MEMO IKES DE LA. SOCIETE GEOLOGIQUE DE FRANCE PALEONTOLOGIE TOME XXV — FASCICULE 4. FeuiUes 13 h 19; Planches XIV a XVI. Memoire n° oG Jean LEWINSKI Monogiuphie g£oeogique et PA1.EONTOEOGIQUE Dll BoNONIEN DE LA POLOGNE Pages a7 a 108, planches IX k XI. PARIS AU SIEGE DE LA SOCIETE GEOLOGIQUE" DE FRANCE 28, Rue Serpente, VI 1923 M6moires en vente a la Society Geologique de France, 28, rue Serpente, Paris (VP) Les MSmoires pen vent s’acqudrir par souscription. AVANT ['apparition du volume complet. _ APRES I'achevement du volume , le prix est augmente ; une remise de 20 °/ 0 est accordee aux Membres de la Societe. Des son apparition, ehaque Memoire est mis en vente separement aux prix indiquds ci- dessous. Une remise de 20 °/ 0 est consentie aux Membres de la Societe. Memoires N os 1. — Albert Gaudrv, Le Dryopitheque , 1 pi., 11 p. 2. — J. Seunes, Contributions a I'etude des Cephalopodes du Cretace superieur de France , 6 pi., 22 p. 3. — Ch. Deperet, Les animaux pliocenes du RoussiQ&n, 17 pi., 198 p. 4. — H. Nickl.es, Contributions a la Paleontologie du Sud-Est de I'Espagne. 5. — G. de Saporta, Le Nelumbium provinciate des lignites cretaces de Fuveau en Provence. 6. — Henri Doi ville, Etudes sur les liudisles; Revision des principales especes d'Hippttrites, 34 pi., 236 p. /. — -M■ Flot, Description de deux Oisehu.x nouveaux du Gypse parisien , 1 pi., 10 p. 8. — Albert Gaudrv, Quelc/ues re marques sur les Mastodon tes a propos de V ani¬ mal du Cherichira, 2 pi., 6 p. G- de Saporta, Rec/ierches sur les vegetaux du niveau aquitanien de Manosque , 20 pi., 83 p. 10. — A. Gal-dr v, Les Pylhonon.orphes de France, 2 pi., 13 p. 11. — R. Zeilleh, Etude sur la constitution de Uappareil fructifieateur des Sphenophvllum, 1 pi., 39 p. 12. ~~ \ Faquier .Eludes sur quelqueS Cetach du Miocene. 13. — G. Cotteau, Description des Echinides miocenes de la Sardaigne. M. Cossmann, Contribution a la Paleontologie frangaise des terrains jur assiques , Ltudes sur les Gastropodes des terrains jurassiques : Upist/wbra riches , 6 pi., 168 p. I,> ' ~ S ' S tb«-anescct, Etudes sur les terrains tertiaires de la Ronmame, u'pli&Tl a l6hlde deS f annes sannatique , pontique el le van line. 17 "Z L)Eni ERT - Uralichas Ribeiroi des schisles d’Angers, 1 pi. double, 12 p. 18 1 **° N ’ Ammonites du Cretace superieur de PAlqerie. Z Z M r ’ ^ SUV hs Gonialites, 1 pi., 1,4 p. Xtues^GaT rib d H01 \ k - U PaUoim °9 ie frnngaise. des terrains juras- 20 __ v ' 7 ’ (ltisir °podes: A ermees, 13 pi., 180 p. . . ■ ZZiZrTZ COn ! rihtt ' ion 4 «'“* de lit " faline dit Crifa'c'e £ p 9 e ’': li ' , ’- ,ronsde Cttmpulung el tic Simla. 2 pl„ pir9, , p.( ?0 !' e/b "' Verf " htmiller trUitaeU, (Asie tic rAlger!" i pi M " s !!" s V nes fissile! lerreslres. fluvitililes cl saumltires r ~ ;; ~ h frt: : 1 1 * "***»; «,;i.: 26 _ Cl n"' ,el { V5pU 36p WAr * Kimirid 9 ien ”>Hrimr de •ore el ,/es oi,t) Zf'^r * ' EU ' ^ pl-, 169 p.. *' ' pat tie : genre Pecten), - de la LoireT^^u^T hyli ° l0gi(i Mfocl,,le m W' 28 P ^ c yp°des, 51 pl. 500 P U £S 9 lsem ents fossiliferes ; i* par lie : 29 - v - m ; ::::: :::;: A oir la suite, page 3 de la couverture.) Francs 25 » 45 >» 12 » 50 » 15 » 25 » 25 » 25 « 130 » 300 » 20 » 40 >i BON OMEN DE LA POLOGNE Skeat et Madsen (Boulders) se sont egalement prononcqs pour l’identite de Per. sub- lana Et et de Per. Bouchardi ; leur supposition, que la Per. subplana pourrait repre¬ senter un stade juvenil de Per. Bouchardi , se trouve pleinement confirmee par les observa¬ tions preeitees. Per Bouchardi ainsi delimitee se rapproche de Per. mityloides Linn£-Gmelin, dont les originaux de Lamarck ont ete figures par de Loriol (Oxfordien Bernois, p. 126, pi. 16, fig° 3-4) Les formes ressemblent extremement aux jeunes Per. Bouchardi avec leur contour mitvliforme, avec leur bord buccal evide, avec le meplat cardinal bien marque. Pourtant fangle apical de Per. mityloides est beaucoup plus aigu, la forme mityloide se conserve a un age beaucoup plus avance, peut-etre adulte, le bord cardinal est plus long ; la forme generate des Per. Bouchardi de meme taille est beaucoup plus carree. Per. mityloides et Per. Bouchardi represented un groupe bien naturel de Pernes peu epaisses, avec test rela- tivement mince. Per. mityloides conserve sa forme mityloide jusqute un age avance, chez Per Bouchardi la forme se modifie plus vite, et seulement les jeunes exemplaires se rap- prochent extremement de la forme plus ancienne ; on serait portd a croire que Per sub- pk„a = Bouchardi du Kimdridgien et du Bononien serait un descendant direct de la forme plus ancienne de Per. mityloides. . . P Jena peux nullement me ranger a lopinion de Brauns (Oberer Jura, p. 307) qui reunit a Per ruqosa Roemer Per. mityloides et Per. Bouchardi. Pcrna ruqosa avec Per. W et Per Bayani represented un groupe de Pernes suprajurassiques i. test extremement epa.s assez forlement bombees, tandis que le groupe Per. mityloides - Per. Bouchard, reumt des formes aplaties a test mince. ,1 t tu: p Localite. - Brzostowka: marne gris-jaunatre (F). Peu commune. Brzostowka et N.e brow : calcaires jaunatres (couche H). Tres commune. 1852. Gervillia linearis 1866. — 1868. — — 18*4. — tetragona Gervillia linearis Buvignier Buvignier. Meuse, pi. 18, fig. t-5- de Loriol. Boulogne I, p. 100. de Loriol. Yonne, p. 202, pi. 13, fig. 7. Brauns. Oberer Jura, p. 312, pars. Dimensions. — Longueur 80 mm ., largeur 25 mm . fnrdlement recon- Monies intdrieurs ; forme tres allongde, etroite, falci orme, moule une naissable a son bord cardinal formant une face ^) “ d ' ; 1, 4 son bord palleal fortement impression lineaire assez profonde, parallele aubord cardinal, E lltites. - Brzostowka : marne gris-jaundtre (concha F). Assez commune. Gervillia tetragona Roemer t836. Gervillia tetragona RornBn. 0ol “ eng f“ C * e e ’ P p ^pp’ fig.'8. 1872. — - de Loriol. Hau e Marne, p i s - tf. ~ Dimensions. - tongue,„• 195 mm., ^^ommTmoule interieur, partielle- Cette grande Gervillie est represente p^ couvert de stries d’accroissement ment comme empreinte exterieure, avec traces e q p on ^ e , etroite, avec bord anal un lamelleuses. Cette forme de grandes dimensions, t < S a mauvaise conservation a peu cuneiforme. arrondi a lextrdmite, doit etre rapportee malgre Gere, tetragona. . . ...o/nmirhe FI. Pen commune. Localites. — Brzostowka : marne gns-jauna i memoirs n° 56 — s - T XXV. — O. SOCIETE GKOI.OGIQIE DE FltANCE. — PaI.EONTOI.OGI 58 J. LEWINSK1 Gervillia aff. striatula Contejean pi. II, fig. io. j 859. Gervillia striatula Contejean. Montbeliard, p. 304, pi. 19, fig. 10. 1881 . _ c fr. — deLoriol. Oberbuchsitten, p. 77, pi. 11, fig. 10. Dimensions. — Longueur 80 mm. 120 mm. Largeur (sans l’oreillette) 38 — >42 — 1818. Lima proboscidea 1843. — — 1861. — pectiniformis 1865. Clenostreon proboscideum 1905. — (Lima) — Moules interieurs d une grande Gervillie qui ressemble par ses caracteres generaux a la Gerv. striatula ; les rides et les stries d’accroissement sonL bien marquees, un peu plus fines, mais plus accentuees, que chez Gerv. tetragona , mais je n'aper^ois pas de traces de cotes rayonnantes, qui doivent caracteriser l’espece figuree par de Loriol. Les flancs s'aplatissent sensiblement et la coquille s’amincit en consequence vers l’extremite anale, qui est arrondie et non cuneiforme, comme chez Gerv. tetragona , a cause du parcours presque parallele des bords, cardinal et palleal. La largeur generale est plus considerable que chez la Gerv. tetra¬ gona et surpasse un peu la largeur de l’exemplaire figure par de Loriol. Localites. — Niebrow ; calcaire jaun&tre (couche F). Peu commune. Ctenostreon proboscideum Sowerby, var. rarecostatum n. var. PI. Ill, fig. 2. Sowerby. Conchology II, p. llt>, pl. 264. Goldfuss. Petrefacta II, p. 88, pl. 103, fig. 2. Etallon. Lethaea, p. 236, pl. 32, fig. 1. Eichwald. Lethaea, p. 457. Schmidt. Pommern, p. 158. Je possede de nombreux exemplaires de cette espece magnifique, tantot avec test, au moins partiellernent, tantot en moules interieurs, ainsi que nombre dfc processus tubulaires mesurant jusqu'a 12 mm. de diametre avec test epais jusqua 2 mm. Coquille de fort grande ta.lle, jusqu'd 15 cm., suborbiculaire, un peu plus large que longue (120/100), presque equi <»teia e, ties faiblementindquivalve. Region buccale subtronquee, region anale arrondie. 1 connais ni crochets ni oreillettes. Les valves sont ornees de tout au plus 8 cotes tres or es arrondies, aussi larges que les interstices intercostaux qui ont un fond arrondi. Le , C couvert de fortes stries d accroissement quelque peu lamelleuses, rele- vfM’tn l P sage es cotes. Les cotes sont munies de tres fortes ecailles tubuleuses cou- llv Zu^ C< ? nCent i ri ^ s * Test trfes epais, au-dessus de 5 mm.; le moule interieur est peu D i us ^ Sf \ Ue . lsse ’ LS cotes ne se refletant qu’en forme de bourrelets larges et plats un peu plus accentues au bord du moule. boscideum dont^bp^ff 068 * f ° rme decnte correspond en tous points a Cten. pro- petit ('ten nrn/ P ° Urtant P ar son nombre de c 6 tes constamment beaucoup plus sansoha n : em P e„t du'tT •“ sCabl* et peu variable et passe envisage °comme la varied TrieSe dl K ™ l!rid8 '“ :n - Notre forrae k rares doit «re loway vou Ponilaui ) en i ■ ■, ' de cette espece remarquable, puisque Krenkel (Kel- Lithuanie. ‘ ^ " deCr “ Une semM »bk, avec 8 cotes seulement, du Callovien de la marnes de Brzostowka^co 8 Prohoscideum y ar. rarecostatum se trouvent dans les trouve des exemplaires de taille 6 1 ’ ^ Ca ( caire de la m6me localite (couche H) j’ai par leur obliquite sensible 0 ^ 801 ^ dillf ^ rent quelque peu de la variete typique dis que la partie buccale est tronquee^ 6 d ^ Ve °PP ement P^ us f° rt de pai'tie anale, tan- ^ — BONONIEN DE LA POLOGNE 59 Les cotes moins nombreuses rapprochent la forme decrite et surtout les exemplaires pro- venant du calcaire de Brzostowka, de Lima, Halleyana , mais l’epaisseur du test et la presence de forts processus tubulaires suffisent pour la rapporter au Cten. proboscideum. Cten. proboscideum typique est cite par Eichwald du Mediojurassique de la Russie. Du Volgien provient Cten. distans Eichwald (Lethaea II, p. 456, pi. 30, fig. 12) qui se rap- proche de notre variete de Cten. proboscideum par le nombre de cotes ne depassant pas 8; il en semble differer pourtant par sa largeur plus considerable ainsi que par la minceur du test. Cten. Halleyanum, decrit par Ssemenoff du Kimeridgien superieur de Sara-Kyreck (Touar-Kyr, p. 64,pi. 1, fig. 18), ressemble 6galement plus a notre espece qu’a celle d’Etal- lon, qui est plus oblique et porte des cotes plus fines. Localites. — Brzostowka : marne gris-jaunatre (couche F). Commune. Brzostowka et Niebrow : calcaires jaunatres (couches H). Assez commune. Lima pygmsoa Thurmann 1858. Lima pygmsea Etallon. Lethaea, p. 240, pi. 27, fig. 9. Dimensions. — Longueur 5 k 6 mm., langeur 4 a 4.5 mm., epaisseur env. 4 mm. Coquille'tres petite, ovoide, fortement et regulierement bombee, assez fortement oblique ; partie buccale courte, tronquee, partie anale allongee. Ornee de 12 cotes rayonnantes, egales, aigues, separees par des interstices plus larges qu’elles, concaves; il y a en outre des fines stries d’accroissement concentriques. Les oreillettes ne sont pas visibles. Par cause de l’epaisseur du test l’ornementation du moule est tout & fait differente : les cotes sont fines, arrondies, lisses, les interstices intercostaux sont larges tout a fait plats. Notre forme esf en tous points semblable k Lima pygmaea\ pourtant les c6tes sont decntes dans la diagnose d'Etallon comrae subcarrees (subquadratae), tandis que sur nos exemplaires e es sont plutot triangulaires, aigues ; ce n’est que les cotes du moule qui menteraient la denomi¬ nation de « subquadratae ». LocaIit6s. — Brzostowka : marne gris jaunatre ^couche F). Assez commune. 1835. Pecten comatus 1874. — — 1882. — — 1906. — — Pecten comatus Munster Goldfuss. Petrefacta II, p. 50, pi. 91, fig. 5. Brauns. Oberer Jura,p. 340. Struckmann. Neue Beitrage, p. 13, pi. 3, fig 1, Schmidt. Pommern, p. 100. Dimensions. — Longueur ll mm., largeur 13 mm. Coquille petite, ovale, un peu plus large que longue, peu .Ipaisse, avec crochets aigus; les ■eiUettes sont peu visibles et semblent «re petites. La surface est ornee de cotelireno , - ■eases, extremement Hues, arrondies, souvent bifurquees, smueuses s par **J de> terstices tres etroits, assez. profonds, fortement arquees vers les bords. StrIes d a ent en general presque invisibles ; de temps en temps apparent de plus forteslamelI es accroissement, aupres desquelles a lieu ordinairement la bifurcate! des cotes. L orneme tion n’affecte pas les strates plus profonds de la coquille. ... . spu i emen t Ge Peigne est sous tons les rapports identique avec Pect. comatus, sa taille est seulement 1 peu plus petite. R Localites. — Brzostowka : marne gris jaunatre (couc e ). ■ rpt.*K ' ; 60 J. LEWINSKI Pecten cf. vitreus Roemer pi. II, fig. 11 . 1836. Pecten vitreus Roemer. Oolithengebirge, p. 72, pi. 13, fig. 7. 1836 . — solidus Roemer. — > P- 212 > P 1 - 13 ’ G S - 5 - 1875. — _ DE Loriol. Boulogne II, p. 345, pi. 22, fig. 5. 1878 . — vitreus Struckmann. Hannover, p. 34. 1881 . _ _ de Loriol. Oberbuchsitten, p. 93, pi. 13, fig. 3-5. Dimensions : Longueur 9 mm 10 mm. 10 mm. 13 mm. 19 mm. 19 mm. Largeur 12 (= 133°/ 0 ) 13 (= 130 o /°) 13.5 (=135 %) 16 (= 123 »/„) 21.5 (= 115 « 0 ) 22 (= 115 •/.) Coquille petite, transversalement oviforme, retrecie vers les crochets, plus large que longue; angle apical presque droit, chez les plus petits un peu plus aigu. Bords tout a fait droits sur une grande distance en commenQant des crochets, chez les petits jusqu’au dela de la moitie de la coquille ; plus loin les bords sont regulierement arques. La partie rectiligne des bords se raccourcit relativement avec l’age, et par consequence la longueur maximale, situee chez les jeunes pres du bord palleal, se rapproche du milieu de la coquille. Les valves sont plates, egales; les oreillettes sont petites, se retrecissent vers le bord cardinal, qu elles depassent un peu en formant un angle tres obtus. La sculpture varie egalement avec 1’age. Les exetnplaires les plus jeunes sont couvertsde stries concentriques tres fines et tres regu- lieres, qui non seulement deviennent plus faibles sur les parties nouvelles de la coquille, mais encore un strate ext^rieur lisse recouvre et oblitere lornementation des parties juve¬ niles. Mais meme sur les exemplaires les plus grands les stries concentriques deviennent bien apparentes apres l’eloignement du strate lisse exterieur. Rapports et differences. — La forme decrite se rapproche de beaucoup de formes con- nues, mais je suis hors d’etat de 1 identifier definitivement avec Tune delies. Pect. de missus Phill. en ditlere par sa longueur plus considerable, par son angle apical plus obtus et par la presence de stries k un age plus avance. Pect. concenlricus Dcnker et Koch, Pect. cingulatus Zii’tel, Pect. erraticus Fiebelkorn sont ornes de lamelles plus espacees et plus fortes et les conservent k lage adulte, Pect. ( Entolium ) cf. cornutus Skeat et Madsen (au Quenstedt?) est sans doute bienproche de nos Peignes, qui ne sont pourtant point cornus ; c’est d ailleurs douteux si la forme de Skeat et Madsen appartient vraiment a Pect. cornutus , caracterise par ses oreillettes cornues. ^ CC .y s P a tf Lll l&tus Roemer ainsi que le Peigne, figure, mais non decrit sous ce nom par 0m * ei (Coupe, 1 1. G, figure sans numero), ressemblent extremement k nos formes, pour- taut e premier piovient dun niveau beaucoup inferieur, lautre provient du Yolgien, mais qtst point decrit, je ne puis done me prononcer definitivement sur leurs rapports a mes Peignes. 1 1 ■ , reuse st surement le plus ressemblant, neanmoins il prdsentequelques differences : .* e J 1S1 3 plus £ rand ’ nioins large et son angle apical est plus obtus. En tenant p * ie ces ( i erencesje determine nos formes comine Pecten cf. vitreus. ocai es. — Brzostowka et Niebrow : calcaire jaunatre (coucbe H). Tres commun. Pecten sp. Co” u i" Si0nS : ~ tM ** m , mm - large “ 1 ' X»r»ear du bord cardinal 6 mm. 100" Oreilletlos * P’ ^ n ° ue c i ue ^ ir o e - orbiculaire, peu bombee. Angle apical environ tie KS formant un bord cardinal long et droit, platen, s!p a Js de la par- un an s e prononce. Oreillette anterieure droite, posterieure un BONONIEN DE LA POLOGNE 61 peu plus grande, profondement excavee. La sculpture est inconnue, vu que la coquille adhere a la roche par sa surface exterieure. La surface interieure est lisse, le test assez epais. Ge petit Peigne ne peut etre identifie Avec aucune espece connue ; du Pect. cf. vitreus si commun, il differe par son contour parfaitement orbi- culaire, par ses oreillettes grandes et par son angle apical plus ouvert. Je ne lui donne pas de nom specifique, n’eu connaissant point la surface exterieure. Localites. —Brzostowka : marne gris jaunatre (couche F). Rare. Anomia jurensis Roemek. 1836. Placuna jurensis 1846. Anomia — 1852. — suprajurensis 1852. Anomia Raulinea 1865. — truncata 1866. — suprajurensis 1875. — 1880. — ' — 1905. — jurensis Roemer. Oolithengebirge, p. 66, pi. 16, fig. 4. Rouillier. Coupe, pi. C, fig - . 