excavations » elliptiques ou circulaires de 4 à 20 mètres de diamètre au » grand axe, disposées, tantôt symétriquement en lignes, en » ovales, ou en cercles, tantôt comme au hasard, sans ordre » apparent ; séparées par des chaussées de cailloutis, ici très » larges, là très étroites, quelques fois munis d'un léger dallage y> en pierrailles et presque toujours accouplées, c'est-à-dire que « sur un point de leur pourtour, il existe une dépression qui 286 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. » semble avoir été ménagée pour faire communiquer deux » excavations l'une avec l'autre Le tout est protégé des )) deux côtés, mais spécialement au sud par d'immenses épaule- ■» ments de terre de 5 à 6 mètres de hauteur, en une ou plusieurs » lignes et au nord par des forteresses circulaires ou elliptiques » à terre-pleins très élevés, entourées de fossés larges et pro- » fonds, disposées à peu près de lieue en lieue » « Ce qu'il y a de remarquable c'est que cette série de groupes » de terrassements qui semble, au premier abord, à cause des » lacunes actuelles, sans direction précise, et qui s'observe sur » une largeur variable de 50 à 300 mètres d'amplitude, prend, » dès qu'on la reporte sur une carte, une physionomie absolu- » ment rectiligne et orientée presque exactement de l'Est à » l'Ouest, au moins de Plessé à Abbaretz. » Les deux forteresses d'Abbaretz et du Bé, étant encore » intactes, méritent une attention toute spéciale. » En résumé, nous nous trouvons en présence d'une série de » fosses ou cuvettes, de tumulus, de grandes levées de terre et » de forteresses, le tout disposé en une ou deux lignes droites, » sui;plus de 40 kilomètres autrefois sans interruption. » Les Minières. — M. Kerviler constate qu'aux environs des buttes et des fosses, on trouve une quantité considérable de scories de fer,, il rappelle une foule de noms de lieux empruntés à la métallurgie du fer et s'appliquant tantôt à des parcelles de terrain, tantôt à des villages situés dans le voisinage et il conclut, tout naturellement, que c'est le fer qui s'exploitait, à des époques antérieures à l'arrivée des Romains, le long de la ligne si bien jalonnée, encore aujourd'hui, par les travaux anciens. Pour donner plus de force à cette conclusion il compare la forme de ces témoins de l'industrie celtique dans la Loire- Inférieure aux descriptions que j'ai faites en 1888 des travaux préhistoriques sur les couches de rainerai de fer dans l'arron- dissement de Segré ' et sur les amas superficiels des environs de Châteaubriant et il conclut : 1. L. Davy,— Notice géologique sur l'arrondissenient de Segré {7/(rfM.s^r«e »ime- lycle, Saint-Kticnne, 1880). L. DAVY. — UNE ANCIENNE MINE d'ÉTAIN 287 « La description de M. Davy pour les lignes de Segré, peut, » sauf en ce qui concerne les fortifications, dont il ne parle pas, » se superposer à la nôtre. » M. Kerviler remarque aussi que les lignes des affleurements des couches du minerai de l'arrondissement de Segré, ne sont pas absolument parallèles aux vieux travaux des environs de Nozay. Les MardeJles. — « Mais les fosses de la Loire-Inférieure, » n'ont pas seulement servi de minières et c'est ici que se pose la » question des Mardelles. » M. Kerviler entend par Mardelles des centres d'habitations gauloises dont il voit les vestiges dans la forme des trous et des buttes. Je ne m'arrêterai pas à la discussion de cette question dont le caractère tout à fait archéo- logique sort complètement de mon sujet, mais il est très natu- rel d'admettre que la population ouvrière qui exploitait l'étain devait profiter des mouvements de terrain qu'elle créait pour y établir ses logements et que les richesses extraites du sol et ardemment convoitées par les voisins devaient être mises à l'abri d'un coup de main dans les forts circulaires entourés de fossés pleins d'eau comme on en voit deux exemples, l'un au Vieux-Château si bien conservé jusqu'à nos jours près d'Abba- retz, l'autre au village du Bé, à moitié distance entre Abbaretz et Nozay. Les Habitants. — M. Kerviler donne dans ce chapitre rénumération et la description d'une série d'objets recueillis dans les fouilles anciennes ou dans leur voisinage. « Tout ce que nous venons de décrire, dit-il, est manifeste- » ment gaulois et du dernier siècle avant l'occupation romaine. » Après la lecture de la très remarquable étude de M. Kerviler, M. Alcide Leroux a déclaré aux archéologues réunis à Château- briant, qu'il faut absolument rejeter l'idée d'anciennes exploi- tations de minerai dans les retranchements dont il est question. Dans une lettre, à la date du 18 mars 1883, M. Rieflfel, créateur et ancien directeur de l'École d'agriculture de Grand-Jouan déclare, que la ligne des fortifications était continue entre Abbaretz et Nozay, en 1830, mais que déjà, à cette époque, les travaux de culture commençaient à niveler le terrain. 288 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAÏ . OUEST. — T. 7. En 1891, M. Léon Maître, archiviste de la Loire-Inférieure a publié, sous le titre de : Les villes disparues de la Loire- Inférieure. Blain centre industriel et commercial des Nam- nèteSi un ouvrage très Intéressant dans lequel il s'occupe des travaux anciens si bien étudiés précédemment par M. Kerviler ; il les décrit à son tour et, donnant une importance, à mon sens, exagérée aux travaux industriels de l'époque gauloise, puis gallo-romaine, il attribue à l'industrie du fer la plupart les mouvements de terrain et traces de caléfaction qui se rencon- trent à proximité des lieux portant le nom de Chàteliers et à bien d'autres. De l'étain il n'est pas question. De ce qui précède il ressort que MM. Kerviler et L. Maître sont les seuls qui aient attribué à une exploitation de minerai les mouvements du sol observés sur une si grande longueur entre Candé et la Vilaine. Ils ont pensé que le métal cherché était du fer et n'ont pas songé à l'étain ; je vais essayer de tirer de l'observation des lieux et de l'étude des minéraux que j'y ai rencontrés les conséquences qui me semblent les plus voisines de la vérité tant au point de vue minéralogique qu'au point de vue archéologique; il en résultera que l'étain était le métal exploité dans la partie centrale la plus rectiligne et la plus bouleversée de la grande ligne dite des Mardelles et que des mines de fer, tout à fait indépendantes de celles de l'étain, se sont trouvées placées fortuitement dans le prolongement approximatif des premières, semblant ainsi en être la continuation à l'Est et à l'Ouest. Chapitre III. — Géologie. Une bande de grès du Silurien supérieur (S^) (contenant, d'a- près M. L. Bureau, le Calimenella Bayani) dite de la forêt d'Ancenis, traverse dans toute sa longueur, de l'Est à l'Ouest, la feuille d'Ancenis et se prolonge à travers la feuille de Saint- Nazaire en passant par Abbaretz et Beaulieu, au Sud deNozay. Ces grès sont bornés au Nord par les schistes (S^-^) avec bancs intercalés de phtanites et d'ampélites. A partir des environs d'Abbaretz la bande des schistes (S^--^) voit apparaître au dessous d'elle les schistes rouges (S^) qui vont L. DAVY. — UNE ANCIENNE MINE D'ÉTAIN 289 se développer d'une manière continue pour obtenir leur largeur maxima à la hauteur de Saint-Nicolas-de-Redon. Cette formation recouvre à son tour les schistes siluriens (S^) de la faune d'Angers. Le filon de quartz que j'ai signalé à M. Barrois, comme étant stannifère, a été reconnu par lui ' depuis le Bas-Tesdan, sur la Vilaine, jusqu'à la Hutte en Beaucouzé, près Angers, il est dirigé à 100°. Dans la partie où j'ai reconnu son existence, et son exploitation par les anciens, il est enclavé dans les schistes S^'--^ à phtanites et ampélites, puis dans les schistes S*. Description des filons. — Dans mon étude du métamor- phisme aux environs de Nozay - j'ai signalé un grand nombre de filons de quartz, sous le nom d'hyalomictes, et dont j'en ai donné la description comme suit : En une foule de points des environs de Nozay on voit affleu- rer des filons de quartz exploités pour l'entretien des routes; ce sont de véritables pegmatites auxquelles il manque le feldspath. — Ces roches sont alignées dans le sens de la stratification ou dans un plan qui s'en rapproche beaucoup ; elles sont formées de quartz blanc laiteux ou gris, rarement cristallisé et transpa- rent, toujours fétide, et de mica blanc doré en grandes plaques gauffrées . Des lambeaux de schiste sont souvent inclus dans la roche. Ces filons ont des épaisseurs très variables, ils sont en groupes parallèles ou sont isolés ; ils renferment une grande variété de minéraux disséminés en très petite quantité dans leur masse, ce sont : la tourmaline, la cassitérite, le mispikel et les produits de sa décomposition, l'oxyde de fer, le pyrite de fer, la galène, etc. et dans les géodes, tapissées quelquefois de cristaux de quartz hyalin ou enfumé, des argiles, du fer hydroxydé, de la calcé- doine, etc. 1. Barrois. — Légende de la feuille de Saint-Nazaire fAnn. Soc. Géol. du JSord, t. XXIV. 17 juin 1896). 2. L. Davy. — Etude du métamorphisme aux environs de Nozay [Bull. Soc. et. scient. d'Angers, 1889). 290 NANTES. — BULL. SOC. SC. NÂÏ. OUEST. — T. 7. La fétidité du quartz est due à des cavités indiscernables à l'œil nu contenant un liquide incolore et puant. A ces hyalomictes sont subordonnés des liions de tourmalinite = Iwrurianite dont on trouve des fragments souvent très volu- mineux parmi les blocs dispersés à la surface du sol arrachés aux masses quartzeuses. — Je n'ai jamais rencontré cette roche en place; mais, les morceaux isolés que j'ai pu observer sont, le plus souvent, intimement liés aux iilons. Quelques groupes de veines de quartz, formant avec les premières un angle voisin de 90° et par conséquent orientées Nord-Sud, se rencontrent aux environs de Marsac et autres lieux ; le mica y est plus rare, le quartz est plus caverneux et d'un blanc plus mat. Les épontes sont très argileuses. Je n'ai reconnu la présence de l'étain que dans les filons ayant donné lieu aux travaux préhistoriques ; sur le long parcours de ceux-ci, la roche en place ne se voit que très rarement, là seule- ment où la dureté extrême de la pierre a déconcerté les efforts des mineurs ou plutôt parce que le métal cherché se trouve de préférence dans le voisinage des épontes et non dans la masse du remplissage puissant et homogène. En parcourant la suite des cavités et des monceaux de décom- bres on ne rencontre donc que des fragments épars ; on devine des lignes parallèles d'exploitation, mais on ne peut se rendre compte de l'allure générale des filons. L'emprunt fait par la C'^ d'Orléans, à proximité de la station d'Abbaretz, pour la construction de la ligne de Châteaubriant à Nantes m'a permis de constater la constitution du gîte à l'épo- que où les parois de la carrière étaient encore fraîches ; on y voyait une série de filons parallèles, aux parois des plus irrégu- lières, reliés entre eux par des filonnets diversement disposés, le tout se poursuivait à travers un schiste profondément méta- morphisé et presque entièrement transformé en argile micacée blanche ou jaune. — L'ensemble avait la plus grande analogie avec le stockwerck que l'on exploitait à ciel ouvert pour étain à la Villeder (Morbihan) avec ces seules différences que les filons de la Villeder sont moins nombreux mais plus puissants que ceux d'Abbaretz, que le minerai d'étain de la Villeder était tou- jours cristallin tandis qu'à Abbaretz les faces cristallines sont L. ÛAVY. — UNE ANCIENNE MINE D ETAIN 291 rares, qu'enfin les filons de la Villeder sont orientés Nord-Sud ceux d'Abbaretz Est-Ouest quelques degrés Nord. — L'ensemble du gisement a plus de 200 m. d'épaisseur, dans la carrière du chemin de fer, près de la station d'Abbaretz. Le quartz du gîte stannifère d'Abbaretz-Nozay est d'une grande fragilité sous le marteau, sa couleur est le blanc semi- transparent, ou mat, avec tendance à passer au gris, sa fétidité est extrême. Il est accompagné de mica blanc ou jaune d'or, en feuillets minces contournés, souvent sensiblement parallèles aux plans des filons. On y trouve de la tourmaline en petits cristaux feutrés, plas rarement en cristaux bien définis. Les autres miné- raux énumérés plus haut, comme se trouvant dans les filons quartzeux de la région, sont beaucoup plus rares. La cassitérite se trouve en général en masses amorphes au voi- sinage des parois du quaitz dans les parties les plus micacées, là où il n'y a pas de tourmaline. Comme il m'a été impossible d'observer la présence du mine- rai in situ dans les travaux préhistoriques, je ne puis rien pré- juger avec certitude sur sa manière d'être et son abondance. Les parties cristallines semblent rares, la couleur est brune ou blonde, un même morceau peut présenter ces deux nuances. Quelquefois, le filon se présente sous la forme d'une brèche de quartz gris dans une pâte de quartz blanc. Les parties cariées ne sont pas rares et me font supposer d'après la forme des cavités qu'il y avait là du mispikel et les autres minéraux qui accompagnent l'étain. Ces parties caverneuses sont tantôt vides, tantôt remplies d'argile blanche ou d'oxyde de fer. Description des travaux anciens. — Les travaux anciens les plus importants sont ceux qui s'étendaient sans interruption d'Abbaretz au Sud-Ouest de Nozay, sur une lon- gueur de 10 kilomètres, en ligne presque absolument droite, orientée Est-Ouest, ce sont les seuls dans les haldes desquels j'ai trouvé la cassitérite et les scories d'étain et que, par consé- quent, je puisse attribuer avec certitude à une mine antique de ce métal. Les progrès de la culture ont fait disparaître aujourd'hui un grand nombre des mouvements artificiels de terrain qui exis- 292 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. talent autrefois; cependant, un observateur placé en un point quelconque de la ligne peut encore, maintenant, la suivre dans toute son étendue en se laissant guider, dans les intervalles des vieux travaux intacts, par les fragments de quartz blanc, à arêtes vives, disséminés en grand nombre dans la terre végétale qui emprunte une couleur noirâtre auxampélites et aux tourbes du voisinage. Le sol n'a d'ailleurs jamais été parfaitement nivelé, la place des excavations est encore marquée par de profonds sillons. Dans les parties où l'exploitation a été la plus active les bouleversements du sol sont si grands que le cultivateur a reculé jusqu'à ce jour devant l'effort à faire pour les niveler. On voit très nettement que des portions de filons ont été exploitées à ciel ouvert ; les parties stériles étaient rejetées de part et d'autre de la tranchée, les parties minéralisées étaient brisées en menus fragments, de façon à permettre d'en séparer» avec le plus grand soin, toutes les parties métalliques. La profondeur de ces excavations est inconnue, elle ne devait avoir pour limite que celle assignée par une venue d'eau trop abondante pour les moyens rudimentaires d'épuisement de l'époque. On abandonnait alors le travail et l'on allait un peu plus loin, dans la direction du filon, de manière à laisser entre la fouille nouvelle et celle que l'on délaissait un espace suffi- sant pour arrêter l'infiltration des eaux. Le trou précédent devait bien souvent recevoir les décombres du trou suivant. D'autres fois, une nouvelle mine pouvait s'ouvrir sur le flanc de son aînée au lieu de le faire suivant sa direction. J'ai pu compter jusqu'à six exploitations parallèles, le gîte avait alors plusieurs centaines de mètres d'épaisseur. Le quartz se trouve dans un schiste tellement altéré que sa transformation en argile est presque complète ; les déblais des anciens étaient donc en grande partie formés d'argile. Cette roche n'a pas pu se maintenir longtemps à proximité des exca- vations dont on l'avait extraite, les pluies l'ont délayée et elle n'a pas tardé à recombler jusqu'au niveau de l'écoulement natu- rel des eaux les cavités les plus voisines. Ce travail de nivelle- ment par les agents atmosphériques ne s'est arrêté qu'au moment où les monticules ont été recouverts de végétation. liOrsque, vers 1882, j'ai fait creuser le sol au centre de L. DAVY. — UNE ANCIENNE MINE d'ÉTAIN 29o l'ellipse allongée, formée par des haldes allignées, je n'ai trouvé, jusqu'à la profondeur d'environ 4 mètres, que de l'argile avec de petits fragments de quartz blanc disséminés. Les travaux préhistoriques faits sur les couches de minerai de fer des environs de Segré diffèrent un peu de ceux qui ont eu pour but l'exploitation de l'étain. Ils sont rectilignes et plus étroits parce que la couche exploitée était plus droite et plus mince. Les haldes sont moins volumineuses et les excavations plus profondes par rapport à elles, parce que la partie utile du gîte étant beaucoup plus considérables les déchets se réduisaient à peu de chose. Les trous sont restés quelquefois béants parce que la roche qui encaisse le minerai de fer était alors beaucoup plus résistante que l'argile qui forme les épontes des filons de quartz. En suivant la direction des filons d'Abbaretz-Nozay nous allons trouver des minières anciennes absolument semblables à celles du Maine-et-Loire. Lorsque l'on a lu la description des anciennes mines d'étain du Morbihan (Simonin, 5. 5. G. F., 2^ s"e T. XXVII; Lodin, B. S. G. F., 2« s"* T. II ; Baudot, Industrie minérale, 3^ s"e T. I, etc. — ) et du Limousin {Maillard, Annales des Mines, G'^ s'^, T. X, etc.) et qu'on a quelque connaissance de travaux analogues faits en Espagne, en Toscane, etc, on est surpris de voir attribuer ces mouvements de terrain à des lignes de défenses, à des frontières, à des remparts, voir même à des retranchements construits par César, etc., et l'on se demande, avec chagrin, sur quels fondements be^coup d'archéologues, se figurant que l'imagination peut suppléer à la science, établissent les conclusions qu'ils procla- ment tous les jours. De part et d'autre, à l'Est comme à l'Ouest, de la ligne des anciennes mines d'étain que je viens de décrire, et même paral- lèlement à elle, on trouve des excavations alignées suivant la direction générale des plis du sol breton, ces excavations prati- quées sur des filons de quartz, ou sur des couches de minerai de fer, se raccordent grossièrement avec elle et ont fait croire, aux partisans des défenses, à une continuité qui est en réalité plus fictive que réelle. Entre Nozay et Vay, dans le prolongement Ouest des meuve- 294 NANTES. — BULL. -SOC. SC. NAÏ . OUEST. — T. 7. ments de terrains précédemment étudiés on retrouve des travaux analogues en trois points principaux : la Vallée, les Buttes- Rouges et la Tonnerie. Aux Buttes-Rouges, notamment, se voit une excavation très profonde, de plus de 100 mètres de longueur au grand axe, limitée par deux monticules parallèles, formés des déblais qui en ont été extraits ; ici, ces déblais ne sont plus formés d'argile et de quartz mais bien de schiste rouge (S^). De minéraux métal- liques je n'ai pas trouvé traces et cependant les scories abondent au voisinage des excavations. — Je suis disposé à croire que le grand stockwerck stannifère d'Abbaretz-Nozay s'est considéra- blement rétréci entre Nozay et Vay et que les parties minéralisées, très étroites, mais peut-être très riches, ont été suivies et exploi- tées par nos ancêtres dans cette région. Au delà de Vay, je ne retrouve que des exploitations de minerai de fer, car c'est bien le fer que les Romains ont exploité à l'Épine-des-Haies, au nord de la forêt du Gâvre ' ; c'est un alignement d'anciennes minières et ce sont bien des scories de fer que l'on voit dans le bois du Luc. Toutes les excavations que j'ai étudiées au Nord de Saint- Dolay ont été pratiquées sur des gisements ferrugineux. Toutes ces traces de fouilles ne se trouvent pas à la suite les unes des autres, ainsi que M. Kerviler l'indique, ce sont des lignes très courtes qui n'ont de commun que leur direction Est- Ouest, mais qui peuvent se trouver à j^lusieurs kilomètres les unes des autres, de part et d'autre de cette direction . A l'Est d'Abbarelz le filon de quartz se retrouve à un kilomètre au sud du Houx, où il a été exploité pour l'empierrement des routes ; mais, là, il ne m'a fait voir aucune trace métallique. — De part et d'autre de sa direction se trouvent, au Nord, les gisements de minerai de fer de la Besnadière, du Petit-Paradel, de la Pervanchère et bien d'autres, au Sud, ceux de la forêt de l'Arche, dans son prolongement les minières anciennes du Montjaunet et de la Tonnerie. De défenses ou de retranchements je n'ai rien 1 . L. Davy. — Miocène supérieur de la Forêl du Gâvre. (B. S. G. de Fr., 3' sér., T. XVIII, 1890). L. DAVY. — UNE ANCIENNE MINE d'ÉTAIN 295 VU. M. Kerviler indique dans cette région plusieurs lignes convergeant en un seul point vers PEst; son texte, moins précis qu'il ne l'était jusque là, fait voir son indécision. Encore plus à l'Est, je constate sur la grande ligne supposée des Mardelles un magnifique affleurement de minerai de fer, profondément exploité à l'Est du Teil, au travers du bois de Maupiron; ici, comme quelquefois aux environs de Segré, l'exca- vation est béante sans talus considérables de déblais. Je n'ai pas utilement poursuivi mon exploration dans ce sens, car- c'est en vain que j'ai cherché l'emplacement de la Butte-du- Trésor, si par hasard je l'ai foulée aux pieds je n'y ai rien vu d'intéressant, les travaux de culture ont probablement tout fait disparaître. Dans la direction du grand filon stannifère, dans le département de Maine-et-Loire, au nord d'Angrie, à proximité de la Provôté on a exploité à une époque très ancienne ' un filon de quartz contenant un minéral resté inconnu, il me semble que ce filon n'est pas minéralisé par desoxides mais bien par des sulfures. Le filon de quartz renfermant du mispikel signalé par M. l'abbé Jouitteau ^ à proximité d'Avrillé, près d'Angers, se trouve bien dans la direction du faisceau des filons stannifères de Nozay. Conclusion. — Tous les auteurs qui se sont occupés des antiques exploitations de l'étain dans l'Ouest de l'Europe (Paillette, Audibert, Durocher, Blavier et Lorieux, Lodin, Simonin, Baudot, Daubrée et d'autres) admettent que ces tra- vaux ont précédé de longtemps l'occupation de la Gaule, de l'Espagne et des Iles-Britaniquespar les Romains; cette manière de voir est la plus vraisemblable ; l'histoire romaine ne fait aucune mention des mines d'étain de la Gaule, mais ce silence ne saurait prouver que ces mines n'ont pas été connues et exploitées par les conquérants de la Gaule; elle ne dit rien des mines de fer de la Bretagne et celles-ci étaient cependant exploi- tées par eux, puisque j'ai recueilli une médaille de Faustine, femme de Marc-Aurèle, dans une galerie de mines de la forêt 1. L. Davy. — Industrie minérale, 2« sér., T. IX, 1880, page 610. 2. Abbé Jouitteau. — Mém. Soc. nation, d'agricult. se. et arts d'Angers, 1896. 290 NANTES. — BULL. SOC. SC . NAT. OUEST. — T. 7. du Gâvre. Dans son Aperçu historique sur Vexploitation des mines ?nétalliques dans la Gaule, Daubrée s'exprime comme suit (page 53) : « La Gaule, dans son plateau central, et proba- » blement aussi dans sa presqu'île occidentale, fournissait en » même temps que les Cassitérides et l'Ibérie de l'étain aux » industries primitives. Si le bronze constitue la principale >) application du métal qui nous occupe, il ne faut pas oublier » qu'une partie servait à l'étamage dont Pline attribue la » découvertes aux Bituriges, etc. » On peut donc admettre que, dès l'origine de la civilisation, l'Ouest de la France a été habité par des mineurs, qui, d'abord ont exploité l'or et l'étain et plus tard le fer; ce dernier l'a été probablement sans interruption jusqu'à nos jours. Cette conti- nuité dans le travail suffit pour expliquer les traces d'habita- tions primitives que l'on croit avoir entrevues, les fortifications en terre du Bé et d'Abbaretz, évidemment élevées pour mettre à l'abri d'un coup de main le métal de grande valeur que l'on extrayait et fondait à proximité, les châtelliers en terre et en pierre, au voisinage desquels les amas de scories de fer abon- dent quelquefois, enfin les travaux de défense des forges du moyen-âge dont l'histoire nous dit quelques mots. Lorsque, le marteau d'explorateur à la main, le minéralogiste actuel, instruit par toute l'expérience du passé et par toutes les admirables découvertes de la science moderne, parcourt dans ses moindres détails le sol de la France, il trouve peu de chose qui n'ait été reconnu et mis à profit par ses ancêtres, que l'on nomme barbares, et il se demande comment ces hommes, qui ne connurent ni l'école ni les livres, dont les relations les uns avec les autres devaient se réduire à celles du plus prochain voisi- nage, pouvaient arriver à trouver, sous le gazon des forêts qui couvraient le pays, les richesses minérales devant lesquelles bien des archéologues distingués ont passé sans rien voir. Châteaubriant, le 31 juillet 1897. I . FlsL's pouuKcrrs, Sul., gfussi 2 fois l]ois-(ioii' ."). STRKPTOfUIKTLiS BUACII V,-1'IHA, CuSSIll., giami'^ latlll'. I' t)-8. I>Aïiui:5 r.ouin'KN.si.s, Cossin., grossi 2 fois l'-lO. [>ATmoFusus pACHYo/.ouEs, Cossiii . gTossi 2 (ois, » 1 1-12. Claviutuks kiptycikiphorus, Cossiii., grossi l fois 1/2 » 13-14. Latirus pakisikxsis, Desh,], grossi 2 fois 1/2 Goisiin. lo. L.\Tmus DiiriciLis, Cossiii., grossi 2 fois Bois-Gauët. 16-17 et 19-20. Mei.ongena namnetica, [Vass.], grand' nat. » 18. Sycum lîur.Bii-oB.ME, [Laink.], grand' natur. » 21-22. Melox(;e\a Du.masi, Gossni., grand' natur. ■> 23. " " grand' natur. La Glose. 24-23. Tritomdea MuNiEKi, [V^ass.], grand' natur. nois-Oouët. 26-27. Tritumkea polycona, Lamk.], grand' natur. » 28-29. Andoma exasperata, Goss. grossie 2 fois » 30-31. Strepsioura rrevespina, Gossm., grand' natur. » LKCKNDK 1»K LA l'LAXGllL VI <\\< 1. Sycc.m PIRU.S. [Sol.), grossi I fois 1 2 Jiiiis-CKiui't. 2-4. Mei.oni-.f.xa r.oNULoioEs Gossni., grand' nalur. )) ."». SipiioNAMA clathrata. ILauik.], grossie 4 fois » 6-7. SuKssio.MA BERGERONr, [Vass. |, grand' natur. » 8-9. SrE3sio\(A AR.MOHicENsis, [Vass.], grossie 2 fois j> 10. SiPHONALiA scALAROiDEs, [Lamk.', grossie 1 fois 1/2 » 1 1-12, SiPHONALiA Vasseuri, Gossm. , gr. nat. etgross. 