ed mp age te mu HARVARD UNIVERSITY LIBRARY OF THE Museum of Comparative Zoology . BULLETIN DES SCIENCES NATURELLES ET DE GÉOLOGIE. ee 22 TOME XII. LISTE DE MM. LES COLLABORATEURS DE LA II°. SECTION DU BULLETIN UNIVERSEL DES SCIENCES ET DE L'INDUSTRIE (1). HISTOIRE NATURELLE GÉNÉRALE. Géorocre Er Minérarocie.—Collaborateurs : MM. Berthier (R.), de Bonnard (B. ».), Boué (A. B.), Brochant de Villiers ‘(Br.), Bon. Coquebert de Montbret (C. M.), Bon. Cuvier, Desnoyers, Dufresnoy, de Férussac(F.), Huot, Menard de la Groie (M. G..), C. Prévost (GC. P.). — Rédacteur principal , M. Decarosse (G. DEL.) BoraniQuE, PuaysioLocie ET PALÆONTOGRAPHIE VÉCÉTALES. — Colla- bor. : MM. A. Brongniard, Cambessèdes, Duvau (D-uv.), Gau- dichaud, Gay, Guillemin (J.-A. Gn., ou Gx.), À. de Jussieu (A. ne Juss.), Kunth, Mérat, Richard, A. de Saint-Hilaire ( Auc. DE Sr.-Hir.).— Rédacteur principal : M. Raspair. Zoozocie, Anatomie Er PuysiorociE générales et spéciales des animaux, PALÆONTOGRAPBIE ANIMALE. — Collab. : MM. Audinet- Serville (Au. S.), Bory-de- Saint-Vincent (B. ne Sr.-V.), Bosc, Breschet, Cocteau, Bon, Cuvier, Fréd Cuvier (F. C.), Defermon, Defrance , Cte. Dejean (D'.), Desmarest, Des- moulins (D. M.), Duclos, Dumérik, Férussac (F.), Gaimard (P. Gaim. ), Guérin-( E. G. ), Latreille, Lepelletier de Saint- Fargeau (L. S-F.), S. G. Luroth, Payraudeau, Rang, de Roissy,Straus (S. s.), Virey.—ÆRédact. principal : M. Lessow. (1) Ce Recueil , composé de huit sections, auxquelles on peut s’a- bonner séparément, fait suite au Bulletin général et universel des an- nonces et des nouvelles scientifiques , qui forme la première année de ce journal. Le prix de cette première année est de.40 fr. pour 12 numé- ros , composés de 10 feuilles d'impression cliacun. PARIS. — IMPRIMERIE DE FAIN, RUE RAGINE, N°. 4, PLACE DE L'ODÉON. 427 4 €, — BULLETIN. DES SCIENCES NATURELLES ET DEGÉOLOGIE, Rénicé par MM. DELAFOSSE, RASPAIL sr LESSON. Lé DEUXIÈME SECTION DU BULLETIN UNIVERSEL DES SCIENCES _ ET DE L'INDUSTRIE, PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE M. LE Box. DE FÉRUSSAC, OFFICIER SUPÉRIEUR AU CORPS ROYAL D'ÉTAT-MAJOR 3 CHEVALIER DE SAINT-LOUIS ET DE LA LÉGION D'HONNEUR, MEMBRE DE PLUSIEURS SOCIÉTÉS SAVANTES, NATIONALES ET ÉTRANGÈRES, — a — _ TOME DOUZIÈME. A PARIS, Au Bureau pu Buicerin, rue de l'Abbaye, n°. 3; Chez MM. Durour et »'Ocaene, quai Voltaire, n°. 13; et même maison de commerce , à Amsterdam ; … Chez MM. Trevrrez et Wôrrz, rue de Bourbon, n°. 1%; et même maison de commerce, à Strasbourg, rue des Serruriers ; à Londres, 30, Soho-Square ; c Et chez M. Levraucr, rue de la Harpe, no. 81. 1027. HA’: | UNIV &SiTY LIBRARY_ COMP. 7091 LIBR.: ) JUN 1 2 1959, BAR: XD UNIVERSITY | BULLETIN. DES SCIENCES NATURELLES ET DE GÉOLOGIE. ERA AL RAA LAN EU LS SAS AA VAS AAA LA RAA R LE LAAU LA VISUEL LUMIL SIA LIL SA ELA 28 GÉOLOGIE, 4. Mémoire POUR SERVIR À L'HISTOIRE DU GLo8e ; par le prof. J. Es- mark. (Magaz. for Naturvidenskab.; Christiania, 1824, cah. I, p. 28. Edinburgh Philosoph. Journ ; janv. 1827, p. 107. — Voy. le Bulletin d'août , n°. 252.) | Nous ajouterons les détails suivans à ceux que nous avons donnés dans le cahier précédent. L'auteur commence par montrer que l'eau a dû couvrir le globe, puisqu'il y a des Ammonites à 16,200 p. dans l'Himalaya, et à 12,000 p. dans les Andes. Il oublie l’action probable des soulèvemens. Il donne des généralités sur la distribution des fossiles. IL fait une digression sur les comètes, sur leur queue, et sur Jeur éloignement et leur rapprochement successif du soleil. Il défend la théerie de Whiston, que la terre était une comte, une sphère fluide tournant sur son axe. Les glaces ont charié les blocs des plaines de Marstuen, de Leuten, etc.; ceux de Christiansand sont venus de Numedal. Il parle des glaciers de la vallée de Fossan ét de leur augmentation. Il y en a qui des- cendent au niveau de la mer. Il n'a pas trouvé à Steensund, dans l'île de Sule, à 61° latit. N., les fossiles qu'y indique Pontoppidan. Le continent voisin et l'ile de Sule sont com- posés d’agglomérats de roches anciennes. Il conclut que la terre, d'abord fluide, a été éloignée du soleil, que l’eau s’est convertie en glace, que la combustion des métalloïdes a produit les vol- cans , et que l'organisme a commencé. 2, SUR LA QUANTITÉ DE MAGNÉSIE DANS DIFFÉRENTES FORMATIONS CALCAIRES; par J.-C. Hunpesnacen, de Giessen. (Naturwissensch. Abhandl.; 1%. vol., 2°. cah., p, 307. Tubingue, 1827) B. Towe XII. | 2 Géologie. L'auteur fait l'historique de la quantité de magnésie contenue dans diverses roches. Il remarque que le carbonate de magnésie abonde dans le calcaire qui renferme le sel et le gypse, et qu'il ÿ en a fort peu dans le calcaire fétide accompagnant ces der- niers dépôts. Il voudrait de nouveau (et bien à tort) changer le muschelkalk wurtembergeois en zechstein. M. Liebig a ana- lysé un grand nombre de calcaires divers; l'auteur donne son procédé analytique et ses résultats. Le calcaire grenu d'Auer- bach n'a donné aucune trace de magnésie , et celui de Wun- siedel 15 p. © de carbonate de magnésie. Trois calcaires subor- donnés à la grauwacke de Giessen, etc., ne contenaient pas de magnésie. Parmi les zechsteins de divers lieux, un zechstein de Riechelsdorf et de Bicber n'a pas donné de magnésie, tandis que celui de Ruckingen, près de Hanau, a donné 33 p. 2 de carbonate de magnésié, et d’autres 2, 3, 4 p. ?. Quant aux rauchwakes nous remarquerons qu'il y a du carbonate de ma- gnésie dans toutes. Celle de Budingen à Productus aculeatus Schl., en contient 4 p.;; celle de Riechelsdorf, 38 p. 5; celle qui supporte le lias à Geissingen, 31 p. 2? ; etc., etc. Les grès bigarrés et les marnes ont donné pour un calcaire marneux de Kassel, 24 p. ? de carbonate de magnésie, et d’autres, point de traces de ce sel. Il en est de même du muschelkalk ; celui de Budingen a donné 7 p. © de ce sel, et quelques autres moins. Deux morceaux de calcaire jurassique n'ont pas offert de magnésie , et le calcaire grossier de Mayence, etc., est dans le même cas. Ces 5o analysés sont intéressantes, et font suite au travail de M. Gmelin (Bulletin de janv. 1827, pag. 56); mais on comprend que de pareils essais, faits sur des échantil- lons pris çà et là, peuvent donnér une très-fausse idée de la constitution minérale d’une couche, et surtout d’une formation. L'auteur n'a pas communiqué encore ses conclusions. A. B. 3. De L'ARkosE. — CARACTÈRES MINÉRALOGIQUES , et histoire géo- guostique de cette roche ; par M. Alex. BronGniART. ( /nnal. des sciences natur.; juin 1826, p. 113:) Nous empruntons l’anàlyse suivante au Bulletin de la Societé _Philomathique de juin 1826, p. 87. La personne qui avait bien voulu se charger de cet article, n'ayant point encore rempli sa promesse. à cet égard, nous avons dû prendre ce parti pour ne point tarder plus long-temps à faire connaître un travail in | Géologie. | %. téressant, qui aurait dû être signalé depuis long-temps à nos lecteurs. | On a étendu le nom de grès à un grand nombre de roches composées, qui n ont entre elles d'autres rapports que d’avoir une texture grenue, et de renfermer du quartz à l'état de sa- ble. Cependant ces roches diffèrent, et par les minéraux asso- ciés au quariz, et par leur gisement ou époque de formation, et ces différences ne peuvent pas être regardées comme Er tant de quelques modifications ou variétés locales ; elles sont ‘constantes dans beaucoup de lieux situés à une grande distance les uns des autres, et dans les diverses positions Séognostiques dans lesquelles elles se trouvent. Ces considérations avaient depuis long- “temps engagé M. Bron- gniart à séparer les grès en plusieurs sortes, sous les noms de Grès proprement dit , de Psamimites et de Macignos; mais depuis qu'on étudie les roches avec plus de soin; ces séparations n'ont pas paru sufhsantes pour distinguer ce qui était réelle- . ment différent, et M. Brongniart a-cru devoir établir la sorte à laquelle il a donné le nom d’Arkose, et qu’il a fondée sur des caractères minéralogiques et géognostiques, par conséquent sur les deux sortes de différences exigées par quelques géo- gnosles. ) L'Arkose est une roche à texture grenue, composée essen- tiellement de quartz byalin et de feldspath réunis par voie d’ ag- grégation. Le mica s'y présente quelquefois, mais en petites paillettes éparses et très-rares. Il n'y a point de ciment réel, mais bien ün peu d'argile et de calcaire, mêlé d’une manière presque invisible dans cette roche. EL L'Arkose diffère donc des Psammites par l'absence du mica et de l argile, et du Macigno par l'absence du mica et du calcaire, en quantité constante et dominante. Quoique formée essentiellement par voie d’aggrégation mé canique , l'Arkose présente souvent de nombreux indices de l'action chimique, par le ciment quartzeux qui réunit quel- ques-unes de ses parties ; par ses parties cristallisées pierreuses ou métalliques, telles que le fluor, la barytine, le calcaire spathique , la blende , la galène, les pyrites, qui sont dissé- minées dans la masse, et éntièrement liées avec ses élémens ; 1. 4 Géologie. Ne, 3. enfin par les druses nombreuses que a 2 VERTE ces minéraux cristallisés. . Tels sont les caractères PAR que présentent les Arkoses , lors même qu'on les voit hors de leur gîte, et dans les collections ; mais leur gisement est une autre circonstancé qui sert à fonder l'établissement de cette sorte. Les Arkoses appartiennent à deux gisemens principaux ; le premier est le plus remarquable et le plus important. Les Arkoses de la plus ancienne formation, quelle que soit l'époque géognostique à laquelle elles appartiennent, sont placées immédiatement sur les granites, ou sur des roches qui leur sont analogues par leur nature et par leur mode de for- mation; elles semblent s'y lier d’une manière intime, et en être , ainsi que le dit l’auteur, comme l'eau-mère ou l'écume. M. de Bonnard, dans son Mémoire sur les terrains de Bour- gogne, a fait remarquer cette liaison avec les terrains infé- rieurs, en montrant que les mêmes minéraux étrangers se trou- vent, dans l’Arkose d'Avalon, superposés au granite ; et dans cette dernière roche, M. Brongniart- fait remarquer le même genre de liaison dans les Arkoses de Montjeu , près d’Autun, et il cite un grand nombre de lieux qui présentent l'Arkose toujours immédiatement placée sur le granite. Les Arkoses sembleraient donc appartenir à l'époque de la formation des granites, par ce mode de liaison ; OU au moins l'avoir suivie de très-près; mais, par leur masse, ou plutôt par la partie supérieure de leur masse, elles se lient souvent aussi ivptimement avec les terrains qui les recouvrent, qu'avec celui sur lequel elles reposent. Or, l'examen de ces divers ter- rains supérieurs, et celui des débris organiques que renfer- ment les terrains d'Arkose, de Hoer en Scanie, et de Blavosy en Velay, tendent à faire attribuer la partie supérieure de cette roche ou formation, à une époque que M. Brongniart étend depuis le schiste bitumineux métallifère inférieur au calcaire Pénéen (zechstein), jusqu'au grès bigarré, et même au calcaire à gryphées. C’est encore d’après les observations faites par M. de Bonnard sur les Arkoses de Bourgogne, que M Bron- gniart établit cette liaison de la partie supérieure des Arkoses avec les grès bigarrés. Cette roche appartenant par sa partie inféricure à une épo- que en apjarence si différente de celle avcc laquelle elle est / Géologie. +'AATR liée par sa partie supérieure , offre une circonstance géologique assez remarquable, et dont on n'a pas encore d'exemple. M. Brongniart examine si les deux surfaces de cette roche ap- partiennent en effet à deux époques géognostiques différentes, où s'il ne serait pas possible de présumer que la roche infé- -rieure , le granite , a lui-même paru à la surface de la terre à des époques différentes, non pas par voie de cristallisation confuse formée au fond d'un liquide, mais en sortant de l'inté- rieur de la terre pour s’épancher à sa surface , se lier avec les corps qui la couvraient à l'époque de cette expansion, et la recouvrir de ses énormes masses. Les lieux que M. Bronguiart cite, ou qu'il décrit comme présentant des exemples de ter- rains d’Arkoses, sont divisés en deux séries. La première mon- tre l'Arkose immédiatement appliquée sur le granite , et quel- quefois recouverte par d’autres terrains; ce sont : le vallon de Mercœur, près d'Aubenal, département de l'Ardèche ; cette roche est recouverte par le calcaire pénéen ; M. Brongniart donne une coupe détaillée de ce gisement : les environs de Hoer en Scanie , en Suède; l'Arkose de ce lieu a présenté de nombreuses empreintes végétales décrites par M: Adolphe Erongniart, et rapportées par lui à des filicites ( filicites menis- cioïdes), qui sont quelquefois les mêmes que celles qu'on trouve dans les grès bigarrés: Blavosy, près le Puy-en-Velai, où l’Ar- kose a montré quelques tiges de Monocotylédons, qui pour- _ raient avoir de l'analogie avec les végétaux de Hoer. L'Arkose d'Avalon , décrite par M. de Bonnard, et celle de Montjeu , au sud d'Autun, qui a avec celle-ci la plus grande analogie de position. L'Arkose de Waldshut, sur les bords du Rhin, non loin de Schaffouse, qui renferme de superbes druses de cal- caire spathique et de chaux fluatée. L'Arkose de Remilly, près de Dijon , décrite autrefois par M. Leschevin, depuis lors par M. de Bonnard , nouvellement observée par M. Pareto, de Gé- nes, et qui renferme de la barytine et de la galène disséminées. . M. Brongniart donne d’après M. Pareto une coupe de ce terrain. L'Arkose granitoïde chromifère de la montagne des Écou- chets près Couches, département de Saône-et-Loire. L'Arkose commune cuprifère de Chessy près Lyon, renfer— mant le cuivre oxidulé, le cuivre malachite , etc., en rognons et sphéroïdes , placée sur les roches primitives, et reconverte par le calcaire à gryphées arquées. 6 | Géologie. i\. Les Arkoses du département du Puy-de-Dôme, à Chateix, près Royat, et dans la vallée de l'Allier au sud de Clermont À Mont-Peyroux, à Perrier et près d'Issoire. Ces Arkoses pré- : sentent dans leur partie inférieure la barytine et l’arragonite, qu on observe dans d’autres lieux à leur partie supérieure ; elles sont calcarifères, et liées avec le terrain d’eau douce qui re- couvre ces roches, et qui est inférieur aux roches volcaniques. Ile. Les Arkoses de la seconde série ne sont pas immédiate- ment placées sur le granite; mais M. Brongniart croit devoir rapporter aux Arkoses toutes ces roches, par toutes les circonstances minéralogiques qui les accompagnent. Ce sont celles : d'Obersmoschel, dans le Palatinat, renfermant les. minérais de mercure exploités dans ce lieu et des poissons fos- siles absolument semblables à ceux qu’on trouve dans les schis- tes bitumineux du pays de Mansfeld : celles de quelques mines de houille, qu’on connaît comme superposées au gra- nit, telles que celles des environs de Saint-Etienne, dépar- tement de la Loire. M. Brongniart aurait pu augmenter beaucoup le nombre de ces exemples, mais il à voulu les réduire aux lieux qu'il a eu occasion de visiter. | Ls terrains d'Arkose observés par M. Brongniart et par plusieurs géognostes, et dont il fait ressortir les particularités dans son mémoire , les rapports qui les lient entre eux et avec les terrains granitiques qu'ils recouvrent, et les terrains de grès bigarrés par lesquels ils sont recouverts, conduisent M. Bronguiart à conclure que l'Arkose bien caractérisée peut servir comme de chronomètre pour détérminer une des appa- ritions du granite à la surface de la terre, puisqu'elle est si in- timement liée avec cette roche, qu’on ne peut supposer un long intervalle, ni une grande différence du phénomène entre la cristallisation complète du granite et la demi-cristallisation. des Arkoses, composées des mêmes élémens que lui; mais qu’é- tant, d'une part, également liées avec le grès bigarré, ces rapports semblent amener la conclusion remarquable qu’une ex- pansion de granite a eu lieu à la surface de la terre à l'époque du grès bigarré, et qu'en s'exprimant dans les termes de la géo- gnosie , on pourrait dire que certains granites sont de la forma- üon du grès bigarré. Cette conséquence, qui paraït un peu paradoxale , le paraîtra peut-être moins, si on prend la peine. r Géologie. | 7 de lire dans le memoire original la description des observations et la suite des raisonnemens qui y ont conduit l'auteur. 4. Ossenvarions sur L'ANTHRACITE; par À. BreiTaaupr. (Zeitschr. æ für Miner.; janv. 1827, p. 47.) L'auteur prétend que l'Anthracite intermédiaire se trouve plutôt en filons qu’en couches. Il cite de ces filons à Wezzelstein, près Saalfeld , dans un schiste alumineux ; à Lischwiz; près Gera, dans une grauwacke cuprifère ; près d'Ebersdorf ; Schleiz, etc. M. de Warnsdorf a découvert dans le schiste de Wurzbach, près Lchenstein , des filons de quartz à Anthracite bacillaire et horizontalement placés par rapport an filon vertical. L'auteur croit que l'Anthracite est véritablement cristallisée , et que sa cristallisation fait partie du système rhomboèdrique. 5. Vom Enrsrenex Der BrauxkouLex. — De l’origine du lignite. Réfutation de l'opinion commune, et démonstration de la vérité, surtout par rapport à l'émanation souterraine de la poix minérale , et à la formation alluviale des roches encla- vant le lignite ; le tout suivi d’un appendice sur les os d’a- nimaux diluviens et sur la correspondance de l'intérieur de la terre avec le récit des livres saints. In-8°. de 70 p.; prix, : fr. 50 c. Halle, 1826; Anton. La préface apprend que l'auteur est M. Schulze, prédicateur à Eisdorf ; espérons que ses sermons sont plus profonds que ses _ travaux géologiques, et laissant aux théologiens la partie bibli- que, rendons compte des faits. Dans le premier chapitre il veut montrer l'absurdité de l'opinion que le lignite est un amas de vé gélaux diversement altérés avant et après leur ensevelissement sous des masses pierreuses. Le schiste à poissons n’est pas pour cela une masse de poissons. La formation du lignite au moyen d’alluvions demandant un espace de temps au delà de 50,000 ans, personne n'y voudra croire. Il faut donc que le lignite ne soit autre chose que de l'argile ou du sable pénétré de bitume ou de naphte. Le second chapitre est uniquement consacré à prouver que ce bitume n’a pu venir que d'en bas; il s'appuie sur les petits filons de lignite qui se prolongent du lignite dans l'argile, et il donne la coupe des lignites de Longenboyen. Sur le premier lit de lignite de 56 pieds de puissance, il y a 40 à 100 p. de sable argileux et de cailloux , avec des restes de Mam- 8 Géologie. mifères. Sous le lignite il ya 1 = p. d'argile grise, 3 p. de sabfe- argileux, ét 44 toises de sable argileux blanc. La même compo- sition se retrouve à Teuschenthal, et le lignite y a 24 p: d’é-- paisseur. À Eisdorf le lit de lignite de 10 p. est couvert de 12. à 20 p. de sable et de cailloux, et il recouvre 1 + p. d'argile à. filets de lignite, 7 p. de lignite, 3 p. d'argile bitumineuse et du sable fin et argileux. À Zscherben le lignite de 7 p. de puis- sance gît entre 9 p. de terre à ossemens et un massif d'argile, de sable argileux et d'argile bleue. Près de Schlettau , le lignite- de 10 à 16 p. d'épaisseur repose sur un 1 + p. d'argile et du- sable gris argileux. Dans le troisième chapitre l’auteur prouve que les roches accompagnant le lignite sont des matières de- transport qui s'étendent fort loin. Dans les alluvions au-dessus. des lignites, on a trouvé, en 1826, un tibia figuré dans. Knorr, vol. 2, p. 2, t. HV, n°: 1; une molaire de rhihocéros, une dent de carnivore , une molaire et ure canine d’un cheval antédiluvien, des fémurs. de mammouth, et uné grande dent. d'éléphant. Tous ces ossemens sont à l'issue étroite d'un val- lon qui s'étend du lac de Mansfeld près de Wançsleben, à Kochstedt et Eisdorf, et qui a bien pu servir de canal d’écou- lement au lac. Comme ces os n'existent pas dans Île lignite,. l'auteur établit pour son village trois périodes de formation : l'une où il y avait des végétaux, des poissons, etc ; la seconde où 11 y avait des animaux, et la troisième où il y avait des: hommes. À. B. 6. MÉMOIRE SÛR LE GISEMENT DES COQUILLES FOSSILES QUI SE TROUVENT : A Griexon (Seine-et-Oise); par M. P. Sainr-Brice. (Recueil! des travaux de la Soc. des scienc., ete., de Lille; 1823 à. 1824.) L'auteur commence par donner la position géographique du: château de Grignon. Mais il commet une erreur en le plaçant: au sud-ouest de Versailles ; 1 èst au nord-ouest. IL compte 5. couches au dépôt de calcaire grossier de cette localité; mais il y en a un plus grand nombre-: nous en avons décrit 12 dans nos Observations sur le banc de Grignon , sur le calcaire renfer-- mant des restés de végétaux et sur les couches supérieures de cette localité. ( Annales des sciences natur:, septembre 1824.) L'auteur paraît n'avoir compté et mesuré les couches que: dans la partie coupée pour sabler les allées du parc : en remon- Géologie. . 