26. Buvignier. Meuse, p. 26, pi. 20, fig. 25. Ruvignier. Meuse, p. 26, pi. 20, fig. 22-24. Eichvvald. Lethaea, p. 409. de Lohiol. Boulogne I, p. 231, pi. 25, fig. 2-5. de Lohiol. Boulogne II, p. 117, pi. 11, fig. 6-7. Alth. Nizniow, p. 298, pi. 27, fig. 17-18. Schmidt. Poraraern, pi. 5, fig. 13. Dimensions. — Longueur 15 mm. 13 mm. Largeur 15 — 12 — Les valves supdrieures de cette espece qui sont en ma possession sont orbiculaires, plates, avec crochet bas, peu saillant, obtus, situe pres du bord cardinal qu’il n’aReint pas pourtant. Le test mince est ornd de slries d accroissement eoncentriques et lamelleuses, coupees par des cotes onduleuses radiates presque invisibles a l’ceil nu, au nombre de 4 k 5 par 1 mm. Ges cotes napparaissent qu a quelque distance des crochets et deviennent pl us oites veis le bord exterieur de la coquille. Je n’ai point trouve de valves inferieures. Lorio a figure (1. c.) cette forme sous le nom de Anom. suprajurensis , considerant e nom e Roemer comme mal fonde faute de description; ce nest qu'un malentendu, pmsque p. bb Roemer donne la diagnose et la description de sa Placuna jurensis ; ce nom a done tous les droits de priorite. L 'Anom. jurensis figuree, mais non deente par Rouillier, et rangee a YAnom. truncata par Eichwald sans motifs suffisants, appartient suremen a e. p Roemer. Localites. — Brzostowka : marne grise (couche B). Peu commune. Anomia corrugata n. sp. pi. II, fig. 12. Dimensions. — Longueur 10 mm. 21 mm. T ii _ 22 — Largeur 11 Valve superieure petite, orbiculaire, fortement bombee ; le situe au milieu de kcoquilie, d ou elle sabaisse vers tous les Lords. C octet* a^, M atteignant le bord cardinal. La surface est ornee de nd ^^^y kge ( de 8 sur le petit a parfois bifurquees vers les bords, dont le nombre aug me^diane et disposes par 15 ; 16 sur le ^nd exemplaire), inclinees en a van vers o ligse> les ri des s’attenuant a suite en chevrons. Sur la ligne mediane la coquille e p I son passage. £a J. LEWINSKI o2 Rapports et differences. — Cette espece diflere de la Anom. cost a lata n. sp. (voir plus loin;, par l’irregularite de ses rides, par le manque de cotes longitudinales sur la lig-ne mediane, par son contour orbiculaire, par son crochet incline et abaisse par rapport au point le plus eleve de la coquille qui est situe au milieu de la valve. La seule espeee qui se rapproche quelque peu d’ Anom. corrupata c’est Anom. diva- ricata Alth (Nizniow, p. 300, pi. 27, fig. 23), dont les rides forment egalement des che¬ vrons, mais moins aigus et diriges avec leur angle vers le crochet. Localite. — Brzostowka : marne grise (couche B). Peu commune. Anomia costulata n. sp. PI. II, fig. 13. Dimensions. — Longueur 12 mm., largeur 14 mm. Valve superieure petite, regulierement ovale. Crochet assez haut, occupant le point le plus eleve de la coquille, droit, aigu, presque pointu, situe pres du bord cardinal qu’il atteint par sa pointe. La surface est ornee de quelques rides-cotes arrondies, dont quatre sont paral¬ lels et traversent la coquille depuis le crochet jusqu’au bord palleal. De* chaque cotedu crochet apparaissent cinqcdtes obliques par rapport aux c6tes m^dianes. Les deux premieres de ces cotes se raccrochent a la premiere cote mediane, tandis que les trois autres'cdtes atteignent la bande lisse qui apparait sur le pourtour de la coquille. Cette baride lisse est la plus etroite (1 mm.) pres du crochet, selargit k & mm. sur le bord palldal. La surface ne presente pas de traces de stries longitudinales comme celles d'Anom. jurensis. Je ne sau- rais rapprocher cette forme d’aucune fonne connue. L’ornementation ddcrite ci-dessus est sure men t propre h la coquille et ne peut pas representer une empreinte dun corps quel- conque auquel adhererait la valve inferieure. Elle est trop reguliere pour cela et trop inti- mement liee avec le contour de la coquille et la situation des crochets. Pour cette cause je lesite point a creer une espece nouvelle de cette forme quoique je n’en possede qu'un exemplaire. 1 Localites. — Brzostowka : marne grise (couche B^. Tres rare. Placunopsis Zuberi n. sp. PL III, fig. 1 . — Longueur Largeur Lpaisseur 17 mm. 40 mm. 65 mm. 18 — ? _ 40 _ 7 — 8 — 12 _ 85 mm. a«e J ^ dilKrent de "«• espeee earache , je n’ai qu’une valve inter • c les ’ ce ne sont P°«rtant que des valves supeneun suite dlrmee " UmqUG ’ 6t enCore Cell - ci ^herait a une Ammonite et est, fonds, avec crochet assez fort JeUneS a ^ mm - de l° n gueur sont arrondis, assez pi triques irregulieres Avec l’*!}- 1 ^ 0111 e ’ aveG coqiiille lisse, ornee seulement de rides conce largeur, son contour devient a .^ OC l U * qe s accr °it principalement dans la direction de ties exterieures de la cocmille SU ’ 1 6 ° va e ’ en m e me temps diminue le bombement despt sur les bords et devient ici c ^ S ^ ^ Cons ® < l uence vers le pourtour et enfin serecour (6 sur 10 mm.), radiales, basses^rarro tem P s a PParaissent des cotes assez espacf — ~ BONONIEN DE LA POLOGNE 63 Les coquilles adultes sont par suite ovales, sensiblement plus larges que longues, ornees de fortes rides concentriques irregulieres. Le parcours de ces rides deraontre le passage gra- duel des formes juveniles rondes aux formes adultes-ovales. Aux abonds des crochets qui soat forts et recourbes, les rides sont le plus developpees et s’affaiblissent vers le pourtour. Le bombement est le plus fort pres des crochets, devient plus faible vers le bord ; sur le pourtour la coquille est plate et devient meme recourbee, avec bord sureleve. Les exem- plaires les plus grands, malheureusement incomplets, devraient atteindre 10 cm. de diametre. L’impression musculaire, visible sur quelques exemplaires d’&ge different, est ova- • laire, assez grande, subcentrale, situee un peu en avant de la ligne mediane. La coquille est mince, vitreuse et n’est ordinairement conservee qu’en etat d’une couche brillante et tres mince. Rapports et differences. — La seule forme qui rappelle un peu Plac. Zuberi c’est Anom. foliacea Etallon qui presente des changements de bombement analogues en s’aplatissant avec l’age; d’ailleurs elle atteint des dimensions egalement considerables et possede des cbtes radiales. Mais la forme gendrale se modifie avec la croissance chez Anom. foliacea dans une direction opposee : ovale dans la jeunesse, elle s’arrondit avec 1’age et devient enfin plus longue que large ; ses rides concentriques sont plus faibles, le test plus epais. Localites. — Brzostowka : marne grise (couche B). Rare. Marne gris jaunatre (couche F). Commune. Ostrea cotyledon Contejean 1859. Ostrea cotyledon Contejean. Montbeliard, p. 319, pi. 24, fig. 15-17. 1872. — — de Loriol, Haute-Marne, p. 409, pi. 24, fig. 27. 1906. — — Schmidt. Pommern, p. 159. Nombreux fragments de cette huitre orbiculaire, lamelleuse, grande (jusqu a 10 cm.), aplatie, avec valve inferieure un peu bombee, avec valve superieure faiblement concave, avec impression musculaire petite, subcentrale. Je ne possede aucun exemplaire complet. Localites. — Brzostowka : marne gris jaunatre (couche F). Peu commune. Brzostowka et Niebrow : calcaires jaun&tres (couche H). Commune. 1818. Ostrea expansa 1846. — Sowerbyana 1849. — deltoidea 1863. — — 1866. — expansa 1905. — C f. — Ostrea expansa Sowerby Sowerby. Conchology, pi. 23, fig. 1. Keyserling. Petschora-Land, pi. 14, fig, 7-9. Rouillier. Etudes IV, pi. N, fig. H2. Trautschold [pars.) Indersk, p. 459, pi. 8 et 9. de Loriol. Boulogne I, p. 101, pi. 11, fig. 4. . ^. _ Schmidt. Pommern, p. 160. Je rapporte & cette espece de ti-jss nombreuses buitres, completes ou en fragments, plus pisses que Ostr. cotyledon, avec test Egalement plus dpais, lamelleux rugueux couver Jestries transversales. L'empreinte interieure presente constamment la forme en ' earacteristique pour Oslr. expansa. Le contour exterieur differe de celui du par suite de l’exfoliation Ires forte des bords anteneur et posteneur, de a q , q devient ovale, ovoide, presque triangulaire. Jno- G«/r kOstr. ecpansa appartieuueut sdrement les exemplaires nommes par Keyserhng 0*^ Sowerbyana, par Rouillier et Trautschold Ostr. deltoidea. Ils peesenten , notamment ^a meme exfoliation forte des bords qui masque dans le contour de la coqui bouteille .. de son empreinte interieure. Mes materiaux ne me permettent pas d pp les relations entre Ostr. expansa et Ostr. deltoidea. 64 .1. LEWINSKI Localites. — Brzostowka, Niebrow, Wawal : names gris jaunatre [coucl.e F). Tres abondante. n Brzostowka et Niebrow : calcaires jaunatres (couche H). Commune. Ostrea expansa Sowerby, var. quadrata n. var. PI. VI, fig. 1. 1863. Ostrea deltoidea Trautschold (pars). Indersk, p. 459, pi. 8-9. Dimensions. — Longueur 135 mm., largeur 120 mm ., epaisseur maxim. 18 mm. Coquille extremement plate, plus que Ostr. expansa typique, l’epaisseur de la place, occupee par l’animal, ne depassant pas 6 mm., equivalve, presque carree, avec trois angles arroadis, tandis que le quatrieme est occupe par les crochets etroits quelque peu allonges, dont l’inferieur adherant sur une petite superficie. Bord interieur concave, epais, abrupt; les autres bords sont legerement arques, minces. La surface assez lisse du test est ornee de lamelles d’accroissement concentriques, assez espacees. Empreinte interieure inconnue. Les huitres rapportees par Trautschold d’Indersk, particulierement la figure PI. 9, res- semblent completement k la variete decrite ; d’apres cette figure l’interieur'de la coquille a la forme d’une bouteille, caracteristique pour Ostr. expansa. Des traces de pigmentation violette sont visibles sur mes exemplaires; le meme trait est menlionne par Trautschold. Plusieurs caracteres rapprochent Ostr. expansa var. quadrata d 'Ostr. unciformis, dont elle dillere pourtant par sa forme generale bien caracteristique et constante, par sa surface lisse, par lepaisseur tres faible de la coquille entiere et surtout du test. Localites. — Brzostowka : marne gris jaunatre (couche F). Peu commune. Ostrea multiformis Dunker et Koch. 1837. Ostrea multiformis Dunker et Koch. Beitrage, p. 45, pi. 5, fig. 7-11. 187a. — — de Loriol. Boulogne II, p. 213, pi. 24, fig. 6-10. 1880. — Alth. Nizniow, p. 114, pi. 28, fig. 20. Je n ai aucune observation k ajouter a la description de de Loriol. Localites. Brzostowka : marne gris jaunatre (couche F). Assez rare. Ostrea unciformis Buvignter PL III, fig. 3. 1852. Ostrea unciformis Buvignier. Meuse, p. 26, pi. 16, fig. 44. de Loriol. Haule-Marne, p. 408, pi. 25, fig. 1. Dimensions. — Longueur Largeur Epaisseur 106 mm. 79 — 12 — 124 mm. 84 — 15 — tr^reltreinte"' 16 ’ 'T aP ' atie ’ f q “ ivalve; valves P e « profondes, place occupee par l'aniiml suTu “ retne :u7 R g !, ral . 6,1 Cr ° iSS!,nt; cr ° chets P etits . «W»*, 1’inferieur adherant ornee de fortes lamelles d'a mterieUr concave . exterieur regulierement arrondi. Coquille leles aux lamelles et i[Te C *'°' ssen ’ ent c °ncentnques et de fortes rides irregulieres paral- correspondenTt^frntme'l 1 ! ■' "’“f? ^ exterieur, q u i est mince - | P k q • . , - ' ^ epaisseur de la coquille dtminue vers le bord plaires possedent les deux valves^dont Hnt' 1 ^ C ° ntr ? ® pa ' S ’ lameIleux • Tous mes exem- cette cause je peux conslater seulementlidentitTd " 1 ^ P a, ' consaquent P«sconnu. Pour entite de la forme et du caractere de mon espece BONONIEN DE LA POLOGNE 65 1857. Ostrea Duhiensis jggl — obscura (Knorri obscura) 1866. — Duhiensis 1872. — — Dimensions. — Longueur Largeur avec Ostr. unciformis, mais je suis hors d etat den eclaircir les aflinites et les rapports. Je ne crois point impossible que Ostr. unciformis soit une variete extreme de Ostr. expaim, avec partie posterieure tres fortement developpee. Localites. — Brzostowka : marnes gris-jaunatre (couche F). Rare. Galcaire jaunatre (couche H). Assez commune. Ostrea cf. Dubiensis Contejean Pi. Ill, fig. 6, 7, 8. , Contejean. Montbeliard, p. 321, pi. 21, fig. 4-11. Trautschold. Mniowniki, p. 73, pi. 5, fig. 11 a, b, non c. de Loriol. Boulogne I, p. 115, pi. 11, fig. 2-5. de Loriol. Haute-Marne, p. 407, pi. 24, fig. 19-25. 1^,5 mm. 12 mm. 11 mm, 6,5 8 7 fipaisseur de la grande valve 6,5 8 3 Coquille allongee, ovoide jusqu’k triangulaire, parfois un peu courbee; valve inferieure peu profonde, adherente pres des crochets sur une petite surface ou presque libre, mince, ornee de stries d’accroissement concentriques et lamelleuses accompagnees souvent par des rides transversales et par des rugosites irregulieres. Crochets tres petits, aigus, presque droits ou faiblement recourbes. La valve superieure forme un couvercle ovale, un peu bombe a l’exterieur, surtout pres des crochets, profond k l’interieur de 1 k 2 mm., un peu plus epais que la valve inferieure, orne de stries d’accroissement lamelleuses moms regu- lieres que chez Exog. Bruntrutana. Area ligamentaire petite et peu profonde k cause de la faible epaisseur du test. Impression musculaire subcentrale grande surtout sur la valve Rapports et differences. - Les exemplars de Brzostowka sent presque .denUques » Ostr. Duhiensis de Boulogne, mais ils sent seusiblement plus petlts, ne depassant pas 13-15 mm., tandis que eelle-la mesure 18 5 30 mm. Je ne peux rapprocher cette forme commele faitde Loriol (Haute-Marne), de Ostr. multiformis dont des exemplaires norma . et assez grands se trouvent egalement a Brzostowka; Ostr. cf. Duhiensis arffere const:m- ment d Ostr. multiformis par sa petite taille, par sa coquille tres m.nee, par la petite eten- due de la surface adherente, par sa tendance a se recourber. P i_d P „ ons Ostr. cf. Duhiensis ressemble parfois beaucoup a Exog. virgu ou es, ® , encor e qui en differe pourtant constamment par sa forme en ^ bien d6crite par moindre, par ses crochets visiblement contournes. s r. /. rPS semblance avec Trautschold (f.e.) qui la rapprochait d 'Ostr. obscura et mentionna.t s ressemb nce a^e Ostr. Knorri. Ses dessins. pi 5, fig. U» et b, sent tout a fa. lde " ^ ulus“paisse plus plaires, tandis que la figure c represente une Huitre beaucoup plus gra , p profonde, fortement adherente, probablement Exog. Bruntrutana. Localites. - Brzostowka et Niebrow : marnes gris-jaundtre (couche F). Commune. Exogyra Bruntrutana Thurmann PL III, fig- 4, 5. „ - . . Tkubmann. Med. Acad. Strasb., vol. I, p. 13. 8 0. Exogyra Bruntrutana Leyme11ie . Aube, pi. 9, fig. '• 18W ' “ “ Trautschold. Dorogomiloff, pi. 2, l.g. 2-«. 18a9. — spiralis Trautschold. Mniowniki, pi. 5, fig. 11 ° (non »etb). i86i. Ostrea obscura ( Knorri obscura.) . t«*.ttschold. Indersk, pi. 10, fig. 4-5. 1863. Exogyra spiralis ^ LorIOL Haute-Marne, p. 399, pi. 24, fig. 7-18. 1872. — Bruntrutana ^ r \/ SoClETE GEOLOGIQUE DE FRANCE. PaLEONTOLOGIE. L XXV Memoire n® 56. — 9. 66 J. LEWINSKI Les exemplaires de Tomaszow a coquille assez epaisse, arrondie, avec valve inferieure pro- fonde, plus ou moins adherente, avec crochets tres forts, enroules, eleves, avec valve snpe- rieure plate, suborbiculaire, ornee de fortes lamelles d’accroissement conoentriques et Ms regulieres, sent absolument identiques avec les exemplaires de Boulogne-sur-Mer. Les Huitres, decrites et figurees par Trautschold (l.c.) du Volgien des environs de Moscou, ressemblent completement a notre Exog. Bruntrutana et presentent les memes variations. Localites. — Brzostowka et Niebrow : marnes gris-jaunAtre (couche F). Tres abon- dante. Exogyra virguloides n. sp. Pi. HI, fig. 9,10, 11. 1861. Ostpea. acuminata Tuautschoi.d . Mniowniki, p. 73, pi. 5, fig. 10. Dimensions . Longueur 11 mm. 12mm. 12mm. 14,5 mm. Largeur 8 9 9 10 Epaisseur de la grande valve 2 3 3 4 19 mm. 10 3 Coquille petite, assez. large, aplatie; test mince avec bords tranchants. La valve infe- rieure est. peu profonde, recourbee en virgule, regulierement convexe du cote exterieur, regulierement concave de l’autre, ornee de stries d’accroissement concentriques et lamel- leuses, libre ou faiblement adherente aux crochets. Crochets aigus, presque pointus, tres has,, assez faiblement enroules. La valve inferieure est mince, virguloide, aplatie, plane, bossette ligamentaire petite et tres peu profonde, vu la minceur du test. Impression muscu- laire pas trop grande, oviforme, situee pres du bord concave de la coquille. Rapports et differences. — Exog. virguloides est identique k l’Huitre decrite par Trautschold (Lc.) comme Ostr. acuminata Sow.; cette forme appartient pourtant au Medio- Jurassique, avec lequel Trautschold voulait alors paralleliser les couches & Virgatites. Exog. virguloides est assez rare dans le Volgien de Mniowniki.. Exog. virguloides se rapproche sous beaucoup de raoDorts d'Oatr rf Huhi+nmi. c „rtmU Dimensions. 76 mm*. 39 (=5io 0 ) 39 (== 51 o/ 0 ) BONONIEN DE LA POLOGNE Je possede quelques exemplaires de cette grande et belle Exogyre, qui permettent de suivre les variations subies par la coquille pendant sa croissance. La coquille des exemplaires les plus grands est epaisse, allongee, avec des crochets tres forts, tres epais, fortement enroules. La valve inferieure est assez profonde, avec bord exterieur eleve, abrupt, forte- ment arque pres du crochet, puis presque droit; le bord interieur est droit presque sur tout sonparcours; le bordpalleal est tronque. Le test tres epais est couvert de stries d’accroisse- ment lamelleuses et orne en outre sur son bord exterieur de fortes rides irregulieres, per- pendiculaires au bord. La coquille nettement carenee, adhere par le crochet, aplati pour cette cause, et par une etendue plus ou moins grande de son cote interieur. La valve supe- rieure est plate, epaisse, plus epaisse sur son bord exterieur que sur le bord interieur, lamel- leuse sur les deux bords, avec un crochet fort et epais, enroule symetriquement avec celui de la valve inferieure. Sa surface est ornee tantot seulement de lamelles d’accroissement, tantoten outre de rides transversales aigues. L’interieur des deux valves est lisse, les rides de la surface ne se reproduisant sur le cote interne quit proximite des bords. La cavite de la valve inferieure est profonde, avec paroi exterieure inclinee, interieure abrupte; la cavite de la valve superieure est moins v profonde. L'impression musculaire de la valve inferieure est grande, regulierement arrondie en avant, irreguliere en arriere ; eelle de la valve superieure est allongee, ovo'ide ; toutes les deux sont assez profondes, subcentrales, situees plus pres du bord interieur. La fossette ligamentaire est sur les deux valves peu profonde, large, transversalement striee. La coquille des jeunes exemplaires est beaucoup moins epaisse, beaucoup plus large par rapport a la longueur qui augmente avec l’age plus rapidement que la largeur. Le test devient avec l’age plus epais, plus lamelleux, les rides transversales deviennent plus fortes et plus nombreuses, Les rides des jeunes se reftetent encore dans l’interieur des valves , elles y disparaissent plus tard par suite de l’accroissement de 1 epaisseur du test. Rapports et differences. — Exog. Michalskii, surtout ses jeunes exemplaires, se rap- proche sans doute d'Qstr. Thurmanni, telle que l’a decrite de Loriol (Boulogne II), maiselle presente pourtant des differences bien prouoncees, notamment . son test est beaucoup p us epais, plus fortement lamelleux, depourvu de stries radiales. Sa forme est moins vana plus allongee, ses rides transversales sont plus regulieres, constantes, et apparaissen a un Age plus has ; ses crochets sont plus epais, enroules en spirale, la fossette ligamentaire est beaucoup mieux developpee; enfin 1 impression musculaire est courteet S’ sur les figures de Loriol, landis qu’elle est allongee et ovoide VExog. Exog. Michalskii se rapprocbe aussi par sa forme et par ses lmensions g le ri Boehm, elle en dilTere pourtant par la profondenr plus petite de la valve mfeneure p la presence de rides transversales. Localites. — Brzostowka : marne gris-jaunAtre (couche T). eu conum Dimensions Longueur Largeur Epaisseur Exogyra decipiens n. sp. PI. V, fig. 2 a, 2 b, 2 c, 3 a, 3 b, 4 a, 4 b. Exemplaire complet. Grande valve. 