CRT Mar e D NET AT ÇA OPERA APTE TOI TETE ES er ren nen nn en a ET 3 "C2 A — = 97 mn NT VAS DE /HERBIER BOISSIER SOUS LA DIRECTION DE GUSTAVE BEAUVERD CONSERVATEUR DE L'HERBIE R jr er Chaque Collaborateur est responsable de ses travaux. 4 SECONDE SERIE Tome EE. 1902. et Ce N° a paru le 31 décembre 1901. Prix de l’Abonnement 20 FRANGS PAR AN POUR LA SUISSE. — 25 FRANCS PAR AN POUR L'ÉTRANGER. | / Les abonnements nn reçus x L'HERBIER BOISSIER CHAMBEZY (Suisse). PARIS | RAR BERLIN PA UL KLINCKSIECK | - R. FRIEDLÆNDER & SOHN 3, rue Corneille. 14, Carlstrasse. | 1902 N BR a er | as BULLETIN DE L HERBIER Bon SECONDE SERIE SOMMAIRE DU N° 1. — JANVIER 1902. INDEX BOTANIQUE UNIVERSEL. : en : NT — Olga Kedtschenko et Boris Fedtschenko. — Dr MATERIAUX POUR LA FLORE DE LA CRIMEE....... IL — L. Blanc. — PROJET DE CARTOGRAPHIE BOTA- Sa — Franz Stephani. —_ SPRCIES HEPATICARUM (suite). _ IV. — Gustav Hegi. — DAS OBERE TOESSTAL UND DIE _ ANGRENZENDEN GEBIETE FLORISTISCH UND PFLAN- BENGEOGRAPHISCH DARGESTELLT (à suivre)... A9 à 108 + Y. — Alfred Chabert. — LA DESTRUCTION DES ROSIERS | ENSSAVOIRSL NN Ne er 109 VL. — Gustave Beauverd. — QUELQUES STATIONS NOU- | VELLES DES ALPES FRANCAISES......... ee je UE Briquet. SS BIBDIOGRSPRIE. 0 À EN 2 SOCIETE BOTANIQUE DE GENÈVE. Compte rendu de la séance du 9 décembre 1901... “ . 14 OBSERVATIONS Les auteurs des travaux insérés dans le Bulletin de l'Her bi Boissier os ont droit gratuitement à trente exemplaires en lirage à part Aucune livraison n’esi vendue séparément. où le numéro a paru. OR — BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER SECONDE SERIE N° 1. MATERIAUX POUR LA FLORE DE LA CRIMÉE PAR Mne Olga FEDTSCHENKO et M. Boris FEDTSCHENKO (Suite.) ROSACEÆ 310. Amygdalus nana L. Reg. des steppes : aux environs de Simpheropol, le 13 juin: village Saraily- Kiate, pres de Simphéropol, au commencement du mois d'avril 97, en fleurs (Tsébrikoff). 311. Prunus avium L. (= Cerasus avium Mench.) Vers. du nord : près de Tollé, le 7 juin, et entre Tollé et Katchikalène, dans la vallée de la Katcha, le 8 juin, en fruits; entre Ourkousta et Jénissala, dans un bois, près de la route (spont.), le der août; Skelia, le 31 juillet. 312. Prunus Mahaleb L. Reg. des steppes : Simpheropol (Tsebrikoff), en fl. Vers. du nord : Tiberti, le 7 juin, en fr.; dans la vallée de Katcha, entre Tolle et Katchikalene, le 27 juillet, en fr.; Skelia, le 31 juillet. 313. Prunus spinosa L. Vers. du nord : montagnes au nord de la vallée de Baidar, le 5 avril 1900, en fl. (Ars.); vallée de Katcha, entre Tollé et Katchikalène, le 27 juillet, en fr. et le 8 juin; porte de Baidar, le 27 juin; Tavel, le 13 juin, en fr. Côte merid. : Oriande, le er juillet, en fr.; Aloupka, le 5 avril 98, en fl. (Ars.); montagne de la Croix, près d’Aloupka, le 9 avril, en fl. (Ars.). Env. de Sébastopol : entre Sébastopol et Tchatal-kaïa, le 3 avril 98, en fl. (Ars.) BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n° À, 31 décembre 1901. 1 1© BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (48) 314. Pyrus communis L. Vers. du nord : entre Tollé et Katchikalène, dans la vallée de Katcha, le 8 juin ; Tavel, le 13 juin. | Côte mérid. : entre Alouchta et le monastère Kosma Démiane, le 7 juillet. 315. Pyrus elaeagrifolia Pall. Vers. du nord : dans la vallée de Katcha, entre Toll& et Katchikalene, le 8 juin, en fr.; Tiberti le 7, Tavel le 13 juin: bois entre Merdvène et Skélia, le 17 avril 1898, en fleurs (Ars.). Env. de Sébastopol : Balaklawa, le 20 juin. Côte merid. : Alouchta, le 11 juillet, en fr. 316. Pyrus Malus L. (= Malus communis Desf.). Côte mérid. : entre la porte de Baidar et Chaitane Merdvène, le 26 juin, en fr. 317. Sorbus domestica L. (= Pyrus Sorbus Gærtn.) Vers. du nord : pres de la station Tchatal-kaïa, le 25 juin, en fr.; dans la vallée de Katcha, le 26 juillet; à Tiberti, le 7 juin. Côte mérid. : entre la porte de Baïdar et Chaitane Merdvène, le 26 juin, enfr. Env. de Sebastopol : a Balaklawa, le 20 juin. 318. Sorbus Aria Crantz. (= Pyrus: Aria L.) Vers. du nord : sur les rochers, pres de la porte de Baidar, le 26 juin. Soudak et mont Altchak-kaïa, le 21 juillet, en fr. 319. Sorbus torminalis (L.) Cr. (= Pyrus Torminalis Ehrh.) Vers. du nord : Baidary, le 25 juin; entre Ourkousta et Jénissala, le 1er août. Côte merid. : entre la porte de Baidar et Chaitane Merdvène, le 26 juin, en fr. Env. de Sebastopol : Balaklawa, le 20 juin. 320. Mespilus germanica L. Côte merid. : Livadie, le 4er et Alouchta, le 11 juillet, en fr. 321. Cratægus tanacetifolia (Poir.) Pers. Côte merid, : Tchatyrdag, le 9 juillet; Laspi, le 28 juin. Env. de Sébastopol : Balaklawa, le 20 juin, jeunes fr. (49) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FEDTSCHENKO. FLORE DE LA CRIMÉE. 3 322. Cratægus melanocarpa M. B. (= Cratægus pentagyna C. Koch.) Vers. du nord : Porte de Baidar, le 26 juin, en fl. 323. Cratægus Oxyacantha L. Vers. du nord : Tiberti, le 7 juin; Tavel, le 13 juin, jeunes fr.; Taouchane- basar, le 14 juillet, fr. 324. Cotoneaster pyracantha (L.) Spach. Vers. du nord : dans la vallée de Katcha, entre Tolle et Katchikalène, le 8 juin, en fl. ; vallée de Jossafate, le 10 juin, en fl.; Tehatal-kaia, le 25 juin, en fr. ; Baidary, le 25 juin, en fl. 325. Cotoneaster vulgaris Lindl. Env. de Sébastopol : Balaklawa, le 20 juin, en fr.; monastère Saint-Georges, le 19 juin, en fr. La laila : Ai-Petri, le 2 juillet, en fr. Soudak, le 20 juillet, en fr. 326. Rosa gallica L.'! Vers. du nord : aux environs de Simphéropol et à Tavel, le 13 juin, en fl. veris. Rosa gallica L. Vers. du nord : dans la vallée de Katcha, le 8 juin. 327. Rosa canina L. du groupe,R. dumetorum Thuill. Reg, des steppes : Jardin Worontsoff à Simphéropol, le 6 juin, en fl. Côte mérid. : Alouchta, le 43 juillet, en fr. Env. de Sébastopol : entre Sébastopol et le monastère Saint-Georges, le 19 juin. du groupe R. Deseglisei Bor. Env. de Sébastopol : entre Sébastopol et Saint-Georges, le 19 juin, en il. ; Balaklawa, le 20 juin. Vers. du nord : dans la vallée de Kalcha, entre Tolle et Katchikalène, le 8 juin, en fl. 1 Nous redevons la détermination des espèces du genre Rosa à M. François Crépin, à Bruxelles. BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (50) vw du groupe R. lutetiana Lam. Reg. des steppes : jardin Worontsoff & Simpheropol, le 6 juin, en fl. Env. de Sebastopol : entre Sébastopol et Saint-Georges, le 19 juin, en fl. du groupe R. dumalis Bechst, Vers. du nord : entre Tollé et Katchikalène, dans la vallée de Katcha, le 8 juin, en fl.; vallée de Jossafate, le 10 juin, en fl., Tolle, le 6 juin, en fl. 328. Rosa tomentella Lam. var. (Espèce subordonnée du R. canina L.) Soudak, le 20 juillet, en fr. Vers. du nord : porte de Baïdar, le 27 juin. en fr.; Karassou-bachi, près de Karassou-basar, le 24 juillet, en fr. 329. Rosa ferox M. B. Vers. du nord : dans la vallée de Katcha, entre Tollé et Katchikalène, le 8 juin, en fl. ; porte de Baïdar, le 29 juir, en fr. Env. de Sébastopol : entre Sébastopol et le monastère Saint-Georges, le 19 juin, en fr. 330. veris. Rosa micrantha Sm. (= Rosa floribunda Stev.) Var. no 1, folioles glanduleuses en dessus. Reg. des steppes : Simphéropol, montagne Petrovskaïa, le 5 juin, en fl. Var. no 2, folioles glanduleuses en dessus. Vers. du nord : dans la vallée de Katcha, entre Tollé et Katchikalène, le 8 juin, en fl. An Rosa micrantha Sm. var.? folioles glanduleuses en dessous. Pédicelles lisses. e Cöte merid. : entre la porte de Baïdar et Chaïtane Merdvène, le 26 juin, en fl. 331. Rosa tomentosa Sm. var. Vers. du nord : près de la porte de Baïdar, le 27 juin, en fl. Côte mérid. : entre la porte de Baïdar et Chaïtane Merdvène, le 26 juin. 332. Rosa pimpinellifolia DC. La Iaila : Ai-Petri, le 2 juillet, en fl. ; même localité, le 18 juin 95, en fleurs (Ars.). var. spinosissima (R. spinosissima L.) Lo Iaila : Ai-Petri, le 2 juillet, en fl. (51) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FEDTSCHENKO. FLORE DE LA CRIMÉE. 5 333. Spiræa hypericifolia 1. Vers. du nord : Skélia, le 30 juillet, en fr. 334. Filipendula hexapetala Gilib. (= Spiræa filipendula L.) Vers. du nord : à Tiberti, le 7 juin, en fl. Reg. des steppes : aux environs de Simphéropol, le 13 juin, en fl. 335. Rubus cæsius |. Vers. du nord : Karassou-bachi près de Karassou-basar, le 2% juillet, en fr. et fl. 336. Rubus tomentosus Borkh. Côte mérid. : entre la porte de Baïdar et Chaïtane Merdvene, le 26 juin, en fl. Rubus tomentosus Borkh. (ou discolor W. et N.)? Vers. du nord : entre Ourkousta et Jenissala, le {er août, en fr. Côte merid.: Alouchta, le 13 juillet, en fruits. 337. Rubus discolor W. et N. Côte merid. : près d’Ali-Sarai, le 13 juin 95, en fl. (Ars.); Aloupka, le 1er juillet, en fl. 338. Geum urbanum |. > Vers. du nord : Mangoup-kale, le 29 juillet, en ir. Env. de Sebastopol : Balaklawa, le 20 juin, en fr. 339. Fragaria vesca |. Vers. du nord . vallée de Jossafate, le 10 juin, fl. et fr. : bois de hetres entre Chaitane Merdvene et Skelia, le 26 juin, fr. Côte merid. : monastère Kosma-Demiane, 7 juillet, fr. Env. de Sébastopol : Balaklawa. 20 juin. 340. Fragaria collina Ehrh. La Iaila : Ai-Petri, le 2 juillet, fl.; Tchatyrdag, le 9 juillet, fr. Côte mérid. : Aloupka, le 12 avril 1900, en fleurs et forêt au pied de la laila, le 29 avril 99, en fleurs (Arsénieff). 341. Potentilla micrantha Ramond. Côte mérid. : Ai-Petri, forêt, le 11 avril 98, en fl. (Ars.). 6 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SER.). (52) 342. Potentilla geoides M. B.! Côte merid.: entre la porte de Baidar et Chaitane Merdvene, le 26 juin, en fr. ; versant occidental de l’Aiou-dag, rochers, le 21 avril 98, en fl. (Ars.). Soudak, le 20 juillet, en fruits. La Iaila: Ai-Petri, le 2 juillet, en fr. : près de la Porte de Baïdar, le 28 juin, en fr. 343. Potentilla pilosa L. non Auct. al. Reg. des steppes : près de la station Biiouk Onlar, le 16 juin: montagne Petrovskaïa à Simphéropol, le 5 juin ; environs de Simpheropol, le 13 juin. Vers. du nord. : dans la vallée de Katcha, entre Tolle et Katchikalene, le 8 juin. Env. de Sébastopol : entre Sébastopol et le monastère Saint-Georges, le 19 juin ; Balaklawa, le 20 juin ; Inkermann, le 23 juin, en fleurs. La Iaila : Tchatyrdag, le 9 juillet. Soudak : montagne Altchak-kaïa, le 21 juillet. 344. Potentilla taurica Willd. non Zimmeter. Vers. du nord : Tiberti, le 7 juin, en fleurs. Env. de Sébastopol : cimetière Bratskoïé, le 23 juin, en fl. ; Balaklawa, le 20 juin, en fl. La Taila : près de la porte de Baïdar, le 28 juin, en fl.; Ai-Petri, le 2 juillet, en fl. ; Tchatyrdag, le 9 juillet, en fl.; Aï-Petri, le 18 juin 95, en fl. (Ars.). 345. Potentilla Pseudo-Taurica Siegfried. Vers. du nord: dans la vallée de Katcha, entre Tollé et Katchikalène, le 8 juin, en fl. Env. de Sébastopol : Balaklawa, le 20 juin, en fl. 346. Potentilla Pindicola Hausknecht ? Vers. du nord : Skélia, les 30 et 31 juillet, en fr. 347. Potentilla obscura Willd. non Auct. al. Reg. des steppes : jardin Worontsoff à Simphéropol, le 6 juin, en fl. Vers. du nord : Tiberti, le 7 juin, en fl. Env. de Sébastopol : entre Sébastopol et le monastère Saint-Georges, le 19 juin, en fl. 348. Potentilla lanuginosa Fischer. (= P. Taurica Willd. var. lanuginosa Lehm.) Env. de Sébastopol : entre Sébastopol et le monastère Saint-Georges, le 19 juin ; Balaklawa, le 20 juin, en fi. ? Nous redevons la détermination de la plupart des espèces du genre Potentilla à M. Siegfried, à Winterthur. (53) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FEDTSCHENKO. FLORE DE LA CRIMÉE. 7 349. Potentilla canescens Bess. non Auct. al. Reg. des steppes: montagne Petrovskaia à Simphéropol, le 5 juin, en fl.; près de la station Biiouk Onlar, le 16 juin, en fruits. 350. Potentilla fissidens Borbäs. Reg. des steppes : pres de la station Biiouk Onlar, le 16 juin, en fl. 351. Potentilla semiargentea Borbàs. Reg. des steppes : jardin Worontsoff à Simphéropol, le 6 juin, en fl. 352. Potentilla argentea LL. non Willdenow. Vers. du nord : Skélia, le 31 juillet, en fruits. 353. Potentilla verra L. La Taila : Ai-Petri, le 11 avril 1900, en fl. (Ars.). 394. Potentilla opaca L. La Iaila : sommet de la iaila au-dessus de lalta, le 29 avril 1899, en fleurs (Ars.) ; Tchatyrdag, le 9 juillet, en fleurs (exemplaire insuffisant, déterminé par M. Siegfried comme P. Bithynica Hornemann ?). 355. Potentilla umbrosa Stev. La Taïla : Tehatyrdag, le 9 juillet, en fleurs. 396. Potentilla subpedata C. Koch. (=P. reptans L. var. subpedata Lehmann.) Vers. du nord: Tiberti le 7 juin ; {Katcha, jardin de M. Koulakoff, le 8 juin, en fl. ; dans la vallée de Katcha, entre Tollé et Katchikalène, le 8 juin, en fl. Côte mérid. : Miskhor, le 16 juin 95, en fl. (Ars.). 397. Potentilla supina L. non Michx. Reg. des steppes : pres de la station Djankoi, le 15 juillet. 398. Agrimonia Eupatoria L. Env. de Sébastopol : entre Sébastopol et Saint-Georges, le 19 juillet, en fl.; Inkermann, le 23 juin, fl. et fr. Vers. du nord : Taouchane basar, le 14 juillet, fl. et fr. ; Skélia, le 30 juillet, fl. et fr. Côte mérid. : Miskhor, les 20 juin et 14 août 95, en fleurs (Ars.). je 2) BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (54) 359. Alchemilla vulgaris L. Côte mérid. : monastère Kosma-Démiane, le 7 juillet. La Taïla : Ai-Petri, le 18 juin 95, en fl. (Ars.). var. subsericea Koch. La Taïla : Tehatyrdag (Mile Bauer). 360. Poterium Sanguisorba L. Reg. des steppes : Simphéropol, montagne Petrovskaia, le 5 juin, en fl., et jardin Worontsoff, le 6 juin, fl. et fr. ; Biiouk Onlar, le 16 juin, en fr. Vers. du nord: Tavel, le 13 juin, en fr. Côte merid.: Aloupka, le 30 avril, en fl., et Miskhor, le 20 juin, en fr. (Ars.). LYTHRARIEÆ 361. Lythrum salicaria 1. Vers. du nord: Karassou-bachi près de Karassou-basar, le 24 juillet, en fl. Côte mérid.: Biouk-Lombate, le 5 juillet, en fl.; Miskhor, les 16 juin et 8 août, en fl. (Ars.). Env. de Sébastopol : Inkermann, le 23 juin, en fl. 362. Lythrum hyssopifolium L. Vers. du nord: Tiberti, le 9 juin, en fl. ; Skelia, le 31 juillet, fl. et fr. a Côte merid.: Laspi, le 28 juin, en fl. Env. de Sébastopol : Balaklawa, le 20 juin, fl. et fr. ONAGRARIEE 363. Epilobium angustifolium L. Vers. du nord. : Taouchane basar, le 1% juillet, en fl. et fr. 364. Epilobium hirsutum L. Vers. du nord : entre Toll& et Katchikalène dans la vallée de Katcha, le 27 juillet, fr. et dernières fl. Soudak : montagne Altchak-kaia, le 21 juillet, fl. et fr. Côte mérid. : Miskhor, le 16 juin, en fl., et le 6 août, en fr. (Ars.). (55) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FEDISCHENKO. FLORE DE LA CRIMÉE, 9 365. Epilobium parviflorum Schreb. Vers. du nord : Karassou-bachi près de Karassou-basar, le 24 juillet, fr. et fl. Côte mérid. : Miskhor, le 11 août, fl. et fr. (Ars.). 366. Epilobium montanum L. Vers. du nord: Skélia, le 31 juillet, fr. et dernières 1. Côte mérid. : bois de hêtres près du monastère Kosma-Démiane, le 7 Juillet, fl. et fr. ; même localité, le 27 juin 95, fl. et fr. (Ars.) ; Tehatyrdag, le 9 juillet, fleurs. 367. Epilobium roseum Schreb. Vers. du nord : Karassou-bachi près de Karassou-basar, le 24 juillet, fl. et fr. 368. Circæa Lutetiana L. Vers. du nord : bois de hetres entre Chaitane Merdvène et Skelia, le 26 juin, premières fl. Côte mérid.: monastère Kosma-Démiane, le 7 juillet, fl. et fr. CUCURBITACEÆ 369. Ecbalium Elaterium Rich. Côte mérid. : Alouchta, le 12 juillet, fl. et fr. 370. Bryonia dioica Jacq. Vers. du nord: Mangoup-kalé, le 29 juin ; entre le village Karalèse et Mangoup- kale, le 29 juillet, en fr. CRASSULACEÆ 371. Sedum acre \.. Reg. des steppes : Simphéropol, montagne Petrovskaïa, le 5 juin, en fr. Env. de Sébastopol : Balaklawa, le 20 juillet, en fl. Côte mérid.: entre la porte de Baïdar et Chaïtane Merdvene, le 26 juin, en fr. La Iaila: Ai-Petri, le 16 juin 95, en fl. (Ars.). 372. Sedum glaucum VW. K. (= S. hispanicum L.) Côte mérid. : entre Chaïtane Merdvène et la porte de Baïdar, le 26 juin, en fr. ; Tehatyrdag, en fl. (Mlle Bauer). 10 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SER.). (56). Env. de Sebastopol: monastere Saint-Georges, le 19 juin, fl. et fr.; Balaklawa, le 20 juin, fr. La laila : Ai-Petri, le 18 juin, en fl. (Ars.). 373. Sedum pallidum M. B. Vers. du nord : Mangoup-kale, le 29 juillet, fr. Côte merid.: entre la porte de Baidar et Chaitane Merdvène, le 26 juin, fr. Env. de Sébastopol : entre Sébastopol et Balaklawa, le 20 juin, fl. et fr. SAXIFRAGEÆ 374. Saxifraga irrigua M. B. Vers. du nord: Baïdary, le 26 juin; bois de hêtre entre Chaïtane Merd- vene et Skélia, le 26 juin; même localité, le 17 avril 98, en fl. (Ars.); monastère Kosma-Démiane, le 7 juillet. La Taïla: Ai-Petri, le 2 juillet ; même localité, le 18 juin 95, en fl. (Ars.). 375. Saxifraga tridactylites L. Env. de Sébastopol : Balaklawa, le 20 juin. La Taïla : Aï-Petri, le 2 juillet. UMBELLIFERÆ 376. Eryngium campestre L. Vers. du nord: Alma, le 6 juin; dans la vallée de Katcha, entre Tolle et Katchikalène, le 8 juin, en boutons. Côte mérid. : entre Alouchia et le monastère Kosma- Démiane, le 7 juillet, en boutons ; Laspi, le 28 juin. 377. Eryngium maritimum L. Côle mérid.: au bord de la mer à Alouchta, le 8 juillet, en fl. 378. Sanicula europæa L. Vers. du nord: dans un bois de hötres entre Chaïtane Merdvène et Skélia, le 26 juin, en fl. Côte mérid.: entre Alouchta et le monastère Kosma-Démiane, le 7 juillet, en fl. 379. Bupleurum rotundifolium L. Reg. des steppes : près de la station Biiouk Onlar, le 16 juin, en fl. TT u 2 2, 1 DU a ld PER ann EU NN nl nn aa NE PEN (57) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FEDTSCHENKO. FLORE DE LA CRIMÉE. 11 Vers. sept. : dans la vallée de Katcha près de Tiberti et de Tollé, le 7, et entre Tollé et Katchikalène, le 8 juin, en fl. Env. de Sébastopol : monastère de Saint-Georges, le 19 juin, en fl.; Balaklawa, le 20 juin, en fr. 380. Bupleurum Gerardi Jacq. Vers. du nord: Skelia, les 30 et 31 juillet, en fr. ; Mangoup-kale, le 29 juillet, jeunes fr. 381. Bupleurum affine Sadl. Vers. du nord: Skélia, les 30 et 31 juillet, fr. Soudak, montagne Altchak-kaia, le 21 juillet, jeunes fr. 382. Bupleurum baldense Host. (= B. gramineum Vill. = B. exaltatum M. B.) Vers. du nord : dans la vallée de Katcha, le 26 juillet, en fr. et entre Tollé et Katchikalène, le 27 juillet, en fl.; entre Mangoup-kalé et le village Choulia, le 29 juillet, en fl. Soudak, montagne Altchak-kaïa, le 21 juin, en fl. 383. Bupleurum falcatum L. La Taïla : Ai-Petri, le 2 juillet. 384. Trinia Henningii Hoffm. Reg. des steppes : Djankoi, le 15 juillet, en fr.: jardin Worontsoff à Sim- phéropol, le 6 juin, fl. et fr. ; aux environs de Simpheropol, le 13 juin, en fr. 385. Trinia Lessingii Rchb. fil. (= T. Kitaibelii M. B. var. £.) Reg. des steppes : pres de la station Biiouk Onlar, le 16 juin, en fr. 386. Trinia Kitaibelii M. B. Reg. des steppes : aux environs de Simphéropol, le 13 juin, en fl. Vers. dn nord : Tiberti, le 7 juin, en fl. Côte merid. : Taouchane basar, le 14 juillet, en fl. La Iaila : près de la porte de Baïdar, le 26 juin, en fr. Env. de Sebastopol : entre Sebastopol et le monastere Saint-Georges, le19 juin, en fl.; Balaklawa, le 20 juin, en fl. 387. Rumia taurica (Willd.) Hoffm. - Vers. du nord : Tiberti, le 7 juin, en fl.: dans la vallée de Katcha, le 26 juillet, fr. 12 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2€ SER.). (58) Env. de Sebastopol : Balaklawa, le 20 juin, en fr. La Iaila : porte de Baidar, le 28 juin, jeunes fr. 388. Apium graveolens L. Côte merid. : au bord d'un ruisseau, pres de Massandra, le 27 juillet, en fl. (Prof. Kaufman). 389. Pimpinella peregrina L. Côte mérid. : entre la porte de Baïdar et Chaitane Merdvène, le 26 juin, en fl.; Oriande, le 1er juillet, en fl.; Alouchta, le 13 juillet, en fl. 3%. Pimpinella Tragium Vill. Reg. des steppes : montagne Petrovskaïa à Simpheropol, le 5 juin, fl. Vers. du nord : Taxel, le 13 juin. Côte merid. : Tchatyrdag, le 9 juillet, en fl. Env. de Sébastopol : Balaklawa, le 20 juin. Soudak, sur des rochers, avec Matthiola odoratissima M. B. et au bord de la mer, le 20 juillet. 391. Carum ferulæfolium (Desf.) Boiss. (= Bunium majus M. B.) Vers. du nord : Skélia, le 30 juillet, en fr.; porte de Baidar, le 26 et 27 juin, fl.zebrtr. Côte mérid. : entre la porte de Baïdar et Chaitane Merdvene, le 26 juin, en fr. La laila : pres de la porte de Baïdar, le 28 juin. en fr. : Ai-Petri, le 2 juillet, en fr. 392. Sium lancifolium M. B. Vers. du nord : entre Stary Krym et Elbouzly, le 19 juillet, en fl.; Karassou- bachi près de Karassou-basar, le 24 juillet, fl. et jeunes fr. ; dans la vallée de Katcha, entre Tolle et Katchikalene, le 27 juillet, fl. et jeunes fr. 393. Falcaria Rivini Host. Reg. des steppes : Simphéropol (Tsebrikoff). Vers. du nord : entre Karassou-basar et Zouia, le 25 juillet, jeunes fr. Côte merid. : Alouchta, le 13 juillet, fl.; Taouchane basar, le 14 juillet, fi. 394. Chærophyllum bulbosum |. Vers. du nord : Mangoup-kalé, le 29 juillet, fr. Côte mérid. : Laspi, le 28 juin, fl. et fr. (59) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FEDTSCHENKO. FLORE DE LA CRIMÉE. 13 395. Chærophyllum temulum L. Vers. du nord : dans la vallée de Katcha, entre Tolle et Katchikalène, le 8 juin, en fr. Côte merid. : Laspi, le 28 juin, fl. ; monastère Kosma-Démiane, 7 juillet, fl. et jeunes fr. 396. Physocaulos nodosus (L.) Tausch. (— Chærophyllum nodosum Lam.) Côte merid. : entre la porte de Baïdar et Chaïtane Merdvène, le 26 juin, en fr. ; Laspi, le 28 juin, en fr.; Livadie, le 1er juillet, en fr.; Oriande, le 1er juillet. 397. Anthriscus silvestris (L.) Hoffm. Reg. des steppes : jardin Worontsoff à Simphéropol, le 6 juin, fl. et fr. Côle mérid. : monastère Kosma-Démiane, le 7 juillet, en fr. Vers. du nord : dans la vallée de Katcha, entre Tollé et Katchikalène, le 8 juin, en fr. Côte mérid. : Laspi, le 28 juin, en fr. 398. Anthriscus vulgaris Pers. Vers. du nord: vallée de Katcha, entre Tolle el Katchikalène, le 8 juin, en fr. Côte merid. : entre la porte de Baïdar et Chaïtane Merdvène, le 26 juin, en fr. 399. Anthriscus cerefolium Hoffm. var. trichosperma Schult. Vers. du nord : vallée de Katcha, entre Tollé et Katchikalène, le 8 juin, en fr.; vallée de Jossafate, le 10 juin, en fr. 400. Scandix Pecten Veneris L. Vers. du nord : Tchatal-kaïa, le 25 juin, fr. Env. de Sébastopol : monastère Saint-Georges, le 19 juin, fr. Côte mérid. : monastère Kosma-Démiane, le 7 juillet; Aloupka, le 5 avril, en fl. et Ai-Todor, le 7 avril, fl. et fr. (Ars.). var. 8. Led. Fl. Ross. II, p. 345. Env. de Sébastopol : Balaklawa, le 20 juin, en fr. ; ruines de Khersones, le _ 23 juin, en fr. Côte merid. : Aloupka, le 4er juillet, en fr. 401. Scandix pinnatifida Vent. Soudak, le 20 juillet, en fr. 14 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m® SÉR.). (60) 402. Scandix grandiflora L. (= Scandix falcata Lond.) Env. de Sebastopol : monastere de Saint-Georges, le 19; Balaklawa, le 20 juin, en fruits; steppe entre Sebastopol et Tchatal-kaïa, le 4 avril, en fl. (Ars.). 403. Coriandrum sativum L. Env. de Sebastopol : monastere de Saint-Georges, le 19 juin, fl. et fr. 40%. Bifora radians M. B. Reg. des steppes : montagne Petrovskaïa, le 5 juin, en fl.: jardin Worontsoff, le 6 et environs de Simphéropol, le 13 juin, fl. et fr. Vers. du nord : Tiberti, le 7 juin, fl. et fr.; Taouchane basar, le 14 juillet, fr. 405. Conium maculatum L. Vers. du nord : station Elbouzly, le 19 juillet, fl. et fr. Env. de Sébastopol : pres du monastère Saint-Georges, le 19 juin. fl. et fr. 406. Physospermum aquilegifolium (All.) Koch. Vers. du nord : Tiberti, le 7 juin, en fl. ; station Tchatal-kaïa, le 25 juin, en fr.; vallée de Katcha, le 26 juillet, fr.: entre Stary Krym et Elbouzly, le 19 juillet, fr.: Taouchane-basar, le 14 juillet, fr. Env. de Sébastopol : Balaklawa, le 20 juin, fl. et fr. 407. Smyrnium perfoliatum L. Vers. du nord : dans la vallée de Katcha, entre Tolléet Katchikalène, le 8 juin, eu fr. Côte mérid. : entre la porte de Baïdar et Chaïtane Merdvène, le 26 juin, en fr.; Laspi, le 28 juin, en fr. 408. Hippomarathrum crispum (Pers.) Koch. Vers. du nord : Skélia, le 31 juillet. 109. Oenanthe pimpinelloides L. Côte merid. : entre le village Chouma et Taouchane-basar, le 14 juillet, fl. et fr. 410. Seseli gummiferum Pall. Env. de Sébastopol : Balaklawa, le 20 juin, en boutons. Côte mérid. : Oriande, le {er juillet, en fl. Soudak, le 20 juillet, en fl. (61) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FEDTSCHENKO. FLORE DE LA CRIMÉE. 19 144. Seseli dichotomum Pall. Vers. du nord : dans la vallée de Katcha, le 26 et Skelia, le 30 juillet, en fl. Côte merid. : entre la porte de Baidar et Chaitane Merdvène, le 26 juin, en boutons. 442. Foeniculum officinale All. Reg. des steppes : entre Zouia et Simpheropol, le 25, et entre Théodosie et Stary-Krym, le 19 juillet, en fl. 413. Crithmum maritimum L. Côte merid.: au bord de la mer à Aloupka, le 1er juillet. 414. Siler trilobum (L.) Scop. Reg. des steppes : aux environs de Simphéropol, le 13 juin. Vers. du nord : Tavel, bois de hêtres, le 13 juin, fl. et jeunes fr. Côte mérid. : Oriande, le 4er juillet, fr. s 145. Ferula caspica M. B. Reg. des steppes : pres de la station Sivache, le 4 juin, en fl. 416. Ferulago galbanifera Koch. (= Ferula Ferulago L.) Reg. des steppes : aux environs de Simpheropol, le 13 juin, en fl. 417. Peucedanum Alsaticum L. Vers. du nord : Taouchane basar, le 14 juillet, en fl. 418. Tordylium maximum L. Vers. du nord : Mangoup-kalé, le 29 juillet, jeunes fr. Sébastopol, cimetière Bratskoïé, le 23 juin, fl. et jeunes fr. Côte mérid. : Massandra, le 3 juillet, fr. 419. Heracleum villosum Fisch. Côte merid.: entre la porte de Baïdar et Chaïtane Merdvène, le 26 juin, fr. 4120. Heracleum sibiricum L. Vers. du nord : près de la porte de Baidar, le 27 juin, fl. et jeunes fr. 421. Pastinaca sativa L. Vers. du nord: dans la vallée de Katcha, entre Tolle et Katchikalène, le 27 juillet, fl. et fr. 16 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SER.). (62) Côte mérid. : Taouchane basar, le 14 juillet, fl. ; monastère Kosma-Démiane, le 7 juillet, fr. 422. Laserpitium hispidum M. B. Côte mérid. : Mohabi, le 12 août, en fl. (Prof. Kaufman) ; entre la porte de Baïdar et Kikinéis, le 29 juin, en fl. ; Chaïtane Merdvène, le 26 juin, en bou- tons ; Alouchta, le 11 juillet, en fl. et fr. Vers. du nord : Taouchane basar, le 14 juillet, fl. et jeunes fr. 123. Orlaya platycarpos Koch. Côte mérid. : entre la porte de Baïdar et Chaïtane Merdvene, le 26 juin, fr. La Taïla : près de la porte de Baidar, le 28 juin, fr. 42%. Daucus pulcherrimus (Willd.) Koch. Soudak, au bord de la mer, le 20 juillet, en fr. 4925. Daucus Carota L. Reg. des steppes : entre Karassou-basar et Zouia et entre Zouia et Simphé- ropol, le 25 juillet, en fl. Vers. du nord : Katcha, jardin de M. Koulakoff, le 27 juillet, fl. et fr. ; dans la vallée de Katcha, entre Toll& et Katchikalène, le 28 juillet, en fl. Côte merid.: entre la porte de Baïdar et Chaitane Merdvène, le 26 juin, en fl. ; Alouchta, le 8 juillet, en fl. 426. Torilis Anthriscus (L.) Gærtn. (= Caucalis Anthriscus Scop.) Vers. du nord: dans la vallée de Katcha, entre Tolle et Katchikalène, le 27 juillet, en fr. 4127. Torilis infesta (L.) Hoffm. (= Torilis helvetica Gmel.) Vers. du nord: porte de Baïdar, le 26 juin, fr. ; Karassou-bachi près de Karassou-basar, le 2% juillet, fl. et fr. ; entre les stations Saly et Elbouzly, le 19 juillet, fl. et fr. ; Skélia, le 30 juillet, fr. Sebastopol, boulevard historique, le 18 juin, fl.; Balaklawa, le 20 juin, fl. et fr. ; monastère Saint-Georges, le 19 juin, fl. Côte mérid. : Aloupka, le 4er juillet, fl. et fr. ; Alouchta, le 13 juillet, fr. ; entre la porte de Baïdar et Chaïtane Merdvene, le 26 juin, fr. ; Miskhor, le 20 juin 95, fl. et fr. 428. Torilis heterophylla Guss. Côte mérid. : Oriande, le 4er juillet, fr. (63) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FEDTSCHENKO. FLORE DE LA CRIMEE. 17 >» 429. Torilis nodosa (L.) Gertn. Côte merid.: entre la porte de Baidar et Chaitane Merdvene, le 26 juin, en fr. 430. Caucalis daucoides L. Reg. des steppes : montagne Petrovskaia à Simpheropol, le 5 juin, fl. et fr. Env. de Sebastopol: entre Sébastopol et le monastère Saint-Georges, le 19 juin, en fr. ; Balaklawa, le 20 juin, fr. Vers. du nord : Tiberti, le 7 juin, en fr.; dans la vallée de Katcha, entre Tollé et Katchikalène, le 8 juin, en fr. ; Taouchane basar, le 1% juillet, en fr. 131. Caucalis leptophylla L. (C. xanthotricha Stev.) Env. de Sébastopol : Balaklawa, le 20 juin. 432. Turgenia latifolia (L.) Hoffm. Vers. du nord: près de la station Alma, le 6 juin, fr.; dans la vallée de Katcha pres de Tolle, le 7 juin, fr. ; Tiberti, le 7 juin, fr. Env. de Sébastopol : Balaklawa, le 20 juin, fr. Côte mérid.: entre Alouchta et le monastère Kosma-Démiane, le 7 juillet, fl. et fr. ARALIACEÆ 133. Hedera Helix L. Vers. du nord: dans la vallée de Katcha, entre Tollé et Katchikalène, le 8 juin ; Karassou-bachi près de Karassou-basar, le 24 juillet. Env. de Sebastopol : monastère Saint-Georges, le 19 juin. Côte mérid. : Oriande, le 1°r juillet. 434. Cornus mas L. (Boiss. Fl. Or. II, p. 1092). (Cornus mascula L. (Led. Fl. Ross II, p. 378.) Vers. du nord : vallée de Jossafate, le 10 juin ; porte de Baidar, le 27 juin, fr. ; Mangoup-kale, le 29 juillet, fr. ; près de la station Tchatal-kaïa, le 5 avril, en fl. (Ars.) : porte de Baidar, le 4 avril, fl. (Ars.). Côte mérid. : Miskhor, le 5, Aloupka, les 5 et 12 avril, en fl. (Ars.). 435. Cornus australis C. A. M. Reg. des steppes : jardin Worontsoff à Simphéropol, le 6 juin, fl. Vers. du nord: Tiberti, le 7 juin, fl. ; vallée de Katcha, entre Tolle et Katchi- BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n° 1, 34 décembre 1901. 2 18 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SER.). (64) kalène, le 27 juillet, fr. ; Tavel, le 13 juin, fl.; entre Ourkousta et Jenissala, le 1er août, fr. ; près de la porte de Baidar, le 27 juin, fl. : près de Tolle, le 7 juin. Côte mérid. : cataracte Outchane-sou, le 2 juillet. CAPRIFOLIACEÆ 436. Sambucus Ebulus L. Vers. du nord : dans la vallée de Katcha, entre Tolle et Katchikalene, le 8 juin, en boutons. Côte mérid. : Gourzouf, en fl. (Mlle Bauer) ; entre la porte de Baïdar et Chai- tane Merdvène, le 26 juin, en fl. ; monastère Kosma-Demiane, le 7 juillet, en fl. 437. Viburnum Opulus L. Vers. du nord. : Karassou-bachi près de Karassou-basar, le 24 juillet, en fr. 438. Viburnum Lantana L. Vers. du nord: Tiberti, le 7 juillet, fr. ; vallée de Katcha, le 26 juillet, fr.; Skelia, le 31 juillet, fr. RUBIACEE 439. Sherardia arvensis L. Env. de Sebastopol : Balaklawa, le 20 juillet, fr. Côte mérid. : Miskhor, le 16 juin, en fl. (Ars.). 440. Crucianella latifolia L. Côte mérid. : Oriande, le 4er juillet. 441. Crucianeila angustifolia L. Vers. du nord. : Skelia, le 30 juillet. La laila : près de la porte de Baidar, le 28 juin. Côle mérid. : Alouchta, le 13 juillet. Env. de Sébastopol : Balaklawa, le 20 juin. 442. Asperula arvensis L. Reg. des steppes : montagne Petrovskaïa à Simphéropol, le 5 juin, fl. Vers. du nord: Tiberti, les 7 et 9 juin, en fl. en fr. Côte mérid. : entre la porte de Baïdar et Chaitane Merdvène, le 26 juin, fr. aid (65) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FEDTSCHENKO. FLORE DE LA CRIMÉE. 19 443. Asperula cynanchica L. Reg. des steppes : aux environs de Simphéropol, le 13 juin, fl., et jardin Worontsoff, à Simphéropol, le 6 juin. Vers. du nord: Tiberti, les 7 et 9 juin, fl. : dans la vallée de Katcha, le 26 juillet, fl. ; entre Tollé et Katchikalène, le 8 juin ; Tavel, le 13 juin, fl. ; Mangoup-kalé, le 29 juillet, fl. ; entre Mangoup-kalé et le village Choulia, le 29 juillet; Skelia, le 30 juillet, fr. ; Tehoufoute-kale, le 10 juin ; entre Stary Krym et Elbouzly. le 19 juillet, fr. Env. de Sébastopol : Inkermann, le 23 juin, fl. Côte merid. : Oriande, le Ler juillet, fl.; Ai-Todor, le 13 juin, en fl. (Ars.). var. supina (M. B.). Crimée : 1865 (Bertoldi). Reg. des steppes : montagne Petrovskaïa à Simphéropol, le 5 juin. Côte mérid. : Chaitane Merdvène, le 26 juin ; Tchatyrdag, le 9 juillet, en fl. La Jaila : Ai-Petri, le 2 juillet, en fl. : même localité, le 18 juin, en fl. (Ars.). k4h. Asperula Taurica Pacz. Côte mérid.: sur les rochers près de la cataracte Outchane-sou, le 2 juillet, en fl. 445. Asperula odorata L. Vers. du nord : Mangoup-kalé, le 29 juillet, fr. ; bois de hötres entre Chaïtane Merdvène et Skélia, le 26 juin. Côte merid. : monastère Kosma-Demiane, le 7 juillet, fr. ; Aï-Petri, le 18 juin, en fl. (Ars.). 446. Asperula galioides M. B. (= A. glauca Bess.) Reg. des steppes: aux environs de Simpheropol, le 13 juin, en fl. Env. de Sebastopol: monastère Saint-Georges, le 19 juin, en fi. La Iaila : pres de la porte de Baidar, le 28 juin, fl. Entre Soudak et Nowy Swète, le 22 juillet, fr. Côte mérid. : Ai-Todor, le 13 juin, en fi. (Ars.). 447. Asperula humifusa M. B. var. conferta C. Koch. Reg. des steppes : montagne Petrovskaïa à Simphéropol, les 5 et 15 juin, en fl. ; station Biiouk Onlar, le 16 juin, en fl. Vers. du nord: Tiberti, le 9 juin, fl. ; Mangoup-kalé, le 29 juillet, fl. Côte mérid. : monastère Kosma-Demiane, le 7 juillet, fl. 20 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (22e SÉR.). (66) 448. Galium rubioides L. Vers. du nord : Tiberti, le 7 juin, fl. ; Mangoup-kalé, le 29 juillet, fr. 449. Galium Mollugo L. Reg. des steppes : montagne Petrovskaïa à Simpheropol, le 5 juin, en fl. Vers. du nord : Tiberti, le 7 juin, fl. ; bois de hetres entre Chaïtane Merdvène ei Skélia, le 26 juin, fr. Env. de Sébastopol: monastère Saint-Georges, 19 juin, fl. ; Balaklawa, 20 juin, fr. ; Inkermann, 23 juin, fr. Côte mérid. : Tchatyrdag (Mlle Bauer). La Iaila : pres de la porte de Baidar, le 28 juin, fl. ; Ai-Petri, 2 juillet, fl. 450. Galium elongatum Pres]. = G. palustre L. b. elongatum Rchb., tab. 144 — G. saturejifolium Trevir. Led. Fl. Ross. IT, p. 409.) Env. de Sebastopol : Inkermann, le 23 juin, fl. Vers. du nord : Taouchane basar, le 14 juillet, fr. 451. Galium verticillatum Danth. Env. de Sebastopol: Balaklawa, le 20 juin, fr. ; Inkermann, le 23 juin. 452. Galium verum L. «. leiocarpum Led. Vers. du nord. : Taouchane basar, le 14 juillet, fl. et fr. La Iaila : porte de Baidar, le 28 juin, fl. ?. lasiocarpum Led. (= Galium ruthenicum M. B.) Vers. du nord. : Ak-kaia près de Karassou-basar, le 24 juillet. Env. de Sébastopol : monastère Saint-Georges, le 19 juin, fl. Côte mérid. : Ai-Todor, le 13 juin, en fl. (Ars.). 453. Galium tricorne With. Vers. du nord: Tiberti, le 7 juin, en fr. ; entre Tolle et Katchikalene, dans la vallée de Katcha, le 8 juin, en fr. 154. Galium Aparine L. Reg. des steppes : montagne Petrovskaia à Simphéropol, le 5 juin; jardin Worontsoff, le 6 juin, fr. (67) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FEDTSCHENKO. FLORE DE LA CHIMÉE. 21 Vers. du nord : Tiberli, le 9 juin, fl.; près de la porte de Baidar, le 26 juin, fr. Env. de Sébastopol : monastère de Saint-Georges, le 19, et Balaklawa, le 20 juin, en fr. La Taila : près de la porte de Baïdar, le 28 juin, en fr. Côte mérid. : monastère Kosma-Démiane, le 7 juillet, fr. 455. Galium tenuissimum M. B. Reg. des steppes : près de la station Biiouk Onlar, le 16 juin, fl. Vers. du nord : Skélia, le 30 juillet, fr. La Taila : près de la porte de Baïdar, le 28 juin, fr. 456. Galium coronatum Sibth. et Sm. (= G. tauricum R. et Sch.) Reg. des steppes : montagne Petrovskaïa à Simpheropol, les 5 et 15 juin, dernières fleurs et fruits mûrs ; Simphéropol, en fleurs (Tsebrikoff). Vers. du nord. : montagnes Mekkensi, le 17 juin ; Mangoup-kalé, le 12 avril, en fl. (Ars.) ; vallée de Baidar, le 17 avril, en fl. (Ars.). Côte mérid. : Tchatyrdag, le 9 juillet: Aoutka et Mohabi (Prof. Kaufman) ; Aloupka, les 10-20 et montagne de la Croix, le 26 avril, en fl. (Ars.) ; montagne Kochka près de Siméis, le 17, Ai-Todor, le 7, et versant méridional de l’Aïou- dag, le 21 avril, en fleurs (Arsénieff). La Taïla : Ai-Petri, le 2 juillet, en fleurs. Env. de Sebastopol : Inkermann, le A avril. en fl. (Ars.). 457. Galium pedemontanum All. Crimée, le 20 mai 1843 (anonyme) VALERIANEÆ 158. Valerianella echinata DC.! Env. de Sébastopol : entre Sébastopol et Balaklawa, sur une pente pierreuse, le 49 juin, fr. 459. Valerianella Morisoni Spreng. var. lasiocarpa Boiss. (= Fedia dasycarpa Stev.) La Iaila: près de la porte de Baidar, le 28 juin, fr. 1 Nous sommes redevables de la détermination des espèces du genre Fale- rianella à M. Lipsky, à Saint-Pétersbourg. Lo LR? BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SER.). (68) 460. Valerianella turgida (Stev.) Betcke. Vers. du nord : Tiberti, le 7 juin, en fruits. Valerianella turgida (Stev.) petite forme. Côte mérid. : Aloupka, les 15-20 avril 1897, en fl. (Arsenieff). 461. Valerianella Bessarabica Lipsky. (= V. auricula DC, v. Bessarabica Schmalh.) La laila : près de la porte de Baïdar, le 28 juin, fr. 162. Valerianella pumila (Willd.) DC. (= Fedia tridentala Stev.) Reg. des steppes : pres de la station Biiouk Onlar, le 16 juin, fr. Vers. du nord : dans la vallée de Katcha, entre Tolle et Katchikalene, le 8 juin, fr. "63. Valerianella coronata (W.) DC. Reg. des steppes : station Biiouk Onlar, le 16 juin, en fr. (forme typique et forme intermédiaire entre cette espèce et V. lasiocarpa et très proche de la variété 8. intermedia Lipsky). Vers. du nord : Tiberti, le 7 juin, fr. ; dans la vallée de Katcha, entre Tolle et Katchikalène, le 8 juin, fr. Env. de Sébastopol : Balaklawa, le 20 juin, fr. La laila : près de la porte de Baïdar, le 28 juin, fr. et fl. DIPSACEÆ 164. Dipsacus silvestris L. Env. de Sébastopol : Inkermann, le 23 juin, en boutons. Côle mérid. : entre Alouchta et Taouchane basar, le 14 juillet, en boutons. 465. Dipsacus laciniatus L. Vers. du nord : entre Stary Krym et Elbouzly, le 19 juillet, en fl. ; Skélia, le 31 juillet, en fl.; Karassou-bachi, près de Karassou-basar, le 24 juillet, en fl. 466. Cephalaria transylvanica (L.) Schrad. Reg. des steppes : Entre Karassou-basar et Zouia, le 25 juillet, en fleurs. Côte mérid. : entre la porte de Baïdar et Chaitane Merdvene, le 26 juin, en boutons ; Alouchta, le 13 juillet, en boutons. gi it as NO ww (69) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FEDTSCHENKO. FLORE DE LA CRIMÉE, 2% :67. Cephalaria uralensis (Murr.) Röm. et Sch. pP (= Cephalaria centauroides Coult.) Crimée, en fl. (Bertoldi). Vers. du nord : dans la vallée de Katcha, le 26 juillet, fl. Côte mérid. : entre la porte de Baïdar et Chaïtane Merdvène, le 26 juin, bou- tons; Gourzouf, en fleurs (Mlle Bauer). Soudak, montagne Altchak kaia, le 21 juillet, en fl. 468. Knautia arvensis (L.) Coult. Reg. des steppes : entre Zouia et Simpheropol, le 25 juillet, fl. Vers. du nord : Tavel, le 13 juillet, fl. 469. Scabiosa columbaria L. Reg. des steppes : entre Zouia et Simpheropol, le 25 juillet, fl. et fr. Vers. du nord : Tiberti, le 41 juin. boutons; vallée de Katcha, le 26 juillet, fl. et fr.; Tavel, le 13 juin, fl. ; Skelia, le 34 juillet, fl. et fr. Env. de Sebastopol : Inkermann, le 23 juin, fl. Côte merid. : Laspi, le 28 juin, fl.: Tchatyrdag, en fl. (Mlle Bauer). 470. Scabiosa ucranica L. Vers. du nord : Tiberti, le 7 juin, en fl. et le Aer août, en fr.; Taouchane basar, le 14 juillet, fl. Env. de Sebastopol : monastère Saint-Georges, le 19 juin, fl. Soudak, le 20 juillet, fl. et fr. 471. Scabiosa micrantha Desf. Reg. des steppes : Biiouk Onlar, le 16 juin, fr. Vers. du nord : Tiberti, le 7 juin, fl. et fr.; dans la vallée de Katcha, entre Tolle et Katchikalène, le 8 juin, fl. et fr.; Skelia, le 31 juillet, fr. 472. Pterocephalus plumosus (L.) Coult. Vers. du nord : Skelia, le 30 juillet, il. et fr. Env. de Sebastopol : monastere Saint-Georges, le 19 juin; Balaklawa, le 20 juin, fl. et fr. Côte mérid. : entre la porte de Baïdar et Chaïtane Merdvène, le 26 juin> fl. et fr. 1© = PROJETS DE CARTOGRAPHIE BOTANIQUE PAR L. BLANC Le Congrès international de Botanique de 1900 a mis à l'étude, entre autres questions, celle de la cartographie appliquée à la Géographie botanique. Nous croyons répondre aux vœux du Congrès en engageant la discussion sur ce point spécial. On n’a plus à démontrer l’importance des procédés graphiques. Leur but est d'exprimer, sous la forme la plus simple et la plus condensee, ce qu’il importe avant tout de connaître; leurs avantages immédiats sont de révéler aussitôt les lacunes, et de donner des choses une notion plus exacte et plus rapide que les meilleurs développements. La critique des botanistes a rarement porté sur les questions de cartographie. Il devait en être ainsi : une science ne peut adopter des moyens d'expression exacte, que lorsqu'elle est devenue précise. La Géographie botanique est parvenue à ce point: ses progrès rapides ont rendu nécessaire une entente, dont l'importance n’a pas échappé au Congrès de 1900. Il convient, pour que les remarquables travaux déjà publiés portent leurs fruits, que les phytogéographes aient une méthode éprouvée: leurs efforts individuels convergeront sûrement ainsi vers le but commun. I semble à première vue que l’on doive dresser une carte botanique du globe, comme on a dressé des cartes géologiques. Les faits géolo- giques intéressant la surface du globe, peuvent être représentés sur une carte, à une échelle d’autant plus grande que l’on prétend y introduire plus de détails. Il n’en est pas de même en géographie botanique. En sa qualité de science biologique, elle reconnaît dès ses débuts, la nécessité de considérer la végétation du globe sous des aspects mul- tiples; (2) L. BLANC. PROJETS DE CARTOGRAPHIE BOTANIQUE. 25 1° Au point de vue systématique : la distribution géographique d’une famille, d’un genre, d’une espèce, nous renseigne sur les migrations antérieures et actuelles des groupes naturels : 2° Au point de vue géographique, c’est-à-dire dans les rapports généraux de la végétation avec la surface du globe: 3° Au point de vue biologique, c’est-à-dire dans les rapports de la végétation avec le milieu très varié qui constitue des stations multiples. Ces trois points de vue se complètent, et sont aussi nécessaires pour nous faire connaître la végétation, que les trois dimensions d’un corps le sont pour nous renseigner sur sa forme exacte. Le premier jettera sûrement de la lumière sur l’histoire du dévelop- pement des flores. Le second conduit à diviser la surface de la terre en Régions et en groupes géographiques de moindre étendue, caractérisés par des conditions climatériques définies, en rapport avec la latitude, lorographie, ete... On dit région méditerranéenne, région des steppes, région glaciale, domaine atlantique, domaine des îles tyrrhéniennes, ete. Ces groupes sont le plus souvent aisément définis, sans excepter les divisions extrêmes, témoins ces territoires naturels dont le bon sens vulgaire a si bien discerné l’unité, qu'il les a distingués sous le nom de pays. Le troisième enfin permet d'établir des relations entre les végétaux et les conditions du milieu où ils vivent, de connaître les associatıons qu'il forment entre eux. On dira par exemple groupes d'associations de végétaux halophiles, hydrophiles, etc... On commence à peine à les connaître, et la distribution géographique de ces grou- pements d'espèces unies par un lien biologique, contribuera beaucoup à nous dévoiler leurs secrets. L'expression géographique de trois lordres de faits si différents ne saurait être superposée sous peine de confusion. Ce n’est donc pas d’une carte botanique du globe, c’est de trois sortes de cartes qu'il s’agit. Tout effort tendant à superposer des données aussi diverses ne saurait amener que de la confusion. La distribution géographique des familles, des genres. des espèces, a peu de rapports avec la division du globe en régions naturelles, et les associations elles-mêmes sont composées de plantes étrangères les unes aux autres au point de vue systématique. La nécessité de cartes spé- ciales à la distribution géographique des familles est donc évidente. Quant aux régions et aux associations, il est impossible d'en super- poser l’expression graphique pour les raisons que voici. A chaque station Correspond une association différente; un rocher, ou une mare, 26 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2 SER.). (3) ou une elairière au milieu d’une forêt, un torrent qui la traverse, représentent à eux seuls tout le domaine d’une association: la forêt elle-même où les premiers sont des accidents de détail, en représente une autre. Les stations peuvent donc être nombreuses sur un territoire restreint. D'autre part les mêmes groupes d’associations peuvent être représentés dans des régions naturelles différentes. Dans son projet de nomenclature phytogéographique ' M. Flahault cite comme groupe d'associations tropophiles : celles du hêtre, du chêne pédonculé et les futaies mélangées de nos plaines: comme groupe d’associations d'arbres résineux à feuilles persistantes, celles du Pin maritime, du Pin d’Alep, du Pin Sylvestre, du Pin Cembro, de l’Epicea, du Sapin ; comme groupe d’as- sociations d'arbres et arbrisseaux à feuilles persistantes, les associations des garigues, des maquis, etc... Or, on trouve des arbres résineux à feuille persistante depuis le bord de la mer jusqu'à la haute montagne, et depuis les régions chaudes jusqu'aux regions boréales froides. Les arbres et arbrisseaux buissonnants sont représentés à la fois dans nos garigues et à la limite de la végétation forestière dans les montagnes. La région méditerranéenne possède des associations d'arbres résineux à feuilles persistantes, comme la région forestière de l'Europe occiden- tale et comme la zone subalpine, et des xérophiles non résineux, comme les régions chaudes. Il ya done, dans une même région, des associations n’appartenant pas au même groupe. Cela est bien plus vrai encore pour les Hydrophytes qui sont distribuées très largement dans toutes les régions du globe. Il paraît inutile de multiplier les exemples. Nous pensons done qu’on ne doit pas hésiter à représenter séparément la distribution géogra- phique des familles, les groupes d’associations et les régions. La elarte est indispensable en cartographie ; il ne faut pas prétendre figurer trop de choses à la fois, si l’on ne veut faire perdre aux procédés graphiques tous leurs avantages; le défaut de simplicité est souvent un obstacle au progrès de nos connaissances. Il est possible de tourner cet obstacle à la condition d'opérer avec méthode, de classer les difficultés suivant leur: importance et de les étudier successivement, mais ici une question préalable se présente. SYSTÈMES DE PROJECTION CARTOGRAPHIQUE La première préoccupation d’un cartographe doit être de choisir une 1 Ch. Flahault, Projet de nomenclature phylogéographique, Compte rendu des Actes du Congrès international de botanique, p. 427-450 (1900). PAT TON a #2 dite. es ns ile de à à) PRE 1 4 Ka aa 4 BE (4) L. BLANC, PROIETS DE CARTOGRAPHIE BOTANIQUE. 27 échelle et un système de projection qui répondent aux exigences aux- quelles on veut satisfaire. Ces exigences sont de plusieurs sortes. Toute carte doit être maniable, et doit donner une impression exacte et claire des objets à représenter. La premiere condition dépend de l'échelle; les deux autres seront remplies grâce à l'emploi d’un système de projection, et d’une gamme de couleurs appropriées aux besoins de la géographie botanique. Le système de projection intéressant au même degré les trois sortes de cartes dont nous avons parlé, nous devons dès à présent arrêter notre choix parmi ceux qui sont à la disposition des géographes. Bien qu'il ne soit pas possible de développer une sphère sur un plan sans la déformer, on peut se maintenir dans des limites telles que la figure de la terre sur ce plan soit aussi peu altérée que possible. Il importe surtout aux botanistes que les surfaces relatives soient con- servées, que l'importance superficielle de tel ou tel groupe d’asso- elations ne soit pas amoindrie par celle d’un autre groupe, que l’aire d’une famille, que la surface d’une région soient comparables en tous les points du globe. D'autre part il faut choisir un système de projection différent, suivant que l’on veut représenter la terre entière ou l’une de ses parties. Chacun a ses avantages, et aussi ses inconvénients; l’un respecte les surfaces, l’autre la forme, aucun n’est parfait. Les plus employés pour représenter les deux hémisphères sont la pro- jection stéréographique, la projection de Mercator et les projections zénithales. M. Germain, dans son Traité des Projections, après avoir discuté les avantages de chacun, arrive à cette conclusion que ' les projections zenithales « se prêtent mieux que toutes les autres à la « représentation de la surface entière du globe. » Les altérations d’angles de distances ou de surfaces y sont bien moindres que dans la projection stéréographique, puisque * « les surfaces élémentaires de la « carte et de la sphère sont entre elles dans le rapport de 1,57 à 1, au « lieu de 4 à 1, sur la circonférence de l’hémisphère, » c’est-à-dire à l'endroit le plus déformé. La projection stéréographique est souvent employée dans les atlas pour représenter la sphère; la projection de Mercator, qui altère bien plus la forme, l’est aussi, même en géographie botanique ; c’est elle qui nous montre les régions florales du nord de J’Amérique occupant une surface trois fois plus grande que les régions 1 Germain, Traité des Projections des cartes geogr., p. 171. AOC ci... p. 226: 28 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (20€ SÉR.). 5) tropicales, alors qu'en réalité elles sont à peu pres équivalentes. En écartant ce système de projection, nous verrons les régions circum- polaires, les moins intéressantes à cause de l’uniformité des conditions climatériques, réduites à leur juste valeur par rapport aux régions chaudes et tempérées. Il suffit (nous en avons fait l'essai) de repré- senter les mêmes faits sur un planisphère de Mercator et sur une carte dressée dans le système zénithal, pour juger immédiatement de la supé- riorité de ce dernier comme moyen d'appliquer la géographie à la botanique. Pour ces raisons le système de projection zénithale équi- valente de Lambert nous semble remplir les conditions exigées pour une carte botanique du monde entier. I. Distribution géographique des familles, genres... La cartographie appliquée à la systématique, tel est le premier point de vue auquel nous nous sommes placé. La question de méthode a été traitée ailleurs ' et si nous y revenons, c’est parce qu'elle a sa place marquée dans un exposé des procédés cartographiques. Nous avons seulement à faire ressortir que la méthode à suivre diffère de celle que nous développons plus loin, en ce que le besoin de synthèse est plus impérieux. Les éléments de la distribution géographique sont ici les espèces, ailleurs ce sont les régions ou les associations. Les espèces sont très nombreuses parfois dans une famille, mais quel que soit leur nombre, les difficultés matérielles d'expression sont les mêmes. D’autre part il est intéressant de figurer à la même échelle l’aire de toutes les familles, de facon à rendre possible la comparaison de leurs aires. Il en résulte qu'une échelle petite, le ‘/s0 000 000, suffit pour représenter l’aire de n’im- porte quel groupe systématique: nous verrons qu'il en est autrement pour les associations. Nous n’insistons pas sur le système de projection, mais on com- prendra l’avantage de figurer le monde entier sur chacune des cartes, pour que la surface occupée par le groupe d’espèces considéré et son importance relative soient immédiatement visibles. Une gamme de couleurs permet en outre d'exprimer la densité de la population en espèces. Tout cela est réalisable par des moyens simples: les appli- 1J,. Blanc, Les procédés graphiques appliqués à la géographie botanique. Bull. Soc. bot., Fr. t. XLIV, p. 33 (1897). (6) L. BLANC. PROJETS DE CARTOGRAPHIE BOTANIQUE. 29 cations que nous en avons faites ' nous donnent toute certitude à cet égard. Il. Cartographie des régions. Depuis le commencement du siècle, la division du globe en régions de végétation a été l’objet de recherches attentives. Les essais carto- graphiques ont été timides au début, et il faut arriver jusqu’en 1872 pour voir appliquer par Grisebach à la surface entière du globe des notions laborieusement acquises. 1° Echelle des longueurs. Or la première question qui se pose est de savoir à quelle échelle on doit représenter les régions; les travaux déjà publiés nous donneront à cet égard des indications précises. La feuille 48 de l’atlas physique de Berghaus est au ‘/s0 000 000; c’est une carte d'ensemble, M. Drude l’a fait suivre d’un certain nombre d’autres à une échelle double. L’esquisse de la distribution géographique des végétaux en France ? de M. Ch. Flahault est au ‘/s 000 000. On a pu y indiquer les régions avec leurs subdivisions, domaines, secteurs et districts. Pour qu’une carte des régions soit plus qu’une carte d’ensemble sans cesser d’être maniable, pour que l’on puisse, sans nuire à la clarté, y introduire plus de détails, pour ne pas tomber dans l’excès contraire et n’avoir pas une carte trop grande eu égard à l'importance superficielle des petites subdivisions de region, nous pensons qu'on doit adopter l’echelle du "le 000 000. Cela nous impose l’obligation de diviser la carte en feuilles. Chaque hémisphère ayant à cette échelle 6 m. 40 de diamètre, si l’on donne à chaque feuille les dimensions de O0 m. 33 sur O m. 42 (format de l'Atlas de Stieler), on trouve que 106 feuilles suffiraient à représenter les sur- faces continentales: il y en aurait 384 à l'échelle du !/ı 000 000. Les grandes régions occuperaient, en général, plus d’une feuille de cette carte : or, nous le verrons dans un instant, l'emploi des couleurs est indispensable en cartographie. Certaines feuilles en porteront très peu, parce que les pays qu'elles comprennent présentent une grande uniformité géographique. Le tirage de ces feuilles en sera d’autant ! L. Blanc et E. Decrock. Distribution geogr. des Primulacées. Bull. de !’Herb. ‚Boissier, t. VI, p. 681 (1898). ? Ch. Flahault, La flore et la végétation de la France (Introduction a la flore de France, par l’abbe H. Coste, 1901). 30 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SÉR.). ( 1) plus facile, et l’on aura l’avantage de pouvoir y inscrire les sous-dis- tricts, les noms locaux des petites régions naturelles, ete. Enfin si nous voulons que nos projets soient applicables à toutes les régions du globe, et qu'ils revêtent un caractère international, ainsi que le souhaite le Congrès auquel ces questions sont soumises, nous sommes bien forcé de ne pas choisir une échelle trop grande et de synthétiser autant qu'il est possible. 2° Gamme des couleurs représentatives. Rien ne peut remplacer les couleurs pour introduire de la clarté dans un diagramme ou une carte; leur emploi est inévitable. M. Drude a divisé le globe terrestre ' en 136 régions de végétation; ce serait donc 136 couleurs représen- tatives à trouver pour les distinguer. Mais le classement des couleurs permet d'introduire de l’ordre dans le sujet: on peut en constater les heureux résultats dans la carte des zones de culture (n° 51) de l’atlas Berghaus. Supposons que l’on ait représenté par des gris et des violets les groupes de régions froides, par des verts et des jaunes les régions tempérées, et par de la terre de Sienne et du rouge les régions chaudes. Le nombre des couleurs nécessaires peut d’abord être réduit, en appliquant les mêmes respectivement aux régions froides et tem- pérées des hémisphères N. et S.; on exprimera ainsi les analogies qui existent entre elles, sans avoir à redouter la confusion. Une lettre ou un signe quelconque suffiront pour établir les différences. Il en sera de même pour les régions des hautes montagnes; les Alpes, l'Himalaya, les hautes montagnes tropicales, les Andes, se distinguent assez par leur isolement, pour qu’une lettre ou une légère différence de teinte permettent de les reconnaître; plusieurs régions du Cap et des îles aptarctiques trouveraient leur équivalent dans l'hémisphère N. On pour- rait même pousser la simplification plus loin, en donnant les mêmes couleurs aux régions correspondantes des deux continents. Ce serait pourtant une question de mesure; il arriverait aussi que certaines régions australes n'auraient pas d’equivalent dans l’hémisphère nord. Mais les possibilités dont nous venons de donner une esquisse rapide, réduiraient aux deux tiers, c’est-à-dire à 85 ou 90 environ le nombre des régions qu'il serait indispensable de distinguer par des couleurs différentes, Un fait important peut être mis en évidence sans augmenter les dif- 1 (). Drude, Manuel de géographie botanique (1893). (8) L. BLANC. PROJETS DE CARTOGRAPHIE BOTANIQUE, 31 fieultes matérielles. La dénomination de régions froides, temperees ou chaudes, semble attribuer à la température un rôle prépondérant; il est facile de tenir compte du rôle non moins important de l’eau, en classant les régions et leurs subdivisions suivant la moyenne annuelle des pluies. Les teintes seraient d’autant plus foncées que la moyenne annuelle des pluies est plus élevée. Les sous-groupes ainsi déterminés reproduiraient à peu près les trente-deux provinces climatiques de Supan, dans l’atlas physique de Berghaus. C’est ainsi que la région de l’Europe occidentale et la région forestière du Pont seraient exprimés par les verts les plus foncés, et l'Amérique centrale, la côte de Guinée, l'Himalaya, les îles de ia Sonde, par le rouge le plus vif, etc. Enfin au point de vue des difficultés pratiques de tirage, nous n'avons qu'à nous rappeler les résultats obtenus: soit dans l’essai de carte botanique et forestière de la France de M. Ch. Flahault pour laquelle on a pu obtenir vingt-deux teintes, soit dans l’atlas physique de Berghaus, soit dans la carte géologique détaillée de la France, où lon peut compter plus de trente teintes sur une même feuille, et mieux encore dans le Physical Bartholomow’s atlas (Meteorology). Dans ce dernier, on trouve sur une même carte jusqu’à six jaunes ou six bleus distincts; or les combinaisons de ces couleurs avec le rouge, emploi des pointillés, blancs ou colorés, permettent de dire que les jaunes, bleus, gris, violets, bistres, rouges et verts, à raison de cinq teintes chacun, donneraient aisément trente teintes plates et par suite soixante combinaisons au moins avec des pointillés, soit en tout quatre-vingt-dix éléments. Quant à trouver une carte du monde entier sur laquelle on n'aurait qu’à reporter les indications botaniques, il n’y faut pas songer, l'échelle et le système de projection diffèrent suivant les Etats qui les ont dressées ; il faut done l’établir de toutes pieces; c’est une simple question de dessin. En résumé il nous semble qu’une carte détaillée des régions du globe à l'échelle de 1/2 000 000 est réalisable sans difficultés d'exécution ; il n’est pas nécessaire d’insister sur l'influence qu’une telle carte pourrait avoir sur les progrès de la géographie botanique. IL. Cartographie des groupes d'associations. En prenant comme base de la cartographie les groupes d'associations, nous avons été guidé par les nécessités de la synthèse. Les associations 32 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2€ SER.). (9) occupent des surfaces très inegales, i! faudrait des cartes topogra- phiques à grande échelle pour les figurer, et des procédés si minutieux, si on n’employait que ceux-là, éloigneraient bientôt du but désirable, qui est de les condenser en un petit espace afin de permettre la com- paraison graphique. Les groupes d’associations échappent en partie à cette critique: en partie seulement, les groupes d’associations d’eau douce occupent le plus souvent des surfaces très faibles. On peut aisément tourner cette difficulté d'exécution; d’ailleurs la grande majorité des groupes d'associations occupe des surfaces importantes. Le groupe des forêts mésophiles toujours vertes couvre dans les contrées tropicales et subtropicales du monde d’énormes étendues: de même les groupes xérophiles dans les régions chaudes ou froides. Il peut sembler prématuré de faire des projets de cartographie applicables à toute la surface du globe, alors qu’on commence à peine à tracer les limites des groupes d’associations. Nous pensons au con- traire qu'on évitera des tâtonnements en se préoccupant dès à présent de les réaliser, et qu’il y a tout avantage à ce que les données du pro- blème soient fixées d’avance, pour que la synthèse graphique soit, à son heure, aussi parfaite que possible. 1° Echelle des longueurs. L’échelle d’une carte des groupes d’asso- cations ne doit être ni trop grande ni trop petite. Trop grande, parce que les groupes d’association mésophiles, ou les xérophytes extrêmes occuperaient des feuilles entières, trop petite parce que certains groupes d’hydrophytes, ceux des eaux douces, sont limités par la largeur des cours d’eau qu’ils habitent, d’autres encore par l’exiguite des stations qui leur sont propres (rochers, mares...). Il en serait à peu près de même pour les groupes d’association de la haute montagne, à cause de la déclivité. Il y a done des limites à ne pas dépasser. Les nombreux essais de cartographie réalisés à l’Institut de Botanique de Montpellier nous permettent de dire que le plus grand nombre des groupes d'associations peuvent être exprimés à l'échelle du ‘/2 000 000. A cette échelle, 1 kilomètre est représenté par un demi millimètre; c’est peu, mais il est possible d’exagérer les surfaces trop restreintes, comme on exagere la largeur des routes sur toutes les cartes. D'ailleurs il ne faut pas tomber dans l'excès contraire, et adopter une échelle trop grande. Enfin en dressant à la même échelle la carte des régions et la carte des groupes d’associations, on aurait un moyen de comparer uti- lement les résultats fournis par ces deux aspects de la végétation. (10) L. BLANC. PROJETS DE CARTOGRAPHIE BOTANIQUE. 39 2° Gamme des couleurs représentatives. M. Warming' a déterminé cinquante groupes d'associations dans le monde entier, et ce nombre est un minimum. Il les décompose en quatorze groupes d’Hydrophytes, vingt et un de Xérophytes, neuf d’Halophytes et six de Mésophytes. Chacun d’eux se subdivise en un nombre d’associations plus ou moins grand. On en peut compter plus de trente pour les seuls mesophytes qui ne comprennent que six groupes; les xérophytes en contiendraient bien davantage. On peut assurer qu’il y en a plus que les possibilités typographiques ne permettent d’en exprimer. Pratiquement, on ne peut pas obtenir des couleurs représentatives de 100 ou 150 asso- ciations dont quelques-unes à l'échelle de la carte n'auraient pas 1 millimètre de largeur; on est donc bien forcé d’en revenir aux groupes d'associations. Représentons les Hydrophytes par du bleu et du gris, les Xérophytes par des jaunes, terre de Sienne et brun, les Halophytes par du rouge, et les Mésophytes par des verts et des violets, nous aurons tout de suite la possibilité de distinguer à première vue ces quatre grandes séries. On reconnaîtra les Hydrophytes à leur couleur terne, les Xérophytes à la teinte jaune dominante. Dans chaque série nous avons choisi des teintes de valeur égale, et on pourra les classer de façon à mettre en évidence les caractères plus ou moins accusés des groupes d’asso- ciations. Ainsi en prenant le jaune pour les xérophytes moyens le brun serait réservé pour les xérophytes à tendance mésophile, et la terre de Sienne pure pour les xérophytes extrêmes, les groupes d'associations des déserts; de cette manière les contrées où les radiations lumineuses sont le plus intenses seraient les plus rutilantes. La gamme de couleurs que nous proposons laisserait encore le champ libre à des subdivisions plus petites ou à de nouveaux groupes d’asso- ciations ; il importe en effet de ne pas se renfermer dans des limites trop étroites, il suffit pour cela d’adopter les pointillés blanes ou colorés pour tripler le nombre d'éléments disponibles. Mais l'examen de la carte géologique détaillée de la France permet d’espérer qu'on n'aura pas besoin d’en généraliser l'emploi. Sur une seule de ces feuilles et non des plus chargées, nous avons relevé trente couleurs distinctes et pourtant les rouges, les bleus et les violets y étaient à peine représentés. Dans un coloriage à la main nous avons pu obtenir facilement vingt- deux teintes dont sept verts, nous aurions pu trouver des bleus et des ! Warming, Lehrbuch der ökologischen Pflanzengeographie (1896). BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 À, 31 décembre 1901. 3 34 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SER.). (11) jaunes plus nombreux, à plus forte raison les procédés typographiques permettront-ils d’nn obtenir davantage. Il est done certain qu'il est possible de représenter par des couleurs distinctes tous les groupes d'associations. Il y a cependant quelques difficultés pratiques. La végétation des cours d’eau n’est pas la même près de la source et à leur embouchure, or à l'échelle de la carte un cours d’eau sera bien étroit; il faudrait alors, pour représenter la végétation qu’il recouvre, figurer le cours d’eau lui-même en gris ou en bleu plus ou moins foncé, ou le border d’une bande colorée correspondante. Même dans la végétation terrestre, il peut se faire qu’un groupe d'association occupe très peu de place; dans ce cas un point coloré, une lettre, un signe quelconque suffiront. Ces menus détails d'exécution ne doivent pas être négligés, et nous les donnons pour montrer que même dans les cas les plus défavorables, on peut dresser, avec toutes les garanties de clarté et d’exactitude, une carte des groupes d’associations au ‘/2000000. Nous n’exeluons pas les cartes à plus grande échelle, bien au contraire, elles seront indispensables pour des études de détail; nous espérons même en publier prochainement un essai. Mais nous croyons nécessaire de réduire ces détails en les synthetisant, chacun occupant sa place naturelle dans l’ensemble, dont les cartes à grande échelle auraient fourni les éléments. De cette manière on ne perdrait jamais de vue le but à attendre, on s’y dirigerait sûrement, et des notions nouvelles ne tarderaient pas ainsi à se faire jour. Nous avons essayé de montrer dans quelles conditions la cartographie peut venir en aide à la géographie botanique. Il nous semble qu'on peut en déduire la nécessité d'établir une série de signes conventionnels, compris de tous et facilement applicables. Nous en avons démontré la possibilité, nous en espérons maintenant la critique, certain que les difncultés du sujet envisagées dès à présent, seront bientôt surmontées de la façon la plus rationnelle. Septembre 1901. Lophozia. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUN. 3) 12. L. Wenzelii (Nees). St. Syn. : Jungermannia Wenzelu Nees. Hep. Eur. Il, p. 58. Dioica, minor, gracilis, rigida. brunnea, paludicola. Caulis ad 35 mm. longus, pallidus, ventre rubro-brunneus, radicellis brevibus pallidis, sub- simplex, sub flore innovatus. Folia caulina laxa et tenera, dissita, concava, obovato-ovalia (basi angustiora) asymmetrica, ad '/s excisa, sinu subrecto obtuso vel lunato, lobis ovato-triangularibus obtusis vel acutis. incurvis, antico minore. Cell. 28 y, basales 28 X 45 u, parietibus validis, trigonis magnis ilaque minus distinclis. Amphigastria caulina nulla. Folia floralia erecto-patentia, conduplicatim concava, ad '/ı biloba, lobis magis obtusis et incurvis. Amphig. flor. parvum, ovatum, obtusum vel subacutum, s&pe cum folio proximo connatum. Perianthia pallida, longe exserla, oblongo-cylindrica, sub apice pluriplicata, ore angusto breviler lobulat®, lobis irregulariler spinulosis. Capsula brunnea, ovali-elliptica. Elateres 50 y., flexuosi, crassi, obtusi, spiris duplicatis. Sporæ 10 y, fusco- brunneæ, muriculatæ. Andræcia in planta minore densiusque foliosa, bracteis 3-4 jugis erecto patentibus, saccatulis, lobis longioribus magisque ineurvis. Antheridia 1-2. magna, brevissime pedicellata. Gonidia latissime obconica, 4-8 cornula. Hab. Europa borealis. Sibiria (Arnell): Silesia. Alpes Austriæ. 13. L. alpestris (Schleicher) St. Syn. : Jungermannia alpestris Schleich in Web. Prodr. p. 80. Jungermannia curvula Nees Hep. europ. IL p. 117. Jungermannia sicca Nees Hep. eur. II, p. 118. Jungermannia tumidula Nees Hep. eur. Il, p. 235. Dioica, mediocris, brunnea vel flavo-rufescens, in umbrosis viridis, rigida et fragilis, terricola, dense cæspitosa. Caulis ad 2 cm. longus, flexuosus, teres, brunneus, radicellis longis fuscidulis repens, parum ramosus, sub flore geminatim innovatis. Folia conferta, concava, semi- erecta, quadrato-rotundala, apice sæpe angustiora, acute incisa vel lunatim emarginata lobisque acutis vel retusa truncataque angulis obtusis. Cellulæ apice 18 y, medio 27 y, basi 27 X 5%, trigonis majus- eulis, cuticula lævis. Amphig. nulla. Floria flor. bijuga, caulinis majora, appressa apice recurvo-patula, intima late ovata, ad '/s anguste incisa, sinu obtuso, lobis 2 vel 3 obtusis crispatulis. Amph. florale intimum magnum, foliis uno vel utroque latere coalitum, obovatum ad medium obtuse bilobum. Perianthia ad ‘/: exserta, basi tristrata oblongo cylin- drica, obtusa, superne leniter pluriplicata, ore contracto 4-5 dentato. Capsula ovali-rotunda, fusco-brunnea. Elateres crassi, attenuati, parum 135 36 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SER.). Lophozia. flexuosi, spiris geminatis laxe tortis. Spore parvæ 12 y. rufo-brunneæ. dense papillatæ. Andræcia mediana, bracteis ad 8 jugis. confertis trans- verse insertis. lobis acutis. Antheridia 1-3. globosa, stipite æquilongo. Gonidia terminalia, purpurea, 3,45 angulata uni-bicellularia. Hab. Europa, Amer. sept. White Ms. Canada (Macoun); Asia, Sibiria (Arnell); Japonia (Faurie). Die Pflanze ist keineswegs eine alpine Form, sondern gedeiht fruch- tend in ganz niedrigen Lagen. 14. L. gelida (Taylor) St. Syn. : Jungermannia gelida Taylor. J. of Bot. 1845, p. 277. Sterilis. minor sed longa et gracilis, brunnea dense depresso-cæspilosa. intricata. Caulis ad 2 em. longus, simplex. strietus et rigidus, fusco- brunneus. tenuis, basi capillaceus, radicellis pallidis brevibus repens vel arhizus et longe procumbens. Folia conferta, oblique inserta, antice vix decurrentia. adscendentia, concava, in plano oblique subrotunda vel latiora quam longa. margine postico magis arcualo, ad ’/e inciso biloba, sinu subreeto aculo vel obtuso, in foliis inferioribus lunato in superio- ribus leniter gibboso, lobis late triangulatis incurvis inæqualibus, antico parum minore acuto, postico obtuso. Cellulæ 18 y, basales parum lon- giores, parietibus validissimis, superne trigonis majusculis melius distinetis. Cuticula lævis. Amphig. parva, linearia vel setiformia. Hab. Scotland (Drummond, Macvicar). 15. L. dubia Schffn. Acad. Vindob. vol. 67, p. 202. Sterilis, mediocris. pallide viridis, aliis hepaticis consociata. Caulis ad 2 cm. longus parum ramosus, fuscus, radicellis longis pallidis repens. Folia conferta, oblique inserta, antice vix decurrentia, adscendentia, superiora suberecta, inferiora subexplanata, ceterum valde concava vel subcanaliculata, in plano late ovata, ad '/s biloba (interdum triloba) sinu subrecto obluso vel lunato, lobis triangularibus acutisinæqualibus(anticoan- gusliore). Cellulæ apicales 22 y. medio 18x37 y. trigonis majuseulis aculis; cuticula striolata. Amphigastria nulla. Gonidia pallida unicellularia, globosa ? Hab. Java, Sumatra (Schiffner), 1760-2700m, 16. L. excisa (Dicks.) Dum. Rec. d’obs. 1835, p. 17. Syn. : Jungermannia excisa Dicks. Pl. erypt. HE, p. 44. Jungermannia capitata Hook. Br. Jung. tab. 80. Jungermannia arenaria Nees. Hep. Eur. II, p. 132. Jungermannia socia Nees Hep. Eur. II, p. 72. Jungermannia intermedia Limp. in Cohn. Cr. Fl. v. Schles. 1, p. 283. 136 Lophozia. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 37 Paroica, mediocris, pulvinatim cæspitosa vel gregaria, intense vel fusco-viridis. Caulis repens, longe radiculosus, parum ramosus. Folia caulina imbricata, subhorizontaliter patentia, plus minus undulata vel fere crispala, bifida, sinu lunato vel subrecto obtuso, lobis acutis vel obtusis. Amphig. caulina nulla. Cellulæ 18 y, basi 18 X 36 y, trigonis magnis. Folia flor. majora erecta, parum patula, undulata acute 3-5 fida, margine drregulariter obtuseque dentata. Amphig. flor. magnum, lanceo- latum similiter dentatum, acutum vel bifidulum. Perianthia semiexserta, inflato-ovala. superne obtuse plicala, ore contracto breviter lobulato, spinoso vel setuloso. Gapsula ovali-globosa, brunrea, sporæ brunneæ 15 y muriculatæ. Andræcia hypogyna, bracteis paucijugis, transverse insertis, conduplicatim-concavis, breviter acuteque bilobis vel trilobis., oblique patulis, antice obtuse dentatis. Antheridia solitaria. breviter stipitata. Gonidia quadricornuta, purpurea. Hab. Europa, Amer. sept. (Austin); Sibiria (Arnell). Jungermannia socia Nees halle ich für eine etiohrte Form unserer Pflanze und bin der Meinung, dass sich Jung. excisa Dickson und Jung. Limprichtii Lindb. bereits so nahe siehen, dass sich eine dritte beiden sehr nahe stehende Form überhaupt nicht mehr aufstellen lässt; die Diagnosen Limprichts 1. €. von J. excisa Dicks. und J. socia Nees decken sich in allen wesentlichen Theilen. 17. L. Hahnii St. Hedwigia 1895. p. 50 (sub Jungermannia). Dioica, pusilla, brunnea, dense cæspilosa. Caulis 10 mm. longus, basi pauciramosus, sparsim radiculosus. Folia imbricata, oblique inserta, antice haud decurrentia, valde concava, assurgentia, inferiora squarrose patula, in plano quadrato-rotunda, ad ‘/: biloba, sinu obtuso, lobis inæ- qualibus obtusis, incurvis, antico angustiore sæpe subacuto. Cellulæ apicales 17 u. medio 25 y. basi 17 X 35 y, trigonis minulis solum in folii terlio supero. Folia floralia caulinis majora. ceterum similia, valde concava, perianthio laxe accumbentia. Amphig. nulla. Perianthia termi- nalia ad medium exserta (innovatione subflorali nulla) oblongo-cylindrica vel subelavata, obtusa sub ore pauciplicata, plicis obtusis, profundis, ore 5-6 lobato, lobis conniventibus crenato-dentatis. Capsula in pedicello longiore brunnea ovalis. Hab. Chile, Valdivia (Hahn). 18. L. Limprichtii (Lindb.) St. Syn. : Jungermannia Limprichtit Lindb. Musci scand.. p. 7. Jungermannia excisa Nees. Hepat. Eur. II, p. 28. Paroica parva et humillima, gregaria vel parvicæspitosa, viridis vel 137 38 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (26 SÉR.). Lophozia. purpurea. Caulis radicellis longis arcte repens, simplex, sub floræ inno- vatus, sepe purpureus. Folia caulina adscendentia, concava, quadrato- rotundata, acute biloba, sinu lunato, lobis inæqualibus interdum obtusis. Cellulæ 27 y, basales 27 X 36 y. parietibus validis trigonis itaque parum distinetis. Cuticula lævis. Folia floralia 2, caulinis majora et latiora, unum pro more subrotundum minime lobatum, crispatum, alterum irregula- riter 3-5 lobatum, lobis acutis, sinubus recurvis, lobo postico (amphi- gastrium florale !) longius soluto. Perianthia erecta, alte emersa, oblongo- ovala, inflata, superne sæpe purpurea, obtuse plicala, ore truncalo lobulalo contracto, cellulis digiliformibus crenato vel setuloso. Capsula globosa, brunnea. Sporæ brunneæ dense muriculatæ. Gonidia purpurea, tetragona. Andrecia hypogyna, paucifolia, bracteis transverse inserlis, sæpe carinatis, basiantica unidentata. Antheridia solitaria, breviter stipitata. Hab. Europa, Asia, Caucasus (Brotherus); Sibiria (Arnell). Unsere Pflanze lässt sich am leichtesten durch die © Hüllblätter von L. excisa Dicks. unterscheiden und Nees I. c. hat sie vorzüglich be- schrieben; ich halte sie für eine gute constante Art, die allerdings jener sehr nahe steht. 19. L. obtusa (Lindb.) Evans. Wash. Acad. II, p. 303. Syn. : Jungermannia obtusa Lind. Musc. scand.. p. 7. Dioica. mediocris, viridis vel flavo-virens, laxe cæspitosa. Caulis ad 6 cm. longus, crassus, flexuosus, viridis, ætate fuscus, pauciramosus, dense radicellosus. Folia caulina remotiuscula, superne magis conferta, con- tigua, oblique inserta, antice vix decurrentia, distiche patula vel concava el fere conduplicata, in plano rotundato-quadrata, ad '/s biloba, rarius triloba, sinu subrecto obtuso gibboso, lobis late triangulatis obtusis sæpe rotundatis subæqualibus. Cellulæ apicales 20 y, trigonis minimis, medio 27 1, basi 27 X 45 y, trigonis majusculis. Cuticula striolata. Amphig. caulina parva, lanceolata vel subulata interdum bifida. Folia floralia caulinis subæquimagna, irregulariter 2-4 loba. lobis acutis vel obtusis. lanceolatis vel ovalis apiceque bifidulis, marginibus interrupte reflexis, crispatulis. Amphig. flor. variabilia, integra vel inæqualiter bi-triloba, lobis acutis vel obtusis porreclis vel squarrose divergentibus. Perianthia emersa, viridia, late cylindrica vel obovata, plus minus longe obtuseque plicata, ore parum angustato, parvilobulato, lobis irregulariter spinulosis. Andreeia in planta graciliore mediana, bracteis quam folia multo mino- ribus, saccalis, obtuse bilobis. Antheridia 2-3, globosa, breviter pedicellata. Hab. Fennia (Lindberg); Norvegia, Suecia, Alpes Austriæ (Breidler); Helvetia (Bernet); Alaska (Brewer et Coe). 138 Lophozia. FRANZ STAPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 39 20. L. rhodina Spruce ms. Dioica, mediocris. flavovirens, dense depresso-cæspilosa, terricola. Caulis ad 10 mm. longus, teres, parum ramosus. sub flore innovatus, radicellis fuscidulis arcte repens, crassus et validus. Folia conferta, oblique inserta, antice haud decurrentia, erecta vel adscendentia, basi postica cilium singulum gerentia, ambitu subquadrata, apice ad !/r emargi- nala, e sinu gibboso subcarinata basique concava, lobis obtusis vel rotun- datis recurvo-aperlis. Gellule 35 u, basi 17 X 45 y angulis medioque parielum incrassatæ, cuticula striolatim verrucosa. Amphig. magna. profunde bifida, disco integro subrotundo utrinque ciliolato laciniis setaceis divergentibus. Folia flor. 2, e basi longe vaginante recurva, apice conduplicatim concava, breviter biloba. lobis inæqualibus, postico rotun- dato, antico longe cuspidato. Amphig. flor. liberum, lineare, apice inæ- qualiter bifidulum, utrinque lacinia accedente armatum. Perianthia oblonga, superne obtuse pauciplicata, ore vix contracto paucilobato, lobis valde laceratis vel longe selaceis. Andrecia mediana, bracteis 3-4 jugis, subtransverse inserlis, caulinis simillimis et æquimagnis, magis tamen concavis. Antheridia geminata, breviter stipata. Hab. Rio Janeiro (Glaziou). 21. L. propagulifera (6) St. Syn. : Jungermannia propagulifera G in Deutsche Pol. Exp. II, tab 1. Dioica, mediocris, e viride brunneola, dense cæspitosa vel muscicola. Caulis ad 15 mm. longus, plus minus ramosus, radicellis pallidis arcte repens vel inter muscos adscendens et fere arhizus, celerum crassus, fuscus et fragilis. Folia caulina magna, imbricata, oblique inserta, adscen- denlia, in plano oblique rotundata i. e. margine postico mullo magis arcuato, antice haud decurrentia, breviter biloba, lobis latissime trian- gulalis, acutis, interdum obtusis, sinu late lunato rarissime profundiore et acuto, in foliis superioribus gibboso. Cellulæ 36 u, trigonis majusculis, basi parum longiores trigonis parvis. Cuticula lævis. Amphig. nulla. Folia floralia paucijuga, conferta, intima caulinis minora, transverse inserta, amplectentia, subquadrata, ad '/s incisa biloba, e sinu angusto obtuso gibhoso plicata vel fere carinata, lobis breviter ligulatis, irregulariter repando-lobulatis, margine plicatim crispalis. Amph. flor. intimum parvum, ovatum integrum vel breviter bilobum, foliis suis alte coalitum. Amph. subfloralia magna, libera e basi ligulata varie divisa, quasi ramosa, torta. Perianthia anguste clavala, superne obtuse pauciplicata, ore angus- tato truneato, spinulis conniventibus clauso. Andrecia mediana in planta 139 17 40 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2e SÉR.). Lophozia. valde robusta, bracteis magnis ad 6 jugis, conduplicatim concavis. Anthe- ridia magna solitaria obovata stipite æquilongo. Gonidia angulata. Hab. Ins. Georgia merid. (Will); Terra antarctica (Voyage de la Belgica): Patagonia (Hatcher). 22. L. guttulata (Lindb. et Arn.) Evans. Wash. Acad. 1900, p. 302. Syn. : Jungermannia quitulata Lindb. Arn. Musci asiat. 1889. Vetensk Acad. p. 51. Dioica, minor, viridis vel brunneola, in cortice dense humiliterque cæspitans. Caulis ad 10 mm. longus, fusco-brunneus, tenuis, radicellis longis densissimis repens. Folia parum imbricata, leniter ad anticum vergentia, anlice parum decurrentia, concava, in plano subquadrata vel apice latiora, normaliter ad '/ı excisa, sinu obtuso gibboso, sæpe lunato, laciniis triangulatis acutis incurvis. Cellulæ apice 47 x 20 w, medio 20 X 27 y. basi 27 X 45 y, trigonis magnis subnodulosis. Amph. nulla. Folia floralia caulinis multo majora, bijuga, transverse inserta, distincte conduplicata, e basi longe vaginante apicibus patulis, longius biloba, sinu angusto aculo, lobis apertis acutis vel apiculatis. Perianthia ad '/s exserla, cylindrica. ad anticum curvatula. obtusa. superne 7-10 plicatula. ore parvo brevissime inciso, setuloso. Capsula brunnea, elliptica. Elateres flexuosi spiris geminalis brunneis. Sporæ concolores vix muriculatæ. Andrecia longissima, totam plantam tengentia, bracteis brevissimis saceulatis. amphig. nullis. Antheridia solitaria vel geminata, globosa. Hab. Norvegia, Sibiria (Arnell); Alaska. 23. L. ventricosa (Dicks.) Dum. Rec. d’obs.. p. 17. Syn : Jungermannia ventricosa Dickson Pl. cr. Il, p. 14. Jungermannia porphyroleuca Ness. Hep. Eur. II, p. 78. Jungermannia longiflora Ness. Hep. Eur. II, p. 95. Jungermannia longidens Lindb. Musci scand., p. 7. Dioica, mediocris, normaliter viridis vel rufescens dense depresso cæspilosa. Caulis ad 3 cm. longus. radicellis arcte repens. viridis vel postice purpureus, ætate fuscus, parum ramosus, flexuosus, sub flore innovatus. Folia caulina imbricata, inferiora sæpe remotiuscula, oblique inserla. antice fere transversa, caulis medium superantia basibus anticis ilaque oplime alternantia. ceterum distiche patula. quadrato-rotunda. late lunatim excisa (interdum retusa vel fere truncata) lobis acutis. antico sæpe minore vel angustiore. Cellulæ apicales 48 y, medio 18 X 27 y, basi 27 X 45 y, trigonis distinctis, in locis minus humidis sæpe maximis. Cuticula lævis. Folia floralia bijuga, caulinis majora et similia, intima supra basin perianthii inserta, vaginalim amplectentia, 140 RE L N We. Lophozia. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 41 erecta, normaliter 3loba, lobis profunde discretis erectis eblongis, acu- minatis, sinubus plicatis, postice cum amphig. florali breviore sed magno bifidoque in excipulum altum coalita, interdum libera et amphig. uno latere solum connato i. e. ad quartam folii laciniam mutato. Perian- thia longe exserta, oblonga vel cylindrica, obtusa, plus minus longe plicata, ore contracto breviter lobato, lobis setulosis et denticulatis. Capsula longe pedicellata, ovati-globosa, brunnea; Spore minute asperæ. Elateres flexuosi, attenuali, spiris duplicatis arcte tortis. Andræcia mediana longe spicata, bracteis confertis, transverse insertis basi saccatis, superne bilobis squarrose recurvis. Antheridia geminala breviter pedi- cellata. Gonidia sulphurea, aggregata tri- vel quadrangula. Hab. Europa, America sept., Canada (Macoun), Alaska, Sibiria (Arnell). 24. L. bidens Mitt. n. sp. Dioica, minor, rigida, fragillima, rufescens, terricola, depresso-cæspi- tans. Caulis ad 10 mm. longus, teres, cellulis maxime incrassatis fragilis, e caudice repente multiramosus, ramis sæpe in flagellam longissimam nudam radicantem abeuntibus. Folia contigua, oblique inserta, subrecte patula, antice parum decurrentia, basi angustiora quam apice. in plano oblongo-rotundata, ad '/s lunatim emarginata, lobis triangulatis apicu- latis vel cuspidatis. Cellulæ 27 u. basi 18 X 27 y, trigonis ubique maximis. nodulosis, parietibus marginalibus maxime æqualiterque incras- satis. Amphigastria nulla. Perianthia terminalia, simpliciter innovala, oblonga, superne vix plicala, ore contracto inciso, lobulis grosse spinosis. Folia floralia trijuga. inferiora caulinis similia, longiora tamen et profun- dius biloba. lobo antico duplo angustiore; folia intima ex angusta basi subrotunda, transverse inserla, conduplicatim concava et semierecta, fere ad medium biloba, lobis in plano divergentibus acutis, grosse obtuseque dentatis. Amphig. flor. nulla. Andrecia mediana, sæpe repelila, parva, bracteis 2-3 jugis transverse inserlis, basi inflatis, ad medium bilobis, lobis cuspidatis postico plano porrecto. antico reflexo, lobulo basali denti- formi aucto. Anther. ? Hab. Java, in monte Pangerango (Motley). 25. L. elongata (Lindb.) St. Syn. : Jungermannia elongata Lindb. Soc. F. Fl. fenn. IX, p. 162. Dioica (?) gracillima, maxime etiolata, dilule viridis, spongiose cæspi- tosa vel muscis consociata. Caulis ad 2 cm. longus capillaceus, tenax, radicellis longis pallidis. parum ramosus, ramis remote parvifoliis, sub flore innovatus. Folia caulina tenera, dissita, sub flore magis approximata et majora, oblique inserta, semiverticalia vel flaccide explanata, quadrato- 144 42 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (27e SÉR.). Lophozia. rotundata. plus minus profunde biloba, interdum triloba, sinu lunato vel recto. obtuso. lobis triangulatis acutis vel obtusis, margine antico vel etiam postico magno dente armato. Cellulæ 27 y. basales 18 X 36 y, tri- gonis nullis. Amphig. caulina minima, lanceolata vel bifida, utroque latere dente munita. Folia floralia erecio-appressa, superne patula, caulinis majora, 3-4 fida, profundius lobata, lobis angustioribus. Amph. florale intimum magnum foliis suis coalitum vel uno latere liberum, quam folia floralia brevius, apice truncatum et grosse breviterque laciniatum. Perian- thia longe exserta, oblonga, superne plicata, obtusa, ore parvo lobulaio, lobis denticulatis vel subsetulosis. Reliqua desunt. Hab. Norvegia Hedemarken (Lindberg). Die Pflanze ist kelchtragend nur einmal bisher gefunden worden; sie steht der Z. ventricosa sehr nahe und bedarf der weiteren Beobachtung; ich habe an dem Originalexemplar hypogyne Antheridien ebenso wenig finden können wie Lindberg selbst; auch Kaalaas sagt dasselbe; ich halte die Pflanze daher für dioecisch; sie könnte sehr wohl eine sehr etio- lirte Form von L. ventricosa sein. 26. L. pumicicola Berggr. N. Zeal. Hep. 1898, p. 21. Dioica, minuta, luteo-purpurascens, gregaria, terricola. Caulis ad 3 mm. longus simplex. radicellis numerosis arcte repens. Folia conferta, oblique sed prærupte inserta. suberecta. valde concava. ambitu late ovata, ad ‘/ acute incisa, lobis triangularibus acutis incurvis integerrimis. Cellulæ 18 y. basi 18 X 36 u. parietibus validissimis, trigonis magnis, ad basin subnullis. Amphigastria minuta. linearia vel subulata, facile evanida. Folia floralia caulinis majora, transverse inserta, valde concava. basi subappressa superne laxe erecto-amplectentia et leniter recurva. oblique ovata, apice ad '/ı biloba, sinu acuto vel obtuso, angusto, lobis acutis vel cuspidatis inæqualibus, infra medium utrinque lobulo acuto armata. Amphig. florale parvum, liberum, oblongum vel lanceolatum acutum, integerrimum. Perianthia terminalia, oblonga, superne obluse quinque- plicata, ore constricto denticulato. Pistillidia 5-6. Hab. New Zealand, ad lacum Taupo (Berggren). 27. L. antarctica (Angstr.) Evans. Torrey B. Cl. 1898, p. 416. Syn. : Jungermannia Pigafettoana Mass. Diar. bot. 1885, p. 217. Jungermannia verrucosa St. Hedwigia 1895, p. 51. Dioica, major, robusta, superne glauco-virens, inferne rufescens, dense cæspitosa, corlicola. Caulis ad 3 cm. longus, sparsim sed longe ramosus, radicellis pallidis repens, crassus, leres. Folia caulina ex appressa basi squarrose patula, medio antico convexa, postico concava, antice usque ad 142 Lophozia. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 13 medium caulis oblique inserta, postice vix decurrentia, in plano oblique subrotunda. ad '/s acute incisa, rarius lunata, sinu ipso obtuso gibboso, lobis inæqualibus, late triangulatis, obtusis interdum acutis, erectis vel incurvis. Cellulæ apicales 17 u, medio 25 y, basales 25 X 35 y, trigonis minus distinctis, parietibus validissimis, cuticula grosse verrucosa (ver- rucis usque ad 8 w in diam.). Amphig. caulina magna, basi radicellifera, ex ovala basi 3-4 fida, laciniis lanceolatis longe setaceis. flexuosis, por- reclis vel varie patulis. Folia floralia A-juga, caulinis majora, conferta, basi vaginantia superne recurva. superiora spalhulata. marginibus latera- libus varie breviterque lacinulatis, ad '/s biloba, sinu angusto gibboso recurvo, lobis late ovatis, rotundatis vel obtusis integerrimis, intima multo breviora ad basin fere multifida, laciniis lanceolatis, flexuosis longe | setaceis. Amph. florale intimum simillimum. Perianthia magna ad medium exserta. oblonga, acuminata, profunde 4-6 plicaia, plus minus torta, ore truncalo integerrimo ob plicas contractas obtuso. Calyptra pluristrata, bası pistillis eineta. Capsula oblongo-ovalis in pedicello perbrevi. rufo- brunnea, strato interno grosse semiannulata. Sporæ 18 y. rufo-brunneæ dense papillatæ. Elateres longi, vermiculares, vix atlenuati, spiris dupli- catis, validis laxe tortis. Planta 5 gracilior, foliis multo minoribus, acuti- lobis. Andrecia parva mediana, bracteis 2-3 jugis saccatis bilobis, lobulo tertio antico basali auctis. Antheridia? Hab. Fretum magellan. pluribus locis (Anderson, Wawra, Dusén, Cun- ningham); Fuegia (Spegazzini, Dusen); Chile australis (Dusen, Neger). 28. L. cylindriformis (Mitten) St. Syn. : Jungermannia cylindriformis Mitt. Linn. Soc. 1877. Dioica, exiqua, brunneola. Caulis ad 2-3 mm. longus. fuscus, tenuis, subsimplex, radicellis longis arcte repens. Folia oblique inserta, suberecla, parum concava, in plano late ovata, ad ‘/4 incisa, sinu subrecto obtuso, laciniis triangulatis subacutis incurvis. Cellulæ apicales 18 „, reliquæ 18 x 27 „u, parietibus validis, trigonis nullis. Amphig. nulla. Folia flo- ralia caulinis vix majora, perianthii basi appressa, breviter acuteque incisa, unum trilobatum, lobo tertio (amphig. florale) profundius soluto, lanceolato integerrimo. Perianthia pro planta maxima, clavata, longissime exserta, superne brunnea, sub apice plicatula, ore angustato breviter lobulato et cellulis digitiformibus oplime crenato. Hab. insule Kerguelen (Eaton). Cum L. inflata (Huds.) comparanda. 29. L. parca (G.) St. Syn. : Jungermannia parca G. Hep. Mexic.. p. 190. 143 « 44 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SER.). Lophozia. - Sterilis. parva, flaccida, aliis hepaticis consociata. Caulis repens. flexuosus, parce ramosus. Folia caulina contigua, oblique inserta, distiche patula, ambitu obovata, parum concava, fere ad medium biloba, interdum triloba, sinu obtuso vel lunato, lobis porrectis vel divergentibus, triangu- latis, acuminatis acutis, subæqualibus antico incurvo. Cellulæ haud incras- salæ. Amphig. magna, remotiuscula, parum patula, profunde bifida, laci- niis lanceolalis acutis. Hab. Mexico (Liebmann). Die Pflanze habe ich nirgends erhalten können ; ob sie wirklich hierher gehört würde aber bei dem Fehlen des Kelchs ohnehin nicht zu sagen sein. 30. L. parcæîormis (Mass.). St. Syn. : Jungermanuia parcæformis Mass. Giorn. Bot. XVIL, p. 218. Monoica ? parva et gracilis, pallida, dense et sæpe pulvinalim cæspitosa vel muscis consociata. Caulis ad 3 cm. longus, parum ramosus, sat validus, dilute brunneus, radicellis sparsis pallidis repens. Folia caulina remotiuscula, oblique inserla, antice caulis medium superanlia, erecto- vaginantia, subcarinato-concava, superne squarrose refracta, ad medium biloba, lobis divergentibus triangulatis longe acuminatis, inæqualibus, poslico sæpe majore margineque recurvo. Cellulæ apicales 27 y. medio 18 X 36 p, basi 18 X 45 y, trigonis magnis, ob parietes validas minus distinctis, basi nullis. Ampk. caulina magna, lanceolata, cauli appressa, basi sepe parum ciliolata. Folia floralia caulinis parum majora, sub- transverse inserta, Caulinis similia, Sæpe trilobata e basi vaginante patula, lobis integerrimis, margine anguste recurvo. Amphig. flor. intimum iberum, foliis suis fere equimagnum bi- vel trilobatum. Perianthia ter- minalia, parum exserta, late inflato-ovala, pluriplicata, ore amplissimo truncato, breviter lobulato, dentato-ciliato (in icone auctoris crenato?). Andræcia pro planta magna, bracteis transverse insertis. e basi ventri- cosa parum patulis, inæqualiter acuteque bilobis, lobo antico breviore. Antheridia solitaria, magna, globosa, breviter stipitata. Hab. Fuegia (Spegazzini, Dusén). 31. L. gedena St. n. sp. Dioica, minor, gracilis, fusco-virens, laxe c#spilosa, terricola. Caulis ad 2 cm. longus. fuscus, valde ramosus, ramis ex axilla interna foliorum orlis, remote parvifoliosis, capillaceis, longe attenuatis, superne squamas minulas dissilas, e basi radicantes gerentibus. Folia caulina subelliptica, basi apiceque æqualiter angustata, imbricata et plano-dislicha, oblique inserta, antice parum decurrentia, postice breviter inserta apice levi sinu 144 Lophoziu. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 45 emarginala, dentibus triangulatis acutis vel obtusis leniter divergentibus. Cellulæ 18 y, basi duplo longiores, trigonis magnis aculis. Cuticula lævis. Amphig. nulla. Folia floralia plurijuga, conferta, caulinis majora, sub- Iransverse inserta, dein valde concava, intima e basi amplectente recurva, subrotunda vel magis lata quam longa, integerrima, lunatim excisa, lobis triangulatis acutis. supremum amphigastrio obtuso longe accreto quasi trilobum. Perianthia terminalia innovata, obovata vel oblonga, superne obtuse 6-7-plicata, ore parvo breviter lobulato, lobis contractis irregula- riter spinulosis. Planta mascula gracillima. caule capillaceo bracteis minulis, totum caulem fere tenentibus, subrecte patulis, conduplicatis, basi inflatis, superne angustatis, subtruncatis, acute biangulatis. Anthe- ridia solitaria, breviter stipitata. Hab. Java, in monte Gedeh (Solms). Folioaum forma optime distincta. 32. L. inflata (Huds.) Howe. Torrey B. Cl. VI, p. 110. Syn. : 2 Jungermannia Gillmani Aust. Torrey Bull. III, p. 12. Dioica, minor, gracilis, fusco-virens, vulgo fusco-rubra vel subnigra, optime nilida, dense depresso-cæspitosa, sæpe late expansa rupicola vel paludicola, subalpina et borealis, rarius in paludibus planitiei. Caulis ad % cm. longus, tenuis sparsim breviterque radicellosus longeque procum- bens, parum ramosus, sub flore geminatim innovatus. Folia caulina infe- riora oblique inserta, remota et distiche explanata, superiora magis con- ferta et majera, antice breviter transverse inserta, dein concava, squarrose palula, in plano cuneato-oblonga vel late ovata vel subrotunda, interdum asymmelrica (margine postico magis arcuato) ad ‘/s acute incisa, sinu 1pso obtuso, lobis anguste triangulatis apice rotundatis. Cellulæ apice 18 ı. medio 18 X 36 u. basi 27 X 63 y, parietibus validis, trigonis majusculis. Amphig. caulina normaliter nulla. Folia floralia 2, caulinis similia, minora, transverse inserta, basi amplectentia squarrose recurva. Perianthia omnino exserta, optime clavata eplicata obtusa, breviter lobulata, lobis spinulosis. Capsula parva in pedicello breviusculo, oblongo- ovalis, brunnea. Sporæ 18 u, asperæ. Elateres 180 y atlenuati. Androecia termi- nalia vel mediana, bracteis parvis imbricatis. saccatis. Antheridia ovalia, brevissime pedicellata. Hab. Europa. Amer. sept. Islandia, Sibiria, Greenlandia, Alaska, Cali- fornia, Canada. Var. heterostipa Lindh. Acad. suec. Vol. 23, p. 47. Syn. : Cephalozia heterostipa Spruce. On Cephalozia 1882, p. 55. Differt amphigastriis in caule sparsis, in planta fruclifera sat crebris, 145 46 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SÉR.). Lophozia. parvis vel maximis, valde variabilibus, folüs similiter diversiformibus lo- bulis sæpe valde inæqualibus, altero par vo obtuso, altero fere duplo longiore. Europa. Insulæ Canariæ (Webb. et Berthelot), Carelia rossica (Angström), Sibiria (Arnell). 39. L. schistophila (Spruce) St. Syn. : Jungermannia schistophila Spruce Edinb. Bot. Soc. XV, p. 515. Dioica, pusilla, pallide viridis, terricola, dense pulvinata, stolonifera. Caulis ad 10 mm. longus, simplex, tenuis, pallidus, radicellis longis sparsim repens, superne procumbens, e facie postica stolones rhiziferos numerosos proferens, haud aliter ramosus nisi in caule decapitato e ventre innovans. Folia caulina remotiuscula oblique inserta, antice parum decurrentia, inferiora minora, distiche explanata, superiora parum den- siora adscendentia, omnia ex angusta basi optime obcuneata vel cuneato- obovata, ad medium anguste excisa, lobis ovatis vel lingusformibus, apice rotundatis leniter divergentibus. Cellulæ apice 9 y, medio 18 1, basi parum longiores, incrassatio nulla. Amphig. caulina nulla. Caulis © multo magis crassus; folia floralia multo majora, trijuga, plus minus conferta, intima transverse inserta, ex angusta basi subrotunda ad ‘2 biloba, sinu recto obtuso, lobis late triangularibus obtusis. Amphig. florale nullum. Perianthia terminalia ad ?/s exserla, oblonga, obtusa. triplicata (plica terlia antica) ore lobulato, cellulis digitiformibus optime crenulato. Cap- sula ovalis, rufa, semiannulifera in stralo interno. Spore 18 y, rufe, minute asperæ. Elateres 180 y, valde attenuati, spiris duplicatis angustis et laxe torlis, Andrecia fusiformia in medio caulis plantæ gracilioris, bracteis quadrijugis, transverse insertis, conduplicalim concavis, breviter bilobis. Antheridia À vel 2 breviter stipitata. { Hab. Andes Peruvi& (Spruce) , Dominica (Elliott), Brasihasubtropica (Ule). 34. L. opacula (Spruce) St. Syn. : Jungermannia opacula Spruce Ed. Bot. Soc. 1885, p. 514. Sterilis, pusilla, diffusa, fragillima, luride-viridis, tenera. Caulis pro planta validus pallidus et rigidus, ad 6 mm. longus, multiramosus, spe pinnatus vel bipinnatus, ramis brevibus subrecte patulis, ex axilla interna folii ortis. Folia remotiuscula oblique et brevi basi inserta, plano disticha vel leniter carinata, subrecte a caule patula, obcuneata vel obovata, ad medium biloba, sinu acuto vel obtuso, lobis inæqualibus (antico angus- tiore) divergentibus, ovatis obtusis (rarius acutis) vulgo apice late rotun- dalis. Cellulæ apicales 9 y medio 13 u, basi 13 X 27 p, trigonis nullis. Amphig. nulla. Hab. Andes quitenses (Spruce), 2600 m. 140 Lophozia. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 47 35. L. decolorans (Limp.) St. Syn. : Jungermannia decolorans Limp. Schles. Ges. f. val. Cultur. 1880, p. 316. Dioica, minor, crassa et robusta, flavo-rufescens vel flavo-virens. api- cibus decoloratis, gregaria vel dense aggregata in fissuris rupium. Caulis ad 10 mm. longus, simplex. radicellis longis densissimis arcte repens. Folia caulina confertissima, oblique inserta, erecto-conniventia, caulem omnino obvelantia. ambitu late ovata, asymmetrica margine postico magis arcuato, apice ad ‘/: acute incisa, lobis triangulatis, apice rotundalis vel apiculatis. superiora late lunatim excisa vel subtruncata, angulis apicu- latis. Cellule 18 X 27 y. parietibus validis, trigonis magnis confluentibus. basi 27 X 36 y trigonis nullis. Amphig. caulina nulla. Folia floralia plu- rijuga, confertissima, suprema ovalia, apice truncata, eroso-denticulata. Amphig. florale foliis suis æquimagnum utroque latere alte coalitum. apice bilobum, lobis irregulariter grosseque paucispinosis. Perianthia parum emersa, sepe omnino occulta, oblonga vel ovala, superne plicala ore irregulariter inciso-lobato, lobis crenulatis vel sparsim denticulalis valde variabilibus. Calyptra pallida. Capsula rufo-brunnea, ovalis in pedi- cello longiusculo. Sporæ 13 y, rufo-brunneæ, asperæ. Elateres 170 y. haud attenuati. Andrecia in planta graciliore, bracteis plurijugis, trans- verse inserlis. Antheridia magna, solitaria, breviter slipilata. Gonidia flavo-rufescentia, radialiter 3-4 angulata. Hab. Alpes Austriæ (Breidler), Norvegia (Lindberg). 36. L. gracilis (Schleich) St Syn. : Jungermannia gracilis Schleich. Pl. er. Gent. 3. N° 60. Jungermannia attenuata Ldbg. Hepat. Eur., p. 48. Jungermannia barbata var. attenuata Nees. Hep. Eur. II, p. 156. Dioica, parva, gracilis, brunnea, sæpe erecto-c#spilosa. Caulis tenuis. ad 25 mm. longus, s@pe mulliramosus, dense breviterque radicellosus in forma deeumbente, vel fere arhizus in forma erecto-cæspitante. Folia caulina contigua vel remotiuscula, squarrose patula et leniter ad anticum vergentia, antice’fere transverse inserta, in plano obovato-rotunda, apice quam basi latiora, normaliter ad !/s trilobata, sinubus aculis, rectis, lobis triangulatis acutis, medio sæpe majore, in ramis innovanlibus parva, sub- semiamplexicaulia, arcte appressa, in plano subquadrata, apice truncata el erosa (propagulifera). Cellulæ apice 12 y, medio 18 y basi 18 X 27 y parietibus validis, trigonis dein minus distinctis. Cuticula lævis. Folia flo- ralia transverse inserta, semiamplectentia, patula, caulinis majora, acute triloba. Amph. floralia parva, ad ?/s bifida, laciniis angustis obtusis acu- 147 48 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). Lophozia. tisque. Perianthia longe exserta, cylindrica, obtusa, superne plicata, ore setuloso. Capsula breviter pedicellata ovalis. Spore brunneæ. Elateres concolores, spiris duplicatis laxe tortis. Andræcia mediana longe spicata, bracteis saccatis maxime inflatis, transverse insertis, superne squarrose patulis, lobis incurvis, lobo tertio antico valde concavo brevissime soluto. basi sæpe dente angusto aucto. Antheridia 1-2. Hab. Europa. Amer. sept. New Foundland (Wayhome); Sibiria (Arnell). Canada (Macoun), Alaska. 37. L. marchica (Nees) St. Syn. : Jungermannia marchica Nees Hep. Eur. IL p. 77. Jungermannia Mildeana G. Zool. bot. Ges. Wien XVII, p. 626. Jungermannia laxa Lindb. Soc. F. Fl. fenn. 1875, p. 529. Dioica, mediocris viridis et purpurascens, sæpe fusco-purpurea, laxe cæspitosa vel muscis consociata. Caulis ad 2 cm. longus, pallidus, car- nosus, longe pallideque radicellosus, inferne remote foliosus, parum ramosus, sub flore geminatim innovatus. Folia caulina adscendentia rotundato-quadrata, oblique inserta, inferne minora, inæqualiter breviter- que biloba. superiora erecta, sensim majora, conferta et capitatim aggre- gata, ceterum transverse inserta, concava undulata vel crispata, inæqua- liter 3-5 loba, lobis ovatis obtusis, in sinu gibbosis vel reflexis. Cellulæ 36 u, basales 45 X 72», papulosæ, trigonis subnullis, cuticnla lævis. Amphig. caulina nulla. Folia floralia maxima, caulinis majora, conferta magisque crispata, 4-5 loba, lobis inæqualibus repandis hie illie denticu- latis. Amph. florale intimum maxime varians, lanceolatum vel spathu- latum vel late obovatum et bilobum. Perianthia longe exserta, inflato- ovata vel oblongo-cylindrica, superne 8-9 plicata, ore truncato, parum angustato, breviter lobaio, lobulis spinosis paucidenticulatis. Capsula? Planta mascula gracilis, bracteis transverse insertis, concavis bilobis. Antheridia 1-2 breviter stipitata. Hab. Europa. Amer. sept. Jungermannia marchica ist die etiolirte Form dieser Pflanze. Junger- mannia laxa ist aber von Jungermannia Mildeana gar nicht verschieden; nur die Farbe ist heller. 38. L. trifida St. Bull. Herb. Boiss. 1897, p. 93 sub Jungermannia. Sterilis, mediocris, gracilis, fiavicans, inter muscos adscendens. Caulis ad 3 cm. longus, simplex vel pauciramosus, radicellis pallidis longis instructus, validus tenax, fusco-brunneus et teres. Folia caulina imbri- cala, oblique inserta, ambitu obovato-rotunda, basi obcuneata, antice parum decurrentia, distiche explanata, leniter decurva, margine antico 118 (343) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 49 Verbreitet ist sie auch im benachbarten St. Gallen, Appenzell, Lichten- steig, Vorarlberg, Tirol, Bayern etc. Einwanderung zweifelsohne von Osten her. Verbreituugsareal : Siebenbürgen - Kärnthen - Bayern-Lom- bardei-Savoyen. Pleurospermum austriacum Hoffm. an einigen Stellen im Tössstock- gebiet, im übrigen im Nordosten der Schweiz nur noch in den Appen- zellerkalkalpen, von wo aus die Art der Thur und der Sitter entlang bis in den Thurgau hinab gewandert ist. Der übrigen Nordostschweiz, sowie dem Jura und der ganzen welschen Schweiz fehlt die Species vollständig. Nur am Südrande der Schweiz dringt sie noch an zwei Stellen, am Monte Generoso und am Simplon, in unser Land von Süden her hinein. Sehr verbreitet ist sie aber östlich der Schweiz, von Bayern bis nach Russland, wo sich auch noch die zweite europäische Art des Genus (Pleu- rospermum uralense Hoffm.) vorfindet. Nach einem im Herbarium gene- rale der Universität Zürich liegenden Exemplare von Koliwane (à 265 versies au sud de Barnaul, leg. Sophie Mehrlen) zu schliessen, kommt Pl. austriacum auch noch in Sibirien vor. Von Westen her sind in unser Gebiet eingewandert : Seseli libanotis (L.) Koch einzig an der Rothen, daselbst aber in Menge. Auffallender Weise fehlt die Art den benachbarten Kantonen Thurgau, Appenzell und St. Gallen (sollte zwar schon bei Pfäfers beobachtet worden sein) vollständig. Auch dem übrigen Kanton Zürich geht sie mit Aus- nahme der Lägern vollständig ab. Dort ist die nächste Station dieser Art. Auch im benachbarten Lichtensteig und Vorarlberg scheint sie zu fehlen. Spärlich tritt die Art im Kanton Glarus auf: dagegen sehr häufig im ganzen Jura, ferner im Westen der Schweiz und vereinzelt auch in den Alpen; Tessin besitzt sie wiederum nicht. Einwanderung {schwerlich westlich, wahrscheinlich vom Jura (Lägern) her. Euphrasia nemorosa Persoon wird von Nägeli und Wehrli vom Hörnli (Nordwestabhang) erwähnt. In der Schweiz kommt die Art sonst nur im Jura vor und fehlt nach R. von Wettstein in den übrigen Gebieten. Verbreitungsareal der Art: Dänemark, England, Irland, mittleres, nörd- liches und ôstliches Frankreich, Belgien, Elsass, Baden, Württemberg, Nord-Bayern, Hannover eic., Sachsen und im nordwestlichen Teile von Böhmen. Einwanderung zweifelsohne von Westen her. Rosa Jundzilliana Besser scheint ebenfalls vom Jura her, speciell vom Schaffhauserjura, zu uns gekommen zu sein. Ueberhaupt besitzt diese Species in der Schweiz nur im Kanton Schaffhausen Standorte, nebst einem einzigen im Norden des Kantons Zürich, im Brand bei Benken. BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 1, 31 décembre 1901. [3 30 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (20 SÉR.). (344) In unserm Gebiete wurde sie von Dr. Fries auf dem Bachtel und von Buser auf der Gehrenalp am Schnebelhorn gesammelt. Auch verschiedene andere Species des Genus Rosa scheinen dem Jura anzugehören. Keller, gewiss der beste Kenner der zürcherischen Rosenflora, schreibt nämlich!: « Dass auch unsere Berge im obern Tösstal, wenigstens vom rhodologischen Standpunkte aus, zum Gebiete des Jura gehören, geht daraus hervor, dass gerade dort die dicht- drüsigen Modificationen der AR. alpina ungleich häufiger sind als die f. lævis u. s. w. Hier aber beginnt auch die alpine Rosenflora ihr Recht geltend zu machen ; denn die f. curtidens, die wir am Schnebelhorn und am Hörnli beobachteten, gehört in den alpinen Formenkreis der R. alpina. Das gleiche lehren uns die verschiedenen Formen der R. tomentosa. Ueber ihre Verbreitung schreibt Christ: Die tomentosæ fehlen zwar nicht (in den Schweizeralpen), treten aber vielmehr zurück als im Jura und machen, besonders in den Centralalpen, den villose Platz. Die Umkehrung dieses Satzes findet auf die Rosenflora unseres Gebietes (Winterthur) ebenso treffliche Anwendung wie auf den Jura. Vom Rhein bis zu den Bergen des obern Tösstales ist die AR. tomentosa ver- breitet, bald als f. iypica, bald als f. subglobosa, d. h. in den gleichen Formen, die auch im Jura häufig sind.» Als Beispiel der letztern Gruppe erwähne ich die AR. vestita, die am Hörnli vorkommt. In der Schweiz wurde sie bis jetzt bei Bouveret, am Salève, Chaumont, Grändelflub, Albis etc. nachgewiesen, scheint also den jurassischen Rosen anzu- gehören. Ueber die gegenwärtige Beziehung der Rosenarten unseres Gebietes zu dem jurassischen und alpinen Florengebiete gibt uns die folgende Tabelle nähern Aufschluss : Vertreten: cé Species : Forma: im Jura: in den Alpen: Rosa cinnamonea wien s se re gene ale, Be ulers les iele nie nee — Rosa alpina f. pyrenaica ................. == Rosa alpina f. levis Sr Rosa alpina f. latifolia Sn Rosa alpina f. curtidens Rosa salævensis CCC rer.rnene ae orole erehe le életela ns") 17e sa udle ao anne in‘ mleriefe jean end u nos, e ose nn ins min/als sin nn Rosa tomentosa f. subglobosa Rosa tomentosa f. typica re A OR +++++++ ! Keller. Die wilden Rosen des Kantons Zürich, p. 314. (345) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 51 Vertreten: Tr Species: Forma: im Jura: in den Alpen: Rosa tomentosa f. scabriuscula — == Rosa rubiginosa f. comosa ................ — + Rosa sepium f. pubescens. ................. == — Basalundzilliana LE ee waste: + Rosa canina fi. Lutetiana + ............... _ Rosaeanzna te aumalıs...... 03:2. nn + Rosa canina f. hispidula — SE eielahe/e tes ene, sie = en a che le Rosa canina f. biserrata . Rosa canina f. Andegavensis = RSA AMÉLONUML L: UFDECA. 0.220 nn. == Rosa dumetorum f. platyphylla ............ = Rosa dumentorum f. trichoneura .......... = Rosa cortifolia f. frutetorum.............. Rosa coritfolia f. subeollina ............... Rosa glauca f. typica +++: saisie) Dial olelatela leer. nie ee I Ne Rosanglauca.s. complicata. 4.42. 2a. == Rosa glauca f. subcanina ................. ns Rosa glauca f. prlosula <= Rosa tomentella - sons see “an sualelelleicejieo elels eee select + eee ns sms CROP CC ECC CC + — vorhanden ; . — fehlend. Es erübrigt uns noch kurz die Frage zu prüfen, ob die tertiären Arten sich durch die Gletscherzeit hindurch bis zur Gegenwart unverändert erhalten haben oder aber, ob und auf welche Weise sie allmälig Seiten- zweige haben entstehen lassen. Wetistein hat in seiner interessanten Arbeit über den entwicklungsgeschichtlichen Zusammenhang der Section Endotricha Fröl. der Gattung Gentiana in anschaulicher Weise dar- getan, wie seit der Terliärzeil aus wenigen ursprünglichen Typen eine ganze Reihe von heute lebenden, gut charakterisirbaren Arten zumeist postglacial sich ausgebildet haben. Diesen entwicklungsgeschichtlichen Vorgang will ich an einem Beispiele kurz erläutern: Der der mitteleuropäischen Tertiärflora angehörende Typus Gentiana campestris verbreitete sich, nachdem er im Süden des Gontinenles die Eiszeit überdauert hatte, nach Norden. Zunächst spaltete sich vom 52 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SER.). (346) Typus wohl die Gentiana hypericifolia Murbeck ab, die sich nur im centralen und westlichen Teile der Pyrenäen ausbildete,und dann später in Mitteleuropa die Gentiana baltica. Der eigentliche Typus @. campestris bevölkerte postglacial einerseits den Norden und andrerseits den Süden von Europa. Durch das Verbreitungsgebiet der @. baltica hat der Typus gegenwärtig zwei gänzlich ‚von einander getrennte Areale inne. Das- jenige im Norden erstreckt sich über Island, Nord-Britannien, Skandi- navien, Dänemark und über das westliche Finnland, während das süd- liche die Gebirge von Süd-Deutschland, die Alpen und den nördlichen Apennin umfasst und ferner noch einen Seitenarm in die östlichen Pyrenäen hinübersendet. Vom ursprünglichen terliären Typus G. cam- pestris haben sich also bis jetzt drei geographisch völlig gelrennte Arten ausgebildet, welche auch morphologisch einander getrennt gegenüber- stehen. Keineswegs hat nun aber mit dieser Gliederung die Fortent- wicklung der Gruppe schon ihren Abschluss gefunden. Zunächst spaltete sich @. campestris, die noch recht eigentlich den ursprünglich tertiären Typus repräsentirt, in zwei einander parallel gehende Formenreihen, in eine ungegliederte, nicht saisondimorphe und in eine gegliederte, saison- dimorphe mit Sommer- und Herbstform. Schon hier soll zum voraus hervorgehoben werden, dass letztere Spaltung sich in Anpassung an die in unsern Alp- und Bergwiesen herrschenden landwirtschaftlichen Ver- hältnisse vollzogen hat. In der Schweiz bewohnt G. campestris die alpine und subalpine Region ; seltener wird sie auch in der montanen Region und vereinzelt auch ganz in der Ebene (z. B. Vouilleret bei Lau- sanne) angelroffen. Die eine Formenreihe, G. islandica Murbek, die es zu keinem Saisondimorphismus gebracht hat, bewohnt vornehmlich unsere Hochalpentäler und ist eine verbreitete Hochgebirgspflanze unserer Aipen. In dem Habitus steht G. islandica dem Typus noch sehr nahe. Den Veränderungen auf den Wiesen (Heumahd) ist sie in dieser Region nicht unterworfen, da sie, entweder überhaupt nicht auf geschlossenen Wiesen vorkommt, oder aber auf Wiesen, welche in Folge der durch die Höhenlage bedingten Kürze der Vegetationszeit nur eine Genera- tions im Jahre zulassen. An relativ niedern Standorten der Alpen (z. B. Chäteau d’Oex) ist die gegliederte Formenreihe vertreten. Morpholo- gisch und auch hinsichtlich ihrer Blütenzeit verhalten sich die beiden saisondimorphen Formen sehr verschieden. Die eine, die Aestival- oder Sommerform, var. suecica Fröl., zeigt stumpfe, mittlere Stengelblätter und wenige (3 bis 5) lange Stengelglieder, welche viel länger als die Laubblätter sind. Ihre Blütezeit erstreckt sich von Mitte Mai bis Anfang (347) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TOÜSSTAL. 53 August, also vor der alpinen Heuernte. Die andere, die Autumnal- oder Herbstform. var. germanica Fröl., besitzt dagegen spitze, mittlere Sten- gelblätter und mehrere, jedoch kürzere Stengelglieder, welch’ letztere beinahe kürzer als die Stengelblätter sind. In jeder Beziehung erscheint sie kürzer und gedrängter als die Aestivalform. Ihre Blütezeit reicht von Anfang August bis October. Fragen wir uns nach der Ursache der Bildung dieser beiden Parallelformen (var. suecica und germanica). die beide schon eine gewisse Constanz erworben haben! Wetistein gibt uns darüber folgende, einleuchtende Erklärung : Dieselbe stützt sich aui den Umstand, dass die hier in Betracht kommenden Arten Wiesen- pflanzen sind und geht im wesentlichen dahin, dass die eigentümlichen Verhältnisse auf unsern Wiesen (Höhe der umgebenden Wiesen, Heu- mahd etc.) nur solche Pflanzen zu vollkommener Blütenentfattung und zur Fruchtreife gelangen lassen, welche entweder vor dem sommer- lichen Höhepunkt in der Entwieklung der Wiesen oder nach demselben die Fruchtreife vollenden, respective mit der Blüte beginnen. In der Tat trifft diese Erklärung auch für unsere schweizerischen Verhältnisse zu. Die erste Form, die var. swecica, hat ihren Lebencyklus bereits schon abgeschlossen, d. h. ihre Samen zur Reife gebracht. wenn die Heuernte in unsern Alpen beginnt; sie ist es auch, die stark in die Höhe wächst, d. h. lange Internodien entwickelt und so nicht im Grunde der Pflanzendecke versteckt bleibt, sondern ihre Blüten frei über den Rasen hinausragen lässt. Die Autumnalform dagegen, var. germanica, erscheint erst. wenn die Heuernte bereits vorüber ist und ein zweites Mähen der Berg- und subalpinen Wiesen nicht bevorsteht. Aus diesem Grunde bleibt sie am Boden, bleibt klein und entwickelt nur kurze Internodien. Resümiren wir nochmals kurz den Entwicklungsgang des terliären Typus Gentiana campestris : Zuerst erfolgte in postglacialer Zeit eine Gliederung in drei geographisch getrennte Sippen. Späler spaltete sich dann der beinahe unveränderlich erhalten gebliebene Typus in zwei Formenreihen, in eine ungegliederte (nicht saisondimorphe). Bewohnerin der Hochtäler und in eine gegliederte (saisondimorphe), welche die Wiesen der subalpinen und montanen Begion bewohnt. Bildlich können wir uns den Entwicklungsgang durch folgendes Schema veranschaulichen : 54 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2We SÉR.). (348) G. campestris. Tertiärzeit Eiszeit Gegen- wart PPT TE TP D ECS D CECI CCC PO CPE ET ECC CEE DEP CEE E CCE LEE D EE COTE CII CI PL T IL ECO TO LEO CO CP LCD SD hun Re tee SUECICA . . . germanica .. G. baltica ..... G. hypericifolia 7. islandica G. G Anschliessend an die Betrachtung der postglacialen Florenelemente dürfte es am Platze sein die Frage zu discutiren, ob die Pflanzen, welche gegenwärtig eine natürliche Gesellschaft bilden, gemeinsam in unser Gebiet eingewandert sind, oder ob diese Gesellschaft heterogenen Ur- sprungs ist. Bereits hat früher schon einmal Dr. Rob. Keller diese Frage in ausführlicher Weise behandelt!, so dass es für uns in ersier Linie von Interesse sein kann, einen Vergleich zwischen den natürlichen Pflanzengesellschaften aus der Umgegend von Winterthur mit den- 1 Keller, Rob. Flora von Winterthur, II. Teil, p. 46-50. De (349) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TOSSTAL. D) jenigen aus unserm Gebiete zu ziehen. Als Beispiel wählen wir die Pflanzenformation « Fagus ». In der nachfolgenden Tabelle wollen wir die Begleitpflanzen der Buche aus dem fast reinen Buchenbestande am Nordabhange der Scheidegg zwischen Oberegg und Ueberzütt, ca, 1150 m denjenigen vom Ebnet ob der Töss und aus dem Brühlbachtobel ob Sennhof bei Winterthur gegenüberstellen : Nordabhang der Scheidegg. Alchimilla pratensis Schmidt Rubus idæus L. Athyrium filix femina Roth Geranium Robertianum L. Aspidium filix mas Sw. #0xalis acetosella L. Aspidium dryopteris Baumg. Mercurialis perennis L. * Equisetum maximum Lam. Acer pseudoplatanus L. Abies alba Mill. Impatiens noli me tangere L. Picea excelsa Link Hypericum hirsutum L. Elymus europæus L. Epilobium angustifolium L. *Carex silvatica Huds. Epilobium montanum L. *Luzula silvatica (Huds.) Gaud. Epilobium trigonum Schrk. Veratrum album (L.) Scop. Circæa lutetiana L. *Allium ursinum L. *Hedera helix L. Polygonatum verticillatum (L.) Sanicula europa L. All. Chærophyllum cicutaria Nul. Rumex arifolius AI. Ægopodium podagraria L. Melandrium noctiflorum (L.) Fries Heracleum sphondyleum L. Melandriumrubrum(Weig.)Garcke Primula elatior L. Stellaria nemorum L. Lysimachia nemorum L. Caltha palustris L. Ajuga reptans L. *Actxa spicata L. Stachys sılvativa L. Anemone nemorosa L. Stachys alpina L. Ranuneulus silvaticus Thuill. Mentha longifolia Hudson Ranunculus lanuginosus L. (in Veronica latifolia Koch Menge). * Asperula odorata L. Thalietrum aquilegifolium L. Lonicera alpigena L. Dentaria polyphylla W. K. Lonicera nigra L. Saxıfraga rotundifola L. Valeriana officinalis L. *Sorbus aucuparia L. Valeriana tripteris L. Aruncus silvestris Kosteletzky *Phyteuma spicatum L. Geum urbunum L. Adenosiyles albifrons Rchb. Geum rivale L. Adenostyles alpina Bluff. et Fing. 56 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SÉR.). (350) Senecio Fuchsü Gmel. Cirsium oleraceum L. Lactuca muralis (L.) Mey. #Prenanthes purpurea L. Crepis paludosa L. Hieracium murorum L. Ebnet. Carex digitata L. Carex pilosa Scop. Carex montana L. Carex verna Nill. *Allium ursinum L. Lilium martagon L. Polygonatum multiflorum All. Convallaria majalis L. Paris quadrifolia L. Tamus communis L. *Actæa spicata L. Asperula odorata L. Aquilegia vulgaris L. *Anemone nemorosa L. Lathyrus vernus (L.) Bernh. *Oxalis acetosella L. Euphorbia platyphylla L. Iles aquifolium L. Viola Riviniana Rehb. Daphne mezereum L. *Hedera helix L. Sanicula europa L. Primula elatior L. Fraxinus excelsior L. Ligustrum vulgare 1. * Asperula odorata L. Viburnum lantana L. Lonicera xylosteum L. *Phyteuma spicatum L. Bellidiastrum Micheli Cass. Lactuca muralis (L.) Cass. Brühlbachtobel. * Abies alba Mill. Carex digitata L. *Carex silvatica Huds. Luzula flavescens (Hort.) Gaud. Luzula pilosa (L.) Willd. *Luzula silvatica (Huds.) Gaud. Tamus communis L. Platanthera bifolia (L.) Reichb. Neottia nidus avis (L.) Rich. "Acta spicata L. Cratæqus oxyacantha L. Sorbus aria Crantz *Sorbus aucuparia L. Rosa alpina L. Rosa arvensis Huds. *Oxalis acetosella L. Ilex aquifolium L. Acer plantanoides L. Acer campestre L. Viola Riviniana Rchp. Daphne mezereum L. *Hedera helix L. Sanicula europa L. Frasinus excelsior L. Vaccinium Myrtillus L. * Asperula odorata L. Viburnum lantana L. Lonicera xylosteum L. *Phyteuma spicatum L. *Prenanthes purpurea L. Aus dieser vergleichenden Gegenüberstellung sehen wir, dass 12 Specis — die mit * bezeichneten — sowohl in der Gegend von Winterthur als (351) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 57 auch in unserm Gebiete in den Buchenbeständen wiederkehren. Weitere 20 Species — die fettgedruckten —- werden auch von Höck in seiner Tabelle über die Begleitpflanzen der Buche erwähnt. Wir können nun ohne weiteres erkennen, dass eine grössere Anzahl von Pflanzen auf grosse Strecken hin in den Buchenbeständen wiederkehrt, d. h. eine gewisse Anpassung an die Buche erlangt hat. Dahin zählen etwa Elymus europæus L., Carex silvatica Huds., Luzula silvatica (Huds.) Gaud., Allium ursinum L., Actæa, Anemone nemorosa L., Oxalis, Hedera, Primula elatior L. und Phyteuma spicatum L. Daneben aber begegnen wir in unsern Buchenbeständen zufälligen Beimischungen, welche uns sofort sagen, dass sie einen ganz andern geographischen Ursprung haben als die Begleitpflanzen der Winterthurer Buchenbestände Es sind dies unsere alt bekannten glacialen Relictpflanzen, welche schon vor der Eiszeit den Standort Ueberzütt-Oberegg eingenommen haben, um dann erst secundär der postglacial entstandenen Buchenformation sich unter- zuordnen. Wir sehen also deutlich, dass die natürliche Pflanzengesell- schaft « Buchenformation » heterogenen Ursprungs ist und sich höchst wahrscheinlich erst nach der Eiszeit ausgebildet und ihre gegenwärtige Zusammensetzung erhalten hat. Ackerunkräuter und Ruderalpflanzen. Neben den bis jetzt behandelten Florenreichen nehmen an der bunten Zusammensetzung unseres Florenkleides noch zwei Vegetationsformen teil, die erst in historischer Zeit mit dem Auftreten des Menschen sich in unserm Lande eingefunden haben. Meist ohne Wissen und Willen des Menschen sind sie mit unsern Geireidepilanzen, mit Ballast, mit fremden Sämereien elc. zu uns gekommen, um sich entweder völlig mit unserer Flora zu assimiliren oder aber. um nur rasch und vor- übergehend bei uns aufzutreten und nach wenigen Jahren wiederum voliständig zu verschwinden. Verschiedene dieser Species sind schon in den ältesten Zeiten bei uns eingetroffen und haben sich bei uns ein- heimisch gemacht. während andere neue Arten, besonders unter dem Einfiusse des stets sich steigernden Eisenbahnverkehrs sich fast jähr- lich in unsern Vorbahnhöfen zum ersten Male nachweisen lassen. So waren schon in den Getreidefeldern der Pfahlbauer der Taumellolch (Lolium temulentum), die brennend blaue Kornblume und die trübvio- lette Kornrade, begleitet von der jetzt aus unserer Flora verschwun- denen südlichen Silene cretica L. als Unkräuter vorhanden. Vergleichen 58 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). - (352) wir unsere Ackerunkräuter und Ruderalpflanzen mit der übrigen Flora unseres Landes, so fällt uns sogleich auf, dass dieselben eine isolirte Stellung bei uns einnehmen. Auch durch ihren eigenartigen Bau, sowie durch ihre auffallenden Farben (Delphinium, Adonis, Papaver, Glaucium, Linaria, Melampyrum arvense, Specularia), die in lebhaftem Contraste zu den Blütenfarben unserer Ebenenflora stehen, weisen sie auf eine fremdländische Herkunft hin. Verschiedene von ihnen stehen fast als einzige Repräsentanten in unsern Familien (z. B. Verbena officinalis) und Sectionen da; ihre nächsten Verwandten sind nicht in unserm Lande, sondern im weiterer Entfernung zu suchen, woselbst sie dann in grös- serer Individuenzahl auftreten und im Vereine mit andern Arten ihres Geschlechtes spontane Arten vorstellen. Da die Gebiete ihrer sponlanen Standorte und die Gebiete ihrer nächsten Verwandten im allgemeinen ihre Heimat repräsentiren, so ist es mit Hilfe der geographischen Ver- breitung der Unkräuter möglich geworden, die ursprüngliche Heimat, von der aus die Auswanderung sich vollzog, zu bestimmen. Und in der Tat weist die Pflanzengeographie deutlich nach, dass der überwiegend grösste Teil unserer Ackerunkräuter und Ruderalpflanzen, wie wir aus der nachfolgenden Tabelle erkennen können, aus dem östlichen Teile des Mediterrangebietes stammt. Den gleichen Weg wie die Völker- schaften, die Cultur, die Getreidearten etc. haben also auch sie ein- geschlagen. Suchen wir die Zahl der Ackerunkräuter in unserm Gebiete zu be- stimmen, so sehen wir sogleich, dass ihre Zahl keine gar grosse ist; besonders in der Bergregion, von ca. 700 m an aufwärts reducirt sie sich auf ein Minimum. Die Ursache davon ist die in jüngster Zeit spärliche Belreibung des Acker-, vor allem aber auch die des Getreidebaues in den höhern Lagen. Denn, wie auch an andern Orten, so ist auch hier die Beobachtung zu machen, dass mit zunehmender Höhe der Getreide- und Ackerbau zu Gunsten des Wiesenlandes abnimmt. Während früher auch noch im obersten Tösstale Getreideäcker bis in die höchstgele- genen Gehôfte hinauf zu verfolgen waren, sind sie daselbst vielerorts zur Seltenheit geworden oder schon vollständig verschwunden. Schon 1846 äussert sich Gerold Meyer von Knonau folgendermassen : « In der Ge- meinde Fischenthal finden sich nicht mehr als vier oder fünf Pflüge, eine sechsfache Ernte ist der höchste Ertrag, und ein Acker von der Grösse einer Juchart elwas ungewöhnliches; doch sieht man seit längerer Zeit bis hoch in die Berge eine Menge kleiner Feldchen, die mit Kar- toffeln, Hafer, etwas Gerste und Spelt bepflanzt sind. so dass viele Haus- (355) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. D) haltungen, die vor 25 Jahren alle Lebensmittel anzukaufen gewohnt waren, jetzt für den grössten Teil des Winters durch ihre Anpflanzungen mit Vorräten versehen sind. Die Aufbrüche geschehen in den Weiden, werden zwei, höchstens drei Jahre lang benutzt und dann wieder dem Graswuchse überlassen. Auf den Höhen und wo der Dünger mangelt, wird der Boden, nachdem er mit Erdäpfeln besteckt ist, mit ausgero- detem Gestrüppe und Tannästen belegt, beides. wenn es dürre geworden ist, angezündet und so durch die Asche und die angebrannte Erde die Pflanzung gedüngt. Im Tale, wo der Wiesenbau sehr ergiebig ist, zieht man ihn jeder andern Culturart vor; auch wurde der Bau der Espar- sette und des Klees in neuerer Zeit eingeführt. Die Stallfülterung wäh- rend des Sommers fängt allmälig an Beifall zu finden, nicht nur wegen des Düngers, sondern weil dadurch die kostbaren hölzernen Zäune erspart werden.» Einige mir gütigst von Herrn Keller-Gujer in Fischen- thal zugekommene Aufzeichnungen geben uns über die gegenwärlige Bepflanzung in unserm Gebiete nähern Aufschluss. Im nördlichsten Teile, im Murgtale, werden gegenwärtig vorherrschend Roggen, Weizen, Korn und Hafer angebaut, früher bedeutend Hanf und Flachs. Gersten- äcker mit der zweizeiligen Gerste (Hordeum distichum L. var. nutans Schübeler) beobachtete ich im alten Thurlaufe bei Neubrunn. Ebenso wird nach Knecht um Bichelsee hie und da die italienische Kolben hirse (Belegexemplar im H. H. der Universität Zürich) gepflanzt. Im Hinterthurgau (Fischingen und Schurtengebirge) wird von den vorhin erwähnten Getreidearten der Hafer in reichlichem Masse gebaut ; immerhin erweist sich schon hier in etwas hochgelegenen Gegenden die Getreidepflanzung nicht mehr als rentabel. Nur ganz vereinzelt traf ich im Sommer 1896 zwischen Rotbühl und Ahorn bei 850 m noch einen Flachsacker an. Im Bezirk Alt-Toggenburg wird gegen- wärlig noch Weizen und Hafer, früher daneben auch sehr viel Hanf und Flachs angebaut. Im Zürcheroberland wird noch vereinzelt Weizen, Roggen und Hafer gepflanzt ; letzterer reicht noch bis zu den Höhen von Sternenberg und Hörnli hinauf. Bis vor ca. 30 Jahren waren im Tösstal von Lipperschwendi-Bauma an abwärts auch Mohnfelder nicht selten zu sehen. Mais wurde versuchsweise auch schon angebaut. Aber auch diese unbedeutenden Pflanzenungen, welche nur für die eigenen, häuslichen Bedürfnisse genügen, sind in stetem Rückgange- begriffen. Denn immer mehr macht in den höher gelegenen Teilen des Zürcheroberlandes die Umgestaltung von Getreide- in Wiesland sich geltend und dann noch mehr : das Privateigentum muss dem Genossen- 60 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SER.). (35%) schaftseigentum Platz machen. Denn in den letzten zwei Jahrzehnten haben wir im Zürcheroberlande verfolgen können, wie einzelne kleine Bauerngehöfte von Genossenschaften gekauft, zusammengeschmolzen und zu grösseren Alpenweiden vereinigt wurden. Aus dem Zurückgehen der Getreidecultur und des Ackerbaues in unserer Gegend erklärt sich nun auch leicht das spärliche Auftreten und die geringe Verbreitung der Ackerunkräuter. Eine grössere Zahl von ihnen hat die montane Region über ca. 700-760 m gar nicht mehr erreicht ; dahin zählen beispielsweise eiwa : Delphinium consolida, Ranunculus arvensis, Vicia sativa, Melampyrum arvense, Euphrasia odondites, Valerianella olitoria etc. Daneben treten andere nur zufällig und gleichsam als Ueberbleibsel der frühern Cultur gelegentlich auf, am Hörnli wurde vor Jahren der Nadelkerbel und am Rande eines Ackers beim Schwandelbach-Bauma der früher daselbst eultivirle Garten- mohn beobachtet. Ganz in ähnlicher Weise ist die Zahl der Ruderalpflanzen, wenigstens der echten Vertreier derselben, welche sich fast ausschliesslich in der Nähe der menschlichen Wohnungen, auf Schuttplätzen, Düngerhaufen etc. vorfinden, keine grosse. Als reine Ruderalpflanze dürfen wir wohl aus unserer Flora nur Amarantus Blitum L. erwähnen. Fragen wir uns nach den Ursachen, welche die Ruderalpflanzen an die Nähe der Menschen knüpft, so ist es vor allem der reichliche Stickstoffgehalt und die zahlreichen stickstoffhaltigen Salze. welche von den verschie- denen Abfallstoffen aus den Haushaltungen in den Boden gelangen. Datura stramonium, der giftige Stechapfel, der gelegentlich sich Ruder- alplätze als Standorte wählt, dürfen wir nach Hellwig nicht zu den echten Ruderalpflanzen rechnen, da er ähnlich wie Nepeia catarıca frü- her in Gärten gebaut wurde und dann er später vor hier aus in Freie gelangte. Ebenso finden sich Setaria viridis und glauca, Agropyrum repens, Polygonum persicaria, aviculare und lapathifolium, Chenopodium album und polyspermam, Solanum nigrum, Linaria minor, Veronica hede- rifolia, Lamium purpureum, Galeopsis angustifolia und bifida ete. nicht selten auch an Acker- und Wegrändern und sogar in Sümpfen, während umgekehrt Ackerunkräuter auch Schutt- und Composthaufen, Weg- ränder elc. besiedeln können. Aus diesem Grunde ist eine scharfe Tren- nung von Ackerunkräutern und Ruderalpflanzen nicht möglich und auch in der nachfolgenden Tabelle sämmtlicher Ackerunkräuter und Ruderal- pfianzen, die schon in unseren Gebiete beobachtet wurden, nicht durch geführt worden. (355) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TOSSTAL. 61 rd! Panicum crus galli L. selten; Misthaufen bei der Schmiede Hin- weil, Tann-Dürnten. Heimat : Süd- und Mitteleuropa. Kommt mit Aus- nahme der aretischen Gegenden in der ganzen Welt vor. a Panicum sanguinale L. selten in unserm Gebiet; bis jetzt nur in Hinweil beobachtet. Gegenwärtig in den wärmern und gemässiglen Zonen beider Hemisphæren verbreitet; die Heimat scheint das Mediter- rangebiet zu sein. rd Setaria glauca Pal. nicht sehr häufig (Spiegelberg- und Looren- Hinweil, bei Wyla). Ist gegenwärtig in den wärmern und gemässiglen Zone beider Hemisphären verbreitet. rd Setaria viridis Pal. nicht häufig; Pfarrhaus Wyla, Adetsweil, um Hinweil häufig. Gegenwärtig mit Ausnahme des nördlichsten Teiles durch ganz Europa verbreitet, ebenfalls durch Ostasien und Nordafrika. a Alopecurus agrestis L.. nicht häufig; Bohnenfeld-Hinweil. Kosmo- politisch. a rd Poa annua L., sehr verbreitetes und lästiges Unkraut. Verbrei- tung : Mit Ausnahme der eigentlichen Tropen fast auf der ganzen Welt, ähnlich wie Siellaria media und Capsella bursa pastoris. a rd Poa compressa L., nicht häufig. Verbreitung : Fast ganz Europa (fehlt im aretischen Gebiet, in Portugal, Süd-Spanien und auf Corsica); Kleinasien. Libanon ; Kaukasusländer und Nordamerika. a Bromus arvensis L. selten; Bettsweil-Bäretsweil. Verbreitung Nord- und Mittel-Europa. a Bromus secalinus L., nicht sehr häufig in Getreideäckern; findet sich in ganz Europa mit Ausnahme des äussersten Südens und in Ostsibirien ; ist jedenfalls bei uns einheimisch (Hellwig). Zweimal wurde auch die var. velutinus Schrad. beobachtet. a rd Promus commutatus Schrad., nicht sehr häufig (Hochsteig bei Wattwil, Hörnli und Töbeli-Hörnli). Hat eine ähnliche Verbreitung wie die vorangehende Species ; geht aber weiter nach Süden (Euboea), dafür aber nicht so weit nach Norden, nämlich nur bis Südschweden. rd Bromus mollis L., häufig sehr oft auch Ackerunkraut. Bei uns ein- heimisch. rd Bromus sterilis L., sehr zerstreut in der Tiefe, auf Miststöcken und an Mauern. Einheimisch. rd Bromus tectorum L. Einmal (1890) von Benz auf einer Miststock- mauer in Wernetshausen beobachtet worden. Einheimisch. ! a—= Ackerunkraut; rd — Ruderalpflanze. 62 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SER.). (356) -a Lolium temulentum L. selten (Acker gegen Gyrenbad-Hinweil, hin- terer Bachtel einmal [L. speciosum] und Ried Bichelsee). Hie und da unter dem Getreide, besonders unter Hafer: verbreitet durch fast ganz Europa und durch Westasien bis Afghanistan. Ist offenbar schon sehr lange in Mitteleuropa eingewandert, da diese Art schon in den Pfahl- bauten der Schweiz vorhanden war. rd Lolium multiflorum Lam. nicht häufig (beim Lungensanatorium- Wald); stammt aus Südeuropa. rd a Agropyrum repens Pal. häufig und bei uns einheimisch; die var. aristatum Neilr. beim Pilgersteg-Wald. Verbreitet in der ganzen gemäs- sigten alten Welt; in Nordamerika eingeschleppt. In Sibirien wird diese Art immer kleiner und schwindet zuleizt ganz, wenn ein Feld lange Zeit ruht (Höck). rd Polygonum aviculare L. sehr häufig. Gegenwärtig ist der Vogel- knölerich in der ganzen alten Welt verbreitet, da er, selbst mit demihärtesten Strassenpflaster Vorlieb nehmend, beinahe keine Conkur- renten hat. Einheimisch ist er nach Hellwig im gemässigten Europa und Asien. rd Polygonum persicaria L. ist häufig auch Ruderalpflanze. Ist in der ganzen gemässigten alten Welt verbreitet; bei uns ist er einheimisch. rd Polygonum lapathifolium L., in unserem Gebiete nur in tiefer liegenden Gegenden verbreitet; verhält sich im übrigen wie die vorige Species, a Polygonum hydropiper L. selten, z. B. im Hasenstrick-Dürnten. a Polygonum convolvulus L. häufig. Heimat : Gemässigtes Europa und Asien; ist zu einer ubiquilären Pflanze geworden. rd Chenopodium bonus Henricus L. häufig in der Nähe von Wohn- stätten. Heimat : Gebirge Süd-Europas. Wanderte bei uns mit der Cultur von Westen her ein. In früherer Zeit wurde er nicht selten als Garten- pflanze angebaut und ersetzte den Spinat, der von den Arabern aus dem Oriente nach Spanien gebracht wurde und sich von hier aus über die ganze Erde verbreilete. rd Chenopodium polyspermum L. nicht sehr häufig. Heimat : Gemäs- sigtes Europa ; bei uns einhemisch. rd Chenopodium album L., sehr häufig. Kosmopolit; fehlt nur dem antarktischen und wahrscheinlich auch dem südafrikanischen Pflanzen- reich. Heimat : Europa, West- und Centralasien ; bei uns einheimisch. rd Atriplex patula L., nicht sehr häufig. Fast überall in der bewohnten Welt verbreitet. Heimat : Europa, West- und Centralasien; bei uns ein- (357) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 63 heimisch. War wahrscheinlich, wie auch die übrigen Chenopodiumarten ursprünglich Halophyt. rd Amarantus Blitum L. selten (Wernetshausen). Verbreitet in der Nähe von Wohnungen durch Süd- und Mitteleuropa, Nordafrika und Westasien. Heimat : Medilerrangebiet. a rc Agrostemma githago L. in unserm Gebiete fast nur Ruderal- pflanze. Durch ganz Europa und durch das gemässigte Asien auf Gultur- land verbreitet. Schon in Aegypten fehlt die Kornrade jedoch, ist aber aus Algier bekannt. Ueberhaupt fehlt sie den Tropen jedenfalls gänzlich, tritt dann aber wiederum in Australien (Südaustralien. Victoria und Neu- seeland) auf. Heimat : unbekannt (Mediterrangebiet?). a rd Melandrium noctiflorum (L.) Fries nicht häufig. Heimat : Südost- europa. Ist schon im östlichen Mediterrangebiet (Lycien, Galatien, Gili- cien) Waldpflanze. rd Melandrium album (Mill.) Garcke selten und vorübergehend. a rd Vaccaria parviflora Mönch selten und nur vorübergehend. Kommt gegenwärüg in allen 5 nordländischen (nordisches, mittelländisches, mittelasiatisches, ostasiatisches und nordamerikanisches) Pflanzenrei- chen vor. Ausserdem wurde Vaccaria in Australien und Neu-Seeland beobachtet. Heimat : Süd- und Westeuropa (nach Hellwig). a rd Stellaria media (L:) Vill. sehr gemein. Kosmopolit; fehlt vielleicht einzig dem echt arctischen Gebiet und den höchsten Gebirgen. Auch auf keiner der polynesischen Inselgruppen wurde die Art bis jetzt gefunden. Nach Höck hat sie bereits ?/s des Erdraums erobert. Ist schon in den schweizerischen Pfahlbauten vorhanden gewesen. Heimat : ? rd Cerastium glomeratum Thuill. hie und da (Pooalp. Torfsumpf- Bichelsee). Ist aus allen 5 Erdteilen bekannt. rd Cerastium cæspitosum Gilib. (= triviale Link) sehr häufig und ver- breitet. Ist ebenfalls in allen 5 Erdteilen nachgewiesen worden, rd Cerastium glutinosum Fries selten (um Wattwil). Kommt wahr- scheinlich in allen 5 Erdteilen vor. rd Cerastium arvense L. sehr selten in unserm Gebiet. Einzig bis 1890 in den Kalkgruben-Hinweil. Fast kosmopolitische Ruderalpflanze; in Spanien und in Dalmatien z. T. Felsenpflanze. rd Sagina procumbens L. ziemlich häufig. Verbreitung : fast kosmo- politisch. rd a Arenaria serpyllifolia L. sehr häufig. Heimat : Mediterrangebiet? Ist schon in den Pfahlbauten der Schweiz vorhanden gewesen. a Spergula arvensis L. in einigen Aeckern und Pflanzschulen. Heimat: 64 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2M® SÉR.). (358) Europa. Wurde jedenfalls schon lange in Europa ceultivirt, um Mont- belliard schon im 16. Jahrhundert. « Probablement elle a pris naissance dans le midi de l'Europe à l’époque de l’empire romain et dans le nord peut-être plus tôt (De Candolle). Im Capitulare Karls des Grossen über anzubauende Pflanzen wird die Art noch nicht erwähnt (Höck). a Scleranthus annuus L. selten in tiefer gelegenen Aeckern, in der Höhe selten (z. B. Blegi-Wald). Kommt in andern Gebieten häufig auf sandigen Haiden vor. a Delphinium consolida L. selten (Bichelsee). Kommt in Europa mit Ausnahme des nördlichsten Teiles, Englands und Griechenlands in allen Ländern unter dem Getreide vor. Heimat : Oestliches Mediterrangebiet und Südosteuropa. a Ranunculus arvensis L. nicht selten bis ca. 750 m. Bis nach Belud- schistan Ackerunkraul, spontan im Himalaya. Ist ähnlich wie Ranunculus acer und repens aus allen 5 Erdteilen erwiesen. a rd Papaver rheas L. in Liefer liegenden Gebieten a, in höhern zuweilen rd (verwildert). In den Mittelmeergebieten berührt diese Art sämmtliche Erdteile der alten Welt, dringt auch his Madeira vor und trilt ferner in Ostasien auf. Eingeschleppt ist sie in Neu-Seeiand und Nordamerika. Heimat: Oestliches Mediterrangebiet; ist schon in Griechen- land spontan. Kam wohl von Gallien her mit dem Getreidebau zu uns. a Papaver Lecoquii Lamotte selten (am Bachtel bei Bernegg, 750 m und bei Ringweil). Heimat :? Stamm! vielleicht wie der nahe verwandte P. dubium L. aus den untern Donauländern bis Nieder-Oestreich. rd Chelidonium majus L. in liefern Lagen gemein, in den höhern seltner. Kommt neben dem ruderalen Vorkommen in Dalmatien, im östlichen Mediterrangebiet und in Sibirien spontan vor. Höck ' will C. majus ähnlich wie Petasites officinalis und vielleicht auch einige Klet- tenarten wegen ihrer Standorte in der Nähe von einstigen und jetzigen menschlichen Wohnungen als alte Culturpflanzen betrachten (?). a rd Fumaria officinalis L. nicht häufig (Hörnli, Wyla etc.). Verbreitet in Europa (mit Ausnahme des polaren Teiles), in Westasien, im nordi- schen, tropischen und südlichen Afrika, in Nordamerika (nordwärts bis Neu-Fundland), in Chile und in Australien. Soll in Deutschland um die Mitte des 16. Jahrhunderts noch unbekannt gewesen sein. Heimat : ? (Gemässigles Europa?). a rd Fumaria Vaillantü Loisl. selten (Bichelsee). Heimat : Mediterran- gebiet nördlich bis Oestreich. ? Höck. Pflanzen der Kunstbestände Nordeutschlands, p. 103. (359) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 65 rd Lepidium Draba L. selten Friedhofmauer-Hinweil, Gibswil, bei Wattwil). Verbreitet in Europa (wird nach Norden seltener), in Asien bis Indien und in Nordafrika, ebenso ist die Art aus Nordamerika und Aus- tralien bekannt. Heimat : Südeuropa bis Mähren und Böhmen. a Thlaspi arvense L. bis jetzt nur um Hinweil und im nördlichen Teile unseres Gebietes beobachtet worden. Heimat : ? (Orient ?). a Thlaspi perfoliatum L. nur in tiefer liegenden Regionen. rd Sisymbrium officinale Scop. nicht häufig und nur in der Tiefe. Heimat : Mediterrangebiet. Sein Vorkommen ist gegenwärtig in allen 5 Erdieilen erwiesen; ausserhalb der Tropen ist diese Art jedenfalls ziemlich allgemein verbreitet. Fand sich schon im Jahre 820 im Arznei- garten des Klosters St. Gallen. a rd Sinapis arvensis L. überall ziemlich häufig. Verbreitung : Europa, Westasien, Nordafrika. Nord- bis Mittelamerika und Australien. Heimat: vielleicht Sicilien. a Diplotaxis muralis (L.) DC. selten. Station Gibswil (1901). Heimat : West-Europa: wurde mit Ballast und Getreide eingeführt. rd Alliaria officinalis Andrz. sellen. Heimat : höchst wahrscheinlich das Mediterrangebiet. rd Erucastrum Pollichii Schimp. et Spenn. selten (Station Hinweil, Bahnhof Gibswil, 1899 und 1900 beobachtet), mit Ballast eingeführt. Heimat : Westeuropa. a rd Brassica napus L. hie und da; nicht verwilderte Culturpflanze wie B. oleracea. Heimat : Südeuropa? a Raphanus raphanistrum L. ziemlich häufig und verbreitet. Heimat : wahrscheinlich das Mittelmeergebiet; kommt in Spanien und Dalmatien spontan vor. Ist aus allen 5 Erdieilen erwiesen. rd Barbarea vulgaris R. Br. ziemlich häufig. Heimat : wahrscheinlich das Mitielmeerländer, wo auch die meisten Arten dieser Gatiung auf- treten. a rd Cardamine hirsuta L. ziemlich häufig in den tiefer liegenden Gegenden. Wahrscheinlich hat diese Art alle Erdteile erreicht. rd Capsella bursa pastoris Mönch gemein. Ist Allerweltspflanze; spär- lich wird sein Auftreten nur in den Tropen, wo es auf höher gelegene Gebiete beschränkt bleibt. a Camelina fœtida Fr. selten. 1842 in einem Leinacker bei Güntisberg- Wald. Ist an den Lein gebunden! Kommt ähnlich wie C. sativa Crantz und C. microcarpa Andrz. durch ganz Europa mit Ausnahme des Nor- dens und des südlichen mediterranen Teiles von Italien bis zur Türkei = BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n° À, 31 décembre 4901. 5) 66 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (360) vor. Ist im Osten häufiger als im Westen. Wurde früher zuweilen als Oel liefernde Pflanze angebaut. a rd Erophila verna (L.) E. Mey. nicht häufig und fast nur in der Tiefe (Hinweil. Gibswil, Wyla). rd Erysimum cheiranthoides L. selten (Station Gibswil). Wurde 1601 unter den Gartenpflanzen genannt, besass also früher jedenfalls noch nicht die heutige Verbreitung. rd Erysimum orientale R. Br. selten (Schulhaus Gibswil). Heimat: Südeuropa und Westasien. rd Alyssum calycinum L. selten (Kiesgrube-Bernegg und Spritzenhaus- Wernetshausen, Gibswil, Wyla). Heimat : wahrscheinlich die Mittelmeer- länder, wo eine grössere Zahl von Verwandten vorkommt. rd Berteroa incana DC., selten und nur vorübergehend (Scheidegg- strasse). Heimat Mittelmeergebiet; daselbst auch die 2 andern Species des Genus, Berteroa procumbens Port. und orbiculata DC. rd Reseda lutea L., nicht häufig (Wattwil und zwischen Sitzberg und Bichelsee). Heimat : Mittelmeerländer, wo die meisten Species des Genus auftreten. rd Sedum mite Gilib. selien und zerstreut. Einheimisch. rd Potentilla anserina L. in den tieferliegenden Partien sehr häufig, in der Höhe seltener. Einheimisch. rd Melilotus albus Desr. hie und da unter 800 m. Einheimisch. rd Melilotus officinalis Desr. ziemlich häufig im ganzen Gebiet. rd a Vicia hirsuta (L.) Koch nicht häufig (Zelgli-Hinweil, Gibswil, Tannegg-Dussnang). Spontanes Vorkommen : Nördliches Indien. a rd Vicia tetrasperma (L.) Mönch nicht häufig (Wernetshausen, Sta- tion-Gibswil, Hörnli). Spontanes Vorkommen : Oestliches Sibirien, Indien; im Altai Wiesenpflanze. a Vicia sativa L. bis jetzt nur in der Tiefe bis ca. 650 m beobachtet. Spontan in ganz Europa, Algier und im Kaukasus. Wurde schon von den Römern zur Zeit Cato’s als Futterpflanze gebaut. a Medicago apiculata Willd. wurde in den Jahren 1839-40 bei Hin- weil im Menge verzeichnet; ist gegenwärtig verschwunden. Heimat: wahrscheinlich in den Mittelmeerländern. rd Geranium pyrenaicum L. zerstreut (Lichtensteig, Fischenthal, Hin- terburg- bis Stollen-Bäretsweil, Wyla). Heimat : Mediterrangebiet. rd a Geranium dissectum L. hie und da (Baurenboden am Schnebel- horn, Gibswil, Hörnli u. s. w.). Ist aus allen Erdteilen bekannt. rd a Geranium columbinum L. hie und da. Einheimisch. - (361) GUSTAY HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 67 rd Linum catharticum L. sehr verbreitet. Heimat : wahrscheinlich das Mediterrangebiet. a rd Euphorbia helioscopa L. verbreitet. Heimat : Südeuropa. rd a Euphorbia exigua L. nicht sehr häufig, aber verbreilel bis ca. 760 m (Stalion Gibswil, Breitenmatt-Vischenthal, Wyla, Burghalden- Bichelsee). Heimat : westliches Mediterrangebiet. rd a Euphorbia peplus L. nicht selten. Heimat : Südost-Europa, West- asien, im Osten oft Strandpflanze. Wurde wohl mit Gemüse eingeführt. rd Malva moschata L. selten (Hasel nördlich Hittnau). Heimat : West- europa. rd Malva neglecta Wallr. hie und da. Einheimisch. a Viola tricolor L. ziemlich häufig. Heimat: Mediterrangebiet, wo auch die meisten Verwandten auftreten. a Scandic pecten Veneris L. (einmal am Hörnli beobachtet). Heimat : Süd-Europa. Ist bis Persien Ackerunkrant, rd Torilis anthriscus Gmel. hie und da in der Tiefe (Lenz bei Hinweil, Wyla, Dorfbrücke-Bichelsee). Heimat : Oestliches Europa. rd a Aethusa cynapium L. hie und da (Wald, Gibswil. Bichelsee u. s. w.). Heimat : wohl östliches Mediterrangebiet, wo/die Art Waldpflanze ist. rd a Convolvulus arvensis L. in der Tiefe häufig, in der Bergregion aber nur vereinzelt und nicht beständig. a Cuscuta epithymum L. var. trifolii Babingt. et Gibs. In tiefern Lagen (Hitinau, Wyla, um Hinweil) nicht selten; in der Höhe dagegen seltener. Heimat : Süd- und Mitteleuropa. rd a Myosotis intermedia Link häufig in ganzen Gebiet. Kommt in Sibirien spontan als Waldpflanze vor. rd Lithospermum arvense L. nicht häufig (Hinweil, Station Gibswil, Wyla, Bichelsee). Die nächsten Verwandten im Mittelmeergebiet. rd Anchusa officinalis L. nicht häufig (Grütacker-Wald). Die Gattungen Anchusa und Lycopsis haben ihre höchste Entwicklung im östli- chen Mediterrangebiet, in den untern Donauländern und in Süd-Russ- land. rd Echium vulgare L. bis zu 800 m nicht selten. Heimat : Mittelmeer- länder. rd Verbena officinalis L. zerstreut in den Tälern (Goldingen, Wyla, beim Kirchhof-Bichelsee). Höck nimmt für Norddeutschland an, dass das Eisenkraut höchst wahrscheinlich, ähnlich wie Marrubium vulgare, als Heilpflanze eingeführt wurde. Der zweite Vertreter des Genus Verbena (V. supina L.), sowie auch die zwei andern Gattungen der Familie der 68 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (362) Verbenaceen in Europa (Vitex und Lippia) sind ausgesprochene Medi- terranpflanzen. rd a Teucrium botrys L. sehr zerstreut: Ornberg-Dürnten, ob Hub- Hadlikon, Hinweil, Station Fischenthal, Gampf-Bichelsee). Einheimisch. a rd Galeopsis ladanum L. subsp. angustifolia Gaud. nicht selten. Ver- breitet mit Ausnahme des Nordens durch ganz Europa und durch Sibi- rien. Heimat : Gemässigtes Europa. rd a Galeopsis tetrahit L. sehr gemein. Heimat: Gemässigtes Europa. rd a Galeopsis bifida Bönngh. sehr sporadisch (Wyla). Heimal : Gemäs- sigtes Europa. rd a Lamium purpureum L. häufig und verbreitet. Heimat: Gemäs- sigles Europa. a Stachys palustris L. ist nicht 'ausgesprochenes Ackerunkrant. Ein- heimisch. rd Solanum nigrum L. selten in der Tiefe (Unterholz bei Hinweil, Bichelsee). Fast Kosmopolit. Heimat:? jedenfalls in einem wärmern Klima. rd Datura stramonium L. selten und unbeständig (Gibswil, Bichelsee, Fägswil). War jedenfalls früher auch in unsern Gebiet Gartenpflanze; Knecht erwähnt die Art z. B. noch aus einem Garten bei Bichelsee. Hei- mat : Kaukasusländer, Südrussland. Von hier aus gelangte die Art, vorab durch die Zigeuner, in relativ später Zeit nach Westeuropa. In Deutschland wird sie 1542 zuerst von Fuchs erwähnt; in der Schweiz war sie zur Zeit Bauhin’s (1622) um Basel Gartenpflanze. a Linaria spuria Mill. zerstreut, nur im nördlichen Gebiete (Hittnau, Wyla und Burghalden-Bichelsee). Heimat : Medirerrangebiet. a Linaria elatine Mill. selten (Balm- Wernetshausen). Heimat : Medi- terrangebiet. rd a Linaria vulgaris Mill. zerstreut im ganzen Gebiet. Einheimisch. rd a Linaria minor Desf. ziemlich überall verbreitet. Heimat : Medi- terrangebiet und Mitteleuropa. rd Veronica arvensis L. ziemlich häufig. Kommt spontan im westlichen Himalaya vor; ist auch schon im östlichen Mediterrangebiet Felsenpflanze. a Veronica Tournefortii Gmel. hie und da. Heimat: Oestliches Mediter- rangebiet. Diese Art erorberte erst im Anfange des 19. Jarhunderts die Schweiz. (Vide p. 938 [88]). a rd Veronica hederifolia L. nicht selten im ganzen Gebiet. Verbrei- lung: Ganz Europa, Nordafrika und Westasien, und wohl überall spontan. a Veronica opaca Fries selten (Fischingen). Heimat : Central-Europa. a Melampyrum arvense L. ausschliesslich aus Mangel an Getreidefel- (363) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 69 dern nur in den tiefer gelegenen Gegenden um Hinweil, Hiltnau, Bichelsee und im Bezirke Alt-Toggenburg. Heimat : Süd- und Mitteleuropa. a Euphrasia odontites L. selten in tief liegenden Getreidefeldern (Oberdürnten, Hitinau, Bichelsee). a Orobanche minor Sutton sehr zerstreut in der Tiefe. Heimat : West- und Südeuropa. ; a rd Sherardia arvensis L. zerstreut im ganzen Gebiet (Station-Gibs- wil [dort rd], um Hinweil, Hörnli, Bichelsee). Verbreitet mit Ausnahme des Nordens durch ganz Europa und durch Asien bis Persien. Scheint überall a zu sein. a rd Galium aparine L. ziemlich verbreitet. Fast Kosmopolit. a Valerianella olitoria (L.) Poll. hie und da bis ca. 700 m Höhe (Hör- nen-Bauma, Bichelsee, um Hinweil und Hittnau). Heimat: Oestliches Mit- telmeergebiet? a Valerianella rimosa Bastard selten (Hinweil). Heimat : West-Europa. a Valerianella Morisontü DC. selten (früher hinter dem StampfWernets- hausen). rd Campanula rapunculoides L. selten im Gebiet (Bahnlinie Gibswil, Roswiesli-Fischenthal). Einheimisch. rd Specularia speculum L. selten (Station Gibswil). Heimat: Oestliches Mediterrangebiet. rd Erigeron acre L. zerstreut im ganzen Gebiet. Ist im östlichen Medi- terrangebiet Berg- und Alpenpflanze. rd Anthemis cotula L. selten im nördlichen Gebiete. Verbreitet vom Ural bis zu den Canaren, aber überall rd; nahe Verwandte in den Mittel- meerländern. rd a Mairicaria chamonilla L. zerstreut und oft nur verwildert. Heimat : wahrscheinlich die Mitielmeerländer. rd a Chrysanthemum inodorum L. selten (Gibswil). Sehr wahrscheinlich einheimisch. rd Artemisia vulgaris L. selten. rd a Senecio vulgaris L. sehr gemein. Kosmopolil. Haine wahrschein- lich das Mediterrangebiet, wo auch das nahe verwandte S. vernalis W.K. etc. zu Hause ist. rd Carduus crispus L. nicht häufig (um Bichelsee). Spontan in Sibirien; auch ım Kaukasus z. T. spontan. rd Onopordon acanthium L. selten und vorübergehend (Wernets- hausen, Hinweil, Fischingen, Bichelsee). Heimat: wahrscheinlich die Mittel- meerländer. Auch die übrigen 7 europæischen Vertreter des Genus haben 70 BULLETIN DE L'HERBIERBOISSIER (2e SER.). (564) ihre Heimat, wie z. T. schon ihre Speciesnamen sagen (0. tauricum W., illyricum L.) in dieser Mediterranzone. a rd Centaurea cyanus L. selten. Als a bis jetzt nur im Toggenburg beobachtet, sonst nur rd (Lungensanatorium-Wald, Wyla); fehlt als a, wie überhaupt. um Bichelsee. Heimat : Oestliches Mediterrangebiet bis Sicilien. War schon in den Pfahlbauten der Schweiz bekannt. rd Cichorium intybus L. nicht selten. Alte Culturpflanze und kaum einheimisch. a rd Sonchus oleraceus L. verbreitet. Heimat: Gemässigtes Europa und Asien. Kosmopolit. a rd Sonchus asper L. verbreitet. Heimat : wie vorige Species. Kosmo- polit. a rd Sonchus arvensis L. hie und da. Heimat: Nord- und Mitteleuropa. rd Crepis virens Vill. zerstreut. Spontan in Kleinasien. An diese schon seit langer Zeit in unsere Flora gekommenen Acker- unkräuter und Ruderalpflanzen schliesst sich noch eine geringe Zahl von Pflanzen an, welche nachweisbar erst in historischer Zeit in unser Gebiet eingewandert sind. Verschiedene von ihnen waren frühere oder sind noch heutige Culturpflanzen und haben sich verwildert, während andere als Zierpflanzen aus unsern Gärten entfiohen sind und sich nun im Freien angesiedelt haben. Eine ganze Anzahl von Pflanzen folgt den grossen Heereszügen und den Verkehrswegen des Menschen; sie wandern haupt- sächlich mit Sämereien, mit Ballast etc. und sind deshalb in erster Linie in der Umgebung der Bahnhöfe und in der Nachbarschaft der Schienen- stränge anzutreffen. Seit der Entdeckung der beiden Continente Amerika und Australien sind eine Menge von Arten aus Europa dahin aus- gewandert, während in umgekehrter Richtung, besonders von Amerika aus, zahlreiche Vertreter zu uns herübergekommen sind. Eine unserer gemeinsten, einheimischen Wegetrittarten, Plantago major, welcher den Europäern nach Nordamerika folgte, wird von den Indianern daselbst in bezeichnender Weise der Fusstritt der Weissen genannt. — Viele von diesen sog. » Adventivpflanzen » treten ganz plötzlich und nur vorübergehend auf, während andere, meist mit Erfolg mit den einhei- mischen Arten in Concurrenz treten und sich nicht selten zur Plage der Bewohner in kürzester Zeit sehr rasch ausbreiten. Einige wenige von unsern Ärten haben sich bereits schon so stark verbreitet, dass sie den Charakter einer eingewanderten Species beinahe vollständig verloren haben (z. B. Erigeron annuus und Solidago cannadensis) und im Begriffe sind, sich mit der einheimischen Flora vollständig zu assi- (365) GUSTAV HEGL DAS OBERE TOSSTAL, 71 miliren. Nur in wenigen Fällen ist die Zeit und der Ort der Einwan- derung genau bestimmbar, da diese Adventivpflanzen in der Regel erst beobachtet werden, nachdem sie sich schon längere Zeit angesiedelt und sich auf grössere Strecken hin schon ausgedehnt haben. Interes- sant ist die Einwanderungsgeschichte des südlichen Kreuzkrautes (Sene- cio nebrodensis L.) in Bünden. Diese im Süden von Europa von Ungarn bis Sardinien verbreitete Art wird 1837 zuerst von H. Muret bei Worms im Veltlin und in der Schweiz zwischen Zernetz und dem Ofen bei Schäferhülten und im Scarltal erwähnt. Aellere Botaniker, wie vor allem Gaudin und Heer, erwähnen die Art noch nicht; auch Hegelsch- weiler citirt (1840) noch keinen bündnerischen Standort. In den 80ziger Jahren schreibt dann aber Killias. dass S. nebrodensis im Unterengadin vom Tal bis in die alpine Region verbreitet sei. Er bemerkt auch noch dazu, dass es früher seltener gewesen sei und sich erst seit der Anlage der neuen Strasse im Unterengadin weiter ausgebreitet habe. 1877 wurde die Art von Masson schon im Oberengadin, am See von Campfèr beobachtet und gegenwärtig lässt sie sich im Münstertal, auf dem Ofen- berg (1800 m), ferner im Unter- und ganzen Oberengadin in fast un- untrochener Linie überall nachweisen. Im Sommer 1900 konnte ich sie sogar schon in der obersten Talstufe des Bergells, oberhalb Casaccia bei ca. 1650 m constatiren. Zweifelsohne erfolgte also die Einwanderung des S. nebrodensis in die Schweiz erst im 19. Jahrhundert, und zwar unternahm es seinen Eroberungszug höchst wahrscheinlich vom Veltlin aus und erreichte durch das Münsterlal und über den Ofenpass das Unterengadin bei Zernetz. Auf einige ähnliche Vorkomnisse werde ich in der nachstehenden Tabelle über das jüngste Element unserer Flora gelegentlich noch zu sprechen kommen. Zea mais L. wurde früher hie und da gebaut; verwildert wurde 1897 ein Exemplar hinter der Blume Fischenthal angetroffen. Heimat : tropi- sches Amerika (vide p. 196 [18)). Setaria italica Pal. var. brevisetum Döll um Bichelsee selten gebaut und ab und zu verwildert. Auch bekanntes Vogelfutter. Nach Ascherson, Gräbner und Körnike ist die Pflanze nur eine durch Cultur entstandene, kräftigere Form von Setaria viridis. Phalaris canariensis L. bekanntes Vogelfulter, selten verwildert (Gibs- wil). Spontan auf den kanarischen Inseln, in Nordamerika und im Orient. Bei uns bekanntes Vogelfutter. Phalaris arundinacea L. var. picta L. Gartenflüchtling. Einmal beim Weiher ausserhalb Fischenthal angetroffen. Die Art bei uns einheimisch. 72 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2e SÉR.). (366) Avena sativa L. stellenweise gebaut und nicht selten verwildert. Hei- mat: wahrscheinlich das südöstliche Europa oder das westliche Asien. Secale cereale L. um Hittnau verwildert. Stammt wahrscheinlich aus dem östlichen Europa oder aus dem westlichen Asien. Hemerocallis fulva L. selten aus Gärten verwildert (Fröschau-Gibswil). Heimat : Von Oberitalien bis zu den untern Donauländern. Galanthus nivalis L. in unserm Gebiete sicher nicht wild, sondern Gar- tenflüchtling. Wenigstens sollen die in den Baumgärten Hinweils ver- einzelt auftretenden Exemplare nach Benz vermutlich ursprünglich aus dem Pfarrgarten Hinweil herstammen. Narcissus poeticus L. hie und da in Baumgärten verwildert. In der Schweiz nur im Tessin wildwachsend (vide p. [46] 348). Nareissus pseudo-narcissus L. hie und da in Baumgärten, einfach und gefüllt; höchst wahrscheinlich in unserm Gebiet auch nur Garten- flüchtling (vide p. [47] 349). Saliz pentandra L. wird am Bach beim Farn in Wernetshausen und im Loorentobel bei Dürnten cultivirt. Salix fragilis L. beim Hubweier ob Hadlikon, wahrscheinlich nur an- gepflanzt. Populus alba L. Ufergebüsch der Töss bei Blitterswil-Bauma, am Hasel- berg und bei Bichelsee, aber sicherlich nur verwildert oder angepflanzt. Die Silberpappel gehört mehr dem Süden an. Populus pyramidalis Rozier wird nicht selten als Alleebaum ange- pflanzt, z. B. an der Strasse von Bütschwil nach Mosnang. Stammi aus dem Orient. Juglans regia L. wird ab und zu angepflanzt, nirgends verwildert. Heimat : Orieni. Humulus lupulus L. wird bei uns nirgends cultivirt; dagegen wird der Hopfen ab und zu verwildert angetroffen. Die Ausdehnung der Hopfen- cultur begann erst im Mittelalter. La premiere mention d’une hou- blonniere (= Hopfencultur ; le houblon — der -Hopfen) est dans l’acte d'une donation faite par Pépin, père de Charlemagne, en 768. Au XIVe siècle, c'était une culture importante en Allemagne, mais en Angle- terre, elle a commencé seulement sous Henri VIII (A. De Candolle). Schon im 15. und 16. Jahrhundert waren Bayern und Böhmen durch ihren Hopfenbau bekannt. Cannabis sativa L. wird gegenwärtig noch hie und da im Bezirke Alt-Toggenburg gebaut, früher auch im nördlichen Teile unseres Ge- bietes. Verwildert wird der Hanf nur selten und nur vorübergehend hr ar; (367) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 73 beobachtet (Boden-Fischenthal, beim Schulhaus-Hörnli, Gibswil). Stammt aus Indien. Rumezx alpinus L. sehr verbreitet um die Sennhütten in unsern Alpen, kommt auf mehrerern Wiesen in der Schnebelhorngruppe (zahlreich in einer Wiese in Vorder-Strahlegg, 1060 m, im Niederhaustobel- und auf der Alp Schnebelhorn) vor ; ist aber sicherlich angepflanzt worden. Atriplex hortense L. zuweilen auf Schutthaufen (nach Benz) verwildert. Heimat: Südost-Europa bis Böhmen, gemässigles Asien. Aus Gärten verwildert und von Südosten her eingewandert. Gypsophila muralis L. einmal ob der Kirche-Hinweil verschleppt. Dianthus cæsius Smith wird von Bamberger vom Iberg bei Wattwil erwähnt. Ist aber ursprünglich daselbst jedenfalls angepflanzt worden oder aus den Gärten verwildert. Am Schlosshügel Iberg traf ich unter anderm auch Syringa vulgaris und Vinca minor flore roseo, sicherlich zwei lypische Gartenflüchtlinge. Spontan kommt Dianthus cæsius im schweiz. Jura vor (vide p. [73] 643). Aconitum Sterkianum Reh. wurde 1872 von Bamberger bei Ulisbach bei Wattwil verwildert angetroffen. Wird in Gärten cultivirt; selten kommt diese Art wild in den Alpen vor. Papaver somniferum L. selten verwildert (Gibswil, Schwandelbach- Bauma); wurde früher, bis vor ca. 20 Jahren, im mittlern Tösstale an- gebaut. Lepidium sativum L. wird bei Hiltnau cultivirt und verwildert angetroffen. Ueber die Heimat dieser Culturpflanze äussert sich De Candolle folgender- massen : « Je suis porté à croire que la plante est originaire de Perse, d’ou elle à pu se répandre, après l’époque du sanscrit, dans les jardins de l’Inde, de la Syrie, de la Grèce, de l'Egypte et jusqu’en Abyssinie. » Tropæolum majus L. einmal hinter der Blume-Fischenthal verwildert. Heimat: Peru ; 1684 in Europa eingeführt. brassica oleracea L. nicht selten aus Gärten verwildert. Heimat: Küsten Westeuropas (?). Esysimum orientale R. Brown verwildert beim Schulhaus Gibswil ; wurde mit Ballast oder mit Vogelfutler eingeschleppt. Heimat: Südost- europa und Westasien. Raphanus sativus L. bei der Mühle Balchenstall-Hitinau verwildert. Sedum album L. wird in unserm Gebiet fast ausschliesslich nur in der Umgebung von Wohnstätten und Viehhütten angetroffen; scheint überall (Viehhütten beim Gross-Rothstein und Tweralp, ob der Sennhütte Hinter-Strahlegg, in Vorder-Strahlegg, beim Burgstall-Fischenthal, in 74 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (20e SER.). (368) Hittenberg-Wald) angepflanzt worden zu sein. Sehr verbreitet ist diese Art in unsern Alpentälern. Ribes rubrum L. selten aus Gärten verwildert (hinter dem Bärloch- Fischenthal). Kommt wild im nördlichen und mittlern Europa, in Asien und in Nordamerika vor. Ribes nigrum L. verwildert am Neubrunnenbach-Wernetshausen. Potentilla intermedia L. var. canescens Ruprecht verwildert bei der Dachsegg-Wald. Heimat: Nord-Russland und Finnland. Rosa cinnamonea L. f. fecundissima Koch (Tössstock) verwilderte Gartenpflanze. Spontan in unsern Alpen. Trifolium arvense L. einmal (1882) ob der Kirche Hinweil in der Nähe der Fischbachstrasse zusammen mil Gypsophila muralis L. ; später nicht mehr beobachtet. Nach Benz mit Tännchen eingeschleppt. Robinia pseudacacia L. verwildert an der Strasse von Rüti nach Wald. Bekannter Zierstrauen aus Nordamerika. Prunus cerasus L. hie und da gebaut, sellen verwildert. Heimat: Kleinasien und Kaukasien. Euphorbia lathyris L. einmal in einem Acker bei Hadlikon verwildert. Heimat: (2). Wird in Gärten gezogen und verwildert daraus. Erodium moschatum L’Herit. im Schulgarten Wernetshausen ver- wildert. Heimat : Mediterrangebiet ; aus Gärten verwildert. Acer pseudo-platanus L. wird ab und zu, z. B. auf dem Hörnlikulm, angepflanzt. Einheimisch. Malva silvestris L. hie und da aus Bauerngärten verwildert. OEnothera biennis L. nicht häufig in den Tälern. Heimat: Gemässigles Nordamerika. Nach Treviranus wurde sie 1612 im botanischen Garten zu Padua aus virginischem Samen gezogen, 1619 erhielt Caspar Bauhin Samen aus Italien und Prosper Alpinus 1625 solchen aus England. Ihrer schmackhaften Wurzel wegen wurde sie allgemein gebaut. verwilderte aus der Gultur und breitete sich sehr schnell aus, so dass sie ein voll- ständiger Bürger unserer Flora geworden ist (Hellwig). Myrrhis odorata L. selten in Baumgärten (Wernetshausen, Güntisberg- Wald); sicherlich aber nur verwildert, da die Art ab und zu in Bauern- gärten gehalten wird. Heimat: Verbreitet auf den Gebirgen von den Pyrenäen bis zur nördlichen Balkanhalbinsel. In Güntisberg-Wald wurde die Pflanze nachweislich vom Säntis her importirt. Syringa vulgaris L. verwildert bei der Ruine Iberg bei Wattwil. Ein- heimisch in Süd-Ungarn. Vinca minor L. ist an einigen Stellen sicherlich angepflanzt oder ver- (369) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TOSSTAL. 75 wildert, so hinter der Kirche Fischenthal, hinter Kopfrein-Goldingen und bei der Ruine Iberg hinter Wattwil (an letzierm Orle mit roten Blüten). Satureia hortensis L. in Bettsweil-Bäretsweil völlig verwildert. Be- kannte Gewürzpflanze aus dem Süden von Europa. Linaria eymbalaria Mill. selten an Mauern, z. B. bei Bauma. Heimat: Südabhänge der Mittelmeeralpen (Gardasee) und in den istrisch-croa- tischen Gebirgen. Bauhin kannte die Pflanze für die Schweiz noch nicht. Gegenwärtig hat sie sich in der Schweiz an Mauern, besonders in der Nähe von Gewässern, eingebürgert. Ist auch eine verbreitete Zier- pflanze. Soldigo canadensis L. an der Töss an einigen Stellen von Bodmen- Fischenthal bis nach Turbenthal. Ist wahrscheinlich ein Gartenflücht- ling oder auch mit Sämereien eingeschleppt worden. Stammt aus Nord- amerika. Aster parviflorus Nees verwildert bei Adetsweil. Heimat: Nordamerika. Erigeron annua (L.) Persoon in Holzschlägen, an Flussufern, hie und da im ganzen Gebiete. Heimat: Nordamerika. Wird 1763 von Linné als kanadische Gartenpflanze erwähnt. In der Schweiz besass sie ihren ersten Standort im Jahre 1839 bei Güttighausen an der Thur ; gegen- wärlig hat sie sich an vielen Orten vollständig eingebürgert. Erigeron canadensis L. auf Brachäcker, Schutt hie und da. Heimat: Nordamerika. War Bauhin ebenfalls noch unbekannt. Wird zuerst im Gartenkatalog von Blois durch Brunyer im Jahre 1655 erwähnt. Chrysanthemum parthenium Pers. angeblich (nach Benz) zuweilen verwildert. Heimat: Südeuropa. Tanacetum vulgare L. hie und da an Mauern und Rainen, aber wahr- scheinlich nur aus Gärten verwildert. Rudbeckia hirta L. vorübergehend im Kirchentobel-Fischenthal. Wurde mit Kunstsamen eingeführt. Heimat: Nordamerika. Ambrosia artemisüfolia L. beim Schulhaus-Gibswil mit Vogelfutter ein- geschleppt. Heimat : Nordamerika. Calendula officinalis L. bei Hittnau cultivirt und verwildert. Heimat: Südeuropa. Die Zierpflanzen unserer Bauerngärten. Die ältesten Gärten, von denen uns noch heute nähere Beschrei- bungen vorliegen, sind wohl — sofern wir von den römischen Ansie- delungen absehen — die Klostergärten des Mittelalters. Zwar wurden 76 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (222 SÉR.). (370) in diesen fast ausschliesslich nur Küchenkräuter und Arzneipflanzen, die directen Nutzpflanzen einbrachten, gehalten ; Zierpflanzen scheinen damals noch keine gepflegt worden zu sein. So besass das Kloster St. Gallen 820, wie aus einem noch erhalten gebliebenen Plane des Klosters hervorgeht, einen Arzneigarten neben der Apotheke und Woh- nung des Arztes, worin in 16 Beeten, von denen ein jedes zur Aufnahme einer bestimmten Pflanzenart berechnet war, folgende Heilkräuter, von denen einige zum Teil jetzt noch in unsern Bauerngärten gehalten werden, gepflanzt wurden !. Fenicolum. Fenchel (Feniculum officinale). Lubestico. Liebstöckel (Levisticum officinale). Cumino. Gartenkümmel (Cuminum cyminum). Sisimbria. Ranke (Sisymbrium officinale). Pulegium. Poleimünze (Mentha pulegium). Gladiola. Siegwurz (Iris germanica), Ruta. Raula (Ruta graveolens). Salvia. Gartensalba (Salvia officinalis). Costo. (Tanacetum balsamita 2). Satareja. Bohnen- oder Pfefferkraut (Satureja hortensis). Fasiole. Vietzhohne. Rosa. Die Art ist unbekannt. Lilium. Weisse Lilie (Lilum candidum). Mentha. Pfeffermünze (Mentha piperita). Rosmarino. Rosmarin (Rosmarinus officinalis). Fena greca. Griechisch Heu (Trigonella fenum græcum). In dem Gemüsegarten des Klosters St. Gallen, der in der Südostecke der Klosteranlagen, neben dem Friedhofe sich befand, wurden in 18 Beeten folgende 18 Gewächse cultivirt : 1. Cepas (Allium cepa), unsere Gartenzwiebel (Bölle). 2. Porros (Allium porrum) Perllauch. 3. Apium (Apium graveolens) Sellerie. 4. Corian- drum (Coriandrum sativum) Koriander. 5. Anetum (Anetum graveolens) Dill. 6. Papaver (Papaver sommiferum) Gartenmohn. 7. Radices (Raphanus sativus) Rettiche. 8. Magones (Daucus carota 2). 9. Beta (Beta vulgaris var. cicla) Garten-Mangold. 10. Alias (Allium sativum) Knoblauch. 11. Ascalonias (Allium ascalonicum) Schalotte. 12. Petrosilenum (Apium petrosilenum) Petersilie. 13. Cerefolium (Scandix cerefolium) Kerbel. 1 Aus Wirz, Die Veränderungen in der Pflanzenwelt unseres Landes unter der Einwirkung des Menschen. (371) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 77 14. Lactucas (Lactuca sativa) Lattich, Salat. 15. Sata regia (Satureja hortensis) Bohnenkraut. 16. Pastenaccas (Pastinaca sativa) Pastinak. 17. Caula (Brassica oleracea) Kohl. 18. Gitto (Nigella sativa) Schwarz- kümmel. Der Umstand, dass verschiedene dieser Gewächse Volksnamen Lragen, die eine lateinische oder griechische Abstammung durchblicken lassen, deutet darauf hin, dass diese Kräuter aus fremden Landen gebürlig sind. « Und in der Tat finden wir in der erwähnten Gartenflora nur das getreue Spiegeibild der Gärten griechischer und römischer Landbauer ; fast alle Pflanzen unserer Bauerngärlen finden wir schon von Theo- phrast als eultivirt angeführt und aus den Schriften von Virgilius, Colum- mella, Dioscorides, Galenus und Plinius sind wir im Stande, uns eine deutliche Vorstellung der Gärten ihrer Zeit zu verschaffen und ersehen, dass die Römer die meisten Obstbäume, Gemüse und heilkräfligen Gewächse in ihren Gärten gepflanzt, die noch heutzutage in unsern Bauerngärten gezogen werden '». Vor allem waren es wohl die Mönche (Benediktiner) und Klosterknechte, welche auf ihren Fahrten nach dem Süden neben allerlei kostbaren und heiligen Reliquien die Sämereien in unser Land hineinbrachten. Vom Klostergarten aus verbreitelen sie sich dann allmählig in die umliegenden Meyereien. Zusammen mit den Samen wanderien aber auch ıhre lateinischen und griechischen Bezeich- nungen ein, die dann nicht nur vom Landmanne, sondern auch von den Abschreibern, teils aus Nachlässigkeit, teils aus Unkenninis der Sprachen oft ins Fabelhafte umgemodelt und mundgerecht gemacht wurden. So stammt beispielsweise der noch jetzt bei uns geläufige Name Lieb- stöckel vom lat. Libysticum oder Ligusticum ab und Borrätsch von Borrago ; Kohl wird abgeleitet vom lat. caulis, Kabis von Caput, Kohlrabi von caulo-rapa u. S. W. Auch in den 812 erschienenen CGapiiularie, in welchen Carl der Grosse seinen Untertanen genaue, nach römischem Muster zugeschnit- tene Vorschriften über den Ackerbau, Viehzucht, Bienenpflege, Gar- tenbau etc. gab, werden zwar zahlreiche Gartenpflanzen genannt, die aber sämmilich, ähnlich wie in den Klostergärten, entweder in der Küche oder in der Volksmedizin Verwendung fanden; vier Pflanzen aber finden darin keine Berücksichtigung. Allerdings werden auch im Klostergarien von St. Gallen zwei Arten (Lilium candidum und Rosa) erwähnt, welche eventuell als Zierpflanzen aufgefasst werden könnten. Beide aber spielen ! Kerner, A., Die Flora der Bauerngärlen in Deutschland. 78 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SÉR.). (372) zum Teil heute noch in der Volksmedizin eine grosse Rolle. Die Blätter der ersten Art werden zu einem schmerzstillenden Oele (Ilgenöl im Kt. Thurgau) verarbeitet und bei Verwundungen und Entzündungen angewendet, während die Rose vielerorts von Alters her Verwendung zu Rosenwasser und Rosensalbe fand. Dann kommt noch hinzu, dass beide, weisse Lilie und Rose von alten Zeiten her von der Kirche verehrt wurde. Die Rose galt als Sinnbild der Anmut und Milde der heiligen Jungfrau: die Lilie war das Symbol der himmlischen Reinheit (Wirz). Nichts desto trotz aber dürfen wir annehmen, dass schon aus jener Zeil, aus welcher das Capitulare stammt, viele Pflanze in den Gärten gezogen wurden, welche noch gegenwärtig die Zierde unserer Bauerngärten sind. Auch finden wir in den Initialen alter Handschriften häufig Blumen abgebildet. die noch heute als Zierpflanzen in den Gärten prangen und wahrscheinlich auch schon damals gezogen wurden, wie die Nelke, die Narzisse, das Sinngrün ete. Während die oben erwähnten Nutzpflanzen durch ihren lateinischen oder griechischen Namen ihre Heimat aus dem Süden documentiren, besitzen die Zierpflanzen aus dem 10-12. Jahr- hundert fast ausnahmslos deutsche Namen, was also darauf hindeutet, dass die ältesten Zierpflanzen aus dem Freien geholt und in die Gärten eingepflanzt wurden. Durch längere Zucht erhielten dann viele von ihnen ein von der wildwachsenden Art etwas verändertes Aussehen, gefüllte und verschiedene farbige Blüten bildeten sich aus. In unserm Alpen- tälern begegnet man gelegentlich weissblühenden Exemplaren von Epi- lobium angustifotium (z. B. im Garten hinter der Brasserie in Süs); viel- leicht waren es eben die ausnahmsweise weiss gefärbten Blüten, welche einen aufmerksamen Pflanzenfreund bewogen, diese sonderbare Exem- plare mit nach Hause zu nehmen und in den Garten einzupflanzen. Zu den ältesten deutschen Zierpflanzen, von denen eine grössere Zahl auch bei uns in der Schweiz vertreten sind, zählt Kerner unter andern die folgenden Arten : den gefüllten Hahnenfuss (Ranunculus auricomus L.), das edle Leberkraut oder blaue Windröschen (Hepatica triloba DC.), die Aglei (Aquilegia vulgaris L.), den Rittersporn (Delphinium ajacis L.), den blauen Eisenhut (Aconitum napellus L. und variegatum L.), den Goldlack (Cheiranthus cheiri L.), die Mondviole (Hesperis matronalıs L.) den wilden Bertram (Achillea ptarmica L.), die Schlüsselblume (Primula offci- nalis Jacq.). die beiden Narzissen (Narcissus poeticus L. und pseudo - nar- cissus L.), das Bandgras (Phalaris arundinacea L.) etc. Diese Zier- planzen sind es auch, welche von den ältesten deutschen botan. Schriftstellern als solche beschrieben werden, « welche die Jungfrauen (373) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 79 ziehen in ihren Kräntzgärten und mit denen die junge Töchter ihr kurtzweil haben.» Erst bedeutend später nach der Entdeckung neuer Weltteile traten neue Arten in den Gartenflor ein; zunächst pranglen sie in den Gärten der Vornehmen, um von hier aus dann nach und nach in die entlegensten Provinzen zu gelangen. Diese kurze historische Einleitung unserer Bauerngärten lehrt uns also, dass die ältesten Bewohner unserer Gärten Arzneipflanzen und Küchenkräuter gewesen sind. Erst später gesellten sich dann diesen die Zierpflanzen bei, die sich zunächst aus der Umgebung rekrutirten, nach und nach aber aus allen Herrenländer eingeführt wurden und die heimatlichen, trotzdem sie diesen an Schönheit oft weit nach stehen. aus den Beeten zu verlreiben suchen. In der nachfolgenden Uebersicht habe ich eine grössere Zahl der typischen Vertreter unserer Bauerngärten zusammengestellt und gleich- zeitig die Heimat derselben anzugeben versucht. Achillea ptarmica L. Niess-Schafgarbe, « Schneebälleli. » Kommt zer- streut auch wild bei uns vor, z. B. am Bichelsee, im Riet Bernegg und bei Vorderschür am Schnebelhorn (am letzten Orte wohl verwildert). Adonis æstivalis L. Sommeradonis. In Europa einheimisch; an ver- schiedenen Stellen in der Schweiz Getreideunkraut. Althæa officinalis L. gebräuchlicher Eibisch. Zu Heilzwecken gepflanzt. In Europa einheimisch ; in der Schweiz aber nirgends wild. Althæa rosea Cav. meist gefüllt. Steckrose. Stammt aus dem Orient (China). Amarantus caudatus L. roter Fuchsschwanz. Zierpflanze aus Ostindien und Abyssinien. Anemone hepatica L. Leberblümchen, einfach und gefüllt; sehr oft auch mit roten Blüten. Kommt in unserm Gebiete nur an einer ein- zigen Stelle im Vettigerwald, daselbst dann aber in Unmenge, wild vor. Wird daselbst jedes Jahr zu Heilzwecken gesammelt. Früher war das Leberkraut ein bekanntes Heilmittel für Leberleiden. Anthemis nobilis L. römische Kamille. In Südeuropa einheimisch. Antirrhinum majus L. grosses Löwenmaul, « Leuemüli». Häufige Zier- pflanze aus Südeuropa. Aquilegia vulgaris L. Gemeine Akelei, « Aglei». In Gärten weiss und gefüllt. Einheimisch. Aristolocha sipho L’Her. Osterluzei. Selten (am Bachtel) an Lauben gezogen. Zierpflanze aus Nordamerika, Artemisia absinthium L. Wermut, » Wurmet ». Alte Heilpflanze. Wird 80 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (21€ SÉR.). (374) bei Kindern zum Wurmabtreiben benützt. In der Schweiz in vielen Kantonen einheimisch. Aster parviflorus Gray. Kleinblütiger Herbstaster. Stammt wie noch verschiedene unserer Gartenaster aus Nordamerika ; bei Adetsweil auch verwildert. Bellis perennis L. Massliebchen, meist gefüllt und mit rosaroten Röhrenblüten. Aus dem Freien ursprünglich eingepflanzt. Calceolaria rugosa Hook. Pantoffelblume, nicht häufig gehalten, ein- mal in einem Garten in Felmis-Wald. Stammt aus Chile. Calendula officinalis L. Ringelblume. In Südeuropa einheimisch, stel- lenweise in der Schweiz aus Gärten verwildert (Hittnau) und vielerorts beständig. ; Calliopsis bicolor Reichb. zweifarbiges Schôngesicht, « Jumpfere- gsichtli ». In den Flusstälern der südlichen Prairien Nordamerikas ein- heimisch. | Cerastium tomentosum L. filziges Hornkraut, häufig in Gärten und auf Friedhöfen gehalten. Aus Südeuropa bei uns eingewanderl; an ver- schiedenen Stellen in der Schweiz verwildert, so bei Bevieux, Vevey, Ponte Tresa. Cheiranthus cheiri L. Goldlack, « Maieägeli». Stammt aus Südeuropa. Chrysanthemum parthenium (L.) Pers. Jungfrauen-Winterblume. In Südeuropa einheimisch ; war früher auch Arzneipflanze. Hie und da auch bei uns verwildert. Cineraria maritima L. Meer-Aschenpflanze, « Jakobé ». Heimat: Mit- telmeergebiet. Cochlearia armoracia L. Meerretich. Heilmittel; soll, wenn in Wein gebracht, die Lunge reinigen. In West-(?) und Südeuropa einheimisch. Convallaria majalis L. Maiglöckchen, « Maieriesli ». Einheimisch. Convolvulus tricolor L. dreifarbige Winde, « Winde ». Stammt aus dem Mittelmeergebiet. Coriandrum sativum L. Koriander. Wird zuweilen noch in Gärten gepflanzt, z. B. in Gibswil ; verwildert auch in Wernetshausen. Stammt aus dem Mittelmeergebiet. Fand sich schon 820 im Gemüsegarten des Klosters St. Gallen vor. Cornus mas L. Kornelkirsche, « Tierlibaum ». Selten und erst in neuerer Zeit angepflanzt. Wild im Süden und Westen der Schweiz. Coronaria tomentosa R. Br. Filzige Lichtnelke. Bekannte Zierpflanze aus Südeuropa. Cralæqus oxyacantha L. flore pleno roseo gefüllter Weissdorn. Nicht (575) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 81 häufig (Gehretsweil am Schauenberg). Wohl Culturform unseres einhei- mischen Weissdorns. Crocus luteus Lam. Gelber Safran, « Kroküssli ». Häufige Zierpflanze, wohl aus Südosteuropa gebürtig. Cytisus laburnum L. Goldregen, nicht häufig (Neuthal-Bäretsweil). Zum Teil in der Schweiz einheimisch. Dahlia variabilis DC. veränderliche Dahlie, meist gefüllt, in zahlreichen Spielfarben. Stammt aus Mexiko; zuerst 1789 durch Less&. Mocino und Cervantes in Europa eingeführt. Delphinium ajacis L. Gartenrittersporn. Zierpflanze aus Südeuropa. Dianthus barbatus L. Bartnelke, « Butschnägeli ». Sehr verbreitet in Südeuropa ; auch in Süddeutschland (Bayern) spontan vorkommend. Dianthus caryophyllus L. Gartennelke, « Nägeli », einfach und gefüllt. Bekannte und beliebte Zierpflanze aus Südeuropa. Dianthus plumarius L. Federnelke, « Grasnägeli », häufig auf Gräbern gehalten. Stammt aus Oestreich (schon in Böhmen). Dicentra spectabilis Bork. « Frauenherz ». Schon seit langer Zeit bei uns beliebte Zierpflanze. Heimat: nördliches China. Diervilla florida Sieb. Zuce. (= Weigelia rosea Lindl.) Weigelie. Selten (Gehretsweil am Schauenberg). Stammi aus Nordchina. Echinops sphærocephalus L. Kugeldistel, nicht häufig. Heimat: Mittel- und Südeuropa und Sibirien. Eruca sativa Lam. gebauter Ruke. Wird neuerdings von Italienern im Alpli ob Gibswil gebaut. Heimat: Von Spanien bis Griechenland. In der Schweiz nur im Rhonetal, von St. Maurice bis Loueche, 450-1180 m. Erodium moschatum L’Herit. Moschus-Reiherschnabel. In vielen Län- dern von Europa einheimisch. Fritillaria imperialis L. Kaiserkrone. Angeblich in Persien einhei- misch ; nach Dodens 1576 aus Constantinopel nach Wien gebracht. Fuchsia coccinea Aït. scharlachrote Fuchsie. In vielen Spielarten und Bastarden cultivirt. Heimat: Chile und Magelhänküste. Gladiolus communis L. gemeine Siegwurz, nicht häufig (Hittenberg- Wald). Wild in Südeuropa. Inula helenium L. echter Alant. Heimat: Südost-Europa, West-Sibirien bis zum Altai. Wild bereits im östlichen und südlichen Ungarn. Iris germanica L. deutsche Schwerililie, nicht sehr häufig. An Felsen Süddeutschlands einheimisch ; verbreitet in wärmern Gegenden. Iris squalens L. nicht häufig ; nach Bucher im Garten auf Seelisberg- Gibswil. Wild im Tyrol, Serbien etc. BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 À, 31 décembre 1901. 6 82 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (376) Helianthus annuus L. einjährige Sonnenblume, « Sunneblueme ». All- bekannte Zierpflanze aus Amerika ; seit dem 16. Jahrhundert eingeführt. Helichrysum bracteatum (Vent.) Willd. Gold-Immortelle, « Strau- blüemli ». Zierpflanze aus Neuholland. Heliotropium peruvianum L. Peruanische Sonnenwende, « Vanille », weil nach Vanille duftend. Stammt aus Peru. Hemerocallis fulva L. Braunrote Taglilie; selten auch verwildert, so bei der Fröschau-Fischenthal. Stammt aus Südeuropa (Oberitalien bis untere Donauländer). Hesperis matronalis L. rote Nachtviole. Alte Zierpflanze; in vielen Teilen Europas, namentlich im Süden und Osten spontan auftretend. Heuchera sanguinea Englm. blutrote Heuchera. Nicht häufig (Fistel- Fischenthal). Heimat: Nordamerika. Hyacinthus orientalis L. morgenländische Hyacinthe, «Gläsli». Stammt aus Südeuropa. Kerria japonica DC. japanische Goldnessel, «Wunderrösli », nicht häufig (Gehretsweil am Schauenberg, Alt-Toggenburg). Zierstrauch aus Japan. Lathyrus odoratus L. wohlriechende Wicke, nicht häufig (Fischingen). Bekannte Zierpflanze aus Sicilien. Lavandula spica L. gemeiner Lavendel, häufig gepfllanztes Garten- gewächs. Stammt aus Südeuropa. Levisticum paludapifolium Aschers. sellerieblättriger Liebstöckel. Ver- breitete Heilpflanze. Angeblich in den Alpen Süd-Frankreichs und in den Pyrenäen einheimisch. Lilium candidum L. weisse Lilie, früher als Heilpflanze gebaut. Zier- pflanze aus Südeuropa. Vide auch p. 77 (371). Lilium croceum Chaix. Feuerlilie, « Goldille » im untern Tösstal. Ein- heimisch in unsern Alpen. Linaria cymbalaria Mill. beckenblättriges Leimkraut. Heimat: Süd- abhänge der Mittelmeeralpen (Gardasee) und in den istrisch-croatischen Gebirgen. Lonicera caprifolium L. gemeines Geissblatt, « Rose vo Jericho » (Geh- relsweil). Zierstrauch. Bei uns nicht wild, aber z. B. in Süddeutschland. Lonicera tatarica L. tartarisches Geissblatt, nicht häufig (Gibswil). Zierstrauch aus Osteuropa. Lunaria annua L. einjährige Mondviole. » Mondschie » (Gehrelsweil.) Stammt aus Westeuropa. Die Scheidewand der flach und breit elliptischen Schoten wird beim Trocknen seidenglänzend. Lychnis chalcedonica L. chalcedonische Lichtnelke. Nicht häufig. Früher bekannte Zierpflanze aus Russland. (377) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 83 Malva silvestris L. Waldmalve, « Käslichrut ». Alte Heilpflanze. Malva crispa L. krause Malve, früher häufige Arznei- und Zierpflanze; wohl nur Culturform der Malva verticillata, die in Südost-Asien und in Abyssinien einheimisch ist (Ascherson und Græbner). Matricaria chamonilla L. echte Kamille. Heimat : wahrscheinlich die Mittelmeerländer. Matthiola incana R. Br. Winterlevkoje, « Strassburger ». Heimat : Mit- telmeergebiet. Mentha piperita Huds. Pfeffermünze, « Pfeffermünz ». Die Blätter werden zu Thee verwendet. In England und Süddeutschland (?) ein- heimisch. Mentha viridis L. var. crispata Koch grüne Münze. « Wohlgemut », hie und da (Baurenboden-Fischenthal). Die Pflanze verleiht den Blutwürsten einen angenehmen Geschmack. Mentha viridis kommt im Westen der Schweiz bis Aarau wild vor; die var. crispata wird cultivirt. Narcissus poeticus L. weisse Narzisse, « Sterneblueme, Zizzirose ». In der Schweiz nur im Tessin wildwachsend (vide p. [46] 348). Narcissus pseudo-narcissus L. Bastard-Narzisse, « Merzeblueme, wildes Mazisli », einfach und gefüllt. Wohl nicht einheimisch in unserm Gebiet. Nigella damascena L. Damascener Schwarzkümmel, « Spillmugge, Jum- pfern im Grün ». Zierpflanze aus Südeuropa. Ocymum basilicum L. Gemeines Basilienkraut. Heimat : Südasien. Omphalodes verna Mönch Gartenvergissmeinnicht, gegenwärtig aus den Gärten fast verschwunden. Einheimisch in der Krain. Origanum majorana L. Majoran. Küchenkraut. In Nordafrika und im Orient einheimisch. Pæonia officinalis L. gebräuchliche Pfingstrose, « Bueberose ». Zier- pflanze aus Südeuropa. Pelargonium zonale W., Pelargonium inquinans Aït. und Pelargonium peltatum Ait. (Epheugranium) werden in vielen Spielarten nnd Bastarden gehalten. Heimat : Südafrika. Peucedanum ostruthium (L.) Koch « Meisterwurz », nicht selten als Heilpflanze in den Bauerngärten (Fröschau-und Baurenboden-Fischenthal). Wurzeln in Stücke zerschnitten und als «Kralle » um den Hals getragen, heilen in kürzester Zeit den Scharbock. In unsern Alpen sehr verbreitet. Phalaris arundinacea L. var. picta panachirtes Bandgras, nicht sehr häufig. Die Art bei uns einheimisch. Philadelphus coronarius L. Pfeifenstrauch, « Zimmetrösli ». Die Gattung Philadelphus ist vorzugsweise im östlichen Asien und in Nordamerika vertreten. Diese Art stammt wahrscheinlich aus dem Kaukasus. >= » 2 Er Keen 84 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (378) Phlox Drummondi Hook. Sommerflox ; stammt aus Texas. Physalis Alkekengi L. gemeine Judenkirsche, « Judechriesi », hie und da. An vielen Orten in der Schweiz einheimisch. Polemonium cœruleum L., himmelblaues Sperrkraut, « Glögglistock », häufig auch weiss blühend. Einheimisch in den Alpen, im Neuenburger- und Bernerjura. Polygonum cuspidatum Sieb. und Zuec. zugespitzter Knöterich, nicht häufig. Stammt aus Japan. Potentilla atrosanguinea Lodd. dunkelrotes Fingerkraut, « Erdbeeri- chrut. » Heimat : angeblich Nepal. Primula auricula L. Aurikel, wilde und Gartenform. Primula elatior Hort. grosse Schlüsselblume. Einheimisch. | Primula acaulis Jacq. stengellose Primel, in verschiedenen Garten- formen. Im grössten Teil der Schweiz einheimisch. Reseda odorata L. wohlriechende Resede. Bekannte Zierpflanze. als deren Vaterland Aegypten und Syrien angegeben wird; doch ist sie noch nirgends sicher wild bekannt. Ribes aureum Pursh Goldtraube, nicht häufig (Schmittenbach-Fischen- thal. Prächtig blühender Zierstrauch aus Nordamerika. Rosa damascena L. und Rosa muscosa Serr. (Monatsrose) sind zwei der. bekanntesten Gartenrosen. Beide stammen aus Südeuropa und aus dem Orient. Rosmarinus officinalis L. Rosmarin. Heimat : Mittelmeergebiet. Rubus odoratus L. wohlriechender Brombeerstrauch. nicht selten. Stammt aus Nordamerika. Salvia patens Benth. offenblütige Salbei, ziemlich selten, z. B. in Hin- weil (leg. Emma Fürst). Ist aus Mexiko gebürtig. Salvia officinalis L. Gartenalbei, « Müsli». Alt bekanntes Küchenkraut. War schon 820 im Arzneigarten des Klosters St.Gallen vertreten. Heimat: Südeuropa. Santolina chamæcyparissus L. cypressenartige Heïligenpflanze. nicht häufig (Seelisberg ob Gibswil). Stammt aus Südeuropa. Satureja hortensis L. Bohnenkraut. Gewürzpflanze aus dem Süden von Europa. Saxifraga decipiens Ehrh. Trug- oder Rasen-Steinbrech, wird häufig auf Gräbern gepflanzt. Wild in den Gebirgen von Mitteldeutschland (z. B. in Menge im Bodetal im Harz, und in Nordeuropa. Saxifraga umbrosa L. schattenliebender Steinbrech, « Jesusträne’ (Gehreisweil); ziemlich verbreitete Zierpflanze aus Irland. - De 7 En (379) GUSTAV HEGI. DAS OBEBE TÖSSTAL. 39 Schizanthus pünmatus Ruiz et Pav. selten. Heimat: Chile, unter Saat. Sedum spectabile Borean ansehnliche Fetthenne, « Oktöberli » ; stammt aus Japan. Sempervivum tectorum L.. Hauswurz. Wird oft auf die Dächer als Schulz gegen Blitzschlag gepflanzt. Einheimisch in unsern Alpen. Senecio Fuchsii Gmel. Fuchsens Kreuzkraul, « heidnisch Wundchrut ». Gesuchtes Arzneikraut; heilt offene Wunden. Wird nicht selten auch in die Gärten eingepflanzt, z. B. an einigen Stellen auf dem Rickenpass. Bei uns in der Bergregion einheimisch. Syringa vulgaris L. Flieder. In Ungarn einheimisch. Syringa persica L. persischer Flieder, selten (Gibswil). Zierstrauch aus Persien (?). Symphytum officinale L. gebräuchliche Bein- oder Wallwurz. Wird häufig in Gärten angetroffen; ist Heilpflanze. Die stark schleimführende Wurzel liefert ein vernarbendes, überwallendes Heilmittel. Symphoricarpus racemosus Michx. « Schneeberi ». Häufig angepflanzier Strauch aus Nordamerika. Tagetes palulus L. gemeine Sammiblume, « stinckendi Hoffert », ab und zu. Zierpflanze aus Mexico. Tanacetum vulgare L. gemeiner Rainfarn, eine krausblättrige Form sehr häufig in Gärten, « Refa ». Einheimisch ? Die Blätter werden ähnlich wie diejenigen der Gartensalbei im Pfannenteig gebacken. Tradescantia virginica nicht häufig (Tännler-Wald). Heimat: Nordame- rika. Tropæolum majus L. grosse Kapuzinerkresse, « Chapuzinerli ». Be- kannte Zierpflanze aus Peru; 1684 in Europa eingeführt. Tulipa Gessneriana 1. Gartentulpe, « Tulipane ». Stammt aus Süd- europa. Viburnum opulus L. f. sierile DC. Gartenschneeball, hie und da (Neuhof- Fischenthal). Die Art bei uns einheimisch. Viola tricolor L. dreifarbiges Veilchen. Einheimisch. Viola odorata L. wohlriechendes Veilchen. Einheimisch. Zinnia elegans Jacq. Schmuckzinnie. Heimat: Mexiko. Wohlriechende Kräuter wie Refa, Schmöckgranium, Majoran, Rosmarin, Käslichrut etc. werden häufig von ältern Frauen auf dem Gesangbuch zur Kirche getragen als schützende Waffe gegen allfällig erscheinende Ohnmachtanfälle. Von andern in der Volksmedizin verwendeten wildwachsenden Pflanzen mögen noch folgenden erwähnt werden : Alpenrosenblätier liefern einen 86 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SER.). (380) vorzüglichen Thee gegen die Müdigkeit, während der aus dem Baldrian (Valeriana officinalis) bereitete Thee das Blut reinigen soll. Ein bekanntes Kraut zur Theebereitung ist ferner der kleine Costez (Thymus serpyllum). Blätter vom Modelger (Gentiana cruciata) heilen bei Kälbern den Durch- fall. Sedum album, der Steinroggen, spielt in der Viehzucht eine bedeu- tende Rolle und wird deshalb nicht selten in grössern, weissen Plätzchen in der Umgebung von Viehställen angetroffen u. s. w. Botanische Excursion ins Zürcher-Oberland. Am Schlusse unserer Arbeit wollen wir es nicht unterlassen eine von der zürcherischen Metropole im Laufe eines Tages leicht auszuführende botanische Excursion in den landschaftlich wie auch botanisch sehr inte- ressanten Teil des Kantons, ins Zürcheroberland näher zu beschreiben, wie diese Excursion schon mehrmals mit Erfolg von Studenten der Uni- versilät Zürich unter Leitung von Herrn Prof. Schinz durchgeführt wurde. Morgens 7 Uhr fahren wir von Zürich weg. Durch das etwas monotone Glatital bringt uns der Zug nach einer stündigen Fahrt hinaufins Zürcher- oberland, nach Rüti. Es mag wohl am Platze sein, bevor wir direct mit der Skizzirung der Excursion beginnen, ein kurzes Bild über diese land- schaftlich interessante, doch viel zu wenig bekannte und von Touristen nur spärlich besuchte Berggegend vorauszuschicken. Ist auch dieses Zürcheroberland nicht im Besitze von aussergewöhnlichen, landschaft- lichen Schönheiten, von grandiosen, überwältigenden Gebirgskolossen. von riesigen Wasserfällen und schwindlichten Abgründen, die mit dem Schrecken und dem Reize der Hochgebirgswelt wie eine magnetische Feder tausende von Reiselustigen mit dem ersten Blicke zu bezaubern und hin- zureissen vermögen, so entbehrt es doch nicht einer stattlichen Reihe landschaftlicher Vorzüge, welche allerdings nur den weniger verwöhnten und den, der ein tieferes Verständnis für die Naturschönheiten im All- gemeinen besitzt, erquicken können. Vor allem sind es einige Berg- spitzen, welche mit ihren umfangreichen Panoramen dem Zürcherober- land schon seit Jahren, begünstigt auch durch ihre leichte Zugänglichkeit. Berühmbheit! verschafft haben. Der bevorzugte Berg, der Lieblingshügel der Umgebung, ist der Bachtel. 1119 m; er ist der Rigi der Zürcheroberländer. Als weil vorgeschobener Posten der Allmannkette gewährt er einen prächtigen Ueberblick über das weite, mit Dörfern reich besegnete Glatttal. sowie über den obern Teil des glänzenden Zürichsees mit seinen 2 lieb- lichen Perlen, die Ufenau und die Lützelau. Man blickt hinein in die (381) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TOSSTAL. 87 Gelände des Linthkanals und ins düstere Wäggital, während der ganze nördliche Alpenkranz vom Säntis bis zur Jungfrau mit unvergleich- lichem Reize das Auge bezaubert. Doch Kein Adler ist die Wachtel, Kein Tödi der Bachlel! soll einst ein launiger Gelegenheitsdichter an einem schweiz. Alpenclub- fesle gesungen haben ! um damit anzudeuten, dass der Bachtel den stolzen Berghäuptern unserer Alpen doch nicht gleichzustellen sei. Bis zum Jahre 1832 bezeichnete eine gewallige, dreistämmige Wettertanne den Gipfel. Da erschlug sie in einer Gewitternacht der Blitz und als mäch- tige role Feuersäule leuchtete sie untergehend ins Tal. Leicht lässt sich der Bachtel aus den Wirrwar der miltelschweizerischen Bergkuppen von weitem schon an seinem Turm erkennen. Früher. bis 1889, erhob sich auf dem Gipfel ein 27 m hoher, geschindelter Aussichtsturm, der dann in November des genannten Jahres, nachdem er jahrelang Wetter, Sturm und Graus tapfer Stand gehalten, ächzend und stöhnend zusam- menstürzte. Auf Initiative von Herrn Nationalrat Keller in Gibswil wurde dann in der Januarréunion des Section Bachtel des S. A. C. beschlossen einen neuen eisernen Turm von ca. 30 m. Höhe zu erstellen, auf welchem man besonders nach Norden hin einen viel freiern. Ueberblick geniesst als unten beim einfachen, bürgerlich gehaltenen Gasthause des Bachlel- wirts. Neben dem Bachtel hat das Hörnli, 1136 m, einen anerkannten Ruf eines vorzüglichen Aussichtspunktes. Im Allgemeinen ist das Pano- rama auf beiden Gipfel das nämliche; während aber dem Bachtel der reizende Zürichsee zu Füssen liegt, erblickt man auf dem Hörnli nur ein winziges Stück, davon. Dafür aber wird man auf dem Hörnligipfel durch ein ausgedehntes Landschaftsbild nach Norden, Westen und Osten reichlich entschädigt. Man überblickt einen grosssen Teil der Kan- tone SI. Gallen, Thurgau und Zürich. Bis zum Bodensee und zur schwä- bischen Alp dringt das Auge bei klarem Weiter vor, währen der Alpen- kranz sich noch mehr denn auf dem Bachtel vervollständigt hat. Vom Pfändler bei Bregenz bis zur Stockhornketie im Bernergebiet steht die ganze nördliche Alpenzone wie eine einheitliche, majeslätische Krystall- gruppe vor uns. Auch der Jura sendet von der Lägern bis zum Chasseron seine Grüsse hinüber zum Hörnli. Von dem prächtigen Rundgemälde, welches man auf den beiden bevorzugten Kuppen des Zürcheroberlandes geniesst, geben zwei in jüngster Zeil geschaffene Panoramen glänzendes Zeugnis: 1. Das Panorama vom Bachtel. ausgeführt von Wilhelm Honegger et 88 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (21€ SÉR.). (382) und Xaver Imfeld und 2. das Panorama vom Hörnli. gezeichnet von Albert Bosshard. Beide Panoramen wurden als arlistische Beilagen dem Jahrbuch des S. A. C. (1892 und 1395) beigegeben. Auch die andern zahlreichen Höhenpunkte unseres Gebietes. das Schnebeihorn. der Hütt- kopf, die Scheidegg, die Kreuzegg. der Tweralpspitz, der Schwarzenberg, der Allmann, der Stoffel u. s. w. sind alle, wenn sie auch weniger besucht werden. lohnende Aussichispunkte. Wenn auch den sämmtlichen Berg- gipfeln im grossen Ganzen beinahe das nämliche Gebirgsbild in die Ferne zukommt. so besitzt doch jeder, vorab durch die lebhaften und pitto- resken Scenerien seiner Umgebung. besondere Eigentümlichkeiten. Neben den verschiedenen prächtigen Aussichtspunkten ist aber die Gegend selbst in reichlichem Besitze landschaftlicher Vorzüge. Aehnlich wie im benachbarten Toggenburg und Appenzellerland ist das Zürcher- oberland ein abwechslungsreiches. hügeliges Terrain. eine iypische Ero- sionslandschaft. Mit dunkeln Wäldern und grünen Wiesen und Weiden wechseln tiefe und schattige Schluchten und düstere Felspartien ab. Muntere, von Fels zu Fels stürzende Bergwasser, treffen wir in besonders schönen Maasse ausgebildet im obersten Tössgebiet. Zeugen früherer, mächtiger Feisrutschungen finden wir auf der Tweralp und Kreuzegg; tiefe Runsen und typische Erosionskessel überraschen uns fast in allen Schluchten, die dann in ihrem Hintergrunde nicht selten eine kleine Höhle, die von Füchsen in Beschlag genommen worden ist, aufweisen, Siotzigen. hohen und glatten Felswänden begegnen wir auf der Südseite des Schwarzenbergs. der Tweralp und des Rothsieins. welche ein Passiren des Grates sehr beschwerlich machen. Weit ins Land hinaus leuchten, besonders bei klarer Luft und bei eingetretener Abendbeleuch- tung, die Rothengübel und die 200-300 m hohen Felswände am Nord- wesiabhang des Hörnli. Ueberall tritt uns ein lebhaftes Relief, von tiefen Schluchten und Tobeln durchfurcht, entgegen, von denen aus bis 500 ın hohe Erhebungen direct hinaufsteigen, an ihren Gehängen grü- nende Matien und dunkle Waldpartien tragend, die nur selten durch das Colorit eines Ackers oder eines mehlspendenden Getreidefeldes unter- brochen werden. Und wer würde gar vermuten, dass in des Waldes tiefsten Gründen des schwarzen Tössstockes gelegentlich ein Grattier sich blicken lässt oder. dass im Gebiete des Schnebelhorns weisse Alpenhasen vereinzelt beobachtet werden. In den stillen einsamen Wäldern zwischen der Hulftegg und dem Schnebelhorn wird man ab und zu von einem muntern Schwarm Wildtauben erschreckt, die plötzlich vor uns aus der kleinen Waldwiese emporfliegen! Früher sollen sich daselbst sogar noch Birk- und Auerhähne, sowie Haselhühner aufgehalten haben. Zu diesen (383) GUSTAV HUGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 59 zahlreichen landschaftlichen Reizen tritt nun noch die uns hier näher interessirende liebliche Pflanzenwelt hinzu, welche — wenigstens nach unserm Gefühl — dem ganzen Zürcheroberlande erst recht die Krone der Schöpfung aufsetzt ! In Rüti, dem gewerbereichen Orte, haben wir den Glatttalzug verlassen und fahren, zunächst wiederum nordwärts, der Jona entlang, nach dem auf- blühenden, statt!ichen Dorfe Wald. Rechts sieht man auf der Fahrt hinunter in die tiefe, von der Jona selbst erzeugten Schlucht und hinüber an die steilen Nageliluhfelsen, die noch deutlich Kennzeichen der Auswaschung an sich tragen. Unten in der Schlucht beim Pilgersteg bildet die Jona einen hübschen, 24 m hohen Wasserfall, der in ein weites amphitheatralisches Becken hinabschiesst, Die Benennung Pilgersteg erinnert noch an die frühere, bis vor wenige Jahrzehnte herrschende Sitte, wo alljährlich Schaaren frommer Pilger aus Schwaben und aus dem Thurgau mit den slels sie begleitenden, monotonen Gebeten ihren Weg über Fischingen, das Hôrnii, « den Steg », Wald, Rüti nach Rapperswil nahmen, um von hier über die alte hölzerne Brücke und über die schattige Anhöhe des Etzels nach dem Wallfahrtsorte Einsiedeln zu wandern. Wald! Alles aus- steigen! Wir setzen uns in den bereitstehenden Tösstalzug und lassen uns auf der linken Talrampe, in welche das Trace zum grössenteil einge- sprengt ist oder die Vorsprünge derselben in zwei kleinern Tunnels durchbricht, hinauf nach Gibswil führen. Haben wir uns auf einen Silz des obern Stockwerkes eines zweistöckigen Wagens gefreut, wie solche gegenwärtig noch auf der Bödelibahn zu sehen sind, so sind wir in unserer Hoffnung getäuscht. Denn die Bahngesellschaft hat diese schwer- fälligen, unnötigen Vehikel, die bei der Eröffnung der Bahn allgemeines Erstaunen erweckten, seit längerer Zeit abgeschaft und sie sogar zu ganz gewöhnlichen Wagen degradirt. Gibswil, 760 m, die heutige Wasser- scheide zwischen Töss und Jona ist erreicht! Unsere Schritte wenden wir der grossen Riedfläche zu, welche zwischen Gibswil und Fischenthal in dem ebenem Talboden sich ausdehnt. Der Boden zeigt hier einen übergrossen Wassergehalt und liefert in der getreidearmen Gegend eine vortreffliche Streue. Rechts an der Strasse unlerhalb der Station rankt sich in der grünen Hecke eine purpurrote Wicke (Vicia dumetorum) und wenige Schritte weiter vorwärts begegnen wir den braunroten Blütenköpfen ! der officinellen Pestilenzwurz (Peta- ! Auf der am Schluss der Arbeit heigegebenen Standortskarte ist der Weg unserer Excursion mit blauem Siriche, wie auch die seltenern Standorte mit ent- sprechenden blauen Ziffern, eingezeichnet. 90 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (20€ SÉR.). (384) sites officinalis). die wahrscheinlich eine alte Arzneipflanze vorstellt. Aehnlich wie noch einige wenige andere Erstlingsblumen der Ebene (Leberblümchen nnd Seidelbast), bringt diese Pflanze zuerst ihre dicken, fleischigen Blütenschäfte zur Entwicklung, um dann erst später ihre grossen, huflaltichartigen Blätter zu erzeugen. Interessant ist sie auch noch dadurch, dass sie zweierlei Arten von Individuen erzeugt, Zwilter- pflanzen und rein weibliche. Hinten aus dem Gebüsch heraus leuchten die himmelblauen Blütenköpfe der Bergflockenblume (Centaurea mon- tana). hier im Zürcheroberlande ein weit verbreiteter Genosse! Aber nun hinein ın die weite Riedfläche, die uns durch ihr buntfarbiges Co- lorit schon von weitem manch interessantes verraten lässt. Nicht so ein- farbig, so monoton, wie viele Torfrieter in der Ebene, welche aus ihrem düstern Grün fast nur auf Sauergräser und Simsen schliessen lassen, liegt diese Riedfläche vor uns. sondern in blauen, gelben und weissen Farben schimmernd. Gleich rechts neben der Landstrasse erscheint in Dutzenden von Exemplaren ein mächtiges. weissblühendes, scharfschmeckendes Kraut, der eisenhuttblättrige Hahnenfuss (Ranunculus aconitifolius). Hier . an dieser Stelle war es auch, wo wir am 18. Juli 1897 ein verein- zelles Exemplar unserer ausdauernden, trübviolett blühenden Sweertie (60) entdecken konnten. Seither hat sich dieser Neuling in der Zürcher- flora leider nie mehr zeigen lassen '. Wir folgen dem kleinen Strässchen. das beim Hubrain von der Hauptstrasse nach rechts abzweigt auf ca. 100 m Rechts vom Strässchen suchen wir nach einen unscheinbaren, grasartigen Blumenbinsengewächs mit verlängerter, deckblattloser Blütentraube; es ist unser Sumpfdreizack (Triglochin pzlustre). Daneben sammeln wir die Brunelle, den dem Landmanne so verwünschten Streueteufel (Pedicularis palusiris) und das blaue Pfeifengras (Molinia cerulea), dessen hohe, knotenlose Halme zu den bekannten Riedbesen verarbeitet werden. Seinen Namen hat das Pfeifengras davon erhalten, dass man mit seinen langen Halmen in ungestörter Weise das Pfeifenrohr reinigen kann. In wald- arligen Beständen tritt das gemeine Schilfrohr (Phragmites communis) auf, welches im obern Teile des Riedes den Haupthestandteil der Streue bildet. An der gleichen Stelle sammeln wir den zierlich gefransten Bitter- oder Fieberklee, hier in passender Weise « Wasserglesli » geheissen. mit dreizähligen, langgeslieten Blättern, dessen ausgepresster, bittere Saft als Arznei gegen Wechselfieber angewandt wurde. Auf der kleinen Brücke passiren wir das Riedgewässer; da! rings um einen Busch der grauen ! Erst ganz kürzlich wurde Sweertia auch beim Hüttensee beobachtet. (385) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 91 Weide (Salix cinerea) gruppirt. ist ein grüner Teppisch der grünen Niess- wurz (Helleborus viridis,27) ausgebreitet, die durch ihren Habitus ein wenig an den Süden erinnert. Innerhalb der grossen, grünen Perigonblätter treffen wir in der Blumenkrone kurze, gestielte, trichterförmige Gebilde, die sich als Honigblätter zu erkennen geben. Aus dem Riedbache selbst fischen wir mit Zuhülfenahme des Spazierstockes den kleinen, weiss- blütigen, haarblättrigen Wasserhahnenfuss (Ranunculus trichophyllus) und den æstigen Igelkolben heraus, der hier in einer kleinfrüchtigen Form auftritt. Leichter zu erhaschen ist das gefallele Süssgrass (Glyceria plicata). Ganz zu oberst, hart am Strässchen, steht gar ein ganz vereinzelter Busch des breitblättrigen Kanonenputzers (Typha latifolia). Erlaubt es uns die Zeit. so steuern wir dem Hofe Fröschau zu, wo die gelbrote Taglilie (Hemerocallis fulva) — hier scheinbar verwildert — aus dem Gebüsch herausleuchtet. Etwas südlich vom Hause. beim Ausgange desKriesitobels. beobachten wir den im obern Tösstal äusserst sporadisch auftretenden grossen, blutroten Wiesenknopf (Sanguisorba officinalis) und hinter dem Eisenbahndamme, im sog. Schlemmpen, die ebenfalls hier sehr seltene, gelbe Schwertlilie (Iris pseudacorus, 16). Doch kehren wir wiederum auf die Hauptstrasse zurück und wandern wir auf derselben vorwärts. Rechts und links am Strassenrande stehen kräftige, wasserliebende Pflanzen: in Unmenge voran der gelbfrüchtige Kälberkropf (Chærophyllum aureum). leicht kenntlich an seinem gelbgefleckten Stengel und etwas im Hinter- treffen zwei stattliche Zierden unserer subalpinen und alpinen Flora, der strausshlütige weisse Germer (Veratrum album, 15), der die sehr giftige, das Alkaloi dlervin enthaltende weisse Niesswurz der Apotheken gibt, und der blaue, wahre Eisenbut (Aconitum napellus, 28). der hier in hunderten von Stücken durch seine intensiv blaue Farbe Anfangs August dem ganzen Ried einen prächtigen Anstrich verleiht. Dieses stattliche, peren- nirende und sehr giftige Gewächs besitzt zwei Knollen. von welchen im Herbst die eine zu Grunde geht. während die andere im folgenden Jahre in ähnlicher Weise, wie dies auch bei unsern einheimischen Orchideen der Fall ist. eine neue Pflanze erzeugt. Giftig sind auch bei ihm die Knollen (fubera), welche das bekannte Alkaloid Aconitin liefern. Elwas weiter unten, nach dem Ueberschreiten des Riedhaches. suchen wir Imks im Grase ein winzig kleines, gelbblühendes Knabenkraut (Herminium monorchis). Unten bei der Strassenumbiegung treten wir hinaus auf den kurzbegrasten Riedboden, mit seinen zahlreichen Carex- und Juncus- Arten, von welchen wir besonders Carex filiformis und limosa und Juncus alpinus hervorheben möchten. Zwei zierliche Wollgräser, darunter auch 99 BULLETIN DE LHERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (386) das kleine Eriophorum alpinuin, 11, und eine weisse, niedliche Cyperacee (Rhynchospora alba, 12) nehmen unser Interesse zunächst in Anspruch. An den zierlichen Schleimtröpfchen an ihren Blättchen leicht kenntlich, bedecken die beiden Insekten fangenden Sonnentauarten, das langblät- trige (Drosera anglica) und das rundblättrige (Drosera rotundifolia), den Sumpfboden auf eine grössere Strecke hin. Im August erscheinen an dieser Stelle der liefblau blühende Lungen-Enzian (Gentiana pneumo- nanthe) und der gelbe, weidenblätirige Alant (Inula salicina). Am Strassenbord beim Riedtli stehen wenige Exemplare unseres ziemlich seltenen Wiesenleinblattes (Thesium pratense). Reichlicher vertrelen da- gegen sind die dottergelbe Trollblume (Trollius europæus), hier Schwa- benrolle genannt, das gemeine Friedlos (Lysimachia vulgaris). der Wei- derich (Lythrum salicaria) und beim Weiher vor Fischenthal das Glanz- gras (Phalaris arundinacea), von welchem eine Spielart mit panachirten Blättern (var. picta) zuweilen in unsern Gärten gezogen wird. Auf dem Wasser selbst fiuten die Blätter von Polygonum amphibium, ein naher Verwandter des in den Wiesen vor Fischenthal überall sich zeigenden Polygonum bistorta mit fleischrotem, gedrehtem (inde nomen) Wurzel- stock und mit rosa gefärbler Blülenähre. — Rechts zu unserer Seite ragt die kahle, nur mit einer einzigen grossen Tanne beselztenu Pyramide des Hüttkopfs, die besonders zur Winterszeit sich hübsch präsentirt, aus der Längsreihe heraus, während im Nerden gleichsam als Abschluss des Tales das aussichtsreiche Hörnli vor uns tritt. Fischenthal steht vor uns! Im grossen, gut gehaltenen Gasthofe zur Blume, früher zum Hauptmann genannt, wo einst die Einsiedler Pilger ihre Einkehr hielten, wird für wenige Minulen gerastel. Fischenthal ist die ausgedehnlesie Gemeinde des Kantons; sie besteht aus 1419 Weilern und Höfen, von denen ein jeder seinen eigenen Namen besilzt. Die das Tal begleitenden Bergzüge, welche dem Tale jeden Morgen und Abend einige Stunden lang die Sonne ent- ziehen, sowie der fast nie aufhörende Luftzug, bewirken eine relativ kalte Temperatur; feinere Obstsorten gedeihen in Fischenthal nicht mehr und die Vegetation ist hier in der Regel einen Monat hinter der an den Ufern des Zürichsees zurück. Viele Bezeichnung der Höfe etc., wie Bärloch, Stier- weid, Fressenegg, Fuchsloch, Thierhag, Stutz, Rechboden, sowie auch die sehr oft vorkommenden Benennungen Brand, Schwendi und Rüli etc. zeugen noch von dem rauhen Zustande der ursprünglichen Ansiedelungen, Doch wiederum vorwärts! Wenige Minuten folgen wir dem kleinen Seitensträsschen nach dem Weiler Fistel, der wohl ursprünglich dem Fischenthal den Namen gegeben hat, steigen dann gleich nach dem Pas- (387) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TOSSTAL, 93 siren des Tösstalbahngeleises beim Hofe Gehren wie der Name des Hofes selbst verrät, eine schief ansteigende Höhe hinan. Bald begegnen wir einem ersien echten alpinen Genossen, der zierlichen Glockenblume (Canpanula pusilla), die hier auf einem vorspringenden Nagelfluhfelsen einen weil ins Hauptal vorgeschobenen Posten besitzt. In den Wiesen zu beiden Seiten des Strässchens stehen in kräftigen Exemplaren das kammförmige Schillergras (Koleria cristata) und der hohe Glatthafer (Arrhenatherum elatius); letzterer auffallend ähnlich unserm Wiesenhafer (Avena pubes- cens), doch leicht durch die einzige Granne und die untere männliche Blüte von ihm zu unterscheiden. Rosa alpina und Inula vulgaris werden rechts beobachtet und beim Hofe Langenberg auf etwas lehmigen Boden ab und zu ein blaubereiftes Kräutlein, das sich beim nähern Zusehen als Durchwachs (Blackstonia perfoliata) herausstellt. Vor dem Gehöfte Tannen zeigen sich rechts Kräftige Exemplare der gelbblühenden., kle- brigen Salbei (Salvia glutinosa) und des grossblüligen, behaarten Wei- denröschens (Zpilobium hirsutum). Anstatt dem in die gegenüberliegende, tiefe Tössschlucht hinunterführenden Flurwege zu folgen, schwenken wir bei Tannen links ab, um bis zum Hüttkopf fortwährend auf dem etwas holprigen Bergkamme vorwärts zu pilgern. Wiederum ein Kind der Alpen, gleich oberhalb Tannen! Poa alpina, das alpine Rispengras (8), in seiner lebendgebärenden Form tônts neben uns! In der Tat erkennen wir das Gras sogleich wieder. Auf dem schlanken, zur Erde niedergebo- genen Halme sitzt ein dichter Büschel von Blüten — nein kleiner Sprosse ! Denn diese Art entwickelt hier im Zürcheroberlande, wie auch an vielen Stellen in unsern Alpen, an Stelle der Blüten kleine Laubsprosse, welche frühzeitig sich vom Mutterindividuum loslösen. zur Erde niederfallen und zu neuen Pflänzchen heranwachsen. Die Pilanze umgeht also die mühsame Arbeit der Samenbildung vollständig. Von andern auffallenden Typen wollen wir das europäische Haargras (Elymus europæus) hervorheben, ein naher Verwandter unserer Gerste, ferner die glänzend weisse Immortelle, auch Katzenpfötchen bezeichnet (Anten- naria dioica), hier stellenweise grössere, trockene Flächen fast ganz allein bedeckend, daneben überall in Menge den salbeiblättrigen Ga- mander (Teucrium scorodonia). Etwas unter dem Flurweg leuchten uns am Abhang die hübsch roten Sternchen des Tausenguldenkrauts (Ery- thræa cenlaurium) und die goldgelben Köpfe des Ackerklees (Tri/olium agrarium) entgegen. Endlich, nachdem wir auch den leizten hölzernen Zaun — nicht immer ohne kleine Sorgen — überwunden haben, steht direct vor uns der kahle Rasenhügel des Hüttkopfs, 123% m. Schon unten 9% BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (388) im Tale haben wir vernommen, dass derselbe an versieckten Plätzchen als Kleinod Männertreu beherberge, drum frisch hinan! Erst jetzt hat die Gegend einen echt alpinen Charakter erlangt. Ausgedehnte unbe- waldete, nur mit einigen wenigen Exemplaren der alpinen Grünerle (Alnus viridis) besetzte Weiden liegen vor uns; von unten herauf dringt munteres Heerdengeläute an unser Ohr und rechts an der Ecke präsen- tirt sich eine mächtige Viehkaserne. Von alpinen Pflänzchen stellen sich mit jedem Schritte immer neue Arten ein. Beim Aufsteige zum Gipfel begegnen wir in Menge dem goldgelben Pippau (Crepis aurea, 81), ganz in der Tracht eines Leoniodon, dem elwas unscheinbaren, rötlich blü- henden Alplattich (Homogyne alpina), Scheuchzer’s grossglockiger Campa- nula (75). vereinzelt auch der grünen Hohlzunge (Celoglossum viride, 17). einem kleinen, im Grase versteckten Knabenkraut und ab und zu auch einem Exemplare der alpinen Mondraule (Botrychium lunaria). Alles sind Zierden unserer Alpenwelt: sie weisen auf die südlich vor uns liegenden Gebirgsstöcke hin, dort ist ihr rechtmässiger Heimatsort! Von nicht alpinen Vertretern sammeln wir am Hüttkopf die grasartige Stern- miere (Stellaria graminea), die rauhhaarige Gänsekresse (Arabis hirsuta), den keulenförmigen Bärlapp (Lycopodium clavatum), der den Knaben das beliebte. funkenerzeugende Hexenmehl liefert, die Hasensegge (Care. leporina) und gegen den Herbst zu die vom Vieh niemals berührten, stattlichen Exemplare der scharf schmeckenden Gentiana asclepiadea. Die Aussicht in die Ferne ist auf dem Hütikopf ein wenig beschränkt; dafür wird man aber durch die abwechsiungsreiche Umgebung mehr als entschädigt. Direct gegenüber die spitzige Warte, in ihrer Hut die zer- streuten Häuser von Strahlegg haltend, und weiter hinten mit beflaggtem Gipfel das Schnebelhorn; rechts davon präsentirt sich die Schindlenber- gerhöhe und weiter draussen im angrenzenden Toggenburg die Kreuzegg, uns ihre Westseite mit der graulichen Trümmerhalde zukehrend. Hart zu unsern Füssen aber liegt das Liefe, schattige Tobel der vordern Töss, die in einer Verlicaldistanz von 440 m das relativ junge Erosionstal zwischen dem Hüttkopf und gegenüberliegenden, dicht bewaldeten Töss- stock rauschend durchströmt. In der Tat verspürt man nicht gerade grosse Lust in die tiefe Schlucht hinunter zu steigen und unten bei der Bach- scheide wiederum 500 m auf dem steilen, sonnigen Abhange empor zu klimmen. Wenige, rasche Sprünge und wir sind unten auf dem Wege zur Scheidegg angekommen. Prächtige Bergahorne (Acer pseudoplatanus), hier in Baumform, von den andern einheimischen Ahornarten durch ihren traubigen, überhängenden Blütenstand sich auszeichnend, stehn (389) GUSTAV HEGI, DAS OBERE TÖSSTAL. 95 am Wege. Bei der Hütte Ueberzütt. wo in dem ammoniakhaltigen Boden der gute Heinrich (Chenopodium bonus Henricus) in üppigen Exemplaren vegelirt. machen wir einen kleinen, botanischen Seitensprung nach rechis. In den saftigen Wiesen sammein wir das Kammgras (Cynosurus cristatus), die stattliche Wiesenraute (Thalictrum aquilegifolium) und das im obern Tösstal weit verbreitete, in den Wiesen stellenweise den Wiesenkerbel ersetzende Chærophyllum cicutaria; dann etwas weiter hinten im feuchten Gebüsch zwei Weidenröschen (Epilobium montanum und irigonum, 46), die gelbe, für das Toggenburg und das obere Tôsstal so charaklerislische vielblättrige Zahnwurz (Dentaria polyphylla, 31), das wirtelblättrige Salomonssigel (Polygonatum verticillatum), hier Geiss- leitern geheissen, den dreiflügeligen Baldrian (Valeriana tripteris), den aronblättrigen Sauerampfer (Rumex arifolius), die feuchtigkeitsliebende Hain-Sternmiere (Stellaria nemorum), den graublättrigen alpinen Drüsen- oriffel (Adenostyles albifrons), in Menge den rundblättrigen Steinbrech (Saxifraga rotundifolia), den hohen, kräftigen, stark behaarten Ranun- culus lanuginosus, sowie seinen nahe verwandten Vetter, den Ranun- culus silvaticus und noch zahlreiche andere interessante Typen. Doch uns drängst vorwärts zur Scheidegg ! Am Wege dorthin begegnen wir an vereinzelten Stellen einem selten Schwingel (Festuca silvatica, 10) ; überall wird die zarte Waldeinsamkeit (Lysimachia nemorum), in den Holzschlägen der stark behaarte Alpenzist (Stachys alpina), das behaarte Johanniskraut (Hypericum hirsutum), massenhaft das fleichrote schmal- blättrige Weidenröschen (Epilobium angustifolium) und vor der Scheidegg die zierliche Silberglätti (Alchimilla alpigena, 41) angetroffen. Ob dem Gasthause, ganz im Rasen geborgen, lebt ziemlich sicher vor Nachstel- lungen der selagoähnliche Moosfarn (Selaginella selaginoides, 7), ein un- scheinbares, wenigäsliges, nur wenige cm hohes Pflänzchen unserer Alpen und Voralpen; zahlreicher dagegen ist wiederum der Goldpippau (81), die grüne Hohlzunge (17) und im Frühjahr die brennend blaue Gentiana verna vertreten. Sehr häufig ist in den trockenen Wiesen das dichte Rasen bildende, borstige und steife Blätier tragende Nardgras (Nardus stricta), welches zuweilen auf weite Strecken hin den Boden überkleidet und die Weide an Gehalt entwertet. Dünger und Bewäs- serung vernichten allmälig die Pflanze. Wie der Volkswitz an verschie- denen Orten sagt, muss sich das Vieh, um die alten, drahtfesten Pflanzen fressen zu können, auf die Vorderfüsse stellen und mit den Hinterbeinen ausschlagen! Aehnlich dem Bachtel, doch noch mehr als 100 m höher, bietet die 96 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ze SÉR.). (390) Scheidegg ein angenehmes Landschaftsbild und ausgedehntes Gebirgs- panorama. Günstiger als auf dem Bachtel präsentirt sich das vor uns liegende Gasterland und die mächtige Säntisgruppe; dafür ist die Aussicht nach Norden und Westen weniger lohnend. Vom gut gehaltenen Gasthause schlagen wir rechts den kleinen, directen Fussweg zur unlern Scheidegg ein. Wenige Schritte rechts in den Wald! Dort in den Felsenrissen der Nagelfluh prangen an schattigen Stellen die smaragdgrünen Blätter der Hirschzunge (Scolopendrium vulgare, 1), der zerbrechliche Streifenfarn (Cystopteris fragilis) und die bis meter hohe, kräftige Mondviole (Lunaria rediviva, 32). mit ihren grossen, bohnenartigen Früchtchen, eine wahre Zierde unserer Bergwälder. Wiederum auf die Scheideggstrasse zurück- kehrend. steuern wir, vorbei an einigen erratischen Blöcken, welche die Jahreszahl 1869 tragen und im Besitze der naturforschenden Gesellschaft Zürich sind, hinab nach der Wolfsgrub, 975 m. Hier steht der Grenzstein zwischen den beiden Kantonen Zürich und St. Gallen; hier ist auch die Wasserscheide zwischen Jona und Töss. Südwestlich gehts hinunter nach dem schönen Dorfe Wald, östlich hinauf zur ausgedehnten Pooalp, west- lich hinauf zum stattlichen Gasthause Scheidegg und nördlich hinunter in die kühle, schattige Schlucht der vordern Töss. Von den sich hier schneidenden Wegen wählen wir den leiziern. Gleich beim Markstein sammeln wir das fein beblätierle Equisetum silvaticum. während rechts am Wege zwei Geissblatisträucher als Unterholz im Walde stehen. Den einen mit seinen langestielten, kirschroten Beeren erkennen wir unschwer als die Alpen-Lonicere (Lonicera alpigena), der andere mit beinahe schwarzen Beeren verrät sich als die schwarze Lonicera (Lonicera nigra). Beide sind in unsern Bergwäldern häufig anzutreffen. Links schauen aus dem mastigen Graswuchse die provocirenden Köpfe der Kohldistel (Cirsium oleraceum) in Menge heraus! Die Steinbeere (Rubus saxatilis). der Riesenschwingel (Festuca gigantea) und der kleine Streifenfarn (Asplenum viride, 2) sind auch vertreten. Folgen wir nun rückwärts der vordern Töss, so treffen wir am Wasser Triglochin, vereinzelte, herunter- geschwemmte Exemplare von Senecio cordifolius (77) und das dreikantige Weidenröschen (Epilobium trigonum, 46). Rechts oben an der glatten Felswand kleben das weissblühende, stengelige Fingerkraut (Potentilla caulescens, 37), der traubenblülige Steinbrech (Saxifraga aizoon, 34). gemischt mit einigen Exemplaren der gelben Frühblume (Primula auri- cula, 57). Die Rosettenblättchen von Saxifraga aizoon sind am Rande reichlich mit weissen Kalkschüppchen bedeckt, welche nach Kerner als Deckventile für darunter liegende wasserdurchlassende Stellen dienen. (391) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 97 In der einsamen, verlassenen Gegend, die reich an malerischen Reizen ist, erreichen wir, stets dem Wasser entlang wandernd, dessen Bett mit einem orangegelben Blütenteppich der Saxıfraga aizoides belegt ist, in wenigen Minuten den pflanzengeographisch höchst interessanten Standort des östereichischen Rippensamens (Pleurospermum austriacum, 49), eine mächtige bis 2 m hohe Dolde, welche hier und am Tössstock in zahl- reichen Exemplaren vertreten ist. Pleurospermum ist eine osteuropäische Art, welche innerhalb der Schweiz am Tössstock nördlich der Alpen ihre Westgrenze findet. Vereinzelt wurde in der Nähe in ganz versteckten Plätzchen die krautige, gelbblühende alpine Tozzie (69), der Berg-Bal- drian (Valeriana montana, 74), das zweiblütige, gelbe Alpenveilchen (Viola biflora, 45) und ein seltenes Wintergrün (Pirola media) gelegentlich schon angetroffen. Ueberall auf der Nagelfluh blüht der bis fusshohe, wunderschön orange blühende, veränderliche Steinbrech (Saxifraga mu- tata, 35), die zierliche Campanula, der grüne Streifenfarn und an den über- hängenden, nassen Felsen eine schmächtige Segge (Carex tenuis). Am Weg- rande sammeln wir eine Kratzdistel (Carduus defloratus), die durch ihre leicht anhäckelnden Früchte berüchtigle Hain-Klette (Lappa nemorosa, 78), eine Schmarotzerplanze ohne grüne Laubblätter (Orobanche reticulata), zu denen sich in neuester Zeit, seit Erstellung der neuen Tössstockstrasse, das aus Nordamerika gebürtige Erigeron annuus hinzugesellt hat. Früher befand sich links oben am Ostabhange der Scheidegg eine grössere Höhle mit labyrintartigen Gängen, in welcher Mondmilch gefunden wurde; gegenwärtig ist sie aber vollständig zugeschüttet. Bei der neuen Brücke an der Bachscheide nehmen wir Abschied von dieser wildroman- tischen Gegend, die leider durch die neuerdings vorgenommene Tösscor- rection an Reiz nicht unerheblich eingebüsst hat. Unter manch’stillem Seufzer und zahlreichen schweren Schweisstropfen geht’s nun im Zickack den steilen Abhang hinauf. Botanische Ausbeute gibt’s hier nicht viel! Nur den kugeligen Rapunzel (Phyteuma orbiculare) wollen wir im Vorbei- gehen aufspiessen. Beim Bauernhause Thierhag liegt die etwas ansiren- gende Partie bereits hinter uns. Im Bauerngarten daselbst wachsen zwei bewährte und oft gehaltene Heilpflanzen, das « Chäslichrut » (Malva sil- vestris) und der sellerieblättrige Liebstöckel (Levisticum paludapifolium). Statt direct, wie der als Kilometermesser die Gebirgsstrassen alsolvirende Tourist, dem gerade über uns liegenden Gipfel des Schnebelhorns zu zusteuern, schwenken wir beim Thierhag nach rechts und beim verlas- senen Hause Schnebelhorn vorbei, hinüber zu der kleinen Spitze der Schindlenbergerhöhe. Schon vor derselben werden wir auf der kleinen = BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n° 1, 31 décembre 1901. 7 98 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2 SER.). (392) Einsattelung zwischen Schnebelhorn und Schindlenbergerhöhevon einigen hübschen Alpinisten begrüsst, die wir sonst nicht auf so niedern Stand- ® orten anzulreffen gewohnt sind. Den niedern Rasen schmückt die intensiv blaue Glocke des breitblättrigen Enzians (Gentiana latifolia, 63), die kupferrote Alpenbartschie (Bartsia alpina, 68), leicht kenntlich an dem glänzenden Violett der obersten Laubblätter, zwei unscheinbar blühende Halbparasiten (Thesium alpinum und tenuifolium) und in tausend nied- lichen Exemplaren die ersten Boten des alpinen Frühlings, das zierliche Alpenglöcklein mit dem geschlitzten Röcklein (Soldanella alpina, 59). Und nun hinüber zu der botanisch reichhaltigsten Stelle unseres Gebietes, wo auf wenige hundert m°. Fläche nicht weniger als 13 typische Alpen- pflanzen im Vereine mit einigen andern, ebenfalls charakteristischen Typen, zu erbeuten sind. Diese bevorzugte Localität liegt auf der schat- tigen Ostseite der Schindlenbergerhöhe, 1237 m, gleich hinter der Spitze. Da hier der Schnee sehr lange, oft bis gegen den Juni, liegen bleibt, ist der Boden stets etwas durchnässt und von einer feuchten Luftschicht überlagert. Diese Factoren sind es deshalb, die für die Vegetation der Alpenpflänzchen äusserst günstige Bedingungen schaffen. Einen wirklich prächtigen, in vielen Farben schimmernden Anblick gewährt diese steil- abfallende Halde, die unten in hohe Nagelfluhwände übergeht, Mitte Mai. Gleich beim Eingang zur Halde begegnen wir dem zwiebeltragenden Knöterich (Polygonum viviparum, 25), dessen weissliche Blütenähre im untern Teile als vegetative Fortpflanzungsmittel kleine Brutzwiebelchen trägt. Daneben überzieht die S-kronenblättrige Silberwurz (Dryas octo- peiala, 40) mit einem grünen, spalierartigen Rasen die niedern Felsblöcke. Sie ist eine Rosenblütlerin mit kleinen, am Rande gekerbten, umgerollten und unterseits weissfilzigen Blätichen und ähnlich wie die nahe ver- wandten Sieversiaarten durch Pinselfrüchte ausgezeichnet. Die seltensten Arten an der Halde stellen der Älpenranunkel (Ranunculus alpestris, 30) und das zottige Habichtskraut (Hieracium villosum, 82) dar. Ersterer ist ein 5-15 cm hohes, ganz kahles Pflänzchen mit meist einblütigem Stengel und milchweissen Perigonblättern, während letzteres an seinen langen weisslichen Haaren, die die ganze Pflanze mit einem Pelz überziehen, leicht kenntlich ist. Von den andern interessanten Arten an der Halde erwähne ich noch : Salix retusa, Laserpitium latifolium, hier Hirsche- sprüng genannt, das einblütige Wintergrün (Pirola uniflora, 51), Thalic- trum aquilegifolium, Homogyne alpina, Pinguicula alpina, Geranium sil- vaticum, Carex ferruginea u.s.w. Folgen wir weiter abwärts dem Zickzack- weg, so werden wir plötzlich durch ein prächtiges Feld des fleischroten (393) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 99 Brüsch (Erica carnea, 56) überrascht. Im Heidelbergesträuch wächst der rauchhaarige Villars’sche Kälberkropf (Chærophyllum Villarsi, 48) und in stattlichen Exemplaren daneben der Frauenschuh (Cypripedilum cal- ceolus), letzterer ab und zu als Curiosität mit 2 (« Stogele ») oder sogar 3 Blüten (« Dreifuss »), ferner der glänzende Rippenfarn (Blechnum spi- cans). das anmutige Maieriesli (Convallaria majalis), die schwarze Loni- cere (Lonicera nigra) u. s. w. Ein frischer, ein wenig gewagler Schritt und wir sind mitten in den Nagelfluhfelsen drin! Ueberall an den Felsen blüht die gefranste Alpenrose (Rhododendron hirsutum, 53). während von oben Primula auricula (57), Hieracium villosum (82) und die zier- lichen, blauvioletten Kugeln der Globularia cordifolia (72) zu uns herab winken. Nur ungern kehren wir wiederum auf den Kamm zurück, der das liebliche Libingertal vom Tösstale abtrennt. Beim Aufstieg auf's Schnebelhon verdienen Botrychium lunaria (4), Cœloglossum viride (AT) und Salvia verticillaia wiederum Beachtung. Der Gipfel, 1295 m, die höchste Erhebung des Kantons Zürich, besitzt eine reizende Umgebung; prächtig gruppiren sich vor uns das obere Tösstal, das ganze hügelige Toggenburg und Appenzellerland, während im Osten der Säntis sich in besonderer Grösse präsentirt. In der gutgeführten Sommerwirtschaft von Spörri wird Rast gemacht! Gerade unier dem eigentlichen Gipfel findet sich der blaue alpine Milchlattich (Mulgedium alpinum, 80), der im Excursionsgebiete nur noch am Schindelberg und im Trümmerfelde der Kreuzegg auftritt. Im einem hohlen Buchenstamme vegetirt als unbe- deutendes, Kronblattloses kräutlein mit grünlichgelben, auf spiralig gewundenem Stiele sitzenden Früchtchen das Bisamkraut (Adoxa moschatellina, 73). Der Schnebelhorngipfel beherbergt daneben noch die grossglockige Campanula Scheuchzeri, den tiefblauen Ehrenpreis (Veronica saxatilis), das goldgelbe Fingerkraut (Potentilla aurea, 38), das vierkantige Johanniskraut (Aypericum quadrangulum), die breitblättrige Glockenblume (Campanula latifolia, 76), Alchimilla alpigena, Bartsia u.s. w. als Eigentümlichkeiten. Der Abstieg vom Schnebelhorn nach der Bahnstation Steg lässt sich auf zwei botanisch sehr ausgibigen Wegen ausführen. a) Variante Schnebelhorn-Rothengübel-Steg (1°/ı Sid.) Nicht weil unter dem Gipfel verlassen wir den Berggrat und steigen durch das Gebüsch hinunter auf den Flurweg, der vom Bauernhause Bauernboden zur Viehhütte Grossegg hinausführt. Nördlich von dieser 100 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me SER.). (394) Hütte bildet das herzblättrige Kreuzkraut (Senecio cordifolius #77) im sumpfigen Terrain einen kräftigen Bestand. Auch hier wird das Kraut, wie überall in den Alpen, vom Vieh nicht angerührt. Es bevorzugt gut gedüngten Boden und wird daher immer in der Umgebung von Senn- hütten und auf Lagerstätten des Viehes angetroffen. Diese den Sennen so sehr verwünschte Pflanze bildet zusammen mit dem straussblütigen Sauerampfer (Rumex alpinus), der Brennessel, dem äusserst stacheligen Cirsium spinosissimum und dem blauen, echten Eisenhut (Aconitum napel- lus) die sog. Lägerflora. Südlich vom Schnebelhorn wird Senecio cor- difolius auf allen Alpweiden in reichen Beständen angetroffen, welche sich schon von weitem als grosse gelbe Flächen zu erkennen geben. Bei uns ist die langblättrige Waldmünze (Mentha longifolia) meistens mit ihm verein. Im nahen Buchenwalde wächst auf trockenem Laube das mittlere Hexenkraut (Circea intermedia, 47). Statt dem Grenzgrate nun noch weiter zu folgen, biegen wir bei der kleinen, beschindelten Hütte links ab und umgehen den Rasenhügel Hirzegg. Zahlreich verireten sind hier der Kreuzenzian (Gentiana cruciata), die stengellose Distel (Cirsium acaule) und die weisse Silberdistel (Carlina acaulis). Letztere ist wegen ihrer glänzenden, sternförmigen Hülle, die als extrafloraler Schauapparat auftritt, eine beliebte Zierpflanze im Trockenbouquet. Die Hülle ist hygroscopiseh, d. h. sie schliesst sich beim feuchten Wetter und öffnet sich beim erwärmenden Sonnenstrahl. Etwas im Walde versteckt, am stark durchfurchten Abhange, stehen ca. fünf kräftige Stöcke der rotbraunen Alpenrose (Rhododendron ferru- gineum, 5%), die erst in jüngster Zeit — hier an dieser Stelle — für den Kanton Zürich festgestellt wurde. Ein ähnliches, interessantes Vor- komnis stellt in der Nähe, in den Rothengübeln, der gelbe Enzian (Gen- tiana lutea, 61) dar, der auch längere Zeit im Zürcheroberlande als vollständig verschwunden galt. In den Alpen ist der gelbe Enzian seiner Wurzeln wegen sehr gesucht und durch unsinniges Ausgraben vieler- orts sehr decimirt worden. Leicht könnte er mit dem weissen Germer verwechselt werden, von dem er sich aber sofort durch die gegen- ständigen Blätter unterscheiden lässt. Zahlreich vertreten ist in den Rothengübeln eine jurassische Dolde (Seseli libanotis, 50), die ihren nächsten Standort erst auf der Lägern besitzt, und auch den Kantonen St. Gallen, Appenzell und Thurgau vollständig abgeht. Am Gipfel der Rothen zeigen sich Gentiana vulgaris, 62, Primula auricula, 57 und beim Uebergang nach Waldberg der seltene, amethystfarbene Schwingel (Festuca amethystina, 9). Auf einem gut im Stande gehaltenen Flur- (395) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 101 wege gelangen wir über Burgstall und Hintergrund in dreiviertel Stunden hinunter nach dem Weiler Steg. b) Variante Schnebelhorn-Ragenbuch-Ohrüti-Steg (1'/ı Std.). Dieser bedeutend nähere Abstieg bringt uns in die wiesenreiche Schlucht von Vorderschür hinab. Ganz in der Nähe wachsen in einer kleinen Runse der gemeine Tüpfelfarn (Polypodium vulgare, 3), der wegen seiner süsslich schmeckenden Wurzel geschätzt ist, die Hirsch- zunge (Scolopendrium vulgare, 1), der zerbrechliche Blasenfarn (Cystop- teris fragilis) und die rot blühende Mondviole. Oberhalb Bärloch, welcher Name noch recht eigentlich an die einstige Zeit der Bären erinnert — in der Tat wurde auch hier in der Nähe bei Steg im Jahre 1532 von drei ehemaligen Conventualen des Klosters Rüli der letzte Bär im Kanton Zürich erlegt (vide p. 1188 [262]) — sind in den Bergwiesen wiederum reichlich vertreien : Pinguicula alpina (70), Homogyne alpina und in der Nähe Polygonatum verticillatum. In einer Hecke oberhalb Fülli- weid vegetirl die europäische Haselwurz (Asarum europæum). die jeden- falls früher officinell war, das Christophskraut (Acta spicata), das Maienriesli u. s. w. In weitem Bogen führt die Strasse über dem wild zerklüfteten Frühtobel hin, an dessen Rande wir wiederum Primula auricula (37), Carex sempervirens (13), Globularia cordifolia (71) und Potentilla caulescens (37) antreffen. Von Sträuchern frappirt uns die Stechpalme (Jlex aquifolium), die hier in anssehnlichen Bäumen, mit Früchten und mit lorbeerartigen, ganzrandigen Blättern behangen, vor- kommt. Aehnlich dem Maulbeerbaum (Sorbus aria) wird Ilex im Zür- cheroberlande auch als Weihnachtsbaum benützt. Vereinzelt erscheint an den felsigen Abhängen die eiblättrige Felsenbirne (Amelanchier ovalis) und auf den trockenen, felsigen Strassenrändern überall das zierliche Blaugras (Sesleria cerulea). Von Ohrüti weg folgen wir der Talstrasse bis Steg, ohne noch viel neues, noch nicht bekanntes zu entdecken. Reichlich mit Beute beladen verlassen wir um 8 Uhr in Steg das lieb- liche Zürcheroberland, um auf den gleichen Wege wie auf der Hinfahrt frohgemut die Capitale Zürich zu erreichen. Am besten wird die oben erwähnte Excursion Ende Juni oder Anfangs Juli ausgeführt; will man nur rein alpine Vertreter sammeln, so bota- nisirt man am günstigsten Ende Mai. Von andern botanisch lohnerden Excursionen darf die folgende auch 102 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (20e SÉR.). ® (396) empfohlen werden : Gibswil (oder Wald)-Oberegg (etwas steil)-Scheid- egg, dann hinunter nach der Wolfsgrub, über die Pooalp zur Hand und hinauf durch das Trümmerfeld des abgebrochenen Berges zur Kreuzegg, welche dem Schnebelhorn noch zahlreiche alpine Typen (Veronica fruti- culosa und aphylla, Ranunculus montanus, Crocus vernus, Salix reticu- lata, Cirsium spinosissimum) voraus hat. Der Abstieg kann durch’s Goldingertal nach Wald (2 Stunden) oder durch’s Steinthal nach Wattwil (1’/s Stunden) genommen werden. — Das Hörnli, weniger reichhaltig, besitzt an der Nordwestseite an etwas schwer zugänglichen Orlen seine alpinen Kinder. Von der Station Steg aus lässt sich das Hörnli leicht in einer Stunde ersteigen. — Interessant ist auch die Umgebung des Bichelsees, sowie der Haselberg, weniger dagegen der Schauenberg. Am Bi.helsee wächst unter anderm Orchis Trauensteineri, Lysimachia thyrsi- flora, Carex paradosa, filiformis und Buxbaumü u. Ss. w. Standortsverzeichnis. In dieses Verzeichnis sind in erster Linie glaciale Relictpflanzen mit beschränkter Verbreitung aufgenommen worden. Nebenbei fanden auch noch einige sellenere postglacial eingewanderte Species Berücksichti- gung. Die in dem Verzeichnis jeweils der Art beigegebene Nummero stimmt mit den Zahlen auf der am Schlusse der Arbeit beigegebenen Standortskarte überein. 1. Scolopendrium vulgare Sm. 12. Rhynchospora alba Vahl 2. Asplenum viride Hudson 13. Carex sempervirens Vill. 3. Polypodium vulgare L. 14. Carex ferrüginea Scop. %. Botrychium lunaria Sw. 15. Veratrum album L, 5. Lycopodinm selago L. 16. Iris pseudacorus L. 6. Lycopodium annotinum L. 17. Cœloglossum viride (L.) Hartm. 7. Selaginella selaginoides Link 18. Gymnadenia albida (L.) Rich. 8. Poa alpina L. var. vivipara L. 19. Nigritella angustifolia Rich. 9. Festuca amethystina L. 20. Goodyera repens R. Br. 10. Festuca siloatica Vill. 21. Salix retusa L. 41. Trichophorum alpinum (L.) Pers. 22. Thesium tenuifolium Sauter (397) 93. 24. 25. ). Stellaria nemorum L. . Helleborus viridis L. . Aconitum napellus L, Thesium pratense Ehrh. Rumex arifolius All. Polygonum vipiparum L. Ranunculus montanus Willd. . Ranunculus alpestris L, . Dentaria polyphylla W. et K. . Lunaria rediviva L. 3. Sedum atratum L. 4. Saxifraga aizoon Jacq. 5. Saxifraga mutata L. . Sorbus hybrida L. . Potentilla eaulescens L. . Potentilla aurea L. . Sieversia montana KR. Br. . Dryas octopetala L. . Alchimilla alpigena Buser . Cotoneaster tomentosa (Ait.) Lindl. 3. Trifolium badium Schreb. . Geranium silvaticum L. . Viola biflora L. . Epilobrum trigonum Schrank . Circea intermedia Ehrh. . Cherophyllum Villarsii Koch . Pleurospermum austriacum Hoffm. . Seseli libanotis Koch . Pirola uniflora L. . Pirola media Sw. . Rhododendron hirsutum L. GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. SI SI SI SI SI SI ST ST NS SI S FR & D D D IS DE À Ne © 103 )%. Rhododendron ferrugineum L. . Vaccinium vitis idea L. . Erica carnea L. . Primula auricula L. . Primula farinosa L. . Soldanella atpina L. . Sweertia perennis L. . Gentiana lutea L. . Gentiana vulgaris (Neilr.) Beck . Gentiana latifolia (Gren. et Godr.) Beck . Vincetoxicum offieinale Mönch . Veronica teuerium L. . Veronica fruticulosa Jacq. . Veronica fruticans Jacq. . Bartsia alpina L. 69. . Pinguicula alpina L. 1. Globularia nudicaulis L. . Globularia cordifolia L. . Adoxa moschatellina L. . Valeriana montana L. Tozz1a alpina L. Campanula Scheuchzeri Vill. . Campanula latifolia L. . Senecio cordifolius Clairv. . Lappa nemorosa (Lej.) Körnike . Carduus personata Jacq. . Mulgedium alpinum (L.) Cass. . Crepis aurea (L.) Cass. . Hieracium villosum Jacq. . Lycopodium complanatum L. 104 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (22° SER.). (398) Litteraturverzeichnis. Aeppli, Aug. Erosionsterrassen und Glacialschotter in ihrer Beziehung zur Ent- stehung des Zürichsees. Beiträge zur geolog. Karte der Schweiz. XXXIV. Lie- ferung. Bern 1894. Ascherson, Paul. Synopsis der mitteleuropäischen Flora. 1.-12. Lieferung. 1896-1900. Ascherson P. und Grebner, P. Flora des nordostdeutschen Flachlandes (ausser Ostpreussen). Berlin 1898. Beck, Günther, Ritter von Mannagetta. Flora von Nieder-Oestreich. Wien 1890 und 1892. Benz, Ed. Aus Natur und Heimat. Schweiz. Lehrerzeitung, 44. Jahrgang 1899. No. 18, 19, 24, 27, 28, 33, 3%, 38, 41, 48 und 49. Berichte der schweizer. botanischen Gesellschaft. Heft I-X. Bosshard, A. Das zürcherische Oberland. Jahrbuch des S.A.C. 1895. Bd. XXXI. Bernoulli, Carl Gustav. Die Gefässkryptogamen der Schweiz. Basel 1857. Beyer, R. Ergebnisse der bisherigen Arbeiten bezüglich der Ueberpflanzen aus- serhalb der Tropen. Separatabdruck aus den Abhandlungen des botan. Vereins der Provinz Brandenburg. Bd. XXX VII. Beyer, R. Europäische Ueberpflanzen. Naturwissenschaftliche Wochenschrift. Bd. XII, No. 3. 1897. Buser, R. Notes sur plusieurs Alchimilles critiques ou nouvelles. Distribuées en 1892 et 1893 dans la Flora selecta de M. Ch. Magnier. Buser, R. Alchimilles nouvelles françaises. Genève 1893. Buser, M. Notes sur quelques Alchimilles critiques ou nouvelles. Grenoble 1891. Buser, R. Alchimilles valaisannes. Zurich 1894. Buser, R. Zur Kenntnis der schweizerischen Alchimillen. Berichte der schweiz. botan. Gesellschaft. Heft IV. Bern 1894. Briquet, John. Les colonies végétales xerothermiques des Alpes lémaniennes. Extrait du Bulletin de la Société murithienne, fascicule XX VIII. Lausanne 1900. Briquet, John. Monographie du genre Galeopsis. Bruxelles 1893. Christ, H. Das Pflanzenleben der Schweiz. Zürich 1882. Christ, H. Ueber afrikanische Bestandteile in der Schweizer Flora. Bern 1896. Christ, H. Die Alpenflora. Jahrbuch des S. A. C. Zweiter Jahrgang 1865. Christ, H. Die Rosen der Schweiz. Basel 1873. Christ, H. Beiträge zur Krytogamenflora der Schweiz. Bd. I, Heft2. Die Farn- kräuter der Schweiz. Bern 1900. Cottet, Michel et Castella, Francois. Guide du botaniste dans le canton de Fri- bourg. Fribourg 1891. Culmann, Paul. Verzeichnis der Laubmoose des Kantons Zürich. Mitteilungen der naturwissenschaftlichen Gesellschaft Winterthur. Heft II. 1901. (399) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 105 De Gandolle, Alph. Origine des plantes cultivées. Paris 1886. Dietrich, Kaspar. Beitrag zur Kenntnis der Insektenfauna des Kantons Zürich. (Käfer.) Neue Denkschriften der allgemeinen schweiz. Gesellschaft für die gesammten Naturwissenschaften. Bd. XXI (1865). Ducommun, J. C. Taschenbuch für den schweizerischen Botaniker. Solothurn 1869. Durand, Th. et Pittier, H. Catalogue de la Flore vaudoise. 1882. Dörfler, J. Herbarium normale. Schedæ ad Centuriam XXXVH. Vindobonæ 1898. Egli, J.J. Nomina geographica. Zweite Auflage. Leipzig 1892. Engler, A. Monographie der Gattung Saxifraga L. Breslau 1872. Escher, von G. Memorabilia tigurina. Heft VI. Zürich 1870. Fankhauser, J. Die Kolonie von Alpenpflanzen auf dem Napf. Mitteilungen der naturforschenden Gesellschaft in Bern aus dem Jahre 1891. Favre. Carte des anciens glaciers de la Suisse. Feuille IN. Focke, W. O0. Synopsis Ruborum Germaniæ. Bremen 1877. Franzoni, Alberto. Le piante fanerogame della Svizzera insubrica. Zurigo. Früh, J. Der postglaciale Löss im St. Galler Rheintal mit Berücksichtigung der Lössfrage im Allgemeinen. Vierteljahrschrift der naturforschenden Gesell- schaft in Zürich. 1899. Fischer, L. Verzeichniss der Phanerogamen und Gefässkryptogamen des Berner- Oberlandes und der Umgebungen von Thun. Bern 1862. Fischer, L. Flora von Bern. Bern 1897. Fesischrift der Sektion Bachtel des S. A. C., 1872-1896 ; herausgegeben zur Feier ihres 25jährigen Bestandes. Rüti 1897, Gander, P. Martin. Flora Einsiedlensis. Einsiedeln 1888. Garcke, Aug. Illustrirte Flora von Deutschland. Berlin 1895. Geologische Karte der Schweiz. Bl. IV und IX. Geilfuss, G. Das Tösstal. Europäische Wanderbilder No. 14. Geikie, James. The Great ice Age. 1894. Gremli, Aug. Excursionsflora für die Schweiz. Aarau 1896. Gremli, Aug. Neue Beiträge zur Flora der Schweiz. Heft I-V. 1880-1890. Gutzwiller, A. Beiträge zur geologischen Karte der Schweiz. XIV. Lieferung. Bern 1877. Gutzwiller, A. Das Verbreilungsgebiet des Säntisgletschers zur Eiszeit. Bericht über die Tätigkeit der st. gallischen naturwissenschaftlichen Gesellschaft während des Vereinsjahres 1871-72. St. Gallen 1873. Godet, Ch. H. Flore du Jura. Neuchätel 1852. Gaudin, J. Synopsis Floræ Helveticæ. Turici 1836. Heer, J. C. Der Bachtel. Zweite Auflage. 1893. Heer, Oswald. Die Urwelt der Schweiz. Zürich 1883. Heer, Oswald. Die Käfer der Schweiz. Neue Denkschriften der allgemeinen schweiz. Gesellschaft für die gesammten Naturwissenschaften. Bd. II (1838) ; Bd. IV (1840) ; Bd. V (1844). » 106 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2M® SÉR.). (400) Heer, Oswald. Eröffnungsrede bei der 48. Jahresversammlung der schweiz. naturforschenden Gesellschaft in Zürich. 186%. Hegetschweiler, Joh. Flora der Schweiz. Zürich 1840. Heim, Alb. Handbuch der Gletscherkunde. Stuttgart 1885. Heim, Alb. Die Geologie der Umgebung von Zürich. Hellwig, Franz. Ueber den Ursprung der Ackerunkräuter und der Ruderalflora Deutschlands. I. und IT. Teil. In Engler’s botan. Jahrbüchern. Bd. VII. Leipzig 1886. Henne-Am Rhyn, Otto. Orts-Lexikon der Kantone St. Gallen und Appenzell. St. Gallen 1868. Höck, Fr. Begleitpflanzen der Buche. Separatabdruck. Botan. Centralblatt 1892, No. 50. Höck, Fr. Die Allerweltspflanzen in unserer heimischen Phanerogamen-Flora. Deutsche botanische Monatschrift. 1899. Höck, Fr. Die Pflanzen der Kunstbestände Norddeutschlands als Zeugen für die Verkehrsgeschichte unserer Heimat. Stuttgart 1900. Höck, Fr. Kräuter Norddeutschlands. Engler’s botan. Jahrbücher. Bd. XXI. 1896. Jaccard, Henri. Catalogue de la Flore valaisanne. Zurich 1895. Jakowatz, A. Die Arten der Gattung Gentiana, Sect. Thylacites Ren. und ihr entwicklungsgeschichtlicher Zusammenhang. Wien 1899. Keller, Rob. Aus der Urwelt Winterthurs. Heimatskunde von Winterthur und Umgebung. Winterthur 1887. Keller, Rob. Flora von Winterthur. I. Teil, Winterthur 1891. II. Teil, Win- terthur 1896. Keller, Rob. Wilde Rosen des Kantons Zürich. Botan. Centralblatt. Bd. XXXV. 1888. Keller, Rob. Die wilden Rosen der Kantone St. Gallen und Appenzell. St. Gallen 1897. Kerner, Ant. Pflanzenleben II. 1898. Kerner, A. Der Einfluss der Winde auf die Verbreitung der Samen im Hoch- gebirge. Zeitschrift des deutschen Alpenvereins. Bd. II. Jahrgang 1870-71. München 1871. Killias, Ed. Die Flora des Unterengadins. Chur 1887, 1888. Knecht, S. Beiträge zu einer Flora des Kantons Thurgau. Mitteilungen der thurg. naturforsch. Gesellschaft. Heft IV. Frauenfeld 1879. Koch, Wilh. Dan. Jos. Taschenbuch der deutschen und schweizer. Flora. Leipzig 1896. Kölliker, Albert. Verzeichnis der phanerogamischen Gewächse des Kantons Zürich. Zürich 1839. Kollbrunner, E. Erhebungen über die Fischfauna und die hierauf bezüglichen Verhältnisse der Gewässer des Kantons Thurgau. Mitteilungen der thurg. naturforsch. Gesellschaft. Heft. IV. Frauenfeld 1879. Letsch, Emil. Die schweiz. Molassekohlen östlich der Reuss. Zürich 1899. (401) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 107 Massart, Jean. La dissémination des plantes alpines. Bulletin de la Société royale de botanique de Belgique. Bruxelles 1898. Messikommer, J. Die Fundorte der erratischen Blöcke und die alten Seen im Bezirk Hinweil und angrenzenden Gemeinden. Manuscript. Messikommer, J. Die erratischen Blöcke im Zürcher-Oberland. Neue Zürcher- Zeilung. 1892, No. 45. Meyer, H. Die Orisnamen des Kantons Zürich. Mitteilungen der antiquarischen Gesellschaft in Zürich. Bd. VI. Zürich 1849. Meyer von Knonau, Gerold. Der Kanton Zürich. Bd. I und II. St. Gallen und Bern 1844. Moritzi, Alex. Die Flora der Schweiz. Zürich und Winterthur 1844. Moritzi, Alex. Die Pflanzen Graubündens. Neue Denkschriften der allgemeinen- schweiz. Gesellschaft für die gesammten Naturwissensckaften. Neuchâtel 1839. Meister, Fr. Beiträge zur Kenntnis der europäischen Arten von Uiricularia. Genève et Bâle 1900. Nägeli, C. v. und Peter, A. Die Hieracien Mittel-Europas. München 1885. Nägeli, O. und Wehrli, E. Beitrag zu einer Flora des Kantons Thurgau. Mit- teilungen der thurg. naturforsch. Gesellschaft. Frauenfeld 1890. Nägeli, Otto und Wehrli, Eugen. Neue Beiträge zur Flora des Kantons Thur- gau. Sonderabdruck aus Heft XI der Mitteilungen der thurg. naturforsch. Gesellschaft. Nägeli, O. Ueber die Flora von Nord-Zürich. Berichte der schweiz. botanischen Gesellschaft. Heft IX. Bern 1899. Nägeli, Otto. Ueber die Pflanzengeographie des Thurgau. Mitteilungen der thurg. naturforsch. Gesellschaft. Heft XIII (1898) und Heft XIV (1899). Neujahrsblait der natur forschenden Gesellschaft Zürich. LV. Stück. 1853. Overton, E. Notizen über Wassergewächse des Oberengadins. Vierteljahrs- schrift der naturforschenden Gesellschaft Zürich. 44. Jahrgang. 1899. Pupikofer, J. A. Der Kanton Thurgau, historisch, geographisch, statistisch- geschildert. St. Gallen und Bern 1837. Rhiner, Jos. Tabellarische Flora der Schweizer Kantone. Schwyz 1897. Rhiner, Jos, Abrisse zur Flora der Schweizer Kantone. Dritte Serie. Berichte über die Tätigkeit der st. gallischen naturwissenschaftlichen Gesellschaft während des Vereinsjahres 1897-98. St. Gallen 1899. Rhiner, Jos. Abrissezurzweiten tabellarischen Flora der Schweizerkantone. Jahres- bericht der st. gallischen naturwissenschaftlichen Gesellschaft. 1890-1891. Rhiner, Jos. Erster Nachtrag zu den Waldstätter Gefässpflanzen. Schwyz 1872. Rickli, M. Die schweizerischen Doryenien. Berichte der schweiz. botan. Gesell- schaft. Heft X. 1900. Schröter, C. Die Alpenflora. Vortrag. Basel 1883. Schröter, ©. Die Flora der Eiszeit. Zürich 1883. Schulze, Max. Die Orchidaceen Deutschlands, Deutsch-Oesterreichs und der Schweiz. Gera-Untermhaus 189. 108 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2M® SER.). (402) Schinz, Haus und Keller, Robert. Flora der Schweiz. Zürich 1900. Siegfriedatlas. 1:25.000. Blatt 68 Turbenthal, 71 Bichelsee, 72 Wil, 211 Rus- sikon, 214 Sternenberg, 215 Kirchberg, 213 Pfäffikon, 216 Fischenthal, 217 Lichtensteig, 227 Hinweil, 230 Wald, 231 Wattwil, 229 Rapperswil, 232 Schmerikon, 233 Uznach. Stebler, F. G. und Schröter, C. Die besten Futterpflanzen. III. Teil. Bern 1889. Steiger, von Büron, Jak. Rob. Die Flora des Kantons Luzern, der Rigi und des Pilatus. Luzern 4860. Stierlin und von Gautard. Die Käferfauna der Schweiz. I. und II. Teil. Neue Denkschriften der allgemeinen schweiz. Gesellschaft für die gesammte Natur- wissenschaften. Bd. XXI (1869) und XXIV (1871). Studer, Julius. Schweizer Ortsnamen, ein historisch-etymologischer Versuch. Zürich 1896. Studer, B. und Escher von der Linth, A. Carte géologique de la Suisse. Tissiere, M. P.@. Guide du Botaniste sur le Grand Saint-Bernard. Aigle 1868. Troll, Joh. Conrad. Geschichte der Stadt Winterthur. Winterthur 1843. Walser, Hermann. Veränderungen der Erdoberfläche im Umkreis des Kantons Zürich seit der Mitte des 17. Jahrhunderts. Bern 1896. Wartmann, B. und Schlatter Th. Kritische Uebersicht über die Gefässpflanzen der Kantone St. Gallen und Appenzell. St. Gallen 4881-1888. Weber, Julius. Geologie von Winterthur und Umgebung. Winterthur in Wort und Bild. 1895. Wegelin, H. Die alten Zierpflanzen der thurgauischen Bauerngärten. Mittei- lungen der thurg. naturforsch. Gesellschaft. Heft XIII. 1898. Wehrli, Leon. Ueber den Kalktuff von Flurlingen bei Schaffhausen. Zürich 189%. Wettstein, Alexander. Geologie von Zürich und Umgebung. Zürich, 1885. Wettstein v.,. R. Die Geschichte unserer Alpenflora. Schriften des naturwissen- schaftlichen Vereins in Wien. Wien 1896. Wettstein v., R. Rhododendron Ponticum L. Sitzungsberichte der mathematisch- naturwissenschaftlichen Klasse der kaiserlichen Akademie der Wissenschaften. Wien 1889. Wettstein v., R. Die europäischen Arten der Gattung Gentiana aus der Section Endotricha Frel. und ihr entwicklungsgeschichtlicher Zusammenhang. Wien 1896. Wetistein v., R. Untersuchungen über die Pflanzen der östreich.-ungar. Monar- chie. II. Die Arten der Gattung Euphrasia. Wien 1895. Wettsiein v., R. Monographie der Gattung Euphrasia. Leipzig 1896. Wirz, Joh. Die Veränderungen in der Pflanzenwelt unseres Landes unter der Einwirkung des Menschen. Neujahrsblatt der naturforschenden Gesellschaft des Kantons Glarus. Heft I. Glarus 1898. Wünsche, Otto. Schulflora von Deutschland. Leipzig 1892. Vilmorin’s Blumengärtnerei. Bd. I. und II. Berlin 1896, m —— ———— 109 LA DESTRUCTION DES ROSIERS EN SAVOIE PAR Alfred CHABERT Les rosiers sauvages, autrefois si abondants sur les coteaux et les montagnes des environs de Chambéry, d’Aix-les-Bains, d'Annecy, deviennent de plus en plus rares depuis quelques années. Si l’on y trouve encore les formes malingres et de petite taille qui n’émettent que des rameaux courts et grêles ou très épineux, en revanche on ne voit plus que de loin en loin les plantes à forte tige, à végétation puissante. Telle région qui produisait de celles-ci de nombreux buissons, n’en offre plus aujourd'hui que des individus rares et clairsemés. J'ai longtemps cherché à m'expliquer cette disparition sans pouvoir en distinguer la cause. La saturation du sol, comme on l’observe pour les Rubus devenant tout à coup très fréquents après le passage des armées en campagne, dans les pays qu’elles ont dévastés, puis disparaissant ou du moins devenant rares après quelques années, n’était pas une explica- tion suffisante. Le sol de nos coteaux et de nos montagnes n’a subi aucune altération. Les maladies parasitaires ne peuvent être incriminées davantage, nos rosiers sauvages n’en présentent que bien peu souvent dans nos pays; alors que les rosiers de nos jardins en sont fréquemment les victimes, et que l’on est obligé, pour les sauver, de les traiter comme la vigne, par le soufre et le sulfatage, et pas toujours avec succès. L’enigme restait indéchiffrable pour moi qui m’obstinais à la résoudre par la voie scientifique. La solution pourtant était bien simple ; le hasard me la fit connaître. Nos rosiers sauvages disparaissent parce qu'on les arrache pour les vendre aux horticulteurs. Dans une commune que je crois inulile de citer, un de ceux-ci envoyait un jeune homme de sa famille passer le mois d'octobre; et le jeune homme ne faisait autre chose que parcourir la montagne pour en rapporter les tiges susceptibles d’être transplantées et greffées. Il en expédia à son parent huit cents la première année, quatre cent cinquante la seconde, puis de moins en moins les années suivantes où les paysans ayant appris le bénéfice à en retirer, se mirent à lui faire concurrence. Mais la chose fut vite connue dans les communes voisines et dans toute la région. Et c’est ainsi que 110 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (222 SÉR.). (2) notre flore, si riche en rosiers, il y a un demi-siècle, en est maintenant fort appauvrie. Est-ce un bien? Est-ce un mal? « Un mal très cerlainement, » répondront M. Crépin. M. Burnat, M. l'abbé Coste, M. le Docteur Pons. et avec eux tous les Rhodophiles. et avec eux toutes les personnes que charme la vue des fleurs d’églantine, c'est-à-dire presque tout le monde. Oui, un mal et un grand mal! comme la destruction, heureusement inachevée, de nos belles tulipes de la Maurienne et de la Tarentaise par les soins d'un grand horticulteur. « C’est un bien et un grand bien! » s’est écrié un de mes amis grand amateur des roses naturelles, mais exaspéré par la création à jet continu de roms nouveaux d'espèces et d’hybrides, surtout des hybrides qui seraient produits par plusieurs ascendants. » C’est un bien; car plus rares seront les rosiers, plus rares seront leurs variations, et plus restreinte par conséquent la fabrication de ces noms qui ne font qu’encombrer la science et en rendre l'étude inabordable. » Quoi qu'il en soit, le point important est de trouver le moyen sinon d’empecher.au moins de limiter la destruction de ces belles plantes. Agir sur les horticulteurs est impossible. Il n'en est pas un, même doublé d’un botaniste. que l’on pourra persuader de résister ici à l’appât du gain. là au désir de faire connaître ei de répandre dans les jardins de plus belles plantes ou des formes encore inconnues. Voyez plutôt ce qui s'est passé pour les tulipes de la Maurienne. Pourtant le moyen existe. Ce serait de donner aux gardes-forestiers la consigne d’empecher l’arrachement des rosiers dans les communaux et les bois soumis à leur surveillance. Mais cette consigne, l’observeront-ils el la feroni-ils observer ? « Peut-être, » disait Montaigne. Oui, peut-être! Comme la consigne relative au Cyclamen, à V Eryngium alpinum ei à d’autres plantes rares. Comme tant d’autres consignes que l’on observe rigoureusement... sur le papier et quelquefois aussi ...... sur le terrain. Les collines sèches et pierreuses des environs de Chambéry, telles que Bellecombetie, Saint-Baldoph, etc. étaient couvertes autrefois des buis- sons bas et louffus de diverses formes du Rosa graveolens dédaignées par les pepinieristes. Aujourd'hui ils sont devenus de plus en plus clair- semes. Les paysans accusent leurs épines fortes et crochues d’arracher la laine des brebis et ils détruisent par le feu tous ces buissons pendant l'hiver. C'est le même grief qui les détermine à arracher les buissons des R. pimpinellifolia ei spinosissima dans les pälures à moutons de la région montagneuse. 111 QUELQUES STATIONS NOUVELLES DES ae Te RME MANN GG ATS BD PAR Gustave BEAUVERD Carex clavæiformis Hoppe. — [Clairière des Collets, vers 1600 m. environ, massif de la Fillière. Entièrement nouveau pour les Alpes d’Annecy et observé jusqu'alors sur territoire francais dans les Alpes Lémaniennes seulement (Dr Briquet). — 10 août 1901, leg. Beau- verd! Vitis vinifera L. — Entierement spontane dans les gorges du Borne, à la limite intérieure de pénétration du Pinus sylvestris, entre Saint-Pierre de Rumilly et le Petit Bornand (700 m. d'altitude environ), Alpes d'Annecy. — 22 juin 1901, Beauverd! Vaccinium Oxycoccos L. =- Oxycoccos palustris Pers. — Tourbieres des Glières, entre 1400-1500 m. environ. Nouveau pour les Alpes d’Annecy, et seconde station connue de cette plante dans la Haute- Savoie, où elle a été trouvée pour la premiere fois par M. le Dr Briquet aux tourbières de Somman (Alpes L&maniennes). — 3 août 1900 et 23 juin 1901, Beauverd! Andromeda polifolia L. formæ latifolia Lodd. Bot. Cab. VI, p. 546 et revoluta Lodd. (Bot. Cab. XVII, fig. 1725). — Les deux formes dans les tourbières des Glières (1500 m. environ), massif de la Fil- liere. Nouveau pour les Alpes d’Annecy! Tres rare dans les Alpes, oü elle n’a été observée sur territoire francais que dans les tourbieres de Somman, sur Mieussy (Alpes Lémaniennes). — 23 juin 1901, Beauverd! Senecio cordifolius Clairv.(— S. cordatus Koch). — Val d’Ablon, a l’est du Mont Parmelan, massif de la Filliere (Alpes d’Annecy, Haute- Savoie). Station la plus austro-occidentale des Alpes françaises! 10 août 1901, Beauverd! Poa cenisia All. (= P. distichophylla Gaudin). — Sentier du Freux, vers 1700 m. environ, Mont Soudine, massif de la Filliere. Nouveau pour le massif, et observé jusqu’alors dans les Alpes d’Annecy au seul massif des Vergys. — 24 août 1901, leg. Beauverd ! 112 BIBLIOGRAPHIE Dr G. Beck v. Mannagetta, Die Vegetationsverhältnisse der illyrischen Länder, begreifend Südkroatien, die Quarnero-Inseln, Dalmatien, Bosnien und die Herzegovina, Montenegro, Nordalbanien, den Sandzak Novipazar und Serbien. Un vol. grand in-8° de xv et 536 pages avec 6 planches hors texte, 18 vignettes et 2 cartes en couleur (formant le volume IV de la collection de monographie phytogéographique Die Vegetation der Erde, de MM. Ad. Engler et 0. Drude, Leipzig, Engelmann édit. 1901). La collection de monographies phytogéographiques de MM. Engler et Drude vient de s’enrichir d’un nouveau et superbe volume traitant de la végétation de l’Illyrie. L’auteur entend sous ce dernier nom, emprunté à la géographie antique, toute la partie nord-est de la péninsule balkani- que comprise entre l’Adriatique, l’Istrie, la Serbie et l’Albanie. Si un bo- taniste était préparé pour fournir de cette région une description exacte et à la hauteur de la phytogéographie moderne, c'était à coup sur le pro- fesseur Beck, dont les nombreux mémoires sur la flore de la Dalmatie, de la Bosnie et de l'Herzégovine sont universellement connus et appéciés. L'auteur a apporté à l'exposé de son sujet une expérience personnelle approfondie du terrain, une préparation scientifique de premier ordre et un talent d'écrivain peu commun. C’est dire que son livre doit être entre les mains, non seulement de tous ceux qui s’interessent à la flore de la péninsule balkanique en particulier, mais aussi de tous ceux qui, en gé- néral, s'occupent des phytogéographies méditerranéenne et alpine. Une première partie traite de l’histoire des recherches botaniques en Illyrie, avec un index bibliographique détaillé comportant plusieurs centaines de numéros. La seconde partie contient un abrégé de la géographie physique de l'Ilyrie, base de tout le reste de l’exposé. La troisième partie, de beau- coup la plus étendue (p. 70-417), analyse la végétation et les associations végétales du territoire étudié. Enfin, dans une dernière partie, nous trou- vons une classification systématique des flores illyriennes (p. 419-476). L'étude de la végétation et des associations nous paraît étre la portion capitale de ce volume. On y passe en revue successivement la végétation (2) J. BRIQUET, BIBLIOGRAPHIE. 113 des côtes de l’Adriatique (importante source de documents sur la flore méditerranéenne), la végétation de la plaine et des regions montagneuses de l’intérieur (sérieuses contributions à la connaissance des forêts), enfin la végétation des hautes montagnes (étude remarquable des forêts alpes- tres et des associations alpines). Un chapitre peu banal se rapporte à la végétation sous-marine de la mer Adriatique. Toute cette analyse des associations est faite avec le plus grand soin et restera pour longtemps la source de renseignements phytogéographiques par excellence pour cette partie de l’Europe. Les botanistes qui ont jadis perdu des heures à chercher des renseignements à propos de la distribu- tion de groupes d’espèces dans les montagnes balkaniques sauront à M. Beck un gré infini d’avoir ainsi digéré et mis à leur portée le produit de sa vaste érudition. Les illustrations, faites d’après des photographies ou des dessins originaux de l’auteur, sont en général instructives et réus- sies. Les problèmes relatifs à l’origine des divers éléments de flore sont _ traités avec clarté mais, à notre avis, peut-être un peu sommairement et les solutions données par l’auteur auraient mérité d’être motivées par une discussion plus serrée. Mais les points dont il s’agit (rapports des flores orophiles illyriennes avec celles d’autres montagnes de l’Europe) sont de ceux sur lesquels on discute et on discutera encore longtemps, et cette petite remarque n’enlève rien à la grande valeur du livre de M. Beck que nous recommandons vivement à la lecture de tous les phy- togéographes. J. BRIQUET. Genève, 23 décembre 1901. 3x BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 4, 31 décembre 1901. 8 114 SOCIETE BOTANIQUE DE GENEVE Compte remdu des séances PAR Gustave BEAUVERD Séance du lundi 9 décembre 1904. — Ouverte à 8 h. 35 par M. le Prof. Ch.-Ed. Martin, Président. — Après l’énumération des périodiques et divers travaux d'auteurs reçu, suivi de la lecture du procès-verbal de la précédente séance par M. le D' Boubier, secrétaire, la parole est donnée à M. Paul Chenevard pour. une communication sur la flore du Tessin, où notre collègue a trouvé, au cours de ses herbo- risations de 1901, plusieurs nouveautés pour la flore de ce canton et parfois pour la flore suisse : 1° Erysimum dubium DC.. plante litigieuse récoltée aux environs de Mendrisio, versant sud du Generoso. Sur l’un des échantillons préparés, M. Chenevard a noté un bon caractère différenciant les pétales de cette plante de ceux de l’Erysimum rhæticum, type auquel il faut rattacher comme variété l'E. dubium, qui en diffère surtout par la forme et la disposition des siliques. 20 Biscutella cichorüfolia Lois. nouveau pour le Tessin et pour la Suisse, abonde dans les rochers escarpés du Generoso, près de la partie supérieure de la ligne du chemin de fer. 3° A la Denta della Vecchia, notre vaillant collègue a récolté une variété naine et rampante de Coronilla Emerus, bien distincte du type par son facies réduit, ses rhizomes plus courts, ses tiges rampantes hautes de 10-15 centimètres seulement et ses fleurs différemment dis- posées ; nombreux échantillons. 4° Sous le nom de Chærophyllum lucidum, Moretti a décrit une variété très vigoureuse de Ch. Cicutaria Villars ; les échantillons de cette plante récoltés par M. Chenevard, proviennent des chalets de Fusio, à 1200 m. environ, dans la Val Lavizzara, Tessin. 5° Beaux spécimens lessinois de Centaurea axillaris, d’un aspect tout différent de ceux provenant du Simplon et présentés pour la comparaison. (29) G. BEAUVERD. SOCIETE BOTANIQUE DE GENEVE, 115 6° Hypochæris glabra L., nouveau pour le territoire suisse; cette com- posée annuelle a toutefois été mentionnée avec doute aux environs de Bâle dans l’appendice de la flore suisse de Gremli (5e édition française, 1886). 7° Phyteuma Michelii All., forma corniculata, du Tessin. 80 Adenophora lilüfohia, de Meride, seule station suisse de cette jolie Campanulacée. 90 Leontodon autumnalis, jolie forme alpine à feuilles pennatifides. 100 Verbascum Chaixiü, des environs de Melide, nouveau pour la Suisse ! 11° Ceterach officinarum trifurqué (lasus). 120 Androsace Charpentieri du Camoghé, station classique, où cette plante était très rare en 1901 : retrouvée. en dehors de la frontière, sur trois sommités de la province de Côme. 130 Cerastium manticum, très compromis au Salvatore, se relrouve en abondance près de Locarno, à Taverne et à Ceneri. — 14° Myagrium perfoliatum, nouveau pour le Tessin. — 15° Echinops sphærocephalum, nouveau pour le Tessin (station du Biscutella cichorü/folia). Pour terminer, M. Chenevard fait cireuler un bel échantillon de Cap- sella Bursa-pastoris à silicules ovales, découverte récente de M. le comte de Solms-Laubach, de l’Université de Strasbourg. — Au sujel de quelques-unes des plantes présentées et plus parti- culièrement du Biscutella cichorüfolia, M. Casimir de Candolle se demande si leur présence dans ces nouvelles stations ne serait pas due à une cause accidentelle ? — Se basant sur la topographie de la station et sur le fait que la même plante se retrouve dans les montagnes du Milanais, M. Chenevard conclut à la spontanéité de cette espèce au Salvatore. M. Auguste Schmidely nous entretient de ses récoltes batologiques de 1901, dont il fait circuler de beaux échantillons : Rubus macrophyllus du Bois d’Yvres, seconde station, après celle de Pérignier, dans la Haute- Savoie ; — Rubus macrophyllus X flexuosus ? Bois d’Yvres; — R. cau- dicans X ulmifolius, Douvaine; — R. tomentosus X vestitus, les Allinges ; — cinq formes appartenant au Rubus teretiusculus Focke : 19 R. Menkei, 20 R. subviscosus, 3° R. bifrons X Menkei, 4o R. apricus et 5° R. Bregen- siensis; — Rubus rubicondus Focke. subsp. obscurus ; — R. erythros- temus (nouvelle localité du canton de Fribourg !); R. pilocarpus ; — R. apricus du Gibloux ; Rubus pseudo flexuosus Schmidely, spec. nov. ! — R. Bayeri; — R. Bayeri X flexuosus ; — R. Guentheri X Villar- sianus ; Rubus subcordiformis Schmidely, spec. nov. ! (les Allinges): R. pilocarpus X Villarsianus (Aizery); — R. cæsius X allobrogicus ? Schmidely ; R. cæsius X pilocarpus et R. cæsius X Bregensiensis ? 116 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (30) M. le Président remercie vivement l’infaligable batologue qu'est M. Schmidely, auquel la flore de notre région est redevable de nom- breuses et intéressantes découvertes. | M. le Prof. Dr Chodat, en présentant deux Scabiosa nouveaux pour la flore de la Haute-Savoie, les pachyphylla Gaud. (= 8. patens Jord.) el S. suaveolens Desf. — tous deux provenant des dunes de Sciez, près Yvoire (lac L&man) — fait remarquer, au sujet de la derniere des ces plantes, que les stations les plus proches de la nouvelle localité se trouvent soit beaucoup plus au nord (environs de Bâle) soit bien au sud, dans les départements de l'Isère et la rive opposée du Rhône (Ain). Si l’on considère d’une part la préférence exclusive du Scabiosa suaveo- lens pour les terrains sablonneux et d'autre part la conformation de ses graines pourvues de merveilleux appareils de transport par le vent, quoi de plus naturel que de concilier ces deux éléments du problème pour expliquer la présence d’une plante en des stations si éloignées les unes des autres dans notre pays ? — Passant à un autre sujet, le savant professeur nous entretient du développement foliaire chez Pinus silvestris, Gingko, Zea, Smilacina bifoha, Arum, Iris, Ricinus communis, Onobrychis, CGircæa lutetiana et les feuilles épineuses du Berberis communis. D’habiles dessins sur la planche noire ainsi qu'une belle serie de lavis illustrent ces études morphologiques qui aboutissent à établir que le développement des feuilles, dès l’origine, est en harmonie avec leur forme définitive, conclusion opposée à celle de la théorie admettant que la forme définitive des feuilles résulte de l'influence de causes extérieures. L'auteur de cette communication attentivement écoutée manifeste, en terminant, son désir de voir la science biologique se baser davantage sur l’étude du développement des organes et opposer aux théories com- pliquées la simple expression du fait, aboutissant à la loi. M. Casimir De Candolle ajoute encore quelques mots sur le Ricin, puis sur la possibilité de l’existence de deux ou plusieurs espèces de pro- toplasmes correspondant à autant de types primitifs de feuilles. Sur d’autres points, M. De Candolle n’est pas en complet accord avec les idées de M. Chodat, qui de son côté désirerait voir quelque lumière résulter de discussions contradictoires sur ce sujet. Vu l'heure avancée, le compte rendu mycologiqne de M. Martin est remis à la prochaine séance, ainsi que les communications individuelles. Séance levée à 10 h. 35 ; assistance : 16 membres et 2 invités. —0<— FLORA SICULA Deserizione delle piante vascolari sponlanee el indigenale in Sieilia PAR Dr M. LOJACONO POJERO Les volumes Ill (Calycifloræ-Gamopetalæ) et IV (Corolli- floræ et Monochlamydeæ) de cet ouvrage sont sous presse ; Messieurs les Botanistes qui désirent souscrire à ces deux volumes sont priés de faire parvenir leur adhésion le plus tôt possible à l'auteur soussigne. Chacun de ces volumes est du même format que les deux premiers et contiendra comme eux vingt planches noires ; le prix de vente en est fixé à fr. 25.— et 30.— selon leur importance. | Le cinquième et dernier volume (Monocotyledonæ et Cryptogamæ) paraîtra dans le courant de l’année 1902. D' M. LOJACONO POJERO, Ligre DOcENT DE BOTANIQUE A L'UNIVERSITÉ, Ancien Assistant au Jardin botanique de Palerme (Sicile), Piazza Santo Spirilo, 9. BULLETIN DE 4. “HERBIER BC SECONDE SÉRIE. SOMMAIRE DU N° 2. — FÉVRIER 1902. INDEX BOTANIQUE UNIVERSEL....... 1.1.0 Nos 43 à 420 sé Pages L — H. Solereder. — UEBER DIE SYSTEMATISCHE STEL- LUNG VON LEBECKIA? RETAMOIDES BAR........ 117 IL — Alfred Chabert. — LES EUPHRASIA DE LA FRANCE (à suivre)......... N RON PRE rt Il. — Ch. Meylan. — RECHERCHES SUR LES NECKERA MENZIESII HOOK. ET. TURGIDA JUR............. 153 IN. — Franz Stephani. —. SPECIES HEPATICARUM u 157 V. — &@. Beauverd. — SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENÈVE. Compte rendu de la séance du 13 janvier 1902. ........ __ 180 \I. — Gustav Hegi. — DAS OBERE TOESSTAL UND DIE ANGRENZENDEN GEBIETE FLORISTISCH UND PFLAN- ZENGEOGRAPHISCH DARGESTELLT (suite et fin). 185 à 216 OBSERVATIONS Les auteurs des travaux insérés dans le Bulletin de l'Herbier Boissier ont droit graluilement à trente exemplaires en tirage à part. Aucune livraison n’est vendue séparément. Les abonnes sont invités à présenter leurs réclamations avant le 15 du mois où le numéro a paru. RI — BULLETIN DE U’HERBIER BOISSIER SECONDE SERIE N° 2. Ueber die Dystemalische Stellung von Lebeokla ? Tetamoldes Ba. Von H. SOLEREDER, Erlangen. Gelegentlich der anatomischen Untersuchung des Blaltes bei den Genisteen, welche ich in letzter Zeit durch einige meiner Schüler im hiesigen botanischen Institute ausführen liess ', gelangte unter den Lebeckia-Arten des Herbarium Monacense auch das von Baillon (im Bulletin de la Société Linnéenne de Paris n. 56, séance du 7 janv. 1885, p. 445) als Lebeckia ? retamoides Bak. bestimmte Exemplar von Hilde- brandt n. 3534 aus Centralmadagaskar (« Nord -Betsiléo : Sirabé ; auf sonnigen Hügeln, August 1880 ») zur anatomischen Prüfung und erwies sich durch dieselbe als nicht zu Lebeckia gehörig. Der Vergleich des- selben mit dem Originale der genannten Art, dem gleichfalls im Central- madagaskar gesammelten Materiale von Baron n. 1827 (s. Baker, Con- tributions to the Flora of Madagascar, Part I, read Nov. 26, 1882, in Journal of the Linnean Society, Vol. XX, 1883, p. 123), welcher durch die Güte des Direktors des Kew-Herbariums. Herrn Thiselton Dyer er- möglicht wurde, zeigte des weiteren, dass die Exemplare von Baron und Hildebrandt wirklich zu derselben Art gehören und somit, dass die 1 Eine Zusammenfassung der Ergebnisse dieser Arbeiten wird demnächst im Botanischen Centralblatte erscheinen. S. im übrigen G. Cohn, Vergleich. anat. Untersuchungen von Blatt und Axe einiger Genisteen-Gattungen aus der Sub- tribus der Grotalarieen, in Bot. Centralbl., Beihefie, Bd. X, 1901, p. 527 und p. 59% sqq. BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n° 2, 31 janvier 1902. 9 118 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SR.) (2) schon von Baker fragweise zu Lebeckia gezogene Art aus der Gattung Lebeckia auszuscheiden habe. Dieser Befund hat auch pflanzengeogra- phisches Interesse, da die Lebeckia-Arten ausser der in Rede stehenden und irrtümlich zu Lebeckia gezählten ausschliesslich im Kapgebiete ihre Heimat haben. Sohin ist nun Lebeckia wieder als eine für das Kap endemische Gattung anzusehen. Dass eine xerophile Pflanze, wie die Lebeckia retamoides, welche in ihrem Habitus an Saroihamnus erinnert, unter blosser Würdigung der exomorphen Verhältnisse rücksichtlich ihrer systematischen Stellung bisher nicht richtig fixiert werden konnte, darf bei dem Umstande, dass dieselbe « blatllos» ist oder, richliger gesagt, nur rudimentäre, niederblattartige Blatlorgane trägt und die Blattform bei den Papilio- naceen schon für die Bestimmung der Tribus von grosser Bedeutung ist, nicht verwundern. Es zeigte sich nun hier wiederum der Wert der anatomischen Untersuchung, indem es nicht unschwer war, mit Hilfe derselben in der Lebeckia retamoides eine neue Art der Gattung Tephrosia festzustellen, welche den Namen Tephrosia retamoides m. zu erhalten hat. In erster linie waren es die rundlichen, mit gelblichem, in Alkohol löslichem Inhalte erfüllten Sekretzellen von Mark und Rinde der Zweige!, dann das Auftreten kleiner keulenförmiger, meist einzellreihiger Aussen- drüsen in den Furchen der wie bei anderen blattlosen oder blattarmen Pflanzen gerillten Zweige und schliesslich auch die Ausscheidungs- weise des oxalsauren Kalkes, welche den Anstoss zur Versetzung gaben und zugleich auch den Fingerzeig, dass L. retamoides zu Tephrosia gehöre. Sekretzellen, wie bei L. retamoides, sind weder bei einer zu Lebeckia wirklich gehörigen Art, noch bei einer anderen Angehörigen der Genisteen-Tribus? beobachtet worden. Aussendrüsen sind nur für die Gattungen Adenocarpus und Melolobium aus der Tribus der Genisteen 1 Die Sekretzellen finden sich auch in den Blüthenteilen der Pflanze, so in den Kelchblättern, der Staubfadenröhre und dem Fruchtknoten. Hier ist das Sekret in ähnlicher Weise, wie bei den Sekretzellen des Blattes von Mundulea suberosa Benth. (s. Weyland, Beiträge zur anatomischen Charakteristik der Galegeen, Diss. München, 1893, p. 51, S.-A. aus Bulletin de l’Herbier Boissier 1893, Appendix n. 3) in Form von Harzkörnern ausgeschieden. ? Bei den Genisteen fehlen, wie nebenbei angeführt sein mag, im Gegensatz zu anderen Paprlionaceen-Triben, wie z. B. den Phaseoleen, Hedysareen und Galegeen, auch die stets gerbstoffhaltigen und oft eiweissführenden, im getrock- neten Maleriale mit braunem Inhalt erfüllten Gerbstoffdioblasten fast ganz, nämlich abgesehen von der anomalen Gattung Goodia. (3) _ H. SOLEREDER. SYST. STELLUNG VON LEBECKIA? RETAMOIDES BAK. 149 bekannt und bei diesen von ganz anderer Beschaffenheit, wie bei L. retamoides. Die Aussendrüsen von Adenocarpus, welche auf die Frucht- bezw. Fruchtknotenoberfläche beschränkt sind, bilden nämlich kegelförmige und vielzellige Erhebungen mit einer Drüsenzelle an ihrer Spitze, — die Aussendrüsen von Melolobium, welche an den meisten Organen auftreten, einzellige kurzgestielte Körper mit annä- hernd kugeligem Köpfchen, welche direkt zwischen den gewöhnlichen Epidermiszellen eingesetzt sind oder vielzelligen Postamenten aufsitzen. Der oxalsaure Kalk ist bei den zu Lebeckia gehörigen Arten und den mit Lebeckia nächst verwandten Genera nur in Form von kleinen nadel- förmigen oder prismatischen Krystallen abgelagert, während die bei L. retamoides angetroffenen gewöhnlichen grossen Einzelkrystalle fehlen :. Des weiteren zeigt die Zusammenstellung der bisherigen Untersu- chungen über die innere Struktur der Papilionaceen in meiner syste- matischen Anatomie der Dicotyledonen sofort, dass keulenförmige mehr- zellige Aussendrüsen und Sekreizellen mit harzigem Inhalte neben einander bei den beiden nahe verwandten Galegeen-Genera Tephrosia und Mundulea vorkommen, bei welchen nach Weyland (l. c.) der oxal- saure Kalk auch in Form der gewöhnlichen grossen Einzelkrystalle aus- geschieden ist. Von den beiden Gattungen ist es, wie oben schon gesagt wurde, Tephrosia, zu welcher die in Rede stehende Art unter Berücksichtigung ihrer exomorphen Verhältnisse, namentlich der Frucht- beschaffenheit, und zwar als Vertreter einer neuen Sektion, Sarotham- nopsis, zu verbringen ist. Der Bau der Blüthen von Tephrosia retamoides verhält sich, wie bei den übrigen Tephrosia-Arten : so der verwachsenblätterige Kelch, dessen obere zwei kleine Zähne höher als mit den übrigen verwachsen sind, die Form der Kronenteile und die seidenarlige Behaarung derselben, die Beschaffenheit des Fruchtknotens, welcher bei T. retamoides sieben Samenanlagen einschliesst, und auch das Andrœæcium. Dieses ist fast monodelphisch ; doch ist das hintere Staubblatt an der Basis etwas abgelöst von der Staubfadenröhre, so dass es von dieser leicht abge- trennt werden kann, wodurch kein allzu grosser Unterschied den anderen Tephrosia-Arten gegenüber besteht, für welche noch Bentham- ! Die letzteren, von stäbchenförmiger Gestalt und genau genommen Hemitro- pieen, finden sich nur bei den Genisteen-Gattungen aus der Subtribus der Bossiee, nämlich bei Platylobium, Bossiea, Templetonia, Hovea und Goodia. 120 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SER.). (4) Hooker Genera I, p. 496 ein «stamen vexillare ima basi liberum, medio cum cæteris ineunte anthesi plus minusve connatum, demum sæpe omnino solutum » angegeben wird. Auch bezüglich des Blüthenstandes besteht keine Verschiedenheit. Die Gesammtinflorescenzen sind traubig'; die Blüthen stehen zu wenigen in Büscheln beisammen. Die Uebereinstim- mung von Blüthe und Blüthenstand demonstriert am besten ein Vergleich unserer Pflanze mit der mir zur Hand gewesenen Tephrosia interrupta Hochst. et Steud. (Schimper n. 1546 und 34% aus Abyssinien), bei welcher die Blüthen nur grösser sind. Was die Frucht von Tephrosia retamoides anlangt, so ist zunächst anzuführen, dass dieselbe aufspringt und sep- tiert, sowie 5-6-samig ist, und gefächerte Hülsen auch für andere Tephrosia-Arten bekannt sind. Doch sind die Klappen viel derber, als sonst bei Tephrosia und die Scheidewände häutig. Mit Rücksicht auf die abweichenden Merkmale, den besonderen Habitus der Pflanze, der durch die Reduktion der Blätter auf starre linienförmige niederblatiartige Gebilde bedingt ist, das monodelphische Androecium und die derbe Beschaffenheit der Fruchtwandung erscheint es angezeigt, T. retamoides als Repräsentanten einer besonderen Sektion anzusehen, die den Namen Sarothamnopsis führen soll. Erlangen, botanisches Institut, im Oktober 1901. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE PAR Alfred CHABERT Ces plantes ont été décrites d’apres ma collection particulière et d’après les nombreux herbiers qui m'ont été confiés, et aux propriétaires desquels je suis heureux de pouvoir exprimer ici ma vive gratitude. Parmi eux, ceux dont les collections m’ont fourni des documents relatifs aux Euphraises de la flore française sont MM. Adams, de Londres; Albert, de la Farlède (Var); Audigier, de Clermont-Ferrand: Barbey. de Valleyres, les herbiers Boissier, Reuter et Barbey ; Mlle Belèze. de Mont- fort-"Amaury (Seine-et-Oise); Mme B., de Wien; MM. Beauverd, de Genève; Berton, de Paris; Brachet, de Remollon (Hautes-Alpes); Burnat, de Nant-sur-Vevey (Suisse); Chodat, de Genève, herbier de l'Université de Genève; Coste, de Marseille; Claudin, de Paris; Davin, de Marseille, l’herbier de Roux, l’auteur du catalogue des plantes de Provence; A. Faure, de Gap; Flahault, de Montpellier, l’herbier de la Faculté des sciences de cette ville; Gadeceau, de Nantes: Gaillard, d’Angers, l’herbier de Lloyd; Gave, de Contamines-sur-Arve (Haute-Savoie); Giraudias, d’Or- léans; Héribaud, de Clermont-Ferrand; Hervier, de Saint-Etienne; Mie Humphreys, de Lyon; MM. B. de Labusquette, de Chambéry: Legré, de Marseille: Le Grand, de Bourges: Molinis, de Naples: Paiche, de Genève ; Perrier de la Bathie, d’Albertville ; Sennen, de la Nouvelle (Aude); Songeon, de Chambéry; Vidal, de Plascassiers (Alpes Maritimes); Zeppel, de Paris. Je dois encore des remerciements à MM. Barbey et Burnat pour les ouvrages qu'ils m'ont communiqués; à Mmes de S. et Wiener; à Mlles Crewe, F.-H., et Zoltan; à MM. Bernoulli, Daveau, Daudel, Forster, Jamiez, Jummet, Labat, Meles, Morice, Moritz, Pasero, Regasco, pour certaines plantes de France, pour les documents ou les observations dont ils m'ont fait part. Les régions sur lesquelles j’ai pu donner le plus de détails sont : la 122 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (21€ SÉR.). (2) Savoie que j'ai explorée pendant vingt-cinq ans, et dont mes amis, MM. Songeon et Perrier de la Bathie ont étudié les Euphraises d’une manière spéciale ; le Dauphiné, où j’ai beaucoup herborisé, et pour lequel j'ai pu consulter, grâce à M. Vidal son propriétaire actuel, l’herbier du chanoine P. Faure, le directeur de la Sociéte dauphinoise; l'Auvergne où M. le Frère Héribaud a fait d’abondantes récoltes; enfin les Alpes Mari- times, grâce à M. Vidal et grâce surtout à M. Burnat qui a bien voulu mettre à ma disposition les riches collections qu’il y a réunies depuis 1872. L’abondance des matériaux amassés par lui pendant ces trente années fait de cette partie de la France une des mieux connues sous le rapport des plantes que nous étudions. Les Euphraises décrites dans ce travail appartiennent aux Euphrasie semicalcaratæ Benth. Après avoir été longtemps regardées comme de simples modifications d’un type unique l’E. officinalis L. ', leurs formes les plus accentuées en ont été peu à peu séparées comme espèces ou comme variétés par des botanistes de différents pays. Parmi eux nous comptons en France, dès 1786, Lamarck ? qui décrivit l'E. alpina; en 1807, Persoon?, l'E. nemorosa; en 1815, De Candolle { qui, sans signaler aucune nouveauté, écrivit à leur sujet : « Il est probable qu'il y a dans ce groupe des espèces à établir, mais dont nous ne connaissons pas encore les véritables caractères. » Dix-huit ans plus tard, en 1833, Soyer-Willemet °, dont le travail a servi de base, pendant les deux tiers du siècle écoulé, à la plupart des flores de notre pays, distingua les E. officinalis, nemorosa et alpina avec de nombreuses variétés; mais ce fut à regret, car il termina en disant : « Peut-être serait-il plus sage de... ne considérer ces trois espèces que comme trois races de l’Officinalis avec leurs variétés el sous-variétés. » Vint en 1852 Jordan ‘ qui bouleversa toutes les idées recues parmi les botanistes français, fit école et dont les adeptes les plus connus furent, pour les plantes qui nous occupent: Reuter” en 1854-61, Martin en 1855, ! V’E. trieuspidata L. a été aussi rapporté à l’officrnalıs. 2 De Lamarck, Encyclopédie II, p. 400. 3 Persoon, Synopsis plantarum 1, p. 358. * De Candolle, Flore française, Supplément, p. 390. 5 Soyer-Willemet, Sur l’Euphrasia officinalis et les espèces voisines. 5 Jordan, Pugillus plantarum novarum, Paris 1852. 7 Reuter, Bulletin de la Société Hallerienne et Catalogue des plantes des envi- rons de Genève. Je cite Reuter parmi les auteurs francais, parce que son cata- an embrasse une partie de la flore de la Haute-Savoie. 8 Martin in Billot, Annotations à la flore de France et d’ Allemagne; p- 147. (3) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 123 Timbal-Lagrave ' en 1856, Boreau ? en 1857, Arrondeau * en 1862-63-67, Grenier * en 1865, Arvet-Touvet ° en 1871, pour citer ceux dont les diagnoses ont élé assez détaillées pour faire bien reconnaitre les formes qu'ils ont eu en vue. Le vague des descriptions d’autres auteurs el parfois leur défaut de concordance avec les échantillons distribués par eux ne m'ont pas permis de les citer en synonymes. Je dirai la même chose de Soyer-Villemet, dont plusieurs variétés ou sous-varieles me pa- raissent appartenir à d’autres entités que celles à quielles ont été attribuées. Bien peu de travaux spéciaux ont été publiés sur les Euphraises jusqu’à la monographie ° de M. de Wettstein parue en 1896. Cette monographie qui constitue un modèle en son genre par l'abondance des recherches, la masse des matériaux examinés, par l'originalité et la clarté des idées, doit être consultée par tous les botanistes qui voudront étudier ces micromorphes. L'année suivante, M. Townsend a publié aussi une mono- graphie des Euphraises des Iles britanniques *. L’espece chez les Euphrasia. Le souvenir de Jordan amène forcément une question. Toules les formes d’Euphrasia décrites comme espèces par lui, el avant et après lui, par Tenore®, Host?, Fries'°, Freyn!, Kerner'?, Townsend '*, Weit- stein, etc. * constituent-elles vraiment autant de types spécifiques ? ! Timbal-Lagrave, Diagnoses. (Il m'a été impossible de consulter ce travail). 2 Boreau, Flore du centre de la France, éd. 3. 8 Arrondeau, Bulletin de la Société polymathique. — Notes sur les plantes critiques du Morbihan. — Catalogue des plantes phanérogames du Morbihan. # Grenier, Flore jurassique. > Arvet-Touvet, Essai sur les plantes du Dauphine. 5 v. Wettstein, Monographie der Gattung Euphrasia. — Un résumé en a été publié, pour les plantes de France, par M. Malinvaud, dans le Bulletin de la Société botanique de France, 1896, p. 721. 7 Townsend, Monograph of the british species of Euphrasia. 3 Tenore, Flore Napol. Prodromus, 1811. 9 Host, Flora austriaca, 1801. 10 Fries, Floræ Suecicæ Mantissa, 1842. — Summa veg. Scandin. 1846. H Freyn, in Flora, 188%. — Catalogue de la Societe helvétique pour l’echange des plantes, 1885. — Sched® ad Floram exsiec. austro-hungaricam, passim. — Verhandl. zool.-bot. Gesellsch. 1888. 12 Kerner, in Oesterr. bot. Zeitschrift, 187%. — Schede ad Fl. exsice. austro- hungaricam, passim. 1 Townsend, in Journal of Botany, 1884-90-91. — Monograph of the british species of Euphrasia, 1897. #4 Wetistein, in Oesterr. bot. Zeitschr. 1893-9%. — Monographie der Gattung Euphrasia, 1896. 124 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (4) Je ne le crois pas. A mon avis, il n’y a pas actuellement d'espèces dans le sens linnéen parmi les Euphrasiæ semicalcaratæ. n’y a que des formes ou des races, ou pour employer un mot qui ne préjuge rien, des micro- morphes, dont les uns sont répandus sur une vaste surface du globe, les autres n’en occupent que des aires restreintes; et qui, fort différents les uns des autres dans certaines régions ou dans certains massifs mon- tagneux où ils se reproduisent sans altération, sont et se perpétuent moins fixes et moins distincts sur d’autres points. Le botaniste qui, commençant à étudier un genre à micromorphes (Rosa, Rubus, Hieracium, etc.), croit ne devoir rencontrer que des formes bien tranchées, se décourage souvent lorsqu'il constate que les diagnoses ne s'appliquent qu'à peu près aux individus qu'il examine. Il faut qu'il sache que ce cas n’est pas rare chez les Euphraises, et qu’à moins de multiplier presque à l'infini les noms des micromorphes, comme on le fait pour les roses, les ronces, etc., il se trouvera maintes fois en présence d'individus dont la détermination restera douteuse. Parfois ces individus seront imparfailement développés; parfois ce seront des hybrides; mais dans bien des cas le doute sera dü à la variabilité qui est l’attribut caractéris- iique du genre à micromorphes. Les collections faites par les botanistes qui n'ont pas encore étudié le genre sont fort instructives à cet égard, car ils recueillent tout ce qu'ils trouvent et conservent tout sans idées préconçues; tandis que ceux qui s’en sont occupés choisissent avec soin et ne rapportent le plus souvent de leurs herberisations que les échan- tillons conformes à l’idée qu'ils se sont faites du type. ou les échantillons qui s’en écartent par un caractère saillant, et non point ceux qui en différent par des nuances. Or ce sont les nuances qui constituent la grande difficulté de l’étude des micromorphes en général et des Euphraises en parliculier. Lorsque j’etudiai les Euphraises dans une région relativement res- treinte et que chaque année je voyais reparaître les mêmes formes sans modifications appréciables, lorsque j’eus réuni en herbier la presque totalité des soi-disant espèces européennes représentées par des individus bien caractérisés, je pensais avoir affaire, pour la plupart, à des espèces véri- tables, très voisines les unes des autres et restant distinctes dans leurs générations successives. Aujourd’hui après avoir passé plusieurs années à examiner des milliers d'individus provenant de tous les points de la France et de l’Europe, et des contrées du globe les plus diverses, mon opinion n'est plus la même. Telle plante qui reste invariable dans un pays. se montre plus ou moins variable dans d’autres et y présente des [9 DEN (5) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE, 125 transitions vers d’autres formes. L’E. montana Jord. en est un exemple. La mème plante peut donc très logiquement être nommée espèce par les botanistes d'un pays, et sous-espèce, race on variélé par ceux d’un pays différent; et tous seront dans le vrai, chacun pour son pays respectif. « Mais. me dira-t-on, ces intermédiaires prouvent le contraire de votre théorie ! Ces intermédiaires sont des hybrides et par conséquent les témoins vivants de la fixité des types qui résistent, sans étre alteres, à toutes les influences extérieures en dehors de l’hybridation. » Il est certain que l’hybridation est aujourd’hui fort à la mode, sinon sur le terrain, au moins dans le monde botanique. Elle l’est tellement en France qu'il n’est pas rare, dans les comptes rendus des travaux publiés ou dans les conversations, de voir applaudir à la description d’hybrides nouveaux, comme à une œuvre très mériloire. Or beaucoup de soi-disant hybrides ne sont que des variations et pas autre chose. Autrefois on attribuait à l'espèce une flexibilité, une variabilité exa- gérée. Aujourd'hui on la lui refuse. « Cherchez la femme » disait un magistrat célèbre, dans les causes criminelles, sans se douter que plus tard il ferait école parmi les botanistes. EL de fait maintenant à la moindre modification que l’on observe dans une plante, beaucoup de nos confrères et non des moins savants, l’attribuent à une intervention adulterine, en cherchent l’auteur. et l’autosuggestion aidant finissent par croire l’avoir trouvé. Un des phénomènes les plus curieux de lautosuggestion en botanique se constate chez les auteurs qui décrivent un hybride dont l’un des parents n’exisie pas dans le pays. Schultz est le premier qui a ouvert la voie. Il détermina hybride un Epilobe de Savoie dont un seul des parents présumés existait dans la contrée. L'autre devait sûrement y être observé plus tard. Un demi siècle s’est écoulé. Le soi-disant hybride existe toujours, et le parent présumé fait constamment défaut. Mais ce qui ne fait pas défaut, ce sont les imitateurs de Schultz pour certains prétendus hybrides de roses et d’orchidées. L'on se tromperait fort si lon croyait que je nie les hybrides chez les Euphrasia. Leur existence ne peut être mise en doute; mais je les crois moins fréquents qu'on ne le dit, et j'estime que dans la plupart des cas la plante a varié sans aucune intervention étrangère. Pour se mettre à l’abri de l'erreur, MM. Townsend, Murbech, Beck. Wettstein qui ont fait connaitre plusieurs hybrides d’Euphrasia, ont pris soin de ne décrire comme tels que les individus croissant au milieu des parents. Cette précaution n’a pas suffi; car il est tel de ces hybrides qui à 126 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (22e SER.). (6) élé retrouvé plus tard avec un seul d'entre eux. l'E. Rostkoviana X versi- color, par exemple, etc. Divers botanisles, après Jordan, admettent que la culture par les semis est un moyen de reconnaitre la valeur spécifique d'une plante, et une culture de deux ou trois ans leur suffit pour cela. Que ce mode de cul- ture soit un bon critérium, je ne le nie pas: mais à la condition que les semis se fassent sur une large échelle, que la culture soit répétée pendant un nombre d'années bien plus grand, sur des terrains variés, sous des latitudes et des altitudes différentes. avec des fumures et des exposilions diverses ', et lorsqu'il s’agit de plantes transitoirement parasiles comme celles-ci, avec des espèces nourricières variées. Or cela n’a jamais été fait. Sans cela on arrive parfois, sans s’en douter et en se trompant soi-même de la meilleure foi du monde, à fixer par une culture toujours uniforme une variation ou une variété. comme cela se fait si souvent en horti- culture. L'espèce de Wetistein diffère de celle de Jordan, par ceci que Jordan croyait que l’espèce existe toujours telle qu’elle a été créée, tandis qu'il n'en est rien pour Wetistein. Pour lui les Euphraises actuelles dérivent d'espèces anciennes : Euphrasia palæo-tatarica, C. palæo-pectinata, C. palæo-nemorosa, C. palæo-Rostkoviana, E. palæo-alpina, E. palæo- tricuspidata, qui par leurs modifications successives, par leur adaptation aux circonstances extérieures du sol. de l'altitude, de climat, de l'exposition, etc. par leurs croisements fertiles et répétés, auraient donné et don- neraient naissance aux formes existant de nos jours. Parmi ces formes, les unes seraient en voie de développement, d’autres dans leur période d'état, d’autres enfin en voie d'extinction. Les unes et les autres seraient, non pas des espèces linnéennes, des espèces de premier ordre, puisque de celles-ci, chez les Euphraises, nous ne pouvons que supposer, mais non démontrer l'existence; mais des espèces dérivées. des espèces de deuxième ou de troisième ordre, c'est-à-dire ce que les anciens botanistes. suivis en cela par beaucoup de nos contemporains, nommaient des variétés. ! Les expériences culturales de Thuret et Bornet sur un certain nombre d’Ero- phila de Jordan, dont les caractères ont persisté pendant plusieurs années chez ces plantes reproduites par semis, n’ont pas la valeur qui leur a été attribuée; car les conditions biologiques restaient toujours les mêmes. Ces expériences auraient prouvé bien davantage, si les graines de ces Erophila se reproduisant en Provence sans variation avaient été envoyées et cultivées dans d’autres pays de latitude et d'altitude diverses; et si partout les plantes auxquelles elles auraient donné naissance s'étaient montrées identiques. | (7) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 127 Au nombre de ces espèces de deuxième ou de Lroisieme ordre de Wettstein, se trouvent les micromorphes résultant du dimorphisme saison- nier, phénomène qui n’est qu'une des variations parallèles de Duval- Jouve ‘. Les Euphraises soumises au dimorphisme se divisent chacune en deux espèces distinguées en précoce ou estivale et tardive ou aulom- nale. Les Euphraises précoces ont pour caractères une tige simple ou peu rameuse el alors seulement dans sa partie supérieure, des entre- nœuds plus longs que les feuilles, celles-ci plus larges, obtuses et à dents obtuses ou subaiguës. Les tardives, au contraire, se reconnaissent à leur tige ordinairement rameuse dès la base ou dans la partie infé- rieure, à leurs entrenœuds courts, à leurs feuilles aiguës et à dents aiguës. Or comme les Rhinanthus, les Euphraises de ces deux séries paral- lèles n’ont pas des caractères bien fixes. Sous des influences diverses de sécheresse, d'humidité, d'altitude, de chaleur, de gène par la végétation ambiante, où d’autres causes non déterminées, les individus d’une série se modifient dans le sens de l’autre série, et les transitions de l’une à l’autre ne sont pas rares. Les E. montana et Rosikoviana en sont des exemples, comme les suecica et stricta, etc. Les Euphraises de France soumises au dimorphisme saisonnier sont : E. Rosikoviana Hayne dont la forme précoce est. E. montana Jord. E. hirtella Jord. » » » . E. hirtella lepida A. Chab. E. stricta Host. ) » » . E. suecica ” Murb. et 4 Wettst. E. tatarica Fisch. » » » . E. Bicknelli Wettst. E. brevipila Burn. et Greml. » » . E. tenuis (Brenn.) E. curta Fr. ) » . E. cœrulea* Tausch. E. nemorosa Pers. » » . E. nemorosa vernalis A. Chab. et peut être aussi : E. salisburgensis Funck. RES » E. Perrieri A. Chab. Par leur tige simple ou rameuse dans la nö supérieure, leurs entre- nœuds plus longs que les feuilles, celles-ci à dents obtuses, les Euphraises précoces ont entre elles une grande ressemblance, comme aussi avec certains individus des formes constituant une troisième série caractérisée 1 Duval-Jouve, Les variations parallèles des types congénères, in Bulletin de la Société botanique de France, 1865, p. 196. ? et ?® Les E. suecica et cœrulea n'ont pas été observées en France. 128 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (8) par les tiges simples ou rameuses tantôt au-dessous tantôt au-dessus du milieu, et par les feuilles caulinaires à dents obtuses, ou les moyennes à dents obtuses, les supérieures à dents subaiguës, telles que les C. picta Wimm., cebennensis Mari. Rosikoviana cantalensis A. Chab., etc. Les caractères distinctifs des Euphraises précoces et des tardives sont trop peu stables pour mériter de les distinguer comme espèces. Elles figu- reront donc l’une auprès de l’autre pour chaque type dans mes diagnoses. À chacune de ses espèces d’Euphrasia de deuxième et de troisième ordre, M. de Wetistem donne un nom spécifique, conformément à la tendance qui tend à se répandre de plus en plus parmi les botanistes de l'époque actuelle et qui consister à nommer spécifiquement chaque forme pouvant être distinguée. Les uns, considérant les micromorphes comme étant d’egale valeur, les affublent tous d’un nom d’espèce: ce sont pour les Euphraises, Jordan, Reuter, Timbal-Lagrave, Grenier, Kerner, Freyn. Wettstein, etc. Les autres, croyant à la subordination des formes, admet- tent peu d'espèces et rangent les formes au-dessous d'elles dans un ordre hiérarchique, dont les différents degrés sont désignés, selon les auteurs, par les mois de sous-espèces, de variétés, races, sous-variétés, formes, etc. Soyer-Willemet, Gaudin, Gremli, Favrat, Wimmer. Tausch, Wallroth. Koch, Gareke, Cosson, de Brébisson et un grand nombre des auteurs français sont plus ou moins partisans de cette méthode. Le nombre des formes à admeltre comme distinctes varie selon la tour- nure d'esprit de chaque botaniste, selon les plantes qu'il a pu observer. et d’après le sens diagnostique de chacun '. Les uns ont un esprit analy- tique. grâce auquel ils apprécient les moindres détails: les autres, un ? Il varie aussi d’après l'état de la vision. Le botaniste herborisant qui FL modérément myope et ne se sert pas de lunettes, distingue mal les nuances à distance sur le terrain et est ordinairement linnéen, de même que le botaniste de cabinet atieint de presbytie ou d’hypermetropie et qui n’emploie pas de verres grossissants. Au contraire, la myopie permettant de percevoir avec les yeux seuls de fins détails anatomiques, leur fait attribuer une importance plus grande, et peut inspirer au savant de cabinet des opinions polymorphistes. Durant ma longue période d’excursionniste, J'ai maintes fois fait cette remarque sur mes compagnons d’herborisations; et ces années dernières, j'ai pu à diverses reprises diagnostiquer à distance l’état de la vision chez plusieurs de mes correspondants ayant cessé d’herboriser, d’après leurs opinions sur les Euphraises de leurs herbiers. Il est certain que l’emploi des verres grossissanls remet les choses au point. Mais combien de botanistes habitant de petites loca- lités répugnent à en faire un usage constant, croyant que l'emploi de ces verres fatigue les yeux, et ne sachant pas qu'il leur suffirait d’en changer les numéros pour pouvoir s’en servir sans dommage. (9) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 129 esprit synthétique qui ne leur laisse voir que les traits généraux, l’en- semble de la physionomie. Il est certain que Jordan possédait à un haut degré la faculté de reconnaître des diflérences entre des plantes dont Gay et Cosson ne voyaient que les ressemblances. MM. Arvet-Touvet et Buser savent distinguer le premier parmi les Hieracium, le second parmi les Alchemilla, des formes qui à d’autres botanistes et à moi paraissent iden- tiques, si nous en jugeons par les échantillons nommés et envoyés par ces auteurs. Nous ne possédons donc pas un sens diagnoslique aussi raffiné que le leur à l’égard de ces deux genres. Ce sens diagnostique est susceptible d'éducation et de perfectionnement par l'étude analytique. Tel botaniste qui, examinant pour la première fois un genre à micro- morphes, en réduit toutes les formes à un petit nombre d’entités, arrivera bientôt à en discerner un nombre bien plus considérable, s’il en fait une étude approfondie. Il en saisira mieux les différences, et suivant la pente naturelle de son esprit, leur attribuera une importance plus ou moins grande. Les uns passeront outre, n’y voyant que les effets d’une variabilité exagérée; les autres accepteront ces différences comme carac- tères distinctifs de tout autant de types spécifiques ou de tout autant de formes dérivées. Quelle que soit la manière d'apprécier ces formes multiples, on est obligé, chez les Euphraises, de reconnaître que cette multiplicité, qui semble confuse et désordonnée au premier abord, le paraît moins à mesure qu’on avance dans leur étude. On finit par comprendre qu'elle ne l’est pas, qu’elle obéit à une loi inhérente à l’organisation du genre, loi en vertu de laquelle telles ou telles parties de la plante ont, dans ce genre, une flexibilité qu'elles n’ont pas chez d’autres genres. Cette loi a été formulée par Duval-Jouve dans ses Variations parallèles des types congé- nères. Nous en avons une manifestation, chez les Rhinanthus et les Euphrasia, dans les deux séries parallèles de plantes précoces et tardives; nous en avons une autre dans celles des plantes glanduleuses et non glanduleuses. J’ai cherché à classer les autres manifestations ; mes recherches sont encore trop incomplètes pour pouvoir être publiées. Mais je ne saurai trop insister pour que les études sur les micromorphes soient dirigées dans cette voie. Pour les Euphraises comme pour eux tous, la méthode de classification la plus naturelle serait bien la classification hiérarchique d’après la filia- tion, si cette filiation pouvait être établie d’une manière certaine; mais dans l’immense majorité des cas, c’est impossible. Ainsi on reconnait sans peine que les E. Rostkoviana Hayne, Schlagintweitii Weltst., mon- 130 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (10) tana Jord., cantalensis A. Chab., cebennensis Mart., versicolor Kern., etc. dérivent d’un type unique. Mais quel est ce type? Est-il encore existant, ou a-t-il disparu dans la suite des âges? S’il existe encore, est-il représenté par une des formes citées ou par une autre non encore décrite? Nous en sommes pour cela réduits à des hypothèses. Aussi ces classifications hiérarchiques, toutes établies dans le cabinet sur la vue d'échantillons plus ou moins nombreux, plus ou moins complets, plus ou moins bien préparés et conservés, sont-elles fréquemment en désaccord avec la réalité des faits. Ce qui le prouve, c’est le défaut d'entente qui existe entre les auteurs sur l’étal civil de quantité de plantes classées successi- vement au gré de chacun comme espèces, sous-espèces, variétés, races, formes, etc. Et pourtant beaucoup de ces auteurs sont tellement con- vaincus d’avoir fait une œuvre méritoire, qu’ils n'hésitent pas à faire suivre de leurs propres noms, comme noms d’auteurs, le nom qualificatif de la plante, tout simplement parce qu’ils auront nommé sous-espèce ou forme, etc., ce qu’un autre aura désigné comme espèce, race ou variété! Chez les Euphraises, je ne vois la possibilité de reconnaitre la filiation que : 1° pour les variations, sous-variétés, lusus, etc., constitués tantôt par des déviations accidentelles ou individuelles, locales ou saisonnières, dues parfois à la nature du terrain riche ou pauvre en humus, sec ou humide, ombragé ou non, batlu ou non par les vents, etc., tantôt par des malformations, des insuffisances de développement, etc.; et 2° pour les variétés qui sont les formes se rattachent au type par de nombreux inter- médiaires et ne se reproduisant pas avec uniformité. Les variations, lusus, etc., ne me paraissent pas mériter d'être nommés. Je les indiquerai en reproduisant les noms qui leur ont été donnés, mais sans en créer de nouveaux, quand 1ls n’en auront pas reçu; car si je les reproduis, c’est pour être complet et non que j'y attache la moindre importance !, ces noms ne servant, à mon avis, qu'à encombrer la synonymie. Les variétés seront citées dans la forme habituelle. Quant aux micromorphes se reproduisant par les semences, présentant une certaine fixité au moins sur certains points de l’aire géographique qu’ils occupent, el correspondant pour la plupart aux espèces de deuxième ou de troisième ordre de Wettstein, aux sous-espèces, races, formes ou variétés d’autres auteurs, je me trouve dans l'impossibilité de résoudre à ! Cette opinion n'est pas celle de tous les auteurs. Ainsi M. Christ, Fougères des Alpes maritimes, 1900, p. 6, dit : « Ces groupes (variétés et lusus) ont d’ail- leurs une grande imporlance. Ce sont probablement des points de départ pour des sous-espèces et espèces fulures. » | (11) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 131 leur sujet la question de filiation. Je crois que, dans le plus grand nombre des cas, il n’y a pas de filiation entre eux, mais qu'ils derivent plus ou moins directement du type ancestral. Je me conformerai pourtant à l’ha- bitude prise de les rapporter à celui d’entre eux qui a été le plus ancien- nement décrit, ce rapport indiquant dans ma pensée quelquefois une filiation, le plus souvent une parenté plus rapprochée, une affinité plus grande entre eux qu'avec les autres Euphraises. Comme parmi ces micro- morphes, la plupart sont variables dans certaines régions et paraissent invariables dans d’autres, comme je manque des documents nécessaires pour établir le degré de fixité d’autres formes qui occupent des circon- scriptions bien délimitées, comme en outre je répugne autant à créer un vocable nouveau qu’à employer les vocables en usage et dont l'expression n'est pas la même pour tout le monde, je n’en emploierai aucun, et je resterai ainsi dans le domaine des faits en laissant les hypothèses de côté. Ainsi les E. Rostkoviana Hayne, campestris Jord., montana Jord, gyro- flexa Arv.-Touv., Schlagintweitii Wettst., cantalensis A. Chab., nebulosa A. Chab., versicolor Kern., constituent pour moi autant de micromorphes d’inegale valeur, derivant d’un même type ancestral. Ne sachant quel il est, jadmets pour le designer le nom le plus ancien qui est Rostkoviana et je décris sous ce nom le micromorphe auquel il a été attribué tout d’abord par Hayne, puis sous les noms d’E. Rostk. montana (Jord.), E. Rostk. giroflexa (Arv.-T.), E. Rosik. cantalensis A.Chab., etc., les autres micromorphes du même groupe, mais sans prétendre pour autant qu’ils soient des modifications de la plante de Hayne. La chose est certaine pour les montana et campestris, du moins dans quelques régions; elle est douteuse pour les autres formes ; mais je n’ai pas le moyen d’éclaircir ce doute et je n’y vois aucun intérêt pour la science. Quant aux types ancestraux, qui, dans les temps anciens, auraient en France donné naissance à nos formes actuelles, ils me paraissent avoir été les L. minima, Rostkoviana, stricta et salisburgensis; mais c’est là une hypothèse que je ne fais qu’indiquer, car il est trop facile en déve- loppant une hypothèse, de tomber dans le domaine de la fantaisie. Biologie et Morphologie. Elles ont été exposées avec détail par M. Wettstein dans sa Mono- graphie; je me bornerai donc à appeler l'attention des botanistes sur quelques particularités utiles à connaître, ou sur certains points où mes recherches m'ont mis en désaccord avec lui. 132 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me sÉR.). (12) On sait que, comme les Rhinanthus, les Euphrasia sont parasites pendant la première partie de leur existence. Ce parasitisme, sur lequel je n'ai fait aucune observation spéciale, s’exerce sur les graminées, les cypéra- cées et peut-être aussi sur les joncées. L’E. Rostkoviana a été cultivé avec succès par M. de Wettstein sur les Poa annua et nemoralis et sur l’Agrostis vulgaris, VE. salisburgensis sur le Carex alba; Mercier a constaté le para- silisme de l’E. minima sur le Festuca violacea; M. Townsend a retrouvé les ; sucoirs de l'E. scotica sur les racines de divers Carex, au milieu desquels il croit; M. Regasco me dit avoir constaté le parasitisme de l’E. salisbur- gensis sur le Sesleria cærulæa, de l’E. hirtella sur l’Agrostis alpina ; Mlle Crewe. de l'E. minor sur le Trisetum distichophyllum; M. Meles, de VE. stricta sur un Kæleria; M. Moritz, d’une variété du Rostkoviana sur l'Anthozanthum odoratum. Tige. On a vu, page 127, que les Euphraises dites précoces ont la lige simple ou rameuse seulement dans la partie moyenne ou supérieure et les entrenœuds allongés et plus longs que les feuilles; tandis que la tige des Euphraises tardives ou automnales est le plus souvent rameuse dans la partie inférieure et ses entrenœuds courts et moins longs que les feuilles. Mais ces caractères n'ont rien d’absolu, pas plus chez les Euphrasia que chez les Rhinanthus, et l'on trouve bien des transitions. FeuiLzes. Chez toutes les Euphraises. les feuilles caulinaires inférieures ont une forme différente de la forme des moyennes et des supérieures. Elles sont presque toujours opposées; les colyledonaires sont arrondies entières et obluses, les autres spathulees, entières ou le plus souvent crénelées. et obtuses avec une, ou moins fréquemment deux crénelures de chaque côté. Les moyennes et les supérieures, qui seules offrent des caractères pour la systématique, sont subopposées ou alternes, obtuses et crénelées ou dentées à dents subaiguës chez les Euphraises dites pré- coces, el aiguës dentées à dents aiguës chez les tardives; quelques-unes de ces dernières ont les feuilles moyennes à dents obtuses ou subaiguës, les supérieures à denis aiguës. Dans toutes nos espèces, la dent terminale des feuilles et des bractées est moins aiguë que les dents latérales; on outre elle peut n’avoir pas d’arete et celles-ci en être pourvues. Dans les plantes insuffisamment comprimées par la dessication, il arrive parfois que les arêtes des dents des feuilles et des bractées se recroquevillent et se brisent. Le fait est facile à constater avec un verre grossissant. Les feuilles de toutes nos Euphraises de France sont pourvues de glandes sessiles siégeant entre les nervures de la face inférieure. Il n’est 9* (15) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 133 pas fait mention de ces glandes dans les diagnoses. et il importe d’en connaitre l’existence pour ne pas les confondre avec les poils glanduleux décrits. FLeurs. Les dernières fleurs, c’est-à-dire les fleurs les plus haut placées sur l’épi, sont plus petites que les autres, moins normales et sont laissées de côté par les diagnoses. Cauice. Dans la plupart des Euphraises de France, il est peu modifié pendant la fructification ; chez d’autres telles que l’E. pectinata, il s’accroit d’une manière sensible, et alors l'accroissement du tube et des dents est proportionnel. Il n’en est pas de même chez une espèce irans- caucasique : E. Alboffü A. Chab., dont les dents des calices fructifères s’allongent beaucoup tandis que le tube s’accroit très peu. CoRoLLE. Il résulte de mes observations que. chez toutes nos Euphraises, le tube de la corolle s’allonge pendant le temps qui s'écoule entre l’epanouissement et la fécondation. Cet allongement, ordinairement peu appréciable chez la plupart des Parvifloræ de Wetistein, est très évident chez ses Grandifloræ et la plupart de ses Angustifoliæ. Je dis « peu appréciable chez la plupart des Parvifloræ, » car plusieurs d’entre eux. « E. hirtella, minima, etc., ont une forme à corolle notablement accrescente, et les pectinata et tatarica sont décrits par lui « corolla fine anthesis cca. 10 mm. longa ». Chez presque toutes nos Euphraises, la lèvre inférieure de la corolle, lorsqu'elle est bien épanouïie, est plus on moins déjetée en bas; elle reste porrigée chez l'E. alpina et chez VE. salisburgensis Senneni. Poizs GLANDULEUX. On à attribué une grande importance dans la systé- matique des Euphraises à leur présence ou à leur absence, à tel point que l’on a distingué comme espèces des plantes absolument semblables. mais dont les unes portaient des poils glanduleux, les autres non. Les intermédiaires peu glanduleux ont été regardés comme hybrides. Les faits apportés en faveur de cette thèse me paraissent prouver tout le contraire. Du reste en France l'E. Rosikoviana est quelquefois presque complètement dépourvu de poils glanduleux et on n'arrive à en cons- tater de très rares qu'après un long et minutieux examen. L’E. campes- tris se trouve parfois aussi dans le même cas, et ces individus presque anadéniques croissent au milieu des individus normalement glanduleux auxquels ils ressemblent de tous points. L’hybridation aurait-elle pour effet de diminuer la longueur du stipe des poils glanduleux ? Quelques faits le donneraient à croire. Ainsi M. Murbeck, dont le talent d’observateur est connu, a nommé un BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 2, 31 janvier 4902. 