2 fois » 13-14. SiPHONALiA pachygolpa, Gossiii., grossie 2 fois Goisiin. lo. SiPHONALiA BouRDOTi, Gossni., gi'ossie 2 fois Bois-Gôuët. 16. SiPHo PERAcuïus, Gossm., grossi 2 fois 1/2 » 17. SiPHo coLUMBELLoiDEs, Gossui., gi'ossi 3 fois >^ 18. SiPHo BouRDoTi, Gossm., grossi 3 fois » 19-20. EuTHRiAREiiiiCTA, Gossm., grossie 2 fois » 21-22. Metula TEXuiLiR.VFA, Gossm., grossie 1 fois 1/2 " 23-24. Tritonidea excisa, Lamk.], grand' natur. ». 2d-26. Sipho RiDELi, Gossm., grossi 3 fois » 27. Tritonidea coislinensis. Gossm., grossie 2 fois Goisiin. 2S-2'.». TiiiTD.MDKA i'()r.v(;o.NA, l.aiiik.', ;,'raiiir iiiiliii'. Huis (Idiicl. :tO-:il . TlUTONMDKA AKKI.A, CoSSIll., lHIOSsic 2 fuJS 1/2 )) .■{2-:i:{. MunKx Tui)'TKiu)ii)E<, Lamk., lîiaiid' iiatiir. » 'A's-'M'k .M( hkx conta liULATus, Laml<., grossi I fois \;'A » 'M^-'M . .MuRi;\ Athknasi, Vasseur, i,M-ossi I fois 1/2 » 38. Com:.mbei,la iiounKcr, a, Cos.^ni., grossie 4- fois » 39-40. iMunE.x subfrondosus, Cossm., grossi l fois 1/4 » 41 et 43 Murex jucundus, Desh., grossi 3 fois » 42. Typhis l'ARisiENSis, d'OrI)., grossi 2 fois » 44-4;). Murex Pf-iNf, de Raine, grossi I fois 12 » LKGEiXDK DE LA l'LANCMI'; Vil (XII) 1-2. La.mpusia piLULA, Cossm., gi'ossie 2 fois 1/2 Hois-Goiiët 3-4. Murex Dubuissom, Vass. , grossi I fois 1/3 » 5-0. Lampusia Chalmasi, [Vass.], grossie 2 fois 1/2 » 7-8. Lampusia triangula, [Vass.], grand' nalur. » 0. Lampusia voLUTELLA, [Lamk.], grossie 2 fois Goislin. 10- 11. Lampusia Dumortieri, [Baud.], grand' natnr. Hois-Gouët. 12-13. Lampusia substriatula, Cossm., grossie 1 fois 1/2 » 14-15. Lampusia reticulosa, [Desli.], grossie 1 fois 1/2 » 16 et 18. Siphonalia Pissarroi, Cossm grossie 2 fois » 17. Lampusia PLANicosTATA, [Desh.], grossie 2 fois » 19-20. Lampusia excavata, Cossm., grossie 1 fois 1/2 » 21-22. Lampusia ischnospira, Cossm., grossie 1 fois 13 » 23 et 23. Lampusia Bouhuoti, Cossm., grossie 1 fois 1/2 n 24 et 30. Lampusia POLYzoNALis, [Vass.], grossie 1 fois 1/2 » 26-27. Lampusia Bureaui, Cossm., grossie l fois 1/3 n 28-29 et 31. Cypr.ea Gailuaudi, Vass., grand' natur. » 32. Cassis harp.eformis, Lamk., grand' natur. » 33-34. Cypr.eaelegans, Defr., grand' natur. » 35. Terebellum sopitum, [Sol.], grossi 2 fois » 36. Gladius rel Calyptraphorus, sp., grand' natur. » 37-38. Triyia Recluzi, [Cailliaud], grossie 1 fois 1/2 Campbon. STLàmoiie 9e 3ÏL. Coasma ii ii 9ILA 1 ^ A ^K ^ï. .rfl A lUH^Ç ♦Mff'f^» ♦♦♦♦♦1^ ^ ^ ▼ V^ » #' ▼ 8 9 10 11 ▼ K 13 14 15 7 8 9 10 11 12 B iï4V4 !♦♦♦♦♦#♦♦ t#ffifji A M t)l 99 ' 9 i ' 94 ^ ;'t' 26 ii7 25 26 27 ^^^^ ^^^^ <^^^ ^^H>' ^' * ^ '•■»■ s..in,, „ l'.„„ R,J,-l*.l.«r, 5*„»r.,„ , „,drf,,i ,.,„„„ ph„,„,, s..,,,, „C.„, Moll eoc de la Loire Inleneure M°" ^oc de la Loire Intérieure lyj^ll ^^^ je la Loire Inférieure (XIII) LÉGENDK DK LA PLANCHE Vlll (XllI) 1-2. (Iyhr.ka bartonensis, Kdw., grand' iialur. Bois-Goiiët. ;^-4. Strombus oRNAïus, Dcsh., grossi 1 fois 1/2 Coislin. 5-6. FiRULA TRiCARiNATA, Laiiik'., graïul' iiatiii'. Bois Gouël. 7 et 9. Strombus PRiNCEps, [Vass.J, grand' iiatur. » 8. Ri.MELLA FissuRELLA, [Laink.], grand' natiir. » iOello. ÏEREBELLUM ARMORicENSE, Vass., grand' natur. » 11-12. Gerithium SERRATUM, Brug., grand' natur. » 13. Gerithiim Re.nati, Vass., grand'^ nalur. » 14. Geriïhium Gravesi, Desh., grand'^ nalur. » 16-17. Gerithium gouetense, Vass., grand' nalui\ » lS-19. Gerithium Monthiersi, Vass., grand' nalur. » 20. GERrrHiuM globulosu.vi, Desli.. grand' nalur. » 21. Gerithium Lucii, Vass., grossi 2 fois » 22-24. Cerithiu.m limb.\tu.m, Diisli., grossi 1 fois 1/2 » 2o-26. Gerithium fraoile. Desli., grossi l fois 1,2 » 27-28. Gerithium Bureaui, Gossm., grossi 2 fois 1/2 » 29-30. GEnrriiiu\r akelo.morphum, Gossni., grossi 3 fois » STLénioite dd 9TL. Cot):)nianii Pl.XIII Bull. Soc. Se. nat Ouesl TVII, Pl.VIlI v^^ 13 14 1^ \.-- 19 / 20 21 23 24 25 26 27 28 29 30 Cissano, pholoor. Soliicr a Pans Moll. eoc. de la Loire Inférieure LKliE.NlJK l»K LA l'I.A.Nt:!!!; l.\ (XIV I. Ceritiiilm oisTfLATu.M, LfUiik., iiii peu grossi Bois-Gouët, i-'A. Chrithium MoiioA.M, Vass., i.'i;iii(I' initiif. Goisliii. 't. >' " » uiîiiid' ualiir. Bois-Gouët. i). Fa^ticiki.i.a (•/■. HitiosA, |l,aiiik.{, grossii' 2 luis )> t). Cerithiu.m DUiMAsi, Cûssiii., grossi 2 fuis » 7-s. Cekithhai crkxatulaïu.m, Desli., grossi 2 fuis » ',). roTAAUDE.s i.NTERRUPTus, [Lamiv.j, giaiid' natur. » 10. Hatillaisia DiACANTHiNA. Cossiu., graiid' iiatiir. Coisliii. II. CERiTHir.vi Clar.e, Vass., grand' iialiir. Bois Gouët. 12. Batillaria campbonensis, [Vass.], grand'' natiii'. Coisiin. 13. l'oTA.MiDES PEUbiTus, [Bayan], un peu grossi Bois-Gouët. li. Cerithium Du.masi, Cossm., grossi 2 fois » 15-16. PoTAMiDEs DorviLLEi, [Vass.J, grossi 2 fois » 17-18. Semivertagi's unisulcatus, [Lamk.], grossi 2 fois » • l'J-20. BiTTiuM Dagincourti, [Vass.J, un peu grossi Coisiin. 21. PoTAMiDEs ARMORicE.NSis, [Vass.], groud' naliH'. Bois-Gouël. 22-23. PoTAMii>Es SGALAROiDE.s, |Dcsii.], grai:d' natur. » 24-2d. BiTTiu.M sEMiGRANLiLoscM, | Laui !<.], grossi l fois 12 " 26-27. BiTTiiT.M GoisLiNExsE, Cossui., gTOSsi 2 lois 1/2 Coisiin. 28-29. BiTTn'.M eva>-esgens, Gossni., grossi 2 fuis 1/2 Bois-(iouët. 30. PoTA.MiKKs Fei'.namji, iN'ass.J, grand' natur. » LEGENDE DE LA PLANCHE X (XV 1-2. Putamiues Athenasi, I Vass. I, grand' natur. Bois-Gouël. 3. Gerithium Lugii, Vass., grossi 2 fois » 4 et 7 PoTAMiDES ERRONEUS, Gossui., grand' natur. » 5. PoïAAiiDEs DouviLLEi, I Vass . ', grossi 2 fois » 6. PoTAMiDES PERDiTus, Bayan, un peu grossi » 8-9. PoTAAfioEs PHruppii, Vass.', grand' natur. » Kl. l'oTA.MiDKs i.Ai'iitU-M, Laiiik. , i^i'ussi 1 fuis \i Cluistiii. llel 17. PoTAMiDKs A.MnsF.i, Vnss. , ;j:r;iii(l'' iialiii'. Mois (ioutH. 12-13. PoTANfiiiES Patricii. Viiss. , Lfiaiid' iialiir. » 14-1"». Batii.i.aiîia buitan.na, N'ass. , ^raiid' iialiir. « 1<). DiASTOMA tio.-^ïULLATu.M, Laiiik . , grand' iiaLiii'. » is. I'(n'A>rii)Ks PH.ECi.NGTrs, Cossm., graïur iialiir. )i lit. l'or AMI DE.- TKicARdNATL.s, Laiiik. , graLid' naliir. LEGKNDE DK \A PL.WGIIK XI XVI) 1 el i. PoTA.MiDEs Fekxa.m»!, Vass. , grand"" iialii r . Pjoi.s-duuët. 2-3. DiASTo.MA i.MBRiCATLî.M, Cos!?ni ., grand" naliir. » oet II. Seila ouADni.si lcata, Lamk. grossie 2 fois » 6et8-9.TELiosTOMA Dumasi, Cossni. grand' nalnr. n 7. PoTAMiDEs CoRi>iEKi, Dcsli. , grand' nalnr. ^) l(letl2. PoTA.MiDEs E.MARiiiNATrs, Lamk. , grand' nalnr. » 13. Sew.a ouAURisuLCATA, iLandx". , grossie 1 fois 12 Cani|d>on. lietliS. Trii'oris sincul^his, [Desh. . grossi 2 fois Bois-iionël. 15 (3t 17. Poi amideb LACAZEr, ' Vass. , grand' nalnr. » 16 Hrachytre.ma .muricoii'Es, Lamk. , grossi I fuis 1 2 » P.I-20. Trypanams PALCii.ir.ATA, Cossni., grossie 2 fois )> SPLimoue 9c 9TL. Cossmann SILémoite 9e STL. Cosiniann PIXIV Bull- Soc Se nat Ouesl T.VIl. PlIX Bull Soc Se nat Ouesl PI XV STlimoite 3e 3ÏL. Cossmann TV II PIX Bull Soc Se nal Ouesl PI XVI ..--«^ *r f f f f 17 18 19 20 ■^vP ^ , i.-, Il HïMMTt 23 24 25 26 27 28 29 30 MoU. eoc. de la Loire Intèneure V« Wl5 ^16 ' 17 I 18 W 19 Moll eoc de la Loire Infe 16 18 19 Moll eoc de la Loire Inférieure MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES DE LA. par M. COSSMANN TROISIÈME FASCICULE Ce troisième fascicule comprend la suite des Gastropodes siphonostomés, jusqu'aux Cerithiclse inclus : il formera, avec les deux fascicules déjà publiés, le tome P' de notre publication. Aussi le faisons-nous suivre d'une table alphabétique des espèces, avec leur nom générique entre parenthèses, et un double renvoi aux pages et planches du tirage à part, et du Bulletin de la Société. Fusus porrectus, Soland. PI. V (X), fig. 1. (1889 - Gâtai. Éoc. IV, p. 181 et V, p. 70). R.D. Je ne puis séparer les échantillons de très petite taille et très médiocres, qu'on trouve dans la Loire-Inférieure, de ceux qui représen- tent l'espèce bartonienne dans le bassin de Paris : ils ont seulement quelques filets spiraux de plus que les individus de Parues, du côté postérieur ; or, il faut tenir compte de ce que l'ornementation de cette espèce est assez variable, à tel point que MM. Harris et Burrows parais- sent doutsr que la forme parisienne soit bien réellement la môme qu'à Barton et qu'ils proposent de lui restituer la dénomination acic»iafMsLamk. J'ai déjà développé les motifs pour lesquels je ne partage pas cet avis, car les deux variétés se trouvent aussi à Barton, sans parler de la forme tout à fait distincte que Solander a figurée sous le numéro 36, et pour laquelle M. Newton (Syst. list. Edvv. Coll., p. 151) conserve à tort le nom aciculatus Lamk. : cette transposition n'est pas admissible, il faut conserver le nom porrectus pour la figure 33 et par conséquent suppri- mer comme synonyme aciculatus, puis donner un nom nouveau Nantes : Bull. Soc. se. nat. Ouest. T. 7, fasc. IV, 31 décembre 1897. 19 298 NANTES. — BULL. SOC. SC . NAT . OUEST. — T. 7. [112^ F. Newtoni, nobis, à la coquille figurée pi. H, lig. 36, qui ne se rencontre certainement pas dans le bassin de Paris. Plésiotype. pi. V (X), flg. 1, coll. Bourdot. — Bois-Gouët. Loc. Bois-Gouët, coll. Cossmann et Dumas ; Coislin, coll. Dumas. Latirofusus pachyozodes, vov. sp. PI. V (X), fig. 9-10. Taille petite; forme étroite; spire à galbe conique; embryon paucispiré, lisse, à nucléus obdis, globuleux; cinq ou six tours convexes en avant, un peu déprimés en arrière, séparés par des sutures peu profondes et ondulées, ornés de huit ou neuf grosses côtes arrondies en avant, atténuées en arrière, se succédant obliquement d'un tour à l'autre, et de trois cordonnets princi- paux, avec des filets intercalaires ; de fines lamelles d'accrois- sement produisent, sur les cordons et les filets, des granulations crépues. Dernier tour égal aux deux tiers de la longueur totale, arrondi et subitement atténué à la base, terminé en avant par un canal long, aciculé, presque droit; ouverture ovale en arrière, rétrécie le long du canal ; labre mince, un peu arqué, lisse à l'intérieur ; columelle munie de deux plis postérieurs et inégaux ; bord columellaire mince, étroit, non détaché. Dlm. Longueur, 12 mill. ; diamèti-e 3 1/2 mill R.D. Cette espèce se dislingue assez facilement de L. funiculosus Lamk par sa forme plus étroite, par ses côtes beaucoup plus épaisses et moins nombreuses, par sa base plus excavée, et par son canal plus aciculé; elle se rapproche davantage des premiers tours de L. Lamberti Desh., qui sont également ornés de grosses côtes en séries obliques; mais elle s'en écarte par le nombre moindre de ses filets principaux et surtout par la persistance de l'ornemention axiale jusque sur le dernier tour, tandis que, chez L. Lamberti, il est rare que les côtes atteignent la base. Type. Pl. V (X), fig. 9-10, coll. Dumas. — Bois-Gouët. Loc. Bois-Gouët, coll. Bonnet et Bourdot. Clavilithes pupoides, noc. sp. PI. V (X), fig. 2-4. Taille assez petite ; forme étroite et pupoïde ; spire à galbe un peu conoidal ; embryon globuleux, à nucléus obtus en goutte de suif, avec un tour costulé ; cinq tours, non compris l'embryon, peu convexes, dont la hauteur égale la moitié de la largeur, [113] M. COSSMÂNN. — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 299 séparés par des sutures linéaires et ondulées, avec un bourrelet obsolète ; ornementation composée de huit costules axiales, larges, noduleuses, peu saillantes, persistant rarement jusqu'au dernier tour, et de sept ou huit filets spiraux, plus serrés en arrière qu'en avant, où ils alternent parfois avec des filets inter- calaires plus fins. Dernier tour égal aux trois quarts de la lon- gueur totale, ovale à la base qui est régulièrement atténuée, se terminant par un canal long et légèrement infléchi; ouverture étroite, fusoïde ; labre un peu incurvé ; columelle faiblement coudée au milieu de sa hauteur, où elle porte un pli assez sail- lant ; bord columellaire étroit, un peu calleux en avant. Dlm. Longueur, 20 mill. ; diamètre, 7 mill. Cette espèce a été citée par Vasseur sous le nom unipUcatus Lamk. ; mais elle est beaucoup phis étroite que la coquille parisienne, ses tours sont moins convexes, sa forme est plus pupoïde et sa spire est plus courte; l'effacement des côtes sur le dernier tour la rappoche plutôt de C. laeti- gatas Gm., mais elle est moins conique, moins trapue, et sa columelle ne porte qu'un seul pli au Heu des deux plis égaux qui caractérisent l'espèce de Grignon. Type et Loc. PI. V (X), fig. 4, coll. Pissaro; fig. 2-3, coll. Bourdot. — Bois-Gouët. Clavilithes diptychophorus, noc. sp. PI. V (X), fig. 11-12, Taille petite ; forme fusoïde ; spire à galbe conique ; embryon lisse, proboscidiforme, paucispiré, à nucléus en goutte de suif ; cinq ou six tours, non compris l'embryon, très convexes, dont la hauteur ne dépasse guère la moitié de la largeur, séparés par des sutures ondulées, avec un bourrelet saillant et plissé, qui est isolé de la convexité des tours par une petite dépression ; ornementation composée de huit nodules saillants et costi- formes, s'arrêtant à la dépression inférieure, croisés par quatre filets spiraux et écartés, au-dessous desquels il y a six filets beaucoup plus serrés sur la dépression et sur le bourrelet ; l'en- semble est treillissé par des plis crépus d'accroissement. Dernier tour égal aux deux tiers de la longueur totale, très convexe, limité par un cordon subcaréné à la périphérie de la base qui est excavée, terminé par un canal médiocrement allongé et légèrement tordu ; ouverture arrondie en arrière, oOO NANTES. — bULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. [114J rélrécie le long du canal; labre un peu incurvé; eolumelle munie en arrière de deux plis égaux, coudée comme le canal; bord columellaire étroit et peu calleux. DiM. Longueur probable, 20 mill. ; diamètre, 8 niill. R.D. C'est probablement cette coquille que Vasseur a désignée sous le nom Fuius rugosiis Lamk. ; mais elle s'en dislingue, malgré la simili- tude de l'ornementation, par son canal inflécbi, par ses deux plis colu- mellaires et par sa carène basale, visible surtout sur les jeunes individus du Bois-Gouët. Type et loc. PI. (X), fig. 11-12, coll. Bourdot. — Bois Gouët. Campbon, un échantillon de 30 mill., Musée de Nantes. Streptochetus brachyspira, nor. sp. PI. V (X), fig. 3. Taille petite; forme fusoïde. assez étroite; spire courte, à galbe conique ; bouton embryonnaire, lisse, paucispiré, à nucléus un peu dévié ; cinq tours peu convexes, dont la hauteur atteint les deux tiers de la largeur, séparés par de profondes sutures sans bourrelet ; huit côtes ariondies, écartées, médiocrement saillantes, se succédant d'un tour à l'autre, forment une pyra- mide régulière, non tordue, ornée de huit filets spiraux équidis- tants, dans les intervalles desquels il y a de Unes stries spirales croisées par des plis d'accroissement, visibles seulement quand la surface est très fraîche. Dernier toui égal aux trois quarts de la longueur totale, arrondi à la base, terminé par un canal infléchi et assez long ; ouverture étroite, à peine plus élargie eu arrière que le long du canal ; labre un peu épais, presque verti- cal, muni à l'intérieur de quelques plis obsolètes; eolumelle lisse, coudée fortement au milieu de sa hauteur; bord columel- laire peu calleux, un peu détaché en avant. DiM. Longueur, 17 mill. ; diamètre, 7 mill. R.D. Il y a une très grande ressemblance entre cette espèce et S. squamulosus Desh., du calcaire grossier de Chaussy : la coquille du Bcis-Gouët s'en distingue cependant par sa spire moins allongée, par ses côtes moins saillantes, et surtout par son canal plus infléchi ; elle a en outre le bord columellaire moins épais et détaché sur une moins grande hauteur. Type et loc. PI. V (X), fig. 5, coll. Dumas. — Bois-Gouët. I"115] M. GOSSMANN. — MOLLUSQUES ÉOCÉXIQUES 301 Latirus g-ouetensis, nov. sp. PI. V (X), fig. 6 8. Section Latirulus. Taille petite ; forme étroite; spire peu allongée, à galbe conique ; embryon paucispiré, obtus, ànucléus lisse, en goutte de suif, avec un tour finement costulé ; cinq tours, outre l'embryon, convexes, dont la hauteur atteint les trois cin- quièmes de la largeur, séparés par sutures linéaires et ondulées, que borde en dessus un très étroit bourrelet finement plissé ; sept côtes axiales, formant une pyramide tordue, épaisses et noduleuses, un peu atténuées en arrière en deçà du bourrelet suturai, croisées par quatre cordons spiraux, entre lesquels s'intercale un filet beaucoup plus fin, treillissé par de petits plis d'accroissement. Dernier tour supérieur à la moitié de la lon- gueur totale, arrondi à la base qui est subitement excavée, et sur laquelle cessent les côtes, tandis que les filets et cordons s'en- roulent plus saillants sur le cou du canal qui est court et inflé- chi ; ouverture subquadrangulaire en arrière, rétrécielelongdu canal ; labre presque droit, épaissi par la dernière côte et muni de cinq ou six dents internes ; columelle sinueuse, portant deux plis situés très bas ; bord columellaire étroit, peu calleux, un peu détaché en avant de la fente columellaire. DiM. Longueur, 8 mill. ; diamètre, 3 1/2 mill. R.D. VoisHie de L. subafjmis d'Orb., elle s'en distingue par sa forme plus trapue, par ses filets spiraux moins nombreux, par la pyranude tordue que forment ses côtes. La variété a la spire plus trapue et le canal un peu plus allongé, un peu moins infléchi. Loc. Type: pi. V (X), fig. 6-7, coll. Gossmann. Variété: pi. V (X), fig. 8, coll. Bourdot. — Bois-Gouët. Latirus difificilis, nov. sp. PI. V (X), fig. 15. Section Perislernia. Taille petite ; forme fusoide ; spire peu allongée, à galbe conique ; embryon conoïdal, à nucléus obtus ; six tours, outre l'embryon, convexes surtout en avant, dont la hauteur égale à peu près la moitié de la largeur, séparés par des sutures peu profondes et ondulées, que borde un faible bourrelet indiqué par une légère dépression postérieure sur chaque tour ; sept côtes axiales, noduleuses sur la convexité, cessant presque sur la dépression postérieure, se succédant néanmoins oblique- 302 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAÏ. OUEST. — T. 7. j 116 j ment, de manière à former une pyramide tordue, quand on regarde la coquille par le sommet, croisées par sept ou huit filets spiraux équidistauts, plus saillants sur la convexité anté- rieure que dans la dépression inférieure. Dernier tour égal aux cinq neuvièmes de la largeur totale, ovale et atténué à la base sur laquelle les côtes s'effacent, tandis que des filets s'intercalent entre les cordonnets principaux; ouverture ovale, un peu rétrécie sur le canal qui est court, infléchi et tronqué sans échancrure ' labre, peu épais, plissé à l'intérieur; columelleexcavée en arrière, coudée en avant, avec un pli peu saillant, et une seconde ride obsolète. DiM. Longueur, 10 uiill. ; diamètre, 4 1/2 uiill. R.D. Cette espèce n'est pas du même groupe que L. gouetensis et a une ornementation beaucoup plus fine que L. parisiensis, avec une forme moins trapue, la columelle moins nettement plissée. Par son ornementa- tion, elle se rapproche de L. suba/Jhiis des sables de Cuise, mais elle a moins de côtes, une forme moins étroite, et surtout un canal moins allongé, de sorte qu'elle n'est pas de la même section. Type et loc. PI. V (X), fig. Vô, coll. Dumas. — Bois-Gouët. Latirus parisiensis, [Desti.] PI. V (X), fig. 13-14. (1889 - Catal. Éoc. IV, p. 170). Obs. L'individu de la Loire-Inférieure, que j'ai sous les yeux, est à peu près identique, comme proportions et comme ornementation, à ceux du gisement de Chaussy, dans les environs de Paris : ses grosses côtes axiales sont croisées i)ar quatre cordons spiraux, entre lesquels s'inter- cale un filet plus fin ; le dernier tour atteint presque les deux tiers de la longueur totale ; le canal est court et laige, la columelle porte au milieu deux grosses rides, et le labre est armé de cinq fortes dents inégales et inéquidistantes. On ne |)eut la confondre avec L. gouetensis qui appar- tient à une autre section, tandis que, par sa forme globuleuse et par son canal brièvement tronqué, L. jyaiisiensis a tous les caractères des Peristernia. Plésiotype et loc. PI. V (X), fig. 13-14, coll. Dumas. — Coislin. Sycum pirus, [Sol.] PI. VI (XI), fig. I. (1889 — Catal. Éoc. IV, p. 167). R.D. Quoique la dépression, qui existe à la partie inférieure du dernier tour, sur les individus du Bois-Gouët, soit un peu moins excavée que sur ceux du calcaire grossier de Chambors, je n'hésite pas à les rapportera [117] M. COSSMANX. — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 303 la même espèce : ce sont d'ailleurs de jeunes échantillons, qui ont le bord columellaire peu calleux, une dizaine de sillons sur le cou du canal, avec un bourrelet peu saillant qui laisse, entre le bord columellaire et lui, une légère dépression ombilicale. Le bouton embryonnaire obtus et les cinq tours de spire, étroits et convexes, forment une saillie probosci- diforme qui augmente encore davantage l'excavation du dernier tour. Flésiotvpe et log. PI. VI XI), lig. I, coll. Bourdot. — Bois-Gouët. Sycum bulbiforme, [Lamk.] PI. V (X), fig. 18. (1889 - Catal. Éoc. IV, p. 168). R.D. J'ai sous les yeux non seulement de jeunes individus de cette espèce, provenant du Bois-Gouët, mais encore un gros individu presque complet (coll. Dumas) atteignant une hauteur de 85 mill. et un diamètre de 30 mill. , ce dernier est plus subulé que les jeunes échantillons et plus ventru que les individus de même âge de Damery ; au contraire les jeunes sont plus étroits, ont les tours plus convexes et la spire moins extraconique que ceux du bassin parisien, avec quelques sillons spiraux près de la suture. Néanmoins je suis persuadé que c'est bien la même espèce, déjà si difficile à limiter à cause de ses variations, qu'il serait imprudent de la subdiviser en variétés. Plésiotvpe et LOG. Pl.V(X), lig. 18, coll. Dumas. — Bois-Gouët. Melong-enanamnetensis, [Vasseur e/H.] PI. V (X), fig. 16- 17 et 19-20. 1881 — Murex namneticus, Vass., loc. cit. pi. III, fig. 24-28. Section Myrlstica. Taille moyenne ; forme courte, trapue ; spire peu allongée, à galbe extraconique ; embryon globuleux, composé de trois tours convexes et lisses, à nucléus obtus ; quatre tours de spire aplatis, anguleux et subépineux en avant, dont la hauteur atteint la moitié de la largeur, ornés, au-dessous de la rangée d'épines, de cinq cordons spiraux obsolètes et de costules axiales obliques qui s'etïacent peu à peu. Dernier tour égal aux trois quarts de la longueur totale, armé en arrière d'une rangée de huit à dix épines anguleuses et muriquées, et orné, ainsi que la base, de nombreux filets spiraux, portant en avant une et quelquefois deux rangées de nodosités épineuses, mais plus petites. Ouverture grande, élargie en arrière, terminée en avant par un canal profond, court, renversé, sans échan^i'ure à son extrémité ; labre mince, un peu oblique, à peine sinueux en arrière, épaissi à l'intérieur à quelque distance du bord ; 304 NANTES. — BULL. SOC. SC . NAT . OUEST. — T. 7. [118J columelle lisse, excavée ; bord columellaire vernissé, détaché en avant d'un lar^i^e entonnoir ombilical, que circonscrit à l'extérieur un gros bourrelet, correspondant aux accroissements du bec de l'ouverture. DiM. Hauteur, 25 mill. ; diamètre avec les épines, 23 niill. R.D. Ce n'est pas un Murex, comme le pensait Vasseur, mais un Melongena du groupe de 31. mina.r, quoique plus trapu et plus court, avec une spire plus conique, des épines plus antérieui-es, moins grosses, plus nombreuses. l'LKsioTVPE et Loc. l'I. V (\], fig. 1617 et 19-20, coll. Bourdot. — Bois-Gouët. Melougena Dumasi, nor. sp. Pi. V (X), 21-23. Section Pugilina. Taille moyenne ; forme biconique, trapue ; spire à galbe conique ; environ huit tours anguleux, dont la hauteur ne dépasse guère les deux cinquièmes de la largeur, séparés par des sutures linéaires et ondulées, ornés de huit costules droites, saillantes, subépineuses sur l'angle antérieur de chaque tour, atténuées sur la rampe excavée au-dessous de cet angle, croisées par des filets spiraux très obsolètes, au nombre de trois écartés au-dessus de l'angle, et de dix serrés sur la rampe postérieure. Dernier tour ventru, égal aux deux tiers de la longueur totale, muni d'un filet quelquefois dédoublé sur l'angle périphérique, obliquement déclive à la base qui porte en avant une douzaine de tilets plus saillants, obtusément crêpés par les plis d'accroissement ; sur le cou s'enroule un gros bour- relet subcaréné qui aboutit au bec antérieur du canal court et fortement tordu . Ouverture ovale, peu rétrécie sui' le canal ; labre épais, un peu excavé, antécurrent vers la suture ; columelle lisse et excavée en arrière, coudée à la naissance du canal ; bord columellaire large et calleux, recouvrant totalement la fente ombilicale jusqu'au bourrelet du cou. DiM. Longueur, 27 mill. ; diamètre, 18 mill. R.D. Du même groupe que M. miiricoides Desh., elle s'en distingue par sa forme plus trapue, par ses côtes plus épineuses, par son angle situé plus en avant, par son ornementation plus obsolète, par l'absence d'ombilic, par son canal plus court, plus large et plus tordu ; elle n'est I 119' M. COSSMANX. — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 305 pas bicarénée comme M. ditropis Bayan, quoique réchantillon du Bois- Gouët ait cependant deux filets sur l'angle. Type et loc. PI. V (X), fig 23, coll. Dumas. — La Close. Var. PI. V iX), fig. 21-22, coll. Dumas. — Bois-Gouét. Coislin, coll. du Musée de Nantes. MeloDgena ccnuloide?, trov. sp. PI. VI (XI), fig. 2-4. Section Pugilina. Taille petite: forme assez étroite, biconique; spire un peu longue, pointue, à galbe conique; embryon pauci- spiré, globuleux, à nucléus un peu dévié; environ sept tours, d'abord subulés, puis subanguleux et imbriqués en avant, dont la hauteur atteint les deux tiers de la largeur, sép?a-és par des sutures linéaires ; les premiers tours sont lisses, bientôt apparaît une couronne de crénelures tranchantes et écartées sur l'angle antérieur, puis cinq sillons obsolètes, croisés par des plis d'ac- croissement fins et lamelleux. Dernier tour égal aux sept onzièmes de la longueur totale, à base un peu convexe, orné de cordonnets inégaux dont les intervalles sont déçusses par des lamelles crépues ; un bourrelet lisse et arrondi s'enroule sur le cou et aboutit à l'extrémité antérieure du canal qui est court, étroit et infléchi. Ouverture piriforme ; labre un peu incurvé, mince au contour, épai.'