9 tant Ja grande allée ouverte en face du château , il en aurait vu plusieurs qui deviennent plus visibles et qui augmentent même d'épaisseur. De là vient qu'il ne parle point d’un calcaire compacte , analogue au clicart par son grain, sa couleur et ses coquilles , et qui renferme dans sa partie supérieure des Pota- mides, le Cyclostoma mumia, et dans sa partie inférieure l'Æm- pullaria acuta et la Lucina saxorum. Il n’a pas non plus parlé du lit calcaire tendre à texture grossière, dont l'épaisseur atteint 1 mètre et au delà, et qui renferme peu de coquilles, mais un grand nombre d'empreintes du Culmites ambiguus végétal, dont avant notre excursion on n'avait point trouvé Ja place à Gri- gnon ; enfin , il n'a point signalé un lit siliceux, dont les cérites (Cerithium Thiara) très-bien conservés sont entièrement chan- gés en silex. - Persuadé, et sans doute à tort, que le savant auteur de l'histoire des animaux sans vertèbres, &« reconnu, dit-il, que toutes les coquilles fossiles du banc de Grignon, et d'autres gise- mens semblables sont évidemment marines, M. P. Saint-Brice n’a pas dû chercher le lit qui contient les cyclostomes et d’au- tres coquilles d'eau douce, dont nous venons de parler. Ce- pendant M. de Lamarck a même compris dans les fossiles de cette localité le genre Limnée que nous y avons vainement cherché. | M. P. Saint-Brice fait au sujet de la masse inférieure de Grignon une observation fort juste, c'est que les coquilles n’y sont point mêlées indistinctement ; on remarque à différentes hauteurs de cette masse que certaines espèces disparaissent et sont souvent remplacées par d'autres. _ L'auteur termine son mémoire par des considérations sur l'utilité de l'étude de ja conchyliologie. J. Huor. 7. Géorocig pu canron ne Cuaumowr (Oise). (Extrait du Précis statistique sur le canton de Chaumont (Oise) ; inséré dans l'Annuaire pour 1827.) _ La craie forme la basé du sol de tout le canton. Elle y est à nu, c'est-à-dire recouverte seulement de terre végétale, dans presque toute la région située sur la rive droite de la Troêne. On l’apercçoit dans les escarpemens des vallons, et dans les inflexions du terrain, par exemple en face de Tric-Chäteau , à $L-Brice, au Fayel-Bocage, à Boutencourt, ete.; elle est toujours : 10 Géologie. Ne. 7. blanche, tendre , fendillée en une infinité de petits fragmens inégaux , cubiques ou parallélipipèdes, et plus ou moins rem-. plie des corps fossiles qui lui sont propres. L’inclinaison de ses bancs étant la même que celle du sol, on voit très-rarement en place les couches de silex pyromaque qui caractérisent cette variété de craie, mais on en retrouve de tous côtés des frag- mens épars dans les champs; ils y sont même quelquefois en quantité prodigieuse, comme on en peut faire l'observation entre Énencourt-le-Sec et Boissy-le-Bois. La craie est recouverte à Bachivillers, à Fleury, et dans quelques autres lieux par des masses de sable quartzeux assez puissantes. Plus on se rapproche de la Troëne, plus le sable domine et change la nature du sol; la plus grande épaisseur de cette couche ne dépasse pas quatre à huit mètres, ainsi qu'on peut aisément le vérifier en examinant les excavations pratiquées pour extraire la craie qui lui est inférieure, et qui sert à amender les terres. Ce sable est mêlé d'argile, et ren- ferme des cailloux roulés, souvent très-gros. On trouve en . d'autres endroits, au lieu de sable, ou sous le sable, des dé- pôts d'argile plastique , blanche, rougeâtre ou bigarrée de fauve et de verdâtre; cette espèce de glaise, qui est propre à la fabrication des tuiles , existe à Eragny, Boutencourt, Thibivil- lers, Senots, Bachivillers , etc. La région méridionale du canton est formée de masses puis- santes de terrains tertiaires qui recouvrent entièrement la craie. On ne voit plus en effet cette formation que sur les limites du canton, rapprochées du cours de l'Epte, à la base des coteaux et à l'entrée des vallées ; ainsi on la retrouve sur la rive gauche de la Troëne jusqu’ Gomerfontaine, dans la vallée du Réveil- lon jusau’à Chambors et Lattainville; on la suit autour de Montmagny entre Courcelles et Hainval, à Beauseré, et de là dans la vallée du ruisseau d'Herouval, jusqu'au-dessus de Boury et dans la vallée du Cuderon, jusqu'auprès de Parnes. La formation du calcaire grossier se présente dans tous ses développemens au-dessus de cette bordure de craie, et se con- tinue à l’ouest et au sud hors du canton. Entre la craie et ce calcaire, on rencontre en plusieurs lieux des lits d'argile plas- tique qu'on reconnait sans difficulté, quoiqu'ils ne soient point à découvert, par l'humidité du sol imbibé des eaux dont l’ar- gile empêche l'infiltration; cette sorte de glaise, qui est bleuä- pe L , Géologie. 11 tre ou verditre, se voit surtout dans le bas des ravins ; on en. trouve au Mont-Ouin, en face de Gisors, à Laillery, en mon- tant le coteau entre Veuvillette et Monneville, entre Vauden- court et le bois de la Belle-Haie, etc. , etc. Le calcaire grossier du canton de Chaumont se compose d'un dépôt de sable formé de plusieurs lits, de la roche qui fournit les différentes variétés de pierre à bâtir, connues sous la dénomination de pierre de grain, et d’une autre masse sa- bleuse renfermant des grès. Un caractère commun à ces diffé- rentes couches est la présence des coquilles fossiles marines et autres corps organisés qu'elles renferment ; la masse com- pacte de ce calcaire paraît même n’être formée que de débris de corps fossiles, qui se trouvent ainsi accumulés dans un espace de plusieurs lieues carrées. Voici d’ailleurs l’ordre constant dé superposition des couches de cette formation en. allant de bas en haut : 1°. En s’élevant au-dessus de la craie ou de l'argile plasti- que qui lui est superposée, on rencontre un ou plusieurs lits de sable quartzeux mêlé d'argile, tantôt rougeître, tantôt gris , avec des veines colorées par l'oxide de fer; cette première couche ne renferme que peu ou point de coquilles, et pré- sente quelquefois de petites assises de cailloux roulés , et du grès en rognons. 2°. Au-dessus de ce premier banc de sable règne une autre disposition .sableuse renfermant une quantité prodigieuse de coquilles, et des grains de terre verte (fer silicaté) qu’on ne retrouve dans aucune autre couche ; ordinairement les coquilles se détachent facilement du sable ; d’autres fois elles forment des conglomérats mêlés de grains verts et de grains de quartz. 5°. Vient ensuite une couche de sable calcaire blanc ou jaunâtre se désaggrégeant facilement, renfermant aussi une immense quantité de coquilles fossiles, mais plus blanches et plus solides que celles de la couche précédente ; il y a d’ailleurs de notables diffèrences d’espèces d'un banc à l’autre. 4°. Le calcaire en roche se rencontre immédiatement par bancs horizontaux, ayant chacun une épaisseur d’un mètre environ, €t formant par leur réunion des masses de dix à quinze mètres de puissance. On remarque que les bancs infé- rieurs sont. mêlés de sable, que les bans moyens sont les plus tendres et les plus homogènes, et qu’ils sont presque toujours : EUR 142 Géologre. & séparés par des assises de sable calcaire : réaferhiäht des co- quilles très-bien conservées. Les bancs supérieurs sontgra= duellement pénétrés de silice, au point d'acquérir la dureté et l'aspect de certains grès ; ils renferment aussi beaucoup de moules de coquilles dont le test a été détruit. On doit obser- ver, en outre, que les bancs ont d'autant moins d'épaisseur qu'ils sont plus éloïgnés du centre de la masse; ils deviennent tellement minces dans la partie supérieure, qu'ils passent à l'état de plaques ou de feuillets. 5o. L'ordre de superposition des bancs n'est jamais dérangé, mais quelquefois une ou plusieurs couches manquent. On peut bien juger l’ensemble de la formation calcaire dans les ravins et escarpemens qui s'élèvent des bords de la Troëne, sur le plateau de Chaumont, et spécialement sur le chemin de Gomerfontaine aux carrières de Trie; sur celui de Vivray, à Chaumont, par le haut de la colline; et à la montée de la route dite de Bachivillers à Marines. On doitremarquer que les différentes couches ont ri éspèces. de coquilles qui leur sont propres, et au moyen desquelles la distinction de ces couches devient facile lorsqu'on ne les voit pas en état de superposition. Ce fait, qui est l' un des plus cu- rieux résultats de l'application des connaissances zoologiques à l'étude de la géognosie, serait facile à prouver pour le calcaire grossier du canton de Chaumont, si la nature et les bornes de cet écrit-permettaient d'insérer ici la liste des espèces fossiles propres à chaque couche. On trouve sur la surface du plateau calcaire, un terrain d'alluvion, indiqué par les caïlloux roulés que l’on voit en abondance entre Liancourt, Lierville et Luvilletertre , à Rell, à Boubiers , etc. ; à Bouconvillers, ces cailloux, de la grosseur du poing, sont agplutinés en poudingues très- durs, qui forment des plaques longues et larges de 3 à 5 pieds sur une épaisseur d'un pied environ. FREE On ne doit point oublier de faire mention des fragmens de grès roulés qu'on rencontre dans les pentes du plateau. Au Vivray, à Lattainville, à Chambors, ces fragmens, convertis par je frottement en véritables galets, sont couverts d'huiîtres et de polypiers empätés comme les galets des bords de la mer. Sur la partie méridionale du plateau calcaire, s'élèvent les buttes de Montjavault et de Sérans, formées dé terrains posté- Géologie. Lu rieurs au calcaire grossier, Ces deux buties, très-distinctes l'une de l’autre, sont séparées par une plaine qui renferme des dépôts de marne calcaire blanche, fendillée , dont les sur- faces sont couvertes de dendrites ; entre ces dépôts et le sable qui leur est supérieur, on trouve un petit lit de marne bien feuilletée. Il y a de semblables dépôts à Hadancout et à Saint-Cyr. On a déjà signalé le terrain d'alluvion qui existe sur le pla- teau de calcaire grossier ; il est possible qu'une partie des sables et cailloux roulés, déposés sur le côté droit de la Treène, ap- partiennent à ce même terrain; la nature identique des cail- loux roulés semble venir à l'appui de cette opinion. Pour achever l'aperçu de la constitution du sol du canton, il reste à indiquer les dépôts de tourbe qu'il présente. Le plus considérable est dans les marais de Liancourt-Saint-Pierre; ce dépôt a une étendue de plus de cent arpens sur une pro- fondeur de dix pieds environ; la tourbe qui en provient est d'un bran noirâitre, un peu sulfureuse. J1-existe une autre couche de tourbe ayant piusieurs pieds d'épaisseur, dans la vallée du Cadron, près des Boves, commune de Parnes. Le vallon d'Hérouval, vers Vaudencourt et la vallée du Réveillon entre Boubiers et Délincourt , présentent aussi un sol de na- ture tourbeuse, qui néanmoins ne paraît pas susceptible d'ex- ploitation. Ou remarquera que les dépôts tourbeux sont situés sur les points de contact des calcaires crayeux et grossiers. L'élévation du sol du canton suit le.développement des terrains tertiaires ; ainsi le plateau calcaire de Chaumont s'é- lève au-dessus de la craie, et les buttes gypseuses de Montja- vaux et de Sfans prédominent la surface du plateau de cal- caire grossier. 8. {. ReLATION D'UNE DÉCOUVERTE RÉCENTE D'OS FOSSILES, FAITX DANS LA PARTIE ORIENTALE DE LA FRANCE , à la groite d'Osselles ou Quingey, sur les bords du Doubs , 5 lieues au-dessous de Besançon; par le Rév. Dr. Buckrann.(Annal, des Sc, naturelles; mars 1827, p. 306.) n 9. IL. RapPORT FAIT AU NOM D UNE COMMISSION, A L'ACADÉMIE DES SCIENCES , SUR LES OS RECUEILLIS DANS LA GROTTE D OSSELLES, près Besancon , et envoyés par M, le Préfet du département du Doubs, par M. Cuvisr. 4 44 Géologie. N°:. 8—9. L'existence des cavernes à ossemens constitue un des phéno- mènes naturels les plus curieux et les plus interessans pour la science. La caverne d'Osselles est de même ordre qu'un grand nombre d'excavations dont les montagnes de la Hongrie, de l'Allemagne , et d'une partie de la France et de l'Angleterre, sont percées et qui toutes recèlent, en plus ou moins grande abondance, des ossemens d'animaux terrestres , étrangers pour la plupart à notre climat. Dès le moyen âge les cavernes du Hart: étaient déja célèbres, et par leur grandeur, ét par l'immense quantité d’ossemens que l’on en tirait ; ces os étaient vendus aux pharmaciens, sous le nom d’unicorne fossile, et on en faisait usage en médecine, sous le nom de poudre de licorne fossile. Les cavernes des monts Crapack en Hongrie furent décrites dans le 17°. siècle. Vers le miliéu du 18°., celles du Fichtel- berg en Franconie devinrent l'objet des recherches de plusieurs hommes instruits, et l'on en représenta les ossemens avec quelque exactitude. Au commencement du siècle présent, on fit connaître celles de Westphalie , et plus récemment encore on en a découvert et décrit en Carniole. Enfin depuis plusieurs années , il s’en est trouvé en Angleterre et dans le pays de Galles, qui, ayant été examinées avec plus de soin que toutes les autres, ont fourni une étonnante quantité d'ossemens d'es- pèces différentes. Le professeur Buckland, qui a étudié avec “un soin tout particulier les cavernes anglaises et les animaux dont elles recèlent les restes, a voulu se rendre compte de ce grand phènomèné dans toute sa généralité, et il s’est transporté dans les diverses contrées de l'Allemagne, a pénétré dans toutes les grottes;'en a dressé des plans et des profils, et a publié sur ce sujet un ouvrage plein d'intérêt, qu'il à intitulé Reliquiæ diluvianæ. ‘ , C’est encore à ce savant géologiste que l’on doit la décou- verte des ossemens de la caverne d'Osselles. À la vérité l’on pouvait bien supposer que le Jura, qui est une continuation des Alpes de Souabe et des montagnes à cavernes de la Franconie, qui contient lui-même plusieurs de ces excavations , et qui en a même d'aussi célèbres par leurs stalactites qu'aucune de celles de l'Allemagne , devait aussi offrir des restes de ces animaux. il y a plus : on avait déjà recueilli dans une fente de rocher, à Fouvent, département de la Haute-Saône, des os de plusieurs des animaux conservés dans les cavernes anglaises. Mais per- Géologie. 43 sonne n'a donné de suite à cette découverte, on en était réduit à des conjectures. M. Buckland,, visitant la caverne d'Osselles, qui était depuis long-temps un objet de curiosité à cause de son étendue et des stalactites brillantes qui la décorent, reconnut qu'elle offre toutes les apparences des cavernes à ossemens de la Franconie. Il crut même pouvoir marquer un endroit où l'on trouverait des os très-près. de la surface ; et y ayaut porté le marteau , il eut le plaisir de voir sa conjecture vérifiée. Le pré- LT fet du Doubs à pris à cette curiosité naturelle tout l'intérêt - qu'elle méritait ; et les fouilles qu'il a ordonnées et qui ont été dirigées avec le plus grand zèle ont bientôt révélé que cette caverne contient une abondance aussi étonnante d’'ossemens qu'aucune de celles de la Franconie. Une certaine quantité de ces fossiles a été adresséeau Muséum de Paris , et il a été aisé d'en déterminer l'espèce. « Ce qui nous » a surpris, dit M. Cuvier, ce n'est pas qu'ils appartiennent à ce » grand ours à front bombé que les naturalistes ont appelé l'ours » des cavernes (ursus spelæus) parce qu'ils n’en n'ont jamais » trouvé de débris que dans des grottes semblables à celle d'Os- » selles; mais c'est qu'ils appartiennent tous à cette espèce. » M: Cuvier en présente des échantillons à l’Académie : ce sont deux têtes bien entières , un humérus , une portion d'omoplate, un cubitus, un radius, un bassin assez entier, un fémur, un tibia , un astragale , un calcanéum, plusieurs os du carpe et du tarse , des os du métatarse et des phalanges. Tous ces os ap- partienneut évidemment au genre wrsus ; et quant à la déter- mination de l'espèce particulière , elle n est pas plus difcile ; car on possède une tête entière d'ursus spelœus tirée des caver- nes de Westphalie, que M Cuvier place également sous les yeux de l'Académie : cette tête ne différe de celles d'Osselles que parce qu'elle est un peu plus grande. Ainsi par une exception toute particulière, on n’a trouvé ins- qu ici dans cette grotte , avec les ossemens d'ours, aucun débris appartenant ni aux tigres, ni aux hyènes, ni aux herbivores contemporains de ces anciennes races et dont on a expliqué la présence ordinaire dans ces cavernes par la voracité des hyènes qui les y traînaient pour les dévorer. Sans vouloir entrer dans aucune discussion soit sur la forma- tion des cavernes, soit sur la manière dont on peut se rendre compte de la présence des ossemens qu'elles renferment, ” 46 Géologie. M. Cuvier rappelle que tout porte à croire que ces ossemens appartiennent à des animaux qui y ont vécu et y sont morts paisiblement. L'état d'intégrité des débris ne permet pas de supposer qu'ils y aient été entraînés soit par des courans d’eau, soit de toute autre manière. Ces débris s’y sont accumulés par un long séjour , et dans la suite ils y ont été enfouis par le li- mon qu'une grande inondation y a jeté.C'est ce dont on ne peut douter, quand on considère que ces os conservent encore leurs proéminences les plus déliées, et que, si quelques-uns ont souffert, c'est qu'ils ont été entamés par les dents d'autres animaux semblables, ou qu'ils ont été brisés par les instru- mens des ouvriers. Les os plats et minces sont presque toujours fracturés dans les cavernes; mais c'est à cause de leur fragilité, et parce que le seul poids des animaux qui marchaient ou se couchaient sur eux suffisait pour les rompre. Il paraît pourtant qu’à une époque quelconque l'eau a péré- tré dans la caverne d’Osselles , et y a roulé quelques ossemens fossiles, qui se trouvent brisés et mêlés à des cailloux arrondis ; mais cette particularité ne s'observe que vers l'entrée. À mesure qu'on avance , les os sont mieux conservés; et, à 400 mètres de l'ouverture, ils se trouvent dans un état parfait d'intégrite. Ceux qu'on a envoyés à Paris ont été recueillis à cette distance: On n'a pas poussé les recherches plus avant; maïs ilest à sou- haiter , dans l'intérêt de la science , qu’on ne s'arrête pas là. La caverne a 70c mètres de profondeur : on doit donc attendre, de travaux ultérieurs, une nouvelle moisson de richesses géolo- yiques. A Les conclusions du rapport sont qu'il convient que |A cadé- mie prie le préfet du Doubs et le ministre de l’intérieur de donner les ordres nécessaires pour que ces travaux soient conti- nués , et que l’Académie doit même, au besoin, proposer d'y concourir pour sa part, en y employant une partie des fonds dont elle peut disposer, M. Cuvier annonce de vive voix que 1a dépense sera très-minime. — Les conclusions du rapport sent adoptées à l'unanimité. / 10. ESSAI GÉOLOGIQUE ET MINÉRALOGIQUE SUR LES ENVIRONS D ISSOIRE, département du Puy-de-Dôme, et principalement sur la montagne de Boulade , avec la description et les figures li- thographiées des ossemens fossiles qui y ont été recueillis; Géologie. 17 par MM. Hisière DE CnaërioL et J.-B. Bouizer. Cinq livr. in- _ fol. ensemble de xij et 104 p. avec 30 pl. lithogr. Prix, Hs | fr. Clermont-Ferrand , 1826-27, Thibaut-Landriot ; Paris, ! Trenttel et Würtz. (Voyez le Bull. de juin 1827, n°. hi) Nous ne reviendrons point ici sur les généralités que nous avons données dans l’article auquelnous renvoyons nos lecteurs; mous nous bornerons à faire connaître les principaux résultats des recherches qu'offre cet ouvrage sous le, point de vue géo- logique. Dans l'introduction, les auteurs cherchent à prouver par quelques citations fort vagues, que le souvenir des phénomènes volcaniques dont l'Auvergne a été le théâtre, s'était conservé dans l'antiquité ; ils croient même trouver des traces de ce sou- venir dans la danse connue sous le nom de bourrée, qu'ils pensent être la pyrrhique des Grecs. 1l faudrait des preu- ves d’un autre genre pour motiver cette opinion; les cita- tions de Claudien et de Strabon ne disent rien et ne témoignent que des croyances générales sur la formation de la terre , ou des idées poctiques du temps, et tous les faits prouvent au contraire que ces phénoniènes sont antérieurs a l'existence des hommes sur cette partie de la terre. M. Ramond à depuis long-temps établile silence absolu des traditions à ce sujet. Nous avons déjà repoussé les preuves apportées par les auteurs en faveur de cette contemporaneité des hommes, tirées des observations de Soulavie et des morceaux de lignites sur lesquels on a cru voir des traces d'uuinstrument tranchant ; nous ne reviendrons passur ces idées systématiques dont le peu de fondement n’ôte point aux au- téurs le mérite des observations plus directes et plus positives qu'ils ont faites. Nous ne parlerons point non plusdes réflexions par lesquelles ils terminent leur introduction sur les causes qui ont pu faive abaisser la température à la surface terrestre. Tout concourt à prouver que cet abaissement tient à la diminution de la chaleur propre du globe, et tous les calculs astronomiques sur la durée du jour moyen, sur les variations dans l’obliquité de l’écliptique, etc., sont superflus en ce qui touche à cette explication , d'autant que cette diminution de température étant certainement antérieure à toutes les observations humai- nes , les observations d'Hipparque nc sauraient être rapportées en témoignage. B, Tous XII. 18 Géologie. | A 0. Le rer, chapitre offre la Description du bassin d'Issoire et des lieux qui l’environnent. Ce bassin est entouré de tous côtés par des chaînes granitiques de coteaux ou de montagnes assez éle- vées ; ces coteaux sont recouverts par des terrains tertiaires , qui presque toujours supportent des produits volcaniques; des collines également tertiaires remplissent les intervalles que laissent entre elles les chaînes granitiques et par lesquels l’Allier entre et sort de ce bassin. Les terrains de transition manquent dans ce bassin , selon les auteurs. Ils distinguent trois plateaux dans les environs d’Issoire, analogues sous le rapport de leur composition et qui tous trois doivent avoir été le fond d'un lac différent. Le 1°*., qu'ils distinguent sous le nom de plateau d'Issoire, comprend l’espace entre l'Allier et le monticule au au N.-O. de cette ville, et tout le fond de la vallée dite de la Couze d'Issoire. { Le9e., désigné sous le nom de Plateau de la Croix Saint-An- toine, commence au bas du monticule situé au N.-0. d'Issoire et se continue jusqu'au dessus du hameau de Boulade. Le 3°., qu’ils nomment Plateau de Boulade, commence où finit le 2°. et se prolonge jusqu’au point où il Se confond avec les plateaux de Baissac, Pardine et Perrier. Le nom de plateau n’est peut-être pas ke mot propre, surtout pour le premier, qui comprend le fond d’une vallée: ce sont trois étages distincts ou mieux des gradins qui dominent la vallée de la Couze. Un tableau présente la succession des couches de chacun de ces plateaux, qui dans leur ensemble, en partant du point le plus bas du plateau d'Issoire et remontant au point le plus haut du plateau de Boulade, offrent 43 couches distinctes, qui con- stituent neuf formations différentes selon les auteurs, savoir la formation granitique, une formation calcaire, l'argile plastique, quatre formation d'alluvions, et deux formations volcaniques. Le chapitre 2 est consacré à une description de ces diverses for- mations. Les auteurs traitent d'abord de la formation primitive où du granite dont'ils décriventavecsoin touslesaccidens de na- ture et la disposition ; ils indiquent toutes les localités où il se montre. La dénomination de granitoïde et de porphyroïde qu'ils emploient, ne doit être entendue que des états particuliers de quelques-unes de ces roches granitiques. La masse granitique est coupée sur toute sa hauteur et dans un des points les plus élevés de Ja chaîne d'élévations qui sépare le bassin de la Loire \ de celui dé l'Allier, par le passage qui sert d’issue à celte rivière, et c'est par là qu’ont du s'écouler toutes les eaux des différens _ lacs qui ont couvert la vallée d’ Issoire. La formation secondaire les occupe ensuite ; ils traitent dans des artieles séparés de la formation houilleuse, des glaises plastiques et du calcaire d’eau douce. C'est à tort que les auteurs comprennent ainsi dans les formations secondaires ces deux dernières qui appartiennent aux formations tertiaires. L’argile plastique compose le fond de la vallée d'Issoire , elle formait le fond du làc et acquiert souvent une grande épaisseur puisqu'elle compose la presque totalité de la montagne surlaquelle est située Géologie. 