10 134 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2n€ SÉR.). (14) E. montana X suecica qui diffère du montana par l’indument glanduleux des feuilles, des bractées et des calices plus rare et surtout très court. Or le montana a les poils glanduleux longuement stipites et le suecica en est totalement dépourvu. L’E. minima X hirtella, du Fl. exsicc. austro-hung. n. 2617, de l’'herbier Burnat, a les feuilles et les calices couverts de poils glanduleux courts et non pas longs comme dans l’hirtella. La coloration de la corolle varie quelquefois par la dessication; il en est de violettes ou lilas qui deviennent bleues. Le papier employé pour faire sécher la plante peut être incriminé, mais pas toujours. La longueur de la corolle se mesure sur la région dorsale, de l’extré- milé inférieure du tube à l'extrémité de la lèvre supérieure. Nanisue. Il est fréquemment une cause d’erreur dans la determination des Euphraises, lorsque, arrivant en altitude à leur extrême limite de végélation, leur tige émet des fleurs avant d’avoir pris tout son dévelop- . pement et sans avoir émis ses feuilles moyennes et supérieures qui seules sont caractéristiques. La tige ne possède alors que les feuilles caulinaires inférieures qui, ainsi qu'il a été dit, sont, chez toutes nos espèces, arrondies ou spathulées, entières ou plus souvent crénelées avec une ou deux crénelures de chaque côté, et par conséquent plus ou moins semblables aux feuilles de l'E. minima. Les fleurs, dans ces cas, pourront quelquefois faire reconnaître la plante; mais on ne la distinguera bien qu'en examinant les individus des régions inférieures et en reconnaissant les transitions qui existent entre elle et eux. En herbier, la vue des individus nains seuls ne suffit pas pour empécher l'erreur. C’est ainsi que les E. nemorosa, gracilis, curta, Heribaudi, obtecta, salisburgensis ont pu être confondus avec le minima, plus particulièrement avec ses formes à fleurs blanches ou rosées. Diagnoses. Les localités citées sont celles dont j'ai vu les plantes; j’ai reproduit aussi, en les faisant suivre de (W.) les localités françaises indiquées par M. de Wettstein lorsque je n’en ai pas vu les échantillons. Les plantes des localités des Alpes Maritimes suivies des noms de MM. Burnat, Briquet, Cavillier, Thuret, Consolat, Gremli et Reuter ont été étudiées dans l'herbier Burnat. Lorsqu'une forme a élé aussi recueillie par l’un de ces botanistes sur les versants italiens des Alpes Maritimes, je la signale au bas de la page; on aura ainsi le tableau des Euphraises pour toute la région dont M. Burnat publie la flore. | (15) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 135 Mes citations d’exsiccatas ne sont pas toujours conformes à celles de Wettstein; cela tient à ce que deux ou plusieurs formes ont été quel- quefois distribuées sous le même nom, et à ce que lui et moi n’avons pas examiné les exsiccatas dans les mêmes herbiers. Tantôt les formes subordonnées ont été décrites avec détail, tantôt les caractères ou plutôt les nuances qui les distinguent du type ont seuls été indiqués. Dans le premier cas, les différences ont toujours été répétées après la diagnose !. EUPHRASIA Linné Gen. plant. ed. 1, p. 184, n. 512 partim, — Bentham in DC. Prodr. X, p. 552-555. — Wettstein in Engler und Prantl Natürl. Pflanzenfam. IV Teil, Abt. 3 b. s. 100. — Wettstein Monogr. der Gatt. Euphrasia, p. 9. Herbes parasites annuelles ou vivaces à tiges simples ou rameuses. Feuilles opposées ou alternes, plus ou moins profondément dentées se transformant insensiblement en bractées. Fleurs axillaires, solitaires, réunies en épis ou grappes terminales. Calice tubuleux ou campanulé, quadrifide, à dents soudées par paire plus ou moins haut et formant ainsi deux lèvres latérales. Corolle à tube étroit plus ou moins rapidement di- laté, à limbe bilabie ; lèvre supérieure galéiforme et bilobée, à lobes plus ou moins réfléchis, plus rarement porrigés; lèvre inférieure trilobée. Etamines 4, didynames, convergeant sous le casque; anthères à loges distinctes, parallèles, égales et mucronées à la base, ou ayant une loge plus longuement mucronee, Style poilu à stigmate capité et papilleux; ovaire à deux loges égales ordinairement multi-ovulées. Capsule plus ou moins oblongue, comprimée, à déhiscence loculicide. Graines pendantes longi- tudinalement sillonnées. SECTION. Eueuphrasia Wettst. Monogr., p. 68. Feuilles crénelées ou 1 Pendant le cours des trois dernières années, j'ai examiné les Euphraises de plus de quatre-vingts herbiers, et les ai renvoyées presque toutes aussitôt après à leurs propriétaires. On comprendra sans peine que mes idées se soient modi- fiées à mesure que je voyais des individus provenant de localités et de régions diverses, et que mes déterminations ne soient pas toujours uniformes, comme elles l’auraient été si j'avais pu conserver toutes ces collections jusqu'au dernier jour. Telle forme qui m'avait semblé différente à première vue, n’a été plus tard à mes yeux qu'une variation ne méritant pas d’être notée, lorsque j'ai eu cons- taté qu'elle n'avait aucune fixité. Telle autre forme, que des échantillons impar- faits ne m’avaient pas permis de reconnaître, m'a paru ensuite digne d’être dis- tinguée. Je ne maintiens donc que les noms et les localités citées dans ce tra- vail. 136 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (16) dentées, à dents 1-10 de chaque côté. Anthères poilues, très rarement glabres. _ Sous-secrion. Semicalcarate Bentham in DC. Prodr. X, p. 552. — Wettst. Monogr., p. 68. Planies annuelles; anthères mucronées; une des loges des deux étamines postérieures toujours plus longuement mucronée. 1. E. minima Jacq. in Schleich. Cat. helv. (1800), p. 22. — Lam. et DC. Fl. fr. III. p. 473. — Reut. Cat. Gen. ed. II, p. 170. — Gren. Fl. Jurass., p. 570. — Bor. Fl. Centre ed. III, p. 49%. — Wettst. Monogr., p. 151, pl. IV, fig. 223-255, pl. VII, fig. 10-14. Exsicc. Billot Fl. G. et G. exs. n°s 708, 708 bis, 708 ter part. — Michalet PI. Jura, fasc. 3, n° 114. — Schultz Herb. norm., n° 931. — Soc. dauph. nos 2201, 2205 part., 3832. — Magnier Fl. sel. exs. n° 3078. — Soc. Rochel. 564°. Tige dressée simple ou rameuse dans sa partie inférieure, rarement dans sa partie moyenne, à rameaux simples peu nombreux, verte, brune ou rougeälre. Feuilles et bractées tantôt glabres et couvertes sur les bords de soies très petites (var. Schleicheri Weltst.), tantôt plus ou moins couvertes de ces soies sur les deux faces. Feuilles caulinaires persistant ordinairement au moment de la floraison; les inférieures cunéiformes obovales entières ou à une crénelure de chaque côté, les autres obovales ou ovales à 2-4 dents de chaque côté, obtuses ou aiguës, mais non aristées, la terminale toujours obtuse, plus grande. Bractées ovales ou ovales oblongues, tantôt obtuses avec 1-3 crénelures de chaque côté, tantôt à 3-5 dents de chaque côté aiguës acuminées rarement aristées, la terminale obluse ou aiguë acuminee. Epi condensé s’allongeant peu. Calice non ou très peu accrescent, quelquefois enflé à la maturité, tantôt glabre à bords sétuleux. tantôt sétuleux sur toute sa surface, à dents atténuées acuminées égalant le tube. Corolle petite, entièrement jaune ', ou jaune avec la lèvre supérieure violette ou rougeätre *, ou entièrement blanche *, ou toute d’un rouge violet *. Capsule obovale ou ovale cunéiforme émarginée, glabrescente ou poilue, ciliée, dépassant ordinairement les dents du calice, quelquefois plus courte. Forma flava Gremli. Forma bicolor Gremli. Forma alba Favrat. Forma purpurascens Wetist. dm © 1 dm (17) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 137 Tige haute de 1-30 cm.; calice long de rarement 3, habituellemen! 4-5 mm.; longueur dorsale de la corolle rarement 3, plus souvent de 6 mm.; capsule longue de 4-5 mm. Varıarıons. Par suite de sa dispersion sur toute l’étendue des Alpes el sur les chaînes de montagnes de l’Europe méridionale et de l’Europe moyenne ainsi que dans le nord-ouest de l’Europe et d’autre part en Asie mineure, l'E. minima a subi de nombreuses modifications consti- tuant des variations ou des variétés, et parfois dans certains massifs montagneux, des races qui semblent fixées. L'examen d’une foule d’indi- vidus de toute provenance m'a montré des transitions entre toutes, et j'en vois peu qui puissent être décrites à part du minima. Ses variations les plus fréquemment observées sont : 1° Sous le rapport de la taille. Reuter a distingué un E. exigua différent du minima « par les fleurs d’un lilas-violet, les feuilles d’un vert noirâtre ou cuivré, les capsules dépassant le calice » selon la note inscrite par lui sur l'étiquette de la plante du Col de Bellino (Piemont), conservée dans son herbier et reproduite dans le sien par M. Burnat. Mais cette spécification était tellement vague dans l'esprit de Reuter qu'il a distribué sous ce nom d’E. exigua des individus nains des E. minima, salisburgensis et cuspidata. Une autre variation est I’E. minima var. elatior Favrat, var. maxima Schröt. 2° Pour la forme des feuilles et des bractées : A. Feuilles et bractées crénelées et obtuses : E. minor Jord. — E. minor Favrat in herbariis pluribus. — Wettst. Monogr., p. 160. B. Feuilles crénelées et obtuses, bractées à dents aiguës : E. variabilis Freyn in sched. ad Floram exsice. austro-hungar. IV, p. 55 et sec. specim. orig. in H. plur. C. Feuilles inférieures et moyennes crénelées et obtuses, les supé- rieures subaiguës ou aiguës; bractées aiguës, ou aiguës acuminées : E. minima var. subaristata Greml. Neue Beitr. IV, p. 26. 3° Sous le rapport de l’indument : A. Feuilles et bractées glabres et couvertes sur les bords de soies très petites : E. minima var. Schleicheri Wettst. Monogr., p. 161. B. Tige plus fortement pubescente; feuilles et bractées hérissées sur les deux faces, ainsi que les calices, de courtes soies raides et blanchätres: E. minima var. hispidula Favrat in Greml. Neue Beitr. IV, p. 126. Lo Sous le rapport de l’épi. Dans nos plantes de France, l’épi reste presque toujours court et compact; je ne l'ai jamais vu devenir lâche et 138 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SER.). (18) long de 15 à 20 cm., comme dans la plante récoltée sur le mont Jaufen, Tyrol, que j'ai recue de M. Huter. | 50 Sous le rapport du calice. Il est ordinairement vert ou verdâtre; dans les hautes régions, son tube est parfois blanc avec les nervures et le bord des dents verts ou purpurins ou d’un brun foncé. Le plus souvent il n’est pas accru par la fructification ; d’autres fois il est plus ou moins enflé et cela dans les plantes alpines. 6° La corolle n’est pas ou est très peu accrescente dans les formes à fleurs jaunes ou chez lesquelles domine le jaune ou le pourpre. Elle est au contraire presque toujours manifestement accrescente dans les formes à fleurs blanches ou chez lesquelles la couleur blanche est prépon- dérante. 7° Les élamines de l'E. minima ont le plus souvent leurs anthères poilues comme les autres espèces de la section Æueuphrasia. Rarement elles sont glabrescentes, ce qui s’observe quelquefois chez l’E. minor Jord. des moraines glaciaires. Plus rarement elles sont glabres, ce qui caractérise l’Æ. minima gymnanthera que je décris plus bas. 8° La longueur de la capsule müre relativement à celle des dents du calice varie beaucoup dans nos Alpes de France, dans celles de Piémont ei dans les Pyrénées. La capsule est habituellement plus longue que les dents, quelquefois égale ou plus courte. Ces variations s’observent parfois parmi les plantes d’une même localité. telle que Valmeinier en Savoie, le Canigou dans les Pyrénées orientales. J'ai rangé l’E. minor Jord. parmi les variations de l'E. minima Jacq. En effet, d’après les échantillons de l’Herbier Perrier déterminés par Jordan, le minor de cet auteur est bien tel qu'il a été décrit par Grenier, Fl. Jurass., p. 570. « E. minima B minor, tige de 3-5 cm. filiforme, simple, feuilles très petites paucidentées et à dents toutes obtuses. Æ. minor Jord. ined.», et par Gremli Exc. fl. ed. VII,p. 319 «an einer sehr kleinen Hochalpinen form (v. minor Jord.) alle Blattzähne stumpf. » Or, d’apres les recherches que j’ai poursuivies durant plusieurs années sur les Alpes du Dauphiné, de la Savoie, de la Suisse et du Piémont, les individus pains ainsi constitués sont tantôt le premier état de la plante non encore complètement développée, mais possédant des bourgeons pour un accrois- sement ultérieur, tantôt l’ebauche en partie avortée d’une des formes du minima; et ce qui le prouve, c’est que l’on en trouve souvent des échan- tillons au milieu des leurs, lorsqu'ils croissent en touffes. La grandeur de la fleur varie par conséquent chez le minor Jord. Celle de ses formes où elle est la plus petite (longueur dorsale de la corolle 3-4 mm.), a la tige (19) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 139 haute de 1-3 cm. émettant des la base plusieurs rameaux très courts, les feuilles et les bractées obtuses à 1-2 crénelures, 1-3 fleurs d’un blanc lilas et les anthères souvent glabrescentes; elle est exactement figurée par Wettstein Monogr., pl. VII, fig. 14, et se trouve sur les régions élevées des Alpes : Savoie. Haute-Savoie : Lieux rocailleux au Col du Four, où il était commun en 1858 (Perrier). Divers botanistes après Favrat, laissant la stature de côté et ne s’atla- chant qu’au caractère des feuilles et des bractées à dents toutes obtuses, donnent aussi ce nom d’E. minor Jord. aux E. minima des lieux humides de la région subalpine qui les ont ainsi conformées, bien que les indi- vidus qui les portent soient souvent luxuriants, hauts de 20-30 cm. fortement rameux, etc. Mais les transitions entre les minima ayant les dents des feuilles et des bractées obtuses et ceux chez qui elles sont aiguës, sont si nombreuses et si variées qu'il me paraît inutile de dis- tinguer par des noms particuliers les deux formes extrêmes. Du reste le nom de minor a été créé pour le minima par Link Handb. 3 Erk. d. Gew. 4, p. 514, en 1829, par conséquent trente-six ans avant Jordan. Il existe aussi un E. minor Dillenius Cat. pl. spont. circa Gissam nascent., p. 121 et App., p. 53 (1719), qui, d’après Wettstein, ne serait autre que l'E. gracilis Fries. F1. de juillet en septembre. Hab. les gazons et les rochers herbeux des régions alpine et subalpine, descend rarement au-dessous de 1400 mètres d'altitude, s’eleve jusqu’au-dessus de 3000 mètres. tout au moins dans les Alpes de la Savoie, du Piémont et du Dauphiné. Les plantes qui descendent le plus bas sont celles dont les fleurs sont plus ou moins colorées en jaune; tandis que, dans les grandes altitudes, on remarque surtout celles dont les fleurssontblanches en toutouen partie. L’E. minima se trouve sur toute l'étendue des Alpes francaises, sur les sommités du Jura, les hautes montagnes de l'Auvergne et sur les Pyrénées !. Il est commun sur les Alpes de la Savoie et du Dauphiné. Franche-Comté. Jura : Le Noirmont (Michalet). — La Döle (Reuter). Auvergne. Puy-de-Dôme : Puy Violent, vers 1600 m.; Mont-Dores, au Puy de la Perdrix et dans la vallée de Chaudefour vers 1450 m. (Heri- baud). Puy-de-Dôme (Héribaud, Tisseur). — Pentes du Sancy vers 1460 (Billiet). — Cantal : Sommet du Cantalou vers 1750 m. (Héribaud) Sommet du Cantal (Letourneux). 1 D’E. minima n’est pas rare dans les Alpes maritimes italiennes : la forme purpurascens sur les monts Scandai (Herb. Burnat). 140 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2% SÉR.). (20) Provence : Basses-Alpes, Colmar (Legre), Allos (Legre, Davin), Col de Marinet, Col de la Noire (Vidal). — Alpes Maritimes : Val de Thorenc, sommet de la Selle d’Andon. entre ie Val d’Andon et le Val de Thorenc (Burnat), Entraunes, Gol de Sanguinieres, lac de Rabuons, la Portiolette (Vidal), Lac Rabuons, Alpes de Saint-Dalmas-le-Selvage, Sestrieres infé- rieur {Burnal). Roussillon. Pyrénées Orientales : Le Canigou (Sennen). Gascogne. Hautes-Pyrénées : Pic d’Ereslid (Jordan), Pic du Midi (Phi- lippe), Pic blanc, Héas, Troumouse, Gavarnie (Bordere). — Gedre (Bor- dere). — Barèges (Gonnet). Béarn. Basses-Pyrénées : Eaux Bonnes à Québotte de Balouz (Patouil- lard et Doassans). AIRE GÉOGRAPHIQUE : Pyrénées, Alpes, Apennins. Balkans, Norvège, Suède, Laponie, Asie-Mineure. E. minima pallida Gremli Exeurs. fl. ed. IV, p. 523, ed. VII, p. 319, sec. Favrat in H. B. B. Tige de 5-15 cm. verte, simple, débile à entrenœuds très allongés : feuilles caulinaires crénelées ou crénelées-dentées à 1-3 dents obtuses ou subaiguës, la terminale plus large obtuse; bractées à dents larges aiguës ou cuspidees; épi pauciflore; corolle accrescente à longueur dorsale mesurant tantôt 4-5 mm. au début, 6 mm. à la fin de l’anthèse, tantôt 4-6 au début 7-9 à la fin. ayant la coloration de la corolle du Rostkoviana, c'est-à-dire : blanche avec la lèvre supérieure violette et striée, la gorge jaunätre et la lèvre inférieure tachée de jaune. Quelquefois la corolle est de couleur rose (Perrier in sched.) Fl. juillet, août. Hab. les gazons de la région alpine. Savoie. Haute- Savoie : Les Vaugnesins sur Thônes (Perrier). Mont Saxonnet, Mont Méry (Gave). — Savoie : Mont Bellachat (Songeon et Perrier).— Dauphiné. Hautes-Alpes : Lautaret à Prat-Brunet (A. Faure). — Provence. Alpes Maritimes : sur Saint-Etienne (Favrat), Sestrières inférieur (Burnat). Je ne sais si Gremli en a publié quelque part une description plus dé- taillée que dans l'ouvrage cité, où il dit simplement : «Krone ähnlich wie an officinalis gefärbt », et j'accepte le nom de pallida sur la foi de Favrat (sched. in H. B. B.). — Cette plante me paraït devoir être citée en dehors des variations du minima; car elle a la corolle manifestement accrescente. E. minima drosocalyx (Freyn). E. drosocalyx Freyn in Catal. Soc. Helv. pour l'échange des pl. 1885, (21) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE, 141 p. 9, sect. specim. origin. in H. Ad., Burn., Le G., Herv., Gir. etc. — Wettst. Monogr., p. 169. Differe du pallida par les bractees et les calices hérissés de poils glan- duleux plus ou moins longs. Fl. août. Hab. gazons de la région alpine. Provence. Alpes Maritimes ’: pâturages sous les Aiguilles de Pelens (Briquet et Cavillier). La plante de cette localité a les tiges plus raides que celles du pallida et hérissées de longs poils blancs flexueux; l’épi est aussi plus lâche. E. minima gymnanthera A. Chab. Tige haute de 4-8 cm., rameuse dès la partie inférieure à rameaux étalés dressés; feuilles et bractées obtuses à 1-2 dents obtuses couvertes sur les deux faces de petites soies raides. Fleurs et fruits plus longs que les bractées. Calice fructifère enflé, à tube blanc verdâtre, à nervures saillantes colorées en noir ainsi que le bord des dents, tube nu dans son tiers inférieur, couvert de soies dans ses deux tiers supérieurs et sur les dents ; dents triangulaires aiguës, plus courtes que le tube. Corolle un peu accrescenle, mesurant à la fin de l’anthère 5-6 mm. de longueur dorsale; tube et lèvre inférieure jaunes; lèvre supérieure violette; anthères complètement glabres. Capsule égalant le calice. Fl. août. Hab. la région alpine. Savoie : sur une montagne de la fron- tiere franco-italienne, entre le Mont-Blanc et le Mont-Cenis. mais seule- ment sur le versant savoyard. (Mlles Crewe, F.-H. et Zoltan ?). J'ai décrit cetie variété avec détails, quoiqu’elle ne se distingue en réalité que par ses anthères glabres; mais j’ai cru devoir appeler l’attention sur ce fait qui est exceptionnel chez les Euphrasia de la section Eueu- phrasia Wetist.. toutes caractérisées, selon cet auteur, par les anthères poilues (Wetist. Monogr., p. 68). E. minima capitulata (Towns). E. capitulata Townsend in Journ. of. Botany, 1890, p. 19%, et mss. in herb. Burnat, et sec. specim. orig. in H. Burn., H. B. B., H. Le G. etc. ! Alpes maritimes italiennes : La Rascaira, col de Druos, pres Valdieri (Burnat) ; Alpes de Vinadio (Regasco). 2? Mlles Crewe, F.-H. et Zoltan, alpinistes intrépides, ont traversé onze fois en . 1900 cette frontière entre le Mont-Blanc et le Mont-Cenis, et chaque fois par une ascension differente. Des plantes recueillies par elles, cette Euphraise est la plus interessante. Elle avait déjà été trouvée avant elles par MM. Burnat et Cavillier en Suisse : Valais, descente de Chanrion sur Lancet ; août 1895. 2. BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2% SÉR.). (22) Tige épaisse, simple, courte, 2-5 cm. feuilles et bractées à dents obtuses. bractées imbriquées cachant en partie les fleurs; grappe courte et dense. bractées et calices couverts de poils glanduleux {res brièvement stipites, plante ressemblant à un petit hirtella, mais en differant par la tige et les feuilles dépourvues de poils glanduleux, les feuilles à dents obtuses, les bractées ovales en coin à la base, etc. Fl. août. Hab. la région alpine. Provence. Alpes Maritimes : Col de Jallorgues. Lac de Reculage, Col de Sautron (Vidal). La plante de cette dernière localité a très peu de poils glanduleux croissant parmi des soies courtes et nombreuses et marque la transition au minima. Var: Estenc à Roches grandes (Reverchon), forme présentant sur le dos et les bords des braclees et parfois sur les calices des poils glan- duleux très courts, tantôt nombreux tantôt très rares ou même manquant complètement. Bien qu'il ait été dit que, si Townsend a trouvé des différences entre son capitulata et VE. drosocalyx Freyn, c'est qu'il n’avait vu que peu d'échantillons de celui-ci, je persiste à croire différentes ces deux formes du minima. J'ai vu de nombreux échantillons originaux de Freyn dans divers herbiers : H. Burn.. H. Le G., H. Herv., H. Gir., etc., et j'ai constaté qu'il a donné le nom de drosocalyx au minima pallida glanduleux tel que je l'ai décrit. L’E Javalambrensis Pau Not. bot. Fl. esp. IL p. 35, sec. Willkomm Suppl. Prodr. Fl. hisp., p. 185, qui le rapporte au minima, est un hirtella. d'après les échantillons originaux de Pau conservés dans l’herbier Giraudias. E. minima Willkommii (Freyn). E. Willkommii Freyn in Flora 1844, p. 681. — Willkomm Suppl. Prodr. Fl. hisp.. p. 185. — Weltst. Monog., p. 165, pl. IV. fig. 262-265, pl. VII, fig. 15. Tige naine simple ou rameuse des la base. Feuilles caulinaires infé- rieures crenelees. les supérieures à 2-3 dents aiguës aristées. Braclees ovales arrondies profondément dentées subpinnatifides à lobes triangu- laires lancéolés subsétacés (Freyn). Grappe courte, dense. Corolle petite à lèvre supérieure violette ou lilas, à lèvre inférieure jaune striée. Fl. juillet, août. Hab. la haute région alpine des Pyrénées françaises et espagnoles. Hautes-Pyrénées : Gèdre et Pic blanc (Bordère). Cet E. Willkommii est une forme du minima parallèle au gyroflexa du Rostkoviana. ; (23) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 143 Parmi les &chantillons recueillis par Boissier sur la Sierra Nevada, conservés dans son herbier et déterminés E. Willkommiü par Wettstein, il s’en trouve deux dont les bractées portent de courts poils glanduleux. 2, E. hirtella Jord. in Reuter Comptes rendus de la Soc. Haller, IV p. 120 (1854-56). — Reut. Cat. Gen. ed. II, p. 169. — Gren. Fl. Jur, p. 565. — Wetist. Mon. p. 175, pl. IV, fig. 278-290, pl. VII, fig. 4-7. Exsiccatas. Billot Fl. G. et G. exs. n° 2333 ter. — Soc. Dauph. n° 530, part., 530 bis. | Tige dressée, le plus souvent raide et robuste, simple ou peu rameuse à rameaux partant de la partie inférieure rarement vers le milieu, à rameaux étalés ascendants, grisätre ou brune rarement verte, couverte de poils courts, crépus, réfléchis, meles de poils blancs polycellulaires allongés, glanduleux ou non. Feuilles et bractées d’un vert grisâtre densément couvertes de pelites soies blanchätres non glanduleuses et de poils glan- duleux longuement stipités brillants. Feuilles caulinaires opposées. les inférieures ovales cunéiformes, obtuses et obtusément crénelées, les autres largement ovales ou suborbiculaires dentées à 3-6 dents de chaque côté larges et subaiguës, à dent terminale aiguë. Bractées larges. plus ou moins imbriquées et recouvrant les calices, ovales, arrondies ou suborbiculaires à 4-7 dents de chaque côté aiguës plus rarement acuminées, à nervures de la face inférieure saillantes sur le sec. Epi d’abord condensé, s’allon- geant peu et restant épais et condensé au sommet. Calice peu accrescent, à dents ovales aiguës presque égales au tube, couvert des mêmes soies et des mêmes poils glanduleux que les bractées. Corolle petite, non ou peu accrescente, blanche striée de violet. à tube inclus, à gorge jaunâtre. à lobes de la lèvre supérieure denticulés, à lobes de la lèvre inférieure émarginés, étroits. Capsule ovale ou ovale allongée à partie supérieure parsemee de soies courles, à bord longuement cilié, ne dépassant pas les dents du calice. Tige haute de 4-20 cm.; calice long de 4-5 mm.; longueur dorsale de la corolle 5-7 mm.; capsule longue de 4-5 mm. Varıatıons. L’E. hirtella varie à feuilles et bractées vertes et parse- mées de soies et de poils glanduleux peu nombreux (var. subglabra Towns). ou dépourvu de ces poils glanduleux (var. eglandulosa Towns). Il varie très rarement, à poils glanduleux les uns longuement, les autres brieve- ment stipités ; très rarement aussi à fleurs plus grandes, la longueur dor- sale de la corolle mesurant 10-11 mm '. 1 Cetle variation à grandes fleurs n’a pas été observée en France. L’herbier de 144 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2M® SER.). (2%) Fl. de juin en septembre. Hab. les prairies de montagnes où il s’eleve en Auvergne jusqu'a 1750 m. (Héribaud) et dans les grandes Alpes de la Savoie jusqu'à 3000 m. (A. Chabert). Savoie. Haute-Savoie : Mont-Charvin (Songeon, Perrier). Saint-Nicolas (Thomas). Savoie : Col de Pelouze, Pic de Scolette, vers 2900-3000 m. (A. Chabert), Otherant, Mont Grenier (Songeon), L’Arménaz (Chabert), Pralancon près les Allues, le Couard, le Col de la Lauze, entre Tignes et le lac de Tignes, Lanches de Belleville près Hauteluce, Mont-Drizon (Perrier). Dauphiné. Isère : Mont Séneppe près la Mure (Sauze), Col de l'Arc (Faure), Taillefer (Arvet-Touvet). — Hautes-Alpes: Lautaret (Jordan, Faure, Pellat, Verlot, Arvet-Touvet), Le Lauzet (Brachet), Col de Vars (Arvet- Touvet). Mont Morgon (Girod), La Traversette, La Grave (Mathonnet). — Hautes-Alpes : Monétier-les-Bains, près du Refuge Chancel (Faure). Auvergne. Puy-de-Dôme : Pente Est du Pic de Sancy vers 1750 mètres (Héribaud). — Haute-Loire : Saugnès (Bordère). Provence. Basses-Alpes : Allos (Legré), Col de Larche (Derbez). — Alpes Maritimes !: Vallon de la Madone de Fenêtre; Tête de Siruol pres St-Marlin Vésubie (Burnat), Sucisse (sic) sur Saint-Martin d’Entraunes (Reverchon). Entraunes; Saint-Etienne de Tinée à Roya et à la Pignatelle (Vidal) Prairies d’Esteng aux sources du Var (Burnat). Languedoc. Aude : montagne près du Camuzac (André). Gascogne. Hautes-Pyrénées : entre Luz et Cauteret (Endress). AIRE GÉOGRAPHIQUE : des montagnes du centre de l'Espagne aux Pyrénées, a l'Auvergne, aux Alpes de France, de Suisse, d'Italie, du Tyrol. Se retrouve d'après Wettstein, en Sibérie, dans la Transcaucasie, le Lazistan, l’Afganistan, les monts Ourals. la Mongolie chinoise et peut-être dans l'Amérique septentrionale. L’E. hirtella se distingue du minima par l’indument glanduleux, par la forme différente des feuilles et des bractées. elc. l’Université de Genève en contient un échantillon recueilli avec d’autres à fleurs petites, par Ayasse, à Pradaz, Val d'Aoste, Italie. J'ai encore revu dans un autre herbier que j'ai oublié de noter, plusieurs individus grandiflores récoltés dans une autre localité du Val d'Aoste. 1 Dans les Alpes maritimes italiennes où l’hirtella se rencontre ca et là, M. Burnat a rapporté de la région montagneuse entre Chionea et le Col del Pizzo la forme glanduleuse typique et la forme non glanduleuse mélangées, et du Val di Pesio entre la Chartreuse et les sources du Pesio, une forme à poils glandu- leux longuement stipiles sur la partie supérieure de la tige près des nœuds. et courts et même très courts sur les bractées. (25) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 145 E. hirtella polyadena (Grenier et Roux). E. polyadena Gr. et Roux in Gr. Fl. Jurass. p. 566 (1865). secundum specim. origin. in herb. Roux. Exsiccatas : Billot, Fl. G. et G., exsic. 2332 bis. — Soc. Rochel. 4156. Plante plus petite dans toutes ses parties, excepté la fleur. Tige faible, grêle, dressée el souvent flexueuse, simple ou pourvue tantôt d’un ou deux rameaux alternes, tantôt de 2-4 rameaux opposés (rarement davan- tage) naissant au dessous du milieu; feuilles et bractées petites, moins largement ovales à dents souvent moins subaiguës, les bractées moins densément imbriquées et les inférieures parfois pétiolulées; épi moins dense, plus allongé relativement à la grandeur de la plante et interrompu; corolle manifestement accrescente, ayant tantôt 6-8 mm. de longueur dorsale, tantôt vers la fin de l’anthèse 10-11 mm. et ayant alors le tube un peu saillant au dessus des dents du calice. Fl. juin septembre. Hab. les prairies marécageuses de la Provence, les prés boisés, les coteaux, les bois de pins des collines et des basses mon- tagnes du Languedoc, du Roussillon et de la Gascogne. Provence. Bouches-du-Rhône : Prairies marécageuses de Berre (Roux). Basses-Alpes : La Condamine près Barcelonnette, Taillefeu dans les prairies marécageuses du vallon de Sagnas, Digne (Roux). Roussillon. Pyrénées orientales : Prades, bois du Drazet (Guilhot et Foucaud), Bolquère (Sennen). — Ariège : Clot de Bayard (Guilhot). Gascogne. Hautes-Pyrénées : Barège (Le Grand), Arreau (Boutigny), Peyresoude (De Franqueville). AIRE GÉOGRAPHIQUE : France méridionale; Piémont dans le Val d'Aoste. à Saint-Jean (Wolf). La plante des prairies marécageuses est parfois un peu différente de celle des collines par sa tige plus dressée et rameuse à rameaux opposés, ses fleurs ordinairement petites; mais l’on y trouve aussi des individus à tige flexueuse simple ou pourvue de petits rameaux alternes et à corolles accrescentes, avec tous les intermédiaires. Ce ne peut être que par erreur que Grenier, loc. cit., dit que le C. polya- dena Gr. et Roux a la tige plus grosse que l'E. hirtella. J'ai vu dans divers herbiers plus de cent échantillons distribués par Roux, de la localité classique de Berre, et tous avaient la tige plus fine et plus grêle. E. hirtella lepida A. Chabert. Tige de 8-10 cm., faible, grêle, flexueuse, simple ou plus rarement pourvue d’un ou deux rameaux courts, naissant vers le milieu ; entre- 146 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SER.). (26) nœuds très allongés et bien plus longs que les feuilles. Celles-ci petites, ovales-oblongues ou oblongues à 2-3 dents de chaque côté, obtuses, la terminale obtuse. Bractées non imbriquées au moment de la floraison, oblongues ou ovales-oblongues, plus courtes que les calices, à 2-3 dents aiguës non acuminées, Epi peu dense au début, s’allongeant, lâche et interrompu. Corolle blanche (sur le sec) accrescente, à longueur dorsale mesurant 9-10 mm. à la fin de l’anthèse, à tube dépassant longuement les dents du calice, à lèvre inférieure grande et notablement plus longue que la supérieure. Capsule finement hérissée, longuement ciliée au bord. dépassant les dents du calice. Fl. mai-juin. Hab. les marais de la région méridionale. Provence. Bouches-du-Rhône : Marais de Mollèges près Saint-Rémy (Autheman). L’E. lepida constitue peut-être la forme précoce de l’hirtella et s’en distingue au même titre que le montana du Rostkoviana, le tenuis du brevipila, le cærulæa du curta, etc., par la fleuraison plus précoce, la tige plus faible, simple ou rameuse à partir du milieu ou au-dessus, les entre- nœuds plus longs que les feuilles, les dents de celles-ci obtuses. Il se dis tingue en outre du type par les feuilles et les bractées oblongues ou ovales-oblongues, par le moins grand nombre des dents des feuilles et des bractées. par la fleur plus grande et par l’indument moins épais. Une quatrième forme d’E. hirtella a été recueillie par M. Vidal, dans les pâturages des montagnes de Beuil au Quartier, à l'altitude de 1400 m. (Alpes Maritimes). Tige verte, grêle, débile, haute de 10-15 cm. à entre- nœuds très longs dépassant plusieurs fois la feuille, couverte de longs poils blancs, flexueux, polycellulaires glanduleux ou non. Feuilles petites, peu nombreuses, ciliées sur les bords de soies raides, ovales obtuses à 2 dents de chaque côté obtuses. Bractées non imbriquées largement ovales, ciliés au bord, glanduleuses à la base et sur les nervures de la face inférieure, à 3 dents de chaque côté, l’inferieure aiguë, les autres subaiguës ou obtuses. Calice à dents plus atténuées que dans V’hirtella. Corolle petite, de couleur citrine, avec la lèvre supérieure teintée de violet. Les individus recueillis sont trop peu nombreux et trop jeunes pour fournir les éléments d’une description complète. La couleur citrine de la fleur n’est pas due à une hybridation avec I’E. minima qui ne croît pas sur cette montagne (Vidal in litt.). Peut-être dépend-elle de l’in- fluence du sol. 3. E. Rostkoviana Hayne Arzneikunde Gewächse IX Bd. Taf. 7 (1823). — Wettst. Mon. p. 163, pl. V, fig. 301-313, pl. IX. fig. 1. — Towns. IN. SE Ne 5 DRE à (27) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE, 147 Mon. p. 37, pl. 377. — E. officinalis L. sp. 841 partim. — Auct. gallic. partim. — Jordan Pugillus, p. 132. — Boreau Fl. du Centre. ed. III, p. 492. — Reuter Cat. Genève, ed. II, p. 168. — Grenier, Fl. Jurass., p. 563. Exsicc. Billot Fl. Gall. et Germann. exsicc. nos 62, 2723 bis parlim, 3871 part. — Société dauphinoise nos 1778, 1778 bis, 2983, 4990 part., 5461 ; serie II, n° 17% part. — Fl. Sequaniæ exsice. n° 655. — Schultz Herb. norm. nov. ser. n° 1839. — Magnier Fl. selecta exsicc. n° 3077 part. — Soc. Rochelaise, ns 220%, 2205 part., 3330. — Fl. exsicc. austro- hung, n° 150. Tige dressée ou ascendante, rarement simple. le plus souvent rameuse dans sa partie inférieure, à rameaux subopposés ascendants, parfois divisés, à entrenœuds courts; verte, brune ou rougeätre, couverte de petits poils blancs crépus renversés, et auprès de l'insertion des feuilles et des brac- i6es et parfois aussi sur les entrenœuds, de poils glanduleux longuement stipités et + flexueux. Feuilles et bractées vertes, ayant les nervures saillantes à la face inférieure, couvertes de petites soies raides, blanchäires, non glanduleuses et de poils glanduleux longuement stipités tantôt plus ou moins abondants, tantôt n’existant qu’à la base des bractées. Feuilles caulinaires inférieures cunéiformes, obtuses, à 1-2 crénelures de chaque côté, les autres ovales à 3-6 dents de chaque côté, aiguës, non aristées, la terminale aiguë acuminée. Bractées subopposées plus largement et plus brièvement ovales que les feuilles, à dents plus aiguës et briévement mucronées mais non arislees. Epi bientôt allongé et assez lâche. Calice non ou très peu accrescent, toujours couvert des petites soies et des longs poils glanduleux décrits sur les feuilles, à dents de longueur variable, aiguës ou aiguës acuminées. Corolle grande, accrescente, blanche ou rarement violette, à tube dépassant notablement le calice, à gorge jau- nätre, à lèvre supérieure violacée plus rarement blanche, bilobée à lobes émarginés ou échancrés réfléchis, à lèvre inférieure tachée de jaune, striée de violet, trilobée à lobes échancrés. Capsule elliptique échancrée egaiant ou dépassant à peine les dents du calice, briévement poilue, à bord ciliés de longs poils dressés. Tige haute de 3-35 cm. ; calice long de 5-6 mm.; corolle, longueur dor- sale 9-11 mm. au début de l’anthèse, 11-16 à la fin; capsule longue de 3-6 mm. Variarions. L’E. Rostkoviana Hayne présente plusieurs variations sans fixité produites par le sol, l’altitude, etc. Ainsi chez certains individus, la üge et les feuilles sont dépourvues de poils glanduleux et les bractées n'en présentent qu'auprès de leur base; parfois ils sont très rares sur toute 148 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (28) la plante, constituant ainsi la transition vers la forme qui en est com- plètement privée : E. Roskoviana versicolor (Kern.). Chez d’autres indi- vidus (Dauphiné, Alpes Maritimes) les poils glanduleux longuement stipités sont mélangés d’autres qui le sont brièvement. Chez d’autres enfin les poils glanduleux sont tous brièvement stipités. Celte variation a été trouvée dans les Alpes maritimes (Burnat); elle se retrouve d’autre part dans les Balkans (Wettst.), Serbie, localité illisible, (Adams, H. Ad.) et en Pologne (Wettst). Elle ne doit pas être confondue avec l'E. brevi- pila Burn et Gr. caractérisée par ses feuilles et ses bractées à dents aristées, elc. L’E. campestris Jord. variété du Rostkoviana offre aussi tantôt des poils glanduleux courts, tantôt des longs et des courts mélangés; nous verrons plus bas ses caractères. Dans la haute région alpine, les feuilles et les bractées et quelquefois aussi les calices sont bordés de noir ; on y trouve aussi ca et la des indi- vidus à tige naine simple, à épi court et épais, à fleurs et feuilles plus petites ; parfois leurs bractées supérieures sont cunéiformes. Beck, Fl. N. Oest. II. p. 1059, a décrit un E. Rostkoviana B. minuta auquel il attribue des poils glanduleux plus courts et des bractées souvent créne- lees; je ne l’ai pas vu de France. Assez rarement on observe dans les lieux marécageux une variation dont la tige et les rameaux sont flexueux, les fleurs moins grandes, la capsule plus courte que le calice : E. uliginosa Ducommun in Reut. Bull. Soc. Haller. p.121. Lasch a donné le nom d’E. Rostkoviana var. laxius- cula à la même variation pauvre en poils glanduleux. FI. de juillet en octobre. Hab. les prairies après la fenaison, les prés humides, les bruyeres, les bords des bois et les clairieres dans la plaine, les prairies et les lieux boisés de la région subalpine, les gazons de la region alpine où elle s'élève en Auvergne jusqu’à l'altitude de 1600 mètres (Héribaud), en Savoie et en Dauphiné jusqu’à 2400 mètres (A. Chabert). Commune dans le Nord, l'Est et le Centre de la France, rare dans le midi. Les localités du midi, dont j’ai vu les échantillons sont: Provence. Basses-Alpes: Allos (Legré), Ravins de Riou (Coste). — Alpes maritimes? : Les Lattes (Pons). Entre Margheria de Roure et la Sorbiera ! La forme du Rostkoviana à poils glanduleux tous brièvement stipités a été observée par M. Burnat dans les Alpes maritimes italiennes, à Saint-Dalmas de Tende, où se trouve aussi la forme à poils glanduleux longs et courts mélangés. Il a aussi recueilli à San Bartolomeo di Val Pesio une forme passant au montana, (29) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 149 (Burnat), Saint-Martin d’Entraunes : E. Rostkov. et E. Rostkov. vergens ad montanam (Reverchon). Languedor. Lozere: Grandrieux (Gonnet). — Gard : le Vigan (Diomede). — Hérault : Le Caroux (Sennen). — Aude : Belcaire (André). Guyenne. Aveyron : Aubrac (Sennen). AIRE GÉOGRAPHIQUE étendue de la haute Italie et de la France jusqu’en Angleterre, en Danemark, en Norvège, en Suède, en Russie, dans le nord de la péninsule des Balkans. — Canada. L’E Rostkoviana diffère de l’hirtella par le port, par l’indument glan- duleux qui n’est pas brillant, par la forme des feuilles et des bractées, par la grandeur de la fleur ; du minima par les poils glanduleux, la forme des feuilles et des bractées, la grandeur de la fleur, etc. E. Rostkoviana var. campestris (Jord.). E. campestris Jord. Pug.. p. 131. (1852) secundum specimina originalia in H. Lloyd et in H. Vidal. — Boreau Fl. Centre ed. III, p. 492. — Reuter Cat. Gen. ed. II, p. 168. — Grenier, Fl. Jurass., p. 563. — Wettst. Monogr.., p. 195, pl. XI, fig. 1. — E. officinalis f. campestris. Griseb. et Schk. in Linnæa XXV p. 603. — Gremli Excurs. fi. ed. VIT, p. 318. Exsiccatas : Billot Fl. G. et G. exs. n° 3671 part. — Soc. Dauph. n. 174 part. — Schultz Herb. norm. nov. ser. n° 930 bis part. — Soc. Rochel, n° 2205 part. — Magnier Fl. sel. exs., n° 3077 part. Differe du type par la tige ordinairement plus élancée, plus raide, rameuse dans la partie inférieure et moyenne, les rameaux plus dressés, par les bractées bien plus petites que les feuilles et bien plus courtes et moins larges que dans le type, par les poils glanduleux plus briévement stipités et par la floraison plus tardive. Fl. de la mi-aoüt en octobre. Hab. dans les bruyères, les châtaigneraies, sousles buissons, au bord des bois, sur les coteaux de la plaine et de la région montagneuse; ne m'a pas paru s'élever au-dessusde 1000 mètres d'altitude. Picardie. Aisne : Saint-Quentin (Magnier). Franche-Comié. Doubs : Besancon (Grenier). Bourgogne. Saône et Loire : Pruzilly (Boullu). Berry. Cher : Marmagne (Ripart), Coutres (Le Grand), Bourges (Ripart). Lyonnais. Rhône : Lyon (Jordan. Pug.), Tassin (Jordan), Arnas (Gan- doger, sub. E. Tholeyriana). à poils glanduleux courts. L’E. Rostkoviana parait êlre rare dans cette partie de l'Italie. BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, NO 2, 31 janvier 1902. 11 150 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2we SÉR.). (30) Savoie. Haute-Savoie : Pringy, au bord des bois du Barioz, Mont Her- mante (Puget!), Compesieres (Chavin), Petit-Saleve (Chavin). Savoie: Chambery, Verel-Pragondran, Mont Bazin (A. Chabert), L’Epine, Les Charmettes, Bellecombetie (Songeon), Montagnes de Tours (Perrier). AIRE GÉOGRAPHIQUE : France orientale, Genève, Suède??, Angleterre. L’E. campestris vit mélangé à l'E. Rostkoviana et lui est toujours réuni par de nombreux intermédiaires. L’on est obligé de bien choisir les échan- tillons si l’on veut avoir exactement la plante décrite par Jordan. Aucun des exsiccatas que j'ai vus ne l’a publié sans mélange. La petitesse et la brièveté relatives des bractées ne constituent qu’un caractère peu fixe que l’on observe aussi chez le type. M. Perrier de la Bathie l’a constaté, il y a près de quarante ans, dans les lieux sablonneux au-dessus du pont de Navarrin près la Bathie (Savoie), où croît une forme d’E. Rostkoviana à bractées petites et courtes. La longueur des poils glanduleux est variable, elle aussi, dans le cam- pestris. Les échantillons distribués autrefois par Jordan oni les poils glan- duleux brièvement stipités (in herb. Vidal et Lloyd). Ceux des environs de Chambéry et de Tours, près Albertville, qu’il a déterminés ainsi vers la même époque à MM. Songeon et Perrier ont des poils glanduleux tantôt coutrs, tantôt longs et courts mélangés. Enfin l’on en trouve, rarement il est vrai, qui sont presque dépourvus de poils glanduleux. E. Rostkoviana montana (Jord.). E. montana Jord. Pug., p. 132 (1852) sec. specim. origin. in H. Chab.., H. Lloyd, H. R. B., H. Perr., etc. — Boreau FI. Centre, ed. III, p. 493. — Reuter, Cat. Gen., ed. II, p. 168. Grenier Fl. Jur., p. 564. — Wettst. Monogr., p. 194, pl. V, fig. 314-330, pl. IX, fig. 2-4. — E. officinalis f. montana Gris. et Schk. in Linnea XXV, p. 603. Exsiccatas. Billot Fl. G. et G. exs. n° 2723 part. — Soc. Dauph. n° 4990 part. — Magnier Fl. sel. exs. n°s 629, 3820 part. Différe du Rostkoviana par la tige dressée a entrenœuds allongés et bien plus longs que les feuilles, simple ou plus rarement émettant de sa partie supérieure quelques rameaux peu nombreux simples: par les ! Sur cinq échantillons du Mont Hermante conservés dans l’herbier Songeon, quatre ont l’indument classique, le cinquième est presque complètement dépourvu de poils glanduleux. 2 L’herbier Songeon contient plusieurs individus recueillis à Benestad, sur les collines calcaires, par M. Otto Holmberg, qui sont très voisins du campestris, sinon identiques. + XP A (31) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 151 feuilles obtuses et à dents obtuses, par la floraison plus précoce; ses poils glanduleux sont aussi longuement stipités que ceux du Rostkoviana. Fi. d'avril à juin. Hab. les prés humides, les prairies marécageuses, les lieux herbeux du bord des rivières et des ruisseaux dans la plaine el la région montagneuse, s'élève peu dans la région subalpine. Picardie. Aisne : marais de Rouvroy près Saint-Quentin (Martin, pour une partie des échantillons, les autres se rapportent au Rostkoviana. Bretagne. Finistère : Brest (Boreau). — Morbihan : Le Favoinet : (?), Arrondeau, sub E. agrestis Arr. inédit); Loire-Inferieure : Oudon (Gadeceau). Anjou. Maine et Loire : Pruniers (Bouvet). Berry. Indre : entre Eguzon et Crozent (Le Grand). — Cher : Saint- Germain du Puy (Le Grand). Limousin. Corrèze : Ussel (Gonod d’Artemarre). Auvergne. Puy-de-Dôme : monts Dores, sommet du Val de la Cour (Héribaud). Pentes du mont Dore (Echavidre). — Cantal: Ydes (Héri- baud). Lyonnais. Rhône : montagnes du Vivarais (Jordan Pugillus). — Loire : mont Pilat (Jordan). Plemfoy, Saint-Etienne (W.). Savoie. Haute-Savoie : bords du lac d'Annecy (Granet). Marais de la Prairie près d'Annecy (Puget). Avusy près Compesières. Bossy (Chavin). Saxonnet (Ayasse). — Savoie: marais du Bourget (Songeon). Mont Galopaz (A. Chabert). Cléry, Vallée de Tamié. Blay, La Roziere près les Allues, Conflans, Facholaz (Perrier). Dauphiné. Isère : La Motte d’Aveillans (Moutin). Provence. Basses-Alpes : Col de Larche (Derbez). Saint-Rémy (W.). — Alpes maritimes : Saint-Martin d’Entraunes (Reverchon). Languedoc. Tarn : Castres (De Larambergue). Guyenne. Aveyron : Coupiac (Sennen). Gascogne. Hautes-Pyrénées : Gèdre (Bordère). Saugué (Bordère). Foix. Ariège : Becq (Sudre). Roussillon. Pyrénées orientales : Matte malle (W.). AIRE GÉOORAPHIQUE : France, Alpes italiennes, Suisse, Belgique, Alle- magne, Suède, Autriche-Hongrie, Balkans. M. de Wettstein regarde l’E. montana comme une espèce, parce qu'il Ya cultivé au Jardin botanique de Prague pendant deux ans et qu'il a constaté la persistance de ses caractères; mais c’est, à mon avis, une ! M. Gadeceau m'écrit que la localité est probablement le Folgoët. 152 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (32) période trop courte pour que l’on puisse affirmer qu’ils ne seront pas modifiés par une culture plus prolongée et plus variée. L’E. montana paraît êre invariable dans certains pays, les environs d’Albertville ?, Savoie, par exemple, et y constituer une race fixe; dans d’autres, tels que le Berry”, il se relie au Rostkoviana par de nombreux intermédiaires qu'il est difficile de rapporter à l’un plutôt qu’à l’autre. Parmi ces intermédiaires nous citerons : les plantes des marais de Rouvroy près Saint-Quentin (Aisne) publiées par Magnier dans le Flora selecta sous le n° 3820 et par la Société Dauphinoise, 2ne série, sous le n° 17%, et dont quelques-unes on! le port, la tige, les poils glanduleux, les feuilles inférieures et moyennes du montana, mais dont les feuilles supé- rieures, tout en ayant la dent terminale obtuse, ont les dents latérales aiguës ou suhaiguës. Telle est aussi la plante des marais du Bourget, Savoie (Songeon), dont la tige est rameuse tantôt dès la partie inférieure, tantôt dans la partie supérieure seulement, et dont les feuilles infé- rieures et moyennes ont les dents obtuses, les supérieures les dents acutiuscules : telle encore la plante des marais de Blay, Savoie (Perrier) déterminée par Jordan. L’E, montana de ce savant botaniste n’avait pas une acception aussi restreinte que celle qui lui est attribuée par Wettsiein. Celui-ci ne reconnaît comme appartenant au montana que les individus à tige simple ou plus rarement rameuse dans la partie supé- rieure; Jordan dit : « caule erecto flexuoso parce ramoso ». Car ce n’est que bien après lui que l’on a distingué les Euphraises précoces des tardives, par la tige rameuse supérieurement et par les feuilles à dents obtuses. Une autre plante, qui paraît être le montana des lieux secs, a été recueillie en juillet par M. Songeon dans les prés secs au Pas de la Fosse près Chambéry, Savoie, vers 900 mètres d'altitude. Sa tige, haute de 8-10 cm. et dépourvue de poils glanduleux, est le plus souvent rameuse vers le milieu ou au-dessus; les feuilles petites, obtuses et à dents obtuses, bien plus courtes que les entrenœuds, ne présentent que vers leur base de rares poils glanduleux brièvement ou longuement stipités :; les bractées courtes sont ainsi que les calices couvertes de poils glan- duleux, les uns longs les autres courts; l’épi est court. Cette plante a donc les feuilles du montana et la glandulosité du campestris. 1 Localités citées de M. Perrier de la Bâthie. 2 Localités citées de M. Le Grand. (A suivre.) 155 RECHERCHES Neckera Menziesu Hook. et turgida JUR. PAR Ch. MEYLAN Lorsque, il y a quelques années, je découvris ici des fruits du Neckera turgida, je dus renoncer, par suite du manque de matériaux de compa- raison. à l’idée de rechercher les affinités et les différences exactes entre cette espèce et le N. Menziesii. Aujourd’hui, mieux outille, j'ai pu donner suite à mon désir, et dans le travail suivant, j’exposerai les résul- tats auxquels je suis arrivé en comparant : 1° de nombreux exemplaires stériles des deux espèces, provenant pour le N. turgida : du Jura, du Rhoen, du Grand Duché de Bade, du Valais, de l’île de Crête; pour le N. Menziesü : des Montagnes Rocheuses, de l’Oré- gon, de Vancouver et de Virginie. 20 les exemplaires fertiles du N. turgida de mon herbier, avec des dits du N. Menziesu récoltés par Bolander. Je donnerai premièrement la diagnose d’un exemplaire typique et fertile du N. turgida. Touffes denses ou lâches, tiges de 3 à 12 cm., nombre des rameaux pro- portionnel à la longueur de la tige, rameaux flagelliformes principalement au bord des touffes. Couleur des touffes vert foncé ou brun suivant le degré de sécheresse et la quantité de lumière, l’intérieur étant jaune ocre. Feuilles arrondies au sommet ou apiculées, denticulées sur le contour de la moitié supérieure; nervure atteignant les ?/s ou les */ de la lon- gueur totale, simpie ou bifurquée à l'extrémité. Cellules du sommet rhomboidales, un peu plus longues que larges, de 14 sur 20 y à 18 sur 24 p, quelques-unes ayant leurs dimensions égales. A mesure qu’on s'approche du '/ı inférieur de la feuille, elles deviennent de plus en plus longues. excepté les marginales qui ressemblent à celles du sommet; les 15% BULLETIN DE L’HERBIERBOISSIER (2 SER.). (2) basilaires internes sont plus larges el les externes hexagonales. car- rées ou brièvement rectangulaires. Fleurs femelles naissant à la face inférieure des liges comme chez N. pennata; feuilles périchétiales très longues et insensiblement rétrécies. dentées dans la partie supérieure, avec une nervure alteignant presque le sommet, et des cellules très allongées, celles du sommet étant 6 à 10 fois plus longues que larges: archégones avec un col très long; paraphyses également très allongées, le tout formant une-pointe verte atteignant de 4 à 8 mm. Capsule ovale ou presque cylindrique, de longueur variable, incluse et complètement cachée dans les feuilles périchétiales ou attei- gnant le sommet de ces dernières et même parfois le dépassant, le sela étant donc fort variable comme longueur: coiffe descendant un peu au dessous de la base de l’opercule, lequel est obliquement rostré. Dents du peristome externe rapidement rétrécies au-dessus de la base et diminuant ensuite insensiblement jusqn’a l'extrémité: articles dorsaux inférieurs très nettement stries transversalement, ceux du milleu étant très légèment papilleux ou striés; articles ventraux fortement bombés. Membrane du périsiome interne atteignant 15 à 18 y, cils nuls; lanières avec des ouvertures assez rapprochées, lisses ou, ici et là, très légèrement papilleuses, atteignant le sommet des dents ou les dépassant. Spores de 18 à 25 y. grossièrement verruqueuses. Examinons maintenant les variations que subit le N. turgida. Dans les stations très sèches et bien éclairées la plante se rabougrit et prend une teinte brune, les tiges n’ont que 3 à 5 cm, ne sont divisées qu’à la base, et les rameaux deviennent plus épais, parfois presque julacés. Le système cellulaire est très variable comme je vais le faire voir. Ex. du Jura. — Les cellules du sommet de la feuille le plus souvent identique aux correspondantes du N. Menziesü, varient de 12 sur 18 y à 20 sur 25 y le nombre des cellules ayant de 12 sur 12 w à 20 sur 20 m étant très variable. Ex. du Rhoen. — Système cellulaire identique à celui du N. Menziesü, les cellules étant en moyenne plus petites dans certaines feuilles. Ex. de Hollenthal (Baden). Comme le précédent. Ex. du Valais. Cellules du sommet de la feuille plus allongées, 2 à 3 fois plus longues que larges, pas de carrées, parois plus fortement et plus sou- vent étranglées; varie également en se rapprochant du type. Ex: de Crête. Identique au précédent. Si nous comparons maintenant aux différentes formes du N. turgida celles du N. Menziesii, nous avons deux séries parallèles et identiques, (3) ©. MEYLAN. NECKERA MENZIESI HOOK. ET TURGIDA JUR. 155 soumises aux mêmes variations, {ant au point de vue de l'aspect général qu'à celui du système cellulaire. Limpricht indique comme caractère diffé- rentiel, que les cellules du sommet de la feuille chez N. Menziesii sont beau- coup plus étroites soit 2 à 3 ‘/2 fois plus longues que larges. Dans tous les exemplaires que j'ai éxaminés ces cellules sont en général 1 '/s fois plus longues que larges avec d’autres beaucoup moins nombreuses dont les dimensions sont égales. Comme je ne puis mettre en doute la valeur des observations de Limpricht, j'en conclus que ces cellules sont très varia- bles, et que les exemplaires de Crête et du valais sont pour le N. turgida les termes correspondants à celui ou à ceux que Limpricht a vus dans la série du N. Menziesü. Chez les deux espèces, la nervure est variable. plus ou moins longue et large, restant simple ou se bifurquant. C’est dans l’exemplaire de Crête qu’elle varie le plus. Il reste maintenant à comparer les exemplaires fertiles du N. Menziesi à ceux du N. turgida. Les feuilles périchétiales sont identiques dans les deux espèces; les capsules sont de part et d’autre généralement incluses, avec un seta très variable chez N. turgida. La capsule du N. Menziesü est plus eylindrique et m’a paru un peu plus longue que celle du N. turgidu. mais il est probable qu’avec de nombreux exemplaires au même état de développement, ces légères différences disparaitraient ou s’atténueraient. Nous arrivons à la partie essentielle soit le péristome. PERISTOME EXTERNE. Les dents sont un peu plus larges à la base et plus rapidement rétrécies chez N. Menziesü; les articles dorsaux inférieurs sont un peu plus fortement striés ; les moyens sont presque lisses dans les deux espèces, et ce n’est qu'avec un fort grossissement, et la lumière oblique, que l’on peut apercevoir ici et là, chez l’une et chez l’autre espèce, soit des papilles soit des stries transversales ou longitudinales. PERISTOME INTERNE. Identique comme forme dans les deux espèces: lanières un peu plus longues chez N. Menziesii, lisses. ou paraissant très légèrement papilleuses par places, sous un fort grossissement; cils nuls ou seulements quelques pointes très courtes et obtuses, formant comme des rudiments de cils. SPORES. Egales comme grosseur, un peu plus fortement verruqueuses chez N. turgida. Si nous résumons maintenanl le tout. nous aurons: Appareil vegetatif identique. Système cellulaire indentique et soumis aux memes variations. Feuilles périchétiales semblables en tous points. Capsule paraissant plus longue et plus cylindrique chez N. Menziesü, le sela étant variable comme longueur, surtout chez N. turgida. 156 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SER.). (4) Dents du peristome externe plus insensiblement rétrécies chez N. tur- gida; articles dorsaux inférieurs un peu plus fortement striés chez N. Menziesi. Périsione interne identique comme forme générale, les lanières étant un peu plus longues chez N. Menziesü, lisses ou presque lisses dans les deux espèces. Spores un peu plus fortement verruqueuses chez la plante d'Amérique. . Ces caractères différentiels sont-ils maintenant suffisants pour séparer ces deux plantes? Pour mon compte personnel, je suis certain que ces deux Neckera ne sont que des formes d’une seule et même espèce, d'autant plus que les différences, peu importanies d’ailleurs, résidant dans l’appa- reil de fructification, s’effaceraient sûrement au lieu d'augmenter s’il étail possible d'examiner de nombreuses capsules et par conséquent de nombreux péristomes. Quand au nom de N. Méditerranea Phil. je le considère avec Boulay et Husno! comme simple synonyme de N. turgida Jur., la longueur du seta ne pouvant plus être invoquée comme caractère distinctif, et le péristome mutilé par la vetuste, des capsules trouvée par Philibert, ne pouvant ser- vir de terme de comparaison. Le système végétatif est d’ailleurs iden- tique chez les deux plantes. Le N. Jurassica Amann n’est qu'une curieuse forme alpine du N. iur- gida produite par trois causes : une station singulière, une grande séche- resse et l'altitude. 3 La Chaux (Ste-Croix), le 15 novembre 1901. Lophozia. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 157 suberecto et dein leniter canaliculata, apice ad '/s trifida, lacıniis anguste triangulatis acuminatis acutis, margine angusie recurvis, concavis vel planis, subæquimagnis vel anlıco majore, sinubus obtusis, arcte recurvis. Cellulæ apicales 17 y, reliquæ 17 X 25 p, trigonis parvis. Cuticula Iævis. Amphig. nulla. Gonidia oblonga uni- vel bicellularia in foliorum apice terminalium valde aberrantium, arcte appressorum et truncatorum, exacte ut in Lophozia gracili sed majora, in caule elongato et robustiore. Hab. Japonia, Hakusan (Faurie). Die Pflanze gehört zur Barbata Gruppe und ist von allen verwandten dadurch ausgezeichnet, dass der lobulus folii anticus der grössere ist, während, bei allen sonstigen hierher gehörigen Pflanzen, entweder der hintere lobus der grössere, jedenfalls aber immer der lobus anticus kleiner ist. Die Gonidien führenden Aeste sind drehrund beblättert, ganz wie bei Jungermannia attenuata (Lophozia gracilis). 39. L. barbata (Schmidel) Dum. Rec. d’obs.. p. 17. Syn. : Jungermannia barbata Schmidel. Diss. de Jungermannia, 1760, p. 20. Jungermannia barbata var. Schreberi Nees. Hep. Eur., p. 189. Dioica. magna vel maxima, robusta, viridis vel flavo-virens, laxe cæs- pilosa, sæpe supra muscos expansa. Caulis ad 6 cm. longus, validus, fuscus, parum longeque ramosus, radicellis densis brevibus repens, varie curvalus, sub flore innovatus. Folia caulina vix imbricata, sepe remotius- cula, valde oblique inserta, distiche explanata, apice ipso conferta recli- nata, subplana, subquadrata vel apice laliora, normaliter quadriloba (2-5 loba) lobis brevibus ovato-triangulatis, acutis, sinubus undulatis; lobi omnino apicales, margines folii laterales integerrimi stricii. Cellulæ 27 y, basales 18 X 36 u, trigonis magnis. Cuticula lævis. Amphig. cau- lina nulla vel minuta setiformia. Folia floralia plurijuga, caulinis similia, versus perianthium sensim profundius divisa lobisque magis acuminatis. marginibus posticis lacinulis longis armatis. Amphig. floralia maxima plurifida et maxime dissecta, lacinlis setaceis circinatis vel varie tortis. Perianthia ovalia, superne plicata, ore minute denticulato vel setuloso. Capsula in pedicello longiore subglobosa, brunnea. Sporæ brunneæ dense verrucosæ. Andrecia anguste spicata, bracteis ventricosis superne squar- rosis. antice paucidentalis. Antheridia 2-5. ovalia, breviter pedicellata. Gonidia flavo-rufa, 3-6 angulata stellæformia. Hab. Europa. Amer. sept. Canada (Macoun), Sibiria (Arnell). 40. L. Lyoni (Tayl.) St. Syn. : Jungermannia Lyon Tayl. Bot. Soc. Ed. T, p. 116. 149 158 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SER.). Lophozia. Syn. : Jungermannia quinquedentata Thed. Musci suec. exs. 144. Jungermannia barbaia var. 5 dentata Nees Hep. Eur. II, p. 157. Dioica. magna, viridis vel flavo-virens, laxe depresso cæspilans vel late expansa. Caulis ad 5 cm. longus, parum ramosus, fuscus, dense radicu- losus. Folia caulina conferta oblique — antice subtransverse — inserta distiche patula. parum concava, undulata vel suberispata. asymmelrica, trilobata. lobo postico omnium maximo, margine ventrali late rotundato; lobi antici minores, breves, late triangulali, omnes apiculati, vix incurvi sinubus acutis obtusisque. Cellulæ 18 y, basales duplo longiores, irigonis magnis. Cuticula lævis. Amph. caulina nulla. Folia floralia bijuga, trans- verse inserta, caulinis Sæpe minora vel æquimagna, erecto appressa, superne palula, suprema æqualiter 3-4 loba, lobis acuminatis repandis vel paucidentatis e sinubus inflato-plicatis. Amphig. flor. folio supremo alte coalitum et brevius bifidum. Perianthia longe exserta, oblonga, obtuse pluriplicata, ore parvo contracto, breviter lobulato setuloso. Cap- sula globosa, longe pedicellata, rufo-brunnea. Spore 13 y, brunneæ, asperæ. Elaieres valde attenuati, spiris duplicatis laxe tortis. Andrecia longe spicata, bracteis caulinis similia, minora, saccata. superne squarrose patula, lobo tertio antico inflato. Antheridia 2-3, breviler stipitata. Gonidia flava vel brunneola, rotundata. Hab. Europa, Caucasus (Brotherus), Grenland (Dusen), Baffinsland, Seseralik (D' Boas). Canada (Macoun), Alaska, Sibiria (Arnell). Da die Blätter der Pflanze niemals fünfzähnig sind, so ist der Name des Thedenius zu cassiren, der jedenfalls mehrere Arten verwechselt haben wird. 41. L. Ilycopodioides (Wallr.) St. Syn. : Jungermannia lycopodioides Wallr. Comp. Fl. germ. Il, p. 76. Dioica, magna et robusla, viridis vel brunnescens, dense depresso cæspitosa. Caulis ad % cm. longus, viridis, strictus et validus, parum ramosus, sub flore innovatus, breviter denseque radicellosus. Folia con- ferta, oblique inserta (antice subtransversa) distiche explanata, antice cauli late incurrentia et optime alternantia, concava in plano subrotunda, basi poslica longe et pauciciliata, basi antica auriculatim ampliala et lobo parvo quinto interdum armata, e sinubus radialiter plicata, quadrilobata, sinubus levissimis, lobis subæquimagnis, latis et obtusis. quarum tres apicales, quartus lamen anticus, omnibus optime apiculatis. Cellule 25 I, basales 27 X 5% u, trigonis magnis, basi minoribus; cuticula laevis. Amphig. caulina magna, profunde bifida, longe lacerato-fimbriata. Folia floralia transverse inserla. perianthio appressa, caulinis similia, profun- 150 Lophozia. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 159 dius incisa, lobis 4-5 magis acutis. Amph. flor. caulinis similia, majora et magis ciliata. Perianthia longe exserta, ovala vel clavala, 7-9 plicata, obtusa, ore lobulato setuloso. Capsula subglobosa fusco-brunnea, longe pedicellala. Sporæ asperæ 14 y. Elateres 150 y, brunneæ. Andrecia den- sifolia, ventricosa, profunde quadriloba, lobis incurvis. Antheridia 4-9, longe pedicellata. Hab. Europa. Caucasus (Brotherus), Amer. urctica, Baffinsland (Dr. Boas), Amer. sept. britann. (Drummond), Labrador (Dr. Ahles), Grenland (Dr. Vanhôffen), Canada (Macoun). Sibiria (Arnell). 12. L. setosa (Mitt.) St. Syn. : Jungermannia setosa Mitt. Linn. Soc. V, p. 92. Dioica, major, valida, fusco-brunnea. Caulis ad 2 cm. longus, parum ramosus, ramis lenuibus parvifoliis, latissimus, fuscus, carnosus tamen et fragilis, valde applanatus (in seclione longe elliplicus). Folia caulina con- ferta, oblique inserta. plano-disticha, antice haud decurrentia, basi pos- tica el antica rolundata, ceterum ambitu subrotunda vel magis lata quam longa, ad medium quadriloba, sinubus angustis obtusis, arcte angusteque recurvis, spinosis, Jobis æquilongis ceterum inæqualibus, mediis late ovatis latioribus, reliquis anguste triangulatis, omnibus regulariter remo- teque spinosis, spinis longis, validis, sat regulariter et sæpe pinnatim distributis. Cellulæ 27 y. basi duplo longiores, trigonis majuseulis; cuti- vula leevis. Folia floralia conferta, majora. intima subtransverse inserta, laxe amplectentia, caulinis simillima, Amphig. flor. maximum, folio proximo coalilum, profunde bilobum, sinu lobisque ut in folio. Perianthia terminalia, haud innovala, pyriformia, fusco-brunnea et validissima, ore late aperto, truncato, grosse spinoso vel duplicatim spinoso. Hab. Himalaya, Sikkim (Hooker). 43. L. Hatcheri (Evans) St. Syn. : Jungermannia Haicheri Evans. Torrey Bot. Cl. XXV, p. 417. Jungermannia barbata var. Flerkü G. in Leberm. Süd-Geor- giens, p. 490. Sterilis, major, fragilis, viridis vel flavo-brunnea. Caulis ad 2 cm. longus, parum ramosus, crassus, viridis, dense breviterque radiculosus. Folia caulina conferta, oblique inserta, suberecta, valde concava, in plano subrotunda vel latiora quam longa, basi postica longe pauciciliata, nor- maliter ad '/s inciso quadriloba (sæpe trilobata), sinubus rectis obtusis, lobis valde inæqualibus, medianis late triangulatis abrupte acuminatis, reliquis minoribus antico spiniformi; folia ceterum e sinubus plicata lobisque plus minus incurvis crispata. Cellulæ apicales 17 y, medio 25 u, 151 160 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). Lophozia. basi 25 X 3% y, trigonis magnis aculis. Cuticula lævis. Amphigastria caulina magna, usque ad basin fere bifida, laciniis setaceis, plus minus piliferis. Gonidia rufo-brunnea, angulala. Hab. Insula Georgia merid. (Deutsche Polar Exped. leg. Dr. Will), Pata- gonia (Hatcher), Terra antarctica. Canal de la « Belgica » (Voy. de la Beigica, leg. Dr. Racovitza). Die Pflanze steht der Lophozia Fleerkei in jeder Beziehung sehr nahe; leider fehlt an allen Exemplaren das Perianth; die Pflanze scheint sich nur vegetaliv zu vermehren, da sie wiederholt und reichlich gesammelt worden ist. 44. L. Floerkei (W. et M.) St. Syn. : Jungermannia Fleerkei W. et M. Taschenb.. p. 410. Jungermannia Naumannii Nees. Hep. Eur. II, p. 170. Jungermannia barbata var. Flærkei Nees. I. c., p. 168. Dioica, mediocris, brunnea dense et sæpe spongiose cæspitosa vel muscis consociata. Gaulis validus, breviter radicellosus. parum ramosus, ad 20 mm. longus, sub flore innovatus. Folia conferta. oblique inserta. antice subtransversa, celerum adscendentia, concava. in plano quadrato- rotunda, apice sæpe latiora, basi postica pauciciliata, apice tri- vel qua- driloba, lobis ovatis. obtusis vel aculis vel apiculatis. arcte incurvis. æquimagnis vel antico minore. Cellulæ 18 y, basales duplo longiores, trigonis magnis. Amphigastria caulina magna, profunde bifida. plus minus longe ciliata. Folia floralia plurijuga, subtransverse inserla, semi- ampleetentia, appressa, 4-7-fida, undulata vel erispatula, inferne pluricari- nala, laciniis ovalo-acuminatis inæqualibus. Amphig. florale caulinis simile, majus et magis laceratum. Perianthia longe exserta, oblonga, pro- funde plicata, ore contracto setuloso. Capsula in pedicello longiusculo subglobosa, brunnea. Sporæ et elateres concolores. Andrecia spicata. bracteis 5-7 jugis foliiis caulinis simillimis. Antheridia 2-3. Gonidia rufo- brunnea, angulata. Hab. Europa in montosis editioribus. Sibiria (Arnell). Caucasus (Bro- therus), Acores (Simroth in Pico de Garväo), Grenland (Spindler, Dusén), Amer. sept. Washington Terr. (Röll). Canada (Macoun). Alaska. 45. L. incisa (Schrad.) Dum. Rec. d’obs.. p. 17. Syn. : Jungermannia incisa Schrader. Diar. bot. I. p. 67 Jungermannia viridissima Nees. Hep. Eur. Il, p. 134. Jungermannia grandiretis Lindb. Meddel. F. Fl. fenn. IX, p. 158. Dioica. minor, fragilissima, intense viridis, gregaria, in ligno putrido vel supra muscos sæpe late expansa. Caulis ad 10 mm. longus, pro 152 Lophozia. FRANZ STEPHANI. SEPCIES HEPATICARUM. 161 planta crassus, depressus, viridis, radicellis pallidis arcte repens, parum ramosus, sub flore innovatus. Folia caulina conferta, prærupte inserla, suberecta, antice vix decurrentia, in plano quadrato-rotundata vel laliora quam Jonga, ad '/s quadri- vel quinqueloba, lobis inæqualibus (anticis minoribus) triangulatis et spina magna terminali armalis, ob margines recurvos canalieulatis, sinubus angustis, ceterum undulata vel e sinu loborum plicata et grosse remoteque exciso-spinosa. Cellulæ 27 y. basales 27 X 54 y, exincrassatæ maxime chlorophylliferæ, cuticula lævi. Folia floralia caulinis simillima, majora et profundius crispato-lobata. Amphig. florale vulgo nullum. Perianthia juvenilia viridia adulta subhyalina. erecta, grosse breviterque cylindrica, superne obtuse pauciplicata, obtusa, ore parvo setuloso, setulis plano conniventibus. Capsula in pedicello bre- viusculo subglobosa, rufo-brunnea. Sporæ 13 y. Elateres laxe bispiri con- colores. Andrecia in planta graciliore terminalia, bracteis ventricosis Lri- lobatis, lobis aculis incurvis. Antheridia solitaria. maxima, globosa. bre- viter pedicellata. Gonidia parva, flava, varie angulata. Hab. Europa. Amec. sept. New Foundland. Miquelon (Langlade), Alaska pluribus locis. Caucasus (Brotherus, Levier), Sibiria (Arnell), Canada (Macoun). 16. L. Novæ-Cæsareæ (Evans) St. Syn. : Jungermannia Novæ-Cæsareæ Evans. Torrey Bot. Cl. XX, p. 308. Dioica, mediocris carnosa et fragillima, pallide-virens, hic illie roseo picta, laxe cæspitosa, paludicola. Caulis ad 10 mm. longus pauciramosus. tenuis, in planta feminea crassus, viridis fragillimus. radicellis longis pallidis repens, superne longe procumbeus. Folia tenerrima, caulina remotiuscula, distiche patula. oblique breviterque inserta, ambitu late obovala, antice vix decurrentia, ad medium inciso-biloba, sinu recto acuto vel obtuso, lobis triangulatis divergentibus cuspidatis, antico sæpe duplo angustiore. basi pro more spina brevi patente armato. Cellulæ api- cales 36 y, medio 36 X 54 y, basi 45 X 72 y. trigonis nullis. Amphig. caulina nulla; folia caulina in planta feminea multo majora, conferta. minus oblique inserta, profunde triloba, lobis ovatis aculis medio majore, antico sæpe lacinia quarta basali aucto, amphigastria in caule femineo lanceolata vel ovato-lanceolata, liberauvel folio adjacente coalita. Folia flo- ralia suberecta. maxima, irregulariter 3 vel quadriloba, lobis anlicis semper angustis subligulatis, acutis vel truncatis, posticis ovalis aculis, sinubus ubique angustis profundis obtusis. Amphigastr. flor. suüpremum ad ?/s bilobum, lobis oblongis acutis vel apiculatis, folio supremo coalitum vel utroque folio alte connatum. Perianthia terminalia, ramulo capillaceo 153 162 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). Lophozia. innovata, longe exserta, viridia et fragillima, oblongo-cylindrica, superne obtuse 5 plicata, obtusa, ore breviter lobulato, lobis spinulosis contractis vel incurvis. Capsula parva ovalis. Spore 14 p., rufo-brunneæ, muricu- late. Elateres ad 100 y. Andrecia mediana, sæpe purpurea hracteis 5 jugis confertis, transverse inserlis, oblique patulis conduplicatim con- cavis, apice bilobis. Antheridia magna geminala, breviter pedicellata. Hab. Amer. sept. New Jersey. Connecticut (Evans). Die Pflanze ist sehr etiolirt und befindet sich in ganz abnormen Zustande; sie steht der L. incisa sehr nahe. 47. L. recurvifolia (Nees) St. Syn. : Jungermannia recurvifolia Nees Hep. Javan., p. 32. Anastrophyllum recurvifolium St. Hedwigia, 1895, p. 140. Anastrophyllum sundaicum Schffn. Acad. Vindob. 1898, p. 202. Dioica, minor, flavescens, rigida, terricola. Caulis e caudice repente ramoso et rigido ortus, simplex subarhizus et procumbens, e facie postica flagella nuda emittens, superne paucis radicellis pallidis repens, sub flore innovalus, ramis ex axilla foliorum nascentibus rarissimis. Folia caulina inferiora remotiuscula, oblique inserta, plano disticha vel squarrose recurva, late ovata, interdum quadrato-rotundata, basi angustata, apice leniter excisa vel fere truncata, lobis vel angulis breviter acuminatis vel apiculatis; folia superiora ad !/s biloba, sinu lunato, lobis triangulatis, longe acuminalis, mæqualibus (postico latissimo, antico grosse spiniformi inflexo) varie obtuseque spinosis et denlatis, interdum regulariter sub- pinnatim armatis, spinis inferioribus semper longioribus. Cellulæ 27 u, trigonis magnis nodulosis, basi parum longiores et minus valide incras- sale. Folia floralia caulinis simillima, transverse inserta, laxe amplec- tentia, sæpe caulinis minora, trilobata, lobis pinnatim spinosis, medio majore. Amph. florale majusculum, subquadratum, irregulariter spinosum, hinc coalitum. Per. adulta clavata, eplicata, ore amplo vel contracto bre- viter lobato, lobis longe irregulariterque setaceis. Capsula parva, ovalis in pedicello breviusculo tenui. Hab. Java (Blume, Paterson, Schiffner). 48. Lophozia? sumatrana Schffn. Acad. Vindob. Vol. LAXVII, p. 203. Sterilis, major, carnosa, fragillima, pallide viridis, ut videtur laxe cæs- pitosa. Caulis ad 2 cm. longus, e caudice repente rhizifero ortus, postice ramosus, erectus, subcarnosus, pallidus, sepe fere arhizus. Folia caulina conferta, lata basi oblique inserta, erecto-patentia, subplana, antice decur- rentia,in plano subquadrata, ad '/» biloba, sinu lunato, lobis acute trian- 154 6 Lophozia. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 163 gulatis, postico majore, optime apiculatis marginibus undulato repandis, postico sæpe repando-dentato. Cellulæ magnæ, subquadratæ, 32 X 36 u, parietibus æqualiter incrassalis, trigonis nullis. Amphig. nulla. Hab. Sumatra, in monte Merapi (Schffn.). Die Pflanze erinnert sehr an einen Tylimanthus. Wozu werden solche sterile Exemplare beschrieben? es ist ein unnützer Ballast. 49. ? L. jamaicensis (Nees) Syn. Hepat., p. 105. « Pallida. Caulis innovalionibus divisus, procumbens. Folia remotius- cula, semiverlicalia, patenti-recurva, ovalo-subquadrata, emarginalo- bifida, sinu pro’undo obtuso, laciniis acutis divergentibus mæqualibus, lobo postico ovato, antico triangulari-lanceolato, in foliis superioribus utraque lacinia ovata, anlica parum minore. Cellulæ papuloso-promi- nulæ. » Hab. Jamaica. Die Pflanze fehlt in in Herb. Nees;,ob sie hierhergehört ist ganz frag- lich : die Beschreibung passt eher auf ein Anasirophyllum, wo aber papu- lose Zellen bisher nicht beobachtet wurden. 50. ?L. Wattiana (Austin) Torrey Bull. IN, p. 11. Caulis ad 8 mm. longus, fragilis, subflexuosus, validus, dense radicu- losus. Folia suberecta vel parum divergenti-patula, subovata, concava. emarginato-biloba, lobo postico acuto, antico interdum obtuso, incurvo, sinu lunato vel angulato. Amphig. subulata, margine interdum ciliata, apice incurva. Folia flor. caulinis parum majora, undulata, minus pro- funde biloba. Perianthia terminalia, parva inflata, lageniformi-ovata, apice contracta. ore expallescente ciliato. Hab. Canada (Macoun). Die Pflanze scheint ganz verloren gegangen zu sein. 1. L. Wagneri Svesch. J. de Bot. 1898, p. 61. Parva, quam Z. bicrenata minor, aurantiaca. Caulis repens, simplex. 2-5 mm. longus, rigidus. Folia imbricata, semiverlicalia vel recurva, biloba, sinu acuto. Folia involucralia 2 vel 3, lobis aculis denticulatis, magis longis quam latis. Perianthia purpurea, ovalia, parum plicata, ore denticulato. Hab. Russia meridion. (Sveschnikow). Wie ist der Blüthenstand der Pflanze, wie die Form des ausgebreiteten ‚Blattes? sind die Blätter hohl oder gekielt, wie gross sind die Zellen und wie ist die Eckenverdickung derselben, die Spitze der Blattlappen ? u. s. w. Es fehlt Alles, um die Pflanze zu erkennen und zu vergleichen. 155 164 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2€ SÉR.). Sphenolobus. SPHENOLOBUS (Lindb.). Muse. scand., p. 7. Plantæ foliifere parvæ vel spectabiles, Lophoziis simillimæ, bene dis- inet lamen insertione foliorum transversa, foliis itaque semiamplexicau- libus, bası breviter vaginantibus, plus minus conduplicatim concavis. ww RQ + so nı an VG Sphenolobus. . Sphenolobus subinflatus (Spruce). . Sphenolobus ochrophyllus (Taylor). . Sphenolobus minutus (Crantz). . Sphenolobus argentinus St. . Sphenolobus Hellerianus (Nees). . Sphenolobus intricatus (L. et G.). . Sphenolobus japonicus St. . Sphenolobus saxicolus (Schrader). . Sphenolobus Kunzeanus (Hüben). . Sphenolobus Vahlianus (Nees). . Sphenolobus leucorhizus (Mitten). . Sphenolobus scabrellus (Mass.). . Sphenolobus Pearsoni (Spruce). . Sphenolobus perigonialis (Taylor). . Sphenolobus Pearcei St. . Sphenolobus Michauxii (Weber). . Sphenolobus grœnlandicus (Nees). . Sphenolobus laceratus St. . Sphenolobus incompletus (G.). 20. Sphenolobus Dusenii St. . Sphenolobus achrous (Spruce). . Sphenolobus ciliatus St. . Sphenolobus trilobatus St. . Sphenolobus scitulus (Taylor). . Sphenolobus quadrilobus (Lindb.). ). Sphenolobus politus (Nees). . Sphenolobus medelpadicus (Arnell). . Sphnolobus exsectus (Schmidel). . Sphenolobus exsectæformis (Breidler). 156 Sphenolobus. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 165 1. S. subinflatus. (Spruce) St. Syn : Jungermannia subinflata Spruce. Edinb. Bot. Soc. 1885, p. 513. Dioica parva, flavo-viridis, superne rufescens, dense, lateque cæspitans. Caulis ad 15 mm. longus e caudice repente erectus, stoloniferus, parum ramosus. Folia caulina transverse inserta, squarrose patula, inferne remo- tiuscula, superne magis conferta, conduplicatim concava, ambitu ovato- rotunda, ad '/ı inciso-biloba, sinu recto obluso, lobis triangulatis acutis vel obtusis, antico sæpe minore. Cellulæ 18 y, basales 28 X 47, trigonis magnis, versus basin minoribus. Amphig. nulla. Folia flor. caulinis majora, erecto-amplectentia, vulgo biloba, rarius triloba. Amph. florale parvum, ovale, folio proximo alte coalitum. Perianthia longe exserla, obiongo-cylindrica, superne obtuse 5-8 plicata, ore constricto dentalo- ciliato. Capsula oblonga. Andrecia in caule mediana, bracteis plurijugis quam folia caulina minoribus confertis. Hab. Andes quitenses (Spruce) 2500 ın. 2. S. ochrophyllus (Taylor) St. Syn. : Jungermannia ochrophylla Taylor J. of. Bot. 1844, p. 368. Gymnomitrium ochrophyllum T. et H. Syn. Hep., p. 617. Sterilis minor, gracilis, pallide virens, laxe cæspitosa. Caulis ad 45 mm. longus, e caudice repente ortus, procumbens, pauciramosus ex axilla interna foliorum, postice longe stoloniferus, tenuissimus pallidus, superne sensim incrassatus, subteres grosse verrucosus, e bası foliorum radicans. Folia caulina remota transverse inserta, oblique vel fere squar- rose patula, conduplicatim concava, breviter (ad '/ı) biloba, in plano late oblique ovata i. e margine postico magis arcuato, lobis inæqualibus, postico multo latiore acuto incurvo, antico duplo angustiore sæpe obtuso. Cellulæ apice 18 y, medio 27 y basi 27 X 37 y, trigonis magnis, apice trabeculatim confluentibus, cuticula verrueis magnis hyalinis grosse aspera. Amphig. brevissima, appressa, 5-6 cellulas lata. triangulata vel truncata. Hab. Lord Aucklands Islands (Hooker). 3. S. minutus (Crantz), St. Syn. : Jungermannia minuta Crantz ex Dickson. PI. erypt II. p. 13. Jungermannia rigida Lindb. Musci scand., p. 8. Jungermannia saccatula Lindb. Soc. F. Fl. fenn. 1885. Jungermannia subdichotoma Lindb. ibidem. Dioica, parva sed longa et gracilis, rigida, rufo-brunnea, dense cæspi- tosa, vulgo museis consociata. Caulis ad 2 cm. longus, plus minus ramosus (planta J sæpe fasciculatim ramosa), parum radicellosus nisi basi repente. BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, NO 2, 31 janvier 1902. 12 166 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2We SÉR.). Sphenolobus. Folia parva valde regulariter approximala et æquimagna, transverse inserta, conduplicatim concava, e basi breviter vaginante recurva, oblique patula ad anticum vergentia, normaliter ad '/s biloba, sinu acuto vel obtuso, lobis late triangulatis acutis vel apiculatis, subæqualibus vel antico minore. Cellulæ apice 18 y, medio 18 X 27 y, basi 18 X 36 y, parietibus subæqualiter incrassatis, trigonis dein parum conspicuis. Cuti- cula lævis. Amphig. nulla. Folia floralia recurvo-patula, paucijuga, cau- linis mullo majora, intima breviter acuteque incisa lobis late ovatis abrupte acuminatis integerrimis. Amphig. florale magnum, foliis suis utrinque alte coalitum similiter bilobum. Perianthia pro planta maxima, omnino exserta, optime cylindrica, sub ore pauciplicata, ipso ore breviter lobulato, lobulis setulosis incurvis. Capsula parva, ovalis, brunnea, in pedicello longiusculo. Spores et Elaiere brunneæ. Andrecia longe spicata, bracteis ad 12 jugis, confertis, foliis simillimis, magis tantum inflatis et basi antica s@pe spina valida armatis. Antheridia solitaria magna ovalia breviter stipitata. Gonidia brunnea angulata. Hab. Europa. Am. septentr. Sibiria (Arnell), Alaska. Greenland (Vahl), Spitsbergen (Vahl). 4. S. argentinus St. n. sp. Dioica. mediocris, brunnea. flaccida, dense intricata. Caulis e caudice ramoso el longissimo ortus, ad 10 mm. longus, simplex sub flore tantum innovatus, fere arhizus longeque procumbens, pro planta validus brun- neus, a dorso compressus, in sectione late ellipticus. Folia inferiora remo- tiuscula, superne imbricata, subtransverse inserta, oblique patula, ad anticum nutantia, adulta concava, juniora conduplicata, in plano quadrato- rotundata, ad '/: biloba, sinu lunato lobis obtusis vel rotundatis incurvis, antico duplo minore. Cellulæ 18 y æquimagnæ, medio basique hic illie longiores, trigonis magnis, basi minoribus. Amphig. nulla. Foiia floralia bijuga, caulinis multo majora, ceterum simillima, erecto-amplectentia. Ampl. florale nullum. Perianthia obovata, vix emersa, superne obtuse > plicata, apice truncato-rotundata, ore constricto plurilobato, lobi cellulis digitiformibus irregulariter crenati, hic illic setulosi. Hab. Argentina (Lorentz). 5. S. Hellerianus (Nees) St. | Syn. : Jungermannia Helleriana Nees Hep. Eur. I, p. 262. Jungermannia verruculosa Lindb. Musci scand., p. 8. Cephalozia Helleri Lindb. Soc. F. Fl. fenn. 1887, p. 65. Jungermannia compacta Lindb. I. c., p. 8. ; Dioica, parva, flavo-viridis vel brunneola, dense humiliter cæspilosa. 158 Sphenolobus. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 167 Caulis ad 5 mm. longus, superne sæpe fasciculatim ramosus, ramis ex axilla foliorum ortis i. e. lateralibus. Folia caulina remotiuscula, trans- verse inserta e basi vaginante recurvo-patula, ambitu late obovata, condu- plicatim concava, margine antico interdum spina acuta armata, ad ‘/s biloba, sinu normaliter acuto, lobis late triangulatis, acutis vel cuspidatis. Cellule apice 18 u, medio 18 x 27 y basi 27 X 5% y, papulosæ, cuticula verrucosa. Amphig. parva subulata vel lanceolata, cauli appressa. Folia et amph. floralia trijuga, erecto-amplectentia, caulinis multo majora, margine dense irregulariter spinosa, intima profundius incisa, sæpe triloba. Amph. flor. intimum utrinque connatum ad ‘/2 bilobum, lobis spinosis. Perianthia normaliter ad medium exserta, oblonga, superne 5 plicata, plieis inflatis humilibus, obtusa, profunde lobata, lobis longe setiferis incurvis. Capsula exigua, globosa, in pedicello pro planta longissimo. Sporæ 11 u, asperæ brunneæ. Elateres 140 y anguste vermiculares, haud attenuati. spiris duplicatis dense tortis. Andræcia « terminalia utrinque innovala, capitata, bracteis 3-4, ventricosis, confertis. ad ‘/s bilobis, serralis. Antheridia solitaria, ovalia, stipite tenui. » (Nees.) Hab. Europa. Am. sept. Limpricht beschreibt die Planze als einhäusig und hypogyn; ich habe nur zweihäusige gesehen. 6. S intricatus (Ldbheg. et G.) St. Syn. : Jungermannia intricata Ldbg. et G. Syn. Hepat., p. 679. Dioica, minor, gracillima, fusco-brunnea, muscicola. Caulis ad 20 mm. - longus, parum ramosus, pro planta crassus, fuscus et rigidus subteres, verrucis magnis hyalinis obtectus. Folia remotiuscula, ubique æquimagna, parva, transverse inserta, semi-amplexicaulia. conduplicatim concava, e basi breviter vaginante oblique a eaule patentia, leniter ad anticum nutantia vel fere omnino lateraliter pectinato-patula, ad ?/4 inciso biloba, in plano late ovata, parum obliqua ob marginem magis arcuatum pos- ticum, sinu recto acuto, lobis late triangulatis acutis, margine sæpe deco- loratis, antico parum minore. Cellulæ apice 9 y, medio 9 X 15 y, basi 11 X 18 y. trigonis magnis sæpe confluentibus. Cuticula plus minus grosse verrucosa. Amphig. nulla. Folia floralia 2, caulinis multo majora simillima et similiter patula. Amph. flor. nullum. Perianthia longe exserta, late cylindrica, superne pluriplicata, ore parum contracto trun- cato denticulato. Andrecia ignola. Hab. Mexio (Liebmann). Das Perianth habe ich nicht gesehen; was ich sonst zur Origin. Dia- gnose hinzufügte, entspringt zum Theil einer guten Zeichnung Gottsches. 159 - 168 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2M® SER.). Sphenolobus. 7. S. japonicus St. Bull. Herb. Boiss. 1897, p. 85 sub Anastro- phyllum. Dioica, mediocris, gracilis, flavicans, muscicola. Caulis ad 3 cm. longus, simplex vel parum ramosus. sub flore innovatus, ramis lateralibus ex axilia interna foliorum ortis. Folia conferta, subtransverse inserla, e basi vaginante subrecte patula, ad anticum vergentia, conduplicatim concava, ad '/s inciso biloba, sinu acuto, lobis late ovatis, subæquimagnis, postico cucullatim inflexo, acuto vel obtuso, antico acuto vel apiculato. Cellulæ parvæ, apice 8 X 12 u, medio 12 X 17 u, basi 17 X 25 u trigonis majusculis, ob parietes crassas minus distinctis. Folia floralia caulinis majora, similia, ad medium biloba, lobis acuminatis integerrimis. Amphig. florale magnum, ellipticum obtusum, liberum, interdum nullum. Perian- thia longe exserta, compresso-clavata, superne pluriplicata, ore contracto spinoso. Andrecia in planta graciliore mediana, bracteæ ad 4 jugæ, cau- linis minores, basi sacculatæ, inæqualiter bilobæ, lobo antico subquadrato acuto, postico longiore obluso incurvo. Antheridia? Hab. Japonia (Faurie). Nachdem neuerdings bessere Exemplare eingegangen sind, stelle ich die Pflanze wegen ihrer lateralen Verzweigung zu Sphenolobns. 8. S. saxicolus (Schrader) St. Syn. : Jungermannia saxicola Schrad.,Sammilg. No 97. Dioica, major, robusta et rigida, rufo-brunnea, depresso cæspitosa, ter- ricola. Caulis ad 35 mm. longus, parum ramosus, crassus, fuscus et rigidus, basi solum radicans, superne longe procumbens, flexuosus. Folia caulina approximata, imbricata, conduplicatim concava, carina arcuatim a caule patula, profunde acuteque biloba, sinu gibboso, lobis ovatis, antico minore transverse inserlo erecto-patente vel leniter decurvo, postico majore, oblique inserto, valde concavo ereclo incurvo sæpe obtuso. Cellulæ 27 y, medio 27 X 36 y, basales 27 X 45 y parie- tibus validis, trigonis magnis. Cuticula aspera. Amphig. nulla. Folia flo- ralia caulinis similia, parum majora, 2-4 loba, lobis denticulatis. Perian- thia terminalia, ad medium exserta, ovala, superne plicata, ore lobulato, lobulis contractis setulosis. Andrecia in planta graciliore terminalia capi- tala, bracteis paucijugis basi ventricosis, ad '/s bilobis, lobis inæqualibus acutis incurvis, antico minore. Antheridia 1-3, ovalia, breviter pedicellata. Hab. Europa, in regione subalpina et boreali. Amer. sept. Baffinsland (Dr. Boas), Alaska (Krause), Sibiria (Arnell). 9. S. Kunzeanus (Hüben.) St. Syn. : Jungermannia Kunzeana Hüb. Hep. Germ., p. 445. 160 Sphenolobus. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 169 Syn. : Jungermannia colpodes Tayl. J. of Bot. 1846, p. 280. Jungermannia plicata Hartm. Fl. scand. Edit. 3. Ill, p. 329. Dioica. mediocris, gracilis, rigidus et fragillimus, sat profunde cæspi- tosus. Caulis ad 4 cm. longus, parum ramosus, radicellis longis pallidis repens vel erectus et fere arhizus, lenuis, rigidus fuscus et strictus sub flore innovatus. Folia conferta transverse inserta et optime semiam- plexicaulia, e basi breviter vaginanle oblique patula, conduplicatim con- cava. Carina oblusa areuata in sinu gibboso loborum desinente, norma- liter ad '/s inciso-biloba (interdum hic illie triloba) in plano subrotunda vel laliora quam longa, basi cuneatim angustata sinu subrecto obtuso gin- boso, lobis late triangulatis obtusis integerrimis incurvis. Cellulæ 18 y, basales 18 X 36 y trigonis magnis acutis. Cuticula papulosa. Amphigas- tria magna, oblique patula, profunde bifida, laciniis lanceolatis utrinque paucifidis. « Folia flor. quadrifida cum amphig. bifido a basi dentibus paueis spinosis armata. Perianthium terminale, obovato-oblongum sub- compressum, superne plicatum, ore subtruncalo denticulato. Capsula in pedicello longiusculo oblongo-ovata » (Nees). Andrœæcia mediana, bracteis ad 6-jugis, parvis, basi ventricosis, trilobatis, lobulis valde incurvis antico minore. Antheridia solitaria, magna. Hab. Europa. Amer. septentr. Sibiria (Arnell). 10. S. Vahlianus (Nees) St. Syn. : Jungermannia Vahliana Ness mscr. Vide etiam Lindb. Revue bryol. 1883, p. 105. Dioica, magna, robusta et tenax, rufo-brunnea. Caulis ad 2 em. longus, validissimus, fuscus sparsim radicelliferus stoloniferus, repetito-furcatus. Folia imbricata, inferiora dissita, subrecte inserta, antice haud decur- rentia basique rotundata, leniter ad anticum nutantia, squarrose patula, in plano quadrato-rotundata vel latiora quam longa. carinatim condupli- cata, carina curvala sub sinu gibbosa, ad medium biloba (rarius triloba) sinu subrecto obtuso, lobis divergenti-apertis, ceterum ovato-triangulatis, sub apice sæpe leniter constrictis, apice ipso obtusis vel acutis incurvis. Cellulæ apice 18 u, medio 27 y, basi 27 X 45 y trigonis magnis, Cuticula lævis. Amphig. magna lanceolata vel profunde bifida, basi pauciciliala. « Folia floralia (in icone Gottschei) caulinis æquimagna, profunde biloba, sinu angusto acuto, lobis ovatis, irregulariter obtuseque dentatis vel sub- lobulatis. Amphig. flor. magnum, late obovatum, foliis suis æquilongum, ad ‘2 bi- vel trilobatum, lobis acutis integerrimis vel similiter den- tatis. » Hab. Grenlandia Baals Revier (Vahl), Canada (Macoun). 161 170 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me sER.). Sphenolobus. 11. S. leucorhizus (Mitt.) St. Syn. : Jungermannia leucorhiza Mitt. Linn. Soc. 1877. Dioica, major et robusta, flaccida, flavo-virens, laxe cæspitans. Caulis ad 25 mm. longus, parum ramosus, superne pallide viridis, inferne brun- neus. celerum crassus subteres radicellis longis pallidis repens. Folia caulina parum imbricata. transverse inserta, e basi breviter vaginante oblique patula, conduplicatim concava, in plano magis lata quam longa, inæqualiter bi- vel triloba. lobis incurvis acutis. postico majore, ubi tres adsunt lobus anticus omnium minimus. omnes late ovato-triangulati sinubus obtusis vel acutis. Cellulæ apice 18 X 27 y medio 18 X 36 y. basi 27 X 45 y. trigonis ubique magnis acutis, cuticula lævis. Amphigas- tria Magna, cauli appressa. basi utrinque lacinia magna aucta. ad '/e biloha. Andrecia mediana. bracteæ foliis caulinis simillim&, basi magis con- cavæ. semper trilobatæ. lobis magis incurvis. Antheridia solilaria, maxima, globosa. longissime stipilata. paraphyllis magnis foliiformibus varie lace- ratis. Hab. Insulæ Kerquelen (Challenger Exped.). 12. S. scabrellus (Mass.) St. Syn. : Cephalozia scabrella Mass. N. Giorn. bot. XVII, p. 233. Monoica? pusilla, fusco-olivacea, muscis consociata. Caulis pro planta crassus, fuscus, subteres. dense et grosse verrucosus, radicellis longis pallidis repens. parum ramosus, ramis lateralibus. ex axilla interna foliorum ortis. sub flore innovatus. Folia remotiuscula, parva, caulis dia- metrum vix superantia transverse inserta, semiamplexicaulia. condupli- catim concava. oblique sæpe curvalim patula. ambitu late ovata, ad ‘/s inciso-biloba, sinu acuto vel obtuso. lobis triangulatis porrectis acutis vel apiculatis. Cellulæ 13 y. basi 13 X 18 y. parietibus æqualiter incrassatis. trigonis magnis ilaque minus distinetis. Culicula verrucis magnis hya- linis hemisphæricis grosse aspera. Amphig. caulina minuta, integra vel bidentula. Folia subfloralia caulinis similia majora basi antica dente accessorio aucla (bracteæ masculæ?). Folia floralia 2, caulinis similia, multo majora, 2-3 loba, lobis inæqualibus acutiusculis, undulatis. irregu- lariter paucidentatis. Amph. florale magnum bi- trilobatum utrinque plus minus alte coalitum. Perianthia late ovala, medio supero 6-9 plicata, plicis angustis profundis. ore contracto ciliolato. Hab. Fuegia (Spegazzini). Diese Pflanze steht dem S. ochrophyllus sehr nahe und ist vielleicht nur eine Form des letzteren. der aber nur steril bekannt ist. 162 Sphenolobus. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 171 13. S. Pearsoni (Spruce) St. Dioica, pusilla, fusco-brunnea, intricatim, Cæspitosa. Caulis paucira- mosus, capillaris, e latere ramosus. Folia parva, transverse inserta, oblique patula, conduplicatim concava, ad medium vel magis profunde biloba, lobis ovato-oblongis aculis vel acuminatis, sepe hamatim-incurvis. Cellulæ 4 X A8 u. rectangulares, medianæ et basales parum majores, cellula terminalis loborum sæpe major, hyalina et pungens; cellularum parietes æqualiter incrassatæ, valide. Andracia mediana, bracteis pauci- jugis, quam folia caulina multo majoribus ceterum simillimis. Antheridia haud vidi. Hab. Scotland (Mac Andrew), Wales (Pearson). 14. S. perigonialis (Taylor). Syn : Jungermannia perigonialis Tayl. J. of Bot. 1844, p. 368. Sarcoscyphus perigonialis T. et H. Syn. Hep., p. 618. Dioica, minor sed longa et gracillima, fusco-brunnea rubella. superne dilutior, muscis consociata vel intricate cæspitosa. Caulis ad 3 cm. longus, fuseus et tenax. e caudice repente ortus, fere arhizus plus minus ramosus, ramis sæpe longe flagellatim attenuatis radicantibus, ex axilla interna foliorum ortis. Folia caulina remotiuscula. transverse inserta, e basi bre- viier vaginante conduplicatim concava, squarrose patula, ad anticum vergentia. in plano ovala ad '/s inciso biloba. sinu acuto vel obtuso, lobis subæquimagnis triangulatis acutis. Cellule 18 y, medio basique parum longiores, parietibus validissimis subæqualiter incrassatis tri- gonisque parum distinelis. Amph. caulina nulla. Folia floralia bijuga, valde concava. ereclo-amplectentia, irregulariter 2-4 fida. vel breviter oblique bifida margineque unidentata. Amphig. floralia oblonga obtusa integerrima vel obsolete quadridentata. Perianthia ad ?/s exserta, oblonga, superne quinqueplicata, ore constricto denticulato. Andrecia in planta graciliore remoteque parvifolia optime distincla. sæpe foliis caulinis interjeclis repetila, bracteis multo majoribus. confertis et intricalis, cucullatis parum patulis, apice brevissime emarginato-bilobis. lobis obtusis. Antheridia solitaria globosa breviter pedicellata. Hab. Lord Auklands Island, Tasmania (Hooker), New Zealand(Berggren). 15. S. Pearcei Si. n. sp. Dioica, minor sed longa ei gracilis, purpurea, inter muscos adscendens. Caulis ad 2 cm. longus. capillaceus tenax, fuscus, simplex, sub flore, haud raro ex ipso flore innovatus, radicellis longis pallidis repens. Folia transverse inserta, caule multoties latiora, basi itaque angustis- sima, inferne parva ei remola, superne imbricata, a basi squarrose 163 172 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me séR.). Sphenolobus. patula, leniter ad anticum vergentia, parum concava, in plano quadrato- rotunda, ad medium biloba, sinu acuto, lobis late ovato-triangulatis acu- minatis, acutis divergentihus. Cellulæ 18 y, medio 18 X 17 y, basi 18 X 45 y. trigonis magnis sæpe confluentibus ; cuticula verrucis magnis densissime aspera. Folia floralia multo majora bijuga, intima valde con- cava, amplectentia, longius et abrupte acuminata, lobis repandis superne fere erosis, maxime grosseque verrucosis, hyalinis. Perianthü (juvenilis) os longe fimbriatum, setulis ad 6 cellulas longis, porrectis. Hab. Andes Boliviæ (Pearce). 16. S. Michauxii (Web.) St. Syn. : Jungermannia Michauxü Web. Prodr., p. 76. Jungermannia densa Nees. Hep. Eur. II, p. 143. Jungermannia anacampta Tayl. J. of Bot., 1846. p. 273. Jungermannia fertilis Lindb. Contr. Fl. As. bor.. p. 61. Dioica, mediocris vel majuscula, subrigida, brunnea, dense cæspitosa, rupicola vel corlicola. Caulis ad 2 cm. longus, fusco-brunneus, a dorso compressus (in sectione ellipticus) superne fasciculatim ramosus. Folia caulina conferla, transverse inserla (antice ultra medium caulis) postice dense imbricata, basi breviter vaginantia, conduplicatim concava, superne sæpe late aperta, apice hamatim recurva, ceterum squarrose patula vel recurva, ad ‘/2 inciso-biloba, sinu acutissimo, lobis ovato-triangulatis acutis sæpe apiculatis et incurvis. Cellulæ apicales 13 y, medianæ 14 x 22 y, basales 18 X 36 w, trigonis magnis sæpe confluentibus. Guti- cula sublævis. Amphig. nulla. Folia floralia 2, caulinis similia, interdum triloba, similiter patula, parum majora et longius apiculata, minute cre- nulata. Amphig. florale parvum, bifidum, vulgo nullum. Perianthia longe exserta, clavala, superne pluriplicala, ore parvo setuloso. Capsula ovalis. Spore 13 u, rufo-brunneæ, asperæ. Elateres 110 y vermiculares et vix attenuali, spiris geminatis angustis laxe tortis. Andrecia mediana, bracteis ad 8 jugis, e basi valde saccata recurvis, inæqualiter bilobis, lobo postico majore aculo incurvo, antico multo angustiore et breviore, acuto recurvo basi antica lacinulis ramosis, parce cauligenis. armato. Anther. solitaria (interdum 2) magna, late ovalia, breviter pedicellata. Gonidia ignota. Hab. Europa, Amer. sept., Japonia (Faurie), Sibiria, Amur (Maximo- viez), Jenisei (Arnell), Canada. 17. S. groenlandicus (Nees) St. Syn. : Jungermannia grenlandica Nees. Syn. Hep., p. 114. Dioica, major, flaccida, superne pallide flavovirens, inferne brunnes- 164 Sphenolobus. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 173 cens, inter muscos adscendens. Caulis ad 25 mm. longus, fusco-brun- neus, parum ramosus, radicelllis pallidis. Folia caulina conferta, trans- verse inserta et semiamplexicaulia, antice vix decurrentia, recto angulo patula, ad anlicum nutantia, conduplicatim concava, in plano late ovala, ad '/; emarginalo-biloba (rarissime triloba) lobis acutis vel apieulatis, inæqualibus, antico duplo angustiore sed parum |breviore. Cellulæ api- cules 19 y, medio 28 y. basi 28 X 47 u, lrigonis majusculis, apice minoribus. Amphig. nulla. Folia floralia 2, antice libera, e basi vaginanle breviter recurvo-patula, superne subcarinata, breviter biloba, lobis apertis late triangulatis acutis; amphig. florale folis suis alte coalitum superne lantum breviter liberum, late excisum, lobis acutis. « Capsula ovato-subrotunda, valvulis oblongis; pedicellus perianthio duplo vel triplo longior » (Nees). Hab. Grenlandia (Breutel, Dusen). 18. S. laceratus St. n. sp. Dioica, parva, humillima, pallide virens vel rufescens, dense pulvinata, terricola. Caulis ad 10 mm. longus, e caudice subterraneo valdeque ramoso ortus, ereclus. simplex, sub fiore vel ex flore innovatus, sub- teres, pro planta crassus, fuscus et rigidus, postice stoloniferus. Folia caulina remotiuseula, transverse inserta, semiamplexicaulia, e basi bre- viter vaginante oblique patula, conduplicatim concava, vix ad anticum vergentia et vulgo pectinatim patentia, in plano late ovata, ad '/« biloba, sinu lato, in fundo abrupte ad rimam acutam angustato, lobis divergen- tibus longe apiculatis, interdum acutis. Cellulæ apicales 12 », medio 181, basi 18 X 27 u, cuticula lævis, trigonis magnis sæpe nodulose confluen- tibus. Folia floralia quadrijuga, capitata, caulinis multo majora, biloba, margine erosa et irregulariter spinosa, intima cum calyptra coalita, maxime profundeque lacerala, cum amphigastrio magno et similiter lace- rato alle coalıta. Calyptra crassa, pistillis sterilibus obsita. Spore rufe, 11 y, asperæ. Blateres 155 y. attenuati, spiris 2 laxe tortis. Cetera desunt. Hab. Andes novogranatenses (Lindig). 19. S. incompletus (G.) St. Syn. : Jungermannia incompleta G. Linnæa XXVII, p. 551. Dioica, mediocris, rigidus pallide flavo-virens, muscis consociata. Caulis ad 15 mm. longus, subteres, fuscus et validus, radicellis pallidis repens, sub flore innovatus, remote pluriramosus præcipue superne ramis diver- gentibus subfasciculatus. Folia remotiuscula, transverse inserta, semi- amplexicaulia, ad anticum vergentia, conduplicatim concava. oblique 165 174 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (20€ séR.). Sphenolobus. palula, in plano late ovata, ad medium biloba, sinu lato in fundo ad rimam parvam aculam abrupte angustato. Cellulæ 15 u, medio 18 X 22 y, basi 18 X 27 y trigonis magnis sæpe confluentibus. Amphig. nulla. Folia flo- ralia quadrijuga, capilatim aggregata. confertissima, intima subrotunda maxima, brevius biloba, antice lobo tertio angusto aucta. Amphig. flor. nullum. Pistilla numerosa. Hab. Australia, in alpibus australibus (F. von Müller). 20. S. Dusenii St. Acad. suec. V, 26, p. 14 sub Lophozia. Dioica, parva. fusco-viridis. terricola, gregaria. Caulis teres. e caudice ramoso sublerraneo adscendens. ad 5 mm. longus, validus, pauciramosus, postice stoloniferus. Folia caulina transverse inserta oblique patula. remotiuseula. conduplicatim concava, in plano subrotunda ad '/s inciso biloba, sinu subrecto aculo vel obtuso. lobis acutis. asymmetricis (mar- gine externo curvato, interno stricto). Cellulæ 20 y, basi dimidium lon- giores, marginales æqualiter incrassatæ, reliquæ teneræ. Amphig. caulina nulla. Folia floralia trijuga, caulinis multo majora. obovata, erecta, laxe amplectentia, subcarinata, ad '/« biloba, sinu acuto, interdum gibboso. lobis conniventibus acutis. Amphig. florale parvum, bidentulum, folio proximo coalitum vel nullum. Perianthia longe exserla, cylindrica, dilute el intense viridia, superne brunneola et profunde 5-6 plicata, ore con- tracto. breviter lobalo, lobis obtusis conniventibus fimbriatis. Capsula ovalis. Andrecia mediana. bracteis ventricosis. caulinis ceterum simil- limis. Antheridia? Hab. Patagonia occid. Chile australis (Dusén). 21. S. achrous (Spruce) St. Syn. : Jungermannia achroa Spruce. Edinb. Bot. Soc. 1885. p. 514. Dioica et monoica (teste Sprucei) pusilla, rigida, pallide virens. terri- cola, laxe intricala. Caulis ad 2 cm. longus. e caudice repente aphyllo ortus. radicellis fuscidulis repens. interdum arcuatim adscendens et ramosus. apice flagellatim attenuatus. parvifolius et radicans, postice ramos aphyllos descendentes proferens, ceterum strictus, brunneus et tenax. a dorso leniter compressus. in sectione late ellipticus. Folia cau- lina remoliuscula vel imbricata. transverse inserta, ab ipsa basi squarrose palula. superiora ad anticum nulantia. conduplicatim concava. carina arcuala, ambitu obovata. ad ‘/2 biloba, margine repanda, sinu angusto obtuso, lobis inæqualibus, postico ovato apiculato, antico breviore et multo angustiore, triangulato longe acuminato. Cellulæ apicales 18 X 27 y. reliquæ parum longiores trigonis magnis, basi minoribus, spina terminalis loborum magna et valde incrassata. Cuticula distincte verrucu- 166 Sphenolobus. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 175 losa. Amphig. nulla. Folia floralia trijuga, recurvo patula, caulinis similia intima duplo majora, ambitu subrotunda, spinosa. Amph. floralia foliis flor. minora, quadrato-oblonga, spinulosa, interdum bifida, libera ve folio proximo coalita, Perianthia pyriformi-oblonga, obtusa, 4-5-plicata, ore inciso-lobulato, lobis spinosis vel selulosis. Andræcia mediana, brac- teis plurijugis, quam folia minoribus, confertis, basi ventricosis, lobis brevibus magis serrulatis basi antica magno dente auctis. Antheridia maxima, brevipedicellata. Hab. Andes. Tunguragua (Spruce). 22. S. ciliatus St. Syn. : Anastrophyllum ciliatum St. Hedwigia 1895, p. 139. Sterilis. minor, brunnea, muscicola. Caulis ad 2 cm. longus, parum ramosus, ramis lateralibus ex axilla interna foliorum ortis. Folia remo- tiuseula, optime homomalla, semiamplexicaulia, ambitu ovata, basi cor- data et crebre dentata vel dentato-ciliata, cauli vaginatim appressa, superne acute carinala, carina arcuata, ad medium biloba, sinu acuto, lobis subæqualibus, hiantibus, ovatis longeque attenuatis. Gellulæ 8 X 12 p. basi parum longiores, trigonis majusculis, sæpe trabeculatim confluentibus. Hab. Fuegia Slatenland (Spegazzini). Ich stelle diese sterile aber höchst ausgezeichnete Pflanze zu Spheno- lobus, da sie wegen der lateralen Verzweigung dieser Gattung am nächsten steht. 23. S. trilobatus St. Hedwigia 1895, p. 50 sub Jungermannia. Dioica, magna sed flaceida, viridis, apice flavo-rufescens, muscis con- sociata. Caulis ad 4 cm. longus, superne ramosus. sub flore innovatus, fusco-brunneus, radicellis longis pallidis repens. subteres. Folia caulina transverse inserta, subrecte patula, conduplicatim concava, ambitu qua- drato-rotundata, vel latiora quam longa, asymmetrica, postice cauli appressa, margine postico magis rotundato, antice a caule recte patula alque profunde e sinubus plicata. ceterum breviter triloba lobis, quorum 2 in margine antico, triangulatis breviter cuspidatis vel in spinam abeun- tibus, valde incurvis. Cellulæ 18 y, basi duplo longiores, (rigonis magnis, cuticula verrucis magnis globosis vel oblongis grosse aspera. Amphig. caulina nulla. Folia floralia trijuga, caulinis parum majora, simillima, laxe amplectentia intima asymmetrica, magis plicata longiusque cuspi- data. Amphig. florale nullum. Perianthia longe exserta, oblongo, superne profunde pluriplicata, ore amplo parum contracto breviter lobulato lobis longe ciliatis. Andræcia mediana, bracteis 2-3 jugis, basi antica ventri- 167 176 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). Sphenolobus. cosis, apice profundius bilobis. lobis cuspidatis, tertio antico incurvo, inflato, parvo, acuto. Antheridia solitaria, globosa, breviter pedicellata. Hab. China. Baltistan (Duthie), Schensi (Giraldi). 24. S. scitulus (Tayl.) St. Syn, : Jungermannia scitula Tayl. J. of bot. 1846, p. 274. Dioica? major, rigida et robusta, flavo-brunnea laxe cæspitosa. Cuulis ad 2 cm. longus, rigidus, fuscus, radicellis fuscidulis villosus. Folia con- ferla, subtransverse inserta, normaliter conduplicatim concava (vetusta distiche explanata) oblique vel squarrose patula, ‘ad anticum vergentia, in plano late ovata, ad '/ı bi- vel trilobata, lobis anguste triangulatis acutis, mæqualibus, postico latiore, antico sæpe longius soluto ideoque longiore et margini antico quasi insidente, sinubus obtusis vel lunalis. Cellulæ apice 18 y, medio 18 X 36 y, basi 18 X 45 y, trigonis magnis nodulosis. Amphig. nulla. Perianthia et Androecia ignota. Hab. Amer. sept. (Drummond). S. politus differt foliorum sinubus gibbosis, lobis obtusis, cellulis multo majoribus. S. medelpadicus mullo major est et bene distincta trigonis grosse nodu- losis foliorum. S. Kunzeanus, mullo minor est et stipulifera. 25. S. quadrilobus (Lindb.) St. Syn. : Jungermannia quadriloba \indb. Soc. F. Fl. fenn., 1883. Dioica, major sed gracilis, robusta et tenax, olivacea vel fusco-brunnea, dense et profunde cæspitosa. Caulis ad 6 cm. longus, erassus, brunneus, teres, erectus vel adscendens, simplex vel furcatus, sub flore innovatus, dense longeque radicellosus. Folia caulina approximata, subtransverse inserta el semiamplexicaulia, leniter ad anticum nutantia, in plano sub- rolunda vel magis lata quam longa, basi angustata et breviter obcuneata. basi antica et postica 1-2 lacinias angustas gerentia, ceterum valde con- cava ad medium tri- vel quadriloba, lobis oblongis acutis vel acuminatis, incurvis, integerrimis, sinubus maxime recurvis. ut lobuli ad basin quasi consiricti appareant. Cellulæ apicales 18 y, medio 18 X 36 y, basi 18 x 50 y, trigonis magnis, cuticula grosse hyaline verrucosa. Amphig. caulina magna, cauli appressa vel curvalim approximata, usque ad basin bifida, laciniis lanceolatis, basi utrinque spinis geminatis hastata. Folia floralia 2, caulinis majora, erecto-patentia, subrotunda, ad '/. quadri- vel quinqueloba, lobis minus incurvis et dentibus basi- laribus longioribus. Amphig. floralia caulinis simillima, majora. Perianthia obovato-cylindrica, obtusa, superne quinqueplicala, plicis obtusis ore 168 Sphenolobus. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 177 magno irregulariter lobulato, lobulis brevissimis incurvis acutis serratis. Andrecia spicala, bracteis ad 10 jugis, confertis, quam folia majoribus, basi saccatis, superne ad medium quadrilobis. Antheridia 2-3 magna. ovalia breviter stipitata. Hab. Scandinavia, Fennia, Sibiria (Arnell), Groenlandia (Bauer, Dusen), Scotland (Macvicar), Alaska. 26. S. politus (Nees) St. Syn. : Jungermannia polita Nees. Hep. Eur. II, p. 145. Dioica, major, nitida, viridis vel brunnea vel ferruginea, sepe profunde ei spongiose cæspilosa. Caulis normaliter ad 2 cm. longus, parum ramosus, crassus, brunneus, rigidus, radicellis basalibus fuscidulis repens, superne fere arhizus longeque procumbens. Folia transverse inserta, remotiuscula, e basi vaginante squarrose patula, conduplicatim concava, basi antica in caule oblique incurrente, in plano ovata vel ovato-rodun- data, apice fere truncata, breviter triloba, lobis obtusis vel aculis sinubus gibbosis vel carinatis, carina in folium plus minus longe decurrente. Cellulæ 27 y, medio basique 36 X 5% y trigonis magnis. Amphig. nulla. Andræcia mediana, spicala, bracteis ad 6 jugis parvis. conferlis, e basi valde saccata oblique patulis, breviter trilobatis. Hab. Alpes Europ, Scotland (Macvicar). 27. L. medelpadicus (Arnell) St. Syn. : Jungermannia medelpadica Arnell in Rev. bryol. 1891, p. 12. Dioica, major, flavo-virens vel rubescens, laxe depresso cæspitosa vel muscis consociata. Caulis ad 2 cm longus, teres, parum ramosus, sub flore innovatus, strietus, validus, rubro-brunneus, rigidus. hic illic longe radicellosus. Folia approximata, inferiora dissila, transverse inserta, leniter ad anticum vergentia, conduplicatim concava, squarrose patula, in plano subquadrata, apice late truncata, ad '/s trilobata, sinubus obtusis, gibbosis, lobis late triangulatis obtusis. subæqualibus, antico sæpe acutiusculo. Cellulæ 25 y, basales 35 X 50 u, trigonis maximis nodu- losis. Amphig. nulla. Folia floralia caulinis parum majora, irregulariter trilobata, sinubus valde gibbosis. Amphig. floralia oblonga, apice rotun- data integerrima. Perianthia (sterilia) parum emersa, viridia, obevato- cylindrica, obtusa, superne 5 plicata. ore minimo irregulariterque dentato vel mamillato. Andræcia in planta graciliore rufescente termi- nalia, spicata bracteis confertis quam folia minoribus saccatis. Anthe- ridia 2, stipite æquilongo. Hab. Suecia (Arnell, Collinder, Persson). 169 178 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me sÉR.). Sphenolobus. 28. S. exsectus (Schmid.) St. Syn. : Junger mannia exsecta Schmid. Icon. et Anal. pl., p. 241. Dioica, majuscula, fusco-virides vel flavo-brunnea, dense depresso cæspitosa, corlicola vel terricola. Caulis ad 35 mm. longus plus minus ramosus, debilis vel rigidus in planta normali fructifera, radicellis longis pallidis repens, superne sæpe arhizus et longe procumbens in planta sterili. Folia conferta, e basibus erecto vaginantibus denseque imbricatis eurvalim patula, conduplicatim concava, ad anticum nutantia, dimidio folii antico pro more duplo angustiore, apice emarginato-biloba, antice terlio lobulo aucta, in plano ambitu late oblique ovato, margine postico magis arcuato, lobis late triangularibus acutis vel acuminatis. Cellulæ parvæ, apice 9 1, medio IX 18 y, basi 14 X 27 u, parietibus validis, trigonis plus minus distincts, basi subnullis, cuticula sublævis. Amphig. nulla. Folia floralia caulinis similia, magis tamen erecto-vaginantia, ad '/: lobata, lobis longe acuminatis ; folium flor. intimum maximum, oblique rodundatum, 5 lobatum, lobis tres terminalibus, reliquis multo minoribus ad basin folii anticam. Perianthia ad medium exserta, ovata vel oblonga, pallide-viridia, superne obtuse 4-5 plicata, obtusa, ore contracto scarioso breviter lobulato, lobulis dentato-ciliatis facillime destructis. Capsula in pedicello breviusculo subglobosa. Spor&. brunneæ. Elateres bispiri. Andrecia in planta graciliore mediana, bracteis paucijugis, basi valde saccalis, superne curvalim patulis, acutis, lobulo antico duplo breviore inflato, apice exciso unispinoso. Antheridia magna solitaria vel geminata breviter pedicellata. Gonidia oblonga vel angulata bicellularia plus minus flavida vel rubescentia. Hab. Europa, Asia, China, Schensi (Giraldi) c. per. Japonia (Faurie), Sibiria (Arnell), Himalaya, Canada. 29. S. exsectæformis (Breidler) St. Syn. : Lophozia exsectæformis Breidler ms. Dioico. minor, viridis et Lenera, lerricola vel corticola. Caulis ad 10 mm. longus, viridis, ætate fusco-brunneus, radicellis pallidis repens, superne ramosus, ramis ex axilla foliorum superiorum orlis, lateralibus, perian- thia itaque re vera haud innovata. Folia caulina inferiora breviter bifida, superiora sensim majora, tertio lobo antico aucta ut in A. exsecto, omnia transverse inserta e basi minus vaginante curvatim patula, ad anticum nutantia, conduplicatim concava, lobo postico valde concavo. Cellulæ multo majores quam in foliis S. exsecti, apicales 14 X 22 u (in folio gonidiis carente) medianæ 22 X 36 1, basales 27 X 45 y trigonis majus- culis, ob parietes validas minus conspicuis, basi nullis. Amphig. nulla. 170 Sphenolobus. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 179 Folia floralia majora, caulinis simillima, intimum tamen minus asym- metricum, subrotundum trilobatum, lobis lateralibus minoribus acutis, lobus medius multoties major, rotundatus bifidulus et sparsim denti- eulatus. Amphig. flor. nullum. Perianthia ovata, pallide viridia, superne 5-6 plicala, plicis obtusis, ore contracto breviter lobulato, lobis longe setulosis, hic illic denticulatis conniventibus. Calyptra magna, tenera, capsula dein certe spectabilis. Andræcia haud vidi. Hab. Austria, Salzburg (Breidler) Caucasus (Levier) €. per. 180 SCCIETE BOTANIQUE DE GENEVE Compte rendu des séances PAR Gustave BEAUVERD Séance du lundi 13 janvier 4902. — Ouverte à 8 h. 45 à la Salle du Senat de l’Université par M. le prof. Ch.-Ed. Martin, prési- dent. Après la lecture du procès-verbal de la séance du 9 décembre 1904, par M. le Dr M.-A. Boubier, secrétaire, M. le prof. Chodat désire faire observer, au sujet de la communication relative à la découverte du Sco- biosa suaveolens Desf. à Yvoire, que la plante de la Haute-Savoie pré- sente, avec les échantillons d’autres contrées examinés pour la compa- raison, une différence qui mérite plus ample vérification: les rejets sté- riles à feuilles entières qui caractérisent la plante de Desfontaines ne se rencontrent pas sur les deux échantillons récoltés par M. Chodat; il faudra toutefois attendre les résultats d’une prochaine campagne d’her- borisation avant de se prononcer définitivement. Il est ensuite donné lecture d’une lettre de M. Nitzschner, trésorier, qui prie le Comité d’excuser son absence et de remettre à une prochaine séance le rapport de sa gestion financière, celui-ci ne pouvant être présenté avant le règlement de deux points détaillés dans sa lettre. La demande de M. Nitzchner est accordée et la lecture du rapport financier remise à l’ordre du jour de la séance de février, ainsi que la nomination des véri- ficateurs des comptes. M. le prof. Martin, president, donne alors lecture d’un remarquable el consciencieux rapport sur la marche de la Société durant l’année 1901. Si ce rapport conslate divers points réjouissants, tels que l’augmenta- tion de la participation des membres aux séances et la variété des travaux présentés, il signale aussi un point noir... pour l’avenir ; depuis un cer- tain temps la Société n’a plus eu le plaisir de voir s’infuser en elle le « sang nouveau » sans lequel tout être organisé est condamné à un anéan- lissement plus ou moins éloigné. En outre, le Bulletin publié assez régu- (32) G. BEAUVERD. SOCIETE BOTANIQUE DE GENEVE. 151 lierement autrefois, n'a plus paru depuis 1899; ces diverses questions devront être mises à l'étude par le futur Comité. A l'unanimité des membres présents, l'assemblée décide ensuite de réélire intégralement le Comité sortant de charge, qui remercie par l’or- gane de son dévoué président. M. Casimir de Candolle a la parole pour rapporter sur la premiere ses- sion de l'Association internationale des Botanistes, tenue à Genève les 6-8 août 1901, à laquelle M. de Candolle assistait en qualité de délégué officiel de la Société botanique de Genève. S'en référant, pour les détails de cette assemblée constitutive, au compte rendu publié dans le n° de septembre du Bulletin de l’Herbier Boissier, notre éminent ancien prési- dent lient à ajouter ses remerciements à ceux qui ont été adressés à la So- ciété botanique pour la part qu’elle a prise à la réception des botanistes éirangers et contribuer ainsi à la parfaite réussite d’une œuvre utile pour la science qui nous est chère. Après cette communication, M. Gustave Beauverd donne lecture d’un compte rendu détaillé sur l’Herborisation de la Société au vallon de la Fillière, Haute-Savoie, où quatre collègues se rendirent le 2 juin 1901 et eurent la bonne fortune de trouver une espèce entièrement nouvelle pour les Alpes d'Annecy, le Hieracium farinulentum Jord., et sept espèces nouvelles pour la florule du Mont-Soudine : Thalictrum saxatile, Fumana procumbens, Rosa spinossissima, Anthyllis montana, Sedum dasyphyllum, Dipsacus pilosus et Vinca major. De plus, la presence de Rhkamnus pumila au-dessous de 650 m. d’altitude à la Chapelle de Pierre-Taillée constitue aussi un fait digne de remarque pour la flore de cette contrée qui offre ainsi dans une même station le curieux contraste d'éléments bien montagnards vivant côle à côte avec des éléments méridionaux caractérisés et tous abondamment représentés ! À noter aussi le Geranium silvaticum var. brachgstemon Godei et le G. Robertianum var. albiflorum, tous deux aux environs des Jourdils, rive gauche de la Filière. En terminant son rapport, M. Beauverd présente quelques plantes de la même région récoltées en d’autres courses et constituant des nouveautés interessantes soit pour le massif de la Fillière, soit pour les Alpes d'Annecy : Lycopodium Selago, forma (Les Auges); Carex claviformis (Collets); Carex tenuis (Les Auges); Carex pauciflora (Glieres); Scirpus cæspi- tosus (tourbières des Glieres); Poa cenisia (Soudine); Salix repens X aurita (tourbieres des Glières); Brassica campestris (les Glieres); Trifo- um spadiceum (abondant aux Glieres); Epilobium palustre (Glieres); BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 2, 31 janvier 1902. 15 182 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2We SéR.). (33) Vaceinium Oxycoccus (Glières); Andromeda polifolia, deux formes (Glieres); Senecio cordatus (Parmelan) et Erigeron alpinus var. exaltatus Briquet (Les Auges). Le rapport de l’excursion mycologique au Chalet-à-Gobet (Vaud) est présenté par notre président M. Ch.-Ed. Martin, qui d’entre les 103 espèces récoltées en cetle excursion, a dessiné avec habileté et précision les 18 espèces suivantes dont 13 n'avaient jamais été rencontrées jus- qu’alors dans les excursions officielles de la Société : Amanita mappa, Clito- cybe mortuosa, C. zizyphina, Collybia hariolorum, Mycena eruenta, Psalliota hemorrhoidaria, Lactarius lignyotus, L. picinus, Clavaria Kunzei, Geoglos- sum glabrum, Hygrophorus virgineus, Cerathomyxa mucida, Trichia var. varia, T. varia var., Inocybe destricta, Tricholoma resplendens et Boletus badius. — Nous devons à l’obligeante amabilité de l’auteur de ce rap- port de pourvoir publier in-extenso la liste complète des récoltes faites en celte herborisation bien réussie, à laquelle avaient pris part MM. Paiche, Lendner, Grintzesco et Martin, membres de la Société. et MM. les phar- maciens Mundorff et Schimeck. 1° ENTRE LA SALLAZ ET Rovereaz. Au bord de la route : Aygrocybe conica Scop., Marasmius oreades Fr., Clitocybe geotropa Bull., Hypholoma fasciculare Huds., Psilocybe cernua Flora dan. Dans un petit ravin. Sur une souche pourrissante : Ceratiomyxæa mucida Schr., Tricha varia Pers., variété à spores ocellées et élatères relativement plus courtes, Polyporus pinicola Swartz, Guepinia helvel- loides DC. 20 Entee Roviéréaz er MonrBLesson. Au bord de la route : Flam- mula gummosa Lasch, Armillaria mellea Flor. dan., Paxillus involutus Batsch., Lepiota cristata Alb. et Schw., Mycen« galericulata Scop., Gom- phidius glutinosus Schæf., Russula emetica Fr.. Tricholoma terreum Schæff., Hygrophorus niveus Scop., Hygrophorus miniatus Fr., Hygro- phorus coccineus Sch., Geoglossum glabrum Pers. 30 ENTRE MONTBLESSON ET CHaLer-A-MarrHey, Dans les sapinières : Chitocybe odora Bull., Mycena pura Pers., Collybia butyracea Bull., Lepiota granulosa Batsch., Panus stipticus Bull., Tricholoma saponaceum Fr., Clitocybe laccata Scop., Boletus subtomentosus Lin., Russula Queleti Fr., Tricholoma equestre Linn., Cantharellus cibarius Fr., Lactarius mitis- simus Fr., Dermocybe cinnamomea Linn., Craterellus crispus Sow., Cra- terellus cornucopioides Lin., Mycena epipterygia Scop.. Clavaria cinerea Bull. Tremellodon gelatinosum Scop., Mycena cruenta Fr., Lactarius uvidus Fr., Lactarius deliciosus Fr., Peziza onotica Pers., Clytocybe nebu- (3%) G. BEAUVERD, SOCIETE BOTANIQUE DE GENEVE, 183 laris Batsch., Amanitopsis vaginata Bull.. Clitocybe inversa Scop., Tre- mella rubiformis Er. Hydnum repandum Linn., Lactarius lignyotus Fr., Calocera viscosa Pas., Tricholoma sulfureum Bull.. Paxillus atromentosus Batsch., Boletus edulis Bull., Amanita pantherina DC. Glitocybe mor- tuosa Fr., Clitocybe zizyphina \iv. (2), Dermocybe sanguinea Wulf., Russula integra Linne, Hygrophorus chrysodon Batsch., Myxacium vibra- tile Fr., Hygrophorus pudorinus Fr., Tricholoma resplendens Fr., Lacta- rius vellereus Fr., Lepiota clypeolaria Bull., Clavaria cinerea Bull. var. lilascens Quél., Phlegmacium variecolor Pers., Cantharellus lutescens Fr., Tricholoma miculatum Fr. 4° Enrre CHALET-A-MATHEY er CHaLer-a-Go8er : Lepiota procera Scop. 50 AUTOUR DU CHALET-A-GO8ET : Clitocybe pityophylla Fr.. Boletus badius Fr., Xylaria hypoxylon Linné. Boletus porphyrosporus Fr., Clavaria abie- tina Pers. Boletus flavus With., Russula adusta Pers., Russula delica Fr., Amanita mappa Fr. Trichia varia Pers.. Polyporus versicolor Lin.. Ino- cybe destricta Fr., Lenzites sepiaria Wulf, Psalliota hemorrhoidaria Fr., Leottia lubrica Pers.. Calocera cornea Batsch. 6° ENTRE LE GHALET-A-GOBET ET LA GROISETIE : Crucibulum vulgare Tul., Thelephora palmata Scop.. Lactarius scrobiculatus Scop.. Tricholoma nudum Bull., Hydnum imbricatum Linn., Russula aurata With. Clavaria Kunzei Fr.. Helvella erispa Kr., Clavaria rugosa Bull., Collybia hariolorum DC.. Lactarius picinus Fr., Lactarius trivialis Fr., Tricholoma vaccinum Pers.. Lycoperdon gemmatum Batsch., Amanita muscaria Lin. Schizo- phyllum commune Fr. RÉCAPITULATION : 69 Agaricinées, 8 Polyporées, 7 Clavariées. 5 Asco- myceles, 3 Hydnacées, 2 Myxomycetes, 2 Théléphorées, 2 Tremellinees, 2 Gastéromycètes, soit 100 espèces différentes. 7 Quinze espèces n’avalent pas encore été rencontrées dans les herborisa- tions précédentes, savoir : Amanita mappa Fr., Glitocybe mortuosa Fr., Clitocybe zizyphina Viv. (?), Collybia hariolorum DC., Mycena cruenta Fr., Psalliota hemorrhoidaria Fr., Paxillus atrotomentosus Batsch., Lactarius lignyotus Fr., Lactarius picinus Fr., Lactarius trivialis Fr. Boletus por- phyrosporus Fr., Clavaria Kunzei Fr., Geoglossum glabrum Pers., Ceratio- myxa mucida Schr., Trichia varia Pers. L'identification de Chitocybe zizyphina Viv. est plus que douteuse, cette espèce n'ayant été signalée que dans les forêts feuillées d'Italie et de Sclavonie. L’unique individu trouvé, dont le pied était excentrique, pré- sentait des lames fourchues dichotomiquement presque à partir du pied et jusqu’à la marge, deux. trois. quatre ou cinq fois, caractère qui n’est 184 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SÉR.). (35) signalé, sauf erreur, pour aucun Agaric. Cette espèce est en tout cas proche voisine de €. inversa Scop., flaccida Sow. et zizyphina Viv. C’est dans les environs immédiats du Chalet-à-Gobet que M. Martin a trouvé ces trois espèces, et il les y a récollées toutes les fois qu’il a eu l’occasion d’herboriser dans la région. Il a recu le L. lignyotus du Valais et des Grisons, le L. picinus du Valais, le B. porphyrosporus des Grisons. Le B. badius a été trouvé en un seul exemplaire. Cette espèce, que Fries dit assez fréquente dans les sapinières, semble plutôt rare chez nous. Secrétan l'identifie bien avec une de ses formes du B. edulis, mais je doute que ce soit le vrai B. badius, espèce très distincte, dit Fries. Dans tous les cas, M. Martin n’en a dans ses herborisations trouvé en tout que trois exemplaires, dont deux aux Allinges et la troisième au Chalet-a-Gobet. Les deux Trichia, d’aspect extérieur identique, présentent au micros- cope des différences qui ne paraissent toutefois pas spécifiques. Chez l’un, les spores ont toutes une grande scelle dont le diamètre est approxi- malivement la moitié de celui de la spore; en outre les élatères y sont d’un tiers plus courtes que chez l’autre, mais le nombre des rubans spi- ralés est le même, deux, nombre qui, sauf erreur, ne se rencontre que chez Trichia varia. ll est très remarquable que Lactarius lignyotus Fr., Lactarius picinus Fr. et Boletus porphyrosporus Fr., caractéristiques des sapinières monta- gneuses vaudoises et valaisannes, n’aient jamais été rencontrés dans les sapinières de la Savoie voisines de notre canton explorées par la Société; il y a lieu de les y chercher. Cette très intéressante communication termine la séance à 10 h. 55 ; assistance, 11 membres. Rectification. — Dans notre dernier compte rendu (v. Bulletin, t. Il, 1902, n° 4, p. 00) se sont glissées deux erreurs regrettables sur lesquelles nous atti- rons l'attention de nos lecteurs en les priant de bien vouloir corriger comme suit : 10 Ce n’est pas entre Erysimum rheticum et E. dubium que M. Chenevard a trouvé une difference dans la forme des pétales, mais bien entre Æ. helveticum et E. dubium. Du reste, cette observation est à poursuivre sur un plus grand nombre d’exemplaires. 20 Biscutella cichortifolia récolté par M. Chenevard au Mte Generoso n’a pas élé présenté comme une découverte de notre collègue, mais bien comme une trouvaille de M. le Prof. Tripet, de Neuchâtel, qui avait déjà signalé cette plante l’année précédente. Genève, 24 janvier 1902. (403) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 135 Nachträge zum ersten Teil. Wie vorauszusehen war, haben sich im Laufe der Publication eine Reihe von interessanten neuen Beobachtungen und Standorisangaben ergeben, welche ich anhangsweise hier noch anführe. Soweit wie immer möglich, haben dieselben auch im zweiten Teile der Arbeit Beachtung gefunden. Neben zahlreichen, verdankenswerlen Mitteilungen der Herren Lehrer Benz, Lehrer Bucher, Dr. Otto Nägeli, Prof. Dr. Hans Schinz und stud. phil. Thellung, wurden noch die Cataloge des Her- barium helveticum des eidgenöss. Polytechnikums, ein Standortsver- zeichnis von + Dr. C. Hegetschweiler in Riffersweil und Rhiner’s Abrisse zur zweiten labellarischen Flora der Schweizerkantone durchgesehen und berücksichtigt. 2. Cystopteris fragilis Milde Im Wald zwischen Bärloch und Vorderschür, 1040 m (Nägeli); an der vordern Töss am Fusse des Tössstockes, in den Böden unterhalb Scheid- egg, Egg-Hinweil, Auenberg, Schwendihöhe am Bachtel etc. (Benz) ; um Hittnau (Thellung). 3. Aspidium phegopteris Baumg. Zwischen Burri- und Tannen-Fischenthal (Hegi) ; Hohlweg übers Bachtel, 960 m, unter der Looren-Wernetshausen und ob der Hub- Hadlikon (Benz). 6. Aspidium montanum Aschers. Grossegg-Fischenthal, Nordabhang des Bachtels, Fischbachwaldstrasse- Hinweil (Benz) ; Bachtel (Dr. C. Hegetschweiler). 838. Aspidium thelypteris Sw. Sumpf-Schildfarn. In Torfsümpfen ; zerstreut. Bernegg-Hinweil (Benz) ; um Hittnau (Thellung). 9. Aspidium lonchitis L. Ob dem Gammetsweil-Hinweil, sparsam (Benz). 11. Blechnum spicant With. Unterhalb Niederhausers gegen die hintere Töss bei ca. 900 m und beim Marchstein am Hörnli (Nägeli); im Wildholz am Bachtel, im hintern Bachtel, ob der Bachtelweid, Balm-Wernetshausen (Benz). 14. Asplenum viride Huds. BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 2, 31 janvier 1902. 14 186 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (404) Zwischen Bärloch und Vorder-Strahlegg (Nägeli); von der Bachscheide bis zur Wolfsgrub (Nägeli, Hegi); Waldweg unterhalb Schwamm am Schnebelhorn, beim untern Baurenboden, Kamm zwischen Alp Schne- belhorn und Spitze, ca. 1230 m, Meienwald am Hörnli (Nägeli); auf erra- tischem Gestein am Bachlel (Benz). 18. Polypodium vulgare L. Am Moränenwall von Weber’s Weier, 810 m, ob dem Gammetsweil- Hinweil und unter der Looren-Wernetshausen, am südlichen Bachufer (Benz) ; Waldabhang bei Rothbüel (Nägeli). 19. Botrychium lunaria SW. Schindelberg, 1200 m, Scheidegg-Wald, 1240 m, Niederhauser-Egg- weid, ca. 990 m, Egg-Hinweil, 1000 m, ob der Langmatt-Hinweil, 860 m (Benz) ; Farnweid ob dem Bodenholz-Hinweil, ca. 640 m (Weber); Lee- berg-Fischenthal (Weber). 20. Equisetum silvaticum L. Oberegg-Wald (Benz); zwischen Burri- und Tannen-Fischenthal (Schinz und Hegi) ; hinteres Bachtel am Hubweg, 970 m, am Stelzen, am Allmann ob Gyrenbad, Egg-Hinweil (Benz); Paschlis-Gipfel und Stoffel (Thellung). 24. Equisetum variegatum Schleicher An der vordern Töss, 860 m (Schinz, Nägeli, Hegi) ; Jonabett vor der Betischwendihôhle, Bachufer hinter dem Tobel-Hinweil (Benz) ; Hinwei- lertobel (C. Hegetschweïler). 839. Equisetum heleocharis Ehrh. Teiche, Gräben; nicht häufig. Am Teich an der Strasse von Hitinau gegen Süden (Thellung). 25. Equisetum hiemale L. Nach Benz « in vielen Bachtobeln schaarenweise : Tannertobel-Rüti, Tobel-Hinweil, Ringweilertobel (Refugium), Loorentobel-Dürnten ». 26. Lycopodium selago L. Kreuzegg, in den Brüchen (Bucher); Hüttkopf, 1200 m, Risiholz unter- halb Lee-Fischenthal, ca. 870 m, Heiterenholz am Ostabhang des Bachtels, ca. 880 m, ob dem Bachleltürli ob der Bachtelweid, ca. 900 m, Nord- abhang vom Stüssel gegen Bettsweil (Benz). 27. Lycopodium clavatum L. Amseln-Wald, Farnweide, 880 m, ob der Bachtelweide, 880 m (Benz). 28. Lycopodium annotinum L. Westseite des Dägelsberg bei 1250 m (Nägeli) ; Wildholz im Bachtel, 960 m, ob der Schwendihöhe-Hinweil, 900 m, im hintern Bachtel an etlichen Stellen, 1000 m, ob der Bachtelweid (Benz); Wald (Egli); ob Seelisberg-Gibswil, 860 m (Schinz und Hegi). (405) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 187 30. Selaginella selaginoides Link Kreuzegg (Bucher !). Pinus montana Mill. wird vom Hörnli erwähnt ; doch bedarf die An- gabe nach Aussage der Herren Nägeli und Wehrli noch weiterer Unter- suchung ! 35. Taxus baccata L. Ringweil-, Sack- und Auenberg-Hinweil, Hohlenstein-Bäretsweil (Benz). 840. Sparganium minimum Fries. Kleinster Igelkolben. Torfsümpfe, Gräben ; selten. Im Teich an der Strasse von Hittnau nach Süden (Thellung): Riet zwischen Hinterburg- und Hofscheuer-Bäretsweil (Kägi). 40. Potamogeton alpinus Balbis Hinweil (Volkart). 841. Potamogeton pusillus L. Kleines Laichkraut. Teiche und Gräben ; nicht häufig. Weiher an der Strasse Rüti-Wald (Benz); Bach ob Luppmen gegen den Stoffel (Thellung). 4%. Triglochin palustre L. Grund-Wernetshausen, 800 m, Riet ob dem Stampf-Wernetshausen, 750 m, Strassengraben gegen Gyrenbad, 740 m, Riet-Bernegg, 730 m (Benz) ; Hinweil (Schröter). 842. Panicum crus galli L. Hahnenschenkel-Hirse. Wegränder, Schutthaufen ; selten. Misthaufen bei der Schmiede-Hinweil (Benz, 189%) ; auch in Tann- Dürnten (Benz). LS. Setaria glauca Pal. und 49. Setaria viridis Pal. Nach Benz um Hinweil häufig, z. B. in Aeckern bei Spiegelberg und Looren. S. viridis auch bei Adetsweil (Thellung). 56. Alopecurus pratensis L. Felsenhof-Pürnten (Benz) ; zwischen Hurnen und Wietzikon, am Murg- rand bei Fischingen (Nägeli). 843. Alopecurus agrestis L. Acker-Fuchsschwanz. Nicht häufig ; Bohnenfeld-Hinweil (Benz). 60. Calamagrostis epigeios Roth Stoffel und südlich von Hittnau gegen Balm (Thellung). 61. Calamagrostis varia Host. Unterhalb Niederhausers-, Hüslipühl- und zwischen Eggweg- und Ra- genbuch-Fischenthal, an der Eisenbahnlinie zwischen Wald und Rüti (Nägeli) ; im hintern Bachtel (Benz) ; um Hitinau (Thellung). 844. Holcus mollis L. Weiches Honiggras. 188 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me sÉR.). (406) Wälder, Aecker ; selten. Weg über’s Bachtel, 960 m (Benz, 1885) ; ob dem Gyrriet-Gyrenbad (Benz, 1886) ; Stoffel (Thellung). 67. Arrhenatherum elatius Mert. et Koch — — var. tuberosum Gilib. Aecker an der Ornstrasse-Hinweil, 780 m (Benz, 1884). 68. Danthonia decumbens Lam. u. DC. Rotengübel, Silberbühl und Kaltenbrunnen ob !Allenwinden, ‚Weiden am Hörnli, unterhalb Ragenbuch-Fischenthal, ob der Wolfsgrub gegen die Scheidegg, obere Scheidegg nahe dem Wirtshaus, auf dem Scheidegg- kamm, Dürrspitz, zwischen Oberegg und Schlossersegg (Nägeli) ; Hütt- kopf (Schinz !, Nägeli) ; ob der Bachtelweid, 890 m (Benz). 69. Sesleria cerulea Ard. An der Bahnlinie zwischen Wald und Gibswil, zwischen Vorderegg- und Eggweid-Fischenthal, 880 m, von Breitenmatt- bis Ohrrüti-Fischen- thal, Kleines Hörnli u. s. w. (Nägeli) ; Wald (Brügger, Lehmann). 71. Molinia cœrulea Mönch var. arundinacea Schrank Nach Benz zerstreut in nassen Hohlgassen. 77. Poa compressa L. Zwischen Wolfsgrub und unterer Scheidegg (Nägeli) ; Dachsegg-Wald, Hub-Hadlikon, Kalkgruben- und Bühl-Hinweil (Benz). 78. Poa alpina L. var. vivipara L. Schindlenbergerhöhe und in Weiden zwischen Thierhag und Hinter- Strahlegg, Westseite des Dägelsberges (Nägeli) ; Wolfsschlucht (Hasler). 82. Poa pratensis L. var. angustifolia Sm. Greifenberg-Bäretsweil (Benz). 34. Festuca amethystina L. Hörnli (Heer !); Waldstrasse zwischen Strickboden und Ragenbuch, zwischen Fülliweid und Rütiwies, 900 m, ob Rütiwies, 930 m, Aufstieg zur Grosseggalp [von der Hirzegg aus], Fussweg von Eggweg nach Ragen- buch, 950 m, Kaltenbrunnen, an der Rothen (Nägeli). 85. Festuca ovina L. var. duriuscula L. Nach Benz nicht selten in Weiden. 37. Festuca silvatica Vill. Böden und Scheideggkamm, Aufstieg von der vordern Töss zur Wolis- grub, Tössscheide, Abhänge der Warte beim Bärloch (Nägeli). 845. Bromus arvensis L. Acker-Trespe. Wüste Plätze, Felder ; selten. Bettsweil-Bäretsweil (Thellung, 1901). 92. Bromus commulatus Schrad. (407) GUSTAV HEGI DAS OBERE TÖSSTAL. 159 Esperfeld im Sack-Hinweil, Haberfeld im Tarn-Wernelshausen und am Strassenrand ob Wernetshausen (Benz) ; Hinweil (Schröter). — — var. velutinus Schrad. Roggenfeld Hinweil (Benz, 1883) ; Kornfeld am Ornberg, 750 m (Benz, 1385, nicht mehr vorhanden). 346. Bromus sterilis L. Taube Trespe. Nach Benz zerstreut auf Schutthaufen und an Mauern. 847. Bromus tectorum L. Dach-Trespe. Auf einer Misistockmauer in Wernetshausen einmal (Benz, VII. 1890). 94, Bromus asper Murr. Hinter dem Stampf-Wernetshausen, Ornberg-Dürnten, Allmann, Boden- mühble-Wald (Benz). — — var. Benekeni Syme Um Hittnau (Thellung). — — var. ramosus Hudson Abstieg von Niederhausers zur hintern Töss (Nägeli) : Fülliweid- Fischenthal (Benz); Waldschlucht Höll hinter Wald (Nägeli); um Hittnau (Thellung). 98. Nardus stricta L. Schindlenbergerhöhe, Dägelsberg, Hirzegg. Grosseggalp. Kaltenbrun- nen beim Hörnli (Nägeli) ; ob der Bachtelweid, 880 m. Auenberg, Allmannhöhe, Egg-Hinweil, 950 m, Amseln-Wald, 940 m, hinteres (öst- liches) Bachtel ob dem Sennenberg, ca. 950 m, Ostabhang des Allmann gegen Lee-Fischenthal in Massen (Benz). 99. Lolium multiflorum Lam. Nach Benz hie und da verwildert. 102. Agropyrum repens Pal. var. aristatum Neilr. Pilgersteg-Wald (Benz). 848. Agropyrum caninum Schreb. Hunds-Quecke. Schattige Orte, Hecken ; selten. Gstalden bis Grimmenstall-Hinweil (Benz). 103. Elymus europæus L. Wald (Hasler) ; Höll hinter Wald, bei 650 m, Dürrspitz. Strasse von Kaltenbrunnen nach Gfell (Nägeli); am Bachtel vielerorts in Masse, 900-1000 m, z. B. am Weg über’s Bachtels, im Schwenditobel-Hinweil u. s. w. (Benz) ; Stoffel (Thellung). 850. Cyperus flavescens L. Gelbliches Cypergras. Rieter, nasse Flurwege ; hie und da. Sack- und Balm-Wernetshausen, 750 m, Lettentobelstrasse-Hinweil. Katzentobel-Dürnten u. s. w. (Benz). 190 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ze SÉR.). (408) 106. Trichophorum alpinum (L.) Persoon Bernegg-Hinweil (Benz). 849. Trichophorum cæspitosum (L.) Hartm. Rasiges Haargras. Feuchte Triften ; selten. Leeriet und Moosfarn ob Gibswil, 870 m (Benz, Bucher, Werndli, Schinz, Hegi) ; Bussenthal-Bäretsweil (Benz). 108. Blysmus compressus Panzer Bei Ragenbuch-Fischenthal und bei Dussnang in der Morgenweid (Nägeli). 111. Heleocharis uniglumis (Link) Schult. Bernegg-Hinweil, 740 m (Benz); an der Strasse von Hitinau gegen Süden (Thellung). 851. Heleocharis pauciflora (Lightf.) Link. Wenigblütige Teichbinse. Sumpfwiesen, Rietwege ; zerstreut. Tarn-Wernetshausen, Bernegg, Kiesgrube ob dem Letten-Hinweil (Benz). 113. Schenus ferrugineus L. Riet-Bernegg (Benz). 11%. Rhynchospora alba Vahl Leeriet ob Gibswil, 870 m (Bucher !). 852. Carex pulicaris L. Floh-Segge. Sümpfe ; selten. Wiesen in Weier-Wald (Benz) ; um Hittnau (Thellung). 853. Carex dioica L. Sumpfwiesen ; selten. Looren-Wernetshausen und ob Bernegg (Benz) ; feuchte Waldwiesen im Tobel zwischen Allenwinden und Spitzegg (Nägeli). 854. Carex contigua Hoppe Ununterbrochene Segge. Wegränder, Raine : nach Benz nicht selten ; auch um Hittnau (Thel- lung). 855. Carex teretiuscula Good. Rundliche Segge. Sümpfe ; selten. Im Gibswilerriet (Schinz). 116. Carex paniculata L. Wald (Hasler) ; beim Weier im Hübli-Wald, Aufstieg zur Wolfsgrube, vordere Töss, Fischingen [Strasse nach Au] u. s. w. (Nägeli) : um Hittnau (Thellung). 119. Carex remota L. Nach Benz nicht selten ; Wald (Hasler). 120. Carex leporina L. (409) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TOSSTAL. 191 Hinteres Bachtel, 1000 m, Bernegg- und Fischbach-Hinweil, unteres Bachtel, 950 m u. s. w. (Benz); Hinweil (Schröter) ; östlich von Kalten- brunnen am Hörnli (Nägeli) ; um Hittnau (Thellung). 356. Carex echinata Murr. Sumpfwiesen ; selten; z. B. auf einer sumpfigen Waldwiese östlich von Kaltenbrunnen am Hörnli (Nägeli). 8357. Carex Goodenoughü Gay. Goodenough's Segge. Sumpfwiesen ; « nicht selten, z. B. bei Bernegg-Hinweil » (Benz). 123. Carex pilulifera L. Zwischen Rothen und Hirzegg, Hüttkopf und zwischen Oberegg und Schlossersegg (Nägeli) ; hinteres Bachtel, 1050 m, im untern Bachtel, 950 m und ob der Bachtelweid, unteres Heiterenholz in Menge. ca. 880 m, ob Amseln-Wald, ca. 910 m (Benz). 130. Carex alba Scop. Tannertobel bei Rüti, Loorentobel-Dürnten und Tobel-Wald (Benz). 358. Carex limosa L. Schlauch-Segge. Sümpfe ; selten, im Gibswilerriet, 758 m (Schinz und Thellung). 153. Carex pallescens L. Um Hittnau (Thellung) ; Bachtel (Brügger). 154. Carex pendula Hudson Neubrunnenbach-Wernetshausen, ob der Hub-Hadlikon, ain Fischbach- Hinweil, am Weg über’s Bachtel, Bodenmühle-Wald (Benz); Höll bei Wald, Talsohle der hintern Töss, Tössscheide, bei Vorderschür und Nordseite des Hackenberges (Nägeli). 859. Carex pseudocyperus L. Sümpfe ; selten, z. B. im Loch-Hinweil (Benz). 156. Carex distans L. Tarn-Wernetshausen, 680 m (Benz) ; Gyrenbad am Bachtel (Brügger). 137. Carex Hornschuchiana Hoppe Nach Benz häufig, wenigstens am Bachtel; im Gibswilerriet, 758 m (Schinz). 860. Carex tenuis Host Schmächtige Segge. Feuchte Felsen am Fusse des Tôssstockes. am untern Ende der vor- dern Töss, 794 m (Schinz, Nägeli und Hegi). 139. Carex sempervirens Vill. Schindlenbergerböhe und Neurüti, in der Rüti beim Baurenboden, zwischen Strickboden und Ragenbuch, Anstieg zur Grosseggalp von der Hirzegg aus, Kaltenbrunnen (Nägeli) ; Rothengübel (Benz. Nägeli). 140. Carex ferruginea Scop. Tössscheide, Abhänge des Tössstocks an der hintern und vordern 192 BULLETIN DR L’HERBIER BOISSIER (2M® SER.). (410) Töss in Menge, zwischen Baurenboden-und Thierhag-Fischenthal (Nägeli); Frühtobel (Benz). 141. Carex filiformis L. Gibswilerriet, 758 m (Schinz und Thellung !). 145. Carex rostrata With. Um Hittnau (Thellung) ; nach Benz in nassen Jahrgängen oft massen- haft. 146. Arum maculatum L. Wälder beim Baurenboden-Fischenthal, reichlich (Nägel). Juncus efjusus L. X glaucus Ehrh. Im Gibswilerriet, 758 m (Schinz und Thellung!) [teste Buchenau]. Vide p- (40) 342. 157. Luzula nemorosa E. Mey. Oben an der Honwachi [Hinweil] ob der Tannweid, ca. 910 m (Benz). 159. Luzula campestris DC. var. multiflora Celak. Stampf und ob der Bachtelweid (Benz). 160. Tofieldia calyculata L. — — var. glacialis Gaudin In typischer Form auf dem Hüttkopf (Nägeli). 161. Verairum album L. Leeriet ob Gibswil, 870 m (Hegi). 163. Anthericum ramosum L. Hörnligübel (Kägi), Brunner’s Angabe p. (45) 345 also bestätigt! Früh- tobel-Fischenthal, ca. 990 m (Kägi). 165. Gagea lutea L. Baumgärten in Wernetshausen (Benz). 166. Allıum ursinum L. Bärloch-Fischenthal (Nägeli) ; Nordabhang des Bachtels, 960 m, Bett- schwendihöhle-Hinweil u. s. w. (Benz). 167. Lilium martagon L. Am Bachtel selten: Ornberg-Dürnten (Benz); Ostseite des Allmann (Benz). 169. Polygonatum verticillatum All. Lichtensteig (Siegfried) ; Wald (Schröter); am Bachtel, spärlich ; Schwendihöhe und Ostabhang des Bachtelkopfes, 1050 m, Nordabhang des Stelzen, 930 m, auf dem kleinen Hörnli, ca. 1040 m (Benz) ; linkes Tössufer bei der Station Steg (Benz). 170. Convallaria majalis L. Strahlegg, Rothengübel- bis Hirzegg-Fischenthal (Benz). 172. Tamus communis L. (411) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TOSSTAL. 193 Ringweil-Hinweil, Hasenstrick, 740 m, Loorentobel-Wernetshausen, 660 m, Tannertobel-Rüti, Greifenberg-Bäretsweil (Benz); Wald (Hasler). 175. Narcissus poeticus L. Dachsegg-Wald (Hasler). 861. Orchis globosa L. Kugeliges Knabenkraut. Weiden und Abhänge der Bergregion; sehr selten. Neu für das Gebiet ! Westabhang der Schindlenbergerhöhe, 1 Exemplar (Nägeli). 182. Orchis ustulata L. Nach Benz zerstreut bis 1050 m, z. B. Allmanngrat bis Stüssel. 862. Orchis pallens L. Blasses Knabenkraut. Neu für das Gebiet ! Güntisberg über Wald (Egli). 186. Orchis incarnata L. Gibswilerriet, 758 m (Schinz): Bachtelwiesli. 950 m und ob der Kirche Hinweil, 610 m (Benz). 803. Ophrys apifera Hudson Bienenähnlicher Insek tenständel. Steinige Bergwiese an der Hochwacht ob dem Hasenstrick-Dürnten, ca. 810 m (Benz). 190. Ophrys arachnites L. Ob der Schwendi-Wernetshausen und ob dem Gyrenbad (Benz). 192. Herminium monorchis R. Br. Oberegg (Nägeli); Tarn- und Looren- Wernetshausen, Wydenriet-, ca. 660 m und ob Blegi-Wald, ca. 860 m, Allmanngrat, 1050 m, Bussen- thal-Bäretsweil (Benz); Batzberg bei Wald (Hasler). 195. Geloglossum viride Harim. Schindelberg 1200-1270 m (Benz): Neurüti und Schindlenbergerhöhe reichlich zwischen Rothen und der Hirzegg (Nägeli); Egg-Hinweil, 1010 m (Benz). 194. Gymnadenia albida (L.) Richard Kreuzegg (Bucher); Tössstock (Hasler): Schindelberg und Dägelsberg, 1200 m, Farnweid ob der Amseln-Wald. 940 m und früher auch auf der Bachtelweid-Hinweil, 880 m (Benz). 195. Gymnadenia odoratissima (L.) Richard Schindlenbergerböhe, Felmis- und vor Hübli-Wald (Nägeli}: Leeriet ob Gibswil, 870 m (Bucher !); Buchegg ob Au. oberhalb Thal bei Dussnang, Hackenberg [Nordseite gegen Wallenwil und Südseite gegen Ithaslen (Nägeli). 197. Nigritella angustifolia Rich. Auf dem Rücken von Ober-Stein. nördlich von Libingen. 1000 m, 1 Exemplar (Alb. Bosshard !, 1901). 206. Spiranthes æstivalis Rich. 194 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SER.). (412) Zerstreut in den Rietern Weissenbach-, 720 m, Bernegg-, 740 m, Stampf-Hinweil und Balm-Wernetshausen (Benz). 864. Spiranthes autumnalis Rich. Feuchte Wiesen und Triften; selten. Gubel ob Gibswil (Bucher!); Riet Bernegg, 740 m und ob dem Felsen- hof-Dürnten (Benz). 209. Goodyera repens R. Br. Wald (Hasler); Föhrenwald am Ornberg, 790 m (Benz); Tannenwald hinterm Rosinli ob Adetsweil (Thellung). 865. Corallorhiza innata R. Br. Eingewachsene Korallenwurz. Auf moderndem Holz, faulendem Laub; selten. In den Brüchen auf der Kreuzegg (Bucher!); im Wald ob Wernetshausen, 840 m, starkgelichtet (Benz). 214. Salix triandra L. Mühle-Hinweil, 590 m und Tannertobel (Benz). 215. Salix retusa L. Ostabhang der Schindlenbergerhöhe (Schinz!). 866. Salix reticulata L. Netzadrige Weide. Weiden der Berggegenden; sehr selten. Neu für das Gebiet! Auf der Kreuzegg, 1307 m (Bucher! 1901). 216. Salix incana Schrank Tannertobel und Hinweilertobel (Benz). 867. Salix viminalis L. Korb-Weide. Ufer, meist cultivirt; nach Benz « wohl verbreitet », z. B. in der Neu- schwendi-Fischenthal. 217. Salix purpurea L. Weissenbach - Hinweil, Schwendi-Wernetshausen, Tannertobel, Schwendi-Fischenthal u..s. w. (Benz). ® 219. Salix repens L. Bernegg-Hinweil (Benz). 221. Salix aurita L. Riet Bernegg-Hinweil (Benz). 223. Salix grandifolia Seringe - Schnebelhorn (Brügger); Wernetshausen [etliche Stellen] und Bärets- weil (Benz). 868. Salix Waldsteiniana Willd. Waldsteins Weide. _ Steile Halden der Bergregion; selten. Auf Molasse der Kreuzegg, im Sturzgebiet der Nagelfluhfelsen auf Seite der Rossfalle (0. Buser!). | Salix grandifolia Ser. X purpurea L. (413) GUSTAV HEGI. DAS OBEBE TÖSSTAL. 195 Wactwil und Pilgersteg zwischen Wald und Rüti (0. Buser). Salix grandifolia Ser. X incana Schrank Wattwil, Libingertobel, Dietfurt, Bütschwil, Goldingen, Pilgersteg und Tobel bei Wald (0. Buser). Salix aurita L. X repens L. Goldingen, Bildhaus bei Ricken (0. Buser). Salix alba L. X fragilis L. Wald (Benz). . 225. Populus tremula L. Weibliche Bäume nach Benz selten. 237. Quercus sessiliflora Salisb. Rosinli ob Adetsweil (Thellung). 238. Ulmus montana With. Waldstrasse zwischen Kaltenbrunnen und Gfeli (Nägeli). 239. Humulus lupulus L. Looren-Wernetshausen, 650 m, Letten-Hinweil, Pilgersteg-Dürnten, Tobel-Wald (Benz). 240. Cannabis sativa L. Gibswil (Bucher). 243. Thesium alpinum L. Stalion Steg, 705 m (Benz). 24%. Thesium tenuifolium Sauter An der vordern Töss, unterhalb Thierhag-Fischenthal (Nägeli); Fuss- weg vom Kläger bis Strahlegg (Benz); Kaltenbrunnen, Rothengübel, Boden und Buchegg in der Gemeinde Au (Nägeli). 246. Asarum europæum L. Neubrunnenbach-Wernetshausen, 720 m, Tannertobel, 490 m (Benz); Hinweilertobel (Dr. C. Hegetschweiler, Benz). 251. Rumezx arifolius All. Rütialp (Heer); Tössstock (Heer, Benz, Kägi). 253. Polygonum bistorta L. Um Hittnau (Thellung). 869. Polygonum hydropiper L. Pfeffer-Knöterich. Kartoffelacker bei der Breite Hasenstrick-Dürnten, ca. 760 m (Benz, 1901). 870. Polygonum mite Schrank Milder Knöterich. In Masse im Strassengraben zwischen Felsenhof- und Unterdorf-Dürnten (Benz, 1901); « überhaupt kaum selten im Oberland ». 263. Amarantus silvesier Desf. ist Amarantus Blitum L. Weiterer Standort : Aberen bei Tann-Dürnten (Benz). En ES OPEN DAT Tes © 4 COME-WOTRE se 196 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2M® SÉR.). (414) 871. Atriplex hortense L. Garten-Melde. Nach Benz zuweilen auf Schutthaufen verwildert. 264. Agrostemma githago L. Nauen-Dürnten (Benz); Vorderegg-Fischenthal, 856 m (Nägeli): Hitinau (Thellung). 872. Gypsophila muralis L. Ob der Kirche Hinweil einmal (Benz). 268. Melandrium noctiflorum Fries Bernegg-Hin weil, 750 m und Neubrunnen-Wernetshausen, 720 m (Benz). 269. Melandrium album Garcke Beim Schulhaus Riet-Wald (Werndli). 274. Dianthus superbus L. Bernegg-Hinweil, 780 m (Benz); um Hitinau häufig (Thellung). 276. Stellaria nemorum L. Oberes Heiterholz beim Niederhaus-Hinweil, 880 m, am Auenberg ob der Amseln-Wald, ca. 970 m (Benz). 873. Stellaria uliginosa Murr. Sumpf-Sternmiere. Nasse Waldwege, an Quellen; nicht häufig oder übersehen! Bachtel, 970 m und Rütiwies- bis Rothengübel-Fischenthal (Benz). 278. Cerastium glomeratum Thuill. Strassenrand vor Gyrenbad-Hinweil, Wernetshausen (Benz). 574. Cerastium arvense L. Acker-Hornkraut. Wegränder, Hügel; sehr selten. Bis 1890 in den Kalkgruben-Hinweil (Benz). 285. Spergula arvensis L. Batzberg bei Wald (Hasler); an der Eggstrasse-Hinweil, 900 m, Forst- schule im Bachtel (Benz); zwischen Rosinli und Stoffel (Thellung). 286. Scleranthus annuus L. Nach Benz in Aeckern verbreitet; zwischen Stoffel und Rosinli. (Thel- lung). 290. Trollius europæus L. Egg-Hinweil, 1010 m, Rieter in Bernegg, Kilchriet, hinterm Bachtel (Benz). 291. Helleborus viridis L. Bernegg-Hinweil, sparsam, 720 m, Bachtobel-Gyrenbad (Benz). 295. Aconitum napellus L. _ Leeriet ob Gibswil, 870 m (Bucher, Schinz, Hegi); Hütten bei Klein- Bäretsweil (Bucher). 296. Aconitum lycoctonum L. Bach oberhalb Luppmen gegen den Stoffel (Thellung). (415) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 197 304. Ranunculus lanuginosus L. Abstieg von Niederhausers zur hintern Töss, Abhänge des Tössstocks an der hintern und vordern Töss (Nägeli). 308. Ranunculus aconitifolius L. Dägelsberg, Westseite des Schnebelhorns, Aurüti-Fischenthal (Nägeli); vom Riet-Hinweil, 540 m bis auf die Egg-Hinweil, 1000 m (Benz); am Bach in der Balmweid bei Fischingen (Nägeli); am Bach bei der Mühle Balchenstall und oberhalb Luppmen gegen den Stoffel (Thellung). 875. Ranunculus platanifolius L. Platanenblätteriger Hahnenfuss Weiden und Wälder der Bergregion; zerstreut oder übersehen? Schindlenbergerhöhe, Waldweg unterhalb Schwamm und Aufstieg vom Baurenboden zur Alp Schnebelhorn, zwischen vorderer Töss und Wolfsgrub (Nägeli); Schnebelhorn (Brügger!). 318. Corydalis cava Schweigg. Im hintern Bachtel, 980 m (Benz). 321. Lepidium Draba L. Bahnhofstrasse Hinweil gegen die Kirche, 580 m, bei der Mühle im Raad-Wald, 770 m (Benz, 1901). 323. Thlaspi arvense L. Strassenrand vor dem Gyrenbad und beim Balzenbühl-Hinweil (Benz). 324. Thlaspi perfoliatum L. Felsenhof-Dürnten (Benz, 1901). 876. Diplotaxis muralis (L.) DC. Schuit, Kiesplätze; selten. Station Gibswil (Bucher! 1901). 877. Camelina fœtida Fr. Stinkender Leindotier. In einem Leinacker bei Günlisberg-Wald oberhalb des Schulhauses (Hasler! 1842). 328. Erucastrum Pollichii Schimp. et Spenn. Station Hinweil (Benz). 339. Cardamine silvatica Link Wolfsgrub (Nägeli); Waldwege am Bachtel (Benz). 339. Dentaria digitata Lam. Fröschautobel bei Gibswil (Bucher); am Hörnli in fast allen Schluchten, Waldstrasse zwischen Kaltenbrunnen und Gfell (Nägeli). 340. Dentaria polyphylla W. et K. Güntisberg-Wald (Hasler!). Dentaria polyphylla W. et K. X digitata Lam. Am Bachtel Tännler bei Bäretsweil (Käser, Kägi). Vide p. 700 (94). 342. Erophila verna (L.) E. Mey. 198 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me Sfr.) (416) Station Gibswil, 760 m (Bucher, 16. V. 1901). 878. Turritis glabra L. Turmkraut. Greifenberg-Bäretsweil (Benz). 344. Arabis hirsuta Scop. Scheideggkamm (Nägeli); Bernegg-Hinweil (Benz). 879. Arabis alpina L. Alpen-Gänsekraut. Neu für das Gebiet! Passhöhe der Egg-Hinweil, 1000 m (Benz). 347. Alyssum calycinum L. Spritzenhaus-Wernetshausen und Kiesgrabe-Bernegg (Benz). 880. Raphanus sativus L. Rettig. Bei der Mühle Balchenstall zwischen Hittnau und Pfäffikon verwildert (Thellung). 351. Drosera anglica Hudson Bernegg-Hinweil, 740 m und Grimm’s Riet ob Wernetshausen, 810 m (Benz). 352. Sedum purpureum (L.) Link Grimmenstall-Hinweil, 580 m, Haselholz-Wernetshausen. 785 m, Tanne-Bäretsweil, 760 m u. s. w. (Benz). 394. Sedum atratum L. à Güntisberg (Egli!); zwischen Wald und Laupen auf Nagelfluhblöcken (Egli!). 394. Sedum album L. Benklen- und Gstalden-Hinweil; Mettlen-Wald (Benz); Dürrspitz (Nägeli). 397. Saxijraga aizoon Jacq. Abhang der Warte ob Bärloch (Nägeli); Hohe Warte, 1200 m (Benz). 398. Saxifraga mutata L. Tannertobel-Rüti (Benz); Felsen an der Bahnlinie zwischen Rüti und Wald; Abstieg vom Dägelsberg nach Niederhausers (Nägeli); an der obern Töss bis nach Bauma hinunter (Benz); Brüttental (Nägeli). 399. Saxifraga aizoides L. Tobel-Hinweil, 590 m und Ornbergfelsen-Dürnten, 830 m (Benz). Saxifraga aizoides L. X mutata L. Felsen der Rothengübel (Nägeli). 851. Saxifraga tridactylites L. Grasplätze, kiesige, sandige Orte; selten und nur in der Tiefe. Grimmenstall-Hinweil, 580 m (Benz). 360. Saxifraga rotundijolia L. Böden unterhalb Scheidegg, Wolfsgrub, unterhalb Schwemmi, zwischen Bärloch und Vorderschür, Abhänge der Warte u. s. w. (Nägeli). 882. Ribes nigrum L. Schwarze Johannisbeere. (417) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÜSSTAL. 199 Verwildert am Neubrunnenbach-Wernetshausen. selten mit Früchten (Benz). 883. Ribes alpinum 1. Gebirgs-Johannisbeere. Gebüsche der Bergregion; nicht häufig. Kreuzegg (0. Buser!); in den Büchen, 1250 m (Hegi); Schwemmi am Tössstock, 960 m (Hegi); Fahrner ob Wald (Hasler!). 365. Cotoneaster tomentosa (Ait.) Lindl. Örnberg-Hinweil, 2 Büsche, 800 m, ob der Ghangetwies-Dürnten, ca. 790 (Benz). 371. Sorbus hybrida L. Schwämmlialp bei der Kreuzegg, zwischen Wald und Rüti (0. Buser). 884. Sorous chamæmespilus L. Zwergmispel. Felsige Orte der Bergregion; selten. Schwämmlialp (0. Buser). 379. Potentilla erecta L. — — var. siriclissima Zimmeter Wald zwischen Vorderegg- und Eggweid-Fischenthal (Nägeli). 398. Alchimilla alpigena Buser Wolfsgrub (Nägeli). 404. Sanguisorba officinalis L. Wiesen zwischen Wald und Gibswil (Nägeli). 884. Rosa gallica L. Gallische Rose. Bei Sitzberg (Fisch). 407. Rosa canina L. — — Î. lutetiana Baker (teste Rob. Keller). Ob Fischenthal am Hüttkopfweg (Schinz). — — Î. biserrata Baker (teste Rob. Keller). Ob Fischenthal am Hütikopfweg (Schinz). 409. Rosa glauca Vill. Gehrenalp beim Schnebelhorn (0. Buser). — — fÎ. myriodonta Christ (teste Rob. Keller). Ob Fischenthal am Hüttkopfweg (Schinz). 412. Rosa abietina Grenier Gehrenalp beim Schnebelhorn [armdrüsig und wenig behaart] (O.Buser). 413. Rosa rubiginosa L. - Gehrenalp (9. Buser); unterhalb Ragenbuch-Fischenthal an der Strahl- eggstrasse (Bucher). 415. Rosa tomentosa Smith Hüttkopf, alte Strahleggstrasse (Benz); Scheideggkamm, Wolfsgrub, Abslieg von Dägelsberg nach Niederhausers, ob dem Strickboden (Nägeli); 200 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (418) Vorder-Strahlegg (Bucher!); Rothbüel, Buchegg, Gebüsche ob Au, Strasse von Fischingen nach Oberwangen (Nägeli). — — Î. subglobosa Smith (teste Rob. Keller). Ob Fischenthal am Hüttkopfweg (Schinz). 416. Rosa alpinu L. — — fÎ. typica (teste Rob. Keller). Ob Fischenthal am Hüttkopfweg (Schinz). 418. Rosa vestita Godet Gehrenalp beim Schnebelhorn (Buser). Rosa alpina L. X tomentosa Sm. Zwischen Strickboden- und Ragenbuch-Fischenthal, Anderwil am Hörnli (Nägeli). 425. Rubus tomentosus Borkh. Ob dem Strickboden- und Bleiche-Fischenthal, im Hörnligebiet vielfach (Nägeli) ; Hulfteggsirasse (Bucher). 886. Rubus Bellardi Weihe et Nees Bellard’s Brombeere. Fischingen (Nägeli). 387. Rubus cæsius L. Steinbeere. Nach Benz nicht selten. 888. Medicago falcata L. Sichel-Schneckenklee. Bis jetzt einzig um Hittnau beobachtet worden (rbellune 436. Medicago lupulina L. — — var. Willdenowiana Koch Werneishausen. «Ein Exemplar ist von besonderem Interesse, indem aus einzelnen Deckblättchen der Blütentraube 3 secundäre Blütenköpf- chen entspringen. Die Form dürfte sich der var. polystachya Sw. nähern [Penzig, I, 382] (Benz).» Nach dem Catalog des eidgenöss. Polytechnikums. 138. Melilotus altissimus Thuillier prol. eualtissimus 0. E. Schulz Laupen-Wald (Hegi) ; Gibswil (Hegi) ; Wald-Bichelsee (Knecht !). 439. Melilotus officinalis Desr. Zwischen Ober- und Unter-Moos ob Gibswil (Bucher !). 445. Trifolium hybridum L. Waldsaum zwischen dem Letten- und der alten Sackgasse bei Wer- netshausen, 650 m (Benz, 1896). +46. Trifolium badium Schreb. Obermatt an der Scheidegg (Benz, Nägeli). 4148. Trifolium agrarium L. Dürrspitz, am Strassenbord bei Hübli-Wald (Nägeli) ; Niederhaus- und Ornstrasse-Hinweil, Stampf-Wernetshausen, 750 m (Benz); Paschlis- Gipfel, von Hitinau gegen das Rosinli und gegen Balm (Thellung). (449) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 201 889. Trifolium arvense L. Einmal ob der Kirche Hinweil (Benz, 1882). 451. Lotus uliginosus Schkuhr Grund- und Looren-Wernetshausen (Benz) ; Hübli-Wald (Nägeli) ; zwischen Rüti und Wald, ca. 600. m (Brugger); um Hittnau (Thellung) ; Nordseite des Hackenberges (Nägeli). 890. Robinia pseudacacia L. Falsche Akazie. Verwildert an der Strasse Rüti-Wald (Benz). 454. Astragalus glycyphyllus L. Dachsegg-Wald, Strasse Wald-Rüti, Hasenstrick-Dürnten, 750 m, Ring- weilertobel, Stelzen ob Gyrenbad, 930 m (Benz); Wolfsgrub (Nägeli). 458. Vicia dumetorum L. Gschwemm-Wernetshausen, 650 m, Schwenditöbeli-Hinweil, 880 m, Grossbachtobel-Hinweil, 800 m, Oberegg-Wald, 1100 m (Benz); Hilten- berg-Wald, ca. 900 m (Hasler) ; Nordseite des Hackenberges (Nägeli). 460. Vieia tetrasperma (L.) Mönch Hinter dem Stampf-Hinweil (Benz). 465. Lathyrus silvestris L. Burghügel-Bernegg, 780 m, Tobel-Hinweil, 600 m, Tobel Tann, 500 m, Ringweilertobel, 780 m, Kalkgruben-Hinweil, Strasse Wald-Rüti (Benz). 466. Lathyrus montanus Bernh. Schnebelhorn, 1200 m (Benz) ; Täusi-Rüti-Dachsegg-Wald, 470-660 m (Benz). 469. Geranium palustre L. Oberdürnten bis Tann, Tannertobel etc. (Benz). 470. Geranium silvaticum L. Neurüti (Nägeli) ; Sattel zwischen Schnebelhorn und Schindlenberger- höhe (Nägeli. Hegi); Weiden unterhalb Thierhag (Nägeli); Hüslibühl-Strahl- egg. 1010 m (Benz) ; zwischen Boden- und Eggweid-Fischenthal (Nägeli). 471. Geranium pyrenaicum Burmann Hinterburg bis Stollen-Bäretsweil (Benz). 891. Geranium phæum L. Rotbrauner-Storchenschnabel. — — var. fuscum L. Güntisberg-Wald (Hasler !). 892. Euphorbia lathyris L. Springwurz-Wolfsmilch. Einmal verwildert in einem Garten in Hadlikon (Benz). 491. Euonymus latifolius L. Dachsegg-Wald, Oberorn-Hinweil, Ringweil. Loorentobel-Dürnten (Benz) ; Hinweilertobel (Dr. C. Hegetschweiler). BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 2, 31 janvier 1902. 15 202 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (420) 493. Acer platanoides L. Abhänge der Warte beim Bärloch (Nägeli). 495. Impatiens noli me tangere L. Tobel-Hinweil, 600 m, Oberdürnten (Benz); Thal-Bäretsweil (Thellung); Wald (Hasler). 893. Erodium moschatum L’Herit. Moschus-Reiherschnabel. Im Schulgarten-Wernetshausen ganz verwildert (Benz). 894. Oxalis stricta L. Steifer Sauerklee. Bei der Fabrik im Tannertobel-Rüti, 480 m (Benz, 1901). 895. Rhamnus cathartica L. Purgier-Kreuzdorn. Steinige, waldige Abhänge ; zerstreul. Alte Walderstrasse im Neubrunnen-Hinweil, Hecke im Grund-Wernets- hausen (Benz). 896. Malva alcea L. Spitzblättrige Malve. Einmal (VI. 1869) 2 Exemplare am Waldweg gegen den Burghügel- Oberdürnten (Benz) ; bei der Looren-Dürnten (Hasler, 1843). 897. Malva moschata L. Bisam-Malve. — fofloreralbo Hasel nördlich von Hittnau (Thellung). 898. Hypericum humifusum L. Niederliegendes Johanniskraut. Ob dem Totenbühl-Hinweil, hinter dem Stampf-Wernetshausen (Benz); unterhalb Bettschwendi ob Gibswil, in Menge (Bucher ! 1901). 500. Hypericum hirsutum L. Schwendi-Wernetshausen (Benz); Paschlis-Gipfel, gegen das Rosinli ob Adetsweil (Thellung). | 501. Hypericum montanum L. Wolfsgrub gegen die Scheidegg (Nägeli) ; Tannertobel bei Rüti, Ring- weilertobel (Benz) ; Rütschwil-Bäretsweil (Thellung). 502. Hypericum quadrangulum L. Hüttkopf, Scheideggkamm, ob der Wolfsgrub und Neuweg gegen die Scheidegg, Strickboden-Fischenthal (Nägeli) ; Paschlis-Gipfel und Stoffel (Thellung). Hypericum per foratum L. X tetrapterum Fries? Nördlich von Hittnau gegen Isikon, ganze Sumpfwiesen erfüllend (Thellung). 313. Viola canina L. Riet Bernegg-Hinweil (Benz). 399. Hippophaë rhamnoides L. Sanddorn. Flussufer ; selten. In der Allmannkette (J. Messikommer ! 1891). (421) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 203 519. Epilobium hirsutum L. Weg von Oberdürnten gegen den Hasenstrick (Benz); Thierhag-Fischen- thal (Nägeli) ; Hittnau (Thellung). 522. Epilobium roseum Schreb. Hinter dem Fabrikgebäude Gibswil (Bucher). 523. Epilobium trigonum Schrank Waldweg unterhalb Schwamm, zwischen Wolfsgrub und vorderer Töss, zwischen Ueberzütt und Dürrspitz (Nägeli) ; Dürrspitz bis Scheidegg, 1100 m (Benz); oberste Terrasse unter dem Bachtelgipfel, spärlich, 1080 m (Benz). 528. Circæa lutetiana L. Kreuzegg und an der vordern Töss (Hegi). 5339. Myrrhis odorata Scop. Wurde 1894 auch in Güntisberg-Wald beobachtet, wo die Pflanze aber nachweislich vom Säntis her importirt wurde. Der Bestand in Wer- netshausen wurde 1893 durch Anlage einer neuen Dorfstrasse sehr decimirt (Benz). 550. Peucedanum cervariæ Cusson Haselberg, Südseite des Hackenberges, ob Ithaslen und zwischen Ithaslen und Bäretsriet, Waldrand bei Oberwangen (Nägeli). 900. Selinum carvifolia L. An der obern Töss, spärlich und bei Hinweil (Benz). 993. Heracleum sphondylium L. var. elegans Jacq. Wolfsgrub, Strickboden- und Ragenbuch-Fischenthal, beim Dorf Au (Nägeli). 954. Laserpitium latifolium L. Zwischen Strickboden- und Ragenbuch-Fischenthal, von der Rothen über Rütiwies, Burgstall etc. gegen Steg sehr verbreitet (Nägeli). 997. Pirola uniflora L. Moos-Wernetshausen, ob dem Boden-Gyrenbad, 850 m, Bachtelgipfel, 1110 m, Allmanngipfel, 1080 m u. s. w. (Benz) ; Wald (Hasler !). 960. Pirola chlorantha Sw. Lettenhölzchen unterhalb Wernetshausen (Benz !); ob dem Bodenholz- Hinweil (Weber) ; Morgenweid bei Dussnang (Nägeli). 962. Pirola minor L. Günlisberg-Wald (Hasler !); Schnebelhorn (Brügger !) ; Neurüti beim Schnebelhorn, Abstieg vom Dägelsberg nach Niederhausers (Nägeli) ; Wolfsgrub, ob Gibswil, hinteres Bachtel, Lettenholz-Hinweil, Moos-Wer- netshausen (Benz); Tobel ob Luppmen (Thellung) ; Morgenweid bei Dussnang (Nägeli). 204 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (422) 563. Monotropa Hypopitiys L. Zwischen Burri- und Tannen-Fischenthal, ca. 850 m (Schinz und Hegi); Stutz-Wernetshausen und Fischbach-Hinweil (Benz); Be (Thel- lung) ; Haselberg (K. Ziegler). 564. Rhododendron hirsutum L. Dägelsberg (Kägi) ; unterhalb Thierhag-Fischenthal, spärlich (Nägeli) ; Allmann (Heer). 567. Vaccinium vitis idæa L. Hüslibühl-Strahlegg (Nägeli); Bachtelweid ob dem Gyrenbad, ca. 870 m, spärlich (Benz). 572. Erica carnea L. Stoffel-Bäretsweil (Benz); am Batzberg bei Wald, stellenweise in Menge (Hasler, 1843). 573. Primula auricula L. Hohes Verch (Simler) ; Hohe Warte, 1200 m (Benz); Allmann unter- halb Karoll (Kägi). 574. Primula farinosa L. Hub-Hadlikon, 620 m, Trimen Hinweil, 810 m in Menge (Benz). 577. Soldanella alpina L. Rüti unterhalb Thierhag-Fischenthal (Wolfensberger, Kägi). 586. Menyanthes trifoliata L. Bernegg-Hinweil, 740 m, Sack-Hinweil, 660 m, Looren-Wernetshausen, 680 m (Benz) ; um Hittnau (Thellung) ; Turbenthal (Heer). 587. Blackstonia perfoliata L. Neubrunnen-, Looren-, Sack-, Gametsweil-Hinweil etc. (Benz) ; nörd- lichster Ausläufer der Scheidegg, Breitenmatt-Fischenthal (Nägeli) ; Paschlis-Gipfel, zwischen Isikon und Schönau (Thellung). 901. Erythræa ramosissima Persoon Reichverzweigtes Tausendgulden- kraut. Nach Benz in feuchten Flurwegen und Karrengeleisen nicht selten ; um Hittnau (Thellung). 593. Gentiana verna L. Balm-Wernetshausen, 780 m, spärlich und untere Scheidegg, ca. 1100 m (Benz) ; Turbenthal (Heer). — — var. angulosa Bieb. Schnebelhorn (Schinz). 394. Gentiana cruciata L. Sackstrasse- und Grimm’s Weid-Hinweil etc. (Benz) ; Hasel-Hitinau (Thellung). 995. Gentiana pneumonanthe L. Re — (423) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 205 Um Hitinau (Thellung) ; nach Benz in Rietern häufig. 597. Gentiana vulgaris Beck Zwischen Allenwinden und Au vereinzelt (Nägeli, 1896). 601. Vincetoxicum officinale Mönch Hochwachtabhang-Wernetshausen, 900 m, Felsenhoftöbeli-Dürnten, ın Menge am Grenzgrat bei Wydenriet-Wald, 640 m (Benz). 604. Cuscuta epithymum L. var. trifolii Bab. Sennweid und Farnboden bei Gibswil (Bucher); um Hittnau (Thel-lung). 611. Lithospermum arvense L. Hinweil (Benz). 616. Ajuga genevensis L. Vorderegg-Fischenthal, 856 m, zwischen Vorderegg und Eggweid, bei Rothbüel, Hohenstein, Gentenegg und Allenwinden (Nägeli) ; abgeholzte Sellen verbreitet von 600 bis 1050 m [Allmann] (Benz). 617. Teucrium chamædrys L. Bühl-, Weinhalde-, Holzweid-, Loch-Hinweil, massenhaft von der Dachsegg- bis Hiltisberg-Wald, 600 m (Benz). 619. Teucrium botrys L. Ornberg-Dürnten, ob der Hub-Hadlikon (Benz). 633. Stachys alpina L. Strickboden-Fischenthal (Nägeli); Grossegg, hinteres Bachtel, 990 m, Auenberg, 1050 m (Benz). 634. Stachys silvatica Franchet Um Hittnau (Thellung). 635. Stachys palustris L. Güntisberg-Wald (Hasler); um Hinweil häufig (Benz); um Hittnau (Thellung). 639. Salvia verticillata L. Weissenbach-Hinweil, spärlich, 710 m (Benz). 641. Satureia acinos Scheele Ornberg, 780 m, Hasenstrick-Dürnten, 750 ‘m. Bühl-Hinweil, 600 m, Greifenberg-Bäretsweil, 850 m (Benz). 902. Satureia calamintha Scheele Bergthymian. — — var, silvatica Briq. Pilgersteg-Wald, kümmerlich (Benz). 903. Satureia hortensis L.“Bohnenkraut. In Betisweil-Bäretsweil verwildert (Thellung). 904. Mentha verticillata L. = M. aquatica L. X arvensis L. — — var. ovalifolia Briq. Bodenweier-Wyla (Schinz!) 206 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2° SER.). (424) 648. Solanum dulcamara L. Hinweiler-Wald (Benz). 649. Solanum nigrum L. Ober-Dürnten (Benz). 651. Verbascum nigrum L. Bahnhof-Wald (Nägeli). 905. Scrofularia Neesii Wirtg. Wurde von Benz am Kanal im Tannertobel bei Rüti beobachtet. 655. Linaria spuria L. Hittnau gegen Isikon (Thellung). 906. Linaria elatine Mill. Pfeilblätteriges Leinkraut. Feuchte Aecker ; selten. Balm-Wernetshausen (Benz). 660. Veronica anagallıs L. Bühl-Hinweil (Benz) ; Wald (Hasler). 670. Veronica arvensis L. Oft häufig, z. B. Bühl-Hinweil, Tarn-Wernetshausen (Benz). 671. Veronica Tournefortü Gmel. Bäretsweil (Thellung) ; nach Benz in Aeckern nicht selten. 907. Veronica opaca Fries Glanzloser Ehrenpreis. Fischingen (Huguenin). 673. Digitalis ambigua Murray Am Ornberg ob der Ghangetwies-Dürnten. 740 m und Felsen im Wydenriet-Wald, 620 m (Benz). 678. Euphrasia odontites L. — — var. serotina Lam. Hinweil, in Strassengräben und auf Rietern oft massenhaft (Benz). 684. Alectorolophus angustifolius Heynh. Rütiwies-Waldberg-Fischenthal, 1000 m(Benz);Sennhof-Mühlrüti(Benz). 686. Alectorolophus major Rchpb. Nach Benz wie A. minor Wimm. Grab. häufig. 689. Pedicularis palustris L. Nach Benz in den meisten Talrietern, seltener in der Höhe (Bernegg- Hinweil, 740 m); am Teich an der Strasse von Hitinau gegen Süden (Thellung). 692. Orobanche minor Sutton Nach Benz in Kleefeldern und in Wiesen verbreitet ; 'Adetsweil (Thel- lung) ; Wald (Brügger). 693. Pinguicula vulgaris L. — — var. grandiflora Lam. (425) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 207 Am Chringelbach ob dem Stampf-Wernetshausen (Benz). 694. Pinguicula alpina L. Auf Rietwiesen am Bachtel häufig (Benz): Rosinliberg (Dr. C. Heget- schweiler). 697. Globularıa nudicaulis L. Schwarzenberg, Güntisberg über Wald (Heer, Hasler!) ; Fägswil (Has- ler !) ; Tobel ob dem Weissenbach -Wernetshausen, 770 m (Benz). 701. Plantago lanceolata L. — — var. capilata Ten. Ragenbuch-Fischenthal (Nägeli). 702. Sherardia arvensis L. Nach Benz nicht selten in Aeckern. 706. Galium uliginosum L. Riet-Bernegg, 740 m, Looren-Wernetshausen, 680 m, ob der Kirche- Hinweil, 600 m, auf der Egg-Hinweil, 1010 m (Benz). 708. Galium silvaticum L. Töbeli-Dürnten, Tannertobel und Dachsegg-Wald (Benz). 711. Galium rotundifolium L. In lichten Hochwäldern nach Benz häufig; südlich von Hittnau gegen Balm häufig (Thellung). 719. Lonicera alpigena L. Tobel ob Luppmen bei Hitinau (Thellung). 908. Lonicera periclymenum L. Umschlingendes Geissblatt. Gebüsche ; nicht häufig. Bei der Dachsegg, 600 m und bei Mettlen-Wald, 680 m (Benz); Schauenberg beim Gyrenbad (0. Hug). 721. Adoxa moschatellina L. Hinteres Bachtel, 980 m, neuer Weg im Bachtelwiesli, 900 m (Benz). 124. Valeriana tripteris L. Am Bachtel, selten ; Schwenditobel-Hinweil, 890 m, Stutz-Wernets- hausen, 780 m. (Benz). 725. Valeriana montana L. Schnebelhorn, 1285 m, spärlich (Benz). 726. Valerianella olitoria Mönch Zerstreut um Hinweil (Benz) ; um Hittnau (Thellung). 909. Valerianella rimosa Bastard Gefurchter Ackersalat. Ackerfeld-Hinweil (Benz). 910. Valerianella Morisonii DC. Morisons Ackersalat. Früher im Ackerfeld hinter dem Stampf-Wernetshausen (Benz). 911. Scabiosa lucida Vill. Glänzendes Krätzkraut. 208 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2 SÉR.). (426) Dägelsberg (nach Nägeli). 735. Campanula pusilla Hänke Tannertobel bei Rüti, Strasse von Wald nach Rüti (Brügger 1, Benz); an der obern Töss auch weissblühend (Benz) ; Stoffel (Thellung). 737. Campanula Scheuchzeri \ill. Allmeind-Goldingen, 1100 m und Dürrspitz, 1150 m (Benz). 738. Campanula rapunculus L. Oberdürnten, Töbeli-Dürnten (Benz) : um Hittnau (Thellung). 745. Adenostyles alpina Bluff et Fingerhuth Dägelsberg. Dürrspitz, Hüttkopf, Auenberg, 1000 m, Bettschwendihöhle, 780 m. Täuferhöhle-Bäreisweil, 900 m, Schwendihöhle-Wernetshausen, 970 m (Benz). 912. Aster parviflorus Nees kleinblütiger Aster. Verwildert bei Adetsweil (Thellung). 752. Erigeron annuus (L.) Persoon Im untern Bachtel, 1000 m, Unterholz-Hinweil, Wildbach- und Gablen- riet-Hinweil (Benz) ; an der obern Töss hinter Stierweid-Fischenthal (Hegi, 1901): um Hitinau (Thellung) ; Turbenthal (Schlth.). 756. Gnaphalium uliginosum L. Balm-Wernetshausen, Halden-Hinweil, Aecker im Haselholz-Wernets- hausen (Benz). 758. Inula salicina L. Schlucht zwischen Rütiund Wald (Huguenin und Brügger!); Tarn-Wer- netshausen, Wildbach-Hinweil, ob der Hub-Hinweil, Riet-Bernegg (Benz). 759. Inula vulgaris G. Beck Auenberg, Töbel-Hinweil etc. (Benz); Güntisberg-Wald (Hasler) ; ob Fischenthal gegen den Hütikopf (Schinz !); um Hittnau (Thellung). 761. Buphthalmum salicifolium L. Brüttental (Benz); Breitenmatt-Fischenthal (Nägeli). 765. Achillea ptarmica L. Riet Bernegg, sparsam (Benz); Vorderschür am Schnebelhorn, um die Hütte herum (Nägeli). 767. Matricaria chamomilla L. Grimmenstall-Hinweil, verwildert (Benz); Steg (Nägeli): um Hittnau häufig cultivirt und verwildert (Thellung). 913. Chrysanthemum parthenium Pers. Jungfrauen-Winterblume. Nach Benz zuweilen verwildert. 770. Tanacetum vulgare L. Althaus-Bernegg (Benz). 771. Artemisia vulgaris L. (427) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TOSSTAL. 209 Bei Hittnau (Thellung, wohl nur cultivirt); früher auch am Strassen- bord in Tann-Dürnten (Benz). 774. Petasites officinalis Mönch An der Jona im Tobel-Wald, 610 m, Beitsweil-Bäretsweil, 800 m, Balchenstall-Hittnau, 630 m (Benz); an der Murg in Fischingen (Nägeli). 776. Homogyne alpina Cass. Am Bachtel selten : Bachtelweid an der neuen Eggstrasse, 870 m, und Farnweid ob Amseln-Wald, ca. 950 m, Hüslibühl-Strahlegg (Benz!). 777. Senecio cordifolius Clairville Zerstreut am Bachtel, aber je in Menge: Weg über den Bachtel, 970 m, südwestlich unter dem Bachtelgipfel, 1050 m (Benz); Bachtel-Gyrenbad (Dr. C. Hegeischweiler). 780. Senecio silvatieus L. Stampf-Wernetshausen, im vorderen Bachtel, Bachielweid (Benz); Wald (Hasler). 781. Bei Senecio erucifolius L. berichtige : mehr in tiefern Lagen, häufig z. B. um Hittnau, Turbenthal u. s. w. _ S. cordifolius Clairville X Jacobea L. Wenige Exemplare in der Bachtelweid (Benz); Schnebelhorn (Heer). 783. Senecio aquaticus Hudson Looren-Hinweil (Benz). 914. Calendula officinalis L. Gebräuchliche Ringelblume. Bei Hittnau cultivirt und verwildert (Thellung). 915. Lappa tomentosa Lam. Güntisberg-Wald ; wurde v. Tavel als L. minor DC. bestimmt. 790. Carduus personata Jacq. Hörnli (Heer). 916. Cirsium spinosissimum (L.) Scop. Stacheligste Kratzdistel. Weiden der Bergregion; sehr selten. Neu für das Gebiet! Auf der Kreuzegg, 1300 m (Bucher! 1901). Cirsium oleraceum Scop. X palustre Scop. Paschlis-Gipfel und Rütschwil-Bäretsweil (Thellung). Cirsium oleraceum Scop. X lanceolatum Scop. Abhang der Warte beim Bärloch und Abstieg vom Dägelsberg nach Niederhausers (Nägeli). 917. Tragopogon pratensis L. Wiesen-Bocksbart. Zwischen Dürnten und Hinweil (Brügger!). 812. Willemetia hieracioides Monnier Sumpfwiese in der Blegi-Wald, ca. 870 m (Benz). 817. Sonchus arvensis L. 210 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SER.). (428) Aecker bei Felmis-Wald (Nägeli); nach Benz und Thellung häufig. 819. Crepis aurea Cass. Dägelsberg, Abstieg vom Dägelsberg nach Niederhausers, Schindlen- bergerhöhe (Nägeli); Schwemme gegen die Töss (Hasler!); in den Böden unterhalb Scheidegg, ca. 1040 m (Benz). 820. Crepis taraxacifolia Thuillier Letten-Hinweil (Benz). 831. Hieracium villosum Jacq. Zwischen Ragenbuch- und Bärloch-Fischenthal vereinzelt (Nägel). 836. Hieracium vulgatum Fries Ob der Bachtelweid-Hinweil, Schlossersegg-Fischenthal (Benz); Wolfs- grub und untere Scheidegg, Schindlenbergerhöhe, Westseite des Schnebel- horns, Ragenbuch-Fischenthal, Kalberwegbüel bei Allenwinden (Nägeli). 918. Hieracium aurantiacum L. Orangerotes Habichtskraut. Dachsegg-Wald, ca. 660 m (Benz). Der Vollständigkeit halber lasse ich noch die interessanteren Funde von Laubmoosen folgen, welche ausschliesslich dem Verzeichnis der Laubmoose des Kantons Zürich von Dr. Paul Culmann, in den Mitteilungen der Naturwissenschaftlichen Gesellschaft in Winterthur, Heft II, 1901 entnommen sind. Wie der Verfasser p. 4 seiner Arbeit mitteilt, fanden sich auf dem Massiv der Scheidegg und des Hütikopfs, weniger auf dem Schnebelhorn, alpine Moose in grösster Zahl vor, ein neuer Beweis für den alpinen Anstrich unserer Höhen. Sphagnales. Bis jetzt keine Fundorte bekannt! Bryales. Acaulon muticum (Schreb.) C. Müller Baurenboden, Schnebelhorn, nur zwei Früchte zwischen Pottia trun- catula bei 1100 m, freilich in sehr geschützter Lage (Culmann). Hymenostomum microstomum (Hedw.) R. Brown Bei Wald, 650 m (Culmann). Gymnostomum rupestre Schleich. Bärloch am Schnebelhorn, 1080 m, Scheidegg, 1220 m, im vordern Tösstal, 800-850 m in Menge, Wildbachtobel bei Hinweil, 700 m (Culmann). Hymenostylium curvirostre (Ehrh.) Lindb. Zwischen Wald und Rüti (Weber). (429) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 211 ß. scabrum Lindb. Nagelfluhfelsen bei der Scheidegg, 1230 m (Culmann). Weisia erispata (Bryol. germ.) Jur. Hüttkopf auf Nagelfluh, 1150 m mit gefalteter Kapsel, von Amann und Philibert bestägtigt (Culmann)); Strahlegg, 1050 m, auf Nagelfluh, mit glatter Kapsel, aber doch wohl dieselbe Species (Culmann). Weisia viridula (L.) Hedw. Ueberall häufig im Kanton Zürich, auf dem Hüttkopf noch bei 1230 m (Culmann). Dichodontium pellucidum L. Schimp. Hüttkopf, 1150-1200 m, Scheidegg, 1210 m, Hübschegg am Dägelsberg, 1085 m (Cullmann). Dicranella Schreberi (Swartz.) Schimp. Hüttkopf, 1200 m (Culmann). Dicranella rufescens (Dicks.) Schimp. Hüttkopf, 1200 m (Culmann). Dicranella curvata (Hedw.) Schimp. Bachtel, 1000 m (Culmann). Dicranum longifolium Ehrh. Am Schnebelhorn und auf der Scheidegg, 1200 m, an Bäumen immer steril (Gulmann). Campylopus subulatus Schimp. Auf dem Gipfel der Scheidegg, 1220 m (Culmann). Leucobryum glaucum (L.) Schimp. Bei Lipperschwendi-Bauma (Keller). Fissidens bryoides (L.) Hedw. Noch bei 1050 m auf der Scheidegg (Culmann). Seligera Doniana (Smith) C. M. Vorderes Tösstal, 850 m. Tobel bei Hinweil (Culmann). Seligera recurvata (Hedw.) Bryol. eur. Scheidegg, 1150 m, Warte, 1150 m (Culmann). Campylostelium saxicola (Web. u. Mohr) Bryol. Eur. Wildbachtobel bei Hinweil, 620 m, spärlich (Culmann, det. Warnstorf). Trichodon cylindricus (Hedw.) Schimp. Gipfel des Dägelsberges, 1240 m (Culmann). Ditrichum homomallum (Hedw.) Hampe Bei Eggwegwald ob Steg, 830 m und Hüttkopf, 1200 m (Culmann). Ditrichum flexicaule (Schleich.) Hampe Tobel bei Lipperschwendi-Bauma (Keller). Distichum capillaceum (Sw.) Eur. Bärloch, 1080 m, vorderes Tösstal gegen die Wolfsgrube, 900 m, Gipfel des Hüttkopfs, 1220 m, Wildbach bei Hinweil, 620 m (Culmann). Pottia trumcatula (L.) Lindb. 212 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (430) Baurenboden, Schnebelhorn, 1100 m (Culmann). Didymodon rubellus (Hoffm.) Bryol. eur. Als var. intermedius Limpr. noch auf dem Schnebelhorn, 1290 m (Culmann). Didymodon giganteus (Funck) Jur. Abhang des Hörnli, 1000 m, vorderes Tösstal, 820 m (Culmann). Trichostomum cylindricum [Bruch] C. M. ‚. Tössscheide, 800 m (Culmann). Trichostomum crispulum Bruch. Bärloch, 1080 m, im vordern Tösstal, 850 m, bei Hübli ob Wald, 800 m (Culmann). | Trichostomum viridulum Bruch. Strick ob Steg, 910 m (Culmann). Barbula reflexa Brid. Hübli bei Wald, 800 m, Schnebelhorn, 1290 m, Tobel bei Hinweil, 600 m (Culmann), Barbula convoluta Hedw. Dägelsberg, 1200 m (Culmann). Barbula paludosa Schleich. Im ganzen Tössgebiet von Winterthur an aufwärts häulig, von 500- 1240 m (Culmann). Aloina rigida (Hedw.) Kindb. Bei Hübli ob Wald, 660 m (Culmann). Tortula ruralis (L.) Ehrh. Bärloch, 1080, m, Wolfsgrube ob Wald, 980 m (Culmann). Schistidium longidens (Philibert) Bärloch ob Steg, an Nagelfluh in Menge mit apocarpa (L.) Bryol. eur., 1080 m (Culmann). Grimmia pulvinata (L.) Smith Ueberall, am Schnebelhorn noch bei 1040 m (Culmann). Racomitrium canescens (Weis, Tim.) Brid. — — var. ericoides (Web.), Bryol. eur. Hüttkopf, 1160 m (Cullmann). Zygodon viridissimus (Dicks.) Brown Hinter-Ehrli ob Wald, 780 m (Culmann). Ulota Ludwigii Brid. Tösstal, 800 m (Culmann). Ulota Bruchiü Hornsch. Zwischen Obrrüti und Eggweg bei Steg, 800 m, Hüttkopf, 1200 m (Culmann). Ulota crispula Bruch. Baurenboden, Schnebelhorn, 1056 m, an den vordern Töss, 850 m, Hüttkopf, 1250 m (Culmann). (431) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 213 Orthotrichum saxatile Schimp. Wolfsgrub ob Wald, 980 m (Culmann). Orthotrichum nudum Dicks. Beim Wirtshaus’auf der Scheidegg, 1200 m (Culmann). Orthotrichum pallens Bruch. Hörnli, 1130 m, Hüttkopf, 1130 m (Culmann). Orthotrichum stramineum Hornsch. Auf den Bergen des oberen Tösstales, Schnebelhorn, Dägelsberg, Scheidegg von 800-1200 m ziemlich häufig (Culmann). Eucalypta rhabdocarpa Schwagr. Am Hüttkopf auf Nagelfluh. an mehreren Stellen, 1050 m (Gulmann). Anomobryum concinnatum (Spruce) Lindb. Bei Strahlegg und Hübschegg am Schnebelhorn, 1050 m, Wolfsgrube ob Wald, 1000 m, Ueberzütt am Hüttkopf, 1170 m (Culmann). Webera elongata (Hedw.) Schwægr. Scheidegg, 1040 m, eine robustere Form (Culmann). Webera cruda (L.) Bruch. Warte, 1100 m, auf Nagelfluh (Gulmann). Webera nutans (Schreb.) Hedw. Schnebelhorn, 1270 m, Warte, 1150 m (Culmann). Webera annotina Hedw. Correns. Unterhalb Eggwegwald bei Steg, 830 m (Culmann). Mniobryum albicans (Wallenb.) Limpr. Bei Eggwegwald ob Steg, 800 m. Schnebelhorn, Hüttkopf, Scheidegg, 1100-1200 m (Culmann). Bryum pendulum [Hornsch.] Schimp. ß. compactum (Hornsch.) Schimp. In der Nähe der Wolfsgrube ob Wald am Boden über Felsen, 1000 m (Culmann). Bryum inclinatum (Sw.) Bryol. eur. Bärloch, auf Nagelfluh, 1080 m, Hüttkopf, 1140 m (Culmann). Bryum cirratum Hoppe u. Hornsch. Nagelfluhfelsen, Scheidegg, 1040 m (Culmann). Bryum pallescens Schleich. Hüttkopfgipfel, 1230 m (Culmann). Bryum cæspiticum (L.) Mauern in Wald, 620 m (Culmann). Bryum elegans N. v. E. Scheidegg, auf Nagelfluh, 1220 m (Culmann). Bryum alpinum Huds. Scheidegg, auf Felsen mit Bryum Mildeanum Jur. und argenteum L., 1200 m (Culmann). Bryum erythrocarpum Schwægr. Hüttkopf, 1200 m, Dägelsberg, 1250 m (Culmann). 214 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2M€ SÉR.). (432) Bryum pallens Swartz Ob Ohrrüti bei Steg, 800 m (Culmann). Rhodobryum roseum (Weis.) Limpr. Wildbachtobel bei Hinweil, 630 m (Culmann). Mnium orthorhynchum Brid. Hüttkopf, 1150 m, Höll bei Wald, 670 m (Culmann). Mnium serratum Schrad. Bärloch, 1080 m, Tössscheide, 800 m, Scheidegg, 1220 m (Cul- mann). Mnium spinosum (Voit.) Schwægr. Auf Holz, Gipfel des Hüttkopfes, 1230 m (Culmann). Mnium stellare Reich. Bärloch, 1080 m (Culmann). Meesea trichodes (L.) Spruce Scheidegg, auf Nagelfluh, 1220 m (Culmann). Bartramia ithyphylla (Haller) Brid. Hüttkopf, 1200 m (Culmann). Bartramia Halleriana (Hedw.) Hedw. Bachtel, Schnebelhorn (Gulmann). Plagiopus Oederi {Gunn.) Limpr. Hörnli. Lipperschwendi (Keller) ; Bärloch und Hübschegg, 1100 m, am Schnebelhorn, vorderes Tôssial, 850 m, Wildbachlobel bei Hinweil, 630 m (Culmann). Pogonathum urnigerum (L) P. Beauv. Scheidegg ob Ehrli, 900 m (Gulmann). Polytrichum alpinum L. Eine einzige Frucht auf dem Hüttkopf, 1220 m (Culmann). Polytrichum formosum Hedw. Gemein auf dem Hüttkopf noch bei 1220 m (Culmann). Polytrichum juniperinum Willd. Hüttkopf, 1230 m, Wolfsgrub bei Wald, 1000 m (Culmann). Buxbaumia indusiata Brid. Lipperschwendi (Frau Rector Keller); Bauernboden, Schnebelhorn, 1100 m (Culmann). Antitrichia curtipendula (Hedw.) Brid. Schnebelhorn, 1230 m, hinteres Tösstal, 810 m, Scheidegg, 780 m (Culmann). Neckera complanata (L.) Hüb. Noch auf der Scheidegg bei 1220 m (Culmann). Leskea nervosa (Schwægr.) Myr. Auf allen Gipfeln des obern Tösstales über 1000 m häufig, bei der Wolfsgrub auf Stein, sonst auf Holz (Culmann). Leskea catenulata (Brid.) Mitt. (433) GUSTAV HEGI. DAS OBERE TÖSSTAL. 215 Strahlegg, auf Nagelfluh, 1080 m, Scheidegg, Wildbachtobel bei Hin- weil (Culmann). Pterigynandrum filiforme (Timm.) Hedw. Im obern Tösstal über 800 m häufig und oft fruchtend (Culmann). Lescuræa striata (Schwægr.) Bryol. eur. Warte, 1200 m, Schnebelhorn, 1290 m, Dägelsberg, 1250 m, Scheid- egg, 1240 m, Hüttkopf, 1170 m, auf Nagelfluh und Holz (Culmann). Ptychodium plicatum (Schleich.) Schimp. Auf dem Gipfel des Hüttkopf, 1250 m, mit Hylocomium pyrenaicum (Culmann). Orthothecium rufescens (Dicks.) Bryol eur. Lipperschwenditobel, 750 m (Keller), im obern Tössgebiet. 800-1250 m häufig, auch hie und da fruchtend (Culmann). Orthothecium intricatum (Hartm.) Bryol. eur. Im obern Tössgebiet von 800-1250 m ziemlich häufig, oft mit dem vorigen, auf der Scheidegg, 1220 m beide, Wildbachtobel bei Hinweil (Gulmann). Cylindrothecium Schleicheri Bryol. eur. Nagelfluh bei Strahlegg am Schnebelhorn, 1050 m (Culmann). Camptothecium nitens (Schreb.) Schimp. Bachtel, 1100 m (Culmann). brachythecium salebrosum (Hoffm.) Bryol. europ. Dägelsberg, 1250 m (Culmann). Brachythecium glareosum (Bruch.) Bryol. eur. Hübschegg am Schnebelhorn, 1085 m, Scheidegg. 1200 m (Culmann). Eurhynchium Tommasinü (Sendt.) R. Ruthe Bei Bärloch, 1080 m, auf Wurzeln (Culmann). Eurhynchium piliferum (Schreb.) Bryol. eur. Bärloch, 1080 m (Culmann). Eurhynchium pr&longum (L., Hedw.) Bryol. eur. Gemein, noch auf der Scheidegg bei 1220 m (Culmann). Rhynchostegium murale (Neck.) Bryol. eur. Häufig noch bei Hübschegg am Schnebelhorn, 1080 m (Culmann). Plagiothecium denticulatum (L.) Bryol. eur. Dägelsberg, 1250 m, Hüttkopf, 1200 m (Culmann). Plagiothecium depressum (Bruch.) Dixon Wildbachtobel bei Hinweil (Culmann). Plagiothecium Müllerianum Schimp. Auf morschem Holz, vorderes Tösstal, 800 m, spärlich (Gulmann). Plagiothecium silesiacum (Seliger.) Bryol. eur. Vorderes Tösstal, 860 m, Hürtkopfgipfel, 1200 m (Culmann). Amblystegium subtile (Hedw.) Bryol. eur. Hörnli, 1050 m, vorderes Tösstal, Scheidegg, 1150 m (Culmann). 216 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Qme sÉR.). (434) Hypnum Halleri Sw. Hörnli, 1000 m, Bärloch, 1080 m in Menge, vorderes Tösstal, 800- 850 m, Wildbach bei Hinweil (Culmann). Hypnum chrysophyllum Brid. Wildbach bei Hinweil (Gulmann). Hypnum protensum Brid. Wildbachtobel bei Hinweil (Gulmann). Hypnum uncinatum Hedw. Im oberen Tössgebiet von etwa 1100 m an häufig auf Holz und Nagel- fluh (Culmann). Hypnum commutatum Hedw. Vorderes Tösstal, 850 m, Scheidegg, 1050 m (Culmann). Hypnum falcatum Brid. Schnebelhorn, 1000-1100 m, Scheidegg, 1200 m, mit var. gracilescens, Bachtel, 1100 m (Culmann). Hypnum crista-castrensis L. Auf den Bergen des Tösstales ein gewöhnliches Moos (Gulmann). Hypnum procerrimum Mdv. Auf Nagelfluh auf der Scheidegg, 1245 m zusammen mit Hypnum mol- luscum Hedw. Hypnum incurvatum Schrader Hüttkopf. 1100 m, Schnebelhorn, 1150 m (Culmann). Hypnum Sauteri (Bryol. eur.) Bei Bärloch, 1080 m, spärlich, Gipfel des Schnebelhorns, 1290 m, etwas reichlicher. Seitental des vorderen Tösstales, 840 m, Scheidegg 1220 m (Culmann). Hypnum Lindbergü Mitt. Schnebelhorn, 1270 m, Hüttkopf, 1200 m, Scheidegg, 1200 m (Cul- mann). En Hylocomium pyrenaicum (Spruce) Lindb. Gipfel des Hüttkopfs jmit Piychodium plicatum, 1240 m, Dägelsberg, 1260 m (Culmann). Hylocomium brevirostre (Ehrh.) Schimp. Wildbach bei Hinweil (Culmann). Hylocomium loreum (L.) Schimp. Lipperschwenditobel (Keller), Schnebelhorn, 1100 m, vorderes Töss- tal, 850 m, Hüttkopf, in Menge, 1200 m, Bachtel (Culmann). u — Fe FLORA SICULA = Deserizione delle piante vascolari sponlanee et indigenale in Sicilia PAR Dr M. LOJACONO POJERO Les volumes III (Calycifloræ-Gamopetalæ) et IV (Corolli- floræ et Monochlamydeæ) de cet ouvrage sont sous presse; Messieurs les Botanistes qui désirent souscrire à ces deux _ volumes sont priés de faire parvenir leur adhésion le plus tôt possible à l'auteur soussigné. Chacun de ces volumes est du mème format que les deux : premiers et contiendra comme eux vingt planches noires: le prix de vente en est fixé à fr. 23.— et 30.— selon leur importance. Le cinquième et dernier volume (Monocotyledonæ et Cryptogamæ) paraitra dans le courant de l’année 1902. i D' M. LOJACONO POJERO, Ligre DOcENT DE BOTANIQUE A L'Univeusiré, Ancien Assistant au Jardin botanique de Palerme (Sicile), Piazza Santo Spirilo. 9. Bulletin de l'Herbier Boissier (1'e serie). le volume ................. 20 fr Tome 1 (1893). 715 pages. 28 planches el 2 appendices. p., ASIA) I Fo 9 el 4 » » Il (1895). 706 » 18 » et À » » IV (1896). 96% » ME) et 3 » DA (1897). 1435») 095: 5 et 2 » » VI (4898). 1031 » 49 » et 3 » et 1% planches. DONS 0) Ar et> » et 3 » BOISSIER. EDM. Flora orientalis sive enumeralio plantarum in Oriente a Gracia el Ægyplo ad India fines hucusque observatarum. — 5 vol. el Supplément. 10-00: 41007-10885 221 Lu a PARTS NE PER 140 fr. — ‚Voyage botanique dans le midi de l’Espagne pendant l’année 1837. — 2 vol. grand in-80. 4839-1845. Prix reduit. colorıe, au lien der L00 fr ee ge 230 fr. — ÉD NONE LE ee CIN NES AN. TE: — Icones Euphorbiarum ou figures de — pe du genre Euphorbia. — 1 vol. grand in-folio, 24 pages de lexie et 221 planches. Genève, 1866 .. 70 fr. = Diagnoses plantarum orientalium. L'e série, 13 fascicules : 2me série, 6 fasci- cules. — [n-80. sue 1842- 1859, le fascicule DEN EME RIRES 3. fr: Les fascicules 1, 3, 6 el 7 sont épuisés. — Description de deux re Crucifères des Alpes et du Piemont. — In-40, avec 2:plänches.:... 2. 2. PARENT VAT re RE SE EE EE à fr. — Centuria Euphorbiarum. Genève, 1860 .................,....... Ar. — Pugillus plantarum novarum Africæ borealis Hispaniæque australis. — In-80 Genever ASE ee Re ESS AIS PEN AE Sk: BOISSIER. EDM. sr BUHSE. Aufzæhlung der in einer Reise durch Transkaukasien und Persien gesammelten Pflanzen. — In-4° avec 10 planches et 1 carte. Môskans 48002: 5% ze cm u es ne Eee 10 fr. BARBEY. C. er W. Herborisations au Levant : Egyple. Syrie el Medilerranee. Février-mai 1880. Avec 11 planches et I carte. — 1880 ......... 20 fr. BARBEY. W. Floræ Sardoæ compendium. Lalalogue raisonné des végélaux observés dans l’île de Sardaigne. Avec suppl. par MM. AscHerson el E. Levier. Avec 7-Blanches:— 1885... Er re N 25 fr. — Epilobium genus, a el. Cu. Cuisix ill. Avec 24 planches. — Lausanne, 1885. 25 fr. — Lydie, Lycie, Carie, 1842, 1883, 1887. Éludes botaniques. In-40, avec 5 pl. — 1390 5 2 2e et de Ne MOSS MS | el 15 fr. — Cypripedium Calceolus X macranthos Barbev. — In-40, avec une planche double coloriée. A VON a a a 3 fr. STEFANI. C. oe, C. J. FORSYTH MAJOR er W. BARBEY. Samos. Étude géolo- sique, Et et botanique. A vec 13 pl., par CH. Cuisin. 1892. 20 fr. — — — Karpathos, Élude géologique, paléontologique et botanique. — In-40. avec 13 pl.= par ‚Cuutbbisen. 180975 4.2 2. 2.2 ee 20 fr. MAJOR. C.-J. Fonsvrr er BARBEY, W. Halki. Étude bolanique. — In-40 avec I planche double, par CH: Cuisix. Lausanne, 1894.............. 3 fr. AUTRAN. E. er DURAND. TH. — Hortus Boissierianus. Enumeralion des plantes cultivées en 1895 a Vallevres el à Chambésv, avec préface de M. F. Crépin. — In-80, xı et 572 pages, avec 3 planches. Genève, 1896. 12 fr. STEPHANI, FRANZ. Species hepaticarum. Vol. I.................. 30 fr. PARIS. E -G. Indez Bryologicus. Supplementum primum......... 12 fr. 50 Geneve. — Imp. Romet, boulevard de Plainpalais, 26, ‚HERBIER BOISS SOUS LA DIRECTION DE _GUSTAVE BEAUVERD CONSERVATEUR DE L'HER BIER BO … Chaque Collaboratenr est responsable de ses Iravanır. SECONDE SERIE Tome II. 1902. N° 3. vi + re Ce N° a paru le 28 février 1902. Prix de PA bonnement . 2) FRANCS PAR AN POUR LA SUISSE. — 25 FRANCS PAR AN POUR L'ÉTRANGER. - | Les abonnements sont reçus A L’HERBIER BOISSIER CHAMBÉZY (Suisse). PARIS BERLIN PAUL KLINCKSIECK RB. FRIEDLÆNDER & SOHN E 3, rue Corneille. | 44, Carlstrasse. BULLETIN DE L'HERBIER BO SECONDE SÉRIE SOMMAIRE DU N° 3. — MARS 1902. . INDEX BOTANIQUE UNIVERSEL... ..... Nos 121 à 347 Fes I Pages L — Jean Grintzesco. — RECHERCHES EXPERIMEN- TALES SUR LA MORPHOLOGIE ET LA PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS Meven, avec gravures dans le texte, planches I. I et III (a swvre)............ 217 I. — Alfred Chabert. — LES EUPHRASIA DE LA ; FRANCE: (aSMDrE) 2. 7.22: ae RER 265 . IL. — R. Chodat et E. Wilezek. — CONTRIBUTIONS A LA FLORE DE LA REPUBLIQUE ARGENTINE. Enume- ralion critique des plantes récoltées par M. E. Wilczek à Saint-Raphaël et dans la vallée de l’Atuel. avec gravures dans le texte (@ sure): „2 2 Pe 281: : IN. — R. Chodat: — PLANTE HASSLERIANE soit ÉNU- ; MERATION DES PLANTES RECOLTEES AU PARAGUAY par le D' Emile HassterR, d’Aarau (Suisse). de 1885 à 1895 et de 4898 à 1900 (asuiere)..... 2... 008 297 Y. — H. Christ. — SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUS- TRO-BRASILIENSE” (@ suivre): 4 man 313 VE — 3. Bornmüller. — UEBER DIE SY STEMATISCHE ne STELLUNG DER NIGELLA ELATA Boiss........... 329 VI. — H. de Boissieu. — UN NOUVEAU VIOLA DE CHINE. 333 VII. — G. Beauverd. — SOCIETE BOTANIQUE DE GENÈVE. Compte rendu de la séance du 10 février 1902.......... 3a OBSERVATIONS Les auteurs des travaux insérés dans le Bulletin de PHerbier Boissier ont droit gratuitement à trente exemplaires en tirage à part. Aucune livraison n’est vendue séparément. 4 Les abonnés sont invités à présenter leurs réclamations avant le 15 du mois 34 où le numéro a paru. LE | = E % BULLETIN DE L'HERBIRR BOISSIER SECONDE SERIE N°3. RECHERCHES EXPÉRIMENTALES SUR LA MORPHOLOGIE ET LA PHYSIOLOGIE DE Scenedesmus acutus MEYEN PAR Jean GRINTZESCO de Pıarra N. (Roumanie) INTRODUCTION ! Depuis bien longtemps, et à divers titres, le Scenedesmus acutus Meyen attire l’attention des algologues. Nous l’avons étudié à notre tour aux points de vue suivants : 1° Nous avons recherché quelles sont les modifications morphologiques ei biologiques de cette algue selon les milieux dans lesquels elle vit. Elle est connue, en effet, par son polymorphisme et il suffit de la trans- porter sur un substratum autre que son milieu habituel, pour qu’elle devienne méconnaissable. Étant doué de cette plasticité le Scenedesmus ! Le présent travail a été fait dans le laboratoire de l’Institut botanique de l’Uni- versité de Genève sous la bienveillante direction de M. le professeur R. Chodat. Puisse-t-il voir dans notre travail même l'expression de notre profonde recon- naissance. BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 3, 28 février 1902. 16 218 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m s£R.). (2) acutus Meyen est capable de s'adapter aux divers changements qui peuvent survenir dans le milieu ambiant. Il était important de rechercher dans quelle mesure le milieu extérieur modifie l'aspect et la structure de celte algue, c'est pourquoi nous l'avons soumise à des conditions physiques et chimiques diverses : lumière, chaleur, sels minéraux, sels organiques. Nous l’avons vue, par exemple, donner des cellules isolées, semblables à celles d’un Celasirum ou d’un Pleurococcus. Mais il n’en résulte pas que ces cellules isolées soient un stade de développement d’un Celasirum ou d’un Pleurococeus et que ces trois algues soient identiques. Le polymorphisme, d’ailleurs très fréquent chez les ares vertes, jette une lumière nouvelle sur la notion de l’espèce. D'autre part, la tendance que présentent certaines algues à donner dans divers milieux des formes rappelant telle ou telle autre algue, a une grande importance pour l’his- toire de la formalion des espèces chez ces organismes inférieurs. Les modifications du Scenedesmus acutus sont donc liées à des ques- tions du plus haut intérêt. 2° Nous n'avons pas la prétention de résoudre toutes les questions concernant la nutrition de celte espèce. Nous nous proposons simplement de déterminer à l’aide de cultures pures quels sont parmi les aliments mis à sa disposition ceux qu'elle préfère, quels sont les produits qu’elle secrète et les modifications diverses qu'elle apporte dans les milieux nutritifs. 30 La classification actuelle des algues vertes doit être complètement revisée. Un grand nombre d'espèces douteuses y sont placées au hasard ; beaucoup de ces soi-disant espèces ne sont que des stades de dévelop- pement. Mais la classification ne pourra être modifiée que le jour où nous posséderons des connaissances précises sur le cycle de développement d’un grand nombre d'espèces, c’est-à-dire lorsque les monographies sys- tématiques pourront nous fournir toutes les données concernant la bio- logie des espèces. 4° Pour arriver à des résultats précis, l'isolement des espèces s'impose et les cultures pures, dans le sens le plus absolu du terme, sont le moyen rationnel pour atteindre ce bul. Aussi avons-nous donné tous nos soins à cette parlie de nos recherches et nous avons réussi non seu- lement à isoler mais encore à cultiver le Scenedesmus acutus loin de tout autre organisme. En résumé, le travail que nous présentons est conçu d’après le plan suivant : (3) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 219 PARTIE GENERALE Nous passons d’abord en revue les ouvrages qui se sont occupés spé- cialement du Scenedesmus acutus. Nous traitons d’une façon aussi complète que possible l’histoire de son développement. Puis, sans entrer toutefois dans les détails, nous traitons de la tech- nique des cultures pures dans un chapitre qui nous semble remplir une lacune. PARTIE SPÉCIALE Etude du polymorphisme, de l'influence des divers milieux, de l'influence des diverses radiations lumineuses, de l’influence de la chaleur. Nous espérons que nos recherches intéresseront tous ceux qui s’oc- cupent de la biologie des algues. Genève, juin 1901. PREMIÈRE PARTIE HISTORIQUE Voyons d’abord quelles sont les données que nous possédons sur notre sujet. En général, il y a très peu d'algues vertes, et en particulier de Proto- coccoidees, sur l’histoire desquelles nous ayons des connaissances très précises et, quoique très commun, nous n’avons sur le Scenedesmus acutus Meyen que des notions incomplètes. La plupart des algologues l’ont exa- mine au point de vue morphologique et quelques-uns l’ont étudié au point de vue physiologique. Aussi, en ce qui concerne l'influence du mi- lieu sur cette plante, n’a-t-on que des données obscures. Quant à l’action 220 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SER.). (4) de la chaleur et des différentes radiations lumineuses il n’a été publié, à notre connaissance du moins, aucune recherche antérieure aux nôtres. Meyen!, en 1829, établit le genre Scenedesmus renfermant plusieurs espèces, parmi lesquelles le Scenedesmus acutus. En parlant des quelques genres et espèces qu'il avait découverts, l’auteur dit que « chez ces plantes les genres ne paraissent pas être complètement indépendants ». Il pré- tend. en outre, avoir constaté des melamorphoses d’un genre dans un autre pour les Protococcus, les Palmella, etc. etc. Comme les moyens d'observation étaient encore très rudimentaires à son époque, il n’est pas étonnant que de telles idées aient surgi dans l'esprit de Meyen. Ce qui est plus regrettable, c’est que jusqu’à ces dernières années les méthodes n'aient pas été perfectionnées et que même, à l'heure actuelle, il y ait des algologues qui nient l'indépendance de l’espece chez ces orga- nismes inférieurs. Nous trouvons décrit ou indiqué le Scenedesmus acutus dans les sys- temes de Nægeli*, de Braun®, de Reinsch* de Rabenhorst*, de Wolle®, de de Toni’, de Wille®. C’est à Beyerinck ® que nous devons les premiers essais d'isolement de l'espèce par la méthode bactériologique. Il a touché aux questions les plus importantes concernant la morphologie et la physiologie du Chlorella vulgaris, du Scenedesmus acutus et de quelques gonidies de lichens. Beyerinck a surtout montré que sur la gélatine Scenedesmus acutus vit à l’état unicellulaire. Il a en outre établi : a) que Scenedesmus acutus liquéfie la gélatine ; b) qu'il se nourrit de substances organiques ; c) que si la proportion des substances organiques nutritives dépasse dans les liquides de culture une certaine limite, les cellules du Scene- 1 Meyen, Beobachtungen über niedere Algen, Nuova acta Acad., Leop. Carol, 2 Nzgeli, Gattungen einzelliger Algen. 1848. # Braun, Algarum unicellularum. Leipzig 1855. * Reinsch, Die Algenflora des mittleren Theils von Franken. 1867. 5 Rabenhorst, Flora Europea Algarum. 1868. 5 Wolle, Fresh water alge of Unit. St. 1887. 7 De Toni, Sylloge algarum. 1889. 8 Wille, Chlorophyceen, Engl. und Pranil, Natürl. Pflanzenfam., Pleurococ- cacées. 1890. ® Beyerinck, Culturversuche mit Zoochlorellen, Lichengonidien und anderen niederen Algen, Botan. Zeit., no 46, 1890. (5) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 221 desmus acutus perdent leurs pointes et deviennent arrondies ou ellip- tiques. Nous enregistrons, pour le moment, les résultats obtenus par cet auteur et nous y reviendrons dans la seconde partie de notre travail. Evidem- ment, depuis Beyerinck, la technique de séparation des espèces a été beaucoup perfectionnée et par là les causes d’erreur ont été écartées. Artari', cultivant des Protococcoïdées, touche involontairement à la ques- tion du polymorphisme du Scenedesmus acutus. Ses observations sur Dactylococcus infusionum Nægeli sont très justes. L'auteur n’avait plus qu'un pas à faire pour s’apercevoir que le Dactylococcus n’est qu'un stade de développement du Scenedesmus acutus Meyen. Cependant, frappé de la ressemblance de ces deux formes, il proposa d’enlever le genre Dactylococcus de la famille des Tétrasporacées, ou Wille l’avait place, pour le mettre dans les Pleurococcacées et tout près des genres Scenedesmus et Raphidium. Artari reproche à Beyerinck de ne pas avoir suivi au microscope les différentes modifications que présente le Scenedesmus, et de ne pas avoir montré que les cellules isolées de cette algue, obtenues sur gélatine, étaient capables de donner des cénobes. _Les choses en étaient là lorsque Chodat et Malinesco? ont repris la question. Ce sont eux qui les premiers, par des cultures entreprises dans des conditions exceptionnelles, ont constaté la grande variation du Scenedesmus acutus. Transportée dans divers milieux tels que la solution nutritive de Nægeli, les solutions de maltose, de sel ammoniaque et de fer, d’eau alcaline de Vichy, cette algue est capable de subir toutes les modi- fications possibles. C’est ainsi que les auteurs ont obtenu des formes rappelant le Pleurococcus, le Raphidium, le Dactylococcus. De plus, ils ont constaté plusieurs fois la mise en liberté de cénobes scénedesmiques aux dépens du stade Dactylococcus. Chodat et Malinesco ont tiré de ces faits les conclusions suivantes : « le Scenedesmus acutus présente une phase Dactylococcus ». « Nous considérons maintenant, disent-il-, Scenedesmus et Dactylo- coccus comme un seul et même genre présentant des phases Pleuro- coccus, Gleocystis, Raphidium, etc., ce qui ne veut pas dire que nous ‘ 1 Ariari, Untersuchungen über Entwickelung und Systematik einiger Proto- coccoïdeen, Bull. Soc. Imper. des Natur. de Moscou, n° 2, 1892. 2 Chodat R. et Malinesco O., Sur le polymorphisme du Scenedesmus acutus, Bull. Herb. Boissier, vol. I. 1893. Lo 22 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SÉR.). (6) envisageons ces trois derniers genres comme devant dans tous les cas être identifiés avec Scenedesmus ». La constatation de ces divers états morphologiques du Sondes acutus ainsi que d’autres modifications constatées par De Wildeman ? pour une autre espèce : le Scenedesmus caudatus, avait rendu la systé- malique du genre Scenedesmus passablement embrouillée. Que doivent devenir dès lors les nombreuses variétés que les auteurs ont rapportées à ces espèces ? De Wildeman? mit lui-même un peu d'ordre dans la question. Cet auteur s’est occupé surtout de la description spécifique et a cherché à établir quelles sont les espèces que l’on doit conserver et quelles sont les formes qu'il faut abandonner. Par suite le nombre des espèces du genre Scenedesmus s’est notablement réduit et parlant de ces espèces, De Wildeman ajoute encore: «Il n’est pas impossible, que par de nou- velles recherches, l’on arrive à en supprimer encore d’autres ». Klebs, dans son travail: Die Bedingungen der Foripflanzung bei einigen Algen und Pilzen (Jena, 1896), attaque vivement les travaux de Borzi et de Chodat. Nous ne le comprenons pas quand il dit: « Chodat prétend qu'une algue comme Raphidium varie beaucoup selon les circonstances et se comporte tantôt comme un Scenedesmus, tantôt comme un Proto- coccus, un Characium, un Dactylococcus ». Dans son mémoire, Chodat n’a pas émis de doutes sur l’individualit& des Raphidium, des Scene- desmus, etc. Je ne vois donc pas comment les conclusions de Chodat peuvent être mises sur le même plan que celles de Borzi. Klebs admet bien que certaines algues sont très influencables par les conditions extérieures et constate aussi les homologies morphologiques, entre les stades de deux algues totalement différentes : « Certains stades d’une des algues rappellent tellement ceux de l’autre, dit-il à la page 171, que l’idée qu’elles vont ensemble est claire, d’aulant plus que toutes deux vivent dans le même milieu ». Pour nous, nous sommes d'accord avec Artari”, Gay * et Chodat°® ! De Wildeman, E., Note sur Scenedesmus caudatus, Société botanique de Belgique. 1888. ? De Wildeman, E., Le genre Scenedesmus or La Notarisia, no 4. 1893. Venezia. 5 Artari, A., Untersuchungen über Entwickelung und Systematik einiger Protococcoïdeen, Bull. Soc. Imper. des Natur. de Moscou, n° 2, 1892. * Gay, F., Algues vertes. Paris 1891. 5 Chodat, R., The Polymorphism, Read before the Botanical Section of the British on at the Liverpool Meeting. 1896. (7) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 223 et nous admettons que les algues inférieures sont aussi spécifiquement définies que n’importe quelle plante supérieure, à condition que l’on ait affaire à de véritables espèces et non à des stades de développement. Dans: un récent article sur quelques algues formant des colonies, Senn!s’est proposé de déterminer les conditions extérieures qui per- mettent à ces plantes de vivre à l’élat de cellules séparées. Cet auteur a observé que les cellules du Scenedesmus acutus, dans des solutions nutritives de 0,5 à 1°, deviennent plus grosses et ovales, et que leurs pointes apicales disparaissent presque. De la sorte ces cellules rappellent les formes que Beyerinck avait obtenues sur gélatine. Selon Senn, des cultures dans des gouttes pendantes d’agar montrent que Scenedesmus acutus peut vivre à l’état unicellulaire tout en présentant cà et là des cellules réunies par leurs extrémités et constituant des formes Dacty- lococcus. Malgré toutes ces observations, Senn n’est pas encore au clair sur la question du Scenedesmus et ne sachant si les formes qu’il a obtenues sont identiques au Dactylococcus décrit par Nageli?, il croit prudent de maintenir encore les deux genres. De ce coup d'œil rapide sur la bibliographie du Scenedesmus acutus, nous pouvons tirer les quelques conclusions qui suivent: Les différentes formes sous lesquelles l'espèce se présente ont été réparties dans deux genres : a) Dactylococcus (infusionum), constitué de cellules libres ou dis- posées en chainetles ; b) Scenedesmus acutus dont les cellules forment des cénobes. Ces deux genres ont même été placés dans des familles complètement différentes. Arlari, se basant sur la structure et la division des cellules, constate la parenté entre le Scenedesmus et le Dactylococcus. Plus récemment Chodal a établi que les diverses formes : cellules libres, chainettes, cénobes, sont les conséquences directes des milieux et doivent être rap- portées à une seule espèce. Il reste encore à préciser dans quelles conditions ces formes se pré- sentent el quelle est la physiologie de cette espèce. C’est ce que nous ferons dans ce travail. * = * Nous n’avons donné le compte rendu que des travaux qui nous ont paru les plus importants. Nous allons maintenant, pour terminer cette ! Senn, G., Ueber einige colonienbildende einzellige Algen. Bot. Zeitung. 1899- 2 Nægeli, C., Einzellige Algen. Zürich 1848. 224 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2M® SÉR.). (8) partie bibliographique, donner la liste complète des ouvrages que nous avons lus, au sujet du Scenedesmus acutus : 1820. Agardh, Dissertatio de Metamorphosi Algarum. 1820. 1829. Meyen, Beobachtungen über niedere Algenformen, Nuov. Act. Leop. Carol., Tom. Decimi quarti. 1841. Kützing, Die Umwandlung der niederen Algenformen in höhere, Haar- lem 1841. 1848. Nægeli. C., Gattungen einzelliger Algen. Zürich 1848. 1855. Braun, Al., Algarum unicellularum. Leipzig 1855. 1863. Rabenhorst, L., Kryptogamen-Flora von Sachsen. Leipzig 1863. 1867. Reinsch, P., Die Algenflora des mittleren Theils von Franken. 1867. 1868. Rabenhorst, L., Flora Europea Algarum Ag. duleis. 1868. 1878. Reinsch, P., Gontributiones ad floram alg. aq. dulcis Promont, Bone Sp.; Linnean Soc., vol. XVI. Londres 1878. 1882-84. Cooke, M. C., British Fresh Water Alge. 1882-84. 1885. Hansgirg, A., Ueber den Polymorphismus der Alg., Botan. Central- blatt. 1885. 1887. Wolle, F., Fresh Water Alge of Unit. St. 1887. 1888. De Wildeman, E., Notes sur le Scenedesmus caudatus, Bull. Soc. botan. de Belgique. 1888. 1889. De Toni, G. B., Sylloge algarum. 1889. 1890. Wille, N., Chlorophyceen, Engler und Pranil Natürl. N Pleurococcacées. 1890. 1890. Beyerinck, M. W., Culturversuche mit Zoochlorellen, Lichengonidien und anderen niederen Algen, Bot. Zeit., no 45. 1890. 1890. Borzi, A., Note algologiche, Nuovo Giornale Botan. italiano. 1890. 1891. Borzi, A., Noterelle algologiche, Nuova Notarisia. 1891. 1891. Gay, F., Recherches sur le développement et la classification de quelques algues vertes, Paris 1891. 1892. Artari, A., Untersuchungen über Entwickelung und Systematik einiger Protococcoïdeen, Bull. Soc. Imper. des Natur. de Moscou, no 2. 1892. 1893. Chodat, R. et Malinesco, O., Sur le polymorphisme du Scenedesmus acutus Meyen, Bull. Herb. Boissier, vol I. 1893. 1893. De Wildeman, E., Le genre Scenedesmus Meyen, La Notarisia, n° A. Venezia 1893. 189%. Chodat, R., Matériaux pour servir à l’histoire des Protococcoidees, Bull. Herb. Boissier, no 9. 189%. 1895. Chodat, R. et Huber, J., Recherches expérimentales sur le Pediastrum boryanum. 1896. Chodat, R., The Polymorphism, Read before the Botanical Section of the British Association at the Liverpool Meeting. 1896, Annals of Bot. 1896. (9) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 225 1896. Klebs, G., Die Bedingungen der Fortpflanzung bei einigen Algen und Pilzen. Jena 1896. 1897. Chodat, R. et Goldflus, M., Note sur la culture des Cyanophycées, Bull. Herb. Boissier. 1897. 1897. Chodat, R., A propos du polymorphisme des algues vertes. Reponse provisoire à M. Klebs, Archives des sciences physiques et naturelles. Genève, 1897. 1897. Knut-Bohlin. Die Algen der ersten Regnell'schen Expedition. Stock- holm 1897. 1897. Chodat, R. Études de biologie lacustre, Bull. Herb. Borssier. 1897. 1898. Chodat, R., Etudes de biologie lacustre. Nouvelles remarques sur la flore pélagique superficielle des lacs suisses et français, Bull. Herb. Boissier. 1898. 1899. Artari, A, Ueber die Entwickelung der grünen Algen unter Ausschluss der Bedingungen der Kohlensäure-Assimilation, Bull. Soc. Imper. des Natur. de Moscou, no À. 1899. 1899. Senn, G., Ueber einige colonienbildende einzellige Algen, Bot. Zeitung, Heft, III, 5. 1899. 1900. Chodat, R. et Grintzesco, J., Sur les méthodes de culture pure des alques vertes. Comptes rendus du Congrès de botanique de Paris. 1900. 1900. Radais, M., Sur la culture des alques a l’état de pureté. Comptes rendus du Congrès international de botanique de Paris. 1900. 1900. Radais, R., Sur la culture d’une alque verte. Formation de chlorophylle à l’obscurité. Comptes rendus de l’Académie des sciences de Paris. CHAPITRE PREMIER Cultures d'algues. s 1. Généralités. Pour bien étudier une espèce, des cultures strictement pures sont indispensables. Certains auteurs appellent cultures pures celles qui ne contiennent, il est vrai, qu’une seule espèce d’algues, mais qui ren- ferment aussi des bactéries, des champignons, voire même des infusoires. Ces auteurs-là n’attachent que peu d'importance aux organismes qui accompagnent l’espèce qu'ils étudient parce que, disent-ils, une algue ne saurait jamais être confondue avec ces organismes. Il est probable en effet que. malgré le polymorphisme, les formes seront toujours recon- bo 26 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me séR.). (10) naissables, mais les organismes étrangers dans une culture pure sont une grave cause d'erreur. Ils apportent dans les milieux nutritifs des modi- fications profondes qui peuvent empêcher le développement normal de l’algue et conduire à des déductions fausses. Toutes les constatations morphologiques et physiologiques faites dans de telles conditions ne peuvent soutenir une sérieuse critique. Aussi, quant à nous, appelons-nous cultures pures seulement celles qui ne contiennent qu'une espèce d’algue, sans adjonction d'aucun autre orga- nisme vivant. Les cultures pures n’existent pas naturellement; il faut, pour les obte- nir, employer des moyens spéciaux, ce qui est parfois assez difficile. Il faut en effet, non seulement isoler complètement l’espèce, mais encore déterminer quelles sont les conditions biologiques qui lui per- mettent de vivre et de se multiplier. Il faut procéder à de délicates et patientes expériences, lutter contre les champignons et les bactéries qui envahissent les cultures, assurer à celles-ci une lumière convenable, trouver des milieux artificiels se rapprochant le plus possible des subs- tratums naturels, etc. Cette dernière condition doit être déterminée pour chaque espèce que l’on veut étudier, étant donné qu’un même milieu peut être favorable à une espèce et défavorable à une autre. L'espèce qui persiste reste alors isolée dans un espace très limité, comme le sont nos milieux de culture ; les individus en se multipliant épuisent le substratum qu’ils chargent en outre de produits d’excrétion, nuisibles à l’algue, ce qui peut contribuer, plus ou moins rapidement, à rendre la reproduction impossible dans ce milieu-là. $ 2. Technique. SOMMAIRE. A. Ustensiles employés. — B. Milieux de culture : milieux consis- tants, milieux liquides, cultures sur plaques. — C. Isolement des espèces. — D. Soins à donner aux cultures. — E. Leur conservation. Notre intention n’est pas de décrire en détail toutes les manipu- lations relatives aux cultures, cependant nous croyons utile de donner quelques indications techniques sur nos milieux de culture et la sépa- ration des espèces. Des details à ce sujet ont été’ publiés par nous dans les comptes rendus du Congrès de botanique de Paris‘. 1 Chodat, R. et Grintzesco, J., Sur les méthodes de culture pure des algues vertes. Congrès international de botanique. Paris 1900. (AA) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 227 A. USTENSILES EMPLOYÉS. Les ustensiles employés pour les cultures varieront selon que l’on désire observer directement la culture sous le microscope ou selon qu'il s’agit de cultures à conserver pendant longtemps, en les entourant de toutes les précautions possibles pour les maintenir dans une pureté absolue. 1° Les cultures sous le microscope s'imposent chaque fois qu’on veut suivre pas à pas toutes les phases de développement d’une algue. Ce sont les cellules à culture (chambres humides) de Ranvier, em- ployées en bactériologie, qui se prêtent le mieux à ce genre de recherches. Stérilisées préalablement, les cellules à culture reçoivent sur leur lamelle, à l’aide d’une pipette à pointe effilée, une goutte de culture pure très diluée, de facon que la goulle ne puisse renfermer que deux ou trois organismes. Les endroits où se trouvent les algues étant marqués, il est facile de suivre tout le développement; nous avons pu de la sorie constater pour le Scenedesmus acutus bien des choses intéressantes sur les stades de division, la mise en liberté des cénobes fils, etc. 20 Pour les cultures qui doivent être conservées pendant longtemps et à l’état de pureté parfaite, les vases à culture doivent être commodes, contenir de l’air en suffisance, laisser pénétrer difficilement les germes étrangers, présenter une faible surface d’évaporation et pouvoir être facilement stérilisés. Les flacons Erlenmeyer, les cristallisoirs bas en verre de Bohême (boîte de Pétri) et les tubes à essais réalisent le mieux ces diverses conditions. Pour toute technique de stérilisation nous renvoyons le lecteur aux traités spéciaux de la bactéorologie. B. MILIEUX DE CULTURE. I. Nous résumerons d’abord quel sont les milieux de culture utilisés par nos devanciers. Brefeld fut le premier qui imagina les milieux artificiels à la gélatine pour la culture des champignons ; cette découverte a beaucoup simplifié la technique de séparation des espèces. Beyerinck ' s’est servi le premier des milieux gélatinisés pour la culture des algues. 1 Beyerinck, M. W., Culturversuche mit Zoochlorellen, Lichengonidien und anderen niederen Algen, Bot. Zeitung, no 45. 1890. 228 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (12) Miquel à son tour introduit dans la culture des bactéries les milieux à la gélose végétale : Agar-agar. Borzi! et plus tard Artari? se sont servis de diverses solutions nutri- tives naturelles et artificielles. Chodat et Malinesco ® dans leurs cultures de Scenedesmus se sont éga- lement servis de solutions nutritives telles que les eaux alcalines de Vichy, la solution Knop, la solution Nægeli, etc. Klebs* critique les cultures liquides de Chodat; il insiste sur l’utilité des milieux solides. Cependant les insuccès que Klebs a eus avec les cultures liquides ne sont pas une raison pour qu'on renonce définitivement à cette méthode, qui est excellente si l’on prend les précautions que la technique moderne met à la disposition des expérimentateurs. Ces précautions permettent d'obtenir dans des milieux liquides des cultures tout aussi pures que celles obtenues dans des milieux agarisés ou gélatinisés. Aussi dernièrement, Senn pour ses cultures emploie-t-il des solutions nutritives et des milieux agarisés. II. Quant à nous, les milieux nutritifs que nous utilisons sont presque tous artificiels, car si l’on prend l’eau d’un étang ou d’un lac, c’est-à-dire un milieu naturel, cela présente un double inconvénient : Si ces milieux ne sont pas renouvelés, les algues s’y développent d’abord bien mais ne tardent pas à dépérir faute de nourriture ; si ces milieux sont renouvelés on s'expose à introduire des organismes coute dans les cultures. Nos milieux sont de trois sortes : a) Milieux consistants. b) Milieux liquides. c) Cultures sur plaques. a) Milieux consistants. Les milieux consistants sont préférables pour le premier triage des espèces car ils s'opposent à l’éparpillement des individus, les forcent à vivre en colonies et permettent l'élimination des organismes étrangers. ! Borzi, A., Note algologiche, Nuovo Giornale Botan. ital. 1890. ? Artari, A., Untersuchungen über Entwickelung und Systematik einiger Pro- tococcoïdeen, Bull. Soc. Imper. des Natur. de Moscou, no 2. 1892. ® Chodat, R. ei Malinesco O., Sur le polymorphisme du Scenedesmus acutus Meyen, Bull. Herb. Boissier, vol. I, 1893. * Klebs, G., Die Bedingungen der Fortpflanzung bei einigen Algen und Pelzen. Jena 1896. (13) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 229 Ces milieux se préparent avec de la gélatine ou mieux encore pour les premiers triages, avec de la gélose (agar-agar). Nous n’insisterons pas sur les procédés de préparation de ces milieux qui se trouvent dans tout traité élémentaire de bacteriologie. On rend nutritives la gélose ou la gélatine en y ajoutant les subs- tances voulues avant de les filtrer. La solution dont nous nous sommes servis pour rendre nutrilifs la gélatine et l’agar est la suivante : Arotiterde:calcitmte te {te trs 1,65 Chlorure de potassium............. 0,50 Sulfate de magnésie............... 0,50 Phosphate de potassium ........... 0,50 Sesquichlorure de fer........... des traces Bardıstilleen. an mans 1000 grammes. Cette solution a été diluée selon les besoins. b) Milieux liquides. Comme milieu liquide naturel nous avons employé l’eau ordinaire, sterilisee à 120°. Ce milieu ne convient que pour des cultures de courte durée ; les algues s’y développent d’abord bien, mais très vite elles épuisent les substances nutritives qui se trouvent à leur disposition. L'eau ordinaire stérilisée est un moyen de contrôle précieux, car elle offre aux espèces cultivées sur d’autres substratums un milieu se rap- prochant beaucoup de leur milieu naturel et les ramène par conséquent à leurs formes et à leur grandeur primitives, à condition qu’elles soient toutefois aérées. Comme milieu liquide artificiel nous avons pris une solution nutritive identique à celle qui a servi pour la préparation des milieux gélatinisés et agarisés, et nous la diluons selon les besoins. c) Cultures sur plaques. Certaines algues ayant besoin d'oxygène ne sauraient vivre immergées et se développeraient mal dans des milieux consistants ou liquides. La méthode des cultures sur plaques poreuses de gypse a été employée par Hansen et d’autres pour la culture des levures. Chodat et Goldflus* 1 Chodat, R. et Goldflus, M., Note sur la culture des Cyanophycées, Bull. Herb. Boissier. 1897. 230 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2M® SER.). (1%) ont employé des plaques de porcelaine poreuse non vernie, de préférence aux plaques d'argile ou de tourbe. Les plaques d'argile se fissurent par la dessiccation, de là la difficulté de les stériliser; la tourbe présente l’incon- vénient que les colonies sont peu visibles sur un fond si foncé et que l'acide humique que la tourbe renferme ne convient pas à toutes les algues. Par contre, étant donné son pouvoir d'absorption considérable, la facilité de stérilisation et son insolubilité, la terre de pipe ou por- celaine poreuse est préférable. Les plaques de cette substance présentent en outre l'avantage d’être plus ou moins poreuses selon la durée de cuisson, ce qui rend possible d’en choisir de perméabililés diverses. Ces propriétés ne sont pas sans importance dans la culture des algues. Les plaques employées par Chodat et Goldflus ont °/s cm. de surface et 1 cm. d'épaisseur; elles ont été conservées dans des boîtes de Petri pour les préserver de l'invasion d'organismes étrangers (planche IV, fig. 1). Ce procédé permet que le triage s'effectue avec une assez grande facilité, et par des cultures répétées on arrive à ne plus reproduire sur la plaque que des colonies d’une seule espèce. | Chodat et Goldflus ont indiqué les précautions qu'il faut prendre pour la méthode des cultures sur plaques poreuses'. Cette méthode présente aussi des désavantages. D’abord le développement s’y fait très lente- ment ; il faut environ 30 à 40 jours pour obtenir des colonies visibles à l'œil nu. Puis, la grande surface d’évaporation oblige parfois à ajouter de l'eau, ce qui multiplie les chances de contamination. Enfin, les boîtes de Pétri offrent peu de garanties pour la conservation indéfinie des cultures. L'emploi d’un second cristallisoir peut diminuer beaucoup l’evaporation rapide des solutions nutritives, tout en étant un bon moyen pour la conservation des cultures. M. Chodat et moi, nous avons en outre modifié le système comme suit : de petites plaques rectangulaires, décou- pées dans des assiettes poreuses, ont été préparées ainsi que des éprou- vettes (planche IV, fig. 2) à étranglement, bien connues pour les cultures sur tranches de pomme de terre. Puis nous avons rempli les éprouvettes jusqu'aux °/4 du réservoir inférieur avec du liquide nutritif. Nous avons alors bouché l’étranglement avec un tampon de coton qui trempe dans le liquide et forme une mèche capillaire. Enfin nous avons introduit les ! Je ne crois pas inutile cependant d'ajouter qu’il est nécessaire d’envelopper de papier buvard les boîtes de Pétri renfermant les plaques poreuses, avant de les mettre dans l’étuve à stérilisation. Les plaques peuvent se refroidir tran- quillement et les chances de contamination sont beaucoup diminuées pendant les manipulations d’ensemencement. (15) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 231 plaques rectangulaires en prcelaione poreuse dans les. &prouveties où elles reposent sur le coton humide. Après une stérilisation suffisante, les tubes sont preis à être ensemencés. Le même dispositif peut être employé pour des cultures sur écorce, méthode qui ne sera employée que dans des cas spéciaux. Les deux appareils proposés par Radais! paraissent parfaits en prin- cipe, mais on peut leur reprocher d’être dispendieux et surtout diffi- ciles à manipuler lorsqu'il s’agit de travaux de physiologie comparée qui demandent un grand nombre du cultures à la fois. En particulier l'appareil destiné à des cultures sur bougies filtrantes a l’inconvénient d'être beaucoup trop compliqué et d'offrir justement par la peu de garanties pour la conservation des cultures à l’état pur. Nos cultures de Chlorella vulgaris Beyerinck nous ont montré que cette algue se développe dans l’intérieur de l’agar ou de la gélatine tout aussi bien qu'à la surface de ces substances ; de plus cette algue peut se développer même dans le vide. Si donc les complications des appa- reils de Radais sont destinés à assurer l’aération des cultures, il est des algues et en particulier Chlorella vulgaris pour lesquelles elles n'ont pas leur raison d’être. C. ISOLEMENT DES Espèces. Les procédés utilisés en bactériologie pour le triage des genres ne sont pas toujours applicables aux algues. S'il s’agit d'isoler par exemple un Pleurococcus qui vit sur l'écorce des arbres ou un Hæmatococcus qui vit dans les creux des rochers au bord des lacs, l’une et l’autre de ces espèces vivant à l’état presque pur, un ou deux triages suffisent pour les isoler. Certaines algues comme les Desmidiees et les Pleurococcus ne supportant pas toujours un brusque changement de substratum, il faudra non seulement les isoler mais encore les habituer à vivre dans des solutions nutritives diluées avant de les ensemencer. Enfin pour des algues de grosse taille comme certaines Volvocinees, l'isolement est des plus simples puisque les individus sont assez gros pour être vus avec une forte loupe. Mäis autrement plus longs et plus délicats sont les procédés qui s’ap- pliquent aux dépôts contenant de nombreuses espèces d’algues de petite taille. La meilleure méthode consiste à fractionner le liquide contenant ! Radais, M., Comptes rendus du Congrès international de botanique. Paris 1900. 232 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (16) le mélange, après dilution. On procède de la manière suivante : on prend cinq tubes stérilisés. Dans le tube n° A on introduit 10 cm? d’eau et une goulte du mélange naturel ou arüficiel qui contient les algues. On agite pour séparer les agglomérations puis, avec une pipette stérilisée on intro- duit 5 cm° de ce mélange dans le tube n° 2 en y ajoutant en même temps 5 cm? d’eau pour le diluer. On opère de la même façon pour les tübes 3, 4 et 5. De sorte qu’on a cinq degrés de dilution et l’on peut procéder aux ensemencements dans cinq séries de flacons Erlenmeyer contenant le milieu nutritif agarisé ou gélatinisé, sur le point de se refroi- dir '. Dans chaque flacon de la première série on introduit une goutte du tube n° 4, dans chaque flacon de la deuxième série, une goutte du tube n° 2 et ainsi de suite. Au bout de 15 à 30 jours on observe que les flacons de la première série contiennent de nombreuses colonies d'algues, mais aussi des bactéries et des champignons. Il est généralement difficile de trier les colonies de cette première série. Les flacons de la deuxième série renferment moins de cham- pignons ; aussi le nombre total des colonies a-t-il beaucoup diminué. Les flacons des trois dernières séries montrent des colonies d’algues et de bactéries suffisamment éloignées les unes des autres pour permettre le triage sans difficulté. Il arrive aussi que les flacons de la cinquième série ne renferment pas de germes étrangers. Dans les mélanges naturels, le nombre des bactéries peut varier selon l'endroit qui fournit le matériel et selon l’époque de la récolte. Il est facile de comprendre que plus ce nombre est grand, plus nous mettrons de temps pour l'isolement des espèces. Les colonies d’algues ne ren- ferment généralement qu'une seule espèce. Elles fournissent la base de nouvelles dilutions suivant la marche indiquée plus haut. Après une répélition de ces opérations on arrive au triage définitif des espèces. Toutes ces opérations, quoique simples et pratiques, sont longues et peuvent décourager les algologues peu habitués aux manipulations bac- tériologiques. Ainsi pour arriver à séparer d'un mélange une algue à l’état de pureté absolue, il faut environ 2 ou 3 mois. Les espèces, une fois isolées, peuvent être conservées indéfiniment en employant des précautions semblables à celles utilisées en bactériologie pour la conser- ‘ Il est indispensable de faire les premiers triages sur l’agar et non sur la gélatine, car dans ce milieu l’opération devient difficile, si le mélange ensemencé renferme des bactéries ayant la propriété de liquéfier la gélatine. (17) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 233 valion des microbes à l’état de pureté. La méthode des dilutions est la seule qui permette ensuite d'étudier sûrement la morphologie et la phy- siologie des algues unicellulaires *. Nous avons réussi à isoler à l’état de pureté absolue, un nombre rela- tivement considérable d’algues vertes unicellulaires : ' Scenedesmus acutus Meyen. Scenedesmus quadricauda (Turp.) Bréb. Dyctiosphærium pulchellum Wood. Kirchneriella lunaris (Kirch.) Mob. Raphidium polymorphum Fresen. Pediastrum tetras (Ehrb.) Ralfs. Pleurococcus Sp. Oocystis elliptica West. Coelastrum sp. Hæmatococcus lacustris (Girod) Rostaf. Chlorella vulgaris Beyer. Stichococcus SP., etc. Nous avons fait des observalions quant au nombre, à la grandeur et à la forme des colonies chez les algues que nous venons d’énumérer. Une première constatation intéressante est que les dimensions des colonies sont en rapport inverse avec leur nombre dans une culture : en d’autres termes, plus le nombre des colonies est petit, plus celles-ci sont grosses. Ainsi dans des flacons renfermant le même milieu et la même espèce d’algue la grandeur des colonies est variable. Lorsque la culture ren- ferme beaucoup de colonies, celles-ci arrêtent leur accroissement au bout de quelque temps. D’où proviennent ces différences de dimen- sions? Sans doute des mêmes causes qui agissent dans les milieux naturels. Rien n’est plus commun dans la nature que de voir les milieux sans cesse modifiés par l’activité même des organismes qu’ils contien- nent. Quand le milieu est épuisé, les organismes qui y vivent se trouvent dans des conditions éminemment défavorables à leur développement. Quant à la forme des colonies, nous en avons observé de parfaitement sphériques, et de lenticulaires: bien souvent nous avons trouvé des mâcles -plus ou moins compliqués. Il nous avait semblé au début qu'il y avait certaines relations entre la forme de la colonie et l’espece d’algue. Mais de longues observations nous ont montré qu'il n’en est rien et toutes les formes que les colonies revêtent dépendent simplement du milieu. ! Voir Chodat et Grintzesco, Congrès international de botanique, Paris, 1. e. BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n0 3, 28 février 1902. AUT 234 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (18) La même espèce cultivée dans l’agar peut prendre des formes coloniales très variables ; la forme lenticulaire et les mâcles sont dues aux fentes qui se produisent dans le milieu nutritif. Il n’en est pas de même pour les colonies obtenues dans les milieux gélatinisés : ici toutes les colonies, au moins pour les espèces que nous avons cultivées, sont parfaitement sphériques. Donc les formes coloniales ne nous offrent aucun indice carac- téristique pour la séparation des espèces. Maïs les algues possèdent des caractères physiologiques qui nous permettront de les distinguer. Nous reviendrons sur ces particularités dans un autre chapitre. D. SoINS A DONNER AUX CULTURES. I. Lumière. Si dans la nature les algues peuvent fuir les radiations lumineuses défavorables, elles en sont naturellement incapables lors- qu'elles se trouvent emprisonnées dans des milieux consistants tels que l’agar et la gélatine. Il faut donc régler sans cesse l'éclairage des cultures. Les rayons directs très puissants de l’été sont défavorables au déve- loppement des algues et il est nécessaire de tamiser la lumière qui arrive directement, ou ce qui est plus commode, de placer les cultures, au moins pendant cette saison, devant une fenêtre donnant au nord. En hiver. au contraire, le faible développement des colonies s’explique par la quantité insuffisante de lumière qu’elles recoivent pendant les journées courtes de cette saison. II. Chaleur. Une trop grande chaleur nuit aux cultures d’algues. Les vifs rayons lumineux de l'été entretiennent une température relalive- ment grande à l’intérieur des flacons. Cette température dans les flacons de culture exposés en été à la lumière dépasse souvent 50°. Or, à cette température-là nos algues ne peuvent se développer. IL. Evaporation. Pour les cultures sur plaques de porcelaine poreuse on doit remplacer soigneusement l’eau évaporée par une nouvelle quantité d’eau stérilisée. L’inconvénient qu'ont les plaques d’offrir une trop grande surface d’evaporation peut être diminué si l’on couvre la cullure d’une petite cloche de verre ou mieux encore si l’on emploie un second cristal- lisoir. D'ailleurs l'emploi des cloches de verre comme moyen préser- vatif contre les poussières atmosphériques est tout naturellement indiqué. Cependant pour des recherches physiologiques, quand il s’agit d’un grand nombre de cultures, les petites cloches consistuent un matériel trop encombrant. La grande serre de laboratoire, en verre, fermant hermé- üiquement, de l’Institut de botanique nous a rendu de grands services pendant nos recherches. (19) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 235 E, CONSERVATION DES CULTURES. Les cultures sur des milieux agarisés ou gélatinisés pourraient se con- server indéfiniment en parfait état dans les flacons Erlenmeyer bien bouchés, à condition de ne plus les ouvrir. Mais l’eau que les milieux renferment s’&vaporant, assez lentement il est vrai, au bout d’un an le flacon de culture finit par ne plus contenir qu’un milieu complètement solide. Si les colonies ne sont pas trop nombreuses, on peut conserver les cultures pendant très longtemps, dans des tubes à essais, fermés à la lampe. Ce moyen excellent permet l’envoi des cultures à n’importe quelle distance. Les cultures d'algues peuvent se conserver aussi à l’état sec. On n’a qu'à mettre de tout petits flacons renfermant les cultures dans des dessi- cateurs à Ca Cle ou à Hz SO.. L’agar et la gélatine abandonnent leur eau en quelques heures et il ne reste qu’une mince membrane trans- parente enveloppant les colonies qu’il suffit d’humecter ensuite avec de l’eau stérilisée quand on veut s’en servir. A l’aide d’une pointe stérilisée, on détache alors les colonies soit pour les transporter sous le microscope, soit pour procéder à de nouveaux ensemencements. Cette conservation des colonies à l’état sec n’est qu’une application d’une propriété naturelle : dans la nature beaucoup d'algues vertes infé- rieures supportent la sécheresse pendant de longs mois, attendant que de nouvelles conditions d'humidité viennent favoriser leur développement. CHAPITRE II Développement du Scenedesmus acutus Meyen. (Planches I et II.) SOMMAIRE. $ 1. Apparence. — $ 2. Membrane, chromatophore, pyrénoïde, noyau. — $ 3. Division. — $ 4. Formation des cénobes. $ 1. Apparence. On sait maintenant que le Scenedesmus acutus Meyen se présente sous plusieurs aspects : 236 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (20) a) sous forme de cénobes constitués par 2, 4, 8 cellules fusiformes réunies en série simple ou double. dans un même plan. Nous n'avons jamais vu dans nos cultures de cénobes formés d’un plus grand nombre de cellules. Les dimensions d’un cénobe varient selon l’âge et le nombre des cellules dont il est composé ; b) dans d’autres conditions l’algue vit à l’état de cellules séparées simu- lant un court Raphidium et enfin c) nous la voyons former des chaînettes de cellules dont le nombre et la disposition peuvent varier dans de larges limites. Dernièrement encore, ces deux dernières formes, c’est-à-dire les cel- lules libres et les chaîneltes étaient considérées comme constituant un genre à part sous le nom de Dactylococcus ‘. Nous avons indiqué dans notre bibliographie qu’Artari? proposa d’öter le genre Dactylococcus de la famille des Tétrasporacées pour le mettre tout près de Scenedesmus ! Senn, G., Ueber einige colonienbildende einzellige Algen, Botan. Zeitung, Heft III, 5. 1899. 2? Artari, A., Untersuchungen. 1892. (21) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 237 et de Raphidium. Par leurs recherchers expérimentales, Chodat et Mali- nesco! sont arrivés à prouver que le genre Dactylococcus de Nægeli n’est qu'un stade du développement du Scenedesmus acutus Meyen et ils l'ont incorporé à ce dernier genre. Les noms que cette algue et ses formes ont reçu des algologues du siècle passé rempliraient toute une page. Ainsi elle a porté les noms d’Achnantes obliqua Turp., Arthrodesmus acutus Ehrenb. Le Scene- desmus acutus Meyen s'appelait Sc. obliquus (Turp.) Kütz. quand son cénobe était formé de huit cellules. Suivant que les cellules étaient plus ou moins pointues, l’algue s'appelait tantôt Sc. fusiformis Menegh. tantôt | Sc. apiculatus Corda. Du Sc. pectinatus on a fait plus tard une variété du Sc. acutus nommée Sc. dimorphus Rabenh., mais qui n’est en somme qu'une forme du Sc. acutus. Beaucoup de ces noms sont tombés au rang de synonymes ou de variétés. Lorsque l’algue forme des cénobes les cellules sont disposées en ligne horizontale, droite, oblique ou zigzaguëée ; lorsque le cénobe est formé de deux séries, les cellules alternent entre elles (fig. 19). Dans les deux cas on observe que les cellules de bordure prennent souvent la forme de croissant. Les cellules fusiformes en cénobes, libres ou en chainettes, ont en moyenne à l’état adulle les mêmes dimensions dans les trois cas. Ces dimensions ne dépassent pas au maximum 12 y. de longueur et 6 w de diamètre, ni au minimum 6 y de longueur et 3 y. de diamètre. $ 2. Membrane, chromatophore, pyrénoïde, noyau. Chodat? a montré que Scenedesmus acutus ainsi que toutes les Proto- coccoïdées possèdent une membrane formée de deux parties: l’une interne, cellulosique, l’autre externe et pectosique. Traitée par les colorants de la cellulose et de la pectose, la membrane du Scenedesmus montre dans sa partie extérieure une coloration différant de celle produite par les réactifs dans la couche intérieure. Par le bleu de méthylène nous avons pu observer des traînées dans la couche externe, après la mise en liberté d’un cénobe. Ces trainées se colorent distinctement en bleu. Nous avons également observé que 1 Chodat, R et Malinesco, O., Sur le polymorphisme du Scenedesmus acutus. 1893. 2 Chodat, R., Matériaux pour servir à l’histoire des Protococcoïdées. Bull. Herb. Boissier. 1894. 238 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2€ SER.). (22) la couche externe présente des épaississements très rapprochés qui se colorent facilement par les colorants de la pectose. Le chromatophore se présente au début sous forme d’une plaque verte à bords plus ou moins échancrés. Il tapisse la paroi interne de la cellule de façon à laisser incolores les pointes et une partie au milieu de la cellule. Ce chromatophore est accompagné d’un pyrenoide‘ toujours visible, sauf généralement quand la cellule se prépare à la division. A ce moment le pyrenoide peut se dissoudre pour réapparaître après dans chaque cel- lule fille. ù Le noyau, suffisamment gros, peut être rendu visible après la décolo- ration du chromatophore. Quelquefois des goutteletles d’huile sont dis- tribuées sans ordre dans l’intérieur de la cellule et dans certaines con- ditions les cellules renferment aussi des granulations d’amidon. $ 3. Division. Pour suivre les phases de la division du Scenedesmus acutus, nous avons pris une chambre humide de Ranvier et à l’aide d’un pipette à pointe très effilée nous y avons introduit une goutte contenant 2 à 3 cellules d’une culture pure diluée. Il est à désirer que la dilution soit assez forte pour que l’observation ne soit pas gênée par le rapprochement des germes. La division se fait par 2, par 4 ou par 8. La division par 2 ne s’observe que dans des conditions spéciales de culture ; par contre la division par % et par 8 est celle qui se rencontre le plus souvent dans les milieux naturels. Il est à remarquer que dans les cultures en chambres humides con- tenant de l’eau ordinaire stérilisée, la tendance des produits de division à se grouper en cénobes est très peu marquée, aussi les individus se séparent-ils au bout de peu de temps. On reconnaît facilement quand une cellule se prépare à se diviser : le chromatophore devient alors granuleux, le pyrénoïde devient indistinct ou se dissout complètement (pl. I, fig. 2). Cependant il n’est pas rare de voir le pyrénoïde persister dans 1 Une comparaison entre les fig. 30 et 36, pl. VII d’Artari (Untersuchungen über Entwickelung und Systematik einiger Protococcoïdeen, Bull. Soc Impér. des natur. de Moscou, n° 2, 1892) et les nôtres (pl. I, fig. A. 2) suffit pour démontrer une fois de plus l'identité du Scenedesmus acutus avec le Dactylococcus infusionum de Nægeli. (23) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 239 une partie de la cellule pendant la formation du premier cloisonnement. Au bout de deux jours le phénomène de la division commence. Wille! prétend que la division se fait par des cloisons parallèles au grand axe de la cellule et que si la division se fait par huit, il apparaît avant ou après les divisions parallèles au grand axe, une cloison perpendiculaire. De Wildeman croit que la division peut se faire par des cloisons tantôt perpendiculaires, tantôt obliques par rapport au grand axe. L'observation directe nous a montré, d'accord avec Chodat, que l’assertion de Wille est fausse et que la première cloison apparaît perpendiculairement au grand axe de la cellule. Mais par l'accroissement de deux cellules filles la pre- mière cloison devient de plus en plus oblique, lorsque apparaissent, presque simultanément, les deux autres cloisons (pl. I, fig. 3, 4, 5). Les quatre cellules filles, en s’allongeant, prennent aussi une disposition de plus en plus oblique dans l’intérieur de la cellule mère qui ne tardera pas à s'ouvrir en deux valves par une ou deux fentes latérales (pl. I, fig. 6, 7, 8, 9, 10). Il n’est pas rare de voir quelquefois les cellules filles occuper toute la longueur de la cellule mère. — Les déplacements seront d'autant plus grands que l’ouverture de la cellule mère, pour laisser sortir les cellules filles, se fera plus tardivement ?. Les cellules provenant d’une culture sur agar présentent des mem- branes très minces, ce qui explique leur ouverture rapide lorsqu'on les transporte dans un milieu liquide. C’est dans les cultures faites à l’aide de milieux liquides, et exposées à une lumière suffisante, qu’on observe des membranes plus épaisses et une forte obliquité des cellules filles dans l’intérieur des cellules mères. Quand la division se fait par huit (fig. 1, page 236), il est difficile de suivre l'apparition de chaque cloison ; la marche de la division parail plus compliquée, toutefois elle doit se faire probablement d’après les mêmes lois. Les produits de division paraissent inégaux pendant qu'ils sont encore enfermés dans la cellule mère, mais lorsqu'ils sont mis en liberté on voit qu'ils sont tous à peu près de même dimension (la figure 3 montre le développement complet d’une cellule qui s’est divisée en huit). Il peut se faire cependant que par des causes mécaniques, certaines cellules ? Wille, N., Chlorophycées, Engler und Prantl Natürl. Pflanzenfam., Pleu- rococcacées. 1890. ? Voir, à ce sujet, la théorie de l’autospore de Chodat in Evolution of the green Alg&, 1. c., p. 240 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (20€ SER.). (24) prennent des formes tellement bizarres qu'on croit quelquefois se trouver en présence d'organismes autres que le Scenedesmus. L’obscurite active la division et nous avons remarqué que le pheno- mène se produit pendant la nuit. Des cas ont cependant été notés de divisions effectuées pendant le jour. La membrane de cellule mère se déchire toujours après la division et les produits de cette division sont poussés légèrement au dehors (planche, fig. 9, 10, 11). Le jeune cénobe est accompagné pendant quelques temps des débris de la membrane maternelle, sous forme de deux valves inco- lores rétrécies (pl. I. fig. 14). A ce moment les éléments de la même génération, tous de la même grandeur, se disposent dans un même plan, au moins pendant quelque temps et constituent des cénobes de quatre (fig. 11, 12, 13, 14, pl. D ou de huit cellules (fig. 1 f, 9, h). Je le répète, dans ces conditions particulières d'observation, les cénobes ne sont que temporaires et le groupement des cellules filles ne dure que peu de temps; bientôt les individus s’écartent les uns des autres pour vivre isolés. La division en huit est très active pendant les premiers jours de culture en chambre humide, mais bientôt la multiplication se ralentit et l’on n’observe plus que des divisions par quatre. A partir du quinzième jour la division se ralentit davantage encore et on ne voit plus à cette époque (25) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 241 que des divisions par deux (fig. 2). Finalement la division s’arrete tout à fait et il est très intéressant d’observer alors des cas de rajeunissement, c’est-à-dire que le contenu de la cellule mère s’entoure d’une nouvelle membrane, C’est un cas de rénovation totale ou aplanospore (fig. 2 /, m). Senn, cultivant des Scenedesmus acutus a observé que le manque d’air arrête la division. C’est bien la, nous semble-t-il aussi, une des causes qui, unie à celle de l’appauvrissement du milieu de culture, influe sur la multiplication des cellules. Mais comme, selon les recherches de cet auteur, le manque d'oxygène favoriserait la formation des cénobes, nous nous attendions à obtenir des colonies. Or, comme nous allons le voir, nos cultures dans le vide prouvent le contraire. Selon nos observalions, dans les milieux naturels la division peut se faire simultanément dans toutes les cellules du cénobe. Cependant nous avons aussi observé un retard de la division dans les cellules latérales du cénobe. Les produits des cellules médianes sont mis en liberté. $ 4. Du cénobe scénedesmique. Presque toutes les Protococcoïdées sont caractérisées par la mise en liberté d’autocolonies ou cénobes. Cette formation est déterminée à l'avance, mais des causes extérieures peuvent s’y opposer et alors les produits de la division, au lieu de rester unis après leur mise en liberté, se séparent et vivent libres, Contrairement à ce que Senn pense pour le Scenedesmus acutus, la formation des cénobes est empêéchée par les milieux pauvres en oxygène. Ainsi, dans nos chambres humides, où l’air ne pénètre que difficilement, nous constatons plutôt une tendance à la desagregalion des cénobes. Dans nos cultures sur l’agar ou sur la gélatine le cénobe n’est qu’une exception, les cellules sont ordinairement libres. Pour nous assurer d’une façon certaine de l'influence de l'air sur la formation des cénobes, nous avons fait des expériences dans le vide. Nous avons introduit dans de petites cloches pneumatiques, vides d’air, plu- sieurs flacons contenant de l’eau ordinaire stérilisée et l’algue à l’état de cellules séparées sortie d’une culture sur agar. Au bout de quatre jours nous examinons les flacons qui ne contiennent aucun cénobe. Cependant nous avons constaté que la division s’est continuée dans le vide et que les cellules filles au lieu de se disposer en cénobes se sont complètement sépa- 1 Senn, M., Ueber einige colonienbildende einzellige Algen, Bot. Zeitung. 1899. 242 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2% SÉR.). (26) rées les unes des autres ou ont formé les petites chainetles connues sous le nom de stade Dactylococcus. Pour plus de sûreté, cette expérience a été répétée. Nous aurions pu laisser les flacons sous la cloche pneuma- tique plus longtemps, mais alors une autre cause empêchant la formation des cénobes serait intervenue : la concentration du milieu de culture. Par contre, il suffit d'introduire une colonie obtenue sur agar ou sur gélatine, dans de l’eau ordinaire stérilisée pour voir se développer des cenobes dès le troisième jour. Au bout de fort peu de temps il n’y a plus dans cette eau que des cénobes de 4 ou de 8 individus. Or ce milieu est beaucoup plus riche en air. La formation du cénobe rskemm: peut avoir lieu de plusieurs facons : a) Généralement après le déchirement de la membrane de la cellule mère, les individus (en forme de massue) s’ecartent légèrement tout en restant unis par la gelée qui les entoure. Quand ils sont suffisamment écartés ils finissent par se disposer sur un même plan (fig. 9, 10, 14, pl. 1). L’alternance qui s’observe bien souvent entre les individus du cénobe (fig. 12, 13) n’est que la conséquence directe du retard plus ou moins grand que la cellule mère apporte à s’ouvrir et à laisser échapper le jeune cenobe; plus le retard sera grand, moins l’alternance sera marquée. b) les individus bien serrés les uns contre les autres peuvent aussi sortir ensemble par la large déchirure qui se produit dans la paroi de la cellule mère, et alors par un simple déroulement les individus se dis- posent en cénobes. Les deux modes de formation que nous venons d’in- diquer s’observent aussi bien pour les cénobes à quatre cellules que pour ceux à huit cellules. Nous ne sommes pas de l’avis de Wille! lors- qu'il dit (page 56) « die Colonien entstehen durch Theilung in einer Richtung des Raumes ». L’observation directe montre que toutes les fois qu’il se forme un cénobe de quatre ou de huit cellules il provient de la division dans les trois directions de l’espace du contenu entier de la cellule mère (fig. 1 c, d, f et pl. I, fig. 4-10). Nous avons également tou- jours constaté que le cénobe est accompagné d’une seule paire de valves représentant la membrane d’une Sie cellule mère, déchirée pour laisser sortir le jeune cénobe. En résumé, les milieux solides, tels que l’agar et la gélatine, ainsi que les milieux liquides concentrés, s'opposent à la formation des cénobes. Si ! Wille, Chlorophyceen, Engler und Prantl Natürl. Pflanzenfam. 1890. (27) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 243 le phénomène s’observe encore dans ces conditions-là ce n’est que pour peu de temps. Les traînées de gelée qui relient encore les individus ont si peu de résistance que la moindre pression sur les cénobes observés au microscope suffit pour en déranger les cellules. Puis, si l’on transporte le Scenedesmus acutus d’une culture pure dans un cristallisoir ou un tube à essais contenant de l’eau, les cénobes par quatre ou par huit se forment avec une grande rapidité pendant les dix premiers jours. Par suite de cette prolifération abondante le milieu se modifie, la formation des cénobes se ralentit pour cesser complète- ment. Il n’y a plus alors que des cellules libres. CHAPITRE Ill Le stade Dactylococcus du Scenedesmus acutus Meyen. (Planche II.) SOMMAIRE. — $ 1. Morphologie. — $ 2. Valeur systématique du genre Dactylo- coccus. — $ 3. Conditions de développement du stade Dactylococcus. — $ 4. Développement de ce stade. $ 1. Morphologie. Dans des conditions que nous allons maintenant préciser, le Scene- desmus acutus Meyen peut vivre à l’état de cellules libres et réaliser les formes que Nægeli a décrites sous le nom spécifique de Dactylococcus infusionum. Tantôt les cellules sont tout à fait libres, tantôt elles restent fixées par leurs extrémités, de facon à constituer des chainettes simples ou ramifiées. Lorsqu'on agite les flacons de culture, ces chainettes se détachent et flottent librement dans l’eau. Le nombre des cellules qui composent les chaînettes ou les amas de cellules fixées n’est pas déterminé. Quant à leur arrangement, il varie dans de grandes limites et nous avons observé une multitude de formes, dont la planche IT qui ne montre que quelques dispositions principales, peut donner une idée. 244 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ze SÉR.). (28) Nous n’avons rien à ajouter pour la forme des cellules car elles réali- sent toutes les formes que le Scenedesmus présente : cellules fusiformes, cellules elliptiques, cellules pointues aux deux extrémités, cellules pointues à l’une de leurs extrémités seulement, elc., etc. Le chromatophore de ces cellules est d’un vert clair; il est rejeté contre la membrane mince et forme une plaque. Chaque cellule possède un pyrenoide qui se détache nettement sur le fond vert du chromatophore. Enfin tous les phénomènes qui accompagnent la division des cellules des cénobes scénedesmiques se répètent chez les cellules des chainetles a un détail pres: tandis que dans la forme habituelle du Scenedesmus les divi- sions se font en général simultanément, dans le stade Dactyloroccus il peut arriver que seules une ou deux cellules se divisent. Nous avons même souvent vu la mise en liberté de produits de division de ceilules dont les voisines ne montraient aucune indice de ce phénomène (pl. II, fig. 8). $ 2. Valeur systématique du Dactylococcus. Le Dactylococcus a été considéré comme un genre et il passe encore pour tel aux yeux de quelques botanistes. Les principales indications à ce sujet sont les suivanles : Nægeli 'altribua certains mouvements aux produits de division, au moins au moment de leur mise en liberté, mais ce fut en vain qu'il chercha à démontrer la présence de cils. Les auteurs qui prétendent avoir vu en mouvement les cellules filles de Dactylococcus ont été certainement vic- times d’une illusion; pour notre part nous les avons toujours vues immo- biles. | Nægeli a constaté que le Dactylococcus peut vivre en familles de 2, 4, 8 individus. Reinsch ? partageant les vues de Nægeli a proposé de mettre le genre Dactylococcus parmi les Palmellacées, à côté de Cystococcus. Dans son « Flora europæa algarum », Rabenhorst? donne des indica- tions accompagnées de dessins sur les deux espèces du genre Dactylo- coccus, que cet auteur place dans les Palmellacées à côté du genre Raphi- dium, tandis qu'il place le Scenedesmus parmi les Protacoccacées. Wolle‘ ne fait pas figurer le Dactylococcus dans son système. 1 Nægeli, C., Gattungen einzelliger Algen. Zürich 1848. 2 Reinsch, P., Die Algenflora des mittleren Theils von Franken. 1867, ® Rabenhorst, L., Flora Europea Algarum Ag. dulcis. 1868. . * Wolle, F., Fresh Water Alge of Unit. St. 1887. (29) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 245 De Toni! et Wille? portent à trois le nombre des espèces de ce genre, mais les indications qu'ils donnent au point de vue de leur développement sont trop insuffisantes. De la toutes sortes de confusions. C'est à Artari * que nous devons des notions plus complètes sur la ques- üon du Dactylococcus. Après avoir donné la description de cette forme à laquelle il maintient le titre de genre, l’auteur constate l’absence de z00s- pores et montre la parenté qui existe entre Scenedesmus et Dactylococcus. Mais il fallut les expériences de Chodat et Malinesco“ pour établir que le Dactylococcus infusionum n’est qu’un stade de développement du Scene- desmus acutus, et les observations de De Wildeman ’ sur le Scenedesmus caudatus pour établir qu'il existe aussi pour cette espèce un stade Dacty- lococcus. Senn° déclare avoir constaté que les formes décrites par Chodat sont semblables à celles décrites par Nægeli sous le nom de Dactylococcus infusionum, mais il croit qu’elles n’ont rien à faire avec le vrai genre Dactylococcus. Si nous avons bien compris l’auteur, il prétend que les cel- lutes du vrai genre Dactylococcus sont arrondies à un bout, tandis que l’autre est apiculé. Nous allons démontrer dans les paragraphes suivants : 1° que nous avons obtenu, aux dépens du Scenedesmus, des formes Dac- tylococcus, 2° que nous pouvons déterminer dans quelles conditions ces formes s’obtiennent. A notre tour nous admettons que le Dactylococcus est un stade de développement du Scenedesmus. $ 3. Gonditions de développement du stade Dactylococcus. Le stade Dactylococcus peut être obtenu : a) dans des milieux solides : agar, gélatine et cultures sur plaques. b) dans des milieux liquides. Milieux solides. Si nous écrasons sur un porte-objet une de nos colo- nies scénedesmiques obtenues sur l’agar ou sur la gélatine, nous obser- vons des cellules fusiformes, elliptiques ou ovales, libres ou formant des ! De Toni, G. B., Sylloge algarum, vol. I, Chlorophyceæ. 1889. ® Wille, N., Chlorophyceen, Engler und Prantl Natürl. Pflanzenfam. 1890. ® Artari, A., Untersuchungen über Entwickelung und Systematik einiger Pro- tococcoideen, Bull. Soc. Imper. des Natur. de Moscou, no 2, 4892. * Chodat, R. et Malinesco, O., Sur le polymorphisme du Scenedesmus acutus Meyen, Bull. Herb. Boissier, vol. I, 1893. | 5 De Wildeman, E., Notes sur le Scenedesmus acutus. Bull. Soc. botan. de Belgique. 1888. 5 Senn, G., Ueber einige colonienbildende einzellige Algen, Bot. Zeitung, Heft III, 5. 1899. à 246 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SER.). (30) chainettes et dont les dimensions et le mode de division montrent une analogie parfaite avec le genre Dactylococcus de Nægeli. Milieux liquides. Si nous cultivons une colonie de Scenedesmus acutus Meyen obtenue sur Agar dans un flacon contenant une solution nutritive saline de 0,25 °/o, les cellules deviennent légèrement plus grosses et con- tinuent à se multiplier pour donner des cellules séparées ou réunies en chainettes. Ga et là on voit aussi des cénobes, mais cette forme est plutôt rare dans ces conditions. Si maintenant au lieu de transporter notre Scenedesmus dans un milieu artificiel nous le transportons dans de l’eau ordinaire stérilisée les obser- vations montrent que les produits de la division au lieu de se séparer à la sortie de la cellule mère restent au contraire réunis pour former des cénobes scénedesmiques typiques. Mais au bout de 15 jours les produits de division montrent plutôt une tendance à s’isoler et c’est alors que nous nous trouvons en face d’une multitude de formes : cellules fusiformes, elliptiques, etc. dont le nombre et la disposition en chaînettes simples ou ramifiées varient à tel point qu’on se croirait en présence de plusieurs espèces. Les formes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, planche II, sont obtenues dans la même culture !. La figure 4, de la même planche montre une chaïînette comme on en rencontre dans l’agar; ici les cellules sont généralement plus arrondies. La figure 8, pl. II, montre une chainette dont les cellules du milieu sont en {rain d’expulser leurs produits de division. Si l’on transporte ces chaineties dans de l’eau fraichement stérilisée les produits de division au lieu de se désagréger, restent unis ou forment des cénobes. D'ailleurs ce phénomène a dejà été constaté par Chodat et Malinesco. $ 4. Developpement du stade Dactylococcus. Les chaînettes se forment de la façon suivante : les produits de la divi- sion s’écartent légèrement en sortant de la cellule mère puis les cellules glissent les unes sur les autres jusqu’à ce qu’elles arrivent à se placer bout à bout. C’est la forme la plus fréquente fig. 1, pl. II. Cependant on 1 Si nous comparons Artari, A., Untersuchungen über Entwickelung und Systematik einiger Protococcoideen, Bull. Soc. Imper. des Natur. de Moscou, pl. VII, fig. 38, 39, 40 avec nos figures 1, 3, 8, pl. I, il ne reste plus le moindre doute sur l’identite de ces formes. (31) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 247 rencontre souvent des chainettes ramifiees ; celles-ci proviennent généra- lement d’une division de la cellule mère en huit cellules filles (fig. 2, 3, %, pl. I). Il peut aussi arriver que les cellules filles restent attachées par un de leurs pôles tout en écartant les unes des autres leurs extrémités opposées de facon à prendre la disposition des cellules d’un Actinastrum (pl. Il, figures 7 et 9 :). Les trainees de gelée qui relient les cellules entre elles proviennent de la substance intercellulaire, c’est-à-dire de la substance qui se trouvait encore entre les cellules filles pendant qu’elles étaient enfermées dans la membrane maternelle. Cette substance est naturellement identique à celle qui relie les cellules d’un cénobe. Nous avons essayé de rendre visibles au moyen des colorants les fila- ments de gelée qui relient les cellules du stade Dactylococcus, mais ces filaments fixent difficilement les colorants. Le bleu de méthylène les colore légèrement en bleu. Nous pensons que l’on peut donner au stade Dactylococcus l'interpré- tation suivante : par la vie à l’état unicellulaire, sorte de désagrégation, le Scenedesmus réalise une forte augmentation de surface en vue de la respiration et de l'assimilation, car moins la culture est aérée plus les individus tendent à vivre complètement libres. Les colonies développées dans des milieux agarises ou gélatinisés ont peu d’air à leur diposition; c’est ce qui nous explique l’absence de cénobes. Dès que ces colonies sont transportées dans de l’eau, les raisons qui ont amené l'isolement n’existant plus, les cénobes ne lardent pas à se former en grande abon- dance. Donc pour nous Dactylococcus n’est qu’un stade de développement de Scenedesmus ei un stade par lequel l'espèce ne doit pas forcément passer. La forme Dactylococcus est une simple adaptation qui permet à l’alque de vivre et de se multiplier dans des milieux concentrés et pauvres en oxy- gène. 1 La figure 7 est une forme qui provient de la division par 4; tandis que la figure 9 indique une forme provenant de la division par 8. Artari loc. cit. pré- sente pl. VII, fig. 39 une forme identique aux nôtres. 248 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me SER.). (32) DEUXIEME PARTIE CHAPITRE IV Le poiymorphisme. Il nous semble logique de faire suivre notre exposé des variations morphologiques du Scenedesmus acutus d’un chapitre sur le polymor- phisme des algues en général, ce même chapitre servant aussi d’intro- duction à nos expériences sur les conditions dans lesquelles le polymor- phisme se produit. $ 1. Aperçu historique du polymorphisme. Depuis fort longtemps la variation de l’espèce chez les algues vertes inférieures a été l’objet d'observations nombreuses, mais pas assez suivies pour nous avoir fait connaître les conditions qui déterminent cette variation, souvent si considérable. Certains algologues, faute d’une méthode expérimentale rationnelle, sont tombés dans des conclusions fausses; souvent le polymorphisme a été confondu avec le métamor- phisme et enfin plus d’une fois la notion de l’espèce elle-même a été mise en doute. Disons tout de suite que nous n’allons pas nous occuper ici de la métamorphose et de l’immutabilité des espèces en général, ces questions étant selon nous insolubles : les lentes et progressives trans- formations, en d’autres termes l’évolution des algues vertes nous échappe jusqu’à ce que, dans le cours des âges la main du temps les ait mar- quées. Par conséquent, puisque l’expérience est impossible l’immutabilité de l'espèce ne peut être ni prouvée, ni réfutée. L'expérience nous prouve que la variation morphologique est intimement liée aux conditions extérieures : nourriture, lumière, chaleur. Toute cause qui amène un changement de ces conditions peut avoir un retentisse- ment sur la forme, la grandeur, la rapidité ou l’arrêt de développement de l’organisation en question. Voyons comment les anciens algologues entendaient les variations : (33) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 249 Au commencement du siècle passé, Agardh ' constate déjà toutes sortes de transformations chez les algues et il prétend a voir vu des Protococcus se transformer en Vauchéries, en Conferves et même en prolon&mas de mousses. Plus tard, dans son mémoire sur les algues, Meyen ? fait bien ressortir l’idée qu’au cours de ses recherches certaines formes disparaissaient subitement pour en laisser apparaître d’autres. Cet auteur nie non seule- ment la notion de l’espece, mais il croit que les genres mêmes se trans- forment les uns dans les autres. La disparition d’une espèce et l’appa- rition d’une autre étaient à cette époque des choses courantes"! Kutzing * parle dans le même sens que ses prédécesseurs. Nægeli ‘ fut frappé le premier de la variation du Scenedesmus acutus et qualifie de formes de passage d’une espèce à l’autre, toutes les formes que cette algue présente. Dans son travail sur le polymorphisme des algues, Hansgirg ° donne pour le genre et l’espèce chez les algues inférieures une interprétation autre que pour les végétaux supérieurs, et il nie l’existence de l’espèce. Wille croit que Palmella, Gleocystis, Protococcus, Zoochlorella et d’autres sont probablement des stades de développement de différentes algues vertes et se demande où il faut les placer dans la classification. Borzi ‘croit constater que le Scenedesmus ainsi que d’autres chlorophycées comme Raphidium, Stichococcus, Dactylococcus, etc. ne sont que des états unicellulaires qu’il appelle « Stadi anamorfici » de différentes algues déjà connues. Dans ses cultures d’Ulothrix flaccida dans l’eau, l’auteur observe qu'après trois à quatre jours il apparaît des stades de développement, provenant de la fusion de zoospores, ayant tout à fait la forme et le deve- loppement d’un Raphidium. Ce stade Raphidium se perpétue ainsi indé- finiment, car après trois années l’auteur les retrouve dans son aquarium. Dans des cultures pauvres en air et en substances nutritrives (à cause de 1 Agardh, Dissertatio de Metamorphosi Algarum. 1820. 3 Meyen, Beobachtungen über niedere Algenformen, Nuov. Act. Leop. Carol. 1829. ® Kützing, Die Umwandlung der niederen Algenformen in höhere, Harlem 1841. * Nægeli, C., Gattungen einzelliger Algen. Zürich 1848. 5 Hansgirg, A., Ueber den Polymorphismus der Algen, Botan. Centralblatt. 1885. ® Wille, N., Chlorophyceen, Engler und Prantl Natürl. Pflanzenfam, Pleu- rococcacées. 1890. 7 Borzi, A., Note algologiche, Nuovo Giornale Botan. ilaliano. 1890. BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 3, 28 février 1902. 18 250 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (34) l’envahissement par des organismes étrangers), Borzi constate que les Ulothrix donnent des formes dégénérées, qu’il appelle « Stichococcoides ». En variant les conditions du substratum, ces formes sont susceptibles de se transformer directement en cellules pleurococcoïdes. Dans une autre note * Borzi revient sur le polymorphisme et se demande si Porphyri- dium doit être aussi inscrit parmi ces formes à développement aberrant. Les affirmations de Borzi ne me semblent pas suffisamment appuyées, car l’auteur ne donne aucune explication ni sur la facon dont il obtient ses cultures, ni sur les conditions dans lesquelles ces formes se pro- duisent. | Par ses recherches devenues désormais classiques, Beyerinck ? déter- mina d’une facon précise les condilions dans lesquelles Scenedesmus acutus Meyen peut vivre à l’état unicellulaire. Artarı * partage la manière de voir de ceux qui défendent l’indépen- dance de l'espèce; il constate que les Glæocystis cultivés dans l’eau perdent leurs membranes emboîlées et prennent des formes rappelant Palmella, mais qu'ils reviennent à leur état normal dès qu’on les trans- porte sur des plaques d’argile imbibées de solutions nutritives. Cooke * considère les différentes formes de Scenedesmus comme des variétés et Lagerheim abonde dans ce sens. Les constatations de la plupart de ces auteurs n’ont plus qu’une impor- tance historique, car l’expérience démontre que l’espèce chez les algues, comme chez toutes les plantes, est susceptible d’une certaine plasticité. Mais les modifications ne sont pas de telle sorte qu’on puisse les élever au rang des véritables espèces ou même de variétés. Souvent les condi- tions du milieu qui déterminent justement ces modifications ont été trop superficiellement étudiées et beaucoup de savants les ont considérées dans leur ensemble sans les analyser. Actuellement, la littérature des algues est envahie par tant d'espèces, de variétés, de formes, que leur détermination devient fort difficile, mais il faudra admettre sans doute un jour que sur l’énorme quantité d'espèces 1 Borzi, A., Noterelle algologiche, Nuova Notarisia. 1891. ? Beyerinck, M. W., Culiurversuche mit Zoochlorellen, Lichengonidien und anderen niederen Algen, Bot. Zeitung, no 45. 1890. ® Artari, A., Untersuchungen über Entwickelung und Systematik einiger Protococcoïdeen, Bull., Soc. Imper. des Natur. de Moscou, no 2. 4892. * Cooke, M. C., British Fresh Water Alge. 1882-84. 5 Lagerheim, Bidrag till Kämerdomen am Stockholmstachens Pediaster Pro- tococcacer och Pallmellacer. (35) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 291 décrites, il y en a certainement un grand nombre qui ne sont que des formes appartenant à des types bien définis. C’est dans cette voie que conduit le travail de Chodat et Malinesco ' touchant directement la question du polymorphisme du Scenedesmus acutus. L’algue se trouvait accidentellement dans un flacon de culture contenant une solution nutri- tive de Nægeli et ils ont pu en obtenir des cultures. Transporlee dans différents milieux nutritifs, ils ont vu l’espèce subir de grandes modifi- cations. Tantôt elle rappelle un Glæocystis, tantôt elle simule un Raphi- dium. Les auteurs ont trouvé en outre que toutes les formes décrites par Nægeli sous le nom de Dactylococcus infusionum appartiennent au cycle de développement du Scenedesmus acutus. Après avoir prouvé expéri- mentalement que le genre de Nægeli peut former des cénobes scénedes- miques, ils concluent à la réunion du Scenedesmus et du Dactylococcus infusionum en un seul et même genre : Scenedesmus. Le genre Dacty- lococcus ne doit pas cependant disparaître encore, car aussi d’autres formes dont l’évolution est inconnue ont été comptées comme appar- tenant à ce genre. Nous n’avons donc pas le droit de prétendre que les autres formes qui ont élé incorporées à ce genre ne soient pas des formes autonomes. Dans un autre travail sur le polymorphisme des algues vertes, Chodat ? constate que Gonium sociale peut prendre des formes unicellulaires et peut passer à un état glæocystis par suite d’une concentration graduelle de la solution nutritive. De plus Gonium pectorale qui a normalement seize cellules peut par la culture former des colonies de quatre cellules rappelant celles de Gonium sociale. Enfin beaucoup de Protococcoidees peuvent être réduiles à un état unicellulaire rappelant Palmella ou Dacty- lococcus. Enfin dernièrement, Senn * étudiant les particularités de certaines algues : Cœlastrum, Dictyosphærium, Scenedesmus, etc., qui vivent tantôt à l’état de colonies, tantôt à l’état libre, se proposa de préciser les con- ditions qui influent sur ces deux états. L'auteur croit constater que la concentration des solutions n’a aucune influence sur la formation des ? Chodat, R. et Malinesco, H., Sur le polymorphisme du Scenedesmus acutus Meyen, Bull. Herb. Boissier, vol. I, 1893. 2 Chodat, R., The Polymorphism, Read before the Botanical Section of the British Association of ihe Liverpool Meeting. 1896. ® Senn, G., Ueber einige colonienbildende einzellige Algen., Bot. Zeitung. 1899. 252 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (36) colonies chez Scenedesmus acutus, mais que cette influence se manifeste sur la formule des cellules '. La culture de cette algue dans des solutions minérales concentrées de 0,5 °% à 1 °% fait devenir les cellules plus grosses et ovales. Leurs pointes apicales ayant presque disparu elles rappellent exactement les formes obtenues par Beyerinck sur la gélatine. Senn attribue ces change- ments de forme à un retard de la division cellulaire, le développement se faisant beaucoup plus lentement dans les solutions concentrées que dans les solutions diluées. Senn n'obtient des cellules libres de Scenedes- mns acutus que sur l’agar et il a pu voir aussi des cellules semblables aux formes décrites par Nægeli sous le nom de Dactylococcus. Senn semble avoir peu compris Chodat dans la question du polymor- phisme des algues vertes. Cependant lorsqu'il parle de la ressemblance qui existe quelquefois entre les stades de développement chez ces plantes il dit (p. 90) : « Je suis d’accord avec Chodat sur ce point pour les Cæla- strum, car malgré la différence qui existe entre les cellules des cénobes des trois catégories de ce genre, il est absolument impossible lorqu’elles vivent à l’état isolé de les distinguer d’une cellule arrondie de Proto- coccoldees. » Pourquoi Senn ne veut-il admettre que l'influence directe du milieu est une source morphogène importante? Quand il attaque les conclusions de Chodat est-il sûr de l’avoir bien compris ou d’avoir des informations suffisantes sur ses travaux ? Du reste toute constatation tant qu’elle n’aura pas comme point de départ des observations faites dans les mêmes conditions d’expérimen- {ation n’aura que la valeur d’une critique sans appui solide. Voici maintenant sommairement quelques idées que nous pensons pouvoir émettre au sujet du polymorphisme en nous basant sur la longue étude bibliographique que nous venons de résumer et surtout sur nos propres observations : 1. Les milieux divers modifient profondément la vie et la morphologıe du Scenedesmus aculus. 2. Experimentalement les conditions extérieures ne modifient pas cette ? Il me semble difficile que Senn ait vu des cénobes se maintenir dans une solution concentrée. (37) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 253 algue d’une facon hereditaire ou elles ne le font qu’apparemment quand les conditions ambiantes sont analogues pour les cellules filles. Si nous voyons ces cellules filles se developper dans des conditions absolument identiques à celles dans lesquelles la cellule mère s’est développée nous devons forcément nous Attendre à les voir répéter les variations de la cellule mère. Si le milieu se maintient encore pendant plusieurs géné- rations les variations paraitront héréditaires. C’est précisément ce qui n'arrive jamais dans nos expériences, étant donnée la courte durée du fonctionnement de nos milieux de culture et leur manque d’homogénéité (les organismes en s’y développant déterminent des changements en divers points du milieu). 3. Toute modification d’une espèce résulte de la lutte entre deux fac- teurs : a) la persistance des caractères spécifiques; b) le milieu extérieur auquel l'espèce doit s'adapter. Il est certain que les modifications appor- tées par le milieu sont morphologiquement moins saillantes que les caractères spécifiques. Quelles que soient les conditions dans lesquelles un Scenedesmus s’est développé, il ressemble toujours plus à un Scene- desmus qu’à n'importe quelle autre Protococcoïdée obtenue dans les mêmes conditions. Ces variations ne franchissent pas les bornes de l'espèce bien qu'il soit quelquefois difficile de se prononcer lorsqu'on a affaire à des algues très peu parentes, présentant beaucoup d’analogies quant à leurs formes. %. Pendant son développement dans certains milieux, une espèce peut présenter des förmes adultes rappelant des espèces tout autres, mais produites dans des milieux identiques. Le même genre de vie pouvant produire sur des organismes très différents des modifications semblables, quand ces organismes arrivent à présenter entre eux, au moins extérieu- rement, une ressemblance suffisante, on a cru y voir les signes d’une étroite parenté. Ces faits peuvent se produire dans la nature et les con- fusions alors deviennent faciles. 5. Cela nous fait comprendre davantage l’importance considérable de l’isolement des espèces. Les cultures pures sont) le seul moyen d'étudier d’une façon précise le cycle de développement d'une algue. 6. Certaines algues arrivent cependant à un état d'évolution suffisam- ment élevé; leur forme se fixe de plus en plus et devient peu capable de subir des modifications. Tel est le cas de Chlorella vulgaris Beyer, proto- coccoidee dont les cultures ont été souvent l’objet de nos observations. Les modifications morphologiques que cette espèce présente dans diffé- rents milieux sont presque négligeables, et, à part quelques petites diffe- rences de dimension, cette algue est un bel exemple de stabilité. 254 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SER.). (38) Normalement une espèce ne varie pas dans un milieu auquel elle est complètement adaptée. Il n’en est pas de même quand le milieu réalise des conditions nouvelles; l’algue s’adapte alors à ces conditions en acqué- rant des caractères nouveaux. Nous allons déterminer l'influence de milieux très divers sur le Scenedesmus acutus en nous basant toujours sur des cultures pures. | CHAPITRE V Cultures sur agar. SOMMAIRE. — $ 1. Cultures sur agar-agar. — $ 2. Cultures sur agar additionne de diverses solutions nutritives. — $ 3. Cultures sur agar nutritif et glucose. — $ 4. Cultures sur agar nutritif additionné de glycérine (2%). — $ 5. Cul- tures sur agar nutritif peptonisé. — $ 6. Cultures sur agar nutritif peptonisé et additionné de glucose. — $ 7. Cultures sur agar nutritif dont l’azote combiné est donné sous forme de peptone seulement. si. Cultures sur agar-agar. Formule du milieu employé. Agar 15 grammes. Après lavage l’agar est dissout dans la solution suivante : : ab distillée 0. STE een ES 1000 Azotate, dezcaleium san. re ARE ARS 1,65 Chlorure de potassium ................... 0,50 Sulf, de MAICNÉSTÉ RCA ASE REC REVERS 0,50 Phosphxrde,ppfassum etes cree 0,50 Sesquichlorure de fer .................x des traces L’agar rendu nutritif par la solution minérale que nous venons de décrire fournit un excellent milieu pour le développement du Scenedes- mus acutus. 1 Il est nécessaire avant la dissolution de purifier l’agar par macération dans une solution de ?/200 de HC] et par des lavages à l’eau répétés jusqu’à dispari- tion complète de l'acide. (39) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 255 La rapidité du développement des colonies dans un tel milieu dépend : 1° de l'espèce d’algue qu’on y introduit; 2° de l’état des semences; 3° de la quantité de chaleur et de lumière que reçoivent les cullures. Nous avons comparé la rapidité du développement de Scenedesmus à celui de Chlorella vulgaris Bey. et nous avons constaté que ces deux algues se comportent tout à fait différemment. Les colonies de Chlorella vulgaris se développent beaucoup plus rapidement que celles de Scenedesmus. L’algue provenant d’une culture abandonnée pendant longtemps se développe beaucoup plus lentement qu’une autre que nous retirons d’une culture récente. En été, au bout de 8 à 10 jours, les colonies sont déjà visibles à l’œil nu. La petite quantité des radiations lumineuses et la température rela- tivement basse en hiver, retardent beaucoup le développement de l’algue. Les colonies, d’abord microscopiques et d’un vert pâle, ne tardent pas à prendre une coloration vert foncé. De forme sphérique au début, ces colonies deviennent lenticulaires puis simulent des mâcles plus ou moins compliqués. Enfin leur forme devient quelquefois tout à fait irrégulière à cause de petites fissures produites dans le milieu par l’accroissement de l’algue. L’accroissement des colonies se fail par la division des cellules, active surtout pendant les premiers jours de culture mais qui s'arrête au bout de quelque temps. Cet arrêt varie selon le milieu ei l’espèce considérée. Les colonies sont constituées par des cellules libres ou formant des paquets, mais rarement des cénobes, pourtant si caractéristiques pour cette espèce !. Quand les cénobes se montrent ca et la dans les cullures, ils ne sont qu’éphémères et ne S’observent qu’au moment de l'ouverture de la cellule mère. (pl. I, fig. 9, 10, 11, 12). Tous les individus d’une colo- nie sont issus d’une cellule mère unique par divisions répétées ; la colo- nie constitue donc une réunion de plusieurs générations ayant un ancelre commun. Cependant, malgré leur communauté d’origine, ces individus sont de formes très diverses, ce qui s'explique probablement par la pré- sence simultanée de plusieurs générations. Certains individus sont fusi- formes tandis que d’autres sont ellipsoides, arrondis ou polyédriques par entassement. Dans ce dernier cas les deux pointes apicales sont très peu distinctes. 1 Les individus restent quelquefois unis par leurs extrémités et forment les chaînettes sur lesquelles nous avons longuement insisté dans la première partie de notre travail. 256 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me SER.). (40) Il y a aussi des differences dans l'épaisseur de la membrane selon que les individus se développent dans l’intérieur de l’agar ou à la surface de ce substratum. Les premiers possèdent une membrane très mince qui n'est observable qu’au moment de la mise en liberté des produits de division. Le chromatophore d’un vert gai et le pyrénoïde ne présentent rien de particulier dans ces conditions de culture. Nous rencontrons tous les stades de division observés en chambre humide. Pendant les 20 premiers jours la division, fort active, se fait fréquemment par quatre et par huit. Au bout d’un mois l’activité des cellules se relâche; elles deviennent ellipsoïdes et leurs pointes apicales sont difficilement visibles. Elles sont aussi légèrement plus grosses el leurs dimensions varient entre 8-12 y de longueur et 3-6 y de diamètre. Au bout de deux mois les variations des dimensions et des formes sont encore plus grandes : à côté des cellules fusiformes ou ellipsoïdes, il y en a même d’arrondies, Les figures A, 2, 3, 4, 5, 6, pl. IH, montrent quelques formes obtenues dans une même colonie. Quelques cellules prennent des formes extrêmement bizarres, fig. 7. 9 A0 114,42; plul: Le nombre des cellules au stade de division est de beaucoup diminué et elles ne se divisent plus qu’en deux ou quatre cellules filles. Les produits de division sont tellement obliques que les cloisons paraissent presque longitudinales. Toutes ces formes transportées dans de l’eau ordinaire stérilisée se divisent activement et finissent par donner des cénobes. $ 2. Cultures dans l’agar, additionne de diverses solutions nutritives. Pour nous rendre compte de la valeur nutritive des divers sels que contiennent nos milieux de culture nous avons commencé, le 12 février 1900, un certain nombre d'expériences portant chacune sur deux séries de cultures. PREMIÈRE EXPÉRIENCE. Première série : Six flacons Erlenmeyer renferment de l’agar et la solu- tion nutrilive que voici : Azplate: depasse: 5 leere À gr. sulfate de -mignesies:.....223). 14.25 Um 0,50 Piiosplalede Dotasse 3... 2 0,50 DT RAR D CESR TOR Re PT CARE 1000 (41) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 257 Les flacons une fois inocules sont placés à une lumière conve- nable. Deuxième série. Six flacons témoins renferment de l’agar préparé avec la solution nutritive mère. Résultats : Les cultures de la première série examinées au bout d’un mois contiennent des colonies plus petites que celles obtenues dans les flacons de la deuxième série. Il y a donc un retard de développement. Quant à la couleur des colonies, elles sont d’un vert foncé. identiques pour les deux séries. Au microscope, on voit les individus de la série 1, plus allongés et à pointes apicales plus marquées que les individus de la série 2. On remar- que en outre très souvent des cellules disposées en chaînettes. (Stade Dactylococcus). Les colonies se maintiennent pendant plusieurs mois en parfait état. DEUXIÈME EXPÉRIENCE. Première série : Six flacons Erlenmeyer renferment l’agar préparé avec la solution nutrilive suivante : Azotaleidespofasses sr... van 1 Ehosphate de potasseru 2. aa RUE 1 Sesqnichlerure,de fer. 2... 2 20.82.20: des traces LÉ QI ES I ECM EN en el ade 1000 Ici nous avons supprimé le sulfate de magnésie, mais par contre la quan- title de phosphate est augmentée. Seconde série : Six flacons témoins identiques à ceux que nous avons employés pour l'expérience précédente. Résultats identiques à ceux obtenus dans la première expérience mais les cellules montrent une grande variation de dimensions. TROISIÈME EXPÉRIENCE. Premiere série. Six flacons Erlenmeyer renfermant de l’agar préparé avec une solution nutritive qui ne se compose que de Azotaterde alaumn TN RNA ae 2 Bandistllees.. 5323 DER Mae 1000 gr Traces de fer. 258 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (42) Séconde série. Cinq flacons Erlenmeyer témoins renfermant de l’agar préparé avec la solution nutritive mère. Résultats. Les colonies obtenues dans la première série de flacons mon- trent un beau développement, mais toutefois chaque colonie est plus petite que celle de la seconde série et le polymorphisme y est peu accentué. Il y a donc un retard de développement comme dans la seconde expérience. QUATRIÈME EXPÉRIENCE. Première série : Six flacons Erlenmeyer renfermant de l’agar préparé avec une solution nutritive qui ne contient plus que : Azotate de polassıum !. 2... 2 SR RTE 2 Baudistillee 2. 22:2 RTE ee 1000 Seconde série. Comme précédemment, flacons témoins renfermant de l’agar el la solution nutritive mère. Résultats. J y a un très fort retard dans le développement des colonies de la série I et les colonies vertes. à peine visibles, s'arrêtent dans leur développement faute d’une nourriture assez abondante. CINQUIÈME EXPERIENCE. Première série. Six flacons ne contenant que de l’agar et de l’eau distillée. Deuxième série. Meme milieu que dans les essais précédents. Cette expérience est du plus haut intérêt car elle nous indique que l’agar constitue à lui seul un milieu suffisant pour le développement du Scenedesmus acutus. Des colonies vertes se produisent dans l’agar au bout de 25 à 28 jours et sont formées de cellules fusiformes en très bon état, tantôt libres, tantôt constituant des chainettes. CONCLUSIONS I. Pour que l’algue se développe, il lui suffit d'une très petite quantité de substances nutritives. II. L’agar fournit par lui-même, sans adjonction d’aucune autre subs- tance, le matériel nécessaire au développement du Scenedesmus. II. Puisque Vagar est lui-méme une substance nutritive nous ne sommes pas en droit, dans les conditions de culture de ces cinq expériences, de (43) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 259 tirer des conclusions définitives sur la valeur des sels de polassium, de magnésium, de calcium, pour la nourriture de Valgue. $ 3. Cultures sur agar nutritif et glucose. Le milieu nutritif est complété par du glucose, dans la proportion de 1 à 2 °/o. Au début le glucose semble activer le développement des algues: sous l'influence de ce composé hydrocarboné les colonies se développent avec beaucoup de vigueur et la rapidité de leur développement est même telle qu’à partir du sixième jour de l’ensemencement, les colonies sont déjà visibles à l'œil nu. L'expérience suivante a été mise en marche le 2 août 1900. Premiere série. Six flacons Erlenmeyer contiennent l’agar nutritif et 1 °/o de glucose. Douze tubes à essais renferment ce même milieu au point de refroidis- sement. Enfin douze autres tubes à essais renferment de l’agar, glucose à 1 °/o mais solidifié de facon à pouvoir être inoculé par le moyen des stries et des piqûres profondes. Deuxième série. Six flacons Erlenmeyer et 24 tubes (dont 12 préparés pour tracer des stries et des piqûres) renferment du milieu agarisé sans glucose. Après l’ensemencement les cultures des deux séries ont été naturelle- ment placées dans les mêmes conditions de chaleur et de lumière. Resultat : Le développement des colonies, des stries et des piqüres est beaucoup plus rapide pour les cultures glucosées. Au bout de 40 jours nous avons mesuré les colonies des deux séries et nous avons trouvé qu'en moyenne les colonies des milieux nntritifs glucosés sont trois fois plus grosses que celles des milieux non glucosés (les premières mesurant 100 y. les deuxièmes 200 1). La figure 3, pl. IV, montre à gauche un flacon Erlenmeyer dont le milieu nutritif est glucosé et à droite un flacon dont le milieu nutritif est dépourvu de glucose. La figure 4, pl. IV, représente des cultures par dilutions et par stries sur de l’agar nutritif glucose et sans glucose ‘. Les cultures par piqûres dans l’agar nutritif glucose ont attiré notre attention sur un autre phénomène. Le Scenedesmus acutus se développe 1 Les cultures par stries et par piqüres se prêtent mal à des mensurations exactes. 260 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (44) mieux dans la profondeur de la piqûre qu’au contact de l'air d’où nous concluons que cette espèce est plutôt anaérobie dans ces conditions de culture. Cette constatation se vérifie pour les cultures par stries : les stries superficielles s'arrêtent très tôt dans leur développement et la cul- ture prend une coloration brunâtre caractéristique, tandis que les stries plus profondes, mises en marche en même temps montrent, au moins dans la profondeur, une couleur verte. Des essais nous ont montré que dans les milieux sans glucose l’algue se développe indifféremment à la surface ou dans la profondeur du milieu. L’examen microscopique montre que les colonies des cultures de la première série sont formées d'individus isolés! dont la forme est ellip- soide et les pointes apicales complètement disparues. Le chromatophore esten forme de plaque, d’un vert peu foncé, et il possède un pyrénoïde plus petit que les pyr&noides des individus cultivés dans les milieux non glu- cosés. Le chromatophore présente en outre beaucoup de corpuscules bril- lants qui masquent quelquefois le pyrénoïde. Les réactifs montrent qu’une partie de ces corpuscules ont des réactions semblables à celles de l’ami- don. Nous avons aussi pu mettre en évidence de fines gouttelettes d'huile. La grandeur des cellules est de 6 à 10 y; elles se divisent avec une grande activité. Il y a aussi des formes aberrantes, dont nous donnons quelques exemples dans la planche II, fig. 43, 14 et 15, dont les dimen- sions et l’aspect varient beaucoup. Si le glucose favorise beaucoup le développement du Scenedesmus acu- tus, malheureusement la luxuriance de la végétation ne dure pas long- temps. Au bout de 50 à 60 jours la division s’arrete et les colonies com- mencent à changer de couleur. La teinte vert foncé passe insensiblement au vert jaunâtre, ou au vert brunâtre et même au brun. Le chromato- phore se désorganise, devient granuleux ; le pyrénoïde n’est plus visible que dans les cellules jeunes. La forme des cellules réalise à ce moment tous les passages de la forme elliptique à la forme sphérique et l’algue prend tout à fait l'apparence d’un Protococcus. La couleur brune des co- lonies est l’indice que l’algue se trouve dans de mauvaises conditions. En effet si l'expérience se prolonge les colonies succombent; mais sorties à temps et transportées dans une bonne solution nutritive, les cellules re- prennent leur vigueur et leurs produits de division ont des formes nor- males : ils sont fusiformes. 1 Les cellules peuvent aussi former des chainettes et il n’est même pas rare de rencontrer des cénobes. (45) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 261 L'influence du glucose est donc très nette et peut être résumée en deux mols : a) exuberance de végétation au début. b) influence mortelle au bout de quelque temps. c) dans les milieux glucoses l'alque préfère l’anaérobiose. $ 4. Cultures sur agar nutritif additionné de glycérine (2°/o). Si dans le milieu nutritif nous remplacons le glucose par la glycérine, le polymorphisme de Scenedesmus acutus atteint son comble. On rencontre dans les colonies, à côté de cellules de dimensions normales, d'énormes cellules possédant un chromatophore avec un, deux et même plusieurs pyrenoides. Ces cellules mesurent 10 à 48 y de longueur, sur 8 à 12 de largeur. Outre les cellules libres, on rencontre çà et là des cénobes dont les individus sont disposés en alternance ou sur un plan oblique. Il n’est pas rare de rencontrer aussi des cellules disposées en chaï- netles. La planche III, figures 16, 17, 18, 19, montre quelques-unes des formes obtenues dans cette expérience. Quelle explication pouvons-nous donner aux formes aberrantes obte- nues dans nos milieux nutritifs additionnés ou non de glucose ou de glycerine? L’experience nous montre que dans les milieux artificiels utilisés par nous, l’assimilation ne peut durer indéfiniment. La multiplication s’arrete donc au bout de quelque temps, non seulement en certains points du milieu, mais dans l’intérieur d’une même colonie : la modification d’un seul individu retentissant sur ceux qui l’avoisinent. Même, nous avons constaté des variations de développement entre les produits de division pendant qu’ils sont encore enfermés dans la cellule mère. Il est des cel- lules filles qui continuent à s’aceroitre, tandis que d’autres ne s’accrois- sent plus; les premières manquant de place dans l’intérieur de la cellule mère vont se mouler sur les secondes (pl. II, fig, 7, 8, 16) et prennent des formes anormales. C’est ainsi que lorsque les produits de division sont mis en liberté, nous trouvons des formes normales qui accompagnent des formes aber- rantes issues de la même famille. Ceci est facile à vérifier dans la plan- che III, fig. 9, 10 et 18, plus difficile à voir dans la même planche, fig. 11, 12, 13, 14, 145, 17, 19, quand les cellules se sont complètement séparées. 19 © 19 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (46) $ 5. Cultures sur agar nutritif peptonise. L’agar nutritif, additionné de 0,50°0 de peptone permet d’oblenir de belles cultures du Scenedesmus acutus'. L’algue cultivée dans ce milieu montre, comme dans des expériences antérieures, des cellules fusiformes, elliptiques ou ovales. Les chromatophores, en forme de plaques unies, peu échancrées, laissent distinguer le pyrenoide avec beaucoup de net- teté. Le polymorphisme est peu accentué : les dimensions des cellules sont normales et les formes aberrantes sont rares. Le développement des colonies se fait presque avec la même lenteur que dans un milieu agarisé sans peptone. La peptone n’accélère donc pas le développement des colonies. $ 6. Cultures sur agar nutritif peptonise et additionné de glucose. Le glucose additionnée est dans la proportion de A °. Le milieu est excellent pour la culture du Scenedesmus acutus; les colonies se déve- loppent suffisamment vite pour qu’on puisse les apercevoir à l’œil nu à partir du huitième jour. Nous avons expérimenté comparativement sur deux séries, la pre- miere série avec un milieu glucose, la deuxième série avec un milieu semblable, mais sans glucose. Les expériences ont été mises en marche le 15 novembre 1900. Première série : Six flacons renferment de l’agar nutritif peptonisé à 0,50 °/ et glucose à À °/o. Seconde série : Six autres flacons renferment de l’agar nutritif pepto- tinisé à 0,50 °%o. De suite après l’ensemencement les cultures ont été placées dans les mêmes conditions de lumière et de chaleur. Résultats : Au bout de 32 jours les colonies d’un vert foncé se deve- loppent plus rapidement dans le milieu glucose. Les individus des colo- nies de ce milieu sont ellipsoïdes et parfois parfaitement arrondis. Leur chromatophore n’est plus formé d’une seule plaque et les cellules se rem- 1 Pour la préparation de ce milieu, il est nécessaire de le neutraliser avec du bicarbonate de soude, le peptone ayant une réaction acide, empêche la solidi- fication de l’agar. (47) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 263 plissent de granulalions dont la plupart sont de petites gouttelettes d’huile. Nous observons des chaïînettes de cellules et toutes sortes de formes aberrantes. Au bout de quelque temps la végétation s'arrête; la couleur verte des colonies passe au vert olive puis au vert brunâtre ce qui est un indice de mauvaises conditions. L'expérience a été répétée; deux flacons de la première série et trois de la seconde qui n'avaient pas recu des semences sont restés stériles. Nous discuterons plus loin l'influence du glucose sur le développement du Scenedesmus. $ 7. Cultures dans l’agar nutritif dont l'azote est donné sous forme de peptone seulement. Dans ces expériences la plante n’aura à sa disposition comme source d'azote combiné que de la peptone à 0,50 °/o. EXPÉRIENCE. Premiere série. Dix fiacons de culture renferment de l’agar préparé avec une solution nutritive dont nous avons supprimé toute combinaison azotée, mais à laquelle nous avons ajouté de la peptone. Deuxième série. Dix autres flacons renferment une solution nutritive complete sans pepione. Pour activer le développement des cellules il a été ajouté dans les deux séries 1 ° de glucose. Les cultures ont été commencées le 20 décem- bre 1900. Résultats : Au bout de 32 jours, il y a dans les flacons de la premiere série des colonies vertes plus petites que celles obtenues dans l’agar sans peptone : un quart des flacons de la première série n’ont montré aucun développement, mais cela provient sans doute d’un défaut d’ensemence- ment, car nous avons aussi des flacons stériles dans la seconde série. Il en résulle que la peptone peut fonctionner comme source d'azote que l’algue assimile dans ces conditions. Cependant la peptone ne fournit pas l’azole plus facilement qu'un sel inorganique. Nous enregistrons simplement du reste le résultat de cette expérience sans prétendre résoudre la question de la valeur nutritive du peptone, ce que nous ne pourrions faire que par des analyses quantitatives. 264 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (48) CONCLUSIONS GÉNÉRALES De toutes les expériences qui précèdent, nous tirons les conclusions suivantes : I. L’agar nutritif constitue un bon milieu de culture pour le Scenedesmus acutus. II. Dans ce milieu Palgue n'a besoin pour se développer que d’une minime quantité de substances nutritives; toutefois la proportion de ces substances ne doit pas descendre au dessous d’un certain minimum. III. Le glucose active au début le développement des colonies mais Par- rête au bout de quelque temps. Si l’on veut conserver des cultures pen- dant longtemps, il ne faut donc pas leur donner de glucose. IV. D’addition de la glycérine aux milieux nutritifs a pour conséquence un polymorphisme maximum du Scenedesmus. V. La peptone peut être une source d'azote pour cette alque. CHAPITRE VI Cultures sur gélatine. SOMMAIRE. — $ 1. Cultures sur gélatine nutritive. — $ 2. Cultures sur gélatine nutritive additionnée de glucose. — $ 3. Cultures sur gélatine nutritive peptonisée. — $ 4. Cultures sur gélatine nutritive peptonisée et additionnée de glucose. — $ 5. Cultures sur gélatine nutritive dont l'azote est donné sous forme de peptone seulement. INTRODUCTION C’est Beyerinck qui a introduit la methode des cultures sur gélatine dans l’étude des algues et des lichens, mais il admettait dans ces cultures (et c'est ce qu’on peut lui reprocher) la présence d’organismes étran- gers. Non seulemenl, dit-il, ils ne sont pas nuisibles mais ils favorisent la croissance des Chlorella et des autres algues. Nous avons déjà eu l’occasion de dire que nous ne sommes pas de cet avis et les vertus que l’auteur attribue aux bactéries nous inspirent peu de confiance. (A suivre.) »” 265 ERS EUPHRASIA DE LA FRANCE Alfred CHABERT (Suite.) E. Rostkoviana cantalensis A. Chab. Tige flexueuse, ascendante, rarement simple, le plus souvent rameuse des la partie inférieure, à rameaux greles ascendants, verte ou devenant brune plus tard, couverte de poils courts crépus et de longs poils flexueux, les uns simples et réfléchis, les autres plus longs polycellulaires glan- duleux. Feuilles et bractées couvertes de soies courtes raides et de poils glanduleux. Feuilles caulinaires petiles, ovales oblongues, obtuses, pétio- lulées, crénelées à 3-5 crénelures de chaque côté ou rarement les deux crénelures inférieures remplacées par deux dents aiguës. Bractées subopposées, les inférieures ovales oblongues pétiolulées, les supérieures ovales arrondies, dentees à dents 3-5 de chaque côté grosses aiguës non acuminées, la dent terminale plus grande obtuse, ou chez les brac- tées les plus élevées aiguë. Epi lâche, allongé, interrompu. Fleurs médio- cres. Calice accrescent, le fructifère enflé, couvert de soies et de poils glanduleux. Corolle accrescente à tube blanc dépassant les dents du calice, à gorge orangée, à lèvre supérieure violette, à lèvre inférieure blanche tachée de jaune, les deux striées de lignes violacées. Capsule elliptique, tronquée ou subémarginée, bien plus courte que le calice, poilue, ciliée au bord de longs poils blancs. Tige haute de 8-15 cm. Calice long de 5-6 mm.; corolle, longueur dorsale 5-6 mm. au début de l’anthèse, 8-10 à la fin; capsule longue de 4-5 mm. Fl. fin août, septembre. Hab. en Auvergne dans les prairies humides de la région inférieure et de la région subalpine. Puy-de-Dôme : prairies humides auprès de l'étang de Fleurac, 500 m. s. m., Col de Neronne, 1250 m. s. m. environ (Heribaud). L’E. cantalensis diffère du Rostkoviana par la tige et les rameaux flexueux, les feuilles obtuses crénelées et non dentées, les bractées pétiolulées, les inférieures à dent terminale obtuse et non aiguë, par la corolle bien plus petite. Ces mêmes caractères ainsi que la tige rameuse dans sa partie inférieure et la pubescence glanduleuse plus longue et plus abondante le distinguent du campestris Jord. Il se rapproche du montana Jord. par ses feuilles obtuses crénelées, et s’en éloigne par le BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 3, 28 février 1902. 19 266 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (34) port, la tige rameuse dans la partie inférieure, la tige et les rameaux flexueux, les feuilles et les bractées plus petites, les bractées pétio- lulées à dents moins longues et moins acuminées, la corolle plus petite et la floraison tardive. E. Rostkoviana nebulosa A. Chab. Tige naine épaisse raide dressée, rarement simple, le plus souvent rameuse dès la partie inférieure, à rameaux opposés étalés ascendants, brune ou rougeäire rarement verte, hérissée de longs poils blancs poly- cellulaires simples ou glanduleux, flexueux, horizontaux ou inflechis; entrenœuds très courts. Feuilles et bractées vertes, à nervures de la face inférieure saillantes et à nervures et bords teintés de noir, densément couvertes de courtes soies raides et de poils glanduleux blanes longue- ment stipités. Feuilles caulinaires inférieures, habituellement tombées au moment de l’anthèse, cunéiformes obovales obtuses crénelées, les autres cunéiformes ovales dentées à 3-5 dents aiguës de chaque côté et à dent terminale aiguë. Bractées densément imbriquées ovales atiénuées à ia base en forme de pétiole, dentées à 4-5 dents de chaque côté aiguës acuminées, la terminale aiguë. Epi très dense el restant condensé Calice non ou peu accrescent, couvert surtout au bord et sur les nervures de courtes soies raides et de longs poils glanduleux blanes, à dents lancéolées acuminées. Corolle accrescente médiocre, blanchatre striee de lignes violacées, à tube dépassant à peine le calice, à lèvre supérieure bilobée à lobes à peine réfléchis bidentés dont une dent plus longue, lèvre inférieure trilobée à lobes échancrés. Capsule cunéiforme obovale émarginée poilue, ciliée de longs poils, plus courte que les dents du calice. Tige haute de 2-6 cm. Calice long de 5-6 mm. Corolle, longueur dorsale 7 mm. au début de l’anthese, 10 mm. à la fin. Capsule longue de 4 mm. Fl. août, septembre. Hab. les rochers herbeux de la région alpine supérieure, vers 2800-3000 m. s. m. Savoie. La Grande Chéble au-dessus de Valloires (A. Chabert). Il se distingue des E. Rostkoviana, campestris, montana et cantalensis par sa taille naine, par le port, par les poils de la tige longs et non crépus, les feuilles et les bractées en coin à la base, les bractées densément imbriquées; des trois premières par les corolles plus petites à tube inclus et en outre du cantalensis dont la corolle est d’égale grandeur, par son tube inclus et non exsert, ses feuilles à dents aiguës et non obluses; (35) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 267 des campestris et montana par sa tige rameuse des la partie inférieure, et du montana par ses feuilles à dents aiguës et non obtuses. Il diffère de VE. hirtella par sa taille naine, son port, l’indument de sa tige, la forme de ses feuilles et de ses bractées, la briéveté et la densité persistante de l’epi. La forme naine de l’hirtella que j'ai récoltée vers 2500-3000 m. sur le Pic de Scolette (Savoie et Piémont) a la tige simple. débile, presque nue, à épi pauciflore, lâche. L’E. nebulosa ressemble aux petits individus de l’Æ. curta imbri- cata Lge, mais s’en distingue facilement par ses poils glanduleux, ses feuilles à dents aiguës, ses bractées en coin à la base et dressées, son épi toujours très condensé, sa corolle plus longue et plus accrescenle, sa cap- sule plus courte que les dents du calice. Les mêmes caractères, et en particulier ses poils glanduleux longue- ment stipités, la différencient de l’E. curta occidentalis (Wetist.). E. Rostkoviana gyroflexa (Arvei.-Touvet). E. gyroflexa Arv.-T. Essai sur les plantes du Dauphiné, 1871, p. 56, et secundum specimina origin. in herb. Vidal et herb. Claudin. Plante recouverte d’un indument épais seluleux et glanduleux; feuilles inférieures grandes ovales oblongues, longues de 15 mm., larges de 8, à dents larges subaiguës, couvertes d’un duvet fin, et sur les bords et sur les nervures de soies rigides; feuilles moyennes el supérieures conformes mais moins grandes, sétuleuses et glanduleuses, à poils glanduleux lon- guement stipités, profondément dentées presque pinnatifides à dents longues étroites atténuées mucronées par un mucron dur et épais; bractées semblables mais à dents plus longuement mucronées; calice à dents linéaires longuement atténuées acuminées. Corolle blanche. Fl. août. Hab. Prairies humides de la région montagneuse. Savoie. Haute-Savoie : Contamines-sur-Arve (Gave). Dauphiné. Hautes-Alpes : Entre la Garde et Huez; Cervières en montant au Col Isoard (Arvet- Touvet). Les caractères spécifiques indiqués par Arvet-Touvet : « Caule arcuato vel flexuoso erecto ramosissimo, ramis gracilibus elongatis, arcuato- flexuosissimis, racemis..... interruplo-laxissimis » faisaient défaut sur plusieurs des individus que j'ai examinés. Ce qui caractérise ce micro- morphe, ce sont ses feuilles ei ses bractées profondément divisées et leurs dents terminées par un mucron dur et épais. L’E. gyroflexa cons- titue donc la transition du Rostkoviana au brevipila Burn. et Grml. dont il diffère du reste à première vue par la forme des feuilles et des brac- 268 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Mme SÉR.). (36) iées, leurs dents fortement mucronées et non aristées, les poils glan- duleux longuement stipités. E. Rostkoviana cebennensis (Martin). E. cebennensis Martin in Billot Annot. à la Fl. de Fr. et d’Allem., p. 147 (1855) secundum specim. orig. in H. Lloyd, etc. — Lamotte, Fl. du PI. central II, p. 568. — Wettst. Monogr., p. 135. Exsiccatas : Billot Fl. G. et G., exsice. n° 3170. — Magnier Fl. sel. exsicc. n° 3326. — Soc. Rochel, n° 3331. Tige dressée simple ou plus rarement rameuse à rameaux étalés dressés, naissant dans la partie moyenne ou plus rarement dans la partie inférieure, à entrenœuds allongés, verte brune ou rougeälre, + cou- verte de poils courts crépus non glanduleux, ordinairement non dénudée par la chute des feuilles inférieures. Feuilles et bractées larges, vertes, minces, couvertes de petites soies courtes et raides sur la face supérieure el sur les bords et les nervures de la face inférieure, ou glabres et ne portant que sur les bords quelques soies rares et disséminées. Feuilles caulinaires inférieures cunéiformes obtuses à crénelures rares, les autres ovales à 3-5 dents de chaque côté obtuses ou subobtuses, à dent termi- pale obtuse. Bractées ovales à 3-7 dents de chaque côté aiguës non aris- t6es et à dent terminale courte, large et subaigu& ou aiguë mais non acuminée. Épi lâche et allongé. Calice très accrescent, finement sétuleux ou presque glabre, à dents lancéolées aristées égalant le tube. Corolle petite très peu accrescente, blanche ou violette à tube inclus, à lèvre supérieure courte bilobée, l’inferieure striée de lignes violettes ou lilas, trilobée à lobes échancrés. Capsule étroitement elliptique émarginée poilue, ciliée de longs poils, égalant ou dépassant le calice. Tige haute de 6-25 cm.; calice fructifère long de 6 mm.; longueur dorsale de la corolle 6-7 mm.; capsule longue de 6 mm. environ. Fl. mai-juin. Hab. les prés, les chätaigneraies, le bord des bois, dans le centre et le Sud-Est de la France. Maine. Sarthe : Mamers (Chevallier). Berry. Cher : Presles (Le Grand), feuilles, bractées et calice presque glabres. Auvergne. Puy-de-Dôme : Monts-Dores, sur les pentes du ravin de la Grande-Cascade et au sommet de la Vallée de Chaudefour ; Piollet près de Charensat (Héribaud). Cantal. Salers (Heribaud). Languedoc. Gard : Aumessas (Martin), Le Vigan (Diomède, Twezkie- wiez, Anthouard), Aulas (Diomède), Le Pont d’Andon (Anthouard). (37) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 269 L’E. Rostkoviana cebennensis se distingue facilement des micromorphes glanduleux précédemment décrits par l'absence complète de poils glan- duleux et la fleur plus petite. Sa forme à tige simple ou rameuse dans la partie moyenne ou supérieure a élé confondue, dans les montagnes d’Au- vergne, avec l’E. Rostkoviana montana qui y croit également et dont elle diffère par l’absence de poils glanduleux, par la fleur plus petite et le calice fruclifère fortement accru. J’ai vu des individus qui m'ont paru établir une transition de l’un à l’autre, mais dont l’état imparfait m’a empêché d'établir un jugement définitif. Sont-ce des hybrides ? L’E. cebennensis constitue en France le micromorphe parallèle à l'E. Rostkoviana picta (Wim.). E. picta Wimmer Fl. Schlesien ed. III. p. 407, Wettst. Monogr., p. 204, de l’Europe centrale, auquel je l’avais d’abord réuni et dont les différences sont les suivantes : feuilles caulinaires moyennes et supérieures plus brièvement ovales ou arrondies, à dents parfois aiguës; bractées à dents brièvement acuminees; corolle plus grande, plus accrescente, à longueur dorsale 9-11 mm. au début de l’anthèse, 10-13 à la fin, blanche à lèvre supérieure violette, tachée de jaune sur la gorge et la lèvre inférieure, et ca et là tachée de violet sur toute son étendue ; fleuraison se prolongeant jusqu’en septembre. Ces différences ne sont pas toujours bien évidentes, et les individus en fruits dont le lieu natal serait inconnu ne pourront pas être déterminés avec certitude. L’E. Rostkoviana cebennensis a été rapporté à tort par Grenier. FI. Jurass., p. 567, puis à son exemple par Wettstein in Oest. bot. Zeitschr., 1894, p. 6, à l'E. pectinata Tenore, E. majalis Jord. qui en est comple- tement différent par le port, les entrenœuds courts, par les feuilles cauli- naires supérieures aiguës à dents aristées, les bractées en coin à la base el de forme différente, très aiguës à longues dents aristées, la corolle plus grande, etc. Cette confusion, que le monographe autrichien a corrigée dans sa Monographie, p. 136, a été causée parce que l'E. pectinata croît parfois dans les mêmes localités, et que les échantillons des deux ont été plusieurs fois mélangés et distribués ensemble par les botanistes du Gard. ainsi que je l’ai constaté dans plusieurs herbiers. Les petits individus du cebennensis sont faciles à confondre avec l'E. minima Jacq. On tâchera de les reconnaître par la couleur de la fleur, par la tige simple ou peu rameuse, par le calice fructifère accru et par les dents plus nombreuses des feuilles. Wettstein rapproche l’E. cebennensis de l’E. nemorosa Pers. à cause de ses petites fleurs et de ses feuilles non brillantes et d’un vert grisä- tre ; je n’ai jamais constaté cette teinte grise (« folia omnia griseo-viridia » Wettst. in diagn. E. cebennensis) sur ses feuilles; je les ai toujours vu 270 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SER.). (38) vertes et à nervures peu saillantes et par conséquent bien différentes de celles du nemorosa qui s'en distingue en outre par sa tige fortement ramifiee, son calice non accrescent, elc. 4. E. nemorosa Pers. Synopsis pl.,E, p.149. pro var. o/ficinalis (1807). — Wettst. Monogr., p. 118, pl. IV, fig. 169-177, pl. VIII fig. 1. — Towns. Monogr., p.25. — E. nitidula Reuter in Comptes rendus de la Soc. Haller, 1854-56, p. 122. — Catal. Gen. ed. II, p. 169. — Grenier Fl. Jur., p. 568. Exsiccatas : Billot, Fl. G. et G. exs. n° 2724 ter part.; — Magnier Fl. sel. exs. n° 653. Tige forte dressée très rarement simple, le plus souvent rameuse dans sa partie inférieure ou dans sa partie moyenne, à rameaux opposés ascen- dants ou dressés, souvent divisés, brune ou rougeätre, plus ou moins cou- verte de petits poils crépus renversés, ou n’en ayant que sur deux lignes, ou d’autres fois presque glabre. Feuilles et bractées vertes très glabres non brillantes à nervures saillantes en dessous. Feuilles caulinaires bien- töl caduques, les inférieures obluses à 1-3 crénelures de chaque côté, les autres opposées ovales ou ovales-lancéolées, plus larges dans leur partie moyenne, à 4-6 dents de chaque côté, aiguës et non aristées, la terminale aiguë. Bractées étalées ou un peu arquées en dehors, ovales-oblongues ou ovales arrondies, plus larges et plus courtes que les feuilles et plus larges dans leur partie inférieure, à 4-6 dents de chaque côté très aiguës ou brièvement aristées, la terminale très aiguë. Epi bientôt allongé. Calice peu accrescent, un peu enflé à la maturité, glabre, à dents courtes ovales aiguës égalant la moitié ou les deux tiers du tube. Corolle petite, bleue ou blanche, à lèvre supérieure bleuätre bilobée à lobes denticulés, à lèvre inférieure striée de bleu et tachée de jaune, bilobée à lobes émar- ginés. Capsule obovale cunéiforme, émarginée, glabrescente ou poilue, ciliée de longs poils et dépassant habituellement les dents du calice. Tige haute de 6-40 cm., calice long de 4-5 mm. ; longueur dorsale de la corolle 5-6 mm.; capsule longue de 5-6 mm. Fl. des la fin de juin en Bretagne, ailleurs d'août en octobre. Hab. les prés ombragés, les lieux herbeux des bois, les landes, les prairies mon- tueuses. Bretagne. Finistère : Landes Saint-Herbot près Helgoat, Saint-Julien de Vouvantes, Landes de la Forêt de Cellier, Landes de Pornichet à Escoublac, Belle-Ile-en-mer à Val an Dro, à Donant, à Herlin (Gadeceau); Pleyben, Plougastel (Lloyd). — Morbihan : Les Armelles près le Palais, de Saint- Jean de Prévelay à Plumelec (Gadeceau). — [le-et-Vilaine : Montfort-sur- Meu, Mielles de Saint-Malo (Lloyd). — Loire-Inferieure : Saint-Aignan, (39) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 271 Saint-Etienne de Mont Luc. Dunes d’Escoublac au nord de la route du Pouliguen (Bureau, Lloyd). Poitou. Deux-Sèvres : Landes d’Amailloux (Lloyd), Coteau de Veluché (Guyon), Chignolé (Lloyd). Berry. Cher : Asnières (Le Grand). lle-de-France. Forêt de Fontainebleau (Tribout). — Seine-et-Oise; Ver- sailles (W.). — Seine : Paris (W.). Lorraine. Vosges : Planois, Basse-sur-le-Rupt (Pierret) Franche-Comté. Doubs : Besancon (Grenier), La Grande Combe, Mon- teau, Pontarlier (Grenier). Auvergne. Puy-de-Dôme : Mont Dore (Boissier). Guyenne. Aveyron : Cénomes (Coste). Foix. Ariège : Le Calmil, Mont Gaillard (Giraudias). AIRE GÉOGRAPHIQUE : France, Suisse, Belgique, sud-ouest de l'Allemagne, nord de la Bohême, Danemark, Norvège, Suède? [les Britanniques, Islande. L’E. nemorosa se distingue du minima par la taille et le port, par la glabréité des feuilles et des bractées, par les feuilles à dents aiguës et non obtuses et des formes de minima à fleurs jaunes, par la couleur des fleurs; des hirtella et Rostkoviana par la glabréité eic.; du stricta par la tige sou- vent plus fortement rameuse, par les feuilles à dents aiguës non aristées, par les bractées élalées ou arquées en dehors, les fleurs plus petites, le calice glabre à dents courtes; les caractères qui le séparent du siricta Heri- baudi seront indiqués plus bas. Il diffère du gracilis par la üige moins grêle, les rameaux moins dressés, les feuilles et les bractées plus grandes étalées ou arquees; du curta par la glabréité complete des feuilles, des bractées et du calice. E. nemorosa var. tetraquetra Arrondeau sec. Wettst. monogr. p. 126, et sec. specim. origin. in Herb. Lloyd. — E. tetraquetra Arron- deau in Bull. Soc. polym. 