-si à l'intérieur et muni de plis réguliers et allongés ; colu nielle lisse et excavée en arrière, coudée au- dessus du milieu de sa hauteur ; bord columellaire étroit, calleux, détaché de l'ombilic. DiM. Longueur, 12 mill. ; diamètre, 6 mill. R.D. Quoique cette espèce soit très voisine de M. ahhrexiata Lanik., du calcaire grossier parisien, elle doit indubitablement en être séparée, car elle présente constamment les différences suivantes : forme plus étroite, spire et canal plus longs, base moins subitement excavée, avec des filets plus nombreux et moins réguliers ; en outre, les costules axiales ne se prolongent pas aussi saillantes jusqu'au cou du canal. Type et loc. PI. VI (XI}, fig. 2-4, coll. Bourdot. — Bois-Gouët. Strepsidura brevispina, nov. sp. Pi. V (X), fig. 30-31. 1881 — Fusus ficulneu-'<, Lamk. in Vasseur, loc cit., pi. IV, fig- 29-31. Taille assez grande; forme piroide, ventrue; .spire courte, à galbe extraconique ; embryon lisse, gros, conoïdal, à nucléus o06 NANTES. — BULL. SOC. SC . NAÏ. OUEST. — T. 7. [120] obtus, avec deux tours un peu convexes ; cinq tours excavés en arrière, subangnleux en avant, dont la hauteur n'atteint pas la moitié de la largeur, d'abord ornés de nombreuses costules à peine sirueuses, interrompues par la dépression postérieure, s'écartant beaucoup sur le dernier tour qui n'en porte que dix, et subépineuses sur l'angle postérieur de celui-ci ; toute la surface est, en outre, ornée de filets spiraux, assez saillants, au nombre de douze sur chaque tour. Dernier tour formant presque toute la coquille, excavé en arrière, convexe, excavé à la base sur laquelle les côtes cessent, tandis que les filets spiraux persistent jus(|u'à la carène du bourrelet enroulé sur le cou. Ouverture large, anguleuse en arrière, étroite et contournée comme le canal antérieur qui est assez long et échancré à son extrémité; labre mince, presque droit ; columelle excavée, avec un pli tordu à la naissance du canal ; bord coluniellaire calleux, sans ombilic. DiM. Hauteur, 32 mili. ; diamètre, l\) mill. R.D. J'ai longtemps hésité à séparer celte coquille, assez communs au Bois-Gouët, de l'espèce bien connue du Ijassin anglo-jjarisien, S. turf/ida Sol. ; cependant, les échantillons de la Loire-Inférieure sont l3ien différents, à tout âge, de ceux de Barton et d'Acy ; ils ressemblent davantage à ceux du calcaire grossier, mais ils ont la spire plus courte, plus excavée en arrière, les côtes plus épineuses, les filets pliis saillants et plus nom- breux : les jeunes individus ont un faciès encore plus caractérisé, et quoiqu'ils aient la spire aussi courte que ceux d'Auvers, ils sont bien plus ornés. Type et log. PI V (X), fig. 30-31, coll. Bourdot. — Bois-Gouët. Andonia exasperata, noi\ sp. PI. V (X), fig. 28-29. 1881 — Fusas subulatus Vass. loc. cit., pi. III, fig. 39 (>ion Lamk.). Taille très petite ; forme très étroite, aciculée ; spire longue, conique, pointue; embryon papilleux, ànucléusdévié, composé de deux tours lisses et très convexes ; six tours, outre l'embryon, convexes, dont la hauteur atteint les trois quarts de la largeur, à sutures obliques et ondulées, bordées d'un petit filet saillant ; sept costules axiales', obliques, écartées, arrondies, croisées par carènes spirales, plus espacées en avant qu'en arrière, avec de fins plis d'accroissement lanielleux et curvilignes, dans les [121] M. COSSMANX. — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 307 interstices des carènes. Dernier tour supérieur à la moitié de la longueur totale, régulièrement atténué à la base sur laquelle l'ornementation se prolonge, les filets s'enroulant jusque sur le cou ; ouverture étroite et longue, terminée en avant par un canal légèrement infléchi, tronqué sans échancrure à son extré- mité ; labre mince, un peu incurvé ; columelle lisse, faiblement sinueuse ; bord columellaire mince, étroit, à peine distinct. DiM. I.ongueur, 12 mill. ; diamètre, 4 mill. R.D. Confondue jusqu'à présent avec A. subulata du bassin de Paris, la coquille de la Loire-Inférieure s'en distingue assez aisément par son galbe moins subulé, par ses tours plus convexes, parfois subanguleux même, par ses côtes plus saillantes et plus obliques, et surtout par son ornementation spirale complètement dilïérente : au lieu de filets serrés et groupés en trois faisceaux séparés par des intervalles un peu plus larges, elle porte de véritables carènes assez régulièrement écartées, et un bour- relet sutui'al qui fait dé'aut dans l'espèce parisienne. Ces diiïérences présentant un réel caractère de constance, je ne crois pas qu'on puisse identifier la forme du Bois-Gouët avec celle du bassin de Paris. Type et loc. PI. V (X), fig. 28-29, coll. Dumas. — Bois-Gouët. Suessionia Bergeroni, [Vasseur] PI. VI (XI), fig. 6-7. 1881 — Fhsus Bergeroni, Vass. loc. cit., pi. III, fig. 33-38. Taille moyenne ; forme un peu variable, en général assez élancée, quoique buccinoïde ; spire allongée, à galbe conique ; embryon lisse, polygyré, conoïdal, composé de trois tours peu convexes, avec un nucléus obtus, non dévié ; sept tours, non compris l'embryon, convexes en arrière, dont la hauteur égale à peu près la moitié de la largeur, séparés par des sutures profondes et bordées en dessus d'une petite rampe excavée ; nombreuses côtes axiales, droites, arrondies, plus larges que leurs inters- tices, cessant sur la dépression postérieure, croisées par neuf filets spiraux, équidistants sur les côtes, plus serrés sur la rampe inférieure. Dernier tour presque égal au cinq huitièmes de la longueur totale, très arrondi à la base, sur laquelle les côtes cessent, tandis que les cordons persistent, en alternant de gros- seur, jusque sur le bourrelet du cou ; ouverture ovale, assez large, terminée en avant par un canal large, court et tronqué, sans échancrure à son extrémité ; labre convexe en avant, un 308 NANTES. — BULL. SOC. SC. NÂT. OUEST. — T. 7. [122] peu sinueux sur la rampe postérieure, épaissi et plissé à l'inté- rieur ; columelle lisse, presque droite en arrière, subitement coudée à la naissance du canal ; bord columellaire calleux, vernissé, avec une saillie dentiforme dans l'angle inférieur. • DiM. Longueur, 16 mill. ; diamètre, 7 à 8 inill. R.U. L'embryon de celte coquille la place indubitahlement dans le genre Suessionia : elle s'écarte tout à fait de S. exigua, des environs de Paris, par son ornementation ; mais elle a beaucoup d'analogie avec les espèce de l'Éocène de l'Alabama, et notamment avec S. bella Gonr., dont elle se dislingue par ses côtes plus nombreuses cl plus serrées, par son canal plus court, par ses sillons moins lins. NÉOTYPE et LOG. PI. VI (XI), fig. 6-7, coll. Dumas. — Bois-Gouët. Goislin, coll. Dumas. Suessionia armoricensis, [Vasseur em.] PI. VI (XI), lig. 8-9. 1881 — Fusus annoricm, Vass., loc. cit., pi. III, lig. 46-48. Taille petite; forme pupoïde, assez étroite; spire peu allongée ; embryon conoïdal, à nucléus obtus, composé de trois tours lisses et à peine convexes, dont la hauteur atteint les deux tiers de la largeur, séparés par des sutures linéaires et ondulées, accom- pagnées d'un bourrelet en dessus ; nombreuses côtes axiales, faiblement curvilignes, séparées par des intervalles de même largeur, interrompues en arrière au-dessus du bourrelet suturai, croisées par huit tilt ts spiraux qu'une rainure un peu plus large sépare du bourrelet ; des plis d'accroissement excessivement fins complètent l'ornementation. Dernier tour égal aux cinq neuvièmes de la largeur totale, ovale à la base, terminé par un canal court et tronqué sans échancrure ; ouverture subrhom- boïdale, anguleuse en arrière, rétrécie subitement sur le canal ; labre droit, variqueux à l'extérieur, muni de dix à douze plis à l'intérieur ; columelle excavée en arrière, coudée en avant, portant au milieu deux rides dentiformes et une saillie obsolète dans l'angle inférieur ; bord columellaire mince, étroit. DiM. Longueur, 9 mill. ; diamètre, 3 1/2 mill. R.D. Le classement de cette espèce est très embarrassant : elle ne peut être placée dans le genre Si^jhonalia, à côté de Coptochetus scalaroides, dont la rapprochent sa forme générale et son ornementation parce qu'elle n'a pas l'embryon papilleu.x et dévié, et parce que sa [123J M. COSSMANX. — MOLLUSQUES É3CÉNIQUES o09 columelle est ridée ; on la trouve souvent confondue dans les collections avec Drillla costaria et Danjouxi, mais elle n'a pas de sinus à la partie inférieure du labre. Après un nouvel examen, quoique son ornementation difïère de celle des Suessionia typiques, je la place dans ce genre, à cause de son embryon et de ses rides columellaires. Type et loc. PI. VI (XI), fig. 8-9, coll. Bourdot. — Bois-Gouët, très commune. Siphonalia Pissarroi, noi'. sp. PI. VII (XII), fig. 16 et 18. Taille petite ; forme buccinoïde, un peu ventrue ; spire courte, à galbe conique ; embryon lisse, paucispiré, globuleux, à nucléus arrondi et obliquement dévié; quatre tours, outre l'embryon, un peu convexes, dont la hauteur égale la moitié de la largeur, sé- parés par des sutures profondes et ondulées, ornés de neuf côtes obtuses qui se succèdent à peu près régnlièrement d'un tour à l'autre, et do cinq ou six cordonnets spiraux, assez serrés, avec un septième pins saillant et plus écarté du côté antérieur ; dans les interstices on aperçoit de nombreux et très fins filets, surtout dans l'espace plus large qui sépaie le septième cordonnet des autres. Dernier tour supérieur aux deux tiers de la longueur totale, faiblement subanguleux en arrière, à l'emplacement du cordonnet plus saillant, arrondi à la base qui s'atténue sinueuse- ment, et sur laquelle les côtes s'eflacent, tandis que les cordon- nets et filets persistent jusque sur le cou. Ouverture piriforme, peu rétrécie sur le canal, qui est oblique, court et tronqué sans échancrure à son extrémité ; labre mince et lisse à l'intérieur ; columelle coudée au milieu, dénuée de plis ou de rides. DiM. Longueur, 9 mill. ; diamètre, 4 1/2 mill. R.D. Celte espèce ambiguë a un peu la forme de S. chaussyensis, mais elle s'en distingue par son ornementation non treillissée ; son gros embryon dévié ne laisse aucun doute sur son classement générique, quoiqu'elle ait la columelle plus anguleusement coudée que ne l'est ordinairement celle des Siphonalia. Type et loc. PI. VII (XII), fig. 16 et 18, coll. Pissaro. — Bois-Gouët unique. Siphonalia Bourdoti, nov. sp. PI. VI (XI), fig. 15. Taille petite, forme puccinoïde ; spire peu allongée, à galbe conique; embryon petit, paucispiré, à nucléus dévié; cinq tours 810 NANTES. — liULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. [124] convexes, dont la hauteur atteint la moitié de la largeur, séparés par des sutures profondes et ondulées ; ornés de costules presque droites, peu saillantes, un peu plus étroites que leurs interstices, et de six cordons spiraux dans les intervalles desquels il y a un tilet beaucoup plus fin ; de fins plis d'accroissement légèrement sinueux et squamuleux forment un treillis crépu dans les inter. valles des cordons principaux. Dernier tour égal aux cin(| huitièmes de la longueur totale, arrondi, excavé à la partie antérieure de la base, sur laquelle l'ornementation se prolonge jusque sur le cou ; ouverture courte, arrondie, large, subitement rétrécie à l'origine du canal qui est très court, tronqué sans échancrure à son extrémité ; labre épaissi et plissé à l'intérieur; coluraelle lisse, excavée. fortement coudée à l'entrée du canal ; bord columellaire large, peu épais, non détaché. DiM. Longueur, 8mill. ; diamètre, 4 mill. R.D. Par son ornementatijn, cette coquille se rapproche de .S. jmmii- culus Desh. et de S', chaussyensis Cossm. du calcaire grossier parisien ; toutefois elle s'en écarte complètenieat i ar son labre plissé et par son canal brièvement tronqué. Néanmoins, elle paraît devoir être classée dans le groupe des Siphonalia proprement dites, plutôt que dans la section Coptochetus, dont elle se distingue par son ornementation; elle a le canal presque aussi court que S. scalaroides, qui est le type de cette section, mais ce canal est plus tordu et moins tronqué, de sorte que l'identité est discutable. Type et loc. PI. VI (XI). fig. 15, coll. Bourdot. - Bois-Gouët, unique. Siphonalia scalaroides, [Lamk.] PI. VI (XIj, fig. 10. (1889 — Catal. Éoc. IV, p. 137). R.D. Cette espèce est très variable, ainsi qu'on le sait: les échantillons du Bois-Gouët sont cependant assez uniformément semblables à la forme typique du bassin de Paris, leurs tours convexes portent de petites cos- tules droites, étroites, croisés par dix filets spiraux; entre les cinq filets antérieurs s'intercale un filet beaucoup plus fin, tandis que les filets postérieurs, plus serrés, n'ont pas de filet intercalaire ; les individus chez lesquels la transition se fait subitement ont par suite les tours suban- guleux, mais jamais autant que chez S. truncata, dont ils se distinguent par leur forme plus étroite et par la persistance de l'ornementation jusque sur la base. Le canal antérieur est court et légèrement tordu, la columelle est lisse et vernissée ; le labre, variqueux à l'extérieur, porte à l'intérieur des plis serrés et parallèles. Tous ces caractères se retrouvent [125 M. COSSMANN. — MOLLUSc^UES ÉOCÉXK^UES oll idenliqiiement sur les individus du bassin parisien, de sorte qu'il ne paraît y avoir aucun doute sur l'assimilation des deux formes. Section Coptochetus. Plésiotvpe et loc. PI. VI (XI), fig. 10, coll. Bourdot. — Bois-Gouët. Siphonalia clathrata, [Lanik.] PI. V (X), fig. o. (1889 - Catal. Éoc. V, p. 159). VAR. (jouetensis, Cossm. R.D. En comparant attentivement les individus da Bois-Gouët, avec celui de cette rare espèce que je possède de la Fcrnie-de-l'Orme, je constate quelques différences qui paraissent justifier la séparation d'une variété locale : les tours sont plus anguleux en arrière et les filets semblent plus saillants, les côtes plus aiguës ; mais, à part ces différences assez légères, tous les autres caractères sont identiques, de sorte qu'il serait excessif d'ériger celte variété en espèce distincte. La taille des individus de la Loire-Inférieure est encore plus petite que dans le bassin de Paris, l'embryon est très papilleux et un peu allongé ; les tours étroits portent deux gros filets en avant, celui du bas forme l'angle, et au-dessous de cet angle, il y a une rampe déclive avoc trois filets plus serrés ; les côtes sont chargées de petites nodosités à l'intersection des filets principaux, elles cessent sur la base qui est excavée et ornée de plis axiaux beaucoup plus fins jusqu'au cou, qui porte au contraire des mailles carrées. Le canal est extrêmement court et la columelle est très fortement coudée à la naissance du canal ; à l'intérieur du labre, qui est épais, on compte six ou sept dents. Section Coptochetus. Type de la variété et loc. PI. V (X), fig. S, coll. Bourdot. — Bois- Gouët. Siphonalia Vasseuri, Cossmann. PI. VI (XI), fig. M 12. 1881 — Fusus subscalari nus , Vass., lor. cit., pi. III, fig. 32(nond'Orb.). 1889 — Siphonalia Vasseuri, Cossm., Catal. Koc. IV, p. lo7. Sous-genre Costulofusus. Taille assez grande ; forme bucci- noïde ; spire un peu allongée, à galbe conique ; embryon polygyré, conoïdal, à nucléus très petit et papilleux ; tours convexes, dont la hauteur atteint les deux tiers de la largeur, séparés par des sutures profondément enfoncées, ornés de costules étroites et assez écartées, un peu repliées sur la con- vexité des tours, et de nombreux filets spiraux, très serrés, que treillissent des plis d'accroissement très fins. Dernier tour égal aux trois cinquièmes de la longueur totale, obtusément anguleux ol2 NANTES. — BULL. SOG . SC . NAT. OUKST. — T. 7. ^126] en arrière chez les individus très adultes, arrondi à la base sur laquelle l'ornementation se* prolonge jusqu'au bourrelet oblique du cou ; ouverture ovale, large, subitement rétrécie à la naissance du canal, qui est court, oblique, profondément échancré à son extrémité ; labre un peu sinueux, mince à son contour, épaissi par la dernière côte variqueuse, plissé à l'inté- rieur ; columelle lisse, excavée en arrière, coudée en avant ; bord columellaire calleux, un peu détaché. DiM. Longueur, 23 mill. ; diamètre, 12 mill. R.D. Ainsi que je i'ai précédemment indiqué, cette espèce se distingue facilement de celle des sables inférieurs du bassin de Paris (Fusu.s serrés que les plis. Par ce caractère, cette coquille se rapprocherait plutôt des jeunes Calyptraphorus de l'Éocène des États-Unis, dont la spire, quand elle n'est pas encore recouverte d'un vernis calleux avec des gibbosités, présente la même ornementation ; toutefois l'individu du Bois-Gouët se distingue de C. velatus Conrad, par ses plis moins écartés, cessant avant d'atteindre la suture, sur les derniers tours, et par sa forme moins trapue. Il est bien évident, d'autre part, que cet échantillon ne ressemble pas à un jeune Rimella fissurella. Quoi qu'il en soit, il y a lieu d'attendre qu'on en recueille de meilleurs exemplaires. Type et log. PI. VII (XII), fig. 36, coll. Dumas. — Bois-Gouët. 844 NANTES. — BULL. SOC. SC . NAT. OUEST. — T. 7. [158] Cerithium Clarae, Vasseur. PI. IX (XIV), fig. 11. 1881 — C. Clarœ, Vass. Loc. cit. PI. VII, fig. 17-18. Taille assez grande ; forme trapue, conique ; spire allongée, pointue au sommet, à galbe régulier quoique étage; quinze à dix-huit tours, dont la hauteur égale les trois huitièmes de la largeur, d'abord un peu convexes et séparés par des rainures suturales, puis presque plans et étages en gradins par une rampe postérieure ; les premiers sont ornés de trois cordonnets granu- leux et presque égaux, mais la rangée inférieure grossit, tandis que les deux autres s'oblitèrent, et elle se transforme, sur les derniers tours, en une couronne de neuf épines comprimées et très saillantes. Dernier tour à peu près égal au septième de la longueur totale, lisse, sauf sa couronne épineuse, séparé de la base, convexe et lisse, par une rangée de douze à quinze nodules pointus et par un second cordon très obsolète ; ouverture arrondie, à péristome presque détaché, terminée en avant par un canal court et tordu ; labre entaillé sur la couronne d'épines ; bord columellaire lisse, excavé, formant une callosité très épaisse et disjointe du cou. DiM. Longueur, 58 mill. ; diamètre à la couronne, 25 mill. R.D. Beaucoup plus trapue encore que la variété courte du C. serratum, cette espèce en a été séparée, avec raison, à cause de son ornementation bien dilïérente : ses épines sont beaucoup moins nombreuses, plus sail- lantes et presque subulées sur le dernier tour; les deux autres cordon- nets disparaissent plus rapidement ; enfin la base est un peu plus convexe, circonscrite par des nodules épineux plus écartés et plus saillants que ceux de la plus grosse des deux rangées basales de C. ser- ratum. NÉOTVPE et Loc. PI. IX.(XIV), fig. 11, coll. Dumas. — Bois-Gouët, rare. Cerithium serratum, Brug. PI. VIII (XIII), fig. 11-12. 1881 — C. serratmi, Vass. Loc. cit. PI. VII, fig. MO. 1889 - — Cossm. Catal. Éoc. IV, p. 14. Observ. Extrêmement abondante au Bois-Gouët, cette espèce y est représentée non seulement par la forme typique, identique à celle du bassin de Paris, mais encore par une variété plus courte, dont Vasseur a donné de bonnes figures dans son Atlas, et dont les jeunes individus ne se distinguent de C. Uraresi que par la forme plus tranchante de leurs 159j -M. COSSMAXX. — .MOLLLS(v>UES ÉOCÉXI(,.)UES 345 dentelures ; au-dessus de cette couronne, il existe invariablement deux rangées spirales de très fines granulations, qui s'effacent presque com- plètement sur les derniers tours des individus adultes. La base est circonscrite par deux cordons inégaux de crénelures tranchantes, elle est lisse et un peu excavée ; le labre est profondément échancré en arrière, et le bord columellaire est un peu détaché du cou \ Plésiotvpe et loc PI. VIII (XIII), fig. 11-12, coll. Cossmann.— Bois- Gouët. Cerithium Graves!, Desh. PI. VIII (XIII) fig. 14. 1881 - C. Graresi, Vass. Loc. cit, pi. VII, fig. 11-13 et 19-21. 1889 — — Cossm. Catal. Éoc. IV, p. 16. R.D. On distingue aisément cette coquille des précédentes par sa forme beaucoup plus courte, quoiqu'elle ait encore le galbe conique ; en outre, les accroissements de l'ouverture laissent souvent, sur sa spire, des varices dont on n'aperçoit jamais la trace chez 0. serratum ; enfin son ornemen- tation est bien différente. La rangée de tubercules, qui étage à peine les tours de spire, apparaît beaucoup plus tôt, ils sont plutôt noduleux qu'épineux et leur pointe n'est pas très saillante ; au-dessus d'eux, on compte trois cordonnets granuleux, l'antérieur confondu avec la suture ; enfin, sur la base, il y a quatre gros cordons réguliers, à peine perlés, en y comprenant celui de la périphérie. L'ouverture est courte, à péristome peu détaché, très proéminent en avant, échancré en arrière sur la cou- ronne inférieure ; dans l'angle inférieur, une petite saillie dentiforme limite un petit canal postérieur; quant au canal, il est tronqué presque à son origine, presque aussi brièvement que chez les Potamides. En comparant les individus du Bois-Gouët à ceux de Chambors, dans le calcaire grossier parisien, je constate l'identité la plus complète, il n'y a d'autre différence que celle de la coloration . Plésiotype et loc. PI. VIII (XIII), fig. 14, coll. Dumas. — Bois-Gouët. Coislin, coll. Dumas. 1. Je ne catalogue pas C. Jolieti Vasseur, quoique je ne puisse me décider à le comprendre dans la synonymie de C. sprralum : réchantillon très usé de l'Atlas de Vasseur parait avoir des tubercules moins tranchants que ceux de l'espèce de Bruguière et la rangée supérieure de granulations est plus saillante ; mais je n'ai vu. dans aucune collection, d'individu répondant à cette diagnose. , ^'^^ ^ • ^â O 346 NANTES. — BULL. SOC. SC . NAT. OUEST. — T. 7. [160] Cerithium gouetense, Vasseur em. PI. VIII (XIII), fig. 16 17. 1881 - Cerith. Goueti, Vass. Loc. cit., PI. IV, fig. 7 et pi. V, fig. 7. Taille médiocre ; forme pupoide, courte ; spire à galbe un peu conoïdal ; environ dix on onze tours, étages, dont la hauteur égale la moitié de la largeur, munis en arrière d'une couronne de huit ou neuf tubercules épineux, très saillants, reliés dans leurs intervalles par une carène obtuse, et séparés de la suture par une rampe lisse et faiblement excavée ; au-dessus de cette couronne sont disposés quatre cordonnets spiraux, alternés sur les premiers tours, à peu près égaux sur l'avant-dernier, et à peine granuleux ou même entièrement lisses ; quelquefois cependant, l'un d'eux porte de petits tubercules peu saillants. Dernier tour presque égal aux quatre neuvièmes de la longueur totale, arrondi et écourté à la base, qui porte trois rangées de tubercules, dans les intervalles desquelles on distingue quelques filets obsolètes ; ouverture ronde, dont le canal se réduit à une simple échancrure, à péristome peu sinueux ; bord columellaire lisse, formant une épaisse callosité dans l'angle inférieur. DiM. Longueur, 18 mil). ; diamètre, 9 mil!. R.D. Vasseur a séparé, avec raison, cette espèce de C. Gravesi: elle est beaucoup plus trapue et son canal est encore plus court, presque nul ; en outre, son ornementation est moins régulière, plus grossière ; son galbe est conoïdal au lieu d'être conique. Elle s'écarte d'autre part de C. labiatum par ses cordons non perlés et par ses tubercules plus épineux. Elle se rapproche davantage de notre C. valdancurtense du bassin parisien ; mais ce dernier n'a qu'un seul cordon noduleux au- dessus de la principale couronne de tubercules, et son canal est plus long. Gouët étant le nom d'une localité, au lieu d'une personne, il y a lieu de changer la désinence du nom proposé par Vasseur. NÉOTYPE et Loc. PI. VIII (XIII), fig. 16-17, coll. Bourdot. — Bois- Gouët, très rare. Certihium Renati, Vasseur. PI. VIII (XIII), fig. 13. 1881 - C. flmai*, Vass. loc. cif., PI. VII, fig. 14-16. Taille assez grande; forme étroite, d'abord conique, puis pupoïde quand la coquille est adulte ; spire longue, pointue au sommet, à galbe dimorphe; au moins vingt tours presque plans, dont la hauteur atteint à peu près les deux tiers de la largeur, [161] M. COSSMANN. — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 347 séparés par des sutures peu distinctes, avec un étroit bourrelet ondulé, ornés d'une couronne inférieure de tubercules. Dernier tour presque égal au tiers de la longueur totale, circonscrit par deux cordons crénelés et saillants, à la périphérie de la base qui est excavée et munie de cinq cordonnets obsolètes jusque sur le cou ; ouverture arrondie, incomplète sur tous les indivi- dus connus, terminée par un canal tordu ; bord columeliaire lisse, peu excavé. DiM. Longueur probable, 53 mill. ; diamètre, 12 mill. R.D. Cette espèce ressemble incontestablement à C. mutabile de l'Éocène supérieur des environs de Paris ; mais elle est beaucoup plus allongée et plus dimorphe ; ses tours sont plus élevés et les deux cor- dons, qui sont au-dessus de la rangée de tubercules, sont plus grossiè- rement granuleux, sans être cependant aussi tuberculeux que ceux de C. tuberculosum qui a, d'ailleurs, une forme plus régulièrement conique que l'espèce du Bois-Gouët, Nous n'avons pas été plus heureux que Vasseur, en ce qui concerne l'ouverture complète de cette coquille. NÉOTYPE et Loc. PI. VIII (XIII), fig. 13, coll. Dumas. — Bois-Gouët» peu rare. Cerithium Monthiersi, Vasseur. PI. VIII (XIII), fig. 18-19. 