52 mm. oO mm. . s f o, o/i 35 (=67 °/ 0 ) 41 (= 82 °/o) 9« W°lo) 32 (= 64 %) (— 4 /oj Petite valve. 56 mm. 45 {= 80 %) 8 (= 14 °i o) paisseur 32 (= 64 %) v oquille tres irreguliere, a contour ovale ou suboibiculaiie, ve inferieure profonde, irregulierement carenee, avec or ^ j ug ou mo ins adhe- elles d accroissement et de rides irregulieres sui e co 68 J. LEWINSKI rente parson cote interieur. Crochet assez grele, libre, spiralement contourne, fossette liga- mentaire etroite, longue, peu profonde, transversalement stnee. Cavi e inteneure profonde, laro-e, a parols lisses, les rides exterieures ne se refletant pas a 1 inteneui, sauf les bords memes. Impression musculaire grande, arrondie, subcentrale. Test assez epais. Valve superieure peu epaisse, plus profonde du c6te exterieur, avec bord exterieur lamel- leuxet epais, bord interieur mince. Impression musculaire grande, subtnangulaire, arrondie, subcentrale. La surface est lamelleuse et couverte de fortes c6tes transversales. Crochet faible, bas, spiralementenroule. Fossette ligamentaire etroite, allongee, peu profonde. Rapports et differences. — Cette Exogyre rappelle par tant de caracteres Exog. Michalskii decrite ci-dessus, que j'ai ete conduit au debut a y voir des exemplaires d age moyende cette forme (d'ou le nom de « decipiens »). Pourtant elle differe d 'Exog. Michalskii par quelques caracteres essentiels, notamment par ses crochets, qui sont peu epais, faibles, libres ou presque libres et par sa fossette ligamentaire tout autrement formee, faiblement prononcee, etroite, allongee. Ces deux especes sont en consequence bien distinctes et ne peuvent etre reunies. Les autres traits specifiques consistent en la largeur beaucoup plus grande, la forme Ires irreguliere, le test beaucoup moins epais et plus faiblement lamelleux d 'Exog. decipiens. Localites. — Brzostowka : marnes gris-jaunatre (couches D et F). Peu commune. 1880. Myoconcha portlandica Dimensions. — Longueur Largeur Epaisseur Myoconcha portlandica Blake PI. V, fig. 1. Bi.ake. Portland Rocks, p. 231, pi. 9, fig. 10. 32 mm. 81 mm. 27 (= 52 °/ 0 ) 52 (= 64 •/„) 16 (=31 29 (= 36 %) Moules interieurs de cette grande espece correspondant entierement h la description et a la figure de Blake; leur contour represente un ovale regulier, allonge, un peu rdtreci vers les crochets ; vers le bord palleal le moule s aplatit et s'elargit. La ligne palleale est tres pro¬ noncee ; l impression musculaire anterieure est petite et profonde, 1 impression posterieure est plus grande, mais moins profonde. Les lambeauxdu test conserves sont epais, et couverts de stries d’accroissement lamelleuses. Localites. Brzostowka et Niebrow. Calcaires jaunatres (couche H). Peu commune. Modiola morinica de Loriol 1866. Mylilus moririicus DELomoi.. Boulogne I, p. 91, pi. 9, fig. 4. Dimensions. — Longueur Largeur Epaisseur / mm. 5 (= 70 o/o) *(= 60 -/o) 6 mm. 4 (= 66 °/ 0 ) 4 (=66%) ^ _ ^ t i ' tl -^ S P e ^ e ta * de ? ovale, fortement bombee ; largeur assez grande, presque par- clZ a f, p P f 1SS f Ur C ° i nSid " rable ’ SUrtout P ras des crochets ; la coquille s’aplatit vers le Js X K 7 ! excessivement courte, tronquee, les crochets etant situes tout bord cardinal P ai ie ana e allongee, arrondie. La coquille s’abaisse abruptement vers le evl autilieu U1 ° ; 6 ^ Pall4d est P r a Ieu >' mdcjuilateralite sensible, a leur region aTa I a en m T" f°™ a nt u„ -angle prononce i, la junction avec le bord “ rtn a r , 6 MOt T d - s,r * es d'accroissement, asset fories et nombreuses. D ailleurs je n ai rien a ajouter aux descriptions de Loriol II. c.). Localites. ~ Brzostowka : marne gris-jaun&tre (couche F). Bare. Brzostowka, Niebrow :calcaires jaunatres (couche H). Commune. Nucula sub&quilatera Alth 1880 . A ucu/a sub^uiiaterk Alth. Nizniow, p. 286, pi. 29, fig 6 ^ mensions. — Longueur 6 mm., largeur 2,5 mm. faiblement bombee ; crochets allon o ee ’ ^ tr0lte ’ presque equilaterale, regulierement et le bord palleal est tres faiblement 6 ™ 1116 ' 1 ^ F ° ltS ' ^ es ^ or( ^ s buccal et anal sont arrondis, region buccale et aptoversT" 8nal . e * st P- plus longue que la deS'petiles dents forment au crochet unTngle trhs°obtuT. dmal PreSit ; *“ ”"*** — BONONIEN DE LA POLOGNE 71 Cette petite forme correspond en tous points a la description et h la figure d’Alth et, comme ^original, n est conserv6e qu'en 6tat de moule. Loealite. — Brzostowka : calcaire jaunktre en plaquettes (couche F). Assez commune. Area cf. bipartita Roller 1836. Area bipartita Roemer. Oolilliengebirge, p. 102, pi. 14, fig. 12. 1S52. — — Buvignier Meuse, p. 19, pi. 13, fig. 1-3. 1859. — — * Etallon. Lethaea, p. 214, pi. 27, fig. 2. 1872. — — de Loriol. Haute-Marne, p. 380, pi. 18, fig. 14. Dimensions. — Longueur 24 mm., largeur 13 mm. Moule assez mal conservd d’une Arche allongee, etroite, peu epaisse, tres inequilaterale. Les crochets sont assez forts, recourbes, situes a 1/3 de la longueur totale, en comptant du bord buccal. Bord buccal arrondi, formant un angle avec le bord cardinal, qui est long et droit ; bord palleal presque rectiligne, concave vers le milieu, oil aboutit une large depres¬ sion mediane, venant des crochets. Bord anal arrondi. Une carene obtuse separe des flancs un meplat anal. La coquille est ornee de cotes rayonnantes, delicates et nombreuses, sepa- rees par des interstices aussi larges qu elles et croisees par des fortes lamelles d accroisse- ment peu nombreuses. L’Arche en question se rapproche de Ar. bipartita Roem., et est non moins rapprochee de Ar. Thurnianni Ctj. Ar. concinna Buch (d’Orbigny, Russie, p. 462, pi. 39, fig. 17, 18, Rouillier, Etudes II, pi. H, fig. 36), Ar. elonyata Sow. (Rouillier, Coupe, pi. D, fig. 12), Ar. producta ( ibidem , pi. II, tig. 37), et Ar. compressiuscula ( ibidem , pi. H, fig. 38), sont extremement proches de Ar. hipartita y mais je manque de materiaux pour me jlrononcer sur leur aflinite. Localites. — Brzpstowka : marne gris-jaunatre (couche F). Rare. Cucullsea (Area) texta Roemer var. breviareata n. var. PL V, fig. 8 a, 8 b. 1836. Cucullsea texta Roemer. Oolilliengebirge, p. 104, pi, 6, fig. 19. 1872. Area' — de Loriol. Haute-Marne, p. 323, pi. 18, fig. 6-10. 1875. — — de Loriol. Boulogne II, p. 143, pi. 17, fig. 18. Dimensions. — Longueur 50 mm. ; largeur 38 mm. (= 76 b /o) J epaisseur 38 mm. (= 76 °/ 0 ); longueur de l’area 26, 5 mm. (= 52 °/ 0 ). Coquille trapezo'idale, un peu plus longue que large, tres renflee, indquilaterale, corres- pondante d’ailleurs aux descriptions de Loriol, dont elle ne represente que les differences suivantes : il n’v a point de traces de eotes rayonnantes sur le test, partiellement conservd, dont la surface n est couverte que de stries d’adcroissement, tres nombreuses, fines, aigues. La region anale estun peu plus fortement retrecie, plus obliquement tronqude et plus plate ; le corselet est par suite encore plus prononce et separe des flancs par des angles presque droits. L’area ligamentaire est relativement plus large et beaucoup plus courte ; elle n’occupe que 0, 52 de la longueur totale, tandis que Farea de Cue. texta niesure 0, 64 ; cette faible longueur de l’area est la cause de l’aplatissement de la partie anale et de la forme generale plus trigone. Rapports et differences. — Quelques caracteres rapprochent Cue. texta var. breviareata de Cue. longirostris Roem., connue malheureusement seulement en etat de moule; ce 72 J. LEWINSKI , , . » i font do la faible long-ueur de l’area qui chez Cue. longiros- sont: la forme p us * 51 de la longueur totale. Elle en dilfere pourtant par son Ipaisseur beaucoup plus forte (0,76 centre 0,61) et egale a la largeur, egalement un peu P ‘j S e croifque Cue. texla Roemer, Cue. text, de Lor.ol (Haute-Marne), Cue. longirostm Rosier et Cuc.texU var. breviareata n. presented! autant de vane- tes dun type unique. Cue texta figure par de Loriol, ressemble au type de Roemer par son epaisseur et sa largeur considerables, mais en differe par un caractere principal, par la faible longueur de l’area: 0,62 contre 0,77. Brauns (Ob. Jura) note comme caractere essentiel de Cue texta la longueur de l’area qui atteint 5/6, ce qui la distingue de Cue. Goldfussi , oil l’area cons- titue k peu pres 2/3 de la longueur. La longueur plus petite de l'area provoque : la forme plus trigone de la coquille, l'inclinaison et le retrecissement plus forts de la partie anale, etii'ee en bee, le developpement plus prononce de l'angle qui separe les corselets des flancs, en un mot les caracteres propres k la Cue. Goldfussi. L’area de Cue. loiujirostris est encore plus courte (0,51), mais vu sa conservation en etat de moule, ses mesurements ne sont pas comparables sans restriction avec ceux des autres formes. Pourtant l’extreme petitesse de l’area la rapproche le plus de Cue. texta var. hreviareata. Toutes ces formes constituent un groupe naturel avec de nombreuses variations qui affectent surtout les changements de la largeur, de l’epaisseur et de longueur Le tableau suivant rend bien compte de ces changements. de l’area. Cue. Texta Roemer. C. Goldfussi. C. Texta. C ]. Texta. var. (]. longiroslris. Type Roemer de Loriol hreviareata Roemer Long. 100 100 100 100 100 Larg. 77 73 75-84 76 70 Epais. 77 70 75-80 76 61 Long, de l’area. 77 70 62 52 51 Localite. — Brzostowka : calcaire jaunatre (couche If). Grands exemplaires. Rare. Brzostowka : calcaire en plaquettes (couche J). Petits exemplaires. Assez commune. Cuculleea cf. cancellata Rouiixier ( non Sowekuy) PI. IV, fig. 6. 1847. Cucullaea cancellata Rouillier. Etudes II, p. 428, pi. D, fig. 11. Specimen incomplet d une Cueullee assez grande, a contour subquadrangulaire, avec cro¬ chets courts, epais et pas trop recourbes, situes presque au milieu de la coquille. Area hgamentaire longue et etroite. Partie anale large, aplatie, separee des flancs par un angle lort prononce. L’ornementation consiste en des stries d’accroissement delicates, croisees pres du bord cardinal par des stries rayonnantes de la meme force. Mon exemplaire est trop mal conserve pour permettre une etude plus approfondie ; ses caracteres principaux coincident pourtant avec le dessin de Rouillier qui represente une torme des couches infravolgiennes de la Russie, identifiee k tort par Rouillier avec Cue. cancellata Sow. du Mediojurassique inferieur. Localite. — Niebrow : calcaire jaunatre (couche II). Rare. BON ON IEN DE LA POLOGNE 73 Trigonia Bronni Agassiz, var. intermedia Fahrenkohl Pi. VI, fig. 2, 3. 1840. Trigonia Bronni 1843. Lyrodon clavellatum jg 44 — intermedium 1850. — clavellatum — intermedium 1875. Trigonia Bronni Agassiz. Trigonies, p. 18, pi. 5, fig. 19. Goldfuss. Petrefacta II, p. 200, pi. 136, fig. 6 a, b. Fahrenkohl. Fossilien, p. 796, pi. 19, fig. 2. Bronn. Letlisea, pi. 20, fig. 3. Eichwald. Letha±a, p. 601, pi. 23, fig. 13. de Loriol. Boulogne II, p. 139, pi. 17, fig. 4-6. Vu que la figure d'Agassiz est tres faible et sa description bien superficielle, comme type de cette belle espece doit etre considere l’excellent dessin de Goldfuss et la figure moins belle, mais precise, de Bronn. Goquille ovale trigone, pas trop allongee (rapport de la longueur a la largeur environ 1/0,80) pastrop epaisse, inequilaterale. Crochets situes pres du bord buccal, petits, peu recourbes. Bord buccal presque droit aux abords des crochets, plus, loin arque ; bord palleal legerement arque. Bord cardinal droit, declive vers le bord anal, qui est assez large, subtronque, quelque- fois obliquement. La surface est ornee de 12 a 14 rangees arquees de tubercules petits, coniques, entierement isoles; 7 a 8 de ces rangees atteignent le bord buccal sous un angle droit, iandis que les autres forment un angle aigu avec le bord palleal. Toutes ces rangees sont perpendiculaires k la carene qui separe le corselet des flancs et laissent entre cette carene et le dernier tubercule une bande lisse. Les stries d accroissement sont tres faibles. Une carene aigue au debut, mais qui saffaiblit avec 1 age, delimite le corselet qui rencontre les flancs de la coquille sous un angle droit pres des crochets, de plus en plus obtus en mesure de la distance. Pres du bord palleal la carene s efface presque entierement. Le corselet est traverse par deux autres carenes plus faibles, dont l’une, mediane, le divise en deux parties egales, lautre le borde du c6te cardinal; la carene mediane est accompagnee par un sillon peu profond. Le corselet est orne en outre de rides transversales quidonnent naissance k leur passage par les carenes a des petits tubercules ou a desecailles , un tubercule correspond sur la carene anterieure k 3-4 rides, sur les deux autres carenes a deux rides seulement. , , , Mes exemplaires bien nombreux presented quelque variete de 1 ornementation du cor e- let, tandis que la forme generate de la coquille et sa sculpture restent a peu pres constantes, Notamment ce sont le nombre des rides et 1’intensite des caienes qui vanei . anterieure est toujours bien prononcee, pourtant ses tubercules sont tantot serres d del nun.. tant6t plus espaces, jusqu’b 3, 5 nun. ; leurs drmens.ons yanent egalement , enfin parfois les tubercules couvrent la carene jusqu au bord pallea , an is 'I “• '• d *" .-T t. petites ecailles transversales ordinairement plus serree . . aduisent CI u’en variations plus graves: tantbt elles sont bien Loriol ^ des legeres squamosites sur les rides transversales^ g carene mediane Marne), sous le nom de Trig, concentnca , represente la variete exi surle corselet. . ^tre consideree comme Rapports et differences. — L’ornementation du cm • s » 6ten( i d’ailleurs uncaractere specifique de Trig. Bronni , par cause e ‘ Bronni ' es t caracterisee par sa dans la meme direction chez nombre d autres foimes. g • ^ i eurs series. Goldfuss forme generale, par le developpement des tubercules et e U \ en trouve 17 sur encite 12 k 14, sur le dessin de Bronn il y en a 14, e l .. i Trig. Bronni est les exemplaires les plus grands, ce qui serait un maximum e memoire n- 56. — io. SOCIETE GEOLOGIQllE DE FRANCE. — PaI.EONTOI.OGIE. i. XXV 15. 74 J. LEWINSKI sans doute bien proche de Trig, muricata, Trig. Alina, qui different pourtant par leur sculpture plus serree, portant 20 h 22 series de tubercules. Trig. Bronni du Bononien de la Pologne ressemble entitlement k Trig. Bronni des niveaux plus anciens du Jurassique (p. ex. Schmidt, Pommern, pi. 7, fig 1 . 1-3 ou Boden, . Popilani, pi. 7, fig. 3-5) par sa forme generale, par la disposition et le caractere de son ornementation, mais elle en differe constamment par sa sculpture beaucoup plus delicate, par ses tubercules plus petits, par ses stries d’accroissement plus faibles, par les rides et les tubercules des Carenes du corselet moins developpees. Ge sont des caracteres constants, insuffisants pour en creer une espece nouvelle, mais dont l’ensemble suflit pour delimiter une variete speciale. Fahrenkobl (l.c.) a figure un fragment de Trigonie, mal decrit et fausseinent interprets, dont la sculpture, surtout sur le corselet, correspond tres bien a notre variete de Trig. Bronni. Eichwald a figure et decrit sous le nom de Fahrenkohl un exemplaire complet qui ne pourrait egalement etre separe de notre variete. La presence de formes identiques a celles de la Pologne dans le Volgien, donne un appui precieux a mon opinion, que la forme decrite ci-dessus est une variate constante de Trig. Bronni ; je l'appelle du nom de Fah¬ renkohl, var. intermedia. II est douteux que Trig. Bronni de Fiebelkorn (Geschiebe, pi. 17, fig. 1), tres allongee, ornee de nombreuses rangees de gros tubercules, perpendiculaires au bord palleal, puisse etre consideree comme telle ; la mauvaise conservation de Fexemplaire ne permet pas de jugement definitif. Localite. — Brzostowka, Niebrow : Marnes gris-jaunatre (couche F). Tres commune. Brzostowka; calcaire jaunatre (couche H). Rare. Trigonia concentrica Agassiz (de Loriol) PI. VI, fig. 4. 1840. Trigonia concentrica Agassiz. Trigonies, p. 20, pi. 6, fig. 10. 18 ® 6 - — — de Loriol. Boulogne I, p. 80, pi. 8, fig. 2. 