19° la Tour de Boulade, montagne placée à l'opposé de celle qui fait l’objet de cet ouvrage. Cette formation offre trois couches dis- tinctes dont la dernière est micacée et ferrugineuse ; c est cette formation qui supporte la’suivante, le calcaire d’eau douce qui présente un grand ensemble de couches presque toujours hori-. zontales, dont la profondeur est inconnue et qui forment la partie inférieure du plateau de Boulade. Toutes les variétés de ces couches et leur position ainsi que les accidens qu'elles pré- sentent, sont signalés avec soin par les auteurs. Ils assurent que l’on rencontre quelques fragmens de calcaire jurassique sur divers points de l'arrondissement d'Issoire. Mais cette observa- tions nous paraît avoir besoin d’être appuyée par des faits po- sitifs. ÿ Les formations tertiaires, dans lesquelles les auteurs ne com- prennent à tort que les 4 formations d'alluvions qu'ils distin- guent arbitrairement, sans nu! doute, sont décrites également dans une suite d'articles. Chacune de ces formations comprend un certain nombre de couches, des sables et des cailloux roulés, _ contenant une assez grande quantité de substances minérales. Les ossemens fossiles commencent à se trouver dans la 3°. des formations alluviales par 6rdre d’ancienneté. La 1'°. ôu la = ‘plus récente , présente une série de 16 couches qui composent le plateau de Boulade, la 8°. est du sable fin rempli d’ossemens fossiles, entassés pêle-mêle, jamais de squelettes complets, mais quelquefois des membres entiers d'animaux très-divers. Nous avons donné, dans notre premier article l'indication de ces derniers animaux. Un dernier article-est consacré aux deux formations volcaniques. La 1°° composée de débris de ba- 7 = 20 Géologie. RE saltes, de scories, de ponces avec quelques cailloux roulés: la 2°., qui se voit au-dessus du hameau de Boulade, constitue la masse extérieure de la montagne de ce nom et le vaste plateau de Pardine. C’est une masse énorme de basalte lithoïde trap- péen , homogène ; de laves altérées en fragmens, formant un tufa ; de basalte lithoïde, pétrosiliceux, homogène, porphy- rique, etc., etc. $ Ce chapitre est terminé par une récapitulation des faits pro- pres à chacun des 3 plateaux , et par les conjectures des auteurs sur leur formation et les accidens généraux auxquels on peut rapporter la constitution du pays qu'ils décrivent. Tout ce chapitre nous a paru très-bien traité, sauf les er- reurs de classification indiquées, et nous paraît mériter beau- coup d'éloges. Le chapitre 3°. est consacré à des considérations sur les 3 plateaux et la formation de leurs couches. On y traite d'abord de l'origine des sables des vallées d'Issoire et des couches de Boulade , puis des causes qui ont dégradé les montagnes qui oc- cupaient la vallée d’Issoire ; de l'existence en Auvergne des ani- maux des régions méridionales et des régions septentrionales, de l’enfouissement des os fossiles de Boulade, des différentes espèces de terrains où on trouve ces ossemens, de leur com- position chimique, de la corrélation des couches du bassin d'Issoire , puis on donne la hauteur des couches des 3 plateaux; vient ensuite l'explication des planches. Nous ne pouvons entrer dans les détails de toutes les parties de ce troisième chapitre, très-intéressant par les faits qu'il contient et qui demandent d'être étudiés et suivis dans l'ou- vrage lui-même. Les opinions théoriques des auteurs trouveront sans doute des contradicteurs, mais les faits nombreux qu'ils signalent resteront et leur méritent e reconnaissance de tous les amis de la science. | F. 1. SECONDE NOTE SUR LE CALCAIRE MOELLON ou Calcaire marin ter- taire supérieur au Calcaire grossier; par M. Marcec De SERRES. La note que j ai eu l'honneur d'adresser à l’Académie royale: des sciences sur l'existence d’un calcaire marin en bancs puis- sauset d'une formation plus récente que le calcaire grossier, a porté les géologues les plus distingués à m'adresser quelques. é = ”. x Géologie. 21 observations qui me paraissent nécessiter les explications sui- vantes : L'existence d'un ealcaire marin d'une formation plus récente que le calcaire grossier , n'est pas seulement remarquable en ce qu'il annonce que le calcaire grossier n'a pas été le dernier des dépôts pierreux marins, mais en ce qu'il prouve que les mêmes espèces organiques n'ont pas été ensevelies daus toutes les con- trées dans des dépôts de même nature et de même époque de formation. En effet, l’on cherche en vain dans le midi de la France des débris de mammifères terrestres dans les terrains où ils abondent dans le nord de cette mème contrée. Pour les trouver , il faut fouiller les couches les plus supérieures des terrains marins supérieurs ou les terrains de transport anté- diluviens qui ont comblé les fentes verticales et longitudinales de nos rochers : nos terrains d'eau douce moyens que par ana- logie l'on peut rapporter fau deuxième terrain d'eau douce pa- risien, n'en recelant aucune trace, qu'ils soient calcaires ou gypSeux. De même, pour retrouver la plupart des coquilles fossiles qui caractérisent le caleaire grossier des environs de Paris , il faut remonter jusqu'aux couches moyennes ou infé- rieures de nos terrains marins supérieurs, qui correspondent au deuxième terrain marin parisien. Les débris des corps organisés ne serviraient donc à distin- guer les formations tertiaires plus récentes que le premier ter- rain d'eau douce que dans des localités circonserites, car les mammifères terrestres et cerlains mollusques doivent avoir péri Plus tard dans le midi que dans le nord de la Frauce , puisque les débris des premiers qui se trouvent à Paris dès le deuxième terrain d’eau douce ne commencent à se montrer daus le midi qu’ à partir des terrains supérieurs à ceux-ci, c'est-à-dire seule- ment dès l'apparition du deuxième terrain marin. Ainsi, les marmifères terrestres qui caraciérisent dans le bassin de Paris le deuxième terrain d'eau douce, signalent dans le midi l'étage le plus supérieur du deuxième terrain marin, comme les coquil- les fossiles du premier terrain marin parisien, l'étage moyen et inférieur du deuxième terrain marin du midi de la France. Les intervalles qui se sont écoulés entre ces divers dépôts semblent n'avoir pas été fort considérables , puisque les mêmes espèces qui périssaient à Paris avec une sorte de dépôt étaient ensevelis dans le midi avec d’auires dépôts que, d'après leur na- 22 Géologie. | Nes NE: ture et leur position, l'on ne peut s'empêcher de regarder comme d'une date plus récente. | Cette différence de position entre les espèces qui caracté- risent dans le midi et dans le nord de la France les diverses for- mations tertiaires plus récentes que le calcaire grossier, dépend peut-être de ce que les dépôts , généralement peu étendus, ont été produits par des mers intérieures ou des caspiennes, ou de ce que la température du midi de la France était encore assez élevée pour les Palæotheriums , les Lophiodons et les autres mammifères terrestres qui ont péri avec eux, lorsqu'elle ne l’é- tait plus dans le nord de la France. Du moins, l'observation de nos terrains tertiaires annonce que les Éd perdues se rap- portent à peu près toutes à des genres ou à des espèces dont les analogues ne vivent plus aujourd’hui que dans les latitudes les plus chaudes , tandis que nos espèces conservées se rapportent à des espèces qui vivent encore dans des régions tempérées. - En dernier résultat, les formations tertiaires du midi de la France, postérieures au calcaire grossier, semblent plus ré- centes que les formations qui leur correspondent dans le nord et le sud-ouest de la France. Cette dissimilitude entre des for- mations que l'on rapproche par suite de la tendance que nous avons à généraliser, nous donnera probablement la clef de plu- sieurs des phénomènes que présentent les terrains tertiaires, en même temps qu'elle nons éclairera sur la véritable position des différentes couches de ces terrains, position que nous allons fixer, quand ce ne serait que pour marquer celle du calcaire moellon, qui est loin d'être borné aux environs de Mont- pellier. 2 Designation des diverses formations tertiaires du nudi de la - France , en allant de la PTE de la terre dans la pro- Jondeur. 1°. Terre végétale. y -_{ 1°. Sables mobiles des dunes ou des plages de la Méditerranée. Limon calcaire ou argileux, plus ou moins coloré , avec des galets , le plus générale- ment calcaires, 20. Terrains de transp. }), post-diluviens. 4 Géologie. 23 Ki D | 1°. Limon plus ou moins coloré avec galets calcaires. . Limon plus ou moins coloré avec galets FR COR: 30, Terrains à ossemens Fo cavérnes avec de 30. Terrains de transp. nombreux débris de mammiféres terres- | agi ent tres, quelques vestiges d'oiseaux et de > ? L2 za rain de transport an- reptiles, des coquilles de terre, quelques té-diluvien. | débris de poissons et de coquilles de mer. : 4o, Terrains à ossemens des brèches, avec de nombreux débris de mammiferes terres- tres, quelques vestiges d'oiseaux et de reptiles, des coquilles de terre, et parfois { des débris de mammifères marins. 4°. Terrains d'eau douce supérieurs, que par analogie nous rap- porterons au troisième terrain d'eau douce des environs de Paris. + Ces terrains sont composés de trois principaux systèmes de couches ou de trois étages. De nombreuses coquilles terrestres et fluviatiles, et des végétaux dicotylédons ea grand nombre le caractérisent , ainsi que quelques végétaux monocotylédons et quelques débris d'insectes. 5°. Terrains marins supérieurs , que l'on peut considérer comme correspondant au deuxième terrain marin des environs de Paris. Ces terrains offrent trois systèmes de couches ou trois éta- "ges. Le supérieur formé par des sables micacés, renfermant une infinité de débris de mammifères terrestres et marins, de reptiles de terre, des eaux douces et de mer; de poissons et de coquilles de mer, avec quelques coquilles de terre. Les débris de Palæotheriums et de Lophiodons cités à Montpellier, existent dans cette couche. £ Le moyen, par deux bancs continus de calcaires marins, que nous avons nommés calcaire moellon ou de Montpellier, séparés seulement par des sables calcaires. De nombreux mammifères, . de poissons et de crustacés, de mollusques et d'annelides ma- rins le caractérisent. L'inférieur est signalé par des argiles plastiques calcarifères - effervescentes, qui renferment un grand nombre de débris de. | 24 :. Géologie. NES mammifères et de poissons marins. Une couche d'argile inter- médiaire entre ces arpiles marines, est caractérisée par de nom- breuses coquilles fluviatiles , parmi lesquelles abonde la Mela- nopsis lævigata de Lamark. Ç 6°. Terrains de transport inférieurs, ou premier terrain de transport. : | Ces terrains sont composés de blocs roulés de roches primi- tives, peu adhérens au sol graveleux dans lequel ils sont dis- séminés. 7°. Terrains d'eau douce moyens, que par analogie l'on peut considérer comme représentant le deuxième terrain d’eau douce des environs de Paris. 3 Ces terrains sont composés de deux ou de trois systèmes de couches, suivant les localités. Le supérieur est formé par un calcaire Hobtiiie sans corps organisés, Le moyen est composé des diverses sortes de calcaires. de marzes, de silex et de calcaire siliceux, caractérisés par de nombreuses espèces de coquilles terrestres et fluviatiles, parmi lesquelles on peut signaler de grands bulimes à bouche à gauche, la Cyrera Damasii et V'Agathina Stopir. L'inférieur présente des marnes, des silex et la magnésite ; les premières de ces roches offrent quelques coquilles terrestres: et fluviatiles. : Dans quelques bassins, comme par exemple celui d'Aix en : Provence, ces terrains sont représentés, par des formations. gypseuses. On y distingue également trois systèmes de couches. Le supérieur se compose de diverses sortes de calcaires, de marnes et de gypses. Il est signalé par des poissons d’eau douce ,.dont l'espèce dominante est la Peria minuta. L'on y ob- serve également de nombreux débris d'insectes, d’aranéides et et de végétaux soit monocotylédons, soit dicotylédons. Le Palmacites Lamanonis de M. Adolphe Brongniart, se trouve dans ce système de couches. Le moyen présente toujours des calcaires, des marnes et des gypses avec des poissons, des insectes, des végétaux, mais plus dés mèmes espèces que le système supérieur. Le Cyprinus Cu- vicri est l'espèce de poisson dominante dans ce système. (OA Géologie. AT L'inférieur, plus simple, ne se compose que de marnes et de gypse sélénite avec peu de débris de corps organisés. 8°, Les terrains marins inftrieurs, que par suite de la mème analogie, l'on peut assimiler au premier terrain des environs de Paris, se composent uniquement de deux systèmes de couches. Le supérieur , formé par des marnes ct diverses sortes de calcaire grossier, est caractérisé par des poissons et des co- quilles de mer, parmi lesquelles les espèces du genre Pecten sont les plus abondantes. Les couches les plus inférieures of- frent de grandes tiges de végétaux dicotylédons, mêlées avec des coquilles du genre Pinna, Le système inférieur n'offre plus que des couches plus ou moins puissantes de glauconie grossière, et de sables calcaires mêlés de grains verts et d’un sable quartzeux. 9°. Nos terrains d’eau douce inférieurs, quicorrespondent au terrain d’eau douce de MM. Guvier et Brongniart, sont formés par diverses sortes de marnes, de calcaires et de lignites. Des coquilles terrestres et fluviatiles du genre des Planorbes, des Limnées , des Mélanies, des Cyclades et des Unio, caractérisent ces formations qui terminent la série de nos terrains tertiaires. Ces terrains reposent immédiatement sur la craie; ce qui: est rare dans le midi de la France, où cette roche existe à peine, ou sur les grès verts, ou sur un calcaire horizontal, que l'on peut rapporter à la formation de la grande oolite, ou enfin sur un calcaire gris bleuâtre ou gris cendré, presque sans corps organisés, qui paraît appartenir à la partie supérieure du lias. Ce lias repose parfois sur la dolomite compacte grise; mais faute de coupes propres à faire reconnaître cette superposition immédiate, nous ignorons si elle a lieu d'une manière géné- rale dans nos contrées méridionales. S1 les observations dont cet aperçu donne une idée, se multiplient dans d’autres contrées, il faudra reconnaître que es caractères zoologiques ne sont pas toujours très-sûrs pour signaler les formations postérieures au dépôt du terrain d'eau douce inférieur. Nous examinerons plus tard la question de Savoir s'ils sont également certains pour assigner d'une manière précise l'époque des différens dépôts secondaires. Cette conclusion inattendue, nous devons le dire, et qui contrarie les idées généralement recues, s'accorde cependant très-bien avec les observations récentes de M. Constant Pré- \ 26 Géologie. vost ; nous ferons remarquer plus tard combien elle est propre à EAN ce fait singulier, que présentent les formations ter- üaires du midi de la France, de recéler des espèces inconnues avec des espèces analogues à celles qui vivent ençore dans nos contrées. Ces faits modifieront sans doute les idées que l’on s’est formées sur les derniers dépôts qui ont couvert la surface de la terre; ils nous paraissent d'une si hauteimportance , que nous leur donnerons le développement qu'ils exigent dans le tableau : général et détaillé des terrains tertiaires du midi de la France, auquel nous travaillons sans relâche. Qu’il nous suffise pour le moment de faire observer que l'oh s’est peut-être beaucoup trop hâté de généraliser des observations faites dans un bassin peu étendu , et de les appliquer presque sans restriction à l'u- niversalité de la terre. Si les formations anciennes et étendues ont été déposées sur toute la surface de la terre, avec des con- ditions à peu près semblables, il paraît qu'il n’en a pas été de même , relativement à ces formations circonscrites qui se rap- portent aux dernières époques où des dépôts ont eu lieu sur la terre. 12. NoTE SUR LA CAVERNE À OSSEMENS DE BANwELL (Somersetshire) ; par M. BertranD GEsLiN, correspondant de la Société philo- mathique. (Nouv. Bull. des sciences de la Soc. philomath. ; août 1826, p. 118.) M. Bertrand Geslin a visité en Angleterre une caverne à os- semens qui lui a présenté beaucoup plus en grand le fait qu’il avait déjà remarqué dans la caverne d'Adelsberg , en Carniole, et d'après lequel il avait été conduit à penser qu'une partie des ossemens des cavernes y avait été transportée par une catas- trophe contemporaine de celle des brèches osseuses. Cette nouvelle caverne est dans le comté de Somerset, à une petite lieue du bourg de Banvwell. Elle est située vers le sommet d'un chaînon de calcaire de montagne faisant partie d'un groupe de montagnes appelées les Mendips. Ce calcaire compacte, noir ou gris, fétide, contient des encrines, des productus, et est divisé en couches puissantes inclinées au N.-N.-E. de 75°. De la surface du sol on descend à 12 pieds de profondeur par un escalier taillé dans le roc, pour entrer dans une petite salle de 10 pieds environ de largeur, laquelle sert de vestibule à la ca- ÿ Géologie. Fe AT 27 _verne. De ce vestibule on entre dans une seconde salle qui peut avoir 30 pieds de large sur 45 de long, et 10 de haut. À quel- . ques pas, à gauche de l'entrée de cette grande salle, on re- marque une fente verticale de 7 à 8 pieds de large, laquelle part du sol de la caverne, traverse la paroi, et se prolonge dans' le plafond. D’après ce que rapporte M. Beard, qui le premier a fouillé cette caverne, il paraît que le vestibule était encombré ” par un amas de limon argileux rouge avec beaucoup d’ossemens, tandis que dans la grande salle le limon argileux n'était pas éga- lement répandu sur le sol, et les ossemens n’y étaient pas aussi abondans que dans le vestibule. On remarque que parmi ces ossemens dominent ceux des herbivores, par exemple, ceux d’une grande espèce de bœuf et de cerf. On n’y a trouvé qu üne grande tête d'ours et des mâchoires de petits carnassiers. Cet amas de limon argileux avec ossemens brisés et fragmens de calcaire compacte non roulés sera arrivé dans cette caverne tant par la fente du plafond de la grande salle , que par le trou de l'escalier qui conduit au vestibule; il y sera arrivé instan- tanément, car le tout est tellement mêlé et de même nature, qu'on ne peut supposer qu'il y ait été introduit à différentes reprises, et qu'il soit dû à l'effet d’un courant d'eau, puisqu'il n offre aucune trace de lavage ni de décantation. Il faut donc que cet amas de limon argileux soit un éboulement venu de l'extérieur, lequel est dû à un phénomène de remplissage pro- duit par une catastrophe assez violente, ainsi que l’attestent _ les fragmens anguleux de calcaire compacte. Ces faits condui- sent M. Bertrand Geslin aux suppositions suivantes: 1°. Si des infiltrations calcaires eussent pénétré cet amas de limon argi- Jeux dans l'état où il se trouve, n’eüût-on pas eu alors une veri= table brèche osseuse? 2°, Si, d'un autre côté, un volume d’eau plus ou moins considérable eût traversé cette caverne plus ou moins rapidement, ne peut-on pas croire qu'il aurait d’abord atiaqué cet amas, puis déposé plus on moins également sur le sol des dires de la caverne le limon DEL Tu avec les osse- mens. Admettant cette dernière supposition, Le gisement des ossemens de la caverne de Banwell se fût alors présenté de la même manière qu'il s'offre en grand dans la caverne d’Adels- berg, où les ossemens sont enveloppés dans une couche hori- z0ntale de limon argileux déposée sur.le sol des chambres. Mais, au contraire, dans la caverne de Banwell , le gisement général À 28 | Géologie. des ossemens est un amas, lequel a la plus grande analogie avec le petit amas que M. FRERE a rencontré dans la caverne: d'Adelsberg, où celui-ci n ‘est qu'une exception de gisement. Ainsi, d’après ces deux faits observés dans deux localités très- éloignées l'une de lautre, M. Bertrand Geslin est porté, 1°.à attribuer la présence des ossemens dans un grand nombre de cavernes, à des éboulemens qui auront pu être détruits en tout ou en partie, et étendus sur le sol des cavernes; 20 à regarder la catastrophe qui a produit ces éboulemens comme due à une cause de même nature que celle des brèches osseuses , mais qui a pu agir à une époque différente. G. Der. 13. OBSERVATIONS GÉOGNOSTIQUES SUR UNE PARTIE DES ÂLPES SEPTEN- TRIONALES ; par le prof. B. Sruper. (Zeitschr. für Miner.; janv. 1827, p. 1; et Annal. des scienc. natur.; mai 1827,p 5.). Après avoir raconté ses excursions, faites pendant plusieurs années, notre savant géologue commence par indiquer une formation de schiste et de grès entre le Todi, le Galanda et les crêtes calcaires nord du Glarnisch, Murtschenstock et Kuhfr- sten. Ces grès schisteux, souvent micacés et marneux, contien- nent le grès verdâtre appellé grès de Taviglianaz. À Bex des amas calcaires d’une couleur foncée’ leur sont subordonnés. Ces ro- ches , regardées comme intermédiaires, s’en éloignent par la quantité de leurs Nummulites (N. lævigatus Lam .), de Turrilites, de Galérites, de Cardium, Pecten, Ostrea, etc., fossiles du grès vert ou de la craie. Il n’y a pas d'Ammonites, d'Inocérames et de Hamites. Le calcaire coquillier est souvent chlorité. Autour d'Einsiedlen et de Schwytz le grès vert à minerai de fer abonde. Ces roches forment-elles plusieurs formations? A Seezboden il y a les mêmes fossiles. Dans le Weistannenthal, au pied du Karteuserberg , il y a des masses énormes de calcaire à Num- mulites. Le schiste de Glaris appartient probablement à cette formation. En allant de Matt à Seezboden et Weistannenthal, par le col de Risten , on trouve le schiste noir et le grès sur- montés de schistes luisans, quartzeux et à petits filons de quartz, et ce changement a lieu aussi dans la direction hori- zontale. Au nord-ouest il en est tout autrement; au pied sud- ouest du Spizmeilen, dans le Krauchthal, le schiste noir de- vicat violet et rouge dans le haut; il se mêle de couches de quartz ct de dolomie grise, Ces dernières roches s'étendent Géologie. 