1881 — C. Monthiersi, Vass. Loc. cit., PI. VII. fig. 27-30. Taille moyenne; forme étroite, pupoïde; spire longue, à galbe conoïdal ; douze à quinze tours plans, à peine étages, dont la hauteur égale les trois cinquièmes de la largeur, séparés par des sutures peu profondes avec un bourrelet lisse, variqueux par places, ornés d'une rangée inférieure de petits tubercules peu saillants et comprimés, sous lesquels est une étroite rampe finement striée, et au-dessus desquels on compte quatre cor- dons spiraux, égaux à leurs intervalles, munis de crénelures arrondies qui se correspondent sur les premiers tours, de manière à former de petites costules axiales, tandis qu'elles sont irrégulièrement groupées sur les derniers tours. Dernier tour presque égal à la moitié de la longueur totale, avec une forte varice oppoeée à l'ouverture, arrondi à la base sur laquelle se prolongent jusque sur le cou les cordonnets crénelés ; ouver- ture arrondie, munie d'une gouttière dans l'angle inférieur, terminée en avant par un canal très court et obliquement tron- 348 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT . OUEST. — T. 7. [162 1 que ; labre très épais, proéminent en avant, entaillé en arrière; bord columellaire lisse, excavé. DiM. Longueur, 32 mill. ; diamètre, 11 mill. R.D. Quoique cette espèce appartienne au groupe qui compte déjà de nombreux représentants (C. tiara, tim^ella, icquistriatum, Hantkeni, etc.) elle s'en distingue à première vue par son ornementation crénelée, elle est plus allongée et plus étroite que C. Picteti qui a aussi des cor- donnets crénelés et dont la rangée de tubercules est bifide, comme on le remarque sur les premiers tours de C. Monlhlersi. NÉOTYPE et Loc. PI. VIII (XIII), fig. 18-19, coll. Cossmann. — Bois- Gouët, rare entière. Goislin, coll. Dumas ; Campbon, Musée de Nantes. Cerithium Lucii, Vasseur. PI. VIII (XIII), fig. 21 et PI. X (XV), f. 3. 1881 — C. lucii, Vass. loc. cit. PI. III, fig. 56-38. Taille moyenne ; forme conique ; spire assez longue, subulée ; environ douze tours à peine convexes, dont la hauteur égale à peu près la moitié de la largeur, séparés par des sutures linéaires et ondulées, ornés de costules axiales obtuses et obli- ques, écartées sur les derniers tours, plus atténuées en avant qu'en arrière où elles déplacent la suture, croisées par sept filets spiraux, simples ou à peine granuleux, entre lesquels il y a généralement un tilet intercalaire et plus petit. Dernier tour presque égal à la moitié de la longueur totale, arrondi à la base sur laquelle les filets persistent seuls avec régularité, terminé en avant par un canal court, étroit et incurvé ; ouverture arron- die, munie, dans l'angle inférieur, d'une gouttière limitée par une côte spirale qui aboutit à une callosité assez épaisse à l'em- bouchure ; bord columellaire très excavé, peu calleux. DiM. Longueur probable, 30 mill. ; diamètre, 10 mill. R.D. Cette espèce se rapproche de C. obliquatum, de l'Éocène supé- rieur des environs de Paris ; mais elle est plus trapue même que la variété nodifera, et son galbe est plus conique ; en outre, ses côtes sont moins épaisses et plus saillantes, elles ne se prolongent pas jusque sur la base du dernier tour ainsi que le fait celles de l'autre espèce pari- sienne; enfin les sutures de C. Lucii sont plus ondiïlées et moins pro- fondes. NÉOTYPE et LOC. PI. VIII (XIII), fig. 21 et pi. X (XV), fig. 8, coll. Cossmann. — Bois Gouët, peu commune. [163J M. COSSMANN. — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 349 Cerithium crenatulatum, Desh. PI. IX (XIV), fig. 7-8. 1881 — C. tiarella, Vass. Loc. cit., PI. III, fig. 59-60. fjion Desh.). 1889 — C. crenatulatum, Cossm. Catal. Éoc. IV, p. 18. R.D, Par suite d'une erreur, que j'ai omis de signaler dans mon Catalogue de l'Éocène, Vasseur a confondu, dans son Atlas du Bois-Gouët, cette espèce avec C. tiarella, qui s'en distingue par sa couronne de gros tubercules obtus, surmontée de cinq filets lisses, serrés et égaux ; au contraire, C crenatulatum, possède une rangée inférieure de tubercules plus pointus, et au-dessus deux cordonnets principaux munis de créne- lures, puis un filet intercalé et lisse, enfin un filet plus saillant et non crénelé sur la suture ; mais cette ornementation des derniers tours des individus adultes, n'est pas celle des premiers tours qui portent trois rangées de crénelures comprimées et tranchantes, se correspondant de manière à former les costules axiales. Il résulte de ce dimorphisme et de la transition d'un stade à l'autre, une variabilité extrême que j'ai précédemment signalée, et qu'augmente encore la variation du rapport du diamètre à la longueur de la spire ; comme on s'en rendra compte par les individus extrêmes que je fais figurer, ce rapport peut varier du tiers au quart. La base du dernier tour, circonscrite par une carène périphérique, porte des filets concentriques, dont l'un, au milieu, est deux fois plus saillant que les autres. Plésiotype et loc. PI. IX (XIV), fig. 7-8, individu étroit, coll. Bourdot; individu trapu, coll. Dumas. — Bois-Gouët. La Close, coll. Dumas et Cossmann ; Coislin, coll. Dumas, Musée de Nantes. Cerithium globulosum, Desh. PI. VIII (XIII), fig. 20. (1889 — Catal. Éoc. IV, p. 21). R.D. Aussi rares et aussi incomplets que ceux du bassin de Paris, les échantillons du Bois-Gouët paraissent un peu plus trapus et plus coniques ; mais cette différence tient probablement à ce que l'on n'en connaît pas d'adultes. Leur ornementation est identique: elle se compose d'environ douze costules arrondies, écartées, variqueuses par places, ne se succédant pas d'un tour à l'autre, et de cinq ou six cordonnets granuleux, entremêlés de filets simples : le cordonnet suturai porte des perles un peu plus grosses. Sur la base du dernier tour, il y a trois cordonnets principaux, non granuleux, et d'autres filets plus fins inter- calés. A l'intérieur de l'ouverture, des denticules assez saillants correspondent aux varices externes. Cette espèce se distingue aisément de C. filiferum, qui porte de gros filets simples et réguliers, séparés par profonds sillons ; on peut encore la rapprocher de C. Guilielmi de 350 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. [164[ Raine, qui a des côtes tuberculeuses, et de C. Passyi Desh., dont les côtes sont beaucoup plus effacées. Section Vulgocerithium, Cossm. Plésiotype et Loc. PI. VIII (XIII), fig. 20, coll. Bourdot. — Bois- Gouët, assez rare. Arthon, empreinte, dans le calcaire grossier, coll. Caiiliaud, au Musée de Nantes. Cerithium Morgani, Vasseur. PI. IX (XIV), fig. 2-4. 1881 — C. Morgani, Vass. Loc. cit., PI. III. fig. 62-63. Section Vulgocerîthium . Taille médiocre ; forme conique, assez étroite ; spire allongée, à galbe un peu conoïdal, quand la coquille est adulte ; quatorze tours convexes ou même suban- guleux, dont la hauteur atteint les trois cinquièmes de la largeur, séparés par des sutures peu profondes au-dessus desquelles existe une dépression à peine excavée ; nombreuses costules axiales un peu arquées, variqueuses par places, crénelées par cinq carènes spirales, dont l'une est quelquefois plus saillante et forme un angle obsolète au-dessous du milieu de la hauteur de chaque tour; dans les intervalles, de très fines stries spirales complètent l'ornementation. Dernier tour un peu inférieur aux trois septièmes de la longueur totale, arrondi à la base qui porte trois carènes spirales, sans costules, et des filets obliques enroulés jusque sur le cou ; ouverture obronde, avec une gout- tière dans l'angle inférieur, et un canal antérieur très court, tronqué, rétréci à l'origine par un tubercule dentiforme à l'extrémité supérieure du labre qui est un peu sinueux ; bord columellaire lisse, excavé, calleux. DiM. Longueur, 22 mill. ; diamètre, 6 mill. R.D. Cette espèce n'est évidemment qu'une variété locale de C. lamellosum, avec quelques faibles différences, dont la constance justifie, à la rigueur la création d'une dénomination distincte : l'ornementation est plus obsolète et la forme générale est plus allongée, enfin les tours sont presque toujours subanguleux au lieu de présenter la convexité régulière de ceux de l'espèce de Lamarck. Plésiotype et loc. PI. IX (XIV), fig. 2-3, coll. Dumas. — Coislin. Fig. 4, coll. Bourdot. — Bois-Gouët, peu rare. La Close, coll. Dumas. [165J M. COSSMANN. — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 351 CeritMum adelomorphum, nor. sp. PI. VIII (XIII) fig. 29-30. Section Vitlgoceriihium. Taille petite ; forme étroite, pnpoïde ; spire allongée, à galbe conoïdal ; embryon lisse, paucispiré, subgiobuleux, à nucléus très obtus; dix à douze tours anguleux au milieu, dont la hauteur égale les deux tiers de la largeur, séparés par des sutures peu profondes, ornés de quatre cordons spiraux, granuleux à l'intersection de petites costules axiales, obliques et peu proéminentes ; les deux cordonnets supérieurs, dont le second forme l'angle médian, sont plus gros et plus écartés que les deux qui sont sur la rampe inférieure ; un filet lisse est intercalé entre tous ces cordons principaux. Dernier tour inférieur au tiers de la longueur totale, ovale à la base sur laquelle cessent les costules et persistent les filets alternés, non granuleux ; ouverture courte, ovale, rétrécie à l'origine du canal qui est brièvement tronqué ; labre variqueux, peu courbé ; bord columelJaire excavé, peu calleux. DiM. Longueur, 6 mill. ; diamètre, 1 1/2 mill. R.D. Cette coquille est incontestablement très voisine de C- semicris- tatum Baud. du calcaire grossier des environs de Paris ; cependant on peut l'en distinguer par quelques caractères d'une constance absolue, et par conséquent, elle mérite de recevoir une dénomination distincte : d'abord sa forme est plus pupoïdale et moins conique, le galbe est plus étroit, moins élargi à la base; ensuite les tours sont plus anguleux, plus granuleux, tandis que les cordons de C. semicristatum sont plutôt crénelés, surtout les deux supérieurs. La base du dernier tour de notre espèce est moins nettement circonscrite que chez l'espèce parisienne, qui porte un cordonnet anguleux à la périphérie et quelques filets fins sur sa surface subexcavée, au lieu des filets alternés et de la surface convexe de C. adelomorphum. Type et loc. PI. VIII (XIII), fig. 29-30, coll. Dumas. — Bois-Gouët, commune. Coislin, coll. Dumas; Musée de Nantes. Cerithium fragile, Desh. PI. VIII (XIII), fig. 23-26. (1889-Catal. Éoc. IV, p. 26). Observ. Les individus de la Loire-Inférieure que je rapporte à cette espèce, ressemblent complètement à la forme typique et uninoduleuse 352 NANTES. — BULL. SOC. SC . NAT. OUEST. — T. 7. [166] de Grignon, tandis que je n'en ai pas vu qui puissent être rapprochés de la variété bicrénelée, signalée dans mon Catalogue. Leur spire est très pointue au sommet, pupoïde sur les derniers tours ; les tours, un peu excavés en arrière, portent en avant des nodosités régulières et obtuses qui ne se correspondent pas d'un tour à l'autre : de très fines stries spirales, visibles seulement quand la surface est absolument fraîche, couvrent toute la surface, et se transforment, sur la base du dernier tour, en filets un peu plus saillants et écartés. Aucun des individus qui m'ont été communiqués n'a l'ouverture entière, de sorte que je n'ai pu y constater l'existence, au labre, de ce pavillon antérieur qui caractérise la section TemUcerithium. Plésiotype et loc. PI. VIII (XIII), lig. 2o--26, coll. Dumas. — Bois- Gouët, rare entière. Coislin, coll. Dumas. Cerithium limbatum, Desh. PI. VIII ;XI1I), fig. 22-24. 1881 — C. Falloti, Vass. Loc. cit. PI. II, fig. 55. 1889 — C. limbatum, Desh. Catal. Éoc. IV, p. 27. R.D. Quoique cette espèce soit très variable et que la précédente le soit également, il n'est pas possible de les confondre ensemble, d'abord parce que celle-ci est plus trapue et régulièrement conique, ensuite parce qu'elle porte généralement quelques varices obtuses et peu saillantes, qui ont pu la faire confondre avec C. imperfectum, malgré la différence de l'ornementalion. La forme typique de C. limbatum est une coquille d'assez petite taille, dont les tours, très convexes en avant, un peu excavés en arrière, portent, sur la convexité, des costules noduleuses qui s'effacent toujours sur la rampe postérieure ; des stries spirales très serrées et très fines, peu visibles quand la surface est usée, complètent cette ornementation. Le dernier tour est à peu près égal aux cinq douzièmes de la longueur totale ; il est limité anguleu- sement par un cordon obsolèfe, à la périphérie de la base qui est peu convexe et concentriquement striée ; l'ouverture, complète sur un des échantillons figurés, est large et terminée par un canal large et court : elle présente bien les caractères de l'ouverture des Tenuicerithium, dont le labre mince remonte plus haut que le bord opposé, en formant une sorte de pavillon dilaté ; le bord columellaire est beaucoup plus court et calleux, et il se termine par une torsion très oblique et pliciforme, à l'origine du canal. A côté de cette forme typique, il y a des individus dont les côtes s'effacent complètement sur le dernier tour qui est seulement muni d'une varice opposée à l'ouverture ; mais tous les autres caractères de la coquille sont identiques au type. Quant à C. Falloti, Vasseur, c'est un individu incomplet de la forme typique. [167] M. COSSMANN. — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 353 PLÉsioTYPEet Loc. PI. VIII (XIII), fig . 22-24, coll. Bourdot. — Bois. Gouët, assez commune. Goislin, coll. Dumas ; Arthon, coll. Dumas. Cerithium costulatum, Lamk. PI. IX (XIV), fig. 1. (1889 - Catal. Éoc. IV, p. 27. R.D. Ainsi que l'ai indiqué dans mon Catalogue, cette espèce se distingue de C. fragile par sa forme étroite et conique, par ses nodules plus saillants, disposés en pyramide régulière, moins nombreux et plus écartés que ceux de C. fragile, par son dernier tour anguleux à la périphérie de la base, par ses stries spirales, enfin par un petit bourrelet filiforme, placé contre la suture, en avant de chaque tour : ce petit filet est très effacé sur les échantillons du Bois-Gouët que je rapporte à la même espèce, mais, par tous les autres caractères, ils sont identiques aux individus de Villiers et de Fay-sous-Bois auxquels je les ai comparés. La plupart des amateurs confondent cette espèce avec la précédente, qui est cependant plus trapue et dont les costules sont plus nombreuses, moins saillantes que les gros nodules de C. costulatum. Quant à C. crassicostatum Desh., ce n'est peut-être qu'une variété de C. limbatum, en tous cas distincte de C. costulatum par ses côtes plus nombreuses, jamais pyramidales. Section Tenuicerithium.. Plésiotype et loc. PI. IX (XIV), fig. 1, coll. Dumas. — Bois-Gouët, rare et incomplète. Cerithium Dumasi, nov. sp. PI. IX (XIV), fig. 6 et 14. Section Hemicerithium. Taille assez petite; forme étroite, conique ; spire longue, pointue, bossuée par de nombreuses varices; environ douze tours convexes, dont la hauteur égale les trois cinquièmes de la largeur, séparés par des sutures peu profondes avec un bourrelet lisse en dessus, ornés de deux principaux 'cordonnets du côté antérieur, le supérieur lisse, l'inférieur obtusément granuleux, et de nombreux filets spiraux, inégaux, dont deux surtout égalent presque les cordonnets principaux sur les derniers tours ; il n'y a pas de costules axiales, mais chaque tour porte au moins une varice épaisse et saillante sur laquelle passent les cordonnets et les filets spiraux. Dernier tour égal aux cinq douzièmes de la longueur totale, arrondi à la base sur laquelle persistent les cordonnets et les filets 354 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. [168] intercalaires, avec une varice opposée à l'ouverture ovale ; canal très court et tronqué ; labre variqueux, presque droit, non proé- minent en avant ; columelle lisse, excavée. DiM. Longueur, 12 mill. ; diamètre, 4 mill. R.D. Le classement de cette coquille m'a fort embarrassé: par son ornementation et par sa forme générale, elle se rattache à la section Tenuicerithiuin, et rassemble un peu à C. Goossensi ou à C. edulcora- tum; mais elle n'a pas l'ouverture en pavillon et le canal rétréci à l'origine comme C. fragile; d'autre part ses varices sont gibbeuses comme celles des Hemicerithium , et son ornementation a de l'analogie avec celle de C. Gardneri ; mais elle n'a pas de disque basai comme cette espèce, et co^mme en portent généralement les Hemicerithium,. On pourrait aussi la rapprocher des Bittium à cause de son ouverture, mais elle n'en a guère l'ornementation. Type et loc. PI. IX (XIV), fig. 6 et 14, coll. Dumas. — Boi^-Gouët, très rare, deux individus seulement (l'un de ma coll.). Cerithium Bureau!, nm. sp. PI. VIII (XIII), fig. 27-28. Section Hemicerithium. Taille petite ; forme trapue, conique ; spire peu allongée ; neuf ou dix tours très convexes, dont la hauteur dépasse à peine la moitié de la largeur, séparés par des sutures peu profondes que borde un tilet lisse, ornés de nombreuses costules axiales, courbes et peu saillantes, croisées par trois cordons spiraux qui forment avec elles des mailles carrées : le cordon inférieur n'apparaît que sur les derniers tours et est parfois très obsolète, de sorte qu'il semble qu'il n'y en ait que deux, et que les tours paraissent un peu anguleux avec une rampe inférieure; quelques varices complètent l'ornementation. Dernier tour égal aux deux cinquièmes de la longueur totale, limité par un double cordon à la périphérie de la base, qui forme un disque excavé et seulement orné de plis rayonnants et sinueux ; ouverture arrondie à l'intérieur, à péristome subqua- drangulaire, terminée à la base par un canal rudimentaire ; labre variqueux, un peu incurvé ; bord columellaire excavé, lisse et calleux. DiM. Longueur, 8 1/2 mill. ; diamètre, ^ 1/2 mill. [169] M . COSSMANN .— MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 355 R.D. Quoique cette espèce ait beaucoup d'analogieavec C. incommodum, de i'Éocène supérieur des environs de Paris, elle mérite d'en être séparée à cause de son ornementation différente : au lieu de quatre ou cinq cordonnets entremêlés de lilets plus fins, elle n'en porte que deux ou trois ; ses côtes sont plus régulières et persistent davantage jusqu'au dernier tour ; ses varices sont plus rares et moins saillantes ; ses tours portent généralement une petite rampe inférieure subexcavée, qui manque sur l'espèce parisienne dont les tours sont uniformément convexes ; enfin le disque basai est mieux limité, plus concave et orné de plis rayonnants au lieu de filets concentriques. Type et loc. PI. VIII (XIII), fig. 27-28, coll. du Musée de Nantes. — Bois-Gouët, rare. Coislin, coll. Dumas, Musée de Nantes. FastigieUa cf. rugosa, [Lamk.] PI. IX (XIV) fig. 5. (1889 — Catal. Éoc. IV,' p. 40). R.D. Quoique l'individu non adulte du Bois-Gouët ne soit pas iden- tique à un échantillon de même âge, provenant de Vaudancourt, que je possède de cette espèce, je crois qu'il est prudent de l'y rapporter provisoirement, au moins jusqu'à ce qu'on en ait des coquilles arrivées à leur taille complète : il diffère de celui des environs de Paris par ses premiers tours moins régulièrement treillissés, conservant seulement des plisaxiaux verslasuture, tandis que l'ornementation spirale se com- pose de filets plus nombreux et irrégulièi'ement alternés; mais, par son galbe trapu et conique, par son ouverture ample, à canal court et bien échancré, notre individu se rapproche complètement de celui de Vaudancourt. Autant qu'on peut s'en rendre compte, l'embryon est obliquement dévié. Plésiotype et loc. PI. IX (XIV), fig. 5, coll. Dumas. — Bois-Gouët, unique. Semivertagus unisulcatus, [Lamk.] PI. IX (XIV), fig. 17-18. 1881 — Cerithium unisulcatum, Vass. Loc. cit. PI. III, fig. 43-45. 1889 — — Cossra. Catal. Éoc. IV, p. 33. 1892 — Semivertagus unisulcatus, Newton, Syst. list. Edw. coll. p. 188. Observ. Il est aisé de reconnaître cette espèce, quoiqu'elle ne soit probablement pas la seule de ce groupe, et qu'il existe vraisemblablement une forme voisine, mais distincte, dans le Cotentin. Le sillon, auquel elle doit son nom, et qui est bien plus profond que les stries spirales dont elle est souvent couverte, ne persiste pas toujours jusqu'au dernier tour ; mais, comme les tours sont invariablement aplatis, la coquille présente un aspect subulé qui ne permet pas de la confondre avec S. melanoides, dont les tours sont plus convexes. Quand l'ouverture est 356 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAÏ. OUEST. — T. 7. [170j complètement formée, avec sa gouttière postérieure et son canal rudimen- taire, à l'angle supérieur de droite, elle a la plus parfaite analogie avec un Vertagus, sauf que la columelle n'est pas plissée. C'est pourquoi je maintiens la dénomination sous -générique Seinivertagus que j'ai antérieurement proposée. J'ai pu étudier la forme de l'embryon sur quelques rares échantillons dont la pointe est intacte : il est paucispiré, lisse, avec un nucléus papilleux et dévié. Plésiotype et loc. PI. IX (XIV), fig. 17-18, coll. Dumas. — Bois-Gouët, très commune. La Glose, coll. Dumis et Cossmann ; Coislin, coll. Dumas, Musée de Nantes ; Arthon, coll. Dumas. Bittium semigranulosum, [Lamk.] PI. IX (XIV), fig. 24-25. 1881 — Cerith. semigranulosum, Vass. Loc. cit. PI. III, fig. 52-53. 1889 — — Gossm. Gâtai. Éoc. IV, p. 41. Observ. Il n'y a aucune différence appréciable entre les échantillons du Bois-Gouët et la forme typique du bassin de Paris : leurs tours de spire sont convexes, séparés par des sutures peu profondes, ornés de quatre ou cinq rangées spirales de granulations qui, sur les premiers tours, forment des côtes axiales un peu courbées, tandis que sur les derniers tours, ces granulations ne se correspondent pas toujours exacte- ment, de sorte que les costules n'ont plus la même régularité ; entre les rangées principales s'intercalent des filets plus finement perlés. Sur la base du dernier tour, il n'y a plus que des cordonnets simples ; l'ouver- ture est cordiforme, terminée par un canal extrêmement court et tronqué ; le labre dépasse le bord opposé et n'est presque pas sinueux. Plésiotype et loc. PI. IX (XIV), fig. 24-25, coll. Gossmann. — Bois. Gouët, commune. Goislin, coll. Dumas, Gossmann, Musée de Nantes ; Arthon, coll. Dumas. Bittium Dagincourti, [Vasseur] PI. IX (XIV), fig. 19-20. 1881 — Cerith. Dagincourti, Vass. in listes, p. 268, non fig. Taille moyenne ; forme trapue, pupoïde ; spire peu allongée, à galbe tout à fait conoïdal ; huit tours convexes, dont la hauteur, d'abord inférieure à la moitié de la largeur, ne dépasse pas cette moitié sur les derniers tours, séparés par de profondes sutures, ornés de costules axiales courbes et serrées, entremêlées de vari- ces, découpées en cinq rangées de granulations par des rubans spiraux. Dernier tour égal aux deux cinquièmes de la longueur totale, plus finement orné que les précédents, à cause de ses costules plus serrées et de ses cordons plus nombreux, arrondi à la base, sur laquelle persiste l'ornementation ; ouverture arron- [171] M . COSSMANN . — MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES 357 die, à péristome épais, terminée dans l'angle supérieur de droite par un canal rudimentaire, avec une petite gouttière dans l'angle postérieur ; labre variqueux, presque droit, plus élevé que le bord columellaire qui est excavé, lisse, un peu détaché. DiM. Longueur, 15 mill., diamètre, 6 mill. R.D. Ainsi que l'indique Vasseur, en marge de la liste de Campbon où il se borne à citer cette espèce, cette coquille a beaucoup d'analogie avec B. plicatulum, de Cuise, — et c'est cette comparaison qui m'a per- mis de conserver sa dénomination sans crainte d'erreur : elle s'en distingue toutefois par ses tours plus convexes, qui portent un ruban spiral en plus ; en outre, ces rubans spiraux sont moins larges, moins aplatis, et les granulations qu'ils découpent sur les côtes sont beaucoup moins rectangulaires ; enfin le canal antérieur est moins complètement formé que chez l'espèce suessonienne. Si on compare l'espèce nantaise à B. acmniniense, qui a aussi les tours convexes, on trouve qu'elle est plus trapue et qu'elle a un ruban de plus sur chaque tour, avec des granulations plus arrondies. NÉOTYPE et LOG. PI. IX (XIV), fig. 49-20, coll. Dumas. — Coislin, rare entière. La Close, coll. Dumas etCossmann ; Bois-Gouët, coll. Dumas ; Arthon, coll. Dumas. Bittium evauescens, tiov, sp. PI. IX (XIV), fig. 28-29-. 1881 — Cerith. semigmnulosum, Vass. Loc. cit. PI. III, lig. 54 {non Lamk.). Section Semibittium. Taille assez petite ; forme un peu pupoïde ; spire peu allongée, à galbe conoïdal ; dix à douze tours, d'abord un peu convexes, puis presque plans, dont la hauteur égale à peu près les trois cinquièmes de la largeur, séparés par des sutures assez profondes et subétagées, ornés de quatre cordons spiraux, d'abord treillissés par de nombreuses costules axiales, qui forment des granulations à l'intersection, et qui s'effacent graduellement sur les derniers tours ; des filets beaucoup plus fins et lisses sont intercalés entre les cordons principaux. Dernier tour supérieur aux trois huitièmes de la longueur totale, muni de six cordonnets, l'inférieur seul subgra- nuleux, et d'un septième à la périphérie de la base, qui est déclive et porte quatre filets concentriques; ouverture ovale, avec une étroite gouttière dans l'angle inférieur, et un canal antérieur 358 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. [172] très court ; labre mince, plus élevé que le bord opposé ; bord columellaire lisse, étroit, excavé, calleux, DiM. Longueur, 8 mill. ; diamètre 2 1/2 mill. R.D. On ne peut confondre cette espèce avec B. semigvanulosum, à cause de l'absence complète de varices sur toute sa surface, et parce que ses tours sont presque plans, enfin parce que les granulations disparaissent sur les derniers tours ; sa base est mieux limitée, moins convexe. D'autre part, elle s'écarte de B. cancellatum, qui est le type de la même section, par sa forme plus courte et par son ornementation, tandis que B. ecostatum n'a jamais de granulations, et a une spire plus étroite, avec des tours plus nombreux, moins élevés. TYPEetLOG. PI. IX (XIV), fig. 28-29, coll. Bourdot. — Bois-Gouët, assez rare. La Glose, coll. Dumas ; Campbon, Musée de Nantes ; Goislin, coll. Dumas. Bittium coislinense, nov. sp. PI. IX (XIV), fig. 26-27. Section Semibittium . Taille petite ; forme étroite, conique ; spire longue, à galbe un peu conoïdal chez certains individus ; environ douze tours, presque plans, dont la hauteur égale les deux tiers de la largeur, séparés par de larges rainures suturales, ornés de trois carènes spirales, crénelées (surtout les deux inférieures) par de petites costules axiales, et de stries imper- ceptibles dans les intervalles ; parfois un cordonnet crénelé plus mince s'intercale entre les deux principaux . Dernier tour à peu près égal au tiers de la longueur totale, arrondi à la base qui porte trois ou quatre carènes simples, avec des stries concen- triques ; ouverture ronde, terminée en avant par un canal rudimentaire ; labre proéminent en avant, où il dépasse l'extré- mité du canal ; bord columellaire lisse, mince, calleux, excavé. DiM. Longueur, 7 1/2 mill. ; diamètre, 2 1/4 mill. R.D. Par son ouverture, cette coquille appartient évidemment au genre Bittium, et comme elle ne porte pas de varices, elle doit être classée dans la même section Semibittium que C. cancellatum ; mais elle se distingue de ce dernier par son ornementation formée de carènes crénelées au lieu de cordons granuleux. Si on la compare à B. Escheri du calcaire grossier, on remarque qu'elle est plus étroite et qu'elle a des crénelures au lieu de granulations. Type et loc. PI. IX (XIV), fig. 26-27, Musée de Nantes. — Goislin, peu rare. Bois-Gouët, très rare, coll. Dumas, Pissarro et Bourdot. fà sulwej. DEUXIÈME PARTIE EXTRAITS ET ANALYSES BIBLIOGRAPHIE, NOUVELLES LISTE DES COLLABORATEURS CHARGÉS DES ANALYSES ZOOLOGIE : Mammifères. — P. Maisonneuve (P. M.) et L. Bureau (L. B.). Oiseaux. — L. Bureau. Reptiles et Batraciens. — P. Maisonneuve, A. Viaud- Grand-Marais (V. -G. -M.), h. et t. Piel de Chur- GHEVILLE (P. DE G.). Poissons. — L. Bureau. Insectes. — L'abbé J. Dominique (J. D.), R. Martin (R. M.), H. et T. Piel de Churcheville et E. Marchand (E. March). Invertébrés (Insectes exceptés). — Ed. Chevreux (E. Ch.), S. Bonjour (S. B.), F.