18 ;2, — de Loriol. Haute-Marne, p. 290. D apres Agassjz Trig, concentrica est caracterisee par l’uniformitiS des tubercules, reunis en environ 20 series triis regulieres, fortement arquees. Le corselet, separe des Hanes par une carene mince, ornee de tubercules, est presque lisse d l’exelusion de faibles rides pres des crofts. La figure d Agassiz etant mediocre et sa description trop succinte. notre notion de Trig concentrica est basee snr la description et la figure de Loriol (Boulogne 1) qui ““o'! ‘f, 6 - ° e H tyP6 ’ ^ * la forme d'Agass^n un l ,med an n P ,rC “"Tf 1 bord ' dW Car “ e du “te cardinal et traverse par Uw l" l a l d une cartne.Chez Trig, subconcentrica Et. placee par gn4 par une carene tubeLtu^' C °' lCe ' 1 '™ 3 ’ le SlIlon mi5dian d “ est aceorapa- ident7 q X n eufd n erL fl T de ; e - m p'a>re s du Bononien de la Pologne est absolumeut de rides transversales et travel par un silloT / BoUl ° 8 ' ne ,nals leur corselet est couvert leuse, tantot plus forte et tnhnmi i ’ 0r e par une carene, tantdt faible et ecail- Le corselet est done orne d’apres le^ype de ^ r6 ™ arqUer une troisifeme carene cardinale. Ges faits nous autorisent a pnvic . n &' ^ ronni presente les monies variations, appartenant a la meme espece Te^d ' 7^ COncentrica et Tri 9- subconcentrica Et. comme 1 evanouissement dune d’elles ne cor^t °PP ement P lus ou moms fort des carenes, et m^nie une d elies ne constituant pas un caracter* essentiel. BONONIEN DE LA POLOGNE 75 Nous considerons done comme type de Trig . concentrica la forme decrite et figuree par de Loriol (Boulogne I) avec cette restriction, que le manque de la carene mediane sur le cor¬ selet n est pas un trait caracteristique essentiel. La forme d’Agassiz ne peut representer le type de l’espece et son affinite ne peut etre definitivement etablie, vu que la conservation de l'exemplaire qui represente le «typus descriptionis » est tres mauvaise et l'ornementation du corselet peut etre en consequence deterioree. La Trigonie figuree sous le nom de Trig, concentrica par de Loriol (Haute-Marne, pi. 16, fig. 26) avec des series de tubercules peu nombreuses (li a 15), composees de tubercules petits et peu nombreux n’appartient point a cette espeee ; e’est la variete sans carene mediane de Trig. Bronni. Localite — Brzostowka : marne gris-jaunatre (couche F). Assez rare. Trigonia Hauchecornei Schmidt PI. VI, fig, 6, 7. 1905. Trigonia Hauchecornei Schmidt. Pommern, p. 166, pi. 7, fig. 8-9, pi. 8, fig. 8. Dimensions. Longueur Largeur 28 mm. 23 (= 80 %) 31 mm. 23 (=71 Je possede deux exemplaires, passablement conserves de Trigonies a sculpture tres carae teristique, qui different sensiblement entre elles et quelque peu des figures de Schmidt, mais qui trouvent neanmoins leur place dans les limites des variations tres largement tracees par Schmidt pour Trig. Hauchecornei. Un exemplaire repond assez strictement a la description de Schmidt; les cotes sont d’abord continues et forment pres des crochets un angle dirige le sommet en bas. Plus loin les cotes sont composees de deux tron^ons dis- tincts, dont l’anterieur est le plus long. Le trongon posterieur des cotes est epaissi, tubercu- leux, dirige perpendiculairement au bord palleal; dans leur tron^on anterieur les cotes sont aigues, etroites, paiallelcs au bord paileal. Au point de raccordement des deux tron 5 ons apparaissent des tubercules. Entre le commencement des cotes et le bord du corse et res e une bande lisse correspondante h une concavite du bord palleal. Le bord t u corse e d’abord plus distinct et porte de petits tubercules, plus loin il devient isse et s ap a . corselet possede un sillon median et est traverse seulement pai des rides accroisse La sculpture de l’autre exemplaire est quelque peu differente : les cotes commenced tout pres du bord du corselet qui est tout a fait plat ; il n y a pas e an e isse, n crure correspondante au bord palleal; le tron?on posterieur des cotes, amsi que ?on buccal dans sa partie posterieure se transforme tres t6t en des series e u allonges qui gagnent de plus en plus la place sur la partie continue> ^ Hauchecornei Nonobs tant ces differences, ces exemplaires doivent etie rappoites a ,/ iKdivisee quiconstitue evidemment une espeee tres largement delimitee qui pourra etre subdivisee dans l’avenir. Localite. — Brzostowka: calcaire jaunatre (couche H). Assez rare. t Trigonia incurva Bennett PI. VI, fig. 5. 1831. Trigonia, incurva Bennett. Wiltshire, ph 18> fig- 1866. — — de Loriol. Boulogne I, p. 82, pi. 8, lig, . 1905. — — Schmidt. Pommern, p. 168. J. LEVVINSKI Dimensions. — Longueur Largeur 39 mm. 45 mm. 28 (= 71 u /o) 30 (=67%) Coquille allongee, pen bombee, tres inequilateral. Partie buccale tres courte, presque tronquee partie anale allongee et fortement retrecie. La sculpture se compose de cotes a parcours’tres caracteristique : les deux ou trois premieres cbtes sont continues, Erodes, arquees, la suivante est encore continue, mais anguleuse, avec un tubercule au sommet de l’angle.Les cbtes suivantes se composent de deux trongons : le trongon posterieur est con- tinu, etroit, presque perpendidulaire a la carene qui delimite le corselet ; ce trongon est court, pres des crochets (1/4 de la largeur de la coquille) ; il s’allonge dans les cotes plus eloignees et atteint presque le bord palleal. Sur ces trongons apparaissent des tubercules, dont le plus grand est situe a leur extremite inferieure. Entre la carene et le commence¬ ment des cotes, reste une bande lisse. Le trongon anterieur des cotes s’amorce k angle droit k l’extremite renflee des cotes postbrieures et est compose d’une rangee de tubercules peu eleves, serres, allonges, etires parallelement aux stries d’accroissement assez fortes dans la partie inferieure de la coquille. Une carene ornee de petits tubercules, aigue pres des crochets, s’evanouissant vers le milieu de la coquille, separe le corselet relie aux flancs de la coquille par un angle qui devient de plus en plus obtus vers le cote anal. Le corselet est orne d'abord par des rides transversales de force differente sur les differents exemplaires, puis par des stries d'accrois- sement moins fortes, mais plus nombreuses ; il est traverse par un sillon median accompa- gne d une faible carene et delimite par une carene cardinale. La carene et le sillon medians s’6vanouissent vers le milieu de la coquille. Cette description ajoute quelques details aux diagnoses precedentes et continue l’observa- tion de Schmidt, que les premieres cotes de Trig . incurva ressemblent a celles de Trig . Hauchecornei . d ailleurs certainement tres proche sous tous les autres rapports. Localite. — Niebrow: calcaire jaunsdre (couche H). Peu commune. Trigonia Pellati Munier-Chalmas PL VI, fig. 8. 1865. Trigonia Pellati Munier-Chalmas, p. 418, pi. 4, fig. 4. 1866. — _ DE Loriol. -Boulogne I, p. 85, pi. 8, fig. 4. 18 / 2 * — Lycett. Trigoniae, p. 41, pi. 7, fig. 12, pi. 11, fig. 1. 1875 - — — de Loriol. Boulogne II, p. 118, pi. 7, fig. 2. 1898. — _ Skeat et Madsen. Boulders, p. 119, pi. 2 , fig. 3. Je nai rien a ajouter aux belles descriptions de Loriol (l.c .} qui s’appliquent sous tous les rapports a nos exemplaires. Localite. Brzostowka : marne gris-jaun&tre (couche F). Rare. Brozstowka, Niebrow : calcaires jaunAtres (couche H). Tres commune. 1845. Aslarte Duboisiana 1859. — _ 1865. — ovoides Dimensions. Astarte Duboisiana d'Orbigivv PL V, fig. 5, 6. * d’Orbigny. Russia, p. 455, pi. 28, fig. 14 - 17 . Etallon. Lethaea, p. 192, pi. 23, fig. H. Eichwald. Lethaea, p. 628. Longueur 21, 5 mm. 23 mm Largeur 19 (= 88 %); 21 (= 91 o . 23, 5 mm. 23, 5 (— 100 %); 24 mm. 22 (=91 o/ o ) ; 25, 5 mm. 21 (=82 °/ 0 ) 42 mm. 35, 5 (=77 •/.). BONONIEN DE LA POLOGNE Nombreux moules et empreintes de cette belle Astarte ornee de cotes extremement regu- lieres aigues, entre lesquelles apparaissent des stries d’une grande finesse. Le bord inte- rieurest couvert de crenelures serrees, mais fortes. L’epaisseur n’est pas grande. La sculp¬ ture la forme generale ovale, le faible developpement des crochets, sont les meraes que chez Ast Duboisiana d’Orbigny. La seule difference consiste en ce qu'aucun de mes exem- plaires n'atteint la taille de SO mm. indiquee par d’Orbigny pour les exemplaires de Kharachovo. D’apres mes observations sur une grande serie d’exemplaires, ainsi que d'apres fes niesure donnees ci-dessus, la largeur relative diminue avec 1’age, et la coquille, orbicu- laire au debut, devient de plus en plus ovale. Rapports et differences. — Eichwald (2. c.) a identifie cette forme, tres commune dans le Bononien de Kharachovn, avec Ast. ovoicles decrite mais non figuree par L. v. Buch, dont il conserve le nom. Je crois que c’est le nom de d’Orbigny qui doit etre conserve vu que cet auteur a donnd le premier et excellent dessin de cette espece. Ast. Duboisiana differe d 'Ast. Saemanni du Bononien de l’Europe occidentale, quelle semble remplacer en Russie et en Pologne, par son epaisseur plus grande, par son contour ovale, par sa largeur plus petite, par ses crochets plus courts, mais plus epais. La sculpture des deux especes se ressemble extremement. Ast. Duboisiana se rapproofie egalement beaucoup d 'Ast. matronensis de Loriol, qui n en differe que par sa taille. Dans ma collection les petits exemplaires ressemblent entierement a Ast. matronensis , tandis que les grands sont des Ast. Duboisiana typiques. Localite. - Brzostowka: marne grise (couche B). Tres commune. Brzostowka: marne grise-jaunatre (couche F). Commune. 30 mm. 19 11 9 Astarte Roemeri Rouillier PL V, fig. 7. 1849. Astarte ltnemeri Rouilllieb. Etudes IV, p. 39a, pi. M, fig. 103. . * 30 mm. chez Rouillier Dimensions . — Longueur dU . 20 — Largeur Epaisseur env - ^ Longueur de la partie buccale 9 Coquille transversalement ovale, plus longue que large, assn inequdaterale ; le maximum de IVpaisseur se trouve dans Crochets peu marques, bas, rapproches du borr n j,ord anal. Bord trouque, faiblement convexe, bord palleal regulierement arque ams, que le bord a nombreuses c6tes eoneentrlque^ues. - * peu pres aux environs du bord externe, U “ P^ p1 "® ^ «tre confondue avee aucune autre, Cette forme est facilement reconnaissab P • t a tion des crochets bien en avant grace & son contour regulierement ovale, allonge, a a si ua ... du jj orc i cardinal de la ligne mediane, a leur faible development, et au parcours rectilig presque parallele au bord palleal. /Vnnno _ izg pi. 10, fig. 8-9) Ast. Roemeri est bien proche d'Ast. Desoriana. otteau ( son epaisseur plus dont elle differe pourtant par sa largeur sensiblemen p 1 f or tement tronquee, par grande, par sa partie buccale • plus courte et, par consequent, plus *es c6tes plus fortes et plus espacees. Localite. _ Brzostowka : marne gris-jaunatre (couche F). Bare. 78 J. LEWINSKI Lucina procumbens n. sp. PI. IV, fig. 4. Dimensions. — Longueur 22 mm. ; larg-eur 19 mm. (= 87 %) 5 longueur de la partie buccale 6 mm. (=27 •/*). Goquille ovale, aplatie, plus longue que large, fortement inequilaterale. Region buccale courte, arrondie, region anale allongee, subtronquee. Bord buccal excave sous les crochets^ convexe, formant avec le bord palleal et la partie inferieure du bord anal une courbe con¬ tinue. La partie superieure du bord anal est moins convexe et se relie par un angle arrondi au bord cardinal, droit et ddclive ; aux abords des crochets le bord cardinal prend sur une petite etendue une direction parallele au bord palleal. Crochets tres petits, peu eminents, inflechis. Appareil cardinal fortement reduit. La coquille est ornee de stries concentriques, nombreuses et delicates ; en outre sur le moule et a l’interieur de la coquille, sont visibles des stries ravonnantes d'une finesse extreme. Rapports et differences. — Luc. procumbens se rapproche plus que d’autres especes du Portlandien, de Luc. portlandica Sow. qui presente les memes ornements ; elle en dif- lere pourtant par un caractere essentiel, notamment par la longueur tres faible de la partie buccale provoqude par la situation tres avancee des crochets ; en outre elle est beaucoup plus plate. Parmi les formes du Volgien c’est Luc. Phillipsiana d’Orbigny (Russia, pi. 39. 2) presente le plus de ressemblance grace a son inequilateralite prononcee, & son epaisseur bien faible, k l’angulosite de sa partie anale. Pourtant Luc. procumbens en differe par la longueur encore plus petite de son c6te buccal (27 °/ 0 centre 37 °/ 0 ), par ses cotes concentriques beaucoup plus faibles, par l’angulosite plus forte de sa partie anale. Localite . Brzostowka : marne grise (couche B). Rare. \j\ji wio umuiutm Dimensions. — Longueur Largeur Longueur de la partie buccale PL VI, fig. 9. 41 mm. 25 (=62 •/•) 15 (= 36 o/ o) 45 mm. 28 (= 62 o/ 0 ) 18 (= 40 »/„) 47 mm. 30 (= 64 o/ 0 ) 18 (= 38 «/„) 61^twr u f, Br r Wka 86 tr ° UVent d6S m ° ules nombre “. mesurant jusqu'i, et quelque / eu cun Cor^U. —es de U,J^ k " fOI ' me Jfe^r::^ P ::‘: r n :ce a s U de ab h 0rdS . deS CT00hetS <>e ^rles concentriques on pent , distinguer dent antdrieu^ a T % T SUr . la I**-* des monies; lamelle posterieure tres lonyim i • . SSGZ ° rte ’ Une ^ ent posterieure plus faible et une beaucoup plus courte est egalementT” 66 ^ Un ° dent lat ® rale - l ne lamelle anterieure celle darriere. terminee par une dent laterale, parfois plus forte que P o^t\s:a::i^t^rd des f pt r cette iamdie -««« ^ identique a Corbicella unto ides II m e .?° re orme » d ailleurs sous tous les rapports ■o S ne la base d une T SU " ' 96 ^ pas conservee. En attendant que la uuestio t j U p ’ • ** ameIle m ^ me evidemment netait que question so.t defimtivement tranchee, je reserve 4-irn BONONIEN DE LA POLOGNE Corbis le nom specifique d 'unioides, etant possible quelle soit identique a Corbicella unioides de Loriol. Localite . — Brzostowka : marne gris-jaunatre (couche F). Commune. Cardium sp. Dimensions. — Longueur de 10 a 21 mm. ; largeur relative 80-85 %. Les calcaires jaunes, quelque peu sablonneux (J’) de Brzostowka renferment de tres nom- breux moules de petits Cardium a contour suborbiculaire, un peu plus longs que larges, tout & fait lisses, avec des crochets assez longs, peuepais. Yu l’etat de conservation, la determination specifique n’est pas possible. Localite. — Brzostowka : calcaire jaune (couche J’). Commun. Protocardia morinica de Loriol 1866. Cardium morinicum, de Loriol. Boulogne I, p. 59, pi. 6, fig. 3-5. 1872. — — de Loriol. Haute-Marne, p. 241, pi. 14, fig. 9-10. 1898. Protocardia morinica Skaet et Madsen. Boulders, p. 138, pi. 3, fig. 5. Plusieurs moules de cette espece caracteristique, presque globuleuse, ont ete trouves dans les marnes de Brzostowka. Ils sont tous de petite taille, jusqu k 15 mm., fortement bombes, de maniere que leur epaisseur correspond aux exemplaires les plus £pais de Bou¬ logne et k celui de Skeat et Madsen ; l’ornementation consiste en 13 c6tes radiales sur la partie anale, sdparees par une bande lisse du bord posterieur. Protoc. concinna Buch chez d’Orbigny (Russia, p. 454, pi. 38, fig. 11-13) en est tres rapprochee par sa globulosite et par la presence d’une bande lisse au bord postdrieur, au delk de 1 espace couvert de c6tes radiales, mais elle en differe neanmoins par sa largeur un peu plus petite (91 °/ 0 contre 10 1 - 106 °/ 0 ) et par le nombre de cotes plus eleve jusqu’k 18. Protoc. concinna d’Eiciiwald (Lethaea, p. 693, pi. 25, fig. 13) est une espece differente et provient d'un niveau plus ancien ; d’ailleurs Eichw r ald a embrouille entierement la syno- nymie de Protoc. concinna. Localite. — Brzostowka : marne grise (couche B). Rare. Brzostowka : marne gris-jaunatre (couche F). Peu commune. Unicardium cf. Verioti Buvignieu PL VII, fig. 5. 1752. Cardium Verioti Buvignieh. Meuse, p. 16, pi- 17, fig. 1-5. 1868. — — de Loriol. Yonne, p. 125, pi. 9, fig. 8. Dimensions. - Longueur 40 mm., largeur 37 mm. (= 92 %) ; long, du c6te buccal 24 mm. (= 60 %). Je possede quelques exemplaires mediocres, dont le meilleur a fourni les d‘ indiquees, correspondant strictement h celles dUnic. Verioti , dont es au , . principaux s'y retrouvent egalement. La coquille est orbiculaire, inequi atera e, awc . renfles, ornee de grossillons concentriques plus forts vers le boid pa ea mites. Surement VUnic. Verioti est Fespece lk. plus rapprochee \Unic. om e excentricuni sont beaucoup plus inequilateraux, leur cote anal est jeaucoup \ AA*Ljl en t k. hmtl epaisseur plus petite de mes exemplaires et leur conservation me mere accentuer seuleraent leur aillnite sans les identifier definitivement a Localite. — Niebrow: calcaire jaunatre (couche H). Peu commun. 80 J. LEWINSKI Anisocardia parvula Roemer 1836. Venus parvula Roemer. Oolithengebirge, p. 1H, p|- 13 - 1878. Anisocardia parvula StKuckmann. Hannover, p. 97, pi. 5, fig. 7. 1881 , _ — Altii. Nizniow, p. 265, pi. 25, fig. 22. Les calcaires jaunes en plaquettes de Brzostowka portent sur la surface des plaquettes, outre nombreuses Turritella minuta , des moules d une coquille ovale, aplatie, lisse, peu me- quilaterale qui correspond sous tous les egards it Ven. parvula figuree par Roemer et au figures de Struckmann et d’Alth. Localite. — Brzostowka : calcaire jaune en plaquettes (couche T’). Commune. Pleuromya tellina Agassiz Les calcaires jaunatres (couche H) de Brzostowka et de Niebrow renferment de tres nom- breux moules de Pleuromyes d’age et de taille differente, qui, grace a la tenuite du test, laissent voir tous les details de la forme et de la sculpture, sauf les delicates stries granu- leuses radiales propres a cette espece. Les tentatives de classifier les materiaux nombreux en se basant sur les traits, regardes comme caracteristiques par les auteurs precedents, notamment sur les dimensions, le bombement plus ou moins grand, la sculpture, le develop- pement plus ou moins fort du sinus qui s’etend des crochets au bord palleal ont echoue ; ces caracteres se sont demontres coniine instables et soumis a des variations individuelles tres larges. En revanche, toute la masse des formes se divise naturellement en quatre groupes, si bn choisit pour point de depart la situation des crochets qui se rapprochent de plus en plus du bord buccal chez les formes differentes. La situation des crochets provoque des modifica¬ tions correspondantes de tous les elements morphologiques. A mesure que les crochets avancent vers le bord buccal, le partie buccale devient plus courte par rapport a la partie anale, le maximum de l’epaisseur se transmet en avant, la partie buccale devient de plus en plus renflee et obtuse, tandis que la partie anale s’amincit au contraire. Le bord anterieur des crochets est de plus en plus fortement prononce, enfin cf arrondi il devient anguleux ; en mcme temps change la direction des sinus ; dirigee chez les formes a longue partie buc¬ cale des crochets en avant, elle devient d’abord perpendiculaire au bord palleal, enfin elle s incline en arriere chez les exemplaires dont les crochets sont les plus avances. L angle entre le bord buccal et le bord palleal, droit au debut, devient de plus en plus obtus. Quelques-unes de ces transformations se traduisent bien dans les rapports numeriques. Dans un groupement base sur la situation des crochets trouvent facilement leur place non seulement mes exemplaires, mais aussi les formes d’Agassiz, typiques pour le Portlan- dien, notamment Pleur. tellina , Voltzis Gresslyi , donacina, celles de Loriol et de Skeat et Madsen, amsi que les formes russes qui proviennent egalement du Bononien Quoique toutes les Pleuromyes du type de Tellina et de son allinite se divisent naturel¬ lement en quatre groupes, je ne puis les envisager comme des especes distinctes, elles ont trop de caracteres communs. Suivant l’exemple de Skeat et Madsen, je les reunis toutes dans une seule espece Pleuromya tellina , en y distinguant quatre varietes constantes: van. peregrina , Zr/pI f V * r \ A J aSSlzl ’ va ''- donacina. Je crois que la Pleur. donacina, si caracteris- de'1 r de" 6 T" ^ ^ ^ ^ ™ ^ -riete extreme de la sene de formes jalonnee par uar. Voltzi et Ua r. Agassizi^i sont des formes de pas¬ sage entre les vanetes extremes : Pleur. tellina et Pleur donacina. — - —— BONONIEX DE LA POLOGNE Pleuromya tellina Agassiz type, var. peregrina d’Okbigny PL VII, la, lb. 1845. Pleuromya tellina Agassiz. Myes, p. 250, pi. 29, fig. 1-8. 