29 vers Mels, et les schistes inclinent au S.E. Le Seezbach sépare les deux espèces de roches. Le poudingue quartzeux rouge à talk de Mels fait partie des premières. La couleur rouge do- mine sur les cîimes qui séparent le Krauchthal et le Seezboden du Mulilethal et du Flumseralp , et il y a des couches de quartz et de dolomie dans le haut, L'auteur croit que ces roches schisteuses ont été altérées, et qu’elles supportent des masses non altérées, et même encore coquillières (Bélemnites). Le Spiz- meïlen en est un exemple, étant composé de grès et de calcaire noir reposant sur des schistes rouges, des dolomies et des roches quartzeuses. À son pied E. et O. il y a de la rauchwacke , et le Weissmeilen est composé de gypse. Dans les environs du Murg- thal, l'altération des roches est la plus grande; les schistes rouges y centiennent des agglomérats. Sur le pied E. du Murtschenstock , l’auteur a retrouvé les mêmes faits; il pense qu'une force venue de l'E. a brisé les couches calcaires, dé- truit les inférieures, et relevé les supérieures. Autour du _Spizmeilen tous les calcaires s'inclinent de chaque côté d'une manière différente. Il raconte la découverte d'une amygdaloïde au milieu des agglomérats du pied du Karpfstock. Il trouve du calcaire à Nummulites dans les schistes et les calcaires noirs de Marrenalp, qui supportent le dépôt rouge et altéré. Ces soulè- _vemens et ces altérations auraient eu lieu sur une ligne cou- pant celle de la direction des Alpes sous un angle N.-E, de 60°. 20 Felsperg , près Coire, il y a des schistes talqueux à huîtres et bélemnites, ae nte aux schistes aurifères. L'or: est dans une 418 hanche alternant avec du schiste rougeître. 11 décrit des roches magnésiennes fort singulières , près de Vattis. Là, comme # Morcles, dans le Valais, une grauwacke passant au gneis supporte des grès et des calcaires , et à Derbignon, ce grès contient même des impressions de fougères. L'auteur trace son dépôt rouge et talqueux sur le Klausenpass, et entre En- gelberg et Meyringen. Il manque dans l'Oberland bernois, et il domine dans les endroits où les formations cristallines des Alpes sont interrompues, comme entre le Mont-Blanc et le St.-Gothard , et celui-ci et le Fermunt, Le grès de Taviglianaz existe à Thones, sur le lac d'Annecy, et dans la chaîne de Nie- sen, près de Berne. Dans la Suisse occidentale l’auteur trouve que, entre les lacs de Thun et de Genève, les calcaires se co- lorent souvent , et le schiste marneux devient talqueux. Il dé- E si A ni 30 Géologie. crit le dôme du Thurnen , au S. de Darstetten , où les couches calcaires diversement colorées, et surtout supérieurement rou- ges, inclinent d'un centre comme les pentes de la montagne. Il indique , sous le nom de Flisch, un dépôt analogue au grès carpathique inférieur, entre Erlenbach et Zweisimmen, à Rou- gemont , à Château-d'Oex, Sepey, etc. Ces alternats de grès, de schiste et de brèches, sont identiques avec le grès du Nie- sen et les roches de Glaris. Le grès de Niesen plonge sous la chaîne calcaire de Thurnen, et le Flisch a l'air de couvrir les deux côtés d’une cavité calcaire. Près de Saanen il y a un ag- glomérat lié avec une amygdaloïde trappéenne, et le flisch cou- vre le poudingue. On en revoit près du château d’Oex, au milieu du flisch. Près Moulins il y a une troisième chaîne de flisch à cailloux de gneis et de granite. Près Chatel, le Val- Sainte offre des poudingues anciens en couches dans un cal- caire gris de la chiaîne d’Alire. Derrière Châtel-Saint-Denys on voit un calcaire gris clair à Ammonites, Bélemnites, Trigonel- les?, qui se revoit à Gurnigel, et s'étend au lac de Genève et dans les Voirons. Le calcaire alterne avec des schistes noirs et du grès, et repose sur ces roches. Près de là, ces dernières prennent une stratification ondulée et deviennent semblables à la molasse, et l’on dirait que le Nagelfluh plonge dessous les masses précédentes. L'auteur ne doute pas qu’on n'ait là le na- gelfluh tertiaire, et sans vouloir précisément renverser les idées recues , il demande s'il serait possible que le nagelfluh, le long des Alpes, formât comme le trap, un dépôt indépen- dant des formations, et il paraît vouloir lier ce genre de produit soit aux traps, soit aux porphyres. La lecture seule de ce mémoire peut en faire sentir le prix. | Se : 14. CARTE PHYSIQUE ET MINÉRALOGIQUE DU MONT SAINT-GOTHARD, et des montagnes et vallées environnantes ; dessinée par V. Wuiss, et et par J.-J. Waisec, minéralogiste à de. Une feuil.; prix, 5 fr. Bâle, 1826. Ep Cette jolie carte, très-détaillée , contient le pays entre Mun- ster sur le Rhône, Rossa sur le Calancasca, Ilanz et le Gen- thel Thal. Les principales hauteurs y sont indiquées, et des lettres y marquent la place, non-seulement des formations, mais encore de 42 minéraux du Saint-Gothard. L’échelle de la carte est de ——"—. Elle sera utile au voyageur comme au géo- » » 1 Géologie: 31 logue. C'est en quelque sorte un appendix à la belle carte de l'Oberland bernois, publiée chez Haller en 1824, et toutes deux montrent combien peu d’exactitude ont encore atteint les autres cartes les plus réenomméées de la Suisse. 15. OusmrVATIONS SUR LES OS Fossiles DE WVESTEREGELN ; par le prof. pare à Teutschland geognost., etc, de M. Keferstein; vol. 5, cah. 3, p. 601.) Près Westeregeln des cimes de gypse sont couvertes de mar- nes à ossemens. Ces os y sont mêlés à ceux des rénards et des lapins qui y habitent. L'auteur y a déterminé des os de cheval, tels que des dents, des vertèbres , des os longs , etc. ; il en donne 12 figures. Les os sont fort semblables à ceux du cheval existant, Il les a comparés surtout aux os d’un cheval polonais; la tête du cheval fossile aurait été plus grande, les vertèbres du cou plus courtes et plus minces, les vertèbres dorsalés sont un douzième plus courtes que dans le cheval polonais. Les extré- mités ont la plus grande ressemblance. Il donne la dimension des diverses parties. Il a aussi trouvé des os de rhinocéros mi- putus Cuv. ou d’une nouvelle espèce. Ce sont des dents mo- laires, des os de l’avant-bras ; il les figure et en donne les di- mersions. Plus rarement on y trouve des mastodontes. Il figure . des mürceaux de mâchoire d’un ruminant qu'il ne détermine pas. Il y a des os de hyène, de rongeur, savoir , de lapins, de lièvres , etc., et de perdrix, et du Vultur cinereus. Ces os d'oi- seaux ne sont peut-être pas fossiles, à l'exception de ceux du ‘vautour. 16. INEUE PHYSIKALISCHE CHEMISCHE BESCHREIBUNG DER Minerar- _QueLeeN Zu Pyrmowr, etc. — Nouvelle description physico- chimique des eaux de Pyrmont, avec uue description natu- relle des environs ; par R. Branpes et F. Krucer ; avec une Ÿ carte topographique et pétrographique. In-8°. Pyrmont, 1826. 17. Etuis ox AUX MONTAGNES DITES FJELDSTUEN en Norvége ; par lelieut.-col. W. M. CaRPELAN. (Magazin for Naturvidenskab. ; ann. 1824, cah. 1, p. 1.) On désigne sous le nom de Fjeldstuen la partie du haut Tel- lemark qui comprend les paroisses de Sillejord, Fladdal, Aamodt- dal, Hjerdal, Tudal et Dale, et les montagnes de Gousta, Bos. \ 3 . Géologie... nuülen , Quess, Skorve., Hatte, Broke, Lie et Mael. L'auteur les visita en septembre ; c'est la meilleure saison pour voyager dans les montagnes de la Norvége, parce qu'alors la chaleur a diminué, et que les neiges sont fondues en partie. M. Carpelan paraît avoir fait pen d'observations géognostiques. Entre Laur- vig et Skeen, les montagnes sont surmontées de sommités rondes couvertes de bois. La cime du Vetta-Kolden se compose de por- phyre rouge; mais à une profondeur de 20 à 30 pieds, il se transforme en siénite. Ce qu'on appelle Nordsæen ou Lac du Nord a été probablement autrefois un lac, qui s’est frayé un chemin vers la mer ; aujourd'hui c'est le bassin d'une rivière qui forme beaucoup de sinuosités. Non loin de son embouchure, sur la rive septentrionale , est située l’église Saint-Michel. C'est une grotte naturelle dans le rocher; à 150 ou 200 pieds au- dessus du niveau de la mer. On prétend que les premiers chré- tiens y ont fait leurs dévotions. A l'entrée croissent des rosiers et des sempervivum tectorum qu'on appelle dans le pays sefiller. On suspend cette plante dans les chambres pour servir de con- ducteurs à la chaleur et à l'humidité. Les sources’examinées par l'auteur dans cette excursion avaient une température de + 7°2 à + 8°8. Laurdal, qui jouit d’une exposition méridionale, a un climat chaud en été; le grain y mürit promptement , et les paysans y font quelquefois deux récoltes : on dit même que dans la terre de Tresæœt on en a fait jusqu'à trois. À Groven il ya une carrière de pierres à aiguiser. Le glimmer-schiefer constitue la principale roche depuis le mont Lie jusqu au ruisseau de Totak ; plus loin ce sont de hautes montagnes de gneis. Le schiefer ou l'ardoise se fend en dalles étroites, mais longues de 3 à 4 alen (aunes). Ureboe, auprès du Totak, est remarquable par les blocs de pierre dont le sol est jonché, et qui ont 5o à 40 pieds de haut. Selon une tradition mythologique le dieu Thor a cassé ici la roche avec son marteau, et ayant laissé échapper des mains cet instrument, 1l a retourné les pierres à droite et à gauche pour le chercher. Comme il n’y a point de hautes montagnes aux environs, on ne conçoit pas d'où ces picrres ont pu provenir. D, e 4% ls \ ) 28., Rusen ar Innenx Rwusscaxns. — Voyages dans l'intérieur , de la Russie, par le D. J.-F. Enpuanx. 2 vol. in-8., en tout 641 p., avee 17 lithographies, 2 cartes , 2 plans , etc. … Leipzig; 1825— 1826; Kummer. PARTIE GÉOLOGIQUE. _ À 6 verstes de Sergievsk, dans l'Oural, il y a une source mi- nérale qui contient , dans « livre, x po. eube d'acide carbo- nique, 2 po. cubes d'hydrogène sulfuré , 1,16 gr. de carb)- mate de chaux, 4,00 gr. de carbonate de magnésie, 9,52 de sulfate de chaux , 0,84 de sulfate de magnésie, 0,58 de sul- fate de soude, 0,60 de nitrate de magnésie, et o,10 de parties résineuses. Au N.-E. il y a des dépôts gypseux et des fenton- noirs , d'où paraît provenir la source. À 50 verstes au $,.-E. il:y à d'autres sources , et à ro verstes à l’est de ces der- mères, il y a «ne source de naphte. Dans le gouvernement de Simbirsk , il y a une source ferrugineuse à Undary , à 30 verstes de Simbirsk ; sur 40 livres , il y-a 63 gr. de nitrate de magnésie, 48 de nitrate de soude, 10 de sulfate de chaux, 64 de carbonate de magnésie, 15 defer oxidulé, 9 d'alumine, et 280 po. cubes d'acide carbonique. Le long du Seld, on trouve des hautenrs. composées de craie blanche et de wacke rouge. Jians de cercle de Samara , il y a des sources salées, du soufre æt duwitriol au pieu nord du Sokolia-Gory. Au confluent du Sok et du Velosckka, une montagne est composée de calcaire Llane à nids d'albâtre , de sélénite et de soufre cristallisé. Dans de cercle de Sysran , sur la droïte du Volga , les monts Kasch- pursk sont composés de grès salifère, de soufre et traces de cuivres des.-dépôts de combustibles les recouvrent, et des bé- kemnites , etc. , sont répandues dans les vallons. De Volsk au lac salé d'Elston, on traverse des sleppes en partie sèches et calcaires. Ce lac, situé à 490 6" lat. N., et à 640 20’ de longi- tude, a 7 venstes de long et 15 de large; ses bords argiteux satins sonticouverts de calcaire coquillier , et 16 ruisseaux salés s y rendent, L'eau dépose des sels, elle a une pesanteur spéci- fique de 1298 , et:1 livre donne 2,04 gr: de carbonate de ma- muésie, 29,92:gr. de sulfate de soude , 2,80 de sulfate de chaux, 142,65 gr. de sulfate de maguésie , 548,00 de nitrate .Ae-sonde , 270,18 .de nitrate de maynésie, et 38,80 d'extrac- tif. es souvacs d'eau douce sortent du sable qui est sous l'angle, et à 5 veustes de ilà est le lac d'eau douce de Presnoïe- B. Towe XH. 3 34 Géologie. N°. 18. Osero. Das le cercle de Tchernoïarsk, la steppe offre à côté d’un lac salé le mont Bogda , qui a 4 à 5oo pi. de haut, etest composé de grès grossier reposant sur du calcaire et couvert d'argile, de sable rouge et blanc, et de blocs de calcaire coquil- lier. Les bords du lac sont composés, comme la steppe, de gypse recouvert d'argile sablonneuse et de sables. Dans le gouverne- ment de Saratof, la grande steppe de la partie sud-est offre des collines, dont la plus haute, le Tsaptschaska , est couverte de sel et d'argile. Le long du Volga, entre Simbirsk et Khva- linsk , il y a une chaîne placée sur du schiste argileux ; entre Volsk et Khvalinsk la chaîne est calcaire. Près Kamyschin, les hauteurs sont de grès. Entre Sarepta et Tsaritsin , il y a des sources à sel amér et un lac amer appelé Gorkoïe-Osero. Dans le gouvernement d'Astrakhan, la partie nord-est est la série de hauteurs sablonneuses, dont le Bogda fait partie ; du reste tout ce pays est plat. L'île Kamennoï , à 18 verstes du confluent de l'Oural dans la mer Caspienne, est composée d’argile, de coquil- lages et de silex. Il énumère dans ce gouvernement 17 lacs salés ou amers à sel de Glauber. Le cercle de Krasnoïarsk est une grande steppe salée. L'auteur Lense que ce sont des con- trées qui ont été sous une mer, dont la mer Caspienne, la mer Noire et les lacs salés ne seraient que les restes , et il n’attribue la salure des lacs et du sol qu'au sel qu'aurait produit l'évapo- ration des grands lacs restés après la débâcle de Deucalion. Dans le second volume il donne des détails sur l'Oural. I—1 décrit les travaux métallurgiques de Beresof. Il y distingue trois espèces de filons : les premiers, quartzeux, sans métaux, s'étendant de Schilouka sous la Beresovska ; les filons étroits de granite, courant du S. au N. et coupant les premiers; et les pe- ” tits filets aurifères renfermés dans les filons granitiques et cou- rant du S.-O. au N.-E. Ils contiennent du quartz, du fer, du bismuth et du plomb chromé. Il donne la carte des mines de Beresof. À Blagodatt, à 20 v. de là, il y a de l'argent natif et sulfuré , du cuivre vert et de la galène dans du quartz. On exploite du cuivre à Polevskoï, à 51 v. de Iékatérinbourg, et du marbre à 36 v. Le cuivre vert est dans du calcaire grenu. L’au- teur détaille les mines et les usines de Iékatérinbourg , il parle des cabinets de minéraux de cette ville ; le plus beau est celui de M. de Schleref. À Koungour il décrit dans le gypse une caverne sur l’Iren. Le prof. Fuchs, de Kasan, a trouvé du corindon Géologie. 35 dé le lavage d’or de Kyschtin, sur la Beresovka. M. Erdmann décrit l'Oural, qu'il divise en 4 régions; savoir l'Oural nord, entre - 68 et 61° latitude N. ; la chaîne. Verkhotowrie, entre 61° 57 2 latitude N., dont le Pavdinskoï , la plus hante cime, a 6400 p. sur la mer; l’Oural d'Tékatérinbourg , entre 57 = 56° latitude N., et l'Oural d'Orenkourg, entre 56c et 53 : la- titude N. Il Like leurs cimes les plus élevées, et il suit Lt branches le long du Volga, de l'Oural et dans les steppes des Kirghis. Sa plus grande largeur est 15 milles allemands. Sa pente ouest est plus douce que celle du versant opposé, qui est cependant plus courte. Le granite en forme souvent la cime ; sur la côte ouest se succèdent les roches amphiboliques, le gneiss , le schiste, le calcaire, le gypse , le grès cuivreux, les marnes , les argiles et les sables, et sur le revers Est les amphi- bolites , le gneiss, le porphyre, le quartz, la serpentine, le jaspe ;-le schiste argileux el novaculaire, le grès, les marnes à les calcaires , le schiste noir, les brèches, les argiles marneuses et les sables. Cet ordre a des exceptions entre le Sisert et le Tschoussovaïa; le calcaire grenu occupe la crète, et à la source de la Tagil, c'est la serpentine. Dans l’Oural d'Orenbourg , Où trouve sur la côte ouest, après le jaspe , des roches talqueuses, des calcaires grenus, recouverts de gypse, de calcaire stratifié et de grès cuprifère, alternant avec des marnes. Plus loin, dans la plaine, ressortent des hauteurs de calcaire, de'marne et de gypse. Sur le côté E. le jaspe abonde davantage, le grès cui- vreux manque ; le pays plat est salé, et à côté du granite et du gneiss il y a de la serpentine, avec des crêtes de roches quart- zeuses qui ne se voient pas sur le revers opposé. Le schiste novaculaire abonde aussi et est toujours près du granite, Dans l'Oural d'Iékatérisbourg on observe la même suite, le calcaire * grenu s'élève Le plus haut, et s'étend de Pischma, le long du Stanovaïa et du Sisert, à Polevaïa, tandis que le long de ces fleuves on ne voit que du granite, du gneiss , des roches am- phiboliques et talqueuses, et de la serpentine. Il y a peu de cal- caire stratifié sur le côté E., point de gypse, mais beaucoup de gneiss, de serpentine, de grauwacke, de schiste et de por- phyre. Près de Iékatérinbourg , l'Isel est une chaîne granitique qui supporte des séries de roches amphiboliques, de gneiss, de grauwacke, dc roches talqueuses et de schiste novaculaire, A LA J, \ Toaoussovaïa , il y a une chaîne calcaire, couverte par le dépôt gypseux vers la Silva , et entre cette rivière ét la Kama est le grès cuivreux. Aux sources du Tagil ét Barañtscha il y a de da serpentiné , du porphyre, du gneiss et des crêtes de marbre, et le granite ressort vers la Neïva , la Solda et le Tagil inférieur. L'Oural de Verkhoturie correspond avec celui d'Orenbourg; le jaspe manque ; il y à du calcaïre grenu sur la côte E. de la crête granitique , ‘et le côté O. ressemble à l'arrangement des rochés d'Iékatérinbourg. Entre Kosva, Taéiva et Tasva il'ÿ a des dépôts gypseux , et sur la Kama des sowrces salées, dans les col- lines de sable et de marne. L'or de l'Ourai a le même gisement qu’en Hongrie et en Transylvanie , il est en petits réseaux dans le porphyre siénitique ,'et plus rarement dans le schiste argileux micacé et la prauwacke , et sa gangüe est quartzeuse. Le cuivre est en filons ou ‘en couches; les filons sont sur l'Ui, la Polévaïa et Touriïa dans un calcaire grenu ; le plas souvent il forme des réseaux, de petits nids. Le côté E. présente presque seul de ces dépôts, tandis que les couches cuivreuses sont sur le revers op- posé. L'argent sulfuré ét le cuivre gris abondent dans les fi- lons’et sont rares dans les couches. Le éivre se trouve encoie dans la serpentine, le gneiss et le schiste. Le fer magnétique est propre a côté E., où il forme des monts, comme à Tagil, sur l'If, etc., où des couches. Le fer hydraté constitue des dmas ou'des nids dans ‘des argiles sablonneuses. Il est surtout danse voisinage du calcaire stratifié ét quelquefois accompa- siné de fossiles. L'arsenic, la galène, le scheelin ferragimeux he sont qu'accidentels dans l'Ourai Le platine enfin y abonde. Le grand dépôt de minerais est entre la Sosva et la Belaïa , et en général le côté nord de l'Oural st moins riche que les autres. Il donne le produit annuel des minés de l'Oural et une carte de toutes Ses mines. (Voyez pour les dépôts auri- fères, etc., décrits par Erdmann, le Bulletin, VI. sect., To. VEL, 1826, n°. 298.) | 19. CONTINUATION DU MÉMOIRE SUR LES ROOHES Z00LITIQUES DE SÉDIMENT moyen des provinces Austro-Véritiennes; par le prof. CATucLo. {Giorn. di fisica, etc., de M. Brugnatelli,; 3°. bim. 1826, p. 214. — Voy. le Bullet., To. VIE, n°. 345) L'auteur'ne pense pas'devoir citipañät la roche calcaire du district de Serravalle au terrain de calcaire jurassique formant Géologie. 37 une chaîne qui, du canal de Santa- Croce, se prolonge daus les environs de Serravalle. La moitié inférieure des monts de Ser- ravalle est entourée d’un grès glauconien sans coquilles, mais identique à son avis au grès tertiaire de Tarzo, de Fratta, et de Bellune. Il regarde le calcaire de Serravalle comme différant de celui des monts Pigné, atterdu qu'il offre des caractères différens ; Le est tout-à-fait privé de silex, de couleur gris foncé, cpmpacle : à cassure légèrement écailleuse, à odeur argileuse saps être préalablement humecté par l'haleine ; avec l'acier il dégage une odeur fétide. Ce calcaire forme plusieurs éminences peu élevées, et est souvent recouvert de poudingues entre Serravalle et Ceneda. On a trouvé dans ce calcaire un gros Peigne que l'auteur re- garde comme voisin des Peignes de terrain tertiaire. Le Piano del Consiglio est élevé au-dessus de la mer de 940 mètres. Le calcaire jurassique se montre très-bien développé au sud- est de l'Alpago (à Borsoi, Tambruz); et en général dans tous les lieux où il n’est pas recouvert par le grès tertiaire et par le poudingue. Le calcaire de ces lieux existe en bancs très-puissans surle grès bigarré (Sochero val di Nagher), ou bien il repose sur un pla- teïu de calcaire oolithique (Tambre ), qui est un prélude de ce qui se montre sur le flane occidental du Sochero, et sur le pied nord-est. ? Dans beaucoup de lieux ces bancs s'enfoncent sous le sol, ou ils sont inférieurement couverts par les alluvions ou par les ro- ches tertiaires (valle del Piis, Lamosano). La nature de cette roche s'éloigne de celle de Sochero , et finit par devenir blanche et cristalline. On trouve très-souvent dans ce calcaire beaucoup de moules, de coquilles, telles que Mitylus, Cames et autres bivalves et univalves ; ces dernières, de structure épaisse, forment , avec Je reste de la roche, un aggrégat singulier. M. Boué re- garde ce calcaire comme l’analogue du muschelkalk des Alle- mands. J Les monts de Borsoi, de Broz , de Pigné, etc., sont en gé- mésal formés du calcaire décrit ci-dessus, c'est-a-dire d'une pierre cristalline coquillière, sans silex ; tandis que le silex py- 38 _ Géologie. romaque se voit quelquefois en forme de nids dans les masses calcaires des éminences contignës (Sochero, Caudaten). B. G. 20. REMARQUES PRATIQUES sur LA MARNE COQUILLIÈRE de la partie Est de la Virginie et du Maryland, et sur la formation de houille en Virginie et dans le pays voisin; par J. Pierce. ( American Journal of sciences ; Vol. XI, no. 1, juin 1826, p. 54.) La marne coquillière abonde en Virginie et dans le Maryland, . depuis l'Océan à la terminaison des alluvions marquées sur les cartes géologiques. On la trouve sur les bords de James-River,- sur l’ÆAppometon jusqu'à Pétersbourg, sur le York-River, sur le Rappahannoc, de Frederiksburg à la baie Chesapeake, près du Potomac jusqu'à 8 milles de Washington, et entre le Poto- mac et le Patuxent. On la trouve en creusant des puits, ou le long des rivières, à 60 pieds sur la mer. Elle ressemble à celles de New-Jersey et North-Carolina. Élle est pleine de fossiles telles que des Gryphées, des Bélemnites, des Nautiles, des Murex, des Turbo, des Dentales, de grandes bivalves, etc. Des dents de Mammouth et de Requin s'y trouvent sur la ri- vière York. Des dents d'Éléphant, des coquillages marins, des restes de Poissons, etc., sont dans les marnes sur la côte Est du Maryland. Il y a des bancs de coquillages à Marlborougb, etc. De l2 Floride à Maryland le granite et le gneiss sont couverts d'un sol rougeitre argileux. On continue l'exploitation de la houille bitumineuse de Virginie à James-River. On a trouvé des grès $rayitoïdes on micacés et des argiles schisteuses à l'O. des Alléghany ; les lits de houille n’ont que rarement plus de 6 pieds d'épaisseur. On a trouvé de grands dépôts de houille sur l'Appometon à l'O. de Pétersbourg, et ils s'étendent dans la Ca- roline septentrionale. Un lit de bonne houille a été trouvé der- nièrement près James-River, 20 milles à l'O. de Richmond. Près de Fredericksburg et sur le Potomac, il y a des grès houil- lers et impressions. 