-J. Bonnel (F. B.) et G. Ferronnière (G. F.). BOTANIQUE : Phanérogames. — P. Citerne (P. G.) et E. Marchand. Rhizocarpées, Fougères, Lycopodiacées, Équisétacèes, Characées. — Ch. Ménier(Gh. M.). Mousses, Sphaignes, Hépatiques. — Ém. Bureau (Ém. B.) et F Camus (F. C). Lichens. — A. Viaud-Grand Marais . Champignons, Algues. — Ch. Ménier. BOTANIQUE FOSSILE : Éd. Bureau (Éd. B.). GÉOLOGIE : L. Bureau, L. Davy (L. D.) et Aug. Dumas (A. Dum.). MINÉRALOGIE: Ch. Baret (C. B.) et Léon Bourgeois (L. Bourg.). BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ BES SCIENCES NATURELLES DE L'OUEST DE LA FRANCE EXTRAITS ET ANALYSES I — ZOOLOGIE Expérience établissant la longue conservation de la virulence du venin des Serpents ; par M. P. Maisonneuve {C. R. Acacl. cl. Se, CXXIII, n° 13, 28 sept. 1896). L'auteur, professeur à la Faculté libre des sciences d'Angers, désireux de contribuer à résoudre la question, encore controversée, relative à la conservation de la virulence du venin des Serpents, a choisi, dans le Musée zoologique de la Faculté, une Vipère commune (Fiperaaspis Merr.) de taille très grande (1 m. 10), consercée dans l'alcool depuis plus de vingt ans. Après avoir arraché l'un des crochets à venin, qui n'avait pas moins de 9 mm. de longueur, il l'a enfoncé tout entier sous la peau de la cuisse d'un Moineau. Une heure et demie après l'opération aucun symptôme ne s'était montré. En présence de ce résultat négatif, M. Maisonneuve pensa que le poison renfermé dans le canal de la dent avait pu res]ter par là même soustrait à l'action du sang et, par suite, n'avait pu être* entraîné dans le système circulatoire. Il retira la dent des chairs de l'oiseau et, avec une aiguille fine, détacha une faible portion de la matière concrétée dans le canal même de la dent. La pointe de l'aiguille portait tout au plus 1 milligr. de venin. Intro- duit sous la peau de la cuisse du Moineau à 11 h. 30 le venin avait accompli son œuvre à 2 h. 7, c'est-à-dire 2 h. 37' après l'inoculation. De cette expérience décisive l'auteur conclut, avec raison, que le venin 4 NANTES. — BULL. SOC. SC . NAT. OUEST. — T. /. des Serpents peut se conserver de nombreuses années sans perdre ses propriétés redoutables, et que l'on ne doit manier qu'avec la plus grande prudence la tête des Serpents venimeux préparés à l'état sec ou plongés dans un liquide conservateur. E. March. Remarques sur l'appareil digestif et le mode d'ali- mentation de la Tortue luth ; par M. Léon Vaillant. (C. R. Acad. d. Se, CXXIII, n» 17, 26 oct. 1896). Le sujet qui a servi aux recherches de M. L. Vaillant était un individu de grande taille, mesurant 1 m. 75 du museau à l'extrémité de queue et pesant 250 kilogr. Capturé dans les eaux de Concarneau il avait été expédié immédiatement au Muséum de Paris, aussi l'auteur a-t-il pu l'examiner dans un état de fraîcheur exceptionnel \ Il semble ressortir de létude de l'appareil digestif de la Tortue luth {Dermochelys coriacea), et de l'examen des restes de matières ingérées, que ce Chélonien se nourrit spécialement de végétaux marins. E. March. Sur les Œufs et les Alevins de la Sardine dans les eaux de Concarneau; par MM. Fabre-Domergue et BiÉTRix. (C. R. Soc. de Biologie, X^ sér., t. III, 1896, n° du 5 juin). Les auteurs rendent compte des observations faites au laboratoire de Concarneau. Avec un matériel insuffisant ils ont pu, cependant, effectuer quelques pêches pélagiques, au filet fin, à une distance de 1,000 à 1,500 mètres de la côte, pêches qui leur ont permis de recueillir, à plusieurs reprises, des œufs flottants, aux premiers stades de leur développement. Ces œufs,' après examen, furent reconnus comme appartenant à la Sardine. Les premières éclosions eurent lieu deux jours après ; les larves, très vives i. Prise le 19 mai 1896, au large de la pointe de Trévignon (baie de Concarneau), dans les filets à sardines de dérive du bateau Doué-Hag-ar-vro, N" 1978, de Ck)ncarneau, celle tortue fui pesée à l'arrivée, son poids atteignait 262 kilogr. Elle fut expédiée le 20, au matin, à la Direction du Muséum. Note de E. M. EXTRAITS ET ANALYSES. — ZOOLOGIE 5 à leur sortie de l'œuf, mesurent environ 4"'"4. Placés dans les meilleures conditions possibles, les alevins ne peuvent vivre plus de sept jours. Aussi les auteurs se demandent-ils si les jeunes Sardines écloses dans leurs appareils ne se trouvent pas, dès les premiers jours de leur exis- tence, dans un état pathologique spécial qui les voue à une mort certaine et prématurée. M. Cunningham qui avait fait, quelques années avant, à Plymouth, la même tentative d'élevage n'avait pu réussir à conserver ses alevins plus de dix jours. MM. Fabre-Domergue et Biétrix terminent leur courte mais substan- tielle note sur une question: Que deviennent les alevins après l'éclosion — Mènent-ils pendant longtemps encore une existence pélagique, ou se rapprochent- ils, au contraire, du fond'? Sur l'existence et le développement des œufs de la Sardine dans les eaux de Concarneau ; par MM. Fabre- Domergue et Biétrix. (C. R. Acad. d. Se, CXXII, n» 23, 8 juin 1896). Cette communication est la reproduction de la Note faisant l'objet de l'analyse ci-dessus. E. March. Note faunique sur les Turbellariés rhabdocœles de la baie de Concarneau; par M. 0. Fuhrmann, de l'Université de Genève. (C. R. Soc. de Biologie, X« sér., t. III, 1896, no du 11 décembre). L'auteur, pendant son séjour au laboratoire de Concarneau, a été frappé de la richesse de cette localité en Turbellariés rhabdocœles ; sa faune dépasse celle des points les mieux connus à ce sujet: Naples, Millport, Trieste, etc. Le nombre des espèces recueillies par M. Furhmann, en août 1896, est supérieur à celui atteint par M. P. Hallez qui, explorant depuis de nombreuses années les côtes du Boulonnais, n'a pu en réunir que vingt- deux. M. Fuhrmann a trouvée Concarneau, vingt-neuf formes, dont cinq sont nouvelles, et le nombre des espèces existant sur ce point y est cer- 1. Voir à ce sujet : Bull. Soc. se. nat. Oual, 1894, t. IV, Proc.-verb. d. séaiices, Ck)mmunicalion de M. Nicollon, p. liv-lv. 6 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. tainement plus considérable; en plus des vingt-neuf formes mention- nées dans la liste ci-dessous, l'auteur en a recueilli sept autres qu'il n'a pu déterminer, n'en possédant qu'un seul exemplaire; mais, par contre, il n'a pu retrouver le Macrostomide Omalostomn ClararecJii signalé à Concarneau, en 1870, par van Beneden. Nous pensons ne pouvoir mieux faire que de reproduire in extenso la liste de M. Fuhrmann: 1. Proporus venosus 0. Sch. — Près du laboratoire et la baie de la Forest, où il est peu abondant. 2. Convoluta flavibacillvm Jens.— Espèce plutôt rare, rencontrée une seule fois parmi les zostères dragués dans la baie. 3. Convoluta paradoxa OE. — Fréquent parmi les algues à marée basse, près du laboratoire et au fond de la baie. 4. Macrostoma hystrix Œ. — Espèce intéressante par le fait qu'elle se rencontre aussi bien dans l'eau douce que dans l'eau saumàtre. Rivière Saint-Jean, port de Concarneau, îles Glenan (Penfret). 5. Microsloma rubromaculatum Grafï . — Signalé seulement à Naples, où von Grafï en a trouvé deux exemplaires. Cette jolie espèce est assez commune près du laboratoire. 6. Microstoma lucidum\ nov. sp. — Deux exemplaires au fond de la baie de la Forest. • 7. Stenostoma Sieboldii Grafï. — Trouvé à Trieste pour la première fois par von Graff. Est plutôt rare à Concarneau, marée basse, près du laboratoire. 8. Promesostoma marmoratum Grafï. — Très commun partout. 9. Promesostoma ovoideum GraR.— Cette forme, citée partout comme rare, se trouve en grande abondance près du laboratoire et dans la baie de la Forest. 10. Proxénètes flabellifer Jens. — Très répandu près du laboratoire. 11. Proxénètes gracilis. — Iles Glenan (Penfret), baie de la Forest et parmi les zostères recueillis en draguant par 13 mètres. 12. Acrorhynchus caledonicus Graff. — Commun dans les fucus et dans les laminaires, près du laboratoire. 13. Macrorhynchus helgolandlcus Graff. — Recueilli près du labora- toire. i. L'auteur devant décrire dans une publication ultérieure les formes nouvelles, n'a fait que les mentionner dans sa note en les faisant ressortir par l'emploi de caractères différents. EXTRAITS ET ANALYSES. — ZOOLOGIE / 14. Macrorhtjnchus Nœgeli Graiï.— Rare près du laboratoire. 15. Macrorhynchus caeruleus, 7iov. sp. — Se rencontre en grand nom- bre dans les algues rouges du laboratoire et à l'huîtrière de la Forest. 16. Hyporhynchus setigenis Graff. — Dragué dans la baie, mais se trouve aussi devant la station. 17. Hyporhynchus pmicillatus Graiï. — Très commun. 18. Provortex haïtiens Graff. — Devant le laboratoire et dans le port. 19. Plagiostoma Fabrei. nov. sp. — Le plus grand des représentants marins du genre Plagiostoma. Iles Glenan (Penfret). 20. Plagiostoma violaceum, no d. sp. — Parmi les algues, devant la station. 21. Plagiostoma dioicum Graff. — Rare, peu d'exemplaires devant le laboratoire. 22. Plagiostoma Girardi Graff, var. major Bohmig. — Très répandu partout. 23. Plagiostoma mttatum Jens.— Se montre sous différentes variétés, mais est plutôt rare. 24. Enterostoma flavibacillum Graff. — N'a été signalé qu'à Bergen et à Egedesminde; rare dans les eaux de Concarneau. 25. Allostoma durum, nov. sp. — En petit nombre, à marée basse, devant le laboratoire. 26. Cylindrostoma Klostermanni Jens. — Quelques exemplaires dragués dans la baie de la Forest. 27. Monotus Uneatus Graff. — Très répandu. 28. Monotus fuscus Graff. — Assez commun. 29. Monotus bipunctatus Graff. — Rare. Trouvé deux exemplaires. E. March. Faune malacologiqiie terrestre et fluviatile du département de la Vienne; par M. Caziot {Feuille d. j. NaturaL, 1895-1896, XX VP année, n»^ 301, 303 et 305). L'auteur de cette note, pendant un séjour à Poitiers, a recherché aux environs de cette ville les Mollusques mentionnés par Mauduyt, en 1837, dans son Tableau indicatif des Mollusques de la Vienne et, en 1839, dans une révision du même travail: Tableau indicatif et descriptif des Mollusques ti'rrrstres et flmnatiles du département de la Vienne. Aux 140 espèces, tant terrestres que fluviatiles, mentionnées par cet 8 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. /. auteur, M. Caziot a ajouté 72 espèces ou formes nouvelles pour le département, espèces dont la détermination a été confiée à M. Locard. Plusieurs de ces formes paraissent introduites dans le département de la Vienne depuis la publication du catalogue de Mauduyt ; par contre, six espèces mentionnées par ce dernier paraissent plus que douteuses, ou de détermination erronnée, à M. Caziot. E. Margh. IL — BOTANIQUE Sur quelques stations de l'Hymenophyllum tunbridgense Sm. etr H. unilatérale Bory; par M. J. Maheu. (Le Natu- raliste, 15 août 1896). Aux localités de ces deux espèces assez rares ù'Hymenophyllum déjà signalées en France par les auteurs, M. Maheu se propose de joindre quelques nouvelles stations dues à ses recherches personnelles. VH. tunbridgense a été signalé, dans la Manche, aux rochers de la Cascade et de Bourberouge, près de Mortain. M. J. Lafosse l'a indiqué aux environs de Cherbourg où M. Maheu l'a rencontré lui-même à la montagne du Roule, à Bux dans le bois Madame, au mont à la Quesne (Corbière) et à Rufosse. Dans l'Orne la plante est plus rare, cependant M. Maheu l'a récoltée à l'Étang de la Pierre et M. Morinière en a cité plusieurs stations. Dans l'Eure-et-Loir M. Maheu ne l'a récoltée qu'aux environs du château de Marmousse dans une herborisation avec M. Gallet. VH. unilatérale Bory, H. Wilsoni Hook. découvert pour la 1" fois en France, en 1837, par MM. Besnou et Bertrand-Lachesnés aux environs de Cherbourg a été trouvé cette année par M. Maheu, à Bux, dans le bois Madame, où il est d'ailleurs fort rare. Il est permis de regretter que dans cette note de géographie botanique l'auteur n'ait pas cité les localités du Finistère où ces espèces sont pourtant plus communes et qu'il ait omis de mentionner la Flore de l'Ouest dans la " Bibliographie à consulter" qui accompagne sa note. Gh. M. EXTRAITS ET ANALYSES. — BOTANIQUE 9 Indications pratiques sur les Champignons comes- tibles de l'Anjou ; par M. l'abbé H y {Mém. de la Soc. nation. d'Agriculture, Se. et Arts d'Angers, 1889, 4^ sér. III, p. 405-435; 1894, VIII, p. 150-185 et 1895, IX, p. 140-163). Cet important mémoire du distingué professeur de l'Université libre d'Angers est un véritable traité de mycologie pratique. Dans une intro- duction M. l'abbé Hy présente, avec d'excellents conseils pratiques, les notions nécessaires aux personnes qui veulent apprendre à connaître les champignons. Un premier tableau analytique nous montre les familles étudiées, au nombre de neuf, réparties dans les 3 groupes des Hyméno- mycètes, Discomycètes, Gastérornycètes. La famille des Agarics, qui renferme à elle seule un nombre assez considérable d'espèces comestibles, est l'objet d'une clef analytique spé- ciale, suivie d'explications sur les mots techniques usités destinées à en faciliter l'emploi. A l'exemple de quelques auteurs s'attachant surtout à faire œuvre de vulgarisation, M. l'abbé Hy divise son élude en deux parties : Champignons du printemps. — Champignons d'été tt d'au- tomne. Il fait remarquer avec raison que « cette division acquiert une )) véritable importance pratique si l'on remarque que des genres entiers » sont spéciaux à chacune de ces deux périodes et qu'un très petit nombre » de formes passe réellement de l'une à l'autre. » Les champignons du premier groupe sont peu nombreux. M. l'abbé Hy signale Amanita vemalis Gillet, à distinguer d'A. bidbosa var. verna ; Pholiota œgerita sur les peupliers, Tricholoma Georgii (Mousseron de la St-Georges), le Mousseron des haies à distinguer de Pluteus cervinus, Copiinus comatus et atramentarius ; les Morilles : Morchella esculenta rotunda, crassipes, conica, semi-libera, plus communes dans les sols argilo-calcaires des arrondissements de Saumur et de Baugé, des Hel- velles : Helmlla albipes et monachella ; quelques Pézizes : Peziza coccinea (Coccigriie), acetabulum, Icucomela, venosa, reticulata. Dans la deuxième partie (Champignons d'été ou d'automne) publiée quelques années après, l'auteur avertit que « les Champignons n'y sont » pas distribués de la même façon, en deux séries successives, parce que » leurs époques d'apparition sont moins constantes, et souvent se conti- » nuent sans intervalle appréciable. » En outre, ce qui facilite beaucoup la distinction des espèces, les caractères principaux ont été résumés sous forme de tableaux synoptiques placés en tête de chaque genre. Les types printaniers, eux-mêmes, viennent prendre place à côté de leurs congénères dans ces tables ; un signe placé en regard indique que les détails les concernant ont été indiqués dans la première partie. La famille des Polypores comprend : Fistidina hcpatica (Langue de bœuf). — Polypurus frondosus, giganteus, umbellatus. — Boletus luteus 10 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. granulatus, collinitiis, bomnus, badius, castaneus, scaber., duriusculus edulis et ses variétés, appendiculatus, impolitus. Dans la famille des Agarics, M. Hy signale: Lentinus tigrinus, Maras- mius 0 rendes {y ulg'- Petit Mousseron). Pkurotus ulmarius, Eryngii (vulg' Oreille du chardon), ostreatus, conchatus, pet alo ides.-- Lactariusvolemus, deliciosus. — Russula delica, lactea, virescens, amœna, lepida, xeram- pelma, depallens, lilacea, rosea, cyanoxantha, heierophylla, aurata, Intea, chamœleontina, alutacea, intégra, grisea. — Coprinus comatus, atramentarius. — Amanita cœsarea (vulg' Oronge vraie), rubescens, solitaria, junquUlea, vaginala.— Lepiota procera (vulg^ Potiron, Potrelle), holosericea, pudica, granulosa, clypeolaria. — Psalliota augusta, pra- tensis, cretacea, flavescens , an:ensis, xanlhoderma, hœmorrhoidaria , silvicola, silvatica, campestris. — Pholiota caperata, radicosa, muta- bilis, prœcox, œgerita, — Armillaria bulbigera, caligata, mellea. — Gomphidius roseus, glutinosus. — Collybia longipes, fnsipes, dryophila. — Tricholoma grammopodium. — Russula équestre, colossum, striatum, portentosum , acerbum, personatum , ionides , Georgii (vulg' appelé Mousseron du printemps), leucocephalum, cartilagineum, columbetta, argyraceum, imbricatum, terreum. — Entoloma clypeatum.— Clitopilus Orcella, (vulg' Langue de carpe).— Clitocyberiridis, suaveolens, laccata, cyathiformis, gigantea, geotropa, ericetorum, infundibuliformis, gilta, gymnopodia, nebularis, aggregata, dealbaia. — Hygropkorus hypo- thejus, eburneus, chrTjsodon, pudorinus, pratensis, virgineus . — Paxillus involutus, atrotomentosus. — Cantharellus cibarius, cornuco- pioïdes, cinereus. Famille des Hydnes. — Hydnum repandum, lœvigatum, imbricatum, erinaceus, coralloïdes. Famille des Clavaires. — Sparassis crispa. — Les espèces du genre Clavaria. Dans les Discomycètes : Morchella escnlenta, crassipes, conica, semi- libera (vulg' Morilles). — Verpa digitaliformis. — Helrella crispa, exarata, lacunosa, sulcata, monachella, ephippium. — Peziza tenosa, reticulata, leporina, onotica, cochleata, macropus, coccinea, acetabulum, leucomelas, aurantia, resiculosa. Dans les Gastéromycètes : L. giganleum, ccelatum, comestibles seule- ment dans l'état de jeunesse. Dans cet ordre, M. l'abbé Hy cite encore comme Champignons intéres- sants, mais non comestibles, le Phallus impiidicus et le Clathrus cancellatus . Nous avons omis à dessein, dans le cadre forcément restreint d'une analyse, de citer toutes les espèces suspectes ou vénéneuses mentionnées, à propos et à la suite des Champignons comestibles avec lesquels elles pourraient être confondues. C'est pourtant un des côtés les plus intéres- EXTRAITS ET ANALYSES. — BOTANIQUE 11 sants de ce travail, aussi, nous ne pouvons qu'engager à recourir au mémoire qui nous paraît devoir être consulté avec fruit, et par les amateurs de Champignons et aussi par les mycologues déjà expérimentés. Gh. Ménier, Les Champignons de la Mayenne (4'»e supplément ') ; par M. L. Daniel [Bull. Soc. scient, et médic. de VOiiest, t. V, 1896, p. 270-271). Espèces citées : Vokariabombycina, Entoloma rhodopolium, Tubaria paludosa, Bolbitius titellimix, P.<>(ithyrella atomata, Boletus i-ersipellis, appendiculatus var. rei.sp/?aerocep/îa/wm|3. buUnlliferum = À. sphaerocephaloides Foucaud, c. par localité, dans la Charente- Inférieure (Foucaud). Cette forme a été constatée également dans la Gironde par le collaborateur de la 4* édit. de la FI. de l'O. La note de M. Picquenard démontre l'existence, sur le littoral breton, d'une forme très voisine de celle signalée par M. Foucaud, mais elle ne nous apprend pas si, comme dans le cas mentionné dans la flore de Lloyd, les capsules de l'échantillon breton étaient stériles. E. March. Muscinées du département de Maine-et-Loire; par M. G. Bouvet {Bull. Soc. et. scient. d'Angers, 1895). L'auteur, qui a déjà publié un premier catalogue des Mousses et des Sphaignes de cette région, en 1873, donne aujourd'hui un inventaire très complet et très intéressant des richesses bryologiques et hépaticologi- ques du département de Maine-et-Loire. L'ensemble de la Flore de ce département appartient à la zone infé- EXTRAITS ET ANALYSES. — BOTANIQUE 27 rieure de la région sylvatique, avec extensions fréquentes et bien accu- sées de la zone méditerranéenne ; il est divisé au point de vue géologi- que en deux parties à peu près égales; dans l'une prédominent les roches siliceuses, dans Tautre les roches calcaires, et la distribution géographique des Muscinées subit nettement l'influence de ces deux grandes divisions dans la constitution chimique du soi. Au point de vue numérique les muscinées signalées en Maine-et-Loire sont au nombre de 383, réparties de la façon suivante : Sphaignes 9 espèces, 2 sous-espèces ; Mousses 263 espèces, 25 sous-espèces ; Hépatiques 83 espèces, 1 sous-espèce. ÉM. B. Additions à la Flore bryologique de Bretagne ; par M. Ch. PicQUENARD [Revm bryolog., 1897, XXIV, n» 2). L'auteur signale un certain nombre de localités pour quelques Sphai- gnes et Mousses qu'il a recueillies en Bretagne. ÉM. B. Les Oronges de l'Anjou ; par M. l'abbé Hy {Mém. Soc, nation. d'agricuU., se. et art. d'Angers^ 1896, t. X). D'après M. l'abbé Hy, le petit groupe des Oronges mériterait de for- mer dans le genre Àmanita une section distincte. « Le sous-genre Aurantia ainsi entendu, serait facile à caractériser delà façon suivante : espèces giandes et méridionales ; à volva ample et non friable; à odeur douce ou nulle, jamais vireuse; à spores blan- ches et elliptiques. On n'avait signalé jusqu'ici en Anjou que VAmanita cœsarea qui est rare; une deuxième espèce, VA. ovidea dont la présence avait toujours été considérée comme douteuse, a été recueillie à l'automne dernier près du château de la Tuffière. M. l'abbé Hy fait observer que ces Oronges ont été longtemps citées parmi les plantes qui dans l'Ouest ne remontent pas au nord de la Loire. Ch. m. 28 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. Note sur un certain nombre d'Agaricinées récoltées dans les environs de la Mothe-Saint-Héray ; par M. DuPAiN, pharmacien de l""" classe, membre de la Soc. myc. de France {Bull. Soc. bot. des Deuâc-Sèvres , VII, 1895). Après quelques généralités sur Vhymenium, l'auteur établit la divi- sion ordinaire des Agaricinées d'après la couleur des spores en 5 tribus et donne une clef analytique des Agaricinées à spores blanches. Le seul genra étudié est le genre Amanlta précédé aussi d'une clef analytique des espèces. La description de chaque espèce est suivie de l'indication des localités et de ses propriétés. Sous ce titre modeste, l'auteur nous paraît avoir entrepris un vérita- ble catalogue descriptif des Champignons de sa région. Ch. m. Liste méthodique des Champignons trouvés dans le département d'IUe- et- Vilaine et principalement dans les environs de Rennes ; par M. Le Covec, direc- teur des Postes et Télégraphes {Bull. Soc. scient, et médic. de V Ouest, 1897, t. VI, n« 1). M. Le Covec a déjà donné en 1895, dans le même Bulletin, une liste de 282 espèces de champignons appartenant à divers groupes et dispo- sées dans l'ordre alphabétique. De nouvelles recherches ont porté le nombre des champignons qu'il rencontre dans sa région à 402 espèces, sans compter les variétés, et il en donne aujourd'hui une liste méthodi- que avec l'indication pour chacune d'elles de la page de la Flore mycolo- gique du D' Quélet où elles sont décrites. Cette liste comprend: Hyménomycètes 363 espèces; Gastéromycètes 17; Discomycètes 17-; Pyrénomycètes 2 ; Périsporiacées 1 ; Myxomycètes 2. C'est une contribution très importante à la Flore mycologique d'Ille- et-Vilaine. Ch. m. EXTRAITS ET ANALYSES. — BOTANIQUE 29 Note sur un champignon épiphyte ; par M. Lavenier {Bull. Soc. scient. d'Angers, XXI V^ année, 1894). M. Lavenier a recueilli, près Port-Thibaut en Sainte-Gemmes-sur- Loire, sous des cèdres, un champignon qui, envoyé à M. Boudier, fut reconnu comme étant le Sepultaria Sumnerania Cooke, Peziza lanugi- nosa var. Sumneri Bertk. et Br. '. Ce champignon décrit pou-r la première fois en Angleterre a été trouvé depuis, en France, sur plusieurs points et toujours sous les cèdres : près de Meaux (Dumée), Angers (Hy), Nantes (Ménier) \ Gh.M. Contributions à la Flore cryptogamique de la Sarthe 1895-96. — Champignons ; par M. Victor Jamin. {Le Monde des plantes, 1897, n» 89). M. Victor Jamin donne une liste de 20 champignons appartenant à divers groupes, avec indication pour chaque espèce, des localités et des propriétés. Ch. m. Observations générales sur la distribution des Algues dans le golfe de Gascogne ; par M. C. Sauvageau {C. R. Acad. d. sciences, l®*" sem. 1896, n» 21). M. G. Sauvageau rappelle que la végétation algologique du fond du golfe de Gascogne, à Biarritz, par exemple, est très différente de celle des côtes du sud de la Bretagne, depuis Brest jusqu'à l'embouchure de la Loire. 11 restait à savoir si la côte nord de l'Espagne était au point de vue de la Flore algologique la continuation de la côte de Biarritz où si elle reprenait les caractères de celle de Bretagne. D'après les recherches de 1. Cf. — E. Boudier : Descript. de deux esp. nouv. de Discomycètes du g. Lachnea (Bull. Soc. se. nat. Ouest, 1897, VII, p. 147-150). 2. J'ai récollé cette pézize pour la 1'' fois au .