1845. Panopaea peregrina d’Orbigny. Russia, p.468, pi. 40, fig. 10-11. jggj — — Eichwald, Lethaea, p. 777. 1868. Pleuromya tellina de Loriol. Yonne, p. 76, pi. 5, fig. 10. 1875 , — — de Loriol. Boulogne II, p. 14, pi. 11, fig. 34. Dimensions. Longueur Largeur Epaisseur Longueur de la partie buccale. 28 mm. 40 mm. 21 (=75o/o) 28 (= 70 %) 15 (=54o/ 0 ) 22 (= 55 0 1 0 ) 12 (=43%) 17 (= 42 %) 57 mm. 38 = (63 0 / 0 ) 31 (= 52 %) 22 (=37 0 / 0 ) 65 mm. 39 (= 60 o/ 0 ) 32 (= 50 %) 25 (= 38 %) Rapports chez Panop. peregrina d’Orb. : largeur 60 0 / o ; epaisseur 49 °/ 0 ; longueur de la partie buccale 38 %. Lavariete Pleur. tellina type se distingue par sa forme la plus reguliere, causee par la situation des crochets pres du milieu de la coquille, a une distance moyenne du bord buccal de40 °/ 0 de la longueur totale ; ici meme setrouve le maximum d’epaisseur. La partie buc¬ cale de la coquille est par suite allongee, s’amincit assez rapidement et est subtronqude; le bord buccal est aigu. La partie anale est un peu plus longue, son epaisseur diminue lente- ment, l’extremite elle-m6me est encore assez epaisse. Les crochets sont droits, leurs deux bords sont arrondis, peu prononces. Un sillon d’intensite variable court presque perpen- diculairement au bord palleal ; souvent il est incline en avant. Le bord cardinal est droit ; lebord palleal arqud et forme un angle droit avec le bord buccal. La largeur de la coquille, considerable dans la jeunesse (70 °/o a 28 mm. de longueur) diminue avec l’age (60 °/ 0 a 61 mm.) ; l’epaisseur reste constante. • Panop. peregrina est par sa forme et par ses dimensions identique h Pleur. tellina type et doit lui etre reunie. Vu que les deux noins sont contemporains; j’ai resolu la question de priorite en laissant le nom de tellina pour la totalite de 1 espece, en donnant le nom pere grina k sa variete fondamentale. _ , Localites . — Brzostowka, Niebrow, Wawal : calcaires jaunktres (couche H). Ires com¬ mune. Pleuromya tellina , var. Voltzi Agassiz PL VII, fig. 2a, 2b. 1845. Pleuromya Voltzi 1847. Panopaea Orbignyana 1865. — neocomiensis 1865. — rugosa 1866. Pleuromya tellina 1872. •- 1898. — var. Orbignyana 1911. _ Agassiz, Myes, p. 250, pi. 29, fig. 12-14. Rouillier. Etudes, pi. G., fig. 24. Eichwald. Lethaea, p. 775. Eichwald. Lethaea, p. 778, pi. 27, fig. 10. de Loriol. Boulogne I, pi. 5, fig. 3. ^ de Loriol. Haute-Marne, pi. 10, fig. 6-7. Skeat et Madsen, Boulders, pi. 3, fig. 3 a Boden. Popilani, p. 59, pi. 6, fig. 4, 5. mensions. igueur 'geur fisseur gueur de la partie buccale. 55 mm. 36 (= 60 %) 25 (= 41 %: 16 (= 27 %) 60 mm. 32 (= 58 %>) 25 (= 45 °/o) 19 (= 34 %>) Rouillier 64 mm. 38 (= 59 Vo) 27 (= 43 °/ 0 ) 19 (= 30 0 / 0 ) Skeat et Madsen 60 mm. 35 (= 58 »/ 0 ) 20 (= 33 % ueur de la partie buccale. 16 (= 27 °/o) 19 ( * , , , j re de la var. peregrina par la situation plus avancee des crochet , est p i us de 1/3 de la longueur totale ; par suite 1 ummcissement de la parlre _ _ . _ r. & _ 11 * T X X. V ETE GEO LOO I QUE DE FRANCE. - PaLEONTOLOGIE. Memoire n° 50. B, — J. LEWINSKI 82 rapide, le front de la coquille est presque plat, le bord buccal lui-meme forme une arete peu saillante Vers le cote anal l’amincissement est graduel, plus fort que chez la variete fondamentale*. L'extremite anale est plus mince, presque aigue. Le bord cardinal est faible- ment arque, parfois presque droit. L’angle entre le bord buccal et le bord palleal est presque droit, chez quelques exemplaires, obtus. La largeur et 1’epaisseur sont moindres que celles de var. peregrina ; une tendance se manifeste a allonger la coquille et h produire des formes ressemblant a Pleur. donacina var. elongata Leym. (V. Skeat et Madsen, pi. 3, fig. 3 b). Le fort developpement des rides concentriques ne peut caracteriser la var. Voltzi, car il ne presente point un trait constant et apparaxt parfois sur des formes qui appartiennent aux autres varietes. Localites. — Brzostowka, Niebrow, Wawal: calcaires jaunatres (couche F). Commune. Pleuromya tellinavar. Agassizi n. var. PI. VII, fig. 3a, 3b. 1872. Pleuromya tellina de Loriol. Haute-Marne, pi. 10, 8. 1805. Pholadomya concentrica Fiebelkorn. Geschiebe, p. 416, pi. 13, fig. 12. Dimensions. Longueur Largeur Epaisseur Longueur de la partie buccale. 34 mm. 22 (= 65 °/ 0 ) 15 (= 44 °/ 0 ) 10 (=29 °/ 0 ) 47 mm. 32 (= 70 °/ 0 ) 24 (= 50 %) 13 (= 28 %) 53 mm. 36 (= 68 %) 28 (= 53 %) 17 (=32 o/o) 57 mm. 39 (= 70 •/*») 30 (= 53 °/ 0 ) 16 (= 26 »/.) Cette variete differe de laprecedente par l’avancement plus fort des crochets vers le bord buccal, par l 1 epaisseur et la largeur plus grandes, par une tendance h l'allongement de la coquille plus faible. Le maximum d’dpaisseur est encore situe sous les crochets ; l’amincis- sement de la partie buccale est tres rapide, le bord frontal est plat. Vers l’extremite poste- rieure l’amincissement est egalement rapide, la partie anale est allong^e, fortement com- primee lateralement. Le bord cardinal est droit; le bord palleal est fortement arque. L’angle forme par les bords palleal et buccal est obtus. Localites. — Brzostowka et Niebrow: calcaires jaundtres (couche H). Commune. 1845. Pleuromya donacina 1845. — Gresslyi 1866. — sinuosa 1872. — sinuosa Dimensions. Longueur Largeur Epaisseur Pleuromya tellina, var. donacina Agassiz PI. VII, fig. 4a, 4b. Agassiz. Myes, p. 248, pi. 23 et 29, fig. 16-18. Agassiz. Myes, p. 250, pi. 28, fig. 15-17. de Loriol. Boulogne I, p. 173, pi. 11, fig. 33. de Loriol. Haute-Marne, p. 162, pi. 10, fig. 9-12. 48 mm. 31 (= 63 %)• 27 (= 56 o/o). 10 (= 20 0 /o). 45 mm. 45 mm. 47 mm. 48 mm. t 29 64 °/°) 31 (= 69 °/o) 32 (= 64 o/o) 32 (= 63 %) • 28 (= 62 °j 0 ) 25 (= 53 o/o) 26 (= 54 °/ 0 ) Longueur de la part,e buccale 7 (= 17 ■>/„) iO (= 23 •/.) 10(=21 . /o) ** (=83 “/.) Les crochets sont tres avancds et par suite inclines en avant. La partie buccale ne repre sente que l/o de la longueur totale, le front est pour cette cause tout a fait plat. Le sinu, es i r en ar V ere ' Le bord antdneur des crochets est perpendiculaire au bord palleal e p anguleux au debut; le bord posterieur est arrondi et dirigd obliquement ei rT t auadrT’T P r a ‘T Ur / St 7“ pl " S “ 8rrUire ^ les -ochets. La forme gene L me l ange 3, „bt' ) ,^7' 651 dr ° U ’ Wd P allfoI est egalement droit el «emola"res de Jar rf - " ^ ^ est i"discernable de certain, exemplaires de var. donacina et y doit etre reunie. BONONIEN DE LA POLOGNE 83 Cette forme s’eloigne sensiblement des autres varietes de Pleur. tellina, car elle repre¬ sente le dernier stade du developpement de la tendance k faire avancer les crochets vers le bord buccal, ce qui produit en consequence des changements de toute la forme de la coquille. Localites. — Brzostowka, Niebrow : calcaires jaunatres (couche H). Commune. Pholadomya hemicardia Roemer PL VI, fig. 10a, 10b. 1836. Pholadomya hemicardia Roemer. Oolithengebirge, p. 131, pi. 9, fig. 18. 1840 ‘ _ _ Goldfuss. Petrefacta, p. 269, pi. 156, fig. 8. jg 4 3 _ tenera Agassiz. Myes, p. 123, pi. 3 a, fig. 16-18. _ hemicardia de Loriol, Ilaute-Marne, p. 178, pi. H, fig. 5-8. Dimensions. - Longueur 30 mm., largeur 22 mm. (== 75 «/ 0 ) ; epaisseur 18 mm. (= 60 •/»); lon¬ gueur de la partie buccale 7 mm. (= 23 °/ 0 ). Un exemplaire unique, identique avec les descriptions et les dessins precites. Localite. — Brzostowka : calcaire jaunatre (couche H). Rare. Pholadomya hortulana Agassiz 1843. Homomya hortulana Agassiz. Myes, 15a, pi. 15. ' 1872. Pholadomya hortulana de Loriol. Haute-Marne, p. 166, pi. , ig- J 9 Q 5 _ _ Schmidt. Pommern, p. 175. Dans le calcaire jaunatre de Niebrow, j’ai trouve quelques exemplaires de cettc ^ ce qui correspondent k la fig. 1, pi. 15, d'Agassiz, seulement un peu plus courts. Les crochets sont forts inclines et avances, la partie buccale est courte, la surface est orne « d ^^” centriques. Un sinus etroit, bien prononce, court obhquement depuis les crochets jusqu bord palleal. ^ Localite. — Niebrow : calcaire jaunatre (couche H). Peu commun . Pholadomya cf. hortulana Agassiz Lesmarnes de Brzostowka (couche F) renferment de-ombreuses qui ne depassent pas 30 mm. de largeur et “^.a coquille, la partie anale est la partie buccale est plus ou moms enfoncee * Gut etat de conservation rend aucontraire comprimee lat.ralement la partie anale, 1’incli- lmpossible une determination precise, pourta < p concentriques, la rap- naison et lavancement des crochets, la preseuce d assez fo ^““^"“buceale dans le prochent de Phol. hortulana. Par cause de Pembortement de kjpart.e bj reste de la coquille, les deux valves de tous es ^ . pro bablement la cassure notamment sur une ligne qui reunit les croc e correspond au sinus de la coquille. , -rn Ac;sez co mmune. Localite. - Brzostowka : marne gris-jaunatre (couche F). Assez Anatina sp. Empreinte ddtdriorSe d'une Anatlne allonge, h partie buccale assez courte, — de fines stries concentriques. Determination specifique impossible. . t?\ p are Localite. - Brzostowka : marne gns-jaunhtre (couche F). Rare. 84 J. LEWINSIvl Thracia depressa Sowerby pi. VII, fig. 1818. 3/i/a depressa Sowerby. Conchology, vol. 5, p. 1125, pi. 418, fig. 19. 1872. Thracia depressa de Loriol. Haute-Marne, p. 206, pi. 11, fig. H. 1875 _ — de Loriol. Boulogne II, p. 189, pi. 12, fig. 6-7 ( non 8). Dimensions. — Longueur 36 mm. 60 mm. 63 mm. 63 mm_. Largeur 30 (= 83 %). 44 (= 73 %) 47 (= 74 %) 44 (= 70%). Les differences entre cette forme et Thr. incerla ont ete suffisamment soulignees dans la description Thr. incerta. Thr. incerta deSkeat et Madsen (pi. 4, fig. 16) se rapproche plu- tot de Thr. depressa a en juger par sa largeur considerable (73 °/ 0 ), par l'arc tres fort de son bord palleal, par son bord buccal droit dans sa partie inferieure. Sur quelques moules de Thr. depressa on aper^oit de delicates stries rayonnantes, si bien rendues sur le dessin de Loriol (Boulogne II). Sur les moules de Thr. incerta des stries pareilles ne sont jamais visibles. Localites. —- Brzostowka, Niebrow .et Wawal : calcaires jaunatres (couche II). Tres commune. 1830. Tellina incerta 1845. Thracia Frearsiana 1872. Thracia incerta 1875. — — 1875. — depressa 1898. — incerta 1911. — _ Dimensions. — Longueur Largeur Thracia incerta lhurmann (Deshayes) pi. VII, fig. 6. Thurmann. Mem. Soc. Natur. Strasbourg, pi. 1 , fig. 13 . d’Orbigny. Russia, p. 471, pi. 40, fig. 17-18. be Loriol. Haute-Marne, p. 203, pi. 11, fig. 9-10. de Loriol. Boulogne II, p. 32. de Loriol. Boulogne II, p. 189, p. 12, fig. 8. Skeat et Madsen. Boulders, p. 138, pi. 4, fig. 16. Boden. Popilani, p. 55, pi. 5. fig. 21-22. 53 mm. 35 (= 66 °/o) 63 mm. 42 (= 66 %). Les calca.res jaunatres de Brzostowka et de Niebrow renferment de tres nombreuses races .toutes en etat de moules, presque toutes un peu comprimees et souvent malcon- ™. Pour .mtte eause des mesures precises ne sont possibles que sur de rares exem- pla res et la determ,natron do.t dire basee sur les earacteres de la forme generate. Dans le makrielnombreux deux types fondamentaux se laissent clairement distingue,-. Au premier aib TeTLeTl 7 * C ° ntOU '' P ‘ US ° V8le ’ m ° inS Iar ? e ' -ec crochets plus pa. TlV bleme^t *" ^ ^ Us -ec bord palleal taiblement urque ou presque dro,t. La partie ana le est allono-ee se dirige obliquement en a van I et e I, " “ partle de sa loi, K ueu r tout k fait droit et arque. L'extrimitT^ak elt plus obtuse 1 Un “ Pr " ^ V* ™ ^ oblitere chez tous mes exemnlaires t ’ & ° n ^ ee ‘ L an g le anal est plus ou moins J’attribue les tZ ,77 depressa. ^ lr ' lncer celles du deuxieme a Thr. ris^iusTau/" 3 D '° R “- d0i ‘ F,SUnie * Thr • telle qua nous 1’avons caracte- BONONIEN DE LA POLOGNE 85 Localities. — Brzostowka, Niebrow et Wawal: calcaires gris-bleuatre (couche G). Com¬ mune. Calcaires jaunatres (couche H. Tres commune). Corbula Braunsi n. sp. 1874. Corbula alata Brauns. Obei'er Jura, p. 147, pi. 2, fig. 17-19. Dimensions. — Longueur 6 mm., largeur 3 mm. Coquille ovale, fortement allongee, tres inequilaterale, faiblement et reg-ulierement bom- bee, peuepaisse. Partie buccale tres courte (env. 25 °/ 0 de la longueur totale), obliquement tronquee, partie anaie allongee, faiblement retrecie, avec extremite arrondie. Bord palleal convexe, se relevant vers l’arriere. Bord cardinal droit. Testorne de dedicates stries d’accroissement concentriques, dont quelqnes-unes plus fortes. LaCorbule decrite repond sous tous les egards a la figure de Brauns qui n’est malheureusement accompagnee d’aucune description. Elle ne peut etre confondue avec Corb. alala Sow. qui est beaucoup Fig. 6. — Corbula.Braunsi plus courte, plus large, beaucoup moins inequilaterale, plus forte¬ ment bombee et couverte de stries plus fortes. Je trouve d’autant moins de ressemblance entre Corb. Braunsi et Nuc. gregaria de Dunker et Koch, quoique Brauns tend b les identifier. La forme de Dunker est plus inequilaterale, courte, large (70 °/ 0 ), bombee, trigone, et dilfere egalement de la Corb. alata qui est presque regulierement ovale. Cette Corbule represente done une espece nouvelle, et je propose pour elle le nom de Corb. Braunsi. Locality. — Brzostowka et Niebrow : calcaires en plaquettes (couches J-L). Tres com¬ mune. Corbula cf. Dammariensis Buvignier 1852. Corbula Dammariensis Buvignier. Meuse, p. 9, pi. 12, fig. 43-45. 1868. — — de Loriol. Yonne, p. 69, pi. 5, fig, 8-9. 1872. — — de Loriol. Haute-Marne, p. 154, pi. 10, fig. 1. Dimensions. — Longueur 10 mm., largeur 7 mm. 5. Coquille subtriangulaire, large, trapue, fortemelnt et regulierement bombee, peu inequila- terale. Region buccale un peu plus courte que l’anale, bord buccal arque au passage au bor palleal, regulierement arque. Region anaie tronquee, pourvue dune carene tres tai e, obtuse. Bord cardinal long, ddclive des deux cotes, formant un angle presque droit, tociet. forts, recourbes. L'ornementation consiste en de fines stries d accroissement. La Corbule decrite est exactement pareille aux exemplaires fran?ais, qu e e surpasse pourtant par sa taille, presque deux fois plus forte; j accentue cette difference ininant seulement comme cf. Dammariensis. Localites. — Brzostowka et Niebrow: calcaire en plaquettes (couche J). eu commun Corbula inflexa Roemer 1836. Nucula inflexa Roemer. Oolithengebirge, p. 100, pi. 6, fig. 1 J - 1872. Corbula inflexa de Loriol. Haute-Marne, p. 152, pi. 9, fig. 19---. 1874, — — BRAUNS..Oberer Jura, p. 245, pi. 2, fig. 10-13. 1880. — — Altii. Nizniow, p. 259, pi. 25, fig. 13-14. 1880. _ _ Struckmann. Wealden, p. 76, pi. 2, fig. 5, 7, 8. oc J. LEWINSKI ob Nombreux mouleset empreintes de cette forme ovale, inequilaterale, peu bomb<5e, faci- lement reconnaissable a sa partie anale allonge, retrecie, subtronquee, portent un ph obtus tres oblique, borde du cote cardinal d’une depression sensible. Je n ai nen d ailleurs k a j outer aux descriptions multiples de cette forme bien caractenstique. Loealites. — Brzostowka et Niebrow : calcaires en plaquettes (couches J-L). Ires com- Patella vassiacensis de Loriol 1872. Patella vassiacensis de Loriol. Haute-Marne, p. 151, pi. 9, fig. 18. Dimensions. — Longueur 4 mm., largeur 3 mm., hauteur 2 mm. Dans les marnes grises de Brzostowka j’ai trouve une petite Patelle a contour ovale, un peu plus longue que large, formant un cone tres regulier. Son sommet est central et tout a fait droit. Des lambeaux conserves du test sont tres minces, colores en brun, et portent des stries concentriques extremement fines, recoupees par des stries radiales encore plus deli- cates, un peu plus fortes vers le sommet et sevanouissant graduellement vers la base. Se basant sur le contour ovale et la situation centrale du sommet tout a fait droit je rap- porte cette forme h Patella vassiacensis de Loriol, connue seulement a l’etat de moule. Localite. — Brzostowka : marne grise (couche B). Rare. Natica cf . suprajurensis Buvignier 1852. Natica suprajurensis Buvignier. Meuse, p. 31, pi. 23, fig. 22-24. 