21. DESCRIPTION DE L’ERUPrION pu LrxG-LAKK ET DU VUND-LAKE, DANS Le Vermonr, ei du ravage causé par la débâcle des eaux dansle Barton-River , et dans le pays bas vers le lac Memphremazog, dans l’été de 1819; par le Rév. S. Épwarps Dwicur. (Ameri- can Journal of Sciences ; Vol. XI, n° +, juin r826, p. 39.) Ce mémoire n’est pas susceptible d'une analyse rigoureuse. Géologie. 39 Voici les faits principaux : Craftsbury est situé sur un plateau qui formait jadis une île dans un lac. La rivière de Barton sort du »etit lac de Mud-lake, et se décharge dans le lac de Mem- phremazog après avoir reçu les eaux des lacs de Belle et de Willoughby. À 200 verges de l'extrémité de Mund-lake il ÿ avait le lac de Long-lake, d'un mille et demi de long et + mille de large , et qui était situé un peu plus haut que Mund-lake. Ce dernier a * mille de long et + mille de large. Le lac Long-lake déchargeait ses eaux sur le côté sud par la rivière de la Moelle dans le lac Champlaia. A l'extrémité sud il n'avait que 12 pieds _ de profondeur , tandis qu'il était beaucoup plus profond sur le côté opposé. Du sable couvert d’un peu de tuf calcaire formait la digue nord de ce lac. Le 6 jtin 1810 , cent hommes creusè- rent un petit canal sur ce point pour donner plus d’eau au lac Mundläke; mais comme le sable était mouvant sous le tuf calcaire, le courant d’eau mina peu à peu cette croûte calcaire. Celle-ci se brisa en morceaux , et le canal d'écoulement artificiei devint toujours plus profond jusqu’à ce qu’enfin le tnf cédât complé- tement, et l’eau de tout le lac découla en entier et fit des ravages considérables jusqu'au lac Memphr2mazog. L'auteur détaille la forme du lit que ce torrent s’est creusé, les accumulations de sable et débris qu'il a produits, l’abaissement de 530 pieds du lac de Mund-lake , et le comblement de son fond au moyen de la boue déposée par le torrent. Heureusement le pays n'est pas en- core peuplé, et le fond du lac Long-lake sera utile pour l’éta- blissement d'une route. Il paraît que le lac Willcughby, qui a 7 milles de long et 3 de large, pourrait être aussi mis à sec; sur le lac Belle-lake il y a des précipices de granite. 22. RESULTADO DEL RECONOCIMIENTO, etc. — Résultat d'une re- connaissance de l’isthme de Tehuantepec, exécutée en 1825, par ordre du gouvernement du Mexique: (Æerthu; vol. 1X, part. 1, p. 8, 1827). PARTIE GÉOLORIQUE. : La commission avait pour chef le général Orbegoso. Un sol sablonneux, résultant de la décomposition de roches schis- teuses ou granitiques , forme les bords du Goazacoalco , depuis son embouchure jusqu'à la rivière Sarabia. Depuis -là, jusques vers Santa-Maria Chimalapa , des schistes fort variés forment la _ pente de la Sierra-Madre ; et comstituent le pays entre Guichi- cori et San-Miguel de Chimalapa et entre Sarabia et la mer du 40 Géologie. Sud. Le schiste argileux est quelquefois couvert de calcaire compacte. Autour de Santa-Maria Chimalapa il ÿ a du granite probablement inférieur au schiste. Il y à du pôrphyre à cristaux d'amphibole au col Ladevi, et près de Petapa. Des montagnes de granite existent entre le Goazacoalco et le Rio del Milagro , et entre cette rivière et l'Yscuilapa; Le Portillo de San-Miguel, le plus haut point de la Cordilière de listhme, a 392,9 mès. tres de hauteur au-dessus de la mer. 23. Norice SUR LE CARACTÈRE VOLCANIQUE DE L'ÎLE De Hawaï, et sur différens faits qui ont rapport aux observations des mission naires américains dans cette île. Lettre de M. Josepa Goopnicu, à M. Silliman , et £xtrait de l'ouvrage intitulé Journal d'un voyageautour d Hawaii par ELuis ( American Journal of Science; v. XÉ, n6.71, juin 1826, p. 1; et Extrait du même voyage au- tour d' Hawaii, Boston,1825, Hertha,2e.ann.,VIf.vol.,2cah,, 2%, p., p. 116.) (Por. le Bullet. juin 1826, n°. 144, et sept, n°. 2@,) Nous revenons de nouveau sur ce sujet dont nous n’avons. donné que des extraits de fragmens incomplets, le journal de: M. Silliman offrant un ensemble auquel nous bornerons notré : article, ayant déjà parlé en détail des volcans de Owhyhee.Lesok est décidément volcanique à Oahu et Tunai ( Atooi) et dans. tout le groupe des Sandwich. L'ile d'Hawaïi est pour la plus. _grande partie couverte de laves plus ou moins anciennes. Sur la. côte ouest de l’île il y a des hauteurs de 3,000 pieds. Gà et là,. la lave s’est précipitée sur des escarpemens de 20 à 100 pieds. de haut, et elle y a formé des stalactites. Le licu le plus remar- quable à cet égard est à 10 milles au sud de Kearakekua. Il y a 4 hautes montagnes dans l’île, l’une dertière Toachae; l’autre. derrière Kairua est de 5,000 pieds de haut, elle s’appelle Zua- lulue. Les deux autres béaucoup plus élevées sont le Mouna- ea dans la partie N.-E. de l’île, d'environ 18,006 pieds, etle: Mouna-Roa dans la partie S.-O., lequel estenwviron de la mème. bauteur. L'auteur décrit ses deux ascensions au Mouna-Kea, les différentes régions qu’on y observe et le froid qu’on y res=. sent. Le haut est couvert de blocs de lave, de sables, etc., et on y trouve des fragmens de granites et des laves géodiques. L'auteur a visité 4 fois un grand volcan qui est à 4o milles dans: l'intérieur, et il en décrit le eratère qui à r 000 pieds de profon- Géologie. 41 deur.et est à 8 ou 10,000 pi. an-dessus de la‘mer. Il en détaille J'intérienr, les émanations d'acide sulfureux et muriatique, et en particulier une petite éruption qui eut lieu le 22 décem- bre 1824. Il ES du vérre voleanique capillaire que le verit emporte à 20 milles d'éloisnement , et dés vapears sortant dés fentes des laves depuis le cratère jusqu’à 15 ou 20 milles de distance. Il y a beaucoup de soufre dans le cratère. La lave est pleine de pyroxène et d'amphigène. Le reste du mémoire est un extrait de l'ouvrage déjà cité. A Kairua on a découvert d'im- ménsés cavernes dans la lave, et les auteurs en décrivent une où il ÿ à dé l’eau. Le long de la mer il y en a aussi. Ils décrivent leur ascension sur le mont Kuararai ; le cratère actif a 400 pieds de profondeur et un mille de circonférence ; 16 autres cratères plus petits sont placés sur une crète. Près de Keakoa, les laves sont curieuses par leur fendillement, leurs filons remplis de lave différente, etc. A Taureonaho, il y a des masses de laves divisées en plusieurs couches de diverses couleurs. Près de Ka- lahiti il y a un large cratère. Le district de Kau est tout-à-fait stérile et scorifé. Les tremblemens de terre ont dû y être très- violens. Il y a des buttes de sable volcanique de 200 pieds de baut. Près de Keavaiti, il y a des laves anciennes à olivine. Le cratère de Kiranea fume toujours et les laves y sont encore chaudes. ( Joy. le Bullet. de juin 1826, n°. 144. ) Autrefois le eratère était fort au-dessus de la plaine, et il a inondé le pays avec ses laves. Ils ont treuvé du verre volcanique capillaire et plusieurs autres cratères. Ils décrivent à r00 verges du cratère un autre cratère , moitié aussi grand. Toute l'ile d'Hawaii cou- vrant 4,000 milles carrés, est un massif, fendilié de laves, ren- fermant des cratères nombreux. Ïl est curieux de voir des: fraises êt des framboises, surtout près des bouches volcaniques. À quelqües milles de Kiranea ils passent à côté de 3 cratères qui ont inondé le pays, il ÿ a quelques siècles. Dans le temps de Cook il y à eu une immense éruption de lave qui a élé arrêtée par les monts Malama, Moria et Honuaura. Kapoho est situé- dans uñ ancien cratère avec un lac saumâtre, Près de Waiakea. y à deux sources chaudes. À Laupahoapoe, une montagne de- 600 pieds s’est écroulée il y a 6 mois. Enfin les auteurs décri- vent l'ascénsion au Mouna-Kea, où ils indiquent surtout des. candrés , des poncés et du sable; mais il n’y a pas de cratère. 42 _ Histoire naturelle générale. Cd HISTOIRE NATURELLE GÉNÉRALE. 24. ELEMENTI DI STORIA NATURALE GENERALE, — Élémens de l’histoire naturelle générale, par le D'. Gasp. Bruenatezxr, prof. à lPuniv. de Pavie; tom. IL. Règnes organiques; Zoologie. In-8°. de 346 p. Pavie, 1826; Bizzoni. La partie zoologique de ce traité d'histoire naturelle ne rem- plit qu'environ 92 pages du second volume, dans lesquelles l’auteur parcourt rapidement les classes du règne animal. Il est impossible de donner quelque chose de tant soit peu complet, dans un aussi petit espace. Aussi ce livre ne peut-il être utile qu'aux élèves qui suivent le cours que l'auteur fait à l’univer- sité de Pavie, et dans lequel il traite sans doute son sujet d'une manière plus étendue. Dans un dernier chapitre (le 10°. ) de l'ouvrage, il est question de l’économie de la nature en faveur des êtres vivans, c’est-à-dire de leurs habitations, de leur dis- tribution géographique , de leurs migrations, de leurs associa- tions et de l'influence de l’homme sur les autres êtres vivans. Dans les 6°. et 7°. chapitres de l'ouvrage qui sont en tête du 2e. volume, l’auteur traite de l’organisme de la vie et des fonc- tions vitales, c’est-à-dire qu’il donne un petit abrégé de la physiologie générale. 25. ARCHIVES DES DÉCOUVERTES ET DES INVENTIONS NOUVELLES , année 1826. In-8°. de 589‘p. Paris, 1827 ; Treuttel et Würtz. Cet ouvrage, dont un volume paraît tous les ans, est princi- palement destiné aux personnes qui ne désirent connaître que ce qui a paru d'essentiellement nouveau, et qui n’ont ni le teraps ni les moyens d'aller se mettre au courant de la science dans la foule d’écrits, de mémoires, de recueils périodiques, destinés à recueillir les travaux des savans. | Les articles en sont principalement empruntés au Bulletin, et ils s’7 trouvent distribués par ordre de matières. La géolo- gie, la minéralogie, la zoologie, y occupent une assez grande place ; la botanique yÿ est moins riche; mais ce n'est pas la faute des auteurs des Archives, qui se gardent bien de prendre pour épigraphe : Nul n'aura de l'esprit que nous et nos amis. Dans l'intérêt de l'ouvrage et de leurs lecteurs, nous les invi- Le _ : Histoire naturelle générale. \ 43 terons à continuer leur entreprise dans le même esprit, mais à citerexactement les sources où ils puisent presquelittéralement; alors le Bulletin aura une abondante part dans leurs citations. 26. L. Sur Le cenre Mycoperma; par M. H. Duswaziènes. (Societe des amateurs de Lille; 1823 à 1824, p. 241.) 27. IL. ReCHERCHES MICROSCOPIQUES ET PHYSIOLOGIQUES SUR LE GENRE . Myconerma ; par le même. (Jbid.; 1825, p. 297 ; Annal. de la Soc. Lin. de Paris, V°. vol. sept. 1826, p. 572; Annal. des Sc. nat:, t. X, p. 42, janv. 1827.) Quoiqu'il n’y ait rien d’essentiellement tranché entre és di- verses substances de notre globe, il existe pourtant entre le règne minéral et le règne organique, une ligne de démarcation telle qu'aucun auteur n'oserait prétendre que la nature l'ait jamais franchie : es pierres s'accroissent par juxta-position, les substances organisées par intus-susception. Aussi les naturalistes ne furent pas peu surpris d'appren- dre , il y a quelques années, que M. Gaillon de Dieppe venait de découvrir qu'une conferve se développait par l'aggrégation bout à bout de petits animalcüles, qui devaient, en perdant le repos, continuer les rameaux d une plante, et former le genre auquel M. Gaillon donna le nom de Nemazoone, et auquel dans la suite il ajouta les genres Mucor, Botrytis, Monilia, etc. M. Desmazières y réunit, dans le 2°. mémoire, les Mycoderma Pers. dont il n'avait pas encore reconnu l’animalité dans le 1°° L'auteur nous paraît venir un peu tard; car l'opinion qu il embrasse commence à être sur son déclin, et l'expérience suivie avec toutes les précautions nécessaires, démontre de plus en plus que le fait annoncé par M. Gaillon a besoin d’êé- tre soumis à des observations ultérieures. Une plante qui se développe dans l'eau où naissent, s'agi- tent et meurent des animalcules ; une plante qui, éloignée de la société de ces animaux, continuerait néanmoins à croître, voilà tout ce qu'il y a de vrai dans le fait de M. Gaillon : l'induction a fait le reste. - C'est un grand malheur pour la science qne les observa- teurs, en maniant le microscope, semblent quelquefois s'isoler des qualités excellentes qui les caractérisent dans le commerce ordinaire de la vie. S'il nous arrivait d'apercevoir sur un pic inabordable , un arbrisseau touffu et rampant , des rameaux du- 44 Histoire naturelle générale. N°.26—97. quel sortiraient quelquelois de petits quadrupèdes, pour y ren- trer encore et y séjourner plus où moins long-temps, nous ne verrions dans cet arbrisseau qu’un asile, et non une aggréga- üon de morts et de mcurans. Comment s'est-il fait qu'au mi- croscope, un raisonnement aussi simple n'ait pas imprimé une autre direction à l’opinion des auteurs? M. Desmazières voulant étudier les Mycoderma, sur l'espèce qui se développe à la surface de la bière , remplit de cette bois- son plusieurs assiettes de faïence, et au bout de quatre à cinq jours, il apercçut cà et là sur le liquide, une légère teinte blan- châtre qui annonçait déjà le premier développement de cette espèce de bouillie; le microscope lui fit voir dans le liquide une multitude de PRES hyalins, énertes, ovoïdes, prodi- gieusement petits et presque éyaux entre eux. Le douzième jour, il vit ces corpuscules mêlés à un grand nombre de fila- RER hyalins comme eux et de la même grosseur, simples ou raineux entre-croisés et cloisonnés à des intervalles plus où moins égaux. Après quelques nouvelles recherches, il s’aper- cut que dans le nombre des corpuscules répandus sur le porte. objet, il s'en trouvait de plus allongés que de coutume, et quelques-uns ayant acquis une longueur égale à la distance des cloisons des filamens ; il ne douta plus que ces filamens et ces cloisons ne fussent le résultat de leur réunion bout à bout, lorsqu'il vit plusieurs de ces corpuscules allongés se présenter, pour ainsi dire, à cette aggrégation linéaire. Les uns se pla- caient aux extrémités des filamens déjà formés ; les autres, se soudant sur quelques points de la longueur de ces mêmes filamens , offraient l’origine de rameaux assez nombreux. Mais, jusque-là, tous ces corpuscules étaient sans mouvement, lors- qu'un jour un heureux hasard fit apercevoir à l’âuteur que tous les corpuscules étaient évidemment doués'de la faculté locomotive Ces observations poursuivies sur différens liquides, achevè- rent de prouver à l’auteur que les mycodermes sont d’abord compasés d’animalcules très-simples, hyalins, gélatineux, pro- digieusement petits, et doués d’une locomobilité trés-appärente dans la plupart des espèces. Ces êtres frèles se réunissent en s#rand nombre et se rapprochent, comme s'ils éprouvaient une sorte de besoin d'association, à une cerlaine époque de leur existence, pour se joindre par leurs extrémités en séries linéai- : # | Histoire naturelle générale. 45 res, $oit avec leur première dimension, soit après avoir subi ue élongation plus ou moins considérable. Ils donnent ainsi naissance à des filamens hyalins, de même grossear qu'eux, ‘très-nombreux, rameux, moniliformes ou paraissant cloison- nés, et presque teujours couchés sur le hquide où ils s'entre- croisent , se feutrent , pour aïnsi dire, et constituent une peau ordinairement blanchätre, souvent ridée, plus ou moins épaisse , selon son degré de développement. L'auteur pense, sans l'assurer, que la reproduction de ces animaux-plantes se ‘fait par gemmules internes, dont le développemenÿ a lieu après l'allongement des animalcules monadaires et leur agorégation fillamenteuse. Telle est en abrégé la démonstration de M. Desmazières : et l'on voit qu'elle s'appuie bien plus ‘sur des raisonnemens que sur des conséquences rigoureusement déduites de faits bien olservés. L'auteur à vu des mycodermes tout formés, dans un liquide où il n’a pu apercevoir de globules doués de la locomobilité. Or, s'il fallait admettre comme animaux des globules hyalins et petits, on pourrait admeltre avec mon moins de raison que, dans centaines céréales, le périsperme farineux m'est formé que d'animalcules. Quand il a aperçu dans le kquide es globules mouvans, il m'ajamais pu saisir l'instant où un de es globules venait irré - vocablement s'ajouter ‘bout:à bout à «un autre, et former ainsi un filament qui ne se désaggrégeit plus; au moins il me l'as- sure pas d'une mamiène positive. Ces considérations seules nous auraient inspiré des doutes “iolens sar l'exactitude des observations et:sur la justesse des conséquences, æalors même que des observations ‘suivies dans un autre but, et tout aussi long-temps que M. Desma- zières.a pu continuer les stonnes,, ne nons auraïert pes fourni d'avanee , les moyens de nous former üne idée exncte des faits. 1°. Si au lieu de placer son diquide-dans une assiette et d'en prendre une ;goutte pour l'observer au microscope, M. Des mazières en avait placé une certaine quantité dans un verre de moutre,, établi sur le ;porte-objet du mmicroscope:; que, sans rien déranger et sans imprimer aucun mouvement:an Bquide , il d'eût. observé avec précaution tous les jouns:; quil æûtmesuré chaque ; jour da longueur-des fikimens des mycodermes, il :n'au- 46 - Histoire natureile générale. N°. 26—97. rait certainement pas manqué de s'assurer que ces filamens croissent comme tous les filamens des moisissures par l’effet d'un développement intérieur, et non par des aggrégations extérieures. Cette observation est bien facile à faire et nous engageons l’auteur à la répéter. 2°. Nous possédons des échantillons de mycoderme ressem- blant , à s'y méprendre , à l’Auricularia retroflexa N. amethys- Lina, que nous avons vus se développer sous nos yeux, et nous pouvons assurer que cette espèce s’est formée par le développe- ment d'une membrane, et non par l'entrecroisement de fila- mens qui se seraient feutrés, et encore moins par la, juxta- position d'animalcules. 3°. Si M. Desmazières veut déposer de la farine pétrie + d'heure entre les mains, dans un bocal plein d’eau, de manière que la farine n'occupe qu'une couche d'un à deux cent. dans le fond du vase, il lui sera facile de voir tôt ou tard se former un mycoderme à la surface, sans que le liquide offre jamais un seul être en mouvement. 4°. On aperçoit, il est vrai, sur le porte-objet des corpuscules qui semblent venir s’accoler les uns au bout des autres, lors- qu'on fait l'expérience à la manière de M. Desmazières. Mais cette espèce d'attraction est due au mouvement imprimé à la masse, soit par le fait seul du transport sur le porte-objet , soit par l’évaporation du liquide, soit enfin par la loi qui attire les uns vers les autres , des brins de paille flottant sur la surface de l’eau , je veux dire la capillarité. Mais si l’auteur avait agité un ipstant le liquide avec une pointe, il aurait vu se désaggréger tous les êtres que le hasard avait un instant réunis. Enfin sl avait fait l'expérience de là manière que nous venons d'indiquer dans la première de nos réflexions, il n'aurait peut-être jamais observé le phénomène qu'il a décrit. 5°. Nous ne pouvons rien décider au sujet des formes mona— daires que M. Desmazières a dessinées sur la planche de ce. mémoire; mais nous n'oserions pas non plus assurer que l'au- teur n’eût pris pour des animaux, des cellules isolées soit de l’épiderme, soit du péricarpe, soit de l'embryon, soit même des grains de fécule des graines avec lesquelles on fait les différns malts. La plupart de sesfiguresaffectent des formes fort analogues. 6°. Ce n’est point par des expériences aussi peu conciuantes qu’on doit chercher à établir des faits si étranges et si nou- LA Histoire naturelle générale. 47 veaux ; ‘sans quoi rien ne nous empêchera désormais d'admettre comme un aggrégat d’animalcules aériens les Chênes et les Cédres du Liban. Nous engageons fortement l'auteur de ce mémoire à recommencer ses observatiuns, en ayant grandement soin de se défendre de cette joie indiçible que l'on éprouve en histoire natu- relle lorsqu'on croit saisir un faitimportant ou être parvenu à mettre dans tout son jour une vérité nouvelle. Une pareille joie est bien plus nuisible à la science que les dégoûts inévitablement atta- _chés aux recherches conscieacieuses. L'auteur donne ensuite une monographie des et de Do par lui observés. . M. cervisiæe. Desm. PL. crypt. du N. de la Fr. Pellicula levi- ter ee. lewcofulva. Animalcula monadina, sæpiüs immobilia, ovvidea inter se ferè æqualia, —— millim. longa, —— lata, suä aggregctione seriatim formantia fila moniliformia, vel fila disse- pimentis inæqualibus conspicua. Sur la bière exposée à l'air ou renfermée dans des bouteilles ou des tonneaux en vidange. L'auteur annonce que ces animaax sont si indolens; qu’on peut les observer un grand nombre de fois sans saisir le mo- ment favorable où ilsse meuvent. Sans doute que si le liquide. n'avait pas été en mouvement, ces animaux eussent été plus lents encore. * 2. M. mclti-cervisiæ ; pellicula fulva , vix rugata. Animalcula monadina, quasi pur se moventia, subEsphærica, crassitudine inæqualia , circiter —ÿ millim. fila duobus nodis ut in specie preæ- cedenti. Dansle liquide décanté après avoir été versé sur le marc de l'orge qui s’ecploie à la fabrication de la bière. Lesanimaux de celui-cisont doués d’un mouvemuttrès-rapide. 3. M. malti-juniperini Desn. PI. crypt. du N. de la Fr. Pellicula alba rugata. Animalcula monadina forma parallello- grammi angulis rectis, apice rotundatis ; fila duobus nodis , On moniiformia. Sur la drèche de genièvre. Le mouvement de ces animalcules est :nstantané , itératif, et très-brasque; par com- munication, 1l imprime à la masse des corpuscules une agita- tion générale tout-à-fait indépendante de celle que pourrait . occasioner le liquide dans lequel ils se trouvent. Ce mouve- ment échappe tres-souvent à l'observation la plus suivie. 4. M. glutini-farinulæ ; pellicula vix formata. Animalcula mo. nadina , crassissima , ovoidea , complanata et perpetud se mo- ventia; se conslituentia in fila ita ut eorum extremitates sint 48 Histoire naturelle générale. asplicaiæ et se inyicem £egant. Sur la colle de fleur de farine extrêmement liquide, Ces animalcules sont les plus gros que l'auteur ait jamais observés sur ces sortes de production. 