1862, p. 96 et Notes pl. crit. Morbihan, 1863, p. 9. — Grenier Fl. Jurass., p. 568. — E. officinalis tetraquetra Breb. Fi. Norm. ed. II, p. 183. Exsiccalas : Soc. Rochel n° 3382. Tige naine, très feuillée, rameuse des la base, à rameaux courts; feuilles rapprochées à dents moins nombreuses que dans le type; épi court com- pact, quadrangulaire, occupant presque toute la longueur de la tige au- dessus des branches et des rameaux. Calice glabre ou portant sur les bords et les nervures quelques rares poils glanduleux! (Grenier). 1 Je n’ai jamais vu ces poils glanduleux signalés par Grenier, loc. eit., p. 569. 272 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2€ SÉR.). (40) F1, de fin juin en septembre. Hab. les dunes de la Manche, les côtes de Bretagne. Normandie. Calvados : Dunes entre Courseuilles et Asnelles (Bertot). Dunes de Biville (leg.? Herb. Vidal). Bretagne. Finistère : Argentan, Belle-Ile-en-Mer à Donan (Lloyd) à Wazen, Saint-Eudes (Giraudias). — Morbihan : Falaises de Quiberon (Arrondeau). — Ile-et-Vilaine : Pointe de Rochebonne près Paramé (De Marcilly), Mielle de Saint-Malo (Lloyd). E. nemorosa Labusquettei, A. Chab. E. Labusquettei, A. Chab. in litt. Tige dressée raide, rameuse à rameaux opposés partant de la partie moyenne ou supérieure, peu nombreux et + horizontalement étalés; verte, bruue ou rougeälre, couverte de petits poils blancs, crépus, réfléchis; entrenœuds habituellement plus longs que les feuilles. Feuilles et brac- tées petites, glabres, non brillantes, à nervures saillantes en dessous. Feuilles caulinaires tantôt tombées tantôt persistantes au moment de la fleuraison,les inferieures oblongues, obtuses, crénelées à 2-3 crénelures de chaque côté, les autres ovales elliptiques à 2-3 dents de chaque côté, obtuses ou subaiguës, la terminale subaigu& ou aiguë. Bractées étalées. ovales à 2-3 dents de chaque côté aiguës non acuminées, la terminale plus large, aiguë. Epi allongé, lâche, interrompu. Fleurs brièvement pédi- cellées. Calice accrescent glabre, à dents lancéolées très aiguës un peu plus courtes que le tube et dépassant les bractées. Corolle accrescente, blanchâtre, à tube dépassant les dents du calice, à gorge jaune, à lèvre supérieure violette bilobée à lobes échancrés et un peu renversés, à lèvre inférieure tachée de jaune à la base, trilobée à lobes profondément émarginés, les deux lévres striées de lignes violacées ou noirälres. Capsule pédicellée, ovale oblongue, émarginée, glabriuscule, ciliée de poils dressés, égalant presque les dents du calice. Tige haute de 15-45 cm.; calice long de 4-5 mm.; longueur dorsale de la corolle 5-6 mm. au début de l’anthese, 8-10 à la fin; capsule longue de 4-5 mm. R Fl. fin aoüt, septembre. Hab. dans les landes du sud-ouest. Béarn. Basses-Pyrénées : dans les Touya ' aux environs de Sauveterre de Béarn (De Labusquette). L’E Labusquettei diffère du nemorosa par la tige rameuse dans sa partie ! Touya, mol du patois béarnais qui signifie lieu planté d’ajones (Ulex). (41) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 273 moyenne ou supérieure, les rameaux étalés, les feuilles à dents moins nombreuses et obtuses ou subaiguës, par les bractées à dents moins nom- breuses et aiguës el non trés aiguës, par les fleurs pédicellées, le calice accrescent à dents plus allongées et dépassant les bractées, la corolle plus accrescente et plus grande. Elle est la forme méridionale du nemorosa. E. nemorosa vernalis, A. Chab. Tige simple, haute de 5-10 cm.; feuilles persistant pendant la fleurai- son et bractées un peu et finement sétuleuses sur les bords et sur les nervures de la face inferieure; feuilles caulinaires ordinairement plus courtes que les entrenœuds, à 2-3 dents obtuses de chaque côté, la termi- nale plus grande obluse; bractées à dents subaiguës ou aiguës, la termi- nale plus grande obtuse ou subaiguë; épi court; fleurs petites, calice fruclifere grossi à dents égalant le tube. Fl. mai. Habite les prairies lourbeuses du nord et de l’ouest. Lle-de-France. Lieux tourbeux près de Paris (Claudin). — La plante récoltée dans les prés Jaunot à Gambeseuil, forêt de Rambouillet, par Mlle Beleze. me paraîl appartenir à cette forme. Bretagne. Loire-Inferieure : Prairies de Riaille (Gadeceau). L’E. vernalis est la forme précoce du nemorosa, comme le montana l’est du Rostkoviana, le lepida de l’hirtella. etc. E. nemorosa curta (Fries). E. curta Fries Novit. Fl. suec. ed. II, p. 198, pro var. officinalis (1828). — Wettst. Monogr., p. 128, pl. IV, fig. 185-193, pl. VII fig, 2. — Towns. Monogr.. p. 27, pl. 378, pl. 375, fig. 185-193. Exsicc. Dörfler Herb. norm. n° 3357. Tige épaisse, dressée, rarement simple, le plus souvent rameuse dans sa partie inférieure, à rameaux dressés ou étalés dressés. parfois divisés, d’un vert grisâtre, brune ou rougeätre couverte d’une courte pubescence crépue renversée. Feuilles et bractées grisätres ou d’un gris verdâtre, à nervures saillantes en dessous sur le sec, couvertes d’une pubescence blanchâtre courte et épaisse, ou tout au moins de soies courtes sur les bords des feuilles et sur les nervures de leur face inférieure. Feuilles caulinaires inférieures crénelées à 1-3 crénelures de chaque côté, les autres opposées ovales, ayant leur plus grande largeur vers la base, à 4-7 dents de chaque côté aiguës et non aristees, la terminale aiguë. Brac- tees subopposées. étalées ou arquées en dehors, se redressant souvent à 274 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (42) la maturité, plus larges et plus courtes que les feuilles et souvent pres- que orbiculaires à 4-7 dents de chaque côté aiguës ou brièvement aristees, la terminale aiguë. Epi peu allongé. Calice un peu enflé à la maturité, couvert en entier ou tout au moins sur les nervures et sur les bords d’une courte et épaisse pubescence sétuleuse blanchâtre, à dents courtes ovales aiguës ou acuminées égalant le tube ou ses deux tiers. Corolle petite. très peu accrescente, dépassant peu le calice, blanche striée de rose ou de bleu avec la lèvre inférieure tachée de jaune, ou rose ou rarement toute bleue. Capsule cunéiforme obovale, tronquée ou subémarginée, poilue, rarement glabre, longuement ciliée, égalant ou dépassant peu le calice. Tige haute de 3-15 cm. (en France); calice long de 4-5 mm.; longueur dorsale de la corolle 4-5 mm.; capsule longue de 4-5 mm. FI. de juillet en octobre. Hab. dans la région maritime, sur les dunes et les falaises de l’ouest. Bretagne. Sur les sables entre Guilvinec et Penmarch (Lloyd, in H. Lloyd sub E. teiraquetra, avec lequel il a la plus grande ressem- blance). Genevier a distribué autrefois dans de nombreux herbiers une forme glabrescente intermédiaire entre les curta et nemorosa, récoltée à Saint- Hilaire, Saint-Hilaire de Mortagne et Saint-Hilaire de Vendée (Vendée) et ayant les feuilles inférieures persistant pendant T’anthese et le calice fructifère notablement grossi. Quelques individus sont presque complétement glabres. AIRE GÉOGRAPHIQUE : Europe septentrionale, nord et est de l'Allemagne, Bohême, Tatra, France occidentale. — Amérique septentrionale, Islande (W.), Ile Miquelon (lg.? Herb. Lloyd). L’E. nemorosa curta se distingue du type par la pubescence blanchâtre, courte et épaisse qui recouvre ses feuilles, ses bractees et ses calices. Sa forme glabrescente n’en diffère guère que par la pubescence de la face supérieure et du bord des feuilles et du calice. Ses feuilles non aristées, ses fleurs plus petites la font distinguer du fatarica. E. nemorosa occidentalis (Wettst). E. occidentalis Wettst. Monogr., p. 135, pl. IX, fig. 13.— Towns. Monogr., p. 29, pl. 375 et 378, fig. A. 1-8. Tige haute de 4-7 em., rameuse dans sa partie inférieure; feuilles el bractées couvertes ainsi que les calices de courtes soies raides et de poils glanduleux brièvement stipités; bractées densément imbriquées ; épi court condensé; calice à dents lancéolées acuminées. (43) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 275 Fl. (2). Hab. la region maritime de l’Ouest. Bretagne. Loire-Inferieure : Ile d’Ouessant (W.) AIRE GÉOGRAPHIQUE : Angleterre, Irlande. M. Héribaud a trouvé en Auvergne, sur les pelouses salées de Saint- Nectaire-les-bains, Puy-de-Dôme, un E. qui a exactement l'aspect de VE. occidentalis figuré par Wetistein, et a comme lui les feuilles, les bractées et les calices couverts de courtes soies et de poils glanduleux brièvement stipites; il en diffère par les bractées inférieures non large- ment ovales. mais plutôt atténuées à la base; les autres bractées sont celles de l’occidentalis. Les échantillons que j'ai vus étaient dans un état fructifère trop avancé pour permettre d’en juger sûrement. La plante croit avec Glyceria maritima, Glyceria distans, Triglochin maritimum. L’E. nemorosa occidentalis est très voisin du tetraquetra et n’en est peut-être que la forme sétuleuse et glanduleuse. 5. E. gracilis Fries Fl. Hall. p. 104 (1818) pro var. E. officinalis. — Nov. fl. suec. III, p. 62. — Grenier Fl. Jurass., p. 568. — Wetist. Monogr., p. 143, pl. IV, fig. 216-222, pl. VIII, fig. 2-3. — Townsend Monogr., p. 33, pl. 376 et 379. — E. micrantha Bchb. Fl. germ. exc., p. 358. Exsiccatas. Billot Fl. G. et G. exsice. n° 1127. — Magnier Fl. select. n° 631 bis, 632. — Fl. exsicc. Austro-hung., n° 636. — Dörfler Herb. norm. n° 3360, 3361. Tige raide äressée fine, simple ou émettant dans sa partie moyenne des rameaux greles, raides, dressés, filiformes. glabre ou revêtue de fins poils courts crépus renversés. brune ou rougeêtre, à entrenœuds bien plus longs que les feuilles. Feuilles et braciées dressées, vertes ou rou- geälres, très glabres ou quelquefois très finement sétuieuses sur la face supérieure et sur les nervures de la face inférieure, luisantes sur le sec et souvent noircissant par la dessication, à nervures non saillantes. Feuilles caulinaires petites, les inférieures cunéiformes, obluses à 1-3 crénelures de chaque côté, les autres ovales, ordinairement plus larges vers la base, à 3-4 dents de chaque côté aiguës non aristées, la terminale aigue. Bractées subopposées plus largement et plus brièvement ovales que les feuilles et ayant à la base leur plus grande largeur, à 3-5 dents de chaque côté, aiguës rarement mucronées, la terminale aiguë, Épi grêle raide s’allon- geant beaucoup. Calice non ou peu accrescent, à tube s’enflant un peu à la maturité, glabre à dents triangulaires lancéolées très aiguës, presque égales au tube. Corolle petite très peu accrescente, glabrescente en dehors, tantôt bleue ou violette, tantôt blanche siriee de bleu et à lèvre inférieure “ ’r È « ET A ee Cane Te | SES EEE Se ae A rx = tps AS ss 276 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (&4) tachée de jaune; lèvre supérieure bilobée à lobes entiers ou à peine den- ticulés, lèvre inférieure trilobée à lobes étroits émarginés. Capsule longue- * ment obovale subémarginée, glabre, ciliée au bord, égalant ou dépassant les dents du calice et plus longue que la bractée. Tige de 5-30 cm. Calice long de 3-4 mm.; longueur dorsale de la corolle 4-6 mm.: capsule longue de 4 mm. FI. de juin en septembre. Hab. les clairieres, le bord des bois. Bretagne. Finistère : Saint-Michel de Brasparts, Tréguennec (Lloyd). — Morbihan : Vannes (Arrondeau). — Loire-Inferieure :Séverac (Lloyd, Dela- lande). Ile-de-France. Seine : Paris (Delavaux). Lorraine. Vosges : Granges (Gérard), Remiremont (Boulay). Poitou. Vienne : Vaux en Couhé (Guyon). Lyonnais. Loire : Couneau vers 1200 m. s. m. (Le Grand). Auvergne. Puy-de-Dôme : Vallée de Villars près Clermont-Ferrand vers 600 m. d'altitude (Héribaud). — Cantal: Yirac; Marcolès vers 650 m.; Le Rouget; Vallée de la Bruyère en aval du Pont de Garabit (Héribaud). — Haute-Loire : Saint-Ferréol (Tisseur). Guyenne. Aveyron : Le Levezon à Salles-Curan (Coste). Roussillon. Pyrénées-Orientales : Prats de Mollo (Le Grand). On ne peut juger de l’aire occupée en France par l’E. gracilis, d’après les localités que j'ai citées; car j’en ai laissé de côté un certain nombre dont les échantillons étaient imparfaits et ne présentaient pas assez de certitude. On rencontre en outre sur le Plateau Central des individus voisins des E. nemorosa, gracilis et stricta que je n’ai su à quoi rapporter et dont la nature hybride me paraît douteuse. L’E. rigidula Grenier, Fl. Jurass., p. 566, rapportés par quelques bota- nistes au gracilis, est le stricta, d’après les échantillons originaux de Gre- nier que j'ai vus; il en est de même pour ceux de Loret; quant à la plante de Boreau, Fl. Centre ed. III, p. 193, je n’en puis rien dire, ne l’ayant trouvée dans aucun herbier. AIRE GÉOGRAPHIQUE : Centre et Nord-Ouest de l’Europe. Le port, la gracilité de la tige et des rameaux dressés du gracilis, ses petites fleurs, lui donnent une physionomie spéciale facile à reconnaître. Il a été confondu avec les individus greles du nemorosa, du curta, du stricta, du minima, du salisburgensis. L’E. gracilis s'en distingue par sa tige grêle à rameaux greles raides dressés, et du nemorosa par ses feuilles plus petites, luisantes sur le sec, à nervures non saillantes; par ses bractées dressées à dents moins aiguës ; (45) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE, 7) du curta, par les feuilles, les bractées et les calices glabres. Ses feuilles quelquefois finement sétuleuses sur la face supérieure ei les nervures de la face inférieure sont bien différentes des feuilles du curta recouvertes d'une pubescence courte et épaisse. La forme glabrescente du curta s’en distinguera toujours par le port. L’E. stricta a la tige et les rameaux plus robustes, ceux-ci moins dressés, les feuilles, les bractées et les fleurs plus grandes, les feuilles et les bractées à dents aristées, elc. L’E. minima a les feuilles caulinaires obtuses et à dents obtuses et en outre couvertes de soies fines, tout au moins sur les bords et sur la partie de la face supérieure qui avoisine ces bords. L’E. salisburgensis a les feuilles à dents écartées, étalées, aristées, la fleur plus grande, la capsule glabre, etc. 6. E. stricta Host Fl. Austr. I, p. 185 (1831).— Wettst. Monog., p. 96, pl. I, fig. 135-146, pl. VII, fig. 5-6. — Towns Monogr.. p. 20, pl. 374 et 378. — E.nemorosa Rchb. Fl. excurs., p. 358, part. — E. condensata Jord. Pug., p. 135 (non Lebel) nom remplacé deux ans plus tard par E. erice- forum Jord. in Reut. Comptes rendus Soc. Haller., 1854-56, p. 120. — Boreau Fl. Centre ed. III, p. 494. — Reuter Cat. Gen. ed. IT, p. 168. — Grenier Fl. Jurass., p. 567. — E. rigidula Jord. Pug., p. 134. — Boreau Fl. Centre ed. II, p. 493. — Gren. Fl. Jur., p. 566. Exsiccatas. Billot Fl. G. et G. exs. Nos 62 (part.) 62 bis, 2724, 2724 bis, 3672, 3672:bis part. — Soc. Dauph., nos 904 part., n° 1777. — Fl. Seq. exs. n° 656. — Magnier Fl. Sel. exs., n°s 631, 633 bis. — Soc. Rochel, n° 302 a. — Fl. Austro-hung. exs. n° 147, 2614. Tige dressée raide rarement simple, le plus souvent émettant dès sa partie inférieure des rameaux ordinairement peu nombreux subopposés ascendants, brune ou rougeälre, couverte d’une courte pubescence réfléchie blanchätre. Feuilles et hbractées vertes, noircissant souvent par la dessicalion, tantôt planes et brillantes en dessous, tantôt à nervures saillantes, très glabres ou parfois très brièvement sétuleuses en dessus et sur les bords. Feuilles caulinaires opposées, les inférieures plus ou moins caduques pendant la floraison, les inférieures cunéiformes obtuses crénélées à 1-2 crénelures de chaque côté, les autres ovales ou ovales lancéolées plus larges dans leur partie moyenne, à 3-5 dents de chaque côté aristées, à dent terminale aiguë. Bractées alternes plus larges que les feuilles et ayant leur plus grande largeur au tiers inférieur, briève- ment cunéiformes ovales à 4-7 dents de chaque côté longuement aristées 278 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SER.). (46) plus rarement simplement aiguës, à dent terminale très aiguë. Epi s’al- longeant beaucoup, à bractées inférieures rapidement caduques. Calice non ou très peu accrescent, glabre ou très finement sétuleux. Corolle médiocre, très peu accrescente, rarement blanche ou bleuâtre, le plus souvent d'un violet pâle, striée de bleu ou de rouge, à lèvre supérieure bilobée à lobes le plus souvent denticulés, à lèvre inférieure tachée de jaune, trilobée à lobes émarginés. Capsule étroitement obovale cunéi- forme, tronquée ou subémarginée, glabrescente ou poilue, ciliée de longs poils, subégale aux dents du calice. Tige haute de 5-40 cm.; calice long de 5 mm.; longueur dorsale de la corolle 7-10 mm.; capsule longue de 5 mm. Fl. de juin en octobre. Hab. les prés secs, les bruyères, les berges des torrents, les bois de la région montagneuse; s'élève en Auvergne jusqu’à 1500 m. d'altitude (Heribaud); paraît être répandu dans toute la France. Picardie. Aisne : Forêt de Retz (Marcilly). Normandie. Seine-Inferieure : Rouen (De Schoenefeld). Bretagne. Finistère : Morlaix (Miciol); île d’Ouessant (De la Pylaie). — Loire-Inferieure : Nantes, Maisons-Blanches (Lloyd), Pornichet, (Genevier). Poitou. Deux-Sèvres : Veluché, Saint-Pompain (Guyon). Anjou. Maine-et-Loire : Angoulême (Lloyd). Touraine. Indre-et-Loire : Tours, Lagné (Perrier). Berry. Cher: Marmagne (Ripart); Bourges (Ripart). — Indre : Chateau- roux, Henrichemont (Le Grand). Nivernais. Nièvre : Nevers (Boreau). Bourbonnais. Allier : Cusset (Genevier). Champagne. Seine-et-Marne : Chalentre (Boreau); Provins (Malin- vaud ). Lorraine. Vosges : Rambervillers (Gérard), Remiremont (Michalet, Boulay); Hoheneck (Boulay), Gatey (Michalet), Granges (Gérard). — Meurthe : Hendemont (Ayasse). Franche-Comté. Haute-Saône : Demangeville (Madiot). -— Doubs: La Grand’Gombe (Grenier), Besancon (Paillot). — Jura : Gatey (Michalet). Bourgogne. Ain : La Cape (Micioz), Poncin (Granet). Assez commun en Savoie : Haute-Savoie : Le Salève (Chavin), Roc de Chère, Les Voirons, Thonon, Annecy (Puget); Chamounix (Caruel), etc. Savoie : Mont Lémenc près Chambéry, Col du Mont de l’Epine (Son- geon); Le Montcel (A. Chabert); Tours (Songeon); entre Pralognan et la Gliere, Pont de Navarrin, Roselin, etc. (Perrier). Dauphiné. Isère : Villard de Lans (Ravaud), La Motte d’Aveilland (Moulin), etc. — Hautes-Alpes : Rabou (Borel). (47) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 279 Lyonnais. Rhône : Lyon (Jordan); Arnas, Frontenas (Gandoger). — Loire : Mont Pilat (Jordan Pug.). Veauche, Saint-Galmier (Hervier); La Prat, montagne près de Montbrizon, Pierre-sur-haute (Le Grand). Auvergne. Puy-de-Dôme : Mont Dore (Reuter); Mont Dore au sommet de la vallée de Chaudefour, bruyères à la base du Puy-de-Dôme (Héri- baud). —- Cantal : Boisset, Saint-Mamet, Calvinet, Courbelimagne, loca- lités située entre 450 et 700 m. s. m., Le Lioran, au sommet de la Croix, vers 1500 m. s. m.. Cayrol, Aurillac (Héribaud). Guyenne. Aveyron : Montclar, Le Levezon à Salle Curan (Coste); Vei- zins (Ivolas). Languedoc. Gard : Le Vigan, Aumessas (Diomède). — Hérault : L’Es- candoyre (Loret), Saint-Amand, La Salvelat (W.) — Tarn : Saint- Benoît (Sudre). Provence. Var : Bois de Bolma (W.). — Basses-Alpes : Annot (Rever- chon). Alpes-Maritimes : Berre (Ayasse) '. Roussillon. Pyrénées orientales : Bois de Nohèdes (Sennen, forme à tiges basses et à petites fleurs); Fontpedrouse (Sennen); Mont Louis (W.). Gascogne. Hautes-Pyrénées : Mont Rion, Lourdes (W.). — Lot-el- Garonne : Saint-Maurin (W.). Bearn. Basses-Pyrenees : Saint-Jean Pied de Port (W.). AIRE GÉOGRAPHIQUE : Europe méridionale et centrale, Suède et Norvège, Nord des Balkans, Russie occidentale et méridionale. C’est avec raison que les E. rigidula et ericetorum (Jord.) n’ont pas été conservés; car ils n’expriment que les formes extrêmes d’un même type qui sont réunies par une foule de transitions. L’ericetorum, d'après les échantillons originaux de Jordan que j'ai vus, a les bractées plus largement ovales à la base. L’E. stricta est parfois confondu avec le salis- burgensis qui s’en distingue par la capsule glabre etc.; il se différencie du pectinata par ses bractées non en coin à la base, la forme des feuilles, et sa tige plus rameuse; du tatarica par l'absence d’indument sétuleux et par les bractées; du nemorosa par les feuilles à dents aristées, les bractées non étalées ni arquées en dehors, le calice souvent sétuleux. La forme précoce de l’E stricta dénommée par Murbeck et Wettstein E. suecica, in Wetistein Mon., p. 297, se distingue du type par la tige simple ou rameuse dans sa partie supérieure, les entrenœuds allonges, les dents des feuilles moins aiguës et la fleuraison plus précoce, de mai 1 Alpes maritimes italiennes (Herb. Burnat). 280 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m sÉR.). (48) en juin. L’E. strieta suecica, plante suédoise, n’a pas encore été cons- tatée en France. M. Songeon a trouvé sur la montagne d’Aiguebeletie (Savoie) la forme robuste à feuilles et bractées larges, que Freyn in Sag. et Schn. Fl. Cen- tral-Karp., p. 421, a désignée sous le nom de E. stricta f. latifolia. E. stricta pumila (Kerner). E. pumila Kern. in Sched. ad Fl. Austro-hung. exs. I, p. 43, sec. specim. origin. in H. Burn., H. B. B., etc. — Wettst. Monogr., p. 107, pl. VIT. fig. 7. Tige courte, habituellement simple ou peu rameuse; feuilles et bractées petites, celles-ci à dents subulées; grappe dense; corolle petite, longueur dorsale 6-7 mm., capsule plus courte que les dents du calice. FI. août, septembre. Hab. les gazons des montagnes. Languedoc. Gard : L’Esperou (1g..? H. Montp.) E. stricta pseudo-cœrulæa Sagorski mss., sec. specim. origin. in H. Chabert. Tige grele simple ou peu rameuse; feuilles caulinaires persistant habi- tuellement pendant la fleuraison, les moyennes et les supérieures à ner- vures non ou peu saillantes en dessous, étroites, ovales oblongues à 2-4 dents de chaque côté aiguës, écartées, étalées, la terminale plus large obtuse ou subaiguë, bractées à dents longuement sétacées; corolle plus petite à longueur dorsale 7-8 mm.; calice très accrescent, le fructifère long de 7 mm. dépassant notablement la capsule longue de 6 mm. FI. en septembre. Hab. la region subalpine. Auvergne. Puy-de-Dôme : entre le Col de Néronne et le Col de Merle (Héribaud). La plante d'Auvergne ne diffère de celle du Schwartzthal, Thuringe (Sagorski legit et comm.) que par la dent terminale des feuilles non aussi aiguë et par la fleur moins grande. Elle peut être facilement con- fondue avec l'E. salisburgensis qui s’en distingue par les dents moyennes des feuilles à sinus très ouvert, la terminale étroite très aiguë, la capsule glabre, etc. (A suivre.) 281 ON FTREBUTEONS LA FLORE DE LA RÉPUBLIQUE ARGENTINE Énumération critique des plantes récoltées par M. E. WiLczex à Saint-Raphaël et dans la vallée de l’Atuel PAR R. CHODAT ei E. WILCZEK Les plantes énumérées ci-après ont été récoltées pendant une rapide traversée des Andes effectuée en janvier et février 1897 par l’un de nous. A part quelques espèces provenant de la Cumbre d’Uspallata sur le trajet du Transandin de Santiago à Mendoza, presque toutes les plantes ont été cueillies dans les environs immédiats de Saint-Raphaël et dans la vallée de l’Atuel. Les principales stations de notre itinéraire ont été les suivantes : Saint-Raphaël 34° 35’ lat. S., Alt. 830 m. au-dessus de la mer, situé sur la rive gauche du Rio Diamante (conf. Mappa partial de la pro- vince de Mendoza in Revista del Museo de la Plata VII, 7.). Les régions basses sont irrigables et présentent des cultures fourragères florissantes, dues à l’engrais minéral fourni par les eaux troubles du fleuve qui a tout a fait le caractère d’un torrent alpin. Dès qu’on s'élève au-dessus du Thalweg, c'est-à-dire de la zone irrigable, les cultures disparaissent et font place à la steppe à « Chanar » de Grisebach', à la formation des « Montes » de Lorentz ?. Les principales stations explorées ont été les 1 Grisebach, Vegetation dn Globe, traduction française de TchihatchefF, II, 678. 2 G. Lorentz, Die Vegetationsverhältnisse der Argentinischen Republik. Buenos-Ayres, 1876, cité d’après Engler, Entwickelungsgeschichte des südlichen Florenreiches, 258. BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 3, 28 février 1902, 20 282 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SER.). (2) collines caillouteuses au N.-E. de Saint-Raphaël (anciennes moraines remaniees?), dépourvues de graminées mais couvertes de nombreux buissons, Zuccagnia, Larrea, Bulnesia, Cassia aphylla, etc. Les ilots pierreux et les bords sablonneux du Rio Diamante nour- rissent des Baccharis, des Patagoniums, quelques touffes isolées de Gynerium. La Pampa plate el sablonneuse au N.-E. de Saint-Raphaël est couverte de buissons épineux, de Verbénacées à feuilles normales, de Graminées dispersées, de Cereus et d’Opuntia, de Senecio subligneux, etc. Le Rio Salado à quelques kilomètres au N.-E. de Saint-Raphaël avec des Atriplex et autres halophytes. Le séjour à Saint-Raphaël dura dix jours, le temps nécessaire pour préparer l’expédition dans les Andes. De Saint-Raphaël notre itinéraire franchit le Rio Diamante et traverse par la vallée du Tigré la Sierra Pintada, chaîne volcanique aux couleurs extraordinaires dont les sommets, tantôt arrondis tantôt extraordinai- rement découpés, atteignent 1900 m. d'altitude. Les principales stations de cette partie de la route, stations explorées ainsi que les suivantes grâce à la halte pour le dîner ou pour le campement, sont : « Tigré » 1130 m. et « Jaguel Colorado » 1400 m. environ. Le col franchi entre ces deux points peut avoir 1600 m. d'altitude. Dans le fond sablonneux ou caillouteux des vallées de la Sierra Pintada croissent des associations analogues à celles qui forment les « Montes », buissons épineux de Bougainvillea spinosa, Atamisquea emarginata, Gourliea decorticans, etc., alternent avec Salvia Gilliesü, Lippia ligus- trina, Baccharis aphylla et de nombreuses Cactacées, élevées en colonnes massives. Nous n’avons pu étudier que fort incomplètement la flore des rochers en place. En suivant toujours la direction S.-0. on redescend de la Sierra Pintada dans la « Gran Pampa del Sur », immense cuvette, dont le fond est occupé par une surface éblouissante de sel marin de plusieurs kilo- mètres de largeur. Les bords supérieurs de la cuvette sont occupés, du côté de la Sierra Pintada, par des Cæsalpinia, des Prosopis, des Verbénacées jonciformes qui en font un véritable parc naturel. En descendant on traverse une steppe à graminées sans buissons pour trouver au centre, autour du marais salant des halophytes. Du côté des Andes le tableau change com- plètement. Le sol conserve une certaine humidité qui permet à une végétation compacte de Gynerium d’alteindre plus de 2 m. de hauteur, si + Ce 4 + à MY, (3) R. CHODAT ET E. WILCZEK. FLORE DE LA RÉPUBL. ARGENTINE. 283 bien, qu’on y chevauche pendant près d’une journée sans même voir l'horizon. Le terrain remonte ensuite insensiblement; les touffes de Gynerium deviennent plus rares. s’isolent et dès qu’on aborde de nouveau les cailloutis des Andes, au pied desquelles on est maintenant arrivé, la steppe à « Chanar » devient le faciès dominant. De « Las Juntas » on atteint rapidement au N.-0., l'immense cône de déjection du Rio Atuel dans lequel le fleuve aux eaux bourbeuses s’est creusé un lit profond encadré de « barrancas » (rives escarpées taillées à pic dans le sable ou dans les graviers) hautes de près de 20 m. C’est là qu’à 1800 m. nous voyons pour la première fois les gazons compacts de l’Azorella Gilliesü descendu des hauteurs avec les eaux. L'entrée de la vallée que nous comparerons à celle du Rhône valaisan dans ses parties arides, est flanquée de collines allongées, grises. arides, derrière lesquelles sur- gissent d’autres toujours plus hautes. C’est dire que la vallée est flanquée de nombreux vallons latéraux. Sur les collines qui paraissent dénudées, vêgèle une formation d’arbustes rabougris, couchés sur le sol, que nous comparerions volontiers à celle du Juniperus Sabina telle qu’on l’observe sur les pentes brül&es des montagnes de Cogne ou de certains endroits du Valais, mais moins fertile, plus caillouteuse, plus nue encore. Ce sont des Asclépiadées, des Verbénacées subligneuses et piquantes, des Chu- quiragua, des Nassauvia de la section Strongyloma, des Senecons, des Culci- tium à tomentum dense et blanchätre qui forment le fond de la végéta- tion. Dans le thalweg sablonneux prédominent des Lycium épineux, deux espèces d’Anarthrophyllum, des Schinus et dans les endroits humides, près du fleuve, des Baccharis et un Eupatorium. Une station importante à quelques kilomètres de l’entrée de la vallée de l’Atuel est « Manga, » au confluent de l’Arroyo Manga et de l’Atuel à 1800. Plus haut, la végé- {ation ne change guère jusqu’à une barre transversale derrière laquelle se trouve un vrai lac alpin aux eaux d’un bleu d’azur, la « Laguna del Sosneao » ou « Laguna blanca », nettement séparée du Rio Aluel profon- dément encaissé par des moraines et dominé au N.-E. par les imposants glaciers suspendus du Sosneao (5000 m.). C’est là que nous avons vu la seule prairie qui mérite ce nom pendant tout notre trajet andin. prairie bordée à sa périphérie par des sables et passant vers le lac à une formation qne nous caractérisions chez nous par le terme de « Molineto- Caricetum ». De curieuses Joncacées. des Graminées, des Carex forment cette prairie marécageuse qui devient insensiblement une grève dénudée ou inondée par le lac. La partie inondable de la grève est tapissée du Sisymbrium nanum, d'un Littorella, d'une renoncule. Des Characées. des 284 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m€ SÉR.). (4) Myriophyllum, de nombreuses algues vertes font aux eaux bleues du lac une ceinture verte caractéristique. Plus haut à l’endroit dit « Pasto Mollar » la vallée se bifurque (2200). Nous passons à grand peine l’Atuel puis son principal affluent, l’Arroyo-Lagrimas dont nous suivons la rive droite fort escarpée. On quitte à ce moment la zone subandine : plus de Verveines jonciformes, plus d’Anarthrophyllum, de Schinus, d’Ephedra, de Solanées. A 2800 m. nous trouvons les premiers Acaena, des Fétuques piquantes, des Nassauvia nivales, des Epilobes, des Cerastium, des Azorella. Toutes ces plantes se rapetissent, forment des coussinets ou au moins des rosettes. C'est le pays des Senecons des graviers, des Viola, des Draba et autres crucifères fort semblables à celles de nos Alpes, des Oxalis annuels ou ligneux qui font souvenir à notre Androsace helvetica, de petites ver- veines subligneuses aux fleurs blanches, des Patagonium qui cachent leurs troncs sous le sol tout comme le Salix serpyllifolia des Alpes. La vallée se dirige vers le Sud et à travers des grandes flaques de neige nous arrivens vers 3200 m. au Cajon del Burro et par un second col à la Piedra del Burrero, dans la vallée du Rio Tordillo. Après avoir visité les mines de cuivre Las Choicas, situées au moins à 3200 m. nous gagnons le col et le val Tinguiririca (Chili) par lequel nous arrivons au bout de quelques jours à San Fernando. Des circonstances indépendantes de notre volonté ne nous ont par permis d'explorer cette merveilleuse vallée qui est, dès qu'on a quitté les hautes régions, aussi verte et boisée que le versant argentin est gris et désolé. Parmi les plantes que nous avons étudiées jusqu'ici, plusieurs pré- sentent un grand intérêt au point de vue de la géographie botanique. Nous avons étudié d’une manière comparative le Lesquerella mendo- cina dont on a dit souvent qu'il se retrouvait au delà du cercle arctique. Par la comparaison d’échantillons originaux nous avons pu montrer les différences qui séparent cette plante andine de ses con- génères du nord de l’Amérique. Il n’en reste pas moins certain que l’Alyssum mendocinense est très voisin du Lesquerella arenaria dont il ne diffère que par des caractères de minime importance. Le parallélisme que présentent des formes platéennes ou andines avec des plantes mexicaines est fort remarquable. L’un de nous a signalé autre part que la sous-seclion des Hemipterocarpæ du genre Polygala de la République Argentine, qui fait défaut aux territoires intermédiaires, réapparaît au Mexique en plusieurs espèces. Le Polygala bicarunculata et P. acutiap- pendiculata appartiennent à cette sous-section et n'avaient pas été (5) R. CHODAT ET E. WILCZEK. FLORE DE LA REPUBL. ARGENTINE. 285 retrouvés jusqu’à présent. Mais de toutes les plantes étudiées, la plus importante est sans contredit le Nitrophila australis, nouvelle espèce d’un genre monotype de l'Amérique du Nord (Californie, Oregon, Nevada) el qui diffère de son congénère par des caractères suffisants pour justi- fier pleinement l'établissement d’un nouveau type, mais qui s’en rap- proche si fort qu'on ne saurait la considérer que comme une forme vicariante. Un certain nombre de nos plantes n’ayant pu être identifiées avec des espèces déjà décrites, nous les avons dénommées. Parmi elles se trouve une ombellifère qui nous a paru assez différente pour constituer le type d’un genre nouveau. Des Patagonium décrits, le plus curieux est le P. glareosum nob., plante d’éboulis à tiges filiformes qui rappelle par sa végétation le Viola cenisia des Alpes. Nous reviendrons plus tard sur les particularités biologiques si inté- ressantes de ces plantes andines. Ce sera l’objet de nos conclusions. RENONCULACÉES Caltha andicola Gay. Fl. Chil. 1. 49; Reiche Fl. chil. I, 14. Piedra del Burrero, haute vallée de l’Aluel, Rio Tordillo, dans les dépressions humides, 3900 m. n° 275 — Jameson, Antiana 14000 p. in herb. Barbey-Boisser. Ranunculus tridentatus Kunth. Nov. gen. et spec., V. 42; Griseb. Plant. Lorentzian., 20; R. cymbalaria Pursh, in herbariis, non Pursh; var tridentatus Kunth in herb. Pavon; DC. Prodr. I, 33; R. minutus Gay, Fl. Chil. 1, 38; Reiche, Flor. Chil. I, 13. Ruiseaux à Saint-Raphæl, 800 m.; ruisseaux à Las Juntas, à l’ouest de la Sierra Pintada, 1400 m; bords de lagune du Sosneao, vallée de l’Atuel, 2200 m., nos 273, 272, 271. Ÿ Ranunculus pseudo-caltha spec. nov. Radix fascicularis comosa; caules cæspilosi; folia spathulata, longe petiolata, petiolo 1-6 cm. longo, 25 mm. crasso, limbo subtriangulari, late ovato basi interdum subcordato glabro, integro vel levissime subtrilobo, nervis flabellatis, pagina inferiori sub lente leviter reticulata. 18/18, 16/16, 10/17 mm.; pedunculi 15-40 mm. longi 1,5 mm. crassi uniflori nudi; flores lutei subglobosi cc. À cm. diam.; sepala 3-4, exterioribus cucullatis glabris majoribus late ovatis irregulariter repandis, 6/5 5,5/4 3,5/3 mm. petala spathulata cc. 7,5/2 mm. unguiculo 2 mm. lato uninerviato limbo 286 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2e SER.). (6) elliptico obtuso basi fovea nectarifera mediana, labio anteriore nectarit brevissimo retuso vix prominulo e quo oriuntur nervi tres subsimplices; antheræ ellipsoideæ latæ filamento crasso subbreviores; carpidia sub- falcata matura obovata subquadrangulata leviter sulcata oblique truncata lateraliter stylo persistente brevissime rostrata. A. R. unifloro Phil. (Reichel. c. 16) cui est affinis differt floribus petio- lis, duplo longioribus minoribus; similis est fructu sulcato; a. R. Man- doniano Wedd. (Chlor. and. II. 299) differt foliis magis orbicularibus bast subcordatis petiolo crassiore habitu minus flexuoso, carpidiis distincte striatis floribus pedicellatis in anthesi globosis sepalis latioribus, brevio- ribus. nervis distincte parallelibus 3-8 subsimplicibus vel pauciramosis haud anastomosantibus. Forma minor. Radice subsimplici habitu minore. Dans les lieux humides, Laguna del Sosneao, 2000 m., no 274-b. minor, n° 274 a.” À Ranunculus peduncularis Sm. Cyclop. XXIX, n° 49; 1. c. 43; Reiche L. c. 19. Piedra del Burrero au bord du Rio Tordillo, vers 2700 m. dans des stations analogues a celles que préfère chez nous le Caltha palustris,n° 270. Anemone major Reiche. Flor. chil. 1.8; Barneoudia major Phil., Linnæa XXXIN, 4 et XXVIII, 609. Vallée de l’Atuel au Cajon del Burro, de 2700 à 3000 m., n° 276. Delphinium Ajacis L. Spec. 1, 531; Huth Monograph., 374. Saint-Raphaël, dans les décombres, n° 277. Clematis Hilairiana Spr. Syst. V. 177 (ex Eichler) Flor. Bras. XII, 1. 146, Tab. XXXV, II. Dans les haies pres de Saint-Raphaël, 800 m., n° 278. BERBÉRIDACÉES Berberis empetrifolia Lam. Illustr. tab. 253, fig. 4; Gay, l. c. I, 39; Reiche 1. c. I, 6. (7) R. CHODAT ET E. WILCZEK. FLORE DE LA RÉPUBL. ARGENTINE. 287 Cajon del Burro, sur les pentes arides, de 2400 a 2700 m.. n° 420. Constitue des formations analogues à celles du Juniperus nana ou du J. sabina dans les Alpes. CRUCIFÈRES E Keonmerella mendocina (Phil.) Kurtz. Cette plante est citée pour la première fois dans le Flora Boreali-ame- ricana de Hooker, I, 48, qui dit l’avoir recue de Gillies et de Cruikschank qui l’ont récoltée dans la plaine de Mendoza et les collines autour de Cordoba. Cet auteur l’identifie au Vesicaria arctica Richardson b. floribus minoribus, etc. du Greenland (Vesicaria arctica Hooker in Bot. Mag. tab. 2882 — Vesicaria arenosa Richardson in Append. Voy. Capt. Franklin Ed. II, p. 26; DC Pr.odr. I. 160). Hooker fait cependant remarquer que les feuilles de l’espèce argentine sont légèrement sinuées dentées, ce qui la rapprocherait du Vesicaria sinuata de l'Europe. Les tiges, dit-il, sont en outre dressées et plus ou moins feuillées. Cette opinion est par- tagée par Barneoud (in Gay Fl. Chil., I, 161) qui par conséquent appelle cette plante Vesicaria arctica. Hook. Philippi doute que l’espèce andine soit identique à la forme arctique; il insiste surtout sur ce fait que les feuilles sont dentées ainsi que l'avait déjà remarqué Hooker et la tige dressée, les corymbes multiflores et grandiflores, les sépales linéaires non ovales. Il faut cependant remarquer que Philippi ne connaît du V. arctica que la planche du Bot. Mag. Or déjà Hooker distingue deux variétés du V. arctica. L’une qui ne correspond nullement au Vesicaria arctica (Alyssum arcticum Worms- kiceld décrit par Hornemann dans la Flora Danica. tab. 1520 et reproduit par De Candolle (Syst. II,324). Cette plante a l'ovaire glabre, tandis que la plante figurée a, d’après nos observations, des poils éloilés sur toute la surface de l’ovaire comme d’ailleurs la plante argentine. Philippi n’a donc pu établir une diagnose différentielle puisque la plante comparée s’éloigne beaucoup de la Vesicaire australe et en même temps de la Vesicaria arctica (Wormsk.) Richardson. Il faut, en effet, distinguer dans les Vesicaria arctiques deux espèces décrites par Richardson et réunies par Hooker, le Vesicaria arenaria et le V. arctica. Ces deux espèces peuvent être facilement distinguées: V. arctica a l'ovaire glabre par conséquent les silicules nues, les pétales brièvement onguiculés à onglet large et glanduleux, tandis que le V. arenosa Rich. (d’après un exemplaire authentique de Bourgeau : Saskatchawan in Herb. 288 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2M® SÉR.). (8) Boissier) a l'ovaire couvert de poils étoilés non pas simplement pubescent comme le dit Hooker, les pétales plus onguiculés, le filet amincei des le tiers inférieur, l’anthere oblongue et plus ou moins sagittée. Watson qui a établi pour ces Vesicaria américains le genre Lesquerella (Proceedings Amer. Acad. XXIII, 249) range la plante de Bourgeau sous le nom de L. Ludoviciana Watson, var. arenosa Wats. (voir Asa Gray et Watson Synoptical Fl. of N. A., Vol. I, 1,11). Eichler (Martius Flor. Bras. XIII, 1. 302) décrit la plante australe sous le nom de Vesicaria montevidensis Eichl., qu'il rapproche du V. Ludovi- ciana in As. Gr. Gener., I, tab. 70 (non Ill ut indicatur). O. Kuntze (Revi- sio III) en fait un Alyssum mendocinum 0. K., sans indiquer de diagnose differentielle. Kurtz reconnaît le genre proposé par Watson et applique à notre plante la désignation de Lesquerella mendocina (Phil.) Kurtz. Grisebach (Symb. ad Fl. arg.) rappelle que Gillies avait donné le nom de V. andicola mss. Il résulte de ce qui précède que le Lesquerella mendocina (Phil.) Kurtz n’est pas identique au Lesquerella arctica (Wormsk) Wats. qu'il est plus voisin du L. arenaria (Richds.) nob. = L. Ludoviciana Wats, var. arenaria Wats., dont il diffère cependant par les fleurs deux fois plus grandes, les tiges raides, les grappes multiflores moins corymbiformes. “# Lepidium racemosum Griseb. Gœtt. Abhandl. VI, 1854, 116; Reiche l. c. I, 66. Decombres à Saint-Raphaël, 800 m., n. 446. Capsella Bursa pastoris L. Cumbre d’Uspallata, 3000 m., n. 443. Cardamine nasturtioides Bertero. In Merc. Chil. 1829; Barneoud in Gay 1. c., I, 113. Cajon del Burro, près des sources, 2700 m., n. 445. Cardamine rostrata Griseb. In Gœtting. Abhandl. VI, 445; Phil. Ann. Univ. Santiago. 1893, 7. Var. ALPINA nob. A spec. genuina differt habitu minore foliis carnosulis siliquis brevius rostralis. Cajon del Burro, près des sources, vers 3000 m., n. 431. (9) R. CHODAT ET E. WILCZEK. FLORE DE LA RÉPUBL. ARGENTINE. 289 U Cardamine Cymbalaria nov. spec. Fluitans caulibus flexuosis longissimis nodis radiciferis ad apicem regulariter foliosis; folia inferiora ternata, petiolo ad 6 cm. longo.; foliola inferiora opposita breviter peliolulata ovata leviter repanda obtusa, termi- nale longe petiolulatum (15 mm.), limbo subdeltoideo cc. 19/20 mm. basi subcordato, angulis rotundatis; alia subsimplicia vel superiora integra rhomboidalia subrepanda vel subtriloba petiolo 3 mm. long., limbo 19/15 mm.; racemi foliosi bracteis foliaceis pedicellis ad 3 mm. longis fructi- feris subareuatis; siliquæ 1,8-2-1,5 cm., rostro angustiore ad 1 mm. longo apice obtuso; semina fulva anguste alata. Affinis C. cordatæ Barn. (Gay, 1. c. I, 109) differt foliis basi nec cor- - datis caulibus fluitantibus floribus minoribus. Las Juntas, à l'entrée de la vallée de l’Atuel, dans le canal d’irriga- tion, 447. + Thlaspi glaucophylla Barn. Gay 1. c. 1.168; Reiche, 1. c., 68. Cajon del Burro, vallée de l’Atuel, 2700-3000 m., n. 434. Hexaptera cicatricosa Phil. Linn. XXXII, 14; Reiche, 1. c. I, 59. Val Tinguiririca, Chili, dans les rocailles, rare. 2000 m., n. 429. Hexaptera pinnatifida Gill. et Hook. Bot. Misc. I, 350; Gay, 1. c., I. 181 ; Reiche, I, 57. Arroyo Manga, Vallée de l’Atuel, sur les pentes arides, 1900 m., n. 428. Hexaptera spatulatha Gill. et Hooker. Bot. Mise. I., 351; Tab. LXXII; Gay, 1. c., I, 180. Cajon del Burro et Cajon del Burrero, 2700-2900 m., dans les moraines et éboulis graveleux, commun, n. 432. D Draba atuelica nov. spec. Perennis; radix ramosa crassa ; folia rosulata linearia vel anguste lan- ceolata 0,6 cm. longa, uninervia pube stellata induta. Caules plures 3-5-foliosi, foliis quam internodia sublongioribus, stel- lato-puberulis; inflorescentia corymbose capitata ; flores breviter pedicel- lati, pedicello quam calix duplo breviore ut sepala hirsuto; sepala ovata, albo-marginata dorso late viridia crassiuscula; petala alba oblonga obtusa basin versus sensim angustata 3-4-plo longiora quam lata, sepalis fere duplo longiora; antheræ ovatæ; ovarium dense stellato-villosum, stylo brevi glabro, stigmate retuso levissime depresso. Cajon del Burro, vallée de l’Atuel, 2800 m.. n. 426. + 290 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SER.). (10) Draba rosularis nov. spec. Perennis cæspitosa, multiceps rosulans radice simplici; folia radicalia oblongo lanceolata uninervia utrinque pube stellata ut tota planta tomen- tosa; racemi fructiferi ex eadem radice ad 3 cm. alti uni vel bifolii in racemum corymbosum subrotundum abeuntes; fructus pedicellati, pedi- cellis ad 0,5 cm. longis; siliculæ ellipticæ planæ 0,7 em., long. 0,4 cm. late, stylo 1 mm. longo superatæ; semina fusco-nigrescentia oblonga ; flores desunt. Col Tinguiririca, 3000 m., n. 449. [ Draba Gilliesii Hook. et Arnott. Bot. Misc. III, 137 ; Gay. 1. c., I, 134 ; Reiche, 1. c., I, 112. Cumbre d’Uspallata, 3500 m., n. 440. Draba pusilla Phil. Annales Univ. Santiago, 1893, vol. 81, 329; Reiche 1. c., I, 113. Cajon del Burro, vallée de l’Atuel, 2900 m., n. 424. Draba andina Phil. Linnæa XXXVII, 669; Reiche I. c., I, 114. Cajon del Burro, vallée de l’Atuel, dans les pierres humides, 2700 m., n. 439. Nasturtium nanum Wedell. Annales Sc. nat. ser. V, vol. I, 1864; Cardanoglyphos nana Schlech- tendal in Linnæa XVII, 472. Grèves submergées de la Laguna del Sosneao, 2000, n. 433, fleurs d’un jaune pâle. Sisymbrium robustum nov. spec. Multiceps, basi suffrutescens, lignosum, radice valida lignosa bienni; rami erecti vel adscendentes a basi ramosi rigidi sinuati, sicei striati, 20-30 cm. alti, foliosi; folia radicalia in planta fructifera desunt; caulinia e nodis inflatis sessilia numerosa lanceolata crassa glaucescentia, integerrima apice obtusa basi sensim attenuata internodiis longiora 3-4/0,4-0,6 cm. versus apicem decrescentia; siliquæ racemos&, racemo brevi ovato, pedi- cellis arcualis deflex&; pedicelli crassi curvali ce. 4 cm. longi; siliquæ subsinuatæ, subtorulosæ, 2,5-5 cm. long&, 1,5-2 mm. crassæ, valvis dis- lincte {rinerviis; semina oblonga fulva. Affinis S. andino Phil. differt foliis haud amplexicaulibus crassis, siliquæ valvis 3-nervis. Planta fructifera ob caules crassos sinuatos siliquas rigi- das sinuatas patenti deflexas et folia glaucescentia crassa valde peculiaris. (11) R. CHODAT ET E. WILCZEK. FLORE DE LA RÉPUBL. ARGENTINE. 291 Habitu similis S. stenophyllo Gill., differt statura humiliori, caulibus crassis foliis integerrimis, pedicellis siliquarum deflexis, siliquis haud falciformibus, brevioribus, crassioribus. +7 Sisymbrium Lechleri Fourn. These Crucifères, Paris, 1865, 129. Tigre, Sierra Pintada, près San Raphaël, 1400 m., n. — Lechler, 3080, in Herb. Boissier. 7 Sisymbrium Morenoanum nov. spec. Radix valida sublignosa multiceps; caules elati ascendentes ad 20 cm., circiter À mm. crassi foliosi; folia radicalia sub anthesi deficientia, cau- linia glabra hastata auriculata auriculis acutis, integra vel utrinque 1-3- dentata, 1-2,5 cm. longa internodiis subbreviora vel æquilonga versus racemum sensim decrescentia; inflorescentia breviter corymbosa ; fruc- tifera distincte corymbosa; flores ad 5 mm. longa ; sepala dorso ciliata leviter albo-marginata oblongo-acuta ; petala alba spathulata limbo ellip- tico, 1,2 mm. lata 4-5 mm. longa, staminibus longiora ; filamenta angusta ; -antheræ oblongæ basi leviter saggitalæ; stylus brevis; stigma retusum quam stylus latius; siliquæ subpatulæ corymbosæ pedicellis ad 0,5 mm. longis reclis apice leviter incrassatis ; siliquæ turgidæ scorpioideæ haud 4 mm. latæ ad 2,5 cm. longæ, 6-10 articulatæ, valvis trinervis subcoria- ceis; semina utrinque subacuta elliptica fulva ; radicula accumbens. Habitu affinis S. Gayano (ex descriptione) sed fructus omnino dissimilis; fructu affinis S. andino differt foliis sessilibus stigmate umbilicari aliisque notis. Cajon del Burro, dans les lieux humides, 2600 m., n. 438. + Var. ROBUSTA nob. Foliis radicalibus petiolatis limbo subdeltoideo basi reluso margine repando multidentato petiolum longitudine æquante, caulibus ad 2 mm. crassis rigidis ramosis, foliis caulinis glaucescentibus 15/13 mm. Sisymbrium canescens Nutt. Flor. N. Am. II, 68; Gay 1,128. Forma BRACHYSILIQUA. Siliquis brevioribus patulis pedunculo 5-6 mm. longo, siliquis 0,7 cm., 1,5 mm. latis. Sables de Saint-Raphaël, 800 m., n. 448. Forma LONGISILIQUA. Pedunculis ad 10 mm., siliquis 15-18/1 mm. Arrayo Manga, vallée de l’Atuel, dans les sables, 1900 m., n. 427. 292 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2% SER.). (12) Sisymbrium Cumingianum Gay. Flor. Chil. I, 128. Las Cuevas, station de chemin de fer transandin, 2500 m., n. 441. Sisymbrium andinum Phil. Var. LATIFOLIUM Phil. Linnaea XX VII, 655; Reiche L. c., 77. Thalweg du Rio Atuel, sous les buissons de Lycium, 1900-2100 m., n. 430. CAPPARIDACÉES Atamisquea emarginata®Miers. Trav. Chil. II, 529; Hook. bot. Misc., III, 142. Sierra Pintada, près Saint-Raphaël, 1200 m., n. 310. VIOLARIEES Viola Sempervivum Gay. Flor. Chil. I, 226; Reiche I, 157, Col del Burro, entre le vallon de l’Atuel et celui du Tordillo, 3200 m., n. 311 (dernière plante observée), Viola Philippii Leybold. Annales Univ. Santiago, 1859: Viola microphylla Phil. in Linnæa, XXVII, 611 haud Poiret. | Cajon del Burro, 2900 m., rare, n. 14. OXALIDEES Oxalis sericea Phil. Linn&a XXVII, 678; Reiche in Englers Jahrb. 1894. 278; Reiche, 1. c., I. 334. Forma PEDUNCULATA, floribus longius pedicellatis. Cajon del Burro, vallée de l’Atuel, 2900 m., n. 286. Oxalis erythrorhiza Gill. Hooker Bot. Misc. II, 162: Gay, L c. 1430; Reiche 1. c., I, 333. Col Tinguiririca, versant chilien, 3000 m., dans les graviers arides. Oxalis platypila Gill. Hoker Bot. Misc. 163; Gay, L. c., I. 428; Oxalis Gayana Phil., Linnæa XX VIII, 615. | Cajon del Burro, 2700-3000 m., n. 285. (13) R. CHODAT ET E. WILCZEK. FLORE DE LA REPUBL. ARGENTINE. 293 Oxalis Bustillosii Phil. Linnæa XXVIIL 61%; Reiche, 1. c., I. 310. Col Tinguiririca, col chilien, dans les pierriers, 2900, fleurs violet roses, n. 287. Oxalis bryoides Phil. Linnæa XXVII, 678; Reiche I. c., in Engl. Bot Jahrb. XVII, 1894, 290; Reiche 1. c. I, 325. Col entre le Cajon del Burro (vallée de l’Atuel) et la Piedra del Burrero (vallée du Rio Tordillo), 3000 m., dans les rochers, n. 282. TROPEOLEES Tropæolum polyphyllum Cav. Icones, IV, 65, Tab. 395; Gay, I, 416; Reiche, I, 299. Pierriers sur la Laguna du Sosseano, 2300 m., 456. Var. MYRIOPHYLLUM Poepp. et Endl. Nov. Gen. I, 23. Piedra del Burrero, val du Tordillo, 2300-2700 m., n. 457. GERANIACEES Geranium sessiliflorum Cav. Gay, 1. 381 ; Reiche, 1. c., I, 281; Diss., IV, 198. Piedra del Burrero, vallee du Tordillo, dans les sables, vers 2600 m., n. 453. Geranium strigulosum Ruprecht. Mss. in Herb. Boiss. Tigre, Sierra Pintada, pres de Saint-Raphaël, 1300 m., n. 452. Erodium cicutarium L’Herit. In Ait Hort. Kew. Ed. I, II, 414. Pasto Mollar, vallée de l’Atuel, dans les sables, 2200 m., n. 414 (?); Las Quevas, vallée de Rio Mendoza, à la gare du Transandin, 2500 m., n. 455. CARYOPHYLLACEES \/ Stellaria xanthospora nov. spec. Caules debiles ad 15 cm. longi; folia internodiis subduplo breviora vel 294 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (14) in caulis parte superiori æquilonga, demum longiora, lineari-oblonga utrinque leviter acuta glabra ad 15/2,5 mm. vel minora; flores axillares ; pedicellis folio longioribus demum sub apice recurvatis; corolla sepalis membranaceis trinervis brevior; capsula calyce fere duplo brevior ; semina fulva, inflata, lenticularia. Affinis S. lanuginosæ Rohrb. Monogr. in Linnæa XXXVIN, 260, differt pedicellis fructiferis apice non basi curvalis, calicis segmentis acutis, nec viride carinatis, carina pilis brevibus scabriuscula, seminibus fulvis. Bords herbeux de la laguna del Sosneao, vallée de l’Atuel, 2200 m. Cerastium arvense L. Sp. Ed. Il, 628. Var. ARVENSIFORME (Wedd.) Rohrb. Linn. XXXVIL 628. b. glandulosum Rohrb. I. c. Dans l’herbe humide, au bord des ruisseaux en montant au Cajon del Burro, 2600 m., n° 266. Cerastium nervosum Naud. Cajon del Burro, 2700 m.. n° 267. Cerastium arvense L. Cerastium mendocinense Gill. Ex Griseb. Symb. ad flor. argentinam, 28; C. strictum Hooker, Bot. Miscell. III, 148; C. chilense Bartl. var. mendocinense nob. Dans l’herbe humide, au bord des ruisseaux en montant au Burro, 2600 m., n° 266. Colobanthus cherlerioides Hook. Flor. Antarctica I, 249 = Cuming. 1249 — Bridges (1842). Col del Burro, n° 389. Spergularia grandis Camb. Saint-Hil. Flor. Bras. mer. II, 177; Buda grandis 0. K., Revisio Gen. III, II, 13. Jaguel Colorado, à 1’O. de la Sierra Pintada, 1400 m., n° 314. Arenaria serpylloides Naudin. Gay, 1. c., 1, 271: A: andicola (Reiche) Gillies Bot. Misc. III, 148. Sables humides de la vallée de l’Atuel, 2000., no 262. Var. anpıcoLA Reiche 1. c., I, 192, n° 263. Pasto Mollar, vallée de l’Atuel, dans les sables humides, n° 262. (15) R. CHODAT ET E. WILCZEK. FLORE DE LA REPUBL. ARGENTINE. 295 Cerastium nervosum Naud. Gay, 1. c. I, 277. Var. GLAREOSUM nob. Differt caulibus prostratis stolonantibus (facies €. visciduli Grml.) Piedra del Burrero sur le Rio Tordillo, 3000 m., n° 265; Cajon del Burro, vallée de l’Atuel, 2700 m., n° 267. ROSACEES Acaena Hystrix nov. spec. Ancistrum. Adscendens, scapo parte superiore nudo vel bracteoso ; folia cinereo-sericea, condensata, imparipenna 4-5 juga, 4-5 cm. long., foliolis ellipticis utrinque 4-5 grosse dentatis, inferioribus interdum reductis, 6-7 mm., longis, 5 mm. latis, supra glabrescentibus, inferne pilosis, petiolo basi sensim dilatato, stipulis triangularibus acutis integris; caulis floriferus 12-20 cm. longus, distincte striatus ad 2 mm. crassus, pubescens; capitulum sphæricum 28 mm. diam.; flores brevissime pedi- cellati; calix breviter alatus alis sinuosis in spinas 4 inæquales productis; spinæ rigidæ flavide 8 mm. longæ apice glochidiatæ basi alatæ et pilis rigidis circumdat&; sepala lanceolata acuta dorso et apice hirsuta; stigma inæquilateraliter cristatum. Affinis A. macrostemom Hook. f.. Voy. antart. 269; Gay, II, 301, foliolis minus sericeis, griseis pubescentibus, nec nitidis, no 05. 7 Acaena multifida Hook. Flor. antarctica, 265; Gay, L. c., Il, 287. Cajon del Burro, 2700 m. n° 403. Acæna Pœppigiana Clos. Gay, 1. c. II, 285; Reiche 1. c., II, 228. Cajon del Burro, 2600 m., nos 402, 401. Kageneckia crategifolia Lindl. Bot. Reg. 1836 (non K. oblonga R. et Pav. ut ind. Kew. Ind. et Reiche I. c. Speciminis Pavoniani fructus villosus vel villoso-sericeus dum est in nostra specie brevissime sed dense puberulus. (Hb. Boiss.) Kageneckia crategoides Don. Edinb. Philos. Journ., 1832, Coll. Pl. chil. rarior, c. tab. Val Tinguiririca, Chili, 464, zone forestière ‘supérieure, 2000 m., n° 461, 296 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2M€ SÉR.). (16) LÉGUMINEUSES Prosopis fruticosa Meyen. Reise, I, 376; Gay, L. c., Il, 247. Pampa de Saint-Raphaël, 800 m., n° 95. Prosopis Benthami nov. spec. Frutex ramosus fastigiatus ephedroides; rami rigidi fere aphylli flave- scentes 8 striati, glabri, in spinas subinduratas obtusiusculas desinentes; folia paripennia parva 0,5 longa, 1-3 juga, foliolis ellipticis parce pilosis ad 1,5 mm. longis basi paulo inæquilateralibus, rhachi in dentem herba- ceam desinente, stipulis linearibus herbaceis; inflorescentia globulosa R, C: Dot. Fig. 1. — Prosopis Benthami nob — ov, ovaire; p, section longitudinale de l'ovaire; t, pétale; v, sommet du petale, vu de profil; st, sommet dune étamine, vue de côté; g, anthère, vue de dos. staminibus exceptis 0,7-0,8 cm. crassa ; pedunculi 1,5-2,5 cm. longi erecti; calix turbinatus 5-nervius, 5-dentatus, 2,5 mm. longus; dentes breves late triangulares obtusæ, 0,5 mm. longæ, margine ciliatæ; petala glabra 0,8-0,9 cm. longa lanceolata apice subcucullata et incrassata, nervo unico- ramoso; ovarium leviter stipitatum ; glandulæ staminales sessiles. Sect. Algarobiæ Benth. (?) sed petala apice non pilosa. Affinis P. striatæ Benth. (Lod. Journ. Bot. V, 83) differt foliis brevioribus stipulis subnullis vel deficientibus, calyce 5 dentato. Pampa de San Raphaël, 800 m., n° 90. Arbuste de 2 m. “1 (A suivre.) RO © 1 PLANTÆ HASSLERIANE SOIT ENUMERATION DES PLANTES RECOLTEES AU PARAGUAY PAR LE D’ Émize HASSLER, D'AARAU (SUISSE) de 1885-1895 et de 1898-1900 ET DÉTERMINÉES PAR le Prof. D' R. CHODAT AVEC L’AIDE DE PLUSIEURS COLLABORATEURS (Suite). COMPOSEES! (Chodat). (Collections Hassler et Balansa.) VERNONIÉES Pacourina edulis Aubl. Guian II, 800, t. 316 ; DC., Prodr. V, 14; Baker I. c., 8. Herba 0,5-1 m., coroll. roseo-violaceæ, ad ripam lacus Ypacaray, Aug., 3139; B. Balansa : racines renflées au collet. Bords fangeux du Rio-Paraguay à l’Assomp- tion, Mai, 862. Centratherum brachylepis (Schultz) Baker. Baker 1.’e: Vlr, 12. Suffrutex 0,3-0,5, petala violacea, in campo Cordill. de Altos, Janv. 3723; B. Balansa : fleurs d’un rouge-violet. Grande forêt de Caaguazu, sur le bord des chemins, Nov., 797. Centratherum punctalum Cass. Dict. VII, 384 ; Prodr. V, 70; Baker in Mart. Fl. bras. VI, ı. Suffrutex 0,3-0,5, petala violacea sicca rosea, ad ripam fl. Corrientes, Dec., 5881 ; suffrutex 0,4-0,6, petala rosea, in dumetis p. Igatimi, Sept., 4768. 1 Voir Bull. Herb. Boiss., 2me serie, p. 408. BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 3, 28 février 1902. 21 | we 298 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (138) Var. foliosa phyllis involucris exterioribus spathulatis sat magnis. Suffrutex 0,2-0,4, petala violacea, in arenosis p. Vaquerios Capibuy, Aug., Vernonia lingua nov. spec. Caulis erectus robustus basi ad 5 mm. crassus, supra 3 mm., profunde A0-sul- catus subscaber, pauciramosus, ramis erectis, glaber, oculo armato verrucis acutis erectis brevissimis scabriusculus, ad 1 m. altus vel altior ; folia oblonga subcoriacea, superiora oblongo-linearia vel linearia, marginibus anguste revo- lutis, in inferioribus patentibus et minute remoteque denticulatis, subtus incons- picue glandulosa 200/38, 180/24, 200/17, 250/19, 200/5 mm. ultima minora, basi late adnata et decurrentia glaberrima, nervo medio robusto solum conspicuo; inflorescentia paniculate subscorpioidea haud ampla, capitulis fero omnibus sessilibus, ramis dorsiventralibus capitula 3-10 approximata ferentibus ; invo- lucrum latum phyllis junioribus tenuibus cc. 18, rubescentibus, ec. 3 seriatis, oblongis, obtusiusculis vel interioribus interdum apiculatis, margine et apice pallidioribus, dorso maculis irregularibus nigris tenuibus et glandulis sessilibus nitentibus conspersis; capitula paulo latiora quam longa (11/10 mm.), ce. 20- 25 flora; achænia leviter costata in costis pilis brevibus erectis pilosa, in valle- eulis glandulis numerosis nitentibus conspersa. Fleurs roses, dans les campos un peu humides, Avril, 786, Balansa. HB. DC. Vernonia hexantha. Var. Balanse nob., panicula amplissima, corymbosa, subsordida, foliis longis lanceolatis vel oblongo-lanceolatis sensim apicem versus attenuatis marginibus ut videtur plicato-subserratis. Fleurs d’un blanc rose, Caaguazu, dans les campos, 13 Nov. 1874, 921. Hæc species sæpe est confusa cum V. megapotamica Spr. a qua involucro haud squarroso sed phyllis adpressis sat differt. Huc pertinet verisimiliter V. megapotamica var. eriocephala Malme, Die Composit. der 4. Regnell’schen Exped. in k. Svensk. Vetensk-Akad. Handl., 23, tab. I, 1, cujus involucra haud squarrosa simillima sunt V. hexanthe S. Bip. Vernonia hexantha Schultz. Bip. Mss.; Baker |. c., VI, u, 27. Var. paraguariensis nob., foliis latioribus ellipticis, panicula minus ampla. Suffrutex 0,5-0,8, corolla violacea, in campo p. Igatimi, Nov., 5443. Var. eleagnoides nob., foliis oblongis haud acuminatis, angustis, paniculæ ramis divaricatis, inflorescentia foliosa, Suffrutex 0,5-1 m., corolla violacea, in dumeto p. f. Jejui-guazu, Déc., 5729. Vernonia Hystrix nov. spec. Suffrutex 0,5-1 m. caulibus simplieibus (?), striatis 3 mm. crassis, glabres- centibus ; folia numerosa linearia sessilia acula basi rotundata haud angustata, supra nitida, tenuissime et crebre sub lente albo-argenteo punctulata marginibus valde revolutis, subtus pilis longis tenuiter niveo lanata, nervo medio supra impresso subtus exsculpto glabro sæpe solum visibile, 80/3, 60/2,6, 70/2,5, 40/2,2 mm.; inflorescentia spiciformis densa 15/2 cm., 5/2 cm.; glomeruli capitulorum vel capitula singula axillaria sessilia, inferiora interdum subver- ticillata vel alterna bracteis foliaceis linearibus duplo vel triplo superata, bracteis patentibus versus apicem sensim decrescentibus; capitula ovata vel oblonga ad 10-12 mm. longa, involucro ad 4 mm. lato, phyllis 4-5 seriatis, imbricatis ovatis subscariosis vel ex viridi purpurascentibus in acumen spinosum cc. 2 mm. longum prolongatis squarroso ; flores 6-7 violacei, ovario piloso, pappo apice sordide albido. | Miles. (139) R. CHODAT. PLANTE HASSLERIANÆ. 299 Species V. abbattobianæ nob. vel V. hexanthæ affinis a quibus differt glabrie- tate, involucris spinosis, glabrescentibus, distinetissima. In campo Nandurucay, Sierra Maracayu, Oct., 4927. Vernonia imbricata Chod. PI. Hassler I. c., p. 409. Paraguari, .dans les pâturages, 25 Mars 1875, 963, B. Balansa. Tiges ligneuses à la base, fleurs roses, Caaguazu, dans les campos, Avril 1876, B. Balansa. Vernonia asteriflora Mart. In DC. Prodr. V, 29 ; Baker]. e. (v. s. in Hb. DC. Prodr.), VI, ı, 39. Var. mollissima (Don.); V. mollissima Don. Mss., Hooker et Arn. Comp. Bot. Mag. 1, 237 ; Baker Fl. brasil. VI, 11, 54. Magis lanuginosa, foliorum pagina inferiore magis nervosa. Suffrutex 0,5-0,8 petala rosea, in campo pr. San Bernardino (Yeruti), Dee., 5763. Suffrutex, corolla violacea, in campo pr. Igatimi, Sept., 4775. — B. Ba- lansa, Caaguazu, dans les campos, Avril 1876, n. 875. L Vernonia platyphylla nov. spec. Suffrutex 0,3-0,5; caules simplices basi sublignosi, ad 2 mm. crassi; folia conferta sessilia vel subsessilia, chartacea, basi rotundata, late elliptica vel superiora ovata, subacuta superiora subapiculata, 55/26 mm, 45/23, 30/20, 20/16, superne setulosa setis brevissimis vix scrabriuscula, margine scaber- rima, penninervia, nervis secundariis adscendentibus cc. 9 jugis, subtus magis conspicue nervosa dorso pubescentia nec scabra, marginibus levissime sed distincte revolutis; capitula pauca axillaria, inferiora pedunculata, superiora subsessilia folio 1/3 longiora ; involucrum turbinatum ce. 41 mm. longum, 10 mm. latum, phyllis 4 seriatis, inferioribus latioribus brevioribus ovatis apice recurvis, intimis tantum erectis lineari-lanceolatis breviter acutis erectis, omnibus dorso medio et pr&sertim in parte superiore incanis margine et apice rubentibus ; flores cc. 34, violaceo-purpurei ; achænia breviter conica sub pappo annulifor- miter leviter constricta secus lineas plures adpresse leviterque sericea, alia parte glabra. Species ex affinitate V. asterifloræ sed nulli speciei arcte affinis. In campo p. Igatimi, Sept., 4777. D'Vernonia cupularis nov. spec. Suffruticosa ramis erectis 1-1,5 m., leviter striatis ad 4 mm. crassis glabris, pallidis sursum corymbose ramosis ; folia linearia numerosa suberecta, supra nitida, subtus incana, uninervia, nervo supra visibili inferne glabrescente ; pagina superior sub lente pallide multiglandulosa, pagina inferior nervo medio excepto breviter araneosa, marginibus conspicue revolutis, 70/%,5, 50/3,5 mm., ramorum minora; inflorescentia paniculata foliosa ; capitula axillaria vel sæpius 2-4 glomerulata breviter pedicellata, pedunculo 5-15 (rar. 20) mm. longo erecto quam folium lineare breviore i. e. glomeruli (1-) 2-4 cephali peduneulati in ramis racemosi, paniculam corymbosam amplam deltoideam 30-15-20 cm. latam formantes. Capitula involucro campanulato, conico, 10-15 mm. longo, 7-8 mm. lato, squamis 5-6 seriatis, inferioribus brevissimis, interioribus sensim augen- tibus, omnibus acutis acuminatis erectis dorso rubescentibus margine strami- neis, interioribus magis rubellis ; flores ad 27-30, roseo-violacei ; achænia oblonga angulosa, pilis brevibus mollibus tenuibus puberula glandulis suboceultis paucis intermixtis. - Species aflinis V. foliose. In campo pr. Itacurubi, Jan., 3756. 300 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SER.). (140) Var. oligocephala nob. Foliis latioribus, inflorescentiis magis foliosis, bracteis foliis conformibus ; capitulis solitariis folio duplo brevioribus. Suffrutex 0,5-0,8, corolla rosea, in dumeto, Cordill. de Altos, Febr., 6050. Vernonia desertorum. Mart. in DC. V, 43; Baker L. c., VI, 1, 48, tab. XII, fig. I. Var. polycephala nob., inflorescentia sæpius scorpioidea, corymbosa, foliis integris, sublinearibus. Affinis var. campestri Baker (V. campestris DC. ex herb. Prodr. v. s.) differt capitulis numerosioribus habitu elatiore. Suffrutex (Herba perennis) 0,3-0,5 subsimplex ; corolla violacea, in arenosis pr. fl. Capibary, 4467; in campo pr. Ipe-hu, Sierra Maracayu, Oct., 5001; in campo pr. Ipé-hu, Sierra Maracayu, 5283. Var. macrocephala nob. capitulis fere duplo maioribus. Herba 0,3-0,5, petala violacea, in campo p. fl. Corymbatay, Sept., 4559. Vernonia pseudo-linearifolia Hier. In Engl. Jahrb., Band XXII, 1897, p. 679; Chodat, PI. Hassl., Bull. Herb. Boiss. 1. c., 409. Suffrutex 1-2 m., corolla rosea, in campo pr. San Bernardino, Dec., 365%; B. Balansa, Fleurs d’un rose violet, Yaguaron, dans les päturages, 27 Janv. 1877, 764. Vernonia cichortiflora nov. spec. Suffruticosa 2-3 m., caulibus pulchre striatis, costis nitentibus, ad 4 mm. crassis, glaberrimis ; folia longissime linearia, acicularia 10-42 cm. longa, 1,5 mm. lata, marginibus revolutis, nervo unico inferne solum visibili, sub lente superne pulchre et crebre glanduloso-punctatis, flexuosis subrigidis, retrorsum scabris ; panicula corymbosa 20 cm. lata, 15 cm. longa, ramis strictis erectis ramis secundariis ramulisque plus minus fasciatis : capitula axillaria bracteam filiformem multo superantia, pedunculata, pedurculo ad 0,5-2 cm. longo pluri- bracteato bracteis filiformibus suberectis phyllis inferioribus in volucri foliis simi- libus decurrentibus versus apicem sensim crassiore et subalato; involucrum phyllis angustis longe acuminatis apice filiformibus comosum 15/16 mm., cam- panulatum ; squamæ inferiores bracteolares sublaxæ haud adpressæ, cc. 3 serial dorso incanæ ; achænia oblonga, leviter striata sudense puberula. Affinis V. pseudo-linearifolie Hier. foliorum structura et forma, differt. forma capitulorum, phyllis-involueri apice filiformibus et dorso incanis, inflorescentia paniculata corymbosa. In VW. ps.-linearifolia achænia sunt profunde striata et hispidula, dum in V. cichoriiflora minus striata et pilosa. Suffrulex 2-3 m., corolla violacea, in campo pr. fl. Capibary, Dec., 5928. Vernonia sessilifolia Less. Linn. 1831, 699 ; DC. Prodr. V, 44; Baker 1. c., VI, ıı, 40. Suffrutex 1-2 m., petala alba, in campo p. fl. Jejui-guazu, Déc., 5682. — Descriptio in Fl. Brasil. haud bona vid. Linnæa, 1831. Vernonia linosyrifolia nov. spec. E caudice incrassato oriuntur caules plures sæpe fastigiati interdum basi adscendentes vel erecti subflexuosi, foliorum decurrentia distincte striati, tenues vel crassiores, simplices sæpe monocephali, 0,3-0,5 m. alti; folia numerosa angustissime linearıa haud rigida sed flexuosa marginibus revolutis, ut sulei caulis levissime et inconspicue sericea 15/0,6 mm. vel minora. Capitula simil- lima V. brevifoliæ ; achænia breviter conica ut in spec. præcedente dense pilis cum pappo confusis villosa sericea. | ‘) (141) R. CHODAT. PLANTE HASSLERIANÆ. 901 Affinis V. brevifoliæ Less. (ex. exempl. origin. Less.) differt capitulis majo- ribus caule debiliori, foliis flexuosis nec ericoideis, indumento. Variat caulibus oligocephalis. E Suffrutie. 0,3-0,5, corolla violacea, in campis Cordill. de Altos, Jan., 2957 ; in campo pr. Carolinas, San Estanislao, 4120 ; in campo pr. Igatimi, Nov., 5551 ; forma major capitulis fere duplo majoribus, in campo p. Carimbatay, Sept., 4538. Vernonia brevifolia Less. Caaguazu, dans les campos, Nov. 1874, 887. B. Balansa. I Vernonia candelabrum nov. spec. Caules laxe hirsuti erecti ad 40 cm. alti, striati sulcati ad 3 mm. crassi, subri- gidi vel flexuosi ; foliace. 8elliptica vel obovata, sessilia, coriacea, marginala, nervis æque supra et inferne exsculptis pulchre pennatis adscendentibus arcuatis, basi et margine dense tomentoso-hirsuta, supra et inferne setosa vel leviter et laxe tomentosa, vel laxe hirsuta, breviter acuta vel breviter acuminata, margine integra vel vix serrata, 65/35, 60/30, 70/30, 65/27, 50/20 mm. ; caulis capitulo terminatus; ex axilla folii proximi oritur ramus adscendens vel subpatulus scorpioide capitulatus, 2-4 capitula ferens vel unum tantum; haud procul a capi- tulo terminali oriuntur rami florescentes quorum unus vel bini e basi capituli terminalis exeunt, præcedenti similes bi- 5 capituligeri ; pars ramorum inter capitula unilateralia curvata ut folia suprema et rami molliter hirsuta; capitula 47 fl. late campanulata ad 30 mm. lata, 20 mm. longa ; involucrum e phyllis subæquilongis lanceolato-linearibus sensim acutissimis parte superiori filifor- mibus rubellis dorso molliter hirsulis interioribus glabrescentibus ; achænia conica ad 3 mm., basi glandulosa dein pilis adpressis vestita, pappo ad 12 mm. longo albo. Caaguazu, dans les campos, Nov., Balansa, 891. Vernonia grandiflora Less. Linnæa, 1831, 660; DC. Prodr. V, 44; Baker I. c., 45. Suffrutex 0,3-0,6, corolla violacea, in campo Apepu (Tapiraguay), Aug., A341 ; in campo pr. Igatimi, Sept., 4765 (0,5-1 m.). Vernonia salviæfolia Chod. Tiges de 1 m. 50, fleurs blanchâtres exhalant une odeur rappelant celle de la vanille. L'Assomption, dans les bas-fonds argilleux un peu humides, Juill. 1874: ex affinitate V. scabræ, proxima V. assans Mart. ex herb. Prodr. Vernonia lucida Less. Linnæa, 1829, p. 260; DC. Prodr. V, 28; Baker L. c. VI, 11, 145. Suffrutex 0,5-1 m., corolla violacea, in campo pr. Igatimi, Sept., 4778; 4-1,2 m., in campo pr. Ipé-hu, Sierra Maracayu, Dec., 5598 (forma major, robustior). B. Balansa, Caaguazu, dans les campos, Mars 1876, 728, Vernonia Ilex Chod. PI. Hasslerianæ in Bull. Herb. Boiss. 1. e., 410. Suffrutex 1-1,5, corolla violacea, in campo montano Cordill. de Altos, Jan., 3800. B. Balansa, arbuste très rameux, atteignant 1 m, corolle rouge, l’Assomp- tion, sur les collines incultes, Février 1874, 966. Species valde affinis V. chame- dri Less. 7 Vernonia Itapensis nov. spec. Frutex 1-1,5 m; caules validi striati sublignosi ad 4-5 mm. crassi puberuli V4 302 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (142) valde foliosi erecti ; folia obovata basi cuneata obtusa apice rotundata brevissime mucronata, subcoriacea, leviter serrata supra glabra haud scabra, subtus incano-virentia indumento molli denso brevissimo adpresso haud nitida, 65/36, 38/30, 45/23, 52/23, 35/17 mm. ; inflorescentia paniculata corymbosa subdensa in centro plus minus foliosa , inflorescentiæ partiales etiam corym- bosæ capitulis breviter pedunculatis, pedunculis inflorescentiarum canescentibus longioribus ; involuerum 6/5 mm. cc. % seriale phyllis stramineis brunneo-luteis, glabris dorso sub apice sæpe glandulis conspersis cc. decemflorum; achænia dense glandulosa. Corolla violacea, in campo p. Ipé-hu, Sierra Maracayu, Oct., 5142 ; petala alba, in campo humido p. Tucangua, Oct., 340%. Tiges hautes de { m. à 1 m. 50, Itape, dans les prés marécageux, Sept., 187%, B. Balansa, 967. Affinis V. corymbosæ africanæ. Vernonia bardanoides Less. Linnæa, 1831, 669 ; DC. Prodr. V, 51 ; Baker L. c., VI, 1, 36. Suffrutex 0,5-1 m., corolla violacea, in campo p. Igatimi, Nov., 55957 ; in campo Yeruti, Déc., 5796. Vernonia Hypochæris DC. Prodr. V, 45; Baker I. c., VI, 11, 44. Herba 0,3-0,5, petala violacea. In campo Ipé-hu, Sierra de Maracayu, 5277. Vernonia Hassleriana nov. spec. Folia basilaria cc. 7, maxima, rosulantia terræ incumbentes more Plantaginis mediæ, lanceolato-elliptica, vix acuta supra scabra, subtus viridia glabra, mar- gine obscure serrata vel subintegra 10/4 cm., 8/3 cm. basi cuneata, breviter petiolata ; folia caulinia multo angustiora sed vix breviora, breviter petiolata cc. 12/1 em. supra scabra subtus pennata nervosa patula ; caulis subsimplex vel pauciramosus cc. 3 mm. crass. cylindricus, estriatus, canus, paucifoliosus ad 0,5 m. altus ; capitula pauca. valde distantia pedunculo cum caule maxima parte connato inde extraaxillari ; pars connata pedunculi 4-5 em. vel longior pars libera 3-7 mm. longa inde inflorescentia longa, laxissime pseudo-spicata ; involuerum late campanulatum, basi phyllis longioribus foliaceis patulis ec. 3, uno longiore, aliis numerosis subæquilongis purpurascentibus acutis, exterio- ribus dorso canis, interioribus pulchre roseis; capitulum ce. 15 mm. longum, 20 mm. latum ; achænia striata secus nervos adpresse sericea. Affinis Vernonia Sellowianæ differt caule lanuginoso robustiore, capitulis sub- spicatis nec longe pedunculatis, foliorum nervis secundariis subtus magis exsculptis. In alto planitie Yeruti, Sierra de Maracayu, Dec., 5774. Vernonia incana Less. Linnæa, 1829, 277, DC. Prodr. V, 136; Baker 1. c., VI, x, II. Paraguari, dans les mares desséchées, Jan., 771, B. Balansa. Vernonia rubricaulis H. B. K. Pl. Equinox, 66, tab. 99 ; DC. Prodr. V, 46; Baker I. e. VI, 11, 80. Suffrutex 0,5-1 m., corolla rosea, in dumeto pr. San Bernardino, Febr., 6044 ; B. Balansa, fleurs roses, l’Assomption, Jan., 770 ; id. campos au sud-est d’Ibitimi, Déc., 769. Vernonia dorsiventralis Chod. Pl. Hasslerianæ, in Hb. Boiss. 1. e., 410. (143) R. CHODAT. PLANTE HASSLERIANÆ. 303 Frutex vel suffrutex 2-4 m, corolla alba, in silva P- Caraguatay, Aug., 3127; Balansa : tiges un peu grimpantes, fleurs blanches, bords de la route traversant la forêt de Caaguazu, Août, 769. F Vernonia Sceptrum nov. spec. Caules erecti 0,5-1 m. griseo-subhispidi eleganter columnares, foliis erectis oblongis vel sublinearibus confertis sensim decrescentibus et versus inflorescen- tiam laxioribus ; folia inferiora conferta sessilia 80/5,5 mm., 60/3,8 mm., uni- nervia, marginibus revolutis superne et inferne subadpresse setosis capitula sessilia rarius solitaria sæpius glomerata, glomeruli partiales sessiles bractea longiores in inflorescentiam spiciformem vel anguste paniculato-scorpioideam disposita ; rami inferiores inflorescentiæ maxima parte nudi tomentosi divari- cati; capitula V. cognatæ vel V. Spixiane : bracteæ apice squarrosæ ; flores ce. 11. Aîffinis V. cognate differt numero florum, foliorum forma et indumento, pani- cula haud subcorymbosa ; a V. Spixiana differt involucri bracteis dense velutinis haud purpurascentibus nee pallide brunreis et forma foliorum. A V. lithosper- mifolia Hier. cui est etiam affinis differt forma inflorescentiæ, numero florum et involuro. In campo pr. fl. Carimbatay, Déc., 5828. U Vernonia conyzoides nov. spec. Suffrutex 1-2 m., caulibus subsimplicibus validis ad 7 mm. crassis leviter angulosis dense griseo pubescentibus : folia oblonga, lanceolata basi angustala cuneata vel oblonge elliptica utrinque attenuata, 130/45, 140/48, 140/40, 120/25, 95/23 mm. vel superiora minora, coriacea, margine distincte serrata, supra glabrescentia scabriuscula, inferne breviter sed dense fulvo, tomentosa, nervis paginæ superioris tenuiter areolata, inferne pennata, nervo medio valido; inflores- centia similis V. soroscabæ, foliosa griseo-fulva ; involucrum pauciseriatum (3-4) brevi bracteatum phyllis scariosis haud squarrosis brunneolis apice brunneo- lanalis; achænia villosa, pappus exterior quam interior quadruplo brevior ; pappi set crassiusculæ. Affinis V. soroscabæ (V. oligactoidei Less. var. soroscabæ Baker) differt invo- luero prorsum diverso haud 7-8 seriato, pappi exterioris setis duplo longioribus, indumento haud brunneo-fulvo breviori, a V. barbata differt foliis supra scabris haud pilosis, indumento fusco foliis numquam cordatis. In uliginosis Ipe-hu, Sierra Maracayu, Nov., 5289. Vernonia tricholepis DC. Prodr. V (v. in herb.), 54; Baker I. c., 70, sub. V. remotiflora Rich. Suffrutex 0,8-1 m., corolla roseo-violacea, in campis p. Igatimi, Déc., 5651. Fleurs rouges ; Patino-cué, dans les pâturages, Février 1875, B. Balansa, 1123. Vernonia echitifolia Mart. In DC. Prodr. V, 60; Baker 1. c., VI, 11, 72 = V. eremophila Chod. I. c., 102 (408). Suffrutex 1-1,5 m.; petala alba, inter rupes pr. San Bernardino, Febr., 6043; ad marginem silvæ, Cordill. de Altos, Jan., 3824: petala luride alba, in uligi- nosis pr. Igatimi, Nov., 5448: B Balansa : tiges de 1 m. 50; fleurs d’un blane sale. Caaguazu, dans les marais, Mars 1876, 878. Vernonia scorpioides Pers. Enchirid. I, 40% ; DC. Prodr. V, 41 ; Baker I. c., VI, 11, 101. Var. sororia (DC. sub spec.). Sufirutex 0,3-0,5, petala roseo-violacea, in dumeto p. Cordillera de Altos, Febr., 3838. 30% BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (184) Var. mollis H. B. K. (subspec. ex Hb. DC. Prodr.). Tiges de 1 m. 50, ligneuses à la base; fleurs blanchätres, base de Cerro Peron, pr. Paraguari, 25 Août 1874, B. Balansa, 879 ; tiges un peu grimpantes, fleurs roses, l’Assomption, 18 Août 1874, 880, B. Balansa. Vernonia flexuosa Sims. Bot. Mag. tab. 2477 ; DC. Prodr. V, 52 ; Baker I. c., 9. Herba 0,2-0,6, petata rosea, in campo p. San Bernardino, Nov., 3450 ; suffrutex 0,4-1 m., corolla violacea, in campo pr. Yeruti, Dec., 5787 (forma magis elata foliis rigidioribus) ; fleurs d’un rose tendre, plaine de Dona-Juana, dans les prairies, Sept., 768, B. Balansa. Vernonia glabrata Less. Linnæa, 1829, 29% ; DC. Prodr. V, 45; Baker Fl. bras. VI, ı1, 76. Suffrutex 0,5-1 m., petala rosea, in campo pr. Cordill. de Altos, Febr., 6046 ; in campo silvatico C. d. A., 3847 ; plaine d’Aregua, 18 Jan. 1875, 779, B. Balansa. Var. lanata nob. caulibus et pagina inferiore foliorum tomentosis. Cerro-Pelado, près de Villa Rica, Avril, 774, B. Balansa. Var. puberula nob. folior. pagina inferior dense pubescens subvelutina. Caaguazu, dans les prairies marécageuses, Avril 1876, 780, B. Balansa ; tige souvent ligneuse à la base, l’Assomption, dans les champs en friche, Février, Id. 778. Var (?) parvifolia nob. foliis numerosissimis subimbricatis 20/6 mm., gla- brescentibus. Paraguari, 777, B. Balansa. Var. linearifolia nob. foliis linearibus acutis, marginibus revolutis, nervis secundariis a nervo medio perpendiculariter patentibus conspicuis. Caaguazu, dans les campos, Mars 1876. Vernonia platensis Lessing. Linn., 1829, 312; DC. Prodr. V, 52; Baker l. c., VI, 11, 95. J ee collectiva valde variabilis et polymorpha de qua alio loco disserta- imus. Huc pertinent formæ : In campo p. Cordill. de Altos, Jan., 81 (V. virens nob.) ; id. 1742 ; suffrutex 0,5-1 m., petala violaceo-purpurea, in campo p. Cordillera de Altos, Jan., 3727 ; in campo pr. San Estanislao, Jan., 5995. Fleurs d'un rose clair, Paraguari, dans les lieux humides : Paraguari, 772. B. Balansa (forma foliis subtus reticulatis) ; 775, B. Balansa, l’Assomption, dans les champs en friche. Vernonia lepidifera nov. spec. Herba perennis basi folia rosulantia ferens ; folia sat corriacea basilaria late obovata oblusa basin versus cuneata, margine leviter incrassata et scrabriuscula, supra leviter rugosa, nervis pennatis adscendentibus cc. 4-5 jugis, subtus magis exculptis, 90/55, 90/60, 90/45 mm., caulinia sensim angustiora pauca, spathu- lata, subtus distinctissime nervosa nervis 4-5 jugis erectis albicantibus exsculptis 60/10, 60/9, 50/8 subtus et superne pilosa ; inflorescentia paniculata scorpioidea, floribus, vel glomerulis sessilibus iıs V. platensis vel. V. cognatæ similibus, involueri phyllis rubellis acerosis erectis dorso vix puberulis ; capitulum ce. 14- 17 fl. ; achænia conica villosa pilis erectis. Species affinis V. platensi, differt habitu, foliis radicalibus, indumento etc. Herba 0,3-0,8, corolla violacea ; in campo p. S. Blas (Yeruti), Déc., 5784. (145) R. CHODAT. PLANTÆ HASSLERIANÆ. 305 Vernonia Tweediana Baker. Mart. F1. bras. VI, u, 99. Suffrutex 4-3 m., corolla alba, in dumelo p. San Bernardino, Febr., 6078; B. Balansa, tiges de 1 m. 50; fleurs d’un blanc sale, Luque, 12 mars 1875, 751 a. Sec. cl. A. Malme huc pertinet Balansa, Asuncion, dans les terrain vagues, 1874, Avril, 2, 751, fleurs d’un blanc teinté de blanc (v. s.). Elephantopus palustris Gardn. In Hook. Lond. Journ. V, 237 ; Baker L. c., VI, 1, 176. Herba 0,3-0,8, corolla alba, in palude pr. Igatimi, Nov., 5493. Elephantopus angustifolius Sw. Prodr., 115, DC. Prodr. V, 87; Baker I. c., VI, 11, 176. Herba 0,5-1,5 m., corolla lilacina, in campo San Bernardino, Déc., 3679. Herba 0,6-1 m., corolla alba, in campo p. Igatimi, Oct., 4801 : l’Assomption, dans les champs incultes, Avril, 821, B. Balansa. Elephantopus scaber L. Sp. 814. Var. tomentosus (L.) Sch. Bip. Linn. XX, 516; Baker I. c., VI, ır, 173. Suffrutex 0,3-0,8, corolla coerulea, in campo Cordillera de Altos, Febr., 6045 ; l’Assomption, dans les champs incultes, Février, 825, Balansa. EUPATORIÉES | Séevia affinis St. entreriensi Hier. Foliis alternis oblongis serratis, supra et inferne glandulis immersis minutis- sime punctatis, sessilibus 32/7 mm. vel minoribus, superioribus pilis raris flexuosis albis ciliatis; caulis in sicco fulvus, superne laxe molliter hirsutus; squamæ involueri pilis brevibus pubescentes et glandulosæ, acutissimæ ; setæ 18-19 quam flores longe exsert&, vix breviores ; involucrum 6 mm, capitulum 10 mm. A St. oxylæna DC. differt foliis alternis, a St. entreriensi Hier. acheniis minus glandulosis. Suffr. 0,3-0,5, petala alba, in campo Tacuaral. Jan., 3812. % Stevia Hassleriana nob. Basi lignosa, caule ad 2 mm. erasso, pilis mollibus crispis subrobustis paten- tibus breviter hirsuto, ramis erectis simplicibus apice corymbose ramosis ut folia sublanata ; folia inferiora elliptica ütrinque breviter acuta, trinervia, serrata utrinque subvelutina 38/22 mm. ; ramorum imbricata internodiis longiora rhomboidalia vel ovata basin versus cuneata 18/10, 15/9 vel superiora etiam breviora dentibus sæpe apice callosis et fuscis; corymbi densi sæpe foliis superio- ribus suffulti : pedicelli tennuissimi pilis longis mollibus hirsuti ; involuerum cc. 5-phyllum, squamis lanceolato-oblongis, acutis trinervis dorso et margine hirsutis cc. 7/1,6 mm; flores ec. 9-10 mm. longi; ovarıum oblongum pauci costatum ; setæ cc. 18 breviter pilosæ corolla in anthesi paulo breviores ; seg- menla corollæ subobovata, obtusiuscula extus ut tubus pilosa nervo a margine distante. Species affinis S£. vernonice, facile distinguitur indumento foliorum, nume- roque eorum et imbricatione, caule lignoso etc. ; affinis etiam Sf. entreriensi Hier. differt indumento, involucro cano. Suffrutex 0,3-0,5, petala luride alba, in campo Apépu, Tapiraguay, Aug., 4353 ; id. 5955 ; id. in campis Cordillera de Altos, Febr., 2991. 306 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2e SÉR.). (146) Stevia satureifolia Sch. Bip. In campis pr. fl. Carimbatay, Sept., 468, fl. alb. ; Cordill.. de. Alt., 6049. Suffrutex 0,3-0,6; petala alba, in campo silvatico, Cordill. de Altos, Febr., 3910 (ad St. laxam. DC. acced.) ; Balansa 752, Caaguazu, dans les campos; in rupestribus, Jan., Cordill. de Altos, 3782. Stevia Balanse Hier. in Engl. Jahrb., 1897, 739. Dissothrix Hassleriana Chod. 1. c., 411 (105). Fleurs blanches, Caaguazu, dans les campos, Balansa, 753 a; eod. loc. 75%; (forma minor minus grisea) ; ’Assomption, sur les collines incultes, Mars, 753. Adnostemma Brasilianum. Cass. Diet. XXV, 363. Fleurs blanches ; grande picada de Caaguazu, sur le bord des ruisseaux, Avril, 865, B. Balansa. Eupatorium vitalbæ DC. Prodr. V, 163 ; Baker 1. c., VI, m1. 305. Var. serratifolium nob. differt foliis conspicue serratis. Suffrutex 0,5-1 m., petala rosea, in dumeto pr. Ipe-hu, Sierra Maracayu, Oct , 5110; in dumetis p. fl. Tapiraguay, 4128. Tiges un peu grimpantes, fleurs jaunes, Villa-Rica, dans les halliers, 876, B. Balansa. Eupatorium graciliflorum DC. Prodr. V, in herbario. E. conyzoides, var. y. paucidendatum Baker. Suffrutex 0,5-1 m., petala lilacino-cœrulea, ad ripam lac. Ypacaray, 3936; fleurs bleuätres, l’Assomption, dans les haies, avril, 948 a. — Species distincta diff. ab E. conuzoide capitulis angustis subcylindricis nec campanulatis; tiges grimpantes, forêts d’Ibitimi, 94. Eupatorium conyzoides Vahl. Symb. III, 96. Var. paucidentatum Baker 1. c., VI, 11, 278. DC. Pr. V, 143. Fleurs d’un bleu pâle, forêts du Cerro Peron, près de Paraguari, Avril, 938 (forma sylvatica tenuifolia nob.). Eupatorium caaguazuense Hier. In Engl. Jahrb. f. Syst. und Pflz. g., 1897, 760. Suffrutex 1-2 m., corolla alba, in dumeto p. San Bernardino, Febr., 6077; B. Balansa, fl. d’un bleu päle, Caaguazu, dans les campos, 20 Mars, 951. — Spee. affınis E. tozziefolio nisi eadem (ex Hb. Prodromi). Eupatorium caaguazuense Hier. Var. crassifolium nob. foliis paulo majoribus magis coriaceis, tota planta robustiore (E. adscendens S. B. ?). Suffrutex 0,5-1 m., petala cœrulea-lilacina, in dumeto Cordill. de Altos, Febr., 3912 p. p. Var. nervosum nob. foliorum dentes magis acutæ, lamina robustiore inferne distincte reticulato-nervosa cymis magis densis, caulibus interdum adscenden- tibus 3912 p. p. ; B. Balansa, fleurs d’un bleu pâle, Caaguazu, dans les campos, 942, 0,2-0,4, in campos p. Carimbatay, 4567. (147) R. CHODAT. PLANTÆ HASSLERIANÆ. 307 Eupatorium verbenaceum DC. Prodr. V, 146 ; Baker VI, 11, 292. Suffrutex 0,5-0.8, petala rosea, in campo p. Igatimi, Nov., 5520 ; radicelles pourvues de renflements oblongs, fleurs bleues, Caaguazu, dans les campos, Mars, 950, Balansa. Eupatorium Maximiliani Schrader. In DC. Prodr. V, 143 (v. s. in Hb. Prodr.). E. conyzoides Vahl. var. Maximiliani Baker |. c., VI, u, 277. E. conyzoides Britt. in Morong. = E. myriocephalum Gardner. Fleurs d’un bleu päle, Paraguari, dans les päturages, 25 Avril 1875, Balansa 940. Var. hispidulum DC. L’Assomption, sur les collines incultes, 45 Avril 187%, Balansa. Eupatorium paraguariense Hier. In Engl. Jahrb., 1897, 752. Suffrutex 1-2 m., petala cœrulea, in dumeto pr. Igatimi, 3652. Caaguazu, dans les campos, Mars, 935, Balansa ; fleurs d’un bleu pâle, Para- guari, dans les pâturages, Mars, Id. 934. Var. angustifolia nob. foliis angustioribus lanceolatis vel lanceolato-linearibus. Suffrutex 0,5-1 m., petala cœrulea, in campo p. San Bernardino, Jan., 3831; B. Balansa, tiges ligneuses à la base, 1 m., fleurs d’un bleu pâle, l’Assomption, dans les champs incultes, Avril, 933. Var. nervosum nob. foliis subtus reticulato-nervosis. Suffrutex 0,5-0,8, petala cœrulea, in campo Igatimi, Jan., 3771. Eupatorium luquense Chod. Bull. herb. Boiss. 1. c., 413. Suffrutex 0,5-1 m., corolla violacea, in campo p. Atira, Mars, 4027 ; fleurs d’un bleu pâle, l’Assomption, dans les collines incultes, Avril 1875, Balansa, 937. Eupatorium ivæfolium L. Amenit. Akad. V, 405 ; DC. V, 146 ; Baker 1. e., VI, 11, 290. — E. ivæ- folium Britt. ]. i. Var. foliosum nob. foliis latioribus, inferioribus rhombeis, distincte petiolatis, Luque, dans les pâturages, Mars, Balansa, 939. Eupatorium liatrideum DC. Prodr. V, 143 ; Baker 1. c., VII, 11, 284. Fleurs roses, dans les pâturages, Jan., 944, B. Balansa. Eupatorium kleinioides H. B. K. Nov. Gen. IV, 120 ; DC. Prodr. V, 137. Var. latifolia nob. foliis inferioribus rhombeo-lanceolatis ciliatis, setosis. Herba 0,3-0,5 petala alba, in campo pr. fl. Corrientes. Dec., 5844. Eupatorium pallescens DC. Prodr. V, 154 ; Baker 1. c., VI, 11, 324 (ex Hb. Prodr.). Suffrutex 4-1,5 m., petala alba, in campo Cordillera de Altos, Febr., 3943. Eupatorium macrophyllum L. Sp. 1175 ; DC. Prodr. V, 136 ; Baker I. c., VI, 11, 345. 308 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (148) Suffrutex 0,5-1 m., petala alba, in campo Ipé-hu, Sierra Maracayu, Oct., 5209; environs de l’Assomption, Juillet 1874, 923 ; suffrutex 1-2 m., in silva Cara- gualay, 3420 ; tiges hautes de 1-2 m., fleurs blanches, feuilles opposées dans le bas, alternes dans le haut, forêt située à la base du Cerro de Paraguari, Juin, 923. Eupatorium (Hebeclinum) hecatanthum (DC.). Prodr. 5, 136 (Hebeclinum) ; Baker 1. c., VI, 11, 365. Suffrutex 0,5-1 m., petala rosea, in dumetis Cordill. de Altos, Déc., 3682 ; B. Balansa, fleurs d’un beau violet rose, Villa occidendal, dans les champs en friche, Mai, 795; id. Luque, 795c. Eupatorium Bupleurifolium. DC. Prodr. V, 149 ; Baker I. c., VI, 11, 332. Frutex 2-3 ped., petala lilacina rosea, in uliginosis p, Igatimi, Oct., 4877; fleurs d’un rose pâle, Caaguazu, dans les campos, Oct., 1874, 959, B. Balansa. Eupatorium levigatum Lam. Encyclop. Il, 408 ; Baker 1. c., VI, ı1, 286 ; E. psidiæfolium DC. (ex Hb. Prodromi). 4-1,5, in campo humido p. Tucangua, Aug., 3156. Ping, 0,5 ; petala violacea, in campo pr. Ipe-hu, Sierra Maracayu, Nov., 5268. Eupatorium orgyale DC. Prodr. V, 174 (v. s. in Hb. DC. Prodr.); Baker L. c., VI, 11. 318. B. Balansa, tiges de 2 m., Luque, dans les bois, Août, 919; ? 953. Caaguazu, dans les terrains un peu marécageux, B. B., an spec. distincta ? Eupatorium dendroides Sp. Syst. veg. III, 466 ; DC. V, 414 ; Baker VI, 11, 321. Suffrutex 1-1,5, petala alba, in dumeto Cordill. de Altos, Febr., 3945 ; in dumeto p. Cordillera de Altos, April, 4058 ; arbrisseau de 1 m. à 4 m. 50, fleurs blanches, l’Assomption, dans les champs incultes, Juin, 1874, 756, B. Balansa ; id. tiges de À m. à 1 m. 50, ligneuses à la base, fleurs blanches, Caaguazu, dans les campos un peu humides, 1er avril, 757. Eupatorium amphidictyum DC. Prodr. V, 163 ; Baker]. c., VI, 11, 309. Fleurs roses, Caaguazu, dans les campos, 814, B. Balansa. Eupatorium steviæfolium DC. DC. Prodr. V, 158 ; Baker 1. c., VI, 11, 309. In dumeto Atira, Mart., 4023. Suffrutex 4-1,5 m., petala alba, in campo p. San Bernardino, Febr., 3915; B. Balansa, bords de l’Arroyo-Jejui, au N. de Caaguazu, Avril, 749; Para- guari, dans les päturages, n. 735. Eupatorium ensifolium Griseb. Symb. ad. fl. argent., p. 170. Frutex 1-3 m., petala alba, in campo pr. Ipé-hu. Sierra Maracayu, Oci., 5148; tiges de 1 m., ligneuses à la base, fleurs d'un blanc sale, Villa-Rica, Nov., 738. (149) R. CHODAT. PLANTE HASSLERIANÆ. 309 Eupatorium rhinantaceum DC. Prodr. V, 146; Baker I. c., VI, 11, 296. Herba 0,2-0,5. Corolla cæsia, in campo pr. Carimbatay, Sept., 4567 a. — Forma elegantior ; in campo pr. Igatimi, Déc., 5615. — B. Balansa, fleurs d’un bleu pâle, Paraguari, dans les pâturages, 25 Mars 1875, 943. Eupatorium Achillea Chodat. Pl. Hasslerianæ, Bull. Herb. Boissier, 1. c., 411, p. Suffrutex 1-2,5 m., petala rosea, in campis sylvaticis, Cordillera de Altos, Jan., 3829; B. Balansa, Caaguazu, dans les campos, 29 mars, 958 a. Eupatorium oblongifolium Baker. Fl. bras. VI, 1, 333. Var. paraguariensis nov. var. Suffrutex 0,3-0,6, corolla roseo-lilacina, in campo San Blas (Yeruti), Déc., 5778, fleurs d’un rose pâle ; Caaguazu, dans les campos, Mars 1876, 961, B. Balansa. Eupatorium alternifolium (Sch. Bip.) Baker. Baker I. c., VI, 11, 333. Forma paraguariensis nov. var. differt foliis, inflorescentia minore. Suffrutex 0,4-0,5, corolla rosea, in uliginosis pr. Igatimi, Déc., 5635 ; B. Balansa, fleurs blanchâtres, pâturages d’Itangu, près de Villa-Rica, Febr. 1876, 956. Eupatorium aureo-viride nov. spec. Caulis basi robustus striatus, pube crispulo vix rugosulo brevissime subto- mentosus ; folia alterna oblonga breviter acuta superiora oblongo-linearia e quorum axilla nascuntur ramuseuli foliosi ; limbus versus basin sensim angus- tatus haud petiolatus a medio remote subserratus, æque subtus et supra pilis sat robustis sed brevissimis robustis, et glandulis numerosissimis aureo-nitentibus e griseo aureo-viridibus, nervis pennatis, secundariis erectis, 70/18, 65/14 mm. vel minor: pars superiorior caulis haud nuda sed ad inflorescentiam foliosa ; inflorescentia dense corymbosa similis Eupatorei oblongifolii, ramis crassiusculis capitulis in ramis extremis iterum corymbosis subsessilibus haud rubescentibus ; invoiucrum conicum e phyllis ce. 8 valde inæqualibus ut pedunculus extus pilis crispulis tota superficie villosis breviter apice haud dilatatis sed ut in spe- ciebus aliis hujus subsectionis magis villosis, lanceolato-linearibus 21/2-5 mm. longis, 0,7 mm. latis ; flores cc. 8, corolla apice pulchre rosea, acheniis parce pilosis. Affinis E. oblongifoliæ, differt forma foliorum et indumento, involucri phyllis dorso magis villosis. In campo pr. fl. Corrientes, Déc., 5870 (unicum). Eupatorium palustre Baker. Fl. brasil. VI, 11, 363 ; Campoclinium palustre DC., Prodr. V. 137. Fleurs blanches, bords de l’Arroyo Pona, à l'Est de Paraguari, avril 1876, 866, Balansa. Eupalorium Tweedianum Hook. et Arn. Comp. Bot. Mag. I, 242 ; Baker I. c., VI, ı, 319, sub E. steviefolia. Fleures blanches, Paraguari, dans les päturages, 24 avril 1875, 736, B. Balansa. 310 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SER.). (150) Eupatorium palustre. Var. verbenaceum nob. Suffrutex 0,5-1, petata dilute rosea, in uliginosis pr. Igatimi, Déc., 5668 ; campo p. Cordillera de Altos, Febr., 3906 ; 0,3-0,6 petala incarnata, in En pr. San Bernardino, Déc., 3597 : petala alba, ad ripam, lacus Ypacaray, April, 406%. — B. Balansa, fleurs roses, Paraguari, dans les päturages, mai, 794. Eupatorium subhastatum Hook. et Arnott. Comp. Bot. Mag. I, 239; Baker, sub E. bartsiæfolium DC. Suffrutex 0,8-1 m., petala alba, in campo San Blas (Yeruti), Dec., 5750; B. Balansa, fleurs d’un bleu pâle, Caaguazu, dans les campos, 7 mars 1876, 952 : petala cœruleo- lilacina, suffrutex 0,5-1 m., in dumeto Cordill. de Altos, Febr.. 3911. B. var. lanuginosa, tota planta pilis mollioribus longioribus lamina foliorum haud scabriuscula sed molli. — Huc pertinet 5750. Eupatorium urticifolium L. L. fil. Suppl. 354 ; DC. V, 137; Baker 1. c., VI, nu, 343. Suffrutex 0,5-1 m., petala a) in campis p. Igatimi, Déc., 5675; in palude p. Tucangua, 0,2-0,5, corolla cœrulea, 3842, — forma; suffrut. 0,3-0,8, corolla lilacina, in campo Tucangua, Jul., 3201. — B. Balansa. Eupatorium Glematideum Griseb. Symb. ad. fl. arg. 172, non Less. mss. ; Eupatorium urticifolium Britt. in Morong. 1. c., 138. Fleurs d’un bleu clair, l’Assomption, sur les collines incultes, Avril 1875, 936. Species valde affinis E. urticifolio, nisi varietas tantum. Eupatorium pycnocephalum Griseb. Symb. ad. fl. argent., 1714 ; in Engl. Jahrb. XXII, 768 ; ex Grisb. Symbol. Fleurs blanchâtres, Picada, dans la grande forêt de Caaguazu, 820, Balansa. Var. macrocephala. Suffrutex volubilis 4-5 m., petala alba, in silva p. Tapiraguay, Aug., 4375 ; fleurs blanches, l’Assomption, dans les lieux ombragés, Jan., 946. Eupatorium læve DC. Prodr. V, 169 ; Baker VI, 1, 352 (v. s. in herb. DC.). Tiges ligneuses 2-3 m. de hauteur, fleurs blanchâtres en panicules penchées ; plante indigofère appelée en guarani Urübu-retima, Villa occidental, dans les bois. Arbor 4-6 m., 0,1-0,3, corollæ albæ, in silva Cordillera de Altos, Déc., 3585 (var. macrophylla nob.). Eupatorium lysimachioide nov. spec. (Campuloclinium). Caulibus tenuibus, adultioribus crassioribus decumbentibus radicantibus, stolonantibus, dein adscendentibus, ramis erectis tenuibus capitulum unicum ferens vel apice bifidis; habitus Lysimachiæ nummularie ; folia surculorum repentium petiolata opposita, ovata vel ovato-elliptica, crenata, crassiuscula, in caulis parte adscendente sensim decrescentia et remotiora, inferiora 27/12,5. 20/9,5 mm., petiolo ad 2 mm. longo, dentibus 4-5 ; internodia inferiora foliis longiora, superiora 3-6 plo longiora : limbo superne nitido et paululum areolate rugoso, subtus pallidior nervis tribus vix conspicuis ; superiora 8/4 mm., reducta, inde rami floriferi sub nudi ; pedunculi tenues flexuosi, 5-9 cm. longi ; > lee 4 - (151) R. CHODAT. PLANTE HASSLERIANE. 311 involucrum campanulatum ad 40 mm. longum vix angustius e phyllis ce. 15 tenuibus subuni-vel biseriatis oblongis apice nee acutis nec dilatatis, rotundatis interioribus magis angustis et tenuioribus omnibus rubescentibus vix puberulis exterioribus 2,7 mm. latis; capitula pro genere sat magna ; achænia cc. 5 coslata vix pilosa oblongo-fusiformia ; antheræ apice appendiculatæ, appendice elliptico. Species affinis E. Riedelii et affinibus, differt ab obmibus habitu, caulibus prostrato-adscendentibus, haud dissimilis E. Kleinii sed involucro diverso alisque sat diversa. Caaguazu, dans les prairies marécageuses, Mars, Balansa, 810. C7 Eupatorium Radula nov. spec. Suffrutex 1-1,5 m., caule simplici ad 5 mm. crasso obscure striato subtereli breviter et sub laxe tomentoso ; folia numerosa brevissime petiolata, petiolo 3 mm. lato, 4 mm. longo, limbo oblongo sublanceolato basi leviter cordato integro vel crebre serrulato sensim acuto, valde coriaceo erecto, supra vix nervoso, subtus nervo medio conspicuo basin versus in petiolum dilatato, nervis secundariis anastomosantibus haud valde exsculptis, supra et subtus epidermale ruguloso incrassata minutissime sub lente reticulato, reticulo cristulato porosa minute valde scaberrima, griseo viridia glabra, 60/12, 45/11, 65/14, 32/8 mm. vel minora ; inflorescentia corymbosa 4-14 cm. lata ramis primariis paucis ec. 4-5 araneose lanatis corymbosis; capitula breviter pedicellata, ce. 9 mm. longa, 8-10 m. lata, involucri phyllis sabæquilongis, exterioribus ce. 6 oblongis obtusis dorso subtomentosis persistentibus, interioribus late linearibus apice subdeltoideis haud dilatatis, medio distinete nervosis supra subtomentosis, caducis cc. 6 ; flores cc. 14. Species distinctissima affinis E. Riedelii, forma foliorum rugositate capitulis sat distincta. Suffrutex 1-1,5 m., corolla rosea ; in uliginosis pr. fl. Corrientes, Déc., 5880 ; Re dun rose pâle, Caaguazu, dans les prairies marécageuses, Nov. 1874, 957, . Balansa. Eupatorium stigmatosum Chod. PI. Hassl.]. c. Suffrutex herbaceus 1-1,5, m. petala rosea, ad marginem silvæ, Cordill. de Altos, 3737. Suffrutex 0,8-1,5, petala roseo-violacea, in campo Ipé-hu, Sierra Maracayu, Oct., 4961 ; fleurs d’un rose violet, Paraguari, dans les pâturages, Mars., 817, Balansa. Eupatorium Riedelii Baker. Flora Bras. VI, 11, 355 — E. R. Schulz. Bip. in herb. Suffrutex 1-1,5, petala violacea, in campo p. Igatimi, Déc., 5269. Eupatorium denudatum Chod. PI. Hasslerian. 1. c., 413. Fleurs roses, sur les collines incultes, Février, 818, B. Balansa. Eupatorium glaziowii Baker. Fl. bras. VI, ı1, 357 (ex descriptione): Eupatorium purpurascens Hier. non Baker. Suffrutex 1-1,5 m., petala livida, in palude Tucangua, Mart., 3955 ; fleurs d'un blanc rosé, Paraguari, dans les lieux marécageux, Avril, 815, B. Balansa. Eupatorium purpurascens (S. Bip.) Baker. Linn. XXX, 182, nom. nud. ex descriptione ; Fl. bras. VI, ır, 356. 312 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2% SÉR.). (152) Herba 1-2 m., petala rosea, in palude Ipé-hu, Sierra Maracayu, Nov., 5340; - B. Balansa, campos de Caaguazu, dans les parties humides, Mars, 816. Eupatorium macrocephalum Less. mn 1830, 836 ; DC. Prodr. V. 137; Baker I. c., VI, 11, 358. Herba 0,5-1 m., corolla vinosa, in campo p. Cordillera de Altos, Febr., 6047. Mikania penstemonioides DC. Prodr. V, 189 ; Baker 1. c., VI, 11, 221. Balansa : Herba 0,5-0,8, petala alba, in palude pr. Tucangua, Déc., 3691 ; fleurs blanches, Plaines de Dona-juana près de Villa-Rica, Avril, 955. Mikania scandens Willd. L. Sp. pl., 1171; Willdn. III, 1743; DC. Prodr. V, 199; Baker L. c., VI, ı, 248. Var. cynanchifolia (Hook.) Baker |. c., 249. Tiges grimpantes, fleurs blanches, l’Assomption, dans les haies, Juin, 763, B. Balansa. Var. opifera Mart. Tiges grimpantes, haies, l’Assomption, Avril, Balansa, 762. Suffrutex volubilis 2-3 m., fl. albo, in campo pr. Igatimi, Oct., 4849 ; in silva Caraguatay, 3385. Mikania laxa DC. Prodr. V, 200 ; Baker 1. c., VI, ı1, 250 = M. larca v. euryanthela Malme. Herba volubilis 2-4 m., petala alba, ad marginem silvæ Cordill. de Aitos, Déc., 3579 ; suffrutex volubilis 6-8 m., petala alba, in silva San Esianislao, Aug., 4142; in silva San Bernardino, Oct., 3422. Trichogonia salviefolia Gardn. In Hook. Lond. Journ. V, 460 ; Baker I. c. VI, 11, 217. Suffrutex 0,5-1, petala rosea, in campo San Blas (Yeruti), Dec., 5780. ASTEREES Inulopsis scaposa O. Hoffm. 5 Engl. u. Prantl Nat. Pflanzenfam. IV, 1v, 149 ; Leucopsis scaposa Baker. in Mart. fl. bras. VI, 101, 6; Aplopappus scaposus DC. Prodr. V, 350 (in Hb. Prodr.). 0,3-0,5, fl. flavescentes, in campis pr. Igatimi, Sept., 4770. Herba 0,1-0,2, petala alba, in campo pr. San Estanislao, Aug., 427%, 0,25-0,6, petala alba, in palude p. Vaqueria Capibary, Sept., 4445. — Fleurs blanches, Itape, dans les prairies, Sept., 899. — B. Balansa. Leucopsis Tweedii Baker. In Mart. Fl. Brasil. VI, mi, 9, tab. IV ; Erigeron Tweedii Hook. et Arnott, in Comp. Bot. Mag. II, 50. Suffrutex 1-1,5, petala citrina, in uliginosis pr. fl. Corrientes, Dec., 5882; in uliginosis, Igatimi, 5623; in palude Tucangua, Febr., 3845. - (A suivre.) 313 SPICILEGIUM FTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE PAR H. CHRIST, Bäle. INTRODUCTION Avec une libéralité à toute épreuve, quelques botanistes fixés au Brésil méridional ainsi que quelques amis qui y ont fait des séjours plus ou moins prolongés m'ont fourni leurs récoltes de fougères et de Lyco- podes de ce pays. Ce sont Messieurs W. Schwacke, Directeur de l’Ecole de pharmacie d’Ouro Preto, E. Ule, dont on connaît le beau travail sur la végétation du plateau intérieur dans Engler Jahrb. 1896 et qui a exploré surtout l’Etat de St. Catharina; Francisco et Carlos Thomas de Magalhaes Gomes, Alvaro da Silveira, chef de la commission géographique et géolo- gique de Minas Geraes ‘, Moeller, le mycologue et forestier, actuellement retourné en Allemagne, le professeur H. Schenck à Darmstadt qui a déjà publié une liste de ses trouvailles dans le Hedwigia Tome 35, 1896. 141; Eugène Meyer et son jardinier Werner qui ont herborisé aux environs de la Colonie Alpina près de Petropolis, le pasteur Kunert à Farromeco, Etat de Rio Grande do Sul, A. Viereck et — last not least — le doyen des botanistes brésiliens A. Glaziou, qui a bien voulu m'envoyer une col- lection faite au plateau de Goyaz, région si riche en formes xérophiles. Il a eu la bonté, depuis son retour en Europe, de m'adresser plus de 300 spécimens puisés dans ses collections antérieures des alentours de Rio- de-Janeiro et d’autres régions du pays, en grande partie les types numé- rotes et identiques sur lesquels Fée a fondé bon nombre de ses espèces. En outre je dois à la gracieuse entremise de Mr. E. Ule des doubles du ? Auquel nous devons les Novæ species Lycopodiacearum civitatis Minas Geraes, dans le Boletim no 5 de cette commission 1893, p. 117 avec 12 planches. BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 3, 28 février 1902. 22 314 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (2) Musée National de Rio obtenus en échange, contenant beaucoup de plantes du Matto-Grosso recueillies par les frères Smith. et à mon regretté ami M. Gibelli la communication d’une collection faite par Casaretto en 1839 qui se trouve au musée botanique de Turin. M. John Briquet m'a communiqué une collection faite par M. Glaziou et appartenant à l’Herb. Delessert. Ces contributions précieuses m’imposent en quelque sorte le devoir d’en énumérer les formes nouvelles et peu connues qu’elles renferment en quantité notable. En établissant cette liste, il m’importait surtout de tirer de l'oubli un certain nombre d'espèces et sous-espèces que A. L. A. Fée a publiées il y a trente ans et plus dans ses travaux : Crypto- games vasculaires du Brésil, Paris 1869 et 2me partie Paris 1873 avec 108 planches. La littérature postérieure, surtout celle d'Angleterre, a tiré très peu de parti de ces recherches de Fée, illustrées par des dessins fort exacts. — Ces dessins facilitent singulièrement l'identification des espèces et donnent aux ouvrages de Fée une importance très grande, car comme M. Charles Oberthur l’a si bien exposé pour les Lépidoptères, pour les fougères aussi les diagnoses sans dessins ne suffisent souvent pas pour reconnaître sûrement l'espèce. Les fougères offrent peu de prise aux efforts du descripteur à cause de leur grande uniformité de constitution générale. Les travaux de Fée comblent cette lacune, pour le Brésil en particulier, d’une manière si heureuse qu'il m'était facile d'identifier un certain nombre de formes qu’on ne trouve pas citées dans le Synopsis fil. de Hooker et Baker. La liste qui va suivre ne contient donc pas les espèces connues et géné- ralement admises. Son but est d’énumérer et de caractériser celles que les ouvrages récents ne mentionnent pas; elle ne veut être qu’un spici- legium contenant les formes nouvelles ou critiques que j’ai pu recon- naître dans les collections des botanistes cités ci-haut. J’y ai ajouté quel- qnes autres déjà connues, mais qui se pr&taient à des observations soit géographiques, soit morphologiques ou taxinomiques que je crois dignes d'intérêt. J'ai donné en outre une liste complète des Lycopodes du Brésil méridional qui m'étaient accessibles, puisque mes amis fixés au Brésil s'occupent spécialement de ce groupe-lä. J’ai fait la même chose pour les Cyathéacées, qui offrent des difficultée particulières, et qui, en leur qua- lité de végétaux grands et marquants, attirent aussi de préférence l’atten- tion du botaniste. Je dédie ce modeste travail à mes collaborateurs nommés ci-haut qui LEE NY A (3) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 315 en ont la part du lion quant aux fatigues et aux peines des excursions qui leur ont procuré ces beaux vègétaux. Puissent-ils en tirer quelque profit pour leur études ultérieures. Bâle, Décembre 1898. P. S. — Mon ami M. W. Schwacke a inséré ce travail, sous une forme moins étendue, dans sa publication: Plantas Novas Mineiras fasc. II, Cidade de Minas 1900. Mais. comme l'impression faite au Brésil laissait beaucoup à désirer, et comme je suis à même d'ajouter, en remaniant le tout, bien des formes nouvelles, nous avons préféré faire paraître ce travail, con- sidérablement augmenté et revu dans le présent Bulletin. Bäle, Août 1901. Je veux consigner ici, avant d’entrer en matiere, quelques remarques concernant la Géographie botanique de notre region pour ce qui touche les fougères. Cette région comprend en particulier l'Etat de Minas Geraës, les loca- litées des étais voisins représentées dans nos collections étant trop peu _ nombreuses pour entrer ici en considération. Comme les belles cartes de Minas Geraes que nous devons à M. Alvaro da Silveira le démontrent fort bien, l’intérieur du Brésil méridional se rapprochant du tropique est un pays assez élevé, formant un haut-plateau à chainons innombrables de montagnes, sans direction générale, mais s'étendant vers tous les points cardinaux et séparés par des plaines en pente, les Campos, sillonnées de toutes parts par des ravins plus ou moins profonds dans lesquels coulent les fleuves et les rivières. Tout ce pays a un climat relativement sec, donnant lieu à une flore décidément xéro- phile, qui consiste en buissons et plantes basses à caractère souvent pres- que désertique, et à petits massifs d'arbre à feuilles minces et souvent caduques. Ce plateau s’elöve dans les chaînes de montagnes qu'il porte, jusqu’à des hauteurs de 2400 et 2600 mètres, ce qui veut dire, à cette latitude, à une altitude tout à fait alpestre. C’est là qu’une assez forte proportion de fougères Andines se retrouvent, quelquefois absolument les mêmes espèces comme sur la Puna du Pérou ou les Paramos de l’Ecuador : Dicksonia conüfolia, Plagiogyria semicordata. Hymenophyllum Tunbrid- gense, Gleichenia revoluta; Blechnum acutum et sociale, Polypodium moni- liforme et pilosissimum; Alsophila frigida, Gymnogramme flexuosa, Tra- chypteris aureonitens, Lonchitis Lindeniana; Elaphoglossum squamipes, 316 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (4) Lindeni, muscosum, Gayanum ; Cheilanthes micropteris ; Lycopodium Jussiæi, erythrocaulon, Saururus, etc., quelquefois aussi des formes homologues, comme le Jamesonia Brasiliensis, Gymnogramme insignis et longifolia, Aspidium Rochaleanum, Gleichenia pruinosa, Lycopodium rubrum, Ouropretanum et Treitubense. Sur les Campos élevés, le caractère xérophile des fougères est des plus accentués, et ne le cède en rien aux formes les plus désertiques du Mexi- que ou de l’Afrique du Sud. Témoins Cheilanthes dichotoma et flezuosa, Notholæna eriophora et Goyazensis, beaucoup d’Aneimia très poilus: A.tenuifolia, dichotoma, millefolia, elegans, Gardneri, trichorhiza, les durs Doryopteris; le Phegopteris pilosa, Polypodium lepidopteris et tant d’autres qui, pour la réduction des segments, par leur duvet écailleux ou poilu, par leur forme trapue et leur tissu dur et résistant, sont tout à fait à légal des espèces xérophiles de ces deux autres pays que je viens de nommer. Dans notre région, des espèces hygrophiles s’accommodent à la séche- resse et forment des variétés et sous-espèces xérophiles : exemple le Trichomanes pilosum Raddi qui est si près de T. crispum mais s’en distin- gue par une économie excessivement xérophile. Le même cas se présente pour Adiantum sinuosum Grdn. qui est une espèce des Campos ouverts à tissu résistant, douée de la faculté de se crisper et de se dérider tour à tour. Mais le plus bel exemple d’adaption xérophile c’est le Hymenophyllum Ulei, du type de H. ciliatum. La plante ne diffère guère de ce dernier et a le tissu tendre des espèces hygrophiles de ce genre éminemment humide, mais est munie de réservoirs énormes pour la petitesse du rhizome, qui sont protégés par une toison d’écailles et contiennent un vide considérable pour emmagasiner l’eau. La paroi de cet appareil est dure, presque ligneuse, plus robuste que les réservoirs des stolons de Nephrolepis tuberosa. Il n’y a rien d’aussi remarquable en fait d'engins xérophiles dans le domaine des fougères que cet Hymenophyllum. Il faut citer encore comme plante xérophile d’un groupe très hygro- phile, l’Hymenophyllum crispum. Cette petite espèce, croissant en gazons fort serrés, a la faculté de se contracter et de se crisper au point de res- sembler à une mousse très enchevétrée. Ainsi, elle reste durant toute la saison sèche, Sous l'influence de l'humidité renaissante, elle étale et dresse ses frondes qui, alors seulement, font voir qu'il s’agit d’une espèce d’Hymenophyllum très partagé et des plus délicats. C’est sans doute le maximum de contractilité dans les fougères. < (5) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 317 Il y a, en outre, un caractère qui ne se trouve nulle part aussi pro- noncé qu’au Brésil : c’est la crinière épaisse de poils roux et luisants dont le col du rhizome est protégé. Ce sont surtout les nombreux Aneimia des Campos qui montrent ce caractère spécial et xérophile au plus haut degré : je rappelle A. eximia Taub., A. Gardneriana Hook., A. trichorhiza Gardn.. A. ahenobarba Chr. Polypodium longipes, Phegop- teris pilosa, elc. Il ya plus : un nanisme plus fréquent qu'ailleurs distingue cette flore. Les Doryopteris lonchophora, Adiantum tenuissimum Taub., Gymno- gramme Sellowiana, Polypodium vexillare, Blechnum Lanceola et minu- tulum, Cystopteris Ulei, Osmunda gracilis, Cheilanthes incisa Metten., une série d’Aneimia liliputiens, y compris le Trochopteris elegans, réduit à une petite rosette de 2 à 3 cm. de diamètre, Hymenophyllum Silveiræ ei pusillum en sont témoins, et on n’a pas tort peut-être d'attribuer ce nanisme aux exigences d’un climat rigoureux et de stations énormément desséchées et grillées. Mais on est étonné de voir dans chaque collection qui nous arrive de ce pays, à côté de ces formes excessivement xérophiles, des représentants d’une flore exuberante de vigueur végétale : de grandes fougères à fron- dosité développée, des fougères en arbre, à feuilles puissantes et infini- ment décomposées, des espèces nombreuses qui se retrouvent dans les parties les plus humides de l'Amérique équatoriale : Asplenium squamo- sum, un des géants du genre, Phegopteris subincisa et decussata, Dipla- zium radicans et striatum, Hemitelia apiculata, Cyathea Schanschin, Alsophila infesta, armata, Oleandra nodosa, Saccoloma elegans et Plu- mieri, Adiantum trapeziforme, Elaphoglossum decoratum, Marattia cicu- iæfoha, Kaulfussi, alata, Danæa sp., et même les Hyménophyllacées les plus délicates : Trichomanes tenerum, capillare et sinuosum, &piphyles des fougères arborescentes, T. lucens Sw., une des formes les plus transpa- rentes et les plus tendres du genre, les grand et beaux T. venustum Desv. et T. Prieuri; Hymenophyllum polyanthos. ciliatum, elegans, sericeum et tant d’autres jusqu’à cet Hecistopteris pumila des forêts vierges de la Guyane. A côté des grandes fougères de l'Amérique tropicale, se retrouvant au Brésil du sud vers la limite du tropique, il y a une assez grande quantité de formes endémiques de ce pays qui ne le cèdent en rien à ces espèces pour l'ampleur des formes. Aspidium amplissimum, Phegopteris splendens, Adiantum subcordatum, . Hymenophyllum caudiculatum, Polypodium Paradisiæ, Cyathea Gardneri, Alsophila Tænitis, paleolata et Goyazensis, 318 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (6) Aspidium flexuosum Fée, Doryopteris elegans en sont quelques exemples, mais aussi le petit Asplenium mucronatum, l'espèce la plus délicate du genre, épiphyte des troncs des Alsophila de notre région. - Comment expliquer ce contraste si frappant entre les plantes du même pays? Simplement parce que les gorges et vallées qui coupent le plateau ont un climat local qui est « toto cœlo » différent du climat général du pays. Dans ces vallons il y a de l'humidité qui se conserve à l’ombre des pentes et des parois, il ya de l’eau courante, il y a une foule de coins abrités où l'humidité de l’air, du détritus végétal et du terrain suffisent, avec la chaleur tropicale accumulée dans ces dépressions, pour donner asile aux représentants de la flore « dryadique » du nord du Brésil, de la flore des grands bois toujours humides. En effet, le long de toutes les vallées du plateau on constate une galerie continue de bois qui suit les cours d’eaux; les cartes de l’instilut physico- géographique de Minas les indiquent comme un réseau vert parcourant l’espace blanc du plateau. C’est la où toutes ces fougères luxuriantes sont confinées et se sont conservées depuis un temps immémorial. Il y a donc dans cette partie du Brésil une juxtaposition fort nelte et fort tranchée de deux flores l’une à côté de l’autre, quelques pas suffi- sent à les atteindre : 1. la flore xérophile (Oreas) du plateau et 2. la flore hygrophile (Dryas) des ravins. La premiere est la flore originale endémique, où des types très curieux se sont formés en quantité, portant l'empreinte du climat sec et des sta- tions ensoleillées. La seconde est une flore beaucoup plus banale : c’est c'est celle des bois humides de l’Amerique tropicale. La présence de deux flores : l’une xérophile et l’autre hygrophile dans le même pays et que nous venons de constater pour le Brésil est du reste un phénomène fortgénéral. Le Mexique, le plateau de l’Inde méridionale, la Chine méridionale, l'Afrique tropicale en sont des exemples. Au Mexique par exemple ce ne sont que les innombrables ravins (Barrancas) sillon- nant le haut plateau qui offrent ce nombre étonnant de plantes « tropi- cales » tandis que le plateau est riche en plantes xérophiles des plus prononcées, comme les Cheilanthes, les Notholæna, les Pellæa, les Ela- phoglosses, etc. La voie par laquelle la flore des bois humides est arrivée au centre du Brésil est multiple : c’est du nord au sud, par la côte orientale, par la Serra dos Orgâos et la Serra do Mar d’un côté, mais c’est par les affluents tributaires des grands fleuves aussi qui nourrissent le bassin de l’Ama- (7) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 9319 zone. et c’est en partie aussi de l’occident, du pied de la chaine Andine. Cette dernière direction est accusée par une série de plantes communes au Brésil et aux régions subandines de l’Ecuador et de la Colombie, et il paraît que quelques espèces ont fait ce chemin dans le sens opposé : témoin les Aneimia glareosa et millefolia, plantes des plus caractéristiques des Campos du Brésil central que M. Lehmann a trouvées en Colombie: témoin aussi Cheilanthes dichotoma que l’on indique dans l’Ecuador. 3. A ces deux flores principales de notre région, il faut ajouter la flore Andine, provenant de l’immense épine dorsale qui longe la côte occiden- tale du continent, et dont on trouve de nombreux vestiges sur les som- miles des Serras centrales du Brésil. Cette flore est immigrée, malgré la grande distance, malgré une discontinuité, une séparation par des terres basses considérables. Nulle part, à ce que je sache, il n'y a un chainon qui relie directement les grandes Andes avec les montagnes du sud du Brésil. Y avait-il autrefois un tel chainon intermédiaire ? Est-ce que ce chainon s’est effondré lentement, avec tout le plateau du S. du Brésil qui fut autrefois un système de montagne {res élevé, comme John Ball a voulu admettre ? La question n’est pas encore résolue. 4. Pour compléter notre tableau, il faut y ajouter enfin l'élément extra- tropical ou antarctique provenant de l’extrême sud du continent. Quelques rares représentants de la flore du Chili méridional et du détroit de Magellan, en effet, se donnent rendez-vous au sud du Brésil sans descendre plus bas vers les latitudes chaudes. Je cite comme exemples Hymenophyllum Magellanicum W., Blechnum Penna Marina (Poir.), Germaini (Hook.) et B. hastatum Klfs. Je n’ose guère y ajouter Blechnum capense et Aspidium capense qui, quoique si communs dans l’Amérique antarctique, suivent les Andes jusque dans l'Amérique centrale et se retrouvent dans l’hémisphère oriental. Hymenophyllum Sm. Hymenophyllum ciliatum Sw. Ce type offre, dans le sud du Brésil, des variations fort remarquables. Une forme petite à segments étroits a élé figurée par Fée C. V. Bres. I, tab. 69, 3 sous le nom de H. microcarpum. _J’appelle une des sous-espèces de ce type El: Hymenophyllum elatius n. sp. Differt a typo Antillarum el Americæ æquatorialis statura duplo majore, 320 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2M® SER.). (8) frondibus sterilibus latissime ovatis egregie tripinnatifidis, stipite 6 cm. fronde ultra 9 cm., longi 6 em. lata, pinnis ultimis 4% ‘/2 cm. longis pin- nulis 5, iterum partilis; frondibus sterilibus elongatis usque ad 17 cm., longis 6 cm., latis attenuato-acuminatis margine frondis valte stellatim ciliato sinuato ciliisque sæpius dentibus impositis, soris creberrimis in loborum apice per partem superiorem frondis. Hab. Santa-Catharina, S. Antonio 1. Ule n. 206. V 2. Hymenophyilum Ulei Christ et Giesenhagen in Flora 1899. Heft 1. La forme la plus remarquable du genre par ses excroissances ou réser- voirs en formes de tubercules qui partent du rhizome et qui sont en tout point semblables à ceux de Nephrolepis cordifolia Sw. Differt a typo H. ciliati tuberibus turbinatis pisi aut minoris nucis avel- lanæ magnitudine subsessilibus rhizomati affixis subglobosis cavis pariete crassa lignosa squamis fulvis linearibus ciliatis */s cm. longis dense tec- tis; aliter vix diversa nisi apice frondis valde elongato et valvis sori æqua- libus. Hab. Santa-Catharina 1., Ule, n. 4150. M. Ule, dans un travail publié dans le Bull. Deutsch. bot. Ges. 1897, XV. Cahier de l'assemblée générale, page 68, a le premier fait mention de ces curieux receplacles ou magasins attachés au rhizome même de cette plante qui, du iype éminemment hygrophile de H. ciliatum, s’est trans- formé en une plante à appareil xérophile spécial. Hymenophyllum lineare Sw. Les quatre plantes suivantes se rattachent comme sous-espèces à ce type qui embrasse une pluralité de formes assez tranchées. V 3. Hymenophyllum Silveiræ n. Sp. Espèce formant une miniature du type H. lineare, presque lisse, très petit, gazonnant, croissant en touffes rondes, basses et serrées, rappelant de loin Selaginella apus Spring. —— Epigæum, dense cæspitosum, 2 à 2 Ya cm. altum, stipitibus caudicibus intertextis, filformibus puberulis capillaceis 1 cent. longis, flexuosis haud alatis, fronde 1, 1 ‘/2 cm,, longa A cm. lata, oblonga, versus basin attenuata rachi alata bipinnatisecta pinnis ovatis profunde ad alam incisis laciniis flabellatim dispositis simplicibus linearibus 1 ‘/2 mm. latis versus apicem soluin eiliatis, ciliis longis tenuibus subsimplicibus, textura tenera colore late viridi, soris in apice loborum positis raris rotundis, lobis infra soros contractis ideirco soris latioribus quam lobi, longe denseque ciljatis-eiliis rufis. Celle plante comme toutes les sous-espèces du type lineare, se distin- (9) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 321 gue moins par des caractères que par le port qui est fort original et par la station non épiphyte, mais ras de terre sur le sol sablonneux. Hab. in humo silvarum, Serra do Campestre 1. Alv. Silveira, n. 2332; Serra das Camarinhas, rochers, 1. Schwacke n. 11,085, Itacolumi, 1750 m. fentes de rochers, n. 12,528. 4. Hymenophyllum elegans Spreng. Espèce à tort réunie par Hooker et Baker Synops. Ed. II 66 à H. lineare Sw. se distinguant nettement par ses dimensions fort petites, ses frondes rarement de 1 dm. de longueur, rarement partagées, larges d’un '/s cm. ai cm., pinnalifides ou rarement bipennées, à divisions ovales, à 2 lobes latéraux ne pénétrant que rarement jusqu’au rachis, longs de 3 mm., relativement larges, obtus, arrondis; les sores sont très fréquents, placés à la pointe des lobes, larges d’un mm., grossièrement crénelés; toute la plante est faiblement ciliée, presque nue, quelquefois crispée. Hab. Semble commun dans le sud du Brésil; par ex. Santa-Catharina herb. Ule, n. 80. 5. Hymenophyllum rufum Fée crypt. vasc. Bras. Tab. 70,4. Voisin de H. lineare Sw., mais c’est une plante à stipe plus prononcé, plus long, plus raide, et à fronde moins allongée, à pinnæ inférieures plus longues et fournies de 6 à 8 paires de pinnules, richement pinnatifides. La villosité est plus grande et provoque à la pointe des frondes un duvet blanc-roussâtre. Forme une transition entre le H. lineare Sw. et ærugi- nosum Carmichael dont elle a à peu pres la villosité, mais la plante est plus allongée et sans doute pendante. Hab. Serra dos Orgäos 1900 m., I., Ule, n. 4509. Santa-Catharina, bois d’Auracaria de la Serra Geral. l., Ule, n. 3223. 6. Hymenophylium pulchellum Schechtend. Hook. spec. I Tab. 33. A. syn. A. elegantulum v. d. Bosch. in Hook. Bak. syn. Ed. IT, 65. C'est la sous-espèce du type linéaire qui a les pinnæ plus développées, étalées-dressées, longues de 4/2 dec. plus, à pinnules écartées, à lobes allongés et élargis. Port se rapprochant de H. interruptum Kze. Hab. Arêtes de la Serra dos Orgaos I. H. Schenk, n° 2838. 7. Hymenophyllum delicatissimum Fée I, 86, Tab. 105-1 n’est qu’une forme très effilée, petite et réduite de H. lineare Sw. Hab. Geaz. s. n. tout à fait semblable à A. tenellum Bory de la Réunion 1. Cordemoy. Les trois plantes suivantes appartiennent plus ou moins au groupe Leptocionium. 322 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2e SER.). (10) 8. Hymenophyllum Tunbridgense Sm. est au Brésil merid. une espèce alpestre : Hab. dans les tourbieres, sous les broussailles des Agulhas Negras, à 2200 m. 1. Ule no 3782. C’est une plante Andine aussi, trouvée par G. Mandon en Bolivie, à Sorata, entre 3000 et 3400 m. (1598) et par M. Pitlier au Costa Rica. Barba 1930. Il paraît commune dans l'Amérique antarctique : Valdivia Conception (1. Neger) Terre de Feu (1. Dusen). 9. Hymenophyllun vacillans n. sp. Forme petite, à stipe court. fronde très partagée, pinnæ un peu flabel- lées. segments très étroits, sores allongés, terminaux, valves dentées, quelques cils épineux vers le sommet des segments, 4 cm. alt. rhizomate filiformi, stipite vix 1 cm. longo, sæpe usque ad basin alato, nudo, atro, fronde, deltoideo-ovato 4 cm. longa 2'/s cm. lata obscure brunnea rachibus alatis subtripinnatifida pinnis sessilibus pinnulis subflabellatim incisis adbasin frondis latioribus versus apicem fructiferum angustis 1 °/s mill. latis integris subobtusis. versus apicem parce spinoso-ciliatis aliter glabris, soris terminalibus ovato-oblongis lobis paulum latioribus valvis profunde dentatis rarius spinosocilialis. C'est une forme appartenant à peine à la section Leptocionium, vu ses cils épineux très rares. Hab. Sta Catharina. Sao Francisco. rochers du Pao d’Assucar. Herb. Ule. 10. Hymenophyllum notabile Fée I. 195, Tab. 69. Une des formes les plus amples et les plus robustes du genre. Stipe 15 cm... fronde 15 cm. sur au mions 10 cm., largement ovale, tripennée. Semblable à H. organense Hook spec. I, Tab. 32 B mais beaucoup moins dentelé. Il n'y a que quelques rares vestiges de dentelures, de sorte que la plante peul à peine se ranger sous les Leptocionium de van den Bosch. Méme les valves de l'involucre sont à peine dentelées et non aristées. Le H. microcorpum Desv., comme Hooker l'entend, est une espèce collective qui comprend le Æ. notabile et le H. organense. Hymenophyllum polyanthos Sw. Comme partout, ce type présente au Brésil aussi des formes très variées : La forme 11. Hymenophyllum subdeltoideum (Fée II, 86) 3351 est très grande, à fronde largement ovale, subdeltoide, tripennee, à pinnæ inférieures de 5 cm. Le stipe est raide, 5 cm. de long. Mais il y a aussi des formes fort allongées, greles, à stipe flasque et pendant comme le H. viridissimum Fée I, 194, Tab. 493, 5236, à fronde oblongue, atté- (11) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE, 32 nuée vers la base, lipinnatifide, rachis d’ébène, stipe fort court, épaisseur d’un cheveu. La différence de ces formes extrêmes est grande en apparence mais il n’y a pas de caractères distinctifs. 12. Hymenophyllum pusillum Schott in Bak. fl. Brasil. est une plante voisine de H. polyanthos Sw., mais d’un nanisme très prononcé : le slipe, assez épais, raide et droit, a 4 cm. à 13 mm. de lon- gueur, est étroitement ailé presque à la base, la fronde est ovale-deltoide, 1'2 cm. dans les deux directions, à 3 ou 4 pinnæ de chaque côté qui sont partagées au rachis en 2 ou 3 pinnules divisées en plusieurs lanières de À mm. de longueur, obtus, à bord entier, portant à leur sommet le sore dont les valves sont très étalées, arrondies, non dentelées, brun foncé de 1'/2 mm. de diamètre. Réceptacle non prolongé. Hab. Biribiry près Diamantina, rochers humides, I. Schwacke, n° 8023. 13. Hymenophyllum undulatum Sw. Cette belle espèce, intermédiaire entre A. crispum H. H. Kth. et H. polyanthos Sw., figurée un peu grossièrement dans Hook. Icon. (1 cm. 967) et trouvee des Antilles jusqu’au Perou, se rencontre aussi au S. du Bresil. Hab. Morro de S. Sebastiao pr. Ouro Preto, rochers, I. Schwacke, n° 10,565. 14. Hymenophyllum asplenioides Sw. Var. pALMATUM Kloszch ex Fée I, Tab. 70-2. Forme très notable, à fronde largement ovale, large de 6 à 8 cm., bipinnatifide, pinnæ inférieures partagées jusqu’à la costa, en lanières lancéolées, longues jusqu’à 5 cm. et profondément incisées. Port totale- ment différent. Hab. Glaz, s. n. Trichomanes Sm. 15. Trichomanes venustum Desv. T. frondosum Fée Crypt. vasc. Bras. Tab. 68, 7. Le dimorphisme si prononcé de cette espèce est des plus curieux. Raddi Tab. 80 a pris l’état stérile de cette plante pour une espèce à part: son Hymenophyllum rupestre et ne connaissait pas encore l’état fertile. Il a été réservé à la sagacité de Fée de découvrir et de bien interpréter ce dernier. Le synopsis de Hooker et de Baker n’admet et ne nomme pas même le T. venustum qui, à l’état fertile, diffère de T. speciosum Sw. (T. radicans auct. non Sw.) par ses frondes presque sessiles, ses segments 324 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (12) plus courts, ses urcéoles à limbes très dilatés et horizontalement étalés, el son rhizome plus faible, longuement traçcant ou pendant, à frondes très nombreuses, très régulièrement alternantes et étalées horizontale- ment. Il est très bien figuré par Fée cit. dans ses deux états. La plante stérile a des frondes linéaires-lancéolées, démesurément allongées en pointe en queue, longues de 30 à 40 cm. à pinnæ largement soudées au rachis, pinnatifides mais à lobes peu profonds, et à tissu très mince, diaphane, d’un gris verdâtre, absolument comme un Hyme- nophyllum. La plante fertile est bien plus développée, franchement bipennée, à frondes ovales, à pointe allongée : pinnæ séparées jusqu’au rachis, étroi- tement ail&e en pinnules profondément pinnatifides et à nombreux sores à la base supérieure des lobes; urcéoles en cloche à bord étalé horizon- talement et à réceptacle un peu saillant. Le dimorphisme de ce Trichomanes a une portée très grande pour la phylogénie des Hyménophyllacées, car on ne saurait méconnaître que l'état stérile est un degré de développement inférieur d’un Hymeno- phyllum, tandis que l’état fertile s’eleve sur l’échelle et atteint le degré d’un Trichomanes. Les aphlébes des Asplenium, des Lomariopsis (Tera- tophyllum Metten) et de Cyathea Capensis ont une signification semblable. C’est une des plus belles espèces qui va du Mexique au S. du Brésil où elle semble très fréquente. Hab. Sta. Catharina. Itajahy herb. Ule n° 163, Serra de Jaragua I. Schwa- cke n° 13.288, Blumenau, J. Meller, n° 106; Rio de Janeiro I. Meyer, rochers du Corcovado I. H. Schenck, n° 1745. J'ai la même plante de Costa Rica, Llanos de S. Clara, 650 m. I. Don- nell-Smith, ne 5071, Tuis 650 I. Pittier, nos 11,330, 11,329 ; Mexique I. Linden, n° 1508; Guatemala Costa Grande et S. Cruz Almor I. Bernoulli, n° 257, 385; Ile de Cocos I. Pittier, n° 12,362. Des échantillons collectés par Glaz. 2254 forment des transitions de l’ Hymenophyllum rupestre à frondes simplement pennées jusqu’au Tricho- manes venustum à fronde vert foncé et très composée, à urcéoles rares mais très grandes et pédonculées. Le T. speciosum du Brésil a des rhizômes forts, presque ligneux, des stipes forts. de plus de 1 dec. de longueur, dressés et irrégulièrement groupés. 16. Trichomanes pusillum Sw. Var. MACROPUS D. V. Var. ou sous-espèce se distinguant par toutes les parties agrandies, (13) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 325 fortes, raides, une couleur vert-noir et une fronde très partagée en lanières larges. Plante à gazons larges, touffus, rhizöme très entrelacé, de 2 mm. d'épaisseur, à radicelles nombreuses formant un duvet noir et épais, stipes raides, noirs, de 3 à 4 cm., tomenteux, frondes de 5 cm. sur 3 CM., à aile large, à pinnæ d’un ‘/2 cm. de large, profondément découpées, vert foncé (d’obsidien) élastiques, s’enroulant dans la sécheresse. Herb. Alto Amazonas à Manaos I. Schwacke, n° 4102, même plante d’Ocana, Colombie I. Schlim, n° 650 et de Costa Rica : S. Rosa de Copey 1800 m. |. Tonduz, n° 12250. Didymoglossum sociale Fée 85, Tab. 85, 3. est un T. pusillum Sw. à frondes flabellées fort partagées, d’un tissu très délicat, autrement typique. s7 17. Trichomanes sinuosum Desw. Var. PINNATIFIDUM v. d. Bosch. pro spec. Forme à fronde plus large, deltoide, 5 cm. de largeur, pinnæ profondé- ment pinnatifides, à sores nombreux. Très différent du type linéaire, mais passant dans le type! Hab. Blumenau I. Meeller, Col. Alpina I. Werner, n° 833. Type et variété sont des épiphytes exclusifs des fougères arborescentes. 18. Trichomanes lucens Sw. Syn. T. auratum Fée C. vase Br. Tab. 671. Cette splendide espèce, la plus belle du genre, transparente, entourée d’un duvet cuivré à lustre métallique, qu’on a cru spéciale à l'Amérique équatoriale, existe aussi au Brésil méridional. Déjà Fée l’a figurée sur un échantillon de Glaziou. Hab. Sao Paulo Serra da Bocayna I. Schwacke, Blumenau I. Meeller, n° 104. 19. Trichomanes pilosum Raddi Tab. 79. Sous-espèce xérophile de T. crispum L. hygrophile, bien caractérisée par sa croissance en gazon serré, élalé, son rhizôme très entrelacé, ses stipes très courtes (1 cm.), ses frondes petites : 7 cm. sur 1 ?/s cm., à pinnæ imbriquées, non diaphanes, mais souvent totalement recouvertes de poils roux et gris très raides. Sores nombreux, indusie recouvert des mêmes poils, à orifice large et à réceptacle épais et saillant. Il y a des forues plus glabres et plus allongées mais qui conservent le rhizôme gazonnant et les stipes courts. Hab. Commun au S. du Brésil, à des stations très xérophiles : Serra do Lenheiro, rochers, I. Alv. Silveira, n° 889, S. Anna pr. Ouro Preto I. Magalhaes Gomes, nos 3014, 3118. Serra de Ouro Preto, rochers I. 326 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2e SER.). (14) H. Schenck, n° 3594. Serra de Biribiry, roches humides I. Schwacke, n° 8024; Goyaz I. Glaziou, nos 22,617, 22618. Des formes plus allongées et plus glabres sont de : Serra de ciedade I. Schwacke, n° 9776, Manaos, Alto Amazonas I. Schwacke, n° 4099 et une forme semblable de l'Afrique occidentale : Camerun I. Dusén. 20. Trichomanes cellulosum Sturm. in Bak. Fl. Brasil 23. Reuni par Hook. Bak. à T. gemmatum J. Sm. des Iles Philippines, en est différent par les segments plus larges, nettement ailés le long de la costa, et s’elargissant d’une manière cunéiforme vers la pointe qui est obtuse ou courtement acuminée. Les urcéoles ne sont point élargis à l’orifice. Le T. gemmatum que j’ai de Luzon I. Loher a les segments excessive- ment étroits, presque cylindriques, non ailés, allongés en pointe et lori- fice des urcéoles étendu horizontalement. Hab. La plante semble rare au Brésil : je ne l’ai vue que de Rio de Janeiro 1. Glaziou, n° 12389, herb. Delessert. Elle est remarquable comme seule forme américaine d’un groupe malais assez nombreux, dont l’espèce la plus anciennement connue est le T. ericoides Hedw. 21. Trichomanes Ulei n. sp. Groupe de T. rigidum Sw. mais beaucoup plus petit, remarquable par une fronde presque lancéolée et les stipes fasciculés gazonnants sur un rhizôme ascendant. Rhizomate brevi ascendente sublignescente calvo brunneo, radices fortes emittente, stipitibus numerosis arcte fasciculatis 3 mm. longis atroviri- dibus opacis tenuibus sed firmis basi pilis tenuissimis paucis 3 mm. longis patentibus obsitis, fronde 6 ad 8 cm., longa 3 cm. lata ovato-elongata acuminata basi paululum attenuata, tripinnatifida, rachi viridi supra anguste alata pinnis sessilibus ovato-lanceolatis obtusis rachi anguste alata, pinnulis cuneato-lanceolatis profunde incisis lobis acute dentatis, textura firmula subcoriacea opaca, nervis furcatis; soris ad lobos latera- libus apice lobi superatis elevato-campanulatis basi insertis brevibus urceoli ore subaperto receptaculo longius exserto. Hab. Alto da Serra Nova Friburgo I. Ule, n° 4671. Serra negra I. H. Magalhaes, n° 2919. 22. Trichomanes orbiculare Christ Engler Bot. Jahrb. 1894. E grege Hemiphlebii v. d. Bosch., nervo centrali completo destituto. Rhizomate ramoso repente tenui, tomentoso, frondibus subdiaphanis membranaceis solitariis sed approximalis et contiguis, subsessilibus sive (15) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTBO-BRASILIENSE. 327 breviter (long. 2 mm.), petiolatis orbiculari-reniformibus petiolo latera- liter i. e. in sinu profundo inserto, frondis lamina 1 cm. diametro metiente, sinu clauso marginibus imbricatis id circo lamina fera infundi- buliformi, ambi irregulariter usque ad quarlam et lerliam partem laci- niato, laciniis rotundatis, nervis ex insertione petioli flabellatim versus marginem radiantibus, furcatis prominulis, venulis spuriis interruptis inter nervos hic illic conspicuis, margine parce fimbriato-ciliato, ob steri- litatem speciminum sori ignoti, Cette espèce se distingue de toutes les autres de l’Amerique par sa fronde orbiculaire et ses nervures radiées-flabellées; elle diffère de T. peltatum Hook. de la Malaisie par l'insertion latérale et non centrale du stipe et les lobes plus profonds. C’est là la description que j’ai donnée en 189% sur des échantillons stériles. Les échantillons fertiles offrent un facies bien différent, de sorte qu'on peut ranger cette espèce dans les Trichomanes dimorphes. Voici la diagnose de la plante fertile collectée par M. Ule, qui passe gra- duellement dans la forme stérile : Fronde brevissime stipitata, stipite nigro 2 ad 4 mm. longo, lamina late flabellata ambitu triangulari-rotundata circa 1 em. longa et lata basi late cuneata magine lævi irregulariter lobato lobis brevibus ovatis et lan- ceolatis obtusis, costa jam ultra tertiam laminæ partem evanida in nervos furcatos flabellatos distinctos partita nervuis spuriis fere nullis, textura diaphana colore dilute flavo-viridi; soris raris basi insertis cylindricis 1 !/s mm. longis labiis brevibus horizontaliter dilatatis, receptaculo exserto. Il y a, comme chez tous les Trichomanes de ce groupe, des difformités allongées et presque linéaires. Hab. Couvre les branches minces d’un duvet épais vert et appliqué. Blumenau I. Meeller, S. Francisco, Santa Catharina I. Ule, n° 82. Trichomanes Tranninense Fee I, Tab. 69, 1, ne saurait être sé- paré du T. pyxidiferum L. dont les formes ou variétés sont innom- brables. Elaphoglossum Schott. 23. Elaphoglossum Ulei Christ Monogr. Elaph. 1899, p. 114. Très belle espèce nouvelle, du groupe des Setosa; port entre E. spa- thulatum et E. Lindeni, caractérisé par ses slipes très minces et ses feuilles relativement grandes (presque 1 dec.), ovales, un peu pointues, à 328 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2M® SÉR.). (16) faces presque nues mais à bords et stipe richement ciliés de poils noirs étalés. Hab. Santa Catharina, parois de rochers près Minas, I. Ule, n° 327. 24. Elaphoglossum erinaceum Fée Bras. I. Append. 237. Très voisin du précédent, mais les feuilles sont très pointues, à pointe effilée. Hab. Glaz, 3320. 25. Elaphoglossum decoratum (Kze. sub Acrosticho). Cette espèce, la plus belle du genre, qu’on connaît des Antilles, des Guyanes, du Pérou, a été trouvée au S. du Brésil par M. Schwacke, mais les pieds fructifères sont très rares. Hab. Serra das Camarinhas I. Schwacke, 11,596, Magalhæs Gomes, n° 296. 26. Elaphoglossum plumosum (Fée Arr. Tab. 2, sub Acrost.) Représent au Brésil en partie I’E. squamosum (Sw.) de l'Amérique tropicale. Acr. chrysolepis Fée Bras. I, 10, Tab. 21. Glaz. 4353, 2435 ne peut être séparé. Hab. Santa-Catherina, Joinville, troncs des bois, 1., Ule. 27. Elaphoglossum ornatum (Mett. sub Acrost.). Hab. Ile de Santa-Catharina, parois de la montagne de l’Etendard. ]., Ule, n. 229. 28. Elaphoglossum Lindeni (Bory sub Acrost.). C’est la forme figurée par Fée Crypt. vasc. Bras., Tab. 81, 2 comme Acrostichum omphalodes Fée : très poilue, à nervures renforcées en crosse avant le bord de la fronde. Hab. Gorges des Agulhas negras, 2400 m., herb. Ule., n. 249. Glaz. 5369. Cette espèce est connue des Andes du Costa-Rica à l’Ecuador. 29. Elaphoglossum amplissimum Fée, Bras. 5. Tab. 6. Plante fort voisine d’E. ornatum, mais à dimensions triples. Stipe 25 cm. fronde 73 cm. sur 10 cm. Ecailles de rhizome rousses, en crinière épaisse, lancéelées pointues, 1 cm., celles de la costa et du bord triangulaires, ovales, brun clair, 2 à 3 mm., larges d’un mm. à la base, à marge entière. Bord de la fronde très cilié. Tissu très mince. Hab. Prov. de Rio de Janeiro, Glaz. 12281. 30. Elaphoglossum viscidum (Fée Crypt. vasc. Bras., Tab 86. 1, sub Acrost). Stipe 8 cm., fronde 12 cm. Hab. Rochers des Aguilhas negras, 2300 m., l., Ule, n. 247, 5515. Glaz. 5372. (A suivre.) 329 Ueber die systematische Stellung der NIGEILLA ELATA. Boiss. von J. BORNMÜLLER, Berka a. J. Auf einer im Jahre 1899 nach Bithynien und Phrygien unternom- menen botanischen Reise wurde ich durch das Auffinden einer mir bisher im Orient noch nicht begegneten Nigella-Arl umsomehr über- rascht, als mich diese auf den ersien Blick lebhaft an eine kurz vorher von Aznavour erhaltene neu beschriebene Art aus der Flora Constan- tinopels erinnerte. Nach meiner Rückkehr ergab ein genauer Vergleich beider Pflanzen, d. h. der Nigella Bithynica Aznav. von Kartal am Bosporus (asiatischer Seite) und meiner am Fusse des Sultandaghs bei Akscheher gesam- melten Art, dass beide ein und derselben Species angehörten, ja dass sie völlig übereinstimmten mit einem von Freund Sintenis bei Assos in der Troas gesammelten Blütenexemplare einer als Nigella elata Boiss. bestimmten Pflanze. Der Verfasser der Nigella Bithynica Aznav. war wohl berechtigt, in seiner Pflanze, die er alsdann im 1897er Jahrgang des Bulletin de la Société botanique de France (tom. XLIV) veröffentlichte, eine neue Art zu erblicken, denn seine Nigella konnte trotz aller Aehnlichkeit mit N. Da- mascena L. der A-fächerigen bei der Reife sich nicht öffnenden Carpelle halber nicht der Gruppe Erobatos DC. angehören, welche durch 10- kammerige Kapseln, bezw. 2-fächerige Carpelle, gekennzeichnet ist, andererseits hatte die Section Nigellaria DC. keine Art aufzuweisen, die nur annähernd in Vergleich zu ziehen war. Der nicht aufspringenden Carpelle halber musste der Autor seiner N. Bithynica Aznav. einen Platz neben Nigella sativa L. zuerteilen. Wenn ich trotzdem meine Pflanze als Nigella elata Boiss., von welcher BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 3, 28 février 1902. 23 390 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (2) mir nur ein Blütenexemplar zum Vergleich vorlag, bestimmte und sie nicht als N. Bithynica Aznav., mit welcher sie sich in Blüten- und Fruchi- beschaffenheit deckte, ausgab (Jier Anatolicum tertium, 1899, no 4095 et 4028), so war für mich entscheidend gewesen : einesteils dass die sehr characteristische Form der Petalen der Nigella elata Boiss. (nach Be- schreibung und Befunden der Troaspflanze) sowohl auf N. Bithynica Aznav. (nach Originalpflanze und Diagnose) als auf meine Pflanze ganz genau passte, anderenteils dass mit Anschluss der inneren Beschaffen- heit der Kapsel auch sonst nicht die geringsten Wiedersprüche vorlagen, und schliesslich (!) dass die Boissier’sche Diagnose in der Originalbeschrei- bung (Diagnoses orientales I, 1, p. 66, 1842) nichts über das Innere der Kapsel erwähnt, von welcher der Autor nur sagt « carpellis usque ad apicem in capsulam stylis rectis coronatam coalitis ». Der Freundlichkeit Herrn W. Barbey’s verdanke ich es nun in zuvor- kommenster Weise aus dem Herbar Boissier die Originalpflanze, welche Boissier selbst im Jahre 1842 in Lydien (« Buissons à la base du Tmolus et du Mesopis ») entdeckt und im gleichen Jahre beschrieben hat, zur Einsicht zu erhalten und auf meine Vermutung hin prüfen zu können. Hier ergab sich in der That das überraschende Resultat, dass der Querschnitt der (aufgekochten) halbreifen Kapsel klar und deutlich eine 5-fächerige Kapsel ohne Querwand, also ohne leere Aussenkammern. aufweist, und dass somit Nigella elata Boiss. nicht, wie bisher allgemein angenommen worden ist, der Section Erobatos DC. sondern der Section Nigellaria DC. angehört. — Zweifellos hatlen Boissier reife Kapseln zur Untersuchung nicht vorgelegen oder die untersuchten halbreifen Kapseln hatten ein trügerisches Bild der der Nigella Damascena L. so ähnlichen Art gegeben, bei welcher von vorne herein eine andere Verwandtschaft ausgeschlossen schien. Befremdend ist es aber, dass die später öfters wieder gesammelte Pflanze darauf hin nicht wieder untersucht worden ist, und dass dieser Fehler auch dem Monographen der Gattung Nigella (Brand, in Engler’s botan. Jahrb., 1895) verborgen geblieben ist. Mithin ist Nigella Bithynica Aznav. als Synonym der Nigella elata zu betrachten. Wenn Aznavour bei seiner Pflanze die kleinen Kapseln hervorhebi, so ist zu bemerken, dass analog dem Formenkreis der Nigella Dasmas- cena L., aber auch vieler anderer Arten der Gattung, gerade in dieser Hinsicht je nach dem Standorte grösste Mannigfaltigkeil herrscht. Auch Nigella elata Boiss. tritt in Phrygien bald gross- bald kleinblumig, bald mit grossen bald mit kleinen Kapseln auf; sie bewohnt daselbst steinige (3) J. BORNMÜLLER. NIGELLA ELATA BOISS. 331 mit Paliurus besetzie Berglehnen, genau so wie sie Boissier in Lydien und Aznavour bei Constantinopel (« lieux pierreux ») antrafen. Ein Teil meiner Exemplare entspricht der f. minor Willk. von N. Damas- cena L., der Form steriler trockener Plätze. Nigella Bithynica Aznav. auch nur als Varietät bestehen zu lassen, ist nicht zulässig. Das Verbreitungsgebiet der Nigella elata Boiss. erfährt mit dieser Identifizierung kaum eine Erweiterung. Diese Art ist bekannt aus Lydien, Galatien, Bithynien, Mysien und der Troas, ferner von Cypern. Aznavour fand also seine Pflanze in einem Gebiet, wo in erster Linie Nigella elata Boiss. zu erwarten stand. Brand’s Monographie der Gattung Nigella, zu welcher die Gattung Garidella einschliesslich Komaroffia als Subgenus herangezogen wird. bringt gegenüber der bisherigen Einteilung eine sehr wesentliche Ab- änderung. Da die Früchte der Nigella sativa L. wie bei N. Damascena und N. elata Boiss. bis zur Spitze verwachsen sind und nur in der Ver- längerung des Griffels aufspringen, so weist Brand diese Art, die bis jetzt zur Section Nigellaria DC. (= Eunigella Willk.) gehörig betrachtet wurde, einem neuen Subgenus Nigellina zu, welches die genannten drei Arten umfasst und in zwei Sectionen zerfällt : 1. Sectio Git Brand, Früchten 1-fächerig ; Typus der N. sativa L. 2. Sectio Erobatos DC., Früchten 2-fächerig mit Scheinwand, das äus- sere leer ; Typus der N. Damascena L. Nach obigen Ausführungen ist somit Nigella elata Boiss. aus der Section Erobatos DC. auszuscheiden und neben Nigella sativa L. der Section Git Brand zuzuweisen, vorausgesetzt, dass der Monograph es nicht für natürlicher erachtet, in Anbetracht der in vieler Hinsicht nahen Bezie- hungen von Nigella DamascenaL. zu Nigella elata Boiss., letzterer einen Platz einzuräumen, wo dieselbe gleichwertig neben Nigella sativa L. und N. Damascena L. zu stehen kommt. Zur Frage, ob im Gebiet der Nigella elata Boiss. auch Nigella Damas- cena L. spontan auftritt und ob letztere überhaupt asiatischen Ursprungs ist, wie der Monograph (Sep., p. 20) annimmt, möchte ich bemerken, dass mir auf meinen vielen Reisen in Vorderasien Nigella Damascena L. niemals begegnet ist, und dass weder Boissier’s Flora noch neuere Specialfloren (Post, Flora of Syria, Palestina und Sinai, 1896) und Publikationen asiatische Fundplätze von N. Damascena L. anführen. 332 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SER.). (4) Gerade mit Ausschluss der asiatischen Küste ist N. Dasmascena L. im ganzen Mittelmeergebiet weit verbreitet und ihr Auftreten heutigen Tages weist auf eine westliche Heimat aber nicht asiatische hin; selbst auf den Canarischen Inseln machte mir ihr Vorkommen an steinigen, sterilen Berglehnen durchaus nicht den Eindruck, dort später einge- schleppt zu sein. Nur ein einziger sicherer Standort von Nigella Damascena L. ist aus Asien ' bekannt, doch dieser liegt am Hellespont, also hart an den Grenzen Europas. Freund Sintenis, welcher die Pflanze dort im Jahre 1883, entdeckte (« Dardanelli, prope pagum Saradschik, in campis, in fruticetis, etc. spont. — P. Sintenis : [ter Trojanum, n° 882 »), bemerkt der mir freundlichst übersandten, übrigens typisch ausgeprägten Pflanze brieflich hinzu: « Die Pflanze ist dort völlig spontan, liebt pflanzenreiche Orte, Hecken etc. Es kommen neben der grossblumigen Form schlanke, kleinblumige Individuen (dürftige Stücke) vor». Genau so, fährt er fort, sei ihr Auftreten in Thessalien, wo sie auch an felsigen Hängen durchaus spontan anzutreffen war. Noch eine spätere Angabe über das Vorkommen von Nigella Damas- cena L. in Kleinasien mit der Bermerkung « neu für Anatolien » liegt vor. Formanek nennt in seinem Beitrag z. Fl. des Balkans, Bosporus und Kleinasien, 1891 (in Verh. d. naturforsch. Ver. Brünn, XXIX, Sep. p. 10) einige Plätze aus der nächsten Umgebung Constantinopels asia- tischerseits, so Skutari, Haidar Pascha und Brussa und Umgebung, da aber die gerade dort vorkommende Nigella elata Boiss. (= N. Bithynica Aznav.) nicht von ihm angeführt wird, so ist eine Verwechslung nur zu wahrscheinlich und die Angabe bedarf zunächst einer Bestätigung. Berka a. J., 26. Januar 1901. 1 Dem Festlande ! Auf Cypern sammelte sie Sintenis «an Bächen im Gebirge zwischen Kalorgha und Lefkonico, 6, V, 1880, exs. no 537 » (typisch!) ; doch - ist der Standort in Boiss. fl. Or. suppl. nicht angeführt. Die von der gleichen Insel von Boissier angegebene N. elata Boiss. f. depauperata (leg. Kotschy) habe ich nicht prüfen können. 333 C UN NOUVEAU VIOLA DE CHINE PAR H. DE BOISSIEU L'examen d’une interessante collection de Viola faisant partie de l’Herbier de l’Académie internationale de géographique botanique, col- lection à laquelle nous consacrerons incessamment une Note dans le bulle- tin de cette Académie, a attiré de nouveau notre attention sur les Viola chinois du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, spécialement sur les échantillons recueillis par M. l'abbé Farges, à Tchen-Kéou-Tin, dans le Su-tchuen (n° 490). Ces échantillons où, dans une Note précédente (Bull. Herb. Bois. 1901, no 41), nous n'avons signalé qu’une seule espèce, le V. diffusa, en ren- ferment en réalité trois, complètement distinctes. D'abord, le V. diffusa Ging. bien caractérisé. Puis le V. canescens Wall. cat. 1447 (V. Wightiana Wall. cat. 4021 part. V. serpens var. canescens Hook. Fl. Ind. 184). Cette espèce souvent confondue, comme en témoignent de fautives étiquettes dans l’Herbier du Muséum, avec le V. diffusa dont elle a la villosité, s’en écarte absolument par ses feuilles franchement cordées et non atténuées ou subatténuées à la base, son stigmate oblique et non terminal, etc. ‚Le troisième Viola est une espèce nouvelle dont voici la diagnose : V. Fargesii sp. nova. Acaulis plerumque villosissima, interdum glabella, estolonosa vel rarius stolonosa. Folia lanato-hispida vel hirtella rarius glabella, basi cordata, sinu aperto, ovato-acuta, circumeirca regulariter et leviter crenata (nec denlala); stipulæ ciliatæ villosissimæ. Pedunculi elongati villosi, foliis multo longiores, bracteis suboppositis basi dilaliusculis longe’acuminatis, hirtis muniti. Flores mediocres. Sepala angusta acuta, hirtella, albo marginata. Petala angusta, sepalis 3-plo longiora, præter inferum ele- ganter basi violaceo striatum alba. Ovarium oblongum subpubescens in stylum eurvum attenuatum. Stylus subpubescens, crassiusculus, a basi ad apicem dilatatus, ovario subbrevior. Stigma terminale, dilatatum, mucrone distincto. Calcar appendicibus sepalinis 4-plo longius. Capsula (a nobis tantum junior visa), ut videtur, abbreviata, paucisperma. Aspect du V. diffusa dont le V. Fargesiü s’ecarte absolument par les feuilles cordées à la base, etc. Diffère du V. canescens Wall, dont notre espèce a la pubescence, les feuilles et la capsule, par la forme du stigmate et la couleur des fleurs, du V.distans Wall, dont elle a le stigmate, par la capsule, la pubescence, la couleur des fleurs, etc. Le coloris des pétales est remarquable et absolument constant. Tchon-Kéou-tin (Su-tchuen) (Farges. Herb. Mus. Par.) Retrouvé à Gan- pin, sous la grosse roche à Hé-ché-téou. Mars 1898 (Bodinier. Herb. Acad. intern. de géog. botan.) re 394 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENÈVE Compte rendu des séances PAR Gustave BEAUVERD Séance du lundi 10 février 41902. — Ouverte à 8 h. ‘2, dans la salle de bibliothèque de l’Institut botanique, Université, prési- dence de M. le professeur Ch.-Ed. Martin. Apres la lecture du dernier procès-verbal et l’énumération des publi- cations reçues, M. Guillaume Nitzschner, trésorier, lit son rapport financier sur l’exercice de 1901, duquel il résulte que la fortune nette de la Société s'élève à 702 fr. 20. Les cotisations ont été régulièrement encaissées à une exception près, et les grosses dépenses nécessitées par la reliure des anciens volumes de la Société touchent à leur fin, la mise en ordre de la bibliothèque étant bien près d’être achevée. Sur un vœu exprimé par M. Casimir de Candolle, M. Nitzschner est délégué auprès des dépositaires-éditeurs du Bulletin de la Société botanique pour faire un rapport sur la vente de ces volumes et en obtenir un compte détaillé. MM. D: Penard et G. Beauverd sont nommés vérificateurs des comptes. M. le professeur Ch.-Ed. Martin nous communique le résultat de ses très intéressantes expériences et innovations pour la détermination certaine des Champignons. Frappé de la difficulté de la détermination des champignons, M. Martin s’est appliqué, dans le dessin des espèces qu'il rencontre, à réunir un nombre de caractères macroscopiques et microscopiques suffisant pour que l’espèce représentée ne puisse étre confondue avec aucune autre. Ainsi, pour les Agaricinées, à côté de la plante représentée aussi fidèlement que possible à ses différents âges et sous ses divers aspects, chaque planche donne 1° la coupe rigoureu- sement exacte quant aux proportions et aux couleurs de chaque indi- vidu ; 2° un dessin figurant les lames à leur point d’aboutissement à la marge et permetlant de voir si et dans quelle mesure elles sont serrées ou espacées ; 3° un autre dessin représentant une coupe tangentielle du chapeau passant par le milieu de la longueur des lames et montrant le plus grand espacement ainsi que l'épaisseur de celles-ci; 4° un dessin microscopique de la marge des lames, où, à côté des basides fertiles, se trouvent fréquemment des cystides de forme caractéristique pour chaque espece ; 5° si les cystides trop nombreuses empêchent la présence des basides, une coupe de lame montre l’hyménium avec ses basides (et ses cystides s’il s’en trouve); 6° le dessin des spores telles qu’elles appa- raissent nageant dans l’eau de la préparation ; 7° enfin, surtout quand L (38) G. BEAUVERD. SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENÈVE. 330 les spores sont colorées. des spores en nature, prises sur les lames au moyen d’un pinceau mouillé et étalées ensuite sur le papier, où elles adhèrent fort bien, même sans colle. Pour les Ascomycètes, à côté du dessin de la plante entière se trouve toujours 1° une coupe médiane permettant pour les Pézizes de repré- senter exactement d’une part l’aspect et la couleur de l’hyménium, de l’autre, l'épaisseur de la chair ; 2° une coupe microscopique vue à un faible grossissement et montrant la proportion exacte entre l'épaisseur de l’hyménium et celle de la partie stérile, ainsi que les éléments consti- tutifs de l’un et de l’autre et la nature de la surface extérieure (lisse. farineuse, poilue) ; 3° la même coupe à un grossissement plus fort mon- trant les aspus, les spores et les paraphyses ; 4° les spores telles qu’elles apparaissent nageant dans l’eau de la préparation. Ainsi dessinés et accompagnés de leurs préparations de spores, M. Martin nous présente les espèces suivantes de ses récoltes de 1901 (environs de Genève et Lausanne) en nombreuses planches dessinées et coloriées de sa main, autant de chefs-d’euvre constituant de précieux matériaux pour la flore mycologique de notre région : Omphalia hepatica, Clitocybe dealbata, Tricholoma terreum, Panus conchatus, Pleurotus conchatus, Pleurotus salignus, Mycena stannea, Mycena gypsea, Mycena galopus, Omphaha pseudo-androsacea, Mycena lactea, Collybia radicata, Naucoria sobria, Inocybe lucifuga, Annularia lævis, Hypholoma pyrotrichum?, Clitopilus Prunulus, Eccilia carneo-alba, Eccilia Mougeotü, Leptonia anatina, Clito- cybe Spec.?, Thelophora intybacea, Thelephora caryophyllea, Thelephora spiculosa, Thelophora anthocephala,? (bois d’Humilly). Clavaria spec.?. Clavaria corniculata, Typhula spec.. Aleuria succosa (avec suc de la plante fixé sur papier), Aleuria cerea, Helvella crispa, Geoglossum glabrum, Trichia varia, Ceratiomyxa mucida, Trichia affinis, Chondrio- derma spumarioides (sur Polypodium vulgare), Badhamia macrocarpa, Arcyria punicea, Arcyria albida, Chondrioderma Sauteri, Trichia fallax et Lamproderma violacea. Cette magnifique exhibition mérite les cha- leureux remerciements et les vives félicitations de l’assistance exprimées par M. Casimir de Candolle. Pour faire suite à ses intéressantes communications des années précé- dentes sur les feuilles et folioles à ascidies, M. Casimir de Candolle présente différents échantillons d’herbier comprenant : 4° une magni- fique feuille peltée en godet, ou ascidie, de Cyclamen europæum récoltée par M. Renato Pampanini aux environs de Vittorio (Vénétie); c’est la 1 Sauf les Ascomycètes, les Théléphorées, les Clavariées et les Agaricinées à spores blanches; outre qu'elles sont incolores, ces dernières se déforment et s’agglutinent le plus souvent entre elles, et il n'y a pas grande ulilité à les conserver. 336 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (37) premiere fois qu'un cas semblable est dûment constaté, les ascidies signalées par M. Penzig, de Gênes, reposant sur la foi d’un rapport manquant de vérification. 2° Feuilles composées de frêne provenant du Vallon (près de Chêne, Genève) et portant plusieurs folioles en ascidies. Cette trouvaille due à la sagacité de M. Lullin, gendre de M. de Candolle, est une nouveauté des plus intéressantes, le frêne n’ayant jamais été mentionné parmi les espèces présentant des cas de ce genre. Selon notre distingué ancien président, le cas ne serait pas rare chez les frênes de nos haies; à rechercher surtout dans la partie inférieure de l’arbre; 3° Feuille de Tecoma grandifolia avec une foliole ascidienne, jamais signalé ! 4° Folioles latérales ascidiennes dans la Vigne de Canada; le cas se présente beaucoup plus rarement chez les folioles terminales, où il a cependant été également observé chez certaines Potentilles. Jusqu’alors, tous les cas signalés se rapportent à des faits constatés sur la page supérieure de la feuille (épiascidie G. DC.); mais un nouveau cas, plus curieux que tous les autres et signalé dans un récent article de M. de Candolle ', a été constaté sur la page inférieure de toutes les feuilles d’un Ficus provenant de Calcutta, cas nommé hypoascidie par notre savant conférencier. L’exhibition d'échantillons de ce remarquable végétal clôt la serie des communications très écoutées de M. de Candolle. Enfin M. le D' Alfred Lendner présente des essais de cultures de Myxomycètes : trois espèces différentes, les Chondrioderma difformis, Arcyria albida et un Physarum, ont été ensemencées et principalement cultivées en cellules sur des tiges de fèves de deux à huit jours ont par- faitement réussi; toutefois l’experimentaleur n’est pas encore parvenu à obtenir le Chondrioderma en cultures pures, et poursuit ses recherches pour y arriver. Avec d’interessantes explications sur les phases de cette culture, M. le Dr Lendner fait circuler quelques dessins dus à son crayon et complétant le sens de cette communication appréciée. Pour terminer, MM. Nitzschner, Guinet, C. de Candolle, Martin et Beauverd font part de leurs observations sur des exemples de précocité de notre flore pendant l'hiver courant. Il en résulte que les cas de flo- raison du Primula verna, en particulier, ont été fréquemment observés dès le mois de novembre. Le Jasminum nudicaule a fleuri sans disconti- nuer, mais non en abondance. La séance est levée à 10 h. ‘2; assistance, huit membres : MM. prof. Martin, Dr Boubier, Nitzschner, Dr Lendner, Casimir de Candolle, Guimet, Dr Penard et Beauverd. 1 Voir Archives des Sciences physiques et naturelles, XII, p. 623 : C. de Can- dolle, Sur un Ficus a hypoascidies, avec planche V. Genève 1901. = DEORA SICELA Deserizione delle pianle vascolari sponlanee et indigenate | | in Sicilia PAR D: M. LOJACONO POJERO Les volumes III (Calvcifloræ-Gamopetalæ) et IV (Corolli- , floræ et Monochlamydeæ) de cet ouvrage sont sous presse; Messieurs les Botanistes qui désirent souscrire à ces deux volumes sont priés de faire parvenir leur adhésion le plus tôt possible à l'auteur soussigné. _ Chacun de ces volumes est du mème format que les deux le prix de vente en est fixé à fr. 25.— et 30.— selon leur importance. Le cinquième et dernier volume (Monocotyledonæ et Cryptogamæ) paraitra dans le courant de l'année 1902. D' M. LOJACONO POJERO, Liëre Docevr DE Boranique A L'Universrré, Ancien Assistant au Jardin botanique de Palerme (Sicile), Piazza Santo Spirito, 9. premiers et contiendra comme eux vingt planches noires : PUBLICATIONS DE L'HERBIER BOIS Bulletin de l'Herbier Boissier (1'e série). Jésolume ea ne 20 fr Tome | eee 715 pages. 28 planches el 2 Abnendices. £ EZ er Pr) el L » (4895), 706 » 18 » et 1 » [ (4896). 963 » QUES et 3 » (4897). MS D 25 u» el 2 » | D NE 14898): 1031 9:52.19 ©» et 3 » et 14 planches. MENT. (1890) 10157 DA 5 et à Si BE Te » BOISSIER. EDM. Flora orientalis sive enumeralio planlarum in Oriente a Græcia et Ægvpto ad Indie fines hucusque-observatarum. — 5 vol. el Sun 1500, AS6T-ASBE 4... 50 4 nn ie A ee PRES fr. » ganze A ee — Voyage hotanique dans le midi de l'Espagne pendant l’année 1837. — 2 vol. grand in-80. 1839-1845. Prix réduit:colorié au lien de 400 BR See eee DURE — EN NOE 1 NER DE 150 fr. — Icones Euphorbiarum ou figures de 122 RR du genre Euphorbia. — 1 vol. grand in-folio, 24 pages de lexie et 221 planches, Genève, 1866 .. 70 fr. _ Diagnoses plantarum orientalium. Ire serie, 13 fascicules : 2me serie, 6 fasei- cules. — [n-80. cote 1849-1859. le fascicule. 2:40 0 ME DE 1 2 Les fascicules 1, 3, 6 et 7 sont épuisés. — Description de deuz none: Cruciferes des Alpes et du Piémont. — In-40, avec Spläniches ses Tr EE nes Se NE AS PSE ee > fr. — Centuria Euphorbiarum. Genève, 1860 .............. PME à Ste AAC — Pugillus planlarım novarum Africa borealis Hispaniæque australis. — In-80 BEDEVEABIZ. EL NU mc ee USM Sr: BOISSIER. EDM. wr BUHSE. Aufzæhlung der in einer Reise durch Transkaukasien und Persien gesammelten Pflanzen. — In-40 avec 10 planches et 1 carte. Modan. 1800 2... N RE PS Re RER 10 fr. BARBEY,. C. er W. Herborisations au Levant : Egyple. Svrie el Médilerranée. Février-mai 1880. Avec 11 planches et 1 carte. — 1880 ......... 20 fr. BARBEY. W. Floræ Sardoæ compendium. Calalogue raisonné des végélaux observés dans l'île de Sardaigne. Avec suppl. par MM. ASCHEESON el E. Levis. Avec 7 planches. — PE PR N ue Le 25 fr. — Epilobium genus, a cl. Un. Cuisin ill. Avec 24 planches. -— Lausanne, 1885. 29 fr. — Lydie, Lycie, Carie, 1842, 1883, 1887. Éludes bolaniques. In-40, avec 5 pl. — ADO 2:2 ae UE A LE AR ER SRE 15 fr. — Cypripedium Calceolus X macranthos Barbey. — In-40, avec une planche double coloriee.T,ansanne; 189402... 22.28 SSL a 3 fr. STEFANI. C. pr. C. J. FORSYTH MAJOR er W. BARBEY. Samos. Étude géolo- gique, paléontologique et botanique. A vec 13 pl., par Cu. Cuisin. 4892. 20 fr. — — — Karpathos. Étude géologique, paléontologique el botanique. — In-40, avec 13 pl, par Crus 1895 1 EE RO RER 20 fr. MAJOR. C.-J. Forsyru er BARBEY, W. Halki. Étude bolanique. — In-40 avec | planche double, par CH. CuisiN. Lausanne. I89%.............. 3 fr. AUTRAN. E. wer DURAND. TH. — Hertus Boissierianus. Enumeralion des plantes cultivées en 1895 à Valleyres et à Chambesy, avec préface de M. F. Créprx. — In-80, xı et 572 pages, avec 3 planches. Genève, 1896. 12 fr. STEPHANI, FRANZ. Species hevaticarum. Vol. I.................. 30 fr. PARIS. E -G. Index Bryologicus. Supplementum primum......... AR No ie TR Roots na de Plainpalais, 26, DE EUHERBIER BOISSIE ET SOUS LA DIRECTION DE GUSTAVE BEAUYERD N, CONSERVATEUR DE L'HERBIER Chaque Collaborateur est responsable de ses Iravann. BR: st SECONDE SERIE Tome II. 1902. N° 4. Ce N° a paru le 27 mars 1902. Prix de l’Abonnement 20 FRANCS PAR AN POUR LA SUISSE. — 9 RRANCS PAR AN POUR L'ÉTRANGER. A | Les abonnements sont reçus ALLÉE RBTE R"BOISSTER CHAMBÉZY (Suisse). PARIS BERLIN PAUL KLINCKSIECK R. FRIEDLENDER & SOHN 3, rue Corneille. 44, Carlsirasse. CORRE 1902 gesuodsa« ano} SUiSÿp unajıng np uonessiumupe,) “29/0000 Juawasnaußios jue} 9 oıywnu anbeyo ap uoripadxe,7 25 à 7 a oagwnu ınod 9 2, 7 “sara S eg BULLETIN DE L'HERBIE SECONDE SÉRIE 140 ER, de E Ts SOMMAIRE DU N° 4. — AVRIL 1902. 3 u INDEX BOTANIQUE UNIVERSEL........... No 348 à 648 “al Pages l. — Alfred Cogniaux. — UNE ORCHIDÉE NOUVELLE DE COSTA- RICA. (avec une Rare D ee N 337 IL — Hans Schinz. — BEITREGE ZUR KENNTNIS BER | SCHWEIZERFLORA : 1. Die schweizerischen Vertreter der Gallung Alectorolophus. — 2. Floristische Beiträge zu- sammengestellt von Hans Schinz. — 3. Carex baldensis L. und Aethionema saxatile (L.) R. Br. von Stephan Brunies. 339 II. — H. Christ. — SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUS- TRO-BRASILIENSE (@:suipre) 2 2 m zer 361 IV. — R. Chodat. — PLANTE HASSLERIANE soit ENU- 5 MERATION DES PLANTES RECOLTEES AU PARAGUAY par le D' Emile Hasster, d’Aarau (Suisse), de 1885 à 1895 ei. de 1898 à 1900:6 suiore). ER 382 V. — &. Beauverd. — L'HERBIER CONPE no 403 \VL — Th. Herzog. — RACOMITRIUM TORTULOIDES Ir SPEC. (avec une’gravüre). ...2. COCO 40% VI. — Jean Grintzesco. — RECHERCHES EXPERIMEN- TALES SUR LA MORPHOLOGIE ET LA.PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS Meven, avec gravures dans le texte et planches I à V (suite et fin)............ 406 VII. — &. Beauverd. — SOCIETÉ BOTANIQUE DE GENÈVE. Compte rendu de la séance du 10 mars 1902............ 430 AVIS, Eee ee 432 PLANCHES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON : PLANCHE 1. — Développement du Scenedesmus acutus Meyen. PLANGHE 2. — Développement du Scenedesmus acutus stade Dactylococeus. PLANCHE 3. — Polymorphisme du Scenedesmus acutus Meyen. PLANCHE 4. — Cultures de Scenedesmus acutus Meyen. PLANCHE D. — » » » » OBSERVA Li IONS Les auteurs des travaux insérés dans le Bulletin de l'Herbier: boisiter ont droit gratuitement à trente exemplaires en tirage à part. Aucune livraison n’est vendue séparément. Les abonnés sont invités à présenter leurs réclamations avant le 15 du mois où le numéro a paru. rn ME ÈS BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER SECONDE SÉRIE N° &. UNE ORCHIDÉE NOUVELLE DE COSTA-RICA PAR Alfred COGNIAUX ” Epidendrum biflorum Cogn. sp. nov. (Euepidendrum $ Sessi- liflora Benth. pro parte sensu Cogn. in Fl. Bras.). Caulibus pluribus, fasciculalis, breviusculis, robustiuseulis, teretibus, superne paulo ramosis, usque ad basin multifoliatis; foliis distichis, patulis, parvis, crassiuscule carnosis rigidisque, ligulato-oblongis, obtusis, longitudinaliter canalicu- latis, basi subrotundatis articulatis et breviuscule vaginantibus; spathis duabus, oppositis, submembranaceis, conduplicatis, elliptico-ovatis, obtusis, dorso acute carinatis, ovario longioribus; bracteis spathis paulo brevio- ribus et multo angustioribus; florıbus satis parvis, terminalibus, subses- sılibus, geminalis vel interdum solitariis; sepalis satis coriaceis, æqui- longis, iriangulari-linearibus, acutis vel breviter acuminatis: petalis anguste lanceolatis, acutis, sepalo dorsali subæquilongis; labello crasse coriaceo, plus minusve concavo, indiviso, anguste ovato vel ovato- oblongo. acuto, basi subcordato, margine integerrimo vel prope basin undulato-subcrenulato, petalis æquilongo, disco basi bilamellato deinde tricostato superne unicostato; columna brevi, crassa, usque ad apicem cum labello connata, clinandrio acute tridentato. Caules erecti, superne plus minusve nutantes, virides. ad nodos obscure geniculati et interdum radicantes, circiter 25 cm. longi et 4 mm. crassi, ramis brevibus, patulis, simplicibus. Folia supra nilida et intense viridia, subtus paulo pallidiora, margine subrevoluta, 4-6 cm. longa, 8-12 mm. lata; vaginæ carnosulæ, læves, 1-2 cm. longæ. Spathæ fere 2 cm. long, inferne intense purpureo-fuscæ, superne flavescentes. Flores erecti, sor- dide flavescentes. Ovarium lineari-oblongum, læve, tenuiter plurisul- catum, albidum, antice inferne leviter gibbosum, 8-9 mm. longum. Sepala erecta vel plus minusve patula, demum convexa, 14 mm. longa, inferne 3 mm. lata, lateralia vix obliqua. Pelala subcoriacea, erecto- patula, 13 mm. longa, 3 mm. lata. Labellum plus minusve patulum, rigidum, 13 mm. longum, inferne 6-7 mm. latum. Columna teretiuscula, 4 mm. longa. Cette espèce ne me paraît avoir une certaine affinité qu'avec l'E. flori- BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, NO 4, 27 mars 1902. 2% 338 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (2) jugum Barb. Rodr. (voir Cogn. in Fl. Bras. IN, pars V, 179, tab. 3, fig. I); mais ce dernier s’en distigue facilement, surtoul par ses tiges très com- primées dans la partie supérieure, nues dans la partie inférieure. ses £pıidendrum_6ıflorum, Cocy., Spec.nov. Fig 1, Aspect general avec À :rameau terminal biflore; B:rameau latéral uniflore._Fig.2, Fleur: B; profil; B’ face. Fi$.3, a.o. : labelle et ovaire, profil ;a? : labelle étalé (face); b: pétale lateral (vu de dessous);c: sépale (dessous); d: rostelle (profil et face). — € : racine aérienne (saudee) feuilles elliptiques-ovales, émarginées au sommet, ses sépales et ses pétales un peu obtus, et son labelle distinctement trilobe. WE. biflorum est originaire de Costa-Rica, où il a été découvert par M. Ad. Tonduz, qui en envoya des plantes vivantes à M. W. Barbey, chez qui elles fleurirent pour la premiere fois, dans ses serres de la Pierrière (Chambézy), sur la fin de décembre 1901. Verviers, le 23 février 1902. LL eek CE cr Far r 339 Mitteilungen aus dem Botanischen Museum der Universität Zürich. XVI (1902.) BELTRAGE zur KENNTNIS DER SCHWEIZERFLORA Die schwreizerischen Vertreter der z EI UNG ALECTOROLOFHUGS der Herbarien des botanischen Museums der Universität Zürich nach Dr. von Sternecks Monographie der Gattung Alectorolophus von Hans SCHINZ. Bei der Bearbeitung der Scrophulariaceen für die von Rektor Keller in Winterthur und mir herausgegebene Flora der Schweiz haben wir uns der Mitarbeiterschaft des Herrn Dr. Jakob von Sterneck zu erfreuen gehabt, insofern, als uns Herr von Sterneck die notwendigen Notizen für den Schlüssel und die Beschreibungen zustellte und das gesamte Alectorolophus-Material unseres botanischen Museums einer Sichtung unterwarf. Inzwischen ist nun die Monographie! der Gattung von dem Genannten erschienen, die unsere Kenntnisse ganz erheblich bereichert und eine Umarbeitung unserer Darstellung am genannien Orte mit sich führen muss. Ich ziehe es nun aber vor, damit nicht bis zur Heraus- 1 Vergleiche auch Berichte der schweizer. botanischen Gesellschaft, X (1900) p- 101. 340 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me sÉR.). (2) gabe einer zweiten Auflage der Flora zuzuwarten, sondern mit Er- laubnis des Verfassers der Monographie schon heute mindestens an dieser Stelle die Revision vorzunehmen und zwar in der Absicht, dadurch unsere Floristen zu ermuntern, dieser interessanten Gattung erneute Aufmerksamkeit zu schenken, eine Aufmerksamkeit, die sich als eine sehr lohnende erweisen wird, denn das Studium der Stern- eckschen Monographie zwingt dem Leser die Ueberzeugung auf, dass die Schweiz hinsichtlich der Alectorolophi noch recht ungenügend erforscht. mindestens die in den Herbarien liegenden Materialien noch allzuwenig revidirt sind. Nicht nur wird die Zahl der Standorte dadurch vergrössert, die geographische Umschreibung der Sippen eine klarere werden, sondern auch die Zahl der bei uns vertretenen Sippen selbst dürfte eine Bereicherung erfahren. Von diesem Gesichispunkte aus möchte ich den kurzen Auszug beurteilt wissen. Anderseits dürfte dies auch ein Mittel sein, die Richtigkeit der Stern- eckschen Auffassung an unserem eigenen Material zu erproben, denn, das dürfte dem Leser der berührten Monographie kaum entgehen : der Begriff der « Art » weicht nicht unerheblich von dem in unserer Flora vertretenen ab. Anstatt aber nach « Verbindungsgliedern » und « glei- tenden Reihen » in unsern Herbarien zu fahnden, dürfte es fruchtbrin- gender sein, der Sache im Felde am lebenden Material nachzugehen und nachzuspüren. Bei der Redaktion der Flora der Schweiz haben wir, mein Freund Rektor Keller und ich, uns im Grossen und Ganzen hinsichtlich der geographischen Angaben an Gremlÿs Excursionsflora, Auflage ge- halten, obschon wir uns selbst sagen mussten, dass eine zweckmässigere und sorgfältigere Anordnung höchst wünschenswert wäre, indessen sahen wir uns doch gezwungen, angesichts der grossen Schwierigkeiten, die Ausführung dieses Gedankens einer nächsten Auflage vorzube- halten. Wie richtig wir gefühlt haben, bewiesen uns zahlreiche Zu- schriften befreundeter Botaniker und Besprechungen in Fachschriften (vergl. z. B. die sehr richtigen Bemerkungen des vorzüglichen Kenners der jurassischen Flora, Magnin, in den Archives de la flore jurassienne, 1901, No. 15/16, und wir haben daher auch nicht gezögert, uns mit massgebenden Fachgenossen in Verbindung zu setzen, um deren Vor- schläge entgegen zu nehmen. Den uns zur Kenntnis gelangten Wünschen entspricht in erster Linie die Einteilung unseres Gebietes in die drei grossen natürlichen Bezirke: Jura (J.), Plateau (Pl.) und Alpen. Nach dem Vorschlage unseres (3) HANS SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER SCHWEIZERFLORA. 941 Kollegen Schröter lassen wir das Plateau nach Süden begrenzen durch die Linie des Anfangs der Schichtenaufrichtung, d. h. die Linie Vevey, Bulle, Guggisberg, Gurnigel, Steffisburg, Schangnau, Escholzmatt, die Flusslinien der Kleinen Emme und der Reuss, Luzern, Küsnach, Zug, Wädensweil. Rappersweil. Wattwil. Trogen und Rheineck. (Vergl. die orographische Karte der Schweiz von Aeppli im Geographischen Lexikon der Schweiz, Artikel Alpen). Beraten von Schröter, gliedern wir die Alpen mit Christ (vergl. Christ, Pflanzenleben der Schweiz, Taf. IV) in Nordalpen (Na.) und Südalpen (Sa.), wobei für die Nordalpen auch die Föhnzonen soweit möglich besonders berücksichtigt werden sollen. Dieses Einteilungsprinzip ist auch den nachstehenden Standorisan- gaben zu Grunde gelegt. wir werden dankbar sein, wenn uns die Fach- genossen ihre Ansicht kund lun und uns so Gelegenheit geben, eine zweite Auflage der Flora auch nach dieser Seite hin zu erweitern. Schlüssel zur Bestimmung der Arten: 1. Zahn der Oberlippe mindestens 1 mm lang. 2. Tragbl. bis zur Spitze mit nahezu gleich grossen Zähnen gesägt. 3. Unterlippe abstehend, der Kr. schlund' offen, Zahn der Oberlippe schräg nach aufwärts gerichtet, Kr. röhre stark nach aufwärts gebogen. A. Facchinii (Chab.) Stern., Facchinis Kl. 15 bis 20 cm. Stgl. stets einfach, nicht schwarz gestrichelt, mit sehr langen Gliedern. Stgl. bl. kürzer als die Glieder, untere eifg.. obere länglich, gekerht gezähnt. Tragbl. eiförmig dreieckig. K. mit langen Gliederhaaren dicht wollig behaart. Zähne der Oberlippe violett, kegelfg.. spitzlich. — VII. — 3*, Unterlippe der Oberlippe anliegend, den Kr. schlund verschlies- send. Zahn der Oberlippe wagrecht gestreckt. Kr. röhre schwach nach aufwärts gebogen. 4. Sigl. kräftig entwickelt, mindestens 20 cm hoch. meist ästig ; Fr. k. lichtgrün bleibend. (Talform.) 1 Abkürzungen wie in der « Flora » : Stgl. = Stengel, bl. = Blatt, Lb. bl: — Laubblatt, Bie. = Blüte, K. = Kelch. Kr. = Krone, Sam. = Samen. Na. : Be. (Isenfiuh, Berneroberland), Schw. (Mythen). 942 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ze SÉR.). (4) 5. Stgl. mit wenigen, gestreckten Internodien, die stets länger sind als die korrespondirenden Lb. bl.; oberhalb der letzten Seitenäste finden sich bis zur Btn. traube keine weitern Stgl. internodien und somit auch keine Lb. bl. (Frühsommer.) A. hirsutus (Lam.) All., behaarter Kl. 30 bis 80 cm. Stgl. nicht schwarz gestrichelt, allseitig, namentlich im obern Teile oft fast zottig behaart, selten verzweigt. Untere Stgl. bl. eifg., obere länglich lanzett- lich, gekerbt gezähnt. Tragbl. bleich, breit rhombisch dreieckig, die untersten zwei Paare den Stgl. bl. gleich. K. mit langen Gliederhaaren dicht wollig behaart, Zähne der Oberlippe violett, seltener weiss, kegelfg., stumpflich. Zerfällt in zwei Unterarten : subsp. medius Stern., Sam. mit häutigem Rande (auf Wiesen) und subsp. buccalis Stern.. Sam. ohne Randflügel (auf Roggenfeldern). — VI, VII. — J., Pl., Na., Sa.’ 5*, Stgl. mit zahlreichen, kurzen, gestauchten Internodien, die im untern Stgl. teile stets mindestens zweimal kürzer sind als die korrespondirenden Lb. bl. Oberhalb der letzten Seitenäste entwickelt der Hauptstgl. noch mehrere Inter- nodien, die wesentlich länger als die untern Internodien, ja selbst länger als die zugehörigen Lb. bl. sind. (Spätsom- mer.) A. patulus Stern. offener Kl. 30 bis 60 cm. Stgl. nicht schwarz gestrichelt, allseitig behaart. Stgl. bl. länglich lanzettlich, gekerbt ge- zähnt, die untern zur Bte. zeit oft abgestorben. Tragbl. bleich, breit, rhombisch dreieckig, nicht in eine Spitze ausgezogen. K. mit langen Gliederhaaren dicht wollig behaart. Zähne der Oberlippe violett, kegelfg., stumpflich. — VIII. — Na., Sa.’ 4*, Stgl. stets niedrig bleibend, selten höher als 15 cm, meist un- ‚verzweigt, Fr. k. trübviolett bis schwärzlich überlaufen. (Hoch- gebirgsform.) A. Kerneri Stern., Kerners Kl. 10 bis 20 cm. Stgl. bl. linealisch 1 J.: Schaff. (Schleitheim). Ba. (Ramsach), Aa. (Küttingen). Pl. : Ge., V. (Bex, Vevey, Aubonne), Be. (Bern), Zü. (ob dem Dolder bei Zürich, Affoltern bei Zürich, Dietikon, Andelfingen, Schauenberg, Hittnau, Gibswil), Lu. (Nebikon, Sempach), St. G. (Libingen). Na.: Schw. (Mythen, Etzel), Gl. (Gäsi ob Weesen). Sa.: W. (Simplon, Liddes), Gr. (Fextal), T. (Solduno bei Locarno, Ponte Brolla). 2 Na.: V.(Ayerne, les Plans), Uw. (Seelisbergerkulm). Sa.: T. (Alp Melano am Generoso). (5) HANS SCHINZ. BEITRÄGE ZUR KENNTNIS DER SCHWEIZERFLORA. 943 lanzettlich oder linealisch. Bin. kleiner als bei der vor. Art. — IX. — Na. ! 2*, Die untern Zähne der Tragbl. mindestens doppelt so lang als die obern. 6. Unterlippe der Oberlippe anliegend, den Kr. schlund ver- schliessend, Zahn der Oberlippe wagrecht gestreckt. Kr. röhre schwach nach aufwärts gebogen. A. major (Ehrh.) Rehb.. grösster Kl. 20 bis 50 cm. Sigl. schwarz gestrichelt, kahl oder behaart, Internodien lang, einfach od. verzweigt, die Internodien stets länger als die korrespondirenden Lb. bl. Lb. bl. eifg. od. länglich lanzettlich, gekerbt gezähnt. Tragbl. breit dreieckig, zugespitzt. Zähne schmal dreieckig, nicht grannig. K. kahl, Zähne am Rande schwach drüsig. Zähne der Oberlippe violett, kegelfg. stumpf- lich. Spaltet sich in zwei Unterarten : subsp. eumajor Stern., Sam. mit häutigem Randflügel (bis jetzt nur um Zürich nachgewiesen in unserem Gebiet) und subsp. apterus (Fries) Stern., Sam. ungeflügelt, nur aus Schottland, Dänemark und Schweden bekannt. — V, VI. — PI.° 6*. Unterlippe abstehend, Kr. schlund offen, Zahn der Ober- lippe schräg nach aufwärts gerichtet, Kr. röhre stark nach aufwärts gerichtet. 7. Internodien länger als die Stgl. bl. 8. Stgl. mit mehreren Seitenästen. A. subalpinus Stern. Voralpen-Kl. 15 bis 30 em. Stengel schwarz gestrichelt, nahezu kahl. Stgl. bl. breit lanzettlich, gekerbt gezähnt. Tragbl. dreieckig. Zähne pfriemlich und langbegrannt. K. kahl, am Rande ' Na. : Schw. (Grosser Mythen). Gr. (Flimserslein bei Flims). Sterneck gibt irrlümlicherweise als weitern schweizerischen Standort den Monte Campione bei Lecco an, irrtümlicherweise, denn es handelt sich offenbar um die auf italienischem Boden gelegene Grigna di Mandello (= Monte Cam- pione), der Fundort wird sich wohl nahezu decken mit dem unter « Italien » angegebenen. Ebenso ist zu streichen der Mont Reculet, da auch dieser Berg ausserhalb der Schweiz gelegen ist. 2 Pl.: Zü. (Wiesen um Zürich, Küsnach bei Zürich). Die autumnale Parallelsippe zu A. major, A. montanus ist bis jetzt für die Schweiz noch nicht nachgewiesen worden, ich zweifle aber nicht, dass sie sich bei Durchsicht der Herbarien und weiterer Durchforschung noch wird nach- weisen lassen. Die Unterscheidung ist nicht schwierig : A. montanus hat Stel. mit zahlreichen, kurzen, gestauchten Internodien, die im untern Stgl. teil stets min- destens doppelt kürzer sind als die korrespondirenden Laubbl., ferner entwickelt 344 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (6) schwach rauh. Zähne der Oberlippe violett, schmal kegelfg., spitzlich. — VII, VII. — J., Pl., Na., Sa. ' 8*, Stgl. unverzweigt. A. simplex Stern. unverzweigter Kl. 15 bis 30 cm. Unterscheidet sich von A. subalpinus durch die im Schlüssel zum Ausdrucke gekom- menen Merkmale: die Sigl. bl. sind viel kürzer als die Stgl. glieder stumpf und die Btn. stände kopfig. — VIT, VII. — Pl., Na., S.® 7*. Internodien kürzer als die Stgl. 9. Sigl. mit mehreren Seitenästen. 10. Stgl. 10 bis 15 cm. hoch. Interkalarbl.* fehlend oder ein einziges. A. lanceolatus Stern., lanzettblätteriger Kl. 10 bis 15 cm. Stgl. schwarz gestrichelt, nahezu kahl, Stgl. bl. lanzettlich, gegen das obere Ende verjüngt, fast spitz. Tragbl. kahl, dreieckig, untere Zähne pfriem- lich und langbegrannt. K. kahl, am Rande schwach rauh, zur Fr. zeit häufig dunkelviolett. Zähne der Oberlippe violett, schmal kegelfg., spilz- lich. — VII. — Na.. Sa.‘ 10*. Sigl. 30 bis 50 cm hoch, Interkalarbl. 3 bis viele. A. angustifolius (Gmel.) Heynh., schmalblätieriger Kl. 30 bis 50 cm. Stgl. schwarz gestrichelt, nahezu kahl. Stgl. bl. linealisch lan- zeitlich bis linealisch, spitzlich, gekerbt gezähnt, untere zur Blütezeit bereits verwelkt. Tragbl. schmaldreieckig, Zähne pfriemlich und lang- grannig. -K. klein, kahl. am Rande schwach rauh. Zähne der Oberlippe der Hauptsigl. oberhalb der letzien Seitenäste noch mehrere Internodien, die wesentlich länger als die untern Internodien, ja selbst länger als die zugehörigen Lb. bl. sind. A. major dagegen hat Stgl. mit wenigen, gestreckten Internodien, die slets länger als die korrespondirenden Lb. bl. sind, ferner finden sich ober- halb der letzten Seitenäste bis zur Blütentraube keine weiteren Stgl. internodien und somit auch keine Lb. bl. 1 J.: V. (Route de Marchairuz). Pl.: V. (Montreux). Na.:V.(Alpes deBex), Ur. (Andermatt), Gr. (Sta.Maria am Lukmanier, Albula). Sa.: W. (Saltin à Berisal), T. (Val Sambuco, Fusio). ? Pl.: V. (Nombireux bei Bex, Bex). Na.: Be. (Steinalp im Gadmental). Sa.: W. (Simplon), Gr. (Val Fain). 3 Interkalarblätter nennt Sterneck die Laubblätter, die den über den letzten Seitenästen gelegenen Internodien angehören. Der Ausdruck rührt von Chabert her. * Na.: V. (Rochers de Naye), Fr. (Dent de Lys), Ur. (St. Gotthard), Schw. (Mythen). Gl. (Glärnisch), Gr. (Julierstrasse, Avers). Sa.: W. (Col de Simplon, Furka, Rhonegletscher, Kl. St. Bernhard), Gr. (Fexial, Piz Padella). Pal 7 HANS SCHINZ. BEITREGE ZUR KENNTNIS DER SCHWEIZERTLORA. 34) ( violett, schmal kegelfg., spitzlich. — VII, IX. — Von der Ebene bis in die Na., Sa. und den Jura !. 9*, Stgl. unverzweigt. A. gracilis Stern., schlanker Kl. 5 bis 10 cm. Weicht von A. lan- ceolotus durch stets unverzweigten, niedrigen, wenigblütigen Sigl., klei- nere. kurz begrannte Tragbl. ab. Die Stgl. internodien sind auffallend kurz. — VIII. — PI. Na.. Sa.” 1”. Zahn der Oberlippe nur eine kleine Kerbe bildend, Kr. röhre gerade. 11. Stgl. mit wenigen, gestreckten Internodien, die stets länger sind als die korrespondiren- den Lb. bl. Oberhalb der letzten Seitenäste finden sich bis zur Btn. traube keine wei- teren Sigl. internodien und somit auch keine Lb. bl. (Frühsommer.) 1 J.: V. (Vallorbe, Route de Marchairuz), N. (Val de Travers), Be. (Münster). Schafl. (Schleitheim). Pl.: V. (Lausanne, Mont Jorat, Montreux), Fr. (Freiburg), Ba. (Basel), Zü. (Zürichberg, Uto, Küsnachertobel, Albis ob Langnau, Dietikon, Hoh-Wülf- lingen, Wald, Gibswil, Hörnli), Th. (Burgholz). Na.: Be. (Berneroberland), Gr. (Feldis). Sa.: W. (sur Saviese, Gletsch). T. (Airolo, Val Sambuco). Sterneck unterscheidet von A. angustifolius fünf Formen, die er, ohne sie mit besondern Namen zu belegen. folgendermassen charakterisirt : #. die gewöhnliche Form mit langen rulenförmigen Aeslen, relativ grössern Blüten und breiteren Blättern, die besonders im ganzen westlichen und nordwestlichen Teile des Gebietes (Frankreich, Lothringen, Baden, West- schweiz) die herrschende zu sein scheint. aber auch z. B. in Südtirol vor- kommt; 8. Kleine, an Hochgebirgsformen mahnende Individuen, mit vom Grunde an verzweiglem Stengel, in Norditalien und der Südschweiz : 7. Sehr hohe, bäumehenförmige Individuen, die relativ breitblätterig sind. und denen typisch die Interkalarblätter fehlen. Dabei kann aber wegen der über- aus starken Verzweigung, des buschigen Wuchses und besonders wegen der sehr zahlreichen und sehr kurzen Internodien ein Zweifel über die Zu- gehöriekeil zu A. angustifolius nicht entstehen. Verbreitet besonders im Salzkammergut, vielleicht überhaupt in den nördlichen Kalkalpen : auch um Zürich; °. Der vorigen ähnlich, auch bäumchenfôrmig, aber sehr schmalblätterig, mit vielen !nlerkalarblättern und auffallend kleinblülig : in Nordtirol und im Salzkammergut. CN JAN EE Na. : Gr. (Sta. Maria am Lukmanier). Sa. : Gr. (Bernina Hospiz, Fornogletseher). 346 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SER.). (8) A. minor (Ehrh.) Wimm. et Grabowski, kleinster Kl. 10 bis 50 cm. Stgl. grün od. schwarz gestrichelt, mitunter behaart. Lb. bl. länglich lanzettlich od. lanzettlich, stumpflich, die obern mitunter zu einer Spitze verschmälert, gekerbt gezähnt. Tragbl. kahl schwärzlich grün, dreieckig, länger als der K. K. klein. kahl mit Ausnahme des schwach rauhen Randes. Zähne der Oberlippe klein. abgerundet, weisslich od. selten violett (var. vittulatus Gremli‘). — \. VI. — Feuchte Niederungen und trockene Wiesen und Matten des J.. Pl., der Na. und Sa.° 11*. Stel. mit zahlreichen, kurzen, gestauchien In- ternodien, die im untern Stel. teil steis min- destens doppelt kürzer sind als die korres- pondirenden Lb. bl. Oberhalb der letzten Seitenäste entwickelt der Hauptstgl. noch mehrere Internodien, die wesentlich länger als die untern Internodien, ja selbst länger als die zugehörigen Lb. bl. sind. (Spätsom- mer.) À. stenophylius Stern. schmalblätteriger Kl. 20 bis 50 cm. Slgl. grün oder schwarz gestrichelt, mitunter behaart, Lb. bl. linealisch lan- zetilich, spitz, gekerbt gezähnt, untere Lb. bl. zur Blütezeit meist ver- welkt. Tragbl. kahl, schwärzlich grün, Zähne unbegrannt. K. klein, kahl, am Rande schwach rauh. Zähne der Oberlippe weisslich, selten violett. — VIT, VII. — Jura, und Tiefland.’ ? Albinismus des Oberlippenzahnes wird nicht selten beobachtet und scheint bei A. minor sogar die Regel zu bilden (Stern. Monogr., p. 27). Alectorolophus minor var. genevensis Chab. (in Bull. Herb. Boiss. 1899, p. 513) wird von Sterneck eingezogen. ? J.: V. (Prairies au-dessous de Ste. Croix, Mt. Suchei). Pl.: Ge. (Genf), V. (Vevey, Aubonne, marais de Bavais près Orbe, Bex, Nant sur Vevey), Be. (Dalmazi bei Bern, Station Tägertschi, Bietschwyl), Aa. (Aarau, Zofingen), Zü. (Zürichsee, Katzensee, Seegräben, Dietikon, Ober-Hittnau, Hörnli). Na.: Schw. (Mythen), Gr. (Sergtigtal). Sa.: W. (Gletsch). ® J. : V. (Trelotte), Schaff. (Schleitheim). Pl.: V. (Aubonne), Zü. (Oerlikon, Gibswil). u an 1 EROTLLISTISCHE BEITRAGE zusammengestellt von Hans SCHINZ UNTER MITWIRKUNG DER Herren Dr. 6. HEGI, Alb. THELLUNG und Sekundariehrer Emil WEBER Auf Veranlassung der zürcherischen botanischen Gesellschaft hat das botanische Museum unserer Universität ein besonderes Herbarium des Kantons Zürich angelegt, das zur Zeit 71 Faszikel umfasst; die Aeufnung dieses Herbars (cf. die Jahresberichte des bot. Gartens und Museums pro 1900 und 1901), namentlich aber die zum Zwecke der Herausgabe einer zweiten Auflage der « Flora der Schweiz von Schinz und Keller » notwendigen fortwährenden Registrirungen der neuen Funde und neuen Standorte, der Veränderungen im Pflanzenbestand überhaupt, des Auf- tauchens von erst an vereinzelten Lokalitälen beobachteten Adventiv- pflanzen oder des Verschwindens solcher, hat zu der nachfolgenden Auf- stellung gewissermassen gedrängt. Hiezu kommt, dass die eingangs Genannten seit dem Erscheinen der « Flora » ein ganz besonderes Augen- merk den Pflanzenbesländen der Aufschüttungs- und Schuttstellen geschenkt haben, nicht nur um ein möglichst vollständiges Bild der all- mählichen Besilzname und teilweisen spätern Preisgabe solcher Lokali- täten seitens der Erstankömmlinge unter den Pflanzen zu gewinnen, sondern namentlich auch um die dabei mitspielenden Faktoren kennen zu lernen. Diese Beobachtungen werden allerdings erst nach Jahren ein zur Publikation sich eignendes Resultat gezeitigt haben. Vorbildlich in mancher Hinsicht ist die vortreffliche, auf die Aufschüttung im Belvoir (Zürich IT) beschränkte Untersuchung von Ingenieur Keller. über die der Jahresbericht der zürcherischen botanischen Gesellschaft von Jahre 1900 Aufschluss erteilt. In der nachfolgenden Aufzählung sind nun blos die wichtigeren Erscheinungen notirt und mit ganz vereinzelten Ausnahmen nur die nennenswerten Funde innerhalb der stadtzürcherischen Grenzen berück- 940 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (2) sichtigt worden. Die zahlreichen, vorletzt- und letztjährigen Eingänge aus dem zürcherischen Oberlande haben Aufnahme gefunden in Dr. Hegi’s « Das obere Tösstal und die angrenzenden Gebiete florislisch und pflan- zengeographisch dargestellt » (Heft XIII dieser Mitteilungen), diejenigen des Engadins, des Bergells etc. werden Gegenstand besonderer Publika- kationen bilden, wie auch beabsichtigt ist, in Zukunft auf Grund der Herbareingänge und spezieller Untersuchungen von Zeit zu Zeit diesen ersten floristischen Beiträgen weitere folgen zu lassen. Die Mehrzahl der nachfolgenden Eingänge verdankt unser Museum Herrn A. Thellung, stud. rer. nat. (Th.); weitere Zuweisungen machten uns die Herren Dr. Gustav Hegi (H.) und Sekundarlehrer Emil Weber (W.). Den Grad der Häufigkeit des Vorkommens haben wir durch eine Skala von 1 bis 10 auszudrücken gesucht, wobei À «sehr selten », 10 « sehr häufig » entsprechen würde. Funde, die ausserhalb der stadizürcherischen Grenze liegen, sind kursiv gedruckt, ausserkantonale haben wir in dieser ersten Zusammen- stellung ganz ausser Betracht gelassen. Panicum miliaceum L. Utoquai (Th., Sch.'); Tiefenbrunnen (Th., Sch.); Sandgrube in Aussersihl (Th.). Setaria italica Pal. Utoquai (Th., Sch.) ; Enge (Th.) ; Aussersihl zwischen Friedhof und Bahnlinie (Th.). Setaria verticillata (L.) Pal. Tiefenbrunnen (Th. : 1, Sch. : 1). Phalaris canariensis L. Utoquai (Th., Sch.); Enge (Th.); Aussersihl (Th.), Heuriet (W.). Avena fatua L. Utoquai (Th. : 1); Tiefenbrunnen (Th. : 1). Avena orientalis Schreb. Utoquai (Th.). Cynodon dactylon (L.) Rich. Auf dem alten Tonhalleplatz (Th. : 3; Sch. :3,H.: 3); beim Panorama am Utoquai (Th.: 5, Sch. : 1); Ilgen- strasse-Schulhäuser (Sch. : 1). Eragrostis minor Host — Pflaster im Hofe Pelikanstrasse 33 (Th.); Kiesgrube östlich vom Zentralfriedhof (Th.). Eragrostis pilosa (L.) Pal. Pflaster der Schönbergstrasse hinter dem Physikgebäude (Th. : 6). | Juncus tenuis Willd. Utoquai (Th., 1898 ziemlich häufig : 7), 1901 sehr spärlich : 2). 1 Sch. = Schinz. (3) HANS SCHINZ. BEITRÄGE ZUR KENNTNIS DER SCHWEIZERFLORA. 349 Asparagus officinalis L. Tiefenbrunnen (Sch. : 1), Belvoir (Th. : 5, Sch.: 1). Sisyrinchium angustifolium Mill. Auf dem alten Tonhalleplatz (Th.:3). Salix fragilis L. Zwischen Milchbuck und Käferhölzli (Th. : 3). Chenopodium glaucum L. Utoquai, auf allen Schuttplätzen, jedoch immer vereinzelt (Th., Sch) ; Bahnhof Tiefenbrunnen (Th. : 10, Sch. : 10); Hirslanden an mehreren Stellen (Th.); beim Bahnhof Enge (Th.:%); Aussersihl etc. Scheint sich einzubürgern. Chenopodium hybridum L. Utoquai, Flerastrasse (Th. : 1); Stauf- facherbrücke (Th. : 1). Chenopodium opulifolium Schrad. Dufourstrasse (Th. : 3), Hösch- gasse (Th. : %), Fluntern, Gloriastrasse (Th. : 2). Güterbahnhof (Th. : 3). Atriplex hastatum L. Tiefenbrunnen (Sch.); bei der Tonhalle in Enge (Th. : 2), Belvoir (Th.); massenhaft in Sandgruben zwischen dem Fried- hof Aussersihl und der Bahnlinie (Th.); zwischen Heuriet und Friesen- berg (Th. : 10); Friesenberg (Th. : 3). Spinacia oleracea L. Beim Kantonsspital Zürich (Th.); in einer Kies- grube in Affoltern bei Zürich (Sch. : 3). Amarantus paniculatus Moq. var. sanguineus (L.) Moq. Tiefen- brunnen (Th. : 3); Kiesgrube östlich vom Zentralfriedhof (Th. : 2). Amarantus retroflexus L. Bahnhof Tiefenbrunnen (Th., Sch.); Vor- bahnhof Zürich (Th.), Belvoir (H.); Glattfelden (Sch.). Sagina apetala L. Westmauer des Polytechnikums (Th.); Pflaster hinter dem kantonalen Physikgebäude (Th. : 5); Hof 44 Zeltweg (Th.). Corydalis lutea DC. Ziegelhütte Binzikon bei Grüningen (Sch., Pesta- lozzi). Bunias orientalis L. Dufourstrasse zwischen Zürichhorn und Tiefen- brunnen (Th. : 4). Sisymbrium sinapistrum Crtz. Utoquai (Th. : 1). Lepidium apetalum Willd. Utoquai (Th. : 4). Lepidium draba L. Zürichhorn (Th.: 5); Sihl, beim Sihlhôlzh (Th.: 6); Güterbahnhof (Th. : 10); beim Albisgütli (Th. : 10). Kann heute als ein- gebürgert bezeichnet werden. Professor Huguenin hat es schon 1865 am Bahnhof Zürich beobachtet. Lepidium ruderale L. Utoquai, auf mehreren Schuttsiellen (Th., Sch.); Bahnhof Tiefenbrunnen (Th. : 10, Sch.); Dolderhotel, Sihl, beim Sihl- hölzii (Th.); massenhaft beim Güterbahnhof (Th.) und im Sandgruben zwischen dem Friedhof Aussersihl und der Bahnlinie (Th.); Bahnhof Pfäffikon (Ct. Zürich) (Th.). 390 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2€ SÉR.). (4) Lepidium sativum L. Zwischen dem Bahnhof Enge und dem Belvoir (Th. : 2); Hitinau, kultivirt und verwildert (Th.). Lepidium virginicum L. Utoquai (1898 Th. : 2); Neue Mühlebachstr. (Th. : 1); Güterbahnhof am Hardplatz (Th. : 1). Dipiotaxis muralis DC. Tiefenbrunnen (Th. : 10); Utoquai (Th. : 3); Hohe Promenade (Th. : 4): beim Künstlergütli (Th.); Allmend Fluntern (Th. : 6); Schanzengraben, bei der Badeanstalt (H.). Diplotaxis tenuifolia (L.) DC. Güterbahnhof beim Hardplatz (Th. : 4). Brassica lanceolata Lange — Tiefenbrunnen (Th. seit 1897 : 2); Bel- voir (Th.: 1); Sihl, beim Sihlhözli (Th. : 2): Hardplatz beim Güterbahnhof (Th.: 5); in Aeckern bei Wiedikon (Th. : 5), an letzterm Orte nicht sehr typisch. Brassica napus L. Wiedikon (Th.). Brassica nigra (L.) Koch Tiefenbrunnen (Th. : 1): Sandgrube zwi- schen dem Zentralfriedhof und der Bahnlinie Aussersihl (Th. : 2). Brassica rapa L. Utoquai (Th.). Raphanus sativus L. In Sandgruben beim Friedhof Aussersihl (Th.); zwischen Pfäffikon und Hitinau bei der Mühle Balchenstall (Th.). Rapistrum rugosum All. Utoquai (Th. : 3); Tiefenbrunnen (Th. : 1): beim Dolder (Th. : 1): Güterbahnhof (Th. : 5). Alyssum maritimum Lam. Utoquai (Th. : 4). Camelina sativa Crantz — Dübendorf (Meister). Neslea paniculata (L.) Desv. Dübendorf (Meister). Erysimum cheiranthoides L. Utoquai und Tiefenbrunnen vereinzelt (Th.), Forchstrasse in Hirslanden (Th. : 3). Berteroa incana DC. Panorama Utoquai (Sch. : 1); Allmend Fluntern (Th.); in Enge bei der Tonhalle (Th. : 1): Schanzengraben (H.); Leimbach (v. Tavel), Pfäffikon (Ct. Zürich) (Th. : 1). Hesperis matronalis L. Schlieren (H.). Reseda odorata L. Zwischen Tiefenbrunnen und Zollikon (Th.. Sch.); zwischen Römerhof und Dolder (Th.). Potentilla canescens Besser var. polyodonta Borbas. Von dieser für « Eglisau » bereits angegebenen Pflunze finden sich kräftige Exemplare ob dem rechten Rheinufer unter den Eisenbahnbrückenbogen bei Eglisau (Sch., H.). Potentilla norvegica L. Belvoir (Th. und hier schon früher von Herrn Ingenieur Keller), beim Güterbahnhof, Hardplatz (Th. : 6). Potentilla recta 1. Seit vielen Jahren bei der Kantonsschule (Prof. Huguenin, Th., Sch.). QC jan (5) HANS SCHINZ. BEITREGE ZUR KENNTNIS DER SCHWEIZERFLORA. 98 Potentilla ruthenica Willd. Allmend Fluntern (Th., anno 1899:2). Fragaria indica And. Auf Schutt beim Römerhof (Th. anno 1898 : 1). Rubus odoratus L. Verwildert am Bach beim Schulhaus in Oberhinttnau (Th.). Trifolium elegans Savi — Zürichhorn (Th. : 2). Trifolium hybridum L. Tiefenbrunnen (Th. : 5); Utoquai (Th. : 2); Hohe Promenade (Th. : 1). Hirslanden Th. : 5), Allmend Fluntern (Th. : 8); Wytikon (Th.); zwischen Höngg und Affoltern bei Zürich (Th., Sch.), Bahnhof Oerlikon (Th. : 5), bei der Kirche Wetzikon (Th. : 3) ; Ueber- gänge zu T. elegans Savi beim Tiefenbrunnen, beim Belvoir, etc. Pisum arvense L. Unter Getreide bei Wiedikon (Th.). Vicia angustifolia All. Tiefenbrunnen (Th. : 3), Belvoir (Th. : 2). Vicia varia Host — Utoquai (Th. : 1), Belvoir (Th. : 1), an letzterm Orte bereits von Ingenieur Keller und Dr Nägeli nachgewiesen. Lathyrus aphaca I. Tiefenbrunnen (Th. : 2). Lathyrus hirsutus L. Tiefenbrunnen (Th. : 2). Erodium cicutarium (L.) L’Herit. Utoquai (Th. : 1); Wiese beim Dampfschiffsteg Neumünster (Th. : 5). Linum usitatissimum L. Utoquai (Th.); Belvoir (Th.). Euphorbia Engelmanni Boiss. Festgasse, als nicht auszurottendes Gartenunkraut (Th. : 6) teste Pax. Ist mir auch von Linthal (Lüscher) und Lugano zugekommen. An leiztgenanntem Orte sammelte sie in Gärten zwischen Pflastersteinen und Kies mein Freund Schwingruber und zwar soll sie dort massenhaft vorkommen. Hibiscus trionum L. Dufourstrasse (Th.: 1); Römerhof (Th. : 2); Stauffacherbrück (Th. : 1). Malva borealis Wallm. Zwischen der Mittelstrasse und dem Seefeld- quai, in einem Acker (Th. : 3). Levisticum paludapifolium Aschers. Am Katzensee verwildert (H.). Feniculum capillaceum Gilib. Tiefenbrunnen (Th.: 2, Sch.:1); zwi- schen Römerhof und Dolder (Th.); Kiesgrube östlich vom Zentral- friedhof Aussersihl (Th.). Borrago officinalis L. Zwischen Tiefenbrunnen und Zollikon (Th., Sch.). Salvia verticillata L. Utoquai (Th., seit 1897 : 4). Melissa officinalis L. Beim Bahnhof Enge, 1898 blühend, seitdem nur noch steril (Th. : 4). Satureja hortensis L. Utoquai (Th.); Stauffacherbrücke ( W.); Bärets- weil (Th.). 392 BULLETIN DE WHERBIER BOISSIER (27e SÉR.). (6) Solanum lycopersicum L. Tiefenbrunnen (Th.); Aussersihl (Th.). Datura stramonium L. Utoquai (Festgasse) (Th. : 1); zwischen Römer- hof und Dolder, an der Klosbachstrasse (Th. : 1); hei der Tonhalle in Enge (Th., 1899); Kiesgrube östlich vom Zentralfriedhof (Th. : 1). Verbascum blattaria L. Zwischen dem Hafen und dem Zürichhorn (Th. : 3). j Scrophularia canina L. Utoquai, untere Fesigasse (Th. : 1). Galium tricorne Stok. Tiefenbrunnen (Th. : 1). Valerianella incrassata Chaub. Bahnhof Tiefenbrunnen (Th., 1899:3). Lobelia erinus L. Utoquai (Th., 1898). Coreopsis tinctoria Nutt. Tiefenbrunnen (Th. : 5, Sch. : 2, H.: 1), Reethel (H.). Helminthia echioides (L.) Gärtn. Allmend Fluntern (Th., 1899 : 4). Rudbeckia hirta L. Zwischen dem Engebahnhof und dem Belvoir (7b.:2): Guizotia oleifera DC. Zwischen Dufourstrasse und Zürichhorn, im Hornbach (Th. : 4); Kiesgrube östlich vom Zeniralfriedhof (Th. : 3). Tragopogon porrifolius L. Beim Kantonsspital (Th., 1900 : 1). Aster parvifolius Nees Adeiswil (Th.). Aster novæ anglicæ L. var. Stöckentobel ob der Schleife (Th. : 3). Matricaria suaveolens Koch Bahnhof Tiefenbrunnen (Th. : 5). Chrysanthemum coronarium L. Güterbahnhof Hardplatz (Th. : 1). Chrysanthemum parthenium L. Zwischen Tiefenbrunnen und Zol- likon (Th.); Oberstrass (Th.). Calendula officinalis L. Albisgütli bei Zürich (H.). Silybum Marianum (L.) Gärtn. Neue Mühlebachstrasse (Th. : 1); Strassenböschung an der Steinwiesstrasse (H.). Lactuca scariola L. Tiefenbrunnen (Th. : 3, Sch. : 6); zwischen dem Römerhof und Dolder (Th. : 3), Belvoir (Th. : 4, Sch. : 4); Güterbahnhof (Th. : häufig); Stauffacherbrücke (H., Sch.); Albisgütli (H.). Centaurea solstitialis L. Utoquai (Th. : 1), Klossbachstrasse zwischen Römerhof und Dolder (Th. : 3); Allmend Fluntern (Th., 1899 : 1). Crepis fœtida L. Güterbahnhof Hardplatz (Th. : 5). Wird für den «Bahnhof» auch schon in den Berichten der schweiz. bot. Gesellschaft (1901) angegeben. Mitteilungen aus dem Botanischen Museum der Universität Zürich. SET. Carex baldensis L. und Æthionema sazxatıle (L.) R. Br. im Kanton Graubünden von Stephan BRUNIES. Privatassistent am botanischen Museum der Universität Zürich. Einer pflanzengeographischen Studie über die Ofenpassgruppe, welche einen Teil der im Botanischen Garten der Universität Zürich in Verbin- dung mit Prof. Dr C. Schröter in Angriff- genommenen Bearbeitung der Flora einzelner Kantonsteile Graubündens bilden soll, mögen hier fol- gende kurze Notizen über die Entdeckung der in der Ueberschrift genannten zwei Pflanzen vorausgeschickt werden. An die Reihe der floristischen Seltenheiten der südöstlichen Ecke Graubündens, welche auch in botanischer Hinsicht unverkennbar den Typus der Ostalpen trägt, gliedern sich folgende zwei seltene Pflanzen neu an, deren eine für die ganze Schweiz, die andere hingegen nur für Graubünden bisher unbekannt war. Carex baldensis L., nach ihrem Hauptvorkommen am Monte Baido benannt, war bisher für das schweizerische Gebiet nicht mit Sicherheit nachgewiesen. Vergebens suchte ich in den verschiedenen Floren der älteren und neueren schweizerischen Autoren nach Standortsangaben, welche sich auf das Gebiet innerhalb der Schweizergrenze beziehen. Gaudin’ und Hegetschweiler ? führen nur die Vorkomnisse in Südtirol an. Letzierer bemerkt in seiner Flora der Schweiz (1840) über Carex bal- ! Gaudin. Flora helvetica. 1830. ? Hegetschweiler, Flora der Schweiz. 1840. BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n0 4, 27 mars 1902. LO © 39% BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (2) densis : «...auf dem Monte Baldo ; wurde aber nie innerhalb der Schwei- zergrenze gefunden ». Rhiner hingegen gibt in seiner tabellarischen Flora der Schweizerkantone (1869), dieselbe für Graubünden und Tessin an. In den Brüggerschen Manuskripten, die im Besitze des botanischen Museums sind. findet sie sich nicht verzeichnet! Von deutschen Bota- nikern nennt Koch’ folgende schweizerische Standorte von Carex bal- densis: « in der Egina ; Zehnden-Gombs. Lagger ». An dieser Stelle sei gleich bemerkt, dass Jaccard * dieselbe unter den « Plantes à rayer de la flore valaisanne » anführt und auf eine darauf bezügliche schriftliche Anfrage gütigst mitteilte, dass weder er, noch Favrat aufihren zahlreichen Wanderungen im Wallis sie jemals gefunden haben. Die Tatsache, dass vorliegende Pflanze in keiner neueren Flora der Schweiz Erwähnung findet, berechtigt hinsichtlich der obigen Angaben zu folgendem Schlusse : Entweder sind die schweizer. Standortsangaben Koch’s und Rhiner’s haltlos oder beziehen sich auf Lokalitäten, die nahe, aber ausserhalb der Schweizergrenze liegen ; wenn C. baldensis doch im Wallis und Tessin vorhanden war, ist sie jetzt dort verschwunden oder findet sich an unzugänglichen Orten ; denn es wäre kaum anzunehmen, dass die grosse Schaar von Botanikern und Pflanzenfreunden, welche jedes Jahr diese Gebiete durchstreift, eine so auffällige Pflanze nicht gefunden hätte. Es war daher für mich die Auffindung dieser schönsten der Carex- Arten in den steilen Dolomiten des Ofenberges (in Val Nüglia und Chaschlot) am 2. Juli 1901 und ihre Einreihung in unsere einheimische Flora eine ganz besondere Freude. Die Diagnose dieser neuen schweiz. Art, welche unzweifelhaft zu den prächtigsten Vertretern unserer alpinen Flora gezählt werden muss, mag etwa folgendermassen lauten : Ein aus weisslichen, androgynen Aehrchen zusammengeseizies Köpf- chen wird von zwei bis drei an der Spitze des nach oben nackten Blütenstandsstieles horizontal oder schräg aufwärts gerichteten blatt- arligen Hüllblättern eingefasst, deren eines die Länge des Köpfchens und der anderen um das Zwei- bis Dreifache überragt. Die weissen bis schwachgrünen, ovalen, zugespitzten Tragblätter verdecken den ebenfalls weisslichen, kurzgeschnäbelten Fruchtschlauch, aus welchem drei Narben ! Koch, Taschenbuch der deutschen und Schweizer Flora 1856, p. 512. 2 Jaccard, Catalogue de la flore valaisanne. 1895, p. XLIX. er À À bis BE (3) HANS SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER SCHWEIZERFLORA. 9399 hervortreten. Die Blätter, welche sämtlich grundständig sind und von den abgestorbenen vorjährigen am Grunde umhüllt werden, können mitunter den 15—25 cm hohen Blütenstandstiel an Länge übertreffen. In Folgendem soll versucht werden, an Hand der darauf bezüglichen Literatur das Verbreitungsareal von C. baldensis kurz zu skizzieren und für das disjunkte Auftreten derselben eine Erklärung zu finden. Wie der Name — baldensische Segge — andeutet, liegt ihre Haupt- verbreitung in der Gruppe des Monte Baldo in Südtirol und im Gebiet der oberitalienischen Seen, wo sie auf Hochplateaus und an Abhängen der voralpinen und montanen Region in so grosser Häufigkeit auftritt, dass man von einer Wiesenformation der C. baldensis sprechen kann‘. Als ihre häufigsten Begleiter nennt Engler I. c. Globularia nudi- caulis, Primula farinosa, Pinguicula alpina. Unter die ältesten Angaben über ihr Vorkommen in Südtirol gehört ein Bericht Th. Hilsenberg’s ?, in welchem der Entdeckung dieser Seggen- art zwischen Dare und Preor im Tale di Dalgone * am Fusse des Spinals durch Sieber Erwähnung gethan wird. Seinen Ausführungen entnehme ich folgende Bemerkungen : «… die Flora Deutschlands findet sich dadurch um eine der seltensten Seggenarten — unstreilig die schönste der bekannten — bereichert ». Fernere interessante Notizen über die « Geographie der Carex bal- densis » (v. Welden) entnehme ich der gleichen Fachschrift *, wovon nur folgende Stellen hier Platz finden mögen : « Diese Pflanze kömmt auf der südlichen Seite der grossen Alpen vor, die sich vom Simplon über den Gotthard nach Tirol ziehen, aber nicht auf der Hauptkette, sondern blos auf ihren Ausläufern, unter diesen habe ich sie vom Lago di Como an bis in die Gegend von Bassano am Ausgang der Val Sugana angetroffen... Sein Hauptstandort bleibt längs dem Monte Baldo, den er auf allen Seiten bewohnt ; in den brescianischen Gebirgen ist er ebenfalls häufig... Sein eigentlicher Standort ist die Region des Fagus silvestris und Pinus abies ; er steigt äussert selten höher hinauf, aber oft tiefer herab » u. s. w. 1 A. Engler, Die Pflanzenformationen und die pflanzengeographische Gliede- rung der Alpenkette erläutert an den Alpenanlagen des neuen kgl. botanischen Gartens zu Dahlem — Steglitz bei Berlin. 1901. 2 Flora. 1820, II, p. 630. 5 Wohl ein Versehen Hilsenberg’s ; denn die Strecke Dare-Preor findet sich in Valle Rendana. * Flora. 1823, VI. Bd., p. 510—513. 396 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (4) Pas Hauptareal dieser neuen schweiz. Art mag auf Grund der mir zugänglichen Literatur und der Standortsangaben in den hiesigen Her- barien etwa durch folgende Linien annähernd umgrenzt werden : im Norden, Westen und Osten durch die Sireke oberes Ende des Coinersees-Breno (Val Camonica)-Trient-Bassano (am Ausgang der Val Sugana). Die südliche Verbreitungsgrenze scheint längs des Südrandes der insubrischen Alpen zu verlaufen. Neben diesem Hauptvorkommen findet sich C. baldensis sporadisch ausser in der Ofenpassgruppe erstens in der Solsteinkette' bei Innsbruck und zweitens in Oberbayern, in der Umgebung von Garmisch und des Plansees u.a. 0.? Die vertikale Verbreitung dieser Art scheint in der Umgebung des Gardasees von der ungefähr 300 m hohen Thalsohle bis zu einer Höhe von 1500 m ü. M. zu reichen, mit dem Hauptvorkommen in der Buchen- region. Um so auffallender muss ihr Auftreten in einem vom Massencentrum um ca. 80—90 km. nördlich gelegenen Standort (am Ofenberg) erscheinen, welcher sogar über der oberen Coniferengrenze in einer Höhe von 2300— 2400 m ü. M. liegt. In Bezug auf ihre Verbreitung zeigt C. baldensis ein analoges Ver- halten wie Dorycnium germanicum*, welches wie jene im Süden Europas ihr Massencentrum hat und ebenfalls bis zur nördlichen Abdachung der Alpen überspringt bei Hinterlassung eines sehr beschränkten Verbrei- tungsbezirkes in Graubünden. Christ zählt sie nebst C. curvula und einigen Verlretern aus der Gruppe der Sempervirens zu den rein alpinen Felsencarices im Gegen- satz zu den vielen bei uns verbreiteten Seggenarten nordisch-alpinen Ursprungs. Eine Erklärung für das sporadische Auftreten dieses seltenen Ried- grases in Nordtirol gibt Murr in seiner Untersuchung über die Ver- hältnisse, die eine Einschleppung von im Süden vorkommenden Arten in das mittlere Nordtirol bewirken °. Nach ihm soll der Sirocco. jener heisse, feuchte Südostwind, welcher besonders im Frühjahr und Herbst 1 A. Kerner, Botanische Streifzüge durch Nordtirol (Oesterr. Wochenschr. f. Wissenschaft, Kunst und öffentliches Leben). 186%, II. Bd., p. 781. ? Prantl’s Excursionsflora für das Königreich Bayern. 188%, p. 78. ® Rickli, Die Gattung Doryenium Vill. Leizpig 1901, p. 391—393. 4 Ueber die Verbreitung der Pflanzen der alpinen Region der europ. Alpen- kette. 1866. | 5 Bot. Centr. bl. Bd. XXXIIT, 1888, p..121. PA AUS É (5) HANS SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNINIS DER SCHWEIZERFLORA. 397 sehr heftig ist und bis 30—40 Stunden anhält. neben Saponaria ocy- moides, Avena distichophylla u. a. m., auch C. baldensis nach Nordtirol herüber gebracht haben — übrigens eine Idee, weiche Kerner' schon 1869 ausgesprochen hat. Letzterer Forscher neigt sich der Ansicht zu, dass durch die Lücke des Brennerpasses die Einführung dieser südlichen Art nach der Solsteinkette erfolgte. Ob nun das vereinzelle Vorkommen am Ofenberg der gleichen oder einer ähnlichen Ursache zuzuschreiben ist, dürfte vorderhand schwer zu entscheiden sein, da meteorologische Beobachtungen über dieses Gebiet leider so gut als vollständig fehlen. Mühry” hat jedoch gezeigt, dass der Sirocco bei uns in der Höhe nicht wehen kann. Wenn nun nicht der Sirocco, so können hier möglicherweise andere südöstliche Winde in Betracht fallen. Dass auch für das Gebiet des Ofenberges — wenn die Hypothese Murrs richtig ist — der Annahme eines Windtransporles nichts im Wege steht. liegt auf der Hand. und da frägt es sich in diesem Falle nur noch, welchen Weg diese floristische Seltenheit zur Besetzung des Ofenberges eingeschlagen haben dürfte. Zwei Möglichkeiten : Entweder ist C. baldensis von ihrem Massencentrum der oberen Gegend des Gardasees der Etsch hinauf ins Vintschgau gewandert und hat sich von hier nach der südöstlichen Ecke Graubündens herüber- gesetzt, wie dies Christ für eine Reihe ostalpiner Vertreter unserer Flora nachgewiesen hal; oder wir können ihren Ausgangspunkt in die bergamaskischen Alpen, speciell die Umgebung des Lago di Iseo, versetzen. von wo aus sie nordwärts durch Val Camonica ins obere Addathal und von hier, die nämliche Richtung einhaltend, direkt nach dem Ofenberg herüber ge- kommen sein mag. Weder für die eine, noch für die andere Reiseroute finden sich sichere Belege. Ein Umstand, welcher anscheinend eher für die leiziere Annahme spricht, liegt in folgender Betrachtung : Ist C. baldensis das Etschthal hinaufgewanderl. so solite man doch annehmen, dass in diesem von Botanikern so stark besuchten Gebiet ihre Spuren auch im oberen Teil des Tales (im Vintschgau) gefunden erg ? In Christ’s Pflanzenleben der Schweiz, p. 124. 398 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2e SÉR.). (6) worden sein müssten, was jedoch nicht der Fall ist; denn ihr Auftreten längs der Etsch reicht nich weit über Trient hinauf. In geringerem Masse jedoch gilt derselbe Einwand für die Strecke Val Camonica-Bormio-Ofenberg, welche die Botaniker bis jetzt weniger stark angezogen hat, so dass es nicht unwahrscheinlich ist, dass einer intensiveren floristischen Exploitalion dieses Gebietes die Auffindung von Zwischenstationen gelingen wird. Das Vorkommen vorliegender Pflanze in Val di Rou im Veltlin, sowie ein von Brügger (in seinen Manuskripten) angegebener, jedoch nicht näher bezeichneter Standort im Veltlin, zeugen zu Gunsten dieser Annahme. Es möge mir an dieser Stelle gestattet sein, noch auf eine weitere vorderhand unabweisbare Möglichkeit hinzuweisen. Das disjuncte Auftreten von C. baldensis in Südbayern und Nordtirol. dann in Graubünden, in so weiter Entfernung vom Massencentrum, ferner der Mangel an Zwischenstationen berechtigen vollauf den Ge- danken an ein in früherer Zeit ausgedehnteres Areal, das sich jetzt mit Zurücklassung einiger wenigen Colonien auf das oben geschilderte Hauptgebiet zurückgezogen hat. Denn, wenn die Annahme des Wind- transportes Kerner’s und Murr’s richtig ist, warum finden sich zwischen dem Hauptvorkommen in Südtirol einerseits und Südbayern und Nord- tirol anderseits keine Zwischenstationen im mittleren Tirol, das ja dieser anscheinend kalkliebenden Pflanze trotz der sich hier mächtig ausbrei- tenden Urgestein-Zone an zwar relativ beschränkten Stellen nur die nötigen Existenzbedingungen bieten könnte. Indem ich mich für diese letzte Möglichkeit entscheide, stütze ich mich auf die Ausführungen Engler’s', nach welchen das vereinzelte Auftreten südlicher Wiesen- und Waldpflanzen in den nördlichen und Gentral-Alpen auf eine Einwanderung während der Interglazialzeit und ihre Abtrennung vom Massenzentrum durch die darauffolgende Glazial- periode zurückzuführen ist. Æthionema saxatile (L.) R. Br.. eine zwar nicht für die Schweiz, aber für Graubünden neue Pflanze. welche ich im Sommer 1901 im Flusskies des Ofenbaches beim Ofenwirtshaus fand, ist ebenfalls wie C. baldensis aus dem Süden, wo ihre Hauptverbreitung liegt. zu uns herübergekommen. Sie gehört nach Christ? neben Erica carnea, Globularia cordifolia, Eryngium alpinum u. a. m. zu den mediterranen Elementen unserer ! Ueber die Verbreitung der Pflanzen in der alpinen Region der europ. Alpen- kette. 2 Vergl. Rouy et Foucaud : Flore de France, 1895, T. II, p. 97. (7) HANS SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER SCHWEIZERFLORA. 399 einheimischen Flora und hat im gebirgigen Teil Südeuropas ihre Haupt- verbreitung. Ihr Areal erstreckt sich nach genanntem Forscher 1. c. über die ganze Alpenkette, Pyrenäen. Garpathen, Zentralfrankreich', Spanien, Rumelien, Kleinasien und Cypern (?). Nach Arcangeli? kommt sie auch in Sicilien vor. Poli? fand sie am Vultur, im Norden der Provinz Basilicata (Calabrien) unter Delphinium consolida und Viola hirta. Focke* führt sie für Oberitalien und Tessin auf. Hofmann ° zählt unter seinen in Bosnien gesammelten Pflanzen auch Ælhionema saxatile auf. welche er bei Serajewo, an den nördlichen und westlichen Abhängen des Trebewitj-Gebirges fand. Nach Goste® gehört sie zu den seltensten Pflanzen um Rochefort. Wie bei Carex baldensis, so reicht auch bei ihr die Verbreitung nach Norden nur bis Südbayern. wo sie an der Weissach zwischen Tegernsee und Kreuth”, am Karwandel°, dann im Isarkies bei München vorkommt. Aus der Schweiz kennen wir mit Sicherheit A. saxatile von folgenden Standorten : PI. : zwischen Vevey und Rivaz. Na. : Be. (Gasterental und Mündung der Kander, Simmental). Sa. : W. (Simplon ; Gantertal; unterhalb Schalberg ; unterhalb Binn ; beim Eingang ins Binnental) ; T. (am Salvatore, namentlich vom Cap Mar- tino bis Melide ; am Fusse des Mte. Bré gegen Pregassona ; in Val Blegno). Christ führt sie in seinem Pflanzenleben der Schweiz, p. 132 auch für Graubünden auf, gibt aber keine nähere Standortsbezeichnung an und auch im Herbarium des Bot. Museums der Universität Zürich findet sich, aus dem Herbar Baur stammend, ein Exemplar mit dem Vermerk « Graubünden », doch ist kein Sammler angegeben. — Diese Angabe Christ’s ist wahrscheinlich der tabellarischen Flora der Schweizerkan- tone von Rhiner (1869) entnommen. Wenn Æ. saxatile für Graubünden bekannt gewesen wäre, hätte sie Brügger sicherlich in seinen Manuskripten über die Flora des Kantons si Ets Arcangeli, Flora italiana. 1894. Nuovo giorn. bot. ital. vol. XVII, 1885, p. 144-146. desterr. bot. Zeitschr. XXXITIT, Jahrg. 1883, p. 67. Oesterr. bot. Zeitschr. XXXI, Jahrg. 1882, p. 76 und 79. Just’s Jahrbuch. 1886, II, p. 446. Nach Angaben in den hiesigen Herbarien. Prantl's Flora des Königreichs Bayern. 1884, p. 239. Nach Angaben in den hiesigen Herbarien. o @ “1 œ ot = w LE 360 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (8) Graubünden verzeichnet. was aber, wie ich mich überzeugen konnte, nicht der Fall ist. Der Umstand, dass diese Pflanze nahe an die Schweizergrenze heran- tritt, wird wohl zu obigem Irrtum Anlass gegeben haben. Der Versuch, diesen neuen Standort am Cfenberg mit den nächstlie- genden schweizerischen in Beziehung zu bringen, erscheint schon bei flüchtiger Betrachtung fruchtlos. Wir müssen unsere Aufmerksamkeit auf die uns näher liegenden Standorte im Süden und Südosten richten. Die Verbreitung in den Östalpen ist oben schon gestreift worden. Sie erstreckt sich bis nach Steiermark und Kärnthen !. Nach Hausmann? scheint Æ. saxatile ebenfalls in Südtirol verbreitet zu sein. Im übrigen Teil von Tirol ist sie dem Oberinnthal (am Isarufer bei Scharnitz und im Hinterauthal), dem Pustertal und der Gegend von Bozen und Neumarkt eigen. Von Osten und Südosten rückt sie bis nahe an die Schweizergrenze heran (ilalienische Seite des Umbrails). In den Brüggerschen Manuskripten sind folgende in der Nähe der Schweizergrenze befindlichen Standorte verzeichnet : Stelvio, Fraele- und Livignotal°. Nach Vulpius* kommt sie am Alpisellapass zwischen Fraele und Livigno vor. Aus diesen letzten Angaben und ferner gestützt auf genaue Kenntnis der orographischen Verhältnisse des Ofenberges, glaube ich mit aller Sicherheit den Schluss ziehen zu dürfen, dass #thionema saxatile, welche sich anscheinend mit Vorliebe auf Geröll ansiedelt, längs des Spöls bis zur Vereinigung mit dem Ofenbach hinunter und von hier längs des letzteren hinaufgewandert ist. Die andere Möglichkeit nämlich, dass die Früchte oder Samen durch den Wind vom Umbrail her über das ganze Münstertal (hier ist sie noch nie aufgefunden worden) oder von Fraele-Livigno über den Ge- birgsstock von Buffalora herübertransportiert worden sei, ist, wenn nicht ganz ausgeschlossen, so doch sehr unwahrscheinlich. ' Beck von Managelta, Flora von Niederösterreich, 1892, p. 496. 2 Hausmann, Flora von Tirol, 185%, A, p. 88. # Siehe Moritzi, Die Pflanzen Graubündens, p. 41. # In Oestr. bot. Zeitschrift, XIX. Jahrg. 1869. (Dieser Standort ist wohl von Muret aufgefunden worden.) i I — 361 DPICILEGIUM PTERIDOLOGICON AUSTRO-BRASILIENSE PAR H. CHRIST. Bale. (Suite.) 91. Elaphoglossum angustum Fee II, 12, Tab. 86, >. Voisin d’E. viscidum, mais plus pelit, et le stipe recouvert d’écailles très grandes, ramifiées, brunes, très raides. Glaz, 9:04. 32. Elaphoglossum Schiedeanum (Kze. sub. Acrosticho). Semble répandu au sud du Brésil. Hab. Forêt de Theresopolis 800 m., L., Ule n. 4515 ; rochers de la Serra de Ouro Prete, l., Ule, n. 3233; Serra de Laranjeira Sao Francisco, 1., Ule. 393. Blaphoglossum gracile (Fée II, 8, Tab. 83, 2, sub Acrost). Très ou trop voisin d’E. Aubert Desv.. commun dans l’Amerique tro- picale, mais plus glabre et plus étroit. Hab. Glaz. 537%. Bord de la Serra Geral. Santa-Catharina ; Itacolumi gorges, herb. Ule, n. 3236: Theresopolis, sur des troncs. 100 m., L., Ule, n. A514. 34. Elaphoglossum horridulum (Klfs. sub Acrost.). E. spatulinum Raddi. Est une sous-espèce de l’E. spathulatum (Bory) caractérisée par des feuilles très allongées et un duvet plus raide. Hab. Pentes à Teraba, copieux, I. Ule n. 238. 3225. 35. Elaphoglossum Plumieri Fée Acr. 50, sub Acrosticho. identique à la plante des Antilles. Glaz, 4361. Acrostichum angustissimum Fee Bras. I, 7, Tab. 2. 3, est semblable au précédent, mais à stipes plus longs (10 à 14 cm.) et à fronde plus grande (2 dec. sur 3 cm.) Le tissu est excesivement mince et la fronde longue- ment pointue. Glaz. 5298. 36. Elaphoglossum ovalifolium Fée Bras. T, 3, Tab. 4, 6 Acr. appartenant au groupe d’E. conforme, mais à tissu beaucoup plus mince, papyracé. Rhizöme mince, longuement rampant, stipe allongé, avec la costa muni d’ecailles grandes, ovales, pointues. Limbe ovale, rhomboï- dal, atténué vers la base et vers le haut. très obtus. Glaz, 3156. V 362 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ze SER.). (18) 37. Elaphoglossum scolopendrifolium Raddi. Var. ınsisne Fee II, 6, Tab. 82, 1, pro specie sub Acrosticho. Une forme énorme du type : stipe 35 cm., fronde 55 cm. sur 8 ‘/2 cm. Les cils brun foncé, non noir d’ebene. Glaz, 5367. Trachypteris E. Andre mss. (Voir Christ Monogr. Elaphogloss. 1899.) 38. T. aureonitens (Acrostichum Hooker Icon. Plant. 933). Syn. Acrostichum Gileanum (Glaziou) Baker in Hook. Icon. Plant., Ill cent. ferns 1693. Cette curieuse espèce, découverte par M. Glaziou, n. 13341, a été retrouvée par M. Ignacio Murta à son endroit classique : près Arassuahy. Minas Geræs. A non avis, il faut réunir cette espèce spécifiquement avec lAcrosti- chum aureonitens Hook. Icon. Plant. 933, qui ne diffère de la plante du Brésil que par une fronde fructifère un peu plus développée. Elle est franchement pennée, tandis que la nôtre n’a qu’une paire de pinnæ et et une pinna terminale. Le reste est identique. La plante pennée a été trouvée, mais non publiée, déjà en 1876 par M. Ed. André dans l’Ecuador, près Riobamba, à 3800 m. On sait que À. aureonitens a été rapporté des Îles Galapagos par Cuming. Il semble donc que nous avons, ici aussi, à faire à une espèce andine rayonnante vers l’est jusqu'au Brésil et vers l’ouest, jusqu’au dit archipel. Le nouveau genre Trachypteris, proposé par M. Ed. André, me semble bien fondé. Cette plante ne saurait rester plus longtemps réunie au genre Chrysodium dont elle diffère par ses feuilles stériles simples et ramassées en rosetle, couverte d’un duvet d’écailles imbriquees; elle forme un passage exactement intermédiaire entre les Chrysodium et les Elapho- glossum dont elle a les écailles et le port quant aux parties stériles, mais dont elle diffère par la feuille fertile pennée et des nervures anastomo- santes formant des mailles longitudinales. C’est à mon avis une forme ancestrale entre ces genres aujourd’hui très tranchés, conservée à quel- ques rares points isolés d’une aire anciennement plus vaste. Chrysodium Fee 39. Chrysodium lomarioides Jenman Bull. hort. bot. Jamaic. 5, 7, 153. Sous-espece ou forme marquée de C. aureum (L.), très reconnaissable (19) u. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 363 par ses pinnæ plus courtes, plus obtuses, très rapprochées et surtoul par les frondes fertiles dont les pinnæ, longues de 10 cm. sur 2 cm., longue- ment ellipsoides sont imbriquees, dressées en angle de 30 degrés et en même temps tournées sur leur pétiole, de manière à présenter non une plaine, mais une fronde plissée fortement vers la rachis. La pinna termi- nale est plus petite que les autres et les aréoles de la nervure très petites el très serrées, longues d’un mm. Forme très disséminée dans l'Amérique méridonale. Hab. Marais salants evposés à la marée haute, à Joinville. herb. Ule, n. 17; Rio de Janeiro, 1. Meyer. Hecistopteris J. Sm. 40. Hecistopteris pumila J. Sm. Cette petite Vittariée, découverte dans l’Amerique équatoriale. a été trouvée au sud du Brésil par M. Ule. à Joinville, n. 20 et M. Schwacke aux bois de l’Itapocü. Santa-Catharina. entre les mousses des troncs. n. 12.919. Il ya des échantillons fort allongés jusqu’à 4 cent. Vittaria Sw. 41. Vittaria Gardneriana Fée 3 mem. 15, Tab. 3, 1. Espèce remarquable pour être le représentant au Brésil du type asia- tique de V. elongata Sw. auquel il ressemble beaucoup par le tissus très coriace, la feuille fortement stipitée d’un stipe de 1 dec. de long, lan- céolée jusqu’à 2 cm. de large, longuement pointue. à sores larges et manifestement imtramarginaux. Giaz. 4371. 42. Vittaria scabrida Klotzsch ex Fée 3 mem. 20. Bres. I, 27. Petite espèce, feuilles peu fasciculées, peu nombreuses. 1 !/» dec. sur 3 à 4 mm., tendres, flasques, opaques, rudes. d’une pubescence très cour!e, noires, à stipe de À cm.. à sores non immergés, étroits. continus, submarginaux. Glaz. 2307. Gymnogramme Desv. Les Gymnogramme glanduleux (Anogramme Fee et Psilogramme Kuhn) du Brésil forment un groupe très intéressant, attendu que le type s’est développé en une pluralité de sous-espèces rayonnantes et fort affines au point de se prêter mal à la diagnose; les unes sont assez grandes, 36% BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2We SÉR.). (20) d’autres sont atteintes de nanisme. Le tout fait l’impression, comme les Aneimia, d’un développement sur place très continu et très régulier. La forme la plus connue est 43. Gymnogramme myriophylla Desv. Syn. Anogramme pilosa Fée Crypt. vasc. Bras. 60. Elte est grande, franchement tripennée, à slipes de 3 cm. et à frondes de 4. dm. au moins, à rachis trés flexueuses, « s'appuyant sur les plantes voisines pour se soutenir » mais non grimpantes et d’une certaine épais- seur (au moins 1 mm. de diamètre) rougeätre, glanduleuse-pubescente comme toule Ja plante; les pinnæ sont allongées (8 cm.), très écartées, le pourtour de la fronde est ovale-allongé. Les pinnules sont longues de 4 em., très étroites (?/ı em. à peine), les segments très nombreux, rap- proches, largements ovales ou ronds. profondéments incises, mais conser- vant un centre entier, à lobes presque flabellés, nombreux, courts, lan- céolés, pointus, souvent bifides, enroulés dans la plante müre. Nervures flabell&es, sores massés dans le centre des segments, suivant le dos des nervures, brun grisätre. Tissu très délicat, diaphane se fanant vite, plante giuante. rougeälre ou jaunâtre. Les jeunes plantes offrent un aspect moins typique; les pinnæ sont moins rapprochées, les segments très élalés. Hab. Serra Geral, 1. Ule, n. 2550; Ouro Preto, I. Magalhäes Gomes, n. 342; Cerro largo, Rep. Uruguay. Arechavaleta n. 2015. 44. Gymnogramme giandulosa (Sm. sub Cheilanthe, Mett. Cheil. Tab. Ill. 36; Cheilanthes glandulifera Fee Crypt. vasc. Bras. Tab, I, 88, 2.) Forme plus réduite. Plante a peine bipennee, ä.slipe et rachis plus faibles, a fronde linéaire-lancéolée, allongée (40 cm. sur 2 ‘/2 em.), bien plus étroite, couleur pâle, pinnules non incisées jusqu’à la base mais pin- natiséquées seulement, pinnæ très rapprochée vers le sommet. Stipite et rachis castaneis, sed rachi superiore viridi, pinnis sessilibus ovalo-lanceolatis, breviter acuminatis, lobis infimis usque ad rachim incisis, 3 ad % utroque costulæ latere, profunde bifidis. Textura tenuiter herbacea, planta pilis brevibus albis aut rufidulis glandulosis puberula, margine pinnarum crispato-reflexo, sporangiis albidis paucis irregulariter per loborum centrum sparsis, nervis furcalis. On a placé cette plante à tort parmi les Cheilanthes. Les bords des pinnæ sont plus ou moins retrousses, mais sans constituer de vrais indusies; les sores, très petits, occupent franchement l’intérieur et non le bord des segments, en suivant le bord des nervures. Hab. Minas Geræs, Serra de Ouro Preto, rochers humides, rare, avec (21) u. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 369 G. Regnelliana, I. Schwacke, n. 12,745, eodem I. Ule, n. 3246: Rio de Janeiro, Serra dos Orgâos, assez rare « s’attachant au papier durant la dessication » 800 m. I, Werner, n. 824. “ 45. Gymnogramme Regnelliana (Mett. sub Cheilanthe). Cette plante doit être rangée dans les Gymnogramme et a au fond peu d’affinité avec le groupe Physapteris Prsl. de Cheilanthes, où Mettenius et Hooh. Bak. synops. 138 l’ont placée. Les segments sont, dans l’état déve- loppé de la plante, profondément incisés, on ne peut pas parler d’un véri- table iudusie, car les bords quand même il sont réfléchis, ne sont point scarieux el les sporanges ne sont point terminaux, mais remplissent l'intérieur du segment et suivent les nervures. De plus, le rhizome est un rhizome traçant à stolons fort peu ressemblant au rhizome court, droit ou faiblement rampant des Cheilanthes. J’ai devant moi un échantillon où le stipe même, à 1 dm. de sa base forme un nœud et émet des stolons et un autre où le stipe, au-dessus de sa base, se partage en une fronde développée et un stolon. En effet c’est un membre du iype G. myriophylla dont nous parlons ici, se distinguant par un port trapu, ramassé, stipe et rachis épais. raides, quoique flexueux, couleur foncée. lie de vin, à fronde linéaire, 3 cm. de largeur, bipennée. pinnæ très rapprochées, horizon- tales, courtes, à rachis verdâtre, ferme, pinnules nombreuses. rapprochees, arrondies ou ovales, peu incisées, {issus coriace ou charnu. bords con- vexes et enroulés; sores au centre, occupant Je dos des nervures. Pilosité générale, courte, glanduleuse. Hab. Stations élevées et alpestres : Serra de Ouro Preto, rochers humides, en masse à 1450 m.. I, Schwacke n. 12.745 46. Gymnogramme Sellowiana Mett. Kuhn Linn., 36, 69. Nanisme de la forme précédente : du triple plus petit, plante d’un dm. à peine, à pinnæ courtes, à 2 ou 3 lobes de chaque côté, ceux-ci arrondies, incisées, à bord enroulés ; à peine digne d’être considéré comme different! Hab. Serra de Pidade, sommet, dans les fentes, I. Schwacke, n. 9,777 (endroit classique). ÿ 47. Gymnogramme Schwackeana n. sp. Très bien à reconnaître par les stipes et rachis filiformes et les frondes couchées ou suspendues, les segments vert-gai, dilates, à lobes bien plus longs. Plante très tendre, gazonnanle. Rhizomate brevi, fibroso, slipitibus numerosis cæspitosis filiformibus flaccidis viridibus aut subtus pallide rufis, glabris, vix 4 dm. longis rachi flexuosa capillari straminea dense puberula, fronde elongato-lanceolata, 1 ad 1 ‘/2 dm. longa 2 cent. lala, bipinnatifida, pinnis sepe retrorsis sessi- 366 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (22) libus late ovatis cm. longis °/ı em. latis, ad basin usque ad rachim incisis aliter usque ad medium aut minus incisis, segmentis rotundatis dense lobatis lobis obtusis, apice serrulato-dentatis, numerosis, 2 mill. longis textura diaphana delicatissima colore late viridi, pubescentia brevi patente. Se rapproche beaucoup de G. Caracasana Klotzsch, Psilogramme hispi- dula Kuhn. Hab. Serra de Ouro Preto, I. Schwacke, n. 7564, 9389, 11,302, Serra de Ibitipoca, n. 12,304 ; Rio Preto 1. Magalhaes Gomes, n. 2811. 48. Gymnogramme scandens Fée sub Nevrogramme Crypt. vasc. Bres., II, 39, Tab. 92. Cette magnifique espèce, connue seulement jusqu’ici de Rio de Janeiro, 1. Glaziou, n. 3552, a été retrouvée ailleurs : Hab. Minas Geraes Serra de Ibitipoca, lieux humides et ombrages à 1070 m., 1. Schwacke, n. 12,310. 49. Gymnogramme insignis Meti. Kuhn Linn. 36, p. 70. Cette rare espèce, qu'on n’a guère revue depuis Saint-Hilaire, a été retrouvée par M. Schwacke aussi. Elle appartient au groupe Andin, dont le type est G. hirta Desv., elle est trapue, rigide, très pubescente, assez coriace, à slipe el rachis dressés mais flexueux, couleur rouge foncé, la fronde d’un vert ocré el rougeätre. C’est un des nombreux représen- tants de ce genre tout à fait Andin qui sont si malaisés à définir par une diagnose, landis que l'œil et la mémoire sont plus capables à en saisir les particularités. La diagnose, du reste, est parfaitement établie par Kuhn |. cit., voir aussi Hook. Bak. Synops éd. II, Append. 616. Le rhizöme, décrit par ces auteurs comme court, est dans mon échan- tillon au contraire longuement traçant, couvert de poils roux, les stipes solitaires, non fasciculés, les pinnæ supérieures du rachis sont oblique- ment ascendanles et ont la particularité, a la manière de Pteris (Pæsia) viscosa (Saint-Hilaire) des mêmes régions, de s’allonger beaucoup, au point de dominer la pointe de la fronde qui est raccourcie et semble être d’un développement lent ou indéfini à l'instar des Jamesonia. Par ses pinnæ très allongées, munies d’un grand nombre (15 à 20) de pinnules serrées de chaque côté. qui ont à leur tour beaucoup de pinnules de troisième ordre bien serrées et décroissant régulièrement vers le haut, la plante a beaucoup de ressemblance avec le Pteris que je viens de nommer. La fronde, se rétrécissant beaucoup vers la base, peut étre comparée à un triangle dont la base est en haut et la pointe en bas. (23) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 367 Hab. Serra das Camarinhas, parmi les débris de rocher, en abondance. Nov. 1899, Schwacke. 50. Gymnogramme flexuosa Desv. Espèce Andine, trouvée dans la Prov. de Rio de Janeiro, Glaz., n. 15,739. 51. Gymnogramme Biardi Fée Bras. I, Append. 241, Tab. 77, 1 sub Anagramme. Hook. III Cent., 168%. Très voisin de G. flexuosa Desv. dont il a les lobes étroits et obtus, mais le rachis est moins grimpant, plus dressé, noir d’ébène ou brun foncé. et les pinnæ plus courtes, plus ramassées. La plante est glabre comme G. flexuosa. Glaz., n. 3331. 92. Gymnogramme longifolia Baker Summary, 101. Appartient aux espèces qui se rapprochent des Jamesonia, à feuilles linéaires à cause des pinnæ très courtes trilobées, rarement à une paire de pinnules basilaires, et à pointe de la fronde s’amincissant à faire supposer un développement à peu près indéfini. Espèce délicate, fragile, sans doute alpine. Glaz., n. 7017. Jamesonia Hook. Grev. v 53. Jamesonia Brasiliensis Christ Farnkr. der Erde, 75. Diffère de J. rotundifolia Kée dont il est voisin par des pinnæ plus petites, fortement imbriquées et horizontales dans la partie supérieure de la fronde, très espacées dans la partie inférieure, par un duvet très dense, blanc rougeätre, des parties supérieures du rachis; par un rachis très mince, flexueux ; le port est très léger. les tiges sont très enche- vêtrées, très nombreuses. Fronde 6-7 dm. longa rachi filiformi et tenui valde flexuosa sed rigi- dula, versis basin calva, rufa, nitida : pinnis numerosissimis, versus basin racheos verticalibus remotis, breviter petiolatis, orbicularibus, profunde sulcato-crenalis, supra lævibus viridibus, infra parce lanatis, in parte racheos superiori sessilibus, confertis, imbricatis, horizontalibus, cum rachi lana longa albido-rufa dense vestitis, ‘/2 mm. latis margine late reflexo, nervis subflabellatis. Hab. Ce genre est un jalon de la flore des hautes Andes, conservé dans le centre du Brésil sous des conditions bien différentes. L'espèce est particulière au Brésil. Serra de Itatiaia 2200 m. sous les rochers, 1. Ule, Mars 1894, n. 251, 3547. 368 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2W® SER.). (24) Découvert par Glaziou et publié par Fée Crypt. vasc. Brés. IH, 38 sous le nom de J. scalaris Fée non Kunze suppl. Tab. 74 A. Le J. scalaris des Andes d’Ecuador est une plante beaucoup plus pelite. Fée Crypt. vasc. Brés. I. 55 cite la même plante comme collectée aussi par Blanchet, sans indication de l'endroit, ce qui semble fort éton- nant attendu que Blanchet n’a pas herborisé à ce que sache dans le massif où se trouve le Jamesonia. Mes amis du Brésil ont pris la plante pour J. rotundifolia Fée. plante bien plus robuste et à pinnæ toutes verticales. Voyez Fée 6 mem. 41. Tab. 10, 5. Polypodium L. 54. Polypodium furcatum Mett. Cette espèce de la Guyane et du bassin de l’Amazone, existe dans l'herb. Delessert collectee par Glaziou. 1881. sous n. 12.360. Provient- elle du Sud du Brésil ? 55. Polypodium muscosum Fée sub Grammiti Crypt. vasc. Tab., 95, 2. Espèce {res intéressante comme un des vrais Polypodes de la section Grammitis du Nouveau-Monde. Petite plante à feuilles simples. linéaires. crénelées. à nervures laté- rales manifestes, terminées en pointe renforcée, et à sores confluentes en une masse allongée. Pori de Pleurogramme seminuda, mais feuilles à stipe filiforme, non coriace. Hab. S. Catharina, herb. Ule, n. 252, 3548. 56. Polypodium setosum Mett. Ceterach polypodioides Raddi fil. Bras. Tab.:22,.3. Reuni à tort dans le Synops. fil. par Hooker et Baker éd. II, 323 au P. serrulatum Mett. Il diffère de ce dernier par des segments moins serrés, plus allernants et des sores solitaires par segments, et se {rou- vant à leur base, jamais réunis en masse dans la parte supérieure de la fronde. Hab. Serra de Caraca, 1. Ule, n. 3249 ; Joinville, I. H. Schenck, n. 1278. 57. Polypodium Wittigianum Fée et Glaz. sub Grammili Crypt. vasc. Brés. Tab., 95, 1. | Se rattache à P. Organense Mett. mais est plus petit, a crenelures 1 Je possède des spécimens de Glaziou sous n. 5327. était one. à 0. (25) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTBO-BRASILIENSE. 369 moins profondes, plus pointues. C’est exactement l'intermédiaire entre P. setosum et Organense. La couleur est pâle, un peu glauque. Hab. S. Catharina, I. Ule, n. 4519; Paranä, Carambehy. 1. Schwacke, n. 839. 58. Polypodium exiguum Fée Crypt. vasc. Brés. Tab. 37, 1 non Griseb. West. Ind., 701. Miniature de P. trichomanoides, frondes 4 cm. sur 4 mm., segments lancéolés triangulaires, pointus, munis de quelques poils raides, longs, sores solitaires à la base des segments. Port de P. setosum, caractères de P. trichomanoides. Hab. Bras. boreal. 1. Schwacke. n. 5001. 59. Polypodium moniliforme Lagasca. Cette espèce Andine semble largement représentée dans les montagnes du S. du Brésil. C’est une plante polymorphe dont les différentes formes sont très bien exposées par Sodiro Crypt. vasc. Quit., 316, qui considère à juste titre le P. Peruvianum Desv. et le P. rigescens de Bory comme de simples variétés du type. En effet, il est impossible de maintenir ces formes, y compris les P. subdicarpum et angustissimum (Glaz., 5298) de Fée Crypt. vase. Brés. Tab. 96, 3 et 4, attendu que les transitions sont incontestables. Voici les variétés que j'ai constatées du Brésil : Le type, caractérisé par des segments arrondis, à bords réfléchis, à sores peu nombreux : À à 4. Hab. Minas Geraes, I. Magalhaes Gomes, n. 1793, Morro de S. Sebastiao, id. n. 2431, Itacolumi sommet, 1. Schwacke, n. 9060. Var. PERUVIANUM (Desv. sub spec.) Sodiro cit. C’est la variété la plus remarquable, car il y a diminution des dimen- sions au moins pour le double ou le triple: Plante très gazonnante, à feuilles d’un demi-décimètre, à segments triangulaires très serrés, res nombreux. vraiment « moniliformes » de 2 à 3 mm. de diamètre, à bords enroulés, à 2 ou 4 sores. Hab. blocs de rocher de la Serra de Itatiaia, 2200 m., 1. Ule, n. 3785. Var. RIGESGENS (Bory pro sp.) Sodiro cit. C’est la plante très développée et effilée : à segments écartés, linéaires- oblongs, jusqu’à 1 cm., et à 6 à 8 sores. Hab. Indiqué au Brésil par Baker; je l’ai de la Réunion ]. Richard et Cordemoy et de Costa Rica : El Paramo, 1. Pittier, n. 10,464. Var. suBpicarpuM Fée Crypt. vase. Bres. Tab. 96 pro sp. y compris le P. angustissimum Fée I. cit. LO (or) BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n9 4, 27 mars 1902. eh 370 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (26) Plante flasque, à segments larges, arrondis, étalés, à bords planes. non retroussés, à sores peu nombreux. Semble une forme ombragée. Hab. S. Catharina, 1. Ule, n. 2000. Une forme voisine de la Serra do Papagaio, I. Alv. Silveira, n. 2614. 60. Polypodium Schwackei n. sp. Tres voisin de P. moniliforme Lag. dont il differe par des frondes dont les segments n’atteignent pas le rachis, mais laissent une aile assez large ; surtout la pointe de la fronde est seulement crénelée et allongée. Le tissu est herbacé, le rachis faible, non raide, vert foncé, non couleur d’ebene, les segments triangulaires obtus, non arrondis. le stipe presque nul, les sores à 3 ou 4 par lobe et atteignant sa pointe. Hab. Serra de Ouro Preto, 1. Schwacke, n. 9488. 61. Polypodium filipes n. sp. Voisin de P. longipes quant au port des frondes, mais différent nola- blemeni par le rhizôme longuement traçant, recouvert non d’une crinière d’ecailles sétiformes rouge cuivreux, mais d’écailles lancéolées subulées appliquées d’un brun jaunâtre. Stipes écartés, très grêles, plus longs que la fronde (12 cm.) couleur paille roussätre, mais noirs vers le haut comme le rachis, frondes deltoides allongées, 8 cm. sur 4 cm., longue- ment pointues, pinnæ lanceolées dilatées et soudées à la base, la paire basilaire la plus grande, très coriace, 10 à 11 paires, rapproch&es, à sinus arrondis, crénelées, pointues, nervures libres, cachées, fourchues ; frondes fertiles contractées à pinnæ presque linéaires, à sores près du bord et le dépassant, en chapelet, gros, ronds, bruns. Plante parsemée de rares écailles lancéolées, brunes de À '/. mm. Affinité de P. plebejum Schlecht. mains sans points calcifères. Hab. Epiphyte des bois au-dessous des Agulhas Negras, 2200 m., herb. Ule. 62. Polypodium albidulum Baker fil. Bras., 598, Synops, éd. H, Append. 509. J'identifie avec cette petite plante le Polypodium argyratum Fee (non Bory apud Willd. filic., 175) var. Brasiliana Fée Crypt. vasc. Bres. IL 53. C'est une espèce alpestre, ne ressemblant à la plante de Bory de la Réunion que par la couche blanchâtre et farineuse dont la face inférieure el surtout les jeunes sores sont recouverts. Elle est bien plus petite que cette dernière, à stipe très court, à seg- ments crénelés, longs pour la petitesse de la fronde qui avec le stipe ne dépasse pas A cm. P. argyratum a des stypes de plus d’un decimetre et des frondes plus longues encore, lancéolées allongées, des pinnæ nombreuses, aiguës, écartées, très pointues, à bords entiers. (27) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 971 Rhizomate brevi, non repente, stipilibus fasciculatis, ad basin setis mollibus longis rufis dense vestitis brunneis, '/ ad 2 cm. longis tenuibus fronde ovato-oblonga, pinnata breviter acuminata, versus basin attenuata pinnis basilaribus valde reductis auriculasque formantibus, 8 cm. longa, 21/2 cm. lata, pinnis patentibus confertis, sinu angusto subaculo, lineari- lanceolatis late adnatis basi sese tangentibus, 12 ad 15 utroque racheos latere obtusis manifeste crenatis, 2'/2 ad 3 mm. latis glabris coriaceis supra atroviridibus infra pruinoso-albidis nervis occultis soris obliquis subrotundis uniseriatis (4 ad 5) submarginalibus haud immersis, junio- ribus albo-pruinosis, aldultis turgidis brunneis 11/2 mm. latis. Hab. Semble une plante rare et isolée des hautes montagnes : Sommet de l’Itacolumi, 1. Schwacke, n. 10,252, Ouro Preto, 1. Schwacke, n. 9533 ; Serra dos Orgaos, 1. H. Schenck (P. brevistipes Mett. déterm. Kuhn). Ce dernier échantillon à stipe ailé. 63. Polypodium heteroclitum Fée Crypt. vasc. Brés. Tab. 26, 4. Différent de P. pectinatum L. par les dimensions petites, les pinnæ très étroites, très serrées, très nombreuses, étroitement pectinées. Fronde de 18 sur 3 cm., à 60 ou 80 pinnæ de chaque côté du rachis, horizon- tales, très rapprochées, à base non dilatée, larges de 1'/s mm., courte- ment apiculées ou se rétrécissant un peu brusquement vers le sommet. Nervures cachées. C’est au P. pectinatum L. ce que P. Filicula Kaulfs. est au P. elasticum Rich. Hab. Semble repandu au S. du Brésil; je l'ai de Colombie aussi, l. Lehmann. 64. Polypodium Glaziovii Baker Fl. Bras. 49, Tab. 64. Est une sous-espèce de P. pectinatum L., plus petit, beaucoup plus délicat, jaunälre, les segments se rétrécissant d’une base très large vers la pointe effilée el souvent assez écartés l’un de l’autre vers leurs pointes, les sores sont très près de la pointe des nervures et du bord des segments, les nervures se détachant nettement en noir. Hab. Joinville, I. Ule, n. 27 ; Blumenau, 1. H. Schenck. n. 95; Colonia Alpina, I. Werner. 65. Polypodium recurvatum Klis. Sous-espèce de P. pectinatum, a stipes et rachis très velus de poils étalés, crispés, à stipe allongé de 1 à 1 ‘2 dm.. et à pinnæ très écartés. Hab. Rio, !. Glaziou Mus. Seb. 66. Polypodiun Filicula Kaulfs. Minialure de P. elasticum Rich.. mais très fructifère. Semble commun au S. du Brésil. j 372 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (28) Hab. Cachoeira do Campo, |. Schwacke, n. 10,050 ; Rio de Janeiro, I. Meyer; Blumenau, 1. Mceller, n. 80; Farromeco, Rio Grande do Sul, l. Kunert. 67. Polypodium confluens Fée I, Tab. 26, 1 est une petite espèce du groupe de P. pectinaium L., assez petit, slipe de 1 dm., un peu velu, fronde 3 dm. sur 5 cm., glabre, segments peu nombreux (35 de chaque côté), assez écartés, atténués vers le sommeil, tissu épais. coriace, nervures simples, noires, sores 20 environ, distants. submarginaux, brun foncé. Ressemble à P. celebicum Blume et semble voisin de P. apiculatum Kunze qui est une espèce bien douteuse. Glaz. s. n. 68. Polypodium Catharinæ Langsd. Fisch. se rencontre au S. du Brésil bien souvent sous la forme de Var. ROTUNDATUM à segments obtus arrondis. Glaz. 5651. 69. Polypodium typicum Fée Crypt. vasc. Brés. Tab. 96, 2. Plante évidemment, comme dit Fée cit. 52, du type de P. vulgare L., voisine de P. macrocarpum Prsl. qui est le représentant du type de P. vulgare dans l'Amérique du Sud. Plus grele que ce dernier, à seg- ments plus écartés, moins nombreux, horizontalement étalés; sores immergés, écailles des faces assez semblables à celles de P. macrocarpum. Hab. Serra do Oratorio, herb. Ule. 70. Polypodium immersum Fee Crypt. vasc. Bres. Tab. 27, 1. Espèce très remarquable comme représentant des Polypodes sect. Cryptosorus Fée à laquelle appartiennent plusieurs espèces de la flore malaise comme P. Kasyanum Hook. et P. decipiens Mett. à nervures libres et à sores encaissés dans une fossetie profonde des segments munie d’un orifice renforcé. Le port est celui d’un petit P. suspensum L. mais glabre. D’après Fée Crypt. vasc. Brés. II, 55, cette plante est rap- portée par Mettenius au P. jubæforme Klfs., mais mes échantillons de ce dernier du Mexique et des Antilles sont différents : la fronde bien plus allongée, plus étroite, à segments plus nombreux, non crénelés. à sores moins encaisses et occupant le bout des segments. Hab. Itacolumi, 1. Ule, n. 269, 3242; Morro de S. Sebastiao, 1. Alv. Silveira, n. 931 ; Serra de Ouro Preto, 1. Schwacke, n. 9489 ; Thereso- polis, 1200 m., I. Werner, n. 855 ; Glaz., n. 1721 71. Polypodium longipes Fée Crypt. vasc. Brés. Tab. 95, 2. Plante très fortement caractérisée, parente de P. suspensum L. mais coriace, à stipe très long, à segments allongés pointus, à rhizôme court. très chevelu de poils roux et longs, communs à tant de plantes xéro- he (29) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 573 philes de cette région et à stipes fasciculés ensemble, non écartés le long du rhizôme. Le stipe est plus long que la fronde, la plante raide, coriace, brune, un peu poilue, les sores gros. roux, marginaux, les bords dentelés. Hab. Serra das Camarinhas, |. Schwacke, n. 11.000 et herb. Ule. 72. Polypodium ciliare Fée Crypt. vasc. Bres. Tab. 27, 2. Sous-espèce de P. cultratum W. mais très reconnaissable à sa fronde presque sessile, à ses pinnæ plus grandes, plus larges, non cultriformes ni inégales ni courbees en faux, mais largement elliptiques très obtuses et irès sessiles, très serrées imbriquées, et sa pubescence lâche et longue. Hab. S. Catharina, S. Antonio. herb. Ule, n. 295. Je ne sépare pas spécifiquement le P. ovalescens Fée Crypt. vasc. Brés. Tab. 27, 5, qui ne diffère de la forme précédente que par ses pinnæ plus läches, plus allongées ovales et atiénuées vers la base. Hab. S. Catharina, Il. Ule, n. 4526 ; Blumenau, 1. Meeller, n. 105. Polypodium lepidopteris Knze. Ce (ype est variable au S. du Brésil. Une forme à poils roux, plus courts, rares, mais à écailles petites, appliquées, terminées en pointe courte, rousses, semble très différente, mais se lie au type par des transitions. La forme la plus développée est 73. Polypodium rufulum Prsl. Très grand. à segments larges d'un centimètre, à duvet très long. blanc. poils longs d’un ‘/2 cm. et plus. Hab. Restinga de l’Île de Sao Francisco. en grande quantité, 1. Schwacke, n. 12,888. . Une autre sous-espèce me semble assez caractérisée : Y 7%. Polypodium vexillare n. sp. Nanum, rhizomate longe repente, pilis erispatis rufis dense tecto. foliis aproximatis, I dm. longis, À cm. latis ad basin attenuatis breviter acuminalis, lineari-lanceolatis, breviter petiolatis, rachi dense, folio par- cius pilis rufis cilialis, fronde squamis parvis rufis strigosa, segmentis confertis oblusissimis 3 mm. latis, ‘/2 em. longis, soris minutis rotundis medialibus. Port de P. moniliforme ou d'un très petit P. furfuraceum, couleur rousse. Hab. S. Catharina, I. Fritz Müller, Mus. national. S. Catharina, montagne du Signal, 1. Ule. 374 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SER.). (30) 75. Polypodium Restingæ n. sp. Sous-espèce de piloselloides Wild. Differt ab isto rhizomate validiore, corvi pennæ crassitie et ultra setis longioribus rigidioribus magis patentibus late ferrugineis vestito, foliis uti videlur monomorphis lineari-lanceolatis glaberrimis £ cm. longis. 3 mm. latis stipite bevi æque nudo suffultis dure coriaceis, sicce atratis, soris ochreo-rufis uniseriatis statu maturo marginem folii vix tangentibus. L'aspect et la taille de la plante sont intermédiaires entre l’état fertile de P. piloselloides et celui de P. Iycopodioides. Hab. Restinga près de l'Ile Alvarenga. Golfe de Sao Francisco. I. Schwacke, u. 13,061. 76. Polypodium pleopeltidis Fée Bras. I, 86, Tab. 26.1. C'est la forme alpestre sous laquelle le type P. plebejum Schechtend. se rencontre sur les sommiles du Brésil central : Ilacolumi, Itatiaja, etc. Elle diffère du type du Mexique par le rhizöme très grêle, les stipes longs (1'/2 dm.), très minces aussi. une fronde raccourcie (1 dm.) à pinnæ peu nombreuses (4 à 7 de chaque côté du rhachis), très écartées,. très étroites : à à 6 mm., pointues, el à sores grands, jaunes ocré, dépas- sant de beaucoup les pinn&. Elle a du reste les efflorescences calcaires du type qui est beaucoup plus large. Glaz. 7025. 77. Polypodium lycopodioides L. Craspedaria grandis Fée I, 119, Tab. 37, 2 est une forme grande, très allongée de cette espèce, à feuille stérile ovale allongée, et à feuille fertile à peu près identique à la feuille stérile en dimensions. 78. Polypodium pilosissimum Mart. Galeot. Une des plantes les plus communes des montagnes du Brésil méri- dional, appelée par Fée Bras. II, Tab. 97, 2 Polypodium acrodontium. Au Brésil, le type Polypodium Phyllitidis L. se fond en quelques sous-espèces plus petites. Ces formes se distinguent de celles de P. repens par le tissu fortement coriace, le rhizöme plus court, non longuement tracant et les feuilles fasciculées. De ce nombre est: 79. Polypodium leuconeuron Fée sub. Campyloneuro Crypt. vase. Bres. Tab. 35, 1. Miniature de P. Phyllitidis. . Costa et nervure très prononcées, sores très gros pour la taille de la plante. Fronde en pointe très allongée (2 dm. sur 2 cm.). Hab. Minas Geraes, Serra das Camarinhas, rochers, 1. Schwacke, n. 12,452. = PT Ten sr SH oh NE set PUS / (31) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE, 375 Je ne puis séparer le Campyloneuron fallax de Fée Crypl. vasc. Brés. Tab. 35, 2 qui a les frondes un peu plus étroites. Hab. Morro de Sao Sebastiao, Min. Ger., I. Schwacke, n. 12,444. Au même groupe et non à celui de P. angustifolium L. appartient le P. lucidum Beyrich, caractérisé par ses feuilles très coriaces à face supé- rieure vernissée et polie et ses sores très petits, puncliformes et encaissés. 80. Polypodium herbaceum n. sp. Appartient au groupe de P. repens L. ; c’est une forme naine à bords onduleux-crénelés. Rhizomale repente foliis glabris approximatis numerosis I dm. longis vix, 2 cm. latis. lanceolatis longe in stipitem 1 ad 2 cm. longum decur- rentibus acuminatis margine crispato-crenatis textura tenuiter herbacea colore obscure viridi costa nervisque valde conspicuis ebeneis, nervis lateralibus flexuosis pinnato-furcatis, usque ad marginem protensis 3 areolas transverse oblongas formantibus, soris pallide ochraceis rotundis 1 mm. latis irregulariter triseriatis. Diffère des formes petites de P. repens (P. levigatum Cav., P. minus Fee, P. cubense Fée) par ses bords franchement crénelés, ses nervures noires, allant jusqu’au bord. Hab. Rio de Janeiro, Paineiras, rochers, I. Schwacke, n. 5384. S1. Polypodium geminatum Schrader syn. P. brachycladon Casaretto mss., Drynaria iteophylla Fée Grypt. vasc. Bres. Tab. 95, 4. Excellente espèce, à ce qu'il paraît rare. Caractérisée par un rhizöme ligneux, noirätre, longuement rampant, 3 mm. diam., munie d'’écailles lancéolées subulées, diaphanes, blanchätres, appliquées, tombant bientôt et laissant une surface très rugueuse à nombreux points saillants ; ce rhizöme émet en distances assez régulières de 2 cm. des bourgeons recouverts d’écailles blanchâtres, très courts (de là le nom très signi- fiealif de Casaretto) dont le tiers ou le quart émettent une feuille ou souvent une paire de feuilles absolument glabres, lancéolées, coriaces, longuement atténuées des deux côtés, à une rangée de gros sores au milieu du limbe, immergés de manière à former du côté supérieur des saillies en verrue. Nervures cachées dans le tissu. Port entre P. per- cussum (qui est bien plus grand, plus dur, à pointe fort effilée et à sores brusquement encaissés) et P. lycopodioides qui est dimorphe, à nervures très visibles et à sores non encaissés. Hab. Ile de S. Sebastiao, 1. Casaretio. n. 150 bis: entre Ouro Preto et Tripuhy, enlacant le tronc d'un grand figuier à l'instar du lierre, 1. Schwacke, n. 12,434. 376 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (32) 82. Polypodium rhizocaulon Willd. Reuni dans le synops. fil., 316 à P. fraxinifolium Jacq. est une bonne espèce, beaucoup plus petite, plus longuement stipitée, à rhizôme grêle, longuement tracant, à écailles largement ovales, pointues, brun noirätre à bord pâle et scarieux, à pinnæ peu nombreuses : rarement plus de 4 à 5 paires, à tissu herbacé tendre, assez brusquement pointues. La plante est bien plus voisine de P. adnatum Kunze, mais plus petite et à pinnæ non connexes avec le rachis, mais sessiles et atténuées ou un peu arrondies. Hab. Semble spécial au S. du Brésil : Serra dos Orgaos, 1. Casaretto, n. 1133 ; 1. Schenck, n. 2740. Lieux ombragés du ruisseau entre Ouro Preto et Tripuhy. 1. Schwacke. n. 12.430 ; Blumenau. 1. Ule, n. 291. Adiantum L. 83. Adiantum trapeziforme I. Dans le Sud du Brésil, cette plante constitue une variété. Var. PENTADACrYLON (Langsd. Fisch.). moins glauque, à lissu mince et à segments lobes plus qu'à la moitié, à lobes nombreux (6 à 7 de chaque côté) et souvent bifurques, obtus. Cette variété est en partie fertile. Hab. S. Catharina, Itajahy. herb. Ule. n. 195 ; Sao Francisco. pao d’assucar, herb. Ule, n. 51. 34. Adiantum platyphyllum Sw. K. vetensc. Acad. handl., 1817, V, 22. est une plante rare et très méconnue, attendu que Baker Fl. Bras. l'a identifiée avec A. obliquum Willd. et A. Kaulfusü Kze., landis que Schimek in Bullet. labor. Univ. Iowa IV, n. 2147. l’a réunie à A. Seemanni Hook. Elle est admirablement figurée dans les Analecta de Kunze, Tab. 20, et diffère toto cœlo d’A. obliquum et d’A. Kaulfusu, tandis que A. Seemanni ne peut en être séparé que comme variété. Le type du Brésil a les segments plus petits, étroits. à base très oblique et moins en cœur. et la dentelure des bords est à peine visible. Hab. Goyaz, Mossamedes, les bois, herb. Ule, n. 528, 3213. 85. Adiantum Brasiliense Raddi fil. Bras., 76 ne peut être considéré comme une variété d’A. curvatum Klfs. comme Hook. Bak. synops. éd. II, 474 estiment. C’est une plante à dimensions triples, à ramification entre celle du groupe Pedata et du groupe Pinnata. à pinnæ très allongées, à pinnules bien plus nombreuses, plus grandes. (33) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 9377 très obtuses. imbriquees, et loute la plante est pubescente, d’une couleur brune foncée très caractéristique. Hab. Semble commun au Sud du Brésil : Corcovado, 1. Casaretto, 1839, n. 1989; Rodeio pr. Rio de Janeiro, l. Schenck, n. 2388 ; Painerias, 1. Ule : Soledade pr. Rio Novo, ]. Schwacke. 86. Adiantum curvatum Klfs. est une petite plante, des dimensions de 1’A. intermedium, a ramificalion plus pédatiforme, quoique le sommet soit penné aussi, à pourtour général plus flabelliforme et presqu’aussi large que long, à rameaux courts, ne portant que 10 à 12 paires de pinnules qui sont écartées et assez poin- tues. La plante est glabre, un peu glauque. Hab. Cette plante semble plus rare. Je ne l’ai que de Blumenau. I. A. Viereck. n. 68. V 87. Adiantum dioganum Glaziou Baker Journ. Bot. 1882, 310. Si mon identification est juste, c’est une très belle et grande espèce pennee, du port de l’A. serratodentatum Willd. (obtusum Desv.) mais à pinnules voisines d’A. eristatum Sw. dans leur rigidité et leur dentelure fort aiguë. Stipe et rachis sont brun-foncé, opaques, rudes et pubescents, les pinnæ sont nombreuses (7 à 12 paires) très écartées, horizontales et même un peu courbées en arrière, un échantillon stérile a la pinna la plus basse ramifiée: les pinnules de la plante stérile diffèrent assez de la plante fertile: elles sont nombreuses, petites, à peine I cm. sur ‘2 cm., triangulaires-acuminées, très raides el coriaces, très inégales, le côté inférieur élant obliquement coupé et entier, le côté supérieur avec une petile portion de la pointe du côté inférieur étant incisé; les pinnules stériles sont profondément coupées en # ou 6 lobes aigus lancéolés, les 4 à 7 lobes des pinnules fertiles sont horizontalement ironqués portant chacun un sore horizontal à peine évasé brun-noir à indusie étroit. I y a. en dehors du côté supérieur de la pinna. encore un ou deux sores à la pointe du côté extérieur, La plante se rapproche le plus de l’A. cristatum des Antilles et se distingue des autres espèces du Brésil par son tissu raide. Hab. Goyaz. I. Glaziou n. 22656. SS. Adiantum pectinatum Kze. Plante de l'Amérique Andine. a élé trouvée à Cuyaba, Matto Grosso, comm. Schwacke n. 4572, Rio de Janeiro, 1. Glaziou n. 7483 84. Adiantum gracile Fée 6° mémoire Tab. 11.1. Espèce très caractérisée par ses dimensions petites : Stipe 15 cm., x{ 378 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SER.). (34) fronde 18 cm. et ses pinnules de 1 cm. sur 4 mm., glauques, longuement et étroitement cunéiformes. obtuses ou pointues, à angle supérieur très prononcé, à sores rares, par pinnule, jaune clair, peu évasés. Hab. Rio de Janeiro 1. Meyer; Blumenau, 1. Moeller. 90. Adiantum tenuissimum Taubert Engl. Jahrb. 1896. 421. C’est le nanisme le plus accentué du genre Adiantum. Cæspitosum, rhizomate brevi squamis raris lanceolatis ferrugineis vestilo, stipitibus fasciculatis numerosis capillaceis À ‘/2 em. longis, ‘ rufis politis, fronde 5 cm. longa lineari-lanceolata, rachi flexuosa infra rufa supra viridi lenuissime trichoidea sed rigidula, pinnis alternis remotis ‘2 cm. longis, 2 ad % pinnulis fere sessilibus obovato-cuneatis >» mm. longis 2 mm. latis integris aut subtrilobatis pallide viridibus herhaceis bi- aut trinerviis soris minimis puncliformibus haud sinuatis solitariis indusio semirotundo aut subreniformi lævi integro '/s mm. lato. L’A. parvifolium Fée 8 mem. Tab. 23, est très voisin, mais a frondes plus partagées, deltoides. Hab. Goyaz, Serra de Santa Barbara, fentes des rochers, herb. Ule, n. 389. 3-216, anno 1895. 91. Adiantum lunulatum Burm. Var. FLAGELLUM Fee pro spec. gen. fil. 117. L’A. lunulatum, Si commun dans l’ancien monde, est plutôt rare en Amérique, et prend, au Brésil, des allures différentes : les segments sont plus cunéiformes jusqu’à devenir lout à fait allongés triangulaires, et le tissu est plus raide. Hab. Rio de Janeiro, morro cavallao 1. Schwacke, n. 5179; Piauhy, Oeiras 1. Schwacke, n. 194. Glaz., 4383. 92. Adiantum sinuosum Gardner. elle espèce est remarquable par son caractère décidément xérophile dans un genre si éminemment hygrophile. Son rhizome est court, renflé, charnu, à la base du stipe se trouve la mèche de poils fins, laineux et rouges, si commune dans les fougères de notre région; la plante est trapue, basse, les ramifications sont dressées, les pinnules, assez grandes pour la plante, sont disposées plus ou moins horizontalement le long des rachis, et le Lissu semble, quoique mince, plus résistant que dans les autres espèces et capable de se faner et de se remettre tour à tour. Hab. Espèce endémique des Campos du Sud du Brésil : I. Claussen ; Goyaz. 1. Glaziou 22,638; Serra do Carrapato 1. A. Silveira 723. 95. Adiantum cuneatum Langsd. et Fisch. Parait représenter l'A. Capillus Veneris L. qui semble manquer au Sud du Continent Américain. Commun partout dans le Sud du Brésil. (35) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE, 379 Hab. S. Antonio da Ponte Nova I. ©. Rabello c. Alvaro Silveira. Ad parietes ad Ouro Preto 1. Magalhaes Gomes 103; Parois de terre glaise à Congonhas do Campo I. H. Schenck 3503; Rio de Janeiro 1. E. Meyer; Farromeco, Rio Grande do Sul. I. Kunert, vernac. Avenca. Je l'ai aussi de Concepcion del Uruguay et de Saint-Miquelito 1. Lorentz; Mercedes, Rio Negro de Uruguay 1. Osten. Des plantes nommées A. cunealum de Caracas 1. Ernst, de Yungas, Bolivie, 1. Bang et de Pondolane, S. E. Afrique, I. Bachmann me parais- sent d’une identité critique. 94. Adiantum intermedium Sw. Glaz., 5354, type. Glaz., 13546, à segments plus grands, convient bien avec l'A. fovearum Raddi. 95. Adiatum subcordatum Sw. Var. Larıus Pohl ex Fée Bras. I, 33. Tres remarquable par les dimensions fortes : les segments steriles atteignent à peu près ceux de l'A. platyphyllum Sw. (A. Seemanni Hook.) Les segments fertiles sont moins grands, mais sont toujours encore bien plus grands que ceux du type. Glaz., s. n. Cheilanthes Sw. 96. Cheilanthes monticola Gardn. Espèce généralement à frondes simplement pennées de l’aspect d’As- plenium Trichomanes, mais souvent tripartite et par ci par là même à une quatrième ramification descendante. Ces échantillons partagés révèlent alors la vraie affinité de l'espèce qui est avec Ch. radiata. Le plateau central du Brésil est la patrie de tant de sous-espèces qui sont une miniature d’espèces plus grandes. Hab. Plateau de Goyaz 1. Glaziou, n. 22537. 97. Cheilanthes flexuosa Kze Fl. Bras. 49, Tab. 57. Cette rare et belle espèce, tenant le milieu entre Ch. chlorophylla et Ch. dichotoma, a été retrouvée par M. Schwacke. Hab. Rochers de la Serra de S. José, n. 7879, I. Magalhaes Gomes, n. 1545. 98. Cheilanthes Pohliana (Kunze sub Nothochlæna). Cetie rarissime plante, qui a, malgré sa villosite, plus de rapport avec les Cheilanthes du groupe de Ch. chlorophylla qu'avec les Notholaena du Brésil, a été retrouvée par M. Ule. Hab. Rochers de la Serra dos Pyreneos, n. 385. 380 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2 me SER.). (36) 99. Cheilanthes incisa Mett. Cheil. Tab. 3, 28-31. Cette petite espèce, assez isolée dans son genre, a dans le Ch. glaber- rima Fée Crypt. vasc. Bras. Tab. 13, 2, une variété ne différant guère que par les rachis ailes et les segments largement décurrents. J'ai des spé- cimens assez semblables de M. Ule, mais qui passent dans la forme ordi- naire. Hab. Serra dos Orgaos, I. Ule, Schwacke. L'espèce a été trouvée aussi par Lorentz dans la Sierra del Chaco. Rép. Argentine, n. 708. 100. Cheilanthes globuligera Christ in Annuaire conserv. Jard. Bot. Genève, 3 ann. 1899. 40. Port de Gymnogramme Regnelliana (Cheilanthes Mett.. Hock. Bak. synops. fil. ed. II, 138), mais la plante absolument glabre. les rachis noirs, pourpres, très minces, les pinnules écartées. globuleuses, et à indusie fort prononcé. Rhizomate.... stipite basi setis atris rigidis suffulto, flexuoso, dein recto rigido nudo tenui atropurpureo supra sulcato 12 cm. longo, fronde 16 cm. longa 4 ';e cm. lata, ovata acuminata versus basin parum atte- nuata, pinnis patentissimis numerosis (ultra 30) remotis 2 */2 cm. longis » ad 4 mm. latis rachi filiformi sed rigida nigra, pinnulis alternis sessilibus. 1 */2 mm. latis spatio separatis 7 ad 8 utroque racheos latere, orbicula- ribus aut globosis coriaceis brunneoviridibfus, nervis occultis. margi- nibus revolutis indusium latum firmun griseum undulatum formantibus. soris sub indusio oceultis brunneis, tota planta rigida glaberrima opaca. Le Gymnogramme Regnelliana a les frondes plus allongees, plus étroiles, le rachis plus épais rouge foncé, couvert avec les pinnæ, d’un duvet court de poils glanduleux, et les pinnules sont un peu allongees, contiguës et soudées ensemble vers la pointe de la pinna dont le rachis est jaunâtre et dilaté, il n’y a pas d’indusie. mais le port général est très semblable. Hab. Environs de Rio de Janeiro 1. Glaziou, n. 17958, herb. Delessert. Le Cheilanthes paupercula Kunze, des Antilles (rubal Linden) est assez voisin de notre plante, mais a des pinnules herbacées ovales, égales. arrondies des deux bouts, et une rachis bien plus effilee. 101. Cheilanthes regularis Mett. Cheilanth. 41, n. 56. Adiantopsis obtusissima Fée Crypt. Brasil, Tab. 131. M. Schwacke a retrouvé cette rarissime plante de l’affinité de Ch. chlo- rophylla Sw., mais plus petite, à rachis assez épais, raide, noir, poli, mais floconneux, à pinnæ assez courtes (6 cm.), horizontales (7 à 10 cm. de (37) u. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 381 chaque côté du rachis) et à pinnules plus larges, serrées, peu nombreuses (6 à 7 cm. de chaque côté), rhomboidales, inégales, à base cunéiforme en bas. un peu auriculée en haut, très obtuses, légèrement crénelées, ten- drement herbacées, de 1 sur '/s cm. ; sores petits, # à 5 cm. de chaque côté, arrondis à indusie arrondi, persistant, gris. La fronde se termine en une pointe assez longue non ramifiée, munie de pinnules et ressemblant à une pinna latérale. Les stipes, fasciculés sur un rhizome court et droit, ont 2 ‘/2 dm. ainsi que la fronde qui est ovale-allongée, un peu rétrécie vers la base. La pinnule terminale des pinnæ est cunéiforme allongée. les parties feuillues sont lisses. Hab. Serra de Ouro Preto, à 1400 m., au bord des ruisseaux, à l'ombre des bambous, rare. Nerv. 1899. Schwacke. Notholæna R. Br. 102. Notholæna eriophora Fee gen. fil. 159. Tab. 13 f. 3; Fl. Bras. 49. Tab. 66. Cette élégante espèce, connue depuis Gardner, figurée aussi (peu bien) dans Hook. Cent fil. 1 18 sous le nom de Polypodium, se distingue par ses stipes presque filiformes, noirs, à peine pubescents, et la fronde petite, couverte des deux côtés par un duvet très long, cotonneux, très mou, cachant le pourtour des lobes qui sont très obtus. Hab. Je trouve cette piante dans l’herbier Cosson, récoltée par Auguste de Saint-Hilaire à N. Senhora da Penha et nommée par lui mss. N. Capil- lus. Je Vai de l’Itacolumi, 1. Schwacke, n. 9906 et de la Serra de Ibiti- poca I. Henrique de Magalhaes Gomes, n. 1099, 1502. Glaziou, 14408. 103. Notholæna Goyazensis Taubert in Engler Jahrb., 1896, 421. Il se distingue par des tiges de 1 dec., raides, plus épaisses, à duvet plus épais, se détachant par flocons, et une fronde beaucoup plus grande, large de 1 ‘/: dm., à lobes allongés, lancéolés, incisés crénelés, assez pointus, à duvet court, blanchâtre au-dessus et roux au-dessous. Hab. Planteau central de Goyaz 1. Glaziou, n. 22625. Serra dourada herb., Ule, n. 531, 3222, forme plus petite. 104. Notholæna nivea Desv. Cette plante se trouve très fréquente, mais dans sa forme à farine jaune d’or sur les rochers des campos de Sao Juliao, Minas Geraes, 1. Schwacke, n. 12764. (A suivre.) 382 PLANTÆ HASSLERTAN Æ ENUMERATION DES PLANTES RÉCOLTÉES AU PARAGUAY D' Emıre HASSLER, D’AaArau (SUISSE) de 1885-1895 et de 1898-1900 ET DÉTERMINÉES PAR le Profi. D' R. CHODAT AVEC L'AIDE DE PLUSIEURS COLLABORATEURS (Suite). Leucopsis macrocephala Baker. (0. Hoffmann sub Aster sect. Noticastrum). Fleurs blanches, Caaguazu, dans les campos, Avril, 886, Balansa. Leucopsis gnaphaloides Baker. Caaguazu, dans les campos, Avril, 885, Balansa. Aster divaricatus Torr. et Gray. Flor. Amer. II, 163 ; Aster linifolius Griseb. Symb. Arg. 178. Suffrutex 4-1,2, pelala alba, in campo Cordill. de Altos, Mart., 3954: petala flavo-virentia, ad rıpam lacus Ypacaray, Febr., 3940. Balansa, 729, 730, 732, fleurs d’un blanc bleuätre, l’Assomption, dans les marais, 730; Paraguari, dans les flaques d’eau desséchées, Avril, 732. Var, graminifolius Baker ad Tripolium conspicuum Lindl. chilense arcte accedens. Erigeron bonariensis Linn. Sp. 1211 ; Conyza albida Willdn. Less. in Linn. VI, 136. Suffrutex 1-1,5 m., coroll. lurida alba, in arvis San Bernardino, Jan., 3784 ; herba 1-1,2, fl. flavo, in campo p. San Blas (Yeruti), Dec., 5767; suffrutex 0,5-2 m., fl. flavo-virens., in campo p. fl. Corrientes, Déc., 5885 : B. Balansa, 798. Erigeron linifolius Willdn. Sp. pl. III, 1955 ; Stenactis pilosa DC. Prodr. V, 299. Balansa, 890 (ex Baker 1. c.). 2 Conyza chilensis Spr. Nov. Prov., 1818, 14; Lessing in Linn., 1831, 136 ; DC. Prodr. V, 378; Baker 1. c., 35 ; DC. Prodr. V, 378 (in herb. Prodr.). Suffrutex 0,5-1 m., petala rosea, in campo San Blas (Yeruti), Dec., 5775; petala incarnato-virescentia, in campo Cordillera de Altos, Febr., 3864; fleurs jaunätres, Caaguazu, dans les campos, Avril, 804, Balansa. Corynza argula Herba 1-1,5, petala alba, in campo pr. Cordillera de Altos, Febr., 3944. (15%) R. CHODAT. PLANTE HASSLERIAN.E. 383 Conyza straminen nov. spec. Ad i m. alta; caulibus lignosis, siceis strialis, ramis lignescentibus : folia oblonga vel oblongo-lanceolata 75/14, 65/11,5, 45/6 mm., glabra herbacea leviter viscosa (Balansa) 8-14 dentata vel serrata, nervo pennato, nervis sub- erectis, internodiis longiora, acuta, basin nervus sensim in petiolum attenuata : corymbi foliis eireumdati, capitulis solitariis vel binis in ramusculis subsessi- libus, ce. 7 mm. longis, supra ad 5 mm. latis; involueri squamæ ad 5 serial, exteriores breves ovato-acutæ medianæ oblongo-obtusiusculæ vel breviter acute: interiores lineares angustissimæ ce. 6 mm. longæ, 0,8 mm. lalæ, apice ciliatæ omnibus demum stramineis ; flores hermaphroditi interiores cc. A: fœminei numerosi, Corolla filiformi stigmatibus superata. Affinis Conyze argute differt, capitulis duplo majoribus, forma squamarum capitulorum, foliis sat distincta. Plaine argileuse au N. du Cerro-Lambare. Nov., 748. Conyza Notobellidiastrum Griseb. Symbol. argent., 177 : Baker |. e., 34. Herba 0,5-0,8, petala alba, in silva, San Bernardino, Febr., 6042 ; B. Balansa, fleurs jaunätres, forêts vierges pres de l’Arroyo-Guazu, à l'Est de la Gordill. de Villa-Rica, Sept., 80%. Baccharis articulata. Pers. Ench. II, 495. Var. Gaudichaudianum. Frutex 3-4 m., fl. alb., in dumeto p. S. Estanislao, Aug., 4255. B. Balansa, tiges de 1 m., ligneuses à la base, fleurs jaunes, Paraguari, sur les collines incultes, 829: plaine de Capintindu à l'Est de la Cordiilière de Villa-Rica, Sept., 830. Baccharis genistelloides Pers. Enchirid. I, 425 ; DC. Proûr. V, 424. Var. 2. cylindrica Baker : B. eylindrica DC. Prodr. V, 426: B. trimera DC. Herba 0,4-1, petala alba, in dumeto, Cordill. de Altos, Nov., 3458 : in dumetis pr. Igatimi, Nov., 5525. Baccharis mierocephala DC. Prodr. V, 425, Baker |. c.. 40 ; B. macrophylla nob. 1. ce. (erratum), v.s. in herb. Prodromi. Suffrutex 0,8-1 m., petala alba, in campo p. San Estanislao, Jan., 5998; Balansa, arbrisseau de 2 m., plaine d’Aregua, Janv., 828. Baccharis pauciflosculosa DC. Prodr. V, 413 : Baker |. c., 95. Dioïque, fl. blanches, Caaguazu, dans les campos, Avril, Balansa, 977. Baccharis rufescens Spr. Syst. III, 464 ; DC. Prodr. V, 428. Dioïque, Caaguazu, dans les campos, Avril, 974, B. Balansa; id. 973; Para- guari, dans les pâturages, Mars, 974 b — B. tenuifolia DC. ex herb. Prodromi ! ; l’Assomption, sur les collines incultes, Février, 974a — B. leptophylla DC. ex herb. Prodr. — Hassler, 3876, in campo p. Itacurubi, Febr., Balansa, 739, Août, ’Assomption. 384 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2We SÉR.). (155) Baccharis paucidentata DC. Prodr. V, 420 = B. tenuifolia p. p. (Gardn., 3839). Dioique, fleurs blanches, Caaguazu, dans les campos, Avril, 972, B. Balansa. Baccharis multisulcata Baker. Fl. bras., 45. Suffrutex 0,4-0,6, petala alba. ad ripam lacus Ypacaray, Fehr., 3941. Baccharis cognata DC. Prodr. V, 413 ; Baker 1. c., 98; v. s. in Hb. Prodr. Frutex 1-1,5 m., petala alba, in campo Cordillera de Altos, Febr., 3913. Dioïque, tiges de 75 cm., ligneuses à la base, Caaguazu, dans les campos, Avril, 1876, B. Balansa 975 ; dans les campos, 975 a. Baccharis subopposita DC. Prodr. V, 413; Baker I. c., 91: B. retusa nob. 1. c. — B. retusa DC. p. p. Suffrutex 0,3-0,5, petala alba, in dumetis p. Curuguatay, Sept., 4610. In campo p. San Bernardino, Jul., 356 ; id. lag. Ipacaray, 361 ; B. Balansa, campos au N.-E. de Caaguazu, Mars, 969. Dioique, tiges de 75 cm. de hauteur, ligneuses à la base, Caaguazu, dans les campos, avril, 974, B. Balansa. — 0,5-1, in campo p. Igatimi, Nov., 5438. Baccharis rotundifolia Spr. Syst. III, 465 ; DC. Prodr. V, 410. Dioïque, fleurs blanches, Caaguazu, dans les campos, Avril, 976, B. Balansa. Baccharis tridentata Nahl. Symb. III, 98; DC. Prodr. V, 409 ex parte. Dioique, tiges de 1 m. de hauteur, ligneuses à la base, 977 «a, B. Balansa, Paraguari, dans les päturages, Mars. Baccharis serrulata Pers. Pers. Ench. II, 423 ; Conyza serrulata Lam. Suffrutex 1-2 m., corolla alba, in campo p. Itacurubi, Jan., 3828. Var. Pingrea Baker Baccharis Pingrea DC. V, 420. San Cosmé, dans les marais, Mars, 803, B. Balansa. Baccharis oxyodonta DC. Prodr. V, 404: Baker 1. c., 76 ; B. serrulata DC. ex Prodr. herb. Tiges ligneuses à la base, fleurs blanchätres, l’Assomption, Balansa, 746 ; tiges un peu grimpantes, Villa-Rica, dans les haies, Février, 747; plante un peu visqueuse, fleurs blanchätres, Luque, sur les collines incultes, 802, B. Balansa. Baccharis orgyalis DC. Prodr, V, 416 ; Baker 1. c., 85; v. s. in herb. Prodromi. Tiges de 2 m., ligneuses à la base, fleurs d’un blanc jaunätre. Forêts entre Pastoréo-mi et la plaine de Capitindu, à l’est de la Cordillière de Villa-Rica, Sept., B. Balansa, 745. (156) R. CHODAT. PLANTE HASSLERIANÆ. 385 Baccharis eleaynoides. Baker |. c., 53. Arbuste 2-3 m., Caaguazu, à la lisière des forêts, Balansa, 744. Baccharis anomala DC. Prodr. V, 403 non 463 ; Baker I. c.. 77; v. s. in herb. Prodr. Dioique, tiges un peu grimpantes, Villa-Rica, dans les haies, Février, 881. Baccharis trinervis Pers. Ench. I, 423 ; DC. Prodr. V, 399. Suffrutex volubilis 6-8 m., fl. albo, in silva p. San Estanislao Aug., 4215 ; 2-5 m., in silva Caraguatay, Sept., 3225; B. Balansa : Dioique, plante un peu grimpante, fleurs blanchätres, Juill., 877 a: id. l’Assomption, 877. baccharis dracunculifolia DC. Prodr. V, 421 ; Baker 1. c., 71: v. s. in herb. Prodr. Frutex 2-4 m., petala alba, in dumetis Cordillera de Altos, Jan., 3799; dioïque, en guarani «chirca », tiges ligneuses à la base, l’Assomption sur les col- lines incultes, Avril, B. Balansa, 737 ; id. 737 a. Baccharis recurvata Gardn. Tiges de 2 m. de hauteur, ligneuses à la base, fleurs d’un jaune pâle, Plaine de Capitindu, à l’est de la Cordillière de Villa-Rica, Sept.. 743. Var. integrifolia nob. (an species nova?) a præcedente differt foliis bre- vioribus obovalo-cuneatis subintegris vel minus serratis, textura foliorum magis coriacea. Frutex 1-1,5. Corolla alba, in dumeto pr. fl. Tapiraguay, Aug., 4315. Baccharis camporum DC. Prodr. V, 399 : Baker I. c., 80. Campos, au N.-E. de Caaguazu, Mars, 884. Baccharis platensis Spr. Syst. III, 465 ; DC. Prodr. V, 413. Fleurs blanchätres, Paraguari, dans les pâturages, Avril, 740, Balansa : id. Balansa, 968. Baccharis megapotamica Spreng. Syst. III, 461 ; DC. Prodr. V, 422. Fleurs d’un blanc sale, dioique, arbuste de 75 cm. de hauteur, Caaguazu, dans les campos, Mars, 741, B. Balansa. Baccharis helychrysoides DC. Prodr. V, 415 ; Baker 1. c., 51 ; v. s. in Hb. Prodr. Tiges ligneuses à la base, Caaguazu, dans les campos, Balansa 742. INULEES Pluchea Quitoc DC. Prodr. V, 450 ; Baker, 1. c., 106. Herba vel suffrutex, 0,5-1 m., petala alba, in palude Tucangua, Febr., 3937. BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 %, 27 mars 1902. 27 380 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (157) Fleurs blanches, Bords du Rio Paraguari à l’Assomption, Janvier, 759, Balansa ; fleurs blanchâtres, Luque, dans les lieux humides, Mars, 758 a, B. Balansa : id. l’Assomption, dans les marais, Avril, 758. Tessaria integrifolia R. et P. Syst. 213 ; Baker 1. e., 108. Abrisseau de 2 à 3 m. de hauteur, à écorce lisse d’un brun rougeätre, pétales roses, feuilles aromatiques, Bords du Rio-Paraguay, l’Assomption, Mars 1874, 863. Pterocaulon. Baker (Fl. bras.) ne reconnait pour le sud de l'Amérique que deux espèces de Pterocaulon : P. virgatum et P. polystachyum. Il s'exprime en effet de la manière suivante : Stirps valde mutabilis formæ numerosæ intermediis arcte conjunctæ P. pyenos- tachyum et P. alopecuroides sunt varietates spieis oblongis vel solitariis, capitulis majoribus, pappo elongato, P. interruptum DC., spieis angustioribus elongatis cylindricis deorsum interruptis, capitulis minoribus, pappo breviori, P. angusti- folium DC., foliis linearibus elongatis, spieis paucis crassis subglobosis apice paniculæ ramis elongatis dispositis. On ne saurait douter après un examen sans préventions que les diverses formes auxquelles on a donné la valeur spécifique ne soient fort voisines et ne soient liées par des intermédiaires. Les espèces énumérées dans le Prodrome de De Can- dolle sont les suivantes : 1. Pterocaulon pyenostachyum DC., de la Caroline. Cette une espèce que Baker ferait entrer dans le P. virgatum à cause de son inflorescence spiciforme, le tomentum des tiges et de la face inférieure des feuilles qui est continu; on n'y apercoit pas de nervures ; les feuilles sont entières. L’apparence générale est celle de P. Malmeanum (Balansa, 836 b). 2. Pterocaulon alopecuroideum (Lam.). Les echantillons du Prodrome sont de la Guadeloupe (ind. Bertero) et de la Martinique. C’est le Conyza alopecuroides de Lam. (ex herb.). C’est la même plante que Balansa, 837 et Hassler, 6079. Les inflorescences spiciformes plus ou moins en corymbe étroit, les tiges ailees, et le tomentum médiocre laissant voir un réseau de nervures assez épaisses à la face inférieure des feuilles ; la face supérieure est foncée, glabrescente ou peu poilue, ridee, réticulée, bosselée, le bord un peu crépu-denté. A. P. De Candolle distinguait une variété : £. polystachyum DC. (Lambert insul. Carib.). Cette plante a les feuilles un peu plus étroites et les inflorescences moins simples. C’est la plante que nous avions nommée P. polystachyum (Hassler, 1285). 3. Pterocaulon spicatum DC. 2. brachystachyum DC. (Saint-Paul, in campis, Lund, 1080). C'est la plante récoltée par Balansa sous le n. 83% et par Hassler, 3765 et 9491, mais à feuilles un peu plus larges. Les tiges peu ou pas ailées, ramifiées en corymbe, un peu ligneuses à la base, les feuilles étroites et à tomentum court, les épis capituliformes. 8. cylindricum (Conyza spicata Lam. sp. orig., 89). Ceci est la plante que Morong a distribuée sous le n. 958 A sous le nom de P. polystachyum. Dans l’Herbier du Prodromus on trouve également un exem- plaire de Lund, n. 616, circa R. de Janeiro frequens, fl. Mars-Jul., c’est la même plante que le P. alopecuroides, elle est absolument différente du Péerocaulon enumere sous la lettre «. wu. (158) R. CHODAT. PLANTE HASSLERIANÆ. 387 %. Pterocaulom interruptum DC. est le P. alopecuroides DC. ; on y voit les mêmes feuilles, les capitules iden- tiques mais disposés en épi interrompu (Blanchet, Bahia, 73; Salzmann Campos ; Gaudichaud Rio de Janeiro, 181). D. Pterocaulon angustifolium DC. Il n’y a qu'un rameau conservé dans l’herbier du Prodrome, mais {la descrip- tion complète suffisamment l'échantillon pour qu’on puisse affirmer que cette plante n’est autre que le P. spicatum +. brachystachyum à feuilles un peu plus étroites. L’échantillon conservé correspond exactement aux plantes de Hassler, 3765, 5491 et en particulier aux rameaux appauvris. Il y a donc lieu de ramener la var. «. brachystachyum du Pterocaulon spicatum DC., au P. angustifolium DC. 6. Pterocaulon virgatum DC. D'après les plantes conservées dans l’herbier du Prodrome, cette espèce serait distincte des précédentes, les feuilles sont aranéuses en dessous sans réseau proéminent ou visible, les feuilles sont linéaires ou lancéolées et toute la plante flagelliforme et presque simple. Il n’y a pas lieu de la confondre avec le P. alo- pecuroideum. Je n’ai pas vu de plante du Brésil ou du Paraguay qui lui ressemble. Enumération des espèces du Paraguay. Pterocanlon alopecuroidum DC. Prodr. V, 454; P. virgatum (DC.) Baker p. p.; P. alopecuroideum DC., 8- polystachyum DC. ; P. spicatum DC., exels. var. «. brachystachyum |. c., 454 ; P. interruptum DC. 1. c. a. glabrescens. Suffrutex 0,5-1,2 m, capitula argentea, in dumeto San Bernardino, Feb., 6079; l’Assomption, dans les champs incultes, Avril, 837 (= P. spicatum Griseh. Symbol.). 2. mollis. Foliis superne haud subcalvatis sed alis ut caulis subtomentosis, subtus et secus paginam inferiorem alarum ochracee dense velutinis. Vix diff. a præcedente. Morong : Pilcomayo River, Paraguay, 958s, ‘sub P. polystachyum Morong non DC. ; 7. salicifolium. Foliis longioribus, caulibus latius alatis, spica sæpe interrupta (P. interruptum DEP. Pp.)- Pterocaulon Hassleri Chod. Caules breviter alati foliis decurrentibus, lana æquali in sicca rosea mollis- sima secus valleculas farcti; folia sessilia discoloria, superne viridia subtus roseo-lutea, utrinque mollissime et flocculose lanata, ovato-oblonga acuta crebre serrato denticulata, nervo medio pennato lanato, 70/29, 60/19 mm. ; capitula in inflorescentias spiciformes sat densas haud interruptas disposita 400/16 mm., 40/13 ; paleæ involucri exterioris ovato-lanceolatæ sensim acutæ dorso lanugi- nosæ, interioribus hneari acicularibus acutissimis ad 7 mm. longis, 0,5-0,6 mm. latis : achænia cylindrica elongata sericea Affinis præcedenti differt indumento lanato-floccoso foliis ochraceo-roseis supra et subtus mollissimis, paleis involueri longioribus. a rupes, suffrutex subsimplex 0,5-0,8, petalis albis, San Bernardino, Febr., LA. sé mn 388 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (159) Pterocaulon Malmeanum nob. (an P. subvirgatum Mlme. mss. ete. P. Lorentzri Malme ?). Simplex, caule breviter alato, alis planta sicca reduplicatis superne glabris, subtus griseis tomento dense brevique haud floccoso ; folia 50/7, 50/6, 70/8, 70/9,1 mm. marginibus revolutis supra glabra, nervis, nervillisque impressis areolata, subtus incanis vel subfloccosis, nervo medio distincte pennato obscure reticulata : spicastrum densum 5-10 em. longum, 12-15 mm. latum, basi vix vel haud interruptum ; capıtula magis quam 70 flora, bracteis involueri exterioribus lanatis, interioribus longioribus glabris, angustissimis. A. Pterocaulon alopecuroideo differt foliis supra magis calvalis minus rugosis, subtus haud reticulato nervosis. caulium alis reduplicatis haud patentibus. An satis distineta ? Specimina Hassleriana magis ad P. alopecuroideum verlant quam Balansæ. Suffrutex 0,5-1,2 m.. flores argentei, in campo montano, Cordill. de Altos, April, 4051 ; B. Balansa, Plaine d’Aregua, 836 b, Janvier. Pterocaulon subspicatum Malme mss., vix differt nisi spicastro interrupto, foliis magis canescentibus. B. Balansa, Cerro-Peron, 830 (vid. Malme, Die Gomposit. der ersten Regnell- schen Exped. |. c., 89). Pterocaulon purpurascens Malme. Mss. in Composit. der ersten Regnellschen Exped. Caules superne corymbose ramosi, flexuosi, versus apicem latiuscule alatis ; folia lanceolata, subtus leviter incana nec floccosa nec tomentosa, superiora sub -ealvata, nervis glabris pulchre areolata, 80/14, 40/8, herbacea, supra sublævia nec rugosa nec nervosa; spicastra brevia, subpyramidalia, squamis involueri glabrescentibus imbricatis, interioribus latiusculis a medio ad apicem macula rubra pictis; pappi setæ quam in aliis speciebus generis validiores rigidiores, distincte denticulatæ. Plaine d’Aregua, dans les argiles imperméables, Janv., Balansa, 838. Pterocaulon Balansæ nov. spec. Folia P. Malmeani nob., sed. latiora 60/28, 70/27 vel folia minora : caules ramosissimi ; panicula multiflora, corymbosa similis P. polystachyii sed rami incano-grisei ; spicastra interrupta ; capitula 4-5 mm. longa: pappus sericeus setis haud denticulatis. Affinis P. Malmeano Nob., differt, habitu, foliis, latioribus, capitulis mino- Ads: — P. subvirgatum Malme intermedium P. Balansæ Nob. et P. Malmeani Nob. un Balansa, tiges de 4 m., Bociati, près de Villa-Rica, dans les prairies humides, 832. Stenachenium Riedelii Baker. Fl. brasil. VI, ut, 104. Herba 1-1,5, corolla viridis rubescens, folia basilaria rosulata, in campo San Blas, Déc., 577 a, in silva Cordill. de Altos, petala aurantiaca, Oct.. 3406. — Huc pertinet, Balansa, 890, 888. Stenachenium megapotamieum Baker. | Fl. bras. VI, ım, 105 ; Pluchea macrocephala DC. Prodr. V. 450. Var. pedunculata nob. Differt pedunculis longioribus, involucro minus villoso, acheniis magis ros- iratis. Herba 0,1-0,3, petala albo-rosea, in campo p. S. Estanislao, Aug., 4277. L. UE PN (160) R. CHODAT. PLANTÆ HASSLERIANÆ. 38) Filago dasycarpa Griseb. : Symb. ad fl. argent., 185 ; Baker I. e., 121. Herba 0,1-0,15, flores albi, ad ripam lacus Yparacay, Nov., 3532; B. Balansa, Paraguari, dans les pelouses, 843 a; Campo-grande, près de la Trinitad, Oct. 843, B. Balansa. Chevreulia stoloni fera Cass. Diet. VII, 516 ; Baker |. c., 120. Paraguari, sur les pelouses, Balansa, 844. Facelis apieulata (ass. Diet. XVI, 104 ; Baker |. e.. 118. L'Assomption, sur les pelouses, les talus herbeux des chemins, Balansa, 840. Achyrocline satureoides DC. Prodr. VI, 220; Baker lc, VI, 115. Suffrutex 0,5-1, petala aureo-nitida, in rupestribus, Cordillera de Altos, Febr., y. albicans Griseb. Symbol., 187. Suffrutex 0,5-1,5, petala argentea, in campo Cordill. de Altos, Déc., 3677: in dumetis p. Ipé-hu, Sierra Maracayu, Oct.. 4963 : B. Balansa, Caaguazu, dans les campos, Mars, 824. Achyrocline alatu DC. Prodr. VI, 221 ; Baker |. e.. 117. VI, m, 117: A. Vauthieriana Baker ; A. Vauthieriana DC. (ex Herb. Prodromi) DC. Prodr. VI, 220. Herba vel suffruticosa 0,2-0,5, involuer. aureo-nitido, in dumeto vice. Tobaty, Mari. 4024 : B. Balansa, l’Assomption, sur les collines sèches, Avril, 823. Lueilia nitens Less. Linn. V. 363 ; Prodr. VII, 46. Paraguari, sur les collines incultes. Balansa, 839. Gnaphalium purpureum L. Sp. 1200. Var. filagineum Baker |. e., 124. L'Assomption, dans les lieux incultes, Balansa, 842. Var. :. spathulatam BK. L’Assomption, dans les jardins, les champs en friche, Juin, 841. HELIANTHEES Lagascea mollis Cav. In Ann. Sc. Nat., VIL, 333, t. 44 ; Baker 1. c., Fleurs blanches, berges rocailleuses du Rio Paraguay, à l’Assomption, Janvier, 78%. — Huc pertinet Bal., 1741, sec. Baker (non vidi). Clibadium rotundifolium DC. Prodr. V, 104 ; Baker 1. c., 152 ; vid. in Hb. DC. Suffrutex 2-2,5, petala alba, in uliginosis Igatimi, Dee., 5625; fleurs blanches. 390 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m sÉR.). (161) Anthères noirätres, un peu charnues, Campo de Caaguazu. dans les lieux humides, 917. Balansa. Polymnia sonchifolia Griseb. Symbol. Argent., 188 non P. et E. : Baker I. c., 159. Tiges de 1 m. 50. creuses. Fleurs ligulées jaunâtres. les tubuleuses d’un rouge vineux ; bords de la route conduisant de Paraguari à Yaguaron, B. Balansa. Polymnia silphioides DC. Prodr. V, 506 (v. s. in Hb. Prodr.) ; Baker 1. c., 159. Suffrutex 2-3 m., petala ext. flava, int. flavo-virentia, in dumeto Ipe-hu, Sierra Maracayu, Nov., 5341. Xanthium spinosum L. Sp. plantar., 1400 ; Baker 1. c., VI, 148. Villa-Rica, dans les décombres. Decembre, 2323. Xanthium strumarium L. Sp. plantar., 1400; Baker |. c., VI, 447. Villa-Rica, dans les décombres, Déc. 1874, 2322. Ambrosia tenuifolia Spr. II, 851: DC. Prodr. V, 527. B. Balansa, Paraguay, 2324. Echinocephalum angustifolium Gardn. In Hook. Lond. Journ. VII, 295 : Baker 1. c., VI, ıv, 230. Herba 0.5-0,8, corolla alba, in silva Sierra Maracayu. Nov., 5389 : 0,3-0,8, fl. flavescente, in arvis, San Bernardino, Oct.. 3296. Enhydra anagallis Gardn. In Hook. Lond. Journ. VIT, 409 : Baker I. c.. Fl. bras. II, x, 169. Balansa. Tiges radicantes, fleurs blanchâtres, Villa-Rica, dans les flaques d’eau. Oct.. 870. Jegeria hirta Less. Syn. Comp. 223: DC. Prodr. V, 544 ; Baker |. c., VI, 167 Var. £. glabra Baker. Herba 0,15-0,5, fl. citrinus, in palude Igatimi, Nov., 5510. Herba 0,3-0,6. petala flava, in palude Cordill. de Altos (differt foliis integris glabris), 3901 ; fleurs jaunes, Caaguazu, dans les prairies humides, Mars, 781, Balansa. Eclipta alba Hassk. | Pl. Jav. rav. 528; Baker I. e., 170. Herba 0,1-0,5, petala flava, ad ripam lac. Ypacaray. Jun., 3040 ; B. Balansa, bords des marais longeant le Rio Paraguay à l’Assomption, 18 Février, 783. Wulffia stenoglossa DC. Prodr. V, 563 ; Baker I. e., VI. 173. Wulffia baccata (L. f.) O. K. Frulex 1-2 m., petala aurantiaca, ad marginem silvæ Cordill. de Altos, Jan., (162) R. CHODAT. PLANTÆ HASSLERIANÆ, 391 3734 : fleurs radiées, jaunes : fruits charnus, Caaguazu, à la lisière des forêts, Avril, 796, B. Balansa. Blainvillea rhomboidea Cass. Diet. XXIX, 493; Baker I. c.. VI, 175. Suffrutex 0,3-0,8, pelala flava. ad marginem silvæ pr. Igalimi, Déc., 5657. Blainvillea breviaristata DC. Prodr. V, 492 ; Baker L. c., VI, 174. Herba 0,3-0,5, petala flava, in uliginosis p. S. Estanislao, Aug., 4220 : B. Ba- lansa, Yaguaron, liges couchées, bords de la route, 785. Wedelia subvelutina DC. Prodr. V, 540 ; Baker 1. c.. 184. Suftrutex 0,2-0,5, petala lutea, in campo pr. Ipe-hu, Sierra Maracayu, Oct., 4942. Var. linearifolia nob.. foliis angustioribus, magis scabris, minus petiolalis, indumento scabriore. Suffrutex 0,3-0,6, pese lutea, in campo p. Curugualay, Sept., 4642; in silva, Sierra Maracay u, Nov., 5383 : 0.3-0,5. in campis San Blas (Yeruti), Déc., 5770. Asprlia sylphioides. Gen. Plantar. Il, 372 ; Baker 1. c.. 197. Suffrutex, in dumeto Cordill. de Altos, Dee., 3710. Suffrutex 2-3 m., ligulis aurantiaceis, ad marginem silvæ Cordillera de Altos, Déc., 3574 : suffrutex 0,3- 0,5, in campo Cordillera de Altos, 3232 ; B. Balansa, bords souvent submergés du Rio Paraguari à l’Assomption, 856. forma major : forma parvifolia : 0,3-0,6, in campo San Bernardino, Déc.. 3587. Aspilia Leucanthemuin nov. spec. Habitus et folia Aspiliæ foliaceæ ; involuerum e foliis3-seriatis lineari-lanceolatis, haud plane adpressis, haud prorsum foliaceis sed basi stramineis 2/3 p. super. tantum viridibus, setosis; ligule albæ, steriles ; ovarium earum pilosum, aristis basi adscendentibus acutissimis setosis, lamellis intermediis fimbriatis 1/3 bre- vioribus ; achænia fl. disci triquetra, aristis inconspicuis quam s uamellæ haud longiores acutis duris seeus dorsum leviter alatis et angustissime decurrentibus ; squamella reluso-fimbriatæ. Affinis A. Hasslerianæ Nob. et A. leucoglossæ Malme. differt capitulis 1/3 winoribus, involucro haud prorsum foliaceo sed partim scarioso, et pappo. Suffrutex 0.3-0.5, petala alba, in campo Ipé-hu. Sierra Maracayu, Oel., 4988. Aspilia setosa Griseb. Symbol. Argent., 192 : Baker I. c., 196. Vid. Pl. Hassler nob., 416. Aspilia foliacea Baker |. e., 193. Suffrutex 0,5-1 m., petala lutea, in alto planitie, pr. fl. Corrientes, Déc” 5859: suffr. 0,3-0.6, Motte lutea, in dumeto pr. fl. Corr., Sept., 4492: in campo pr. Apépu, Tapiraguay, Aug., 4361 ; in Campo p. fl. Corrientes, Déc., 5851 ; formæ plus minus coriaceæ, scaberrima (4361), involucro plus minus “folioso. variabillimæ. — Souche ligneuse, Caaguazu, dans les campos. Nov., 846, Balansa. UV Aspilia Hassleriana nob. Suffrutex ad 0,5 m. altus, basi lignosus, caulibus pluribus erectis simplicibus 392 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (21€ SÉR.). (165) vel basi pauciramosis, striatis, pilis patentibus scabris : folia opposita ce. 7-juga erecto-patentia, subsessilia lanceolata iis A. foliaceæ similia, setis subadpressis sat scabra, crassiuscula, acuta, serrata, obscure trinervia vel subpenninervia, vel ovato-lanceolata : pedunculus brevis, 1. e. quam folia superiora brevior, hirsutus, ec. 3 cm. longus : eapitulum heterogamum ; involueri squamæ 15-20, foliaceæ. lanceolatæ, acutæ ut folia setosæ : ligulæ aibæ cum ovario ad 21 mm. longæ, ad 7,5 mm. late apice haud profunde sed irrægulariter emarginat®, ovario sterili 3 costato in arista 3 manifesta, acutissima, pilosa prolongata; paleæ basi navi- culares distincte equitantes, limbo angusto lanceolato bası substipulato, tubum angustatum fl. disci superantes, glabræ : aristæ ov. fertilis breviores, dorso basi- que alatæ subserrat&. e media parte subintegr&, tubo angustato duplo breviores; squamellæ intermediæ fimbriatæ : tubus cylindricus, parte dilatata brevior. Affinis À. leucoglossæ Malme, differt indumento, numero aristarum. forma palearum receplaculi ; convenit ligulis albis, magnitudine ligularum. Suffrutex 0,3-0,5, petala alba. in campo Ipé-hu, Sierra Maracayu, Nov.. 5295. Aspilia Hassleriana nob. Var. scaberrima nob. differt foliis magis coriaceis, nervis magis exsculptis, indumento magis setoso, setis basi bulbosis. Suffrutex 0,3-0,5; petala alba, in campo p. Ipe-hu, Sierra Maracayu, Oect., 5195. Aspilia Clausseniana Baker. Flor. bras. VI, ur, 202. Frutex 1-1,5, petala lutea, in colla Tobaty, Mars, 4026. Viguiera bracteata Gardner. In Hook. L. J. VIF, 404 — Gardner 4234 ; Baker 1. c., VI, mm, 221. Suffrutex 1-2 m., corolla lutea, in campos San Blas (Yeruti), 5765 ; in campo Ipe-hu, 5160. Viguiera linearifolia. Caules sublignosi teretes, leviter striati glabri ad & mm. crassi ; folıa acicu- laria flexuosa numerosissima patentia ad 20 em. longa, 1-1,5 mm. lata mar- ginibus revolutis subnitidis, haud scabris, subtus nervus medius solus visi- bilis, inflorescentia corymbosa, pedunculis subnudis vel foliis 3-4 em. longis ad 4,5 mm. crassis, acicularibus patentibus instructis; capitula submagna ad 6 em. diam. ; involucrum late campanulatum basi umbilicate depressum e qua depressione oritur peduneulus: squamæ exteriores angustæ lineares plus minus divergentes, interiores subæquilongæ lanceolatæ acuminatæ laterıbus subincanis vitta media glabrescente; lamina florum ligulaceorum 6-8 mm. lata ad 3,5 mm. longa. Suffrutex 1-1,5 m., pelala citrina, in campo pr. Ipe-hu, Oct., 4959. Affinis V. densifoliæ Baker (1. e., VI, ıı, 219) differt foliis multo longioribus, haud scabris, pedunculo haud dense folioso, involueri phyllis acuminatis. affinis V. filifolie Baker, differt capitulis multo majoribus. Viquiera macrorhiza Baker. Fl. bras. VI, m, 225. Fleurs jaunes, Caaguazu, dans les campos, Avril, 848, B. Balansa. Viquiera grandiflora Gardn. Hook. L. J. IV, 10% ; Baker 1. c., VI, ıv. rt &/ (164) R. CHODAT. PLANTE HASSLERIANÆ, 393 Suffrutex 1-1,5 m., diam. floris ad 18 em., in Campo Apépu (Tapiraguay), Aug.. 4367. Vigwiera tuberosa Griseb. Symbol. 192 (= Lorentz Concept. del Urug.). Herba 0,5-0,7, petala lutea, in campo p. fl. Tapiraguay, Aug., 4295; in campo p. Igatimi, Nov., 5459. Spilanthes arnicoides DC. Prodr. V, 620 ; Baker I. c., 234. Herba 0,3-0,5, petala lutea, in campo pr. Igatimi. Sept., #756. — B. Balansa, Ibitimi. dans les prés humides, 792 a. Spilanches urens DC. Prodr. V, 625 ; Baker 1. c., VI, ıu, 233. JL. Suffrutex 0,2-04, petala lutea, in campo p. fl. Capibarv, Sept., #4 x, T8) Spilanthes stolonifera DC. Prodr 1621 Baker l. &, VI, m, 235. Herba repens 0,5-0,15, petala lutea, in campo San Bernardino, Oct., 3370 ; B. Balansa, tiges couchées radicantes, dans les sables humides. Janvier, 789 ; sur le bord des chemins, l’Assomption, 790 (var.). Verbesina rugosa nov. spec. Frutex 0,5-1 m. Caules lignosi 4,5 mm. valde foliosi ; folia alterna ovata coriacea 70/40 mm., 65/37 mm., 55/27 mm., 40/20 mm., serrala, supra setis adpressis brevibus sparsis rugosa scabra, inferne {rinervia, mediano nervo pennato, nervillisque conspicue et repetite areolate nervosa, supra nervis inconspicuis ; capitulum %-5 cm. diam., pedunculo tomentoso ; involuerum ad 17 mm. longum phyllis ad 3,5 mm. latis vel interioribus anguslioribus apiculatis. dorso breviter tomentosis, dorso uninervato, nervo pennato ; ligule limbo ad 19 mm. longo, acheniis tri-aristatis ; flores disci achænio adjuneto 9-10 mm., acheniis compressis, aristis duabus basi alatis squamellis intermediis apice fim- briatis brevissimis ; bracteæ naviculares flores æquantes vel sæpius superantes apice rubescentes acutissimæ. Frutex 0,5-1 m., fl. luteo, in campo pr. Ipé-hu, Sierra Maracayu, Oct.. 4960. Verbesina Viguieroides Baker. lc 215: Suffrutex 1-3 ın., pelala citrina, in silva Caraguatay. Oeci., 3297. Verbesina myrlifolia nov. spec. Achænia fl. ligul. fertil. (riaristata, aristis plus minus alatis, fl. tubulos. 2 robustis, integris. Caules cylindrici, striati, ad 3 mm. erassi ; folia numerosa sæpius alterna, coriacea scabra erecta subimbricata ; petiolo robusto discolore 2-3 mm. longo, 1,5-2 m. lato, limbo elliptico-lanceolato, glabro acuminato, basi integerrimo supra medium leviter serrulato, 30/13, 25/8, 25/9 mm. ; nervus medius basi late et crasse exsulptus, vix remote a basi trifido, inde limbus distinetissime trinervio, nervillis vix reticulate prominulis ; pedunculus nudus, striatus glaber scaber, 3-6 cm. lg. ; involucrum ad 25-30 mm. latum, phyllis subæqualibus anguste lanceolatis 12-15 mm. longis, ad 5 mm. latis, basi leviter pilosis cetera parte glaberrimis scabriusculis, coriaceis, vix serratis, nervis tribus subparallelis, nervillis levissime conspicuis. Der 1-1,5 m., petala aurea, in campo pr. Ipe hu, Sierra Maracayu, Oct., 1991. 39% BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me SER.). (165) Verbesina sordescens DC. Prodr. V, 613 ; Baker I. c., VI, ıv, 244. In dumeto p. fl. Jejui-guazu, Déc., 5735. Suffrutex 1-2 m., petala lutea, in campo Apépé (Tapiraguay), Dec., 5962 ; in silva, Cordill. de Altos, 3722, fleurs jaunes, l’Assomption, sur les collines incultes, Mai, 860, B. Balansa ; id., tiges un peu ramifiées de 2-3 m. de hauteur, fl. jaunes, Cerro-Peron, près de Paraguari, Déc., 859. Verbesina Viguieroides Baker. Baker 1. c., VI, 1x, 215. _ Suffrutex 0,5-1 m., petala flava, in uliginosis p. Igatimi, Déc., 5647 ; Balansa, fleurs jaunes, Caaguazu, dans les campos, 852 a: id. 851. Yaguaron, sur les collines incultes, Juin, 850. Synedrella nodiflora Gærtn. Fruct. II, 456, t. 171 ; DC. Prodr. V. 629; Baker 1. c., 236. L'Assomption, sur le bord des chemins, Avril, 1874. Isostigma Riedelii (Sch. Bip.) nob. Isostigma speciosum Less. var. ß., Baker Fl. bras. VI, 242. Sufirutex 4-1,5 m., petala lutea, in alto planitie p. fl. Tapiraguay, 5978. Isostigma speciosum Less. In Linn., 1831, 515 ; DC. Prodr., 634 ; Baker 1. c., 240. Suffrutex 1-1,5, in campo Ipé-hu, Sierra Maracayu, Déc., 5586. _ Isostigma dissitifolium Baker. 9629239: Suffrutex 0,5-1 m., petala atro-purpurea, in campo Cordillera de Altos, Febr., 3944 ; souche ligneuse émettant un grand nombre de tiges, fleurs d'un rouge foncé. — Guarapi (commune de Yaguaron), sur les collines ineultes, 907, Baker. Isostigma acaule (Baker), Chodat. Herba 0,1-0,3, petala atro-purpurea, in campo Tacuaral, Jan., 3811 ; B. Ba- lansa, fleurs d’un pourpre foncé, plaine d'argile, Arégua, Jan., 943. bidens pilosus L. ! Sp. 1166 ; Bidens albus DC. Prodr. V, 605 = B. dichotomus Desf. Suffrutex 0,6-0,8, petala atro-purpurea vel in eadem ‘plania obscure aurantiaca in campis p. San Estanislao, Aug., 4253. Bidens graveolens Mart. aff. ? sp. div. Isis, 1824, 590 ; DC. Prodr. V, 604 ; Baker fl. bras. VI, ıu, 247. Var. comosa nob., involueri phyllis exterioribus longioribus sublinearibus. Herba 1-2 m., petala flava, in rupestribus, Gordill. de Altos, Jan., 3757. Bidens Gardneri Baker. I. c., 246. Herba 0,5-1,2 m., petala flava, in arvis San Bernardino, Déc., 3623; l’Assomp- tion, dans les champs en friche, Balansa, 914 ; fleurs d’un rouge foncé, Caaguazu, dans les campos, 906 ; dans la grande forêt de Caaguazu, Baker, B. Balansa, 908. p Luis (166) R. CHODAT. PLANTE HASSLERIANÆ. 395 Bidens Riedelii Baker. l. c., 246. Suffrutex 1-1,5, pelala atro-purpurea, in campo p. fl. Jejui-guazu, Dec., 5707. Var. Hassleriana nob., foliis omnibus pennisectis lobis linearibus ineisis, floribus majoribus. In campo pr. fl Jejui-guazu, Dee., 5708 ; in campo Ipe-hu, Sierra Maracayu, Dee., 5580. Calea cymosa Less. Linn., 1830, 158 : DC. Prodr. V, 67%; ex. sp. orig. Less. ex herb. Berol. in Hb. DC. Prodr. asservatis. Fleurs blanches, Caaguazu, dans les campos, Avril 1876, 805, B. Balansa : herba 0,2-0,6. petala alba, in campo pr. San Estanislao, Aug., 4282. Calea Bakeriana Chod. Calea cuneifolia DC. var. paraguariensis Baker. A GC. eunerfolia DC. (ex Herb. Prodr.) differt foliis omnibus sessilibus, duplo majoribus leviter hirsutis nec scabris, foliaceis nec subcoriaceis, habitu majore. — In campo pr. Itacurubi, 1086. Souche ligneuse, Caaguazu, dans les campos, 11 Nov. 187%, 813, B. Balansa. Var. dentata nob. foliis anguste serratis, acute dentatis. Herba 0,3-0,5, petala alba, in campo p. San Bernardino, Nov., 3557. Calea platylepis Schulz Bip. Baker in Mart. Fl. bras. VI. ıı, 268. Var. mollis, caule foliisque molliter hirsutis haud scabris, involucro canescente. Herba 0,3-0,5, petala lutea, in campo Apépu (Tapiraguay), Aug., 4349. Var. scabra, laxe hirsuta, foliis leviter scabris subtus magis nervosis. Fleurs jaunes, Caaguazu, dans les campos, Nov., 806: Caaguazu, dans les campos, Août 1875, 806 c. Calea uniflora Less. In Linn., 1830, 159; DC. Prodr. V, 674 = typ. ex Hb. Berol. in DC. Prodr. Hb. Suffrutex 0,2-0,%. ligulis luteis, Inter rupes collis Tobaty, Mart., 3979. Calea euneifolia DC. Prodr. V. 674. ex herb. Prodromi DC. Suffrutex 0,3-0,5. In campo p. Yeruti, Déc., 580%. Calea clematidea Baker. Pc 2062 Suffrutex 1-2 m., ligulæ luteæ, disco ochroleuco, in dumelis San Bernardino, Oct. 3410 : B. Balansa, l’Assomption, sur les collines inculles, Août 1874, 845. Calea acaulis Baker. l. c.. 266. Herba 0,5-0,8, coroll. lutea, in palude p. Jejui-guazu, Sept.. 4660 : forma major, foliis radie. ad 40 cm. — Caaguazu, dans les campos, Avril 1876, 807 a. — Itape, dans les prairies, Sept. 1874. 807. Y 396 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SER.). (167) Calea pinnatifida Less. Linn., 1830, 158: DC. Prodr. V. 674. Suffrutex volubilis 8-10 m., floribus aureis, in dumeto pr. fl. Tapiraguay, Aug., 4152. Calea formosa nov. spec. Caulibus flexuosis molliter hirsutissimis ; folia trijuga herbacea ovata sessilia serrata trinervia, nervillis anastomosantibus supra dense et sublonge velutinis nervis inconspicuiis, subtus velum niveum velutinum nervis tribus nervillis pulchre interruptum, 65/42, 55/48, 10/38 : pedunculus flexuosus monocephalus 3-3.9 mm. crassus molliter hirsutus, 15-20 cm. longus; capitulum ad 6 cm. diam. ; involueri phylla exteriora magna foliacea ovata vel orbicularia integra vel serrata velutina interioribus tenuibus paulo breviora ; paleæ achænii magnæ elongatæ anguste lanceolatæ corolla tubulosa paulo breviores. Spec ies affinis ©. Pohlianæ differt, foliis acutis, indumento. Herba 0,3-0,5, corolla citrina, in campo p. Ipé- "hu, Oct., 4943. Calea nilida nov. spec. (Sect. Meyeria). Sufirutex 0,4-1 m., basi lignoso, ramis erectis nitidis ut vernicosis basi ad 2,5-3 mm. Crassis ; folia numerosa, opposita ovata sessilia, serrata, apice del- toideo integra, marginibus versus apicem leviter recurvis, 'zlabra, haud scabra supra nitida, subtus pallidiora, subcoriacea vel coriacea a basi quinquenervia, nervis nervillisque vix exsulptis areolata, 41/28, 50/28, 33/20, 32/16; ex axilla foliorum oppositorum superiorum oriuntur pedunculi solitarii elongati, monocephali, inter quos surgitur pedunculus tricephalus terminalis ec. 8 em. Ig. alios superans ; hujus inflorescentiæ bibracteatæ terminalis capitulum medianum sessile majus, lateralia duo 1,2-1,5 em. pedicellata; capitula singula involucro foliaceo, phyllis ovalibus subserratis glabris, 10/7 mm., 12/10 m., subcoriaceis, obtusiuseulis, internis stramineis, longioribus vel vix brevioribus : achenii paleæ breves flore multoties breviores. In campis p. fl. Tapiraguay, Aug., 4314 : in palude Tucangua, Sept., 3279. HELENIEES Tagetes minuta L. . 1250 ; DC. Prodr. V, 64% ; Baker 1. c., ur, 273. Nu jaunes, l’Assomption, où il est cultivé dans les jardins, Balansa, Avril, Schkuhria abrotanordes Roth. Cat. I, 116 ; DC. Prodr. V, 654 Herba 0,2-0,3, fl. flavo, in arvo p. Vaq. Capibary. Fleurs jaunes, en espagnol : Causalagua del Chile, Villa-Rica, dans les jardins, Dec., 826, B. Balansa. Acanthospermum hispidum DC. Prodr. V, 522 ; Baker 1. c., 163. B. Balansa, Paraguay, 874. Porophyllum ruderale Cass. Diet. XLIIT, 56 ; Baker 1. c., VI, nr, 282. Suffrutex 1-2 m.. flore flavo-virente, in dumetis pr. Igatimi, Nov., 5523. dd (163) R. CHODAT. PLANTÆ HASSLERIAN.E. 397. Porophyllum linearifolium DC. Prodr. V, 649 ; Baker |. c.. 283. Fleurs d’un rouge vineux. Campo-Grande, entre Luque et la Trinidad, dans les terrains argilleux, Mars, 911, Balansa. Porophyllum lineare DC. Prodr. V, 649 ; Baker 1. c., VI, ıv, 285, tab. LX XX, fig. 3. Suffruticosa A-1,5, flore flavo-virente, in campo pr. fl. Capibary, Dee., 5897; herba 0,2-0,5, f. vi idescente in campo Apépu (Tapıraguay), Aug., 4366. Forma latifolia : foliis ellipticis glaucis, in campo San Blas (Yeruti). Var. corymbosum nob., Déc., 5772. Dense fastigiato-corymbosum, inflorescentia foliis linearibus intermixta densa 1-1,5, petala olivacea, in colle Tobaty, Mart., 4029. Porophyllum platyphullum nov. spec. 1-1,5 m., Caulibus robustis fistulosis multistriatis glabris glaucescenlibus ad 6 mm. crassis : internodia cc. 8 cm. longa ; folia sessilia basi cum ramo axillari connata, oblique breviter decurrenti- semiamplexicaulia haud auriculata, fere connata, late elliptica breviter acuta 62/43, 60/35, 50/26 mm. subpapyracea nec herbacea, glaberrima, nervo medio tantum conspieuo; ex axilla jugum supe- riorum oriuntur inflorescentiæ umbelliformes breviter vel longius pedunculatæ semel vel bis bibracteatæ, bracteis foliaceis foliis minoribus : pedicelli capi- tulorum 4-6 cm. longi striati apicem versus incrassati, sub capitulo 1,8-2 mm. crassis ; involucrum ce. 15 mm. longum, phyll. 5 demum glumaceis lineis 4-6 fuscis notatis breviter acutis, ad 2,8-3 mm. latis: flores ce. 75, acheniis linearibus ad 9 mm. longis, pappo albo ad 8 mm. longo. Species foliorum insertione et structura peculiaris, nulli arcte affinis. en 1-1,5 m., petala flavo-virentia, in dumeto Cordillera de Altos, Febr., 3907. Porophyllum sp., foliis petiolatis affinis P. ruderali. Suffrutex 0,3-0,5, flores desunt. Les feuilles ont une odeur fétide tellement intense qu'un animal qui en a mangé devient immangeable, in campis pr. Vaqueria Capibary, Sept.. 4459. ANTHEMIDÉES Soliva sessilis R. et P. Prodr. Fl. Peruv., 113, t. 24, et Syst., 215 ; DC. Prodr. VI, 143. B. Balansa, 872. Soliva anthemidifolia R. Br. Obs. Camp., 104 ; DC. Prodr. VI, 142. SENECIONIDEES Erechthites hieracifolia. Rafin. in DC. Prodr. VI, 294 ; Baker, Comp. 1. c., VI, ıv, 298. . Fleurs jaunätres, Grande forêt de Caaguazu, sur les bords de la Picada, Nov., 930, B. Balansa, id. 927. Erechthites valerianifolia Wolf. (DC.). Prodr. V, 295 ; Baker 1. c., VI, ıv. 300. 398 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SER.). (169) Suffrutex 0,3-0,5, petala rosea, im campo Ipe-hu, Sierra Maracayu, Nov., 527% ; in silva San Bernardino, Déc., 3625. Senecio Balansæ Baker. Fl. bras VI, ıv, 317. Sur les collines incultes à Assomption, B. Balansa, 924. Senecio brasiliensis Less. Linnæa VI, 249 ; DC. Prodr. VI, 48. Dans les forêts, Caaguazu, B. Balansa, 923. Senecio Benthami Griseb. Baker I. e., 318. Volubilis 10-12 m., petala aurantiaca-rubra, in silva p. Estanislao, 6000. Suffrutex volubilis 6-8 m., petala extus aurantiaca intus ferruginea, in silva p. Caraguatay, Aug., 3118; B. Balansa, tiges grimpantes, fleurs pourpres, l’Assomption, sur les berges ombragees du Rio Paraguary, Août 902. Senecio flagellisectus Griseb. Symb. ad. fl. argent., 205 ; Senecio brasiliensis Baker 1. c., VI, ıv, 322. Sufirutex 2-3 m., petala lutea, in campo p. Igatimi, Sept., 4729 ; fleurs jaunes, Grande forêt de Caaguazu, près du bord de la Picada, Nov., Balansa, 925. Senecio Balansæ Baker. In Mart. Fl. bras. VI, ıv, 318. Herba 1-1,5, petala lutea, in silva p. Vuaquerios, Capibary, Sept., 4450 ; San Bernardino, in campo, Oct., 3409 ; B. Balansa, l’Assomption, sur les col- lines incultes, 924 ; in campo p. Ipe-hu, 5052. Senecicio peregrinus Griseb. Symboi. ad fl. argent. 205 ; Baker 1. c., VI, ıv, 320. Tiges de 1-2 m., fleurs jaunes, Bords de l’Arroyo-guazu à l'Est de la Cor- dillère de Villa-Rica, 931, Balansa. MUTISIEES Chuquiraga glabra Baker. In Mart. fl. bras. VI, ıv, 363 ; Flotowia glabra Spr. Less. in Hb. DC. Liana fruticosa 5-6 m., petala flavescentia, in silva pr. fl. Tapiraguay, Aug., 4132 ; B. Balansa, tiges grimpantes épineuses, l’Assomption, dans les haies, Août, 822. — Malme |. e.: Paraguari (in silva ad radices montes Cerro Negro, loco sat aperto). Moquinia polymorpha (Less.) DC. Prodr. VII, 23 ; Baker in Mart. fl. bras. !. c., 345. Tronc de 3-4 m. de hauteur, fleurs blanches, Caaguazu, dans les broussailles, Avril, 882. Mutisia speciosa Hook. Bot. Mag. 2705. Herba cirrhosa 1-3 m.; corolla rosea, in dumeto pr. fl. Curuguatay, Sept., 1»: a ei d'odt F (170) R. CHODAT. PLANTE HASSLERIANÆ. 399 4596 ; herba volubilis 4-5 m., corolla albo-nigra et rubra, in silva Caraguatay, 3372 ; tiges grimpantes ; fleurs ligulées roses, Pastoréo-mi, à l'Est de la Cor- dillère de Villa-Rica, Oct., 892, B. Balansa. Mutisia dealbata DC. Prodr. VII, 6; M. coccinea St-Hil.; Voy. Dianı. J, 386; M. speciosa nob. in Pl. Hassler. In silva p. Cordillera de Altos, Aug., 685 ; fleurs poupres, Paraguari, Août, 1142, B. Balansa. Trichocline speciosa Less. Syn., 147: DC. Prodr. VII, 20; T. collina Baker Fl. bras. VI, ıv, 374. Herba 0,5-1 m., petala lutea, in campo p. San Blas, Yeruti, Dee., 5777 ; B. Balansa, fleurs jaunes, Villa-Rica, sur les collines incultes, Février, 915. Trixis mollissima D. Don. Transact. Linn. Soc. XVI, 299 ; DC. Prodr. VII, 69 ex DC. Hb. Prodr. Suffrutex 1-2 m., in campo p. Cordill. de Altos, Febr., 6048. Fleurs jaunätres, Caaguazu, dans les campos, 16 Nov., 726, B. Balansa ; herba 0,3-0,6, petala alba, in campo p. Cordill. de Altos, Dee., 3673 (Hassler) ; flore luteo, 0,5-1 m., in campo p. Igatimi, Sept., 4757. Trixis verbasciformis Less. Linn., 1830, 29; DC. Prodr. VI, 70; Baker in Mart. fl. bras. VI, nr, 387. Herba 1-1,5 m., coroll. aurantiaca, in campo Cordill. de Altos, Jan., 3797 : Villa-Rica, sur les collines incultes, Fevrier, 727, B. Balansa. Trixis divaricata Sp. Syst. III, 501 ; DC. Prodr. VII, 69 ; Baker VI, ıv, 384. Balansa : Fleurs d’un jaune pâle ; forêts situées à la base du Cerro de Para- guari, Janv. 1875, 904 ; tiges volubiles, fleurs d’un blanc jaunätre, La Trinidad, Août, 903. — Suffrut. 0,5-1 m., in dumeto p. Cordill. de Altos, 3967 ; suffrutex semi-volubilis 0,5-2 m., ad ripam fl. Paraguay Limpio., 3188. Trixis Sellowii (DC.) Less. Mss. in Herb. DC. ex Herb. DC. Prodr.; T. brasiliensis DC. p. p. Caaguazu, dans les campos, Avril, 787, Balansa. Affinis præcedenti differt capitulis densius glomeratis foliis magis obovalis. Trixis Lessingii DC. Prodr. VII, 70 ; Baker I. c., 390. Herba 0,5-1 m., corolla citrina, in palude p. Igatimi, Sept., 4708 ; Caaguazu, dans le marais. Nov. 1874, 733, B. Balansa. Trixis ochroleuca Hook. et Arn. Comp. bot. Mag. 1, 33; Prodr. VII, 71; Baker I. e., 391 — T. brasi- liensis, Herba 0,5-0,8, petala alba, in campis p. fl. Tapiraguay, Aug., 4301. Forma minor (T. illustris Britton I. c.). Ad ripam fl. Limpio, Aug., 3197. 