1875. — — de Loriol. Boulogne 11, p. 107, pi. 7, fig. 10-11. Dimensions. — Longueur 10 mm., largeur du dernier tour 8 mm. Moule lisse d’une petite Natica a tours peu nombreux, a accroissement tres rapide et a angle apical tres ouvert, k dernier tour fortement renfle, grand, formant les 3/4 de l’en- semble, correspond le mieux h Nat. suprajurensis. Localite. Brzostowka: calcaires en plaquettes (couche J ). Assez commune. Turritella minuta Dunker et Koch 1837. Turritella minuta Dunker et Koch. Versteinerungen, p. 40, pi. 5, fig. 6, c, d. 1882. — — Struckmann. Neue Beitrage, p. 28, pi. 4, fig. 22-23. De nombreuses empreintes de cette Turritelle de tres petite taille, ne depassant pas 6 mm. de longueur, a angle apical tres aigu, h accroissement en consequence tres lent, h tour nom¬ breux (jusqu’a 10), renfles, separes par une suture profonde, ornes de 5 fines c6tes loogitu- dinales, se trouvent en masse sur les plaquettes du calcaire jaune J’ a Brzostowka. Perisphinctes cf. Boidini de Loriol PI. VIII, fig. 1 1875. Ammonites Boidini de Loriol. Boulogne II, p. 22 , pi. 4 , fig. 3 . Dimensions. — Diametre 137 mm. Hauteur du dernier tour * 45 33 de maniere que la ligne suturole lateral. * m6me hauteur T^tteignent les branches du premier lobe Fip. 8. — Perisphinctes quadriscissus n. sp. Ligne de suLure. l/l. BONONIEN DE LA POLOGNE 89 Le fragment du dernier tour est occupe par la loge et differe profondement du tour prece¬ dent. Son contour est egalement rectilateral, mais il est plus epais par rapport a la hauteur et, mesure sur les cotes, il est presque carre. Le dos est tres faiblement arrondi. L'ornementation consiste en 5 cotes bie.n fortes (sur 1/4 du tour), un peu inflechies en avant qui commencent a quelque distance de l’ombilic ; k leur naissance ces cotes sont dtroites, arrondies, mais elles s’elar- gissent rapidement sans perdre en hauteur, ce qui leur prete un aspect de massues. Sur le bord externe chaque cote se divise en quatre cotes sipho- nales (une seule en trois) qui se relient k une seule cote principale du cote oppose. Les cotes sipho- nales sont beaucoup plus faibles que les cotes’ principales et passent sans s’affaiblir par le cote externe. Les interstices entre les cotes principales sont profondement excavds. Le bord ombilical du dernier tour est eleve, surplombant, lisse. Per. quadriscissus n’a pas d’affinites pronon- cees avec aucun des Perisphinctes connus. Ce n’est qu 1 Ammonites divisus corona tus de Quenstedt (Ammoniten, p. 951, pi. 10G, fig. 6) qui le rappelle un peu par ses cotes epaisses qui trifurquent regu- lierement sur le cote externe ; cette ressemblance n’est pourtant que tres eloignee, car la coupe aplatie des tours, la raretd des cotes, et avant tout la ligne suturale, avec un lobe auxiliaire seulement, demontrent que 1 Ammonite c e Quenstedt appartient a un tout autre groupe de formes. Localite. — Brzostowka : calcaire jaun£tre (couche H). Tres rare. Fig. 9. Perisphinctes quadriscissus n. sp. Coupetransversale. 1/1. Perisphinctes aff. Pella.ti nov. nom. (= biplex de Loriol 1875, non Sowerby, non de Loriol 1876). PI. VII, fig. 9. 1875. Ammonites biplex de Loriol. Boulogne II, p. 17, pi- 2, fig. 1. Dimensions. — Hauteur du tour 40 mm. 38 mm. Epaisseur du tour 28 —■ 26 Je possede deux fragments d’Ammonites d'asse* grande taille, a tours lentement, peu embrassants, a ombilic bien large ; tous leS , leU r epaisseur mes lateralement et presentent un contour oval, P luS . , . J cs et ^d’os sont arrondis. actuelle est surement plus petite que 1 epaisseur primitive, . , etroites L’ornementation consiste en c6tes espacees, dro.tes ra^nnan e ^ g n °" tes ). iphon ’ ales sont tranchantes, assez fortes, bifurquant vers la moitre de • ^ gans se mod;fier par l e aussi fortes que les cotes ombilicales et passent sans s nae-nes c 6tes cote externe. Tous les deux fragments portent des etranglemen s P o simples. SOCIETE GEOLOG1QUE DE FRANCE. PaLEONTOLOGIE. T. XXV. — 17. Memoirs n° 56. — 12.’ 90 J. LEW1NSKI Ges fragments rappellent vivement 1’Ammonite figuree et decrite par de Loriol (Boulogne II), qui s’en rapproche par sa grande taille, par le contour oval de ses tours, par son ombilic large. L’ornementation rendue sur la figure reduite (1) dillere un peu de eelle de nos frag¬ ments : les cotes sont plus serrees, tout en conservant le merae caractere; pourtant de Loriol mentionne expressement quele nombre de cdtes varie sensiblement dans ses exemplaires. L Amm. hiplex figure par de Loriol (Boulogne I. pi. 2, fig. 3-4) ne peut nullement etre confondu avec celui de Boulogne II, comme le fait Siemiradzki (Perisphinctes, p. 173) en reunissant ces deux formes distinctes sous la denomination de Per. n. sp. aff. Bleicheri. L’Ammonite de Boulogne II est une forme renflee, b tours epais, extremement rapprochde et peut-etre identique a Virgatites ( Provirgalites ) Pacloivi. Per. Pellati = hiplex de Loriol 1.875 ne peut non plus etre confondu avec Per. hiplex Sow. qui a ete enfin bien decrit et figure par Siemiradzki (Perisphinctes, p. 265, pi. 25, lig. 41) et qui appartient a un groupe totalement different. Pour cette cause je propose de donner bY Amm. hiplex de Loriol, Boulogne II, pi. 2, tig. 1, le nom nouveau de Per. Pellati , et je determine mes fragments en consequence comme Per. aff. Pellati. Localite. — Brzostowka : calcaire jaunatre (couche H). Assez rare. Genre Virgatites Pavlow Coquille discoidale, comprimee. La largeur de l’ombilic, la hauteur des tours et leur embrassement varient avec l&ge. L’ornementation se developpe en trois stades consecutifs de duree variable. Le premier qui apparait sur les tours inteiueurs, consiste en cotes dicho- tomes ou bidichotomes, pr^cedees parfois sur les tours les plus jeunes par de rares cotes ombilicales simples, portant un tubercule a leur naissance, et des cotes fibres siphonales intercalates. Le deuxieme stade est caracterisc par l’apparition de faisceaux virgatotomes, comptant de 3 a 7 ou 8 branches. Le dernier stade n’apparaissant que chez les adultes, con¬ siste dans la reduction des faisceaux en cotes trifurquees, puis bifurquees et meme simples. Etranglements nombreux a tout dge. Suture peu decoupee, composde dun lobe lateral plus long que le lobe siphonal, et de p usieurs lobes auxilinires, disposes sur une ligne plus ou moins incline en arriere, formant ou nonun o e umbonal distinct. La selle laterale est avancee par rapport a la selle sipho- Miclialski ( Ammoniten) a ete le premier a consacrer au groupe d’Ammonites a cotes vir- Z l r~ ? r approfo " dle ; 11 en a demontre les stades d’ornementation diflerents et siderait la loi h-**” 'o''"’ basee sur les ca ™«teres du stade le plus juvenil. Michalski con- de rorL^el b t :r net,qUeC r me absolum -‘ -'able et croyait que les premiers stades tiques des A m m o notes'vi r ga to tom e s P< 7 " er leS ra PP orts S 4 " 4 - dans leur ieunesse minn . i ’ ( I ue ^ ( l ues ' unes de ces Ammonites ne presentent que chez d autres le stade “d^lT °“ bidich ° t0n ; e “ P eris phinctoide », tandis cede par des stades • n i pn . f l ailleurs moms durable et moins regulier, estpre- cotes siphonales libres interLdaires)" Ces” j a ff tuberCuleS Umbonaux ) et “ polyplocloides » (4 Ammonites virgatotomes appartiennent mf "7“ Pr ° UVent . ^ Michalski ’ ^ groupes d’origine tout a fait dilferente e’t d ^ ressemManoes apparentes, a deux Perisphinctes pour les formes h ’ 01vent etre ranges dans deux genres : celui de pour cedes qui passent dans leur jeunTss^des” l pe " Sph ’ nctoide ». celui d'Oleottephanm coi'des ». Au premier appartient le « groune de P ” “ olc ° ste P hanoides »> ou « polyplo- ° p de Per. zarajskensis » avec les especes : Per. BONONIEN DE LA POLOGNE 91 zarajskensis , schtschukinensis , Pilicensis, scythicus , Tschernyschovi , apertus, Quenstedti , Miatschkoviensis ; au deuxieme — le « groupe d’OZcosZ. virgatus » avec Olcost. virgatus, cuneatus , pusillus, Pallasi , Sosia, et celui d’O/c. acuticostatus , auquel appartient outre OZc. acuticostatus encore 0/c. sp. Vuque le Bononien moyen de la Russie n’etait point encore subdivise en zones, Michalski considerait ces deux groupes differents corame contemporains, et leur ressemblance pro- f onc [e — comme 1’efFet d’un parallelisme vraiment prodigieux. Ge parallelisme devait s’etendre dune part aux groupes dans leur totalite, d’autre part aux especes differentes. Le parallelisme des deux groupes consiste dans ce fait, qu'aux especes de l’un correspondent strictement des especes de l’autre ; les ressemblances entre ces especes correspondantes deviennent tellement profondes a l’age adulte, qu’elles ne sont discernables qu’aux premiers stades du developpement, quand les differences entre les groupes memes sont encore visibles (p. ex. Per. zarajskensis et Ole. virgatus ; Per. Schtschukinensis et Ole. pusillus ; Per. Pavlowi et Ole. Pallasi ; Per. apertus et Ole. acuticostatus). Le parallelisme entre les especes correspondantes se manifeste dans ce que « les varia¬ tions mutationnelles » se poursuivent chez elles dans la meme direction, p. ex. : chez Per. apertus et Ole. acuticostatus les variations consistent dans ce que les cotes deviennent plus elevees, plus espacees et que les cotes bifurquees sont'remplacees par des cotes simples. Pourtant ce n est qu’un « parallelisme apparent », car ce sont les varietes finales du Per. apertus et les varietes primitives de l’OZc. acuticostatus qui se ressemblent, tandis que les varietes primitives du Per. apertus et les varietes finales de l’OZc. acuticostatus sont bien eloignees. Par contre, chez Per. Pavlowi et Ole. Pallasi ce sont les varietes primitives et les varietes finales qui se ressemblent reciproquement, le parallelisme estbien reel. Michalski explique ces phenomenes par revolution parallele des deux groupes d’ongine differente, anterieure au Volgien ; cette evolution a produit dans les deux groupes des especes correspondantes ; le parallelisme entre les especes correspondantes est cause par leur evolution pendant le Volgien, qui se produit chez toutes dans la m^me direction, vers le prolongement du dernier stade biplicate, qui s etend de plus en plus vers les tours int6 rieurs, en raccourcissant la duree du stade virgatotome. Michalski accentue le caractere unique de ces phenomenes et leur difference es cas e parallelisme usuel : « Tandis qu’ordinairement le parallelisme se prononce dans I appari¬ tion d’un ou de quelques caracteres communs aux phylums paralleles, chez es & embrasse la presque totalite des traits morphologiques ». , Pavlow (Speelon, p. 471 ) ne se rallie pas auxjvues de Michalski, considerant comme madmis- sible, «une telle separation des Ammonites qui torment evidemment un gioupe na "' 1| . separation nge par sU dans un genre (ou sous-genre) nouveau bien defini ,, et range par suite les « Perisphinctes et les « Olcostephanes „ de Michalski 8 F _ Virgatiles appartenant au groupe des Olcoste- uaus un genre i ou sous-genre i uuuvmu— ^ - __• . phani qui represente plutot une famille qu’un genre. Pavlow ne se prononc p subdivisions du genre Virgatiles, nisur les aflinites des groupes, separes 1 division Siemiradzki (Perisphinctes, p. 229) accepte . par dgards de nature pratique -, la d ~ desVirgates en Olcostephanes et Perisphinctes, en ne conservant le nom to Hr?antes, q pour les formes munies dans leur jeunesse de tubercules aux a 01 s e ° nouvelle Les progres de la stratigraphie du Bononien jettent pourtant une sur les affinites des Virgates. Michalski savait deja bien que a is rl deg (( °oicoste- de son groupe de « Perisphinctes » virgatotomes etait plus arge que ^ dans ]e gF phanes » k cotes virgatees, notamment seulement le premier group^ \ P c tandis que de la Russie, pres d’Orenbourg, dans la region mo ® co ™“”® ' 6 ^rfeureB ont encore dlargi deuxieme est confine a la Russie centrale. Les trouvaille 92 J. LEWINSKI l’airede distribution des « Perisphinctes », trouves en Pomeranie, en Danemark, en Angle- terre et k Boulogne, tandis que les « Olcostephanes ■» restent specifiquement moscoviens. Dans la partie geologique du travail present nous avons suffisamment dclaire les causes de cette repartition qui consistent en ce que. les communications entre le bassin moscovien et l’Europe occidentale ont ete interrompues definitivement vers la fin de la zone a Virg. scy- thicus. Un autre trait de lumierea ete jete sur ces rapports singuliers par les travaux de Rozanov (Subdivisions et Portlandien de Moscou) qui a dernontre qu’aux environs de Moscou les couches a Virgates peuvent etre subdivisees en deux zones, dont l'inferieure ne contient que des Virgates du « groupe de Per. zarajskensis » de Michalski, la superieure principa- lement des « Olcostephanes » virgatotomes avec quelques rares « Perisphinctes » qui passent de la zone inferieure. Or, ces faits demontrent que les « Olcostephanes » et les « Perisphinctes » virgatotomes de Michalski ne sont pas contemporains, corame le croyait cet auteur, mais au contraire ils appartiennent a des faunes consecutives, et les liens entre eux ne consistent pas en conse¬ quence en un « parallelisme » sans egal, mais sont surement d’origine genetique. Le groupe de Per. zarajskensis comprend des formes primitives, largement repandues, tandis que les groupes d Ole. virgatus et Ole. acuticostatus comprennent des formes descendantes directe- ment des formes plus anciennes du premier groupe et changees quelque peu par Devolution dans le milieu restreint du bassin moscovien, dont la communication avec 1 Ocean boreal s interrompt egalement. Les especes « paralleles » de Michalski sont genetiquement liees Ole. virgatus est le descendant de Per. zarajskensis , Ole. pusillus de Per. Schtschukinensis , Ole. Pallasi de Per. Pavlowi , Ole. acuticostatus de Per. apertiis. Ce fait explique egalement le parallelisme des « variations mutationnelles » qui doivent etre considerees comme de vraies mutations (sensu Waagen), conduisant consecutivement d une forme a l'autre. L’apparition des tubercules sur les tours les plus jeunes des « Olcos¬ tephanes » doit etre envisagee par consequence comme un trait de cenogenese et non comme la repetition des caracteres des ancetres d’apres la loi biogenetique. Les formes, les plus repandues comme Virg. scythicus, pilicensis , Quenstedti , semblent disparaitre sans laisser de descendants. L union genetique des Ammonites virgatotomes de divers groupes etant ainsi demontree, nous somme obliges de les reunir dans un genre unique de Virgatites, suivant lexemple de Pourtant les differences entre les Virgatites des deux horizons consdcutifs de Moscou, prmc.palement l apparition dans la jeunesse des formes de l'horizon supdrieur de caracteres nouveaux - cenogenetiques, notamment de tubercules ombilicaux, ainsi que quelques dilTe- " r teS ^- lesexemplaires plus dgds, me semblent suff,sautes pour les diviser r “ : ° Ul ^ P ™ ir S» lit '° P°ur les formes du groupe de Virg. Zui ’ Eumr9MeS - P° ur des groupes de Virg. virgatus ef Virg. acuticol d °y ent ^ tre rapportees comme un troisieme sous-genre 1 gl ite dou l orue^ r ' " kl ‘ PPe,l) 6 ‘ Schneid ( Neubur S) '«»»■» de pludovi diecome^ perisIilTo '°d n P T nt0 163 tra!tS eSSe ' ltiels d “ notamment un sta, qmsemble pTsser b ut a P ' US tard P ar »» stade virgatotom nmgerTl op P udonde Schnl “ re P '7 T"^ ‘ U '’ Stade «>*>*•*•• P°-tant je ne puis „ zarajskensis-scythicus (Provinatites) 'en (T'"" T’" Pseudomr S atitea aux Virgates du grou| Euvirgatites nobis. ° PP ° S4 SUX Vl ^tites s. sir. - aitterences entre les Prov.rgatites et les Pseudovirgatites sont bie BONONIEN DE LA POLOGNE 93 ofondes’ ces deux groupes sont genetiquement affilies, mais separes par une evolution sen¬ sible des Pseudovirgatites dans une direction speciale ; les differences principales consistent en ce que : chez Pseudovirgatites le stade virgatotome apparait a un age beaucoup plus avance le stade dichotome est par consequence sensiblement plus long ; le stade virgato¬ tome est beaucoup plus faiblement developpe, les cotes sont pour la plupart trifurquees ; les cotes libres siphonales sont nombreuses ; l’ombilic se retrecit avec l’age tandis qu'il s’elargit lez Provirgatites ; le bord ombilical est arrondi. D’ailleurs les Pseudovirgatites appar- tiennent a un niveau beaucoup plus elev6 que les Provirgatites et sont probablement leurs descendants , — developpes dans la region tithonique et provenant de formes qu on ne peut encore preciser, mais qui appartenaient au groupe de Provirg . zarajskensis tel que nous le definissons plus loin. Resumons-nous : le genre Virgalilcs dont la diagnose a ete donnee ci-dessus, comprend des formes reparties settlement dans differents niveaux du Bononien moyen et pent etre subdivise en trois sous-genres. A Provirgatites , le premier d’entre eux, appartiennent des formes primitives de 1 affimte du m j»kensis et du scythicus, qui se distinguent par la dichotomic des cotes dans le stade le plusjeune, par le point de division des cotes plus eleve, par le bord ombilical Sieve, dro t L parun lobe umbonal distinct, pendant en arriere. Provirgatites caracterise la base du Bononien moyen et donne naissance par suite a deux sous-genres plus jeunes. Son engine ‘ Sl E~L est confine an bassin nroscovien, oi.il cnraetdrUe.es niveaux superieur^du Bononien move.., et se distingue par le caraetdre « olcostephano.de », pu P ’ W - enfin bidichotome de ses tours les plus jeunes, par le pent de d.v.s.on des cotes p^s b .ssd par son bord ombilical abaissc, arrondi, traverse pur les cotes, par son l^e^umbonal pen accented. Ce sous-genre prdsente un exemple des plus■ d “ascendance directe de phylStique, car pour la plupart de ses especes peut e le Proniraatites. formes correspondantes qui appartiennent au sous-genre p us ancien e moins Pseudovirgatites ne se irouve que dans le Tithonique * uu Ua partie superieure du Bononien moyen. II se distingue par a u » siphonales dichotome, pfr un stade virgatotome fa.blement ddve.oppe par -s o es b smp^^ ^ nombreuses, parson bord ombilical eleve, lisse, mais arrondi, par l’ombilic avec Page, par une bande siphonale bien accentuee. Sous-genre Provirgatites nob. Toutes les Ammonites virgatotomes qui se trouvent en ^ * £ caires de Brzostowka et de N.ebrow, appartiennen ^ g Boh(Janowicjsi sp , qu . nous l’avons defini plus haut, exclusion faite pour P j e ne C onnais point ses tours rappelle le plus par ses caracteres generaux Euvirg. mrga u . ^ ^ ses affinit& p l u5 les plus interieurs et je ne puis par suite me pronon profondes. f t Tschernyschovi et Quens- A Tomaszovv, Provirg. miatschkoviensis et a per us abondent, en outre il s'y fed/, soot mal conserves , zarajskensis, Pihcensise Provirg . Alexandra, trouve quelques formes nouvelles, inconnues en Russie, Samageisp. -„„^i«ent naturellement en trois groupes Les Provirgatites du Bononien de la Pologne ser p r ^ichalski qui se basait ici, qui ne correspondent pas entierement aux affinites, m l( I . caracteres des tours comme dans la classification de tons les VirgateS, umquement 94 J. LEWINSKI les plus jeunes. Michalski divise les Provirgatites (Perisphinctes du groupe Per. zarajs- kensis) en trois groupements : 1). Le groupe de Prov. zarajskensis , pilicensis et schtschu- kinensis est caracterise par la courle duree du stade biplicate-bidichotome, par l’apparition par consequence du stade virgatotome a un age tres jeune, par une phase ordinairement tres courte, du ddveloppement de rornementalion virgatotome, pendant laquelle le point de divi¬ sion des cotes est tres abaisse. 