(ardia des Plantes de Nantes, le 15 avril 1889, et l'ai retrouvée depuis dans un grand nombre de localités de la Loire-Inférieure. Elle se développe dans le sol et finit par s'ouvrir à la surface. souvent au milieu des aiguilles plus ou moins décomposées des cèdres. 30 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. l'auteur, les grandes algues brunes de la Bretagne qui manquent pour la plupart à Biarritz, réapparaissent à mesure qu'on s'éloigne du fond du golfe. On y retrouve les espèces du goémon de Bretagne et de Nor- mandie et on les utilise également comme engrais. « La conclusion qui semble ressortir de ces observations est que la » Flore algologique du nord de l'Espagne appartient à la même région » naturelle que celle de la Bretagne, et que la Gorogne constitue la )) limite septentrionale de la Flore hispano-canarienne. » Ch. m. III. — GÉOLOGIE ET MINÉRALOGIE Histoire naturelle de la France, 25« partie. Minéra- logie ; par P. Gaubert, docteur ès-sciences, attaché au Muséum d'Histoire naturelle. — 1 vol. petit in-8o, de IV-26Û pages avec 18 planches en couleur et 119 figures dans le texte. (Prix : broché 5 fr. ; cartonné toile anglaise, 5 fr. 75). Les Fils (J' Emile Deyrolle, éditeurs, 46, rue du Bac, Paris. Le petit volume que nous présentons aux lecteurs ne saurait avoir la prétention de prendre place à côté des grands traités de minéralogie dont plusieurs excellents ont été publiés en langue française. Il s'adresse particulièrement aux personnes qui veulent s'initier aux études minéra- logiques et connaître les minéraux français. Aussi la description des espèces ne comprend que les données relatives aux caractères extérieurs et aux essais au chalumeau permettant de faire les déterminations. Les propriétés optiques et cristallographiques ont été à dessein laissées de côté. Des planches en couleurs, très bien réussies, ajoutent à l'agrément du texte en donnant la représentation des minéraux les plus importants. Le livre de M. Gaubert propagera certainement le culte de la minéralo- gie dans notre pays, soit parmi les jeunes gens, soit parmi les personnes déjà versées dans d'autres branches de l'histoire naturelle; il contribuera peut-être ainsi à amener la découverte de nouveaux gisements français. L. Bourg. EXTRAITS ET ANALYSES. — GÉOLOGIE ET MINÉRALOGIE 31 Essai sur le préhistorique dans le département de Maine-et-Loire. (Résumé historique, bibliographie, col- lections) ; par M. 0. Desmazières. {Bull. Soc. d'études scient. d'Angers, 1896). La partie la plus considérable du remarquable ouvrage de M. Desma- zières est consacrée à l'archéolcgie proprement dite, je ne m'en occuperai pas, me contentant de résumer ici ce qui se rapporte à la géologie. Période éolithique (Tertiaire). — M. Bourgeois et M. l'abbé Delaunay ayant trouvé dans les faluns de Pouancé des os d'Halitherium profondément entaillés, M. Delaunay crut pouvoir affirmer au Congrès d'archéologie préhistorique de Paris, en 1867, que ces entailles ont été faites par la main de l'homme. Le 3 décembre 1867, M. de Mortilet, dans une séance de la Société d'Anthropologie de Paris, considérait l'homme des faluns de l'Anjou comme l'intermédiaire entre l'homme de Saint-Prest et celui du calcaire de Beauce. En 1871 M. Delaunay se ralliant à l'opinion de M. Delforterie attribuait ces entailles à de grands poissons carnassiers. En 1871 M. Farge, d'Angers, dans une communication à la Société géologique de France, a présenté un fragment d'os d'Halitherium des faluns miocènes de Chavagnes-les-Eaux (Maine-et-Loire) profondément incisé, il doute de ce que ces incisions soient le fait de l'homme. Dans \e Musée préhistorique de MM. Gabriel et Adrien de Mortilleton trouve figurés : un fragment d'os d'Halitherium des faluns de Pouancé avec trois ou quatre incisions à la surface. M. de Mortillet apprend que M. Tournouër connaît des os encore plus profondément entaillés pro- venant de la même région, mais qu'il ne croit pas à l'existence de l'homme tertiaire. En résumé on ne peut encore affirmer l'existence de l'homme à l'époque tertiaire. Période paléolithique (Quaternaire). L'existence de l'homme en Anjou à l'époque quaternaire est incontestablement prouvée. En 1863, M. Ménière donne une liste des espèces d'animaux quaternaires dont les ossements abondaient à cette époque dans les carrières du Grand et du Petit-Fourneau, près Chalonnes-sur- Loire. M. Triger y a trouvé une dent d'ours. A la réunion du Congrès archéologique de France tenu à Angers en 1871, M. Farge a lu un mémoire sur les Myélophages (mangeurs de moelle). Ce mémoire est inspiré par la découverte faite dans les alluvions quaternaires des bords du Layon, à proximité du four à chaux de Roc- en-Paille, d'un abri sous roches contenant, avec les restes fossiles d'animaux disparus, des silex taillés et des traces de foyers. 82 NANTES. — BULL. SOO. SO . NAT. OUEST. — T. 7. En 1895, au Congrès scientifique tenu à Angers, M. Davy ajoute de nouvelles observations à celles de M. Farge, conclut comme lui à l'existence de l'homme au temps quaternaire sur les bords du Layon et donne une liste des animaux dont il a trouvé les débris dans les grottes de Chandéfond-sur-Layon. M. Biaille, pharmacien à Chemillé, a continué l'exploration du quater- naire dans ce pays, les résultats de ses recherches n'ont pas encore été publiés. MM. Préaubert et Desmazières ont trouvé des silex, soit taillés, soit éclatés dans les alluvions quaternaires qui recouvrent les schistes siluriens au centre de la ville d'Angers. Bibliographie. Farge (le docteur). Sur un fragment d'//aZii/iermm portant des traces d'incisions. — Bulletin société géologique de France, 2' série. T. XXVIII. 1871). Une colonie de myélophages en Anjou. {Extrait du volume Congrès archéologique de France. XXXVIIP session tenue à Angers en 1871). MoRTiLLET (Gabriel et Adrien de). Musée préhistorique. (Paris 1881). MÉNiÈRE (Charles). Études relatives au terrain quaternaire de Maine- et-Loire. — Angers 1863 (Extrait duMéni. Soc. Acad. de M.-et-L. T. XI V. Davy (Louis-Paul). Note sur les ossements quaternaires des environs de Ghalonnes-sur-Lôire (Maine-et-Loire). Angers 1895. (Extrait du vol. Congrès scientifique tenu à Angers à l'occasion de l'exposition nationale de 1895). L. Davy. Uralichas Ribeiroi des Schistes d'Angers; par D.-P. Œhlert. (Mém. n^ 10 de la Société géologique de France. Paléontologie, 1896). L' Uralichas Ribeiroi (Delgado) trouvé à la Pouëze (Maine-et-Loire), par M. Préaubert, est un trilobite de la riche faune des ardoisières d'Angers identique à celui rencontré, décrit et nommé par M. Delgado du bassin de Vallongo en Portugal. Le nouveau genre Uralichas est caractérisé par sa grande taille et son prolongement axial sous la forme d'une longue pointe prolongeant le pygidium qui n'existe pas chez les Lichas. Une tête de trilobite de la même espèce, provenant des ardoisières d'Angers, a été étudiée par M. Bayan, en 1872, et assimilée à tort au EXTRAITS ET ANALYSES. — GEOLOGIE ET MINERALOGIE OÔ Lichas Heberti trouvé à Vitré par Marie Rouault et dénommé par lui en 1849. M. Œiilert donne les motifs qai l'engagent à séparer le genre Lichas de Vitré du genre Uralichas, d'Angers-la-Pouëze et du Portugal. Des spécimens se rapprochant beaucoup du Lichas Hebej'ti ont d'ailleurs été trouvés par M. Delgado, en Portugal, dans un horizon voisin de celui qui contient Uralichas Ribeiroi. L' Uralichas Ribeiroi est le plus grand trilobite connu, il devait avoir 70 centimètres de longueur. Dans le Cambrien le Paradoseides spinosus Bœck, de Bohême, peut avoir 40 centimètres et le P. Harlani grean du Postdamien d'Amérique 45 centimètres. Dans rOrdovicien VAsaphus Barrandei de Vern., de l'Hérault, mesure 40 centimètres, les Megalaspis gigas et M. Héros, de Suède, ont une longueur de 33 à 40 centimètres. Dans le Dévonien le Terataspis grandis, d'Amérique, a 47 centimètres de long sur 27 centimètres de large. Homalonotus scabrosus Koch et H. armatus Burmeister, du Coblenzien d'Allemagne, atteignent de 3S à 40 centimètres. Un Homalonotus de St-Germain-du-Fouilloux (Mayenne) devait avoir cette taille de 40 centimètres. Une magnifique planche en photogravure de grandeur naturelle accompagne le mémoire de M. (Ehlert. L. Davy. I. — ZOOLOGIE Catalogue descriptif des nids et œufs des Oiseaux de la réçjioii du Sud-Ouest (Charente-Inférieure, Gironde, Landes et Basses-Pyrénées) ; par M. Albert Granger (Actes Soc. linn. de Bordeaux, 1895, XL VIII, 5^ sér,, t. VII, p. 273 et suiv.) La description des nids et des œufs des Oiseaux de la région du Sud- Ouest, que nous donne aujourd'hui M. A. Granger, est le complément du Catalogue de ces Oiseaux publié en 1893 ^ L'auteur indique les emplacements choisis de préférence par chaque espèce pour l'établissement du nid, la forme de ce dernier, les matériaux qui entrent dans sa composition et le nombre des œufs qu'il renferme. L. Bureau. 1. Voyez : Bull. Soc. se. nat. Ouest, 1894, IV, Exlr. et Anal., p. 3. 34 NANTES. — BULL. SOC. SG. NAT. OUEST. — T. 7. Note sur la découverte du Lézard des souches (Lacerta stirpium Daiid.) à Bagnoles et sur les espèces du genre Lacerta observés dans le dépar- tement de l'Orne ; par M. l'abbé A.-L. Letacq, aumônier des Petites sœurs des Pauvres d'Alençon. {Bull. Soc. linn. de Nor7nandie, 1895, 4^ sér., IX^ vol., 2*' et 3'^ fasc. [publié en 1896], p. Lxxi et 117-120). L'auteur signale la présence du Lacerta stirpium Daud. dans le département de l'Orne; il a été rencontré par lui dans le jardin de l'hôtel de Bagnoles. Répandu dans le N. et l'E. de la France, commun aux environs de Paris, le Lézard des souches, est rare dans les dépar- tements de l'Ouest. M. l'abbé Letacq a vu fréquemment le Lézard vert, qui cependant est moins commun que le Lézard des murailles. Le Lézard vivipare n'a été trouvé, par l'auteur, que dans les marais de Briouze, qui pourtant ne le croit pas très rare dans le département de l'Orne. E. March. Sur la Blennie cagnette (Blennius sujefianus) ; par M. J. CouEJAULT (Feuille d. J. NcUural., 1896, 3® sér. XXVP année, N° 307, p. 146). M. Courjault a eu, en 1895, quatre Blennies cagnetles sous les yeux; elles provenaient d'un sous-aflluent de la Charente, le Tende, où elles ne sont pas très rares. L'auteur de cette communication se demande, si cette espèce a déjà été remarquée dans les Charentes ou dans des localités plus septentrionales ' ? 1. Beltrémieux, dans sa Faune des Charentes (1884) ne fait figurer que quatre blennidés : Bl. fasciatus Risso, Bl. crinitus Cuv., Bl. palmicornis Cuv. et Bl. pholis L.; les trois premières r., la dernière ac. au printemps. La Blennie cagnette, qui est la seule des espèces françaises habitant les eaux douces, lui était inconnue. Note de E. March. EXTRAITS ET ANALYSES. — ZOOLOGIE 35 Nouvelle Note pour servir à l'histoire de Pegomyia liyoscyami Macq., parasite de la Betterave ; par M. René Chevrel, chef des travaux zoologiques à la Faculté des sciences de Caen {Bull. Soc. linn. de Normandie, 1894, 4esér., t. VIII, p. 331-340). En 1892, dans le même recueil, t. VI, p. 269-284, M. Chevrel avait fait connaître dans une première Note les mœurs de la larve de Pegomyia hyoscyaml Macq. et les ravages qu'elle exerça, au printemps de cette même année, sur les plants de jeunes Betteraves dans la région de Luc-sur-Mer. Aujourd'hui, l'auteur expose les résultats des observations faites pendant les années 1893 et 1894. Le chaud printemps de 1893, en hâtant sa métamorphose, permit au diptère de s'accoupler et de pondre plus tôt que d'habitude. Les Betteraves ne se semant que vers la fin d'avril, les Pegomyia ne purent leur confier leurs pontes ; ils se jetèrent sur les Beta maritima et vulgaris qui croissent assez abondamment sur les falaises de Luc à Lion- de-Mer. En 1892, les Bêtes sauvages, au contraire, étaient restées indemmes. Vers le 10 mai, la plupart des feuilles de B. maritima et vidgaris étaient contaminées. A cette époque les Bette- raves semées en avril sortirent de terre, leurs premières feuilles devinrent le berceau d'une génération nouvelle ; grâce à l'envahissement précoce, les dégâts furent peu importants, les feuilles détruites par les larves, étant remplacées par de nouvelles plus vigoureuses. M. Chevrel a observé trois pontes dans une année : en avril, juillet et septembre; mais, pour lui, aucune des Mouches ne survit à la repro- duction. En terminant sa Note, l'auteur examine les procédés les plus efficaces pour combattre le développement de la larve de Pegomyia hyoscyami. E. March. Liste des Myriapodes qui n'avaient pas encore été signalés en Normandie ; par M. le D"" Duboscq {Bull. Soc. linn. de Normandie, 1895, 4^ sér., IX^ vol., 2« et 3^ fasc. [publ. en 1896], p. lxiv). Cette liste comprend les espèces suivantes : Pauropus pedunculatis. — c. Environs de Coutances et Caen. Brachydesmus superus. — r. Jardin des Plantes de Caen. Jidus ligulifer. — r. Soûle (Manche). — belgicus. — c. Calvados et Manche. 36 NANTES. — BULL. SOC. SC . NAT. OUEST. — T. 7. Henicops fulvicornis. — r. Luc-sur-Mer. Lithobius n. sp. — c. Cette espèce sera décrite ultérieurement par M. Brœlemann. E. March. Caridiiia Desmaresti ; par M. G. de Lapouge. {Feuille d.j. NaturaL, 1895, 3« sér., XXVP année, n^^ 308-389, p. 181-182). M. de Lapouge, qui a pris de nombreux exemplaires de ce Palémonien dans le canal de l'IUe, à l'angle du vieux cimetière de Rennes, soupçonne le Caridina d'être, comme le Vison, une fausse rareté. E. March. Les plages de la Manche. — I. Mollusques testacés recueillis entre Bénerville et la Dives; par M. Adrien DoLLFUs. (Feuille d.j. Natural., 1896, 3« sér., XXVIJe année, NOS 313^ p. 1446; 314, p. 29-30, pi. I, II; 315, p. 52-55, pi. III; 319, p. 137-138, pi. IV ; 320, p. 149-152; 321, p. 159-160, pi. V-VII. M. Adr. DoUfus, après avoir donné un aperçu de la configuration et delanature du sol de son champ d'exploration, comprenant une étendue d'environ neuf kilomètres de la plage de la baie de Seine : des roches de Bénerville au N.-E. à l'embouchure de la Dives, Houlgateà Beuzeval, au S.-O., passe en revue, en suivant l'ordre zoologique, les espèces de mollusques testacés que lui a fourni cette bande du littoral normand. Toutes les espèces, ou formes, recueillies ont été notées; elles s'élèvent au nombre de 72, mais dans les sept planches qui accompagnent cet inventaire partiel de notre faune malacologique littorale, 40 seulement y sont figurées avec leurs variétés, ce sont les espèces que M. DoUfus considèrent comme autochtones. Dans son énumération, l'auteur a indiqué, autant que cela lui a été possible, les localités et, pour les espèces vivantes, les habitats. E. March. EXTRAITS ET ANALYSES. — BOTANIQUE 37 Résultats d'un dragage à Saint- Vaast-la-Hougue ; par M. Pierre Fauvel {Bull. Soc. linn. de Normandie, 1895, 4e sér., IX« vol., 2« et 3^ fasc. [publ. en 1896], p. LXV-LXVIl) . Dans un coup de drague donné, le 8 août 1895, au Grand-Nord et par le travers des Escraoulettes, par 20 à 28 mètres de profondeur, M. Fauvel a recueilli 132 espèces d'animaux se répartissant comme suit: Poissons, 1 ; Crustacés, 17 ; Cirripèdes, 1 ; Pycnogonides, 2 ; Ascidies, 5 ; Gastéro- podes, 13 ; Opisthobr anches, 3 ; Pélécypodes, 17 ; Nématiens, 2 ; Annélides, 28 ; Bryozoaires, 16 ; Hydraires, 14 ; Actiniaires, 2 ; Échinodermes, 8 ; Éponges, 3 ; et 13 espèces d'Algues. E. March. IL BOTANIQUE Contributions à la Flore de la Normandie ; par M. E. NiEL (Bull. Soc. A77iis se. nat. de Rouen, 4® sér., XXXI« année, p. 101-105). M. E. Niel publie une note sur quelques carex nouveaux. Ce sont : C. ni^irfa Host., C. davalliana Sm., et des formes probablement hybrides, C. silesiaca Fig. (C. paniculataxcanescens) C. Bœnninghauseniana Weihe (ç. remotaxpaniculata) et C. axillaris Good., le dernier, considéré par D^val-Jouve comme une forme stérile de C. remota, paraît être un hydride de cette espèce avec C. muricata ou C. vulpina. P. C. Supplément aux Muscinées du département de la Manche; par L. Corbière (E.vt. d. Mém. de la Soc. nation, d. se. nat. et math, de Cherbourg, tome XXX). Depuis la publication des Muscinées du département de la Manche, 1889, M. Corbière a poursuivi l'étude des Mousses et des Hépatiques de la région. Ses recherches, et celles des botanistes lui ayant communiqué leurs récoltes, ont enrichi la flore de ce département d'assez nombreuses o8 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. localités d'espèces peu communes ou rares, de douze Mousses et une Hépatique nouvelles, sans compter quelques variétés non encore signa- lées. En revanche une Mousse et deux Hépatiques sont à rayer de la liste des Muscinées de la Manche. ÉM. B. Mousses et Lichens des environs de la Roclie-sur- Yon ; par MM. Marichal et Pontarlier {Rev. d. se. nat. de V Ouest, 1895, t. V, n^^ 2, 3, 4). Liste d'un certain nombre de Mousses et Lichens répandus dans l'ouest de la France recueillis par Marichal et Pontarlier aux environs de la Roche-sur-Yon. Les mousses sont classéees suivant l'ancienne nomen- clature de Duby. Ém. B. 111. — GÉOLOGIE ET MINERALOGIE Notice explicative de la feuille géologique de Saint- Nazaire ; par M. Ch. Barrois. La légende de la feuille de Saint-Nazaire, nM04dela Carte géologique détaillée de la France au 80.000", venant d'être publiée nous la repro- duisons ici. INTRODUCTION La feuille de Saint-Nazaire appartient au Plateau Méridional M la Bretagne. Elle comprend la terminaison des longues bandes schisto- cristallines orientées à 100°, qui constituent cette région naturelle, et présente deux lignes de faîte, à structure anliclinale, celle de Nozay au N., et celle de la Chapelle-sur-Erdre au S. — Au S.-O., le Sillon de Bretagne correspond à la ligne de partage des eaux de la Vilaine et de la Loire, et forme la limite de deux régions distinctes par leur climat et leurs productions naturelles, la Bretagne et la Vendée. DESCRIPTION sommaire DES ÉTAGES SÉDIMENTAIRES A. Dunes : Une petite dune se forme, en ceinture, dans toutes les anses de la Loire, lorsque la hauteur de l'alluvion a dépassé le niveau moyen de la mer. EXTRAITS ET ANALYSES. — GÉOLOGIE ET MINÉRALOGIE 39 a'. Alluvions modernes : Argile vaseuse grise, d'apparence liomogêne, mais visiblement stratifiée et présentant, vers l'embouchure de la Loire, une succession de petits lits horizontaux de sable, d'argile, de débris végétaux, épais de O^OOS et assez réguliers parfois pour avoir fourni les données du chronomètre préhistorique de St-Nazaire. A 6°" de profondeur, dans cet estuaire, soit l^SO au-dessous du niveau de la basse-mer. M. Kerviler a reconnu la présence dans un lit de sable, de poteries gallo-romaines et un bronze de l'Empereur Tetricus (268) ; à 4'° sous le niveau des basses-mers, un lit de gravier lui a fourni des ossements et des objets de l'âge du bronze ; à 6" sous le même niveau, gisement des haches en pierre polie : l'épaisseur totale du dépôt atteint 30"° dans le bassin de Penhouët. Ces vases de nature argilo-sableuse, forment aussi les îles de la Loire. La comparaison de deux éditions successives de la carte d'État-major suffit à montrer avec quelle rapidité ces îles changent de forme et se déplacent, sous l'influence des courants. C'est encore aux apports de la Loire, qu'il faut attribuer l'envasement de l'étang actuel de la Grande- Brière, golfe marin au temps de César et où les galères des Normands pénétraient au VHP siècle. L'épaisseur de la vase y atteint près de Besné 21", sous le niveau de la mer, et y a fourni des coquilles marines (Ostrea edulis, Cardium edule). Elle y est recouverte par des tourbes (0 et argiles tourbeuses, atteignant 1"50 d'épaisseur, où l'on trouve en outre de nombreux troncs d'arbres renversés, des souches encore enracinées de plus de l" de diamètre. Ces tourbes sont exploitées en été, quand les eaux sont basses. Les poissons se réunissent alors en grand nombre dans les dernières flaques d'eau stagnante de la Brière; souvent ils y meurent, s'y décomposent, et déterminent à la surface de ces lagunes la formation d'une pellicule irisée d'hydrocarbures liquides. a^". Limon, jaune, argileux, recouvrant d'un manteau superficiel mince les plateaux, et paraissant en relation topographique avec l'extention originelle des sédiments tertiaires. Il provient en grande partie de la désagrégation de la roche sous-jacente, et se distingue par sa composition, comme aussi par sa moindre épaisseur, du limon de la côte septentrionale. a". Alluvions anciennes : Des sables grossiers, à stratification entre- croisée, avec minces lits graveleux et veines d'argile à débris végétaux, présentent un beau développement suivant le pied du Sillon de Bretagne ; on les retrouve à l'ouest du Sillon, en divers îlots anciens, La répartition géographique de ces sables établit qu'à un moment de l'époque quaternaire, l'embouchure de la Loire se trouva au méridien de Couëron : toute la plaine qui s'étend actuellement à l'aval de Couëron, à l'ouest du Sillon de Bretagne, était une plaine maritime, un golfe où émergeaient des îlots, des hauts fonds, comme actuellement dans le 40 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. Morbihan. Cette vaste baie, correspondant avec un ancien contour de la mer tertiaire, fut graduellement comblée par les eaux vaseuses de la Loire, auxquelles elle servit de bassin de décantation. Le thalweg actuel de l'embouchure de- la Loire avait donc été creusé antérieurement à l'époque de ces alluvions anciennes. ?*>. Sables rouges, grossiers, avec ou sans galets roulés, (massif de Nozay, forêt du Gàvre). Argiles mélangées de graviers, rappelant par leurs caractère et leur mode de formation les argiles à silex du bassin parisien (massif du Temple). La localisation de ces deux massifs, suivant les deux lignes de partage de la feuille, indique la grande étendue de leur extension primitive ; les eaux pliocènes parvenues à la cote lOO", recouvrirent nécessairement de leurs dépôts la feuille toute entière, jusqu'à l'époque des ruissellements quaternaires. Les graviers sont quelquefois agglutinés par de l'oxyde de fer, généralement descendu dans des poches tapissées d'argile, et concentré vers leur base (M. Davy). Dans le Pré de la Marne, au S.-E. de Sévérac, M. Vasseur a reconnu dans les argiles Nassa prismatica, Terebratula perforata (p"). m*. L'existence des faluns de la Basse-Loire sur la feuille repose sur la découverte due à M. Davy, de fossiles miocènes Cardita striatissima, Trochus Sedgirickii, dans les sables rouges et graviers avec argiles de la forêt du Gâvre : il nous a été impossible de distinguer ces couches du Pliocène, en raison de l'état insuffisant de leurs affleurements. m,. Meulières avec Charade Safiré, recouvrant des calcaires lacustres à Limnœa cornea, superposés à des calcaires fluvio-marins à Potamides Lamarki : cette série correspond au Calcaire du Beauce, mieux repré- senté ici que dans le bassin de Rennes (lO""). m,,. Calcaire grossier de Rennes à Archiacina armorica, Gerithium plicatum, G. trochleare, reposant sur des argiles vertes ou jaunes sans fossiles. La superposition directe à Saffré du Miocène inférieur sur le Calcaire grossier supérieur, semble indiquer l'émersion de la contrée pendant les époques correspondant à la formation des Sables de Beauchamp et de l'Éocène supérieur. Par sa faune et sa distribution géographique, le Miocène inférieur témoigne en Bretagne d'une parfaite indépendance (16°"). e,. Sables et calcaires de Campbon : Le Calcaire grossier supérieur est représenté par des dépôts assez variés. Les assises inférieures sont sableuses et remarquables par l'abondance et le bel état de conservation des fossiles marins qu'elles renferment. Les couches supérieures indi- quant un retrait progressif des eaux de la mer, sont à l'état de marnes et calcaires saumâtres qui se terminent par un banc lacustre. On distin- gue de haut en bas les 4 divisions suivantes : 1° Marne et calcaire lacustres et saumâtres à Bithinia rrassilabris,' Cerithium crislatnm. EXTRAITS ET ANALYSES. — GÉOLOGIE ET MINÉRALOGIE 41 exploitée Pancaud pour ciment hydraulique; 2' Calcaire à Cgri/Ziium parisiense; 3" Sables coquilliers de la Glose à Lithocardium Tournoueri, grès à végétaux du Bois-Gouët et cherts de Grémil, à radiolaires et spicules d'épongés ; 4° Sables quarzeux coquilliers du Bois-Gouët à à Cerithium angulntum, C. CailUaudi, et grès calcarifères à Ostrea mutabilis de Gampbon. Ce gisement de Bois-Gouët contient la faune la plus remarquable du bassin par sa beauté et sa variété. Tandis que le Calcaire grossier supérieur repose sur le Calcaire grossier inférieur dans le bassin de Campbon, il repose directement sur les terrains anciens dans le bassin de Safïré, où les couches tertiaires inférieures ne se sont pas déposées. Nous rangeons ici, d'après M. Vasseur, les argiles jaunâtres avec grès lustrés noduleux de Nort, dont les bancs souvent démantelés, présentent une si grande extension de Nort à la forêt de Saffré ; et aussi les sables à têtes-de-chat qui se trouvent sous les sables {a'°) du Sillon de Bretagne (18"). e,,. Le calcaire d'Arthon constitue le membre inférieurdu terrain tertiaire sur la feuille, reposant directement sur les terrains cristallins dont il contient souvent des débris remaniés. On y distingue de haut en bas les trois divisions suivantes : 1° Calcaire à /b/-fl»uni/'é/'es de Saint-Gildas à Milioles, Orbitolites complanata ; 2" Calcaire grossier à Échinides et à grands Gériles ; 3" Grès calcarifère à Nummulites et Ostrea flabellula. On rencontre de nombreux blocs de cette dernière zone, disséminés dans la Grande-Brière, entre Saint-Lyphard et Crossac. hiva. Schistes, grès et poudingues de Mouzeil, avec veines de houille. La mine de Languin a donné lieu à l'exploitation de trois veines irrégu- gulières, en chapelet, très rapprochées, incl. N. = 80°. Cette formation repose en stratification transgressive sur les terrains primitifs ; elle constitue la terminaison occidentale du bassin de Mouzeil et est limitée au sud par une faille oblique aux couches, disposée de telle sorte que le bassin de Languin ne contienne plus que les veines du nord de la concession de Mouzeil. Dans ce bassin de la Loire-Inférieure, la houille devient de plus en