400 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (20e SER.). (171) Lieberkuhnia bracteata Uass. Diet. XXVI, 286 (Hb. Prodr.); Baker I. c., VI, mı-ıv, 378; Prodr. VII. 43. Chaptalia piloselloides Baker. Herba 0,1-0,2, in campo p. San Bernardino, San Estanislao, Aug., 4113; 0,1-0.2, petala alba, in palude Tucangua, Sept.. 3280 (forma minor); fleurs blanches, Pirayu, dans les päturages, Juin, 898. Chaptalia integrifolia Baker. In Mart. Fl. Bras. VI, ıu, 377. Herba 0,2-0,3, petala dilute rosea, in silva San Bernardino, Jan.. 3726. Chaptalia nutans Hemsl. Biolog. Centr. Amer. Bot. IL, 255 ; Baker 1. c., VI, 1v, 377. Herba 0,2-0,5, peiala ochroleuca, in silva pr. Caraguatay, Aug., 3128 : fleurs roses, Luque, sur les collines herbeuses, Août, 897. Jungia floribunda Less. ex Hb. Prodromi DC. Suffrutex 0,5-2 m. fl. albo, in campo San Bernardino, Oct., 3382; herba 0,5-1 m., fl. flavescens, in paludibus p. Igatimi, Oct., 4822; racines assez grosses, charnues, fleurs blanchätres. Paraguari, dans les prairies marécageuses, Avril, 827. Balansa. CICHORIÉES Hypocheris brasiliensis Griseb. Symb. ad. fl. arg., 217 ; Baker 1. c., VI, ıv, 334. Herba 0,3-0,8, petala flava, in campo Ipé-hu, Sierra Maracayu, Oct., 5127 : B. Balansa : Fleurs blanches, La Trinidad, dans les lieux herbeux, Oct.. 901 a : Villa-Rica, sur les collines incultes. Oct., 900. Sonchus oleraceus L. Spec. 1116; Baker I. c., VI, 111, 335. In campis p. Corrientes fl., 586%. Herba 0,5-0,8, petala alba, iu uliginosis S. Bernardirio, Febr., 6051 ; in palude p. Igatimi, Sept., 4705 : l"Assomption, dans les terrains vagues, fl. d’un jaune pâle, 927, B. Balansa. Picrosia longifolia Don. Transact. Linn. Soc. XVI, 183 ; Baker in Marti. FI. bras. VI, ıv, 340. Herba 0,5-1,5, petala dilute rosea, caulis roseus, in palude p. Igatimi, Sept. 4760 ; petala alba, in dumeto Ipé-hu, Sierra Maracayu, Oct., 5111. Fleurs blanchätres, l’Assomption, dans les lieux herbeux, Oct.. 867. Balansa. Hieracium paragayense Arv.-T. Spicileg., 9, 1881 ; Hieracium paraguense Baker Fl. bras. VI. ıv, 337. Fleurs jaunätres, Caaguazu, dans les campos, Avril, 893. a RSA TER SAS (172) R, CHODAT. PLANTÆ HASSLERIAN.E. 401 LYTHRACÉES (E. Kohne) Heimia salicifolia Link. Enum. plant. I, 3 (1822); Lk. et Otto, pl. rar. h. Berol, 1, tab. 28. Var. «. Kœhne, Monograph in Engl. Jahrb. III, 340 (1882). Suffrutex 0,3-0,8 m., pbtala lutea, ad marginem silvæ, Cordillera de Altos, Sept., 3260 ; suffrutex 0,5-1,5, in campo pr. Igalimi, Sept., 4744. Lafensia Pacari St. Hil. Fl. Bras. mer. III, 159, tab. 191. Subspec. L. petiolata Koehne Monograph. in Engl. Jahrb. III, 151 (1882). Var. hemispherica Koehne Monograph. in Engl. Jahrb. Ill, 151 (1882). Forma angustifolia Koehne Monograph. in Engl. Jahrb. II, 151 (1882). Arbor, 8-12 m., 0,2-0,5, petala citrina, in campo silvestre, Cordillera de Altos, Aug. 3159. (Foliorum forma ut in Z. emarginata sed ovarii stipes brevissimus an forte species nova.) Pleurophora saccocarpa Koehne. Monograph. in Engl. Jahrb. II, 426 (1882). Suffrutex 0,5-0,8, petala violacea, ad ripam flum., Paraguay, Jan., 6024. £ Cuphea ovalifolia (Chod.) Koshne (Sect. Pseudocircea). C. mesostemon var. ovalifolia Chod. in Bull. Herb. Boiss. VII (1899), 72. An etiam C. mesostemon f. angustifolia Chod. ibid. ? Suffrutex v. fruticulus 30-80 cm. alt. ; caulis ramique laxe pubescentes, insuper patentim hirsuti. Petioli 4-3 mm. longi; folia decussata, 12-24 mm. longa, 5-18 mm. lata, basi rotundata v. vix acuta, rotundato-ovalia v. ovata v. ovato- oblonga, acuta v. brevissime subacuminata, strigulosa setulisque plus minus conspersa, nervis utrinsecus cire. 5-7 percursa. Inflorescentiæ foliatæ, cujusvis paris folio altero manifeste minore, ramulis alternis pauci-plurifloris compo- site; pedicelli cire. 1,5 mm. longi, prope apicem bracteolati. Calyx 8-10 mm. longus, basi gibbus, e nervis plus minus violascentibus hispidulus, pilis pro parte glanduliferis, intus infra stamina parce villosus ; vesiculæ infrastaminales nullæ. Petala alba v. rosea, dimidio calyce vix longiora, angustissime cuneato- oblonga, vix inæqualia, subtus in costa pilosa, persistentia. Stamina ad calyeis duas terlias partes inserta, longiora lobos paullo superantia. Ovarium glaber- rimum; stylus villosus; discus semi-erectus, subtus crasse carinatus ; ovula 9. Semina cire. 2,25 mm. longa lataque, margine obtusa. Paraguay : Tucangua, Hassler, 383%: Cordillera de Altos, id. 3681; veri- similiter etiam ad lagunam Ypacaray, id. 874. Species non C. mesostemoni Koehne sed C. érichopetalæ Rusby et Koehne, indu- mento foliorumque forma diverse, et GC. sessiliflore St. Hil., petalis glabris foliorumque forma diversæ affinis. V Cuphea Hassleri Kehne n. sp. (Subs. Ordemation). Verisimiliter herba perennis v. ima basi suffruticosa ; rhizoma ignotum sed verisimiliter tuberosum; caules 40-50 em. longi, erecti, simplices (an semper?), longe, patentim albicanterque hirsuti; insuper præsertim laxe apice brevissimeque BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 4, 27 mars 1902. 28 402 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SER.), (173) vetrorsum hirtelli. Petioli 1-1,5 mm. longi ; folia 3 natim verticillata, media 33-47 mm. longa, 6-10 mm. lata, basi obtusissima, oblonga ad anguste lanceo- lata, apice acula, laxissime hirtello-strigosa, subtus in costa præsertim versus basin hispido-hirsuta, margine scabra, nonnulla setis paueissimis v. solitariis ciliala nervis utrinsecus circ. 6 percursa ; floralia 30-22 mm. longa, 3-1 mm. lata, linearia. Flores 3 ni; pedicelli 2-4 mm. longi, apice bracteolati. Calyx 10-i1 mm longus, breviter ac subcochleatim calcaratus, hirtello-strigosus et e nervis laxiuscule hirsutus, intus infra stamina laxe villosus ; vesiculæ infra- staminales nullæ. Petala alba, 2 dorsalia cuneato-oblonga. calyci fere æquilonga, A ventralia paullo breviora ac quarta parte angustiora. Stamina 11, paullo infra tubi duas tertias parles inserta, longiora tubum calycinum æquantia v. vix superantia. Ovarium ut stylus glaberrimum : discus valde deflexus, crassus ; ovula 8. Paraguay : prope Igatimi, Hassler, 4802. Species G. ferrugineæ Kuehne affinis, quæ differt imprimis hirsutie rufa ovu- lisque plerumque 3-6. Cuphea inequalifolia Kœhne. Mart. Bras. XIII, x, 286, tab. 51, f. 6 (1877); Kœhne Monograph. in Engl. Jahrb. II, 165 (1882). Herba vel suïfrutex 0,2-0,%, petala rosea, in campis pr. flum. Carimbatay, Sept., 4543 : id. 4566. Cuphea lysimachioides Cham. et Schlecht. Linnæa II, 374 (1827). Forma >. Kœhne Monograph. in Engl. Jahrb. I, 151 (1882) (sed semina videntur alata ut in C. pterosperma maxime affini). Suffrutex 0,3-0,5, petala alba, in dumeto Atira, Déc., 3683. Cuphea pterosperma Kœhne. Mart. FI. Bras. XII, 11, 264 (1877); Koehne Monograph. in Engl, Jahrb. JL, 151 (1882). © Herba vel suffrutex 0,1-0,5. patala roseo-albicantia, in campo pr. fl. Esia- nislao, Aug., 4262. Cuphea stenopetala Kœhne. Monograph. in Engl. Jahrb. II, 150 (1882). Species maxime affinis C. confertifloræ St. Hil. Suffrutex 1,5-2, petala albo-lilacina, in dumeto pr. Ipe-hu, Dee., 5578. Cuphea polymorpha St. Hil. Flor. Bras. Mer. III, 103. Var. vincoides St. Hil. Koehne Monogr. in Engl. Jahrb. Il, 155 (1882). Spe- cimen pedicellis paulo brevioribus. Suffrutex 0,3-0,5, petala roseo-lilacina, ad ripam fl. Tapiraguay, Aug., 4149 ; ad ripam fl. Gapibary, Sept., 4471. Cuphea Balsamona Cham. et Schlecht. Linnæa Il, 363 (1827) ; Kœhne Monograph. in Engl. Jahrb. II, 143 (1882). Se (17%) R. CHODAT. PLANTÆ HASSLERIANE. 403 Suffrutex 0,3-0,5, pelala roseo-violacea, in campo pr. San Bernardino, Jun,, 3030. Cuphea mesostemon Kæhne. Mart. Flor. Bras. XII, n, 252 (1877); Kohne Monograph. in Engl. Jabrb. II, 139 (1882). Suffrutex 0,2-0,%, petala violacea, in campo Cordillera de Altos, Febr., 6066 ; . in campo pr. Igatimi, Nov., 5549. Cuphea longiflora Kahne. Mart. #1. Bras. XIII, 11, 246 (1877) ; Monograph. in Engl. Jahrb. I, 451 (1881). Forma «. major Kehne Monograph. in Engl. Jahrhb. I, 451 (1881) (ad formam 8. minorem Koehne accedens). Sufirutex 1-1,5, petala alba, in silva San Bernardino, Mart., 4047. Guphea origanifolia Cham. et Schlecht. Linnæa II, 373 (1827) : Keehne Monograph. in Engl. Jahrh. I, 450 (1881). Var. à. gracillima St. Hil. Keehne Monograph. in Engl. Jahrb. I, 450 (1881). Suffrutex 0.2-0,%, petala rosea, in campo humido, Caraguatay, Oct., 3388. vis IIERBRRBIHE PASOUALrE CONTE: PAR Gustave BEAUVERD Le jeune botaniste d’avenir, dont nous avons eu à déplorer la mort en août 1898, avait commencé de former, soit par ses récoltes personnelles, soit par voie d'échanges, une collection de plantes européennes et principalement alpines qui a été acquise par l'Herbier Boissier en juin 1901, sur la demande des parents de Conti. Des trente-cinq paquets que comporte cette collection, douze fascicules de pha- nérogames ont été déterminés et classés par l’auteur, ainsi que trois paquets de Muscinées et un de Cryptogames vasculaires. Tout le reste, déterminé partielle- ment ou d'une facon provisoire, contient le résultat des dernières excursions botaniques du collecteur dans les montagnes du Tessin, du Valais et des envi- rons de Genève; plusieurs de ces paquets, encore pourvus de leurs matelas de papier gris, semblent être tels que le regretté Conti les avait déposés à domicile au retour de ses herborisations : un titre général d’excursion en tête du paquet?, avec quelques indications de localités et nature du sous-sol sur étiquettes provi- soires jalonnent cette dernière partie des consciencieuses récoltes de notre compa- triote, dont la facon active et intelligente avec laquelle il herborisait nous fait d'autant plus regretter sa perte prématurée. Les plantes de ces paquets vont être l’objet d’une revision minutieuse de la part de deux de nos collaborateurs* avant d’être incorporees dans l’Herbier de Chambézy, où les botanistes intéressés pourront les consulter. Genève, 21 mars 1902. 1 Voir à ce sujet les articles de M. le prof. Chodat dans le Bull. Herb. Boiss. vol. VI (1898) : 840 et dans les Mémoires de l’Herb. Boiss. n° 18 (1900) : 5. ? Un fascicule que nous avons aisément reconnu comme provenant du Simplon ne portait aucun titre! > MM. J. Veiter, à Orbe, et G. Colomb-Duplan, à Lausanne. m — m Racomitrium tortuloides nov. spec. von Th. HERZOG. Bei einer Ueberschreitung des Kistenpasses zwischen Linth- und Rheinthal, am 30. Juni 1900, fand ich in der Nähe des in Gesteins- trümmern versickernden Abfiusses des Muttensees, ca. 2450 m., ein mir sofort auffallendes, merkwürdiges Moos, welches in wenigen Räschen an von Schmelzwasser befeuchteten Kalkschieferfragmenten wuchs (die Moosvegetalion der nächsten Umgebung, wo eocäne Sandsteine anstehen, besteht vorzüglich aus Polytrichum sexangulare, Brachythecium glaciale und Dicranoweisia compacta). Dasselbe erinnerte halb an Tortula, halb an Racomitrium, und bei meiner ersten Untersuchung glaubte ich auch, es als Toriula ansprechen zu müssen. Eine genauere Analyse ergab jedoch so gewichtige anatomische Unterschiede, dass es unmöglich war, weiterhin an eine nähere Verwandschaft mit Tortula zu denken. Viel- mehr drängten verschiedene Punkte immer mehr zu Racomitrium hin, mit dem sich indessen auch keine völlige Uebereinstimmung nachweisen lässt. Auf rein vegetativen Merkmalen jedoch eine neue Gattung zu begründen, die allem Anschein nach eine Verknüpfung zwischen Poitia- ceen und Grimmiaceen herzustellen geeignet wäre, schien zu gewagt, weshalb ich vorderhand, allerdings nur mit grôsster Reserve, unsre Art als ziemlich fremdes Element bei Racomitrium unterbringe. Vor allem spricht gegen letztere Gattung das verhältnismässig lockere Gewebe der Lamina und die Form der Papillen, während andrerseits die Verflachung der nur zweischichtigen, vor dem Haar endenden Rippe vielmehr an den Bau der Blattrippe bei Racomitrium als bei Tortula gemahnt ; gegen letztere Gatlung spricht ausserdem die buchtig-knotige Verdickung der Blattzellwände und die Form, sowie Papillenbesetzung des Haares. Es folgt hier die ausführliche Diagnose unserer Species. Racomitrium tortuloides nov. spec. Rasen wenig ausgedehnt, 2-3 cm. hoch, schwarzgrün, schwach gewölbt, elwas starr. Stengel aufrecht, fast ungeteilt oder schwach dichotomisch, dicht beblättert ; Centralstrang fehlend, Grundgewebe locker, Rinde aus 1-2 Reihen kleiner, derbwandiger Zellen gebildet. Blätter trocken locker schuppig anliegend, feucht abstehend, hohl, 1,5-1,8 mm. im Mittel lang, aus breiter Basis verkehrt eilänglich, die oberen mıt mehr oder weniger kurzem, die unteren mit sehr kurzem, hyalinem, grob papil- lösem, zuweilem ästigem Haar. Blattränder beiderseits zurückgerollt. Rippe sehr flach, zweischichtig, */s-°/1 des Blattes durchlaufend und all- mählig verlöschend ; Bäuchzellen mit stark verdicklen Aussenwänden, Zellen der Rückenseite papillös, mit kleinerem Lumen. Lamina ein- schichtig, Blaltzellen nächst der Rippe etwas gestreckt, 0,014 X 0,05- 0,045 mm., sonst unregelmässig, rundlich bis quadratisch oder kurz rectangulär, 0,012-0,01% X 0,014 mm. mit oft stark knotig verdickten - (2) TH. HERZOG. RACOMITRIUM TORTULOIDES NOV. SPEC. 405 Wänden, sehr chlorophyllreich. mit 1-3 spitzen Papillen über der Mitte des Lumens. am Blattgrund weiter und gelblich bis gebräunt, mit dün- neren Wänden, hier in der Mitte 0.018 X 0.045-0,055 mm., am Rande 3-3 Reihen 0.02 X 0.042-0.045 mm. Blüten und Sporogone fehlen. IN Kr 5 GS S a NS ft EN KA NAHE Sr ES S \ k & get SS à A, Habitusbild, ca. # mal vergr. — B, Blatt. — (, Blalispitze. — D, Teil der Blattrippe mit anstossender Lamina (v. d. Fläche). — E, Blattquerschnitt (stark vergr.). — F, Querschnitt durch die Blätter in Knospenlage (stark vergr.). — G, Stück eines Stämmchen-Querschnitts, — H, Mehrmals geteiltes Blatthaar. Zweck der Notiz ist, auf diese kritische Art aufmerksam zu machen und eiwa in den Alpen sammelnde Bryologen zu weiteren Beobach- tungen und Untersuchungen anzuregen, die vielleicht Klarheit über die Stellung der Art im System verschaffen könnten. D — — 406 RECHERCHES EXPERIMENTALES LA MORPHOLOGIE ET LA PHYSIOLOGIE Scenedesmus ee MEYEN Jean GRINTZESCO de Prarra N. (Roumanie) (Suite et fin.) Après avoir essayé des cultures de Scenedesmus acutus sur agar-agar rendu nutritif par de l’eau de fossé, Beyerinck obtient de meilleurs résul- tals avec des cultures sur gélatine. L'auteur croit avoir constaté la liqué- faction de ce milieu sous l'influence du développement de l’algue. Celte interprélation du phénomène ne peut résister à une critique sérieuse puis- que les cultures renfermaient aussi des bactéries, organismes doués quel- quefois de la propriété de liquéfier la gélatine. Nous faisons cependant tout de suite des réserves au sujet des deux opinions de Beyerinck, à savoir : a) que la gélatine ne se liquéfie que lorsque le milieu est {pauvre en substances nutritives ; b) que Scenedesmus acutus se nourrit exelusi- vement de substances organiques. Selon nos expériences : 1° Scenedesmus acutus cultivé à l’état de pureté absolue peut liquefier la gélatine. 2° Les substances inorganiques sont tout aussi capables d'entretenir le développement du Scenedesmus acutus que les substances orga- niques. 3° La gélatine fournit par elle-même un milieu nutritif au Scenedesmus acutus. Nous préciserons par des expériences l'influence du glucose sur le développement du Scenedesmus acutus dans les milieux gélalinisés. S 1. A. Cultures sur gélatine nutritive. Formule du milieu employé : 150 grammes de gélatine ont été dissous dans la solution suivante : (49) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 407 HAS Ie FREE FAIR I IR ER 1000 Azotaterderealeumei nt I 1.65 Chloruredepotasstum 2.2. 0,50 SU A TE QUES CRM NE ET 0,50 Rhesphaterde potasser a EURE 0,60 Sesguichlorure denter. 2.2.2.0. 7. des traces. Il est nécessaire de filtrer le milieu. La gélatine ainsi préparée est un bon milieu de culture pour Scenedesmus acutus. Développement. L'apparition des colonies dépend des conditions exle- rieures (lumière, chaleur). Au printemps, elles sont visibles au bout de 10 à 15 jours et quelquefois plus tôt encore si l’algue est déjà habituée au milieu par une série de culture. Contrairement à ce que nous avons noté pour les cultures sur agar le Scenedesmus se développe plus rapidement sur la gélatine que Chlorella vulgaris Beyer. L’aceroissement des colonies se fait rapidement surtout pendant les premiers jours de culture, mais la croissance s’arrête plus ou moins vite selon que les milieux sont plus ou moins riches en substances nutritives. Les colonies obtenues sur gélatine nutritive sont parfaitement sphé- riques, le milieu étant plus plastique que l’agar et ne se fissurant pas comme lui. Un phénomène qui mérite d’être assez longuement signalé est la liqué- faction de la gélatine sous l'influence du Scenedesmus acutus. Le pheno- mène ne s’observe pas dans d’autres cultures d'algues : Chlorella vulgaris Beyer. ne produit aucune liquefaction de la gélatine. Il est donc facile de distinguer au premier coup d’eil une cullure de Scenedesmus d'une cul- ture de Chlorella. La liquéfaction de la gélatine paraît due à une enzyme que le Scenedesmus excréterait dans le milieu ambiant; l’algue se nour- rit ensuite des produits de la liquéfaction. C’est surtout dans les tubes où l’on a pratiqué des ensemencements par piqüres profondes que le phénomène s’observe le mieux. La liquéfaction part de la surface pour se continuer vers l’intérieur; c’est d’abord une petite dépression qui se transforme en un cône de plus en plus grand et dont le fond est occupé par les colonies qui s’y sont précipitées. La liqué- faction continuant et les algues se frayant un chemin de la sorte, elles finissent par atteindre le fond du tube ou du flacon de culture. Les cultures par dilution dans les flacons Erlenmeyer montrent une liquéfaction semblable : chaque colonie donne son cône de liquéfaction. Les cultures par dilution, dans les tubes. donnent une couche liquide 408 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (50) transparente. à la surface de la gélatine. les cônes de liquéfaction s'étant fusionnés par suite de leur rapprochement. Les colonies finissent par tomber au fond du tube et sont recouvertes d’une colonne liquide trans- parente. Examinées au microscope on voit les colonies formées de cellules fusi- formes libres. de cellules ellipsoides. de cellules arrondies à un bout et apiculées à l’autre et de cellules à formes aberrantes, assez fréquentes dans ce milieu. La variété des dimensions est aussi très grande. Un chro- matophore en plaque, d’un vert gai, est rejeté contre la membrane mince de la cellule. Le pyrénoïde est facilement observable. Nous observons tous les stades de division notés dans les cultures pré- cédentes. Au bout de 2 mois, le nombre des cellules qui se divisent diminue beaucoup et la variété dans les dimensions des cellules .est encore plus grande qu'au début des cultures. B. CULTURES SUR GELATINE SEULE. La gélatine. sans adjonction d'aucune substance nutritive, peut-elle per- mettre le développement du Scenedesmus acutus ? Pour résoudre cette question, nous avons commencé le 10 février 1901 l'expérience suivante : Une première série de tubes a réaction renferme le milieu gelatinise préparé simplement avec de l’eau distillée. Des ensemencements sont pratiqués dans ce milieu par dilution. stries et piqûres. Une seconde série composée de 12 tubes renferme le milieu gélatinisé nutritif tel que nous l’avons employé dans les essais précédents. Ce milieu est ensemencé comme celui de la première série. Résultats : Au bout de 15 à 18 jours il y a de petites colonies vertes visi- bles à l'œil nu dans les tubes de la première serie. Ces colonies, au point de vue du développement. sont en retard sur celles de la seconde série. mais elles sont formées de cellules identiques et en très bon état. La liquefaction de la gélatine se produit également, mais elle est plus lente * dans le milieu non additionné de substances nutritives. La gélatine permet donc à elle seule le développement du Scenedesmus acutus; mais il va sans dire que ce milieu ne suffit pas quand il s’agit de cultures conti- nuées pendant longtemps. $ 2. Cultures sur gélatine nutritive additionnée de glucose. L'expérience a été entreprise le 10 février 1901, dans des tubes à ! Contrairement à ce que prétend Beyerinck. (51) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 409 réaction qui, étant donné leur facilité de manipulation et leur volume restreint, se prêtent fort bien aux recherches. Première série. 12 tubes renfermant de la gélatine nutritive addi- tionnée de 1 °/ de glucose. Seconde serie, 12 tubes renfermant de la gelaline nutrilive sans glu- cose. Les ensemencements sont pratiqués au moyen de stries. de piqüres el de dilutions. I. Les colonies sont visibles, dans la premiere série, des le huitième ou le dixième jour. La serie des tubes témoins montre un retard de dévelop- pement de 5 à 6 jours sur la première série. Donc, dans les milieux géla- linises, comme dans les milieux agarises. le glucose active le développement du Scenedesmus acutus. Les colonies obtenues dans la gelaline glucosee sont formées de cel- lules isolées tantôt ellipsoides. tantôt plus ou moins allongées et presque sans pointes apicales. Le chromatophore est granuleux. ce qui rend diffi- cile l’observation du pyrenoide. Les cellules sont légèrement plus grandes que celles des tubes témoins. II. La liquéfaction se fait plus activement dans les tubes renfermant du glucose. III. En somme, si le glucose favorise le développement du Scenedesmus acutus au début, la luxuriance de la végétation s'arrête dès que les colo- nies se trouvent au fond des tubes de culture. Ces colonies prennent une teinte vert olive, puis brunâtre; les chromatophores de leurs cellules sont d'un vert pâle et des gouttelettes d'huile empêchent de distinguer le pyrenoide. Les cellules deviennent ovoides ei même arrondies. Tous ces caractères prouvent que l’algue se trouve dans de mauvaises conditions d'existence. x 3. Cultures sur gélatine nutritive peptonisée. Arlari, eultivant sur gélatine des algues et des gonidies de lichen. avait reconnu que pour ces organismes la peptone est une des meilleures source d’azote. Aussi. pour augmenter le pouvoir nulritif de la gélatine, lui avons-nous ajouté 1 °/ de peptone. Les premiers essais de culture nous ont donné un résultat négatif: seule Chlorella vulgaris a pu se développer. La peptone. dans la propor- tion de 1 °/o. devient donc nuisible au Scenedesmus acutus el empêche complètement son développement lorsqu'il est ensemencé par dilution. Quand l’ensemencement a élé fait par stries, il ya un faible dévelop- pement et la culture devient brunâtre au bout de peu de temps. 410 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SER.). (52) - Mais si l’on réduit de moitié la quantité de peptone, il se produit de très belles cultures, quel que soil le mode d’ensemencement : stries, dilu- tions, piqüres. Toutefois le développement dans le milieu peptonisé ne se fait pas plus rapidement que dans la gélatine nutritive sans peptone. Les cellules, fusiformes et elliptiques, ont des pointes apicales bien marquées et un chromatophore en forme de plaque unie, d’un vert foncé. Comme le développement des colonies se fait avec beaucoup de vigueur, la liquéfaction du milieu est rapide. S 4. Cultures sur gélatine nutritive peptonisee et additionnée de glucose. Le glucose peut-il être assimilé en présence de la peptone ? Expérience commencée le 18 février 1901. Première série. 12 tubes à réaction remplis de gélatine nutritive favec 0,50 °% de peptone et 1 °/o de glucose, ont été ensemencés par stries, piqûres el dilutions. Deuxième série. 12 tubes à réaction remplis de gélatine nutritive, avec 0,50 °/ de peptone, mais sans glucose, sont ensemencés dans les mêmes conditions. Troisième série. 12 tubes à réaction remplis de gélatine nutrilive, sans peplone et sans glucose constituent une deuxième catégorie de tubes témoins. Résultats : Le développement des colonies dans la premiere série se fait plus rapidement que dans les deux autres et la liquéfaction est beau- coup plus grande dans le milieu glucose. Le développement des colonies est à peu près le même dans les deux dernières séries. Le glucose est donc assimilé en la présence comme en l'absence de la peptone. La marche du developpement ainsi que les formes rencontrees dans les cultures sur gélatine nutritive se répètent ici. $S ». Cultures sur gélatine nutritive dont l’azote n’est donné que sous forme de peptone. Pour démontrer si la peptone seul peut fonctionner comme source d'azote dans les cultures sur gélatine, nous avons commencé le 18 février 1901, l'expérience que voici : Première série. 12 tubes à réaction ont été remplis d’un milieu nutritif préparé à la gélatine mais dont nous avons remplacé l’azotate de calcium > sil (53) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 441 par le chlorure de calcium et auquel nous avons ajouté de la peptone (0,50 °/o). Deuxieme série. 12 tubes témoins sont remplis de la gélatine nutritive habituelle. De plus les milieux nutritifs des deux séries ont été additionnés de 1 °/ de glucose pour activer le développement; l’ensemencement a été fait par stries, piqûres et dilutions. Résultats : Beau développement dans la première comme dans la seconde série : la différence de grandeur des colonies est presque insi- gmifiante. Cependant au bout de 31 jours le développement de la seconde série dépasse légèrement celui de la première. Quant aux dimensions et aux formes des cellules l'examen microspopique ne nous montre aucune différence sensible. La peptone peut donc fonctionner comme source d'azote et remplacer, quoique incompletement, les nitrates. « CONCLUSIONS I. Les milieux agarisés ou gélatinisés, préparés avec des substances inor- ganiques, constituent de bons milieux de culture pour le Scenedesmus acutus. II. Cette alque provoque la liquéfacion des milieux gélatinisés probable- ment par un ferment qu'elle excrète; le degré de cette liquéfaction est en rapport avec le développement plus ou moins rapide de l’alque. NT. Le glucose active partout au début le développement du Scenedesmus si la proportion ne dépasse pas un certain maximum; elle est nuisible aux cultures prolongées. IV. Contrairement a l'opinion de Beyerinck, les sucres peuvent étre assi- miles indépendamment de la presence de la peptone. V. La peptone n’est pas une meilleure source d'azote que les nitrates. VI. Les formes arrondies de Scenedesmus acutus, obtenues par Beye- rinck, sont tout à fait indépendantes de la presence ou de l'absence de substances organiques dans les milieux de culture. Ces formes sont un indice de mauvaises conditions pour l’alque et elles se produisent en par- tieulier toutes les fois que l’on ajoute du sucre aux substances nutritives. 442 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SER.). (55) CHAPITRE VII Cultures sur plaque de porcelaine poreuse. La solution nutritive employée ici est la même que pour la prépa- ration de l’agar et de la gélatine; cette solution est diluée de moitié. I. Les colonies se développent très lentement sur les plaques de por- celaine poreuse, mais elles s’y maintiennent en bon état. Fig. 3. II. Le polymorphisme du Scenedesmus acutus sur ce substratum est intéressant à constater. L'examen microscopique nous montre au début les cellules en fuseaux caractéristiques pour l’espece puis tous les stades de passage jusqu’à la forme sphérique (fig. 3 a-b) (fréquente au bout de quelques mois de culture). II. La membrane des cellules est beaucoup plus épaisse que dans les cultures sur agar et sur gélatine, ce qui est peut-être dû au fait que les (56) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 413 cultures sur plaques recoivent plus de lumière. Chodat et Huber ' ont montré que la lumière favorise le développement et l’Epaississement des membranes chez Pediastrum Boryanum. IV. Dans les cellules, le chromatophore en plaque présente beaucoup de grauulations incolores, ce qui rend quelquefois le pyrénoïde assez difficile à voir. Les réactifs nous ont montré des gouttelettes d’huile dans le contenu de ces cellules. V. La dimension des cellules varie selon qu'elles sont ou non en état de division (10, 12, 14 y). Les cellules sphériques ont en moyenne 10 u, de diamètre (fig. 3 b). Nous retrouvons ici tous les stades de division connus pour Scenedesmus acutus (fig. 3 c). Quand la division se continue la cloison devient oblique lorsque de nouvelles cloisons apparaissent (fig. 3 d, h. i). Souvent la division s'arrête à un premier cloisonnement. Les fig. 3 e, f. 9, montrent tous les stades jusqu’à l'ouverture de la cellule mère et la mise en liberté de deux cellules filles. Lorsque la division a lieu dans des cellules parfaitement sphériques, les produits de cette division se disposent en tétraèdre (fig. 3 %, I, m). Enfin ca et là il y a des cellules qui se divisent en huit quand elles atteignent 12 à 14 y de diamètre. Nous enregistrons que le Scenedesmus acutus a une grande tendance à présenter sur plaques poreuses les formes sphériques, rencontrées déjà il est vrai sur agar et sur gélatine. Si nous transportons ces cellules dans de l’eau stérilisée elles se divisent pour revenir à la forme typique et former des cénobes. CHAPITRE VII Influence des divers sucres. Pour nous rendre compte du rôle que jouent les sucres sur le dévelop- pement des algues, nous avons entrepris diverses expériences consistant en cultures d'algues dans un milieu nutritif déterminé et additionné d’une quantité connue de divers hydrates de carbone. 1 Chodat, R., et Huber, J., Recherches expérimentales sur Pediastrum Borya- num, Bull. de la Soc. bot. suisse, vol. V, 1895. 41% BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (57) Nous avons employé la solution nutritive que voici : AD EU OM LATE LIEN LR RSC ee 1.65 Chlorure de potassium." -... 42.2... 0,50 SALUE MAR ÉSIBEE en DONE 0,50 Phosphate de potasse.................. 0,50 Sesquichlorure de fer. ................. des traces HaU ISOLER ET ar Re TT SERRE 1000 À cette solution nous avons ajouté exactement 1 ° des sucres sur lesquels portait l'expérience. La solution préalablement titrée par la liqueur de Fehling est dis- tribuée, à la burette graduée, dans des flacons Erlenmeyer de 25 cm?’ de contenance. Après stérilisation suffisante et répétée, à la vapeur sous pression, ces flacons sont ensemencés et installés dans des conditions semblables de chaleur et de lumière. Des flacons identiques sont gardés sans ensemencement pour servir de témoins. Après un certain temps de culture. variant de 28 à 40 jours. les liquides sont analysés !. Le Scenedesmus acutus a été soumis à l'influence des sucres suivants : 1° glucose ; 20 galaclose; 30 lactose: 4o maltose; 5° saccharose. Il était interessant de savoir : a) Si ces sucres sont absorbes par l’algue en l'absence d’autres substances organiques; b) Quel rapport existe entre la quantité des sucres assimilés et leur pouvoir réducteur ; c) Quel est le sucre le plus favorable au développement de Scene- desmus acutus ; d) Le saccharose est-il interverti avant d’être assimilé ? Nous avons eu soin avant d'analyser les liquides de les ramener exactement au volume primitif de 25 cm?, car soit pendant la stérili- ‘ Une partie des flacons ensemencés sont analysés au bout de 28 à 30 jours: les autres le sont plus tardivement : de 36 à 40 jours. (38) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 415 sation, soit pendant la durée des cultures une partie de l'eau a pu s’evaporer. Les différents sucres ont été dosés, non à l’état de glucose, mais sous forme des sucres qu'ils représentent réellement, tout en tenant compte de leur pouvoir réducteur variable. Ainsi le pouvoir réducteur étan de 100 pour le glucose, sera de 93 pour le galactose, 70 pour le lactose, 66 pour le maltose et 95 pour le saccharose interverti. Nous resumons dans le tableau suivant les résultats de ces différentes analyses ce qui permet de voir d’un rapide coup d'œil comment l'algue se comporte à l'égard de ces divers sucres : | | | Pouvoir | = Quantité | Durée | Sucres | Sucres ucres | N reducteur | ‘ primitive | de la culture | restants détruits sa | | | | WW Agr. | 98 jours BITTE nat à / | Da | al Î > © / 100 | Glucose Te SES 0.66 » | 3,0% | | | | | | Er Mar 28 jours 0,96 gr. le 9/0 93 Galaclose |! 1 ; | 36 5 0.90 > ; 10 °, | = = | 2 | — | BR I) Agr. | 30jours | 0,968r. | 1 0j 70 | Lactose U Fire AU: » | 0,92 > i 8 % | | | Kk Agr. | 30 jours 0,98 sr. | 2% Ë | 22 | J S > SE | Z 7/0 66 | Maltose | 1 S | 40 5 0,95 ” 5 0/0 95 | Saccharose |. Auor. | 30 jours 0,95 gr. | 5 °/o Voici ce qu'il résulte de l’examen de ce tableau : I. Les sucres sont assimilés par Scenedesmus acutus en l'absence de toute autre substance organique. II. La quantité de sucre assimilé est en rapport avec son pouvoir réduc- teur. III. Le saccharose n'est pas interverti avant d’etre assimilé; il semble être interverti à mesure qu'il est absorbé par l’alque, car la solution de Fehling ne montre aucune trace de sucre interverti dans les cultures renfermant du saccharose. Pour doser la quantité de saccharose absorbée par l’algue il a donc fallu procéder à l’interversion de ce sucre. 416 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SER.). (59) CHAPITRE IX Cultures a la lumiere. SOMMAIRE. — $ I. Cultures à la lumière artificielle. — $ 2. Influence des diverses radiations lumineuses. INTRODUCTION Il va sans dire que la lumière influe sur le développement du Scene- desmus acutus comme sur celui de toute autre plante verte. Une trop vive lumière, produite par les rayons directs du soleil en été, est défa- vorable aux cultures, surtout si le milieu nutritif est glucosé. Toutes nos expériences précédentes ayant été faites à la lumière totale, nous connaissons ainsi l'influence de ce facteur sur la forme et le deve- loppement des cellules. Il serait donc inutile d’y revenir. $ 1. Cultures à la lumière artificielle (électricité). Nous avons utilisé, comme source de lumière artificielle, une lampe à incandescence du cabinet noir pour la photographie, au laboratoire de botanique. La lampe a fonctionné sans interruption. Les cultures ont été installées sur un plateau au-dessous de la lampe même, à une distance de 20 à 25 centimètres. L'expérience a été com- mencée le 13 octobre 1900. Première série. 12 tubes à réaction contenant de l’agar nutritif ont été ensemencés par stries ou par dilution et placés dans la chambre noire au-dessous de la lampe électrique. Un thermomètre placé dans une des cultures marquait 20° ; cette température s’est maintenue pendant toute la durée des observations. La chaleur était due à la lampe elle-même, étant donnée la petite distance à laquelle les cultures étaient placées. Deuxième serie: 12 tubes à réactions identiques à ceux de la première série sont placés le même jour à la lumière intermittente du jour, dans un thermostat, de façon à réaliser les mêmes conditions de température. Résultats : Les colonies, dans les cultures de la première série, sont déjà visibles à l'œil nu à partir du quatrième jour, tandis que celles de .la seconde série ne s’aperçoivent qu’à partir du 8° ou du 10e jour. Nous avons répété l'expérience après avoir additionné l’agar nutritif (60) JEAN GRINTZESCO, PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS AGUTUS MEYEN, 447 de 1°/ de glucose et comme précédemment nous avons observé que le glucose favorise le développement à la lumière électrique et à la lumière solaire. Examinées au microscope, au bout d’un mois de culture, les colonies obtenues à la lumière électrique présentent un polymorphisme très accentué. Les cellules fusiformes caractéristiques v font presque complètement défaut, par contre on voit des cellules elliptiques’ dont les dimensions varient dans de larges limites. Le chromatophore granuleux rend difficile l'examen du pyrenoide. Nous avons observé des cellules géantes de 12 à 1% y de longueur sur 10 à 12 y. de largeur. Beaucoup de cellules se divisent en 2. en 4, en 8: mais ces cellules sont libres et nous ne rencontrons pas ici de chainettes (Dactylococcus) comme cela se produit dans les cultures à la lumière solaire totale. Ces dernières, du reste, ne présentent comparativement jamais un pareil degré de polymorphisme. Si l’on rapproche trop les cultures de la source de lumière le déve- loppement est arrêté à cause de la trop forte élévation de chaleur dans les tubes à culture : à une distance de 15 centimètres, le thermomètre placé dans les cultures indique 30 degrés, température difficile à sup- porter puisqu'elle est constante. $ 2. Influence des diverses radiations lumineuses. Pour ces recherches nous nous sommes servis de solutions colorées et de tubes à réaction s’emboitant les uns dans les autres. Le tube externe était suffisamment large pour être séparé du tube interne, par un espace d’un centimètre, rempli de solution colorée. Nous nous sommes apercu que ces tubes présentent des désavantages quand il faut expé- rimenter avec des solutions cupro-ammoniacales, dont l'ammoniaque se dégage et empêche le développement des cultures. Aussi avons-nous utilisé, pour répéter nos expériences. les cloches classiques de Senebier à double paroi. Les solutions colorantes utilisées sont : 1° Le bichromate de potasse (5°/). qui absorbe la moitié la moins _réfringente du spectre, de l’infra-rouge au bleu. 2 Le sulfate de cuivre ammoniacal (5°/o). qui absorbe la partie la ! Les formes bizarres sont aussi très fréquentes. BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n0 4, 28 mars 1902. AO © 418 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m€ SER.). (61) plus refrangible du spectre lumineux, c’est-à-dire les rayons bleus et une partie des rayons violets à condition que la couche colorée soit épaisse de 2 à 3 cm. au moins. 3° Une solution du quinine sulfurique (1 °/), qui absorbe une partie des rayons violets et les rayons ultra-violets. Pour nous assurer de la concentration des solutions, de leur épaisseur, el pour préciser quels sont les rayons absorbés, chaque solution a été examinée au spectroscope avant et après chaque expérience. Les faibles décompositions produites dans la solution de quinine, pendant un mais d'exposition à la lumière, sont négligeables. Nos expériences. commencées le 3 avril 1901, ont été disposées comme suit : Première série. 48 tubes renfermant de l’agar nutritif ont été ense- mencés par stries et par dilution. Chacune des cloches à solution absor- bante, ainsi qu'une quatrième cloche à eau ordinaire a reçu 12 tubes dont 6 ensemencés par stries et 6 par dilution. Deuxième série. 12 tubes témoins préparés de la même façon que les précédents sont placés à côté ; toutes les cultures sans exception étant suffisamment éclairées. Après 30 jours nous enregistrons les résultats suivants : La différence du développement entre les cultures en pleine lumière et celles qui recoivent la lumière à travers une couche d’eau est presque négligeable. Mais il n’est pas de même des cultures couvertes par les trois cloches à solution colorée : le développement des colonies varie d’une cloche à l’autre. Pour avoir des résultats très exacts et simples en même temps, nous avons procédé à des mensurations. Les voici : I. A travers la couche d'eau ordinaire les colonies ont en moyenne 180-200 », de diamètre. IL. A travers la solution de bichromate de potasse elles ne mesurent que 110-120 y. III. A travers la solution cupro-ammoniacale leur diamètre est de 120-130 y. IV. A travers la solulion de quinine les colonies atteignent 170-200 y. Donc le développement le plus actif se fait en lumière totale, puis viennent les cultures privées des rayons violels et ultra-violets. En troi- sième rang viennent les cultures qui ont recu seulement la partie la moins réfrangible du spectre. Le développement des cultures ensemencées par stries concorde avec (62) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 419 celui des cultures ensemencées par dilution. Nous n'avons pu mesurer les dimensions des stries, car elles se prêtent difficilement à cette opé- ration. Les observations microscopiques sont en rapport avec le développe- ment des colonies : plus le développement est actif, plus est grand le nombre des cellules en voie de division. Nous avons répété celte expérience sur les radiations lumineuses en changeant le milieu nutritif par l’adjonction de 1°% de glucose. Au bout de 35 jours de culture nous enregistrons les mensurations que voici : I. Tubes placés sous la cloche à eau ordinaire ......... 500-600 u. II. Tubes sous la solution de bichromate de potasse .... 200-300 u. Ill. Tubes sous la cloche à sulfate de cuivre ammoniacal. 350-400 y. IV. Tubes sous la cloche à sulfate de quinine .......... 400-500 u. Done, ici encore, le glucose active le développement des colonies, mais ce développement suit les mêmes lois que dans notre premiere expé- rience quant aux diverses radiations lumineuses. CHAPITRE X Cultures à l'obscurité. Dernièrement Artari' a constaté pour les gonidies de Xantoria parie- tina et de Gasparinia murorum que leur développement peut très bien se produire à l'obscurité, pourvu qu'on leur donne un milieu riche en substances nutritives. Les photographies qui accompagnent son travail montrent même que ces organismes se développent mieux à l’obscurite qu’à la lumière. Dans une culture pure de Chlorella vulgaris Beyer., Radais? a obtenu la formation de chlorophylle dans l’obscurité également et ses analyses À Artari, A., Untersuchungen über Entwickelung und Systematik einiger Pro- tococcoideen, Bull. Soc. Imper. des Natur. de Moscou, n° 2, 1892. ? Radais, M., Sur la culture d’une algue verte; formation de chlorophylle à l'obscurité, Comptes rendus de l'Académie des Sciences de Paris, ler semestre, 1900. 420 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2% SÉR.). (63) spectrales lui ont prouvé que le spectre du pigment produit à l'obscurité est le même que celui du pigment produit à la lumière. Le Scenedesmus acutus peut-il lui aussi trouver, ailleurs que dans l’at- mosphère, une source de carbone et verdir? C’est à quoi répond l’expé- rience qui Suil : Première série. 12 tubes à réaction renfermant de l'agar nutritif glu- cosé à 2 °/o! sont ensemencées par stries et par dilution, puis immédiate- ment enfermés dans une boîte noire, placée pour plus de sûreté dans la chambre noire de photographie de l’Institut. Deuxième serie. 12 autres tubes témoins, préparés et ensemencés de la même facon, sont placés à la lumière totale. Au bout de 40 jours, voici quels sont les résultals : Scenedesmus acutus se développe et verdit à l'obscurité en utilisant le glucose comme source de carbone, mais il y a toujours un retard dans le développement des colonies placées à l’obscurite. Ges colonies sont aussi trois à quatre fois plus petites que celles placées à la lumière. Nous enregistrons ces résultats comme des faits isolés, car d’autres algues doivent se comporter autrement si on les cultive à l'obscurité. Ainsi Chlorella vulgaris, placé en même temps que Scenedesmus à l’obscu- rité, montre, dans ce cas comme dans beaucoup d’autres, qu’elle réagit tout à fait différemment de lui, dans des conditions extérieures sem- blables. A l'obscurité, Chlorella donne de très belles cultures. dont le développement paraît même plus grand que dans la lumière totale. CHAPITRE XI Influence de la température sur le Scenedesmus acutus. = SOMMAIRE. — $ 1. Cultures au thermostat. —$ 2. Cultures à de basses températures. $ 1. Cultures au thermostat. Beyerinck® indique que pour Scenedesmus acutus il ne faut pas 1 [l est préférable d'ajouter moins de glucose; 1°/o suffit. La proportion de 29/0 est trop forte et s'oppose au développement des cultures en stries. ? Beyerinck, M. W., Culturversuche mit Zoochlorellen, Lichengonidien und anderen niederen Algen, Bot. Zeitung, n° 45. 1890. (6%) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 421 dépasser 20°. Toutes nos expériences confirment jusqu’à present que cette température est en effet la plus favorable pour notre espèce (quant à Chlorella nous pouvons dire en passant qu’elle se comporte un peu autre- ment puisque c’est à près de 25° qu’elle donne les plus belles cultures). Pour déterminer le maximum de température que supporte le Scene- desmus voici quelques expériences : PREMIÈRE EXPÉRIENCE. Première série. 12 tubes à réaction renfermant de l’agar nutriüf sans glucose, ont été ensemencés et placés dans une étuve à la température de 25°, Les cultures sont placées à la lumière du jour. Deuxième série. 12 tubes témoins sont placés dans une autre éluve à 20 degrés. Dans les deux cas nous avons évité les rayons directs du soleil qui provoquent des oscillations de température dépassant quelquefois plu- sieurs degrés. Résultat : Le développement des colonies se fail presque en mème temps dans les deux séries, mais tandis que le développement des colonies dans les tubes témoins continue, le développement s’attarde, puis s'arrête au bout de 50 à 40 jours dans les tubes placés à 25 degrés. DEUXIÈME EXPÉRIENCE. Première série. L’étuve est réglée à 30 degrés et nous y introduisons douze tubes contenant le même milieu que dans l'expérience précédente. Deuxième série. 12 autres tubes témoins renfermant un milieu iden- tique ont été placés dans l’étuve à 20 degrés. Les deux séries sont ense- mencées en même temps et dans les mêmes conditions. Résultats : Au bout de 30 jours le développement de la première série est en retard sur la seconde. Les colonies sont très petites et bientôt ne se développent plus; cependant elles se maintiennent vertes pendant quel- que temps encore, puis elles prennent une coloration brune, indice de mauvaises conditions. Quelques tubes de la premiere série ne montrent aucun développement. TROISIÈME EXPÉRIENCE. Quel est l'effet du glucose quand la température est élevée ? rn 422 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (65) Premiere serie. 12 tubes à réaction renfermant de l’agar nutritif addi- tionne de 1 ° de glucose. Les ensemencements sont faits par stries et par dilution. Les tubes de cette série sont placés dans l’étuve à une tem- péralure constante de 30°. Deuxième série. 12 tubes, renfermant un milieu identique, sont placés dans une étuve à 20 degrés. Resultat. Pour les deux séries le développement des colonies est beau- coup plus rapide que dans l'expérience précédente. Cependant le retard de développement, entre la première et la deuxième série, se maintient. De plus quatre des tubes de la première série ense- mencés par stries, ne montrent aucun développement. Les deux autres tubes ne montrent que des traces de développement et les cellules sont jaunes brunätres. Ë Les pelites colonies des six tubes ensemencés par dilution sont d’abord vertes, mais elles ne lardent pas à devenir brunes. Comme terme de comparaison nous avons ajouté à cette expérience une double série renfermant Chlorella vulgaris ensemencée dans les mêmes conditions. Pour cette algue la limite supérieure de température se trouve bien plus haut que celle de Scenedesmus acutus car à 30° on observe un développement, maigre il est vrai, mais qui se voit dans tous ies tubes de culture. En résumé : le glucose montre une fois de plus son action finalement défavorable sur les cuitures et la limite maximale de température qui per:- met le développement de Scenedesmus acutus dans les milieux solides se trouve certainement aux environs de 30 degrés. $ 2. Cultures à de basses températures. Pour déterminer le minimum de température que Scenedesmus aculus demande pour son développement nous avons installé des cultures dans des chambres frigorifiques ! le 4er avril 1901. Ces cultures comprenaient plusieurs séries sur agar ensemencées par siries el par dilution. Premiere série. 12 tubes renfermant de l’agar nulritif sans glucose. Deuxième serie. 12 tubes renfermant de l’agar nutritif glucose à A %. 1 L'expérience a élé faile dans les appareils frigorifiques des abattoirs de la ville de Genève. Nous exprimons à M. Dentand, directeur, tous nos remercie- ments. (66) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 1423 Deux autres series de tubes préparés dans les mêmes conditions ont élé ensemencées avec Chlorella vulgaris Beyer. Les quatre séries ont été disposées en face d’une fenêtre, pour leur assurer un éclairage convenable, au moins pendant une partie du jour. Enfin une cinquième série de tubes témoins a été gardée à l'Institut. Un thermomètre à maxima ei à minima était installé avec les cultures dans les frigorifiques. Au bout d’un mois l'expérience a été interrompue. Le thermomètre à maxima indiquait un maximum de 1.8°; le thermomètre à minima, un minimum de 0°, Résultats. Pour Scenedesmus acutus nous n'avons obtenu aucun déve- loppement: pour Chlorella nous enregistrons quelques traces de dévelop- pement. dans les ensemencements par stries sur les milieux glucosés. Les quatre premières séries ramenées à l’Institut, ayant retrouvé les condi- tions favorables. reprennent après quelques jours la marche normale des cultures. Nous pensons donc que la température minima nécessaire au dévelop- pement des colonies de Scenedesmus se trouve au-dessus de 2 degrés à moins que la basse température n’influe que pour retarder le développe- ment. Celui-ci, si nos expérience avaient duré plus longtemps, se serait- il produit à la longue? C’est possible, étant donné le développement ulterieur des cultures soumises à une basse température. CHAPITRE XII Cultures dans le vide. SOMMAIRE. — $ 1. Cultures dans le vide et à la lumière totale. — $ 2. Cultures dans le vide et à l’obseurite. S 1. Cultures dans le vide et à la lumière. Puisque Scenedesmus acutus peut vivre en saprophyte en présence des substances ternaires. pourquoi ne pourrait-il pas se développer dans le vide et puiser ailleurs que dans l'air l'énergie nécessaire à sa respi- ration ? Une grande cloche pneumatique qui avait servi à la culture de bactéries anaérobies était à notre disposition. Nous y avons établi des D) AR BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (21 SER.). (67) cultures, mais pour maintenir le vide dans une si grande cloche il fallut le continuel fonctionnement d’une trompe aspirante. Fig. à. Première série : 12 flacons Erlenmeyer. renfermant de l’agar nutritif (65) JEAN GRINTZESCO, PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 425 glucose à 2 °/ sont ensemencés el introduits sous la cloche pneumatique le 26 février 1901. Deuxième série : 12 autres flacons témoms renferment exactement le même milieu et sont ensemencés de la même facon. Résultats : 1° L’algue se développe dans le vide mais son dévelop- pement est de beaucoup en retard sur celui de la serie qui est à l'air. Toutefois au bout de 23 à 25 jours les colonies commencent à devenir visibles dans les flacons de la première série. Après un mois de culture sous la cloche pneumatique l’algue, examinée au microscope, ne montre pas de grands changements. La fig. 4 donne l'apparence générale d’une culture à l'air : cellules petites (8 à 10 y), chromatophore*se détachant nettement, stades de division nombreux et fréquemment stade Dactylo- coccus. La fig. 5 montre l'apparence générale d’une culture dans le vide et à la lumière. Les cellules sont légèrement plus grosses que dans les cultures à l'air puisque leurs dimensions oscillent de 8 à 12 1. La dessiccation des milieux de culture sous une grande cloche pneu- malique est un grave inconvénient auquel nous avons remedie en répélant l'expérience sous de petites cloches de la capacité d’un litre et vidées à l’aide d’une trompe. Chaque petite cloche renferme un réservoir à acide pyrogallique en poudre et un manometre placé sous chaque cloche également indique lorsque le vide est complet. On introduit par le tube aspirateur la quantité voulue de soude caustique en solution pour qu'il indique la présence de l'oxygène. Le vide peut étre maintenu indéfiniment dans certaines cloches. Le resullat est le même qu'avec la grande cloche pneumatique. Mais pour démontrer si vraiment Scenedesmus acutus est anaerobie, d’autres expériences ont été mises en marche. x 2. Cultures dans le vide et à l'obscurité. Première série : 12 flacons Erlenmeyer, renfermant le même milieu que pour les cultures dans le vide et à la lumière, ont été mis dans une étuve Roux pour les cultures anaérobies et sont ainsi dans une complète obscurité. Deuxième série : 12 flacons de contrôle sont placés à l'air. L'expérience s’est prolongée pendant 3% jours. Après ce long séjour dans l’obseurite et le vide les colonies sont à peine visibles et on ne les distingue bien qu’à la loupe; elles sont d’un vert pâle. L'examen micros- copique révèle de fortes variations de formes et de dimensions (fig. 6) : 426 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2 SER.) (69) ces dernières oscillent entre 8 et 14 pu. Les formes sont généralement arrondies ; le chromatophore granuleux est dépourvu de pyrénoïde dans la plupart des cas; les divisions s’observent rarement. Enfin l’algue témoigne qu’elle se trouve dans des conditions défavorables. Si l'expérience se prolonge, tout développement s'arrête et Scenedesmus finit par succomber. CHAPITRE XII Extension géographique du Scenedesmus acutus Meyen. Cette algue, quoique assez commune, est peu connue dans les lacs de grande profondeur !, comme le sont les lacs suisses jurassiques et les lacs insubriens (Majeur, Lugano, Côme, etc) Brun? mentionne il est vrai Scene- 1 Chodat, R., Etudes de biologie lacustre. Recherches sur les algues péla- giques de quelques lacs suisses et francais, Bull. Herb. Boissier. 1898. o14 q E ° Brun, J., Archives des Sciences physiques et naturelles. Genève 1880. (70) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 127 desmus acutus pour le lac de Genève, mais il doit y être accidentel et y avoir” été trouvé probablement dans les endroits tranquilles, pres du rivage ou dans le port. Par contre cette espèce se trouve en grande abondance dans les lacs et les étangs de faible profondeur et de peu d’etendue. La teneur en substances nutritives ainsi que la profondeur sont d’une grande importance pour le développement de toutes les Chlo- rophycées en général. La fréquence de Scenedesmus acutus dans les étangs et les marécages semble indépendante des circonstances climatériques: il est ausssi commun en hiver qu’en été. On doit s'attendre cependant, que par suite de la concentration des eaux d’etang, en été, à la suite de longues périodes de sécheresse, l'espèce se rencontre sous forme de cellules libres, en chainetles (stade Dactylo- coccus) tandis que les cénobes sont moins fréquents. C’est ainsi du reste que Nægeli a recueilli son Dactylococcus à Zurich, dans une terrine aban- donnée contenant de l’eau. Par contre il sera difficile de rencontrer le stade Dactylococcus pendant les périodes de pluie, en automne el au printemps. Ceci dit. voyons quelle est l’extension de cette petite Prolococcoldee à la surface du globe. C’est une espèce ubiquiste des plus connues, men- tionnée nombre de fois. I. Sous sa forme Scenedesmus acutus elle est citée. 1° En Suisse : Par Nægeli à Zurich dans « Einzell. Algen » 1848. Par Chodat pour les bassins et les étangs des environs de Genêve ainsi que pour les petits lacs de Sylans dans le Jura et de Muzzano au nord de lftalie (I. Recherches sur les algues pélagiques de quelques lacs suisses et fran- cais. 4e serie, 5e fascicule. — II. Etudes de biologie lacustre. Bull. Herb. Boissier, vol. VI, 1898). Par Klebs à Bâle. 20 En Belgique, de Wildeman indique Scenedesmus à Bruxelles. 3° en Fionie. en Danemark. en Suède. en Norwege, Chodat décrit cette algue à propos de trois genres nouveaux de Protococcoïdées et de la fiorule planktonique d’un étang du Danemark. 4° En Allemagne, Meyen, Braun, Reinsch, Rabenhorst. Wille, Schröter et Kirchner l’ont indiqué à plusieurs reprises. 5° En Angleterre, Cooke la trouve également. 6° En Russie, Goroschankin et Artarı la citent pour Moscou. 7° En Italie, Borzi l'indique à Palerme et de Toni résume son habitat de la facon suivante : « In stagnis limpidis, aquariis fere ubique passim ». Hors d'Europe. Scenedesmus acutus est aussi connu : 428 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (21€ SER.). (74) 8° Aux États-Unis ou Wolle l'indique. 9» Knut Bohlin la trouve en Paraguay et dans les provinces de Matto Grosso et Rio Grande do Sul. 10° De Wildeman aux Indes Néerlandaises. II. Scenedesmus acutus a été plus rarement indiqué sous son stade Dactylococcus. Il nous faut citer : Nægeli à Zurich en 1848, Reinsch indique Dactylococcus comme très fréquent dans les fossés en 1867. Rabenhorst fait une place à ce stade dans son Flora Europa en 1868. Enfin Artari l'indique à Bâle en 1895. Il a été trouvé en Silésie par Kirchner, en Suède par Lagerheim. en Bohème par Hansgirg; en Asie (Afghanistan) par Istwanfi Wille j'in- dique en Océanie. Nous avons démontré expérimentalement dans quelles larges limites de température Scenedesmus peut se développer ; nous avons vu aussi avec quelle plasticité il s'adapte aux milieux les plus divers. Son énorme extension géographique ne doit done pas surprendre d'autant plus qu'il est connu que toutes les plantes aquatiques sont favorisées par plusieurs moyens de dissémination. Le moyen de dissémination principal pour les algues est sans con- tredit le vent et les oiseaux aquatiques dont la plupart son migrateurs et transportent les organismes microscopiques à des distances énormes. CONCLUSIONS GÉNÉRALES 1. Cette algue se présente sous deux états principaux : le cénobe et le stade Dactylococcus (caractérisé par des cellules libres ou en chaïînettes). 2. Au moyen de cultures pures nous avons pu déterminer dans quelles conditions apparaissent ces deux formes. 3. Scenedesmus acutus se développe aussi bien sur agar-agar que sur gélatine nutritive. 4. Nos recherches démontrent d’une façon claire que celte algue possède une propriété physiologique importante : la liquéfaction de la gélatine. ». Le glucose active au début le développement des colonies, mais il l’arrête au bout de quelque temps. 21 04 sé LE PERS NU Der Nur > (72) JEAN GRINTZESCO. PHYSIOLOGIE DE SCENEDESMUS ACUTUS MEYEN. 429 6. L’algue montre un grand polymorphisme. Les déformations les plus remarquables que subit cette espèce se produisent quand on emploie comme milieu nutritif l’agar additionné de glucose. Les formes proto- coccoïdes se produisent fréquemment dans les cultures sur plaques de de porcelaine poreuse. 7. La peptone, contrairement à l'opinion de Beyerinck. n'est pas une meilleure source d’azote que les nitrates. 8. Cette algue peut se développer à l’obscurile, mais ses colonies montrent dans ce cas un certain retard sur celles qui se développent à la lumière. 9. Dans le vide, Scenedesmus actutus se développe également. 10. Les minima et maxima de température sont 2 et 30° environ. Au delà de ces limites l’algue témoigne qu’elle est dans de mauvaises con- ditions. A1. La température qui convient le mieux pour le développement de cette algue se trouve entre 48-20 °. 12. La grande plasticité de Scenedesmus pour s'adapter aux milieux et les températures qu'il peut supporter font comprendre sa grande extension géographique. ro La comparaison des formes obtenues dans les milieux artificiels avec celles qui se développent normalement dans les milieux naturels met en relief les tendances à la variation chez cette espèce. Le polymorphisme de l’espece est un phénomène tout aussi fréquent chez les êtres inférieurs que chez les êtres supérieurs : tout le monde connait le polymorphisme de l’espèce chez les bactéries. les champignons, les lichens, etc. Chez les bactéries, l'aspect se modifie à un tel degré, qu'on a presque toujours pris pour des espèces et bien souvent pour des genres différents h des formes dont rien n’indiquait en apparence l’intime parenté. Chez les champignons une même espèce possède jusqu'à quatre formes susceptibles de vivre comme individus isolés ; chez quelques-uns de ces organismes le polymorphisme est accompagné de changements d'hôtes pour achever le complet développement. Enfin, on connaît la plasticité remarquable de certains types phanéro- games : Sagittaria, Alisma plantago, Ranunculus aquatilis, etc. La plasticité dans l’espèce est donc un fait normal dont la méthode expérimentale seule pourra préciser la généralité et la valeur. > ne — 430 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENÈVE Comdpte rendu des séances PAR Gustave BEAUVERD Séance du 10 mars 1902. — Ouverte à 8 h. ‘/1 sous la prési- dence de M. le professeur Ch.-Ed. Martin qui, après la lecture du procès- verbal par M. le Dr M. Boubier et l’énumération des périodiques recus, fait part à l'assistance de quelques propositions du comité en vue du développement futur de la société. La première de ces propositions a rapport au recrutement des nou- veaux membres; le comité pense que l'admission des étudiants, par exemple, serait facilitée en une certaine mesure si le taux de la cotisation annuelle était abaissé en leur faveur tant que dureraient leurs études. Après une discussion à laquelle prennent part MM. Casimir de Candolle, Penard, Prof. Martin, Hausser et Schmidely, l'assistance décide de renvoyer la solution de cette question à la prochaine séance en l’annon- canl à l’ordre du jour. La seconde proposition du comité a été inspirée par le vœu de quel- ques membres de voir les comptes rendus de la Société botanique de Genève que publie le Bulletin de l’Herbier Boissier distribués en tirages à part aux membres et sociétés correspondantes aux frais de la société. Après quelques renseignements sur les frais éventuels qu’entrainerait cette innovation, le vœu est adopté en principe par l’unanimité de l’as- semblée, le comité se mettra en rapport sur ce sujet avec la direction du Bulletin de l’'Herbier Boissier. Enfin, comme complément à la décision précédente, M. Aug. Schmi- dely propose à la société de s’inscrire comme abonné au Bulletin de l’Herbier Boissier. Le comité se montre d’autant plus favorable à celle proposition qu'il avait pensé l’inscrire à l’ordre du jour d’une prochaine séance. Le caissier, consulté, expose l’état des finances, à la suite de quoi la proposition, discutée et mise aux voix, est adoptée à l’unanimité. — Nous sommes heureux de saisir cette occasion pour réitérer publi- quement nos remerciement à la Société botanique de Genève pour ses marques de précieux encouragement. La parole est ensuite donnée à M. le D' Eugène Penand pour son (40) G. BEAUVERD. SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENEVE. 31 rapport sur la vérification des comptes. Ceux-ci, reconnus exacts, sont approuvés avec remerciements au caissier, M. G. Nitzschner, pour sa bonne gestion. M. Charles Bernard présente à la Sociélé botanique le résultat de ses recherches sur l’embryogenie des plantes parasites. Il rappeile sa dernière communicalion au sujet de Lathræa squamaria dont lalbumen présente de très curieuses anomalies. En effet, le noyau secondaire de ce sac après s'être divisé constitue deux cellules superposées dont la supérieure se divisera ultérieurement pour donner les tissus de l’albumen. L’inferieure, au contraire, restera indivise ; elle poussera latéralement un prolongement en forme de cæcum qui s’avancera dans les tissus de l’ovule en les digérant. Ce «hauslorium latéral» se prolonge jusque dans le voisinage du placenta, mais là son activité s'arrête et il est remplacé par um autre sucoir qui se forme au dépens de la cellule supérieure de l’albumen. Cette cellule forme en effet un « haustorium micropylaire » qui digère les téguments, peut même sortir de l’ovule et pénétrer quelque peu dans les tissus du placenta. Ces deux haustoriums sont caractérisés par leur plasma dense et leurs noyaux déformés (indice de la suractivité cellulaire). M. Bernard a comparé cel albumen anormal très évidemment parasite avec celui du Cytinus et il a vu que de semblables anomalies ne se répètent pas. Seul un tissu né aux dépens du nucelle entoure la base du sac et peut jouer le rôle d’un élément conducteur de nourriture. Dans cette plante comme dans Lathræa et dans les autres parasites (Helosis, Oro- banche, Pheligea), le seul caractère commun qui ait pu être relevé est la réduction très nette des antipodes et la petitesse de l'embryon, qui n’est un peu différencié que chez Lathræa. Les Orobanchées ont un sac à peu près normal, M. Bernard à pu cons- taler cependant chez Pheligea une a deux cellules d’albumen qui, par leur développement assez considérable, pouvaient être considérées comme des indications de formations haustoriales. Le fait que ces plantes très parasites ont des albumens normaux ou anormaux, et le fait qu'on a constaté chez des plantes non parasites des suçoirs typiques de l’albumen permettent à M. Bernard de tirer la conclu- sion suivante : L’albumen et indirectement l’embryon sont toujours para- sites sur la plante qui leur a donné naissance; ils le sont à des degrés divers, mais le parasitisme de l'embryon n’est pas influencé par le para- sitisme de la plante. Cette communication très attentivement écoutée fut suivie de la pré- 432 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (41) sentation de préparations microscopiques et d’illustrations détaillées dues au crayon habile de l’auteur. M. Casimir de Candolle présente une orange double, c’est-à-dire pourvue d'un second verticille de carpelles protégé par une écorce inté- rieure. Ce cas leratologique, quoique connu et décrit par M. le Prof. Penzig, de Gênes. est intéressant à plusieurs points de vue; le cas de l'écorce intérieure jaunissant sans lumière est à remarquer. M. de Can- dolle ajoute quelques mots sur la fréquence de semblables anomalies signalées de toutes parts cette année : il paraît qu’elles ont été observées plus spécialement sur des fruits originaires d'Algérie. M. Lendner pré- sente un cas analogue d’oranges concentriques conservées dans l'alcool à l’Institut botanique de l'Université. puis de magnifiques préparations de Myxomicètes admirablement conservés au laboratoire de botanique. Après quelques renseignements et observations de MM. Martin et C. de Candolle, la séance est levée à 10 '/ı heures. Assistance. douze membres : MM. Prof. Martin. Boubier, Nitzschner. Lendner. Beauverd, Bernard. Bouchard, C. de Candolle. Guinet. Hausser. Penard et Schmidely. 9 AVIS Pour répondre aux demandes de plusieurs correspondants, nous portions à la connaissance des lecteurs du Bulletin de ’ Herbier Boissier que nous sommes disposés à leur servir en tirés à part des abonnements spéciaux au SPECIES HEPATICAR U M de notre collaborateur M. Fr. Stephani. Ces abonnements seront servis au prix de A fr. 25 la feuille (16 pages) et seront expédiés franco au fur et à mesure de la publication de l’ou- vrage. — Le 1er volume (400 pages in-8°) est en vente au prix de 30 fr. et les 11 premières feuilles parues du vol. 2 seront immédiatement envoyées aux abonnés. S’adresser à l’Herbier Boissier, Chambézy, Suisse. SO LAHMALI AJ A0 AOMADAT: l mar ane zoll zob usb 2otrna)do zollso ab sqyi ‚supimesbänss- slulla) — A me #binpil étiihu xvoilin zab zusb 39 avilinino otisläs sl 1698 : ° 18 0 à HAUTES j29 sroiqolsmouts sl: noizivib sl 8 Iasısqdrg 98 alla) — € WA | LIRE Haileih voq sbiouërya al lo si WER a sr MOiabvib 9h iorsq asdimesq sl ab KON RE 2.5 ps is) änplanp sb vod ns ioisg s1$imoq gl buasq amp noilisoT © js x Ÿ te ni. Ænoziol orne Zuob esl Insaeisinggs busp à D y us de ssivih 92 sb Insiv np olniles sax h 199424 — À nr lé Insoynolls’z Is Supillo noilizog ser inssıg all lud — „N % ; .97507 3luliao ouh warn 4 Aie org sh opv Aisın Iasnmabrsärg 9Hp Sinai ara SI — 8 og Sana; wir Insılilznon soft zolllsn 29h diodil 59 seiM — Ir is OX m Lu. allanssisen susıdınam sl sh zrıdab .esrlsv zırab ah örgsgmosss don HE 1896 a 2915) zal 206b gros 98 10 sp Is} sdonès suuol — SX 4 | 2sbivpif étiitun zusilin 29! 2n8b to svilirion Snideläg mals ah 2usqèh re ailrète 1691 zush agsido z3dona) — Er is EX | ABBR-IBBK DO suileldg tue Jussamsbayarg Söll. R = LÉGENDE DE LA PLANCHE SP ; Fig. 1. — Cellule scénédesmique, type de celles obtenues dans des cultures sur agar, la gélatine nutritive et dans des milieux nutritifs liquides. Fig. 2. — Cellule se préparant à la division : le chromatophore est granuleux Nr: et le pyrénoïde peu distinct. h Fig. 3. — Apparition de la première paroi de division. k 2% Kg. 4 el 5. — Position que prend la premiere paroi au bout de quelque temps. Be, quand apparaissent les deux autres cloisons. Fig. 6. — Aspect d'une cellule qui vient de se diviser. Fig. 7. — Cellules filles prenant une position oblique et s’allongeant à l'inté- 2 rieur d’une cellule mere. } Br - Fig. 8. — La même figure que précédemment, mais vue de profil. Fig. 9. 10 et 11. — Mise en liberté des cellules filles constituant un jeune ; pr cénobe accompagné de deux valves. débris de la membrane maternelle, | Be. A Fig. 12. — Jeune cénobe tel qu'on en rencontre dans les cultures sur agar, sur gélatine nulrilive et dans les milieux nutritifs liquides. Fig. 13 et 14. — Cénobes obtenus dans l’eau sterilisee aux dépens d'une algue ; cultivée précédemment sur gélatine ou agar-agar. Montpellier pertes dee Icon edesmeues ‚acttlts Meyer 41 30 aaanäd nano aut u spiele) sans 19 närogailı zaımimesbsnsse zalmliad 2 NE AL PORN HA 5 Bart, { i , « x » D x san slullés El Inob tsntib atrrbcion reilulos anıı aueh # | Hide vo sallslay 02 > einer 2608 us 33a — 6, ulins 20h ziel tac #0] wo’ Ballast zulnklon 9h 2iteniyl) ti Ge Be RSA PART Da) nortvihoh Aubong zit aa ab mia na 29166) -- * m .9 À - Inot „röldgg #rra ak au 160 aaa Fnaleor 10 zollanisdh 9 fns2oqerts bi & non ab Asbrongo za) zu Anal as 25h ron 291 Iaatısaa 03 BR. : ang ose noitiaigeih 6 arbre die il sb ainssäflih 2obste ah uam balnHanzal Taahı lsntei) ab al ap bas) eff Se on, soleninrst zallles zuoh 290 ÿ UE gl. zalullss ash Weingzs’b miss) no Inoz zsukibam zoll. 0 Vs SMS sau D: ouai isn 7 Sagt st aha 5 aldsrsdinos Sud 2% he dr À le ‚jiinl aù sB2ivih ete: otiebte part as b éeéaastegdlo": 2miot 24881107 88 SOLS arsbnpibui 2n0vs'1 zuon sup ide, _ BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER | a BEN LEGENDE DE LA PLANCHE II \ Fig. 1. — Cellules scénédesmiques disposées en chainettes telles qu'on les obtient En dans une solution minérale diluée et dont la cellule mère a été cultivée Bu sur gelaline ou sur agar nutritif. | : Fig. 2et 3. — Cellules en chaîneltes ramifiées. à Fig. 4. — Chainettes de cellules telles qu'on les rencontre dans des cultures ER 3 SR agarisées. Fig. 5, 6 et 7. — Cellules en train de libérer leurs produits de division qui se disposent en chainettes ou restent atlachées par un de leurs pôles. tout en écartant les unes des autres leurs extrémités opposées de facon à u. prendre la disposition représentée par la figure 7. Fig. 8. — Chainette dont les cellules montrent des stades différents de division. ei Les deux cellules terminales ne se divisent pas, tandis que les deux Ei DA. cellules médianes sont en train d’expulser des cellules filles. Fig. 9. -— Forme comparable à celle de la figure 7, mais issue d'une cellule N divisée en huit. 5; Toutes ces formes s’obtiennent aussi dans l’eau ordinaire sterilisee, ER ainsi que nous l’avons indiqué dans le texte. 2 +4 Pa Veyen- Stade dachylococeus. = S : à À R È \ I È R Tan or. e 8 2 “re nchèné zog ER a sup RER and 2% DA unortitihus PR: 52 eswasido zalknftons za] — at LA E 2 20e anothbs 1656-1008 qe zannaldo zsiterssds zaııoH — OL 84 TE OX 3159712 ah 0 °€5h LEGENDE DE LA PLANCHE III Fig. 1, 2, 3, 4, 5, 6. — Cellules de dimensions et de formes normales obser- vées dans une même colonie, cultivée sur gélatine ou sur agar-agar. Fig. 7,8, 9, 10, 11. 12. — Cellules de formes anormales PRENTES dans les mêmes conditions que les formes précédentes. | Fiy. 13, 14, 15. — Formes anormales pen sur agar-agar additionne de glucose. Fig. 16, 17, 18, 19. — Formes aberrantes obtenues sur agar-agar additionne de 20/0 de glycérine. D bes Montpellier, # YEIL. Le acuilus We 772€£LS lymorchisne ait Scenedes Lo 15° a rait en foncé. LÉGENDE DE LA PLANCHE IV*# Li : . Fig. 1. — Boîte de Petri contenant une plaque de porcelaine poreuse qui a été ensemencée et sur Jaquelle on voit les taches plus ou ‚moins isolées qui correspondent aux colonies de l’algue. Le bloc de porcelaine repose sur un morceau de papier à filtrer. Fig. 2. — Deux éprouvettes à réservoir, dans lequel plonge une meche de coton sur laquelle repose une plaque rectangulaire de porcelaine poreuse. On voit sur la porcelaine l'étendue de la culture de l'algue | qui appa- * Voir en ce qui concerne l'indication de la page 259 la planche suivante! Tone II (2me ser.) PLANCHE 4. BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER 2/3 -1900 ET D L'S vet ss : STE gras A ı fout. Delueus à = RU TER ee + Far .r Bulletin de l'Herbier Boissier (1re serie). le volume ................. 20 fr. Tome 1 (4893). 715 pages. 28 planches el 2 appendices. Delle age 769 en: O2 0 et A » » I sg) 200 ne la > et 1 ee 363 9 das el 3 » 1897). M5 3, 2000 2 et ? » 1218981, 1032.09. 49212 el 3 » el 14 planches. FE Ne vn (SR R UNE Sr RD el ne » BOISSIER. EDM. Flora orientalis sive enumeralio planlarum in Oriente à Græcia et Æevplo ad Indie fines hucusque observalarum. — 5 vol. el Supplement, SL SO SOS ee TR Re RATE" 140 fr. — Voyage botanique dans le midi de l'Espagne al l’année 1837. — 9 vol. gran in-80. 1839-1843. ° Prix reduit, colorie, au lieu de. Keen 230 Ir. _ En lo a a a 150 fr. — Icones Euphorbiarum ou figures de 122 espèces du genre Euphorbia. — I vol. grand in-folio, 24 pages de Lexle el 221 planches, Genève. 1866 . 70 Fr. — Diagnoses plantarum orientalium. Ire série, 13 l'ascicules : 2me Séries 6 lasci- eules. — In-80. Genève, 1849-1859, le fascieule................ BI. Les fascicules 1, 3, 6 el 7 sont épursés. — Description de deux nouvelles Crucifères des Alpes et du Piémont. — In-A0, avec EU ES LA de en ee nue AR sn ae > fr. = Centuria Buphorblarum. Genève: 1860.46 0... | a LAS — Pugillus plantarum novarum Africæ horealis Hispaniæque australis. — In-80 Beneme ATOS SERA ER an ANS ee où NE. BOISSIER. EDM. wer BUHSE. Aufzæhlung der in einer Reise durch Transkaukasien und Persien gesammelten Pflanzen. — In-40 avec 10 planches el | carte. Moskau Ob Se ne en ee 10 fr BARBEY. C. wr W. Herborisations au Levant : Euyple. Svrie el Médilerranée. Fevrier-mai 1880. Avec 11 planches et 1 carte. — 1880 ......... 20 fr. BARBEY. W. Floræ Sardoæ compendium. Calalogue raisonné des végélaux observés Jans l'ile de Sardaigne. Avec suppl. par MM. Asengnson el I. Lrvisr. Avec 7. Nlaneihose ob en nn ca. 20 1. — Epilobium genus, a cl. Cu. Gussin ill. Avec 2% planches. -— Lausanne, 1885. 25 fr. — Lydie, Lycie, Carie, 1812, 1883, 1887. Rlnes bolaniques. In-40, avec à pl. — SOUS RSS A A N ae 15 fr. — Cypripedium Calceolus x macranthos Barbey. — In-40, avec une planche double eolon ee lausanne BEI 3. en ey Sell STEFANI. C. ve, C. J. FORSYTH MAJOR ı gr W. BARBEY. Samos. Étude uéolo- gique, paléontologique et botanique. À vec 13 pl., par CH. Cuisin. 1892. 20 fr. — — — Karpathos. Étude géologique, paléontologique et botanique. — [n-40, avec 19 pl, par Ca CUISINES EE ee 20 ir. MAJOR, C.-J. Forsyrx er BARBEY, W. Halki. Elude bolanique. — In-40 avec I planche double, par CH. Cuisin. en HORS. een 3 fr. AUTRAN, E. er DURAND. TH. — Hortus Boissierianus. Énuméralion des plantes cullivées en 1895 à Vallevres el à Chambésy, avec préface de M. F. Crépin. — In-80, xı et 572 pages, avec 3 planches. Genève. 1896. 12 fr. STEPHANI, FRANZ. Species hepaticarum. Vol. 1.................. 30 fr. PARIS. E -G. Index SIR U Supplemenlum primum......... 12. 50 encres — imp. Romet, end de Ennelele 26. DEN BRYOLOBICES NUMERO NOSGORU HOCOSQUE CONDOR SYNONYMIA DISTRIBUTIONEQUE BEDERAPHICA LOGUPLETISSIMIS QUEM CONSCRIPSIT E. G, PARIS OFFICIER) DE EINSTRUCTION PUBLARAUE LL nn: SUPPLEMENTUM PRIMUM. 334 pages. 1900 Po ee En vente à l’Herbier Boissier, Cuamsezy (Suisse) Prix : Fr. 12,50. SOUS LA DIRECTION DE VASE | GUSTAVE BEAUYERD a : : CONSERVATEUR DE L'HERBIER Chaque Collaborateur est responsable de ses travaux. SECONDE SÉRIE Tome IL. 1902. f À # Er No 5. | Ce N° a paru le 30 a 1902. Prix de Abonnement a: 20 FRANCS PAR AN POUR LA SUISSE. — 25 FRANCS PAR AN POUR L'ÉTRANGER. Ho | Les abonnements sont reçus A L'HERBIER BOISSIER CHAMBÉZY (Suisse). PARIS S _ BERLIN PAUL KLINCKSIECK R. FRIEDLÆNDER & SOHN 3, rue Corneille. 44, Carlstrasse. | pee 1902 ERBIER BOISSIER où ano} 9 Ed an _‘saue6g Ssosgunu anod auiqesuods Bun, LETIN DEL HERBIER Bo Ban 7 SECONDE SERIE > | SOMMAIRE DU N° 5. — MAI 1902. De - INDEX BOTANIQUE UNIVERSEL........... Nos 646 à 945 I. — F. Renauld et J. Cardot. — MOUSSES DES CANA- Er RIES récoltées par M. A. Turısren el coup d'œil sur la flore bryologique des îles atlantiques (planches Viet VID. 433 I. — Franz Stephani. — SPECIES HEPATICARUN (suite). 454 Ill. — R. Chodat ei E. Wilezek. — CONTRIBUTIONS A LA FLORE DE LA RÉPUBLIQUE ARGENTINE. Enume- Br, ralion critique des plantes récoltées par M. E. Wilczek à a Saint-Raphaël et dans la vallée de l’Atuel, avec gravures dans'le texte (Suivre)... ae iS IV. — John Briquet. — NOTICE BIOGRAPHIQUE SUR JOSEPH À Br TIMOTHÉE, collecteur de plantes SAVOISIGN . mare le AE. Du. _ X... Beauverd. — SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENÈVE Br Compte rendu de la séance du 14 avril 1902......... RS Br: : | PLANCHES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON : Er PrancHhe 6. — Mousses des Canaries. PLANCHE 7. — » » » $ 7 OBSERVATIONS : Les auteurs des travaux insérés dans le Bulletin de l’ Herbier Boissier a . ont droit gratuitement à trente exemplaires en lirage à part. D < Aucune livraison n’est vendue séparément. 4 : ; Br: Les abonnés sont invités à présenter leurs réclamations avant le 15 du mois Ba. où le numéro a paru. — OR ——— BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER SECONDE SERIE N25, MOUSSES DES CANARIES récoltées par M. A. TULLGREN Conp Keil sur La dore bryologique des iles atlantiques PAR F. Renauld et J. Cardot. (Avec planches VI et VII.) La petite collection qui fait l’objet de la première partie de celte notice a été récollée en juin et juillet 1896 dans l’île de Ténériffe par M. Albert Tullgren, qui nous en a confié la détermination. Sur les 50 espèces qu’elle renferme, 4 espèces et 7 variétés sont nouvelles pour la science ; de plus, elle enrichit de 12 autres espèces la flore des Cana- ries et de 5 celle des iles atlantiques. Nous indiquons ci-dessous les ouvrages et les mémoires divers que nous avons pu consulter pour la seconde partie de notre travail : Hedwig el Schwægrichen, Species Muscorum frondosorum, cum Supplementis. 1801-1842. Bridel, Bryologia universa. 1826-1827. C. Müller, Synopsis Muscorum frondosorum. 1849-1851. Mitten, Contributions to the eryptogamie Flora of the atlantic islands. (Journ. of the Linn. Soc., vol. VII, 1864.) Godman, Natural History of the Azores. 1870. Jæger et Sauerbeck, Adumbratio floræ Muscorum. 1871-1879. Schimper, Synopsis Muscorum europæorum, ed. 2. 1876. Geheeh, Bryologische Fragmente, III. (Flora, 1886, no 22.) Warnstorf, Beiträge zur Kenntniss exotischer Sphagna. (Hedwigia, 1890, no 4.) BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 5, 30 avril 1902. rl 43% BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Zme sÉR.). (2) Paris, Index brvologicus. 1894-1898. Paris, Index bryologicus, suppl. I. 1900. Cardot, The Mosses of the Azores. (Eight annual Report of the Missouri bota- nical Garden, 1897.) Cardot, On some Mosses collected in Madeira by William Trelease. (loc. cit.) Trelease, Botanical observations on the Azores. (loc. cit.) Cardot, Répertoire sphagnologique. 1897. Kindberg, Contributions à la flore du Portugal et des Açores. (Revue bryolo- gique, 1898, no 6.) Renauld et Cardot, Musci exotici novi vel minus cogniti, fase. IX. (Bull. de la Soc. royale de bot. de Belgique, t. XXX VIII, 1899, 1re partie.) Schiffner, Ein Beitrag zur Flora von Madeira, Teneriffa und Gran-Canaria. (Oesterr. bot. Zeitschr., 1901.) I. Mousses récoltées dans l’île de Ténériffe par M. Albert Tullgren. 1. Gymnostomum calcareum Nees et Hornsch. Bryol. germ. I, p. 153. — Agua Manza (n° 31); Agua Garcia (n° 80). — Espèce nouvelle pour les Canaries. 2. Anœctangium angustifolium Mitt. in Journ. Linn. Soc. vol. VIII, p. 2. — Agua Manza (nos 90, 102, 130, 135). 3. Weisia viridula (Linn.) Hedw. Fund. II, p. 90. — Agua Garcia (nos 77, 85); Agua Manza (n° 136 in parte). Le no 77 contient une forme à feuilles presque toutes brisées dans le haut, à bords parfois presque plans ou peu involutés. 4. Eucladium verticillatum (Linn.) Br. eur. fasc. 53-36, var. angus- tifolium Jur. Laub. Oesterr.-Ungarn, p. 17. — Barranco Garranato (ns 34, 116, 137). Nervure excurrente ; cellules plus grandes que dans le type, à peine papilleuses ou presque lisses. 5. Dieranoweisia Bruntoni (Sm.) Sch. Syn. ed. 2, p. 56. — Agua Manza (nos 10, 16). — Espèce nouvelle pour les îles atlantiques. 6. Dicranum canariense Hpe. in Bot. Zeit., 1862, p. 41. — Agua Garcia (nos 4%, 58, 75). Tous les échantillons que nous avons vus des iles atlantiques sous le nom de D. Scottianum Turn. appartiennent au D. canariense Hpe., et M. Geheeb avait déjà fait la même observation; mais il nous paraît fort probable que le D. canariense n’est en réalité qu’une race méridionale du D. Scottianum, caractérisée par ses feuilles distinctement denticulées, (3 F. RENAULD ET J. CARDOT. MOUSSES DES CANARIES. 435 au moins les supérieures. Nous n’avons pu trouver aucun autre carac- ère. M. Schiffner, en signalant le D. Scottianum parmi les espèces récoltées à Madère par M. J. Bornmüller, fait observer que, sur ces échantillons. la pointe des feuilles est distinctement denticulée ; il s’agit donc également ici du D. canariense. M. Schiffner ajoute qu'il a observé aussi des feuilles denticulées sur des échantillons français provenant du Finistère, d’où l’on doit conclure que le D. canariense existe également en France. 7. Campylopus polytrichoides De Not. Syll. Musc., p. 222 et Epil.. p. 654. — Prope La Paz (n° 50). 8 Campylopus Tullgreni Ren. et Card. (sp. nova). — Dense cespitosus. fusco-lutescens, usque 9 cm. altus. Caulis erectus, innova- tionibus clavalis parce ramosus. Folia sièca imbricata. madida erecto- patentia, ad apicem innovalionum sensim majora magisque conferta. 4-6 mm. longa, striela, anguste lanceolato-subulata, canaliculata, superne subtubulosa, integerrima, pilo hyalino denticulato brevi, in foliis coma- libus longiore terminata, costa lata, circa ?/s basis occupante. in dimidio inferiore dorso lævi, superne lamellis humilibus sæpe obsoletis prædita, in seclione transversali e 3 vel 4 stratis cellularum composita. quorum ventrali e cellulis magnis, laxis, parietibus angustis, sequente e cellulis minoribus magis incrassatis, celeris e slereidis et substereidis formalis; cellulæ alares fuscæ. plus minus distineti®, interdum fere nullæ, sequentes lineari-rectangulares, marginales teneræ, angusiæ, hyalinæ, wediæ superioresque irregulares, ovatæ, oblongæ, vel breviter lineares et subflexuosæ. Celera desunt. — Pl. VI, fig. 4 à 10. Barranco Garranalo (n° 401). Cette espèce, très voisine du €. polytrichoides De Not., en diffère par ses feuilles dépourvues de lamelles sur ie dos dans toute la moitié infé- rieure et présentant seulement dans le haut des lamelles souvent rudi- mentaires, en toul cas toujours bien moins élevées que celles de l'espèce voisine et formées seulement, en section transversale, d’une ou de deux celluies. Elle se rapproche aussi, par son tissu et les caractères de ia nervure, du G. calvus Ren. et Card. de Madagascar, mais s’en distingue au premier abord par sa taille beaucoup plus grande et par ses feuilles nettement pilifères. 9. Fissidens serrulatus Brid. Mant., p. 190 et Bryol. univ. IT, p. 704. — Agua Garcia (nos 26, 56) ; Barranco Garranato (n° 121). 10. Fissidens pallidicaulis Mitt. in Godman, Nat. Hist. of Ihe Azores, p. 314. — Agua Manza (n° 128). DE De 16 #2 PR: bd Ci" AU 436 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me ser.) - (4) 11. Trichostomum Barbula Schw. Suppl. I, 1, p. 144, tab. XXXVI. — Agua Manza (n° 136). 12. Trichostomum mutabile Bruch mss.; De Not: Syll., p. 192. — Agua Manza (n° 66) ; Barranco Dornaito (n° 11%); Barranco Ruiz (no 126). Var. robustum Ren. et Car. (var. nova). — A forma typica differt : habitu robustiore foliisque olivaceo-viridibus, majoribus (4 mm. longis), minus conferlis, magis palulis, siccitate laxe crispatis. — Pl. VI, fig. 20. Agua Garcia (n° 73); Agua Manza (n° 92). Var. nigroviride Ren. et Card. (var. nova). — Cespites robusti, superne atro-virides, intus nigricantes ; folia pro more medium versus paululum contracta. — PI. VII, fig. 21. Agua Garcia (ns 74, 78). 13. Barbula cylindrica (Tayl.) Sch. in Hedwigia, 1873, p. 47. — Agua Manza (sub n° 66 parcissime). — Espèce nouvelle pour les îles atlantiques. 14. Grimmia ieucophæa Grev. in Wern. Trans. VI, p. 87, tab 6. — Agua Manza (ns 8, 18). 15. Grimmia pulvinata (Linn.) Sm. Engl. Bot., tab. 1728. — Agua Manza (n° 133). — Espèce nouvelle pour les Canaries. 16. Grimmia fragilis Sch. Syn., ed 2, p. 257. — Las Cafadas (mo 54). — Espèce nouvelle pour les îles atlantiques. Échantillon stérile, mais cadrant bien avec la description de cette espèce, et correspondant assez exactement à un petit spécimen que nous possédons de la plante portugaise. 17. Grimmia trichophylla Grev. Fl. edin., p. 235. — Agua.Manza (no 40 in parte, 65); Agua Garcia (n° 81 in parte) ; Barranco Garranato (no 144). — Espèce nouvelle pour les Canaries. Var. Teneriffæ Ren. et Card. (var. nova). — A forma typica differt : puivinis densioribus, ramis erectis fastigiatis foliisque minoribus, brevio- ribus, siccitate erectis, imbricatis, haud flexuosis. Las Canadas (n° 52). 18. Grimmia decipiens (Schultz) Lindb. in Hartm. Skand. Fl., ed 8, p. 386 ; forma. — Agua Manza (n° Al). — Espèce nouvelle pour les îles atlantiques. Le tissu basilaire est formé ici de cellules plus allongées et à parois plus épaisses que dans le type ; des formes des Pyrénées nous ont pré- senlé un tissu basilaire analogue. 19. Hedwigia albicans (Web.) Lindb. Musci scand., p. 40. — Agua Manza (nos 9 in parte, 20). i 20. Glyphomitrium nigricans (Br. eur.) Mitt. in Godman, Nat. Hist. [6) F, RENAULD ET J. CARDOT. MOUSSES DES CANARIES. 437 of the Azores, p, 29%. — Agua Garcia (n° SI in parte) ; Barranco Garra- nato (n° 98). 21. Amphoridium curvipes (C. Müll.) Jæg. Adumbr. Fl. Musc., p. 386. - Agua Manza (nos 10 in parte, 22). — Espèce nouvelle pour les Canaries. 22. Zygodon viridissimus (Dicks.) Brown. in Trans. Linn. Soc. XII, 1. p. 575. — Agua Garcia (n° 76 in parte). — Espèce nouvelle pour les iles atlantiques. 23. Physcomitrium pyriforme (Linn.) Brid. Bryol. univ. II, p. 815. — Barranco Ruiz (n° 127). 24. Funaria hygrometrica (Linn.) Sibth. Fl. oxon., p. 288 var. cal- vescens (Schw.) Br. eur., fasc. 11, p. 8. — Agua Manza (n° 132). 25. Bartramia stricta Brid. Muse. recent. II, m. p. 132, tab. 1, fig. 5. — Agua Manza (nos 23, 91, 104). 26. Anacolia Webbii (Mont.) Sch. Syn., ed. 2, p. 513. — Agua Manza (nos 17, 19, 107). 27. Webera Tozeri (Grev.) Sch. Coroll., p. 67. — Barranco Dornaito (no 113). 28. Bryum canariense Brid. Mant., p. 118 et Bryol. univ. I, p. 672. — Prope La Paz (n° 50 in parte): Agua Manza (n° 37). 29. Bryum capillare Linn. Sp. plant., p. 1121. — Barranco Garranato (n° 97). — Espèce nouvelle pour les Canaries. 30. Mnium affine Bland. Musc. frond. exsicc., fasc. III, no 133. — Agua Manza (n° 88). 31. Pogonatum aloides (Hedw.) Pal. Beauv. Prodr., p. 84. — Agua Manza (nos 36, 71). 32. Polytrichum juniperinum Willd. Fl. berol. Prodr.. p. 305. — Agua Manza (n° 24). 33. Polytrichum piliferum Schreb. Spicil. Fl. Lips., p. 74 — Las Cañadas (n° 53). 34. Leptodon longisetus Mont. Hist. nat. des îles Canaries, p. 20 et Syll., p. 25. — Agua Garcia (ns 76, 84). 35. Leucodon sciuroides (Linn.) Schw. Suppl. I. n, p. 1 et IL 1, p. 82, tab. CXXV, fig. x, var. Teneriffæ Ren. et Card. (var. nova). — A forma typica stalura validiore, etiam robustiore quam in var. morensi, foliisque majoribus, longioribus, plerumque superne sinuato-denticulatis distincta. Habitu staturaque Astrodontio canariensi simillima. Agua Manza (n° 9%). En l’absence de la fructification, nous avons cru devoir rattacher cette mousse au Leucodon sciuroides, malgré l’analogie frappante qu’elle pré- 138 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2% SÉR.). (6) sente avec l’Astrodontium canariense Schw. Mais dans ce dernier, le Lissu basilaire marginal est different : jusque très près de la base, les cellules marginales restent un peu allongées, tandis que dans la mousse récoltée par M. Tullgren à Agua Manza, les cellules marginales sont carrées ou arrondies depuis la base jusque vers le tiers de la longueur de la feuille, ce qui s’observe également dans le Leucodon sciuroides et nous a décidés à y rattacher cette forme. L’Astrodontium Treleasi Card., des Acores, présente aussi le même tissu des angles de la feuille, mais il est beau- coup moins robuste que la plante d’Agua Manza, et a les feuilles plus courtes et très entières. | | 36. Pterogonium gracile (Dill.) Sw. Muse. Suec., p. 26. — Agua Manza (n° 9) ; Barranco Garranato (n° 31). 37. Neckera intermedia Brid. Mant., p. 137. — Agua Garcia (no 87). 38. Homalothecium sericeum (Linn.) Br. eur., fasc. 46-47, p. 3, lab. }. — Barranco Garranato (n° 30). Var. Mandoni (Mitl.) Ren. et Card. (Homalothecium Mandoni Mitt. in Godman, Nat. Hist. of the Azores, p. 311). — Agua Garcia (n° 27); Bar- ranco Garranato (n° 140). — Variété nouvelle pour les Canaries. Ainsi que l’a déjà fait remarquer avec raison M. Schiffner, les carac- tères indiqués par M. Mitten n’ont pas grande importance, el nous pen- sons qu'il est impossible de séparer spécifiquement l’'H. Mandoni de l’H. sericeum, dont il ne diffère que par ses feuilles plus brièvement et moins finement acuminées. Nous possédons du Midi de l'Europe des spécimens à peu près identiques à la forme de Madère et de Téné- riffe. 39. Scieropodium illecebrum (Schw.) Br. eur., fase. 45-46; Mon., p. 5, tab. 2. — Agua Manza (nos 6% in parte, 93 in parte); Agua Garcia (n° 85). 40. Eurhynchium meridionale (Sch.) De Not. in Piccon. Elenco Muschi ligur. no 32, — Barranco Garranato (nos 39, 142); Agua Garcia (n° 46). D’après un petit échantillon de Ténériffe communiqué par le Musée royal de botanique de Berlin et provenant de l’herbier de C. Müller, par conséquent authentique, l'E. canariense (Hpe. et C. Müll.) Jæg. et Sauerb. est la même chose que l’E. Perraldieri Sch. in Mus. Paris, dont nous possédons également des échantillons originaux. Mais il nous est impos- sible d’y voir une espèce distincte de l’E. meridionale : c'est simplement une forme robuste, à rameaux moins nombreux, épais, dressés et à pédicelle assez long (15-20 mm.). Le n° 142 de M. Tullgren se rapporte à celte forme. Nous avons des échantillons à peu près semblables du Midi de la France. — Un autre spécimen, récolté à Madère par Fritze, (7) F. RENAULD ET J. CARDOT. MOUSSES DES CANARIES, 439 et qui nous a été communiqué également par le Musée de Berlin, ne diffère en rien des petites formes ordinaires de VE, meridionale, L1, Eurhynchium orotavense Ren. et Card. (sp. nova). — Laxe depresso-cespitosum, viride vel lutescenti-viride, nitore destitutum. Caulis mollis, elongatus, 7-14 cm. tongus, superne subregulariter pinnatus, ramis numerosis patentibus patulisve attenuatis. Folia undique patula, remotiuseula, caulina e basi anguste decurrente late ovato-lanceola{a, 1,50-2 mm. longa, acule acuminata, marginibus planis vel basin versus reflexis fere ubique serrulatis, costa viridi sensim attenuala, in acumine evanida, cellulis linearibus subflexuosis, parietibus teneris, alaribus paulo laxioribus; folia ramea angustiora, oblongo-lanceolata, longius acuminata. Cetera desunt. — Pl. VIL fig. 1 à 8. Puerto Orotava (ns 2, 3). Espèce très voisine de l'E. speciosum Sch., s'en distinguant par sa teinte plus terne, ses tiges plus allongées, plus régulièrement pennees, ses feuilles plus espacées, très étalées, son tissu foliaire moins serré, à parois plus minces, et probablement par le mode d’infiorescence, les espèces synoiques manquant rarement de fleurs, tandis que la mousse d’Orotava est complètement stérile. D'un autre côté, Bridel a décrit sous le nom d’Aypnum fontium une mousse récoltée à Ténériffe par Bory de Saint-Vincent, qui paraît avoir beaucoup d’analogie avec notre espèce, notamment en ce qui concerne la longueur des tiges, et la forme ainsi que la denticulation des feuilles. mais qui en diffère toutefois, d’après la description, par son port trés grele, confervoide, et par ses feuilles distiques. fl est fort possible que ce soit une forme inondée du même type. 42. Eurhynchium Stokesii (Turn.) Bryol. eur., fase. 57-61; Mon., p. 19, lab. 8, var. Teneriffæ Ren. et Card. (var. nova). — A forma typica dif- fert : habitu rigido, robustiore, caule crassiore, foliis majoribus, densio- ribus, rameis strictis subimbricatis, costaque pro more validiore. — Pl. VI}, fig. 15 à 17. Agua Garcia (n° 69); Agua Manza (n° 129). Cette mousse présente un aspect tellement particulier, que nous avions cru d’abord à une espèce nouvelle. Mais un examen plus attentif nous a montré qu’elle ne diffère de l'E. Stokesiüi par aucun caractère décisif, et nous possédons des échantillons d'Algérie et du Maroc qui établissent la transition entre le type d'Europe et la forme de Ténériffe. %3. Eurnynchium prælongum (Hedw.) Br. eur., fasc. 57-61 ; Mon., p.8, tab. 6, var. laxirete Ren. et Card. (var. nova). — A forma lypica ramis plerumque subcomplanatis et rete laxiore distincta. 440 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ze SÉR.). (8) Puerto Orotava (n° 4). Barranco Garranato (n° 124). — L’espece est nouvelle pour les Canaries. 44. Eurhynchium circinatum (Brid.) Br. eur., fase. 57-61; Mon., p. 5, tab. 3. — Puerto Orotava (n° 4). — Espèce nouvelle pour les Canaries. 45. Rhynchostegium rusciforme (Neck.) Br. eur., fasc. 49-51; Mon. p. 11, tab. 9. — Barranco Garranato (n° 49). Forma minor. À peine plus robuste que le Rh. confertum Br. eur. — Agua Manza (n° 93). 46. Thamnium alopecurum (Linn.) Br. eur., fasc. 49-51; Mon., p. 4. tab. 1. — Agua Garcia (ns 70, 86). Deformation aquatique, à rameaux fins, nombreux, très allonges, garnis de petites feuilles dont le limbe se détruit de bonne heure et dont il ne resie que la nervure. — Agua Manza (n° 6). 47. Thamnium canariense Ren. et Card. (sp. nova). — Tenellum, lutescens, aliis muscis intermixtum. Caulis primarius filiformis, repens. nudus, stoloniformis, secundarius erectus, 40-40 mm. longus, apice sæpe flagelliformis, subpinnatus. ramis inæqualibus erecto-patentibus, sæpe curvatis, obtusis vel attenuatis. Folia erecto-imbricata, 1-1,20 mm. longa. caviuscula, late ovata, breviter acuminata, supra basin pro more lenissime constricta, marginibus ubique planis vel inferne subreflexis, superne minute serrulatis, costa depressa longe ab apice evanida, superne sæpe inæqualiter furcata, cellulis incrassatis, alaribus minutis, margines versus transverse dilatatis, mediis linearibus, ceteris ovatis oblongisve, superio- ribus pro more dorso apice prominulis; folia ramea minora, 0,75-0,80 mm. longa, angustiora, oblongo-lanceolata. Cetera ignota. — PI. VI, fig. 11 à 19. Agua Manza (nos 16 in parte, 64 in parte). Singuliere petite espèce, dont nous n’avons trouvé que quelques tiges en mélange parmi d’autres mousses. et qu'il nous est impossible de rap- procher d'aucun des Thamnium ou des Porotrichum que nous connais- sons. Par ses pelites dimensions, elle rappelle un peu le Thamnium Hol- zingeri Ren. et Card., de l'Amérique du Nord, ou encore les Porotrichum oblongifrondeum Broth. et lopidioides C. Müll., de l'Afrique équatoriale. mais elle en diffère complètement par la forme et le tissu des feuilles. 48. Amblystegium macilentum Ren. et Card. (sp. nova). — Gracile, intricato-cespitosum, atroviride. Caulis strigosus, rigidus, irregu- lariter pinnatim ramosus, ramis patulis. tenuibus, attenuatis. Folia stricta, remota, difficiliter a caule soluta, patenti-divergentia, 0,50-0,60 mm. longa, e basi sensim lanceolato-subulala, integerrima vel superne subdenticulata, apıce aculo obtusiusculove, costa latissima, depressa, '/s basis occupante, un LE N I TN KA ne? (9) F. RENAULD ET J. CARDOT. MOUSSES DES CANARIES. 444 percurrente vel excurrente, cellulis firmis, chlorophyllosis, linearibus, inferioribus paulo brevioribus. Cetera ignota. — PI. VII, fig. 9 à 44. Agua Manza (nos 7, 89). Espèce de la taille de l'A. serpens Br. eur., facile à reconnaître à son port raide, à ses feuilles espacées, lancéolées-subulées et à sa nervure très large. M. Mitten a décrit un Hypnum maderense (in Journ. Linn. Soc. VII, p. 6), qu'il signale également aux Canaries, et qui semble se rapprocher de notre mousse par son port raide; mais il lui attribue une taille beaucoup plus grande que celle de l’A. serpens, des feuilles à base subovale et un tissu formé de cellules oblongues-ellipliques, tenant le milieu entre celui de l’A. serpens Br. eur. et celui de l'A. varıum Lindb.. caractères qui ne conviennent pas à notre À. macilentum. De plus. M. Mitten ne dit rien de la largeur de la nervure, qui constitue précisé- ment l’un des caractères les plus frappants de notre mousse. Il est donc probable que l’espece de M. Mitten est bien différente de la nôtre, et appartient au groupe de l’A. serpens et de l'A. varium, dans lequel il est impossible de placer l'A. macilentum, qui, jusqu'ici, nous semble consti- tuer un type très distinct de toutes les espèces actuellement décriles. 49. Hypnum cupressiforme Linn. Sp. plant. p. 1592. — Barranco Garranato (nos 31 in parte, 35, 143). Agua Manza (nos 63, 64). Var. ovatum Ren. et Card. (var. nova). — Folia erecta, concava. julaceo-imbricata, interdum tanlum apice subsecunda. ovata, subito in acumine breviusculo contracta, integerrima. Capsula in pedicello 10-12 mm. longo suberecta. — Pl. VII. fig. 18 et 19. Agua Manza (n° 12). Cette forme est voisine de la var. brevisetum Sch., dont elle diffère par ses feuilles plus larges, plus courtes et plus brièvement acuminées. 50. Hypnum pseudocupressiforme C. Müll. in Bot. Zeit. 1862, p. 13. — Agua Garcia (n° 79). D'après un échantillon fertile, récolié par C. Trümpi à Tenerifie, et communiqué par le Musée roya! de botanique de Berlin, cette espèce est excessivement voisine de l'A. canariense (Mitt.) Jæg. et Sauerb., notam- ment par la forme de la capsule: elle en diffère par ses feuilles plus larges, à acumen plus court et moins fin et par ses cellules plus chloro- phylleuses. Le no 79 de M. Tullgren, qui ne porte que des débris de pédi- _ celles. diffère de la plante de Trümpf par ses tiges ei ses rameaux plus allongés, mais il concorde bien par la forme, la denticulation et le tissu des feuilles. 442 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2e SÉR.). (10) N. Coup d'œil sur la flore bryologique des îles atlantiques, On désigne généralement sous le nom d'îles atlantiques les trois petits archipels situés au large des côtes de la péninsule ibérique et de l'Afrique septentrionale, entre le 40me ei le 25me parallèle, c’est-à-dire les Açores, Madère avec les îlots de Porto Santo et Deserlas, ei les Canaries. Ce sont des iles montagneuses, formées de laves et de rochers volcaniques, avec quelques dépôts de calcaire. Par l’ensemble de leur végétation bryologique, ces trois groupes d’iles semblent presque faire partie du domaine méditerranéen : sur un total d'environ 210 espèces qui y ont Ele signalées jusqu'ici, les deux liers sont des mousses répandues dans le Midi de l’Europe et en Algérie. Mais une soixantaine d’espèces et quelques variétés spéciales donnent à la végétation muscinale de ces archipels un cachet particulier, qui la sépare nettement de la flore méditerranéenne. Nous allons donner la liste de ces espèces atlantiques, en commencant par celles qui sont communes aux {rois groupes. A. Mousses atlantiques, communes aux trois groupes d’lles (8 espèces, I variété) : Astrodontium canariense. Hypnum canariense. Bryum canariense. Hypnum cupressiforme var. Lauri. Dicranum canariense. Leucobryum juniperoideun. Glyphomitrium nigricans. Myurium Hebridarum. Hylocomium Berthelotianum. Le Bryum canariense a élé trouvé en Portugal et aux environs de Cherbourg ; le Glyphomitrium nigricans existe dans quelques rares localités portugaises ; le Myurium Hebridarum se trouve aux Hébrides, où, ainsi que l'indique son nom, il a même élé d’abord découvert, el "Hypnum canariense croît aussi en Irlande; enfin, d’après l'observation de M. Schiffner rappelée plus haut, il paraît probable que le Dieranum canariense existe en France, dans le Finistère. Ces espèces n’en ont pas moins leur centre de végétation dans les îles atlantiques et doivent être, par conséquent, considérées comme caractéristiques de leur fiore, au même litre que l’Astrodontium camariense et l’Hylocomium Berthelo- hanum. Quand au Leucobryum juniperoideum, c’est une espèce fort douteuse. Bridel l’indiquait aussi à la Reunion, mais il est possible que cette indication ail trait à une autre espèce, Un pelit échantillon récollé CARDOT. MOUSSES DES CANARIES. 43 (11) F. par Riedle aux Canaries, provenant de l’herbier Richard, el qui nous a été communiqué par M. F. Camus, ne parait être qu'une petite forme du L. glaucum, identique ou du moins très analogue à la var. albidum. RENAULD ET J. B. Mousses atlantiques, signalées seulement aux Acores et à Madere, manquant jusqu'ici aux Canaries (6 espèces, 2 variétés) : I Astrodontium Treleaser. Bryum cespititium var. atlanticum. Campylopus azoricus. Glyphomitrium nigricans var. pul- vinare. Lepidopilum fontanum. Rhamphidium purpuratum. Sciaromium prolicum. Sciaromium spinosum. C. Mousses attantiques, signalées seulement à Madere et aux Canaries, manquant jusqu'ici aux Acores (7 espèces, 1 variété) : Amblystegium maderense. Amphoridium curvipes. Anectangium angustifolium. Fissidens pallidicaulis. Homalothecium sericeum var. Man- dont. Hypnum pseudocupressiforme. Neckera intermedia. Pogonatum subaloides. D’après M. Schiffner, le Fissidens pallidicaulis se retrouverait dans le Midi de l'Europe. D. Mousses atlantiques, signalées seulement aux Acores (14 espèces, 3 variélés) : Breutelia azorica. bryum pachyloma. Campylopus flexuosus var. faya- lensis. Campylopus polytrichoides var. sub- lævipilus. Campylopus setaceus. Campylopus subintroflexus. Fissidens atlanticus. Fontinalis antipyretica var. azorica. Glyphomitrium azoricum. Grimmia azorica. Hyophila Treleasei. Lyellia azorica. Sciaromium Renauldi. Sphagnum Godmanii. Sphagnum nitidulum. Trichosiomum azoricum. Trichostomum mucronatulum. Il est probable, toutefois, que le Fissidens signalé à Madère et aux Canaries sous le nom de F. asplenioides est le même que notre F. atlan- ficus, qui serait ainsi commun aux trois groupes. Suivant M. Kindberg, ul BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SER.). (12) les Trichostomum azoricum et mucronatulum existeraient en Por- Lugal'!. E. Mousses atlantiques, signalées seulement à Madère (14 espèces, % variétés) : Barbula perlimbata. Mnium australe. Blindia madeirensis. Neckera intermedia var. lævigata. Bryum Notarisü. Orthotrichum Paivanum. Bryum obovatum. Rhynchostegium surrectum. Bryum serrulatum. Sciaromium setiger um. Glyphomitrium polyphyllum var. Trichostomum cirrhifolium. procerum. Ulota calvescens. Homalia subrecta. Webera proligera var. tenella. Hyophila contorta Weisia viridula var. cylindrica. Leucobryum madeirense. L’Ulota calvescens croît aussi dans les îles britanniques, et le Mnium australe à la Réunion. F. Mousses atlantiques signalées seulement aux Canaries (15 espèces, 7 variétés) : Amblysiegium macilentum. Fissidens Tenerife. Bryum Tenerife. Grimmia canariensis. Campylopus lætevirens. Grimmia trichophylla var. Tenerife. Campylopus Tullgreni. Homalia Webbiana. Dicranum erythrodontium. Hypnum cupressiforme var. ovatum. Entosthodon Krausei. Leptodon longisetus. Eurhynchium Bornmuelleri. Leucodon sciuroides var. Tenerifjæ. Eurhynchium fontium. Rhynchostegium Bourgeanum. Eurhynchium orotavense. Thamnium canariense. Eurhynchium prælongum var. laxi- Trichostomum mutabile var. robus- rele. tum. Eurhynchium Stokesii var. Tene- Trichostomum mutabile var. nigro- rifj&. viride. Les Acores, le plus septentrional des trois groupes d'îles et le plus éloigné des cöles continentales, est aussi celui dont le climat est le plus ' Additions to the North American and European Bryology, in Ottawa Natu- ralist, XIV, n° 5. ee a mn * y (13) F. RENAULD ET J. CARDOT. MOUSSES DES GANARIES. 445 humide et le plus franchement maritime. Ces îles sont soumises, comme l’Europe méridionale, aux alizés d’été ; les pluies y sont très abondantes en hiver et, même pendant la saison chaude, les régions élevées sont souvent enveloppées de nuages et reçoivent de fréquentes averses. La température moyenne annuelle est d'environ 17,5°, avec un écart de 10,5° entre le mois le plus froid et le mois le plus chaud. La végétation phanérogamique est analogue à celle du domaine médi- terranéen, mais, par suite d’une plus grande humidité, les fougères, au nombre d’une trentaine d'espèces, y croissent d’une manière plus luxu- riante. Les forêts, constituées par deux Lauracees, une Oléacée, une Myricacée et un Genevrier!, recouvraient autrefois les îles depuis les bords de la mer jusqu’au sommet des montagnes; seule, Pico dresse son cratère, haut de plus de 2300 mètres, au-dessus des limites de la végé- tation forestière, qui s'arrête vers 1700 mètres. Les forêts primitives sont d’ailleurs maintenant très réduites et ont cédé la place aux cultures et aussi, en cerlains endroits, aux plantations d'espèces arborescentes importées d'Europe et de l'Amérique du Nord. Les maquis sont formés d’arbustes appartenant à des espèces endémiques, atlantiques et euro- péennes, avec une seule espèce africaine, le Myrsine africana. La végé- tation herbacée est formée de plantes de l’Europe méridionale, avec une certaine proportion d'espèces endémiques et atlantiques. Les mousses signalées jusqu’à présent aux Acores atteignent le chiffre de 93 espèces. Sur ce nombre il y a 28 espèces atlantiques, soit environ 30 °; les espèces endémiques sont au nombre de 14, soit 15°/. Grâce à l'humidité du climat, les sphaignes sont assez abondantes sur les pentes des montagnes : on en a trouvé 8 espèces, tandis que l’on n’en a encore récolté qu'une seule dans chacun des deux autres groupes. Le climat de Madère est un peu plus chaud et surtout beaucoup moins humide que celui des Açores. La température moyenne est de 48,3 ° à Funchal, mais l'écart entre le mois le plus froid et le mois le plus chaud est beaucoup moindre qu'aux Acores et n’atleint même pas 7° centigrades. La quantité de pluie annuelle est à peine la moitié de celle qui tombe dans l’archipel septentrional. Néanmoins, les deux flores ont beaucoup d’analogies. Les essences forestières des Acores se retrouvent toutes à Madère, mais il vient s’y adjoindre de nouvelles espèces, notamment une grande Lauracée, l’Oreodaphne fetens, une Rosacée, le Prunus lusi- 1 Ces essences foreslières sont : Persea azorica et indica, Notelewa excelsa, Myrica Faya, Jun’perus brevifolia. 446 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ze SÉR.). (14) tanica, et une Conilere, le Taxus baccata. La taille des arbres est ici plus élevée que dans les forêts des Acores. Les sous-bois et les maquis sont formés d’un plus grand nombre d’especes, el un iype africain, le Dragonnier (Dracæna Draco) vient s’associer aux formes atlantiques et méditerranéennes. | La flore bryologique de Madère compte actueliement 125 espèces, dont 39, soll 28°, sont atlantiques et 13 endémiques. soit 10 à 44 °/o. Les Canaries possèdent un climat encore plus chaud et plus sec que celui de Madère. La moyenne thermométrique est de 21.7° à Santa Cruz et de 20.15° a Puerto de Orotava. mais l'écart annuel est plus conside- rable qu'à Madère : ii est de 8.4° pour la première localité et de 7.4° pour la seconde. Dans les régions basses. la physionomie de la végé- tation phanerogamique est nettement africaine. On y rencontre le Dattier, le Dragonnier et surtout des Euphorbes charnues et un grand nombre d’autres plantes grasses, appartenant à différentes familles ; dans les îles orientales de Fuerteventura et de Lanzarote. dont le relief est peu considérable, cette zone des plantes grasses occupe même toute la surface du sol. Dans les autres îles, beaucoup plus montagneuses, elle s'arrête à une allitude variant de 400 à 800 mètres. selon l'exposition. et fait place aux forêts de Lauracées, semblables à celles de Madère, et aux maquis, auxquels succèdent des forêts de Conifères (Pinus cana- riensis et Juniperus cedrus). Les formes du domaine méditerranéen ne se montrent guère que dans la zone des forêts de Lauracées et des maquis. Il est pronable que les mousses manquent presque complètement dans la zone des plantes grasses, ou du moins qu'elles y sont peu abondantes, de sorte qu'au point de vue bryologique. la flore des Canaries diffère beaucoup moins qu’au point de vue phanérogamique de la végétation des Acores et de Madère. D’après les données actuelles, les Canaries pos- sedent 133 mousses, sur lesquelles la proportion des espèces atlantiques (30) est de 22 à 23 °/o. et celle des espèces endémiques (15) de 41 à 12%. Il est intéressant de constater que, pour les mousses, contrairement à ce qui a lieu pour les plantes supérieures, la proportion des espèces atlantiques semble étre plus élevée aux Acores et à Madère qu'aux Canaries. En effet, tandis que, d’après les chiffres donnés par Grise- bach ', les plantes vasculaires atlantiques seraient dans la proportion de 34% aux Canaries, 23 à 24°/ à Madère et 15 à 16° aux Acores, 1 La végétation du globe, lrad. par P. de Tehihatchef, t. EL. (15) F. RENAULD ET J. CARDOT. MOUSSES DES CANARIES. 447 c'est au contraine dans ce dernier archipel que nous trouvons la plus forte proportion de mousses atlantiques, soil 50 °/o; il y en a encore 28°/ à Madère el seulement 22 à 23 °/o aux Canaries. [l est probable que l'explication de ce fait réside en partie dans la pauvreié bryologique de la zone des plantes grasses, qui n’existe que dans ces dernieres iles, et qui fournit précisément une forte proportion de phanérogames endémiques. Il y a lieu de remarquer aussi l’absence aux Canaries du type Sciaromium, qui est caractéristique pour les deux autres groupes. Si, dans son ensemble, la flore bryologique des îles atlantiques se ral- tache étroitement à celle du domaine méditerranéen. d'autre part, plu- sieurs de ses espèces endémiques établissent des relations avec des régions beaucoup plus éloignées. Le Lepidopilum fontanum, le Ramphi- dium purpuratum. les deux Hyophila, représentent des genres (tropicaux; le Breutelia azorica et le Fissidens atlanticus se rapprochent également d'espèces tropicales; le Campylopus setaceus rappelle beaucoup une mousse de la Reunion; le Mnium australe existe dans cette dernière île; un petil Philonotis, trouvé dans l’île de Flores, aux Acores. par M. Trelease, paraît bien identique à une espèce malgache. Les Sciaromium ont d’etroites affinités avec des espèces néo-zélandaises. Enfin, le Lyellia azo- rica appartient a un petit genre dont on ne connaissait jusqu'ici avec cer- titude qu’une seule espèce, propre à l'Himalaya. Les autres mousses atlantiques ont, pour la plupart, de grandes ressemblances avec des espèces européennes. L'existence de types tropicaux dans les îles atlantiques s'explique assez facilement par la douceur et l’uniformite relative du climat. Mais il est beaucoup plus difficile de trouver une explication satisfaisante des rela- tions avec des conirées aussi éloignées que l'Himalaya et la Nouvelle- Zélande. On ne peut guère admettre que des formes aussi voisines par leur organisation aient pris naissance séparément sur des points si dis- tants les uns des autres. Il paraît plus logique de supposer que les types en question, aujourd'hui très localisés, ont joui, à une certaine période. d’une très large dispersion, qui s’est peu à peu restreinte, el qu'ils n’ont pu se maintenir que sur quelques points, où ils ont trouvé des conditions spéciales, particulièrement favorables à leur existence. Nous donnons pour terminer la liste alphabétique de toutes les mousses qui ont été signalées jusqu’à présent dans les iles atlantiques. avec l'indication pour chaque espèce de son existence dans l’un ou 448 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (16) l’autre archipel. Les noms des espèces et des variétés atlantiques sont imprimés en italiques. Açores. Madère. Canaries. 1. Amblystegium macilentum R. et C............--... — 2. » maderense (Mitt.) Jæg. et Sauerb. ......... == — 3. » Hpariom (linn) Br NeuTE PA ee — — LL. » vacum:(Pal-Beauv-)liindb 2er 22 — 5. Amphoridium eurvipes (C. Müll.) Jæg.............. = = 6. Anacolıa.Webbir.(Mont.).sche .....,..2 22 20% — — 7. Anœctangium angustifolium Mitt.t................ = — 8. » compachumischwe.r.. MARIE PRE — — 9: Antitziehrarcuxtipendula/Brid. 2. Er = — 10. Astrodontium canariense Schw. .................. — — — 11: » Preleuser Card... 25 RL ee ER PERS = = 12. Atrichum undulatum (Linn.) Pal. Beauv. .......... = — 18, Barbulasaloides“(Koch:);Burn. er er er ar 14. » chloronetosiBr. A Pan ae — — 15. » convolutasHedw. 2. mr. — 16. » cuneitoha(Dicks:) Brid. 23... une — le » eylindriea’Sch. 2.2... ue.. e a — 18. » tallax HEAR tn 0 ea — 10 » levipila(Beid.)brveumn sr ee — — 20. » marsinata Br Sen a ee — = 21. » muralis!(Linn.)-Timm) Weser — = » muralis var. estiva Schum- „ur. 0er = 22. » merlunbata.Geh.mss. nn EEE PE — 2 » revoluta Schwan. 2. PORT. COMPOSER = 24. » SQqUArFOSaNDEIdN 22. 200 PAR CPPPERREEE — = 25. » subulata (Linn-) Pal Beauv.! eee — 26. » Vahliana-Schullz. 0... EI Dee = 27. » vinealis Bride ee nee ce = 28.-Bariramia sicieta Bride „2.002. "EEE 7 = 292 Blindıa madeörensis-Geh@mssı 2.02. 2.0.20 — 30. Brachythecium plumosum (Sw.) Br. eur............ — 31. » rivulare (BreBrNeur Are == 32. » salebrosumy(Hofim.)Brijeun er 22 2 == = 33. Breutelia azoricg (Mitt.). Card. 1 ne 2 = 34. -Bryum alpinumAlann. 0... 0.2 2. 000000 ee = — » alpinum var. meridionale Sch............. = — = 39. » argentenm: inner. een HSE — — 36. » atropurpureum Wahl: Zimmer — — 37. » canättenseBrid.... 27. ae — = — 1 Syn.: A. Knyi Jur. ; A. madeirense et A. Paivanım Sch. (17) F. RENAULD ET J. CARDOT. MOUSSES DES CANARIES. 449 Açores. Madére. Canaries. FE eanidllare Linn: 2.012,24. Len — — 39. » CESR NIE) 20 AURA Le = » cespilitium var. atlantieum Card. ......... = = 40. » Donsanumlgren. 22 0.1.0 ee. Se — — LA. » Elllorme PERS 2200 dan Le — — — #2. » julitorme (Solms SCD 2... en. — "3. » IIUTAler WIERS erg. NES en Ar -- Ah. » NOTONS ER SRE een le — 45 » CDODA TUNNEL San nes — 46. » DEchyloma bar. 2... 00er = 47. » DAbIOmAESChNeE Er Ve Re - — — 48. » pseudofriguelrum Scheme — h9. » SerT alt Gardena. en are en — d0. » ACTU) UE ONE ee Fer ue = 3. » FOTOHESCENSIBE-SEUF N Pt ae = — 52. Camptothecium Iutescens (Huds.) Br. eur. .......... — 7a Bampylonus az0770us ME. 0e ne — — DA. » flexuosus (Linn.) Brid. var. fayalensis Card. — D). » kasilis(Dicks.)sBE. Le. 02.2.0. — 36. » letentrens (Müller Ne — 97. » polytrichoides De No." — — — » polytrichoides var. sublævipilus Kindn. .... — DS. » SEIACBUS- CAR: nt ea — 99. » SUDBONERONEBUS RındDa ER cr — 60. » AMAR Mae en — 61. Ceratodon purpureus (Linn.) Brid. ................ — — 62. Cryphæa heleromalla (Hedw.) Brid. .........-....- — — 63. Desmatodon nervosus (H. et T.) Br. eur. ........... _ 6%. Dieranoweisia Bruntoni (Sm.) Sch................. = 697 Bieranum canarsense pe. +4: 2h: 0. 66. » eröhnodentrum per a2 2.2.08 = 67. » agellareslledwa 2. welehe. _ 68. » seoparium. (Bin) He u 2 nern. — 69. Diphyscium foliosum (Linn.) Mohr. ............... — ae Eniosihodon Krauser.besch. =. ee Nr. _ DE » Templeton: (Hook.) Schw... re — — = 72. Eucladium verticillatum (Linn.) Br. eur. .......... — —- » verticillatum var. angustifolium Jur. °..... — _ 73. Eurhyuchium Bornmuelleri Schiffn................ — 74. » srematum(Brid.) Brreur... Re = — 1 Syn. : Mielichhoferia crassinervia Jur. 2 Syn. : D. Scottianum Mitt. non Turn. 3 D'après M. Geheeb (Flora, 1866, n° 22) c'est espèce n'est guère distincte de la précédente. Cette espèce a été indiquée à Ténériffe ; mais l'échantillon que nous possédons de cette prove- nance (leg. La Perraudière), appartient au D. canariense. 5 C'est probablen:ent la même chose que la var. selaceum Sch. in Mandon, M. mad., n° 6. 4 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, N9 5, 30 avril 1902. 31 des ER 450 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (18) Açores. Madère. Canaries. 75. Eurhynchium fontium (Brid.) R. et C.1........... — 76. » meridionale (Sch.) De Not.?............. a eig 17: » myosuroides (Linn.),Sch.. re — 78. » oroLavense RCD CALME RER — 79. » prælongum (Hedw.) Br. eur. ............ — » pr&longum var. atrovirens (Sw.) Br. eur.. — — » prælongum var. laxirete R. et C. ........ == 80. » puni (Nils) Scheuer era RE — 8. » strigesum (Hoffm.) Br. eur. ............. — 82. » Siokesi (Turn) Br eur nr. 020 — = = » Stokesii var. Teneriffe R. et C. .......... — 89. Eabronia/pusilla haddı.... 000 00 es Ara; 84. Fissidens asplenioides (Sw.) Hedw.5 .............. = — 85. » atlantieus Rh. et G.mss. 2. en See — 86. » pallidzcaulis Mita... er 2 een == — 87. » serzulatus@Brid ne ee FRE En Re = 88. » taxifolius (Linn.) Hedw................ — 89. » Tenerife. ipe.. POSE ee = 90. » Vindius (Se) Wahl. 2er N YA Eontinalissantıpyreiicakinn. nee = — » antipyretica var. azorica Card. .......... == 92. Funaria curviseta (Schw.) Milde.................. Te 93. » Kontanesii Schwer en. een = = 94. » hygrometrica (Linn.) Hedw.............. — = = » hygrometrica var. calvescens (Schw.)Br. eur. — 95. Glyphomitrium azoriceum Card. .................. — 96. » migricuns (Br. eur.) Mitt. "OR — — = » nigricans var. pulvinare (Mitt.) Card.#.... — — ONE » polyphyllum (Dicks.) Mitt............... —— == == » polyphyllum var. procerum (Sch.) Card... = 98. Grimmia azorica R. et C. mss — 99. » eanariensis Sch: MIT RENE EEE Te 100. » commutatastlüb.2 rn ERP ER = 101. » decipiens Hindb former Sees = 102. » frasilis SCH. a en ar 103. » funalis (Schw.) Seh... An... ee =, 104. » IEUCOPh EG AE AC RENTE COUR = 105. » pulvmata Einno) sm ee a — = 106. » trichaphyllaiftev. AC PER CRrE — = » trichophylla var. Teneriffæ R. et C. ...... — 1 On a rapporté cette mousse avec doute à l'E. speciosum. D'après la description de Bridel, nous pensons que ce pourrait être une forme aquatique, complètement inondée, de notre E. orotavense. 2 Syn.: E. canariense (Hpe. et C. Müll.) Jæg. et Sauerb., et E. Perraldieri Sch. 8 J] est probable que la mousse indiquée sous ce nom est notre F. atlanticus. * Syn.: Glyphomitrium pulvinare Mitt. 5 Syn. : Ptychomitrium procerum Sch. (19) F. RENAULD ET J. CARDOT, MOUSSES DES CANARIES. 451 Acores. Madère. Canaries. 107. Gymnostomum calcareum N. et H,............... = — 108. » TIEBESTEBASONWE A mode: ee lemme = 4097 Gyroweisia reflexa (Brid.) Sch. .. .-..-.......2.7. = 110. Hedwigia albicans (Web.) Lindb. ................ — — MA Homalra sübreeta (Mitt.) Jag. -. se. ie — 112. » Webbiana (Mont.) Sch. .......-..2....... = 113. Homalothecium sericeum (L'nn.) Br. eur. ......... = = » sericeum var. Mandoni (Mitt.) R. et C.1... == = 124% Hooker lxtevirens H. et BT... .........2....... 2%: — 115. Hylocomium Berthelotianum (Mont.) Geh.?........ — — — 116. » splendens (Hedw.) Br. eur............... — — 117. » SUuarrosun (Kinn) BE. eur... = = #18. Hyophila contortaæ (Kze.) Iag. . 2e 12.77.02. — 119, » Mrelenser Card. 2.8 wars see — 120. Hypnum canariense (Mitt.) Jæg. et Sauerb.? ....... — — — 121. » cupressiforme inner: 2. 2... 2.2. 20 — — — » cupressiforme var. ericetorum Br. eur. .... — — » cupressiforme var. Lauri (Brid.) Par...... — — — » cupressiforme var. ovatum R. et C. ....... = » cupressiforme var. resupinatum (Wils.) Sch. — 122. » euspidatume Binn ee van —— 193. » HuttanslLinun ae es — 124. » pseudocupressiforme C. Müll. ............ — — 125. » DOUANES SR eu = = 126. Lepidopilum fontanum Mitt. .................... = 127. Leptodon longisetus Mont. .............:.1:..... — 128. » SOLE MONET. TRIER A ENS" = 129. Lescurza’striata (Schw.) Br. eur. ..............-. — 130. Leucobryum glaucum (Linn.) Sch. ............... Ze — » glaucum var. albidum (Brid.) Card. ...... = 131. » juniperoideum (Brid.) C. Müll............ — == =. 132. » HUTIETRENSESCIR m. Ne = 133. Leucodon sciuroides (Linn.) Schw. ............... = — » sciuroides var. morensis (Schw.) Br. eur... — — » sciuroides var. Tenerife R. et Ü......... == eye durch: urn 2.90 en N == #7, Maımımarıne DANGER Bean nun. = = 156. » autstralenBesch re ee — = 497. » rostratum: (Schrad.) Schw. Le — — 138. » undulatum (Linn.) Hedw................ — — — 150% Myucum Hebridorum Sch... 2... na... = — — RW Neckerazcephaloniex fur... aan rer — — 1 Syn.: H. Mandoni Mitt : H. sericeum var. madeirense et var. meridionale Sch. 2 Syn. : Hypnum Mont. ; Eurhynchium Jæg. et Sauerb. : Ctenidium Mitt. ; Hyocomium madei- rense Sch. in Mandon, M. mad., n 40 ; Hypnum Hochstetteri Sch. in Seubert, Fl. azor., p. 14? 3 Syn, : Stereodon Milt, ; H. subeupressiforme Hpe. ; H. uncinulatum Jur. Madère. Canaries. 452 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (21€ SER.). Açores. 141. Neckera complanata (Linn.) Hüb................. 122. » erispay(lainn.).Hedwet.....0.2. ee 143. » intermedtaxBrid.” 2.3.2. Sa Ce » intermedia var. levigata Seh.%........... 12%. » pennatas (Hall?) Hedw..r..... 2a. en 145 » puma Hedwen a a ee Nes 146. Orthotrichum diaphanum Schrad. ................ 147 » Palvanum Sch SE. es Er 148. » DUMAS WE Sr. EU Er ICRA 149. » SEUL NOTÉE er RES 150. Philonotis fonlana (Linn. Bud NEN SCENE - 151. » marchica (Wild. Brida oe 152. » oblusala,C. Müll. 2. 24.2. ee == 153. » Diodes PE Mn ere RER 154. Physcomitrium pyriforme (Linn.) Brid. ........... — 155. Plagiothecium silvaticum (Huds.) Br. eur. ... ..... — 156. Pogonatum aloides (Hedw.) Pal. Beauv............ 157 » nanumı(Necks) Balbeauv... Seren 158. » subalordes(G. Müll.) Jaeger 159. » urnigerum (Linn.) Pal. Beauv............ E60. Bolylrichumscommune/linn. 2. zes — » COMMUNE ANAL TIMUS NV EISS 2. 0 — » commune var. perigoniale (Mich.) Br. eur... — 161. » Tormosums Hedi ER RRRARE — 162. » juniperinumehledw. re PE NREENEES 162. » piliterum Schreb me... es == 164. Pottia Starkeana (Hedw.) C. Müll. ............... 165. » truneata (Hedw.).Hürne un meer Be 166. Pterigynandrum filiforme (Timm.) Hedw. ......... 167. Blerosonium Sracıle(Dill) Swan — 168. Pterygophyllum lucens (Linn.) Brid. ............. 169. Rhacomitrium aciculare (Linn.) Brid.............. 170. » canescens(Hedw.) Brid. RECETTE TEE » canescens var. ericoides (Brid.) Br. eur. ul » fascieulare (Schrad.). Brig... en 2 = 172 » heteroslichum (Hedw.) Brid. ............ — 175 » lanuginosum (Ehrh.) Brid. .............. = 174. Khamphidium purpuratum Mitt. .............. u = 175. Rhaphidostegium Welwitschii Sch .............. 176. Rhyuchostegium Bourgeanum (Mitt.) Par.®........ atläntiques pourraient bien se rapporter au N. intermedia. 2 Syn.: N. elegans Jur. 3 C'est probablement la même chose que le N. elegans var. lœvifolia Schifin. 4 Syn.: O. tenellum Mitt. in Godman, Nat. Hist. of the Azores, non Br. 5 Syn. : Hypnum Paivanum Sch. el Sematophyllum awricomum Mitt. 6 Syn. : Hypnum Mitlt.; II. Tenerijfe Bourg. M. Schiffner pense que les indicalions relatives à l'existence de celle espèce dans les iles a) (21) F. RENAULD ET J. CARDOT. MOUSSES DES CANARIES, 53 Açores. Madère. Canaries. 177. Rhynehostegium confertum (Dicks.) Br. eur... ..... = = 178. » eunyisetums(Brid. Sch. 2... 0 ot — = 179. » megapolilanum (Bland.) Br. eur. ........- == 180, » ruseiforme (Weiss.) Br. eur. ............. = Le 181. » surrectum (Mitt.) Jæg. et Sauerb. ........ = 182. » tenellum (Dicks.) Jæg. et Sauerb. ........ — 183. Sciaromium prolicum (Mitt.) Par.?............... — 184. » RENAN Card ze ER EE. — 185. » SELAGERUNE (MATE) A bar. RENE 2 ee — 156. » spanosum. (Mitt.))Barssam nee nn. rn. — = 187. Scleropodium cespitosum (Wils.) Br. eur. ......... = 188. » illecebrum (Schw.) Br. eur. ............. — = = 189. Sphagnum acutifolium (Ehrh.) Russ. et Warnst. ... — 190. » Centrale Ann et, Jens. re ee cree — uk » eyınlı foltume ETES CRE — — » eymbifolium var. glaucescens Warnst. .... — » eymbifolium var. pallescens Warnst. ..... = 192. » COLMAR ARISTON as — 133. » RARE ARRETE EU MER Pace — 194. » DAME SCH Syn a AUS De en ar — — 195. » SQUAELOSUINNDEISER ne a — 196. » subnitens Russ et Warnst. .............. = 197. Thamnium alopecurum (Linn.) Br. eur. ........... — — — 198. » CHUANZENSE DIESEL HS ER ec + 199. Thuidium minutulum (Hedw.) Br. eur. ........... — _ 200. » tamariscinum (Hedw.) Br. eur. .......... — A LU OR NTM Card... ne. — 202. » Barbula'Sschwi ern See rd. — 203. » eirrhifolium' (Mitt) Card... 2........ — 204. » HayoyirensibBruchs.. 21 m Fa — 205. » macronalulum Card 3. u ma. EN — 206. » mutablle,Br: 20 ee Can re ; = » mulabile var. nigroviride R. el. ....... an » mutabile var. robustum R. et. ......... — UNE Ülolakcalvescens Wis... AN ee = 208. » CRISPA(HedNE)IBE dE RAS SRE — 209. Webera proligera (Lindb.) Kindb. var. tenella Schiffn. _ 210. » Hozerh (GTV SCENE ee u. sn Duo Weisiavimtaula.tinn-) He te ere ern. » viridula var. cylindrica Sch. ............ == 212. Zygodon viridissimus (Dicks). Brown ............. a: 1 Syn. : Hypnum Teneriffe Mont. ? Syn. : Pycnothecium Mandoni Sch. et Selerommium Knyi Jur. 3 Syn. : Echinodium madeirense Jur. 4 Syn. : U. vittata Mitt. SPECIES HEPATICARUM AUCTORE Franz STEPHANI (Suite.) DICHITON Mont. 1856. Plantz foluferæ, pusillæ. pallide flavo-rufescentes, in solo humoso gre- gariæ arcteque repentes. Caulis ad 3 mm. longus, radicellis hyalinis dense villosus. simplex. sub flore sine innovatione, teres. versus florem sensim incrassatus. Folia caulina alternantia, conferla. oblique inserla, succuba, erecto. Acrobolbus Wilsonii Nees. Hibernia. c) Folia inermia. 6. Acrobolbus campylodontus (Taylor). St. Helena. 7. Acroholbus bispinosus Jack. et St. N. Granada. 8. Acrobolbus Mittenii St. Quito. 9. Acrobolbus madagascariensis St. Madagascar. 10. Acrobolbus bilobus (Mitten). Fernando Po. 11. Acrobolbus lophocoleoides Mitten. New Zealand. 1. A. ciliatus (Mitten) Schffn. in Engler et Pranti I, p. 56. Syn. : Gymnanthe eiliata Mitt. Proc. Linn. Soc. V, p. 100. Sterilis, mediocris. viridis, flaccida, museicola. Caulis ad 3 cm. longus, simplex (semper ?) tenuis, radicellis posticis longissimis repens. Stolones haud vidi. Folia remotiuscula plano disticha, subrecte patula, quadrato- rotundala, asymmetrica, margine antico substricto, postico arcualo, ad !/s vel magis profunde inciso biloba, sinu recto obtuso, lobis late ovato- 175 Acrobolbus. FRANZ STRPHANI SPROIES HEPATICARUM. 157 Iriangulalis antico distincte minore, toto margine ciliis approximalis lon- gissime capillaceis instructo. Cellulæ foliorum apicales 27 y, medianæ 27 X 36 p, basales 27 X 45 p, trigonis subnullis. Amphigastr'ia ? Hab. Himalaya, Sikkim (Hooker). Eine ganz merkwürdige Pflanze die ihr Analogon nur in Blepharozia findet, deren Blätter in gleicher Weise durch lange fädige Wimpern dem Wasserbedürfniss angepasst sind. Ob die Pflanze zu Acrobolbus gehört ist nach den offenbar etiolirten Exemplaren nicht zu beurtheilen. 2. A. unguiculatus (Taylor) Mitten Handb. N. Z. FE. p. 753. Syn. : Jungermannia unguiculata Tayl. J. of Bot. 1846, p. 279. Gymnanthe unguiculata Mitt. FI. Nov. Zel. IL p. 14%. Dioica, major, robusta, pallide virens, marginibus purpureis, gregarie crescens vel dense depresso-cæspilosa. Caulis ad 4 em. longus, simplex, sub flore sterili innovatus, radicellis longis fasciculatis arcte repens. Folia caulina æquimagna, imbricata, plano-disticha vel leniter adscendentia, reniformia, symmetrica, basi postica rotundala caulique breviter inserta, anlice vix decurrentia. ad '/s emarginato-biloba, lobis truncatis, utroque angulo in spinam validam transeunte, spina quinta minor in medio mar- ginis poslici. Cellule foliorum 26 X 54 y. basales vix majores, omnes Lrigonis magnis subnodulosis incrassatæ. Amphigastria minuta rudimen- larıa, e basi radicellifera, purpurea. Folia plantæ femineæ versus apicem caulis accrescentia, minus profunde biloba, lobis magis spinosis. Folia floralia maxima, late reniformia, triloba. lobis parum solutis, margine — basis anlica excepla — eircumeirca spinosis. Amphig. floralia caulmis sımillima. Saceulus longissimus (ad 18 mm. longus) cylindricus radicel- losus. basi clavalim ampliatus; calyptra parieti sacculari ad ?/s coalita, pistillis aborlivis coronata, longe acuminala. /nvolucellum parvum ad basin fere fissum laciniis lanceolatis quam pistilla parum longioribus. « Andrecia in planta graciliore, bracteis diandris » (teste Gottsche). Hab. New Zealand (Hooker): Tasmania (Weymouth): Australia (Watts, Forsyth); Nova Caledonia (Balansa). en 3. A. cinerascens (l. el L.) Schffn in Engler et Prantl. I, p. 86. Syn. : Jungermannia cinerascens L. et L. Pug. IV. p. 46. Gymnanthe cinerascens Mitt. Fl. Tasm. II, p. 229. Dioica. minor, fusco-virens, flaccida et fragillima, laxe cæspitosa. Gaulis ad 2 cm. longus, dense papillatus, parum ramosus, rami semiventraliter inserli. inferne radicellis longis radicantes, apice sæpe flagellalim atte- nuali aphylli radicantes. Folia remotiuscula, oblique inserla, basi angus- tata. juniora ob marginem anticum inflexum fere conduplicalim concava, 176 458 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Que sfR.). Acrobolbus. adulta magis aperla, omnia squarrose patula, ambitu obovata, margine repanda, normaliter ad ‘/: inciso-biloba, sinu recto obtuso, lobis inæqualibus obiusis vel aculis, antico dupio angustiore; folia juvenilia remota, angustiora, ad medium biloba, lobo antico breviore angustissimo. Cuticula maxime aspera, papillis magnis conicis dense obtecta. Cellulæ 36 y, basales duplo longiores, trigonis magnis aculis. Amphigastria minuta, triangularia. obtuse papillata. Andrecia parva, mediana, bracteis 3-4, bası saccalis. superne patulis, lobulo antico terlio erecto late trian- gulari. Antheridia magna solilaria vel geminata. Folia floralia caulinis majora. Pistilla foliolo parvo vaginatim convoluto apice bifidulo tecla. Hab. Tasmania (Hooker. Macgregor, Moore, Weymouth). 4. A. excisus (Mitten) Schffn. in Engler et Pranul. I, p. 86. Syn. : Marsupidium excisum Mitt. Linn. Soc. 1877. Gymnanthe erystallina Mass. Giorn. bot. ital. vol. 17, p. 238. Marsupidium erystallinum Mass. Miss. scient. 1889. V, p. 229. Dioica, major vel magna, valida. glaucescens, dense cæspitosa vel muscis consociala. Caulis papillatus, normaliter ad 3 cm. longus, parum ramosus, ramis fere lateralibus. apice interdum in flagellam redicantem attenuatis, inferne stoloniferus, sub flore sterili innovatus. Folia caulina contigua vel parum imbricala, subrecte patula. ad anticum vergenlia, valde concava, interdum fere conduplicalim concava, basi postica rotundata, antice longius decurrenlia, ambitu quadralo-rotunda, ad ‘/, anguste excisa, lobis porrectis obtusis inæqualibus, antico angusliore. Cellulæ apicales 27 u. medianæ 27 X 36 u, basales 27 X 45 u, trigonis magnis. cuticula papillis magnis clavalis (ex angusta basi globosis) dense obtecta. Amphig. minuta, squamæformia facile evanida. Flores © terminales, folia floralia caulinis similia, mulloties majora. Sacculus pendulus, obeonico-cylindrieus, radi- cellosus. Calyptra 2 Involucellum ete.? Andrecia 2 Hab. Fretum magell. (Spegazzini, Exped. Gazelle. Savatier, Cunnin- gham, Dusén); Kerquelen (Challenger Exped.). 5. À. Wilsonii (Taylor) Nees. Syn. Hep.. p. 5. Syn. : Jungermannia Wilsonii Taylor ms. Gymnanthe Wilsonii Nees. Syn. Hep.. p. 192. Dioica. mediocris, flaccida, pallide virens. in sicco brunneola. Caulıs e caudice repente ramosoque adscendens, ad 2 cm. longus, inferne stoloni- ferus, simplex vel parum ramosus, ramis semipostieis, sub flore sterili innovalus, radicellis pallidis fasciculatis repens. Folia caulina imbricata, plano-disticha vel leniter adscendentia, oblique inserta, basi postica rotundala, anlice vix decurrentia, ambitu quadrato-rotundala, asym- 177 Acrobolbus. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 459 metrica, margine postico magis arcualo, sæpe unidentalo, antico sub- stricto repando, apice vix ad medium biloba, sinu subrecto obtuso, lobis acutis valde inæqualibus, antico breviore el triplo angustiore. Cellulæ foliorum apicales 27 u medio 27 X 56 y, basales 27 X 45 w trigonis majusculis acutis ; cuticula distincte striolalim papillata. Amph. minula, bidentula, vulgo ubique destructa. Folia floralia plurijuga, eau- linis sensim majora, suprema maxima, lobis grosse spinosis, crispatis. Sacculus conico-cylindricus, radicellosus, ore foliolo parvo spinoso tecto. Involucellum cupulatum, margine ırregulariter profundeque lobulatum. Capsula oblongo-cylindrica. Elateres bispiri. Andrecia 2 Hab. Hibernia (Taylor). 6. A. campylodontus (Taylor) St. Syn. : Jungermannia campylodonta Tayl. J. of Bot. 1845, p. 80. Plagiochila campylodonta. Syn. Hep., p. 639. Sterilis, major, rigida. brunnea, apice olivacea, laxe cæspitosa. Gaulis ad 15 mm. longus, strictus, validissimus, fusco-brunneus, parum ramosus. Folia rigida, fragillima. remotiuscula, oblique inserta, basi angustata, postice longe soluta, antice breviter decurrentia, interdum squarrose patula atque ob marginem anticum erectum canaliculatla basique pseudo- amplexicaulia, ambitu quadrato-rotundata, apice oblique lateque lunatim excisa, lobis apiculatis valde inæqualibus, antico mullo minore. Cellulæ 27 u, basales 27 X 45 u trigonis parvis basi majusculis; cuticula lævis. Ampkig. parva, squamiformia, apice denticulala, patula. Hab. Insula St. Helena (Hooker). 7. A. bispinosus. Jack et Steph. sub Tylimanthus, Hedwigia 1892, p. 26. Dioica, minor virescens, cæspitosa vel inter muscos erecla. Caulis e caudice repente adscendens, ad 2 cm. longus, plus minus ramosus, basi stoloniferus, breviter radicellosus. Folia caulina imbricata, versus apicem ramorum sensim majora, oblique inserta, parum oblique subrecte patula, apice leniter deflexo, margine postico recurvo, ambitu quadralo rotun- data, poslice angustala, breviter inserta, antice leviter decurrenlia, apice late lunatim excisa, lobis breviter cuspidatis inæqualibus, antico minore. Cellulæ foliorum valde chlorophylliferæ. 25 y, trigonis dislinctis, basi 18% 36 u. Amphig. caulina nulla. Andrecia spicala, ex apice sæpe vege- tativa, bracteis monandris, ad 8 jugis, contiguis, erectis, sacculatis, apice recurvo-patulis, pro more trispinosis, lobulo inflato, .spina longa armato, interdum pluridentato. Antheridia magna, ovalia, longe pedicellata. Hab. Nova Granada (Wallis). 178 460 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SER.). Acrobolbus. 8 A. Mittenii St. n. sp. Sterilis, mediocris, rigidus, flavo-rufescens, muscis consociala. Caulis ad 15 mm. longus, simplex (semper ?) radicellis fuscidulis longe villosus. Folia oblique inserla, erecto connivenlia, postice rotundata caulemque superanlia, antice decurrentia, concava, valde oblique ad apicem plantæ nulantia, ambitu rhomboideo-rotundata, ad medium biloba, sinu recto obluso. lobis triangulatis aculis incurvis inæqualibus, anlico parum minore. Cellulæ magnæ 36 X 45 y, basi vix majores. trigonis ubique magnis acutis. Cuticula lævis. Folia floralia caulinis similia, multo majora, sinu gibboso prominente. Pistilla numerosa, foliolo parvo bidens tulo tecta. Hab. Quito (Jameson). 9. A. madagascariensis SI.n. sp. Sterilis. pusilla, rigida, viridis, apice interdum purpurascens. musci- cola. Gaulis ad 5 mm. longus, maxime stoloniferus, viridis, subarhizus, pro planta crassus. strietus, simplex vel pauciramosus. ramis semiposticis. adscendentibus. Folia caulina inferiora remota rudimentaria, superne sensim majora, contigua, oblique inserla, oblique patula, plano-disticha vel leniter ad anticum nutantia, ex angusia basi ovata, postice breviter inserla, antice parum decurrentia, apice breviter emarginato-biloba, sinu angusto vel amplo, lobis obtusatis æqualibus vel antico minore. Cellulæ 12 u, basales 18 X 27 p, parielibus validis, Ligonis nullis. Cuticula 1ævis: Amphigastria nulla. Hab. Madagascar, Tamatave (Perrot). 10. A. bilobus Mitten in litt. Syn. : Gymnanthe biloba Mitt. Linn. Soc. 1864. Sterilis, medioeris, rufescens, rigida et fragilis, muscis consociata. Caulis e caudice valido repente adscendens. radicellis fasciculatis repens, apice interdum altenualo decurvo radicante, maxime stoloniferus, ad 2 cm. longus, simplex vel parum ramosus. ramis ex axilla interna foliorum ortis, adscendentibus, curvalis. Folia remotiuscula, oblique inserla, ex angusla basi late ovato-rotundata. subsymmetrica, interdum fere obcor- data, antice posticeque breviter inserla, subrecte palula, ad anticum ver- sentia, leniler concava vel plana, ad ‘/2 inciso biloba, sinu subrecto acuto vel obtusiusculo. lobis ovatis acutis vel subapiculatis margine repandis. Cellule foliorum 18 », basalis 18 X 27 y, trigonis majuseulis aculis, euli- cula lævis. Hab. Africa occid. Fernando Po (Man). 179 i > Syzygiella. FRANZ STEPHANI SPECIES HEPATICARUM. 461 11. A. lophocoleoides Nitten. Handb. N. Zeal. Fl. p.519 et 754. Syn. : Gymnanthe lophoc. Mitt. Flora Nov. Zel. II, p. 144. Dioica, major, pallide flavo-virens, laxe cæspitosa vel muscis conso- ciata. Caulis ad 3 cin. longus, validus. alterne geniculalus, pallide virens, earnosus et fragilis. radicellis longissimis pallidis, sape fasciculatis affixus. pauciramosus, sub flore sterili geminatim innovalus. Folia caulina remo- Uuseula, oblique patula, leniter convexa et decurva, ambilu late ovala, ad medium bifida, sinu obluso, lobis porreelis, anguste triangulatis acuminalis, apice longissime setaceis. Cellulæ foliorum 28 X 36 y basales 36 X 5% y, lrigonis magnis acutis, culicula dense minuteque aspera. Amphig. nulla. Folia floralia plurijuga, caulinis similia, multolies tamen majora. margine sæpe crispata. Sacculus conico-cylindricus, dense radi- cellifer, ore paueis foliolis ovatis acutis vel bifidis cireumdato. Hab. New Zealand (Hooker. Kerr); Campbell Islands (Kirk). SYZYGIELEA,; Spruee 18706. Plantæ foliferæ, mediocres vel spectabiles, sæpe longissimæ et gra- eillim&, in arborum cortice cæspitosæ, sæpe pendulæ, in paludosis erect&'; celerum flavo-rufæ vel fusco-purpureæ, rare plus minus pallide vires- cenles. Caulis teres vel a dorso compressus (in seclione late eiliptieus) inferne pauciramosus, ramis poslicis, sub flore sterili innovatus. radicellis fasciculatim e basi foliorum ortis repens, superne arhizus, simplex et longe procumbens. Folia caulina succuba, oblique inserta. opposita, interdum alternantia sed per paria approximata, basibus oppositis dorso- ventreque conliguis vel breviter coalitis, plano disticha, superne vulgo ad anticum vergenlia vel homomalla caulique a latere appressa. Cellulæ mediocres, basi longiores. ubique trigonis magnis incrassatæ, cuticula semper minute aspera in una grosse verrucosa. Amphigastria caulina nulla. Inflorescentia forsan semper dioica. Flores in caule terminales, pis- tilla numerosa. Folia floralia caulinis parum majora, bi-vel trijuga, intima mediante amphigastrio plus minus alte coalita, iniegra vel varie lobulata et armata. Folia subfloralia minus armata, sublibera, amphigastrio hine connalo vel libero vel nullo. Perianthia magna longe exserta, basi libera, oblonga vel clavala. sepe purpurea. inferne cylindrica, superne profunde triplicata, plica terlia postica, plicis interiectis sepe pluriplicata, ore amplo parum contracto integro vel armalo. semper fere truncato, in paucis bre- viter lobulato. Capsula late ovalis in pedicelio breviusculo, quadrivalvaia, 180 462 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SÉR.). Syzygiella. valvulis 4-6 stratosis, stratum intimum laxissime et amplissime semi- annulatum. Sporæ parvæ, asperæ. Elateres (in paucis solum cognitæ) ver- miculares. spira simplici laxe torta percursi, in unam spira in annulos numerosos dissoluta. Andrecia terminalia, ex apice vegetaliva dein mediana, sæpe repetila, fusiformia vel longe spicata, bracteis confertis e basi erecta saccata plus minus patulis, monandris. Antheridia magna longius pedicellata. 1. 2. Syzygiella. A. Angustifolie. Syzygiella variegata (Ldbg.). Java. Syzygiella variabilis (Sande). Java. B. Latifolie. a) Bidentate. Syzygiella macrocalyx (Mont.). India oceid. Syzygiella mucronata St. Guadeloupe. . Syzygiella manca (Mont.). Andes. . Syzygiella pectiniformis Spruce. Andes. . Syzygiella ‚Quelchii St. Guiana. b) Integrifolie. 8. Syzygiella lævigata (Spruce). India oceid. 9: 10. 142 12. 13. 14. 15. 16. AE 18. Syzygiella Jelskii (Loitl.). Andes. Syzygiella geminifolia (Mitten). Africa oce. Syzygiella perfoliata (Swartz). India oceid. Syzygiella oppositifolia Spruce. Andes. Syzygiella rubricaulis (Nees). Amer. trop. Syzygiella virescens St. Brasilia. Syzygiella setulosa St. Guadeloupe. Syzygiella concreta (G.). Mexico Caracas. Syzygiella contigua (G.). Andes, Brasilia. Syzygiella anomala (L. et G.). Mexico, Andes. 1. S. variegata (Ldbg.) Spruce. Edinb. Bot. Soc. 1885, p. 500. Syn. : Plagiochila variegata Ldbg. Spec. Hep. 1844, p. 153. _ Dioica, magna, robusta, rigida, sæpe etiolata et flaccida, flavescens vel rubescens, interdum fusco-viridis ramisque purpureis. Caulis ad 5 cm. longus, lævis, validus, in sectione ovalis, inferne radicellis numerosis arcte repens et pauciramosus, superne longe procumbens, pallide virens, 181 Syzygiella. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 463 sub flore sterili innovatus. Folia caulina approximata (ramulina remota) prærupte inserla, oblique patula, leniter decurva, undulata, subopposita, persæpe alternantia, dorso ventreque attenuatim decurrentia, basi antica contigua postice sæpe coalita, in plano plus minus anguste ovata, in ramulis oblongo-linearia, marginibus recurvis, apice plana rolundala vel obtusa, interdum acuta. Cellulæ marginales sub 18 y, subapicales 27 y, medio 27 X 36 y, basi 27 X 45 p, trigonis magnis aculis; cuticula parum aspera, interdum lævis. Folia floralia bijuga, oblique patula, inferiora ovala repanda vel angulata, suprema obovata, spinulosa. Amphig. florale foliis suis duplo brevius, lineare, irregulariter spinulosum. Perianthia adulta oblonga, subcylindrica, medio infero lævia, superne profunde tri- plicata. ore amplo breviter lobato, lobis longe denseque ciliatis. Capsula ? Andræcia mediana fusiformia, bracteis ad 7 jugis, conferlis, basi antica transverse inserlis, inflatis, erectis superne patulis, lobulo ilaque haud definito. Hab. Java, Sumatra, haud rara. 2. S. variabilis (Sande) Schffn. Acad. Vindob. vol. 70, p. 158. Syn. : Plagiochila variabilis Sande Ned. Kruidk. Arch. III, p. 416. Dioica, mediocris, gracilis. Caulis ad 4 cm. longus, parum ramosus, sub flore sterili innovatus. Folia alternantia, per paria approximata, prærupte inserta, basibus decurrentibus rare connatis, subrecte patula, margine postico recurvo, oblongo-ligulata, apice rotundata vel obtusa sæpe oblique truncata acuta vel emarginatulo-bi-tridentata. Flora floralia caulinis majora, similia apice denticulata. Amphig. florale 2 Perianthia longe exserta, clavata, superne inflato-triplicata, ore amplo crebre spinuloso. Andrecia mediana, breviter fusiformia, bracteis ad 4 jugis, confertis, antice transverse inserlis, e basi inflata erecta porrectis, ovato-lanceo- latis, apice truncato-bidentulis, lobulo antico apice dentatim attenuato, dente erecto vel incurvo. Hab, Java (Junghuhn, Miquel). Ich habe die Originalpflanze nicht gesehen und kann über die Zellen nichts berichten ; wenn die von Schiffner ausgegebene sterile Pflanze richtig bestimmt ist, so ist diese Art im sterilen Zustande von S. variegata nicht zu unterscheiden. Nach Sandes Abbildung ist diese Art aber viel kleiner als S. variegata ; der Lobulus 4 kennzeichnet sie als eine gute Art; auch die Kelchmündung ist abweichend. 3. S. macrocalyx (Mont). Spruce. J. of Bot. 1876, p. 32. Syn. : Jungermannia macrocalyx Mont. Ann. sc. nat. 1843, p. 248. Dioica, major, rufo-brunnea, sæpe fusco-purpurascens, in cortice dense 182 LL se TO RUE 464 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SER.). Syzygiella. depresso intricata. Caulis ad 5 cm. longus, parum longeque ramosus. tenuis, validus et rigidus. Folia conferta, inferiora palula, ad anticum vergentia, superiora erecto-homomalla, concava, basibus oppositis utrinque contigua, celerum late ovato-lriangulata, asymmetrica, margine postico magis arcualo, caulem late superante, apice emarginalo-bidentula vel integra apice mucronata. Cellulæ 27 y, medio basis 27 X 54, trigonis maximis, basi trabeculatim confiuenlibus. Folia floralia trijuga, caulinis vix majora, cum amphigastrio bidentulo in excipulum alte connata, mar- gine irregulariter breviterque spinosa. Perianthia longe exserta, clavata. cylindrica, apice contracta plicatula. ore spinuloso. Andrecia longe spicala, bracteis ad 30 jugis confertis, oppositis, liberis, integris, basi saccatis superne patulis, lobo antico inflato dentifero. Antheridia magna, solilaria longius pedicellalta. Hab. Martinique (Belanger, Perrottet). Guadeloupe (Y Herminier). 4. S. mucronata Si. n. sp. É Dioica, major, sanguinea, flaccida, fragillima, in corlice depresso- cæspitans. Caulis ad 6 mm. longus, parum breviterque ramosus, sub flore sterili innovatus. Folha caulina adulla conferta, oblique inserla, assur- gentia, subcordiformia, mucronata vel bidentula, inferiora ovata acuta, margine ant{ico late recurvo. postico caulem late superante plano, basibus oppositis utrinque breviter connalis. Cellulæ apicales 27 y, medio 36 u, basi 27 X 45 u, trigonis maximis aculis; culicula minute aspera. Folia floralia bijuga, intima alte connala, excipulum infundibulatum formantia. trilobata, lobis triangulatis acuminatis vel angustioribus et longe setaceis. squarrose patulis. Folia subfloralia breviler connata. integra, medio supero breviter dentata. Amphig. florale omnino nullum. Perianthia pro planta parva, sanguinea. longe exserta, subclavata, cylindrica, superne pluriplicata, ore lacinulato, laciniis breviter setigeris. Andre@cia longe spicata. bracteis parvis ad 25 jugis, confertis, basi breviter sacculatis. superne parum patulis, lobulo antico truncato, angulo dentiformi. Hab. Guadeloupe (Duss.). 5. S manca (Mont.) SL. Syn. : Chiloscyphus mancus Mont. Sylloge, p. 65. Syzyg. plagiochiloides Spr. Ed. Bot. Soc. 1885, p. 500. Dioica, magna vel maxima, flavo-viridis vel purpurea, in corlice cæs- pitosa. Caulis ad 10 cm. longus, arcualim adscendens vel pendulus, parum longeque ramosus, sub flore sterili innovatus, ad basin foliorum longe radicellosus. Folia caulina magna, imbricata, distiche patula vel decurva, postice cum folio opposilo connata, basibus anticis contiguis, ceterum late 185 Syzygiella. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 465 oblique ovalo-triangularia, postice ampliata et in cristam conniventia. apice oblique emarginato bifidula, ceterum integerrima repandula. Cellulæ apicales 18 y, medio 36 y,basales 36 X 72 y trigonis magnis subnodu- losis. Cuticula minute aspera. Folia floralia bijuga, foliis caulinis latiora. plicatula, mediante amphigastrio parvulo alle connata, antice libera. utrinque plurilaciniala, laciniis integerrimis vel spinosis. Perianthia maxima, alle emersa, pallida, late ovata, valde inflata. apice contracta pluriplicala, ore amplo truncato, lobulato, lobulis spinulosis. Capsula maxima, late ovalis, pedicello longiusculo. Spore maturæ maximæ ad 92 y, in diam, viridulæ, dense minuteque papillatæ, aliæ mixtæ mullo minores 27-47 vel 72 y, siniliter asperæ. Elateres breves, vermiculares. ubique fere æquilatæ. spiris duplieatis validis teretibus laxe tortis. Andrecia mediana, bracteis confertis, quam folia minoribus, paucijugis. basi erecto-ventricosis, lobo antico dentifero. Hab. Andes (uitenses (Jameson, Spruce); Nova Granada (Wallis). Die Kapsel enthielt Sporen in allen Grössen ; sie war einem Perianth entnommen, in welchem sie. noch eingeschlossen. bereits geplatzt war; diese Ruptur war aber wahrscheinlich eine Folge des Pressens der Pflanze, denn die Sporen waren noch nicht ganz reif, die Guticula aber überall bereits völlig ausgebildet, was die zahlreichen Papillen beweisen ; sind nun auch die Sporen noch unreif, so bleibt ihre ausserordentlich variable Grösse doch unaufgeklärt und selbst wenn die kleinsten Sporen. «ie deutliche Tetrædenform hatten, einer parasitären Pflanze angehören sollten. so sind die übrigen Grössen, die nach Form. Farbe und Cuticula offenbar zur Pflanze gehören, doch immer noch sehr verschieden und variren innerhalb der weiten Grenzen von 47-92 ». Wo die kleineren Sporen innerhalb der Kapsel gelagert waren. konnte leider nicht mehr conslatirt werden ; auch besitze ich eine zweite Kapsel zum Vergleich nicht. 6. S. pectiniformis Spruce. Edinb. Bot. Soc. 1885. p. 501. Dioica, major, gracilis, flavo-rufescens vel rosea superne purpurea. in stillieidiis profunde cæspitosa. Caulis ad 6 cm. longus. simplex vel fur- catus. sub flore sterili innovalus. novellis binis vel ternis. Folia caulina conferta. pectinatim disticha. in planum subrecte patula vel decurvula. opposita vel persæpe per paria approximala, basibus anticis itaque parum alternantibus et haud connatis, postice vulgo distincte coalilis, ceterum longe semicordalo-triangularia, e basi prælata sensim ad apicem truncato — vel exciso — bidentalum angustala, laeiniis breviter setaceis, ceterum integerrima vel repanda et angulata, postice ampliala ad cristam erectam BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n° 5, 30 avril 1902. 32 466 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). Syzygiella. conniventia. Cellulæ 30-36 y, basi vix majores, ubique sat irregulares, longiores et angustiores latioribus brevioribusque mixtæ, trigonis maximis subnodulosis. Cuticula grosse papillata. Folia floralia bijuga, intima maxima, ad ?/s grosse trilaciniata, laciniis irregularibus margine integro recurvo canaliculatis, acutissimis vel bifidulis, amphigastrio simi- liter bifido utrinque coalito. Hab. Andes peruviani (Spruce). Spruce war im Zweifel (siehe die Anmerkung 1. ce.) ob diese Art nicht in den Formenkreis von S. manca (seiner $. plagiochiloides) gehöre ; das ist aber nicht der Fall, da die Bekleidung der Blätter mit grossen hyalinen Papillen sie sofort von letzterer unterscheidet; übrigens sind auch die Hüllblätter beider Arten ganz verschieden (bei S. manca wesent- lich kleiner. in viele schmale Abschnitte getheilt, die grösseren am Rande regelmässig gezähnt). 7. S. Quelchii St. Trans. Linn. Soc. 1901. VI, p. 96. Sterilis, Magna, lenera et flaccida, fusco-purpurea, muscis consociala. Caulis ad 8 cm. longus, simplex (semper), validus. Folia caulina opposita, conferla, assurgentia, si alam decurrentem anticam excipis oblique falcalo-ovata, apice duplo angustiora quam basi, oblique truncata vel levissime emarginata, omnino integerrima, angulis apicalibus solum dentiformibus, margine postico valde arcuato, basi folii oppositi bre- vissime coalito ibidemque hamatim auriculato, margine antico substricto breviter recurvo longeque decurrente, ala decurrens lamen haud atte- nualim excurrens sed oblique truncata atque abrupte desinens, alæ oppositæ minime coalitæ. Cellulæ foliorum apicales 25 y, medianæ 35 y, basales 35 X 50 y nodulose incrassatæ, nodulis maximis, nusquam confluentibus et multo robustioribus quam in S. manca. Hab. Guiana britannica, in monte Roraima (Quelch). 8. S. levigata (Spruce) St. Hedwigia 1895, p. 239. Syn. : S. perfoliata var. lævigata Spruce J. Linn. Soc. Vol. XXX, p. 362. Dioica, olivacea, gracillima, cæspitosa. Caulis ad 8 cm. longus, sæpe arcualus, sub flore innovatus, inferne ramosus, ramis fasligiatis longe simplieibus æquifoliatis. Folia caulina patentia vel subsecunda, inferiora dissita, superiora imbricalula, basi contigua vel breviter connata, ovato- ovalia, plana vel subconvexa, repanda. Cellulæ apicales 27 w, medio 27 x 36 y, trigonis magnis subnodulosis, basales 27 X 45 y, trigonis trabeculatim confluentibus. Cuticula minute aspera. Folia floralia caulinis parum majora, profunde laciniata, laciniis acuminatis, cum amphigastrio 185 Syzygiella. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 467 simillimo æquimagno coalita. Perianthia % plicata ovato-oblonga, ore contracto truncato, cellulis prominulis armato. Calyptra matura chartacea, longe pedicellata, basi pistillis sterilibus cincta. Capsula breviter pedi- cellata, late elliptica. Spore 27 y, asperæ. Elateres tenues, vermiculares, incrassatio annuliformis, nusquam spiralis, annulis leniter incrassatis; valvulæ quadristratæ, stratum intimum fibris semiannulalis maximis incrassatum. Andrecia ? Hab. India oceidentalis, Dominica (Elliott); Portorico (Sintenis); Gua- deloupe (Duss.). 9. S. Jelskii (Loill.) St. Syn. : Jungermannia Jelskiti Loitl. in Szyszylowiez. Diagn. pl. nov. 1894. Pars. I, p. 258. Dioica, pallide-rufula, rigida et fragillima, aliis hepaticis consociala. Caulis ad 8 cm. longus, carnosus, semipellucidus, radicelliferus, pauci- ramosus, ramis poslicis, sub flore sterili innovatus. Folia caulina dissita, raro contigua, opposita, oblonga vel ovalia, subpatentissima, paulum erecto-patentia, apice late rotundata vel subtruncata, pro more integerrima, infima nonnunquam emarginata, antice limbo angusto paulum decurrente connexa, margine decurvulo, postice limbo latiore gibbose recurvulo connata. Cellulæ 27 y, basales 27 X 36 y, trigonis magnis aculis; culicula distincte papillata. Folia floralia caulinis sub- breviora, magis recurva, irregulariter obtuseque laciniata, cum amphi- gastrio bipartito connata; folia subfloralia inflata, amphigastrio denli- formi. Perianthia adulta emersa, late clavato-cylindrica superne obtuse plicata; ore inciso-lobato, lobis numerosis brevibus, truncatis vel rotun- datis, margine cellulis parvis remote impositis denticulato. Andrecia mediana bracteis 3-5 jugis imbricatis basi erecta tumidis. Hab. Peruvia (Jelski); Bogota (Weir). S. lævigata Spruce differt foliis acutatis oblusis vel acutis, magis alte carinatim connatis, carina oblique a caule patula, foliis per paria condu- plicatim homomallis, involucro perianthii valde diverso. 10. S. geminifolia (Mitten) St. Syn. : Jungermannia geminifolia Mitt. Linn. Soc. 1864. Sterilis, minor, gracilis. flavo-rufescens. Caulis pro planta validus, strietus, subleres, ad 15 mm. longus, parum ramosus, inferne radicellis pallidis arcle repens, superne adscendens et arhizus, apice decurvus. Folia caulina dense imbricata, valde concava, superne adscendentia’ ætate explanata, falcato-decurva, in plano optime ovato-triangularia” leviter asymmetrica, margine antico substricto, poslico parum arcualo 186 468 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SER.). Syzygiella. ubique opposita, basi anlica vix connata, anguste attenuatim concur- renlia, postice limbo angusto, gibboso-prominente distincte coalita. Cellulæ magnæ, 36 y, basales parum longiores, trigonis maximis basi parum minoribus incrassatæ. Cuticula sublævis. Hab. Insula St. Thomé (Africa occ. tropica) (Man). 11. S. perfoliata (Sw.) Spruce J. of Bot. 1876, p. 32. Syn. : Jungermannia perfoliata Sw. Fl. Ind. occ. III, p. 1849. Dioica, minor, sæpe tamen longissima el gracilis, rufescens vel sub- purpurascens, dense cæspitosa. Caulis ad 10 cm. longus, remote longeque ramosus, sub flore sterili innovatus. Folia caulina contigua, assurgenti- secunda, concava, subrotunda, basibus opposilis breviter decurrentibus contiguis vel postice breviter coalitis. Cellulæ apicales 18 y, medio 27 y, basales 18 X 36 y trigonis magnis grosse nodulosis, medio basique sæpe trabeculatim confluentibus. Cuticula minute papillata. Folia floralia caulinis parum majora, bijuga. intima dorso ventreque coalita, ad medium regulariter inciso-multifida, laciniis lanceolatis contiguis æquimagnis, nusquam armalis. Amphig. florale magnum, foliis utrinque coalitum oblongum, ad medium bifidum, lobis lanceolatis, canaliculatis vel tortis, integerrimis. Perianthium (juvenile) obovatum, pluriplicatum, ore trun- calo subintegerrimo. Hab. Jamaica (Swartz), Portorico (Sintenis). 12. S. oppositifolia Spruce in Gepp. Hep. Domin. J. of Bot. 1895, p- 362. Syn. : Jungermannia oppositifolia Spruce Torrey Bot. Cl. 1890, p. 135. Dioica, mediocris, gracilis, virescens, apice rosea vel flavo-rufula, dense cæspitosa. Caulis ad 7 cm. longus, parum longeque ramosus, sub flore sterili innovatus. Folia caulina subimbricata (inferiora remota), subor- biculata, assurgenti-secunda, laxe accumbentia, basibus utrinque conti- guis, rarissime poslice connatis. Cellulæ 27 p, basi duplo longiores, trigonis magnis acutis. Cuticula grosse papillata. Folia floralia caulinis majora. cum amphigastrio florali in excipulum antice ad basin usque fissum alte connata, sat regulariter inciso-plurilobata, lobis ovato-oblongis acutis integerrimis, hie illic angulatis ; amphig. florale vix definitum. Perianthia quadriplicata, sub apice constricta, apice subtubulosa, ore truncato repando subintegerrimo. Hab. Bolivia (Mandon, Rusby). 13. S. rubricaulis (Nees) St. Syn. : Jungermannia rubricaulis Nees in Mart. Flor. bras. I, p. 344. Dioica, major, sepe longissima, flavo-rufescens, apice interdum pur- 187 Syzygiella. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 46% purascens, in cortice dense depresso-cæspilosa, pendula, in paludosis erecla. Caubs ad 1% cm. longus, validus, fuseus, cuticula grosse papillata, parum longeque ramosus, sub flore sterili innovatus, æquifoliatus. Folia caulina imbricala, a lalere appressa. late ovala vel subrotunda, postice caulem late superantia, opposila, persæpe alternantia, basibus attenuatis utrinque liberis, inferiora sepe emarginato-biloba, lobis obtusatis. Cellulæ apicales 18 y, medio 27 y, basi 27 X 45 y, Irigonis magnis angulatim nodulosis. Cuticula utrinque grosse papillata. Folia floralia bijuga, libera, inlima caulinis parum majora, ad medium vel magis profunde laciniata, laciniis repandis vel angulatis vel constieto-artieulatis, utrinque lacinulatis. Amph. florale intimum folio proximo coalitum, similiter fissum. Perianthia obovata, pluriplielata, ore contracto truncalo subinte- tegerrimo. Hab. Brasilia (Martius, Puiggari), Caracas (Funk et Schlim), Costarica (Pittier). 14. S. virescens SI. n. sp. Dioica, major, pallide-virens, flaccida, in cortice arborum dense depresso-cæspitans. Caulis ad % cm. longus, sub flore sterili innovalus, vix aliter ramosus, e basi procumbente adscendens. Folia caulina imbri- cata, oblique inserla, inferlora distiche explanata, superiora conferta semierecta vel fere homomalla, optime ovata, basi antica contigua vel minime connala, postice limbo tenui coalita. Celiulæ apicales 18 y, medio 18 X 27 y, basi 27 X 45 y, trigonis magnis acutis. Cuticula minute aspera. Folia floralia bijuga, normaliter cum anphigastrio haud definito in excipulum breviter campanulatum integerrimum conllata; folia sub- floralia similiter conjuncta, profunde bivaloata, valvulhs regulariter spinulosis ; adsunt involucra eliam amphigastrio ligulatim prominente instrucla margine repanda vel breviter incisa, alia postice alte coalita anliceque ad basin usque fissa vel involucra foliis floralibus omnino liberis profunde trilobis, lobis integerrimis canaliculalis. Perianthia magna, pallide-viridia, late clavato-oblonga, profunde plicala, ore trun- cato torto, cellulis prominulis minule erenulalo. Andrecia purpuras- centia, mediana. fusiformia, bracteis ad 8 jugis, e basi saccala erecto- appressis, margine anlico inflexo, lobulo itaque haud definito. Antheridia solitaria, maxima, globosa, pedicello tenu: æquilongo. Hab. Brasilia (Puiggari). 15. S. setulosa SL n. sp. Dioica, mediocris, rigida, purpurascens, laxe cæspilosa. Caulis ad 3 cm. longus, sub flore sterili innovalus, vix aliter ramosus, fuseus et durus. 188 470 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). Syzygiella. Folia caulina approximata, opposita, prærupte inserta, oblique patula, basi antica contigua, postica brevissime connata, ambitu oblique cordi- formia vel subrotunda, margine antico parum recurvo. Cellule 27 y, basales 27 X 36 u. trigonis magnis acutis contiguis ; cuticula parum aspera, in apice foliorum magis dislincta. Folie floralia in excipulum alte connata, paucis spinulis remotis armata. Amphigastrium florale breviter ligulatum vel omnino cum foliis suis confluens et haud defi- nitum. Folia subfloralia bijuga, caulinis æquimagna sublibera, eircum- circa valide breviterque spinosa. Perianthia purpurea, clavato-cylindrica, apice pluriplicata breviter lobata, lobis setigeris. Hab. Guadeloupe (Duss.) 16. S. concreta (G.) Spruce J. of Bot. 1876. p. 32. Syn. : Jungermannia concreta G. Hep. Mex.. p. 178. Dioica, mediocris. Caulis ad 3 cm. longus. parce ramosus, adscendens. strictus. parum radicellifer. Folia caulina contigua vel remotiuseula, ovala. opposila, basi postica limbo sat lato coalita, antice contigua, ceterum integerrima. leniter decurva, patentissima, versus apicem tantum erecio-palula. Folia floralia caulinis parum majora, basi antica libera ibidemque interdum lacinula aucta. postice cum amphigastrio alte con- nata. Amphig. florale apice liberum bifidulum, laciniis lanceolatis acutis. Amph. subflorale lanceolatum uno latere coalitum. Perianthia (juvenilia) campanulata, pluriplicata ore amplo truncato denticulato. Hab. Venezuela (Fendler), Mexico (Liebmann). Ich habe die Pflanze nicht erhalten können ; sie ist aber an den ventral breit verwachsenen Stengelblättern leicht zu erkennen und insofern nur mit S. Jelski und 5. Izvigata zu vergleichen. 17. S. contigua (G.) St. Syn. : Jungermannia contigua G. Ann. sc. nat. 1864, p. 24. Dioica, major, fusco-rubra. flaceida. cæspitosa. Caulis ad 4 cm. longus, simplex vel parum ramosus, sub flore sterili geminatim innovatus. Folia imbricata ovalia. adscendentia vel explanata. apice decurva, postice aınpliata, cristalim conniventia. utraque basi folio opposito contigua. Cellulæ 27 y. basales 27 X 54 y trigonis maximis contiguis. Cuticula minute papillata. Folia floralia caulinis parum majora, crispata. margine repanda, angulis acutis, hie illie in spinam mutalis. Amphig. florale oblongum, obtusum vel angulatum, foliis utrinque ad medium coalitum. Perianthia magna. oblonga, profunde obtuseque plicata, superne angus- tata. ore truncalo contracto paucidenticulato. Capsula late ovalis, in pedicello 10 mm. longo, valvulis spongiosis i. e parum incrassatis, 6 stra- 189 Anastrepta. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 4TA tosis, stratum inlernum cellulis magnis prosenchymaticis et semi-annu- latim incrassatis formatum. Elaters 220 y, tenues, vermiculares, mono- spiri, spiris arclissime torlis. Spore 25 y, dense papillatæ. Hab. Nova Granada (Lindig), Brasilia (Ule). 18. S. anomala (L. et G.) St. Syn. : Plagiochila anomala L. et G. Syn. Hepat., p. 646. Dioica, magna, fusco-purpurea, superne flavo-rufescens, dense de- prfesso cæspilosa. Caulis ad 5 cm. longus, crassus et carnosus, simplex vel parum longeque ramosus. radicellis brevibus repens, superne arhizus. Folia caulina magna, 3 mm. longa, conferta, per paria approximata, rarius opposita, dorso ventreque vulgo libera rarissime coalita, vix decurrentia, marginibus recurvis valde concava vel profunde canali- culata, parum patula (angulo 23°) in plano late ovato-trigona (apice quadruplo angustiora), postice ampliala et cristatim conniventia, integer- rima vel apice acute obtuseque angulata. Cellulæ 36 y. regulariter hexa- gonæ, ubique trigonis giganteis incrassalæ; cuticula [ævis. Andrecia mediana, repelita, bracteis 5-6 jugis, antice lobulatis, lobulo saccato antice accreto, apice emarginato, dente angulari parvo. Antheridia 2-5, magna, breviter pedicellata. Hab. Mexico (Liebman), Andes in monte Sorata (Mandon). ANASTREPTA (Lindb.) Schffn. 1893. Plantæ foliferæ, elalæ et robustæ, parvifoliæ lamen et graciles. oli- vaceæ vel brunneæ. interdum rufescentes, in rupibus profunde cæspi- tosæ., Caulis erectus, inferne radicellosus, radicellis longis pallidis repens, superne subarhizus, sub flore sterili geminatim innovatus, vix aliter ramosus, ramis poslicis, a dorso compressus, in sectione late ellipticus, ceterum fuscus et tenax. Folia caulina succuba, alternantia, dimidiatim inserla i.e. dorso ventreque late inserta et plus minus decurrentia, valde concava, margine poslico recurvo, oblique patula decurvula, approximata vel imbricata, apice breviter biloba, lobis obtusis vel acutis. Cellulæ foliorum parvulæ, angulis incrassatis. Cuticula lævis. Amphig. vel nulla vel parva, folio proximo coalita, lanceolata. Inflorescentia dioica. Folia floralia plurijuga, intima amphigastrio lacerato coalita, irregulariter plurilobata, lobis obtusis vel acutis. Perianthia plus minus exserta, oblonga, a latere compressa, superne pluriplicata, ore amplo contracto integro vel setuloso, in una torto. Andræcia terminalia ex apice vege- taliva, fusiformia, bracteis confertis basi saccatis superne patulis bifidulis, 190 19 47 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2e SÉR.). Anastrepta. basi anlica dente plus minus valido armatis. Antheridia solilaria vel geminata, nuda vel paraphyllis circumdata. Sporogonium ovale, pede magno obconico insertum. Calyptra libera, crassa, basi pistillis sterilibus numerosis cincla. Diese Galtung, welche Lindberg als Subgenus von Jungermannia ab- zweigte und späler von Schiffner (1893 in Engler und Prantl natürl. Pflanzenfamilien) zu einem selbständigen Genus erhoben wurde, unter- scheidet sich von Jungermannia ganz wesentlich durch die Blaltinsertion, welche die Autoren der Synopsis Hepat. eine «Insertio dimidiata» nannten, insofern nehmlich das Blatt dorsal wie ventral fast bis zur Mediane des Stengels angeheftet ist und von letzterem quasi halbirt wird ; in beson- ders auffälliger Weise ist das bei der Gattung Plagiochila sichtbar und ich habe in Folge dieser Uebereinstimmung eine Art unserer Galtung, da nur männliche Pflanzen bekannt waren, 1886 auch zu Plagiochila gestellt ; denn auch die Andrecien gleichen denen von Plagiochila. Dagegen sind Perianth und die floralen 2 Hüllblätier unserer Gattung ganz abweichend von denen von Plagiochila und denen von Anastro- phyllum sehr ähnlich ; als ich daher vor einigen Jahren Kelch tragende Exemplare von Dusen erhielt, stellte ich beide patagonische Arten zur letzgenannien Gatlung, obwohl die Blattinsertion nicht ganz passte. Erst jetzt, nachdem es mir gelungen ist. ein Kelch tragendes Exemplar von Anastrepta orcadensis zu erlangen, habe ich die Zugehörigkeit der nachfolgend beschriebenen Arten erkennen können; denn auch Anastrepta orcadensis ähnelt im Habitus der Gattung Plagiochila, wäh- rend ihre floralen Organe zu Anastrophyllum neigen. Die Amphigastrien, welche bei einer Art (A. bifida) sehr augenfällig sind, fehlen bei A. orcadensis nicht, fallen aber sehr bald ab; der dorsale Zahn der Blatthasis ist bei allen vorhanden, aber nur an männ- lichen Pflanzen und hier auch ausserhalb des Bereiches der männlichen Bracteen. Ob die Pflanzen ein primäres Rhizom besitzen, konnte ich nicht feststellen, da das Material nicht sorgfältig genug gesammelt war. Der Standort an Felsen lässt aber ein solches Rhizom vermuthen. Aus dem Gesagten ist zu entnehmen dass diese Gattung den Uebergang zu Plagio- chila vermittelt und zwar um so mehr, als auch ihre Perianthien seit- lich zusammengedrückt sind. Diese zur Ebene des liegenden Sprosses vertical orienlirte Stellung des Perianths ist, wie bei Plagiochila, eine directe Folge der oben erwähnten Insertion der Blätter; bei Radula und Scapania, wo die 191 Anastrepta. FRANZ SPEPHANI SPECIES HEPATICARUM. 473 Perianthien flach zusammengedrückt in der Ebenedes Sprosses liegen, enl- spricht diese Orienlirung durchaus der Insertion der Blätter, welche kielig zweilappig flach zusainmengedrückt, zweizeilig vom Stengel abstehen. Spruce hat diese Beeinflussung des Perianths von Seiten der Blatt- insertion schon bei der Zusammenfassung der zwei grossen Abthei- lungen der Epigonianthee und Trigonantheæ erörtert; trotzdem wollte ich nicht unterlassen. hier noch ausführlicher auf diese Verhältnisse hinzuweisen und den Werth eines solchen Merkmals an vegetativen Organen für die Abgrenzung der Gattungen hervorzuheben. Natürlich ist auch der Habitus der Gattungen von der Blattinsertion nach dem Gesagten sehr abhängig ; denn der Zug, welchen die Basis des sitzenden Blattes auf das Blatt selbst ausübt, zwingt dasselbe zu einer bestimmten Lage, wie man das besonders gut bei Anastrophyllum sieht, wo die dorsale quergestellte Basis die aufrechte Stellung der Blätter zur Folge hat. Selbstverständlich resultirt die Blattinsertion aus dem Modus der Zelltheilung der jüngsten Entwicklungssladien und wenn wir von jeder Galtung die Entwicklungsgeschichte kennten, würden uns die letzten sründe klar sein, warum z. B. eine Plagiochila stets einen gleichen unverkennbaren Habitus zeigt. 1. A. orcadensis (Hooker) Schffu. in Engler et Pr. II, p. 85. Syn. : Jungermannia orcadensis Hooker Brit. Jung., t. 71. Dioica, elata, robusta el lenax, fusco-rufa vel brunnea, in sphagnetis flavo-virens et longissima, dense profundeque cæspitosa. Caulis norma- liter ad 7 cm. longus, parum ramosus, ramis posticis, sub flore innovatus, crassus el fuscus, parum radicellosus, epidermide valde incrassala, a dorso compressus. in seclione late elliplieus. Folia caulina normaliter conferta, haud imbricala. oblique patula, ventre decurrentia, concava, sæpe squar- rose recurva, in plano oblique ovalo-reiundalta. margine postico late recurvo, apice angustala, truncala vel breviter emarginala sinu obtuso, lobis late triangulatis obtusis vel aculis, sepe inæqualibus, antico majore, celerum jrregulariter undulala, margine hie illie reflexa varieque decurva. Cellulæ pro planla parvæ, apicales 12-1% y. medio 18 u, basales 18 X 361, trigonis majusculis aculis, cuticula levis. Amphig. parva, lanceolata. folio breviter coalita vel libera, facile decidua. Folia floralia 3. caulinis majora. recurva, irregulariter inciso-trilobala, lobis acutis vei obtusis. Amph. flo- ralia 2, magna, varie breviterque lobata. inlerdum hine coalita. Perian- thia semiexserla, oblonga, a latere compressa, tertio supero profunde > plicata, plicis inflatis, inæqualibus, ore contracto, breviter setuloso. 192 474 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m ser). Anastrepta. Andrecia mediana, bracteis parvis, ad 8 jugis, antice transverse insertis, e basi valde inflata squarrose patulis, apice bifidulis. Capsula ignota. Hab. Europa, Himalaya (Hooker), China (Delavay). Hawai (Baldwin). 2. A. bifida St. Syn. : Plagiochila bifida St. Istit. bot. Roma 1886. Dioica, major et robusta, gracilis, rufescens, dense cæspitosa. Caulis ad 4 cm. longus, strictus et rigidus, crassus, in sectione late ovalis, sim- plex, sub flore geminatim innovatus, vix aliter ramosus, inferne radi- cellis longis pallidis repens. Folia caulina imbricata dorso ventreque decurrentia, dein valde concava, oblique patula et leniter decurva, in plano oblique ovato-oblonga, apice 6 plo angustiora, breviter angusteque excisa, lobis subæqualibus lanceolatis porrectis vel divergentibus. Cellulæ 27 y trigonis nodulosis, basales 27 X 43 y, trigonis magnis acutis. Cuti- cula laevis. Amphig. caulina parva, folie proximo coalita, triangularia vel majora et lanceolata, interdum bifidula. Folia floralia caulinis majora, irijuga, intima cum amphigastrio florali breviter coalila, profunde inciso- lobata, lobis numerosis lanceolatis. utroque latere plus minus spinosis. Perianthia semiexserta, oblonga inferne pallida superne rufescentia et plu- riplicata, spiraliter torta, ore truncato subintegerrimo. Androecia mediania, fusiformia, bracteis ad 7 jugis, parvis ereclis, e basi saccata breviter acumi- nalis vix patulis bifidulis, basi antica lacinula lanceolata vel dentiformi auctis. Hab. Fretum magellan. (Amezaga, Cunningham, Dusen). 3. A. longissima Si. Syn. : Anastrophyllum longissimum St. Acad. suec. vol. 26, Ill, n° 17. Dioica, magna et robusta, fusco-olivacea, profundissime cæspitosa. Caulis ad 18 cm. longus, subarhizus, superne parum ramosus, pro planta tenuis. a dorso compressus. Folia pro planta parva, contigua, antice usque ad medium caulis oblique inserta angusteque decurrentia postice late in- serta similiter decurrentia, caulem haud superantia margine postico late recurvo, medio antico gibboso, in plano late oblique ovata, mar- gine postico magis arcuato, apice ad ‘/; emarginato bifida, sinu parvo laciniis æquimagnis acutis vel cuspidatis. Cellulæ 27 y. basi duplo lon- giores, trigonis superne nodulosis, inferne sensim minoribusacutis. Amphig: caulina subnulla. Folia floralia trijuga, conferta, caulinis majora, intima ad medium plurilacerata, laciniis lanceolatis vel longe selaceo-acuminatis simplicibus vel furcatis, spinosis vel integerrimis. Amph. flor. intimum liberum ex angusta basi rotundatum similiter laceratum. Perianthia juve- nilia cupuliformia pluriplicata, ore amplo truncato minule crenulato. Hab. Fretum magellanicum. Insula Desolacion (Dusén). 193 (Fortsetzung folgt.) 475 CONTRIBUTIONS FLORE DE LA RÉPUBLIQUE ARGENTINE Énumération critique des plantes récoltées par M. E. Wirczek à Saint-Raphaël et dans la vallée de l’Atuel PAR R. CHODAT et E. WILCZEK (Suite.} Cassia Arnottiana Gill. Gill. et Hook. in Bot. Mise. II, 211; Gay, L. c.. I. 235; Reiche, 1. c., I, 40, Pasto Mollar, vallée de l’Atuel, dans les sables arides. de 1900 à 2000 m., n° 85. Pieds isolés, hauts de 40-50 cm. / / Cassia aphylla Cav. Cavanilles Icon. VI, 41, tab. 561. Var. TRICHOSEPALA Nob. Fruticosa ramosissima, ramis 30-40 cm. longis. ad 3 mm. crassis, more Genilarum fastigiatis teretibus rigide angulatis; ramuseuli ultimi Spinescentes ; racemi uniflori rarius biflori peduneulati fastigiati; pedun- culi ad S mm. longi apice incrassali; pedicelli paulo tenuiores æquilongi vel breviores: sepala ovata 8-10 mm. long. ut pedicelli et receptaculum extus longe sed laxe hirsuia: pelala majora ad 15 mm., longa; staminodia 3 cylindrica apice retusa breviter et lateraliier mucronata; stamina minora 3 ad 5 mm. longa, antheris inzequilateralibus: stamına majora & adscendentia ad 12 mm. longa, antheris aculis curvalis; legumen com- pressum glabrum apice acutum longiuscule mucronatum (in legumine immaturo). A spec. genuina differt ramis magis spinescentibus, floribus majoribus calicis indumento; a Cassia crassiramea Benth. differt ramis multo tenuioribus, inflorescentia breviori, floribus minoribus. Buisson bas de 30-40 cm. étalé comme les Vaccinium, à port ephé- droide, Saint-Raphaël, 800 m., n° 93. f Cercidium andicolum Griseb. Gœtt. Abh. XXIV, 114. Flores corymbosi lutei foliis cireumdati iis vix longiores: pedunculi puberuli velglabrescenies; sepala acuta 6-7 mm. longa, 2 mm. lala margine 476 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SER.). (18) vix ciliala; vexillum limbo deltoideo suborbiculari subcordato margine sinuoso, unguiculo æquilongo lato, i1/9,5 mm.; filamenta staminum basin versus sensim incrassala pilosa ; ovarium oblongum puberulum. Pampa de Saint-Raphaël, 800 m., n° 91. Arbuste de 2 m. épineux. E descriptione differt foliis peliolatis. Cæsalpinia Gilliesii Wall. Ex Hook. Bot. Misc. I, 129, tab. XXXIV (sub Poincinia). Nom. vern. Helejo campecino. Arbuste de 1 m. 50, anthères jaunes, fruits doux, fréquent. Pampa de Saint-Raphaël. Hoffmannseggia falcaria Cav. Icon. IV, tab. 392; Gay II, 233; Reiche IH, 46. Rues à Mendoza, Saint-Raphaël, abondant, n° 99. Hoffmanseggia nana nov. spec. Ad 15 em. alta basi lignosa leviter canescens, foliis bipinnalis ad 5 cm. longis, petiolis lateralibus oppositis ad 1 cm. longis, foliolis ad 9-jugis ovalibus subimbricatis, 1,5 mm. longis; stipulæ lanceolatæ, stipellæ parvæ sub lente purpurascentes; inflorescentia terminalis elongata fere 8 cm. longa; bracteæ lanceolatæ parve; pedicelli ad 0,5 cm. longi apice sensim in calicis basin dilatati erecti post anthesin deflexi; flores ad 0,6 em. longi. Affinis A. gracili Hook et Arnott, differt pubescentia, statura minori, rhachide foliorum dilapsorum persistente subspinescente, foliis 4-5 jugis foliolis minoribus (vid. tab. inedit. Flor. Peruv. IV. CCCLXX VIN). Nous saisissons celle occasion pour remercier bien vivement M. le Dr Stapf qui a copié pour nous la planche indiquée plus haut et dont il n'existe que l’exemplaire du Musée de Kew. Zuccagnia punctata Cav. Icon. \., Tab. 403; DC Prodr. II, 486. Grand arbuste rameux de 2 m., resinifere, glulineux ;anciennes moraines à Saint-Raphaël, 800 ım.. n. 92. Gourliæa decorticans Gill. In Hook. et Arnott. Contribut. FT, 208, tab. 106; Gay, L. c., 11, 218; Reiche, l..@, 11, 54. Grand buisson glauque de 2 m., vers 1100.. Tigré, Sierra Pintada, près de Saint-Rafael, n. 97. (19) R. CHODAT ET E. WILCZEK. FLORE DE LA RÉPUBL. ARGENTINE. 7477 Melilotus parviflora Desf, Flor. Atlant. I, 192. Décombres à Saint-Raphaël, n. 96. Lathyrus macropus Gill. Hooker Bot. Misc. III, 198; Gay, L c., 150; Reiche, I. c., 1. 201. Fleurs d’un bleu clair : legumen 5 cm./0,5-6 mm., velulinum demum glabrescens, valvis cartilagineis, leviter nervosis, seminibus ad 12, glabris oblongis. Sables et dunes de la Laguna du Sosneao, vallée l'Atuel, 2000 m., n. 101. -Lathyrus cryophilus nov. spec. Caules breves tenues subalati 0,6 mm. crassi glabri; fola internodiis breviora peliolata unijuga cyrrho simpliei apice spiraliter incurvo; petiolus 4-9 mm. long.; foliola 1-2 cm./0,8-3 mm., cyrrho longiora ; racemi bi- vel triflori, pedunculo folium superante tenui; pedicelli brevissimi vel 4-7 mm. longi; flores 8-9 mm. longi, calyce breviter hirsuto quam corolla fere qua- druplo breviori, dentibus subæquilongis tubo quaduplo brevioribus late triangularibus aculis; vexillum alis 1/3 longior coeruleum latissime ungui- culatum i. e. subdeltoideum medio haud constrictum basin versus leviler atlenualum, apice lalissime emarginatum vel subretusum ; ale limbo quam unguiculum longiore obovato uno latere dentem recurvam ferente; unguiculum æquale leviter curvatum. Affinis L. subulato Lam. Encyclop. I, 707, differt floribus 3-plo mino- ribus, foliolis latioribus auriculis stipularum lalioribus et brevioribus, petiolo calyceque. Affinis L. subandino Ph. (Ann. Univ. Sant. Il, 206, 1862), differt supulis brevioribus, foliis glabris minoribus, statura gracili. Proxima species L. Volckmanni Ph. differt foliis longius petiolatis, foliolis longioribus. Cajon del Burro, vallée de l’Atuel, au bord des sources froides, fleurs bleues, n. 90. Remplace le L. macropus Gill. dans les hautes régions. Astragalus nubigenus (Reiche) Meyen. Reise in Nov. Act. XIX, Suppl, I, 18; Gay, 1. c., IT, 98; Reiche, 1. c., II, n. 103. Cajon del Burro, vallée de l’Atuel. 2900 m., n. 104, dans les pierriers, fleurs bleues. Var. ARNOTTIANUS Mey., L. c. 386. Piedra del Burrero, vallée du Rio Tordillo, 2900 m., dans les pier- riers, n. 105. Astragalus Atuelii nov. spec. Habitus et statura A. macrocarpi; caules et folia sparse et adpresse 478 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Mme SÉR.). (20) puberula; stipulæ basi haud connatæ triangulares; folia ad 8 cm. longa, parte denudata 1,5 ad 2 cm.; foliola 5-10 juga, 14-16/4-6 mm. oblonga obtusa retusa nec acuminala distincte emarginata interdum minora vel paulo majora; racemi fructiferi folio longiores; calix adpresse pubescens haud nigrescens; fructus inflatus utrinque breviter acuminatus leviter et sparse adpresseque pilosus, 26/20 28/18 mm., transverse striatus. Affinis A. macrocarpo Phil.; differt foliis junioribus distincte petiolatis, cinerascentibus, foliolis adultis pilosis, distincte emarginatis, calice pilis albis hirto, dentibus acutioribus, bracteis minutis lanceolatis, fructu magis transversaliter striato. | Arroyo Manga, vallée de l’Atuel; pieds isolés dans les sables, vers 900 m., n° 37 a. Astragalus Cruckshanksii Hook. et Arnott. Bot. Misc. IT, 18%; Reiche, 1. c., II, 101. Var. GLABREsCENS 0. Kunlze. Reviso gen. II, II, 73. Piedra del Burrero, dans les pierriers, 2900 m., n. 118; Cajon del Burro, vallée de l’Atuel, 2800-2900 m., n. 115. Astragalus macrocarpus (Reiche) Phil. Linnæa XXVII, 619; Reiche IT, 106. Val Tinguiririca, Chili, n. 87; un seul pied isolé sur les rives escarpées du fleuve. Astragulus oreophilus Reiche. Flor. chil. II, 104; Phil. (sub Phaca) Linn. XXVHI, 681. Cumbre d’Uspallata 3600 m., n. 103. Patagonium triste nov. spec. | I. Inermes $ 3 herbaceæ, Taubert in Engler et Pranil III, 3,322. C&spitosum, rhizomate lignoso crasso polycephalo ; caudiculi adscen- dentes ramosi ad 15 cm. alti, pilosi parte superiori pedunculis caliceque pilis basi bulbosis nigris instructi; folia 2 cm. longa, 5-6-juga foliolis cuneato-obovatis basin versus distincte cuneatis, obtusis vel leviter emarginalis, brevissime mucronatis 6-7/3 mm. ereclo-pilosis; stipulæ triangulari-lanceolatæ herbaceæ; inflorescentia racemosa demum elongata 5-7 cm. longa pedicellis fructigeris patentibus 0,7-0,8 mm., bracteis ovatis acutis 1/1 mm.; calyx 9-95 mm. segmentis ad medium pertinentibus acutis sublinearibus lineis nigris destitutis, grosse glanduloso-nigro- punctatis; corolla dimidio longior, vexillo spatulate flabellato ; ovarium parcepilosum vel velutinum; fructus 13 mm. longus, ad medium 3-arli- culatus, facie pilis rubescentibus 4 mm. longis vestitus. {21) R. CHODAT ET E. WILCZEK. FLORE DE LA RÉPUBL. ARGENTINE. 479 Species habitu affinis P. subsericeo nob. et P. corymboso; differt calycis glandulis et inflorescentiæ, segmentis calicinis haud nigro-lineatis, vexillo haud cordato. Vallée de l’Atuel, 1800-2700 m., n. 113. y Patagonium subsericeum nov. spec. Sect. I, $ 3 Perennes (Taubert in Engl. et Prant I, 1. c., 322. Herbaceum breviter repens, rhizomate ad 1,5 mm. crasso, squamis dis- (antibus carnosis ad 0,5 mm. longis instructo; caudiculi ad 12 cm. alti adpresse pilosi, 1 mm. crassi, adscendentes, erecti, ramosi; folia inferiora Fig. 2. — Patayonium subsericeum. — c, portion du calice; x, carène, vue de côté; v, étendard ; 0, ovaire. ad 3 cm. longa, paripennia 7-8 juga, rhachidi per dimidium inferius denu- data, apice dente herbacea elongata terminata; foliola obovata, obtusa interdum leviter emarginata ad 5 mm. longa, 4 mm. lata, subtus adpresse et albide pilosa, superne glabrescenlia, virescentia; stipulæ lanceolatæ pilosæ; racemi pauciflori sub anthesi globosi, deinde elongati ad 4 cm. longi, folia superantes; flores bracteolali, bracteolae lanceolato-lineares ad 0,4 em. longæ. Pedicelli post anthesin ad 2 cm. longi, patentes; calyx (fructifer) nutans, dentibus subæqualibus lineari-acutis, vitla media nigrescente notatis, alia parte maculis destitutis [pilis dimorphis, unis æqualibus setiformibus, aliis basi bulbosis]; vexillum deltoideum, dis- tincte cordatum, unguiculo lato, carinato, limbo auriculis rotundatis 8/8 mm.; alæ longe unguiculatæ vexillum æquantes, limbo ut in genere unilateraliter obtuse auriculato; carina paulo brevior dorso leviter pilosa, breviter navicularis, vix auriculata, unguiculo quam limbus paulo breviore; 480 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (22 SER.). (22) ovarium æquale oblongum, breviter sed dense hirsulum, stylo geniculato basi expanso et longe ciliato; stigma capilatum; fructus sub’alcatus ad 4-artieulatus. artieulis luberculatis pilis crispis plumosisque, crassis, longis. Habitu affinis P. inconspicuo Phil. ei P. humifuso Phil. (ex herb. Bois.) a quibus differt floribus longius pedicellalis, racemo breviore. stipulis angustioribus. Valde affinis eliam P. corymbose (Adesmiæ corymbosæ Clos) (ex aulopsia) quam vidimus in herb. Delessert. spec. unicum Cumingii: differt foliolis paulo majoribus minus glandulosis, pilis ad- pressis subsericeis. caulibus haud erectis, adscendentibus, flexuosis bre- vioribus, sed optime congruit structura floris. Cajon del Burro, vallée de l’Atuel, 2700 m. dans les pierres. n. {14 Huc perlinet : Cuming 1157 (Herb. Boiss.). Patagonium triste nov. spec. I. Inermes. $ 3 herbaceæ Taub. in Engl. et Pril. II, 3, 322. Cespitosum; rhizoma lignosum crassum polycephalum; caudiculi adscendentes ramosi, ad 15 cm. alti. pilosi, parte superiore peduneulis calyce que pilis basi bulbosis nigris vestiti; folia 2 cm. longa, 5-6 juga. Fig. 3. — Patagonium triste. — ov, pistil; s, dent calicinale; p, base d’une aile soudee A un filer. foliolis cuneato-obovatis basin versus distincle cuneatis obtusis vel leviter emarginalis brevissime mucronatis, 6-7/3 mm.. erecto-pilosis: stipulæ triangulari-lanceolatæ herbaceæ; inflorescentia racemosa demum elongata 5-7 cm. longa pedicellis fructigeris patentibus 0,7-0,8 mm. bracteis ovatis acutis 1/1 mm.; calyx 9-9,5 mm., segmentis ad medium pertinentibus, acutis sublinearibus grosse glanduloso-nigro-punctalis, lineis medianis nigrescentibus destitutis; corolla ‘2 longior, vexillo spathulate flabellato: (23) R. CHODAT ET E. WILCZEK. FLORE DE LA RÉPUBL, ARGENTINE. A481 ovarium parce pilosum vel velutinum; fructus 13 mm. longus ad medium 3-articutatus, facie pilis plumosis rubescentibus. Species habitu affinis P. subsericeo nob et P. corymboso differt calycis glandulis et inflorescenlia, segmentis calycinis haud nigre vittatis, vexillo haud cordato. Vallée de l’Atuel, 1800-2700 m., n. 113. Y Patagonium retrofractum Hook. Arn. Bot. Misc. IV, 188; Reiche II, 165. Var. RECTIROSTRIS NOV. Var, Herbaceum; caules sesquipedales ramosi stricti...; folia hispide glan- dulosa paripennia ad 6 em. longa, 6-8-juga, jugis dislantibus; foliola obo- vala pilis brevibus rigidis ciliata vel subdentata, brevissime albida, petio- lulata; stipulæ triangulares elongatæ breviter hispidæ; racemi frutigeri ad 25 cm. longi, basi denudati; bracteolæ parvæ; pedicelli fructiferi patentes ce. 1,3 em. longi; flores 1-1,4 cm. longi; calix ad ‘/2 fissus ad 0,3 cm. longus [dentibus lanceolatis acutis], venosus pilis brevibus sub- bulbosis; vexillum ad 1,5 cm. longum breviter unguiculatum; alæ ut calicis dentes pilosæ; ovarium hispidum stylo longo ensiformi. A. spec. Lyp. differt carina minus. arcuata, vexillo minus refraclo; a- 1. 121 cui staminibus duobus vexillo adnatis convenit, floribus majoribus A dentibus lanceolatis acutisque nec ovalis, fructu minus Bro una sinuato longiore hirsutulo, foliis multo majoribus. Cerro Bola p. Saint-Raphaël, 1100 m., n. 120. »Patagonium trijugum. Adesmia trijuga Gill. in Hook. Bot. Misc. NT, 494, non Gay, non Reiche, in quibus dentes calicinæ sunt longiores (ex deser.) Valde similis plantis a. cl. Philippi in Cordillera de Mendoza. lectis, cum quibus convenit- floribus, calyceque, sed foliolis numerosioribus Berges arides du Rio Diamante près-Saint-Raphaël, buissons épineux de 30 cem.-I m.. n° 88. Patagonium obovatum Reiche. ; Sect. II, Spinescentes (Taub. 1. c.); Adesmiad’obovata Clos, in Gay, 11,199, vid. in herb. Prodr. DC. Fleur de 8 à 11 mm.; calice de 4-5 mm.. campanule; carène ''/s mm.; ailes °/z mm. — Vallée de l’Atuel, 2200-2700 m., sur les: coteaux le forme la limite supérieure de la végétation buissonnante, n° 102. 'Patagonium Schneideri (Phil.) Reiche. Fl. chil. I, 122; Phil. (sub Adesmia), Linnæa.XXXIIE, 60. BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n° 5, 30 avril 1902. 933 482 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SER.). (24) Arroyo-Manga, Vallée de l’Atuel, dans les graviers arides, ver 1900 m.; buisson de 1 m., n° 109; dans les alluvions, arbuste de 1 m. 20, n° 108. re Patagonium polygaloides nov. spec. Sect. I, Inermes $ 3 Perennes. Taubert in Engl. et Prantl., Nat. Pfl. f. IL, 5, p. 322 (fig. nostr. 5). Fruticulosum sesquipedalis ramis basi lignosis denudatis virgatis flexuosis, basi pubescentibus, ramosis; folia imparipennia 4-9 juga ad 4 cm longa; stipulæ lanceolatæ 2 mm. longæ; rachis basi denudata; foliola opposita obovalo-cuneala brevissime peliolulata parce pilosa 2-3 mm. longa; racemi elongati laxiflori 10 cm. longi vel longiores ; bracteæ squamiformes pedicellis 4-5 plo breviores; pedicelli erecti filiformes apice curvali 4-8 mm. longi, ut rami superiores breviter puberuli; calix ad 4 mm. longus segmentis subinæqualibus superioribus brevioribus Fig. 5 — Patagonium polygaloides. — a, aile; c, partie supérieure étalée du calice; p, base du calice; {, carène. extus pubescentibus ; vexillum orbiculatum basi brevissime unguicu- latum 5 mm. longum, 6 mm. latum ; alæ inæquilaterales basi auriculatæ » mm. longæ, 2,5 mm. lat, unguiculo|sinuato ; carina brevissime ungui- culata, regularis obtusa nec apiculata 5,5 mm. longa, 2,5 mm. lata; stamina inæqualia, 5 breviora filamentis plus minus dilatatis, longiora filamentis basin versus sensim dilatatis; ovarium rectum stylo gracili, sigma capitatum ; fructus leviter falcatus sessilis sutura inferiori 3-8 arti- culata ad 2,5 cm. longus apice rostratus ; articuli medio convexi pilis setaceis muricati, 3 mm. lati. Cerro Bola pres de Saint-Raphaël, vers 1000 m., n° 89. (25) R. CHODAT ET E. WILCZEK. FLORE DE LA RÉPUBL. ARGENTINE. AB: ne Patagonium oligophyllum Reiche. Reiche II, 170; Adesmia oligophylla Phil., XXVIH, 635. Vallée de l’Atuel près de la Lagune du Sosneao, dans les terrains arides, 2200 m., n° 112. Patagonium compactum (Phil.) Reiche. Fl. chil. II. 170; Adesmia compacta Phil. Linn. XXVII, 628. Forme de grands gazons au col qui descend du Cajon del Burro à la Piedra del Burrero, 3000 m.. n° 117; 3100 m., n° 116. -- Patagonium glareosum nov. spec. Ser. I, Inermes $ 3, perennes (Taub.) in Engl. u. Prantl. Nat. Pflz. fam. III, 3, 322 (fig. nostr. 6). Herbaceum stolonifer; stolones filiformes subterranei articulati squa- mali; squamæ breves obtusæ, amplexicaules; caudiculi filiformes adscen- dentes ramosi foliosi ad 5-8 cm. alti: folia longe petiolata ad 3 cm. longa Fig. 6. — Patagonium glareosum. — a, aile; c, carene; v, etendard: x, calice : on n’a indiqué les taches que sur le lobe à gauche; p, pistil. paripennia 4-7 juga, jugis ad apicem rhacheos approximatis, rhachi in dentem herbaceam simplicem desinente; stipulæ ad 3 mm. longæ her- baceæ, acutæ lanceolatæ basi vaginantes; Racemi corymbosi pauciflori vel interdum uniflori, axillares folio æquilongi vel longiores; pedicelli tenuissimi bractea squamiformi multoties longiores 1,5-2.5 cm. longi : ealix turbinatus 4,5-6 mm. longus ultra medium quinquefidus maculis numerosis purpureis pulchre marmoratus, laciniis late linearibus subob- tusis, parce pilosis, nervis nullis conspicuis, antice basi attenuato dein lanceolalo ; vexillum ad 8,5 mm. longum 5 ‘/4 mm. latum; limbo quam unguiculum fere duplo longiore æqualiter orbiculari glabro, carinam 484 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2% SÉR.). (26) alasque superante ; unguiculo pro genere lato circiler 8-nervio; ale paulo breviores limbo spathulato obtuso, leviter inæquilaterales, uno margine recto alio curvalo quam unguiculum fere duplo longiore vix auriculato, uno latere leviter hastalo; carina alis ‘/: brevior subrostrata navicularis, antice profunde cucullala margine superiori libero haud recto sed sub- deflexo ; stamina subæqualia filamentis liberis apice incurvatis vittæ- formibus basi apiceque altenualis ; ovarium biarticulatum stylo curvato duplo brevius breviter pilosum; fructus brevis ad 28 mm. (coma adjuncta) clavato-compressus, coma pro genere longissima rubicunda flabellata vel pilis fasciculatis plumosisque penicillata, stylo geniculato persistente pilis superato. Piedro del Burrero en montant à la mine de « las Choicas » c. 3000 m. — plante stolonifère dans les pierriers qu’elle garnit à la facon du Viola cenisia All. ou du Mühringia polygonoides M. K., n° 116. VW Patagonium pinifolium (Gill.) Adesmia pinifolia in Hook. bot. Misc. IT, 192, non Reiche sub Patag. pinifolio in Fl. chil., II, 131. Ser. II, spinescentes (Taubert in Engl. Prtl.) nat., Pflz. fam. II, 3, 322. Fruticosum, ramis crassis superne dichotome spinosis; spinæ robustæ ad 1.5 cm. longæ; folia fasciculata ad 1,5 cm. longa paripennia 3 juga, rachide canaliculata usque ad mediam partem nuda mucronulo herbaceo dentiformi terminata; foliola opposita linearia, herbacea, 0,6-0.9 cm. longa, teretia, superne canaliculala brevissime apiculala; stipulæ scariosæ indu- ralæ breves triangulari-lanceolatæ ; racemi spinescentes; bracteolæ indu- ralæ anlice curval& aculæ, lanceolatæ persistentes, pedicellis ad 0,5 cm. longis quadruplo breviores; calix subobliquus ad 4 mm. longus segmenlis subæqualibus, vix 1 mm. longis basi membrana hyalina (ut in gentianis aliquis) margine ciliata connala; vexillum parce pilosum; alæ inæquila- terales unguiculatæ 6 mm. longæ 1,5-2 mm. lalæ; carina ad 0,6 cm. longa regularis obtusa nec apiculata pilosa; ovarium pilosum; fructus breviler pedicellatus falcatus ad 1,3 cm. longus sutura inferiori 2-3 articulatus; articuli complanati ad 0,3 cm. lali, facie pilis plumosis ad 1 cm. longis comati. ® Hæc planta a P. pinifolio Reiche calyce diverso sat distincta. Affinis P. paucifloro Reiche II, 169, Gay II, 193 (sub Adesmia); differt folis glabris foliolis filiformibus nec cuneatis longioribus, calyce turbinato dentibus brevissimis. Abondant dans la plaine caillouteuse de l’Atuel, 1900-2100 m., plante de I m. — 1m. 20, n° 107. j (27) R. CHODAT Er E. WILCZEK. FLORE DE LA REPUBL. ARGENTINE. 485 A P. paucifloro (Adesmia) Vogel-Germain Cordillère de Santiago, année 1836 et 1857 (Herb. DC.) = P. pinifoli var. dentatum, calycis dentibus tubum æquantibus. U Patagonium rafaelense nov. spec. Sect. I, Inermes, $ 3, perennes (Taubert) in Engl. Prantl. III, 3, 322. Caules basi lignosi crassiusculi ramosi; rami herbacei ad 25 cm. alli, glaucescenles. parce pilosi; folia plus minus fasciculala ad 2 cm. longa paripennia, rachide ab inferiore tertia parte foliolata superne leviter canaliculata pubescente; foliola 5-10-juga .obovata cc. 2 mm. longa, breviter sed distinclissime petiolulata adpresse pilosa; stipulæ lanceo- late acuminatæ; inflorescentia fructigera elongata dimidium fere lolius plantæ efficiens; flores cc. 1 cm. longi; calix fere ad medium cireiter fissus 3 mm. longus, adpresse pilosus lobis ovatis subacutis; vexillum 0,9-1 cm. longum unguiculatum, unguiculo carinato basi ima cum stami- nibus duobus margine connato, intus basi pilosum flabelliforme nervis 7, repetite bifidis percursus ; carina navicularis saccata, subrostrata, limbo ac longo ac lato; fructus distincte pedicellatus; pedicelli ad 0,7 cm. longi; fructus ad 2 cm. longus ad medium vél ?/s profunde 6-artisulatus articulis > mm. latis, levissime hispidulis. Pampa de Saint-Raphaël, c. 800 m., n° 121. v Patagonium nanum nov. spec. I, spinescentes Taub. in Engl. 1. c.,322 (fig. nostr. 7). Frutex parvulus subterraneus, trunco crasso lignoso corlicalo sympo- dialiter ramoso ramis secundariis crassis brevibus, junioribus spinescen- tibus albo-pilosis; folia fasciculala petiolata paripennia 1-2 cm. longa trijuga, foliolis in parle superiori rhacheos approximalis; petioli 0.6- 1,2 cm., longi; foliola obovata ad 4 cm. longa, griseo-sericea; rhachis racemi spinescens brevis robusta; flores ad 0,5-0,7 cm., pedicellati, pedi- cellis lanato-pilosis; calix ad '/s fissus dentibus anguste triangularibus basi dilatatis. margine et apice longe hirsutis, sepalis tota longitudine vilta media fusca distincte notalis; vexillum longe unguiculatum. ungu- iculo carinato limbo late obovato vel suborbiculari basin versus cuneato vittis circiter 10 flabellate strialo, dorso piloso; ovarium æquale oblon- gum pilis erectis sublongis vestitum, stylo curvato basi dilatato glabro. Habitu affinis P. trijugo (Gill), Gay Il, 203; Reiche II, 121. Piedro del Burrero, vers 3200 m. — Vegetation du Salix herbacea de nos Alpes, tiges enfoncées dans le sol. n° 149. Habitu affinis P. subterraneo Clos, differt inflorescentia racemosa 486 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2%€ SÉR.). (28) (flores non solitarii vel axillares vel fasciculati) calycis dentibus angustis, Fig. 7. — Petagonium nanum. — €, calice étalé; v, carène; t, etendard; p, ovaire. margine valde ciliatis basi subito dilatatis ; convenit nervis fuscis sepa- lorum vexilloque sed indumento exteriore vexilli differt. ,/ Anarthrophyllum rigidum Hier. Bol. Ac. Nat. Cordoba Il, (1879) 340 (fig. nostr. 8-11). Repandu dans le thalweg du Rio Atuel de 1900-2100 m., n° 114. Nous avons été amenés à propos de la détermination des deux espèces de cette collection à faire une révision de ce genre assez mal connu, comme beaucoup d’autres de la région andine. Établi par Bentham pour le Genista desiderata DC., ce genre a donné asile aux espèces suivantes décrites précédemment sous le nom de Genista : Genista desiderata DC., Prodr. IF, 152. G. elegans Gill. et Hook. Arnott, in Hook. Bot. Misc. III (1833), 178, tab. 103. r. umbellata Clos., in Gay, Fl. chil. II, 56. G. juniperina Meyen, Reise I, 315, 1834. G. andicola Gill., in Hook. bot. Misc. III, 178. G. Cumingiüi Hook., I. c., 178. Or, il ressort clairement de la comparaison des textes el des plantes que le G. juniperina Mey. n’est autre que le G. andicola de Gill. publié une année avant, c'est-à-dire en 1833. Ce sont ces espèces qui ont été transférées par Philippi (Cat. pl. chil. 52) dans le genre Anarthrophyllum. Cet auteur conserve cependant comme espèces distinctes les A. juniperinum et A. andicolum. ep) (29) R. CHODAT ET E. WILCZEK. FLORE DE LA REPUBL. ARGENTINE. 1487 Depuis lors Hieronymus a décrit deux nouvelles espèces (Bol. Ac. nacion. Cordoba III, 1879, 340), l'A. rigidum qui constitue une espèce très distincte, et l'A. Bergü qui nous paraît identique à l’A. deside- ratum (DC.) Phil. dont il a les stipules (ex descr.). Enfin O0. Kuntz (Revi- sio IN, II, p. 50) enrichit la science de trois nouveaux noms: A. Morenonis, Fig. 8. — Anorthrophyllum rigidum. — Base des feuilles et stipules engainantes, sur un rameau. A. Tonini, A. Beuufilsü. Disons tout de suite que ces trois dernières espèces sont, de l’avis de Spegazzini, si incomplètement décrites, qu’on ne peut guère les considérer que comme nomina nuda. Nous avions à notre disposition les herbiers de Genève, nos propres collections et celles du Musée de Berlin !. A. Limbus trifoliatus, foliolis linearibus rigidis, canaliculatis pungentibus quam stipulæ conspicue longioribus, stipulas multo superantibus. Stipule haud patentes petiolo breviores vix longiores quam late vel æquilongæ. © nude, glabræ, siccæ luteæ caulem vaginantes ; foliola rigidis- STE ER TR ER TRE RE ET CIO A. rigidum Hier. © subsericeæ, siccæ haud luteæ ; foliola minora.. A. Negeri nob. Stipul® petiolum æquantes vel vix breviores. + extus arcuatæ, foliola divaricata recta pungentia rigidissima. A. pungens nob. ++ ereclæ, foliola flexuosa subrigida tantum, haud divaricata. A. elegans Phil. ! Nous saisissons cette occasion pour remercier l'administration du Musée royal de botanique de Berlin pour l’obligeance avec laquelle elle a bien voulu mettre à notre disposition les matériaux qui y sont conservés. 488 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2W® SÉR.). (30) Stipule petiolum superantes foliolis conformes, foliola haud rigidissima ansustissima Mexuosa.. u... a ee A. desideratum Benth. B. Limbus + profunde trifidus, interdum {subtrifoliatus stipulis latiuseulis con- formibus, omnibus distincte striatis, planis vel subplicatis supra haud anguste canalienlaisar. 02.200 lan A. Gumingii (Gay) Phil. A. umbellatum (Glos) Phil. A. andinum (Gill.) Phil. V A. rigidum Hier. (fig. 8-11). Petit arbrisseau à branches glabres, assez épaisses, vaginées par les stipules persistantes, jaunes à la dessication. Les stipules triangulaires sont connees en avant jusqu’au-dessus de la moitié; elles sont distincte- ment plus courtes (fig. 10) que le pétiole qui est oblique: les folioles sont subégales et dressées, peu ou pas divariquées, brièvement aiguës et (res courtement mucronées, un peu soyeuses ; elles ne sont nullement À. Cho). 3. Fig. 10. — Anarthrophyllum rigidum. — s, Feuille Fig. 11. — Anarthrophyllum rigidum. et stipule; 7, sommet d'une foliole, — Feuille et stipule. insensiblement acuminées. — La section transversale (fig. 9 et 9b) montre un sillon égal qui n’atteint pas le milieu du limbe ; les nervures de 7-9 sont disposées en un arc; la moyenne est réunie à ’hypoderme par un cordon fibreux qui présente en section une apparence d’enclume et va par conséquent s’elargir vers l’epiderme; du côté du faisceau médian, il va également s’elargissant, mais au-dessus du liber dans sa partie moyenne il a des éléments moins épaissis (V. fig. 9); les cordons de (31) R. CHODAT ET E. WILCZER. FLORE DE LA REPUBL. ARGENTINE. 489 fibres latéraux présentent une section neltement triangulaire, l’une des faces élant tournée vers l’épiderme. Cette plante a été récoltée par Gillies, puis par Niederlein : Sandstein Hochland am Rio Neuquen, Aguada Cos- tedera (in Herb. Berol.) et Cordilleren Campos Trlqui et Anguineo (Herb. Berol.): Nadeln Anstatt nur 3, 4-5 (ce que nous avons vérifié) ; Spegazzini Anarthrophyllum rigidum (nob.). — Fig. 9b. — Anarthrophyllum rigidum (Rio Seetion d’une foliole. Nauquen). — Section transversale d’une foliole ; bs, bois; f, fibres. Fig. 9. Nov. Add. ad Fl. Patag.. p. 27 l'indique : in præruptis secus flum. St-Cruz et Rio Chico et in montibus centralibus Chubut. Notre plante en diffère par des folioles un peu plus courtes, moins robustes et plus soyeuses. ne hoilue Negeri nob. A. desideratum Neger mss. in herb. Berol. non (DC.) Benth. Cette plante est un petit arbrisseau qui n’est pas sans analogie avec Fig. 12. — Anarthrophyllum Negeri. — Por- tion de rameau, avec bases de folioles, petiole, stipules. EN TER TE N Re - 490 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2We SER.). (32) VA. rigidum (Gill) dont elle a les stipules courtes et embrassantes (fig. 12), fortement connées en avant de manière à former une gaine; mais elles ne sont pas glabres ni jaunes à l’âge adulte ; la forme des feuilles est également celle de l’A. rigidum (fig. 13), mais ici elles sont presque deux fois plus petites tant en longueur qu’en section. Leur structure anatomique rappelle aussi l’A. rigidum (fig. 14). Les fleurs ont sur leur court pédicelle trois bractéoles aiguës et poilues. Le calice est bilobé, les deux lobes postérieurs plus gros, les trois inférieurs forment une lèvre assez épaisse à dents longues, étroites et parallèles, toutes terminées en un aiguillon allongé; l’etendard est à peine deux fois Anarthrophullum Fig., 14. — "Anarthrophyllum Fig. 13. Negeri. Feuille et sti- Negeri. — Section trans- pule. versale d’une foliole; f, fibres ; b, bois. plus long que la carène, celle-ci un peu plus longue que les ailes. L'étendard a un onglet court cunéiforme, un limbe largement ellip- tique, un peu échancré au sommet et couvert de poils courts sur le dos. Les ailes sont fortement auriculées et assez semblables aux pièces de la carène dont le limbe est proportionnellement plus large et l’oreillette beaucoup plus courte. L’ovaire est arqué, hé- rissé de longs poils dressés. Le style est glabre de même que le tube staminal, les folioles ont 8 mm. de longueur, 0.5-0,8 mm. de largeur, les rameaux feuillés jusqu'à 1,5 mm. d'épaisseur, sou- vent ne dépassant pas 1 mm. Les stipules ont au plus 2 mm. de longueur. | Cette plante a été trouvée par M. le Dr Neger, de Munich, en Patagonie : Flussthäler, Ostabhang der Anden, Hb. Berol. ( A swivre.) 191 NOTICE BIOGRAPHIQUE Joseph TIMOTHÉE COLLECTEUR DE PLANTES SAVOISIEN! PAR John BRIQUET Avec Joseph Timothée a disparu une figure originale, familière depuis cinquante ans à tous les botanistes genevois. C'était le représentant savoisien d’une race particulière de montagnards, dont les Thomas de Bex ont été longtemps les dignes représentants suisses, race qui devient de plus en plus rare aujourd'hui, et qui unissait à la simplicité de l’agri- culteur, la résistance el le coup d'œil du guide, ainsi que la sagacité et l’ardeur du naturaliste. Le père de Joseph Timothée, Timothée Moenne-Loccoz (1786-1858), résidait déjà dans le hameau de Brizon, si piltoresquement situé au-dessus de la vallée de l’Arve, non loin de Bonneville. A l’âge de 14 ans, descen- dant un jour à Thuet, il fit la rencontre d’un naturaliste genevois : Wallner, de Plainpalais. Celui-ci lui demanda de le conduire à la mon- tagne et de le mener sur les pâturages non encore fauchés pour y chasser des papillons. Timothée accepta et, chemin faisant, son compagnon lui conseilla d'employer ses loisirs à porter à Genève des plantes alpines fraiches, lui donnant l'indication de personnes qui seraient sans doute disposées à les lui acheter. Le conseil de Wallner fut suivi et, peu après, Timothée venait offrir ses premières récoltes au professeur Augustin- Pyramus de Candolle, au professeur Colladon et au docteur Peschier. Ces savants aceueillirent Timothée avec bienveillance « non parce que les plantes étaient jolies, mais plutôt pour l’encourager ». En effet, parti de bonne heure de Brizon el ayant effectué le long trajet de Bonneville à Genève (environ 25 kilomètres) à pied, l’ardeur du soleil avait singu- lierement détérioré sa marchandise! On lui expliqua comment il fallait emballer les plantes dans la mousse pour les tenir au frais: on le ren- 1 Rédigée d’après une notice aulobiographique de Joseph Timothée en date du 23 octobre 1898, une lettre de M. Victor Timothée du 31 novembre 1901, et de nombreux renseignements verbaux du défunt. 492 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SER.). (2) seigna sur les espèces intéressantes et la manière de les récolter. Des lors, Timothée Moenne-Loccoz employa régulièrement ses heures de loisir à chasser des plantes rares pour les botanistes et des plantes offi- cinales pour les pharmaciens de Genève. Joseph Moenne-Loccoz. fils du précédent, naquit à Brizon en 1823. On lui donna le surnom de Timothée. emprunté au prénom de son père, et c'est sous ce nom qu'il a {toujours été connu. Il commença de bonne heure à aider son pere dans ses fonctions de guide et de chasseur de plantes. À l’âge de 10 ans, il conduisit son premier touriste. un certain M. Metert!. a la glacière de Brizon. Quelques jours plus tard. Alphonse de Can- dolle arrivait à Brizon avec ses étudiants dans l'intention de faire une excursion botanique aux Vergys. En l’absence de son père, en course au col du Bonhomme, le jeune Timothée se chargea de conduire l'illustre savant el ses élèves. Il s’en tira à la satisfaction générale. Quelques années plus tard, G.-F. Reuter. occupé à réunir les matériaux de son Catalogue de la flore des environs de Genève, vint habiter pendant quelques jours chez les Moenne-Loccoz. Il s’intéressa vivement au jeune Joseph. le prit avec lui dans ses excursions au mont Brezon, aux rochers de Leschaux, aux cimes des Vergys, au mont Méry et dans la vallée du Reposoir. Il l’initia à une connaissance plus exacte des plantes alpines et lui apprit à préparer el sécher les échantillons destinés aux herbiers. Par l'intermédiaire de Reuter, Timothée fournit des plantes alpines à Edmond Boissier pour son jardin de Valleyres et des plantes sèches destinées aux échanges. Peu s’en fallut même une fois que Timothée n accompagnäl Boissier et Reuter en Espagne. Dés lors, la réputation de Timothée commenca à s'étendre. Il conduisit Pictet de la Rive et Alphonse Favre dans leurs voyages alpestres sur les montagnes du Faucigny à la recherche de fossiles et acceptait même de diriger les pas des entomo- logistes. Timothée, en effet, avait fait la connaissance du docteur Mayor. pére, qui lui donna mainte lecon sur la botanique, les fossiles, les papillons et les coléoplères. Quant aux botanistes genevois qui consti- tuerent l'éphémère Société Hallérienne, tous, à commencer par Alphonse de Candolle, recoururent souvent à sa connaissance des localités que Timothée explorait sans cesse. Citons parmi ses obligés d’antan, les noms de Dupin, Fauconnet, Michaud, Rapin et Reuter. Lors de la créalion des rocailles alpines du Jardin botanique de Genève, ! Un certain nombre des récoltes botaniques de Métert données au docteur Faaconnet font maintenant partie de la collection d'Europe de l’Herbier Deles- ser. (3) JOHN BRIQUET. NOTICE BIOGRAPHIQUE SUR JOSEPH TIMOTHEE. 493 Timothée rendit les plus grands services à Reuter, plus lard encore à Müller-Arg., en fournissant la plupart des espèces des Alpes de Savoie. Le chasseur de plantes procédait à ce point de vue avec une prudence louable et malheureusement trop rare. Timothée faisait, en effei, en automne des courses parfois pénibles pour semer à nouveau sur place les espèces dont il avait pris des individus el pour assurer ainsi la persis- tance des plantes rares sur les points mêmes qui fournissent l’en- semble des conditions nécessaires à leur existence. On peut citer Timothée comme le type d’un collecteur actif et en même temps protecteur intel- ligent de la flore alpine. Les innombrables excursions de Timothée l’amenerent à découvrir diverses plantes rares. Il conduisait ensuite Reuter sur place pour les lui montrer et c’est ainsi que la plupart de ses trouvailles passèrent dans le classique catalogue de ce dernier auteur. Cependant le modeste collecteur n'est cité que rarement par son nom (par exemple pour le Gentiana asclepiadea, p. 148), parfois d’une facon impersonnelle (par exemple pour le Bupleurum ranunculoides, p. 91). Après la mort de Reuter, Timothée se borna en général à herboriser dans les localités connues en vue de ses exsiccata, sans élargir son champ d'exploration. Il convient cependant de mentionner la découverte plus tardive qu'il fit du Dracocephalum Ruyschiana L. sur les arêtes qui relient la Pointe de Jalouvre à la Pointe Verte (chaine des Vergys). Cette belle Labiée alpine existe dans les Alpes Lémaniennes el sur un point du massif du Mont-Blanc. On ne la retrouve à l’ouest qu'en Tarentaise et en Maurienne. La localité nouvelle découverte par Timothée est la seule que nous connaissions dans les Alpes d'Annecy. Pendant les dernières années de sa vie, Timothée avait élargi ses connaissances et rectifié plusieurs anciennes erreurs de détermination grâce aux conseils d’un botaniste savoisien zélé, le R. P. Gave, de Contamines-sur-Arve, avec lequel il fit plusieurs excursions. Les exsiccata de Timcthée ont été expédiés par lui à de nombreux ama- teurs en Allemagne, en Autriche,en Angleterre, en France et en Suisse. Mal- heureusement, ses étiquettes étaient très défecitueusés (presque toujours sans Indication exacte de localité et sans signature, de sorte qu'elles ont généralement été supprimées dans les collections qu’il enrichissait. L’Her- bier Delessert possède dans sa collection d'Europe (série des Alpes d’An- necy) une collection complètedes plantes de Timothée. avec indication d’ori- -gine. Un certain nombre d’especes ont élé publiées dans les exsiccata de M. Magnier, à Saint-Quentin (Flora selecta exsiccata) et de M. Dôürfler. à Vienne (Herbarium europeum normale). C’est dans cette dernière collec- 49% BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SER.). (4) tion, que Timothée fournit récemment à M. K. Ronniger les matériaux à une étude détaillée sur les gentianes hybrides des groupes lutea X pur- purea el punctata X purpurea |. Timothée, avec ses yeux bleus et sa face glabre et hâlée de monta- gnard, avait un aspect plutôt sévère, mais celte écorce rude recouvrait un cœur généreux, et ses sois attentifs pour ceux qu'il guidait à la montagne lui gagnaient l'affection de tous. Ses concitoyens l’aimaient et l’estimaient. Il a été pendant près de trente ans conseiller municipal et plusieurs fois adjoint au maire de sa commune. La fin tragique de Timothée nous a été racontée par son fils Victor dans les termes suivants : « Bien qu’äge de 77 ans, il était toujours actif et valeureux; mais un accident funeste devait mettre fin à une“existence précieuse pour sa famille et ses amis. er « Le 27 novembre 1900, il dut se rendre à Bonneville pour des affaires de famille. Le soir, vers 8 heures, revenant chez lui et surpris par la nuit sur la route de Bouverat à Brizon, au lieu dit les Cés, il s’approcha trop du bord du chemin. Son pied glissa sur le flanc de la montagne et il fut précipité dans un couloir au fond duquel se trouve un rocher de 60 mètres de haut. C’est au pied de ce rocher que son corps fut trouvé le lendemain. ; « Le soir, sa femme et son fils, allèrent à sa rencontre. mais ne le trouvant pas el croyant qu'il était resté à Bonneville, ils s’en revinrent. Le lendemain, ils partirent de bon matin à sa recherche et eurent la douleur de le trouver mort dans le chemin qui passe sous le rocher indiqué plus haut. » Timothée a été inhumé à Brizon, dans le petit cimetière du village el tous les habitants ont tenu par leur présence autour de sa tombe à manifester l'estime et l’affection qu’ils avaient pour lui. On sait que le village de Brizon à déjà fourni à la science un botaniste- voyageur, célèbre par ses explorations en Espagne, en Algérie, en Orient, aux Canaries et au Mexique : Bourgeau. Nous avons pensé que l’histoire du collecteur local dont nous venons de retracer le rôle plus modeste méritait, après celle de son illustre devancier, d’être conservée dans la mémoire des botanistes. 12 mars 1902, 1 Voy. K. Ronniger in Dörfler, Schedæ ad Herbarium normale XXX NII, p. 247-262, ann. 1898. 495 SOCIETE BOTANIQUE DE GENEVE PAR Gustave BEAUVERD Séance du 14 avril 1902. — Présidence de M. le Prof. Ch.-Ed. Martin, président. Ouverte à 8 h. 40 par la lecture du procès- verbal de la séance du 10 mars et l’enumeralion des ouvrages recus, parmi lesquels sont signalés deux dons de nos collègues, MM. Augustin de Candolle et D: Jacques Huber de Parà (Brésil). M. le président fait part des démarches ayant abouti : 1° à la cession. contre facture. d’un certain nombre de tirés à part des comptes rendus mensuels de la Société botanique de Genève, publiés par le Bulletin de l’Herbier Boissier ; 2 à l'abonnement de la Société au dit Bulletin, dont les numéros parus en 1902 sont mis en circulation. L'ordre du jour passe ensuite à la question d'admission, à cotisation réduite de moitié. des étudiants dans la Société. Présenté par M. Martin, ce projet est combattu par M. le D' Eugène Penard qui craint que par ce fait la Sotiété perde son ancien caractère, puis par M. le prof. Chodat, qui ne voit pas l'utilité de cette innovation, les sociétés scientifiques de Genève ayant loutes ouvert leurs portes aux étudiants, qui sont admis aux séances en qualité d’amis visitants. Sur la remarque de M!® Rodrigue que la Société de Botanique n'a pas été inscrite par le Comité de patro- nage académique sur la liste des Sociétés ouvertes aux étudiants, la Société émet le vœu de faire le nécessaire pour réparer cette omission. — En revanche, M. Chodat verrait avec plaisir la Société prendre un nouvel essor par l’organisation d’herborisations destinées à populariser le goût de la botanique à Genève, et principalement chez le personnel du corps enseignant. Cette idée, formulée en proposition et mise aux voix, est adoptée par l'unanimité des membres présents; il est décidé, en prin- cipe, d'organiser un certain nombre de courses botaniques sous la direc- tion de membres de la Société : la première de ces excursions aura lieu sous la direction de M. Guinet le 20 avril courant, avec l'exploration des bois d’Yvres pour objectif. x FL MR OR PE ET a te EE { à ru EEE, NER Pet PE re EEE RS SEA 496 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (45) La parole est donnée ensuite à M. Gustave Beauverd pour une com- munication sur une nouvelle variété de Chærophyllum à pétales cilies. Celie communication devant faire pour le Bulletin l’objet d’une note plus détaillée, nous la résumerons ici en distinguant le Chærophyllmm Cicu- taria Villars des autres espèces et variétés de l’ancien Chærophyllum hirsutum L. par des caractères nouveaux tirés de la forme du carpophore (flammuliforme) coincidant avec la présence dans la moilié inférieure de la tige de feuilles caulinaires longuement pétiolées. La nouvelle variété, que l’auteur de cette communication a récoltée sous les parois septen- trionales du Mont Soudine (Haute-Savoie), tout en réunissant les carac- tères généraux du type, s’en distingue par son port considérablement réduit, son carpophore minuscule, $a tige non fistuleuse et sa glabréité plus ou moins complète. Diagnose : Chærophyllum Cicutaria Vill., var. Sabaudum Beauverd, var. nov. differt a typo statura humilior, caule 7-18 cm. alto, non fistuloso ; carpophoro 5-6 ‘/2 mm. alto. Des dessins el de nombreux echantillons d’herbier accompagnent cette communication, au sujet de laquelle M. le prof. Chodat présente quelques remarques tendant à envisager le nanisme remarquable de cette plante comme caractéristique d’une race distincte. M. Robert Chodat, lors de son récent séjour en Angleterre, a recu de M. le Dr Otto Stapf, à Kew, le fruit d’une Graminée de la tribu des Bam- businées, le Melocanna bambusioides Trinius, dont la structure extraordi- naire fait l’objet d’une très intéressante communication. Contrairement à la conception de M. van Tieghem sur le fruit des Graminées, celui que M. Chodat nous présente n’est pas un caryopse; c’est plutôt une baie n’ayant pas d’albumen et dont le péricarpe est rempli d’amidon; mais il possède en revanche un scutellum remplissant le sac embryonnaire. Les fruits sont vivipares et de grandeurs très diverses. Cette plante curieuse ne fleurit qu'une fois, puis disparaît après la frutification; elle est origi- naire des Indes orientales. Apres la présentation par M. le D' Alfred Lendner de nombreux et très beaux pieds de Colchicum autumnale récoltés en avril 1902 dans un pré humide au bas des Voirons (Haute-Savoie), la séance est levée à 10 h. ‘2. Assistance, deux invités et quatorze membres : MM. Prof. Mar- tin, D' Boubier, G. Nitzschner, D' Lendner, G. Beauverd, Bouchard, .C. de Candolle, Prof. Dr Chodat, Guinet, Hausser, Kampmann, Dr Penard, Mie A. Rodrigue et M. A, Schmidely. Invites : MM. Nicoloff et X’**, ns rÿ je { À 9392 SUD à \ WA AA LT D Lie a ten " LRO) LIT a OM u ; u (ee % Er cr 4 tot x Mal, eur ANS ENS EME 1 DINAN fl LA > shi assure D Ps = Fig. 114 LÉGENDE DE LA PLANCHE VI | Fig. 1 à 10. — Campylopus Tullgreni. — 1, plante grandeur naturelle. 2, 8 et 4, feuilles X 13. 5, 6, tissu de la base de la feuille X 138. 7, tissu vers le milieu de la feuille X 138. 8, poil de la feuille x 138. 9, por- tion d’une section transversale de la feuille, dans la partie la plus large. x 270. 10, portion d'une section transversale de la feuille, dans le haut X 270. 19. — Thamnium canariense. — 11, 12 , plante grandeur naturelle. 13, 14, feuilles caulinaires X 39. 15, 16, feuilles raméales x 32. 17, tissu basilaire de la feuille X 270. 18, tissu au milieu de la feuille PEOyTANTI NS 270. 19, tissu du sommet de la feuille X 970. RON NET TD | = A = at Er LEE KORB A ENEN op NE San UE AS QU N EEE 65 NER — Er = ON AN POL PAL NET EN Grp — S ——— ON QI NN E D area)" = HE ù DE FN TT TS) ANA: D as à = ZONE 2e CEE (en à UE JUS DOES er Bde) Bee EB _— LE — —. —ı nen Zee en l'Herbier Boissier 2° 5 Bulletin de aaa ar = vr ; Lie ‚sllausn aha Slnelg ti SEE CRTC LOST mesulangiuut en, BAER * * j- c = var Rs) DE > x volt af) noi al atar Isıtiyisun mai) ’ 3% sh dañtacs ph meer .A ME ni | i : A, + PR: ‚Fr landen boat sel RE wem spa h— Er In REA By 2 -sllımal El ah; righizsd yet TEA »- AIS: Eve = TE > oflivst al ah MES PL 1 Chess EH TA. ARR ON à ER NAYAÔ — SAC SX ästaädten SE RR > 11: r x « N r Re Ati Mao Lis so zero nn — „Br 45 Sir \ + É FAT vo DIMAL-MUMANOTAONLI SEE "LS 48 ton eve Et she DE = ai u > 5 À CAR we eo F} SMS SC = L'LBU EI OD HELD „A OL LEGENDE DE LA PLANCHE VII Fig. 1 à 8.— Eurhynchium orotavense. — 1, plante grandeur naturelle. 2, 3, feuilles caulinaires X 26. 4, au rameales X 26. 6, tissu basilaire d’une feuille caulinaire X 2 , issu marginal vers le milieu de ıa longueur de la même feuille X 8, tissu du sommet de la même X 138. Fig. 9 a 14. — Amblystegium macilentum. — 9, plante grandeur naturelle. 10, 11, 12, feuilles X 60. 13, tissu basilaire de la feuille X 270. B 44. tissu du sommet de la feuille X 270. > Fig. 15 à 17. — Eurhynchium Stokesii var. Teneriffe. — 15, le cauli- naire X 26. 16, 17, feuilles raméales X 26. Fig. 18 et 19. — Hypnum cupressiforme var. ovatum. — Feuilles X 26. Fig. 20 et 21. — Trichostomum mutabile. — 20, feuille de la var. robustum X 13. 21, feuille de la var. nigroviride X 13. à ‘ A S, ER, 55 6 3 ar SR ER an SI F ET n ER 7 ER eue A Dr SR e > 0 Zi - > I Ge ==> > ED u f Bulletin de l'Herbier Sarder, del Bulletin de l'Herbier Boissier (Le serie), le volume’... 4402 20 fr 1 Tome I (1893). 715 pages. 28 planches el 2 appendices bu 311111894), 2769 70.7,32°, > el 4 » NH (4895);1706 25% 418: 5 et 1 » E09, LM (4090) 0b5 005 DT) et 3 » MARNE AS97) 418565 7:95. 5 et 2 » ». VI (1898), 1031 » 149 » el 3 » et 14 planches. » VI (4899), 1045 » A1 » et > Dire 3 » BOISSIER. EDM. Flora orientalis sive enumeratio planlarum in Orienle a Græcia et ARgypto ad Indiæ fines hucusque observatarum. — 5 vol. et er BETON LOU DS N ne RR Nr ia ae et Ir. — Voyage botanique dans le midi de l’Espagne pendant l’année 1837. — 2 vol. grand in-80. 1839-1845. Prix réduit, colorié, au lieu de 400 fr........ À HP NN Re ARE 230 fr. = SEEN NEE RA 150 fr. — Icones Euphorbiarum ou figures de 122 espèces du genre Euphorbia. — 1 vol. grand in-folio, 24 pages de texte et 221 planches, Genève, 1866 . 70 fr. = Diagnoses plantarum orientalium. 1re serie, 13 fascicules : 2me série, 6 fasci- cules. — In-80. Genève, 1849-1859, le fascicule. ............... 3 fr. Les Jascicules 1, 3, 6 et 7 sont épuisés. — Description de deux nouvelles Cruciferes des Alpes et du Piémont. — In-40, avec LUTTE MER RS ae SE PR CNE CON — Centuria Euphorbiarum. Genève, 1860 ,........................ Re — Pugillus plantarum novarum Africæ borealis Hispaniæque australis. — In-80 : DIENEN BES SRE AR MAUR ER ur RQ An TES ne ee TR SE SEE BOISSIER. EDM. er BUHSE. Aufzæhlung der in einer Reise durch Transkaukasien und Persien gesammelten Pflanzen. — In-40o avec 10 planches el 1 carte. Moskau ARS GUERRE er a a U enr et E 10 fr. BARBEY.C. er W. Herborisations au Lors Egypte. Syrie et Méditerranée. Février-mai 1880. Avec 11 planches et I carte. — 1880 ......... 20 fr. BARBEY, WW. Floræ Sardoæ compendium. Catalogue raisonné des végélaux observés dans l'ile de Sardaigne. Avec suppl. par MM. sa et E. Levisr. A vec 7 planches. — oe a ee du 25 fr. _ — Epilobium genus, a cl. CH. Cuisin ill. Avec 24 res: -— Lausanne, 1885. 25 fr. — Lydie, Lycie, Carie, 1842, 1883, 1887. Éludes botaniques. In-4o, avec 5 pl. — MS RC EN ee les 15 fr. — Cypripedium Calceolus X macranthos Barbey. — In-40, avec une planche double KeBlariees ansanne, As TE EN Nr Re dE: STEFANI. C. oe, C. J. FORSYTH MAJOR er W. BARBEY. Samos. Étude géolo- gique, paléontologique et botanique. A vec 13 pl., par CH. Cuisin. 1892. 20 fr. — — — Karpathos. Étude géologique, paléontologique et botanique. — In-A0, AE DS Dar CL ISIN SID el lea gs 20 fr. MAJOR. C.-J. Forsvra er BARBEY. W. Halki. Étude botanique. — In-40 avec 1 planche double, par CH. Cuisix. Lausanne, 1894.............. 3 fr. AUTRAN, E. er DURAND. TH. — Hortus Boissierianus. Enumeralion des à plantes cultivées en 1895 à Valleyres et à Chambésy, avec préface de M. F. CrépiN. — In-80, xı et 572 pages. avec 3 planches. Genève, 1896. 12 fr. STEPHANI, FRANZ. Species hevaticarum. Vol: I.................. 30 fr. PARIS, E -G. Index Bryologicus. Supplementum su RER 12 fr. 50 Genève. — Imp. Romet, boulevard de Plainpalais, 26. id x e . = & x RER À d BER En vente à l'Herbier Boissier, CHamBkzy (Suisse) : INDEX BRTOLOGIEEN ENUMERA TO MÜSCORUN HOGUSOUE COGNITORUM SYNONYMIA DISTRIBUTIONEQUE GEOGRAPHIGA LOCUPLETISSIEMMS QUEM CONSCRIPSIT ÿ EDOUARD-GABRIEL PARIS OFFICIER DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE SUPPLEMENTUM PRIMUM 334 pages. 19O0O Prix : Fr. 12,50. SPECIES HEPATICARUM Franz STEPHANI Pour ns aux demandes de plusieurs correspondants. nous por- tons à la connaissance des lecteurs du Bulletin de l'Herbier Boissier que nous sommes disposés à leur servir en tirés à part des abonnements spéciaux au SPECIES HEPATICARUM de notre collabo- rateur M. Franz Stephani. Ces abonnements seront livrés au prix de A fr. 25 la feuille (16 pages) et expédiés franco au fur el à mesure de la publication de l’ou- vrage. — Le fer volume (400 pages in-8°) est en vente au prix de 30 fr. et les 11 premières feuilles parues du vol. 2 seront immédiatement envoyées aux abonnés par l’Herbier Boissier. 4 es, À) LLETIN DE Eu BOISSIE SOUS LA DIRECTION DE = nıpadxo,T. p uo 9 oagunu anbeyo ik GUSTAVE BEAUVERD CONSERVATRUR DE L'HERBIER Bios jueya x nau Chaque Collaborateur est responsable de ses Iranan.r. juowas ne SECONDE SÉRIE u09 3910. Tome II. 1902. HAE FEAR N° 6. | Ce N" a paru le-31 mai 1902. eusiunwupe,] ' ( 1! ® Prix de FAbonnement ng np uo . 20 FRANGS PAR AN POUR LA SUISSE. — 2 FRANCS PAR AN POUR L'ÉTRANGER. 109p umall auı m 5 = © & P ., = u a ñ E =. Les abonnements sont reçus = | Es RES ERBTER BOISSIER 3 = CHAMBEZY (Suisse). t — = ; PARIS BERLIN = k n = PAUL KLINCKSIECK R. FRIEDLÆNDER & SOHN er | e % : i 3, rue Corneille. Ä 44, Carlstrasse. De | 2 1902 BULLETIN DE L'HERBIER SECONDE SÉRIE © SOMMAIRE DU N° 6. — JUIN 1909. INDEX BOTANIQUE UNIVERSEL.......... : Nos 946 à 1245 Pages — Alfred Chabert. — LES EUPHRASIA DE LA FRANCE (switeriet fin)" 2 ne = 497 .— R. Chodat et E. Wilezek- — CONTRIBUTIONS A LA FLORE DE LA RÉPUBLIQUE ARGENTINE. Enumé- ralion crilique des plantes recollees par M. E. Wilezek à Saint-Raphaël et dans la vallée de l’Atuel, avec gravures dans le texte (suite et fin)....... Er A M Rs 521 . Ill. — Hermann Christ. — SPICILEGIUM PTERIDOLO- GICUM AUSTRO-BRASILIENSE (à swivre)............ 545 IV. — Hermann Christ. — FILICES NOVE............. 561 V. — &. Beauverd. — SOCIETE BOTANIQUE DE GENÈVE. Compte rendu de la séance du 12 mai 1902............ 562 VI, — G. Beauverd. — UN CAS DE DISSOCIATION DHY- BRIDE CHEZ LE PRIMULA BREVISTYLA DC....... 567 \IL — &. Beauverd. NOTICE SUR L'INDEX BOTANIQUE UNIVERSEL, „au 5e Mr Er nr OBSERVATIONS Les auteurs des travaux insérés dans le Bulletin de l'Herbier Boissier ont droit gratuitement à trente exemplaires en lirage à part. Aucune livraison n’est vendue séparément. Les abonnés sont inviles à présenter leurs réclumahions avant le 15 du mois où le numéro a paru. — RN —— BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER SECONDE SERIE N° 6. Bis BUPHRASIA.DE LA-ERANCKE PAR Alfred CHABERT (Suite et fin.) NE E. stricta Heribaudi A. Chab. E. Heribaudi A. Chab. in litt. Tige dressee, rarement simple, plus souvent rameuse dans la partie inférieure ou moyenne à rameaux peu nombreux, subopposés, étalés ou étalés-dressés, verte, brune ou rougeälre, bientôt dénudée par la chüle des feuilles inférieures. Feuilles et bractées luisantes glabres ou par- semées sur les nervures de la face inférieure et sur les bords de soies très petites. Feuilles caulinaires inférieures arrondies, entières, obtuses, pétiolées ; les moyennes oblongues en coin à la base crénelées à 2-3 crénelures de chaque côté, la terminale plus large; les supérieures à 2-4 dents de chaque côté, aiguës, la terminale plus large, aiguë. Bractées élalées (les frucliferes très étalées ou arquées en dehors), alternes, plus larges que les feuilles et plus larges dans leur partie inférieure, ovales, brièvement en coin à la base, à 3-5 dents de chaque côté, profondes, aiguës, celles des bractées supérieures aristées, la dent terminale aiguë ou aristée. Epi s’allongeant bientôt, devenant lâche et interrompu. Calice finement séluleux, enflé et fortement accru par la fructification et dépassant alors la bractée, à dents lancéolées, atténuées, acuminées, égalant le tube. Corolle petite, très peu accrescenie, bleue ou violette à stries plus foncées, à gorge et à lèvre inférieure tachées de jaune (sur le sec, la corolle est d’un bleu vif). Capsule ovale rétrécie dans son tiers supérieur, lronquée, poilue. ciliée, plus courte que le calice. Tige haute de 3-12 cm.; calice fructifère long de 7 mm.; longueur dorsale de la corolle 7-8 mm.; capsule longue de 6 mm. Varıstıons. Dans la région alpine, la plante est quelquefois très petite, n’a que 3-4 cm. de haut, et a ses feuilles à dents obtuses. BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 6, 31 mai 1902. 3% 198 BULLETIN DE L’HEBBIER BOISSIER (2me SéR.). (50) F1. fin août, septembre. Hab. en Auvergne sur les scories volcaniques : dans les bruyeres, les prés secs, parmi les Sarothamnus scoparius; s'élève sur les gazons des montagnes jusqu'à 1400 m. d'altitude. Puy-de-Dôme : Vallée de Villars près Clermont, 600 m. s. m.; Sarcenat. 650-700 m,; Fontaine du Berger sur les scories du Puy Parion, 950 m,; base du Puy-de-Dôme parmi les bruyeres et les genêts à balai, 950- 1000 m.; sommet du Puy-de-Dôme, vers 1400 m. (Héribaud). L’E. stricta Heribaudi, spécial aux terrains volcaniques, se distingue du stricta par les feuilles caulinaires moyennes et supérieures oblongues en coin à la base, les moyennes à 2-3 dents obtuses de chaque côté, les supérieures à 2-4 dents aiguës non aristées; par les bractées étalées et souvent arquées en dehors à la fructification, les inférieures à dents aiguës, les supérieures à dents aigües aristées ; le calice fructifère accru, la corolle bleue ou violette, devenant d’un bleu vif par la dessiccation. N diffère du nemorosa par les feuilles et les bractées luisantes, les pre- mières oblongues en coin à la base, à dents moins nombreuses; les secondes ovales brièvement en coin à la base, à dents des bractées supé- rieures aristées; le calice très accrescent, la corolle d’un bleu vif sur le sec, la capsule plus courte que les dents du calice. 7. E. brevipila Burnat et Gremli in Townsend in Journ. of Bot. 1884, p. 167, sec. specim. origin. in Herb. Burnat. — Wettst. Monogr., p. 109, pl. IV. fig. 154-161, pl. VII, fig. 8. Exsice. Dörfler Herb. norm. n° 3356. — Magnier Fl. select. n° 3359. Tige dressée simple ou plus souvent rameuse dans la partie inférieure à rameaux dressés ou ascendants, verte ou brune, couverte de poils crépus renversés, bientôt dénudée par la chute des feuilles inférieures. Feuilles et bractées vertes. couvertes ou non de soies raides tantôt denses tantôt rares, et couvertes en outre surtout sur les nervures el les bords de poils glanduleux brièvement stipités. Feuilles caulinaires inférieures cunéiformes crénelées à 1-3 crénelures de chaque côté, les autres sub- opposées ovales ou ovales allongées à 3-5 dents de chaque côté aristées, la dent terminale aiguë. Bractées brièvement en coin à la base, plus largement et plus brièvement ovales que les feuilles, à 4-7 dents de chaque côté, acuminées ou aristées, la terminale aiguë. Epi s’allongeant beaucoup. Calice peu accrescent couvert aussi de soies courtes et de poils glanduleux brièvement stipités, à dents ovales lancéolées acuminées éga- lant le calice ou plus longues. Corolle médiocre très peu accrescente, bleuâtre ou d’un violet pâle, striée de rouge et de bleu, et tachée de jaune sur la lèvre inférieure, à lobes de la lèvre supérieure denti- (51) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 499 culés, rarement échancrés, à lobes de la lèvre inférieure émarginés. Capsule étroitement obovale cunéiforme, tronquée ou subémarginée, poilue ou glabre, à bord longuement cilié, égalant ou dépassant les dents du calice. Tige haute de 5-30 cm., calice long de 5 mm., longueur dorsale de la corolle 6-10 mm., capsule longue de 5 mm. FI. de juillet en septembre. Hab. les prairies, le bord des bois. Savoie. Haute-Savoie : Chamounix (Caruel), La Mer de glace (Labat). Thonon (Chodat). — Savoie : La Croix de Pierre près Hauteluce (Perrier). Auvergne. Puy-de-Dôme : Bois près Leroux (Gonod d’Artemarre). Languedoc. Gard : Puech (Diomède). Provence. Alpes maritimes ' : Séranon (Pons). Cette plante étant très rare dans le N.-E. de la Savoie et dans les Alpes maritimes, se retrouvera peut-être dans les régions intermédiaires de la Savoie et du Dauphiné, quand on saura la distinguer des formes voisines. Ses feuilles plus longuement ovales que celles du Rostkoviana et pourvues de dents aristées, la font distinguer de cette forme, dont l’indument glanduleux constitué quelquefois par des poils glanduleux brièvement stipités, ou par des poils glanduleux longs et courts mélangés, a donné lieu à plusieurs méprises faciles à éviter par l'étude des feuilles. I diffère des E. stricta, pectinatu, tatarica, pecorina et des formes voisines par les poils glanduleux brièvement stipilés qui couvrent ses feuilles, ses bractées et ses calices, et qui chez les individus glabrescents se montrent tout au moins sur la base des bractées et des calices. AIRE GÉOGRAPHIQUE. Alpes méridionales de la Suisse, Alpes de France. Auvergne et Languedor, versants italiens des Alpes maritimes, Apennins, Europe centrale et Nord-occidentale. E. brevipila tenuis (Brenner). E. officinalis var. tenuis Brenner Florist. Handb., p. 145 (1886). E. tenuis Wetist. Monogr., p. 114, tab. XI, fig. 10. Tige dressee simple ou plus rarement rameuse dans sa partie moyenne ou dans la supérieure, non dénudée au moment de la fleuraison par la chüte des feuilles, a entrenœuds allonges et dépassant les feuilles, à rameaux simples et étalés dressés. Feuilles caulinaires moyennes et supérieures obluses à 3-5 dents de chaque côlé subaiguës: bractées aiguës à 3-6 dents de chaque côté, aiguës ou brièvement aristées ; calice fructifère tantôt peu, tantôt et plus rarement fortement accru: poils ! Rare dans les Alpes maritimes italiennes (Burnat). 500 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (ZMe SER.). (52) glanduleux aussi brièvement stipiles mais habituellement moins fré- quents que dans le brevipila, parfois même très rares (dans certaines plantes italiennes). FI. de mai en juillet. Hab. prairies, pälurages, châtaigneraies, paraît s'élever peu dans la région montagneuse. Provence : Alpes maritimes ‘: Sommet du Col de Braus (Burnat). L’ E. tenuis, forme précoce du brevipila, comme le montana l'est du Rostkoviana, etc. lui est relié par de fréquentes transilions. 8. E. pectinata Ten. Fl. nap. I, p. 36 (1811) secundum specimina origin. in H. Montp., in H. Boiss. — Wettst., Monogr. p. 82, pl. Il, fig. 101- 110, pl. VIL fig. 2-4. — E. majalis Jord. Pug., p. 134 (1852) sec. specim. orig. in H. Chab., H. Lloyd, H. Perr., H. U. Genev. — Boreau, Fl. Centre ed. II, p. 495. — Grenier Fl. Jurass. p. 567 excel. synon. E. cebennensis. Exsiec. Billot, Fl. Gal. et Germ. no 2896. — Soc. Rochel ne 3329. Tige dressée, raide, simple, ou très rarement émettant dans sa partie inférieure un ou deux rameaux Courts, dressés, raides, brune ou rougeûtre. rarement verte. couverle de poils courts, crépus, renverses. Feuilles et braclées vertes ou verdätres, noircissant parfois par la dessication, glabres ou ‘pubérulentes. Feuilles caulinaires inférieures opposées cunéiformes à 1-3 crénelures, les autres ovales à 4-6 dents de chaque côté aristées, la terminale aiguë. Bractées + imbriquées, cunéiformes, ovales ou ovales lancéolées à partie moyenne plus large, à 3-5 dents de chaque côté pro- fondes, dressées et longuement aristées, la dent terminale très aiguë. Epi très dense au début puis s’allongeant beaucoup. Calice très accrescent, séluleux et parfois parsemé vers la base de poils glanduleux courts (Wett- stein), à dents lancéolées subétalées. Corolle médiocre, peu acerescente, d’un lilas pâle, striée de lignes violettes. Capsule cunéiforme, allongée, tronquée, poilue, ciliée de longs poils, plus courte que les dents du calice. Tige haute de 8-35 cm. Calice fructifère 7-8. Corolle longueur dorsale 7-10 mm. Capsule longue de 6-7 mm. Vartarıons: Sur les hautes montagnes on trouve des individus dont la tige est courte et dont les feuilles et le calice sont couverts d’une forte pubescence : var. puberula Wetist. loc. cit., p. 86. FI. de mai en septembre. Hab. les coteaux secs, les vignes, les châtai- taigneraies, et dans le midi les bois de pins ; remonte dans layregion alpine jusque vers 2300 mètres. Bourgogne. Ain : Néron (Jordan). ! Il croît aussi dans les Alpes maritimes italiennes (H. Burnat). (53) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE, 501 Lyonnais. Rhône : Lyon (Jordan). — Loire : Couzon (Le Grand). Dauphiné. Hautes-Alpes : Le Monta (Jordan). Languedoc. Gard : Châtaigneraies à Ponchouet près du Vigan (An- thouard). Bois de Salbouze près Campestre (Diomede), Le Vigan (Loret), Aumessas (Espagne). Provence. Basses-Alpes : Montagne de Lure (Legré). — Bouches-du- Rhône : Montagnes de Sainte-Victoire (Roux, Legré), Le Pilon du Roi (Roux). — Var: La Sainte-Beaume (Roux. Legré). Pignan. dans la chaine des Maures (Legré), Brouis à la Marthe (Albert). — Alpes maritimes ‘: Le Fuge- ret près Annot (Reverchon). Entre Saint-Sauveur et Vuols en montant au Lauvet d’Ilonse (Briquet et Cavillier). Roussillon. Pyrenees-Orientales: Rochers de Py (Flahault), Le Ganigou (Sennen). AIRE GÉOGRAPHIQUE : Région méditerranéenne d'Espagne en Grèce. Pro- vinces méditerranéennes de l’Asie mineure jusqu'en Arménie (W.). L’E. pectinata est très voisin du stricta, avec lequel il est relié par des intermédiaires el je ne serai pas étonné de les voir réunis plus tard. Ses bractées en coin à la base, leur imbrication, son calice sétuleux grossi par la fructification, ses rameaux peu nombreux le distinguent du stricta. Le brevipila a un port différent et est couvert de poils glanduleux briéve- ment slipités. E. pectinata obtecta A. Chab. Tige courte. raide. robuste. dressée, simple ou pourvue d’un à trois rameaux parlant de la partie inférieure non dénudée par la chute des feuilles. Feuilles et braclees grandes relativement à la taille de la plante, glabres ciliées de petites soies. planes. fermes. luisantes, noircissant parfois sur le sec; feuilles caulinaires ovales, atténuées en pétioles à 2-4 dents de chaque côté, larges, ovales, élalées aiguës ou subaiguës, la ter- minale arrondie. obtuse ou subaiguë. Bractées imbriquees, bien plus larges que les feuilles. largement ovales ou semi-circulaires ayant leur plus grande largeur au-dessus de la base brusquement contractée en un court pétiole, à 4-5 dents de chaque côté, larges. ovales, étalées, longuement aristées, la terminale aiguë, et dans les braci&es supérieures aristée. Epi dense, s’allongeant peu. Calice accrescent, glabre, à angles sétuleux, à dents cihées de très petites soies, longuement alténuées acuminées, éga- lant le tube. Corolle très peu accrescente, petite.'blanche ou à tube blanc, à gorge jaune, à lèvres violettes, dépassant peu les dents du calice et ! Alpes maritimes italiennes (Burnat). 502 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SER.) (54) dépassée par les bractées qui la recouvrent. Capsule en coin à la base, oblongue finement poilue dans sa moitié supérieure et ciliée de longs poils, plus courte que les dents du calice. Tige haute de 3-15 cm.; bractées larges à la base de 12-16 mm. ; calice fructifere long de 8 mm.; longueur dorsale de la corolle 4-5 ınm.; capsule longue de 7 mm. Fl. août. Hab. les rochers herbeux de la region alpine des Pyrénées. Pyrénées orientales : Le Canigou (Berton). Le Canigou, sur les rochers près les Estagnols vers 2450 m. s. m., aux Courtalets, vers 2000 m.,ä Balatg vers 1500 m. (Sennen). L’E. obtecta est intermédiaire entre les pectinata et tatarica. La forme de ses bracl&es est d'autant plus caractérisée que les plantes sont plus luxuriantes; les individus débiles et chétifs croissant au milieu d’elles sont du pectinata type ayant les bractées en coin à la base. Les intermé- diaires ne sont pas rares. E. pectinata tatarica (Fisch). E. tatarica Fischer in Sprengel. Syst. veg. II, p. 777 (1825). — Wettst. Monogr.. p. 88, pl. III fig. 127-134, pl. VIT fig. 1. — E. puberula Jord. Pug. p. 135, sec. specim. orig. in H. Chab., H. Perr. — Grenier F1. Jurass.. p. 566. Exsiccala : Soc dauph. nes 2202, 2205. — Dôrfi. Herb. norm 3352. Tige dressée, simple ou rameuse dans sa parlie inférieure à rameaux dressés ou ascendants, brune ou rougeûtre, rarement verte. Feuilles el braciées vertes. noireissant souvent par la dessicalion, ayant les ner- vures saillantes sur le sec, couvertes de soies épaisses non glanduleuses. Feuilles caulinaires ovales à 4-7 dents de chaque côté acuminees, la termi- nale aiguë. Bractées ovales. les inférieures el les moyennes arrondies à la base et ayant leur plus grande largeur dans leur partie inférieure, les supérieures cunéiformes, dentées à 3-7 dents de chaque côté. aiguës, aris- tees. les inférieures étalées, les supérieures dressées. Epi s’allongeant rapidement et devenant interrompu. Calice peu accrescent, couvert de soies épaisses non glanduleuses melees vers sa base de poils glanduleux, à dents lancéolées. Corolle médiocre, un peu accrescente, rarement blanche ou violette, ordinairement lilas ou d’un lilas pâle, poilue extérieurement. Capsule cunéiforme, allongée, tronquée. poilue, ciliée de longs poils, égale aux dents du calice ou plus courte. Tige haute de 4-25 cm.; calice 4-6 mm.; corolle, longueur dorsale 8-10 mm.; capsule 4-6 mm. Vartarıoss : L’E, tatarica varie à pubescence sétuleuse moins épaisse, a calice dépourvu à la base de poils glanduleux, à calice fructifère très accrescent, à corolle peu poilue à l’extérieur. Les glandes sessiles siégeant (55) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE, 505 sur la face inférieure des feuilles entre les nervures sont habituellement très accentuées. Fi. de juin en septembre. Hab. les prairies et les gazons des régions subalpine el alpine, s'élève au dessus de 2000 m. Savoie. Savoie : Bessans (A. Chabert), De Bonneval à la Lenta, col de la Lauze, Chamoceran (Perrier). Dauphiné. Isère : Mont Séneppe (Sauze). — Hautes-Alpes : Briançon (Jord.), Villard de Lans (Consolat). Provence. Basses-Alpes : Larche (Jord.), Larche à la Crête de la Lauze et à L’Escle (Vidal), Barcelonnette sur les bords du Riou, Bourdons (Legré). — Var: La Bastide (Reynier), Le Pas d’âne entre Bourriquaille et Seillans (Bertrand), Seillans (Albert). — Alpes Maritimes ! : Madonne de Fenêtre, Haute vallée de la Tinée (Burnat), Beuil au vallon de la Calandre (Vidal). Rochers au-dessus de Saint-Sauveur et rochers de Valabres (Briquet et Cavillier), Saint-Etienne de Tinée, Le Pra, calice très accrescent; Bou- zieyaz et Saint-Dalmas le Selvage, vallée de Thorens près Grasse, (Bur- nal), Annot (Reverchon). Languedoc. Gard : L’Esperou (lg. ?). Roussillon. Pyrénées-Orientales : Port de Carianca (Boissier et Reuter), Le Cauigou à Balatg, 1650 m., aux Courtalets, 1900 m., au dessus de Tau- rinya, 1200 m. (Sennen). Foix. Ariège : Quérigut (Loret). Gascogne. Port de Vénosque. (Boissier et Reuter). AIRE GÉOGRAPHIQUE : L’E. tatarica est une des Euphraises les plus répandues. France méridionale et orientale, Haute Italie, Suisse méridio- nale, Basse Autriche, Hongrie, Balkans, Russie méridionale, Caucase, Asie mineure jusqu'à la Mongolie chinoise et à l'Himalaya (W.) Il se distingue du pectinata et du stricta par la forme de ses bractées ainsi que par la pubescence épaisse qui recouvre ses feuilles, ses bractées el ses calices. E. pectinata Bicknelli (Welist). E. Bicknelli Wetist. secundum Bicknelil in litt. et sec. specimina a Bick- nell missa in herb. Chabert, H. Montpellier, H. Burnat, etc. Tige simple, rarement rameuse dans sa parlie moyenne ou superieure, res rarement dans sa partie inférieure; entrenœuds très allonges et dépassant beaucoup les feuilles dans les lieux humides, les dépassant peu ? Est commun dans les Alpes maritimes italiennes (Herb. Burnat). 504 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (56) dans les lieux secs: feuilles caulinaires supérieures ovales, à dents obtuses ou subaiguës non acuminées : bractées semblables à celles du tatarica, ou quelquefois + en coin à la base. à dents aiguës ou mucronées. plus rare- ement mucronées aristées. Pubescence sétuleuse des bractées et du calice ordinairement moins fournie que chez le tatarica, parfois assez clairsemée. Fl. avril-mai, juin-juiilet dans les montagnes. Hab. les prés, les prés marécageux. les gazons. s'élève dans la région alpine jusque vers 2300 m. Provence. Var : Pelouses à Margès près d’Aiguines (Albert). — Alpes Maritimes !: Nice, au roc Saint-Jeannet ; entre Gourdon et Cipières (Burn.). L’E. Bicknelli a été confondu avec le pectinata et le tatarica, et sa forme alpine avec le minima. La forme de ses bractées et des dents des feuilles le distingue du premier; celle des dents des feuilles et des bractées, du second: la grandeur des fleurs, la forme des feuilles et des bractées, du troisième. M. de Weitstein regarde le Bicknelli comme la forme précoce du tatarica, et c'est comme telle que je l’ai signalé page 127. Mais l’on trouve des individus dont les bractées inférieures et moyennes + cunéi- formes à la base ont leur plus grande largeur à leur partie moyenne comme le pectinata; ces individus ressemblent pour le reste parfaile- ment aux autres et il existe entre eux des transitions. 9. E. pecorina A. Chab. Tige robuste, dressée, à entrenœuds courts, rameuse dans sa partie supérieure, à rameaux élalés dressés. souvent divisés, nue dans sa partie inférieure par la chute des feuilles n'ayant que peu de poils courts crépus renversés. Feuilles et bractées très glabres, luisantes. Feuilles cauli- naires inférieures (?). les moyennes et supérieures sessiles amplexicaules, ovales ou ovales oblongues, à 2-3 dents de chaque côlé étalées excepté les deux dents inférieures qui sont étroites aiguës. les autres dents ovales obtuses ou subaiguës, la terminale plus large conforme. Bractées bien plus larges que les feuilles, semi-circulaires, amplexicaules, très larges au- dessus de la base brusquement contractée en un trés court pétiole, à grosses dents 4-5 de chaque côté, étalées ovales aiguës acuminées, les supérieures aristées, la terminale plus large aiguë. Epi allongé. Calice pédicellé, très glabre, très accrescent. à dents linéaires atténuées acu- minées, étalées ou arquées en dehors, égalant le tube. Corolle médiocre, peu accrescente. blanche sur le sec. à tube inclus. Capsule ovale oblongue, émarginée, un peu plus courte que les dents du calice, glabre, ciliée de longs poils dressés. Graines fusiformes allongées. 1 Alpes maritimes italiennes (Burnat). (57) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 505 Tige haute de 35 em. ; calice fructifere très accru, long de 6 ‘/2-8 mm. à tube long de 2 ‘/2-3 mm., dents longues de 4-5 mm.: longueur dorsale de la corolle 7-9 mm.; capsule longue de 6 ‘/2-7 '/z mm.: graines longues de 1 !/; mm. FI. septembre. Hab. les prairies : Les Argus (?), Mont-Rouge (Montel). Celte plante se trouve depuis de longues années dans mon herbier, sans que je puisse me souvenir par qui elle m'a été communiquée. Le collecteur m'est inconnu de même que la localité. Huit départements en France ont des bourgs ou des villages nommés Montrouge. Du reste la manière dont le nom est écrit, indique une montagne plutôt qu'un lieu habité. L’E. pecorina se distingue des pectinata, tatarica et stricta, dont il est voisin, par sa tige rameuse dans sa partie supérieure. par ses feuilles el ses bractées plus ou moins embrassantes, celles-ci semi-circulaires à dents grosses, moins nombreuses, aiguës et n'étant pourvues d’une arele que chez les bractées supérieures, par le calice à dents longues, étalées et souvent recourbées en dehors; il diffère en outre du tatarica par sa glabréité, de lui et du stricta par le calice très accrescent, la capsule plus grande, du pectinata par ses feuilles et ses bractées luisantes, etc. 10. E. alpina Lam. Encycl. II, p. 400, n° 2. — Lam. et DC. Fl. fr. III, p. 673. — Grenier, Fl. Jurass.. p. 56%. — Wettst. Monogr., p. 210, pl. V, fig. 349-360, pl. IX, fig. 8. Exsice., Soc. dauph. n° 903. — Magnier, Fl. sel. n° 650. — Schultz, Herb. norm. nov. ser. nos 1189, 2672 part. Tige dressée, raide, rarement simple, le plus souvent rameuse dans la partie inférieure, à rameaux opposés, étalés, dressés, à entrenœuds courts, brune ou rougeälre + couverte de poils courts crépus renversés. Feuilles et braciées minces, verles ou souvent rougeàtres. couvertes lantöl seu- lement sur les bords. tantôt sur les nervures et les bords. tantôt sur les deux faces de soies très fines. Feuilles caulinaires inférieures cunéi- formes obtuses, à 1-2 crénelures de chaque côté. les autres en coin à la base et oblongues ou ovales ou ovales lancéolées. à 2-6 dents de chaque côlé étalées aiguës ou subaiguës, la terminale subaiguë. Bractées cunéi- formes. ovales ou ovales lancéolées à 3-6 denis de chaque côté pro- fondes', longuement atténuées aristées ou simplement aiguës et longue- ment arislées, la terminale acuminée. Epi peu allongé. ! Bractées « presque pinnalifides. » Lam. loc. cit. 506 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me sÉéR.). (58) Calice peu accrescent, glabrescent ou sétuleux sur les nervures et les dents, à dents ovales lancéolées, acuminées, égales au tube. Corolle accres- cente. grande, bleue ou blanche ou d’un pourpre bleuâtre, striée, à lèvre supérieure parfois violette, à lèvre inférieure tachée de jaune et bien plus longue que la supérieure et porrigée. Capsule obovale, cunéiforme, émar- ginee, brièvement poilue, ciliée, plus courte que le calice. Tige haute de 5-20 cm. Calice long de de 7-8 mm. Corolle, longueur dor- sale, 9-10 au début de l’anthèse, 14-15 à la fin. Capsule longue de 6-7 mm. Varie à lige naine et à fleurs plus petites, var. nana! Weltst., à pubescence épaisse de la tige et des feuilles, var. vestita Gremli. Fl. de mai en septembre. Hab. les prairies subalpines et alpines. Savoie. Haute-Savoie : Chamounix (Barbey). — Savoie : col de Fréjus, col de Pelouze, Petit Mont-Cenis (A. Chabert). Dauphiné. isère : Saint-Nizier (Faure). — Hautes-Alpes: vallon de Ségure, pres d’Abriès en Queyras (Faure), vallée du Guil, val Agnel (Faure). Mont Viso (Reverchon), Saint-Véran-la-Ville (Leresche). Provence. Basses-Alpes : Lauzannier, Lac de Ligny, Prairies de Soleille (Coste), montagne de Lure, Colmar, Allos, Larche (Legré), Col de Vars (Faure), Meyronnes à Saint-Ours, vallée de Maurin, col de Marinet, Lac de Paroir (Vidal), Faucon à Soleille-Bæœuf (Derbes). Alpes-maritimes”. Cime d’Anan sur Fontan (Reverchon), entre Merina et le col de Geva sur Fonlan (Burnat et Gremli), cime de l’Authion (Marcilly), Saint-Martin de Lantosque à la Trinité (Thuret); Madonne de Feneire, environs de Saint-Martin Vésubie, Mont Siruol (Burnat), Saint-Martin Vesubie a la Balma, Lac de Rabuons (Vidal), entre Vens et le Pra, Salzo Moreno et Col de Pouriac, vallon de Sestrieres inférieur près Saint-Dalmas de Selvage, Vallon de Sanguinieres sur Estene, lac Lausson (Burnat). Languedoc. Vaucluse : Mont-Venloux (Audibert, Requien, Roux). Gascogne : Hautes-Pyrénées : Mont-Louis (Huet du Pavillon). AIRE GÉOGRAPHIQUE : Pyrénées, Alpes de France, Alpes méridionales de la Suisse, Alpes d'Italie, du sud-ouest du Tyrol, Apennins. L’E. alpina se ditingue facilement des formes décrites ei de toutes les Euphraises de France par sa grande fleur dont la lèvre inférieure est porrigée et par les longues arêtes qui terminent les dents des bractées surtout des supérieures et qui forment comme un pinceau au-dessus de l’epi. ? Corolle n'ayant quelquefois que 6-7 mm. de longueur dorsale au début de l’anthèse, 9-10 à la fin. ? Assez comiminun dans les Alpes maritimes ilaliennes (Burnat). (59) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 507 L’E. alpina à feuilles étroites peut être confondu avec le salisburgensis, il s’en distingue par la capsule brièvement poilue et non glabre, par ses bractées à dents plus longuement aristées, etc. La forme à petites fleurs et à feuilles larges diffère du stricta par sa corolle accrescente, son port moins raide, ses bractées à dents plus longuement aristées, etc. Les mêmes caractères feront distinguer sa variété vestita du tatarica. E. alpina Vidali A. Chab. Port de l'E. stricla; lige de 5-8 cm. raide, ordinairement rameuse dès la partie inférieure, à rameaux rigides, ascendants: feuilles et bractées vertes, fortement nerviées en dessous, tantôt toutes très glabres, lanlöt toutes densement sétuleuses, tantôt loutes très briève- ment glanduleuses par des poils glanduleux brillants jaunätres brie- vement slipites; chez quelques individus, ces poils glanduleux sont rares et disséminés. Feuilles moyennes et supérieures ovales lancéolées aiguës, à 9-4 dents de chaque côté élalées aiguës; bractées plus larges que les feuilles et plus larges au tiers inférieur, largement ovales et brie- vement en coin à la base, aiguës, à 4-5 dents de chaque côté aiguës et chez les bractées supérieures aristées, à arêtes courtes chez les plantes glanduleuses, plus longues chez les autres. Epi condensé; calice glabre ou sétuleux ou glanduleux comme les feuilles, le fructifère accru; corolle très accrescente, d’un bleu vif sur le sec, à tube blanchätre, avec une large tache jaune sur la lèvre inférieure qui est porrigee; capsule peu et finement poilue, ciliée, égale au calice ou plus courte. Calice fructifere 5-6 mm., corolle, longueur dorsale, 6-7 mm. au début de l’anthèse, 10-12 mm. à la fin; capsule 4-5 mm. Fl. en août. Hab. les gazons de la région alpine. Provence. Alpes Maritimes : Beuil à la Colle, 1450 m. (Vidal). Except& sous le rapport de l’indument, tous les individus ont entre eux la plus grande ressemblance; je les aurai cru hybrides des alpina et stricta; mais la glandulosité de certains d’entre eux exclut cette hypo- these, ainsi que l’absence du stricta. L’E. alpina Vidali est caractérisé par son port rigide, son calice et sa corolle plus acerescents que ceux du type, ses bractées plus largement ovales et plus brièvement cunéiformes, par l’état tantôt glabre, lantôt sétuleux, tantôt glanduleux des feuilles, des braciees et des calices des individus qui croissent pêle-mêle. Cet état variable prouve que la glandulosité de ces organes n’a, chez les Euphrasia, aucune valeur spécifique, contrairement à ce que croient plusieurs auteurs. Une autre forme curieuse de l'E. alpina a été aussi trouvée dans les Alpes Maritimes par M. Burnat. 508 | BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (ZM SER.). (60) Elle est reconnaissable à ses fleurs purpurines pédicellées, à ses liges croissant en Louffes. courtes, 5-8 cm., simples ou peu rameuses, à ses feuilles caulinaires larges, elliptiques, arrondies. à dents courtes aiguës ou subaiguës. Elle croît sur les crêtes entre les lac d’Estrop et le vallon de Jallorgues près du Fort de Carra (Burnat), au milieu d'individus dont les feuilles sont normales où de forme intermédiaire entre celles des deux. Je ne lui donne pas de nom, car elle me paraît ne constituer qu'une variation accidentelle. 11. E. Perrieri A. Chab. Tige grêle, simple. verte, à entrenœuds allonges, n’ayant que de rares poils crépus renversés très courts. Feuilles et bractées vertes glabres minces: feuilles caulinaires subopposées, beaucoup plus courtes que les entrenœuds, les inférieures persistant au moment de la floraison, en coin à Ja base, obtuses entières ou à 1-2 dents de chaque côté obtuses: les autres peu nombreuses. deux fois aussi longues que larges. en coin à la base, ovales ou oblongues à 2-3 dents de chaque côté rapprochées. subai- guës où aiguës, la terminale plus large, arrondie obtuse. Bractées ovales à 3-4 dents de chaque côté, grosses, ovales aiguës acuminées ou aristées: la terminale plus grande, obluse ou aiguë acuminée. Épi court à fleurs pédonculées. Calice glabre très peu accrescent, à dents ovales lancéo- lées, atténuées. acuminées. égalant le tube. Corolle peu accrescente. médiocre. d’un blanc lilas (Perrier) ponctuée de bleu, à tube dépassant peu les dents du calice, à lèvre supérieure, velue, bilobée à lobes denti- cules, à lèvre inférieure glabre, trilobée à lobes échancrés avec une dent au milieu de l’échancrure. Capsule (non mûre) linéaire elliptique émar- ginée, glabre ou glabrescente, ciliée au sommet de poils courts dresssés. plus courte que le calice (avant la maturité). Tige haute de 5-20 em. Calice long de 6 mm. Corolle, longueur dorsale. 7-8 mm. au début de l’anthèse, 9-10 mm. à la fin. FI. juillet. Hab. les pâturages de la région alpine. Savoie : la Rozière près Saint-Bon (Perrier). Par sa capsule glabre ou glabrescente, l'Æ. Perrieri se rapproche du salisburgensis dont il est peut-être la forme précoce et dont il se dis- tingue par la tige simple, les entrenœuds très allongés et bien plus longs que les feuilles, celles-ci à dents grosses, courtes, rapprochées, subaiguës ou aiguës, les terminales obtuses, etc. Les échantillons que j'ai vus ne sont pas assez avancés pour que je puisse émettre sur lui un jugement définitif. (61) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 509 12. E. salisburgensis Funck in Hoppe Bot. Tasch., p. 184 et 190 (1794). — Grenier Fl. Jurass., p. 569. -— Wettst. Monogr., p. 218, pl. II, fig. 1-29, pl. X, fig. 6-10. — Towns. Monogr., p. #3, pl. 376. Exsicc. Société dauphinoise 1776 et 1776 bis (E. cupræa) 2205, 2204. — Billot Fl. G. et G. exsicc. 824, 824 bis. — Michalet Pl. Jura. 110. — Magnier Fl. select. 2017, 2266. — Fl. Sequaniæ exsicc. 10% bis, 499. Tige dressée, le plus souvent rameuse dans sa partie inférieure ou dans sa parlie moyenne, à rameaux dressés ou élalés-dressés, les inférieurs opposés, les supérieurs alternes, à entrenœuds courts, verte brune ou rougeätre, couverte de courts poils crépus renversés. Feuilles et bractées vertes, brunes ou cuivrées, très glabres ou parsemées de soies très fines sur les bords et les nervures. Feuilles caulinaires inférieures cunéiformes obtuses à 1-2 crénelures de chaque côté; les autres plus de deux fois plus longues que larges, allernes longuement lancéolées ou linéaires lan- céolées à 2-3 dents de chaque côté élalées aiguës ou aiguës-aristées. espacées et séparées, tout au moins la deuxième de la troisième, par un espace trilatéral, la dent terminale très aiguë. Bractées plus larges que les feuilles, à 2-5 dents de chaque côté, semblables à celles des feuilles mais plus allongées aristées, la terminale très aiguë. Épi allongé. Fleurs subsessiles ou pédonculées. Calice peu accrescent, glabre ou finement sétuleux, à dents lancéolées triangulaires égales au tube. Corolle peu accrescente, ordinairement petite, blanche avec la lèvre supérieure lilas ou bleuâtre, ou blanche, lilas, rouge ou bleue, la lèvre inférieure parfois teinte de jaune. Capsule cunéiforme oblongue tronquée ou subémarginée, glabre et ordinairement ciliée au sommet de poils courts inflechis, plus rarement de poils dressés, et plus courte ou plus longue que le calice. Tige haute de 2-20 cm.; calice de 4-6 mm.; longueur dorsale de la corolle 6-8 mm., rarement 4-5, plus rarement 10-11 mm.; capsule longue de 4-7 mm. Variarions. L’E. salisburgensis est une des Euphraises les plus varia- bles, en raison de la facilité avec laquelle elle s’adaple aux terrains, aux expositions et aux altitudes les plus différentes comprises entre 250 el 9000 mètres. 1. Taie. Les individus nains simples des régions les plus élevécs des Alpes ayant les feuilles petites, rares et à dents rares et obluses (au moins les inférieures et les moyennes) ont lé nommés par Gremli Neue Beitr. IV, p. 25, var. minuta, par Wettstein var. parvula, el sont souvent confondus dans les herbiers avec l’Æ. minima. Ces individus nains ne 510 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (62) doivent pas être confondus avec la var. nivalis Beck, dont il sera question plus bas. 2. Ramıricarıons. Les individus ramifies à rameaux nombreux et 2-3 fois divisés constituent la var. raumosissima Schröter; ceux dont la lige svelte élancée atteint de 20 à 33 cm. et porte des rameaux nombreux, longs etgrêles étalés-dressés et des feuilles étroites, la var. elongata Burnat in Wettst. Mon., p. 228, secundum spec. orig. in H. Burnat. 3. Feuinues. Dans les lieux boisés et humides de la région montagneuse, on trouve des individus à feuilles plus vertes, plus larges, à bractées ovales lancéolées ou presque ovales (Beck) que Grenier Fl. Jur.. p. 169, a baptisés var. subalpina, Gremli N. Beitr. 1-18, var. permixta, Beck Fl. N. Oe. II, p. 1061, var. alpicola, Reuter in herb. var. laxa, Arvet-Touvet, Chaboisseau el Faure in Soc. dauph. n° 2204, forma major. La forme des dents a donné lieu à la création de la var. macrodonta Gremli loc. cit. Fueurs Er Frurrs. La grandeur de la fleur varie suivant les régions, et un botaniste a distingué sous ce rapport plusieurs races locales inédites. C'est sur les basses montagnes de la Provence (dép. du Var, Albert) que VE. salisburgensis a les fleurs les plus petites. M. Paiche, Herbier Boissier. a nommé une var. grandiflora, des montagnes du Jura. D’après la couleur de la corolle ont été distinguées les var. purpurascens Favrat, atropur- purea Hut., cerulescens Favrat, cerulans Freyn, etc. Quelquefois le tube du calice fructifere est enflé. E. salisburgensis var. cupræa (Jord.) E. cuprea Jord. Pug., p. 136, 1892, sec. specim. orig. in H. Vid. — Boreau Fl. centre, éd. III, p. 494. — Exsicc. Soc. dauph. nos 1776 et 1776 bis. Tige rougeätre ou cuivrée raide, droite, rameuse vers la partie moyenne, à rameaux étalés, à feuilles dures étroites, à dents étroites et subulées, à bractées étalées, souvent même arquées en dehors, à fleurs blanchâtres ou rougeàtres. Cette variété qui habite les coteaux secs et pierreux de la plaine et des basses montagnes du Lyonnais, de la Savoie, du Dauphiné et de la France austro-orientale, entre 250 et 1000 m. d'altitude, d’où elle s’avance dans le centre (Boreau, Le Grand), est très distincte du salisburgensis lorsqu’on l’observe dans la région inférieure, mais plus haut elle revient au type par une foule de transitions. C’est une de ces transi- tions recueillies par Martin, que représente la fig. 7 de la pl. X de la monographie de Weltstein, et non la plante distribuée par Jordan. (63) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 911 L’epithete « crassis... crassioribus » attribuee par celui-ci aux feuilles a mal exprimé sa pensée; les feuilles ne sont pas plus épaisses que celles du salisburgensis, mais plus fermes, plus dures. souvent un peu brillantes et non pas molles et d’un vert terne. La plante distribuée par Jordan sous le nom de salisburgensis a la tige haute de 6-15 cm., rameuse dès la base, les rameaux dressés, les bractées à dents longuement aristées (Lautaret, Jordan in H. Perrier). LE. salisburgensis fleurit de juillet en octobre et habite les coteaux secs et pierreux de la plaine et des basses montagnes, depuis 250 m. d'altitude, les bois et les prairies de la région subalpine, les prairies, les gazons et les rochers herbeux de la région alpine jusqu’à 3000 m. Les localités du salisburgensis et du cupræa n’ont pas été distinguées dans l’enumeralion qui suit. Franche-Comté. Doubs : Pontarlier (Grenier), Mouthe (Vuez). Ornans (Flagay), Besancon (Paillot). — Jura : Noirmont, au-dessus des Rousses (Michalet). Bourgogne. Ain : Neyron (Jordan), Col de la Faucille (Genty). Le Reculet (Beauverd), Poncin (Vincent), Cézerieu (Déséglise). Mont Jura sur Thoiry (Ayasse), Le Colombier du Bugey (Beauverd). — Jura : Pailly (Beauverd), Ardran (Paiche), var. grandiflore. Berry. Cher : Coteaux de Marolles (Mathonnet), entre la Chapelle et Morthommiers, Coteaux de Vaugues (Le Grand). Cette plante du Berry est un cupræa à corolle rose plus grande, atteignant 11-12 mm. à la fin de l’anthèse. Lyonnais. Rhône : Lyon (Jordan, Pugillus). Charbonnières (Jordan), Couzon (Mlle Humphreys). Savoie. Très communes dans les deux départements, la forme cupræa sur les coteaux secs et pierreux de la région inférieure, aux environs de Chambéry, Moutiers, Albertville. Saint-Jean de Maurienne, Aix-les-Bains, Annecy, etc., le salisburgensis sur les montagnes. Je ne cite de celui-ci que les formes anormales. Savoie : La Neuve près les Chapieux (Perrier), calice fructifère notablement accru. Roselent près Beaufort (Perrier), feuilles caulinaires linéaires, à deux dents de chaque côté obtuses. Pesey entre les Vernettes et Rossais (Perrier), var. à grandes fleurs. Mont Drizon (Perrier), var. à dents du calice dépassant longuement la capsule mûre. — Haute-Savoie : Mont Charvin (Perrier et Songeon), lige, feuilles et bractées du type, fleurs et fruits petits, corolle à longueur dorsale égalant 4 mm. et restant presque complètement incluse. Dauphiné, très répandue sur toutes les montagnes; la var. cupræa 512 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (64) moins commune, s’observe, comme en Savoie, sur les coteaux secs et pierreux de la région inférieure. Provence. Basses-Alpes : Bléziers, Cousson près Digne, La Condamine, Bois de Taillefeu (Roux) Montagne de Lure. Revest-Enfanga, La Salle près Seyne (Legré). Maurin, Saint-Paul de Vars (Faure), Col du Sautron (Vidal). — Bouches-du-Rhône : Montagne de Sainte-Victoire au-dessus d’Aix (Legré). — Var: Montagne de Margès près d’Aiguines, Chäleauvieux, La Martre, forme à petites fleurs (Albert). — Alpes-Maritimes ! : assez com- mune dans les montagnes, Saint-Martin Vésubie (Thuret); vallée de la Tinée; rochers de Valabres, entre Saint-Sauveur et Robion; Lauvet d'Ilonse; Forêt de Robion (Briquet et Cavillier); environs de Beuil, Vignols, mont Demant, haut vallon de Salavieille (Vidal); pentes du mont Mounier; Col de la Croix sur Guillaumes, vallon de Sestriere inférieur, mont Saint-Honorat (Burnat); Saint-Etienne (Favrat); Tete de Sanguiniere, sources de la Tinée (Mus de S. et Wiener); entre Aurent et Braux près Annot (var. hispidula Burnat), elc. Limousin. Corrèze : Ayen sur le Puy de Pampelonne (Rupin). Auvergne. Puy-de-Dôme: Biollet près Charensat (Héribaud). — Cantal : Pas de Roland, vers 1600 m. (Héribaud). Guyenne. Aveyron : Vabres (Coste); Le Larzac (Sennen et Coste). Languedoc. Gard : La Rigolderie près Blancas (Espagne). — Hérault : Le Caylar (W.).— Haute-Garonne : Médassoles près Luchon (Fages). Roussillon. Pyrénées orientales : le Colonat. vers 1700 m. (Sennen). Gascogne. Hautes-Pyrénées : Gavarnie (Bordere); Pena blanca de Benasque (Soubeiran, Dufour, Guillon). AIRE GÉOGRAPHIQUE : Alpes et montagnes de l’Europe méridionale et centrale, coteaux de la France austro-orientale d’où elle s’avance jusque sur le plateau central par la var. cuprea, Scandinavie. L’E. salisburgensis se distingue des E. précédemment décrits par ses feuilles plus de deux fois plus longues que larges, a dents lalerales séparées, tout au moins la deuxième de la troisième, par un espace tri- latéral, la capsule glabre, etc. M. Boullu a signalé dans le Bulletin de la Société botanique de Lyon un E. salisburgensis var. aurea, des hautes montagnes du Dauphiné, qui ne m'est pas connu. L’herbier Perrier contient des échantillons de l'E. salis- 1 N'est pas rare dans les Alpes maritimes ilaliennes (Herb. Burnat); la var. minula Grml., La Rascaira des Alpes de Mondovi (Burnat); la var. elongata Burn., Val di Pesio (Burnat). (65) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE, 513 burgensis du Laularet, communiqués par Jordan, dont la corolle est en partie jaune et qui ne s’ecartent pas autrement du type. D'autre part l’herbier de M. Burnat renferme des E. salisburgensis recueillis par lui en août 1899 dans la Vallée de Bagnes (Valais, Suisse) entre Fionnay et Lourtier, et à Torembé au-dessus de Mauvoisin, dont la corolle est jaune, excepté la lèvre supérieure qui est violette. Les feuilles glabres sont celles du salisburgensis ainsi que les bractées et la capsule qui est glabre. La coloration de la corolle, dans tous ces cas, me paraît due plutôt à quelque influence du terrain nourricier qu'à une hybridation avec VE. minima. E. salisburgensis nivalis (Beck). E. nivalis Beck Fl. Nied.-Oester, p. 1061 et sec. specim. orig. in H. U. Genève, H. Giraudias, etc. Plante d’un vert obscur; tige basse de 3-8 cm., peu feuillée, simple ou rarement emetlant un rameau dans sa partie inférieure; feuilles et bractées épaisses, lernes, glabres, elliptiques; feuilles caulinaires per- sistant pendant la floraison, à longueur dépassant peu la largeur, à 2-4 dents de chaque côlé, courtes, larges, obtuses, écartées; bractées presque imbriquées couvrant et cachant presque les fleurs; épi court. compact; fleurs petites à corolle mesurant 4-5 mm. de longueur dorsale, blanche à lèvre supérieure bleue ou violette. Fl. août, septembre. Hab. les gazons de la région alpine dans les lieux battus par les vents. Savoie : le Lavoir près Modane, le Col de la Roue (A. Chabert). Est quelquefois entrainé par les torrents jusqu’à l'altitude de 1200 mètres, ainsi que je l’ai observé à Rochemolle (Piémont). E. salisburgensis corsica (Towns.). E. salisburgensis var. pumila Coss. in Kralik Pl. Corses, n° 710 a., sec. specim. origin. in H. Lloyd. — E. corsica Towns. in Journ. of Botany XXII, p. 166 (188%) sec. specim. orig. in H. Lloyd, H. Burn. Tige de 2-10 cm., simple ou rameuse depuis la partie inferieure; feuilles caulinaires persistant pendant la floraison, ovales à 2-4 dents de chaque côté, courtes aiguës, la terminale plus large obluse ou subaiguë. Bractées plus larges, ovales ou arrondies à 5-6 dents de chaque côté étroites, allongées aristées, la terminale plus large aiguë. Epi court, condensé. Calice très finement scabre; corolle pelite, 4-5 mm.. violette ou blanche lavée de violet avec des stries d'un violet noirätre, à tube blanc, à gorge jaune ou blanche, à lèvre inférieure violette tachée de BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. n0 6. 31 mai 1902. 39 514 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SER.). (66) jaune. Capsule arrondie au sommet ou chez les grands individus tronquée ou plus rarement émarginée. Quelques-uns présentent même les trois formes réunies sur le même pied. FI. juillet. août. Hab. les pâturages des hautes montagnes de la Corse : mont Renoso (Kralik, Reverchon); mont Rotundo (A. Chabert, Orzeszko); mont Cinto, Lac de Nino. Lago Maggiore. Capo al Bordato, Piano di Torrı Corscia. Capo Bacciosa, Capo Bianco (Audigier); mont Renoso à la Cagnone, à Vita l’acqua (Revelière). Ce micromorphe très bien étudié par M. Audigier, est voisin du nivalis et a été parfois confondu à tort avec la var. minuta Grml. Il est caractérisé par la forme de ses feuilles et surtout de ses bractées et par sa capsule habituellement arrondie au sommet; mais celte forme de la capsule qui s’observe fréquemment sur les petits individus, se rencontre plus rare- ment sur les grands. J'ai laissé de côté le nom de pumila Coss. quoiqu'il ait la priorité, pour éviter la confusion avec l'E. stricta pumila (Kern.). E. salisburgensis Senneni A. Chab. Tige de 8-20 cm. flexueuse, le plus souvent rameuse à sa parlie infé- rieure. rarement à sa parlie moyenne, à rameaux elales; feuilles et bractées vertes et glabres: feuilles caulinaires moyennes et supérieures ovales ou ovales lancéolées en coin à la base à longueur égalant 2-3 fois la largeur, quelquefois moins, à dents 3-4 de chaque côté. aiguës, écartées étalées: bractées semblables aux feuilles mais plus larges et plus courtes, a dents plus fines aristees; épi lâche allongé: fleurs pécicellées: calice glabre un peu accru par la fructificalion; corolle grande d’un beau bleu sur le sec, avec le tube blanchätre, la gorge jaune el une tache jaune sur la lèvre inférieure qui est bien plus longue que la supérieure et porrigee. Capsule glabre, ciliée de poils courts et rares à sa partie supérieure. plus courte que le calice. Calice fructifère 6 mm.; corolle, longueur dorsale, 7-8 mm. au début, 13-15 mm. à la fin de l’anthèse; capsule 5 mm. FI. août. Hab. les gazons de la région alpine. Roussillon. Pyrénées Orientales : Le Canigou à Balatg, 1550-1800 m. (Sennen). Cette Euphraise, une des plus belles du genre, a été dédiée à M. Sennen, directeur de l'Ecole de la Nouvelle, qui me l’a fait connaître. Elle est habituellement confondue avec l’alpina, avec qui elle a de commun la grandeur de la fleur et la lèvre inférieure de la corolle bien plus longue que la supérieure et porrigée, mais dont elle diffère par la aille, le port moins raide, la forme des feuilles, les bractées à arêtes bien moins longues, la capsule glabre. (67) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 515 Les herbiers Perrier, Lloyd et Claudin, contiennent sous le nom d’E. Soyeri Timb.-Lagr. une forme des Pyrénées centrales, naine, grêle, ou rarement à 1-2 rameaux courts, à feuilles caulinaires étroites, à 1-2 dents obluses ou rarement subaiguës, la terminale subaiguë ou obtuse; bractees à dents très étroites aristées; fleurs petites, rougeälres à tube jaunätre (sur le sec); calice à dents larges, atténuées, subulées, égalant le tiers ou le quart du tube fructifere enflé. Cette plante qui me parait jouer vis-à-vis du salisburgensis le même rôle que l'E. minor Jord. vis-à-vis du minima, c'est-à-dire en être l’état imparfait ou incomplètement développé, présente cette particularité curieuse que, lorsque la plante fructifie, les bractées se redressent, s'appliquent contre l’épi et enveloppent les fruits dans leur concavité, de sorte que les épis frucliferes sont presque com- plètement recouverts par elles et protégés contre les vents et contre les varlalions atmosphériques. Je ne sais si cetle particularité a été signalée; car je n’ai pu me procurer le travail de Timbal-Lagrave. Ne l'ayant cons- statée que sur des échantillons d’herbier, je ne sais pas davantage si elle est constante chez cette forme, ou si elle est accidentelle. Peut-être n’est- elle qu'un phénomène hygrométrique. Quoiqu'il en soit, je ne l’ai jamais observée dans les Alpes. Les localités des Pyrénées où la plante a été recueillie sont (ou peut-être les deux n’en font qu’une) : Pena blanca de Benasque (Soubeyran), Pena blanca (Dufour, Guillon). J’en ai vu de nom- breux échantillons dans l’herbier Claudin provenant des « Pyrénées espa- gnoles » sans indication plus précise. Hybrides. Bien peu d’Euphraises m'ont paru ètre vraiment des hybrides parmi toutes celles que j'ai vues ainsi dénommées dans les collections. On ne peut du reste les reconnaître avec certitude que sur les plantes vivantes et au milieu des parents. Je crois d’autant plus inutile de les décrire que leurs caractères distinctifs ne consistent qu'en des nuances, des plus ou ou des moins, ainsi qu'on peut s'en assurer en lisant les diagnoses qui en ont été données. Les hybrides dont j'ai constaté la présence en France sont: E. Rostkoviana X hirtella. — Region subalpine. Savoie : Pentes du Mont Grenier, au-dessus d’Entremont (Songeon). E. stricta X salisburgensis. — Haule-Savoie : Alluvions de la Cenise, sur le Petit-Bornand (Paiche). >16 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (22° SÉR.). (68) E. Salisburgensis X minima. — Région alpine. Hautes-Alpes : Le Monetier auprès du refuge Chancel (A. Faure). Des échantillons recueillis par M. Beauverd sur le Mont Soudine (Haute-Savoie) parmi les salisburgensis el minima paraissent aussi en être des hybrides. M. Perrier de la Bâthie a récolté, dans les mêmes conditions, sur la Roche Pourrie du Mont Mirantin (Savoie) des individus hybrides dont les rameaux infé- rieurs portent des fleurs blanches et les supérieurs des fleurs jaunes. Toutes les Euphraises de la France n’ont pas été signalées dans ce travail. Il en est quelques-unes que l'insuffisance des échantillons m'a empêché de reconnaître avec certitude, et d'autre part je n’en ai vu que très peu du Sud-Ouest. Elles ont été ramenées par moi à douze types facilement reconnais- sables dans leurs formes extrêmes. C’est là une classification toute sub- jective, car les E. nemorosa et gracilis, nemorosa et stricta, stricta et pec- tinata, stricta et salisburgensis, salisburgensis et alpina sont reliés par des transitions que je crois ne pas être des hybrides et qui doivent être étudiées vivantes sur le terrain; c'est là seulement que l’on peut se rendre compte de leur véritable nature. Plusieurs botanistes qui ont lu la première partie de mes diagnoses, se sont étonnés que je n’aie pas cité toutes les localités de leurs herbiers. La chose m'a paru inutile. Quelques localités par province suffisent pour indiquer la distribution géographique de la plante. Je m’empresse de reconnaître que cette indication est très incomplète encore, à cause des lacunes que présente, sous le rapport de l'étude des Euphraises. la carte de la France. Les plantes déterminées par M. de Wettstein dans les herbiers Bois- sier, Barbey-Boissier et d’autres collections m'ont fourni de précieux éléments de comparaison. APPENDICE il me reste à décrire deux Euphrasia nouveaux, l’un du Piémont, l’autre de la Transcaucasie et caractérisés le premier par la forme de sa capsule, le second par celle du calice. (69) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE. 517 E. Songeoni, A. Chab. E. subsectione semi-calcaratæ Benth. Tige courte, raide, dressée, simple, brune ou rougeälre, à pubescence courte, blanche, renversée, non glanduleuse, à entrenœuds courts. Feuilles glabrescentes ou couvertes, ainsi que les bractées, sur les faces et sur les bords de petites soies raides. Feuilles caulinaires inférieures persis- tant au moment de la fleuraison, oblongues en coin à la base, à 1-2 cré- nelures de chaque côté la terminale plus grande, les moyennes et supé- rieures ovales-obtuses à 2-3 dents de chaque côlé obtuses ou subaiguës. Bractées inférieures ovales, les moyennes et supérieures ovales-arrondies et très larges à la base, aiguës, à 6-7 dents de chaque côté ovales aiguës chez les bractées inférieures, atténuées aristées à arêle longue et flexueuse et formant une houppe au-dessus de l’épi chez les bractées supérieures. Epi court, d’abord très condensé. Calice couvert de courtes soies non glanduleuses, à dents ovales-aiguës acuminees, Corolle accres- cente blanchätre à lèvre supérieure violette, à lèvres supérieure et infé- rieure marquées de siries noirâtres ; à lèvre supérieure bilobee à lobes dentés, à lèvre inférieure Lrilobee à lobes profondéments échancrés. Capsule subégale au calice, ovale-lancéolée acuminée, glabrescente, ciliée de longs poils blancs dressés. Tige haute de 5-10 cm; calice long de 5-6 mm.; corolle. longueur dor- sale 6-7 mm. au début, 9 mm. à la fin de l’anthese; capsule longue de 5-6 mm. FI. juillet. Hab. en Piemont, sur les collines sèches el chaudes qui entourent la ville de Suza, où je l’ai récoltée pour la première fois en 1856. Des 54 micromorphes décrits par M. de Wettstein comme constituant la sous-section semi-calcaratæ Benth. à laquelle appartiennent toutes les Euphraises d'Europe, deux seulement ont la capsule acuminée : l’E. gran- diflora Hochst. des Acores et l’E. Himalayica Wetist. des Indes. Elles n’ont, ni l’une ni l’autre, aucun rapport avec l'E. Songeoni que l’on reconnaît sans peine aux longues arêtes flexueuses qui terminent les dents des bractées et qui, dans la jeune plante, forment comme une houppe au sommet de l’épi. Ce caractère lui est commun avec l’E. alpina Lam... auprès duquel il se place, mais dont le différencient la forme des braclees, la fleur moins grande, la forme acuminee de la capsule et la stalion dans la region de la vigne. E. Alboffii A. Chap. E. subsect. semi-caicaratæ Benth.: E. minima Alboff, Pl. de Transcau- casie, 1894, n, 302. 518 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (Ame SER.), (70) Tige courte, grêle, dressée, rameuse des sa partie inférieure, à rameaux élalés dressés, rougeätre ou brune, à pubescence rare formée de petits poils blancs crépus renversés, dénudée au moment de la fleuraison par la chute des feuilles inférieures. Feuilles et bractées glabres, celles-ci sé- tuleuses sur les bords. Feuilles caulinaires inférieures (?), les moyennes et les supérieures en coin à la base, obovales obtuses, crénelées à 1-2 crénelures de chaque côté. Bractées inférieures semblables aux feuilles supérieures, les autres longuement atténuées en coin à la base, elliptiques plus larges dans leur partie moyenne, aiguës, à deux dents de chaque côté triangulaires, étalées, obtuses ou acutiuscules, non aristées. Epi lâche, à fleurs écartées notablement pédicellées. Calice accru par la fructificalion couvert de soies courtes et rigides surtout sur les nervures et les bords, à dents linéaires d’autant plus longues qu’elles appartiennent à des calices situés plus haut sur l’épi. Corolle accrescente, d’un violet blanchâtre, siriée de lignes violettes, à lèvre supérieure brièvement bilobée, a lèvre inférieure trilobée à lobes émarginés et ‘plus longue que la supé- rieure. Capsule ovale oblongue, tronquée, poilue et ciliée de longs poils, plus courte que les dents du calice. FI. août. Hab. dans les pâturages alpins des monts Kylzyrkha, Circassie (Alboff, 1894, no 302). Tige haute de 6-10 cm., pédicelles longs de 4-5 mm.; calices inférieurs de l’epi longs de 5 mm., tube 2 mm., dents 3 mm.; calices moyens longs de 8 mm., tube 3 mm., dents 5 mm.; calices supérieurs longs de 12 mm., tnbe 3 mm., dents 9 mm.; corolle, longueur dorsale 6-7 mm. au début, 10-12 mm., à la fin de l’anthese. Capsule longue de 4,5-5 mm. Chez tous les autres semi-calcaratæ, les dents du calice ont une lon- gueur proportionnelle à celle du tube. Chez l'E. Alboffü il n’en est rien; le tube varie peu; mais les dents sont d’autant plus longues que le calice appartient à une fleur située plus haut sur l’épi. Ces fleurs supérieures paraissent être stériles. Par ses feuilles obtuses et crénelées et ses bractées à dents obtuses ou subaiguës, l'E. Alboffü se rapproche de l’E. minima Jacq. dont il se dis- tingue par la longueur des pédicelles, par le calice, par la grandeur et l’accrescence notable de la corolle, par la forme des bractées, etc. (71) ALFRED CHABERT. LES EUPHRASIA DE LA FRANCE, Index alphabétiqne des formes décrites on citées. 519 N. B. — Les caractères italiques indiquent les synonymes. — La première colonne de chiffres indique la pagination du Bulletin, la deuxième celle du tirage à part. Euphrasia Alboffii A. Chab. Bl alpina Lam... ...:... var. nana Lam. ...:.... var. vestita Grml. ...... E. alpina Vidali A. Chab. . E. Bicknelli Wetist. ...... E. brevipila Burn. et Gruul. — tenuis (Brenn.)....... E. campesiris Jord. ....... E. capitulata Towns. ..... 2. cebennensis Mart. ...... . condensata Jord........ EORSICH ED WNS 06 2: POUDEEMIONA. 2 LL de HOUTTGRTES, EL. . drosocalyx Freyn....... ericetorum Jord...:.... Serigua, Beut: une: ne. SoracllissEries. eee . geroflexa Arv.-Touv. ... intel lord’. "Re — lepa A. CDaD EE — polyadena (Gr. et R.).. . Javalambrensis Pau..... IonnajalısJord.......:.. E. mierantha Rehb. ...... E. minima Alboff. ....... E. minima Jacq. . ........ f. hispidula Fav. ....... Î. purpurascens Welist.. f. Schleicheri Wettst. ... VAR MAT ON GER et var. subaristata Gr...... E. minima capitulata GROW JR Sr — drosocalyx (Freyn).... geskaskesussk =S 5 917 505 306 506 807 903 198 199 149 141 266 69 57 DO 58 59 50 51 29 21 36 45 65 62 41 E. minima Willkommii (OTHERS E 14127227 — gymnanthera A.Chab.. 1441 91 — pallidaGrml.......... 140 20 Erminonlord ee re 137-8 17-8 E.:mimer Ray mar 137-9 17-9 Eomenor- linke a 199019 HAN ORALE RES we 139 19 E. montana Jord.......... 150 30 E. nemorosa Rehb. ....... 277 45 E. nemorosa Pers......... 270 38 —— eurta (Rries,) nee Le 273 4 — Labusquettei A.Chab.. 272 40 — occidentalis (Wettst.).. 274 42 — tetraquetra (Arr.)..... 271 39 — vernalis A. Chab...... 273 4 E. nitidula Beut......:... 270 38 E. nivalis Beck........... 813 68 E. occidentalis Westist. ... 27% 42 EromemnalsıBe.: ...2.. 147 27 var.campestris Gr. elSch. 149 29 var. montana Griseb..... 150 30 var. tenuis Brenn. ...... 130 30 var. letraquetra Breb.... 271 39 E. pecorina A. Chab. ..... 504 56 E: pectinata Tente ten. 300 52 var. puberula Wettst.... 500 52 E. pectinata Bicknelli (Wett- STEIN) ERSTE 803 85 — obtecta A. Uhiab. ..... 501 53 — tatarica (Fischer) ..... 502 5% E. Perrieri A. Chab....... 508 60 EA pichan\\amm ee 269 37 E. polyadena Gr. et Roux.. 145 25 E. puberula Jord. ........ 502 54 ER numlakermı cn. 280 68 320 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (72) E. rigidula Jord. ......... 277 45 E. salisburgensis var. aurea E. Rostkoviana Hayne..... 146 26 Bouliure Re 512 64 var. minuta Beck. ...... 148 28 var. pumila Coss... ... 913 68 var. lawiuscula Lasch. .. 148 28 E. salisburgensis X minima 516 68 E. Rostkoviana campestris E. Songeoni A. Chab. ..... 517 69 (ordre en 149 29 E. Soyeri Timb.-Lagr...... 515 67 — canlalensis A. Chab... 265 33 E. strieta Host. .......... 277 45 — cebennensis (Mart.) ... 268 36 — Heribaudi A. Chab.... 497 49 — gyroflexa Arv.-Touv.). 267 35 — pseudo-cerulea Sag.... 280 48 — montana (Jord.) ...... 150 50 — pumila (Kern.) ....... 280 48 — nebulosa A. Chab. .... 266 3% — suecica(Murb.etWettst.) 279 47 — pieta (Wimm.) ....... 269 37 E. strieta X salisburgensis. 515 67 — versicolor (Kern.)..... 148 28 E. suecica Murb. et Wettst. 279 #7 E. Rostkoviana X hirtella. 515 67 E. tatarica Fisch. ........ 502 5% E. salisburgensis Funck.... 509 61 E. tenuis (Brenn.)........ 199 51 — corsica Tnsd.......... 5l3 65 E. fetraquetra Arr. ....... 271 39 — cuprea (Jord.)........ 510 62 E. uliginosa Duc.......... 116 28 — nivalis (Beck)........ 513 65 E variabilis Freyn. ...... 131 17 — Senneni A. Chab...... 514 66 E. Willkommii Freyn. .... 142 22 ADDENDA et ERRATA Page 126 (6), lignes 19 et 20, au lieu de « €. palæo », lire « E. palæo ». Page 127 (7), ligne 25, au lieu de « E. tatarica Fisch. », lire « E. pectinata Ten. ». Page 136 (16) ligne 17. après «rougeätre », ajoutez : + couverte de courts poils crépus ren versés. Page 143 (23), ligne 5, après 1854-56 ajoutez : « sec. specim. origin. in herb. Claudin ». Page 143 (23), ligne 24, au lieu de «non ou peu », lire « très peu ». Page 140 (20), ligne 2, effacer : Compesières. Page 151 (21), ligne 21, effacer Avusy et Bossy. Ces trois localités voisines de la frontière appartiennent au canton de Genève. Page 200 (48), ajoutez aux localités de I’E. stricta pumila : « Ardèche : La Roche de Gourdon (Revol). CONTRIBUTIONS FLORK DE LA RÉPUBLIQUE ARGENTINE Énumération critique des plantes récoltées par M. E. WiLezek à Saint-Raphaël et dans la vallée de l’Atuel PAR KR. CHODAT el Æ. WILCZEK } (Suite et fin.) v Anarthrophyllum pungens nob. (fig. 15 et 16). Frutex pulvinaris ad 40 cm. diam. more Astragali aristati densus, spi- nosissimus; caules ramosissimi foliis longe persistentibus dessicalis haud caducis sed in situ tandem dissocialis et laceratis munili; folia variabilia plus minus rigida sæpius rigidissima, foliolis distincte divaricatis, trifur- Fig. 15. — Anarthrophyllum pungens. — a, stipules, petiole et base des folioles divergentes cata 15-25 mm. longa; stipulæ 1,9-2,5 mm. lat&, 3-5 mm. longæ ovato triangulares acutæ breviter spinescentes dense sericeæ, extus arcual® haud adpressæ, petiolo breviores; petiolus sericeus 5-7 mm.; foliola 10-15 mm. longa, sæpius 12 mm. longa, subæqualia haud flexuosa lon- giuscule spinescentia, spina terminali 1,2-2 mm. longa ; calyx profunde bilabiatus labio anteriore apice trilobo, lobis linearibus. Cette plante diffère essentiellement des précédentes par les stipules 522. BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2M® SER.). (34) qui sont déjà plus semblables au folioles, qui au lieu d’engainer la tige sont arquées vers l’exterieur (fig. 15) et par l’anatomie des folioles. Nous avons examiné tant nos plantes que celles de l’herbier de Berlin. La section transversale montre un sillon à la face supérieure qui va Fig. 16. — Anorthrophyllum pungens. — Section transversale d'une foliole. s’elargissant vers le fond; les cordons fibreux ont une section nettement arrondie et ne s’étalent pas du côté de l’épiderme (fig. 16). C'est cette plante qui est conservée dans l’herbier de Berlin sous le nom d’A. elegans. A. elegans (Gill.) Phil. (fig. 17-19). ° On a souvent confondu cette plante avec la précédente ou avec d’autres espèces: il faut avoir recours à la figure donnée par Hooker I. c. pour la Fig. 17. — Anarthrophyllum ele- Fig. 18. — Anarthrophyllum gans (Schiekendantz). — Sec- elegans. — Feuille et tion transversale d'une foliole; slipules. f, fibres: bs, bois; 1, liber. (35) R. CHODAT ET E. WILCZEK. FLORE DE LA RÉPUBL. ARGENTINE. 523 reconnaitre; on remarquera que les folioles sont arquées en dedans (fig. 18), un peu disposées en pinceau et que l'extrémité de ces der- nieres va s’allenuant insensiblement. Les stipules sont dressees et aiguës (fig. 19). — Nous estimons que la plante distribuée par Schickendantz (Hb. Prodr. DC.) Portezuelo del Atajo, prov. de Catamarca) est exacte- ment celle qui est figurée. Fig. 19. — Anartrophyllum elegans (Schickend). — Siipales et base des feuilles. Elle diffère de la précédente par son port; c’est un petit arbrisseau à rameaux dressés: ses feuilles sont beaucoup moins robustes, les stipules plus étroites el leur anatomie différente (fig. 17). Ici la nervure moyenne n'est point raccordée à l’epiderme par un cordon fibreux arrondi, le sillon dorsal ne se dilate point vers le fond et les feuilles sont plus flexueuses. Y A. desideratum (DC.) Benth. G. desiderata DC. (Herb. Prodr. DC.) On reconnaît facilement cette espèce à ses stipules très allongées qui dépassent toujours le pétiole et qui sont longuement et étroitement lan- céolées linéaires: elles sont si semblables aux folioles qu'on les confon- drail à première vue avec celles-ci. Comme les folioles elles sont longue- ment atténuées et terminées en une pointe épineuse; leurs bords sont (sur le sec) un peu repliées en dessus; les folioles sont comme cylin- D24 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e sÉR.). (36) driques el enroulées en dessus. Stipules et folioles sont couvertes d’un indument subsoyeux assez caduc. En section transversale la feuille se présente comme suit : les cordons de faisceaux mécaniques ont une section arrondie, ce qui rapproche cette espèce de l’A. pungens, et la nervure moyenne vient s'appuyer par ses fibres à l’épiderme, ce qui l’eloigne de l’A. elegans avec lequel elle a d’autres affinités. Cette espèce est sans nul doute voisine de l’À. elegans dont elle a les feuilles un peu flexueuses. mais elle en diffère netiement par ses stipules beaucoup plus longues el la section des folioles. A. Cumingii (Gay) Phil. Celle espèce varie beaucoup quant à la dimension des feuilles, la découpure plus vu moins profonde du limbe, jusqu'à devenir presque semblable, par ses feuilles, aux espèces du premier groupe, en réduisant le limbe à des aiguillons subcanaliculés: mais alors les stipules et les tolioles glabres sont fortement nerviées, striées. Val del Jeso (Phil. in herb. Berol.); Santiago (Phil., 191), Cordillière de Santiago Phil. (sub. Genista elegans = A,-Cumingü (Gay) Phil, var. angustifolia nob.) — Chili, Gay ex Herb. Paris. A. umbellatum (Clos.) Phil. Il est facile de distinguer cette espèce par ses feuilles largement sti- pulées, arquées vers l'extérieur el assez fortement engainantes de manière à constituer autour des tiges qu’elles cachent une espèce de fourreau qui se maintient pendant longtemps. La couleur jaune verdâtre et l’aiguillon qui termine chacun des lobes, la plus grande largeur des feuilles, surtout des stipules, la font facilement reconnaitre. Cordill. de Santiago, Phil, no 192; Aconcagua, Exped. Güssfeldt, Mars. 83, VIII, vid. in herb. berol. À. andicolum (Gill.) Phil. A. juniperinum (Meyen) Phil. lei les feuilles sont toujours simples entières, un peu plus longues que les stipules avec lesquelles elles forment un organe en apparence trilohé. Comme dans les deux espèces précédentes stipules et folioles sont forte- ment nerviées. Col de San Fernando, Meyen ded. 1853 (herb. Berol.) Var. Briocesis nob. Cette variété diffère de la précédente par ses folioles et ses slipules proporlionnellement beaucoup plus longues et atteignant jusqu’à 8 mm. de longueur. Les rameaux flexueux, les feuilles plus distantes, les folioles IT Ba DEN. ä | : | ; | A (37) R. CHODAT ET E. WILCZEK. FLORE DE LA RÉPUBL. ARGENTINE. 525 plus étroites la caractérisent au premier coup d'œil. Les folioles ont la structure anatomique de la précédente, mais elles sont un peu repliées en forme de V étalé, tandis que la face supérieure est à peu près plane dans le type. L’imbrication des feuilles du type rend inutile la plicature qui apparaît dans la variété à feuilles plus longues et plus étalées. Bridges in herb. Berol. OMBELLIFÈRES Dipterigya capitata Presl. DC. Prodr. IV, 80; 0. Kize, Revisio ill, IT, 112. Mulinum Dipterigya DC. (ex autopsia fruct. in DC. herbar. Prodr.) Digue du chemin de fer transandin à « Las Vaccas » vers 2400 m. n° 64. Mulinum spinosum Pers. Cav. V, 1. 487; Griseb. PI. Lorentz. 106. Var. TRISPINESCENS O. Kuntze Rev. III, II, 114. Répandu dans les sables et graviers arides de l’Atuel. 1900-2500 m., n° 81. 6 Malinum cryptanthum Clos. in Gay, III, 90. Var. Purvinarıs nob. Habitu similis Azorellæ trifurcatæ Gærtn., sed fructu oplime dis- tinctum. Differt a M. eryptantho (e descriptione), foliis brevioribus ei caulibus prostratis densissime intricatis resinosis; foliorum segmenta mucronala ad 0,5 cm. longa; petioli late amplexicaules persistentes ; habitus etiam similis Azorellæ Glebariæ Gray; A. Mulino ulicino differt statura et habitu. Cajon del Burro, Vallée du Rio Tordillo; forme des coussins très grands et très durs sur les pierres, 2900 m., n° 65. Huc pertinet Cuming, n° 1188 (1842) et Bridges 1842 (in herb. Boiss.) Azorella Gilliesii Hook. et Arnott. Bot. Misc: II, 347, tab. LXIIT, 1. €, 1. Répandu dans la vallée de l’Atuel 1800-2500 m.; forme des gazons très durs et irès étendus plats. au bord des ruisseaux. Ces tapis frappent par leur couleur jaunâtre. Cette plante est la seule des espèces de cette region qui affectionne le voisinage des cours d’eau; elle descend avec l’Atuel jusqu’à la sortie de la vallée, n° 69. = 326 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (22€ SER.). (38) Azorella monanthos Clos. Gay. 3. 79. Cajon del Burro. Vallée de l’Atuel, 2600-3000 m., n° 79, A. Azorella bryoides Phil. Linnæa XXVIN, 695. Endroits rocheux et frais de la Vallée du Rio Atuel. 2200 m., n° 79. Pozoa hydrocotylifolia Fielding et Gardn. Sertum plantar. tab. XL.: Mulinum angulatum DC. (ex herb. Prodr.) Cajon del Burro 3000 m., dans les graviers mélangés d’humus, n° 66. Pozoa hydrocotylifolia Clos in Gay. Fl. chil.. II, 98, e speciminibus et descriptione differt follis minoribus, nec cordatis subpeltatis quinque nervis dentibus magis deltoideis, fruclibus magis inflatis et brevioribus — P. subpeltata noh. (P. rotundifolia Gay, in sched. DC. herb.) Astericium argentinum nov. spee. Secl. Eu-Asiericium, Drude in Engl. Pril., IH, 8, p. 134. Radix perpendicularis crassa : caudex elongalus perpendieularis foliorum basibus mortuorum squamosa crassa; folia plerumque basilaria e vagina pallida ad 2 cm. petiolala, limbo suborbiculari sat coriaceo margine argute denticulalo nervis 5-7 vix conspicuis flabellate notalo, glaucescente, 5/15. °/zo mım. lato et longo; dentes limbi numerosissimæ maxima parie aculeiformes; caulis (in speciminibus nostris) 10-20 cm. ad 3 mm. crassus striatus folia cc. 2 aliis similia sed brevius petiolala ferens; umbellæ axillares vel terminales: involucri phylla ovato-lanceolala acutissima interdum versus apicem paucidentata vel integra; mericarpium luteum (sicc.) dorso profunde et latiuscule sulcatum, in sulco costa breviori mediana vittatum, laterales crassiores majores margine levissime margi- nal. Collines arides sur l’Arroyo-Manga, entrée de la vallée de l’Atuel, vers 1800 m. n° 63. Bowlesia tropæolifolia Gill. Hook. et Arnott., Bot., Misc. I, 325; Gay, fl. chilens., II, 75. Pierriers sur la lagune du Sosneao, 2200 m., n° Apium Ammi (Jacq.) Urban (fl. Brasil. XI, I, 342). Var. LepropayzLux DC. sub. Heliosciadio; Gay, 1. c., III, 123, n° 72. (39) R. CHODAT ET E. WILCZEK. FLORE DE LA RÉPUBL. ARGENTINE. 527 Apium chilense Hook et Arn. Hook. bot. Mise. IE, 353; Gay, 1. e. III, 120. Sables à Saint-Raphaël près du Rio Diamante, c. 800 m., n° 71, Sanicula graveolens DC. Prodr. IV, 85; Pæœppig. diar., n° 22. Cumbre d’Uspallala, versant argentin, vers 3500 m.; plante à forte odeur de « punaises » comme le Coriandrum sativum, n° 62. { Oligocladus nov. genus (fig. 20-22). (Sect. Peucedani). Umbellæ paucifloræ, bi- vel trifloræ, pedivellis duobus subæqualibus tertio si adest magis quam duplo breviore; involucrum oligophyllum (2-3) ; fructus leviter a latere compressus facie ellipticus costis 3 dorsa- Fig. 20. — Vue latérale du fruit de l'Oligocladus andinus. Fig. 21. — Oligocladus andinus. — Section du sommei d'un mericarpe; c, bandelelte; 9 I 3 a, aibumen; f, faisceau; e, épiderme; al, parois epaissies des cellules de l’albumen; ?, papille; e, épiderme. 528 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (40) libus ; marginalibus breviter aliformibus, apice nervosis. facie papillosus et verrucis aculis epidermidalibus conspersus ; valleculæ dorsales % 3-viltatæ, viltis commissuralibus ce. 6: albumen orthospermum, parietes cellularum sat crassæ. Oligocladus andinus nov. spec. Radix perpendicularis æqualis ; caulis a basi corymbose ramosus glaber striatus, superne dichotome ramosus, ramis tenuibus strictis 0,5 mm. crassis, internodiis 10-45 mm. longis; folia basi in varginam margine albam dilatala, pelioli 4-2 mm. longi, limbo trisecto lobis iterum trisectis vel subimplicibus vel bifidis, glabris, 5-12 mm. longis ad 1 mm. lalis angusie spathulatis vel sublinearibus, breviter acutis ; umbellæ R,. Cho). del, Fig. 22. — Oligocladus andinus. — Section transversale d'un méricarpe; c, bandelettes; f, faisceau; e, épiderme; p, papilles. paucifloræ numerosæ corymboso-paniculat&: involueri phylla 1-5, lineari- spathulata 2-4 mm. longa, pedicellis breviora ; pedicelli longiores 10- 12 mm., brevior 3-4 mm ; fructus 5/2,5 mm., breviter bicuspidatus extus brunneo-fusco granulosus, facie commissurali albescente plana ; gynophorum apice tantum breviter fissum (fig. 20). Laguna, Rio Manga, s. n. RIBESIACEES Ribes cucullatum Hook., Arnott. ‚Bot. misc. II, 340. Var. AnpıcoLA (Gay mss. in herb. DC. Prodr.) nob. A specimine Lechle- riano (n° 2901, e Cordillera de Ranco)? differt statura humiliori, trunco humili subprostrato a basi ramoso crassiori, cortice rugosa nec lucida, Pe } ‘dl # ; (Hl) R. CHODAT ET E. WILCZEK. FLORE DE LA REPUBL. ARGENTINE. 529 foliorum lobis apice subintegris, latioribus distantibus nec subimbricatis, limbo majore basi longius cunealo. Val Tinguiririca, Chili. 2500 m., n° 83. — Specimina Gayana in pro- vincia de Coquimbo lecta (1559). RHAMNACÉES Discaria trinervis (Pœpp.). Reiche 1. c.. I, 14; Sageretia trinervis Gill. in Hook. Bot. misc. II, 172; Colletia Doniana Glos in Gay, II, 56. Arroyo-Manga. Vallée de l’Atuel, 2,100 m., n° 308. Discaria prostrata Miers. Contrib. to Botany, vol. I, p. 282; Colletia nana, Clos in Gay, II, 37. Pentes rocheuses arides. Cajon del Burro, n° 10. Buissons déprimés formant des touffes de I m. de diamètre. Var. INERMIS nob. Cordillera de Maule (Germain 1855); Philippi sans station (in herb. Boiss.) Discaria affinis D. articulatæ 0. K. Revisio gener. LIT, 2, 38. Val Tinguiririca, Chili, n° 468; arbuste de I m. 50-2 m. Condalia microphylla Cav. Ann. de Hist. nat. I. p. 39; Gay II, 21; Reiche, IF, 7. Var. Linkara nob. (A. Gray, Bot. Un. St. Expl. Exped. I, 275 pro spec.) Pampa de San Raphaël, 800 m., buisson épineux de I m. 50-2 m., no 305. CELASTRACÉES Maytenus Boaria Mol. Sagg. Chile ed. I, 177; Gay, II, 7; Reiche II, 2. Val. Tinguiririca, Chili, n° 465. ZYGOPHYLLACÉES Larrea cuneifolia Cav. Jcon. tab. 560; DC. Prodr. I. 705. BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n0 6, 31 mai 1902. 36 £ "NS Zu RS a SES SES ren Sr 330 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (42) Plante fortement héliotropique; les rameaux entiers se tournent vers le soleil (Wilczek). | Saint-Raphaël, fréquent vers 800 m.. n° 23. Larrea divaricata Cav. Icon. tab. 560, fig. 1; DC. Prodr. I, 705. Héliotropisme peu accentué, arbuste de 2 m., ramifié dès la base répandu dans les graviers arides de Saint-Raphaël et formant le fond de la végétation buissonnante de cette partie de la Pampa, n° 22. Larrea nitida Cav. Icon. tab. 559; DC. Prodr. I, 705. Heliotropique, fuit les sables ou elle est rare, devient fréquente dans les sables des torrents andins, sans cependant remonter dans les vallées. Sierra Pintada pres Tigré, 1300 m., n° 24. Tribulus terrestris L. Sp. 554. Pampa de Saint-Raphaël dans les sables, n° 325. ANACARDIACÉES Schinus (subgen, Duvaua) dependens Ortega. Dec. VIII, 1021. a subintegra Engl. in A et C. DC. Monogr. Vol. IV, 340. Jaguel Colorado, S. Pintada pres de St-Raphaël, 1400 m., nos 306 et 307. Var. Anpına Engl. loc. cit. 341 (S. crenatus). Engl. Fl. bras. Pasto Mollar, 2200 m., n° 28. POLYGALACEES P. bicarunculata Chod. In Bull. herb. Boiss. IV 1896, 236. Sables autour de Saint-Raphaël, 800 m., n° 423. — Huc pertinel. Kurtz 5498, al Rio Diamanto (Herb. Kew.) P. acutiappendiculata Chod. Bull. herb. Boiss. IV, 1896, 236. Arroyo-Manga, Vallée de l’Atuel, 1900 m., n° 422. (43) R. CHODAT ET E. WILCZER. FLORE DE LA RÉPUBL. ARGENTINE. 531 / Monnina Wilczekiana Chod. nov. spec. 5 Basi suffruticosa; caules indurati basi ramosi et lignescentes, cylindrici deinde simplices erecti, puberuli virgati, ad 30 cm. longi; folia numerosa Fig. 23. — Monnina Wilezekiana Chod. — 0, pislil jeune; s, stigmate jeune ; c, carene; sp, sepale; a, aile. Ce nee OV-= — | | 7 Fig. 24. — Monnina Wılezekiana Chod. — ov, oyaire; si, stigmale inférieur ; n, portion de l'androcée ; st2, deux filets soudés: on voit plus haut deux etamines à ülets distincts, au sommet de l’androcee une touffe de poils: ps, pétale supérieur avec la partie de l'androcée qui porte les deux etamines connées. internodio longiora vix petiolulata, lanceolato-linearia, acuta, crassius cula %/5,5 mm. /: mm.. stipulis destitutis sed in axilla foliola pauca 592 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2 SéR.). (44) sæpe evolula: racemus long pedunculatus virgatus, floribus fructubu mox caducis denudatus; bracteæ caducæ; flores breviler pedicellati ad 5 mm. longi; sepala subæqualia ovalo-acula vix cıliala cc. 1 mm. longa; ale glabræ orbiculares basi haud unguiculalæ, nervis tribus ramosis anastomosanlibus %‘/:.7 mm.; antheræ 8, exteriores binæ filamentis usque ad apicem fere connalis, coma mediana parva; ovarium glabrum oblongum basi et apice obtusum; stylus dilatatus, sub stigmatibus leviter biauriculatus carnosulus; stigma superius dentiforme arcuatum pro genere majusculum; inferius carnosum in rostrum perpendiculariter pendens breve. apice capitatum papillosum prolongatum. Species affinis M. dictyocarpæ Griseb. et affinibus (vid. Chod. Monninæ Conspectus Bull. Herb. Boiss.) differt habitu forma stigmatum. alis, etc. Fructus glaber, ellipticus alatus samaroideus inæquilaleralis apice et basi emarginatus areolale nervosus, 9/6 mm. Speciem in honorem amiei prof. E. Wilezek. collectorem dieavi. Arroyo Manga, Vallée de l’Atuel. n° 421. EUPHORBIACÉES Euphorbia ovalifolia Boiss. Prod. XVII. 43, Sect. Anisophyllum. Tigré, Sierra Pintada, in arenosis c. 1200 m., n° 259. Euphorbia portulacoides Spreng. Syst. III. 792; Boiss. in DC. Prodr.. XV, II, 102. Pasto Mollar, sur les rochers, v. 2200 m., n° 374; n° 257; Jaguel Colc- rado à l’ouest de la Sierra Pintada, 1600 m. Var. GLAUCESCENS nob. Affinis E. acutifoliæ sed robustior, foliis crassioribus, duriuseulis subimbricatis glaucescentibus. Arroyo-Manga, Vallée de l’Atuel, sur les rochers, n° 258 et 255. Var. SPATHULATA DO. Foliis brevibus late spathulatis. Pasto Mollar, dans les lieux arides, vers 2500 m., n° 256. Euphorbia evonymicarpa nov. spec. Radix valida subtuberosa ad 1 cm. crassa apice polycephala; caules numerosi herbacei ad 20 cm. alti. foliosi supra medium dichotome ramosi vel subsimplices; folia numerosa glaucescentia, lanceolata basin versus sensim atlenuala apice obtusala internodiis subduplo longiora, inferiora (15) R. CHODAT ET E. WILCZEK. FLORE DE LA REPUBL. ARGENTINE. 1.5-1.7 m., superiora ad 2.5 cm. longa. 0,3-0.4 cm. lata, nervo medio prominulo lateralibus vix distinclis: cyathium subeylindricum demum campanulalum; glandulæ quatuor transverse elliplicæ nec emarginatæ nec apiculalæ lobis intermediis 3 dentatis longe ciliaus glandulis æqui- Fig. 25. — Euphorbia evonymicarna. — p, pistil (ll. femelle) dont le zynosphore est lermine par un petit perizone; s, étamine (fl. mäte) avec braelee: 0, jeune ovaire; v, bord du eyathium avec les glandes, el les écailles frangées. longis lalis; bracteolæ staminales longe cilialæ: pedicellus floris foeminei glaber apice calyculo tridentato coronalus; denles caliculi integræ vel bidentatæ angısle lanceolaiæ vel sublineares; cocci valvæ dorso acie- formes nec rotundaiæ glabræ: fructus ad % mm. longus: semina laevia ovoidea 2,5 mm. longa. Affinis E, portulacoidi 8. aculifolisee; differt follis multe angustioribus, cyalhis multo minoribus. glandulis transverse sublinearibus, fructu tri- quetro, cocei valvis haud ventricosis dorso acieformi. San Raphaël. dans les sables. 800 m.. n° 260. Colliguaya integerrima Hook et Gill. Bot. Misc. I, 40; Gay. I. c. V., 340. Val Tinguiririca, dans les alluvions du fleuve; descend jusque dans la . plaine. remplace nos Salices. n° 467. 534 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me SER.). (46) POLYGONACEES Rumex magellanicus Griseb. Get. Abhandl., VII. 118. Arroyo Manga, Vallée de l’Atuel. au bord des ruisseaux, 1900 m., n° 344. Rumex crispus 1.. Spec. PI. 335. Arroyo Manga. Vallée de l’Atuel, au bord des ruisseaux, 344 b. Oxytheca dendroides Nutt. Acad. Phil. N. S. 1847, 169; Brisegnoa chilensis Remy in Gay, Fl. chil.. V, 292. Lagune del Sosneao, Vallée de l’Atuel, dans les lieux arides, vers 2100 m., n° 575. CHENOPODIACÉES Roubieva multifida Moq. Ann. Sc. nat. Il, ser. I, p. 292; Gay, V., 236. Décombres à Saint-Raphaël. 800 m.. n° 340. Chenopodium ambrosioides L. Sp. 320; Moq. DC. XII, 272. Jardins à Saint-Raphaël. n° 330. Chenopodium anthelminticum L. Spec. 320: Mog. in DC. Prodr. XIII, 2, 73. Cultures à Saint-Raphaël, n° 339. Chenopodium glaucum L. Sp. 320 (sensu lato). Jardins de Saint-Raphaël, n° 331. Chenopodium rafaelense nov. sp. Radix annua perpendicularis pauciramosa ; caulis basi induratus 25-40 cm. altus ramosus vel ramosissimus, strüs flavis prominentibus cum aliis furfuraceis depressis alternanlibus obtuse angulosus, ad 4 mm. crassus; folia linearia utrinque acuta basi breviter petiolata interdum basi hastata uninervia facie inferiori furfuraceo-cristallina **/2.25 '”/ı,s, petiolo ad 3,5 mm. vel breviore; glomeruli interrupte spicali aureo-argentei 3-4 mm. diam. globosi interdum ovali; flores foeminei tantum adsunt; (47) R. CHODAT ET E. WILCZEK. FLORE DE LA REPUBL. ARGENTINE. 939 perigonii segmenta late obovala vel suborbicularia obtusa, pilis vesicu- losis dentibus brevibus insidentibus margine dorso munita leviter viride carinata et latissime membranacea; ovarium turbinatum depressum vesicis cristallinis ut perigonium conspersum; semen horizontale lenti- culare, leve et haud acute marginatum. Affinis Ch. pappuloso Moq. (ex descr.) differt seminibus haud acute marginalis, similis indumento pappuloso furfuraceo pulverulento punetis elevalis cristallinis albis, caule siriato foliis mtegrisque. Pampa de Saint-Raphaël, n° 354; Arroyo Manga. Vallée de lAtuel. 1900 m., n° 329. F Nitrophila australis nov. spec. Rhizoma ramosum, adullum corvi pennæ crassiludinis, corlice griseo- brunnea indutum, e basi foliorum reductorum radicans; internodia ejus ad 4 cm. longa vel breviora ad 4 mm. crassa; caules exteriores debiliores Fig. 26, en haut : Nitrophila australis. — n, pièce du périgone avec une eiamine; 9, ovaire dont on voit par transparence lovule; s, pièce da périgone avec la base de l'androcée. En bas : Nitrophila occidentalis. — m, pièce du périgene avec une étamine; £, pislil. 2-4 cm. longi, 0,7 mm. crassi, internodiis inferioribus ce. 5 mm. longis. foliorum decurrentia pulchre alati, glabri; folia opposita basi levissime connata, oblonga vel oblongo subspathulata vel sublinearia breviter acuta 936 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SER.). (48) vel subobtusa dorso basin versus leviter carinala, glabra carnosula 4-5 mm. longa, 0,6-1 mm. lala, superiora magis conferta spicam floriferam densam formantia; spica interdum fere basilaris vel in apice tantum ramorum elatiorum 1,5 cm. longa vel brevior: flores axillares, inferiores quam folium '/s-'/s breviores, superiores foliis reductis paulo breviores tantum subsessiles 1. e. pedicello crassiore conico mulloties longiores; bracteolæ in axilla bracteæ sitæ pedicellum floresque basin amplectantes flore ‘/4 breviores el multo angustiores foliis similes ut bracteæ leviter mucro- nalæ ut folia et bracteæ albo-marginatæ vel maxima parte, albescentes carnosulæ; perigonii segmenta alba uninervia, ovala apice leviter cucullata obtusa vix 2 mm. longa, 3 interiora paulo angustiora sed vix breviora glabra; androceum foliis perigonii oppositum base more Aima- ranthacearum monadelphum; vagina staminalis brevis 10 plo brevior quam segmenla perigoniü; filamentorum staminum pars libera perigonio duplo brevior sub‘ antheris per dimidium longitudinis æqualis dein sensim dilatata; antheræ ellipsoideæ rimis duabus lateralibus dehis- centes; ovarium turbinatum in flore juvenili subpyramidatum parte inferiori longiori, in stylum brevem sensim desinens; stylus ovario 3-4 plo brevior; sligmala linearia stylo æquilonga e basi ad apicem papillosa arcualerecurva; ovu.um reniforme funiculo filiformierectolongo suffultum.. A. Nitrophylla occidentali Watson adhuc unica specie nota generis differt rhizomate perennante, statura humiliori foliis brevioribus. peri- gonii foliis oblusis nec acutis brevioribus et pro rate latioribus, parte libera filamentorum staminalium magis æquali i. e. haud ab apice sensim versus vaginam basilarem dilatata, stylo pro rate triplo breviori 1. e. numquam ovario æquilongo vel longiore ut in alia specie. — Habitus. ovulum et characteres generales conformes. Obs. Le genre Nitrophila a été détaché par Watson (King, Report of the geolog. Exped. of the fortieth Parallel, vol. V, p. 297), du genre Bunalia $ Idiopsis Moq. in DC. Prodr. XII, 2. 279. Comme Moquin, cet auleur range l’unique espèce connue dans les Amaranthacées. Les prin- cipaux caractères cités sont : les feuilies opposées, les fleurs bibractéolées chez le genre Nitrophila, les feuilles alternes et les fleurs tribracteolées chez le genre Banalia, Sect. Eubanalia el Anablia Moq. Nous ie saisissons pas les raisons qui ont guidé les auteurs dans Engl. et Prtl. Natpflz. fam.. en attribuant le Nitrophila aux Chénopodiacées et le Banalia aux Amaran- thacées. Ces deux genres sont si voisins qu'une séparation ne peut étre qu’arbitraire. Pasto Mollar, sables humides, 2100 m., n 12. Jr * Ds 1 (49) R. CUODAT ET E. WILCZER. FLORE DE LA RÉPUBL. ARGENTINE. Atriplex retusa Gay. Fl. chil. Vol. V.. 240. Pampa de Saint-Raphaël. buissons étalés de I m. de haut, n° 353. Atriplex Lampa Gillies. ex Moq. DC. Prodr. 15. 110. Frutex ad I m. altus, corlice griseo brunneo induto ramusculis tantum albicantibus flexuosis. foliis sat conferlis ad apicem ramorum sæpe con- geslis, internodiis longioribus suboppositis vel superioribus allernis, dessicatione ut ramusculi sæpe transverse striati, leviter decurrentibus, integris vel lateraliter bi vel tridenlatis. a medio integerrimis. anguste et sensim cuneatis limbo oblongo vel sublineari anguste spathulatis et arcuatis sepius plicalis, ?°/ı 19/3 15/25 mm. Pampa à Saint-Raphaël. n° 337. : Âtriplex crenatifolius nov. spec. Frutex ad 4 m. altus a bas: ramosus ramis cylindricis haud sirialis vix nitentibus albicantibus 2.5-4 mm. crassis, ramis erectis fastigialis usque ad apicem et in inflorescentia foliatis. foliis albicantibus regulariter versus apicem decrescentibus breviter petiolatis. !'/ı2 '?/s 1/10 mm.. ramorum superiorum minoribus limbo deltoideo eleganter sinuato repando hic et inde reduplicato crispo, lobis inæqualibus obtusiuseulis: infiorescentiæ laxe spiciformes flexuosæ foliosæ. bracteis glomerulos inferiores 2-3 plo superantibus. superiores equanlibus vel paulo superantibus. Affinis A. undulatæ Diet. Pampa de Saint-Raphaël. au bord du Rio Salado. n° 338. Salicornia peruviana Kunih. Nov. gen. et spec. II, 155 non 193 ut false indicatur in Kew ind. Pasto Mollar. Vallée de l’Atuei. 2200 m.. sables humides. n° PARONYCHIACEES Paronychia chilensis DC. Prodr. IN, 370: Gay 1. c. IE 521; Reiche 1. ce. I. 209; Rohrbach in Linnæa 37, 205. Var. PENICILLATA nob. Sepala submueronata. mueronulo penicillato. Pasto Mollar, Vallée de l'Atuel. in arenosis. 2200 m.. n° 19. 