2) Le groupe de Provirg. scythiciis, Qucnstedti , Tschernyschovi, apertus est caraeterisS par la longue duree du stade biplicato-bidichotome et par la situation elevee du point de division des cotes. Prov. Quenstedti serait le plus primitif et plus eloigne des trois autres formes. 3) Enfin Prov. miatschkoviensis est assez eloigne des deux groupes precedents. Nous avons constate en analysant le genre Virgatites, que les stades les plus jeunes seuls ne donnent pas une base suffisante pour la classification, et que les caracteres des tours plus ages ne peuvent pas etre negliges. Or, les stades plus avances des Provirgatites de Tomaszow nous obligent a modifier quelque peu le groupement de Michalski. Provirg. zarajskensis constitue vraiment un type caracteristique aussi bien dans ses tours moyens, couverts de faisceaux reguliers, compacts, jamais sinueux, a branches nombreuses, aussi larges que les insterstices entre elles, a interstices entre les faisceaux profonds, exca- vds; egalement caracteristiques sont ses tours les plus grands, couverts de cotes trifurquees, Implicates ou simples, assez espacdes, radiales ou inclinees en avant, mais toujours droites; k coupe plus ou moins epaisse, mais toujours regulierement ovale. — A ce type appartiennenl Provirg. Alexandra, Sauvagei sp. qui apparaissent dans la couche G et H du Bononien de la Pologne, apres la separation du bassin moscovien ; c’est evidemment un groupe geneti- quement etroitement lie, et les formes qui lui appartiennent descendent de Provirg. zarajs¬ kensis en formant une lignee autochtone, developpee dans le bassin polonais, isole de Moscou. Comme 1 indiquent Provirg. Alexandra , proche de Perisph. cornpressodorsalus Fiebelkorn, et Provirg. sp., identique a Per. cf. acer , trouves par Fiebelkorn dans les blocs erratiques du NE de l'Allemagne; ces formes setendaient plus loin vers l’Ouest et seront peut-etre retrouvees raeme dans le bassin portlandien. Provirg. scgthicus forme un groupe bien a part, caracterise : au stade virgatotome par 1 irregularite des faisceaux, ordinairement a nombre de branchesrestreint, par leur sinuosite par le recoupment en arriere de leurs branches posterieures, par letroitesse des cites par rapport aux insterstices entre elles ; au stade le plus age — par sa coupe presque triangu- aire, par ses cotes serrees, irregulieres, tres souvent simples et souvent sinueuses. Pronin:. Pilicensis se rapproche beaucoup plus de scythicus que de Zarajskensis : les faisceaux sont irrcguhers, quoique la sinuosite est beaucoup plus faible que chez scythicus, les cotes r s etroites, separees par des interstices plus larges qu’elles. Je neconnais malheureusement pas d exemplaires complets preseutaut le stade definitif biplicate, mais je crois qu'il ressem- ’ au derni0 '' tou r scythicus, et que plusieurs fragments, couverts de cfltes biplicates rlTdt tyPe ,v SCyM /T qui a PP««“" a nt » des Ammonites de dianietre moindre que celui des scythicus adultes, pourraient appartenir a Provirg. Quenstedti son affinite k Provirg. Tschernyschovi avec ses cotes bien Provirg. Pilicensis. Quant au scythicus a ete bien indiquee par Michalski. son stade virgatotome peu prononce, se distin«-i cites. espacees, elevdes, arquees, irregulieres, avec aisdment des deux groupements pre- BONONIEN DE LA POLOGNE 95 Provirgatites Alexandra n. sp. pi. X, fig. 1 , 2, 3. Fi&. 10. — Provirga tiles Alexandra n. sp. Ligne de suture. 1/1. Dimensions. — Dernier tour : Ilauteur 44 mm. 54mm. 72 mm. Epaisseur 35 (= 80 %) 42 (=79 %) 57 (= 80%). Avant-dernier tour : Hauteur 35 36 53 Epaisseur 23 (=66 %) 21 (=60%) ‘40 (= 75%). Partie recouverte de l’avant-der- nier tour par rapport a sa hauteur 12 (= 34 %) 13 (= 36°/ 0 ) ■ 17 (= 32 %). Jepossede de nombreux fragments d’Ammonites d age different ainsi qu’un exemplaire de tres grande taille, appartenant h une meme espece qui se rapproche beaueoup de Provirg. zarajskensis, mais en differe pourtant par des caracteres constants et bien definis. La coquille est discoidale, comprimee, k ombilic bien large (5b k 60 °/ 0 du dia- metre, evalue par recons¬ truction des fragments, 58 °/ 0 sur 1' exemplaire complet), a tours embrassants d’un tiers environ. Le recouvrement par le tour suivant semble diminuer avec l’age (de 34-36 % & 32 %), on consequence l’ombilic devrait s’elargir parallelement. La coupe des tours est ovoide, aplatie lateralement, plus haute que large, et s’elargit avec l age, passant de 60°/ o chez les tours de 30 mm. de hauteur & 80 °/ 0 sur les tout's les plus grands. Les flancs sont aplatis, le cote externe aminci et arrondi ; le maximum d epaisseur est tres peu accentue et se trouve pres du bord ombilical qui est toujours droit et eleve et gagne en hauteur avec lage ; il est toujours lisse et est relie avec les flancs par une courbe. Les etranglements sont assez rares, tres peu profonds, etroits, accompagnes en arriere d une cote bidichotome se divisant aux abords de l’ombilic, d une cote simple en avant. Les tours les plus jeunes me sont inconnus. Lornementation des individus de taille moyenne (tours de 30 mm. environ de hauteur, diametre total de 100 a 120 mm.) consiste en de nombreuses cotes virga- totomes qui commencent aux abords de 1 ombilic par unfaible crochet et puis sont diriges presque radialement. Assez haut, au-dessus de la moitie de la hauteur du tour, les cotes se divisent en faisceaux virgatotomes comptant erdinairement quatre, rarement trois cdtes siphonales. Le etranglements point de division est ordinairement couvert par le tour suivant. evan _ nm hilicales apparait une cote simple. Les cotes siphonales sont aussi fortes que es en aVan t. ai gues comme elles et passent par le bord externe en s’infldchissant leger Fl v ii. _ Provirgatites Alexandra ! n . sp . Coupe transversale. 1/J. J. LEWINSK1 96 Les interstices entre les cdtes siphonales sent plus larges queles cotes et aussi larges que les interstices entre les faisceaux qui ne sont que rarement reconnaissables sur le cote externe. Les interstices entre les faisceaux sont peu profonds, a fond plat; leur largeur est constante jusqu’au point de division des cdtes, d’oii ils se retrecissent rapidement. L’ornementation des tours suivants se modifie profondement. Les tours de plus de 40 mm. de hauteur sont ornes de cotes trifurquees, entremelees avec des cotes bifurquees peu nom- breuses, et dont la trifurcation conserve le plan virgatotome, e’est-a-dire la c6te se divise en deux branches, dont celle de devant passe sans modifications sur le cote externe, tandisque surcelle d’arriere s’amorce une branche intermediate. Ges cotes sont aussi serrees que les faisceaux virgatotomes des tours plusjeunes. A la hauteur des tours de 50-60 mm. les cotes deviennent sensiblement, presque deux fois plus espacees et sont nettement bifurquees, tandis que la troisieme branche, celle d’arriere des cotes trifurquees se detache entierement et prend Laspect d’une assez courte cote siphonale fibre. Sur les tours les plus ages, appar- tenant a la loge (plus de 70 mm. de hauteur), les cotes deviennent de nouveau plus serrees, leur point de division s’abaisse ; des cotes simples font leur apparition. La cloisonne m’estconnue que sur des tours plus ages, a cotes espacees, oil elle corres¬ pond strictement au type de la ligne suturale de Provirg. zarajskensis : elle est mediocre- ment decoupee, les deux selles laterales sont un peu avancees, le premier lobe lateral est large et profond, depassant le lobe siphonal, le second lobe lateral est de moitie plus court, assez large; trois petits lobes auxiliaires apparaissent entre lui et la suture ombilrcale; ils sont disposes sur une ligne oblique, pendent fortement en arriere et forment un lobe umbo- nal, plus long que le premier lobe lateral. Rapports et differences. — Provirg. Alexandras est bien rapproche de Provirg. zarajs¬ kensis, il en differe pourtant par son ombilic sensiblement plus large, ses tours moins epais et sensiblement aplatis sur les flancs et moins embrassants. L’epdisseur des tours s’accroit chez lui avec l’dge, mais mdme chez les exemplaires de tres grande taille elle est sensible¬ ment plus petite (80 %) que la hauteur, tandis que chez Provirg. zarajskensis k 130- U0 mm. de diametre 1 epaisseur est presque egale h la hauteur. L’ornementation des tours virgatotomes chez Provirg. Alexandras est beaucoup plus serree ; le point de division des cotes est beaucoup plus eleve, le nombre de cotes siphonales est constamment moindre, leur pro til est aigu, non arrondi. Les interstices entre les cdtes ombilicales sont plus etroits, moms profonds, h fond plat; les interstices entre les cotes siphonales sont plus larges que les cotes et egaux aux interstices entre les faisceaux. L’ornementation des tours plus adultes differe element de ce fait que les cotes chez rovirg. Alexandra sont plus serrees et regulierement trifurquees, tandis que chez Provirg. zarajskensis les cotes trifurquees sont rapidement remplacees par des cdtes bifurquees Je ne connais pas malheureusement de stade de Provirg. zarajskensis correspondant * ces tours de Provirg. Alexandra , ou les cdtes deviennent plus espacees Quoique les tours moyens de Provirg. Alexandra different profondement de ceux de ceux de Euvb'ff 8 ’ . P ° U J tant les stades suivants de sa croissance rappellent singulierement ceux de virgatus, reprdsentes par Michalski (L c. , pi. 2, lig. 1 • p l 3 fiJ 1) fcle- "izt^ f ° rmeS ’ le8 /~ UX Vi ^ t0t ? meS S ° nt par des°cdtes trifur- espacees et plus ^ **1 fortes 1 a un age plus eleve les cdtes deviennent plus l’aplatissement des f 1 ancsT'aILai 1 ^ 1 L "la * emps 1 e P ai88e y augmente par rapport a la hauteur, les ages le pointde divki h ^ + ^ deV16nt pluS r % uli ^™nt ovoide. Mais a tous ombilical ^ ^ ; le herd L Ammonite deerite par Fiebelkorn (Geschiebe) sous le non, de Perisph. compressor- I ■ • ■ • . 1 ' • BONONIEN DE LA POLOGNE 97 satus appartient surementau sous-genre Provirgatites et represente une forme tres proche du Provirg. Alexandra:. Ses dimensions sont: Diametre 200 ram. Hauteur du dernier tour 55 mm. (r= 28 %)• Epaisseur — 52 mm . (= 26 %). Largeur de l’ombilic 118 mm. (= 59 °/ 0 ). ' Epaisseur par rapport a la hauteur 94 °/ 0 . (Ce dernier chiffre estcalcule d’apres le texte de Fiebelkorn ; d’apres la figure, pi. 21, fig. 26, le rapport ne serait que 84 °/ 0 .) Les dimensions correspondent done suffisamment a celles de Provirg. Alexandra , la coupe ovoide, l’amincissement des tours vers le cdte externe, le bord ombilical droit et eleve, presenter^ autant de ressemblances, ainsi que l’ornementation, qui correspond sur a figure de Fiebelkorn aux tours de 50-60 mm. de hauteur de Provirg. Alexandra:. Les cotes de Perisph. compressodorsatus sont egalement espacees, radiales, fortes, surtout sur le bord ombilical ; plusieurs d’entre elles sont sur la figure de Fiebelkorn trifurquees virgatotormque- ment Pourtant, l’amincissement plus fort de FAmmonite de Fiebelkorn vers le cote dorsal son epaisseur un peu plus grande, la preponderance sensible des cotes bifurquees, constituent autant de differences avec Provirg. Alexandra:. Pour cette cause je ne prends pas la liberte de reunir la forme de Fiebelkorn a Provirg. Alexandra: , d’autant plus que les tours interieurs nesont pas connus. Je me borne a indiquer leur affimte bien profonde, ainsi qu a placer Perisph. compressodorsatus de Fiebelkorn dans le- sous-genre Provirgatites Le fragment d’une grande Ammonite a cotes trifurquees, inclinees en avant a bord ombi¬ lical droit et eleve, mentionne par Schmidt (Pommern, p. 201 ) comme ressemblant a Euvirg. virgatus , semble appartenir k Provirg. Alexandra:. Localites. - Brzostowka et Niebrow : calcaires jaunatres (couche H). Assez commui . Virgatites ( Provirgatites ?) Bohdanowiczi n. sp. PI. XI, fig. 3. Je nepossede qu’un exemplaire comprime et mal conserve de cette forme qm prdsentc pourtant des traits tenement caracteristiques et facilement reconnaissables, que je n hesite pas de la prendre pour type dune espece nouvelle. * , . . 'xsWnnt avec Coquille discoidale, tortement aplatie; ombilic etro.t, bord ombd.cal aba.sse,. e event avec l'age ; tours embrassant de moitie, beaucoup plus hauts qu epa.s , a cou P® f i ■ reconstitute k cause de la mauvaise conservation. L omementatron cons.ste en fa^sceau virgatoton.es, nombreux et serres, eommen 9 ant par un crochet au bord de 1 omb.l c ne la.s sard qu’une bande lisse, extremement etroite, fortement .ncl.nee en Sion est situe tres bas, tout pres du bord ombilical; cheque cote umbonale donne na.a.sancc h au moins cinq cdtes siphonales, plus fa.bles a leur na.ssance et gagnan S intensity vers le bord externe, qu'ellcs passent sans affa.bl.ssement avant. Les interstices entre les faisceaux sont etroits, peu piofonds, p , des Hanes ils disparaissent enticement, et tons les intervalles entre les cotes s ^°" aleS S ° de largeur tgale, ne depassant pas la largeur des cotes. Les elranglement‘ avant d’une cote simple, dun faisce.au dichotomisant en arnere. a su ur P La forme decr.te ei-dessus, par ses faisceaux nombreux, par leur P°-^ . bv'.s,on tres abaisse, par son bord ombilical peu elevd, se rapproche le plus du typique^H 9 ‘ - notamment de la « variete embryonale ,,, liguree par M.chalsla (Ammon.ten, pL L , elle en differe pourtant par le parcours rect.linea.re des faisceaux ne r’ re “ 1 ' n(Se de flexuosite, par leur inclinaison en avant plus forte, par la largeur cons.derab gagnee 1 .... r r wv — 18 Memoire n° 56. — SOCIETE GEOLOGIQUE DE FRANCE. — pALEONTOLOGIE. 1 1 98 J. LEWINSKI graduellement par les c6tes siphonales, par la conservation du nombre eleve des branches dans les faisceaux jusqu’k un diametre plus fort que chez Euvirg. virgatus, par le nombre considerable de cotes siphonales, par l’obliteration des interstices entre les faisceaux vers le cote externe. Je ne suis pas en etat de ranger cette forme definitivement dans un des sous-genres de Virgatites ; plusieurs de ses caracteres rappellent beaucoup les Euvirgatites. Localite. — Brzostowka : marne gris-jaunatre (couche F). Rare. Provirgatites Pilicensis Michalski PI. X, fig. 4. 1890. Perisphincles Pilicensis Michalski. Ammoniten, p. 117, pi. 6, fig. 10. Cette espece se distingue aisement du Provirg. zarajskensis par ses cotes fines et aigues, s^parees par des interstices sensiblement plus larges qu’elles, par le nombre moins eleve des cotes siphonales dans les faisceaux, par la regularity moindre de la forme, la disposition des faisceaux, parce que la reduction gra- duelle des branches dans les faisceaux commence assez tot et fait apparaitre des c6tes bifurqudes entre les faisceaux virgatotomes, tandis que chez Provirg. zarajskensis le stade vir- gatotome passe brusque- ment au stade trifurque, enfin par la sinuosity quoique faible, des cdtes principales, droites chez Provirg. zarajskensis. A mes yeux le Provirg. Pilicensis est plus rappro- che du Provirg. scythicus , dont quelques varietes ne comptent egalement que peu de branches dans les faisceaux et passent gra- cate ; il s’en distingue pourtant par la finesse des c6tes par la ™ Stade bipH ' les faisceaux sur le cote externe nln« o-r^ a . lar g eur d es interstices entre sinuosity des cotes beaucoup pl u L faible mHaT ^ 6 ^ lnterstlces intercostaux, par la faisceaux, causee par le recourbement en - US r ®£ ull ® rement triangulaire des plus faibles. nere es branches posterieures des faisceaux Fir. 12 — Tour adulte, couvert de cotes bifurquees et simples appartenant A Provirg. Pilicensis , a en juge'par let 3 s’ interieurs, mal conserves. 1 / 1 . ta Je crois pouvoir attribuer ii Premier , . .des tours adultesde Provirg. scythicus deTaterserri ^^ 0 "f ad " ltes ' orn “ * Pins - s oiplicates entremelees avec des BONONIEN DE LA POLOGNE 99 c6tes simples, k dimensions sensiblement plus petites que celles des tours du meme type chez Provirg. scythicus (fig. 12). Loealites. — Brzostowka et Niebrow : marne gris-jaunktre (couche F). Assez commune. ProVirgatites aff. Quenstedti Rouillier PI. VIII, fig. 4, 5. 1849. Ammonites Quenstedti Rouillier. Etudes IV, p. 359, pi. H, fig. 87. 1882. — — Vischniakoff, Planulati, pi . 3, fig. 3-5-6. 1899. Perisphinctes Quenstedti Michalski. Ammoniten, p. 156, pi. 9, fig. 6-8. 