plus grasse dans les mêmes veines, à mesure qu'on avance de E. à 0. ; comme aussi à mesure qu'on passe d'une veine à l'autre, en marchant du sud vers le nord. hivb. Les schistes et poudingues d'Ingrandes présentent des affleure- ments problématiques à l'est de Blain. S'. Schistes et grès d'Abbaretz (S^ — Schistes, G — Grès, Ph — Phtanites): Schistes fins, lustrés, généralement pâles, blanchâtres, vert- rosé, dessinant sur la feuille trois bandes allongées, parallèles : 1° Gué- méné-Penfao à Nozay; 2" Rieux à Vay; 3° Tréhillac à Nort. Les schistes très altérés superficiellement ne se montrent qu'exceptionnellement à l'affleurement qui est plutôt jalonné par les bancs interstratifiés de grès (G), de phtanites (Ph.) et d'ampélites, que contient cet étage. Ils présentent 43 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. des caractères lithologiques distincts dans la première bande et dans les suivantes. Dans la bande de Nozay, schistes argileux verdâtres, phtanites pâles, grès tendres psammitiques blancs ou rouges, marbrés de tons violacés dûs à l'altération du fer toujours disséminé dans ces grès (hématite rouge, fer oxyduléj : ces grès se divisent facilement en dalles et sont recherchés pour les constructions : M. Bureau y a rencontré sur la feuille voisine des fossiles caractéristiques de la faune ordovicienne (Grès de la forêt d'Ancenis). Dans les deux autres bandes, ces grès sont représentés par des quarzites durs, gris-bleuàtre, parfois à gros grains, imprégnés de veinules de quarz, utilisables pour l'entretien des routes et d'épaisseur beaucoup moindre ; ils forment dans les landes des crêtes isolées, déchiquetées, pittoresques (Rochers de Gragou, Roche de la Vache). Les phtanites, noirs, bleu-clair, blanchissant par altération, et parfois associés à des schistes ampéliteux, forment des lits interstratifiés dans le schiste argileux, et supérieurs aux grès précédents. Les plissements si complexes que présentent ces bancs de phtanite dans les carrières, où on peut les observer, permettent d'attribuer à des répétitions d'un petit nombre de couches les nombreuses veines parallèles distinguées sur la carte. Les bancs de phtanite sont minces, variant de quelques centimètres à un maximum de20"' d'épaisseur, souvent fendillés etexploités pour les routes; parfois ils fournissent des dalles de 1°" x 0,03 recherchés pour les cons- tructions (le Grippé en Tréhillac). La roche est remarquable par l'absence de grains de quarz élastique et d'autres débris terrigènes, étant formée essentiellement de précipités organiques et chimiques. Elle contient environ 70 % de silice à divers états et 10 % de carbone, provenant également des dépouilles d'êtres organisés contemporains ; radiolaires à test d'opale, graptolites à polypiers chitineux. On reconnaît parfois des sections de radiolaires dans les lames minces. Les gisements de la feuille nous ont fourni Monograptus lobiferus, M. spiralis, Diplograptus sp.., Climacograptus nonnalis, Cephalograptus folium, Rastrites pere- grinus, R. Linnœi, faune caractéristique du Llandovery et plus ancienne par conséquent que celle des calcaires ampélileux à C. interrupta (Wenlock). S'. Schistes rouges de St-Perreux : De St-Nicolas-de-Redon à Abba- retz, affleurent des schistes vert-rosé ou rouges, oligistifères, où le fer s'isole souvent sous forme de limonites dans les fentes des parties alté- rées : ils sont particulièrement bien exposés dans les tranchées du chemin de fer S. de St-Nicolas et S. de Nozay, où ils alternent avec des schistes homogènes vert-bleuàtre, identiques à ceux qui sont exploités au N. de Redon pour la falsification des phosphates de chaux. La position stratigraphique de ces schistes, au-dessus des schistes d'Angers, et la présence des bancs noir-bleuâtre subardoisiers, qu'on y rencontre EXTRAITS ET ANALYSES. — GÉOLOGIE ET MINÉRALOGIE 43 parfois (Nozay, Guenouvry), tendent à les faire considérer comme représentant dans ce bassin, les schistes à Trinucleus des bandes septentrionales. S-. Schistes d'Angers, forment deux bandes ardoisières distinctes, celle de Nozay et celle de Guenrouët. La première perd autour de Nozay ses caractères ardoisiers, fournissant une roche massive (pierre verte), non fissile, que l'on peut scier en tous sens et même creuser à l'usage d'auges. La seconde bande perd de même ses caractères habituels à l'est de St-Gildas,où les schistes noirs ardoisiers de Sévérac passent graduel- lement à des schistes argileux verts, en dalles, à des schistes rouges, puis à des schistes fins, bariolés, finement injectés de filonnets quarzeux vers Guenrouët ; au-delà de ce point, leurs caractères lithologiques ne permettent plus de les distinguer des schistes des étages plus élevés. S'. Le grès armoricain présente des caractères différents dans les 3 bandes qui traversent la feuille. 1" La bande de Nozay, très mince, formée de schistes avec lits alternants de quarzite dur, de grès à gros grains avec Bilobites (Grand-Jouan), et renfermant au Tertre un lit de quarzite micacé grenatifère que l'on retrouve au même niveau au S. d'Angers. 2" La bande de Béganne à Guenrouët formée d'épais grès roses, psammitiques, rappelant ceux de Redon, et renfermant des bancs très ferrugineux, à fer oxydulé octaédrique souvent altéré et transformé en limonite. Les caractères de cette bande changent brusquement au-delà de Guenrouët, où affleurent des quarziles blancs séricitiques (Gué-aux- Biches), et des grès très durs, à silice recristallisée (Grâce). 3° La bande de la Rabatelais formée de quarzites gris-bleuâtre, veinés de quarz, fournit des matériaux recherchés pour les routes du département tout entier. La présence entre cette bande et la précédente, des schistes araphi- boliques de Blain, comme aussi les particularités de leurs caractères lithologiques, empêchent d'y reconnaître la continuité d'une même zone, comme on serait porté à le croire, dès d'abord. L'extrême rapprochement horizontal de ces deux bandes siluriennes, isolées par une crête de terrains schisto-cristallins, prouvent à la fois qu'une faille d'étirement, orientée suivant leur allongement les sépare, et que la mer armoricaine s'est étendue en stratification transgressive sur les formations anciennes du sud de la Bretagne. X'. Les schistes et arkoses de Bains, constituent au N.-E. de la feuille un massif de schistes argileux gris-verdâtre, pâles, parfois colorés en rouge, par des processus d'oxydation ; on y trouve interstratifiées des couches minces de schiste sombre, des grauwackes gris-verdâtre, des poudingues à galets de quarz et de grès vert, et particulièrement des lits d'une arkose blanche, feuilletée, caractéristique. Ces arkoses sont remarquables par le développement d'épaisses membranes séricitiques 44 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT . OUEST. — T. 7. qui enlacent de gros grains de quarz subarrondis, auxquels sont associés des grains de feldspath décomposé et des débris de mica noir. La bande de St-Dolay au N.-O. de la feuille (x) difïère de la précédente par ses caractères lithologiques et probablement par son âc;e, plus ancien : elle est formée essentiellement de schistes très fins, soyeux ; séricitiques, gris-bleuâtre, présentant par altération des teintes vives bariolées. La présence de quelques lits de phtanite, et l'absence des lits d'arkose fournissent encore des traits distinctifs pour cette bande qui revêt graduellement ainsi les caractères primitifs du ç^ TERRAINS ÉRUPTIFS ET MÉTAMORPHIQUES Tf. Porphyre pétrosiliceux constitue deux filons puissants, l'un au N. de St-Gildas sur l'Isac, l'autre à Rieux, où il détermine dans la Vilaine le seuil de Bellion : ils sont activement exploités pour l'entretien des routes locales. Ce porphyre présente les éléments suivants: L mica noir, orthose microperthitique, quarz pyramide à golfes de pâte, IL concrétions autour du quarz, et sphérolites de matière pétrosiliceuse imprégnée de quarz globulaire, sphérolites à croix-noire, parfois magma pétrosiliceux fluidal. G7*. Quarzites de Fégréac séricitiques, parfois ieldspathiques, de couleur blanche ou vert-clair, due à la séricite. On y reconnaît de nom- breux gros grains de quarz, arrondis ou bipyramidés, des grains de feldspath triclinique rares, cimentés par des membranes continues de séricite. Le fer est généralement à l'état de fer oxydulé. Le gisement de ces quarzites, passant parfois à des porphyres (Puceul), et à des porphy- roïdes schisteuses (y"), est lié d'une façon si intime à celui des schistes séricitiques de Nort (S*-/), qu'on ne saurait leur refuser une origine métamorphique commune. On est ainsi porté à y voir des représentants métamorphisés des bancs de grès siluriens (S4G.). S*y'. Schistes séricitiques de Nort, cristallifères, blancs ou verts, parfois rouge-violacé, soyeux, lustrés, ou chloriteux, présentant parfois grenat, mica noir, amphibole bleue sodifère et albite. Ils sont souvent enrichis en silice, en amandes parallèles serrées entre leurs feuillets, avec albite et chlorite. Il est difficile de reconnaître et de distinguer dans cette bande, continue de Rieux à Nort, les caractères habituels du Silurien breton ; les caractères lithologiques de ces roches séricitiques à albite, les feraient plutôt rapporter à l'étage des schistes à minéraux ^ç''), si quelques bancs caractéristiques de quarzite et de phtanite ne venaient élucider la stratigraphie. La ressemblance lithologique de ces massifs schisto-cristallins avec les formationsprimitives (ç') est assez grande, pour que leur identité ait été admise jusqu'ici, par la plupart des auteurs. EXTRAITS ET ANALYSES. — GÉOLOGIE ET MINÉRALOGIE 45 S^y\ Quarzite du Gué-aux-Biches : Quarzite blanc feuilleté, séricitique, rappelant dans les carrières du Chat-Troussé, de la Gouarais, du bois de Restin, les quarzites (G.^^) de Guérande ; à la côte 32, au S. du Gué- aux-Biches, ils ont conservé les caractères du grès rose de St-Gildas ; le fer y a cristallisé à l'état d'oligiste, autour du moulin Perni, où il a été exploité. V. La porphyrite andésitique (v,,.) ne forme que de rare venues de roches très altérées (Fégréac). A la Rouillarderie, en St-Nazaire, affleure un filon de porphyrite micacée. '/. La granulite forme 3 venues parallèles dirigées à 100°. La première dessine à 0. de Nozay, une ellipse allongée, où la roche présente les caractères de la granulite du massif d'Allaire (Morbihan) ; la seconde située à 0. de St-Dolay offre la continuation des granulites à grains plus fins de Plumergat ; la dernière, dirigée d'Herbignac à la Chapelle-sur- Erdre comprend d'importants massifs de roches grenues, identiques à celles du massif de Beiz. elle est légèrement laminée sur son flanc nord {yi,'^). Les granulites grenues de la feuille, bien qu'elles ne soient repré- sentées à la surface que par un chapelet de culots et de boutonnières, permettent cependant de reconnaître, avec leurs caractères individuels, les longs affleurements visibles à l'ouest, dans les contrées plus profon- dément dénudées du Morbihan, et que l'on suit à l'est, sous forme de massifs distincts jusqu'à Angers, aux confins du bassin parisien. La continuité souterraine de ces ellipses alignées est ainsi mise en évidence. En outre de ces 3 zones principales, la granulite, généralement à l'état d'aplite ou de pegmatite, forme encore de nombreuses lentilles et filons, trop minces pour être distingués sur la carte, dans les massifs de micaschistes et gneiss granulitiques. Elles correspondent à plusieurs venues successives, comme l'attestent à la fois l'intersection de certains filons et la postériorité de quelques-uns d'entre eux au métamorphisme de diverses roches granulitiques (gneiss, pyroxénites). Les pegmatites formées d'orthose et de quarz sont modifiées en traversant les serpen- tines (Barel) et les pyroxénites (Roiloup) : dans le premier cas, il se développe albite, actinote; dans le second, sphène, oligoclase, pyroxène. Des aplites, en filons dans les granulites du S. de la feuille, ont fourni avec les éléments habituels à ces roches, albite, grenat, apatite et tourmaline. y'ç'. La granulite feuilletée présente de nombreuses variétés de roches feuilletées, pauvres en minéraux accessoires, ayant pour caractères communs une structure gneissique, glanduleuse, rubanée, une grande richesse en mica blanc ou noir et en feldspaths fragmentés, avec quarz granulitique en grains étirés, en gouttelettes, en nappes. Une variété dure, rubanée, cornée, employée pour l'entretien des routes passe au 46 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. Halleflint. La disposition rubanée, fibreuse, propre à ces roches est due à un développement secondaire de mica en minces membranes continues. Cette formation dessine sur la feuille, de la Roche-Bernard à St-Étienne- de-Montluc, suivant le Sillon de Bretagne, une large bande continue, parallèle à la zone des gneiss anciens (ç') de l'axe anticlinal des Cornouailles. L'aspect brêchoïde de ces roches, en lames minces, le développement des minéraux secondaires, la direction oblique de leur gisement par rapport à celui des granulites grenues précitées, d'âge carbonifère, semble indiquer qu'il y a lieu de les rattacher à des venues granulitiques plus anciennes, ayant subi comme les terrains primitifs encaissants, les déformations mécaniques de l'époque carbonifère. S^7\ Schistes et grès tourmalinifères de la forêt d'Ancenis : Autour du massif granitique de Nozay, les roches présentent des variations étendues, les schistes se chargent de biotite, muscovite, tourmaline, grenat ; les grès se transforment en quarzites aimantifères ou en quar- zites à tourmalines et zircons. Ces grès tourmalinifères apportent un document précis à la théorie du métamorphisme de contact, en montrant comment un minéral, développé grâce aux émanations du massif granulitique voisin, est venu émigrer dans des couches sédimentaires, et pénétrer feuillet par feuillet les grès encaissants. Ces cristaux forment parfois jusqu'au quart du volume du grès, où ils sont disposés en aiguilles de 0,005 enchevêtrées suivant les plans de stratification, en lits continus, alternant régulièrement avec de minces nappes quarzeuses. S-y'. Schistes maclifères de Nozay, très sensibles à l'action de la granulite, perdent leur structure feuilletée, et acquièrent jusqu'à 3 kil. du contaxt une texture massive qui permet de les scier et de les tailler en divers sens (pierre verte) ; en approchant du contact, le mica noir et surtout la chiastolithe se développent dans la roche (Marsac). Les cristaux de chiastolithe souvent épigénisés en damourite, atteignent 0,10 de longueur et présentent des déformations mécaniques remarquables, postérieures à leur cristallisation : ils sont étirés en fuseau, tordus, tronçonnés, comme les célèbres beleoinites des régions alpines. ■Ç'/ . Micaschistes et gneiss granulitiques de Nivillac, très riches en biotite, avec orthose, oligoclase, quarz et parfois sillimanite et grenat almandin, formant trois faisceaux principaux : l'un au N. de Nivillac sur la Vilaine, le second au midi de Pont-Chàteau, et le dernier au S. de la granulite de Vigneux, vers Orvault. Ces roches se distinguent des roches moins granulitiques de même âge (ç^), parce qu'elles sont plus dures, rubanées, moins noduleuses fournissant de meilleurs moellons pour la construction, et plus riches en mica blanc et feldspath de seconde consolidation. Elles sont associées fréquemment à des masses et filons de granulite et d'aplite, et dans le massif de Nivillac à des granulites feuilletées y^ç^. EXTRA.ITS ET ANALYSES. — GÉOLOGIE ET MINÉRALOGIE 47 ç2y^. Leptynites et gneiss granulitiques de Héric, formant au centre de la feuille, de Pont-Château à Héric et à Casson, un faisceau de couches gneissiques, variées, riches en mica blanc. Lits alternants de granulite feuilletée, de schistes micacés et chloriteux feldspathisés, de gneiss et surtout de leptynites blanches, à grains fins, compactes, en bancs ou en plaquettes, habituellement au voisinage des lits basiques. Ces couches paraissent passer latéralement, par alternances répétées, aux granulites feuilletées suivant le méridien de Pont-Château : il est difficile de tracer entre elles une limite exacte, en l'état des affleurements. Nous avons compris dans la même notation divers bancs de gneiss grenu, des environs de St-Nazaire. TERRAINS CRISTALLOPHYLLIENS r]'. Des amphibolites rubanées, gneissiques, forment des bancs interstratifiés dans les gneiss granulitiques du sud de la feuille (Donges, Casson) ; elles contiennent magnétite, apatite, amphibole sombre dichroïque, orthose, oligoclase, sphène, épidote, parfois prehnite. On y trouve des accidents basiques (Paimbœuf à Migron), avec pyroxène et labrador (pyroxénite), avec grenat (eklogite). principalement développée au contact des filonnets granulitiques qui traversent la roche normale riche en quarz et en amphibole. Il faut distinguer de ces amphibolites, les schistes actinolitiques de de Dreiïéac à Blain, roches vertes résistantes, recherchées comme moellons pour les contructions locales et constituant des landes stériles à sol rouge. Leurs éléments constituant sont quarz, actinote, épidote, chlorite, exceptionnellement oligoclase, et dans de nombreuses fissures géodiques, albite et chlorite. 52. Les pyroxénites forment autour de St-Nazaire (l'Étang, Ville-ès- Martin) et à Corsept (Roiloug, la Grée), des gisements en bancs épais de quelques centimètres à plusieurs mètres, alternant avec cipolins, amphibolites et gneiss granulitiques. Roches gris-verdâtre à gris- jaunâtre, compactes, d'apparence homogène grenue, très tenaces, àr éléments disposés suivant des plans parallèles et inégalement répartis suivant ces différents plans. Elles présentent diverses variétés minéra- logiques et leur structure n'est pas plus constante ; leurs divers types sont observables dans les différentes parties d'un même gisement. L'élément essentiel est le pyroxène (diopside) qui existe toujours dans ces roches où il est antérieur aux autres éléments : il est en grains arrondis ou en cristaux prismatiques allongés, parfois en plages dendri- tiques, et aligné suivant des plans parallèles ; c'est lui qui donne à la roche sa structure feuilletée. Il est accompagné de magnétite, rutile, sphène, apatite, zircon, calcite, et parfois idocrase ou grenat. C'est la wernérite, seule ou associée à l'oligoclase, qui cimente les cristaux de 48 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT . OUEST. — T. 7. pyroxène; l'orthose accompagne souvent et remplace parfois l'oligoclase, le qnarz moule également le pyroxène. L'amphibole peut exister dans ces roches, en quantités très variables, et lorsqu'elle devient abondante la roche passe à des amphibolites; c'est un minéral ancien, indépendant du pyroxène, en plages étendues sans formes propres, très poly- chroïques. Enfin on trouve de nombreux minéraux secondaires, tel qu'actinote, en houppes ou petits cristaux disséminés, épidote, zoïsite, pyrite, chlorite, heulandite. (j>. Les éklogites en lits dans les gneiss granulitiques, forment 2 faisceaux principaux : l'un travers la Vilaine au N. de Nivillac, l'autre peut se suivre de Campbon à Héric. Ce sont des roches très denses, très tenaces, souvent employées pour l'entretien des routes, notamment les variétés à grains fins. Elles sont essentiellement constituées de grenats rouges disséminés dans un pyroxène sodique vert-clair (omphazite), en petites baguettes allongées, dépourvues de formes géométriques, orientées dans une même direction. Le pyroxène est souvent associé à une amphibole de caractères variés, smaragdite(Campbon),actinote (Nivillac), glaucophane (Bouvron), qui est presque toujours secondaire, et fournit des passages de ces roches à des amphibolites ; elle se présente tantôt en cristaux aciculaires ou en squelettes dentelés. Ces éklogites contiennent en outre comme minéraux subordonnés, rutile, ilménite, apatite ; des minéraux secondaires, épidote, zoïsite, sphène, albite et parfois, au voisinage des filons quarzeux granulitiques, quarz, disthène, mica blanc. C-. La serpentine constitue deux importants massifs, celui de Sem en Donges, isolé parmi les gneiss, et un autre, long de plus de 30 kil. de Quilly à Nort, formant une venue interstratifiée, continue sur la feuille voisine d'Ancenis. Roches compactes noirâtres, vert-foncé, à cassure conchoïdale, avec taches rouges ou blanchâtres, dont l'élément essentiel est l'antigorite à structure fibreuse, enchevêtrée ou parfois fenestrée. Les silicates magnésiens dont l'altération a donné naissance à l'antigorite ont disparu, un pyroxène est reconnaissable (notamment dans la seconde venue), à la structure fenestrée de l'antigorite ; elle est souvent traversée par des veines fibreuses de chrysotile plus biréfringente. Ces gisements sont remarquables par l'abondance des minéraux secondaires, magnétite et oligiste dans les fissures, géodes de limonite à la surface du sol, magnésite (St-Omer), trémolite et asbeste (Sem), silice déposée dans des géodes ou filons ramifiés, sous formes très variées et très belles, quarz, calcédoine, agate, cornaline, jaspe, opale. Ç2 Micaschistes (Gr. — Quarzites graphitiques, G. — Quarzites sériciti- ques Ca — Calcaire cipolin, Co — Cornèenne) : Des schistes micacés bleuâtres, des schistes chloriteux, et des micaschistes noduleux plus ou EXTRAITS ET ANALYSES. — GÉOLOGIE ET MINÉRALOGIE 4î:i moins chargés de feldspath et passant au gneiss granulitique constituent sur la feuille trois faisceaux principaux. Le premier traversant la Vilaine par Marzan, passe au S. de Blain et de Nort ; le second formé de couches à pendage nord, s'étend de Savenay à Carquefou ; le dernier, appartenant au massif de Guérande, est très développé autour de St-Nazaire. En raison du développement dans ce dernier massif, de quarzites, de phtanites et de cipolins, roches habituellement caractéristiques en Bretagne, d'étages plus récents que celui, des micaschistes, il y a lieu de le considérer comme plus complet que les bandes voisines, et comme montrant des couches plus élevées dans la série, telles que celles de l'étage de St-Lô (ax), dontç^ ne saurait ici qu'un faciès spécial métamorphique, granulitique. Les micaschistes, riches en quarz et biotite, avec lits chloriteux grenatifères, contiennent de nombreux minéraux accessoires, notamment sillimanite en petites aiguilles brisées et ressoudées par du quarz, formant des masses fibreuses marbrées de taches violacées par l'inter- position de lamelles de biotite ; le quarz et le feldspath sont très craquelés. La roche est parfois percée de filons minces de granulite, continus, mais le plus souvent interstratifiés, glanduleux, émettant sous forme de lentilles, entre les lits micaschisteux, les éléments propres au granité, diversement associés, ou surchargés de silice, qui s'isole parfois dans ces noyaux. C'est dans ces nodules et surtout à leur péri- phérie, que se trouve le gisement principal de tant de minéraux accessoires rencontrés dans ces couches : andalousite, en cristaux roses ou pseudomorphisés en damourite, disthène, pseudo-morphoses micacées de cordiérits, inispickel, mobybdénite, tourmaline, émeraude, apatite, grenat grossulaire, rutile. Gr. Quarzites graphitiques, noirs, charbonneux, parfois ferrugineux, très siliceux et recherchés pour les routes, ou tantôt meubles et pulvé- rulents, disposés en lits interstratifiés, épais de quelques centimètres à plusieurs mètres, groupés en un faisceau unique. Ce faisceau occupe une position stratigraphique constante, ses réapparitions répétées sont dues à des plissements. G. Des quarzites séricitiques blancs, en lits interstratifiés, formés de gros grains de quarz et de membranes de séricite, sont limités dans cet étage au massif des gneiss granulitiques de St-Nazaire. Ils rappellent par leur composition les grès siluriens du Gué-aux-Biches (S''^a) et ceux de Fégréac {S^y^), au N. de la feuille. Ca. Les cipolins affleurent à la Paclais (St-Malo de Guersac) et à Ville-ès-Martin près St-Nazaire, en bancs interstratifiés dans les micas- chistes granulitiques, et passant aux pyroxénites. Ils sont essentiellement formés de cristaux de calcite avec nombreuses macles polysynthétiques suivant b', et de lamelles de phlogopite disposées en lignes parallèles aux salbandes de la roche. Mais en se rapprochant des bords des bancs, 4* 50 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. à Ville-ès-Martin, la roche devient plus compacte et aux minéraux précédents s'en ajoutent d'autres: amphibole incolore, spinelle pléonaste, chondrodite (la Paclais), biotite; plus prés des salbandes, les proportions du mica et de la calcite diminuent, le pyroxène, le sphène, le feldspath orthose non maclé, le labrador, la wernérite se montrent dans la rcche qui prend une compacité plus grande et passe graduellement aux pyroxénites 5"^. Mais les cipolins présentent des aspects variables suivant les points où on les considère ; à la Paclais, ils sont plus grenus et les minéraux précédents sont réunis dans une roche qui a pu alimenter un four à chaux. Co. Cornéennes : Roches sombres, interstratitiées, très dures, recher- chées pour les routes et composées essentiellement de gros grains de quarz et de fines lamelles cristallines de biotite, parfois avec grenat. ç'. Gneiss, formant d'Herbignac à Couëron une longue bande de roches compactes à gros grains serrés, donnant de bons moellons. L'orthose souvent de couleur rose et l'oligoclase en sont la partie dominante ; le mica est généralement noir, en débris, en mouchetures, et sans orien- tation précise. La pyrite, la magnétite s'y rencontrent parfois assez abondamment. Des bancs massifs à grains fins alternent avec les précédents : ils sont traversés les uns et les autres par des filons de granulite à grains fins et de pegmatite. Q. Le quarz forme des filons remarquables. L'un deux dirigé à 140° a déterminé la formation du Sillon de Bretagne et bien que son épaisseur ne varie guère que de l" à lO", il est par sa longueur le plus important qui ait été tracé sur aucune carte géologique, présentant 190 kil. de long, de Chantenay-sur-Loire à Rosporden (Finistère). Un autre