5. M. vint Vallot. Bibl. phys. écon. Pellicula, sive acervus carnosus , subalbidus, vel rubescens. Animalcula monadina ovot- - dea, inœqualia, minora et magis gelatinosa quam in mycodermide cervisiæ , fila dissimilaria vel ut in mycodermide cervisiæ citatà. A la surface du vin, danses bouteilles ou les tonneaux en vidange. L'auteur n a jamais pu apercevoir le moindre mouvement dans ses animalcules, il n’a jamais pu y voir la moindre trace de filamens; il ner pense pas moins que sa nature ne soit tout-à-fait animale Il avoue que les animaleules monadaires ne sont pas toujours susceptibles de s’aggnéger bout à bout , et au'ils peuvent fort bien dans certaines circonstances vivre æt mourir à l'air libre. Pensant que cette substance n'avait jamais été étudiée par des chimistes (1), il a fait sous ce rapport un essai qui lui a prouvé qu’elle est insoluble, même à chaud, dans l'eau , le via, J’ai- cool, et qu'elle prend dans ce Liquide une fermeté égale à celle de la gomme élastique. Raspair. 29. ANNIVERSARY ADDRESS ON THE PROGRESS OF THE NATURAL SCIENCES IN TRE UniTEb STaTEs. — Discours anniversaire sur les pro- grès des sciences naturelles dans les États-Unis, prononcé au lycée d'histoire naturelle de New-York, en février 1826 ; par James E. Dexay. In-8. pp. 78. New-York, G. et C. Carvill. 4),M. Thenard avait déja étudié cette substance dans son mémoire sur la fermentation (Annal. de Chimie , to. 46 ,:p. 294). {1 la regarde comme identique avec l'Hordéine de M. Proust :dans,son Traité de Chimie, édit. de 1824 , vol. IV, ;p. 230 et 304. Nous avons démontré dans un Mémoire lu à l'Institut (voyez le Bulletin ,‘\re. section , janv. 1827, to. VII, n°. 44), que l'hordéine n'était que du son très-divisé, et que par conséquent la substance in- diquée par M. Themard en était bien différente ; a moins que dans le cas cité par lui, pag. 304 de son traité, ce soient les débris ‘de j'épiderme du grain d'orge qu'il ait observés. L 4 AT Minéralogie. 49 + t: 29. UrvA LUMBRICALIS VIVANT DANS LES EAUX DOUCES. M. Marcel de Serres annonce à M. de Férussac dans une lettre du 8 août dernier, avoir rencontré l’Ulva lumbricalis près de, Fiton (Pyrénées-Orientales), et à quelques pas de l'étang de Leu- ‘cate, vivant dans les eaux douces avec la Physa acuta en'grand nombre. Ainsi , dit ce savant , les plantes marines peuvent vé- gcter dans des eaux où prospèrent des coquilles fluviatiles. + L ‘ \ MINÉRALOGIE. 50. Essar D'UNE CLASSIFICATION CIRCULAIRE DES ÉLÉMENS CHIMIQUES, = pour servir de base à un système de minéralogie ; par Ch. = Kersssreis. ( Teutschland von Keferstein ; t. IV , 5°. cahier, … P- 291.) Les systèmes de minéralogie sont ordinairement, et avec juste raison, basés sur les élémens chimiques. Jusqu'à ces der- niers temps la série de ces élémens a toujours été linéaire ; M. Ampère le premier a proposé une classification circulaire, sur laquelle M. Beudant a fondé son système minéralogique ; mais déjà M. Keferstein avait eu l’idée d’une pareille classifi- cation qu'il regardait comme plus naturelle, et il avait formé le plan d'un système d'après lequel sa propre collection serait rangée , et dont il essaya l'application dans un cours de miné- ralogie qu'il fit à quelques amis pendant l'hiver de 1823 à 1824, en présence de MM. Schweigger, Nitzsch , Friediänder,; etc. Ce système a été exposé dans le Manuel minéralogique pour l'Allemagne (Halle 1820); mais l’auteur n'avait pas en- core eu l’occasion-de faire connaître les principes qui l'avaient dirigé dans sa formation. Aujourd'hui que MM. Beudant et Gmelin ont donné pour bases à leurs méthodes minéralogi- ques des séries circulaires , il croit devoir soumettre à l'examen des naturalistes celle qu'il a adoptée , à laquelle se rattachent quelques idées géologiques. Lorsque l'on considère , non pas une propriété isolée , mais l'ensemble des propriétés qui caractérisent les élémens chimi- ques , et qu'on cherche à rapprocher.ceux qui ont le plus d’af- fimité , on voit/seformer comme d'eux-mêmes certains groupes : B. Tone XII. 4 50 Minéralogre. de ces élémens, et si l’on continue à les classer dans l’ordre de leurs analogies , on arrive tout naturellement à une série cir- culaire. Le premier groupe est celui des métaux nobles; vers le centre sont placés l'or et le platine, aux extrémités l'argent et le nickel. Tous ces métaux ne se montrent qu'à l’état natif. où d'alliage, ont une grande densité , “beaucoup de ténacité et de ductilité, s oxident et se fondent très-difficilement , et sont réductibles immédiatement. Un second groupe peut être formé par le mercure, le plomb , le zine, le cadmium, l’étain, le bis- muth, l’antimoine , l'arsenic et le tellure, À l'égard du gisse- ment, ces métaux ont les plus grands rapports entre eux et avec l'argent , presque toujours ce dernier s'associe au plomb, à. l’antimoine et à l’arsenic ; on connaît les analopies de ren- contre du plomb, du zinc et du cadmium, celles du bismuth, de l’antimoine, de l'arsenic et du tellure; tous ces métaux sont encore Hiés par des caractères chimiques du même ordre, Le mercure commence ce groupe et le réunit au précédent , l’arsenic et le tellure sont à la fin ; on peut lui donner le nom de groupe des métaux aigres ou de série de l’arsenic. Un troi- sième groupe se compose du sélénium, du soufre et du phos- phore. Un quatrième groupe se forme des métaux restans , savoir du cobalt, du cuivre, du fer, du manganèse, du mo- lybdène, du cérinm , du tungstène, du chrome, de l’urane ; du tantale et du titane : c’est le groupe des métaux ductiles : par le cuivre et le cobalt, cette série se rattache au nickel et aux métaux nobles, et elle s'unit aux terres par l’urane, le tan- tale, lé titane, etc. Les terres ou plutôt les élémens métalloïdes dont elles sont formées , constituent un autre groupe particu- her. Les minéraux charbonneux en forment un septième; un autre comprend tous les radicaux des alcalis, et enfin un neu- vième et dernier groupe qu'on peut appeler le groupe des élé- mens volatils, se compose de l'hydrogène, de l’oxigène, de l'azote , de l’iode, du fluor et du chlore. Tous ces groupes se réunissant en une série continue, peu HUROTIE celui que l’on prendra pour le premier , lorsqu'on passera à la série linéaire qui'en offre le développement. Mais pour le point de vue mi- néralosique , il paraît assez convenable de commencer par les terres et de finir par le groupe du carbone; on a de cette ma- aière la classification suivante : L4 : uÈTA ra | 51 Zirconium. Tellurium Aluminium. : Arsenicum. Silicium. és Le terres| Antimonium. Groupe Glycium. Bismuthum. des mét. aigres Yttrium. série de la silice. |Stannum. ou Poracium. Cadmium. série de l’arsenic. Zincum., ain. | Plumbum. xygenium. Mercurium. Azoticum. Groupe Jodium. dés él. volatils. Argentum. Fluorium. Palladium. Chlorium. Rhodium. Groupe à Osmium. ‘ des Lithium. Iridium. métaux nobles, Ammomiacum. Platinum. Kalium. ja he ss alcalis| Aurum. Natronium. À Nickelium. Magnesium‘ série de TL chaux. £ 2 Calcium. Kobaltium. Strontium. Cuprum. Baryum. Ferrum Manganesium. Groupe Phos Es. Pre Molybdenum. des Sulphur. Cerium. métaux ductiles Selenium. série du Rd Scheelium. à ou Chromium. série du fer. Uranium. : Tantalium. : T tanium. |Carbonium. | Série du carbone. L'auteur ajoute quelques développemens sut cette classifica- tion , qu'il compare à celle de M. Gmelin , et il termine par un ‘exposé de son système de minéralogie , dont les classes corres- pondent aux groupes précédens, et se subdivisent en un cer- tain nombre de familles qui empruntent leurs noms de ceux des principalés substances qu'elles renferment. G. Der. -31.Sur La Mousite, nouvelle espèce minérale. (Æ dinburgh Jour- nal of science ; avril 1827, p. 362.) Ce minéral ressemble beaucoup à la craïtonite et au fer titané de Gastein; mais il s’en distingue par une dureté plus grande, et par le manque de clivage dans un sens perpendicu- _Jaire à l'axe. Il a été découvert par M. Levy, parmi les rares minéraux que possède M. Heuland; il se présente en cristaux simples, ou maclés, chargés de facettes.et presque tabulaires , dé- 4e 5967. Minéralogie. rivant d'un rhomboèdre aigu, de 73043. C'est presque identique- ment la même forme primitive que celle que ce savant a déter- minée pou cr l'Eudialyte. Les cristaux ont une surface brillante; ils sont opaques d’un noir de fer, leur éclat est métallique , ils n'agissent point sur l'aiguille aimantée. Ils sont fragiles et raient le verre avec facilité. Les cristaux maclés résultent de l'accole- ment de deux cristaux à axes parallèles, dont l’un a tourné re- lativement à l’autre de 30°, ou de go°. — Ces cristaux sont fort petits, et implantés sur du quartz nèlé de chlorite. ,lls viennent probablement du Dauphiné. M. Levy a donné à cette nouvelle espèce le nom de Mohsite, en l'honneur du célèbre professeur nommé récemment à la chaire minéralogique de Vienne. G. Dre. 32. SUR LA SÉPARATION DE L'ÉPISTILBITE ET D£ LA HEULANDITE, dé- montrée par les caractères optiques ; par Davin Brewsrer. ‘(Thidsp5256!) M, Brewster a depuis long-temps fait voir que la Heulandite à deux axes de double réfraction ; que l'axe principal est perpen- diculaire aux plans du clivage le plus net, et que l'on aperçoit facilement les deux systèmes d'anneaux polarisés, à travers ne lame terminée par deux faces de ciivage. Si l’on prend une plaque d'épistilbite , terminée semblablement par deux faces du clivage le plus net , et que l’on examine sa structure à l’aide de la lumière polarisée, on ne verra point les deux systèmes d'anneaux colorés. Si les plaques des deux substances ont la même épaisseur, la double réfraction de l'épistilbite dans les directions perpendicalaires aux plans de clivage , sera incompa- .rablement plus forte que celle de la Heulandite , celle-ci à une certaine épaisseur donnant les couleurs du troisième ordre, tandis que la première donne la lumière blanche de la polari- sation fixe, avec plusieurs ordres de couleurs sur ses bords. G. De. 33.SuR LES MINERAIS EN GRAINS; par M. Bertnier. (Mém. lu à l'Insti- tut, le 25 juin 18237.) Dans ce mémoire M. Berthier décrit le mode de gisement des minerais de fer en grains dans une formation plus nouvellé que la craie, et dans le calcaire oolitique, et il fait connaître la composition de ces minerais. On sait que les minerais en - o { Minéralogie. 53 grains abondent en France, et qu'ils alimentent la plupart de nos grandes usines. Tout ce qui tend à nous éclairer sur leur nature est donc d'un grand intérêt, non-seulement pour la science , mais encore pour l'industrie minérale, Seion M. Ber- thier, les minerais de-fer en grains sont essentiellement com- posés de peroxide et d'hydrate de peroxide de fer; mais ils admettent en melange mécanique ou en mélange intime, un grand nombre de substances. Les substances qui s’y tronvent habituellement, et qui avaient déjà été signalées, soit par M: Berthier, soit par d'autres minéralogistes, sont les argiles, les sables quartzeux , le peroxide et l'hydrate de deutoxide de manganèse , le phosphate de fer et le phosphate de chaux. M. Berthier à fait voir, il y a quelques années , qu’ils contieu- nent quelquefois de l'hydrate d’alumine, et il a retrouvé ré- cemment ce composé dans presque tous les minerais des dé- part. de la Champagne et de la Bourgogne. Il montre dans son mémoire qu'on rencontre fréquemment dans les minerais en graïms des combinaisons de silice, d'alumine , de protoxide de fer et d'eau? qui sont fortement magnétiques, et parfois du fer carbonaté oolitique très-pur et du fer titané cristallisé en petits octaèdres tronqués sur tous leurs sommets. 354. SUR LA COMPOSITION DES MINÉRAIS DE PLOMB CONTENANT L' ACIDE ‘ PHOSPHORIQUE ET ARSÉNIQUE ; par WôaLer. ( {nnal. der Phys. und Chem. ; 1825 , n°.6, p. 161.) Les analyses de M. Wôhler portent sur des minerais de plomb déjà examinés par Klaproth, et sur les corrections à faire au résultat obtenu par ce dernier, qui par sa méthode d'analyse a dû être induit en erreur. Plomb phosphate vert de Zschoppau. Ses cristaux sont implan- tés sur du spath, pesant (sulfate de baryte). M. Wôhler traita ce minéral par l'acide nitrique. Si celui-ci n’est pas trop étendu et si la dissolution à été favorisée par la chaleur, on obtient par le refroidissement, outre le nitrate de plomb, du chlorure de plomb en longues aiguilles. Le chlore provient d'une certaine quantité d'acide hydrschlorique qui se trouve constamment dans ces minerais. 54 Minéralogie. ARTE Ne. 34. Conpoen Oxide de DOME. HOLPRRRTAEN 82,287 Acide hydro-chlorique. . . . . . : 1 060086 Acide phosphorique (avectraces de fer.) 1 5,727 100,000 Ou bien : : Chlorure de. plomb. . . .. 10,054 tenant plomb 7,489 Phosphate de plomb ( PbP ). 64,880 45,628 Excès d'oxide de plomb. . . 25,063 23,265 Par conséquent la quantité de plomb dans le phosphate équi- vaut à six fois, et celle contenue dans l’oxide de plomb excé- dant, à 3 fois la quantité de plomb que renferme le chlorure ; de plus l'oxide de plomb excédant suffit juste pour faire avec le phosphate neutre, un phosphate de plomb avec excès de. base (sous-phosphate) (Pb P:. ) La composition de ce minerai peut donc être envisagée de la manière suivante : . atomes Chlorure de plomb . . . . . 10,06 L Saus-phosphate. . . . . . . 89,94 AT TE 100,00 | 2. Idem, varieté blanche, Ce minerai cé sans gangue et en. cristaux irréguliers. Composition : Oxide de plomb. . . . . .. 80,55 L Acide hydrochlorique. . . . 1,99 Acide: arsénique, :. °°: « 2,30 Acide phosphorique. . . . . 14,13 é | 98,67 Ou bien s. ’ Chlorure de plomb. . . .. PE og tenant plomb. 751 9. Phosphate avec excès de base. . 80,37 | or : + 07-710 Arséniate. . . . : . id: . . 9,01. | | 99:47 Les acides phosphorique et‘arsénique étant isomorphes , on, Minéralogie. | 55. pouvait prévoir que leur mélange n'influerait pas sur la compo- sition du minerai, et malgré la présence de 9 p. cent d’arséniate, le plomb dans le chlorure se trouve relativement au plomb dans les deux autres sels dans le même rapport que dans le minerai précédent , © 'est-à-dire, le plomb des sels isomorphes est 9 fois celui du chlorure ( car 7,519 + 6 — 67,67). d 3. Plomb arséniaté de Johann-Georgenstadt. Ce minerai est jaune dé cire , en aiguilles pointues ou en pyramides hexaèdres doubles. Traité d'abord par l'acide sulfurique concentré, qui en précipita l’oxide de plomb, son résidu liquide fut neutralisé par l'ammoniaque, puis traité par l'hydrosulfate d'ammoniaque et précipité par l'acide hydrochlorique. L'analyse donna : Oxide de plomb (avec traces de fer). . . . . . 75,99 Acide hydrochlorique. .: . . ... . . . . . . 1,89 LS D EPA 21,20 —— phosphorique. . . . . . . ... . . .. A DEC 100,06 Sous-arséniate. . . 1 02,74 63.05 Ou : Chlorure de plomb. 9,60 renf : plomb. 7,15 1àa9 Sous-phosphate._ . . 7,50 09,84 4. Minerai de plomb de Leadhills en Ecosse. I| est en petits cristaux rouges orangés , hexaèdres , accompagnant très-fré- quemment le plomb blanc de Leadhills. è Composition : Oxide de plomb. . : . . . . .. 82,46 Acide hydrochlorique. . . . . . 1,95 phosphorique. . . . . . .. 15,50 Traces de fer et d'acide arsénique. 99:91 Ou : Chlor. de plomb. 9,9: comp. de plomb:7,40 | 2&Ë : S.-phosphate de pl. 88,16. . . . . . . . 67,45 [| “° 98,07 Outre ces minéraux, dans lesquels Klaproth et Val. Rose trouvèrent constamment du chlore, les suivans en contiennent 56 Ë Minéralogie. également, savoir : le plomb vert de Fribourg en Brisgau, de . Beresof en Sibérie, de Clausthal au Harz ; le plomb brun de Poullaouen en Br etagne, de Rheinbreithäch. Le chalumeau y fait facilement découvrir le chlore, de même le cuivre, ou la fusion d’une petite portion de minerai dans une perle d'un sel phosphorique. M. Wübhler en conclut que tous les minéraux compris par Haüy sous le nom de plomb phosphaté et que l'école de Wer- ner nomme minerais de plomb vert et brun (Grünblei-erz et Braun-blei-erz), sont des composés chimiques de 1 atome de chlorure de plomb et 3 atomies d’arséniate ou de phosphate de plomb avec excès de base, et que les acides phosphorique et arsénique peuvent se remplacer mutuellement ou varier dans leurs quantités respectives sans que la cristallisation ni le rap— port de leur plomb à celui du chlorure , en soit altéré. La formule pour ces minerais est : Pb Ch? +3 Pb5 A°. ( À étant l'acide phosphorique, ou l'acide arsénique , ou l’un et l'autre. ) Cette composition est analogue à celle du composé de nitrate d'argent avec des cyanures , métalliques , décrit par. M. Wôbhler. (Annal. de Phys. et de Chim. de so de Poggen- défi tr p: 251) | M. Wôbhler laisse à M. Berzelius le soin de faire, d’après cela, les chingemens nécessaires dans la nomenclature de ces corps: 35. ANALYSE DE LA VARIÉTÉ EN MASSE DE L'EssoniTe DE CEyLan ; par M. Laucrer. ( Mém. du Muséum d'hist. nat.; t. XIV, p. 336.). La variété d’essonite en masse est dure etdificileà pulvériser; sa poudre bien fine a une couleur légèrement rosée ; chauffée au rouge , son poids ne diminue pas sensiblement. 100 parties ont été fondues avec 300 parties de potasse caustique ; la masse résultante de la fusion a été complétement dissoute à froid par un excès d'acide hydrochlorique. L’évaporation à siccité de la dissolution a laissé un résidu insoluble dans le même acide, qui a offert tous les caractères de la silice parfaitement pure, _et qui équivalait à 38 parties. La solution privée de silice a été sursaturée par l’'ammoniaque : celle-ci y a formé un précipité rougeâtre, floconneux, que l'addition de l'hydrate de potasse liquide à fait en grande partie disparaître, La portion que la potasse avait dissoute était de l’alumine , dont le poids repré- sentait 19 parties; la portion insoluble était de l'oxide de fer. | Minéralogie. EE: formant 7 parties. Les quantités de silice, d'alumineet d'oxide _ de fer ainsi obtenues, étant loin de représenter la portion d’esso- nite soumise à l'expérience, M. Laugier a recherché et trouvé dans la solution hydrochlorique sursaturée par l'ammoniaque, une grande quantité de chaux , que l'acide oxalique en a sépa- rée. L’oxalate de chaux recueilli en contenait 33 parties. D’après cela, les 100 parties d’essonite analysées, sont formées de 38 parties de silice , 33 de chaux, 19 d’alumine, 7 d'oxide de fer; total 97. — Ces résultats sont presque les mêmes que ceux qu’a ‘obtenus Klaproth, pour l’essonite en grains. M. Laugier établit ensuite qu'ils sont en harmonie avec les principes qui servent de base au système des proportions définies. Il regarde l’esso- | nitecomme unsilicate de chaux et d’alumine, et croit quel'oxide de fer qui s’y rencontre y est à l’état de mélange , et ne fait point partie de la combinaison. Nous pensons qne cet oxide y entre en remplacement d’une portion de chaux, et que, sans rien omettre, on traduit plus rigoureusement l'analyse précédente en une formule parfaitement identique avec celle des grenats. L’essonite n'est donc qu'un grenat de chaux mélangé d’une petite quantité de grenat de fer. G. Der. 36. ANALYSE DES INDIANITES BLANCHE ET ROSE de Coromandel, pai M. Lavcier. ( Mémoires du Muséum d'histoire naturelle ; 7°. . année, X°. cahier, pag. 340.) _ Parmi les substances nombreuses qui composent les diverses gargues du spinelle , M. de Bournon en a remarqué une sous forme de grains tantôt blancs , tantôt de couleur rosée, qui lui a paru mériter une attention particulière. Quoique cette sub- stance ait en apparence beaucoup d’analogie avec le feld-spath, cet habile minéralogiste lui a trouvé des caractères assez dis- tincts pour le déterminer à la considérer comme une espèce particulière et à lui donner le nom d’/ndianite, tiré du pays où on l’a rencontrée pour la première fois. M. Chenevix a fait anciennement l'analyse de l’indianite, mais dans un temps où = l’on n'avait point pour but de rechercher dans les pierres la présence d’un alcali que l’onétaitloin d’ysoupconner. Il parais- sait donc intéressant de s'assurer si cette pierre, déjà distincte du feld-sphath par quelques caractères physiques, en différait surtout par l’absence de la potasse ou de la soude ; c’est dans. LS 58 ° Mineralogie. cette intention que M. Laugier en a entr epris l'analyse. Voici les résultats qu'il a obtenus: 100 parties d'indianite blanche contiennent : oxigène. PRE” PE LR 43 21,62 RCE TA PASSES DEN \-34196 16,11: Chase sms DrAne 15,6 4,40 SOMME Mist, didier. D de 2 ; 0,66 21,17 Oxide defer. . RO TASER ,! LE ON ANR CREME Ù L 97 7 LL: Du 4 Sn ed MO 2 5 Si l'on recherche comment ces substances sont combinées entre elles, on voit que cette combinaison est parfaitement conforme aux lois sur lesquelles repose le système des propor- ’ tions définies, qui établit que la substance acide, ou qui en fait les fonctions, doit contenir une quantité d’oxigène égale à celle qui renferme la base ou les bases qui lui sont combinées. La quantité de silice indiquée ci-dessus, contient 21 parties 6 dixièmes d'oxigène , et la quantité d’alumine, de chaux et de- | soude renferme 21 parties 2 sixièmes du même principe, en faisant toutefois abstraction du fer et de l’eau qui ne forment que deux parties ou deux centièmes du minéral analysé et qui peuvent être considérés comme accidentels et à l’état de mé- lange : L'ancienne analyse de M. Chenevix présente des résul- tats qui ne diffèrent de ceux-ci qu'en ce qu'ils n’indiquent pas l’existence.de la soude ; du reste ils sont conformes aux propor- tions définies, parce que l'oxigène contenu dans le petit excès d'alumine qu'il y admet compense exactement celui que ren- ferme la ‘soude dont il ne fait point mention. M. Laugier à analysé aussi l’indianite rose que l’on rencontre dans le même lieu , et les produits qu'il en a obtenus concordent avec ceux. que lui avait fournis l’indianite blanche. Les voici : | Minéralogie. ( 59 Le 42 | Oxigène. EE ru ar, 42 21,12 DAumInE. : + 1. : .. 34 15,88 CE NAT 15 4,21 0 AÉSMA NSESS 3233 0,85 1 20,04 Hide de fer. : : ._. . 3,20 MANS , Traces de manganèse. . 98,55 SL 5 2: 1,45 37. Norice sUR LES MINES D'OR ET DE PLATINE DES MONTS OURALS; par M. N.-J. Menez. (Zeitschrift für Mineralogie ; septemb. 1826, avril 1827.) L'Oural, chaîne de séparation entre l'Europe et l'Asie, est trop intéressante pour ne pas mériter d'être mieux connue des minéralogistes. On peut dire que cette montagne réunit en elle les Alpes et l'Erzgebirge. Nijnoï-Tagil est une fonderie ( zavode ) située à quarante lieues de distance au nord de Iékatérinenbourg. On y exploite annuellement 150 mille quintaux de fer, 12 mille de-cuivre, 50 livres d'or et dix huit de platine. Le minerai se tire d'une montagne de fer magnétique qui s'élève à 400 ou 5oo pieds près du bord de la rivière Tagil. Trois autres fonderies se trouvent aussi dans les environs sur les bords de l’Outka, rivière, sur laquelle se charrie le minerai jusqu’à St.