538 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (50) NYCTAGINACÉES Bougainvillea spinosa (Cav.) nob. Tricycla spinosa Cav. Ic. rar. VI, 79, tab. 598; DC., Prodr. XII, II, 436; Bougainvillea patagonica Decaisne in Orbigny, voy., t. 8. Var. CoNFERTA nob. Internodiis brevioribus, foliis paulo minoribus angustioribus. Pampa de Saint-Raphaël, buissons de 1 m. 50, no 30%; Sierra Pintada loco dict. Tigré, 1300 m., n° 303 a. : Oxybaphus (Mirabilis) campestris Griseb. Geett. Abhandl. XIX, 87 (ex herb. DC., Schickendanz pl. argt. n° 26). O. campestris Griseb. vix a Mirabili ovata Vahl differt (Heimerl in nota). Sables à Saint-Raphaël, 800 m. fleurs purpurines, n° 322. | Oxybaphus cretaceus nov. spec. Sect. Oxybaphoides Gray. (fig. 27). Radix lignosa, valida mulliceps ad 0,6 cm. crassa; caules basi indurati persistentes nodosi albicantes ; rami laterales erecti ad 25 cm. alti brevis- Fig. 27. — Oxybaphus erelaceus. — a, pistil; b, inflorescence munie de trois bractées; e, peri- gone ouvert portant les filets des étamines; s, involuere à limbe étalé : on voit iudiqué par un pointillé le rebord replié sur le see (1) et les cinq nervures principales. sime puberuli subsimplices apice subnudi; folia petiolata 1,5-2 cm. longa ovala basi rotundata vel subito in petiolum atlenuala cretaceo-albicantia rigida basin versus condensala superne distantia; inflorescentia laxa u (51) R. CHODAT ET E. WILCZEK. FLORE DE LA RÉPUBL. ARGENTINE. 939 angusie elongala; partiales axillares pedunculis filiformibus; inflores- centiæ speciales 3-5, unifloræ racemose congesiæ racemo ad À cm. longo; bracteæ lanceolatæ longe apiculatæ glanduloso brunneo-punctatæ margine ciliatæ involucri basin fere duplo superantes; involucrum albidum more oxybaphi basi turbinatum limbo campanulato quinquenervio nervis in dentem brevissimam abeuntibus, lateralibus ramosissimis pulchre anas- tomosantibus; margo limbi inter nervos citatos bifidus lobis deltoideis subobtusis, inde involucrum decemdentatum stellatum glabrum, 8 mm. diam.; anthocarpium breve obtuse et leviter quinquedentalum turbi- natum involucri parte basilari inclusum; inter dentes stamina 5 filamentis tenuibus longissimis antheris biscutellatis latioribus quam longis; ova- rium glabrum gynophoro longius; stylus longissimus: stigma hemisphæ- ricum. A. 0. bracteoso Griseb. argentino omnino differ!. Sierra Pintada p. Saint-Raphaël, 1400 m., dans les rochers, n° 323. PORTULACACEES Portulaca oleracea L. Spec. pl. 445; Gay. fl. chil. II, 473. Decombres a Saint-Raphaël. mauvaise herbe, 800 m., n° 17. Galandrinia demissa Phil. Linn. XXVIH, 644. Pasto Mollar, dans les rochers. rare et disséminé. 2200 m., n° 1. Calandrinia rupestris Barn. Gay, Fl. chil., II, 485; Reiche II, 335. Cajon del Burro, Vallée ‘de l’Atuel, dans les dépressions humides, 2800-3000 m., n° 369. Calandrinia canescens Phil. Ann. Univ. Santiag. Vol. 85, 306, Reiche L. c. IL, 349. Vallée de l’Atuel, 2100-2800 m., dans les lieux arides, n° 364, a. Les C. sessiliflora Phil., C. potentilloides Barn., C. hispida Phil., C. sericea Hook.. C. setosa Phil. nous paraissent des formes d’une même espèce collective. Calandrinia splendens Barn. In Gay, 1. e., II, 499; Reiche. 1. c. II, 335. Cajon del Burro, 2300-2500 m.. n° 362. 540 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ze SiR.). (52) Calandrinia dianthoides Phil. Ann. Univer. Santiago, 1872, 717. Cajon del Burro, 2400 m., n° 362, a. Calandrinia picta Gill. et Arnott. Edinbg. Journ. 1831, 355: Gay. 1. c. II, 49%; Reiche 1. c. IL. 343. Cajon del Burro, 2700 m., dans les lieux arides, n° 376. Calandrinia leucotricha Phil. Ann. Univer. Santiago.. 85, 310; C. setosa Phil. sec. spec. orig. Phil. in herb. Boiss. Cajon del Burro. 2500 m., n° 364. Calandrinia saxifraga Barn. Gay Il, 506; Reiche Il, 337. Pasto Mollar, Vallée de l’Aluel, dans les sables, 2200 m., n° 375. | C. denticulata, C. andicola, C. brevifolia nous paraissent constituer une seule espèce. Calandrinia acaulis H. B. K. C. ajfinis Gill. et Arnott. Edinbg. Journ. 1831, 355; Gay, ]. c., #79; Reiche L. c., II, 331. Cajon del Burro, Vallée de l’Atuel, dans les sables humides avec un Allium, Sisyrinchium, etc.; fleurs blanches, roses, bleues, etc., n° 367. AMARANTHACÉES Amaranthus chlorostachys Willdn. Ex Willkm. et Lange Prodr. fl. hispan. I, 275. Jardins de Saint-Raphaël, n° 336. Amaranthus Blitum Mod. DC. Prodr. XII, I, 263. Var. Gracızans Mog. 1. c. Saint-Raphaël. Iresine tomentosa nob. Herbacea procumbens; caules dichotome ramosi 1,5-2 mm. crassi pilis crispulis intrieatis lanuginosi, nodis inflatis, foliis opposilis basi in vaginam confluentibus; folia lanceolata ulrinque acula 1,7 cm. longa, media parte 0,6 cm. lata vel minora, pagina inferiore lanuginosa, superne adpresse pilosa incano-virescentia, trinervia nervis pagina inferiore prominulis, superiore depressis: flores glomerulati: elomeruli axillares vel terminales 0,4, 0,5-0,8 cm.. sessiles vel pedunculati; flores bibracteati (53) R. CHODAT ET E. WILCZEK. FLORE DE LA RÉPUBL. ARGENTINE. 941 bracteis flore hermaphrodito subduplo brevioribus; perigonium basi pilis erispulis circumdalum; sepala oblongo-spathulata, distincte unguiculata, limbo oblongo subaculo, unguiculo valde et longissime piloso, androceum superanlia, demum subbreviora; tubus staminalis quam antheræ in anthesi sublongior, glaber: staminodia nulla; filamentorum pars libera triangularis integra ; antheræ oblongæ triplo longiores quam lalæ ;ovarium elongatum, stylo æquilongo:; stigmala 2 erecta filiformia papillosa acuta. Flores masculi minores. tubo staminali breviori, pistillo reducto. Geile plante est sans doule identique au Gossypianlhus tomentosis Griseb. Gœtt. Abh. XXIX. 35. La descriplion donnée par l’auteur cadre assez bien avec notre planie. Par contre il dit de @. tomentosus : habilus sequenlis (@. australis Griseb. Pl. Lorentz, p. 35, n° 66.) sed indumento albido-obductus el stamina hypogyna. Or le @. australis a en plus des elamines perigynes des staminodes qui le distinguent du G. tomentotus. Grisebach n’indiquant pas l’absence de ces derniers dans cette dernière plante, le doute peut subsister. Si même les plantes étaient identiques le Gossypianthus tomentotus comme notre plante devraient sortir de ce genre pour entrer dans le genre Jresine. CALYCERACÉES Boopis rigidula Miers. Contribut. I, 1. c., 23. Arroyo Manga, à l'entrée de la Vallée de l’Atuel, 1800 m., dans les sables arides. n° 77. Boopis gracilis Phil. Arroyo Manga, 1. e.. 1800 m.. n° 78. Var. DECUMBENS noh. Gaulibuseireinalim terræ incumbentes robusliores, sed breviores.1.c. 78. Boopis viridiflora Miers. Contribut. il, 36. tab. L.; Reiche |. c.. p. Pasto Mollar, Vallée de l’Atuel. dans les sables, 2200 m.. n° 83. Galycera spinulosa Gill., Miers. Contribut. II, 36. tab. L. D. Sables à Saint-Raphaël, 800 m.. n° 70. Nastanthus agglomeratus Miers. Contrib. II, 43 : tab. 43. Cajon del Burro, 2600-3000 m., endroits humides. n° 74. D42 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2° SER.). (54) L Nastanthus laciniatus Miers. Contribut. Il, 16; Boopis scapigera Remy, in Gay, 1. e., II, 200 non Nastanthus scapiger Miers 1. c. Col Tinguiririca, frontière chilienne, dans les graviers humides, n° 76. Gamocarpha Gilliesii Miers. Contr. 1. e., 20, tab. 45, B.; Reiche im Engl. bot. Jahrb. XXIX, p. 117. Piedra del Burro, dans les graviers humides, 3000 m., n° 67. Moschopsis Leyboldii Phil. Ann. Univer. Santiago, Vol., 27 (1865). 335. Col Tinguiririca, frontière chilienne. 3000 m., isolé. dans les cailloux, n° 61. ŒNOTHERACÉES Epilobium nivale Meyen. Reise I, 515; Gay, II, 349; Hausskn. Monogr. 251; Reiche 1. c. IL, 244. Las Choicas, Val Tordillo, 3000 m., n° 413; Cajon del Burro, Vallée de l’Atuel. 2800 m.. n° 414. Epilobium glaucum Phil. Linn. XXXIH, 71; Hausskn. Monogr. 275; Reiche, IT, 250. Cajon del Burro, vers les sources, n° 414, a. Onothera mollissima L. Sp. PI. 346; Reiche, 1. c. II, 258. Tigré, Sierra Pintada p. S. Raphaël, dans les sables, 1400 m., n° 410. Onothera stricta Leded. Nouv. Ann. Mus. IV, 343; ? Tigre, Sierra Pintada p. San Raphaël, 1400 m., n° 409. Trop incom- plète pour pouvoir être déterminée avec certitude. Gayophytum humile A. Juss. Ann. sc. nat. Ser. I, vol. XXV, 18; Gay, Il, 324; Reiche II, 265. Cajon del Burro, Vallée de l’Atuel, in aridis, 2500 m., n° 370. CAMPANULACEÆ Pratia repens Gaud. Ann. Sc. nat. Ire série, V., 103, Gay, IV., 321, Lagune du Sosneao, endroits tourbeux, 2200-3000 m., fleurs bleues, n° 30, (95) R. CHODAT ET E. WILCZEK. FLORE DE LA RÉPUBL. ARGENTINE, 943 VERBENACÉES : Verbena asparagoides Gill. et Hook. Bot. mise. I, 165. Coteaux arides, Arroyo Manga, entrée de la Vallée de l’Atuel, 1800- 2200 m., n° 35. Verbena hystrix Briq. Ann. du Conserv. bot. de Genève. IV, 1900. Pampa de Saint-Raphaël, n° 45. Verbena intricata Briq. |. c. IV, 1900. Col qui mène aux mines de « las Ghoicas », partie supérieure du Rio Tordillo, 3200 m., fleurs blanches, n° 48. Verbena uniflora Phil. Linnæa XXIX, 20. Col du Cajon del Burro au Burrero, 3200 m., n° 36. Verbena ribifolia Walp. Rep. IV, 29. Talus du chemin de fer transandin à las Cuevas, sur Mendoza, alti- tude 2300 m.. n° 50. Verbena bonariensis Linn. Sp. plantar. 20. Sierra Pintada, 1600 m., n° 55. V. littoralis H. B. K. Gen. et Spec. II, 276, t. 137. Sierra Pintada, 1400 m., n° 56. V. spathulata Gill. et Hook. Bot. misc. I, 162. Coteaux arides de l’Atuel, 2200-2700, n° 38. V. Wilczekii Briq. L. c. 5. Vallée de l’Atuel, 2200-2700 m.. n° 37, rampe comme le Salix serpyl- lifolia ; fleurs bleues odorantes. V. inconcinna Briq., 1. c. 5. Aerroyo Manga, entrée de la Vallée de l’Atuel, 1800-2000 m., n° 49, petit arbuste de 50 cm. rabougri. Neosparton ephedroides Griseb., Gœtt, Abhd. XIX, 245. Couvre d’immenses espaces entre la Sierra Piniada et les Andes, 1200- 1500 m., n° 40, buissons de 1 m., fleurs bleues, 1 D’après les déterminations de M. le Dr J. Briquet, voir Ann. du Conservatoire botanique de la Ville de Genève, IV, 1900. D44 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ale SER.). (56) Verbena ourostachya Briq. 1. c. 7. Sur Mendoza, a une station du Transandin, 1400 m., ne 51; Pampa de Saint-Raphaël, arbuste de 1 m.. fleurs blanches, n° 51. V. erinoides Lamk. Illustr. I, 57. Arroyo Manga, à l'entrée de la vallée de l’Atuel, alt., 1700 m., no 44. V. glutinosa 0. Kuntze. Revisio II, 2, 256. Repandu dans la Pampa de Saint-Raphaël, fleurs jaunes, n° 54. Lippia ligustrina O0. Kuntze (1898). Revisio. III, IT. 252 ; — Verbena ligustrina Lag. 1832). Sierra Pintada, rochers volcaniques, toujours au N., 1400 m., no 42. Lippia lantanifolia Griseb. Geeit., Abh. XIX, 242. Pampa de Saint-Raphaël, le long du cours du Rio Diamanto, n° 46. L. seriphioides A. Gray. Proc. Am. Acad. VI, 49. Sables a Saint-Raphaël, 500 m., n° 43, petits buissons étendus de 20-25 cm. de hauleur; sur Mendoza, à une station du Transandin, 1400 m.. n° 52. L. juncea Schau. In DC. Prodr. XI, 573. Val Tinguiririca, près du Bagno del Flacco, sur le versant chilien des Andes. 1700 m., no 39. LABIATÆ (Briquet I. c.) Marrubium vulgare Linn. Sp. pl. 583. Pampa de Saint-Raphaël, alt. 800 m., n° 57. Salvia Gilliesii Benth., forma. Lab. Gen. et Sp. 265. Sierra Pintada, rochers volcaniques, alt. 1600 m., nos 59 et 60. Satureia chilensis Briq. (1898), Bull. herb. Boiss. V. " Gardoquia Gilliesii R. Grah.; G. chilensis Benth. in Hook et Anott. Bot. Beech. Voy. 58. | Val Tinguiririca, versant chilien des Andes, 1700 m. n° 58. t RE 545 SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUN AUSTRO-BRASILIENSE PAR H. CHRIST. Bâle. (Suite.) Doryopteris J. Sm. A. Groupe Gassebeera KIfs. ex parte. Le genre Cassebeera doit être démembré en deux groupes. dont l’un doit se ranger sous les Pellæa du voisinage de Pellæa atropurpurea Link, et dont l’autre ne peut être séparé des Doryopteris. Le caractère sur lequel on a fondé le genre Cassebeera est trop artificiel : c’est le sore qui n’est pas ou qu'on ne dit pas absolument marginal, mais devancé par un bord étroit de parenchyme. Or, le même caractère se ren- contre dans Pellæa intramarginalis sans qu'on ait pensé à le réunir à Cassebeera. Les Pellæa appelés jusqu'ici Cassebeera sont : Pellæa pinnata (Klfs.) et P. gleichenioides (Gardn.); tous les deux par- lageant toute la manière de végétation de P. atropurpurea ou d’un autre Pellæa de ce voisinage. II n’y a pas même lieu de faire de ces deux espèces un groupe séparé. Le P. pinnata semble assez répandu dans les montagnes du Sud brésilien, le P. gleichenioides doit être très rare. Je ne l'ai vu que du pied de la Sierra de Biribiry pres Diamantina dans les sables, 1. Schwacke, n. 8021. Les Doryopteris à détacher des Cassebeera sont unis par un tissu diffé- rent des autres Doryopteris. Ces derniers ont le tissu coriace, cassant sur le sec, cachant presque toujours les nervures, el une couleur verte très pâle, un peu glauque; en outre. un stipe assez épais, luisant, très cassant. Les espèces comprises jusqu'ici sous le genre Cassebeera peuvent être réunies dans un groupe pour lequel on peut garder la désignation Casse- beera ex parte ; elles sont petites, à stipes grêles, à fronde souvent par- lagée jusqu’à la base, à tissu souvent plus mince, de couleur vert-noirätre. Ce sont : BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n0 6, 31 mai 1902. D 546 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ze SER.). (39) 105. Doryopteris triphylla (Klfs.). Très bien caractérisé par la fronde triphylle, à trois segments com- plètement séparés, lancéolés, simples, crénelés. Hab. Cerro de Montevideo. 1. Arechavaleta, n. 2033. 106. Doryopteris pedatifida n. sp. Taille de C. triphylla. Stipes de 1 ‘/2 à 2 dm. et plus, très mince, fronde de 4&5 cm. de diamètre, tripartite, mais à pinna centrale profonde ment tri-lobee et à pinnæ latérales très profondément bi- ou tri-lobées lobes pointus, lancéolés, simples, crénelés, tissu et couleur absolument comme dans C. triphylla, sores nombreux, occupant les bords des créne- lures qui sont assez larges, quelquefois presque continus, roux, bombés, indusie oblong, assez marginal. Les lobes des frondes stériles sont plus arrondis et plus fortement crénelés que ceux des stériles. Stipe et costæ sont couleur d’ébène. Hab. la pente du Capivare, 1. Ule, n. 2335; Farromeco, 1. Kunert, n. 29. 107. Doryopteris microphylla Fée sub Pallæa Crypt. vasc. Brés., Tab. 4, 2. Petit. à rhizôme court, à stipes gazonnants, nombreux, étalés, fili- formes mais un peu raides, 3 à 4 cm., noirs, lisses, très minces, à frondes de 2 cm. en chaque dimension, palmées, à 5 segments presque égaux laissant un centre entier de 1 cm., obtus, crénelés, tissu mince. faces lisses, couleur noire, nervures simples, indusies très crispés, rugueux, gris, très étroits, continus ou très étroitement rapprochés. Hab. Serra de Ouro Preto, rochers, herb. Ule, n. 2369 ; Serra de Ouro Branco, rochers, 1270 m. 1. Schwacke, n. 12,191 ; Morro de S. Sebas- liao, 1. Magalhaes Gomes, n. 915 ; Glaz., n. 3158. 108. Doryopteris paradoxa Fée sub Cassebeera 7. mémoire 30, Tab. 20, 2 ; Cr. Bras. IL, 28. Plus robuste et plus grand que C. microphylla, slipes plus épais, raides, lisses ou parsemés de points rugueux et de poils raides, fronde franche- ment triparliie avec les pinnæ latérales et terminales de nouveau pro- fondément incisées-en lobes lancéolés, faiblement crénelés, durement coriaces, cassants, noirs, sore continu, indusie large de plus de 1 mm., gris, Strié, ferme, très rugueux. Hab. Minas Geraes, Serra do Papagaio, l. A. Silveira, n. 2618; Serra do Itatiaia. I. Ule. Ces deux formes élancées, stipe lisse, de plus de I dm. Serra dos Orgaos, rochers au-dessus des bois, aux Campos das Antas, 1. Schenck, n. 2832. Celle forme naine à stipe rugueux. Glaz., n. 5347. (40) u. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. D47 B. Groupe Doryopteris J. Sm. sensu proprio. 109. Doryopteris angularis Fée Crypt. vasc. Bres. II, Tab. 88, 2 Plante bien caractérisée par ses feuilles palmées peu profondément, à 5 lobes ne pénétrant que vers la moitié ou encore moins, largement trian- gulaires, à sore non interrompu entourant toute la feuille, aussi bien les sinus et les pointes. Tissu modérément coriace mais ne laissant pas voir les mailles de la nervure sauf à une lumière intense pénétrant la feuille de part en part. Fée a exagéré les nervures dans sa figure. Angle basi- laire le plus souvent très ouvert, plus rarement étroit. Exceptionnelle- ment les lobes sont plus longs, plus étroits, et se divisent encore une fois. Semble commun au Brésil méridional. Hab. Pente du Pao d’Assucar, S. Francisco, 1. Ule, n. 11%; Rio de Janeiro, Acqueduc du Corcovado, rochers, 1. Ule, n. 255 ; Morro da Nova Cintra, |. Ule, n. 254; Rio de Janeiro, 1. nn Farromeco, Rio Grande do Sul, I. Kunert ; Parana, |. Schwacke, Glaz. s. n. 110. Doryopteris quinquelobata Fée Crypt. vasc. Brés. Tab. 10, 1. Différent très fort de toutes les autres espèces par des nervures libres, fourchues, mais non anastomosanles. Port différent de la précédente par des lobes plus étroits, pénétrant plus profondément, et les nervures dessinées en fin relief sur la face. Hab. Parois rocheuses de la Tijuca, 1. Ule, n. 3614 ; rochers du Pico do Papagaio, |. Ule, n. 3253. 111. Doryopteris aleicornis Kunze. Espèce de l'extrême sud du Brésil. Plus petit que D. angularis, stipes plus raides, plus épais, fronde 5 cm. en long et en large, lissu très épais, coriace, cassant, nervures absolu- ment cachées dans le tissu, les 3 à 5 lobes assez irréguliers, pénétrant au delà de la moitié, quelquefois bifurqués et alors bien plus étroits. Hab. Farromeco, Rio Grande do Sul, 1. Kunert. 112. Doryopteris elegans Vell. Fl. Flumin, I, 86, syn. D. patula Fée Crypt. vase. Bres. Tab. 89, 2. Espèce gigantesque, comparée aux autres, bien caractérisée, à l’état développé, par ses 3 lobes de chaque côté du rachis dont les plus bas sont {rès développés et portent quelques lobes dont une paire est dir me en bas ; base de la fronde à sinus arrondi. Hab. Serra da Laranjeira, parois de rochers, 1. Ule, n. 139; Glaz., n. 4555. Semble commun au Brésil. se retrouve au Paraguay, |. Hassler. DAS BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Qme SÉR.). (41) \/ 115. Doryopteris arifolia n. sp. Caraclerise par une feuille stérile, finement dentelée, sagittiforme, non parlagée, ovale, très pointue, munie seulement de lobes plus courts, basilaires, descendants. ovales et également très pointus. La feuille fer- tile est semblable, mais pentagone, les lobes basilaires étant dressés et munis d’un angle descendant; sinus étroit. Costæ de la feuille et des lobes noires. De telles feuilles se présentent dans les étais jeunes et stériles de D. elegans, mais à dimensions bien plus fortes, la fronde de notre plante ne mesurant que 8 cm. sur 4 cm. Hab. Farromeco, Rio Grande do Sul, I. Kunert. | 114. Doryopteris lonchophora Mett. sub Pieride Cheil. 4, Tab. 3, À, 2, 9. Pelite plante très curieuse, miniature de D. sagittifolia (Raddi sub Pteride) à bords et indusie fortement crispés, de sorte que le sore semble quelquefois partagé en nombreux sores cheilanthiformes. Stipes presque filiformes, noir d’ebene, fronde 6 cm. sur 2 cm., lancéolée, linéaire, sagilliforme ou à lobes arrondis. Texture herbacée, mince, couleur vert foncé. Fée identifie celte espèce à son Pellæa subsimplex Crypl. vasc. Bres. Tab. 4, 3, mais à tort. Ce dernier est une plante fort coriace. Hab. Rio de Janeiro, Serra dos Orgaos, I. Schwacke, n. 4358. 115. Doryopteris hastata Raddi sub Pteride Bras. Tab. 63, 2. Cette curieuse plante, à lobes latéraux presqu’aussi longs que le lobe terminal et à 2 lobes petits et appendiculaires, dressés en bas, a été trouvée à Laranjeira, S. Catharina par M. Ule, n. 97. 116. Doryopteris ornithopus Metten sub Pteride Fl. Bras. 49, Tab. 58. Cette plante si originale, à frondes ferliles de 7 lobes égaux en éven- tail, partagés presque jusqu’à la base, ressemblant en effet à une patte d'oiseau de proie, semble assez répandue dans la région xérophile de l'intérieur. Hab. Serra de Ouro Preto, 1. Schwacke, n. 10,530; Alv. Silveira, n. 981 ; Magalhaes Gomes, n. 110; Serra do Lenheıro, Sao Jao d’El-Rey, 1.Schwacke, n. 10,150. | 117. Doryopteris subsimplex Fee Crypl. vasc. Bres. Tab. 4, 3 sub Pellæa. Jidentifie mes plantes à cette espèce quoique la figure de Fée donne des échantillons simples ou à peine lobés, tandis que les frondes déve- loppées de mes spécimens sont sagittiformes, ayant des lobes basilaires. (42) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 944 Ces lobes sont très obtus comme la fronde et ont même des rudiments de lobes accessoires. La plantule est pour le port une forte miniature de D. angularis, mais il y a des différences notables : elle est durement coriace, très cassante, l’indusie est très large, gris, marginal, onduleux et persistant et les nervures sont très cachées, mais à l'apparence libres, je remarque seulement dans les lobes un vestige d’anastomose. Hab. Plante excessivement xérophile et alpestre : Serra de Ibitipoca, fentes des rochers, 1200 m., 1. Schwacke, n. 12,308; Goyaz, I. Glaziou, n. 22,635 a. 118. Doryopteris crenulans Fée sub Pellæa Crypt. vase. Bres. I, 27, Tab. 87, 3. Syn. Pteris lomariacea v. actinophylla Fl. Bras. Tab. 60. Espèce dont le port est entre Pellæu concolor Langs. et Fisch. et P. lomariacea Kze., à frondes assez peu parlagees; les segments ne sont guère incisés, seulement crénelés, la paire basilaire seulement est plus partagée en lanières dirigées en bas mais peu incisées. Les lobes sont très obtus, sauf dans la feuille fructifere où ils sont un peu pointus el très étroits. Hab. Glaz., n. 5343, S. Catharina, rochers du bord de la Serra Geral, herb. Ule, n. 2336. Une forme très petite : Serra do Papagaio, 1. Alv. Silveira, n. 2620. J'y rattache comme sous-espèce : 119. Doryopteris Itatiaiensis Fée Crypl. vasc. Brés. Tab. 88, 1 sub Pellæa. Pinnæ plus nombreuses, 6 à 8 paires, plus incisées, à segments par- lag6es régulièrement en lobes triangulaires oblus, qui se retrouvent aussi le long du rachis principal et lui donnent l'aspect d’une aile parlielle- ment décurrente. Hab. Rochers des Agulhas Negras, Serra de Itatiaia, 2300 m., 1. Ule, n. 246, 3541. Pellæa Link. 120. Pellæa Bongardiana Bak. Fl. Bras. 49, 397. Cette espèce a été rebaplisée par Baker qui lui a donné le nom de P. Brasiliensis in Engl. Jahrb. 1893, quoiqu'elle soit bien figurée dans la Fl. Bras. fase. 49, Tab. 55, 2. Elle est à peine bipennee, à pinnules linéaires allongées, et à tort confondue dans le synops. fil. par Baker avec P. flavescens Fée Crypt, vasc. Bras. Tab. 22, 2 qui est une grande plante très partagée. 550 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (29° SER.). (43) Hab. Remplace au S. du Brésil P. atropurpurea Link des États-Unis et de Andes dont elle est fort voisine. Serra do Cipo, |. Schwacke, n. 8019. campos élevés de la Serra de S. Jose, n. 12105. 121. Pellæa flavescens Fée Cr. Brés. I, 44, Tab. 22, 2. Cette curieuse espèce remplace au Brésil le type de P. viridis (Forsk. sub. Pteride, Pellæa hastata Link) de l'Afrique. dont elle a le port. la large fronde deltoide tripennée vers la base et les segments ovales, auriculés, pointus. Le tissu semble un peu plus raide que dans l'espèce africaine. Hab. Semble une plante rare : Glaz. s. n.; Tijuca, 1. Ule. Pteris L. 122. Pteris denticulata Sw. Les plantes très jeunes ont des feuilles qui ne ressemblent nullement aux adultes. Ces dernières ont des segments larges, pointus, et des nervures fortement anastomosantes, tandis que les jeunes sont tripinna- tifides à base tripartite, à segments linéaires, obtus ou à peu pres; à nervures libres, et ressemblent fort à P. leptophylla Sw. Hab. S. Catharina, S. Francisco, herb. Ule. 125. Pteris undulata nov. spec. Christ. Du groupe de P. denticulata, mais different par un tissu raide, coriace, épais. Juisant. à bords presque entiers et fortement ondulés, une fronde beaucoup moins partagée et les segments moins allongés. Port très différent. Stipe 3 dm.. fronde 2 à 3 dm.. largement ovale, le plus souvent sim- plement pennée, les pinnæ basilaires rarement à 1 jusqu’à 3 lobes. Feuilles stériles souvent à 3 pinnæ, celles-ci ovales-allongées, presque intègres, à peine serrulées vers la pointe qui est courte, les pinnæ ne sont point décurrentes ; tissu assez dur, épiderme pâle, luisant. un peu l'ULUEUX. Feuilles fertiles à segments plus étroits, plus allongés, un peu plus dentelés, un peu décurrentes dans le sommet des feuilles les plus déve- loppées. Indusie très large. raide, gris clair, persistant. Nervures cachées dans le tissu, aréoles allongées, très homogènes ; il n'y. a guère de nervures latérales principales. Le P. denticulata a un tissu mince, une couleur vert foncé, des pinnæ très décurrentes, très dentelées. l’indusie étroit, Lenu, des nervures laté- (44) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTÉRIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 991 rales plus développées, les aréoles plus irrégulières, et la plante est plus élancée. Glaz., n. 14403. 124. Pteris sericea Fée Bras. I, 48, Tab. 11, 3. Du groupe de P. decurrens, mais une plante très grande, pinnæ infé- rieures de 35 sur 44 cm., à segments linéaires, coupés en lobes jusque tout pres du rachis, lobes larges de ‘/2 à '/s cm. seulement, jusqu'à 25 dans les pinnæ au-dessous de la pointe de la feuille qui est pinnatifide. Toute la plante, surtout le dessous et les costæ hérissés de poils raides, blancs, étalés, simples. Glaz., n. 2312. 125. Pteris Schwackeana n. sp. Voisin de P. splendens Klfs. mais plus grand, à slipe et à rachis munis d’ecailles nombreuses et assez grandes, à pinnæ plus nombreuses, plus étroites, à tissu herbacé presque opaque et à aréoles moins nombreuses, plus allongées, moins saillantes. Maxima, stipite digiti crassilie firmo sulcato stramineo tuberculato, squamis patulis atrobrunneis ovalo-seu lanceolato-subulatis rigidis usque ad |'/s aut ‘/2 cm. longis vestito ultra 1 m. longo, rachi rufo-straminea sublævi cetera planta glabra; fronde oblonga I m. 25 longa pinnala, pinnis numerosis 20 et ultra utroque racheos parte remotis erecto-paten- übus, infimis haud abbreviatis alternis, inferioribus breviter petiolatis basi cunealis, superioribus adnatis pinna terminali solitaria, pinnis’ linearibus 27 cm. longis 2 cm. latis acuminalis integris sive versus apicem crenu- latis herbaceis opacis aut supra aliquantulum vernicosis atroviridibus costa prominente, nervis Supra vix prominulis infra impressis lenuis- simis, areolarum 3 aut 4 raro 5 series formantibus, areolis inæqualibus, primis (costalibus) et-secundis latis, brevibus, tertiis et ulterioribus elon- galis angustis; soris et indusiis versus apicem conlinuis, À mm. latis, soro obscure brunneo, indusio brunneo firmo lenuissimo. Hab. Serra da Pedra Bonita, pro Rio Novo, l. Schwacke, n° 11,920. P. splendens diffère par des stipes presque nus, des pinnæ bien moins nombreuses, (6 de chaque côté) mais beaucoup plus larges (4 cm.), d’un tissu ferme, résistant, d’une couleur vert clair et d’une surface polie, luisante (dont le nom spécifique) mais surtout par un réseau de nervures fort égal, à aréoles de formes et de dimensions égales, largement ovales- hexagonales saillantes en mailles élevées, des deux côtés de la pinna en 6 à 7 rangées. Les sores sont plus larges, d’un brun rougeûtre. Litobrochia præalta Fée Crypt. vasc. Brés. Tab. 9, 2 ne semble pas 392 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SER.). (45) différer essentiellement du P. splendens et en constituer seulement une forme plus étroite. J’ai une telle forme des Capoeiras de Saramenha pr. Ouro Preto, I. Magalhaes Gomes, n. 2478. P. splendens v. Miersü Bak. summary new. f. 38 est trop brièvement décrile pour justifier une identification. Pteris rostrata Fée Bras. I, 41 et 10 Mem. 16, Tab. 23, 1, me paraît un 126. Pteris deflexa Link. à segments très forlement dentés- aristés. Var. SILVEIRÆ N. Var. Une forme très curieuse a été envoyée par M. Alv. Silveira qui se rapproche par des segments oblus, singulièrement du Pteridium aqui- linum pour le port. Le Lissu est plus dur et plus épais que dans le P. deflexa type. Pteridium Kuhn 127. Pteridium aquilinum Kuhn. Cette espèce se trouve au Brésil principalement dans sa forme déve- loppée, tropicale, appelée par Linné Pieris caudata; mais il y a aussi le type raccourci d'Europe. Glaz., 15730. Lonchitis L. 128. Lonchitis Lindeniana Hook, Fée Bras. I, 51. Cette rareté Andine, découverte par Schlim, voyageur de Linden, dans les Paramos de la Colombie, est au Brésil un des jalons les plus remar- quables de la flore des Andes. Glaz.. n. 2513, Alto Macahe. Blechnum L. 129. Blechnum minutulum n. sp. C’est une forme analogue de B. lanceola Sw., mais encore plus petite, à stipe filiforme, faible, long de 2 cm., et à laniere de 2 cm. sur °/ı cm., cordiforme à la base, très obtuse au sommet, papyracée diaphane, à sores appliqués le long de la costa, linéaires, étroits, allant de la base à la pointe, à indusie mince, couvrant le sore; à nervures obliques, nombreuses, fourchues, non ou rarement anastomosantes. On ne sait si ces formes naines mais régulièrement fertiles sont des (46) u. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE, 553 espèces ou des variations de Blechnum plus grands à l’elat jeune ou arrêtées dans leur développement. Hab. Serra Dourada, herb. Ule, n. 348, 527. 130. Blechnum onocleoides (Spreng. sub Lomariu). C’est la plante à long rhizome traçant, mais différent de celle des Antilles par des segments plus allongés et se rapprochant du B. atle- nuatum (Willd.) Hab. Entre Ouro Preto et Tripuhy, lieux ombragés. le long des ruis- seaux, I. Schwacke, n. 12445. Rhizomes d’un mètre et plus. 131. Blechnum imperiale Fée sub Lomaria Grypt. vasc. Tab. 8. Cette plante est sans doute une sous-espèce de B. tabulare (Mett.), Lomaria Boryana Willd., mais sur une très grande échelle. La fronde stérile de notre échantillon a 1 m. 20 sans que le stipe soit complet; les pinnæ sont espacées, longues de 16 cm. et larges de 3 ‘/2 cm. Hab. Ruisseaux à l’Arraial de Ibilipoca, à 810 m., 1. Schwacke. 132. Blechnum acutum (Desv. sub Lomaria). Très caractérisé par ses pinnæ peu nombreuses (8 paires) pétiolées, ires espacées, attenuées vers la base, très coriaces, à nervures très pro- noncées, slipe relativement très long. Hab. Ruisseaux au pied de la Serra de Ouro Preto, I. Schwacke, n. 1257 À été trouvé aussi au Costa Rica, 1. Pillier. Plagiogyria Kze. 133. Plagiogyria semicordata Presl. Comme Hooker Synops ed. Il a déjà remarqué, le Lomaria Fialhoi Fée Bras I, 239, Tab. 7, 2 se rattache à cette espèce Andine, jalon de la flore de la grande chaîne dans le massif du Brésil méridional. Glaz., n. 4376. 134. Blechnum diplotaxicum Fée Bras. I, 25, Tab. 8, I, n’est pour moi un petit B. longifolium B. Kth. Glaz., 5362. Le même aussi .L. Alv. Gilveira. v 135. Blechnum sociale Sodiro Crypt. Quit. 12 29 sub Lomaria. J'ai été charmé de trouver cette plante hautement Andine, découverte par Sodiro dans les grandes altitudes de l'Ecuador, à 3000-4000 m., dans la collection de Glaz. s. n. Les pinnæ serrées, dressées, linéaires, à bords entiers, larges de '/2 cm. couvertes d'un duvet rouse en dessous qu'on prendrait de loin pour les sores, son rachis caché sous des écailles fauves et subulées font prendre V var D)4 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (21e SÉR.). (47) celle plante pour l'état fertile de B. Tabulare ou mieux encore pour un Struthiopteris. Elle est munie d’une armature Andine au suprême degré. 156. Blechnum Germanii (Hook sub Lomaria spec. fl. II. Tab. 152). Dans I’Herb. Delessert, il y a sous n. 11705, 1. Glaziou (dans la province de Rio de Janeiro ?) une plante qui correspond exactement à l’espèce du Chili, 1. Philippi; 1. Neger, etc., etc., représenté par Hooker, L. cit. Si l'indication est exacte, celte provenance d’une plante alpestre des Andes australes et antarctiques est fort remarquable et il serait désirable de retrouver la localité. 157. Blechnum (Lomaria) Glaziovii. Christ in Ann. conserv. Jard. bot. Genève, 3 ann. 1899, n. 42. Espèce petite, tissu herbacé, stipe plus long que la fronde. glabre, pinnæ toutes pétiolées. à petite dentelure très fine et très serrée. écailles du rhizome jaunâtres, flaccides. Rhizomate ascendente, lignoso, angusto. squamis e basi ovala subulatis pallide fulvis 2 cm. longis, stipitibus paucis castaneis 15 ad 20 cm. longis glabris, fronde sterili 15 em. longa 10 cm. et ultra lata, versus basin vix attenuata. lalissime ovata, pinna terminali brevi prædita. pinnis latera- libus confertis 8 ad 40 utroque racheos latere, omnibus petiolulatis patulis 8 cm. longis vix 1 cm. latis elegantissime densissimeque serru- latis acutis basi anguste lanceolatis, costa manifesta cum rachi squamulis paucis puberula. nervis inconspicuis confertissimis infra furcatis, textura firme herbacea colore late virente; fronde fertili simili sed pinnis 2 ad 3 mm. lalis supra viridibus nudis, infra soris duobus confluentibus costam tegentibus atrobrunneis usque ad marginem angusium viridem paginam pinnæ implentibus, indusio intramarginali lineari glabro undulalo griseo- brunneo angusto. Lomaria danæacea Kunze, sous-espèce ou forme réduite de B. Capense (L) diffère par le rachis et les costæ très écailleuses et un tissus dur et corlace. Hab. Brésil. Etat de Rio de Janeiro, 1. Glaziou 1885, n. 15717. Asplenium L. 138. Asplenium pulchellum Raddi Tab. 52. Il y a au Brésil une pluralité de formes naines qu'on est tenté de prendre pour cette espèce; ce sont généralement des modifications de A. lunulatum Sw. à l’étal jeune. Ce que je prends pour la plante de Raddi, conforme à sa figure Tab. 52, 2, est une petite forme à pinnæ (48) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 99 obluses, à moitié inférieure presque” supprimée, à sores courts, Inegaux, occupant presque exclusivement le côté supérieur de la pinna; s'il y en a un ou deux du côté inférieur, ils sont à peu pres parallèles à la costa. Hab. Rio de Janeiro, morro cavallao, I. Schwacke, n. 5196. 139. Asplenium Serronii Fée |, 68. Tab. 17, 2. Une forme qui se rattache aussi à A. pulchellum, mais qui a des segments plus appliqués au rachis. plus courbés en haut, plus rhomboi- daux et plus obtus, à dents plus profondes; la pointe de la feuille est longuement effilée, les sores courts, ovales. quatre à la parlie supérieure el deux à la partie inférieure de la costa. Glaz., n. 419, 4393, Gavea, rochers. 140. Asplenium jucundum Fée Crypt. vase. Brés. Tab. 17.1. Très belle espèce, du triple plus grande. differant de A. lunulatum par son rhizome muni d’une longue chevelure d’écailles subulées, rouge foncé d’un ‘ em., par son stipe plus ferme. plus long, 18 cm., sa fronde de 38 cm. sur 6 cm., ses pinnæ horizontales très nombreuses (36 de chaque côté) lancéolées en faux. plus étroites. plus allongées, acuminées, inégales à oreillette assez prononcée, fortement dentée des deux côtés, sauf un tiers vers la base du côté inférieur. Rachis et stipe rouge foncé. Hab. Minas Geraes, Ouro Preto, Corrego dos macacos 1020 m.. 1. Schwacke, n. 12468. 141. Asplenium stenocarpon Fée Bras. I, 6%. Tab. 19, 1. Forme naine d’A. anisophyllum Kze., plante de 11/2 dm. à 5 ou 6 pinnæ de chaque côté du rachis et une pinna terminale semblable aux latérales; lissu épais, noirälre, sores petits, ovales, bombés. Glaz., s.n. 142. Asplenium camptocarpum Fée Crypt. vase. Brés. Tab. 16, 1. C'est une forme se rattachant à A. salicifolium Sw. dans un sens large, quoique fort différente de la forme usitée de Rio de Janeiro à fronde courte et à pinnæ étroites et longuement acuminées. Notre plante est grande, à quatre paires de pinnæ très écartées, ovales-lancéolées, de : 15 em. sur 33 mm., à base inégale, oblique, le côté supérieur dominant un peu l’autre, herbacée, à bords largement crénelés, à costa sail- iante, à nervures une ou deux fois fourchues, à sores restant du bord à 1/2 em. de distance et n’atleignant non plus la costa, à indusie gris, persi- stant, plane. Port entre A. oligophyllum Kifs. et A. neogranatense Fee. Hab. S. Catharina, rochers de la Serra de Jaragua, I. Schwacke, n. 13239. 356 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (ie SER.). (49) 143. Asplenium Escragnollei Fee I, 62, Tab. 15, IL 42, n'est qu'une variel& d'A. oligophyllum: KIfs. comme Fée lui-même l'a constaté. Glaz., n. 5388. 144. Asplenium auriculatum Sw. Var. ıncısuratum Fée pro specie Crypt. vasc. Brés. Tab. 94, 1. Une des formes naines du type à oreillette très tranchée et à dents irrégulières et très profondément incisées. Hab. Rio de Janeiro, Serra dos Orgaos, I. Schwacke, n. 4569. Une autre forme, peut-être sous-espèce, est A. pimpinellifolium Fée 7. mém. Tab. 25, 5, qui est une miniature du type à pinnæ fort obtuses. 145. Asplenium rhizophorum L. II n'y a pas de doute aujourd’hui que, malgré la dissemblance si grande avec le type simplement penné, l’A. rachirhizon Raddi el A. myrio- phyllum, largement tripennés les deux, ne sont que des degrés de déve- loppement du type. Mais il est à remarquer que le A. rachirhizon Radd. (Glaz., n. 1691, 2337 Picada Trannin) a le rachis allongé en queue très longue et prolifere, tandis que le A. myriophyllum n'a pas de pointe prolifere. Il ya du reste aussi des A. rhizophorum tripennés à pinnæ raccourcies et de l’aspect général du type simple : Glaz., n. 3559. 146. Asplenium cirrhatum Rich. ex Fée Bras. I, 64, Forme grande, voisine d’A. lætum, mais à pinn& bien plus grandes : 5 cm. sur ‘/2 cm., profondément bidentées, obtuses, pointe de la fronde non décurrente, souvent allongée et prolifère, sores réguliers, obliques, touchant presque la costa et le bord, très étroits, 12 de chaque côté. Tissu très mince. Glaz., s. n. 147. Asplenium Schwackei n. sp. Très remarquable par sa grande affinité avec A. affine Sw. de l'Inde, d'autant plus que les grandes espéces du type A. præmorsum Sw. ne sont point américaines. ; Different de l’A. pseudo-nitidum de la même region par une fronde plus étroite, plus allongée, ovale à pointe étroite; pinnæ de la base de la fronde de la même longueur que les supérieures, pinnules étroitement cunéiformes, oblongues, obtuses-arrondies, non lobées, seulement den- telées, tissu raide, coriace, tous les rachis fortement hispides de poils étalés, bruns, de 1 ‘/; mm. de longueur, faces un peu pubescentes. Ner- vures parallèles, saillantes, flabellées, sans costa. Sores étroits, linéaires, det SD à | 0 à Be n (50) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTBO-BRASILIENSE. 897 suivant les nervures, 3 à 5 par pinnule, de longueur inégale, parallèles, indusie gris, persistant. Hab. Serra das Camarinhas, 1. Schwacke. n. 11580. 148. Asplenium ovalescens Fée Crypt. vasc. Bres. Tab. 18. voisin d’A. pseudo-nitidum Raddi et appartenant au groupe de A. cuneatum Lam. Diffère d’A. pseudo-nitidum par des rachis verdâtres, non rouges, plus pales, des pinnules et lobes plus allongés, plus cunéiformes et atténués vers la base, tandis que les pinnules de l’autre espèce sont à base ovale jusqu’à cordiforme; par un tissu très lâche et flaccide. Le rhizome est muni d’une épaisse et longue crinière de filaments longs, gris foncé, provenant des vaissaux des anciennes feuilles macérées, la plante et surtout les pinnules sont plus grandes que celles de A. pseudo-nitidum, et le port est entre celui-ci et l'A. squamosum L. Hab. S. Catharina, forêt humide à Joinville, 1. Schwacke, n. 13312. Glaz., n. 2814. 149. Asplenium squamosum L. Cette belle espèce puissante va de Costa Rica (1. Pittier) jusqu’au Sud du Brésil. Hab. Serra Geral, herb. Ule, n. 2346. Scolopendrium Sm. 150. Scolopendrium Brasiliense Kze. Des échantillons sont presque sessiles, à fronde étroitement lancéolées, longuement décurrente, richement fructifère, à sores dédoublés. C’est l’Antigramme subsessile Fée Gen. fil. 210. Hab. Rio grande do Sul, Farromeco, 1. Kunert. Glaz.. n. 5643. Une autre forme est plus large, à stipes allongés et à sores écartés. Glaz.. n. 4660. Rio. Diplazium Sw. 151. Diplazium striatum (L. sub Asplenio d'après Mett. Aspl. 186. D. crenulatum Liebm. ex Hook. Bak. syn. Ed. II, 236. C'est la plante sans indusies ou à peu près, que Baker a appelée Gymno- gramme grandis Synops. Ed. Il, 377, et qui semble ne pas être rare au Brésil. | Hab. Blumenau, herb. Ule n. 180, Colonie Alpina pres Petropolis, 1. Werner. 398 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SER.). (51) 152. Diplazium intercalatum n. sp. Exactement entre D. silvaticum (Prsl.) et D. Sheperdi (Spr.) Fronde longe stipilata, ovali elongata e basi latiore, infra apicem pinna- tifidum 10 pinnis utroque rachis lalere, remotis, alternis, inferioribus egregie peliolatis, e bası fere æquali laliore lanceolatis longe caudalis, grosse lobatis, lobis ad medium laminæ progredientibus obtusiusculis trigonis denticulatis, nervis 4 ad 5 in lobis utroque costulæ latere, soris pro lobo quinque aut paucioribus, uno longiore (/2 cm.) a costa in lobos sed haud ad marginem protenso, minoribus sæpe evanidis, indusio valde angus{o grise0. Hab. S. Catharina, bois d’Itajahy vers la mer, herb. Ule, n. 178. 153. Diplazium radicans Schkuhr. Ce type prend, au Brésil, des dimensions très considérables, égalant presque la var. latedecurrens Chr. mss. de Trinidad. Il y a d’abord Diplazium leptocarpon Fée Bras. I, 80, Tab. 23, 2, qui a des pinnules de deuxième ordre de 8 cm. sur 2 cm., faiblement lobées, à sores faibles, peu développés. Glaz., s. n. Puis le Diplazium remotum Fée Bras. I, 82, Tab. 24, 1, à pinnules incisées profondément presque jusqu'au rachis, à sores serrés et très nombreux. Glaz., n. 2332. Diplazium rosiratum Fee I, 84, Tab. 24, 2, tient a peu près le milieu entre les deux formes précédentes. Diplazium longipes Fee |, 77, Tab. 21, 2, appartient au 154 Diplazium grandifolium Sw. ce qui appert déjà de sa pointe qui ne se (ermine pas par une pinna semblable aux pinnæ latérales, mais qui est pinnatifide. C’est une forme très ample, à nervures trifurquées, dont la branche supérieure porte le sore qui va de la costa au bord. Glaz., n. 2346. Jacmeanga. Aspidium Sw. Aspidium (Polystichum) platylepis Fée Bras. I, 129, Tab. 40 est un 155. Aspidium aculeatum Sw. à segments très auricules, peu dentés, presque à bords entiers, obtus, mais se terminant en soie aristée. Glaz., n. 2356. : Aspidium (Polystichum) longieuspis Fée Bras. I, 129, Tab. 40, 2, forme d’A. aculeatum fortement auriculee et très profondément dentée, à dents allongées, très pointues. Glaz., n. 2355. 156. Aspidium (Polystichum) Rochaleanum Glaz. in Fée Bras. 1., 146, Tab. 49, 1. (32) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 999 Une des espèces les plus intéressantes du genre, intermédiaire entre A. elegans Remy du Chile et A. aculeatum Sw., espèce alpestre des plus hautes sommités et, à ce qu'il parait, très rare. C’est un membre du groupe de A. Mohrioides qui s'étend de Californie à l'Amérique Antarc- tique. . Rhizome oblique, muni, comme la base du stipe, d’ecailles largement ovales, grandes, noires, opaques. Fronde longuement stipilee, stipe de 1 ‘2 de.. grêle, fronde de 2 de. sur 1 de., de base ovale très acuminée, base un peu atlenuee, bipinnalifide, pinnules (de deuxième ordre) obliques, ovales-rhomboïdales, obtuses, */1 em., de long, peu dentées ou a peu près entières, les dents faiblement aristées. Les sores 4 à 5 par pinnule. Hab. Glaz., n. 5272. [latiaia, à 2200 m. Les collecteurs récents ne semblent plus avoir retrouvé cette plante. Aspidium amplissimum Hook. Cette espèce si remarquable par ses écailles longues, filandreuses, appliquées, rougeätres qui recouvrent plus ou moins toutes les parties el ses faces luisantes, comme huileuses, peut être démembrée en quelques formes assez distinctes. 157. Le type est une plante puissante, tri- à quadripennée, à seg- ments lancéolés-linéaires à dents couchées. C'est là l’Aspidium latissinum de Fée. Bras. I, 142, Tab. 48, 2. Glaz., n. 2394. 158. Aspidium macrum Fée Bras. I, 141, Tab. 48, 1, forme plus réduite que le type, moins partagée, les derniers segments plus larges, moins dentés, plus arrondis, les frondes moins développées, seulement bipinnatifides, à pinnules seulement crénelées très obtuses. Glaz., n. 2390. 159. Aspidium biforme Fée Bras. I, 139, II, 75, forme encore plus réduite et xérophyte du même type. Plante de 3 de., fronde seulement bipinnatifide, port d'un petit Aspidium Gapense, slipe et rachis très écailleux et en même temps fibrilleux, toute la plante de couleur rousse, pinnæ peliolees, à base deltoide, pinnules très serrees, ovales-lancéolées, obtuses, crénelées, les inférieures seulement profondé- ment dentées. Je n'ai pas vu la plante fructifiée. Glaz., s. n. 160. Aspidium remotum Fée sub Polysticho, Crypt. vase. Brés. 125, Tab. 39, 1. non A. Br. Groupe d'A. Capense Thunbg. mais bien plus partagé, pinnæ et pin- nules très pétiolées, tissu plus herbacé, lobes plus nombreux, plus étroits. 560 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SER.). (53) Hab. Serra dos Orgaos 1. Ch. Erni. n. 51. in herb. Delessert. J'ai la même plante de Colombie I. Lehmann. 161. Aspidium filix-mas Sw. Var. PARALLELOGRAMMUM Kunze Linn. 13. 146 pro specie. Fée Bras. 11,76. C'est-là le type le plus développé d’un petit groupe de formes d’Eu- rope, comprises sous les noms A. paleaceum Moore et A. fiix-mas. var. subintegrum Milde, caractérisé par les segments serrés, à bords paral- leles entiers, et tronqués brusquement à la pointe, et à rachis presque toujours très fortement écailleux, enfin, à sores petils recouverts d’in- dusies durs, convexes, couvrant le sore jusqu’à décomposition ou dechire- ment de l’indusie. En Europe déjà, celte variété est d’une taille forte, et se trouve dans le sud-ouest principalement. En Amérique tropicale, c’est l'unique forme de l’espece qui se trouve fréquemment du Mexique (Schumann, Münch) et du Costa Rica (Pittier) au Sud au Brésil. Elle paraît dans l'Inde (Nilgherries Mez. Célèbes Sarasin). Dans les Tropiques, elle acquiert des dimensions à peu près doubles. Hab. Glaz., n. 4432, Rio Capao, sur la Serra de Itatiaia, 2000 m., en abondance. 1. Ule 3786. Note. On peut très naturellement scinder les formes si nombreuses de l’Aspidium filix-mas à fronde bipinnatifide (à l'exclusion donc des formes tripinnalifides, etc.) en deux variétés principales formant sous- espèces, Savoir : La var. parallelogrammum (Kze pro spec.) dont je viens de parler et la var. COMMUNE caractérisée par des segments plus écartés, s’atlenuant à la pointe, dentés-incisés le long des bords, à rachis moins écailleux, et à indusie plus large, gris, assez fugace, à bords bientôt relevés. C’est la forme commune d'Europe qui se montre comme rareté aux Etats-Unis orientaux et en Chine, mais qui évite les Tropiques ou les variétés tripinnatifides abondent. Aspidium crenulans Fée Bras. I, 139, Tab. 47, 1, est un 162. Aspidium villosum très grossièrement crénelé-denté. Glaz., n. 2351. F. Sa F. de Santa Anna. 163. Aspidium Isabellianum Fee Bras. I, 139, Tab. 45, 2. Espèce semblable à Phegopteris decussata, mais les segments sont manifestement dentelés. Plante très grande, nervures 12 à 15 de chaque côlé de la costa du segment, non fourchues. Sores petits, non marginaux, sans indusie. Dans mon échantillon il n’y a pas les pinnæ inférieures rudimentaires de la figure de Fee, 1. cit. Glaz., n. 2368. (A suivre.) N )61 FILICES NOVÆ PAR D' H. CHRIST, Bâle. A Gymnogramme Fauriei n. spec. Christ. Cæspitosa, rhizomalibus gregariis sed, brevissimis haud repentibus radicosis, radicibus filiformibus. foliis fasciculatis numerosis intertextis, stipitibus debilibus subfiliformibus ad basin squamis paueis subulatis munitis, 1 ad 4 cm. longis, cum rachi tenui haud alala stramineo-viri- dibus, lamina e basi ovala lanceolato-elongala, 3 ad 8 cm. longa el ad basin 1 ad 3 cm. lata, bipinnata ad subtripinnaüfida, pinnis petiolatis ovalis infra remolis Supra approximalis, infimis aut maximis, aut mediis æquilongis 1 ad 2 ‘2 cm. longis, pinnulis 2 ad 3 utroque pinnæ latere, infimis peliolatis superioribus sessilibus obovatis cunealis profunde bis aut ter crenato-incisis, laciniis ovatis obtusis sive subacutis, nervis nigris furcalis in dentium apicem protensis, soris nervum sequenlibus ovalis imo paginam pinnulæ implentibus rufobrunneis exindusiatis. Colore læte viridi, textura tenui flaccida pellucida, tota planta glaber- rima, cæspites delicatissimos in terra humida efformans. Hab. japonia : Rochers des cascades de Shiobora, 29 juin 1889. 1. Revd. Urbain Faurie. | Gymnogramme leptophylla Desv. foliis dimorphis, segmentis flabellatis. rhizomale annua, @. Makinoi Maxim. statura perpusilla, rhizomate cras- siusculo repente, folis glanduloso-pilosis diversa. G. Fauriei potius adiG. microphyllam Hook accedit, quæ lamina ovata, segmenlis inlegris ovatis minutis nec cunealo-incisis recedit. Le port d’une fronde détachée de @. Fauriei est celui d’un Cystopteris fragilis très petit et rabougri. G. microphylla de l'Himalaya oriental est un peu plus robuste, la fronde est plus large, ovale deltoide, le stipe plus long que la fronde qui est quadripinnatifide, les segments sont très petits, franchement ovales, non cunéiformes, non incisés, et le port par la très différent. Toutefois. l’affinité la plus rapprochée est de ce côté-là. ls BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n0 6, 31 mai 1902. 30 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENÈVE PAR Gustave BEAUVERD Séance du 4 2 mai 2902. — Ouverte à 8 h. 40 par le président M. le Prof. Gh.-Ed. Martin. — Après lecture du compte rendu de la séance du 1% avril par M. le D' Alfred Lendner, bibliothécaire, les ouvrages suivants sont annoncés et mis en circulation : COSTA-RICA, Boletin del Instituto fisico-geographico, no 14; ÉTATS-UNIS, University of Montana, bulletin n° 3; FRANCE, Archives de la flore jurassienne, n° 21; Revue scientifique du Bourbonnais, nos 171-172; RUSSIE, Bulletin du Club alpin de Crimée, nos 2-3, 1902; SUISSE, Dr J. Briquet, Monographie des Centaurées des Alpes Maritimes (don de l’auteur); Bulletin de l’Her- bier Boissier, n° 5. 1902 ; Bulletin de la Société d’horticulture de Genève, avril 1902; Bulletin de la Société neuchäteloise de Géographie, tome XIV, 1991-1903; Dr A. Lendner, Vocabulaire des termes techniques usités dans la détermination des plantes supérieures (don de Fauteur). Il est ensuite donné lecture d’une lettre du Comité d'organisation pour la réception de la Société helvétique des sciences naturelles, dont l'assemblée annuelle se tiendra cette année à Genève en septembre prochain ; le programme de la réunion sera communiqué ullérieurement à la Société botanique, qui prendra les mesures nécessaires pour con- tribuer à la réussite de cette solennité. La parole est donnée à M. Auguste Guinet pour le rapport sur la course bryologique du dimanche 20 avril écoulé au bois d’Yvre et à Monnetier (Haute-Savoie) ; 14 personnes ont pris part à celie excursion réussie en tous points et sur laquelle son rapporteur donne d’inté- ressants détails tant sur la flore que sur la topographie et la climato- logie de la région visitée. Les espèces suivantes ont élé récoltées : Bois d’Yvre à Serre : Hylocomium triquelrum ; H. splendens ; Hypnum purum ; H. Schreberi; H. rugosum ; Thuidium tamariscimm ; Th. abie- (45) G. BEAUVERD. SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENEVE, 563 limum ; Th. recognitum ; Dieranum scoparium ; D. undulatum. — Sur les troncs : Isothecium myurum. — Dans les lieux humides : Hypnum cus- pidatum ; Aulacomnium palustre avec pseudopodes. — Environs de Césarge, blocs erratiques siliceux : Grimmia apocarpa ; G. puloinata ; (x. Hartmani ; Orthotrichum rupestre; Hedwigia ciliata ; Anomodon viti- culosus ; Plerigynandrum filiforme ; Camptothecium lutescens ; Homalo- thecium sericeum ; Hypnum cupressiforme. — A la surface du terrain glaciaire : Pleuridium subulatum ; Ceratodon purpureus ; Racomitrium canescens; Atrichum undulatum; Polytrichum juniperinum ; P. piliferum ; Pogonatum aloides. — Sur les arbres : Leucodon sciuroides. murs du village : Barbula muralis. Terrain calcaire sur Monnetier et le long du Pas de l'Échelle : Barbula muralis; Bartramia OEderi; Neckera crispa ; Hypnum molluscum. Après avoir fait ressortir la part active que M. le Prof. Chodat a prise pour contribuer à la réussite de celte excursion, M. Guinet fait circuler ceux des échantillons de son remarquable herbier qui avaient rapport aux récoltes de celte course, et en accompagne la présentation de diverses remarques sur plusieurs particularités de ces végétaux. — M. Chodat, à son tour, lient à remercier M. Guinel pour son zèle infa- tigable en espérant qu’il voudra bien conserver à la Société l'appui de son précieux Concours. Sur les M. Casimir de Candolle demande si l’on a observé des varations chez les Mousses des environs de Genève. — M. Guinet estime que les obser- valions sur notre flore bryologique sont d’origine relativement trop récente pour se prononcer avec certitude sur ce sujet ; toutefois. il lui semble que cette flore tendrait plutôt à s'appauvrir. Au sujet du Bulletin de l'Université de Montana (U. S. A.) dont nous avons recu le premier numéro, M. le Président donne lecture d’une lettre de la rédaction de cet organe demandant l'échange avec les publi- cations de la Société. Cette proposition, mise aux voix. est adoptée sans opposition. M. le Prof. Chodat communique les résultats des recherches qu'il a entreprises en collaboration avec M. le D' Bach, sur le rôle des peroxydes dans les végétaux. Ce travail fait connaître d’une façon plus précise le mécanisme des phénomènes d’oxydation qui ont lieu dans l'être vivant, el il contribue à éclairer certains côtés du problème si complexe de la 564 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me SER.). (46) respiration. M. Bach, avec d'autres chimistes, a conslate que les oxyda- lions lentes se font toujours par un stade de peroxydes. On nomme ainsi des corps capables de fixer l'oxygène de l’air et de former avec lui une combinaison instable abandonnant facilement de l’oxygène actif. La pré- sence de certains corps oxydants (oxydases) dans plusieurs êtres vivants avait été déjà indiquée par Scheenbein. Il les mettait en évidence au moyen de la teinture de gaïac, qui bleuil en présence d'oxygène actif. Cependant les biologistes ont toujours considéré les peroxydes, notam- ment le peroxyde d'hydrogène (H2 02) comme vénéneux pour les plantes el ils ont déclaré impossible l'existence de ces corps dans les tissus végé- taux. Pfeffer surtout s’est opposé à la théorie de la respiration faisant intervenir l'oxygène actif. Selon lui, les peroxydes, s'ils existaient, pro- duiraient une altéralion profonde se traduisant par des décolorations et des coloralions; il n’a pu du reste déceler leur présence même à l’état de traces. Cependant le fait suivant semble indiquer le contraire : le sue des plantes determine sur le papier iodure amidonné une tache bleue; or cette coloration due à l’action de l’iode libre sur l’amidon exige, pour se produire, la décomposition préalable de l’iodure de potassium imprégnant le papier. Le chlore, les nitrites et les peroxydes sont les seules sub- stances pouvant provoquer cette décomposition. Comme on est certain que le chlore et les nitrites ne se trouvent pas dans les sucs, on est obligé d'y admettre la présence des peroxydes. Pour vérifier la toxicité des peroxydes vis-à-vis des plantes, MM. Chodat et Bach ensemencerent différentes espèces de champignons dans du liquide de Raulin additionné de peroxyde d'hydrogène en proportions variables. Les résultats obtenus montrent que, contrairement à l'opinion de certains physiologisies, le peroxyde d'hydrogène n’est pas très toxique puisque certains champignons (par exemple Sferigmatocystis nigra) peuvent supporter plus de 2 °/ et fructifient dans ce milieu. Un phéno- mène intéressant a été observé au cours de ces expériences: la plante en croissance décompose le peroxyde qui dégage de l’oxygene, que lon voit s'échapper régulièrement par petites bulles et qui a été mesuré et ana- Iyse. Comment la plante arrivait-elle à décomposer le peroxyde? Lœw a montré que les végétaux et les animaux renferment des enzymes, qu'il à isolés de l’organisme et auxquels il a donné le nom de catalases. Ce fer- (47) G. BEAUVERD. SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENÈVE. 969 ment est capable de décomposer les peroxydes in vitro. Grâce à leur teneur en calalases, les champignons sont protégés contre les peroxydes, ils peuvent en régler la décomposition et ramener ainsi une quantité qui serail dangereuse pour eux à une dose supportable. Bertrand el d’autres ont isolé des végétaux des substances oxydanles qu'ils ont appelées oxydases el qui ne soni pour MM. Chodat et Bach autre chose que des peroxydes. MM. Chodat et Bach en faisant passer un courant d’air dans le suc de la plante Lathrea squammaria sont parvenus à précipiter par la baryte caustique une de ces oxydases qui possède également les propriétés des peroxydes, nolamment celle de metire en liberté l’iode de l’iodure de potassium. Ce n'est pas une substance postmortelle, puisque la même réaction peut se faire avec la plante fraiche. On s’en assure en appliquant la section fraîche de la tige sur un papier ioduré amidonne, ou imprégné de teinture de gaiac. Depuis lors, MM. Chodat et Bach ont mis en évidence les peroxydes dans la cellule non seclionnee et vivante, au moyen de l’iodure de potas- sium (jeunes pommes de terre). Les mêmes régions qui donnent avec la teinture de gaïac une vive coloration bleue, donnent également avec l'iodure de potassium un dégagement d’iode. Un assez grand nombre de plantes ont été expérimentées sous ce rapport; les unes réagissent plus fortement que les autres. Les plus actives sont Monstera deliciosa et Silphium perfoliatum. Cette réaction est surtout très intense dans les parties périphériques du végétal et dans le voisinage des faisceaux. Les peroxydes des plantes seraient liés à des albumines de la cel- lule, peu diffusibles, mais plutôt localisés comme le sont d’autres principes actifs. Pfeffer en refusant de croire à l'intervention des per- oxydes dans les phénomènes d’oxydation, avait en vue le peroxyde d'hydrogène, qui lui, est très diffusible, contrairement aux peroxydes mentionnés, MM. Chodat et Bach ont trouvé qu'il existe en outre dans les plantes expérimentées par eux (plus de cinquante espèces), des sub- stances qu'ils ont appelées peroxydases, ayant la propriété d'activer l’action du peroxyde d'hydrogène inactif à lui seul vis-à-vis de la tein- ture de gaïac et de l’iodure de potassium; ceci se vérifie en faisant des réactions comparatives en présence des réaclifs cités (iodure amidonné ou teinture de gaïac). En résumé, les plantes renferment des oxydases qui sont des per- ot 66 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e sin.) (48) oxydes, à côté des peroxydases, activant l’action des premiers. Ces sub- stances, à partir d’une certaine dose nuisent à la plante; le végétal. comme moyen de défense. emploie des catalases qui ont le pouvoir de décomposer les peroxydes et en atténuent l’action. M. le professeur Chodat. assisté de M. le Dr Bach, illustre ensuite son intéressant exposé en répétant devant MM. les membres de la Société les principales réactions citées à propos des peroxydes et des peroxy- dases. M. Casimir de Candolle demande si les expériences ont été répélées dans un autre milieu que l’air ambiant du laboratoire el, sinon, suggère l’idée de vérifier les résultats que l’on obtiendrait en opérant dans l'azote, par exemple. Cette objection est prise en considération par les auteurs de ces recherches, qui en tiendront compte lors de leurs expériences ulté- rieures. — Au nom de la Société, M. le Président félicite el remercie bien vivement MM. Chodat et Bach pour cetie captivante communica- tion. L'ordre du jour appelle l'attention de la Société sur la discussion du programme des courses pour 1902. Il est à ce sujet donné lecture d’une lettre de l’Herbier Boissier informant la Société botanique de Genève que c’est avec plaisir que M. Beauverd se met à la disposition de la Société pour organiser des promenades de démonstration botanique tous les jeudis après midi aux environs de Genève. A la suite d’une discussion à laquelle prennent part MM. Chodat et Marlin tendant tous deux à faire ressortir la nécessité d'établir d'avance le programme de chaque course’ et de le communiquer à la presse en temps utile, cette proposition, mise aux voix, est acceptée avec remerciements. M. Casimir de Candolle, en prévi- sion des grandes chaleurs. demande s'il ne serait pas plus avantageux d'organiser ces herborisalions le matin durant les mois d'été. Il sera tenu compte de cette observation lors de l'établissement des programmes. — Indépendamment des excursions locales, la Société décide, sur la recommandation de M. Chodat, l’organisation de courses botaniques d’une journée entière dont la prochaine aura lieu en juin prochain à la Faucille, sous la direction de M. le D' Lendner. Une course mycologique d’été dans les bois de nos environs sera annoncée ULORIENVenIeRnD par M. le Prof. Martin, qui en prendra la direction. M. G. Nitzschner, qui a dû quitter la séance avant sa clôture, a fait (49) G. BEAUVERD. SOCIETE BOTANIQUE DE GENEVE. 567 adresser au Comilé quelques lignes par lesquelles il prie l’assistance de se servir des échantillons de la flore alpine exposée sur la table à cet effet : Anémones, Daphnés, Myrrhis, Iberis et autres brillants spécimens des diverses parties montagneuses de l'Europe sont rapidement reparlis entre les membres. Séance levée à 10 h. 40. — Étaient présents 10 membres : MM. Martin. Nitzschner, Lendner, Balavoine, Beauverd, Bouchard, Chodat. C. de Can- dolle, Guinet, Mike Rodrigue ; et 6 invités. UN CAN DE BINOCGHATION D'HXBRIE Primula vulgaris X P. offiinalis (P, brevisiyla DE.) Gustave BEAUVERD Au cours d'une herborisation aux environs d'Annecy (Haute-Savoie) le 19 avril 1902, nous avons récolté, parmi les innombrables hybrides inter parentes des Primula vulgaris Huds. X P. officinalis Scop.. quelques beaux échantillons présentant sur le même pied une ou plusieurs fortes hampes à ombelles multiflores en même lemps que du collel s’elevaient des fleurs isolées comme celles du Primula vulgaris Huds. Ces deux espèces de fleurs étaient quant aux formes et rapports du calice el de la corolle entièrement semblables entre elles. Tout en présentant d’une facon évidente les caractères d’intermédiaires entre les parents, leurs dimensions et couleurs les rapprochaient davantage du P. vulgaris, dont elles avaient d’ailleurs les feuilles. Sans en attribuer la cause à un cas de dissociation d’hybride. Pyr. de Candolle avait, dès 1815, signalé la réunion de ces deux états sur un même individu dans sa description du P. brevistyla (in Flore fr. vol. 6, p. 38%). M. R. Beyer a confirmé cette description dans les Verhandl. des bot. Vereins der Prov. Brandenburg, vol. 29 (1888). p. 25. Il nous a paru intéressant d'en constater la présence dans notre flore locale. Les échantilions observés appartenaient tous à d'anciennes plantes aux racines très développées; nous en avons déposé trois spécimens provenant des vergers de Naves (500 m.. base du Mont Parmelan) à l'herbier Barbey-Boissier. INDEX BOTANIQUE UNIVERSEL À GENRES, ESPÈCES, VARIÉTÉS ET NOMS NOUVEAUX DE CRYPTOGAMES zr PHANEROGAMES x publiés dans l’Ancien Monde à partir du 1er janvier 1901 Complément au Card Index américain. En 1893 paraissait à Oxford le premier des quatre volumes constituant " « Index Kewensis plantarum phanerogamarum, nomina et synonyma ommium generum el specierum a Linnæo usque ad annum 1885 complectens nomine receplo auctore palria unicuique plante subjectis. Sumptibus beati Garoli Robert Darwin duelu et consilio Josephi D. Hooker confecit B. Daydon Jackson». Le quatrième et dernier volume de cette œuvre sortail également des presses d'Oxford en 1895. C'est vers cette époque que Miss Josephine A. Clark. à Washington, dans le but de renseigner le plus promptement possible les botanistes américains sur les nouveautés relatives à la flore du Nouveau-Continent, publia des 1894 son «Card Index of Genera, Species and Varieties of Plants published since 1885 ». Ce nouvel Index, sous la forme pratique de fiches mobiles et intercalables, devenait ainsi pour la flore de l'Amérique une «suite à l’Index de Kew » en même temps qu'il le completait par l’adjonction des Cryptogames. D'autre part, M. Théophile Durand, actuellement Directeur du Jardin bola- nique de l'État à Bruxelles, d'accord avec les éditeurs de Index Kewensis, reprit la publication de la suite de cet ouvrage sous le titre de « Indieis Kewensis Supplementum primum, nomina plantarum phanerogamarum omnia annis 1886- 1895 edita complectens » ; le premier fascicule de ce supplément publié à Bruxelles est sorti de presse en 1901 et comporte les nouveautés par ordre “alphabétique allant de Aalius au genre Cymbidium ; la publication des lettres de D à Z est annoncée comme très prochaine, ainsi qu'un nouveau « Supple- mentum Secundum » édité de nouveau par Kew et contenant l’énuméralion des phanérogames publiés dans le monde entier jusqu'au 31 décembre 1900. Pour faire suite immédiate à l’œuvre de I’Index Kewensis, el d'accord avec le « Card Index» que Miss Clark publie a Washington pour les plantes ewelusi- vement américaines, l'Herbier Boissier édile sous forme de fiches détachables un Index botanique universel de toutes les plantes extra-américaines publiées à partir du der janvier 1901 comprenant les genres, espèces, variélés ei noms nouveaux tant phanérogamiques que cryplogamiques. ru Outre la synonymie des combinaisons ou noms nouveaux, ces fiches indi- queront le nom de la famille à laquelle appartient la plante signalée. La elassi- fication adoptée pour cette partie du travail est celle du système naturel qui sert de base aux Natürlichen Pflanzenfamilien d’Engler et Prantl ; toutefois, pour assurer à celle œuvre le caractère d'impartialité qui lui est indispensable, "Index de l’Herbier Boissier énumérera les nouveautés botaniques sans aucun esprit critique, laissant en cela aux auteurs l'entière responsabilité de leur publication. Pour Lous autres renseignements et abonnements, s'adresser à L’HERBIER BOISSIER Chambézy, Suisse. m — PUBLICATIONS DE L'HERBIER BOISSIER Bulletin de l'Herbier Boissier (L'e série), le volume ...........,.,... 20 fr Tome 1 (1893). 715 pages. 28 planches el 2 appendices. Mel LESIENN ZIG 2217 el 4 » » 111 (4895), 706 » 18 » et 1 » » IV (1896). 963 » Jen el 3 » » V (1897), 1135 » 25 » et 2 » » VE (1898), 4034 » 419°» et 3 » et 14 planches. DAN AS MO nr» etd DES JUS NE BOISSIER. EDM. Flora orientalis sive enumeralio planlarum in Orienle à Græcia et Ægyplo ad Indie fines hucusque observalarum. — 5 vol. el Supplément. BEST OMIS SON NE IE RSA SE OS EEE A as De 140 fr. — Voyage botanique dans le midi de l'Espagne pendant l'année 1837. — 2 vol. grand in-80. 1839-1845. Prix yeduitcolories au.liende 100 re Inn AR er ee 230 fr. — BILL RE RE RER ASTRA OR RER ES a — Br Euphorbiarum ou ligures de 122 espèces du genre Euphorbia: — 1 vol. grand in-folio, 2% pages de Lexle el 221 planches, Genève, 4866 .. 70 fr. — Diagnoses plantarum orientalium. 1'e série, 13 fascienles : 2me serie, 6 fasei- cules. — In-80. Genève, 1842-1859. le fascicule. ............... SU Les faseicules 1, 3, 6 et 7 sont épuisés. — Description de deux nouvelles Cruciferes des Alpes et du Piémont. — ln-4°, avec BE EL SA RE SEEN REN TEE > fr. — Centuria Euphorbiarum. Genève, 1860 ............ Ds MUR VE 1 fe: — Pugillus plantarum novarum Africa borealis Hispaniæque australis, — In-8% VARIANTEN RE DR BOISSIER. EDM. er BULSE. Aufzæhlung der in einer Reise durch Transkaukasien und Persien gesammelten käanzen. — In-A0 avec 40 planches et 1 carte. MOSKAU SOON RS SU ee ee 0 OR REN 10 fr. BARBEY, C. er W. Herborisations au Levant : Euyple. Syrie el Médilerranée. Fevrier-mai 1880. Avec 11 planches et I carte. — 1880 ......... 20 3 BARBEY, W. Flora Sardoæ compendium. Calalogue raisonné des \égélaux observés dans l'île de Sardaigne. Avec suppl. par MM. AscHerson el E. Levier. Avec 7 planches. — ae 25 Ir. — Epilobium genus, a cl. Cu. Cuisin ill. Avec 2% planches. -—- ne 1885. 25 fr — Lydie, Lycie, Carie, 1842, 1883, 1887. Éludes botaniques. In-40, avec 3 pl. — ROUE SE RE PAS RE NE LE De De AN RER 15 fr. — Cypripedium Calceolus N macranthos Barbey. — In-40, avec une planche double SUlARIEE, „Kausanme AS a I AE PRE RE Ce RS PE Bw STEFANI. C. pe, C. J. FORSYTI MAJOR vr W. BARBEY. Samos. Étude geolo- gique, paléontologique et botanique. A vec 13 pl., par CH. Cuisix. 1892. 20 fr. — — — Karpathos. Elude géologique, paléontologique et botanique. — In-40. AMC ADI Dar CH CDS ASUS 1.42. eee 20-02 MAJOR, C.-J. Forsvra er BARBEY, W. Halki. Étude bolanique. — In-40 avec I planche double, par CH. Cuisin. Lausanne, 1894.............. 3 fr. AUTRAN. E. er DURAND. TH..— Hortus Boissierianus. Enumeralion des plantes cultivées en 1895 à Valleyres et à Chambésy, avec préface de M. F. Crépin. — In-8o, xı el 572 pages, avec 3 planches. Genève. 1896. | 42 fr: STEPHANI, FRANZ. Species hepaticarum. Vol. [...... SEE ONE 30 fr. PARIS. E -G. Index Bryologicus. Supplementum primum......... 12 "fr; 50 Genève. — Imp. Romet, boulevard de Plainpalais, 26. En vente à ’Herbier Boissier, CHamsk; INDEX BRYOLOGICES : ENUMERAFIO MÜSCORUM HUCUSOUE COENTTORDN SYNONYMIA rm GEOGRAPHICA EDOUARD-GABRIEL PARIS OFFICIER DE L’'INSTRUCTION PTIBLWQUr m SUPPLEMENTUM PRIMUM 334 pages. 19O0O Prix c Fr, 12,50. SPECIES HEPATICARUM Franz STEPHANI Pour répondre aux demandes de plusieurs correspondants. nous por- ons à la connaissance des lecteurs du Bulletin de l'Herbier Boissier que Xe nous sommes disposés à leur servir en res à part des abonnements 700 spéciaux au SPECIES HEPATICARUM de notre collabo- il rateur M. Franz Stephani. De. Ces abonnements seront livrés au prix de I fr. 25 la feuille (16 pages) = el expédiés franco au fur el à mesure de la publication de l’ou- $ vrage. — Le 1e volume (400 pages in-8°) est en vente au prix de 30 fr. 2 el les 11 premieres feuilles parues du vol. 2 seront immedialement 28 envoyées aux abonnés par VHerbier Boissier. Dr 4 DE SOUS LA DIRECTION DE GUSTAVE BEAUVERD CONSERVATEUR DE L'HERBIER Chaque Collaborateur est responsable de ses travaux. SECONDE SÉRIE Tome IL. 1902. N° 7. Ce N° a paru le 30 juin 1902. Prix de lAbonnement . 20 FRANCS PAR AN POUR LA SUISSE. — 25 FRANCS PAR AN POUR L'ÉTRANGER. Les abonnements sont reçus A L'HERBIER BOISSIER CHAMBÉZY (Suisse). PARIS BERLIN PAUL KLINCKSIECK R. FRIEDLENDER & SOHN 3, rue Corneille. : 44, Carlstrasse. 1902 . HERBIER BOISSIER u 0S zuej9 o1gwnu anbeyo 2p uo . I ‘99]9.14uU09 juawasnau iigesuodsou ano} auo9p unayıng np uoneuystunupe "sauefo sorawnu anod 9} BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER SECONDE SÉRIE SOMMAIRE DU N° 7. — JUILLET 1902. Le H . 1 Pages E l. — J.-H. Maiden. — ON EUCALYPTUS TERETICORNIS 4 SMITH AND EUCALYPTUS ROSTRATA SCHLEC- 250 TENDATSS 2. 2 Le 20 ART 569 ll. — Olga Fedtschenko et Boris Fedtschenko. — ne: MATÉRIAUX POUR LA FLORE DU CAUCASE... ... 583 70 III. — Frédéric-N. Williams. — NOTE SYNOPTIQUE SUR = LE GENRE MOENCHIA.............. ee 2002 Bi IV. — 3. Camus. — SOCIÉTÉ POUR L'ÉTUDE DE LA FLORE Be FRANCO-HELVETIQUE. Société pour l'étude de la flore CE | française (transformée). +": 4 22.0: 2 614 #4 Ÿ. — Hermann Christ. — SPICILEGIUM PTERIDOLO- GICUM AUSTRO-BRASILIENSE (à suivre)............ 633 VI. — G. Beauverd. — SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENÈVE. Compte rendu de la séance du 16 mai 1902............ 651 E VII. — G. Beauverd. — TABLEAU DES LÉGENDES employees Br... dans l’Index botanique universel de l’Herbier Boissier... 656 e | INDEX BOTANIQUE UNIVERSEL. ....... No 1246 à 4545 ‘OBSERVATIONS Les auteurs des travaux insérés dans le Bulletin de l'Herbier Boissier ont droit gratuitement à trente exemplaires en tirage à part. Aucune livraison n’est vendue séparément. à x J Les abonnés sont invités à présenter leurs réclamations avant le 15 du mois 3 où le numéro a paru. | — OR — BULLETIN DE UHERBIER BOISSIER SECONDE SERIE N° 7. ON Eucalyptus tereticornis SMITH and Eucalyptus rostrata SCHLECTENDAL by J.-H. MAIDEN Director of the Bolanie Gardens, Sydney, and Government Botanist of New South Wales. I am engaged in a eritieal examination of every described species of the protean genus Eucalyptus, prior to the publication of a compre- hensive monograph which will be illustrated by drawings of the types, and of selected aberrant forms. I beg to offer an account of two closely allied species. E. tereticornis Sn. Trans. Linn. Soc. II, 284 (1797). Bot. N. Holl. 41-2. The original description is as follows. « Eucalyptus tereticornis, opereulo conico tereti lævissimo calyce triplo longiori, umbellis lateralibus solitariis. Lid conieal, round, very smooth, thrice as long as the calyx. Umbels lateral, solitary. The lid of this species is remarkably smooth and polished, not wrinkled even in the dry specimen; it often breaks off a little above the base, leaving its thin lower part like a loose ring round the calyx. The leaves are lanceolate ». (Botany of New Holland, vol. I, p. 41-42). BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n0 7, 30 juin 1902. 39 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ame SÉR.). (2) © —1 => SYNONYMS E. subulata A. Gunn., Schauer in Walp. Rep. IL, 924. Leptospermum umbellatum Gærtner, de Fructibus, etc. I, 17%, tab. XXXV. Metrosideros salicifolia Solander (fide Gærtner); non Gartner. . semisupera R. Br. Mss. . cimicina R. Br. Mss. . dealbata A. Cunn. . terelicornis Sm. var. angustifolia Tausch. . triplinervis Tausch. . coronata Tausch. . Feld-Bay Naudin. ges ym 8 SPECIMENS EXAMINED 1. « Eucalyptus subulata C. (Cunningham) near E. resinifera. White Gum of Moreton Bay. 50-60 ft. 1818 ». The above label in Allan Cun- ningham’s handwriting in Herb. Cant., ex Herb. Lindl. ». 2. « Eucalyptus resinifera H. B. C. from New Holland », in Herb. Cant., ex Herb. Lindl. In the above label « H. B. C. » probably indicates « Herb. Cunning- ham ». Loudon and other old authors depict E. tereticornis under the name Z. resinifera. 3. A specimen labelled « Zucalyptus piperita Sm. Blue Gum, N. S. Wales, 1817. A. C. », by Allan Cunningham, is Z. tereticornis Sm. 4. « Eucalyptus ocöidlenialıs Endl. East Australia, A. Cunn. »(in Allan Cunningham’s handwriting). There is also a specimen in Herb. Cant. labelled « Æ. occidentahs Swan River ? herb. Heward. » which is also tereticornis. 5. « Eucalyptus semisupera R., Br. Mss. Keppel Bay. Shoalwater Bay ». Queensland (Herb. Kew). The above specimen is referable to E. tereticornis Sm. 6. E. tereticornis Sm. var. angustifoha Tausch. « Coll. Ferd. Bauer. Sieber; n° 855 ? in Herb. Vindob. is normal tereticornis. 7. E. triplinervis or triplinervia Tausch, «Herb. Bauer, Ferd. Bauer, del. 856 » in Herb. Vindob. is Æ. tereticornis Sm. It is a broad leaved form with two intramarginal veins at a distance from the edge, thus giving it a triplinerved appearance. 8. E. coronata Tausch. «Herb. Bauer, Ferd. But in Herb. Vindob. is normal X. tereticornis Sm. ee (3) J.-H. MAIDEN. EUCALYPTUS TERETICORNIS AND ROSTRATA. 571 9, E. keld-Bay Naudin, is Æ. tereticornis according to specimens received from MM. Vilmorin, Andrieux & C° of Paris and from M: J. Burtt Davy of Berkeley, California. VARIETIES Var. latifolia Benth. Var. brevifolia Benth. Var. squamosa var. NOV. © Bentham (B. Fl. III, 241) refers to a variety brrevirostris, which I have not seen. I presume it will be found to be identical with the interior forms with blunt operceulum referred to at p. 582 (14). A variety brevirostris, Mueller, of Æ. longirostris (rostrata) will be found refe- rred to under Æ. longirostris. 1. Var. latifolia Benth. (B. Fl. III, 242). E. cimieina R. Br. Mss. herb. Brit. Mus. etc. « Leaves ovate to lanceolate. Flowers with a strong eimieine smell ». I have seen a broadleaved, ovoid budded tereticornis from Shoalwater Bay, which is typical of this variety. There is a note on this form in Proc. Linn. Soc. N. S. W. 1899, p. 469. The peculiar odour is not confined to this variety; the name « Stin- king Gum » is applied to this species because of the peculiar sour, sickly, offensive smell of its flowers. It flowers freely and hence the odour is marked. This smell is observable in the Sydney distriet, along the north coast, and at the foot of the tablelands. It is probably widely diffused in the species, but few records appear to have been made in regard to the odour in question. It is generally supposed that an important difference between X. tere- ticornis and E. rostrata lies in the fact that the former frequents dry and the latter moist situations. This is only partially true, for in New South Wales there is a form with broad leaves and small flowers and fruits which is found over enormous areas in swampy situations, and is hence sometimes called « Swamp Gum ». It could be fitly called variety latifohia, but it only resembles Bentham’s variety of that name in its broad leaves, the buds and fruits being more dissimilar to R. Brown’s Shoalwater Bay specimens than to the normal species. 2, Var. dealbata Deane and Maiden (Proc. Linn. Soc. N. S. W. 1899, p. 466). Eucalyptus dealbata A. Cunn., ex Schauer in Walp. Rep. II, 924. See also Woolls’ Flora of Australia, p. 228. Pod m 572 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SER.). (4) Bentham states that Mitchell’s speeimens (which I have not seen), referred by Black in Journ. Linn. Soc. II, 92, « to E. tectifica belong to E. dealbata, the leaves of which sometimes assume the form of those of E. alba, but with a different venation ». (B. Fl. III, 243, under Æ. alba). The variety dealbata is much more variable than is generally supposed. The following plants, geographically arranged, may be placed under this variety, but it is evident that the placing of them under one form is a matter of difficulty. All the localities given are from New South Wales. I expect that search will reveal it in south-western Queensland. a. Wagga-Wagga. b. «Red Gum » found in Box Forest, County Denison (near Murray). A similar form oceurs at Cowra. c. Jumut district (a. « A very drooping gum resembling a Weeping Willow ». Fruits available, n° 6. b. A White Gum, n° 4). d. Adelong Crossing. e. Albury. Al] the above specimens are near the typical variety, or tend thereto. J. Mt. Iyriga (Commonly called the centre of N. 5. W.), near Condo- bolin. This is a tree which, if growing in the Sydney distriet, would, as regards its bark, be judged to be Æ. punctata. There is no doubt that, in its fruits and in other respects, it shows the affinity of Z. tereticornis to E. punctata. g. Grenfell and Young, « Red Gum », « Cabbage Gum ». « This tree is called Cabbage Gum on account of its small size and crooked, stunted shape. It is most difficult to get a straight log (either {rom branch or trunk) of even four feet in length. The bark is smooth and grey, similar to the Red Gum (Z. rostrata) both on trunk and limbs, in fact the whole tree appears to be the Red Gum in miniature, except that it does not grow straight. It is sometimes used for posts for feneing when no other timber can be obtained, such as on rocky hills, where it is generally found, and where carting other kinds is diffieult. It makes good charcoal ». (F. R. Postlewaite, Grenfell.) Specimens from Grenfell, Wyalong (W.-S. Campbell), and other western localities have buds resembling those of variety brevifolia, a good deal. h. New England. « 30-40 ft. Bark corrugated and very hard, but not very rugose. Separating in small pieces ®/ı inch thick. (C. Stuart.) The specimens have small leaves, nearly sessile buds and are very glaucous. Labelled originally by Mueller « Z. dealbata A. Cunn. » and later, « E. viminalis var. » a species that has frequently been used to place 1 .) 1 (5) J.-H. MAIDEN. EUCALYPTUS TERETICORNIS AND ROSTRATA. > aberrant forms of allied species. That species badly requires revision, and I shall be glad of the loan of doubtful speeimens to that end. i. Similar specimens to those from New England, but with broadish leaves, Mudgee, (A.-G. Hamilton.) Stunted Gum, on hills near Mudgee (W. Woolls). k. In the Dubbo distriet we have specimens with broadish leaves, more or less glaucous, and near the type of X. dealbata A. Cunn. Sometimes the valves are very long, showing resemblance to E. oleosa in that respect. Western forms of E. tereticornis often show a good deal of resemblance to E. oleosa in texture and venation of leaves, in oper- eulum &e. Specimens from Stuart Town, Minore, Dubbo to Peak Hill., Are all glaucous and in other respeets representative of variety dealbata. !. Eremeran, Lachlan distriet (F. R. Kidston). Buds arranged in form of a rosette or star, like those from Mt. Boppy and some other western localities. M° Kidston, a very experienced observer, labels it « Stunted Gum, grows on stony ridges, allied to Mallee ». m. « Red Gum », Byrock (R. H. Cambage); the buds are arranged in the form of a star. On igneous hill near Mt. Boppy, the most North Western locality from which M° Cambage has collected it. n. « Red or Cabbage Gum », Narrabri (J. H. M.). o. Boggabri, very small fruits, smaller than those of the broad-leaved, Swamp Gum referred to at p. 6 and connecting with var. dealbata (J. H. M.). p. M° W. Forsyth has collected this variety from the plains near Baradine, and top of Nandi Hill, near Coonabarabran; also from a number of other localities in the Warrumbungle Ranges. The speeimens of variety dealbata from the Warrumbungle Ranges vary not a little amongst themselves. In some the leaves are short, the fruits are sometimes nearly sessile, and others have the valves scarcely exserted. One speeimen (found along creeks), has the fruits very similar to E. rostrata, but the opereula are rather those of Æ. tereticornis. Some of the fruits are pale brown and shining. The following specimens show transit to variety dealbata. 574 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SER.). (6) g. Williams River. Very glaucous. Broad leaves. Coarse. (A. Rudder.) r. Identical specimens from near Mudgee (W. Woolls). Specimens with plump glaucous buds, Barrigan Ranges. (R. T. Baker). s. Similar specimens from Perth near Bathurst. (J. L. Boorman.) 3. Var. brevifolia Benth. (B. Fl. III, 242.) E. tereticornis var. amblycorys F. v. M. (Herb. partim.) « From most exposed parts of mountains, 1200-2000’ : A straggling tree 20-30’ with very smooth white bark separating in thin seabs ». New England (C. Stuart, n° 127). Another specimen (n° 308) with larger and more niet leaves and larger buds but of the same shape, labelled by C. Stuart. « A large tree but frequently flowering very young ». The above are type specimens. M J. L. Boorman has also collected this variety in New England at Emmaville and Jennings (New South Wales-Queensland border). The specimens are typical and are the first I have seen in fruit. The valves are awl-shaped and much protruded. I have collected specimens under the name of « Orange Gum» from Port Macquarie, on the northern New South Wales coast. A note on the subject will be found in Proc. Linn. Soc. N. S. W. 1899, p. 467, where it is shown that the « Orange Gum » is intermediate in character between var. brevifolia and normal E. tereticornis. 4. Var. squamosa var. nov. Synonyms : Eucalyptus squamosa Deane and Maiden. Pr OC. Linn. Soc. N. S. W. 1897, p. 561. Zbid., 1900, p. 629. E.tereticornis Sm. var. spheerocaly& F. v. M. Herb. E. tereticornis Sm. var. amblycorys F. v. M. Herb. (partim). E. viminalis Benth. non Labill. (Ineluded under this species in B. Fl. Ii, 240 and distributed to a number of herbaria under that name). It well answers the descriptions of speeimens collected by Caley, « with a hemi- spherical calyx-tube, and broad, almost globular opereulum ». (B. Fl. UI, 240.) I have, however, not seen Cayley’s specimens. I am of opinion that this is an extreme form of E. tereticornis Sm. It is certainly the most distinct form we have in the Sydney district and for many miles distant. I propose the name squamosa for this variety. Its closest affinity is with var. brevifolia and it will be observed that Mueller called both varieties var. amblycorys on herbarium labels at different times, but the fruits and opereula separate them readily. E. tereticornis is one of the most variable of our Eucalypts, it has an extensive range and exhibits much variation in its opereculum, which (7) 3.-H. MAIDEN. EUCALYPTUS TLRETICORNIS AND ROSTRATA. 575 is usually considered its most characteristie organ. For example it will be seen that the operculum of var. squamosa is conical and even hemi- spherical, a similar tendeney is shown in var. dealbata and especially in those forms which extend into the far interior and which, I think, cannot be differentiated from E. rostrata growing in those regions. The variety has a peculiar glaucous appearance unique among the Eucalypts in the districts in which it grows; this appearance is also to be observed in interior forms of Æ. tereticornis. The timber of var. squamosa does not appear to differ in any respect from that of other swamp loving forms of Æ. tereticornis. RANGE The following localities where Æ. tereticornis is found range from Gippsland (eastern Vietoria) in the South, along New South Wales (extending several hundreds of miles into the interior), and Queensland, into New Guinea, being one of the few species of the genus which oceurs beyond Australia and Tasmania. These localities are of course not exhaustive, but they give a good idea of the distribution. Other loca- lities have been given under the respective varieties. Under some of the localities notes are given in regard to particular trees. VICTORIA Metung, Gippsland (A. W. Howitt). The Vietorian form of the species is quite normal. M° Howitt states that Æ. tereticornis is confined almost entirely to that part of Vietoria; he has only observed it elsewhere in the extreme north-eastern distriet. He also observes that the forests of this species in Gippsland have suffered for thirty years from the attacks of larvæ of amoth which devour the upper and under surfaces of the leaves and thus ultimately kill the tree. « Whole forests for instance at Nimbin and Lindenow have within my knowledge been thus killed ». Similar attacks on this species have been observed in coastal New South Wales. NEW SOUTH WALES a. Araluen. With broad leaves and showing transit to variety dealbata (J. H.M.). 376 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SER.). (5) b. Queanbeyan (H. Deane). The small fruited broad-leaved swamp form referred to at p. 6. c. Diggers’ Creek, W. Forsyth. With large fruits and broad rim. d. Bega distriet and Colombo, Candelo (W. Bäuerlen) very close to variety dealbata. e. Moruya (W. Bäuerien). The normal form. f. Goulburn to Bowral (J. H. M.). The « Swamp’ Gum » form with long narrow, horned opercula, broad leaves and small fruit. Received also under the name « Broadleaf Blue Gum » from Marulan (A. Murphy). g. « Blue Gum », Crookwell, a glaucous form with broad leaves ten- ding to variety dealbata. A similar form has also been sent from Bow- ning by M° A. Murphy. h. « Blue Gum of Camden », exhibited by the late Sir William Mae- arthur with timber specimens under the numbers 19, 20, 21 at the Paris Exhibition of 1855. He gave the aboriginal names as « Tjellat » and « Barroulgoura » (Illawarra), and « Yarrah », Counties of Cumber- land and Camden, which are of archæologieal interest as the abori- gines of those distriets are now extinet. i. Denham Court (T. V. Alkin) with very oval buds. k. The smali-fruited Swamp Gum is very abundant in the Appin and Bankstown districts. The specimens preeisely match those from Tenter- field. The suckers have quadrangular stems and the buds are quite thin. l. The species was collected in Botany Bay about 1830 as the follo- wing speeimen shows: « Botany Bay. Herb. D’ Lhotsky, H. Goulburn », ex Mus. Henslow in herb. Cant. m. It was one of the commonest Eucalypts in the city of Sydney. Spontaneous specimens stil! exist in the Sydney Botanie Gardens and Domains. n, Richmond (W. Woolis). o. Kanimbla Valley (J. H. M.), the Swamp form; also a form with coarse, short operculum, forming a fair sized tree on sides of hills. p. From Sunny Corner, Capertee, and Gulgong we have the Swamp (Gum form with broad leaves and small fruits. g. Cassilis (W. Woolls) and Rylstone (R. T. Baker). r. From Bathurst we have three forms. One with long brown oper- culum and broadish leaves, another with plump puds, and a third the ordinary Swamp Gum form. Perth, near Bathurst var. dealbata. « Mountain Red Gum » Wiseman’s Creek, near Bathurst (R. H. Cam- (9) J.-H. MAIDEN. EUCALYPTUS TERETICORNIS AND ROSTRATA. 971 bage) with broadish leaves and reputed the best timber in the dis- trict. s. Orange (W. S. Campbell). Ophir, near Orange (R. H. Cambage), a form with broad leaves, somewhat glaucous. u. The following localities are from the Hunter to the Hawkesburry rivers viz. Stewart's Brook and Scone (J. H. M.) with broadish leaves. Hawkesbury district, broad leaves small fruits (A. Murphy). « Swamp Gum », Cooranbong: large fruits with long pedicels. Mt. Vincent, County Northumberland. Broad leaves, and similar speeimens from Gosford (all three from Forest Ranger Martin). v. « Red Gum » Port Stephens, and Stroud to Gloucester (J. H. M.). The following loealities are from the w. Richmond to the Hastings Rivers. « Red Gum », Port Macquarie, « Orange Gum » of M° Hibbard of the same locality; called also in the same district « Stinking Gum », « Broad Leaf Gum». « Flat Gum » (because growing on flats), with conical opereula. not eylindrical, as in the preceding specimens and with very broad leaves. « Stinking Gum », Foot of ascent to Tableland (Hastings River to Walcha). with rather small, narrow leaves. x. « Grey Gum », Macleay River, resembles preceding; has small buds and verges towards variety brevifolia. Gloucester Road. Port Macquarie. Labelled « Slaty Gum ». Much the same as « Flat Gum » only leaves not so broad. y. New England, Glen Innes: Tenterfield, with broad sucker leaves and quadrangular stems, broad mature leaves and small fruits also Tenterfield to Sandy Flat, verv broad leaves, and some with glaucous buds. The same, Salisbury, Uralla (H. Deane). Following is testimony as to the durable quality of Zucalyptus tere- ticornis timber from New England. « Timber very hard, heavy and lasting, often quite unwedgeable, apt frequently to shell off when being split, pieces of the eurled butts often are very pretty when planed. Until very recently I have not known this timber touched by the white ant, but 12 months ago I noticed one or two cases on the Tableland. I have seen a little of both dry rot and white ants in this timber at Cunderang on the Eastern slopes. I saw about 12 months ago some red gum posts lifted, they had been put up for a horse paddock when the place was first formed, I think by Hughes and Hoskins about 1842 or 1843. Although the posts could never have been more than about 2 inches at the upper end and say 4 inches at the 378 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SER.). (10) ground; the post, except for sun eracks, was as sound as when first erected. At the new station there, a tree of this species was burnt down when preparing for eultivation paddock, it was 9 ft. in diameter, I saw it measured but did not see the height taken, it was said to be 50 feet to the first branch; it had no pipe in it ». (A Crawford, Moona Plains, Walcha 1x lité). QUEENSLAND a. Moreton Bay (Allan Cunningham). b. Rockhampton (var. latifolia Benth.). c. Robert Brown’s Zter australiense 1802-5. (N° 4737 « Northumber” land-Islands » and 4738 « Shoalwater Bay Passage ».) This is var. lati- folia Benth. with plump, oval buds. d. Herbert River. e. « Endeavour River from the Earl of Mount Morris, ex herb. Lam- bert », in herb. Cant. With very broad rims to fruits. f. Perey Island (Hooker) in herb. Cant. ex herb. Lindl. For some notes on its range in Queensland see Tenison-W oods. (Proc. Linn. Soc. N. S. W. VI, 331.) NEW GUINEA Astrolabe Range, this being one of the few species that extends out of Australia. AFFINITY The elosest affinity of Æ. tereticornis Sm. is to Æ. rostrata Schlecht., in fact they run into each other as do so many species in this genus; at the same time it would be highly inconvenient in practice not to sepa- rate them. The late Rev. J. E. Tenison-Woods expressed the opinion (Proc. Linn. Soc. N. S. W. VII, 331), that E. rostrata and E. tereticornis are specifically identical. Baron von Mueller (Eucalyptographia, under E. rostrata), says... « indeed from a strietly phytographie view it should be considered merely a variety of Æ. tereticornis, but for con- venience sake and practical purposes the specifie name may well be retained for so important a tree as this ». The species are undoubtedly closely related; E. tereticornis usually grows in drier situations than does E. rostrata, while the opereulum of E. tereticornis is usually suffi- ciently distinct in appearance from the pinched or beaked appearance (11) J.-H. MAIDEN. EUCALYPTUS TERETICORNIS AND ROSTRATA. 579 of that of Æ. rostrata. E. tereticornis in one of its forms grows, as we have abready seen, in swampy localities, and sometimes the shape of the opereulum is not too safe a criterion to go by. For example the « Water Gum » or « Creek Gum » (E. rostrata) of the Burrowa dis- triet N. S. W., is not constant in form. We have (D). Comparatively large, nearly hemispherical fruits and the typieal opereula. (2) speci- mens scarcely difiering from the typical rostrata of the interior. Then we have, growing but a few yards from the preceding, trees whose fruits I find it impossible to separate from (2). Extreme forms of the fruits of Æ. rostrata and E. tereticorn’s ave sufficiently distinct, but these are identical. The pedicels are filiform and the opercula are pinched, but intermediate in form between typical tereticornis and typical rostrata. I have placed this with Æ. tereticornis as I have to place it somewhere, but it equally belongs to rostrata, and I repeat I cannot find any character in these specimens which shows that it belongs more to the one than the other. In other words, it is a link in the grand tereticornis-rostrata species. In a report to the Victorian Government M° A. W. Howitt says. « The Red Gum as I have noted is of two varieties which are distin- guishable by slight botanical differences and by the usually larger size of the leaves of seedlings and young saplings in the Gippsland form (E.tere- ticornis). I have placed this first because I have reason to believe that the timber is harder and denser than that of the Murray River Red Gum (E. rostrata). The Gippsland Red Gum is confined almost entirely to that part of the colony ; I have only observed it elsewhere in the extreme north-eastern distriet. The Murray River Red Gum is spread over the remainder of the colony excepting in the higher ranges and on certain coast tracts ». There is no doubt that in many cases where Z. tereticornis and E. rostrata grow in the same district, the timber of the former is superior to that of the latter. As a practical instance of this M A. C. Mountain informed me that he will not use Murray Red Gum for paving; he must have Gippsland Red Gum. This is in accordance with the law that very largely holds good, that timber grown in a moist loeality is inferior to that grown in a drier locality. Vice versa, in regard to the comparative value of the timber of Æ. tereticornis and E. ros- trata, those forms of Æ. tereticornis growing in damp situations (eg. the Swamp Gum with small fruits and broad leaves), have timber decidedly inferior in value to that of Æ. rostrata. 990 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ze SER.). (12) Eucalyptus rostrata Schlecht.. Linnæa XX, 655. SYNONYMS a. E. acuminata Hook. E. brachypoda Turez. b. E. longérostris F. v. M. c. E. exserla E. v. M. d. E. camaldulensis Dennh. in Cat. Pl. Hort. Camald. Ed. II, 1820. e. E. subulala A. Gray, non A. Cuun. a. E. acıminata Hook. in Mitchell, Journ. Trop. Austral., 390. Description. — « Foliis alternis petiolatis lanceolatis longe acumi- natis subaristatis penninerviis glaueis retieulatis, nervis lateralibus a margine remotiuseulis, floribus umbellatis (4-6 floris), umbellis pedun- eulatis, calyeis tubo hemispherico inpedicellum gracilem attenuato, calyptra conico acuminato calyeis tubum superante ». Bentham (2. Fl. III, 241) states that this form approaches the variety brevirostris, F. v. M. of E. tereticornis (? of rostrata). SPECIMENS EXAMINED 1. « Nov. 20. 1846. N° 455. « Yarrow'» of the blacks. Sub-tropical New Holland. Lieut. Col. Sir J. L. Mitchell. Zucalyptus acuminata Hooker. 472 ». Herb. Cant. ex herb. Lindl. 2. Speeimen in Herb. Miquel. 3. « D: Behr. N° 1376. Sud Australie, 1848 ». The two latter in Herb. Barbey-Boissier. b. Æ. longirostris F.v. M. ex Miq. in Ned. Krıidk. Arch. IV (1856), 125. Descriprion. — 5. E. longirostris Ferd. Müll. Herb. — E. rostrata Schlech., Linnæa. XX, p. 655, n. 176, haud Cavanilles. « Frequenter in planitiebus et montibus humilioribus v. e.? Mount 3urke Range, Lofty Range, Beagle Range, Salt Creek. « Red Gum tree » colonorum. Fl. æstate. Folia 3-6 poll, longa ‘/2- fere 1 lata, haud erasse coriacea ». 3. forma brevirostris, Müll. rostro breviore : see p. 571 (3). Ad Glenelg river (F. M.). ï c. E. exserta F. v. M., Journ. Linn. Soc. II (1859). B. Fl. II, 241. Some of Oldfields speeimens from Murchisou River, W. A. labelled E: rostrata Schlecht. by Mueller, altered by Bentham to Z. exserta, are in Herbier Barbey-Boissier. I have seen other specimens and cannot see how Z. exserta can be separated from Z: rostrata. I have seen speci- ! « Yarra » is another spelling. (15) J.-H. MAIDEN. EUCALYPTUS TERETICORNIS AND ROSTRATA >81 mens of Æ. exserta, labelled so by Bentham, from Cunnamulla, the Comet and Gilbert Rivers, all in Queensland. d. A speeimen in bud, communicated by Dehnhardt himself, of E. camaldulensis is in Herb. Vindob. and is X. rostrata. e. The specimen of Z. subulata A. Gray (Wilkes’ U. S. Esped. Botany 1, 553), is E. rostrata Schlecht. It is n° 25456 U. S. Nat. Herh. E. subulata A. Cunn. is of course X. tereticornis Sm. VARIETY Var. brevirostris Mueller, see p. 571 (3). Eucalyptus rostrata Sehlecht. is the tree which is most commonly known as « Red Gum » in Australia although other species (particularly À. tereticornis), also pass under that designation in certain areas. It is one of the most widely diffused species, being found in every State of the Commonwealth, Tasmania alone excepted. It prefers good soil and a moist bottom, hence it frequents the banks of rivers and it is to be found in depressions and along dry water-courses. It often grows in eountry which is submerged for a portion of the year, and hence unsuited for agrieultural purposes. The prineipal area of this kind is known as the Murray Red Gum Forest area, which yields a large annual revenue to the New South Wales Government for royalties and which forms one of our permanent natural forests. Following are a few notes in regard to the oceurrence of the species in various States. New South Wales. — It is very common over the Western and South-western portions of the State, where the rainfall is light. Neärly 70 years ago, on the occasion of the exploration of the western country it was referred to in these words. « The Yarra grew here (Lachlan River) as on the Darling, to a gigantie size, the height sometimes exceeding 100 ft... The Yarra is certainly a pleasing object, in various respects: its shining bark and lofty height inform the traveller of water, or at least of the bed of a river or lake; and being visible over all other trees, it usually marks the eourse of rivers so well, that in travelling along the Darlingand Lachlan, leould witheasetracethe general course of the river, without approaching its banks, until Iwished to encamp ». (Mitchell, Three Eixpeditions I, 54). I may mention that I have collected Æ. rostrata with large fruits, as large perhaps as I have ever seen in ZÆ. tereticornis. A correspondentfrom Kerr’sCreek, Orange, writesasfollowsconcerning thisRedGum,and his views are those held by many people in regard to it. 582 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (A°° SüR.). (14) « Found growing upon banks of rivers and creeks, likes moisture and good soil. Timber hard, brittle, difficult to split, when sawn will rend if exposed to great summer heat, Stands the ground well, used for posts for feneing and girders for Railway bridges ». It extends far away into the western interior of New South Wales. The name « Red Gum » is of course in allusion to the colour of the timber; it has been sent to me as « White Gum » on account of the appearance of the bark. Because of its habitat it is known as « River Gum» or « Creek Gum ». M" Forester Kidston states that it was for- merly known as « Gungwung » by the aborigines of the Lachlan; he also called it « Forest Gum ». From Moulamein in the south west of the State I have received specimens of two trees of this species which appear to be botanically identical, but I am informed that while sheep eat the leaves of the one, they will not eat the leaves of the other. The matter is worthy of further enquiry. Leichhardt early collected this species on the « Big River » (now known as the Maeintyre) on the Queensland border. In the Burrowa district a form of Æ. rostrata oceurs with large hemispherical fruits; also the normal form and also a form that can scarcely if at all be distinguished from #. tereticornis. Queensland. — E. rostrata is extensively distributed in Queensland in situations approximately identical with those under which it occurs in New South Wales. It would appear, according to M° F. M. Bailey, not to attain the same size in Queensland that it does further South. M° Walter R. Harper exhibited before the Linnean Society of New South Wales, August 1901, a necklet made by the aborigines of the Difmantina River, Queensland, of the opereula of Æ. rostrata. Victoria. — It is spread over the greater part of this State except that is rare in Gippsland, is not found on the higher ranges and on cer- tain coast tracts (Howitt). South Australia. — This speciesisfairly common in this State. As Cen- tral Australiaisapproached, e.g. Mt. Lyndhurst, and further north, Finke River, we have egg-shaped buds and the operculum scarcely pointed. The line between Æ. rostrata and E. tereticornis becomes obliterated in the interior. Northern Territory. — In this province we have egg-shaped buds, just as in Central Australia. Western Australia. — The range in this State is not yet well defined. It is found on banks of water-courses, as in other parts of Australia. nn #8—_—_—_— 583 MATERIAUX POUR LA Mme Olga FEDTSCHENKO et M. Boris Ll'EDTSCHENKO FLORE DU CAUCASE R (Suite.) COMPOSITE 614. Solidago virga aurea L. Vers. sept. : entre Gviléty et Devdorak, le 28 juin, fl. 615. Aster alpinus L. Vers. sept. : aoul Bate (Kapelkine), fl.; Tsminda-Sameuba, le 47 juin, en fl. (Arsénieff). Reg. alp. . près du glacier Tséi (Flerow), fl. Goktcha, environs du lac, le 8 juillet, fl. Reg. alp. d'Arménie : Grand Ararat, de 9000 à 11000”, fl. (Ivanovskı). 616. Aster Amellus L. Arménie : côte orientale du lac Tchaldyr, les 24-26 août, fl. (Ivanovski). 617. Linosyris villosa (L.) DC. Daghestan : Tarki, le 21 juin. 618. Erigeron canadense L. Armenie : Grand Ararat, presque de son pied, jusqu’au premier campement (13336’), fr. (Ivanovski). 619. Erigeron acre L. Vers. sept. : gorge de Darial, le 26 juin, fl; au chemin de guerre d'Ossétie (Flerow) ; de Saint-Nicolas au glacier Tséi sur les versants du Tséi-done (Flerow). Daghestan : col Koppinski, 4552”, le 4 juillet 1888 (Anissimow). Rég. alp. : près du glacier Tséi (Flerow). Borjome, le 22 juillet, fr. Gokteha : Azguibir, île basse et rocailleuse, le 12 juillet, fl. (Ivanovski) ; 984 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (21 SER.). (62) della de la rivière Adiamane-tchaï, rive sèche, sablonneuse, le 16 juillet, fi. ({vanovski) ; embouchure de la rivière Zanga, rive rocailleuse, le 2 juillet, fl. (Ivanovski). 620. Erigeron uniflerum L. Reg. alp. dArm.: Grand Ararat, à la hauteur de 12000” (Ivanovski). 621. Erigeron alpinum !. Vers. sept. : Kobi, le 28 juin, fi. Feeg. alp. : glacier Devdorak, le 27 juin, 11. 622. Dichrocephala latifolia Lam. Colchide : Akhalchéni pres de Batoum, le 14 juillet, fr. 623. Telekia speciosa Schreh. Vers. sept. : lac aux environs de Wladikavkas, le 16 juin, boutons. 624. Inula glandulosa Muss. Puschk. . Reg. alp. : mont Goud, versant du sud, le 19 juin, en fl. (Ars.). Vers. sept. : entre Kislowodsk et la cataracte dans ses environs, le 8 juin, fl.; entre Gviléty et Devdorak, le 26 juin, fl: Kobi, le 28 juin 1897, premières fieurs. Goktcha : près de la station Semenovka, le 7 juillet, fl. Daghestan : Gounib supérieur, 7000”, le 24 juin (Anissimow). 625. Inula salicina L. Vers. sept. : Kislowodsk, le 7 juin. Vers. merid. : Miskhete, le % juillet, 11. Goktcha : près du village Elenovka, le 8 juillet, fl. 626. Inula Germanica |. Vers. sept. : Koltzo-gora, aux environs de Kislowodsk, le 16 juin, boutons ; station Tikhorelskaia, le 31 mai 1901, boutons. Daghestan : Tarki, le 21 juin, fl. Noworossiisk, le 25 juillet, fleurs. Vers. mérid, : Miskhète, le 29 juin 1897, fl. et le 4 juillet 94, fl. Inula sp. Vers. sept. : montagne calcaire près de Koltzo-gora, le 10 juin. (63) OLGA FEDISCHENKO ET BORIS FEDTSCHENKO. FLORE DU CAUCASE. 985 627. Inula ensifolia L. Vers. sept. : Koltzo-gora. aux environs de Kislowodsk, le 10 juin, boutons. Piatigorsk, le 27 juillet 1888 (Anissimow). 628. Inula Oculus Christi I. Daghestan : Tarki, le 21 juin, fl. Goktcha : près du village Elenovka, le 8 juillet, fl. 629. Inula Britanica |. Arménie : cöle orientale du lac Tehaldyr, le 24-26 août, fl. (Ivanovski). 630. Antennaria dioica (L.) Gærtn. Vers. sept. : entre Gviléty et Devdorak, le 26 juin, fr. 631. Gnaphalium silvaticum 1. Colchide : Akalchéni, près de Batoum, le 14 juillet, fl. 632. Cladochæta candidissima (M. B.) DC. Vers. sept. : (Wdowieff), fl. 633. Helichrysum plicatum DC. Gokteha : près du village Elenovka, le 8 juillet, fl. 634. Helichrysum arenarium (L). DC. Vers. merid. : Saint-David à Tiflis, le 2 juillet, fl. Arménie : Grand Ararat, 8000-9000”, fl., et presque de son pied jusqu'au pre- mier campement (13336’), fl. ([vanovski). var. roseum Traulv. Goktcha : rive rocailleuse à l'embouchure de la rivière Zanga, le 24 juillet, fl. (Ivanovski). 635. Micropus erectus |.. Casp. : au bord du lac salé pres de Petrovsk. le 19 juin. Daghestan : près de Tarki, le 21 juin. Vers. merid. : pres de la station Tsalkane, le 30 juin. BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n0 7, 30 juin 1902. AN) 586 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (6%) 636. Filago germanica L. Colchide : Batoum, le 13 juillet, fl. et Akhalcheni, le 1% juillet, fl. Casp. : station Bouinak (chemin de fer Wladikavkas) entre Petrovsk et Bakou, le Ler juin 4901, fl. = 637. Filago arvensis L. Vers. sept. : de Saint-Nicolas au glacier Tsei sur les versants du Tsei-done (Flerow); Kobi, le 28 juin 1897, fl. Gokicha : pres du village Elenovka, le 8 juillet, fr. var. lagopus DC. Vers. sept. : gorge de Darial, le 26 juin 1894. 638. Xanthium strumarium L. Colchide : Baloum, le 18 juillet. 639. Achillea Millefolium L. Reg. alp. : près du glacier Tséi (Flerow). Vers. sept. : Kislowodsk, le 5 juin, fl. Vers. mérid. : pres de la station Ananour, le 30 juin, fi.; Passanaour, le 20 juin, en fl. (Ars.). Borjome, le 22 juillet, fl. var. lanata Koch. Vers. merid. : près de la station Tsalkane, le 30 juin, fl. 640. Achillea setacea W.K. Daghestan : col Koppinski, 4552’, le % juillet et aux environs de Temir- Khane-Choura, le 20 juin (Anissimow). 641. Achillea nobilis L. Vers. sept. : station Tikhoretskaïa, le 31 mai 4904, fl. Casp. : lac salé près de Petrovsk, le 19 juin, fl. Daghestan : près de Tarki, le 21 juin, fl.; Gounib supérieur, 7000’, le 24 juin (Anissimow). var. ochroleuca Boiss. Vers. merid. : Tsalkane, le 30 juin, fl. (65) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FEDTSCHENKO, FLORE DU CAUCASE. 587 642. Achillea filipendulina Lam. Delijane : station Ousountala, le 7 juillet, fl. 643. Achillea albicaulis C. A. M. Arménie : Grand Ararat, presque de sa base jusqu’au premier campement (13336”) (Ivanovski), fl. 64%. Achillea micrantha M.B. Vers. mérid. : Tsalkane, le 30 juin, fl.; Mtskhete, le 27 juin 1897, fl.; pres de la station Ananour, le 30 juin 189%, fl.; à Passanaour et entre Passanaour et Ananour, le 20 juin 1897, en fl. (Ars.). Arménie : Grand Ararat, entre sa base et le premier campement (13336’) (Ivanovski); village Kalandja, pres d’Alexandropol, le 20 sept. (Gorochchenko). Vers. sept. : Piatigorsk, le 17 juillet (Anissimow). Casp. : au bord d’un lac salé, près de Petrovsk, le 19 juin, fl. 645. Achillea cartilaginea Led. (= Ptarmica vulgaris Clus. var. cartilaginea DC.). Armenie : cöte orientale du lac Tehaldyr, le 24-26 aoüt (Ivanovski), fl. 646. Achillea biserrata M. B. Colchide : Borjome, le 22 juillet, fl. Vers. sept. : entre Saint-Nicolas et le glacier Tséi, versants du Tséi-done (Flerow). Vers. merid. : Passanaour, le 20 juin, en fl. (Ars.). 647. Achillea grandifiora M. B. Vers. sept. : versants du Tsei-done, de Saint-Nicolas au glacier Tséi, fl. (Flerow). Achillea sp. Goktcha : près du village Elenovka, le 8 juillet. 648. Anthemis tinctoria L. Noworossiisk, le 25 juillet, fl. et fr. 649. Anthemis rigescens Willd. Vers. sept. ; lac aux environs de Wladikavkas, le 16 juin, fl.; mont Machouk près de Piatigorsk, le 12 juin, fl. 388 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ze SÉR.). (66) Vers. mérid.: entre Mlety et Passanaour, le 29 juin, fl.; Mtskhete, le & juillet, fl. Colchide : Batoum, le 18 juillet, fl. et fr. Entre Dél'jane et Semenovka, le 7 juillet, en fl. 650. Anthemis altissima 1. Vers. mérid. : stalion Douchète, le 30 juin, fi. 651. Anthemis Biebersteiniana Al. var. Marschailiana Boiss. Vers. sept. ; entre Wladikavkas et Balta, le 25 juin. fl.; Lars, le 25 juin, fl.; entre Saint-Nicolas et le glacier Tséi, versants du Tséi-done (Flerow). var. Rudolphiana C. A. M. Vers. sept. : entre Gvilély et Devdorak, le 26 juin, fl. | Reg. alp. : glacier Devdorak, le 27 juin, fl.; près du glacier Tséi, fl. (Flerow). 652. Anthemis ruthenica M. B. Casp. : lac salé près de Petrovsk, le 49 juin, fl. Noworossiisk, le 25 juillet, en fleurs. 653. Anthemis Cotula L. Colchide : Akhalchéni, le 1% juillet, en fl. Vers. merid.: Ananour, le 30 juin, fl. 654. Matricaria Chamomilla L. Vers. sept. : Kislowodsk, le 8 juin, fl. 655. Chamæmelum præcox (M. B.) Vis. (= Matricaria inodora L. var. præcox). Rég. alp. : pres du glacier Tséi (Flerow), fl. Vers. sept. : de Saint-Nicolas jusqu'au glacier Tsei, sur les versants du Tséi- done (Flerow). 656. Chamæmelum inodorum (L.) Vis. Vers. sept. : station Soultanovka (chemin de fer Wladikavkas), le 31 mai 1901, 1. 657. Chamæmelum caucasicum (Willd.) Boiss. Rég. alp. : glacier Devdorak, le 27 juin, fl.; Mont Goud, le 19 juin, fl. (Ars.). (67) o1.GA FEDTSCHENKO ET BORIS PEDTSCHENKO. FLORE DU CAUCASE. 989 Vers. sept. : entre Gvilély et Devdorak, le 26 juin, 1. Reg. alp. d'Arm. : Grand Ararat, 11000 ” fl. (Ivanovski). 658. Chamæmelum Szovitzii Boiss. (= Pyrethrum caucasicum Willd. var. Szovitsii DC.) Borjome, station Savanliskhövi, le 23 juillet, dernières fleurs. 659. Leucanthemum vulgare Lam. (= Chrysantkemum leucanthemum L.) Vers. sept. : Kislowodsk, le 5 juin, fl. — De Saint-Nicolas au glacier Fséi, versants du Ts6i-done (Flerow). 660. Pyrethrum sericeum M. B. Vers. merid. : Mtskhète, le % juillet, fl. — Tifis (Viahl) fl. 661. Pyrethrum roseum M. B. Reg. alp. : Mont Goud, versant du sud, le 19 juin, fl. (Ars.). Vers. sept. : entre Gviléty et Devdorak, le 26 juin en fl.; Kobi, le 28 juin 1897, fleurs. 662. Pyrethrum carneum \M. 5. Vers. sept. : Kislowodsk, les 5 et 7 juin, fl. — De Saint-Nicolas au glacier Tsei, versants au Tsei-done, en fl. (Flerow). 5 Daghestan : environs de Gounib, 6500”, ie 2% juin (Anissimow). 663. Pyrethrum corymbosum (l.) W. Vers. sept. : Mont Machouk, le 12 Juin, fl. Daghestan : environs de Temir-Khane-Choura, le 20 juin (Anissimow). 664. Pyrethrum Parthenium (L.) Sn. Vers. sept. : cataracte pres de Kislowodsk, les 8 et 10 juin, fl.: entre Wladi- kavkas et Balta, le 25 juin, fl. — De Bise à Saint-Nicolas, versants de l’Ardone (Flerow). Daghestan : Tarki, le 24 juin, fl. Entre Delijane et Semenovka, le 7 juillet, 1. 665. Pyrethrum parthenifolium Willd. Vers sept. : slation Kasbek, le 18 juin, fl. (Ars.). — Kobi, le 28 juin 1897, N. Goktcha : île basse et rocailleuse Azguibir, le 12 juillet, fl. (Ivanovski). Vers. merid. : Passanaour, le 29 juin. en fi. (Ars.). 390 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SER.). (68) var. canescens Boiss. (= Pyrethrum niveum Lag.) Reg. alp. : pres du glacier Tsei (Flerow). 666. Pyrethrum Balsamita (L.) W. Goktcha : pres du village Elenovka, le 8 juillet, premières fleurs. — Prairie humide à l'embouchure de la rivière Tchoubokhlou-tchaï, le 23 juillet, fl. (Ivanovski). 667. Pyrethrnm myriophyllum C. A. M. Arménie : versant méridional de l’Alaghès, près du village Ergow, le % août (Gorochchenko). 668. Pyrethrum millefoliatum (L.) W. Goktcha : pres du village Elenovka, le 8 juillet, fl. 669. Pyrethrum achilleæfolium M. B. Daghestan : Tarki, le 21 juin, fl. 670. Artemisia campestris L. Casp. : dunes près de Petrovsk, le 19 juin. Arménie: Grand Ararat, presque de sa base jusqu'au premier campement (13336”), fl: (Ivanovski). 671. Artemisia austriaca Jacq. Casp. : lac salé pres de Petrovsk, le 19 juin. Daghestan : environs de Temir-Khane-Choura, le 20 juin (Anissimow). Vers. merid. : Saint-David à Tiflis, le 2 juillet. Goktcha : Elenovka, le 8 juillet, fl. 672. Artemisia Absinthium L. Noworossirsk, le 25 juillet, fl. Vers. sept. : de Saint-Nicolas au glacier Tséi, versants du Tséi-done (Flerow). Entre Delijane et Semenovka, le 7 juillet, fl. Goktcha : le 7 juillet, fl. — Rive escarpée et pierreuse du lac près du village Elenovka, le 9 juillet (Ivanovski) fl. 673. Artemisia caucasica Willd. (soktcha, village Elenovka, le 8 juillet. Vers, merid.: Saint-David à Tiflis, le 2 juillet. (69) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FEDTSCHENKO, FLORE DU CAUCASE. D91 674. Artemisia splendens Willd. Vers. sept. : gorge de Darial, le 26 juin, fl. ; entre Gvileiy et Devdorak, le 27 juin, fl. 675. Petasites officinalis Mœnch. Vers. sept. : aux environs de Wladikavkas, le 15 juin ; entre Gvilety et Dev- dorak, le 28 juin, fr. Reg. alp. : glacier Devdorak. le 27 juin, fr. 676. Tussilago Farfara 1. Reg. alp. : entre Kobi et le col Krestovy, le 19 juin, fl. et fr. Vers. sept. : Kislowodsk, le 6 juin. 677. Doronicum macrophyllum Fisch. Vers. sept. : Kislowodsk, le 7 juin, fl., et ses environs, le 40 juin, fl.; aux environs de Wladikavkas, le 15 juin. 678. Ligularia sibirica (L.) DC. (= Senecio cacaliæfolius Schultz. Bip.) Vers. sept. : aux environs de Wladikavkas, le 15 juin, fl. 679. Senecio vulgaris L. Vers. sept. : Kislowodsk, le 8 juin, fl. 680. Senecio vernalis W. K. Casp.: dunes pres de Petrovsk, le 19 juin, fl. Vers. sept.: Lars, le 25 juin, fl. — Station Kasbek, le 18 juin 1897, fi. (Ars.) ; de Saint-Nicolas au glacier Tsei, versants du Tséi-done (Flerow). — Kobi, le 28 juin 1897, en fl.; station Tikhoretskaïa, le 31 mai 1901, en fl. Goktcha : Elenovka, le 8 juillet, en fl. var. nanus Boiss. Reg. alp.: glacier Tsei (Kapelkine), fl. Vers. sept. : entre Gviléty et Devdorak, les 26 et 28 juin, fl. var. caucasicus DC. Vers. sept. : chemin de guerre d’Ossetie (Flerow). = 592 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (26 SER.). (70) 681. Senecio Jacobæa L. Vers. sept. : Kollzo-gora près de Kislowodsk, le 10 juin, fl. 682. Senecio renifolius C. A. M. Vers. sept. : ealaracle aux environs de Kislowodsk, le 8 juin, en fl.:; entre Gviléty et Devdorak, le 26 et 28 juin, en fi. 683. Senecio caucasicus M. B. Reg. alp. : glacier Devdorak, le 27 juin, ff. Vers. sept. : entre Gviléty et Devdorak, le 28 juin, fl. — Tsminda Sameuba, le 17 juin, en fl. (Ars.). 68%. Senecio macrophyllus M. B. Vers. sept. : entre les stations Borokowo et Kotliarevskaia, le fer sept. 1901, MENU 685. Senecio nemorensis L. Borjome. le 22 juillet, en f. 686. Senecio lampsanoides DC. Vers. sept. : entre Gvilély et Devdorak, le 26 juin, fl. \ 687. Senecio campestris (Relz.) DC. Reg. alp.: près du glacier Fséi (Flerow). 688. Senecio aurantiacus Hoppe. Vers. sept. : Kislowodsk, le 7 juin, en fleurs. 689. Echinops sphærocephalus L. Noworossiisk, le 25 juillet, fl. Daghestan : pres du village Tarki, le 24 juin, fl. Vers. mérid. : Tsalkane, le 30 juin, fl. Goktcha : Elenovka, le 8 juillet. 690. Xeranthemum annuum L. (X. radiatum Lam.) Daghestan : près de Tarki, le 21 juin, fl. Casp. : lac salé près de Petrovsk, le 49 juin, fl.: station Temirgoé (chemin de fer Wladikavkas), le fer juin 1901, fl. (13336), fl. (Ivanovski) : (71) Vers. mérid.: Station Tsalkane, le 30 juin, fl. OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FED'FSCHENKO, FLORE DU CAUCASE. Goktcha : Guilli, rive élevée, sèche et pierrense, le 49 juillet, fi. (Ivanovski). Arménie : Grand Ararat, presque de sa base jusqu'au premier campement (Gorochchenko). 691. Lappa miror Schk. Noworosiisk, le 25 juillet, fl. Borjome, le 22 juillet, fl. 692. Carduus hamulosus Ehrh. Vers. sept. : Essentonki, le 9 juin. en fl. 695. Carduus pycnocephalus Jacq. var. cinereus Boiss. (— Carduus cinereus M. B.). Daghestan : montagne près de Tarki, le 21 juin, fr. 694. Cirsium lappaceum (M. B.). var. Cosmelii. Gokteha, environs du lac, le 9 juillet, fl. 695. Cirsium aduncum F. et M. (= Cirsium fallax F. et M.) Goktcha : près du village Elenovka, le 8 juillet. fl. 695. Cirsium scleranthum M. B. Vers. sept.: entre Balta et Lars, le 25 juin, fl. Vers. mérid.: entre Ananour et Douchete, le 30 juin, fl. Goktcha : près du village Elenovka. le 8 juillet, fl. 697. Cirsium obvallatum (M. B.) DE. village Kalandja, pres d’Alexandropol, le 20 sept., fl. Vers. sept. : entre Kislowodsk el la calaraeste dans ses environs, le 8 juin, fl. ; Kobi. le 28 juin 1897, fl. Vers. merid.: Lagodekhi, versants herbeux des montagnes, le 31 juillet 1897, en fl. (Romanovski). 695. Cirsium Acarna (L.) Meench. (= Pienomon Acarna Cass.) Vers. merid.: station Tsalkane, le 30 juin, boutons. 99% BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (72) 699. Cirsium echinocephalum (Willd.) Boiss. Vers. sept. : Mont Machouk, le 12 juin, boutons. 700. Cirsium arvense (l..) Scop. Casp. : dunes près de Petrovsk, le 49 juin, fl. var. incanum (Fisch.). Vers. merid.: pres de Tsalkane, le 30 juin, fl. et fr. 701. Onopordon Acanthium L. Casp. : lac salé pres de Petrovsk, le 19 juin, fl. 702. Jurinea mollis Rchb. (= Jurinea arachnoidea Bge.) Goktcha : Elenovka, le 8 juillet, fl. ; Daghestan : aux environs de Temir-Khane-Choura, le 20 juin (Anissimow). 703. Jurinea polyclonos Willd. Vers. sept. : Kislowodsk, le 5 juin, en fl. ; Essentouki, le 9 juin, fl. et ir. Casp. : dunes près de Petrovsk, le 19 juin, fl. 704. Jurinea alata Desi. Vers. sept. : environs de Kislowodsk, le 10 juin, fl., presque épanouies. 705. Serratula quinquefolia M. B. Vers. sept. : Geleznowodsk, le 27 juillet (Anissimow). Borjome, le 22 juillet, boutons. 706. Serratula radiata M. B. Vers. sept. : Essentouki, le 9 juin, boutons. Daghestan : environs de Temir-Khane-Choura, ie 20 juin (Anissimow). 707. Psephellus dealbatus Willd. Vers. sept. : Kislowodsk, les 5, 6 et 7 juin, fl.; Mont Machouk, le 12 juin, fl.; Essentouki, le 9 juin, fl.; aux environs de Wladikavkas, le 15 juin, fl. — Ver- sants du Tséi-done, entre Saint-Nicolas et le glacier Tséi (Flerow), fl. Vers. mérid. : Passanaour, le 20 juin, en fl. (Ars.). — Mtskhète, le 4 juil- let 1894 et le 29 juin 1897, fr. (foliis bipinnatisectis). (73) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FEDTSCHENKO. FLORE DU CAUCASE. 995 708. Psephellus leucophyllus M. B. Vers. sept. : Mont Machouk, le 12 juin, fl. 709. Psephellus salviæfolius Boiss. Rey. alp.: pres du glacier Tséi, fl. (Flerow). 710. Psephellus hypoleucus (DC.) Boiss. Vers. sept. : Koltzo-gora, pres de Kislowodsk, le 10 juin, fl. 711. Stitzolophus coronopifolius (Lam.) Cass. Vers. merid.: steppe aux environs de Tiflis, le 10 juillet 4873, fl. (Sitovski). 712. Acroptilon Picris Pall. Daghestan : pres de Tarki, le 21 juin, fl. Casp. : dunes près de Petrovsk, le 19 juin, fl. 713. Centaurea bella Trautv. Vers. merid. : Mtskhète, le % juillet, fr. 714. Centaurea salicifolia M. B. Vers. mérid. : entre Passanaour et Mléty, le 6 septembre 1897. fl. 715. Centaurea depressa M. B. Vers. merid.: entre Ananour et Douchète, le 30 juin, fl. — Douchète, le 21 juin 1897, fl. et fr. (Ars.). 716. Centaurea axillaris Willd. Reg. alp. : près du glacier Tséi (Flerow). Entre Délijane et Semenovka, le 7 juillet, fl. roses. Goktcha : Elenovka, le 8 juillet, fl. bleues et roses. var. ochroleuca Boiss. Vers. sept. : entre Dviléty ei Devdorak, le 26 juin, fl. — Station Kasbek, le 18 juin 1897, fl. (Ars.). Arménie : Grand Ararat, pas au-dessus de 11000” (Ivanovski). 717. Centaurea maculosa Lam. Vers. sept. : Piatigorsk, le 17 juillet (Anissimow). Vers. merid.: Saint-David à Tiflis, le 2 juillet, premières fl. 596 BULLETIN DE LHERBIER BOISSIER (208 SER.). (74) 718. Centaurea ovina Pall. Daghestan : Varki, le 24 juin, fl. 719. Centaurca arenaria M. B. Casp. : dunes près de Petrovsk. le 19 juin, premières fi. 720. Centaurea virgata Lam. Noworossiisk : le 25 juillet, fl. 721. Centaurea leptocephala Boiss. ? Goklcha : Elenovka, le 8 juillet, boutons. Notre plante est trop jeune pour être déterminée avec cerlitude. 722. Centaurea Scabiosa L. Gasp. : dunes pres de Petrovsk, le 19 juin, fl. et fr. 723. Centaurea pseudoscabiosa Boiss. el Buhse. Daghestan : Tarki, le 21 juin, fi. Vers. merid.: Vsalkane, le 30 juin, 1. 724. Centaurea Glehni Trautv. var. purpurea Traulv. Goktcha : Elenovka, le 8 juillet, fl. 725. Centaurea orientalis L. Vers. sept.: Mont Machouk, le 42 juin, boutons. — Piatigorsk, le 17 juillet(Anis- simow). — Station Tikhoretskaia (chemin de fer Wladikavkas), le 31 mai 1900, fleurs. 726. Centaurea Salonitana Visian. Noworossiisk : le 25 juillet, I. 727. Centaurea reflexa Lam. Vers. merid.: Tsalkane, le 30 juin, fl. 728. Centaurea sessilis \Willd. Goktcha : Elenovka, le 8 juillet, fl. et fr. (75) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS PEDTSCHENKO. FLORE DU CAUCASE, 997 729. Centaurea solstitialis L. Gasp. : lac salé près de Pelrovsk, le 19 juin, 11. Vers. merid. : Douchète, le 21 juin, en fl. (Ars.). Délijane : station Akstafa, le 10 juillet, fl. 730. Centaurea Iberica Trevir. Gasp.: lac salé près de Peirovsk, le 19 juin, 1. Vers. merid. : entre Ananour et Douchète, le 30 juin. boutons. 731. Callicephalus nitens (M. B). C. A. Mey. Vers merid.: Tsalkane, le 30 juin, fl. ; Saint-David à Tiflis, le 2 juillet, fl. ; Miskhete, le 29 juin 1897, 1. 732. Crupina vulgaris (ass. Vers. merid.: Tsalkane, le 30 juin, fr. 733. Carthamus lanatus 1. Casp. : lac salé près de Petrovsk, le 19 juin, fl. 731. Carthamus glaucus M. B. Noworossiisk : le 25 juillet, N. 739. Lampsana grandiflora A. B. var. intermedia M. B. Vers. sept. : Mont Machouk, le 12 juin, fl.; Kislowodsk, le {4 juin, fl. Vers. merid. : entre Mléty et Passanaour, le 28 juin 1897, fl. Borjome : Likane, le 22 juillet. Colehide : Akhalchéni, le 1% juiliet. fl. et fr. 736. Koeipinia linearis Pall. Vers. merid. : Tiflis 1877, fl. et fr. (Viahl). 737. Leontodon hastile I. Daghestan : Gounib superieur, 7000’, le 24 juin (Anissimow). Vers. sept. : station Kasbek, le 18 juin, fl. (Ars.). var. glabratum Koch. Vers. sept. : aux environs de Wladikavkas, le 45 juin, fr. ; entre Gvilety et Devdorak, le 28 juin, fl. 598 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.), (76) var. hispidum Boiss. Reg. alp. : pres du glacier Tséi (Flerow), fl. Vers. sept. : entre Wladikavkas et Balta, le 25 juin, fl. 738. Leontodon asperrimum (\Willd.) Boiss. Daghestan : Tarki, le 21 juin, fr. Goktcha : Elenovka, le 8 juillet, fl. 739. Picris hieracioides L. Daghestan : Tarki, le 21 juin, fl. 740. Tragopogon majus Jacq. Vers. sept. : station Tikhoretskaïa, le 31 mai 19014, fr. Goktcha : Elenovka, le 8 juillet, fr. 744. Tragopogon orientale L. Reg. alp. : près du glacier Tséi, fl. (Flerow et Kapelkine). Vers. sept. : entre Gviléty et Devdorak, le 26 juin, fl. ; Kislowodsk, les 5 et 7 juin, fl. : station Kasbek, le 18 juin, en fl. (Ars.). 742. Tragopogon graminifolium DC. Daghestan : Tarki, le 21 juin, fl. et fr. — Gounib supérieur, 6000”, et envi- rons de Gounib, 6500”, le 24 juin (Anissimow). 743. Tragopogon pusillum M. B. Vers. sept. : entre Gviléty et Devdorak, les 26 et 28 juin, fl. 744. Scorzonera laciniata L. Daghestan: station Tagada, près de Khoungah, 5000” le 3 juillet (Anissimow). 745. Scorzonera Jacquiniana (Koch) Boiss. Casp. : lac salé près de Petrovsk, le 19 juin, fr. 746. Scorzonera hispanica L. Vers. sept. : Kislowodsk, les 5 et 6 juin. fl. ; Essentouki, le 9 juin, fl. 747. Scorzonera parviflora Jacq. Casp. : lac salé près de Petrovsk, le 19 juin, fl. (77) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FEDTSCHENKO. FLORE DU CAUCASE. 599 748. Scorzonera eriosperma M. B. Vers. sept.: Koltzo-gora, près de Kislowodsk, le 10 juin, fl.; entre Balla et Lars, le 25 juin, fr. Casp. : dunes près de Petrovsk, le 19 juin, fl. et fr. 749. Taraxanum officinale Wigg. Vers. sept. : chemin de guerre d'Ossétie (Flerow). Reg. alp. : glacier Devdorak, le 27 juin, fl. Arménie : village Kalandja, le 20 septembre 1894 (Gorochchenko). var. lævigatum Bisch. Vers. sept.: entre Gviléty et Devdorak, le 26 juin, fl. 790. Taraxacum crepidiforme DC. Reg. alp. d'Arménie : au sommet de l’Alaghès, versant du sud, 90600-10000” (Gorochchenko), le 9 août ; Grand Ararat, prairies aux bords d’un ruisseau cou- lant du glacier, 12500” (Ivanovski). 751. Chondrilla juncea L. Arménie : Grand Ararat, entre sa base el le premier campement, fl. (Ivanovski). Casp. : dunes près de Petrovsk, le 19 juin. 752. Mulgedium tataricum (L.) DC. Goktcha : delta de la rivière Adiamane-tchaï, rivage sec, sablonneux, le 16 juillet, fl. (Ivanovski). 793. Mulgedium Albanum (Stev.) DC. Vers. sept. : Kislovodsk, le 5 juin, fl. ; de Saint-Nicolas au glacier Tsei, ver- sants du Tsei-done (Flerow). — Gorge de Darial, le 26 juin, fl. — Wladikavkas, fl. (Kapelkine). 75%. Mulgedium prenanthoides (M. B.) DC. Borjome, le 22 juillet, f1. 755. Mulgedium cacaliæfolium (M. B.). Vers. sept. : aux environs de Wladikavkas, le 16 juin, fl. Borjome, le 22 juillet, fr. 600 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (me siiR.). (78) fl. 756. Lactuca sagittata W. K. Vers. mérid. : Tsalkane, le 30 juin, fr. 797. Lactuca stricta W.K. Vers. sept. : Mont Machouk, le 12 juin, fl. et fr. 758. Lactuca Scariola I. Borjome, le 22 juillet, fl. et fr. 759. Lactuca muralis ([.) Fresen. Borjome, le 22 juillet, fr. 760. Picridium dichotomum M. B. Vers. merid. : Saint-David à Tiflis, le 2 juillet, fl. borjome, monastère Likane, le 22 juillel, fl. 761. Crepis rigida W.K. Vers. merid. : Miskhète, le 4 juillet, fl. et fr. ; Mikhailowo, le 23 juillet, et fr. 762. Crepis præmorsa |. Vers. sept.: Kislowodsk, le 5 juin, fl. et fr. 763. Crepis fœtida L. Casp. : dunes près de Petrovsk, le 19 juin, fl. et fr. var. rheadifolia. Daghestan : Tarki, le 21 juin, fl. et fr. Vers. merid.: Tsalkane, le 30 juin, fl. et fr. 764. Crepis setosa Hall. fil. Colchide : Akhalchéni, le 4% juillet, fl. et fr. 765. Hieracium bifurcum M. B. Vers. sepl. : Kislowodsk, les 6 et A juin, fl. et fr. ; environs de Wiadikavkas, le 15 juin, fr. 4 (79) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FEDTSCHENKO. FLORE DU CAUCASE. 601 766. Hieracium pratense Tausch. Vers. merid.: Passanaour, le 20 juin, en fl. (Ars.). Hieracium pratense Tausch. ? Vers. merid.: Mtskhète, le 4 juillet. 767. Hieracium pr&altum Vill. Vers. sept. : Kislowodsk, le 6 juin, fl.; environs de Wladikavkas, les 15 et 16 juin, fl. 768. Hieracium echioides Lumn. Vers. sept. : aux environs de Wladikavkas, le 23 juin, fl. Daghestan : Tarki, le 21 juin, fl. Goktcha : Elenovka, le 8 juillet. fl. Arménie : village Kalandja, à huit verstes d’Alexandropol, le 20 septembre (Gorochchenko). 769. Hieracium murorum L. Borjome, le 22 juillet, fr. 770. Hieracium vulgatum Koch. Vers. sept. : environs de Kislowodsk, le 10 juin, fl.; entre Gviléty et Dev- dorak, les 26 et 28 juin, fl. et fr. 711. Hieracium tridentatum Fries. Vers. merid. : entre Mlety et Passanaour, le 28 juin 1897, fl. et fr. 772. Lagoseris orientalis Boiss. Borjome, station Savanliskhevi, le 23 juillet, fl. et fr. (foliis glabris). Goktcha : Elenovka, le 8 juillet, fr. (foliis ciliatis). Casp. : lac salé pres de Petrovsk, le 19 juin, fr. (foliis et caul. hispidis). Daghestan : Tarki, le 21 juin, fr. (id.). BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n° 7, 30 juin 1902. 4 NOTE SYNOPTIQUE SUR LE GENRE MCENCHIA PAR Frédéric-N. WILLIAMS. Moenchia : Ehrhart, Beitr. z. Naturk. Il, n. 16, p. 177 (seriplum Mart. 1783 ; editum April. 1788). — Pers., Syn. Pl. I, p. 152 (1805). — Smith, Engl. Flora I, p. 241 (1828). — Hook., Brit. Flora, p. 78 (1830). — Koch, Syn. fl. Germ. Helv., ed. 2, p. 131 (1843). — Benth., Handb. Brit. Flora, p. 124 (1858). — Oudem., Fl. Nederl. I, p. 415 (1859). — Boiss., Fl. Orient. I, p. 711 (1867). — Willk. et Lge., Prodr. fl. Hisp. II, p. 628 (1878). — Nyman, Consp. fl. Europ. p. 111 (1878). — Garcke, Fl. Deutschl., n. 322 (ed. 1885). — Engl. et Prantl, Natürl. Pflanzenf. III, abt. 4, p. 81 (1889). — Richt. et Gürke, Pl. Europ. II, p. 238 (1899). — Halacsy, Consp. fl. Græcæ I, p. 227 (1900). — Torre et Harms, Gen. Siphonog., n. 2432 (fasc. 2, 1900). — Thonner, Exk. fl. Eur... p. 100 (1901). Calyx 4-5-parlitus, laciniis conniventibus. Petala hypogyna, laciniis calycinis breviora, integra vel subrelusa. Stamina 4-8-10, corolla breviora, filamentis filiformibus adscendentibus ; antheræ subrotundæ biloculares incumbentes. Ovarium ovoideum : styli 4-5, breves; stigmala obtusa puberula. Capsula recta oblongo-cylindrica, calycem non superans vel rarius subexserta, unilocularis, evalvis sed apice 8-10 dentibus dehiscens, dentibus margine revolutis. Semina numerosa reniformia estrophiolata, ad columellam centralem placentariam per dimidiam capsulam æquantem ope funiculi umbilicalis adfixa. — Herbæ annuæ glabræ glaucæ, foliis parvis opposilis sessilibus. Moenchia est genus subtribûs Cerastioidearum {ribüs Stellariearum a Cerastio plusminus artificialiter separandum petalis subintegris aliter autem habitü, a subtribü Stellarioidearum separandum stylis 4-5 et cap- sula apice dentibus dehiscente, demum a Malachio stylis ad sepala oppo- sitis distinctum. (2) F.-N. WILLIAMS. NOTE SYNOPTIQUE SUR LE GENRE MOENCHIA. 603 SYNONYMA Quaternella Ehrh. Beitr. z. Naturk. IV, p. 149 (1789). Derriena Borkh. in Rhein. Mag. I, p. 528 (1793). Alsinella Moench Meth. pl. Marb., p. 222 (1794). Pentaple Reichb. Repert. Herb., p. 205, n. 7801; et Ic. fl. Germ. Helv. V, t. 37, f. 227 (1841). HOMONYMA Menchia Roth, Tent. Fl. Germ. I, p. 273 (1788) — Alyssum (Crucifloraceæ). Meenchia Medik. in Act. Acad. Theod. Palat. VI, Phys., p. 343 (1790) = Allium (Liliacee). Menchia Neck. Elem. Bot. II, p. 166 (1790) = Cucubalus (Garyophyllacee), Moœnchia Wender. ex Steud. Nomenel. Bot., ed. 2, II, p. 153 (4841) — Pas- palum (Graminacee). The genus Menchia was founded by Ehrhart in honor of Conrad Mönch, a professor at Marburg, and author of a Flora of Lower Hesse, upon the Sagina 'erecta of Linnzus, which be named Menchia quaternella. It is a small genus naturally separable from Cerastium, though by some authors united with it. In a critical note on the species Willkomm says, « M. octandra jam habitu a veris Cerastüs distinctissima, cum M. erecta et M. Mantica genus bonum naturale constituit ». SPECIES AND VARIETIES ADMITTED 1. Mœnchia quaternella Ehrh. f. normalis. f. macrior. f. nana. 2. Menchia octandra Perreym. 3. Menchia Mantica Barth. f. violascens. var. 2. bulgarica Velen. var. 7. greca. var. à. serbica. SPECIES EXCLUDED Meenchia cerulea Boiss. Diagn. Pl. nov. or., ser. 1, VIII, p.104 (1849) — Mala- chium ceruleum Jaub. et Spach, Illustr. Plant. or. III, p. 41 (1847-49) !. ! I have examined Boissier’s original specimens, in which the position of the 604 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2% SER.). (3) 1. M. quaternella : Ehrhart, Beitr. z. Naturk. II, p. 180 (1788). Radix albida tenuis, simplex vel ramosa, lateraliter fibrillosa. Caules 3-10 rarius 15-20 cm., simplices erecli teretes, vel basi ramosi, ramisque adscendentibus subcæspitosis, inferne sæpe purpurascenles, internodiis elongatis. Folia infima approximata lineari-spathulala, relıqua lanceolato- linearia acuminata, basi connata, uninervia erecto-patenlia canaliculata. Flores tetrameri, 1-3 axillares et terminales in caule ramove, cernui demum erecti, pedunculis 12-20 mm. flore multo longioribus suffulti. Bracteæ foliis similes. Sepala 5-7 mm., uninervia late scariosa oblongo- lanceolata acuta dorso convexa. Petala oblonga calyce dimidio breviora. Stamina 4, basi glandula parva viridula instructa, petalis breviora. Ovarium ovato-globosum. Styli 4 recurvati ovario subduplo breviores, interne longe papillosi. Capsula subexserta oblongo-cylindriea, apice 8 dentibus dehiscens. Semina lævia. Syn. : Sagina erecta L. Sp. Plant., p. 128 (1753). Alsine erecta Crantz, Instit. II, p. 405 (1766). Alsinella erecta Meench, Meth. Pl. Marb., p. 222 (1794). Monchia erecta Gerin. Mey. et Scherb. Fl. Wetterau I, p. 219 (1799). Menchia glauca Pers. Syn. Pl. I, p. 153 (1805). Cerastium quaternellum Fenzl, Verbr. Alsin. tab. ad p. 56 (1833). Malachium erectum Gren. in Acad. Sc. Besancon Seanc., p. 186 (1839). Cerastium glaucum var. quaternellum Gren. (Monogr. Cerast.) in Mem. Soc. emul. Doubs I, p. 49 (1841). Cerastium erectum Coss. et Germ. Fl. env. Paris, ed. I, p. 39 (1845). Cerastium manticum var. quaternellum Ces. Pass. ei Gib. Comp. fl. ltal., p. 782. Cerastium manticum var. erectum Arcang. Comp. fl. Ital., ed. 1, p. 96 (1882). Cerastium erectum var. quaternellum Baguet, in Bull. Soc. Bot. Belg., p. 53 (1883). leonogr. : Sagina erecta : Curlis, Fl. Londinens., ed. 1, t. 136 (1779) : Fl. Danica, t. 845 ; Engl. Botany, t. 609 (1799). Menchia glauca : Curtis, Fl. Londinens., ed. 2, vol. I, fase. 2, t. 12; Reichb. fe. fl. Germ. Helv. 4953. Menchia erecta : Baxter, Brit. Phænog. Bot. VI, t. 460 (1843). Cerastium quaternellum : Engl. Botany, ed. 3, t. 217. styles with regard to the sepals and petals shows that they should be referred to Malachium. (4) F.-N. WILLIAMS, NOTE SYNOPTIQUE SUR LE GENRE MOENCHIA. 605 f. normalis, 3-10 cm. f. macrior, 10-12 ad 20 cm. (= M. erecla var. major Petermann). There are specimens in Herb. Mus. Brit. from Burghausen near Leipzig. f. nana, 2 cm. This is a dwarf form, with small leaves crowded at the base, collected by Mr. I. H. Burkill on the cliffs of Guernsey, at Icart Point, in April 1891. Specimens in Herb. Kew. The species is met with in all the countries of Western, Southern, and Central Europe. and is absent from the northern and eastern parts of the Continent. It is by no means a common plant: though it occurs, perhaps more frequently than its records show, for being an early-flowering annual ‚it is easily overlooked. After flowering the plant dries up, and becomes even less conspicuous, as Ray pointed out in his first mention of the plant. It does not occur outside Europe, and the limits given below have been worked out from authentic specimens and records. The plant is found in England, Holland, Belgium, France, Spain, Portugal, Germany, Switzerland. and Italy, and in two provinces of Austria (Küstenland and Bohemia). LIMITS Northern, England, 59° 40°. — Specimens in H. C. Watson’s herbarium at Kew, from the Spindleston hills in Northumberland, collected by W. Richardson in 1850, and from the basaltie rocks at Howick by G. R. Tate in 1851. Found also on the basalt at Ratchwood, near Belford, and further south in the same county at Embleton (cf. Baker and Tait, Fl. Northumberland and Durham [1867], p. 135). Southern, Sieily, 37° 20’. — Todaro’s specimens from Valdemone (Pl. sic. exs. n. 655), and Tornabene’s from the base of Mt. Etna, near Catania (Fl. Ætnea I, [1889], p. 181). The plant occurs also on the Madonie hills in the Palermo distriet (Gussone), and other parts of the island, except in the Syracuse distriet. Eastern, Prussia, 17°, — At the village of Tarnast, near Breslau, in the province of Silesia (Garcke, Fl. Deutschl., ed. 1895, p. 103). Western, Portugal, 8° 40’. — Near Oporto (ex Boletim d. Soc. Broteriana, 1887) ; near Coimbra, 1877 (Fl. Lusit., n. 284, ex herb. hort. Conimbricensi) ; Serra da Caveira, above Grandola (Daveau, 1880). The early history of the plant, and its distribution in England, are discussed in a recent paper in the Journal of Botany, 1901, p. 365. Dr. M. Gürke, in Richter’s Plantæ Europe, gives its range across Europe 606 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (5) from Ireland to Greece, but the plant does not oceur in either of these countries. Neither is it found in Russia; the casual reference by Schmal- hausen as to its occurence in W. Russia not being satisfactory. The records of its occurence in Hungary, Galicia, Moravia, and Moldavia, are only as an obviously introduced plant. In France, it is found here and there in scattered localities, rare north of Paris. In specimens from St. Laurent in the Gironde (Motelay), the capsule is quite included and shorter than the calyx, an unusual varia- tion. In Portuguese specimens from the Serra da Caveira (mentioned above), the leaves are less crowded at the base than in typical specimens and are only slightly glaucous. In Germany recorded from only a few scattered stations : — Luckau and Jüterbog in the mark of Branden- burg (Garcke, Fl. Deutschl.); near Leipzig in Saxony (Reichenbach) ; Osterfeld In Prussian Saxony (Schliephacke) : Pomerania (Ascherson and Gr&bner), not mentioned in W. Müller’s recent Fl. v. Pommern ; the Ur Mins. in Bavaria (Fr. Petri, 1898). In Switzerland it is found only near Geneva (specimens in Herb. Kew., L. Favrat and Wm. Barbey, 1869). Caruel enumerates several localities in Italy, and as to its range he says, « nei luoghi boschivi e nei prati della regione della Querce, e talvolta di quella dell'Olivo, segnatamente delle parti centrali e meri- dionali della penisola, delle grandi isole e di alcune delle piccole ; & piuttosto rara ». Smith, Caruel, and others who have copied their references without verifying them, quote Ehrhart’s Phytolacium as the earliest authority for the name of the species, unaware of the fact that it is not a book, but a series of dried specimens issued in sets lo purchasers, with a printed list of «nomina nuda » proposed as genera, only few of which were afterwards taken up. The list is dated from Hannover, 1780. Ehrhart, in an autobiographical fragment, states that he was not suc- cessful in disposing of many sets. One of them, an imperfect example from the herbarium of Bishop Goodenough, is in the library of Kew Herbarium. 2. M. octandra : Perreymond, Cat. Pl. env. Fréjus, p. 55 (1833); Boiss., Fl. Orient. I, p. 711 (1867) ; Willk. et Lge., Prodr. fl. Hisp. Il, p. 629 (1878). ‘Radix albida tenuis perpendicularis ramosa. Caules 1-2 dm. erecli teretes, simplices vel apice furcati. Folia virescenti-glauca acula nervo unico valido munita, inferiora lineari-lanceolata internodiis longiora, (6) F.-N. WILLIAMS. NOTE SYNOPTIQUE SUR LE GENRE MOENCHIA. 607 superiora ovali-lanceolata internodiis breviora. Flores tetrameri, 3-7, longe pedunculati cymam laxam formantes, pedunculis sub anthesi cer- nuis fructiferis erectis suffulti. Bracteæ ovali-lanceolatæ margine late scariosæ. Calyx sub anthesi campanulatus ; sepala 8 mm., ovato-lanceo- lata acuta patentia obsolete trinervia, margine late scariosa. Petala obovato-oblonga integra calyce '/s; breviora. Stamina 8 inæqualia, fila- mentis # brevioribus % duplo longioribus ; antheræ ellipticæ luteolæ. Slyli Æ recurvali. Capsula ventricoso - cylindrica inclusa, apice 8 dentibus dehiscens. Semina fusca orbiculari-reniformia subtiliter rugu- losa. A præcedente diversa bracteis margine late scariosis, sepalis obsolete trinerviis, petalis longioribus, staminibus 8, et seminibus haud laevibus ; eliam caulibus elatioribus plures flores gerentibus. Syn. : Arenaria calycina Poir. Voy. Barb. II, p. 167 (1789). Sagina octandra Mert. et Koch Deutschl. Fl. I, p. 86% (1823). Cerastium tenue Viviani, Fl. Cors. sp. nov., p. 7 (1824). Monchia quaternella var. octandra Moris, Fl. Sardoa I, p. 269 (1837). Malachium octandrum Gren. in Acad. Sc. Besancon Séanc., p. 186 (1839). Cerastium glaucum var. octandrum Gren. (Monogr. Cerast.) in Mém. Soc. emul. Doubs I, p. 48 (1841). Monchia filiformis Risso, Fl. Nice, p. 71 (1844) 2. Cerastium manticum var. tenue Ces. Pass. et Gib. Comp. fl. Ital, p- 782. Cerastium manticum var. octandrum Arcang. Comp. fl. Ital., ed. 1, p. 96 (1882). Cerastium quaternellum var. octandrum Rouy et Foue. Fl. de France Il, p. 225 (1896). Monchia erecta var. octandra Gürke in Richt. Pl. Europ. II, p. 238 (1899). Iconogr. : Willk. Ie. Deser. Plant. nov. rar. Hisp. I, p. 86, t. 57 (1853). The first account of the plant is that given by Mertens and Koch in 1823, and is as follows : — « Da die Sagina erecta des südlichen Frank- 1 Ina note attached to aN. African specimen in Herb. Kew., Gay says that he has examined the original type-specimens so-named in Desfontaines’ her- barium, and he finds them to be identical with his aulhentie specimens of Men- chia octandra. 2 The var. subulata which Risso also describes here — Alsine rostrata. 608 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SER.). (7) reichs acht Staubgefässe hat, und bei einer beträchtlichern Grösse mei- stens sechs Blüthen auf einem Stengel trägt, und weil dieser Botaniker (i. e. Ziz) vermuthet, dass letztere, welche er einstweilen Sagina octandra nennt, specifisch verschieden seyn möge. Da Schultes (in Oestr. Fl. 1. p. 324) einer Modification mit acht Staubgefässen gedenkt, so könnte diese Art oder Abart auch wohl im südlichen Deutschland zu Hause seyn, welches wir durch die Botaniker jener Gegend ausgemittelt zu sehen hoffen dürfen. » Geogr. area. — S. France, Spain, Portugal, Italy, Algeria, and Marocce, and Anatolia and Armenia in Asia Minor. LIMITS Northern, Italy ; environs of Turin (Perret, 4808 : specimens in Herb. Kew. ex Herb. Gay, on the label of which Gay has written, — «je suppose qu'il a aussi été récolté aux environs de Turin »). ; Southern, Marocco : Tangier und Tetuan (Hooker, 1871 : specimens in Herb. Kew.). Eastern, Trebizond, in Asia minor (Bourgeau). Western, S. Portugal (er Boletim d. Soc. Broteriana, 1887). GENERAL DISTRIBUTION France. — Departs. of Var and Alpes-Maritimes, near Fréjus and Nice (Gay in herb., June 1831 ; Risso, 1844); Toulon (Auzendre) ; Corsica (Reverchon, exs. 1879, n. 150; Viviani Fl. Cors. spec. nov., p. 7), on rising ground near Ajaccio (Bourgeau, n. 58). Spain. — Borders of fields in province of Calalonia, Lowards Osor, la Sellera, Santa Coloma de Varnés (Vayreda); Andalusia, pine-woods near Chielana (Will- komm, Pl. Hisp. exs. 1845, n. 553), near Cadiz (Fritze), Algeciras (Hooker, 1871). Italy. — Tanfanı, in the ninth volume of Fl. Italiana, unites this plant with the preceding in the same species, and does not specify any localities. Besides Perret’s specimens (collected in 1808) mentioned above, Soyer-Willemet refers to specimens examined by him, collected by Maire near Genoa in 1830, and sent to him for identification. Arcangeli, in Comp. fl. Ital., ed. 4, p. 96, gives only one locality, — along the road from Fivizzano lo the lake of Sassalbo, in Tuscany. It is also recorded from Sardinia (Moris, 4837; E. Thomas), and Väldemone in Sicily (Todaro exs. n. 655). Algeria. — (Billot, n. 2637) : Philippeville (Choulelte, Fragm. fl. Alger., 1853, n. 213) ; in Kabylia (Letourneux, 1866) ; Forl National (Debeaux). (8) E.-N, WILLIAMS. NOTE SYNOPTIQUE SUR LE GENRE MOENCHIA. 609 Marocco. — Tangier (Salzmann, 1825; Duraudo, n. 90; Hooker, 1871): Tetuan (Hooker, 1871). Portugal. — Terrenos relvosos e cullivados, margens dos campos da regiao inferiore (Willkomm e Daveau). In the authority first cited for the name of the species, Perreymond does not give a description of the plant, but stales simply that it is very near the preceding, differing from it in its taller stems, and in its flowers having 8 stamens. 3. M. Mantica : Bartl. Cat. sem. Hort. bot., Getting. 1839, p. 5; Koch, Syn. fl. Germ. Helv., ed. 2, p. 131 (1843); Boiss. Fl. Orient. I, p. 712 (1867); Velen. Fl. Bulgarica, p. 89 (1891): Koch. Syn. Deutsch. Schw. FL, Aufl. 3 (ed. Hallier et Wohlfarth) I, p. 305 (1892); Halacsy, Consp. fl. Græcæ I, p. 227 (1900). Radix albida gracilis ramosa fiexuosa potius brevis. Caules 1-3 dm.. simplices (rarius alterne ramosi) vel basi ramosi, erecti vel adscendentes, tereles, subinde inferne purpurascentes. Folia lineari-lanceolata acuta ereclo-patentia leviter canaliculata, basi conjuncta. Flores pentameri, 5-9, suberecti, a pedicellis longis filiformibus alaribus suffulti, in pani- culam laxam trichotomam dispositi. Bracteæ erectæ vel erecto-patulæ late scarioso-marginalæ ovato-lanceolatæ aculæ. Sepala 5-10 mm., erecto- patentia lanceolata acula uninervia (obsolete trinervia), late scariosa, interdum apice erosulo-dentata. Petala retusa vel emarginata, obcordato- oblonga vel ovali-spathulala, calyce duplo longiora, supra lineolis 5 per- cursa. Stamina 10, calyce breviora ; filamenta interna 5 basi viridula incrassata ; antheræ ovali-orbiculares luteæ. Styli 5 recti, ovario in anthesi longiores, interne leviter papillosi. Capsula subglobosa inclusa, apice 10 dentibus truncatis subemarginalis dehiscens. Semina opaca granulata atrerubentia anguloso-scabra. Syn. : Cerastium Manticum E. Torner, disserl. n. 63 (11 Junio 1756), in Liun. Amen. Acad. IV, p. 315 (1759) [reimpr. Cent. Plant. II, p. 18]; Linn. Sp. Plant., ed. 2, p. 629 (1762) ; Parl. Fl. Italiana IX, p. 510 (1892). Stellaria Mantica Cand. Fl. Franc. IV, p. 794 (1805). Malachium Mantieum Reichb. Fl. Germ. excurs., p. 795 (1832). Cerastium glaucum var. Manticum Gren. (Monogr. Cerast.) in Meın. Soc. emul. Doubs I, p. 47 (1841) Pentaple Mantica Reichb. le. fl. Germ. Helv. V, p. 37, t. 227, f. 4953 (1842). 610 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2€ SER.). (9) Syn. : Stellaria glauca var. tenuifolia Friv. ex Griseb. Fl. Rumel. Bithyn. I, p- 207 (1843). Cerastium quaternellum var. Manticum Rouy et Fouc. Fl. de France I, p. 225 (1896). Iconogr. : Seguier, Pl. Veronens. III, p. 178, t. %, f. 2 (1754). Waldst. et Kit., Pl. rar. Hung. I, t. 96 (1802). Reichb., Ic. fl. Germ. Helv., 4953. Sturm, Deutschl. fl. XV, h. 63. Geogr. range. — Switzerland, Austria, Italy, Montenegro, Servia, Bulgaria, Turkey, Greece, and Asia minor. LIMITS Northern, Austria ; Gleichenberg in the Alps of Lower Styria (ex Koch Syn. Deutsch. Schw. FL, Aufl. 3 [18927). Eastern, Asia minor ; Erzeroum in Armenia (Aucher-Eloy, n. 615). Southern, Greece ; plain below Ithome, in the nome of Messenia, lat. 37° 15” (C. C. Laeaita, 1883, specimens ın Herb. Kew.). Western, Italy ; near Susa, in the Cottian Alps of Piedmont (Re ex Parl. Fl. Italiana IX, p. 510). GENERAL DISTRIBUTION (forma typica). Switzerland. — Recorded only from the cantons of Tieino and Graubünden. From the latter the only locality seems io be the Valley of Mesoceo, mentioned in Hegetschweiler’s FT. d. Schweiz, p. 435 (1840), where the plant was found by Moritzi. In Herb. Mus. Brit. are specimens collected at Tändan! in 1835 by Moritzi, which is probably the locality intended in the distriet referred to. In ihe canton of Tieino, found at Locarno (Franzoni), and Lugano (Christ, Pflanzenl. d. Schweiz [1879]), also Mie. Cenere (Herb. Helvet., Favrat et Barbey [1868]). The locality given by Gaudin (Fl. Helvetica III, p. 182 [1828]) is in Lombardy. See also, G. Hegi in Bull. Herb. Boiss. 1901, p. 1286. France. — Rouy and Foucaud (Fl. de France III, p. 226 [1896]) write, « plante dès lors douteuse pour notre flore », and refer incidentally to specimens found in the dept. of Var, mentioned by Hanry and by Grenier and Godron, though not seen by the authors. In Herb. Mus. Brit. however, there are speci- mens collected near Vigan in the dept. of Gard by Abbé Letendre (1876). These casual records require further investigation and confirmation. Austria. — Styria (Maly). Croatia; Schultz exs. V, n. 445, Agram (Schlosser), Fuzine (Vukolinovie), without locality (Herb. Yalden, Herb. Jacquin, in Herb. ? Localité inconnue en Suisse. (Rédaction du Bulletin.) (10) F.-N. WILLIAMS. NOTE SYNOPTIQUE SUR LE GENRE MOENCHIA. 611 Mus. Brit.). Dalmatia. S. Tirol. Herzegovina. Bosnia; Mt Travnik (Sendiner herb. n. 806). Carinthia. Küstenland. Carniola ; at Labaci fort (Fl. exs. Austr.- Hung., n. 53, Deschmann, 1884). Slavonia ; Essegg (Waldstein and Kitaibel). In the specimen figured by Waldstein and Kitaibel the petals are colored pale blue, and in the separate figure of the analysis of the flower, the petals have a reddish streak down the middle. The plant does not occur in Hungary proper : according to Simonkai, the Transsylvanian specimens referred to by Baumgarten belong to Cerastium trigynum. Italy. — In fields, meadows, and woods, as far south as Mt. Circello (Rolli). Montenegro. — At Billek (Pantocsek). Servia. — (llie, Fl. Serb. exs. 1890). Bulgaria. — Mt. Vrska Cuka (Pancic), throughout the district of Sofia (Vele- novsky), Mt. Etropol-Balkan (Velenovsky). Philippopolis (Stribrnv), Sofia (Skopil). Turkey. — Rumelia : near Constantinople (Clementi, 1850; Huet du Pavillon, 1853 ; Noë, It. Orient., n. 560), Kiaat-Hané (R. du Parquet, 1845, Herb. Byzant., in Herb. Mus. Brit.), specimens from Rumelia in Herb. Kew. labelled « Stellaria glauca var. tenuifolia », 1837. Epirus : (Chodzes ex Heldreich, 1879) at Janina (Baldacci, It. Alban. IV, n.13), near Vulgarelion on Mt. Tsumerka (Halacsy). Turkish Thessaly : Mt. Pelion above Volo, pastures near Sophates, Karditza, and Trikkala, in the lower region of Mt. Pindus near the Korona monastery (Sintenis, It. Thessal., n. 352). A form, with larger flowers and purplish petals. has been described as a variety by Aznavour in Bull. Soc. bot. France, 1897, p. 166 (= M. Mantica var. violascens). Found near Constantinople, on both sides of the Bosporus. Greece. — Nome of Beotia; Cucura on Mt. Helicon (Orph. Fl. Græca, n. 740). Nome of Ætolia : near Ætolikon (Reis. ex Halacsy), Musinitza (Leon.); Corfu, near the town (Gerold) ; Santa-Maura, St. Georges monastery near Leucas (Spreitz.) ; Cephalonia, table-land of Omala (Heldr.). Nome of Elis, in the wood of Kapellis near Lala (Reis.): nome of Messenia, Pylos (Chaub.): nome of Laconia, near Xerocampos (Pichl.). Cf. also Dörfler, Fl. Græca, n. 275. Asiatie Turkey. — Vilayel of Anatolia : « Bithynia » (Aucher-Eloy, n. 618), at Yackamicklar-Keui, 9 !/2 kilomètres to the north of Ushak (Balansa, 1857, in Relig. Maill. n. 221), in meadows near Karadere-Devrendi in the mudirieh of Kastambuli (Sintenis, It. Orient., 4892, n. 4078), Renkixi on Mt. Ulu-dagh (Sintenis, It. Trojan., 1883, n. 102), near Brussa in rocky places of the lower slopes of Mt. Olympus (i. e. Mt. Keschish-dagh), at 200-600 metres (Bornmüller, It. Anatol. Ill, 1899, n. 4210): vilayet of Karamania (Balansa, «in Phrygia ») ; vilayet of Trebizond (Tchihatcheff, « in Ponlus») ; vilayet of Erzeroum (Aucher- Eloy, n. 615). 612 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2% SÉR.). (LA) Var. $ bulgarica : Velen. Fl. Bulgarica, p. 89 (1891). Stalura robustiore elatiore, 20-32 cm. Caules simplices 4-6-flori. Flores tertia parte majores. pedicellis longis stricti suffulti. Sepala oblongo- lanceolata acuminata. Capsula oblonga. Hab. Bulgaria: Sliven, Sotira (Skorpil), Varna (Skorpil junr.), slopes of Mt. Motina (Adamovic, 1895. in Herb. Kew.), in grassy places near Haskovo (Stribrny in Herb. Kew.), Burgas and Haskovo (Fl. Bulgaricæ suppl. 189$). Servia : at Vranjska Banja (Adamovic, 1896). Turkey : in woods at Buyukdere, near Constantinople (Bornmüller, It. Anatol. I, 1899. n. 4209). Var. græca = M. græca Boiss. Diagn. PL or. nov., ser. I, I, p. 91 (1853), et Fl. Orient. I, p. 511, Halacsy, Consp. fl. Græcæ I, p. 228 (1900). Formä typicä humilior, pumila ; sæpius a collo multicaulis. Folia oblongo-lanceolata acutiuscula. Pedicelli Nexuoso-arcuati apice incrassati, calyce 3-4-plo longiores. Sepala 6-8 mm., oblongo-lanceolata. Styli recur- vali sub anthesi ovario æquilonga. Hab. In rocky places in Greece, and the Turkish portion of Thes- saly (ef. Bænitz. herb. Europ. n. 4191). Nome of Attica : Mt. Pentelicon and Mt. Parnassus (Heldreich, Herb. norm., n. 661). grassy slopes of Mt. Hymettus (Hausknecht. 1885, Spruner, in Herb. Mus. Brit. M.octandra, Heldreich exs.. n. 2318, M. erecta, Aucher-Eloy, n. 653, Cerastium sagi- noides). Nome of Laconia : Hagios Petros (Boissier). Island of Tinos, 1869 and 1889 (Heldreich, Herb. norm., n. 1017, Weiss). Thessaly : Mt. Pelion near Portaria (Heldreich). Island of Chio (ti. e. Sakys) in the Turkish Sporades (Orphanides. Fl. Gr&ca, n. 931). Var. à serbica Williams = M. græca var. serbica Adamovic in Alle. Bot. Zeitschr. II. p. 95 (1896); Richt. et Gürke, Pl. Europ. II, p. 258 (1899). Omnibus partibus minor, gracilior. Caulis sæpe uniflorus, foliis tenuio- ribus quam in {ypo. Flores minores, bracteis sepalisque magis lanceo- lalis, hisce sub fructu in pedicellum valde incrassalum sensim abeuntibus (exsice. Bænitz, Herb. Europ., anno 1895 « Menchia serbica »). Hab. Sunny slopes near the base of Mt. Pljackavica, in Servia, and on grassy places at Balinovac near Vranja, at 600-900 metres. Quite different from the Servian specimens of var. ß collected by Mr. L. Adamovie in 1896, of which examples of both are in Herb. Kew. (12) F.-N. WILLIAMS. NOTE SYNOPTIQUE SUR LE GENRE MOENCHIA. 613 The original description of Menchia Mantica by E. Torner, one of the pupils of Linnæus, is as follows : — «Caulis et statura Stellarie gramineæ ; lota glabra. Folia lineari-lanceolata. Gaulis erectus. Panicula dichotoma, bracteis parvis, lanceolatis : marginibus lateralibus membra- naceis, ul ovatæ evadant. Petala oblusa. Stamina 10. Styli 3». Linnaus, in the twelfth edition of his Systema (1767). says : — « Caulis erectus, simplex, pedalis; panicula trifida ». Seguier was the first botanist who noticed the plant, of which he published a long wordy descrption, and gave a good figure. The circumstances under which he found it in the vicinity of Mantua, he describes as follows : — « Cum Manticam silvulam aliquot passuum millibus ab urbe distantem, herbulas legendi causa aliquando vesligarem, forte in elegantem plantam annuam incidi, copiose sub Maio mensis finem illic provenientem, quam ad Alsinas refero, cujus descriplionem et iconem heic apponere libet ». Then follows a long des- eription of about a page and a half. On a sheet allached to authentic specimens in Herb. Kew., Gay has written a critical note on the plant, dated 14 January 1832 : — « Malgré son port plus analogue aux Stellaria, cette plante me paraît devoir rester avec les Cerastium. Comme les espèces de ce dernier genre, elle à 5 sépales, autant de pétales, 10 étamines, un ovaire à 5 styles et une capsule à 5 dents. En cela elle diffère notablement des vrais Stellaria, dont l'ovaire porte 3 styles et dont la capsule s'ouvre en 6 valves séparées jusqu’au delà du milieu. Si le Cerastium Manticum diffère des vrais Cerastium, c'est uniquement par sa capsule moins membraneuse, de consistance un peu plus épaisse et dont les dents, quoique courtes, ont une tendance à se fendre en valves, tendance qui pourtant ne se mani- feste que par la pression artificielle ». 614 SOGCIBRTE POUR L'ÉTUDE DE LA FLORE FRANCO-HELVÉTIQUE SOCIÉTÉ POUR L'ÉTUDE DE LA FLORE FRANÇAISE (TRANSFORMEE) 1901 ONZIÈME BULLETIN. COMITÉ POUR 1901 : MM. Camus, Gillot, Malinvaud. SOCIÉTAIRES : Sociélaire honoraire : M. Hy. MM. Beawverd, Burnat, Camus, Corbière, Coste, Faure, Flahault, Foucaud, Gillot, Guilhot, Hariot, fr. Héribaud, Hervier, Jeanpert, Malin- vaud, H. Schinz, F.-0. Wolf. PLANTES PUBLIÉES EN 1901 M. Brauvern. — Anemone Pulsatilla L.; Vaccinium Oxycoccos L.; Andromeda polifolia L.; Pinguicula Reuteri Genty; Thesium intermedium Schrad.; Carex pauciflora Lightf. M. Burnar. (Contingent 1902 par avance.) — Ranunculus Canuti Coss.; Aquilegia Reuteri Boiss.; Delphinium Ajacis L.; Arabis verna R. Br.; Alyssum montanum L.; Echium crelicum L. M. Camus. — Geranium pyrenaicum L. var. trilobum G. Cam. et fr. Adorateur-Henri ; Saponaria ocymoides L. ; Coronilla pentaphylloides Rouy; Carduus nutans var, albiflorus G. Cam.; Ambrosia artemisiæfolia L.; (2) SOCIÉTÉ POUR L'ÉTUDE DE LA FLORE FRANCO-HELVÉTIQUE. 615 Erica Tetralix L. var. anandra Rich.; Elæagnus angustifolius L.; X Salix hippophaefolia Thuill. (Monstruosite). M. Cosre. — Aquilegia Kitaibelii Schott; Ononis arragonensis Asso; Scorzonera crispa Bieb.; Lysimachia Ephemerum L.; Juncus balticus Willd.; Fuirena pubescens Kunth; Polypogon subspathaceus Req. M. CorBıkre. — Dianthus Armeria L. B virescens Corb.; Cephalaria transsilvanica Schrad.; Amsinckia angustifolia Lehm.; Sparganium Bor- deri Focke; Phalaris cærulescens Desf. M. Faure. — Rhamnus cathartica L. f. (Rh. hydriensis Hack.); Astra- galus sesameus L. var. ambiguus Rouy; Anthyllis Weldeniana Reichb.; Potentilla recta L. X Verbascum Parisu Rouy (V. Chaixii X Lychnitis Paris); X Salix Faureana (S. glauca X nigricans Arv.-Touv.); Allium sca- berrimum Serres; Carex hispidula Gaud. M. Franaunt. — X Narcissus Grenieri K. Richter (N. poetico-Tazetta Loret); Juncus anceps Laharpe; J. striatus Schousboe; Eragrostis minor Host; E. Barrelieri Daveau. M. Foucaup. — Cistus laurifolius L. «. ovatus Rouy et Fouc.; Cerastium campanulatum Viv.; OEnanthe Foucaudi Tess.; X Conyza mixta Fouc. et Neyr. (C. ambigua X Eriger. canadensis); Hieracium Virga-aurea Coss. M. GiLLoTt. — X Geum umbrosum Dumort. (G. rivale X urbanum); Scleranthus fasciculatus Gillot et Coste; Heracleum alpinum L. juranum Genty; Dipsacus ferox Lois:; Carduus medius Gouan; Stalice bahu- siensis Fr. M. GumHor. — Ranunculus parviflorus L. var. subapetalus Gren.; Silene saxifraga var. viscidula Giraud.; Hieracium orthoglossum Arv.- Touv.; H. Xatardium Arv.-Touv.; H. macrorhizum Arv.-Touv. M. Harıor. — Iberis Violeti Soy.-Will.; Erodium littoreum Lem.; X Rosa involuta Sm.; Isoetes lacustris L.; Chara polyacantha H. Braun. M. le Fr. Hérigaup. — Reseda Phyteuma L.; Trigonella monspeliaca L.; Oxalis Navieri Jord.; Odontites divergens Jord. ; Verbena officinalis L. f. albiflora Fr. Herib.; Polygonum maritimum L.; Asplenium Ruta- muraria L. var. longilobatum Fr. Herib. - M. Hervier. — Genista delphinensis Verlot; Spergularia nicæensis Sarato; S. marginata Kitt.; S. Heldreichii Fouc.; S. diandra Heldr. et Sar- tori. M. JEanpeRT. — Valeriana officinalis L. var. angustifolia Koch; Bidens tripartita L. var. indivisa Corb.; Gentiana amarella L.; x Rumex acutus? forma (erispus X...?); R. (obtusifolius X nemorosus) Jeanpert; Scirpus pungens Vahl. 616 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2M€ SÉR.). (3) M. MaLınvaup. — Aconitum lycoctonum L. var. — Cola allissima Gay; S. fragilis L. var. decipiens Koch; Sisyrinchium Bermudiana; Polypodium calcareum Sm. M. H. Schinz. — Alchimilla acuminatidens Buser; A. longiuscula Buser; A. Jaquetiana Buser; A. leptoclada Buser; A. amphisericea Buser; A. alpi- gena Buser. M. F.-0. Worr. — Rhus Cotinus L.; Astragalus alopecuroides L.; Gly- cyrrhiza glabra L.; Sanguisorba dodecandra Moretti; Punica Granatum L;; Aster alpinus L. var. Wolfii Favrat; Salvia verticillata L.; Betula Muri- thii Gaud.; Avena versicoior Vill.; Dactylis glomerata var. abbreviata Drej. LISTE SYSTÉMATIQUE DES PLANTES DISTRIBUEES EN 1901. 1150. Ranunculus Canuti Coss. (Alpes-Maritimes). 1151. R. parviflorus L. var. subapetalus Gren. (Ariège). 1152. Anemone Pulsatilla L. (Suisse, canton de Vaud). 1153. Delphinium Ajacis L. (Alpes-Maritimes). 1154. Aconilum lycoctonum L. var. (Lot). 1155. Aquilegia Kitaibelii Schott (Aveyron). 1156. A. Reuteri Boiss. (Alpes-Maritimes). 1157. Arabis verna R. Br. (Alpes-Maritimes). 1158. Alyssum montanum L. (Suisse). 1159. Tberis Violeti Soy.-Will. (Meuse). 4160. Cistus laurifolius L. ovatus Rouy et Fouc. (Corse). 1161. Reseda Phyteuma L. (Puy-de-Dôme). 1162. Silene saxifraga L. +. viscidula Giraud. (Ariège). 1163. Saponaria ocymoides L. (Puy-de-Dôme). 1164. Dianthus Armeria L. ß virescens Corb. (Manche). 1165. Cerastium campanulatum Viv. (Corse). 1166. Spergularia marginata Kitt. (Aude). (%) 1467. 1108. 1169. 1170. 1171. 1172. 1173. 1174. 1175. 1176. 43.17. 1178. 1179. 1180. 1181. 1182. 1183. 1184. 1185. 1186. SOCIETE POUR L'ÉTUDE DE LA FLORE FRANCO-HELVÉTIQUE. 617 S. niceensis Sarato (Aude). Heldreichi Fouc. (Aude). diandra Heldr. et Sartori (Aude). Geranium pyrenaicum L. var. trilobum (Seine-et-Oise). Erodium littoreum Lem. (Aude). Oxalis Navieri Jord. (Cantal). Rhamnus cathartica L. f. R. hydriensis Hack. (Hautes-Alpes). Rhus Cotinus L. (Valais, Suisse). Genista delphinensis Verlot (Pyrénées-Orientales). Ononis arragonensis Asso (Espagne). Anthyllis Vulneraria L. f. Weldeliana Reichb. (Hautes-Alpes). Trigonella monspeliaca L. (Puy-de-Döme). Astragalus sesameus L. var. ambiguus Rouy (Hautes-Alpes). A. alopecuroides L. (Italie, Pi&mont). Glycyrrhiza glabra L. (Suisse, Valais). Coronilla pentaphylloides Rouy (Var). X Geum umbrosum Dumt. (G. rivali-urbanum) (Saône-et-Loire). Potentilla hirta L. y. stricta Schloss. et Vukot. (Hautes-Alpes). Alchimilla acuminatidens Buser (Suisse). A. longiuscula Buser (Suisse). S. S. 975bis. A. Jaqueliana Buser (Suisse). 1187. 1188. 1189. 119%, AO 1192. 1193. 1194. 1195. 1196. 1197. 1198. 1200. 1201. 1202. 1203. 1204. A. leptoclada Buser (Doubs). A. amphisericea Buser (Doubs). A. alpigena Buser f. silicicola Buser (Savoie). > Rosa involuta Sm. (Meuse). Punica Granatum L. (Suisse, Valais). Scleranthus fasciculatus Gill. et Coste (Saône-et-Loire). Heracleur alpinum L. (Aïn). OEnanthe Foucaudi Cess. (Gironde). - Valeriana officinalis L. var. angustifolia Koch (Seine-et-Oise). Dipsacus ferox Lois. Cultivé. Cephalaria transsilvanica Schrad. (Var). x Conyza mixta Fouc. et Neyr. (C. bonariensis X Erigeron cana- densis) (Charente-Inferieure). Aster alpinus L. var. Wolfii Favrat (Suisse, Valais). Cota altissima Gay (Lot). Bidens tripartita L. var..indivisa Corb. (Seine). Carduus medius Gouan (Ariège). Carduus nutans L. var. albiflorus G. Cam. (Seine). BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, 10 7, 30 juin 1902. 42 618 1205. 1206. 1207. 1208. 1209. 1210. 1211. 1212. 1213. BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me SER.). (5) Scorzonera crispa Bieb. (Aveyron). Hieracium macrorhizum Arv.-Touv. forma (Ariege). H. (Xalardianum) Xatartianum Arv.-Touv. (Ariège). H. orthoglossum Arv.-Touv. et Gauth. (Ariège). H. Virga-aurea Coss. (Corse). Ambrosia arlemisiæfolia L. (Puy-de-Döme). Lobelia urens L. (Cantal). Vaccinium Oxycoccos L. (Haute-Savoie). Andromeda polifolia L. (Haute-Savoie). 61 bis. Erica Tetralix L. var. anandra Rich. (Seine-et-Oise). 1214. 1215. 1216. 1217. 1218. 1228. 1229. 1230. 1231. 1232. 1233. 1234. 432 1235. 1236. 1237. 1238. 1239. Pirola secunda L. (Puy-de-Döme). Pinguicula Reuteri Genty (Haute-Savoie). Lysimachia Ephemerum L. (Pyrénées-Orientales). Gentiana amarella L. (Pas-de-Calais). Echium creticum L. (Var). Amsinckia angustifolia Lehm. (Manche). Solanum nigrum L. var. miniatum Reichb. (Puy-de-Dôme). X Verbascum Parisii Rouy (V. Chaixii-Lychnitis) (Hautes-Alpes). Odontites divergens Jordan (Puy-de-Dôme). Salvia verticillata L. (Suisse, Vaud). Verbena officinalis f. albiflora fr. Hérib. (Puy-de-Dôme). D CARUILE Re re Ut (R. obtusifolius X nemorosus) (Seine- et-Oise). SR res Eu (Brerispus>@ 3, 3 ?) (Seine-et-Oise). Statice bahusiensis Fr. (Finistère). Polygonum maritimum L. (Alpes-Maritimes). Thesium intermedium Schrad. (Suisse, Genève). Elæagnus angustifolius L. (Puy-de-Dôme). Salix fragilis L. var. decipiens Koch (Seine-et-Oise). XS. Faureana Arv.-Touv. (S. nigricans X glauca) (Hautes-Alpes). X S. hippophaefolia Thuill. (monstruosité) (Seine-et-Oise). bis. Betula Murithii Gaud. (Suisse, Valais). Allium scaberrimum Serres (Hautes-Alpes). Phalangium Liliago Schreb. (Puy-de-Dôme). Sisyrinchium Bermudiana L. var. boreale de Boiss. (Ain). x Narcissus Grenieri K. Richter (N. poetico-Tazetta Loret) (Herault). Sparganium Borderi Focke (Basses-Pyrénées). 12 bis. Juncus anceps Laharpe (Hérault). 1245. 1246. 1247. 1248. 1249. 1250. 1251. 1252. 1253. 1254. 1255. 1256. 1257. SOCIÉTÉ POUR L'ÉTUDE DE LA FLORE FRANCO-HELVETIQUE. 619 J. balticus Willd. (Pyrenees-Orientales). J. striatus Schousb. (Hérault). Fuirena pubescens Kunth (Corse). Scirpus pungens Vahl (Pas-de-Calais). Carex pauciflora Lighif. (Haute-Savoie). C. hispidula Gaud. (Hautes-Alpes). Phalaris cærulescens Desf. (Var). Polypogon subspathaceus Reg. (Corse). Avena versicolor Vill. (Suisse, Valais). Eragrostis minor Host (Hérault). E. Barrelieri Daveau (Hérault). Dactylis glomerata var. abbreviata Drej. (Suisse, Valais). Polypodium Dryopteris L. ß. calcareum Gr. et Godr. (Nievre). Asplenium Ruta-muraria L. var. longilobatum Fr. Herib. Isoetes lacustris L. (Vosges). Chara polyacantha A. Braun (Aude). Supplément. Sanguisorba dodecandra Moretti. Cult. à Zermatt. Carex silvatica Huds. (Puy-de-Dôme). Le n° 1227, mal représenté, sera distribué l’an prochain. NOTES sur les plantes distribuées, et diagnoses des espèces nouvelles ou peu connues. 975 bis. Alchimilla Jaquetiana Buser, sp. n. Plante de dimensions moyennes, de port ramassé, peu élégant, d’une teinte obscure, se ternissant par la dessiccation. — Rhizome médiocre, 620 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (7) selon toute apparence dur et fragile. Stipules basilaires assez larges, un peu läches, brunissant vite, terminées par des oreillettes assez courtes, subentières. Feuilles réniformes, à échancrure large (rétrécie en lacet seulement sur les feuilles supérieures), 9-lobées. Lobes peu profonds, ceux des feuilles inférieures périphériques ou tronqués, égalant ‘/e du rayon du limbe: ceux des feuilles moyennes déprimés-semiobovés, — !/s rayon; ceux des feuilles supérieures élargis-triangulaires, = ?/: rayon; {tous écartés et séparés les uns des autres par une incision légè- rement courbée. Dents 5 à 8 de chaque côté, assez inégales, écartées- porrigees, étroitement iriangulaires, + en scie, médiocrement ciliées. Feuilles coriaces, flexibles. pliées en carène sur le vif, à plis longtemps marqués, planes des deux côtés, à nervation étroitement réticulée, mais non saillante et opaque vue contre le jour; d’un vert bleuätre terne sur le vif, jaunissant facilement par la dessiccation ou l’âge, et glabres en dessus. plus rarement pubérulentes le long des plis; plus päles en dessous, d’un vert grisätre et faiblement pubescentes ou à peine sub- soyeuses à poils jaunâtres, lächement appliqués le long des plis, sur les lobes marginaux et les parlies antérieures des lobes. Pétioles droits ou flexueux, plus souvent que les tiges. Tiges dressées, droites, rarement subflexueuses, relativement assez grosses (surloul par rapport aux pétioles), mais s’amincissant vite dans l’inflorescence, s’aplatissant un peu par la dessiccation, d’un terne jaunâtre, ne brunissant au soleil que faiblement et difficilement, munies de poils peu nombreux + appliqués jusqu’à hauteur du premier ou deuxième rameau de l’ınflorescence qui commence en général au-dessous du niveau des feuilles, ne les dépassant que d’un tiers de leur longueur totale. Inflorescence formant un petit corymbe, rameaux supérieurs très courts, divariques ou s’ecartant de l'axe; inflorescences partielles peu distantes: scorpioides + multiflores, peu déroulés; les fleurs ainsi réunies en glomérules lâches, transparents. Feuilles caulinaires moyennes, à lobes écartés; stipuliums inégalement et assez profondément dentés. Fleurs plutôt petites, vert grisâtre. Urcéoles larges et coniques-campanulés, s’evasant en haut, les inférieurs faiblement poilus à poils écartés-dressés, les supérieurs glabres. Sépales relativement courts, triangulaires-ovés, obtusiuscules ou acuminés, glabres ou terminés par un poil, plus longs ou en fruit au moins égalant les urcéoles, étalés, presque en étoile, au soleil. Calicule moyen ou grand, à la façon des Calicinæ, + également les sépales et plus ouvert que ceux-ci. Etamines et styles courts. Ovaires mürs dépassant bien le disque étroit. Pédicelles inférieurs très allongés, greles, souvent capillaires, égalant 2 ou 3 fois les (8) SOCIÉTÉ POUR L'ÉTUDE DE LA FLORE ERANCO-HELVÉTIQUE. 621 urcéoles, les supérieurs égalant les urcéoles, (ous divariqués-écartés et glabres. Tiges 8-30 cm. Pétioles 5-22 cm. Feuilles 30 — 87 X 24-60 mm. Fleurs larges de 3 à 4 min. Urcéoles I 1/4, sépales 1 ‘/2, pédicelles 2-5 !/2. Hab. Espèce rare de la région alpine des chaines calcaires antérieures des Alpes de la Suisse occidentale et des sommets du Jura vaudois septen- trional et doubsien limitrophe. — Découverte en trois endroits de la Gruyère par mon inestimable et zélé correspondant, M. Firmin Jaquet, instituteur à Châtel, qui emploie tous ses loisirs à compléter et étendre l’œuvre interrompue par la mort de M. l'abbé Cottet et à qui nous devrons sous peu l’Enumeration critique des Alchimilles fribourgeoises. Alpes de Charmey, peu abondant : alpe Bigitoz (Beau-gite) dans les myrtilles et fougères d’une forêt ombragee et sur les « vires herbeuses de l’alpe Andrey, sur le Revers des Mortays, à 2000 m., en société de l’A. incisa Sw. Alpes de Planfayon, dans le massif du Kraisereck (frontière bernoise), assez abondant sur le col le Küheboden (Jaquet). — Jura vaudois sept. : Mont-Foudre, 1600 m., creux frais du versant N. (Samuel Aubert, 1900). — Jura doubsien : Mont d'Or entre Vallorbe (Vaud) et Jougne (Doubs) RR, ! station (Gaillard, 1901, cf. Archives de la Fl. jurass. II, nov. 1901, p- 73). Je range l'A. Jaquetiana parmi les Splendentes, à côté de l'A. Schini- delyana, établissant une transition vers les Calicinæ, p. €. VA. flexicaulis. Les fleurs sont en général du iype de l’A. glaberrina Schmidt, mais petites. ternes, opaques et le plus semblables à celles de l'A. Schmidelyana. L’indument rappelle également vaguement celie espèce, quand il est plus abondant, quant à sa direction, sa couleur, il évoque aussi l'A. Glomerulans (sans qu'il y ait affinité réelle). L'aspect général de l'espèce est celle d’un plicata, fulgus, sinuata, etc., c'est-à-dire d’une de ces espèces, plutôt trapues, à feuilles réniformes, fortement pliées, à lobes très tronqués. En somme, forme très marquée, mais d'une originalité de second ordre. Cette espèce a été déjà distribuée sous le n° 975. R. Buse. i189. A. alpigena Bus. f. silicicola. — L’A. alpigena Bus. (Hoppeana Bus. olim max. p. p.. non Rehb.) est certainement une des plantes les plus communes des montagnes et des alpes calcaires. De là la conclusion semble naturelle qu'il est caractéristique pour ces terrains. qu'il est une espèce éminemment calcicole. J'ai, cependant, DIS a a EE 622 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SER.). (9) à différentes reprises, recu des plantes que je ne suis pas arrivé à distinguer de l’alpigena, mais qui provenaient avec toute sûreté de terrains siliceux (Valais méridional : Val de Bagnes, Zermatt, Simplon, Haute-Savoie). En septembre 1900 j’eus l’occasion d'examiner de près une station pareille, le Col-des-Encombres (Savoie) et le résultat d’une comparaison minutieuse des matériaux rapportés de celte localité avec ceux de provenance calcaire ne m'a, à part un faciès un peu different, produit probable de l'altitude, donné aucune différence appréciable entre les plantes des deux provenances. Jusqu'à preuve du contraire nous devons donc aujourd’hui admettre que A. alpigena, ordinairement calci- cole, peut se retrouver sur terrain cristallin, que c'est donc plutôt une espèce indifférente. Ce Col des Encombres, qui conduit de Saint-Michel de Maurienne à Brides en Tarentaise, est une des stations les plus instruclives et les plus convaincantes pour l’e&lude des Alpines qu'il m’ait élé donné de voir. Quand le chemin muletier est sur le point d'atteindre la hauteur du Grand Col, les Alpines deviennent subitement très fréquentes et on a devant soi, sur pur terrain cristallin, toute la lyre des espèces silicicoles : l'A. saxatilis Bus. dans des fentes de rochers de gneiss. sur des blocs détachés; l’alpina L. plutôt dans le pâturage nu et sec; avec les deux une forme intermédiaire, non moins fréquente et que provisoirement j'ai rangée sous Iransiens quoique la plante de ce nom du Tyrol méridional et de l’Apennin semble différer; enfin le subsericea Reuter affectionnant de préférence les éboulis pierreux ou schisteux. Partout, sur les rochers, dans les pâturages, les éboulis se trouve mêlé avec les précédentes l'alpigena Bus. que je distribue ici et surtout là où le petit sentier con- duisant du Grand Col vers le Petit Col atteint le passage du dernier. Le mélange est souvent si intime qu'on a à la portée de la main toutes les espèces du groupe de saxatilis en même temps, l'A. subserisea côte à côte avec l’A. grossidens. Sur une pente pierreuse immédiatement derrière le Petit Col, le sentier traverse une riche station d’XA. gemmia Bus. (super- pentaphylla X grossidens). L'hybride s'étend sur un espace assez consi- dérable, émergeant partout entre la mousse et les pierres, mais en échan- üllons si semblables les uns aux autres que toute la station ne représente probablement qu'un seul individu, qui a lentement envahi et tapissé le terrain au moyen de ses stolons, travail qui a certainement demandé plusieurs siècles. Dans la même station le Dr A. Chabert, de Chambéry, à qui je suis reconnaissant de me lavoir signalée, a également récolté la forme intermédiaire de l'hybride entre l'A. pentaphylla et l'A. grossi- (10) SOCIÉTÉ POUR L'ÉTUDE DE LA FLORE FRANCO-HELVÉTIQUE. 623 dens, soit l'A. cuneata Gaudin que je n’eus pas le bonheur de ren- contrer lors de ma visite par trop écourtée par les orages. R. Busee. 1188. A. amphisericea Buser. — Grâce a un caractère d’ob- servation facile — feuilles soyeuses non seulement en dessous, mais conslamment aussi en dessus — l’A. amphisericea est une des espèces les plus faciles à reconnaitre dans le nombreux groupe des Alpines. J'en ai inséré une description détaillée dans les Schedæ de. l’Herbarium normale de mon ami Dörfler, article qu'aujourd'hui je voudrais modifier dans ce sens, que des comparaisons répélées et de nouveaux matériaux m'ont convaincu que les plantes de Bosnie et de l’Herzégovine englobees 1. c. sous le nom d’A. amphisericea, constituent plutôt une nouvelle forme s’écartant de l’ampthisericea type par une végétation plus robuste, l’mdument soyeux plus abondant, une dentelure plus évidente, plus profonde, les fleurs plutôt gloméru- lées, etc. (A. amphiargyrea Bus. ined.). Ainsi restreint l’A. amphisericea Bus, est très répandu el excessi- vement abondant par places, dans les chaines calcaires des Alpes suisses depuis le Rhin jusqu’au lac Léman. Au Sud du Léman, dans les Alpes chablaisiennes, l’espèce n’a pas encore été rencontrée, du moins Briquet qui poursuit avec une si belle persévérance l’exptoration méthodique de ces contrées, m’assure ne l'y avoir jamais observée. Une seconde aire détachée fut découverte par M. G. Gaillard, professeur à Orbe, qui a constaté la présence de l’amphisericea, sous des conditions de végétation absolument identiques à celles des Alpes, sur toutes les sommités du Jura vaudois septentrional et neuchâtelois limitrophe, depuis le Mont- Tendre jusqu'au Chasseron. De ce cöl&-ci la plante passe sur terriloire francais, et cela au Mont-d’Or, entre Vallorbe (Vaud) et Jougne (Doubs) : dans la partie Est de cette montagne, l’amphisericea est de toutes les Alpines la plus abondante, elle couvre des espaces considérables, à l'exclusion de toute autre Alpine et de la partie suisse, elle s’avance au delà de la frontière française de plus d’un kilomètre. Jusqu'ici c’est la seule station française qui soit venue à ma connaissance. R. Buser. 624 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SER.). (41) 1187. A. leptoclada Bus. — Dans les limites de la flore suisse A. conjuncta Bab. et A. leptoclada Bus. s'excluent localement l'une l’autre. Du côté des Alpes on ne connait que deux slalions suisses de l'A. conjuncta, les deux sur le versant bas-valaisan des alpes chablai- siennes, sur la rive gauche du Rhône. Toutes les nombreuses stations rele- vées sur la rive droite du Rhône et plus à l'Est, dans les Alpes vaudoises, fribourgeoises et bernoises, ainsi que les slations du Valais moyen, appartiennent à l'A. leptoclada. Je n'ai jamais vu de véritable A. con- juncta venant de ces cantons. Dans le Jura occidental c'est presque la même chose. L’A. conjuncta abonde dans les pâturages supérieurs depuis le Crêt-de-la-Goutte jus- qu'au Colombier de Gex (Ain) sans atteindre la frontière suisse. Dans le Jura vaudois méridional, à la Dôle, au Marchairuz, etc., ni l’une ni l'autre des deux espèces ne se trouvent. Mais dans le Jura vaudois seplentrional (Dent-de-Vaulion, Suchet) le type général fait son apparilion sous la forme leptoclada et au Mont-d’Or entre Vallorbe et Jougne (Doubs) il gagne l'indigénat francais. Toutes ces stations sont dues aux recherches infatigables du professeur Dr Gaillard à Orke (Vaud). Du côté de la Savoie, les deux espèces, A. conjuncta el leptoclada. se pénètrent muluellement, el d’après certaines feuilles de l'herbier Briquet, où je vis figurer les deux péle-méle avec la même éliquetle, il y aurait des stations où elles se trouvent côte à côte, phénomène que je n’ai pas encore eu l’occasion d'observer moi-même. R. Buser. 1185. Alchimilla acuminatidens Buser sp. n. Quand l'A. acutidens Bus. est bien développé, c'est alors une des formes les plus faciles à saisir et à caractériser. Mais à côté de la forme typique, on recoit assez souvent des spécimens moins précis, embarras- sants par leur degré amoindri de différenciations. Ayant recu dernière- ment de M. Firmin Jaquet, mon précieux correspondant dans les Alpes fribourgeoises, un lot de pareilles plantes, dont le nombre et la parfaite identité garantissant la constance, je les ai soumises à une comparaison minulieuse avec le Iype du Jura et suis arrivé à la conviction que les deux formes sont à séparer spécifiquement. Au lieu de donner une des- criplion de la forme nouvelle qui, nécessairement, répéterait au long ce qui est commun aux deux. Je préfère les mettre en opposition pour leurs seules différences. (12) SOCIÉTÉ POUR L'ÉTUDE DE LA FLORE FRANCO-HELVETIQUE. 625 A. acutidens Buser (Bull. Herb. Boissier II. 1899, 102). — Feuilles fortement ondulées, à petits plis dans les angles des lobes sur le sec, à plis de vernalion à peine perceptibles, d’un vert luisant, glabres ou soyeuses le long des plis et sur les dents en dessus, plus päles en dessous ei + soyeuses le long des côtes, sur la partie antérieure des lobes et sur ceux avoisinant le pétiole. Nervation subopaque, légèrement saillante sur le dessus des feuilles estivales. Dents nombreuses, (6-) 7-9 de chaque côté, plus étroites et plus serrées, très égales, à ligne extérieure plus courbée, conniventes sur les feuilles inférieures, bien ciliées et péni- cillées; dent terminale presque égale aux latérales. Tiges dures, résis- lantes, ne s’aplatissant pas par la dessiccation. greles. Inflorescences laches et diffuses. Urcéoles ('/z mürs) turbinés, à base allongée. Styles presque de double longueur des filaments. Pédicelles alaires (2-5 mm.) egalant 2-2 ‘/ fois les urcécles, pédicelles supérieurs des scorpioides égalant l’urceole. A. acwminatidens Bus. sp. n. — Feuilles pliées en carène sur le vif, à plis de vernation longtemps perceptibles en lignes semi-transparentes, planes sur le sec et ne se plissant pas dans les angles des lobes, vert bleuätre et glabres en dessus, blanc verdâtre et faiblement soyeuses sur la partie antérieure des côtes en dessous, à nervation finement réticulée ei assez bien transparente, non saillante. Dents 5-7 de chaque côté, inégales, aiguës, à ligne extérieure plus droite et dents ainsi plus « en scie » et Ecarl&es, faiblement ciliées; dent terminale petite. Tiges plus grosses, s’aplalissant et se plissant un peu (ainsi que les pétioles, les pedicelles et les côtes des feuilles) par l'effet de la dessiceation, ordi- nairement moins flexueuses. Inflorescences plus compactes à cause des pedicelles plus courts et du raccourcissement de tous les axes des rameaux supérieurs. Feuilles caulinaires à lobes plus courts; stipuliums plus petits; dentelure des deux correspondant à celle des feuilles. Urcéoles campa- nulés ou turbinés, à base abrupte. Styles ne dépassant pas les filaments. Pedicelles alaires égalant 4 '/s-1 ?/2 fois les urcéoles, les supérieurs des scorpioides d'un '/s plus courts que l'urcéole. Tiges 7 — 26 cm. Pétioles 3—17 cm. Feuilles 40 — 80 x 32 — 55 mm. Fleurs larges de 4 — % ‘/2 mm. Urcéoles 1 ‘/2, sépales 1 ?/5 — 1 '/2 mnı., pédicelles 4 ?/3 — 3 mm. En général l’A. acuminatidens n’atleint pas ce degré d'élégance gracile qui distingue l’acutidens, la plante est plus ramassée, la dentelure plus inégale, plus grossière, les infiorescences plus condensees, les fleurs plus petites, plus raccourcies. La quantité de l’indument est de moitié 626 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (15) plus faible et à peu pres celle d’un A. alpestris Schmidt avec lequel l’acu- minatidens a une certaine ressemblance superficielle. Des feuilles bien arrondies ou suborbiculaires me semblent se rencontrer plus rarement, les lobes être moins profonds que dans l'acutidens. R. Buser. 1154. Aconitum lycoctonum L. — Nous avons à noter, à propos de cette plante montagnarde, la basse altitude de la station de Themines (Lot.) et l’époque avancée de la floraison. D'après Lamotte (Prod. I, 57) l’ Aconitum Iycocionum habite les bois et pentes herbeuses des montagnes, et descend rarement au-dessous de 1000 m. d'altitude. Lecoq (Géogr. botanique, IV, 518) dit qu'il se développe surtout entre 1200 et 1500 m. Cet Aconit végète beaucoup plus bas dans l'Aveyron, où il est d’ailleurs assez fréquent. Il est plus rare dans la Corrèze, entre 500 et 600 m. !, et Puel ?, dans son Catalogue, le mentionne dans le Lot à une seule localité, Cahus près de Bretenoux, sur les limites de la Corrèze. On peut assigner environ 330 m. d'altitude aux prairies humides argilo-calcaires traversées, entre Themines et Rueyres (canton de Lacapelle-Marival). par un ruisseau le long duquel, sur une étendue d'environ 50 m., croit l’Aconit tue-loup. Cette plante, en 1901, y était en pleine floraison au commencement de juin et en fruit à la fin du mois. Dans les montagnes où elle se rencontre habituellement, elle est beau- coup moins précoce, aussi les auteurs prolongent de juin en août la période de floraison. Ern. MALINYAUD. 1201. Cota altissima Gay. — (elte plante est disséminée, en Europe, dans le midi de la France, le nord de l’Espagne, l’Istrie. l'Italie, la Dalmatie et la Russie méridionale.Puel, dans son Catalogue des plantes du Lot, p. 194 (1852), l'indiquait comme « à rechercher dans ce départe- ment.» Elle y atteint la limite de son aire d'expansion au nord-ouest, ce qui ajoute à l'intérêt de la plante distribuée. Elle n’a pas été encore signalée, à notre connaissance, dans la Dordogne ni dans les Charentes, où il ne serait cependant! pas impossible qu’elle fût rencontrée acciden- tellement. | Ern. MALINYAUD. ! Rupin, Catal. pl. vase. Corrèze, p. 54. 2 Puel, Catal. des plantes croissant dans le département du Lot, p. 122. (14) SOCIÉTÉ POUR L'ÉTUDE DE LA FLORE FRANCO-HELVETIQUE. 627 1237. Sisyrinchium Bermudiana 'L. sp. 1353. — En 1899, M. Brunard, aujourd'hui instituteur a Ambléon (Ain), apprenait de M. Barbarin, son collègue à Passin (localité du Valromey, Jura bugey- sien), que, sur le terriloire de cette dernière commune, dans un pré marécageux situé à deux kilomètres de toute habitation, on voyait, depuis plus de dix ans, fleurir et se multiplier, parmi les joncs et les cypéracées, une gracieuse pelite plante à fleur bleuätre, offrant l'aspect d'une Iridee mais dont on ne pouvait trouver le nom dans les Flores françaises. M. Brunard, désireux de découvrir le secret de cette inconnue, se fit conduire à la station ou elle se montrait, la vit seulement en fruit le première fois, revint l’année suivante pour l’observer en fleur et nola sur le vif les caractères suivants : « Racine fibreuse; tige simple de 10 à 45 cm.. filiforme, raide, large- ment ailée, ce qui la fait paraître aplatie, terminée au sommel par une spathe formée de deux bractées foliacées embrassantes, inégales et mutiques, ayant l’apparence d’une gaine. du fond de laquelle sortent trois à quatre pédicelles flexueux, filiformes et portant chacun une fleur excessivement fugace, d’un charmant bleu de ciel, à périanthe à tube court, à six divisions égales, étalées, obovales. obtuses, échancrées au sommet avec un long mucron au fond de l’échancrure; trois étamines insérées à la base du périanthe, à filets soudés en tube, à anthères jaunes biloculaires; style inclus dans le tube des étamines et surmonté de trois stigmates aigus; fruit capsulaire à trois valves et trois loges, à petites graines noires. nombreuses. rappelant par la forme le fruit d’un ris, mais gros comme la tête d’une épingle; feuilles, toutes inférieures. ensi- formes. engainantes, linéaires ?, » M. Brunard reconnut dans cette plante la Bermudienne à petites fleurs, Sisyrinchium Bermudiana L., surnommée « l’Herbe aux yeux bleus », originaire de l'Amérique du Nord, du Canada aux Bermudes, et de plus signalée en Australie, à l’ile Maurice, en Europe sur différents points : en Islande (près de Galway), en Angleterre (aux environs de Hampshire), Allemagne (Hambourg), etc. ! Bermudiana et non bermudianum comme on l’a écrit à tort. Le nom spéei- fique est un ancien nom de genre de Tournefort et doit prendre une grande lettre (voy, l’art. 34 des Lois de la nomenclature). Le nom de Bermudienne est resté dans la langue française. ? Brunard, in Bulletin de la Sotielé des naturalistes de l'Ain, VII, Al (ann. 1900). — Voy. aussi l’interessani article «Le Sisyrinchium mucronatum Mich. dans l'Ain» publié dans le Bulletin de la Société botanique de France, 628 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (15) Le Sisyrinchium Bermudiana est une espèce polymorphe, à laquelle on rattache aujourd’hui de nombreuses variétés ou sous-espèces, dis- tinguées naguère spécifiquement par divers auteurs‘. D’après M. de Bois- sieu, qui a fait une étude particulière de la Bermudienne de Passin, celle-ci correspondrait à la forme décrite par Michaux (Flora boreali- americana) sous le nom de S. mucronatum. Nous ajouterons, à titre de renseignement, que Nyman identifie la Bermudienne indiquée en Angle- terre et en Allemagne avec le Sisyrinchium anceps Lamk?. L’Index Kewensis (Il, 921) rapporte la plante d'Islande au S. angustifolium Mill. (= anceps Cav.). Il y aurait peut-être lieu de reprendre l’examen des sous- espéces, qui se relient les unes aux autres et ne sont probablement que des variétés régionales. II n’est pas douteux, malgré l'opinion contraire de quelques auteurs, que l’Herbe aux yeux bleus ne soit seulement subspontanée en Europe *. On a remarqué que, partout où elle apparaissait, elle se multipliait très rapidement : en Islande, elle est en profusion sur un espace de plusieurs lieues; à Passin, d’après M. Brunard, « la station s'agrandit chaque année! » Quelle peut êlre sa provenance dans cette dernière localité ? Serait-elle échappée des jardins, où on la cultive fréquemment? M. de Boissieu écarte cette hypothèse, ainsi que celle de l’action volontaire ou involontaire de l'homme; il n’admet pas davantage l'introduction par le vent « à cause des distances considérables qu’aurait dû parcourir une graine qui n'a ni aile ni aigrelte. » Remarquant que la Bermudienne apparait généralement dans des prés marécageux éloignés des centres habités, il pense que la dispersion de cette plante peut être attribuée « aux Oiseaux aqualiques migrateurs transportant dans leurs plumes les graines de Sisyrinchium. » Il nous semble d’ailleurs que le transport (T. XEVIIL, p. 271) par M. H. de Boissieu, et dont la note ci-dessus est en grande parlie le résumé. ! Vov. Baker, Systema Iridearum (in Journ. of the Linnean Society, XVI, p. 117). L'auteur de ce mémoire divise le Sisyrinchium Bermudiana (sensu amplo) en cinq sous-espèces : S. #ridioides Curt., S. gramineus Curt., S. genicu- latum Merb., S. anceps Cav., S. mucronatum Mich. (Fl. Amer. bor. II, 33). Cette dernière sous-espèce est caraclérisée par : tige simple, droite ou presque droile, graines à peine chagrinées. ? Nyman, Consp., p. 699. . 3 «Genus hoece americanum nobis alienum esse et e flora europæa exclu- dendum perhibent aliqui, dubitantes an species, quæ in loco suo hibernico nunc copiose legitur, bi vere indigena sit. Sed monente A. More (Journal of Botany, 1873), dubia lalia omnino temeraria videntur. » (Nyman, loc. eit.). Be (16) SOCIÉTÉ POUR L'ÉTUDE DE LA FLORE FRANCO-HELVÉTIQUE. 629 pourrait être effectué à courte distance, par exemple d’une localité euro- péenne sur un point plus ou moins voisin !. Ern. ManınvauD. 1255. Asplenium Ruta-Muraria L. var. longilobatum Fr. Hérib. — Cette variété se distingue du type linnéen par sa consis- tance plus molle, par ses frondes Jlancéolées-ovales dans leur pourtour, ei non triangulaires-ovales, par les lobes longuement cunéiformes et plus profondément dentés au sommet. Physionomie de l’A. Breynii Retz. 1224. Verbena officinalis forma albiflora Fr. Herib. — Celle forme ne se distingue du type que par ses feuilles d’un vert plus pâle et ses fleurs d’un blanc pur. 1204. Carduus nutans L.sous-var. albiflorus Camus.— Depuis plusieurs années nous avons observé au même endroit cette curieuse variation du C. nutans. Elle est caractérisée par sa taille peu élevée, par ses capitules plus petits à fleurs blanches. Cette variation à notre avis est le résultat de la nature du sol. Le calcaire grossier est presque enliere- ment à nu où se trouve la plante que nous distribuons. A une distance d'environ cent cinquante mètres, le terrain est recouvert de bonne terre el la sous-variélé disparaît, on ne rencontre que le type. Nous n’avons trouvé entre les deux plantes que trois ou quatre individus qui sont, croyons-nous, des mélis et non des formes de passage; ies fleurs étaient blanches avec des parties lavées de rose-päle. 1 Nous apprenons par une Nolte publiée par M. Faure, instituteur à Gap, dans le Bulletin de l'Association française de Botanique, mars 1902, que le Sisyrın- chium Bermudiana a été récolté récemment dans les taillis humides, à trois kilomètres environ de Puget-Théniers, sur la route de Grasse (Alpes-Maritimes), altit. 450 m. C’est la seconde localité française de cette Iridse, en allendant la troisième. 630 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2€ SER.). (17) 1170. Geranium pyrenaicum L. var. trilobum Camus et fr. Adorateur-Henri. — Celle curieuse variété a été découverte par le frère Adorateur-Henri, professeur d’arboricullure à l’école des frères d'Igny. Depuis deux années elle s’est maintenue dans la forme où elle avait été primilivement observée el les parts que nous distribuons pro- viennent de pieds issus de graines levées spontanément. Elle est surtout caraclérisée par ses feuilles caulinaires el supérieures triséquées, dont deux lobes perpendiculaires au pétiole semblent être sur le prolonge- ment l’un de l’autre et le troisième lobe suit la direction du pétiole.Ces trois lobes sont entiers ou munis d’une ou deux petites dents latérales. 1234. Salix hippophaefolia Thuill. -- Monstruosité. — Tous les échantillons que nous distribuons de ce Saule ont été recueillis sur le même arbre, sur les bords de la Seine près de Maisons-Laffite. Malgré leur communauté d'origine ils sont loin de se ressembler tous. Nous n'avons pu, dans la même année, récolter une quantité suffisante de rameaux sans compromettre la vie de l’arbrisseau, mais nous espérons lan prochain pouvoir donner un complément des exemplaires de cette année, En attendant nous croyons utile de donner quelques renseigne- ments sur cette polymorphie d’un même individu. L’arbuste a la teinte plus pâle que les autres représentants de même origine. Ce n’est pas, eroyons-nous, autre chose que le résultat de l'immersion partielle que subissent les saules de cette localité recouverte par les eaux de la Seine pendant la plus grande partie de l’année. Les chatons sont peu nombreux ei beaucoup plus espacés que normalement. Les plus voisins de la forme typique se développent mal et sont à peu près semblables à ceux du type, mais de taille moins grande. Certains rameaux portent une deuxième forme de chatons très gros, longs, et ressemblent à ceux très développés que l’on observe dans le S. viminalis. Les stigmates sont sessiles ou subsessiles, les capsules grosses et longuement pédicellées, ne renfer- mant pas de fruits bien développés ou entièrement vides. Dans certains rameaux quelques chatons sont constitués par un axe caché par des feuilles nombreuses. Ces feuilles sont allongées, étroites, acuminées à dents courtes, fines et peu nombreuses. Il existe enfin une dernière modification dans laquelle les feuilles sont munies de dents très nom- breuses, très longues, leur longueur atteignant le tiers de la largeur de la feuilles. Les feuilles normales sont glabres à la face supérieure et (18) SOCIÉTÉ POUR L'ÉTUDE DE LA FLORE FRANCO-HELVÉTIQUE. 631 poilues brièvement à la face inférieure; les feuilles des chatons trans- formés sont au contraire très velues et rendues d'aspect grisälre par l'abondance des poils. Il reste à déterminer si toutes ces modificalions sont dues à l’action de parasites, si c'est le Cecidomya rota H. Ley. qui en est la cause. Les modifications si profoudes que nous venons de signaler permettent de soupconner que laclion pourrait être due à plusieurs espèces d'insectes. 1179. Astragalus sesameus L. v. ambiguus Rouy. — Celte plante a élé récoltée sur la pente sud-est d’une moraine glaciaire entre Saint-Jean et la Celles, à 4 kilomètres de Gap : altitude 750 m. environ. Sa tige varie de 1 cm. à 2 dm. de hauteur : les pieds de pelite taille (de 1 à 5 cm.) sont à tige simple, ne portant en général qu'un seul capitule sessile; les pieds de taille moyenne (de 8 à 12 cm.) ont des tiges peu ramifiées portant de 2 à 5 capitules, dont quelques-uns. ceux du bas, sont sessiles ou subsessiles et les autres assez longuement pédonculés: les spécimens bien développés (de 15 à 20 cm. et plus). ont des tiges assez ramifiées el portent des capitules plus nombreux, tous longuement pédonculés; leurs pédoncules dépassent la feuille et peuvent atleindre jusqu'à 12 cm.; dressés pendant la floraison ils sont étalés presque hori- zontalement à la maturité des gousses; celles-ci restent courtes el n’at- leignent pas 10 mm. Les fleurs d’un violet foncé, sont assez grandes et mesurent environ I cm. De l’observation de cette plante sur le vif, il semble résulter : 1° que les pieds à tige simple ou peu ramifiée n’atteignant pas 10 cm. et pré- sentant des capilules sessiles, sont ceux dont le développement n'a pas eu lieu normalement par suite de la sécheresse, de l'aridité du sol. du voisinage (rop immédiat d’autres pieds, etc. 20 Que les pieds normalement développés, dont la tige ramifiée dépasse 10 cm., ne présentent que des capilules dont les pédoncules atteignent au moins la longueur de la feuille et la dépassent généralement. GIRoD. 1121. X Verbascum Parisii Rouy ap. Cam. Refer. Catal. hybr. spont. fl. Eur. V. Chaixii-Lychnitis Paris. V. Lychnitis X Chaixü. — Le Verbascum hybride récolté a la Plaine d’Alencon croissait en 632 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SER.). (19) compagnie des V. Chairii Vill. et V. Lychnitis L. Il a tout le port du V. Lychnitis; mais les filets de ses étamines sont garnis de poils violets et dénotent ainsi l'influence du V. Chaixü Vill. — M. E.-G. Paris a décrit celle espèce dans le Bulletin de la Société botanique de France (séance du novembre 1860) sous le nom de V. Chaixü-Lychnitis Paris. La mère élant très probablement le V. Lychnitis L., il conviendrait, je crois, de i'appeler, d'après la nomenclature actuellement suivie, V. Lychnitis x Chaixii. 1123. Salix Faureana Arv.-Touvei. — En juillet 1900, j’ai récolté au col de Vars, en compagnie des Salix glauca ei nigricans, un saule qui m'a paru être un hybride entre ces deux dernières espèces. Je le commu- niquai à M. Arvel-Touvet qui me répondit : « C’est un hybride fort inté- « ressant, Salix nigricans X glauca qui n’est pas exactement celui de « Anderson et de Wimmer, et auquel j'ai donné provisoirement votre « nom en l'appelant Salix Faureana. » M. le Dr Gillot, à qui je l’ai également soumis est du même avis que M. Arvet-Touvet : « Ce saule, dit-il, est certainement très différent du « 5. Arnaudæ Anders. in DC. Prodr. XVI, 2, p. 283 (d’après la descrip- « tion). pourrait bien être un hybride de S. nigricans Sm. et de « S. glauca L. du moins de nos formes alpines de ces espèces polr- « morphes. Il a du S. nigricans Sm., la forme des feuilles denticulées, « les capsules nettement pédicellées, la teinte noirâtre des jeunes « pousses par la dessication, etc.; du S. glauca 1... les chatons longue- « ment pédonculés et feuillés à la base, plus tardifs, le tomentum pro- « noncé et particulier des capsules, celles-ci plus courtes et moins acu- « minees que dans S. nigricans Sm., mais plus allongées que dans « 5. glauca L...... Ce saule a d’elroites affinités surtoul avec S. nigricans « Sm. qui est certainement un des parents. L’autre serait-il bien « 5. glauca L,? En ce cas, ce serait certainement S. nigricans X glauca. » Je suis retourné celte année au col de Vars pour observer à nouveau el d'une manière plus minulieuse les saules qui croissent aux environs de l'hybride. J'ai trouvé celui-ci en société étroite avec les S. glauca L. et nigricans Sm.; l'hybridité n’est donc pas douteuse, et comme il se rapproche le plus par ses caractères du $. nigricans Sm., ce dernier est très probablement la plante mère. 635 SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE PAR I. CHRIST. Bâle. (Suite.) 164. Aspidium flexuosum Fée Bras. 138, Tab. 47, 2 Var. MOELLERI NOV. var. Christ. Se distinguant du type principalement par les rachis non flexueux et les pinnules non réfléchies. Hab. Blumenau, 1. Mœæller! D'après une communication de M. Glaziou, l'A. flexuosum est une des rares espèces el n'a été trouvé qu'une seule fois. 165. Aspidium eriosorum Fée Bras. II, 73, Tab. 10, 1. Plante pubescente et couverte de petites aspérités ; scaberulo-puberula, fronde à peine atténuée vers la base, munie à la base de quelques pinnæ rudimenlaires. Segments à bords presque entiers, incisés jusqu’au rachis, largement linéaires oblus. Nervures très prononcées, face supérieure couverte d’une légère couche grisâtre, calcaire. Sores presque marginaux, très nombreux. indusie d’après Fée consistant en une touffe de poils. Hab. Glaz.. n. 2551, haut de l'Itatiaia. 166. Aspidium Glaziovii n. spec. Christ. Très voisin d’Amauropeltis Kze. des Antilles, mais la base du stipe unie de grandes écailles brun opaque, rachis pourpre clair, fronde ample, bipennée. pinnæ strictement opposées, sessiles, les segments basilaires recouvrant le rachis. Segments libres, largement linéaires, presque entiers au bord, obtus. Nervures 12 à 14 de chaque côté, simples. Tissu herbacé, couleur noire. plante glabre. Sores non marginaux, indusie gris-clair, chiffonne. Glaz., n. 5267. 167. Aspidium pubescens Raddi Bras. 23, Tab. 5%, sub A. oligo- carpum Kunth Syn. P. Am. I, 78, Polypodium Fee Bras. II, 73, non Swartz. Plante comparee par les auteurs a A. oppositum (A. conterminum), mais à fronde non longuement atténuée vers la base par une pluralité de pinnæ de plus en plus rudimentaires, mais assez brusquement ter- minée par une ou deux pinnæ, presque de la même longueur que les BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, N0 7, 30 juin 1902. 43 634 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (Me SÉR.). (55) autres, réfléchies en bas, plus larges et moins pointues, par des segments plus longs, non triangulaires, mais largement linéaires à bords paral- lèles, trés obtus. Pinnæ environ 20, 8 cm. sur 2 cm., un peu espacées. Sores non marginaux. Nervures souvent fourchues en haut. Texture très tendre, plante finement pubérulente. Dimensions petites 3 à 4 dm. sur 1 dm. Stipe I dm. et plus, très faible, muni de quelques grandes écailles ovales brunes. A le port d’une espèce de marais. La figure de Raddi n’est pas des plus concluantes, mais peut repre- sentier passablement la plante sur une échelle diminuée. A mon avis une bonne espèce ! Glaz., n. 4434. Aspidium neplu'odioides Fée Bras 1, 138, Tab. 46, n’est qu'une petite forme de 168. A. patens Sw. à fronde largement deltoide. Glaz., s.n. 169. Aspidium lugubre Mett. Doit être séparé de A. triste Melt. et de A. tetragonum Mett. Le tissu est herbacé, un peu charnu, les pinnæ inféreures sont petio- lées mais non atténuées vers la base, les lobes moins profondément incisés, les nervures ne sont qu’au nombre de 6 à 8 de chaque côté de la costule, et le rachis est fortement hispide par la présence de très nom- breuses écailles étalées, noirâtres, lancéolées, de 2 mm. Hab. S. Catharina, bois de l’Itapocu, 1. Schwacke, n. 12,955, Itajahy, vers la mer, herb. Ule, n. 190. 170. Aspidium denticulatum Sw. Var. sracıLıpes Fée pro spec. Crypt. vasc. Brés. I, 146. Tab. 49, 1. Forme naine, à segments plus grands et plus cunéiformes allongés et moins pétiolées que le type, autrement non différente. Écailles du bas du stipe lancéolées-subulées, étroites, mais longues jusqu’à 2 cm., brun foncé. Hab. Glaziou, n. 5269. Minas Geraes, Serra de Ibitipoca, rochers humides, à 1200 m., 1. Schwacke, n. 12,334. Phegopteris Fée Ÿ 471. Phegopteris Ulei n. sp. Christ. Differt a Phegopteri flavopunctata (KIfs) cui magnitudine et textura simile, pinnis latioribus, infimis 4 cm. latis basi superiore non altenualis sed inferiore segmento uno breviori, pinnis profunde in segmenta incisis, (56) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 635 ala 6 mm. solummodo superstite, segmentis infimis pinnarum inferiorum fere ad costam incisis; segmentis aculis linearibus numerosis, 20 et ultra utroque costæ latere, À ‘/2 cm. longis, 3 ad 4 mm. latis apice grosse denlalis, pinnis superioribus anguslioribus grosse lobatis apice frondis longe decurrenti pinnatifido; soris rotundis parvis medialibus unise- rialis. Rachis brun, à écailles brunes. Port de la plante exactement entre Ph. caudata et Ph. flavopunctata. On dirait un hybride. Hab. S. Catharina, Serra da Laranjeira, 1. Ule, n. 70. Je n’ai jamais recu du Brésil le Ph. Tijuccana (Raddi), si ce n’est une plante que je dois réunir au Ph. flavopunctata et qui ne diffère du type que par des lobes un peu plus profonds qu’à l'ordinaire. — La figure très imparfaite de Raddi ne nous apprend rien de précis, ni la figure trop académique de la Flor. Brasil. 172. Phegopteris subincisa (Willd.) syn. Polypodium connexum Klfs. ex Hook. prend, au Sud du Brésil, des formes différentes. Le type à pinnules profondément et régulièrement incisées en lobes nombreux jusque tout près de la costa semble moins fréquent, tandis qu’il domine exclusivement aux Antilles, au Costa Rica, au Venezuela et jusqu'aux Iles Cocos. Il est si voisin de l’Aspidium villosum Prsl. qu'on est tenté de l’y rat- tacher comme forme sans indusie. Hab. ad fl. Itapocu, S. Catharina, 1. Schwacke, n. 12,995. La sous-espèce semble particulière au Brésil, c’est 173. Phegopteris splendida (Kaulfuss sub Polypodio) qui se distingue par des pinnules incisées en lobes obtus seulement jusqu’à '/s ou tout au plus à la moitié des pinnules. Hab. Rio Janeiro, 1. Martius ; Campos au pied de la Serra de Ouro Preto I. Schwacke, n. 10,230; Colonia alpina 1. Werner. Plante de 2 m., à tronc de 20 à 30 cm. Cette forme se présente aussi avec des pinnules séparées et dentées seulement à la base des pinnæ. Le haut de celles-ci est pinnatifide seule- ment jusqu’à un limbe continu assez large, et les lobes sont à bords entiers, ce qui donne à la plante un aspect absolument différent (Polypo- dium macropterum Klfs.) Mais les transitions à la forme plus partagée sont manifestes. Hab. Rio de Janeiro, 1. Riedel, herb. Mus. Nac. Toutes ces plantes sont décrites par Hooker (Synops., Ed. IT, 312) comme ayant des stipes et rachis glabres ou légèrement villeux, tandis 636 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ze SÉR.). (57) qu'en réalité ces parlies sont munies d’une forte pubescence d’ecailles brun foncé qui ont 1 cm. de longueur à la base des stipes. Oleandra Cav. 17%. Oleandra nodosa Prsl. Celle plante indiquée d’abord aux Anülles et dans l’Amérique tropi- cale, plus rapprochée de l’Equateur se retrouve au sud du Brésil. Hab. Une forme très grande, large de 1 dc. est de S. Catharina, rochers des bords du Pirahy mirim, 1. Schwacke. La même Glaz., n. 2153. Var. MAGALHÆSI N. Var. Une forme très curieuse, presque sessile, à fronde courte, largement ovale, obtuse. à rachis velu d’écailles appliquées, à nervures dislantes d'un ‘/;: mm. seulement et à sores larges, à indusie pelté, en série irré- gulière. Hab. Serra do Itatiaia pr. Chapada, l. Magalhaes Gomes, n. 2259. Gymnopteris Bernh. 175. Gymnopteris serratifolia Mert. Hook. syn. ed. II, n. 423. Plante se rapprochant, pour les nervures, du G. contaminans (Wall.) de l'inde. Les nervures latérales s'étendent jusqu’au bord, les aréoles sont étroiles, allongées. régulières; il n’y a pas de losanges triangulaires le long du bord. Les pinnæ de la fronde fertile sont très espacées, larges d'un */2 cm., très obluses. Hab. Serra da Estrella. Glaz.. s. n. Meniscium Schreb. 176. Meniscium longifolium Fée Bras. IL, 8%, Tab. 25, 2. Plante très ample, pinnæ 27 cm. sur 3 ‘/2 cm. à bords à peu prés entiers. Sores à 9 séries. Une des nombreuses formes se rattachant à M. reticulatum SW. Glaz., n. 1747. Hypolepis Bernh. 177. Hypolepis aquilinaris Fée Bras. II, 37, Tab. 91, 2, sub Chei- lauthes. (58) u. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 637 La plus petite des espèces d'Amérique. Slipe 2 '/dm., plus long que la fronde, rachis jaune clair, fronde tripinnatifide, ovale-deltoide, 2 dm. sur I dm. Pinnæ très écartées, 4 à 6 seulement de chaque côté. Segments très petits, très minces, herbacés, noirâtres, enroulés, profondément incisés à lobes entiers, obtus mais apiculés, triangulaires. Un sore par lobe. Glaz., n. 5350. Cystopteris Bernh. % 178. Cystopteris Ulei n. sp. Christ. ll est risqué d'établir une nouvelle espèce de Cystopteris après tant d'essais qui presque tous ont avorle, ces nouvelles espèces ayant été reconnues comme autant de formes plus ou moins insignifiantes du C. fragilis. Il est différent pour notre plante qui a un caractère très spé- clal : une crinière quoique faible, mais très caractéristique d’écailles longues, étroites et rousses comme tant de plantes du plateau élevé et sec de Minas et de Goyaz. Du reste, le C. fragilis paraît sinon nul au moins fort rare dans notre région. Planta parvula, 5 ad 6 cm., alla, cæspitosa, rhizomatis brevis capite setis rufis vestito; stipite filiformi, viridi, brevi, fronde ovato-lanceolata infra vix atlenuala, apice frondis pinnatifido, pinnis inferioribus remous, pinnatifidis sed vix usque ad rachim ineisis lobis ovatis acutis, textura tenui, colore pallido, soris magnis, 3 ad 4 pro pinna, rotundis, indusio cilalo pallide griseo aut brunneo, globoso, magno, 2 mm. lato, sorum tegenle, basi lal® et punctiferæ inserto, adspectu indusii Woodsiarum e sectione Physematiorun. Plantula paueis pilis glanduligeris sparsa fera glabra, habitu Cyst. frag. formæ depauperatæ. Hab. Serra Dourada, herb. Ule n. 550, 3221. Je n'ai pas vu le C. fragilis du Brésil. Il semble rare dans l'Amérique du Sud, quoique si commun dans les autres parties du monde. Toutefois. je l’ai recu du Chili par le Dr Neger, et de la République Argentine. Lindsaya Dry. 179. Lindsaya pendula Klotzsch Linn. 1844, 548, Hook. sp. I, Tab. 65 A Eespece des plus remarquables, jusqu'ici trouvée seulement dans le nord de l'Amérique équatoriale. Hab. 1. Glaziou 1881, n. 12351 in herb. Deless. 638 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2We SÉR.). (59) 180. Lindsaya botrychioides Aug. St. Hil. voy. Distr. Diam. I, 379, Hook. Bak. Synops. 105. Cette espèce, que les auteurs de la Synops. cit. soupconnent être une variété non ramifiée de L. Guianensis, en est pourlant distincte par ses stipes nombreux, gazonnants, très grêles, couleur pourpre noirâtre, el ses pinnæ écartées, plus grandes, très obtuses, arrondies, distinctement pétiolées, à bord inférieur très recourbé, à bords supérieurs très cré- nelés. Plante de l’aspect d’un Asplenium simple, à peu près d’A. normale Don. Han. S. Paulo, Serra da FRA l. Schwacke, entre Ouro Preto et Tripuhy, 1. Schwacke. 181. Lindsaya dentata Fée Bras. Il, 20, Tab. 77, 2. Voisin de L. stricta Dry., mais à rachis souple, non élastique, et à pinnæ non dressées et parallèles au rachis principal, mais étalées presque horizontalement, à donner à la fronde un aspect flabelliforme. Segments très petits, ovales, légèrement creneles. Plusieurs sores mais se touchant et formant une seule ligne. Glaz., n. 15717. 182. Lindsaya ovoidea Fée Bras. Il, 21, Tab. 87, 1. Espèce bien distincte, assez grande. très grêle, à 4 pinnæ latérales très longues, dressées et 1 pinna terminale, segments inégaux, ovales- allongees, distinctement cunéiformes à la base, grossièrement crénelés, les nervures sont fourchues, non anastomosées, les sores à 3 ou 4 le long du bord supérieur des segments; les rachis sont très effilés, noirâtres. Glaz., n. 3481. Dieksonia L’Herit. 185. Dicksonia coniifolia Hook. D. apüfolia Fée Bras, II, 79 non Hook. J'ai été charmé de rencontrer cette espèce franchement Andine aussi dans la collection de M. Glaziou du S. du Brésil. Glaz., n. 5253. Itatiaia. Saccoloma Kaulf. 184. Saccoloma Lindeni Hook. Spec. I. 72, Tab. 25. B., sub. Dicksonia. Désigné par Fée Bras. I, 152 comme Davallia inæqualis Kunze, mais à tort. | Glaz., n. 386. (a (60) u. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 639 Hemitelia Br. 185. Hemitelia apiculata Hook. C’est la seule espèce des Euhemileliæ à segments larges et décurrents de l'Amérique équatoriale, qui soil représentée dans les collections du Brésil méridional. Elle est pour le port, la grandeur des pinnæ, la largeur et la forme des segments assez intermédiaire entre les H. gran- difolia Spr. et H. horrida Br. Les nervures costales ne sont jointes qu'accidentellement, l'arc étant régulièrement, mais non pas loujours ouvert vers le sinus des lobes. Le stipe est à la base muni de piquants épais, durs, courts, et d’écailles linéaires subulées blanchâtres de 3 à 4 cm. de longueur qui font place plus haut à des écailles largement ovales, brunes, à bords scarieux et pâles. > Hab. in Geraes, bois du Corrego dos macacos pr. Ouro Preto, 1020 m., 1. Schwacke. n. 12,476; Pied de la Serra de Ouro Preto, 1., n. 19136: mn l. Ule, n. 4667. Uyathea Sin. J’enumere ici toutes les espèces rencontrées dans les collections de mes amis. 186. Cyathea Gardneri Hook. sp. 1, 21, Tab. 10 A. C’est l’espece endémique de notre region, el en même temps celle qui est facile à reconnaitre par ses segments à base large et décurrente surtout dans le sommet des frondes el pinnules, ses sores globuleux à indusie gris clair, et Dar la base de son stipe chargee d’une longue cri- nière de soies de 3 à 4 cm., étroits, un peu crispées, d’un jaune paille ou blanc rosé très luisant. Il y a des formes plus larges et des formes à segments très étroits. Je rallie à ces dernières les C. Taunaysiana Fee Crypt. vasc. Bres. I, 179, 64,2 et C. attenuata Fee eod. 66, 1. Hab. Minas Geraes, bois des bords du Corrego dos macacos, 1000 m., . Ouro Preto, I. Schwacke, n. 12473; S. Joao d’EI-Rey, I. Alv. Silveira, il, a Morro de S. Anna, |. Magalhaes Gomes, n. 3084 ; Saramenha, l. id., n. 3055 ; Queluz, 1. H. Schenck, n. 3722; Barbacena, 1. Schwacke in herb. Mus. Nac. Glaz., n. 2282. 3 La forme Taunaysiana, Glaz., 1701, Serra de Ouro Preto, 1200 m., 1. Schwacke, n. 12513. 640 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ze SÉR.). (64) Celle fougere est tantôt arborescente à lige élevée, 2 mêtres et plus, lantöt acaule, d'après les notes des collecteurs. 187. Cyathea leucosticta Fée Crypt. vasc. Brés., Tab. 65. Affinité de C. arborea (L.). Segments à pointe courte. A la base du stipe des phyllômes analogues à ceux de C. Capensis. Hab. Fougere en arbre à Mossamedes, Goyaz, fréquent, 1. Ule, n. 526 3223 ; la même plante du Paraguay. 1. Balansa, n. 303, herb. Delessert. J'y rallache maintenant la plante désignée C. arborea Sm. dans l'Hed- wigia, n. 35. 1893, 155, trouvée par H. Schenck, Serra do Mar près Joinville, n. 1252, et à Blumenau, n. 1031. Je dois à M. Schenck la pho- tographie d’un pied de Blumenau élancé à tige gréle de 6 à 7 em. de diamètre et haute de 3 m., recouverte d’un duvet de 1 à 2 cm. formé par des radicelles. 188. Cyathea Schanschin Martius. Fougère établie par Marlius, retrouvée depuis dans toute l'Amérique tropicale, mais sans caractères très saillants. La base des slipes est munie d'écailles brunes, ovales, très pointues, longues de 2: cm., et d’aiguillons courts, noirätres, le reste des stipes et les rachis sont inermes. Les stipes et rachis. brun opaque, sont pubescents de soies brunes, linéaires et filamenteuses, les pinnules (2 ord.) sont écartées, les segments peu serrés, à peine crénelés. herbacés, plans. opaques, à peu près glabres, flasques, vert foncé en dessus. päles au-dessous, lan- céolés, un peu en faux, assez obtus, incisés jusqu’à 1 mm. du rachis : les sores, 6 à 8, sont souvent confinés dans la moitié inférieure des segments, grands, à indusie d’abord fermé globuleux, gris clair, mais très tôt déchiré, très tendre, dilaté et ne formant qu'une collerette rudimen- taire, à peu près couverte par les sporanges. Hab. Frequent : Serra de Ouro Preto, 1200 m., 1. Schwacke, n. 12504 : Blumenau, I. H. Schenck, n. 94, 111, 176; Matto Grosso. 1. H. Smith in herb. Mus. Nac. ; Rio de Janeiro, 1. Meyer. Glaz. s. n. Serra Estrella. Tige fertile 1 m. d'après Schwacke, de 6 cm. au diamètre d'après Schenck, munie en bas de radicelles qui l'entourent d’un feutre épais et forment souvent des piliers et des pieds pour soutenir l'arbre. Var. BRASILIENSIS nov, var. Christ. Il faut séparer du type de C. Schanschin cette plante qui a les stipes el rachis munis d’aiguillons coniques, courts, pointus, (res nombreux, la base des stipes en outre couverte d’une crinière d’ecailles raides, scarieuses, largement lancéolées, mais très effilées el crispées de 3 cm. . ? (62) u. CHRIST. SPICHLEGIUM PTERIDOLOGIGCUM AUSTRO-BRASILIENSE. 6/1 brun clair à bord pâle ; les rachis el costæ ont un duvet mince et brun ; les segments sont plus larges, plus courts, presque triangulaires et un peu pointus au sommel, à bords relroussäs, plutôt coriaces, et les sores mûrs emplissant la face inférieure ne laissant libre que la pointe. Hab. Morro de S. Sebastiao, I. Magalhaes Gomes, n. 3067; Morro de S. Anna, I. Magalhaes Gomes, n. 3068 ; Morro de Ouro Preto, 1. Schwacke, n. 12290 ; Serra dos Orgaos, I. Werner. Tige tantôt basse tantôt de 2, 3 à 4 m., frondes de 1 à 2 m. et plus. 189. Cyatha acanthomelas Fée Bras. I, 177, Tab, 64, 1. Du groupe de C. Schanschin, mais très original. Très grand, stipe brun clair, muni d’un épais duvet d’écailles linéaires et de piquants longs, effilés, forts, couleur d’ébène. Rachis glabres, brun clair. Pinnæ 65 cm. sur 15 cm., sessiles ; pinnules très serrées, segments très serrés, incisés jusqu’à 1 mm. du rachis de la pinnule, obtus mais apiculés, à bords entiers, larges de 3 mm., herbacés, vert foncé en dessus, pâles au-dessous, glabres sauf les costæ qui sont rudes de saillies minimes. Diffère de C. Schanschin par les segments très serrés, beaucoup plus étroits, pointus, et les piquants longs du stipe. Glaz., n. 379. 190. Cyathea Feei Glaz. apud Fée Bras. 179, Tab. 66, 2. Port de C. Serra des Anlilles, grand, glabre. Rachis brun verdätre ; pinnules sessiles, brièvement acuminees, 10 em. sur 2'/e cm. Segments libres, un peu espacés, a sinus étroit, brièvement dentés, élargis vers la pointe, oblus mais apiculés, glabres, sauf le dessous qui est un peu rude d’aspérités (mais sans écailles bombées). Tissu herbacé, couleur vert foncé en dessus, pâle et un pen glauque au-dessous. Les sores se trouvent dans la partie attenuée des segments au-dessous de la pointe élargie, 12 environ. brun roux. soudés ensemble. Indusie très mince, très irregulierement fendu. Glaz., n. 1701. 191. Cyathea Schenckii Christ in Hedwigia 35, 1896, 155. Arborea. Caudice..., rachı superne inermi glabrescenle opaca atro- brunnea, rachibus, superioribus setulis sparsis notalis, frondibus her- baceis firmiusculis bipinnatis utrinque glabris atro-viridibus, infra vix pallidioribus. pinnis sessilibus oblongis 30 cm. longis, 8-10 cm. lalis acuminalis, pinnulis sessilibus ligulatis 5-7 em. longis. 8 mm. latis acutis breviter caudatis 3 mm. spatio separalis circa 25 utroque lalere, ultra mediam laminæ ineisis, 1. e. lamina 2 mm. lata intacta, lobis late ovatis obtusis vix falcatis millimetri spatio distantibus minutissime crenulatis 642 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SER.). (65) 15 ad 20 numero utroque pinnulæ latere, nervulis in pagina inferiore conspicuis supra occultis parlim furcalis paucis 4 ad 5, soris ereberrimis spissis 4 ad 5 utroque lobi latere, a costula fere ad lobi apicem paginam implentibus apice pinnulæ solo soris destitulo, soris rufis °/ı mm. diam. sese tangentibus, indusio ab initio undique clauso bullato pallide flavo tenero, cellulis valde undulatis composito, mox in lacinias irregulares abeunte. Se rapproche pour le port de C. abrupte-caudata Fée Crypt. vase. Brés. 182, Tab. 62, mais cette dernière espèce est tomenteuse. Hab. Serra de Ouro Preto, I. H. Schenck, n. 3551. N'a plus été retrouvé depuis, malgré les recherches actives de M. Schwacke. 192. Cyathea Capensis (L.) Sm. Hemitelia R. Br. a été retrouvé à Ouro Preto par M. Schwacke. La forme du Brésil, appelée par Gardner Amphicosmia riparia (L. S. Bot. I, Tab. 12), est un peu plus ample que celle de l'Afrique, mais en tous points indentique. C’est une fougère des plus remarquables à cause de sa dispersion. Sa patrie est le Sud de l'Afrique, mais elle se trouve au Sud du Brésil et d’après Hooker à Java, d’où je ne l’ai jamais vue. Alsophila Br. Ce genre est d’une richesse embarassante au Sud du Brésil. J'ai pu constater les espèces suivantes : 4° Espèces à pinnules entières ou incisées seulement jusqu’à la moitié de chaque côté du limbe. Trichopteris Prsl. 195. Alsophila Tænitis Hook. ispece des plus tranchées, endémique de notre région où elle semble commune. C’est la seule à pinnæ entières, pétiolées, coriaces et à sores en deux rangées serrées, parallèles à la costa et au bord et exactement entre deux. Slipe à épines coniques et à écailles lancéolées. Pétiole des pinnules articulé, se détachant facilement à l’état sec. Hab. Fougère en arbre du Corcovado pres Rio de Janeiro, 1. Casaretto, 1839 ; 1. H. Schenck, n. 1736 ; Tijuca, L Schwacke in herb. Mus. Nac. ; 24] (64) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 643 Joinville, 1. Ule, n. 2028 ; Blumenau, |. H. Schenk, Meeller, n. 61 ; Glaz., n. 3582. 194. Alsophila elegans Mart. Plante très trapue, portant un cachet xérophile, également fort dis- tincte à pinn® horizontalement étalées, voir même recourbees, à pin- nules conniventes des deux côtés de la costa, obluses, sores à plusieurs rangées voisines de la costa. Pétiole des pinnules non articulé. Stipe très ruguleux-verruqueux à la base avec des écailles luisantes, lancéolées. Hab. Endémique également de notre région. Ouro Preto, 1. Magalhaes Gomes. n. 401, 3015 ; Itacolumi, 1. Alv. Silveira, n. 1569 ; Serra de Sara- menha, I. Schwacke, n. 9871. Tige 2 mètres, fronde 1 mètre d’après Schwacke. 195. Alsophila crenata Kunze Sous-espèce de la précédente, en diffère par des pinnæ largement cré- nelées et un tissu moins raide. Hab. Serra do Bocayna, S. Paulo, Serra de Saramenha, I. Schwacke. Tige hauteur d'homme, fronde 2 mètres. Miersii. 196. Alsophila Miersii Hook. Spec. I, 8. A pinnules peliolees, linéaires, &carl&es, longuement pointues en queue, irregulierement dentées ou lobées jusque vers la moitié de la laniere, à base tronquée, tissu herbace, sores grands, päles, occupant toute la face inférieure sauf les lobes, réceptacle très poilu. Tous les rhachis épineux. Espèce de premier ordre, impossible à méconnaitre. Hab. Arbre, Glaz., n. 1702, Tijuca, 1. H. Schenck, n. 2196. J'ai la même plante du Venezuela, I. Linden, 1842. 197. Alsophila dichromatolepis Fée Crypt. vasc. Bres. 57, 2. Espèce très caractérisée par la base du stipe portant une criniere d’ecailles très grandes, lancéolées, acuminees, blanc argenté, mais munies d'un centre très tranché, brun noirâtre. Stipe peu aiguillonné. Pinnules lancéolées, aiguës, pétiolées, entières dans le sommet des pinnæ el lobées jusqu'à un tiers du limbe en bas en lobes obtus; nervures très saillantes, 5 de chaque côté, face inférieure munie d'écailles grandes, blanchies, gonflées, globuleuses ; sores petits. Tissu un peu coriace. Rachis päle, cosla noire. Hab. Bords du Corrego dos macacos, 1020 m., I. Schwacke. n. 12474 ; Serra dos Orgaos, l. H. Schenck. n. 2932. 644 BULLETIN DE LÜHERBIER BOISSIER (2M€ SER.). (65) Proceræ. 198. Alsophila procera KIfs. Pinnules courtes, relativement larges, très obtuses à lobes allant à peine à la moilié du limbe, obtus, face inférieure marquée de petites écailles gonflées. Le haut du rachis ailé. Tissus mince, herbacé, couleur noirâtre à l’état sec. Stipe et rachis à piquants forts. Hab. Blumenau. 1. Viereck, n. 141. Très répandu dans l’Am. Équatoriale. 199. Alsophila atrovirens Prsl. Pinnules ä peu pres de la forme et du pourtour de He à précédente, mais à lobes un peu plus profonds, plus aigus, tissu plus ferme et face inférieure sans écailles gonflées. C’est un plante bien plus trapue, à frondes fournies. à pinnæ et pinnules rappochees, ces dernières pélic- lées. Hab. Itajahy, lieux ee l. H. Schenck. n. 1103: S. Francisco, lieux humides. 1. Schwacke, n. 13102 ; Joinville, lieux humides. id., 3309 ; S. Catharina, herb. m n. 155. en Alsophila arbuscula Presl. apparlient aussi au groupe d’A. procera, mais se caractérise comme forme xerophile par le Lissu coriace. Les pinnules sont un peu pétiolées, courtes, brièvement pointues. les lobes sont larges, obtus, ereneles, la plante est noire. glabre. non aiguillonnée. Les sores sont grands, épais. Glaz:, n. 7832. Glabratæ. 201. Aisophila Glaziovii Fee Crypl. vasc. Bres. I, 161, 55, 2, non Baker Fl. Bras. 49592 nec, Append. Synops 456. Très belle plante et excellente espèce, parfaitement figurée par Fée l. eit.. a cost» noires. à écailles de la face inférieure très petites, blanches, bombées. Plante autrement lisse. Pinnules sessiles en haut, péliolées en bas de la pinna, lobes oblus. un peu plus profonds que la moitié du limbe, finement crénelés. Écailles du stipe très grandes, brunes. Plante sans piquants. Hab. Glaz., n. 2159, 3167 ; Tijuca, 1. J. Day ce. Levinge. 202. Alsophila Corcovadensis Fée Bras. I, 165, Tab. 56, 2; II, 80. Très (trop?) voisin d’Alsophila Glaziovu, mais à N sessiles partout, à segments très serrés et sans les écailles blanches et bombées de la face inférieure. | Glaz., n. 5248. A » (66) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 645 203. Alsophila aperta Fée Bras. I, 158, Tab. 5%. 2. Très voisin d’Alsophila Glaziovii. Süpe à piquants et à écailles grandes, brunes, à bord pâle ; segments plus triangulaires. Autrement à peine distinct. Glaz., n. 2300. 20%. Alsophila Guimaraënsis Fée et Glaz. in Fee Bras.If. SL, Tab. 103.2. Magnifique espèce, représentant d’Alsophila glabrata Hook. de l'Inde en Amérique, dont il a le port. Écailles du stipe inerme, très amples, 3 cm., pourpre noirâtre. à bord blanc. Stipe pourpre foncé avec le rachis. Pinnæ seulement pinnatifides vers la pointe, pinnules supérieures à bords entiers. Pinnules largement sessiles, peu profondément lobees. leur centre continu aussi large que les lobes, ceux-ci obtus, triangulaires, sans sinus. Plante glabre. sauf la face inférieure qui est recouverte, le long des nervures. d’ecailles globu- buleuses, blanches, enflées. Couleur vert foncé, pâle au-dessous. Tissu herbacé. Sores 8 à 10 par lobe. petits, séparés. brun foncé, submarginaux, ne se trouvant que dans les lobes et non pas vers la costa. Glaz., n. 5251. 2° Espèces à pinnules lobées plus profondément que la moitié de chaque côté du limbe, et le plus souvent jusque pres de Ja costa. Paleolatæ. 205. Alsophila paleolata Mart. A. scrobiculata Fée Bras. 1, 157, Tab. 534, 11. 80, Splendide espèce, une des plus grandes, el reconnaissable de suite par ses lobes larges, profonds (le lobe basilaire étant presque libre), arrondis ou triangulaires, crénelés, couverts d’un duvet gris ou roussälre de poils combiné à des écailles appliquées et des écailles bombées., blanchätres qui couvrent toutes les nervures. Aspect gris foncé, surface veloutée au toucher. Stipe roux, rugueux à la base, muni d’épines coniques, fortes, et de longues écailles raides, linéaires. luisantes, brun de rouille. Sores très gros. confluents. récep- tacle poilu. La plus poilue de tous les Alsophila de notre région. Hab. Espèce endémique du Sud du Brésil où elle est répandue : Glaz., n. 1703, 5250, 3059, 22074 Tijuca, en arbre : Serra de Saramenha, 1. Schwacke, n. 9862; Serra de Ouro Preto, I. Schwacke, n. 10064, 12425, hauteur d'homme, fronde 2 metres; eod. 1. Magalhaes Gomes, n. 2016 ; Matto Grosso, 1. Smith, n. 108 in herb. Mus. Nac. Je regarde comme variété : 646 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (67) Var. krıocarpa Fée pro specie Crypt. vasc. Brés. 162, 61,1. Une plante à duvet el armature absolument semblables, mais à seg- ments écartés, beaucaup plus étroits, largement linéaires. arrondis, de 2 à 5 mm. de diamelre seulement. Hab. Plateau de Goyaz, 1. Glaziou, n. 22628; Serra de Ouro Preto, l. Schwacke, n. 11410. Tige de 3 mètres, frondes de 2 mètres. 206. Alsophila Unguis Cati Fee Bras. I, 165. Tab. 58, 2. Tres voisin d’Alsophila paleolata, mais encore plus grand, les segments séparés par des sinus plus grands. Le système des épines et des écailles le même, mais plus acentué encore. Glaz., n. 2297. 207. Alsophila Goyazensis n. spec. Tout à fait du port d’un grand A. paleolata Marl. mais d’une vestiture différente. Les segments sont encore plus serrés imbriqués, plus obtus, entiers, à bord un peu retroussé, la face supérieure est entièrement glabre, un peu luisante, les nervures très saillantes, fourchues, à 5 ou 6, le dessous est à peine pubescent de poils excessivement petits, appliqués, et les nervures de ce côlé parsemées d’écailles ovales gonflées très petites. Les sores sont peu nombreux, à 2 ou 3 par segment, confinés à la costa, roux et le réceptacle poilu comme dans l’A. paleolata. Tissu plus coriace, couleur vert noirâtre. Hab. Plateau de Goyaz, I. Glaziou n. 22630. Leucolepis. 208. Alsophila leucolepis Mart. Ic. Crypt. Tab. 46. Espèce très tranchée, à tissu mince, couleur vert foncé, segments étroits, écartés, fortement denteles, parsemés au-dessous d’écailles rondes, gonflées blanc de neige, et à sores noirs, très petits. Le stipe, à sa base, est hérissé d’épines coniques et muni d’écailles grandes, pointues, très tendres, d’un blanc luisant et immaculé, à la base de ces écailles, il y a souvent un point noir et saillant. Il y a une {orme à rachis noir d’ebene. Hab. Tijuca, L I. Day c. Levinge, Rio-de Janeiro, I. E. Meyer, H. Schenk n. 2117; Santa Catharina, Itapocü, I. Schwacke n. 12980. Tige de 2 à 3 mètres. J'y rattache les A. glumacea Fée Cr. vasc. Br. 170, Tab. 61, 1. Glaz. 3583, 2290, 111. A. nigrescens Fee eod. Tab. 54, 1. Glaz, 2289. A. rufa Fée eod. Tab. 59, 1. Glaz. 2292. A. pectinata Fée Bras. I, 168, Tab. 60. 1. (68) H. CHRIST. SPIGILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 047 Glaz 170%, Tijuca, en arbre; et l'A. Ludoviciana Fée eod. Tab. 60, I n'en sera pas loin non plus. 209. Alsophila impressa Fee Bras. I, 167. Tab. 59, 2. Du groupe d’Alsophila leucolepis, mais rachis jaune paille, segments séparés par des sinus encore plus largement ouverts et plus arrondis, presque à bords entiers ou très minutieusement crénelés. oblus. Sores soudés-ensemble et couvrant toute la face inférieure. Plante glabre, sauf les nervures de la face inférieure qui sont munies de très pelites écailles farmeuses opaques brunes. Glaz. 2298. Infestæ. 210. Alsophila infesta Kze. est le type d’un groupe de formes peu caractérisées, rappelant à ce point de vue le Cyathea Schanchin. Ce sont des plantes à lissu herbacé, à rachis glabres, à segments obtus, peu ou point crénelés, glabres en dessus et parsemés de rares et très petites écailles grisätres en dessous, à sores confinés plutôt à la base des segments, à réceptacle poilu, et à nervures tantôt simples, tantôt fourchues. Le stipe et le bas des rachis est muni de courtes épines ou verrues épineuses el en bas de très longues et de très étroites écailles raides, opaques, brunes. Je prends comme type la plante à nervures ramifiées, à segments étroits, écartés, presque entiers. Hab. Fougère arborescente au Corcovado, I]. H. Schenck, n. 1755; Santa Catharina, Itapocü, I. Schwake, n. 13003, tige 2 à 3 mètres, Blumenau, 1. Moeller; Serra de Ouro Preto à 1200 m., I. Schwacke, n. 12461, tige basse. Je prends comme sous-espece 211. Alsophila phalerata Mari. A lobes serres, du double plus larges, plante ample, a nervures le plus souvent simples. Hab. Glaz., n. 9. Serra dos Orgaos, I. Werner, n. 841, tige d'un mètre, Parahyba, I. E. Meyer, Blumenau, I. Moeller. Je ne puis séparer de cette forme l’A. compta Mart. à nervures simples. Lophosoria Prsl. 212. Alsophila pruinata Kifs. Ce type, constituant le genre Lophosoria de Presl, offre aussi quelques variations, quoiqu'il soit des plus tranchés : acaule ou à peu pres, base du stype inerme, entourée d’un coussin laineux de soies très fines, N ES 2 648 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (69) longues, filiformes, enchevétrées, brun clair, fronde très coriace, tripin- nalifide, pinnæ pétiolées, segments profondément incisés, lobes aigus, à bords enroulés. dessous de la fronde le plus souvent très glauque. récep- tacle à poils. Comme partout dans l'Amérique tropicale depuis les Antilles au Sud du Chile, le type est commun au Brésil aussi : Hab. Morro de S. Anna, ]. Magalhäes Gomes. n. 3100. Morro de S. Sebastiao, I., id. n. 2035. Fée décrit et figure Crypt. vase. Br. Tab. 10% un Lophosoria cæsia qui me parait seulement une forme ample, très glauque, à bords non enroules. Hab. Ouro Preto, I. Magalhaes Gomes, n. 3071, à tige de plus d’un métre. Une forme trapue. non glauque au-dessous, mais fortement couverte d'une laine courte el ferrugineuse me parait l’A. frigida Karst. Hab. Serra de Ouro Preto, lieux pierreux. I. Schwacke. n. 12462. La même forme d'Ocaña, Colombie, I. Schlim. n. 438. Une plante très réduite, d’une montagne probablement très exposée, a des frondes excessivement dures de 25 cm. sur 15 cm. seulement. Fée Bras.. I, n. 174 l'identifie avec Lophosoria affinis Prsl. Gefässb. n. 37. Glaz.. n. 1692. Morro de Midozi, 1000 m. 213. Alsophila dorsalis Fée Bras. I, 173. Tab. 71, 3. Espèce très marquante, très dislincle d’A. pruinata et la seule Lopho- soria bien caractérisée à côté de cetle dernière. Très ample. Base du stipe non laineuse, d’un duvet roux comme dans A. pruinata, mais munie d’ecailles subulées, raides, lancéolées, fauves. Segments seulement crénelés faiblement, non dentés-évasés (non undu- lato-serrala). Face inférieure non glauque cirée. mais seulement plus pale. Tissu non durement coriace mais herbacé. Sori non confluents, roux, mais brun foncé, isolés, petits. Plante glabre à points calcaires sur la face supérieure. Port d’Alsophila Tussacii des Antilles, mais sans son duvet écailleux. Glaz.. n. 2287. Chnoophora Klis. 21%. Alsophila villosa Prsl. Type également fort tranché, constituant le genre Chnoophora de Kaulfuss. Plante naine en comparaison des autres Alsopkila d’Amerique, acaule Per (70) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 649 ou à peu pres, inerme, mais à slipe et rachis finement tuberculeux et la base munie d’ecailles raides, longues, linéaires, brun châtaigne, luisantes ; fronde bipinnatifide, à pinnæ très serrées, à segments lancéolés, obtus, profondément crénelés, lobes obtus, arrondis, tissu plutôt mince, couleur rouge vineux, surfaces glabres, mais recouvertes, dans la jeunesse, d'un duvet brun, laineux, se détachant par flocons. Sores roux, étendus, récep- tacle poilu. Hab. Ouro Preto, I. Magalhaes Gomes, n. 2573. Serra de Lavras Novas, I. Schwacke, n. 12259. La seule sous-espèce notable est : 215. Alsophila aquilina Christ. in Engl. Jahrb.. 24, 1. 1897, 82. Differe d’A. villosa par une tige élevée, une fronde bien plus grande. dépassant 1 mètre sans compter le stipe, par un stipe muni de verrues fortes, se terminant en crochet piquant d’un ‘/2 cm., par des pinnæ et pinnules pétiolées, un tissu très coriace et épais, et surtout des lobes allongés, lancéolés, obtus, à sinus un peu ouvert et arrondi. Les sores sont plus petits, souvent agglutinés, ressemblant à ceux de Cyathea. Plante glabre, sans trace de duvet roux. Hab. Plateau sec de Goyaz, I. Glaziou, n. 22629, Rodrigo Silva, Minas Geraes, 1. Magalhaes Gomes, n. 400 et Glaziou. Même plante des Antilles : Cuba, 1. Eggers, n. 5117, 2 m. alla, spinosa. Elongatæ. 216. Alsophila elongata Hook. Spec. I, n. 43, syn. A. Tigucensis Fée Crypt. vase. 171. Tab. 63, 1. Type très distinct. Grande espèce, très coriace, este. absolument glabre sauf les receplacles qui sont très poilus, pinnules sessiles, seg- ments de la base des pinnules séparés par des espaces, lancéolés, linéaires, en faux, très pointus, finement serrules, à bords un peu retrous- ses; rachis un peu épineux, rougeätres. Dans le sommet, les segments de la base inférieure des pinnules sont décurrents à la manière de Cyathea Gardneri. Les nervures sont fourchues, bi- ou trifurquées, 10 à 12 de chaque côté de la costule; les sores blanchälres à cause de la masse des paraphyses qui couvrent le réceptacle. Les deux faces de la fronde brun foncé, opaques. Hab. Rio de Janeiro, forêts, I. Casaretto, n. 1993. La même espèce a été collectée par M. Pittier au Costa Rica et par Spruce à Tarapota, Pérou ; elle semble disséminée à travers l'Amérique tropicale. BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, NO 7, 30 juin 1902. LA 650 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2€ SER.). (71) 217. Alsophila leptoclada Fée Bras. I, n. 161. Tab. 55. 1. Appartenant au groupe d’A.elongata Hook, port de Pteridium aquilinum. Rachis aciculé brun clair, stipe muni de longs piquants très forts. Plante glabre, coriace, couleur ocrée, grande. Pinnæ 35 cm. sur 12 cm. Pinnules étroites, sessiles, lobées seulement jusqu'à la moitié de la largeur de la pinnule, simplement dentées-crénelées vers leur pointe; lobes triangulaires, nombreux, aigus et apiculés. Sores soudés en une masse continue, remplissant la face inférieure des pinnules. Plante évidemment xérophile, singeant les Pteris de ces régions. Glaz., n. 2299. Armate. 218. Alsophila armata Prsl. Pterid., 62. A. hürta Kaulf. apud Fee Bras., I, 168. Cette belle espèce, la plus molle et la plus planlureuse quant à ses parties herbacées, comme aussi la plus élancée quant à la tige, est com- mune dans notre region. Elle a une tige tout à fait arborescente, des écailles de la base du stipe raides, luisantes, très longues et très effilées, couleur rousse. des rachis jaune rougeäfre, munis de nombreux piquants très poinlus qui S’aceu- mulent à la base du stipe, des frondes amples, jusqu'à 3 mètres de longueur, pinnules sessiles à segments fort nombreux, très serrés, se touchant souvent, linéaires, étroits, 1 ‘/2 à 2 mill., tendres, herbacés, vert foncé, fort élégamment dentelés à dents aiguës, souvent bidentés, fort nombreux. La face supérieure est presque lisse, mais les costæ et costules fort poilues, munies de poils jaunâtres, écalés comme aussi les rachis secondaires, la primaire étant, avec l’âge, sans poils et un peu pruineuse. Les sores sont très fréquents, couvrant la face inférieure. On identifie à cette espèce l'A. ferox Prsl. et 1’A. aculeata J. Sm., et on en exclue l’A. armata Prsl. des Antilles, peut-être à tort, car il ne m’a pas été donné de voir dans cette dernière plante autre chose qu’une forme plus ample, un peu plus large dans toutes ses parties et un peu plus velue, de notre espèce brésilienne. A. bicrenata Fournier du Mexique et du Guatemala, 1. Türckheim, en semble une forme très grande et à poils très abondants sur tous les rachis. Il ya, au Brésil, aussi des plantes à rachis très velus, couverts d’un duvet roux (c’est là l’Alsophila rufa Fee. Bras. I. Tab. 59, 1), mais il est impossible de les séparer. (A suivre.) SOCIETE BOTANIQUE DE GENEVE Compte rendu des séances PAR Gustave BEAUVERD Séance du lundi 16 mai 41902. — Ouverte à 8 h. 40 dans la salle de la bibliothèque de l'Institut botanique de l’Université de Genève, sous la présidence de M. le prof. Ch.-Ed. Martin. Le procès-verbal de la séance du 12 mai est lu par M. le D' A.-Maurice Boubier, secrétaire, et adopté sans modification; les ouvrages suivants sont annoncés : ALLE- MAGNE : Mittheilungen des Thür. bot. Vereins, Weimar, 1901 (nos 15 et 16); CHILI : Revista chilena de Historia natural, vol. VI, n° 1, Valparaiso 1902; COSTA-RICA : Boletin del Istituto Fisico-Geogr., n° 15, San José 1902; ETATS-UNIS : Journal of the Cincinnati Soc. of Nat. History XX, n° 2, Cincinnati 1902; FRANCE : Archives de la Flore jurassienne, n° 22, Besancon 1902: ITALIE : Contribuzione alla biol. veg. (Borzi) vol. TI, fasc. I, Palerme 1902; SUISSE : Bulletin de l'Herbier Boissier, 2me serie, vol. II, n° 6, Genève 1902; Bulletin de la Soc. d’Hortic. de Genève, 5me et Gme livraisons, mai et juin 1902. M. le D' Alfred Lendner rend compte de la course botanique à la Faucille du dimanche 8 juin 1902. Malgré le temps froid et pluvieux, quatre participants, dont deux membres de la Société, MM. Martin et Lendner, prirent part à cette excursion, au cours de laquelle les plantes suivantes furent récoltées : Au sortir de Gex, haies : Vibarnum Lantana; Lonicera Xylosteum; Cra- tæqus Oxyacantha; Acer campestre; Cornus sanquinea ; Corylus Avellana ; Clematis Vitalba; Salix fragilis; Evonymus euwropæus; Ligqustrum vul- gare; Rhamnus Frangula; — sous les haies et buissons : Galeobdolon luteum; Veronica Chamædrys; Geranium pyrenaicum; G. Robertianum ; Cerastium arvense; Crepis biennis; Euphorbia dulcis; Fragaria vesca; Galium cruciata; Rumex acetosa; Myosotis intermedia; Geranium dis- sectum; Silene nutans; S. inflata; Valeriana officinalis; Alliaria offici- nalis; Helleborus fœtidus; Galium Aparine. Endroits plus secs, au bord de la route : Trifolium repens ; T. minus; Lotus corniculatus; Cerastium arvense; Valerianella olitoria; Papaver Rhæas; Teucrinm Chamædrys ; 652 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (50) Achillea millefolium; Salvia pratensis; Euphorbia cyparissias ; Alectoro- lophus hirsutus; Medicago Lupulina; Senecio vulgaris; Leucanthemum vulgare; Sinapis arvensis; Plantago media; Orobanche caryophyllacea (sur Gatlium molle). — Sur troncs coupés, quelques champignons : un Dedalea; Polyporus ignaricus; Schizophyllum commune. Prairies des décli- vités qui dominent la route: Anthyllis vulneraria et Onobrychys sativa (très abondants); Polygala comosa; Glechoma hederacea; Arrhenatherum elatius; Dianthus Carthusianorum; Ajuga replans; Muscari comosum; Knantia arvensis; Phyteuma spicata. Quelques bosquets de Sambucus nigra, de Corylus et de Lonicera Xylosteum abritent les Pleris aquilina et Mercurialis perennis. Au sujet des plantes récollées au bas du sentier de la Faucille, M. Lendner donne d’interessants détails biologiques sur la flore xérophile des eboulis calcaires des collines sèches du Jura. Elle se compose de plantes de pelite taille appliquées contre le sol, de facon à diminuer la surface de transpiration; leur ensemble, auquel on peut donner le nom de formation des garides, offre, en outre, des adaptations spéciales. Au nombre de celles qui ont des feuilles coriaces ont été récoltées : Globu- laria cordifolia; G. Wikommiü; Teucrium Chamædrys; Helianthemum vulgare; recouvertes de poils : Helianthemum canum; fonction d’assimi- lation dévolue aux tiges aplaties tenant lieu de feuilles : Genista sagittalis. — Helleborus fœtidus, quelques Rosa, Cratæqus et Corylus émergent de cette formation. Prés-bois de la région sylvatique : Achillea millefolium ; Gentiana lutea; Origanum vulgare; Ononis spinosa; Arabis hirsuta; Ono- brychis sativa ; Tetragonolobus siliquosus. A l'ombre des buissons : Melittis melissophyllum; Vinca minor: Coronilla Emerus. Rochers cal- caires aux abords de la route de la Faucille : Teucrium chamædrys; Potentilla verna; Globularia cordifolia; Genista sagittalis; Amelanchier vulgaris; Poterium sanguisorba; dans les fentes du rocher : Erinus alpinus; Sedum alpinum; Hieracium murorum; Asplenium trichomanes et À. Ruta-muraria; — au pied des rochers : Brunella vulgaris et Ribes uva-crispa. — Pälurages sous la Fontaine-Napoléon : Prunus spinosa; Corylus; Orchis mascula; Tragopogon orientale; Primula officinalis; Car- lina acaulis; Polygala alpestris; Gentiana verna,; Ranunculus montanus. — Au-dessus de la route, dans les pierriers : Laserpitium latifolium ; Valeriana montana; Adenostyles albifrons; Arabis alpina; Alchemilla ulpina; Barbarea stricta. — Dans les forêts de hêtres et de sapins: Ribes alpinum; Salix cinerea; Daphne Mezereum; Rhamnus alpina; Viburnum Lantana; Cytlisus alpinus; Acer opulifolium; Sorbus Aucuparia; Sam- bucus racemosa; Lonicera alpigena; — sous bois: Lathyrus vernus; (51) G. BEAUVERD. SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENÈVE. 653 Dentaria pinnata; D. digitata; Euphorbia dulcis ; E. amygdaloides ; Oxalis acetosella; Paris quadrifida; Aspidium Filix-Mas; Asplenium Lonchites ; Prenanthes purpurea; Viola sylvatica; Pyrola media; Asperula odorata (prédominante); Polygonalum verticillatum; Lilium Martagon; Allium ursinum; Spirea Aruncus; Saxifraga rolundifolia; Anemone nemorosa; Convallaria majalis; Primula elatior. — Prairies humides : Ranunculus aconilifolius; Veratrum album; Gentiana lutea; Cardamine pratensis; Trollius europseus; Colchium autumnale; Scilla bifolia. — Mousses : Hyp- num molluscum; Hilocomium splendens; Thuydium triquetrum; Bartramia OEderi; Dieranum undulatum; Mnium undulatum; Pterogynandrum fili- forme; bords de la route à la sortie de la forêt : Petasites niveus; Tussi- lago Farfara; Bellidiastrum Michelü; Alchemilla alpina; Plantago mon- tana. Forêts au col de la Faucille : un Myxomycele (Chondrioderma) ; Asplenium Lonchitis; A. lobatum; Homogyne alpina; Sorbus Chamæspilus. — En redescendant sur Gex : Populus tremula; Polygonatum officinale; Salıx grandifolia et S. cinerea. — Prairie du Pailly: Narcissus radüflorus; Trollius europæus; Myosotis alpina; Orchis Simia: — sous les genévriers : une Urédinée, le Gymnospermum tremelloides. En résumé, la liste des plantes récoltées dans celte journée atteint le chiffre de cent soixante espèces réparties principalement sur la flore syl- valique, puis sur la flore xérophile des éboulis calcaires. — Après avoir donné quelques détails sur les champignons récoltés durant cette course, M. Martin remercie M. Lendner pour son consciencieux compte rendu. Au nom de M. Renato Pampanini qui a dû s’absenter, M. le prof. Chodat présente le résumé d’un remarquable travail entrepris sous sa direction sur la distribution des plantes au sud des Alpes. Choisissant une région — les Alpes cadoriques, Vénétie — dont la glaciation évi- dente n’a pas été assez complète pour détruire tous les types de sa flore préglaciaire et pouvait, de ce fait, offrir les garanties nécessaires pour servir de base à un travail statistique, les auteurs en ont étudié deux cents espèces bien définies et faciles à reconnaître. Parmi les espèces éludiées, un certain nombre sont endémiques, d’autres arctiques, d’autres méditerranéennes, orientales ou occidentales. Pour saisir les lois qui régissent la distribution de ces plantes, les auteurs ont porté sur de grandes cartes d'Europe et des Alpes toutes les stations connues des espèces étudiées; de cette facon, l'aire réelle de chaque plante est exprimée naturellement. Par le moyen de projec- tions lumineuses, une quarantaine de ces diagrammes, choisis parmi les plus typiques, nous sont présentés, démontrant que les limites natu- relles qui semblent arrêter les migrations vers les Alpes occidentales 654 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2M® SÉR.). peuvent être assez facilement définies par les lacs de Garda, de Côme. Lugano et Majeur, avec la réserve que plusieurs des endémismes des Alpes orientales méridionales se retrouvent au sud du Mont Rose tout en évilant le Tessin. — Cette distribution des plantes dans les Alpes orien- tales correspond d'une manière frappante avec le facies géologique et orographique : c'est ainsi qu'il y aura des espèces calcicoles et calcifuges, dont les premières suivront fidèlement la bordure qui enserre les Alpes orientales au nord et au sud. Le massif du Steivio, qui forme un triangle dolomitique, se distingue nettement des aulres massifs des Alpes cen- trales par la quantité extraordinaire des plantes orientales qui l'habitent. Conclusions : le massif des Alpes offre deux grandes divisions comme l'avait indiqué le Dr Christ sans toutefois le démontrer : les Alpes orien- tales et les Alpes occidentales ; leur limite passe par le lac de Constance, le bassin du Rhin et les lacs italiens. Les Alpes occidentales s’avancent vers les orientales et s'arrêtent du bassin de la Reuss au Val Maggia en laissant une zone intermédiaire s'étendant du Tessin septentrional aux Alpes de Saint-Gall, zone remarquable par le caractère exceptionnel- lement pauvre de sa flore. Il est à remarquer qu'à partir de cetle limite les plantes occidentales qui s'avancent plus à l'Est abandonnent le revers septentrional des Alpes orientales pour n'établir leurs colonies qu’au sud de la ligne de faile de ces montagnes. Ces deux grandes divisions se décomposent en cinq subdivisions qui coincident d’une manière frap- pante avec celles que M. Haug a établies dans son étude géologique sur les régions naturelles des Alpes. — De vifs applaudissements accueillent la fin de cette communication, pour laquelle M. Martin félicite et remercie chaleureusement MM. Chodat et Pampanini. M. Théodore Nicoloff fait part du résultat de ses recherches sur les organes floraux des Juglandées. La place qu'occupe cette famille dans le système n'est pas déterminée, et les différents botanistes qui s’en sont occupés ne sont pas d'accord sur les diagrammes des fleurs tant mâles que femelles. L'examen attentif de ces fleurs confirme pleinement le résultat auquel est arrivé M. Casimir de Candolle (Mémoire sur les Juglandées, 1862) et manifeste l’erreur commise par Eichler et d’autres botanistes à sa suile, qui n’ont pas reconnu, par exemple, la présence de la pièce désignée par le n° 4 dans le diagramme de la fleur mâle du Juglans regia donné par M. de Candolle. — Des erreurs analogues ont été relevées relativement au sujet du diagramme de la fleur femelle, auquel M. Nicoloff est en parfait accord avec celui du travail de M. de Candolle. La structure de l'ovaire a été d'autre part l’objet de différentes dis- (53) G. BEAUVERD. SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENÈVE. 655 eussions. À l'encontre de ce qu’en disent les auteurs, M. Nicoloff trouve que l’ovule n'est pas supporté par une colonne, mais est sessile sur une cloison placée suivant un plan perpendiculaire à celui des stigmates. D'autre part, l’auteur de cette communication démontre que l’ovule du Juglans regia est bien une dépendance de l'axe et non du carpelle comme l’a soutenu M. van Tieghem (in Bull. Soc. bot. de France, 16, 412 et sq., 1869) : cet ovule est innervé symétriquement des deux côtés comme le serait un organe terminal. — Sur la nature intime de l'éta- mine, M. Nicoloff estime que sauf certains détails, le développement des sacs poliniques est normal. Selon Karsten, la structure intime du nucelle des Juglandées offre beaucoup d’analogie avec celui des Casuarinées ; or cette analogie se réduirait à un seul fait: celui de la tendance des tissus nucellaires à donner naissance à plus d’un sac embryonnaire. Mais les préparations et dessins de M. Nicoloff démontrent qu'il n'y a pas chez les Juglandées de tissu sporigène bien délimité, comme c'est le cas chez les Casua- rinées ; le sac embryonnaire est assez normal. £ Le développement de l'embryon, chez les Juglandées. est caracleris- tique : dans la noix formée (quoique non müre), l'embryon est encore quasi microscopique du côté du micropyle; bientôt commence la forma- tion des cotylédons, et il est alors intéressant de remarquer que les lobes de ces cotylédons sont prévus, dans leurs grandes lignes, avant qu'il y ait contiguilé de l'embryon avec le l&gument séminal. Donc la forme cérébroïde definitive des cotylédons n’est pas due seulement au simple effet de résistance du tégument appuyant sur le tissu ovarien environ- nant, comme on le pense généralement. M. le Président remercie M. Nicoloff pour cette communication, et tandis que les dessins et préparations microscopiques qui l'illustrent cireulent, la Société discule la part qu'elle prendra à la réception de la Société helvétique des Sciences naturelles en septembre prochain, à Genève, et délègue MM. Chodat el Augustin de Candolle pour la repré- senter à celte réunion. Séance levée à onze heures. Dix-huit présences : MM. Prof. Martin. Dr Boubier, Nitzschner, Dr Lendner, Beauverd, Bouchard, P. Chenevard. Prof. D' Chodat, Dr Goudet, Guinet, Dr Hausser, Mlle Rodrigue. M. A. Schmi- dely (treize membres); Mile Crétier. MM. Adjaroff, X... père et fils et Nico- loff (cinq invités). Tahlean des Légendes employées dans l'index Botanique Universe] de l'HERBIER BOISSIER 1. — Genre nouveau : a] SCLEROMELUM Schumann et Lauterbach 2. — Espèce nouvelle (sans indication de synonymie, ou avec indication d'un nom porté sur l'étiquette lorsqu'il s'agit d’un échantillon d’herbier appartenant à une espèce 2nédite) : Chlorophytum strietum Baker 3. — Variété nouvelle (avec ou sans indication desynonymie, comme pour 2) : Silene pauciflora Salzm. var. Burnati Briquet L. — Sous-espèce ou micromorphe nouveaux : a) Rubus furvus Sudre b) Euphrasia pectinata Ten. obtecta Chabert d. — Hybride nouveau (avec indication des parents à la synonymie) : Verbascum angulosum Tegber Noms nouveaux (toujours précédés d’un signe *) : 6. — Espèce (ransportée dans un autre genre, ou détachée d’un ancien genre pour créer un genre nouveau : x Rouya polygama (Desf.) Coincy (avec indication de synonymie). 7. — Variété élevée au rang d'espèce : * Hedicarya denticulata (A. Gray) Perkins et Gilg (avec synonymie). 8. — Combinaison nouvelle d’un ancien genre monotype ou autre, rattaché à un autre genre; ancienne espèce transporlée dans un autre genre et dont le nom spécifique a dü être changé pour raison de synonymie existant dans le nouveau genre: variété inédite élevée au rang d'espèce ou ancienne variété transportée dans un autre genre en l’elevant au rang d'espèce (la synonymie indique les cas) : * Rhododendron Hymenanthes (Blume) Makino — Hyme- nanthes Japonica Blume 9. — Ancienne espèce rattachée à une autre à titre de variété : * Eucalyptus Gunnü Hook. f. var. acervula (Miq.) Deane et Maiden (avec synonynie). 10. — Ancien hybride publié sous le nom des deux parents et ramené à la nomen- clature binaire; ancienne espèce reconnue comme hybride nouveau (la synonymie indique les cas) : ie Saxifraga Borderi Rouy et Camus (avec synonymie). I1. — Nom publié comme nouveau à partir de 1901 et dont l’identil& avec un nom ancien a été reconnue. — Le nom auquel le droit de priorité doit être attribué est imprimé en caractère gras; ce cas peut se présenter pour chacune des combinaisons précédentes (la synonymie indique les cas) : * Saxifraga Laggeri Foucaud (1901) — S. mutata-aizoides Girlanner ap. Lagger — S. Girtanneri Bruegg (1880). (avec indications bibliogr.). Nota. — La mention « (ipse) » inscrite à la fin de quelques fiches indique que la synonymie entière en a élé établie par l'auteur du nom nouveau; en con- sidération des confusions auxquelles cette question ainsi conçue peut donner lieu, nous Ja supprimerons dorénavant en faisant observer que la synonymie citée est toujours celle qui a élé établie par l'auteur du nom nouveau; toute infraction à ce principe sera soigneusement notée s’il y a lieu. Gustave BEAUVERD. LIL Bulletin de l’Herbier Boissier (1re série). le volume ................. 20 fr Tome 1 (1893). 715 pages, 28 planches el 2 appendices. BSR 69 5 320) el 4 » » HI (4895), 706 » 18 » et 1 » » IV (189). 963 » MR et 3 » DEV 289 M 625 5» et 2 » DU 4898)210817, 5749 27 et 3 » et 14 planches. DENTS 00) MOUSE Or ON 0 et à eh 3 » BOISSIER, EDM. Flora orientalis sive enumeratio plantarum in Oriente a Græcia et Ægypio ad Indiæ fines hucusque observalarım. — 5 vol. et Supplément, RS EL Ef ee NER SER 140 fr. — Voyage botanique dans le midi de l'Espagne pendant l'année 1837. io: grand in-80. 1839-1845. Prix zelimt; colorie, antlien de A00:fr 22.2.0 ne. 230 fr. 2 ER ERBEN UA SE RE N 150 fr. — Icones Euphorbiarum ou figures de 122 espèces du genre Euphorbia. — 1 vol. grand in-folio, 24 pages de lexie el 221 planches, Genève, 1866 .. 70 fr. — Diagnoses plantarum orientalium. Ire serie, 13 fascicules : 2me série, 6 fasci- cules. — In-80. Genève, 1812- 1859 Tertascieule se MO) VA 3 fr. Les fascicules 1, 3, 6 el 7 sont épuisés. — Description de deux nouvelles Cruciferes des Alpes et du Piémont. — In-40, avec OEM ESA RE A SO EE AE ET SR PRE 5 fr. — Centuria Euphorbiarum. Genève, 1860 ....................... ie 1 fr. — Pugillus plantarum novarum Africa borealis Hispaniæque australis. — In-80 HENRI Ne EE RE N RR ER So BOISSIER. EDM. gr BUHSE. Aufzæhlung deri in einer Reise durch Transkaukasien und Persien gesammelten Pflanzen. — In-4o avec 10 planches et I carte. RU SE AR ARE u N LT 10 fr. BARBEY. C. er W. Herborisations au Levant : Egyple. Syrie el Méditerranée. Fevrier-mai 1880. Avec 11 planches el I carte. — 1880 ......... 20 fr BARBEY, W. Floræ Sardoæ compendium. Calalogue raisonné des végélaux observés dans l'ile de Sardaigne. Avec suppl. par MM. Ascerson el E. Levier. Avec 3 EEE ES EE ER PR ANRT ARE NT Re Re En 25 fr. — Epilobium genus, a cl. Cu. Cuisin ill. Avec 24 planches. -— Lausanne, 1885. 25 fr. = En Lycie, Garie, : 1842, 1883, 1887. Études botaniques. In-40, avec 5 pl. — : SELS RE RC Er REN RER CAR 15 fr. = radin Calceolus X macranthos Barbey. — In-40, avec une planche double Enlorreessausanınes LODEL OI MARGES a 3 Îr. : STEFANI. C. pe, C. J. FORSYTH MAJOR er W. BARBEY. Samos. Elude géolo- gique, paléontologique et botanique. Avec 13 pl., par Un: Cuisın. 1892. 30 fr. — — — Karpathos, Étude géologique, palsontologique et botanique. — In-40, aseeH3.HlE par CHAACUISINS 4899012 ee. 20 fr. MAJOR. C.-J. Forsve# er BARBEY, W. Halki. Élude bolanique. — In-40 avec 1 planche double, par CH. Cussıv. Lausanne, I89%.............. 3 fr. AUTRAN, E. er DURAND, TH. — Hortus Boissierianus. Énuméralion des plantes cultivées en 1895 à Valleyres et à Chambésy, avec préface de M. F. CRÉPIN. — - In-80, xı et 572 pages, avec 3 planches. Genève. 1896. 12 fr. STEPHANI, FRANZ. Species hepaticarum. Vol. [.................. 30 fr. PARIS. E -G. Index Bryologicus. Supplementum primum......... 12.150 Geneve. — Imp. Romet, boulevard de Plainpalais, 26. EE — INDEN BRYOLOGIES SIVE ENUNERATIO MUSCORUN AUCUSQUE GOGNITORUN ADJUNCTIS _ SYNONYMIA DISTRIBUTIONEQUE REOGRAPHICA LOCUPLETISSIMIS QUEM CONSCRIPSIT EDOUARD-GABRIEL PARIS OFFICIER DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE SUPPLEMENTUM PRIMUM 334 pages. 1900 Prix : Fr. 12,50. | SPECIES HEPATICARUM 4 Franz STEPHANI Pour répondre aux demandes de plusieurs correspondants, nous por- tons à la connaissance des lecteurs du Bulletin de ’Herbier Boissier que nous sommes disposés à leur servir en tirés à part des abonnemenis spéciaux au SPECIES HEPATIERRUM de notre collabo- rateur M. Franz Stephani. Ces abonnements seront livrés au prix de 1 fr. 25 la feuille (16 na) et expédiés franco au fur et à mesure de la publication de l’ou- vrage. — Le Ile" volume (400 pages in-8°) est en vente au prix de 30 fr. el les 11 premières feuilles parues du vol. 2 seront immédiatement ’ envoyées aux abonnés par l’Herbier Boissier. anbeyo ap uonpadxa,y | RK fr SOUS LA DIRECTION DE = À : = 019 GUSTAVE BEAUVERD CONSERVATEUR DE L'HERBIER 4uel9 naublos Chaque Collaborateur est responsable de ses travaux. SECONDE SÉRIE ee Ro Tome IL 1902. È Ron Pos _ N°8. ve Ce No a paru le 31 juillet 1902. > ER N ie g Prix de l’Abonnement 20 FRANCS PAR AN POUR LA SUISSE. — 9 FRANCS PAR AN POUR L'ÉTRANGER. “ EE “sauefa sosaunu Anod aujıqesuodsau 9 10} < a. Les abonnements sont reçus D | L'HERBIER BOISSIER DU | CHAMBÉZY (Suisse). RARES | BERLIN PAUL KLINCKSIECK R. FRIEDLÆNDER & SOHN à 4 rue Corneille. 14, Carlstrasse. x ; 1902 2. BUL LETIN DE L HERBIR R BOIS SECONDE SÉRIE SOMMAIRE DU N° 8. — AOÛT 1902. } x , Pages I. — Franz Stephani. — SPECIES HEPATICARUM (suite). 657 I. — Hermann Christ. — SPICILEGIUM PTERIDOLO- GICUM AUSTRO-BRASILIENSE (suite et fin).......... 0897 Ill. — Gustave;Beauverd. — NOTES SUR LES CARAC- TERES. EXTÉRIEURS DU CHÆROPHYLLUM HIR- SUTUM L.. d'après les matériaux des Herbiers Boissier. Barbey-Boissier et Reuter (avec 11 gravures dans le texte). 709 IV. — Robert Chodat. — PLANTE HASSLERIANE soit ENUMERATION DES PLANTES RECOLTEES AU PARA- GUAY par le Dr Emile Hasster, d’Aarau (Suisse). de 1885 à 1895 et de 1898 à 1900 (à swivre).................. 74138 V. — Auguste de Coiney. — UN ECHIUM MÉCONNU DE LA FLORE DES’GANABIES2T. Per _ 748 VI. — Wilhelm Becker. — VJOLA SPLENDIDA ET VIOLA SIEHEANA ne NOV. 19025: RARES 750 - INDEX BOTANIQUE UNIVERSEL. 22.2... Nos 1546 à 1845 OBSERVATIONS Les auleurs des travaux insérés dans le Bulletin de l'Herbier Boissier ont droit graluitement à trente exemplaires en lirage a part, Aucune livraison n’est vendue séparément. Les abonnés sont invités à présenter leurs réclamations avant le 15 du mois où le numéro a paru. A ORI— BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER SECONDE SÉRIE N° 8. SPECIES HEPATICARUM RAA CGTIOCELEN Dum. 185: Plantæ foliifere, majores, rare parvæ, sæpe elatæ el robuste, inter- dum giganteæ et quoad longitudinem omnium hepaticarum maximæ, terricolæ et corlicole, montanæ, in tropicis subalpine, /axe cæspitosæ, virides vel flavescentes vel rufescentes. Caulis e rhizomate valido ramoso rhizifero subterraneo (in cortice interdum foliifero) ortus, erectus vel procumbens, rarissime radicans, semper rigidus, inferne coloratus, superne sæpe rufescens, versus apicem expallescens et flaccidus, cellulis eorlicalibus valde incrassatis, a dorso compressus, in sectione itaque ellip- tieus, plus minus ramosus, ramis lateralibus ex angulo interno foliorum ortis, interdum repetito-furcatus et gracillimus, in aliis regulariter pin- natus, haud rare superne multiramosus et dendroideus, sub flore semper (2) innovatus, innovationibus ex angulo foliorum involucralium nalis, vulgo geminatis vel — una aborliva — simplicibus. Folia succuba, alternantia (in paucis opposita, basi utrinque coalita), caulina et ramulina sæpe simillima, in alüs valde diversa (illa semper majora sæpeque magis conferla el magis armata) plus minus oblique patula, wtrinque decur- rentia, basi cuneatim angustata vel postice ampliata et caulem legentia, in pluribus postice rolundata recurva vel in cristam conniventia, basi sæpe concava, margine antico semper anguste recurvo, superne vulgo plana et disticha, in paucis decurvo-homomalla, in aliis arrecla, margine rarissime integerrima, pro more dentata vel spinosa, margine antico quidem sæpissime nudo, subrecto. Cellulæ regulariter hexagonæ, basi semper elongatæ, angulis vulgo incrassatæ, incrassatio trigona vel nodulosa vel longe trabeculata. Amphi- gastria in paucis bene evoluta. Inflorescentia dioica, in paueis monoica. BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n9 8, 31 juillet 1902. 45 : ART £ 658 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). Plagiochila. Folia floralia libera, bi- trijuga, caulinis similia, intima sæpe latiora et magis armala, perianthio appressa. Perianthia a latere compressa, medio gibhosa, ore truncato vel rotundato, varie — sæpe maxime — armato, carina postica (vel utrinque) interdum alata. Pistilla numerosa. Calyptra libera, valida, inferne interdum substipitata, pistillis slerilibus basi cincta. Capsula brevissime pedicellata, ovali-globosa, ad basin usque quadrivalvis, valvulis pluristratis, interdum maxime crassis et spongiosis, strato intimo fibris semiannulatis incrassato. Elateres bispiri interdum annulatim incrassati. Sporæ parvæ læves vel asperæ. Andrecia in ramis terminalia, ex apice innovata sæpe repelita, interdum a basi ramosa et subdigitata semper anguste spicata, bracteis parvis, confertis basi sac- catim ampliatis, vulgo diandris, superne recurvo patulis. Propagula e facie antica foliorum orta, sepe valde numerosa, brevi tempore caulem proferentia, caulibus elongatis parvifoliis, e folio materno caudatim pen- dulis, subsinde deciduis. Der auffällige Habitus dieser Pflanzen beruht auf der besonderen Anheftung des unterschlächtigen Blattes, welches auf der dorsalen Seite des Stengels in basiscoper Richtung lang zugespitzt herabläuft, während die ventrale Insertion quer zur Längsaxe des Stengels steht und von hier aus in ebenfalls basiscoper Richtung am Stengel mehr oder weniger herabgeführt ist; die Blätter sind daher in dorsaler Ansicht an der Basis stets convex, eine Folge der Zerrung, welche die Anheftungsweise auf die Ränder des abstehenden Blattes ausübt. Dieser Zug hat zur Folge, dass viele Arten in getrocknetem Zustande ihre Blätter ganz herabschlagen, die einseitswendig am Stengel fast hängend erscheinen, eine Erscheinung die aber auch an der lebenden Pflanze hin und wieder zu beobachten ist. Eine zweite Gruppe von Arten besitzt Blätter, welche wie die Flügel eines Schmetterlings derartig aufgerichtet sind, dass ihre dorsalen Ober- flächen sich berühren, während eine kleine dritte Gruppe gegenstän- dige Blätter besitzt, welche wie bei Syzygiella an der dorsalen und ventralen Basis mehr oder weniger verwachsen sind. Wenn man diese zwei letztgenannten leicht erkennbaren Gruppen ausscheidet, so bleibt eine ungeheure Anzahl Arten zurück, deren syste- matische Anordnung bisher in verschiedener und — wie wohl jeder Fachmann eingestehen wird — erfolgloser Weise versucht worden ist. Lindenberg, welcher nur etwa den achten Theil der jetzt bekannten Arten beschrieb, hat in seiner bekannten Monographie dieser Gattung eine Gruppirung nicht vorgenommen ; erst in der Synopsis Hepaticarum 195 Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 659 suchte er diesem Mangel abzuhelfen ; von einer klaren Definition der einzelnen Abtheilungen kann aber keine Rede sein; Spruce sagt davon in seinen Hep. Amaz. et Andinæ, p. 453, dass er diese Lindenberg’sche Monogr. praktisch so wenig benutzbar fand, dass er eine andere Anord- nung des Materials vorgenommen habe. Dieselbe grüudete sich zunächst auf eine Zweitheilung der Gatlung in I. Cauliflore und II. Ramifloræ, ein für die Praxis ganz unglücklicher Gedanke, da die Gattung eine fast rein diöcische ist und die männlichen Pflanzen, die von den weiblichen meist ausserordentlich verschieden sind, sich nicht danach einordnen lassen ; dabei handelt es sich um 800 Species ungefähr! Da nun ausserdem die © Blüthenorgane von einer derartigen Gleich- förmigkeit sind, dass sie eine Handhabe zur Gruppirung nicht bieten, so bleibt nichts übrig, als diejenigen vegetativen Merkmale zu benutzen, die eine (bei beiden Geschlechtern gleiche) constante Verschiedenheit jeder Art zum Ausdruck bringen und das sind allein die Blätter. Schiffner hat diesen Weg bei der Bearbeitung seiner javanischen Arten eingeschlagen und die näher Verwandten zusammengestellt, ohne aber immer eine zusammenfassende Abtheilungs-Diagnose zu geben, so dass eine Orientirung für das kleine behandelte Gebiet wohl möglich sein mag : für die gesammte Gattung ist dieser Weg nicht gangbar ; es giebt aber noch einen anderen, der die Arten jeder natürlichen Gruppe eo ipso zusammenführt und diesen Weg habe ich seit langen Jahren einge- schlagen, da er als der einzig praktisch durchführbare sich erwies. Diese Anordnung stützt sich auf die Ausbildung der ventralen Blatt- basıs der Stammblätter (nicht der Astblätter) ; dieselbe findet sich 1. bei vielen Arten wie in Fig. 1 abgebildet‘; das Blatt ist ventral kurz inserirt, und hat parallele Blattränder oder ist an der Basis conisch verschmälert, 196 660 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (Zwe sÉR.). Plagiochila. der ventrale Blatirand steht gradlienig vom Stengel ab; 2. die ventrale Blattbasis ist etwas erweitert und liegt dem Stengel auf, ihn theilweise deckend (Fig. 2), oder 3. die ventrale Basis des Blattes ist ohrartig erweitert, überragt den Stengel bei flacher Lage oder ist, wie in Fig. 3, hohl eingebogen oder bildet mit dem opponirten Blatt einen aufrecht stehenden Kamm. Innerhalb dieser drei grossen Abtheilungen ergeben sich dann weilere Gruppen, auf die hier nicht weiter eingegangen werden kann; ich füge nur hinzu, dass die Benutzung des oben Gesagten ermöglicht, jede Pflanze unterzubringen, wenn sie sonst wohlerhalten ist, weil es sich in der Praxis erwiesen hat, dass die Glieder der natür- lichen Gruppen unter sich ein gleichartiges Verhalten in dieser Hinsicht zeigen, so dass, wie bereits erwähnt, die verwandten Arten von selbst zusammengeführt werden. Erheblich erleichtert wird die Gruppirung durch den Umstand, dass die Florengebiete gar nicht ineinandergreifen, so dass es möglich ist, das gesammte Material zunächst rein geographisch zu (heilen ; die Ver- breitung der Arten ist eine so geringe, dass klimatisch ähnliche und benachbarte Gebiete oft nicht eine einzige gleiche Species besilzen. Die Antillen beherbergen eine grosse Anzahl von Arten, die sich schon in den Gebirgen Venezuelas oft nicht wiederfinden, obwohl diese Gebiete doch einst eine gemeinsame Landmasse bildeten. Auch die von Liebman in Mexico gesammelten zahlreichen Species unserer Gattung sind bisher in den benachbarten Gebieten meist nicht wieder gefunden worden ; überall treten uns neue Formen entgegen und jedes Thal scheint seine eigenen Arten zu besitzen ; die Folge dieses Verhaltens ist, dass viele Arten nur von einem Standorle bekannt sind und demzufolge das Erkennen einer elwa vorliegenden blossen Localform und die Richtigstellung der Dia- gnose nach der normalen Pflanze der Zukunft vorbehalten bleiben muss. Mit Bezug auf die Untersuchung dieser Pflanzen möchte ich nicht unterlassen zu bemerken, dass es unumgänglich nöthig ist, die Blätter vom Stengel zu trennen ; das Gegentheil ist bisher vielfach der Fall gewesen ; ein Habitusbild der Pflanze ohne Abbildung der abgetrennten Blätter hat gar keinen Werth; siehe die zahlreichen sonst schönen Tafeln in Gottsche, Hep. Mexicanæ, wo fortwährend dagegen gesündigt worden ist. Selbst der sorgfältige und ausgezeichnete Evans hat sich durch Raummangel dazu verleiten lassen (Bot. Gaz. 1896, tab. 15, 16) kein einziges Stengelblatt flach abzubilden. Ich fordere aber für eine gute Arbeit unbedingt die Abbildung von drei Blättern; die des Stammes, die des primären und die des secundären Astles ; bei nahe verwandten 197 Plagiochilu. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 661 Arten wird sich dann eher ein deutlicher Unterschied ergeben; die Abbildungen sollten auch niemals eine geringere Vergrösserung als 10 : 1 haben. weil die Zähne des Blattrandes sonst verschwindend klein werden. Da Stamm- und Astblätter oft wesentlich verschieden in der Form sind, haben beide in den nachfolgenden Diagnosen eine eingehende Berücksichtigung erfahren ; sollten die älteren Stammblätter einmal nicht mehr unbeschädigt vorhanden sein, so kann man die subfioralen unteren © Hüllblätter zu Hilfe nehmen, die nach Form und Zähnelung den untern Stengelblättern meist sehr ähnlich sind. Die innersten © Hüllblätier sind zwar meist ziemlich abweichend, sie folgen aber in ihrer Blatispitze dem Typus der Pflanze und zwar in ver- stärktem Maasse ; ist also ein Blatt derselben gestulzt zweizähnig, so wird man auch das Hüllblatt so finden, nur sind die Zähne grösser ; das ist ein sehr werthvolles Hilfsmittel für solche Fälle. wo man in Folge grosser Variabilität der Blattspitze schwer zu erkennen vermag, was eigentlich der Typus des Stengelblattes ist; das Hüllblatt weist es aus. Nur den Typus aber soll man abbilden. nicht alle existirenden Unre- gelmässigkeiten. Ein sehr wichtiges und constantes Merkmal ist die Grösse des Winkels, welchen das sitzende Blatt mit der Axe des Stengels bildet; diese Maasse sind in den Diagnosen überall angegeben und beziehen sich natürlich | 7 vs 5 | A / Fig.5. auf den der Vegetationsspitze zugewendelen Winkel; derselbe ist ganz constant, selbst bei etiolirten Exemplaren, und beeinflusst den Habitus der Pflanze in hohem Grade ; er ist leicht messbar und wurde schon von Spruce angegeben ; von Schiffner ist er leider nicht gemessen worden und seinen Diagnosen fehlt daher eines der sichersten und werthvollsten Merkmale. Da die Form der ventralen Blattbasis die Grundlage meiner Grup- 198 a ED Be 7 662 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2%e sÉR.). Plagiochila. pirung bildet, ist es nothwendig zu erwähnen, dass am abgetrennten Blatte (siehe Fig. 4, 5 und 6) die Lage des Stengels leicht zu ermitteln ist, wenn man die punctirte Linie construirt. welche eine Verlängerung der Blattbasis darstellt und stets klar und unzweideutig das Verhalten des ventralen Blatttheiles erkennen lässt. Die angegebenen Maasse der Blätter beziehen sich auf die mediane Längs-Axe einschliesslich etwaiger Zähne, also ohne den dorsalen herab- laufenden Blatitheil, der nicht mitgemessen ist. A. Patulz=ze. America tropica. Folia vulge angusta, in paucis laliora, margine postico stricte patulo. I. Obeuneate. a) Folia apice bispinosa vel bidentata. . Plagiochila alpina G. Columbia, Peruvia. . Plagiochila demissa G. Mexico, Peruvia. . Plagiochila cuneata L. et G. Mexieo. . Plagiochila bicuspidata G. Mexico. . Plagiochila rara G. N. Granada. . Plagiochila choachina G. Columbia, Peruvia. ww RO = ©. er) b) Folia apice pluridentata. 7. Plagiochila prostrata St. Costarica. 8. Plagiochila tovarina G. Columbia. 9. Plagiochila angustispica St. Guadeloupe. 10. Plagiochila divaricata Ldbg. Ins. Antille. 11. Plagiochila Zacuapana G. Mexico. 12. Plagiochila confundens L. et G. Guiana, Venezuela, Costarica, Cuba, Portorico. 13. Plagiochila vulcanica St. Costarica. 1%. Plagiochila angustispina St. Mexico. 15. Plagiochila germana G. Mexico. 16. Plagiochila subtenuis St. Cuba. 17. Plagiochila subdenudata St. Costarica. 18. Plagiochila Pittieri St. Costarica. 19. Plagiochila nudicalyeina Loitl. Peruvia. 20. Plagiochila Grateloupii Mont. Guadeloupe. 21. Plagiochila parvitexta St. Bolivia. 22. Plagiochila Regeliana St. Columbia. 23. Plagiochila diversispina SL. Venezuela. 24. Plagiochila Fendleri St. Brasilia subtrop. 199 Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 663 c) Folia apice late rotundata, crebre denticulata. 25. Plagiochila alternans L. et G. Mexico, Venezuela. 26. Plagiochila columbica G. Columbia, Mexico, Jamaica. II. Vastifolie. Folia adulta late ligulata. a) Folia integerrima. 27. Plagiochila lingua St. Brasilia orient. b) Folia apice breviter dentata. 28. Plagiochila dichotoma (Weber). Brasilia, Trinidad, Jamaica. 29. Plagiochila intricata St. Peruvia. 30. Plagiochila Kroneana St. Brasilia subtrop. 31. Plagiochila socia L. et G. Mexico, Brasilia. 32. Plagiochila sachapatensis St. Peruvia. 33. Plagiochila subedentata St. Peruvia. 34. Plagiochila vastifolia St. Brasilia subtrop. c) Folia apice spinosa. 35. Plagiochila Lindigiana G. Bogota. 36. Plagiochila Wrightii St. Cuba. 37. Plagiochila Regnelliana St. Brasilia subtrop. 38. Plagiochila Pohliana St. Brasilia subtrop. 39. Plagiochila rhombifolia St. Costarica. 40. Plagiochila meridana G. Merida. 441. Plagiochila prætermissa St. Columbia. 12. Plagiochila diversifolia L. et G. Mexico. 43. Plagiochila amazonica Spr. Amazonas, Cuba. 4%. Plagiochila oblita St. Andes quitenses. 15. Plagiochila longispina L. et G. Mexico, Quito.- 16. Plagiochila Kegeliana St. Surinam, Costarica, Rio Negro. IH. Angustifolie. 17. Plagiochila tamariseina St. Insulæ Antillæ. 48. Plagiochila parallela St. Brasilia, Venezuela. 49. Plagiochila patentissima Ldbg. Brasilia. 50. Plagiochila naranjoënsis St. Costarica. 51. Plagiochila jovoënsis St. Costarica. 52. Plagiochila crispabilis Ldbg. Brasilia. 53. Plagiochila tenuis Ldbg. Insulæ Antille. 200 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ame SéR.). Plagiochila. . Plagiochila bidens G. Insulæ Antillæ. . Plagiochila Dussiana St. Martinique. . Plagiochila æquifolia St. Cuba. . Plagiochila Trichomanes Spr. Brasilia. . Plagiochila Perrottetiana Mont. Guadeloupe, Dominica. . Plagiochila macrifolia Tayl. Peruvia. . Plagiochila quilensis St. Peruvia. . Plagiochila Macvicarii St. N. Granada. 62. 3. Plagiochila aërea Tayl. Quito, Venezuela, Costarica. . Plagiochila Arnelliana St. Chimborazo. . Plagiochila bursata (Desv.). Amer. tropica. 66. Plagiochila Sprucei St. Chimborazo. Plagiochila tabinensis St. Peruvia. IV. Trigonifolie. Folia adulta trigona. . Plagiochila tarapotensis St. Peruvia, Venezuela. . Plagiochila Beskeana St. Guiana, Brasilia. . Plagiochila trigonifolia St. Brasilia. . Plagiochila subsimplex St. Galapagos. . Plagiochila bogotensis G. N. Granada. . Plagiochila multiramosa St. Brasilia subtropica. . Plagiochila scissifolia St. Brasilia subtropica. . Plagiochila interjecta G. Bogota. . Plagiochila brevipinnata St. Peruvia. V. Ovifolie. Folia adulta ovala. a) Folia apice bidentala vel bispinosa. 76. TE 78. der Plagiochila simulans St. Brasilia. Plagiochila desciscens St. Guadeloupe. Plagiochila tunguraguensis Spr. Quito. Plagiochila tambillensis Loitl. Peruvia. b) Folia apice pluridentata. 80. 81. 82. 83. Plagiochila Uleana St. Brasilia. Plagiochila truncatella G. Andes Columbiæ et Boliviæ. Plagiochila xalapensis G. Mexico. Plagiochila binominis G. N. Granada. 201 Plagiochila. 84. 85. 86. 87. 88. 89. 90. 2 FRANZ STEPHANI SPECIES HEPATICARUM. 665 Plagiochila diffusa St. Cuba. Plagiochila contigua G. Mexico, Porlorico. Plagiochila pulchella St. Brasilia, Caracas. Plagiochila facallonia St. Cuba, Mexico. Plagiochila distinetifolia Ldbg. Jamaica, Guatamala, Costarica. Plagiochila erronea St. Brasilia, Guadeloupe, Portorico. Plagiochila Sprengeliana St. Trinidad. Plagiochila itatiajensis St. Brasilia subtrop. c) Folia apice valide spinosa. 92. 93. 9%. 95. 96. Je 98. 27 Plagiochila chinantlana G. Mexico. Plagiochila æquatorialis G. Andes æquator. Plagiochila granatensis G. Bogota. Plagiochila Miqueliana Ldbg. Mexico, Columbia. Plagiochila discrela G. Nova Granada. Plagiochila symmetrica St. Dominica. Plagiochila patentispina St. Peruvia. Plagiochila hypantra Spruce. Quilo. d) Folia apice spinoso-ciliata. 100. 101. Plagiochila surinamensis (Molk.). Surinam, India oce. Plagiochila Lansbergii G. Venezuela. VI. Oblongifolie. Folia adulta oblonga. a) Folia apice parum angustata. 102. 103. 104. 105. 106. 107. Plagiochila confertifolia Tayl. Brasilia. Plagiochila caldana St. Brasilia subtrop. Plagiochila falcata St. Brasilia subtrop. Plagiochila patula (Swartz). Brasilia, Ind. oceid. Plagiochila flabelliflora St. Brasilia subtrop. Plagiochila trislis St. Mexico. b) Folia apice valde angustata. 108. 109. 110. aa” 112. 113. 11%. 115. Plagiochila rutilans Ldbg. Amer. trop. Plagiochila Lambertina G. Jamaica. Plagiochila rigidula L. et G. Merida. Plagiochila unduavensis St. Bolivia. Plagiochila simplex (Swartz). Jamaica, Brasilia, Guatemala, Merida. Plagiochila intermedia L. et G. Brasilia, Mexico, Cuba. Plagiochila Martiana Nees et Ldbg. Brasilia. Plagiochila aurea St. Bras. orient. 202 666 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (25 sÉR.). Plagiochila. 116. Plagiochila glaucescens St. Columbia, Peruvia. 117. Plagiochila Kunertiana St. Brasilia trop. c) Folia ovato-oblonga. 118. Plagiochila longitexta Si. Nova Granada, Merida. 419. Plagiochila argentina St. Argenlinia. 120. Plagiochila variedentala St. Mexico. 424. Plagiochila Gebeliana St. Mexico. I. Obcuneate. i. P. alpina G. Ann. sc. nat., 1864, p. 7. Dioica, parva vel mediocris vel maxima, gracilis, vulgo rufescens, rigida, Caulis ad 10 cm. longus, rufus, rigidus, pauciramosus, ramis longis atte- nualis, apice capillaceis. Folia caulina ad 3 mm. longa, oblique patula. angulo 67°, vix decurrenlia, rigidissima, parum concava, oblonga, apice quam basi duplo angustiora, inæqualiter bifida, laciniis magnis (antica minore) oblique porreclis, e lala basi longe atlenuatis, sinu obtuso, margine antico et postico leniter curvalis, nudis, postico solum sub apice remote longeque bispinoso. Folia ramulina parum minora simil- lima, lacinia apicali dominante quasi acuminata. Cellulæ apicales 27 x 36 y, basales 27 X 63 u, parielibus maxime trabeculalis, ipsa basi nodulis giganteis incrassalis. Folia floralia caulinis majora, similia, mar- gine postico magis spinosa. Perianthia magna, semiexserta, compresso- campanulala, ore truncato breviter spinoso, spinis brevibus remolius- culis, angustis subseliformibus. Hab. Merida (Moritz), Nova Granada (Lindig, Triana, Cuervo), Peruvia, Tatanara (Lechler). Mit P. rutilans Ldbg. zu vergleichen. 2. P. demissa G. Hep. Mex., p. 135. Dioica, minor et humilis, pallide-flavicans, rigidiuscula. Caulis ad 3 cm. longus, simplex vel parum ramosus, capillaceus, flavescens. Folia caulina 2 mm. longa, conligua vel parum imbricala, oblique patula. angulo 67°, haud decurrentia, brevi basi inserta, ovalia, subsymmetrica, marginibus subæqualiter curvatis, antico nudo, postico sub apice bispi- noso, spinis remoliusculis, inferiore minore, apice angusto emarginalo- bispinoso, spinis oblique porrectis inæqualibus, anteriore vulgo duplo majore. Folia ramulina minora, ovato-obcuneala, trispinosa, spinis inæqualibus, media multo majore, e lala basi acuminata, lateralibus 203 Plagiochila. FRANZ STEPHANL SPECIES HEPATICARUM. 667 angustis duplo brevioribus. Cellulæ apicales 27 X 36 y, basales 18 x 45 y, trigonis magnis, sæpe Lrabeculatim confluentibus. Folia floralia caulinis multo majora, margine postico inferne nudo superne spinoso, apice angusto bi- trispinoso spinis caulinis simillimis. « Perianthia com- presso-obovata, medio gibba, ore rotundato, labiis dentatis ». Hab. Mexico (Fr. Müller, G. Karsten), Peruvia (Poeppig). Die peruanische Pflanze habe ich nicht gesehen. 3. P. cuneata L. et G. Syn. Hep., p. 632. Dioica, parva, rigidula, olivacea. Caulis ad 3 em. longus, capillaceus, fuscus parum longeque ramosus, sub flore ramulo simplici innovalus. Folia decurvo-homomalla, vix 4 mm. longa, remotiuscula, haud decur- rentia, obconica, apice bi- vel trifida, laciniis inæqualibus, porrectis, media maxima, postica sepe multo minore spiniformi. Cellulæ apicales 18 X 27 y, lrigonis magnis aculis, basales 18 X 36 y valide trabeculatæ. Folia floral. bijuga, caulinis multolies majora, intima oblonga, apice grosse 2-4 fida, laciniis medianis longissimis, lanceolatis margine postico basi nudo, superne inæqualiter % laciniato. Perianthia haud exserla, compresso-pyriformia, collo breviusculo dislinclo, ore truncato-rotun- dalo, sublobulato, lobulis inæqualibus, longe spinulosis vel setulosis. Hah. Mexico (Liebman). 4. P. bicuspidata G. Hep. Mex., p. 159. Dioica, parva, gracillima, olivacea, flaccida. Caulis ad 3 em. longus, parum longeque ramosus, capillaceus. sub flore ramulo simplici vel geminalim innovatus. Folia parva, vix 1 mm. longa, remotiuscula, erecto- patentia, retroversa, ovalo-obcuneala, marginibus nudis substriclis, apice emarginalo-bicuspidala, margine poslico interdum unidentato. Folia floralia caulinis majora, palula, apice bicuspidata, lobis dentatis. Perian- thia exserta, obconica, ore compresso rotundato dentato. Hab. Mexico (Liebman, Fr. Müller). Ich habe die Pflanze nirgends erhalten können, bezweifle aber, dass sie mit P. cuneata identisch sei. 5. P. rara G. Ann. sc. nat., 1864, p. 6. Dioica, mediocris, rigida, microphylla, pallide virens. Caulis ad % em. longus, tenuis, fuscus, sub flore geminatim innovalus, ramis divergentibus, vix aliter ramosus. Folia caulina parva, vix 2 mm. longa, remola, oblique patula, angulo 45°, haud decurrentia, concava, e basi parum anguslata, normaliter late ovala, subsymmetrica, ad '/s emar- ginato-bifida, lobis oblique porrectis inæqualibus, anteriore duplo latiore, marginibus ceterum nudis vel postico superne unidentalo. Folia ramu- 204 663 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m sr.) Plagiochila. lina parum minora, caulinis similia, sæpe superne tridentata. dente medio maximo. Cellulæ apicales 27 „, trigonis magnis aculis, basales 27 X 36 y. trigonis grosse nodulosis, ipsa basi vitla parva adest, cellulis rectangulatis grosseque trabeculatis formata. Folia floralin caulinis majora simillima. Perianthia pro planta maxima. compresso-obovata, ore amplo irregulariter laciniato, laciniis inæqualibus lanceolatis. Hab. N. Granada (Lindig). 6. P. choachina G. Ann. sc. nat.. 1867. p. 1. Syn. : P. filicaulis Spruce. Edinb. Bot. Soc. 1885. p. 483. Dioica, parva sed longa et gracillima. flavo-rufescens, muscis consociata vel c»spilosa. Caulis ad 7 cm. longus. capillaceus, rigidus, rufus. pinnalim multiramosus. ramis simplicibus interdüm superne fascieulalis. Folia parva, caulina vix 1 mm. longa. remotiuscula. oblique patula, angulo 45°, vix decurentia, concava et leniter decurva. e basi cuneala obovalo- rotunda. subsymmetriea. marginibus eurvalis. poslico bispinoso, apice late rolundato trispinoso, spinis pro planta magnis. e lata basi attenuatis pungentlibus. Folia ramulina obovata. apice inæqualiter bispinosa. mar- gine postico quinquespinoso. #ltima minuta apice emarginato-bidentula, nuda. Cellulæ 18 y, basales duplo longiores, trigonis magnis angulalim nodulosis, basi sæpe late confluentibus. Folia floralia bijuga. caulinis simillima multo tamen majora et magis spinosa. Perianthia (juvenilia) ore bilabiatio semicirculari. labiis valide irregulariterque spinosis, spinis e lata basi attenuatis. apice capillaceis. Ala lata. paucispinosa. Hab. Nova Granada (Lindig). Peruvia (Spruce). Columbia (Moritz). 7. P. prostrata St. n. sp. Dioica. mediocris, flaccida, prostrala, pallide olivacea. Caulis ad 5 cm. longus. lenuis, fuscus, a basi irregulariter multiramosus. Folia remotius- cula, 2 mm. longa. oblique patula. angula 45°, haud decurrentia, plano disticha, angustissima basi inserla. celerum subovata, asymmetrica, tertio infero latissima, apice duplo angustiora, basi cuneatim angustala. margine anlico leviter curvato sub apice bidenticulato. margine poslico basi nudo superne arcuato 7-8 dentato, dentibus validis longiuseulis. e lata basi acuminatis recte patentibus, apice emarginato-bidentalo. dentibus multo validioribus, sæpe dente parvo interjecto. Cellulæ apicales 12 X 18 u parietibus validis, basales 12 X 36 y trigonis magnis acutis bene dis- tinetis. Folia floralia caulinis parum majora, simillima, dentibus magis argulis. Perianthia ad */s exserta, oplime ovala, valde inflala, vix com-. pressa, # angulala, ore truncato, longius et valide spinoso. Hab. Costarica (Pitlier). 205 | Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 669 8. P. tovarina G. Ann. sc. nat., 1864, p. 8. Dioica, major, robusta, rigida, rufo-brunnea. Caulis ad 8 cm. longus, sub flore geminalim innovalus, vix aliter ramosus, validus, fuscus et durus. Folia ubique æquimagna, vix 5 mm. longa, remotiuscula, oblique patula, angulo 45° utrinque breviter decurrentia subplano-disticha, e basi cuneala ovala, asymmetrica, margine antico substricto, nudo, pos- tico valde arcualo in medio suo amplissimo fere angulato, medio supero 3-4 Spinoso, spinis remotis, validis oblique porrectis, apice angustalo truncalo 3-4 Spinoso, spinis irregularibus, anteriore parum majore. Cellulæ apicales 18 X 27 y, trigonis grosse stellatis, basales 27 X 45 vw, grosse trabeculatæ, trabeculis late interruptis. Folia floralia bijuga, caulinis æquimagna vel angustiora, similiter spinosa, spinis validioribus, Perianthia parum exserta, late pyriformia, inflata, ore compresso oblique truncato, irregulariter lacinulato, laciniis lanceolatis, subæquilongis, angustis, validioribus mixtis. Hab. Venezuela, Tovar (Moritz), N. Granada (Triana). 9. P. angustispica St.n. sp. Dioica. mediocris, olivacea, rigidiuscula. Caulis ad % em. longus, rigidus, fuseus, strictissimus simplex. Folia remoliuscula optime pectinatim patula, angulo 45°, plano disticha, 2,5 mm. longa, utrinque decurrentia, basi vix anguslata, oblongo-ligulata, fere triplo longiora quam lata, subsymmelrica, apice leniter angustalo bidentato, dentibus validis, sinu angusto obtuso discretis, parum oblique porrectis, e lata basi acumi- natis, margine antico nudo sub apice bidentulo, postico inferne nudo medio supero argute 6 dentato, dentibus quam apicales minoribus celerum haud diversis. Folia superiora in caule sterili sensim minora, decurvula. Cellulæ apicales 27 X 36 y, basales 36 X 63 y. trigonis nullis, parielibus parum et æqualiler incrassatis. Folia floralia bijuga, caulinis simillima multo majora validiusque denlala, sæpe spinosa. Perianthia Semiexserta e collo parvo clavato-obconica, medio valde inflata, ore truncalo regulariter lacinulato, laciniis sub 16 e lata basi sensim attenualis, 6 cellulas longis, porrectis. Andræcia terminalia angus- lissima, bracteis ad 16 jugis confertis superne breviter recurvis, apice obiuso inlegerrimo. Hab. Guadeloupe (l’Herminier). 10. P. divaricata Ldbe. Spec. Hep., p. 147. Dioica, major sed humilis,. valida et tenax, in sicco fusco-brunnea, dense c#spilosa. Caulis ad 5 cm. longus, simplex, sub flore innovatione simplici continuatus, vix aliter ramosus, tenuis fuscus et durus. Folia 206 670 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me séR.). Plagiochila. inferiora vix 3 mm. longa, remola, oblique patula, angulo 56°, utrinque parum decurrentia, e basi parum angustata oblonga, 2 plo longiora quam lata, apice angusliora, truncata, tridentata. margine antico e basi sinuata superne leviter arcuato, celerum nudo, postico parum curvato, tertio infero nudo, superne remote tridenlalo. dentibus ubique validis oblique porreetis, parum acuminatis, subæquimagnis. Folia superiora sensim minora et angustiora, minus denlata, dente apicali majore interdum acuta. Cellulæ apicales 36 y. trigonis nullis, basales 27 X 5% y trigonis trabeculatim confluentibus. Folia floralia caulinis vix majora. late ligulata vel basi parum angustata. apice truncata, longe 3-4 Spinosa, margine postico 5 spinoso, spinis versus basim sensim minoribus. Perianthia magna, exseria, parum compressa, ovato-oblonga, ore {runcato regulariter denseque spinoso, spinis anguslis, porreclis longiusculis ; ala nulla. Andrecia in caule terminalia bina vel terna, interdum e latere ramulum masculum proferentia vel ex apice innovala. Bracteis ad 25 jugis, apice squarrose patulo, aculo spinuloso. Hab. St. Vincent, Dominica (Elliott). 11. P. Zacuapana G. Hepat. Mex., p. 116. Sterilis, major, flaccida, dilute flavo-virens. Caulis ad 8 cm. longus, pro planta tenuis, superne longe pauciramosus, ramis attenuatis ob folia decrescentia. Folia caulina contigua, 3 mm. longa, oblique patula, angulo 56°, utrinque breviter decurrentia, basi valde concava, ob margines recurvos in adspeciu valde angustata, in plano ex angusta basi ovata, asymmetrica, margine antico e basi sinuata leniter arcualo nudo, postico magis curvato superne remote bidentato, apice truncato 5-4 dentato, dentibus magnis triangulatis acutis vel acuminatis oblique vel recte patulis subæquimagnis. Folia ramulina caulinis equilonga, sæpe homo- malla duplo angustiora, oblonga apice valde angustiora, trispinosa, spinis æquimagnis angustis porrectis vel divergentibus, margine postico superne 2-3 spinuloso. Cellule apicales 18 X 27 y parietibus æqualiter incras- satis, (rigonis minus distinctis, basales 18 X 54 u, longe et valide trabeculate. Hab. Mexico (läebman). Der Unterschied zwischen Stamm- und Astblättern ist so gross, dass man bei Betrachtung eines Rasens zwei verschiedene Pflanzen vermengt zu sehen glaubt. 12. P. confundens L. et G. Linn&a, 1852, vol. 25. Dioica, mediocris, gracilis, flavo-virens vel flavo-rufescens. Caulis ad 8 cm. longus, tenuis fuscus et rigidus, irregulariter pinnatim ramosus, 207 Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 671 ramis brevibus capillaceis oblique patulis parvifoliis. Folia caulina remo- tiuscula, vix 3 mm. longa, basi parum decurrenlia, marginibus recur- vulis, oblique patula, angulo 67°, plano disticha, basi concava, cunealim angustala, ovato-oblonga, duplo longiora quam lata, apice anguslala, obtusa, irregulariter 4-5 spinosa, spinis porrectis validis parum attenuatis, margine anlico substricto, superne tridentato, postico leviter arcuato, tertio inferno nudo, superne remote 6-7 spinoso. Folia ramulina multo minora, 2 mm. longa (ultima minima) remota, oblongo-ligulata, similiter spinosa. Cellulæ apicales 18 X 27 y. trigonis magnis aculis bene dis- linclis, basales 27 X 45 y, parietibus longe trabeculatis. Andræcia mediana, bracleis ad 6 jugis, superne sat longe patulis, obtusis integer- rimis vel denticulalis. | Hab. Guiana (Herb. Montagne), Costa-Rica (Pittier), Cuba (Eggers), Puertorico (Sintenis), Valencia (Fendler). In Lindenberg Spec. Hep., tab. 3 ist zwar ein Perianth mit Hüllblättern abgebildet, da aber mehrfach solche von anderen Exemplaren resp. anderen Arten genommen worden sind, ist die Zugehörigkeit eine zwei- felhafte. 13. P. vulcanica St. n. sp. Sterilis mediocris, gracilis, flaccida, dilute flavo-virens. Caulis ad % cm. longus, capillaceus, pauciramosus, ramis longiusculis simplicibus nutan- tibus. Folia caulina remotiuscula 2,5 mm. longa, oblique patula, angulo 50°, interdum decurvula utrinque breviter decurrentia, angustissima basi inserla, medio amplissima, apice plus duplo angustiora, basi optime obcuneata, in plano late ovata, asymmetrica, margine antico nudo sub- stricto, postico superne curvato denlato, tertio infero stricto haud armato, spinis 10-12 subrecte patentibus irregularibus, majoribus mino- ribus mixtis sinubus angustis vel latis discretis, apice truncato-rotun- dato, 4-5 spinoso, spinis validis, longiusculis inæqualibus. Folia ramulina magis remola, minora, spinis longioribus et minus numerosis armaia, apice angustissima, bispinosa, spinis denticulo parvo interjecto. Cellulæ apicales 27 X 36, trigonis nullis, basales 18 X 47 u, rectangulares, parie- tibus validis æqualiter incrassatis. Hab. Costa-Rica, Rio del Volcan (Pittier). 14. P. angustispina St. n. sp. Sterilis mediocris, gracilis, rufescens, rigida. Caulis ad 6 cm. longus, simplex vel pauciramosus, fuscus, capillaceus, rigidus. Folia caulina infe- riora 2,5 mm. longa, remotiuscula, vix decurrentia, concava, oblique patula, angulo 45°, ovalo-rectangulata, basi apiceque parum angustata, 208 672 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me séR.). Plagiochila. margine antico stricto nudo vel superne breviter bidentato, postico parum curvato, terlio supero quadriciliato, ciliis remotis inmæqualibus oblique porrectis, apice subtruncalo longe triciliato, ciliis recte palulis. Folia superiora æquilonga sed duplo angustiora, in plano oblonga, margine antico nudo, postico superne triciliato, apice oblique truncato trieiliato. Cellulæ apicales 18 X 27 w, parietibus validis, basales 18 X 5% y, parietibus valide trabeculatis. Hab. Mexico, Hacienda del Mirador (Sartorius). 15. P. germana G. Hep. Mex.. p. 130. Dioica, mediocris, rigida, flavo-rufescens. Caulis ad 6 cm. longus, fuscus et rigidus, sub flore geminatim innovalus, innovationibus late divergenlibus vix aliter ramosus. Folia caulina parva, 1 mm. longa, remota, oblique patula, angulo 56°. vix decurrenlia, plano-disticha, in sicco valde convoluta. e basi cuneata oblonga, duplo longiora quam lata, asymmetrica, margine antico stricto nudo, sub apice lantum dente armalo, postico leniter arcuato, medio supero 3 spinoso, apice truncato 3-4 spinoso, spinis ubique validis, e lata basi acuminalis oblique por- reclis. Folia innovationum parum minora, simillima. Cellulæ apicales 27 y, trigonis majusculis sæpe trabeculalim cenfluenlibus, basales 27 X 36 y, trigonis magnis melius definitis. Folia floralia inlima caulinis mullo majora, oblique ovala, margine anlico parum curvalo subnudo, poslico valde arcuato (ul apex) grosse spinoso, spinis inæqualibus, por- reclis vel hamatis, basi postica nullis. Perianthia magna. parum exserta, breviter pyriformia, medio valde gibbosa. ore truncato-rolundalo. anguste spinoso, spinis remoliusculis æquimagnis. Hab. Mexico, Orizaba (Fr. Müller). Die Zeichnung des Autors I. c. ist nicht ganz zutreffend ; die Pflanze erreicht im Wasser allein nicht völlige Turgescenz, der Umriss der Blätter ist in der Zeichnung daher geschweift und zeigt eine krause Conlur, welche der Pflanze nicht eigen ist ; auch habe ich den ventralen Blaltrand niemals so weit herab gezähnt gesehen. 16. P. subtenuis St. n. sp. Dioica, mediocris, rigida, gracilis, rufo-virens. Caulis ad 6 cm. longus, tenuis, rufus, rigidus, parum ramosus, sub flore ramo simplici innovatus, innovationibus floriferis repelitis. Folia caulina remotiuscula 2,5 mm longa, oblique patula, angulo 56° vix decurrentia, plano-disticha, e basi leniter angustata oblonga, superne ampliora et subspathulala, subsym- metrica, margine antico stricto superne curvalto, nudo, postico magis eurvato, superne remote bispinoso, apice truncato quadrispinoso, Spinis 209 LAS À" ” Bi» Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 673 omnibus subæqualibus, validis e lata basi attenuatis, oblique porrectis. Folia ramulina simillima, minora, in plane sublingulata. Cellulæ apicales 18 X 27 y, trigonis majusculis, basales 18 X 36 y trigonis majoribus sæpe trabeculatis validis confluentibus. Folia floralia caulinis parum majora, latiora, apice emarginato-bifida, margine postico basi nudo superne grosse 5 lacinialo, laciniis lanceolatis oblique porrectis subæqui- magnis. Perianthia semiexserla, anguste obconica, compressa, medio alte gibbosa, ore rotundato breviter setuloso, setulis 4-5 cellulas longis. Hab. Cuba (Wright). Die Blattform erinnert sehr an P. divaricata welche aber eine ganz andere Verzweigung hat. 17. P. subdenudata St. n. sp. Dioica, parva sed longa, rigida, pallide olivacea. Caulis ad 6 cm. longus, pro planta validus, superne vage pauciramosus strictus et fuscus. Folta caulina minima (unde nomen plantæ) vix 1 mm. longa, remota, oblique patula, angulo 45°, haud decurrentia, plano-disticha, e basi angusta obovato-oblonga, subsymmetrica, margine antico nudo arcte recurvo, postico (basis nuda excepta) sub 6 denticulalo, dentibus parvis, irregu- laribus brevibus acutis, longioribus acuminalis, apice truncato rotundato, 4 dentato, dentibus 2 majoribus. Folia ramulina minora, similia, apice truncato-bidentata. Cellulæ apicales 13 X 27 y, parietibus validis, basales 13 X 36 u, parietibus validioribus, trigonis acutis majusculis bene dis- linetis. Andrecia in ramis terminalia, apice vegetativa, subfasciculatim quadrifaria, amentis late divergentibus, fusiformibus, bracteis conferlis, apice vix liberis acutis. acumine tantum brevissime prominulo. Hab. Costa-Rica (Pittier). 18. P. Pittieri St. n. sp. Dioica, mediocris, flaccida, dilute olivacea, humilis. Caulis ad 4 cm. longus, superne irregulariter mulliramosus, ramis late divergentibus, longis, sub flore masculo ramulo simplici innovatis. Folia caulina 2 mm. longa, remotiuscula, oblique patula, angulo 67° vix decurrentia, plano- disticha, e basi nuda cuneala ovalia, subsymmetrica, marginibus sub- æqualiter curvatulis, antico nudo, postico 8 dentato, dentibus parvis regularibus ; apice rotundato tridentato, dente anteriore majore. Folia ramulina vix minora, similiter dentata, dentibus omnibus validis æqui- magnis, postice sub 5, apice 2. Cellulæ apicales 12 X 18 y, trigonis parvis distinctis, basales 12 X 36 y. trigonis magnis, medio basis nullis parietibus trabeculatis. Andræcia terminalia et mediana, anguste spicata, BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n° 8, 31 juillet 4902. 46 674 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me sER.). Plagiochila. bracteis conferlis 8 jugis, apice parum patulis, acutis vel denticulatis. Hab. Costa-Rica (Pittier). 19. P. nudicalycina Loitl. in Szyszylowiez. Diagn. Pl. nov. I, p. 23. Dioica, mediocris, parvifolia, rigida, fusco-viridis. Caulis ad 6 cm. longus, nigrescens, rigidulus, sub flore innovatus, planta mascula vage ramosa subdendroidea, ramis divergentibus. Folia caulina 1,6 mm. longa, remotiuscula, decurvo-homomalla, e basi angustala obovata, utrinque parum decurrentia, marginibus substrictis superne curvatim in apicem rotundatum abeuntibus ibidemque remote paucidentatis, den- tibus 6-10 brevibus, acutis. Folia ramulina multo angustiora, celerum sımillima. Cellulæ apicales 18 y, trigonis majusculis, basales 18 X 60 y, grosse interrupteque trabeculatæ. Folia floralia caulinis similia, mullo majora, brevispinulosa, spinulis numerosis in apice et margine postico. Perianthia longe exserta, compresso-clavata, exalata, ore subtruncato valide spinoso, spinis brevibus porrectis subæquimagnis. Andrecia mediana, bracteis ad 10 jugis, acuminatis parum patulis bi- vel 3 dentatis. Hab. Peruvia (Jelski). 20. P. Grateloupii Mont. Ann. sc. nat., 1856, p. 188. Dioica, mediocris, rigida, flavo-virens vel brunneola. Caulis ad 5 cm. longus, rigidus, tenuis, rufescens, simpiex vel pauciramosus, ramis areuatis divergentibus. Folia caulina remotiuscula, ad 2 mm. longa, leniter decurva, vix decurrentia, ex angusta basi ovata, subsymmetrica i. e. mar- ginibus subæqualiter curvalis, anlico nudo, postico superne trispinoso, apice oblique truncato inæqualiter 3 dentato (medio minore) dentibus e lata basi acutis, anteriore oblique porrecto longiore, reliquis recte : patulis. Folia ramulina valde aberrantia longiora (2,5 mm. longa) oblonga, plus duplo longiora quam lata, subsymmetrica, apice oblique emarginalo-bidentata, margine antico nudo, postico superne 3-4 dentato, dentibus remotiusculis ubique æquimagnis, e lata basi parum acumi- natis. Cellulæ apicales 27 X 36 y. trigonis majusculis, basales 27 X 45 ı., longe et valide trabeculatæ. Andrecia terminalia, apice vegetativa, anguslissima, bracteis ad 22 jugis, conliguis, apice brevissime patulis, aculis vel bidentulis. « Perianthia infundibulata, apice compressa, trun- cata, breviter dentato-ciliata » (Montagne). Hab. Guadeloupe (Grateloup, Perrottet). 21. P. parvitexta St. n. sp. Dioica, minor vel elongala et gracillima, flaccida, flavo-virens. Caulis ad 5 cm. longus, superne repetito-furcatus, sub flore ramo simplici vel geminatim innovalus, tenuis basi fuscus. Folia remotiuscula 1,5 mm. 211 Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 675 longa, oblique patula, angulo 45°, vix decurrentia, concava, leniter decur- vula, basi cuneala, ambitu obovala, asymmetrica, margine antico parum arcualo, sub apice paucidenticulato (dentibus 2-4) postico e basi stricta nuda bene areuato, irregulariter 8 dentato, dentibus majoribus minoribus mixlis, sepe regulariter alternantibus, apice oblique truncato bispinoso, spinis magnis oblique porrectis, sinu breviter bidentato. Folia ramulina simillima, minora, ultima exigua. Cellulæ apicales 9 y, basales 9 X 18 u, parietibus æqualiter incrassatis. Folia floralia caulinis similia, majora et validius dentata ; perianthia compresso-obconica, ore rotundato irre- gulariter dentato dentibus magnis et parvis alternantibus. Hab. Bolivia, Unduavi (Pearce). 22. P. Regeliana St. n. sp. Dioica, pusilla, rigida, flavo-rufescens. Caulis 2 cm. longus, parum ramosus, sub flore ramulo simplici innovatus, fuscus, capillaceus, rigidus. Folia 1,6 mm. longa, remota, decurvo-homomalla, haud decurrentia, ovalo-obcuneala, marginibus substrictis, subsymmetrica, acula, utrinque magno dente subapicali armata ideoque quasi tridentata, dente medio multoties majore, sinubus 1-2 spinulis præditis, margine antico celerum nudo, poslico superne paucidenticulato. Cellulæ apicales 18 X 27 y, tri- gonis magnis, basales 18 X 45 w, trabeculis crassis late interruplis. Folia floralia caulinis parum majora, margine postico apiceque irregula- riler armalo, spinis magnis minoribus mixtis, denticulis interjectis. Perianthia exserla, e collo breviusculo compresso-ovata, ore anguslato longe setuloso, setulis porreclis. Andræcia pro planta maxima, termi- nalia. bracteis 8 jugis confertis, apice brevissime patulo spinuloso. Hab. Columbia (Regel). 25. P. diversispina SI. n. sp. Sterilis, mediocris, humilis, flaccida, pallide-flavicans. Caulis ad 3 cm. longus superne repetito-furcatus, furcis brevibus late divergentibus, lenuis, rufescens. Folia caulina vix 3 mm longa, remota, oblique patula, angulo 56°, utrinque longius decurrenla, marginibus recurvis, basi concava, in plano ovala, vix asymmetrica, marginibus curvalis, anlico nudo, superne bispinoso, postico magis curvato, terlio infero nudo, superne 4-5 spinoso, apice rotundalo bispinoso, spinis ubique validis, angustis, longiuseulis, sæpe et præcipue in apice folii longissimis, mino- ribus interjectis. Folia ramulina duplo angustiora minus longe spinosa, nisi in apice folii. Cellulæ apicales 27 X 36 y, basales 27 X 45 w tri- gonis magnis, in parielibus sæpe valide æqualiterque incrassatis. Hab. Venezuela, Valencia (Fendler). 212 676 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me séR.). Plagiochila. Distinclissima species, foliis maxime irregulariter armatis, apice semper bicornutis, cornubus parallelis vel divergentibus. 24. P. Fendleri St. n. sp. Dioica, parva, rigidula, brunneola, dense cæspitosa. Caulis ad 3 cm. longus, parum longeque ramosus, tenuis fuscus, rigidus. Folia 1,2 mm. longa, ubique æquimagna, remota, oblique patula, angulo 56°, vix decur- rentia, plano-disticha, basi cunealim angustata, obovata subsymmetrica apice emarginato-bispinosa, sinu oblique lunato, vulgo parvo dente armato, spinis e lata basi acuminalis, pro planta magnis, marginibus spinis minoribus armatis, antico superne 4-2, postico 3-4 spinas gerentibus. Cellulæ apicales 27 y trigonis magnis acutis, basales 27 X 36 y trigonis sæpe minus validis. Andrecia mediana, laxe bracteata, bracteis ad 6 jugis, a foliis caulinis vix diversis, basi ut in Lejeuneis, lobulo parvo denticulato et parum inflato auclis. Hab. Brasilia, Apiahy (Puiggari), Serra de Piedade (Schwacke). 25. P. alternans Ldbg. et G. Syn. Hep., p. 648. Sterilis, major, flaccida, olivacea. Caulis ad 7 cm. longus, tenuis, sub- ater, a basi sparsim ramosus, ramis longissimis, divaricatis, attenuatis. Folia inferiora 3 mm. longa, remotiuscula, subrecte patula, utrinque parum angusteque decurrentia, plano-disticha, ex angusta basi optime ovala, subsymmetrica, margine antico minus curvato tertio supero spinu- loso, postico fere ad basim usque armato, apice similiter spinoso, spinis ubique æquimagnis, angustis, numerosis, remotiusculis, subrecte patulis, in margine antico solum oblique porrectis. Folia ramulina parum minora, versus apicem caulis decrescentia, apice minima, omnia caulinis simil- lima. Cellula apicales 27 X 36 y, basales duplo longiores, parietibus validiusculis, trigonis omnino nullis. Hab. Mexico (Liebman), Venezuela (Funck). 26. P. columbica G. Ann. sc. nat., 1857, p. 324. Dioica, magna, robusta, flaccida, glauco-virens vel brunneola. Caulis ad 8 cm. longus, parum ramosus, vulgo simplex, validus, fuscus et tenax, superne attenuatus et parvifolius. Folia caulina magna, ad 4 mm. longa, remotiuscula oblique patula, angulo 67°, utrinque longius decurrentia, plano-disticha vel margine postico recurva, optime spathulata, subsym- metrica, apice late rotundata ei crebre spinulosa, margine postico superne similiter armato, antico nudo, spinis ubique brevibus subæqua- libus, e lata basi attenualis, oblique porrectis. Folia ramulina obovato- oblonga, remota, similiter spinulosa. Cellulæ apicales 27 p, trigonis parvis, basi 27 x 72 y trigonis nullis. Folia floralia caulinis multo 213 Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 677 majora, 5 mm. longa, lrijuga, ex anguslissima basi ovato-rotundata, inlima eircumeirca spinosa, spinis anguslis 6 cell. longis pungentibus. Perianthia longissima, quadruplo longiora quam lala, compresso-cylin- drica, ore rotundato, inciso-bilabiato, labiis spinoso-ciliatis, spinis ad 1% cellulas longis, subæqualibus. Andrecia in planta graciliore et angusti- folia magna, mediana, angusta, e basi innovala, longe attenuala, bracteis ad 18 jugis, conferlis, medio supero patulo-porrectis, apice obtusato denticulato. Hab. Merida (Moritz), Venezuela (Funck et Schlim), Mexico, Orizaba (G. Karsten), Jamaica (0. Hansen). il. Vastifolie. 27. P. lingua St. n. sp. Sterilis, mediocris, flaccida, olivacea, dense cæspitosa. Cuulis ad 3 cm. longus, viridis, flaccidus, basi fuscus et tenax. pinnatim pauciramosus, ramis longiusculis divergentibus. Folia vix 3 mm. longa, contigua, oblique patula, angulo 56° vix decurrentia, convexa, lata basi inserta, late ligulata, subsymmetrica, margine poslico parum arcuato, antico substricto apice late rotundata, omnino integerrima. Cellulæ apicales 18 X 27 u, basales 27 X 54 u, parietibus validis, trigonis nullis. Hab. Brasilia, Apiahy (Puiggari), Petropolis (Rudolph). 28. P. dichotoma (Weber) Dum. Rec. d’obs., p. 15. Syn. : Jungermannia dichotoma Weber Prodr., p. 135. Sterilis, major, robusta, dilute olivacea. Caulis ad 8 cm. longus, validus, rufescens, parum longeque ramosus (nusquam dichotomus vel furcatus) ramis divergentibus, attenuatis, superne parvifoliis. Folia caulina magna, 3,5 mm. longa, contigua, oblique patula, angulis 56°, utrinque longius decurrentia, plano-disticha, basi postica solum reflexa, falcalo-ligulata, ubique fere æquilata vel margine poslico magis arcuato, integerrima, apice rotundato tantum 8 denticulata, dentibus brevissimis acutis. Folia ramulina simillima, 3 mm. longa, ullima 1,6 mm., vix curvata. Cellulæ 18 X 27 y parietibus tenuibus, basales 27 X 54 y, trigonis majusculis, parietibus validis. Hab. Trinidad, Brasilia, Silva amazonica (Spruce), Jamaica (0. Hansen, Sieber, Beyrich, Martius). 214 678 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me SR). Plagiochilu. Das von Lindenberg (Spec. Hepat.) abgebildete Perianth ist von seiner var. ß, einer Pflanze der Mascarenen Inseln, genommen und gehört desshalb nicht zu unserer Art. Die Sieber’sche Pflanze dagegen ist jeden- falls auf den Antillen und nicht in Afrika gesammelt und gehört zu den zahlreichen Lebermoosen, welche Sieber irrthümlich falsch etiquettirt hatte. 29. P. intricata St. n. sp. Sterilis, mediocris, flaccida, viridis, dense intricatim cæspitosa. Caulis ad 11 em. longus, e basi simplici ramosissimus, fuscus, inferne validus, in ramis sensim altenuatus, apice capillaceus. Folia caulina 3 mm longa, contigua vel remotiuscula, utrinque longe decurrentia, plano-disticha, ovata, apice duplo angustiora quam basi, subsymmetrica, margine anlico nudo, poslico parum arcuato medio supero quadrident{ato, apice truncato 5-6 dentato, dentibus ubique brevibus æquimagnis regulariterque conse- cutivis. Folia ramulina multo minora, ovato-oblonga, minus longe decur- rentia, margine antico magis arcuato, postico substriclo 4 dentato, dentibus majoribus usque ad basin fere descendentibus, apice validius & dentato. Cellulæ apicales 18 X 27 y. trigonis nullis, basales 27 X 45 u, trigonis magnis attenuatis. Hab. Peruvia in Monte Christi (Wallis). 30. P. Kroneana St. n. sp. Dioica, mediocris, gracilis, rigida, olivacea. Caulis ad 7 cm. longus, basi crassus, ceterum strictus, fuscus, rigidissimus, superne allenuatus et pauciramosus, ramis divergentibus plus minus longis, irregularibus. Folia caulina 2,5 mm. longa, imbricata vel contigua, subrecte patula, vix decurrentia, ramulina remotiuscula, oblique patula angulo 67°, caulinis parum minora, omnia subrectangulata, vix asymmetrica, duplo longiora quam lata, marginibus subparallelis, postico tamen leviter arcuato, medio supero remote tridentato, antico nudo, apice recte trun- cato 4-5 dentato, dentibus ubique brevibus validis acutis. Cellulæ apicales 27 y, basales 27 X 36 y, trigonis distinclissimis, magnis, superne sub- nodulosis vel omnibus acutis. Folia floraiia caulinis multo majora, ventre ampliata, apice late truncata ubique remote dentato-ciliata. Perianthia campanulata, profunde quadriplicata, ore amplo truncato, regulariter spinuloso, spinulis angustis brevibus. Andrecia in ramulis terminalia, bracteis 12 jugis conferlis, superne appressis integerrimis, vel angulatim repandis. | Hab. Brasilia, Apiahy (Puiggari), Santa Catharina (Krone). | CT PT: \e ( LA Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 679 31. P. socia L. et G. Syn. Hep., p. 630. Dioica, mediocris, flavicans, rigidiuseula. Caulis ad 3 cm. longus rigidus tenuis rufus. sepe decumbens et apice radicans, vulgo erectus, superne irregulariter pluriramosus, ramis approximatis parum patulis brevibus, simplieibus vel ramulo parvo instructis. Folia caulina ad 3 mm. longa, oblique patula (angulo 67°) basi concava, superne plana, basi parum decurrentia, ambitu ovalo-oblonga, duplo longiora quam lata, asymme- trica, margine antico stricto nudo, postico arcuato, basi recurvulo, tertio infero nudo, superne 7-8 dentalo, dentibus brevibus acutis, oblique porrectis, apice truncato 5-6 dentato, dentibus vallidioribus, triangulatis, irregularibus, recte patulis. Folia ramulina caulinis parum breviora sed duplo angustiora, angusie oblonga, similiter denlata apice sæpe oblique truncata. Cellulæ 18 X 27 y, trigonis majusculis, basales 27 X 63 y, trigonis maximis. Folia floralia caulinis parum majora, medio postico magis ampliala, apice angustata, similiter sed densius denlala. Perian- thia (juvenilia) compresso-obconica, ala angusta integra ore rotundalo- truncato dense denticulato. Hab. Mexico (Liebman), Brasilia, Apiahy (Puiggari). 32. P. sachapatensis St. n. sp. Sterilis, mediocris, rigida, dilute olivacea. Caulis ad 4 cm. longus, tenuis, fuscus, superne repetilo-furcalus, fureis strictis. late divergen- tibus attenuatis. Folia caulina ad 2,5 mm. longa, remola, obique patula, angulo 45°, utrinque parum decurrentia. e lata basi breviter ligulata, apice parum angustiora, basis anlica excepla subsymmetrica, marginibus æqualiter curvalis, antico nudo vel sub apice 1-2 dentato, postico ad 10 dentato basi nudo. apice truncato-rotundato sexdentato. dentibus parvis aculis, apice solum validioribus porrectis equimagnis. Folia ramu- Iina valde aberrantia, anguste oblonga, fere triplo longiora quam lata, ob margines recurvos supra basin constricla, concava superne plana, leniter falcata, margine antico sub apice bidentato, postico superne irregulariter 5-6 dentato, dentibus inferioribus parvis, superioribus spi- niformibus, apice rotundato quadrispinoso. spinis angustis porreclis vel curvatis, dente interjecto. Cellulæ apicales 18 X 36 y, parietibus tenuibus, basales 18 X 45 u, parietibus validis. Hab. Peruvia, Sachapata (Lechler). 