1903. — ( Virgatites ) cf. Quenstedti Skeat et Madsen. Boulders, p. 156, pi. 5, fig. 3. Dimensions. — Diametre 40 mm., hauteur du dernier tour 16 mm. (= 40 °/o), largeur de l’ombilic 12 mm. (= 30 °/ 0 ). Les marnes (couche F) de Brzostowka ont fourni plusieurs exemplaires de dimensions differentes appartenanta une Ammonite qui se rapproche beaucoup de Provirg. Quenstedti, mais presente pourtant quelques traits caracteristiques qui me font douter de sonidentite avec la forme moscovienne. Les exemplaires jusqu’k 40 mm. de diametre sont ornes de cotes tres fines, tres nom- breuses et tres serrees, dont laplupart biplicates; les autres sont bidichotomes, outre les cotes simples, qui accompagnent en avant les etranglements assez nombreux. Les cotes commencent par un crochet au bord ombilical et sont sinueuses sur les flancs de la m6me maniere que chez Provirg. scythicus , mais beaucoup plus faiblement. Le point de division des cotes biplicates est situe vers le milieu des flancs, celui des c6tes bidichotomes — tout pres de l’ombilic. A un diametre un peu plus grand, les cotes bidichotomes se modifient en faisceaux virga- totomes de 3 k 4 branches ; les cotes restent fines et serrees. Vers la fin du plus grand exemplaire, malheureusement incomplet, qui mesurait plus de 60 mm. de diametre, les fais¬ ceaux virgatotomes cedent leur place a des cotes simples plus fortes, avec quelques branches detachees, transformees en de libres cotes intercalaires. Ges formes ressemblent en general a Provirg. Quenstedti mais n’en possedent pas les traits les plus caracteristiques, notamment : la reunion de la plupart des c6tes au bord ombilical en des faisceaux bidichotomes, accompagnes par la formation de vrais tubercules au point de jonction * chez Provirg. Quenstedti les cotes bidichotomes lie sont remplacees par des faisceaux virgatotomes relativement rares qua un diametre de 80 mm. au moins ; chez notre forme, les faisceaux virgatotomes apparaissent a un diametre sensiblement plus petit, sont assez reguliers et serres. Enfin chez Provirg. aff. Quenstedti apparaissent des cotes simples au diametre de 60 mm. tandis qu elles n ont ete observees chez Provirg . Quenstedti meme a un diametre beaucoup plus grand. Provirg. aff. Quenstedti est rapproche de Provirg. scythicus par la sinuosite de ses cotes, par le caractere de ses cotes biplicates et bidichotomes, enfin par 1 apparition de cotes simples sinueuses a l'age adulte. II en dillere par la finesse et le nombre de ses cotes, par la courte duree du stade virgatotome, ainsi que par la regularity des faisceaux en ce stade, et par leur point de division plus abaisse. Loealites. — Brzostowka et Niebrow : marne gris-jaunktre (couche F). Assez commun. Provirgatites Sauvagei n. sp. PI. VIII, fig. 2, 3. Dimensions. — Diametre 90 mm. Largeur de l’ombilic 35 mm. = 39 %. Hauteur du dernier tour 32 mm. = 35 %• Epaisseur — 24 mm. =27%. Nombre des cotes sur le demi-tour 15; tours recouvranl de 1/3. 100 J. LEWINSKI Goquille discoidale, comprimee, & ombilic assez etroit; tours tout a fait plats sur les flancs, arrondis sur le cote externe, sensiblement plus hauts que larges (100//5), embrassant .dun tiers. Bord ombilical droit, eleve, lisse ■ dans sa partie infeneure. • Tours inteneurs inconnus ; a 90 mm. de diametre, l’ornementation consiste en des faisceaux virgatotomes qui commencent sur le bord cardinal par un faible crochet. Les c6tes umbonales sont etroites, bien fortes, elevees au debut et s’abaissent quelque peu tout en s elargissant vers le point de division, situe au-dessus du milieu des flancs; chaque cote umbonale donne naissance k un faisceau virgatotome contenant de 3 a 6 cotes siphonales, egales, basses et arrondies, beaucoup plus faibles que les cotes umbonales. Le point de division des faisceaux les plus nombreux est abaisse. Les cotes umbonales se prolongent sans interruption dans la premiere cote de chaque faisceau, tandis que les autres cotes siphonales s'affaiblissent vers leur point d’amorcement de maniere que parfois elles semblent etre parfaitement libres. Les interstices entre les cotes umbonales sont larges, profonds, concaves aux abords du bord ombilical ; en s’eloignant ils perdent en profondeur et s’assimilent enfin totalement au- dessus des 2/3 du tour aux interstices intercostaux, par cause de l’elargissement des fais¬ ceaux vers l’arriere. Toutes les cotes siphonales sont egales ainsi que les interstices entre elles, de maniere que les interstices entre les faisceaux ne sont point apparents, non seule- ment sur le cote externe, mais dans la partie superieure des flancs. Les etranglements apparaissent au nombre de quatre par tour, ilssonts etroits, profonds, hordes en avant d’une cote simple ; la cote posterieure presente ordinairement l’aspect usuel et ne dichotomise que rarement. Sur le tour qui suit le diametre de 90-100 mm., la sculpture se modifie de ce fait que les faisceaux sont reduits a deux branches, reliees a la cote umbonale, alfaiblies vers le point de division, entre ces cotes biplicates sintercale ordinairement une courte cote siphonale. Toutes ces cotes sont separees sur le cote externe par des interstices egaux. Les cotes umbonales sont tres fortes, elevees, larges, distantes de 15 mm. environ. La hauteur relative des tours semble 4tre plus petite que celle du tour precedent. Les etrangle¬ ments sont encore presents. Je rapporte k cette espece des fragments de tours tres grands, mesurant jusqu’h 12 cm. de hauteur, qui sont aplatis, couverts de cotes rares, distantes de 3 a 4cm., tres fortes, elevees, larges, arrondies, bifurquees ou trifurquees au-dessus de la moitie du tour, entre lesquelles s mtercalent une ou deux cotes siphonales libres. Les c6tes siphonales sont toutes egales, beaucoup plus faibles que les cotes umbonales, et separees par des interstices d’egale largeur. Cette ornementation presente les memes caracteres que la sculpture des tours d’au-dessus de 100 mm de diametre, seulement exageres quant a la distance et a la force des cotes. ^/, PP ° z 6 / ~ PrOVir ?- ™ rapproche par ses tours moyens de vZ nePaH ’ dU “"**■"**> l’alitre. Avee le premier il a de commun aisce°aux en ar IreT™ T\ C ° m P tent un <>« branches variables, l’dlargissement des p“ DD el„t r,’ ^ dlV1S1 ° n 6lCT6 ’ P ar suite leul ' ^our genera! irregulier, » peinerappelant un triangle; les autres ressemblances consistent dans 1’arrondissement des ,nterstices entre les faisceaux sur le <*« plus rdguKrement leur prononcees : les cotes umbonales sont disposer LssX leTc6L Z1 T UrS ! m SinUe “ X ’ eHeS -dlevdes pres de leur adultes de Provirq Saulaaei ddf ^ & aiWleS k leur P omt d’amorcement. Les tours plus Tandis que ceux ci font Invert entiarement de de Proving. scythlu, des cotes simples en nombre augmentanT ’ sl " ueuses . biplicates, entremdlees avec sontornes de c6tes tres fortes drnit &VeC tours a dultes de Provirg. Sauvagei courtes cotes siphonales libres intercalairfs^ 668 ’ 3lfurqUeeS OU m ^ me tr durquees, avec des — BONONIEN DE LA POLOGNE 101 L’affinitd avec Provirg. zarajskensis apparait dans la surelevation des cotes umbonales, la profondeur et le fond concave des interstices entre elles, dans leur disposition et leur parcours presque radial. Pourtant l’extreme regularity des faisceaux chez Provirg. zarajs¬ kensis , leur forme triangulaire, leur point de division abaisse, le developpement egalement fort de toutes les cotes siphonales des leur naissance, leur largeur et leur forme aplatie, la visibility des interstices entre les faisceaux sur le cote externe — permettent facilement de le distinguer de Provirg. Sauvagei. Les tours adultes de Provirg. zarsjakensis, epais, cou- verts de cotes serrees, bifurquees ou trifurquees, inclinees en avant, aigues, sanscbtes libres intercalaires, different aussi entierement de Provirg. Sauvagei du meme age. Provirg. Sauvagei se distingue totalement de Provirg. Alexandra par ses tours adultes ; ses tours virgatotomes presentent plus de ressemblance, ils en different pourtant par leur disposition plus espacee, par leur surelevation au bord de l’ombilic et 1 abaissement vers le point de division, par leur point de division plus abaisse, situe a hauteur inegale dans les faisceaux divers et parfois, surtout chez les faisceaux nombreux, non reconvert par le tour suivant, par l’irregularite des faisceaux et par l’affaiblissement des cotes siphonales vers le point d’amorcement. Per. cfr. Nikitini de Vetters (Tithonklippen, p. 232, pi. 22, fig. 5) me semble iden- tique a Provirg. Sauvagei , dont il presente tous les traits essentiels, notamment la coupe un plus haute que large, a flancs aplatis, les cotes radiales, fortes pres de 1 ombi ic, divisees virgatotomiquement en trois ou quatre branches, dont la premiere prolonge sans affaiblissement la cote ombilicale, enfrn les etranglements precedes par des cotes simples La forme de Vetters nC peut nullement £tre identifiee avec Per. Nikihni qui possede un ombilic plus large, des tours plus epais et relativement plus abaisses, dont les cotes ne sont pas plus fortes aux abords de l'ombilic, ne se divisent qu en deux ou trois branches dont une souvent libre, et ne forment point de faisceaux virgatotomes, comme ceux de la lorme de Vetters ou de Provirg. Sauvagei. Localite. — Brzostowka : marne gris-jaunatre (couche F). Rare. 1861. Ammonites biplex-truncatus 1868. — Auerbachi 1882. — scythicus 1889. Perisphinctes — Provirgatites scythicus Michalski. (Vischniakoff.) PI. IX, fig. 3, 4. Trautschold. Mniowniki, p. 84, pi. 8, fig. 3, 4. Eichwald. Lethaea, p. 1092, pi. 34, fig. 9 c, d. Vischniakoff. Planulati, pi. 3, fig. 1, 2. Michalski. Ammoniten, p. 121, pi. 5, fig. 6-7, pi. fig. 1-7, pi. 8, fig. 1, pi. 13, fig. 10. Pavlow. Speetan, p. 473, pi. 2, fig. 7. Skeat et Madsen. Boulders, p. 154, pi. 5, fig. 2. Schmidt. Pommern, p. 202, pi. 10, fig. 13, 14 a, b. 1892. Olcostephanus ( Virgatites ) cf. scythicus 1898. — — — 1902 Proving, scythicus represente Foment le plus saillant de la faune des marnes de Brzos¬ towka et de Niebrow (couches A-F) et en constitue la forme caractenstique. II s y trouve en tres grand nombre, tandis que les autres Ammonites sont beaucoup plus rates mars il est presque touiours comprime et ordinairement mal conserve, au moms partiellement, de maulere que les stades consecutifs de sou developpement ne peuvent etre sunns que sur des exemplaires differents. r , Cette forme aetd minutieusement decrite et bleu figuree par Michalski ; je me sens dis¬ pense den donner une description detaillde et je me contenterai de n indiquer que les traits rrui me semblent manquer aux diagnoses de Michalski. , , Les scythicus de la Pologne montrent une variability extremement grande, alfectan 102 J. LEWINSKI surtout la dureedes stades d’ornementation diflerents. Chez les uns, le stade dichotome se prolonge jusqu’a SO mm. de dia metre, tandis que d’autres sent couverts de faisceaux virga- totomes assez espaces sensiblement avant d’atteindre ces dimensions. Le nombre des c6tes dans les faisceaux est ordinairemenl de 3 ou de 4 tout au plus, les varietes h nombre de cotes siphonales plus eleve semblent manquer totalement. Pourtant tous les scythicus au stade viagatotome sont facilement reconnaissables k la sinuosite prononcee des cotes principales qui se recourbent en arriere aux abords de l’ombi- lic, presentent une convexite en avant au milieu des flancs, se recourbent plus haut de nou¬ veau en arriere, pour s'inflechir definitivement en avant au passage du cote externe. — Les faisceaux sont irreguliers par suite du recourbement en arriere de la branche posterieure des faisceaux, les cotes siphonales sont arrondies et assez fortes, mais separeespar des interstices beaucoup plus larges qu’elles. Quant au stade adulte, biplicate, il assume egalement chez Provirg. scythicus un aspect tres caracteristique, assez mal rendu sur la figure de Michalski ( l. c., pi. 7, fig. 5), ou lescbtes sont trop regulieres et trop peu sinueuses. Les dessins de Trautschold (Mniowniki, pi. 8, fig. 3-4) rendent beaucoup mieux ses caracteres specifiques. Aux debuts du stade biplicate l’ornementation consiste en c6tes bifurquees, tres sinueuses, plus ou moins espa- cees; la largeur des espaces intercostaux varie dans des limites bien larges. Avec l’kge le point de division s abaisse, les cotes deviennent plus serrees, des cotes simples apparaissent en proportion croissante, les branches posterieures des cotes encore bifurquees se detachent des cdtes principales et forment des cotes fibres intercalates ; enfin ce sont les cotes simples qui sont les plus nombreuses ; toute la sculpture devient bien serree et irreguliere, en con- servant pourtant la sinuosite des cdtes qui represente par suite un caractere essentiel de Provirg. scythicus. L ornementation de Provirg. scythicus adulte est tellement differente de celle de Provirg. zarajskensis et des formes de son affinite, que ces deux Ammonites doivent etre regardees comme representant des groupements distincts. Localites. — Brzostowka et Niebrow : marnes et argiles (couches B-F). Commun. rrovirgatites eg. Ischernyschovi . Pensphinctes Tschernyschovi Michalski. Ammoniten, p. 139, pi. 8, fig. 2-3. Dimensions. — Diametre Hauteur du dernier tour Largeur de l’ombilic 55 mm. 18 (= 33 »/„) 23 (= 42 o/ o) 65 mm. 22 (= 34 o/o) 28 (=43 »/„). Les marnes de Brzostowka (couche F'l ont a \ aplaties, tres proches de Provirg. Tschernyschovi • vuT trGS mal cons ervees, den determiner la coupe, je ne puis les identT ’ a P latlssement WC * P r °fil arrondi, a bord ombilieal elevti et droit, recouvertes de d vfs on de,r-r Cee L ( r Uri “ de Ia h “ UteUr - "es fragaLti ne It pas quoirme proche .1 'T U " e eS P ece nouvclle > ds appartiennent pourtant a une forme distincte, l Fiebelkorn (,? ^ ^ “ ** Localite. Niebrow : calcaire jaunatre (couche H)! Assez commun. BONONIEN DE LA POLOGNE ior» Serpula coacervata Blumenbach 1846. Serpula coacervata Dunker. Wealden, p. 58, pi. 13, fig. 22. Ig66. — DE Loxuol. Boulogne I, p. 6, pi. 2, fig. 2. 1880. — Altii. Nizniow, p. 194, pi. 29, fig. 16. Les tubes ondules, peu enchevetres, sont greles, filiformes et ne depassent pas 1 mm. d'epaisseur ; ils sont recouverts de stries transversales d’une grande finesse et regularite. Comme Alth, je n’ai point remarquedeplisp.lus forts, qui d’apres de Loriol apparaissent de temps en temps sur les exemplaires de Boulogne. Les tubes sont parfois isoles mais plus souvent ils sont reunis parallelement deux a deux. Cette Serpule apparait tantot en petit nombre, tantot en masse dans les calcaires en pla- quettes (J-L) de Brzostowka et de Niebrow, surtout dans le niveau le plus eleve. Serpula social is Goldfuss 1840. Serpula socialis Goldfuss. Petrefacta, p. 235, pi. 69, fig. 12. 1863. — Trautscuold. Indersk, p. 458, pi. 10 a, fig. 16. 1905. — Schmidt. Pommern, p. 96. Les tubes greles (a 1 mm.), lisses, allonges, a epaisseur egale sur toute leur longueur, sont reunis en agglomerations en forme de corde, longues et epaisses jusqu a 10 mm. ; les tubes dans une telle agglomeration courent longitudinalement. Localites. — Brzostowka et Niebrow: marne gris-jaunatre (couche V ). Commune. Cypridea sp. Dans les calcaires J-L de Brzostowka et de Niebrow apparaissent de nombreuses Cypri- dees, caracterisees comme telles par une pointe proeminente k 1 extremite anterieure du cote ventral. Leur test est lisse, sans points ou pustules, et presente seulement2 ou3 depres¬ sions transversales, rapprochees du bord frontal. Cypris purbeckensis Forbes Cypris purbeckensis Lyell. Manual of Geology, III ed., p. 231. Je rapporte a cette espece, connue d’ailleurs insuffisamment, seulement paries figures de Lyell d’apres Forbes qui ne sont pas accompagnees par une description detaillee, des Ciypris k test lisse, de forme ovale, quelque peu concaves au c6te ventral. Ces Ostracodes appa¬ raissent en nombre plus ou moins grand dans les calcaires a plaquettes J-L de Brzostow r ka et de Niebrow. » SOCIETE GEOLOGIQUE DE FRANCE. — PAI.EONTOLOGLE. T. XXA . — 19. Memoire n° 56. — 14 liste des ouvrages cites AYEC LEUttS ABR^VIATIONS USITEES DANS LE TEXTE 1897. Abel, O. Niederfellabrunn. = Die Tithonschichten von Niederfellabrunn in Niederoesterreich und ihre Beziehungen zur unteren Wolgastufe. Verh. K. K. Reichsanst. 1916. Abel, O. 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Borissiak, Sur un nouveau represenlanl des Bliinoceros gigantesques de l Oligocene d'Asie: I'lndricotherium asialicum, n. g., n. sp., 3 pi., 16 p. Francs 45 » 15 s> 15 » 15 » 15 » 30 » 60 » 20 » 20 » 15 » 10 » 20 » 20 » 15 » 16 » 25 » 30 » 10 » 15 >V 20 » 15 » 15 » 15 »» 15, » 70 » 50 » 25 » 15 » 15 »’ SOCIETE GEOLOGIQUE DE FRANCE FONDLE LE 17 MARS 1830 Reconnue d'utilite publique par ordonnance du 3 avrit 1333. Secretariat : 28 , Rue Serpente, Paris (VI EXTRAITS DU REGLEMENT Art. 2. _ L'objet de la Societe est deconcourira l’avancernent de la Geologie en general et parti- culieremenl de faire connaitre le sol de Ja France, tant en lui-nieme que dans ses rapports avec les arts industriels et ragricullure. Art. 3. — Le nonibre des membres de la Societe est illimite. Les Frangais et Etrangers peuvent egalementen faire partic. II n’existe aucune distinction entre les membres. Art. 4. — Pour faire partie de la Societe, il faut s’etre fait presenter dans une de ses seances par deux membres qui auront signe la presentation *, et avoir ete proclame dans la seance suivante par le President. Art. 37-38. — La Societe tient ses. seances habituelles a Paris, de Novembre a Juillet. La Society se reunit deux fois par mois En general le l er et le 3 e lundi du mois a 17 heures). \r i. 42. — Pour assisteraux seances, les personnes.elrangeres a la Societe doivent etre presentees chaque fois par un de ses membres. Art. 40. — Aucune communication ou discussion ne peut avoir lieu surdesobjels Grangers & la Geologie ou aux sciences qui s’y rattachent. Art. 48 . — Chaque annee, de Juillet a Novembre, la Societe tiendra une ou plusieurs seances extraordinaire* sur un point qui aura He prealablement determine. A " T 53 . - U " bulletin P ,iriodic I ue *d«. travaux de la Society est delivre graluilement a ehaque membre l e Bulletin eomprend... les Comptes rendus so mmaires des seances et lo IS,,Helm proprc- ment dit A otes et Memoires). 1 1 a U xmembrI La l>Ukl " *" ° utr< des Memoires qui ne so „t pas distribues gratuitement unel^aiice. ‘ OU ’ '** ‘ ra '"“ X