-Pétersboug. On trouve le schiste argileux primitif, avec de nombreux filons quartzeux $e dirigeant du nord au midi et s’inclinant verslele- vant. La crête de l'Oural consiste en serpentine. Presque au mi- lieu de cette crête , au pied occidental de la montagne Pugua, immédiatement sous la terre végétale, dans le steaschiste dé- composé et efflorescent, on trouve une grande quantité de platine accompagné d'or et rarement de plomb natif. Au nord-est le platine se trouve au contraire sur de la pierre calcaire bleue dans du porphyre vert décomposé. A Kuschva (7 lieues du pre- mier endroit, au nord) montagne également de fer magnétique, on trouve une quantité de sodalite compacte et même cristallisée. en dodécaèdres ; mais le plüs souvent en trapézoèdres, et ac- ) 60 Mineralogie. ‘compagnée de pyroxène. Sur Le côté occidental de la montagne, se trouve une pierre amygdaloïde, consistant entièrement en une masse de grenat, avec des amandes de spath calcaire et des espaces vides avec des cristaux de scapolite. | À trois lieues de là, est une petite rivière nommée Vitie, qui coule sur un lit d’ophite et de serpentine. Ces roches sont décomposées à plusieurs pieds de profondeur; on en a retiré près de 10 quintaux d’or natif. Ce métal se rencontre à Ner- viansky dans des filons quartzeux traversant le stéaschiste, et accompagné de pyrite ferrugineuse transformée en partie eu ocre de fer. Dans plus de 70 lieues d’étendue de la chaîne de l'Oural que le voyageur a parcourue, ila rencontré la magnésie essentiellement prédominante dans les gites métallifères, en filons et en couches sous forme de spath magnésien ; quelquefois à la place du quartz sans que la quantité de l'or soit diminuée. Les mines de cuivre paraissent dans le voisinage des couches de calcaire primitif entre ces dernières et le schiste argileux ou le stéaschiste primitif, ou bien dans le diorite. À Preobas- ” jenskoï il y a une quantité considérable de cristaux de plomb chromaté de différentes modifications, non dans des collines de grès, comme on l’a prétendu , mais dans des roches talqueuses A dans un stéaschiste qui prend souvent un aspect granulé par son mélange avec des grains de quartz el par l'excès de calcaire magnésien. Le grès ne se rencontre pas dans l'Oural, au moins au nord'de Iékatérinenbourg. En général, dans cette chaîne une ligne granitique de 200 lieues d'étendue n'offre que peu de points où l'on recherche des pierres précieuses, telles que des améthystes, des topazes, des béryls. 35. SUR LA CAUSE QUI TIENT LA SILICE EN DISSOEUTION DANS EES-EAUX MINÉRALES. (Annales des Mines ; 2° série , t. 1, p. 126.) Loxsqu’on neutralise exactement par un acide quelconque, la liqueur des cailloux, quelqu'étendue qu'elle soit, toute la silice s'en sépare à l’état gélatineux ; mais si l’on ajoute un excès d'acide, la liqueur reste limpide, pourvu qu'elle con-. tienne au moins 30 fois autant d’eau que de silice. Ce résul- tat prouve évidemment que ce n’est pas l’eau, mais l'acide qui tient la silice en dissolution. Quand la liqueur est chaude ct que l'acide que l’on ajoute forme avec l’alcali un sel plussoln- ble ä chaud qu'à froid, le sel cristallise à mesure que la li- # Minéralogie. 61 queur se refroidit, sans entraîner la moindre trace de silice. Comme des acides très-faibles, tels que l'acide acétique, peu- vent dissoudre la silice, il était à présumer que l'acide éarbo- nique jouirait également de cette propriété. Effectivement, si après avoir sursaturé /a liqueur des cailloux avec de l'acide mu- riatique, on la neutralise par le carbonate d ammoniaque, il ne se forme aucun précipité; mais qu'on laisse la liqueur ex-. posée à l'air, la silice se dépose à mesure que l'acide carboni- que se dégage. Ces considérations prouvent que c’est à la fa- veur de l’acide carbonique que la silice est tenue en dissolution : dans les eaux minérales, et particulièrement dans les eaux thermales. G. Der. 39. Moyen DE DÉCQUYRIR LA PRÉSENCE DE L ACIDE BORIQUE DANS LES Mi- nérAux , à l’aide, du chalumeau ; par M. En. Turner. ( /bid.; Dr rs5) Un grand nombre d'expériences faites pour trouver un moyen de découvrir la présence de l'acide borique dans les mi- néraux, par un essai au chelumeau, a conduit à la découverte du procédé suivant. On fait un flux avec une partie de fluate de chaux et 4 parties de bi-suifate de potasse. On en mêle une certaine quantité avec le minéral pulvérisé (une à deux fois le poids du minéral) ; on humecte le mélange sur la paume de la main et on en place une petite portion sur le fil de platine, puis on chauffe au dard du chalumeau, dans la partie de la flamme située entre l'extrémité de la mèche et la pointe du cone bleu. Lorsque le minéral renferme de l'acide borique, la flamme se colore en un beau vert, autour de la matière d’es-- sai, quelques instans avant que la fusion s'opère; il est es- sentiel de remarquer que la couleur disparaît aussitôt que la fusion a lieu, et qu'elle ne se reproduit plus. Le fluate de chaux, le bi-sulfate de potasse, le bi-fluate de potasse isolé- ment ; le fluate de chaux, et le sulfate d'ammoriaque, l'acide sulfurique , ne présentent pas le inême phénomène avec les minéraux qui renferment l'acide borique! Il est probable qu'’a- vec le mélange, le fluate de chaux et le bi-sulfate de potasse, il se forme de l’acide fluoborique. Par le même procédé M. Tur- ner a reconnu que toutes les tourmalines, l’axinite , et la co- lophonite de Norvège, contiennent de l'acide borique. G. Der. » GC » Le Minéralogie. . \ 40. SUR UNE POUTRE DE MARBRE ÉLASTIQUE, de la cathédrale de Lin- .coln. (Monthly Magazine; oct. 1825, p. 224.) Une lettre à l'éditeur du Monthly Magazine contient quel- ques détails descriptifs et historiques, sur le marbre élastique et les grès flexibles, et rappelle les opinions des docteurs Rees et Mitchil, de Dolomieu et de Fleuriau de Bellevue , sur les causes de la flexibilité de certaines pierres. On y cite, comme un exemple remarquable de: masses pierreuses flexibles, une | poutre en marbre , qui fait l’étonnement des curieux, à la ca-. thédrale de Lincoln. 4x. SUR DES CRISTAUX DE SAPHIR TROUVÉS DANS L'ÉMERI; par Girr. (Technical Repository; janv.1825 , p. 145.) Des fragmens d'Émeri de Naxos furent broyés entre deux plaques d'acier trempé, et leur poussière fut lavée avec de l'huile. La première poudre qui se précipita ayant été examinée avec une forte loupe, on y reconnut des cristaux parfaitement réguliers de saphir. 42. SUR LES MINÉRAUX QUI CONTIENNENT DU CHROME, (Journal de Schweigger; t. XVII, p. 110.) D’après les recherches de Walchner, le chrome se rencontre non-seulement dans toutes les olivines ,-mais dans beaucoup de minéraux magnésiens, dans la stéatite, l’actinote, les ser- pentines, les diorites, le basalte , et plusieurs jaspes ‘porce- laines. XXE 43. Locazités px minéraux Aux Érars-Unis. (Journal de Silliman : RP ASUS LE 2 On trouve des cristaux de tourmaline verte » à Paris, près Backfeld , avec du quartzet du mica ; en outrede la tourmalire bleue’, de la tourmaline rougeître , et du mica fleur de pêcher ; du graphite , à Greenwood, dans le granite ; du molybdène sul- furé avec du cuivre pyriteux et du feldspath ; de la stauro- tide avec du grenat, dans un micaschiste. A4. NoTE DES MINÉRAUX QUI SE TROUVENT AUX ENVIRONS D ARENDAL ; en Norvège; par C. Horm. (CHREEE Jor Naturvidenskab. ann. 1824, cah. 1,p.rrt.) Minéralogie. 63 Dans cette liste alphabétique, l’auteur indique les localités de chaque minéral. Nous nous bornerons à l’énumération de quelques minéraux : feldspath adulaire aux mines de Langsæe près Arendal, analcime , ibid. apatite, augite, axinite, blende brune et noire, botryolithe, chabasie, chlorite, datolithe, dichroïte,. gabbronite, grenat, graphite, ichtyophthalmite, kolophonite , malachite, mélanite, molybdène, nigrine, pista- ‘zite, prehnite, rutile, sahlithe , skapolithe, titane, trémolithe, wernerite, zéolithe, zircone. D. 45. SociéTÉ ASIATIQUE DE CarcuTrA. Séance du 6 septembre 1826. Il est donné lecture d’une notice faisant suite à une précé- dente communication du capitaine Herbert (voyez Bulletin de juim 1827, p.225), touchant la présence du gypse dans les montagnes de l'Himalaya. M. Herbert annonce avoir observé ce minéral dans trois sites différens : d’abord à un mille et demi au delà de la caverne stalactitique (Sansar Dhara), située dans le Doôm; en second lieu, dans le lit d'une petite rivière qui se jette dans le Sansar Dhara Nullha, et, enfin, dans la montée du village de Raypour au hameau de Jura Pani. La nouvelle lo- calité dont il s’agit, est dans la montée du côté septentriotal, dont Masuri Tiba forme l'une des sommités. Ce minéral se trouve en certaines quantités dans les formations de schiste argileux superposé au micaschiste, et se présente en mas- ses superficielles et irrégulières, et associé à la chaux sulfatée, parfois d'une couleur noire, et qui, lorsqu'il se trouve en contact immédiat avec le gypse, passe à l’état de roche noire composée de fragmens, non effervescente, et cependant émettant, lorsqu'on la frotte ou qu'on la frappe, une odeur d'hydrogène sulfuré. Le gypse de l'Himalaya se présente, à certains égards ; sous des aspects qui lui sont particuliers et qui le rendent d’au- tant plus intéressant. (Aszatic journ.; avril, 1827, p. 507.) 46: SOciÉTÉ ROYALE D'AGRICULTURE DE Lyon. Dans le compte rendu destrav aux de cette Société, depuis le 1°", mars 1825, jusqu'à la fin de 1824, par M. Grognier, (Lyon, 1824 ; in-8°. de 518 pages; Barret), on lit une notice de M. Tissier, sur une roche feldspathique smaragdifère trouvée près de Lyon, sur l’ancien chemin de’ Chessy ; et une autre é \' 64 _ Botanique. notice sur une eau minérale de la Bonnette, commune de Condrieu. BOTANIQUE. 47. DE L'INFLUENCE DU DESSÉCHEMENT SUR LA GERMINATION DE PLUSIEURS GRAINES ALIMENTAIRES ; par M. Théopore DE SAUSSyRE. ( Anal. des sciences nat.; Tom. XI, janv.n1827, p. 68). Nous devons regarder comme une bonne fortune la pabli- cation du savant mémoire que nous allons faire connaître à nos lecteurs. Le nom de son auteur est depuis long-temps en possession de faire autorité en physiologie végétale. Ce travail est divisé en 2 parties : dans la 1r°,, M. de Saus- sure recherche si une graine desséchée à l'air libre et à la tem- pérature ordinaire, peut, après avoir été conservée un certain temps dans cet état, être rappelée à la végétation par l'humec- tation. Dans la 2°. l’auteur soumet les graines germées à un desséche- ment poussé beancoup plus loin que le précédent, ou que celui qu’elles peuvent atteindre naturellement; et il emploie à cet effet la dessiccation produite dans le vide sous l'influence de l’acide sulfurique, suivant le procédé de Léslie. Les graines avaient été récoltées depuis un an et conservées dans un lieu sec où l'hygromètre à cheveu se soutenait entre le 75°. et le 85e. degré, et où la température moyenne était de 12°. centigrade ; elles ont germé entre deux éponges mouillées. 1°. Desséchement ordinaire des graines germées. Pour cette dessiccation , iés semences germées et séparées du milieu où elles s'étaient développées ont été placées pendant plusieurs jours dans une étuve sèche, chauffée au 35°. degré cent.; elles ont eté exposées ensuite à l’air libre dans un lieu sec où l’hygromètre se maintenait entre le 78e. et le 85°. et le ther- momètre à une température moyenne de 15°. Deux ou trois mois après leur premiér développement elles étaient placées entre des éponges humectéés pour les rappeler à la végétation. L'auteur avait eu soin de classer en trois portions les graines qu’il exposait à l’étuve après leur premier développement. La 1e, portion, qu'il désigne dans le courant de son mémoire par dira Botanique. | 65 n°, 1, renferme les graines dont la radicule ne dépassait pas la moitié de la longueur de la graine. La 2°. portion (n°. 2) renferme les graines dont la radicule La 5°. (n°. 3) celles où égalait la longueur de la graine. la pluœmule entière commence à pa- raître hors de ses enveloppes. GRAINES DE N° Triticum hybernum L. |No Germé au bout de 2]. Desséché 2 mois 1. No Secale cereale L. | N Germé en 2j. N Desséché 1 mois. | No Hordeum vulgare L. N Germeé en 3]. N _Desséché 2 mois. N . 1. À commencé a se développer à la 60e. heure. | . 2. À commencé a reprendre. son déve- loppement au bout de 5 jours. . 3. N'a commencé à végéter qu'après 7 jours , et cela avec beaucoup de pré- caution et à la lumiere diffuse, . 1. Deux j. à reprendre sa végétation. . 2.4 a 5 jours. . 3. Idem. . 1. A repris après 8 jours. . 2. Idem. , 3. N'a pu reprendre. : Nc:1 © N°.1. A repris en 2 ;. ; Dess avec shall | Ne 2. \ ont pa repr. No. 3. Avena sativa L. o Dess. sans sa balle. x ° Del ff No. 3 N ont pu repr. Zea mays L. No. 1. A repris après 12 j. d'humectation. Germé au bout de 8 j.4 N°. 2. N'a pu reprendre. Desséché 2 mois. No. 3. Idem. Polygonum fagopyrum L. (No. 1. A repris après 6 jours. Germé au bout de 4j. 4 No. 2. À repris après 14 jours. Desséché 2 m. =. N°. 3. Idem. Vicia sativa L. No. 1. A repris en 2 jours. Germé en 2 ]. N°.2. A repris après 14 jours. Desséché 2 mois ;. (Ne. 3. A repris après 17 jours. Ervum Lens L. No. 1. A repris en 4 jours environ. Germé en 4 jours. 4No.2. A repris en 6 jours. Desséeché pend. 2 mois. { No. 3. N'a pu reprendre. Pisum sativum L. No.f. Germé en #4 j. * \No.2.} Ont repris. Desséché 3 semaines. \No.3. N° Desséché 6 semaines. 2£ B. Tome XII. . 1. Le tiers seulement a repris. . 2. Idem. . 3. N'a pu reprendre. palin gulgaris L Germé en 8j. Desséehé 6 semaines. Vicia faba L. Germé en 8 j. Desséché 2 mois. Lepidium sativum L. Germé en 2 j. Desséche 2 mois 3. Brassica oleracea L. Germé en 4]. Desséche 2 MOIS. T rifolium répens L. ‘Germé en 1 j. Dessédifé 2 mois. a L. Sinapis ni Germé en 24 heures. Desséché 2 m. + Cannabis sativa 1. _ Germé en #]. Desséché 2 mois. Lactuca sativa L,. ‘Germé en 2] j Desséché 2 mois :. Aster sinensis L. Germé en 2] ns Desséché 2 m. Portulaca’‘oleracea X. Germé en 2]. Desséché 2 mois :. Campanula rapunetlus E. Germé en #'j. Desséché 2 mois =. Pastinaca sativaÆ,. Germé en #4; Ÿ- Desséché 2 mis :; Papaver sommiférm L. Germé en 3 j° Desséche 2 mois : Botanique. a 4. \ + 0.2.2: N'a pu reprendre. No.3. | 0.3 No. 1. No.2. . 1. À repris en 4 jours. . 2. À repris en 14 jours. . 3. N'a pu reprendre. Ont repris, mais non levé, à cause de l'épaisseur du mucilage ex- terne. Ne. 1. Le No.2.: N'ont pu reprendre. . 1, Le : seulement a repris. .2. N'a pu reprendre. «3. Idem. repris après 4 jours. Here en 3 et 4 jours. À à e a plupart ont repris en 4 jours. N'a su reprendre. Idem La plupart n’ont pu reprendre. N'a pu reprendre. Idem. 1. 2: + de PE d. LÀ. LA 43. | N'a pa reprendre. La pu reprendre. nes : L N' a SE reprendre. 1 ses sur r 14 olement a repris F N'a pu reprendre. #] rx PF? Ê P S CI N. B. Le seigle , le froment ; le pois ÉÉ le blé noir jusqu’ au certain temps de leur AR dau Rs peuvent sübir de nou- velles alternatives de desséchement, e et de végétation sans ew périr, mees. 2°. De l'influence d'une température élevée sur les graines ger- \ Botanique 67 “Spallanzani avait vu que les radicules de plasieuts graines en végétation, ou non-desséchées pouvaient être plongées pendant deux minutes dans une eau'échaufféé au 50°. et souvent même au 55°. degré, sans que la végétation en souffrit. M. Th. de Saussure a soumis pendant deux heures à une température de 79° à 74° cent. les nos: précédens des graines. Les nos. r germés du froment , du seigle , du chou , du sarrasin ; dela vésce, ontrepris par l’humectation à'la température ordi- waire. Les n°. 2 et 3 n'ont pu reprendäre.Les n,,. 2 du chanvre de l'orge et des pois n’ont pu reprendre. 3°. De la durée de la végétation des graines sèches germées. Après un an de dessèchement, les nos. 1 de seigle, froment, orge, avoine mondée, maïs, blé, sarrasin, vesce, lentille, laitue, cresson alénois, chou, n’ont pu reprendre à aucune époque. Les n°. 1 et 2 de froment après un desséchement de six mais, ont repris. 4°. Des graines seècheées au ve du terme qu'elles atteignent naturellement. L'anteur a desséché dans le vide, pendant 4 semaines, sous l'influence de trois livres et demie d'acide sulfurique les graines ci-dessus désignées. La force végétative de toutes les semences non germées que l’auteur a soumises à cette longue dessiccation, n'a jamais été détruite. | Mais l’auteur a reconnn aussi que , par ce procédé , les graines n'étaient point parvénues à un état complet de dessiccation. Les grainés germées qui avaient survécu à l'effet d'un dessé- chefient ordinaire, sont mortes sans rétour par un desséche- ment au vide sec de trois ou quatre semaines. On trouve joint au mémoire un ‘tableau synoptique de la perte en a qu'ont éprouvée les graines dans 7 vide sec ARE 1,3, et 6 mois. | ho al "Læconclusion la plus immédiate qu’on puisse tirer du ta- bleiu, c'est que les graines farineuses, et pulvérulentes résistent lé plus au désséchement , et sont celles qui peuvent être rappelées avec le plus de succès à la végétation après un dèsséchement extraordinaire; tandis que les graines qui ibandotinent presque toute leur eau dans la première époque de _ leur dessiccation , » meurent sans retour après er ere tion, par ce desséchement. 5. 68 | Botanique. | Ces expériences, qui portent le cachet de l'exactitude et de la précision, prouvent péremptoirement que les graines ne pour- raient conserver leur faculté végétative 20 ans dans l’eau et 100 ans sous le dôme des bois. (Voy. le Bull., tom. IX, n°. 49, 1826.) | | Nous aurions pu prévoir d'avance l'effet du desséchement sur les graines farineuses; car cette température ne peut en aucune manière altérer les propriétés des globules d'amidon. Les globules d'amidon n’éclatent que lentement et par couches successives pendant la germination : la plantule trouve donc toujours , dans les cas ci-dessus décrits, la nourriture qu'elle élaborait aux premiers instans de sa germination. R. 48. OBSERVATIONS SUR LA STRUCTURE DES ORGANES et sur la fonction de la fécondation chez les végétaux, av. 3 pl.; par M. Lud.- Chr. Treviranus. (Zeëtschr. für Physiologie ; t. II, 2e. cah, 1827, p. 185.) Ces observations peuvent être considérées comme faisant suite à celles que M. Treviranus a consignées dans un petit ou- vrage qu’il a publié en 1822, sur la sexualité des plantes, et dans lequel il s’appliquait à combattre ceux de ses compatriotes qui ont récemment tenté de mettre en doute et même de dé- truire complétement la théorie de cette sexualité. IL serait bien long d'exposer ici les nombreux argumens qu'ont fait va- loir d'un côté d’habiles dialecticiens, comme MM. Schelver et Henschel, et de l’autre de laborieux observateurs, dont les travaux ont répandu de grandes lumières sur la question en li- tige. M. Treviranus peut être compté au nombre de ces der- niers, et le mémoire dont nous allons donner une courte ana- lyse , sera pour lui un nouveau titre à cet égard. Le mémoire se divise en 4 sections, dans la première des- quelles l’auteur s'occupe de la structure et du mode de déhiscence des anthères. Les anthères sont, comme on sait, biloculaires, dans l'immense majorité des fleurs ; il n’y a que peu d’excep- tions dans lesquelles elles sont véritablement uniloculaires (Adoxa moschatellina L.; le genre Monotropa L.; la famille des Epacridées, R. Br.). Il n'y a point d’anthères véritablement pluriloculaires ; lorsque ce cas paraît exister, il dépend ou d’une division partielle et temporaire des deux loges normales, ou de ia réunion de deux ou plusieurs anthères en une seule. x Botanique. 69 Le premier cas a lieu dans l’Hemerocallis fulva, le Cassia patula, l'Arum divaricatum, où une cloison celluleuse, que M. Frevira- "nus a retrouvée plus ou moins dans toutes les anthères qu'il a examinées (1), divise chaque loge en deux, et fait paraître l'an- thère comme quadriloculaire. Le Salix monandra fournit un exemple du second cas; il en est de même du genre Caladium Vent. dans lequel les anthères ont jusqu’à 8 et même 12 petites poches pollinifères. Le nombre binaire des loges et la division de l’anthère en une moitié gauche et une moitié droite simi- - laires, confirment l'analogie qu’on a reconnue entre l'étamine et la feuille, et tous les organes analogues à cette dernière. La déhiscence de chacune des loges pollinifères a lieu dans la plupart des anthères, par une fissure longitudinale qui a la même direction que le bord externe de la cloison celluleuse, (recéptac. pollinif. Br ) qui soudivise en deux chaque loge de l'anthère; le retrait de cette cloison fait cesser la connexion qui existait entre elle et le sac de l'anthère , et détermine ainsi la déhiscence , laquelle n'est par conséquent pas une suite de la turgescence du pollen emprisonné, qui distendrait l’anthère et sortirait avec explosion; il n’y a que des cas exceptionnels dans lesquels une sorte d'explosion a lieu, et cette remarque a déjà été faite par Kælreuter. Après ces considérations, M. Treviranus démontre qu’il n’y a pas de différence essentielle entre ce mode de déhiscence et celui où les anthères s'ouvrent par un trou à leur sommet, comme dans les genres So/anum, Cassia, Diorella, Pyrola, etc. Celui des genres Erica, Adoxa et Monotropa , qui est fort re- marquable , mérite encore des recherches ultérieures. Outre les différentes causes connues qui peuvent faire sortir le polien du sac des anthères , M. Treviranus admet encore une force expansive dans les slobules polliniques , car ces globules occitpent souvent après leur sortie un espace bien plus grand que celui daus lequel ils étaient auparavant contenus. L’Æ4/thæa rosea , \ Impatiens Balsamina, plusieurs Solanum et le Caladium sequinum Vent. sont, de préférence, cités comme des exem- ples en faveur de cette manière de voir. L'époque de l'ouver- (1) Cette partie paraît être celle que M. K. Brown a nommée Recep- taculum polliniferum dans ses Épacridées , quoiqu'en vérité elle n’ait aucune connexion avec le pollen. { 220: : _ Botanique. N°. 