33. P. subedentata St. n. sp. Syn. : Plagiochila dichotoma var. rivicola Spruce Edinb. Bot. Soc., 1885, p. 490. Dioica, major, valida, rigida, rufescens. Caulis ad 5 cm. longus, inferne 216 680 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2ue séR.). Plagiochila. longe simplex, superne pauciramosus, ramis divergentibus brevibus attenuatis et parvifoliis. Folia caulina vix 3 mm. longa, imbricata, oblique patula, angulo 45°, plano disticha, lata basi inserta, utrinque parum decurrentia, ovalo-rectangulata, asymmetrica, margine antico nudo sub- stricto, postico parum curvato sub apice tridenticulato, apice late trun- cato, quadridentato, dentibus minutis, 2 cellulas longis. Folia ramu- lina simillima, minora. Cellulæ apicales 18 X 27 y, basales 18 X 54 u, parietibus æqualiter incrassalis, trigonis nullis. Andrœæcia in ramulis parvis lateralibus terminalia, angusta, apice vegetaliva, bracteis ad 20 jugis. laxe insertis, medio supero concavo patulo integerrimo. Hab. Peruvia, Tarapoto (Spruce). P. dichotoma hat völlig. symmetrische Blätter, deren breitgerundete Spitze mit 8-10 kurzen, breiten Zähnen besetzt ist. 34. P. vastifolia St. n. sp. Dioica, major, robusta, subdendroidea, pallide virens, laxe cæspitosa. Caulis ad 8 cm. longus, basi crassus, superne attenuatus, furcatus, furcis irregulariter pinnatim ramosis, rarius bipinnatis, ramis oblique patulis, brevibus longioribusque mixtis, parvifoliis. Folia caulina plus 3 mm. longa, contigua, recte palula, utrinque anguste breviterque decurrentia, basi valde concava, superne plana, disticha vel parum devexa, in plano late ligulata, duplo longiora quam lata, subsymmetrica, marginibus apiceque æqualiter breviterque denticulatis, margine antico in medio suo infero nudo, postico basi haud armato, reflexo. Folia ramulina mediana duplo minora, ultima minima, omnia caulinis simillima. Cellulæ apicales 27 y, lrigonis majusculis acutis, basales 27 X 5% y, trigonis magnis. Andrecia in ramulis ultimis terminalia, oblongo-ovata, bracteis conferlis, superne squarrose recurvis, obtusatis denticulatis. Folia floralia caulinis multo majora, cireumeirca grosse spinosa, spinis posticis et apicalibus valde irregularibus recte patulis vel hamatis. Perianthia longe exserta, oblonga, medio valde inflata, apice truncata, ore spinuloso. Hab. Brasilia (Sellow, Ule, Puiggari). 33. P. Lindigiana G. Ann. sc. nat., 1864, p. 11. Dioica, major, gracilis et parvifolia, dilute viridis, ætate rufo-virens. Caulis ad 10 cm. longus, tenuis, pinnatim ramosus, pinnis remolis, breviusculis, subrecte patentibus. Folia caulina 2,5 mm. longa, contigua, oblique patula, angulo 56°, parum decurrentia et parum concava, lata basi inserta, ovato-ligulata, marginibus vix curvatis, antico nudo sub apice lantum dente parvo armato, poslico magis curvalo superne remote tridentalo, apice normaliter emarginato-bispinoso (rarius 3-4 spinoso) 217 Sa Mr. É Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 681 spinis validis, e lata basi acuminatis, porrectis vel parum divergentibus, dente parvo interjecto. Folia ramulina Similia, angustius spinosa. Cellulæ apicales 185 X 27 y parietibus validis, basales 27 X 45 w parielibus validissimis. Folia floralia caulinis latiora, margine postico apiceque longe denseque fimbriato, laciniis angustis longe acuminalis. Perianthia in pinnis terminalia. ramis geminalis innovala, ore rotundato dense dentato-ciljato, ciliis inæqualibus longiuseulis. Hab. Bogota (Lindig). 36. P. Wrightii St. n. sp. Dioica, medioeris, rigidiuscula, rufescens. superne flavescens. Caulis ad 7 em. longus, pauciramosus, sub flore ramo simplici innovalus, tenuis, fuseus, superne valde attenualus el parvifolius. Folia caulina remolius- cula, sub flore brevi tractu imbricala, 3 mm. longa, oblique patula, angulo 67°, vix decurrentia, plano-dislicha, lata basi inserla, late ligu- lata, subsymmetrica, apice leniter angustata rolundala. trispinosa, mar- ginibus parum et subæqualiter curvatis, postico inferne nudo, medio supero > spinoso, spinis ubique magnis, e lala basi breviter acuminalis, oblique porreclis et parallelis, margine antico nudo, sub apice breviter bidentato. Folia ramulina sensim minora, ultima duplo minora, celerum caulinis similia. Cellulæ apicales 18 X 27 y, parietibus validis, basales 27 X 45 y, lrigonis maximis ovalibus in parietibus interdum longe trabeculatis. Folia floralia 5-6 juga, imbricala, sensim majora, inlima Maxima, caulinis 2 plo majora et mullo latiora, margine poslico et apice grosse dentalo, dentibus aculis hic illie spina majore interjeclis. Perianthia (Steria) compresso obconica, utrinque longe gibbosa, ore semicirculari longius spinoso, sublaciniato ; spinis anguslis superne setaceis sal regularibus. Andrecia mediana, fusiformia, bracteis 7-8 jugis, medio supero patulo subtruncato 2-3 spinuloso. Hab. Cuba (Wright). 37. P. Regnelliana SL. n. sp. Dioica, mediocris. rigida, rufo-virens, superne dilute olivacea. Caulis ad % em. longus, validus, fuscus, superne vage pauciramosus, ramis sterilibus attenuatis parvifoliis, interdum decurvis el radicantibus. Folia caulina remotiuscula, breviter decurrentia, ad 2,5 mm. longa, plano- disticha, oblique patula (angulo 67°) oblongo-rectangulata, subsymme- trica, lala basi inserta, superne vix anguslala, apice recte truncalo 5 Spinoso, spinis medianis minoribus, angularibus multo majoribus, marginibus nudis sub apice solum bidentatis. Folia ramulina similia, angusliora, ullima parva, 1.5 mm. longa, minus dentata, apice emargi- 218 632 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m sir.). Plagiochila. nato-bispinosa. dente parvo interjecto, margine postico dente subapicali armalo antico nudo. Cellulæ apicales 22 y. basales 27 X 45 u trigonis magnis acuminatis, basi majoribus. Folia floralia caulinis vix diversa nisi parum majora. Perianthia (juvenilia) ore truncato-rotundato dense breviterque spinoso, spinis subsetaceis. Hab. Brasilia, Caldas (Regnell). 38. P. Pohliana St. n. sp. Dioica, mediocris, humilis. dilute flavo-virens, flaccidissima. Gaulıs ad 3 cm. longus, superne pluriramosus. basi crassus, rigidus et fuscus, ramis divergentibus subdendroideus. superne capillaceus. Folia caulina vix 3 mm. longa. remotiuscula vel contigua, oblique patula, angulo 67°, parum decurrentia, plano disticha late ligulata. symmetrica, marginibus parallelis nudis, sub apice dente solitario armalis apice rotundato. qua- dridentato, dentibus validis brevibus acutis vel parum attenuatis. Folia ramulina valde aberrantia, asymmelrica, semiovala, margine anlico stricto superne remote 2 Spinoso. postico arcualo, remote trispinoso, medio infero nudo, apice truncato bispinoso, spinis ubique angustis longiusculis, oblique porrectis. Folia ultima parva, A mm. longa, cuneatim obovata margine postico et apice bispinosa, ceterum nuda. Cellulæ api- cales 36 y, regulariter hexagon, trigonis nullis, basales duplo longiores trigonis parvis. Andrecia magna, mediana, bracteis ad 12 jugis confertis, superne longe sed parum divergente palulis, trispinosis. Hab. Brasilia orient. subtrop. (Pohl). 39. P. rhombifolia St. Soc. bot. belge, 1892, vol. 31, p. 181. Sterilis, major, flaccida, dilute viridis. in novellis flavo-virens, effuse cæspitans. Caulis ad 5 em. longus, fuscus et tenax, irregulariler ramosus, ramis divergentibus, seepe subrecte patentibus. longis. simplicibus. Folia caulina vix 3 mm. longa, subcontigua, plano-disticha, oblique patula, angulo 67°, utrinque anguste decurrentia, basi postica recurvula, ambitu rhomboidea, vix asymmetrica, ubique subæquilata, duplo longiora quam lala, apice oblique truncato basi parallelo, ceterum grosse irregulariterque spinoso. spinis sub 5, oblique porrectis, e lata basi breviter acuminatis, margine antico et poslico inferne nudo, medio supero dentato, dentibus valde oblique porrectis, in margine antico validioribus, in postico minutis versus apicem majoribus. Folia ramulina simillima, remotiuscula minora, dentibus longius acuminatis. Cellulæ 27 y, basales parum majores, parie- übus tenuibus, trigonis parvis aculis. Hab. Costa-Rica (Pittier). 219 Plagiochilu. FRANZ STEPHANT SPEGIES HEPATICARUM. 683 40. P. meridana G. Ann. sc. nat., 1897, p. 328. Dioica, major sed parum elata, flavo rufescens, rigida. Caulis ad 10 cm. longus, parum ramosus sub flore geminalim innovatus, ramis late diver- gentibus sæpe recte patulis. Folia caulina vix 3 mm. longa, basibus imbricalis, oblique patula, angulo 56° vix decurrentia, ubique æquilata, duplo longiora quam lata, in plano parum curvala, quasi curvato-ligulata, plano-disticha, lata basi inserla. apice late truncata, 6 spinosa, marginibus eurvalis, parallelis. antico nudo sub apice bispinoso, postico fere ad basin usque dense spinoso spinis ad 18, æquimagnis, e lata basi longe acuminatis, majusculis. oblique porrectis, parallelis, apice paucis majo- ribus intermixtis. Folia ramulina valde desciscentia remotiuscula, minora, oblongo-ovata, apice parum angustala, margine postico supra basin magis arcualo, antico substriclo, spinis celerum similibus similiterque obliquatis. Cellulæ apicales 18 X 27 y trigonis majusculis, basales 27 X 51 y, parietibus grosse Lrabeculatis, trabeculis late interruptis. Folia floralia caulinis majora, semicordata, similiter spinosa, spinis minus confertis et minus regularibus. Perianthia ad ‘/2 exserta, clavata, utrinque alte longeque gibbosa, ore rotundato haud ampliato, uno latere sæpe fisso, labiis breviter spinulosis, spinis confertis angustis porrectis. Andrecia mediana, robusta, bracteis ad 10 jugis, medio supero patulo, apice rotundalo spinuloso. Hab. Merida (Moritz, Funck et Schlim, Regel). 41. P. prætermissa Si. n. sp. Sterilis, major, pallide virens, flaccida. Caulis ad 7 em. longus, crassus el fuscus superne pauciramosus, ramis longis attenuatis. Folia tenerrima, caulina plus 3 mm. longa, oblique patula (angulo 56°) duplo longiora quam lata, breviter ligulata, latissima basi inserta, utrinque parum decur- rentia, plano dislicha, parum imbricata, apice leniter angustata rotundata, marginibus parum curvatis antico nudo, postico (basis nuda excepta) 8-9 dentato, dentibus majusculis angustis recte patulis, apice similiter dentato, dentibus sub 5. Folia ramulina parum angustiora, conligua, optime lingulata, symmetrica longius dentala subspinosa. Cellulæ 27 y, basales 27 X 5% p, parietibus validiusculis, trigonis nullis. Reliqua desunt. Hab. Columbia (Moritz). 42. Plagiochila diversifolia L. et G. Syn. Hep., p. 640. Dioica, maxima, rigidula, dendroidea, flavo-brunnea. Caulis ad 15 cm. longus, subniger, validus, inferne simplex, superne repetilo-furcatus, furcis divergentibus, sensim attenuatis, sub flore ramulo simplici inno- 220 en 684 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me sÉR.). Plagiochila. valus. Folia caulina maxima, plus 4 mm. longa, rotundato-quadrata, lala basi inserta, oblique patula, angulo 67°, contigua, parum decurrentia, marginibus vix curvalis, sub apice quadridentalis, dentibus remotis bre- vibus, oblique porrectis, apice late truncalo 6-7 dentato, dentibus vali- dioribus, subæquimagnis. Folia ramulina versus apicem plantæ sensim minora, superiora multo minora, subrhombea, apice oblique truncato (basi parallelo) quadrispinoso, spinis longiuseulis validis oblique porrectis, marginibus substriclis sub apice bispinosis. Cellulæ apicales 27 X 27 u, basales 27 45, trigonis magnis bene distinctis. Folia floralia caulinis si- millima et vix distinguenda. Perianthia (sterilia) ore Lruncato valide dentato. Hab. Mexico (Liebman). 43. P. amazonica Spruce Edinb. Bot. Soc., 1885, p. 485. Dioica, major, flaccida, olivacea, in arborum ramulis vel foliis laxe cæspitosa. Caulis ad 6 mm. longus, fuscus, validus, superne altenuatus, parvifolius, apice capillaceus, a basi multiramosus, ramis longiuseulis, late divergenlibus pauciramulosis. Folia caulina 4 mm. longa, remotius- cula, oblique patula, angulo 67°, vix decurrentia, plano disticha, basi postica solum recurvula, ex angusta basi ovato-reclangulala, asymmetrica, margine anlico striclo, superne paucispinoso, poslico arcuato, usque ad basin fere armalo, apice truncato-rotundalo, 5-6 spinoso spinis remotius- culis ubique fere equimagnis, validis, angustis sed parum altenuatis sub- recte patulis. Folia ramulina minora, superne minima, caulinis simillima. Cellulæ apicales 27 X 36 y, basales 36 X 72 y, trigonis omnino nullis. Fotia floralia bijuga, caulinis multo majora, pro planta gigantea, ex angusla basi subrectangulata, quoad spinas caulinis simillima. Perianthia (juvenilia) ore truncato breviter spinoso, spinis angustis subsetulosis. Hab. Sylva amazonica (Spruce), Cuba (Wright). 4%. P. oblita St. n. sp. Sterilis, magna et robusta, grandifolia, olivacea, laxe cæspitosa. Caulis ad 10 cm. longus, pauciramosus, crassus et fuscus, tenax. Folia 4 mm. longa, remotiuseula vel parum imbricata, subrecte patula utrinque parum angusteque decurrentia, plano-disticha, late elliptica, subsymmetrica, margine postico quam anlieus magis arcualo, apice rolundata, medio amplissima, basi angustala postice caulem haud tegentia, ipsa basi nuda celerum ubique creberrime spinoso-ciliala, eiliis antieis brevioribus oblique porrectis, posticis et apicalibus longioribus, 3 cellulas longis, recle palulis strictissimis. Cellulæ apicales 36 X 45 y, basales 36 x 90 u, parietibus validis, incrassatio angulosa nulla. Hab. N. Granada (Wallis), Quito (Herb. De Nolaris). 221 u. 4 | u ’ eV 2 a Plagiochila. FRANZ STEPHAN. SPECIES HEPATICARUM. 685 45. P. longispina L. et G. Hep. Mex., p. 146. Sterilis, major et longissima, flaceidissima, pallide-virens. Caulis ad 1% cm. longus, parum longeque ramosus, sæpe simplex fuseus et validus. Folia caulina remotiuscula, fere 4 mm. longa, lata basi inserta, haud decurrentia, oblique patula, angulo 56°, plano disticha, ovato-rhombea, margine antico substricto, pos!ico breviter arcuato, apice (basi parallelo) late oblique truncato, ubique longe dentato-ciliata, ciliis recte patulis basi antica brevioribus. Folia ramulina simillima multo minora. Cellulæ apicales 27 X 36 y, basales 36 X 63 u, trigonis majusculis acuminatis. Hab. Mexico (Liebman), Andes quitenses (Spruce). 46. P. Kegeliana St. n. sp. Dioica, brunnea, major, flaccida, in ramis arborum effuse cæspitans. Caulis ad 5 em. longus, rigidus fuscus parum et breviter ramosus, sub flore innovatus. Folia caulina parum imbricata, subrecte patula, plano disticha, vix decurrentia, e basi angustata fere rectangulata, plus duplo longiora quam lata, margine antico stricto nudo, sub apice 1-2 spinoso, postico leniter arcuato, tertio infero nudo, recurvo, ceterum 6 spinoso, spinis longissimis oblique porrectis e basi latiore longe setulosis, apice truncato 4-5 spinoso, spinis similibus recte patulis. Folia ramulina similia conligua, basi concava et magis angustata, subspathulata, oblique patula. Cellulæ 36 y, basales 36 X 5% y, trigonis parvis distinctis. Folia floralia bijuga, caulinis majora, intima falcata, ubique æquilata, circum- circa longissime lacinulata, laciniis anticis subcapillaceis brevioribus, apicalibus 3-4 e lata basi longissime attenuatis, ventralibus creberrimis, varie hamatis, lanceolatis longe setaceis interdum bifidis. Perianthia (juvenilia) ore longissime regularilerque setaceo, setis porrectis strictissi- mis. Andrecia in caule et ramis terminalia subinde ex apice vegetativa, bracteis confertis, basi appressis, superne parum patulis acutis vel bidentulis. Hab. Surinam (Kegel, Wullschlägel), Costa-Rica (Kegel), Rio Negro (Spruce), Cayenne (Naville). Diese Pflanze liegt in allen Herbarien unter dem Namen P. subplana; auch Spruce verwechselte sie damit; Perianth und Involucral-Blätter unterschei- den sie sofort ; aber auch die Stengelblätter sind ganz abweichend, da die Dornen am Rande viel länger sind und die halbe Breitedes Blattes erreichen. II. Angustifolie. 47. P. tamariscina St. n. sp. Syn. : Plagiochila distinctifolia in G. et Rab. Exsice. 551. 999 686 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ze SER.). Plagiochila. Dioica, magna, parvifolia el gracillima, flavo-virens, effuse cæspilosa. Caulis ad 10 cm. longus, tenuis, fuscus, irregulariter pinnalus, pinnis inferioribus interdum pinnulatis, superioribus simplicibus recte patulis remolis, capillaceis et parvifoliis. Folia caulina remola, diametro caulis æquilala, oblonga, vix triplo longiora quam jlata, 2,5 mm. longa, squar- rose palula, utrinque anguste decurrentia, marginibus recurvis cana- lieulala, oblique acuta, apice 6-7 dentata, margine antico nudo, postico superne 5-6 denticulato. Folia ramulina el pinnulina sensim minora, configuratione et denticulatione haud diversa, sed magis approxi- mata. Cellulæ apicales vulgo majores 18 X 36 y, reliquæ 12 x 36 u. parielibus validissimis, æqualiter incrassalis. Folia floralia 2, caulinis æquilonga sed duplo latiora, superne irregulariter grosse lacinulata. Perianthia in ramulis ullimis terminalia, obovato-obcuneala, gibboso- inflata, labiis compressis, arcualo-truncatis, regulariter spinosis, spinis subconfertis æquimagnis, majuseulis, e lata basi attenualis; ala angusla integerrima. Hab. Trinidad (Crüger), Guadeloupe (l'Herminier, Duss), Porto-Rico (Sin- tenis), Santo Domingo (Eggers), Dominica (Eggers, Elliott), Martinique (Duss). 48. P. parallela St. n. sp. Dioica, mediocris, pallide virens vel flavicans, rigida. Caulis ad 6 cm. longus, strictus fusco-ruber, inferne simplex, superne repetito-furcatus, ramis paucis divergentibus breviusculis, sub flore innovatione simplici continualus. Folia ad 3 mm. longa, contigua vel parum imbricala, stric- lissima oplimeque parallela, disticha, concava, oblique patula, angulo 67°, postice anguste decurrentia, basi postica dein recurva, in plano late ligulala (basalia leviter falcala), marginibus integerrimis, sub apice 1-2 spinosis, spinis latis validis oblique porrectis, apice late et oblique truncato, irregulariter 4-5 spinoso, spinis validis, vulgo 2 longioribus vel spina poslica multo majore, ut folia oblique acuminata appareant. Cellulæ 17x 3% y, parietibus validis, trigonis subnullis, basales parum longiores, trigonis majusculis acutis, sæpe trabeculatim confluentibus. Folia floralia caulinis majora, basi postica ampliata, superne abrupte angustata, mar- gine anlico remote paucispinuloso, postico et apice grosse irregula- riterque lacinulato. Perianthia late obovato-campanulata, medio gibba, ore compresso late truncato, crebre lacinulato, laciniis anguste lanceolatis regularibus, porreclis; ala angusta integra. Capsula magna ovalis, fusco- brunnea. Sporæ 18 y, brunneæ, minute asperæ. Elateres longissimi, tenuissimi, vix attenuati, spiris 2 angustis dense tortis in apices excur- 223 Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 687 rentibus. Andrœcia mediana, bracteis ad 16 jugis, confertis apice breviter patulis, spinulosis. Hab. Brasilia (Pabst, Puiggari, Glaziou, Jhering, Ule), Venezuela (leg. ?). 419). P. patentissima Ldbg. Spec. Hep., p. 64. Dioica, mediocris, rigidiuscula, flavo-virens. Caulis ad 6 cm. longus, validus, fuscus, superne pluriramosus, ramis brevibus divergentibus. Folia caulina vix 5 mm. longa, remotiuscula vel contigua, disticha, ventre parum decurrentia ibidemque recurvula et concava, in plano angusle ligulata, stricta, oblique patula (angulo 56°) quadruplo longiora quam lata, marginibus nudis, sub apice paucidentatis, apice truncato-rotundato, 5-6 dentato, omnibus dentibus brevibus acutis subæquimagnis Folia ramulina simillima, parum minora. Cellulæ 27 y, basales 27 X 45 y, trigonis ubique magnis, acutis, bene definitis in parietibus tenuibus.'Folia floralia caulinis similia majora postice parum ampliata, valide spinosa, spinis postieis usque ad basin fere insertis. Perianthia (juvenilia) ore rotundalo erebre spinoso-ciliato, ala angusta integerrima. Andræcia mediana bracteis ad 10 jugis, apice angustalis parum patulis denticulatis. Hab. Brasilia orient. (Pabst, Puiggari, Hantsch, Glaziou, Langsdorff, Lindmann). 50. P. naranjoënsis Si. n. sp. Dioica, major, humilis, tenera et flaccida, dilute olivacea. Caulis ad 5 em. longus, tenuis simplex vel pauci- et longiramosus, subater el rigidus, superne ramulis brevibus masculis pinnatus, pinnis recte patulis. Folia caulina plus 3 mm. longa, oblique patula, angulo 67° remota, oplime ligulata, symmetrica, vix decurrentia, plano-disticha, margine anlico nudo superne unidentato, postico e basi nuda remote quadri- spinoso, spinis oblique porrectis, apice (runcato 4-5 spinoso, spinis anguslis majusculis recte patulis. Folia ramulina vix diversa, parum angustiora. Andræcia angusta, bracteis ad 12 jugis, superne oblique patulis, angustatis denticulalis. Hab. Costa-Rica (Tonduz). 51. P. jovoënsis Si. n. sp. Sm. : Plagiochila rutilans var. ß Liebmaniana G. in Hep. Mexic. Tab. VI, p. 136. Sterilis, mediocris, pallide virens vel flavo-rufescens, gracilis. Caulis ad 5 cm. longus, simplex, superne pauciramosus, ramis brevibus, late divergentibus, furcalis, fuscus et crassus, in ramis attenualus. Folia caulina vix 3 mm. longa, remotiuscula, disticha, oblique patula (angulo 224 685 BULLETIN DE LHERBIER BOISSIER (2me SÉR.). Plagiochila. 67°, infima subrecte patentia) parum decurrentia, optime ligulala, ubique æquilata, in plano leniter curvata, 3-plo longiora quam lata, postice late recurva, dein valde concava, margine antico nudo, postico superne remote 5-6 denticulalo, apice rotundata irregulariter 6-7 denlata, den- tibus brevibus, e lata basi breviter attenuatis. Folia ramulina simillima, minora, substricta, margine poslico sub apice tantum denticulato. Cellulæ 18 X 27 y, basales 18 X 45 y, parietibus longioribus trabeculatim incrassalis. Hab. Mexico, Hacienda de Jovo (Liebmann), Rio Grande (leg. ?) Schon durch die Verzweignng von P. rutilans abweichend. 52. P. crispabilis Ldbg. Sp. Hep., p. 15. Dioica, majuscula, dendroidea, pallide-virens vel flavicans. Cauhs ad 8 cm. longus, fuscus, validus et rigidus, in ramis attenuatus, in ullimis capillaceus, inferne simplex, superne bipinnatim multiramosus, planta feminea simplicior, ramis oblique patulis, plus minus divergentibus. _Folia caulina (in sicco crispata) approximata vel contigua ad 2,5 mm. longa, oblique patula, angulo 56°, utrinque breviter decurrentia, basi postica recurva, plano-disticha, optime anguste ligulata, apice lantum leviter angustata, marginibus strictis parallelis nudis, postico sub apice 2-3 denticulato, apice truncato-rotundato, 5-6 dentalo, dentibus sub- æqualibus brevibus acutis. Folia ramulina sensim sensimque minora, caulinis simillima validius dentata. Cellulæ apicales 18 y trigonis magnis acutis, basales 18 X 36 y, trigonis magnis nodulosis sæpe trabeculatim confluentibus. Folia floralia caulinis multo majora, medio infero ampliata, superne abrupte angustata, margine antico subnudo, poslico irregu- lariter spinoso, spinis sub 12, angustis, varie patulis, basi nullis, apice truncato 4-5 dentato, dentibus brevibus validis. Perianthia in ramis ultimis terminalia, subovata, quadriplicata, fere prismatica, ore trun- cato-rotundato, labiis breviter spinosis, spinis angustis subæqualibus. Andrecia in ramulis ultimis mediana, bracteis ad 8 jugis, confertis, apice truncatis denticulatis breviter recurvis. Hab. Brasilia (Martius, Pohl, Sellow, Glaziou, Puiggari, Horeau, Schenk). P. parallela unterscheidet sich durch Grösse und Bau der Blatt- zellen. (Fortsetzung folgt.) 689 DEICILEGIUM PTERIDOLOGICUN AUSTRO-BRASILIENSE H. CHRIST. Bâle. (Suite et fin.) Hab. Glaz.. n. 1708, 1709. Bois du versant sud du Corcovado, arbre très haut et très fluet : I. H. Schenck, n. 3761, Paineiras, I. Schwacke a 1876 in herb. Mus. Nac., Serra des Orgaos, I. H. Schenck, n. 2933, Alto da Serra 1200 m. I. Werner, n. 830, Morro do Quitambo I. H. Schenck, n. 1854; Minas Geraes : Morro de S. Sebastiao I. Alvaro da Silveira. n. 1658, Corrego dos Macacos 1020 m., tige 6 mètres, fronde 2 mètres, I, Schwacke, n. 12472. Cet Alsophila parait répandu dans l'Amérique chaude. Le Cyathea vestita Martius ne se distingue de l’A. armata que par la présence d’un indusie mince, globuleux. et semble à peu près la même plante. Je ne l’ai vu du Brésil, mais bien du Paraguay, 1. D' Hassler. 219. Alsophila contracta Fée Bras. I, 167. Tab. 59, 2. Sous-espèce d’Alsophila armata, à lobes relativement plus larges, presque intègres ou {res minutieusement crénelés, duvet très court et appliqué. Sores moins nombreux, n’atteignant pas la pointe des lobes. Glaz., n. 2284. Osmunda L. 220. Osmunda gracilis Link. Kunze Suppl. Schk. Tab. 50. C’est une bonne espèce du sud du Brésil, à stipe faible, d’un ‘/2 mill. de diamelre, ni dressé ni raide, mais flexueux, à 2 à 3 paires de pinnæ courles, portant 2 à 3 paires de pinnules grandes, (3 à # cm. sur 12 mill.) finement dentelées, à tissu diaphane et à partie fertile de la fronde très maigre, longue de 4 cm., consistant en 3 à 4 paires de pinnæ dont la plus basse est partagée en quelques pinnules souvent mélées de rudiments de pinnules stériles. Les sporanges sont d’un ocré pâle. Toute la plante n’a que 25 cm. de hauteur. Hab. S. Catharina, Rio Verissimo, copieux, herb. Ule, n. 240, 3224, Goyaz 1. Glaziou, n. 22625. BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 8, 31 juillet 1902. 47 690 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SéR.). (73) On sait que 0. regalis L., exactement semblable à la plante d'Europe, est commune au Brésil. Gleichenia Sm. 221. Gleichenia revoluta H. B. Kth. Cette plante Andine semble assez fréquente sur les montagnes du Sud du Brésil, et ne se distingue des échantillons de l’Equador I. Sodiro et du Costa Rica I. Pittier que par des écailles moins nombreuses de la face inférieure. Plante de dimensions moyennes, à segments obtus, coriaces, à bords largement relroussés. Hab. Serra do Picu I. Schenck, Serra do Papagaio I. Alv. Silveira. n. 2612, Serra de Ouro Preto, I. Schwacke, n. 11257, Serra do Itatiana 1700-2200 m. I. Ule, n. 3783. 222. Gleichenia furcata Willd. fil. 71. Fée Bras. II, 87. Une plante très grande, très partagée, à rachis fort et fronde de plus d’un mètre. Transition de @. longipes Fée, vers G. revoluta mais sans les écailles si développées de cette dernière espèce. Glaz., n. 4453. 223. Gleichenia longipes Fée sub Mertensia Crypt. vase. Bras. Tab. 105 a. Entre G. revoluta H. B. Kth. et @. pedalis Klfs. Hook. sp. I Tab. 8 B. Plante petite, haute de 3 à 4 dm., stipe et rhizome greles, ce dernier à écailles ocreuses, linéaires, patentes, le centre de l’axe restant avorté, segments courts, lancéolés, aigus à base large, décurrents jusqu'à la base de la seconde dichotomie, qui est cinq fois répétée, tissu durement papyracé, fronde presque lisse, sores très petits à 3 sporanges blanchâtres entourés de quelques écailles brunes lancéolées. Hab. Serra das Camarinhas 1, Schwacke, n. 11570; pro Ouro Preto, I. Magalhaes Gomes, n. 113. 224. Gleichenia pruinosa Mart. Je. crypt. Bras. 109. J’identifie avec cette espèce une plante très grande, deux fois des dimensions de @. revoluta, à stipe de la taille d’une plume de cygne, jusqu’à 1 mètre et plus, à fronde de plus de 6 dm. dans chaque dimen- sion, souvent à rachis développé et formant un second étage de dicho- tomies, à segments largement linéaires obtus, à duvet cotonneux d’écailles larges, blanchâtres ou rousses, à face inférieure des segments très glauque. N (74) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 691 Hab. Rio Preto, 1. Alv. Silveira. n. 2338; Glaz.. n. 15786. J’ai la même plante des Andes du Vénézuela, l. Goebel. 225. Gleichenia trifurcans Fée sub Mertensia Crypt. vasc. Brés. Tab. 74,1. Groupe de @. bifida Willd., mais plus glabre : seulement le rachis du côté inférieur est peu hispide d’écailles. Les segments sont plus étroits : 3 mm., base un peu plus large, se rétrécissant vers la pointe souvent effilée; port different par le développement régulier du centre des dicho- tomies. de sorte que la plante est pennée à paires répétées de pinnæ bifurquées. Plante grêle. Sores irrégulièrement répandus sur la face inférieure, consistant le plus souvent de 3 sporanges blanchätres. Je crois pouvoir identifier avec cette espèce le Mertensia decurrens Raddi fil. Bras. Tab. 7. Hab. Serra de Ibitipoca, I. Schwacke, n. 12312. 226. Gleichenia linearis Burm. Var. GRANDIS n. var. On trouve, très disséminée, cette plante a dimensions triples du type, au Brésil aussi, comme elle se trouve assez fréquemment dans les Indes, du Japon jusqu’en Malésie. Glaz., n. 4455. 227. Gleichenia nervosa Klfs. Cette très bonne espèce qui n’a régulièrement que 2 pinnæ, est répandue dans notre région. Comme dans le G. linearis Burm. il ya souvent, à la base de laramification, une pairedesegments trés développés. Gleichenia nervosa KIfs offre une monstruosité consistant en segments non simples, mais irrégulièrement pinnatifides et enchevêtrés, recouverts d'un épais duvet roux velouté. M. Giesenbogen, auquel j'ai soumis la plante, n’y a pu découvrir de Taphrina ou autres microbes donnant lieu à la formation des « balais à sorcier » qui se rencontrent dans le Glei- chenia linearis au Brésil. Glaz., 5. n. Hab. Serra dos Orgaos, 1. Glaziou; Serra da Mantiqueira, Sao Paulo, 1. Magalhaes Gomes. n. 1431; Theresopolis, 1. H. Schenck, n. 2068; Serra do Picu, 1. H. Schenck, n. 1530; Farromeco, Pio Grande do Sul, Kunert. M. Ule a trouvé une forme à ramification plusieurs fois répétée et à axe continu : S. Catharina, Ilajahy, n. 167. Glaz., n. 5235. 228. Gleichenia lanosa n. sp. Espèce très distincte, du groupe de @. bifida W., fort reconnaissable 692 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2e SER.). (75) par la largeur inusitée des pinnæ el des segments et un duvet blanc floconneux plus fort et plus mou que dans aucune autre espèce. Maxima, 3 ad 4 met. altitudine, rachibus validis fulvis, infra squamis subulatis longis griseo-fuscis, centro obscuro margine pallido circumdatis, pinnis dichotomis decurrentibus ultimis 35 cm., longis 5 ‘/2 cm. latis longe acuminalis, segmentis horizontaliter patulis 4 em., longis obtusius- culis subtus squamis iisdem ac rachis dense tectis supra viridibus sed indumento albo floccoso detergibili hinc inde obsitis, apice pinnarum eodem indumento densissime obtecto, adspectu fere Polypodii lepidopte- ridis, nervis furcatis numerosissimis, soris ultra 30 utroque costulæ latere, magnis, 5 sporangiis brunneis compositis. Hab. Minas Geraes, rive du Corrego dos Macacos dans le bois, prés Ouro Preto, à 1020 m., I. Schwacke, n. 12475. Glaz., n. 395. Schizæa Sw. 229. Schizæa Poeppigiana Sturm. Fl. Bras., n. 23181. Differe de Sch. dichotoma Sw. par les hampes peu partagées. ne porlant que 2 dichotomies et se terminant par quatre sections fructiferes en tout, plus grandes que dans S. dichotoma et ayant 12 à 15 épis à chaque cöte du rachis. Rhizome mince, allongé. Hab. Estado da Santa Catharina, 1. Ule, n. 113. Aneimia Sw. Les Aneimia du Brésil, déjà si nombreux, continuent à fournir toujours encore des formes nouvelles et très belles. Le plateau du Brésil central est le centre de création de ce genre qui s’etend de là sur le reste de l'Amérique tropicale et n’a qu’une seule espèce africaine (A. Dregeana Kze) tandis qu'une variété ou sous-espèce d’une espèce américaine (A. tomentosa Sw.) se retrouve en Afrique (Abyssinie) et dans l’Inde. Phyllitidis. 230. Aneimia phyllitidis Sw. Var. CARYOTIDEA N. Var. : Se distingue du type par des dimensions très fortes, des segments moins nombreux (2 à 3 paires), très larges, ovales arrondis, courtement pointus et un segment terminal fort élargi irrégulièrement, lobé à lobes larges el pointus comme Cyrtomium falcatum v. caryotideum. Glaz., S. n. (76) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 693 251. Aneimia Langsdorffiana Presl. Groupe d’A. Phyllitidis. Espèce très reconnaissable par son port grêle, ses stipes délicats, miniature d’A. Phyllitidis, toute la plante de 20 à 30 cm., fronde fertile triangulaire de 3 à 5 paires de pinnæ. la terminale a { ou 2 lobes à la base, pinnæ étroitement lancéolées acuminées, à base un peu inégale, à peine denticulées. 3 cm. longues, ‘/2 em. larges; partie stérile de la fronde fertile sessile, épis 3 em. longs avec pétiole de 4 cm. Ner- vures par ci par là anastomosantes. Hab. Matto Grosso. I. Smith. n. 143, herb. Sebast. rw 232. Aneimia Ouropretana n. sp. La plus velue de toutes les grandes Aneimia, groupe A. Phyllitidis Sw., mais plus coriace, feuilles stériles plus courtes. épis dépassant peu les parties stériles. Rhizomate firmo, brevi, coma destituto, stipitibus fasciculatis 12 cm. longis, cum rachibus pilis luteo-ferrugineis horizontaliter patentibus 3 ad 4 mm. longis densissime villosis, fronde radicali sterili parteque sterili frondium fertilium deltoideo-elongata, hac sesseli, 7 cm. longa, 2 ad 4 pinnis utroque racheos latere fere sessilibus oblongis obtusis 3 ‘/2 cm. longis À ‘2 cm. latis leviter erenulatis coriaceis rude pubescen- libus costa præditis. mediali nervis creberrimis furcatis hinc inde anas- tomosantibus pinna terminali hinc inde 2 aut 3 loba, spicis cum petiole Sad 9 cm. longis tenuibus. Hab. Rochers du Gamba. prés Ouro Preto, 1. Schwacke, n. 13407; Sao Joao d’EI-Rey, I. Alv. Silveira, n. 1271. Collinæ. 233. Aneimia collina Raddi. Très bien figure par le vieux Raddi Tab. 12. Hab. Serra da Piedade, I. Claussen, Rio de Janeiro, rochers à Nicthe- roy, 1. Ule, n. 240. 234. Aneima Gloziovii Fée Crypt. vasc. Brés. 74, 2. Très bonne espèce. tissu fort, coriace, nervure flabellée, excessivement serrée, libre, sans costa, entre À. collina Raddi et À. rotundifolia Schrad., pinnæ grandes, un peu cunéiformes. obtuses-arrondies, 7 paires presque entières et une pinna terminale quelquefois lobée-déchiquetée. Plante glabrescente. Rhizome fort à poils jaunâtres. Partie stérile 12 cm., courtement pétiolée. dépassant les épis très composés, &lales. Plante de 25 cm. 694 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2We SER.). (77) Hab. Rochers du Pico do Papagaio, chaîne qui, avec celle des Pyreneos, semble le quartier général des Beaux Aneimia ]. Ule. Caudatæ. 235. Aneimia caudata Sw. A. Mandioccana Raddi ne peut être séparé de cette espèce, qui est tantôt plus grande et alors souvent à pointe non prolifère, tantôt plus petite et abondamment prolifere. 236. Aneimia Ulei n. sp. Espece du groupe d’A. caudata, entre celle et le groupe d’A. oblongi- folia Sw., port exactement entre ces deux. Rhizomate brevi erecto coma rufa prædito, frondibus sterilibus breviter stipitalis, stipite 1 cm. longo, fronde erecta 9 cm. longa 2 em. lata lineari- lanceolata obtusa pinna terminali lobata lateralibus 12 ad 15 utroque racheos latere conferlis inæqualiter obovatis obtusissimis supra subauri- culatis, nervis densissimis flabellatis, costa deficienle; fronde fertili steriles duplo et ultra superante, stipite firmo 10 cm. longo, parte foliaceo frondem sterilem imitante, spieis binis slipitibus tenuissimis sed erectis 10 em. longis, suffultis, 5 cm. longis anguste linearibus, spiculis multis brevibus erectis. Tota planta pilis patentibus rufis dense veslita. Hab. Rochers de la Serra dos Pyreneos, copiose herb. Ule. n. 386, 3198. Oblongifolie. 237. Aneimia filiformis Presl. Differe d’A. oblongifolia Sw. par des stipes greles. plus longs, par des segments plus écartés, un peu inégaux, moins arrondis, oblongs, souvent incisés-crénelés, surtout du côté supérieur, d’un tissu beaucoup moins coriace, par un port plus élancé, atteignant quelquefois 2 '/ dm. Hab. Biribiry près Diamantina, rochers, 1. Schwacke, n. 8025, aqueduc du Corcovado, I. H. Schenck, n. 16; Matto Grosso, I. H. Smith, herb. Mus. Sebast. Un échantillon plus coriace d’Ouro. Preto, 1. Magalhaes Gomes, n. 94. 238. Aneimia Gardneriana Hook. Se distingue de toutes les formes d’A. oblongifolia Sw. dont elle est voisine par un rhizome vigoureux, orné d’une épaisse criniere de poils pourpres tirant sur le cuivre, luisants, de 2 cm. de longueur, couronné d’une masse filandreuse noir d’ébène et provenant des bases des tiges desséchées, c'est une vraie armature de plante excessivement xérophile. Tissu beaucoup plus dur et plus coriace que A. oblongifolia. H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 695 La plus belle espèce du genre. On dirait le haut du rhizome rouge noirci par un incendie qui a passé par la. Hab. Une des gloires de la région la plus sèche du Brésil intérieur : Rochers de la Serra do Itatiaia près Chapada, I. Magalhaes Gomes, n. 2485; Serra da Caraca, rochers, 1. Ule, n. 2568. 239. Aneimia glareosa Gardn. Hab. Goyaz, Serra de S. Barbara, rochers, 1. Ule, n. 588, 3206. Cette espèce a été trouvée par Lehmann en Colombie, n. 6402, comme aussi A. millefolia. On se demande si les deux appartiennent à une asso- ciation de plantes provoquée par un terrain semblable. Hirsute. 240. Aneimia hirsuta Sw. Offre au Brésil, outre le type, deux formes curieuses : Var. SCHWACKEANA N. Var. Élancé, de 3 à 4 dm. à feuilles singulièrement partagées et à lanières longues," étroitement linéaires. larges de 1 ‘/2 à 2 mm., très pointues, rappelant presque À. dichotoma. Celte variété passe du reste à des formes plus larges. Hab. Santa Luzia do Rio das Velhas, I. Schwacke, S. Joao d’El-Rey |. Alv. Silveira, n. 403; Goyaz aux Chapadoes, en masse, |. Ule, n. 536, 537, 3204, 3205. Var. SUBFILIFORMIS N. Var, Très grêle, à segments oblongs, seulement crénelés ou faiblement incisés. Rappelle A. filiformis Prsl. et pourrait bien être A. pilosa Raddi. Hab. Goyaz, la ville, rochers, 1. Ule, n. 535, 3203. Tomentosæ. 241. Aneimia tomentosa Sw. Var. SUBSIMPLEX N. var. Port très éloigné à cause de la petitesse de la plante : 2 dm. et les frondes radicales et stériles ainsi que les parties des frondes fertiles sont simplement pennées à pinnæ faiblement incisées, oblongues, obtuses, de 2 à 3 cm. de longueur. Seulement ca et là les pinnæ basilaires sont plus fortement incisées. A part ce port, qui rappelle À. collina sur une petite échelle, les caractères ne different pas. Hab. Campos élevés de la Serra do Picu, I. Schenk, n. 1562. La même plante de Tovar, Vénézuela, 1. Moritz. 696 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2% SER.). (79) 242. Aneimia ahenobarba n. spec. Sous-espèce très marquée de A. tomentosa Sw. se distinguant par une crinière cuivrée luisante du rhizome et du rachis. et des segments plus pelits, pointus et non cunéiformes. Dimensions et port d’A. tomentosa Sw. Je n'ose identifier cette forme d'A. rufa Sw. qui me semble un À. tomentosa peu modifié. Rhizomate erecto brevi pilis cupreo-rufis splendidis dense cOMOSO, stipite purpureo et pilis rigidis patentibus nigris aut atropurpureis stri- goso fronde sterili deltoideo-tripinnata 12 'pinnis utroque racheos latere instruclo, sessilibus, deltoideis. pinnulis ovato-acuminatis, lobis triangu- larıbus numerosissimis aculis infra "/ aut '/ı em. latis et longis, sed iis in pinnarum apice longioribus. Tota planta imprimis raches pubescentia glandulosa longa rufa sparsa et ciliata, frondis fertilis parte foliacea simili, sed minore. spicis binis aut singulis erectis valde partitis lanceolatis. Hab. Goyaz, montagnes, copiose, herb. Ule, n. 584, 3202. IIheos, 1. Silveira. n. 112; Carambehy, campos geräes. Prov. de Parana 1874, Mus. Nac. Serra de Lenheiro pr. S. Jose d’El-Rey, 1. f. Magalhaes 163%: S. Luzia do Rio das Velhas, I. Schwacke 1895. Dichotomz. 243. Aneimia dichotoma Gardn. Fl. Bras. 23, Tab. 16, 4. C’est l’espece assez élancée figurée dans la Flore du Brésil. Hab. Serra Dourada, fentes des rochers, fréquent, herb. Ule, n. 392, 3210; Goyaz, 1. Glaziou, n. 22627 a. 244. Aneimia tenuifolia Prsl. Fl. Bras. 23, Tab. 16, 2. C'est parfaitement la plante naine figurée dans la Flore du Brésil à côté de l'A. dichotoma Gardn.. à dimensions dédoublées. Hab. Serra dos Pyreneos. 1. Ule, Dec. 1892, n. 388. 245. Aneimia heterodoxa Christ. Annal. Conserv. Jard. bot. Genève 1899, 45. Très curieux par la fronde fertile tripartite. à centre stérile repelant la fronde stérile basilaire, et ses frondes à lanières planes, cunéiformes el presque linéaires, à nervures nombreuses. parallèles, flabellées. Plante glabre. Parva, tenuis; rhizomate brevi, erecto, pilis paucis fulvis vestito, foliis sterilibus stipitatis, stipitibus 2 cm. longis, ovalicuneatis, bipinnatifidis, glabris, pinnis profunde (3 em. longis 2 cm. latis) laciniatis, lobis, cuneato- linearibus incisis acutis planis 2 ‘/ mm. latis ecostatis, nervis multis parallelis flabellatis; stipite frondis fertilis 40 cm. longo, filiformi sed (80) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 697 firmulo, fronde tripartita, media parte sterili sessili deltoidea et frondi sterili simillima, partibus lateralibus fertilibus petiolatis ovalibus 2 cm. longis partem sterilem vix superantibus. Hab. Un seul échantillon à Uberaba, pente d’un ruisseau. |, Ule, s. n. Une plante semblable mais seulement bipinnatifide se trouve dans l'herb. Delessert. sous n. 17959. des environs de Rio do Janeiro, 1. Gla- ziou 1889. 246. Aneimia Pyrenæa Taubert Engl. Jahrb. 1896, n. 422. Espèce des plus originales. qui joint les groupes d’A. adiantıfolia et d’A. dichotoma. Port d’A. cicutaria Kze. Analect. V. 2 des Antilles qui a les segments plus arrondis et plus denteles. Rhizomate brevi, erecto pilis rufis comato; dimorpha : foliis fascicu- latıs, ereclis; frondibus sterilibus et fertilibus separatis. fronde sterili longe stipilata, stipite 5 cm. longo tenuissimo fulvo, fronde 4 cm. longo deltoideo-ovala acuminata, bipinnalifida pinnis 4 ad 6 utroque latere infra apicem pinnatifidum, ovato-cuneatis, incisis lobis infimis iterum incisis cunealo-lanceolatis seu linearibus oblusis. rachi anguste alata. planta parce pilosula subcoriacea, nervis liberis numerosis flabellatis; fronde ferlili steriles superante. stipite 10 em. longa spica aphylla composita angusle lanceolata 5 em. longa. 1 cm. lata densa, spieulis '/s em. longis brunneis. Hab. Rochers de la Serra dos Pyreneos, herb. Ule, n. 3226. 247. Aneimia dimorphostachys Baker Bot. Jahrb IV. 1893, n. 522. Espèce délicate, port d’A. dichotoma, mais segments plus étalés, plus larges, lancéolés-cunéiformes. longs de 3 mm. et larges de 1 '/’ mm.; épi court. sessile. dominé par une partie centrale stérile petiolée consi- dérable. longue de 7 cm. Hab. Biribiry pres Diamantina, rochers, I. Schwacke. n. 8020. 248. Aneimia millefolia Gardn. Hab. Goyaz. Serra de Santa Barbara, rochers, I. Ule, Serra do Pyreneos, I. Ule. n. 360. 3212. Forme, d'après M. Ule, des rosettes étalées en étoile. Cette magnifique petite espèce a été retrouvée par Lehmann en Colombie, n. 6400. Trochopteris. 249. Aneimia eximia Taubert Engler Jahrb. 1896. 422. syn. A. Schwa- ckeana Christ Farnkr. d. Erde 351 fig. 1109. Cette splendide découverte, vraie imitation d’un Geranium ou Erodium très velu du Cap. a été publié par Taubert avant moi. 698 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SER.). (81) Hab. Goyaz, Serra Dourada, 1. Glaziou, n. 22626; Serra dos Pyreneos, rochers, 1. Ule, n. 540, 3,208. 250. Aneimia trichorhiza Gardn. Le stipe, à sa base, décrit une courbe en demi-spirale qui projette les feuilles à terre pour former une roselte étalée. Hab. Matto Grosso. I. H. Smith, n. 442 herb. Sebast., Goyaz, 1. Ule, s. n. Banzea Sm. 251. Danæa stenophylla Kunze. La plante récoltée par M. Schwacke dépasse les dimensions de la figure de Kunze Suppl. Schk. Tab. 28 de beaucoup, et semble une forme ombragee. Comme les pinnæ ont à peu près la même forme, je n’ose la séparer. Hab. Sur l'humus de la forêt de la Serra de Jaragua, rive du Rio da Cachoeira, très rare, 1. Schwacke, n. 13240. 252. Danæa cordata Fée Crypt. vase. Brés. Tab. 74, 5. Difficile à séparer des grandes espèces voisines. Notre échantillon a des pinnæ fertiles bien plus étroites que D. elliptica, pétiolées, mais non à base cordiforme comme le veut Fée. p. 255. Hab. Santa Catharina, forêt de l’Itapocu, très nombreux. ]. Schwacke, n. 13005. Ophioglossum L. J'ai pu constater dans les collections du Sud du Brésil les formes (oserais-je dire les espèces ?) suivantes : 255. Ophioglossum palmatum L. Hab. Santa Catharina, 1. Ule, n. 4506. I} semble que cette espèce &piphyle des palmiers traverse donc toute l'Amérique tropicale et va même un peu au delà : je l'ai de la Floride, Hummocks Caloora River, l. Garber, 1. A. Gray. Elle reparait à la Réunion, |. Bédier et Cordémoy. 254. Ophioglossum macrorhizon Kze. Hab. Au Capivare de la Serra Geral, plaines pierreuses, 1. Ule, n. 2331. Forme très pelite, à racines singulièrement développées. 255. Ophioglossum nudicaule L. fil. Gazonnant, partie stérile de la fronde fertile insérée très bas, frondes stériles fréquentes, très courtement pétiolées. | Hab. Goyaz, l., Glaziou, n. 22616. (32) u. CHRIST. SPICILEGIUM PIERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 699 256. Ophioglossum reticulatum L. Grand, typique, partie stérile en cœur el à pelile pointe. Epis de 5 cm. Hab. Ouro Preto, lieux ombrageux, I. Magalhæs Gomes, n. 1752, 1. Schwacke eod. Botrychium Sw. La collection Glaziou s. n. contient le B. virginianum Sw. qui s'étend du haut Nord de l'Amérique jusqu’au Brésil, Mais aucune autre espèce de ce genre n'est représentée dans mes collections; ce n'est qu’accidentel, je pense, attendu que j'ai une forme du groupe B. ternatum Sw. du Sud du Chili, Concepcion, 1. Neger. Lycopodium L. Le Brésil est un des pays les plus riches en Lycopodes. il n’y a que la flore Andine proprement dite qui surpasse en espèces et formes variées les montagnes du Brésil central. Les collections que j'ai pu passer en revue contiennent les espèces suivantes : Groupe de L, Selago L. Il ya une pluralité de formes voisines, sous-espèces de L. Selago L., qu'on peut distinguer ainsi : 257. Lycopodium Treitubense, Alv. Silveira in Bolet. Comm. Geogr. Geol. Est. Min. Ger. N° 5, vol. 2, pag. 118, Tab. 3. L. Selago Baker Fern. All. 9 et Ule mss. non L. Port et dimensions absolument comme Z. Selago, different par le manque des bourgeons dans l’aisselle des feuilles sur les branches supé- rieures, la couleur plus glauque et plus terne, sans lustre, les feuilles plus longuement pointues-arislees et la nervure médiane très visible dans les feuilles fanées. Il y à à côté de la forme serrée une forme plus lâche à feuilles non dressées, mais étalées-refléchies. Hab. Agulhas Negras, 2400 m., 1. Ule, n. 3534; Serra da Treituba, |. Al. Silveira, n. 2210. 258. Lycopodium Christii, Alv. Silveira in Bolet. Commiss. Geogr. Geolog. Est. Min. Ger., n° 5, vol. 2, 117, Tab. 1. Plus petit. Feuilles très régulièrement imbriquees, à pointe courte, 700 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SER.). (83) ascendante, plante peu partagée, le plus souvent à liges simples, couleur très pâle, nervure très manifeste. Hab. Serra do Papagaio, 1. Alv., n. 2600; Serra do Picu. rochers des Campos, |. Schwacke, n. 2593. Je n'ai pas vu le L. inflexum Alv. Silveira Bolet. p. 118. Tab. 2, 1. D'après la description, il doit être très près du L. Christu. 259. Lypodium rostrifolium Alv. Silveira in Bolet. Commiss. Geogr. Geol. Est. Minas Ger. N. 5, vol. 2, p. 118. Tab. 2. Plus éloigné de L. Selago, vert plus foncé, plus petit, diamètre des branches 6 mm.. feuilles beaucoup plus étroites. à peine large de 1 mm., courtes, crochues, dresssées mais à pointe étalée. dures. très acuminées, à nervure manifeste; sporanges très petits, °/ı mm. Plante dressée ascendante 5 à 15 cm. Port entre L. reflexum et Selago. Hab. Serra do Papagaio, I. Alv. Silveira, 2605. Ces trois espèces sont voisines de L. Selago L. que Baker in Fern. All. 9, indique au Sud du Brésil. Mais il y a partout des différences qui ne per- mettent pas l’identification. Dans les plantes du Brésil. on ne trouve pas les bourgeons adventifs qui poussent aux rameaux du L. Selago de l’hé- misphère boréal, et la surface des formes du Brésil n’est pas luisante. De ce petit groupe de formes affines, le L. rostrifolium est la plus marquée et ne saurait jamais être confondue avec le L. Selago ; les autres sont plus rapprochées de lui. 260. Lycopodium rubrum Cham. Hab. Serra de Capanema, rochers à 1800 m. I. Schwacke, n. 11997, Itacolumy. cime I. Schwacke, n. 7460, Serra do Caraca, I. Ule, n. 2534. La couleur de celte étrange espèce est rouge lie de vin. bien plus foncée que dans la figure de Kunze suppl. Schkubr. 261. Lycopodium Saururus Lam. Hab. Serra de Ibitipoca 1000 m. : I. Schwacke, n. 12300. Agulhas Negras I. Ule. n. 3535, Serra do Papagaio I. A. Silveira, n. 2606; Rio das Contas, Serra Geral I. Ule, Campo do Capivari I. Ule n. 2382. Plante pâle qui a une tendance à devenir roussâtre. Groupe de L. serratum Thunberg. 262. Lycopodium Catharinæ n. sp. Assez éloigné du type L. Selago, vers L. serratum Thunbg. Tiges dressées ou ascendantes, 10 à 15 cm., bifurquées dans leur moitié, raides, fortes de 2 mill., feuilles toutes étalées-réfléchies, à laisser (84) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 701 voir la tige, peu serrées, longues de 6 à 7 mill., larges de la 1 ‘/2 mill., très étroitement lancéolées-spatulées, brièvement acuminées, minces, vert foncé, finement mais très distinctement serrulées, à nervure obscure ; Sporanges groupés en 2 ou 3 épis successifs très serrés mais interrompus par des interslices stériles, placés à l’aisselle de feuilles semblables aux autres. La pointe des rameaux se termine par une louffe de feuilles stériles. Hab. Sta. Catharina, bords de la Serra do Oratorio I. Ule, n. 313. Groupe de L. reflexum Lam. 265. Lycopodium reflexum Lam. Hab. a ce qu'il semble très commun sur des pentes de terre glaise entre les Polytrichum de notre région : Serra dos Orgaos 1200 m. 1. Werner, n. 854, I. Schenck, n. 2566. Boa Vista Glaz. I. Ule n. 221, Orleans 1. Ule, n. 2226, Serra do Picu I. Schenck, n. 1518, Ouro Preto, partout commun, |. Schwacke, n. 11994 et Schenck, n. 3605. Plante d’un vert foncé. La forme ordinaire est assez dressée, peu allongée, peu partagée, de 1 à 2 déc. les tiges faibles, les feuilles étroites et très réfléchies, ciliées aux bords. 264. Lycopodium pungentifolium Alv. Silveira in Bulel. Commiss. Geogr. Geol. Est. Min. Ger. n. 5, vol. 2 pag. 119, Tab. 4, me parait une forme ou variété plus robuste de L. reflexum. M. Silveira en dit ceci : À L. reflexo differt caule valde robustiore et foliis integerrimis, albo-punelalis in pagina inferiore, apice pungentibus, corlaceis, nitentibus majoribusque. 265. Lycopodium intermedium Spring. C’est une sous-espèce qui se distingue passablement du L. reflewum et de la précédente par ses tiges plus fortes, couchées ou pendantes, beau- coup plus partagées, de 2 à 4 déc., à dicholomies assez régulières d’un dm., à feuilles plus lâches, un peu plus longues. Port très différent, mais caractères à peu près identiques. Hab. Serra do Ouro Preto I. Ule, n. 2358, 1. Schenck, n. 3585, Orleans, rochers 1. Ule, n. 2221. Un échantillon de Blumenau I. Moeller, n. 70 qui est plus trapu et à feuilles très denses, peut être la var. densifolium Bak. Fern. all. 11. 266. Lycopodium firmum Melt. Sous-espèce de L. reflewum a port de L. Selago : tige très courte 702 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (85) partant d’une souche courte, à racines fortes et nombreuses, se divisant en un assez grand nombre de branches serrées. et presque toujours simples d'un dm., feuilles excessivement serrées. et par là horizonta- lement patentes, un peu relevées vers le haut des tiges. droites, plus longues : 11 mill. Hab. Une forme alpine : Serra do Cipo sur la terre, I. Schwacke, n. 8027. 267. Lycopodium Ouropretanum n. sp. Espèce très grande entre L. reflexum Lam. et L. affine Hook. Grev.. à rameaux épais à l'instar des grandes espèces Andines; port des parties supérieures {res exactement celui de la forme terrestre de Hippuris vulgaris L. Magnum. funiforme, pendulum ad 55 cm. et ultra longum, ramis bifurcatis, ultimis ad 30 cm. longis, cum foliis 12 mill. diametro, 3 ad 4 mil. sine foliis. basi lignoso, brunneo, ramis superioribus fulvo- viridibus. foliis omnibus, etiam in cacumine ramorum æqualibus. pallide viridibus numerosissimis, pseudo-verticillatis sed ramum haud occultan- tibus, supra horizontaliter, infra deflexopatentibus imo reflexis, basi incrassatis dein leviter attenuatis, lineari lanceolatis 10 ad 11 mill. longis 1 mill. aut ultra latis margine integris fere aristato-acuminatis uninerviis carinatis sed planis, sporotheciis rotundis applanatis in parte superiore ramorum axillaribus 2 mill. latis albidis, foliis siceis ad basin plants stramineo-griseis permanentibus. L. affine des Andes de Quito TJ. Sodiro est plus petit, à feuilles étalées dressées. Diffère des formes de L. taxifolium par les feuilles qui ressemblent à L. reflezum sur une grande échelle. Ses rameaux très robustes, pâles, très visibles entre les feuilles läches et presque verticillées, à bases un peu renflées, sont très frappants. Hab. Serra de Ouro Preto I. Schwacke, n. 11995, 12737, Serra negra pres Rio Preto I. Magalhaes Gomes, n. 2917, Santa Catharina I. Ule, n. 4666. Groupe de L. verticillatum L. 268. Lycopodium verticillatum L. Le type est à tige pendante mais assez courte, à feuilles serrées. Hab. Santo Antonio, Ilha da Santa Catharina I. Schenck, n. 86, I. Ule; S. Paulo, Serra da Bocayna I. Schwacke, n. 3970. (86) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 703 Var. filiforme Spring pro specie. Ne diffère que par des tiges très grêles, très allongées et des feuilles plus läches, plus courtes, plus appliquées. Hab. Glaz., n. 331%. Serra do Papagaio 1. Alv. Silveira, n. 2601. 269. Lycopodium mollicomum Mart. Très bien reconnaissable par des tiges allongées, peu partagées, et des feuilles du double plus longues (1 cm.) que celles de L. verticillatum, assez dressées, très minces et molles, filiformes. Sporanges gros. très fréquents. Hab. Caraca I. Ule, n. 2357. 270. Lycopodium comans n. sp. Espèce nouvelle très distincte : branches à feuilles appliquées, rap- pelant L. fumiforme mais plus minces; plante res partagée, à k ou 5 dichotomies régulières rectangulairement étalées, tiges assez raides, ce qui forme un buisson arrondi et lâche de 3 déc. de diamètre en chaque dimension. Planta fruticem globosum laxum 4 déc. metientem acaulem formante, divaricatim et repetite dichotoma, ramis patentibus rigidiusculis 1 déc. ad ‘2 et '/s déc. longis, cylindricis, foliatis 6 mill. diametro metientibus, foliis densis erectis subadpressis eurvulis, firmulis, lucidis, supra con- vexis, coriaceis, rigidis, acutis, '/ cm. longis '/» mill. latis, pallidissime viridibus, nervo haud conspicuo ; sporotheciis creberrimis, axillis foliorum convexe dilatatorum insidentibus, usque ad tertias dichotomias descen- dentibus, °/« mill. latis viridi-flavis sepe Uridine quodam inquinatis et atratis. Hab. Glaz., n. 5225. Serra de Itatiaia 2300 m. I. Ule, n. 255, 3537. Groupe de L. dichotomum Jacq. 271. Lycopodium dichotomum Jacq. C’est la plante à feuilles très denses et très longues figurée par Raddi Bras. Tab. 4, comme L. Mandioccanum. Hab. Capivary I. Ule, n. 312, Blumenau I. Moeller, n. 282 I. Ule. I. Schenck, n. 877, Nova Venezia I. Ule, n. 2312; Serra do Henrique 600 m. pr. Rio Novo I. Schwacke, n. 11802. 272. Lycopodium longearistatum n. sp. Espèce des plus marquées par ses feuilles convexes, raides, courbées, longues et atténuées presque depuis la base en pointe excessivement effilée, et par des épis courts, munis de feuilles peu raccourcies, aussi aristées que celles des tiges inférieures. 70% BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2% SER.). (87) L. passerinoides H. B. Kth. diffère par des feuilles planes, plus serrées, longuement linéaires, terminées en pointe courte, et des épis fort longs à feuilles considérablement raccourcies en comparaison de celles des tiges. Caule 40 cm. longo pendulo sulcato repetite dichotomo, ramis elon- galis 15 ad 20 cm. longis 1 mill. erassis stramineis foliis modice spicis, ramos non omnino occullantibus, ereclis, falcato curvalis supra concavis subtus convexis firmis late virentibus lucidulis carina tenui sed mani- festa præditis e basi brevi lanceolata subulatis longissime arislatis, infra 1,2 mill. latis 1 '/ cm. longis, spicis dicholomis 5 cm. longis, foliüs 1is caulium similibus vix dimidio brevioribus patentibus sporotheciis magnis albis 2 mill. latis applanatis apiculatis. Hab. Montagne du Signal de l'Ile Santa Catharina I. Ule, n. 203, San Francisco I. Ule, n. 78, Minas I. Ule, n. 322, Blumenau I. Viereck, n. 124. 273. Lycopodium heterocarpon Fée Crypt. vasc. Bras. 93. Entre le dernier et L. linifolium, diffère de celui-ci par des tiges et des feuilles plus fermes. des feuilles bien plus étroites, subulées. un peu convexes, presque alternantes, des épis courts de 12 à 15 sporanges au bout des liges entre des feuilles très effilées. Hab. Ile de Santa Catharina, montagne du Signal I. Ule, n. 202. Groupe de L. tetragonum Hook. Gr. 274. Lycopodium tetragonum Hook. Grev. Cette espèce des hautes Andes se trouve au Sud du Brésil, identique avec les spécimens de Quito I. Sodiro, à feuilles très dures. imbriquées, carimées-triangulaires, d’un ‘/2 cm. de longueur et donnant aux tiges une forme quadrangulaire, à angles aigus, d’un ‘/2 cm. de diamètre. La plante adulte est aussi partagée que le L. Myrsinites el les tiges supé- rieures sont beaucoup plus minces. Hab. Blumeneau I. Mceller, n. 75, Pedras grandes, Santa Catharina 1.Ule. 275. Lycopodium Myrsinites Lam. C'est le L. quadrangulare Spr. in Fl. Bras. I. n. 112. Tab. 5, 1. Beaucoup plus grele que le précédent; les feuilles à peu près les memes, mais sur une plus petite échelle, souvent renflées d’une convexité bombée vers la pointe. Hab. Sao Francisco I. Ule, n. 1. Desterro vis-à-vis Estreita I. Ule, n. 201, Santa Catharina I. Ule, n. 4508, Serra Geral I. Ule, n. 2302. Glaz. sin. 276. Lycopodium fontinaloides Spr. Fl. Bras. V. 112. Tab. Fl. Bras. Tab. 5. 2. Fée Bras. I, 222. C'est le L. serpyllifolium Fée Crypt. vasc. Bres. Tab. 73, #. I (55) H. CHRIST, SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE, 705 ëspèce bien plus délicate, herbacée, mince dans toutes ses parties, le bas des tiges est muni à l'état jeune. de feuilles arrondies largement ovales transparentes. Toutes les espèces de ce groupe y compris le L. carinatum Desv. de l’Archipel indien commencent par des feuilles basilaires grandes, lan- céolées, planes. obtuses, el ne prennent qu'à leurs tiges adultes des feuilles appliquées et triquètres. Hab. [tacolumi EL Schenck, n. 3658, Sao Francisco ]. Ule, n. 159. Join- ville I. Ule. Glaz., n. 3315, orgues. Groupe de L. linifolium L. 277. Lycopodium linifolium L., L. flexibile Fée Crypt. vasc. Bres. 10373. Hab. Pirahy mirim Santa Catharina I. Schwacke, n. 13182, Nova Venezia I. Ule, Itajahy I. Ule, Itapocu T. Schwacke, n. 13003, Blumenau 1. Heischko, n. 208 in herb. Mus. Nac. Var. SUBARISTATUM NOV. Var. Variete très notable par la taille petite, de 2 dm., les tiges très nom- hreuses, étalées, les feuilles très serrées, plus étroites, mais surtout les feuilles fertiles, dans les aisselles desquelles se trouvent les sporanges, fort étroites, réduites vers le sommet à des pointes filiformes d’un em. de longueur. Epis des sporanges courts (3 em.) ovales. Hab. San Francisco I. Ule, n. 77, Blumenau 1. Meeller, n. 7%. Groupe de L. subulatum Desv. . 278. Lycopodium erythrocaulon Fee Crypt. vasc. Bres. II, 95. Tab. 106, 2. Hab. Serra Italiaia, 2300 m., I. Ule, n. 254, 5538. Glaz., n. 5221, 4470. Haut des orgues. Espèce Andine. 279. Lycopodium subulatum Desv. Hab. Serra do Papageio I. Alv. Silveira, n. 2610, Blumenau 1]. Ule. Groupe de L. taxifolium Sw. 280. Lycopodium Brongniartii Spring. Espèce (rapue, dressée. de 2 dm. au plus, à feuilles plus larges que L. ta.cifolium, planes, vert foncé, à nervure très prononcée, à pointe courte, effilée. BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, 10 8, 34 juillet 1902. 48 706 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (89) Hab. Itacolumi I. Schwacke, n. 9079, Serra do Papageio I. Alv. Silveira, n. 2607, Corcovado I. Ule, Serra da Larangeira I. Ule. Cette plante a été figurée par M. Silveira Bolet. cit.; Tab. 5 comme T. Martii Wawra. Ceci repose sur une détermination erronée de ma part. Le vrai L. Marti a de vrais épis à feuilles raccourcies; notre plante a des sporo- thèques dans les aisselles des feuilles conformes. Groupe de L. alopecuroides L. 281. Lycopodium alopecuroides L. Forme petite, épi de 3 à 5 cm., comme celle de l'Amérique du Nord. Hab. Sao Francisco I. Ule, n. 76, Ouro Preto I. Schwacke, n. 11965, Cachoeira do Campo I. Schwacke, n. 11998. Forme tres basse : rameau fructifère de 9 cm. également. Glaz., n. 4441. Var. PSEUDO-REFLEXUM N. Var. Port de L. refleeum foliis confertissimis numerosis tenuibus erecto- patentibus apice reflexiusculis, ramo sub spica vix contracto, ideirco spica inconspicua. Bracteis spicæ palentissimis confertissimis cum foliis æqui- longis. Glaz. s. n. Var. CONTEXTUM Martius pro specie. Bien plus grand, épis souvent à 2 et à 3, d'un dm. sur À '/» cm., feuilles serrées, très longues. Hab. Semble très commun au Sud du Brésil : Marais tourbeux et res- tingas. Theresopolis I. Schenck, n. 2, 77, Restinga de Maua I. Schwacke, n. 2060. Serra dos Orgaos, Campo das Antat. I. Schenck, n. 3836, Coll. Alpina I. Werner, Goyaz I. Glaziou, Serra do Caraca I. Ule, n. 2356, Serra de Ouro Preto I. Schenck, n. 3596. Glaz., n. 2796 Jacu. Plantes de 5 dm. Var. nerroanum Glaz. Bak. Fern All. 19. L. Ladislavii Glaz. mss. in herb. Mus. Nac. A souches rampanles en arc, mais à ramifications ascendantes ou dressées, fasciculées, feuilles apprimees. Port de L. clavatum L. Hab. Serra de Saramenha I. Schwacke, n. 12000, Barbacena I. Schwacke, Col. Alpina I. Werner. Me parait identique avec L. heterocaulon Alv. Silveira Mss. Groupe de L. clavatum L. 282. Lycopodium clavatum L. Var. TRICHIATUM Bory. (90) H. CHRIST. SPICILEGIUM PTERIDOLOGICUM AUSTRO-BRASILIENSE. 707 Fée Crypt. vasc. Brés. Tab. 107. Hab. commun. Serra de Ouro Preto I. Schwacke, n. 9516, Barbacena I. Glaziou, Therosopolis I. Ule, Col. Alpina I. Werner, Serra do Mar, Santa Catharina I. Schenck, n. 1266. Glaz., n. 4472. Var. MINARUM nov. var. Tiges plus fortes, feuilles larges de 1 '/» mill., dressées, conniventes, moins aristées, couleur roussâtre, épis nombreux. Une plante plus robuste et d’un aspect différent. Hab. Serra da Caparao 1800 m. I. Schwacke, n. 12001, Serra do Picu I. Schenck, n. 1522. 283. Lycopodium assurgens Fée Crypt. vasc. II. 96. Bres. Tab. 106, 3. Var. ScHwackei nov. var. (Tab. IV). Differe du type qui est, d’après la figure de Fée, très grêle, peu ramifié, à épis à deux, par des tiges dressées, très robustes, richement ramifiées à l'instar des L. paniculatum Juss. et obscurum L. par des feuilles moins effilées, très serrées el à épis très nombreux en panicule au bout des tiges. Port de L. obscurum. Hab. Serra do Caparao 1900 m. I. Schwacke, n. 6205, Serra de Itatiaia 2100 m. 2101 m. I. Ule, n. 300, 3536, Serra Geral I. Ule, n. 2332. Glaz., n. 5228. Cette plante se distingue nettement du L. spurium W. de l’Ecuador 1. Sodiro et du Perou I. Ielski, n. 1018 par les tiges dressées et paniculées, tandis que le L. spurium est rampant et émet de la souche de courts pédoncules qui portent les épis. Groupe de L. complanatum L. 284. Lycopodium complanatum L. Type, qui est exactement celui de l'Europe, à rameaux étroits et à feuilles peu étalées. Hab. Serra de Ouro Preto I. Schwacke, n. 10517, Serra do Picu I. Glaziou. Serra do Mar, Joinville I. Schenck, n. 1260, Blumenau I. Moeller, Theresopolis I. Ule, Farromeco, Rio Grande do Sul I. Kunert. Glaz, s. m. Var. rHuJoIipes H. B. Kth. pro specie. La forme tropicale a rameaux larges de 4 mull. à feuilles grandes, étalées. Hab. Parait bien plus rare. Itacolumi I. Ule, Itajahy I. Ule, n. 158. Glaz., n. 5226. Je n’ai pas vu encore du Sud du Brésil le L. Chamæcyparissus A. Br. que je ne connais que de l’Amerique du Nord jusqu’à la Jamaïque C. Hansen Herb. Berol. PRET, 708 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (me SÉR.). (91) 285. Lycopodium Jussiæi Desv. Hab. Magnifiques échantillons de cette plante Andine. Glaz. [tatiaia rochers. n. 7056. Groupe de L. cernuum EL. 286. Lycopodium cernuum L. Hab. San Antonio, Ins. Santa Catharina I. Schenck, n. 85. Joinville, T. Ule, n. 2, 3. Var. PENDULUM Hook L. Eichleri Glaziou in Fée Urypi. vasc. Bres. Tab. 106, 1. Hab. Rio de Janeiro I. Arechavaleta c. Jaeggı. Groupe de L. Carolinianum L. 287. Lycopodium Carolinianum L. Hab. Commun dans les sphaignes : Ouro Preto I. Schwacke, n. 11955 Cachoeira do Campo I. Schwacke, n. 10002, Itajahy I. Ule, n. 160, Join- ville I. Ule, n. 1, Botafogo I. Schenck, n. 279, Theresopolis I. Werner n. 95. Var. PARADOXUM Spring pro specie à feuilles tronquées, ovales. Hab. Goyaz ]. Glaziou, n. 22641. 288. L. carnosum Alv. Silveira Bolet. Comiss. geogr. geol. Est. Min. Ger. N. 5 vol. 2 pag. 119. Tab. 7, 8. M. Alv. Silveira a récolté des plantes qui se distinguent du type de Carolinianum par un phénomène très curieux : savoir ses tiges couchées sont charnues, gonflées d’un cm. de largeur et d’un ‘/2 cm. d'épaisseur, formant un diagramme triangulaire, les feuilles latérales grandes, les feuilles centrales extrêmement petites, réduites à des écailles d’un mili., dressées verticalement. Ce renforcement des tiges est évidemment le caractère d’une plante xérophile, une adaptation à une station desséchée périodiquement qui engage la plante à emmagasiner de la nourriture, C'est un Lycopode « succulent » imilant les Cactées et autres espèces multiples des Campos du Brésil à réservoirs qui servent à conserver l'humidité pour la saison sèche. M. Ule à trouvé de ces organes dans les Hyménophylles; la trouvaille de M. Alv. Silveira est tout aussi remarquable. I! faut des recherches ultérieures pour prouver si c’est une espèce tranchée ou si elle passe dans l’état ordinaire de L. Carolimianum L. Hab. Inter Diogo et San Francisco da Onca prope San Joao d’EI-Rey et prope Curral Novo, Minas Geraes I. Alv. Silveira, n. 213. Pe 709 IE DEREN SUR LES CARACTÈRES EXTÉRIEURS DU PR OPHYLLUM-IRSUTUM.EE D'APRÈS LES MATÉPIAUX DES Herbiers BOISSIER, BARBEY-BOISSIER et REUTER PAR Gustave BEAUVERD I. Entroduction. Le genre Chærophyllum comprend une quarantaine d'espèces réparties selon M. Drude! en trois groupes d’inégale importance dont le premier se distingue par un fruit à style droit et très court (S ! brachystylis DC. in Prodr. IV : 225), le second par des fleurs à pétales jaunes ($ 2 xanthos- antha Drude in Engler et Prantl, natürl. Pflanzenf. VIII : 151) et le troi- sieme par des pétales blancs ou roses (S 3 leucaniha Drude 1. e.). — Ce troisième groupe, le plus important de lous. se subdivise à son tour en deux sous-groupes dont l’un est à pétales glabres (a. leiopetalon Neilreich in Fl. Nieder-Oßsterr. IT : 644) et l’autre à pétales ciliés (b. dasypetalon Neilr. |. c.. 245). Ce groupe à pétales ciliés est entièrement constitué par l’ancienne espèce linéenne Ch. hirsutum L. (Spec. plant. fre éd. I: 258), à laquelle ont été ajoutées par la suite les petites espèces ou variétés découvertes principalement dans la région des Alpes francaises ou suisses el les mon- tagnes de l'Ilalie continentale, C'est ainsi que de 1755 à nos jours une ? In Engler und Prantl, Natürl. Pflanzenfam, me parlie, VII : 451 (Leipzig 1898). 710 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2 We SÉR.). (2) dizaine de diagnoses ont été données des différentes formes de ce groupe, diagnoses sur la signification desquelles les systématiciens sont fort loin d'être d'accord. Les uns, tels que Jordan, ont accordé une importance exagérée à de simples variétés élevées par eux au rang d'espèces, el d’autres, parmi lesquels Bertoloni! et surtout Caruel? paraissent avoir réagi avec excès contre les tendances à trop subdiviser : sans nier la valeur des arguments de ce dernier en faveur de la généralisation à outrance basée sur la déconcertante variabilité de presque tous les organes du C. hirsutum L.,il nous a semblé qu’en combinant les essais de culture el les observations faites sur les lieux à l’examen de nombreux échan- tillons d’herbier comprenant les formes locales des points les plus divers de l’aire des dispersions du groupe, l’on doit pouvoir arriver à déterminer un ou plusieurs caractères stables permettant de mieux établir — si elle existe — Ja limite rationnelle des espèces. La réalisation de la première partie de ce programme exige, on le conçoit, une longue période d'expériences que nous ne faisons qu’aborder au début de cette année. Quant à l'étude comparative des matériaux d’herbier, le résultat en est plus immédiat : l'examen attentif que nous venons d'entreprendre des riches collections de Chambézy et de Valleyres (Herbiers Boissier, Barbey-Boissier, Reuter, Thomas, Schleicher, Mercier, Fuckel et Conti) nous permet de proposer dès maintenant une solution qui, pour n’etre que générale, ne nous en parait pas moins suffisamment dessinée pour prendre date et tenir lieu de fil conducteur aux expériences proposées. — Sous réserve des modifications de détails que ces dernières pourraient entraîner par la suite, nous exposons ci-dessous l’analyse de nos recherches en insistant sur le fait qu’elles ne portent que sur des caractères extérieurs et, partant, faciles à vérifier sur les échantillons d’herbier. [lest vrai que ceux-ci, en raison même des dimensions habituelles du Chærophyllum, ne sont pas toujours des mieux représentés, et pour notre part nous avons expérimenté combien il est difficile de se pro- noncer dans bien des cas où des échantillons importants mais sans fruits ont été sacrifiés en partie pour pouvoir figurer dans le format des collec- tions. Les formes intermédiaires, d'autre part, sont très mal représentées en herbier et c’est grand dommage, car leur étude attentive pourra con- tribuer sans doute à élucider bien des points obscurs : les remarques que nous avons consignées à ce sujet au cours de nos herborisations de 1901 ? Bertoloni, Flora italiana III, 211 (Bologne 1838). ? Caruel, in Parlatore, Fl. ital, VII, 371 (Florence 1888). (3) G. BEAUVERD. NOTES SUR LE CHÆROPHYLLUM HIRSUTUM L. 711 nous ont déjà été d’un précieux secours pour l'établissement des notes préliminaires ci-dessous. II. Remarques et définitions relatives aux principaux caractères extérieurs. 1. Entrenauds, feuilles et gaines. — Considérant comme entrenœud l’espace — si minime soit-il — qui sépare toutes les feuilles d’une tige florifère, l’on remarquera que leur distribution sur les diffé- rentes parties de cette tige correspond à trois catégories de feuilles que nous désignerons par : Fig. 1. — A. C. Cicutaria Viliars (schéma) : fd, feuilles basilaires; cp, feuille caulinaire pétiolée; cs, feuille caulinaire sessile; fr, feuilles raméales; oar, ombelle axillaire ramifiee, avee petite ombelle o’ naissant de la bractée b; oa, ombelle axillaire simple (avec bractee foliacée); ot, ombelle terminale (à pédoncule nu). — B. (. Villarsii Koch, dépourvu de feuille caulinaire petiolee; c’p’, feuille caulinaire petiolee de la variété alpestre (Jordan) Gr. et Godr. — C. Schéma du C. elegans Gaudin, avec ombelle raméale (bractéolée) en or et ombelles axillaires, verticillées et terminales {pédoncule nu) en oa, ov, et ot. 1° basilaires celles dont les entrenœuds sont intimément rapprochés et complètement recouverts par les gaines au bas de la tige (voir fig. 1, fb); 20 raméales celles à l’aisselle desquelles naissent les rameaux ou ombelles axillaires (voir fig. 1, fr); 712 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). - - (4) et 3° caulinaires celles comprises entre les feuilles basilaires el la pre- mière feuille raméale (voir fig. 1, cpetcs). Les gaines des feuilles sont de formes très diverses, et variables quant à leur indument; plusieurs auteurs ont distingué les gaines très courtes du C. Villarsi Koch et les gaines pius longues du €. Cicutaria Villars: la statistique minutieuse que nons venons d'entreprendre sur plus de cent cinquante échantillons nous permet de préciser ces observalions par des chiffres : chez le C. Villars et ses variétés, les gaines n’atteignent que rarement 9-12 mm. de longueur (la moyenne est de 6-8 mm. et dans bien des cas 4-6 mm. seulement!) tandis qu’elles excèdent souvent 40 et même 50 mm. pour les C. elegans et C. Cicutaria ou ses variétés: chez ces derniers — exceplion faite des échantillons manifestement nains de notre variété Sabaudum — nous n'en avons jamais observé dont la lon- gueur fût inférieure à 1 cm. Ces chiffres ont été relevés sur tes feuilles caulinaires el la raméale inférieure. les raméales supérieures étant sujettes à de nombreuses modifications dans certains échantillons très rameux et les radicales manquant aux échantillons d’herbier dans la plu- part des cas où le format de la plante excède celui des feuilles mterca- laires de la collection. Un caractère nouveau qui doit entrer en ligne de compte pour la détermination des groupes est la présence de feuilles caulinaires pétio- lées sur gaine longue chez le C. Cicutaria Vill. et C. elegans Gaud.; les C. Villarsii Koch et ses variétés (à l'exception du C. alpestre Jord.. qui possède une feuille caulinaire peliolee sur gaine courte), n'offrent que rarement des feuilles caulinaires, et celles-ci toujours sessiles sur la gaine courte. Nous devons toutefois signaler, à titre de très rare exception. deux cas de /euille rameale inférieure pétiolée sur un C. Magellensee Ten. et un C. Villarsii Koch. ces deux échantillons très vigoureux et dépourvus de feuilles caulinaires proprement dites. Il ressort de ce qui précède que le caractère tré de la longueur des gaines est plus significatif que celui tiré de la présence de feuilles cauli- naires péliolées: la combinaison de ces deux caractères est toutefois importante pour la determination d'échantillons dont les fruits manquent ou sont insuffisamment développés pour l'analyse du carpophore. Quant aux caractères tirés de la forme même des feuilles. ils ne peuvent guère entrer en ligne de compte que pour la détermination des variétés, el le rôle trop important qu'ils ont joué chez les auteurs anciens peut être considéré comme la principale cause des confusions et fausses determinations qui pullulent dans les collections. Si, d'une (5) G. BEAUVERD, NOTES SUR LE CHÆROPHYLLUM HIRSUTUM L. 713 manière générale, il est vrai que le €. Vellarsü a les feuilles plus profon- dément divisées que le C. Cicutaria Vill.. nous pourrions citer maints cas particuliers où c'est le contraire qui a lieu et prendrons comme exemple des échantillons de Mercier (Zermalt) et Guérin (Briançon). classés parmi les C. Cicutaria et qui sont de par les caractères du car- pophore et des gaines de véritables C. Villarsi : leurs feuilles peu divisées et à segments élargis (voir fig. 10) sont reliées au type par de nombreuses transitions que nous avons personnellement constatées lors d'une herborisation dans la vallée de Saas en 1899: nous proposons plus loin le nom de var. Cicutariæformis pour cette forme extrême du C. Villarsu. Un autre cas intéressant où la forme de la feuille caractérise une variété est celui du Chærophyllum Calabrieum Gussone, remarquable par la constance de ses feuilles peu divisées et à segments terminaux lon- guement acuminés : les autres caractères de cette plante la relient franchement au C. Cicutaria Vi. (voir fig. 5). Les feuilles du C. elegans Gaudin, également typiques par leurs pro- fondes subdivisions et leurs segments terminaux élégamment dentés et trés acumines, offrent cependant trop d’analogie en bien des cas avec le €. Villarsu pour S'en dislinguer par la seule description de la forme : la véritable difference réside beaucoup plus dans l’indument et la lon- gueur des gaines, comme nous le verrons plus loin (p. 725 et seq.). 2. Indument. — Les différentes espèces de Chærophyllum parais- sent généralement présenter deux séries parallèles de variation : une glabre et une hirsute, reliées entre elles par des intermédiaires qui versent plus ou moins vers l’un ou l’autre lype suivant l'exposition ou Phabitat : l'indument atteindra son maximum d'intensité chez les plantes des exposilions sèches et ensoleillées. el diminuera ou disparaîtra même complètement avec les stations humides et ombrées. surtout des lerrains calcaires : on peut le considérer comme une réponse «uw milieu. Chez les espèces à pétales cilies. cel indument consiste en soies ou cils raides. blancs et plus ou moins longs, distribués inégalement sur toutes les parties de la plante et principalement au bas de la tige autour des gaines ou sous les nervures des feuilles : aussi les caractères que l'on a lires ne sont-ils que d’un médiocre secours pour la détermination de la plupart des cas. Toutefois, une particularité propre au €. elegans Gaudin est la présence. sur les feuilles raméales principalement. de petits poils mous très courts qui rendent ces feuilles comme veloutées (Surtout sous la page inférieure) et sont particulièrement abondants de 27 “ 7 nc S x 71% BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (22€ SÉR.). (6) chaque côté des nervures principales, que ces poils marquent d’une double ligne blanche accompagnant parfois des soies et cils longs qui caractérisent les autres espèces. Cel indument manque totalement aux autres espèces du groupe hirsutum,; dans le groupe à pétales glabres, nous l'avons observé entre autre chez les feuilles de certains échantil- lons du C. aureum L. et du €. temulum L. 3. Inflorescence. — Üuire l’ombelle terminale qui dans bien des cas porte seule des fleurs fertiles, les Chærophyllums à pétales cilies possèdent une ou plusieurs ombelles axillaires généralement-alternes el munies vers le milieu de leur pédoncule d’ une bracteole foliacée* donnant parfois naissance à une petite ombelle subaxillaire?; elles peuvent être aussi opposées ou même verticillées par 3-4 dans les cimes des échan- tillons vigoureux. Celte disposition par verlicilles est exceptionnelle chez les C. Cicutaria et Villarsi, et ne peul être en aucune manière com- parée au mode d’inflorescence qui est la règle du €. elegans Gaudin : tandis que chez ce dernier les ombelles supérieures — tant solitaires que verticillées — se font remarquer par leur pédoncule absolument nu, c'est-à-dire dépourvu de toute bractée médiane, celles des deux autres espèces doivent étre assimilées à de véritables rameaux par la présence de la bractéole foliacée que nous venons de signaler. Ce caractère d’ombelles axillaires supérieures verticillées et à pédoncules nus est de toute importance pour la disünction du Cherophyllum elegans Gaudin. 4. Styles et stylopodes. — Caruel (in Parlatore, fl. it., vol. VII, 374) a très justement fait observer que les caractères tirés de la forme des styles et de leur rapport avec les stylopodes sont trop variables pour leur accorder une valeur spécifique quelconque. Toutefois, il nous a semblé jusqu'à présent que l'angle d’ecarlement moyen des styles chez les fruits mürs peut contribuer à différencier certaines espèces affines telles que C. elegans et C. Villarsü, dont les carpophores sont assez semblables, mais dont la divergence des styles est très accentuée chez la première de ces espèces et + atténuée chez la seconde. Cependant, pour l'application de ces cas, il est bon de se meltre en garde contre 1 Voir fig. 1, A, Bet C : b. — Cette bractéole est plus rarement située vers la base du rameau, où elle est parfois complètement masquée par la gaine qui la recouvre. — Nous l'avons dans d’autres cas observée près du sommet de l’ombelle. COVDIr DE, Ar: 0: 3 Voir fig. 1, C : 0. v. et 0. a. (7) G. BEAUVERD, NOTES SUR LE CHÆROPHYLLUM HIRSUTUM L. 715 les déformations occasionnees par la pression à laquelle pourraient avoir été soumis les échantillons d’herbier. 5. Fruits ; carpophores. — Le caractère tiré par Jordan (in Observ. fragm. 7 : 30) des rapports de dimensions — longueur et largeur — du fruit sont de bien faible importance; nous avons eu sous les yeux maints exemples de fruits mürs d’une ombelle qui, tout en étant de longueurs identiques, offraient des variations oscillant quant à la largeur entre le ‘/: et les 7/10 de la longueur ! Plus concluant est le résultat obtenu par la mesure de la longueur seule des mericarpes (stylopodes non compris) : la statistique faite, par exemple, sur les ombelles de 38 spécimens des provenances les plus diverses de l’aire du GC. Cicutaria Villars nous a donné pour les fruits mürs de cette espèce des longueurs variant entre 8 à 9 '/2 mm.; une seule ombelle, provenant des « Vosges granitiques » (exsiccala 875, Billot 1852) reslail au-dessous de celle moyenne avec une longueur totale de 7 mm., tandis que deux autres exsiccata, l’un de la Sierra Nevada (Bourgeau, n° 1206, Espagne 1851), l’autre du Sassenage (n° 3329, Société dauphinoise, 1882) la dépassaient avec des fruits longs de 10 mil- limètres exactement. — Nous exposerons ailleurs (voir tableau analy- tique, p. 720) le résultat des recherches statistiques analogues faites sur les autres espèces ou variétés de ce groupe. Quant au carpophore, nous avons été conduit à admettre son impor- tance comme capitale ; au moment actuel, les observations minulieuses faites sur tous les échantillons en fruits des collections cilées nous per- mettent de les classer sous deux dénominations distinctes, tirées de la forme el correspondant d’une manière générale aux divisions en car- pophores bifides et carpophores bipartits signalés par Koch dans son Synopsis flore Germanicæ et Helveticæ, {re éd., p. 317-5318, Francfort 1837. 1° Garpophores flammuliformes. -— Si l’on observe sous sa face la plus large (comprimee) le carpophore du GC. Cicutaria Vill., l'on verra que ses contours subissent un étranglement assez sensible immediale- ment au-dessus du point d'insertion sur le réceptacle, puis s’elargissent de nouveau pour diminuer insensiblement jusqu’au bec qui est déter- mine par une nouvelle contraction au '/ı ou au '/s supérieur de la piece totale. C’est ce bec seul qui, plus ou moins visiblement fendu par son profil, justifie la désignation de carpophore bifide donnée par Koch. — En raison de l’analogie que présentent les contours de cette organe avec ceux d’une flamme de bougie, et pour éviter toute confusion avec 716 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (8) les carpophores plus ou moins profondément bifides de diverses varia- tions du €. Villursa Koch, nous proposons pour cette forme de carpo- phore le qualicatitif de flammudiforme. — Voir Ag. 2. a,b, €, d, e. | | LA A | d e Fig. 2. — Carpophores flammuliformes du €. Cicutaria et ses variétés: a et b, var. fypicum; €, var. umbrosun: d, var. Calabricum: e, var. Sabaudum. — Grossis trois fois 2. Garpophores aciculaires non flammuiiformes. — Chez le Cheero- phyllum Villars, le carpophore se présente lantôt sous forme d’une lame appointie plus ou moins élargie-comprimée à la base el profonde- ment bifide par la moitié supérieure de son profil, tantôt filiforme-acieu- culaire et bipartite jusqu'à la base. Une forme excentrique quant aux dimensions est celle du C. alpestre Jordan qui atteint 1% à 16 mm. de longueur. tandis que l'écart des autres formes varie de 8 à 12 milli- mètres. (Voir fig. 3, g.) Un autre type intermédiaire quant à la forme et fort excentrique quant aux dimensions est le carpophore du C. Magellense Tenore : élargi- comprimé à la base. sa largeur va en diminuant régulièrement jusqu’au bec, d’ailleurs peu déterminé. dont le profil est plus ou moins distinete- ment bifide; nous en avons loutefois observé un bon échantillon qui était fendu dans toute sa moitié supérieure, jusqu'au milieu de la piece exactement (exsicc. 701, Iluter, Porta et Rigo, Monte Morrone, 1877). La largeur de cette pièce varie entre 13 à 17 millimètres. (Voir fig. », e.) Tous les Chærophyllum elegans Gaudin que nous avons vus ont leur carpophore étroitement filiforme-aciculaire el bipartil ; leur longueur présente les mêmes écarts que chez le C. Villars Koch. soit 8 à 12 millimètres. | Aucun des types. lant bifides que bipartits, de cette seconde catégorie ne présente à la base l’etranglement caractéristique des carpophores du —1 (9) G, BEAUVERD. NOTES SUR LE CHÆROPHYLLUM HIRSUTUM L. 71 C. Cicutaria. Celui que nous avons noté comme se rapprochant le plus de ce dernier type provient d’un échantillon d’Ossano (Tessin) récolté par P. Conti en juillet 189% et determine par Jui comme C. Villarsüi : malgré un fruit à styles fortement divariqués et son carpophore à peine bifide au sommet (voir fig. 3, /), nous n’hesitons pas à confirmer la déter- Fig. 3. Carpophores non flammuliformes des C. Villarsii et GC. ele- gans : a, G. Villarsii var. Cicutariæformis; bet c, var. typicum: e, var. Magellense; f, var.? (Tessin, Conti); g, var. alpestre: d, G. elegans. — Grossis trois fois. minalion de ce botaniste en constatant que la nullité de tout étrangle- ment à la base du carpophore coïncide avec la hrievel& des gaines el l'absence de feuille caulinaire pétiolée. 718 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SER.). (10) De ce qui précède, ces caractères se combinent de trois manières diffe- rentes correspondant d’une manière assez générale aux types de feuilles qui jusqu'à Koch constituaient (avec l’indument, la forme des pétales et autres caractères de moindre importance) le principal criterium pour l’etablissement des espèces : 1’e combinaison. — CARACTÈRES PRINCIPAUX : Carpophore flammu- hiforme + visiblement bifide au sommet, long de 5 à 10 mm. coincidant avec la présence de feuilles caulinaires pétiolées naissant d’une gaine longue de 1 à 5 centimètres. Ombelles axillaires supérieures générale- ment alternes, munies vers le milieu du pédoncule d’une bractée foliacée donnant naissance à une ombelle subaxillaire chez les échantillons vigou- reux ! — ÜARACTERES SECONDAIRES : Villosit& plus ou moins abondante ou nulle; feuilles à segments larges, peu subdivisés ; fleurs blanches ou roses à pétales peu échancrés; styles écartés sensiblement plus longs que le stylopode. Type du Chærophyllum Cicutaria Vil. et var. (Voir fig. 1, A et fig. 2.) 2me combinaison. —CARACTÈRES PRINCIPAUX : Carpophore aciculaire non flammuliforme, élargi-comprimé à la base ou filiforme, + bifide supérieurement ou bipartit jusqu’à la base, long de 8 à 15 mm.; feuilles caulinaires nulles ou rares (excepté chez le C. alpestre Jordan qui posséde le plus souvent une feuille caulinaire supérieure pétiolée, voir schéma fig. 1, B, c’p') et dans ce dernier cas sessiles, ainsi que les raméales, sur une gaine très courte de 4 à 12 mm. Ombelles axillaires supérieures comme dans la combinaison précédente. — CARACTÈRES SECONDAIRES : Villosité très abondante (présente toutefois une variété glabre) ; feuilles à segments très divisés, à lobes étroits et profondément incisés chez le type et la var. alpestre Jordan, plus larges et moins dentés chez la var. Cicutariæformis Nob. et Magellense Ten.; fleurs blanches, beaucoup moins souvent roses, à pétales + profondément échancrés ; styles géné- ralement rapprochés, presque parallèles, à peine plus longs ou souvent même égalant le stylopode très développé. Type du C. Villarsü Koch. (Voir schéma fig. 1, B et fig, 5, a,b, c,e,f et q.) 3e combinaison. — Présente des caractères d’entre les plus accusés des deux combinaisons précédentes, auxquels se joint celui d’un indument spécial. — CARACTÈRES PRINCIPAUX : Carpophore étroitement filiforme-aciculaire, souple, bipartit, long de 8 a 12 millimètres, coin- cidant fréquemment avec la présence d’une feuille caulinaire inférieure longuement pétiolée ; toutes les gaines sont longues de 15 à 20 mm.; feuilles raméales, souvent aussi les radicales, veloutées d'un indument (11) G. BEAUVERD. NOTES SUR LE CHÆROPHYLLUM HIRSUTUM L. 719 de poils mous courts particulièrement abondants sur la page inférieure dont les nervures sont mises en évidence par une double rangée de ces poils plus serrés. Ombelles axillaires supérieures généralement opposées ou verlicillées, toujours portées sur un pédoncule nu, beaucoup moins vigoureux que celui de l’ombelle terminale. — CARACTÈRES SECONDAIRES : Feuilles inférieures très grandes, souvent friternées, à segments plus subdivisés et plus allongés que chez les combinaisons précédentes; fleurs roses, plus rarement blanches, à pétales ciliés seulement au sommet ; styles très divergents, plus longs que le stylopode. Chærophyllum elegans Gaudin. (Voir schéma fig. 1, C et fig. 3, d.) Sous réserve de la découverte éventuelle d’intermédiaires que nous n'avons pu rencontrer jusqu'à present, ces trois types de Chærophyllum à pétales ciliés nous paraissent présenter des caractères différentiels suffisamment accusés pour les admettre comme autant d'espèces auto- nomes {res voisines ; nous en proposons les descriptions ci-jointes pour résumer et compléter cette note. ill. Description des espèces et variétés, 1° TABLEAU ANALYTIQUE 1. — Carpophore à face flammuliforme (rétrécie à la base) et à profil plus ou moins visiblement bifide dans son tiers supérieur; feuilles caulinaires 1-3, dont les inférieures (1-2) longuement pétiolées : les supérieures et les raméales SSrlÉSSununes ane der CM aaa. 1. C. Cicutaria Villars A. — Plantes de 30-60 cm. à tiges fistuleuses heérissées surtout inférieure- ment; feuilles assez molles, grandes, + pourvues de cils raides principa- lement sur les nervures de la face inférieure ; fruits longs de 8-11 mm., à carpophore nettement flammuliforme........ z typicum Beck (1892). B. — Plantes -+ glabres, à feuilles luisantes biternées, moins subdivisées que celles du type, à cils de la face inférieure Æ rares, localisés sur les nervures où même absents. a) tiges de 40-120 cm., fistuleuses à l’époque de la floraison, à segments, des feuilles peu divisés, obtus, à cils rares ou nuls: carpophores de 7-11 mm., étroitement flammuliformes.......................... 8 umbrosum (Jordan) Beck. b) tiges de 20-50 cm., fistuleuses, à feuilles fout à fait glabres, peu divisées, à segments terminaux acumines-argus, carpophores de 7-10 mm., étroitement flammuliformes.. 7 Galabricum (Gussone). 720 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SER.). (42) c) plantes naines, de 6-20 cın., non fistuleuses à l'époque de la floraison, à feuilles petites, peu divisées, glabres où peu hirsutes, luisantes: carpophores de 4-6 1/2 mm., très nettement flammuliformes........ » Sabaudum Beauveri — ‚Garpophores.non flammuliformes.........0. 0 ee 2. 2. Feuilles supérieures sessiles ou pétiolées sur une longue gaine de 12-50 mm.: les raméales recouvertes d’un ’ndument velouté de poils mous et courts, très abondants sur la face inférieure et bordant les nervures principales de deux lignes blanches, mélangés parfois de soies souples: ombelles axillaires supé- rienres généralement verticillées, {oujours dépouroues de bractées foliacées sur le pédoncule !; carpophores de 8-12 mm., fil/formes-aciculaires, très souples. DIPAËTIS ER LEUR Re 2. Chærophyllum elegans (Schl.) Gaudin. Feuilles raméales sessiles (exceplionnellement peliolees chez quelques échan- tillons vigoureux), sur une gaine très courte de 3-10 mm., à indument com- posé de sozes raides et de longs cils généralement très abondants sur toutes les parties de la plante et principalement sur les nervures des feuilles: ombelles axillaires à pédoncule muni d’une foliole vers le milieu; carpophores de 8-20 mım., à face tantôt comprimée-élargie à la base, tantôt filiforme-acieu- laire, a profil + profondément-biäide ou biparut SR 3. Chærophyllum Villarsii Koch A. — Feuilles bilernées (ou plus rarement triternées) à lobes élroils profon- dément divisés (rappelant les feuilles du Myrrhis odorata) (voir fig. 8 et 9). a) plantes très hirsutes, de 18-40 em., à feuille caulinaire nulle ou sessile au haut de la tige: carpophore de 8-12 mm., comprimés ou filiformes, Æ-bifides ou’biparlits 2 em wer z typica Nob. b) plante glabre dans toutes ses parties. ................... Rs £ glabra (Kerner sec. Boiss. in Herb.). c) plantes hirsules de 30-50 em., à feuille caulinaire supérieure petiolee sur gaine très courte: fruits vigoureux, à carpophores de 13-20 mm., filiformes, très aciculaires, souples, profondément bifides ou DIPATIIS PRES RS RU RE ‚ alpestre (Jordan) Gr. et Godr. B. — Feuilles peu distinctement bilernées, paraissant pinnatiséquées par la réduction des segments primaires latéraux et de leur pétiole, à segments secondaires ovales-elargis dans leur pourtour, à lobes Æ profondément divisé (rappelant les feuilles du €. Cicutaria Vill.) (voir fig. 10 et 11): a) plantes peu hérissées, d'aspect grele, à carpophores de 8-12 mm. souples-filiformes, ws profondément bifides ou biparlits (fig. 10). ... cicutariæformis Noh. b) plantés de port variable, généralement vigoureuses, à fruits très grands. portés par des pédicelles épais; carpophores de 13-18 mm , remarquablement rigides, à face fortement élargie à la base, à profil indivis ou + visiblement bifide, très rarement divisés jusque près du alien (BEA) u ee NEE £ Magellense (Ten.) Lo = (13) G. BEAUVERD. NOTES SUR LE CHÆROPHYLLUM HIRSUTUM L. 1 2° DESCRIPTIONS I. Chærophyllum Cicutaria Villars, Histoire des plantes du Daupluné, vol. 1 :6%4(1787) ; GC. palustre Lamark, Eueyelop. Bot. 1: 683 (1785); —C, hir- sutum D. Spec. pl. Lre &d., p. 258 (p. p.); Koch, Syn. fl. Germ. et Helv. Are ed., p. 318; Rehb. in Icones XXI ; 87, tab. MMXXI sub «EC. hörsutum Vill. non L.» (1867): = Myrrhis hirsuta Spreng. pl. umb. prodr.. p. 28 (1813): Ascherson et Græbner, Fl. Nordostdeutsch Flachl., p. 536 (1899). Racine vivace, rugueuse, noire, plus ou moins oblique, ramifiée ou tra- cante: lige généralement fistuleuse, haute de 30-60 cm. (atteignant par- fois plus d’un mètre dans les terrains fertiles des expositions humides et ombragées et se réduisant à 6-20 cm. dans les variétés alpines), + hir- sule à la base et glabre au sommet; feuilles biternées, à segments amples, à lobes larges + profondément divisés-dentés, mucronulés, géné- ralement pourvus sur les nervures de la page inférieure de cils raides, épars; feuilles basilaires 2-3 longuement pétiolées, les caulinaires 1-4 naissant de gaines longues de 10-50 mm. + hirsutes et ciliés sur les bords, l’inférieure longuement pétiolée, les supérieures ainsi que les raméales (florifères) sessiles sur la gaine ou plus rarement pétiolées. Ombelles longuement pédonculées. à involucre nul, à 8-20 rayons assez réguliers, un peu étalés, ceux du centre quelquefois stériles dans l’om- belle terminale; ombelles axillaires alternes dans la plupart des cas, rare- ment opposées ou verlicillees dans les échantillons vigoureux, plus fre- quemment stériles ou frucüfiant au détriment de l’ombelle terminale: munie d’une bractée foliacée vers le milieu ou plus rarement à la base du pédoncule; involucelles à 5-10 folioles inégales, membraneuses-colo- rées (roses ou blanches) à la base et sur les bords, vertes sur les ner- vures et à l'extrémité, acuminées, réfléchies après la floraison. Fleurs roses ou blanches, à pétales peu échancrés; fruits de grosseur et de lon- gueur variables, à styles généralement grêles. divergeant à angle droit. sensiblement plus long que le stylopode, à carpophore flammuliforme (rétréci à la base), long de £'/2-10 mm., plus ou moins visiblement bifide au sommet. Fleurit juim-août, fruct. août-octobre, &£. Hab. — Prairies. lieux frais. humides ou ombragés de la région sub- alpine dans les contrées montagneuses; plus rarement dansles clairieres de la plaine des pays du Nord. S’eleve jusqu'à 1800-2000 m. dans les Alpes. — Selon communication verbale de M. le Dr Briquet, cette plante serait essentiellement calcicole. BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n0 8. 31 juillet 1902. 19 722 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (14) Var. à typicum Beck, in Fl. Nieder-Oesterr., 2me partie, p. 630 (1892). Plante de 30-60 cm... à tiges hérissées, surtout à la base; feuilles et gaines + hirsutes-ciliées; segments plus amples, à lobes plus profondément divisés que dans les autres variétés (fig. 4); fleurs blanches, rosées ou Fig. 4 —- Feuille caulinaire petiolee du C. Cicutaria Vill., réduite trois fois. souvent d’un rose intense; fruit de S-11 mm. — Prairies, bords des ruis- seaux alpesires, au soleil. Var. ß umbrosum (Jordan) Nyman, Consp. Fl. Eur., p. 300 (1879); Beck 1. c. (1892). = C. 'palustre à glabrum Lamk, Diet. Encyel. I, p. 683 (1783). = C. lucidum Morettii?! = C. rivulare Dölliner ined., sec. sched. in Herb. Boissier. 1 Sous le nom de C. lucidum Moretti, notre collègue, M. Paul Chenevard, a eu l’amabilité de nous remettre un échantillon de Chærophyllum provenant de Fusio, Val Maggia (Tessin), dont la description coïncide bien avec celle qu’en donne Gremli dans ses Neue Beiträge, 1. Heft, 13 : «No 202. C. Cicutaria. — C. lucidum Moretti, grösser, kahl, spiegelnd : Magno, Val Maggia : Christ in Br.» — Or, malgré toutes nos recherches et celles que M. le Dr Buser a bien voulu faire pour nous dans la riche bibliothèque de l'Herbier De Candolle, nous n'avons (15) G. BEAUVERD. NOTES SUR LE CHÆROPHYLLUM HIRSUTUM L. 723 Plante vigoureuse atteignant parfois plus d’un mètre, rarement moins de 40 cm., très peu hirsute ou même entièrement glabre; feuilles -+ lui- sanles, à segments larges, peu divisés, aigus ou obtus; ombelles à rayons nombreux, les latérales souvent fertiles, sauf les rayons du centre, invo- lucelles à folioles plus courtes que les pédicelles; fleurs blanches (peut- être aussi roses ?); carpophores de 7-11 mm., étroitement flammuliformes. Reliée au type par de nombreux intermédiaires; paraît offrir des sous- variétés, telles que le C. rivulare Dölliner ined. (sources de l’Idria), qui relient également cette plante au C. calabricum Gussone et au C. Sabau- dum Nob. Var. Calabricum (Gussone ex DC. in Prodr. IV: 227 (1830), sub spec.). Plante de 25-60 em., remarquable par son port glabre et ses feuilles Fig. 5. -— Feuille caulinaire pétiolée du C. Calabricum Guss. Réduite trois fois. à segments très peu divisés, larges, à lobes terminaux acumines-aigus (fig. 5); ombelles axillaires stériles, la terminale seule fertile, à rayons du pu retrouver aucune autre indication sur la plante de Moretti, dont l’Index Kewensis n’a d’ailleurs pas relevé le nom. Nous sommes heureux de saisir cette occasion pour remercier bien vivement MM. de Candolle et Buser pour leur obli- geant concours. 724 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (16) centre rarement avortés, à involucelles 6-9 folioles plus courtes ou égalant à peine les pedicelles; fleurs blanches; carpophores 7-10 mm. très étroite- ment flammuliformes. Observation. — Cette variélé présente une forme naine alpine que M. le Dr Levier a récoltée le 30 juillet 1880 « ad rivulos alpinus Appen- mini Pistoriensis, inter Alpe di Faidella et Monte delle 3 Potenze ad 1500-1600 m. ut videtur rarissime ». In Herb. Boiss. sub C. Calabricum var. alpinum Levier. Cette forme présente quant au port une analogie frappanle avec notre var. Sabaudum, dont il se distingue cependant par ses feuilles à segments acuminés, plus entiers, et ses tiges fistuleuses à l’époque de la floraison ; nous ne la connaissons pas en fruits! à var. Sabaudum Beauverd, in Bull. Herb. Boiss. Zwe sér., t. 2, p. 496 (Compte rendu de la Soc. bot. de Genève, p. 43, séance d’avril 1902.) Variété remarquable par son port nain et le développement excessif de ses organes souterrains : souche très rameuse, noire, rugueuse, produi- sant de nombreux bourgeons stériles. Rameaux fertiles 4-2, à tige glabre ou peu hirsute de 6-18 cm. de hauteur, non fistuleuse à l’époque de la floraison, plus ou moins sensiblement fistuleuse à la base lors de la matu- rité des fruits; feuilles petites, luisantes, + ciliées sous les nervures, à segments lobés-divisés, obtus, étroits, assez grossièrement dentés-mucro- nulés. Ombelles axillaires 1-3 stériles; la terminale fertile à 7-12 rayons presque égaux, assez étalés; fleurs blanches ou roses; fruits courts assez gros, à carpophore de A ‘/2-6 1/2 mm., très nettement flammuliforme. Voir fig. 2 e et fig. 6. Hab. — Sous les parois urgoniennes au nord du Mont-Soudine, entre 1560-1700 m. d'altitude (Alpes d'Annecy, Haute-Savoie), où cette plante prospère en immenses plates-bandes sur des cônes d’eboulis qu’elle parait avoir fixés. Domine de beaucoup dans une formation spéciale com- posée de Ranunculus humilis DC.. Stellaria media var. saxicola Nob. (in Bull. Herb. Boiss. 2e ser. 1: 108, 1901), Silene quadrifida, Alsine vernu, Hutschinsia alpina, Saxifraga rotundijolia, aizoides, varians et oppositi- folia, Hedysarum obscurum, Myosotis alpestris, Soldanella alpina, Primula auricula, Pedicularis verticillata, Poa alpina, Phleum alpinum et autres plantes alpines des éboulis humides (juillet, août et novembre 4904, Nob.). — A rechercher dans les expositions analogues des montagnes calcaires! Nota. — La valeur des caractères variélaux chez le GC. Cicutaria Villars. nous parait des plus relatives lorsque l’on considère les innombrables intermédiaires qui les relient, soit entre elles, soit au type: les extrêmes (17) G. BEAUVERD. NOTES SUR LE CHÆROPHYLLUM HIRSUTUM L. 725 seuls étudiés isolément, présentent une physionomie spéciale qui perd beaucoup de sa valeur dès que l’on observe allentivement les variations qui résultent des conditions d'existence de la plante dans ses différentes stations : cette physionomie paraît être celle d’une simple forme expri- mant la « réponse au milieu ». Le polymorphisme excessif des caractères de second ordre nous parail élablir d'autant mieux l'unité de l'espèce lorsqu'on le compare à la cons- tance des véritables caractères spéciaux : la forme typique du carpophore nr, 2% F5 erursnut ad Le FA Fig. 6. — Cherophyllum Cicutaria Villars var. Sabaudum Beauverd : A, aspect general de la plante (réduit de moitié); B, 2, ombelle en fruits, réduction de moitié; 2, ombellule et fruit mür, grandeur naturelle; 3, carpophore vu de profil et 4 vu de face, grandeur naturelle; C, fruit grossi trois fois : Z, aspect el coupe transversale prise en a’b’; 2, carpophore vu de face; 3, profil du carpophore. coimeldant avec la longueur des gaines et la présence de feuilles cauli- naires péliolées. 2. Chzzrophyllum elegans (Schleicher) Gaudin Fl. Helv., vol. 2: 36% (Zurich 1828) ; = C. hirsutum v. elegans Schleicher Cat. pl. helv., ed. # : 12 (Chambéry 1821); exsice. 40; — C. hirsutum 8 vertieillatum (nomen nudum) Schleicher 1. e., ed. 3:11 (1815). Souche vigoureuse-tortueuse, non tracante ni rameuse, donnant 726 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2% SÉR.). (18) naissance à une tige robuste cannelée-sillonnée fistuleuse, haute de 35 à 70 cm., rameuse, hérissée principalement à la base ou à la naissance des rameaux, nue inferieurement ou munie d'une feuille caulinaire lon- quement pétiolée. Feuilles basilaires très développées (30 à 80 em. de la naissance de la gaine à l’extrémité du segment central, voir fig. 7) lon- guement pétiolées, triternées, à segments primaires {res divisés, à segments secondaires étroits-lancéolés dans leur pourtour, distants, à lobes profondément incisés. variables quant à l’indument, à page infé- Fig. 7. — Feuille basilaire du C. elegans : a et b, segments primaires latéraux moins développés que c, segment pri- maire lerminal (reduction cinq fois). rieure glauque, à nervures principales généralement munies à leur base de longues soies réfléchies ; les raméales ou plus rarement la caulinaire supérieure sessiles sur la gaine, molles velues et plus particulièrement veloutées de poils courts et blanchâtres sur la page inférieure, à seg- ments étroitement lobés-incisés, aigus, le terminal longuement acuminé ; (19) G. BEAUVERD. NOTES SUR LE CHÆROPHYLLUM HIRSUTUM L. 727 nervures bordées de deux lignes blanches de poils mous très courts, parfois mélangés de longues soies éparses. Gaines -+ ciliées-velues, longues de 15-50 mm., les supérieures souvent recouvertes d’une pubes- cence blanchätre visible également au-dessous des gaines raméales. Ombelles 12-32 rayons, les inférieures 1-3 alternes, totalement ou par- tiellement stériles, les axillaires supérieures plus fréquemment opposées ou verlicillees par 2-4, à pédoncules totalement dépourvus de foliole médiane, la terminale plus vigoureusement pédonculée, fertile, à rayons inegaux. Involucre nul; involucelles à 6-10 folioles colorées membra- neuses, ciliées-pubescentes, de la longueur des pédicelles, aiguës, réflé- chies. Fleurs roses ou blanches, à pétales ciliés au sommet. plus rarement tout autour; styles grêles, fortements divariqués (très rarement rappro- ches), plus longs que le stylopode ; carpophore filiforme, très souple, bipartit, long de 8-12 mm. (fig. 1 C et 3, d). Hab. — Hautes prairies humides des Alpes, notamment sur les deux versants suisse et italien du Grand Saint-Bernard. et à la Madona della Finestre, en Piémont. A rechercher ailleurs. Nota. — Plante remarquable par son port vigoureux, par ses ombelles axillaires supérieures verticillées à pédoncules nus, et l’élégante décou- pure de ses feuilles raméales, dont le fin indument velouté ne se retrouve à aucun degré chez les autres Chærophyllums à pétales ciliés. — Ses affinités avec le C. Villarsi Koch. se manifestent par son carpophore franchement filiforme et bipartit, tandis que la présence de feuilles caulinaires longuement pétiolées, la longueur remarquable des gaines, et ses styles grêles très divariqués la rapprochent davantage du GC. Cicu- taria Nillars. Malgré ces caractères empruntés aux côtés les plus saillants des deux espèces voisines, l'expression du C. elegans n’est nullement celle d’un intermédiaire, comme le démontrent d’ailleurs les pédoncules axillaires nus et l’indument qui lui est propre; deux caractères qui renforcent singulièrement l’opinion de Gaudin lorsqu'il en fit une espèce autonome. 3. Chærophyllum Villarsii Koch, Synopsis Fl. Germ. et Helv., ed. 1, p. 317 (1825); = C. hirsutum L.-Spec. pl, ed. 1, p. 258 p. p. (1753); Vill. hist. pl. Dauph. 2 : 644 (1787): = Scandix hirsuta Scop. Fl. Carniolica, ed. 2, vol. I : 214 p. p. (1772); = C. Gircutaria Rchb. non Vill. Plante plus velue hérissée que chez les deux types précédents. à déve- loppement moins luxuriant. Souche verticale, cespiteuse, souvent très longue, d’un brun grisätre, non 728 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (212€ <ÉR.). (20) tracante ni ramifiée, donnant naissance à 1-5 tiges florifères de 20-40 cn. plus ou moins rameuses superieurement, ou très rarement lerminées par une unique ombelle, hérissées de soies raides, très abondantes, rarement éparses ou + nulles dans la variété glabrum. Feuilles biternées (ou tri- ternées dans certaines formes à segments très étroits) généralement Fig. 8. — C. Villarsii Koch : a, feuille Fig. 9. — Feuille cau- Fig. 11. — Feuille basi- basilaire; b, feuille caulinaire (sessile linaire petiolee du C. laire du C. Villarsii var. sur gaine courte). Villarsii var. alpestris Magellense Ten. (réduite (Jordan) Gr. et Godr. trois fois). hérissées sur les deux faces, mais pricipalement sur la page inférieure, de soies raides et blanches; segments à lobes généralement étroits. -+ profondément divisés-dentés, rappelant ceux du Myrrhis odorata ; les basilaires longuement pétiolées, les caulinaires nulles, ou, si elles exis- tent, jamais pétiolées (sauf dans la variété alpestre Jord. qui en possède une vers le milieu de la tige), sessiles ainsi que les raméales sur des gaines hérissées, très courtes, de 5-9 mm., rarement plus longues dans les echantillons très vigoureux. Fleurs généralement blanches. plus rarement roses, à pélales + profondément échancrés et ciliés tout autour, en ombelles à 7-32 rayons -+ inégaux., rapprochés à maturilé, longuement pédonculées. les axillaires 1-3 alternes, très rarement oppo- sées ou verlicillées, le plus souvent stériles. à pédoncule muni vers le milieu d’une bractée foliacée ; la terminale plus robuste, fertile tout au (21) G. BEAUVERD. NOTES SUR LE CHÆROPHYLLUM HIRSUTUM L. 72) moins dans ses rayons exlerieurs; involucre nul ou plus rarement I- 3 phylle ; involucelles à 5-7 folioles inegales, larges-scarieuses, ciliées, reflechies. égalant la longueur des pédicelles ; fruits plus vigoureux que dans les espèces précédentes, de 8-20 mm. longueur, à styles plus robustes et plus courts par rapport aux stylopodes. généralement moins écartés. souvent rapproches-paralleles; carpophores jamais flammuli- formes. le plus souvent souples-filiformes, parfois comprimes-aciculaires, à profil visiblement bifide au moins dans son Liers supérieur ou divisé jusqu'à la base. Hab. — Buissons, prairies, rochers des regions subalpines, dans les expositions plus sèches et chaudes que les deux types précédents. Serait caleifuge exclusive d’après communication verbale de M. le Dr Briquet et confirmée par toutes celles de stations que nous connaissons de cette plante. Espèce polymorphe dont nous avons examiné une centaine d'échantillons des provenances les plus diverses, ei qui se distingue très . nettement du C. Cicutaria Villars par son carpophore non flammuliforme, par la remarquable brièveté de ses gaines et l'absence générale (excep- tion faite de la var. alpestre) de feuilles caulinaires pétiolées. Il est à remarquer, à ce sujet, que {ous les Chærophyllum à souche vivace pes- sèdent une ou plusieurs feuilles caulinaires pétiolées; seuls le C. humile M. B. et le C. Villarsii Koch (ce dernier d’une facon moins exclusive, il est vrai) font exception à celte règle! Présente les variétés suivantes représentées dans l'Herbier Boissier : ‘ 8 glabrum A. Kerner in sched. ex Herb. Boiss. — Diffère du type par son port glabre, ses feuilles glauques à segments moins divisés, à lobes grossièrement dentés, à très rares cils épars sous les nervures; carpo- phore de 9 mm. filiforme, profondément bifide. Hab. — « Tirolia centr. in pratis silvaticis monlanus supra Maders in valle Stubai, solo schistoso 4009 pd. », leg. A. Kerner. + alpestre Jordan in Pugill. pl. nov., p. 75 (1852). sub species; Grenier et Godron. Flore de la chaîne des Monts Jura, p. 359 (1865). MM. Briquet (1900) et Rouy-Camus (1901) ont aussi identifié cette variété au €. Magel- lense Tenore. Souche cespiteuse, épaisse, produisant 1-2 tiges florifères, parfois 1 Nous n'avons pas vu le C. minimum décrit par VANDELLI in Fasciculns plan- tar. cum novis gener. et species, p. 11 (1771), tombé dans l'oubli, quoique cité par I’Index Kewensis et que Comozzr in Prodr. Fl. Prov. Comensis : 56, n. 371 2, rapporte en 182% à une variété du ©. hirsutum. NA En OO EU ED CEA SS SAR RS ut tes pe lt i x à \ * v4 730 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SER.). - (22) oo rameuses, de 35-80 centimètres, à segments des feuilles élégamment découpés (comme dans le Myrrhis odorata), à feuilles caulinaires 1-3 généralement situées dans la moitié supérieure de la tige, l’inferieure dis- tinctement pétiolée! (Fig. 1, B et fig. 9.) — Fruit très développé, à styles plus greles el plus longs par rapport aux stylopodes que chez les autres variétés du Lype. à carpophore de 13-20 mm., filiforme, souple, biparlit ou très profondément bifide. (Fig. 3, 9.). Hab. — Eboulis calcaires(?) du Mont-d’Or, sur Vallorbe (Jura vaudois). Découverte par Jordan dans le massif de la Grande-Chartreuse (Alpes Fig. 10. — C. Villarsii Koch var. Gicutarieformis Beauverd : a, feuille basilaire et b, feuille cauli- naire (sessile sur gaine courte) d'un échantillon du Riffel (Valais); c, feuille basilaire d'un échantillon de Briançon (Hautes-Alpes). Réduit trois fois. dauphinoises) et retrouvée depuis dans le Jura au Mont Suchet, sur Orbe. Stations à rechercher. Nota. — Plante remarquable qui se distingue à première vue du G. Vil- larsi par son port plus luxuriant et l'extraordinaire développement de son fruit; s’y rattache par la forme du carpophore et la brièveté des gaines. — Demande toutefois plus ample vérification quant aux intermé- (23) G. BEAUVERD. NOTES SUR LE CHÆROPHYLLUM HIRSUTUM L. 731 diaires qui la relieraient soit au lype, soil à la var. Magellense Ten.; à remarquer ausssi que l'habitat qu'on lui altribue en ferait une plante caleicole, contrairement à ce que l’on connait du €. Villarsii Koch! à Cicutariæformis Nob., var. nov. — Plante de 30-50 cm: differe du type par ses feuilles à segments primaires latéraux beaucoup plus briève- ment péliolés et plus courts que le médian, et ses segments secondaires à pourtour largement ovales, peu divisés, à lobes grossièrement dentés, donnant à la plante un aspect de C. Cicutaria Villars. (Voir fig. 10). Fleurs grandes, blanches, ombelles 8-20, rayons irréguliers, à pétales pro- fondément émarginés; carpophore de 10-12 mm. filiforme, très souple, bipartit ou très profondément bifide (fig. 3. a). — Reliée au type par des intermédiaires. Hab. — Fentes des rochers humides des terrains siliceux : Hautes- Alpes : Briancon (Guérin in Herb. Boiss.): Valais : Bas du Riffel, sur Zermatt, 2 échantillons (Mercier 1844, in Herb. Barbey-Boissier) : Barbey: Riffelberg, août 1871; Saas-Balen. dans les rochers humides (Beauverd 1899). Stations à rechercher. Nota. — La ressemblance frappante qu'offre l'aspect de cette plante avec les types les plus accusés du G. Cicutaria Vill. a induit en erreur la plupart des différents collecteurs des échantillons ci-dessus énumérés : celui de Guérin (Briançon) est classé dans l’Herbier Boissier au milieu du fascicule des C. Cicutaria types, et feu le Dr Mercier avait intercalé de la même manière dans son herbier suisse les échantillons du Ritfel sous éliquetle «GC. hirsutum L. 8 Cicutaria Gaud., se rapproche de €. hir- sutum. » — Cette plante n’est aucunement intermédiaire entre les deux espèces et appartient entièrement au C. Villars comme l’altestent : 1° l'examen du carpophore non flammuliforme, bipartit; 2° la brièvelé excessive des gaines et 3° l'absence de toute feuille caulinaire pétiolée (voir fig. 10 bet 3 à). & Magellense Tenore (sub spec.) in Prodr. fl. Neap. app. IV : 15, var. B. (excl. var. A) (1825); fl. Neap. III, 150; Nyman Conspectus fl. Europ.; C. rigidum Huet du Pavillon ', Pl. Neap. n. 233. Port variable, tantôt grêle, tantôt très vigoureux; feuilles variables, à segments primaires latéraux moins longuement pétiolés el un peu plus petits que le médian, dont ils sont assez distants; segments secondaires à pourtour ovale-triangulaire. peu divisé, à lobes allongés, assez grossiere- 1 Les exsiccata distribués par Porta et Rigo sous le nom de C. Magellense (iter ital. II, No 25, 23 juillet 1875) se rapportent au C. aureum 1. ! 0 132 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (228 SÉR.). (24) ment dentés-mucronulés, le terminal + brièvement acuminé. Ombelles 7. 20 rayons allongés, réguliers, les axillaires stériles; involucelles à 5-8 folioles vertes, à bords searleux-cilies, à peu près aussi longue que les pédicelles. Pédicelles des fleurs fertiles très forts, rigides, beaucoup plus gros que dans toutes les autres variétés; pétales blanes, grands, peu échancrés; styles robustes. rapprochés, de la longueur du stylopode ; car- pophore de 13-17 mm., à face comprimée-aciculaire, élargie à la base, à profil + visiblement rigide, bifide dans son fers supérieur. très rare- ment fendu jusque près du milieu. | Hab. Broussailles el graviers des montagnes de lllalie méridionale. — Slalions à rechercher. Nota. — Cette plante remarquable offre quant aux dimensions de ses fruits la plus grande analogie avec le C. ulnestre Jordan, auquel M. Bri- quet en 1899 et MM. Rouy el Camus en 1904 l’avaient identifiée. La seule comparaison des carpophores, élayée du résultat de l'examen des styles, des pédicelles et des feuilles de ces deux plantes ne nous permettent pas actuellement de partager celie manière de voir. Quant aux caractères généraux, le C. Magellense se rattache au type du C. Villars par son carpophore non flamnuliforme coincidant avec Pabsence de feuille cau- linaire pétiolée et la brièvelé des gaines: nous avons d’ailleurs signalé, de la collection Conti (in Herb. Barbey-Boissier), un échantillon ambigu à carpophore de 13 min., bifide dans sa moitié supérieure seulement et établissant le passage entre le type et la variété. Il serait toutefois impor- tant d'étudier cette dernière in loco et d'en mieux connaitre Paire de dispersion, ainsi que de l’observer en culture. 31 juin 1902. mn — 733 PLANTÆ HASSLERIANÆE SOIT ENUMERATION DES PLANTES RÉCOLTÉES AU PARAGUAY PAR LE D' Émize HASSLER, D'AarAU (Svisske) de 1885-1895 et de 1898-1900 ET DÉTERMINÉES PAR TezProf, DR CHODAT AVEC L’AIDE DE PLUSIEURS COLLABORATEURS (Suite). VIOLARIÉES (Chodat). lonidium commune St-Hil. El. bras. 1. c., 369, tab. LX XIII. Var. glabrifolium nob. Pl. Hassler, I. c. Suffrutex 0,8-1, pelala cæsia, in silva Sierra Maracayu, Nov., 5401 (an I. syl- vaticum St-Hil.?); petala alba, in silva, San Estanislao, Aug.; 4155. Var. éypicum. Suffrutex 0,3-1, pet. cœrulea, ad marginem silvæ Caraguatay, Aug., 3136. Var. circaeoide nob. ‚ Foliis glabrescentibus tenuibus elliptieis apice obtusis vel subrotundatis mar- gine sinuato-dentatis. Suffrutex 0,3-0,5, petala cæsia, in silva p. San Estanislao, Aug., 41456. . Suffrutex 0,3-0,5, pelala alba (villosa) in silva p. San Estanislao, Aug., 4156a; in dumeto pr. Ipé-hu, Oct., 5018. Tonidium Hasslerianum Chod. PI. Hassler, L. c., p. 13, Bull. Herb. Boiss. VI, App. I. Ovario glabro magis affinis /. communi quam I. Poayae ut 1. c. indicavi ; labellum ad 19 mm. lg, antheræ superiores dorso parum villosæ obtuse calca- rate, calcare nudo, filamentis staminum glabris, unguiculo petalorum lateralium latissimo, limbo parvo piloso. Herba 0,2-0,5, petala cæsia luteo-limbata, basi violacea, in campo, Cordill. de Altos, Dec., 3622, id. 3833. 73% BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e sER.). (176) Ionidium glutinosum Vent. Jard. Malmais. 27: Eichler Fl. bras., XII, 1, 374. Suffrutex 0,2-0,%, petala alba, in campo Limpio, Sept., 3247; herba procum- bens 0,3-0,5, petala alba, in arenosis pr. fl. Capıbary, Sept., 4418. 7. angustifolium Eichl. 1. c.. 374. Herba 0,3-0.%, ad ripam rivi Salado, Dee., n. 3698: 0.1-0,2, petala lilacina, in campo pr. lacus Ypacaray. fehr.. 388%. Var. paraguayense nob. Foliis inferioribus elliptico-lanceolatis serralis, tenuibus, conspieue petiolatis apicem caulis versus sensim decreseentibus, caule elongato tenui. Herba 0,5-0,8, petala alba. in dumeto pr. fl. Jejui-Guazu, Sept., 4663. B. Balansa, fleurs blanches. Pastoreo-mi, à l’est de la Cordillière de Villa-Rica, 192%. Jonidium paraguariense Basi suffrulicosum : caules plures simplices ereeti haud strieli, hirsuli, grisei, ad 1-2 mm. erassi usque ad apicem foliati: folia sæpius internodiis breviora vel in aliis longiora, lanceolata, basi apiceque acuta breviter peliolata, denticulata subtus et superne plus minus molliter hirsuta subsetosa, grisea, 2/11, 2/8, 20/1, 50/13 mm. vel minora: flores axillares vel apice caulis racemosi : pedicelli tenues folio duplo breviores apice recurvi, hirsuti, apice hirsutissimi 10-14 mm. longi diametrum pilis pedicellorum excedentibus ; flos ad 15 mm. longus; sepala 5-6 mm., lanceolato-linearia acula angusta, trinervia, hirsutissima; petalum infe- rius apice parce pilosum limbo dilatato ; petala lateralia ad 6 mm. longa, ungui- eulo leviter curvato, leviter inæqualiter dilatato ad 4-5 nervio, sub limbo con- siricto, limbo angustiore reluso subdeltoideo, nervillis areolato, piloso : petala superiora ad 4 mm. ad 2 mm. lata, retusa leviter et obtuse mucronulata, medio leviter dilatata, nervo medio ad apicem excurrente, lateralibus brevioribus sim- plicibus: siamina calearata antheris dorso et facie hirsutis calcare cornuto, alia basi antherarum et filamentis hirsutis. Ovarium glabrum. Affinis I. Hassleriano differt forma siaminum calcaratorum, filamentis sta- minum pilosis, unguiculo petalorum lateralium multo minus dilatato, habıtu minore. Affinis I. {pecacuanhae Mart. Suffrutex 0,2-0,3, petala lilacino-violacea, in campo Carolinas, Aug., 441%; in campis Cordillera de Altos, Jan., 2961. — An huc pertinet : in campis pr. fl. Corrientes, Sept., 4635 : in campis Ipe-hu, Sierra Maracayu, Oet., 5122?; in campo pr. San Estanislao, Aug., 4196 ; in campo Limpio, 3242 (unie.). 7” Var. Balansæ nob. Differt foliis latioribus %°/21, 1/32 mm. Fleurs bleues, à odeur rappelant celle de la violette. Villa Rica. sur les collines incultes, Balansa, Oct.. 187%, n. 1918. lonidium bigibbosum St-Hil. Pl. remarq. 315, t. 27 D: fl. bras. mer. II, 106; Eichl., Fl. bras. XII, I 371- Suffrut. 1-2, peiala alba basi violaceo-punctata, in silva pr. S. Estanislao 4217; in s. $. Bernardino, Jun., 3014; Suffrutex vel frulex 1-2 m., petala alba, in silva, Cordill. de Altos, Aug., 3153; in silva p. fl. Tapiraguay, 2-3 m., 4373; Balansa, arbrisseau rameux, 1-2 m., Paraguarı dans les bois, n. 1921. Ionidium glaucum nov. spec. Basi suffruticosum lignescens 0,2-0,3 cm.:; caules novi simplices subsulcati ; folia internodia superantia vel ïis !/2-!/3 longiora, opposita, subeoriacea, lanceolato- elliptica margine callosa inconspicue et remote denticulata, acuta, breviter petio- (177) R. CHODAT. PLANTÆ HASSLERIANÆ. 735 lata; 30/20, 35/17, 53/12 mm. vel minora; stipulæ ovato-lanceolatæ breves, limbus glaberrimus nervis secundariis erecto-adscendentibus in sieco albicantibus cons- pieuis regulariter delineatus nervillis haud conspicuis; flores axillares foliis obtecti: pedicellis erassiusculis 5-7 mm. longis curvalis; sepala ovato-acutissima apiculata 4-4,5 mm. longa, trinervia, glaberrima; flos evolutus ad 10 mm. longus vel brevior; petalum inferius longe unguiculatum, limbo canaliculato obluso retuso; lateralia limbo quam unguiculo duplo breviore; unguiculum late lineare trinervio, limbo subflabellato retuso ; superiora !/3 breviora oblonge lanceolato- linearia apice sursum recurva acuta; slamina subæqualia haud calcarata Jate apice appendiculata, antheris alia parte glabris; ovarium glabrum, stylo erecto ovario longiore. 1 ) Suffrutex 0,2-0,3, petala flava, in arenosis Vaquerio Capibary, Sept., Alk. À CTonidium graminifolium nov. sp. Radix valida sinuosa corlieala; e caudice parum incrassala oriuntur caules palmares tenues eylindriei haud lignescentes, 0,8 mm. crassi, 10-20 mm. longi; folia opposita subsessilia, erecta, internodiis mullo longiora; slipule breves angustæ acutissimæ 2-2,5 mm. longæ; limbus linearis vel lanceolato-linearis, glaberrimus, supra subnitidus, foliorum superiorum gramineus, 20/1,8, 35/3, 40/2 mm. nervo medio supra et subtus visibilis: inflorescentia racemosa bracteis plus minus foliaceis vel subpaniculata: pedicelli 5-15 mm. longi supra medium arliculati ; flores parvi ad 6 mm. longi ; sepala ovalo-lanceolata acutissima uni- nervia glaberrima; petalum inferius carinatum unguiculo haud duplo longiore quam limbus deltoideus acutissimus revolutus ; petala lateralia oblonga, limbo quam unguiculum duplo breviore lanceolato haud multo latiore quam ung., superiora angustissima linearia (!) apice extus curvata ; stamina ecalcarata, antheræ basi tantum piligeræ subæquales ; ovarium glabrum, stylus rectus. Struc- tura florum valde peculiari et habitu gramineo sat distinctum. Balansa : Para- guari dans les pâturages maigres et sales, Nov,, n. 1995. 7° CAPPARIDACÉES (Chodat). Capparis cynophallophora L. Spec. 721; Eichl. El. bras. XII, 1, 282; DC. Prodr. I, 249. Forma letevirens (Regel.) Eichl. Fl. bras. 283,1. c. Te 1-2 m., petala alba, noctiflora, in silva Ipe-hu, Sierra Maracayu, Oct., 5211. Capparis Malmeana Gilg. Engl. Bot. Jahrb. XXV, 1898. C’est une espèce toute différente, à feuilles presque sans nervures ou tout au moins invisibles en dessous. — Rio Apa, Malme 1000, à rechercher au Paraguay. Cleome diffusa DC. Prodr. I, 241; Eichl. Fl. bras. XII, ı, 258. Var. macrocarpa nob. A GC. diffusa differt fructu fere duplo longiore 4-5 em., a C. affin? spinis haud deficientibus, a Capp. aculeata fructu haud sessili ; an species nova? Suffrutex (spinosus) 0,3-0,6, petala alba, in arvis San Bernardino, Jan., 3725; id. = 367. Vid. Bull. Herb. Boiss. VI, p. 12, 1898. 736 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2° SER.). (178) VFOCHYSIAGÉES (Chodat). Qualea cordata Spr. Syst. I. 47: Warming fl. bras NIIT, u, 51. Mart. Nov. Gen. I, 429. Arbor 4-6 m., diam. trunci 0,1-0,3, petala lilacino-violacea punctala, in campo Cordill. de Altos, Nov., 3528, n. 3528 a fructifera, Jan. |. e. nom. vernac. Quebracho falsa; B. Bal. Arbre de 6-8 m. à écorce subéreuse blanchätre, riche en tanin, Paraguari dans les terrains rocailleux, Mars, 2044 a (en fruits), id., pétales d’un blanc mêlé de rouge, etamine 1, pistil 4, fleurs Dec., n. 2014. Amphilochia cordata Qualea grandiflora Mart. Nov. Gen. et Spec. I, 133, tab. 79; Warming, Fl. bras. XIIT, 1, #1. Arbor 8-10. diam. tr. 0,3-0,5, petala lulea, in silva pr. ipé-hu, Sierra Mara- cavu, Dec., 5583. Qualea parviflora Mart. Nov. Genera I, 135, tab. 81; DC. Prodr. I, 29: Warming in Fl. bras. XII, 17, 43. Arbor 8-10 m., trance. 0,3-0,5, petala lilacina, in silva pr. Ipé-hu, Dee., 5590. ERYTHROXYLEES (Chodat). Erythroxylon nitidum Spr. Syst. veg. II, 390; Mart Beiträge zur Kenntniss des Gatl. Erythrox. in Abhandl. d. Akad. d. Wiss. München, III, 2 (1843). 283. Arbor 2-3, diam. tr. 0,1-0,2, petala alba, in silva pr. Igatimi, Nov., 5540 (unie.); arbrisseau de 3-4 m. de hauteur, fleurs blanches, fruits charnus rouges, fleurs 40 oct., fruits 8 décembre, Balansa, n. 2239. Erythroæylon Hasslerianum Chod. Plant. Hassler. Bull. Herb. Boiss. VI, App. 15. Frutex 0,3-0,5, petala alba, in campo silvatico, Cordill. de Altos, Oct., 3308. Differt a Æ. nitido fruclubus crassioribus minus elongatis %/s mm. foliis adultis magis oblongis 75/25, 110/33, 70/27 mm. medio minus dilatatis sed marginibus subparallelis; suffrutex 0,3-0,5, petala alba, in campis Cordiilera de Altos, Jan., 2988. Eruthrosylon myrsiniles Marl. L. c., p. 65 (345), t. 4: Peyrilsch, 1. c., 137. Arbrisseau de 2 m. de hauteur; fleurs d’un jaune pâle; bords des ruisseaux, à l'est de la Cordillère de Villa Rica, n. 2237 ; 2-3 m., fruits charnus rouges, Villa- üca sur le bord des ruisseaux. Erythrosylon subrotundum St. Hil. El. bras amer. IL, 93; Peyr. 1. c. 441. E. nitidum nob. 1. e. | Frutex 4-5 m., corolla flava, ad ripam rivuli Carapegua, Oct., 1246; arbrisseau de 2-3 m., fleurs blanches, Paraguari, dans les bois, Oct., 22382 B. Balansa. A simili Æ. Mursinite distinguitur slipulis marginatis haud striatis. (179) R. CHODAT. PLANTE HASSLERIANÆ. 737 Erythroxylum mierophyllum St. Hil. FI. bras. mer. II, 100, t. 103; Peyritsch in Fl. bras. XII, ı, 13%. Frutex 1-2 m. petala albo-virentia, in arenosis pl. fl. Tapiraguay, Aug., 4291 ; 0,2-0,4, petala flava, in arenosis pr. Vaqueria Capibary, Sept., 4398. Erythroxylon suberosum St. Hil. PI. Us. t. 69; Peyritsch in Mart. Fl. bras. XIE, 1, 170. Frutex 0,3-1 m. petala alba, in arenosis pr. Vaqueria Capibary, Sept., 4401 ; arbor. 1-2 m., trunco 0,5-0,1 m., rami florentes quasi aphylli, in campo p. Iga- timi, Oet., 4838. Erythrosylon Pelleterianum St. Hil. Fl. bras. mer. II, 100, t. 102; Peyritsch, Fl. bras. XII, 1, 139. Frutex 1-2, petala alba, in silva pr. Ipe-hu, Oct., 5158; arbor vel frutex 4-6 m., ad ripam fl. Piribebuy, p. Tobaty, Aug., 3212. HYDROPHYLLACÉES (Chodat.) Hydrolea paraguayensis Chod. PI. Hassler. 78, Bull. Herb. Boiss. VII. Fleurs bleues, Guarapi, dans les prairies marécageuses, 3135, B. Balansa; Villa-Rica dans les marais, Fevr. 2167. Hydrolea spinosa L. Sp. 328; DC. X, 181; Fl. bras. 1. c. 394. Var. inermis. Suffrutex 0,5-1 m., petala cyanea, in campo p. San Bernardino, Jan., 3720; in uliginosis p. fl. Tapiraguay, Dec., 5972; planta glutinosa subvillosa, p. Igatimi, 5645? L’Assomption dans les lieux marécageux, Janv., 2166. B. Balansa. Hydrolea glabra Schumach. PI. Guian. 161; Choisy in DC Prodr. X, 181; Fl. brasil, VII, 396. Herba 0,5-0,8, petala cyanea, in colle Tobaty, Mart., 4039. OXALIDACÉES (Chodat) Oxalis linearis Zuce. Oxal. n. 57; Prog. Fl. bras. XII, 11, 497 ; O. nigrescens St. Hil. 8 lineari- folia St. Hil, Fl. bras. mer. I, 114. Herba vel suffrutex 0,1-0,3, petala aurantiaca, in campis Cordill. de Altos, Jan., 2958; suffrutex 0,2-0,5 petala lutea, in arenosis Cordillera de Altos, Jan., 3807 ; 0,3-0,6 in campo Apépu (fl. Tapiraguay) Déc., 5958. Var. rosea. ù Herba 0,15-0,3, in campo p. San Estanislao, Aug., 4259; petala rosea, in campo p. Ipé-hu, Sierra Maracayu, Oct., 4953; sufirutex 0,2-0,5, pet. rosea, fl. majores quam 4259, in campis pr. fl. Capibary, Sept., 4415; in campo Ipé-hu, Sierra Maracayu, Oct., 5105; 0,4-0,6 in campo pr. Igatimi, Nov., 5530. BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 8, 31 juillet 1902. 50 738 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Que SER.). (180) Var. alba. Suffrutex 0,4-0,6, petala alba, in campis p. fl. Tapiraguay. Species variabillima foliis elliptico-linearibus-filiformibus pubescentibus - cal- vatis, floribus minoribus et majoribus luteis, roseis, albis. An hujus speciei n. 4682 sp. incompletum haud accurate determinandum. Oxalis hirsutissima Mart. et Zuce. Oxal. n. 74; Progel. Fl. bras. XI, ır, 512. Suffrutex 0,3-0,6, petala aurantiaco-nitentia; folia glutinosa villosa, in campis pr. fl. Jejui-guazu, Dec., 5690; herba 0,2-0,8 petala roseo-flavescentia, in campo pr. Ipe-hu, Nov., 5336; herba vel suffrutex 0,3-0,5. petala rosea pr. fl. Carim- batay, Sept., 4548; petala aurantiaca, in campo pr. Yeruti, Dec.. 5788. Var. £ reniformis Zuee. |. c. 512. Herba 0,15-0,3, petala ochracea, in campo pr. Igatimi, Nov. 5550; 0,1-0,3, in campo pr. Caraguatay, 4631. Oxalis triangularis St. Hil. (lato sensu). Fl. bras. mer. I, 128, n. 34. Forma glabrifolia. Petala alba, in silva Caraguatay, 3114; herba 0,2-0,5 petala alba, in silva pr. Ipé-hu. Oxalis Sternbergii Zucc. Monogr. Oxalid. in Denkschr. Akad. Monac. 1825 et 1831. n. 32; F1. bras. XIL 11, 490. Herba 0,5-0,1, fl. luteo, in campis humidis pr. Cerro-hu; herba 0,05-0,1, petala citrina, in campis Cordill. de Altos, Jan., 2959; 0,1, corolla flava, in silva pr. Alte-Parana, Nov., 1462; 0,05-0,1 petala flava, in arenosis pr. fl. Capi- bary, Sept., 4419; fleurs jaunes, Paraguari, sur les collines incultes, Oct., 2247; Cordilliere de Peribebuy, dans les clairières et les broussailtes, Juin, 4619. Oxalis corymbosa DC. Prod. I, 696. Herba bulbo composito 0,2-0,5, petala lilacina, in silva pr. Caraguatay, Aug., 3115; in campo pr. San Bernardino, Maj., 302; 0,2-0,5. in campo pr. Tobaty, Mart. 4010. Forma umbella simplici. Herba 0,1-02, petala rosea in umbrosis, Cordill. de Altos, Jun., 3027. Oxalis paraguayensis. Bulbus compositus parvus extus foliis laceratis fibrosis vel etiam glanduloso punctatis 5-12 mm. diam.; petioli graciles juniores pilis patentibus hirsutissimi 40-50 mm. ; foliolis distincte cordatis rotundatis pilis longis sparsis vestitis 11 mm. 1g./14-46 mm. latis vel minoribus. tenuissimis, ciliatis ; pedunculi uniflori vel biflori, breves vel elongati 5-15 cm. ; flores ad 16 mm. longi, rosei ; sepala lanceolata glabra, petala triplo longiora glabra; filamenta staminum longiorum pilosa ; styli hirsuti. x Affinis O. corymbose DC. differt foliis minoribus, bulbo, ab 0. strigulosa cui habitu est affinis differt forma foliorum, sepalis glabris. «. floribus singulis. Petala rosea, in umbrosis, Cordill. de Altos, Jun., 3027. (181) R. CHODAT. PLANTE HASSLERIANÆ. 739 8. scapo bifloro. Fleurs rouges, sur les pelouses, Mai, 2251. Oxalis palustris St. Hil. Fl. bras. mer. I, 127. Herba 0,3-0,5, petala pallide rosea, in campo humido, Cordill. de Altos, Nov,, 3513: ad ripam lac. Ypacaray, April, 4049 ; in campis Cordill. de Altos, Jan,, 2987. An ©. articulata Sav.? Oxalis chrysantha Prog. Fl. bras. XH, 11, 491. Herba 0,1-0,2, in campo Limpio, Sept., 3249; corolla citrina, in campo pr. Tacuaral, Oct., 1199; herba aquatica in paludibus p. Cordill. de Altos, 1099, Oxalis sp. Affinis O. lineari Zuce. sed unifoliata foliolo basi cordato, ovato-acuto, lato, Suffrutex 0,4. petala aurantiaca, in campo pr. Igatimi, 5436. RHAMNACEES (Chodat) Crumenaria polygaloides Reiss. Fl. bras. XI, 1, 143. Suffrutex 0,2-0,5, petala alba, in campis pr. Igatimi, Nov., 5764 ; herba 0,2- 0,5 fl. albo, in campo pr. fl. Carimbaty, Sept.. 4549 ; suffrutex 0,3-0,5, fl. flavesc., in campo p. Ipe-hu, Oct., 5186. Frangula polymorpha Reiss. El. ıhrass. XL, 5, 94! Arbrisseau de 2-3 m. de hauteur — fleurs blanchätres, Caaguazu, sur le bord des ruisseaux, Nov., 2428. — Arbor 3-4 m., tr. 0,2-0,3, petala viridia, in dumetis humidis p. Igatimi, Nov., 5539. Rhamnidium eleocarpum Reïss. Fl. bras. XI, 1, 9%, tab. XXIV, 13 et XXXI. Arbor 10-12 m., trunco 0,2-0,5, fl. viridescente, in silva p. Caraguatay, Oct., 3390 ; 6-8 m., 0,3-0,5 corolla lutea, in silva pr. Sapucay, Dec., 1721 ; 8-10 m., fl. flavescente, in silva pr. Cordill. de Altos, Sept., 1157; frutex 6-8 m., in dumeto pr. Itacurubi, Sept., 1108. OCHNACEES (Chodat). Sauvagesia racemosa St. Hil. Mem. Mus. XI, 98; id. Pl. remarq. 59, t. 1. Herba 0,4-0,8, petala albo lilacina; staminodia purpureo-violacea, in palude pr. Igatimi, Nov., 5487 ; 0,2-0,5, petala dilute rosea, anther. purpureo-viola- ceis, in uliginosis pr. Tucangua, Dec., 3615. 740 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (Ze SÉR.). (182) Sauvagesia erecta L. Sp. I, 208; St. Hil. Mem. mus. XI, 44, 63, t. 3; Mart. Fl. bras., XII, 1, 208. Herba procumbens 0,05-0,15, petala alba, stam. rosea, in palude pr. fl. Capi- bary, Sept., #409 (unic.), 0,2-0,3, petala alba, stamin. purpurea, in stagnis pr. San Estanislao, Aug., 4194 ; in campo humido, Tacuaral, Jan., petala alba, 3815. Ouratea oliveformis (St. Hil.) Engl. Fl. bras. XII, 11, 314; Gomphia olivæformis St. Hil. FI. bras. merid. I, 67. — Hook. bot. Mag., 5262. Suffrutex 0,3-0,5, petala citrina, in campis pr. fl. Capibary, Dec., 5922 ; 0.3-0,5 id. petala citrina (foliis tenioribus) in campo pr. Ipé-hu, Oct., 4987. Ouratea Hassleriana Suffrutex parvus 20-50 cm. altus, caulibus strictis e basi simplicibus vel subsimplieibus, lignescentibus 1,5-2 mm. crassis, superne angulosis et pauci- striatis ; folia inferiora caduca, minora, intermedia majora internodiis 3-4 plo longiora coriacea glabra ; stipulæ acutissimæ lineari aciculares vel angustissime sublanceolatæ subulatæ haud scariosæ 5-6 mm. longæ demum caducæ sed in superioribus persistentes ; petiolus crassiusculus ad 1,8-2 mm. longus, limbus oblongus, basi ovatus sensim versus apicem decrescens acutus, 60/19, 45/14, 58/18, 36/13 mm. basi subinteger versus apicem magis denticulatus, dentibus callosis erectis parvis acerosis subpungentibus; nervus medianus subtus et superne exsculptus, lateralibus ce. 6-8 valde adscendentibus quam nervilli erassioribus, nervillis numerosissimis patentibus subparallelis diehotome ramosis conjunctis ; inflorescentia ut in O. olivæformi sed minor.; alabastra ovata subconica apice haud rotundata quam pedicelli fere triplo vel duplo breviora pedicelli ce. 1 cm. longi tenues ; flores ut in genere ; petala obovato-cuneata 10/5,5 mm. ; antheræ : ce. filamento 6 mm. Ig. vix transversim striatæ; stylus stamina paulo superans. Structura foliorum species monet O. castaneifoliam sed omnino differt. Affinis - 0. oliveformi differt foliorum serratura floribus minoribus./Suffrutex 0,2-0,5, petala lutea, in arenosis pr. Vaqueria Capibary, Aug., 4377; suffrutex 0,3-04;: in campo pr. Jejui-guazu, Dec., 5726 (unicum). — B. Balansa : petit arbrisseau de 20-30 cm. à tronc bas et épais, fleurs jaunes, Caaguazu, dans les campos, : Nov., 1998. + [lex pubiflora Reiss. Fl. bras. XI, 1, 53; Lœsen. Monogr. 309 sub Ilex brasiliensis (Spe.). Loes. Var. « pubiflora Loes. | Arbor 3-4 m., trunco 0,2-0,3, petala alba, in dumeto pr. Caraguatay, Sept., 4532. — Arbrisseau à feuilles persistantes de 3-4 m. de hauteur, baies noirätres, Caaguazu, sur le bord des ruisseaux, Mars, 179%; 1794 à (forma 8 Balansa Loes. Monogr. 369). AQUIFOLIACÉES (Chodat) [lex dumosa Reiss. Fl. brasil. XI, 1, 64, fig. 19; Loes. Monogr. 197. Var. b. Guaranina Loess. 1. c., 198, Arbor vel frutex 1-3 m., petala alba, in dumeto pr. fl. Tapiraguay, Aug., 4303; erbor vel frutex 2-3 m., tr. 0,05-0,1 fl. albo-virent. in silvis Yerbales dicta Ipé-hu, Oct.. 5037; en guarani Caa-chiri (herbe amère), arbrisseau de 1-1,5, fruits charnus noirätres, Caaguazu, sur le bord des ruisseaux. (185) R. CHODAT. PLANTE HASSLERIANÆ. 741 [lex affinis Gardner In Hook. Icon. Plant. t. 465; Loes. Monogr. 442. Var. z genuina Loes. Arbor 2-3 m., trunco 0,05 petala alba, in uliginosis, p. Igatimi, Oct., 4865; in dumeto humido p. Igatimi, Nov., 5475. Forma 8 latifolia Reiss. 1. c., 70. Arbor vel frutex 3-4 m., petala alba, in uliginosis Igatimi, Nov., 5456. llex paraguariensis St. Hil. Mem. d. Mus. IX. 351; Loes. Monogr. 304. Var. « genuina Loes. |. c., 304. Foliis cuneatis vel obovato-cuneatis apicem versus denlatis. Caà eté (guaran.) Yerba (hispan.). Arbor 4-10 m., trunco 0,1-0,5, petala albo-virentia, in silvis Yerbales diet., Nov., Sierra Maracayu. C'est la forme la plus répandue dans les grandes forêts de Maracayu, avec le no 525%. elle forme la plus grande partie de la Yerba élaborée dans les Yerbales de Maracayu. — 5270. Forma foliis magis lucidis : on la distingue p. la préparation de la Yerba de la forme précédente dont elle a la morphologie foliaire. Les plantes distribuées sont des rameaux d'arbres vierges (Hassler), in silvis diet. Yerbales, Ipé-hu, Nov., D294. Forma foliis longius cuneatis, angustioribus; sæpe sensim in petiolum atte- nuatis 100/30 mm., 110/31 mm., 120/32 mm., non acuminatis. Arbor 4-8 m., 0,2-0,4, in silvis Yerbal., Sierra Maracayu, Nov., 5247, moins répandue que 5270 (Guarani), Caà. Forma latifolia : foliis basi breviler cuneatis elliplicis vel oblongo-elliptieis obtusiuseulis sæpe a tertia parte dentatis 120/40, 110/46, 90/36mm., etc. En gua- rani Caà-Caati. Arbor vel suffrutex 2-4 m., 0,1-0,2, in dumetis Yerbales, Caa-ti vocat., p. fl. Corrientes, Dec., n. 5886. C'est la forme qui croît dans les buissons de Myrtacées et autres arbustes; dans cette formation, la Yerba est plus dense que dans les formations de la grande forêt, mais elle atteint rarement une dimen- sion dépassant celle d’un arbuste moyen. Elle est aussi appréciée que les variétés précédentes pour la préparation de la Yerba Maté. — Id 5886a, feuilles adultes au moment de la récolte pour la préparation de la Yerba Maté. Pendant la flo- raison, la récolte cesse. Afbor 5-6 m., 0,3-0,5, petala albo-virentia, in silvis pr. Yerbales, Serra Mara- -cayu, Oct., 5120. Intermedia inter var. præcedentes, Caä eté (guarani). Forma parvifolia et magis dentata, 80/21, 57/24 mm., dentibus obtusis, arbor 3-6 m., 0,1-0,4, in silvis Yerbales, Ipe-hu, Nov., 5246. Caä-panambi (guaranis). Ilex Caaguazuensis Loes. Monogr. 295. Arbre à feuilles caduques, de 8-10 m. de hauteur, fleurs blanches, fruits charnus noirs, forêts du N. E. de Caaguazu, Nov. 1793 (Loes.). CELASTRACÉES (Chodat) Maytenus aquifolium Mart. El. bras. X1, 1, 4. Arbor 6-8 m., 0,3-0,6 similis 569 sed folia albo-virentia : corolla sordide alba, in silvis pr. Cordillera de Altos, Aug., 678; folia obscure viridia, in silvis pr. Cordill. de Altos, n. 3438 fructif. (7 MA ir; ba Fe IN tft Lie RE TS A DEN Rs 742 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2M SÉR.). (184) Maytenus ilicifolia Mart. Flor. brasil. XI, 1, 8, tab. I, fig. 11 et tab. VI. Frutex 1-2 m., fl. flavo-virens, in dumeto lacus Ypacaray, Jun., 3058 ; arbris- seau de 1 m. de hauteur, fleurs d’un jaune verdätre, l’Assomption, dans les bois, Juillet, 2434, Plenckia populnea Reiss. FI. bras. XL ı, 31. Arbor 4-6 m., 0,3-0,6, fl. flavo-virent. in silva Nandurucay, 4923. Var. microphylla nob. foliis duplo minoribus coriaceis. Arbre de 5-8 m., versant oriental de Cerro-hu pres de Paraguari, Avril, 4477 ; fleurs blanchätres, dans les forêts, 1. c., 3079; id. 2419. HIPPOCRATEACEES (Chodat) Hippocratea verrucosa Griseb. In Geett. Abh. XXIV, 1879, 84. | Liana fruticosa 10-15 m., fructif., in silva Cordill. de Altos, Aug., 3099; suffrutex volub. 2-4 m., petala viridia, in dumetis Cordill. de Altos, 2992. Salacia crassifolia (Mart.) Peyr. Fl. bras. XI, ı, 160. Frutex 0,3-0,5, petala ochracea, in campis pr. Igatimi, Dec., 5637. Salacia paniculata (Mart.) Peyr.. Fl. bras. XI, ı, 155, tab. XLIX. Liana fruticosa 10-12 m., petala flava, in silva Caragualay, 3331 ; les pétales paraissent comme émaillés, in silva campo Yeruti. Salacia campestris Walp. Repertor. 1,°402; Peyritsch, Fl. bras. XI, 1, 151, Frutex 0,5-0,8, fl. flavo-virens, in campo pr. Igatimi, Dec., 5631. RHAMNACEES Sageretia elegans. Brongn. Ann. Se. nat., ser. I, vol. X, 1827, 359. Liana fruticosa 8-10 m., petala flava, in silvis pr. San Estanislao, Jun., 6010 ; frutex 1-2 m., fl. flavesc., in silva pr. Cordill. de Altos, Febr., 3875; arbris- seau épineux et un peu sarmenteux, fleurs blanchätres, fruits charnus, rouges, Paraguari, dans les bois, Févr., Balansa 2420. AMPÉLIDACÉES (Chodat) Vitis plerophora Baker. Fl. bras. IV, 213 ; V. gongylodes Baker, IV, 11, 209. Scandens 2-4 m., fl. albicante, in silva, Cordillera de Altos, Jan., 2975 ; tiges grimpantes, ailées, Guarapi, dans les haies, Balansa, n. 3176. (185) R. CHODAT. PLANTE HASSLERIANÆ. 743 Vitis sicyoides Baker. Fl. bras. XIV, 11, 202 ; Cissus sicyoides A. Rich., in Ramon de la Sagra Hist. Cuba, 309 ; DC. Prodr. I, 628. Liana fruticosa 10-12 m., fl. albo, in silva pr. Cordill. de Altos, Dec., 3630; fl. albo-virens, in silva Cordill. de Altos, Jun., 306%; Mart. 1. e., 3951. Vitis subrhomboidea Baker. Fl. brasil. XIV, 11, 208. Suffrutex 3-4, fl. luride albus, ad marginem silvæ pr. Igatimi, Nov., 5518 ; herba cirrhosa 3-4 m., in uliginosis Igatimi, Sept., 4727. ARALIACEES (Chodat) Pentapanax angelicifolium Griseb. Getth. Abh. XXIV, 1879, 144. En guarani : Chino, arbre de 15 m. Bois blanc, fruits charnus, noirs ; Posta Cue, près de Yaguaron, dans les forêts, Oct., Balansa 3158. Didymopanaz Claussenianum Dene et PI. Herb. Mus. Paris. ; Fl. Bras. XI, 1, 299. Arbre de 10 m. de hauteur, Caaguazu, dans les forêts, avril, 1876, Balansa 1106. Didymopanaz Morototoni Dene et PI. Rev. hort., 1854, 109 ; DC. Prodr. (Panax) IV, 254; Fl. bras., 240 ; Sciadophyllum paniculatum Britton Bull. Torr. bot. CI. XVII, 37. Arbor 15-20 m., trunco 0,3-0,6, fl. flavo-virens, in sılva pr. Ipe-hu, Sierra Maracayu, Dec., 5592. Dendropanaz cuneatum D. et P. Rev. hortic., 185%, p. 107; Gilibertia cuneata E. March. Fl. bras. XI, I, 290 ; G. Pavonia E. M. |. c. Arbrisseau, fleurs blanches, Cordillière de Peribebuy, sur le bord des ruis- seaux, Balansa, Juin, 3161. — Arbor 10-15 m., trunco 0,3-0,8, petala flava, in silva pr. lag. Ypacaray ; arb. 10-8, 0,4-0,6 corolla alba, in silvis pr. Cordill. de Altos, Jun., 412. Var. flore luteo. Arbor ut 412, in campis pr. Cordill. de Altos, Aug., 78% ; in silva pr. San Bernardino, Aug., 679; id., n. 732. PASSIFLORACEES (Chodat) Passiflora cerulea L. Sp. pl., 959. Herba 3-4 m., cirrhosa, petala flavescentia, corona violacea, in dumetis pr. San Estanislao, Aug., 4227; 2-5 m., petala flavo-virentia, albicantia, corona cœrulea basi violacea, antheræ luteæ, in dumeto pr. San Estanislao, Aug., 4268; Parana, Christie 1858 ; Coll. Gibert, 35; tiges grimpantes, fleurs d’un blanc jau- nâtre, La Trinidad, Balansa, 2204: suffrutex cirrh. 6-8 m., petala flavo-virentia, antheræ fllamentaque violacea, in dumeto Tucangua (forma minor). Sept., 3277. 74% BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SéR.). (186) Passiflora tricuspis Mast. Fl. brasil. XIII, ı, 587 (cum spec. orig. comparavi). Ad descriptionem Masters adde : pedicelli bracteis minimis filiformibus muniti ; diam. floris ad 30-35 mm.; sepala lanceolata vel longe triangularia integra vix acula; petala alba sepalis duplo breviora late linearia subretusa ; corona exterior filamentosa petalis longior, filamentis apice acutis, mediana filamentis apice dila- tatis retusis inde deltoideis parum incrassatis, interna monadelpha e lobis regu- lariter plicatis cucullatis formata; gynophorum filamentis exterioribus duplo brevis. Herba cirrhosa 2-3 m., petala alba, corona violacea, in silva pr. Igatimi, Nov., 5569; 1-2 m., petala alba, corona rosea, in campo pr. Igatimi, Nov., 5428; petala alba, corona rosea, in silva pr. fl.Corrientes, Dec., 589%. | Passiflora Maximiliana Bory. Ann. Se. phys. Gen. II, 149, t. 24 (1819), DC. Prodr. III, 336; Masters 1. c. XIII, 592. Herba cirrhosa 1-2 m. petala alba, in colle Tobaty, Mart., 4011, forma minor, in dumeto San Bernardino, Nov., 3512; tiges grimpantes; fruits charnus, noirs, insipides, plaine située à la base du Cerro Peron, près de Pirayu. Juin, Bal. 2205. Passiflora paraguariensis Chod. PI. Hassler. 7A. Herba cirrhosa 1-2 m.; petala alba, antheræ staminaque nigra, in silva Cor- dillera de Altos, 3166, Aug. ; id. Febr., 3863; in campo pr. Igatimi, 5639. Passiflora circinata Masters. Herba cirrhos. 6-8 m., petala violaceo-purpurea, in dumeto Cordill. de Altos, Och., 3339. Passiflora violacea Vell. Fl. Flum. IX, tab. 8%; Masters |. ce. 612, tab. CXXII. Herba cirrhos. A-2 m.. petala alba, in dumeto, Cordill. de Altos, 4064 ; 2-4 m., petala violacea, coronæ filamenta basi atro-purpurea apice violacea, in dumeto pr. Igatimi, Sept., 4739. Passıflora fetida Linn. Amen. Acad. I, 288, tab. 10: DC. Prodr. II, 331; Masters Fl. bras. XII, r, 982. & vitacea Masters |. c. 583. Herba cirrhosa 0,6-1 m ; petala alba, corona cœrulea, in silva pr. Igatimi, Nov., 5437; herba 0,5-1 m., corona lilacino-rosea, in silva pr. San Blas, Déc., 5791; ad ripas fluminis Parana circa La Paz, Gibert, Jan., 1873, n. 1044 Hb. Kew.; tiges volubiles, Grand Chaco en face de l’Assomption, Balansa, Févr. 2208. Var. Balansæ nob. Foliis molliter dense villosis iis var. præced. similibus sed lobis lateralibus breviter apiculatis lobo mediano magis acuminato. Tiges grimpantes, Cerro Peron, pres Paraguari, n. 2206 B. Balansa. Passiflora capsularis L. Sp. 234 a; DC. Prodr. III, 325 ; Masters I. c., 589. Herba cirrhosa 0,8-1, petala alba, corona rosea, in silva pr. San Blas (Yeruti), Dee., 5760. (187) R. CHODAT. PLANTE HASSLERIANÆ. 745 Passiflora organensis Gardn. in Hook. Lond. Journ. bot. IV, 10%; Master I. ec. 590. Herba cirrhosa 2-4 m., in silva pr. Igalimi, Oct., 4891 ; 0,8-1, petala albo- cæsia, in campo pr. Igatimi, Nov., 5488. Passiflora Giberti N.-E. Br. Transact. Bot. Soc. Edinburgh, V 20, p. 58. Tiges grimpantes, fleurs jaunâtres, l’Assomplion dans les haies, Avril, 2202, Balansa; Rio Pilcomayo Exped. Ken., Hb. Kew : lieux inondés, Grand Chaco, Juin 1858, Gibert n. 43, en guarani Curucuja (Hb. Kew). Passiflora chrysophylla Chod. PI. Hasslerian. 1. c., 75: P. australis Chod. p. p. Var. typica. Suffrutex procumbens, pelala alba, corona cæsia, in campo Apepü (fl. Tapi- raguay), Aug., 4329; in dumeto Cordill. de Altos, April, 4099. Var. hastata (P. australis Chod. p. p.). Foliis lobis magis hastatis, minus repandis, tomenlosis minoribus. Herba procumbens 0,5-1 m. petala alba, corona lilacina, antheræ cœruleæ, in arenosis pr. fl. Capibary, Déc., 5934; 0,8-1,5 m., in campo pr. San Estanislao, Jan., 600%. Id. in campis arid is pr. fl. Corrientes 1. e., 5874. Var. sericea Chod. Foliis minoribus, hastatis flavescenti-sericeis, nervis sublus inconspicuis. Gibert, Asuncion, Jan., 1873, n. 1031 (Hb. Kew). Passiflora rotundifolia L. Spec., 235; DC. Prodr. III, 338, exel. var. et syn.; Mast. 1. c., 587. Herba cirrhosa 2-3 m., pelala alba, corona flavo-virens, in dumelo pr. Igatimi, Nov., 5424. PAPAYAGEES (Chodat) Carica quereifolia (St. Hil.) Solms. Fl. bras., fase. GVI, 178, B. Balansa. En guarani : Yacaratia; dioique; arbre peu ramifié de 6-8 m. de hauteur à suc laiteux, fruits jaunätres, oblongs, comestibles, stationné dans les forêts, Sept., 2197; l’Assomption, n. 2197. Jacaratia dodecaphylla A. DC. Prodr. XV, 1, 420; H Solms Laubach. Fl. bras. XIII, ur, 190. Nom. vernacul. Nacaratea (selon Hassler, les noms indigènes donnés par Balansa sont souvent mal interprétés et leur prononciation fausse). Var. lucida Hassler. A. spec. typica differt foliis intense viridibus nitentibus! Arbor 6-8 m. trunc. 0,3-0,8, petala viridia, in silvis pr. [pé-hü, Sierra Mara- cayu, Oct., 5198. SOLANACÉES (Chodat) Schwenkia americana L. Syst. Nal., 62. 746 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SER.). (188) Berba basi suffruticosa 1-1,5 m., corolla cæsia, ad marginen silvæ pr. Yeruli, Oct., 1328 — Balansa 2171. Physalis viscosa L. Hort. Cliff. 496; Sendt., in Fl. bras. X, 129. Herba 0,25-0,%, corolla citrina, in rupestribus pr. Rio Apa. Maj., 1205; 0.1-0,3, petala ochracea, in arvis, San Bernardino, Aug,, 3184; 0,2-0,35, corolla - ochracea, in dumetis pr. Itacangua, Aug., 741. Physalis pubescens L. Sp. I, 265; Dunal, Prodr. XII, ı, 446. Herba 0,3-0,5, petala viridescent. interne brunneo-punctata, ad ripam lacus Ypacaray, Déc., 3705; in silvis pr. Sapucay; in silva pr. San Estanislao, Aug., 4166. Cestrum calycinum Willdn. in Rem. et Schulth. Syst. Veg., IV, 808; Sendt. FI. bras. X, 212. Frutex 1-2 m.. petala flavo-virentia, in dumeto pr. Igatimi, Oct., 4859 ; 2-4 m., suaveolens, petala alba, in silva pr. Pacoba, fl. Corrientes, Dec., 5829; in dumeto Cordillera de Altos. Febr., 6071 ; arbor vel frutex 2-6 m., 0,05-0.2 trunc. diam., petala virentia, in silva Atira, Nov.. 3559; frutex vel arbor 5-6 m., in silvis pr. laguà, Aug., 615; in campis pr. San Bernardino, Nov., 1449: in silva pr. Cerro- pyta, Jun., 315. Cestrum levigatum Schldl. Linnæa VIII, 58; Sendt. in Mast. Fl. bras. X, 216. Frutex 2-3 m., petala alba, in silva pr. Igatimi, Nov. 5572; in silva Ipe-hü, Sierra Maracayu, Oct., 5042; arbor 3-5 ın., in silva pr. lag, Ypacaray, Aug., 3183; arbor 4-6 ın., trunco 0,15-0,25, cortice albicante lævi, corolla flavo- virente, in nemoribus pr. Itacurubi, Jun., 3057; in silvis pr. Caraguatay, Oct., 1250: in silvis pr. fl. Juqueri, Dec., 1722. Cestrum Parqui L’Herit. L’Herit. Stirp. IV, p. 73, tab. 36; Sendt. Fl. bras. X, 223. Herba 0,2-04, corolla lutea, ad ripam rivi Juqueri, Nov., 1495; 0,3-0,5, fl. aurantiaco-luteo, ad lag., Ypacaray, Dec., 43: — suffrutex 2-3 m., fl. virent. corolla, in arvis pr. S. Estanislao, Jan., 6018; suffrutex, corolla ochroleuca. in dumeto, San Bernardino, Oct., 3303. Nicotiana longiflora Cav. Deser. Pl. 106. Herba 1-1,5, noctiflora corolla alba, in campo pr. San Bernardino, Sept., 101% ; 0,5-0,8, petala alba, in campo pr. Igatimi, Nov., 5568. Nieotiana glauca Graham. Bot. Mag., t. 2837. Herba 1-2,5, corolla lutea, in rupestribus pr. Villa-Rica, Jan., 216: in dumeto pr. Paraguari, Febr., 1908 ; in ruderis Tobaty, Mars, 4018. Nom. vernac. : Palan-Palan. Datura fastuosa L. Sp. PI., ed. 2, 256, Suffruticosa, 1-2 m., corolla violacea, ad ripam riv. Paraguay-himpio, Aug., 3199: corolla nivea, quasi spontanea, in campis pr. Acahé, Oct., 1262. (189) R. CHODAT. PLANTE HASSLERIANÆ. 747 Datura Metel L. Spec. Pl., ed. 2, 256. Frutex 5-6 m., corolla nivea, quasi sponle ad ripam rivulorum pr. Cordill. de Altos, Jan., 222. Nom. vernac. : Flaripan. Datura stramonium L. Spec. PI. 179. Var. Suffrutex 0,8-1,2, petala alba, in arvis pr. Tobaty, quasi spontanea, Mart., 3969. Solanum lycioides L. Mantiss., 45 ; Dal in DC. Prodr. XII, ı, 161. Corolla violacea, suffrutex 0,3-0,4, ad marginem silve pr. Sapucay, Dec., 1614; frutex volubilis 3-4 m., petala alba, in silva pr. Arroyo Macay, 1912. Solanum multispinum N. E. Br. ! Transaet. Bot. Soc. Edinb., v. 20, p. 65, 189%. Rio Pilcomayo Exped., 1890-91, sine n. Hb. Kew. „ Solanum Brownii Chodat. Caules stellato tomentosi basi sublignescentes, vel lignescentes ad 5-7 mm. erassi, adultiores demum ut pedicelli calicesque dense aculeati, aculeis tenuibus longis (7-8 mm.) aureis, cum glandulis stipitalis intermixtis ; folia subsessilia vel breviter petiolata penniloba, oblonga vel panduræformia vel Iyrata, obtusa, subtus et superne dense tomentosa aurata, haud plicata, nervis simpliciter pennatis basi in nervo medio subtus aculeis densis fulvis munita, superne aculeis sparsis; petioli 2-40 mm. longi: lobi utroque latere 2 (-3), pars termi- nalis folıi integra, 100/45, 95/50, 85/35 mm. ; calyx demum valde accrescens haccam amplectans 3 cm. longus, lobis deltoideis dorso aculeis numerosissimis fulvis armatus. Fleurs blanches, Caaguazu, dans les campos, Nov., 2115 N. E. Br. I. c. different. cum S. multispino jam. indavit. # “ Solanum Hasslerianum n. sp. Basi breviter lignosum; caules plures herbacei 0,2-0.3 stellato dense tomentosi aurei, aculeis distantibus conspersi ; aculeæ fulveæ tenues ; folia ut in spec. præ- cedente sed longius petiolata et magis aureo-tomentosa ; calycis dentes hasi tantum aculeos robustos ferentes ; corolla alba ; inflorescentia longe pedunculata 2-5 fl., pedicellis tomentosis et glandulosis. Affinis præcedenti et S. multispino N. E. Br. differt a præcedente caulibus multo minus aculeatis, calycis dentibus subcalvalis, à S. multispino forma foliorum nervis pennatis tantum, foliis magis aureis. Species tres affines cum $. erinitipede. Herba 0,2-0,3, petala alba, in campo pr. Apepu, Tapiraguay, Aug., 4369." Solanum nigrum L. Sp. PI., 186. Var. Pilcomayense (Morong.) nob. Pilcomayo River, Paraguay, Morong., 898. (A suivre.) 1 Pe Q0 Un ECHIUM méconnu de la flore des Canaries PAR Auguste DE COINCY Bourgeau a récollé en 1855, le 27 février, dans les champs sablonneux de Candelaria (ile de Ténériffe), un Echium qui a été distribué sous le n° 1446 b. L’etiquelle lui applique le nom de arenarium Guss. et de setosum Del. Mais il est bien different de ces deux planles et doit former une espèce distincte dont je vais donner la description. Je saisis cette occasion pour rappeler que l'E. arenarium n'a été signalé jusqu’à présent d’ure facon certaine qu'en Tunisie, en Tripoli- taine, dans les îles de Chypre, de Crête, de Sicile, en Grèce, en Italie (Fl. ital. cont.), et enfin en France (Cette, la Nouvelle) où se trouve son extrême limite occidentale, et que l’Æ. setosum est particulier à la Tripo- litaine, à l'Egypte et à l'Arabie. Echium Bonneti sp. n.'. Gamolepis. Annuel. Tige herbacée, de 1 à 2 décimètres, un peu angu- leuse, portant des rameaux dès la base, et dans sa parlie supérieure quelques cymes florifères assez longuement pédonculées et s’allongeant beaucoup à la maturité; indument fin, hérissé, tuberculeux, simple, gri- sâtre. Feuilles radicales oblongues-lancéolées, de 6-7 cm. de long sur un de large, subaiguës, assez brusquement rétrécies en pétiole, à nervure médiane saillante en dessous; les caulinaires peu nombreuses, lancéolées, aiguës, loules rétrécies à là base, même les supérieures sessiles; bractées de même forme, mais devenant linéaires dans la parlie supérieure des cymes; l’indument des feuilles est tuberculeux, à poils inégaux, plus ou moins hérissés. Fleurs courtement pédonculées. Calice à divisions héris- sées de poils grisâtres étalés, lineaires, ne dépassant guère 3 mm. à la ' Je demande à M. le Dr Ed. Bonnet, qui a bien mérité de la science par ses études sur la flore Atlantique, la permission de lui dédier cette espèce. (2) A. DE COINCY. UN ECHIUM MÉCONNU DE LA FLORE DES CANARIES. 749 floraison, mais atteignant à la maturité 6-7 mm. et devenant lancéolées subobtuses. Corolle violette, de 10-12 mm., duvetée poilue, à limbe oblique peu étalé, à tube assez long et étroit; anneau du type des Gamo- lepis très franc, poilu en dessous. Elamines à filets glabres, les anté- rieures exserles ou subexsertes, les intermédiaires subexsertes ou incluses, la supérieure très courte; anthères jaunâtres, ovales oblongues, mesurant ‘/2 mm. à peine dans leur plus grand diamètre. Style velu jus- qu'un peu au-dessous de la bifurcation; les branches du style sont assez courtes. Sligmales petits, capités. Achaines de 2/2 mm., brunâtres, por- tant quelques tubercules, et rétrécis un peu au-dessous de leur sommet qui est muni d’un tubercule de chaque côté. Hab. Ne de Teneriffe. Je ne sais si je m’abuse, mais cet Echium me paraît un des mieux caractérisés du genre. Il est bien distinet de tous les Echium herbaces appartenant à la section des Gamolepis qui ont l'anneau velu en dessous. Ses petites corolles, ses calices très accrescents, ses styles exserts, son indument grisätre, homomorphe, très hérissé, ses feuilles caulinaires aiguës, rétrécies à la base, enfin son port diffus, lui assignent une place à part à côté de l’arenarium, du setosum, du trygorrhizum, du Barrattei, assez loin du confusum et de ses différentes formes. En effet, l’arena- rıum a le style inclus; le setosum a les feuilles supérieures et les bractées dilatées à la base avec l’indument de la tige dimorphe et l’inflorescence tout autre; le Barrattei a les poils des cymes florifères blanes argentés avec l’indument de la tige dimorphe, le calice et la corolle différemment fabriqués; le irygorrhizum a les feuilles inférieures spatulées avec le rachis vineux et la gorge de la corolle beaucoup plus développée; enfin te confusum a les fleurs plus grandes, les feuilles spatulées, l’indument sou- vent opprimé, l’anneau imparfaitement gamolepis, etc., et sa variété deci- piens a la tige très simple, munie seulement de trois ou quatre petites cymes florifères au sommet. Je ne trouve mentionné notre Echium ni dans le catalogue de Sauer, nı dans les Recuerdos botänicos de Tenerife de Masferrer. Outre les exsiccatas de Bourgeau (Herb. Muséum, Herb. Boissier), j'ai vu de cette plante, dans l’herbier du Muséum, un échantillon récolté à Ténériffe par Ledru! et provenant de l’herbier d'A. de Jussieu. 1 On sait que c’est à Ledru que de Candolle a dédié le genre Drusa que Ben- tham a réuni au genre Bowlesia Ruiz et Pav. Le catalogue de Sauer maintient le genre Drusa. 750 VIOLA SPLENDIDA ET VIOLA SIEHEANA spec. Nov. 1902 VON Wilhelm BECKER. Viola splendida n. sp., ad sect. Melanii DC. pertinens. Radice perenni, pluricipite. Caulibus puberulis, e basi aphylla elongala procumbente adscendentibus, sursum remote foliatis, cum pedunculis 40-50 cm. longis ; internodiis 7-10 cm. longis, inferioribus brevioribus. Foliis infimis ovatis, obtusis, cum petiolo 4-5 cm. longis, À ‘2 cm. latis ; ceteris sursum angustioribus et acutioribus, 6 cm. longis, 1 cm. latis ; omnibus in petiolum alatum angustatis, evidenter obtuse crenatis, subpilosis. Stipulis foliis dimidio brevioribus, in lacinias 6-10 lanceolatas, oblu- siusculas partitis subpartitisve (vergentibus ad formam pinnatam, lacinia terminali integerrima), subpilosis. Peduneulis axillaribus, 1-2, longissimis, folia multo superantibus, gkahris, tertio superiore bibracteolatis ; bracteis suboppositis, ovatis, membranaceis. Floribus majusculis, solitariis, cernuis ; limbo 3-4 cm. lato. Sepalis late lanceolatis, acutis, margine plusminusve dentatis, appen- dice quadrato, subpilosis. Petalis luteolis, inæqualibus; lamina petali infimi late obcordata, striis nectareis 5; petalis supremis obovatis, lateralibus ovalibus minoribus ; apice rotundatis ; calcare pelalo inferiore subæquali vel paulo longiore, recto, subulato. Ovario glabro. Habitat in monte « Vergine » prope Amellino et in monte « Pizzo delle Tende » prope Amalfi, ubi legerunt Michele Guadagno (Monte Vergine, VI. 1899) ei GC, Chacaita (26. II. 1883, Pizzo delle Tende). Loca in flora Neapolitana sita sunt. (2) W. BECKER. VIOLA SPLENDIDA ET VIOLA SIEHEANA NOV. SPEC. 751 Diese Art gehört in den Formenkreis der Viola gracilis S. S. sens. lat. Sie steht morphologisch der Viola cæspitosa Willk. und der V. Mun- byana Boissier et Reuter am nächsten. Von Viola gracilis S. S. unter- scheidet sie sich durch grösseres Mass aller Teile, durch die breiten, sehr tief gekerbten Blätter und die breitzipfeligen, zur Fiederform nei- genden Stipulæ. Viola cæspitosa Willk. hat kürzere, etwa halb so lange, stumpfe Blätter, oft völlig gefiederte Nebenblätter und blaue Blüten. Exs. M. Gandoger, fl. hispan. exs. 458 et 470 ; Cantabrien und Asturien, 2000 m. Die dritte Art, V. Munbyana Boiss. et Reut., ist von V.splendida durch kürzere, breite und stumpfe Blätter verschieden. Der Mittelzipfel ihrer Nebenblätter ist blattartig, langgestielt und gekerbt. Exs. Battan- dier et Trabut, pl. d’Algerie, Nr. 222; Magnier fi. selecta, 2406 ; Rever- chon, pl. d’Alger., 1896, Nr. 192. Ich glaubte zuerst, in dem beschriebenen Veilchen die Viola pseudo- gracilis Strobl (in Oestr. bot. Z. [1877], p. 224) vor mir zu haben. Diese hat aber dicken Sporn und kurzzipfelige Nebenblätter. Im Vergleiche mit V. valderia All. bezeichnet sie Strobl als « kurze, dreiteilige ». Herr Michele Guadagno in Neapel war so freundlich, am Originalstand- orte Strobls, dem Monte San Angelo bei Castellamare, nach dem Veilchen zu suchen. Er fand es in grosser Zahl auf, so dass es in Lief. [IV meiner Violæ exsiccal® ausgegeben werden kann. Die Kennzeichen Strobls passen vollständig auf die mir vorliegenden Exemplare. Sein Veilchen ist identisch mit der Viola nebrodensis Presl y grandiflora Parl., fl. ital. 1890, p. 183. Diese hat jedoch blaue Blüten. Da Strobls Pflanze zur V. nebrodensis gehört, ist sie nicht in den Formenkreis der Viola gracilis sens. lat., sondern in den der Viola calcarata s. |. zu stellen. Letzteres geht besonders aus den kurzen, dreiteiligen Stipulæ hervor. Schliesslich muss ich noch bemerken, dass die Exs. Huter, Porta, Rigo iter ilal. II, 1877 (supra Messina) und Rigo iter IV, 1898, Nr. 151 nicht V. pseudogracilis, sondern Viola gracilis sind. Viola Sieheana n. sp., ad sectionem Nomimii Ging. pertinens. Radice perenni. Caulibus adscendentibus, suberectis, in florescentia usque ad 15 cm. allis. Foliis radicalibus reniformibus vel cordato-reniformibus, obtusis vel obtusiusculis, ad basin plane cordatis sinu plusminusve aperto, caulinis alternis, late ovatis, ad basin non profunde cordatis, acuminatis vel obtusiusculis, omnibus glabris vel glabrescentibus, erenatis, subtus sæpe violaceo-venosis, petiolatis. Stipulis foliaceis, oblongo-lanceolatis vel lanceolatis, superioribus 752 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SER.). (3) 10-12 mm. longis, 1-3 mm. latis, fimbrialis vel fimbriato-dentatis, fimbriis lalitudinem stipulæ æquantibus vel superanlibus. Pedunculis axillaribus. Floribus cernuis ; sepalis late lanceolalis, acutis ; pelalis calyce sub- duplo longioribus, subæqualibus, ovalibus vel ovali-oblongis, apice obtusis vel rotundatis, integris, inferiore emarginato, omnibus albidis vel dilute cœruleis ; calcare recliusculo vel sursum curvato, sepalorum appendicibus brevibus duplo longiore ; ovario ovalo, glabro. Dieses Veilchen ist bis jetzt immer als Viola silvestris (Lam. p. p.) Rchb. bestimmt worden. An Hand des mir vorliegenden zahlreichen Materials — von Herrn Walther Siehe (Mersina, Kleinasien) allein 100 Bogen — kann ich konstatieren, dass diese Viola durch markante, vererbliche Eigenihümlichkeiten von der Viola silvestris verschieden ist, und dass ihre Areale sich ausschliessen, aber aneinandergrenzen. Bei der morphologischen Aehnlichkeit beider Arten unterliegt es keinem Zweifel, dass wir es hier mit zwei Typen gemeinsamen Ursprunges zu thun haben, die in Anpassung an klimalisch verschiedene Gebiete aus einem Typus entstanden sind, Viola Sieheana zweifellos als eine Folge des pontischen Klimas. Bei so nahe verwandten, aneinandergrenzenden Arten ist es selbstverständlich, dass sich in der Nähe ihrer gemein- samen Grenzgebiete Uebergangsformen finden. Viola Sieheana unterscheidet sich von V. silvestris durch nierenför- mige oder herznierenförmige untere Blätter, grössere, ofl gezähnte Nebenblätter, weisse oder ganz hellblaue Blüten, breitere Kelchblätter, und kürzeren, oft aufwärts gekrümmten Sporn. Die Kelchanhängsel sind bei V. Sieheana länger als bei V. silvestris. Auffallend ist die fast völlige Kahlheit und die flach herzförmige Basis des Blätter. Habitat in rLora ronrica : Cilicia, Kagiraki, ad ripas, 600 m., IV. 1895, Walther Siehe, botan. Reise nach Cilicien, Nr, 131 als V. silvestris var. ; Mersina in Anatolia leg. W. Siehe, 1902 ; J. Bornmüller, iter anatol. III, 1899, Nr. 4118 : Bithynia, in reg. subalp. mt. Keschisch-dagh (Olympi), 1400 m. s. m., 31. V; Bessarabia, pr. Kalaraschry, leg. Zelenetzky, 2. VII. 1882 als V. Riviniana Rchb. ; Tauria prope Jalta (leg. N. Puring, 27. IV. 1900) et prope Aluschta (leg. N. Zinger, 20. IV. 1900). Viola Sieheana kommt in Lief. IV meiner Violæ exsicc. zur Ausgabe. « Sieheana » nach Herrn Walther Siehe, Botaniker in Mersina, Klein- asien. Wettelrode am Harz, den 29. Juni 1902. m — ‚Bulletin de l'Herbier Boissier (11e serie). le volume ................. 20 fr 1 Tome 1 (1893). 715 pages. 28 planches el 2 appendices. pe 11 (4894). .769 : » … 32,» el 4 » » 11 (4895), 706 » 18 » et 1 » » IV (1896), 963. » PD el 3 » DENIS) 2195179.) 25 >» el 2 » DAV ES MSOB 1031 5.198 5 el 3 » et 1% planches. D NI (1899),41045 79° 41.» et I Rec} » ne -BOISSIER. EDM. Flora orientalis sive enumeralio planlarum in Orienle a Græcia et Ægvyplo ad Indie fines huensque observalarım. — 5 vol. et Supplément. } Le ENTRE GR SRE RER ERA en PSS Ur 140 fr. BE. — Voyage botanique dans le midi de l'Espagne pendant l'année 1837. — 2 vol. grand in-80. 1839-1845. Prix ethuik cnlorie, au red der LOC fra See ie Ir meer es 230 fr. 4 — BIST RE D De RE 150 fr. + ; ER 8 5 L: E a Der — Icones Euphorbiarum ou figures de 122 espèces du genre Euphorbia. — 1 vol. grand in-folio, 24 pages de lexle et 221 planches, Genève, 4866 .. 70 fr. = Diagnoses plantarum orientalium. Ire serie, 13 fascicules : me série, 6 fasci- eules. — [n-80. Genève, 1849-1859. le fascicule. ............... sch Les Jascicules 1, 3, 6 et 7 sont épuisés. — Description de deux nouvelles Crucifères des Alpes et du Piémont. — In-40. avec LES Ra Pr SEE 5 fr. — Centuria Euphorbiarum. Genève, 1860 .............. ER IN — Pugillus plantarum novarum Africæ borealis Hispaniæque australis. — In-8o EDEN SEE CRE PARTS ARR Re POS RARE A Er RS re 3 Ir. BOISSIER. EDM. er BUHSE. Aufzæhlung der in einer Reise durch Transkaukasien und Persien gesammelten Pflanzen. — In-A0 avec 10 planches et I carte. SU DUREE er DE EN 10 fr. BARBEY. C. wer W. Herborisations au Levant : Egyple. Svrie el Médilerranée. Fevrier-mai 1880. Avec 11 planches et I carte. — 1880 ......... 20 fr: BARBEY. W. Floræ Sardoæ compendium. Lalalogue raisonné des végélaux observés dans l'ile de Sardaigne. Avee suppl. par MM. Ascupusox el BE. Levise. Avec 7 planches. — ee ee 235 fr. = Epilobium genus, a cl. Cu. Cvisı ill. Avec 24 planches. -— Lausanne, 1883. 25 Ir. — si Lycie, Carie, 1842, 1883, 1887. Éludes botaniques. In-40, avec 5 pl. — NE RS EN PEU RC Re CA EC DT SNL OR RE EN 15 fr. = sue Calceolus X macranthos Barbev.— In-40, avec une planche double Rte a Sanno AS ESS EL Re ner 3 Ir. STEFANI. C. de, C. J. FORSYTH MAJOR er W. BARBEY. Samos. Élude geolo- gique, _paléontologique el botanique. Avee 13 pl., par Cm. Cuisin. 1892. 30 fr. — — — Karpathos. Élude géologique, paléontologique et botanique. — In-4o, Ro pl Harıc = DI. Ed Ss OR; Ba ERBIER Bi [SSI 4 ©. pr =] , = SOUS LA DIRECTION DE = Sat cn =. CE GUSTAVE BEAUVERD CONSERVATEUR DE L'HERBIER 125) 25 < Chaque Collaborateur est responsable de ses travaux. SECONDE SÉRIE Tome II. 1902. ‘a910.1u09 Juauasnaußios Br } | N° 9. Ce No a paru le 31 août 1902. pe yeujs + Prix de l'Abonnement 20 FRANGS PAR AN POUR LA SUISSE. — 25 FRANCS PAR AN POUR L'ÉTRANGER. 1 |euulo3p unaııng np u Les abonnements sont regus 3 AH RBTER. BOTSSEER Ber. CHAMBEZY (Suisse). x PARIS BERLIN PAUL KLINCKSIECK R. FRIEDLÆNDER & SOHN 3, rue Corneille. = 41, Carlsirasse. 1902 SECONDE SÉRIE. SOMMAIRE DU N° 9. — SEPTEMBRE 1902. Pages l. — Casimir De Candolle. — NOUVELLE ÉTUDE DES HYPOASCIDIES DE FICUS (planches 8 et 9) ......... 753 I. — Paul Chenevard. — CONTRIBUTIONS A LA FLORE S DU -TESSIN 0008. 2. ee 763 III. — Olga Fedtschenko et Boris Fedtschenko. — | MATERIAUX POUR LA FLORE DE LA CRIMEE........ 783 IV. — Henri De Boissieu. — NOTE SUR QUELQUES OMBEL- LIFERES DE CHINE. d’après les collections du ne d'Histoire: naturelle.de Paris... m ar 801 . — Robert Chodat. PLANTE HASSLERIANÆ soit ENUMERATION DES PLANTES RÉCOLTÉES AU PARA- GUAY par le Dr Emile Hasser, d’Aarau (Suisse), de 1885 à 1895 et de 1898 à 1900... .. Ba Bene 811 = INDEX BOTANIQUE UNIVERSEL. RE Nos 1846 à 2145 PLANCHES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON : PrancHhe 8. — Ficus à hypoascidies. Pranche 9. — Hypoascidies de Ficus OBSERVAT 1085 Les auteurs des travaux insérés dans le Bulletin de l'Her He Boissier ont droit gratuitement à trente exemplaires en lirage à part. Aucune livraison n’est vendue séparément. — Les abonnés sont invités à présenter leurs réclamations avant le 15 du mois où le numéro a paru. ; —"HHORI— — BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER SECONDE SERIE N° 9. NOUVELLE ÉTUDE BOT ANICA ; DES ERREOASEIDIES DEIFTENS PAR €. DE CANDOLLE J'ai déjà signalé, l'an dernier ;, l'existence d’une curieuse sorte de figuiers, ayant toutes leurs feuilles en hypoascidies, c’est-à-dire en forme d’ascidies dont la surface interne est constituée par la face inférieure soit dorsale de la feuille. La présence, dans le jardin botanique de Calcutta, de deux jeunes arbres offrant cette singularité m'avait été indiquée par le directeur de cet établissement, le Major Prain, qui avait eu l’obligeance de m'envoyer quelques-unes de leurs feuilles. Je rappellerai ici que ces arbres pro- viennent de boutures prises sur un autre figuier plus âgé, appartenant à un propriétaire des environs de Calcutta qui le tient pour le descen- dant d’un arbre sacré, dont les feuilles auraient été autrefois miracu- leusement transformées et je reviendrai plus loin sur cette légende. Depuis ma première publication sur ce sujet, le Major Prain a eu l’ama- bilité de m'envoyer la photographie de l’un des deux figuiers à hypoasci- dies du jardin botanique de Calcutta et je suis sûr d’intéresser les botanistes en la publiant ici (PI. VII). Cet arbre est actuellement haut de 1 m.60. Le second exemplaire est un peu plus grand, mais il occupe un ! Archives des Sciences phys. et nat., t. XII, déc. 4901. BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 9, 31 août 1902. 51 754 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SER.). (2) emplacement où il n'est pas possible de le photographier. Ni l’un ni l’autre de ces arbres n’a encore fleuri. L'étude approfondie que j'avais faite des feuilles reçues l’an dernier, avait achevé de me démontrer qu’elles appartenaient bien à la catégorie des hypoascidies, ce qui se reconnaissait d’ailleurs facilement à première vue. Mais s’il ne pouvait plus s'élever aucun doute à cet égard, je n’en étais pas moins fort désireux d'étudier sur le vivant le développement de ces organes. Ce fut donc avec un extrême plaisir et une vive reconnaissance que je vis arriver chez moi, le printemps dernier, un envoi de plantes vivantes provenant du jardin de Calcutta et parmi lesquelles se trouvait un jeune pied de figuier à hypoascidies. Ce rejeton de l’un des deux arbres du jardin botanique était haut d'environ 65 centimètres. Il ne portait plus que quatre feuilles entièrement développées, réparties entre sa tige princi- pale et deux rameaux latéraux. Mais lige et rameaux se terminaient par des bourgeons d'assez bonne apparence pour me faire espérer de les voir bientôt s'ouvrir. Je n’eus, en effet, pas longtemps à attendre pour cela et la plante est maintenant en pleine végétation. J'ai donc pu suivre le développement de ses hypoascidies et il s’est trouvé étre tout à fait conforme à mes prévisions. C’est principalement le résultat de cette étude que je désire exposer ici. Cependant je profiterai aussi de l’occasion pour compléter ce que j'ai déjà dit de la structure des hypoascidies de Ficus. Deux des feuilles qui se trouvaient encore sur la plante, à son entrée en serre, présentaient une particularité les distinguant de toutes celles qui m’avaient été envoyées précédemment. En effet, leur rebord dorsal était concrescent avec la nervure médiane du limbe, de manière que leurs hypoascidies se trouvaient être formées de deux poches situées de part et d'autre de cette nervure (Pl. IX). Les feuilles nées plus tard sur la même plante, depuis son arrivée chez moi, n’ont pas offert cette duplication des hypoascidies, de sorte que je n’ai pas encore pu suivre les phases de son développement. Leur rebord inférieur est libre de toute adhérence avec la nervure et elles ressemblent tout à fait à celles dont j'avais publié, dans ma note préliminaire, une photographie qui est reproduite ici (Pl. IX). Aussitôt que je fus rassuré quant à la reprise de ma plante, j'en détachai quelques feuilles pour examiner leur structure. Elle est bien telle que je l’avais décrite d’après les premières feuilles desséchées, reçues de Calcutta. Comme je l’avais dit, les stomates abondent à la face interne de l’hypoascidie, tandis que la face externe de celle-ci en est partout (3) €. DE CANDOLLE. NOUVELLE ÉTUDE DES HYPOASCIDIES DE FICUS. 785 dépourvue, même sur le rebord dorsal. Ces stomates ont la même struc- ture que ceux du Ficus Bengalensis, avec lesquels je les ai comparés. La face externe renferme le tissu palissadique. Elle diffère, en outre, de la face interne en ce qu'elle est pourvue d’un hypoderme interrompu, ca et la, par de grandes cellules renfermant des cystolithes, tandis qu'il n’y a ni hypoderme ni cystolithes à la face interne, Quant aux faisceaux fibro-vasculaires, ils sont disposés de la manière suivante : Le pétiole renferme un système principal dont la coupe transversale se compose de faisceaux distincts mais rapprochés les uns des autres et formant un anneau fermé en dedans duquel se trouvent de nombreux faisceaux intra-médullaires peu dévéloppés. A la base du pétiole ei jusqu’à un centimètre au-dessus de la base cet anneau est, comme le pétiole, un peu deprime du côté supérieur. Plus haut il s’arrondit en même temps que le pétiole devient cylindrique. La structure interne du pétiole se retrouve dans la trace foliaire qui présente le même système principal en forme d’ellipse un peu comprimée à son bord supérieur et en dedans de laquelle se voient aussi les faisceaux inira-medullaires du pétiole *, Le système principal du pétiole se prolonge directement dans la nervure médiane du limbe, dont la coupe transversale renferme un anneau fibro- vasculaire déprimé du côté de la face supérieure ainsi que des faisceaux intra-médullaires. Enfin, si l’on examine une coupe transversale pra- tiquée dans la région supérieure du pétiole, au-dessous de l’hypoascidie, on constate qu'il existe à ce niveau, en dehors du système ligneux prin- cipal et du côté de la face inférieure, ce que j’appellerai un système dorsal, composé de plusieurs masses fibro-vasculaires arrondies en forme d’arcs convexes vers l’intérieur de cet organe et plus ou moins ouvertes du côté de sa face inférieure. Leurs tissus sont donc orientés comme ceux de la portion supérieure du système principal. Elles correspondent aux grosses nervures du rebord inférieur de la feuille. dans lesquelles elles se prolongent. Elles se complétent en même temps du côté de la face externe du rebord, car la coupe transversale de ces nervures pré- sente, comme celle des nervures du limbe, un anneau ligneux fermé. La structure interne des diverses régions des feuilles en hypoascidies, telle que je viens de l’exposer, est indiquée dans une des planches qui 1 Cette disposition des faisceaux dans la trace foliaire me paraît être un carac- tere constant dans le genre Ficus. Il en est de même de la présence, dans la coupe transversale de la nervure médiane et des nervures secondaires, d’un système ligneux en anneau fermé en dedans duquel se trouvent des faisceaux intra-médullaires plus ou moins nombreux et plus ou moins développés. 756 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2% SER.), (4) suivent (Pl. IX), où j'ai fait figurer deux de ces feuilles. Celle de gauche est de la forme ordinaire, c’est-à-dire à une seule poche. Celle de droite représente une hypoascidie à deux poches, et les croquis qui l’accom- pagnent donnent une idée de sa structure interne à diverses hauteurs. Elle est la méme que dans les hypoascidies à une seule poche, sauf que le système dorsal du pétiole se prolonge, chez celle-là, jusque dans la portion de nervure médiane intercalée entre les deux poches. Cette région de concrescence est dépourvue de stomates comme toute la face externe de chaque poche. Mais on n’y trouve cependant ni hypoderme ni cysto- lithes et l’épiderme y recouvre directement le collenchyme. Il est interessant de comparer cette structure de la région de concres- cence avec celle qui existe dans la région correspondante des feuilles de certaines plantes dont la nervure médiane est pourvue, à la face supérieure, d’expansions latérales, ainsi que cela se voit à l’état normal chez le Senecio sagittifolius Baker ‘ et accidentellement chez beaucoup d’especes ?. Dans ces cas-là, que l’on peut considérer comme des ébauches d’épiasci- dies, on trouve que la face interne de l'expansion a la même structure que la face supérieure de la feuille et réciproquement, dans les hypoaseidies à deux poches la face interne des portions concrescentes du rebord a la même structure que la face inférieure de la feuille. Jl va de soi que les faisceaux du système dorsal se raccordent, dans le pétiole, avec ceux du système principal. Dans une jeune feuille j’ai trouvé ce raccord vers la base du pétiole qui n’avait encore que 1 ‘/2 millimètre de long. Mais ıl n’en est plus de même pour les feuilles adultes, lorsque leur pétiole a acquis une longueur de plusieurs centimètres. Ainsi chez celles représentées ci-après (PI. IX), le raccord se trouvait vers le milieu du pétiole. Cependant chez une autre feuille adulte et à double poche le raccord avait leu à 4 ou 5 millimètres seulement au-dessous de l’hypo- ascidie. La hauteur relative du raccord, au-dessus de la base du pétiole, varie donc pendant l'accroissement de celui-ci et son emplacement defi- nitif dépend de l’allongement relatif de la region inferieure du pétiole. Chez le figuier à hypoascidies, les stipules complètement développées ont jusqu'à 3 centimètres de long. Assez longuement acuminées, elles sont glabres à la face interne, tandis que leur face externe est revetue d’une pubescence courte mais dense formée, comme celle des autres par- 1 Voir: Ed. André, dans Revue horticole, 1892, p. 53; C. de Candolle, dans Archives sc. phys. et nat. XX VII, p. 158. ? Par exemple chez les Brassica, Saxifraga ligulata, diverses Gesnéracées, etc. (5) €. DE CANDOLLE. NOUVELLE ÉTUDE DES HYPOASCIDIES DE Ficus. 757 ties de la feuille, de poils unicellulaires acumines. Elles sont dépourvues de stomates et de cystolithes. Un autre détail de leur structure mérite de fixer l’attention bien qu'il ne soit pas constant. C’est la présence assez fré- quenie, dans la région médiane de leur face externe, d’une ou deux émergences ordinairement inégales, en forme d’ellipses très allongées, circonscriles par un rebord saillant, Ces émergences, à surface moins pubescente que l’épiderme environ- nant, ont jusqu’à 6 millimètres de long et leur plus grande largeur ne dépasse pas 1 millimètre. Leur coupe transversale montre qu’elles sont parcourues par des faisceaux parallèles à ceux de la stipule. Les éléments de ces faisceaux étant orientés de manière que le phlæm est du côté de la face externe du rebord de l’émergence, celle-ci doit être considérée comme une formation de même nature que la parlie concrescente du rebord dorsal dans les hypoascidies à deux poches. En d’autres termes, on peut dire qu’elle constitue une ébauche d’hypoascidie stipulaire. Je n'ai pas trouvé de semblables émergences sur les stipules des autres espèces de Ficus que j'ai examinées et je ne sache pas qu'il en alt été fait mention jusqu'ici chez aucune d'elles. Il ne faut pas perdre de vue, d’ailleurs, qu’il ne s’agit probablement ici que d’une formation accidentelle et non d’un caractère spécifique. Voici maintenant ce que j'ai à dire au sujet du développement des hypoascidies. N'ayant encore pu disséquer qu’un petit nombre de bourgeons, il ne m'a pas été possible de voir la première apparition des protubérances foliaires sur le point végétatif. Mais cela n’est pas nécessaire pour se rendre compte de la manière dont elles s’accroissent en forme d’hypo- ascidies. J’ai, en effet, facilement trouvé dans ces bourgeons des feuilles assez jeunes pour être encore dépourvues de tout rebord du côté de leur face dorsale, bien qu’elles eussent déjà une longueur d’environ ‘/2 milli- mètre. Ces jeunes feuilles se composent d’un limbe ovale, obtus au som- met, à face ventrale concave, se rétrécissant un peu à la base en un pétiole long d'environ ‘/100 de millimètre. Elles sont glabres et formées d’un tissu homogène, dans lequel on n’apercoit pas de nervures. La face dorsale de leur limbe et de leur petiole est tout à fait lisse. C’est seulement chez des feuilles ayant déjà une longueur d’environ 1 '/z millimètre que j'ai trouvé la première indication de l’hypoascidie, sous forme d'un bourrelet par lequel la base du limbe se prolongeait latéralement sur la face dorsale du pétiole, sans atteindre la ligne médiane de celle-ci. A ce moment la feuille est encore glabre, mais ses nervures sont déjà nettement accusées. Une 758 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2M€ SER.). (6) feuille un peu plus âgée, longue d’environ 3 millimètres, avait ses ner- vures revêtues de poils et elle présentait un bourrelet continu reliant les deux bords opposés de la base du limbe, du côté de sa face dorsale. Enfin, les feuilles longues d'environ 4 millimètres étaient devenues de véri- tables hypoascidies en miniature. Leur rebord, long d’environ 1 millimètre, recouvrait la base de la face dorsale du limbe, contre lequel elle était her- metiquement appliquée. Cette face est abondamment velue, tandis que les poils sont plus rares sur la face ventrale de la feuille, ainsi que sur la face extérieure de son rebord dorsal. Chez ces jeunes hypoascidies la face supérieure, soit ventrale, de la feuille est encore concave du côté de l’axe, comme chez toutes les feuilles ordinaires à l’état jeune. Cette concavité persiste très longtemps, souvent même jusqu’à l’âge adulte de la feuille. D’après tout ce qui précède, il est donc hors de doute que les hypo- ascidies de Ficus se développent de la même facon que les épiascidies ordinaires, mais en sens inverse de celles-ci. Elles résultent, comme elles, de ce que la formation du limbe se propage tout autour du sommet du pétiole, seulement il s’y propage vers la face dorsale et non du côté de la face ventrale, ainsi que cela se passe pour les épiascidies et pour les feuilles peltées proprement dites, soit épipeltées. Ces hypoascidies de Ficus doivent évidemment être considérées comme des feuilles hypopeltées, dont la base serait redressée autour du sommet du pétiole. Elles rentrent par conséquent dans la catégorie des phyllomes hypopeltés, de même que les épiascidies ordinaires, c’est-à-dire celles qui ne sont pas dues à un recourbement du limbe, rentrent dans la caté- gorie des phyllomes épipeltés. Je viens du reste de voir se former sur ma plante une hypoascidie presque transformée en feuille hypopeltée, son rebord inférieur s'étant recourbe en dehors pendant son dévelop- pement. On ne connaissait encore aucun exemple de cette sorte de phyllomes parmi les feuilles proprement dites, tandis qu’ils sont nombreux parmi les bractées, les stipules, les cotylédons et les organes floraux de quelques plantes. D'autre part, il existe une autre sorte d’hypoascidies, depuis longtemps connue et dont la formation est différente. Ce sont les urnes des - Dischidia et les bractées des Marcgraviacées. Elles résultent d’un recour- bement de la feuille autour de sa face inférieure, recourbement qui est dû à un excès d’accroissement intercalaire des tissus de la face supé- rieure. Les hypoascidies de cette catégorie sont par conséquent le pro- (7) ©. DE CANDOLLE. NOUVELLE ÉTUDE DES HYPOASCIDIES DE FICUS. 759 duit d’un developpement inverse de celui qui donne naissance aux urnes des Nepenthes qui leur correspondent dans la catégorie des épiascidies. On voit done qu'il y a réciprocité complète entre les formes résultant du développement de la face supérieure, soit ventrale, de la feuille et celles qui sont le produit du développement de sa face dorsale. Les unes et les autres se rencontrent comme caractéres normaux chez plusieurs plantes. En revanche, tandis que les premières sont très fréquentes comme cas tératologiques, on n’a jusqu'ici jamais signalé de phyllomes hypopeltés ni d’hypoaseidies parmi les monstruosités végétales. Il reste à savoir si celles des Ficus rentrent dans cette dernière catégorie, ce qui me semble douteux, ainsi que je l’expliquerai tout à lheure. À propos du développement des hypoascidies des Ficus, un autre point encore mérite de fixer l'attention. Il consiste en ce que, pendant presque toute la durée de leur accroissement, ces organes demeurent redressés parallèlement à l’axe du rameau sur lequel ils ont pris naissance, quelle que soit d’ailleurs l’inclinaison de celui-ci, qu'il s'agisse d’un rameau latéral fortement incliné à l'horizon ou de la tige principale et verticale de la plante. Plus tard, lorsque le pétiole a acquis sa dimension com- plète, et elle est considérable, l'hypoascidie s’abaisse et finit même par devenir pendante, comme cela se voit dans la photographie de l'arbre. (Pl. VID. Au cours de leur développement, les hypoascidies, qui étaient primiti- vement très velues, perdent graduellement la plus grande partie de leurs poils, sans devenir cependant tout à fait glabres comme le sont les feuilles du Ficus Bengalensis. Enfin elles finissent par tomber en laissant sur le rameau une cicatrice de forme elliptique. Une fois fixé sur la structure et sur le mode de développement des hypoascidies de Ficus, je me suis demandé ce qu'il faut penser des arbres qui les produisent. Doit-on les considérer comme les rares représentants d’un espèce distincte, ou bien comme une modification d’origine tératolo- gique d’une espèce à feuilles ordinaires et qu’il resterait à déterminer? Dans l’une et l’autre hypothèse il faut tenir compile de la grande ancienneté de la forme en question. Elle doit, en effet, être très ancienne pour avoir été considérée par les habitants du pays comme le résultat d’un miracle qui se serait passé dans une haute antiquité et puisqu'elle ne se reproduit plus aujourd’hui chez aucune espece connue. J'ai déjà relaté ailleurs l’une des légendes qui ont cours au sujet de l’arbre d’où est censé provenir le figuier à hypoascidie des environs de Calcutta. D’après ce récit cet arbre serait un antique Banyan (Ficus Bengalensis) dont 760 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (22 SER.). (8) les feuilles auraient été transformées en godeis par Rama. D’après une autre légende, ce serait Krıcana! et non Rama qui aurait accompli ce miracle, et le fait est que les deux arbres du jardin royal sont désignés par les indigènes comme arbres de Krichna. Mais quelle que soit celle de ces deux incarnations de Vicanou à laquelle doive revenir l'honneur de la transformation, il me semble que ces légendes indiquent, du fait même de leur existence, que des figuiers à hypoascidies sont depuis fort longtemps connus aux Indes et qu'ils y ont toujours été regardés comme une grande rareté. Cela étant, s'ils représentent une déviation tératolo- gique du Ficus Bengalensis ou de toute autre espèce voisine, il est bien surprenant que celte monstruosité ne se reproduise jamais actuellement chez ces mêmes plantes. Or il n’en a encore été signalé aucun exemple. Pourtant le Ficus Bengalensis et beaucoup d’autres espèces du genre sont abondamment cultivés aux Indes ainsi que dans d’autres contrées orien- tales. Il serait, on en conviendra, assez étrange qu’une monstruosité si persistante chez les individus où elle se manifeste et si remarquable, ne se fût produite qu’à une époque très reculée, ou qu’elle ait échappé jus- qu'ici à toutes les observations. N’y a-t-il pas là un motif sérieux de douter de la nature tétarologique du phénomène? Le fait qui militerait le plus en faveur de cette hypothèse consislerait, à mon avis, dans la variabilité de la forme de ces hypoascidies de Ficus, dont le rebord inférieur est tantôt entier, tantôt échancré, ordinairement libre, mais quelquefois plus ou moins concrescent avec la nervure médiane. Et encore cette 1 Voir: Archives des Sciences phys. et nat. l. c. Quant à la légende de Krichna, telle qu'elle m'a été récemment racontée, elle est pour le moins aussi naive que l'autre et se rapporte également au Banyan (Ficus Bengalensis). Elle peut se résumer de la manière suivante : Dès sa naissance, Krichna avait été envoyé en nourrice à la campagne par le roi Kansa, effrayé d’une prédiction lui annonçant que cet enfant le détrônerait plus tard. C’est ainsi que Krichna passa sa jeunesse au milieu des troupeaux, en compagnie des bergers, les Gopis. Ceux-ci lui apportaient chaque jour du beurre dans des feuilles de Banyan recourbées en cornets qu'ils fermaient en épinglant les bords de la feuille avec des brins d'herbe. Mais cela n’emp£chait pas le beurre de suinter au dehors, pendani les journées chaudes, au grand deplaisir de Krichna. Pour y remédier, il ordonna à un Banyan de produire dorénavant des feuilles en cornets hermétiques. On ne nous dit pas pourquoi les Gopis recourbaient leurs feuilles en dessous, alors qu'ils eussent obtenu une meilleure fermeture en les recourbant en sens inverse, les deux bords de la feuille étant plus rapprochés à la face supérieure qu'à la face inférieure du pétiole. er. +. (9) €. DE CANDOLLE. NOUVELLE ÉTUDE DES HYPOASCIDIES DE FIGUS. 764 variabilité même ne devrait-elle pas rendre probable la production accidentelle, chez les espèces voisines, de formes analogues tout au moins à l’état rudimentaire? Un instant j'ai pu croire à l’existence d’un fait de ce genre. Il s'agissait d’un caractère fort curieux qu'offre la ner- vure médiane des feuilles du Ficus tomentosa. Ce caractère, qui n'avait pas encore été remarqué jusqu'ici m'a été communiqué récemment par le Major Prain. Il consiste en ce que, du côté de la face inférieure de la feuille et un peu au-dessus de sa base, la nervure médiane présente, à l’état adulte, une plage absolument glabre, tandis qu’elle est partout ailleurs revêtue d'une abondante villosité. Cette plage, dénudée sur une longueur de A à 6 millimètres, est très visible, même sur les échantillons d’herbier ou sa teinte rougeätre contraste avec la teinte différente et plus claire des autres parties de la nervure. C’est ce que j'ai fort bien vu moi-même dans mon herbier, sur les feuilles d’un spécimen de Ficus tomentosa récolté par Hooker et Thompson dans le Béhar. Au premier abord la présence constante de celte portion dénudée de la nervure m'avait paru devoir trahir quelque difference de structure interne qui aurait pu dénoter chez cette espèce une tendance à la forme hypoascidienne. Mais il n’en est rien, la disposition ainsi que la com- position des faisceaux et des autres tissus est la même dans cette région que dans les parties velues de la nervure. Toutefois cette dénudation mérite de fixer l'attention, non seulement comme un nouveau caractère spécifique du Ficus tomentosa, mais aussi parce qu’il se pourrait bien qu'elle fût parfois remplacée par quelque production accessoire plus accentuée. Un cas de ce genre serait du plus haut intérêt, car le Ficus tomentosa est une des espèces dont les feuilles se rapprochent le plus, quant à leur forme générale, de celles des Ficus à hypoascidies. Toutefois il est à remarquer qu’elles sont épicordées ! à la base, ce qui montre que leur développement a une tendance opposée à celle qui donne lieu aux hypoascidies. Elles en diffèrent en outre notablement par leur villosité beaucoup plus abondante. Il est vrai que ce dernier caractère est très variable dans la même espèce. Quant au Ficus Bengalensis, soit le Banyan, auquel la légende rattache les arbres à hypoascidies, ses feuilles diffèrent de ces dernières soil en ce qu’elles sont à tout âge presque totalement glabres, soit par leurs stipules plus courtes qui sont glabres et de con- 1 J'appelle ainsi les feuilles cordées ordinaires, c’est-à-dire celles dont les lobes basilaires se raccordent avec la face supérieure du petiole. (Voir mon éerit : sur les Phyllomes hypopeltes dans : Bulletin de la Société botanique de Genève, n° 8.) 762 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SER.). (10) sistance coriace, tandis que celles des hypoascidies sont membraneuses et revêtues exterieurement d’une villosité assez dense qu’elles conservent jusqu'à leur chute. Ces stipules sont en outre souvent pourvues, comme je l’ai expliqué, d’émergences spéciales qui n’ont pas été signalées chez d’autres espèces, bien que les caractères fournis par leurs stipuies soient toujours mentionnés dans les descriptions. Il est vrai que la production accidentelle de ces émergences pourrait aussi être invoquée comme l’in- dice d’un état tératologique. En résumé je suis, pour ma part, porté à croire que les figuiers à hypoascidies constituent une espece distincte plutôt qu'un cas térato- logique. Toutefois, il est clair que la question ne pourra être definitive- ment tranchée que le jour où l’on connaîtra leurs fleurs et leurs fruits, ce qui ne peut tarder encore longtemps. Mais si les caractères de ces organes venaient à confirmer l'hypothèse d’une espèce distincte, la grande rareté de celle-ci et sa haute antiquité devront la faire consi- derer comme un type depuis longtemps en voie d'extinction et qui n'aura été conservé jusqu'ici que grâce à la singularité de son feuil- lage et aux légendes auxquelles elie a donné lieu. Il n’est cependant pas dit que les hypoascidies soient sans utililé pour la plante. Il faut se rappeler qu’elles naissent parallèlement à l’axe qui les porte et, si celui-ci est peu incliné à l'horizon, elles conservent très longtemps cette posilion avec leur cavité dirigée en haut. D’autre part, ainsi que je l’ai constaté sur la plante vivante, ces feuilles semblent douées d’un héliotropisme et probablement aussi d’un géotropisme assez énergiques, en vertu desquels les hypoascidies des rameaux latéraux se redressent en même temps qu’elles se tournent du côté éclairé. Selon la position primitive de la feuille, il peut même en résulter une torsion du pétiole, torsion dont on trouvera des indices dans la photo- graphie de l'arbre de Calcutta (Pl. VII). Dans ces conditions, il n’est pas impossible que les hypoascidies retiennent l’eau de pluie d’une manière avantageuse pour la plante. C’est une supposition qui pourra être con- trôlée sur les arbres du jardin de Caleutta. Mais il est bien évident que le même avantage serait résulté pour la plante, d’un développement de ses feuilles en épiascidies, cette forme si fréquente chez les Phanérogames. A ce propos je rappellerai qu’une production accidentelle de feuille en épiascidie à été signalée, une seule fois il est vrai, chez le Ficus Carica'. 1 Voir : Buchenau, dans Berichte d. deutsch. Bot. Ges. IX, p. 328. —0<— 1 on Co CONTRIBUTIONS A LA FLORE DU TESSIN PAR P. CEENEVARD! Thalictrum minus L. forma ? Bignasco ; Fusio. Thalietrum minus L. T. Jacquinianum K.? San Martino; Solduno; Gordola. Thalietrum minus L. T. collinum Waltr. Solduno ; Brugnosco. Thalictrum exaltatum Gaud. Marais de Casoro ; lac de Muzzano (Fav. in herb. Chen.). Thalictrum exaltatum Gaud. f. glabra Rickli. Valletta del Nebbiano pres Mendrisio ; Casoro. Ranuneulus glacialis L. v. minimus Gaud. Camoghé. Ranunculus platanifolius L. Generoso. Ranunculus Tlammula L. Casoro. Ranunculus acris L. v. Boreanus (Jord.). Gordola. t L’auteur de ces notes a mis beaucoup d’attention à en éliminer les indica- tions déjà fournies par le catalogue de Franzoni et les travaux de Lenticchia, Calloni, Gremli, Rhiner, Conti, Dr Christ, Luiset et Bornmüller, ainsi que ceux publiés dans le Bull. Soc. bot. suisse ; il pense avoir tenu compte de toutes. D’autre part, il lui a paru utile de consigner ici pour les espèces ubiquistes des localités appartenant à des districts non représentés dans le catalogue de Franzoni. Les espèces et variétés marquées en caractères gras sont nouvelles pour le Tessin. Dans tous les cas critiques, ainsi que dans le genre Hieracium et les Fougères que MM. Arvet-Touvet et Dr Christ ont bien voulu déterminer eux-mêmes, il a été fait appel aux connaissances spéciales de MM. Dr Briquet, Buser, Dr Rickli et Max Schulze auxquels l’auteur adresse ici ses sincères remerciements. P.-S. — M. Chenevard se trouvant au Tessin pendant l'impression de ces notes, nous prie d’y ajouter que : 19 Erysimum rhæticum type est aussi sur Mendrisio dans les stations de la var. dubium. 20 Verbasçum Chaixii Vill. est encore à Melide ; cette espèce est assez abon- dante dans le Val di Muggio. (Réd. du Bull.). 764 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (2) Ranunculus acris L. v. Stevini Gr. God. Tesserete. Ranuneulus polyanthemus L. Cette espèce, indiquée dans le catalogue de Franzoni comme croissant à Auressio, n’est représentée dans son her- bier que par trois tiges coupées et portant des carpelles à becs très courts, mais n’appartenant certainement pas à R. polyanthemus. Ranunculus lanuginosus L. Bellavista ; Mendrisio. Ranuneulus bulbosus L. f. minima. Bellavista. Ranunculus bulbosus L. v. albonœus (Jord.). Maroggia ; San Martinc. Helleborus niger L. M. le Dr Calloni (Bull. Soc. bot. genev. V, p. 244) dit que cette espèce n’existe pas au Generoso et cela contrairement à l'indication de Gremli. Il se trouve dans l’herbier du Polytechnicum un exemplaire de la collection Favrat, récolté par Papon sur cette mon- tagne. Y a-t-il eu confusion de localité ? Helleborus viridis L. Albonago. Aconilum paniculatum Lam. Fusio. Corydalis ochroleuca K. Denti della Vecchia. Nasturtium amphibium R. Br. v. variifolium DC. Mappo ; Casoro. Nasturtium palustre DC. Rivera. Barbarea vulgaris R. Br. Alpe di Melano. Turritis glabra L. Generoso. Cardamine impatiens. L. Mendrisio. Cardamine amara L. Camoghé. Cardamine hirsuta L. San Martino. Sisymbrium Irio L. Moscia pres Ascona ; Gordola. Sisymbrium Thalianum Gay et Monn. Sorengo. Erysimum rhæticum DC. v. typicum Rovio. Ceux des exemplaires que j’ai eus sous les yeux, provenant de Rovio et distribués par Favrat, correspondent de tous points au type de l'her- bier du Prodrome. Erysimum rhæticum DC. v. dubium (DC.) Systema II, p. 503, Prodr. I, p. 99. La diagnose a été établie sur un échantillon recu de Hornemann qui cultivait cette espèce au jardin de Copenhague et qui l'avait lui-même recue du jardin de Berlin sans indication de provenance. Cet exemplaire, unique dans l’herbier du Prodrome, est jeune: ses siliques ne sont pas entièrement développées ; elles n’en distinguent pas moins cette plante au premier coup d'œil de ses congénères par leur longueur et leur port. Dans l'E. dubium les siliques sont grêles (même à la maturité), éta- (3) P. CHENEVARD. CONTRIBUTIONS A LA FLORE DU TESSIN. 765 lées, flexueuses et diffuses dans leur jeunesse, plus tard fortement arquées et encore un peu flexueuses, les supérieures et les moyennes plus courtes, dirigées en avant, les inférieures plus longues (jusqu’à 16 cm. dans les grandes exemplaires) et décombantes. De Candolle leur assigne des pédicelles de 2 lignes de long et un style crasso brevissimo (Systema) et subnullo (Prodrome). Ces indications se ressentent de l’état jeune de l’échantillon qu’il avait sous les yeux. A leur maturité les pédicelles ont jusqu’à 5 ‘/2 lignes et les styles souvent invisibles sur des siliques jeunes atteignent pourtant 1 ‘2 ligne. Dans l’herbier du Polytechnicum se trouvent sub nom. E. rhæticum deux exemplaires incomplets de Mendrisio, deux autres de Morbegno (Valteline) ın glareis torrenti Bitt (v. Salis) et deux encore cultivés à Lausanne par Muret de graines recueillies dans cette localité. L’herbier Boissier possède (également déterminés E. rhæticum) des échantillons pareils de Muret et de plus un autre de Leresche, récolté au Buco del Piombo, province de Côme. Cette plante paraît donc confinée dans les parties les plus chaudes du revers méridional des Alpes. Si, maintenant, on considère que la longueur et la flexuosité de ses siliques la séparent seules d’E. rhæ- ticum, il faut, semble-t-il, reconnaître que c’est une forme extrême de cette espèce qui, examinée sur un grand nombre d’échantillons, présente {rois variétés : 1° Celle des vallées septentrionales des Alpes rhétiques, à siliques étalées dressées, plus épaisses et relativement courtes (6-10 cm.) .... v. alpinum. 2° Celle des vallées alpines tessinoises (Misocco, Rovio) à siliques déjà plus longues, moins fortes et un peu courbees ascendantes...... v. typicum. 3° Celle des stations plus méridionales et chaudes (Mendrisio, Morbegno, Buco del Piombo) à siliques très longues (10-16 em.) et MONTONSES ES HN. AT ar PMR ee US RU v. dubium'. Bisculella eichoriifolia Lois. Rochers sous S. Nicolao (Generoso). Rapistrum orientale DC. Bord d’un chemin à Moscia; plante de l'Italie centrale ; adventive ? ! A signaler à cette occasion une observation faite sur un assez grand nombre d'échantillons d’Erysimum helveticum et rhæticum. Chez le premier le limbe des pétales est presque toujours orbiculaire, brusquement contracté en onglei : chez le rhæticum il est obové et insensiblement alténué. Ce serait un caractère à étudier sur une plus grande échelle. 766 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). Myagrum perfoliatum L. Fusio. Capparis spinosa L. Murs de l’église à Morcote. Helianthemum fumana Mill. Val di Muggio. Helianthemum vulgare Gærtn. v. angustifolium Pers. Solduno. Viola Thomasiana Per. Song. Val Piora. Viola tricolor L. v. gracilescens (Jord.). Airolo. Viola tricolor L. v. Sagoti (Jord.). Brissago. Drosera rotundifolia L. Val Verzasca pres Lavertezzo; Fusio (Prof. Mariani). Drosera intermedia Hayn. Val Verzasca et Fusio (Prof. Mariani). Polygala vulgaris L. v. rosulata Fr. Summa vegetal. 1846, p. 34, Uecht. Jahresber. schel. Ges. 1883, p. 244, P. vulgaris L. v. palustris Chodat. Prés humides sous Gordola ; Mergoscia. Polygala comosa Schrh. v. pedemontana Verl. Ponte Brolla ; Bellavista. Polygala alpestris Rchb. Passo di Campolungo et Val Piora. Tunica saxifraga Scop. Monte, Val di Muggio. Dianthus prolifer L. Morcote. Dianthus prolifer L. v. uniflorus Gaud. Reazzino. Dianthus vaginatus Chaix. Forne, val Sambuco ; Figino. Dianthus Seguieri Chaix. Ponte Tresa ; Val Bavona. Dianthus saxicola Billot. Passo di Campolungo. Dianthus monspessulanus L. v. controversus Gaud. Generoso. Silene nutans L. v. livida Willd. Moscia. Melandrium diurnum Crep. Bellavista. Sagina procumbens L. Murs à Figino. Sagina Linnæi Presl. Fusio. Alsine tenuifolia Cr. San Martino. Arenaria leptoclados Guss. Carona, Mte S. Salvatore. Stellaria media L. v. apetala God. et v. neglecta Weihe. Paradiso. Stellaria graminea L. Taverne. Stellaria uliginosa Murr. Ponte Brolla. Cerastium trigynum Vill. Passo dell’Uomo. Cerastium glomeratum Thuill. Tesserete. Cerastium arvense L. Bignasco ; Val Sambuco. Cerastium arvense L. v. suffruticosum K. C. Iaricifolium Vill. Rochers sur Gapolago. Cerastium arvense L. v. lineare DC. C. lineare All. Generoso. Cerastium arvense L. f. viscosa ad v. Soleirolii Gr. God. Passo di Campo- lungo. Geranium rotundifolium L. S. Martino. (5) P. CHENEVARD. CONTRIBUTIONS A LA FLORE DU TESSIN. 767 Geranium pusillum L. Mendrisio. Geranium nodosum L. Mendrisio ; Mte San Giorgio. Erodium cieutarium L’Her. v. chærophyllum DC. Muralto. Genista germanica L. Airolo ; Ponte Brolla ; Mte S. Giorgio. Cytisus Laburnum L. v. Jacquinianum Bech. ? Consulté sur des formes douteuses, voici ce que m’&crit M. le Dr J. Briquet : Ces échantillons possèdent un calice à lèvres assez inégales (comme dans la var. Alschingeri), mais l’onglet de l’élendard atteint à peine le calice (ce qui est propre aux var. Jacquinianum et Alschingeri). Cer- taines folioles ont une tendance à s’atténuer à la base par deux lignes concaves, mais ce caractère est faiblement indiqué. Les caractères douteux de ces échantillons confirment pleinement mes observations antérieures sur les trois types admis par M. de Wetistein. Voyez à ce sujet Briquet, Cylises des Alpes marit., p. 124; Burnat, Fl. des Alpes marit. II, p. 67 et Beck, Fl. Nieder-Oester. I, 2. 831. Cytisus nigricans L. v. sericea Rochel. C. nigricans var. nana Favrat? San Salvatore. Cytisus supinus L. Mt S. Giorgio ; Val di Muggio. Ononis procurrens Wallr. S. Martino. Ononis spinosa L.! fl. albo. Pâturages au Mte S. Giorgio. Anthyllis Vulneraria L. v. alpestris Heg. Une grande forme à tige haute, jusqu’à 50 cm. Generoso. Trifolium medium L. Sur Altanca, Levantine. Trifolium badium L. Sur Altanca. Lotus corniculatus L. Fusio ; Mt S. Giorgio. Lotus corniculatus L. v. ciliatus God. Contra ; Gordola ; Val Broglio. Lotus corniculatus L. v. hirsutus K. Intragna ; Val Sambuco. Lotus tenuis Host. Casoro. Lotus uliginosus Schl. Casoro. Oxytropis campestris DC. Passo di Campolungo. Astragalus glycyphyllus L. S. Salvatore. Astragalus aristatus L’Her. Fusio. Astragalus alpinus L. Alpe di Naret. Coronilla emerus L. v. repens m. Denti della Vecchia. Un peu au-dessous de la cime principale sur un tertre rocailleux et herbeux, abrité de trois côtés par des rochers et ouvert au levant. En société d’Aisine, Hippocrepis et de quelques Rosiers nains, assez abon- dante sans que la forme typique y soit représentée. Le type est un arbrisseau à tige ligneuse, droite, de 50-120 cm. de 768 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2% SÉR.). (6) haut, ei des fleurs réunies de 2-10 en ombelle, portée sur un long pédoncule. La variété repens pousse des rhizomes souterrains de 30 à 50 cm. de long et la partie aérienne de la plante se compose des seuls rameaux annuels longs de 10 à 15 cm. La fleur en est d’un quart à un tiers plus petite que dans le type; elle est solitaire. Les feuilles sont aussi de dimensions moindres. Cette forme n’est pas sans intérêt, car il ne s’agit pas ici d’un pied isoié mais bien d’une petite colonie. Cette plante a changé son mode de végétation pour s'adapter à un autre milieu, ce qui n’est pas le cas pour d’autres Papillonacées naines qui croissent aussi sur ces hauteurs. Vicia Sepium L. Sur Melide. Lathyrus pratensis L. v. Lusseri Heer. Fusio. Lathyrus sylvestris L. Morcote. Lathyrus vernis Bernh. Aldesago. Potentilla reptans L. v. microphylla Tratt. Brissago. Potentilla rupestris L. Près Locarno. Potentilla aurea L. Camoghe. Potentilla caulescens L. Lugano. Potentilla micrantha Ram. Figino (Lüscher in herb. Chen.). Sibbaldia procumbens L. Forne ; Val Sambuco. Rubus ulmifolius Schott. f. Abondant à Bignasco. Rosa alpina L. v. latifolia Ser. Fusio. Rosa pomifera Herrm. v. recondita Puget. Val Broglio. Rosa pomifera Herrm. v. Grenieri Puget. Sur Fusio. Rosa pomifera Herrm. v. Murithii Chr. Altanca. Rosa rubiginosa L. v. comosa Ripart. Bignasco. Rosa tomentella Lehm. Val. Broglio. Rosa tomentella Lehm. f. hispida. Bignasco. Rosa abietina Gren. Bois sur Capolago. Rosa canina L. v. Andegavensis Bast. Mt 5. Giorgio. Rosa glauca Vill. f. biserrata. Fusio. Rosa arvensis Huds. Albonago. Rosa arvensis Huds. var. transalpina Chr. Bellavista. Alchemilla saxatilis R. Bus. Val Sambuco. Alchemilla subsericea Reut. Fusio. _ Alchemilla pubescens Lam. Generoso. Alchemilla colorata R. Bus. Generoso. Alchemilla fallax R. Bus. Generoso. Alchemilla strigosula R. Bus. Generoso. (7) P. CHENEVARD. CONTRIBUTIONS A LA FLORE DU TESSIN. 769 Cratægus monogyna Willd. Une forme à petites feuilles de 8 à 25 mm. de long. Alpe di Melano. Mespilus germanica L. Bois sous Rovio. Cotoneaster vulgaris Lindl. S. Martino. Cotoneaster tomentosa Lindl. Denti della Yecchia. Sanguisorba dychtiocarpa Spach. Melano. Mt S. Giorgio. Sanguisorba dychtiocarpa Spach. var. glaucescens Rchb. S. Martino. Epilobium alsinæfolium X collinum. Fusio. Epilobium parviflorum X roseum. Muralto. Epilobium montanum L. Castel S. Pietro. Epilobium obscurum Schreb. Brissago. Epilobium anagallidifolium Lam. Alpe di Naret. Circæa Lutetiana L. Bignasco. Myriophyllum spicatum L. Magadino ; Casoro. Callitriche stagnalis Scop. Fossés au bord du lac Muzzano. Ceratophyllum demersum L. Devant Capolago. Montia rivularis Gmel. Fossés près Agno. Scleranthus ammus C. Peccia. Sedum acre L. Fusio. Sedum sexangulare L. Valletta del Nebbiano près Mendrisio. Sempervivum arachnoideum. L. v. Dællianum Lehm. Val Piora. Saxifraga aizoon L. v. intacta Willd. Val Piora. Saxifraga aspera L. Fusio. Saxifraga rotundifolia L. Denti della Vecchia. Astrantia minor L. f. tenuisecta. Generoso. Astrantia major L. S. Giorgio et f. involucrata. Ægopodium Podagraria L, Val Lavizzara. Pimpinella magna L. Mte S. Giorgio. Pimpinella Saxifraga L. Mt S. Giorgio. Bupleurum ranunculoides L. v. elatius Gaud. Mt S. Giorgio. Selinum curvifolia L. Alpe di Melano au Generoso. Peucedanum Oreoselinum Meench. Fusio ; Mt S. Giorgio. Peucedanum Ostruthium K. Fusio. Heracleum sphondylium L. v. stenophyllum Gaud. Val Broglio. Laserpitium latifolium L. v. scabrum Gaud. Fusio. Laserpitium Panax Gouan. Sur Altanca. Laserpitium Pruthenicum Pru. Maroggia. Torylis helvetica Gmel. v. anthriscoides DC. Maroggia. Anthriscus sylvestris Hoffm. Val Lavizzara. BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 9, 31 août 1902. 52 770 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2€ SÉR.). (8) Chærophyllum Cicutaria Vill. v. lucidum Mor. Fusio. Déjà indiqué par Christ à Mogno. Chærophyllum Villarsii K. v. Briqueti m. Tige garnie dans le bas de poils épars, presque entièrement glabre dans le haut. Feuilles à segments allongés, à limbe glabre, papyracé et luisant. Pétioles et nervures par- semés de poils simples, blancs, courbés et dirigés en haut. Les autres caractères sont ceux du type. Cette plante est au Ch. Villarsii K. ce qu'est la Ch. lucidum Mor. au Ch. Cicutaria Vill. Mogno; Val. Lavizzara. Lonicerà periclymenum L. Gordola. Galium vernum Scop. var. Halleri DC. San Martino. Galium vernum Scop. v. hirticaule Briq. Madonna del Sasso. Galium spurium L. 8 Vaillantii DC. Mendrisio. Galium aristatum L. « scabriuscula K. Bellavista ; S. Salvatore. Galium aristatum L. 8 lævigatum K. Lugano; Rovio ; Mt S. Giorgio. Galium elatum Thuil. & procurrens Brig. Mendrisio. Galium dumetorum Briq. v. levicaule H. Braun. Gandria (Favrat sub insu- brium). Galium Gerardi Brig. Moscia. Galium rubrum L. f. nana. Val Sambuco. Galium asperum Schreb. v. rhodanthum Briq. Camoghé var. nov. Race naine ayant le port du G. anisophyllum Vill. et surtout du G. tenue Vill., à tiges couchées à la base, à rameaux érigés, hauts de 7-8 mm., glabres ou presque glabres, d’un vert luisant. Feuilles glabres verticillées par 5-8, les inférieures linéaires-oblongues, acuminées au sommet, les supérieures linéaires. Fleurs nombreuses en pani- cules corymbiformes et denses. Corolle épanouie ayant un diamètre de 2 mm., à pétales blanchâtres en dessous, d’un rose vif en dessus, ovés, obtus ou faiblement apiculés au sommet. Cette plante remarquable rappelle par la couleur de ses fleurs la variété à fleurs rouges du G. rubrum L., mais elle s’en écarte immé- diatement par l’absence d’appendice filiforme au sommet des pétales ; son port et ses caractères foliaires la placent au voisinage des G. aspe- rum v. Gaudini et v. glabratum (Briquet in litt. Cf. Briquet in Schinz el Keller Fl. Schw., p. 490). Galium tenue Vill. Generoso, au sommet. _ Valeriana officinalis L. Une forme dont les feuilles basilaires ont le seg- ment terminal suborbiculaire. Knautia pannonica Wettst. S. Salvatore ; Mte S. Giorgio. Scabiosa agrestis W. K. Sm. Lugano. (9) P. CHENEVARD. CONTRIBUTIONS A LA FLORE DU TESSIN. 771 Petasites officinalis Moench. Albogano. Aster alpinus L. Wolfii Fav. Colla sur Fusio. Aster parviflorus Nees. Casoro. Bellidiastrum Michelii Cass. S. Salvatore. Bellis perennis L. v. alpina Heer. Airolo. Erigeron acris L. Altanca. Erigeron alpinus L. f. elongata Rickli. Sur Fusio. Tige haute de 25 cm. Erigeron alpinus L. f. gracilis de Tavel. Val Piora. Erigeron alpinus L. v. intermedius Schh. Mogno ; Val Lavizzara. Erigeron Schleicheri Grli. Colla sur Fusio. Solidago virga-aurea L. v. minuta DC. Val Piora. Solidago Canadensis L. ? A feuilles larges. Casoro. Inula hirta L. Mte S. Giorgio. Galinsoga parviflora Cav. Greves du lac Majeur a Magadino. Pulicaria dyssenterica Gærtn. Valletta del Nebbiano près Mendrisio. Gnaphalium sylvaticum L. Altanca ; Val Sambuco. Santolina Chamæcyparissus L. Vieux murs à Gandria. Achillea hybrida K. (A. moschuta X nana). Passo di Campolungo, ca. 2100 m. Achillea millefolium v. alpestris K. Passo dell’Uomo. Achillea stricta Schl. Generoso, avec A. denlifera DC. Alchillea strieta Schl. f. intermedia. Generoso. Cette forme est intermédiaire du type et d’A. millefolium. Voir Notes fior. Bull. Soc. bot. gen. 9, p. 125. Achillea setacea. W. K. Bignasco. Anthemis tinctoria L. S. Nicolao et Bellavista au Generoso. Anthemis Cotula L. Figino. Anthemis arvensis L. S. Nicolao. Leucanthemum vulgare L. v. atratum DC. Val Piora. Leucanthemum vulgare L. v. lobatum Briquet. Conf. Nouv. notes flor. Alp. Léman. Annuaire Conserv. bot. Genève 1899. Moscia ; abondant au Val Broglio. Leucanthemum heterophyllum DC. Generoso. Leucanthemum alpinum L. v. minimum Vill. Val Piora. Leucanthemum Parthenium Gr. God. Vieux murs à Morcote. Senecio erraticus Bertol. ? (S. barbareæfolius Rchb. non Kroch.). Casoro. Cette plante est conforme à un échantillon d’Uechtritz (Valle Viadri Silesia ?) in herb. Boissier. C’est un S. aquaticus à petits capitules et à rameaux élalés divariqués. 772 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2M® SER.). (10) Senecio aquaticus L. v. pinnatifidus Gr. God. Au Nebbiano. Senecio sarracenicus L. ß graniticus Bech. Maroggia. Cirsium palustre L. v. glomeratum Næg. Bellavista. Carduus defloratus L. v. rhæticus DC. Denti della Vecchia. Carduus defloratus L. v. subacaulis Heg. Val Piora. Carduus defloratus L. v. transalpinus DC. Fusio ; Melide. Carduus defloratus L. v. summanus DC. S. Salvatore. Carduus defloratus L. v. tenuifolius Gaud. (legit Thomas) in herb. Chen. Generoso. Carduus defloratus X Personata. Fusio. Carduus nutans L. Maroggia. Serratula trinctoria L. v. Vulpii Fisch. Ost. Generoso. Centaurea Jacea L. v. vochinensis Bernh. Mte S. Giorgio. Centaurea Jacea L. v. Vadensi K. Me S. Giorgio. Centaurea Jacea L. v. transalpina Brig. Fusio ; S. Salvatore ; Figino. Conf. Mon. Centaur. Alp. mar., J. Briquet, 1902, p. 77. Centaurea pseudophrygia C. A. Mey. v. melanolepis Brig. var. nov. Cette curieuse race présente les calathides grosses ei arrondies à appendices des écailles très foncés, presque d’un noir fuligineux du C. pseudophrygia. Elle est remarquable par sa taille naine (10-15 cm.), ses tiges procombentes + couchées à la base, à rameaux étalés-dressés. Les appendices des folioles involucrales sont acuminés, à base trian- gulaire, arqués et fléchis en dehors pendant l’anthèse. Elle joue à peu près dans le groupe des C. phrygia et pseudophrygia le rôle du C. Fer- dinandi dans le groupe des C. uniflora et nervosa. Centaurea nervosa Willd. Val Sambuco. Centaurea Triumfetti Alt. (C. axillaris Willd.) v. calvescens Brig. Cnf. Mon. Cent. Alp. mar., Briquet, 1902, p. 114. Gandria; Aldesago; Monte, Val di Muggia. Centaurea Scabiosa L. v. spinulosa Rochel. Locarno. Centaurea alpestris v. subacaulis Heg. Val. Piora. Aposeris foetida Less. Denti della Vecchia. Thrincia hirta L. v. psilocalyx DC. Locarno. Leontodon autumnalis L. v. alpina Gaud. f. tenuiscata. Hampe 8-13 cm., couchée ascendante, portant de nombreuses brac- tées, feuilles pinnatiséquées, à segments de 1-2 mm. de larges. Pâtu- rages, Val Piora. Le plus grand nombre des échantillons qu'on trouve dans les her- biers portent des feuilles grossièrement dentées ; quelques-uns, beau- P. CHENEVARD, CONI ONS A LA FLORE TESSIN, JR 11 >, CHENEVARD. CONTRIBUTIONS A LA FLORE DU TESSIN 3 coup plus rares, en ont des dentées-pinnatifides. Celle forme tenwisecta est à l’herbier Boissier qui en contient trois exemplaires de la Sierra Nevada (Reuter). M. Beauverd, son conservateur, a trouvé au Mont Soudine (Savoie), alt. 1500 m., un exemplaire dont la hampe est plus haute (20 cm.) et les segments des feuilles moins étroits ; à cela près ce serait bien la forme du Val Piora. Gaudin ajoute, comme observation et d’après Haller: « Foliis angus- tissimis pinnalifidis, caule summo stipulis toto obsito, in Alpibus gla- cialibus;; vallis Bagnes. C’est bien vraisemblablement cette forme qu'il à eu en vue. Leontodon pyrenaicus Gouan. Mt S. Giorgio. Leontodon hispidus L. v. hyoserioides Welv. à feuilles parsemées de quelques poils étalés. Conf. Bal. Fl. Nied. Oester. 1892, p. 1312. Leontodon hispidus L. v. alpina L. proteiformis Vill. Passo dell’ Ucmo. Scorzonera humilis L. S. Salvatore ! Hypochæris glabra L. v. erostris Coss. Germ. Marais de Cascro. Cette espèce a été considérée comme douteuse pour la Flore suisse ; Gremli la fait figurer comme telle dans l’Appendice de la 5me édition. Franzoni lindique a Locarno dans les alluvions de la Maggia et Penzig au Generoso. (Conf. Rhiner, Abrisse, 1592, p. 29.) Prenanthes purpurea L. Le type et la variété au Mte S. Giorgio. Prenanthes purpurea L. v. tenuifolia (L.). Bignasco. Barkhausia setosa Hull. f. Monte, val di Muggio. Hieracium sphærocephalum Fræl. Alpe de Fontanalba sur Fusio. Hieracium Peleterianum Mer. v. depilatum A. T. Fusio. Hieracium Hoppeanum Schult. Denti della Vecchia. Hieracium furcatum Hoppe. Alpe de Fontanalba sur Fusio. Hieracium glaciale Lach. Alpe de Fontanalba sur Fusio. Hieracium florentinum Alt. Val Lavizzara ; S. Martino. Hieracium Delasoiei Lagg. (Mari in herb. Chen.). Nella sabbia di un tor- rente presso Lugano. Hieracium villosum L.f. elata (tige 38 cm.) fol.lat.et subcordalis. Generoso. Hieracium elongatum Willd. Colla sur Fusio. Hieracium scorzonerifolium Vill. v. pilosum A. T. Colla sur Fusio. (Ap. Briq., Nouv. not. flor. Alp. Lem., p. 86, 1899). Hieracium dentatum Hoppe, grande forme. Generoso, au sommet. Hieracium dentatum Hoppe v. subvillosum A. T. Colla sur Fusio. Hieracium asterinum Arv.-Touv. et Briq. (Bull. Berb. Boiss. II, p. 622, an. 4894) Alpe di Fontanalba sur Fusio. 774 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SER.). (12) Hieracium sixtinum Arv.-Touv. et Brig. (Ann. Cons. bot. Genève, 1897, p. 76). Colla sur Fusio. Hieracium glanduliferum Hoppe. Passo dell’Uomo. Hieracium amphigenum Arv.-Touv. H. glandulifera X piliferum. Alpe de Fontanalba sur Fusio. Hieracium Gremlii Arv.-Touv. v. glabrescens. Alpe de Fontanalba sur Fusio. Hieracium alpinum L. v. Halleri K. Val Sambuco ; alpe de Fontanalba. Hieracium Balbisianum Arv.-Touv. et Briq. Nouv. not. flor. Alp. Leman., p. 92 (1899). Generoso. Hieracium pulmonarioides Vill. Val Sambuco ; alpe di Rodi sur Fusio. Hieracium Berardianum Arv.-Touvet. Generoso. Hieracium subincisum Arv.-Touv. San Martino ; Ciona. Hieracium Langanum Arv.-Touv. el Belli. Sect. Pulmonarea ; Gr. Aurellina : Phyllopode, vert bleuâtre et sub- glaucescentes ; tige scapiforme ordinairement dure et rigide, 2-3 dm. de haut. env., mono-oligocéphale, subpubescente inferieurement, + étoilée, farineuse et poilue, subglanduleuse supérieurement (à poils noirätres à la base) ainsi que les pedoncules et le péricline qui est un peu velu, celui-ci médiocre (moins de 1 cm.) oveide, subarrondi ou subturbiné à la base, à écailles atténuées, obluses ou les plus inte- rieures seules atténuées, aiguës ; ligules à dents glabres; styles ordi- nairement bruns; akènes de 3 mm. env. (d’un bai rougeâtre ou brunätre à la maturité?) ; feuilles extérieures étroitement elliptiques lancéolées et obtuses mucronées, les intérieures étroitement lancéolées el subacuminees très entières ou + denticulées, courtement poilues pubescentes, souvent sur les deux faces, mais surtout sur les pétioles et en même temps + étoilées farineuses en dessous, surtout sur la nervure médiane ; les caulinairss 1-2 étroitement lancéolées ou même sublinéaires, espacées. Musci calcarei ai Motti dell’ Adda, alt. 1250 m., 24 juin 1894, legit M. Longa in herb. Belli (sub nomine erroneo H. chondrilloides Vill.), Arv.-Touv. in litt. Bois sur Fusio. Hieracium cinerascens Jord. Altanca. Hieracium murorum L. v. virescens A. T. Denti della Vecchia. Hieracium murorum L. v. alpestre A. T. Generoso. Hieracium subcæsium Fr. Forné, Val Sambuco. Hieracium incisum Hoppe. Colla sur Fusio. Hieracium tenuiflorum Arv.-Touv. in Bichnell Flow. of Bondiskerd and S. Remo, p. 173. (13) P. CHENEVARD. CONTRIBUTIONS A LA FLORE DU TESSIN. 775 Mon opinion bien arrêtée maintenant est qu'il y a une variélé micro- céphale du H. murorum et une espèce distincte très répandue dans le Tessin, le Valais, le Piémont et une partie de l'Italie, à laquelle doit s'appliquer le nom de H. lenuiflorum. Arv.-Touv. in litt. 12 mai 1902. Locarno ; Rovio ; S. Salvatore. Hieracium intybaceum Wulf. Val Sambuco. Hieracium lævigatum Willd. Generoso ; S. Salvatore. Phyteuma charmelioides Biroli Mem. del. R. Acad. di Torino, 24 (1820), T. 10, p. 577. P. corniculatum II, Columnæ Gaud. Helv. II, 178 (1826). S. Salvatore. Phyteuma betonicifolium Vill. Val Piora ; Mognole sur Fusio. Phyteuma scorzonerifolium Vill. Rovio ; Castel S. Pietro. Phyteuma Halleri Alt. Alpe di Melano ; Mte S. Giorgio. Campanula Scheuchzeri Alt. Val Piora. Campanula bononiensis L. S. Martino. Campanula Trachelium S. 8 urlicefolium Gaud. Sous Rovio. Campanula patula L. Sonvico. Campanula patula L. v. flaccida K. Maggia ; Broglio. Campanula rapuneulus L. Melide. Campanula spicata L. Monte, Val di Muggio. Campanula barbata L. Altanca et Val Sambuco. Campanula barbata L. pusilla Gaud. Val Piora. Monotropa glabra Bernh. Fusio. Vincetoxicum officinale Mönch. v. laxum Barth. Val Bavona. Cette forme paraît assez répandue au Tessin. Vincetoxicum officinale Mönch. v. puberulum Bech. Fl. Nied. Oester. Rocailles sur Airolo. Gentiana excisa Presl fl. coeruleis pallidis. Camoghe. Cynoglossum officinale L. Ritorto, val Bavona. Symphytum bulbosum L. Sous Rovio ; Val Önsernone près Loco. Myosotis palustris With. Bellavista. Myosotis hispida Schlecht. Tesserete. Eritrichium nanum Schrad. Passo di Naret. Solanum Dulcamara L. Rovio. Solanum villosum Lam. v. miniatum Bernh. Casoro. Solanum nigrum L. v. humile Mill. Sous Rovio. Cuscuta Sarothamni Brügger. Sur Saroth. Val Broglio. Verbascum Lychnitis. L. fl. albo. Casoro ; Mendrisio. Verbascum nigrum L. Airolo et Val Bavona. Es: 776 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (14) Verbascum nigrum L. v. parisiense (Thuil.). Melide. Verbascum Chaixii Vill. Melide. Un exemplaire derriere le village au pied du S. Salvatore. Cette espèce qui est indiquée dans la province de Côme, se distingue au premier coup d’eil du V. nigrum par ses feuilles radicales atténuées en pétiole, par son inflorescence en pani- cule à rameaux greles, flexueux, étalés et un peu courbés ascendants et par ses glomérules de fleurs bien plus espacés. Dans la forme rameuse du V. nigrum (V. parisiense Thuil.) les rameaux partent dès la base de la tige el sont longuement dépassés par elle; les glomérules de fleurs sont rapprochés. Confronté à l’herbier Delessert avec un type de Villars lui-même, cet exemplaire de Melide est, sauf une légère différence dans le dia- mètre de la corolle, de tous points conforme. M. Burnat, à l’obligeance de qui il a été fait appel, l’a trouvé entière- ment semblable au Y. Chaixii Vill., n° 4203 de l'Exsiccata Soc. Dauph. provenant du département de l'isère. Un autre exemplaire, récolté dans le Val di Muggio, à feuilles plus profondément crénelées, se rapprocherait du V. austriacum Rem. et Schultess que Franchet (Études sur les Verbascum de France et de l'Europe centrale) considère comme une variété du V. Chaixii Vill. Verbascum Schiedeanum K. V. Lychnitis X nigrum Rovio; S. Martino. Scrophularia Balbisii Horn. Mendrisio. Scrophularia canina L. Riva. S. Vitale. Gratiola officinalis L. Magadino. Veronica Chamædrys L. Mendrisio. Veronica Chamædrys L. 3 pilosa Benth. S. Martino. Veronica officinalis L. Sur Altanca. Veronica spicata L. Val Bavona. Veronica saxatile Jacq. Fusio ; Passo di Campolungo. Veronica persica Poir. Mendrisio. Melampyrum sylvaticum L. Fusio. Alectorolophus patulus Sternh. Generoso. Alectorolophus lanceolatus v. subalpinus Sternh. Fusio et Val Sambuco. Alectorolophus serotinus Sternh. Forné, Val Sambuco. Alectorolophus angustifolius Heynh. Val Sambuco. Alectorolophus minor Wimm. Val Sambuco. Euphrasia Rostkowiana Hayn. v. minuta Beck. Alpe di Lago, Val Lavizzara. Euphrasia hirtella Jord. Fusio. Orobanche cruenta Bertol. S. Genista ; Mt* S. Giorgio. 1 1 u | (15) P. CHENEVARD. CONTRIBUTIONS A LA FLORE DU TESSIN. Orobanche cruenta Bertol v. citrina Grli. Tegna pres Locarno. Orobanche Rapum Thuil. Sur Sarothamnus, fréquent à Ronco d’Ascona, San Bernardo. Orobanche Teucrii Sch. Bois sur Gandria. Mentha Pulegium L. Casoro. Salvia verticillata L. Locarno. Thymus serpyllum L. v. ovatus Briq. Fusio. Thymus serpyllum !}.. v. subeitratus Briq. Val di Muggio. Thymus serpyllum L. v. præcox Briq. Ponte Brolla. Thymus serpyllum L. v. carniolicus Brig. Maroggia. Thymus serpyllum L. v. ticinensis Briq. var. nov. Plante robuste, traçante. Rameaux ascendants, goniotriches, à poils étalés, nombreux et assez longs, localisés sur les faces opposées, alter- nativement d’un nœud à l’autre; sous l’inflorescence, les rameaux deviennent holotriches. Feuilles étroitement oblongues-elliptiques, obtuses ou oblusiuscules au sommet, à nervalion peu saillante en des- sous, d’un vert gai, parsemées de longs poils à la face supérieure, glabres ou presque glabres. a la face inférieure, mesurant 5-8 XX 2- 3 mm. de surface. Inflorescense médiocrement spicastrée, mesurant env. 1.5-4 X 1,2 em. après l’anthèse. Par son inflorescence + spicastrée, la goniotrichie assez accusée des axes et l’étroitesse des feuilles, cette plante se rapproche beaucoup de la var. prælongus Brig. (Lab. Alp. marit., p. 548). Elle s’en écarte par lindument plus développé des axes sous l’inflorescence et les feuilles plus petiles, poilues en dessus, caractère très exceptionnel dans ce groupe. Dr J. Briq. in sched. Calamintha Nepeta Savix ! Muralto ; Morcote ; Mendrisio. Gremli, Beitr. 1870, p. 83 l'indique dans le Tessin sans localité. Calamintha nepetoides Jord. Figino. Clinopodium vulgare L. Val di Maggio. Glechoma hederacea L. v. major K. Muralto Galeopsis intermedia Ehr. Maroggia ; Val Bavona. Galeopsis pubescens L. v. tristis Briq. Sous Boggio (Freson in herb. Chen.). Galeopsis Tetrahit L. v. sylvestris Schlecht. Maroggia ; Fusio ; Lugano. Galeopsis Tetrahit L. v. præcox Rap. Val Piora. Betonica officinalis L. v. latifolia K. Maroggia. Betonica Jacquini Gr. God. Alpes de Cadro (Favrat in herb. Chen.). Scutellaria galericulata L. v. glaberrima Benth. in DC. Prodr. XII, p. 425. Bords du lac Muzzano. 778 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2° SÉR.). (16) Brunella vulgaris L. v. parviflora Poir. Bellavista. Brunella grandiflora Jacq. Mt S. Giorgio. Brunella bicolor Beck. B. alba X grandiflora. Sur Losone. Lysimachia vulgaris L. Vallon del Nebbiano pres Mendrisio. Androsace glacialis L. f. pedunculata. Alpe di Naret. Primula integrifolia L. Passo dell’Uomo ; Val Piora. Soldanella pusilla Baumg. Passo dell’Uomo ; Val Piora. Globularia Willkomii Nym. u. elongata Heg. Ruvigliana. Plantago serpentina Vill. v. bidentata Mur. Generoso. Amaranthus sylvestris Desf. Gordola ; Castagnola (Lüscher in herb. Chen.). Amaranthus retroflexus L. Locarno. Chenopodium album L. v. striatum (Krasan) (Conf. Mürr. Bot. Monatsch. 1801, p. 3 et 4). Lugano. Rumex pulcher L. Fréquent a Mendrisio. Rumex scutatus L. v. hastifolius M. B. Val Önsernone. Rumex scutatus L. v. glaucus Jaeg. Reazzino. Rumex acelosella L. Ponte Capriasca. Polygonum mite Schrk. Magadino. Polygonum dumetorum L. Rovio. Thesium montanum Ehr. Ascona. Buxus sempervirens L. Sur Aldesago, en société de Ruscus aculeatus. Euphorbia Chamæsyce L. Gare de Melide, abondante en 1901. Euphorbia amygdaloides L. Denti della Vecchia. Euphorbia Lathyris L. Casoro. Ficus Carica L. Naturalisé dans les bois sous Rovio. Ulmus glabra Mill. San Martino. Ostrya carpinifolia Scop. Mt S. Giorgio. Salix triandra L. à discolor K. Casoro. Vallisneria spiralis L. Capolago. Potamogeton natans L. Plaine d’Agno. Potamogeton lucens L. Casoro. Potamogeton lucens L. v. longifolius Gay. Gasoro. Potamogeton perfoliatus L. Magadino ; Casoro. Najas major L. Magadino. Lemna polyrrhiza L. Mare pres Agno. Orchis militaris X tridentata. Inter parentes. Sur Riva S. Vitale. Orchis ustulata L. Fusio. Orchis coriophora L. ß fragrans Gr. God. Abondant à Tesserie ; Saleggi d’Ascona. (17) P. CHENEVARD. CONTRIBUTIONS A LA FLORE DU TESSIN. 779 Orchis globosa L. S. Giorgio. Orchis Morio L. fl. roseo pallid. Cavigliano ; fl. albo, Bellinzona. Orchis mascula L. v. acutiflora K. Mt Bre ; S. Salvatore. Orchis mascula L. v. speciosa K. Cavigliano. Orchis mascula L. v. Stabiana Rchb. fil. Airolo. Orchis laxiflora Lam. Lugano et Rovello (Lüscher in herb. Chen.). Orchis maculata L. Sur Airolo; sur Losone; Mogno; Val Sambuco ; Fusio ; Tesserete ; bois pres Ligornetto. Orchis maculata L. versus v. saccigeram Rchb. fil. Cette forme n’est pas rare au Tessin : Bois a Bignasco ; Mogno ; Val Sambuco ; Fusio; sur Losone ; Tesserete. Orchis maculata L. v. helodes Rchb. fil. Bignasco ; Ligornetto. Orchis maculata L. v. Meyeri Rchb. fil. Ligornetto. CR Orchis maculata L. f. alpina. Tige 14-19 cm.; fleurs plus petites que dans le type. Val Piora ; alpe del Lago sur Fusio ; Campo alla Torba; $. Sal- vatore. Orchis maculata X Traunsteineri. 1 pied à Ponte Brolla. Orchis latifolia L. f. versus 0. incarnatam. Sur Airolo. Orchis latifolia X sambucina. 1 pied sur Airolo. Orchis latifolia X maculata. Prairie sur Airolo; sur Losone; Fusio; Val Sambuco, Orchis Traunsteineri Sant. Ponte Brolla: Anacamptis pyramidalis Rich. Val di Muggio. Gymnademia conopea R. Br. f. gracilis. Mt S. Giorgio. Gymnademia odoratissima Rich. Colla sur Fusio ; S. Martino. Cæloglossum viride Hartm. Fusio. Cæloglossum albidum Hartm. Fusio. Cæloglossum albidum Hartm. v. tricuspis Beck. Generoso. Ophrys aranifera Heus. v. fucifera Rchb. fil. Ruvigliana près Lugano. Serapias longipetala Pollin. Tesserele. Cephalanthera grandiflora Babg. Bellavista | Neottia Nidusavis R. Br. Bois sous Albonago. Crocus vernus L. Camoghe. Gladiolus segetum L. Gandria. Gladiolus palustris Gaud. S. Salvatore. Tamus communis L. f. creticus. Moscia. Lilium croceum Chaix. S. Giorgio ; trouvé un pied en fleurs au Passo di Campolungo, a 2100 m. alt. Asphodelus albus L. Bellavista. LE e 780 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (48) Anthericum ramosum L. Riva S. Vitale. Ornithogalum pyrenaicum L. Sonvico. Allium acutangulum Schrad. Alpe di Melano. Allium sphærocephalum L. f. gracilis. Generoso. Tige 35-40 cm., très grêle, à petites ombelles et à fleurs de moitié plus petites que dans le type. Allium oleraceum L. Melide ; Besacio près Mendrisio, en une forme robuste à tige épaisse, hauteur jusqu’à 77 cm. Allium pulchelium Don. Agno. Juncus Jacquimi L. Lago di Naret ; Campo alla Torba. Juncus filiformis L. Campo alla Torba. Juncus trifidus L. v. foliatus Neilr. (3. Hostii Tausch.). Sur Fusio. Juncus sylvaticus Reich. Reazzino ; Rivera. Juncus compressus Jacq. Casoro. Luzula spadicea L. v. Allionii Vill. Campo alla Torba. Luzula campestris DC. v. vulgaris Gaud. Albonago ; Viganello. Luzula campestris DC. v. sudelica Celak. Bironico ; Rovello. Seirpus cæspitosus L. Passo dell’Uomo. Seirpus pauciflorus Lighf. Val Sassina (Thom. in herb. Chen.). Seirpus lacustris L. Casoro. Scirpus compressus L. Yal Sambuco ; Trona ; S. Salvatore. Eriophorum gracile K. Sur Airolo. Carex fotida All. Naret. Carex muricata L. ß virens K. Castel S. Pietro. Carex Pairæi Schultz. Tesserete ; S. Marlino ; Rovio. Carex Pairei Schultz. v. capitata Chr. nov. var., tige 18-24 cm. portant au sommet 3-4 épillets agglomérés formant un épi compact. Carex divulsa Good. Sous Albonago. Carex brizoides L. Trevano ; Tessereie, Carex remota L. Albonago ; Moscia ; Capolago. Carex echinata Murr. Sur Airolo ; au Mt Ceneri une grande forme à tige de 45-60 cm. Carex echinata Murr. 8 grypus Schk. Campo alla Torba. Carex leporina L. Mt Ceneri. Carex mucronata All. Passo di Campolungo. Carex irrigua Sm. Campo alla Torba. Carex verna Vill. Tesserete. Carex verna Vill. v. umbrosa Host. Ponte Brolla. Carex panicea L. Tessereie. h Me + 1 BR (19) P. CHENEVARD. CONTRIBUTIONS A LA FLORE DU TESSIN. 781 Carex pallescens L. Paradiso. Carex capillaris L. Passo dell’Uomo. Carex frigida All. Campo alla Torba. Carex sempervirens Vill. Passo dell’Uomo. Carex flava L. Fusio. Mte Ceneri. Carex adulterina m. C. OEderi X punctata. Mte Generi. Souche cæspiteuse, tiges nombreuses, dressées, greles, glabres, tri- gones, hauteur 30-45 cm. Feuilles dressées, planes, linéaires, un peu rudes sur les bords. Épi mâle solitaire, oblong-linéaire, fauve ; 2 épis femelles, dressés, rapprochés, ovoides cylindriques d’un vert jaunâtre, 3-10 X 3-4 mm., le supérieur brièvement pedoncuie, l’inférieur lon- guement ; pédoncules grêles. Bractée engainante, dressée, dépassant généralement un peu l’épi mâle. Écailles femelles de la longueur des fruits, fauves. 3 stigmates. Utricules fructifères, fauves, glabres, non ou obscurément ponctuées, nerviées, ovoides, à bec très court, obscu- rément bifide, en partie stériles. Akène fauve, apiculé au sommet non ponctué. Brügger (Beob. 1878-80) mentionne un C. OEderi X punctata au Mie Generi. Est-ce cette forme ? Carex sylvatica Huds. Ponte Brolla. Carex vesicaria L. Mte Ceneri. Carex paludosa Good. Mendrisio. Selaginella spinulosa A. Br. Fusio. Selaginella helvetica Sprgl. Broglio. Lycopodium Selago L. v. recurvum Milde. Tamaro (Favrat in herb. Chen.). Lycopodium Chamæcyparissus A. Br. Sur Losone. Station pourtant connue, mais qu’on ne trouve mentionnee nulle part. Polypodium vulgare L. v. rotundatum Milde. Sur Losone ; Fusio ; Ponte Capriasca. Polypodium vulgare L. v. attenuatum Milde. Melide ; Maroggia. Polypodium vulgare L. f. versus platylobum Chr. Rivera; Ponte Capriasca. Polypodium serratum Willd. Melide. Allosurus crispus Bernh. Mogno. Athyrium Filixfæmina Roth. v. dentatum Dæll. Val Bavona. Athyrium Filixfæmina Roth. v. fissidens Dell. Bignasco; Campo alla Torba; Tesserete. Asplenium Trichomanes L., grande forme à feuilles un peu dentées. Mendrisio. 782 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). . (20) Asplenium Trichomanes L. v. microphyllum Milde. Isone. Asplenium viride Huds. f. nana. Passo di Campolungo. Asplenium germanicum Weiss. Ponte Capriasca. Asplenium Ruta-muraria L. v. Brunfelsii Heufl. Fusio. Asplenium Ruta-muraria L. v. heterophyllum Heufl. Maroggia. Asplenium Adiantum nigrum L. v. lancifolium Heufl. Sonvico ; Ponte Capriasca ; Rovio ; Melide ; Morcote. Asplenium Adiantum nigrum L. v. argutum Heufl. Sur Losone ; Sonvico. Asplenium Adiantum nigrum L, v. obtusum Milde. Locarno. Asplenium Adiantum nigrum L. lusus macrodon Moore. Ponte Capriasca. Ceterach officinarum R. Br. lusus 2-3 furcatum et cristatum. Murs à Aldesago. Phægopteris polypodioides Fée. Val Piora; Mogno; Fusio; Ponte Capriasca. Phægopteris polypodioides Fée v. obtusidentatum Chr. Bignasco. Phægopteris dryopteris Fée. Fusio ; Ponte Capriasca. Aspidium Lonchitis L. Altanca. Aspidium montanum Asch. Bignasco ; Fusio. Aspidium Filixmas Sw. v. crenatum Milde. Fusio; Mogno. Aspidium Filixmas Sw. v. subintegrum Dell. Val Broglio ; Brissago. Aspidium spinulosum Sw. Bellavista. Apsidium dilatatum Sw. Mogno. Cystopteris fragilis Bernh. v. anthriscifolia K. Val Broglio ; Fusio ; Ponte Capriasca. Cystopteris fragilis Bernh. v. acutidentata Dæll. Fusio. Cystopteris fragilis Bernh. v. cynapifolia K. Tegna ; Fusio ; Isone. Cystopteris fragilis Bernh. v. dentata K. Airolo. Cystopteris regia K. Presl. Fusio. (A suivre.) MATERIAUX POUR LA FLORE DE LA GRIMER PAR Mme Olga FEDTSCHENKO et M. Boris FEDTSCHENKO (Suite.) COMPOSITE ' 473. Eupatorium cannabinum L. Vers. du nord. : Katcha, le 2 août ; Skelia, le 31 juillet, fr. Env. de Sebastopol : monastere Saint-Georges, le 19 juin. Côte merid. : Oriande, 1er juillet ; monastère Kosma-Demiane, le 7 juillet, fr. — Miskhor, au parc, pres de la chapelle catholique, le 11 août 1895, en fl. (Arsénieff). 474. Aster Amellus L. Côte merid. : Tchatyrdag (Mlle Bauer), fl. 475. Galatella punctata Cass. Vers. du nord: dans la vallée de Katcha, le 26 juillet, en boutons. Soudak : jardins dans la vallée de Soudak, le 21 juillet, en fl. 476. Linosyris vulgaris Cass. Crimée (Mne ]liina). 477. Linosyris villosa (L.) DC. Reg. des steppes : Dshankoi, le 15 juillet. Vers. du nord : Tavel, le 13 juin. 478. Erigeron canadense L. Vers. du nord : Katcha, le 28 juillet, fr. ; Katcha, jardin de M. Koulakoff, le 26 juin, fr. 1 Dès cette famille, nous ajoutons aux noms des auteurs déjà cités celui de M. Transchel, qui a bien voulu nous communiquer ses récoltes récentes en Crimée. 784 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (72) 179. Erigeron acre L. Vers. du nord : Mangoup-kale, le 29 juillet, fl. et fr. 180. Bellis perennis L. Vers. du nord : limites septentrionales de la vallée de Baidar, le 5 avril 1900, en fl. (Ars.). Côte mérid. : Massandra, le 10 août, en fl. et Oriande, le 15 août, en fl. (prof. Kaufman) ; Aloupka, le 5 mars 1895, en fl. et Miskhor, le 20 juin 1895, en fl. (Ars.). Doubki, pres de laita, le 10 mai 1901, en fl. (Transchel). 481. Pallenis spinosa (L.) Cass. Côte merid. : Miskhor, le 20 juin, en fl. (Arsénieïf). 482. Inula Helenium L. Vers. du nord. : Katcha, le 28 juillet, fl. et fr. 483. Inula salicina L. Vers. du nord. : Tavel, le 13 juin, boutons ; Taouchane-basar, le 1% juillet, fr. ; Skelia, le 30 juillet, fl. Env. de Seb. : monastère Saint-Georges, le 19 juin, fl. Côte mérid. : entre la Porte de Baidar et Chaitane Merdvene, le 26 juin, fl. ; Oriande, le 4er juillet, fl. — Miskhor, le 25 juin 1895, en fl. (Ars.). Massandra, le 13 juin 1901, en fl. (Transchel). 48%. Inula Germanica L.- Reg. des steppes : aux environs de Simpheropol, le 13 juin, boutons. Vers. du nord : Skélia, le 31 juillet, fl. Côte mérid. : Alouchta, le 13 juillet, fl.; jardin Nikita, le 3 juillet, fl. — Mas- sandra, le 21 juin 1901, en fl. (Tranchel). Soudak, le 20 juillet, fl. 485. Inula ensifolia L. Côte mérid. : entre la Porte de Baïdar et Chaitane Merdvène, le 26 juin, fl. ; entre la cataracte Outchane-sou et Ai-Petri, le 2 juillet, fl. — Aux environs de Jalta, juin 1901, en fl. (Transchel). Soudak, montagne Altchak-kaïa, le 21 juillet, fl. 486. Inula Conyza DC. (= IL. vulgaris Lam.) Vers. du nord : dans la vallée de la Katcha, entre Tollé et Katchikalène, le 27 juillet, fl. ; Mangoup-kalé, le 29 juillet, fl. (73) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FEDTSCHENKO. FLORE DE LA CRIMÉE. 785 487. Inula Oculus Christi L. Reg. des steppes : pres de la station Biiouk-Onlar, le 16 juin, fl. Vers. du nord : Tiberti, les 7 et 9 juin, fl. ; Skelia, le 31 juillet, fl. Env. de Séb. : monastère Saint-Georges, le 19 juin, fl. ; Balaklawa, le 20 juin, en fl. ; ruines de Khersones, le 22 juin, fl. — Tschorgoun, le 31 mai 1901, en fl. (Transchel). La Taïla : pres de la Porte de Baidar, le 28 juin, fl. Côte méred. : Ai-Todor, le 10 juin, en fl. (Ars.). 188. Pulicaria dysenterica Gertn. Côte merid. : Aloupka, le Ler juillet, fl. — Miskhor, le 6 août 1895, fl. var. microcephala Boiss. (= Pulicaria uliginosa Stev.) Côte merid. : montagne pres de Ialta, en fl. (anonyme). 489. Antennaria dioica (L.) Gærtn. La Iaila : Ai-Petri, le 2 juillet, fr. Côte mérid. : Tchatyrdag, le 9 juillet, fr. 490. Helichrysum graveolens (M. B.) La Jaïla : Ai-Petri, le 2 juillet, fl. ; même localité, le-48 juin 1895, en fl. (Ars.). 191. Helichrysum arenarium (L.) DC. Reg. des steppes : Biiouk-Onlar, le 16 juin, fl. ; montagne Petrovskaia à Sim- phéropol, le 5 juin, boutons et aux environs de Simpheropol, le 13 juin, fl. Vers. du nord : Tiberti, les 7 et 9 juin, fl.; dans la vallée de Katcha, entre Tolle et Katchikalene, le 8 juin, boutons. 492. Micropus erectus L. Env. de Séb. : Balaklawa, le 20 juin. La lala : près de la Porte de Baidar, le 28 juin. Côte mérid. : Miskhor, le 20 juin (Arsénieff). Près de Ialta, le 14 juin 1901 (Transchel). 193. Filago germanica L. Côte mérid. : pres de Talta, le i% juin 1901 (Transchel). 494. Filago arvensis L. Côte mérid. : Alouchta, le 13 juillet, fl. ; Tehatyrdag, le 9 juillet, fl. BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n0 9, 31 août 1902. 53 786 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2We SER.). (7%) 495. Xanthium strumarium L. Soudak, au bord de la mer, le 21 juillet, en fl. 496. Xanthium spinosum L. Reg. des steppes : montagne Petrovskaïa à Simphéropol, le 5 juin. Vers. du nord : Skélia, le 30 juillet, en fr. Côte mérid. : Alouchta, le 10 juillet. 497. Achillea Millefolium L. Reg. des steppes : montagne Petrovskaia à Simpheropol, le 5 juin, fl. ; entre Karassou-basar et Zouia, le 25 juillet, fl. Vers. du nord : Taouchane-basar, le 1% juillet, fl. Côte merid. : Aidanil, le 5 juillet, fl. Env. de Séb. : Balaklawa, le 20 juin, fl. var. setacea. (A. setacea W. K.) Côte merid. : Eriklik, près de Ialta, le 17 mai 1901, en fl. (Transchel). 498. Achillea nobilis L. Reg. des steppes : pres de la station Biiouk-Onlar, le 16 juin, fl. Vers du nord : pres du village Tolle, le 6 juin, fl. La laila : au sommet d’Ai-Petri, le 41 juin 1895, fi. (Ars.). Côte merid. : Tchatyrdag, le 9 juillet, fl. 499. Anthemis tinctoria L. Reg. des steppes : environs de Simphéropol, le 13 juin, fl. ; près de la station Biiouk-Onlar, le 46 juin, fl. Vers. du nord : Skelia, le 31 juillet, fl. Env. de Seb. : monastère Saint-Georges, le 19 juin, fl. Côte merid.: Miskhor, le 16 juin 1895, fl. (Ars.). Près de Ialta, le 29 juin 1901, en fl. (Transchel). 500. Anthemis rigescens W. (= A. tinctoria L. var. rigescens (W.). — A. Triumfetti All.) Reg. des steppes : montagne Petrovskaia à Simphéropol, le 5 juin, fl.; envi- rons de Simphéropol, le 13 juin, fl. ; Biiouk-Onlar, le 16 juin, fl. Vers. du nord : près de la station Alma, le 6 juin, fl. ; Tiberti, le 7 juin, fl. ; dans la vallée de Katcha, entre Tollé et Katchikalène, le 8 jnin, fl. (75) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FEDTSCHENKO. FLORE DE LA CRIMÉE. 787 Env. de Séb.: monastère Saint-Georges, le 19 juin, fl. Côte mérid. : Tchatyrdag, le 9 juillet, fl. 501. Anthemis ruthenica M. B. Reg. de steppes : Biiouk-Onlar, le 46 juin, fl.; Djankoi, le 15 juillet, fl. Vers du nord. : Près de la route, à Taouchane-basar, le 19 mai 1901, en fl. (Transchel). Côte merid.: Massandra, le 3 juillet, {. : monastère Kosma-Démiane, le 7 juillet, fl. Théodosie, le 17 juillet, en fl. 502. Anthemis Cotula L. Vers. du nord : station Bakhtchissaraï, le 11 juin, fl. Env. de Seb.: Balaklawa, le 20 juin, en fleurs. Côte mérid. : Aïdanil, le 5 juillet, fl. ; Alouchta, le 10 juillet, fl. 503. Matricaria Chamomilla L. Reg. des steppes : montagne Petrovskaïa à Simphéropol, le 5 juin, fl. ; station Biiouk-Onlar, le 16 juin, fl. ; station Djankoi, le 15 juillet, fl. Env. de Séb. : ruines de Khersones, le 22 juin, fr. 504. Chamæmelum inodorum (L.) Vis. (= Chrysanthemum inodorum L., Matricaria inodora L.) Vers. du nord : entre Stary Krym et Elbouzly, le 19 juillet, fi. 505. Leucanthemum vulgare Lam. (= Chrysanthemum leucanthemum L.) Vers. du nord : entre la station Tchatal-kaia et le village Baidary, le 20 juillet, fl. ; près de la Porte de Baïdar, le 27 juin, fl. Côte mérid. : Miskhor, le 20 juin, en fl. (Ars.). 506. Pyrethrum corymbosum (L.) Willd. Vers. du nord : Tiberti, le 7 juin, fl. ; Tavel, le 13 juin, fl. Côte merid. : Eriklik, pres de lalta, le 17 mai, en fl. (Transchel). 507. Pyrethrum Parthenium (L.) Sm. Côte merid. : monastère Kosma-Démiane, le 7 juillet, fl, — même localité, le 27 juin 1895, en fl. (Ars.). 788 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (22e SER.). (76) 508. Pyrethrum millefoliatum (L.) W. Reg. des steppes : station Biiouk-Onlar, le 16 juin, fl.; entre Karassou-basar et Zouia, le 25 juillet, fr. Vers. du nord : Tolle, le 6 juin, fl. ; Tiberti, le 9 juin, fl. Env. de Seb. : cimetière Bratskoïé près de Sebastopol, le 23 juin, fl. 503. Artemisia scoparia W.K. Vers. du nord : dans la vallée de Katcha, entre Toll& et Katchikalene, le 27 juillet. 510. Artemisia maritima L. Reg. des steppes : Djankoi, le 15 juillet. Env. de Séb. : Balaklawa, le 20 juin ; Inkermann, le 23 juin. Côte mérid. : Alouchta, le 13 juillet. Soudak, le 20 juillet. d11. Artemisia austriaca Jacq. Reg. des steppes : montagne Petrovskaïa à Simphéropol, le 5 juin; station Bouk-Onlar, le 16 juin. Vers. du nord : Karassou-bachi près de Karassou-basar, le 24 juillet, fl. ; Katcha, le 26 juillet ; près de la station Alma, le 6 juin. 512. Artemisia vulgaris L. Vers. du nord : Skelia, le 31 juillet, fl. Soudak, montagne Altchak-kaia, le 21 juillet. 513. Artemisia Absinthium L. Vers. du nord : Taouchane-basar, le 14 juillet, fl. ; Mangoup-kale, le 24 juillet, fleurs. 514. Artemisia caucasica W. Soudak, le 9 septembre 1860 (Tchistiakoff). 515. Petasites officinalis Monch. Vers. du nord : dans la vallée de Katcha, entre Tolle et Katchikalène, le 8 juin. Côte merid.: monastère Kosma-Demiane, le 7 juillet. — Outchane-sou, presque dans l’eau, le 20 avril 1898, en fl. (Ars.). 516. Tussilago Farfara L. Vers. du nord : près de la Porte de Baïdar, le 27 juin. Côte merid. : Outchane-sou, presque dans l’eau de la cataracte, le 20 avril 1898, en fl. (Ars.). (77) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FEDTSCHENKO. FLORE DE LA CRIMÉE. 789 517. Senecio vulgaris L. Côte mérid. : Aloupka, le 6 avril 1900, en fl. (Ars.) ; la plante, prise près d'une maison de campagne, sur un sol évidemment très fertile, est trop robuste poar être typique. 518. Senecio vernalis W. K. Reg. des steppes : Simphéropol, jardin Worontzoff, le 6 juin, fl. ; station Biiouk-Onlar, le 16 juin, fr. — Environs de Simphéropol, le 13 mai, fl. (Tse- brikoft). Vers. du nord : dans la vallée de Katcha, entre Tollé et Katchikalène, le 8 juin, fr. Env. de Séb. : steppe entre Sébastopol et Tehotal-kaïa, les 4 et 5 avril 1900, en fl. (Ars.). 519. Senecio erucæfolius L. Reg. des steppes : entre Karassou-basar et Zouia, le 25 juillet, fl. 520. Senecio Jacobæa L. Reg. des steppes : Biiouk-Onlar, le 16 juin, fl. Vers. du nord : Taouchane-basar, le 14 juillet, fl. 921. Senecio campestris (Retz.) DC. La Iaila : Ai-Petri, le 2 juillet, fl. ; Tehatyrdag, le 9 juillet, fl. 922. Echinops sphærocephalus L. Vers. du nord : dans la vallée de Katcha, entre Toll& et Katchikalene, le 27 juillet, fl. ; Skelia, le 31 juillet, fl. Côte merid. : Alouchta, le 11 juillet, fl. — Miskhor, le 11 août 1895, fl. (Ars.) ; Livadie, le 29 juillet et près d’Aoutka, le 26 juillet (prof. Kaufman). 923. Echinops Ritro 1. Vers. du nord : Katcha, le 2 août, fl. Env. de Séb. : monastère Saint-Georges, le 19 juin. 524. Keranthemum annuum L. (= X. radiatum Lam.) Rey. des steppes : pres de la station Biiouk-Onlar, le 16 juin, fl. ; Djankoi, le 15 juillet, fl. ; entre Zouïa et Simphéropol, le 25 juillet, fl. Vers. du nord: montagne calcaire Ak-kaïa près de Karassou-basar, le 24 juillet, fi. ; dans la vallée de Katcha, entre Tolle et Katchikalène, le 8 juin, boutons, et le 27 juillet, fi. et fr. 790 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SER.). (78) Côte merid. : entre Alouchta et Taouchane-basar, le 44 juillet, fl. Env. de Séb. : Balaklawa, le 20 juin, fl. — Tschorgoun, le 31 mai 1901, en fl. (Transchel). 525. Xeranthemum cylindraceum Sibth. et Sm. Côte merid. : Laspi, le 28 juin, fl. — Miskhor, le 16 juin 1895 (Ars.). Ialta, le 44 juin 1901, fl. et fr. (Transchel). 526. Carlina vulgaris L. Vers. du nord : entre Ourkousla et- Jenissala, le 4er août, fl.; Skelia, le 31 juillet, fl. 527. Lappa tomentosa Lam. Reg. des steppes : entre Karassou-basar et Zouia, le 25 juillet, fl. 528. Lappa major Gærtn. Reg. des steppes : entre Karassou-basar et Zouïa, le 25 juillet, fl. 529. Carduus nutans L. Reg. des steppes : Simphéropol, le 12 juin, fl. 530. Carduus hamulosus Ehrh. Reg. des steppes : jardin Worontsoff à Simphéropol, le 6 juin, fl. ; près de la station Biiouk-Onlar, le 16 juin, fr. Côte merid.: Miskhor, le 16 juin, en fl. (Ars.) 531. Carduus uneinatus M.B. Env. de Séb. : Balaklawa, le 20 juin, fl. Côte mérid. : sans indication de localité (prof. Kaufman), fr. 532. Carduus pycnocephalus Jacq. var. albidus (M. B.), (= C. albidus M. B. = C. tenuiflorus DC.) Vers. du nord : station Bakhtchissaraï, le 11 juin, fr. ; dans la vallée de Katcha, entre Tollé et Katchikalène, le 8 juin, fr. Côte mérid. : Aloupka, le 30 avril 1899, fl. et fr. (Ars.) Env. de Séb. : Balaklawa, le 20 juin, fl. 533. Cirsium serrulatum (M. B.). Vers. du nord : Skélia, le 31 juillet, fl. Côte merid.: Miskhor, le 6 août, en fl. (Ars.). (79) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FEDTSCHENKO. FLORE DE LA CRIMÉE, 791 534. Cirsium arachnoideum (M. B.). f. incana Lipsky. Vers. du nord : Mangoup-kalé, le 29 juillet, fl. et fr. 535. Cirsium Acarna (L.) Mœnch. (= Pienomon Acarna Cass.) Vers. du nord : Skélia, le 30 juillet. Côte mérid. : Alouchta, le 43 juillet, fl. ; Massandra, le 3 juillet. 536. Cirsium echinocephalum (Willd.) Boiss. Vers. du nord : Tiberti, le 41 juin. Côte mérid. : Alouchta, le 43 juillet, fl. Soudak, le 22 juillet, fl. 5937. Cirsium arvense (L.) Scop. var. incanum (Fisch.). Vers. du nord : montagnes Mekkenzi, le 4er juin, boutons. Soudak : entre Soudak et Novy Svète, le 22 juillet, fi. et fr. 538. Cynara Cardunculus L. Côte mérid. : dans un jardin à Aloupka, le ler juillet, boutons. 539. Onopordon Acanthium L. Reg. des steppes : aux environs de Simpheropol, le 13 juin, boutons ; pres de la station Biiouk-Onlar, le 16 juin, fl. Env. de Seb. : cimetière Bratskoïé a Sebastopol, le 23 juin, fl. 540. Onopordon Tauricum W. Reg. des steppes : entre Karassou-basar et Zouia, le 25 juillet, fl. Vers. du nord : Skelia, le Aer août, fl. 544. Jurinea stoechadifolia (M. B.) DC. Vers. du nord : dans la vallée de Katcha, le Aer août, fr. ; entre la rivière Katcha et le village Tiberti, le 29 juillet, fl.; entre Tolle et Katchikalene, le 8 juin, boutons ; Tavel, le 13 juin. Soudak, le 20 juillet, fl, et montagne Altchak-kaïa, pres de Soudak, le 21 juillet, fl. 792 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (80) 942. Jurinea mollis Rchb. (= J. arachnoidea Bge.) Reg. des steppes : jardin Worontzoff, à Simphéropol, le 6 juin, fl.; montagne Petrovskaïa, à Simphéropol, les 5 et 15 juin, fl. et fr. Vers. du nord : Tolle, le 6 juin, fl. ; Tiberti, le 7 juin, fl. Env. de Séb. : monastère de Saint-Georges, le 19 juin, fl. Côte mérid. : rochers au-dessus de la cataracte Ouichane-sou, le 20 avril 1898, en boutons (Ars.) ; sans date et localité, en fl. (Ars.) ; rocher Issar près de la montagne Kochka, à Siméis, le 18 avril 1899, fl. (Ars.). Soudak, le 20 juillet, fr. ; entre Soudak et Novy Svète, le 22 juillet, fr. 543. Psephelius leucophyllus M. B. var. declinatus (M. B.) Boiss. (— Centaurea declinata M. B.) La Iaila : Aï-Petri, le 2 juillet, 4. — Même localité, le 26 avril 1904, en fl. (Transchel). Côte mérid. : aux environs de Ialta, le 3 mai 1901, en fl. (Tranchet). 544. Acroptilon Picris Pall. Reg. des steppes : près de la station Djankoi, le 13 juillet, fl. 545. Centaurea sterilis Stev. Reg. des steppes : entre Zouia et Simpheropol, le 25 juillet, fl. var. Paczoskii Schmalh. Vers. du nord.: montagne calcaire Ak-kaïa, près de Karassou-basar, le 24 juillet, fleurs. 546. Centaurea Jacea L. Vers. du nord : Skélia, le 30 juillet. fl. : entre Chouma et Taouchane-basar, le 1% juillet, fl. ; entre Stary Krym et Elbouzly, le 19 juillet, fl. ; Mangoup-kalé, le 29 juillet, fl. ; Karassou-bachi, près de Karassou-basar, le 24 juillet, fl. - Côte merid. : monastère Kosma-Démiane, le 7 juillet, fl. ; Tchatyrdag, le 9 juillet, fl. — Miskhor, le 6 août 1895, en fl. (Ars.). var. amara (L.). Côte mérid. : Jalta, le 27 juillet 189%, en fleurs. 547. Centaurea Cyanus L. var. parviflora (Stev.). Soudak : entre Soudak et Novy Svète, le 22 juillet, fr. et fl. (81) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FEDTSCHENKO. FLORE DE LA CRIMÉE. 793 548. Centaurea axillaris Willd. (= C. montana L. v. axillaris [Willd.].) La Iaila : Ai-Petri, le 2 juillet, en fl. — Même localité, le 48 juin 1895, en fl. (Ars.). — Tehatyrdag, le 9 juillet, en fl. — Au-dessus d’Aoutka (près de Ialta), le 13 mai 1901, en fl. (Transchel). 549. Centaurea maculosa Lam. Vers. du nord : entre Stary Krym et Elbouzly, le 19 juillet, fl. ; entre Our- kousta et Ienissala, le 4er août, fl. Soudak : entre Soudak et Novy Svèle, le 22 juillet, fl. 550. Centaurea ovina Pall. Env. de Séb. : Balaklawa, le 20 juin, fl. Vers. du nord : Skelia, le 30 juiilet, boutons. Soudak : entre Soudak et Novy Svète, le 22 juillet, fl. 551. Centaurea arenaria M.B. Côte merid.: entre la Porte de Baidar et Chaïtane Merdvène, le 26 juin, premières fl. 552. Centaurea diffusa Lam. Reg. des steppes : pres de la station Djankoï, le 15 juillet, fi.; entre Karassou- basar et Zouïa, le 25 juillet, fl. Vers. du nord : station Alma, le 6 juin (jeune plante). Côte merid.: entre Alouchta et Taouchane-basar, le 14 juillet, fl. — Aux environs de lalta, juin 1901, en fl. (Transchel). 553. Centaurea Scabiosa L. Vers du nord : Théodosie et Stary Krym, le 19 juillet, fl. et fr. ; entre Chouma et Taouchane-basar, le 1% juillet, il. floribus albis. Vers. du nord : entre Chouma et Taouchane basar, le 14 juillet, fl. 554. Centaurea orientalis L. Reg. des steppes : station Biiouk-Onlar, le 16 juin, fl. ; jardin Worontzoff, à Simpheropol, le 6 juin. Vers. du nord : dans la vallée de Katcha, entre Tollé et Katchikalöne, le 8 juin, boutons; entre Stary Krym et Elbouzly, le 19 juillet, fl. et fr. Côte merid. : entre Alouchta et Taouchane-basar, le 14 juillet, fi. ar BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (82) 555. Centaurea Salonitana Visian. var. subinermis Boiss. Côte mérid. : Massandra, les 3 et 5 juillet, fl. — Même localité, le 13 juin 1904, en fl. (Transchel). var. macrantha Boiss. Côte mérid. : Alouchta, le 44 juillet, fl. Soudak : entre Soudak et Novy Svète, le 22 juillet, fl. 556. Centaurea solstitialis L. Vers. du nord : dans la vallée de Katcha, entre ‚Tolle et Katchikalène, le 8 juin, boutons. Env. de Séb. : Sébastopol, boulevard Historique, le 18 juin, boutons; Inker- man, le 23 juin, fl. Côte merid.: Alouchta, le 12 juillet, fl. — Entre Jalta et Nikita, le 21 juin 1901, en fl. (Transchel). 357. Centaurea Iberica Trevir. (= C. Calcitrapa M. B.) Reg. des steppes : jardin Worontzoff, à Simpheropol, le 6 juin, boutons. Sébastopol, cimetière Bratskoïé, le 23 juin. Côte merid.: Alouchta, le 10 juillet, fl. — Près de lalta, le 17 juillet 1870 (prof. Kaufman). 958. Crupina vulgaris Cass. Reg. des steppes : aux environs de Simphéropol, le 13 juin, fl. et fr. Vers. du nord : Tiberti, le 7 juin, fl. et fr. ; vallée de Katcha, entre Tolle et Katchikalene, le 8 juin, fl. et fr. Env. de Séb.: monastère Saint-Georges, le 19 juin, fl. et fr. 559. Carthamus lanatus L. Reg. des steppes : station Biiouk-Onlar, le 16 juin. Vers. du nord : Karassou-bachi, près de Karassou-basar, le 24 juillet, fl. Côte merid. : Alouchta, le 43 juillet, fl. Soudak, au bord de la mer, le 20 juillet, fl. 560. Scolymus hispanicus L. Env. de Seb.: Balaklawa, le 20 juin, fl. Côte merid. : Alouchta, le 8 juillet, fl. (83) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FEDISCHENKO, FLORE DE LA CRIMÉE. 795 561. Cichorium Intybus L. var. divaricatum. Vers. du nord : Karassou-bachi, près de Karassou-basar, le 24 juillet. Env. de Séb. : cimetière Bratskoïé, à Sébastopol, le 23 juin, fl. Côte mérid. : près de lalta, le 14 juin 1901, en fl. (Transchel). 562. Lampsana grandiflora M. B. Côte merid.: Laspi, le 28 juin, fr. ; entre la cataracte Outchane-sou et Aï- Petri, le 2 juillet, fl. ; monastère Kosma-Démiane, le 27 juin 1895, fl. (Ars.). var. intermedia M. B. Reg. des steppes : montagne Petrovskaïa, à Simphéropol, le 5 juin, fl. Côte mérid : Miskhor, les 16 et 20 juin, en fl. (Ars.); Aloupka, le 14 juin, fl. (Ars.); monastère Kosma-Démiane, le 7 juillet, fl. Vers. du nord : Tavel, le 13 juin, fl. Env. de Seb. : Balaklawa, le 20 juin, fr. La Jaila : Aï-Petri, le 2 juillet, fl. 563. Rhagadiolus stellatus DC. Côte mérid. : Alouchta, le 12 juillet, fr. — Miskhor, le 7 avril 1898, fl. (Ars.); Aloupka, parc inférieur, le 12 avril 1898, fl., et parc supérieur, le 12 avril 1900, fr. (Ars.). 564. Leontodon hastile L. Côte mérid. : près de la cataracte Outchane-sou, le 2 juillet, fl. var. hispidum Boiss. (= L. hispidum L.) Vers. du nord : Mangoup-kalé, le 29 juillet, fl. 569. Leontodon asperum (W. K.) Boiss. var. biscutellæfolium (DC.). Reg. des steppes : montagne Petrovskaïa, les 5 et 15 juin, fl. et fr., et jardin Worontzoff, à Simphéropol, le 6 juin, fr. Vers. du nord : dans la vallée de Katcha, entre Tollé et Katchikalène, le 8 juin, fl. ; Tchatal-kaïa, le 25 juin, fl. et fr. ; près de la Porte de Baidar, le 26 juin, 4. La Iaila : pres de la Porte de Baïdar, le 28 juin, fl. Entre Soudak et Novy Svete, le 22 juillet, fr. 566. Picris hieracioides L. Vers. du nord : Tavel, le 43 juin, fl. ; Skelia, le 31 juillet, fr. I re) © BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SER.). (84) 567. Picris pauciflora Willd. Env. de Séb. : monastère Saint-Georges, le 19 juin, fl. et fr.; Balaklawa, le 20 juin, fl. et fr. Côte merid. : pres de Ialta, le 20 juin A901, fl. et fr. (Transchel). Soudak, le 20 juillet, fr. 568. Helminthia echioides (L.) Gertn. Côte mérid. : 1870, fl. et fr. (prof. Kaufman). — Miskhor, le 6 août 1895, fi. et fr. (Ars.). 569. Tragopogon majus Jacq. Vers. du nord : dans la vallée de Katcha, entre Tollé et Katchikalène, le 8 juin, fl. ei fr. ; Tiberti, le 7 juin, fr. Côte mérid. : Alouchta, le 13 juillet, fr. Sebastopol, boulevard Historique, le 18 juin, fr. 570. Tragopogon pratense I. Reg. des steppes : Biiouk-Onlar, le 16 juin, Sl. Vers. du nord : Tiberti, le 7 juin, ii. Côte mérid. : Massandra, le 25 avril 1901, en fi. (Transchel). 571. Tragopogon Orientale L. Reg. des steppes : jardin Worontzoff, à Simpheropol, le 6 juin, fl. et fr. 572. Tragopogon brevirostre DC. Côte mérid.: montagnes pres de lalta, le 29 juin 1904, fr. (Transchel). 973. Tragopogon elatius Stev. Env. de Seb. : monastère Saint-Georges, le 19 juin, fr. 574. Scorzonera laciniata L. Reg. des steppes : montagne Petrovskaïa, à Simpheropol, les 5 et 15 juin, fr. Vers. du nord : Taouchane-basar, le 19 mai 1901, en fl. (Transchel). 975. Scorzonera Jacquiniana (Koch) Boiss. Rey. des steppes : jardin Worontzoff, à Simphéropol, le 6 jnin, fr., et envi- rons de la ville, le 13 juin, fr. ; Biiouk-Onlar, le 16 juin, fr. (85) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FEDTSCHENKO. FLORE DE LA CRIMEE. 797 Vers. du nord : entre Tolle et Katchikalene, le 8 juin, fr. Env. de Seb.: Sebastopol, boulevard Historique, le 18 juin, fr. ; ruines de Khersonès, près de Sébastopol, le 22 juin, fr. 576. Scorzonera hispanica L. Reg. des steppes : aux environs de Simpheropol, le 13 juin, fl. Vers. du nord : Tavel, le 13 juin, fl. 577. Scorzonera Austriaca Willd. Vers. du nord: Tiberti, les 7 et 9 juin, fr. ; montagnes calcaires près de Tolle, le 6 juin, fr. La Iaïla : Aï-Petri, le 2 juillet, fr. — Même localité, le 26 avril 1901, en fl. (Transchel). Côte mérid. ; Chaïtane Merdvène, le 26 juin, fr. — Aloupka, sommet et ver- sant septentrional de la montagne Krestowaïa, le 26 avril 1899, en fl. (Ars.). — Montagnes près de lalta, le 3 mai 1901, en fl. (Transchel). 978. Taraxacum serotinum (W.K.) Sadl. Reg. des steppes : montagne Petrovskaia, à Simpheropol, le 45 juin ; Djankoi, le 45 juillet, fr. Vers. du nord : Mangoup-kalé, le 29 juillet, fr. 579. Taraxacum officinale Wigg. Rég. des steppes : montagne Petrovskaïa, à Simphéropol, le 5 juin, fr. — Village Doubki, près de Simphéropol, les 15-17 avril, fr. (Tsébrikow). Côte mérid. : Aloupka, le 5 avril 4895, en fl., le 6 avril 1900, en fl. et les 15-20 avril 1897, en fr. (Ars.) ; Ai-Panda, près de Siméis, le 13 avril 1898, fl. et fr. (Ars.). Env. de Seb. : Balaklawa, le 20 juin, fl. et fr. 580. Chondrilla juncea L. Reg. des steppes : Djankoi, le 15 juillet, fr. Vers. du nord : Karassou-bachi, près de Karassou-basar, le 24 juillet. 581. Sonchus asper Vill. Côte mérid. : entre la Porte de Baïdar et Chaïtane Merdvène, le 26 juin, fr. 582. Sonchus arvensis L. var. uliginosus (M. B.). Vers. du nord. : Katcha, le 2 août, fl. 798 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me SER.). (86) 583. Mulgedium Tataricum (L.) DC. Soudak, au bord de la mer, les 20 et 21 juillet, fl. et fr. 584. Lactuca tuberosa L. Env. de Seb. : monastère Saint-Georges, le 19 juin, fl. Côte mérid. : entre la Porte de Baïdar et Chaitane Merdvene, le 26 juin, fr. ; Oriande, le 4er juillet, fr. 585. Lactuca Scariola L. Côte merid.: Alouchta, les 11 et 13 juillet, fl. et fr. Soudak, au bord de la mer, le 21 juillet, fi. et jeunes fr. (f. integrifolia). 586. Lactuca muralis (L.) Fresen. La Iaila : pres de la Porte de Baidar, le 28 juin, fl. Côte mérid. : monastère Kosma-Demiane, le 7 juillet, fl. et fr. — Même loca- lité, le 27 juin 1895, en fl. (Ars.). 587. Lactuca viminea (L.) Vers. du nord : Mangoup-kale, le 29 juillet, fl. et fr. ; Skelia, le 30 juillet, fr. Env. de Séb. : Balaklawa, le 20 juin. Côte merid.: Alouchta, le 43 juillet, fl. — Miskhor, le 6 août 1895, en fl. (Ars.). Soudak, le 20 juillet, fl. et fr., et montagne Altchak-kaia, le 21 juillet, fl. 588. Cephalorrhynchus hispidus (M. B.) Boiss. Env. de Séb. : Balaklawa, le 20 juin, fr. 58). Crepis rigida W.K. Vers. du nord : Tavel, le 13 juin, boutons. 590. Crepis pulchra L. Vers. du nord : Taouchane-basar, le 14 juillet, fl. et fr. Env. de Séb. : boulevard Historique, à Sébastopol, le 48 juin, fr., et monas- tere Saint-Georges, dans ses environs, le 19 juin, fr. Côte mérid. : Aloupka le 4er juillet, fr. 591. Crepis parviflora Desf. Côte mérid. : Aïdanil, le à juillet, fl. et fr. ; Alouchta, le 12 juillet, fr. (87) OLGA FEDTSCHENKO ET BORIS FEDTSCHENKO. FLORE DE LA CRIMÉE. 799 992. Crepis fœtida (DC.) L. var. rhaadifolia (M. B.) Reg. des steppes : Biiouk-Onlar, le 16 juin, boutons. Vers. du nord : Skelia, le 30 juillet, fl. et fr. Côte mérid. : en fruits (prof. Kaufman). Entre Soudak et Novy Svète, le 22 juillet, fl. et fr. 593. Crepis setosa Hall. fil. ? Vers. du nord : près de la Porte de Baïdar, le 26 juin, fl. 994. Crepis alpina L. Env. de Seb. : monastère Saint-Georges, 19 juin, fr. ; Balaklawa, le 20 juin, fl. et fr. 595. Hieracium bifurcum M.B. Vers. du nord : vallée de Josafate, le 10 juin, fl. La Taïla : Aï-Petri, le 2 juillet, fl. Côte merid. : Tchatyrdag, le 9 juillet, fl. 596. Hieracium præaltum Vill. Reg. des steppes : environs de Simphéropol, le 43 juin, fr. ; montagne Petrovs- kaïa, à Simphéropol, le 5 juin, fl. ‚Vers. du nord : Tiberti, le 7 juin, fl. Côte mérid. : Aï-Petri, le 18 juin, en fl. (Ars.). La Iaila : près de la Porte de Baïdar, le 28 juin, fr. Env. de Séb. : monastère Saint-Georges, le 19 juin, fl. 597. Hieracium echioides Lumn. Vers. du nord : Porte de Baïdar, le 26 juin. La Iaila : près de la Porte de Baïdar, le 28 juin, fl. Env. de Séb. : Balaklawa, le 20 juin, fl. et fr. Soudak, montagne Altchak-kaïa, le 21 juillet, fl. et fr. 598. Hieracium murorum L. Vers. du nord : vallée de Josafate, le 40 juin, fr. Côte merid. : Chaïtane Merdvene, le 26 juin, fl. et fr. ; près de la cataracte Outchane-sou, le 2 juillet, fl.; entre Outchane-sou et Ai-Petri, le 2 juillet, fl. et fr. — Ai-Petri, le 18 juin 1895, en fl. (Ars.). La laila : Ai-Petri, le 2 juillet, fl. et fr. 800 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SER.). (88) 599. Hieracium boreale Fries. Côte mérid. : Livadie, 1870, fl. (prof. Kaufman); Miskhor, 44 août, fl. (Ars.). 600. Hieracium virosum L. Vers. du nord : dans la vallée de Katcha, le 26 juillet, fl. et fr., et entre Tolle et Katchikalene, le 27 juillet, fl. et fr. Soudak, le 20 juillet, fl. et fr. 601. Lagoseris Orientalis Boiss. (= Pterotheca bifida F. et M.) Reg. des steppes : Biiouk-Onlar, le 16 juin, fr. Vers. du nord : vallée de Katcha, entre Tollé et Katchikalène, le 8 juin, fl. et fr. ; Tiberti, le 7 juin, fl. et fr.; vallée de Josafate, le 10 juin, fl. — Taou- chane-basar, le 19 mai 4901, fl. et fr. (Transchel). La Iaïla : pres de la Porte de Baidar, le 28 juin, fl. et fr. Côte mérid. : Aloupka, les 15-20 avril 1897, fl., et le 5 avril 4899, fl. (Ars.). Env. de Séb.: Inkerman, le 4 avril 1900, en fl. (Ars.). 602. Lagoseris purpurea Willd. Vers. du nord : dans la vallée de Katcha, le 26 juillet et le 1er août, fr. ; entre Tolle et Katchikalène, le 8 juin, fl. ; Mangoup-kalé, le 29 juillet, fr. Env. de Séb.: montagne crétacée Tschorgoun (aux environs de Balaklawa, pres de Tschernaia Retschka), le 18 juillet 1904, fl. et fr. (Transchel). 801 NN AIME SUR QUELQUES OMBELLIFERES DE CHINE D'APRÈS LES COLLECTIONS DU MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS PAR H. DE BOISSIEU Plusieurs botanistes, notamment Franchet (Bull. Soc. phil. Par. 3me ser. VI, p. 106) et plus récemment Diels (Die Flora von Central-China in Engl. Bot. Jahrb. XXIX, 490) ont constaté et fait observer à quel point la connaissance des Ombellifères de Chine avait été négligée jusqu’à nos jours et était encore incomplète. Il eût été surprenant qu'il en fût autre- ment. Impossible, en général, on le sait, d'identifier les échantillons de cette famille sans des fruits mürs et en bon état; aussi beaucoup d’exem- plaires d’herbiers demeurent-ils complètement indéterminables, Cependant, s’il est un groupe de végétaux dont l'identification scienti- fique ait un intérêt pratique, c’est bien celui des Ombellifères, tant à cause de la toxicité de plusieurs espèces, qu’en raison de la valeur com- merciale ou industrielle de certaines autres, sans compter, comme le fai- sait remarquer dernièrement Yabe dans le préambule de son excellente revision des Ombellifères du Japon !' que les racines, les feuilles, les tiges de plusieurs plantes de cetie famille sont depuis longtemps en hon- neur dans la « Materia medica » des Chinois. Nous avons commencé l’examen des Ombellifères chinoises du Muséum de Paris qui n'avaient pu être étudiées par notre regretté maitre M. Fran- chet. Cette note n'est relative qu'aux premières tribus de la famille, mais nous pensons la compléter l’an prochain. Nous suivons pour l’ordre des tribus la classification de Bentham et Hooker. 1 Journal of the college of science, Tokyo, vol. XV1, art. IV. BULLETIN DE L'EERBIER BOISSIER, 00 9, 31 août 1902. Lead Ka 802 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (27€ SER.). HYDROCOTYLEZ HYDROCOTYLE L. 4. H. savanıca Thunb. Diss. II, 415. Su-Tehuen oriental, district de Tchen-Kéou-Tin (Farges). CENTELLA L. 2. C. ASIATICA Urb. in Mari. Pl. Bras. XI. Hong-Kong, 1883-1885 (Abbe Bon). Hong-Kong, mai 1893 (Bodinier, n. 632). SANICULEÆ SANICULA L. 3. S. euroPÆA L. Sp. plant. I, 235. Thibet oriental, Ta-Tsien-Lou et Tongolo, 1892 (Soulié, 658). Ta-Tsien-Lou, 1898 (Mussot, 160). ; Var. elata Ham. (pro sp.). Su-Tchuen à Tchen-Kéou-Tin (Farges). 4. S. LAMELLIGERA Hance in Journ. Bot. 1878, II. Su-Tehuen à Tchen-Kéou-Tin (Farges). 5. S. ORTHACANTHA Moore Journ. Bot. 1875, 227. Su-Tchuen à Tchen-Kéou-Tin (Farges). 6. S. vunnanensıs Franch. Bull. Soc. phil. Par. 2me ser. VI, 108. Ichang et loc. voisin. (Herb. Kew). AMMINEZ TRACHYDIUM Lindl. 7. T. novemsugum Clarke in Hook. Fl. of Brit. Ind. Var. Tongolense var. nova. Caulis procerus; foliorum pinnæ tantum apice crenatæ : umbellarum (3) H. DE BOISSIEU. NOTE SUR QUELQUES OMBELLIFÈRES DE CHINE. 803 radii elongali; involuerum et involucellum procera, polyphylla, foliolis pinnatisectis. Thibet oriental, Ta-Tsien-Lou, Tongolo, Tazou, etc. (Soulié et Mussot).- Obs. Cette plante nous semble intermédiaire entre le T°. novemjugum Clarke et une espèce du Yunnan, T. Delavayi Franch. Bull. Soc. phil. Par. 1894, 110. < T. novemjugum. Tiges courtes, épaisses ; rayons des ombelles allongés; ombellules accompagnées d’un involucelle formé de cinq à six bractées pennatiséquées, côtes du fruil saillantes, spongieuses; divisions des feuilles erenelees sur tout leur pourtour. T. novemjugum var. Tongolense. Tiges élevées (plus même que dans le T. Delavayi); involucre et involucelles comme dans le type; côtes du fruit assez saillantes, spongieuses; divisions des feuilles crénelées au sommet seulement. T. Delavayi. Tiges greles, développées; involucre et involucelle nuls, côtes du fruit peu saillantes, peu spongieuses; divisions des feuilles cré- nelées au sommet seulement. 8. T. royrei Lindl. in Royle Illust. Bot. Himal. 232. Tongolo (Kia-La, ete), juin 1888 (Soulie). L7 MELANOSCIADUM gen. nov. Calycis dentes obsoleti. Petala cucullala, costa superne impressa, apice integra acuta, in acumen longius inflexum atlenuata. Fructus ovatus, a latere vix compressus, ad commissuram constrictus; carpella tereti- 5 gona. Juga primaria æqualia, sat prominula, parum undulata. Vittæ numerosæ, parum conspicuæ, undulate, in jugis lateralibus 4-5, in dorsa- libus 3, commissurales multæ. Styli breves divergentes. Stylopodia basi depressa, margine undulato cincta. Carpophorum ad basin bipartitum. Semen facie commissurali manifeste concavum. Diffère du genre Pimpinella par les côtes du fruit ondulées, rappelant un peu celles des Comium et par les stylopodes qui dans les Pimpinella sont coniques et entiers sur les bords. En outre, dans les Pimpinella typiques, le fruit est fortement comprimé, et la graine plane sur la face commissurale (cependant la graine est nettement concave dans beaucoup d'espèces chinoises de Pimpinella). Le genre Melanosciadum, tel que nous croyons devoir l’établir, doit prendre place dans la tribu des Amminées, sous-tribu des Smyrniées, à 804 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me SER.). (4) côté des Trachydium, Arracacia, Smyrnium el Astoma. Il diffère du genre Trachydium par les côtes du fruit filiformes et non spongieuses, les ban- delettes plus nombreuses, etc., du genre Arracacia par la graine moins profondément sillonnée et à sillon beaucoup plus large, du genre Smyr- nium par la graine nullement enroulée sur les bords, les côtes du fruit proéminentes, du genre Astoma par les pétales non bilobes, etc. Le port de notre plante est tout à fait celui d’un Pimpinella de forte taille. L'existence de nombreux Pimpinella à graines sillonnées sur la face commissurale montre d’ailleurs combien est précaire la distinction établie entre la sous-tribu des Smyrnées et celle des Enamminées. Q 9. M. PIMPINELLOIDEUM Sp. nova. Elatum, 60-80 cm. altum, caulibus apice crispulo-pubescentibus. Folia petiolo elongato vaginante, lamina membranacea subtus pallidiore glau- cescente, parce setulosa, supra glabra; inferiora biternata, pinnulis latis, oblongo-obovatis, lateralibus basi subtruncatis inæquilateralibus, terminali e basi cuneata triangulari ovata, omnibus argute dentatis vel inciso-dentatis, dentibus mucronatis : folia superiora simplıciter ternata. Umbellæ radii 8-10 breves inæquales. Involucrum nullum. Involucellum multibracteatum, bracteis anguste linearibus floribus æquilongis vel sub- longioribus. Flores atropurpurei '. Fructus nigro-grisei ovati, basi et apice subæquilati, præsertim juniores hirtelli. Su-tchuen à Tchen-Kéou-Tin (Farges). Nombreux et beaux échantillons. BUPLEURUM L. 10. B. rarcarum L. Sp. plant. 237. Incl. B. Chinense DC. Prod. IV, 178, B. scorzoneri /olium Hance in Journ. bot. 1883, 371, etc. L’Index de plantes de Chine de Forbes et Hemsley, à la suite de Maxi- mowicz, donne comme possible l’assimilation au Bupleurum falcatum de tous les Bupleurum chinois. Sans aller aussi loin que nos predeces- seurs, nous nous permettrons de faire remarquer le polymorphisme du Bupleurum falcatum en Extrême-Orient. L’espece comprend un grand nombre de sous-espèces et formes dont on ne pourra guère se rendre un compte exact que par des études minutieuses sur le frais. Aux variétés déjà signalées nous ajouterons : var. longepedunculatum var. nov. 1 De là vient le nom que nous avons donné au genre. (5) H. DE BOISSIEU, NOTE SUR QUELQUES OMBELLIFERES DE CHINE. 805 Pedunculi primarü umbellulis 10-15 plo longiores. Cetera ut in var. scorzonerifolio. Provost, plantes de Pekin. District de Tchen-Keou-Tin (Su-Tchuen oriental) (Farges). Chine occidentale à Ta-Tsien-Lou (Mussot). Même localité (Pratt.). Tongolo, princip. de Kia-La (Soulié), etc. 11. B. LonGIcauLEe Wall. Cat. 557. Su-Tchuen oriental à Tehen-Keou-Tin (Farges). 12. B. canpozzer Wall. Cat. 552. Su-Tchuen oriental à Tchen-Keou-Tin (Farges). ww ; 13. B. COMMELYNOIDEUM Sp. nov. Sat humile, a basi ramosissimum. Folia inferiora anguste lanceolata, acuta, basi amplexicaulia, superiora dilatatiuscula, suprema multo latiora bası subamplexicaulia, supra basin dilatata, apice caudato-acuminata. Involuerum sæpissime nullum, rarius monophyllum, foliolo lato. Involu- celli bracteæ ovales mucronatæ in mucronem subito productæ, bracteolæ plerumque umbellulis floriferis el etiam fructiferis longiores; petala, umbellulæ, involucella nigro-violaceo tincta. Très voisin de B. himalayense Klotzsch (in Reis. Pr. Waldem, t. 51) mais, comme le remarque Franchet (in sched. herbarii Paris.), distinct par son involucre nul ou monophylle et en outre, à notre sens, par les bractéoles subitement mucronées et non atiénuées en mucron. Thibet oriental, prince. de Kiala, Ta-Tsien-Lou (Soulié). Ta-Tsien-Lou (Pratt.) Ta-Tsien-Lou (Mussot). 14. B. LONGERADIATUM Turez. in Bull. sc. nat. Mose. XVII, 581. Su-Tchuen oriental, à Tchen-Kéou-Tin (Farges). APIUM L. 15. A. GRAVEOLENS L. sp. 264. Hainan (Henry. Don musee Kew). CARUM L. 16. C. BURIATICUM Turcz. Fl. Baïc, Dah. I, 472. Tongolo, princip. de Kia-La (Thibet 1893) (Soulie). 806 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me- SER.). (6) 17. G. carvi L. Sp. plant. 263. Thibet oriental, prince. de Kia-La, 1893 (Soulie). Chine occidentale à Ta-Tsien-Lou (Mussot). Localités nouvelles très intéressante pour la géographie botanique. — Cultivé? PTERNOPETALUM Franch. 18. P. pavipr Franch. N. Arch. M. 4. N. P. VIII, 246. — Syn. Cryptolæmiopsts vulgaris Dünn. in Hook. Icon. plantarum. vol. VII, part. 2, 2737. L'examen comparé des deux descriptions et figures de Franchet et de Dünn, des types de Franchet et des autres échantillons du Museum d'His- toire naturelle de Paris ne nous laisse pas de doute sur l'identité des deux plantes. Seulement Dünn a eu la bonne fortune de voir le fruit mür, qui n'avait pas été examiné par Franchet. Diels (in Engl. Bot. Jahrb. XXIX, indique déjà le Pternopetalum Davidi loin de sa localité classique en Chine centrale. L'espèce semble donc assez répandue. Cette remarque faite, nous ne pouvons qu’approuver la création opérée par Dünn du genre Cryptotæniopsis pour les si curieux Carum (ou Pimpi- nella) de la section Cryptotæniopsis Franch. D'autre part, bien que nous conservions dans cette note le genre Pternopetalum, nous n’oserions affirmer que ce genre doive être définitivement maintenu. Le seul carac- tere differenciant le Pternopetalum des Cryptotæniopsis, à savoir les pétales faiblement éperonnés à la base, nous semble secondaire et d’une observation délicate. Dans le cas où l’on rattacherait le Pternopetalum aux Cryptotæniopsis, la plante en question deviendrait le Cryptotæniopsis vulgaris Dünn. Plantes de Ta-Tsien-Lou (Pratt.). Ichang et lieux voisins (Dr Henry). Localités déjà signalées ainsi que d’autres, par Dünn (1. c.). CRYPTOTÆNIOPSIS Dünn. 19. C. raxakæ Nob. — Syn. Carum Tanake Fr. Sav. Enum. Pl. Jap. II, 371. District de Tchen-Kéou-Tin (Su-Tchuen oriental) (Farges). 20. C. rısıcına Nob. — Syn. Carum filicinum Franch. Bull. Soc. phil. Par. 8me ser. VI, 121. Même localité que le précédent dont il est extrêmement voisin. (7) H. DE BOISSIEU. NOTE SUR QUELQUES OMBELLIFERES DE CHINE. 807 D 21. C. AspLExIomes Sp. nov. Humilis, gracilis 30 cm. circa alta. Rhizoma tenue, gracile, ad nodos tuberiferum. Folia papyracea, homomorpha, inferiora longe, superiora brevius petiolata, omnia in lobos elongatos lineares integros secta. Umbel- lulæ bifloræ, floribus superpositis. Fructus cordato-ovati. Très voisin du C. Tanakæ ei du €. fiicina. Ne diffère du second que par les tubercules du rhizome (peut-être accidentels?) et par les feuilles toutes semblables. Le C. trichomanifoha (Carum trichomanifolium Franch. Bull. Mus. 1895, 64) s’ecarte davantage de notre plante par ses feuilles toutes radicales triternatiséquées et non partagées une seule fois en lanières étroites. Feuilles rappelant la fronde de !’ Asplenium septentrionale. Même localité que les deux précédents. NOTHOSMYRNIUM Mig. 22. N. saponıcum Miq. in Ann. Mus. Bot. Lugd. Bat. III, 58. Su-Tchuen à Tehen-Keou-Tin (Farges). PIMPINELLA L. 23. P. TRITERNATA Diels in Engl. Bot. Jahrb. XXIX, 496. Su-Tehuen à Tehen-Keou-Tin (Farges). Obs. Le P. Henryi et le P. rhomboidea présentent une forme triternée qu'il ne faut pas confondre avec l’espece ci-dessus. Dans le P. triternata (ef. Diels I. c.), les divisions de premier ordre sont inégalement subdivi- sées, à savoir, la latérale une fois. les terminales deux fois. Dans les P. Herryi et rhomboidea, les divisions de premier ordre sont également subdivisées, la feuille est biternée ou triternée. 24. P. RxomsorDEA Diels |. c. 496. 25. P. Henry Diels 1. c. 495. Espèces très voisines que nous avons peine à distinguer. Le P. rhom- boidea est douteux pour l’herbier du Museum. Même localité que le P. triternata. 26. P. carycına Max Bull. Ac. Sc. Petersb. XXIX, 282. Su-Tchuen à Tchen-Kéou-Tin (Farges;. 27. P. areuta Diels in Engl. Bot. Jahrb. XXIX, 496. Su-Tchuen à Tchen-Kéou-Tin (Farges) (mélé au précédent dont il est très voisin). Ichang, prov. Hupeh (Don Herb. Kew). 808 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). v 28. P. SUTCHUENSIS Sp. nov. Elata, 60-80 cm. alta. Folia biternata ; petiolo vaginante elongato, pin- nulis membranaceis subtus pallidioribus glaucescentibus, ad petiolos costamque mediam crebre setulosa pilis stellatıs et præterea sublus et supra pilis sæprus stellatis conspersa; pinnulæ laterales basi subtruncatæ, terminales e basi cuneatæ triangqulari-ovatæ longe acuminaiæ, omnes grosse serratæ dentibus breviter mucronulatis. Umbellæ radii 15-20 inæ- quales scabridi; umbellulæ polygamæ. Petala alba, oblonga, apice integra. Carpophorum sæpius apice vix bifidum. Fructus glabri cordati, vix latere compressi. Semen valde concavum. Differe du groupe excellemment décrit par Diels, ainsi que du P. caly- cina Max. par les feuilles à pubescence étoilée. Les six espèces précé- dentes semblent d’ailleurs extrêmement voisines. Ichang, prov. Hupeh (Henry 7101. Don Mus. Kew). \/ 29. P. FARGESII sp. nov. Elata, 60-80 em. alta. Folia inferiora ternata, divisionibus primi ordinis pinnatis vel bipinnatis; pinnulæ laterales dentatæ, terminales sæpius medio sectæ, apice dentatæ, omnes anguste lanceolatæ basi cuneatæ ; dentes foliorum acutæ in mucronem attenuatæ. Folia superiora ternata, divisionibus secüs vel dentatis. Petioli basi dilatati. Involucrum nullum vel subnullum. Involucellum foliolis 4-2-linearibus umbellulis multo brevio- ribus. Umbellæ radii 15-20 parum inæquales stricti, scabrelli. Petala (an semper?) rosea, plana, costa parum prominula, apice breviter biloba, acu- mine nullo. Fructus glabri, ovati, basi cordati, a latere valde compressi, latiores quam longiores; styli elongali deflexi. Semen facie commissurali planiusculum. Diffère sensiblement du groupe des six espèces précédentes par le mode de partition des feuilles, les graines planes sur la face commissu- rale, etc. A rapprocher de certaines espèces de l’Inde que nous con- naissons seulement par descriptions, du P. Wallichi, mais dans cette plante les feuilles sont vraiment pennées, les fruits à peine com- primés, elc.; du P. bella qui a les fruits étroitement oblongs, subpenta- gonaux, etc. Su-Tchuen oriental à Tchen-Kéou-Tin (Farges). Wushan, mars 1889 (Henry). (9) H. DE BOISSIEU. NOTE SUR QUELQUES OMBELLIFÈRES DE CHINE. 809 30. P. niverstrociA DC. Prod. IV, 122. Espèce extrêmement polymorphe! Su-Tchuen à Tehen-Keou-Tin (Farges), Graines et plante carminatives (note du collecteur). (31. P. HELOSCIADOIDEA Sp. NOV. Elata, ramosissima (69 em.-1 m. alla), glabella. Folia cuncta bipinnata, pinnis elongatis, ovato-lanceolatis, superiorum approximatis, inferiorum discretis. Foliola basi integra, ceterum serrato-dentala, terminalia basi longe crudato-attenuata. Involuerum nullum, involucellum paucifoliolatum, foliolis minimis linearibus. Umbelle rad rigidi, valde inæquales, fructi- feri patentes vel etiam subrefracti. Pedicelli abbreviali, tamen involucello longiores. Fructus ovati æquilongi ac lati. Carpophorum vix apice bifidum. Facies d’un Helosciadum, mais les bandelettes sont nombreuses, à peine visibles, et classent la plante parmi les Pimpinella (groupe Petro- sciadum ou Tragium?). Rappelle le P. Heyneana Wall. (Helosciadum Heyneanum DC.), espèce de l'Inde, dont les feuilles sont biternées et non bipinnées. En outre, les rayons de l’ombelle sont moins raides que dans notre plante, etc... Su-Tchuen, à Tehen-Keou-Tin (Farges). W 32. P. sILAIFOLIA sp. nov. Rhizoma inerassalum, lignosum, breve. Herba glabra. Caulis striatus ereclus, parce ramosus. Folia fere omnia basilaria, longissime petiolata ; folia superiora ad vaginam inflatam sæpius reducta. Limbus foliorum ambitu lanceolatus tripinnatipartitus, lobis ultimis lanceolato-linearibus mucronatis. Umbellæ longe pedunculatæ. Radii 8-15 angulosi, inæquales. Involueri bracteæ 1-3; bracteolæ paucæ subulatæ. Petala rubra, concava, apice involuta, integra. Stylopodia brevia, styli breves deflexi. Fructus a basi subcordata late ovales, breviler a latere compressi jugis primariis vix promi- nulis. Semen facie concavum.Carpophorum apice nonnunquam vix’bifidum. Très voisin du Carum loloense Franch. (Notes sur quelques Ombelli- fères du Yunnan, Bull. Soc. phil. Par. 1894, 21, Pimpinella loloensis Nob. '). En differe par le limbe des feuilles pinné et non ferne, en ce qui concerne les dimensions primaires, et, en ce qui regarde les divisions ultimes, parles lobes sensiblement moins larges, par les côtes du fruit bien 1 Franchet, 1. e., tend, à tort selon nous, à faire des Pimpinella un simple groupe des Carum. Le Pimpinella loloensis a, comme le P. silaifolia des vallécules à bandelettes nombreuses. 810 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (Ze SÉR.). (10) moins saillantes, par la fleur rouge et non blanche. Se rattache, ainsi que le P. loloensis au genre indien Vicatia, et à notre genre Melanosciadum. Su-Tchuen à Tchen-Keou-Tin (Farges). v 33. P. SOULIEL Sp. nov. (Sect. Tragium). Pumila brevissime pubescens vel tomentella. Radix elongata fusiformis. Caules tenues ramosi erecli. Folia euneta in lacinias lineares 1-2 pinnatipartita. Umbelle parvæ numerose, apice ramorum quodam modo racemum unilateralem formantes, inferiores breve, termi- nales longius peduneulatæ. Involucra et involucella nulla. Umbellæ 3-5 radiat®. Petala ovata, lobulo inflexo. Fructus elongati, multo lon- giores quam latiores, brevissime hirtelli, pilis adpressis. Carpellorum costæ (pro genere) sat prominulæ, viltæ (pro genere) sat conspicuæ, in jugis lateralibus 3-4, in dorsalibus 2-3. Carpophorum bifidum. Styli longi erecto inflexi. Semen facie commissurali subsuleatum. S’eloigne complètement des espèces précédentes, el se rapproche des P. cretica Poir., P. puberula DC.. et encore plus d’une plante du Tur- kestan, P. capillifolia Reg et Schm. Tient aussi aux P. Hookeri Clarke et tenera Benth. (de la section Acronema); forme d’ailleurs une espèce très bien caractérisée, Su-Schuen oriental à Tongolo (Soulié). CRYPTOTÆNIA DC. 3%. C. saponıca Hassk. Yabe Rev. Umb. Jap. 39. — C. canadensis Auct. mult. non DC. Su-Tehuen oriental, à Tchen-Kéou-Tin (Farges). OSMORRHIZA Nob. 35. O. Loxastyris DC. Prod. IV, 232. Su-Tchuen à Tchen-Kéou-Tin (Farges). ANTHRISCUS Hoffm. 36. A. svivesrris Hoffm. Umb., p. 40. Tchen-Kéou-Tin (Farges). Chine occidentale à Ta-Tsien-Lou (Mussot). 37. A. NEMOROSA Spreng. Umb. prod. 27. Tongolo, prine. de Kia-La (Soulié). Sit PLANTÆ HASSLERIANA ENUMERATION DES PLANTES RÉCOLTÉES AU PARAGUAY PAR LE D' Emınze HASSLER, D'AARAU (SUISSE) de 1885-1895 et de 1898-1900 ET DETERMINEES PAR lezProf-: DER CHO DAT AVEC L’AIDE DE PLUSIEURS COLLABORATEURS (Suite). Solanum nodiflorum Jacq. Ic. rarior. 2, tab., 326; Dunal Prodr. XII, ı, 46. Herba 0,3-1 m., petala alba, bace. nigra, in arvis San Bernardino, Aug., 3104; suffrutex herbaceus 0,8-1,5, in incultis pr. Aregua, Jun., 474. Fleurs blanches ; fruits blanchâtres, L'Assomption, dans les haies, avril, 2108, B. Balansa ; ad marginem silvæ pr. Altos. Jul., 622; herba 0,5-1 corolla dilute violacea, in prædiis incultis pr. Luque, Jun., 475; var. acuminatum (?) herba 0,3-0,5, petala alba, in campo humido Ipé-hu. — Foliis lanceolato linearibus parum dentatis, sepalis longioribus. Solanum pilcomayense Morong. S Var. brevipetiolare nob. (an varietas vel intermedia 8. pallidi Rusby Bol. Bang., 64). A spec. typ. differt foliis brevius petiolatis, foliis magis canescentibus, floribus paulo majoribus sed in omnibus charact. floris et inflorescentiæ conforme. Herba 0,3-0,6, corolla alba cœrulescens, fructus flavus, in insula Caprera, Maj., 2524. Solanum diphyllum L. Spec. I, 264 ; Sendt. Fl. bras. X, 18, tab. II, fig. 1-5. Suffrutex 0,5-0,6 ; petala alba, in silva pr. Jejui-guazu, Dec., 5711. Var. pulverulentum nob. caulibus, foliis, calyce pube stellata leviter leprosis. Frutex 1,5-2 m., corolla alba, in silva pr. Sapucay, Dec., 1653 ; in silva umbrosa pr. Cordill. de Altos, 1402 ; tiges de 50 cm. de hauteur, ligneuses à la base, fleurs blanches, étamines jaunes, Villa-Rica, dans les bois, Dec., 2099, B. Balansa. | Solanum Caavurana Velloso. Fl. ftumin. IL, t. 412 ; Sendt. Fl. bras. X, 20. 812 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me SER.). (191) Frulex 2-3 m., bacca cinnabarina, in silvis umbrosis pr. Encarnacion ; in silva, Cordilll. de Altos, Jan., 3793; in silva pr. Ipe-hu, Sierra Maracayu, Oct., 5179; suffrutex, caule herbaceo, basi lignoso, 2-2,5 m., corolla nivea, in silva pr. Cordill. de Altos. Arbrisseau de 2-3 m. de hauteur. Corolle blanche, un peu charnue, divisée presque jusqu'à la base en cinq divisions conniventes. — Plaine de Pirayu, encre Villa-Rica et Paraguari, dans les bosquets, Février. 2122, B. Balansa. Forma pauciflora foliis tenuibus inflorescentiis paucifloris. Frutex 2-3 m., petala alba, in silva pr. Jejui-guazu, Dec., 5722. Solanum Commersontii Dunal. Syn., p. à, n: 2; DC. Prodr. XII, I, 35. Herba 0,3-0,6, corolla alba, in locis arenosis pr. Cordill. de Altos, Jul., 326 ; Herba 0,3-0,6, similis 326, differt corolla lilacino-cæsia, ad marginem silvæ pr. Villeta, Juli, #70. — Rhizomes produisant des tubercules gros comme des noix, fleurs blanches, l’Assomption, sur le bord des chemins, Juin, 2103. B. pubescens. Herba 0,3-0,4, petala alba, in campo San Bernardino, Dec., 3674. Solanum inequale Velloso. Fl. flumin., 2, t. 116; Dunal DC. Prodr. XIH, 1, 141. Frutex 3-4 m., petala alba in dumeto humido Ipé-hu, Oct., 5096. Solanum capsicastrum Link. In Cat. hort. Ber. e Sendtn., Dunal in DC. Prodr. XII, 1, 151. Arbuste de 50 cm. de hauteur. — Fruits charnus, rouges, Caaguazu, dans les forêts, Nov., 2097 ; var. arbuste 50 cm., fruits rouges, Arroyos y Esteros, dans les bois, Juill., Bal. 2100. Solanum gracillimum Sendt. Fl. bras. X, 36; Dunal |. e., 4121. Frutex 0,8-1,2, petala alba, ad ripam fl. Tapiraguay, Aug., 4129; frutex 2-3 m., petala alba, in silva altoplanit. Yeruti, Dec., 574% ; arbrisseau de 2-3 m. de hauteur, fleurs blanches, Villa-Rica, dans les haies, Février, 2104 (2101). Solanum St. Catharinæ Dun. DC. Prodr. XII, 1, 109. Frutex 2-3 m., petala alba, in silva pr. Vaq. Capibary. Sept., 4429; ad marginem silvæ pr. Sapucay, Dec., 1652 ; arbrisseau de 2-3 m., fleurs blanches, Plaine de Pirayu, entre Villa-Rica et Paraguari, dans les bosquets, Février, 2117, Balansa. Solanum argillicolum Dun. Prodr. XIIF 1, 236; an S. Reineckir Briq. ? Maldonado, Uruguay, Jan., Gibert, n. 992: rives de St. Lucia, Mars, n. 446. Solanum palinacanthum Dun. Prodr. XIII, ı, 245; S. platanifolium Sendt. nec Hook. Suffrutex 0,6-0,8, corolla albo-lilacina, in dumetis pr. Carapegua, Jul., 621; corolla violacea, in campis arenosis pr. Tacuaral, Sept., 1101 ; herba 0,5-1,5, petala alba, ad ripam, lacus Ypacaray, Aug., 3112; ın arvis Cordill. de Altos, Dec., 3603. (192) R. CHODAT. PLANTE HASSLERIAN.E. 313 Solanum mammosum auct. Affinis præcedenti sed lobi calicini longiores. — 8. mammosum in herbar nonnullis, an L.? (Kew. et Brit. Mus.). Herba suffrutie. 0,4-0,8, corolla alba, in dumetis pr. Sapucay, 1606; Suffrulex 0,8-1,2, corolla ochracea in silvis pr. Sapucay, Dec., 1632. Solanum paniculatum St. Sp. I, 267; Dunal DC. Prodr. XII, ı, 278. Suffrutex 0,3-0,4, petala cœrulea, in campo pr. Igatimi, Sept., 4763; frutex 2-4 m., in c. pr, Ig.. 4872; 1-2 m., petala cæsia, in campo pr. Igatimi, 4826. Var. ellipticum foliis minoribus subintegris vel integris. In alloplanitie pr. fl. Jejui-guazu, Sept., 4673. Solanum sisymbriifolium Lam. Ulustr. n. 2386. Herba 0,5-0,8, corolla cæsio-alba, in campis pr. lag. Ypacaray, Aug., 813; corolla violacea, in incultis vie. Ita, Jul., 473; corolla alba, 0,8-1,5, ad mar- ginem silvæ pr. Altos, 692, Aug. : id., San Bernardino, Jul., 3081. Var. 8 Dunal DC. Prodr. 13, I, 327. Herba 0,3-0,5, petala alba, in campo San Bernardino, Dec., 3647; 0,5-0,8, in arvis S. Bernard., Jul., 3074. Solanum atro-purpureum Schrank. Syll. pl. rar. nov. Ratisb., 1824, p. 200; Dunal, DC. Prodr. XII, ı, 242. Herba 1-2, in dumeto pr. fi. Tapiraguay, Aug., 4146; corolla cæsia, in silva pr. Ypacaray, Dec., 1680; 0,5-0,6. petala alba, in silva Ipe-hu, Sierra Mara- cayu, Nov., 5355; 0,8-1,2 corolla alba, ad marginem silvarum pr. Altos, Aug., 823. Solanum ramulosum Sendt. Fl. bras. X, 1, 45; Dunal, DC. Prodr. XII, ı, 90. Suffrutex 1-1,5 m., corolla alba, ad marginem silvæ pr. Sapucay, 1618; tiges, de 1-2 m., ligneuses à la base, fleurs blanches, Villa Rica, dans les haies, fevr., 2419, Balansa; id.. fruits charnus, noirs, bords de la route conduisant de Para- guari à Yaguaron, Nov., Bal. 2118. Solanum auriculatum Ait. Hori. Kew I, 246; 8. hebecarpum Salz., S. granuloso-leprosum Dun. Frutex 2-4 m., petala violacea, in silva aprica Ipe-hu, Nov., 5353; suffrut. 4-1,5 petala eyanea. in arvis San Bernardino, Aug., 3170; frutex 1-3, corolla dilute violacea, in dumetis pr. Cordil. de A., 217. Solanum jasminoides Paxt. Mag. Bot. VII (1841), t. 5; Solanum berhaviefolium Sendtn. Fl. bras. VI, 48, i. II. Suffrutex volubilis 2-3 m., petala cœrulea, in silva pr. San Estanislao, Aug., 4431; suffrutex volubilis, corolla azurea, in silva pr. Sapucay, Dec., 1608; fl. albo, in silva montana pr. Apa. Maj., 250%; bacc. ecerulea, in dumetis pr. Escobar, Dec., 1625; 2-3 m. petala violacea, in silva pr. Ipé-hu, Sierra Mara- cayu, Nov., 5342. Solanum malacoxylon Sendt. Fl. bras. X, 52; Dunal, I. c., 89. 814 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (193) Tiges non grimpantes, ligneuses à la base peu ramifiées, hautes de { m., fleurs bleues, fruits charnus, d’un brun noirätre, plaine argileuse humide longeant le Rio-Paraguay à l’Assomption, Oct., Bal. 2105. Solanum incarceratum Ruiz et Pav. FI. peruv. 2, 40, t. 176, f. a.; Dunal, Prodr. XII, ı, 249. Suffrutex 2-2,5, petala alba, in silva pr. campo Yeruti, Dec., 5803. Solanum paraguariense Suffrutic. 1-2 m., petala alba: caulis aculeis tenuibus patentibus sat distan- tibus, acicularibus armatus ut in S. erinitiped., ad mm. erassus haud tomen- tosus; folia subdeltoidea longe petiolata basi cordata, margine sinuata, subacuta, papyracea, subrugosa, pilis stellatis brevissimis, subtus leviter pulverulenta, nervo medio superne regulariter et leviter impresso ut laterales pilis stellatis consperso, subtus exsculpto : nervi laterales validi utroque latere 3-5, patenter ramosi supra medium corymbosi ; nervatura haud conspicue areolata; petiolus 3-5 cm. Ig., ad 2 min. lat.; limbus 13/10, 11/745, 10/12 cm, ; inflorescentia pauciflora termi- nalis; alabastra ovata 9-12 mm. longa, 7-8 mm. lata; sepala late ovata obtusius- cula puberula; corollæ diametr. ad 27 mm. Affinis S. asterophoro, differt aculeis caulium tenuibus, foliis spinis destitutis, fioribus majoribus. Suffrutex 1-2 m., petala alba, in dumetis pr. Curuguatay, Sept., 4593. Solanum turneroides. Basi leviter suffruticosum: caules 0,1-0,3 flexuosi vel strictiores simplices setis adpressis erectisve asperes ; folia solitaria breviter petiolata lanceolata vel ovata, breviter acula, setis supra et sublus æqualiter rugosa : partes juniores setoso- tomentosæ : nervus medianus ut 4-5 nervi laterales utroque latere magis pilosi subaureo-nitentes ; lamina 50/22, 46/19 mm. vel minor ; inflorescentiæ laterales vel suboppositifoliæ sessiles vel subpedunculatæ (1-) 5 flores; pedicelli demum deflexi setis erectis pilosi : calice dentes 4-5 mm., setosæ, tubo longiores duplo; corolla 5-lobata rotata, lobis late deltoideis haud profunde disseeta, 10 mm. longa ; lobi sæpius apice pilosi, quam corolla 4plo breviores : antheræ luteæ apice leviter attenuatæ poris latiusculis aperientes. An species nova? Habitus S. Caripensis sed omnino differt foliis simplieibus haud stipulatis aliisque. ; Fructus ater, sepalis liberis accrescentibus dorso setosis superatus, ad 10 mm. ongus. Herba procumbens 0,1-0,2, corolla cœsia, in arenosis pr. Estero Troxler, 1793 ; 0,2-0,4, corolla alba, in arenosis pr. Itacurubi, Dec., 1585 : petala alba vel cœsia, in arenosis pr. fl. Capibary, Sept., 4396; in campis pr. fl. Tapiraguay, Aug., 4293 ; in campo pr. Igatimi, Oct., 4841 ; in silva pr. Cordill. de Altos, 1737 ; corolla ochroleuca, in campo pr. Cerrito, Sept., 1010; in dumetis et silvis pr. Sapucay, Dec., 1638. Bassovia pyraster Dun. Frutex 1,5-2,5 m., corolla externe brunnea, lilacina, intus violacea purpureo- punctata, in dumeto pr. Jaguaron, Jul., 538; id., n. 898 a. Corolla externe brunneo-lilacina, intus purpurascens, in silvis pr. Cordillera de Altos. 8. glabriusculum Dunal I. c. Dans toutes les haies autour de l’Assomption, Gibert, 59. Capsicum microcarpon DC. Cat. hort. Monspel 1804, 86 ; Sendt. Fl. bras, X, 146. Herba 0,5-2 m., petala alba, in dumeto Cordillera de Altos, Febr., 6070: (19%) R. CHODAT. PLANTÆ HASSLERIANÆ. 815 corolla cœæsia, in arenosis pr. Itacurubi, Dec., 215; suffrut. 1-2 m., petala alba intus flavo-virentia, in dumeto Jejui-guazu, Dec., 5703 ; 1929. Capsicum campylopodium Sendt. Fl. brasil. I. e., p. 14%; Dunal Prodr. XII, 1, 416. Suffrutex 0,5-0,8, petala alba, in silva, Yeruti, Dec.. 5742. — Forma magis puberula : suffrutex corolla alba, in silvis pr. Sapucay, Dec., 1607 ; frutex petala alba, in silva Ipe-hu, Sierra Maracayu, Oct., 5134. — Forma laurifolia, frutex 1-2 m., petala alba, in silva pr. fl. Capibary. Salpichroa rhomboideum Miers. In Hook. Lond. Journ. of bot. IV, 326. Tiges décombantes, fleurs blanches, l'Assomption, dans les haies, Sept., 2124, B. Balansa. — Les enfants mangent les fruits qui ont le goût et le parfum de la pomme. — Parana, Christie, 32. CORDIACÉES (Chodat). Cordia hypoleuca DC. Prodr. IX, #72. Arbor 10-15 m., 0,3-0,9, petala alba, cortex nigrescens rugosa, in nemore pr. San Bernardino, Jun., 3050 ; 8-15 m., 0,4-0,8, cortex cinereo-brunneo squa- mosa, petala alba, in silva pr. S. Bernardino. Forma minor nob. Foliis magis coriaceis supra rugosis subtus tomentosis, floribus quam in præ- cedente "/s minoribus. Arbre de 8-10 m., Ibitimi, dans les bois, Sept., 2030 a, B. Balansa. Cordia glabrata A. DC. Prodr. IX, 473. Arbor 10-12 m., 0,4-0,6, petala alba, florifera aphylla, in campo pr. Ypacaray, Aug , 3222, vid. pl. Hassl. L. c. Verisimiliter huc pertinet n. 3227, foliis juvenilibus ejusdem formæ sed dorso pubescentibus et tenuibus — forsan demum calvatis. Arbor 10-15 m., 0,4-0,8, cortex grisea nigrescens, rugosa, petala alba, pl. florifera aphylla, in campo San Bernardino, Sept., 3227. d Cordia Hassleriana nob. Rami ut pagina inferior foliorum granuloso-pulverulenti, grisei; folia lanceo- lata utrinque cuneata ; petioli 10-17 mm. haud valde incrassati ; lamina 80/40, 60/28, 43/17 mm. superne glabra subnitida, subtus granulosa demum subcalvata ; paniculæ amplæ iis C. Gujabensis A. DC. simillimæ sed rami grisei pulveru- lenti ; flores et pedicelli G. Gujabensis i. e. quam in C. glabrata minores. An var. tantum speciei præcedentis ? Arbor 6-8, 0,3-0,8, petala alba, in dumeto Cordillera de Altos, Mars, 3952. BORRAGINACÉES (Chodat) Tournefortia elegans Cham. - Linn, 1829, 496 ; DC. Prodr. IX, 523; Fl, bras. VIII, 50. Frutex 1-3 m., in silva Sierra Maracayu, Oct., 5180. S16 BULLETIN DE L'HERBIER ECISSIER (2% SÉR.). (495) Tournefortia Salzmanni A. DC. Prodr. IX, 524 ; Fl. bras. VII, ı, 49. Liana fruticosa 6-8 m., petala olivacea, in silva San Bernardino, Nov., 3460. Tournefortia levigata Lam. Ill. i. 416; DC. Prodr. IX, 519; Fl. bras. VII, ı, 49. Frutex volubilis 2-3 m., petala alba, in silva, Sierra Maracayu, Oct., 5185. Tournefortia psilostachya H. B. K. Nov. gen. III, 78; DC. Prodr. IX, 526. Var. rubicunda (Salzm.) nob. Frutex 4-3 m., petala ferruginea, in silva, San Bernardino, Nov., 3440 ; id. 41119 ; id. 434. Heliotropium inundatum Sw. Fl. Ind. Occ., I, 347. Suffrutex 0,3-0,8, peiala alba. ad ripam lacus Ypacaray, Juin, 3036 ei n. 1437; Salines de Lambari, Juin, 2033, B. Balansa; fleurs blanches, Paraguari, dans les fosses, Aoüt, Id. 2032 a. Heliotropium indicum {DC.) L. Sp. 130, Suffrutex 0.5-1 m.. petala cœrulea, var. fl. violac. et foliis glaucis, in campo Cordill. de Altos, 3607 : fleurs blanches, bords du Rio Paraguay à l’Assomption, Janv., 1876, B. Balansa. Heliotropium monostachyum (Cham.) DC. DC. Prodr. IX, 556. Var. tiaridiodes (DC.) nob. Foliis sublus plus minus cinerascentibus nervis magis conspicuis. Frutex 1-3, petala albo-flavescentia, in silva pr. San Estanislao, Aug., 4126; petala alba, in silva, Cordill. de Altos, Jul., 3097; ın silva pr. fl. Jejui-guazu, Dec., 5721. Dans les bois, Assomption, Juin, Gibert, 16. Heliotropium leiocarpum Morong. Plants collect. in Parag. 1. c., 168. Suffrutex vel herba, petala dilute violacea, in silva, Cordill. de Altos, Juli, 3087 ; fleurs bleues — Balansa : San Lorenzo de la Frontera, dans les champs en friche, Janv., 2039 ; forma minor, plaines à l'Est d’Ibitimi, Sept., 2037. Heliotropium Clausseni A. DC. Prodr. IX, 543 ; Fl. bras. 1. c., 38. Suffrutex 0,15-0,4, petala lutea, in campo pr. Ipé-hu, Nov., 5300 ; Oct., 1. c., 4940. — Forma robustior, suffrutex 0,3-0,6, petala citrina, in campis pr. Igatimi, Dec., 5617 ; n. 5225. Heliotropium hispidium H. B. K. Nov. Gen. am., 3. 87 ; Fl. bras. I. c., 37 (e descriptione). Suffrutex 0,3-0,4, fl. eitrin., in campo Apepu, fl. Tapiraguay, Dec., 5954. (196) R. CHODAT. PLANTÆ HASSLERIANÆ. 817 Heliotropium filiforme H. B. K. Nov. Gen. americ. III, 86, t. 204; DC. Prodr. IX, 545: Fl. bras. |. e., 41. Suffrutex 0,2-0,5, petala alba, in campo pr. Igatimi, Nov., 5452. Heliotropium riparium Mart. In Hp. Suffrutex vel herba 0,3-0,5, petala alba, ad ripam lacus Ypacaray, Febr., 3893. Heliotropium curassavicum L. Sp. 488 ; Fl. bras. 1. c., 32. Suffrutex 0,1-0,3, petala alba, ad ripam rivi Salado, Sept., 3257. Antiphytum tetraquetrum DC. Prodr. X, 122; Fl. brasiliensis. Herba 0,3-0,8, petala dilute cœrulea, in uliginosis, pr. Ipe-hu, Nov., = J. Weir, n. 336, St. Paul et South Brasil ; id. 337, or 159) Arc ji V4 Heliotropium Hasslerianum nob. Suffruticosa ramis pilis adpressis canis inferioribus lignescentibus duris ramo- sissimis 0,2-0,5 altis ; folia sæpe in parte superiori caulis opposita, lanceolata- elliptica, distinctissime petiolata, setis adpressis sublus ei superne leviter canescentia, internodiis sæpe breviora; petioli I mm. longi; limbus 45/5 mm. vel minor planus haud coriaceus ; racemi sæpius pedunculati haud densiflori ; lobi calicini foliacei extus pilis adpresssis leviter cani; calyx 5 mm. longus, lobi 1,5 mm. lati; corolla pro genere majuscula 6-7 mm. diam. lutea ; stamina apice attenuala glandulam retusam breviter pilosam ferentia, in medio tubi inserta. Affinis H. Glausseni sed folia manifeste petiolata haud hispida, flores majores. habitus diversus. Suffrutex 0,2-0,5, petala lutea, in campo pr. Igatimi, Sept., 4761. VERBENACEES (Chodat) Verbena officinalis 1. Cod. Ed. Richt. 35; DC. Prodr. XI, 547 ; Fl. bras. IV, 191. Var. % gracilescens (Cham. Linn. VII, 25%). Herba 0,5-1,2, petala cœruiea, in palude Curuguatay, Oct., 3391. Verbena bonariensis L. Sp. 28; Fl. brasil., 189. Var. venosa (Gill. et Hook.) nob. Bot. Misc. I, 167 — forma robustior nob. Suffrutex 1-1,5, petala violacea, in campis humidis Caraguatay. Oct., 3324 ; in palude pr. Igatimi, Sept., 4695: forma minus scaber : 0,5-0,9, petala cœruleo- grisea, in uliginosis Tucangua, Febr., 3852. Verbena littoralis H. B. K. Nov. Gen. et Spec. II, 276, t. 137. BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n0 9, 31 août 1902. 59 815 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Zme sÉR.). (197) Herba vel suffrutex 1,5-1, petala dilute violacea, in campo pr. Caraguatay, Aug., 3135; in silva pr. Ipé-hu, Sierra Maracayu, Oct. 5203; in palude pr. Tucangua, Febr., 3855 (forma angustifolia) : herba 0,5-1 m., petala cæsia, in campis humidis, pr. Igatimi, Oct., 4887 ; suffr. 0,5-1,2, petala cyanea, in campo pr. Caraguatay. Verbena thymoides Cham. Linnæa VII, 257 ; Fl. bras. IX, 194. Herba basi suffruticosa 0,3-0,8, petala cœrulea, in campo pr. Ipé-hu, Oct., 5157 ; 0,4-0,8, petala violacea, in campis pr. fl. Jejui-guazu, Sept. 4640: herba 0,5, petala violacea, in campo pr. Ipe-hu, Oct., 4951; petala lilacina pr. San Estanislo, Aug., 4180; herba 0,3-0,5, petala cœrulea, in campis Apépu (fl. Tapi- raguay, Aug.), 4343; Balansa, fleurs bleues, Caaguazu dans les campos, 1028. Verbena crinoides Lam. nl. I, 57 ; Pl. brasil. IX, 194. Suffrutex 0,3-1 ın., petala violacea, ad ripam fl. Paraguay, pr. Limpio, 3192, forma foliorum segm. linearibus; petala rosea, ad ripam fl. Limpio, Aug., 3196 ; herba decumbens, 0,2-0,4, petala violacea, in campis pr. fl. Corrientes, Sept., 4489. — Balansa, tiges couchées, fleurs bleues, La Trinidad, sur les chemins, 1025 (V. dissecta sec. Morong). Verbena chamedryfolia Juss. Ann. Mus. d’hist. nat. VII, 73; Bot. Mag., 3333; Fl. bras. IX, 182. Suffrutex 0,3-0,8, petala violacea, in dumetis Caraguatay, Oct., 3293. Forma strigosa foliis oblanceolato-cuneatis subtus robustius nervosis, subtus et supra rugosis subeoriaceis, caulibus, subsimplieibus. Suffrutex 0,3-0,4, petata cerulea, in campo pr. Caraguatay, Dec., 5758. Formæ foliose i. e. foliis latioribus, tenuibus. Herba 0,3-0,5, petala violacea, in campo pr. fl. Capibary, Sept., 4428. Verbena phlogiflora Cham. Linn. VII, 266 ; Fl. bras IX, 182; V. Tweediana Niven in Hook. Bot. Mag., t. 354. Suffrutex 0,3-0,8, petala violacea, in dumeiis Caraguatay, Oct., 3293 : petala cœruleo-violacea (sicca rosea) in dumeto pr. San Estanislao, Aug. 4958 ; tiges dressées, fleurs bleues, plaine d’ibitimi, dans les champs en friche, Sept., 102%: Herba 0,2-0,6, in campo pr. Curuguatay, Sept., 4585 ; 0,3-0,5, petala cyanea, in palude Tucangua, Nov., 3550. Verbena incisa Hook. Bot. Mag., t. 3628. — Affinis, an diversa ? Suffrutex 0,3-0,5, pelala rosea, in dumeto Caraguatay, Oct., 3295. a V. ineisa Hook. differt foliis majoribus glabrescentibus vel minus pilosis spicis demum manifeste elongatis. Sp. typ. : Parana, Maj., Gibert, n. 39 ; eod. loco Christie, n. 74. Species V. chamedryfolia, V. phlogiflora, V. incisa, V. teucrioides, V. maru- bioides valde variabiles meo sensu ad unam et eandem speciem polymorpham pertinent. (198) R. CHODAT. PLANTE HASSLERIANA. 819 Stachytarpha cayenensis Vahl. En. I, 208 ; Fl. bras. IX, 201. Suffrutex 0,4-1, petala violacea, in campo San Bernardino, Febr., 3889; suffrutex 4-1,5, petala cyanea, in colle Tobaty, Mart., 4040 : 0,4-1 m., petala violacea, in campo San Bernardino, Febr., 3889; Balansa, 50 em., ligneuse à la base, fleurs d’un bleu tendre, Plaines à Dona Juana, près de Villa-Rica, n. 1029. — Species variabilis vix a S. dichotoma diversa. — Suffrutex 0,3-0,6, petala alba vel cœrulea, in campis pr. Ipé-hu, Sierra Maracayu, Nov., 5325. Lippia urticoides Steud. Nomenclat. ; DC. Prodr. XI, 573; Aloysia urticoides Cham. in Linn. VII, 238 ; Fl. bras. IX, 222. Frutex 2-4 m., petala alba, in dumeto San Bernardino, Apr., 4082: Balansa : arbrisseau de 2-3 m., fl. blanches odorantes, l’Assomption, Avril, 1016 ; Para- guari, dans les haies, 3116. Var. laxa spieis laxioribus foliis tenuioribus majoribus. Arbor vel frutex 4-5 m., 0,1-0,4, petala alba, in silva Ipé-hu, Oct., 5206. Lippia lycioides Steud. Aloysia lycioides Cham. Linn. VII, 237 ; Fl. bras. IX, 222. Balansa : Arbrisseau épineux 2-3 m., fl. blanches, feuilles exhalant une forte odeur de térébenthine, Paraguari, Janv., 1015 ; Gibert, Parana, 53. Lantana Sellowiana Link et Otto. Pl. Sel. hort. Berol. 107, t. 50 ; Fl. bras. IX, 261. Frutex 1-2, petala rosea, in dumeto pr. lacus Ypacaray, Jul., 3092 ; plains of Paraguay, Dr A. Dhorne, Naples, Hb. Kew. Lippia angustifolia Cham. Linn. VII, 377; Fl. bras. IX, 242. Suffrutex 0,2-0,3, petala flava, in campis pr. Igatimi, Nov., 5461. Lippia geminata H. B.K. Nov. Gen. II, 215: Fl. brasil. IX, 235. Suffrutex 4-2 m., ad ripam lacus Ypacaray, Jul.. 3089 ; tiges lixneuses à la base, fleurs roses, Villa-Occidental, Maj., Bal. 1035. — Forsan huc pertinet etiam n. 4608, in dumeto pr. Curuguatay, Sept., 4608. Lippia lippioides Herb. Suffrutex 2-3 m., petala alba, in silva pr. campo Yeruti, Dec., 5740 ; in silva Pacoba (fl. Corrientes) Dec., 5830. Lippia purpurea affinis Jacq. (Non accuratius determinanda) Eclog, I, 126, 85. Herba 0,5-1, flores exleriores albi, interiores lutei, in campo pr. fl. Jejui- guazu, Sept., 4619. Adhuc e Mexico e Venezuela tantum nota planta. 820 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me sÉR.). (199) Lantana brasiliensis Link. Enumerat. hort. berol. II. 196 ; Fl. bras. IX, 254. Frutex 1-1,5, petala alba, in silva pr. Igatimi, Nov., 5491 ; suffrutex 0,5-1, petala flava, in silva pr. Ipé-hu, Oct., 5167 ; Balansa, 1023, Santa Barbara, dans les forêts, Févr. (L. lasiocalycina in Bb. Kew.). Lippia turnerefolia Cham. et Schl. Linn. VIL 217 ; Fl. bras. 233. Herba 0,2-0,%, petala lutea, in campo Cordill. de Altos, Jan., 3769 : suffrutex 0,3-0,6, petala lutea in dumeto lacus Ypacaray, Jan., 3728 ; suffrutex 0,3-0,6, petala citrina, in campis pr. fl. Carimbatay, Sept., 4554. Lantana trifolia L. Sp. 873 ; Bot. Mag. 1022 ; Fl. brasil. IX, 264. Suffrutex 1-2, petala rosea, in silva Cordillera de Altos, Febr., 6069 : im dumeto pr. Igatimi, Oct., petala violacea, Oct., 4880 ; suffrutex 0,5-1 m., petala violacea, in dumeto Cordill. de Altos, Aug., 3151; suffrutex 0.5-1 m., petala rosea, in palude pr. Igatimi, Nov., 5429. Lantana camara L. Sp. 874 ; Lodd. B.-Cab., t. 1171 ; Fl. bras. IX, 256. Suffrutex 2-3 m., petala rosea intus flava, in arenosis pr. Tapiraguay, Aug., 4292 ; 0,3-0,4, in dumeto pr. Igatimi, Nov., 5492, Lantana lilacina Desv. Hort. Paris, éd. III, 392 ; Fl. bras. IX, 262. Suffrutex 0,3-0,5 ; petala rosea, in campo Cordillera de Altos, Febr., 6075 ; petala rosea, in campo Curuguatay, Aug., 3177 ; in dumeto Cordill. de Altos, Febr., 3868. Formæ ad L. Lundianam vertant. Lippia lupulina Cham. et Schld. In Linn. VII, 222 ; Fl. bras. IX, 248. Racine ligneuse, napiforme. — Bractées et corolles rouges, collines pierreuses et incultes aux environs de Caacupa, Déc., 1882, Bal. 4554. Var. paraguariensis A spec. typica recedit, foliis distincte cordatis minus acutis sæpe latioribus limbo pendente nec suberecto vel patente, bracteis 1. e. foliis superioribus haud tomentosis sed scariosis, statura elatiore. An est L. renifolia Turez. ; = Gardner 4336 in Hb. Mus. Brit. Mus. Suffrutex 0,3-1, petala lilacina, in campo Ipe-hu, Sierra Maracayu, Oct, 5098 : in campis pr. fl. Carimbatay, Sept., 4557; in campo Apépu (fl. Tapiraguay) Aug., 4335. Lippia Recolletæ Morong. l. e., 196. Suffrutex 0,5-1 m., petala lutea, in dumeto pr. Caraguatay, Juli, 3138. Var. Balanse nob. differt caulibus robustioribus, foliis duplo triplove majo- ribus longe petiolatis; inflorescentia simili n. 3138 (an spec. nova). Fleurs d’un blanc jaunätre, Caaguazu dans les campos, Nov., 1041 a. (200) R. CHODAT. PLANTÆ HASSLERIANÆ. 821 Lippia betulæfolia H. B. K. Nov. Gen. et Spec. IT, 26% ; Fl. bras. IX, 237. Bords des marais, Rio Paraguari, à l’Assomption, 4014, Balansa. Lippia geminata H. B. K. Nov. Gen. II, 215 ; Fl. bras. IX, 235. Tiges ligneuses, fleurs roses, Villa-Occidental, 1035, Balansa. — Huc forsan pertinet, 5097, Hassler, specimen incompletum, unicum ? d Lippia Hassleriana. Suffruticosa erecta, caulibus lignescentibus setis sparsis sursum curvatis, scabris; diam. caulis 2,5-3 mm. ; folia coriacea supra nitida subtus pallidiora late elliptica opposita vel ternata, sessilia vel subsessilia 42/30, 33/26 mm. margine supra medium leviter serrata, superne rugosa subtus vix vel non rugosa; nervi basi folii 5, duo prorsum basilares margini folii approximati, tres haud procul a basi divergentes suberecti sirieti ut pagina inferior vix setosi ; folium sæpe apiculatum ; inflorescentiæ distincte paniculalæ, pedunculatæ, amplæ, partiales bracteis coriaceis valde squamatæ ; bracteæ dorso vix pilosæ glabrescentes ; calyx glandulosus alatus margine sed minus quam in L. hirta ciliatus. Species affinis L. hirtæ, differt foliis subtus et superne minus nervosis, minus plicalis, bracteis glabrescentibus pilis basi multo minus bulbosis, facie superiore foliorum levi minus rugosa. Suffrutex 0,3-1 m., petala alba, in campo pr. fl. Capibary, Dec., 5924 ; 0,8-1, petala albo-rosea, in campis pr. fl. Jejui-guazu, Dec., 5685. AL. glabrescente Cham. et Schdl. forma foliorum et eorum facie superiore nitida habituque sat distincta. Fleurs blanches, Caaguazu, dans les campos, Nov., 1030, Balansa. Citharexylon myrianthum Cham. In Linn. VII, 447 ; Fl. bras. IX, 269. Arbor 6-8, trunco 0,3-0,5, petala alba, in silva pr. Igatimi, Nov., 5457; pelala punicea, ad ripam lac. Ypacaray, Dec., 3590 ; B. Balansa, arbre de 6-8 m., grappes pendantes, fruits charnus, rouges, Recoleta, près de l’Assomp- tion, dans les lieux humides, 2090. Ægiphila sp. Affinis A. glomeratæ, an species nova (Hb. Kew.). Eadem est planta Clausseni sino n. e Min. Geraes. Frutex 1-2 m., fl. flavescens, in silvis pr. Péribebuy, Febr., 1921. Arbor 2-3 m., tr. 0,03-0,05, petala albo-lilacina, in campo Ipe-hu, Sierra Maracayu, 5056, Oct. ; 1-3 m., tr. 0,03-0,01, petala alba, in campo pr. Capibary, Sept., 4498. R Affinis etiam A. Sellowianæ differt floribus majoribus cymis magis pauci- floris, etc. Vitex cymosa Bertero. Sp. Syst. Veget. II, 757 ; Fl. brasil IX, 296. Arbor 8-12 m., tr. 0,3-1 m. Cortex griseo-crenatus, corolla dilute violacea, in nemoribus pr. Cerro-pyta, Oct., 1252 ; 6-12 m., tr. 0,2-0,5, pelala violacea, in dumeto Cordillera de Altos, Nov., 3443 et 3443 a. 822 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). Clerodendron sp. An sp. nova ? Specimina incompleta. Suffrutex 0,25. petala alba, in campo Cordill. de Altos, 2965. LOGANIACEES (Chodat) Buddleia vetula Cham. et Schld. In Linn. VII, 1833, 18. Var. £ angustata. B. angustata Benth. — B. elegans nob. 1. c. Frutex 2-3 m, petala alba, in silva Cordillera de Altos, Apr.. 4084: tiges de 2 m., ligneuses à la base, fleurs blanches, Pastoreo-mi, à l'Est de la Cordil- lière, de Villa-Rica, 1017, B. Balansa : id. 4017 a. Buddleia brasiliensis Jacq. Eclog., t. 158. Suffrutex 0,5-1,5, pelala aurantiaca, in dumeto Cordillera de Altos, Oct., 3421. Buddleia paraguariensis Chod. Herba 0,5-1 m., petala auranliaca, in dumetis Cordill. de Altos, Dee., 3706. — Species iniermedia inter B. tubiflora et B. cestriflora. Spigelia Humboldtiana Cham. et Schld. Linnæa, 1833, 200. L’Assomption, dans les lieux ombragés, avril 1874, n. 1724. GESNERACEES (Chodat) Gesneria allagophylla Mart. Nov. Gen. III, 36. Herba 0,4-0,5, corolla alba, in campo pr. Itacumbi, Nov.,. 