filon dirigé à 100"> est reconnaissable de Bas-Tesdan sur la Vilaine, à la Hutte en Reaucouzé près Angers. Il est plus richement minéralisé que le précédent (cassitérite d'après M. Davy) et fut exploité dès l'époque romaine de Nozay à St-Mars-la-Jaille, où l'on a retrouvé des débris gaulois ; il constitue la grande ligne des Mardelles gauloises de M. Kerviler. Un filon moins étendu, de 0.30 à 1.50 d'épaisseur, chargé de plomb sulfuré, a été exploité près de Crossac. REMARQUES STRATIGRAPHIQUES Les alluvions de la Loire présentent à St-Nazaire une grande impor- tance, tant en raison de leur masse, que des débris de diverses époques qui y ont été rencontrés et qui ont permis une évaluation de leur âge absolu. Les sondages exécutés dans ces alluvions ayant révélé que le fond rocheux de la Loire, sous les alluvions, était à St-Nazaire de — 27" sous le niveau des basses-mers actuelles, à Nantes de — 25", à Bourgneuf de — 20'°, à Besné de — 18°", il semble qu'une oscillation du sol de la région ait dû se produire, depuis le creusement de la vallée. EXTRAITS ET ANALYSES. — GÉOLOGIE ET MINÉIlALOGIE 51 puisque le niveau de base du fleuve n'est plus le même. L'observation directe permet également de retracer les phases successives de la Grande-Brière et d'expliquer son mode de formation ; ce marais tourbeux occupe l'emplacement d'un ancien Morbihan, héritier lui-même d'un ancien lit de la Vilaine, creusé dans une vallée de dénudation éocène. Les lambeaux tertiaires, si nombreux sur la feuille, présentent une relation, constante pourchaque assise, entre sa distribution géographique et sont altitude Les témoins pliocénes (p'') n'ont été respectés par les érosions que suivant les lignes de faîte de la région ; par contre les débris du Miocène sont limités comme ceux de l'Éocène, aux vallées actuelles et à certaines parties de ces vallées. Les dépôts du Miocène moyen ont atteint la cote lOO", ceux du Miocène inférieur ont dépassé la cote 50", et ceux de l'Éocène la cote 30". Cette remarque apprend à la fois que les terrains tertiaires, soumis à des mouvements généraux d'oscillation, n'ont pas éprouvé de dérangement dans leurs relations de position, et que les reliefs de la contrée n'ont été modifiés depuis, que par des agents atmosphériques. Le sous-sol de la région est formé par des stnites paléozoïques ; ces strates reposent à leur tour sur une voûte de gneiss fondamental, dirigée d'Herbignac à Gouëron, et dont le relèvement a déterminé la formation du Plateau méridional de la Bretagne (Axe des Cornouailles). De part et d'autre de ce pli anticlinal et reposant sur les flancs, les strates paléo- zoïques redressés, oscillant autour de la verticale, se montrent ridés en ondes synclinales et anticlinales subordonnées, subparallèles, et dispo- sées comme suit du N. au S. : i . Synclinal de Nozay au Houx et St-Maurille, 2. Synclinal de Rieux à Vioreau et Bouchemaine, 3. Synclinal de Béganne à Teille, 4. Synclinal de la Forêt de Groulais à Ancenis, 5. Synclinal de Nantes au Bocage Vendéen, 6. Synclinal de Grandiieu à Ghantonnay (feuille de Nantes). Ces ondes synclinales comparées entre elles, offrent une remarquable uniformité dans la dissymétrie de leurs bords, où des termes corres- pondants diffèrent à la fois par leur composition et leur épaisseur. Mais ces différences se montrent uniformément en relation avec les déforma- tions mécaniques subies, avec des transformations métamorphiques inégales, et avec les conditions initiales des faciès. Les divers représentants des terrains paléozoïques revêtent en effet dans cette portion littorale de la Bretagne des faciès spéciaux variables, pauvres en fossiles, assez rapprochés parla prédominance des sédiments ferrugineux. Ce qui caractérise le rivage sHurien du midi de la Brelagne, ce n'est pas l'accumulation de galets, de poudingues, mais bien l'existence de boues rouges, formées aux dépens d'épanchements paléovolcaniques. Les synclinaux de Nozay, de Rieux, sont remplis de couches siluriennes rouges, schistes ou grès, avec oligiste parfois 0,-i NANTES. — BULL. S(JC. SC- . NAT . OUEST. — T. 7. exploitée ; le synclinal de Teille contient plutôt des roches vertes, l'oligiste ayant été transformé en fer oxydulé. Le Dévonien, toujours mince, présente le polymorphisme propre aux formations coralliennes. Le Carbonifère, très complet, présente à l'état de Culm les divisions connues à l'état marin, dans les synclinaux bretons plus septentrionaux. Ces modifications des sédiments ont une même cause dans le déplacement contemporain des aires de sédimentation et de leurs rivages : le dépôt du Grès armoricain (S') envahit transgressivementles schistes (x) et les micaschistes {t^} à mesure qu'on avance au S. de la feuille ; inversement les diverses assises du Carbonifère (h,,,, hiva. hivb.) débor- dent, vers le N. de la feuille, les formations siluriennes préalablement dénudées, reposant ainsi successivement sur les différents étages paléozoïques. L'influence des actions mécaniques sur tous ces étages, fut considé- rable ; les étirements puissants auxquels ils furent soumis se traduisent en général par des failles longitudinales, qui épousent le bord sud des plis synclinaux, toujours plus étiré et laminé que leur bord nord. Il suffira d'en citer comme exemple la grande faille orogénique qui enlève le flanc sud du synclinal de Teille, dans toute l'étendue des feuilles de St-Nazaire et d'Ancenis. Si l'on mesure les directions des plis énumérés ci-dessus, on constate que les 3 premiers synclinaux, parallèles entre eux, sont orientés à 100", taudis que la ligne directrice du grand anticlinal des Cornouailles, qui les suit au sud, se trouve orientée à 123° : l'ensemble de ces rides se répartit ainsi en deux séries distinctes obliques, présentant entre elles une différence angulaire. Ces deux systèmes de plis sont soulignés par leurs relations avec les venues granitiques de la région : tandis que le premier est jalonné par deux lignes parallèles d'ellipses de granités grenus, d'âge carbonifère, le dernier est suivi par une venue de granulite feuilletée, laminée, distincte (y'ç^), plus ancienne et probablement anté- silurienne. Mais l'importance du ridement général qui est venu vers la fin des temps carbonifères, redresser et rapprocher en ondes serrées toutes les dénivellations antérieures, rend plus incertaine l'observation de ces premiers phénomènes. Les venues granitiques carbonifères, alignées comme des grains de chapelet, montrent des relations topographiques évidentes avec les lignes directrices des rides ; c'est entre les synclinaux de Nozay et de Rieux, moins profonds relativement au niveau actuel de la surface, que ceux qui leur succèdent au N. et au S., que se placent les ellipses granulitiques d'Allaire et de Nozay ; comme plus au N. les ellipses granitiques de Bains à Angers coïncident avec le relèvement anticlinal de Bains. Ces considérations sur la répartition des venues granitiques de la région, suivant les lignes tectoniques, permettent de rattacher à un même phénomène, sans l'expliquer toutefois d'une façon suffisante, l'existence de la remarquable zone métamorphique (S'y^) qui embrasse EXTRAITS ET ANALYSES, — ZOOLOGIE 53 sur cette feuille les schistes cristallins, d'âge silurien, des synclinaux de Vioreau et de Teille. Remarques hydrographiques : Les eaux atmosphériques tombées sur les faîtes granulitlques perméables du Temple, ou sur les faîtes gréseux de Nozay, sourdent le long de ces lignes de partage à la rencontre des strates schisteux imperméables. 11 est un autre niveau d'eau à la base des grès armoricains de la bande de Sévérac. Le niveau d'eau le plus régulier correspond au filon de quarz du Sillon de Bretagne, qui draine tout le massif des gneiss granulitlques de Savenay. Cultures : La culture de la vigne a sa limite septentrionale suivant le Sillon de Bretagne ; au N. de celte ligne, elle ne prospère qu'en quelques points privilégiés, tels que le lambeau tertiaire de Saffré et le bassin houiller de Languin. Landes et forêts sur les schistes ; bois de pins sur les grès perméables du N. de la feuille; prairies, chanvre, roseaux, sur les alluvions de la Loire ; céréales, seigle, avoine, sarrasin, sur les gneiss et miscaschistes. Auteurs consultés : MM. Baret, Bouquet de la Grye, E. et L. Bureau, Davy, Kerviler, Lacroix, de la Noe, Vasseur. I. - ZOOLOGIE Sur un Poisson rare pour la faune française, le Tri- chiurus lepturus, Linné ; par M. Léon Vaillant. (Bull. Muséum d'hist. nat. Paris, 1897, n» 5, p. 166-167). (( Le laboratoire d'Ichtyologie a reçu de M"" Deyrolle-Guillou deux magnifiques Trichiures de l'Atlantique fTrichiurus lepturus, Linné), Poisson, comme l'a fait remarquer E. Moreau, d'une rareté excessive sur nos côtes. « Pendant de longues années l'espèce n'a été connue que des parties orientales de l'Atlantique : Rio-Janeiro, Montevideo, les Antilles ; plus tard on l'a trouvé à New-York, où il ne paraît pas être commun ; enfin Cuvier et Valenciennes en citaient un exemplaire envoyé du Sénégal par Roger; depuis, plusieurs nous sont parvenus de régions avoisinantes, entre autres un individu pris à Loango par M. le D' Vincent, en 1888, dans des fonds de 7 à 8 mètres. « En 1871, le Muséum reçut d'un M. Parents un individu, qui aurait été pris dans la Manche, mais E. Moreau le cite comme acheté sur le marché de Paris, ce qui peut faire douter de sa véritable origine. Un autre individu m'a été communiqué, sans provenance précise, il y a 54 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. quelques semaines, par M. Hector Hamon, négociant aux Halles centrales. Les exemplaires de M"" Deyrolle-Guillou viennent de Concarneau, c'est- à-dire d'une région bien déterminée ; ils sont dans un état de conserva- tion admirable. « L'espèce paraîtrait donc fréquenter habituellement nos côtes. Est-ce une simple coïncidence? Cela peut-il être attribué à l'emploi de moyens plus perfectionnés de pêche qui permettraient d'atteindre ce poisson là où l'on ne pouvait le capturer autrefois? La question serait intéressante à résoudre par des personnes en situation de l'étudier. » Observations sur une apparition de vols de Libel- lules; par M. Ch. Barrois. — Remarques de MM. Ch. Janet et René Martin (Bull. cl. séances. Soc. ento?nol. de Fr., 1896, nos 25-26). M. Ch. Barrois, professeur de géologie à la Faculté des Sciences de de Lille, a observé, au mois de septembre 1895, pendant un séjour dans le Morbihan, un fait fort intéressant de migration d'Odonates. Par une belle après-midi, eu suivant une route orientée de l'E. à l'O., sur un parcours de 12 kilomètres : de Penestin à Camoël et Feret, le iil télégraphique qui longeait la route en était garni. La distance séparant les insectes les uns des autres était en moyenne de O^ËO. Ce qui donne un total de 60 000 Libellules. Toutes appartenaient à la même espèce. L'arrivage avait lieu de tous côtés. Les insectes, une fois posés, se tenaient immobiles, le corps dans l'axe du fil, la tête tournée du côté de l'O., vers le soleil couchant. « Elles s'em- blaient, dit l'auteur, hypnotisées par le soleil réfléchi sur le fil, comme le coq par le trait de craie que l'on trace devant son bec. » M. Barrois a remarqué, qu'à partir du point où la route changeait de direction pour s'orienter N.-S., aucune Odonate n'était posée sur le fil télégraphique. Les insectes passaient au-dessus de la route sans s'arrêter, M. Ch. Janet, qui a présenté l'observation de M. Barrois, partage l'opinion de l'observateur en ce qui concerne l'attraction produite par la réflexion du soleil sur le fil télégraphique. M. René Martin, à qui l'observation de M. Barrois a été communiquée, croit devoir, étant donné la saison, la localité où l'observation a été faite, les habitudes de l'insecte, attribuer ce fait de migration à un Diplax: très probablement D. sanguinea ou striolata. (Les Diplax naissant par milliers au bord de certains étangs, émigrant ensuite à de petites distances et dans une même direction). Enfin, parce qu'en septembre, on ne voit guère voler que les Diplax, les petits Agrions ou les grandes iESchnides. E. March. EXTRAITS ET \NAX,YSES. — ZOOLOGIE OD Aiiiiélides Polychètes de Villers, recueillis par M. Dollfus; par le baron de Saint-Joseph {Feuille cl. jeunes^ natural., 1897, XX VIP année, n» 322. page 186). La liste donnée par M. de Saint-Joseph, que nous reproduisons in extenso, est une suite à l'étude de la faune villersoise que M . Adr. Dollfus a commencée en publiant le Catalogue des Mollusques testacés de cette plage normande. « suis alternoseta Saint-J os. Nephtys Hombergl Aud. et Edvv. — variegata Gr. — cœca Fabr. Lepidonotus squamatus L . — cirrosa Ehl. Nychia cirrosa Pallas Giycera convoluta Kef . Harniothoë iitipar Johnsl. Nerine cirratulusD. Dh. Lagisca extenuata Gr. Chxtoplerus variopedatus Ken . Polynoë scolopendrina Sav. Sabelleria spinulosa Lenck. Sigalion squamatum D. Ch. Lagis Koreni Ngr. Nereis diversicolor O.-F. Miilt. Nicolea venusiula Mont. — procera Ehl . Lanice conchilega Pallas Perinereis cultrifera Gr. Thelepus setosus Gfg. Platynereis Dunier un And. elEdw . Daschona bombyx Dalyell Eunereis longissima Johnst. Serpula vermicularis L. Phyllodoce grœnlandica (Evs{ . Pomatocerus triqueter L. » ' Eulalia viridi s O.-F. Mull. E. March. La Culture des mers en Europe {Piscifacture, Piscicul- ture, Ostréiculture); par Georges Roche, inspecteur général des Pêches maritimes. (1 vol. in-8^ tome 87 de la Bibliothèque scientifique inte^mationale, avec 81 gravures dans le texte, cart. à l'anglaise, 6 fr. — Félix Alcan éditeur). M. Roche n'a pas eu la prétention, en écrivant le volume que nous signalons à nos lecteurs, de donner un traité d'aquiculture, mais il a pensé, ainsi que les directeurs de la Bibliothèque scientifique interna- tionale, qu'il était intéressant, d'initier le public au fonctionnement des industries maritimes et à la technique des méthodes piscicoles et ostréi- coles. Il expose d'abord les procédés de pêches modernes et les résultats qu'ils fournissent dans les mers d'Europe, puis il passe en revue les essais et les résultats de piscifacture et de pisciculture pratiqués dans les divers pays, la reproduction des homards et des langoustes, l'ostréi- culture si développée en France que ses débouchés actuels sont devenus insuffisants. Un dernier chapitre est consacré à la culture des éponges industrielles. 56 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. II. — BOTANIQUE Le Malaxis paludosa S\v. dans le Finistère ; par M. Ch. PiCQjjENAïw {Jou7'n. de botan., XP année, n» 17., l^r sept. 1897, p. 290). Notre collègue à la Société des Sciences naturelles de l'Ouest, M. Ch. Picquenard, annonce, dans ce journal, la découverte faite par lui, le 25 août 1897, du Malaxis paludosa Sw. dans la tourbière du Yunélez. Le lendemain, 26, dans une hei'borisation faite en compagnie de M. E. Gadeceau, ce dernier trouva cette même Orchidée dans une tourbière bordant la forêt du Rusquec. Dans cette localité la plante paraissait moins abondante qu'au Yunélez. L'auteur fait observer que le Malaxis n'était signalé en Bretagne, que dans le département de la Loire-Inférieure. E. March. Sur le "Malaxis paludosa" Sw. observé à Gandelain (Orne) et sur quelques autres plantes trouvées dans les marais au pied du Mont Souprat; par M. A.-L. Letacq {Le Monde des plantes, VII, 1897, n^ 96, p. 188). L'auteur rappelle que le Malaxis paludosa fut découvert en Nor- mandie, pour la première fois, en 1835, dans les marais de la Trappe par feu Lubin-Thorel, alors phariracien à Laigle. Les visites nombreuses de botanistes reçues par cette riche localité lirent bientôt disparaître complètement la rarissime Orchidée. — M. R. Ménager fut assez heu- reux pour la retrouver dernièrement dans la forêt de Saint-Evroult, non loin de sa première localité. En 1897, le même botaniste la découvrit de nouveau dans la lande marécageuse du Fourneau, à Pré-en-Paille (Mayenne). Cette localité nouvelle est aujourd'hui classique. Dans une herborisation faite le 28 juillet 1897, dans le marécage situé près le moulin de Buhéru, en Gandelain, au pied de la série de collines formant le Mont Souprat, M. Letacq, en compagnie de MM. Hommeys, Le Sénéchal et Leboucher, découvrit le Malaxis. Cette intéressante plante avait échappée à l'auteur au cours des herborisations antérieures faites dans ce même marécage, qui lui avaient fourni quelques bonnes espèces. La découverte de M. Letacq, porte à trois le nombre des localités du Malaxis dans le département de l'Orne. E. Margh. EXTRAITS ET ANALYSES. — BOTANIQUE 57 Note sur deux plantes nouvelles pour la France. Valerianella cupulifer» Le Grand et Ophioglossum lusitanicum var. britannicum Le Grand ; par M. Ant. Le Grand (Bull. Soc. botanique de Fr., 1897, t. XLIV, p. 219-210, avec fig. dans le texte.) Des deux plantes mentionnés dans la note de l'auteur nous ne retenons que : Ophioglossum lusitannicum L., var. britannicum Le Grand. « Plante de 9 centimètres de longueur, du collet de la souche au sommet de l'épi dont la longueur est de 15 millimètres. « Limbe foliacé de la fronde stérile très rapproché du collet de la racine, largement ovale et offrant 2 centimètre 1/2 de longueur sur 1 centimètre 1/2 de largeur. « Un spécimen a été rencontré par notre collègue, M. Raphaël Ménager, avec quelques souches stériles au milieu du iMsifanicwm type, à Lanvéoc, presqu'île de Crozon, près Brest (Finistère), sur les coteaux maritimes exposés au midi, le 9 octobre 1896. « Observ. — Cette forme est bien distincte de V Ophioglossum lusita- nicum, qui présente toujours des feuilles étroitement lancéolées. Je ne la considère néanmoins que comme une variété, parcequ'il n'en a été trouvé qu'un seul pied fructifère en compagnie du type. Si elle devait être élevée au rang d'espèce elle prendrait le nom d' Ophioglossum, britannicum. » La figure jointe à la note de M. Le Grand est la reproduction zinco- graphique d'une photographie représentant la plante réduite d'un tiers. Ch. Ménier. TABLE DES MATIÈRES DU SEPTIÈME VOLUME DU BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES DE L'OUEST DE LA FRANCE 1897- Liste des Membres de la Société V Liste des Sociétés correspondantes XXIII Extraits des Procès-verbaux des séances XXXIX I. - ZOOLOGIE Bonjour, D' Samuel. — Faune lépidoptérologique de la Loire- Inférieure. Macrolépidoptères 161 Chaillou, Félix. — A propos d'une coquille non fossile disparue de la Loire-Inférieure [Bulhnus aciciila] 21 Dominique, abbé J. — Contributions à la connaissance et au Catalogue des Chrysides de la Loire-Inférieure 129 — Notes orthoptérologiques. [I. Sur le développement des ailes dans le genre Nemobiiis.—U. Parthénogenèse et parasitisme chez le Bacillus gallicm] 255 KoNow, pasteur Fr. W. — Description d'une Tenthrédinide nou- velle [Tenthredopsis Churchemllei Knw. çf ç] 145 Marchand, Ernest. — Note sur la Grémille, Àcerina cernua (L.) à propos de l'ancienneté de sa présence dans la Loire- Inférieure (pi. IV) 151 IL — BOTANIQUE Boudier. — Description de deux nouvelles espèces de Discomy- cètes du genres Lacimea (pi. III) 147 LÉVEILLÉ, Hector. — Essai sur les Centaurea du Maine 273 MÉNiER, Gh. — Sur les Ophioglosses de la Flore de l'Ouest (pi. I). 1 Picquenard, Ch. — Étude sur les formes bretonnes appartenant au groupe du Polystichum spinulosum de la Flore de l'Ouest (pi. II) 15 — Catalogue des Plantes vasculaires spontanées du département d'Ule-et-Vilaine 29 60 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. III. — GEOLOGIE ET MINERALOGIE Bureau, Louis. — Feuille de Saumur. — Rapport de M. le Direc- teur du Service de la Carte géologique détaillée de la France 11 CossMANN, Maurice. — Mollusques éocéniques de la Loire-Infé- rieure. — 3' fascicule (pi. V-XI) 297 Davy, L.-P. — Une ancienne mine d'étain entre Abbaretz et Nozay (Loire-Inférieure) 281 Extraits et Analyses I. — ZOOLOGIE Barrois, Ch. — Observations sur une apparition de Libellules. Remarques de MM. Ch. Janet et René Martin o4 Bonnemère, Lionel. — Les Perles d'Europe 23 Caziot. — Faune malocologique terrestre et fluviatile du départe- ment de la Vienne 7 Chevrel, René. — Nouvelle Note pour servir à l'histoire de Pego- myia hyoscyami Macq., parasite de la Betterave 35 CouRjAULT, J. — Sur la Blennie cagnelle fBlennius sujefianusj. 34 Delhommeau. — Sur le Cynips de la cupule du chêne et de sa Galle 22 DoLLFUs, Adrien. — Les plages delà Manche. — I. Mollusques testacés recueillis entre Bénerville et la Dives 36 DuBOSQ, D'. — Liste des Myriapodes qui n'avaient pas encore été signalés en Normandie 35 Fabre-Domergue et Biétrix. — Sur les œufs et les alevins de la Sardine dans les eaux de Concarneau 4 — Sur l'existence et le développement des œufs de la Sardine dans les eaux de Concarneau 5 Fauvel, Pierre. — Résultats d'un dragage à Saint-Vaast-la- Hougue 37 Fuhrmann, D. — NÎte faunique sur les Turbellariés rhabdocœles de la haie de Concarneau 4 Granger, Albert. — Catalogue descriptif des nids et œufs des Oiseaux de la région du Sud-Ouest (Charente-Inférieure, Gironde, Landes et Basses-Pyrénées) 33 KoNow, pasteur Fr. W. — Neue und einige bisher verkannte Arten aus der Famille der Tenthrediniden [Arrje thoracica Spin.o'j 21 Lapouge, g. de. — Caridina Desmaresti 36 Letacq, abbé A.-L. — Note sur la découverte du Lézard des souches flacerta stirpium Daud.) à Bagnoles et sur les espèces du genre Lacerta observées dans le département de l'Orne 34 TABLE DES MATIÈRES 61 Maisonneuve, p. — Expérience établissant la longue conservation de la virulence du venin des serpents • 4 Odin, a. — Recherches documentaires sur les pêches maritimes françaises. — Histoire de la pèche de la sardine en Vendée et sur les côtes les plus voisines (1610-1880) 20 RocHÉ, Georges. — La culture des mers en Europe (Piscifacture, Pisciculture, Ostréiculture) 35 Saint-Joseph, baron de. — Annélides Polychètes de Villers. recueillis par M. DoUfus ■ 35 Trouessart, D'. — Mode de distribution topographique des espè- ces qui habitent notre littoral (Entomostracés et Acariens marins) 23 Vaillant, Léon. — Remarques sur l'appareil digestif et le mode d'alimentation de la Tortue luth • . . . 5 — Sur un Poisson rare pour la faune française, le Trichiurus lepturus Linné " 53 IL — BOTANIQUE Bouvet, G. — Muscinées du département de Maine-et-Loire 26 Corbière, L. — Supplément aux Muscinées du département de la Manche 37 CovEc, Le. — Liste méthodique des champignons trouvés dans le département d'IUe-et-Vilaine et principalement dans les environs de Rennes 28 Dangeard, P.-A. — Une maladie du Peuplier dans l'ouest de la France 11 Daniel, L. — Les Champignons de la Mayenne (4' supplément). . 11 Douteau, J. — Nomenclature des plantes trouvées en Vendée depuis 1889 jusqu'à nos jours 24 Dupain. — Note sur un certain nombre d'Agaricinées récoltées dans les environs de la Mothe-Saint-Héray 28 Gentil, Ambroise. — Contribution à la Flore sarthoise 24 GoRDÉ, E. — Le Crambé maritime 24 Hy, abbé. — Indications pratiques sur les Champignons cornes- . tibles de l'Anjou 9 — Les Oronges de l'Anjou 27 Jamin, Victor. — Contributions à la Flore cryptogamique de la Sarthe, 1895-96. — Champignons 29 Lavenier. — Note sur un Champignon épiphyte 29 Le Grand, Ant. — Note sur deux plantes nouvelles pour la France: Valerianella cupulifera Le Grand et Ophioglossum lusita- nicum var. britannicum Le Grand 57 Letacq, A.-L. — Sur un fait de tératologie végétale présenté par VArenaria serpyUifolia 26 — Sur le Malaxis paludosa Sw. observé à Gandelain (Orne) et sur quelques autres plantes trouvées dans les marais au pied du Mont Souprat 56 Léveillé, Hector. — Supplément à la Flore de la Mayenne 25 62 NANTES. — BULL. SOC. SC. NAT. OUEST. — T. 7. LiGNiER, 0. — Recherches sur les fleurs prolifères du Cardamine pratensis 25 Maheu, J. — Sur quelques stations de V HymenophyUum tunhrid- gense Sni. et \'H. unilatérale Bory 8 Marichal et Pontarlier. — Mousses et Lichens des environs de la Roche-su r-Yon 38 NiEL, E. — Contributions à la Flore de Normandie 37 PiCQUENARD, Ch. — Notc sur Une inflorescence anormale observée chQz^ï Allium sphaerocephalum 26 — Additions à la Flore bryologique de Bretagne 27 — Le Malaxis paludosa Sw. , dans le Finistère 56 Sauvageau, C, — Observations générales sur la distribution des Algues dans le golfe de Gasgogne 29 IIL - GÉOLOGIE ET MINÉRALOGIE Barrois, Ch. — Le Bassin du Ménez-Belair (Gôtes-du-Nord et lUe-et-Vilaine) 12 — Notice explicative de la Feuille géologique de Saint-Nazaire. 38 Desmazières, 0. — Essai sur le préhistorique dans le départe- ment de Maine-et-Loire (Résumé historique, bibliographie, collections) 31 Gaurert, p. — Histoire naturelle de la France ; io"= partie. Minéralogie 30 CEhlert, D.-P. — f,^miic/ia5 flibe/ro/, des schistes d'Angers ... . 32 PoGTA, D' Philippe. — Parallèle entre les dépôts siluriens de la Bretagne et de la Bohême 18 IV. - DIVERS Liste des Gollarorateurs chargés des Analyses 2 Extraits des Statuts et Règlement 65 Date de publication des numéros trimestriels N* 1. 31 Mars 1897. r Partie : pp. 1 - 64, pi. MI. 2' Partie pp. 1-16 N' 2. 30 Juin » » » 65-176, pi. III-IV. » » 17-32 N" 3. 30 Sept .) ;» » 177-280, pi. » » 33-48 N» 4. 31 Dec. » » » 281-358, pi. V-XI. » » 49-66 :e}Fl:rj^i:j^ V Partie. — p. 154, lignes 30-31, aw /iew de.-qui leuravaientsignaler, lisez : qui la leur avaient signalée. — p. 156, ligne 20, au lieu de : non sur membrane, lisez : non sur la membrane. — p. 173, no 235, au lieu de: Dictyma, lisez: Dictynna, — p. 181. ijOMfe;s au genre Smerinthus : 488. Populi L.— G. partout en mai et juin. Chenille sur les peupliers, d'août à fin septembre; se chrysalide dans le courant d'octobre. — p. 186, genre Nola, avant 667. Alluula, intercalez : 662. Confusalis H.-S. — AR. Environs de Nantes : Doulon, la Contrie. En mai et juillet (S.. Bonjour). — p. 188,aM lieu de : 157. Striata L. = Graminica L., lisez : 715. Striata L. = Grammica L. — p. 234, avant le genre Catocala, intercalez : Gen. 283. Catephia 0. 1948. Alchymista Schiff. — R. Un exemplaire pris à la Ghapelle-sur-Erdre (Ollivry, in coll.) ; un autre à Sainte-Marie-de-Pornic (du Bois) ; un troisième capture aux environs de Nantes (Paré). Chenille sur le chêne. r/ X' ^u. \ t