1452 ; suffrutex 0,5-0,8, petala citrina, ad ripam Tapiraguay, Dec., 5976; herba 0,4-0,8, in campis humidis Ipe-hu, Oct., 4982 : in palude Tucangua, Nov., 3540 ; racine bulbeuse, fleurs jaunes, Caaguazu, dans les campos, Nov., 2139, Balansa. Gesnera Scepirum Mart. Nov. Gen. III, 32, t. 214; DC. Prodr. VII, 531; Hanst. Fl. bras. VII, 370. Herba 0,8-1 m., petala coecinea, in palude pr. fl. Corrientes, Sept., 4501 ; ad ripam fl. Paraguay pr. Rosario, Jan., 6022; in palustribus pr. Igatimi, Nov., 5958; in palude Tucangua, Dec., 3613 ; in uliginosis pr. Cordillera de Altos, nn Dale bulbeuse, fleurs rouges, Villa-Rica, dans les prairies humides, ec., 2137. Gesnera rutila Lindl. Bot. Reg. XIV, t. 4158; DC. Prodr. VII, 529; Hanst. Fl. bras. VII, 372. (202) R. CHODAT. PLANTÆ HASSLERIANÆ. 823 Herba 0,1-0,25, radice tuberosa, petala rubra, in colle pr. Tobaiy, Mart., 4031 ; 0,15-0,25, corolla coccinea ; inter rupes pr. Péribebuy. Dolichondeira tubiflora Hanst. Fl. bras. VIII, ı, 38% ; Gloxinia tubiflora Hook. Bot. Mag., 3971. Herba 0,5-0,8, ad ripam fluvii Paraguay, pr. Rosario, Jan., 0,5-1 m., radix tuberosa, corolla nivea, in arenosis pr. Juqueri, Nov., 1476. Racine bulbeuse, fleurs blanches, Plaine d’Aregua, Jan., Balansa, 2136. — Planta d’Urugay, Gibert, 363. — Lorentz, Fl. Enter. LAURACEES (C. Mez. determ.) Ocotea puberula Nees. Arbor 10-15 m., 0,5-1 m., petala flavescentia, cortex nigrescens, sulcatus, in silva San Bernardino, Jun., 3028. Nectandra lanceolata Nees. Arbor 6-10 m., 0,3 0,5 tr., fl. alb., in silva pr. Curuguatay, Sept., 4590 ; 2-3 m, trunco 0,1-0,15 fl. alb., in dumeto pr. Igatimi, Oct., 4876. Ocotea corymbosa Mez. Arbor 4-6 m., 0,3-0,%, petala alba, in silva, Sierra Maracayu, Nov., 5398. Endlicheria hirsuta Nees. Arbor 3-6 m., tr. 0,1-0,3, fl. luride albo, in silva pr. Igatimi, Dec., 5669. Rapanea letevirens Mez., nov. spec. Arbor 8-10 m., tr. 0,3-0,6, petala albo-virentia, in dumeto pr. San Bernar- dino, Jan., 3792. Ajonea Hassleri Mez. nov. spec. Frutex 1-2 m., flore viridi, in campo pr. Ipé-hu, Sierra Maracayu, Oct., 5004. Ocotea Urbaniana Mez. Frutex 1-2 m., fl. ochraceo, Apépu, 6362. Frutex 0,5-0,8, fl. albo, in campo pr. fl. Capibary, Dec., 5900 ; fl. lurid. alb., in campo pr. Ipe-hu, Sierra Mara- cayu, Oct., 4941 ; id. 4362 a, Apépu. Ocotea minarum Mart. Petala flava, cortice nigricante sulcata, in silv. pr. lac. Ypacaray, Jun., 302. Frutex 2-4 m., flore luride alba, in silva Sierra Maracayu, Nov., 5385 ; frutex 0,6-0,8, flore albicante, in dumeto pr. Curuguatay, Sept., 4653 ; 4-6 m., fl. alb., in silva S. Bernardino, April, 4050. Nectandra lanceolata Nees. BL 6-8 m., tr. 0,3-0,5, petala alba, in silva pr. fl. Corrientes, Sept., 448. ARE is a er 824 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (203) Nectandra megapotanica (Spr.) Mz. Nectandra saligna Nees. Arbor 10-12 m., 0,4-0,8, petala ochracea, in silva pr. Atira, Aug, 3213: cortex griseo-fissa, petala alba, in silva Cordillera de Altos, Jul., 308%; in silva pr. S. Bernardino, 3378. BROMELIACEES (C. Mez. determ.) Dyckia floribunda Grieseb. Symbol 331; Mez. Monog., 512 ; Mez. Fl. brasil., 476. Herb. 1-1,5, fol. rosulant.. petala citrina, intes rupes, Cordill. de Altos, Jul., 3203. Æchmea pulchra Mez. Fl. brasil., 374: Mez. Monogr., 201. Herb. epiphyt. 0,3-0,6 fol. rosul., petala flavo-virentia, in arboribus San Ber- nardino, Oct.. 3413. Tillandsia Duratii Vis. Nuov. Sagg. Padov. V. 271 ; Mez. Monog., 851. Herba epiphytica 0,3-0,5, petala violacea, in arboribus pr. lac. Ypacaray, Aug., 3101. Dyckia Hassleri n. spec. Mez. Herba 1-1,2 folio rosulat., petala cinnabarina, inter rupes, Cordillera de Altos, Sept., 3261. # RE) ABO A u + 1 r nd) b "(m hsnpinsiod sh lei Fr A à AR CE EE RL. ; Ft: eh ASUS 9) SU LIO. 91190 ES + 91181198 EN a M DB : LEARN. arm. | Slot hp ud HASSSQUL aim f ya A ji IX 4 5 . \ r | $ : \ 41 vert : mn x ù = u 1 ES N inne ARR AE Lu le HORS A ONE in sie (Reproduction pholotypique d’une photographie, dans laquelle on a isolé l'arbre, en supprimant le paysage environnant.) chic de 47 FAMEA LLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. 2me série. Tome II. Planche VIN. Ficus à hypoascidies. BE RE EEE Da ER AO Arad P 1 RER D Et TEEN) RER BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SER.). 4 Pie LEFT \ LÉGENDE DE LA PLANCHE IX _ Figure de gauche. x Hypoascidie à à une seule poche. *%/s er. nat. (Reproduelion phototypique de la photographie publiée en décembre 1901 dans les Archives us sc. . Phys. ei nat. de Geneve.) x Figures de droite. Hypoascidie à deux poches (gr. nat.) et croquis représentant de bas en haut AE (sous faible grossissement) les coupes transversales du pétiole, de la zu IE concrescence, de la nervure médiane au-dessus de cette région. 5 1 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. 2me serie. Tome I. Planche IX. Hypoascidies de Ficus. RI nl vers TE : u > TA at ” Bulletin de l’Herbier Boissier (1re série). le volume ................. 20 fr Tome 1 (1893). 715 pages. 28 planches et 2 appendices. » II (1894). 769 Ja D et 4 » » III (4895), 706. » 18 » et 1 » » Dé (1896). 963 » 9 et 3 » DIN (1897) 11495 ; 5 250» et 2 » y » VI (1898). 403.90... 49775 ei 3 » et 44 planches. » VII (1899), 113 5 es OR: EEE et > >= ch. » BOISSIER. EDM. Flora orientalis sive enumeralio plantarum in Orienle a Græcia el Agypto ad Indie fines huensque observatarnm. — 5 vol. et Supplément. ER er... ea 140 fr. = Voyage botanique dans le midi de l'Espagne pendant l'année 1837. — 2 vol. grand iu-80. 1839-1845. Prix réduit, colorié, au lieu de 400 fr.......... DAS U SRE 230 fr. — ER RE à Ha ee 150 fr. — Icones Euphorbiarum ou figures de 12 2 espèces du genre Euphorbia. — 1 vol. grand in-folio, 2% pages de lexie et 221 planches, Genève, 1866 .. 70 fr. = Diagnoses plantarım orientalium. {re série, 13 fascicules : 2me série, 6 fasci- cules. — In-8°. Genève, 1842-1859, le ÉStioule Re ae er fr: Les fascieules 1, 3, 6 et 7 sont épuisés. — Description de deux nouvelles Cruciferes des Alpes et du Piémont. — In-40, avec REES Ru 2 en ue ne me one à de 5 fr. — Centuria Eunha“hismmm (Genève. 1860 PRE AT EN SEE 1 fr. bi Hispaniæque australis. — In-80 RETTET FENG 3 fr: in n einer Reise durch Transkaukasien n-4o avec 10 planches et I carte. Re EEE 10 fr. BARBE. C. er W. Herborisations au Levant : Egyple. Svrie et Médilerranée. Février-mai 1880. Avec 11 planches et 4 carte. — 1880 ......... 20 fr. BARBEY, W. Floræ Sardoæ compendium. Calalogue raisonné des végélaux observés en File de Sardaigne. Avec suppl. par MM. Ascaersox el E. Levier. Avec 7 planches. — Be DNS MR tee nc 25 fr. — Epilobium genus, a el. CH. Cuisin ill. Avec 24 planches. -— Lausanne, 1885. 25 fr. — Lydie, Lycie, Carie, 1842, 1883, 1887. Études botaniques. In-40, avec 5 pl. — RE a Du PT DNS Dao ER NE 15 fr. — Cypripedium Calceolus X macranthos Barbey. — Iu-40, avec une planche double Ellsirlee. Läusaune MSIE E N LE RARE ET ee 3 fr. STEFANI. C. oe, C. J. FORSYTH MAJOR er W. BARBEY. Samos. Élude géolo- gique, paleontologique et botanique. Avec 13 pl., par CH. Cuisix. 1892. 20 fr. — — — Karpathos. Elude géologique, paléontologique et botanique. — Iu-40. Mecs ul-par Ca. Cuisın: 489 m ne ae 20 fr. MAJOR. C.-J. Forsyr# er BARBEY. W. Halki. Étude botanique. — Îu-40 avec 1 planche double, par CH. Cuisix. Lausanne, 1894. ............. 3 Îr. AUTRAN. E. er DURAND, TH. — Hortus Boissierianus. Énumération des plantes cultivées en 1895 à Valleyres et à Chambesy, avec préface de M. F. Créeiv. — In-80, xı et 572 pages, avec 3 planches. Genève. 1896. 12 fr. STEPHANI, FRANZ. Species hevaticarum. Vol. I..................- 30 fr. PARIS. E.-G. Indez Bryologicus. Supplementum primum......... 12 fr. 50 Genève. — imp. Romet, boulevard de Plainpalais, 26. or un Dr ee en —nna — INDEN BRYOLOGIEES SIVE ENUNERATIO MUSCORUN AUGUSQUE GOGNITORUN ADJUNCTIS SYNONYMIA DISTRIBUTIONEQUE GEOGRAPHICA LOCUPLETISSTMIS QUEM CONSCRIPSIT EDOUARD-GABRIEL PARIS OFFICIER DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE a SUPPLEMENTUM PRIMUM 334 pages. 1900 Prix : Fr. 12,50. SPECIES HEPATICARUM Franz STEPHANI Pour répondre aux demandes de plusieurs correspondants, nous por- tons à la connaissance des lecteurs du Bulletin de l’Herbier Boissier que nous sommes disposés à leur servir en tirés à part des abonnements spéciaux au SPECIES HEPATICARUM de notre collabo- rateur M. Franz Stephani. Ces abonnements seront livrés au prix de 1 fr. 25 la feuille (16 pages) et expédiés franco au fur et à mesure de la publication de l’ou- vrage. — Le 1° volume (400 pages in-8°) est en vente au prix de 30 fr. et les 11 premières feuilles parues du vol. 2 seront immédiatement envoyées aux abonnés par l’Herbier Boissier. DE E BOISSI EM Re = ..@® | f E 5 IA SOUS LA DIRECTION DE BE 3 5 De | GUSTAVE BEAUVERD N f } CONSERVATEUR DE L'HERBIER Fr Chaque Collaborateur est responsable de ses travaux. 108 ne un... SECONDE SÉRIE. | : Tome IH. 1902. 5 rn. 2. Ne 80, | 5 5 ER | à (ce Ne a paru le 30 septembre 1902. ve Prix de l'Abonnement 20 FRANES PAR AN POUR LA SUISSE. — 25 FRANCS PAR AN POUR L'ÉTRANGER. LE _ Les abonnements sont reçus . en) À L'HERBIER BOISSIER = - N he Ye” B 4 -£ me Es TA CHAMBEZY (Suisse). Ss = A à =. rs PARIS: BERLIN. a PAUL KLINGKSIECK R. FRIEDLÆNDER & SOHN 3, rue Corneille. À 15 44, Garlstrasse. h 1 1902 2 _ "sauefo SECONDE SERIE BULLETIN DE L'HERBIE SOMMAIRE DU N° 10. — OCTOBRE 1902. 2 & Pages I. — Hermann Christ. — FILICES FAURIEANÆ...... 03 II. — Joseph Freyn. — PLANTE NOVE ORIENTALES. — = 833 D | | Wilhelm Becker. — ERGEBNISSE EINER REVISION DER VIOLE DES HERB. BARBEY-BOISSIER.......... 852 IV. — Franz Stephani. — SPECIES HEPATICARUM (suite). 857 0.7. — Alfred Lendner. — COMPTE RENDU DE LA SEANCE BEE DE LA SOCIETE HELYÉTIQUE DES SCIENCES NATU- | pue: RELLES (Secriox pe Boranique), tenue au laboraloire de | l'Institut botanique, le mardi 9 septembre 1902, à 8 h. De | du matin, sous la présidence de M. le Dr Cnrisr........ 889 INDEX BOTANIQUE UNIVERSEL. ....... Nos 2146 à 2445 : OBSERVAT IONS Les auteurs des travaux insérés dans le Bulletin de Ü Herbier Boissier ont droit gratuitement à Irente exemplaires en tirage à par her Aucune livraison n’est vendue séparément. Les abonnés sont invités à présenter leurs réclamations avant le 15 du “LM ES nn - où le numéro a paru. k FETT 1 LA LÀ eg BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER SECONDE SERIE N° 40. FILICES FAURIEANA PAR le Dr H. CHRIST, à Bâle. IV Le Rev. Père Urbain Faurie qui nous a fourni déjà des documents si nombreux concernant la flore de l'Extrême-Orient, a bien voulu m’en- voyer une collection de Fougères qu'il a recueillies en 1901 en Corée, et principalement dans la partie moyenne de ce royaume et au voisinage de „sa Capitale Séoul. Le Père Faurie, dans sa lettre, se plaint de la rareté des fougères dans ce pays, comparé au Japon, et me demande s’il vaut la peine de publier cette récolte. Mais bien au contraire cette collection est d'un grand intérêt et bien digne d'être décrite dans ce Bulletin. Consistant en 29 Fougères différentes et en trois Sélaginelles, elle repré- sente, imparfaitement sans doute, mais pourtant d’une manière significa- tive et caractéristique la flore de cette région, qui, située à peu près entre le 35 et le 36'/2°, donc sous la même latitude que le Shen-Si moyen et la parie centralede l’île de Hondo, possède un ensemble de formes plus boréales que ces deux régions voisines, ensemble moins xérophile et je dirai plus européen, ce qu'il faut attribuer je pense au relief montagneux de la Corée, et surtout au courant de mer froid qui vient du nord et qui longe sa côte orientale. En effet, à part le Polypodium super ficiale de l'ile Tsus- hima qui s’y trouve bien isolé, comme espèce du sud de la Chine et man- quant au Japon, le Davallia bullata et Y’Aspidium aristatum, espèces malaises, chinoises et indiennes qui remontent le long du Japon, l'un BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 10, 30 septembre 1902. 56 826 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2M® SER.). (23) jusqu’à Fusan, sur la côte méridionale de Corée, et l’autre jusqu’à Tsus- hima, tout pres de la dite côte, il n’y a que des espèces d’un port et d’une affinité tout à fait seplentrionaux, espèces qui se retrouvent pour la plu- part dans la Chine centrale et boréale et dans des pays plus éloignés, mais d’un climat froid. Les quatre espèces ou sous-espèces que j'ai dü distinguer appartiennent tout à fait au même rang. Il semble que la partie de la Corée que M. Faurie a visitée est un pays de bois et de tour- bières d’un caractère plutôt européen, sinon sibérien que japonais. La Corée, c’est le pays des Woodsia, dont M. Faurie a rapporté trois espèces, et le pays des Afhyrium dont sa collection en contient quatre. Le caractère un peu européen de sa flore est démontré par Aspidium filix mas var. deorsolobatum et Aspidium subspinulosum qui est singulie- rement voisin de notre A. euspinulosum Aschers., A. Dryopteris, A. Thelypteris, et A. transilorium, ce curieux intermédiaire entre A. filix mas et À. cristatum, rappelant des espèces européennes aussi, La présence en Corée d’A. Goldieanum, plante connue de l’est des Etats-Unis, est un document nouveau pour le fait indiqué par Asa Gray qu’il y a un groupe d'espèces de l’Extrême-Asie qui sautent l'Amérique occidentale pour se trouver du côté de l’Atlantique. Deux Niphobolus pénètrent jusqu’en Corée, et trois Sélaginelles assez grands indiquent un pays encore relalivement très tempéré. Voici la liste de ces plantes de Corée, auxquelles j'ai ajouté deux ou trois de Tsushima, à cause de la proximité de cette ile, quoique japo- naise, du continent Coréen. 1. Scolopendrium Sibiricum Hook. Hab. In muris Seoul. Mai 1901, 717. Aire. Espèce de la Chine même méridionale (Kouy-Tcheou 1. Bodinier) et du Japon jusqu’en Siberie, au Kamtchatka. Fort voisin de S. rhizophyllum Hook. des Etats-Unis d'Amérique. 2. Athyrium lastreoides Baker Journ. Bot. 1888, 227 sub Asplenio. Hab. In humidis montium Ouen-San, 1000 m. Août 1901, 704. In silvis basi montium Kan-ouen-to. 28 juin 1901, 719. Aire. Decouvert par Faber au Mont Omei dans le Sze-Tchouan mérid. trouvé par Bodinier dans le Kouy-Tcheou. 3. Athyrium pterorachis Christ Bullet. Boissier IV, 10, 668. C'est exactement la plante découverte par M. Faurie au Japon, à Ivakai 8212, qui se reconnait si facilement par son stipe de l'épaisseur (24) H. CHRIST, FILICES FAURIEAN.E. 827 d’un doigt, charnu, de ses pinnæ ailées le long de la costa, el ses sores courts et réguliers. Hab, In humidis sylvarum Ouen-San, supra 1000 m. Aoüt 1901, 706. Aire. Découvert au Japon. PA 4, Athyrium Coreanum n. sp. Christ. Voisin de l’espece précédente mais beaucoup plus grêle. Stipite tenui fragili 42 cm. longo stramineo, cum rachi squamis tener- rimis brunneis filiformibus vix 1 mm. longis sparso, squamis aliquot latioribus majoribusque interjectis. 'Lamina 40 cm. longa ovalo-elongata 12 cm. lala bipinnatifida pinnis 15 utroque latere infra apicem pinnali- fidum oblique patentibus remolis (inferioribus usque ad 6 cm. distantia remotis) infimis vix diminutis, 10 cm. longis, 2 ‘/2 cm. lalis basi lata ses- silibus acuminalis usque ad alam angustam incisis, lobis circa 15 infra apicem grosse dentatum, late adnatis oblongis oblusis grosse crenatis 13 mm. longis ‘/2 cm. latis, nervis in lobis pinnatis furcatis, 6 utroque latere, unum sorum medialem reniformem (athyrioideum) rarius rectum 4 !/s mm. longum linearem indusio pallido tectum gerentibus. Textura tenuiter herbacea, colore læte virente, faciebus glabris. Habitu Aspidü cristati SW. Hab. Kan Ouen to. 28 juin 1901. s. n. Specimen unicum. v 5. Athyrium pycnosorum n. sp. Christ. Voisin d’A. thelypteroides (Michaux). Une des nombreuses formes de l'Asie orientale qui se groupent autour de ce type. Diffère du type par les dimensions réduites : stipe 20 cm., fronde 25 cm.; stipe et rachis pubescents d’écailles brunes, fines, filiformes, le slipe en outre vêtu de grandes écailles brunes, ovales, pointues, d’un cm. de long et de 4 mm. de large; pinnæ écartées, celles de la base non réduites, 3 ‘/2 cm. de long et ?/: cm. de large, sessiles, à base large, brus- quement pointues, à 15 pinnules très serrées de chaque côté, 4 mm. de long sur 2 mm. de large, crénelées, ovales, assez obtuses, nervures pen- nées dans les pinnules, obliques, simples, 4 de chaque côté, portant chacun 1 sore oblong, sores très serrés, se touchant, un peu bombés, à indusie gris-clair, non athyrioides. Hab. In herbidis humidis Ouen-san. Communis. Août 1901, 705. 6. Aspidium (Polystichum) craspedosorum Maxim. Echantillons très peu écailleux, allongés. Hab. In rupibus montium Ouen san. Jul. Aug. 1901, 711. 828 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ze SER.). (25} Aire. Asie orientale tempérée et subalpine : Chine du Kuy-Tcheou (L. Bodinier) au nord, Japon, Mandchourie. 7. Aspidium (Polystichum) aristatum Sw. Hab. Tsushima in silvis. Mai 1901. 4879. Aire. Chine, Japon et Inde jusqu’en Australie et le sud de l’Afrique; a Tsushima certainement sur sa limite polaire. 8. Aspidium (Hemestheum) Thelypteris Sw. Hab. In herbidis humidis Syou-ouen. 28 mai 1901, 723. Aire. Dispersé dans les régions tempérées des deux hémisphères : Japon, région de l’Amur, non encore indiqué en Chine, mais en Europe comme aux Etats-Unis de l'Amérique. Reparait dans l'hémisphère aus- tral : S. de l’Afrique et Nouvelle-Zélande. 9. Aspidium (Lastrea) decursive-pinnatum van Hall. sub Polypodio. Hab. Fusan. & oct. 1901, 715. Aire. Commun en Chine, au Japon et à Formose. 10. Aspidium (Filix mas) Filix mas Sw. Var. deorsolobatum Moore. C’est bien la plante d’Europe à pinnules un peu dilal&es-auriculees à la base et à bords fortement crénelés-incisés; elle se distingue en outre par un duvet roux d’ecailles très denses qui couvre le stipe, le rachis et les costæ. Hab. In silvis basi montium Kan Ouen to. 28 juin 1901, 720. Aire. La variété se trouve en Europe où elle est répandue, je ne l’ai pas vue auparavant de l’Extreme-Orient. En Chine, il y a un certain nombre de formes du type Filix mas qui se rapprochent de nos formes européennes, mais je n’en ai pas vu de parfaitement identiques encore. 11. Aspidium (Filix mas) lacerum Thunbg. sub Poly- podio. Hab. In silvis Kan Ouen to. 28 juin 1901, 722. Aire. Plante essentiellement japonaise, indiquée à Tsus-Sima, sur les côtes de Corée. ; 12. Aspidium (Filix mas) Goldieanum Hook, Je ne puis séparer l’échantillon de Corée de ceux des Etats-Unis de l'Amérique. C’est encore un exemple qui plaide pour le fait relevé d’abord par Asa Gray qu'il y a des plantes de l’Extr&me-Asie qui se retrouvent sur la côle orientale et non sur la côte occidentale de l'Amérique du « Le 2 (26) H. CHRIST. FILICES FAURIEANZÆ. 829 Nord. Cette plante, du reste, ne devrait probablement pas être séparée spécifiquement d’A. Filir mas sensu latiori; ce ne sont guere que les dimensions très fortes qui la font distinguer. Notre échantillon Coréen a les écailles noires à la base du stipe indiquées par Hooker. Hab. In silvis basi montium Kan ouen. 28 Jun. 1901. 721. Aire. Côte atlantique des Etats-Unis. 15. Aspidium (Filix mas) transitorium Christ. Exactement la plante découverte par le Père Faurie au Japon, seule- ment à lobes un peu plus profonds. Je suis charmé de voir celte forme si curieuse, faisant jonction entre A. Filix mas et A. cristatum Sw. du continent d'Asie où elle est peut-être plus répandue, de manière à ce que sa station japonaise en serait l'extrême jalon. Hab. In turfosis silvarum Sgou Ouen prope sepulturam; hanc speciem non vidi alio in Corea. 28 mai 1901, 724. Aire. Trouvé par M. Faurie en sept. 1898 a Togakushi, Japon. 14. Aspidium (Filix mas) varium Sw. Hab. In silvis Syon-Ouen. 28 mai 1901, 725. Un échanüllon se distingue par une fronde très allongée, à l'instar de ce qu’on appelle souvent A. cystolepidotum Franchet Savat. Aire. Plante répandue en Chine, au Japon et jusqu'aux Philippines {Loher in herb. Kew). | 15. Aspidium (Spinulosa) subtripinnatum Miquel. Syn. Nephrodium Chinense Baker Synops. Ed. II, 278. Hab. In silvis Coreæ mediæ. 3 Sept. 1901, 729; in monte Nam San, Seoul. Mai 1901, 727. Aire. Chine tempérée (Faber) Japon. Déjà rapporté de Corée par Wilford. l V7 16. Aspidium (Spinulosa) subspinulosum n. spec. Christ. Sous-espece ou variété marquée d’A. spinulosum Sm. subspec. euspi- nulosum Aschers. var. elevatum A. Braun, mais différent par ses pin- nules très profondément incisées et sa fronde très étroite. Je n’ai jamais vu auparavant une forme aussi rapprochée d’A. spinulosum de l'Extrême- Orient où il est remplacé par des formes plus amples. Stipite 26 cm. longo stramineo crassiusculo basi squamis sicut longis subulatis pallide brunneis munito, lamina 22 cm. longa lanceolato-elon- gata, basi 8 cm. lata, subtripinnatifida, pinnis subsessilibus erecto-ascen- dentibus remotis (interstitiis inferioribus 4 et 3 cm. latis) infimis 7 cm. 830 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SER.). (27) longis, 2'/s cm. latis longe acuminatis pinnatis pinnulis 40 ad 15 infra apicem inciso-serratum, ovalis inæqualibus latere superiore auriculato- productis, profunde lobatis infra pinnatifidis, lobis lanceolalis acutis, acute denticulatis, nervis in lobis pinnalis obliquis 3 ad 4 utroque cos- tulæ latere, soris in lobis solitariis medialibus parvis indusio suborbicu- ları pallido. Textura herbacea colore supra obscure infra pallide viridi. Facie glaberrima. Hab. Kan ouen to. Jul. 1901, 728. 17. Aspidium (Dryopteris) Dryopteris (L. sub Polypodio) Aschers. Var. longulum n. var. Christ. C'est là une variété que j’ai déjà recue de Nertschinsk, Sibérie orien- tale. Elle se distingue du type d'Europe par des lobes plus allongés et moins incises, ce qui change le port. Un échantillon de Nertschinsk muni du rhizome à 6 stipes très rapprochés, presque fasciculés à la pointe du rhizome, tandis que le type a des stipes éloignés et solitaires. Hab. In montibus Coreæ mediæ. 4 Sept. 1901, 726. Aire. Le type habite l’Europe ainsi que le nord des Etats-Unis, le nord de l’Asie et va du Japon à l'Himalaya occidental. 18. Woodsia Manchuriensis Hook. Hab. In rupibus Kon ouen to Juill. 1901, 713. Aire. Mandchourie et Japon. 19. Woodsia sinuata Hook. Gord. Flor. Tab. 32, 2. Hab. In rupibus Seoul. Mai 1901, 718; in rupibus Ouen san. Aug. 1901, 714. Aire. Nord de la Chine et Mandchourie. 20. Woodsia polystichoides Maxim. Hab. S. ind. loc. 1901, s. n. Aire. Chine du Nord et Japon. 21. Davallia bullata Wall. Hab. In rupibus Fusan. 4 Oct. 1901, 712. Aire. Espèce tropicale de l'Inde, remontant jusqu’au Japon et, comme notre échantillon nous l’apprend, jusqu'à l'extrémité méridionale de la Corée. 22. Microlepia Wilfordii Moore. Hab. Habitat in Corea, s. ind. loc. 1901, s. n. Aire. Plante du Japon. (28) H. CHRIST. FILICES FAURIEANÆ. 851 23. Microlepia hirsuta (Sw. sub Davallia). Hab. Habitat in Corea s. ind. loc., s. n. Aire. Japon. 24. Doryopteris argentea (Pallas sub Pteride). Hab. In muris Seoul. Mai 1904, 716. Aire. Chine et nord de l’Asie jusqu’au Baikal et Kamtchatka, Japon. 25. Polypodium superficiale Blume. Hab. Tsushima, in rupibus silvarum. Oct. 1901, 4878. Localité déjà indiquee dans le Synops. fil. La plante est singulierement petite, autre- ment typique. Aire. Inde et Chine méridionale, non indiqué au Japon: station très excentrique. 26. Polypodium Onæi Franchet. Hab. In rupibus Fu San. 4 Oct. 1901, 709. Aire. Japon, Chine (Kouy Tcheou, Bodinier). 27. Polypodium lineare Thunbg. Hab. In rupibus Nai psang. Aire. Chine, Japon et vers l’Asie tropicale, le long des mon- tagnes. 28. Niphobolus petiolosus Christ. Hab. In rupibus communis : Pyeng yang. Juin 1901, 707. Aire. Commun en Chine, surtout dans les parties tempérées. 29. Niphokolus linearifolius (Hook. sub Polypodio). Hab. In rupibus Coreæ mediæ. 4 Sept. 1901, 708. Aire. Chine tempérée et septentrionale et Formose. Japon : falaises à Mororan. 31 Juill. 1887, 1. Faurie. 30. Selaginella Rossii (Baker fern-all. 37 sub. var. Selaginellæ mongholice Rupr.) Warburg. determ. Hieronymus. Hab. In rupibus Kan ouen to. 3 Juill. 4901, 702. Aire. Chine du nord. 31. Selaginella Stountoniana Spring. determ. Hieronymus. - Hab. In siecis et rupibus Coreæ mediæ. 5 Sept. 1901, 700. Aire. Chine du nord. 832 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SER.). (29) 32. Selaginella involvens (L.) Spring. determ. Hieronymus. Hab. In rupibus Chinampo, 22 Sept. 1901, 703. Aire. Nord de la Chine jusqu’à l'Amour, au Japon, aux Philippines et dans le nord de l’Inde. Parmi quelques fougères japonaises que M. Faurie a ajoutées à son envoi de Corée, il y a une plante fort singulière que je ne puis attribuer qu'à Polypodium (Selliguea) ellipticum (Thunberg), quoique sa fronde soit simple, non pennée, mais à bord ondulé et irrégulièrement lobé dans sa partie décurrente vers le stipe, lobes courtes, à peine 1 cm., peu nombreux, obtus. Une des frondes est fertile et ne diffère guère, à part les caractères indiqués, du type. Je nomme cette forme provisoire- ment Var. simplicifrons n. v. Christ. Hab. Kiushu in humidis basi montium Nagasaki. 3 mai 1901, 4987. 833 PLANTE NOVÆ ORIENTALES J. FREYN (Smichow) YI Verzeichniss der von P. Sintenis in Ost-Masenderan gesammelten Pflanzen. F. Buhse’s nachgelassenes Werk « Die Flora des Alburs und der kaspischen Südküste » (Riga. 1899) fasst Alles zusammen, was über die Vegetalion der Gebirgs-Landschaften im Süden des kas- pischen Meeres bis zum Tode des Verfassers bekannt geworden war. Wie lückenhaft und unvollständig auch nach Erscheinen dieses ver- dienstvollen Buches unsere Kenntnisse der Pflanzenvorkommnisse ge- blieben sind, ist von Buhse selbst immer wieder hervorgehoben worden ; er selbst stellle als Zweck seines Werkes hin, jüngere Bota- niker auf die Pflanzenschätze dieses Theiles von Persien aufmerksam zu machen und so zu deren Hebung anzuregen. In der That ist zur Zeit, dass die vorliegende kleine Arbeit in den Druck geht, eine bewährte Kraft dabei thätig, Buhse's Anregung zu entsprechen: J. Bornmüller bereist das Gebiet von Gilan und wird, wie noch überall auf seinen Sammel-Reisen, auch hier vollen Erfolg als Lohn seines anstrengungs- reichen Unternehmens ernten, wenn ihn die örtlichen Verhältnisse nicht geradezu im Stich lassen. Vor ihm hatte jedoch P. Sintenis Gelegenheit einige Monate im östlichen Theile von Buhse’s Gebiet zuzubringen, indem er gelegentlich seiner transkaspischen Sammel- reise im östlichen Masenderan überwinterte und die Zeit von Ende November 1900 bis Anfang April 1901 in und um Ges (Radde schreibt Gäs) zubrachte und hier Pflanzen sammelte, soweit es die Jahreszeit zuliess. Diese Pflanzen hat er dann, nachdem sie von mir bestimmt worden waren, im Frühjahre 1902 vertheilt. Trotz der ungünstigen Sammelzeit, welche doch hauptsächlich den Winter umfasste, war das 834 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (2) Ergebnis ein gules; es ergab sich nicht nur Manches zur Ausfüllung von Lücken in unserer Kenntnis der Vegelation Masenderan’s, sondern selbst Neues wurde gefunden. Da ausserdem aus der Gegend von Ges bisher fast gar nichts über die Vegetation bekannt geworden ist, so ist es im Geiste Buhse’s gehandelt, wenn im folgenden alle Arten auf- gezählt werden, welche Sintenis aufgenommen hat. Vorher möge jedoch eine Schilderung des Sammelgebietes selbst hier Platz finden, zu deren und des Weiteren besserem Verständnis einige geographische Angaben vorausgeschickt seien. Ges befindet sich im westlichen Theile der persischen Provinz Aster- abad, im Vorgebirge des Nordabhanges des Elburs-Gebirges. Es ist das Dorf der Bauern, während sich die Geschäfte in Bender-Ges, dem zwei Reitstunden nördlich von Ges, an der Bai von Asterabad gelegenen Hafen-Orle befinden. Die Verkaufs- «Gewölbe » dort sind aber fast alle aus Dauben von Zuckerfässern hergestellt. Die Strasse von Bender-Ges nach Asterabad führt über Ges. Betreffend die Vegetation möge nun Sintenis selbst das Wort haben. « Die kurzen Tage gestatleten leider keine grossen zweilägigen Touren : im Freien war wegen der doch niedrigen Temperatur nicht zu übernachten ; in den weil auseinander liegenden Ortschaften aber erhält man keine Unterkunft; die Bevölkerung ist im höchsten Grade fanatisch. « Auf dem Gebirgskamme lag beständig Schnee, zeitweilig auch tiefer herab an den Hängen. So war ich auf die niedere Region beschränkt und kam bis zu ungefähr 600 Meter Höhe. Vom Strand bis zum Gebirge hin beträgt die Entfernung 10 bis 15 Kilometer. Dieser breite Küsten- strich steigt allmählig an. Der Boden ist vorwiegend schwer (felt), seltener sandig. Am Strande wechselt tiefer Schlick, der von Salicornia, Aster Tripolium, Scirpus und Tamarix-Beständen bewachsen ist, mit Sand, dem Standorte der Tournefortia, etc. Stellenweise tritt Wald, gebildet aus Populus, Alnus, Ulmus, Quercus, Salix u. A. nahe an das Meer heran. « Die breite Küstenregion bedeckt vorwiegend Gestrüpp-Wald aus Punica (vorherrschend), Mespilus, Cratæqus, Paliurus u. A., die aber auch baumarlig werden. Als hohe Bäume ragen daraus auf: Morus, Ficus, Juglans, Prunus. Charakteristisch für diese Zone ist auch der schöne Erianthus Ravennz, dessen mächtiges Röhricht oft noch über Punica hinaufragt. « Angebaut wird zumeist Baumwolle (in einer hohen Sorte, aber doch Gossypium herbaceum) und Reis, dann Getreide (Gerste) und Sesaın. (3) J. FREYN. PLANTE NOVÆ ORIENTALES. 835 Die Culturen liegen oft inmitten des Gestrüpp-Waldes, aber auch in der Nähe der Ortschaften. « Sandige Flächen sind zumeist dicht bestanden, wie angesäet, mit Artemisia annua, Xanthium, die heide sehr hoch werden, Cannabis, Datura, Pulicaria uliginosa, Origanum und Pteris aquilina. « In den Bergen entspringen sehr viele Quellen, welche zu Bächen oder Flüsschen vereinigt, dem Meere zustreben. Zur Zeit der Schnee- schmelze und bei starkem Regen werden die niedergehenden Wasser- massen gewaltig, die Bäche zu Flüssen, die ganze untere Region wird Sumpf; der Verkehr hört auf. So ist es im Winter lehensgefährlich, ja meist unmöglich, von Asterabad nach Siaret zu gelangen. « Nach dem Gebirge zu rücken die hohen Bäume näher und näher zusammen, der eigentliche Wald beginnt. Anfänglich gleicht er einem riesigen Wildpark, in dem die Bäche mit breiten, geröllerfülllen Betten, von herrlichen Erlenbäumen umsäumt, die Wege verlegen. Smilax, Rubus, Hedera und Humulus winden hier bis in die höchsten Kronen und bilden grüne Uferwände. Nur im Flussbette können wir reiten und müssen uns meist tief auf den Hals des Pferdes herabbücken ; zu Fuss ist gar nicht fortzukommen : Albizzia, Pterocarya, Acer, Melia, Prunus, Diospyros, Celtis, Ficus, Quercus, Carpinus neben Pappeln, Weiden und Erlen stehen bunt durcheinander und Sambucus Ebulus bildet oft das Unterholz. Aber es geht höher. Wir können bei nächster günstiger Gelegenheit in den Urwald hineinreiten. Die riesigen Stämme in ihren verwunderlichen aber malerischen Formen, das Geäst hunderttausend- fach verwachsen, sich zu einem Dache schliessend, stehen weiter auseinander gerückt und lassen den Boden für den Wanderer offen. Grüner Dämmerschein umfängt uns : wir reiten unter Parrotia persica ! Hin und wieder ist die ebenso herrliche Pterocarya eingesprengt, die Stämme bis hoch hinauf dicht bedeckt mit Polypodium und Scolopen- drium, oft von Schlingern (Smilax, Hedera) ganz abenteuerlich um- woben und zu fabelhaften’ Gebilden gestaltet. Felsblöcke, grosse, wie kleine [Urgesteine], meist mit Moos bedeckt, lagern am Boden, um- standen von Farnkräutern, wie Pteris cretica, Aspidium aculeatam, A. lo- batum, Onoclea Struthiopteris u. s. w. Ruscus aculeatus und Danaë race- mosa stehen da in geschlossenen Gesellschaften. Bunte Blumen suchen wir aber vergeblich in dieser majestätischen Waldes-Wildniss. «Aber wenn das Laub sinkt, Anfangs Dezember, und mehr Licht durch das kahle Astgewirre fällt, wacht Schneeglöckchen und Cyclamen in zahlloser Menge auf, auch fröhlich der dünnen Schneedecke spottend, 836 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (4) die sie wohl zuweilen auf Tage verhüllt. Dann aber, Ende Januar, wenn die Blüthenknospen der Parrotia schwellen und aufbrechen, wird es blumenbunt am Urwaldboden : Scilla, Primula, Viola, und wie sie alle heissen, schmücken ihn und ich habe nur schmerzliches Bedauern, die Frühlingspracht des Masenderan-Urwaldes nicht in seiner vollen Herrlichkeit kennen gelernt zu haben. » Die Anordnung der nun folgenden Pflanzen-Aufzählung geschieht nach Boissier’s Flora orientalis. Die in Buhse’s Flora des Alburs und der kaspischen Südküste nicht enthaltenen Formen (nicht weniger als 95, unter denen allerdings auch manche nur cultivirte mitgezählt sind) sind durch ein vorgesetztes Sternchen (*) ersichtlich gemacht ; Neues ist fett gedruckt. Was sonst noch im Besonderen zu bemerken ist, wird an zugehöriger Stelle ausgeführt. Die den einzelnen Arten verangesetzten Nummern sind jene, unter welchen sie von Sintenis vertheill sind. I. RANUNCULACEZÆ Juss. 1525. Adonis stivalis L. in Getreidesaaten bei Bender-Ges, 7. IV. 1901. Es scheint A. cristata Stev. vorzuliegen ; die Früchte sind aber zur Entscheidung der Frage noch zu jung. #1422. Ranunculus triphyllus Wallr.! ß. submersus Freyn herb. Glaber, foliis omnibus submersis capillaceis. — Bender-Ges, in fiuvio, 4. 11. 1901. R. triphyllus Wallr. ist eine zu den halophilen Wasserranunkeln ge- hörende, dem gewöhnlichen A. peltatus Schrank (= AR. aquatilis L. p. p.) ganz ähnliche Form, also derbwüchsig mit grossen, langzipfeligen unter- gelauchten Blättern, deren unterste kurzstielig sind und mit verzweigten, lichtgrünen Stengeln — aber ganz kahl, kleinblüthig (Blüthendurch- messer bis 41 mm. herab), mit sehr kurzen, über die Ovarien nicht hinaufragenden, meist wenigen Staubblättern, schmalen, aufrechten Narben und eiförmigem, + reichlich, aber nie wie bei A. pellatus dicht behaartem Fruchtboden. So zeigt die Form also fast alle Merkmale von R. Baudotii Godr., ist aber von diesem durch die sehr kurzen, von den Blättern oft um ein Vielfaches überragten Blüthenstiele und nur halb so grosse Blüthen unterschieden. Auch von AR. trichophyllus Chaix (das ist die fast oder zur Gänze kahle Formenreihe, welche parallel zu R. paucistamineus Tsch. entwickelt ist und mit diesem oft verwechselt (5) J. FREYN. PLANTE NOV.E ORIENTALES. 837 wird), der in habituell ganz identischen Formen vorkommt, ist R. tri- phyllus durch die Gestalt der Narben sicher zu unterscheiden. Er kommt, wie fast alle Wasser-Ranunkeln der Sekt. Batrachium in einer vollkommen ausgeslalteten, also normalen Form vor, welche durch die Entwicklung breitlappiger Schwimmblätter sowie untergetauchter, nur in haarförmige Zipfel getheilter Blätter ausgezeichnet ist — wobei die Schwimmblätter bald in + regelmässig verkehrt eiförmige, gekerbte, oder unregelmässig in schmal-keilige bis lanzettliche, oft pfriemlich ‘bespitzte Zipfel getheilt sind [= var. &. heterophyllus Freyn herb.]. Die zweite Hauptform ist jene, die nur unlergetauchte, durchaus in fädliche Zipfel aufgelöste Blätter hervorbringt (= var. £. submersus Freyn). Beide Formen können sich zu Suceulentformen umbilden (mit kurzen, breitlichen, fleischigen Zipfeln), wenn sie im Uferschlamm oder Ufer- sand ohne Wasserbedeckung weiter wachsen müssen, oder wenn sie sich infolge dichten Standes selbst über die Wasseroberfläche hinauf- heben oder durch andere Wasserpflanzen, besonders Gräser, hinauf- gehoben werden. *1471. cadem ? forma succulenta. Bender-Ges, in dumetis humidis, 30. HIT. 1901. Jedenfalls eine nach höherem Wasserstande im Gebüsche zurückge- bliebene Form, deren Zugehörigkeit zu A. triphyllus sehr wahrschein- lich aber nach dem vorliegenden Material nicht sicher zu entscheiden ist. Jedenfalls gehört die vorliegende nach den abgestorbenen Resten der submersen Blätter zu einer der ganz kahlen, also halophilen Formen. 1465. Ranunculus sceleratus L., Bender-Ges, in feuchten Ge- büschen, 30. IH. 1891. #1481. eadem BG. subglobosus Freyn in Stapf bot. Ergebn. der Polak’schen Expedition ; Denkschr. Akad. Wissensch. in Wien, LI (1886), p. 292. Bender-Ges, in feuchten Gebüschen, 22. M. 41901. 1480. R. cicutarius Schlecht., Bender-Ges, in Gebüschen, III. IV. 1901, blühend und mit jungen Früchten. 1490. R. villosus DC. regni veget. syst. nat. I, p. 283 (non Boiss. fl. or.). Confer. Freyn in Stapf 1. c., p. 292. Bender-Ges, an Wald- rändern gegen Nikendi, 2. IV. 1901. *1502. R. muricatus L. ß. græcus Heldr. et Sart. in Boiss. fl. or I, 56, in Gebüschen, 30. HI. 1904. 838 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2M® SER.). il. PAPAVERACEZÆ DC. 1499. Papaver apulum Ten., Freyn FL von Süd-Istrien, p. 22. Ben- der-Ges, am Strande, 30. II. 1901. 1497. Chelidonium majus L. Bender-Ges, an anne 4.1V. 1901. III. CRUCIFERÆ Juss. 1443. Cardamine hirsuta L. Bender-Ges, an Waldrändern, 17. III. 1901. 1475. C. pectinata Pall. Bender-Ges, in Wäldern bei Wonischtepe, 24. II. 1901, in einer üppigen Form mit grösseren breitzipfligen und einer schwächeren schmalzipfligen Form, welch’ letztere an C. impa- tiens L. erinnert. — Dentaria quinquefolia M. B., nur Basalblätter, im Walde Wonisch- tepe. — Arabis perfoliata Lam. Bender-Ges, auf waldigen Hügeln, 31. II. 1901, noch ohne Blüthenstand, aber unverkennbar. *1505. Alliaria officinalis DC. Bender-Ges, in Wäldern, 3. IV. 1901, blühend. *1436. Arabidopsis Thaliana Schur. Bender-Ges, in Gebüschen, 41. IV. 1901. *1522. Sisymbrium Sophia L. Bender-Ges, auf Schutt, 7. IV. 1901. *1390. S. Leselüüi L. Bender-Ges, auf Feldern, 7. XIE 1900, ganz typisch. *1320. eadem forma procumbens, foliis parce dissectis magis hirtulis. Bender-Ges, in Triften, 25. XI. 1900. Dieses ist offenbar eine Winter- form, wie sie auch bei anderen, nicht näher verwandten Phanerogamen vorkommt, nämlich mit niederliegendem, reich verzweigtem Stengel und dicht, + büschelig-beblätterten Seitenzweigen, wobei die kleineren Blätter meist nur ein oder kein Lappenpaar besitzen und dichter behaart sind. In Blüthen und Früchten besteht kein Unterschied. 1528. Hesperis runcinata W. K., wenigstens im Sinne der Flora orien- talis. Bender-Ges, im Walde beim Dorfe selbst, 3. IV. 1901, im Blühe- beginn. 1482. Capsella Bursa pastoris Mœnch. Bender-Ges, in Weiden, 26. III. 1901, sehr typisch. (7) J. FREYN. PLANTE NOV.E ORIENTALES. 839 #1496. Sinapis arvensis L. Bender-Ges, auf Schultplätzen, 5. IV. 1901. Die Blüthen sind etwas grösser, als an der europäischen Pflanze, die noch ganz jungen Schoten sind auch kahl und erscheinen im gleichen Entwicklungs-Stadium kürzer als bei der europäischen Form. Vielleicht = 7. mesopotamica Boiss. *1477. Raphanus sativus L. bei Bender-Ges, verwildert, 22. II. 1901, mit etwas rübenförmiger Wurzel, sehr schönen, grossen, rothvioletten Blüthen und ganz jungen Schoten. IV. VIOLACEÆ DC. 14165, 1428, 2265. Viola suavis, an M. B.? nec Freyn fl. Süd-Istrien, p. 47. V. odorata L. y. suavis Buhse, saltim p.p. Bender-Ges, am 8. II. 1901 (n° 2265) ; in Wäldern bei Hassar-Tschurip, 26. II. 1901 (14165) und im Granatapfel-Gestrüpp, Feber 1901 (1428). Die Blumen- blätter sind nach Sintenis in sched. hellblau. Die vorliegende Form ist wohl sicher die in Masenderan und überhaupt im südlichen Küsten- striche des kaspischen Meeres angegebene V. odorata ; ich sah wenig- stens unter den Hunderten von mir durchgemusterten Veilchen dieser Herkunft auch nicht ein einziges zu V. odorata gehörendes Exemplar. *2263, 2264. V. alba X suavis? Bender-Ges, im Urwalde Hassar- Tschurip unter der Vorgenannten einige Stücke, 26. II. 1901 (n° 2263) ; ebendort im Punica-Gestrüpp unter V. suavis, Feber 1901 (no 2264). In einer Notiz gibt Sintenis die Blüthenfarbe der Veilchen, unter welchen ich die vorliegende herausgelesen hatte, als hellblau an, es ist daher wahrscheinlich, dass auch diese hellblau geblüht haben, denn sie wären sonst aufgefallen. Sie zeichnen sich von V. suavis durch viel grössere, eiförmig-dreieckige Blätter aus, die 7,5 cm. lang sind bei 5,3 cm. Breite unterhalb der Mitte, deren Herzbucht tiefer und schmäler ist und durch gröbere Kerbung, sowie meist erheblich grössere Blüthen. Letztere messen 2,1 cm. von der Spitze des unteren Petalums bis zur Spitze des Sporns. Ausserdem sind die Fransen ihrer Stipeln vergleichs- weise kürzer. Von den grossblättrigen Formen der V. alba Bess. ist die vermutliche Hybride nur durch die schmale und tiefe (nicht weit offene stumpfe) Blattbucht und mehr angedrückte Kerbung unter- schieden — also eigentlich sehr wenig, so dass es sich vielleicht doch nur um eine Abänderung der V. alba handelt. *1416, 2262. V. alba Bess., salt. Boiss. fl. or. I, 458. — Bender-Ges, 840 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SÉR.). (S} in Wäldern bei Wonischtepe, 7. L 1901 (1#16 ; hier grossblättrige, weit und breit umher kriechende Formen) und im Urwalde, 8. IL. 1901 (2262; hier kleinblättrige, weniger auslaufende Formen). Dies sind also die dermalen ôstlichsten Standorte der bekannten, durch ihre dreieckigen Blätter leicht kenntlichen, weiss oder violett blühenden Art. #1430 c, 14309 V. caspia [Rupr.] Freyn herb. o. typica Freyn et Sint. — Viola sylvatica var. caspia Rupr. fl. Cauc., p. 15%.— Ruprecht unter- scheidet die von ihm in Lenkoran, also im südwestlichen Küstenstrich des Kaspi-Meeres angegebene Form « diversa ab omnibus foliis caulinis superioribus apice magis prolraclo, attenualo-acuminalo, stylo apice scabro uneinato longius rostralo ». Das ist nun dieser Beschreibung nach genau die Form, welche unter n° 1450c und 1430g in + robusten Stücken vorliegt. Die schwächeren Stücke haben mehr dreieckige Blätter und sind deutliche Uebergänge zu der unten als var. oblusa beschrie- benen Form. V. caspia hal ausserdem weisse Blüthen von 2 cm. Länge, deren unteres Petalum violett geadert ist, scheint aber nur ein Theil eines in den Waldlandschaften an der Südküste des kaspischen Meeres verbreiteten Formenkreises zu sein und dazu, wenigstens in Ost-Masen- deran, eines der häufigsten Veilchen ; in der üppigen Form liegt sie indessen nicht zahlreich vor. Bender-Ges, in Urwäldern, im März 1901, auch auf Baumslämmen (1430 c) und im Granatäpfel-Gestrüpp, 24. II. 1901 (1430 9), an beiden Stellen in Gesellschaft der beiden folgenden Formen. Sie übergeht in #1430 b. V. caspia ß. masenderana Freyn et Sint. = V. masenderan« Freyn herb. et in litt. Ebenso kräftig, fast alle oder doch die meisten Stengelblätter erheblich länger als breit (4,8 cm. zu 2,4 cm. Breite im unteren Drittel), noch länger zugespitzt, die Kelchblätter schmäler, aber die Blüthe in Grösse und Farbe der V. caspia typica gleich; in der Tracht fast an V. elatior Fr. erinnernd, indessen der V. Riviniana Rchb. zunächst stehend, aber davon unterschieden durch die lange ausdauernden, zuletzt am Boden liegenden, 4- reich beblätterten, langen Stengel, weisse, etwas kleinere Blüthen, deren unteres Pelalum violett geadert ist; durch sehr lang gewimperte Nebenblätier, von denen die stengelstän- digen oft grösser sind; endlich durch breit lanzettliche und hoch über der Mitte des Blüthenstieles stehende Brakteen. — Die Fransen der unteren Nebenblätter sind 1,5- bis 5 mal länger als die Breite des Neben- blattes beträgt. Die Blüthen sind 2,1 cm. lang, wovon 5 mm. auf den Sporn entfallen, das längste Kelchblatt ist 1 em. lang, wovon 1 mm. dem Anhängsel zukommt. (9) J. FREYN. PLANTE NOVÆ ORIENTALES. 841 Bender-Ges, im Urwalde und in Hecken, im März 1901, mit der vor- und der nachbeschriebenen Form. #1430 a, d,e, f. Viola caspia y. obtusa Freyn et Sint. = V. oblusa Freyn herb. ; das ist die Form mit kleineren, herzeiförmigen, zugerundet- stumpfen, klein gekerbten Blättern, deren oberste nur seltener wohl auch eine Neigung zum Zuspilzen zeigen. Blüthengrüsse zwischen 1 und 2 cm. Länge schwankend, Petala weiss, das unterste wohl auch violelt-aderig. Die Pflanze ist gewöhnlich kleiner und gedrungener als beide vorbeschriebenen Formen, ihre Blüthen sind sehr lang gestielt und ragen meist weit über das Laub hinaus. Sehr bemerkenswerth ist auch der Wuchs, den ich an V. caspia typica und V. masenderana wohl ähnlich, aber nie so kennzeichnend gefunden habe. Der Sämling bildet nämlich einen nur + 1 cm. langen terminalen Stengel, der sich auch in den folgenden Vegetationsepochen und zwar absatzweise bis um 2,5 cm. verlängert und jedesmal mit einer Gipfelknospe abschliesst. Unterhalb dieser Knospe wird jedesmal ein Paar -- gegenständiger, steifer, schliess- lich am Boden liegender Zweige von 10-12 cm. Länge entwickelt, welche reichlich beblättert sind und an ihrer Spitze innerhälb einer rosetten- artigen Anhäufung von Blättern wieder mit einer Knospe abschliessen ; unterhalb der Blattrosette sind diese Zweige abermals verzweigt. Diese sekundären Zweige sind 7-10 cm. lang und, wie jene ersten Grades, zur Zeit der vollen Entwicklung der Blattroseiten schon entlaubt. Alle Zweige und Rosetten dauern mehrere Vegetations-Epochen (ob Jahre ?) und die Blüthen stehen in den Achseln der aus dem Rosettenbereiche sich entwickelten Seitenzweige. Solche ältere Exemplare sehen denn auch sehr merkwürdig und fremdartig aus. Jedenfalls ist der hier als V. caspia zusammengefasste Formenkreis durch die eigenthümlichen Wuchsverhältnisse, die schmalen, selbst am Grunde nur etwa 1 mm. breiten, sonst viel schmäleren, feinspitzigen Kelchblätter, sowie die weissen Blüthen in erster Linie gekennzeichnet und sowohl von V. syl- vatica Fr. als V. Riviniana Rchb. unterschieden. Eine gewisse Zu- spitzung der Blätter findet man übrigens an V. Riviniana manchmal auch. Bender-Ges, im Granatäpfel-Gestrüpp, 24. IT. 1901 (1430 a, meist rein weiss blühend), daselbst auch Stücke mit violetter Aderung des untersten Petals (1430e) ; überall, auch auf Baumstämmen im Urwalde, März 1901, weiss blühend (1430 4) und mit violetter Aderung, 24. II. 1901 (1430 f). BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n 10, 30 septembre 1902. 97 842 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (105 V. ALSINEÆ DC. *1345, 2108. Stellaria media Cyr. Bender-Ges, in Hecken, 22. HI. 4901 (4445, die gewöhnliche Form mit + niederligenden Stengeln), sowie im März ohne besonderer Datumangabe (2108, eine + aufrechte Form, die aber senst nicht verschieden ist und insbesondere auch nicht zu S. pallida Piré gehört). *144%4. S. neglecta Weihe, Garcke fl. v. Deutschl., 18. Aufl., S. 104. Bender-Ges, in Getreidesaaten, %. II. 1901. *1467. Cerastium sphærophyllum Haussk. in Sintenis exsice. itin. orient. 1890, n° 2054! (sine descript). Bender-Ges, auf Weideplätzen, 31. III. 1901. Diese, meines Wissens, noch nicht beschiebene Form ist ein C. pumilum Curt. mit fast kreisrunden Blättern und Fruchistielen von kaum Kelchlänge. 1509. Spergularia marginata Kittel. Bender-Ges, am Meeres- strande, 31. III. 1901. Die Pflanze ist erst im Aufblühen und daher nur nach den vegetativen Merkmalen bestimmt. VI. PARONYCHIACEZ St. Hil. #— Polycarpon tetraphyllum L. var. caspium C. A. Mey. Bender- Ges, auf Weideplätzen, März 1901. VII. TAMARICACEZ Desv. #1494. Tamarix Meyeri Boiss. Bender-Ges, am Meeresstrande, 30. II. 1901, zwar noch nicht aufgeblüht, aber verhältnismässig gross- blättrig und auch sonst mit der cyprischen Form übereinstimmend. 1534. T. Pullasii Desv. £. pycnostachya Bunge. Bender-Ges, am Meeresstrande, 25. XI. 1900. Die vorliegende Form gehört sicher in den von Boissier unter T. Pallasü vereinten Formenkreis. Bunge’s Beschreibung konnte ich zwar nicht vergleichen, aber Buhse giebt in Boiss. et Buhse, Aufzählung der in Transkaukasien und Persien gesam- melten Pflanzen, Seite 90, die Var. pycnostachya für die Küste des Kaspi- Meeres bei Asterabad an, also unsere von Bender-Ges. IE) (il) J. FREYN. PLANTE NOVÆ ORIENTALES, 8% VII. MALVACEZÆ R. Br. 1349. Abutilon Avicennæ Gærtn. — Bender-Ges, auf Culturland, 24. XI. 1900. "IX. OXALIDEÆ DC. #19354b. Oxalis corniculata L., Bender-Ges, in Hecken, 25. XI. 1900, die gewöhnliche, schlaffe, grossblättrige, schwach behaarte Form mit Fruchtstielen, welche kürzer als die Blattstiele sind. *1354 a. O. villosa M. B. flor. taur. cauc. I, 355. Bender-Ges, in Hecken, 7. III. 1902, eine kriechende, sehr kleinblättrige, überraus rauh- haarige Form, deren Blüthenstiele länger sind als die Blattstiele. X. GERANIACEZÆ DC. 1518. Geranium dissectum L. Bender-Ges, auf Schutt, 22. TL. 1901. 1479. G. molle L., ebendort, 22. IH. 1901. 2109. Erodium cicutarium L'Hér. Bender-Ges, auf Weideplätzen, 18. III. 1901, mit Blüthen und reifenden Früchten (2109); sowie in Getreidesaaten, IV. 1901 (ohne No). XI. ACERACEÆ DC. #1523. Acer insigne Boiss. et Buhse Aufzähl., p. 46 var. glabrescens Pax in Engl. bot. Jahrb. VII (1886), p. 194. Bender-Ges, im Urwalde,, 3. IV. 1901, nur belaubte Zweige ohne Blüthen oder Früchte. *1355, 1524. A. insigne (2) 8. obtusiloba Freyn et Sint. foliis usque sub-7-lobis vix discoloribus, lobis subquadratis ovatis obovatis oblusis- simis vel oblusis grosse irregulariter crenatis a typo diversa. Fructus ignotus et tunc affinitas subdubia. Bender-Ges, beim Dorfe Ges im Walde, 29. XI. 1906, voll ent- wickelte Blätter (1355) und in Wäldern bei Bender-Ges selbst, 3.1V.1901, Junge, aber gut entwickelte Blätter (1524). Die kleineren Blätter der No 1355 sehen just so aus und sind auch ebenso gross, wie jene des schweizerischen A. opulifolium Vill. Sie sind 84% BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SÉR.). (12) aber nicht so dicklich und namentlich auch kaum zweifarbig. Das grösste mir vorliegende Blatt ist 17,5 cm. hoch bei 20 cm. Breite und gehört der No 1524 an, welche nur junge, noch ganz besonders dünne Blätter besitzt. Die Blätter beider Nummern sind ziemlich geschlossen herz- förmig, beiderseits kahl, nur in den Achseln der Blattnerven mehr oder weniger bärlig, doch schwinden diese Haare mit dem Alter. Beide Nummern gehören sicher zur selben Art. Diese ist aber nicht ganz verlässlich bestimmbar, da weder Blüthen noch Früchte vorliegen. In Ansehung der geographischen Verbreitung können aber nur A. insigne Boiss. Buhse und A. italum Lauth in Betracht kommen, von denen wegen der Blatt-Consistenz und des Indumentes nur die ersigenannie nächstverwandt ist. Da nun die vorliegende Form aus dem eigentlichen Verbreitungs-Gebiete des A. insigne stammt und auch andere Ahorne mit spitzen und stumpfen Blättern abändern, so brachte ich die fragliche Form zu A. insigne. XIl. MELIACEÆ Juss. 1325. Melia Azedarach L. Bender-Ges, in Wäldern beim Dorfe, 25. XI. 1900, mit reifen Früchten. XIII. RHAMNACEÆ R. Br. 1356. Paliurus australis Gärtn. bei Bender-Ges, 3. XIL 1900, mit reifen Früchten. XIV. PAPILIONACEZÆ L. #1519. Medicago denticulata Willd. à. genuina Boiss. fl. or. II, 102. Bender-Ges, in Getreidesaaten, 22. Ill. 1901, blühend und schon mit jungen Hülsen. 1500. Trifolium subterraneum L. Bender-Ges, in Weiden, 31. III. 1901, in Blüthenfülle. 137%. T. tumens Stev., Boiss. 1. c., p. 136. Bender-Ges, am Bach- ufer, 47. III. 1901, mit Blüthen und reifenden Früchten (1374) und am westlichen Strande, 2. IV. 1901 (ohne No). . 1459. T. repens L. Bender-Ges, in Triften bei Nokendi, 2. IV. 1901. (13) J. FREYN. PLANTE NOVA ORIENTALES, 845 1464. T. campestre Schreb. Bender-Ges, an grasigen Stellen, 2, IV. 1901. Die Blüthen sind, wenigstens getrocknet, blassgelb. T. pro- cumbens Buhse fl. Alb., p. 11 wird wohl dasselbe sein. 1343. Glycyrrhiza echinata L. Bender-Ges, in Triften, 25. XI. 1900, nur mit Früchten ; die Blätter sind schon abgefallen. *140%. Vicia Faba L. Bender-Ges, 29. XI. 1900, ganz junge, noch nicht blühende Exemplare. 4520. Orobus hirsutus L. Bender-Ges, in Wäldern bei Istenowö, 5. IV. 1901, blühend. XV. MIMOSACEA R. Br. 1347. Albizzia Julibrissin Wild. Bender-Ges, in Wäldern, 29. XI. 1900, fast fruchtreif. XVI. AMYGDALACEÆ Juss. 1451. Persica vulgaris Mill. Bender-Ges, in Wäldern bei Istenow, 19. III. 1901, in Blüthenfülle. Ob die Pfirsich hier wirklich wild ist, ist eine offene Frage ; sie kann, wie so viele andere sonst kultivirte Arten auch nur verwildert sein. Zur Blüthezeit bietet sie im Vereine mit den Pflaumen-Arten, besonders an den Waldrändern, einen prachtvollen Anblick. *1440. Prunus insilitia L. bei Bender-Ges selbst, 8. II. 1901, in Blüthenfülle, auch schon Zweige mit vollentwickelten Blättern. Schon durch die verhältnismässig grossen Blüthen (2,5-2,5 cm. im Durchmesser) und die langen (1 cm.) Blüthenstiele, auch abgesehen von der Behaarung, von P. divaricata Led. (P. cerasifera Ehrh.) sicher zu unterscheiden. Die Blätter der masenderanischen P. insititia sind beim Oeffnen der Knospe von dichten, weissen, pelzigen Haaren unterseits fast schneeweiss, werden aber bald grün und bleiben auch im Alter an den Nerven der Unterseite reichlich rauhhaarig. Die Blattoberseite ist mit weissen, mehr oder weniger anliegenden, zerstreuten Börstchen ziemlich reichlich besetzt. Die jungen Zweige sind nicht eigentlich sammtig, sondern mehr oder weniger dicht kurzhaarig. Die Blüthen- stiele sind nur in ihrer unleren Hälfte sehr schwach weichhaarig. Die Früchte der vorliegenden Pflanze sind unbekannt. 840 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m sÉR.). (14) 1435 b. Prunus divaricata Led., Boiss. l.or.II, 651. Bender-Ges, in Wäldern bei Istenowö, 19. III. 1901, blühende Zweige, welche zugleich junges, eben hervorgebrochenes Laub tragen. Die jungen Blätter sind beiderseits kahl, nur unterseits in der Mitte des Blattgrundes dicht pelzig-weisshaarig. Blüthen, wie bei P. insitilia, rein weiss, aber nur 1,5 cm. weil, meist einzeln auf nur 0,8 cm. langen Stielen. Die jungen Zweige sind kahl. Gut entwickeltes Laub und Früchte fehlen. 1427, 1435 a. P. spec. Bender-Ges, in Wäldern, bei Hassar- Tschurip, 26. II. 1901, hohe Bäume (1427) und im Punica-Gestrüppe, 5. III. 1901 (1435 a). Diese Art liegt nur blühend vor. Die Blüthen stehen zu 1 (-2) aber gruppenweise, dicht gehäuft; sie sind schneeweiss, manchmal verhält- nismässig klein (1,3-1.8 cm.) auf nur 6-8 mm. langen Stielen, welche zerstreut- aber deutlich kurz-haarig sind, die Zweige sind ganz kahl, aschgrau. Beide Nummern halte ich für identisch ohne sie bei irgend einer Art verlässlich unterbringen zu können, so dass ich diesen Baum für unbeschrieben halte. P. divaricata Led. scheint zwar wegen der Behaarung der Blüthenstiele ausgeschlossen, könnte aber in dieser Hinsicht abändern. Jedenfalls ist die Form wegen Unvollständigkeit des Materials nicht beschreibbar. XVII. POMACEZÆ Lindl. 1353. Mespilus germanica L. Bender-Ges, in Wäldern, 25. XI. 1900, mit Früchten und 3. IV. 1901, mit jungen, beblätterten Zweigen. Die Mispel ändert ganz ausserordentlich in Blattgestalt und -Bezah- nung. Breite Blatt-Formen herrschen vor. Diese sind bald fast ganz- randig, nur mil einzelnen, unregelmässig vertheilten Zähnen versehen, bald fast lappig-gekerbt. bald rundum reichlich und scharf gesägt. Das mir vorliegende Frühlings- Exemplar ist nun verhältnismässig klein- und sehr schmal-blälirig ; die Blätter sind kurz-lanzettlich, reich gesägt und unterseits sammt den heurigen Trieben überaus rauhhaarig ; so sehen sie viel eher wie Blälter irgend einer Pflaume aus. Allein ich selbst habe bei Prag eine Form gesammelt, welche eine vollkommene Mittelstellung zwischen der gewöhnlichen breitblättrigen und der schmal- blättrigen, masenderanischen einnimmt, so dass letztere, mangels alles Uebrigen nicht gesondert werden kann. *1495. Cratæqus orientalis Pal. Bender-Ges, auf bewaldeten (15) J. FREYN. PLANTE NOVÆ ORIENTALES, 847 Hügeln, 31. [IL 1901 (eine stärker behaarte Form, deren Blatigrund spitz-keilig vorgezogen ist) und 7. IV. 1901 (eine schwächer behaarte Form mit fast gestutztem oder sehr stumpf-keiligem Blatigrund) — beide mit Blüthen und Blüthenknospen. 1379. Cratæqus melanocarpa M.B. Bender-Ges, in Wäldern bei Tschefä Keneli, 7. XII. 1900, mit reifen Früchten und ausgewachsenen Blättern, letztere unmittelbar vor dem Abfallen. 1321. C. pectinata C. A. Mey., Boiss. fl. or. I, 663. Bender-Ges, in Wäldern, 25. XI. 1900, belaubte Zweige ohne Früchte und zwar eine Form deren Blatigrund gestutzt ist, plötzlich absetzt und schmalkeilig in den Blattstiel zuläuft. 1578, 148%. C. monogyna Jacq. Bender-Ges, in Wäldern bei Tschefä Keneli, 7. XII. 1900, entlaubt, aber mit reifen Früchten (1378) und in Wäldern bei Ges, 3. IV. 4901, belaubte Zweige in Blüthenfülle (1484). XVII. ROSACEZÆ Juss. 2217. Geum urbanum L. in Wäldern bei Istenowö, 7. XII. 4900, nur Basalblätter und Stengelreste. #2110. Rubus spec. Bender-Ges, an den Ufern des Baches im Walde ober Istenowö, 49. II. 1901. — Eine sehr zarte, niederliegende Brombeere noch ohne Blüthen oder Früchte und daher unbestimmbar. Die Schôsslingsblätier sind dreitheilig, beiderseits abstehend behaart, hellgrün und haben sehr lang gestielle Mittel- und kurzstielige Seiten- Segmenle. Die Theilblättchen sind klein, verkehrt-eiförmig, zum Grunde keilig und besonders vorne lief und unregelmässig eingeschnitten. Die Bestachelung ist sehr schwach, auf den ersten Blick kaum merklich. Drüsenhaare fehlen. Die Pflanze gehört in die Verwandtschaft des R. cæsius L. oder des mir unbekannten À. niveus Wall. *1417. Rubus spec. altera. Bender-Ges, im Bergwalde Wonisch- tepe, 7. 1. 1901. — Eine ganz ausgezeichnete, mir noch nie vorgekom- mene, gracile und in Boissier’s Flora Orientalis entschieden nicht aufgenommene Art, von der leider nur der Schössling vorliegt. Er ist dünn, stumpfkantig, zerstreut- und kurz-büschelhaarig, rothbraun, mit ebensolchen, schwachgekrümmten, gleichförmigen, am Grunde verbrei- terten Stacheln besetzt, stieldrüsenlos und zerstreut beblättert. Die Blätter sind lang gestielt, fussförmig-fünftheilig (einzelne dreitheilig), oben gelblich-grün, fast kahl, unten dicht angedrückt grünlich-graufilzig und 848 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (Ze SÉR.). (16) an den Mittelnerven krummstachelig ; auch die sehr langen Stiele der Theilblättchen sind krummstachelig. Letztere sind verkehrl-eifürmig- länglich, schmal, + zugespitzt, mit schmalem, gestutztem oder etwas schiefem Grunde und reichlich, fast dornig-gekerbt-gesägtem Rande. 1336a. Rubus dalmatinus Guss., sallim Freyn Nachtrag zur Flora von Süd-Istrien in Verh. Zoolog.-Botan. Ges.in Wien XXXI,p.11.Bei Bender- Ges, 25. XI. 1900, fruchtreif. Jedenfalls liegt eine Form des R. ulmi- folius Schott vor und zwar, wegen der verhältnismässig reichlichen und +- abstehenden Behaarung des Blüthenstandes, wohl R. dalmatimus Guss. Blüthen konnte ich allerdings nicht vergleichen. R. discolor Buhse Aufz., p. 15 mag wohl dasselbe sein. *1336 bd. R. spec. terlia bei Bender-Ges, 20. I. 1900, am Boden hingestreckte Schösslinge, von denen Sintenis meinte, dass sie zum Vorigen gehören. Das trifft aber bestimmt nicht zu, da der Schöss- ling rund ist, an der Spitze wurzelt, sowie rundum dicht und abstehend behaart ist. Die Blätter ähneln jenen im Blüthenstand von R. tomentosus X R. ulmifolius, so wie ich diesen Bastard I. c. beschrieben habe, doch ist R. tomentosus, wenn die masenderanische Pflanze überhaupt hybrid ist, daran nicht betheiligt. 1415. Potentilla micrantha Ram. Bender-Ges, im Walde Wonisch- tepe, 24. III. 1901, abgeblüht. 2216. P. reptans L. Bender-Ges, in Triften und Hecken III. 4901. — Flagellen und Basalblätter. *1462. Alchemilla arvensis Scop. Bender-Ges, in Triften, 30. IM. 1904, noch nicht blühend. XIX. GRANATACEZÆ Don. 1533. Punica Granatum L. Bender-Ges, Gestrüppe bildend, 22. XI. 1900, beblätterte Zweige und 31. Ili. 1901, Zweige mil jungem Laube. XX. LYTHRACEÆ Juss. 1338. Lythrum Salicara L. +. tomentosum DC. Bender-Ges, in feuchten Gebüschen, 25. XI. 4900, in Frucht. Wird 2-3 m. hoch (Sin- tenis in litt.). (17) 3. FREYN. PLANTE NOVÆ ORIENTALES, 819 XXI. HAMAMELIDEA RR. Dr. 1389 a, 1389 D, 2120. Parrotia persica DC. Bender-Ges, Bestand- theil des Urwaldes, insbesondere bei Istenowö, 7. XIL 1900, Blattzweige (2120) und belaubte Fruchtzweige; Ges, bei Hassar Tschuje, 26. II. 1901, unbelaubte, reichblühende Zweige (1389 b) und 3. IV. 1901, abblühend mit jungem Laube, sowie Keimpflanzen (1389 a). Parrotia sieht riesigen Buchen habituell ähnlich und ist ein Haupt- bestandtheil des Urwaldes. XXH. UMBELLIFERÆ Juss. 1366. Eryngium ceruleum M.B. Bender-Ges, in Triften, 3. XH. 1900, reife Stücke mit jungen Grundblättern. ° 1474. Sanicula europza L. Bender-Ges, im Walde Wonischtepe, 24. 111. 1901, nur Blattrosetten. 2250. Pimpinella affinis Led. Bender-Ges, in Gebüschen, 25. XI. 1900, mit Früchten. 2112. Froriepa nuda C. Koch? Bender-Ges, in Gebüschen, 30.11. 1901, nur Blattrosetten und deshalb die Bestimmung zweifelhaft. XXI. ARALIACEZÆ Juss. 1399 a, 1599 d. Hedera Helix L. Bender-Ges, an den Bäumen des Urwaldes, 7. XII. 4900, mit Früchten (1399 a), insbesonders im Walde Wonischtepe, 7. I. 1901, sterile Zweige mit Blättern, deren Mittellappen lang vorgezogen ist (1399 b). XXIV. CORNACEÆ DC. 1460, 1526. Cornus australis. C. A. Mev. Bender-Ges, an Wald- rändern, 29. 111. 1901, belaubte Zweige mit noch ganz jungendlichen Blüthenständen (1460) und auf bewaldeten Hügeln, 7. IV. 1901, mit voll- kommen ausgewachsenen Blättern und Blüthenknospen (1526). u, LS SEE ce 850 BULLETIN DE L'HERBIER- BOISSIER (2m sÉR.). (18) XXV. CAPRIFOLIACEZÆ Juss. 1351. Sambucus Ebulus L. Bender-Ges, in Gebüschen, 25. XI. 1300, nach Abfall der Früchte, noch voll belaubt. "2113. Lonicera Caprifolium L.? Bender-Ges, im Walde bei Iste- nowö, 19. III. 1901, nur beblätterle Zweige einer anscheinend windenden Art. Ganz kalıl. XXVI. RÜUBIACEÆ Juss. 1476. Asperula odorata L. Bender-Ges. im Walde Wonischtepe, 2%. II. 1904, in Blüthenfülle. Der Cumarin-Geruch ist Sintenis nicht aufgefallen. Die Pflanze scheint selten zu sein. 1468. Galum ghilanicum Stapf in Denkschr. math.-naturw. Classe k. k. Akad. Wissensch. in Wien L (1885), p. 53. Bender-Ges, in Triften, 31. III. 4801, in bester Entwicklung. Einem armblüthigen G. parisiense L. ganz ähnlich und diesem, nicht dem @. spurium L., näher stehend. XXYVI. COMPOSITE Vaill. 1397. Aster Tripolium L. Bender-Ges, am Meeresstrande, 5. und 22. XII. 1900, mit Blüthen und fruchtreif. "2115. Erigeron canadense L. bei Bender-Ges, ohne nähere Angabe. *1337. Pulicaria uliginosa Stev. Bender-Ges, in Triften 10.1.1901, fruchtreif. Die Pedunkuli sind erheblich länger und dünner als an der central-miedilerranen (i. e. istrischen) Form und nur mit zwei winzigen Brakteen besetzt. 1383. Carpesium abrotanoides L. Bender-Ges, am Bache im Walde bei Istenowö, 7. XIL 1900, in bester Entwicklung. *2951. C. cernuum. L.? im Urwalde Wonischtepe, 7. I. 1901, nur Ueberreste. 1359. Siegesbeckia orientalis L. Ges, in Triften beim Dorfe, 29. XL. 1900. 1357. Xanthium Strumarium L. Bender-Ges, in Triften, 3. XI. 1900, überreif, heerdenweise und bis 2 m. hoch. (19) J. FREYN. PLANTE NOVÆ ORIENTALES. 851 329. Artemisia annua L. Ebendort, 25. XI. 1900, heerdenweise, 2 m. hoch, stark wohlriechend. Oft mit Vorigem vergesellschaflet. *1478. Petasites ochroleucus Boiss. et Huet in Boiss. diag. plant. orient. sér. 2, n° 3, p.3. Bender-Ges, am Bache im Walde ober Istenowö, 19. IT. 1901, blühend. Boissier flor. or. UI. 377 zieht diese ganz charakteristische, abge- sehen vom indumente und der Narbenbeschaffenheit dem P. albus Gärtn. ähnliche Art, meiner Ansicht nach mit Unrecht zu P. officinalis Mcench, von dem sie, nebst den von Boissier selbst in den Diagnosen her- vorgehobenen Merkmalen, besonders durch die Blatiform und die grös- seren, breiten Hochblätter unterschieden ist. 1446. Senecio vernalis W. K. Bender-Ges bei Tschefa Kendi, 49. II. 1901, eine überwinterle, robuste Form mit schon meist ver- dorrtem Stengel, der am Grunde reichlich blühendeZweige entwickelt hat. “1529. Carduus arabicus Jacq. — C. pyenocephalus x. arabieus Boiss. fl. or. II, 521, an Zäunen bei Bender-Ges, 7. IV. 1901. 1335 a. Cirsium lanceolatum Scop., in Triften bei Bender-Ges, 22. XI. 1900, abgeblüht. 1335 b. C. incanum M. B.? mit dem vorigen, März 1901, ohne Blüthen oder Früchte; nur dicht belaubte Stengel, deren Blätter nicht herab- laufen, buehtig-rundlappig, zerstreut gelb-dornig. oben grün und kahl, unlerseits graufilzig, verkahlend sind. Wenn diese Distel wirklich zu C. incanum gehört, so weicht sie davon doch durch die bis zur Mitte unregelmässig rundlappigen Blätter ab. 2116. Centaurea iberica Trev. Bender-Ges, am sandigen Meeres- strande, 30. IM. 1901, nur Blattrosetten. 1433, 2117. Taraxacum officinale Wigg. «. genuinum Boiss. dl. or. IIE, 787, in Triften bei Bender-Ges, 7. II. und 31. ill. 1991 (1433, eine kleine, an T. corniculatum DC. erinnernde Form, aber mit schmalen äusseren und sämmtlich ungehörnten Hüllschuppen), sowie an Bächen, 2. IV. 1901 (2117, die gewöhnliche Form). Die in der Flora orientalis stark zusammengezogenen Formen des 7°. offieinaie sens. latiss. bedürfen neuer Bearbeitung auf Grund vollständigen Materials, das blühend und mit reifen Früchten vorliegen muss. 1426. Willemetia tuberosa Fisch. Mey., in Gebüschen und an Bächen bei Bender-Ges, 19. II. 1901, in Blüthenfülle und mit jungen Früchten. ”2254. Sonchus oleraceus L. Bender-Ges, an Ackerrändern, 4. I. 4901, nur Laubtriebe einer abnormen Winterform. (Fortsetzung folgt.) Ergebnisse einer Revision der VIOL Æ pes HEerBarIUM BARBEY-BOISSIER von Wilhelm BECKER. Es dürfte von Interesse sein, wenn ich die notwendig gewordenen Berichtigungen der Violæ des Herb. Barbey-Boissier zusammenstelle, weiche unter einer bestimmten Nummer zur Verteilung gelangt sind. Wie aus den vielen Verbesserungen hervorgeht, sind von den bestim- menden Botanikern sehr oft grobe Fehler begangen worden, welche verraten, dass sie in der Systematik des Genus Viola wenig Bescheid wissen. Ich darf aber nicht vergessen zu bemerken, dass, wenn auch zum geringen Teile, die Möglichkeit einer Verwechslung resp. Ver- mischung zweier Formen von Seite der Herausgeber vorliegen kann. In der Anordnung richte ich mich nach der Reihenfolge im Herb. Barbey- Boissier. V. Armena Boiss., P. Sintenis: iter orient. 1892, No 3643 ist V. odo- rata L. V. arvensis Murr.. Callier : iter laur. 1896, No 33 ist V. Kitaibeliana R. S., ebenfalls auch V. arvensis Sintenis et Bornmüller : iter turc. 1891, No 485 und Sintenis : iter thessal. 1896, No 546. - V. canina L., Alboff : pl. d’Imeritie, recelt. p. A. Lomakin, 1893, No 287 ist V. acuminata Ledeb., sine dubio spec. propria ! V. canina L., Callier : fl. siles. exs. 4 ist V. stagnina Kit. V. canina L. var. ericetorum Sintenis : iler trojan. 1883, No 688, M. Jda ist V. Sieheana W. Becker in Bull. de l’'herb. Boiss. (1902). (2) W. BECKER. REVISION DER VIOLÆ DES HERR. BARBEY-BOISSIER. 855 Dabei liegen auch zwei Exempl. von V. canina oder montana; dem Gebiete nach wahrscheinlich die letztere. V. canina X Riviniana, Schultz : herb. norm. cent. 28. No 2711 ist V. Riviniana Rehb. (Rosettenblätter vorhanden). V. cinerea Boiss., J. Bornmüller : iter pers.-turc. 1892-93, N° 24, sin. pers., in insula Karrak, entspricht nicht ganz der Beschreibung Boissiers und verdient als Varietät hervorgehoben zu werden. Ich bezeichne sie als var. Bornmuelleri m.; a typo differt foliis Jate ovalis, obtusis, mucronulatis, in petiolum attenuatis ; stipulis lanceolatis, selaceo-acuminalis, superioribus fimbriüs earum diametrum transversum subæquantibus vel superantibus. Die Originalexemplare der V. cinerea im Herb. Boiss. zeigen übrigens auch eine, wenn auch ganz geringe Marginalion der Stipul«. V. Clementiana Boiss., J. Bornmüller : pl. Anatol. orient. 1890, No 165 ist V. calycina Boiss., ebenfalls auch V. Clementiana, P. Sintenis : iter orient 1892, No 4763 (Paphlagon.) und V. olympica ß lutea Freyn, Manis- sadjian : pl. orient. No 828 (Akdagh). V. olympica und calycina sind sicher phylogenetisch verwandt. Letztere unterscheidet sich von der ersteren durch breitere, kürzere Blätter, Nebenblätter und Stipulæ. Doch muss man zu diesen Kennzeichen « plusminusve » hinzusetzen. Die ausgeprägtesten Formen sammelten Heldreich (m. Davros Dagh, Pisid. loc. cl.) und Sintenis 1892 (Kure Nahas, Paphlagon.). Sie hat gelbe Blüten, V. olympica dagegen violette. V. declinata W. Kit., Soc. Dauph., 2me ser., 1892, No 582 ist V. bosniaca (Forman. pr. var. V. declin.) f. roseola, f. violascens et f. lutea ; ebenso Dörfler : herb. norm. 3107 und Beck : pl. Bosn. et Herceg., ser. 2, No 172a et b. V. Dehnhardtii Ten., Sint. : iter thess. 1896, No 127 ist V. odorata L.. V. Dehnhardtii Ten., J. Bornmüller : pl. exs. Anatol. orient. 1880, No 169 ist V. Thessala Boiss. et Spr. V. Fontanisii Cosson, leg. Duhamel in Algeria 1875 ist V. nebrodensis Presl. Diese Angabe für Algier ist wohl neu; sonst in Süd-ltalien (Sicil.). V. Foucaudi Savatier, Soc. Dauph. 1885, No 4467 ; 1886, No 4836 ; 1892, 2ne sér., No 583, gehört in den Formenkreis der mediterranen V. Kitaibeliana R. S. V. gracilis S. S., P. Sintenis : iter thess. 1896, No 888 ist V. alpestris: (DC.) = V. macedonica B. H. V. hirta L., Sintenis : iter trojan. 1883, N° 257 ist V. Thessala Boiss. el Spr. 854 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SER.). (3} V. macedonica B. H., Sintenis et Bornmüller : iter turc. 1891, No 830 (M. Athos) gehört in den umfangreichen Formenkreis der V. gracilis s.]., wie an den fingerig geteilten nicht gefiederten Nebenblätter leicht zu erkennen ist. Sie verhält sich in ihren Merkmalen zur V. gracilis S. S. der peloponnesischen Flora wie die oben erwähnte V. calyeina zur V. olympica. Ich bezeichne sie als Viola Athois m. Viola Athois ad sect. Melan. DC. perlinens. 10-15 cm. alta, brevissime papillari hirta ; folia inferiora orbiculala, superiora ovata vel oblonga, in petiolum atlenuata, subcrenata ; stipuiæ in lacinias oblongas partitæ ; laciniæ laterales stipularum sæpe brevissimæ ; petala magna, violacea ; calcar corolle subæquilongum ; sepala lata, oblonga vel ovata, integra. — Peninsula Hagion Oros Macedoniæ in monte Athos, ubi Sintenis et Born- müller Junio legerunt. | V. maderensis Lowe: pl. de Madère 1830, No 692 scheint mit V. Dehn- hardtii Tenore identisch zu sein. V. nana (DC.) prodr. I, p. 30%, Soc. Dauph., 2me sér., 1892, No 584, 584 bis gehört in den Formenkreis der V. Kitaibeliana ; ebenso V. nemau- sensis Jord. C. Magnier, S. E. F. F. 1892, No 17. V. nemoralis Külz., Fl. exs. austr.-hung. 2869 ist V. montana X Rivi- niana. V. nemoralis Külzing plant. vera ist var. der V. montana L. (non Borb.). V. nemoralis Jord. Soc. Dauph. 1884, No 4045 ist V. silvestris (Lam. p. p.) Rehb. V. occulta Lehm., W. Siehe : bot. Reise nach Cilicien 1895-96, No 4% ist V. ebracteolata Fenzl. V. occulta Lehm. forma, Manissadjian : pl. orient. No 470 ist V. hy- mettia B. H. V. odorata fl. alb., Aug. Favrat : herborisat. à Madère 1887-1888 ist V. Dehnhardtü Ten. | V. odorata ß Dehnhardtii Boiss., Orphanides : fl. græc. exs. No 402 ist V. Thessala Boiss. et Sprun. V. parvula Tineo, A. Warion, pl. atlant. sel. 1876, No 29 ist V. Kitai- beliana R. S. V. pindicola Forman., Sintenis : iter thessal. 1896, No 615 ist weiter nichts als V. alpestris (DC.). V. Riviniana Rchb., Fl. exs. austr.-hung. No 2873 ist V. montana L. > Riviniana (zweiachsig, Blattform ! 1). V. Riviniana Rchh., P. Sintenis : iter orient 189%, No 5649 ist V. Sieheana W. Becker, ebenfalls Sintenis : it. orient. 1892, No 3765 (4) W. BECRER. REVISION DER VIOLÆ DES HERB. BARBEY-BOISSIER. 855 und Bornmüller : pl. exs. Anatol. orient. 1889, No 168, auch Prof. Urumoff, fl. bulgar. No 76 (bei Tirnowo). V. rupestris Schm. var. protensa G. Beck ist V. canina (L. p. p.) Rehb. X rupestris o, arenaria (DC.). V. Schultzii Bill. Fl. exs. austr.-hung. No 2868 ist V. montana L. f. minor. V. segetalis Jord., P. Sintenis : iler orient. 1890, No 2232 ist V. mo- desta Fenzl. V. Sieheana VW. Becker in Bull. Herb. Boiss., 2me ser., vol. II, 751. — Für die V. Sieheana kann ich noch vier neue Standorte angehen. 1. Fl. Bulgariæ : Tirnowo, leg. Prof. Urumoff. 2. Fl. Asiæ minoris: Amasia in umbrosis, leg. J. Bornmüller, IV. 1889. 3. Fl. Asiæ minoris : Paphlagonia, Wilajet Kastambuli, Kure Nahas in silvat. ad Tschopi Chan, leg. P. Sintenis, ». V. 1892. 4. Fl. Armeniæ ture: Szanschak Gümüschkhane, Omale, leg. Paul Sintenis, 13. V. 1894. V. spectabilis C. Richer, Fl. austr.-hung. 2875 — V. permixta Jord. V. stagnina Kit., Fl. exs. austr.-hung. 2867 ist V. canina X pumila oder V. montana X pumila ; dem Gebiete nach die letztere. Alsdann ist V. commutata Wiesb. nicht V. canina X pumila. Ich habe V. canin« noch nie aus Oesterreich gesehen. Sie wird daselbst durch V. montana L. vertrelen. V. siricta Horn., Magnier fl. select. exs. No 2655 ist V. pumita Chaix, vermischt mit V. canina X pumila oder montana X pumila. V. suavis M. B., W. Siehe : bot. Reise n. Cilicien No 43 ist V. Thes- sala Boiss. et Spr. und V. Sieheana VW. Becker. V. tricolor (L.) var. bella G. G., Callier fl. siles. exs. No 317 ist V. alpestris (DC.). V. Orphanidis Boiss., Baldacci : iter cret. 1900, planta culla est in Cultures de la Pierrière, leg. G. Beauverd, ist V. ætolica B. H. Von Baldacci ausgegebene Exemplare habe ich nicht gesehen. V. tricolor L., Sintenis et Bornmüller : iter ture. 1894, No 348, insula Thasos, steht der V. Hymettia B. H. am nächsten. Sie lässt sich aber mit dieser nicht identifizieren, sondern verdient als Art aufgestellt zu werden. Ich nenne sie Viola Thasia nm. Ad sect. Melanii DC. pertinens ; annua (et perennans ?), 12 cm. alta, papilloso-hirta ; folia inferiora ovato-rotunda in peliolum longum subito altenuata, superioribus oblongis in petiolum sensim attenuata, omnia plane crenata obtusa ; stipulæ profunde pinnatipartitæ subdigitatæ lacinia 856 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (5) terminali longa foliacea subcrenata, quæ laciniæ laterales in parte infima insertæ sunt; flores magni, violacei (et flavi?); petala calyce subduplo longiora ; calcar appendicibus calycis duplo longius; sepala lanceolata, acula. Hab. in insula Thasos prope Limenas in campis, ubi P. Sintenis et J. Bornmüller Maj. 1891 legerunt. Diese Form gehört samt V. Hymettia infolge des blatligen Mittelzipfels der Stipule in den Formenkreis der V. Kitaibeliana s. 1. Hierzu rechne ich auch V. Mercurü, Deimetria, olyssiponensis, nemausensis und andere beschriebene Formen, über welche erst nach Feststellung des geogra- phischen Areals ein befriedigendes Urteil gefällt werden kann. Viola Thasia weist durch die grossen blauen Blüten und den längeren Sporn darauf hin, dass sie im Vergleich mit ihren Verwandten in der Entwick- lung am weitesten vorgeschrilten und für höher entwickelte Bienen organisiert ist. Violæ indeterminalæ : J. M. Hildebrandt : Fl. v. Madagaskar No 5652 und 3942 ist V. abys- sinica Steud. Soc. pour l’etude de la flore franco-helvet. (1897) N° 708 ist V. odorata L. fl. alb. Herb. Le Jolis 12, Chine, Matson 188% ist V. verecunda A. Gray. Magnier fl. sel. No 2426 (V. Munbyana fl. Alger.) enthielt auch V. bos- niaca (Forman.). V. bosniaca (Form.) kann in Alg. kaum vorkommen. Es handelt sich augenscheinlich um eine Vermischung. Franchet 100 (1888), Hikoyama, Bungo, Japan ist V. chærophylloides (Regel pr. var. V. pinnatæ) ; sine dubio spec. propria. Wettelrode, den 25. Juli 1902. 857 SPEGIES HEPATICARUM AUCTORE Franz STEPHANI (Suite.) 53. P. tenuis Ldbg. Spec. Hep., p. 50. Syn.: Plagiochila negrensis Spruce Edinb. Bot. Soc., 1885, p. 466. Dioica, minor, gracillima, rigidula, olivacea vel rufescens. Caulis ad 6 em. longus (vulgo 4 cm.) tenuis, fuscus et rigidus, a basi multiramosus, ramis simplicibus, sub fiore geminatim innovatus. Folia in sicco homo- malla, parva, caulina 1 mm. longa, remotiuscula, oblique patula, angulo 56°, utrinque anguste decurrenlia, concava, e basi parum angustala anguste oblonga, subtriplo longiora quam lata, marginibus parum cur- valis, apice emarginato-bispinosa, sæpe terlio dente parvo interjecto, spinis validis subæqualibus oblique porrectis vel anteriore majore ut folia quasi acuminata appareant, margine antico nudo, poslico superne 3-4 spinuloso. Folia ramulina sublinearia, apice interdum irregulariter quadrispinosa, normaliler caulinis vix diversa nisi minora. Cellulæ api- cales 18 X 27 y trigonis magnis bene distinctis, basales 18 X 45 w rectangulatæ, trigonis magnis subnodulosis, interdum parietibus longe trabeculatis. Folia floralia caulinis multoties majora, ovato-oblonga, apice el margine poslico grosse spinosa, spinis omnibus oblique patulis sub- æqualibus, apice tamen 2 multo validioribus. Perianthia pro planta magna, longe exserla, compresso-pyriformia, ore truncato irregulariter brevilerque spinoso. Andrecia mediana, angustissima, bracteis 10 jugis, medio supero patulo bidentulo. Hab. Insula St. Vincent (G. W. Smith), Insula St. Christoph (Breutel), Venezuela (Moritz, Fendler), Trinidad (Crüger), Guadeloupe (Duchas- saing, l’'Herminier, Duss), Martinique (Duss), Rio Negro (Spruce), Domi- nica (Elliott). 54. P. bidens G. Ann. sc. nat., 1857, p. 322. Dioica, minor, gracillima, flavo-rufescens, dense intricatim cæspitosa. Caulis ad 5 cm. longus, superne pinnatim longiramosus, capillaceus fuscus. Folia parva, 1,2 mm. longa, remota oblique patula, angulo 56°, vix decurrentia, subrectangulata, lata basi inserta, marginibus parum curvatis vel parallelis, omnino nudis vel postico dente parvo subapicali BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n9 A0, 30 septembre 1902. 98 858 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Que sär.).. Plagiochila. armato, apice recte truncato vel leviter emarginato, angulis apiculatis. Cellulæ apicales 18 X 27 y, trigonis majusculis subnodulosis, basales vix longiores trigonis maximis ovali-nodulosis. Folia floralia caulinis simillima, majora, patula. Perianthia terminalia, haud innovata (semper ?) longe compresso-obconica longeque exsertla, ore truncato-rotundato, irre- gulariter spinoso, spinis validis e lala basi acuminatis, pro planta magnis, minoribus mixtis. Andræcia terminalia, parva, angusta, bracteis laxis 4-5 jugis, superne appressis emarginato-bidentulis. Hab. Guadeloupe (Marie, l’Herminier, Duss), Portorico (Schwanecke), Dominica (Elliott). 55. P. Dussiana St. n. sp. Dioica, mediocris, gracillima, rigidissima et fragilis, rufo-brunnea, corticola. Caulis ad 4 cm. longus, tenuis, fuscus et durus, pauciramosus. Folia 2 mm. longa, remota, subrecte palula vel squarrose recurva, vix decurrentia, in plano oblongo-linearia, triplo longiora quam lata (basi parum angustata) integerrima, apice inciso-bifida, sinu subrecto obtuso vel aculo, laciniis parum divergentibus, lanceolatis. Cellulæ apicales 27 y, trigonis maximis sæpe confluentibus, basales 27 X 45 y parietibus maxime trabeculatim incrassatis. Andræcia mediana, longe spicata, bracteis laxe insertis ad 1% jugis, ex inflata basi angustatis, apice oblique porreclis, inciso-bispinosis. Hab. Martinique (Duss). 56. P. æquifolia St. n. sp. Sterilis, mediocris parvifolia et gracilis, dilute virens. Caulis ad 5 cm. longus, tenuis, rigidus, repelito-furcatus, furcis divergentibus. Folia vix 1 mm. longa, ubique æqualia, contigua, oblique patula, utrinque parum decurrentia, plano-disticha, anguste ligulata, leniter curvata, marginibus parallelis, antico nudo, postico superne tridentato, apice truncato-rotun- dato, quadridentalo, dentibus ubique æqualibus, brevibus, acutis. Cellulæ apicales 48 y, trigonis majusculis acutis, basales 18 X 26 y, trigonis magnis aculis sepe attenuatim confluentibus. Hab. Cuba (Wright). 57. P. Trichomanes Spr. Soc. bot. franc., 1889., pag. CC. Sterilis, mediocris, tenera, flaccida, dilute viridis. Cawis ad % cm. longus, simplex vel parum ramosus, capillaceus, viridis. Folia 2 mm. longa, contigua, oblique palula, angulo 67°, vix decurrentia, e basi parum angustata ligulata, subsymmetrica, margine antico nudo vel dente subapicali armato, postico e basi parum curvato stricto sub apice bidentato, ipso apice truncato tridentato, dentibus ubique majusculis 227 Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 359 € lata basi aculis attenuatis. Cellulæ apicales 27 X 33 y. trigonis magnis acutis, basales 27 X 45 y trigonis magnis subnodulosis. Hab. Brasilia, Rio Janeiro (Glaziou). 58. P. Perrottetiana Mont. Ann. sc. nat., 1856, p. 195. Dioica, magna, rigida, olivacea, vel flavo-virens, interdum flavo-rubes- cens, laxe cæspitosa et longe lateque expansa. Caulis ad 11 cm. longus (vulgo 7-8 cm.) fuscus et rigidus, pauciramosus, ramis longis arcualis apice parvifoliis. Folia caulina ad 4,5 mm. longa, remotiuscula, leviter arcuatim palula, disticha, ventre parum decurrentia, margine recurvula et dein concava, in plano anguste oblonga, plus 3plo longiora quam lata subsymmetrica, marginibus substrictis superne parum angustata, 'apice breviter acuminata, utrinque argute dentata, dentibus majusculis, approxi- malis, oblique porrectis pungentibus, in margine antico 3-4, postico 6-7. Cellulæ apicales 36 y. trigonis majusculis, basales 27 X 5% u, trigonis trabeculatim elongatis, haud tamen confluentibus. Folia floralia caulinis similia parum grossius dentata. Perianthia parum exserta, pyriformia, compresso-inflata, ore angusialo setuloso. Ala longissima, infra basin perlanthii decurrens, sat lata, integerrima, superne altenuatim excurrens. Hab. Guadeloupe (Perrottet, l’Herminier), Dominica (Elliot). 59. P. macrifolia Tayl. J. of Bot., 1846, p. 270. Dioica, mediocris, gracilis, rigidiuscula, flavo-virens. Caulis ad 5 cm. longus, inferne validus, durus et fuscus, in ramis valde attenuatus, capil- laceus, superne parum ramosus, ramis longiusculis oblique patulis. Folia caulina 3,5 mm. longa, remotiuscula, oblique patula, angulo 67°, postice angusle decurrentia ibidemque recurva, valde concava, asym- metrica, oblonga, subtriplo longiora quam lata, margine antico sub- stricto nudo, postico leniter curvato, sub apice bidentato, ipso apice oblique truncato, 3-4 dentato, omnibus dentibus æqualibus, brevibus angustis pungentibus. Folia ramulina inferiora minora similia, superiora minima, linearia, apice emarginato-bispinosa. Cellulæ apicales 25 x 36 u, trigonis parvis distinctis, basales 22 X 5% w subrectangulares trigonis magnis acutis. Hab. Peruvia (leg. ?). 60. P. quitensis St.n. sp. Syn. : Plagiochila rutilans var. æquatorialis Spruce. Edinb. Bot. Soc. 1885, p. 469. Dioica, mediocris rigidiuscula, gracilis, rufescens. Caulis ad 6 cm. iongus, superne vage pauciramosus, tenuis, fuscus, rigidus, superne capillaceus. Folia caulina remola, ad 35 mm. longa, oblique patula, 228 860 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me sÉR.). Plagiochila. angulo 56°, haud decurrentia, plano-disticha, late linearia, subsymme- trica, parietibus substrictis parallelis, apice vix angustata, profunde inciso- bifida, laciniis parum divergentibus æquilongis vel antico minore. longe cuspidatis, margine antico nudo, postico sub apice remote longeque bispinoso, spinis quam apicales multo angustioribus. Folia ramulina minora simillima. Cellulæ superiores 18 X 36 y basales 18 X 54 w, omnes maxime incrassatæ, {rigonis magnis, Sæpe grosse trabeculatim confluentibus. Hab. Peru, Tunguragua (Spruce). Die Pflanze weicht schon durch den Zellbau völlig von P. rutilans ab ; aber auch die Form der Blätter ist sehr verschieden, so dass die Pflanze weit eher mil P. bursata zu vergleichen ist, der sie offenbar sehr nahe steht. 61. P. Macvicarii St. n. sp. Sterilis, mediocris, gracilis, rigida, flavo-rufescens. Caulis ad 5 cm. longus, strietus et rigidus, tenuis, rufus, superne parum longeque, ramosus. Folia remota, ad 2,5 mm. longa subrecte patula, vix decur- rentia, plano-disticha, e basi cuneata semiovata, asymmetrica, margine antico leniler arcuato, nudo, postico substricto superne 2-3 spinoso, spinis angustis longis oblique porrectis, apice oblique emarginato-bifido, laciniis inæqualibus (antico minore) e lata basi longe acuminatis oblique porrectis, spina terlia minore interdum interjecta. Cellulæ apicales 18 X 36 u, trigonis magnis sæpe trabeculatim confluentibus, medio basis 27 X 63 y, trigonis magnis nodulosis. Hab. Nova Granada (Lindig). Die Pflanze ähnelt manchen Formen von P. rutilans, der Bau der Blalt- zellen ist aber ein sehr abweichender; sie trägt den Namen des uner- müdlichen und erfolgreichen Forschers der schottischen Lebermoosflora. 62. P. Sprucei St.n. sp. Syn.: Plagiochila macrifolia Spruce (non Taylor) Hep. Exsiccatæ. Dioica, mediocris, rigida, gracilis, fragillima, flavo virens, effuse cæs- pitans. Caulis ad 6 cm. longus tenuis, superne pauciramosus, ramis divergentibus. Folia caulina ad 2,5 mm. longa, oblique patula, angulo 67°, postice breviter decurrentia ibidemque recurva et valde concava, in plano semiovala, subtriplo longiora quam lata, margine antico stricto, sub apice unidentato, poslico arcualo 4-6 spinoso, spinis æquimagnis, oblique porrectis, e lata basi longe attenuatis, apice oblique truncato bispinoso, spinis magnis porreclis vel divergentibus, dente minuto interdum interjecto. Folia ramulina parum minora, similia, margine | 229 Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 861 postico vulgo remote trispinoso. Cellulæ apicales 25 X 36 y, trigonis nullis, basales 22 X 5% y, parietibus longioribus valide trabeculatis. Folia floralia caulinis simillima, vix magis valide spinosa, patula. Perian- thia in ramis terminalia, haud innovata (semper ?) longe exserla, oplime clavala, parum compressa, ore Lruncato-rotundalo longe spinoso, spinis anguslis, longe acuminalis, minoribus mixtis ; ala nulla. Capsula parva, ovalis, ad basin 4 valvis, valvulis 4 cellulas crassis. Spore 22 y, læves, pallidie. Elateres 480 y, tenues, spiris geminatis angusti$, laxe torlis, in apices parum attenualos excurrentibus. Adsunt eliam elateres affi.ci breves et crassi, spiris duplicalis arclissime torts. Andrecia mediana, longe spicata, bracteis ad 20 jugis remotiusculis, apice aculis parum patulis, integerrimis vel paucidenticulatis. Hab. Chimborazo (Spruce). Die basalen Blattzellen unterscheiden diese Pflanze sofort von der ächten P. macrifolia Taylor. 63. P. aërea Taylor J. of Bot., 1846, p. 265. Dioica, minor sed longa et gracillima, pallide Navicans. Caulis ad 8 cm. longus, capillaceus, flaccidus, parum ramosus. Folia caulina remota, subrecte patula (angulo 80°) ad 4,5 mm. longa, plano-disticha, vix decurrentia, breviter linearia, apice longissime emarginato-bifida, laci- niis divergentibus lanceolalis apice longe atlenuatis, 0,6 mm. longis, æqualibus vel antica breviore el angustiore, sæpe lacinia parva interjecta auctis; margine antico substricto nudo vel sub apice 1-2 ciliato, poslico remote 9 ciliato, ciliis longis strictis oblique porrectis vel hamatis. Folia ramulina breviora similia. Cellulæ 22 X 36 y, parielibus longioribus valde trabeculatis. Folia floralia caulinis vix majoräa simillima. Perianthia terminalia innovatione simpliei suffulta, compresso-obconica, ore rotun- dato crebre spinoso-cilialo, ciliis porrectis longis, minoribus mixtis. Hab. Venezuela (Jameson), Quito (Jameson), Costa Rica (Pittier). 64. P. Arnelliana St. n. sp. Dioica, mediocris, longa tamen et gracillima, rigida. Caulis ad 6 cm. longus, superne sparsim ramosus, pro more simplex, sub flore © gemi- nalim innovalus, ceterum fuscus et rigidus. Folia ubique æqualia, anguste oblonga, squarrose recurva, anguste decurrenlia, apice angustiore longis- sime bifida, laciniis lanceolatis divergentibus, margine anlico nudo, postico 6-7 laciniato, laciniis longis anguste lanceolalis, hamatim decurvis. Cellulæ 18 X 36 y, trigonis maximis trabeculatim confluentibus, basales 18 X 45 y, trigonis maximis nodulosis sæpe longe attenuatis. Folia floralia maxima, trijuga, conferta, intima late ovata ubique crebre et 230 862 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me sÉR.). Plagiochila. longissime jaciniala, lacinulis anticis tamen minus numerosis. Perianthia vix exserla, late obconica, medio valde gibbosa, 4 mm. longa, ore rotun- dato grosse lacinialo, laciniis longissimis, inæqualibus, varie curvalis ; ala lata sed brevis, apice lacinulato. Calyptra crassa, maxima. Hab. Chimborazo (Spruce). Die Pflanze trägt ihren Namen nach dem verdienstvollen Kenner nordischer Hepaticæ H. W. Arnell. 65. P. bursata (Desv.) Ldbg. Spec. Hep., p. 88. Syn. : Jungermannia bursata Desv. Journ. de Bot. IV, 1824, p. 59. Dioica, mediocris sed longa et longissima, viridis vel brunnea, superne sæpe flavo-rufescens, dense cæspitosa pendula. Caulis ad 15 cm. longus, parum longeque ramosus, sub flore geminatim innovatus ubique fuscus, tenuis sed rigidus. Folia caulina inferiora (sæpissime destructa) sub- contigua, oblique patula (angulo 67°) plano-disticha, vix decurrentia, ovato- oblonga, ad A mm. longa, plus duplo longiora quam lata, apice rotundalo longe bispinoso, spinis e lala basi longe atlenuatis, superne selaceis porrectis, marginibus folii æqualiter curvalis nudis sub apice tantum spinosis, spinis in margine antico 2- postico 4-5, angustis porrectis. Folia caulina superiora angustiora, lanceolata, ad 5 mm. longa, remo- tiuseula, recte palula haud decurrentia, in plano sublinearia, apice angus- tata longe angusteque bifida, laciniis vulgo inæqualibus postica validiore et longiore (ad 1,5 mm.) marginibus ceterum substriclis, nudis, postico tantum in terlio suo supero longe triciliato. Cellulæ apicales 22 X 36 y, basales 18x54 u, parielibus longioribus valide basique grosse trabeculatis. Folia floralia plurijuga magna, intima reniformia vel subrotunda, apice et margine poslico longe lacinialis, laciniis lanceolatis apice plus minus longe selaceis, apicalibus 2 multo majoribus. Perianthia magna, mm. longa, 3 mm. lata,compresso-cupulata, basi valdeinflata, ore truncato grosse laciniato, laci- niis lanceolatis longe acuminatis,spinisbrevibus mixtis. Andræcia mediana, bracteis 10 jugis contiguis apice acuminatis integris (vel ciliatis) recurvis. Hab. America tropica, in montosis communis. 66. P. tabinensis St. n. sp. Sterilis, frustulum inter alias hepaticas invenlum. Folia in caule tenu remotiuscula, oblique patula, breviter inserta el haud decurrentia, ad */s inciso bifida, laciniis anguste lanceolatis, porrectis vel curvatis, apice selaceis, antica vulgo breviore et angustiore, postica in margine poslico 2 Jaciniis parvis remotisque aucta. Cellulæ ubique fere æquales, 17 x 70 y, parietibus longioribus maxime trabeculatim incrassalis. Hab. Peruvia, Tabina (W. Lechler). 231 Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 863 IV. Trigonifolie. 67. P. tarapotensis St.n. sp. Dioica, major, robusta, dendroidea, rigida, flavo-rufescens, ad rivulos rupicola. Caulis 5 em. longus, inferne simplex, validus, fuscus, superne mulliramosus, ramis parum divergentibus attenuatis, superne parvifoliis. Folia caulina contigua vel parum imbricala, 2,5 mm. longa, oblique patula, angulo 45° utrinque longius decurrentia, plano disticha (margine postico basi recurvulo), lata basi inserta, in plano trigono-ovata, omnino integerrima. Folia ramulina parum angustiora, ovato-ligulata, ultima similia, parva, remotiuscula. Cellulæ apicales 18 u, basales 18 X 36 u, parietibus parum zqualilerque incrassatis, trigonis nullis. Folia floralia caulinis haud diversa, æquimagna, palula. Perianthia exserla, com- presso-ovata, utrinque inflata, ore angustato, fere rostrato truncalo, compresso, repando. Hab. Peruvia, propo Tarapoto (Spruce), Venezuela, ad flum. Cassi- quiari (Spruce). Die normale Pflanze wächst nicht untergetaucht und ich kann daher nicht, wie Spruce in Exsiccatis vorschlägt, diese Pflanze P. fluitans benennen, nur weil sie bei hohem Wasserstande einmal überfluthet wurde. 68. P. Beskeana St. n. sp. Syn. : Plagiochila Martiana Nees, ex parte. Dioica, mediocris, rigida, flavo-virens vel flavo-rufescens. Caulis ad 3 cm. longus, validus fuscus, superne bipinnatus, ramis numerosis diver- gentibus late flabellatus. Folia caulina vix 1 mm. longa, confertissima, oblique patula, angulo 80° haud decurrentia, postice late inserta, lata basi accreta, lale ovato-conica, sparsissime denticulata vel integerrima, asymmetrica, margine antico stricto, postico leniter curvato, apice obluso, dentibus parvis. Folio ramulina parum longiora, oblongo-conica, apice acute vel obtuse angulata, margine postico 2-3 dentibus armata vel omnino integerrima. Cellulæ apicales 18 X 18 u, basales 18 X 36 y, trigonis magnis aculis optime definitis. Folia floralia caulinis multo longiora, longe ligulata, validius dentata. Perianthia (sterilia) ore anguste Spinoso. Hab. Guiana, Aquapim (leg. ?). Brasilia (Beske, Ule). 69. P. trigonifolia St. n. Sp. Dioiea, mediocris sed grandifclia, valida, olivacea, inferne rufescens. 232 864 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Zee séR.). Plagiochilu. Caulis ad 5 cm. longus, validus fuscus, simplex vel pauciramosus, interdum superne magis ramosus et subdendroideus. Folia caulina vix # mm. longa, imbricata, oblique patula, angulo 56° marginibus basi recurvis concava, lala basi inserta, parum decurrentia, in plano sublrigona, supra basin amplissima, apice fere 4 plo angustiora, margine antico substricto, postico e basi valide arcuala stricte excurrente, medio supero 3-4 dentato, apice truncato-rotundato quadridentato, dentibus ubique brevibus acutis recte patulis. Folia ramulina caulinis æquilonga, plus duplo angustiora, ovato oblonga, basi amplissima, apice duplo angustiora truncata triden- tata, margine antico et postico sub apice remote bidentatis, dentibus longiusculis acutis oblique porrectis. Cellulæ apicales 18 X 27 y. trigonis acutis majusculis, basales 18 36 y, trigonis subnodulosis bene distinctis. Hab. Brasilia, Apiahy (Puiggari). 70. P. subsimplex Si. n. sp. Sterilis, mediocris, rigida, rufescens. Caulis ad 6 cm. longus, crassus, fuscus et strictus parum ramosus. Folia caulina 4,6 mm. longa, imbri- cala, oblique palula, angulo 56° plano disticha. postice longius decur- renlia, trigono-ovala, basi amplissima, apice triplo angusliora, margine anlico stricto sub apice bidentato, poslico e basi nuda arcuata substricto, sexdentato, dentibus brevibus late triangulatis, apice truncalo quinque- dentato, dentibus parum validioribus, minoribus mixtlis. Folia ramulina oblongo-ligulata caulinis æquilonga, similiter dentata. Cellulæ apicales 18 x 27 y, trigonis magnis acutis distinctis, basales 27 X 36 w trigonis maximis. Hab. Galapagos Insulæ (Andersson). 71. P. bogotensis G. Ann. sc. nat. 1864, p. 4. Dioica, mediocris sed longa et gracilis, rigida, flavo-virens. Caulis ad 10 cm. longus, vage multiramosus, ramis longis simplicibus hic illie instructus, sub flore innovatione simplici continuatus. Folia 2 mm. longa, ubique fere æqualia, remota, oblique patula, angulo 45°. concava, in plano trigono-ovata, utrinque breviter decurrentia, lata basi inserta, apice parum angustata, emarginato-bidentula, marginibus superne den- talis, inferne nudis, dentibus validis acutis, majusculis, irregularibus (magnis minoribus alternantibus). Cellulæ 22 X 27 y. trigonis majus- culis, sepe trabeculatim confluentibus, basales 18 X 36 y longe trabe- culatæ. Folia floralia caulinis multo majora, apice et poslice grosse irregulariter spinosa, antice nuda. Perianthia compresso-obconica. ore trun- cato, dentalo-ciliato, ala latiuscula integerrima, longe sub apice desinente. Hab. Nova Granada (Lindig). 5° 233 Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 865 72. P. multiramosa St. n. sp. Dioica, parvifolia et angusta sed longa vel longissima, brunneola, apice olivacea, pendula. Caulis ad 8 cm. longus, capillaceus. innovationibus numerosis geminalis effuse multiramosus (planta mascula mullo simpli- ciore). Folia parva, caulina 1,2 mm. longa, imbricata, oblique patula, angulo 56°, haud decurrentia, plano-disticha, lata basi inserta, apice parum angusliora, trigono-ovala, margine antico substricto, sub apice unidentato, postico subparallelo, leniter quidem arcualo, remote 4-5 den- talo, apice oblique truncalo (basi parallelo) 3-4 dentato, dentibus ubique brevibus acutis oblique porrectis. Folia ramulina sublongiora, oblique ovala, similiter armata, apice sæpe irregulariter dentala, dente ante- riore majore quasi acuta, vulgo anguste truncata 3 dentala dentibus validioribus. Cellulæ apicales 18 X 27 y, lrigonis majusculis subno- dulosis distinctissimis, basales 18 X 36 y trigonis acutis. Folia floralia caulinis multo majora, similia validius dentata. Perianthia magna semi- exserla breviter obconica, valde inflata, ore compresso truncalo-rotun- dato, irregulariter spinoso, ala angusta integerrima longe sub apice desinente. Andrecia mediana subglobosa, bracteis 3-4 jugis, laxe inserlis superne longe recurvo-patulis, valide spinosis. Hab. Brasilia (Glaziou, Ule, Puiggari). 73. P. scissifolia St. n. sp. Dioica, mediocris, pallide virens, tenera flaccida. Caulis ad 5 cm. longus, inferne validus fuscus, superne valde atlenuatus viridis, parum ramosus, ramis parvifoliis. Folia caulina ad 2,5 mm. longa, contigua, oblique patula, angulo 56°, marginibus recurvis concava, vix decurrentia, lata basi inserla, apice duplo angustiora, {rigono-ovata, subsymmelrica, margine anlico striclo, superne remote bispinuloso, postico e basi parum curvala substriclo remote 7 spinuloso, spinis superis irregularibus longis el parvis mixtis, sinubus subplanis vel profunde rolundalis, apice oblique truncato, 4 dentalo, dentibus medianis parvis, angularibus multo majoribus anleriore vulgo maximo. Folia ramulina oblongo-linearia, simililer spinosa, apice maxime irregularia, acula vel truncata vel emar- ginato-bispinosa spinis majoribus parvis interjeclis semper quidem validis. Cellulæ apicales 18 X 27 y. trigonis parvis, basales, 27 X 36 m parietibus æqualiter incrassatis. Andræcia terminalia, bracteis 6 jugis conferlis superne squarrose palulis spinulosis. Hab. Brasilia, Apiahy (Puiggari). 74. P. interjecta G. Ann. sc. nat., 1864, p. >. Dioiea, mediocris, rigidiuseula, olivacea. Caulis ad 5 cm. longus, inferne 23% Pie en Le a u 866 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me sÉR.). Plagiochila. simplex, superne bipinnalim ramosus, ramis brevibus floriferis. Folia caulina imbricata 2,5 mm. longa, oblique patula, angulo 45° utrinque anguste decurrentia, margine postico recurvo concava, lata basi inserla, trigono-ovata, tertio infero amplissima, apice plus duplo angustiora, mar- gine anlico leniter curvato, sub apice bidentato, postico magis curvato, medio supero 4-5 dentato. dentibus validis e lata basi breviter attenualis, apice oblique truncato tridentalo, dentibus in»qualibus, anteriore vulgo majore, oblique porrecto. Folia ramulina multo minora, oblongo-ovata, marginibus nudis vel postice sub apice unidentato, apice ipso 3 dentato, dentibus validis acutis. Cellulæ apicales 18 X 27 y, basales 27 X 45 u trigonis magnis sæpe (rabeculatim confluentibus. Folia floralia caulinis parum majora, marginibus inferne nudis superne apiceque valide remo- teque dentato-spinosis. Perianthia magna semiexserta, ovalo-ohconica, compressa, ore late truncalo creberrime spinuloso, ala angusla integer- rima sub apice desinente. Hab. Bogota (Lindig). 75. P. brevipinnata Si. n. sp. Sterilis, mediocris, rigidiuscula, flavo-rufescens. Caulis ad 6 em. longus, tenuis, rigidus, rufo-brunneus, regulariter pinnalus, pinnis brevibus recte patulis, suboppositis vel per paria approximalis, simplieibus, infe- rioribus interdum ramulo parvo auclis. Folia caulina 2,5 mm. longa, remotiuscula, oblique patula. angulo 56° parum decurrentia, basi poslica late recurva (fere conduplicala) in plano ovato-triangularia, asymmetrica, supra basin amplissima, apice duplo angusliora, margine anlico sub- striclo. sub apice unidentato, postico e basi nuda et valde arcuata sub- striclo, regulariter 7 dentalo, dentibus majusculis, e lata basi breviter altenualis, recte patentibus, apice truncalo grosse tridentato, dentibus oblique porrectis æquimagnis. Cellulæ spicales 18 X 36 w parietibus validissimis, basales 18 X 45 w parietibus irregulariter nodulosis. Folia ramulina parum minora simillima. Hab. Peruvia (leg. ?). V. Ovitoliæ. 76. P. simulans St. n. sp. Dioica, major, rigida, ramosissima, flavo-virens. Caulis ad 8 cm. longus, crassus, fuscus et tenax, remote paucipinnatus, ramis patulis dense jinnatim mulliramosis. Folia caulina 2,5 mm. longa, remota, oblique 235 > A De d Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 867 palula, angulo 56° parum decurrentia, marginibus recurvis concava, ovata, supra basin amplissima, apice subduplo angustiora, margine anlico nudo, parum curvalo, postico similiter arcuato, superne remote bispi- n0so, spinis validis longis recte patulis, apice subtruncato 3-4 spinoso, spinis validis valde irregularibus. Folia ramulina duplo angusliora, ovato- oblonga, apice emarginalo-bispinosa, spinis magnis, oblique porreclis, sinu profundo obtuso discrelis, margine postico in medio suo supero 4 dentato, dentibus remotiusculis oblique porreclis, acutis. Folia floralia caulinis latiora, apice grosse bispinosa, margine antico et poslico irre- gulariter valideque dentala, dentibus oblique porrectis, in margine anlico minus numerosis. Cellulæ apicales 18 X 27 y, basales 18 X 36 y, parie- bus validissimis. Perianthia (sterilia) ore late rotundato, labiis grosse irregularilerque spinosis. Hab. Brasilia (Herb. Gottsche). 77. P. desciscens St. n. sp. Dioica, minor, humilis, flavo-brunneola, rigidula, dense depresso-cæs- pitosa, corlicola. Caulis ad 3 cm. longus, tenuis, brunneus, parum ramosus, vulgo simplex. Folia ad 1 mm. longa, remotiuscula, decurvo-pendula, utrinque parum decurrentia, caulina basi parum anguslata, ovala, apice valde angusto oblique truncato-bidentalo, dente anteriore validiore, margine antico leniter curvalo nudo, postico valde curvato medio supero quatridentalo, dentibus parvis oblique porrectis. Folia ramulina sub- longiora, duplo angustiora, similiter armala dentibus tamen in spinas validas longiusculas mulatis. Cellulæ apicales 18 X 27 u, trigonis magnis acutis, basales 18 X 45 y irigonis grosse ovali-nodulosis. Folia floralia bijuga, intima caulinis multo majora, late ovala, apice angustata, emar- ginato-bispinosa, spinis maximis divergentibus, anteriore majore, postico usque ad basin fere irregulariter 10 spinoso, spinis varie patulis, magnis et parvis mixiis. Perianthia semiexserta, e collo longiusculo anguste obconica, compresso-inflata, ore subtruncato, valide spinoso, spinis remo- tiusculis anguslis striclis. Ala angusta integerrima in medio infero perianthii. Hab. Guadeloupe (l’Herminier). Die Pflanze erhielt den Namen wegen der auffallend verschiedenen Form der Stamm- und Astblätter. 78. P. tunguraguensis Spruce Edinb. Bot. Soc., 1885, p. 464. Dioica, magna, robusta, badia, in arborum corlice pendula vel pros- irata. Caulis ad 10 cm. longus, longe et pauciramosus, fuscus validus. a Folia caulina contigua vel parum imbricata, 3 mm. longa, recte patula, 236 858 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m seR.).. Plagiochila. = decurvula, utrinque parum decurrentia, concava, e basi anguslata oblongo- ovala, asymmeirica, margine antico substricto nudo, poslico curvato, medio infero nudo, supero remote quadridentato, dentibus brevibus validis aculis, apice angusto oblique truncato bispinoso, spinis brevibus angustis recte patulis. Folia ramulina sublongiora superne sensim anguslata, ceterum simillima. Cellulæ 27 X 45 p. grosse trabeculatæ, basales 27 X 72 y. trigonis grosse stellatis, hic illic trabeculatim con- fluentibus. Folia floralia trijuga, caulinis similia multo majora, margine postico magis curvalo superne et apice grosse dentato-spinosa. Perian- thia parum emersa, late compresso-campanulala, ore spinoso-dentato, subexalata. Hab. Andes quitenses (Spruce). 79. P. tambillensis Loitl. in Szyszylowiez. Ba Malp322. Dioica, parva, gracilis, rigidiuscula, pallide-virens. Caulis ad 4 cm. longus, tenuis, fuscus, sub flore innovalus, vix aliter ramosus. Folia caulina A mm. longa, remota, oblique patula, angulo 67° plano-disticha, utrinque anguste decurrentia, antice longius attenuala, ambitu oblongo- ovatu, basi leniter angustala, asymmetrica, margine anlico parum arcualo nudo, postico magis eurvato, basi nudo, ceterum remote 7 spinoso, apice quam basis triplo angustiore, emarginato-bispinoso, spinis ubique sub- æquimagnis, validis, angustis, oblique porreclis. Folia ramulina minora, simillima. Cellulæ apicales 13 y, basales 18 X 36 y, trigonis magnis optime nodulosis. Folia floralia caulinis simillima, parum majora, vali- dius spinosa. Perianthia juvenilia ore rotundato valide remoteque spinoso, spinis anguslis recte patulis longiuseulis. Hab. Peruvia (Jelski). 80. P. Uleana St.n. sp. Dioica, magna et robusta, grandifolia, viridis vel flavo-virens. Caulrs ad 7 cm. longus, æqualiler foliatus, strictus, simplex vel superne longe furcatus, validus, fuscus. Folia caulina 4 mm. longa, remotiuscula, oblique patula, angulo 67° vix decurrentia, postice late inserta, subplano-disticha, terlio infero amplissima, apice subtriplo angustiora, in plano falcats- ovala, lata basi accreta, margine antico leviter curvalo, nudo, superne 2 dentibus remotis brevibus armato, postico magis curvato, lertio infero nudo, superne 8-9 dentibus brevibus instructo, apice oblique truncato 3-4 dentato, dentibus oblique porrectis validis aculıs. Folia ramulına parum minora, simillima, dentipus magis validis irregularibus. Cellule apicales 36 X 36 y, basales 36 X 72 y trigonis magnis acutis. Folia floralia caulinis vix majora, similia, valide et irregulariter dentato- 237 4 Bee ‘%3 Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 869 spinosa. Perianthia fertilia haud exserta, brevia, late obovato-obeuneala, exalala, medio valde gibbosa, ore truncato-rotundato spinuloso. Andræcia terminalia, geminata vel terna, bracteis 8 jugis contiguis, apice breviter palulis, obtusatis denticulatis. Hab. Brasitia (Ule). 81. P. truncatella G. Hep. Mex, p. 132. Syn. : Plagiochila xanthochroma Spruce Edinb. Bot. Soc., 1885, p 489. Dioica, major, rigida, flavescens vel brunneola, laxe cæspilosa. Caulis ad 6 cm. longus, superne remote bipinnalus, ramis et ramulis strietis, late divergentibus (sub angulo 67°) fuscis et rigidis attenuatis. Folia ad 3 mm. longa, oblique patula (angulo 45°) remotiuscula utrinque parum decurrentia, e basi angustiore ovato-oblonga, marginibus recurvis valde concava, subtriplo longiora quam lata, asymmetrica, margine antico stricto, superne 2-3 dentato, postico leniter arcualo, terlio infero nudo saperne irregulariter 7-8 spinoso, spinis recte patulis angustis remotius- culis, apice emarginato-bispinoso, spinis magnis porreclis, sepe parum divergentibus, sinu paucidentato. Cellulæ ubique fere æquales, 18 X 36 y, parielibus longioribus valide trabeculatis. Folia floralia caulinis parum majora, simillima longius spinosa. Perianthia chlongo-ovata, ore amplo recte truncato sat regulariter et confertim spinoso, spinis e lala basi altenualis, sepe curvalis majusculis. Capsula magna, ovalis. Calyptra crassa pluristrata. Spore fiavescentes, leves 18 u. Elateres tenuissimi, spiris duplicatis. capillaceis, laxe torlis parum atlenuatis, ad 220 w. Andræcia in planta graciliore anguste spicata, numerosa, in ramis ter- minalia, a basi furcata vel simplicia, ex apice vegelativa vel iterum fertilia bracteis ad 8 jugis superne squarrose palulis, aculis, minule den- tieulalis. Hab. Bolivia, Yungas (Rusby), Quito (Jameson), Venezuela, Carabobo (Funk et Schlim). 82. P. xalapensis G. Hep. Mex., p. 117. Sterilis, mediocris, flaccidissima, tenerrima, pallide-virens. Caulis ad 4 em. longus, rufescens tenuis, flaccidus, repetito furcatus, furcis late divergentibus, longiusculis. Folia caulina 2'/2 mm. longa, imbricata, chlique patula, angulo 56° utrinque longe angusteque decurrentia plano disticha, oblique ovata, asymmetrica, margine antico stricto, sub apice bidentato, postico, inferne nudo arcualo, superne stricto remote quadrispino, spinis brevibus oblique porrectis, apice angusto oblique truncato bispinoso, spinis validis oblique porreclis vulgo dente parvo interjecto. Folia ramulina contigua, multo angustiora, sublinearia, 238 S70 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2% séR.). Plagiochila. antice longissime decurrentia, denticulalione vix diversa, folia ultima minula, oblongo-linearia, integerrima, apice bidenlula. Cellulæ apicales 18 X 27 y. basales 27 X 45 u, trigonis ubique magnis, acutis, in parie- tibus tenuibus bene distinctis. Hab. Mexico (Xalapa) Liebman. 83. P. binominis G. Ann. sc. nat., 1864. p. 9. Dioica, mediocris, rigidiuscula, pallide-virens. Caulis ad Sem. longus, irregulariter bipinnatim ramosus, ramis late divergentibus remotis. Folia caulina contigua, 3 mm. longa, utrinque decurrentia, oblique patula, angulo 45° marginibus recurvis valde concava, in plano ovata, lala basi inserla, margine antico parum curvalo vel stricto, nudo vel dente sub- apicali armalo, poslico magis curvato superne 5-6 denticulato, dentibus brevissimis sepe ad angulum reductis, apice quam basis duplo angus- tiore. oblique vel recte truncato, irregulariter denticulalo, dentibus brevibus acutis. Folia ramulina parum breviora sed multo angustiora, oblongo-ovata, similiter denticulata. Cellulæ apicales 18 X 27 y trigonis magnis acutis, basales 18 X 45 u trigonis magnis plus minus trabe- culatim confluentibus. Folia floralia caulinis majora, marginibus superne spinulosis apice late truncato quadrispinoso, spinis e lata basi longe attenuatis. Perianthia parum exserla, compresso-obovata, ore rotundalo- {runcato, spinoso-dentalo, ala longa angusta nuda. Hab. Nova Granada (Lindig). 84. P. diffusa St. n. sp. Dioica, mediocris sed longissima et gracillima, pallide-virens vel flavi- cans, flaceida, pendula et effuse cæspilans. Caulis ad 45 cm. longus, fuscus tenuis, repetito multifurcatus, fureis late divergentibus, æqualiter foliosis. Folia 1 mm. longa remotiuscula, oblique patula, angulo 45°, haud decurrentia, dorso et ventre brevissime inserta ideoque plano- disticha, ovato-oblonga, subtriplo longiora quam lata, basi apiceque parum angustata, subsymmetrica, apice emarginato-bi- vel tridentata, margine antico nudo, postico sub apice remote bidenticulato. Cellulæ apicales 18 X 36 y, trigonis subnullis, parietibus longioribus æqualiter incras- satis, basales parum longiores, trigonis magnis aculis, hie illic trabe- culatim confluentibus. Folia floralia caulinis simillima, multo majora, apice grosse bispinosa, margine postico valide irregulariterque 6-7 spi- nosa. Perianthia in ramulis ultimis terminalia, late ovato-obconica, compressa, ore truncalo breviter spinoso, spinis angus{is subæquimagnis ala angusta integerrima, in medio perianthii evanida. Hab. Cuba (Wright). 239 Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 871 Ich bemerke hier, dass ich die alten Manuscript-Namen Gottsche’s wie bisher, nicht mit seinem Autornamen publizire, da in sehr vielen Fällen mehr als eine Art mit ein und demselben Namen von ihm be- zeichnet worden ist. 8. P. contigua G. Hep. Mex., p. 126. Dioica, minor, elongata, rigidula, gracilis olivacea vel rufescens. Caulis ad 10 cm. longus, superne fasciculalim ramosus, tenuis, fuscus. Folta caulina 2 mm. longa, imbricata, oblique patula, angulo 56° utrinque longe decurrentia (anlice sæpe longissime atlenuata) plano-disticha oblique ovata margine antico substricto, nudo, postico e basi curvata superne substriclo, remote 4 dentalo, dentibus brevibus validis recte patulis, apice oblique truncata quinquedentata, dentibus validioribus plus minus æquimagnis. Folia ramulina angustiora oblonga, denticu- latione simillima. Cellulæ apicales 18 X 27 u, basales 18 X 36 u. tri- gonis magnis, basi interdum trabeculatim confluentibus. Folia floralia caulinis latiora, margine postico apiceque crebre irregulariterque spi- nulosæ. Perianthia sterilia ore rotundato, dentato-spinuloso. Hab. Mexico (Fr. Müller), Puertorico (Sintenis). 86. P. pulchella St. n. sp. Dioica, mediocris, parvifolia, rigidiuscula, flavo-brunneola. Caulis ad 4 cm. longus, parum ramosus, ramis longiusculis, parum divergentibus. Folio caulina 1,8 mm. longa, oblique patula, angulo 45°, contigua, parum decurrentia, plano-disticha, ætate decurvula, basi angustata, ambitu anguste ovala, apice emarginato-bispinosa, spinis validis oblique porrectis, margine antico nudo, arcte recurvo, postico usque ad basin fere 6-7 spinoso, spinis validis anguslis, pro plania magnis, recte palulis æqui- magnis remotiusculis. Folia ramulina minora similia. Cellule apicales 27 y, basales 27 X 36 y, trigonis magnis optime nodulosis. Folia floralia caulinis parum majora, simillima parum validius spinosa. Perianthia juvenilia ore rotundato breviter setuloso. Hab. Brasilia, Apiahy (Puiggari), Caracas (Funck et Schlim.). 87. P. facallonia St. n. sp. Dioica, minor, rigidiuscula, subdendroidea, olivacea. Caulis ad 3 cm. longus, inferne validus, rufo-brunneus, simplex superne remote bipin- natus, ramis parum divergentibus parvifoliis. Folia caulina contigua, 4 mm. longa, oblique patula, angulo 56° utrinque decurrentia, plano- disticha, in plano subovata, basi amplissima, apice parum angustiora, margine antico substricto, sub apice abrupte curvato et tridentato (apice dein quasi nutante) margine postico e basi leniter arcuata strieto, medio 240 872 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2%e séR.). Plagiochila. supero quadridentato, apice oblique truncato 4 dentato, dentibus ubique validis brevibus acutis subæqualibus. Folia ramulina sensim minora, apice minus distincte nutantia, sæpe subrecte truncala, celerum similia. Cellulæ apicales 18 X 36 u, basales 27 X 36 u, trigonis majusculis, bene distinctis. Folia floralia caulinis parum majora, margine postico apiceque grosse spinoso, spinis oblique porrectis subequimagnis. Perian- thia (sterilia) ore late rotundato regulariter spinoso spinis majusculis validis, ala latiuscula perianthio æquilonga, apice dilatata paucidentata. Hab. Cuba (Wright), Mexico (Leibold). 85. P. distinctifolia Ldbg. Spec. Hep., p. 17. Dioica, mediocris, gracilis, pallide-virens, ætate favicans, rigida, effuse cæspitans. Caulis ad 10 cm. longus (vulgo 6-8 cm.) tenuis, rigidus, bası fuscus, superne rufescens, pauciramosus, ramis remolis longis diver- genlibus. Folia caulina remotiuseula, oblique patula, angulo 45° utrinque parum decurrentia, margine poslico basi recurvulo, ceterum plano- disticha, in sicco convoluta, in plano e basi angusta ovala leviter asym- melrica, margine postico quam anticus magis arcuato, medio supero 4-5 dentato, denlibus validis oblique porrectis, apice angustato trun- cato quadridentato, dentibus validioribus minoribus mixtis, margine antico nudo. Folia ramulina sublongiora sed angusliora, oblonga, remota, similiter dentata, in ramulis ullimis parva, subligulata apice truncato tridentato. Cellulæ apicales 18 X 36 y, basales 27 X 54 u parietibus tenuibus, trigonis maximis aculis optime definilis. Folia floralia intima caulinis majora, apice truncata, grosse 4 spinosa, marginibus basi nudis medio supero remote valideque spinosis, spinis inæqualibus, in margine anlico brevibus vel ad dentes reductis. Perianthia decurva, longe exserla, 2 plo longiora quam lala, ex angusla basi (obconica) ampliata, ore triplo laliore, truncato-spinoso, spinis irregularibus porrectis, longis et parvis alternantibus; ala angusla integra sub ore desinente. Andræcia in ramis terminalia bracteis ad 6 jugis, contiguis, superne longe patulis, acumi- nalis integris vel denticulatis. Hab. Jamaica (Swartz, Wullschlägel), Guatemala (Türkheim), Costa- rica (Pittier). Das Original dieser Pflanze stammt aus Jamaica ; sie ist, nach den vor- stehend genannten Standorten zu schliessen, keineswegs so verbreitet, wie man bisher allgemein annahm ; die alten Autoren haben eine ganze Anzahl anderer Arten mit unserer Pflanze verwechselt und zwar weil sie lediglich nach der Blattform urtheilten und die Verzweigung sowie den Bau der Blattzellen ohne jede Berücksichtigung liessen. Einen 241 Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 873 Beweis dafür liefert die von Gottsche und Rabenhorst in den Lebermoos- Dekaden ausgegebene P. distinctifolia, welche mit der wahren Pflanze hinsichtlich ihrer Verzweigung auch nicht die entfernteste Aehnlichkeit hat und schon den mit der Materie ganz Unbekannten stutzig machen würde. 89. P. erronea St. n. sp. Syn.: Plagiochila simplex Ldbg. Species Hepat., p. 54, quoad plantam Martianam. Dioica, mediocris, gracilis, rigida, rufescens vel brunneola. Caulis ad 4 cm. longus, sub flore ramo simplici innovalus, tenuis, fuscus et rigidus, a basi vage ramosus, ramis curvalis nutantibus. Folia caulina 2,5 mm. longa, remota, oblique palula, angulo 56°, sæpe decurvo- pendula, vix decurrentia, ovato-elliplica, 1. e. basi apiceque angustata, apice tamen duplo angustiore, asymmetrica, margine antico nudo, e basi sinuala superne arcuato, postico curvato, tertio infero nudo, superne 10-12 dentato, apice oblique (runcalo, quadridentalo, dentibus ubique validis triangulatis acutis, regulariter consecutivis. Folia ramulina fere duplo angustiora ceterum simillima. Cellulæ apicales 27 X 38 y, parie- tibus validissimis, basales 27 X 63 u, parietibus longe et valide trabe- culatis. Folia floralia caulinis similia majora, longius spinosa, spinis angustis, dente apicali anteriore maximo. Perianthia longe exserla, e basi clavata obconica, ore truncato breviter spinuloso. Andrecia termi- nalia, angustissima, bracteis 8 jugis contiguis medio supero patulis emarginato-bidentulis. Hab. Brasilia (Martius), Guadeloupe (l’Herminier), Puertorico (Sintenis). 90. P. Sprengeliana St. n. sp. Dioica, minor et humilis, gracilis, flaccida, dilute olivacea. Caulis ad 3 cm. longus, simplex, sub flore geminalim innovalus. Folia caulina 2 mm. longa, remota, oblique patula, angulo 45°, vix decurrentia, plano- disticha, e basi parum angustiore ovato-ohlonga, duplo longiora quam lala, asymmetrica, margine anlico nudo, stricto, poslico arcuato basi nudo superne 8-9 spinoso, apice oblique truncato quinque spinoso, spinis ubique porreclis, majusculis, apice confertis. Folia ramulina inferiora parum angustliora, superiora sensim minora, ullima parva (l mm. longa) e basi cuneala oblonga, marginibus striclis, anlico nudo, postico remote bispinoso, apice rotundato 4 spinoso. Folia floralia caulinis subaequalia. Perianthia (juvenilia) ore setuloso. Andræcia mediana, anguste amenti- formia, bracteis contiguis, 10 jugis, e bası longe saccala breviter patulis apice 3-4 spinosis. Hab. Trinidad (Crüger). Herb. Sprengel. BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n0 40, 30 septembre 1902. 59 : ; Ï 874 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). Plagiochila. 91. P. itatiajensis St. n. sp. Dioica, parva, rigidula, brunneola. Caulis ad 2 cm. longus, fuscus, rigidus, capillaceus, sub flore sterili ramo simplici innovatus. Folia cau- lina A mm. longa, remoliuscula, oblique patula, angulo 34°, haud decur- rentia, decurvula, in sicco homomalla, ovata, brevissima basi inserta, fere semiamplexicaulia, asymmetrica, margine antico parum eurvato arcte recurvo nudo, postico magis arcuato, fere ad basin usque denliculato, dentibus 6-7, remotis, parvis, apice oblique breviterque truncato, tri- dentato, dentibus validis aculis porrectis, medio minore vel deficiente. Folia ramulina simillima minora, parum angustiora, basi cuneata, mar- gine postico inferne nudo. Folia floralia caulinis majora, dentibus parum validioribus. Perianthia longe exserla, e collo longiusculo bene definito subcylindrica, ore compresso, lateribus fissis profunde bilabiato, labiis breviter dentato-spinosis. Hab. Brasilia, Serra Itatiaja (Ule). 92. P. chinantlana G. Hep. Mex., p. 108. Dioica, mediocris, humilis fragillima, optime rufescens, Caulis ad 4 cm. longus, tenuis, rigidus, rufus, parum longeque ramosus. Folia caulina imbricala, vix 3 mm. longa, oblique patula, angulo 67° vix decurrentia, rigida, parum concava et leviter decurva, in plano late ovata, asymme- trica, basi postica ampliata caulem vix tegentia, margine antico stricto superne trispinoso, spinis oblique porrectis, margine poslico valde arcualo, usque ad basin fere spinoso, spinis ad 14, inferioribus angustis, superioribus validis, e lata basi attenuatis oblique porrectis, apice valde angustato emarginato-bispinoso, spinis porrectis magnis attenualis mar- gine spinulosis. Folia ramulina minora similia, apice haud duplicatim spinosa. Cellulæ apicales 18 X 27 u trigonis magnis, basales 27 X 5% u. trigonis maximis elongatis. Folia floralia caulinis majora similia densius spinosa. Perianthia sterilia ore rotundato dentaio-spinoso, ala subnulla integerrima. Andrecia mediana, repetita, bracleis 6 jugis, confertis, medio supero recurvo-patulo denticulato. Hab. Mexico (Liebman, G. Karsten). 93. P. equatorialis G. Ann. sc. nat., 1857, p. 334. Dioica, mediocris sed longa, olivacea, robusta et tenax. Caulis ad 3 em. longus, fuscus, validus, superne pauciramosus, ramis brevibus late divergentibus. Folia caulina brevia, pro planta parva, 3 mm. longa, remota, utrinque breviter angusteque decurrentia, marginibus recurvis valde concava, subconvoluta, oblique patula, angulo 45°, subovata, asymmelrica, margine antico substricto, nudo, postico arcuato, medio 243 4 ‘2 Plagiochila. FRANZ STEPHAN]. SPECIES HEPATICARUM. 875 infero nudo, superne 6 spinoso, spinis brevibus, validis, angustis, oblique porrectis, apice oblique truncato (in folio soluto plano basi parallelo) à Spinoso spinis magnis subæqualibus porrectis. Folia ramulina (auctore loco citato delineata) minora, ovato-oblonga, minus armata, apice trun- cato 3-4 spinosa, margine postico nudo vel superne 1-3 spinuloso. Cellulæ apicales 20 X 36 y, trigonis majusculis acutis, basales 27 X 45 y, trigonis parum validioribus (in parielibus subtrabeculatim incrassatis) minus distincts. Folia floralia caulinis majora, basi postica ampliala, apice truncata, grosse 4 spinosa, margine postico fere ad basin usque grosse 12-14 dentalo. Perianthia elongato-obconica, ala lata sub apice desinente denticulata, ore compresso late truncato, fere campanulatim aperto, dense lacinulato, laciniis anguste lanceolatis, longe attenuatis, minoribus mixtis. Hab. Andes æquator. (Bonpland). 94. P. granatensis G. Ann. sc. nat., 1864, p. 17. Dioica, mediocris, flaccida, olivacea. Caulis ad 6 cm. longus, tenuis, fuscescens, sub flore geminatim sæpe fasciculatim innovatus. Folia 2,5 mm. longa, remota, oblique patula, angulo 67°, plano disticha, utringe angusie decurrentia, ovata, asymmetrica, margine antico sub- stricto vel leniter curvato superne 3 spinoso, postico magis arcuato dense longeque spinoso, spinis inæqualibus, vulgo minoribus regulariter alternantibus, strictis hic illic hamatis, e lata basi longe altenuatis, apice emarginato-bidentato, dentibus latioribus acuminatis, minore inter- jecto. Cellulæ apicales 22 X 36 w trigonis parvis stellatis, basales 36 x 54 y, trigonis magnis ovalibus. Folia floralia caulinis parum majora, similiter armata, spinis longioribus longeque setaceis. Perianthia semi- exseria clavata, utrinque gibbosa, ore compresso truncato dense longeque dentato-ciliato. Hab. Bogota (Lindig). 95. P. Miqueliana Ldbg. Spec. Hep., p. 95. Dioica, mediocris, humilis, pallide olivacea, rigidiuscula. Caulis ad 3 cm. longus (in planta Z simplex) pauciramosus, fuscus et durus, ramis atlenuatis divergenlibus, apice parvifoliis. Folia inferiora remotiuscula, 2 mm. longa, oblique patula, angulo 56° leniter decurva, marginibus recurvis valde concava, in plano subovata, antice longe decurrentia, pos- tice breviter inserta, ceterum subsymmetrica, marginibus subæqualiter curvatis, antico sub apice bidentulo, postico basi nudo, medio supero tridentato, dentibus validis, apice oblique 3-4 dentato, dentibus 2 semper, majoribus, oblique porrectis, quam reliqui multo minoribus. Folia supe- 244 876 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). Plagiochila. riora sensim minora, simillima. Cellulæ "apicales 18 X 27 y, trigonis majusculis, basales 27 X 45 y trigonis magnis, interdum late confluen- tibus. Andrecia mediana, conspicua, bracteis 10 jugis, medio supero ovalo palulo, apice spinuloso. Hab. Mexico (Miquel), Columbia (Moritz). 96. P. discreta G. Ann. sc. nat., 1864, p. 5. Dioica, mediocris, rigida, pallide virens vel flavescens. Caulis ad 7 cm. longus, validus, fuscus, superne irregulariter pauciramosus, ramis patulis, sub flore innovalione simplici continuatus. Folia caulina ad 25 mm. longa, remotiuscula, oblique patula, utrinque parum decurrentia, basi postica breviter recurva, ceterum plano-disticha, e basi parum angustata ovato-oblonga, duplo longiora quam lata, apice parum angustiora, truncata, irregulariter 4-5 spinosa, spinis e lala basi attenuatis porreclis, vulgo duabus majoribus, margine antico nudo, postico regulariter 8-9 dentato, dentibus ab apice ad basin decrescentibus, interdum medio infero defi- cientibus. Folia ramulina parum minora, simillima. Cellulæ 18 X 27 y. valde irregulares, majores minoribus mixtæ, trigonis magnis aculis, hie illic trabeculatim confluentibus. Folia floralia caulinis majora similia, margine postico irregulariler grosseque dentato-spinoso. Perianthia magna, longe exserla, anguste obconica, ore truncato, grosse laciniato, laciniis lanceolatis porrectis. Gapsula parva fusco-rufa vel brunnea ad basin quadrivalvala, valvulis 4 stratis, stralum intimum semiannulariter incrassatum. Elateres 240 y, parum attenuati, spiris 2, angustis laxe torlis. Spore 18 u. minute asperæ, flavescenles. Andræcia brevia, mediana, bracteis confertis acuminatis, apice recurvo integerrimo vel denticulato. Hab. Nova Granada (Lindig). 97. P. symmetrica St. n. sp. Dioica, mediocris, gracilis, rigida, fragillima, rufo-virens. Caulis ad 5 cm. longus, parum ramosus, strictus, tenuis, rigidus, sub flore ramulo simplici innovatus. Foliu caulina plus 3 mm. longa, remotiuscula vel subcontigua, oblique patula, angulo 45°, vix decurrentia, plano-disticha, parum angustata, ovata, marginibus nudis, postico quam anticus magis curvato, apice subtruncalo 5 spinoso, spina media maxima, reliquæ angustiores exacte oppositæ (utrinque 2), folii apex dein optime sym- metricus. Folia in caule sterili superne sensim decrescentia, ceterum haud diversa. Folia floralia caulinis similia vix majora, anguste obconica, superne similiter spinosa, spinis minus regulariter distributis. Perianthia (sterilia) ore rotundato setuloso, setulis 8 cellulas longis, remotiusculis. Hab. Dominica (Eliott). < sk Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 877 98. P. patentispina SI. n. sp. Sterilis, minor, rigida, rufo-virens. Caulis ad 2 cm. longus, parum ramosus. Folia caulina À mm. longa, contigua, oblique patula, angulo 67°, anlice decurrentia, plano-disticha, postice breviler inserta, ovala, basi amplissima, apice duplo angusliora, subsymmetrica, margine antico parum curvato, nudo, superne breviler bidentato, postico similiter cur- valo, 6-7 spinoso, spinis angustis subrecte palulis longiusculis, apice subrecte truncato 3-4 spinoso, spinis validioribus, e lata basi acuminatis porrectis, media vulgo breviore. Folia ramulina breviora, haud angus- liora similia. Cellulæ apicales 27 X 36 u, basales 27 X 5%, trigonis magnis aculis. Hab. Peruvia, St. Gavan (Lechler). 99. P. hypantra Spruce Ed. Bot. Soc., 1885, p. 465. Dioica, minor, rigidiuseula, rufescens vel virescens, prostrata. Caulis ad 8 cm. longus, capillaceus, rufus, æquifoliatus, vage pinnatim ramosus, pinnis brevibus patulis. Folia caulina vix A mm. longa, parum imbricata, oblique patula, angulo 56°, haud decurrentia, plano-disticha, oblique ovala, apice quam basi duplo angustiora, marginibus subæqualiter cur- valis, anlico nudo, postico superne magna spina solitaria armato, apice oblique truncato, basi parallelo, normaliter trispinoso, spinis externis divergentibus, medio minore porrecto. Folia ramulina angustiora, ovato- ligulata, similiter armala. Cellulæ apicales 27 X 56 w parietibus vali- dissimis, basales 18 X 56 y plus minus late trabeculatis. Hab. Andes quitenses (Spruce). 100. P. surinamensis Molk. in Sande. Syn. Hep. Jav., p. 103. Dieica, minor sed longa et gracilis, rufo-brunnea, rigidiuscula. Caulis ad 6 cm. longus, tenuis et fuscus, pauciramosus, sæpe simplex, inno- vatione subflorali simplici. Folia caulina ad 2 mm. longa, remotiuscula, oblique patula (angulo 56°) vix decurrentia, plano-disticha, optime ovata, subsymmetrica, marginibus subæqualiter curvatis, apice rolundato, mar- gine anlico nudo vel sub apice unidentalo, postico usque ad basin fere longe fimbriato, laciniis sub 10, æquilongis et varie curvalis, medio infero 2 cellulas latis, superne selaceis, apice similiter fimbriato, laciniis 3-4, vix longioribus porrectis. Folia ramulina sæpe decurvo-homomalla sensim minora el angusliora, similiter fimbriata, laciniis æquilongis sed minus numerosis apice 3, sub apice 2 vel 5, varie curvalis. Cellulæ 27 X 36 », parietibus longioribus trabeculatis, trigonis parum distincüs, basales 27 X 5% y parietibus grosse trabeculatis, ipsa basi trigonis grosse nodulosis. Folia floralia caulinis parum majora simillima. Perian- 246 878 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me ser... Plagiochila. thia oblongo-campanulata, parum compressa, ore amplo crebre et longe fimbriato, laciniis simplicibus, capillaceis, flaccidis. Andræcia ignota. Hab. Surinam (Dozy et M. Wullschlägel), India occid. (leg. ?). Die Abbildung in der Syn. Hep. Javan. zeigt Blätter mit sehr unregel- mässiger Contur ; Spruce hielt das für Keimkôrnerbildung ; das ist aber nicht der Fall und die sonderbare Contur ist nur durch Abbrechen der Cilien hervorgerufen ; in der Terminalknospe findet man sie unversehrt. 101. P. Lansbergii G. Hep. Mex., p. 109. Dioica, major, dendroidea, flaccida, olivacea. Caulis ad 7 cm. longus, inferne validissimus subater, superne furcatim multiramosus, furcis brevibus divergentibus. Folia caulina et ramulina subæquimagna, con- tigua vel remotiuscula, ad 4 mm. longa, oblique patula, angulo 67° utrinque anguste decurrentia, plano-disticha, late ovato-deltoidea, basi vix angustiora, margine antico nudo, postico fere ad basin irregulariter spinoso, spinis varie patulis, magnis minoribus mixtis, apice grosse bifido, lacinüs hamatim porrectis basi plus minus spinulosis. Cellulæ apicales 27 X 36 y, basales 27 X 45 y trigonis nullis, parietibus validis. Foha floralia caulinis similia, multo tamen majora, longius spinosa, spinis poslicis in plano hamatis. Perianthia semiexserta, magna compresso-obovata, ore late rotundato dense spinuloso, spinulis angustis superne setaceis, 8 cellulas longis, strictis, equimagnis. Hab. Venezuela (Korthals). VI. Oblongifolie. 102. P. confertifolia Tayl. J. of. Bot., 1846, p. 270. Dioica, minor, valida, rigida, fusco-olivacea. Caulis ad 6 cm. longus, furcatim ramosus, strictus, subniger, rigidus, ramis divergentibus stric- tissimis. Folia 2,5 mm. longa, confertissima, oblique patula, angulo 56° vix decurrentia, plano-disticha, strictissima, lata basi inserla, oblongo- ligulata, margine antico substricto, sub apice bidenticulato, postico sub- parallelo vel leniter curvato, sub apice remote tridentato, dentibus brevibus validis recte patulis, apice oblique truncato, emarginalo triden- tato, dentibus validioribus e lata basi acutis mæqualibus, anteriore vulgo majore. Cellulæ 18 x 27 y basales 13 X 45 y trigonis ubique maximis. « Folia floralia erecta, elongata ; perianthia ex ovata basi ligulata den- Lata. » Hab. Brasilia (Sellow). Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 879 103. P. caldana St. n. sp. Dioica, minor, gracilis, rigida, flavescens. Caulis ad 3 cm. longus (semper ?) tenuis, rufescens, repetito furcatus. Folia caulina ad 3 mm. longa, remotiuscula, oblique patula, angulo 45°, utrinque breviter decur- rentia, plano-disticha, basi concava, oblonga leniter curvata et asym- metrica, margine antico substricto nudo, poslico magis curvato, tertio infero nudo, superne irregulariter 10-12 denticulato, apice late truncato, similiter denticulato, dentibus brevibus vel brevissimis. Folia ramulina angustiora, semi-ovata, apice duplo angustiora quam basi, margine antico remote quadridentato, poslico irregulariter 42 spinuloso, spinulis valde irregularibus et varie patulis, apice oblique truncato similiter spinuloso, spinis sub 6, porrectis. Cellulæ apicales 18 X 27 y trigonis majusculis, sæpe trabeculatim confluentibus, basales 18 X 54 y. valide trabeculatæ. Folia floralia caulinis æquimagna, postice ampliata ubique grosse irre- gulariterque spinosa, spinis anticis 5, apicalibus 3-4. Perianthia nondum evolula. Hab. Brasilia, Caldas (G. A. Lindberg). 104. P. falcata St. n. sp. Dioica, minor, viridis vel flavo-virens. Caulis ad 3 cm. longus, fuscus strictus et validus, superne irregulariter pauciramosus, ramis parum patulis, ubique æquifoliatis. Folia flaccidissima, caulina remoliuscula, vix 3 mm. longa, oblique patula, angulo 56°, utrinque parum decur- rentia, basi concava, ceterum plano-disticha, ambitu late liqulata, in plano parum falcata duplo longiora quam lata, subsymmetrica, 1. e. margine antico leniter curvalo sub apice paucidenticulato, postico magis curvato fere ad basin usque valide crenato-dentato, apice rotundalo vix angustato similiter armalo. Folia ramulina magis remota, angustiora et magis falcata, caulinis ceterum simillima. Cellulæ apicales 18 X 27 u parietibus tenerrimis, basales 27 X 54 y, trigonis majusculis. Andrecia in ramis terminalia, e basi innovata, bracteis 44 jugis, confertis, apice brevissime patulis, obtusatis, denticulatis. Hab. Brasilia, Apiahy (Puiggari). 105. P. patula (Swartz) Dum. Rec. d’obs., p. 15. Syn. : Jungermannia patula SW. Prodr. Fl. Ind., p. 184%. Dioica, major et elata, dendroidea, flavo-virens. Caulis ad 10 cm. longus (vulgo 6 cm.) superne irregulariter bipinnatim ramosus, ramis divergentibus, ceterum crassus rigidus, fuscus. Folia caulina 3 mm. ionga, vix imbricata, oblique patula, angulo 56°, utrinque longius decur- rentia, concava (in sicco convoluta) oblique ovato-oblonga, margine antico 248 880 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (22€ sen... Plagiochila. substricto nudo vel sub apice unidentato, postico, e basi arcuala nuda caulemque legente, stricto, quadridentato, dentibus brevibus remotis, acutis recle patulis, apice oblique vel subrecte truncato, 3-4 dentato, dentibus brevibus anteriore majore. Folia ramulina valde aberrantia, e basi parum latiore subligulata, margine postico 6-7 denlalo, inferne nudo, apice truncalo rolundato quinque dentalo, dentibus ubique vali- dioribus recte palulis. Cellulæ apicales 18 X 27 u, basales 18 X 45 u, trigonis majusculis bene distinctis, ‚hie illic trabeculatim confluenlibus. Folia floralia caulinis vix majora, grosse dentala, basi antica solum nuda. Perianthia parum exserla, late obcuneata, ore truncalo valide spinoso, spinis majusculis, porrectis subæqualibus, ala magna superne desinente, integerrima vel apice spinulosa. Andrecia in ramulis ultimis terminalia, bracteis confertis 8 jugis, medio supero ligulato, patulo denticulato. Hab. Jamaica (Swartz), Mexico (Leibold, Liebman), Cuba (Wright), Brasilia (Puiggari, G. A. Lindberg). 106. P. flabelliflora St. n. sp. Dioica, major, sed humilis, dilute olivacea, in sieco fusco-virens. Caulis ad 5 cm. longus, simplex vel pauciramosus, subater, rigidus et validus. Folia ad 4 mm. longa, recte patula, remota, oblonga, apice duplo angus- tiora quam basi, asymmetrica, margine anlico stricto nudo, poslico e basi nuda leniter curvata stricto, denticulato subspinuloso, spinulis sub 12 confertis, e lala basi abrupte attenualis, apice truncato rotundato, 4-5 Spinoso, spinis validis, breviusculis porrectis. Cellulæ apicales 27 x 36 y, trigonis parvis acutis, basales 36 X 90 y, trigonis magnis aculis in parietibus validis, interdum late trabeculalis. Andrecia termi- nalia, plus minus fasciculatim ramosa, ramis ad 6, fiabellam brevem effusam formantibus. Bracteæ ad 12 jugæ, laxe inserlæ, superne longe palulæ, apice rotundalo denticulato. Hab. Brasilia (Glaziou). 107. P. tristis SL n. sp. Sterilis, mediocris, humilis, rigidiuscula fusco-virens. Caulis ad 2 em. longus, repetito-furcatus. furcis divergentibus, flabellulam dendroideam formantibus. Folia 4 mm. longa, basibus imbricatis, oblique patula, angulo 56°, plano-disticha, postice longius decurrentia, subligulata, basi parum latiora quam apice, asymmetrica, margine antico striclo nudo, postico inferne leviler arcuato, medio supero stricto, basi nuda excepla dentato, dentibus remotiusculis, brevibus, irregularibus, recte vel oblique patulis, validis el minutis mixtis, apice late truncato, 4-5 den- 249 Plagiochila. FRANZ SYEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 881 tato, dentibus validioribus majusculis porrectis. Celluiæ apicales 13 X 27 y, basales 18 X 36 y parietibus validis. Hab. Mexico, Mirador (Berendt). 108. P. rutilans Ldbg. Spec. Hep., p. 47. Syn. : Plagiochila gymnocalycina M. et N. Spec. Hep., p. 48. Plagiochila remotifolia Hpe. et G. Linnæa, 1852, p. 340. Plagiochila portoricensis Hpe. et G., ibidem. Dioica. mediocris, rigida, laxe et squarrose cæspilans. Caulis ad 10 cm. longus (vulgo 5-6 em.) rigidus, inferne fuscus, superne sanguineus vel rufescens, parum et irregulariter ramosus, sub flore innovatus. Folia caulina remotiuscula, vix 3 mm. longa, oblique patula (angulo 56°) interdum decurva. normaliter disticha, utrinque decurrentia, marginibus recurvis, basi valde concava, in sicco convolula et difficile emollitura, ambitu ex angusla basi oblonga, asymmelrica, margine antico parum curvalo nudo, postico valide arcuato, tertio infero nudo superne septem- dentalo, dentibus validis oblique porrectis e lata basi aculis rarius acu- minatis, apice vulgo bidentato dentibus brevibus, quam reliqui vix majoribus. Folia ramulina minora, angustiora similiter dentata. Cellulæ 27 X 36 y, parietibus anguste trabeculatis, basaies 27 X 45 w vel parum longiores, trabeculis validissimis poro late inlerruptis. Folia floralia caulinis simillima, majora. Perianthia longe exserta compressc- clavala utrinque gibbose infiata, ore leviter rolundato, fenuissime setu- loso, ala nulla. Capsula in pedicello perbrevi et tenui magna ovalis ad basin usque quadrivalvis, valvulis 8 cellulas crassis. Sporæ 22 u. flaves- cenles, asperæ. Ælateres parum flexuosi, altenuali, spiris geminatis anguslis laxe lortis. Andræcia in planta multo minore terminalia, sæpe geminala, bracteis 6-8 jugis, ex appressa basi longe et squarrose patulis, apice 3-4 denlatis vel spinulosis. Hab. Brasilia (Puiggari, Wainio), Venezuela (Funck et Schlim, Fendler, Moritz), Guiana (Quelch), Guadeloupe (l'Herminier), Costa-Rica (Tonduz), Trinidad (Crüger), Portorico (Schwaneke, Sintenis), Dominica (Elliott), Cuba (Wright). 109. P. Lambertina G. Hep. Mex.. p. 117. Dioica. Caulis adscendens subsimplex, ramis palentibus apice curvalis. Folia remota ereclo-patula vel patenli recurva, basi cuneala, margine antico arcualo longe decurrente, postico e basi nuda reflexa grosse spinoso-dentato, apice angustato subaculo vel subtruncato dentato. Perianthia ovala basi contracta, haud alala, ore rotundato dGentalo. Folia B 2 2 floralia ereclo-patula confornuia. 882 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2° SER.). Plagiochila. Hab. Jamaica (Comes de Lambert). Ich habe die Pflanze nicht erhalten können und gebe die Diagnose Gotische’s (nach dem Text in seiner Fussnote 1. c.) dem Sinne, nicht dem Wortlaut nach. Die daselbst cilirte Abbildung aus Lindenberg, Spec. Hep., tab. XI scheint mir eine sehr robuste Form von P. rutilans zu sein; da aber vom Zellbau gar nichts erwähnt wird, muss die Aufklärung warten, bis die Originalpflanze zum Vorschein kommt. 110. P. rigidula L. et G. Syn. Hep., p. 655. Sterilis, majuscula, rigida, rufo-brunnea. Caulis ad 6 cm. longus, fuscus, strictus et durus, superne remote pluriramosus, ramis strictis- simis parallelis nusquam divergentibus. Folia caulina contigua, disticha, oblique patula, angulo 56°, ad 2,5 mm. longa, oblongo-falcata, plus duplo longiora quam lata, utrinque decurrentia, basi ilague concava, superne plana, apice oblique truncato, quadridentato, dentibus magnis et parvis alternantibus, margine antico arcuato nudo, postico magis curvalo, medio infero nudo, superne 5 dentato, dentibus brevibus acutis. Folia ramulina minora, remotiuscula, haud falcata, apice 4-6 dentato, dentibus porrectis subæquimagnis, marginibus nudis vel margine poslico dente subapicali armato. Cellulæ 18 X 36 u, basales 27 X 5% w, trigenis majusculis, parietibus longioribus (præsertim in cellulis basalibus) valide trabeeulatis. Hab. Merida (Moritz). 111. P. unduavensis St.n. sp. Dioica, magna, flaccida, olivacea, pendula. Caulis ad 30 cm. longus, validus et fuscus, sepe simplex, interdum ramo longiusculo præditus, æqualiter foliosus. Folia contigua 2,5 mm. longa, disticha, parum concava, oblique patula, angulo 45°, parum decurrentia, lala basi inserta, supra basin amplissima, apice triplo angustiora, ambitu oblongo-conica, margine antico stricto nudo sub apice bidentato, postico e basi curvata et dense lon- geque spinosa striclo, 5-6 dentato, dentibus parvis remotis, apice oblique truncato trispinoso, spinis validis oblique porrectis, longiusculis, medio minore. Cellulæ apicales 18 X 36 u, trigonis parvis, basales 27 X 45 u trigonis majusculis. Andrecia parva, mediana, sæpe in caule repelita, brac- teis 5 jugis, medio supero longius el squarrose patulo, apice denticulato. Hab. Bolivia, Unduavi (Pearce). 112. P. simplex (Sw.) Dum. Rec. d’obs., p. 15. Syn: Jung. simplex Sw. Prodr. Fl. Ind. oce., p. 143. Dioica, medioeris, rigidiuscula, flavo-virens vel brunneola. Caulis tenuis, ad 7 cm. longus, sub flore geminatim innovalus, furcis late diver- 251 Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 885 genlibus, vix aliter ramosus. Folia caulina vix imbricala, 2,5 mm. longa, oblique patula, angulo 67° interdum decurvo-pendula, remota, utrinque breviter decurrentia, ovalo-oblonga, apice 4 plo angustiore quam basi, asymmetrica, margine antico substricto superne unispino, postico e basi nuda el valde arcuata (sed caulem haud tegente) substricto, 6-8 spinoso, spinis validis brevibus, apice trispinoso (spina media majore) omnibus spinis oblique porrectis. Folia ramulina angustiora oblonga ceterum simillima. Cellulæ apicales 27 y, trigonis majusculis, medianæ 27 X 36 y trigonis stellatis, basales 27 X 45 y, valide trabeculatæ. Folia floralia caulinis vix longiora, multo latiora tamen, postice valde ampliata, spinis vix magis numerosis sed irregularibus. Perianthia semiexserta, com- presso obovata, ore subsemicireulari, labiis crebre spinosis, spinis e lata basi attenuatis, irregularibus. Andrœæcia in planta minore terminalia, ex apice vegelativa, angustissima, bracteis ad 16 jugis, confertis superne breviter patulis, apice truncato-denticulato. Hab. Jamaica (Swartz), Merida (Funck et Schlim), Brasilia (Puiggari), Guatemala (leg ?). Die von Lindenberg zu dieser Art gestellten Pflanzen gehören nicht hieher ; das Swartz’sche Original ist sebr verschieden von den von Martius gesammelten Exemplaren. Auch Gotische hat stets letztere zur Richtschnur genommen, so dass unter dem Namen P. simplex überall eine falsche Pflanze liegt ; ich habe diese daher P. erronea genannt. 113. P. intermedia L. et G. Syn. Hep., p. 629. Dioica, mediocris, gracilis, flaccida, interdum longissima, flavo-virens. Caulis ad 10 cm. longus (vulgo 7 cm.) tenuis, rigidus, fuscus, inferne simplex, superne repetilo furcatus, ramis divergentibus dendroideus. Folia parva, 2 mm. longa, basi parum imbricata, apicibus liberis optime peclinata, utrinque breviter decurrentia, basi postica recurvula, plano- disticha, lala basi inserta, semiovata, margine antico substricto, sub apice dente parvo armato, poslico e basi arcuata substricto, tertio infero nudo, superne remote 4-5 denticulato, dentibus æquimagnis, parvis validis acutis, oblique porrectis, apice quam basi duplo angustiore oblique truncato 4-5 denticulato. Cellulæ apicales 13 X 27 y, basales 18 X 45 y, trigonis magnis aculis bene distinctis. Folia floralia caulinis vix majora validius dentata. Perianthia compresso-obconica, ore rotundato breviter spinuloso, spinis subæqualibus. Andræcia mediana fusiformia, bracteis ad 16 jugis, confertis, medio supero ligulato late patulo, apice rotundato denticulato. 884 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me <ÉR.). Plagiochila. Hab. Mexico (Liebman, G. Karsten), Cuba (Wright, Eggers), Brasilia (Sellow). 114. P. Martiana Nees et Ldbg. Spec. Hep., p. 12. Syn. : Plagiochila thamniopsis Spruce Soc. bot. XI, 1889, p. CC. Dioica, mediocris sed longa et gracilis, flaccida, dilute olivacea. Caulis ad 10 cm. longus, vage el longe ramosus, interdum effuse dendroideus, sub flore innovalus, celerum tenuis, rufescens inferne fuscus. Folia caulina conferla, 2 mm. longa, imbricala, oblique pâtula, angulo 56° ulrinque parum decurrentia, concava, in plano oblonga, e basi ampliore sensim angustata, apice duplo angustiora quam basi, margine anlico stricto nudo, sub apice bidentato, poslico mferne curvato (caulem haud tegente) superne stricto sub apice tridentato, apice truncato 3-4 dentato, dentibus ubique parvis acutis equimagnis. Folia ramulina parum minora et minus conferta. Cellulæ apicales 18 X 27 u, basales 27 X 45 w tri- gonis ubique magnis acutis bene definitis. Folia floralia caulinis multo majora, similia, inlima crispata, valide spinosa, spinis apiealibus 5, anlicis remolis, posticis superne validis, basalibus angustioribus creber- rinus. Perianthia compresso-campanulala, ore lacinulato laciniis longe acuminatis porreclis, ala nulla. Andrœcia mediana, bracteis 12 jugis superne patulis obtusis denlieulalis. Hab. Brasilia (Martius, Sellow, Rudolph, Langsdorff, Diedrichsen, Puiggari, Glaziou, Ule, Lindberg). 115. P. aurea St.n. sp. Dicica, magna, valde robusta, olivacea, superne sæpe flavo-rufescens dense depresso cæspitosa. Caulis ad 10 cm. longus, crassus, superne san- guineus, basi fuscus, longe procumbens, apice adscendens et vage pauci- ramosus, in planta © innovationibus magis divisus, ramis parum diver- gentibus, sterilibus attenualis, angustifoliis gracilibus. Folia caulina adulla conferta, haud imbricala, # mm. longa, ob.ique patula, angulo 67° leniter decurva (in ramulis juvenilibus subhomomalla), postice parum decurrentia, marginibus recurvis valde concava, subconvoluta, e’lata basi sensim angustala, apice duplo angustliora quam basi, marginibus sub- strielis nudis, apice truncalo quadrispinoso, spina media validissima triangulata breviter acuminata, spinis reliquis angustis brevibus. Folia caulina superiora oblonga marginibus æqualiter curvatis, antico nudo, poslico superne remote 4-5 spinoso, spinis sat longis, angustis oblique porreclis apice truncato trispinoso, spinis obliquis validioribus. Folia ramulina lanceolata, apice triplo angustiora, inæqualiter bifidula, mar- gine postico quadrispinoso. Cellulæ irregulares apicales + 27 u, trigonis 253 Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 885 magnis in parietibus trabeculatim incrassalis, basales 18 X 54 cm. fere reclangulares, parietibus maxime irregulariterque incrassatis, superne longe in aliis interrupte trabeculatis. Amphig. longe acuminala, magna ad ‘2 bifida, integra vel denticulata. Folia floralia magna, inferiora valde ampliata, medio supero abrupte angustata, margine anlico nudo, postico erebre spinuloso vel lacinulato, apice truncato 5-6 spinoso, spina angulari sæpe multo majore. Perianthia late pyriformia, parum exserta, medio valde gibbosa, ore late truncato-rolundato, labiis dense longeque lacinulatis, laciniis anguste lanceolatis porrectis. Ala sat lata, integra, apice truncalo, angulo spiniformi. Capsula magna, ovalis, rufa, valvulis 6 cell. crassis. Elaleres 540 y, spiris 2, teretibus laxissime tortis. Spore 30 u, virides, asperæ. Andræcia mediana, repelita, bracteis ad 10 jugis, apice acuminalis patulis + spinulosis. Hab. Brasilia, Apiahy (Puiggari), S. Francisco (Ule), Caraca (Weinio). 116. P. glaucescens St. n. sp. Syn.: Plagiochila diversifolia G. (haud Ldbg. et G.) Ann. sc. nat., 1864, quoad plantam Lindigii. Dioica, magna, flaccidissima, effuse dendroidea, glaucescens. Caulis ad 8 cm. longus, inferne fuscus et validus, a basi pinnatim ramosus, pinnis remotis remoleque pinnulatis, pinnulis late divergentibus, viridibus. Folia caulina remotiuscula, plus 5 mm. longa, oblique patula, angulo 67°, antice longissime decurrentia, postice breviter inserla, plano- disticha, ovato-oblonga, tertio infero amplissima, apice duplo angustiora, margine antico (ala decurrente excepta) stricto, sub apice bispinoso, poslico usque ad basin fere spinoso, spinis ad 10, angustis, longe attenuatis (basalibus brevioribus) oblique porreclis, apice truncalo 4-5 spinoso, spinis 2 multo longioribus et validioribus, ex angusta basi attenuatis, subrecte patulis. Folia ramulina parum minora, simillima. Cellulæ api- cales 27 X 45 y, trigonis majusculis bene distinctis, basales 27 X 54 y parielibus longioribus leniter trabeculatis. Folia floralia caulinis breviora sed mullo latiora, ex angusta basi late ovata, postice valde ampliata, margine anlico subnudo, sub apice grosse spinoso, margine postico apice longe laciniato, laciniis lanceolatis sæpe hamatis, aliis minoribus interjectis. Perianthia (sterilia) ore late rotundato remote lacinulato, laciniis sub 24 æquilongis, e lala basi longe attenualis, remotiusculis. Andrecia mediana in planta multo minore et graciliore, bracteis ad 10 jugis, laxe insertis contiguis, medio supero palulo, apice obtusato paucispinuloso, Hab. Nova Granada (Lindig), Peruvia (Lechler). 54 886 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2%e sÉR.). Plagiochila. 117. P. Kunertiana St. n. sp. Dioica, major, rigidula, olivacea, superne flavo-virens, laxe c#spilosa. Caulis ad 6 cm. longus, basi fuscus et rigidus, repetito-furcatus, ramis late divergentibus. Folia caulina vix 3 mm. longa remotiuscula, oblique patula, angulo 56° parum decurrentia, marginibus recurvis valde con- cava, ovato-oblonga, lata basi inserla, apice subduplo angustiora, vix asymmetrica, margine antico substrieio nudo, postico parum curvalo, superne bidentato, apice oblique Lruncato, quadridentato, dentibus ubique validis anguste triangulatis, oblique porrectis. Folia ramulina multo minora (ultima exigua) oblongo-ligulata, apice late truncata, 4 dentata, dentibus angularibus majoribus, mediis exiguis. Cellulæ api- cales 18 y, basales duplo longiores, trigonis ubique parvis. Folia floralia caulinis vix majora, similiter dentata, dentibus multo validioribus. Perian- ihia immersa, campanulata, valde inflata, exalata, ore truncato valide el longius spinoso. Andrecia terminalia, simplicia vel geminala, pallide flavescentia, fusiformia, bracteis 8 jugis, medio supero patulis, {runcatis, denticulatis. Hab. Brasilia, Rio Grande (Kunert). 118. P. longitexta St. n. sp. Syn.: Plagiochila binominis G. ex parte. Ann. sc. nat., 186%, p. 9. Dioica, mediocris, flaccida, pallide-virens. Caulis ad 5 cm. longus, tenuis, fuscus, superne paucipinnatus, ramis remolis repelito-furcalis. Folia caulina parum imbricata, 3 mm. longa, oblique patula, angulo 45°, utrinque parum decurrentia, marginibus recurvis concava, oblique ovato- oblonga, lata basi inserta, margine anlıco stricto. dente subapicali armato, postico valde curvato (folii medio amplissimo) superne quadridentato, dentibus validis et majusculis, e lata basi acutis oblique porrectis, apice truncato tridentato, dentibus magnis validis porrectis, quarlo minore interdum interjecto. Folia ramulina minora et duplo angustiora, anguste ligulata, apice irregulariter {rispinosa, margine postico sub apice biden- tato. Cellulæ ubique fere æquimagnæ 18 X 27 u, parielibus longioribus leniter trabeculatis. Folia floralia caulinis simillima, haud majora, vali- dius dentata vel spinoso-denlata. Perianthia magna, semiexserta, com- presso-obconica ore late truncato spinoso, spinis breviusculis validis, ala longa angusta integra. Hab. N. Granada, Cipacon (Lindig). Merida (Moritz). 119. P. argentina St. n. sp. Dioica, elata, flaccida, fusco-viridis, laxe cæspitosa. Caulis ad 12 cm. longus, validus fuscus superne viridis, irregulariter mulüramosus, ramis 255 Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 887 primariis longis, irregulariter paucipinnatis, pinnulis ultimis floriferis, geminatim innovatis. Folia caulina plus 3 mm. longa, contigua, oblique patula, angulo 45°, utrinque breviter decurrentia, plano-disticha, lata basi inserta, ovato-oblonga, si alam excipis subsymmetrica, marginibus æqualiter curvatis, antico nudo sub apice trideniato, dentibus parvis remotis subappressis, poslico ad basin usque 6-7 dentato, dentibus majuseulis acutis oblique porreclis, apice rotundalo 3-4 spinoso, spinis validis plus minus æquimagnis oblique porrectis. Folia ramulina angus- liora ovato-oblonga, antice longissime decurrentia ceterum simillima similiterque armata. Cellulæ apicales 27 X 36 u, basales 27 X 54 u, trigonis parvis hyalinis bene distinetis. Folia floralia caulinis simillima, validius spinosa. Perianthia desunt. Hab. Argentina, Cordoba (Lorentz). 120. P. variedentata St.n. sp. Syn. : Plagiochila chinantlana G. var. y Hep. Mex., p. 108. Sterilis, mediocris, humilis, rufescens, rigidula. Caulis ad 3 cm. longus, tenuis, rufescens, simplex. Folia inferiora plus 3 mm. longa, oblique patula, angulo 56°, contigua, utrinque breviter decurrentia, subplano- disticha, basi angusiata, ovato-oblonga, asymmeirica, apice quam basis duplo angustiore, oblique truncato, bispinoso, spinis validis atienuatis oblique porrectis, dente parvo vulgo interjecto, margine antico parum eurvato, sub apice breviter remoteque bidentato, postico magis arcualo, basi nudo, superne irregulariter 10-12 dentato, dentibus validis et parvis varie alternantibus, haud regulariter conseculivis et spatio nudo ampliore hie illie interruplis. Folia superiora duplo angustiora sublinearia ceterum simillima, terminalia parva, oblonga, margine postico remote tridentato, apice grosse bispinoso. Cellulæ apicales 27 X 36 y, trigonis magnis acutis, interdum late confluentibus, basales 27 X 54 y longe et valide trabeculatæ. Hab. Mexico, Sempoaltepec (Liebman). P. chinantlana var. « hat ganz abweichende Blattzellen und die Blätter selbst sind ventral so verbreitert, dass sie den Stengel decken. 121. P. Gœbheliana St. n. sp. Dioica, major, gracilis, rigida, olivacea. Caulis ad 8 cm. longus, sim- plex, sub flore geminatim innovatus, vix aliter ramosus. Folia caulina 3.5 mm. longa, contigua, oblique patula, angulo 45°, antice parum decur- rentia, postice late inserta, in plano falcato-elliptica, medio amplissima, apice plus duplo angustiora, basi parum angustata, lala basi inserta, margine antico nudo, parum curvato, postico magis curvato nudo, sub 256 838 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me ser). Plagiochila. apice 4 spinoso, Spinis angustis, reclte palulis, apice oblique truncalo, 4-5 spinoso, spinis valde irregularibus, 2 vel 3 longis, angustis, hamalis, reliquis dentiformibus. Folia ramulina minora et duplo angustiora, supe- riora falcato-linearia, nuda, apice tantum trispinosa, spinis tenuibus oblique porreclis. Cellulæ apicales 18 X 36 w trigonis subnodulosis, parietibus sæpe trabeculatim incrassatis, basales 27 X 72 y trabeculis crassis late interruptis. Folia floralia caulinis majora, postice apiceque spinis validis strictis vel longe hamatis armata. Perianthia (slerilia) ore spinuloso, spinis angustis subsetiformibus. Hab. Mexico (Fr. Müller). Unbekannt geblieben sind mir folgende zwei Arten innerhalb dieser Gruppe: P. atrovirens Taylor J. of Bot., 1846, p. 266. Peruvia. Die Pflanze ist in Kew nicht vorhanden und auch in Taylor’s Herbarium in Boston war sie nicht zu finden. P. concava Ldbg. Spec. Hep., p. 70. Amer. tropica. Beide Arten sind so unvollkommen beschrieben dass Niemand die Pflanzen wiederzuerkennen vermag. P. exesa L.et G. Syn. Hep., p. 629 ist ganz zu cassiren, da die Blätter am Rande sämmilich zerstört sind welche Eigenschaft auch in der Diagnose zum Ausdruck gekommen ist. 257 889 COMPTE RENDU DE LA SÉANCE DE LA NOCIETE HELYÉTIQUE DEN SCIENCES NATURELLE SECTION DE BOTANIQUE tenue au laboratoire de Institut BOTANIQUE de Genève, le mardi 9 sep- tembre 1902, à 8 h. ‘2 du matin, sous la présidence de M. le Dr Curisr. PAR le Dr Alfred LENDNER M. C. De Candolle fonctionne comme introducteur et ouvre la séance en offrant la présidence à M. le Dr Christ et les fonctions de secrétaire à M. le D' Lendner. Sur la proposition de M. Christ, M. le D" Treub, de Java, est acclamé président d'honneur. L’eminent directeur du Jardin de Buitenzorg prend ensuite la parole pour exposer les résultats de son travail sur l’Embryogénèse du Ficus hirta. Il rappelle que la biologie florale du genre Ficus a été l’objet d'une étude très approfondie de la part du comte de Solms Laubach. M. Treub a repris et étendu ces recherches sur le Ficus hirta de Java, dans le but de déterminer de quelle facon s’operaient la fécondation de l'œuf et le développement de l'embryon. L'examen des coupes de plus d'un milliers d’ovaires l'amène à la constatation de faits fort inattendus, BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n° 10, 30 septembre 1902. 60 890 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (2) c'est-à-dire, l'absence de fécondation et le développement parthénogéné- tique de l'embryon. L’insecte auquel on attribuait la pollinisation ne ferait que produire une excitation particulière de l’inflorescence femelle qui provoquerait la pathénogénèse. Si en dépit des difficultés qu’il rencontre à l'entrée de l’inflorescence, l’insecte parvient à y introduire du pollen, celui-ci, quoiqu'il puisse commencer à germer n’opère jamais la féconda- tion. Cette dernière, du reste, est rendue doublement impossible par l’oc- clusion du micropyle qui est encore recouvert d’une sorte de coiffe produite par l’épiderme du nucelle. M. le Président, à la suite de la très intéressante communication de M. Treub, fait observer que la parthénogénèse est peut-être plus géné- rale qu’on ne le croit, ce qui pourrait bien expliquer le maintien de types intermédiaires qui ont été jusqu’à présent considérés comme hybrides, l’Alchemilla splendens, par exemple. 2° M. G. De Candolle (Genève) présente un exemplaire d'un Ficus à hypoascidies. La plante est une bouture d’un arbre du Jardin royal de Calcutta d’où il a été envoyé à l’auteur. On n’en connaît pas encore les fleurs, de sorte qu'il est impossible pour le moment de déterminer l’es- pèce à laquelle il appartient. L’exemplaire de Calcutta provient lui-même d’un arbre d’une propriété privée des environs de cette ville où il est l’objet d’une sorte de vénération. Dans de nombreux cas de formations anormales d’ascidies, M. De Candolle n'avait jusqu'alors rencontré que des épiascidies, dans lesquelles c’est la surface interne du cornet qui cor- respond à la face supérieure de la feuille. Au contraire, dans le Ficus observé par l’auteur, c'est la surface inférieure de la feuille qui se trouve être la partie interne de l’organe. Nous sommes en présence d’une hypo- ascidie et ce cas est le premier qui ait été signalé en tératologie. 3° M. le Prof. Schröter (Zurich) (Notices floristiques et phytogéogra- phiques) parle tout d’abord des formes et stations nouvelles de plantes ligneuses en Suisse. Il cite: Juniperus communis L. var. intermedia Sanio trouvée aux Planchettes près de La Chaux-de-Fonds; Picea excelsa Link., lusus columnaris, Carrière, dans les stations des Bans près de la Brévine; à Haut-Ferrens, ‘commune de Villeneuve, aux Pelites-Crosettes et au Creux du Dôme près de La Chaux-de-Fonds. — Picea excelsa Link, lusus (3) SOCIÉTÉ HELVETIQUE DES SCIENCES NATURELLES. SECT. DE BOTANIQUE. 891 eorlicata Schreter, a Essert-Fourgon sur Montreux ; près de Thusis et au col de Kurkels, Grisons. Abies alba Mill., lusus pendula, Carrière, dans une forêt près d’Aarberg. Il cite encore de nombreuses stations nouvelles pour les différentes variétés du Pinus montana Mill., puis un Larix europea DC. lusus alba à cônes verts blanchâtres trouvé au-dessus de Chandolin (Anniviers) et au col de Fluela. Le Fagus sylvatica L. var. dite «fayard à gerbes», près des Ponts. Dryas octopetala L.var.vestita Buch. sur un contrefort du Piz Madlen. L'auteur cite enfin quelques plantes rares trouvées lors d’une excursion dans la Basse-Engadine : Festuca ovina L. var. valesiaca, Pinus silvestris var. Engadiniensis, Æthionema saxatilis R. B., Carex baldensis, Saxifraga aizoides X cæsia, Draba Thomasü. M. le Prof. Schræter illustre sa conférence de projections fort réussies et termine en faisant passer encore quelques clichés repré- sentant des plantes alpines très artistiquement coloriées. 4° M. le D" F. Porchet (Lausanne) donne les résultats d’un travail fait en collaboration avec M. le Prof. Chuard sur l'Action des sels de cuivre sur les végétaux. Les recherches poursuivies pendant quatre ans sur des groseillers à gros fruits et groseillers à grappes, ont démontré d’une facon très nette que le traitement aux boullies à base de cuivre, augmente la proportion du sucre et diminue celle de l’acidite totale dans les fruits provenant d’arbustes sulfatés. Les auteurs étendant leurs recherches sur d’autres plantes arrivent aux conclusions suivantes : 1° Par les traitements cupriques, on introduit dans le végétal de petites quantités de cuivre. 2° Ce métal produit une excitation de toutes les cellules de l’organisme, 3° Cette excitation est un degré d'intoxication. 4° Le cuivre partage cette propriélé avec d’autres métaux, fer, cad- mium, par exemple. 5° La coloration spéciale acquise par le feuillage de certaines plantes sous l'influence des traitements cupriques n'est pas une conséquence de cette excitation. 50 M. le Prof. P. Jaccard (Lausanne) communique le résultat d’un travail sur les Lois de distribution florale dans la zone alpine. L'étude minutieuse de la distribution florale dans la prairie alpine supérieure 892 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2me SER.), (4) a permis à l’auteur de constater entre la distribution et le caractère œcologique d’un territoire déterminé, certaines relations constantes ayant le caractère de lois, et démontre que le nombre des espèces d'une portion déterminée de la zone alpine, est étroitement proportionnel à la diversité de ses conditions œcologiques. Celle notion numérique est complétée par la considération du coefficient générique, c'est-à-dire le nombre de genres représenté par cent espèces dans un territoire donné. Ce coeffi- cient est inversément proportionnel à la diversité des conditions ceco- logiques. Au fur et à mesure qu'une stalion s’uniformise, elle s’appau- vrit plus rapidement en espèces qu’en genres et finalement lorsque l'uniformité biologique est maximum, les espèces qui restent associées appartiennent toutes à des genres différents. L'auteur rapproche ce phénomène à celui que l’on observe dans la flore des îles où les genres monotypes prédominent. 6° M. le D' A. Ernst (Zurich) entretien la société sur un nouveau genre et une nouvelle espèce d’algue du groupe des Siphonées, le Dicho- tomosiphon tuberosus, qu'il a trouvé, il y a une année, dans l'étang de Crevin près Genève. L’algue présente l’aspect général d’une Vaucheria. Les organes de reproduction sexués des deux genres ont quelques points de ressemblance, mais la nouvelle algue se différencie nettement par ses ramificalions dichotomiques et son contenu cellulaire. Les goutelettes d'huile que l’on rencontre dans la cellule des Vaucheria sont rem- placées chez elle par de l’amidon. En outre le Dichotomosiphon a la propriété de former des sortes de propagules allongées et renflées de forme curieuse. L'auteur rapproche cette plante des Udotea. 70 M. le Prof. Chodat (Genève) expose le résultat des recherches entreprise en collaboration avec M. le D' Bach sur le rôle des peroxydes dans l’économie de la cellule vivante. Comme le commencement de ce travail a déjà été l’objet d’un résumé dans le Bulletin de l'herbier Boissier', nous n’y revenons pas. Ajoutons seulement que les auteurs ont réussi depuis lors à déceler des peroxydes dans le tissu vivant. En traitant des cellules de pomme de terre par une solution de iodure de potassium ils 11]. e., 2me sér., vol. 2, no 6, p. 563 et seq. (D) SOCIÉTÉ HELVETIQUE DES SCIENCES NATURELLES. SECT, DE BOTANIQUE. 893 ont obtenu la réaction caractéristique des peroxydes, c’est-à-dire que le iodure décomposé dégage de l’iode libre qui colore en bleu l’amidon contenu dans les cellules, Celle réaction est surtout intense à la partie périphérique du tubercule. Il est bon de remarquer que l’iode, dans cette expérience, est tout d’abord sans influence nuisible sur la cellule qui ne meurt pas, mais reste pendant un temps encore capable de plas- molyser, L’iode, par sa combinaison immédiate avec l’amidon, est évi- demment dans l'impossibilité de nuire. M. Chodat annonce, en outre, qu’il a isolé de Russula fetens un ferment qui se comporte à la fois comme une oxydase et comme un péroxyde. Par conséquent la théorie des auteurs selon laquelle les oxydases sont des peroxydes, se trouve justifiée. 8° M!!e D' A. Rodrigue (Genève) résume les très nombreuses obser- valions qu'elle a faites depuis plusieurs années sur l’anatomie et le mou- vement de Porliera hygrometrica. Cette plante de la famille des Zygophyllées a élé laissée de côté par tous ceux qui se sont occupés des mouvements des plantes sensibles. Cependant les mouvements de Por- liera sont très particuliers, ils varient d’un jour à l’autre sous l'influence de la lumière seule, L’humidite de l’air, en dépit du nom de la plante, ne joue aucun rôle. Porliera hygrometrica dort de six heures du soir à huit heures du matin et souvent encore dans le milieu du jour. Elle ne possède pas de renflement moteur. Les assises palissadiques que l’on observe sur les deux faces de la feuille permettent l'assimilation pendant le sommeil de la journée. Les courbures s'expliquent par des sillons développés surtout d’un côté de l'écorce de la base des feuilles. Toutes les parties motrices ont un développement considérable de collenchyme. 90 M. le D' J. Briquet (Genève) communique à la Société quelques parties de ses recherches sur la cause et le rôle de la dissymétrie foliaire. La feuille de Heracleum sphondylium qui a été prise comme exemple est symétrique par un plan dans son ensemble, mais possède des segments dissymétriques. Outre la dissymétrie basiscope déjà connue, dans laquelle c’est l’un des segments tourné vers la base de la feuille qui est favorisé, M.Briquet a constaté l'existence d’une dissymelrie acroscopedans laquelle, au contraire, c’est la partie des segments tournée vers le sommet de la kr 894 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me sÉR.). (6) feuille qui est favorisée, dans ces deux cas la dissymétrie est homogene. Un cas beaucoup plus rare, nouveau pour la famille des ombellifères, est celui de la symétrie hétérogène dans lequel les paires de segments offrent des dissymelries de sens contraires. L'auteur fait l'historique des causes physiologiques de la dissymétrie des segments foliaires et montre que dans le cas dont il s’agit les agents extérieurs tels que pesanteur et lumière ne peuvent rendre compte de la production des organes dissy- métriques. M. Briquet pense que le phénomène est dû à des causes inté- rieures. Le caractère rationnel de la position des segments qui est de se recouvrir le moins possible réside uniquement dans l'allongement des segments « des pétiolules « et dans les variations de l’angle d'ouverture de ces derniers. 10° M. le D' G. Hochreutiner (Genève) parle de la biologie du fruit des Malvacées. Cette famille possède une très grande variété dans les fruits, à tel point que la plupart des adaptations énumérées par Ludwig y sont représentées. Néanmoins ces fruits sont tous construits sur un mème plan, à Savoir : une série de carpelles plus ou moins soudés entre eux et rangés en cercle autour d’une columelle centrale. D'une part, sui- vant une tendance évolutive de la famille, nous voyons le nombre des carpelles se réduire et se fixer tout en conservant à leur intérieur plu- sieurs semences pourvues d'appareils de dissémination les plus divers. D'autre part, suivant une autre direction d'adaptation, nous voyons au contraire le nombre des graines se réduire et les méricarpes devenir des akènes qui eux portent les organes de transport. L'auteur attire particu- lièrement l'attention sur un nouveau genre, les Briquetia, caractérisé par un fruit à crochets d’une forme très particulière et rentrant dans la caté- gorie des « Kletten » de Ludwig. 11° M. le prof. Martin (Genève) présente à la société une soixantaine d’aquarelles représentant les nombreuses variations qu'il a observées dans le Boletus sublomentosus. Le conférencier qui, à son grand talent de dessinateur joint une scrupuleuse exactitude, fait voir le polymor- phisme extraordinaire de ce champignon. Il ressort de ce travail : 4° que toutes les parties du bolet : chapeau, tubes, pores, pied, chair, peuvent présenter des variations assez étendues; 2° que l'élément le plus stable (7) SOCIÉTÉ HELVETIQUE DES SCIENCES NATURELLES, SECT. DE BOTANIQUE. 895 est la couleur fondamentale, jaune au début, des tubes, des pores et de la chair; 3° qu'il y a une relation assez étroite entre l'habitat du bolet et la forme particulière qu'il présente. 4° que, faute d’avoir examiné un assez grand nombre d'individus, il est à craindre que plus d’un mycologue n'ait considéré comme bonnes espèces, de simples formes très divergentes du B. subtomentosus qui en fait, se rattachent les unes aux autres par une série de formes intermé- diaires. 120 M. le D’ A. Lendner (Genève) fait part de ses recherches sur la selection des levures du vignoble genevois. La selection a été faite pour six vins : Jussy, Carre, Berney, Crépy, Bossey et Dardagny. Sans entrer dans les détails techniques et expérimentaux qui feront l’objet d’une publication ultérieure, l’auteur donne brièvement le résultat des expé- riences de l’un des vins cilés, celui de Dardagny. Sur quinze espèces selectionnées, trois ont produit une fermentation incomplète, un vin trouble, d’un goût désagréable, dû à un Saccharomyces cerevisiæ. Huit autres, appartenant aux espèces S. ellipsoideus et S. Pasteurianus ont donné les unes des vins clairs et d’un goût agréable, les autres des vins de qualité un peu moindre, mais elles n’ont pas fourni un °/o d'alcool suffisant. Enfin quatre espèces (S. ellipsoideus) réunissent les conditions de bonnes levures (maximum d'alcool, fermentation rapide, vin clair, goût agréable). Des essais en grand ont été tentés et ont donné des résultats satisfaisants. 13° M. le D' Nicoloff (Bulgarie) résume ses recherches sur la Famille des Juglandées. Comme la structure et le développement des appareils reproducteurs est très discutée, l’auteur en a repris l'étude. Il conclut que: 1° L'on doit considérer le type floral comme tétramère ; la fleur placée à l’aisselle d’une bractée est pourvue de deux préfeuilles. 2° Il constate, en outre, que l’ovule de Juglans regia est exactement terminal et innervé symétriquement, contrairement aux opinions de certains auteurs ; il ne possède pas l’archespore décrit pour cette plante. Le sac embryonnaire se forme aux dépens d’une cellule différenciée tardivement ; il ne s’en produit que très rarement deux. M. Nicoloff termine son exposé en décrivant le développement de l'embryon et du 4 a En Va a À -; MR Pr EE mp ae 464 = 896 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2Me SER.). (8) tégument séminal qui possède dessous son épiderme externe un tissu sécréleur sous forme de poches irrégulières. M. Christ clôt la séance à midi et demi en remerciant les conférenciers ainsi que les auditeurs et rappelle que les membres de la société sont cordialement invités à venir visiter le parc et l’herbier Barbey- Boissier. Assistaient a la séance : M. Adjareff (Bulgarie): M. le D' Bachmann (Lucerne); M. Bader (Genève); M. Barbey (Vaud); M. Bay (Bâle); M. le chanoine Besse (Martigny); M. le Dr Briquet (Genève); M. C. De Candolle (Genève); M. A. De Can- dolle (Genève); Mlle Cretier (Hollande); M. Chenevard (Genève); M. le Prof. Chodat (Genève); M. le Dr Christ (Bâle); M. Correvon (Genève); Mie Custer (Aarau); M. le D' Durand (Bruxelles); M. le D: Ernst (Zurich); M. le Dr Goudet (Genève); M. le Dr Hochreutiner (Genève); M: le Dr Jac- card (Lausanne); M. Kniep (Allemagne); M. le D' Lendner (Genève); M. le Prof. Marlin (Genève); M. Nicoloff (Bulgarie); M. Nontcheff (Bul- garie); M. le Dr Porchet (Lausanne); Mile Dse Rodrigue {Genève); M. le Prof. Schroeter (Zurich); M. le Dr Treub (Java); M. le Dr Wezelin (Frauen- feld); M. le Prof. Wilczek (Lausanne). Bulletin de l’Herbier Boissier (1re Ne RTL COS SIM ARCS 20 ft Tome 1 (1895). 715 pages. 28 planches et 2 appendices. UE 4898), ,469 57:92 Un et 4 » u HE (LS SAR A0 0.7 18 50 et 1 » » IV (1896), 963% » ART el 3 » NE ROME 3,228 “0 et 2 » » VI (1898), 1031 » 49 » el 3 » et 1% planches: DENIL:(4899), A015. 0.41» -età HO vVel or En BOISSIER. EDM. Flora orientalis sive enumeralio plantarum in Oriente a Græcia et Ai dgvplo ad Indiæ fines hucusque observatarum. — 5 vol. et Supplément, TS LL ee ete me ee ds fr. REA Voyage botanique dans le midi de l'Espagne pendant l’année 1837. — 2 vol. grand in-80. 1839-1845. Prix zeimecnlorier-aualtenede A00-fR.: 2.2: re 230 fr. = ÉTÉ OS N ALES AGE LES 150 fr. — Icones Euphorbiarum ou figures de 122 espèces du genre Euphorbia. — A vol. grand in-folio, 24 pages de lexle el 221 planches, Genève, 1866 .. 70 fr. — Diagnoses plantarum orientalium. 1'° série, 13 lascicules ; 9me série, 6 fasci- cules. — In-80. nr 1842- 1859, le fascicule... DE 3 fr. Les fascicules 1, 3, 6 et 7 Sont épuisés. — Description de deux sole Cruciferes des Alpes et du Piémont. — In-40, avec CEE NE Per ae RE ANT Re? 5 fr. — Centuria Euphorbiarum. Genève, 1860 ......................... 1 fr. — Pugillus plantarum novarum Africa borealis Hispaniæque australis. — In-8° NEE OO PR A RE Me à ee OU SR BOISSIER. EDM. er BUHSE. Aufzæhlung der in einer Reise durch Transkaukasien und Persien gesammelten Pflanzen. — In-40 avec 10 planches et 1 carte. DEREN EN Re de LIE 10 fr. BARBEY. C. er W. Herborisations au Levant : Euvple. Syrie et Medilerranee. Fevrier-mai 1880. Avec 11 planches et 1 carte. — 1880 ......... 20 Tr. BARBEY. W. Floræ Sardoæ compendium. Calalogue raisonné des végélaux observés dans l'ile de Sardaigné. Avec suppl. par MM. Ascnersox el E. Levier. Avec BERHENESS ADO N en na dass 25 ft. — Epilobium genus, a cl. Cu. Guisin ill. Avec 2% planches. -— Lausanne, 1885. 25 fr. —_ Hyûie. Lycie, Carie, 1842, 1883, 1887. Éludes botaniques. In-4o, avec 5 pl. — D RE EN RS De AO ee EU RER 15 fr. — “hrs Calceolus X macranthos Barbev. — In-40, avec une planche double coloriée. a PER Bee 3 Ir. SPERANI. C. ve. C. 4. FORSYTH MAJOR er W. BARBEY. Samos. Rinde géolo- gique. leohlalosione ei botanique. Avec 13 pl.. par CH. Cuisix. 1892. 20 fr. — — — Karpathos. Elude géologique, paléoniologique et botanique. — In-40, vec par OH CGuis 18991720 ON RS een 20: fr. MAJOR. C.-I. Forsvrn er BARBEY, W. Halki. Étude botanique. — In-40 avec 1 planche double, par CH. C UISIN. Lausanne TS sen UE 3 fr. AUTRAN, E. er DURAND. TH. — Hortus Boissierianus. Énuméralion des plantes cultivées en 1895 à Valleyres et à Chambésv, avec préface de M. F. Crépin. — In-80, xı et 572 pages, avec 3 planches. Genève, 1896. 12 fr. STEPHANI, FRANZ. Species hepaticarum. Vol. [...........,...... 30 fr. PARIS, E.-G. Index Bryologicus. Supplementum primum......... 12 fr. 50 Genève, — Imp. Romet, boulevard de Plainpalais, 26. 903 plier A rn Er un El à NN 8 E u sr “ ” net INDEN HRVALOBIOS ENUMERATIO IISCORIM om bc MR SYNONYMIA DISTRIBUTIONEQUE BEORRAPHIER LOC UPLETISSIMIS QUEM CONSCRIPSIT Re GABRIEL PARIS - SUPPLEMENTUM PRIMUM 334 pages. Prix : Fr. 12,50. ae SPECIES HEPATICARUM Franz STEPHANI ar SCIE Pour répondre aux demandes de plusieurs correspondants, nous por- - tons à la connaissance des lecteurs du Bulletin de l’Herbier Boissier que nous sommes disposés à leur servir en tirés à part des abonnements spéciaux au SPECIES HEPATICARUM. de noire Collabo- rateur M. Franz Stephan. Ces abonnements seront livrés au prix de A fr. 25 la feuille 16 ns el expédiés franco au fur et à mesure de la publication de lou- vrage. — Le {er volume (400 pages in-8°) est en vente au prix de 30 fr. et les 11 premières feuilles parues du vol. 2 seront immédiatement à envoyées aux abonnés par l'Herbier Boissier. Re UN 7 BULLETIN DE SOUS LA DIRECTION DE. GUSTAYE BEAUVERD CONSERVATEUR DE L'HERBIER SECONDE SÉRIE Tome II. 1902. N° 11. Ce N° a paru le 4 novembre 1902. . Prix de lFAbonnement ‚3 2H — ep _ Les abonnements sont reçus A.EHERBIER BOISSIER CHAMBEZY (Suisse). PARIS PAUL KLINCKSIECK 3, rue Corneille. R. FRIEDLÆNDER & SOHN BERLIN 44, Carlstrasse. HERBIER BOISSIER Chaque Collaborateur est responsable de ses travaux. A) FRANCS PAR AN POUR LA SUISSE. — 25 FRANCS PAR AN POUR L'ÉTRANGER. N ing np uoyens 9 soagunu ınod ußios juejo ougunu anbeyo ap uoripadxa,7 wuasna + Ipe,| ‘29/01}U09 jua 3 Il gyjiqesuodsa1 ano aUI199p un: 7 saueb BULLETIN DE L’ HRRBIER a non SECONDE SERIE SOMMAIRE DU N° 11. — NOVEMBRE 1902. Pages l. — Joseph Frey n. — PLANTE NOV.E ORIENT ALES (suite | set AN ae MR NI 897 II. — Edouard-Gabriel Paris. — MUSCI JAPONICI a RP: FauRtE anno 1900 leeır (a sımore) Eee 918 III. — Hans Schinz. — BEITREGE ZUR KENNTNIS DER. AFRIKANISCHEN FLORA (Neue Folge.) MINES EEE 934 IV. - Edouard Fischer. — BEITREGE ZUR KENNTNIS DER SCHWEIZER ROSTPILZE (Fortsetzung) (avec une gravure dans le texte)... 2... Se 950 Y. — Charles Meylan. — DOCUMENTS. CRYPTOGA- MIQUES DU JURA... a2 ORNE Re 959 VI. — Jules Goffart. SUR QUELQUES GYROPHORA récoltés à Zermatt (Valais.) (Planche X).............. 960 VII. — John Briquet. — NOTE COMPLÉMENTAIRE SUR LES COLONIES VEGETALES XEROTHERMIQUES du fond de la valleede l’Arye,.....e.2 022 2er Era 962 VII. — Gustave Beauverd. — SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENEVE. Compte rendu de la séance du 12 octobre 1902. 963 INDEX BOTANIQUE’ UNIVERSE 005 Nos 2446 à 2745 | PLANCHE CONTENUE DANS CETTE LIVRAISON : Praxene 10. — Fig. 1, Gyrophora anthracina: fig. 2, Gyrophora anthracina var. mier ophylla : fie. 3, Gyrophora rugifera: fig. 4, Gyrophora reticu- lata. OBSERVATIONS Les auleurs des travaux insérés dans le Bulletin de ’Herbier Boissier ont droit gratuitement à trente exemplaires en lirage à part. Aucune livraison n’est vendue séparément. Les abonnés sont invités à présenter leurs réclamations avant le 15 du mois où le numéro a paru. ——— HOIIRTI— BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER SECONDE SERIE N° 41. PLANTE NOVÆ ORIENTALES VON JF. FREEN (Smichow) (Suite et fin.) XXVIH. PRIMULACEÆ Vent. 1517. Anagallis arvensis L., bei Bender-Ges, 22. III. 1901, blühend. 1407. Cyclamen ibericum Slev. Bender-Ges, im Walde Istenowö, Jäner 1901, in Blüthenfülle. 1415. Primula acanlis Jacq. Bender-Ges, im Walde Hassar Tschurip, 26. IL 1901, in Blüthenfülle. XXIX. EBENACEÆ Vent. 136%. Diospyros Lotus L. Bender-Ges, in Wäldern, als hoher Baum, 29. XI. 1900, Zweige (nach Abfallen der Früchte) mit den stern- förmig ausgebreiteten Kelchen und belaubte Zweige. XXX. ASCLEPIACEZÆ R. Br. 1403. Periploca græca L., in Gebüschen bei Bender-Ges, ent- laubte Zweige mit Früchten, 12. XII. 1900. 1405. Cynanchum acutum L. Bender-Ges, in Gebüschen am Mee- res-Ufer, 22. XII. 1900, entlaubte Zweige mit Früchten. *1969. Asclepias curasavica L. Bender-Ges, in Gärten gepflanzt, 29. XI. 1900, blühend und fruchtend. BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n0 Al, % novembre 1902. 61 08 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SsER.). (21) XXXI CONVOLVULACEÆ Juss. "15375. Ipomzea purpurea Roth. in Gärten bei Ges, in Blülhen und Früchten, 29. XL 1900. XXX BORRAGINEZÆ Juss. "1508. Tournefortia Arguzia R. Br. o. latifolia Turez. Il. baic-dahur. I. 29%; T. Arguzia Led. fl. alt. I, 236; T. latifolia Freyn herb. — Bender-Ges, am Meeresstrand, 30. II. 1901, aufblühend. Dieses dürfte eine Form centralasiatisch-wesichinesischer Verbreitung und « spizifisch zu sondern » sein. Von T. Arguzia $. angustifoha Turcz., das ist die bekannte osteuropäisch-caspische Form, durch die gedrängt stehenden, breit eiförmig-elliptischen Blätter, die längs der Nerven stark gefalzte Kronenröhre und die steife, beiderseits des Mittelnerven fast bis zur Spitze der Kronenlappen in ‘einem breiten Streifen vorhandene, stark angedrückte Behaarung ausgezeichnet. Erinnert ganz an gewisse Heliotropien. 1439. Nonnea lutea Rchb. Bender-Ges, überall an Zäunen, im Gebüsch und in Wäldern. März 1901. mit Blüthen und gut entwickelten Früchten. #1506. Myosotis propingua Fisch. Mey. ap. Boiss. fl. or. IV, 241. Bender-Ges,in Wäldern ober dem Dorfe Ges, 5. IV. 1901, mit Blü- then und ganz jungen Früchten, nach denen die Seklion noch nicht bestimmt werden kann. — Die vorliegende Pflanze erinnert an die breitblättrigen Formen der M. sylvatica Hoffm., ist aber durch erheblich grössere, langgestielte, zuletzt zurückgeschlagene Kelche und kleinere Blüthen leicht zu unterscheiden. Die Blätler sind abgerundet-stumpf, erheblich grösser und namentlich breiter, als an M. sylvatica. XXXIIE SOLANACEZÆ Juss. "1350. Nicandra physaloides Gärtn., in Gebüschen bei Bender-Ges, 29. XI. 1900, fruchtreif. “1362. Nicotiana glauca Grah., in Gärten in Bender-Ges ange- pflanzt, XI. 1900, blühend und fruchtend. 22 J. FREYN. PLANTÆ NOVA ORIENTALES. 899 #1371. Datura Stramonium L. Bender-Ges, in Triften am Meere, 3. XIL 1900. mit jungen und reifen Früchten. XXXIV. SCROPHULARIACEÆ Lindl. 1510. Scrophularia Clausu Boiss. Buhse Aufzähl., p. 165. — Bender- (res, in Wäldern beim Dorfe, 5. IV. 1901, mit Blüthen und Früchten. 2119. Veronica Anagallis L.? am Flusse bei Bender-Ges, nur junge, kriechende, belaubte Stengel. 1447, 1448 a. V. Tournefortii Gmel. Bender-Ges, in Wäldern am Meeresstrande, 23. III. 1901. mit kaum entwickelten Früchten (1447) ; im Walde Istenowö am Bache, 19. IL 1901, blühend und mit gut ent- wickelten Früchten (1448 «). 1457. V. polita Fries.. in Feldern und Triften bei Bender-Ges, mit Blüthen und Früchten, 4. III. 1901. 1448 b, 1470. V. Crista Gaili Stev. Bender-Ges, in Meerstrand- Wäldern mit V. Tournefortii; an den breiten, verwachsenen, gezähnten Kelchblättern gleich kenntlich, 23. II. 1901, blühend (1448 b) und in &ebüschen, 30. IH. 1901, blühend und fruchtend (1470). 1463. Eufragia latifolia Gris., in waldigen Triften, 2. IV. 1901, blühend. 1449. Rhynchocoris maxima C. Richter in Denkschr. mathem.-naturw. Classe k. k. Akad. der Wissensch. in Wien L (1885), p. 25-26. an einem Bache im Walde Istonowo, 1-1.5 m. hoch, 19. II. 1901, in bester Blüthen- Entfaltung. XXXV. VERBENACEZÆ Juss. 1528. Verbena officinalis L. Bender-Ges, in Triften, 25. XI. 1900, in bestem Zustande. XXXVI LABIATÆ Juss. 1526. Origanum vulgare L. 8. viride Boiss. fl. or. IV, 551. Bender- Ges, in Feldern und Triften, 25. XI. 1900, fast verblüht und stark ent- laubte, theils einfache, theils weitschweifig-rispige Stücke. “1384, Calamintha officinalis Mönch, salt. Boiss. fl. or. — Bender- Ges, im Gebüsch, 7. XII. 1900, fruchtend mit nur mehr ganz verein- zelnten Blüthen. LR ANA re x \ OM DT ts 7 NOR er > > 900 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SR.) (23 1432. Lamium album L.. an Zäunen und in Gebüschen bei Bender- Ges, Ill. 1901, blühend. *2258. Marrubium vulgare L., an wüsten Stellen bei Bender-Ges, XI. 1900, Ueberreste. 1581. Teucrium hyrcanicum L., in Meerstrands-Wäldern bei Bender- Ges, 3. XIE 1900, nach schon ausgefallenen Früchten. XXXVIE PLUMBAGINEÆ Endl. *2107. Statice sisymbrifolia Jaub. Spach. Illustr. fl. or. I, tab. 87. 3ender-Ges, auf Hügeln, 23. II. 1901, nur Blaltrosetten, theilweise mit noch wenig entwickelten Schäften und Blüthenständen. XXXVII. PHYTOLACCACEZÆ Endl. 1472. Phytolacca decandra L.? Bender-Ges, im Walde Istenowö, 19. III. 1901, nur junge, kaum 20 cm. hohe, reich beblätterte Stengel ohne Blüthen oder Früchte — die Bestimmung daher unsicher. P. prui- nosa Fenzl ist wegen der Kahlheit der vorliegenden Pflanze ausge- schlossen. XXXIX. SALSOLACEÆ Mog. *1377. Chenopodium album L. Bender-Ges, in Baumwollfeldern, 29. XI. 1900, in bester Entwicklung. 398. C. murale L., auf Schutt in Bender-Ges, 10. XI. 1900, in bester Entwicklung. *1368. Salicornia herbacea L., am Meeresufer bei Bender-Ges, 3. XII. 1900, mit Früchten. Eine über 40 cm. hohe Form mit parallelen, fast aufrechten Aesten, welche sehr verschieden aussieht und weiterer Untersuchung bedarf. XL. AMARANTACEZ Juss. 1572. Euxolus viridis Moq. Tand. Bender-Ges, im Flussgerölle beim Dorfe, 29. XI. 1900, reichlich fruchtend, sehr kleinblättrig und in (24) J. FREYN. PLANTE NOVÆ ORIENTALES, 901 dieser Hinsicht völlig dem E. crispus Lep. et Thev. gleichend, aber die Blätter nicht Kraus, sondern flach, ausgrandet, nicht Spitz, und die Früchte etwas kleiner. Eine ähnliche, freilich nur Zwerglorm des E. viridis besitze ich, von Uechtritz gesammelt. aus Preussisch Schlesien. — Alternanthera sessilis R. Br. Im Urwalde Istenowö, 7. XIE. 1900. XLI. POLYGONEZÆ Juss. *1515. Rumezx erispus L.? an Bachufern bei Bender-Ges, 22. HE 1901. Die putate Form einer perennen Art mit jungem, stark durch- blättertem Blüthenstande und wellrandigen, länglichen, etwas geigen- förmigen, am Grunde kurzkeiligen Blättern. Da noch nicht einmal die Knospen geöffnet sind, so ist die Pflanze nicht genauer bestimmbar. "1541. Polygonum Hydropiper L.. in feuchten Gebüschen bei Bender- Ges, 25. XI. 1900, in bester Entwicklung. Die Tuten sind langwimperig und nicht, wie in der Flora orientalis verlangt ist. kurz gewimpert. "2955. P. mite Schrank. Im Bachkiese bei Ges. 29. XI. 1900. 1360. P. aviculare L. Ebendort, 29. XI. 1900, mit Früchten. XL. NYCTAGINEZÆ Lindl. *1570. Allionia nyctaginea Michx.. Britt. et Brown fl. of North. Unit. States I, 595, fig. 1416. — Zierslaude in den Gärten des Dorfes Ges, 3. XII. 1900, in Frucht. XLII. LORANTHACEÆ Lindl. "141%. Viscum laxum Boiss. Reut. Bender-Ges, im Urwalde auf Parrotia schmarotzend, 4. I. 4901, mit Früchten. Da diese letzteren gelblich-weiss, die Internodien sehr lang (noch die vorletzten 8-10 cm.) und dünn, und die Blätter auffallend schmal, länglich (meist schief- grundig), ganz stumpf sind, so ist die vorliegende Form am besten mit dem in der Flora orientalis nicht angeführten süd-spanischen V. laxum zu vereinen. Die grössten Blätter sind 50 X 8,5. 60 X 10, 65 X 15 mm. die kleinsten 35 X 5 mm. lang und breit, alle aber 5-nervig. 992 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ze SER.). (25} XLIV. EUPHORBIACEZÆ Juss. "1483. Euphorbia Helioscopia L. Bender-Ges, auf Schutt, 26. II. 1901, mit Blüthen und auch schon einzelnen reifen Samen. *1450, 1507. E. peploides Gouan. Bender-Ges, in Gebüschen, 50. JE 1901, blühend und fruchtend (1507) ; an kiesigen Stellen im Walde Istenowö. 19. HE 1901, eine fast zur Gänze purpurrothe Form — forma purpurascens Freyn herb. (1450). 1412. E. amygdaloides L. Bender-Ges, im Walde Wonischtepe, 2%. I. 1901. blühend und mit gut entwickelten Früchten. XLV. URTICACEÆ Endl. *1358. Urtica urens L. Bender-Ges. im Getreide, 4. III. 1901, blühend und mit jungen Früchten. *1382. U. dioica L. Bender-Ges, beim Dorfe Ges, 29. XI. 1900, fruchtend. 1402 b. Parietariu officinalis L. Bender-Ges, im Walde oberhalb des Dorfes, 5. IV. 1901. junge Stengel noch ohne Blüthen, sondern nur mit lang gestielten, elliptischen, in eine schmale Spitze plötzlich zuge- schweiften Blättern. ”1402a. P. ramiflora Mönch ? Bender-Ges, auf Baumstämmen im Walde Tschefa-Kendi, 7. XII. 1900 ; eine nur 20-55 cm. hohe Pflanze, wie es scheint, ausdauernd, am Grunde jedoch nicht verholzend, mit aufsteigenden. dünnen, einfachen oder pyramidenförmig-äsligen, reich beblätterten Stengeln, lang gestielten, länglich-eiförmigen, rasch zuge- spilzten, ganzrandigen, beiderseits zerstreut-, besonders aber unterseits an den Nerven dicht-steifhaarıgen, kleinen Blättern (die grössten von sur gesehenen : 3,5 em. lang und 1,55 cm. im unteren Drittel breit). Die zahlreichen Blüthenknäule sind armblüthig, doch entbehren sie schon der Blüthen und Früchte. Vielleicht eine noch unbeschriebene Art, keinesfalls aber eine der von Stapf 1. c. beschriebenen. XLVI. CANNABACEÆ Endl. 1532. Humulus Lupulus L. Bender-Ges, in Hecken, 25. XI. 1900, fruchtend. (25) J. FREYN. PLANTE NOV.E ORIENTALES. 90: 1531. Cannabis saliva L. Bender-Ges, an bebauten Stellen, 25. XI, 1900, wohl nur verwildert. XLVIT. MORACEÆ Endl. 1352. Morus alba L. Bender-Ges, 25. XL 1900. beblätierte Zweige; 1%. I. 1901, mit aufbrechenden Hauptknospen und 30. HE 1901, mit voll entwickelten Kälzchen, die Blüthenknospen aber noch geschlossen. 1419. Ficus Carica L. a. genuina Boiss. Il. or. IV, 115%. Bender-Ges, in Wäldern, 4. I. 1901, mit Knospen und 3. IV. 1901, belaubt. Die heceplakeln riechen stark nach Cumarin. XLVUI. CEETIDEÆ Endl. 1588. Celtis australis L. Bender-Ges, im Walde Istenowö, 7. XI 1900, beblätterte Zweige. XLIX. ULMACEZÆ Mirbel. 1409, 1424 a, 1424 b. Ulmus campestris L., saltim Boiss. fl. or. IV, 1157-8. Bender-Ges, überall, hohe Bäume ; besonders im Walde Wonischtepe, 7.1. 1901, Zweige (vielleicht Wurzelboden) mit bis 20,5 cm. langen und 11,5 cm. im oberen Drittel breiten Blättern (1409); in Wäldern überhaupt, 25. II. 1901, in Blüthenfülle ; #. II. 1901, mit voll ausgewachsenen Früchten, aber noch geschlossenen Blattknospen und 30. II. 1901, mit Früchten und 10 cm. langen, dicht belaubten neuen Trieben (142% 5): am 1%. TE 1901, mit blatllosen Fruchtzweigen und reich beblätterten sterilen Zweigen (142% b). Die masenderanische Ulme gehört nach dem vorliegenden Material sicher in den Formenkreis des U. campestris sens. lat, ist aber mit meinem europäischen Vergleichs-Material nicht identisch. Die Blätter sind beiderseits geradezu schärflich rauh, ausserdem zerstreut Näum- lich und in den Achseln der Nerven mit dichten, weissen Haarbüscheln bekleidet, welches Indument aber im Alter undeutlich wird. Der Band ist ungleich doppelt gesägt, aber die Blätter der Zweige sind ausneh- mend ungleichgrundig und die Blüthen verhältnismässig lang gestielt 904 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (27) (bis 3 mm.), die Früchte länglich-verkehrt-eiförmig, 16 mm. lang, vorne 11,5 mm. breit mit sehr kurzem Griffelkanal. Jedenfalls ist dieser Baum weiter zu untersuchen. L. JUGLANDEÆ Lindl. 1527. Juglans regia L. Bender-Ges., in der unteren Waldregion gemein und sicher wild, 3. IV. 1901, mit jungem Laub und 4 Kätzchen. 1348. Pterocarya caucasica G. A. Mey. Bender-Ges, in Wäldern, 29. XI. 1900, Blattzweige mit Knospen und reifen Früchten; 15. 11. 1901. entlaubte Zweige mit Knospen ; 3. IV. 1901, junges Laub und 4 voll erblühte Kätzchen. Die jungen Bläller erinnern nicht wenig an solche von Sum latifolium. LI. GUPULIFER& Rich. 1484 a. Quercus castaneifolia C. A. Mey.. Jaub. Spach Ill. fl. orient. I, 108 (excl. icon.) Bender-Ges. 3. IV. 1901, in Wäldern, mit jungem Laub uud Z Kätzchen. Diese durch länglich-lanzettliche. buchtig-scharf- gesägte Blälter, die zerstreut behaart sind und oberseits verkahlen, unten aber graufilzig sind, ausgezeichnete Form, halte ich für die {ypi- sche. Ihre neuen Zweige sind grausammtig und führen ausserdem einzelne Steifhaare : die Blätter sind verhältnismässig lang gestielt, die Slipeln, wie bei allen Arten der Sektion Cerris, bleibend, schmal lineal, lang und fein zugespitzt, hier länger wie der Blatistiel. 0. castanei- folia ist von Q. Cerris L. durch die langen. scharfspitzigen, nach vorne gerichteten. zahlreichen Blattzähne und die nebst dem Tomente der Blattunterseiten daselbst angedrückt-steifhaarigen Nerven auch zur Biüthezeit zu unterscheiden. Die Becherschuppen beider Arten sind sehr verschieden : an (0. castaneifolia lineal, an der Spitze abgerundet stumpf und weissfilzig, schief abstehend, von der Mitte an abgebogen und vorne wieder aufwärts gerichtet — nach Boissier zur Reifezeit jedoch alle zurückgeschlagen. Die Becherschuppen von (0. Cerris L. sind lang-pfriemlich, fein spilzig, dünn, graufilzig, ganz zurückge- schlagen. Uebrigens sind beide Arten ungemein formenreich. "1585. eadem, forma macrophylla. Die Blätter sind elliptisch-läng- lich bis 16 em. lang, in der Mitte 8-8,5 cm. breit. in kurze, schiefeifür- mige und wie beim Typus mueronate Lappen getheilt, oben glänzend, (28) J. FREYN. PLANTE NOVÆ ORIENTALES. 905 unten malt und besonders an den Nerven, weichhaarig : die Blälter der Sommertriebe sind viel kleiner und graufilzig. Es giebt auch Zweige, deren Grossblätter bei 13.5 cm. Länge nur 6,3 em. in der Mitte breit und in zwar kurze, aber schiefdreieckige. spitze Lappen getheilt sind. Die jungen Zweige sind sammlig. Bender-Ges. in Wäldern am Meeresstrande. 3. XI. 1900. reich- beblätterte Fruchtzweige. #1323 a. eadem, forma obtusiloba subtus cana. Die mittleren Blätter 12 X 3.8 em. lang und breit. von länglicher Gestalt. oben matlgrün, unten graufilzig. in meistens abstehende, sehr stumpfe. kreis- oder ellipsensegmentige, mueronate Lappen getheilt. Die untersten Blätter sind manchmal bis zur Mitte buchtig-lappig und viel grösser, bis 17 X 4 cm. lang und breit. Bender-Ges, in Wäldern. 22. XI. 1900, beblätterte Zweige. "1323 5b. eadem, forma obtusiloba subtus initidula, mit länglichen Blättern von 15 X 5 em. Länge und Breite. deren breiteste Stelle im vorderen Drittel liegt; sie sind unregelmässig stumpflappig mil mucro- naten Lappen. unterseits fast kahl und schwach glänzend. Bender-Ges. in Wäldern, 28. XL 1900, Blattzweige. =1485b. 0. persica Jaub. Spach 1. ce. I. p. 109. tab. 55 var. glabrescens Freyn et Sint. Junge Zweige zerstreut rauhhaarig, Stipeln zahlreich, rostbraun. spalelig-lanzettlich bis löffelförmig und schmal gestielt. stumpf. 25-35 mal länger als der kurze Blattstiel: sonst durch beider- seits grüne. zerstreut kurzhaarige Blätter unterschieden. Da jedoch Blüthen und Früchte nicht vorliegen. so ist die Zugehörigkeit zu (). per- sica zweifelhaft. Q. castaneifolia C. A. Mey. ist durch Blatt- und Stipel- form ausgeschlossen. Die Blätter der vorliegenden Form entsprechen in Gestalt. Bezahnung und der mukronaten Endigung der letzeren ganz der I. €. enthaltenen Abbildung der Q. persica. 1586, 1495. Carpinus Betulus L. Bender-Ges. im Walde Istenowo, 7. XI. 1900, belaubte Zweige und abgefallene Früchte (1386) und in Wäldern überhaupt. 3. IV. 1901, mit jungem Laube und Stipeln, aber ohne Blüthen oder Früchten (1495). Lil. BETULAGEA Endl. 1587. 2123 a u. b. Alnus subcordala G.M. Mey. Bender-Ges, an Ufern. 7. XII. 1900. die Form mit kleineren Blättern (1387, belaubte 906 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Me sÉR.). (29) Zweige mit schon länger werdenden, sowie auch mit voll erblühten Kätzchen und reifen Früchten), ferner am 28. XI. 1900, ebenfalls die kleinblättrige Form mit Früchten (2125 d), endlich in feuchten Wäldern, 29. XI. 1900. die Form mit sehr grossen Blättern (12-13 cm. lang bei 5.5 cm. Breite ober dem Grunde), belaubt und mit jungen g' Kätzchen (2123 a). "1344 a bis d, 2123 ce. A. barbata C. A. Mey. = A. glulinosa x. barbata Ledeb. fl. ross. IH, p. 657. Bender-Ges, an Ufern, 29. XL 1900, die Form mit kleineren Blättern, belaubt, mit reifen 2 und jungen g’ Kätz- chen. Blattgrösse : 85 X 5,8 bis 10,5 X 7 em. oder kleiner; Blatt- oberseite und Blattstiele kahl: © Kätzchen 1,7 X 1.2 em. lang und in der Mitte dick (1344 a); ebendort am selben Tage die grosshlättrige Form, belaubt mit jungen g' Kätzchen. Blattgrösse 15,6 X 11.2-11,5 cm. lang und breit, oberseits und an den Stielen kahl (15440); in Wäldern am Meeresstrande 15. IH. und 30. HE 1901 mit sich entfaltenden, kleinen Blättern und jungen © Kätzchen, sowie jung belaubt mit läng- lieh-verkehrt-eilörmigen, seltener elliptischen Blättern, mit jungen und alten © Kätzchen, letzter 1,5 cm. lang und 0,82 cm. im Durchmesser. Blätter 6,5 X 3.8 em. lang und im oberen Drittel breit. Alle Blätter am Stiele ziemlich reichlich, auf der Oberseite sehr zerstreut weichhaarig (154% d) ; an Ufern, 30. XIE. 1900, mit ebenso kleinen Blätlern wie 1544 d, diese aber ausgereift noch länger, 7 X 3,8 cm. lang und im vorderen Drittel breit, bis 7.5 X 4.6 em. lang und in der Mitte breit — oder erheblich kleiner, viele zum Grunde auffallend keilig verschmälert. alle oberseits sammt den Blattstielen kahl; Früchte wie bei 1544 d, nur an einem nicht belaubten Zweige wie bei 1544 «a (1344 c); endlich an feuchten Stellen des Waldes Istenowö, 19. III. 1901, mit jungen Blättern (2123 c). Alle hier als A. barbata bezeichneten Formen sind unterseits in den Achseln der Blaltnerven, sowie entlang dieser letzteren dieht bärlig- zotlig, die Samen sind genau wie bei A. glutinosa L., weshalb ich A.orientalis Decaisne für ausgeschlossen halte. — Die Blattform schwankt zwischen jener der A. denticulata C. A. Mey. und jener von A. barbata C. A. Mey. mannigfach, oft am selben Zweige ; das Indument des jungen Laubes entspricht der letzteren, jenes des ausgereiften Laubes der A. denticulata, so dass nach den Beschreibungen allein, die vorliegenden Formen nicht auseinander zu halten sind. Original-Exemplare kann ich leider nicht vergleichen. (30) J. FREYN. PLANTE NOVE ORIENTALES. 907 LIIT. SALICACEÆ Rich. #1546, 1452, 1488, 2122. Salix (sect. Fragiles Koch) variifolia Freyn et Sint, Arbor ramis glabris tandem fuscis subnitentibus, amentis mas- culinis densifloris areualo-porreetis eylindrieis peduneulo brevissmo albo-hirsulo basi foliato insidentibus axi albo-hirsutissimis sublanatis, amentis femineis laxiuseulis arcualo-recurvis eylindrieis pedunculo foliato pubescenti suffultis axi breviter albo-lanatis, squamis fulvis latiusculis deciduis florum masculorum truncato-obovalis vel oblongis oblusis mani- feste 5-Snervüis glabris margine a basi usque ad medium hirsuto-lanalis, squamis florum feminorum oblongis infra medium 5-5nerviis extus slabris intus sparse hirsutis margine a basi ad medium albo-lanatis, staminibus 2 squamula duplo saltım longioribus, filamentis a basi ad medium dense hirsulissimis superne glabris. antheris longe exsertis fulvis, ovariis glabris ovalo-conicis elongalis squama ipsis quarlam partem breviorem angustioribus pediceilo nectario triplo longiorem suffultis, stylo manifesto ad medium bifido, stigmatibus profunde biparüitis tandem recurvis. /oliis manifeste petiolalis pedunenlorum concoloribus obovalo- elliptieis emarginalis subtruncalis vel obtusissime-rotundatis brevissime apiculaus integerrimis supra glabris vel glabrinsceulis vel subsericeis subtus nune glaberrimis margine tantunr sericeis nunc dense albo-sericeis micantibus glabrescentibus, fotiis ramealibus vernalibus majoribus oblongo- elliplicis brevissime apieulalis margine tenuiter incumbenti-serralis supra sparse sericeis sublus argenteis tandem glabrescentibus, æstivalibus coriaceis discoloribus Janceolato-oblongis plus minus ineumbente den- lato-serralis supra glabris vel parcissime adpresse pilosis sublus adpresse pubescentibus, slipulis ignotis (an nullis 2) gemmis conicis glabris fuseis. h. Martio. Bender-Ges, in sylvis humidis. 17. HE 1901 5 (1452), ad ripas 4. IV. 1901, capsulis juvenilibus (1488) et prope pagum ipsum 7. IV. 1901, capsulis fere maturis (2122), insuper in sylvis humidıs prope pagum Ges, 29. XI. 1900, folia (1346). Maasse: Höhe unbekannt, g Kätzchen zur Zeit der Biüthenfülle 40 mm. lang, 10,5 mm. im Durchmesser, auf nur 6-10 mm. langen Zweiglein ; © Kätzchen auf 8-15 mm. langen Zweiglein bei noch anhaf- tenden Kätzchen-Schuppen 35-40 mm. lang, 6,5-8,5 im Durchmesser ; Schuppen der g’ Blüthen 1,5 mm. breit bei 2,2 mm. oder etwas mehr Länge; jene der weiblichen Blüthen 1.7 mm. breit bei 4 mm. Länge; 908 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Que SER.). (52) Filamente 4 mm.. Anthere 0,5 mm. lang; junge Früchte 1,2 mm. dick und einschliesslich der Narbe 4,5 mm. lang. Blätter der 4 Blüthen- zweiglein 1.4 x 0,7 bis 1,4 x 0,9 em. lang und breit, in der Mehrzahl aber nur bis halb so gross; Blätter der © Blüthenzweiglein 3,5 X 1,8 cm. lang und breit oder (meistens) wenig kleiner — die grösste Blattbreile im oberen Drittel; Frühlingsblätter der Zweige einer 4 Weide 2,5 X 1.2 cm., die grösste Breite wenig ober der Mitte, jene der ® Weide 6.5 X 2,7 cm. oder kleiner ; Sommerblätter 9.5 x 2,1 bis 5,5 X 1.4 cm. lang und in der Mitte breit. S. varüfolia hat zur Blüthezeit und insolange noch keine Sommer- blätter vorhanden sind, ganz die Tracht der S. pentandra L. und insbesondere auch deren breite und lange, deutlich mehrnervige Kätz- chenschuppen, ist aber durch die reichliche Behaarung und die nur zweimännigen Blüthen davon leicht zu unterscheiden. Nächst verwandt ist S. /ragilis L., von der aber S. varüifolia durch das Indument. die breiten, ganzrandigen Frühlingsbiätter und die grossen, deutlich mehr- nervigen (nicht fast nervenlosen) Schuppen ebenfalls leicht zu unter- scheiden ist. 8. viridis Fries nähert sich der 8. varüfolia wohl im Indumente, wenn dieses auch nie so dicht seidig ist, hat aber anders gestaltete Frühlingsblätter, eine weit schwächere Zahnung auch der Sommerblätter. feinere, dünnere Kätzchen und fast nervenlose Kätzchen- schuppen. 8. Daviesit Boiss.. endlich, ist ganz kahl. hat unmerklich gesägte Blätter und 2-3, nur am Grunde behaarte Filamente. Ob S. varu/olia ein Bastard ist oder nicht. ist ohne Kenntnis eines elwa vorhandenen CGonsorliums nicht leicht zu behaupten : jedenfalls gehört sie zu keiner der mir vorliegenden Gombinationen des Bastards S. alba x S. fragilis, eher könnte sie noch eine 8. alba X S. pentandra sein. Dann wäre es aber doch sehr merkwürdig, dass Sintenis den Bastard gleich von vier Standorten, aber keine der muthmasslichen löltern-Arten milgebracht hal. zudem er doch auf das Sammeln aller Formen bedacht war. "1434 & und b. S. Medemi Boiss. Bender-Ges, in feuchten Gebü- schen. 4. HE 1901. © blühend und 17. DI. 1901 mit © eben aufblühenden Kätzchen (145% a) und in feuchten Wäldern. 30.11. 1901, mit reifen Früchten und jungen Sommerblättern (145% 0). 32% a bis d, 1187. Populus alba L., bei Bender-Ges, 25. XL 1900, init meist dreilappigen, unten schneeweiss-filzigen Blättern (152% «) und XI. 1900, grauzweigig, aber die Blätter, wenn auch zweifarbig, beider- seits kahl. nur jene der Sommertriebe unten weissfilzig (15245). in Meer- (32) J, FREYN. PLANTÆ NOVA ORIENTALES. 909 strands-Wäldern, HF. 1901, mit jungen Früchten und beiderseits dicht filzigen, unterseits ausserdem seidenhaarigen jungen Blättern (152% ce); ebendort, 30. III. 1901, junge Früchte und junges, oberseits bereits ver- kahltes Laub (1324 d); endlich ebendort, 2. IV. 1901. junges, bereits gut entwickeltes Laub (1487). “2121. P. canescens Sm. (nicht P. hybrida M. B., welche nach der Originalbeschreibung durch beidendig zugespitzte Blätter sofort zu unterscheiden ist) ; Bender-Ges, am Eichberg, 23. II. und 31. It. 1901, S Blüthen und vollkommen entwickeltes junges Laub. LIV. POTAMEZÆ Juss. =1375, 1420. Zunichellia pedicellata Wahlb. Bender-Ges, in salzigen Wässern, 9. XIL 1900, mit vereinzelnten © Blüthen (1375); an seichten Meeresstellen, I. 1901, noch ohne Blüthen oder Früchte, aber sonst mit der vorigen Nummer völlig übereinstimmend (1720). LV. LEMNACEÆ Link. *1361. Lemna minor L. Bender-Ges, in stehenden Gewässern, 29. XI. 1900. LVI. ARACEÆ. Meisn. 1421. Arum elongatum M. B. Bender-Ges, im Walde Wonisch- tepe, 2%. III. 1901, blühend. Dabei liegen viel kleinere, sonst vollständige, jedoch nicht blühende Exemplare eines am 7. I. 1901 gesammelten Arum’s, das viel kleinere Blätter hat, deren Lappen nicht horizontal divergiren, sondern parallel mit dem Blatistiel abwärts gerichtet sind. Diese Pflanze gehört jedenfalls unter die Discotuberosa, ist ohne Blü- then nicht bestimmbar, aber wahrscheinlich nur Jugendzustand von A. elongatum. LVII. ORCHIDEÆ Juss. *1516. Orchis pieta Lois. Bender-Ges, in Gebüschen, 2. IV. 1901, selten. — Diese Pflanze stimmt in der hauptsächlich durch den arm- 910 BULLETIN DE L'HEMBIER BOISSIER (2m SÉR.). (33) blüthigen, lockeren Blüthenstand bedingten Tracht mit 0. piela Lois. ausgesprochen überein und hat auch deren kurze, nur die halbe Länge des Fruchtknotens erreichende Brakteen. doch sind die masendera- nischen Exemplare grösser (20-28 em. hoch) und ihre Blüthen theils nur so gross. wie bei richtiger 0. picta, theils fast anderthalbmal grösser; auch sind die Sporne ausgesprochen kürzer als die Frucht- knoten — worin O. pieta übrigens variirt. Alles in Allem genommen, steht die masenderanische Form der 0. picta viel näher als der O. Morio L. 151%. Ophrys estrifera M. B. Bender-Ges. auf mit Eichen bestandenen Hügeln, 7. IV. 1901. — Der Grund des Labellums ist ganz ungebuckelt, die Form der beiden schmalen innern Perigonzipfel sehr verschieden : sie schwankt zwischen rein « lineal-länglich» und «aus rundlich-eiförmigem Grunde plötzlich Imeal ». ©. estrifera erinnert lebhaft, insbesondere auch in der Zeichnung der Lippe an 0. aranifera Huds., hat aber grössere Blüthen, sammlige (nicht kahle) innere Peri- gonblätter. eine zwar ebenfalis nach unten umgebogene und oberseits sammlig-wollige Lippe — aber diese ist lief dreispaltig (nicht ganz- randig) und an der Spitze von einem + quadratischen, kahlen Läppchen geendigt (nicht ausgerandel). ausserdem am Grunde bleich und mit dunklen Adern durchzogen (nicht gleichfarbig braun). Die Farben sind nach den Trocken-Exemplaren nicht festzustellen. *1513. Platanthera bifola Rich. Bender-Ges, in Bergwäldern. 3. IV. 4901. in Blühebeginn. *1521. Cephalanthera ensifolia Murr. Bender-Ges, im Walde ober Istenowö. 7. IV. 1901. in Blüthenfülle. LVIIE. IRIDACEÆ Lindl. "1512. Iris pallida Lam. Bender-Ges. im Dorfe Nokendi gepflanzt, 2. IV. 1901, in Blüthenfülle. (e LIX. AMARYLLIDEÆ R: Br. 1565. Galanthus Redoutei Kegel = G. nivalis ß. Redoutei Reg., Boiss. N. or. V, p. 144. Bender-Ges, im Walde ober Istenowo schon am 7. XI. 1900 und durch den ganzen Winter bis März 4901 blühend ; zuletzt auch schon ausgewachsene Früchte. (3%) J. PREYN. PLANTE NOVÆ ORIENTALES. 9 *1408. Sternbergia Fischeriana Herb. Bender-Ges. in Triften, im Dorfe selbst (alter türkischer Friedhof), A. L 1901, blühend und 27. I. 1901, Blätter. *1495, Narcissus Tazella L. 0. Iypieus Boiss. Bender-Ges, im armenischen Friedhof. 6. 1. 1901. wohl nur verwildert. Die Exemplare sind nur zweiblüthig, das Perigon deutlich gelblich und die Nebenkrone halb so lang wie letzteres. "4505. N. papyraceus Gawl. Bender-Ges, im Dorfe. wohl nur eultivirt; von Sintenis nicht selbst gefunden, sondern von Ein- wohnern zu Markte gebracht. 19. II. 1901. in Blüthenfülle. Weicht von der in Parlal. fl. ital. IH, 125 enthaltenen Beschreibung durch weil offene, absolut nicht constrikle Nebenkrone und von fast sämmtlichen mir vorliegenden Exsiceaten dieses Namens durch breitere Blätter ab. Auch von Boissier’s Beschreibung flor. orient. V, 151 ist die masen- deranische Pflanze durch offene, beckenförmige, nicht eingeschnittene Nebenkrone, die nicht dreimal, sondern viermal kürzer ist als das Perigon, etwas verschieden. Indessen besitze ich N. papyraceus Gawl. aus Italien einmal ebenso breitblättrig — 1,5 cm. Blatibreite. — In Betracht kämen sonst auch nur N. polyanthus Lois., dessen Nebenkrone aber ganzrandig ist und nicht seicht gelappt mit grobkerbigen Lappen, wie an der vorliegenden Pflanze. LX. LILIACEÆ DC. *14929 b. Ornithogalum tenuifolium Guss. Bender-Ges, in Gebü- schen, 2%. If. 1901, in Blüthenfülle, ganz mit den italienischen Exem- plaren meines Herbars übereinstimmend. Die Blätter sind gleichmässig erün, ohne weissen Miltelstreif. (Es ist also kein 0. Kochii Parl.). *14929 a. O. Sintenisi Freyn n. sp. Glaberrimum, bwlbo solido ovato- eloboso tunicis griseis obtecto, folüs senis plus minus recurvis lan- ceolato-linearibus ulrinque viridibus haud albo-fasciatis scapum bre- vissimum vel manifestum crassiusculum 2-4plove superantibus apice cueculalo-acutalis, racemo abbreviato corymboso floribus (3-) 5-9 constante bractealo, bracteis scariosis nervis viridibus percursis e basi latiore naviculare-lanceolatis acuminatis accutissimis tandem reflexis, pedicellis patulis vel areuato-adscendentibus tandem reflexis bractea nunc bre- vioribus nunc plus duplo longioribus, floribus majusculis, perigoni phyllis lanceolato-oblongis obtusiusculis sed breviter cuceulatis albis 92 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ze <éR.). (35) dorso stria lala viridi percursis exlerioribus majoribus, staminibus omnibus fere æquilongis lanceolatis, antheris oblongis Juteis, ovario ellipsoideo filamentorum dimidium allingente, slylo recto ovarium adaquante, capsula jenola &. Martio. Bender-Ges, in pascuis et frulicelis die FE Martio 1901, florentem leg. P. Sintenis. Maasse: Zwiebel 1,5 em. hoch, 1.3 im unteren Drittel oder in der Mitte diek ; Blätter 16-20 cm. lang bei 3 mm. Breite, wohl auch kleiner bis zu 13 cm. X 2 mm. herab; Schaft bis zum Blüthenstande 1-5 cm. hoch (1.75-) 25-3 mm. dick; Blüthenstand #-li cm. hoch: Brakleen : die unterste 20 X 4 mm. bis 54 X 7,5 mm. lang und, ausgebreitet gemessen, breit, den Grund des Blüthenstieles oder diesen ganz um- hüllend ; unterste Blüthenstiele 15-65 mm. nach dem Abblühen lang ; äussere Perigonblätter 24 X 4,5 mm., innere 21 xX 4 mm. lang und breit. 0. Sintenisi kann, da seine Früchte unbekannt sind, vorerst keiner Untergruppe zugetheilt werden. Es hat die Tracht der grossen Formen des 0. nanım 8. S.. des O. refractum Wild. und 0. erscapum Ten. Es kommen so niedrige Formen vor, wie bei allen drei genannten Arten und ebenso hohe, wie bei OÖ. refractum ; dieses letztere ist aber sofort durch die aus Brutzwiebeln zusammengese{zte Zwiebel und Blätter mit weissem Mitlelstreif zu unterscheiden. 0. exscapım hat zwar ebenfalls solide Zwiebeln, ist aber doch niedriger und hat vor Allem Blätter mit weissem Mittelstreif. So sind auch die Blälter von 0. nanmm beschaffen, ausserdem haben auch dessen grösste Formen viel kürzere Blüthen und Fruchtstiele — alle drei Arten haben ferner traubige, nicht schirm- förmige Fruchtstände. Freilich ist von ©. Sintenisi zwar sicher, dass sich die Fruchtstücke zurückbiegen — aber nicht bis zu welchem Grade und inwieweit sie sich dabei verlängern ; es ist daher auch nicht aus- geschlossen, dass der Fruchtstand auch dieser” Form zuletzt traubig wird, so wie es bei dem anfänglich ebenfalls corymbosen 0. refractum der Fall ist. Da auch die Kapseln des 0. Sintenisi unbekannt sind, so muss man es auch mit noch anderen Formen vergleichen, mit denen es allenfalls verwechselt werden könnte. So älıneln dessen grosse Formen vor Allem dem 0. divergens Boreau, sınd aber davon durch solide Zwiebel und gleichfarbig grüne Blätter ohne weissem Mittelstreif auch im blühenden Zustande sicher zu unterscheiden. Solche Blätter hat auch ©. Kochü Parl. und dazu einen verhältnismässig hohen, dünnen, erst ganz oben schirmförmig verzweigten Schaft, auch nur etwa halb so grosse Blüthen wie 0. Sintenisi. Endlich ist O. tenuifolium (36) J. FREYN. PLANTE NOVÆ ORIENTALES, 91 Guss.. das wohl gleichfarbig grüne Blälter hat, durch deren Schmalheit, im Uebrigen wie 0. Kochi zu unterscheiden. Sonst kämen nur Arten in Betracht, welche alle schon durch breite, fast spatelig-lanzettliche Blätter ohnehin so auffallend abweichen, dass weilere Vergleiche unter- bleiben können. 145%. Scilla Hohenackeri Fisch. Mey. Bender-Ges. im Walde Wonischtepe, 24. III. 1901, mit Blüthen und jungen Früchten. 1455. Allium paradoxwum Don. Bender-Ges, im Walde ober Iste- nowö, 19. III. 1901. blühend. LXI ASPARAGACEZÆ Juss. 1542. Asparagus verticillaris L.. Bender-Ges, in Gebüschen, 25. XI. 1900, ohne Blüthen oder Früchte, aber an den deutlich drei- kantigen Gladodien vom ähnlichen A. persicus Bak. trotzdem mit Sicher- heit unterscheidbar. 1401. Ruseus aculeatus L. Bender-Ges. im Walde ober Istenowö, 7. XII. 1900 und 3. IV. 1901. 1400. Danaë racemosa Mönch. Bender-Ges. ebendort, 7. XII. 1900, mit reifen Früchten. LXIT. SMILACEÆ Lindl. 1586. Smilar excelsa L. Bender-Ges, in Wäldern, 25. XL 1900. LXII. JUNCACEÆ Bartl. 1475. Luzula Forsteri DC. Bender-Ges, im Walde Wonischtepe, 2’. II. 1901, mit gut entwickellen Früchten. "1367. Juncus aculus L. ß. longibractealus Buchenau in Boiss. fl. or. V, p. 354. Bender-Ges. am Meeresufer, 3. XII. 1900. mit reifen Früchten. LXIV. CYPERACEÆ Juss. *1501. Heleocharis uniglumis Lk. Bender-Ges, an feuchten Stellen am Meere, 2. IV. 1901, voll erblüht. BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n° 41, 4 novembre 1902. 62 91% BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ze SER.). (37) *1456. Carex Chaberti F. Schultz. t. Freyn fl. von Süd-Istrien in Verh. k. k. zool.-botan. Gesellschaft XXVII, p. 455. Bender-Ges, in Triften. 26. III. 1901, abblühend. 1466. C. divulsa Good. Bender-Ges, in Gebüschen, 30. II. 1901. llühend. 1457. C. digitata L. 8. C. albida Freyn et Sint. spiculorum feminorum glunis obovatis fere truncatis albis nervo viridi excurrenti mucronalis a typo differt. Bender-Ges. in sylvo Wonischlepe, 2%. IT. 1901. deflorala. 1455. C. pendula Huds. = C. maxima Scop.. Boiss fl. or. Bender- (es, im Walde Wonischlepe, 2%. Il. 1901, bereits mit wohl ent- wickelten Früchten. 1442. 1458, 150%. C. sylcatica Huds. Bender-Ges, im Walde ober Istenowö, 19. IH. 1901, in Blüthenfülle (1442); im Walde Wonischtepe, 24. HE 1901, abblühend (1458) und im Walde oberhalb des Dorfes. >. IV. 1901, mit gut entwickelten Früchten (150%). 1489. €. dilutaM.B. Bender-Ges, in feuchten Wiesen am Meere, 2. IV. 1901, im Blühebeginn. Früchte konnten also nicht verglichen werden; aber die Ligulæ der Blätter sind gestutzt quadratisch (nicht überhöht-rechteckig-länglich) und die Stiele der Aehrchen treten aus den Scheiden deutlich hervor; die Blät!er sind starr, seegrün, breitlich (zweimal breiter, wie bei C. distans), die Brakteen ragen weit über die Halme hinaus, beiderlei Aehrehen sind schmal-cylindrisch, die Glumæ grünstreifig, alle erheblich grösser als bei C. distans L.; die Z ellip- tisch, stumpf, von unten bis zur Mitte weiss, am Rande, von dessen Mitte an bis zur Spilze, fuchsig und zwischen den Randlinien trüb karminrolh; die © Glumæ sind kleiner als die g‘. lanzeltlich-länglich, stumpf, in der unteren Hälfte weiss, in der oberen fuchsig. LXV. GRAMINEÆ Juss. 1492. Oplismenus undulatifolius R. S. Bender-Ges, im Walde ober dem Dorfe, 5. IV. 1901, überreif. 15358. Setaria glauca P. B. Bender-Ges, in Gebüschen, 29. XI. 1900, fast überreif. 1339. Erianthus Ravennæ P. BB Bender-Ges, in Triften und Granaläpfel-Gestrüpp, 4-5 m. hoch, 25, XI. 1900, reif. (38) J. FREYN. PLANTÆ NOVE ORIENTALES, 315 1469. Alopecurus agrestis L. Bender-Ges, in Wiesen, 2. IV. 1901, blühend. 1431. Pou annua L. Bender-Ges, in Triften, 4. HE 1904, blühend. "1486. P. (Eupoa) masenderana Freyn et Sint. latevirens, perennis, laxe cæspitosa, rhizomate sobolifero, foliorum fasciculis florendi tempore nullis, eulmis e basi breviter adscendente erectis flaccidis lævibus fere (ota longitudine vaginalis, vaginis (videtur cylindricis) lævibus inter- nodia plus minus æquantibus lamina 2-Aplo brevioribus, ligula alba breviler-truncata, foliorum lamina erecla flaccida latiuscule-linearis acuminala acula D-13nervis margine et ad nervos scabra, paniculæ nutantis ovalo-oblongw angustæ folia parum superantis laxæ ramis 2 (-1) filiformibus flexuosis scabris inæqualibus (2-)5-dspiculosis, infimis erecto- patentibus summis axi accumbentibus, spiculis sparsis ovatis à floris cum rudimento pedunculo ipsis sesqui-triplo breviore subincrassato scabro suffultis, rhachide lævi, flosculis subremotis lana tenuissima vix eonspicua cohærentibus, glumis carinatis parvis lanceolalis acuminatis aculis Snerviis viridibus angustissimæ albo-marginalis dorso mar- gineque scabris infima minore, glumellis obsolete 5nerviis glumæ saltim sesqui longioribus læte viridibus luteo-albo marginatis lanceolatis acumi- nalis acutis carina el margine scabris cæterum glabris, palea naviculari- oblonga obtusa albida dorso viridi glumallæ duplo cireiter angustiore et manifeste breviore, semine ignoto. %. Aprili. Bender-Ges, in sylva supra pagum Ges, die 3 Aprili 1901, florens. Maasse: Höhe bis 43 cm. kürzester von mir gesehener blühender Halm 25 em. hoch, an diesem jedoch nur wenige Blüthen offen. Brei- teste Blätter der blühenden Halme 2,5 mm. breit, längstes der mittleren Stengelblätter 18,5 em. lang; Rispe 15,5 cm. lang, nur zollbreit; längster Rispenast bis zur Spitze des obersten Aehrchens 5 cm. lang und nicht einmal 0.25 mm. dick. Aehrchen 5,5 mm. lang, 3,5 mm. breit ; Gluma (Deckspelze) 3,5 em. lang und, ausgebreitet gedacht, 1 mm. etwas unter der Mitte breit, untere Gluma nur 2 mm. lang und 0,75 mm. im unteren Viertel breit; untere Glumella (Spelze) # mm. lang und, ausgebreitet gedacht, 1,5 mm. etwas unterhalb der Mitte breit; Palea (obere Spelze( 3 mm. lang und, ausgebreitet, kaum i mm. breit. Die mir vorliegenden Stücke dürften kaum ihre volle Höhe erreicht haben, gar zu viel wird aber daran kaum fehlen. Nach der von Boissier in der Flora orientalis gegebenen Eintheilung gehört P. masenderan«a entschieden unter ÆEu-Pou und darin, wegen der selten sämmtlich bemerkbaren fünf Nerven der unteren Spelze, sowie des ausläufertrei- 916 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (206 SÉR.). (39) benden Rhizoms. in die Verwandischaft der P. cenisia All., wo sie in P. caucasica Trin ihre nächste Verwandte hat. Diese letztere ist aber eine niedrige, bis fast in die Alpenregion hinauf verbreitete Gebirgs- pflanze West-Kaukasiens mit sterilen Blattbüscheln, welche so lang oder länger sind, wie die Halme, länglichem Blatthäutchen, kürzerer, abste- hend ästiger Rispe und glatten Rispenzweigen. Die ebenfalls verwandle P. Peronini Boiss. ist hochwüchsig, hat eine ausgebreitele Rispe, deren Aeste zu 4-5 in Wirteln stehen, Blattspreiten. die kürzer sind als ihre Scheide. glatte, nicht raube, untere Spelze, etc. LXVI. OPHIOGLOSSACEZÆ R. Br. 1461. Ophioglossum vulgatum L. Bender-Ges, zwischen dem zur Zeit noch dürren Pteris-Gesirüppe oft ganze Plätze bedeckend und so an junge Spinat-Pflanzungen erinnernd, 29. III. 1901, mit jungen Frucht- sländen. LXVI. POLYPODIACEZÆ R. Br. 1596. Polypodium vulgare L. Bender-Ges, auf Baumslämmen im Urwalde ober Istenowö, 7. XII. 1900, im besten Zustande. “139%. Onoclea Struthiopteris Hoffm. Bender-Ges, in Wäldern bei Istenowö, 7. XI. 1900 und 24. III. 1901 mit Rhizomen, allem und neuem Laube, aber ohne Fruchtstände. 1591. Pteris cretica L. Bender-Ges, im Urwalde ober Istenowö, 7. 12. 1900, mit sterilen und fertilen, einander sehr unähnlichen Wedeln. 1355. P. aquilina L. Bender-Ges, in Feldern, 12. XU. 1900, fast reif; die Unterseite der Wedel reichlich zottig. Heisst persisch Schamass. "1345 b. eadem forma pumila Freyn et Sint. Eine niedrige, nur 10-13 cm. hohe an Phegopteris Dryopteris erinnernde rasige Form mit spärlicher Bekleidung von Gliederhaaren. Wahrscheinlich nur Mager- form, die auf den Standort zurückzuführen ist. Bender-Ges, auf Mauern, 22. XI. 1900, steril. 1545 4. eadem var. scandens l'reyn et Sint. Eine sehr auffallende Pflanze, die Wedeln mehrere Meter hoch, theilweise fast vierfach getheilt, wobei einzelne Haupt-Abschnitte schwächer als der gegenständige ent- wickelt sind und eine weitere, unregelmässige Theilung in sehr kleine, längliche, wieder gefiderte Fiedern aufweisen. Mit den Fiedern erster Ordnung haftet die Pflanze am stützenden Gesträuche und klimmt (windet) zwischen dessen Gezweige hoch hinauf, (40) J, FREYN. PLANTE NOVÆ ORIENTALES. 917 Bender-Ges, in Gebüschen, 25. XI. 1900, in bestem Zustande, die fjedertheiligen Segmente jedoch ohne Fruktifikation. 1392. Scolopendrinm vulgare Sm. Bender-Ges, in den Urwäldern, auch auf den Bäumen selbst. 7. 1. 1901, in bestem Zustande. 1340. Adiantum Capillus Veneris L. Bender-Ges, an Ufern, in Wäldern, ete., 29. XI. 1900, in bestem Zustande. 1411. Asplenium Trichomanes L. Bender-Ges, im Walde Wonisch- tepe, 7. 1. 1901, in bestem Zustande. 1410. A. Adiantum nigrum L. Bender-Ges, wie vorige. “1491. Athyrium Fier femina Roth. Bender-Ges, im Walde oberhalb des Ortes, 3. IV. 1901. bereits ausgewachsene Wedel, zwar noch ohne Sori, aber unverkennbar. *1423. Aspidium lobatum SN. Bender-Ges, ebendort, 8. IL 1901, im besten Zustande. 1393, 1418. A. aculealum SW. (= 8. Swartzianum Koch, Boiss. Il. or. V, p. 736). Bender-Ges, im Walde ober Istenowö, 7. XII. 1900, jung, noch nicht fruchtend (1395) und 21. 1. 1901, in bestem Zustände (1415). Unter diesen Nummern sind zwei Formen vertheilt, die sich nur durch die Grösse unterscheiden. Die kräftigere mit etwa 60-65 em. langen Wedeln und mehr oder weniger lanzettlichen Fiedern, deren untersier der längste ist: etwa 11 X 5 em. lang und breit. Die grössten Fiederchen stehen in der Mitte des Fieders und sind 15 X 8 mm. lang und breit. Die andere der beiden unter N° 1393 und 1418 vertheilten Formen ist nur bis 45 em. hoch ; ihre untersten Fiedern sind am selben Wedel entweder die grössten oder etwas kürzer als der vorletzte — bis 5,5 X 1.8 em. lang und vom Grunde bis zur Mitte ziemlich gleich breit, die grössten Fiederchen etwa 10 x 6 mm. lang und breit. Sonst sind beide Formen identisch und gegen A. lobatım SW. durch die auffallend veslielten, + rechtwinklig abstehenden Fiederchen ausgezeichnet, deren basales nicht oder kaum grösser ist, als die übrigen. *212%. Cystopteris fragilis Bernh. u. genuina Boiss. Bender-Ges, im Walde oberhalb des Ortes, 8. IL 1904, junges Laub. noch ohne Sori. LXVIIL. EQUISETACEÆ DC. 1498. Equisetum arcense L. Bender-Ges, im Walde oberhalb des Ortes, 3. IV. 1901, nur sterile Pflanzen. — ni 913 MUSCI JAPONICI A R. P. FAURIE ANNO 4900 LECTI M. l'abbé Faurie, dont M. Bescherelle a fail connaître (Annales des sciences naturelles, 1893 : Journal de botanique, 1898 et 1899) les belles récolles bryologiques, principalement dans le Yeso et le Nippon sep- tentrional, a continué en 1900 ses explorations dans le Nippon méri- dional. les îles Shikoku, Kiu-Siu et Farchipel Liou-Kiou. Ses nouvelles récoltes ont été faites à : Nippon Sud : Ibaraki. au N. de Tokio ; Tokio, et le Fusijama ; mai. Ne Shikoku : Tsurugi-zan (2200 m. alt. }!, Tokushima. Ile Kiu-Siu : Ichifusa (1800 m. alt.)!. Hitayoshi, Kamamoto. Yatsu- shiro, Kagosima et Sakoura-Sima (ile renfermant une population de 10.000 âmes. constituée par un seul volcan. et située dans la baie la plus méridionale de Kiu-Siu : juin-juillet. 1 J'ai fait observer à M. l'abbé Faurie que ses alliludes me paraissent exa- gérées : que d’après Elisée Reclus (Nouvelle géographie universelle VII, p. 722), la chaine de montagnes qui traverse du N.-E. au S.-W. l'ile de Shikoku ne dépassait nulle part 1400 m., el que d’après l’atlas de Schrader le point culmi- nant de l’île Kiu-Siu était le Kirisima Yama. coté seulement 1672 m. Voici ses réponses : « D'après les cartes de I’Elat major japonais, le Tsurugi et une autre mon- tagne plus au S., dans File de Shikoku, dépassent 2000 m. « Dans l'ile Kiu-Siu, la plus haute montagne est le Sibô, boisé jusqu'au sommet: le Kuju est presque aussi élevé, mais déboisé complètement : ces montagnes on! environ 1800 11. Après le Kuju vient l’Ichifusa, boisé jusqu'au sommet, 17- 1800 m. Enfin l’Azo qui a % ou 500 m. de moins : mais c’est un beau volcan au centre d'un vieux cratère de 12 lieues de tour... » M. l'abbé Faurie maintenant ses chiffres d'une façon aussi calegorique, je me suis décidé à consulter M. le général Bassot, sous-chef d'État major général de l'armée et directeur de son service géographique, où je savais que l'on préparait (2) EDOUARD-GABRIEL PARIS. MUSCI JAPONICH. 919 Archipel de Liou-Kiou : Yakou-Sima, Oho-Sima : juillet. infin a Aomori, a Hakkoda, etc. ; septembre et octobre. Ces contrées n’elaient pas aussi vierges de recherches bryologiques que celles qui ont été le théâtre de ses précédentes investigations. D'une part, en effet, le R. P. Ferrié, de la Compagnie de Jésus, avait déjà récolté aux environs de Nagasakı et dans Oho-Sima, en 1897 el 1898, si je ne me lrompe, des mousses qui ont élé déterminées par K. Müller et M. Brotherus, et dont la liste complete, que je dois à l’obligeance de M. le D' Em. Levier. figurera à la fin de cette étude. D'autre part, comme en témoignent les notices déjà citées de M. Bescherelle dans le Journal de botanique, et celle de M. Brotherus dans le Hedwigia de 1899. les botanistes japonais se piquent d’émulation et ont envoyé à ces deux maitres leurs récoltes. Mais M. l’abbe Faurie n'en a pas moins trouvé un nombre très appréciable d'espèces nouvelles, et d’autres qui, sans l'être pour la science. le sont pour le Japon, à la géographie botanique duquel elles fournissent un appoint des plus intéressants. Je manquerais à mon devoir si, avant de commencer l’énumération des secondes el la description des premières, je ne disais que, bien plus que la mienne, l’une et l’autre sont l'œuvre de mon savant ami, M. Brotherus, sans la science profonde et l’inlassable obligeance duquel je ne serais venu à bout de ce travail, et nécessairement avec moins d’autorilé, qu'en y consacrant un temps infiniment plus long que celui que me permettaient de lui donner mes autres occupa- tions, el surtout la refonte complete de l’Index bryologicus conduit jusqu’au 51 décembre 1900. Qu'il en recoive ici mes plus affectueux remerciements !. une carte du Japon. Ainsi qu'on va le voir, sa réponse confirme absolument les renseignements de M. l'abbé Faurie. « Tsourougi, colé 2242 m., porlé sur la feuille de Nagasaki au 1.000,000 publiée par le service géographique. « Koudjou (Kuju de l'abbé) coté 1863 m., sur la même carte. « Sobo (Sibô de l'abbé}, coté 1985 m. sur la carte du service géographique. est le point culminant de la chaîne de montagnes au S. de Oushikoubitagé. Le nom et l'altitude sont portés sur la carte japonaise au 400,000 (Tokio 1890). Ichibusa (Ichifusa de l'abbé), 1820 m., est le point culminant de la chaîne de Kiu-Siu. » J'ai pensé que ces renseignements intéresseraient ceux de nos confrères qui ne séparent pas l'étude des plantes de celle du milieu dans lequel elles existent. 1 Comme je ne prévois pas avoir, d'ici l'été prochain, le temps de publier les descriplions des espèces nouvelles autres que celles qui suivent. je me décide à 920 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (3% HYMENOSTYLIUM Brid. H. curvirostre (Ehrh.) Mitt. — Tsurugi-zan, no 980, 1126. WEISIA Hedw. W. platyphylla Broth. — Tokio, n. 948. W. viridula Brid. — Tsurugi-zan, n. 946 ; Sakoura-Sima, n. 917. ONCHOPHORUS Brid. O. crispifolius Mitt. — Ichifusa, n. 953. O. Wahlenbergii Brid. — Ibaraki, n. 993; Tsurugi-zan, n. 978, 140% ; Sakoura-Sima, n. 988, 1009-1011. TREMATODON Mich. T. campylopodinus Besch. — Tsurugi-zan, n. 98%, 989. DICRANELLA W. P. Sch. D. heteromalla (Hedw.) W. P. Sch. — Ibaraki, n. 97. DICRANUM Hedw. D. cylindrothecium Mill. — Ibaraki, n. 9685; Tsurugi-zan, n. 956, 965, 965, 966. ; D. FAURIEI, Broth. el Pars. sp. nov. — Dioicum ? Cæspites congesli, inferne nigricantes, superne rufescentes. Caulis 0,02-0,025 m. longus, e basi prostrata adscendens, subsimplex, sub perichætio innovans, tomento rufo usque- ad apicem obtectus. Folia eaulina 4-5 mm. longa, basi 0,5 mm. lata, secunda, apice falcala, e basi angustiore lanceolala, marginibus medio subrevolulis,. superne planis, tanlum ad apicem parce serralis, nervo crasso dorso levi per- currente, cellulis inferne longe, superne breviler rectangularibus, ad auriculas late quadralis parietibus fuseis ; folia perichætialia vaginantia, longius serrala, cæterum caulinis similia. Capsula 1,5-2 mm. longa, cylindrico-ovata, castanea, leptoderma, erecta, in pedicello lævi viridi 16-18 mm. alto suffulta ; vaginula cylindrica paraphysibus destitula. Peristomium destructum. Tsurugi-zan, n. 957, 959 et 967. i Cette espèce ne saurait êlre confondue avec aucun des autres Dieranum japo- nais. Elle diffère du D. rufescens W. P. Sch. (D. nipponense Besch.) par sa couleur et sa capsule droite (D. orthocarpa) ; du D. cylindrothecium par la capsule légèrement ovale, ses feuilles plus courtes, faiblement dentées, ete. publier dès à présent, dans l'intérêt de M. l'abbé Faurie, ces dernières, afin de lui assurer Ja priorité de ses découvertes. (4) ÉDOUARD-GABRIEL PARIS, MUSCI JAPONICH. 921 D. hamulosum Mill. — Ibaraki, 968 ; Tsurugi-zan, n. 965. D. japonicum Mill. — Tsurugi-zan, n. 469. D. rufescens W. P. Sch. (D. nipponense Besch.). — Æsurugi-zan, n. 960, 961 : Sakoura-Sima, n. 962, 964. LEUCOLOMA Brid. L. molle (C. M.) Mitt. — Oho-Sima, n. 962. — Genre nouveau pour le Japon. DICRANODONTIUM Bryol. eur. D. dictycion Mill. — Tsurugi-zan, n. 971. — Espèce de Sikkin el du Bholan, nouvelle pour le Japon. D. uncinatulum C. M. — Jharaki, n. 972; Tsurugi-zan, n. 970. BROTHERA C. M. B. Leana (Sull.) €. M. — Tsurugi-zan, n. 945. GAMPYLOPUS Brid. C. Blumii Br. jav. — Sakoura-Sima, n. 986 (var.). C. japonicus Broth. — Ibaraki, n. 991: Yakou-Sima, n. 987. C. nagasakinus Brolh. — Yakou-Sima, n. 1083. LEUCOBRYUNM Hope. L. scabrum Sande Lac. — Yakou-Sıma, n. 973. FISSIDENS Hedw. F. adelphinus Besch. — Tokio, n. 1005 ; Sakoura-Sima, n. 1006. F. cristatus Wils. — Oho-Sima, n. 999. F. gymnogynus Besch. — Ibaraki, n. 100%. F. japonicus Dz. et Mk. — Yakou-Sima, n. 995, 996. F. nagasanikus Besch. — Oho-Sima, n. 998 (typ.!); Tokou-Sima, n. 998 (forma), 1001 (vel. sp. nov. ?). F. SAKOURZ brolh. el Par. sp. nov. — Dioicus ? Caules simplices vel e basi gemelli sub apice innovantes, virides, 4,5-5 mm. alti, cum fol. 2 mm. lati. Folia 10-12 juga, erecta, 1,5 min. longa, 0,5 min. lata, opaca, acuta, nervo percurrente raro sub apice flexuoso, lamina vera paulo ultra medium producta, lamina dorsalis angusta basi angusliore baud decurrens ; cellulis chlorophyllosis minulissiimis, rotundalis vel breviter ovoideis, marginalibus pellucidioribus 4-6, paraphyses perpaucæ exacle quadralis. Fl. femin. terminalis ; archegonia filiformes. Cætera inquirenda. Sakoura-Sima, n. 1007. Cette espèce est voisine du F. adelphinus Besch. ; elle s'en dislingue par ses feuilles plus étroiles, acumindes, par la lame dorsale non arrondie à la base, etc. 922 BULLETIN DE LHERBIER BOISSIER (2Me SER.). GERATODON Brid. C. purpurens Brid. — Aomori, n. 4491: Tsurugi-zan. n. 1120 : Ichifusa, FE n. 976. DITRICHUM Timm. D. pallidum (Schreb.) Hpe. — Tsurugi-zan, n. 1108 : Sakoura-Sima, n. 950. BRYOXNIPHIUM Mill. B. Savatieri (Ilusn.) Mitt. — Aomori. n. 1484. GALYMPERES Sw. C. japonicum Besch. — Yakou-Sima, n. 952. GRIMMIA Ehrh. G. apocarpa Hedw. — Aomori, n. 110%. var. gracilis (Schl.) Schk. — Tsurugi-zan, n. 1052. RHACOMITRIUM Brid. R. canescens Brid. — Sakoura-Sima, n. 1057 ; Oho-Sima, n. 1129. var. ericoides (Dicks.) Br. eur. — Tsurugi-zan, n. 1053-1055. f. epilosa H. Müll. — Ichifusa, n. 1056. R. fasciculare (Schrad) Brid. — Aomori, n. 1482: Tsurugi-zan, n. 1065, 1130: Ichifusa, n. 1058, 1240 ; Yakou-Sima, n. 1417. R. heterostichum (Hedw.) Brid. — Ichifusa. n. 1061 (cum var. gracıl.). var. gracilescens Bryol. eur. — Ichifusa, n. 1060. 1061. R. lanuginosum (Hedw.) Brid. — Yakou-Sima, n. 1051. R. sudeticum (Funk) Bryol. eur. — Tsurugi-zan, n. 1059. PTYCHOMITRIUM Brvol. eur. P. dentatum (Mitt.) Jäg. — Yakou-Sima, n. 101%. P. Wilsoni Sull. el Lesq. — Iharaki. n. 1008. HEDWIGIA Ehrh. H. ciliata Il. var. viridis br. eur. — Ibaraki, n. 1031; Tsurugi-zan, n. 1032 ; Yatsushiro, n, 1033; Ichifusa, n. 1029, 1030 : Sakoura-Sima, n. 1127. DRUMMONDIA Hook. D. clavellata Ilook. — Tokushima. n. 1012. SCHLOTHEIMIA Web. et Mohr. S. japonica Besch. — Kagou-Sima, n. 1019: Yakou-Sima, n. 1050. (6) ÉDOUARD-GABRIEL PARIS. MUSCLE JAPONICH. 923 DASYMITRIUM Lindb. D. gymnostomum (Sull.) Lindb. — Oho-Sima, n. 1017; Hitoyosho, n. 1018? Kagou-Sima, n. 1023 ? Ibaraki, n. 1025 ? (Sterile, par conséquent douteux dans ces trois dernières localités.) D. incurvum Lindb. — Yakou-Sima, n. 1049. ULOTA Brid. U. nipponensis Besch. — Ibaraki, n. 1035 : Tsurugi-zan, nm. 1038, 1040, 10421, PHYSCOMITRIUM Brid. P. subacuminatum Brolh. — Aomori, n. 1478 : Ibaraki, n. 1169. FUNARIA Schreb. F. hygrometrica Hedw. — Ichifusa, n. 1107. BRACHYMENIUM Hook. B. japonense Besch. (b. cernuum W. P. Sch.). — Ichifusa. n. 1122. B. scabridens (Mitt ) Broth. — Tsurugi-zan, n. 985; Yalsushiro, n. 1103 ; château de Kagou-Sima, n. 1115. WEBEHA Hedw. W. albicans ? (Wahlenb.) W. P. Sch. — Tsurugi-zan, n. 112%, sier. W. elongata (Dicks.). Schwiegr. — Tsurugi-zan, n. 990. W, nutans (Schreb.) Hedw. — Aomori, n. 1472: Tsurugi-zan, n. 1089. BRYUM Dill. B. nagasakense Broth. — Malsu, n. 11114: Tsurugi-zan, n. 11127. LEPTOBRYUM W. P. Sch. L. piriforme (Hedw.) W. P. Sch. — Tsurugi-zan, n. 1148, 4119, 1125. MNIUM Dill. M. japonicum Lindb. — Ichifusa, n. 1102 ; absq. local, n. 1101. M. punctatum Hedw. — Tsurugi-zan. n. 109%. M. Trichomanes Milt. — Aomori, n. 1469. M. Wichuræ Broth. — Ibaraki, n. 1092; Tsurugi-zan, n. 1093 ; Sakoura- Sima, n. 1381. ! Restent à décrire : Orthotrichum laurier Broth. et Par. sp. nov. : Macro- milvrium maerocladulum Br. et Par. sp. nov. 2 Restent à deerire: B. Faurver Broth. el Par. sp. nov.; B. nanoeespiticium Broth. et Par. sp. nov. 924 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2° SER.). (7) BITTZOGONLUM R. flagellare (S. el L.) Par. — Tsurugi-zan, n. 1095, 1097, 1098, 1132 ; Takou-Sima, n. 1099 ; Sakoura-Sima, n. 1100. R. microphyllum (Dz. et Mk.) Jäg. — Iharaki, n. 1091 ; Yalsushiro, n. 1087. R. spiniforme (L.} Br. — Ichifusa, n. 1082; Yakou-Sima, n. 1080, 1081. BARTRANIA B. crispata \V. P. Seh. — Tsurugi-zan, n. 1079. PHILONOTIS P. carinata Mill. — Aomori, n. 1470. ATRICHUM P. B. A. undulatum {L.) P. B. — Tsurugi-zan, n. 1175, 1086, 1096. BARTRAMIOPSIS Kinob. B. Lescurii (Sull.) Kindb. — Tsurugi-zan, n. 4066, 1159. POGONATUM P. B. P. infiexum Lindb. — Aomori, n. 1426, 1128; Tokio, n. 1071, 1088 ; Tsurugi-zan, n. 1076 : Sakoura-Sima, n. 1067 ; Yakou-Sima, n. 1074. P. japonicum Lindh. — Tokio, n. 1068 (forma) ; Ichifusa, n. 1070 (forma P. urnigerum (L.) P. B. — Aomori, n. 1466, 4493: Tsurugi-han, n. 1069 1072, 1073. POLYTRICHUM Dill. P. commune L. — Aomorı, n. 146. LEUCODON Schwagr. L. DOZYOIDES Brolh. el Par. spec. nov. — Dioieus ? Rami erceli ve arcualo adscendenles, 4-5 em. longi, simplices vel superne fasligialo-ramosi et viridi-lulescentes, inferne fuscescentes. Folia sieca appressa, madida erecto- patentia haud secunda, densissime imbricala, plicala, lanceolala, acula, inle- gerrima, enervia, marginibus ereetis; cellulis basilaribus ad alas minutissime quadralis vel ovoideis pulcherrime aureis, cæteris rhombeis, marginalibus brevioribus. Fol. perich. foliis caulinis vix longiora, intimis tubulosis haud convolulis longiuseule acuminalis, pellueidis. Capsula in pedicello cirea 1 em. longo rubro flexuoso torlo, superne ruguloso erecta, 1,5-1,8 mm. longa, ovata vel subpiriformis, sieca subglohosa, caslanea leptoderma, nitens. Peristomium albescens velustius. (8) ÉDOUARD-GABRIEL PARIS. MUSCLE JAPONICL. 925 Vsurugi-zan, n. 1168. — Relrouvé en 1891 par M. l'abbé Faurie à Mayasan, S. W. Japon. Plus robuste dans loules ses parties que le L. flewisetus (Besch.) Par., celle espèce s'en distingue en outre par ses feuilles entières et non érodées au sommel, par son pédicelle plus long et rugueux dans sa partie supérieure, ete, L. flexisetus (Besch.) Par. — Ichifusa, n. 1171. DOZYA Lac. D. CHLOROCLADOS Par., spec. nov. — Dioica. Cæspiles imbricali, inferne nigricantes. superne intense virides. Caulis primarius repens. denudatus, filiformis : secundari erecli, 5-6 em. alli, fere e basi fastigiato-ramosi, ramis ereclis 0.02-0.025 m. longis ilerum ramulosis, ramulis 0,04-0,045 m. longis, apice allenualis. Folia sicca erecta subappressa, madida patentia, 2 min. longa 0.85 mm. lala, e bası amplexicauli lanceolata, acuminata, inlegerrima, longi- tudinaliter 2-3 plicala, marginibus revolutis, nervo deplanalo concolori ultra medium evanido ; cellulis marginalibus minute quadralis vel ovoideis, obscuris, cæleris rhombeis anguslis, sparsım punctulalis. Folia perich. exteriora minima, ovala, acumine obtuso, intima lanceolata sat longe acuminala, omnia enervia, nellucida, integerrima. Capsula ovoidea 1,5 mm longa, erecta, brunnea, in pedicello 2,5 mm. alto rubro lævi suffuila. Vaginula eylindrica, archegoniis nonnulis e paraphysibus numerosis tenuissimis fere duplo longioribus vestila. Opereulum planum, oblique e longiuscule rostratum. Calyptra ? Peristomium ? Sporæ ? Château de Hitoyoshi, n. 1178. D'après M. Brotherus cette plante pourrait bien n'être qu'une variélé remar- quable du Forsströmia trichomitria (Hedw.) Lindh. Toutefois, comme elle m’a paru dioïque, que son port, sa couleur et aussi quelque peu les caractères indi- qués pour ses feuilles diffèrent notablement de ceux du Forsstrümia, J'ai cru devoir lui maintenir le rang d'espèce. D. japonica Lac. — Tsurugi-zan, n. 1169, 1172, 1173, 1177. GAROVAGLIA Endl. G. FAURIEI Broth. et Par. spec. nov. — Dioica. Caulis primarius repens, radiculosus, robustus, ater. Caules secundarii 3-6 cm, longi erecti, dense con- ferli et foliosi, simplices, oblusi, inferne olivacei vel fuscescentes, superne læle virides. Folia 2,75-3 mm. longa, 1,5 mm. lala, ovalia, subabrupte acuminata, concava, plicis longitudinalibus irregulariter sulcata, marginibus involutis, e medio ad apiceum confertius et argule dentala, nervis binis brevissimis vel obsolelis ; cellulis basilaribus ovoideis fusco-aureis, cæteris fusiformibus angustis punctulalis, pellueidis. Perichætii folia externa late ovato-acuminala vel cus- pidata, intima convolula sublubulosa. enervia, apice truncato 2-4 lacerato, enervia, ceilulis linearibus vel rectangulis elongatis. Archegonia numerosa, eparaphysala. Cætera desunt, 926 BULLETIN DE L'HENBIER BOISSIER (2e SER.), (9) Yakon-Sima. n. 1154-1155. Voisine du @. elegans (Dz. et Mk.) Hpe., le @. Fauriei S'en distingue par sa stature plus robuste, ses feuilles plus rapprochées, plus soudainement arislees et profondément dentées, par les feuilles perichetiales échancrées au sommet, l'absence de paraphyses dans la fleur femelle. ele. Le genre Garovaglia est nouveau pour le Japon. PAPILLARIA C. M. P. Ferriei Broth. mss. — Oho-Sima. 1369. P. helminthoclada C. M. — Ichifusa, n. 117%; Tsurugi-zan, n. 1175: chäteau de Hitoyoshi, n. 1176. Espèce de la Chine orientale (prov. de Schen-Si), nouvelle pour le Japon. P. Wallichii (DC.) R. C. — Chäteau de Hitoyoshi, n. 1147 ; Sakoura-Sima, n. 1182. TRACHYPUS Reinw. et Hsch. T. humilis Lindb. — Tsurugi-zan, n. 122%: Yakou-Sima, n. 1225. T. RIGIDUS Broth. et Par. spec. nov. — Dioicus, inferne alro-fusens, superne rufus. Caulis primarius repens. flexuosus, nudus vel e vesligiis foliorum vetustorum obsitus. Caules secundarii ereeti ? 3-3,5 em. longi, inlerdum ut ramı flagellos plus minus longos emittentes, irregulariter denseque pinnati. rainis simplicibus 8-12 mm. longis ereclo-patentibus vel patentibus. Folia 2-2,5 min. longa, basi 0,5-0,7 nım. lata, dense erecla, e basi subeordala uno vel rarius utroque latere inflexa, elongato-lanceolata, acuminata, acumine hyalino fragili, inlegra, 2-3 longitudinaliter plieata, nervo crasso concolori sub apice evanido ; cellulis basilaribus rectangulis elongatis subpellueidis lævibus, cæteris anguslissimis obscuris perpapiltosis. Plura desiderantur. Tsurugi-zan, n. 139%. Voisine du T. humilis Lindb., celte espèce s’en distingue par son port beau- coup plus robuste et plus raide, par sa couleur, par l’acumen hyalin qui termine les feuilles, ete. ; la nervure va presque jusqu'au sommet, au lieu de disparailre vers le milieu de la feuille comme dans le T. humilis. ÆROBRYUM Dz. et Mk. ZE. Ferriei Brolh. mss. — Oho-Sima, n. 1370. METEORIUM Brid. M. KIUSIUENSE Broth. et Par. spec. nov. — Dioicus. Caulis primarius repens, secundarius 8-10 em. longus, pendulus, flexuosus, teres, fusco-aureus, laxe inordinate pinnatus, ramis 18-20 mm. longis obtusis remotis patentibus, simplieibus vel interum divisis, ramulis 4-6 mm, longis. Folia sieca crispata. subsquarrosa, madida erecto-patentia, e basi cordata subundulata late ovato- subtriangularia, acuminata, acumine torto piliformi, 1-2 irregulariter plicata, (10) ÉDOUARD-GABRIEL PARIS. MUSCH JAPONICH. 927 nervo ullra medium continuo, Lolo ambilu minulissime denticulala ; cellulis hasilaribus reclangulis, medioeribus, hyalinis, cæteris linearibus angustissimis. Plura carent. Ichifusa, n. 1679. A quelque ressemblance avec le M. tumido-aureum G. M. (qui d'ailleurs est, d’après M. Cardot, un Papillaria), dont il se distingue au premier coup d'œil par les rameaux beaucoup moins rapprochés, les feuilles moins squarreuses, moins longuement acuminees, par sa couleur moins brillante, ete. PTEROBRYUM Hsch. P. Arbuscula Mill. — Tsurugi-zan, n. 1280-81 ; Yakou-Sima, n. 1282. PILOTRICHOPSIS Besch. P. dentata (Mill). Besch. — Tsurugi-zan, n. 1146 ; Ichifusa, n. 1183. var. filiformis Besch. — Ibaraki, n. 1198; Tsurugi-zan, n. 1181. NECKERA Hedw. N. Lepineana Mont. (forma) — Tsurugi-zan, n. 1158; Oho-Sima, n. 1157. N. lingulata Mill. — Tsurugi-zan, n. 4151 ; Ichifusa 1450. N. Yesoana Besch. (forma). — Tsurugi-zan, n. 1158: Oho-Sima, n. 1157. HOMALIA Bryol. eur. H. ligulæfolia (Mitt.) Br. jav. — Yakou-Sima, n. 1283. Espèce nouvelle pour le Japon. RB. nitidula Mitt. — Oho-Sima, n. 1163. H. scalpellifolia (Mitt.) Br. jav. — Ibaraki, n. 1246; Oho-Sima, n. 1244-45. POROTRICHUM Brid. P. cymbifolium (Lindh.) Mitt. — Tsurugi-zan, n. 1249, 1250, 1252. THAMNIUM Bryol. eur. T. FAURIEI Booth. et Pars. spec. nov. — Dioicum ; caulis primarius repens lignosus deorsum radieulosus, secundarius erectus 7-8 em. altus, e basi foliis minulis Lriangularibus squamiformibus appressis remolis oblectus, ramosissimus superne dendroideus dense bipinnalus, ramis 20-25 mm., ramulis 6-10 mm. longis dense foliosis interdum flagelliferis. Folia caulis secundarii 1,5 mm. longa, 0,7 min. lata, ovalo-lanceolala, acula, lantum ad apicem 3-5 dentata, nervo crasso paulo anle apicem evanido, cellulis inferne rhombeis elongalis superne ovoideis obscuris, ramealia complanata caulinis angustiora, pellueida, concaviuscula, celerum similia. Ampliora carent. Oho-Sima, n. 1247, 1251. ‚Cette espèce se dislingue à première vue du T. alleghaniense (C. M.) Br. eur., 928 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SER.). (11) alopeeurum (L.) Br. eur. el Sander Besch. par ses proportions plus grêles, ses rameaux plus eflilés, etc. LESKEA lledw. L. obscura Hedw. — Aomori. n. 1497. ANOMODON Hook. et Tayl. A.abbreviatus Mitt. — Tsurugi-zan, n. 1186, 1189. A. armatus bBroth. — Aomori, n. 1435 : Hakkoda, n. 1445. A. acutifolius Mill. — Tsurugi-zan, n. 1192. A. devolutus Mitt. — Kagou-Sima, n. 1196 : Oho-Sima, n. 1202. A. ovicarpus Besch. — Hakkoda, n. 1442. A.ramulosus Mill. — Aomori. n. 1444: Ibarakı. n. 1187 : Tsurugi-zan, n. 1195 ; châleau de Hitovoshi, n. 1197. A. tristis Sull. — Château de Hitoyoshi, n. 12281. THUIDIUM T. acicula Broth. ? — Tokio. n. 1377 (specimina mala !). T. BANDAIENSE Broih. et Par. spec. nov. — Dioicum. Cæspites intri- cali, depressi, fulvi. Caulis 5-6 cm. longus sinuosus, repens, laxe foliosus, simpliciter pinnatim ramosus, ramis inæqualibus erecto-paiulis 2-4 mm. longis, eurvatulis, hie ıllie 1-2 ramulosis, altenualis, latinscule foliosis. Folia sicca arcle adpressa, quamobrem caulis ramique julacei, caulina amplexicaulia madida erecla, trianguları ovata, angusle acuminala, marginibus ereclis, integris, nervo crasso infra apicem evanido, paraphylliis nullis vel subnullis : ramealia caulinis similia sed minora, angustiora, brevius acuminala : cellulis marginalibus exacte quadralis, cæteris duplo majoribus rotundato-quadratis. in seriebus dispositis, omnibus grosse papillosis. Flores utriusque sexus cauligeni, masculi gemmi formes, fol. perigon. laxe reticulala, pellueida, enervia, antheridia 6-10 crassa, paraphysata; feminei crebri, fol. perich. longe acuminata, enervia, archegonia 4-6 paraphysata. Capsula (unica et vetusla) castanea, eylindrica, asymmelrica, in pedicello rubello 12-15 mm. allo subereela. Cætera ignota. Bandai, n. 1446 (septembre 1898) ; Hakkoda, n. A441. Très remarquable espèce que sa pelitesse, sa lige simplement pennée, ses rameaux courts et funiformes à l’elat sec, la forme de ses feuilles distinguent au premier coup d'œil de toules ses congénères. T. capillatum (Mitt.) Jäg. — Aomori, n. 1451; Ibaraki, n. 994, 1345 : Tokio, n, 1374-75 ; Tsurugi-zan, n. 1403. T. FAURIEI? Broth. et Par. spec. nov. — Dioicum. Plant» laxe cæspilosæ, ! Restent à décrire : A. aculeatus Br. et Par. sp. nov.; P. Leskea attenuala Broth. et Par. sp. nov. ; Fauriella albescens Br. et Par. sp. eur. ? M. Brotherus m'a fait observer que G. M. n’ayant pas décrit son T. mierop-. Dur FR FE (12) ÉDOUARD-GABRIEL PARIS. MUSCI JAPONICH. 929 fuscescentes. Caulis procumbens elongalus, paraphylliis minulissimis subinlegris vel disseclis villosulus, bi-pinnatus, pinnis remolis, pinnulis regularibus con- ferlis 9-5,5 mim. longis. Folia caulina dislanlia, erecto palenlia ovala subcor- data 4 mm. longa basi 0,5 mm. lala, lale acuıninata, acumine subfalcato e vellulis prominulis inconspieue denlieulato obluso, marginibus revolulis, nervo crasso Juteo sub apice evanıdo; cellulis inferis el juxlacostalibus ovoideis, superioribus minoribus rolundalo-quadralis, omnibus obseuris papillosis; folia pinnarum similia, pinnularum minora, acula nec acuminala. Perichetium radi- cans ; fol. perich. 8-10, exleriora brevia late ovala, abrupte longiusculeque cus- pidata, inlima multo longiora, anguste lanceolala, acuminata, acumine filiformi, omnia late coslata costa subpercurrente, cellulis inferis reclangulis elongatis, superioribus rhombeis, omnibus lævibus. Capsula 1,75-2 mm. longa, 1 mm. crassa, brunnescens, cylindrica, leviler curvata, levis, sicca sub ore vix cons- trieta, basi sulcata, in pedicello 22-22 mm. allo rubello levi tortili inclinata. Perist. dentes exlerni in conum conniventes, lutei trabeculati, linea divisu- viali haud notali, angusle limbati, apice hyalino granulosi ; processus dentibus æquilongi, carinali, inlegri rarius perlusi, ciliis filiformibus 2-3 nodulosis papillosis eis æquilongis vel longioribus interjectis, in membrana basilari longe exserla posilis. Spore minimæ, aureæ, læves. Calyptra ? Annulus ? Ibarakı, n. 1215 ; Tsurugi-zan, n. 1216. Les caracleres indiqués distinguent nellement celle espèce du T. japonicum Dz. et Mk. avec lequel elle a, quant au port, de l’analogie. T. Ferriei Broth. mss. — Yakou-Sima, n. 1238 : Oho-Sima, n. 1306. T. glaucinum Mitt. — Yakou-Sima, n. 1208 : Oho-Sima, n. 1211, 1212. T. japonicum Dz. et Mk. — Yakou-Sima, n. 1219 ; Oho-Sima, n. 1209. T. letifolium (S. Læ.) Broth. — Tsurugi-zan, n. 1121; Yatsushiro, n. 1229. T. Mittenii Broth. — Tsurugi-zan, n. 1180. T. Molkenboöri Sande Lac. — Tsurugi-zan, n. 1207. T. micropteris Besch. — Hakkoda, n. 1448 ; Ichifusa, n. 1206, 1408; Sakoura-Sima, n. 1220 ; Oho-Sima, n. 1214. T. SUBCAPILLATUM Broth. et Par. spec. nov. — Monoicum. Cæspites intricali fuscescentes vel olivacei. Caulis repens, radiculosus, divisus, ramis 4-5 mm. longis conferlis simplicibus subpinnatus. Folia caulina 1 mm. longa basi 0,30-0,35 mm. lala, subsecunda, e basi late lanceolato-acuminata longe capillacea, marginibus basi subinvolutis integerrimis, nervo percurrente; cellulis inferis quadratis vel rectangularibus ; superioribus rhombeis subpellucidis levibus. Folia ramealia minora ereclo-patentia, acumine minus capillaceo apice hyalino, cellulis obseuris. Flores utriusque sexus cauligeni, maseuli minu- teris, il lui paraitrail régulier de conserver ce nom à l'espèce que M. Besche- relle a décrite (Ann. des sc. nat., p. 367). Je me suis naturellement rangé à celte opinion, et le nom de T. Fauriei par lequel je l'avais remplacé disparais- sant, a élé donné à cette nouvelle espèce. BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n9 11, 4 novembre 1902. 63 930 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Zt SER.). (13 Lissimi gemmiformes juxta perichætia ; antheridia 5-8, paraphyses paucæ, crassæ, breves. Perichætium radicans ; fol. perich. intima 1,75-2 mm. longa, lanceolata, longissime capillacea, pellucida subscariosa, nervo crasso pereurrente : archegonia 5-7 paraphvsala, vaginula cylindrica. Capsula deoperculata 1.25 min. longa, lutescens, cylindrica. leniter curvala, sub ore vix constricla, in pedi- c:1lo 21-22 mm. allo lævi rubello tortili inclinata. Perist. dentes externi luteï. dense trabeculali, intus lamellosi, apice hyalino granulosi linea divisuriali haud notatis: processus »quilongi carinati, haud pertusi, eiliolis 4-3 filifor- mibus nodosis haud vel vix papillosis inlerjeetis in membrana ad dimidium dentium producla posilis. Sporæ parve, luleæ, læves. Calvptra ? Operculum ? Tsurugi-zan, n. 1236. Differe du T. capillatum (Mitt.) Jäg. par ses feuilles entières et lisses, sa capsule beaucoup plus faiblement arquée, elc. LESCURÆA Brvol eur. L. LONGIPES Broth. et Par. spee. nov. — Dioica. Cæspiles rufescentes intricati. Caulis inordinale ramosus, ramis remolis palentibus 10-12 mm. simplicibus rarius 1-2 ramulosis, ramulis 2-3 mm. longis. Folia subsecunda, angusle lanceolata, acuminala, nervo crasso lutescente longe ultra medium continuo, integra marginibus recurvulis, cellulis marginalibus minute quadratis. juxtamarginalibus breviter ovoideis, cæteris linearibus angustis, kevibus. Fol. perich. exter. 3-4 late ovala subrectangularia, apiculata, inter. 8-10 lanceolala. longe acuminata, enervia, integerrima ; antheridia 5-8 eparaphysata. Fructus in ramis primarlis siti: capsula castanea 1.9-2 mm. longa in pedicello 15-18 mm. alto, pallidiore, levi, in dimidio superiore torlili suffulta, erecta, ovalis, sub ore leniter coarctata, vetusta ovoidea. Perist. d. externi basi eoalili sepius lanceo- lati, obtusiusculi, grisei, valde trabeculati et papillosi. Perist. internum geminali, maxime rudimentarium vel nullum. Sporæ brunneæ, læves. Cætera desunt. Tsurugi-zan, ad arbores, n. 1203-1205, 1325 p. p. Cette espèce diffère du L. robusta Lindb. par ses feuilles caulinaires non décurrentes, rapprochées les unes des autres, et par ses feuilles périchetiales dépourvues de nervure ; du L. rufescens Besch. par les feuilles caulinaires sub- secondes, les périchetiales entières ; de tous les deux par la capsule et le pédi- celle plus longs. Sur aucun des échantillons que j'ai vus je n’ai constaté de flagellum. ENTODON C. M. E. abbreviatus Mill. — Tsurugi-zan, n. 1176-77 ; Hakinote, n. 1437 : Sakoura-Sima, n. 1261-62. E. attenuatus Mitt. — Ibaraki, n. 1269-71 : Sakoura-Sima, n. 1263-65. ? Reslent à décrire : T. miser Broth. et Par. sp. n.; T. macrostictum Broth. et Par. spec. nov. (14) ÉDOUARD-GABRIEL PARIS. MUSCH JAPONICL 951 E. chloroticus Besch. — Tsurugi-zan, n. 1260 ; Hakkoda, n. 1267 ; Kagou- Sima, n. 4266 : Ichifusa, n. 1268. E. ramulosus Mitt. — Tsurugi-zan, n. 1274-1275, 1278-79 ; Yakou-Sima, a. 1975. HOMALOTHECIUM Bryol. eur. H. tokiadense Mill. — Tsurugi-zan, n. 1251 p. p., 1257-58. BRACHYTHECIUM Bryol. eur. B. eustegium Besch. — Aomori, n. 1455 (forma). E. kuroishicum Besch. — Aomori, n. 1459. B. noesicum Besch. — Tsurugi-zan, n. 1298, B. ps.-plumosum (Brid.) Par. — Tokio, n. 1310; Tsurugi-zan, n. 1292. B. rivulare (Br.) Brvol. eur. — Hakodate, n. 1433 ; Aomori, n. 1456. B. rutabulum (l..) Bryol. eur. — Aomori, n. 1457. B. salebrosum (Hoffin.) Br. eur. var. parvicarpum Besch. — Aomori, n. 1460, B. Wichuræ Broth.? — Tsurugi-zan. n. 1397 (spee. mancum !) ?, EURHYNCHIUM Brvol. eur. E. polystictum (Mitt.) Par. ? — Tsurugi-zan, n. 1301 (spec. malum). E. prælongum (L.) Brvol. eur. — Yalsushiro, n. 1311. RIIYNCHOSTEGIUM Bryol. eur. R. inclinatum (Mitt.) Jäg. — Takou-Sima, n. 1402. R. pallidifolium (Mitt.) Jäg. — Ibaraki, n. 1382. RHAPHIDOSTEGIUM W. P. Sch. R. japonicum Brolh. — Oho-Sima, n. 1371. R. LUTSCHIANUM Broth. el Par. spec. nov. — Monoicum. Cæspites intrieali, depressi, sicei albicantes madidi fuscescentes. Caulis 5-6 em. longus, repens, radiculosus, divisus, irregulariler confertimque subpinnatus, ramis 3-4 mm. longis congeslis erecto-palentibus, simplieibus. rarius ilterum divisis. Folia caulina 1,5 min. longa, 0,25 mm. lala, erecto-palenlia madida patula, anguste lanceolalo-acuminata, acumine longissimo tenui denticulalo tortili vel subfalcato, concaviuseula, marginibus integris, enervia : cellulis alaribus 3-5 magnis, reelangulis, vesiculosis, hyalinis vel pallide aureis, cæteris linearibus angustissimis 1-3 papillosis, pellucidis. Folia ramealia similia, vix minora. FI. ınasc. minulissimi gemmiformes, in caule ? ramisque siti: fol. perigon. 4-6 ovala, acuminata ; antheridia perpauca (2-3) eparaphysala. Perichælium radi- ! Restent à décrire : B. pulchellum Br. et Par. sp. nov.: B. uncinifolium Br. el Par. sp. nov. 932 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2e SER.). (15 eans ; fol. perich. iis ramulorum similia, archegonia subsolitaria, eparaphysata. Fructus ereberrimi. Capsula 1,7 mm. longa 0,5 mm. crassa papillis minutissimis pallide luteis obsita, olivacea ætate lutescens, oblongo-cylindracea sicca sub ore rubro constrieta, in pedicello 15-16 mm. alto intense purpureo tortili flexuoso, apice curvulo cernua vel pendula. Perist. d. ext. conniventes lati, fusei, linea divisuriali notati, dense trabeculati, usque ad basin acuminis sat longe filiforme-atienuati, nodulosi, hyalini, lamellis subcontiguis papillosis latitudine dentis longioribus instructis ; processus dentibus æquilongi, ciliolo filiformi noduloso in membrana ad dimidium dentium producta interjecto. Annulus ? Operculum ? Calyptra ? Sporæ minimæ aureæ, læves. Yakou-Sima, n. 1256, 1323, 1387 ; Oho-Sima, n. 1371. Les très nombreux pédicelles pourpres de cette espèce et sa capsule papilleuse la distinguent immédiatement de ses congénères. ISOPTERYGIUM Mitt. I. Textori (Sande Lac.) Mitt. — Ichifusa, n. 1162, 1415. I. Teysmanni (Br. jav.) Jäg. — Yakou-Sima, n. 1159; Yatsushiro, n. 1167. — Espèce de Sumatra, nouvelle pour le Japon. PLAGIOTHECIUM Bryol. eur. P. aomoriense Besch. — Tsurugi-zan, n. 1396. P. denticulatum (L.) Bryol. eur. — Tsurugi-zan, n. 116%, 1398. P. LUTSCHIANUM Booth. et Par. spec. nov. — Monoicum. Cæspites sordide virides, corticolæ. Caulis repens, radiculosus, divisus, pinnatus, ramis approximatis 4-2 min. longis, patentibus, simplicibus, altenualis. Folia caulina vix I mm. longa, 0,25 mm. lata, ereclo-patentia vel subsecunda, anguste lan- ceolata, longe acuminala acumine interdum subfalcato, fere e basi ad apicem cellulis prominulis denticulata, nervo percurrente ; cellulis inferis quadratis et rectangulis, superioribus rhombeis, omnibus papillosis ; folia ramealia minora. paulo latiora, integra vel subintegra, pellucidiora, cæterum similia. Flores utriusque sexus cauligeni ; masculi minuti-gemmiformes, elongati : fol. perigon. ovala, integra, acuminala vel cuspidata, exteriora brevi-costata, antheridia 5-7 brevia, crassa, paraphysata. Perichætium radicans ; fol. perich. intima longis- sime acuminala, remote denticulala, costa continua, cellulis rectangulis inferne levibus, juxta costam et superne papillosis, hyalinis; archegonia 7-10 para- physata. Capsula 1,5 mm. longa, 0,5 mm. crassa, lutescens, leptoderma, e collo longiusculo oblongo-eylindracea, sub ore vix constricta. in pedicello 9-10 mm. allo flexuoso levi pallidiore inclinata vel cernua. Perist. d. ext. lulei, apice hyalino granulosi, dense trabeculati, linea divisuriali notaii, intus lamellosi ; processus dentibus paulo breviores dense papillosi, ciliolis 4-2 filiformibus noduloso-granulosis haud appendiculatis interjectis in membrana altiuscula posilis. Sporæ majusculæ, globosæ, aureæ læves. Pluræ carent. Yakou-Sima, n. 1338. (16) ÉDOUARD-GABRIEL PARIS. MUSCI JAPONICH. 933 A quelque ressemblance avec le P. aomoriense Besch. : mais les cellules papil- leuses l'en distinguent immédiatement comme de tous ses congénères. P. neckeroideum Bryol. eur. — Tsurugi-zan, n. 1160-61, 1165. P. nemorale (Mitt.) Jäg. — Sakoura-Sima, n. 138% p. p. ; Tokio, n. 1378. P. silvaticum (Huds.) Bryol. eur. — Ichifusa, n. 1413. TRICHOSTELEUM Milt. T. MACROSTICTUM Broth. el Par. spec. nov. — Dioieum ? Cæspites eommpaeti, tumiduli, aurescentes. Caulis repens, solidus, 20-25 mm. et ultra longus, vage et densissime pinnatus, ramis 6-9 mm. longis erecto-patentibus crassis oblusis simplieibus vel iterum divisis, ramulis brevissimis. Folia palentia subeompressa 2-2,2 mm. longa 0,5-0,7 mm. lata, ligulata vel anguste lanceolata, concava, eymbiformia, apiculata, marginibus integris, versus apicem triangu- larem denticulata, nervo indislincto ; cellulis alaribus 3-5 magnis, reclangula- vibus, diaphanis vel aurantiacis, superioribus anguslis longissimis levibus, mediis brevioribus 4-raro 2-papillosis, apicalibus valde majoribus, rhombeis, hyalinis, Fl. fem. in caule ramisque siti: perichætium oligophyllum, fol. lanceolato- acuminata haud vel vix papillosa apice dentata. Capsula 1 mm. longa, olivacea, e collo distineto piriformi-ovata sub ore constriela, ambitu papillis tuberculosa in pedicello purpureo 12-14 mn. longo inferne levi, superne ruguloso sub- flexuoso apice eurvulo inclinala vel cernua. Perist. d. ext. olivacei, linea divi- suriali obsolete pertusa profunde exarati, obtusi, inflexi, intus lamellosi, apice granulosi : ciliis lalis carinatis e membrana angusta pallida enatis dentibus æquilongis, ciliolis rudimentariis (vel nullis) interjectis. Annulus ? Opereulum altum, rostratum, rostro lenuissimo capsula æquilongo. Capsula straminea apice ustulata, levis. Spore minimæ, virides, leves. Yakou-Sima, n. 1389. Espèce remarquable par sa belle couleur dorée el ses rameaux plus courts, et cependant encore plus gros que ceux du T. turgidellum (CG. M. sub Thelidio) Par. Général PARIS. (A suivre.) Sen — 93% Mitteilungen aus dem Botanischen Museum der Universität Zürich. SONEITT. Beiträge zur Kenntnis der Afrikanischen Flora. (Neue F'olge.) Herausgegehen von H. Schinz (Zürich). XIV. Mit Beiträgen von Prof. D' Ed. HACKEL (St. Pölten). Prof. D' KRÆNZLIN (Ber- DrB.P. Georges HOCHREUTINER lin). (Genf). Emil SCHOCH (Zürich). Prof. D' Hans SCHINZ (Zürich). Datum der Publikation : 4. November 1902. ke (2) ». SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 935 GRAMENA. E. HACKEL (St. Pölten). Panicum (Sect. Brachiaria) Rautanenii HACK. nov. spec. Perenne. Culmus erectus, ad S dm allus, compressus, glaberrimus, 4—5-nodus, simplex. Vaginæ internodiis breviores, compressæ, arctæ, glaberrimæ ; Jigula margo membranaceus dorso pilis stipatus ; laminæ e basi æquilala lineares, sensim acutalæ, ad 10 em Ig. et 5 mm It., plan v. subcomplicatæ, rigidule, pallide virides, sublus glaberrimæ, supra (saltem inferne) pilis adspersæ, in margine cartilagines remote aculeo- late, suberassinerves. Racemi bini, aller terminalis, alter ipsius longi- tudine inferius insertus, suberecli, ad 5 em Ig., crassiusculi, rhachi angusta, margine puberula ; spiculæ biseriale sed omnes in ununı latus speelantes contiguæ neque imbricalæ ilaque specie in seriem unamı ordinatæ, pedicellis brevissimis (ce. 0,8 mm Ig.) setiferis fullæ, ovali- oblongæ, 5 mm lg., pallide virides, hirtulæ. Gluma I spieula parum ("/e) hrevior, oblonga, obtusa, 9-nervis, glabra ; IE spiculam æquans, ovato- oblonga, obtusiuscula, 7-nervis, nervis reticulatim anastomosantibus, toto dorso hirtula ; Ill. spieulam æquans, ovalis, oblusa, 5-nervis, nervis dense anastomosantibus, in ?/2 superiore marginum hirtula, paleam æquilongam bicarinatam glabram (floremque & ?) fovens; IV. reliquis parum brevior, oblonga, apiculala, apiculo a latere compresso, parum convexa, pallide virescens, transverse rugulosa. Deutsch-Südwestafrika : Amboland, Ondonga, Raulanen. Diese Art steht ohne nähere Verwandte da, und ist in ihrer Section wohl die einzige bisher bekannte, deren Hüllspelzen (wenigstens die I. und III.) nicht bloss von Längsnerven, sondern auch von zahlreichen, deutlich vortretenden Quernerven durchzogen sind, so dass sie ein Adernetz aufweisen. Am nächsten kommt ihr noch P. brisanthum Hochst., das aber nicht nur in den vegetativen Organen (runder Halm, lanzettlich-lineale breite Blätter), sondern auch in den Aehrchen ver- schieden ist, die viel dichter (übergreifend) stehen. kahl sind, und eine f. Hüllspelze von kaum halber Aehrchenlänge besitzen ; die Nerven der Hüllspelzen anastomosiren nicht. Elytrophorus globularis HACK. nov. spec. Annuus, Culmi humiles (sine inflorescenlia vix 6 cm, cum infl. ad 936 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ze géR.). (3) 20 cm alli), erecli, basi ramosi, uninodes, teretiusculi, minute scabro- puberuli. Folia fere omnia basilaria (adjecto uno culmeo); vagimæ laxæ, sepe a culmo solufæ, compressæ, internodiis longiores, minute scaberulæ ; ligulæ brevissimæ, truncatæ, ciliolalæ ; laminæ e basi æqui- lala lineares, sensim aculatæ, planæ v. siccitate laxe complicalæ, infe- riores ad 12 cm Ig., ad 3 mm. It. (fere culmum florentem æquantes), supra scabro-puberulæ, subtus scaberulæ, margine scabræ. Inflorescentia e capitulis 4—8 secus rhachim comnumen sessilibus a se invicem inter- nodiis nudis 1—2 cm longis separalis formala, rhachi recta, tereli, scabro-puberula. Capitula globosa, 6—8 mm diametro, mullispiculata, singula spathis 2 subulato-lanceolatis superne spiniformibus scabrisque patentibus v. arcualo-deflexis cire. 7 mm longis fulta. Spiculæ in capi- tulis sessiles, dense glomeratæ, late cuneato-ohovatæ, a latere compressæ -floræ, 4—5 mm lg. viridulæ, pubescentes, rhachilla glabra, scaberula; glumie sterilis subæqualis. lanceolatæ, in acumen subuliforme attenuatæ, spiculam æquantes, membranaceæ (acumine rigidulo), I-nerves, sub- carinal&, breviter parceque pilosæ, ciliatæ ; glumæ fertiles ovato-lanceo- latæ, in acumen subuliforme scabrum gluma duplo breviorem constrictæ, sursum decrescentes (ima cum subula 5 mm Ig.), carinal®, herbaceo- membranaceæ, acumine rigidiore, »-nerves, Scabræ v. parce birtulæ ; palea glumam fertilem sine mucrone æquans, ovato-oblonga, acute bicarinata, carinis in ‘/2 inferiore ala membranacea, oblonga munitis, alio laxe ciliatis, in '/s superiore bifida. Lodicula 1, late ovata, oblusa, minuta. Stamen 1. anthera oblonga. 0,5 mm. Ig., ovarium ovalo-oblongum bre- viter rostralum, stylis 2, stigmalibus anguste linearibus elongalis, ex apice floris exsertis. Caryopsis (immatura) ovali-oblonga. caslanea, rostro brevi, pallido. Deutsch-Südwestafrika : Amboland, Olukonda, Rautanen. Die einzige bisher bekannte Art dieser Gallung, E. articulatus Beauv. besitzt ebenfalls zu Köpfchen vereinigte Aehrchen, aber diese Köpfchen sind länglich-ellipsoidisch und schliessen wenigstens im oberen Teile der Gesamt-Inflorescenz zu einer dichten. walzigen. elwas gelappten Scheinähre zusammen, nur am Grunde bleiben sie manchmal getrennt. während die weit grösseren, kugeligen Köpfchen des E. globularis durch nackte Zwischenräume von doppelter Länge derselben getrennt sind. Auch sind die Aehrchen von E. articulatus kleiner, ganz kahl, und ihre Deckspelzen endigen plötzlich in eine Granne von doppelter Länge der Spelze. (4) U. SCHINZ. BEITR.EGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 937 LILIACEE. HANS SCHINZ (Zürich). Ornithogalum Rautanenii SCHINZ nov. spec, Zwiebel länglich eilörmig. + 2'/z cm diek, mehr oder minder all- mählich in einen + A4'/» cm langen Zwiebelhals übergehend ; äussere Zwiebelblätter dünn, von graugelblicher Färbung. Die Laubblätter sind -+ 7 em lang, schmal linealisch ; der traubige Blütenstand ist bis 4 cm lang gestielt. von eifürmigem Umriss, wenig über 2 em lang. Die 6 bis 7 mm langen Blütenstiele entspringen den Achseln hyaliner, fein zugespilzier, am Grunde bootförmiger Tragblätter, die ungefähr 5 mm lang sind. Die Perigonblätter sind länglich spateiförmig. nach dem Grunde zu allmählich verjüngt. stumpf, mehrnervig, weissgelb, mit braungelber Mediane versehen, -+ 5 mm lang und + 2 mm breit. Die + 2!/; mm langen Staubfäden sind im untern Drittel plötzlich verbreitert und zweizähnig; die Staubbeutel sind dorsifix und intrors. Der Griffel hat eine Länge von + 2 mm. Deutsch-Südwestafrika : Nord-Hereroland, Otjovazandu, bl. 13, XI. 1900. Raulanen 359. Anthericus cirrifolius SCHINZ nov. spec. Der Wurzelstock ist verzweigt und zwar in wenig lange, rübenlörmige Aeste. Die Laubblätter besitzen serpentinenarlig oder spiralig gewun- dene Spreiten. sie sind linealisch lanzettlich. zugespitzt, flach. 10 em lang und 2 mm breit, durchaus kahl und finden sich an einer Pflanze zu 10 bis 12. Der Abstand der spiraligen Krümmungen der Spreite beträgt von der innern Kante eines Wellentales zur äussern eines Wellenberges 4 bis 5 mm, der horizontale Abstand zwischen zwei Wellenbergen + 15 mm. Der Blütenstand ist + 9 cm lang gestielt : der sogenannte Schaft ist am Grunde von einigen häutigen, weiten Blatt- scheiden umgeben. die ausser dem blühenden Schaft in der Regel noch ein oder zwei weitere, in der Entwicklung noch zurückgebliebene Schäfte bergen. Der Blütenstand ist rispig verzweigt, die untersten Aesie messen 6 em Länge und sind einfach traubig. Die weissen Tragblätter sind von breit lutenförmiger Gestalt, abgestuzt und werden von der rigiden 7 95: BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (20e SER.). (5) ( Mittelrippe überragt. Die % bis 5 mın langen Blütenstiele sind unmil- telbar unterhalh des Perigones artikulirt. Das Perigon ist S mm lang; die Mediane der Petalen ist braun. Die Staubfäden sind rauh, mit kurzen abwärts gerichteten Papillen besetzt. Der Griffel ist kahl, die Narbe abgestumpft pinselig. Südafrika : Südwest. Kapkolonie, Piquenierskloof, 850”, Schlechter 492}, bl. 21. Il. 1894. Verglichen mit den von Baker in der Flora Capensis (VI, p. 378) beschriebenen Arten. gehört unsere Pflanze unzweifelhaft in die durch an der Spitze artikulirte Pedicelli ausgezeichnete Section Trachyandra, innerhalb derselben weiss ich ihr aber keinen Platz anzuweisen. Spiralig gedrehte Laubbiätlter besitzen die Arten serpentinum, flexifolium, Puppei, bei allen dreien ist aber der Blattquerschnitt kreisrund. ) Bulbine mesembrianthemoides HAW. in Phil. Mag. (1825), 51; Th. Dyer Fl. Cap. VI (1896). 369. Ein schlankes, zartes Pflänzchen mit ausgezeichnet verkehrtei-spatel- förmigen Laubblättern. Die Exemplare stimmen recht gut mit der Be- schreibung, weniger gul indessen mit den Exemplaren Mac Owans (1755) von Graaf Reinet. Die Blütenstiele messen an den Schlechter’schen Pflanzen 6—7 mm, an denen von Mac Owan 11 mm, die Fruchtklappen sind an unserer Nummer breit oval und eirca 5 mm lang, an der Pflanze von Graaf Reinet sind sie oblong oval und eirca 5 mm lang. Schlechters Exemplare haben grosse Aehnlichkeit mit Zeyher 4221, die aber leider der Laubblätter entbehrt, unbenannt ist und auch Keine Aufnahme in der Flora Gap. gefunden hat. B. mesembrianthemoides ist aus dem Karroogebiet bekannt, Schlechters Exemplare aber entstammen der südwestl. Kapkolonie. Südafrika : Südwest. Kapkolonie, in colle pr. Riversdale, 4000”, bl. 8. XI. 1895, Schlechter 1987. Die Bestimmung der Schlechter’schen Nummer 1987 gab mir Veran- lassung unsere Bulbinen überhaupt zu revidiren, eine Arbeit, die übri- gens leichter geplant als durchgeführt ist, und diese Sichtung hat schliesslich zur Aufstellung einer Reihe neuer Arten gegeben, deren Beschreibungen folgen. Bulbine Bachmanniana SCHINZ nov. spec. Die Knolle ist rot gefärbt und scheibenförmig. Die fädlich linealischen (6) 1. SCHINZ. BEITRASGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 9359 Laubblätter sind unterwärts zu schaftumfassenden, rôtlichen Scheiden erweitert, so dass eine -- 2 cm hohe, aus häutigen. spreitenlosen, rosa angehauchten Scheiden bestehende Hülle die Knolle krönt; die -- 1 mm breiten Spreiten erreichen an den vorliegenden Exemplaren eine Länge von 2 bis 3 em. Der Blütenstandsschaft misst + 30 em: die in die Länge gestreckte Traube ist unterwärts locker, oberwärts diehtblütig ; die Blütenstiele sind + 7 mm lang und sind viel grösser als die kleinen, ımansehnlichen Tragblätter. Die Knospen sind — für Bulbine — auf- fallend gedrungen, eiförmig, stumpf. Südafrika: Südwest. Kapkolonie, Umgegend von Hopefield, bei Geel- kuil, Bachmann 174%, bl. IV. 1887. Bulbine longifolia SCHINZ nov. spec. Die Pflanze ist von Schlechter unter der Bezeichnung B. laxiflora verteilt worden, da aber bereits von Baker eine Bulbine diese Art- bezeichnung erhalten hat, muss die Schlechter’sche Pflanze, die ich mit dem Sammler für neu halte, umgelauft werden und ich schlage für dieselbe den Namen longifolia vor, um dadurch gleich auf die im Ver- hältnis zum Schaft auffallende Länge der Laubblätter hinzuweisen. Der Grund des Schaftes ist nackt, d. h. er entbehrt der aus spreiten- losen Blattscheiden bestehenden Umhüllung. Die Laubblätter sind linealisch bandartig, flach, dünn, bis 15 em lang und 3 bis # mm breit, abgerundet oder spitz. Der Schaft ist entweder so lang wie die Laub- blätter oder kürzer, drei- bis vierblütig. Die Blüten sind zur Zeit der Anthese von einander entfernt und sitzen auf his zu 15 mm langen Blütenstielen. Die Tragblätter sind sehr kurz und nicht in eine Spilze ausgezogen. Südafrika: Südwestl. Kapkolonie, Hoeck, in umbros., 1500”, bl. 27. VII. 1896, Schlechter 8715. Bulbine namaensis SCHINZ nov. spec. Von einem, mehreren Schäften gemeinsamem, flach kuchenartigem Grunde aus strahlen zahreiche, bindfadenartige Wurzeln. Die zu 2, 3 oder mehr ein Individuum bildenden Schäfte sind vom Grunde an bis zu einer Höhe von bis 8 cm dicht mit zahlreichen, unterwärls braunen, oberwärls weisslichen, häutigen, sich leicht abiösenden Blattscheiden umkleidet, so dass infolge dieser Schutzhülle die Schäfte am Grunde 970 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (20° SER.). (7) mindestens fingerdick sind. Die zahlreich vorhandenen Laubblätter sind fädlich linealisch, 1 mm breit und & bis 15 em lang; einzelne erreichen die untersten Blüten, andere, die Mehrzahl, überragen die- selben. Der Blütenstandsschaft misst samt Traube 10 cm. die Traube allein 5 bis 8 cm; der Blütenstand ist unterwärts locker-, oberwärts dichtblütig und wird an der Spitze schopfartig von den zahlreichen, lang zugespilzten Tragblättern überragt. Die Blüten scheinen von braun- gelber Färbung gewesen zu sein. Die Blütenstiele führen während der Entwicklung der Samenanlagen Bewegungen aus; zuerst sind sie auf- vecht, dann wagrecht ausgestreckt um schliesslich abwärts geschlagen zu sein, wobei aber das vordere Drittel des Stieles sich wieder aufwärts biegt, so dass die Kapsel schliesslich nicht hängend, sondern aufrecht ist. Deutsch -Südwestafrika : Gi'oss- Namaland, \Aus. Februar blühend, Schinz 95% und Grasport im Tschirubgebirge, Oklob. blühend, Dinter 1037. Von Rehmann ist eine dieser Art sehr ähnliche Bulbine im Roggeveld gesammelt worden (376), immerhin unterscheidet sie sich dadurch, dass an dem einzigen mir vorliegenden Exemplare gar keine Knolle wahr- nehmbar ist und des weiteren noch dadurch, dass die gestauchten « Slämmchen » verzweigt sind. Ich habe die Pflanze zuerst als PB. asphodeloides bestimmt ini unter dieser Bezeichnung auch im entsprechenden Hefte meiner Pflanzenwelt Deutsch-Südwestafrikas aufgenommen, nachdem ich nun aber in unseren Herbarien eine Reihe von Baker bestimmter B. asphodeloides gesehen habe. muss ich die Richtigkeit meiner ursprünglichen Bestimmung bezweifeln und glaube sie nicht mehr aufrecht halten zu können. Bulbine nigra SCHINZ nov. spec. Knollen ? Zwei am Grunde verbundene Schäfte. deren Umhüllung aus dicht aneinanderliegenden, auffallend rigiden, schwarzen, glänzenden Blatischeiden besteht. Die Blatischeiden der spreitetragenden Laub- blätter sind da. wo sie in die Spreite übergehen, abgestutzt und plötzlich zur Lamina verjüngt; letztere selbst zieht sich als brauner Mittelstreifen der Länge nach abwärts durch die Scheide. Die Blattspreite ist fädlich linealisch, + 8 em lang. Der Schaft misst + 20 em; der Blütenstand ist gedrungen, dichtblütig, dürfte sich aber späterhin noch strecken. Die untersten Blütenstiele sind am vorliegenden Exemplare 2 bis 3 cm (5) 1. SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 9 lang, überragen also zum Teil die Spitze des Blütenstandes, der an der Spitze schopfartig von den zugespitzten Tragblättern überragt wird. Südostafrika : Natal, Camperdown, Rehmann 756%. Ausser der B. longifolia Schinz (alias laxiflora Schlechter) sind von Schlechter noch weiter im Gebiete der Kapkolonte aufgefunden, benannt und verteilt worden. b. pusilla Schlechter, coneinna Schlechter, diphylla Schlechter, cir- cinala Schlechter ; hiezu kommen noch : Bulbine flexuosa Schlechter (in Journ. of Bot. 1898, p. 27), B. xanthobotrys Engler el Gilg (mse.) Leider hat keine dieser Arten mehr von Baker bei Aufstellung seines Schlüssels in der jüngst erschienenen Flora Capensis Aufnahme finden können und wer sich weiter mit dieser Galtung beschäftigen will, wird daher in allererster Linie eines reichlichen Herbarmaterials als Grund- lage bedürfen. Die Aufstellung eines Schlüssels ist ausserordentlich schwer, da im getrockneten Zustande die ursprüngliche Querschnitts- form der Laubblätter verwischt ist und auch durch sorgfältiges Auf- kochen nicht mehr erreicht wird, des weitern fehlen in manchen Fällen die Knollen, die vielleicht mit ihrer Umhüllung neben der Länge der Tragblätter und der Querschnittsform der Laubblätter die Hauptunter- scheidungsmerkmale abgeben dürften. Dass uns die Abbildungen nach kultivirten Pflanzen auch hier wiederum im Stiche lassen, beweist eine Vergleichung der Bulbine asphodeloides in Rich. Fl. Abyss. und in Jacq. Hort. vind. ! GRECHIDACER. F. KRANZLEN (Berlin). Habenaria Rautaneniana KRÄNZL. nov. spec. (Cultratæ). Radicibus crebris tenuibus salis longis (20 cm et ultra), tuberidiis nullis, caule cum inflorescentia 70 em alto gracili, foliis sub anthesi destructis 3—% certe longis linearibus acuminalis longe vaginantibus, spica 20 cm longa plurifiora (-20) salis laxiflora, bracteis lanceolatis acuminatis aristatisve pedicellos tantum æquantibus, ovariis cum pedi- cellis 4 cm longis. Sepalo dorsalı ambitu lanceolato acuto cucullato, lateralibus ovatis-levius excavalis subilo aculatis, petalorum parlitionibus 912 BULLETIN DE L'HÉRBIER BOISSIER (2° SER.). (9) linearibus. poslica paulo longiore et latiore quam anlica ulraque erecta, poslica leviter reclinala, antica sub sepalo dorsali abscondita, labelli lobis omnibus linearibus lateralibus duplo longioribus et latioribus quam intermedius, disco omnino supra et infra piloso, calcari ovarium necnon pedicellum æquante filiformi apicem versus incrassato v. clavato, zynostemio alto */s sepali dorsalis æquante, antheræ canalibus bra- chiisque rostelli minute trianguli brevibus, processubus stigmaticis ter longioribus protensis apice deflexis excavalisque, slaminodiis brevibus oblongis. — Sepal. dors. 1,5 em longum 3 mm latum. sep. lat. 1.2 cm longa. basi 6—7 mm lata, petalorum pars. antica 1,4 em, postica 1,8 cm longa utraque 1—1.5 mm lata, labelli partilio intermedia 1.2 em longa vix 1 mm lata, laterales 1,8 cm longa, medio 2 mm lata, calcar 2 cm longum. apice 2,5 mm crassum. Deutsch-Südwestafrika : Amboland, Ondonga. Rautanen. Die Pflanze hat eine durchaus behaarte Lippe und unterscheidet sich durch dies Merkmal von allen anderen Arten der Gruppe der Gultral& durch blosse Lupenuntersuchung. Da die Blüten breit ausgespreizt sind, so ist es möglich, beinahe alle der oben angeführten Merkmale ohne besondere Mühe aufzufinden. Die nächstverwandte Art ist H. Boi- viniana Kränzl. von den Comoren. von welcher H. Rautaneniana gewis- sermassen die Umkehrung ist. Habenaria perfoliata KRÄNZL. nov. spec. (Chlorinæ) Tuberidiis satis magnis clavatis 3—4 cm longis I—1.2 cm crassis, radicibus salis crebris longisque, caule 30 cm alto basi præsertim folioso, foliis 5—6 basi ample laxeque vaginanlibus triangulis longe acuminalis 6—10 cm longis basi 1—1,5 cm latis, additis supra foliolis non amplexi- caulibus oblongis acutis multo minoribus mox in bracteas decrescentibus, racemo brevi paucifloro (-10), floribus satis distantibus, bracteis oblongis v. oblongo-lanceolalis acutis ovaria longe et tenui-pedicellala non æquan- tibus (ovariis ad 3.5 cm bracteis ad 2 cm longis). Sepalo dorsali oblongo obluso concavo, lateralibus ovato-oblongis acutis deflexis, petalis quam illa plus duplo latioribus simplicibus late ovalis (quasi papilionaceis) obluse aculatis margine antico obscure angulatis patentibus, labelli lobis lateralibus minutis linearibus paulum ante basin orientibus vix divergentibus, lobo intermedio protenso multoties majore lineari v. ligulato apice obtuso, calcari ovarium haud æquante obscure sigmoideo subeompresso apicem versus clavato obtuso, processubus stigmaticis (10) u. SCHENZ. BEITREGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA, Ns brevibus pulvinatis, antheræ canalibus brevibus (margine rostelli tantum reflexo caudiculas breves amplectantibus) rostello magno triangulo. antheræ loculis magnis. — Flores salis conspicui patentes 1,5 em diam. pallide flavi (eliam sieci), pelala 1,2 em longa basi 8 mm lala, sepala quilonga, dorsale A«—5 min. lateralia 3 mm lata, labellum prolensum 1.2 cm longum 1—2 mm latum, lobuli laterales vix 2 mm longi vix 0.5 mm lati, calear 2 em longum. Deutsch-Südwestafrika : Ambolund, Olukonda, Rautanen. Die Pflanze ist neben H. polyphylla Kränzl. zu stellen, der sie in jeder Hinsicht sehr ähnelt. Die Petalen sind hier beinahe wie bei Lissochilus an Grösse den Sepalen überlegen, was in dieser extremen Form bei keiner Habenaria beobachtet ist, auch nicht bei FH. polyphylla. Auffallend ist, dass die Blüten weit gespreizt sind, wodurch die grossen Petalen sehr zur Geltung kommen und das Aussehen der Blüle ein wesentlich andres wird. — Es verdient bemerkt zu werden, dass ein ähnlicher Habitus auch bei der capensischen H. Saundersiæ Harv. vorkommt, welche im Bau der Blüte absolut verschieden ist, und welche annähernd demselben Gebiet angehört. IEMODORACE. HANS SCHINZ (Zürich). Cyanella amboensis SCHINZ nov. spec. Ein zierliches Pflänzchen mit walnussgrossen Knollen, die mit rigiden, braunen, netzartig verbundenen Fasern überkleidet sind. Das unterste Laubblatt ist auf die im Erdboden steckende, bleiche, + 10 cm lange röhrige Scheide reduzirt ; weitere Laubblätter kommen nur in geringer Zahl vor, sie sind linealisch lanzettlich, kahl, getrocknet am Rande mehr oder weniger schwach wellig, bis 10 cm lang und + 3 mm breit. Der wenigblütige Blütenstand ist traubig und ist mit violetten, häuligen, lanzettlichen, spitzen Tragblättern beseizt. Die + 6 mm lang gestielten Blüten sind nickend und besitzen -- 11 mm lange, weisse (?) oder rötliche (?) Perigonblätter. Die verschieden langen Staubbeutel öffnen sich durch einen langen, apikalen Porus. Der + 5 mm Griffel weist eine kopfige Narbe auf. 344 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SER.). (11) Si Deutsch-Südwestafrika : Ambolund, Ondonga. Rautanen 344. Die Blüten sind leider sehr schlecht erhalten, nichtsdestoweniger glaube ich der Pflanze die richlige Stellung zugewiesen zu haben. SAMIFRAGACEE. HANS SCHINZ (Zürich). Vahlia Menyharthii SCHINZ nov. spec. Eine einjährige, aufrechte Pflanze von circa 40 cm Höhe mit sliel- rundem, abstehend drüsig behaartem Stengel, der an den Knoten um ein Geringes verdickt ist. Die gegenständigen. rauh behaarten Laub- blätter sind elliptisch oder eiförmig lanzetilich, ganzrandig, spitz oder stumpf, namentlich die untern nach dem Grunde zu zusammengezogen, + 3 cm lang und + 7 cm breit, nach oben zu an Grösse allmählich abnehmend. Die einzeln oder noch häufiger zu zweien den Achseln blatlarüger Tragblätter entspringenden Blüten bilden lockere, unter- brochen ährenförmige Blütenstände. Der Kelch ist kugelig und abste- hend behaart ; die Kelchzipfel sind dreieckig lanzetilich, spitz, steif auf- recht. bis 2 mm lang. Die violetten (?) Kronblälter sind sehr zart und unscheinbar, eiförmig, zugespitzt. kleiner als die Kelchzipfel. Die Frucht ist fünfrippig und zwar entspricht jede Rippe einem Kelchzipfelmittel- nerven. Südostafrika : Sambesigebiet, Boruma, Menyharth, 1069, bl. V, 1891. Die Menyharth'sche Pflanze steht in der Nähe der V. viscosa Roxh.. unterscheidet sich aber von dieser durch die schwächere Behaarung und die viel kleineren Petalen. ROSACEE. HANS SCHINZ (Zürich). Grielum cuneifolium SCHINZ nov. spec. Eine, jedenfalls kriechende, Kkrautartige Pflanze, die ausgezeichnet ist (12) 1. SCHINZ. BEIFRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 945 durch ein alle ihre Teile, ausgenommen die Wurzeln und Staubblätter, bekleidendes, wolliges, hellrotbraunes Indumeni. Die 5 min lang ge- stiellen Laubblätter sind im Umriss verkehrteiförmig, nach dem Grunde zu sehr regelmässig keilförmig verjüngt, stumpfliederspaltig mit ge- kerbtem Endabschnitt : die Abschnitte der 2 em langen und bis 18 mu breiten Spreiten sind 5 mm lang, 3 mm breit und stumpf. Die Nerven sind auf der silbergrauen Oberseite in ihrem ganzen Verlaufe sehr deutlich wahrnehmbar. Die Behaarung der Blattunterseite ist eine dicht wollige von der schon erwähnten hellrotbraunen Färbung. Die einzeln stehenden Blüten sind 22 mm lang gestielt; die Kelchabschnitte sind eiförmig, lanzettlich, spitzlich bis ausgesprochen zugespitzt, 5 mm lang und # mm breit, sie sind bis zu einer Länge von 3'/z mm zu einer Röhre verwachsen. Die Kronblätier messen in der Länge 15 mm, in der Breite 15 mm, sie sind abgestulzt, gegen die Basis zu keilföürmig und wohl {risch von gelber Farbe. Staub- und Fruchtblätter bieten keine beson- deren Merkmale. Südafrika: Transvaal, in arenosis pr. Houdrivier (Distr. Lydenburg). 1600’, Schlechter 3732 ; bl. 17. XI. 1893. Die auffallende Färbung der Stengel und Blätter unterscheidet die Pflanze auf den ersten Blick von den bereits beschriebenen, übrigen Arten. LEGUMINOSE. HANS SCHINZ (Zürich). _ Albizzia brevifolia SCHINZ nov. spec. Baum oder Strauch, mit, dem Anschein nach, knorrigen Aesten und zerstreut behaarten Zweigen. Die doppelt gefiederten, bis 15 jochigen + 6 cm langen Blätter sind circa 2 cm lang gestielt ; die Blallstieldrüse sitzt elwas über der halben Länge des Blattstieles. Die Blattrhachis ist an den Kanten mit goldgelben Haaren gleich den Fiedern zweiter Ord- nung dicht bekleidet, während die 3 bis # mm langen, länglichen und nach oben schwach säbelförmig gekrümmten, spitzen Blätichen ganz kahl sind. Die Zahl der Blättchenpaare pflegt grösser als 20 zu sein. Die kugeligen, blattachselständigen Blütenstände sind + 3'/2 cm lang BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n9 11, # novembre 1902. 6% 946 BULLETIN DE L'HERSIER BOISSER (29° SER.). (13 langen. kurz fünfzähnigen Kelein und eine fünfzipletige. -- 5 mm lange Krone. deren Abschnitte circa + 2 mm lang und lanzettlich.sind. Die Kronzipfel sind an der Spitze dicht goldgelb behaart. Die Staubfäden. deren gemeinsame Röhre in der Krone verborgen bleibt, sind circa 15 mm lang. Hülse ? Südostafrika : Sumbesigehiet, Boruma, am Nhasinde, Menyharth 99%. Wenn die Reihenfolge der Albizzia-Arten in Oiiver’s Flora of tropical Afr. IL p. 355. der natürlichen Verwandtschaft derselben entspricht. so wäre die oben diagnosticirte Species in die Nähe der ostafrikanischen A. amara Bois. zu stellen. deren Blältchen nach der Diagnose am auge- gebenen Orte, seidenartig behaart sein sollen. gestielt. Die 1 mm lang gestiellen Blüten besitzen einen + 1 mm Albizzia versicolor WELW. in Oliv. FL trop. Afr. IE (1871), 369 var. mossambicensis SCHINZ nos. var. Die jungen Zweige dieses Baumes sind mit einem dichten, kurzen, samtarlig anzufühlenden. reh- bis rostbraunen Indument bekleidet. Die -+ 4 cm lang gestielten, anr Grunde des-Blattstieles mit einer sitzenden Drüse versehenen. doppelt gefiederten Blätter erreichen eine Länge von bis zu 25 cm. Die bis zu San den 4 bis 6. + 40 cm langen Fiedern sitzenden Blältchen besilzen einen kurzen, verdickten Blattstiel ; die unterseits dicht samtartig behaarte, oberseits zerstreut kurz behaarte Blattspreite ist schief-verkehrteiförmig. 4 bis 5 cm lang und 2 ‘ bis 3 '/s cm breit: der Rand ist schwach nach unten gerollt. Der Kelch der zu Köpfchen vereinigten Blüten besteht aus einem schmal trichterförmigen. 4 mm langen Tubus und 5.2 mm langen, schmal lanzettlichen. gleich der Kelchröhre aussen dicht mit kurzen, soldgelben Haaren bekleideten Zipfeln. Die Krenröhre überragt die Spitzen der Kelchzipfel noch um etwa 1 mm; die aussen ebenfalls behaarlen, innenseits kahlen. lanzettlichen. mehr oder weniger spitzen Zipfel sind 3 mm lang. Die zahlreichen Staubblätter erreichen eine Länge von 35 mm. Früchte oder entwickeltere Fruchtknoten fehlen. Südostafrika : Sambesigebiet. Boruma (Nhaondue), Menyharth 77 b. 11.9.9; Unsere Pflanze ist unzweifelhaft mit A. versicolor Welw. verwandt; bei der letztern ist aber die Kronröhre nur so lang wie der Kelch und ar ee (14) Mm. SCHINZ. BEIUREGE ZUR KENNENIS DER AFRIKANISCHEN FLORA, 9%7 «ie Behaarung des Kelches ist überdies eine reichlichere. Da ich keine weileren Unterschiede aufzufinden vermag, wage ich es nicht, eine besondere Art aufzustellen und glaube den Verhältnissen besser Rech- uung zu tragen dadurch, dass ich die Menyharth’sche Nummer der schon bekannten A. versicolor als Varietät angliedere. Æschynomene Rehmannii SCHINZ nov. spec. Ein Halbstrauch mit kahlen, rotbraunen Zweigen. Die Nebenblätter sind säbellörmig lanzettlich, grannig zugespitzt und entfernt fein scharf gesägt, ungespornt, am Grunde einseitig verbreitert, + 10 mm lang und = 3 mm breit. Die bis # cm langen Laubblätter sind + 4 mm lang gestielt ; die verschwindend kurzgestielten Blättchen sind über der Mitte breiter als an der Basis, abgerundet, von einer kurzen Weich- stachelspitze überragt, oblong, bis 14 mm lang und -+ 3 mm breit, kahl und zu -- 12 Paaren an setoser Rhachis inserirt. Die Blütenstiele der zu achselständigen, -- 10 cm langen Trauben vereinigten Blüten sind zart und + 5 mm lang. Die Kelchlippen sind ungeteilt, -- 7 mm lang und stumpf: die Krone misst eiwa 9 mm. Der am Grunde behaarte Fruchtknoten scheint dreisamig zu sein. Südafrika : Transvaal, Houtbosh, Rehmann 6285. Vielleicht gehört zu dieser Art auch eine von Galpin um Barberton 1890 gesammelte und unter der Nummer 778 verteilte Pflanze ; trifft die Vermutung zu, so müsste die obige Beschreibung insofern modifizirt werden, als dann die Stipeln als « bald gezähnt, bald ungezähnt », die Laubblätichen als « bis 18 mm lang und 4 mm breit » und die Laub- blätter als « bis 7 cm. lang » bezeichnet werden müssten. Mein mir zur Verfügung stehendes Material ist aber zu spärlich, als dass ich auch nur init einiger Zuversicht einen Entscheid treffen könnte. Zschynomene glutinosa SCHINZ nov. spec. Gleich der Rehmann’schen Eschynomene ein Halbstrauch, dessen Zweige aber zum Unterschied von jener stark drüsig sind. Die Drüsenhaare, die sich auch in grosser Zahl an der jungen Laubblattrhachis, wie an den Blütenstielen finden, besitzen zwiebelförmige Basis, die zum Teil auch dann noch erhalten ist, nachdem die verjüngte, obere Haarpartie längst geschrumpft und abgestossen ist. Die Nebenblätter sind gezähnt, grannig zugespitzt und bis 45 mm lang. Die Laubblätter messen in der Länge 948 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (27e SER.). (15) -+ 8 em ; die entfernt stehenden Blättchen (+ 20-jochig) sind -- 17 mm lang und + A mm breit und zwar ist die Spreite gegen den Grund zu auch verschmälert und ebenfalls kahl, die Rhachis dagegen setos. Südafrika: Transvaal, Houtbosh, Rehmann 62854 mit Nummer 6285 (siehe oben) auf einem Bogen. Æschynomene Newtonii SCHINZ nov. spec, Ein verzweigter Halbstrauch von vermutlieh etwa 4 m Höhe mit steifen, oberwärts setosen Zweigen. Die säbelförmig lanzettlichen, zugc- spitzten Nebenblätter sind am Grunde einseitig verbreitert, ungespornt, kahl, steif, + 7 mm lang und 1/2 mm breit. Die + > mm lang gestielten Laubblätter sind 3 bis 3'/s cm lang; die zu 25 Paaren an der setosen Rhachis inserirten Blätichen sind schmal oblong, verschwindend kurz gestielt, abgerundet oder abgestutzt, mukronat, am obern Ende breiter als am entgegengeselzlen unlern, + 5 mm lang und 172 mm breit. Die Blüten sind zu einfachen, lockerblüligen, endständigen trau- bigen Infloreszenzen vereinigt und + 3 mm lang gestielt. Der Kelch ist dreilippig, von den fünf Abschnitten sind zwei höher hinauf ver- wachsen, breiter als die drei übrigen, stumpf, wogegen die letziern spitz sind. Die Krone hat eine Länge von 5 bis 6 mm. Der im Kelche zeslielte Fruchiknoten ist schwach behaart und scheint nur zweisamig zu sein. Portugiesisch -Südwestafrika : Mossamedes, margens do rio Hum- pala, Robert Scott Newton 80. Sieht der Æschynomene tenuirama Welw. läuschend ähnlich, unter- scheidet sich aber durch die geteilten Kelchlippen. Tephrosia mossambicensis SCHINZ nov. spec. Ein Halbstrauch mit kanligen, zum Teil anliegend-, zum Teil abstehend behaarten Zweigen. Die von bis 7 mm langen, pfriemlichen, braunen Nebenblättern begleiteten Laubblätter sind 1 bis 2 cm lang gestielt und unpaarig gefiedert. Die Zahl der Blättchen varlirt zwischen 7 und 9; die einzelnen Blättchen sind sehr kurz gestiell ; die dieht behaarte Rhachis ist noch um eirca 4 mm über das letzte Blattpaar hinaus verlängert. Die oberseils durchaus kahlen, unterseits seidenartig behaarten Spreiten sind von Jänglich spatelförmigem bis länglich verkehrteiförmigem Umriss, abgerundet oder schwach ausgerandet und von einer deutlichen Be. Re Ren + Nuls 7 r (16) u. SCHINZ. BEITRAGE ZUR KENNENIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. JA Weichstachelspilze überragt, am entgegengeseizten Ende keilfürmig- spilz auslaufend. Die Blüten entspringen zu mehreren der Achsel der Laubblätter ; die gemeinsame Blütenstandssachse ist so sehr gestaucht, dass von einer solchen kaum gesprochen werden kann; ein einzelnes Exemplar unter den mir vorliegenden Belegstücken lässt vermuten, dass neben diesen sitzenden. achselständigen Blüten auch terminale Blütenstände vorkommen. Die Kelchzipfel sind aussen dicht und lang behaart, pfriemlich und bis 8'/; min lang, am Grunde 1 bis 1 '/: mm breit; die zwei vorderen sind eLwas höher hinauf mit einander ver- wachsen, als die übrigen drei. Die Kelchröhre ist durchnittlich 2% mm lang. Die Spreite der aussen behaarten Fahne ist von nahezu kreis- fürmigem Umriss. circa 7 mm lang und breit: auf den Nagel fallen 2 mm breit. Flügel und Kiel sind kahl und so lang wie die Fahne. Die Kielblätichen sind fein gestrichelt, was durch zahlreiche im Blattgewebe vorkommende Idioblasten mit dunkelm. teilweise schaumigem Inhalt hervorgerufen wird. Der Staubblatttubus erreicht eme Länge von 7 mm, die freien Teile der Staubfäden sind 1'/z bis ‚1 mm lang. Der Griffel trägt eine kopfförmige Narbe, die von wenigen Fegehaaren begleitet ist. Die sitzende Hülse wird bis 6 cm lang und bis A'/ mm breit, sie ist am vordern Ende stets elwas säbelförmig gekrümmt, im Uebrigeu dicht mit gelblichen Seidenhaaren bekleidet, die jedenfalls auch an der ausgereiften Hülse noch in reichlichem Maasse vorhanden sein müssen. Südostafrika : Sambesigebiet, Boruma, auf trockenen Hügeln, Meny- harth 682, bi. III. 92. Diese neue Art erinnert habituell einerseils an T. elegans Schum. und anderseits an T. incana Grah., die schon mehrfach im Sambesigebiete aufgefunden worden ist. T. elegans unterscheidet sich durch. kurze, nur ein- oder zweipaarige Blätter, wogegen T. incana seilen- und end- ständige Blütentrauben von bis zu 50 em Länge besitzt, auch sind bei «dieser letztern Art die Blättchen, die in 5 bis zu 6 Paaren an der gemein samen Rhachis sitzen, oberseits spärlich behaart, was für unsere Pflanze nicht zutrifft. In naher Beziehung steht jedenfalls auch T°. anthylloides Hochst. aus Abessinien. sie weicht aber ab durch die nach dem Grunde zu weniger keilförmig verschmälerten, und kaum abgestutzten Blättchen, die ober- seits überdies elwas behaart sind. Des weitern trelen auf den Blätichen oberseils die Secundannerven weniger deutlich wie bei 7. mossambi- censis auf. (Fortsetzung folgt.) 950 Beiträge zur Kenntniss der schweizerischen Rostpilze von Ed. FISCHER. {Fortsetzung.) L il. Weiterer Beitrag zur Kenntniss der Uromyces- Arten der alpinen Primeln. In No 5 dieser Beiträge halte ich unter den Uromyces-Arlen der alpinen Primeln folgende drei Formen unterschieden : 1. Aut-Eu-Uromyces Primulæ auf Primula hirsuta All. 2. Uromycopsis Primule integrifolie auf Primula integrifolia L. 3. Mikro-Uromyces Primulæ minimæ auf Primula minima 1. Seither hat sich Magnus? wieder mit diesen Pilzen beschäftigt : dabei kommt er im Wesentlichen zu der gleichen Auffassung wie ich. nur weist er nach, dass die Form auf Primula minima schon früher von Hazslinsky als Uromyces apiosporus bezeichnet worden ist. so dass diesem Namen die Priorität zukommt. Im Weitern weist er darauf hin, dass ausser den genannten Arten noch ein Aecidium auf Primula Auricula und Verwandten existirt, dem er den Namen Aecidiunr Auriculæ beilegl ; er vermulhet dasselbe gehöre in den Entwicklungs- kreis einer heteræcischen Uredinee. Diesem Aecidium Auriculæ sollen die folgenden Zeilen gewiedmet sein. Es kommt dasselbe auch in der Schweiz vor : Im Herbar Trog (im botanischen Institut Bern) befindet sich, von Schærer am Stock- 1 Siebe diese Zeitschrift T. V, N° 5, p. 393-397; T. VI, N°4, p. 11-17: T. VII, No 5, p. 419-422. — Diese Beiträge enthallen einige Ergebnisse meiner wonographischen Bearbeitung der schweizerischen Uredineen, welche in den « Beiträgen zur Kryptogamenflora der Schweiz » veröffentlicht werden soll. 2? Berichte der deutschen botanischen Gesellschaft, Bd. XVII, 4900, p. A51 ff. (2) ED. FISCHER. ZUR KENNTNISS DER SCHWEIZERISCHEN ROSTPILZE. 951 horn gesammelt, ein Blatt von Primula Aurieula, das auf seiner ganzen Fläche mit ziemlich weit auseinander stehenden Aecidien besetzt ist; dasselbe trägt die Bezeichnung Aeeidium Primulæ DC. und wird auch unter diesem Namen von Trog aufgezählt im ersten Nachtrag zum Verzeichniss schweizerischer Schwämme'; Hieher gehört auch ein im Herbarium des botanischen Instituts in Strassburg befindliches Aecidium, welches de Bary am 5. Juni 1879 in Unter-Schächen, Gt. Uri, gefunden hatte. Weder das eine noch das andere der beiden Exemplare weist Uredo- oder Teleutosporen auf. Nähere Untersuehung dieser Aecidien ergalr im Wesentlichen Uebereinstimmung mit dem Aecidium des Uromyces Primulæ : die Peridienzellen haben eine stark verdickte Aussen- und Innenwand (€. 5-7 ».) und letztere zeigt eine deutliche Stähchenstruktur, die von der Fläche gesehen feinwarzig erscheint. Die Sporen dürften etwas grösser sein als bei U. Primulæ : ihr Durchmesser beträgt 18- 2% y. (gegenüber 16-21 x. bei U. Prinmulæ). Diesen Sommer gelang es mir nun über die Zugehörigkeit dieser Aecidien Klarheit zu erhalten. Am 22. August fand ich auf dem Gebirgs- zuge, der den Hintergrund des Diemtigenthales vom Ober-Simmenthale trennt, am Fusswege, welcher von der Alp Frohmatt gegen den Spil- gertenpass führt. bei c. 1800-1900 M. über Meer, eine Anzahl Exemplare von Primula Auricula, deren Blätter vereinzelte, zerstreute schwärz- liche Sporenlager trugen, von denen ich sofort vermuthete, sie könnten die zu Aecidinm Auriceulse gehörigen Teleutosporenlager sein. Weiteres Nachsuchen an derselben Stelle bestätigte diese Vermuthung : ich fand nämlich zwei Stöcke von Primula Auricula, welche neben Teleutosporen- lagern auch die oben beschriebenen Aecidien trugen. Dabei war die Vertheilung der beiden Fruchtformen eine sehr charakteristische : die jüngsten Blätter zeigten nur Aecidien, ältere Blätter trugen neben diesen auch Teleutosporenlager und zwar traten letztere gewöhnlich auf der ‚ecidienfreien oder æcidienarmen Mittelpartie des Blattes auf. Die ganz alten abgestorbenen Blätter liessen theils nur Aecidien, theils auch schwarze Sporenlager erkennen. Dieses ganze Auftreten spricht aufs Entschiedenste für die Zusammengehörigkeit der dunkeln Sporenlager und der Aecidien :; man muss annehmen. dass an den æcidientragenden Blättern das Mycel nachträglich auch Telentosporenlager bildet, dass hingegen die auf den umstehenden Pflanzen auftretenden zerstreuten ? Mittheilungen der nalurforschenden Gesellschaft in Bern. No 66-67, Bern 1846, p. 81. 952 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2° sie.) (>) Sporenlager aus einer Neuinfection durch Aecidiosporen hervorge- gangen sind. Die dunkeln Sporenlager habe ich im bisherigen immer kurzweg als Teleutosporenlager bezeichnet. Das ist insofern richtig, als dieselben in der That meist ganz vorherrschend aus Teleutosporen bestehen; aber neben ihnen findet man auch, bald nur vereinzelt, bald in grösserer Zahl Uredosporen. Ausschliessliche Uredolager erinnere ich mich dagegen nicht gesehen zu haben. Mikroskopische Untersuchung der Uredo- und Teleutosporen ergab vollständige Uebereinstimmung mit Uromyces Primulæ : Die Uredosporen sind ellipsoidisch, eiförmig oder fast kugelig, ihre Länge beträgt 25- 28 ». der Durchmesser 21-24 „; die Membran ist sehr dick (3-4 y). farblos oder blass bräunlich. von ziemlich locker stehenden Stacheln besetzt. mit 2 (vereinzelt vielleicht auch 3) Keimporen. Die Teleuto- sporen sind ellipsoidisch. verkehrt eilörmig oder fast kugelig; ihre Länge beträgt 28-42 y. der Durchmesser 21-28 u; die Membran ist braun und nimmt vom Grunde gegen den Scheitel hin allmählig an Dicke zu. am Scheitel ist sie stark verdickt und hier von einer breiten. niedrigen oder fast halbkugeligen. farblosen bis hellbräunlichen Papille bedeckt; sie ist, besonders deutlich in der Scheitelgegend und oft auch an der Papille, mit farblosen Wärzchen besetzt. Wir haben es also. so weit dies ohne Experiment fesigestellt werden kann, mit einem Aut-Eu-Uromyces zu ihun, der im Wesentlichen voll- kommen übereinstimmt mit Uromyces Primulæ. Ob derselbe mit dieser Art wirklich identisch ist. oder ob er eine besondere biologische Art darstellt, das kann natürlich erst durch Infectionsversuche festgestellt werden. Solange aber solche nicht vorliegen, haben wir keinen Grund den Uromyces auf Prinula Auricula von demjenigen auf Primula hir- sula zu trennen. 12. Uromyces valesiacus n. Sp. In der systematischen Litteratur über die Uredineen figurirt als Nähr- pflanze des Uromyces Fabæ (Pers.) auch Vicia onobrychioides L. In der That wurde schon im Jahre 4872 von Morthier bei Branson ein Aecidium auf dieser Pflanze gesammelt, ich fand dasselbe im Wallis eben- falls und zwar am 17. Mai 1891 an der Folaterre und am 24. Mai 1899 sowie am 29. Mai 1901 am Ostabhang des llügels von Tourbillen bei Sitten. Diesen Sommer erhielt ich dann durch die Güle des Herrn (4) ED, FISCHER. ZUR KENNENISS DER SCHWEIZERISCHEN ROSTPILAE. 995 Em. von Riedmatten in Sitten auf meine Bitte von der letzt- genannten Stelle stammendes Teleutosporenmaterial. Bei der ersten Besichtigung der æcidientragenden Sprosse von Vicia onobrychioides fällt uns auf, dass dieselben mehr oder weniger deut- lich deformirt sind : sie erscheinen heller gefärbt als die normalen, ihre Blätter sind kleiner, kürzer und blasser ; auf der Unterseite der Spreite erscheinen die Aecidien gleichmässig vertheill, aber nicht sehr dicht stehend; zwischen letztern, ebenfalls auf der Blattunterseite, findet man die Pykniden. Dieses ganze Auftreten spricht dafür, dass das Mycel die Triebe der Nährpflanze auf grössere Strecken durchzieht. Darin steht nun aber der in Rede stehende Pilz in directem Gegensatz zu demjenigen Uromyces Faber, welcher uns auf andern Nährpflanzen entgegentrill; denn dort ist das Mycel immer lokalisirt. die Aecidien treten zu einzelnen Gruppen vereinigt auf. Nun sind mir keine Fälle sonst bekannt, bei, welchen eine Uredinee je nach ihrer Nährpflanze bald lokalisirte bald weil verbreitete Mycelien besitzt: ich glaube daher, es liege hier eine Verschiedenheit vor, welche die Aufstellung einer besonderen Spezies nölhig macht, und bezeichne in Folge dessen die Form auf Vieia onobrychioides als Urommpces valesiacus nov. spec. In den Bauverhältnissen der Aecidien scheint diese neue Art aller- dings keine wesentlichen Unterschiede gegenüber U. Fabæ aufzuweisen: die Peridie ist becherförmig mit ausgebogenem, gelblich weissem. gezähntem Rande; die Peridienzellen sind nicht in besonders deutlichen Längsreihien angeordnet. ihre Aussenwand ist verdickt (5-7 »}, die Innenwand dünner (incl. Skulptur etwa 3 p). und mit ziemlich locker stehenden kräftigen Warzen resp. senkrecht stehenden Stäbchen besetzt. Die Sporen bleiben nicht lange zu Reihen verbunden. sie sind stumpf poly&drisch bis ellipsoidisch, ihr Durchmesser beträgt 18-24 n : die Mem- bran ist dünn. dicht- und kleinwarzig. Die Uredo- und Teleutosporen fand ich theils an den Blattspindeln und Axen älterer æcidientragender Exemplare von Vicia onobrychioides, theils auch auf den Blättern und Stengeln æcidienfreier Exemplare. Die Uredosporen waren nur spärlich zwischen den Teleutosporen zu finden ; sie sind meist kugelig ; ihr Durchmesser beträgt 24-28 y ; ihre Membran ist gelbbraun. €. 3 ». dick und mit kleinen, locker gestellten Warzen (Abstand 2-3 ) besetzt; Keimporen sind 4, vielleicht auch öfters 3 vorhanden. — Die Teleutosporenlager sind anfänglich epider- misbedeckt, ihre Farbe braun. Die Teleutosporen sind in ihrer Form denen von U. Fabe ähnlich, im allgemeinen scheinen sie aber elwas 95% - BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ze SER.). (3) kleiner zu sein; am Scheitel zeigen sie fast immer eine deutlich abge- setzie, meist breite, seltener beinahe halbkugelige, farblose Papille, während bei U. Fabæ in der Mehrzahl der Fälle eine starke Membran- verdickung ohne abgesetzte Papille sichtbar ist. Hauptsächlich aber unterscheiden sich die Teleutosporen von U. valesiacus von denen des U. Fab: dadurch, dass sie zarte Stiele besitzen und daher leicht ablösbar sind. In allen diesen Punkten besteht, wie man sieht, eine gewisse Aehnlichkeit mit U. appendiculatus (Pers.), der dann allerdings durch farblose Aecidiosporen und lokalisirles Aecidienmycel wieder scharf verschieden ist. Endlich sei bemerkt, dass irgend ein Anbaltspunkt für die Annahme einer Wiederholung der Aecidiengeneralion bei den von mir unter- suchten Exemplaren nicht vorlag. 15. Die Aecidien der Puccinien vom Typus der Puccinia Hieracii. Obwohl die Gruppe der Preeinia Hieracii in neuerer Zeit Gegenstand sehr zahlreicher Untersuchungen gewesen ist, so ist doch in einem Punkte dieselbe noch nicht vollständig durchgearbeitet, nämlich in Bezug auf den Bau Ihrer Aecidien, speciell der Peridie. Für einige Arten ist es freilich festgestellt worden, dass sie sich durch eine fehlende oder rudimentäre Peridie auszeichnen ? : das gilt speciell für P. Cirsii-lanceo- lati Schröter, P. Grsü-eriophori E. Jacky, P. Prenanthis purpureæ (DC.) Lindr., P. Prenanthis (Pers.). P. Lactucarum Sydow. Für die übrigen Formen dieses Typus beschränken sich die Beobachtungen meist auf die äussere Beschreibung der Peridie, offenbar in der Annahme, dass diese in den wesentlichen Punkten nicht von denjenigen anderer Aeci- dien abweiche. Nur gelegentlich, da wo es sich um Feststellung der Unterschiede zweier verschiedener aber auf derselben Nährpflanze iebender Aecidien handelt, finden sich genauere Angaben : so hebt 1 Siehe E. Jacky : Die eompositenbewohnenden Puccinien vom Typus der Puccinia Hieracii und deren Spezialisirung, Zeitschrift für Pflanzenkrankheilten, 3d. IX, 1899. — Bubäk, Fr. : Resullate der mycologischen Durchforschung söhmens im Jahre 1898, Sitzungsherichle der künigl. böhmischen Gesellschaft der Wissensch, Prag 1899. — Lindroth, J. J. : Mykologische Mittheilungen, Acta Societalis pro Sauna et flora fennica XX, No 9. Helsingsfors 1901. — Bubäk, Fr.: Ueber einige compositenbewolnende Puccinien, Oesterreichische botanisehe Zeil- schrift, Jahrg. 1902, No 2 u. ff. Pr > (6) ED. FISCHER. ZUR KENNTNISS DER SCHWEIZERISCHEN NOSFPILZE. 955 juel? hervor, dass das Aecidium von P, variabilis von dem ebenfalls auf Taraxacım oflicinale lebenden Aecidium der Precinia silvolica ver- sehieden ist durch die nicht verdickten Aeeidienfiecke, die ziemlich unregelmässig geordneten Peridienzellen, das niedrigere Hymenjum und die nicht in deutlichen Reihen stehenden Aecidiosporen. Bei meiner Durcharbeitung der schweizerischen Uredineen habe ich num bei allen Arten, deren Aecidien mir zu Gebote standen, consequent überall Längsschnitte durch die Peridie ausgeführt. Dabei stellte sich heraus, dass die sämmtlichen von mir untersuchten zum Typus der Puceinia Hieracii gehörigen peridienbesilzenden Aecidien eine Eigen- ihümlichkeit aufweisen, die ich in den Gattungen Puceinia und Uromyces sonst nirgends gefunden habe : bei ihren Peridienzellen ist nämlich die Membran der Aussenseilte ganz dünn, die der Innenseite stark verdiekt. während b>kanntlich sonst in der Regel das umgekehrte Verhalten beobachtet wird : die meisten Aecidien von Uromyces und Puccinia haben in ihren Peridienzellen stark verdickie Aussenwände und dünnere Innenwände, oder aber es ist die Aussen- und Innenwand ungefähr gleich diek. Zur 2 Mvkologische Beiträge V, Oefversigt af kongl. Velenskaps Akad. Förhand- lingar Stockholm 3896, p. 213-224. ln ner er u Ha D ae Tele) 956 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SER.). (7) Hlustration dieses Unterschiedes stelle ich in nebenstehender Figur die Längsschnitte durch die Peridie von Precinia variabilis (a). welche zum Typus der Puceinia Hieracii gehört. und durch die Peridie von Precinia silvalica (b) in gleicher Stellung nebeneinander; die Aussenseite der Peridie liegt in beiden Bildern rechts. die Innenseite links. Meine Untersuchung über die Aciedien vom Typus der Puccinia Hieracir erstreckt sich auf folgende Arten: P. variabiis (Grev.) Plowr.. P. Lamp- san (Schultz) Fuckel, P. Podospermi DC. P. Crepidis Schröter, P. Intybi (Juel) Sydow. P. Crepidis-aureæ Sydow. P. major Dietel. P. Tragopogi (Pers.) Winter. Bei diesen allen war das Verhalten übereinstimmend. allerdings mit kleinen Variationen in der Dicke der Innenwand : letztere schwanxie zwischen 3 und 10 y, während die Aussenwand stets ganz dünn war. Es ist anzunehmen, dass auch die nicht von mir unter- suchten Arten dieses Typus die gleichen Verhältnisse aufweisen, dass wir es also hier mit einem für die ganze Gruppe der P, Hieracii charak- teristischen Verhalten zu thun haben. Untersuchung der nicht zum Typus P. Hieracii gehörigen composilen- bewohnenden Aecidien ergab dagegen überall- den gewöhnlichen Bau- Ivpus. d. h. mehr oder weniger stark verdickle Aussenwand und dünne Innenwand. Es gilt das zunächst für die Gruppe der Puccinit e.rpansu, in welcher speciell P. Senecionis Lib. Aecidien besitzt. ferner für die Gruppe der Puccini Tanaceti, in weicher P. Helianthi Schw. Aecidien bildet. und endlich für die Aecidien heterœcischer Arten. unter denen ich die folgenden untersucht habe: Uromyces Junci (Desmaz.). Puecinia Poarum Niels. P. firma Dietel, P. Aecidü-Leucanthemi Kd. Fischer. P. Gavieis-montane Kd. Fischer. P. dioice Magnus. P. Caricis-frigidée Ed. Fischer. P. silvatica Schröter. Diese Befunde sind im Weitern auch insofern von Werth. als sie uns einen Anhaltspunkt für die Beurtheilung isolirter Aecidienformen auf Gompositen geben. Ich habe unter diesen die bisher in der Schweiz beob- achteten ebenfalls näher untersucht. Eine verdickte Innenwand der Peridienzeilen besitzt das Aecidium auf Willemetia hieracioides. von dem schon E. Jacky (l.e.) vermuthete es gehöre zum Typus der Puccinié Hieraeii: es liegt sehr nahe anzunehmen, dass es mit Puccinia Wille- metie Bubak im Zusammenhange steht. welche freilich Bubak für eine Brachypuccinia zu halten geneigt war. Dagegen ist die Aussen- wand der Peridienzellen verdickt bei : Aecidium Adenostylis Sydow auf Adenostyles albifrons, Aecidium Petasitidis Sydow auf Petasites niveus und P. albus, ferner bei einem Aecidimm. welches Herr Eugene Mayor bei (8) ED. FISCHER. ZUR KENNINISS DER SCHWEIZERISCHEN ROSTPILZE. 957 Thronex (Annemasse, Savoyen), sowie bei Grandson und Auvernier auf Senecio Jacobæa aufgefunden hat und das ich verläufig nieht zu Puceinia Scheleriana Plowr. stellen kann, weil Carex arenaria in der Schweiz fehlt, endlich bei Aecidium Lactweinum Lagerh. et Lindroth. Diese vier Aecidien gehören also nicht zum Typus der Puccinia Hieracii, sondern dürften, wie bisher schon vermuthet wurde, in den Entwicklungskreis hetereeeischer Arten zu ziehen sein. 14. Aecidium Mayorii n. sp. Unter den Uredineen, welebe mir Herr Eugene Mayor für meine Bearbeitung der schweizerischen Uredineen zur Verfügung stellte, befand sich auch eine interessante Aecidienform auf Sideritis hyssopifolia L. Herr Mayor hatte dieselbe am 23. Juni 4901 im Vallon d’Ardran am Reculet (Dep. de l'Ain, Grenzgebiet der Schweiz} gesammelt. Die Triebe der Nährpflanze erscheinen durch den Pilz etwas deformirt und die Aecidien Llreten auf der ganzen Blattunterseile gleichmässig vertheilt auf, in geringer Zahl findet man sie auch an der Blattoberseite. Es ist daher anzunehmen, dass das Mycel auf grössere Strecken die Sprosse von Sideritis durchzieht. Die Peridie ist gelblichweiss, schüssellörmig, in der Reife mit schmalem, nach aussen gebogenem Saume geöffnet. Die Peridienzellen greifen an der Aussenseite nach unten übereinander, ihre Aussenwand ist nur wenig stärker verdickt als die Innenwand, erstere €. 5 m, lelztere c. # w dick ; die Innenwand ist mit ziemlich dicht- stehenden kleinen. aber kräftigen Warzen beselzt. Die Aecidiosporen sind stumpf polyédrisch bis ellipsoidisch, ihre Länge beträgt 24-32 n.. der Durchmesser 12-21 m; ihre Membran ist dünn und äusserst fein- und dichtwarzig. — Neben den Aecidien findet man auch Pykniden und zwar auf beiden Blattseiten zerstreut ; sie zeichnen sich durch sehr stark vorspringende, convergirende Mündungshaare aus. 'Wenn wir uns nun nach andern Labiatenbewohnenden Uredineen umsehen, mil denen das vorliegende Aecidium identificirt werden: könnte, so kommt vor allen in Betracht Puccinia Harioti Lagerh. auf Stachys selifera. Magnus, dem wir nähere Angaben ' über diese Art verdanken, sagt darüber: « die Aecidien treten auf der ganzen Spreile der Blätter der ergriffenen Sprosse auf; das die Aecidien bildende Mycel durchzieht daber die ganzen Sprosse und fruchtet auf deren Blättern, die 1 Berichte der deutschen botanischen Gesellschaft, Band XVE 1898, p. 377 8. BR D _— ‘ br 058 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (ZU SÉR.). (9} dadurch kleiner bleiben, so dass die Sprosse zarler erscheinen. Doch scheint der befallene Spross häufig, nachdem auf einer Anzahl seiner blätter Aecidien gebildet worden sind, an der Spitze freibleibende Blätter zu tragen. Die Accidien traten... auf der Unterseite der Blätter hervor und sind nicht von Spermogonien begleitel, was mir recht bemerkenswerth erscheint. Die Aecidien haben eine nur niedrige Peridie. Die Aecidiumsporen zeigen. wie die der meisten Aecidien, keine Keimporen und haben eine ziemlich dünne Membran, die den bekannten Bau aus Stäbchen- von abwechselnder Lichtbrechung zeigt. Sie sind durchschnittlich 22.5 » lang und 18 y breit.» Wie man aus diesem Citale ersieht, weicht unser Aecidium auf Sideritis von dem- jenigen der Puccinia Harioti dadurch ab, dass es von Pykniden begleitet ist. Es kann daher mit letzterem nicht identificirt werden und ich benenne es desshalh zu Ehren seines Entdeckers, Herrn Eugene Mayor, dem wir bereits eine Reihe interessanter Uredineenfunde aus der Schweiz verdanken '. als Aecidium Mayorit. Ueber die mutlimasslich zugehörigen Feleulosporen gibt uns die grosse Uebereinstimmung mil Puceinia Harioti einen Anhaltspunkt. Wie Magnus |. ce. auseinandersetzt. gehören die Teleutosporen der tetztern zum Typus der Puccinia Vossit Körn. und es dürfte wohl anzunehmen sein, dass das auch in: unserem Falle zutrifft. Freilich gelang es Ilerrn Mayor trotz genauer Nachforschung an derselben Stelle bisher nicht diese Teleutosporen aufzufinden. 15. Aecidium leucospermum DC. und Aecidium punctatum Pers. In der Beschreibung dieser beiden Arten. wie man sie in den Pilz- floren findet, wird meist als Unterschied zwischen denselben angegeben. dass bei Aecidium punctatum die Peridie einen breit umgeschlagenen. -5 lappigen Saum besitzt und dass die Sporen braunviolett sind, wäh- rend Aecidium punclatum kurz eylindrische Aecidien und weisse Sporen hat". Bei meiner Bearbeitung der schweizerischen Uredineen habe ich diese beiden Aecidien einer genaueren vergleichenden Untersuchung unterzogen und dabei noch eine Reihe weiterer Unterscheidungsmerk- 1 Mayor, E. : Contribution à l'étude des Urédinées de la Suisse, Bulletin de la Société neuchäteloise des sciences nalurelles, T. XXIX, Année 1900-1904. p. 67-74. ? So Schröter in der schlesischen Kryplogamenflora. (10) Ep, FISCUER. ZUR KENNUNISS DER SCHWEIZERISCHEN ROSTPILZE. 959 male aufgefunden. Was zunächst die Pykuiden anbelangt, welche die Aecidien begleiten. so ist ihre Vertheilung auf beiden Blattilächen der Nährpflanze für beide Arten in allen von mir untersuchten Exemplaren constant verschieden : bei Aecidium leucospermum fand ich dieselben stets nur blattoberseits, bei Aecidium pmetatum dagegen auf beiden Blattseiten, zudem hatten sie bei letzterer Art bei makroskopischer Untersuehung getrockneter Exemplare braune bis schwarzbraune Farbe, während sie bei Aecidium leucospermum weiss sind. Im Bau der Aeci- dien zeigte sich, abgesehen von den obenerwähnten, noch ein Unter- schied darin. dass bei Aecidium punctatum die Innenwand der Peridien zellen bedeutend dünner ist als die Aussenwand, während bei Aecidium leucospermum dieser Dickenunterschied viel kleiner ist. Endlich ist bei Aecidium punctatum die Sporenmembran am untern Ende der Spore stärker verdickt als im obern Theil, während sie bei Aecidium leuco- spermum gleichmässige Dicke aufweist. Bern, Anfangs October 1902. DOCUMENTS CRYPTOGAMIQUES DU JURA Se n EYLAN 10 MOUSSES Archidium phascoides Bridel. — Près de l'Auberson (Sainte-Croix), 1180 ım., juin 1902. Hypnum Wilsoni Schimper. — Bords du lac de Joux, à 1010 m., sep- tembre 1902. Ù Physcomitrella patens Schimper, Bryol. eur. — La Chaux (Sainte-Croix), 1080 ın., sur sable vasenx, août 1902. Pottia minutula 8 rulescens Schimper, Bryol. europ. — Sainte-Croix, 1060 m.. octobre 1902. Trematodon ambiguus [oruschuch. — Tourbieres de la Vraconnaz, sur la tourbe. 1100 m.. septembre 1902. 90 HÉPATIQUES Jungermannia marchica Nees. — Tourbiere de la Sagne (Sainte-Croix). 1000 m., octobre 1902. Scapauia Bartlingii Nees. — Pouela Raisse (Jura neuchätelois), A150 m., seplembre 1902. Sur-trone pourri. 3° LYCOPODIACEES Lycopodium alpinum Liune. — Counu dans le Jura au Chasseron (Vaud) et au Reculet (Ain), et découvert en 1902 au Mont-d’Or (frontière française) et à la Tele de Ran (Jura neuchätelöis, 1350 m., septembre 1902). Oo 0 SUR QUELQUES GYROPHORA récoltés à ee (Valais) PAR Jules GOFFART Docteur en Sciences naturelles {Avee une planche.) L'été dernier, j’eus l'occasion de faire quelques belles excursions dans les Alpes, en compagnie de MM. O0. Leroy et G. Lochenies, membres de la Société royale de botanique de Belgique. Nous avions choisi comme centre d'exploration, le ae village de Zermatt. Grâce à l'extrême obligeance de M. A. Seiler qui fut pour nous d’une amabilite à laquelle je me plais à rendre hommage, le séjour Zermatt nous fut particulièrement agréable. Nous avons récolié, dans ce délicieux petit coin des Alpes, de nom- breux matériaux d'études, plus spécialement des Lichens qui sont sur- tout extrêmement répandus el variés au Gornergrat, au Schwarzsee el à Staffelwald. Le genre Gyrophora, par exemple, y est très bien représenté, en indi- < vidus et en espèces. Gyrophora anthracina € mierophylla Schær.? » vellea Ach. » spodochrow# Ach. » hirsuta Th. Fr. » nurina Ach. , cylindrica Ach. » eylindriea b fimbriata Ach. » tornata Ach. Ù proboscidea Ach. » corrugala Ach. ) reliculata Nyl. Toutes ces espèces el variétés sont signalées par Stizenberger in « Lichenes Helvetici eorumque stationes et distributio, 1882, » Toutes ont élé récoltées soit au Schwarzsee, soit au Gornergrat, soit dans les deux siations à Ja fois, sauf les Gyrophora vellea el murina qui proviennent ı Cfr. Jalta, Sylloge Lichenum Italicorum. Trani 1900, (2) JULES GOFFART, SUR QUELQUES GYROPHORA RÉCOLTÉS A ZERMATT, 961 des gorges du Gorner. Toutes les déterminations ont été vérifiées par M. G. Lindau, le savant lichenologue de Berlin. Il faut ajouter à la liste précédente, une dernière espèce que M. Lindau croit pouvoir rattacher au G. anthracina, type (2). mais qui me parait devoir se rapporter plutôt au @. rugifera (Nyl) Th. Fr. Lich. Scand., p. 156 : « Thallus crassiusculus. rigidus, Supra luberculoso-rugosus el centro «rugis elevatis flexuosis pereursus, fuscescenti-cinereus v. cénereus, sub- «tus sublavis, pallide einerascens v. roseolo-albus, fibrillis pallidis v. « cinereo-fuscescentibus plus minus dense obsitus: apolhecia simplicia « adnala, disco plano, margine tenui subpersistente. . Sporæ ellipsoidew. 0.011-14 mm. longæ et 0,007-8 mm. crassie... » Cette espèce non mentionnée dans Stizenberger. serait donc nouvelle pour la flore suisse. Elle ne n'a pas paru très répandue. Je lai trouvée sur les coteaux du lac Noir, ca et la, non loin de l'hôtel Schwarzsee. C'est un Gyrophora à apothécies non gyrophorées. II fait partie du groupe des Ayyrophora avec le G. anthracina et ses variétés. J'ai étudié de très près la variété mucrophylla. J'ai comparé sa structure avec celle du type. Malgré leur aspect extérieur si different, il n’est pas douteux que ce sont bien deux variétés, l’une macrophylle, l'autre microphylle d’une méme espèce. La coupe transversale du thalle (fig. I et 2) présente un facies absolument identique. Il en est de même des apothecies. des spores, des paraphyses, des thèques dont les membranes sont très épaisses. Le Gyrophora rugifera, au contraire, présente des caractères enliere- ment différents : la structure de son thalle (fig. 5) où le plectenchyme ! medullre est à parois minces et très bien développées. le rapproche plu- (öl du G. reticulata (fig. 4), espèce rangée par certains auteurs dans les Agyrophora ; ses apothécies ne sont pas pédicellées, les membranes des thèques sont très minces et les spores sont largement elliptiques. Leuze (Belgique), août 1902. 1 Ce Lerme a été créé recemment par M. G. Lindau in Beiträge zur Kennlurss der Gattung Gyrophora (S. Schwendener, botanische Untersuchungen, Berlin 1899, p. 28). II comble une lacune et est fort heureusement choisi. Tous les botanisles qui s'occupent de l'anatomie des champignons lui réserveront bon accueil. Pour des raisons que je développera dans un prochain travail, je trouve néan- moins que l'étendue de ce terme, lel que le conçoit le lichénoloyue berlinois, est trop considérable. Il y a lieu, à mon avis, de la restreindre et de la limiter à ce que nous désignons généralement sous le nom de simple feutrage. Partant de là. il y aura moven de mettre un peu d'ordre dans les divers modes d’ agencement des hyphes dans les champignons et les lichens. © — — — (1 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n° 11, 4 novembre 1902. 6 62 NOTE COMPLÉMENTAIRE SUR LES COLONIES VEGETALES XÉROTHERMIQUES DU FOND DE LA VALLÉE DE L’ARVE John BRIQUET Ces quelques lignes sont destinées à reclifier el compléter ce que nous avons dit. il y a deux ans, des colonies xérothermiques situées sur Ja rive droile de la vallée de l’Arve, de Sallanches à Servoz!. Tout d'abord, lHyssopus offieinalis (Payot. Fl. du Mont-Blanc, p. 204) doit être supprimé, un examen personnel des lieux nous ayant montré qu'il s'agissait près de Servoz de plantes échappées des jardins de pafsans. En revanche. nous pouvons ajouter les espèces méridionales suivantes lrouvees en ces deux dernières années : Trifolium scakrum L. — Replats des rochers de Villy et Cha- rousse près de Saint-Martin ! Colutea arborescens L. — Taillis près de Passy (Guineb) ! Astragalus monspessulanus L. — Replats des rochers et pentes rocailleuses de Villy, de Charousse et de Bay, près Saint-Martin, très abondant ! Hieracium farinulentum Jord. — Rochers de Villy, de Cha- rousse el de Bay, près Saint-Martin ! Eragrostis pilosa Beauv. — Près de Passy! En outre, nous avons retrouvé en plusieurs localités nouvelles les: Arabis muralis Bert. Helianthemum Fumana Mill.. H. canum Dun., Medicago minima Bert. Ononis natrix L., O. rotundifolia L., Anthyllis montana L., Centranthus angustifolius DG., Lilium eroceum Chaix, Carex Halleriana Asso et Stipa pennata L. Cette partie de la vallée de l’Arve ne le cède maintenant que de peu, en Lypes méridionaux d'origine xérothermique, à la partie inférieure du bassin de l’Arve (Côte d’Hyot et rochers d’Aïse). 1 Briquel, Les colonies végétales xérothermiques des Alpes lémaniennes, p. 12° 4 (Bull. Soc. Murith. KXXXVU-XXVIH, ann. 1900). PR Er SOCIETE BOTANIQUE DE GENEVE Compte renclı des séances PAR Gustave BEAUVERD Séance du lundi 413 octobre 1902. — Ouverte à Sh. 2 du soir dans la salle de bibliothèque de l'institut botanique de l'Université de Genève, sous la présidence de M. le prof. Ch.-Ed. Martin, qui propose, pour gagner dorénavant du temps, de supprimer la formalité de la lec- ture des procès-verbaux de séances, l'impression de ceux-ci par le Bul- letin de l'Herbier Boissier étant adressée à tous les membres assez tôt avant la séance pour qu'à celle-ci ils puissent, le cas échéant, présenter leurs observations. Celle proposilion, appuyée par M. le D' Henri Goudet, sous réserve d'indiquer en lele de ces procès-verbaux les erreurs qui auraient pu être relevées à la séance précédente, est mise aux voix el adoptée à Funanimité. En raison de ces nouvelles dispositions, M. Gus- tave Beauverd signale un lapsus à la premiere ligne du compte rendu de la précédente séance, qui a eu lieu le 46 juin et non le 76 mai comme le porte l'impression: celte erreur a d'ailleurs été corrigée par M. le Dr Boubier, secrétaire de la Société, sur tous les exemplaires distri- buës aux membres. Un autre erralum est signalé par M. Beauverd à propos du résumé de la communication de M. Nicoloff: la dernière phrase du premier alinéa de ce résumé (p. 69% du Bulletin de 1902, ou 52 du liré à part) doit être’lue comme suit : Des erreurs analoques ont élé rele- oées au sujet du diagramme de la fleur femelle, et M. Nicoloff est en parfait accord avec ledit diagramme du travail de M. de Candolle. M. Auguste Schmidely fait également remarquer à la onzième ligne en remontant du bas de la p. 652 (p. 50 du lirage à part), un Sedum alpinum 964 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ze gÉR.). (55) qui n'existe pas dans notre flore; il s'agit effectivement du Sedum album. Après ces corrections, le procès-verbal de la séance du 16 juin est adopté. Depuis cette dernière séance, la Société a recu les ouvrages suivants : ALLEMAGNE : Mittheilungen des Thüringischen botan. Vereins. X\ el XVI Heft, 1901, 1 livr.; BELGIQUE: Bull. de la Soc. royale de Belgique, 2e fase..annee 1902; CHILE: Revue chilienne d'histoire naturelle,an.\I.num.1; COSTA-RICA : Bulletin de la Société pliysico-geographique de Costa-Rica, n°s 15, 16, 17, 18 et 19, 5 livr.; DANEMARK : Journal de botanique de Copenhaque, tome 2%, fase. 3; ÉTATS-UNIS : Bull. de la station d'agricul- ture de l'Université de Tennessee, avril 1902: Journal de la Société des Sciences nat. de Cincinnati, janv. 1902, vol. XX, n° 2; FRANCE : Archives de la Flore jurassienne, n® de 22-27, 4 livr.; Procès-verbaux de la Société linnéenne de Bordeaux, 1901. 1 livr.: Gustave Niederlein. Jtes- sources végétules des colonies francaises, Paris 1902; Revue scientif. du Bourbonnais, n° 17%, juin 1902: ITALIE : Ant. Borzi. Contribution à la biologie végétale, vol. HT, fase. 1; Nouveau journal de la Société italienne de Florence, vol. IX. 1901, n° 3; PORTUGAL : Bull. Socieli Broteriana, XVII, fase. 3-%, 1901; RUSSIE : Bull. du Club alpin de Crimée, nos A, 5. 6.7, 8, 1902; SUISSE : Bull. Société d'Horticullure, mai, juin, juillet. août, septembre, 5 livr.; Bull. de la Société vaudoise des Sc. nat. v. XXXUIIE, n° 143. 1902; Bull. de Herbier Beissier, vol. II. n° 6, 7, 8, 9. 10, 5 vol. Dans une causerie familière lout émaillée d’apercus nouveaux sur les manières d’herboriser dans les Alpes, M. le Prof. D' R. Chodat nous expose le résullal botanique de ses Lrois mois de vacances dans le Val Ferret valaisan, grande vallée latérale parcourue par la Dranse et offrant les éléments de toutes les grandes subdivisions floristiques des régions altitudinaires du massif des Alpes. Commencant par la région nivale, M. Chodat n'a pu, malgré toutes ses recherches, y trouver de «neige rouge » (Sph:erella nivalis) ; en revanche, la «neige noire» —- qu'il ne faut pas confondre avec la neige sale du voisi- nage des éboulis — a été rencontrée en plusieurs stations par le savant professeur qui y a reconnu, outre les organismes décomposés ou masqués de vieille neige rouge, de nombreuses colonies d’une algue nouvelle pour les Alpes, le Pteromonas nivalis Chod.. qui jusqu'alors n'avait été rencontré par l'auteur de sa description que dans les neiges de Sondine (56) 6. BEAUVERD. SOCIÈTÉ BOTANIQUE DE GENEVE. 965 (préalpes d'Annecy) et du Reculet (haut Jura francais). et qu'une récente exploration des régions eireumpolaires en été 1902 par notre compatriote M. le professeur A. Brun a également retrouvée dans les neiges arcliques! Quant aux torrents et aux lacs alpins, les conditions biologiques y sont trop défavorables pour lPexistence d'un plankton ; toutefois, entre 2000-2400 m. d'altitude. vers Fémissaire des petits laes qui ornent plu- sieurs points de celle region. se trouvent déjà les premiers représentants d'une algue rousse saumälre, l'AHydrurus penicillala, qui recouvre éga- lement d'une croûte jaunätre les pierres du lit de quelques torrents (la Dranse en est dépourvue !), et sur laquelle le conférencier donne d’inle- ressants détails biologiques et fait circuler une aquarelle rendant avec sincérité l'aspect sous bois d'un lit de torrent, dont les pierres sont peuplées de ces petils. végétaux. Une Volvocacée, l'Eudorina elegans, remonte jusqu'à 2700 m.:; une autre Volvocacée, le Stephanosphera plu- vialis a été trouvée dans ceile région qui constitue ainsi la premiere station suisse de celle plante. — Dans la région forestière. les pierres sont rougies par les lapis d’une pelite algue d'un magnifique rouge einabre, le Trentepohlia Jolithus ; comme particularilé intéressante, M. Chodat signale sur ce Trentepohlia un lichen incomplet analogue à ceux qui se forment dans les tropiques sur d'autres Trentepohlia (Ceno- gonium). Abordant la région des forêts de Conifères, a substralum lantôt calcaire. tantôt silicieux, M. Chodat nous fait partager l'admiration qu'il a éprouvée vis-à-vis de la végétation eryplogamique décorant principalement les vieux {roncs pourris : mousses rares, hépaliques, myxomycèles mulli- colores el autres champignons font tour à tour objet de descriptions enthousiastes ; de belles planches dues à l'habile talent de l'auteur nous permettent de constater tantôt les différentes phases de déformation d’un Vaceinium Vitis-Idea allaque par un champignon ou d'un Abies peclinala réagissant contre l'atteinte d’une Galie, tantôt les details des organes reproducteurs chez les Gentiana lutea el G. purpurea et leur hybride le G. Thomasitna, très abondant aux environs de Praz-de-Fort. — Dans la forêt de Saleinaz. ce sont encore les eryplogames qui font les frais de cet entretien botanique : outre l'énumération de divers cham- pignons intéressants, M. Chodat signale le cas de parasilisme curieux d'un Ascomyeele sur un Gasteromycète, Ces deux végélanx conservés 966 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (97 dans l'alcool sont présentés à l'assistance à la suile d'autres préparations analogues d’hybrides intéressants de fougères (Asplenium septentrionale X A. Trichomanes el A. viride X A. rula muraria). Passant à la flore phanérogamique, M. Chodat, en se rendant sur les arèles qui séparent le Val Ferret de celui d'Entremont n'y a récollé que le Saxifraga cæsia, tandis qu'il n'a vu aucun spécimen de S. diapen- siodes, annoncé comme abondant dans ces mêmes parages. — Le Pedi- cularis Gyroflexa se lrouve également en immenses quantités sur les pentes herbeuses du versant de Ferret (Revedin) de ces hautes arêtes. — Dans les aulnes vertes les Hugueninia tanacetifolia, Aquilegia alpina, Alchillea macrophylla et autres belles plantes des régions sylvatiques supérieures caractérisent le sous-bois de ces formalions intéressantes, que M. Chodat voudrait pouvoir caractériser du nom de « vernées » lorsqu'il s'agit plus parlieulierement de l’Alnus eiridis, réservant pour les associations de l’Alnus glutinosa le terme d’ « aulnee » qui jus- qua present a été appliqué sans disünelion à lous les groupes d’aulnes. Les revélements calcaires du Val Ferret abritent jusqu'à 1800 m. environ une très interessante flore à éléments méridionaux (Ononis Natrir el 0. rolundifolia, Lactuca perennis, Achillea nobilis, Anthyltis rulneraria à variétés diverses. elc.) qui ne se distingue de celle des régions inférieures de la vallée du Rhône que par l'époque beaucoup plus tardive de sa floraison. — Le versant E. et les régions granitiques. au contraire, se distinguent par leur flore essentiellement alpine ou à éléments seplentrionaux. — Cet entrelien. vivement applaudi, a été termine par une enumeralion des principales plantes du Val Ferret. Après avoir oblenu quelques explications complémentaires sur le Pteromonas nivalis de M. Chodat, M. le D' Eugène Penard nous entre- üent du Paulinella chromatophora, un rhizopode décrit en 189% par Lauterborn qui l'avait découvert au bord du Rhin à Neuhofen et que les patientes recherches de notre collègue ont permis de retrouver au fond du Léman d'abord. puis dans les bas-fonds de la Pointe à la Bise, près Genève. Ce que cet organisme possède de particulièrement intéressant est la présence constante d'un chromalophore d'un magnifique vert émeraude qui croit dans Finterienr de Fanimal et. lorsqu'il est trop grand. se (8) G. BEAUVERD. SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENÈVE. 967 coupe en deux fragments qui s’entrelacent. Comme ce rhizopode n'a jamais el& vu dépourvu de chromatophore et que d'autre part on ne lui a pas vu capter de nourriture, M. Penard émet l'hypothèse qu'il pourrait s'agir d'un cas de symbiose entre le rhizopode et une algue. M. Chodat partage celle manière de voir et voudrait pouvoir isoler les deux éléments pour la culture; si ce chromatophore apparlient à une Cyanophycée, tout le canal se colorera en bleu foncé par un traitement au bleu de méthylène. Peut-être s'agit-il d'un genre nouveau ou d'une espèce voisine du Chlorella vulgaris ? M. le Prof. Ch.-Edouard Martin rend comple de l'exposition myco- logique du Sau 11 septembre 1902, organisée par notre Société à Focca- sion de la réunion de la Société helvétique des sciences naturelles à Genève, Celte exposition était offerte comme surprise aux membres de la Société suisse de botanique, et a pu réussir grâce au concours dévoué de MM. Chodat, Lendner, Martin, Nicoloff, Penard et Schimeck. Le nombre des espèces exposées est de 108. réparties entre 35 genres, nombre assez élevé si l'on tient compte du fait qu'une exposilion de champignons vivants doit nécessairement être improvisée, puisque le champignon pourrit el se flétrit très vite, et aussi du nombre relalive- ment faible des membres de la société qui y ont pris part. Ce sont: Anantopsis vaginata B. — Amanita muscaria Lin. — A. phal- loides Fr. — A. rubescens Fr. — A. pantherina DC. — Armillaria impe- rialis Fr. — A. mellea Vahl. — A. rhagadiosa Fr. — Lepiota aristala A. ets. — L. carcharias Pers. — L. acutesquamosa Wein. — L. procera Scop. — L. granulosa Bat. — EL. lenticularis Lasch. — Clitocybe laccala Scop. — Tricholoma Lejunctum S. — T. corylobatum Nil. — T. terreum Schum. — T. Saponaceum Fr. — T. albobrunneum Pers. — T. ustale Fr. — Mycena tenellu Fr. — Murasmius androsaceus L. — M. orcades Bolt. — Collybia velutipes Gust. — C. fusipes B. — C. butyracea 1. — Hygro- phorus pumceus Fr. — U. melizeus Fr. — Russula virescens Schum. — R. Intea Huds. — R. depallens Pers. — R. cuanoxantha Sch. — R. fetens Pers. — R. integra Lin. — R. emelica Sch. — R. helerophylla Fr. — Ft. Queletii Fr. — R. nauseosa Pers. — R. chamaæleontina Fr. — R. so- roria Fr. — R. nigricans B. — Lactarius pyrogalus B. — L. bleunius Fr. — L. volemus Fr. — L. deliciosus L. — L. trivialis Fr. — L. milis- 368 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ze si.) (59) simus Fr. — L. aurantiacus Fr. — L. azoniles B. — L. ichoratus Batsch. — 1. lilacinus v. spinulosus Queb. — L. scrobiculatus Scop. — L. pipe- rulus Scop. — L. vellereus Fr. — L. serifluus Fr. — Cantharellus cibu- rius Fr. — C, lutescens B. — Craterellus clavatus Pers. — Corlinarins culochrous Pers. — C. collinitus Sow. — C. varius Sch. — Ü. cinnamor-- meus L. — C. multiformis Fr. — C. largus Fr. — C. malachius Fr. — C. sublanatus Sow. — Tubaria furfuracea Pers. — Paxillus involutus Balsch. var. — Inocybe hiulca Kalch. — Pholiota ægerita Fr. — P. cu- perala Pers. — Hebeloma crustuliniforme B. — Clitopilus prunulus Scop. — Hypholoma fasciculare Huds. — Coprinus micaceus B. — Boletus sub- lomentosus L. — B. edulis B. — B. luridus Sch. — B. scaber B. — B. spadiceus Sch. — BD. rubescens Trog. — B. piperatus B. — B. pachypus Fr. — BD. Satanas Lenz. — R. granulatus L. — Fistulina hepalica Huds. — Polyporus ovinus Sch. — Deedalea confragosa Bolt. — Hydnum velu- Iinum Fr. — IH. aurantiacum A. el S. — H. repandum L. — H. flori- forme Sch. — I. imbrieatum L. IH. cyathyforme var. flabelliforme Qu. — Clacaria flava Sch. — €. aureu Sch. — Calocera viscosa Pers. — Guepinia helvelloides DC. — Lycoperdon gemmatum Fl. D. — Peziza mucropus Pers. — P. succosa Berk. — P. leporina Batsch. — Helvellu elastica B. — Tuba æsticum Nil — Exobasidium Vaceinü. — Lycogala minialum Pers. — Didymium effusum Link. Ce resume consciencieux dù à l’activité de notre président termine la séance, qui est levée à 10 h. ‘/4 15 assistants : MM. Martin, Dr Boubier, Dr Lendner, Beauverd, Prof. Dr Chodat, D' Goudet, Guinet, D’ Hassler (Paraguay), Hausser, Kampmann. Nicoloff, Penard, Schmidely, X. et Y. SN ———- Ménage PACA JE N nr it Gmbes Man jhora anthraeina, Ach. ; 2. G. anthraeina,var. microphyllina, Schaer ee engiters, Dh Pr, 2 G Reticulatalyi, Eeheller 0.0.2 } ® sit Me es Montpelher: PUBLICATIONS DE L'HERBIER BOISSIER Bulletin de l'Herbier Boissier (11e série). le volume ................. 20 fr Tome 1 (1893), 715 pages, 28 planches el 2 appendices. DD (SIE), 020 on EPS PRES el / » RUNUS0) 24060708 Tann et » Be (1890), 909250 N, el 397), ad. 0 3,20 el NOUS) u 103 9,29, el » el 14 planches. ND 4800) 4015 1» ME SOMME te Del » BOISSIER, EDM. Flora orientalis sive enumeralio plantarum in Oriente a Grweia et Ægvplo ad Indie fines hucusque observalarum. — à vol. el ps ICI UTE (er HR RE lee PA AR nee 140 fr. — Voyage botanique dans le midi de l'Espagne pendant l'année 1837. — 2 vol. grand in-80. 1839-1845. Prix OUI eolonie, au. ljeu.de A00 Ne nn en 230 fr. — Ci TLC NARNIA NE RE ER A CO ER 150 fr. = Icones Euphorbiarum ou figures de 122 espèces du genre Euphorbia. — 1 vol. grand in-folio, 24 pages: ‘le Lexle el 221 planches, Genève, 1866 . ZU Tre me Diagnoses plantarum orientalium. l'e série, 13 fascicules : 2me série. 6 fasci- cules. — [n-89. Genève, 1842- 1859, le fascicule SAN rer 3 Ir. Les faseicules 1, 3, 6 el 7 sont épuisés. — Description de deux nouvelles Cruciferes des Alpes et du Piémont. — In-A0, avec 2 DIT RES AAA SR LACET Ra NT RAT LEE > fr. — Centuria Euphorbiarum. Genève, 1860 ......................... f fie — Pugillus plantarum novarum Africæ borealis Hispaniæque australis. — In-80 RME IS 0 AR ER ee ER EN RRQ ee at D. = BOISSIER. EDM. er BUHSE. Aufzæhlung der in einer Reise durch Transkaukasien und Persien gesammelten Pflanzen. — In-Ai0 avec 10 planches et 1 carte. Moskau. 1860 ....... AT PTE N Se rs 10 fr. BARBEY, C. wer W. Herborisations au Levant : Egyple. Syrie el Méditerranée. Fevrier-mai 1880. Avec {1 planches et I carte. — 1880 ......... 20 ha BARBEY. W. Floræ Sardoæ compendium. Calalogue raisonné des végélaux observés I l'ile de Sardaigne. Avec suppl. par MM. Ascnneson et B. Levier. Avec 7 planches. — A nn 25 fr. — Epilobium genus, a cl. Cu. Cuisin ill. Avec 2% planches. -— Lausanne, 1885. 29 Ir. — Lydie, Lycie, Carie, 1842, 1883, 1887. Éludes élan de In-40, avec 5 pl. — RUN LOUER not ee A Re nn 15 Ir. — Cypripedium Calceolus masranihos Barbey. — In-40, avec une planche double OBAMA ne SON m nn u ee 3 Ir. SIEFANI. Ü. nr, C. I. LORSYTH MAJOR &r W. BARBEY. Samos, Élude géolo- gique, palöontologique et bolanique. A vec 13 pl., par Cu. Guisın. 1892. 20 fr. — — — Karpathos. lilude géologique. paléontologique et botanique. — In-40, NOM D par Gm CUISIN. 1899. ES BE Ne dfpe 20 fr. MAJOR. C.-J. Forsyru er BARBEY, W. Halki. Elude botanique. — In-40 avec L planche double, par Cu. Cuisix. Lausanne, 1894........... .. 3 Sr. AUTRAN, E. ur DURAND. TH. — Hortus Boissierianus. lénuméralion des plantes cullivées en 1895 à Valleyres el à Chambésy, avec préface de M. FR, Crépin. — In-80, xı et 572 pages, avec 3 planches. Genève, 1896. INR STEPHANT, FRANZ. Species heraticarum. Vol. [.................. 30 fr. alle E -G. Index Bryologieus. Supplementum primum......... 12 ir. 50 ae, Be Romet, boulevard de Plainpalais, 26, FE OMS u hr a AO PINE SO ES + > 5 En vente à l'Herbier Boissier, Cuamskzy (Suisse) : x INDEX BRYOLOGIU ENUMERATIO NUSGORUM HUCUSQUE GOGNETORUN SYNONYMIA DISTRIBUTIONEQUE GEOGRAPHICA BOGCGUPBEETTSSTMITS QUEM CONSCRIPSIT EDOUARD-GABRIEL PARIS OFFICIER DE L'INSTRUCTION PUBLIQDUE SUPPLEMENTUM PRIMUM 334 pages. 1900 Prix : Fr. 12,50. SPECIES HEPATICARUM Franz STEPHANI Pour répondre aux demandes de plusieurs correspondants, nous por- tons à la connaissance des lecteurs du Bulletin de l'Herbier Boissier que nous sommes disposés à leur servir en ürés à part des abonnements spécaux au SPEGIES HEPATICARUM de notre collabo- rateur M. Franz Stephani. : Ces abonnements seront livrés au prix de 1 fr. 25 la feuille (16 pages) el expédiés franco au fur et à mesure de la publicätion de l’ou- vrage. — Le 1e volume (400 pages in-8°) est en vente au prix de 50 fr. et les 11 premières feuilles parues du vol. 2 seront immédiatement envoyées aux abonnés par l’Herbier Boissier. | Bar En RE UT - CAE ivre x A f EN de À SANS a rs BULLETIN & de A Pa PE A | DE SOUS LA DIRECTION DE Be”. GUSTAVE BEAUVERD ; er | CONSERVATEUR DE L'HERBIER Br Chaque Collaborateur est responsable de ses lravaur. LAN SECONDE SERIE Tome II. 1902. N°:12:; Ce N° a paru le 5 décembre 1902. Prix de l’Abonnement < ED | ; Les abonnements sont. reçus A L'HERBIER BOISSIER CHAMBÉZY (Suisse). STATS PARIS BERLIN PAUL KLINCKSIECK | R. FRIEDLENDER & SOHN 3, rne Corneille. | | 41, Carlstrasse. . Z 1902 u a 1beyo 9 MA) FRANCS PAR AN POUR LA SUISSE. — 2 FRANCS PAR AN POUR L'ÉTRANGER. wnu nod aylgesuodsau aynoy ‘spuelg Sag p uoyipadxa,7 BULLETIN DE L'HERBIER BOI SECONDE SÉRIE SOMMAIRE DU N° 12. — DÉCEMBRE 1902. Pages L — Franz Stephani. — SPECIES HEPATICARUM (suite). 969 IL — Edouard-Gabriel Paris. — MUSCI JAPONICI a B. P. Faurıe anno 4900. 1ech Te: 2 era ee _988 Il — L. Radlkofer. — EINE ZWEITE VALENZUELIA.. 99% IV. — Hans Schinz. — BEITREGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA (Neue Folge.) XIV.......... 997 V. — G. Kükenthal.— CARICES NOVE in Corea et Japonia collerie: +... 2 ra 21 Tree ee ee 1017 \L — Frederie-N. Williams. — ON ABASOLOA a Men. we can Genus of Composite... .:.. Kran en 1019 VI. — Gustave Beauverd. — SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENEVE. Compterendude la séance du 10 novembre 1902. 102 INDEX BOTANIQUE UNIVERSEL. ....... Nos 2746 à 3045 Table des travaux par noms d'auteurs contenus dans ce volume. 8 H, Qwe serie; 57 2,3 RES Sell Table des planches contenues dans ce volume. II, 2me serie...... 1050 Table des travaux par ordre de matières contenus dans ce volume Il. . "... Ye Série. 18202 a Be ee ne LUN RSS Index des noms de_plantes cités dans ce volume. IL we serie.... 1033 OBSERVA' FIOXS Les auteurs des travaux insérés dans le Bulletin de l'Herbier Pour ont droit gratuitement à trente exemplaires en lirage à part. Aucune livraison n’est vendue séparément. Les abonnés sont invités à présenter leurs réclamations avant le 15 du mois * où le numéro a paru. L£ 0 «à ” A IT BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER SECONDE SERIE N° 12. SPECIES HEPATICARUM AUCTORE Franz SYEPHANI (Suite.) PLAGIOCHILA Dim: 1855. B. Patulze. Africa. Folia vulgo angusta, in paucis latiora, margine postico stricte patule. I. Obeuneate. 122. Plagiochila fissicalyx St. Madagascar. 123. Plagiochila nudicaulis St. Usambara. 12%. Plagiochila radieans St. Madagascar. II. Vastifolie. 125. Plagiochila clavæflora St. Kamerun. 126. Plagiochila heterostipa St. Africa austr. 427. Plagiochila africana St. Liberia. 128. Plagiochila premorsa St. Kamerun. 129. Plagiochila bomanensis St. Kamerun. 130. Plagiochila terebrans Nees Africa orient. 431. Plagiochila Richardiana St. Mascareignes. II. Angustifolie. 132. Plagiochila angustissima St. Madagascar. 133. Plagiochila laxifolia G. Madagascar. 134. Plagiochila strietifolia St. Kamerun. 135. Plagiochila angustitexta St. Usambara. BULLETIN DE L’BERBIER BOISSIER, n°0 12, 5 décembre 1902. 66 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me sur). Plagiochila. 3. Plagiochila salvadorica St. Congo. 137. Plagiochila curvatifolia St. Kamerun. IV. Ovifolie. . Plagiochila infuscala Mitt. Tristan d’Acunha. . Plagiochila furcata St. Madagascar. V. Oblongifolie. . Plagiochila angusta Ldbg. Bourbon. . Plagiochila repanda (Schwägr.) Mascareignes. . Plagiochila Büttneriana St. Togo. . Plagiochila Tholloni Sr. Congo. . Plagiochila usambarana St. Usambara. . Plagiochila Winteri St. Kamerun. . Plagiochila Gentiliana St. Congo, Madagascar. . Plagiochila rubricaulis St. Runssoro. . Plagiochila Hildebrandtii St. Madagascar. . Plagiochila replicatula St. Madagascar. . Plagiochila Johannensis St. Comoren. 1. Plagiochila pectinata (Willd.) Maurice. . Plagiochila multiflora St. Usambara. 3. Plagiochila Jollyana St. Liberia. . Plagiochila borbonica Mont. Mascareignes. . Plagiochila comorensis St. Comoren. . Plagiochila camerunensis St. Kamerun. . Plagiochila Boivini St. Bourbon. © l. Obcuneatæ. 122. P. fissicalyx Si. n. sp. Dioica, mediocris, rigidula, flavicans. Caulis ad % cm. longus, tenuis, basi fuscus, simplex, superne repetito furcatus, sub flore geminatim innovatus. Folia caulina vix 3 mm. longa, imbricala, concava, oblique patula, angulo 45° vix decurrentia, medio amplissima, apice basique duplo angustiora ideoque subovalia margine antico stricto, sub apice bidentato, postico bene arcuato, tertio infero nudo superne 9 dentato, dentibus brevibus validis oblique porrectis acutis apice grosse emargi- nato-bispinoso. Folia vramulina parum angustiora, obovato-oblonga, tertio infero amplissima, ceterum simillima, dentibus apicalibus reliquis haud diversis. Cellulæ apicales 18 y, basales 27 X 45 p., trigonis magnis acutis basi sepe maximis et nodulosis. Folia floralia caulinis vix majora ligu- 260 Plagiochila. FRANZ STEPHANL SPECIES HEPATICARUM. 971 lala, apice el margine postico irregulariter grosseque lacinulata, laciniis lanceolatis varie curvatis. Perianthia (Sterilia) ore maxime fisso longissime laciniato, laciniis minus numerosis. varie curvalis vel sirietis quoad longitudinem valde inæqualibus. Hab. Madagascar (Forsyth Major). 123. P. nudicaulis St. Engler, Bot. Jahrb. 1895, p. >11. Dioica, mediocris, flaceida, fusco-viridis, superne flavo-virens, terricola. Caulis ad 6 cm. longus, sæpe simplex, interdum superne ramis longis simplicibus dense pinnalus. Folia caulina adulla contigua (superiora remotiuscula) vix 3 mm. longa, oblique patula, angulo 58°, haud decur- rentia, plano-disticha, optime peclinata, e basi anguslala spathulatım ligulata, fere duplo longiora quam lala, symmetrica, marginibus strictis, apice rotundato dentato, dentibus parvis validis oblique porrectis. Ampht- gastria caulina minuta, sepe ad filum reducta vel ad basin usque 3-4 fida, segmentis curvalis capillaceis. Cellulæ apicales 18 w trigonis parvis, basales 18 X 36 », parietibus æqualiter incrassatis. Andræcia in ramis terminalia, anguste spicata, apice vegetaliva, bracteis ad 8 jugis confertis, medio supero patulo acuto vel denticulato. Hab. Africa, Usambara (Holst). Die Pflanze steht der P. clavæflora St. sehr nahe; der Unterschied in der Grösse der Blattzellen ist aber bedeutend. 124. P. radicans St. n. sp. Sterilis, mediocris, flaceida, pallide virens. prostrata. Caulis ad 6 cm. longus, validus, inferne fuscus, superne pallide-virens, vage ramosus, ramis longis superne parvifoliis sepe radicantibus et novam frondem gerentibus. Folia caulina remota, 2,5 mm. longa, oblique patula, angulo 67° plano-disticha, vix decurrentia, oblique spathulata 1. e. basi cuneatim angustala, apice plus duplo latiora, late rotundata valide dentata, mar- gine anlico stricto nudo, poslico leniter curvato inferne nudo, superne remote 3-4 dentato, dentibus ubique validis, brevibus acutis. Folia ramu- lina similia minora. Cellulæ apicales 18 y, trigonis nullis, basales 27 X 45 p, trigonis majusculis. Hab. Madagascar (Perrot). Il. Vastifoliæ. 125. P. clavæfîflora St. Hedwigia 1891, p. 211. Dioica, magna el robusta, terricola vel rupicola, dense depresso cæs- pilosa, flavo-virens vel olivacea. Caulis ad 7 cm. longus, in planta steril 261 972 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (Ze sER.). Plagiochila. simplex apiceque flagellatim attenuatus, parvifolius, in planta fertili superne multiramosus, persæpe subfasciculatim dendroideus. Folia caulina 5 mm. longa, contigua vel parum imbricata, oblique patula, angulo 67°, parum decurrentia margine poslico basi parum recurvo, celerum plano- disticha, late ligulata, subsymmetrica apice rotundato vel oblique trun- calo-rotundato, medio supero crebre minuteque denticulato, dentibus oblique porrectis 2 cellulas longis, acutis. Folia flagellarum sensim minora, remotiuscula, minus dense armata. Cellulæ apicales 27 1, basales 27 X 54 y parietibus validis, trigonis nullis. Folia floralia caulinis similia eireumeirca armata. Perianthia longe exserta anguste clavata, 7plo longiora quam lata, cylindrica, superne parum compressa, ore truncato repando denticulato. Andrœcia mediana, anguste spicata, bracteis ad 15 jugis vix imbricalis, medio supero recurvo oblusato integerrimo vel paucidenticulato. Hab. Africa trop. occ. Kamerun (Dusén, Jungner, Staudt, Schrau, Zenker, Deistel), Fernando Po (Mönkemeyer), Congo (Leconte), San Thomé (Möller, Quintas) Insula Principe (Newton), Loango (Micholitz). a) forma arguta. Flavescens, lenax, minor, folia eircumeirca argute denticulata (in locis minus humidis). (P. rupicola St. Engler, Bot. Jahrb., 1895, p. 312.) b) forma integerrima. Viridis, flaccida, minor, folia remotiuscula, plana, breviora et integerrima : caulis nusquam flagellatim attenuatus (in rupibus irroratis.) (P. integerrima St. Engler, Bot. Jahrb. VII, p. 85.) 126. P. heterostipa St. Hedwigia 1892, p. 129. Dioica, minor, debilis, pallide-virens. Caulis ad 5 cm. longus, rigidulus, fuscus, tenuis, superne pauciramosus, ramis brevibus remotis subrecte patulis sub flore simplieiter innovatus. Folia caulina 2,5 mm. longa subcontigua, oblique patula, angulo 58° vix decurrentia, basi postica anguste reflexa, ceterum plano-disticha, asymmetrica, in plano late ovata, margine anlico substricto vel parum arcuato, nudo, dente subapicali valido, postico basi nudo ceterum grosse irregulariterque dentato, den- Libus sub 6, validis, minoribus mixtis oblique vel recte patulis, apice sub- recte truncalo sub 6 dentato dentibus oblique porrectis validis minoribus mixtis. Folia ramulina duplo angustiora, similiter dentata, margine postico 3 dentato, medio infero nudo. Cellulæ apicales 18 y, trigonis majusculis, basales 18 X 45 y, trigonis magnis attenuatis, interdum confluentibus. Amphigastria numerosa, maxime irregularia, linearia vel lanceolata, integerrima vel longe bifida, interdum brevia plurifida vel maxima margineque remote irregulariterque lacinulata. Folia floralia 262 Plagiochila. FRANZ STEPHANL SPECIES HEPATICARUM. 973 bijuga, intima caulinis æquimagna et simillima, dentibus parum vali- «dioribus. Perianthia (sterilia) ala angusta nuda sub ore attenuatim desi- nente, ore lale rotundato anguste spinoso spinis creberrimis. Hab. Africa austr. Towriver (Rehmann). 127. P. africana SL. n. sp. Slerilis, major sed humilis, flaccida, flavo-rufescens, corticola. Caulis simplex vel pauciramosus, ad 2 cm. longus, validus, carnosus. Folia cau- lina dense imbricata, 2 mm. longa, subrecte-patula (angulo 79°) plano disticha, postice brevissime inserta, antice longius decurrentia, in plano subrectangulata, subsymmetrica, margine antico inferne leniter sinuato, superne stricto, postico e basi brevissime rotundata parum arcuato et illo parallelo, usque ad basin ipsam argute spinoso spinis superis bre- vioribus, omnes subrecte patulis, apice late truncato-rotundato 7-8 den- {ato, dentibus magnis e lata basi breviter acuminatis, recte patulis. Folia ramulina simillima, minora. Cellulæ apicales 27 y, basales 27 X 45 y, trigonis magnis acutis bene discretis. Hab. Africa trop. occ., Liberia (Jolly). 128. P. præmorsa Si. in Engler Bot. Jahrb., vol. 8, p. 92. Dioica, mediocris, flaccidissima, pallide virens, effuse cæspitans. Caulis ad 5 cm. longus, repelito-furcatus, furcis longis, late divergentibus, apice floriferis et simplieiter innovalis; planta Z minor regulariter longeque ramosa. Folia caulina 2 mm. longa, parum imbricata, subplano disticha, oblique patula, angulo 58°, vix decurrentia, subsymmetrica, in plano fere quadrata vel parum rhomboidea, margine antico stricto, sub apice biden- ticulato, postico parum arcuato, 10-12 denticulato, apice late recteque truncalo dentibus 7-8, ubique ceterum æquimagnis, validis, brevibus recteque patulis. Folia ramulina minora rectangulata i. e. parum longiora quam lata similiter dentata, basi postica sæpe longius recurva ideoque concava. Cellulæ apice 27 y, trigonis magnis aculis, basi 27 X 54 p, trigonis magnis nodulosis. Folia floralia caulinis majora, similia, postice quidem ampliala, circumeirca valide spinosa, dentibus validis interjectis. Perianthia semiexserla anguste obconica, ore truncalo, anguste longeque Spinoso, spinis subæquimagnis, porreclis vel curvalis. Andrecia mediana, bracteis 12 jugis, confertis, apice lale rotundatis, longe et squarrose recurvis denticulalis. Hab. Fernanda Po (Mönkemeyer), Angola (Welwitsch), Kamerum {Schrau, Lehnbach, Dinklage). _ 129. P. bomanensis St. Hedwigia 1891, p. 212. Dioica, major, rigida, olivacea, superne pallide-virens vel flavescens 263 974 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2€ séR.). Plagiochila. in corlice laxe cæspitosa. Caulis ad 12 cm. longus (vulgo 8-10 cm.) superne vage longeque ramosus ramis late divergentibus, repetilo fur- ealis, fureis ultimis apice floriferis (Z et ©). Folia caulina 25 mm. longa, subcontigua sæpe remotiuseula, oblique patula, angulo 58° parum decurrenlia, plano-disticha, ovato-rectangularia, duplo longiora quan lata, asymmetrica, margine antico basi sinuato superne leniler arcuato, sub apice 1-2 denticulalo, postico stricto sub apice bidentato, apice subrecte truncato 5-6 dentato, dentibus brevibus acutis subrecte patulis. Fol« ramulina parum minora, similia, dentato-spinosa. Folia ultima caulinis multoties minora, subquadrata, similiter dentata. Cellulæ apicales 18 w, trigonis parvis, basi 18x36 ». trigonis majusculis. Folia floralia caulinis multo latiora margine ubique grosse lacinulala. Perianthia terminalia, geminatim innovala, compresso obconica, ore late truncato crebre den- talo-ciliato. Andrœ@cia in ramulis ultimis terminalia,anguste spicata, bracteis 6 jugis, contiguis, medio supero angusto squarrose patulo, apice tridentalo. Hab. Kamerun, Bomana (Dusen), Angola (Welwitsch). 130. P. terebrans Nees in Ldb. Spec. Hepat., p. 98. Dioica, spectabilis, robusta, rigida, gracilis, dilute olivacea vel rufes- cens superne expallescens, effuse cæspitosa. Caulis ad 12 em. longus, à bası ramosus, ramis primariis genuflexis, longis validis, fusco-brunneis, remote pinnatis, pinnis recte patulis, apice sæpe furcalis floriferis. Folia caulina remotiuseula, eurvalim patula, angulo 58°, parum decurrentia, basi poslica breviter recurva, ceterum plano disticha, curvatim ligulat« asymmetrica, margine antico nudo leniter sinuato, postico arcuato, inferne nudo, medio supero à spinoso, spinis e lata basi abrupte attenualis, longiuseulis recte patentibus, apice oblique truncalo 5 spinoso, spinis valde irregularibus, magnis et parvis mixtis varie patulis, sinu levi vel profundo discretis. Folia ramulina mullo minora, similia, margine postico quidem sub apice remote bidentato, Folia ullima exigua apice longe angusteque bi-tricornuta, cornubus varie curvatis. Cellulæ apice 18 X 27 y, parielibus validis, basales 27 X 45 y parietibus valide trabe- eulatis. Folia floralia caulinis similia, majora, apice et margine postico grosse laciniala. Perianthia matura parva, innovata, vix exserla, late compresso-ohconica, ala angusta sub apice denticulata, ore late truncato- rotundato dense longeque lacinulato. Sporæ rufe, minute asperæ 18 m, Elateres 370 y, valde altenuati, spiris 2 angustis laxe torlis. Andrei in ramulis ultimis fusiformia, bracteis 10 jugis confertis apice patulis Jigulatis tortis, subintegris. Hab. Insule Mascareignes (de l'Isle, Boivin, Valentin, Rodriguez), Mada- 264 Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. 975 gascar (Borgen, Besson, Campenon, Camboué, Kiær, Talazac), Kiliman- dscharo (Hans Meyer), Nyassa (Whyte), Cape (Rehmann). 131. P. Richardiana St. n. sp. Dioica, flavo-rufescens, apicibus roseis, major, robusta et rigida. Caulis ad 7 cm. longus, validissimus, basi fuseus, medio purpureus superne flavescens, simplex, medio supero longius ramosus, bipinnatus, ramis remolis divergentibus dendroideus. Folia caulina adulta, ad % mm. longa, conferta, maxima, late ligulata, asymmetrica, duplo longiora quam lata, margine antico parum sinuato, remote paucidentalo vel nudo, postico magis arcualo, medio supero # dentato, dentibus magnis validis oblique porreclis, apice late truncato irregulariter grosse lacerato, lacinns 2-3 maximis, reliquis spiniformibus dentibusque interjectis : folia caulina superiora contigua oblique patula, angulo 58° parum decurrentia, leniter concava, in plano ovato-oblonga subsymmetrica, apice duplo angustiora quam basi (terlio infero amplissimo) marginibus leniter arcuatis, antico nudo, postico dente magno solitario in tertio supero, apice subrecte truncalo exciso-bispinoso, spinis longis curvalis subcornuto, sæpe spina terlia parva angusta interjecta. Folia ramulina vix diversa, nisi minora et sub apice utrinque 1-2 spinosa. Cellulæ apice 27 X 36 y, trigonis magnis, basi 27 X 54 m trigonis maximis, persæpe trabeculatim con- fluentibus. Folia floralia caulinis adultis subminora, inferne obconica, superne abrupte ligulata, apice el margine postico dense grosseque laci- nulatis. Perianthia adulta vix exserta, late compresso-obconica, ore trun- calo regulariter lacinulato, ala latiuscula integerrima duplo breviore. Capsula parva. Andræcia mediana, bracteis 8 jugis, conferlis, superne squarrose palulis, ligulatis denticulatis vel solum angulatis. Hab. Insule Mascareignes (Richard, Frappier). Il. Angustifolie. 132. P. angustissima Si. n. sp. Dioica, minor, gracillima, rigida et fragilis flavo-virens, laxe cæspitans, Caulis ad 3 cm. longus, rigidus, rufo-brunneus, tenuis, vage paucira- mosus, ramis longiusculis divergentibus capillaceis. Folia caulina ad 2 mm. longa, remola, oblique patula, angulo 58°, postice breviter inserta, antice sat longe decurrentia, plano-disticha el optime pectinala, linearia, _fere quintuplo longiora quam lata, superne in plano curvata ji. e. versus apicem caulis leniter nutantia, apice truncato-bidentata, sæpe denticulis 265 976 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (Amt sER.). Plagiochila. interjectis pluridenlala, marginibus ceterum omnino nudis vel sub apice paucidenticulatis. Folia ramulina minora, ullima exigua integerrima, emarginato-bidentula. Cellulæ apicales 18 X 27 1, basales 18 X 45 y, parietibus validis trigonis nullis. Andrecia in ramis terminalia ovata, ex apice vegetativa, bracteis ferlilibus bijugis, e basi saccala abrupte ligulatis, longius squarroseque patulis apice bidentulis. Hab. Madagascar (Hildebrand, Chenagon). 135. P. laxifolia G. Reliqu. Rutenb., p. 342. Dioica, mediocris sed longa, debilis, flavo-virens, longe procumbens vel pendula. Caulis ad 8 cm. longus (vulge 5-6 cm.) superne multira- mosus, tenuis fuscus. Folia caulina 2,5 mm. ‚longa, remota, oblique patula, angulo 58°, vix decurrentia, marginibus recurvis valde concava oplimeque canaliculata, in plano linearia integerrima, apice emarginato vel truncato bidentula, rarius tridenticulata. Folia ramulina similia, minora, minus concava sæpe acuta vel dentibus ad angulos reductis mutica. Cellulæ AS y, trigonis magnis in parielibus validis minus cons- picuis, basi 18 X 45 y, trigonis magnis acutis. Folia floralia caulinis similia majora, margine postico quidem remote dentato dentibus 3-% validis. Perianthia sterilia, late obconica, inflato-compressa, ore late rotundato, labiis grosse lacinulatis. Andræcia mediana parva ovata, bracteis 5 jugis apice longe palulis, squarrose recurvis lruncato-biden- tulis. Hab. Madagascar (Rutenberg, Croll, Montant). 134. P. strictifolia St. Hedwigia 1891, p. 210. Dioica, mediocris, rigidula, olivacea, effuse cæspitans, corlicola et rupicola. Caulis ad 5 cm. longus, simplex, superne repetito-furcatus, furcis brevibus, recte divergentibus, sub flore haud innovatis Folia cau- lina 2,5 mm. longa, contigua, marginibus recurvis canaliculata, oblique patula, angulo 58°, postice breviter inserla, antice longe angusteque decurrentia, in plano ligulata, duplo longiora quam lata, marginibus parallelis substriclis, superne paucidentatis, apice rotundo 6 dentato, dentibus ubique validis acutis sabæquimagnis. Folia ramulina simillima, parum minora, ullima multo angustiora, apice 3-4. dentata ceterum sub- nuda. Cellulæ apicales 18 y. basi 18 X 45 y trigonis magnis basi sæpe trabeculatim confluentibus. Folia floralia caulinis parum majora intima apice late truncata, basi ampliata circumeirca grosse irregulariterque spinosa spinis longioribus curvalis. Perianthia compresso-obconica, ore late truncato anguste spinoso, spinis confertis longe acuminatis, sæpe curvalis ; ala lata, integerrima sub apice attenuatim desinente. 266 Plagiochila. FRANZ STEPHANI SPECIES HEPATICARUM. 977 Hab. Africa, Kamerun (Dusen, Staudt), Fernando Po (Dusen), Angola (Welwitsch), Insula Principe (Newton). 155. P. angustitexta St. n. sp. Sterilis, parva ei gracillima, flaccida dilute olivacea, aliis hepaticis consociala. Caulis ad 3 cm. longus, fuscus, capillaceus, superne pauci- ramosus, ramis longiusculis divergentibus. Folia caulina adulta vix 1 mm. longa, anguste ovala subsymmetrica, lata basi inserta integerrima, apice acula utrinque bidenticulata, margine anlıco stricto, poslico parum curvalo. Folia caulina superiora longiora antice decurrenlia, basibus imbricatis, apieibus liberis, in plano optime falcata, anguste oblonga, marginibus æqualiter curvatis, parallelis, apice sensim angustala, acula rarius bidentula. utrinque remote tridenlieulata. Cellulæ apicales 9 X 18 u, trigonis nullis, basales 13 X 27 y parietibus modice et irre- gulariter incrassalis. Hab. Usambara, Lutindi (Liebusch), Nyassa (A. Whyte). 156. P. salvadorica St. Bot. Verein Brandbg., vol. 31. p. 66. Dioica, major, rigidiuscula olivacea. Caulis ad 5 cm. longus, validus, fuscus, superne plus minus ramosus, sub flore fem. geminalim innovatus ideoque magis ramosus, interdum optime dendroideus. Folia ubique æqualia, 3 mm. longa, conferta, plano-disticha, subrecte patula, postice breviler inserta, antice longissime decurrentia, in plano anguste semi- ovata, leniter falcata, basi amplissima, apice quintuplo angustiora, mar- gine antico leniter sinuato, integerrimo, postico e basi acute curvata et caulem breviler tegente parum arcualo, regulariter denticulato, den- übus sub 16 basi confertis, reliquis remotiusculis vel subnullis, apice normaliter truncalo tridenticulato. interdum oblique bidentulo vel obtuso el integerrimo. Cellulæ apicales 18 27 u, trigonis magnis subnodulosis, basi 15 X 45 y, trigonis magnis in parielibus trabeculatim incrassalis. Folia floralia caulinis laliora, similia, validius dentata. Perianthia magna, valde inflata, anguste campanulala. duplo longiora quam lala, ore trun- calo breviter spinoso, spinis recte patulis subæquimagnis. Hab. Congo, Salvador (Büttner, Demeuse), Kamerun (Dusén). 137. P. curvatifolia St. Engler Bot. Jahrb. VII, p. 192, c. icone. Sterilis, major, flaccida, olivacea, apice flavo-virens, in corlice dense cæspilosa, spongiosa. Caulis ad 7 cm. longus, inferne simplex. superne pauciramosus, ramis longiusculis recte divergenlibus. Folia conferta, plano-disticha, 2 mm. longa, oblique patula, angulo 58°, postice breviter inserla basique parum recurva, antice longe decurrentia, in plano angusie falcato-oblonga, basi triplo latiora quam apice, margine antico 267 978 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e sÉR.). Plagiochla. nudo vel dente subapicali armalo, postico quadridentato, dentibus remolis, brevibus, sepe ad angulum reduelis, apice bi- vel tridendato, dentibus validis irregularibus, medio vulgo majore. Folia ramulina similia, minora. Cellulæ apicales 15 X 27 w, basales IS X 5% w, trigonis majuseulis, basi sæpe trabeculalim elongalis. Hab. Africa oce. trop., Calabar (Mönkemeyer), Kamerun (Busen, Staudt), San Thome (Moller). Liberia (Jolly). IV. Ovifolie. 158. P. infuscata Mill. J. Linn. Soc. 1877. Sterilis minor sed elongala el graciliima, rufo-brunnea rigidula. Caulis ad 7 cm. longus, parum ramosus, ramis sæpe valde elongatis simplieibus et parum divergentibus. Folia parva, 1.6 mm. longa, remotiuscula, oblique patula, angulo 58°, haud decurrentia, ovata, tertio infero amplissima, apice quadruplo angustiora, asymmetrica, margine anlico parum arcualo nudo, poslico magis curvalo, lertio infero nudo, superne quadrispinoso, Spinis remotiuseulis e lata basi abruple longeque atlenuatis, reele patubs, apice emarginalo-bispinoso, spinis oblique porreclis parum validioribus. Cellulæ apicales 18 y, basales 18 X 36 w trigonis majuseulis. Hab. Insula Tristan d’Acunha (Challenger Expedition). 139. P. furcata Si. Soc. bot. belge 1892, p. 120. Dioica, minor sel longa et gracillima, rigidinseula, olivacea vel flavo- rufescens. Caulis ad 6 em. longus, lenuis, fuscus, repelito-furcatus, furcis irregularibus, sepe longis simplieibus sub flore simpliciter innovatis. Folia caulina parva, 2 mm. longa, imbricata, oblique patula, angulo 45° utrinque Jongius decurrentia, marginibus recurvis valde concava, in piano ovala subinlegerrima, ipsa apice lantum minute paucidenticulata. Folia ramulina minora, ligulala, magis concava, ceterum caulmis simil- lima. Cellulæ apicales 18 w, basales 18 X 27 y, trigonis majusculis basi magnis. Folia floralia caulinis æquilonga, latiora, cireumcirca grosse den- tala, hie illie subspinosa. Perianthia sterilia compresso obconica, ala angusla sub apice desinente, inlegerrima apice acula, ore late rotundato irregulariter grosseque spinoso. Andrecia mediana, repelila, ovata, brac- teis ad 4 jugis, apice brevissime patulis acutis. Hab. Madagascar (Besson, Perrot., Forsyth Major), Usambara (Holst), Mascareignes (de l'Isle, Rodriguez), 268 Plagiochila. FRANZ STEPHANL SPECIES HEPATICARUM. 979 V. Oblongifolie. 140. P. angusta Ldbg. Spec. Hep., p. 145. Dioica, longa sed parvifolia ideoque gracillima, flacecida, pallide favi- cans. Caulis ad 12 em. longus, vage longe ramosus, tenuis pallidus. Folia A mm. longa, contigua, oblique patula, angulo 34°, postice breviter inserta, antice longe decurrentia, parum concava, subplano-disticha, in plano ligulata, duplo longiora quam lata, apice rolundala ubique inte- gerrima. Celiulæ apicales 18 „, parielibus validis, basales 18 X 36 y trigonis magnis aculis. Andrecia mediana, angusie spicala, bracleis 6-8 jugis, laxe imbricatis, apice breviter patulis, integerrimis. Hab. Africa, Insula Bourbon (Commerson). Cum P. repanda Ldbg. comparanda. 111. P. repanda (Schwägr.) Dum. Rec. d’obs., p. 15. Syn. : Jungermannia repanda Schwägr. Prodr., p. 26. Dioica, magna, robusta et spectabilis, olivacea vel brunneola, corlicola, pendula vel longe prostrata. Caulis ad 12 cm. longus, validus et fuscus, sim- plex, superne pinnatim pauciramosus, ramis femineis sub flore geminatim innovalis ideoque repelito furcatis. Folia caulina adulla 5 mm. longa, confertissima, subrecte patula, plano-disticha, postice breviter inserla, antice longe decurrentia, subsymmetrica, ovalo-oblonga, quarto infero ampliora apice rotundalo-truneaia plus triplo angustiora, margine anlico inferne strielo, superne parum arcuato, postico magis curvato, ceterum ommino inlegerrima. Cellulæ apicales 18 y, basales 22 X 5% y, trigonis majusenlis, aculis, basi minoribus. Folia floralia caulinis multo majora, obionga, inferne ampliora, apice duplo angustiora, truncalo 6-7 spinosa, spinis æquilongis anguslis, margine postico similiter spinoso spinis remo- tiuseulis inferne nullis. Perianthia magna semiexserta, anguste obconica. valde inflata, ore truncalo crebre spinoso, spinis breviuseulis angustis subæquimagnis. Andræcia valida, bracteis 10 jugis confertis, apice obtuso integerrimo, oblique patulo vel recurvo. Hab. Mascareignes (Dupetit-Thouars, Lepervanche, Delessert, Robil- lard, Rodriguez), Madagascar (Pelletier. Borgen, Kiær, Hildebrandt, Forsyth Major). 442. P. Büttneriana St. Engler Bot. Jahrb. 1895, p. 309. Dioica, medioeris, pallide-virens, rigidiuscula, laxe cæspitans. Caulis ad 8 cm. longus, (vulgo 5-6 cm.) superne parum ramosus, in planta feminea sub flore innovatus magisque ramosus, irregulariter flabellatus. Folia 269 980 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e ser). Plagiochila. caulina vix 5 mm. longa, conligua, oblique patula, angulo 45°, utrin- que decurrentia, basi postica recurva conduplicata, concava, in plano e basi laliore ligulata, apice obtusa paucidenticulata, denticulis 8-10, parvis, 2 cellulas longis utrinque in margine parum descendentibus, æquimagnis interdum obsolelis. Cellulæ 14 y trigonis nullis, basales 18 X 36 p trigonis majusculis. Folia floralia caulinis multo majora, bijuga, inlima margine grosse irregulariterque spinosa. Perianthia (juve- nilia) compresso-campanulata, ala æquilonga angusla integerrima, ore late truncalo denseque spinoso, spinis longe atlenuatis. Hab. Africa, Togo (Büttner). 145. P. Tholloni St. n. sp. Dioica, mediocris, gracilis et parvifolia, flaccida, flavo-virens. Caulis ad % cm. longus, superne irregulariter pauciramosus, interdum repetito- furcalus, tenuis, fuscus. Folia caulina 2 mm. longa, remotiuseula, oblique palula, angulo 58° utrinque longius decurrentia, basi postica anguste recurva, oblonga, basi amplissima, apice duplo angustiora, margine antico substricto, superne tridenliculalo, postico leniler arcuato, basi nudo, superne 6 dentaio, dentibus validis acutis subrecte patulis, apice oblique truncato 4 dentato, dentibus irregularibus, anteriore semper multo majore ut folium sæpe oblique acuminatum appareat ; folia ramulina simillima minora. Cellulæ apicales 18 y, basales 18 X 36 w trigonis majusculis. Folia floralia caulinis parum majora, recte truncala, basi postica ampliata eircumcirca grosse dentato-spinosa, spinis sat regularibus regulariterque consecutivis. Perianthia (juvenilia) ore crebre lacinulato laciniis lanceo- latis longe altenuatis subæquimagnis. Hab. Congo, Brazzaville (Thollon). 144. P. usambarana SI. n. sp. Dioica, parva, rigidula, pallide-olivacea. saxicola. Caulis ad 4 em. longus, tenuis, fuscus, simplex, superne bipinnatus, ramis breviusculis divergen- tibus, interdum subdendroideus, sub flore geminatim innovatus. Folio caulina imbricata, 2 mm. longa, oblique patula, angulo 67°, vix decur- rentia, plano-disticha, asymmetrica, ovato-oblonga, lertio inferio amplis- sima, apice 2plo angustiora, margine anlico substricto nudo, sub apice dente parvo armalo, postico e basi leniter curvata substricto, tertio infero nudo, superne remote denticulato, dentibus sub 5, apice oblique truncato 5 dentalo, dentibus vix validioribus oblique porrectis. Foli« ramulina simillima minora. Cellulæ apicales 18 y trigonis nullis, basales 18 X 36 y. trigonis majusculis. Folia floralia bijuga, inlima caulinis subæquilonga, basi postica ampliala longe spinosa, superne apiceque 270 Plagiochila. FRANZ STEPHANI. SPECIES HEPATICARUM. : 981 grosse dentala. Perianthia matura semiexserla, obovalo-cuneala, ore truncalo dense lacinulato, laciniis anguste lanceolatis varie curvatis subæquimagnis, ala completa angusta, integerrima, apice allenualim evanida. Hab. Africa orient., Usambara (Holst). 145. P. Winteri St. n. sp. Dioica, major, robusta, rigidula, pallide ‘flavo-virens, laxe cæspitosa. Caulis ad 10 cm. longus, crassus et durus, subniger, superne longe pinnatus, pinnis alternantibus vel oppositis vel unilateralibus, remotis. superne brevioribus late divergentibus, flabellam effusam valde irregu- gularem formantibus. Folia caulina contigua 3 mm. longa, oblique patula, angulo 45°, poslice breviter inserta, antice longe decurrentia, plano disticha, ovato-rhomboidea, medio amplissima, basi apiceque parum angustiora, margine anlico parum curvato nudo, postico magis arcuato, tertio infero nudo, superne 7 dentato, apice oblique truncalo (insertionis lineæ basali parallelo) quinquedentalo, dentibus ubique validis, pungen- tibus, remotiuseulis et oblique porrectis, dente apicali anteriore multo majore. Folia ramulina magis symmetrica fere elliptica, medio amplis- sima, similiter dentata. Cellulæ apice 18 y trigonis majusculis, basales 22 X 45 u parietibus longioribus validissimis subtrabeculalis. Folia floralia bijuga, caulinis majora, intima postice maxime ampliata latiora quam longa, margine poslico et apice remote spinulosa. Perianthia e collo longiusculo angusto abrupte obconica, ore late rotundalo-truncato, labiis grosse spinosis vel fere lacinulatis, ala angusta integerrima perianthio æquilonga. Andrecia parva, in ramulis ullimis terminalia subinde mediana bracteis 10 jugis confertis apice breviter recurvis, aculis den- ticulatis. Hab. Africa occid., San Thomé (Moller), Kamerun (Preuss.). Die Pflanze wurde von D' G. Winter, dem hervorragenden Mycologen, mitgetheilt und zu seinem Andenken nach ihm benannt. 146. P. Gentiliana St. n. sp. Sterilis, mediocris, flaceida, flavo-virens, corticola. Caulis ad 3 cm. longus, simplex, pallidus, rigidulus. Folia vix 2 mm. longa, parum imbri- cata, oblique patula, angulo 67°, vix decurrentia, plano-disticha, oblonga, basi amplissima, apice plus duplo angustiora, margine anlico stricto, postico leniter arcuato, utrinque nudi, apice recte truncato, 3-4 dentato, dentibus parvis validis recte patulis. Cellulæ apicales 18 y, basales 27 X 96 y, trigonis magnis acuminalis. Hab. Congo belg., Momhogo, Losofe (Gentil), Madagascar (Forsyth Major). : 271 382 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). Plagiochile. 147. P. rubricaulis St. Engler Bot. Jahrb. 1895, p. 511. Dioica. mediocris, flaceidissima, pallide flavo-virens, corticola. Caulis ad 5 cm. longus, validus, ruber, superne pallidus, pinnatim ramosus. ramis longiusculis subrecte patentibus. Folia caulina parum imbricata, plus 3 mm. longa, oblique patula, angulo 58°, utrinque breviter decurrentia, parum concava subsymmetrica, in plano ovato-oblonga margine antico leniter arcualo sub apice tridentato, poslico magis curvalo, superne stricto. 6-7 dentato, dentibus brevibus validis. apice recte truncato vel rotundato-truncato. 5-6 dentalo. dentibus valde variabilibus, normaliter validis, breviusculis, subaqualibus. sæpe uno alterove in spinam mutato. rarius sinubus magis minusque profundis maxime irregularıbus. Folia ramulina vix conligua decurvo-pendula simillima, parum minora, den- üibus augustioribus. Cellulæ apicales 18 y. basales 27 X 54 y trigonis majusculis. in foliis juvenilibus minus distinctis. Andrecia mediana, anguste spicata, bracteis ad 8 jugis, confertis, apice breviter patulis spinulosis. Hab. Africa orient. in Monte Runssoro (Stuhlmann, 2700 m.). 148. P. Hildebrandtii St. n. sp. Dioiea. mediocris, rigida, pallide brunneola. Caulis ad 6 cm. longus rigidus, fuscus, tenuis, superne pauciramosus, ramis remotis, brevius- culis, subrecte palulis. Folia caulina vix 3 mm. longa, remota, oblique palula. angulo 58° parum decurrentia, basi postica anguste recurva, ceterum plano-disticha, subsymmetrica, late linearia, interdum basi parum angustala et spalhulatim linearia, marginibus substrietis inferne nudis, superne paucidentatis, apice truncalo-rotundato, leniler anguslato, quadrispinoso, spinis irregularibus, vulgo 2 multo majoribus porreetis. Folia ramulina duplo angustiora, nuda, apice tantum irregulariter 3 spi- nosa. Cellulæ apicales 27 y, parietibus validis, basi 18 X 45 y», parie- tibus longioribus valide trabeculatis. Folia floralia caulinis multo majora, > juga, intima late ovato rectangulata, apice late truncata, eircumeirca denlala, dentibus posticis longioribus subspiniformibus hamatis ceterum ubique remotiusculis validis. Perianthia in ramis ullimis terminalia haud innovala, vix exserta, angusie compresso-obconica, ore truncato breviter spinuloso, ala perianthio duplo breviore angusta apice spinulosa. Andreci« desunt. Hab. Madagascar (Hildebrandt, Camboué), Bourbon (Rodriguez). 119. P. replicatula St. n. sp. Dioica, mediocris, flaccidissima, pallide-virens. Caulis ad 410 cm. longus - (vulgo 6-7 cm.) fuscus et durus, simplex, superne regulariter pinnatus, 272 Plagiochila. FRANZ STEPHAN. SPECLES HEPATICARUM. 383 pinnis remotiusculis, alternantibus, simplieibus, apice floriferis. Folia caulina 3 mm. longa, parum imbricata, oblique patula. angulo 58° parum decurrentia, basi postica replicata, celerum plano-disticha, asymmetrica, semiovala, Lerlio infero amplissima, apice triplo angustiora, margine anlico substriclo, sub apice bispinoso, poslico arcuato sed caulem non tegente, superne 5 dentalo, denlibus validissimis breviler triangulatis aculis, recle patulis, apice truncato 3-4 spinoso, spinis longiusculis angustis, valde variabilibus, haud raro ad 3 vel 2 reduclis. varie patulis. Folia ramulina multo minora, similia. marginibus subnudis, apice maxime variabili, truncalo 3 dentato, vel bidentulo vel acuto, interdum subnudo, basi poslica longius replicala (unde nomen plantæ). Cellule apicales 18 y: trigonis magnis, basales 18 X 32 y parietibus validis, trigonis ilaque minus dislinclis. Folia floralia 5 juga, caulinis multo majora, eircumeirca grosse irregulariterque denlalo-spinosa, basi antica tantum nuda. Perianthia (juvenilia) ore late rotundalo, labiis spinoso- ciliolatis, eiliis laxiuseulis, superne setiformibus; ala perianthio 2 plo brevior, lata, apice truncato-ciliolato. Hab. Madagascar (Hildebrandt. Campenon, Montant, Borgen). 150. P. Johannensis SI. n. sp. Dioica, major, rigida, gracilis, fusco-virens vel flavescens, effuse cæs- pitans. Caulis ad 10 cm. longus, rufus, pellucidus, simplex superne longe remoteque ramosus, ramis repetito-furcatis Jate flabellatus, planta mascula minus ramosa. Folia caulina remota, 2 mm. longa, oblique patula, angulo 58° breviter decurrentia, peclinatim disticha, marginibus recurvis leniter concava. in plano subligulata, basi apiceque parum angusliora 1. e marginibus parum curvalis, antico nudo, postico superne remote 4 dentato, apice oblique Iruncato vel truncato-rotundato, quadri- dentalo, dentibus ubique parvis, validis acutis oblique porrectis. Folia ramulinæ similia, in ramis ramulisque sensim minora. Cellulæ apice 15 ». trigonis parvis, basi 18 X 45 y rectangulares, trigonis majusculis. Folia floralia caulinis vix majora, similia apice et margine postico irre- gulariter denlata, dentibus confertis validis majoribus minoribus mixtis. Perianthia late obconica, compressa, ore rotundato irregulariter lacinulato. - Hab. Insula comorensis, St. Johanna (Hildebrandt), Bourbon (Rodriguez). 151. P. pectinata (Willd.) Ldbg. Spec. Hepat., p. 14. Syn. : Jungermannia pectinata Willd. in Weber. Prodr., p. 70. Dioca, parva, gracilis, rigida, rufescens. Caulis ad 5 cm. longus, tenuis, rigidissimus et fragilis, simplex vel pauciramosus, ramis remotis longe patentibus. Folia ad 1 mm. louga, remotiuscula, oblique patula, angulo 273 954 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me séR.), Plagiochila. 58° oplime pectinatim disticha, subplana, in sicco haud mutata, parum decurrentia, oblonga, subsymmetrica, medio amplissima, apice duplo vel triplo angusliora, integerrima apice solum emarginata, bi- vel tridentata. dentibus parvis recte palulis vel oblique porrectis. Cellulæ apice 27 » basales 27 X 45 w trigonis ubique magnis ipsa basi nodulosis. Folie floralia caulinis vix majora, simillima, apiee longius dentata, paucis dentibus magnis in margine poslico. Perianthia (juvenilia) compresso- obcuneata, innovatione simplici suffulta, ore rotundato æqualiter lacinu- lato. Andrecia mediana fusiformia bractis 6-10 jugis superne breviter patulis denticulalis. Hab. Africa, Insula Maurice (Grateloup). Adhuc haud reperta. Die Pflanze ist von Lindenberg 1. e. in Figur 1 viel zu gross abgebildet, wie denn alle Abbildungen dieses Autors von sehr geringer Zuverlässig- keit sind. 152. P. multiflora St. in Engler, Ostafr. V, p. 64. Dioica, magna et robusta, rigidula, olivacea, in arborum ramis pendula vel longe procumbens. Caulis ad 10 cm. longus, tenuis, fuscus, simplex, superne innovalionibus geminalis repetilo furcatus. Folia caulina plus > mm. longa, parum imbricata, oblique patula, angulo 58° subplano- disticha, poslice breviter inserla, antice longe angusteque decurrenlia, in plano ovato-oblonga, terlio infero ampliora, apice duplo-angustiora, subsymmetrica, margine antico e basi leviter sinuala parum areuato nudo, postico parum curvalo sub 10 dentato, dentibus validis remotiusculis, oblique porrectis. apice truncato irregulariler dentalo. dentibus 4-5, oblique porrectis vel varie patulis, magnis minoribus mixtis. Folia ra- inulina minora (2 mm. longa) similia, dentibus ubique æquimagnis obiique porrectis, remotiusculis. Cellulæ apicales 27 u, trigonis majuscu- lis, basales 27 X 45 u, trigonis magnis subnodulosis. Folia floralia 4 juga, caulinis majora sed angustiora intima margine irregulariter laci- niata, laciniis lanceolatis vel spiniformibus vel capillaceis, apice validiori- bus. margine antico solum subapice armato. Perianthia (steril.) ore late rotundato dense longeque lacinulato, laciniis lanceolatis, fere acquimagnis. Hab. Africa orient. trop., Usambara (Holst), Shire (Scott Elliott). 155. P. Jollyana St. n. sp. Dioica, minor, rigidiuseula, optime rufescens, corticola. Caulis ad 3 em. longus, strietus tenuis, rufescens, basi fuscus et validus, superne paucira- mosus, ramis brevibus divergentibus. Folia caulina 2/2 mm. longa, imbri- cata, oblique patula, angulo 58° postice brevissime inserta, antice longe decurrentia, plano disticha, subsymmetrica, anguste oblonga apice sub- 274 3 2: À x Plagiochila. FRANZ STEPHANI SPECIES HEPATICARUM. 985 duplo angustiora quam basi, margine postico basi parum arcualo, cete- rum stricto, remote 7-8 denticulalo, antico stricto nudo, apice truncato vel oblique truncato 4-5 dentieulato, rarius emarginalo tridentulo dentibus subæquimagnis sed sinubus valde inæqualibus discretis, Folia ramulina irregulariter bi-vel tridenticulata, versus apicem sensim minora ullima exigua. Cellulæ apice 18 y, basi 1SX36 y, Lrigonis majusculis optime nodulosis. Andræcia mediana, pro planta valida, bracteis 8-10 jugis, con- fertis superne breviter patulis truncatis argute denticulatis. Hab. Africa occid. trop., Liberia (Jolly). 154. P. borbonica Mont. Ann. sc. nat. 1856, p. 190. Syn. : P. tenax. Steph. Botan. Gazette 1890, p. 290. Dioica, magna, fusco-olivacea, sæpe omnino rufa, tenax el robusla. Caulis ad 10 cm. longus, superne pauciramosus rufus, pellucidus, validus et tenax, ramis irregularibus sæpe recte patulis parvifoliis. Folia caulina vix £ mm. longa, remotiuscula, oblique patula, angulo 67°, haud decur- rentia, concava et fasligalim declivia, in plano anguste oblonga, asymme- trica, e basi cunealim angustala lerlıo infero latissima, superne sensim anguslala apice quadruplo angustiora, normaliter emarginato bidentata, sæpe quidem irregulariter tridentala, dentibus magnis validis aculis, mar- gine antico stricto nudo vel sub apice 2 dentibus parvis remotis armato, poslico inferne arcuato superne stricto, lertio supero quadridentato, den- tibus parvis validis. Folia vamulina vix diversa nisi minora. Cellulæ api- cales 18 X 36 1, basales 27 X 60 u omnes trabeculatim (basi maxime), incrassatæ. Folia floralia caulinis vix majora, simillima, margine postico apiceque remote denlato-spinosa. Perianthia compresso-pyriformia, ore truncato dense irregulariterque spinoso el lacinialo. Andraeia mediana, oblonga, bracteis ad 6 jugis, confertis, medio supero libero ovalo, apice subintegerrimo vel paucispinoso. Hab. Insulæ Mascareignes, Bourbon, Réunion (Rodriguez, Lepervanche), Insula Comora, St. Johanna (Hildebrandt), Madagascar (Forsyth Major). 155. P. Comorensis St. Hedwigia 1888, p. 5. Dioica, spectabilis, rigida, fusco-virens vel flavicans vel rufescens, effuse-cæspitans. Caulis ad 40 cm. longus, validus, rigidus, purpureus, pel- lucidus, mferne simplex ramisque descendentibus radicantibus, superne longe pinnatus, pinnis subrecte patulis furcalis; planla mascula simpli- cior. Folia caulina remotiuseula, utrinque decurrentia, 4 mm. longa, obli- que patula, angulo 58° sæpe squarrose decurva, ovalo-oblonga, medio am- plissima, apice subtriplo angustiora, asymmelrica, margine antico strieto sub apice bidentato, postico bene arcuato, sub apice remote tridentato, BULLETIN DE .L'HERBIER BOISSIER, n9 42, 5 décembre 1902. 67 936 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e Ség.). Plagiochile. apice ipso tridentato, dente medio vulgo multo majore, sepe quidem irre- gulariter dentato, dentibus ubique validis porrectis acutis. Folia ramulina similia, duplo angustiora, spe decurvo-pendula. Cellulæ apicales 18x36 y, basales 18 XX 5% y, parielibus Jongioribus validis, medio basique valide trabeculalis. Andrecia mediana. magna, fusiformia purpurea, bracteis ad 10 jugis. conferlis, apice longe patulis, recurvis, denticulatis. Hab. Iusula comorensis St. Johanna (Hildebrandt) Unsere Pflanze ist im Habitus der P. terebrans sehr ähnlich und Gott- sche wie ich haben eine Zeit lang beide für identisch gehalten, bis bessere Exemplare von P. terebrans eingingen : der Name P. comorensis wurde ursprünglich gewählt, weil man die südamerican. Pflanze von P. tere- brans als Original betrachtete; das ist aber ein Irrthum, da Bourbon das Original lieferte und die amerik. Pflanze erst später irrthümlich dazugestellt wurde. 156. P. camerunensis St. n. sp. Dioica, mediocris. flaccida, rufa. in arborum ramis laxe cæspitosa vel pendula. Caulis ad 10 cm. longus (vulgo 5-6 cm.), brunneus simplex, su- perne repelito-furcatus optimeque flabellatus, furcis recte divergentibus. Folia dense imbricata, ad 25 mm. longa, recte patula, plano disticha, antice parum decurrentia. postice brevissime inserta, asymmetrica, basi latissima, medio supero 2 plo angustiore, ligulalo, margine antico e basi sinuata superne striclo, apice truncato-rotundato, 8-10 dentato, dentibus brevibus validis aculis recte patulis, margine postico substricto grosse spi- noso maxime crispalô. i. e. spinis patulis et recurvis alternantibus, ipsa basi foliorum longissmis angustis hamatis. Cellulæ apicales 27 y. basales 27 X 45 y, trigonis magnis acutis. Amphigastria magna, imbricata, profundissime bifida, laciniis quinquefidis anguste lanceolatis vel setaceis hamatis. Flores feminei in ramulis ultimis terminales, innovatione sin- gula suffulti. Folia floralia caulinis majora et magis spinoso-crispata. Perianthia ignola. Hab. Kamerun (Dusén, Dinklage, Staudt). Diese Art und die folgende gehôren einer Gruppe an. welche im trop. Asien eine grosse und arlenreiche Verbreitung hat; die meisten tragen an der ventralen Blattbasis einen Wasserbeutel (Auriculum); bei manchen fehlt letzterer und weil ich nicht durch eine irreführende Ueberschrift — ich werde diese Gruppe später Cucullatæ nennen — diese zwei Arten absondern wollte, die beide keine Wassersäcke besitzen, habe ich sie, der Blattform entsprechend, der Gruppe Oblongifoliæ ange- schlossen. 276 Plagiochila. URANZ STEPHANI SPECIES HEPATICARUM. 987 157. P. Boivini St. n. sp. Dioica, major, robusta, rigidiuscula, plus minus fusco-olivacea. Caulis ad 10 cm. longus (vulgo 6-8 cm.) vage longe ramosus, ramis divergentibus, ultimis parvifoliis. Folia caulina parum imbricata, 2,5 mm. longa, oblique patula, angulo 58°, vix decurrentia, plano-disticha, basi subtriplo-latiora quam apice ideoque subtrigona vel trigono-liqulata, subsymmelrica, mar- gine antico nudo substricto, postico e basi abrupte breviterque rotundatim ampliata caulique parum incumbente substricto, valide spinoso, spinis sub 16, medio supero 4-5, remotiusculis angustis, strictis, medio infero usque ad ipsam basin descendentibus, ereberrimis longioribus et varie ha- malis, apice truncalo-rotundato quinquespinoso, spinis minus longis recle patulis. Folia ramulina minora similia, minus longe spinosa, basi postica minime ampliata. Cellulæ apicales 27 y, basales 27 X 45 y, trigonis parvis. Amph. rudimentaria vel nulla. Folia floralia caulinis multo lon- giora, e basi parum latiore linearia, apice angusta, truncata, 3-4 spinosa, margine postico longe spinosa, spinis angustis remotis hamatim patulis, antico nudo. Perianthia (sterilia) ore late roduntato, laciniis lanceolatis hispidissimo, ala postica latiuscula, apice longe soluta ibidemque spinoso- ciliata. Hab. Africa. Insula Bourbon (Boivin). Siehe die Bemerkung am Schluss der vorhergehenden Art. 988 MUSCI JAPONICI A R. PF FAURIE’TANNO’ZIOOTEEETT (Suite.) T. PARVULUM Broih. et Par. spec. nov. — Monoicum, minutulum. Cæs- pituli depressi. Caulis repens, radiculosus, 16-20 mm. longus, vage denseque pinnatus ramis 5-6 mm. longis attenuatis patentibus iterum divisis. Folia anguste-lanceolata, acuta, patula, 0,7 mm. longa, 0,2 mm. lata, concaviuscula, enervia vel obsolete costata, toto ambitu minutissime ad apicem grossius denti- culata ; cellulis alarıbus 3-5 sat magnis, quadratis vel rectangularibus, vesiculosis, hyalinis, superioribus linearibus angustis 3-4 papillosis, apicalibus majoribus, rhombeis, hyalinis, levibus vel 1-papillosis. Flores utriusque sexus cauligeni ; il. masc. pro magnitudine plante crassiuseulus ; fol. perigon. ovalo-lanceolata, acuminata, dentata ; archegonia 10-15 paraphysibus breviora ; fol. perich. 5-7, exteriora minuta, ovata, intima multo longiora, acuminata, acumine argute serrato sæpe patulo. Capsula 1 mm. longa atro-fusca, eylindracea, curvata, subapophysata, sub ore valde strangulata, in pedicello rubro subflexuoso levi 11-12 mm. longo cernua. Perist. (vetusti!) d. ext. fusci, densius articulati, intus lamellosi ?, pertusi, apice granulosi, eiliis brevibus? e membrana basilari carinata tessellata pallida tertiam partem dentium æquante enalis. Cætera desunt!. Tsurugi-zan, n. 1400. Probablement la plus petite espèce du genre. Voisine du T. Lindbergii (Bryol. jav.) Jäg., elle s’en distingue par ses feuilles dentées sur tout leur pourtour et non seulement au sommet, les cellules alaires plus grandes, etc. Le genre Trichosteleum est nouveau pour le Japon. ECTROPOTHECIUM Mitt. E. LEPTOBLASTUM Broth. el Par. spec. nov. — Monoicum. Cæspites minuti imbricati depressi molles, pallide virides vel flavescentes. Caulis repens radiculis longis purpureis insiructus, vage ramosus dense pinnalus, ramis sim- 1 Reste à décrire : T. aculeatum Broth. et Par. spec. nov. ns (18) ÉDOUARD-GAARIEL PARIS. MUSCE JAPONICH. 989 plicibus 3-4 mm. longis atlenualis palentissimis. Folia laxe conferla erecto- patentia, 1,75-2 min. longa 0,5 mm. lata, e basi multo angustiore amplexicauli obcordato-lanceolala longe acuminala, acumine filiformi, toto ambitu præsertim ad basin confertim denticulala, nervis binis vel obsoletis ; cellulis alarıbus et basilaribus mediocribus numerosis ovoideis, parietibus crassiusculis, cæteris linearibus tenuissimis, omnibus nitidis levibus ; folia ramealia paulo minora angusliora, caviuscula, cælerum similia. Fl. mase. in caule ramisque minuli gemmiformes, fol. perigon. laxissime reticulala, enervia, concava, acuminata, integra ; antheridia numerosa paraphysata. Fl. femin. cauligeni, ramulus peri- chætialis brevissimus valde radiculosus ; fol. perich. 7-9, inlima longe acumi- nala, integra, archegonia pauca paraphysata. Vagina cylindrico-ovata. Capsula viridis ætate brunnescens minuta, 0,5 mm. cum operculo A mm. longa, basi attenuala, cylindrica, curvala, sicca sub ore strangulata ambilu papillis magnis mammosa, in pedicello pallido apice rubescente levi 12-13 mm. allo inclinata. Perist. d. ext. conniventes, aurantiaci, pallide limbati, apice hyalini papillosi, trabeculati, linea divisuriali haud vel vix nolati, elamellosi ? Processus e mem- brana dimidium dentium æquante vel paulo superanle aurei, carinati, dentibus æquilongi, ciliolis plus minus interjeclis papiliosis interjectis. Annulus ? Oper- culum conieum breviter rostratum. Capsula (junior) straminea. Spore luteæ, minimæ, leves. Takou-Sima, n. 1418, Très pelile espèce, que les asperites qui recouvrent sa capsule permettent de reconnaitre au premier coup d'œil. AMBLYSTEGIUM Bryol eur. A. ENTODONTOIDES Broth. el Par. spec. nor. — Dioicum. Cæspiles nitenles e rubescente-viridi variegati. Caulis primarius 5-6 cm. longus, crassus, pareissime radiculosus, inordinale ramosus, ramis simplicibus 0,015-0,002 m. longis sæpe curvalis, apice attenualis aculis. Folia sicca divaricato-patula et reflexa, madida patenlia 4,5 mm. longa, eymbiformia, integerrima, enervia vel obsoletissime costata, cellulis alaribus 10-15 rectangularibus hyalinis, parietibus crassis chlorophyllosis, cæteris linearibus tenuissimis. Fol. perich. pauca lan- ceolata, acuminala, enervia, hyalina. Capsula atro-fusca in pedicello 16-18 mm. alto rubello levi apice curvulo inclinata, curvata, gibbosula, sicea sub ore eonstrieta. Annulus ? Perist. d. ext. inflexi, brunnei, linea divisuriali percursi, intus valde lamellosi, int. in membrana ad medios dentes producla, processus eis paulo breviores, inlegri vel apice bifidi. Operculum planum longiuscule recteque roslralum. Calyptra ? Spore minimæ, luteæ, leves. Yakou-Sima, n. 1141-43, 1303, 130%. Espèce remarquable par le chatoiement de ses toufles, ses feuilles plus ou moins réfléchies, le grand nombre des cellules claires, sa capsule gibbeuse, etc. A. filicinum (L.) de Not. — Ibaraki, n. 1380. 990 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2m SER.). (19) A. PAPILLOSUM Broth. et Par. spec. nov. — Dioieum. Caulis primarius 0.02-0,025 m. longus, repens, valde radiculosus, subpinnato-ramosus, ramis simplieibus patulis 3-5 mm. longis. Folia 1,5 mm. longa, 0,25 mm. lata, erecto-patentia, subfalcatula, lanceolata, acuminala, toto ambitu cellulis pro- minulis minutissime denticulata, nervo percurrente, cellulis alaribus paueis rectangularibus, cæteris linearibus angustissimis dorso papillosis obscuris. Fol. perich. pauca, intima crasse costata, Jongius acuminata integerrima, cellulis majoribus minus papillosis et obseuris. Capsula in pedicello 18-20 mm. allo rubro levi lortili suberecla sulcatula, atro-fusca, jeploderma. Perist. d. ext. brunnei apice hyalini, trabeculati, linea divisurali percursi : int. in membrana altiuscula tessellata positi, ext. æquilongi ut cilia filiformia nodosa papillosa interjecta. Vaginula archegonis e paraphysibus destituta. Annulus ? Operculum ? Calyptra (junior) pallide straminea. Spore minimæ, luteæ, leves. Takou-Sima, n. 1401 et 1410, ad terram arenosam et folia emortua. Les feuilles couvertes de papilles de celte espèce ne permettent de la con- fondre avec aucune de ses congénères. A. riparium (L.) Bryol. eur. — Yatsushiro, n. 1145. STEREODON Brid. S. arcuatiformis Broth. — Tsurugi-zan, n. 1329, 1360. var. longipes Broth. — Ibidem, n. 1330. S. BRACHYTHECIELLA Broth. et Par. spec. nov. — Dioicus. Cæspites intricati albicantes vel pallide aurei. Caulis repens, radiculosus, ramosus, irre- gulariter pinnatus, ramis simplicibus rarissime divisis, attenuatis, 16-18 mm. longis, patulis. Folia sieca subseeunda, madida erecta subappressa, caulina 1,5 mm. longa 0,5 main. lata, ovato-lanceolata, longe acuminata, marginibus sub acumine piliformi involutis, concaviuscula, integerrima vel ad apicem obsolete denticulata, 3-4 plicata, nervis binis subdistinctis ante medium evanidis; cellulis basilaribus numerosis, exacte quadratis. hyalinis, cæteris linearibus vel anguste rhombeis levibus ; ramealia angustiora, subfaleiformia, profandius plicata, nervis minus distinelis, cæterum similia. Perich. in ramis oligophylla ; fol. perich. parva ovalo-lanceolata, acuminata, ad apicem cellulis prominulis denticulala, omnino enervia, laxissime areolata; archegonia 7-10 eparaphysala. Capsula (una!) pallide lutea piriformis ovata, ore minulo, 2,5 mm. longa in pedicello rubro levi 20 mm. allo inclinala. Perist. d. ext. (ut videtur) albescentes. Cætera desunt. | Ichifusa, n. 1412. Celle espèce a tont à fait l'aspect des pelils échantillons des Brachytheeium glareosum ou salebrosum avec lesquels Jes caractères qui viennent d’être indiqués ne permettent pas de la confondre. S. capillifolius (Mitt.) Broih. — Oho-Sima, n. 1308. S. circinatulus (W. P. Sch.) Broth. — Oho-Sima, n. 1315; Aomori, n. 1452. (20) ÉDOUARD-GABRIEL PARIS. MUSCI JAPONICI. 991 S. Ctenium (W. P. Sch.) Broth. — Oho-Sima, ». 1317, 1318 (forma). S. fertilis (Sendin.) Lindb. — Tsurugi-zan, n. 1341, 1345, 1363. S. Fusijamæ Broth. — Tsurugi-zan, n. 1326-28, 1332, 1339. S. Haldanianus (Grev.) Lindb. — Tsurugi-zan. n. 1340: Aomori, n. 1446, 1447. S. hastilis Mitt. — Tsurugi-zan, n. 129%, 1295: Yakou-Sima, n. 1140, 1324 ; Oho-Sima, n. 1368 ; Hakkoda, n. 1450. S. longipes (Besch.) Broth. — Tsurugi-zan, n. 1331 : Ichifusa, n. 1346°. S. Oldhami Mitt. — Oho-Sima, n. 1316 (forma). S. PINNATUS Broih. ei Par. spee. now. — Dioicus. Cæspiles extensi, con- densati, læte vel e lutescente virides. Caulis prostratus vel adscendens pecti- nalim conferlimque pinnalus, ramis interdum Nagelliferis. Folia caulina squar- rosa e basi amplexicauli latissime obeordato-acuminata, I mm. longa 0,8 mm. lata, falcata, e medio ad apicem argute serrata, nervo nullo vel obsoleto : cellulis alaribus medioeribus rectangularibus, cæteris linearibus, omnibus hya- linis levibus ; paraphyllia anguste lanceolata ; folia ramealia patula, angustiora, baud vel vix falcata, concaviuscula, 2-3 plicata, serrata. Fl. femin. copiosi : perich. in ramo peculiari crasso brevissimo terminale; fol. perich. longe acumi- nala, dentata : archegonia 15-25, paraphysala. Plura carent. Miniature du Hypnum Ctenium W. P. Sch. dont il diffère indépendamment de la taille beaucoup plus petite, par ses feuilles raméales peu ou point falei- formes, dentées, ses cellules claires, carrées, ele. S. PLANIFRONS Brolh. el Par. spec. nov. — Monoicus. Habitus isop- ierygioideus. Caulis prostraius filiformis denudatus stolonifer, vage ramosus, irregulariler pinnatus et bi-pinnalus, ramis erecto-patentibus 10-12 min. longis. Folia 1 mm. longa 0,5 mm. lata suberispata appressa, madida erecto-patentia, complanata, disticha, lanceolala, e medio ad apicem argute serrala, concavius- eula, nervis binis plus minus conspicuis ; cellulis alaribus mediocribus rectan- gularibus, cæleris linearibus angustis, omnibus diaphanis levibus. Fl. mase. et femin. in ramis intermixli ; fl. masc. gemmiformes, antheridia 4-7 paraphysala. Fol. perich. longe acuminata, enervia, integra vel ad apicem obsolete dentieu- lala; archegonia pauca, paraphysata. Capsula 0,5 min. cum operenlo 4 mm. longa, olivacea, ætate brunnea, cylindrica curvala, basi attenuala, in pedieello rubello tenui levi 40-14 mm. alto inclinala. Perist. d. ext. breviusculi, lutei, papillosi, dense trabeculati, linea divisuriali haud motati, intus in dimidio superiore longe lamellosi. Processus e membrana basilari carinati, in medio plus minus hiantes, dentibus æquilongi, ciliis filiformibus interpositis. Annulus triplex. Operculum conicum, reete salque longe rostralum. Calvptra (junior) straminea. Sporæ minimæ, luteæ, leves. Château de Kagou-Sima, n. 1547. 1 Resle à décrire : S. neckeroides Br. et Par. sp. nov. * LA 3 y. se 992 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2Me SÉR.). (24) Voisine du S. areuatiformis Broth., celte espèce s'en distingue par sa stature plus petite, ses feuilles non ou à peine falciformes, l'absence de cellules claires vésiculeuses. etc. S. rhynchothecius (C. M.) Broth. — Ibarakı, n. 1353; Tsurugi-zan, n. 1338. S. tristo-viridis Broth. — Tsurugi-zan, n. 1334, 1561-62, 1564 (forma); Ichifusa, n. 1356. HYLOCOMIUM Bryol. eur. H. brevirostre (Ehrh.) Br. eur. — Tsurugi-zan, n. 1287, Takou-Sima, n. 1289. var. lutschiana Broth. et Par. — Yakou-Sima, n. 1286. H. himalayanum (Mitt.) Jäg. — Yakou-Sima, n. 1242. H. splendens (Hedw.) Bryol. eur. — Tsurugi-zan, n. 1245. H. varians Mitt. — Tsurugi-zan. n. 1337. RHACOPILUM P. B. R. aristatum Mitt. — Tsurugi-zan, n. 1085 : Ichifusa, n. A444 ; Yakou- Sima, n. 1446: Oho-Sima, n. 1453, 11437. 1352, 1379. 1405, 1496. HYPOPTERYGIUM Brid, H. japonicum Mitt. — Ichifusa, n. 14201. (A suivre.) : Général PARIS. 1 LISTE DES ESPÈCES RÉCOLTÉES PAR R. P. FERRIE (Les espèces nouvelles sont précédées d'un astérisque.) * Ærobrium Ferriei Broth. (Oho-Sima). Barbula emarginala Mitt. (Nagasakı). » unguiculata Hedw. (Nagasaki). Brachymenium scabridens Mitt. (Nagasaki). Bryum Fusijamæ C. M. (Nagasaki). Brachythecium Buchanani (Hook.) Jäg. (Nagasaki). * Campylopus Ferriei Broth. (Nagasaki). F1» nagasakiisus Broth. (Nagasaki). Dasymitrium japonieum Lindb. (Oho-Sima). » incurvum Lindb. (Nagasaki). nn molliculum Broth. (Omura). » rupestre Lindb. (Nagasaki). * Dieranella Ferriei Broth. (Oho-Sima). RS Oshimæ G. M. (Oho-Sima). Diphyseium fulvifolium Mitt. (Nagasaki). Ditrichum pallidum (Schreb.) Hpe. (Nagasaki). * Ectropothecium leueomioides Broth. (Oho-Sima). ED perretienlalum Broth. (Oho-Sima). (22) ÉDOUARD-GABRIEL . PARIS. MUSCI JAPONICH. 993 * Entosthodon lutschianus G. M. (Oho-Sima). * Fissidens Perriei Broth. (Oho-Sima). » japonicus Dz. Mk. (Oho-Sima). A, limbato-marginalus C. M. (Oho-Sima). Haplohymenium triste (Ces.) Besch. (Omura). Hedwigia albicans (Web..) Lindb. (Nagasaki). * Hyocomium seabrifolium Broth. (Nagasaki). * Hypopterygium brevipes broth. (Oho-Sima). » japonieum Mrtt. (Nagasaki). LR Levieri Broth. (Oho-Sima). Isopterygium albescens (Schww.) Jäg. (Oho-Sima). re) lutschianum (C. M.) Broth. (Oho-Sima). ÉD pallidutwn (&. M.) Broth. (Oho-Sima). a) steieitfoltum Broth. (Oho-Sima). » subalbidum (8. et L.) Mitt. (Nagasaki). » Textori (5. Lac.) Mitt. (Omura). Isothecium subaiversiforme Breth. (Oho-Sima). * Leucobryum lutschianum €. A. (Oho-Sima). * Mniadelphus tener €. M. (Gho-Sima). Mnium Maximoviezit Lindb. (Nagasaki). » vesicalum Besch. (Cho-Sima). Neckera japonica (Besch.) Breih. (Ono-Sima). D) lutschiana Broth. (Gho-Sima). » nitidula (Bitt.) broih. (Nagasaki, Oho-Sima). * Papiliaria Ferriei &. M. (Oho-Sima). He subtilis ©. M. (Oho-Sima). Philonotis socia Mitt. (Nagasaki). * Philonotula tatschiana €. M. (Oho-Sima). Pogcnatum inilexum Lindb. (Nagasakı). » rufinotum C. M. (Oho-Sima). * Porotricaum Ferriei C. M. (Oho-Sima). Pottia intermedia Furnr. (Nagasaki). Pterygophyilum japonieum Besch. (Oho-Sima). Rhacopilum arislatum Mitt. (Oho-Sima). Rhaphidostegium japonieum Broth. (Nagasaki). * Rhynchostegium brevieuspis ©. M. (Oho-Sima). » pallidifolium (Mil£.) Jäg. (Nagasaki, Oho-Sima). D) Ferriei Broth. (Nagasaki). rs proserpens C. M. (Oho-Sima). Rhizogonium spiniforme Brid. (Oho-Sima).- Stereodon Fraucheti (Besch.) Broth. (Nagasaki). » longipes (Besch.) Broth. (Onura, Nagasaki). N Oshime (©. M.) Broth. (Cho-Sima). Thuidium capillatum (Mitt.) Broth. (Omura, Nagasaki). » Ferriei Broth. (Oho-Sima). » iloripundarioides Broth. (Oho-Sima). » japonieum Dz. Mk. (Gho-Sima). » latifolium (S. Lac.) Broth. (Nagasaki). » glaucinum Mitt. (Oho-Sima). ETS) Levieri Broth. (Oho-Sima). Trachyeystis radiata (Wils.) Lindb. (Omura, Nagasaki). Weisia japonica Broth. (Nagasaki). ——13— 994 EINE ZWEITE VALENZUELIA VON L. RADLKOFER Die Sapindaceen-Gattung Valenzuelia Bert., welche durch ihre gegen- ständigen Blätter nicht nur von den verwandten Gatlungen der gleichen Tribus in auffälliger Weise abweicht, sondern innerhalb der ganzen Familie der Sapindaceen eine hervorsiechende Ausnahme bildet, stellte bisher eine monotypische Gattung dar, gleichwie die ihr zunächst ver- wandte und die gleiche Heimat in den chilenischen Anden mit ihr thei- lende Gattung Bridgesia Bert. i In dem gegenwärtigen Jahre nun ist der schon seit 1828 durch Bertero bekannt gewordenen Valenzuelia trinervis Bert. eine Schwesterart er- wachsen in einer von Professor Bodenbender auf der Ostseite der Anden aufgefundenen Pflanze, welche mir von dessen Collegen, Herren Pro- tessor F. Kurtz in Cordoba, in dankenswerthester Weise zur Unter- suchung überantwortet wurde. Diese Pflanze ist in der Gestaltung der Frucht und in der Beschaffen- heit ihrer Infiorescenz so eigenthümlich, dass man sie im ersten Augen- blicke für eine besondere, neben Valenzuelia zu stellende Gattung halten möchte. Bei näherer Betrachtung jedoch stellen sich die so auffallenden Eigenthümlichkeiten doch nur als gradweise Verschiedenheiten dar, und die generelle Uebereinstimmung mit Valenzuelia erweist sich namentlich unter Rücksichtnahme auf die anatomischen Verhältnisse als eine zweifellose. In letzterer Hinsicht ist namentlich der innerhalb der Familie der Sapindaceen nur ganz ausnahmsweise auftretende, eben der Gattung Valen- zuelia (wie weiter der Gattung Xanthoceras, sieh Radlk. in Sitzungsber. k. bayer. Acad. XX, 1890, p. 17%, 30%) eigenthümliche, nicht continuir- (2) L. RADLKOFER. EINE ZWEITE VALENZUELIA. 995 liche Sklerenchymring in der Axe hervorzuheben und das Vorkommen auffallend grosser, von einer saponinartigen Substanz erlüllter Zellen in dem concentrisch gebauten Blatte; ausserdem der analoge Bau des Pericarpes. Dazu kommt die vollständige Uebereinstimmung in den Blüthentheilen. Was dem gegenüber die Eigenthümlichkeit der neuen Pflanze betrifft, so besteht sie hinsichtlich der Frucht darin, dass jeder der drei, nur durch die Fruchtaxe miteinander verbundenen Fruchtknôpfe mit kamm- artigen, membranösen Auswüchsen am Rücken und an den Seiten- rändern versehen ist, welche sich an der Spitze begegnen und gleichsam kreuzweise durchsetzen, während bei V. trinervis die Fruchtknôpfe eine vollständig abgerundele Oberfläche besitzen. Es erscheint ange- messen, diesen wesentlichsten Unterschied in dem Namen der Pflanze hervorzuheben und sie dem entsprechend als V. eristata zu bezeichnen. Die Inflorescenz weiler besteht bei V. trinervis aus kleinen, in der Achsel der oberen (gegenständigen) Blätter kleiner Seilenzweige oder auch der Endiriebe auftretenden, im günstigsten Falle 3-blüthigen, gewöhnlich aber nur 2-blüthigen Wickeln, welche sogar auch auf Einzelblüthen reducırt sein können. Bei V. cristata dagegen sind die entsprechenden Wickeln 6—15-blüthig, auf mehr als 3 cm verlängert und an der Spitze gestreckter Zweige zu etwa 8 in decussirten Paaren mit nur bracteenartigen Stützbläitern in eine thyrsusartige Gesamint- inflorescenz von ungefähr 6 cm Länge vereinigt. Aus diesen und den weiter zu berücksichtigenden Verhältnissen ergibt sich, die Gattungscharaktere von Valenzuelia (namentlich rücksichtlich des schief symmetrischen Blüthenbaues) als bekannt vorausgeselzl, folgende Charakteristik der neuen Art: Valenzuelia cristata Radik. : Frutex parvus, parce ramosus; ramı oppositi, virgali, tereliusculi, apice parce puberuli, cortice transversim et longitudinaliter dirupto et dejecto mox subere pallide rubieundo obtecli ; folia opposita, sublinearia, bası euneala, apice subtruncato 3-dentala, I-nervia, coriacea, sicca fragilia, flavide viridia, pilis raris adspersa, cellulis magnis substantia saponino affini fœtis pellucide punctata (celerum generis); cincinni ad apices ramorum elongalorum complures decussali, in inflorescentiam thyrsiformem congesti, ad folia floralia sursum decrescentia et in bracteas commutala axillares, elongati, 6—13-flori, stipitati, sublus bracteolis biseriatis lineari-lanceolatis pube- rulis instrucli ; flores (generis) minores, cincinnorum inferiores d, superiores parbm vel inlerdum ultimi 9; petala oblonga, glandulis T er ET 996 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SÉR.). (3) crebris adspersa, squama bifida eristata margine dense lanosa ; fructus (immaturus tanlum visus) subglobosus, 3-coccus, coccis trigono-obovoiï- deis, lateraliter contiguis, tola longiludine cum axe in stylum subæqui- longum desinente connalis, crislis membranaceis e dorso marginibusque exsurgentibus apicem versus accrescentibus ibique eruciatim connexis purpureis instructis, undique pilis laxe adspersis: semen obovoideum (maturum non visum). Frutex ad 1,5 m altus. Rami florigeri 1.5 mm crassi. Folia vix 2 cm longa, apice 3—5 mm lata. Cincinni ca. 8, decussali, in inflorescenliam thyrsiformem 8-centrimetralem congesti. stipite 0.5—1 cm longo adjecto 2,5—3,5 cm longi ; pedicelli 5 mm longi. Flores 2 mm vix superantes; slamina exserta subduplo longiora. Fructus (immalurus) 6 mm allus, Ss mm latus, stylo 4 mm longo coronatus. In Argentinæ prov. San Juan : Dr W. Bodenbender ! («al oriente de la Quebrada Deheza. Dep. Ullun », altit. 1200 m, m. Febr. 1902, flor. et fr. immat. ; ex Hb. F. Kurtz comm. sub n. 14,900). 997 Beiträge zum Keminis der Alrikanischen-Flora Neue Folge.) von Hans SCHINZ (Suite.) Psoralea glaucina HARV. in Harv. et Sond. Fl. Cap. II (1561-62), 147. Psoralea axillaris E. et Z. non L. Enum. (1856), 225. Eine aufrechte Staude (?) mit rutenartigen, seegrünen, gerillten Zweigen, kahl oder mit sehr zerstreuten, langen, anliegenden Borsten- haaren besetzt. Die 15 bis 20 mm lang gestielten Laukblätier werden von pfriemlich lanzeitlichen, schwach behaarten, + 5 mm langen Neben- blättern, die dem Grunde des Blaitstieles angewachsen sind, begleitet. Die Blätichen der dreizähligen Laubblätter sind linealisch ianzettlich, stechend zugespitzt, mit Drüsenborsien beselzt und mit unterseits her- vortretendem Mitielnerven versehen ; das Endblätichen ist + 50 mm, die seitlichen sind + 30 mm lang, beide, bezw. alle drei + 4 mm breit. Die langgestielten Blüten entspringen zu zweien den Achseln der Laub- blätter; am Grunde des Blütenstieles befinden sich, verborgen von den Nebenblättern, einige Hochblätter, in einer Höhe von + 43 mm dann die zu emem kurzen Becher verwachsenen Vorbläiter. Die Becher- zipfel sind bewimpert. Der Kelch ist drüsig, länglich glockig ; die Röhre misst + 4 mm in der Länge, auf die bewimperten, stumpflichen Kelch- zipfel fallen + 3'/;ımm. Krone? Die kurzen Hülsen sind einsamig. Südafrika : Südwesil. Kapkolonie, Umgegend von Hopefield, Bach- mann, Mai 1857. Ich hatte die Pflanze zuerst mit einem neuen Namen belegt, finde aber. nachdem ich die Beschreibung niedergeschrieben, keine erheb- lichen Unterschiede zwischen ihr und der mir allerdings nur aus der kurzen Diagnose in der Flora capensis bekannten Psoralea glaueina Harv. Abweichend verhalten sich, nach der Bescheibung zu urteilen, eigentlich nur die Nebenblätter, die nach Harvey pfriemlich sein sollen, das ist indessen ein Unterschied, der kaum in Betracht kommt. Ich habe die Art ausführlich beschrieben, namentlich um die allzu kurze Beschreibung Harveys zu ergänzen. 398 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SER.). (18) Lonchocarpus Menyharthii SCHINZ nov. spec. Die Laubblätter dieses Baumes sind 2 bis 5'/2 cm lang gestielt, sie sind einpaarig gefiedert und zwar finden sich an einer Rhachis neben einem Endblätichen je fünf Joche. Der Blattstiel ist gleich der Rhachis dicht mit fahlgelben seidenartigen Haaren bekleidet. Die je zu zweien auf gleicher Höhe inserirten Blättchen sind von schmal elliptischem, spatelförmigem oder sogar länglich verkehrteiförmigem Umriss, von lederiger Gonsistenz bei zum Teil nach unten umgerolltem Blattrand ; sie sind 2 bis 7 cm lang und 1 bis 3 cm breit, nach der Basis zu durch- gehends keilfürmig verschmälert, am entgegengesetzten Ende spitz. stumpf oder breit abgerundet. Die unterseits dicht mit fahlgelben Seidenhaaren bekleideten. 3 bis 5 mm lang gestielten Spreilen haben oberseils ein elwas dünneres Indument. Die Rhachis ist über das letzte Blatipaar hinaus noch um 7 bis 10 mm verlängert. Die Blüten sind zu lockerblütigen. + 14 cm langen Trauben vereinigt und 3 bis 5 mm lang gestielt. Der sehr dicht mit kurzen Seidenhaaren bekleidete Kelch ist glockenförmig und + 5 mm hoch, die Zipfel sind eirca À mm lang und zwar ist von den vier Zipfeln einer sehr breit, abgerundet und kurz ausgerandet. die übrigen drei sind eiförmig und gleichfalls abge- rundel. Die Blumenkrone, die keine besonderen Merkmale bietet, ist + 9 mm lang: die einzelnen Blumenblätter sind mit Ausnahme der zwei Kielblätter, die auf der untern Kante gegen den Nagel zu kurz bewimpert erscheinen, kahl. Früchte fehlen. : Südostafrika : Sumbesigebiet, in Gebirgswäldern um Boruma verein- zelt, Menyharth 854, bl. II. 92. Unsere Pflanze ist jedenfalls mit Lonchocarpus laxiflorus Guill. et Perr. nahe verwandt, ja kann sogar vielleicht nur den Rang einer Varielät derselben oder noch eher vielleicht der L. capassa Rolfe, dieser offenbar sehr polymorphen Art, beanspruchen. Gegen eine Vereinigung spricht die grosse Zahl der Blätichen pro Laubblatt, auch sollen die Blättchen von L. laxiflorus nach Oliver kahl sein. Dalbergia sambesiaca SCHINZ nov. spec. Nach Angabe des Sammlers ein Baum. Die Rhachis der circa 2 cm lang gestielten Blätter ist mit ziemlich langen, dicht stehenden rost- braunen Haaren besetzt und erreicht eine Länge von 6 cm; die sehr (19) u. SCHINZ. BEITR.EGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 990 kurz gestiellen, alternirenden Blättchen sind von länglichem Umriss, am Grunde schwach —, aber deutlich herzförmig ausgerandet, am entge- gengeselzten Ende breit lanzettlich, spitzlich oder stumpf und dann von einer kleinen Weichstachelspitze überragt. Die Spreite erreicht eine Länge von 4 cm und eine Breite von 1'/2 cm, der Rand ist etwas nach unten gekrümmt und gleich dem ziemlich dicht rostbraun behaarten Mittel- nerven mit einzelnen Rosthaaren besetzt. Die Blüten stehen in dichten, gedrungenen. vielblütigen Rispen, die kürzer als die Blätter sind. Die Zipfel des pubescirenden. von zwei länglichen, hinfälligen Hochblättern begleiteten Kelches sind spitzlich oder abgerundet, sie sind länger als die Nägel der Blütenblätter, von denen das Schiffehen kürzer als die übrigen ist. Die Blüten erinnern überhaupt an jene von D. pubescens Hook., nur sind sie um die Hälfte grösser. Die in der Mitte verdickte Hülse ist beiderends verjüngt, am Grunde spitz, oben abgerundet, 9 cm lang und. mindestens in der Jugend, von einem rostbraunen Sammet bekleidet. Der eigentliche Hülsenstiel ist circa 3 mm lang, d. h. ebenso lang wie der Blütenstiel. Südostafrika : Sumbesigebiet, Boruma, Menyharth, bl. II 91. D. sambesiaca scheint der D. pubescens Hook. sehr nahe zu stehen, die letztere unterscheidet sich aber doch durch einige wesentliche Punkte. Bei der westafrikanischen Pflanze sind die Blätter auffallend abgesiutzt, laufen aber am Grunde etwas spitz, oder wenigstens breit- lanzettlich zu, die Behaarung der Mitteinerven fehlt entweder ganz oder ist doch sehr spärlich und endlich sind, wie bereits angedeutet, die Blüten um ein Wesentliches kleiner als bei den Menyharth’schen Exemplaren. Baker berichtet in der Flora of tropical Africa II, p. 254 gleichfalls von einer Dalbergia vom Sambesi, die mit D. pubescens nahe verwandt sei; da die ihm vorgelegten Exemplare unvollständig waren, hat er ihr keinen Namen gegeben. Mit unserer Pflanze werden sie übrigens wohl kaum identisch sein, wenn wenigstens Bakers Angabe : « young leaves and branches densely grey velvety » den Tatsachen Rechnung trägt. je ie 7 1000 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SER.). (20) MELFACEE. HANS SCHINZ (Zürich). Wulfhorstia spicata Cas. de Candolle in Mém. Herb. Boiss., n° 10 (1900), 53 var. viridiflora SCHINZ nov. var. Ein Baum der zur Blütezeit blattlos ist. Die Blätter scheinen beson- ders am Ende der Zweige gedrängt zu stehen, und sind, soweit nach den ganz jungen. dicht samtarlig behaarten Knospen geurteilt werden kann, unpaarig gefiedert, und hinterlassen nach dem Abfallen querge- stellte breit elliptische, blutrot gefärbte Narben. Blüten geknäuelt an unterbrochenen Aehren, diese gedrängt am Ende der Zweige. Kelch und Krone sind aussenseits dicht samtartig behaart; der Kelch ist 5- bis 7-zähnig, die Zähne sind sehr kurz, breit dreieckig, ungleich, bald spitz, bald stumpf. Auf der Innenseite ist der tellerförmige Kelch kahl. Die 5 bis 7 Kronblätter sind von breit elliplischem Umriss, stumpf, + 6 mm lang und + 3 mm breit. Die Staubfäden sind + 4 mm lang und bis zu einer Länge von 3 mm zu einer mit dem Fruchtknoten am Grunde verwachsenen Staubfadenrönre verbunden; die breiten, flachen, freien Teile sind von einer kleinen Spitze überragt auf der die mtrorsen Staubbeutel inserirt sind. Die Staubfadenröhre ist auf der Innenseite mehlig bestäubt. Die Zahl der Staubblälter ist doppelt so gross wie die der Kelch- und Kronblätter. Der eiförmige Fruchtknoten ist in seiner untern Hälfle ebenfalls mehlig bestäubt (das Indument besteht aus einzelligen, spitzen Borsten- haaren und mehrzelligen, bedeutend kürzeren, oberwärts keulenförmigen Drüsenhaaren), mindestens 5-, selten 6- bis 7-fächerig ; in jedem Fache sind bis sechs Samenanlagen geborgen. Der Griffel endet in eine flache, in der Mitte etwas verliefte, role Narbe. Deutsch - Südwest - Afrika: Amboland, Omupanda in Uukuanjama, Sandboden, Raulanen 323, bl. 23. Sept. 1900. Von der von G. de Candolle beschriebenen W. spicala verschieden durch grössere, grünliche Blüten und längeres Androeceum. Der Typus heisst Ohafi im Otjikuanjama und hat weisse, stark riechende Blüten. (21) u. SCHINZ. BEITRÄGE ZUR KENNTNS DER AFRIKANISCHEN FLORA. A004 MALVACEE. B.-P.-GEORGES HOCHREUTINER (Gent). Abutilon pycnodon HOCHR. sp. nov. Caules erecli, simplices, vel ramulis axillaribus mature evolutis + ramosi, luteo-grisei, tomentelli, vix pulverulenti, eylindrici. Folia mediocria vel parva ; stipulæ longæ, subulatæ, tomentos®; mox caducæ ; petioli tomentosi, sulcali; lamina ovala, cordala, acuminata, interdum obsolete triioba, margine grosse, irregulariter atque profunde dentata, dentibus majoribus sæpe dentes ferentibus, palmati-7—9 nervia, subtus dense tomentosa, grisea, nervis prominulis, Supra parce pubescens, griseo-viridis, nervis haud prominulis sed luteis. Flores axillares, apice ramorum conferti, solitarii; pedunculi tomentosi. parte supe- riore articulati; calyx extus lomentosus, intus pilosus, 5-lobatus, lobis profundis, acuminatis, trinervibus ; petala aurea et basi violacea, calyce non mullo longiora; columna staminalis petalis brevior ; stig- mata capilala, capile minimo violaceo. Fructus globosus. apice umbi- licatus ca. 26-carpidialus, calyce minor, tomentosus, junior viridis, senior nigresceus. Semen in quoque loculo unum evolutum, nigrum et granulis vel pilis minutis albis rugosum. Petioli 1—3,5 cm longi; lamina 2,5—% cm longa et 2—A cm lata ; pedunculi floriferi 1—1,5 cm longi, fructiferi 41,7—-4 cm longi; calyx ca. 4,2 cm longus ; petala ca. 1,5 cm. longa ; columna stamin. ca. 0,5 cm longa; fructus ca. 0,6 cm longus et 0,9—1,3 cm in diam. latus. Deutsch - Südwest-Afrika : Hereroland, Gam-Korchas. Dinter 1464, 19. Febr. Cette espèce est fort curieuse, elle est très voisine de PA. angulatum Mast. Comme lui, elle ne possède, en général, qu'une graine par méricarpe et ces graines sont de forme identique. Elle diffère cependant de l'espèce de Masters par son inflorescence qui n’est pas en panicule aphylle, par ses feuilles beaucoup plus petites et profondément dentées et enfin par son fruit bien plus petit et dépassé de beaucoup par les lobes du calice. On pourrait donc placer celte espèce à côté et immédiatement avant l'A. angulatum. Sida Dinteriana HOCHR. sp. nov. Sufirutex basi lignosus, intricatus ; rami erecti, simplices, griseo- EU BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n° 12, 5 décembre 1902, 68 1002 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (2e SER.). (22) virides, tomentosi, cylindrici, parte superiore paulo compressi. Folia minora ; stipulæ longæ, lineares ; petioli longi, ut caules griseo-virides tomentosi ; lamina lanceolato-ovata, basi rotundata, apice obtusa vel vix mueronata, margine irregulariter dentata, utrinque viridis, tomentosa, sed supra, nervis pennatis impressis el sublus, nervis ochroleucis pro- minulis, reliculata. Flores axillares, solitarii, sed apice caulium nume- rosiores, longe pedunculati, pedunculi ut caules griseo-virides et tomen- tosi, parle superiore articulati; calyx angulatus, 5-lobus, lobis triangu- laribus, extus tomentosus, basi ochroleucus et parte superiore saturatior viridis, intus usque ad loborum sinus glaberrimus, lobis tomentosis ; petala magna, lutea ; columna staminalis petalis brevior; stigmata capitellala. Fructus 12-carpidiatus, apice umbilicatus ; carpidia subreniformia, apice regulariter rotundata, dorso parte inferiore rugulosa et parte superiore canellata ut in Sida rhombifolia sed nunquam arislata. Semen in quoque carpidio unum, pendulum, læve. Caules quos vidi 6—20 cm longi; stipulæ 5—6 mm longæ et ca. 0,5 mm latæ ; petioli 8—1% mm longi; lamina 15—30 mm longa et 6—11 mm lala; pedunculi 20—25 mm longi vel breviores ; calyx ca. 10 mm longus, lobis 5 mm longis et basi totidem latis ; corolla expansa ca. 25 mm in diam. lata ; columna stamin. ca. 7 mm longa ; fructus ca. « mm longus et 5 mm latus ; semen ca. 2 mm longum. Deutsch-Südwest-Afrika: Hereroland, Eliro, Dinter 1442, 12. Febr. Celte espèce est extrêmement remarquable à cause de son fruit dont la forme nous ouvre des vues tout à fait intéressantes sur les affinités du genre Sida. Notre espèce est certainement voisine du S. capensis Ekl. et Z. dont elle a un peu le port, mais elle diffère au premier coup d'œil par la forme de ses feuilles et par le nombre el la forme de ses carpelles. Elle est voisine également du Sida rhombifolia L., mais elle en diffère très nettement par ses feuilles longuement pétiolées et par la forme des carpelles dont la partie supérieure est arrondie en forme de demi- cercle déhiscent et constituant alors deux ailes. Dans cet état le méri- carpe ressemble singulièrement à celui des Cristaria. Pavonia vespertilionacea HOCHR. sp. nov. Fruticulus; caules novi cylindrici, glandulosi et insuper pilis raris longissimis, simplicibus, erectis præditi. Folia petiolata ; stipulæ lineares lorge; pelioli lamina ca. æquilongi, ut caules glandulosi et villosi ; (23) H. SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 1003 lamina ovala, cordata, acula (in foliis infer. fere circularis), margine grossissime serrata, supra glabra, subtus pilis stellatis rigidioribus præ- dita. Flores axillares, solitarii, pedunculati, pedunculi petiolis ca. duplo longiores, ut caules glandulosi et villosi; involucri bracteæ 13-—16, liberæ, longissimæ, lineares, angustissimæ, margine ciliatæ ; calyx profunde lobatus, lobis longe atlenualis, acutis, trinervibus, fere glabris sed quam bracteæ multo minoribus ; petala sulphurea, bracteis fere æquilonga ; stamina pauca; styli 10, capilati. Fructus 10-carpidiatus, magnus, car- pidium quodque uniovulatum et alis binis latissimis præditum. Hæc ala reniformes, nervis radiantibus et nervi marginali præditæ sunt, ita ut mericarpum vespertilionem æmulat. Semen magnum pilosiusculum brunneum. Caules quos vidi ad 25 em longi; stipulæ 3—7 mm longæ et vix 0,5 mm latæ; petioli 1—2,5 cm longi ; lamina 1—2,5 em longa, basi ad 1,4 cm lata ; pedunculi floriferi ca. 2,5 cm longi, fructiferi ad 5 cm longi. Involueri bracteæ sub anthesi ca. 2 cm longæ, sed accrescentes, ad 3 cm longæ et 0,5 mm latæ; calyx ca. 1 cm longus et fere ad basin lobatus, lobis basi ca. 0,2 cm latis; corolla ca. 2,3 cm longa ; columna staminalis vix 1 cm longa. Fructus ca. 1 cm longus et ad 2,2 cm in diam. latus; ale 0,8 cm latæ ; semen 0,4 cm longum et 0,25 cm latum. Deutsch-Südwest-Afrika: Gross-Namaland, Inachab, Sandsteinplateau Dinter 985 ; fl. Dez. Cette espèce est fort intéressante et constitue le terme extrême de la série des Pavonia à fruits ailés, tels que P. Kotschyi Hochst. et P. cla- thrata Mast. C’est une espèce de premier ordre et le renforcement des bords des ailes carpellaires est intéressant à noter comme adaptation au milieu; la nervure circulaire marginale empêche en effet les déchi- rures. Hibiscus Elliottiæ HARV. in Harv. et Sond. Fl. Cap. Il, 587. var. subciliatus HOCHR. var. nov. A typo differt : caulibus tomentoso-pulverulentis, sed insuper villis rigidis, longis strigoso-setosis; foliis majoribus, rugosis. Caulis quem vidi 36 cm longus; petioli 1—1,5 em. longi, lamın® ovatæ ad 38 mm longæ et 34 mm latæ, laminæ interdum subeirculares 19 mm longæ et latæ; pedunculi ad. 3,6 em longi. 100% BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2m SER.). (24) Deutsch-Südwest-Afrika : Amboland, Omupanda in Unknanjama, leg. Wulfhorst. Obs. Celle variété est très distincte à cause de ses longs poils rigides, ınais elle se rattache de si près à l'H. Elliottice que l’on ne saurait la consi- derer comme espèce. Nous avons énuméré les caractères qui la séparent de la forme lype : var. Pechuelii Hochr. in Ann. bot. Genève 1900 p. 77 à laqueile notre plante ressemble le plus. Voici les caractères qui la distin- guent de la var. ebracteatus Hochr. L c. = H. ebracteatus Mast. : il ya, outre les longs poils rigides et les grandes feuilles, les sépales ui sont très longs comme chez la var. Pechuelü. Gossypium anomalum WAWRA el PEYR. Sert. beng. 22 — Gienfuegosia anomala Gürke in Engler bot. Jahrb. XIX Beibl. 48, 1 (1895) = C. pentaphylla Schum. in Engl. bei. Jahrb. X, LS — Gossypium senarense Fenzl in sched. Kolschy ter æthiop. Gossypium triphyllum HOCHR. comb. nov. — Fugosia triphylla Harv. in Harv. et Sond. Fl. Cap. IL 585 — Cienfue- gosia triphylla Hochr. in Ann. Cons. et Jurd. bot. Genève bw: ann., 59 (1902). Quoiqu’en dise Gürke à propos du G. anomalım, il faut reconnaître que, si l’on veut séparer le genre Gossypium du genre Cienfuegosia et même du genre Hibiscus, il faut recourir à la forme des bractées involucrales. 0. Kuntze (Rev. 1, 69) réunit ces trois genres et il est de fait, comme on va le voir, que les différences sont assez minimes. Néanmoins il est pra- tique de les maintenir distincts puisqu'on peut le faire si l’on range par principe dans le genre Gossypium loutes les espèces présentant des brac- iées découpées et dans le genre Cienfuegosia les espèces qui les ont entières. Dès lors il devient nécessaire de classer dans le genre Gossypium les deux espèces précitées. La première (G. anomaluin) présente des bractées presque toujours laciniées et non pas entières, comme l’indique Mast. (in Oliver Fl. trop. Afr. 1, 211). Elle a en outre le port d’un Gossypium ei ses feuilles rappellent, en plus petit, celles du cotonnier. Quand à la seconde espèce (G. triphyllum) son port est certainement celui d’un Cienfuegosia et, nous fiant à la description de Harv., (in Harv. et Sond. F1. Cap.) nous l’avions classée dans ce dernier genre sans avoir examiné un 25) u. SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 1005 spécimen de cette plante fort rare, Or sur les irois parts de lHerbier de Zurich nous avons pu observer quelque variation. Certaines fleurs présentent des bractées découpées au sommet. Mais, s'il est rare de trou- ver des braclees entières chez le G. anomalum, ici c'est l'inverse qui à lieu. Le cas des bractées découpées est rare et la plupart des fleurs ont des bractées entières. On peul remarquer également que le port de la plante ressemble beaucoup plus à celui d'un Cienfuegosia. Néanmoins si nous voulons être logique, il convient de rat{acher aussi cette espèce au genre Gossypium puisqu'elle a des bractées entières ou decoupees-Iaciniees STERCULHACEE. HANS SCHINZ (Zürich). Dombeya Dinteri SCHINZ nov. spec. Ich habe die Exemplare, die ich jetzt als besondere, wohl charak- terisirte Art abgetrennt habe, bis anhin zu Dombeya damarana K. Schum. gestellt, denn die Uebereinstimmung ist bis auf die Behaarung der Laubblätter und der Kelche eine überaus grosse. Beide Arten, D. dama- rana und D. Dinteri blühen aus den beblätterten Zweigen und unter- scheiden sich durch dieses Verhalten von der nahe stehenden D. rotun- difolia Harv., während aber D. damarana ein kurz filziges Indument besitzt, ist die Haarbekleidung meiner D. Dinteri eine etwas rauhere ; die einzelnen Sternhaare sind sowohl auf den Laubblattflächen als auf den Kelchen bei Lupenbetrachtung deutlich unterscheidbar, sodass der Unterschied schon bei blossem Belasten der Laubblätler, die im Uebrigen in der Form, Unregelmässigkeit in der Bezahnung etc., durch- aus mit denen von D. damarana übereinstimmen, zu konstatiren ist. An den sämtlichen mir vorliegenden Exemplaren ist die Blütenrisne im Vergleich zu D. damarana und rotundifolia auffallend locker und bis zu 5 1/2 cm lang gestielt, doch lege ich hierauf wenig oder kein Gewicht, da nicht nur bei D. rotundifolia, sondern augenscheinlich auch bei D, damarana die Blütenstände bald mehr, bald weniger dichtblütig sind. Der Baum erreicht nach Angabe des Sammlers eine Höhe von 8 bis 9 Meter. 1006 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SÉR.). (26) Deutsch-Südwest-Afrika : Hereroland, Waterberg, Dinter 592, bl. im März ; Ondjombaranga-Kette, Dinter 392. bl. im April. Wenn mich meine Notizen nicht irre leiten, so gehört hieher auch eines der beiden von Marloth seiner Zeit gesammelten Exemplare ; Schumann hat sie zuerst zu D. rotundifolia Harv., neuerdings aber, in dessen Bearbeitung der Sterculiaceen (Monographien afrikanischer Pflan- zenfamilien etc., 1900, p. 37) zu D. damarana gestellt. Harmsia emarginata SCHINZ nov. spec. Die Laubblätter dieser holzigen Pflanze sind länglich- bis breit ellip- lisch verkehrteiförmig, gegen den Grund zu vielfach schwach keilförmig zusammengezogen, am Grunde überdies schwach herzförmig ausge- buchtet, oben seicht ausgerandel und von einem kleinem Spitzchen überragt, ganzrandig bis seicht stumpf oder spitz gesägt, ober- und unterseits mit Sternhaaren besetzt, immerhin locker behaart und daher bei flüchtiger Betrachtung scheinbar kahl, ‘getrocknet unterseits heller gefärbt als oberseits, + 3 cm lang, am Grunde + 5 mm, unterhalb des obern Endes + 2 cm breit. mit einem Hauptnerven und je 2 bis 5 seitlichen, am Grunde entspringenden schwächern Längsnerven versehen. Der Blatistiel misst 6 bis 7 mm. Die Nebenblätter sind pfriemlich und + 5 mm lang. Die Blüten sind zu meist 4- bis 3-blüligen, + 15 mm lang gestielten Blütenständen vereinigt. Die Vorblätter entsprechen in sestalt und Länge den Nebenblättern. Die nach der Anthese zurück- geschlagenen Blütenstiele messen + 15 mm. Die Kelchblätter sind lanzettlich, lang zugespitzt, kurz filzig behaart, + 8 mm lang und + 2 mm breit; die stark unsymetrischen Kronblätter sind oben wag- recht abgestutzt, kahl, kurz benagelt, + 7 mm lang und + 7 mm breit. Die zungenförmigen Staminodien messen 4 mm; die Staminodialröhre hat eine Höhe von 1'/ bis 2 mm. Die Staubfäden sind '/ bis 1 mm, die Staubbeutel 4 bis 1'/ mm lang. Die Staminodien sind mit kurzen Papillen besetzt. Das Gynæceum besteht aus zwei Fruchtblättern und ist zur Zeit der Fruchtreife höckerig. : Ostafrika : Somalland, Abdallah, Prof. Keller, 1891. Die von Professor K. Schumann aufgestelle Gattung Harmsia umfasste bis jetzt nur die eine, gleichfalls aus dem Lande der Somali stammende Il. sidoides ; diese unterscheidet sich der zu Ehren des Entdeckers, Professor Dr. Conrad Keller, benannten H. Kelleri durch kürzer gestielte, oblonge oder fast eiförmige, nicht ausgerandete Laubblätter, sowie durch bewimperte Staminodien. (27) u. SCHINZ. BELTRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 1007 Melhania serrata SCHINZ nov. spec. Offenbar ein Zwergstrauch von niedrigem Wuchse. Die an filzig behaar- ten fahlgelben Zweigen inserirlen, -- 2 cm lang gestiellen Laubblätter sind von lanzettförmigem Umriss. Die seicht entfernt grobgesägte Spreite ist am Grunde abgerundet oder in den Blattstiel keillöürmig zusammenge- zogen, ober- und unterseits kurzfilzig und schmuziggrau, unterseits übri- gens elwas heller gefärbt als oberseits und mit einem hervortretenden Adernetz versehen, -+ 12 cm lang und 20 bis 25 mm breit. Die zweiblü- tigen Blütenstandstiele sind kürzer als die Laubblattstiele. Die Bracteen sind lanzetilich und durchaus nicht herzförmig am Grunde, gleich den Kelchblättern mit Sternhaaren dicht beselzi, zugespitzt, 10 bis 11 mm lang und am Grunde 2 ‘> bis 3 mm breit. Die lanzettlichen, zugespitzten Kelchzipfel sind + 12 mm lang und + 4 mm breit. Die schief breit verkehrteiförmigen Kronblätter sind + 7 mm breit und + 8 mm lang. Die mit den Staminodien am Grunde etwa bis zu einer Höhe von + 2 mm vereinigten Staubfäden sind in freien Teile 3 mm lang; die Staubbeutel messen + 2 mm, die Staminodien + 5 mm in der Länge,die letztern sind schmal bandförmig, daher etwa ‘/2 mm breit. Die kapselige Frucht ist filzig behaart und 2-bis mehrsamig. So enthält bei einer und derselben Kapsel das eine Fach 2, ein weiteres 3 und das dritie 5 Samen. Deutsch-Südwest-Afrika : Hereroland, Okahena, Dinter 499, fl. März. Bei der Vergleichung mit den schon bekannten Arten kommen nament- lich M. prostrata DC. und M. ovata (Cav.) Spreng. var. oblongata (Hochst.) K. Schum. in Betracht; die erst genannte Art hat ganzrandige, höchstens an der Spitze gezähnie (Harvey) Laubblätter, dabei % bis 8 mm lange Blattstiele, die Pedunculi überragen demnach die Blatistiele um eine ansehnliche Länge. Schumann zieht in seiner verdienstlichen Monographie der afrikanischen Sterculiaceen M. Burchellii zu M. prostrata und zitirt Szyszyl. als Autor, was ein Irrtum ist, denn DC. hat M. Burchellii auf- gestellt. Melhania ovata hat kürzere Laubblätter und 6 bis 8 Samen pro Fach. Auf letzteren Umstand möchte ich weniger Gewicht legen und es scheint mir nicht ganz ausgeschlossen, dass die oben diagnostizirte Art vielleicht doch nur eine Spielart der ovata sein könnte. Schumann schreibt Szyszylowiez eine M. didyma var. linüfolia zu, doch hat Szyszylo- wicz meines wissens eine Varietät unter diesem Namen gar nicht beschriebon, wohl aber eine linearifolia. 1008 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (20e SER.). (28} Melhania Kelleri SCHINZ nov. spec. Ein Halbstrauch mit gelbfilzigen Zweigen. Die bis 2 ‘/2 cm lang gestiel- ten Laubblätter sind von eiförmigem oder verkehrleiförmigem Umriss> entweder beiderends abgerundet oder doch mindestens stumpf, beider- seits fahlgrünfilzig, + 3 ‘/2 cm lang und -+ 2 ‘2 cm breit, gesägt gekerbt. Die pfriemlichen Nebenblätter erreichen eine Länge von bis 9 mm. Die + 5 mm langgestielten Blütenstände sind gedrungen traubig-armblütig ; die Blütenstiele messen 4 bis 5 mm. Die mit der ausreifenden Kapsel sich vergrössernden Bracteolen sind zur Zeit der Samenreife häulig und von zahlreichen anastomosirenden, rötlichen Nerven durchzogen, dabei allmählich verkahlend, im Umriss sehr breit eiförmig, am Grunde herz- förmig ausgerandet, von einem ganz kleinen Spitzchen überragt; bis 2 cm breit und + 1 cm lang. Die Kelchblätter sind schlank lanzettlich, lang behaart, dünnhäutig, zugespitzt, auffallend länger als der Fruchtknoten, + 9 mm lang und 2 bis 2 '/ mm breit. Die schiefeiförmigen Kronblätter sind häutig, + 3 ‘/2 mm breit und + 5 mm lang. Die mit den I '/; mm langen Staubbfäden zu einer -- 1 mm hohen Röhre verwachsenen Stami- nodien sind + 3 mm lang und + °/ mm breit, die Staubbeutel zeigen eine Länge von Imm. Der kahle Griffel misst 1 !/: mm. Der Frucht- knoten ist 3 */; mm hoch und einsamig pro Fach. Die Samen sind kantig und kahl. Ost-Afrika : Somalland, Dscherats, Prof. Dr C. Keller. Die Art ist sicherlich mit M. Denhamii R. Br., die ich allerdings nur aus der Beschreibung kenne, verwandt, letztere unterscheidet sich indes- sen dadurch, dass die Nebenblätter nur £ mm,die Kelchzipfel I nur 5 mm und die Laubblattstiele nur 10 min lang sind. Uebereinstimmung herrscht hinsichtlich der Einsamigkeit der Kapselfächer. Melhania rupestris SCHINZ nov. spec. Die 5 bis 15 mm langgestielten Laubblätter dieser weilern Art sind bei auffallend grob gesägtem Rande breit lanzeitlich oder elliplisch im Umriss, gegen die Basis zu häufig keilförmig, nicht selten auch abge- rundet, stumpf, unterseits mattsilbergraufilzig, oberseils schmuzigbraun- grün, + # cm lang und 4- 2 cm breit. Die Nebenblätter sind pfriemlich, abfallend und + % mm lang. Die Blüten sind entweder einzeln blatt- achselständig oder locker traubig bei # bis 5 mm langen Blütenstielen. u ar) Er: (29) M. SCHINZ. BEITREGE ZUR KENNENIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 10049 Die breit eiförmigen Bracteolen haben zum Teil zurückgeschlagene Ränder; sie sind spitz. graufilzig. 1-6 '/zmm breit und +6 mm '/z lang. Die lanzettlichen, spitzen, filzigbehaarten Kelchblätter haben eine Länge von 9 bis 10 mm bei einer Breite von +3 mm.Die Staminodien sind +5 mm lang und ®/ı mm breit, die Staubfäden --2 mm und die Staubbeutel + imm lang, dabei sind Staubfäden und Staminodien zu einer { ‘mm hohen Röhre verwachsen. Der + 3 mm lange Griffel ist gleich den Narben kahl. Der + 8 mm hohe, filzig behaarte Fruchtknoten birgt in jedem Fache 4 Samen. Deutsch-Südwest-Afrika: Gross-Numaland, am Oanop bei Rehboth, an Felsen, Fleck 19 «a. 11. 1.92. Erinnert an M. griquensis Bolus, bei welcher Art aber die Bracteolen linealisch sind und der Fruchtknoten pro Fach nur 2 Samen führen soll. Melhania amboensis SCHINZ nov. spec. Ein Halbstrauch, dessen Zweige mit kurzem, graugelbem Filz bekleidet sind. Die 1 bis 2 cm lang gestielten Laubblätter besitzen eine länglich - bis elliplisch eiförmige, unregelmässig gesägle, unterseits, bei hervor tretender Nervalur graufilzige. oberseits getrocknet gelbgrüne Spreite von + 7 cm Länge und +5 cm Breite. Die zu lockern. traubigen, wenig blüli- gen Inflorescenzen vereinigten, + 5 mm lang gestielten Blüten besitzen eiförmig lanzettliche, kurz zugespitzte, + 15 mm lange und 6 bis 7 mm breite Bracteoien, lanzetiliche. spitze, sehr rigide, wollig filzig behaarte Kelchblätter von + 15 mm Länge und + 5!/ m Breite. Die Kronblätter sind schiefeilörmig, am Grunde ganz kurz benagelt. Die am Grunde mit den Staubblättern zu einer 2 bis 2 !/2 mm hohen Röhre vereinigten Siami- nodien sind schmal zungenförmig, gegen den Grund zu etwas verjüngt und sodann wiederum gegen die Verwachsungsstelie mit den Staubfäden zu verbreilert, sie sind + 2 mm breit und + S mm lang. wogegen die Staubfäden + 2 mm. die Staubbeutel -+ 3 mm messen. Der Fruchtknoten ist filzig behaart una + 9 mm hoch: der Griffel ist bei kahlen Narben behaart. Die Fruchtknotenfächer bergen je 6 mit kleinen, länglichen sehwärzlichen Erhöhungen versehene braune Samen. Deutsch-Südwest-Afrika : Amboland, Omatope. Schinz. 596, N. 2. Febr. 1886. | Die oben diagnostizirte Pflanze scheint mir sowohl verschieden von - M, ferruginea Rich.,wie auch von M. acuminataMast.zu sein; von der erst genannten unterscheidet sie sich ganz sicher durch die kleinere Zahl von 1010 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2 sER.). (30) Samen pro Fruchtfach, von M. acuminata durch die auffallend starkgraue Behaarung der Blattunterseite und das wolligere Indument der Bracteolen und desKelch.K. Schumann, dem die Pflanze gleichfalls vorgelegen hatte fasst sie « als gegen ferruginea neigend » auf. GENTIANACEA. EMAIL SCHOCH (Zürich). Chironia Schlechteri SCHOCH nov. spec. Suffrutex (Herba perennis ?) decumbens ; ramis palentibus, rigidis dense foliosis ; foliis elliptico-lanceolatis, aculissimis ; peduneulis elon- gatis ; calyce robusto profunde inciso ; sepalis oblongo-lanceolatis, sub- imbricats ; tubo coroll® in medio ampliato tenui; corollæ lobis ellip- tico-lanceoialis acuminalis, filamentis infra faucem inserlis ; ovario ellipsoideo ; stylo erecto, stigmate clavato. Südostafrika : Natal, Bashee, in saxos., 2800”, Schlechter 6282 ; 11. Januar 1895. Chironia Schlechteri ist ein niederliegender, buschiger, circa 20—30 cm hoher Halbstrauch. Der braun berindete Slamm ist vom Grunde an unregelmässig verästelt. Die Aeste sind steif, sparrig ausgebreitet und ziemlich dicht beblättert. Die Stengelinternodien sind von unten nach oben verlängert, unten + 14 mm. oben -= 20 mm lang. Die Blätter sind elliptisch-lanzettlich mit scharfer Spitze und hervortretendem Mitielnerv. Länge + 26 mm, Breite + 3 mm. Der glatte Blattrand ist etwas zurückgebogen. Die Blüten sitzen endständig auf schlanken Blütenstielen. Der Kelch ist verhälinissmässig derb. und tief einge- schnitten. Die Kelchzipfel sind lang lanzettlich mit mässig feiner Spitze. Die Buchten zwischen den Kelchzipfeln sind scharf. Am Grunde sind die Kelchzipfel schwach imbricat. Die Zipfel selbst sind ungekielt, dagegen ziehen sich von den Buchten aus Kiele nach dem Stengel hinunter. Die Länge des Kelches ist + 6 mm. Die Kelchzipfel sind + A mm lang und am Grunde -- 1 mm breit. Die dünnwandige Kron- röhre ist langeylindrisch, in der Mitte ausgebaucht und im oberen Teile verengerl. Länge + 7 mm. Die Kronlappen sind elliptisch-lanzettlich (31) u. SCHINZ. BELTREGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. AOL mit scharfer Spitze, + 40 mm lang und + 5 mm breit. Die + 4 mm langen Staubbeutel sind am Grunde befestigt und springen mit von der Spitze ausgehenden Seitenrissen auf. Die 2 mm langen Staubfäden sind innerhalb der Verengerung der Kronröhre inseriert und zeigen an der Insertionsstelle keine nennenswerte Verbreiterung. Der Fruchtknoten ist einfächerig, elliptisch + 5 mm lang. Der Griffel ist gerade, steif, + 8 mm lang. Die Narbe ist dünn, keulenförmig. Chironia mediocris SCHOCH nov. spec. Herba perennis (Suffrutex ?) mediocris ; caule sesquiangulari; foliis æqualibus, elliptico-spathulalis, duris, coriaceis, calyce profunde inciso ; sepalis late ovalo-lanceolatis imbricatis; tubo corolle breviter infundi- buliformi, tenui ; corollæ lobis lato-spaihulatis, obtusissimis; filamentis brevibus, filiformibus. tubo medio inserlis; antheris non contortis ; ovario, elliplico-ovato, viscoso; stylo tenui, declinato, stigmato parvo-clavato. Südafrika: Südwest. Kapkolonie, Sandhöhe zwischen Pikenierskloof und Markuskraal 1000— 1500’, Drege 3058. Chironia mediocris ist ein mittelgrosser, ca. 25 cm hoher Halbstrauch. Der krautartige Stengel ist deutlich sechskantig. Die Stengelinternodien sind ungleichmässig + 20 mm lang. Die Aeste sind gerade, spärlich beblättert, beisammen bleibend. Die in Form und Grösse gleichmäs- sigen Blätter sind elliptisch-spatelförmig, + 16 mm lang und +5 mm breit, von derber, lederiger Consistenz. Die Blüten sind gross und ansehnlich. Sie sitzen einzeln, terminal an blattachselständigen, schlanken Blütenstielen. Der Kelch ist tief geleilt Æ 5 mm hoch. Die = 4 mm langen und 4->mm breiten Kelchzipfel sind breiteilörmig lanzettlich mit stumpfer Spitze, am Grunde schwach dachziegelig übereinander gelegt. Die Buchten zwischen den Kelchzipfeln sind abgerundet, der Rand ist scharf. Die Kronröhre ist kurz, trichterförmig, dünnwandig, kürzer als die Kelchzipfel, Länge = 3.5 mm. Die Kronlappen sind breit spatel- förmig, & 9 mm lang und := 9 mm breit mit abgerundetem, glattem Rand. ohne Spitze. Die + 3 mm langen, dünnen und verhälinissmässig kurzen Staubfäden sind in der Mitte der Kronröhre inseriert. Die Staub- beutel sind 5,5 mm lang, am Grunde befestigt und nicht gedreht. Die Entlassung der Pollen geschieht durch Seitenrisse. Der elliptisch eiför- mige Fruchtknoten ist + 5 mm lang, seine Oberfläche ist ziemlich klebrig. Der dünne, schwache & 6 mm lange Griffel ist an der Spitze gebogen und trägt eine kleine keulenförmige Narbe. 1012 BULLETIN DE LBERBIER BOISSIER (20e SER.). (32) Die vorliegende neue Species wird in den Herbarien der Art C. are- naria E. Mey., der sie in einigen Punkten ähnlich ist, zugewiesen. Die genauere Untersuchung zeigt, dass die beiden Pflanzen wesentlich verschieden sind. Chironia arenaria wächst niedergedrückt, der Stengel ist mehr oder weniger gebogen. C. mediocris wächst aufrecht, ferner sind die Stengelinternodien bei C. arenaria viel kürzer als bei C. medioeris. Die Form der Blätter ist bei C. arenaria schmal elliptisch linear, bei C. medioeris breit elliptisch spatelförmig. Stark hervortretend ist der Unterschied in der Form der Kronlappen. Bei C. arenaria ist dem oberen Rande der Lappen eine kleine Spitze aufgesetzt, bei C. medioeris ist der Rand glatt abgerundet. Chironia Schinzii SCHOCH nov. spec. Suffrutex parvus squarrosus ; ramis robustis ligneis valde patentibus ; foliis elliptico-linearibus, obtusis ; calyce duro coriaceo ; sepalis breviter, ovato-lanceolatis, carinatis, patentibus ; tubo corollæ infundibulariformi, tenui (sepalis longiore), corollæ, lobis elliptico-lanceolatis; filamentis decurrentibus ; antheris non contorlis; ovario ellipsoideo ; stylo decli- nato ; stigmalo capilalo. Südafrika : Südiestliche Kapkolonie, Umgegend von Hopefield, Sand- velt, Bachmann 990 ; fl. Dez. 1885. Chironia Schinzit isl eine kurze, sparrige Pflanze (Halbstrauch) von ca. 20 cm Höhe. Der kräftige Stengel ist ca. 5 cm hoch, stark holzig und braun berindet. Die Aeste sind weit abstehend und ziemlich spärlich beblättert. Die elliplisch linearen Blätter sind = 17 mm lang und Æ 2 mm breit, mit stumpfer Spitze und knorpeligem Rande. Die zahl- reichen Blüten sind einzeln, terminal, an fast wagrecht abstehenden, kurzen Blütenstielen. Der Kelch ist & 5 mm lang, derb und lederig. Die einförmig lanzettlichen Kelchzipfel sind + 25 mm lang und am Grunde = 1,5 mm breit. Sie zeigen einen Kielartig hervortretenden Haupnerv und stehen steif von der Kronröhre ab. Die Kelchzipfel sind dunkler gefärbt als der Grund des Kelches. Die Kronrönre, durch ihre helle Farbe hervortretend, ist trichterförmig E26 mm lang und=E 3mm im Durchmesser, sie ist + 2 mm länger als die Kelchzipfel. Die Wandung der kurz gedrungenen Kronröhre ist dünn und zeigt keine discusartigen Verdickungen wie die, der vorliegenden Art in einigen Punkten ähnliche Chironia tetragona. Die elliplisch lanzettlichen Kron- lappen sind zart. Die Länge derselben ist = 10 mm, die Breite + 3 mm. (33) H. SCHINZ. BEITREGE ZUR KENNTNIS DER AURIKANISCHEN ELORA. A013 Die Staubfäden sind & 3 mm lang und & 2 mm unter dem Sinus der Kronröhre inseriert und an der Wandung derselben hinablaufend. Drüsen sind keine vorhanden. Die am Grunde befestigten Staubbeutel sind = 4 mm lang und nicht gedreht. Der Fruchknoten ist = 5 mm lang, ellipsoidisch. Der Griffel ist = 7 mm lang und an der Spitze zurückgebogen. Die Narbe ist kopfig. Diese äusserlich gut gekennzeichnete Art ist unzweifelhaft mit Chi- ronia linoides verwandl. Chironia Ecklonii SCHOCH nov. spec. Syn. : Chironia linoides L. var. longifolia Griseb. Grisebach, Gen. et spee. Gent. (1839), p. 10%: Grisebach in DC. Prodrom. Pars. IX (1845), p. 41. Suffrutex (herba perennis ?) elongatus erectus ; ramis dense foliosis : foliis lato-linearibus aculissimis coriaceis : calyce parvo non profunde inciso, sepalis lanceolatis margine membranaceo ; tubo corollæ breviter eylindraceo, corollæ lobis lato-elliplicis obtusissimis ; filamentis filifor- mibus ; antberis non contortis ; stylo tenui, stigmale capitalo. Südafrika : Südwestliche Kapkolonie, Humida mont. diaboli, Ecklon ; Caput bonæ spei, Brogniard ; Cape Town. Capeflats, Rehmann 4971; Newlands in paludosis, Schlechter 179; in arenosis Hex Rivervally, 1500”, Tyson 7553; Baines Kloof, Wawra ; Umgegend von Hopefield, Naskraal- hoek, am Bergsirom, Bachmann 995, fl. Jan. 1887. Kapländisches Uebergangsgebiet, George. Verreaux 1831. Der nähern Standortsbezeichnungen enibehren folgende. hieher gehö- rende Nummern : Schlechter 279 (Herb. British Museum): Harvey 40% (Herb. British. Museum); A. H. Wolley Dod. 503 (Herb. British Museum). Chironia Ecklonii ist ein mehrjähriger Halbstrauch mit starker und langer, braun berindeter Wurzel, die bei ausgewachsenen Exemplaren bis 30 em lang und 5 mm dick werden kann. Der Stengel ist sehr schlank, oft über 1 m lang, mehr oder weniger aufrecht, im unteren Teile unverästelt, schwach beblättert. im mittleren Teile und nach oben hin regelmässig dichotomisch geteilt und ziemlich dicht beblättert. Die obersten Verzweigungen tragen an kürzen Blütenstielen zahlreiche mit- telgrosse Blüten. Die Stengelinternodien sind von wechselnder Länge. Die Blätter sind + 30 mm lang und Æ 2 mm breit, linear, scharf zugespitzt, ledrig. Sie entspringen zu zweien oder vieren den Stengel- knoten. Der Kelch ist +5 mm lang, klein, schwach ausgebildet, wenig 1014 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (21e SER.). (34) über die Hälfte eingeschnitten, oberhalb zusammengedrängt. Die Kelch- zipfel sind schmal lanzettlich mit schwach hervortretendem Mittelnerv und = 3 mm lang. Breite an der Verwachsungstelle Æ 2 mm. Der Rand der Kelchzipfel ist membranartig, durchscheinend. Die Buchten zwischen den Letzteren sind scharf. Die = # mm lange Kronröhre ist kurz eylindrisch und ziemlich dünnwandig. Die Kronlappen sind breit eliptisch abgestumpft + 10 mm lang und + 7 mm breit. Die Staub- blätter sind im Grunde inseriert, Länge + 3 mm. Die + 6 mm langen Staubbeutel springen mit Löchern an der Spitze und seitlich herablau- fenden Rissen auf. Sie bleiben auch nach dem Aufblühen ungedreht. Der Fruchtknoten ist eiförmig und Æ 5 mm lang. Der Griffel ist lang (+ 10 mm) und dünn. Die Narbe ist kopfig. Die vorliegende Art glaubte ich von der durch die Form ihrer Blätter gut charakterisierten C. linoides abtrennen zu müssen. Die habituelle Verschiedenheit in Grösse und Form, nicht nur der Blätter sondern der ganzen Pflanze, ist meines Erachtens zu gross, als dass eine Zusammen- stellung mit C. linoides, auch nicht als Varielät, zu rechtfertigen wäre. is scheint das auch schon früher erkannt worden zu sein ; denn, alle Ecklon’schen Exemplare und auch solche anderer Provenienz sind stets nicht als linoides, sondern als lychnoidea oder Iychnoides bezeichnet. Nun lag die Vermutung nahe, diese Art möchte identisch sein mit der C. lychnoides L. Durch Vergleichung mit dem Exemplar im Linne’schen Herbarium in London habe ich mich aber davon überzeugt, dass dies nicht der Fall ist. Dort findet sich das Exemplar der vorliegenden Art mit den linoides Exemplaren auf dem gleichen Blatie mit gemein- samer Bezeichnung. Chironia maxima SCHOCH nov. spec. Herba (suffrutex ?) elongata erecta; caule tereti glabro; foliis grandibus æqualibus lato-ovatis, 3 nervis; calyce parvo sepalis lanceolatis-acutissi- mis subearinalis, margine membranaceis, tubo corollæ infundibuliformi ; corolle maxima, lobis lato-ellipticis ; filamentis basi valde dilatatis, antheris valde contortis ; ovario oblongo-ovato. stylo erecto ; stigmate capitato. Südost-Afrika : Natal, Tugela River, 500’, Wood ; fl. April 1888. Chironia maxima ist eine schlanke, regelmässig gebaute Pflanze mit fast glattem stielrundem Stengel. Die Stengelinternodien sind in der Länge sehr wechselnd und messen 6—18 em. Die breit-eiförmigen Blätter (35) u. SCHINZ. BEITRÄGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 1015 sind ungestielt fast stengelumfassend, unten und oben von gleichmässiger Form und Grösse. Länge bis 67 mm, Breite bis 26 mm. Drei Hauptnerven treten deutlich hervor. Der Rand ist glatt. Die Blütenstiele sind + 15 mm lang und verhältnissmässig sehr dünn. Der Kelch ist + 5 mm lang. Die Kelchzipfel sind lanzettlich + 3 mm lang, scharf zugespitzt schwach gekielt, mit membranartigem Rand. Es ist für diese Art characteristisch, dass der Kelch im Verhältniss zur Kronröhre sehr klein und unansehn- lich erscheint. Die Kronröhre ist trichterförmig und + 7 mm lang. Die breit elliptischen Kronlappen sind + 18 mm lang und + 7 mm breit. Die Staubfäden sind + 2 mm lang, an der Insertionsstelle stark verbreitert und von da an bandförmig nach dem Grunde der Kronröhre zu verlaufend. Die Staubbeutel sind + 5 mm lang uud nach dem Aufblühen stark gedreht. Sie öffnen sich mit Seitenrissen. Der Fruchtknoten ist +8 mm lang.Der Griffel ist gerade, gestreckt, er erreicht eine Länge von + 7 mm. Die Narbe ist kopfig. RUBIACEA. HANS SCHINZ (Zürich). Randia sambesiaca SCHINZ nov. spec. Eine strauchartige Pflanze mit über den Laubblaltpaaren stehenden, kurzen, geraden, kahlen Dornen und lanzettlichen oder lanzettlich eiför- migen oder elliptischen, am Grunde keilförmigen und in den Blait- stiel zusammengezogenen, stumpfen oder zugespitzien, + 4 mm lang geslielten Laubblättern,deren Spreite unterseits auffallend hellgefärbt und +5 cm lang und + 15 mm breit ist. Die kleinen, unscheinbaren Blüten sind zu wenigblütigen, traubigen, achselständigen ganz, kurzen Blüten- ständen vereinigt ; die Einzelblüte ist & 6 mm lang gestielt. Die Kelch- zipfel sind = 1 mm lang, spitz. Die freien Teile der unterwärts zu einer 1 bis 1'/’; mm hohen Röhre verwachsenen Kronblätter messen in der Länge 2 bis 2 '/ mm, in der Breite & I mm, sie sind spitz und an den Rändern einwärls gekrümmt. Der Griffel erreicht eine Länge von +1 ‘2 mm. 1016 BULLETIN DE L'HÉBBIER BOISSIER (208 SÉR.). (36) Südost-Aîrika: Sunbesibassin, Boruma, in Wäldern, Menyharth 747, HARD. Unterscheidet sich von At. rudis E. Mey. in Harv. et Sond. Fi. Cap. HE, pag. 7 durch die mehrblütigen Infloreszenzen, von R. Krauss Harv. Thes. Cap. I, 1.35 durch die spitzen Kronsaumlappen und von A. dumeto- rum Lam Hi. t. 456 fig. % durch die gestielten Blüten. CONPOSITA. HAAS SCHINZ (Zürich). Chrysocoma coma aurea L. Spec. plant. ed. 1 (1753), 840 var. setosociliata SCHINZ nov. var. Süd-Afrika: Kupkolonie, Umgegend von Hopefield, Carbonatjekraal (Buschfeld), Bachmann 2190. Oktober 1887. Schon Harvey (Flora Gap. III, pg. 93) hat darauf aufmerksam gemacht, dass C. coma aurea ab und zu behaarte Blälter besitze und vermutlich haben ihm Exemplare vorgelegen, die den meinigen entsprechen. Die borstenartige Bewimperung im Verein mit der starken Harzabsonderung an den jungen und jüngsten Trieben ist so_charakterislisch, dass es ange- zeigt erscheint, diese dadurch ausgezeichneten Exemplare mindesiens als Spielart vom Typus. mit dem sie im Uebrigen übereinstimmen, abzu- trennen. Berichtigung. In Band 1901 des Bull. de l’herb. Boiss. beschreibt Baker eine Anıphofia Schlechteri; sowohl Baker wie ıch haben indessen übersehen, dass ich selbst ein Jahr vordem (in Mémoires de l’Herb. Boiss., No. 20, pag. 10) eine Schlechtersche Natalpllanze Kniphofia Schlechteri benannt hatte. Bakers Exemplare (Schlechter 6602) müssen daher umgetauft werden und erhalten die Benennung Kriphofia ichopensis Baker (benannt nach dem Fundort Ichopo in Natal). s (Fortsetzung folgt.) 1017 CARICES NOVÆ COREA ET JAPONIA COLLECTÆ PAR G. KÜKENTHAL ad 1. Carex explens Kükenthal sp. nov. Rhizoma cæspitosum.Culmus 30-50 cm. allus gracilis obsolete triqueter lævis vaginis basilaribus vetustis fuscis dissolutis comose circumdatus. Folia culmo breviora 3-4 mm. lala plana flaccida supra nervis 2 prominen- libus asperis percursa. Spiculæ 6-8 lincares inferiores remotæ, terminalis mere pedunculata, laterales mere © eæ laxifloræ 3-4 cm. longæ brevi- pedunculatæ, summa interdum basi ramulo ex utriculo fertili enato flores ® eos 1-2 gerente instructa. Bracteæ setaceæ vaginantes, ima foliacea brevis. Squamæ © eæ lanceolatæ acuminatæ ferrugineæ dorso viridi-carinatæ marginibus hyalinæ. Utriculi squamas superantes erecli lineari-lanceolati 6 mm. longi trigoni pallide virentes glabri tenuiter plurinervosi basi atte- auati in rostrum æquilongum ore hyalino oblique sectum et demum biden- tulum sensimattenuati. Achænium utriculum explens (inde nomen !lineari- oblongum breviter stipitatum. Styli basis cylindrica. Stigmata 3 longia. Ex affinitate Caricis dissifloræ Franch., differt spiculis sexu distinctis, squamis lanceolatis acuminatis, utriculis et achænio angustis, stigmatibus longis. Habitat: Corea : Seöul in herbidis humidis communis (leg. U. Faurie n° 938). 2. Carex cinerascens Kükenthal sp. nov. Culmus tripedalis rigidus acutangulus lævis a basi foliatus. Folia cul- mum subæquantia 3 mm. lata plana marginibus revoluta longe acuminata rigida glauca, vaginæ basilares fusco-brunneæ vix lacerantes. Spiculæ % subapproximatæ, terminalis 4 linearis pedunculata, reliquæ © eæ cylin- dricæ densifloræ 2-4 cm. longæ,3 mm.latæ subsessiles erectæ.Bracteæ folia- ceæ évaginantes, ima inflorescentiam superans. Squamæ © eæ lanceolato- oblongæ acutæ vel subacutæ fuscæ dorso flavo-virente trinerviæ. Utriculi æquilongi sed multo latiores 3 mm. longi ovato-elliptiei concavo-convexi cinerascentes enervii dense punctulati brevissime stipitati suberostres. BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n° 12, 5 décembre 1902. 69 1018 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (20° SER.). (2) Achænium laxe inclusum obovato-oblongum. Stylus basi cylindricus. Stig- mata deficiunt, sed absque dubio 2. Affinis C. gracili Gurt. Habitat : Japonia, insula Nippon in planitie Kashimadai prope Sendai (legit U. Faurie n° 1122). 3. Carex micrantha, Kükenthal sp. nov. Culmus 50 cm. altus gracilis aculangulus lævis ad basin vaginis fuscis parce reticulatim fissis obtectus. Folia culmum subæquantia 2 mm. lala plana carinata marginibus revoluta rigida. Spiculæ %, terminalis Z linearis pedunculata, cæteræ © eæ anguste cylindricæ densifloræ 1'/:- 2 cm. longæ 2/2 mm. latæ superiores approximatæ subsessiles, ima remola longe pedunculala. Bracteæ foliacee evaginantes, ima culmum subsuperans. Squamæ © eæ parvulæ ovatæ obtusiusculæ vel truncatæ ei e dorso stramineo trinervi brevissime mucronatæ fuscæ marginibus hyalinæ. Utrieuli longiores latioresque 2 mm. longi plano-convexi late ovati vel obovati stramineo-ferruginei subrugosi enervii minute punctati subsessiles rostro brevissimo integro apiculati. Achænium arcte inclusum ovale. Stigmata 2. — Hæc sicut sequens in gregem C. Buekii Wimmer, C. forsiculæ Franch., etc,. pertinet. Habitat : Corea in ripis rivorum Kan-ouen-to (Faurie n° 919 partim). 4. Garex semiplena Kükenthal spec. nov. Rhizoma valide stoloniferum. Culmus bipedalis rigidulus acutangulus superne scabriusculus ad basin vaginis brunneo-fuscis parce lacerantibus obtectus. Folia culmum subæquantia 2-3 mm. lata plana longe acuminata rigidula. Spiculæ 3-4 subapproximatæ, terminalis À (rarius 2) 4 linearis pedunculata, sequentes 2-3 © eæ apice sæpe dd cylindricæ densifloræ 2-4 cm. longæ 5 mm. latæ erectæ, ima brevipedunculata. Bracteæ foliaceæ evaginantes, ima inflorescentiam æquans vel brevior. Squamæ © ex oblongo-ovatæ obtusæ flavo-carinatæ marginibus hyalinæ. Utrieuli multo longiores lalioresque membranacei late ovati 5'/2 mm. longi plano-convexi straminei pluricostati dense punctulati stipitati acuti in rostrum breve ore integrum subsensim attenuati. Achænium duplo brevius late obovatum. Stylus basi æqualis. Stigmata 2. Habitat : Japonia, in insula Riishiri (leg. U. Faurie n° 2755). Hujus forsan var. 8 fenuinervis Kükenthal, culmo graciliore, spiculis brevioribus, utriculis compressis nonnisi obsoleto nervosis, est Faurie n° 919 partim, planta coreana, in ripis rivorum Kan-ouen-to reperta. Grub a/F. bei Coburg, October 1902. N EEE 1019 A MEXICAN GENUS OF COMPOSITE l'rederic N. WILLIAMS From time to time, in revising groups of the larger natural families, it is desirable to try and solve the generic enigmas scatlered through bota- nical literature, especially when the available material renders such solu- tion possible. By this means systemalic lists are once for all rid of redun- dant genera industriously perpetuated by successive compilers, and the burden of useless names is lightened. The object of the present note is to clear up the identity of a genus of doubtful status, which has been admitted without dispute by every writer on the Mexican flora ; none of whom, however, has supplemented the fragmentary information afforded by the original authority. #7 ABASOLOA. — Llave et Lexarza Novorum Vegelabilium Des- eriptiones fasc. 1, p. 11 (1824), reimpr. in La Naturaleza [Mejico], v. p. 15 (1880), et sep. p. 17 (1881) ; Cand. Prodr. VI, p. 253 (1838): Endl. Gen. Plant. p. 502 (1838) ; Meissn. Pl. Vasc. Gen., p. 201 (1839); Reichb. Nomencl., p. 82, n. 3146 (1841) ; Orb. Diet. I, p. 2 (1841); Lindl. Veg. Kingd., p. 715 (1846); Pfeiff. Nomencl. Bot. I, p. 1 (1873); Benth. et Hook. f. Gen. Plant. II, p. 362 (1873); Hemsley in Biol. Gent. Amer. Bot. II, p. 159 (1881) ; Bail. Hist. Pl. VIII, p. 210 (1886); Dur. Ind. Gen. Phanerog., p. 208, n. 3792 (1888) ; Engl. et Prantl Natürl. Pflanzenf. IV, abt. 5, p. 233 (1890), Jacks Ind. Kew. I, p. 1(1895). The peculiar character of Llave and Lexarza’s work lies in the fact that the genera proposed were mostly named after persons of local noto- riety and political adventurers, who were not concerned or interested - either in botany or in any other science. The descriptive characters of the genus and of the single species by which it is represented were drawn A 1020 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me SER.). (2) up by Lexarza; who was a resident at Morelia in the province of Michoa- can, where he died in the year of publication of the work cited. This geo- graphical fact has an important bearing on the means of identifying the plant he essayed to describe ; and which was placed among the Anthemi- deæ, as defined by Cassini in Bull. Soc. Philom. 1815. The one species of the genus, Abasoloa Taboarda, was named after Emmanuela Taboarda, the worthy and accomplished wife of Mariano Abasolo, with whom Lexarza seems to have been on terms of platonic friendship. It is doubt- ful whether authentic specimens exist which might throw light on the genera proposed by these authors. In the comprehensive list given in Alph. de Candolle’s Phytographie, their names are not mentioned, neither does Colmeiro vouchsafe any information in La Botanica y los Botanicos de la Peninsula Hispano-Lusitana. In the most recent work on the Mexi- can flora, Sinonimia Vulgar y Cientifica de las Plantas Mexicanas (1902), by José Ramirez, the name of Abasoloa does not occur. The only thing therefore was to go through the maierial of allied genera in the collections at Kew ‘and at the Natural History Museum, to compare Lexarza’s description with one or more specimens. This identification I believe I have found, in a plant collected in 1891 by Pringle in the mountains near Patzcuaro, in the province of Michoacan (n. 4099), and also with another collected in 1894 by Pringle on Sierra di San Felipe, in the province of Oaxaca (n. 4921), at 3000 metres. Both of these specimens, according to Mr. B. L. Robinson, belong to the same species, which was founded on the first of these as — Sabazia Michoa- cana Robinson, in Proc. Amer. Acad. XXVI, p. 173 (1892). There seems lo be less discrepancy between Lexarza’s original description and Pringle’s plants than there is between specimens of Sabazia microglossa Cand. and its variety puberula Cand. On the other hand, in S. glabra the plant is very much branched. but the leaves are entire and glabrous. The description given by Baillon is clearer than that of Bentham and Hooker. Baillon follows the original description in staling that the ligules are disposed in two or three rows, wile the other authors, without adequate reason, give them as multiseriate, which is misleading. Baillon points out its affinity with Eelipta, while these say that it differs from Gymnolomia and Sabazia in the narrower ligules disposed in more than one row. In Pringle’s n. 4921 the ligules are pale rose-colored or. pink, while in n. 4099 they are yellowish, as white flowers often become in the dried state. Lexarza states that his specimens were collected at S. Jose del Corral, on the banks of the R. Huehueapa, and that the (3) E, N. WILLIAMS. ON ABASOLOA A MEXICAN GENUS OF COMPOSITÆ. 1021 ligules were white and numerous. In Pringle’s specimens there are about ten ray-florets. If, then, it be assumed, as the evidence seems to warrant, (hat Lexarza drew up his description from dried and somewhat shrivelled specimens, laid in after collection, his characters of narrow leaves, and linear ligules in two or three rows, may be somewhat dis- counted, when one considers the withdrawal of moisture and shrinkage in the process of drying. Apart from the color of the ligules, Lexarza’s description fits n. 4921 from Oaxaca better than n. 4099 from Michoacan. From fuller material than was available when Mr. B. L. Robinson drew up his English description, I give the following description, drawn up in Latin, in which certain minor points in the character of the species are noted, and omitting all generic characters. \ (Abasoloa Taboarda Llave et Lexarza —) Sabazia Michoa- cana Robinson. — Herba perennis, 6-9 dem. Caulis gracilis purpuras- cens hirsutus dichotome perramosus, rhizomate brevi transverso edens. Folia lanceolato-ovata serrata, serraturis paucis, apice acuta, basi obtu- siuscula, trinervia, Supra pubescentia, subtus canescenti -tomentosa, petiolis brevibus pubescentibus. Calathia numerosa laxe cymosa minus- cula, basi truncata, radio expanso 6-8 mm. diam., longe pedunculata : peduneuli pilosi sub calathio hirsuti, bracteolati, bracteolis lanceolatis exiguis. Periclinii squamæ 12-16, ovatæ acutæ, interiores paullum lon- giores angustiores oblongiores et magis acutæ sed vix acuminate. Ligulæ elliptico-Hngulatæ, albæ vel pallide roseæ, tubo hirsuto. Flosculi disci lutescenti-albidi. limbo 4-5-dentato, tubo parce hirsutello. Antheræ basi integr&. Styli apicibus breviter obtuseque appendiculati. Cypselæ parvæ nigræ oblanceolalæ hispidulæ. Pappus nullus. 7 ——yj 1022 SOCIETE BOTANIQUE DE GENEVE Compte rendu des séances PAR Gustave BEAUVERD Séance du lundi 10 novembre 1902. — Ouverte à 8 h. °/: dans la salle de la bibliothèque de l’Institut botanique, Université, sous la présidence de M. le Prof. Ch.-Ed. Martin. — Avant d'adopter le procès-verbal de la séance du 13 octobre, M. le D' Chodat signale une rectification au second alinéa de la page 967 (= p. 58 du tiré à part) où le signe ? doit être placé après les mots « Genre nouveau », tandis que le reste de la phrase « ou d’une espèce voisine du Chlorella vul- garis » doit être supprimé. D’autre part, la liste des champignons donnée par M. Marlin contient quelques erreurs typographiques que nous publions à la fin de cet article (voir. p. 1027). La candidature de M. Viret, portée à l’ordre du jour, est adoptée à l'unanimité. Les publications suivantes, recues par la Société, sont annoncées : ÉTATS-UNIS D’AMERIQUE, Bull. of the Lloyd Library, Pharm., ser. ], n° 4 (1902) et Mycoi., ser. 2, n° 5 (1902); Mycological Notes (Cincinnati, 1902). — FRANCE, Archives Fl. Jurass. nos 28-29 (oct.-nov. 1902); Bull. Soc. Bot. de Lyon XV et XVI (1900 et 1901); Bull. Soc. Bot. des Deux- Sèvres XIII (1901). — SUISSE, Bull. Herb. Boissier, n° 11 (nov. 1902); Bull. Soc. suisse de bot., vol. XII (Berne, 1902). — URUGUAY, Anales de Mus. Nacion. de Montevideo (1902). Ouvrant la serie des communications, M. Paul Chenevard fait part, d’après les déterminations de feu le Prof. Klinge, d’un certain nombre de localités d’Orchidees des environs de Genève. Ce sont : Orchis Traun- steineri Saut., O. latifolia X Traunsteineri et O. maculata X Traunstei- neria Archamp; Orchis incarnata X latifolia et O. incarnata X maculata aux marais de Lossy ; Orchis latifolia >< maculata à Saint-Cergues (Jura vaudois) et O. incarnata X Traunsteineri au Sentier, Vallée de Joux (61) 6. BEAUVERD. SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENÈVE. 1023 (Vaud); enfin un hybride terné : Orchis incarnata X latifoha X macu- lata, des marais de Lossy et des prairies près Chancy que la détermi- nation manuscrite de Klinge nommait Orchis incarnata L. var. Gene- vensis Klinge (inéd.) Pour faire suite à ses précédentes contributions à la flore du Tessin, M. Chenevard annonce encore les nouvelles stations d’espèces suivantes : Aspidium Braunii Spenn., signalé autrefois par Franzoni près Locarno et retrouvé par notre collègue au Ghiridone avec Aspidium Filix-mas var. paleaceum, signalé jusqu’à présent aux seules îles de Wight et de Madère en 1902 ; enfin, le Gymnogramme leptophylla L., nouveau pour la Flore helvétique. — Cette dernière plante est répandue dans la région méditerranéenne, d’où ses stations sont de plus en plus rares en se rapprochant des Alpes : ses derniers jalons, vers notre frontière, paraissent fixés à Aoste (Piémont) et Albertville (Savoie). Tout en admet- tant la dispersion facile de ces fougères en raison de l'extrême légèrelé de leurs spores, M. Chenevard se demande si leur présence dans notre pays, ainsi que celle de nombreuses autres phanérogames méridionales (l’Armeria plantaginea en Valais, par exemple) ne doit pas être attribuée à d’autres causes que celles provoquées par les agents atmosphé- riques ? Répondant à M. Chenevard, M. le Prof. D' Chodat admet sans doute de nombreuses combinaisons pour la propagation des espèces ; mais s’en référant, d’autre part, à la thèse de M. le Dr Vogler (Zürich 1901), il démontre par l'exposé de plusieurs faits bien constatés que la dispersion des graines par le vent est certainement un puissant auxiliaire pour l'extension de l'aire chez toute une catégorie de végélaux. Cette inté- ressante communication ainsi que la discussion qui en a découlé méritent les remerciements que M. le Président adresse à leurs auteurs au nom de l'assistance. Dans une courte note sur Geheebia cataractarum Schimper, M. Auguste Guinet donne d’inleressantes indications sur la dispersion générale de cette espèce, dont il a dressé la liste suivante des localités qui inté- ressent plus particulièrement notre flore locale : Vallée de Joux : prairies marécageuses près du Sentier, le long de l’Orbe, sous les Bioux (Colomb-Duplan). Ain : Mont Reculet (Charles Meylan); bancs de rochers humides exposés au N.-E. dans les embranchements N. et S. du vallon d’Ardran, sur le chalet de Thoiry, altitude 1500-1600 m. (Guinet). Haute-Savoie : Pointe de Surcou (1800 m.); Mont Soudine (Préalpes 1024 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (20e SÉR.). (62) d'Annecy). Pointe de Rovagne ; forêt de sapins sous les chalets de Véron-sur-Sallanches ; Combe de Sixt (Alpes lémaniennes) (Guinet). La présentation de nombreux et beaux échantillons termine la com- munication de M. Guinet. Le rapport de M. le Prof. Ch.-Ed. Martin permet de constater que si les courses collectives officielles de l’année n’ont été ni nombreuses ni particulièrement brillantes, l’activité personnelle de notre sympa- thique président y a largement suppléé : outre les listes déjà publiées dans deux précédents comptes rendus (voir séances du 16 juin 1902, p. 653 et du 13 octobre, p. 967-968), M. Martin nous donne le résultat de six herborisations mycologiques se décomposant comme suit : 31 août 1902, Bois de Veyrier. — Mycena galopus Fr. et Mycena cruenta Fr. (sous des pins). Clitocybe sp.? Cette espèce intéressante, qu'il n'a pas été possible de déterminer, croît en touffes sur les souches de chêne. Sa couleur est à peu près celle du Cantharellus cibarius, pour laquelle on pourrait la prendre de loin. Son port général est celui du Collybia fusipes, dont elle a le pied fusiforme et fibreux à l’intérieur, mais, outre que la couleur est toute différente, elle a les lames nettement décurrentes d’une Clitocybe, el son chapeau, légèrement creusé en coupe, est mamelonné. Le chapeau parait finement ponciué-squameux, mais au microscope tes granulations sont absolument anhistes!. 14 septembre 1902, pres des Pitons, lisière des bois de sapins, — Une intéressante espèce de bolet qui paraît être le B. miniatoporus Secr. pores rouge sanguin du B. Satanas, mais pied non renflé, et chapeau du B. luridus, mais plus foncé. 47 septembre 1902, au-dessus de Villars-les-Moines, bois de sapins. ! Au sujet de cette espèce, M. Martin a l’obligeante amabilité de nous com- muniquer les nouveaux renseignements que voici : « Il y aurait un joli problème de synonymie à résoudre sur la Clitocybe que je n'ai pu déterminer. En exami- nant de nouveau la question, je suis arrivé à la quasi-conviction que c’est l’Aga- ricus gymnopodius de Bulliard (planche 601, fig. 1). Cet agaric est évidemment resté une énigme pour les mycologues ; en voici la preuve. « Fries en fait une Flammula (à spores ferrugineuses). /Costantin et Dufour en font une Clitocybe (à spores blanches). Quélet en fait une variété sans anneau d’Armillaria mellea (à spores blanches), et pour lui c’est un synonyme d’Aga- ricus socialis DC. «Seulement, on ne sait guère mieux ce qu'est l’Agaricus socialis DC. Costantin (63) G. BEAUVERD. SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENÈVE. 1025 Amanila porphyira Fr., Boletus fusipes Rab., B. felleus B. Ces trois espèces n'ont jamais été récoltées dans les bois de sapins de nos environs lors de nos herborisations. 12 octobre 1902, Signal de Bougy et bois de hêtres de Pizy. — Entre les Granges et le Signal de Bougy : Tricholoma melaleucum Pers. (commun partout). — T. grammopodium Bull. (récolté, mais rare- ment, dans notre région). — Coprinus plicatilis Gurt. — Stropharia æruginosa Curt. Dans le bois de sapins du Signal de Bougy: Lepiota granulosa Bat., jolie forme à surface du chapeau plissée. — Clitocybe laccata Scop. — Tricholoma portentosum Fr. (très abondant). — T. saponaceum Fr. — T. nudum Bull. (en troupe). — Collybia butyracea Bull. — Mycena gale- riculata Scop. — M. pura Pers. — Hygrophorus nitidus Fr. — Rus- sula ceyanoxantha Sch. — R. depallens Pers. — R. fetens Pers. — R. emetica Harz. — Lactarius vellereus Fr. — Pluteus cervinus Sch. — Hypholoma fasciculare Huds. — Geaster hygrometricus Pers. (abondant). — Aylaria hypoxylon Lin. — Crucibulum vulgare Tulasn. — Lycogale mimatum Pers. — Ceratiomyxa mucida Schr. Dans le pré voisin du pavillon du Signal et dans la haie qui le borde: Clitocybe gilva Fr. — Tricholoma sulfureum Bull. — Lactarius turpis Weinm. — Entoloma clypeatum Linn. — Boletus luteus Lin. (en troupe). — Polyporus hirsutus Wulf. — P. spec. (petite espèce coriace, à pied subcentral, qui n’a pu être déterminée ; voisin du P. bru- mals). — Cyathus striatus Huds. — Lycogala miniatum Pers. (magni- fique récolte sur une souche de la haie). et Dufour en font une variété à chapeau non écailleux de Clitocybe gymnopodia. Pour Fries, A. socialis DC. est synonyme de Collybia tabescens Scop. — Pour Costantin et Dufour et pour Quélet, C. tabescens n'existe pas. Pour de Seynes, C. tabescens (soit donc A. socialis DC) est très voisin de Collybia contorta. Pour Quélet, C. contorla n'existe pas. Pour Costantin et Dufour, c'est Lentinus contortus. Pour Duby, A. socialis est une Flammula. — Depuis que je fais de la mycologie dans les bois de chênes, c’est la première fois que je rencontre cette belle espèce, ce qui prouve bien qu'elle est très rare; d'autre part, elle résiste à la détermination, et je ne suis arrivé que par hasard, en voyant la figure de Costantin et Dufour pour C. gymnopodia, à la supposition que j'expose plus haut: autre preuve de la rareté de l'espèce. «Conclusion : personne ne sait au juste ce que c'est que A. gymnopodius et A. socialis. Toutefois, Costantin et Dufour me paraissent ici avoir touché le vrai : _ mon champignon serait l’Agaricus socialis DC. qui n’est qu’une simple variété à chapeau non écailleux d’Agaricus gymnopodrus Bull., lequel est une Chtocybe et non une Armillaria, ni une Collybia, ni une Flammula. » 1026 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2e SER.) (64) Dans le bois de sapins à l'Est du pavillon du Signal: Ama- nita muscaria Lin. (abondante). — Armillaria bulbigera A. et S. — CHh- tocybe odora Bull. — €. pityophila Sur. — Tricholoma imbricatum Fr. — Russula lepida Fr. — Lactarius milissimus Fr. (abondant). — L. deliciosus Lin. Stropharia æruginosa Gurt. — Dermocybe cinnamomea Lin. — Gomphidius glulinosus Sch. — Hydnum imbricatum Lin. — H. repan- Clavaria eristata Holmsk. — Calocera viscosa Pers. — Tremel- lodon gelatinosum Scop. (abondant). — Lycoperdon gemmatum Flor. Dan. — Peziza onotica Pers. — Spathularia flavida Pers. — Cudonia cir- cinans Karst. — Chondrioderma reticulatum Rost. ? Dans le bois de hetres de Pizy: Amanita phalloides Fr. — Cly- tocybe phyllophila Fr. — Tricholoma resplendens Fr. —T. portentosum Fr. T. terreum Sch. — T. miculatum Fr. — Collybia radicata Behl. — Lac- tarus blennius Fr. — Cantharellus cibarius Fr. (un seul exemplaire). — Cantharellus lutescens Pers. — Craterellus cornucopioides Lin. — Panus stypticus Pers. — Stropharia æruginosa Gurt. — Inocybe Trinii Weinm. — Boletus subtomentosus Lin. — Polyporus ovinus Sch. — Hydnum repandum Lin. — Clavaria cinerea Bull. — Clavariu aurea Sch. — Myxomycetes très abondants, mais appartenant à un pelit nombre d'espèces, surtout des Trichia, savoir : Trichia persimilis Karst. — T. fallax Pers. — T. varia Pers. — T. Botrytis Pers. — Physarum ? — Stemonitis ferruginea Ehrenb. dum L. 19 octobre 1902, Pian-les-Ouates. — Nolanea mammosa Fr. récoltée pour la première fois avec son mamelon bien caractérisé. 2 novembre 1902, Bois de Veyrier. — Arcyria albida Pers. — Chon- drioderma Michel Rost. — Trichia Botrytis Pers. Dans cette dernière espèce, les élatères de certains individus, mis en boîte avant parfaite maturité, sans doute, el dont le développement s'était achevé dans des conditions anormales, offraient une grande variété de formes mons- trueuses ; chez toutes il y avait malformation et forte réduction de la longueur de la partie spiralée et souvent multiplication des pointes lisses allongees, caractéristiques de cette espèce. Le même phénomène s'était produit chez un échantillon du Trichia persimilis récolté à Pizy, mais avec moins d'intensité ; les élatères étaient fortement tortueuses, et les épines étaient plus nombreuses et plus robustes. Comme conclusion d'ensemble tirée de ces résultats. M. Martin fait remarquer que bien peu des espèces signalées se sont rencontrées en abondance celte année, et que ce déficit était particulièrement sensible (65) G. BEAUVERD, SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENÈVE. 1027 pour les espèces comestibles ; à remarquer, en revanche, la quantité relativement considérable d'espèces de Myxomycetes des bois de Pizy (Vaud). M. Casimir de Candolle signale ensuile quelques cas de monstruo- sites taxinomiques (progressives) observés par M. Nicoloff sur le Poten- tilla fruticosa : les fleurs de cette plante présentaient des pédales hypo- peltés, c'est-à-dire munis à l'intérieur d’un petit rebord analogue aux ligules des fleurs de Lychuis, par exemple, ou des onglets de pétales de certaines Renonculacées. — Les monstruosites laxinomiques florales sont toujours rares, et sont d’autant plus intéressantes à constater que les caractères qu’elles produisent sont utilisables en classification : la plupart des cas de monstruosiles sont d’un caractère régressif. Un autre cas de monstruosil® taxinomique progressive est constaté par M. de Candolle sur une feuille de Laurelle à hypoascidie, dont la coupe transversale présente également des vaisseaux surnuméraires ! Après la présentation de quelques belles plantes du Paraguay de la collection de M. le D' Hassler, la séance est levée à 10 h. 1/4. 15 assis- tants : MM. Ch.-Ed. Martin, Dr Boubier, Dr Lendner, Beauverd, Bouchard, C. de Candolle, P. Chenevard, D' Chodat, Guinet, Haury, D' Hassler, Schmidely et Viret. Quelques fautes d'impression (séance du 13 octobre 1902). Page 967. Ligne ire de la liste : Amanitopsis. ae » Lepiota cristala. » & » L. Carcharias. » 6 » Tricholoma sejunctum. T. conglobatum. RT » T. saponaceum. » 8 > M. oreades. Page 968. Ligne 3 de la liste: Cantharellus. » bet6 » cinnamomeus. » 46 » H. cyathiforme. » 20 » Tuber æstivum. 1028 SUR UN CAS DE DISPERSION ACCIDENTELLE DU AIT Cynoglossum officinale L. IC, PAR Gustave BEAUVERD Cette Borraginée à fruits couverts d’aiguillons est généralement répandue le long des chemins ou dans les lieux pierreux de la plaine. Voici en quels termes Michalet, un excellent observateur, définit l'habitat de cette plante dans ie Jura : «A. C. dans les vignobles et sur les caleaires de l'arrondissement de Döle; ca et la sur le premier plateau et dans la région des sapins.» (Hist. nat. du Jura, I: 236 (1864). Or au cours d’une herborisation effectuée à la Faucille, le 29 juin 1902, j'ai rencontré en pleine floraison de nombreuses touffes de Cynoglosses le long du sentier qui de la bergerie du Pailly gagne la ligne de faîte au col du Mont-Rond, donc au-dessus de la limite supérieure du sapin et auprès des derniers hêtres rabougris qui s’accrochent aux parois en soulignant par leur aspect convulsé le caractère désolé de cette muraille naturelle. Le reste de la flore offrant, quelque dix mètres plus haut, un caractère franchement alpin (Soldanella, Viola calca- rata, Thlaspi alpestre, Salix retusa, etc., ete.), il y aurait lieu de s'étonner de la présence du Cynoglosse en cette station si des restes de laine tondue ainsi que d’autres traces de la fréquentation du sentier par les moutons n’eussent expliqué à cette altitude (1500 m.) les causes de la présence d’un végétal qui, laissé à lui- même, ne s'élève guère au-dessus de 900 à 1000 m. au plus dans le Jura. Rapprochant ce fait d'autres analogues évoqués par mes souvenirs d’herborisa- tions, je relève de mes notes les stations suivantes du Cynoglosse, en remarquant que, sans parti-pris, toutes se rapportent à des lieux très fréquentés par les mou- tons : HAUTE-SAVOIE. Sentier du Petit-Bornand à Cenise, jusqu'à 1400 m. ; de Servoz aux Allières (1500 m. env.) ; de Sixt à Salles, jusqu'à 1680 m.; du champ de foire de Thorens à la Fillière (plaine). VALAIS. Route du Simplon, sous Bérisal ; val de Nendaz, jusqu'à 1400 m. ; chemin de la Derborence, sur Ardon, jusqu'à 1400 m.; val Ferret, jusqu’au- dessous des chalets de la Folly (env. 1550 m.); montée d’Outre-Rhöne, au Haut- d’Arbignon, vers 1400 m. Dans les stations valaisannes, le Cynoglosse accompagne presque toujours l’Artemisia Absinthium pour ne parler: que de l’une des plus saillantes de ces espèces dépaysées; puis, non seulement en Valais, mais aussi en Savoie et même dans le Jura, le nom du Cynoglossum se trouve, dans mes notes, involontairement lié à celui du Gorydalis fabacea, qui, à la vérité, habite des stalions très voisines sans se rencontrer cöle à côte avec notre Borraginée; il serait intéressant de véri- fier exactement si c’est à l'influence des troupeaux que nous devons l'existence du Corudalis à Brenvaux et Lavattay pour la Faucille, Salles et les Allières pour le Plate, Simplon, val Ferret, Alpes de Folly en Valais: dans chacune d'elles, en tout cas, nous y avons constaté soit la présence de chèvres, soit celle de mou- tons bergamasques ou indigènes. 1029 Table des travaux par noms d'auteurs contenus dans ce volume. BEXUVERD (G.). — Index-botanique........24 nennen. Nos 1 à 3045 Pages BEAUVERD (G.). — Quelques stations nouvelles des Alpes françaises, ..... 111 BEAUVERD (G.). — Société botanique de Genève. Compte rendu de la séance 3518) COTE CID RSR RE RER PNR RE NE 11% BEAUVERD (G.). — Société botanique de Genève. Compte rendu des séances Je HER Re RE 180, 354, 480, 495, 562, 651, 963, 1022 ERAUVERBA(GE)— NLiHerbier Conti... MEN AP 403 EENDSERD ES, RN OR REC LU à RL ne RAR 432 BEAUVERD (G.). — Un cas de dissociation d’hybhride chez le Primula brevi- SID De RE oui are NE OS 567 BEAUVERD (G.). — Notice sur l’Index botanique universel. Tableau des légendes employées dans l'index botanique universel de l’Herbier RICH STO RER RARE ne SE TER eee 656 BEAUVERD (G.). — Notes sur les caractères extérieurs du Chærophyllum hirsutum L., d’après les matériaux des Herbiers Boissier, Barbey- Boissier et Reuter (avec 11 gravures dans le texte)................. 709 JEAUVERD (G.). — Sur un cas de dispersion accidentelle de Cynoglossum YPO LE se Br TR OO a PE et RER 1025 Becker (W.). — Viola splendida ei Viola Sieheana spec. nov. 1902. ..... 750 3ECKER (W.). — Ergebnisse einer Revision der Violæ des Herb. Barbey- LCHÉSIQR NE ee a na meine oe 852 Brane (L.). — Projet de cartographie botanique... .................... 24 BoissiEU (H. de), — Un nouveau Viola de Chine...................... 333 Boıssieu (H. de). — Note sur quelques Ombellifères de Chine, d’après les collections du Museum d’Histoire naturelle de Paris................ 801 BORNMÜLLER (J.).— Ueber die systematische Stellung der Nigella elata Boiss. 329 Briquer (J.). — Bibliographie : Vegetation der Erde, IV............... 112 BRIQUET (J.). — Notice biographique sur Joseph Timothée, collecteur de HIÉREE ST SAVOIS TO mA SE der een Ne ne Ne 491 Baiquer (J.). — Note complémentaire sur les colonies végétales xérother- miques:durfond de. la vallee’de L'ATVe. re 6e ME OR 962 Camus (J.). — Sociélé pour l'étude de la flore franco-helvétique. Société pour l'étude de la flore francaise (transformée)... ................... 61% CANDOLLE (C. de). — Nouvelle étude des hypoascidies de Freus (planches 8 23 EN a RE NA 75: CHABERT (A.). — La destruction des rosiers en Savoie.................. 109 CHABERT (A.). — Les Euphrasia de la France. ............... 121, 265, 497 CHENEVARD (P.). — Contributions à la flore du Tessin.................. 763 Caopar (R.) et Wizczer (E.). — Contributions à la flore de la République Argentine. Enumération critique des plantes récoltées par E. Wilezek à Saint-Raphaël et dans la vallée de l’Atuel, avec gravures dans le RE er ER OR M A du as ne VAN AS Re NA 281, 475, 921 Caopar (R.). — Plantæ Hasslerianæ soil énumération des plantes récoltées au Paraguay par le Dr Emile Hassler, d’Aarau (Suisse), de 1885 à 1895 CROSS AMOO0 TA SuÎvPe) 2 sen RER. 297, 382, 733, 811 -Carist (H.). — Spicilesium pteridologicum austro-brasiliense. 313, 361, 545, 633, 689 CHRIST (MH) a Kilicesnova.: ae de es er 564 Gant) Rilices Faurieand LS re ee 825 Coenraux (A.). — Une Orchidee nouvelle de Costa-Rica (avec une gravure). 337 1030 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER (2me süR.). Comer (A. de). — Un Echium méconnu de la flore des Canaries... ...... 718 FEDTSCHENKO (0. el B.). — Matériaux pour la flore de la Crimee....... 1, 783 FEDTSCHENKO (0. et B.). — Matériaux pour la flore du Caucase. ......... 383 Fischer (E.). — Beiträge zur Kenntnis der Schweizer Rostpilze (Fortset- zung). (avec. une gravure (ans le.texte)... ....... Nee 950 FREyN (J)"Planté novæ orientales... ue RS 833, 897 GOrFART (J.). Sur quelques Gyrophora récollés à Zermait (Valais) (Planche) ent te REN EN 960 Geintzusco (J.}. — Recherches expérimentales sur la morphologie et la phy- siologie de Scenedesmus acutus Meyen, avec gravures dans le texte. planches LANCIA NS RER 217, 406 Her (G.). — Das obere Tüsstal und die angrenzenden Gebiete floristisch und Pflanzengeographisch dargestellt......................... 19, 185 Herzos (Th.). — Racomıtrium tortuloides nov. spec. (avec une gravure). 404 LENDNER (A.). — Compte rendu de la séance de la Société helvétique des Sciences-naturelles et; CAE Ne 889 Maipen (J.-H.). — On ÆEucalyplus tereticornis Smith and ÆEucalyptus ros- trata, -Sthlectendal X... 2.2.2 ame RERO RP EEE 909 Mevran (C.). — Recherches sur les Neckera Menziesii Hook. et turgida Jur. 153 Meyran (C.). — Stations nouvelles ou intéressantes pour la flore cryptoga- mique:du Jura. 2.2. ET RE ANNEE RE 39 Parıs (E.-G.). — Musci Japonici a R.-P. Faurie anno 1900 lecti 918, 983 RADLXOFER (L.), — Eine zweite Valenzuelia. ................ 99% Rexausn (F.) et Carnot (J.). — Mousses des Canaries récoltées par M. A. Tullgren et coup d’eil sur la flore bryologique des îles atlan- tiques (planches MIT NID) EL PE OR RE (SE) Scamz (H.). — Beiträge zur Kenntnis der Schweizerflora : 1. Die sch wei- eh Vertreter der Gattung Alectorolophus. — 2. Floristische Bei- träge zusammengestellt von Hans Schinz. — 3. Carex baldensis L. und Aethionema saxatile (L.) R. Br. von Stephan Brunies..... 339 Scxinz (H.). — Beiträge zur Kenntnis der afrikanischen Flora (Neue Folge) AIN ES A a SE 934, 997 SOLEREDER (H.). — Ueber die systematische Stellung von Lebeckia? reta- mordes Baker u EC AE REC LEE CRE 117 STEPHANT (F.). — Species Hepaticarum (swite).... 35, 157, 454, 657, 857, 969 Wizztams (F.-N.). — Note synoptique sur le genre Menchia. >... 602 \Vizciams (F.-N.). — On Abasoloa, a Mexican genus of Compositæ. ...... 1019 Table des planches contenues dans ce volume. PLANCHE 1. — Développement du Scenedesmus acutus Meyen. Pranche 2. — Développement du Scenedesmus acutus stade Dactylococcus. PLANCHE 3. — Polymorphisme du Scenedesmus acutus Meyen. PLancHe 4. — Cultures du Scenedesmus acutus Meyen. PLANCHE D. — » » » » PLANCHE 6. — Mousses des Canaries. PLANCHE 7. — » » PLANCHE 8. — Ficus à hypoascidies. PLANCHE 9. — Hypoascidies de Focus Pranene 10. — Fig. 1. Gyrophora anthracina. Fig. 2. Gyrophora anthracina var. microphylla. Fig. 3. Gyrophora rugifera. Fig. 4. Gyrophora reticulata Table des travaux par ordre de matières contenus dans ce tome Il, 22 série. Compte rendûs. Bibliographie. BEAUVERD, G. Soc. bot. Genève. Compte rendu des séances. 114, 180, 334, 436, 495, 562, 651. 963, 1022 BEAUVERD, G. Notice sur l’Index botanique universel ......... 968 BeauverD, G. L’Herbier Conti.. 403 Briquer, J. Veget. der Erde, IV. 112 Briquer, J. Notice biographique sur Joseph Timothee......... 191 Lexpner, A. Compte rendu de la séance Soc. helv. sc. n.Genève. 880 Biologie, Morphologie et Physiologie générales. BERNARD, Dr Ch. Recherches sur l’embryog£nie des pl. parasites. 431 Caopar, Prof. Dr R. Sur le déve- loppement foliaire........... 116 Caopar et BacH. Rech. sur rôle des peroxydes d. végétaux. 863, 892 Porcxer, D.-F. et Cauarp, Prof. Action d. sels cuivre sur végét. 891 Biologie. Morphologie et Physiologie spéciales. Briouer. J. Becherches sur la dis- symétrie foliaire chez Hera- cleum sphondylium.......... 895 BEAUVERD. G. — Dissém. accident. chez Gynoglossum oficinale. 40 CANDoLLE. C. de. Nouvelle étude des hypoascidies de Fieus. 753, 890 Canporue, C. de. Quelques feuilles ROSES m. 2. et 339 Canpozce, C. de. Sur une orange CIEL RER ER 432 GANDOLLE, C. de. Monstruosités taxinomiques progressives.... 1027 GRINTZESCO, J. Recherches expér. sur la morphol. et la physiol. de Scenedesmus acutus Meyen, avec grav.d.le texte, pl. LIL et UNE A EE 217, 406 HocHREUTINER, B.-P.-G. Biologie du fruit des Malvacees....... 894 LENDNER, A. Recherches s. la sé- lect. des levures du vign.genev. 895 NicoLorr, Recherches s. les orga- nes flor.d. Juglandees. 694, 865, 963 RooRIGUE, A. Anatomie et mouve- ment de Porliera hygrometrica. 893 TREUB, Dr. Embryogénèse du Fr- TON CN TR CRETE 889 Systématique, Géographie botanique. a) Phanérogames. BEauverp, G. Quelques stations nouv. des Alpes françaises... 111 BeauverD, G. Herborisalion à la Pilliérer se: Mer ne Rene 181 Beauveen. G. Gherophyllum Gr- cularia Nill var. Sabaudum VAL NON re a Keen 196 JEAUVERD, G. Dissoc. d’hybride chez X Primula brevistyla DC. 567 Brauverp. G. Notes sur Chero- phyllum hivsutum........... 709 2 1 re Z Becker, W. Viola splendida et Viola Sreheana ee 750 Becker, W. Ergebnisse einer Re- vis. d. Vrole d. Herb. Barbey- Boissier > 32... D ee 852 Brasc, L. Projet de eartogr. bot. 2% Borssreu, H. de. Un nouv. Frola de Chine. LP Re 393 Boissıeu, H. de. Quelques Ombel- hfères de Chine creer 801 Borxuüzzer, J. Ueber die syst. Stellungder Nigella elata Boiss. 32 Beiquer, J. Complément sur les colonies xérotherm. de l’Arve. 962 Bruntes, S. Carex baldensis et Aethionema sazatile in Graub. 353 Camus, J. Soc. pour l’etude de la fl. franco-helvetique......... 61% CHABERT, A. La destruction des FOSIETS en Savole an 109 CHABERT, A. Les Euphrasia de la France Age 121, 265, 497 CHENEVARD, P.Contrib. à la fl. du Tessiner ee 114, 763, 1023 ÜHENEvARD, P. Orchis hybrides des environs de Genève...... 1022 CHonar. Prof. Dr R. Deux Sca- biosa nouv. p. fl. Hte-Savoie.. 116 Cuonar. R. Plante Hasslarianæ. 297, 382. 733, 811 Cuopar, R. Fruit du Melocanna bambusoidesa Re er CE 496 CHooat, R. Sur la fl. du val Ferret. 96% CHonat et Pampanısı. Distrib. des plantes dans les Alpes.... 653 Caopar. R. et Wırczer E. Con- trib. à la fl. de la République Ar- gentinesr,.. En: 381,475,521 Cosstaux, A. Une Orchidee nou- velle de Costa-Rica.......... 337 Coiscy, A. de. Un Echium de la flore desi@ananles. 2 743 FEDTSCHENKO, ©. et B. Matériaux pour la flore du Caucase...... 383 FEDTSCHENKO, O. et B. Matériaux pour la flore de la Crimée.. 1, 783 FREYN, J. Plantæ novæ orien- (als A nr 833, 895 1032 Hecr. G. Das obere Tösstal.. 49, 187 Jaccarp, D: P. Lois de distrib. flor. dans la zone alpine... ... 891 LENDNER, A. Plant. d. |. Faucille. 651 Maıpen, J.-H.On Eucalyptus tere- ticornisa. Eucalyptus rostrata. 569 RADLKOFER, L. Eine zweite Va- lenzuelamn Ana Se à 994 Scainz, H. Die schweiz. Vertreter der Gattung Alectorolophus... 339 Schmz, H. Florist. Beitr. zur Kenntnis der Schweizerfl..... 347 Scrinz, H. Beitr. z. Kenntnis d. Afrik. Flora (Neue Folge), RIVER een 934, 997 ScHMIDELY, A. Rubus du bassin dubemant a an 115 ScHRÖTER, Prof. Dr C. Notices florist. et phytogéographiques. 890 SOLEREDER, H. Ueber d. system. Stellung v. Lebeckia? relamoi- destbak este a a mr 117 Wıruıams, F.-N. Note synoptique sur le genre Mwnchia........ Wizzraus, F.-N. On Abasoloa... b) Cryptogames vasculaires. CHeNEvARD, P. Fougèresnouvelles pouzlenkessine nen a 1023 Hecr, Dr G. Obere Tösstal. 349, 390, 393, 395, 396, 403, 405 Carisr, H. Spicil. pteridol. aus- tro-brasil. 313, 361, 545, 633, 689 Carisr, H. Filices novæ........ 661 Carist, H. Filices Faurieanæ... 825 LENDNER, D' A. Quelques crypto- games vase. de la Faucille.... 693 CHopar, Prof. D'R. Fougères hy- brides du val Ferret......... 966 c) Muscinees. GUuINET, À. Mousses du Salève. . GUINET, A. Dispers. de Geheebia cataractum aux env. d. Genève. 1023 Hyer, G. Das obere Tösstal. 428, 434 1019 562 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER (20° SER.), Herzog, T. Racomitrium tortu- loides nov. spec. (avec 1 grav.). Lexpxen, A. Enumér. quelques mousses de la Faucille....... 653 MeyLan, C. Recherches sur Nec- kera Menziesii Hook. et tur- gta Tun N RR 155 MEyLan, C. Contrib. à la flore cryptog. du Jura............ 959 Paris, E.-G. Musei japonici a R. P. Faurie an. 1900 lecti.. 918,988 Rexauzp, F. et Carnor, J. Mous- ses des Canaries............. 433 STEPHANI, F. Speéies hepatica- rum.. 39, 157, 454, 657, 857, 969 d) Algues. CnoparT, Dr R. Quelques algues du val Perret er ER 964 Ernst, Dr A. Dicholomosiphon tuberosus Ernst n. spec. et gen. 892 PEnARD, Dr E. A propos du Pau- linella chromatophora. ...... 966 e) Lichens. GOFFART, J. Sur quelques Gyro- phora récoltés à Zermatt..... 960 J) Champignons. CHopart, Prof. Dr R. Quelques champignons du val Ferret... 965 Fischer, E. Beitr. z. Kenntnis d. Schweizer Rostpilze......... 950 LENDNER, Dr A. Quelques cham- pignons de la Faucille... 652, 659 LENDNER, A. Culture des Myxo- myceles,.. ua ne NES 336 Marrın, Prof. Dr C.-E. Champi- gnons de Genève et Vaud. 182, 335, 967, 102% MArrın, Prof. Dr C.-E. Varia- tion du Boletus subiomentosus. 89% Technique. Bıanc, L. Cartogr. botanique... 2% Manrın, Prof. C.-E. Procédés p. collections de champignons... 334 DATES DE LA PUBLICATION DE CHAQUE NUMÉRO Le numéro À a paru le 31 decemhre 1901. 9 » 2 » le 31 janvier 1902. » 3 » le 28 février 1902. » k » Je 27 mars 1902. » 5 » le 30 avril 1902. » 6 » le 31 mai 1902. > 7 » le 30 juin 1902. » 8 » le 31 juillet 1902. » 9 » Je 31 août 1902. » 10 » le 30 septembre 1902. » A1 » le 4 novembre 1902. 5 décembre 1902. 1033 INDEX DES NOMS DE PLANTES CITES DANS CE VOLUME Les noms des espèces nouvelles sont imprimés en zfalique. pes Taboarda 1020, 4021. — Abies alba 55, 56, 891: pectinata 965. — Abutilon angulatum 1001 : pyenodon 1001. — Acæna Hystrix 295 ; macros- temon 295: multifida 295 ; Pœppigiana 295. — Acanthospermum hispidum 396. — Acaulon muticum 210. — Acer campestre 56, 651 ; insigne 843, 844 : insigne var. glabrescens 843 ; insigne 8 obtusiloba 843 : italum 844 ; opulifolium 652, 843; platanoides 56, 202; pseudo-platanus 55, 74, 9%. — Achillea albi- caulis 587 : biserrata 587 ; cartilaginea 587; dentifera 771; filipendulina 587 : grandiflora 587 : hvbrida 771; macrophylla 966 : micrantha 587; millefolium 586, 652, 771, 786; millefolium var. alpestris 771; millefolium var. lanata 586: millefolium var. setacea 786 ; moschata X nana 771: nobilis 586, 786, 966 ; nobilis var. ochroleuca 586 : ptarmica 78, 79, 208; setacea 586, 771, 786; strieta 771: strieta f. intermedia 771. — Achnantes obliqua 237. — Achyrocline alata 389 ; satureoides 389: satureoides , albicans 389; Vaulhierana 389. — Aconitum lycoctonum 196, 626 ; Iycoctum 616 ; napellus 78, 91, 100, 103, 196 ; paniculatum 764; Steerkianum 73; variegatum 78. — Acrobolbus bilobus 456, 460 ; bispi- nosus 456, 459; campylodontus 456, 499: ciliatus 456: cinerascens 456, 457: exeisus 456, 498; lophocoleoides 456, 461: Madagascariensis 456, 460 ; Mittenii 456, 460 : unguiculatus 456, 457; Wilsonii 456, 458. — Acroptilon Picris 995, 792. — Acrostichum angustissimum 361 : aureonitens 362 ; chrysolepis 328; omphalodes 328. — Actæa spicata 55. 56, 101. — Adenophora liliifolia 145. — Adenostemma Brasilianum 306. — Adenostyles albifrons 55, 95, 652. 956 ; alpina 55, 208. — Adesmia compacta 483 ; corymbosa 480 : obovata 481 : oligophylla 483 ; pinnifolia 484 ; trijuga 481. — Adiantopsis obtusissima 380. — Adiantum Brasiliense 376 ; Capillus-Veneris 378, 917 ; cristatum 377 ; cuneatum 378, 379: curvatum 376, 377; dioganum 377; fovearum 379; gracile 377: internodium 377, 379 ; Kaulfusii 376 ; lunulatum 378 ; lunulatum var. flagellum 378: nigrum 917; obliquum 376; obtusum 377; parvifolium 378; pectinatum 377; platyphyllum 376, 379; Seemanni 376, 379; serratodentatum 377 : sinuosum BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, n0 12, 5 décembre 1902. 70 1034 INDEX. 316, 378; subcordatum 317, 379; subcordatum var. latius 379; tenuissimum 317, 378; trapeziforme 317, 376; trapeziforme var. pentadactylon 376. — Adonis æstivalis 79, 836; cristata 836. — Adoxa moschatellina 99, 103, 207. — Æchmea pulchra 824. — Æcidium Adenostylis 956; Auriculæ 950, 951 ; Lac- tucinum 957 ; leucospermum 958, 959; Mayorii 957; Petasitidis 956 ; Primulæ 951 ; punctatum 958-959. — Ægiphila glomerata 821 ; Sellowiana 821. — Ægopodium podagraria 55, 769. — Ærobrium Ferriei 926, 99%. — Æschy- nomene glutinosa 947: Newtonii 948 ; Rehmanni 947; tenuirama 948. — Æthionema saxatilis 353-360, 891. — Æthusa cynapium 67. — Agaricus symnopodius 1024, 1025; socialis 1024, 1025. — Agrimonia Eupatoria 7. — Agropyrum caninum 189 ; repens 60, 62; repens var. aristatum 62, 189. — Agrostemma githago 63, 196. — Agrostis alpina 132; vulgaris 132. — Ajonea Hassleri 823. — Ajuga genevensis 205; reptans 55, 652. — Albizzia amara 946 ; brevifolia 945; Julibrissin 845 ; versicolor 946, 947 ; versicolor var.“mos- sambicensis 946. — Alchimilla acuminatidens 616, 617, 624; acutidens 624. 625 ; alpestris 626; alpigena 95, 99, 103, 199, 616, 617, 622; alpigena f. sili- cicola 617, 621; alpina 622, 652, 693; amphisericea 616, 617, 693 : arvensis 848; colorata 768; conjuncta 624; cuneata 623; fallax 768; flexicaulis 624 : gemmia 622; glaberrima 621; Glomerulans 621; grossidens 622; Jaquetiana 616, 617, 619; leptoclada 616, 617, 624; longiuscula 616, 617; pentaphylla 622; pratensis 55; pubescens 768; saxatilis 622, 768; Schmidelyana 621: splendens 890 ; strigulosa 768 ; subsericea 622, 768 ; superpentaphylla > grossi- dens 622; transiens 622: vulgaris 8; vulgaris var. subsericea 8. — Alectoro- iophus angustifolius 206, 344, 345, 776; Facchinii 341; gracilis 345 ; hirsutus 342, 652 ; Kerneri 342; lanceolatus 344, 345 ; lanceolatus var. subalpinus 776: major 206, 343, 344; major subsp. apterus 343 ; major subsp. eumajor 3/43 : minor 206, 346, 776; minor var. genevensis 346 ; minor var. vittulatus 346: montanus 343; patulus 342, 776; serotinus 776; simplex 344; stenophyllus 346 ; subalpinus 343, 344. — Aleuria cerea 325; succosa 335. — Alliaria offi- cinalis 65, 651, 838. — Allionia nyctaginea 901. — Allium acutangulum 780: ascalonicum 76; cepa 76; oleraceum 780; paradoxum 913; porrum 76 ; pul- chellum 780 ; sativum 76; scaberrimum 615, 618; sphærocephalum f. gracilis 780 ; ursinum 55, 56, 57, 192, 653. — Allosurus crispus 781. — Alnus bar- bata 906 ; denticulata 906 ; glutinosa 906, 966 ; glutinosa y barbata 906; orien- talis 906 ; subcordata 905; viridis 94, 966. — Aloina rigida 212. — Alope- curus agrestris 61, 187, 915; pratensis 187. — Aloysia lycioides 819; urti- coides 819. — Alsine tenuifolia 766; verna 724. — Alsophila aculeata 650: aperta 645; aquilina 649; arbuscula 644; armata 317, 650, 689; atrovirens 644%; bicrenata 650; compta 647; contracta 689; Corcovadensis 644; crenata 643 ; dichromatolepis 643 ; dorsalis 648 ; elegans 643 ; elongata 649, 650 ; ferox 650.; frigida 315, 648; glabrata 645 ; Glaziovii 644, 645; glumacea 646: Goyazensis 317, 646 ; Guimaraënsis 645 ; hirta 650; impressa 647 ; infesta 317, INDEX. 1035 647 ; leptoclada 650; leucolepsis 646 ; Ludoviciana 647 ; Miersii 643 ; nigrescens 646; paleolata 317, 645, 646 ; peclinata 646 ; phalerata 647 ; procera 644: prui- nata 647, 648 ; rufa 646, 650 : scrobiculata 645 ; scrobiculata var. eriocarpa 646; Tænitis 317, 642; Tijucensis 649 ; Tussacii 648 ; Unguis 646; villosa 548. — Alternanthera sessilis 901. — Althæa officinalis 79; rosea 79. — Alyssum arcticum 287 ; calycium 66, 198; marilimum 350: mendocinense 284; mendo- cinum 288 ; montanum 614, 616. — Amanita mappa 182, 183 ; muscaria 183, 967, 1026 ; pantherina 183, 967 ; phalloides 967, 1026 ; porphyria 1025 ; rubes- cens 967. — Amanitopsis vaginata 183, 967. — Amarantus Blitum 60, 63, 195, 540 ; Blitum var. Græcizans 540 ; candatus 79; chlorostachys 540 ; panicu- latus var. Sanguineus 349 : retroflexus 349, 778 ; sylvestris 195, 778. — Amblys- tegium ontodontordes 989; filicinum 989: macilentum 440, 441, 444, 448: Maderense 443, 448 ; papillosum 990 : riparium 448, 990 ; serpens 441 ; subtile 215; varium 441, 448. — Ambrosia artemisiifolia 75, 614, 618; tenuifolia 390. — Amelanchier ovalis 101 ; vulgaris 652. — Amphicosmia riparia 642. — Amphilochia cordata 736. — Amphoridium curvipes 437, 443, 448. — Amsinckia angustifolia 615, 618. — Amygdalus nana 1. — Anacamptis pyra- midalis 779. — Anacolia Webbii 437, 448. — Anagallis arvensis 897. — Anar- trophyllum Andicolum 486, 524; Andicolum var. Bridgesii 524; Andinum 488 ; Beaufilsii 487; Bergii 487 ; Cumingii 488, 52%; Cumingii var. angustifolia 924 ; desideratum 487-489, 523 : elegans 487, 522, 524; Juniperinum 486, 524: Morenonis 487 ; Negeri 487, 489 ; pungens 487, 521, 924 ; rigidum 486, 487, 488-490 ; Tonini 487; umbellatum 488, 524. — Anastrepta bifida 472, 474; longissima 474 ; Orcadensis 472, 473 ; ciliatum 175 ; longissimum 474; recurvi- folium 162 ; sundaicum 162. — Anchusa officinalis 67. — Andromeda polifolia 182, 61%, 618; polifolia f. latifolia 111 ; polifolia f. revoluta 111. — Androsace Charpentier: 115 ; glacilis f. pedunculata 778; helvetica 284. — Aneimia adian- tifolia 697 ; ahenobarba 317, 696; caudata 69%; cicutaria 697 ; collina 693, 695; dichotoma 316, 695, 696, 697 ; dimorphostachys 697 ; Dregeana 692; elegans 316 ; eximia 317, 697; filiformis 69%, 695; Gardneriana 316, 317, 694 ; glareosa 319, 695 ; Gloziovii 693 ; heterodoxa 696; hirsula var. Schwackeana 695 ; hir- sula var. subfilöformis 695 ; Langsdorffiana 693 ; Mandioccana 694; millefolia 316, 319, 695, 697; oblongifolia 694; Ouropretana 693 ; pilosa 695 ; Phylli- tidis 693 ; Phyllitidis var. caryotidea 692 ; Pyrenea 697; rotundifolia 693; rufa 696 ; tenuifolia 316, 696 ; tomentosa 692, 695, 696; tomentosa var. subsimplex 695; trichorhiza 316, 317, 698: Ulei 694. — Anemone hepatica 79; major 286 ; nemorosa 55, 56, 97, 653 ; Pulsatilla 614, 616. — Anetum graveolens 76. Annularia lævis 335. — Anœctangium angustifolium 434, 443, 448; com- pactum 448 ; Knyi 448 ; Madeirense 448 ; Paivanum 448. — Anogramme pilosa 36%. — Anomobrym concinnatum 213. — Anomodon abbreviatus 928; acu- leatus 928 ; acutifolius 928 ; armatus 928; devolutus 928; ovicarpus 998 ; ramu- losus 928 ; tristis 928; viticulosus 563. — Antennaria dioica 93, 585, 785. — 1036 INDEX. Anthemis albissima 588; arvensis 771 ; Biebersteiniana var. Marschalliana 588 : Biebersteiniana var. Rudolphiana 588; Cotula 69, 588, 771, 787; nobilis 79: rigescens 587, 786 ; ruthenica 588, 787 ; tincloria 587, 771, 786 ; tinetoria var. rigescens 786. — Anthemis Triumfetti 786. — Anthericum ramosum 192, 780. — Anthericus cirvifolius 937. — Anthoxanthum odoratum 132. — Anthriscus cerefolium var. trichosperma 13 ; nemorosa 810 ; sylvestris 13, 769, 810; vulgaris 13. — Anthyllis montana 181, 962; vulneraria 652, 966; vulne- raria var. alpestris 767 ; Weldelniana 615, 617. — Antigramme subsessile 557. Antiphytum tetraquelrum 817. — Antirrhinum majus 79. — Antitrichia curtipendula 214, 448. — Apium Ammi 526; Ammi var. lepiophyllum 526 ; Chilense 527 ; graveolens 12, 76, 805; petrosilenum 76. — Aplopappus sca- posus 312. — Aposeris fœtida 772. — Aquilegia alpina 966 ; Kitaibelii 615. 616 ; Reuteri 61%, 616; vulgaris 56, 78, 79. — Arabidopsis Thaliana 838. — Arabis alpina 198, 652; hirsuta 9%, 198, 652; muralis 962; perfoliata 838; verna 614, 616. — Archidium phascoides 959. — Arcyria albida 335, 336. 1026 ; punicea 335 ; Arenaria andicola 29% ; leptoclados 766 ; serpyllifolia 63 ; serpylloides 294 ; serpylloides var. andicola 29%. — Aristolochia sipho 79. — Armeria plantaginea 1023. — Armillaria bulbigera 1025 ; imperialis 967 ; mellea 182, 967, 102% ; rhagadiosa 967. — Arrhenatherum elatius 95, 652 ; elatius var. tuberosum 188. — Artemisia Absinthium 79, 590, 788, 1028; annua 835, 851 ; Austriaca 590, 788; campestris 590: Caucasica 590, 788 ; maritima 788 : scoparia 788 ; splendens 591 ; vulgaris 69, 208, 788. — Arthrodesmus acutus 257. — Arum elongatum 909; maculatum 192. — Aruncus silvestris 55. — Asarum europæum 101, 195. — Asclepias curasavica 897. — Asparagus offi- cinalis 349 ; persicus 913 ; verticillaris 913. — Asperula arvensis 18; cynan- chica 19; cynanchica var. supina 19; galioides 19 ; glauca 19; humifusa var. conferta 19; odorata 19, 55, 56, 653, 850 ; Taurica 19. — Asphodelus albus 777. — Aspidium aculeatum 558, 559, 835, 917; aculeatum £ Swartzianum 917 ; amplissimum 559, 317 ; aristatum 825, 828; biforme 559; Braunii 1023 ; Capense 318, 559; conterminum 633 ; craspedosorum 827 ; crenulans 560 ; cris- tatum 826, 827, 829; cystolepidotum 829 ; decursive-pinnalum 828 ; denticu- latum 63% ; denticulatum var. gracilipes 634; dilatatum 782 ; Dryopteris 59. 826, 830 ; Dryopteris var. longulum 830 ; elegans 559 ; eriosorum 633 ; euspinu- losum 826 ; Filix mas 55, 560, 653, 826, 829; Filix mas var. commune 560: Filix mas var. crenatum 782: Filix mas var. deorsolobatum 826, 828 ; Filix mas. var. palaceum 1023; Filix mas var. parallelogrammum 560; Filix mas var. subintegrum 560, 782; flexuosum 633 ; flexuosum var. Melleri 633 ; Glaziovii 633 ; Goldieanum 826, 828 ; Isabellianum 560 ; lacerum 828 ; latissimum 559 ; lobatum 835, 917 ; longicuspis 558 ; lugubre 634; macrum 559; Mohrioides 559; monlanum 185, 782; nephrodioides 635; oligocarpum 633 ; oppositum 633 ; paleacum 560 ; patens 634; phegopteris 185 ; platylepis 558 ; pubescens 633; remotum 559; Rochaleanum 316, 558 ; spinulosum 782, 829; subspinu- INDEX. 1037 losum 826, 829 ; subtripinnalum 829 ; tetragonum 634; Thelypteris 185, 826, 828 ; transitorium 826, 829; triste 634; varium 829 ; villosum 560, 635. — Aspilia Clausseniana 392; foliacea 391, 392; Hassleriana 391, 392 ; Hassleriana var. scaberrima 392; Leucanthemum 391 ; leucoglossa 391, 392; setosa 391 ; sylphioides 391; sylphioides f. major 391 ; sylphioides f. parvifolia 391. — Asplenium Adiantum nigrum 782; Adiantum nigrum var. argutum 782: Adiantum nigrum var. laneifolium 782: Adianlum nigrum var. obtusum 782: affine 556 ; anisophyllum 555 ; auriculatum 556 ; auriculatum var. incisuratum 596 ; Breynii 629 ; camptocarpum 555; eirrhalum 556; cuneatum 597; Escra- snollei 556; germanicum 782; jucundum 555; lætum 556; lobatum 653: Lonchitis 185, 653, 782: lunulatum 554. 555; mucronatum 318 ; myrio- phyllum 556; Neogranatense 555; normale 638; oligophyllum 555, 556: ovalescens 557 , pimpinellifolium 556 ; premorsum 556 ; pseudo-nitidum 556, 557 ; pulchellum 554, 555; rachirhizon 556; rhizophorum 556 ; Ruta-muraria 652; Ruta-muraria var. Brunfelsii 782 ; Ruta-ınuraria var. heterophyllum 782 ; Ruta-muraria var. longilobatum 615, 619, 629 ; salicifolium 555 ; Schwackei 996 ; septentrionale 807; septentrionale X Trichomanes 966 ; Serronii 555 ; squamosum 317, 997; stenocarpon 999; Trichomanes 379, 652, 781, 917: Trichomanes var. microphyllum 782 ; viride 96, 102, 185 ; viride f. nana 782 ; viride X. Ruta-muraria 966. — Aster alpinus 583 ; alpinus var. Wolfii 616, 617, 771; Amellus 583, 783 : divaricatus 382 ; divaricatus var. graminifolius 382 ; linifolius 382; novæ anglice 352; parviflorus 75, 80, 208, 771; parvi- folius 352 ; Tripolium 83%, 850. — Astericium argentinum 526. — Astragalus alopecuroides 616, 617 ; alpinus 767 ; aristalus 521, 767; Atuelii 477; Cruck- shanksii 478; Cruckshanksii var. glabrescens 478: glycyphyllus 201, 767: macrocarpus 477, 478; monspessulanus 962 ; nubigenus 477 ; nubigenus var. Arnoitianus 477 ; Oreophilus 478 ; sesameus var. ambiguus 615, 617, 631. — Astrantia major 769; major f. involucrata 769 ; ‘minor f. lenuisecta 769. — Astrodontium Canariense 437, 438, 449, 443, 448 ; Treleasi 438, 443, 448. — Atamisquea emarginala 282, 292. — Athyrium Coreanum 827 ; Filix femina 55, 917; Filix femina var. fissidens 781 ; Filix fæmina var. dentatum 781 : lastreoides 826 ; pterorachis 826 ; pynosorum 827 ; thelypteroides 827. — Atri- chum undulatatum 448, 563, 924. — Atriplex crenalifolius 537: hastatum 349; hortense 73, 196 ; Lampa 537 ; patula 62 ; retusa 537 ; undulata 537. — Aula- comnium palustre 563. — Avena distichophylla 357 ; fatua 348; orientalis 348 : pubescens 93 ; sativa 72; versicolor 616, 619. — Azorella bryoides 526 : Gilliesii 283, 525 ; Glebaria 525 ; monanthos 526 ; trifurcata 925. Bien: anomala 385; aphylla 282; articulata 383; articulata var. Gaudichaudianum 383 ; camporum 385 ; cognata 381 ; cylindrica 383 ; dracun- eulifolia 385 : eleagnoides 385 ; !genistelloides 383 ; genistelloides var. eylin- 1038 INDEX. drica 383 ; helychrysoides 385 ; leptophylla 383; macrophylla 383; megapota- mica 385 ; microcephala 383 : multisulcata 38% ; orgyalis 384 ; oxyodonta 384 ; paueidentata 384: pauciflosculosa 383 ; Pingræa 384; platensis 385 ; recurvata 385: recurvata var. integrifolia 385 : retusa 384; rotundifolia 384; rufescens 383; serrulata 384; serrulata var. Pingræa 38%; subopposita 384: tenuifolia 383, 384 : tridentata 384 ; irimera 383 ; trinervis 385. — Badhamia macrocarpa 385. — Barbarea stricta 652: vulgaris 65, 764. — Barbula aloides 448: chlorotonos 448: convoluta 212, 448; cuneifolia 448; eylindrica 436-448 : emarginata 992; fallax 448 ; lævipila 448 : marginata 448; muralis 448, 563 ; muralis var. ætiva 448 : paludosa 212: perlimbata 444, 448 ; reflexa 212: revoluta 448 : squarrosa 448 : subulata 448: unguiculata 992; Vahliana 448 : vinealis 448. — Barkhausia setosa 773. — Barneondia major 286. — Bartramia crispala 92%; Halleriana 21%; ithyphylla 21%; Oederi 563, 653 ; stricta 437, 448. — Bartramiopsis Lescurii 924. — Bartsia alpina 98, 103. — Bassovia pyraster 814: pyraster & glabrusculum 814. — Bellidiastrum Michelii 653, 771. — Bellis perennis 80, 78%; perennis var. alpina 771. — Berberis communis 116: empetrifolia 286. — Berteroa incana 66, 350 : orbiculala 66; procumbens 66. — Beta vaigaris var. cicla 76. — Betonica Jacquini 777; officinalis var. latifolia 777. — Betula Murithii 616, 618. — Bidens albus 39% ; dichotomus 394; Gardneri 394; graveolens 394 ; graveolens var. comosa 39%; pilosus 394; Riedelii 395: Riedelii var. Hasseleriana 395 : iriparila var. indivisa 615, 617. — Bifora radinus 1%. — Biscutella cichoriifolia 114, 115, 185, 765, — Biackstonia perfoliata 93, 204. — Blainvillea brevia- ristata 391 ; rhomboidea 391. — Blechnum acutum 315, 353 ; attenuatum 353 ; Capense 318, 55%; diplotaxicum 553;, Germanii 319, 554; Glaziovii 55%; imperiale 553 ; Lastatum 318; Lanceola 317, 552 ; longifolium 553 ; minutulum 317, 552; onocleoides 553; Perma Marina 318: sociale 315, 553; spicans 99, 185 ; Tabulare 553, 55%. — Blindia Madeirensis 444, 448. — Blysmus com- pressus 190. — Boletus badius 182, 183, 184; edulis 183, 184, 968; felleus 1025 ; flavus 183; fusipes 1025: granulatus 968 ; luridus 968, 1024; lutens 1025 ; miniatoporus 102% ; pachypus 768; piperatus 968 : porphyrosporus 183, 184 ; rubescens 968 ; Satanas 968, 102% ; scaber 968 ; spadiceus 968 ; subtomen- tosus 182, 894, 895, 968. 1026. — Boopis gracilis 541 ; gracilis var. decumbens DA ; rigidula 541 ; scapigera 542 ; viridiflora 541. — Borrago officinalis 351. — Botrichium lunaria 94, 99, 102, 186; ternatum 699 ; virginianum 699. — Bougainvillea palagonica 538 ; spinosa 282, 538 ; spinosa var. conferta 538. — Bowlesia tropæolifolia 526. — Brachymenium cernuum 923 ; japonense 923; scabridens 923, 992. — Brachythecium Buchanani 992 ; eustegium 931: glaciale 404: glareosum 215, 990 ; kuroishicum 931; nœsicum 931 ; plumosum 148; pseudo-plumosum 931; pulchellum 931 ; rivulare 448, 931; rutabulum 931 ; salebresum 215, 448, 990 ; salebrosum var. parvicarpum 931 ; uneinifolium 931 : Wichuræ 931. — Brassica campestris 181 ; lanceolata 350; napus 65, 350; INDEX. 1039 nigra 350 ; oleracea 65, 73, 77; rapa 350. — Breutelia Azorica 443, 147, 48. — Brisegnoa Chilensis 534. — Bromus arvensis 61, 188; asper 189: asper var. Benekein 189; asper var. ramosus 189; commutalus 61, 188; commutatus var. velutinus 189 : mollis 61 ; secalinus 61: secalinus var. velutinus 61 ; sterilis 61, 189 ; tectorum 61, 189. — Brothera Leana 921. — Brunella alba X gran- diflora 778 ; bicolor 778; grandiflora 778; vulgaris 652; vulgaris var. parviflora 778. — Bryonia dioica 9. — Bryoxiphium Savalieri 922. — Bryum alpinum 213, 448 ; alpinum var. meridionale 448 : argenleum 213, 448; atropurpureum 448 ; cæspiticum 213 ; Canariense 437, 442, 448; capilare 437, 449 ; cespititium :49 ; cespiticium var Atlanticum 445, 449: cirralum 213; Donianum 449: elegans 213: ervthrocarpum 213; Fauriei 933 ; filiforme 449 ; Fusijamæ 992; inclinatum 213 ; juliforme 449 ; Mildeanum 213 ; murale 449 ; nagasakense 993 : nanocespiticium 923 ; Notarisii 44%, 449 ; obovatum 444, 449: pachyloma 443 : pallens 214; palleseens 213; pendulum £ compactum 213; platyloma 449: pseudotriquetrum 449 ; serrulatum 44%, 449 ; Teneriffæ 44%, 449 ; torquescens 449. — Buda grandis 294. — Buddlleia augustata 822: Brasiliensis 822: cestrifiora 822; elegans 822 ; Paraguariensis 822 ; tubiflora 822; vetula 822: velula var. 8 augustaia 822. — Bulbine asphodeloides 940, 941 ; Bachmanniana 938; circinata 944 ; concinna 941 ; diphylla 941 ; flexuosa 941 ; laxiflora 939, JA ; longifolia 939, 9h ; mesembrianthemoides 938: namensis 939; nigra 940; pusilla 941; xanthobotrys 941. — Bunias orientalis 349. — Bunium majus 12. — Buphthalmum salicifolium 208. — Bupleurum affine 11: baldense 41 ; Candollei 805; Chinense 80% : Commelynoideum 805 ; exaltatum 11; falcatum 11, 80%; falcatum var. longepeduncalatum 804; Gerardi 11; gramineum 41; Himalayense 805 ; longeradiatum 805 ; longicaule 805 ; ranun- culoides 493 ; ranunculoides var. elatius769 ; rotundifolium 10 ; scorzonerifolium 804. — Buxbaumia indusiata 214. — Buxus sempervirens 778. ei nagasakiisus 992 ; nagasakinus 921. — Cæsalpinia Gilliesii 476. — Calamagrostis epigeios 187 ; varia 187. — Galamintha Nepeta 777; nepetoides 777 ; officinalis 899. — Calandrinia acaulis 540 ; affinis 540 ; andi- cola 540 ; brevifolia 540 ; canescens 539; demissa 539; denticulata 540 ; dian- thoides 540; hispida 539 ; leucotricha 540 ; picta 540 ; potentilloides 539 : rupestris 539 ; saxifraga 540 ; sericea 539; sessiliflora 539; setosa 539, 540; splendens 539. — Calceolaria rugosa 80. — Calea acaulis 395 ; acaulis f. major 395 ; Bakeriana 395; elematidea 395; cuneifolia 395; cuneifolia var. dentata 395 ; cuneifolia var. paraguariensis 395 ; cymosa 395; Formosa 396; nitida 996: pinnatifida 396 ; platylepis 395 ; platylepis var. mollis 395 ; platylepis var. scabra 395; uniflora 395. — Calendula officinalis 75, 80, 209, 352. — Gailicephalus nitens 597. — Galliopsis bicolor 80. — Callitriche stagnalis 769. — Calocera cornea 183 ; viscosa 183, 968, 1026. — Caltha andicola 285; 1040 INDEX. palustris 55, 286. -— Calycera spinulosa 541. — Calymperes japonicum 922. — Camelina fœtida 65, 197 ; mierocarpa 65 ; sativa 65, 350. — Campanula barbata 775; barbata var. pusilla 775; bononiensis 775; latifolia 99, 103: patula 775: patula var. flaccida 775 ; pusilla 93, 208 ; rapunculoides 69; rapun- culus 208, 775 ; Scheuchzeri 99, 103, 208, 775; spicata 775; Trachelium £ urti- cæfolium 775. — Gampoclinium palustre 309. — Camptothecium lutescens 149, 563; nitens 215. — Gampyloneuron fallax 375. — Campylopus Azoricus 443, 449 ; Blumii 921 ; calvus 435 ; Ferriei 992 ; flexuosus var. Fayalensis 443. 449 ; fragilis 449; japonicus 991 ; lætevirens 444, 449 : polytrichoides 435, 449 : polytrichoides var. sublævipilus 443, 449: setaceus 443, 447, 449; subintroflexus 443, 449 : subulatus 211; Tullgreni 435, 444, k49. — Campilostelium saxicola 211. — Cannabis sativa 72, 195, 903. — Cantharellus cibarius 182, 968, 1024, 1026 ; lutescens 183, 968, 1026. — Capparis aculeata 735 ; affine 735 cynophallophora 735 ; cynophallophora f. lætevirens 735 ; Malmeana 735 spinosa 766. — Gapsella Bursa pastoris 61, 65, 288, 838. — Capsicum campy- lopodium 815; microcarpon 814. — Cardamine amara 76%; cordata 289 : Cymbalaria 289 ; hirsuta 65, 764, 838; impatiens 764, 838; nasturtioides 288 : peetinata 838 ; pratensis 653 ; rostrata 288 : rostrata var. alpina 288 ; silvatica 197. — Cardanoglyphos nana 290, — Carduus albidus 790 ; arabicus 851: cinereus 593 ; crispus 69 ; defloratus 97 : defloratus X Personata 772; defloratus var. rhæticus 772; defloratus var. subacaulis 772: defloraius var. summanus 772 ; defloratus var. tenuifolius 772; defloratus var. tenuifolius 772; defloratus var. transalpinus 772; hamulosus 593, 790 : medius 615, 617 ; nutans 772, 790: nutans subvar. albiflorus 61%, 617, 629; personala 103, 209; pyenocephalus var. albidus 790; pycnocephalus , arabicus 851; pyenocephalus var. cinereus 993 ; tenuiflorus 790 ; uncinatus 790. — Garex adulierina 784 ; alba 132, 191: «lbida 914; arenaria 957 ; baldensis 353-360, 891 ; brizoides 780 ; Buekii 1018: Buxbaumii 102; capillaris 781; Chaberti 914; cönerascens 1017; clavæiformis 1il, 181; contigua 190 ; curvula 356 ; digitala 56. 91%; diluta 914: dioica 190: dissitiflora 1017 : distans 191, 914; divulsa 780, 914; echinata 191, 780 : echi- nata 8 grypus 780; explens 1017; ferruginea 98, 102, 191 ; filiformis 91, 102. 192; flava 781; fœtida 780: forficula 1018 : frigida 781: Goodenoughii 191: gracilis 1018; Halleriana 962; hispidula 615, 619; Hornschuchiana 491 ; irrigua 780; leporina 9%, 190, 780; limosa 91, 191; maxima 9A; micrantha 1018 : montana 56 ; mucronala 780; muricata £ virens 780: OEderi X punctata 781: Pairæi 780; Pairæi var. capitata 780; pallescens 191, 781; paludosa 781: panicea 780 ; paniculata 190 : paradoxa 102: pauciflora 181, 614, 619; pendula 191, 914; pilosa 56; pilulifera 191 ; pseudocyperus 191: -pulicaris 190; remota 190, 780; rostrata 192 ; semiplena 1018 ; semiplena var. tenuinervis 1018 ; sem- pervirens 101, 102, 491, 781: silvatica 55, 56, 57, 619, 781, 914; tenuis 97. 181, 191; teretiuscula 190 : verna 56, 780; verna var. umbrosa 780; vesicaria 781. — Carica quercifolia 745. — Carlina acaulis 100, 652; vulgaris 790. — TT INDEX. 1041 Carpesium abrolanoides 850 ; cernuum 850. — Carpinus Belulus 905. — Car- thamus glaucus 597 ; lanatus 597 ; 79%. — Carum Burialicum 805; Carvi 806: ferulæfolium 12; filieinum 806 ; loloense 809; Tanakæ 806 ; trichomanifolium 807. — Cassebeera microphylla 546; triphylla 546. — Cassia aphylla 282, 175 ; aphylla var. trichosepala 475 ;. Arnottiana 475 ; crassiramea 475. — Gau- calis anthriscus 16: daneoides 17 ; leptophylla 17; xanthotricha 17. — CGeci- domya rola 631. -- Celtis australis 903. — Gentaurea alpestris var. subacaulis 772: arenaria 596, 793; axillaris 114, 595, 793 ; axilllaris var. ochroleuca 595 : bella 595 ; Caleitrapa 794: cyanus 70; Cyanus var. parviflora 792; declinata 792 ; depressa 595; diffusa 793 ; Ferdinandi 772; Glehni var. purpurea 596 ; Iberica 597, 794, 851 : Jacea 792; Jacea var. amara 792; Jacea var. Badensi 772: Jacea var. transalpina 772 ; Jacea var. vochinensis 772 ; leptocephala 996: maculosa 595, 793; montana 90 ; montana var. axillaris 793 ; nervosa 772: orientalis 596, 793: ovina 596, 793; phrygia 772; pseudophrygia 772: pseudophrygia var. melanolepis 772, pseudoscabiosa 596 : reflexa 596 ; salicifolia 595; Salonitana 596: Salonitana var. macrantha 794: Salonitana var. sub- inermis 79%: scabiosa 596, 793: scabiosa var. spinulosa 772 ; sessilis 596 ; solstitialis 352, 597, 79%; sterilis 792: sterilis var. Paczoskii 792 : Triumfetti var. calvescens 772; uniflora 772: virgata 596. — Centella asiatica 802. — Gentranthus angustifolius 962. — Gentratherum brachylepis 297 ; punctatum 297 ; punetatum var. foliosa 298. — Cephalanthera ensifolia 910 ; grandiflora 779. — Cephalaria centauroides 23; transylvanica 22, 615, 617; uralensis 23. — Gephalorrhynchus hispidus 798. — Cephalozia heterostipa 45 : Helleri 166 ; scabrella 170. — Cerastium arvense 63, 196, 29%, 651, 766 ; arvense var. arvensiforme 294; arvense var. arvensiforme b. glandulosum 294 ; arvense var. lineare 766: arvense var. Soleirolii f. viscosa 766 ; arvense var. suffruticosum 766: cæspitosum 63; campanulatum 615, 616; chilense var. mendocinense 294 : glomeratum 63, 196, 766: glutinosum 63; laricifolium 766 ; lineare 766 : manticun 115; mendocinense 294 ; nervosum 29%, 295 ; nervosum var. glareosum 295; pumilum 842; sphærophyllum 842: strietum 29% ; tomentosum 80 : trigynum 766: triviale 63: viscidulum 295. — Gerasus avium 1. — Ceratio- myxa mucida 182, 183, 335, 1025. — Ceratodon purpureus 449, 563, 922. Ceratophyllum demersum 769. — Cercidium Andicolum 475. —. Gestrum calyeinum 746; lævigatum 746: Parqui 746. — Ceterach officinarum 115. 782 : polypodioides 368. — Chærophyllum alpestre 712, 716, 718, 732: aureum 91, 71%, bulbosum 12 : Calabricum 713, 723; Calabricum var. alpinum 724; Cicutaria 55, 95, 114, 496, 711-731, 770; Cicutaria y Calabricum 719, 723: Cicutaria var. lucidum 770: Cicutaria var. Sabaudum 496, 720, 724; Cicutaria = typicum 719, 722; Cicutaria 8 umbrosum 719, 722; elegans 711- 727; hirsutum 496, 709-732; hirsutum 3 Cicutaria 731 ; hirsutum var. elegans 725; hirsutum 2 verticillatum 725 : humile 729: lucidum 414, 722, 770: Magellense 712, 716, 729, 732; minimum 729; nodosum 13; palustre 721 ; pal- BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n0 12, 5 décembre 1902. 71 1042 INDEX. lustre » glabrum 722; rigidum 731 ; rivulare 722-723; Sabaudum 723 ; temulum 13, 714; Villarsii 99, 103, 711-732, 770 ; Villarsii y alpestre 717, 720, 729: Villarsii var. Briqueti 770; Villarsii à edcutarieformis 717, 718, 720, 730, 731; Villarsii 8 glabrum 720, 729; Villarsii 3 Magellense 717, 718, 720, 731; Villarsii « éypicum 717, 720, 727. — Chamæmelum Caucasicum 588; inodorum 588, 787 ; præcox 588 ; Szovitzii 589. — Chaptalia integrifolia 400 ; nutans 400 ; piloselloides 400. — Chara polyacantha 615, 619. — Cheilanthes chlo- rophylla 379, 380 ; dichotoma 316, 318, 379 ; flexuosa 316, 379; glaberrima 380 ; glandulifera 364; globulifera 380; incisa 317, 380; micropteris 316 : monticola 379 ; paupercula 380 ; Pohliana 379; radiata 379 ; regularis 380. — Cheiranthus cheiri 78, 80. — Chelinodium majus 838. — Chenopodium album 60, 62, 900 ; album var. striatum 778; ambrosioides 534; Anthelminticum 53%; bonus Henricus 62, 95 ; glaucum 349, 534 ; hybridum 349 ; murale 900 ; opulifolium 349 ; pappulosum 535 ; polyspermum 60, 62 ; Rafaelense 534. — Chevreulia stolonifera 389. — Chiloscyphus mancus 464. — Chironia arenaria 1012; Ecklonis 1013 ; linoides 1013, 101% ; linoides var. longifolia 1013 ; lycnoides 101%; maxima 101%; mediocris 1011 ; Schinzii 1012 ; Schlechter: 1010 ; tetragona 1012. — Chlorella vulgaris 220, 931, 233, 253, 255, 407- 423, 967, 1022. — Ghondrilla juncea 599, 797. — Chondrioderma difformis 336; Michelii 1026, reticulatum 1026; Sauteri 335; spumarioides 335. — Chrysanthemum coronarium 352; inodorum 69, 787; leucanthemum 589, 787; Parthenium 75, 80, 208, 352. — Chrysocoma coma aurea 1016; coma aurea var. setosociliata 1016. — Chrysodium aureum 362; lomarioides 362. — Chuquiraga glabra 398. — Cichorium Intybus 70; Intybus var. divari- catum 795. — Cienfuegosia anomala 100% ; pentaphylla 1004; triphylla 100%. — Cineraria maritima 80. — Circæa intermedia 100, 103 ; Lutetiana 9, 55. 116, 203, 769. — Cirsium Acarna 593, 791 ; acaule 100; aduncum 593 : arachnoideum f. incana 791; arvense 594: arvense var. incanum 594, 791: echinocephalum 594, 791; fallax 593 ; incanum 861 ; lanceolatum 851 ; lappa- ceum var. Cosmelii 593; obvallatum 593 ; oleraceum 56, 96; oleraceum X lan- ceolatum 209; oleraceum X palustre 209; palustre var. glomeratum 772; scleranthum 593 ; serrulatum 790; spinosissimum 100, 102, 209. — Cissus sicyoides 743. — Cistus laurifolius « ovatus 615, 616. — Citharexylon myrianthum 821. — Cladochæta candidissima 585. — Clavaria abietina 183 ; aurea 968, 1026 ; cinerea 182, 1026 ; cinerea var. liliascens 183 : corniculata 335; cristata 1026 ; flava 968; Kunzei 182, 183 ; rugosa 183. — Clematis Hilairiana 286; Vitalba 651. — Cleome diffusa 735; diffusa var. macrocarpa 735. — Glerodendron sp. 822. — Clibadium rotundifolium 389. — Clinopodium vulgare 777. — Glitocybe dealbata 335 ; flaccida 18% ; geotropa 182; gilva 1025; gymnopodia 1025; inversa 183, 18%; laccata 182, 967, 1025; mortuosa 182, 183 ; neburalis 182; odora 182, 1026 ; phyllophila 1026 ; pityo- phylla 183, 1026 ; zizyphina 182, 183, 18%. — Clitopilus Prunulus 335, 968. INDEX. 1043 — Cochlearia armoracia 80. — Cœloglossum albidum 779; albidum var. tricuspis 779; viride 94, 99, 102, 193, 779. — Colchicum aulumnale 496, 653. — Colletia Doniana 529. — Collignaya integerrima 533. — Gollybia butyracea 182, 967, 1025; contorta 1025; fusipes 967, 1024 ; hariolorum 182, 183 : radicata 335, 1026 ; tabescens 1025; velutipes 967.— Colobanthus cherlerioides 294. — Colutea arborescens 962; cruenta 390. — Condalia microphylla 539 ; microphylla var. lineata 529. — Conium maculatum 14. — Cavallaria majalis 96, 80, 99, 192, 653. — Convolvulus arvensis 67; tricolor 80. — Conyza albida 382 ; alopecuroides 386; ambigua X Erigeron Canadensis 615, 617; argula 382, 383; chilensis 382 ; X mixta 615, 617; Notobellidiastrum 383 : serrulata 384: spicala 386; s{raminea 383. — Goprinus micaceus 968; plicatilis 1025. — Corallorhiza innata 19%. — Cordia Cujabensis 815. — glabrata 815; Hassleriana 815; hypoleuca 815; hypoleuca f. minor 815. — Coreopsis tinctoria 392. — Coriandrum sativum 14, 76, 80, 527. — Cornus australis 17, 849: mas. 17, 80; mascula 17; sanguinéa 651. — Coronilla Emerus 114, 652; emerus var. repens 767 ; pentaphylloides 61%, 617. — Coronoria tomentosa 80. — Cortinarius calochrous 968 ; cinnamommeus 968 ; collinitus 968; largus 968 ; malachius 968 ; multiformis 968 ; sublanatus 968 ; varıus 968. — Corydalis cava 197; fabacea 1028 ; lutea 349; ochroleuca 764.— Corylus Avellana 651.— Cota altis- sima 616, 617, 626. — Cotoneaster pyracantha 3 ; tomentosa 103, 199, 769 ; vulgaris 3, 769. — Craspedaria grandis 374. — Cratægus melanocarpa 3, 847 ; monogyna 768, 847 ; orientalis 846 ; Oxyacantha 3, 56, 80, 651; pectinata 847 : pentagyna 3; tanacetifolia 2. — Craterellus clavatus 968 ; cornucopioides 182, 1026 ; crispus 182. — Crepis alpina 799 ; aurea 94, 103, 210 ; biennis 651 ; fœtida 352, 600 ; foetida var. rhœadifolia 600, 799; paludosa 56; parviiflora 798 : præmorsa 600; pulchra 798; rigida 600, 798; setosa 600, 799; taraxacifolia 210; virens 70; Grithmum maritimum 15. — Crocus lutens 81 ; vernus 102, 779. — Crucianella augustifolia 18; latifolia 18. — Crucibulum vulgare 183, 1025. — Crumenaria polygaloides 739. — Crupina vulgaris 597, 79%. — Cryphæa heteromalla 449. — Cryptotænia Canadensis 810 ; Japonica 810. — Cryptotæ- niopsis Asplenioides 807 ; filicina 806, 807 ; Tanakæ 806, 807; trichomanifolia 807; vulgaris 806. — Cudonia circinans 1026. — Cuminum cyminum 76. — Guphea Balsamona 402; confertiflora 402; ferruginea 402; Hassleri A0 ; inœliquafolia 402; longiflora 403; longiflora f. x major 403; longiflora f. 8 minor 403 ; lysimachioides 402; mesostemon 403 ; mesostemon f. angustifolia 401 : mesostemon var. ovalifolia 401; origanifolia 403; origanifolia à gracillima 403 ; ovalifolia 401 ; polymorpha 402; polymorpha var. vincoides 402; pteros- perma 402; sessiliflora 401 ; stenopetala #02 ; trichopetala 401. — Guscuta epithymum var. trifolii 67, 205 ; Sarothamni 775. — Gyanella ambensis 943. — Cyathea abrupte-caudata 642; acanthomelas 641 ; arborea 640 ; altenuata 639 : Capensis 324, 640, 642 ; Feei 641 ; Gardneri 317, 639, 649 ; leucostita 640 ; Schauschin 317, 640, 641, 647; var. Brasiliensis; Schenckii 641 ; Serra 641 ; 1044 INDEX. Taunaysiana 639 ; vestita 689. — Cyatus striatus 1025. — Gyclamen europeum 335 ; ibericum 897. — Cylindrothecium Schleicheri 215. — Gynanchum acu- tum 897. — Gynara Cardunculus 791. — Gynodon dactylon 348. — Cynoglos- sum officinale 775, 1028. — Cynosurus cristatus 95. — Cyperus flavescens 189 : Cypripedilum calceolus 99. — Cyrtomium falcatum var. caryotidum 692. — Cystopteris fragilis 96, 101, 185, 561, 637; fragilis var. acutidentata 782 : fragilis var. anthriscifolia 782: fragilis var. cynapifolia 782; fragilis var. dentata 782 ; fragilis x genuina 917 ; regia 782 ; Ulei 317, 637. — Cytisus alpinus 652. Laburnum 81; Laburnum var. Alschingeri 767 ; Laburnum var. Jacquinianum 767 ; nigricans var. nana 767 ; nigricans v. sericea 767 ; supinus 767. D glomerata var. abbreviata 616, 619. — Dactylococcus infu- sionum 221, 238, 243, 245, 251. — Dædalea confragosa 968. — Dalbergia pubescens 999; sambesiaca 998. — Dahlia variabilis 81. — Danæa cordata 698 ; elliptica 698 ; racemosa 835, 913; stenophylla 698. — Danthonia decumbens 188; Daphne Mezereum 56, 652. — Dasymitrium gymnostomum 923 ; incurvum 923, 992; japonicum 992 ; molliculum 992; rupestre 992. — Datura fastuosa 746 ; Metel 747 ; stramonium 60, 68, 352, 747, 899. — Daucus carota 16, 76; pulcherrimus 16. — Davallia bullata 825, 830 : inæqualis 638. Delphinium Ajacis 614, 616 : consolida 60, 64, 359. — Drendropanax cuneatum 743.-— Dentaria digitata 197, 653; pinnata 653: polyphylla 55, 95, 103, 197 ; polyphylla X digitata 197; quinquefolia 838. — Dermocybe cinnamonea 182, 1026 ; sanguinea 183. — Desmatodon nervosus 449. — Dianthus Armeria % virescens 615, 616 ; barbatus 81; cæsius 73; Carthusia- norum 652; caryophyllus 81 ; monspessulanus var. controversus 766 ; plumarius 81; prolifer 766; prolifer var. uniflorus 766; saxicola 766 ; Seguieri 766 : superbus 196; vaginatus 766. — Dicentra spectabilis 81. — Dichiton calycu- latum 454; perpusillum 454. — Dichodontium pellucidum 211. — Dichotc- mosiphon tuberosus 892. — Dichrocephala latifolia 584. — Dicksonia apiifolia 638 ; coniifolia 31%, 638. — Dicranella curvata 211; Ferriei 992; heteromalla 920 ; Oshimæ 992 ; rufescens 211 ; Schreberi 211. — Dicranodon- tium dictycion 921; uncinatulum 921. — Dicranoweisia Bruntoni 43%, 449 : compacta 404. — Dicranum Canariense 434, 435, 442, 449 ; cylindrothecium 920 ; erythrodontium 44%, 449 : Fauriei 920 ; flagellare 449 ; hamulosum 921 : japonicum 921; longifolium 211; nipponense 920, 921; orthocarpa 920: rufescens 920, 921 ; scoparium 449, 563 ; Scotlianum 434, 435, 449 : undulatum 563, 653. — Didymium effusum 968. — Didymodon giganteus 212 ; rubellus var. intermedius 212. — Didymoglossum sociale 325 — Didymopanax Clausse- nianum 743 ; Morototoni 743. — Diervilla florida 81. — Digitalis ambigua 206. — Diospyros Lotus 897. — Diphyscium foliosum 449: fulvifolium 992. — Diplazium crenulatum 557 ; grandifolium 558 ; intercalatum 558 ; leptocarpon 558: INDEX. 1045 longipes 558 ; radicans 317, 358 ; radicans var latedecurrens 598 ; remolum 558 : rostratum 598 ; Sheperdi 558; silvaticum 558 ; striratum 317, 357. — Diplo- taxis muralis 65, 197, 350 ; tenuifolia 350. — Dipsacus ferox 614, 617; laciniatus 22: pilosus 181 : silvesiris 22. — Dipterigya capilata 525. — Discaria articulata 529 ; prostrala 529 ; prostrala var. inermis 529 ; trinervis 529. — Distichum capillaceum 211 — Ditrichum flexicaule 211; homomallum 211 ; pallidum 922, 992. — Dolichondeira tubiflora 823. — Dombeya damarana 1005 ; Dinteri 1005 ; rotundifolia 1005. — Doronicum macrophyllum 591. — Dorycnium germanicum 356. — Doryopteris alcicornis 547 ; angularis ? 549 ; argentea 831 ; arıfolia 548 ; crenulans 549 ; elegans 318, 547; hastata : Itatiaiensis 549 ; lonchophora 317, 548 ; microphylla 546; ornithopus 548 : Le Le paradoxa 546 ; patula 957 ; pedatifida 546 ; quinquelobata 547 ; sagittifolia 548 : subsimplex 548; triphylla 546. — Dozya chloroclados 925 ; japonica 925. — : Draba andina 290 ; atuelica 289; Gilliesii 290; pusilla 290; rosularis 290 : Thomasii 891. -— Dracæna Draco 446. — Dracocephalum Ruyschiana 493. — Drosera anglica 92, 198; intermedia 766 ; rotundifolia 92, 766. — Drummondia clavellata 922, — Dryas octopetala 98, 103; octopetala var. vestita 891. — Drynaria iteophylla 375. — Dyckia floribunda 824 ; Hassleri 82%. — Dyctiosphærium pulchellum 233. Em Elaterium 9. — Eccilia carneo-alba 335 ; Mougeotii 335. — Echinocephalum angustifolium 390. — Echinodium Madeirense 453. — Echinops Ritro 789 ; sphærocephalus 81, 115, 592, 789. — Echium arenarium 748; Barrattei 749; Bonnetii 748; confusum var. decipiens 749; ereticum 614, 618; setosum 748; trygorrhizum 749 ; vulgare 67. — Eclipta alba 390. — Ectropothecium leptoblastum 988; leucomioides 992 ; perreticulatum 992. — Elæagnus angustifolius 615, 618. — Elaphoglossum amplissimum 528 : angustum 361 ; Aubertii 361; conforme 361; decoratum 317, 328 ; erinaceum 328; Gayanum 316; gracile 361; horridulum 361; Lindeni 316, 327, 328: muscosum 316 ; ornatum 398 ; ovalifolium 361 ; Plumieri 361; plumosum 328 : Schiedeanum 361 ; scolopendrifolium 362; scolopendrifolium var. insigne 362 : spathulatum 327, 361; spatulinum 361; squamipes 315; squamosum 328: Ulei 327; viscidum 328, 361. — Elephantopus angustifolius 305; palustris 305; scaber 305; scaber var. tomentosus 305. — Elymus europæus 55, 57, 93, 189. — Elytrophorus articulatus 935, 936; globularis 935, 936. — End- licheria hirsuta 823. — Enhydra anagallis 390. — Entodon abbreviatus 930: attenuatus 930; chloroticus 931; ramulosus 951. — Entoloma clypeatum 1025. — Entosthodon Krausei 444, 449 ; lutschianus 993 ; Templetoni 449. — Epilobium alsinæfolium X collinum 769; anagallidifolium 769; angustifolium 8, 55, 78. 95; glaucum 542 ; hirsutum 8, 93, 203; montanum 9, 55, 95, 769: nivale 542 ; obscurum 769 ; palustre 181 ; parviflorum 9; parviflorum X roseum 1046 INDEX. 769 ; roseum 9, 203 ; trigonum 55, 95, 96, 108, 203. — Epidendrum biflorum 337, 338; florijugum 337. — Equisetum arvense 917 ; heleocharis 186 : hıemale 186; maximum 55 ; silvaticum 96, 186; variegatum 186. — Era- grostis Barrelieri 615, 619 ; minor 348, 615, 619 ; pilosa 348, 962. — Erech- thites hieracifolia 397 ; valerianifolia 397. — Erianthus Ravennæ 834, 914. — Erica carnea 99, 105, 204, 358; Tetralix var. anandra 615, 618. — Erigeron acris 69, 583, 771, 784; alpinus 584 ; alpinus f. elongata 771: alpinus var. exaltatus 182; alpinus f. gracilis 771 ; alpinus var. intermedius 771; annuus 70, 75, 97, 208 ; bonariensis 382; Canadense 75, 583, 783, 850; linifolius 382 ; Schleicheri 771; Tweedii 312; uniflorum 58%. — Erinus alpinus 652. — Eriophorum alpinum 92; gracile 780. — Eritrichium nanum 775. — Erodium cicutarium 293, 351, 843 ; cicutarium var. chærophyllum 767 ; litto- reum 645, 617 ; moschatum 74, 81, 202. — Erophila verna 66, 197. — Eruca sativa 81. — Erucastrum Pollichii 65, 197. — Eryngium alpinum 110, 358; cæruleum 849; campestre 10 ; maritimum 10. — Erysimum cheiranlhoides 66, 350 ; dubium 14%, 18%, 754 ; helveticum 184, 765 ; orientale 66; rhæticum 114, 18%, 765 ; rheticum var. alpinum 765 ; rhæticum var. dubium 764, 765 ; rhæticum var. typicum 763, 764, 765. — Erythræa centaurium 93 ; ramosis- sima 204. — Erythroxylon Hasslerianum 736 ; microphyllum 737; Myrsinites 736; nitidum 736; Pelleterianum 737 ; suberosum 737 ; subrotundum 736. — Esysimum orientale 73. — Eucalypta rhabdocarpa 213. — Eucalyptus acuminata 580 ; alba 572: brachypoda 580; Camaldulensis 580, 581 ; cimicina 570, 571; coronata 570 ; dealbata 570, 571-573; exserla 580, 581; Foeld-Bay 570, 571 ; longirostris 571, 580 ; longirostris f. brevirostris 580; occidentalis 570; oleosa 573; piperita 570 ; panctata 572; resinifera 570 ; rostrata 569- 582; rostrata var. brevirostris 981 ; semisupera 570 ; squamosa 574; subulata 570, 580, 581; tectifica 572; tereticornis 569-582 ; tereticornis var. ambly- corys 574; tereticornis var. angustifolia 570 ; tereticornis var. brevifolia 571, 97% ; tereticornis var. dealbata 571 ; tereticornis var. latifolia 571 ; tereticornis var. sphærocalyx 57%; lereticornis var. squamosa 571, 574; triplinervis 570 ; viminalis 572, 574. — Eucladium verticillatum 434, 449; verticillatum var. angustifolium 434, 449 ; verticillatum var. setaceum 449. — Eudorina elegans 965. — Eufragia latifolia 899. — Eupatorium Achillea 309 ; adscendens 306 ; alternifolium f. Paraguariensis 309; amphidictyum 308 ; aureo-viride 309 : bartsiefolium 310; Bupleurifolium 308 ; Caaguazuense 306 ; Caaguazuense var. crassifolium 306 ; Caaguazuense var. nervosum 306 ; cannabinum 783; clema- tideum 310; conyzoides var. Maximiliani 307 ; conyzoides var. y pauciden- tatum 306 ; dendroides 306 ; denudatum 311; ensifolium 308; Glaziowii 311: graciliflorum 306 ; hecatanthum 308 ; ivæfolium 307; ivæfolium var. foliosum 307 ; læve 310; var. macrophylla 310 ; Kleinii 311; kleinioides 307 ; klei- nioides var. latifolia 307; lævigatum 308; liatrideum 307; luquense 307: lystmachioide 310 ; macrocephalum 312 ; macrophyllum 307 ; Maximiliani 307; DT € - INDEX. 1047 Maximiliani var. hispidulum 307: myriocephalum 307; oblongifolium 309 : oblongifolium var. Paraguariensis 309 ; orgyale 308 ; pallescens 307 : palustre 309; palustre var. verbenaceum 310 ; Paraguariense 307 ; Paraguariense var. angustifolia 307 ; Paraguariense var. nervosum 307 ; psidiefolium 308; pur- purascens 311 ; pycnocephalum 310 : pyenocephalum var. macrocephala 310: Radula 311 ; rhinantaceum 309 ; rhinantaceum f. elegantior 309; Ridelii 311; steviefolum 308, 309 ; stigmalosum 311 ; subhastatum 310 : subhastatum var. 8 lanuginosa 310 : tozziæfolium 306 ; Tweedianum 309; urticifolium 310; verbenaceum 307 ; vitalbæ 306: vitalbæ var. serratifolium 306. — Euphorbia aculifolia 532 ; amygdaloides 653, 778, 902; chamæsyce 778 ; cyparissias 692 ; dulcis 651, 653 ; Engelmanni 351 ; exigua 67 ; Evonymicarpa 532; Helioscopia 67, 902 ; lathyris 7%, 201, 778; ovalifolia 532 ; peploides 902; peploides var. purpurascens 902 ; peplus 67 ; platyphylla 56; portulacoides 532, 538; portu- lacoides var. glaucescens 532 ; portulacoides var. spathulata 532. — Euphrasia agrestis 151 : Alboffit 133, 517 ; alpina 122, 133, 505-507, 516, 517 : alpina Vidali 507 ; Bicknelli 127, 503 : brevipila 127, 148, 267, 498 ; brevipila tenuis 499 ; Campestris 131, 133, 148, 149, 150, 265. 266; Cantalensis 130, 131, 269, 266 ; capitulata 141: cebennensis 128, 130, 268, 500; condensata 277 : ceerulea 127 : corsica 513; cupræa 509, 510, 512; curta 127, 134, 273; curta imbricata 267 ; curta occidentalis 267; curta var. officinalis 273; cuspidata 137 ; drosocalyx 140 ; ericetorum 277, 279 : exigua 137; gracilis 134, 139, 279, 276, 916; grandiflora 517 ; gyroflexa 131, 267: Heribaudi 134, 497: Himalayica 517; hirtella 127, 132, 133, 143, 145, 146, 267, 776; hirlella var. eglandulosa 143 ; hirtella lepida 127, 145 ; hirtella polyadena 145 : hirtella var. subglabra 143 ; Javalambrensis 142: Labusquettei 272; majalis 269, 500 ; micrantha 275 ; minima 131-134, 136-140, 146, 269, 277, 509, 513, 517, 518; minima capitulata 141: minima var. elatior 137 ; minima gymnan- thera 138, 141 ; minima X hirtella 434; minima var. hispidula 137 ; minima var. maxima 137 ; minima 3 minor 138; minima pallida 140 ; minima f. pur- purascens 139; minima var. Schleicheri 136, 137; minima var. subaristala 137; minima Willkommii 142; minor 132, 137, 138, 139. 515; minor var. minor 138: montana 125, 127, 129, 131, 150, 152, 265, 266; montana x suecica 134 ; nebulosa 134, 267 ; nemorosa 49, 122, 127, 134, 269, 270, 276, 277, 516; nemorosa curta 273; nemorosa Labusquettei 272: nemorosa occidenlalis 27%, 275 ; nemorosa var. officinalis 270; nemorosa var. tetraquetra 271 ; nemorosa vernalis 127, 273: nitidula 270; nivalis 513 : oblecta 134 : oceidentalis 27%; odontites 60, 69 ; odontites var. serotina 206 : officinalis 122, 147, 275 ; officinalis f. campestris 149; offieinalis f. montana 150; offi- cinalis var. tenuis 499 ; officinalis tetraquetra 271 ; palæo-alpina 126; palæo- nemorosa 126 ; palwo-peclinata 126; palæo-Rostkoviana 126 ; palæo-tatarica 126 ; palæo-tricuspidata 126 ; pecorina 499, 50% : pectinata 133, 269, 499, 500, 904, 505, 516; pectinata Bicknelli 503 ; pectinata obtecta 501 ; pectinata var. 1048 INDEX. H puberula 500; pectinala tatarica 502; Perrieri 127, 508: picla 128, 269 : polyadena 145 ; puberula 502; pumila 280 : rigidula 276, 277, 279; Rosiko- viana 127, 129, 131, 132, 133, 140, 146-149, 150, 265, 266 ; Rostkoviana Can- talensis 131. 265 ; Rostkoviana Cebennensis 268-269 ; Rostkoviana var. cam- pestris 149; Rostkoviana gyroflexa 131, 267 : Rostkoviana X hirtella 515: Rostkoviana var. laxiuscula 148; Rostkoviana var. 8 minuta 148, 776; Rost- koviana montana 131, 150, 269 : Rostkoviana nebulosa 266 ; Rostkoviana picta 269 ; Rostkoviana versicolor 126, 148; salisburgensis 127, 131, 132, 134. 277, 280, 509, 516: salisburgensis var. alpicola 510 ; salisburgensis var. atro- purpurea 510 ; salisburgensis var. aurea 512 : salisburgensis var. cœrulans 510 : salisburgensis var. cœrulescens 510: salisburgensis var. cupræa 510: salis- burgensis var. elongata 510 ; salisburgensis var. grandiflora 510 ; salisburgensis var. hispidula 512; salisburgensis var. laxa 510 : salisburgensis var. macro- donta 510 : salisburgensis f. major 510 ; salisburgensis var. minuta 509: salis- burgensis var. nivalis 510, 513 : salisburgensis var. parvula 509; salisburgensis var. permixta 510; salisburgensis var. pumila 513: salisburgensis var. purpu- rascens 510; salisburgensis var. ramosissima 510 ; salisburgensis var. subalpina 510 ; salisburgensis corsica 513; salisburgensis X minima 516; salisburgensis Senneni 133, 51’: Schlagintweitii 129. 134 ; scotica 13%; semicalcarata 122, 12% ; Songeoni 517 : Soyeri 515; stricta 127, 131, 132-276, 277, 279, 499. 905. 516 : strieta Heribaudi 271, 497, 498 : stricta f. latifolia 280 ; stricta var. pseudo-cærulæa 280: strieia pumila 280, 514; strieta X salisburgensis 515 : stricta suecica 280 ; suecica 127, 279 ; tatarica 127, 499, 502, 503, 505: tenuis 127, 499; telraquetra 271, 274: Tholeyriana 149 : trieuspidata 122; uliginosa 148; variabilis 437; versicolor 130, 131; Willkommii 142, 143. -— Eurhyn- chium Bornmuelleri 444, 449 : Canariense 438, 450; circinatum 440, 449 : fontium 44%, 450: meridionale 438, 439, 450; myosuroides 450 ; Orotavense 439, 44h, 450; Perraldieri 438, 450; piliferum 215; polystictum 931; præ- longum 215, 439, 450, 931: prælongum var. atrovirens 450; prælongum var. laxwirete 439, 444, 450 ; pumilum 450; speciosum 439, 450; strigosum 450: Stokesii 439, 450; Stokesii var. Teneriffæ 439. 444, 450; Tommasinii 215. — Euxolus crispus 901; viridis 900, 901. — Evonymus Europæus 651 : latifolius 201. — Exobasidium Vaccinii 968. Fapronia pusilla 450. — Facelis apiculata 389. — Fagus silvestris 355: svlvatica 891. — Falcaria Rivini 12. — Fauriella albescens 928. — Fedia dasycarpa 21; tridentata 22. — Ferula caspica 15 ; ferulago 15. — Ferulago galbanifera 15. — Festuca amethystina 100, 102, 188; gigantea 96; ovina var. duriuscula 188 ; ovina var. valesiaca 891 ; silvatica 95, 102, 188; violacea 132. — Ficus Bengalensis 755-761 ; Carica 762, 778; Carica > genuina 903 ; hirla 889 ; tomentosa 761. — Filago arvensis 586, 785; arvensis var. lagopus INDEX. 1049 986: dasycarpa 389; germanica 986, 785. — Filipendula hexapelala 5. — Fissidens adelphinus 921 ; asplenioides 443, 450; Attanlicus 443, 447, 450 ; bryoides 211 ; cristatus 921; Ferriei 993; gymnogynus 921 ; japonicus 924, 993; limbato-marginatus 993; nagasakinus 921 ; pallidicaulis 435, 443, 450; Sakource 921 ; serrulatus 435, 450 ; laxifolius 450; Teneriffæ 444, 450; viri- dulus 450. — Fistulina hepatica 968. — Flammula gummosa 182. — Flotowia glabra 398. — Foeniculum capillaceum 351; officinale 15, 76. — Fontinalis anlipyrelica A50; antipyretica var. Azorica 443, 450. — Forsstromia tricho- mitria 925. — Fragaria collina 5; indica 351 ; vesca 5, 651. — Frangula polymorpha 739. — Fraxinus excelsior 56. — Fritillaria imperialis 81. — Froriepa nuda 849. — Fuchsia coccinea 81. — Fugosia triphylla 100%. — Fuirena pubescens 615, 619. — Fumana procumbens 181. — Fumaria oflici- nalis 64; Vaillantii 6%: curviseta; 450; Fontanesii 450 ; hygrometrica 437, 450, 923 ; hygrometrica var. calvescens 437, 450. Cases lutea 192. — Galanthus nivalis 72; nivalis £& Redoutei 910. edoutei 910. — Galatella punctata 783. — Galeobdolon luteum 651. — Galeopsis augustifolia 60; bifida 60, 68; intermedia 777; ladanum subsp. angustifolia 68 ; pubescens var. tristis 777; Tetrahit 68; Tetrahit var. præcox 777; Tetrahit var. sylvestris 777. — Galinsoga parviflora 771. — Galium anisophyllum 770 ; Aparine 20, 69, 651 : aristatum 8 levigatum 770; aristatum æ scabriuscula 770; asperum var. Gaudini 770; asperum var. glabratum 770; asperum var. rhodanthum 770; coronatum 21; eruciata 651; dumetorum var: levicaule 770; elatum > procurens 770; elongatum 20 ; Gerardi 770; ghilanicum 850 ; molle 612 ; Mollugo 20 ; palustre 20; parisiense 850; pedemontanum 21: rotundifolium 207 ; rubioides 20 ; rubrum 770; rubrum var. nana 770 ; ruthe- nicum 20 ; saturejifolium 20 ; silvaticum 207; spurium 850 ; spurium £ Vaillantii 770 ; tauricum 21 ; tenue 770 ; tennuissimum 21 ; tricorne 20, 352 ; uliginosun 207 ; vernum var Halleri 770; vernum var. hirticaule 770 ; verticillatum 20; veruum 8 lasiocarpum 20; verum = leiocarpum 20. — Gamocarpha Gilliesii 542. — Gardoquia chilensis 544; Gilliesii 544. — Garovaglia elegans 926 ; Fauriei 925, 926. — Gasparinia murorum 419. — Gayophytum humile 542. — Geaster hygrometicus 1025.— Geheebia cataractarum 1023.— Genista andicola 486; Cumingii 486 ; Delphinensis 615, 617 : desiderata 486, 523 ; elegans 486, 524; germanica 767; juniperina 486; sagittalis 652; umbellata 486. Gentiana amarella 615, 618; asclepiadea 94, 493; baltica 52, 54; campestris 51, 52, 53, 5%; campestris var. germanica 53; campestris var. suecica 52, 53, 5%; cruciata 86, 100, 20%. — Geranium dissectum 843. — Gentiana excisa 775; hypericifolia 52, 5%; islandica 52, 5% ; latifolia 98, 103 ; lutea 100, 103, 652, 653, 965 ; pneumonanthe 92, 204 ; purpurea 965 ; Thomasiana 965 ; verna 95, 204, 652 ; verna var. angulosa 20% ; vulgaris 100, 103, 205. — Geoglossum BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n°0 12, 5 décembre 1902. 72 1050 INDEX. glabrum 182, 183, 335. — Geranium columbinum 66 : dissectum 66, 651 ; molle 843 ; nodosum 767 ; palustre 201; phæum var. fuscum 201 ; pusillum 767: Pyrenaicum 66, 201, 651; Pyrenaicum var. trilobum 644-617, 630; Robertianum 55, 651; Robertianum var. albiflorum 181 ; rotundifolium 766 ; sessiliflorum 293 ; silvaticum 98, 103, 201; silvaticum var. brachystemon 181 ; strigulosum 293. — Gesnera allagophylla ; rutila 822 ; Sceptrum 822 — Geum rivale 55; rivale X urbanum 615-617; X umbrosum 615-617; urbanum 5,55, 847. — Gilibertia cuneata 743 ; Pavonia 743. — Gladiolus communis 81; palustris 779 : segetum 779. — Glechoma hederacea 652; hederacea var. major 777. — Gleichenia bifida 691 ; furcata 690 ; lanosa 691 ; linearis var. grandis 691 ; longipes 690 ; nervosa 691 ; pedalis 690; pruinosa 316, 690 ; revoluta 325, 690; trifurcans 691. — Globularia cordifolia 99, 101, 103, 358, 652 ; nudicaulis 103, 207, 355; Willkommii 652; Willkommii var. elongata 778. — Gloxinia tubiflora 823. — Glyceria distans 275 ; maritima 275: plicata 91. — Glycyrrhiza echinata 845 ; glabra 616, 617. — Glyphomitrium Azoricum %43, 450; nigricans 436, 442, 450; nigricans var. pulvinare 443, 450; polyphyllum 450 ; polyphyllum var. procerum 444, 450; pulvinare 451. — Gnaphalium purpureum 389 ; purpureum var. filagineum 389 ; purpureum var. spathulatum 389; silvaticum 585, 771; uliginosum 208. — Gomphia olive- formis 740. — Gomphidius glutinosus 182, 1026. — Gonium pectorale 251 > sociale 251. — Goodyera repens 102, 19%. — Gossypianthus australis 541: tomentosus 541. — Gossypium anomalum 1004 ; herbaceum 834 : senarense 100% ; triphyllum 104; Gourliea decorticans 282. 476. — Gratiola officinalis 776. — Grielum cuneifolium 94%. — Grimmia apocarpa 563, 922; apocarpa var. gracilis 922; Azorica 443, 450 ; Canariensis 444, 450; commutata 450 : decipiens 436 ; decipiens forma 450 ; fragilis 436, 450 ; funalis 450 ; Hartmanı 563; leucophæa 436, 450 : pulvinata 212, 436, 450, 563; trichophylla 436, 450 ; trichophylla var. Teneriffæ 436, "Ah, 450. — Guepinia helvelloides 182, 968. — Guizotia oleifera 352. — Gymnadenia albida 102, 193 ; Conopea f. gracilis 779 ; odoratissima 193, 779. — Gymnanthe biloba 460 ; ciliata 456 > cinerascens 457 ; eristallina 458 ; lophocoleoides 461 ; unguiculata 457: Wilsonii 558. — Gymnogramme Biardi 367; Caracasana 366 ; Fauriei 561: flexuosa 315, 367; glandulosa 364; grandis 557; hirta 366 ; insignis 316, 366 ; lepto- phylla 561, 1023; longifolia 316, 367; Makinoi 561; microphylla 561; myriophylla 364; Regnelliana 365, 380; scandens 366; Schwackeana 365 ; Sellowiana 317, 365. — Gymnomitrium ochrophyllum 165. — Gymnopteris contaminans 636 ; serratifolia 636. — Gymnospermum tremelloides 653. — Gymnostomum calcareum 434, 451 ; rupestre 210, 451. — Gypsophila muralis 73, 74, 196. — Gyrophora anthracina 961 ; anthracina var. microphylla 960, 961 ; corrugata 960 ; cylindrica 960 ; cylindrica b. fimbriata 960 ; hirsuta 960 ; nurina 960 ; proboscidea 960 ; reticulata 960, 961 ; rugifera 961 : spodochroa 960; tornata 960 ; vellea 960. — Gyroweisia reflexa 451. INDEX. 1051 1 Boiviniana 942; perfoliata 942; polyphylla 943; Rautane- niana 944 ; Saundersiæ 943. — Hæmatococcus lacustris 233. — Haplohy- menium triste 993. — Harmsia emarginata 1006; Kelleri 1006 ; sidoides 1006. — Hebeloma crustuliniforıne 968. — Hecistopteris pumila 317, 363. — Hedera helix 17, 55, 56, 849. — Hedwigia albicans 436, 451, 993 ; ciliata 563; ciliata var. viridis 922. — Hedysarum obscurum 724. — Heimia salici- folia 401 ; salicifolia var. « 401. — Heleocharis pauciflora 190 ; uniglumis 190, 913. — Helianthemum canum 652, 962 ; fumana 766, 962; vulgare 652 ; vulgare var. angustifolium 766. — Helianthus annuus 82. — Helichrysum arenarium 585, 785 ; arenarium var. roseum 585; bractealum 82 ; graveolens " 785 ; plicatum 585. — Heliotropium Clausseni 816, 817 ; Clausseni f. robustior 816 ; Curassavicum 817 ; filiforme 817 ; Hasslerianum 817 , hispidum 816 ; indicum 816; inundatum 816 ; leiocarpum 816 ; leiocarpum f. minor 816 ; monostachyum 816 ; monostachyum var. tiaridiordes 816 ; peruvianum 82; riparium 817. — Helleborus fœlidus 651, 652 ; niger 76%; viridis 91, 103, 196, 76%. — Helminthia echioides 352, 796. — Helosciadum Heyneanum 809. — Helvella crispa 183, 335 ; elastica 968. — Hemerocallis fulva 72, 82, 91. — Hemitelia apicu- Jata 317, 639 ; grandiflora 639 ; horrida 639. — Hepatica triloba 78. — Hera- cleum alpinum 615, 617 ; juranum 615 ; sibiricum 15 ; sphondylium 55, 893; sphondylium var. elegans 203; sphondylium var. stenophyllum 769; villosum 15. — Herminium monorchis 91, 193. — Hesperis malronalis 78, 82, 350 ; runeinata 838. — Henchera sanguinea 82. — Hexaptera cicatricosa 289 ; pinnatifida 289 ; spathulata 289. — Hibiscus ebracteatus 1004; Elliottiæ 1004; Elliottiæ var. ebractealus 1004 ; Elliottiæ var. subciliatus 1003 ; Elliottiæ var. Pechuelii 1004; trionum 351. — Hieracium alpinum var. Halleri 774; amphi- genum 774; asterinum 773 ; aurantiacum 210 ; Balbisianum 774; Berardianum 774; bifurcum 600, 799 ; boreale 800 ; chondrilloides 774; cinerascens 774 ; Delasoiei 773 ; dentatum 773 ; dentatum var. subvillosum 773; echioides 601, 799 ; elongatum 773 ; farinulentum 181, 962; florentinum 773; furcatum 773; glaciale 773 ; glanduliferum 77% ; glandulifera X piliferum 774; Gremlii var. glabrescens 774; Hoppeanum 773; incisum 77% ; intybaceum 775 ; lævigatum 775; Langanum 774; macrorhizum 615, 618; murorum 56, 601, 652, 799; murorum var. alpestre 77%; murorum var. virescens 774; orthoglossum 615, 618 ; paragayense 400 ; Peleterianum var. depilatum 773; præaltum 601, 799 ; pratense 601 ; pulmonarioides 774; scorzonerifolium var. pilosum 773; sixtinum 774 ; sphærocephalum 773 ; subcæsium 774; subincisam 774; tenuiflorum 774, 775; tridentatum 601; villosum 98, 99, 103, 210; villosum f. elata 773; Virga-aurea 615, 618; virosum 800; vulgatum 210, 601 ; Xatardium 615, 618. — Hilocomium splendens 653. — Hippocratea verrucosa 742. — Hippomara- thrum crispum 14. — Hippophaë rhamnoides 202. — Hippuris vulgaris 702. — Hoffmannseggia falcaria 476; gracilis 476; nana 476. — Holcus mollis 1052 INDEX. 187. — Homalia ligulæfolia 927 ; nitidula 927; scalpellifolia 927; subreeta 444, 451: Webbiana 444, 451. — Homalothecium Mandoni 438, 451; sericeum 138, 451. 463 ; sericeum var. Madeirense 451; sericeum var. Mandoni 438, 443, 451: sericeum var. meridionale 451 : tokiadense 931. — Homogyne alpina 04, 98, 101, 209, 653. — Hookeria lætevirens 451. — Hordeum distichum var. nutans 59. — Hugueninia tanacetifolia 966. — Humulus lupulus 72, 195, 902. — Hutschinsia alpina 72%. — Hyacinthus orientalis 82. — Hydnum aurantiacum 968: eyathyforme var. flabelliforme 968 ; floriforme 968 ; imbri- catum 183, 968, 1026; repandum 183, 968, 1026 ; velutinum 968. — Hydro- cotyle Javanica 802. — Hydrolea glabra 737; Paraguayensis 737; spinosa 737 ; spinosa var. inermis 737. — Hydrurus penicillata 965. — Hygrocybe conica 182. — Hygrophorus chrysodon 183: coccineus 182: melizeus 967 ; miniatus 482; nitidus 1025; niveus 182; pudorinus 483; puniceus 967; virgineus 182. — Hylocomium brevirostre 216: Berthelotianum 442, A51; brevirostre 992; brevirostre var. lutschiana 992; Himalayanum 992; loreum 216: pyrenaicum 215, 216: splendens 451, 562, 992 ; squarrosum 451 ; trique- irum 562; varians 992. — Hymenophyllum æruginosum 321 ; asplenioides var. palmalum 323 ; candiculatum 317 ; ciliatum 316, 317, 319, 320; crispum 316. 323; delicatissimum 321: elatius 319 ; elegans 317, 321; elegantulum 321; interruptum 321: lineare 320, 321: Magellanicum 318; microcarpunmı 319, 322 ; notabile 322 ; organense 322 ; polyanthos 317, 322, 323; pulchellum 321 : pusillum 323, 325: rufum 321; rupestre 323, 324; sericeum 317 ; Silverre 317, 320; subdeltoideum 322 ; tenellum 321; Tunbridgense 315, 321; Ulei 316, 320; undulatum 323: vacillans 321; viridissimum 322. — Hymenos- tomum microstomum 210. — Hymenostylium curvirostre 210, 920; curvi- rostre 8 scabrum 211. — Hyocomium Madeirense 451; scabrifolium 000. — Hyophila contorta 44h, 451; Treleasei 443. 451. — Hypericum hirsutum 55. 95. 202; humifusum 202: montanum 202; perforatum X tetrapterum 202 ; quadrangulum 99, 202. — Hypholoma fasciculare 182, 968, 1025; pyro- trichum 335. — Hypnum Canariense 441, 442, 451: chrysophyllum 216: commutalum 216 ; crista-castrensis 216; Ctenium 991: cupressiforme var. brevisetum 000; cupressiforme var. ericelorum 451 : cupressiforme var. Lauri. 442, 451, cupressiforme var. ovatum A41, 4h44, 451; cupressiforme var. resu- pinatum 451 ; cuspidatum 451, 563; falcatum 216; fluitans 451 ; fontium 439 ; Halleri 216; Hochstetteri 451; incurvatum 216; Lindbergii 216; Maderense 441 : molluscum 216, 563, 653; Paivanum 452; procerrimum 216; protensum 216 ; pseudocupressiforme 441, 443, 451, 563; purum 451, 562; rugosum 562 : Sauteri 216; Schreberi 562; subcupressiforme 451; Teneriffe 452, 453 ; unginatum 216; uncinulatum 451; Wilsoni 959. — Hypochæris Brasiliensis 400 ; glabra 115; glabra var. erostris 773. — Hypolepis aquilinaris 636. — Hypopterygium brevipes 993; japonicum 992, 993 ; Levier: 993. — Hyssopus officinalis 962, INDEX. 1053 Es Violeti 615, 616. — Ilex aftinis 741 ; affinis var. » genuina 741 ; affinis f. 8 latifolia 741 ; aquifolium 56, 101; Brasiliensis 740; Caaguazuensis 744 ; dumosa 740 ; dumosa var. b. Guaranina 740 ; Paraguariensis 741: Paraguariensis var. « genuina 741; Paraguariensis f. parvifolia 741; pubiflora 740: pubiflora f, 8 Balansa 740 ; pubiflora var. + pubiflora 740. — Impatiens noli me langere 55, 202. — Inocybe destrieta 182, 183; hiulca 968; lucifuga 335 ; Trinii 1026. Inula Britanica 585; Conyza 78%: ensifolia 585, 78%; Germanica 584, 784 ; slandulosa 584 ; Helenium 81, 78%; hirta 771 ; Oculus Christi 585, 785; salicina 92, 208, 58%, 784; vulgaris 208, 784. — Inulopsis scaposa 312. — Ionidium bigibbosum 73%; commune 733 ; commune var. circwoide 733, commune var. glabrifolium 733 ; commune var. typicum 733 ; glaucum 734; glutinosum 754; slutinosum 7 angustifolium 734: glutinosum var. Paraguayense 73%: gramini- folium 735 ; Hasslerianum 733, 734: Ipecacuanha 73%; Paraguariense 73%; Paraguariense var. Balanse 734; Poaya 733; sylvaticum 733. — Ipomæa purpurea 898. — Iresine tomentosa 540. — Iris germanica 76, SL; pallida 910 ; pseudacorus 91, 102; squalens 81. — Isetes lacustris 615, 619. — Isoptery- gium albescens 993 ; lutschianum 993 ; pallidulum 993: strietifolium 993 ; subalbidum 993 ; Textori 932; 993; Teysmanni 931. — Isostigma acaule 39%; dissitifollum 39%: Riedelii 39%: speciosum 39%. — Isothecium myurum 563; subdiversiforme 995. Ms dodecaphylla 735; dodecaphylla var. lueida 745. — Jamesonia Brasiliensis 316, 367; rotundifolia 367, 368; scalaris 368. — Jasminum nudicaule 336. — Jægeria hirta 390; hirta var. 8 glabra 390. — Juglans regia 72, 652, 655, 835, 902. — Juncus acutus 3 longibracteatus 915 : alpinus 91; anceps 615, 618 ; balticus 615, 619; compressus 780; effusus X slaueus 192; filiformis 780; Jacquini 780; striatus 615, 619; sylvalicus 780; tenuis 348; trifidus var. foliatus 780.— Jungermannia achroa 174: alpestris 35; anacampta 172; arenaria 36; atlenuata 47, 157; barbata 157; barbata var. attenuata 47 ; barbata var. dentata 158 : barbata var Fleerkei 159, 160 : barbata var. schreberi 157; bursata 862 ; calveulala 454, 455: campylodonta 459; capitata 36 ; cinerascens 457 : colpodes 169 ; compacta 166 ; concreta 470 : contigua 470: curvula 35; cylindriformis 43: decolorans 47: densa 172; dichotoma 677; elongata 41 ; excisa 36, 37 ; exsecta 178; fertilis 172 ; Fiærkei 160 ; gelida 36; geminifolia 467 ; Gillmani 45; gracilis 47; grandiretis 160 ; srœnlandica 172; gultulata 40 ; Hatcheri 139: Helleriana 166 : ineisa 160; incompleta 173; intermedia 36 ; intricata 167 : lelskii 467 ; Kunzeana 168 ; laxa 48 : leucorhiza 170 ; Limprichtii 37 ; longidens 40 ; longiflora 40 ; lycopodoides 158; Lyoni 457; macrocalyx 463: marchiea 48, 959: medelpadica 177: Mildeana 48 : minuta 165: Naumannii 160: Moræ-Cæsareæ 161: obtusa 38 : 1054 INDEX. ochrophylla 165 ; opacula 46 ; oppositifolia 468 ; Orcadensis 473; parca hs; parcæformis 44: patula 879; pectinata 983 ; perfoliata 468; perigonialis 171 ; Pigalettoana 42 : plicata 169 ; polita 177 ; porphyroleuca 40 ; propagulifera 39 ; quadriloba 176; quinquedentata 158 ; recurvifolia 162 : repanda 979; rigide 169 ; rubricaulis 468 ; saccatula 165 ; saxicola 168; shristophila 46 ; seitula 176 ; setosa 159 ; sicca 35 ; simplex 882; socia 36, 37; subdichotoma 165 ; subinflata 165 ; tumidula 35 ; uinguiculata 457 ; Vahliana 169 ; ventricosa 40 ; verrucosa 42 : verruculosa 166 ; viridissima 160 ; Wenzelii 35; Wilsoni 458. — Jungia floribunda 406. — Juniperus brevifolia 445 ; cedrus 446 ; communis var. intermedia 890 ; nana 287; Sabina 283, 287. — Jurinea alata 594; arachnoidea 594, 792 ; mollis; 594, 792 ; polyclonos 594 : stœchadifolia 791. Ki crategifolia 295 ; crategoides 295; oblonga 295. — Kerria japonica 82. — Kirchneriella lunaris 233. — Knautia arvensis 23, 652; pannonica 770. — Kniphofia ichopensis 1046 ; Schlechteri 1016; Kæleria cristata 95. — Kælpinia linearis 597. Bee aurantiacus 968 ; azonites 968; blennius 967, 1026 ; deliciesus 182, 967, 1026 ; ichoratus 968; lignyotus 182, 183, 184; lilacinus var. spinu- losus 968 ; milissimus 182, 967, 1026 : picinus 182, 183, 184; piperatus 968 ; pyrogalus 967 ; serifinus 968 ; scrobiculatus 183, 968 ; trivialis 185; turpis 1095 : uvidus 182 ; vellereus 183, 968, 1025; volemus 967. — Lactuca muralis 56. 600, 798 ; perennis 966 ; sagittata 600 ; sativa 77 ; Scariola 352, 600, 798. strieta 600 : tuberosa 798 ; viminea 798. — Lafænsia emarginata 401; Pacari 01: Pacari f. angustifolia 404; Pacari hemisphærica 401; petiolata 401. — Lagascea mollis 389. — Lagoseris orientalis 601, 800 ; purpurea 800, — Lamium album 900; purpureum 60, 68. — Lamproderma violacea 335. — Lampsana grandiflora 795; grandiflora var. intermedia 597, 795. — Lantana Brasiliensis 820 ; camara 820 ; lasiocalycina 820; lilacina 820; Ludiana 820; Sellowiana 819; irifolia 820. — Lappa major 790; minor 593; nemorosa 97, 103: tomentosa 209, 790. — Larix europea 891. — Larrea cuneifolia 929: divaricata 530; nitida 530. — Laserpitium hispidum 16; lalifolium 98, 203, 652 ; latifolium var. scabrum 769 ; Panax 769; Pruthenicum 769. — Lathræa squamaria 431, 563. — Lathyrus aphaca 351; eryophilus ATT; hirsutus 351; macropus 477 ; montanus 201; odoratus 82; pratensis var. Lusseri 768; silvestris 291, 768 ; subandinus 477; subulatus 477; vernus 56, 652, 768 ; Volckmanni 477. — Lavandula spica 82. — Lebeckia retamoides 117-120. — Lemna minor 909; polyrrhiza 778. — Lentinus contortus 1025. — Lenzites sepiaria 183. — Leontodon asperrimum 598 ; asperum var. biscutellefolium 795; autumnalis 445 ; autumnalis var, alpina f. tenuisecta INDEX. 1055 772 ; hastile 597 ; hastile var. glabratum 597 ; hastile var. hispidum 598, 795; hispidus 795 ; hispidus var. alpina 773: hispidus var. hyoserioides 773; pro- teiformis 773 ; Pyrenaicus 773. — Leottia lubrica 183. — Lepidium apetalum 349 ; Draba 65, 197, 349: racemosum 288; ruderale 349; sativum 73, 350; virginicum 390. — Lepidopilum fontanum 443, 447, 451, — Lepiota acute- squamosa 967; arislata 967; carcharias 967 ; elypeolaria 183; cristata 182; sranulosa 182, 967, 1025; lenticularis 967 ; procera 183, 967. — Leptobryum piriforme 923. — Leptodon longiselus 437, 44%, 451: Smithii 451. — Leptonia anatina 335. — Leptospermum umbellatum 570. — Lescuræa longipes 930 ; robusta 930 ; rufescens 930 ; striata 215, 451. — Leskea atte- nuata 928 ; calenulata 214; nervosa 21%; obscura 928. — Lesquerella arctica 288; arenaria 284, 288; Ludoviciana 288; Ludoviciana var. arenaria 288; Ludoviciana var. arenosa 288 ; mendocina 284, 287, 288. — Leucanthemum alpinum var. minimum 771; heterophyllum 771; Parthenium 771; vulgare 589, 652, 787: vulgare var. atratum 771; vulgare var. lobatum 771. — Leu- cobryum glaucum 211, 451; glaucum var. albidum 443, 451: Juniperoideum 442, 451 : lutschianum 993 ; Madeirense 444, 451 ; scabrum 000. — Leucodon dozyoides 924 ; flexisetus 925 ; sciuroides 437, 438, 451, 563; sciuroides var. Morense 437, 4dl ; sciuroides var. Teneriffe 437, 444, 451. — Leucoloma molle 921. — Leucopsis gnaphaloides 382; macrocephala 382; scaposa 312: Tweedii 312. — Levisticum officinale 76; paludapifolium 82, 97, 351. — Lieberkuhnia bracteata 400. — Ligularia sibirica 591. — Ligustrum vulgare 56, 691. — Lilium candidum 76, 77, 82; croceum 82, 779, 962; martagon 56, 192, 653. — Linaria cymbalaria 75, 82; elatine 68, 206; minor 60, 68: spuria 68, 206; vulgaris 68. — Lindsaya botrychioides 638; dentata 638; Gulanensis 638 ; ovoidea 638; pendula 637 ; striela 638. — Linosyris villosa 383. 783; vulgaris 783. — Linum catharticum 67; usilalissimum 351. — Lippia angustifolia 819 ; betulæfolia 821; geminata 819, 821: glabrescens 821 ; Hassleriana 821 ; hirla 821; juncea 544 ; lantanifolia 544 ; ligustrina 282, 54h ; lippioides 819; lupulina 820; lupulina var. Paraguariensis 820 : lycioides 819: purpurea 819: Recollelæ 820; Recollete var. Balansæ 820 ; remifolia 820 ; seriphioides 544; Turneræfolia 820 ; urticoides 819 ; urticoides var. laxa 819. — Lithospermum arvense 67, 205. — Litrobrochia præalta 551. — Lobelia erinus 352; urens 618. — Lolium multiflorum 189 ; speciosum 62; tenulentum 57, 62. — Lomaria Boryana 553; danæacea 55%; Fialhoi 553. — Lonchitis Lindeniana 315, 552. — Lonchocarpus capassa 998; laxiflorus 998; Menyharthii 998. — Lonicera alpigena 55, 96, 207, 652; caprifolium 82, 850; nigra 55, 96, 99; perichymenum 207, 770; tatarica 82; Xylosteum 56, 651, 652. — Lophosoria affinis 648: cæsia 648. — Lophozia alpestris 39; antarctica 42 ; barbata 197 ; bicrenata 163 ; bidens Al; cylindriformis 43; decolorans 47; dubia 36; elongata Al; excisa 36, 38; exsectæformis 178 ; Flerkei 160; gedena ka; gelida 36; gracilis 47, 157; guttulata 40; Hahnii 4056 INDEX. 37; Hatcheri 159; incisa 160; inflata 43, 45; inflata var. heterostipa 45 ; Jamaicensis 163; Limprichtii 37; lycopodioides 158; Lyoni 157; marchica 418; Novæ-Cæsareæ 161 ; oblusa 38; opacula 46 ; parea 43 ; parceformis 4k : propagulifera 39; pumicicola 42 ; recurvifolia 162 ; rhodina 39; schistophila KG ; setosa 159; (?) sumatrana 162; trifida 48; ventricosa 40, 42; Wagner: 163; Wattiana 163; Wenzelii 35. — Lotus corniculatus 651, 767 ; cornicu- latus var. ciliatus 767 ; corniculatus var. hirsutus 767 ; tenuis 767 ; uliginosus 201, 767. — Lucilia nitens 389. — Lunaria annua 82; rediviva 96, 103. — Luzula campestris var. multiflora 192 ; campestris var. sudetica 780 ; cam- pestris var. vulgaris 780 ; flavescens 56 ; Forsteri 913; nemorosa 192; pilosa 56 ; silvatica 55, 96, 97; spadicea var. Allionii 780. — Lychnis chalcedonica 82. — Lycogala miniatum 968, 1025. — Lycoperdon gemmatum 183, 968, 4026. — Lycopodium affine 702; alopecuroides 706; alopecuroides var. con- textum 706; alopecuroides var. nettoanum 706 ; alopecuroides var. pseudo- reflexum 706 ; alpinum 959 ; annotinum 102, 186 ; assurgens 707 ; assurgens var. Schwackei 707 ; Brongniartii 705 ; carinatum 705; carnosum 708 ; Caro- linianum 708; Carolinianum var. paradoxum 708; Catharinæ 700; cernuum 708 ; cernuum var. pendulum 708; Chamæcyparissus 707, 781 ; Christii 699, 700; clavatum 94, 186, 706 : clavatum var. Minarum 707 ; clavalum var. trichiatum 706 ; comans 703 ; complanatum 103, 707 ; complanatum var. Thujoides 707 ; dichotomum 703 ; Eichleri 708 ; erythrocaulon 316, 705; firmum 701 ; flexi- bile 705 ; fontinaloides 70% ; funiforme 703 ; heterocarpon 70% ; heterocaulon 706 ; inflexum 700 ; intermedium 701 ; Jussiæi 316, 708: Ladislavii 706 ; linifolium 70%, 705 ; linifolium var. subaristatum 705 ; longearistatum 703 ; Mandioccanum 703 ; Martii 706 ; mollicomum 703 ; Myrsinites 704; obscurum 707 ; Ouroprelanum 316, 702; paniculatum 707 ; passerinoides 70% ; pungenti- folium 701 ; quadrangulare 704; reflexum 700, 701, 702, 706; rostrifolium 700 ; rubrum 316, 700 : Saururus 316, 700 ; Selago 102, 181, 186, 699, 700; Selago var. recurvum 781; serpyllifolium 70% ; serratum 700 ; spurium 707 ; subu- latum 705; taxifolium 702, 705 ; tetragonum 70% ; Treitubense 316, 699 ; verticillatum 702, 703 ; verticillatum var. filiforme 703. — Lyellia Azorica 143, 447, "51. — Lysimachia Ephemerum 615, 618: nemorum 55, 95; num- mularia 310 ; thyrsiflora 102 ; vulgaris 92, 778. — Lythrum hyssopifolium 8; salicaria 8, 92 ; salicaria 7 tomentosum 848. Macromitrium macrocladulum 923. — Malus communis 2. — Malva alcea 202; borealis 351; crispa 83; moschata 67, 202 ; neglecta 67 ; silvestris 71, 83, 97; verticillata 83. — Marasmius androsaceus 967 ; orcades 182, 967. — Marattia alata 317 ; cicutæfolia 317 ; Kaulfussii 317. — Marrubium vulgare 67, 544, 900. — Marsupidium crystallinum 458 ; excisum 458. — Matricaria chamomilla 69, 83, 208, 588, 787 ; inodora 787 ; inodora var. præcox 588 ; INDEX. 1057 suaveolens 35%. — Matthiola incana 83 ; odoralissima 42. — Maytenus aquifolium 744 ; Boaria 529 ; ilicifolia 742. — Medicago apiculala 66: denti- eulata & genuina 844 ; falcala 200: Inpulina 652; lupulina var polystachya 200 ; lapulina var. Willdenowiana 200 : minima 962. — Meesea Lrichodes 21% Melampyrum arvense 58, 60, 68 ; sylvaticum 776. — Melandrium album 63 ; diurnum 766; noeliflorum 55, 63, 196 ; rubrum 55. — Melanosciadum pimpinelloideum 80%. — Melhania acuminala 1009 ; ambensis 1009: Burchelhi 1007; Denhamii 1008; didyma var. linearifolia 1007 ; didyma var. linifolia 1007 ; ferruginea 1009 : Kelleri 1008 ; ovala 1007 ; ovala var. oblongata 1007; prostrata 1007; rupestris 1008: serrata 1007. — Nelia Azedarach Sir. — Melilotus albus 66; allissimas 200; officinalis 66, 200: parviflora 477. — Melissa officinalis 351. — Melittis melissophyllum 652. — Melocanna bambusioides 496. — Meniscium longifolium 636: reliculatum 636. — Mentha aqualica X arvensis 205; longifolia 55, 100: piperita 76, 83; pulegium 76, 777 ; verticillita 205 : verticillala var. ovalifolia 205 ; viridis var, erispata 83. — Menyanthes irifoliata 20%. — Mercurialis perennis 55, 692. Mertensia decurrens 691. — Mespilus germanica 2, 769, 816. — Meteorium Kiusiuense 9926 ; lumido-aureum 927. — Metrosideros salicifolia 570. — Microlepia hirsutt 831; Wilfordii 830. — Micropus erectus 585, 785. — Mielichhoferia crassinervia 449. — Mikania laxa 312; laxa var. euryanthela 312; penstemonioides 312; scandens 312; scandens var. eynanchifolia 512 : es var. opifera 312. — Mirabilis ovata 538. — Mniadelphus éener 933. — Mniobryum albicans 213. — Mnium affine 437, A51 : australe Al, 447, 351; japonieum 923; Maximoviezii 993 ; orthorhynehum 21% ; punctatum 923 ; rostratum 451 ; serratum 214; spinosum 214; stellare 214: Trichomanes 423; undulatum 451, 653; vesieatum 993 ; ae 923. — Mohringia polygonoides 48%. — Molinia cœrulea 90; cœrnlea var. arundinacea 188. — Monnina dicivocarpa 532; Wilezekiana 531. — Monotropa zlahra 775; Hypopitiys 20%. — Monstera deliciosa 565. — Montia rivularis 769. — Moquinia polymorpha 398. — Morus alba 9053. — Moschopsis Leyboldii 542. — Mulgedium Albanum 599; alpinum 99, 103: cacaliæfolium 9599 : prenanthoides 599 ; Tataricum 599, 798. — Mulinum angulatum 526; eryplanthum 525 ; eryplanthum var. pulvinaris 525 ; Diplerigya 525 ; spinosum 525 ; spinosum var Lrispinescens 525; ulicinum 525. — Mundulea suherosa 118. — Muscari comosum 652. — Mutisia coceinea 399: dealbala 399: speciosa 398, 399. — Myagrium perfolialum 115, 766. — Mycena cruenta 582, 483, 1024; epipterygia 182; galericulala 182, 1025 : galopus 335, 1024 ; gypsea 335 ; lactea 335 ; pura 182, 1025 ; stannea 355 ; teneila 967. — Myosotis me alpestris 724; alpida 653; hispina 775: intermedia 67, 651: palustris 775; propinqua 888 ; sylvatica 898. — Myrica Fava 445. — Myriophyllum spicatum 769. — Myrrhis hirsuta 721; odorala 7%, 205, 720, 728, 730. — Myrsine airicana 445: Myurium Hebridarum 442, 451. — Myxacium vihratile 183. BULLETIN DE L'ERBIER BOISSIER, n° 42, 5 décembre 1292. I LT 1053 INDEX. A: major 778. — Narcissus Grenieri 615, 618; papyraceus 911; poetico-Tazetta 615. 618: poeticus 72, 73, 83, 193 ; polyanihus 911 ; pseudo- narcissus 72. 78, 83: radiiflorus 653 : Tazelta > typicus MA. — Nardus siricla 95, 189. — Nastanthus agglomeratus 541; laciniatus 542: scapiger 542. — Nasturtium amphibium var. variifolium 764: nanum 290: palustre 764. — Naucoria sobria 335. — Neckera Cephalonica 451; complanata 214, 452; crispa 452. 563: elegans 452; elegans var. levifolia 452: intermedia 438, 4143, 452: intermedia var. lævigata 444, 452: japonica 993 : Jurassica 156 ; Lepineana 927: lingulata 927; lutschiana 993; Mediterranea 156 : Menziesii 153-156: nilidula #93; pennata 154,492: pumila 452; turgida 153-156; Yesoana 927. — Nectandra lauceolala 823 : megapotanica 824 : saligna 824. — Neosparton ephedroides 543. — Neottia nidus avis 56, 779. — Nepeta catarica 60. — Nephrodium chinense $26. — Nephrolepis cordifolia 320 ; iuberosa 316. — Neslea paniculata 350. — Nicandra physaloides 898. — Nicotiana glauca 746. 898: longiflora 746. — Nigella Bithynica 329-332 ; Damascena 83. 329-332: Damascena f. minor 331: elata 329-332 : elata f. depauperata 332: sativa 77, 329-332. — Nigritella angustifolia 402, 193. — Nipholobus linearifolius 831: petiolosus 831. — Nitrophila australis 285, 535 : occidentalis 535, 536. — Nolanea mammosa 1026. — Nonnea lutea 898. — Noteleæa excelsa 445. — Notholæna Capilus 381: eriophora 316, 381; Govyazensis 316, 381 : nivea 381. — Nothosmyrnium Japonicum 897. D corymbosa 823 : minarum 823 : puberula 825; Urbaniana 823. — Ocymum basilicum 83. — Odontites divergens 615, 618. — Œnanthe Foucaudi 615, 617 ; pimpinelloides 44. — Œnothera biennis 74: mollissima 542: stricta 542. — Oleandra nodosa 317. 656 ; nodosa var. Magalhæsi 636. — Oligocladus 527 : Andinus 528. — Omphalia hepatica 335: pseudo-andro- sacea 335. — Omphalodes verna 83. — Onchophorus crispifolius 920 ; Wahlenbergii 920. — Onobrychis sativa 652. — Onoclea Struthiopteris 835, 916. — Ononis Arragonensis 615, 617: Natrix 962, 966 ; procurrens 767; rotundifolia 962, 966 ; spinosa 652, 767. — Onopordon Acanthium 69, 594, 736: illsricum 70: tauricum 70, 791. — Oocystis elliptica 233. — Ophio- glossum macrorhizon 698: nudicaule 698: palmatum 698; reticulatum 699 ; vulgatum 916. — Ophrys apifera 193 ; arachnites 193 : aranifera 910 : aranifera var. fucilera 779: œstrifera 910. — Oplismenus undulatifolius 914. — Orchis coriophora £ flagrans 778; globosa 193, 779; incarnata 195, 779; incarnata var. Genevensis A023 : incarnata X latifolia 1022: incarnata X latifolia X maculata 1023 ; incarnala X maculata 4022 ; incarnata X Traunsteineri 1022 ; latifolia X maculata 779, 1022; latifolia X sambueina 779: latifolia X Traunsteineri 1022; latifolia f. versus 779: laxiflora 779; maculata 779; maculata f. alpina INDEX. 1059 779; maculala var. helodes 779; maculata var. Meyeri 779; maculala var. saceigera 779; maculata X Traunsteineri 779, 1022 ; mascula 652; mascula var. acutiflora 779 : mascula var. speciosa 779; mascula var. Stabiana 779 : militaris X tridentata 778; Morio 779, 910: pallens 193; picta 909, 910; Simia 653 ; Trauensteineri 102, 779, 1022; ustulata 193, 778. — Oreodaphne fietens 445. — Origanum majorana 83; vulgare 652; vulgare 8 viride 899. — Orlaya platycarpos 16. — Ornithogalum divergens 912; exscapum 912; Kochii 944, 912, 913; nanum 912; pyrenaicum 780; Rautanenri 937; refractum 942: Sintenisi 911-913 ; tenuifolium 911, 912. — Orobanche carvophyllacea 652; cruenta 776: eruenta var. citrina 777 ; minor 69, 206 ; Rapum 777 ; reticulata 47; Teucrü 777. — Orobus hirsutus 845. — Orthothecium intricatum 215; rufescens 215. — Orthotrichum diaphanum 452: Fauriei 993: nudum 243 : Paivanum 444, 452 : pallens 213 ; pumilum 452 : rupestre 563; saxatile 213; stramineum 215; Sturmii 452 ; tenellum 452. — Osmorrhiza longistylis 810. — Osmunda gracilis 317, 689; regalis 690. — Ostrya carpinifolia 778. — Ouratea olivæformis 740: castaneifolia 740; Hassleriana 740. — Oxalis acetosella 55, 96, 653; arliculata 739; bryoides 293 ; Bustillosii 293 ; chry- santha 739: eormieulata 843 ; corymbosa 738; corymbosa f. umbella simplie? 738; erythrorhiza 292: Gayana 292; hirsutissima 738 ; hirsulissima 3 reni- formis 738: linearis 737, 739; linearis var. alba 738 : linearis var. rosea 737 ; Navieri 615, 617; nigrescens 8 linearifolia 737; palustris 739: Para- L 22) quayensis 758, 739; platypila 292; sericea 292; sericea f. pedunculata 292 ; Sternbergii 738; stricta 202 : strigulosa 738 ; triangularis 738 ; triangularis f glabrifolia 738 ; villosa 843. — Oxybaphus bracteosus 539 ; campestris 538 ; eretaceus 938. — Oxycoccos palustris 111. — Oxytheca dendroides 33%. — - Oxytropis campestris 767. Pe. edulis 297. — Pæonia oflicinalis 83. — Paliurus australis 81%. — Pallenis spinosa 784. — Panicum brizanthum 935; crus gallı 61, 187; miliaceum 348: Rautanenii 935: sanguinale 61. — Pans conchatus 335 ; stipticus 182, 1026. — Papaver apulum 838; dubium 6%; Lecoqui 64; Rhæas 64, 651 ; somniferum 73, 76. — Papillaria Ferrier 926, 993 ; helmin- thoclada 926 : subtilis 993 ; Wallichii 926. — Parietaria officinalis 902 ; rami- flora 902. — Paris quadrifolia 56, 653. — Paronychia chilensis 537 ; chilensis var. penicillata 537. — Passitlora ausiralis 745 ; capsularis 744: chrysophylla 745; chrysophylla var. hastata 745: chrysophylla var. sericea 745 ; chryso- phylla var. typica 745 ; circinata 744: ecerulea 743: fœtida 744: fœtida var. Balanse Th ; fœtida & vitacea 744 : Giberti 745; Maximiliana 744 ; organensis 745; Paraguariensis 744; rotundifolia 745; tricuspis 74%: violacea 744. — Pastinaca sativa 15. 77. — Patagonium compactum 483: corymbosum 479, 481: glareosum 285, 483: humifusum 480; inconspiuum 480 ; nanım ASS ; 2, 7 1060 INDEX. obovatum 481: oligophyilum 483; pauciflorum 484, 485; pinifolium 4884 ; pinifolium var. dentatum 485 ; polygaloides 482; Rafælense 485 ; retrofractum 381: retrofraclum var. rectirostris 481: Schneideri 481; subsericeum 479, 481: subterraneum 485; trijugum 481, 485; triste 478, 480. — Paulinella chromatophora 966. — Pavonia Clathrata 1003: Kotschyi 1003 ; vesperti- lionacea 1002. — Paxillus atromenlosus 183 ; involutus 182, 968. — Pedias- trum Boryanum 22%, 413 : letras 233. — Pedicularis Gyroflexa 966 ; palustris 0. 206: verlicillata 724. — Pelargonium inquinans 83 ; pellatum 83; zonale 83. — Pellæa atropurpurea 545, 550; Bongardiana 549 ; Brasiliensis 549 : concolor 549 ; flavescens 549, 550 ; gleichenioides 545; hastata 550 ; intra- marginalis 545 : pinnata 545; subsimplex 548 ; viridis 550. — Pentapanax angelicifolium 743. — Periploca græca 897. — Persea Azorica 445; indica 145. — Persica vulgaris 815. — Petasites albus 851, 956 : niveus 653, 956: ochroleueus 851 : officinalis 6%, 90, 209, 591, 771, 778, 851. — Peucedanum Alsalicum 15: cervariæ 203 ; Oreoselinum 769 ; ostruthium 85, 769. — Peziza leporina 968; macropus 968 ; onotica 182, 1026 ; succosa 968. — Phægopteris dryopteris 782; polypodioides 782; polypodioides var. obtusidentatum 782. — Phalangium Liliago 618. — Phalaris arundinacea 78, 92; arundinacea var. picta 71, 83, 92 : cærulescens 615, 619; Canariensis 71, 348. — Phegop- teris caudala 635; decussata 317, 560; Dryopteris 916; flavopunctata 63%, 635: pilosa 316, 317: splendens 317: splendida 635; subincisa 317, 695; Fijuccana 635: Ulei 63%. — Philadelphus coronarius 83. — Philonotis carinata 92%: fontana 452: marchica 452; oblusata 452; rigida 452; socia 495. — Philonotula lutschiana 993. — Phlegmacium variecolor 183. — Phleum alpinum 72%. — Phlox Drummondi 84. — Pholiota ægerita 968 ; caperata 968. — Phragmites communis 90. — Physalis Alkekengi 84; pubescens 716; viscosa 746. — Physcomitrella patens 959. — Physcomi- trium pyriforme 437, 452; subacuminatum 923. — Physocaulos nodosus 15. — Physospermum aquilegifolium 14. — Phyteuma betonicifolium 775 ; charmelioides 775; corniculatum 775; Halleri 775; Michelii f. corniculaia 115: orbiculare 97: scorzonerifolium 775; spicatum 55, 57, 652. — Phyto- lacca decandra 900: pruinosa 900. —— Picea excelsa 55; excelsa lusus colum- naris 890; excelsa lusus corticala 890. — Picnomon Acarna 59, 791. — Picridium dicholomum 600. — Picris hieracioides 598, 795; pauciflora 796. — Picrosia longifolia 400. — Pilotrichopsis dentala 927 ; dentata var. fili- formis 927. — Pimpinella affinis 849 : arguta 807 ; bella 808; calycina 807, 808: capillifolia 810 ; cretica 810; diversifolia 809; Fargesii 808; heloscia- doidea 809; Henryi 807 ; Heyneana 809 ; Hookeri 810 ; loloensis 809, 810 ; nagna 769: peregrina 12: puberula 810 ; rhomboidea 807 ; saxifraga 769 : Sılarfolia 809; Souliei 810 : Sutchuensis 808 ; lenera 810 ; Tragium 12; triternata 807; Wallichii 808. — Pinguicula 98, 101. 103, 207, 355 : Reuteri us 614, 6IS ; vulgaris var. grandiflora 266. — Pinus abies 355 ; Canariensis 446 ; INDEX. 1061 montana 187, 891; sylvestris 141. 116; sylvestris var. Engatliniensts 891. — Pirola chlorantha 203; media 97, 103; minor 203: secunda 618; uniflora 98, 103, 203. — Pisum arvense 351. — Plagiochila æquatorialis 665, 874: equrfolia 664, 858; aërea 66%, S6l; africana 969, 973; alpina 662, 666 ; alternans 663, 676; amazonica 663, 684: angusta 970, 979; angustispica 662, 669 ; angustispina 662, 671; angustissima 969, 975; anqustitexta 969, 977 ; anomala 471; argentina 666, 886; Arnelliana 664, 861; alrovirens 888; aurea 665, 884; Beskeana 664, 863: bicuspidata 662, 667; bidens 664, 857: bifida 474 ; binominis 664, 870, 886: Bogotensis 664, 864; Boivin: 970, 987: bomanensis 969, 973; borbonica 970, 985; brevipinnata 664, 866; bursata 66%, 860, 862; Bültneriana 970, 979; caldana 665, 879: Camerunensis 970, 986 ; campylodonta 459; chinantlana 665, 874; chinantlana var. = et 7 887; choachina 662, 668 ; clavæflora 969, 971; clavtlora f. arguta 972 ; clavætlora f. integerrima 972; Columbica 663, 676; Comorensis 970, 985, 986 ; concava 888; confertifolia 665, 878; confundens 662, 670 : contigua 665, 871; eris- pabilis 663, 688 ; cuneata 662, 667 ; curvatifolia 970, 977 ; demissa 662, 666 ; desciscens 664, 867; dichotoma 663, 677; dichotoma var. rivicola 679; diffusa 665, 870 ; discreta 665, 876; distinclifolia 655, 685, 872: divaricats 662, 669, 673 ; diversifolia 668, 683, 885 ; diversispina 662, 675; Dussian« 664, 858; erronea 665, 873, 883: exesa 888 ; facallonia 665, 871; falcata 665, 879; Fendleri 662, 676; filicaulis 668; fissicalyx 969, 970; flabelliflor« 665, 830 ; fluitans 863 ; furcata 970, 978; Gentiliana 970, 981 ; germana 662, 672; glaucescens 666, 885; Gebeliana 666, 887; granatensis 665, 875 ; Grate- loupii 662, 67%; gymnocalycina 881; heterostipa 969, 972; Hildebrandtii 979, 982 ; hypantra 665, 877 ; infuscata 970, 978 ; Itatiajensis 665, 87% ; integerrima 972; interjecla 664, 865; intermedia 665, 883; intricata 663, 678; Johan- nensis 970, 983 ; Jollyana 970, 984; Jovoënsis 663, 687; Kegeliana 663, 685; Kroneana 663, 678; Kunertiana 666, 886; Lambertiana 665, 881: Lansbergii 655. 878 ; laxifolia 969, 976; Lindigiana 663, 680; lingua 663, 677; longi- spina 665, 685; longitexta 666, 886; macrifolia 664, 859, 860, 861: Macvi- carii 66%, 860 ; Martiana 665, 883, 88%; meridana 665, 683 ; Miqueliana 665. 875; multiflora 970, 98%; multiramosa 664, 865; Naranjoënsis 663, 687; negrensis 857 ; nudicalycina 662, 674; nudicaulis 969, 971; oblita 663, 68%; parallela 663, 686, 688 ; parviterta 662, 674; patentispina 665, 877; paten- lissima 663, 687; patula 665. 879; pectinata 970, 983; Perrottetiana 664, 858 ; Pittieri 662, 673: Pohliana 663, 682 ; portoricensis 881; præmorsa 969, 973; pretermissa 663, 683 ; prostrala 662, 668; pulchella 665, 871; Quitensis 664, 859 : radicans 969, 971 ; rara 662, 667 : Regeliana 662, 675; Regnelliana 663, 681 ; remotifolia 881 : repanda 970, 979; replicatula 970, 982; rhombi- folia 663, 682; Richardiana 969, 975; rigidula 665, 882; rubricaulis 970, 982 ; rupicola 972; rutilans 665, 666, 688, 860, 881; rutilans var. æquatorialis 859; rutilans var. 8 Liebmaniana 687 ; sachapatensis 663, 679; salvadorica 1062 INDEX. 970, 977; scissifolia 664, 865; simplex 669, 873, 882; simulans 664, 866; socia 663, 679 : Sprengeliana 665, 873; Sprucei 66%, 860; strictifolia 969, 976: subdenudata 662, 673: subedentata 663, 679 ; subsimplex 664. 864; subtenuis 662, 672; surinamensis 665, 877 ; symmetrica 665, 876; Tabinensis 664, 862; tamariscina 663, 685; Tambillensis 66%, 868; Tarapotensis 664, 863: tenax 985 ; tenuis 663, 857; terebrans 969, 97%, 986; thamniopsis 88% ; Tholloni 970, 980; tovarina 662, 669: Trichomanes 664, 858; Irigonifolia 664, 863; tristis 669, 880; truncatella 664, 869; Tunguraguensis 664, 867 ; Uleana 66%, 868; Unduavensis 665, 882: usambarana 960, 980; variabilis 463; variedentata 666, 887 ; variegata 462 ; vastifolia 663, 680 ; vulcanica 662, 671. — Winteri 970, 981; Wrightii 663, 681; Xalapensis 664, 869; Xanthochroma 869; Zacuapana 662, 670. — Plagiogyria semicordata 315, 553. — Plagiopus OEderi 21%. — Plagiothecium aomoriense 932, 933: denticulatum 215, 932 ; depressum 215 ; Lutschianum 932; Müllerianum 215 ; neckeroideum 933; nemorale 933 ; Silesiacum 215 ; silvaticum 452, 933. — Plantago lanceolata var. capitata 207; major 70: media 652; montana 693; serpentina var bidendata 778. — Palanthera bifolia 56, 910. — Plenckia popuinea 742 ; populnea var. microphulla 7%2. — Pleuridium subulatum 563. — Pleurogramme seminuda 368. — Pleurophora saccocarpa 401. — Pleuro- spermum austriacum 49, 97, 103; uralense 49. — Pleurotus conchatus 335 ; salignus 339. — Pluchea macrocephala 388 ; Quitoe 385. — Pluteus cervinus 1025. — Poa alpina 93, 72%; alpina var. vivipara 102, 188; annua 61, 132, 915 : Caucasica 96 ; cenisia 111, 181, 916 ; compressa 61, 188 ; distichophylla 111 ; masenderana 915; nemoralis 132; Peronini 916: pratensis var. angusli- folia 188. — Pogonatum aloides 437, 452, 563 ; inflexum 92%, 993 ; japonicum 924; nanum 452; rufinotum 993 ; subaloides 443, 452 ; urnigerum 214, 452, 924. — Polemonium cœruleum 84. — Polycarpon tetraphyllum var. caspium 842. — Polygala acutiappendiculala 284, 530; alpestris 652, 766 ; bicarun- culata 284, 530 ; comosa 652; comosa var. pedemonlana 766; vulgaris var. palustris 766 ; vulgaris var. rosulata 766. — Polygonatum multiflorum 56; officinale 653 ; verticillatum 55, 95, 101, 192, 653 ; amphibium 92; aviculare 60, 62, 901 ; bistorta 92, 195; convolvulus 62; cuspidatum 84; dumetorum 778 ; Hydropiper 62, 195, 901 ; lapathifolium 60, 62; maritimum 615, 618; mite 195, 778, 901; persicaria 60, 62; viviparum 98, 103. — Polymnia silphoides 390 ; sonchifolia 390. — Polypodium acrodontium ; 374; adnatum 376 ; albidulum 370 ; angustifolium 375 ; angustissimum 369 ; apiculatum 372 ; argyratum 370; argyratum var. Brasiliana 370; brachycladon 375; brevi- stipes 371 ; calcareum 616; Catharinæ 372; Catharinæ var. rotundatum 372; Celebicum 372; ciliare 373; confluens 372: connexum 635; cubense 375; cultratum 373; decipiens 372; Dryopteris 8 calcareum 619; elasticum 371; ellipticum 832; ellipticum var. simplicifrons 832; exiguum 369; Filicula 371 ; filipes 370; fraxinifolium 376; furcatum 368; furfuraceum 373; gemi- INDEX. 1063 natum 275; Glaziovii 371; herbaceum 375; heteroclitun 371; immersum 372 ; Jubæforme 372; Kasyanum 372 ; lævigatum 375; lepidopteris 316, 373 ; leuconeuron 374 ; lineare 831; longipes 317, 370, 372; lucidum 375 ; lycopo- dioides 374, 375; macrocarpum 372, 635; macropterum 635 ; minus 375; moniliforme 315, 369, 370, 373 ; moniliforme var. Peruvianum 369; monili- forme var. rigescens 369; möniliforme var. subdicarpum 369; muscosum 368 ; Ouæi 831; Organense 368, 369; ovalescens 373; Paradisiæ 317 ; peclinatum 371, 372; percussum 375; Peruvianum 369; Phyllitidis 374; piloselloides 374; pilosissimum 315, 374; plebejum 370, 374; pleopeltidis 374; recur- valum 371; repens 374, 375; Restinge 374; vhizocaulon 376; rigescens 369; rufulum 373 ; Schwackei 370 ; serratum 781; serrulatum 368 : setosum 368, 369 ; subdicarpum 369; superficiale 825, 831; suspensum 372; tricho- manoides 369 ; typieum 372; vexillare 317, 373; vulgare 100, 102, 186, 335, 372, 916 ; vulgare var. attenuatum 781; vulgare f. platylobum 781; vulgare var. rotundalum 781; Wittigianum 368. — Polypogon subspathaceus 615, 619. — Polyporus brumalis 1025; hirsutus 1025; ignaricus 652; ovinus 968, 1026 ; pinicola 182 ; versicolor 183. — Polytrichum alpinum 214; commune 452, 924; commune var. minus 452; commune var. perigoniale 452; For- mosum 214, 452 ; juniperinum 214, 437, 452, 563; piliferum 437, 452, 563 ; sexangulare 40%. — Populus alba 72, 908; canescens 909; hybrida 909; pyramidalis 72; lremula 195, 653. — Porliera hygrometica 893. — Poro- phyllum lineare 397; lineare var. corymbosum 397; lineare f. latifolia 397 ; lineare f. viridescens 397; linearifolium 397; platyphyllum ; ruderale 396, 397. — Porotrichum cymbifolium 927 ; Ferriei 993 ; lopidioides 440 ; oblongi- frondeum 440. — Portulaca oleracea 539. — Potamogeton alpinus 187 ; lucens 778; Iucens var. longifolius 778 ; natans 778; pusillus 187. — Poten- tilla anserina 66 ; argentea 7 ; atrosanguinea 8%; aurea 99, 103, 768; Bithy- nica 7; canescens 7, 350 ; caulescens 96, 101, 103, 768 ; erecta var. strictissima 199; fissidens 7; fruticosa 1026; geoides 6; hirta 7 stricta 617; intermedia var. canescens 7%; lanuginosa 6; micrantha 5, 768, 848; Norwegica 350 ; obseura 6; opaca 7; pilosa 6; Pindicola 6; Pseudo-Taurica 6; recta 350, 615; reptans 848; reptans var. microphylla 768; replans var. subpedala 7 ; rupestris 768 ; ruthenica 351 ; semiargentea 7 ; subpedata 7; supina 7; Taurica 6 ; Taurica var. lanuginosa 6; umbrosa 7; verna 7, 652. — Poterium Sangui- sorba 8, 652. — Pottia intermedia 993 ; minutula & rufescens 959 ; Starkeana 452 ; truncata 452; truncatula 211. — Pozea hydrocotylifolia 526 ; rotundi- folia 526 ; subpeltata 526. — Pratia repens 542. — Prenanthes purpurea 56, 653, 773 ; purpurea var. tenuifolia 773. — Primula acaulis 897; Auricula 84, 96, 99, 100, 101, 103, 204, 950, 951, 952; brevistyla 567 ; eliator 55, 56, 57, 84, 653; farinosa 103, 20%, 355; hirsuta 950, 952; integrifolia 778, 950 ; minima 950 ; officinalis 78, 652 ; verna 336 ; vulgaris 567 ; vulgaris X offici- nalis 567. — Prosopis Benthami 296; fruticosa 296; striata 296. — Prunus 1064 INDEX. avium L: cerasifera 845 ; cerasus 7%; divaricata 845, 846 ; insititia 1845, 846; lusitanica 445; Mahaleb 1: spinosa 4, 692. — Psalliota hemorrhoidaria 182, 185. — Psephellus dealbatus 594; hypoleucus 595 ; leucophyllus 595; leuco- phyllus var. declinatus 792; salviæfolius 595. — Psilocybe cernua 182. — Psilogramme hispidula 366. — Psoralea axillaris 997 ; glaucina 997. — Ptarmica vulgaris var. cartilaginea 587. — Pteridium aquilinum 552, 650. — Pterigynandrum filiforme 215, 452, 563, 653. — Pteris aquilina 652, 835, 916 ; aquilina f. pumela 916; aquilina var. scandens 916 ; caudata 552; cretica 835, 916 : decurrens 551 ; deflexa 552 ; deflexa var. Silveire 552 ; denticulata 590 ; lomariacea 549; lomariacea var. actinophylla 549 ; leptophylla 550 ; rostrala 592; Schwackeana 551: sericea 551; splendens 551, 552: splendens var. Miersii 952; undulata 550; viscosa 366. — Pternopetalum Davidi 806. — Pterobryum arbuscula 927. — Pterocarya caucasica 904. — Pterocaulon alopecuroideum 386, 387, 388 ; alopecuroideum = glabrescens 387 ; alopecu- roideum 8 mollis 387 ; alopecuroideum 8 polystachyum 386, 387; alopecuroi- deum 7 salicifolium 387 ; angustifolium 386, 387; Balanse 388; Hassleri 387 ; interruptum 386, 387: Lorentzii 388; Malmeanum 386, 388; polystachyum 586, 387; purpurascens 388; pycenoslachyum 386 ; spicatum 386; spicatum « brachystachyum 386, 387; spicatum 8 cylindricum 386; subspicatum 388; subvirgatum 388; virgatum 386, 387. — Pterocephalus plumosus 23. — Pterogonium gracile 438, 452. — Pteromonas nivalis 964, 966. — Ptero- theca bifida 800. — Pterygophyllum japonicum 993 ; lucens 452. — Pty- chodium plicatum 215, 216. — Ptychomitrium denlatum 922; procerum 450 ; Wilsoni 922. — Puccinia Æcidi-Leucanthemi 956 ; Caricis-frigidæ 956 ; Caricis-montanæ 956; Cirsii-eriophori 954; Cirsii-lanceolati 95%; Crepidis 956 ; Crepidis-aureæ 956 ; dioicæ 956; expansa 956 ; firma 956; Harioti 957, 958 ; Helianthi 956; Hieracii 954-957 ; Intybi 956; Lactucarum 95%; Lamp- sanæ 956; major 956; Poarum 956; Podospermi 956; Prenanthis 954; Pre- nanthis purpuræ 95%; Scheeleriana 957; Senecionis 956 ; silvatica 955, 956 ; Tanaceti 956 : Tragopogi 956; variabilis 956 ; Vossii 958 ; Willemetiæ 956. — Pulicaria dysenterica 771, 785; dysenterica var. microcephala 785; uligi- ginosa 850. — Punica Granatum 616, 617, 848. — Pycnothecium Mandoni 453. — Pyrethrum achilleæfolium 590; Balsamita 590 ; carneum 589 ; Cau- casicum var. Szovitzii 589 ; corymbosum 589, 787; millefoliatum 590, 788 ; myriophyllum 590; niveum 590 ; parthenifolium 589; parthenifolium var. canescens 590; Parthenium 689, 787; roseum 589; sericeum 589. — Pyrola media 653. — Pyrus aria 2: communis 2; elæagrifolia 2; malus 2; sorbus 2; torminalis 2. u ualea cordata 736; grandiflora 736; parviflora 736. — Quercus castaneifolia 904, 905; castaneifolia f. macrophylla 904; castaneifolia f. obtusiloba subtus cana 905; castaneifolia f. obtusiloba subtus nitidula 905; Cerris 90% ; sessiliflora 195 ; persica 905 ; persica var. glabrescens 905. INDEX. 1065 an: dumetorum 1016 ; Kraussii 1016 ; rudis 1016 ; sambesiaca A015. — Ranunculus acer 6%; aconitifolius 90, 197, 653 ; acris var. Boreanus 763 ; acris var. Steveni 76%; alpestris 98, 103; aquatilis 836; arvensis 60, 64 ; auricomus 78; Baudotii 836; bulbosus var. albonœus 76% ; bulbosus f. minima 765; Canuti 614%, 616; cieularius 837; cymbalaria var. tridentatus 285 ; Flammula 763 ; glacialis var. minimus 763; humilis 724; lanuginosus 55, 95, 197, 76% , Mandonianus 286 ; minutus 285 ; montanus 102, 103, 652 ; muricatus 2 græcus 837 ; parviflorus var. subpelalus 615, 616; paucistamineus 836 ; pedun- cularis 286 ; peltatus 836 ; platanifolius 197, 763; polyanthemus 76% ; pseudo- caltha 285 ; repens 6%; sceleratus 837 ; sceleratus @ subglobus 837 ; silvatieus 55, 95 ; trichophyllus 91, 836 : tridentatus 285 ; triphylius 836, 837 ; triphyllus var. z heterophyllus 837; triphyllus £ submersus 836, 837; triphyllus f. succulenta 837 : uniflorus 286 ; villosus 837. — Rapanea letevirens 823. — Raphanus raphanistrum 65 ; sativus 73, 76, 198, 350, 839. — Raphidium polymorphum 233. — Raphidostegium japonicum 931,993; Luischianum 931 ; Welwitschii 452. — Rapistrum orientale 765; rugosum 350. — Reseda lutea 66 ; odorata 84, 350: Phyteuma 615, 616. — Rhacomitrium aciculare 452; canescens 452, 563, 922; canescens var. ericoides 212, 452, 9922; canescens f. epilosa 922; fasciculare 452, 922; heterostichum 452, 992: beterostichum var. gracilescens 922; lanuginosum 452, 922; sudeticum 922; tortuloides 404. — Rhacopilum aristatum 992, 993. — Rhagadiolus stellatus 195 ; Rhamnidium eleocarpum 739. —*Rhamnus alpina 552; cathartica 202, 615, 617 ; Frangula 651 ; hydriensis 615, 617 ; pumila 181. — Rhamphidium purpuratum 443, 447, 452. — Rhizogonium flagellare 924; microphyllum 924 : spiniforme 993. — Rhodobryum roseum 214. — Rhododendron ferrugineum 100, 103; hirsutum 99, 20%. — Rhus Cotinus 616, 617. — Rhynchocoris maxima 899. — Rhynchospora alba 92, 102, 190. — Rhynchostegium Bourgeanum 444, 452; brevicuspis 993 ; confertum 440, 453 ; curvisetum 453 ; Ferriei 993; inclinatum 931; megapolitanum 453; murale 215; pallidifolium 931, 993; proserpens 993 ; rusciforme 440, 453; rusciforme f. minor 440; surrectum 44%, 453 ; tenellum 453. — Ribes alpinum 199, 652 ; aureum 84; cucullatum 528 ; cucullatum var. Andicola 528 ; nigrum 74, 198 ; rubrum 74; uva-crispa 652. — Ricinus communis 116. — Robinia pseudacacia 74, 201. — Rosa abietina 199, 768; alpina 50, 56, 93; alpina f. curtidens 50; alpina f. laevis 50; alpina f. latifolia 50, 768; alpina f. pyrenaica 50; alpina f. typica 200 ; alpina X tomentosa 200 ; arvensis 56, 768 ; arvensis var. transalpina 768; arvensis f. umbellata 51 ; canina 3, 4, 199; canina f. Andegavensis 51, 768 ; canina f. biserrata 51, 199; canina f. dumalis 51; canina f. hispidula 51 : canina f. lutetiana 51. 199: cinnamonea 50; cinnamonea f. fecundissima 7%; eoriifolia f. frutetorum 51; coriıfolia f. subeollina 51: damascena 84: Deseglisei 3; dumalis 4; dumetorum 3; dumetorum f. platyphylla 51; BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, ne 42, 5 décembre 1902, 74 1066 INDEX. dumetorum f. trichoneura 51: dumetorum f. urbica 51 : ferox %; florinbunda 4 ; gallica 3, 199 ; glauca 199 : glauca f. biserrata 768 ; glauca f. complicata 51: glauca f. myriodonta 199: glauca f. pilosula 51: glauca f. subeanina 51 : glauca f. typica 51; graveolens 110: X involuta 615, 617, Tundzilliana 49, 51: lutetiana 4; micrantha 4; muscosa 84: pimpinellifolia 4, 110; pimpinellifolia var. spinosissima %; pomifera var. Grenieri 768 : pomifera var. Murithii 768; pomifera var. recondita 768 ; rubiginosa 199 : rubiginösa f. comosa 50, 768 ; salævensis 50; sepium f. pubescens 51; spinosissima 4, 110, 181 ; tomentella 4, 51, 768: tomentella f. hispida 768 : tomentosa 50, 199 : tomentosa var. 4 : tomentosa f. scabriuscula 51: tomentosa f. subglobosa 50. 200 ; lomentosa f. typica 50; vestita 50. 51, 200 ; villosa 50. — Rosmarinus officinalis 76. 84. — Rostkoviana cantalensis 128. — Roubieva multifida 534. — Rubus apricus 115; Bayeri 115; Bayeri X flexuosus 115: Bellardi 200 : bifrons X Menkei 115; cæsius 5, 200, 847: cæsius X allobrogicus 115: cæsius X Bregensiensis 115; cæsius X pilocarpus 115 ; candieans X ulmifolius 115 : dalmatinus 848 : discolor 5, 848: erythrostemus 115: Guentheri X Villarsianus 145: idæus 55; macrophyllus 115 : macrophyllus X flexuosus 115; Menkei 115: niveus 847: odoratus 84, 351: pilocarpus 115: pilocarpus X Villarsianus 115: pseudo-flezuosus 115: rubicondus subsp. obscurus 115 : saxatilis 96 : subcordi- formis 115: subviscosus 115: teretiusculus 113 : tomentosus à. 200, 848 : tomentosus X ulmifolius 848; lomentosus X vestitus 115: ulmifolius 768, 848. — Rudbeckia hirta 75. 352. — Rumex acelosa 651; acelosella 778 : x acutus forma 615-618; alpinus %, 100; arifolius 55, 95. 105, 195: crispus 534: Magellanieus 53%; obtusifolius X nemorosus 615-618 ; pulcher‘ 778; scutalus var. glaucus 778; scutalus var. hastifolius 778 ; erispus 901. — Rumia taurica 11. — Ruscus aculealus 835. 913. — Russula adusta 183; aurata 183 ; chamæleontina 967 : eyanoxantha 967, 1025 : delica 183 ; depallens 967, 1025 ; emetica 182, 967, 1025 ; fœtens 893, 967, 1095 ; heterophylla 967: integra 183, 967: lepida 1026; lutea 967: nauseosa 967: nigricans 967 : Queletti 182, 967 : sororia 967 : virescens 967. — Ruta graveolens 76. Sie, glabra 1020 : Michoana 1020, 1021 ; microglossa var. puberula 1020. — Saccharomyces cerevisiæ 895 ; ellipsoideus 895 ; Pasteurianus 895 ; Saccoloma elegans 317; Lindeni 638: Plumieri 317. — Sageretia elegans 742 : trinervis 529. — Sagina apetala 349; Linnæi 766: procumbens 63, 766. — Salacia campestris 742 : crassifolia 742 ; panieulata 742. — Salicornia herbacea 900 ; Peruviana 537. — Salix alba X fragilis 195, 908; alba X pentandra 908; Arnaudæ 632; aurila 194: aurita X repens 195: cinerea 91, 652, 653 ; Daviesii 908; Faureana 615, 618, 632 ; fragilis 72, 349, 351, 908; fragilis var. decipiens 616, 618; glauca 632; glauca X nigricans 615, 618; grandifolia 193, 653, 683 ; grandifolia Xincana 195 : grandifolia X purpurea 194 ; herbacea INDEX. 1067 185: X hippophæfolia 615, 618, 630; incana 19%; Medemi 908; nigricans 632: nigricans X glauca 632; pentandra 72, 908 ; purpurea 19% ; repens 19% repens X aurila 181: reticulala 105, 19%; retusa 98, 102, 19%, 1028 ; serpyl- lifolia 28%, 543 ; triandra 19%; triandra + discolor 778 ; variifolia 907-909 ; viminalis 19%, 630 : viridis 908 ; Waldsteniana 19%. — Salpichroa rhomboi- deum 815. — Salvia Gilliesii 282, 54% : glulinosa 93 ; offieinalis 76, 84; patens 84, pralensis 692; verticillila 99, 205, 351, 616, 618, 777. — Sambucus Ebulus 18, 835, 850: nigra 652 : racemosa 652. — Sanguisorba dodecandra 616, 619; dychtiocarpa 769: dychtiocarpa var. glaucescens 769 ; officinalis 91, 199. — Sanicula Europæa 10, 55, 56, 802, 849 ; Europæa var. elata 802; graveolens 527 ; lamelligera 802 ; orthacantha 802; Yunnanensis 802, — Santolina chamæcyparissus 84, 771. — Saponaria ocymoides 357, 61%, 616. — Sarcoscyphus perigonialis 171. — Sarothamnus scoparius 498. — Satureia acinos 205 ; calamintha var. silvalica 205 ; chilensis 544 ; hortensis 75, 76, 77, 84, 205, 551. — Sauvagesia erecla 740 ; racemosa 739. — Saxifraga aizoides 97, 198, 724 ; aizoides X cæsia 891 ; aizoides X mutata 198 : aizoon 96, 103, 198 : aizoon var. intacla 769 ; aspera 769 : cæsia 966 ; decipiens 84; diapen- siodes 966 ; irrigua 10 ; ligulata 756; mulata 97, 103, 198 ; oppositifolia 724 : rotundifolia 55, 95, 198, 653, 724, 769 ; tridactylites 10, 198; umbrosa 8% ; varians 72%. — Scabiosa agrestis 770 ; columbaria 23 ; lucida 207 ; micrantha 23; pachyphylla 116 ; patens 116 ; suaveolens 116: ucranica 25. — Scandix cerefolium 76; falcata 1% ; grandiflora 14 ; hirsula 727 ; Pecten Veneris et var. 13, 67, pinnatifida 43. — Scapania Bartlingii 959. — Scenedesmus aculus 217-564, 406-429 ; apiculalus 237: caudatus 222, 245; dimorphus 237; fusiformis 237; obliguus 237 : pectinatus 237; quadricauda 253 ; Schinus crenatus 930: dependens 530 ; dependens var. Andina 530; dependens » subintegra 530. — Schistidium apocarpa 212; longidens 212. — Schizæa dichotoma 692: Pæppigiana 692. — Schizanthus pinnatu2 85. — Schizo- phyllum commune 183, 652. — Schkuhria Abrotanoides 396.— Schlotheimia japonica 922. — Schenus ferrugineus 190. — Schwenkia americana 745. — Sciadophyllum paniculatum 743: Sciaromium prolixum 455 : Renauldi 455 ; setigerum 444, 453 : spinosum 443, 453. — Scilla bifolia 653 ; Hohenakeri 913. — Scirpus cæspitosus 181, 780 ; compressus 780; lacustris 780 ; pauciflorus 780: pungens 615, 619. — Scleranthus annuus 64, 196, 769; fasciculatus 615-617. — Scleromnium Knyi 153. — Scleropodium cespitosum 453 ; illecebrum 438, 453. — Scolopendrium Brasiliense 557; rhizophyllum 826 ; Sibiricum 826; vulgare 96, 101, 102, 917. — Scolymus hispanicus 794. — Scorzonera Austriaca 797; crispa 615, 618; eriosperma 899; his- panica 998, 797; humilis 773; Jacquiniana 598, 796; laciniata 598, 796: parviflora 598. — Scrophularia Balbisii 776; canina 392, 776; Clausii 899 ; Neesii 206. — Scutellaria galericulala var. glaberrima 777. — Secale cereale 72. — Sedum acre 9, 769; album 73, 86, 193, 964; alpinum 1068 INDEX. 652, 923; atratum 103, 198; dasyphyllum 181; glaucum 9; hispanicum 9; mite 66; pallidum 10; purpureum 198; sexangulare 969; spectabile 85. — Selaginella apus 320; helvetica 781 ; involvens 832; Mongholica 831 ; Rossii 831 ; selaginoides 95, 102, 187 ; spinulosa 781 ; Stountoniana 831. — Seligera Doniana 211: recurvala 211. — Selinum curvifolia 203, 769. — Semato- phyllum auricomum 452. — Sempervivum arachnoideum var. Dællianum 769: teclorum 85. — Seneoicio aquaticus 209 ; aquaticus var. pennatifidus ae: 772; auranliacus 992 ; Balansæ 398 ; barbareæfolius 771 ; Benthami 398; Brasiliensis 398 : cacaliæfolius 591 ; campestris 592, 789; Caucasicus 592 ; cordatus 111, 182; cordifolius 96, 100, 108, 111, 209; cordifolius X Jacobæa 209 ; erraticus 771; erucæfolius 789; erucifolius 209; flagellisectus 398 ; Fuchsii 56, 85; Jacobæa 592, 789, 957: lampsanoides 992 ; macrophyllus 992 ; nebrodensis 71; nemorensis 592 ; peregrinus 398; renifolius 592; sagittifolius 756; sarracenicus & graniticus 772; silvaticus 209; vernalis 591, 789, 851; vernalis var. Caucasicus 591 ; vernalis var. nanus 591 ; vulgaris 69, 591, 652, 789. — Serapias longipetala 779. — Serratula quinque- folia 594 ; radiata 59% ; trinctoria var. Vulpii 772. — Seseli dichotomum 15 ; srummiferum 14; libanotis 49, 100, 105. — Sesleria cœrulea 101, 132, 188. — Setaria glauca 60, 61, 187, 914; italica 348 : italica var. brevisetum 71; verticillata 348; viridis 60, 61, 71, 187. — Sherardia arvensis 18, 69, 207. — Sibbaldia procumbens 768. — Sida capensis 1002; Dinteriana 1001 : rhombifolia 1002. — Sideritis hyssopifolia 957. — Siegesbeckia orientalis 850. — Sieversi montana 103. — Silene cretica 57; inflata 651 ; nutans 651; nutans var. livida 766; quadrifida 724; saxifraga v. 7. viscidula 615, 616. — Siler trilobum 15. — Silphium perfoliatum 565. — Sylibum Marianum 392. — Sinapis arvensis 65-652, 839; arvensis y. mesopotamica 839. — Sisymbrium andinum 291, 292; andinum var. latifolium 292; canescens 291; canescens f. brachysiliqua 291; canescens f. longisiliqua 291; Cumin- gianum 292 ; Gayanum 291; Irio 764; Lechleri 291; Leselii 838; Leselii 838 ; Lœselii f. procumbens 838; Morenoanum 291 ; Morenoanum var. robusla 291 ; nanum 283 ; officinale 65, 76; robustum 290 ; sinapistrum 349 ; Sophia 838; stenophyllum 291 ; Thalianum 764. — Sisyrinchium anceps 628 ; angus- tifolium 349, 628; Bermudiana 616, 618, 627, 629; geniculatum 628 ; grami- neus 628; iridioides 628; mucronatum 627, 628. — Sium lancifolium 12; latifolium 90%. — Smilacina bifolia 116. — Smilax excelsa 915. — Smyrnium perfoliatum 14. — Solanum argiticolum 812; asterophorum 814 ; alro-purpureum 813 ; auriculatum 813 ; Bœrhaviæfolium 813 ; brown 747 ; Caavurana 811 ; Caavurana f. pauciflora 812 ; capsicastrum 812 ; Caripense 814 ; Commersonii 812; Commersonii 8 pubescens 812; crinitipes 747, 81%; diphyllum 811; diphyllum var. pulverulentum 811; dulcamara 206, 775; gracilimum 812 ; granulosa-leprosum 813 ; Hasslerianum 747 ; hebecarpum 813; inæquale 812 ; incarceratum 814 ; Jasminoides 813 ; lycioides 747 ; lycopersicum INDEX. 1069 352; malacoxylon 813; mammosum 813; mullispinum 747: nigrum 60, 68, 206, 747; nigrum var. humile 775 ; nigrum var. minialum 618; nigrum var. Pilcomayense 747; nodiflorum 811: palinacanthum 812; pallidum 811; paniculatum 813; paniculatum var, elliplicum 815; Paraguariense 81%; Pilcomayense 811; Pilcomayense var, brevipeliolare 811 ; platanifolium 812; ramulosum 813 ; Reineckii 812; Santæ-Catharinæ 812 ; sisymbriifolium 813 : sisymbriifolium var. 3813; turneroides 814: villosum var. miniatum 775. — Soldanella alpina 98, 103, 20%, 70%, 1028 ; pusilla 778. — Solidago Cana- densis 70, 75, 771; virga aurea 583: virga-aurea var. minula 771. — Soliva anthemidifolia 397 ; sessilis 397. — Sonchus arvensis 70, 209 ; arvensis var. uliginosus 797 ; asper 70, 797 ; oleraceus 70, 400 851. — Sorbus aria 2, 56, 101 ; aucuparia 55, 56, 692 ; chamæmespilus 199, 653 : domestica 2; hybrida 103, 199 ; torminalis 2. — Sparganium Borderi 615, 618: minimum 187. — Spathularia flavida 1026. — Specularia speculum 69. — Spergula arvensis 63, 196. — Spergularia diandra 615, 617 ; grandis 29% ; Heldreichii 615, 617 ; marginala 615, 616, 842 ; nicæensis 615, 617. — Sphærella nivalis 96%. — Sphagnum aculifolim 453 ; centrale 453; cymbifolium 453; cymbifolium var. glaucescens 453 ; cymbifolium var. pallescens 453 ; Godmanii 443, 455 ; nitidulum 443, 453 ; rigidum 453 ; squarrosum 453 ; subnitens453. — Sphenolobus achrous 16%, 174 ; argentinus 164, 166; celiatus 16%, 175; Dusenti 17%, 165 ; exsectæ- formis 16%, 178 ; exsectus 164, 178 ; grenlandicus 16%, 172 ; Hellerianus 16%, 166; incompletus 16%, 173; intricatus 16%, 167; japonicus 164, 168; Kunzeanus 164, 168, 176 ; laceratus 16%, 173; leucorhizus 16%, 170 ; medelpadicus 164, 176, 177; Michauxii 16%, 172; minulus 16%, 165; ochrophyllus 164, 165, 170 ; Pearcei 164, 171 ; Pearsoni 16%, 171 ; perigonialis 16%, 171 ; politus 164 : 176, 177 ; quadrilobus 164, 176; saxicolus 164, 168; scabrellus 164, 170; scitulus 16%, 176 ; subinflatus 16%, 165 ; trilobatus 16%, 175 ; Vahlianus 16%, 169. — Spigelia Humboldtiana 822. — Spilanthes arnicoides 393 ; stolonifera 393 ; urens 393. — Spinacia oleracea 349 : Spiræa Aruncus 653 ; filipendula > ; hypericifolia 5. — Spiranthes æstivalis 193; autumnalis 194. — Stachys alpina 55, 95, 205; palustris 68, 205; selifera 957; silvalica 55, 205. — Stachytarpha dichotoma 819; Cayenensis 819. — Statice bahusiensis 615, 618; sisymbrifolia 900. — Stellaria graminea 95, 766; lanuginosa 29% ; media 61, 63, 842 ; media var. apetala 766; media var. neglecta 766; media var. Saxicola 724; neglecta 842; nemorum 55, 95, 103, 196; pallida 842; uliginosa 196, 766; æxanthospora 293. — Stemonitis ferruginea 1026. — Stenachenium megapotamicum 388; megapotamicum var. pedunculata 388 ; Riedelii 388. — Stenactis pilosa 382. — Stephanosphera pluvialis 965. — Stereodon arcuatiformis 990, 992: arcuatiformis var. longipes 990; brachy- theciella 990 ; capillifolius 990 ; circinatulus 990 ; Ctenium 991 ; fertilis 991; Fran- cheti 993 ; Fusijamæ 991 ; Haldanianus 991 ; hastilis 991 ; longipes 991, 993; Old- hami 991 ; Oshime 993 ; neckeroides 991; pinnatus 991; planifrons 991 ; rhyn- 1070 INDEX. chothecius 992; tristo-viridis 992.— Sterigmatocystis nigra 564. — Sternbergia Fischeriana 911. — Stevia affinis 305 : Balansæ 306 ; entreriensis 305 ; Hassleriana 505 : laxa 306: oxvlæna 305; salureifolia 306 ; vernonica 305. — Stipa pennala 962. — Stitzolophus coronopifolus 595. — Stopharia æruginosa 1025. — Sweertia perennis 105. — Symphoricarpus racemosus 85. — Symphytum bulbosum 775: officinale 85. — Synedrella nodiflora 394. — Syringa persica 85; vulgaris 73, 7%, 85; Syzygiella anomala 462, A71: concrela 462, 470: contigua 462, 470 : geminifolia 462, 467: lelskir 462, 467, 470 ; lævigata 462, 466, 467, 470 : macrocalyx 462, 463 : manca 462, 46%, 466, mucronata 462, 464: opposilifolia 462, 468 : pectiniformis 462, 465 ; perfoliata 162, 468; perfoliata var. lævigala 466 : plagiochiloides 464, 466: Quelchii 462, 466 : rubricaulis 472, 468 ; selulosa 462, 469; variabilis 462, 463: variegala 162. 463 : virescens 462, 469. L] 1: minuta 396; palalus 85. — Tamarix Meyeri 842; Pallasiı £ pyenoslachya 842. — Tamus communis 56, 192; communis f. creticus 779. — Tanacetum balsamita 76; vulgare 75, 85, 208. — Taraxacum corniculatum 891 ; erepidiforme 599 : officinale 599, 797, 851, 955; officinale » genuinum 851: oflicinale var. lævigatum 399: serotinum 797. — Taxus haccata 187, 446. — Tecoma grandifolia 336. — Telekia speciosa 58%. — Tephrosia anthylloides 949: elegans 949: incana 949; interrupta 120; mossambicensis 948, 949; retamoides 118-120. — Tessaria integrifolia 386. — Tetragono- lobus siliquosus 652. — Teucrium botrys 68, 205; chamædrys 205, 651, 652: hyrcanicum 900: scorodonia 93. — Thalictrum aquilegifolium 55, 95, 98: collinum 763: exaltatum 763: exaltatum f. glabra 763; Jacquinianum 763 ; minus 763; minus forma ? 763 ; saxatile 181. — Thamnium alleghaniense 927 ; alopecurum 440, 453, 998 ; Canariense AAO, Ahh, 453 ; Fauriei 927; Holzingeri 440 ; Sandei 928. — Thelephora anthocephala 335 ; caryophylla 335 ; intybacea 335; palmata 183 ; spieulosa 335. — Thesium alpinum 98, 195; intermedium 61%, 618: montanum 778; pratense 93, 103; lenuifolium 98, 102, 195. — Thlaspi arvense 65, 197 ; glaucophylla 289; perfoliatum 65, 197. — Thrincia hirta var. psilocalyx 772. — Thuidium abielinum 562; acicula 928; Ban- daiense 928 , capıllatum 928, 950, 995 ; Fauriei 928; Ferriei 929, 993: flori- bundarioides 993; glaucinum 929, 993 : japonicum 929, 995 ; lætifolium 929 ; latifolium 993; Levieri 995 ; macrostictum 930 ; micropteris 929; minu- tulum 453; miser 930: Mittenii 929; Molkenboëri 929: recoguilum 963 ; sub- capillatum 929 ; tamariscinum 453, 562: triquetrum 653. — Thymus serpyllum 86; serpyllum var. carniolicus 777 ; serpyllum var. ovalus 777: serpyllum var. præcox 777; serpyllum var. subeitralus 777: serpyllum var. licinensis 777. — Tillandsia Duratii 824. — Tofieldia calyculata var. glacialis 192. — Tordy- Hum maximum 15. — Torilis Anthriscus 16. 67; helvetica 16; helvelica var. INDEX. 1071 anthriscoides 769; helerophylla. 16 : infesta 16; nodosa 17. — Tortula ruralis 212. — Tournefortia Arguzia 898; Arguzia 8 anguslifolia 898; Arguzia var. « Jatifolia 898 : elegans 815; lævigala 816; latifolia 898; psilostachya 816; psilostachya var. rubieunda 816 ; Salzmanni 816. — Tozzia alpina 109. Trachycystis radiata 995. — Trachydium Delavayi 803; novemjugum 803: novemjugum var. Tongolense 802, 803: Roylei 803. — Trachypteris aureonitens 315, 362. — Trachypus humilis 926: rigidus 926. — Trades- cantia virginica 85. — Tragopogon hrevirostre 796; elalius 796; gramini- folium 598 ; majus 598. 796 : orientale 598, 652, 796 ; porrifolius 352 ; pratensis 209, 796 ; pusillum 598. — Trematodon ambiguus 959 ; campylopodinus 920. — Tremella rubiformis 183. — Tremellodon celalinosum 182, 1026. -- Tren- tepohlia Jolithus 965. — Tribulus terrestris 530. — Trichia affinis 335: Bolrytis 1026; fallax 335, 1026: persimilis 1026; varia 182, 185, 18%, 335, 1026. — Trichocline collina 399 ; speciosa 399. — Trichodon cylindricus 211. — Trichogonia salviefolia 312. — Tricholoma albobrunneum 967: corylo- batum 967 ; equestre 182 : grammopodium 1025; imbrieatum 4026 ; Lejunctum 967 ; melaleueum 1025; miculatum 183, 1026: nudum 183, 1026; portentosum 1025, 1026 : resplendens 182, 183, 1026 ; Saponaceum 182, 967, 1025 ; sulfureum 183, 1095 : lerreum 182, 339, 967, 1026 ; ustale 967: vaccinum 183. — Tri- chomanes auratum 325; capillare 317: cellulosum 326; erispum 916, 325: ericoides 326; frondosum 323; gemmalum 326; lucens 317, 325; orbiculare 326 ; peltatum 327 ; pilosum 316, 325; Prieuri 317: pusillum 324, 325; pusillum var. macropus 324: pyxidiferum 327; radicans 323 : rigidum 526 : sinuosum 317, 325 ; sinuosum var. pinnalifidum 325: speciosum 323, 324: tenerum 317; Tranninense 327: Ulei 326 : venustum 317, 323, 324. — Trichophorum alpinum 102, 190; cæspilosum 190. — Trichosteleum aculeatum 988 ; Lindbergii 988 : macrostictum 935 : parvulum 988 : turgidellum 935. — Trichostomum Azo- ricum 443, 44%, 453; Barbula 436, 453: cirrhifolium 444, 453; crispulum 212 : eylindrieum 212; flavovirens 453 : mucronalulum 443, 444, 453: mutabile 436, 453 ; mutabile var. nigroviride 436, Alk, 453: mutabile var. robustum 436, 44%, 453 ; viridulum 212. — Tricycla spinosa 538. — Trifolium agrarium 93, 200 ; arvense 74, 201 ; badium 103, 200, 767 ; campestre 845 ; elegans 351 ; hybridum 200, 351 : medium 767; minus 651 ; procumbens 845 : repens 651, 844 ; scabrum 962 : spadiceum 181; subterraneum 844 ; lumens 844. — Tri- glochin marilimum 275: palustre 90, 187. — Trigonella fœnum græcum 76 ; monspeliaca 615. 617. — Trinia Henningii 11: Kitaibelii 11; Lessingii 11. — Trisetum dislichophyllum 132. — Trixis Brasiliensis 399: divaricata 399 ; illustris 399 ; Lessingii 399 : mollissima 399 ; ochroleuca 399 : ochroleuca f. minor 399; Sellowii 399 ; verbasciformis 399. — Trochopteris elegans 317. — Trollius europæus 92, 196, 653. — Tropæolum majus 75, 85: polyphyllum 293 ; polyphyllum var. myriophyllum 295. — Tuba æstivum 968. — Tubaria furfuracea 968. — Tulipa Gessneriana 85. — Tunica saxifraga 766. — Turgenia 1072 INDEX. latifolia 17. — Turritis glabra 198, 76%. — Tussilago Farfara 591, 653, 788. — Typha latifolia 91. LS campestris 903 ; glabra 778; montana 195. — Ulota Bruchii 212: calvescens 444, 453: crispa 453 : erispula 212; Ludwigii 212; nipponensis 923 ; vittala 453. — Ulothrix flaccida 249. — Uromyces apiosporus 950; appendiculatus 95%; Fabæ 952, 953, 954; Junci 956; Primulæ 951, 952; valesiacus 952. — Urtica dioica 902 ; urens 902. Ba parviflora 63. — Vaccinium Myrtillus 56; Oxycoccos 1114, 182, 614, 618 ; Vitis-Idæa 20%, 965. — Vahlia Menyharthii 94% ; viscosa 944. — Valenzuelia cristata 995; trinervis 994. — Valeriana montana 97, 103, 207, 652 ; offieinalis 55, 86, 691, 770; officinalis var. angustifolia 615, 617 : tripteris 55, 95, 207. — Valerianella auricula var. Bessarabica 22: Bessarabica 22: coronota 22; coronola var. £& intermedia 22; echinata 21; incrassata 392: lasiocarpa 22 ; Morisoni 69, 207 ; Morisoni var. lasiocarpa 21 ; olitoria 60, 69, 207, 651: pumila 22; rimosa 69, 207; turgida 22. — Vallisneria spiralis 778. — Veratrum album 55, 91, 102, 192, 653. — Verbascum austriacum 776; blattaria 352 ; Chaixii 115, 632, 763, 776; Chaixii X Lychnitis 615, 618, 631, 632; Lychnitis 632, 775; Lychnitis X Chaixii 631, 632; Lychnilis x nigrum 776; nigrum 206, 775; nigrum var. parisiense 776; X Parisii 615, 618, 631; schiedeanum 776. — Verbena asparagoides 543 ; bonariensis 943, 817 ; bonarieniis f. robustior 817 ; bonariensis var. venosa 817 ; chamædry- folia 818; chamædryfolia f. foliosa 818; chamædryfolia f. sirigosa 818; crinoides 818; crinoides f. foliorum 818; dissecta 818; erinoides 544: glutinosa 544; hystrix 543; incisa 818; inconcinna 543; intricata 543 ; ligustrina 44; littoralis 543, 817; littoralis 543, 817 ; littoralis f. augustifglia 818: marubioides 818; officinalis 58, 67, 817, 899; officinalis f. albiflora 615, 618, 629 ; officinalis var £ gracilescens 817 ; Ourostachya 544 ; phlogiflora 818; ribifolia 543 ; spathulata 543; supina 67 ; teucrioides 818; thymoides 818; Tweediana 818; uniflora 543; Wilezekii 545. — Verbesina myrtifolia 393; rugosa 393 ; sordescens 39% ; Viguieroides 393, 39%. — Vernonia abbattobiana 299 ; assans 301 ; asteriflora 299 ; asteriflora var. mollissima 299 ; barbata 303 ; bardanoides 302 ; brevifolia 300, 301 ; campestris 300 ; candela- brum 301 ; cichoriifolia 300; cognata 303, 30%: conyzordes 303 ; corymbosa 302; cupularis 299; cupularis var. oligocephala 300; desertorum 300; desertorum var. macrocephalum 300 ; desertorum var. campestris 300: deser- torum var. polycephalum 300; dorsiventralis 302; echitifolia 303; eremophila 303; flexuosa 30%; foliosa 299; glabrata 30%; glabrala var. lanata 304; glahrata var. linearifolia 30%; glabrata var. (?) parvifolia 304; glabrata var. INDEX. 1073 puberula 30%; grandiflora 301 ; Hassleriana 302: hexantha 298, 299; hexantha var Balansæ 298; hexantha var. eleagnoides 298 ; hexanlha var. paraguariensis 298; Hypochæris 302; Hystrix 298 ; Ilex 501: imbricata 299; incana 302; Itapensis 301; lepidifera 304; lingua 298: linosyrifolia 300: linosyrifolia f. major 301 ; lithospermifolia 303 ; lucida 301 ; megapotamica 298 ; megapo- lamica var. eriocephala 298; mollissima 299; oligactoides var. soroscaba 303 : platensis 304: plalyphylla 299 : pseudo-linearifolia 300; remotiflora 303 ; rubricaulis 302 ; salviæfolia 301 ; scabra 301 ; Sceptrum 303 ; scorpioides 303 ; scorpioides var. mollis 30% ; scorpioides var. sororia 303 ; Sellowiana 302; sessilifolia 300 ; soroscaba 303: Spixiana 303; tricholepis 303: Tweediana 305; virens 30%. — Veronica Anagallis 206, 899 ; aphylla 102; arvensis 68, 206 ; Chamædrys 301, 651, 776 ; Chamædrys & pilosa 776; Crista Galli 899; fruticans 403; fruticulosa 102, 103: hederifolia 68; latifolia 55: offieinalis - 776 ; opaca 68, 206; persica 776 ; polita 899 ; saxatalis 99, 776; spicata 776 : teucrium 103; Tournefortii 68, 206, 899. — Vesicaria andicola 288; arctica 287, 288; arenosa 287 ; australis 287 ; Ludoviciana 288 ; montevidensis 288 ; sinuala 287. — Viburnum Laniana 18, 56, 651, 652; opulus 18; opulus f. sterile 85. — Vicia angustifolia 351 ; dumetorum 89, 201 ; Faba 845 ; hirsuta 66 ; onobrychioides 952, 953 ; sativa 60, 66 ; sepium 768; tetrasperma 66, 201 ; varia 391; Viguiera bracteata 392: densifolia 392; filifolia 392; grandi- flora 392 : linearifolia 392: macrorhiza 392 ; tuberosa 393. — Vinca major 181 ; minor 73, 74, 652. — Vincetoxicum officinale 102, 205 : offieinale var. laxum 775 ; officinale var. puberulum 775. — Viola abyssinica 856 ; acuminata 859 : ætolica 855 : alba 839; alba x suavis ? 839; alpestris 853, 854, 855 ; Armena 892; arvensis 892; Athois 000 : biflora 97, 103 ; bosniaca 853, 856 ; bosniaca f. lutea 853 : bosniaca f. roseola 853 : bosniaca f. violascens 853 ; cæspitosa 751 : calcarala 751 ; calycına 853, 854 ; canescens 333 ; canına 208, 852, 853, 855 ; canina var. ericetorum 892; canına x pumila 859 ; canina X Riviniana 853; canina X rupestris z arenaria 855; caspia 840, 841 ; caspia 8 Masenderana 840 : caspia y obtusa 840, 841; caspia x typica 840; Cenisia 285, 484: chærophylloides 856 ; cinerea 853; cinerea var. Bornmuelleri 853; Clementiana 853: commutata 855 ; declinata 853 : Dehnhardtii 853-854 ; Demetria 856 ; diffusa 333 ; distans 333 ; ebracteolata 85% ; elatior 840 ; Fargesii 333 ; Fontanisii 853; Foucaudi 853; gracilis 751, 853, 854; hirta 359, 853 : Hymettia 854, 855, 856 ; Kitaibeliana 852, 853, 854, 856 ; macedonica 853. 854: Maderensis 85% ; Masenderana 840, 841; Mercurii 856 ; microphylla 292 ; montana 853, 855 ; montana f. minor 855; montana X pumila 855 ; montana X Riviniana 85%; Munbyana 751, 856; nana 854: nebrodensis 751, 853 ; nebrodensis grandiflora 751; nemasensis 836 : nemo- ralis 854; obtusa 841; occulta 854; odorata 85, 839, 852, 853, 854, 856 ; odorata £ Dehnhardtii 854: odorala suavis 839 : olympica 854 ; olympica £ lutea 853 ; olyssiponensis 856 ; Orphanidis 855 ; parvula 85% ; permixta 855; BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER, n0 J2, 5 décembre 1902. 79 107% INDEX. Philippii 292: pindieola 85%: piunata 856: pseudo-gracilis 751: pumila 855 ; Riviniana 56, 840, 841. 853, 854: rupestris var. protensa 855 : Schultzii 855 ; segetalis 855; sempervivum 292; serpens var. canescens 333 : Sieheana 751, 852. 85%. 855 ; silvestris 752. 854: spectabilis 855 : splendida 750: stagnina 852. 855: suavis 839. 855: sylvatica 653, 841: sylvatica var. caspia 840 : Thasia 855 : Thessala 853. 855 : Thomasiana 766 : tricolor 67, 85. 855 ; tricolor var. bella 855 : tricolor var. gracilescens 766 : iricolor var. Sagoti 766 ; valderia 751: verecunda 856 : Wightiana 333. — Viscum laxum 901. — Vitex cymosa 821. — Vitis gongylodes 742 : pterophora 742: sicvoides 743 : subrhomboidea 743: vinifera 111. — Vittaria elongata 363 : Gardneriana 363: scabrida 363. Wa albicans 923: annotina 213: cruda 213; elongata 213. 923; nutans 215. 925 : proligera var. tenella 444, 453 : Tozeri 437, 453. — Wedelia subvelutina 391: subvelutina var. linearifolia 391. — Weisia crispata 211: japonica 993; platyphylla 920; viridula 211, 434, 453, 920: viridula var. eylindriea 444. 453. — Weigelia rosea 81. — Willemetia hieracioides 209, 356: tuberosa 851. — Woodsia Manchuriensis 830 : polystichoides 830; sinuata 830. — Wulifia haccata 390: stenoglossa 390. — Wulfhorstia spicata var. viridifiora 4000. re spinosum 390, 786 ; strumarium 390, 586. 786, 850. — Xan- toria parietina 419. — Xeranthemum annuum 592, 789; eylindraceum 790; radiatum 592, 789. — Xylaria hypoxylon 185. 1025. ee pedicellata 909. — Zea mais 71. — Zinnia elesans 85. — Zuccagnia punctata 476. — Zygodon viridissimus 212, 437, 45%. © PUBLICNTIONS DE L'IERBIE N BOISSIER Bulletin de l’Herbier Boissier (Lre serie), le volume. ra 20 fr, Tome | (1893). 715 pages, 28 plane hes el 2 appendices. » 11 (1894). 769 » 32 » el X » HI (4895). 706 » 18 » et 1 » » IV-(1896). 963 » Rey et 3 » ». V (1897), 135 » : 25 » et 2 » ». VI (4898), 1031 » 49.» el 3 » et 14 planches. AVI (1899 A015 mini: >» el > » el 3 » S Mémoires de l'Herbier Boissier (suite au Bulletin, 1900), 22 numéros se vendant séparément. La collection complète ............. 30 fr. Bulletin de l’Herbier Boissier, 21 série : Tome I (1901), 1367 pages et 15 planches, le volume........ 25 fr. » IE (1902), 1 » et 10 » avec Index botanique. 40 fr. Index botanique universel (voir l'annonce au verso), paraissant tous les mois. Nos 1 à 3045 parus avec le Bulletin dense 40 fr. PROC DAC an ee en. las. 20" fe. S’adresser à l’Herbier Boissier, Chambésy (Suisse). x AVIS. — A partir de 1903, l'INDEX BOTANIQUE publié par l'Herbier Boissier fera l'objet d'un abonnement spécial distinct de celui du « BULLETIN », au prix de 20 fr. pour la Suisse et 25 fr. pour l'Union postale. — Réduction de 10 °/, pour l’ensemble des _ deux publications aux abonnés du Bulletin (voir tarifs au bas de la | me page). SPECIES HEPATICARUM Franz STEPHANI | Pour répondre aux demandes de plusieurs correspondants. nous por- _ ons à la connaissance des lecteurs du Bulletin de l'Herbier Boissier que nous sommes disposés à leur servir en tirés à part des abonnements . spécaux au SPECIES HEPATICARUM de notre collabo- _ rateur M. Franz Stephan. | Ces abonnements seront livrés au.prix de 1 fr. 23 la feuille (16 pages) _ el expédiés franco au fur et à mesure de la publication de Fou- _ vrage. — Le ler volume (400 pages in-8°) est en vente au prix de 30 fr. el les 11 premières feuilles parues du vol. 2 seront immédiatement envoyées aux abonnés par l'Herbier Boissier. 2 r Made 6). "sis! | ar a INDEX BOTANIQUE GENRES, ESPÈCES, VARIÉTÉS ET NOMS NOUVEAUX | CRYPTOGAMES ET PHANEROGAMES publiés dans .l’Ancien Monde à partir du 1° janvier 1901 Complément au Card Inder américain. SRE ET RES En 1893 paraissait à Oxford le premier des quatre volumes constituant l « Index Kewensis». Le quatrième et dernier volume de cette œuvre sortait également des presses d'Oxford en 1895. “us m C’est vers cette époque que Miss Josephine A. Clark, à Washington, dans le: Br but de renseigner le plus-promptement possible les Dotanistes américains sur Re les nouveautés relatives à la flore du Nouveau Continent, publia dès 1894 son « Card Index of Genera. Species and Varieties of Plants published since 1885 ». Ce nouvel Inder, sous la forme pratique des fiches mobiles et intercalables; devenait ainsi pour la flore de l'Amérique une «suite à l'Index de Kew » en même temps qu'il le completait par l’adjonction des Cryptogames. D'autre part, M. Théophile Durand, Directeur du Jardin botanique de l'Etat à Bruxelles, d'accord avec les éditeurs de l'{ndex Kewensis, reprit la publication 5 de la suite de cet ouvrage sous le litre de « Indicis Kewensis Supplementum primum, nomina plantarum phanerogamarum omnia annis 1886-1895. edita complectens » ; le premier fascicule de ce supplément publié à Bruxelles est sorti de presse en 1901 et comporte les nouveautés par ordre alphabétique allant de® Aalius au genre Cymbidium ; la publication des lettres de D à Z est annoncée comme très prochaine, ainsi qu'un nouveau «Supplementum Secundum» édilé de nouveau par Kew et contenant l'énumération des phanérogames ue dans À le monde entier jusqu'au 31 décembre 1900. VOA Pour faire suite immédiate à l'œuvre de l’Index Kewensis, et d' ee ANCIEN 0 « Card Index » que Miss Clark publie à Washington pour les plantes exclusive | ment américaines, VHerbier Boissier édile sous forme de fiches detachables un Mr Inder botanique de toutes les plantes extra-américaines publiées à partir.du … ler janvier 1901 comprenant les genres, espèces, variétés el noms nouveaux { tant phanérogamiques que cryplogamiques. EN Outre la synonymie des combinaisons ou noms nouveaux, ces fiches indi-. vx quent le nom de la famille à laquelle appartient la plante signalée. La classi- lication adoptée pour cette partie du travail est celle du système naturel qui a sert de base aux Natürlichen Pflanzenfamilien d’Engler et Prant] ; tontefois. >20 pour assurer à celle œuvre le caractère d’ impartialilé qui lui est indispensable, “PS l'Index de l'Herbier Boissier énumérera les nouveautés botaniques sans aucun esprit critique, laissant en cela aux auteurs l'entière ’TesPonmuaLE de leur BE publication. EN VOR Index seul, Bulletin Index seul. et Bulletin. ns. / u ® pe M AUDI | A SUB}. 20 fr. -20 fr. 30. trs { “ { Union postale ... 25 » 25 » 40» Pour tous autres renseignements et abonnements, s'adresser à L’HERBIER BOISSIER Genève. — Imp. Romet, boulevard de Plainpalais, 26, DOT MN EIER