48.4 ture des.anthères varie ; ainsi etl8 à lieu avant l'épanouissement de la fleur dans les Campanulacées, les Lobéliacées, l'immense famille des Composées, les Légumineuses papilionacées , les. Protéacées, les Asclépiadées et dans de nombreux genres iso- lés. Dans toutes les plantes, le style s’allonge considérablement aussitôt que la fleur s'ouvre, et se met en quelque sorte hors de la portée des anthères ; la mème chose n’a pas lieu dans les plantes où l'ouverture des anthères ne précéde pas celle des fleurs. À M. Treviranus a pu confirmer aussi l'observation de Schkubhr que les granules de :pollen des demi: fleurons hermaphrodites des plantes synanthérées affectent une forme régulière, angu- leuse; mais il n’a pas vu que le poller des fleurons fût toujours en granules ronds, ovales, et sans angles ,; comme Schkuhr l'avait prétendu; enfin le tissu cellulaire délicat, qui, suivant Sprengel, devait contenir les granules de pollen, dans l'inté- rieur de l’anthère, n'est point admis par M.'Treviranus. 2°. Section. — Structure du style ct du stigmate. Le nombre des faiseeaux vasculaires qu'on trouve dans le style, correspond -en général à celui des stigmates. Le style est réellement creux dans les Monocotylédones, notamment dans le ZLilium album, l'Hemerocallis fulva, les Scitaminées ; les Orchidées, etc. ;. dans les Dicotylédones, on n'apercoit point de cavité, et le cen- tre du style est quelquefois même plus compacte que le reste de son épaisseur: Quant au stigmate, ce n’est pasla présence de poits ou de papilles qui.en fait le caractère essentiel, mais bien l'existence d'une humeur particulière sécretée dans un endroit déterminé, comme cela a lieu, par exemple, dans les Protéacées, eichezles Campanulacées. Ilfautencore remarquer que, dansles “plantes de ces familles et dans celles de quelques familles voi- sines, le stigmate est déjà bien développé, lorsque la fleur est encore en bouton et que le style doit encore s’accroître et s’al- longer après l'épanouissement de la fleur, lorsque toutefois la fécondation a déjà eu lieu. On peut-citer pour le même fait ,'le Cheiranthus littoreus ; le Canna indica, le Spigelia marylandica, Y OE nothera biennis, les Ombellifères, etc., et l’auteur termine -ce-chapitre-én_démontrant que le développement-du stigmate- ‘précédant celui. du style qui le: porte, est fondé sur une) loi générale de la nature; cette succession :est cependant, dans la. / e ss die À Botanique. 71 plupart des cas , tellement rapide et instantanée qu'elle échappe à nos sens. A 3°. section. — Organe femelle de la génération des Orchidées. IF est spécialement question dans ce chapitre d'une partie singukière et problématique de la fleur des Orchidées, que M. R. Brown désigne par le nom de glande (g/andula), et “qui paraît exister dans tous les genres, le Cypripedium et le Bletia exceptés. Schkubr fait déjà mention d'une vésicule rem-— plie d’un liquide qu’il a trouvée entre les deux prolongemens ew cornes , au bord'supérieur du stigmate du Goodyera repens H. K..M. Treviranus a observé cet organe avec un soin parti- 6° 82 Botanique. HAS des irrigations artificielles , n'y prospère pas, et il est remplacé par quelques céréales de peu de valeur (Eleusine coracana, Pa= nicum ilalicum et miliaceum). Les arbres à fruits, qui croissent autour des habitations, sont des manguiers, des citronniers, des arbres à pain , des jambosiers et quelques palmiers appartenant aux genresÆ/ateet Borassus. Les.arbres des forêts appartiennent principalement aux familles des légumineuses, des rhamnées, _ des éléagnées, et au genre Grewia de la famille des tiliacées. On - y trouve aussi beaucoup de buissons épineux composés de rham- nées , de capparidées et d’euphorbes à tiges nues et cactoïdes. La province appelée Malabar par les Européens, est connue des indigènes sous les noms de Kœærula et Malayala. Ses produc- tions végétales sont plus semblables à celles du Chattigang et des montagnes de l'Inde au delà du Gange, qu’à celles de My- sore, dont le sol est aride. On n’y remarque cependant aucuns rapports avec la végétation européenne, vu l'absence complète de tout arbre appartenant aux familles dés amentacées et des conifères. Le pays est bien cultivé, et 1l est orné de quelques plantes d'Amérique qui y ont été introduites par les HoHandais, et les Portugais. | Quoique les montagnes s'élèvent à la hauteur de plus de 6000 pieds, leur végétation n’est point alpine. En général le Kæœrula ressemble beaucoup, par ses plantes, à l’ile de Ceylan. : : Les échantillons de plantes du Malabar ont beaucoup souffert dans le transport par mer ; plusieurs sont maintenant dans les herbiers de sir J.-E. Smith, et de A.-B. Lambert. Les notes et dessins ont été déposés dans la bibliothéque de la compagnie des Indes. Le D'. Hamilton parle ensuite de son voyage au Népaul , en- trepris dans le mois d'avril 1802, avec le capitaine Knox, voyage très-fructueux par les observations et la récolte d'une foule de belles plantes, qui ont été données à MM. Smith et Lambert. De retour à Calcutta, en 1803, il fut nommé chirurgien F4 gouverneur général, et chargé de la surintendance de la ména- gerie créée par le marquis de Wellesley, dont il décrivit les ani- maux. En 1806 il recut l'ordre de faire la statistique du Bengale, et il commenca ses cpérations en 1807, qu'il continua jusqu’en 1814. Dans lé eours de ces 7 années il s'appliqua surtout à la RE | 3 Botanique. 83 botanique, et il étadia avec soin, sous le point de vue de cette science, toutes les diférentes parties de l'Inde qu’il avait été chargé d'examiner. _ De peur de nous laisser entrainer dans des détails que le minores singulum florem lateralem fulcrantes. Cum igitur flos terminalis medius nullas habeat , 2 majores proprie ad eum pertinent. — Flores térni, 2 laterales breviter, irtermedius longius pedunculatus prius florens. Omnes erecti, majusculi, _ albi. — Calyx 5-fidus ; véntricosus, glutinoso-lanatus, striatus. -Petaia emarginata, obtusa, alba, calycem + superantia, ner- vosa. — Filamenta calycem subæquantia. Antheræ flavæ, Styli 5 cum stigmatibus pubescentibus , petala sabæquantes. _ F 6.’ - 64- / Botanique. Draba oblongata : scapis subnudis, pube floccosà subhirsæ- tis, foliis cæspitosis, oblongo-linearibus, ciliatis velutinisque , pedicellis siliculisque oblongis, stellato-pubescentibus.—Caulis brevissimus, multiceps. — Folia laxiuscule cæspitosa , læte vi- rentia, oblongo-linearia, integerrima, interdum tamen uno dente prædita , acutiuscula, 4-7 lin. longa, s lata, pilis longis : albis subsimplicibus in margine , in parenchymate raro, ciliata. Folia vero stolonum juniorum pube stellatà subvelutina., — Scapi filiformes, florentes 2 = une., raro folium unicum oblon- gum subdentatum gerentes, pube molli breviusculà, stellato- floccosà , imprimis in parte superiori subhirsuti, nam ad basin subnudi. — Flores pedicellati, pedicellis foliformibus erectis, Janugine stellatà pubescentibus, inferioribus 4 lin. longis. Se- pala oblonga , albo-marginata, pilis räris albis obsita. Petala ca- lyce < longiora, leviter emarginata, alba, nervosa.—Stamina fla- vescentia, longitudine calycis. — Silicuiæ oblongæ 1 2-2: lin. longæ, lineam latæ, p lis stellatis, brevibus sparsis obsitæ, stylo brevi (non brevissimo), stigmate capitato. .: D. 57. OEuvres B0TANIQUES DE R. Browx. — Propromus FLorz Novx- Horzaxnæ, etc. Editio secunda quam ad fidem exempli prio- ris editionis, ab ipso auctore emendati, typis excudi curavit C.-G. Ness 48 Esexsecxk. Vol. I. Nuremberg, 1827. Nous sommes enfin assez heureux pour pouvoir annoncer ce 3e, volume attendu avec tant d’impatience. La 2e, édition ne diffère de la première que par un très-petit nombre de change- mens faits par l’auteur , et ceux que l'éditeur a cru pouvoir faire dans l'orthographe et dans l'arrangement des mots. Du reste, la composition et la pagination sont les mêmes que dans la 37€. édition, en sorte que les citations se rapportent à l’ure et à l’autre. Tout est dit depuis long-temps sur cet ouvrage. C’est lui qui a fondé la renommée de son auteur et l’a placé sur la première ligne des botanistes où ses ouvrages subséquens n'ont fait que l’affermir. Mais nous aimons à redire qu'il aété accueilli en France avec autant de faveur que dans aucune partie du monde. Nous ajouterons qu'un de nos premiers juges dans cette matière annonça ce Prodrome comme un ouvrage destiné à pro- duire autant d'effet que le Genera de Jussien en avait produit vingt ans auparavant. | ‘Un nembre presque égal d'années s’est éeoulé depuis cette Botanique. 83 ‘publication , et le second volume ne paraît point encore. Espé- rons que M. Brown cédera enfin aux instances de ses nom- breux lecteurs, et achèvera une tâche si heureusement com— mencée. | Les botanistes lui doivent des remercimens pour avoir con- senti à la réimpression du 1°. volume, qui, comme ou sait, ne se trouvait que dans un très-petit nombre de bibliothéques. Ces remercimens s'adressent également à M. Nees d'Esenbeck, qui s'est chargé, avec un zèle si honorable, de cette seconde édi- tion. Nous avons annoncé dans le temps la traduction des mémoires, qui composent les deux premiers volumes. Nous profiterons de cette occasion pour exprimer nos regrets de ce que des circonstances indépendantes de notre volonté nous ont empêché de faire paraître la traduction française de de ces mémoires, qui avait été annoncée dans le Bulletin. Nous conservons encore l'espoir qu’une époque plus favorable nous permettra de remplir cette espèce d'engagement con- tracté envers le public. Auc. Duvau. 58. ELewenri p1 STORIA NATURALE , etc. — Élémens d'histoire na- ” turelle générale; par le D'. Gasp. BruexaTeLui. 2 vol. in-8°. Pavie, 1826 ; Bizzoni. ( PARTIE BOTANIQUE. ) L'auteur a consacré 57 pages de l'ouvrage à l'exposition des principaux phénomènes de la physiologie végétale et à celle des fondemens des classifications de Linné et de Jussieu. Il em- prunte à des auteurs plus modernes.la description des crypto games soit Algues, soit Conferves, soit Fungus , etc. , et fait connaître en peu de mots la structure principale de ces êtres du bas de Béchelle. R. 59. CLavis ANALYTICA 1N FLoraM BOREMIÆ PHANEROGAMICAM, sive 96 Botanique. N°.68. 4% Botanique. 97 15, capsula 1-locularis polysperma, semina lenticularia minuta (a fleuri en juin 1825 à Chelsea). — Sempervivum urbicum ; foliis decurrenter subpetiolatis longissimè cuneiformibus , api- m versüs latissimè obcuneatis, cuspide parvo. (Habite peut-être iaries ; on le trouve sous ce nom dans la serre chaude du jardin de Chelsea ). — S. retusum ; simplex ; foliis altè cunea- tis expansis lævibus ciliatis, apice subcuneatis truncatis retusis. (Originaire de Ténériffe ; où elle vient sur les toits et les murs en abondance ). — S. frutescens ; simplex, foliis capitatim in- curvo-congestis spathulato-cuneatis viridibus ciliatis. (Originaire de l'île de Ténériffe, voisine du S. arboreum). — Cereus te- nuiSpinus ; subtriangularis, spinis crebriüs fasciculatis elongatis tenuissimis, lanà longioribus et ferè laniformibus. ( Fleurs in- . commues, mais le port la rapproche du C. triqueter Haw., et l'auteur l’a vue encore toute jeune ;, sous le premier nom, dans- le jardin de M. Tate, à Sloane-Street.) — C. gracilis ; sube- rectus teretiusculus , spinis antiquis solitariis rectis uncialibus, incipientibus geminatis plusve, albis. ( Amérique tropicale ; l'auteur n'a vu qu'une jeune plante, sans fleurs, dans le jardin de M. Loddiges : élle est, dit-il, peut-être voisine da Cereus ; nanus.-) Maïs, pourquoi faire ke espèces nouvelles sur des plantes qui germent? N'est-ce pas s'exposer à faire autant d'espèces.que la plante offrira d'époques de végétation ? 69. Sur LES GENKEs Calymperes Sw., et Syrrhopodon Schwæs., de la famille des mousses ; par W.-S. Hooker et R.-K. Grevirse. ( Edinburgh Journ. of Science ; n°. VI, oct. 1825, . Cazymrerss.: Seta terminalis. Peristomium nullum, os mem- * branâ spongiosà horizontali tectum. Calyptra sulcata , persis- tens, infrà capsulam constricia , apice circa opereulum (matu- ritate solutum ) rimis longitudinalibus hrans. 1. C. Palisoti Schwæg.—.2. C. molucense Schw.—3: C. Ber- terii Spr.—4. €. Afzelii Spr.-—5. C. Guildingü ; caule elongato, foliis lineari-setaceis, subrigidis, siccitate subtortis, marginatis, | omhino integerrimis, seta vix exserta. ( Trouvée dans l’île Saint- Vincent par le Rév. L. Guilding.) — 6. C. leucophyllum Schw. : SrrRHOPODON : Seta terminalis. Peristomium e dentibus sedeciin horizontalibus, basi membranâ unitis vel sedccim liberis, ercc- CR :E Tower XII. ; 7 _ 98 _ Botanique. ts, inclasisve. Calyptra dævis, magna, c psulam involvens, demum dateraliter fissa, decidua. 3, S. Gardneri Schw. — 2. S. albovaginatus Schw. — 3. S. Hobsoni (C. Hobsoni Grev. Ann. of Lye.) — 4. S. involutus Schw.— 5. 8. Faylori Schw. — 6. S. fasciculatus ; caule elon- gato, fastigiaio-ramoso , foliis lato-lanceolatis , undulatis , lato- marginatis, serrulatis, siccitate crispis , set longä&. (T'ernate et Sincapore.) — 7. $. äncompletus Schw. — 8. S. rigidus ; - folis lineari-setaceis , marginatis , serratis, rigidis, siccitate ‘ strictis, margine involutis ; setä elongatä ; calypträ lævissimé. ( Rapportée de l'ile Saint-Vincent par le Rév. L. Guilding. _— 9.8. ciliatus Schw. — 10. $. spiculosus ; foliis angustè lineari- bus , dorso manrginibusque incrassatis spiculoso-denticulatis , sic-. eilate sux, créspatulis. (Sincapore.) — xr. S. rufescens ; folis sericeis lineari-subulatis , marginatis , inlegerrénis , laxissimè reliculaiis , pellucidis, ad apivem solummodo opacis ; siccitate vix crispalis ; selà gracillimä. (Sincapore.) 70. Mémoire sur L'Encor, ou nouvelles recherches sur la cause et les effets de l'Ergot, considéré sous le triple rapport bo- ianique , agricole et médical; par M. S.-H. Eévurré. ( Me- motres de la Soc. Lin. de Paris; vol. V°. janv. 1827, p.565.) Nous n'avons rien trouvé de nouvean dans cet article , si ce n'est-que l’auteur crée un nouveau genre du Sclerotium clavus D. €., qu'il nomme et caractérise de la manière suivante : SenacæLiA ; fungus parasiticus mollis, viscosus ( formä indeter- minatà) , gyris exaratus, in 3 vel 4 lobis apice connatis basi divi- sis et in axim confluentibus, constans. Sporulis globoso-ovatis ni- dulaniibus. Vere, in germinibus variarum graminearum crescit, et præcipuè Secalis cerealis. | Sphacælia segetun. L’Ergot , d'après nous, n'ést qu'une maladie de la graine, et, bien loin d'offrir des caractères constans, rien n’est plus va- riable dans sa structure et ses formes. Quant à ses effets, il existe une fonle d'expériences que ne eite pas Fauteur, et qui prouvent évidemment son innocuité. - SR . Descrirrten 27 PraLLus IMPUDICUS Lin. ; par M. G.J. Rouet ru de la Soc. lin. de Paris ; V°. vol., nov., 1826, p. 495.) Ce mémeire n'est qu “ane récapitulation de ce qui æ été déjà Botanique. 99 wbservé par les auteurs ; il est accompagné de la figure d'an Phallus qui se trouve communément aux environs de Montpel- lier et que l'auteur considère comme une variété différente de celle de Bulliard. à 72 Notx sur Le cenne Dicrropñora DANS LA FAMILLE DES CHAMPI- enons, et description d'une nouvelle espèce provenant de + T'île de Java; par le D'. H. Léverzé. (Zbid.; p. 499.) M. Zippelius, directeur du jardin botanique de Buitenzorg, dans l’île de Java, a fait passer à MM. Nees d’'Esenbeck, le ‘dessin et tous les détails d'une nouvelle espèce de Dictyophora (Phallus Vent.). 11 nous semble qu'il eût été convenable d'an- moncer, dans le titre, que ce travail était tout entier à MM. Nees d'Esenbeck, et de ne point reléguer cette indication dans une page obscure da mémoire ; ce reproche serait encore plus mérité , si, comme tout pt à le croire, le mémoire de MM. Nees d'Esenbeck est déjà imprimé Fan a les Actes de Bonn , et qu'un exemplaire à part ait été envoyé à la Société Linnéenne de Paris. Quoi qu'il en soit, ce champignon élégant se distingue du Phallus indusiatus de Vent, , par une colleretie à mailles Fe fines : en voici la description spécifique : . Dictyophora campanulata Nees ab Es.; pileo fusco olivaceo apice sulcato, margine plicato, indusii interstitiis parvis. Ha- bitat in insula Javé. Le mémoire est accompagné d'une planche. Nous rappelons au sujet de ce mémoire , les observations que nous avons consignées dans le Bull, t.V, p. 96, sur les Phai- lus indusiatus Vent. et duplicatus Bosc , et le Phallus dæmonum Rumpbh. , - 75. Prix pe PaysioLoeie vécérace pour 1827. (Soc. lin. de Paris ; janvier 1827.) Désirant déterminer des recherches sur le mouvement de la sève et leur donner un ensemble nécessaire, la Société lin- néenne de Paris a promis depuis 1822, et décernera en sa séance publique du 28 déc. 1827, un prix de la valeur-de trois cents francs à l'auteur du meilleur mémoire dans lequel : — 7. : +00 Zootogie: 1°. On exposera les conséquences qui résultent naluiélléedhés x des observations et des expériences faites jusqu'à ce jour, sur les mouvemens et l'état de la sève, dans toutes les phases de la vie végétale et dans les diverses saisons de l'année. té NAT. ‘2° On confirmera ces resultats et on ÿ ajoutera, par des rise récents, par des expériences réitéreées, des considérations nou- velles. : | 3°. On offrira enfin, en évitant toute explication purement ky “ | pothetique, une théorie de la marche des fluides végétaux, aussi probable , aussi complète, que le permet l'état actuel de la science, î ERREUR a ZOOLOGIE. È 74. ASSEMBLÉE DES NATURALISTES ET DES MÉDECINS ALLEMANDS A Dnrespe , du 18 au 23 septembre 1826. (Isis; To. XX, 4°, et 5e. cah., p. 296-409,-avec fig.) ER RE + Depuis 5tans les naturalistes et les médecins de l'Allemagne 8e réunissent annuellement en assemblée générale dans üne ville choisie d'avance, et alternativement dans le nord et dans le sud de l'Allemagne. Le but de ces réunions scientifiques est de donner aux savans de ce pays des occasions pour faire entre eux des connaissances personnelles, se lier pour des travaux scientifiques, et se communiquer mutuellement leurs idées et leurs découvertes. L'assemblée , qui s'est tenue à Dresde, a fourni l'occasion à plusieurs membres, de faire e part au public des r6- sultats importans qu'ils ont bécane de leurs recherches ; sous le rapport de la zoologie et de l'anatomie comparée. 10 M. Ca- rus fait connaître sa découverte d'une circulation sanguine dans les larves des insectes (avec fig.). Cette découverte date de l'an- tomne de 1826. Elle a été faite sur les laïves de quelques Nevroptères. Le sang composé de granules blancs, nageant dans un liquide séreux, fut d’abord reconnu dans son mouvement circulatoire, à un grossissement médiocre du microscope , et sans lesecours de la lumière directe du soleil, dans les lamelles caudales très-transparentes de l’Agrion virgo (Isis, pl:4,fg 1), où le torrent est artériel le long de la face abdominale et vei- neux du côté du vaisseau dorsal , fig. 2, &. L’épaisseur et. l'opa- cité des anneaux dü tronc empêche jci de suivre la circulation plus loin, Lorsque les larves sont prêtes à se métamorphoser, le = LA 14 Zoologie. 101 mouvement circulatoire cesse dans les lamelles caudales, et commence à se montrer distinctement dans les rudimens des ailésyroù le torrent se dirige du côté antérieur et externe vers le côté postérieur et interne, fig. 2, b. Dans quelques larves d'Éphémères , M. Carus a vu la circulation dans l'intérieur du tronc même. On y distingue deux torrens médians, veineux, s'étendant à la face abdominale, de la tête vers l'anus, se re- - courbant en haut autour du rectum, pour se perdre dans le vaisseau dorsal, lequel ramène le liquide vers le corselet ; sous lequel le torrent se cache. En employant la lumière di- recte du soleil on voit dans la tête les torrens se recourber en bas, et suivre leur chemin en arrière le long de la surface ab- dominale. Chez une espèce de larves (qu'on n’aurait pu déter- minier qu'en voyant l'insecte parfait), des rangées plus grêles « de globuies sanguins se portent aussi sur les côtés du corps, pour, former ds arcs qui descendent dans les pätes. Eu rompant les lamelles caudales dont il a été fait mention, on voit le sang granulé et hyalin s'écouler par saccades ; aussi- tôt que ce liquide s’est desséché à l'air, il prend une belle cou leur vert.de pomme. ET | Tous ces torrens sanguins paraissent plutôt être contenus dans le parenchyme granulé de l'animal , que dans des cylin- dres vasculaires propres, ce dont il faut cependant ‘excepter le vaisseau dorsal, bien connu depuis long-temps.. La grosseur considérable et la forme ovale atlongée des granules sanguins est encore une chose digne de remarque. dt Dans les insectes parfaits, même très-transparens, M. Carus n a point observé de torrens circuiatoires ; il n'y a trouvé que le vaisseau dorsal. Il ne tardera d’ailleurs pas à faire connaître, par un travail spécial plus étendu , l’importante découverte Ë pe il vient d'enrichir la science. ‘+ . Le prof. Cretzschmar, de Francfort, communique des' Ode sur les espèces africaines du dre Chien, sur les animaux. sacrés des Égyptiens , sur les trois cornes de la Girafe mäle , et Sur La Licorne. | È > I donne d’abord les différens synonymes du chien Cerdo (le Fennek de Bruce). Cette espèce paraît être très-répandue en Afrique. Le Muséum de Francfort en possède plusieurs indivi- dus envoyés par le voyageur. Rüppeil, qui a déjà fait, à sa xille natale , de nombreux envois.de peaux et de squelettes d'a- 4102 Zoologie. N°. 74. nimaux de la Haute-Égypte, Ces animaux sont publiés dans des livraisons de planches, par la Société d'histoire naturelle de Seukenberg, à Francfort. D'autres espèces, sur lesquelles: M. Cretzschmar a encore parlé, sont les Canis famelicus, Anthus, variegatus, niloticus, pallidus et pictus ; il a traité ensuite de l'origine du chien domestique, et de l'espèce qui a fourni le chien symbolique” Anubis. Les Antilope leucoryx, Dorcas et 4d- dax , étaient des animaux sacrés ; le Falco occipitalis est l’'éper- vier sacré; le Canis famelicus est très-probablement le chien sacré. Quant à la Girafe, dont le mâle est si long-temps resté inconnu, celui-ci a trois cornes, parmi lésquelles l’antérieure est implantée sur la suture médiane du front. Camper était par conséquent dans l'erreur, lorsqu'il croyait qu’une pareille im- plantation ne pouvait avoir lieu chez aucun animal, Un fait comme celui-ci rappelle la Licorne , dont l'existence , quoique probable, suivant M. Cretzschmar, n'est pas encore prouvée par des faits coneluans. | 5°. M. Nürnberger fait voir à l’assemblée le bois d'un Elan, trouvé sous terre, dans la Basse-Lusace. | 4°. M. Thienemann donne un apercu de l'Histoire de la 200logie ; dans laquelle il trouve trois degrés de développement, savoir : 1°. celui de la méthode empirique depuis Aristote jus- qu'à Linné ; 2°. celui de la méthode systématique depuis Linné jusqu’à ces derniers temps ; 3°. celui de la méthode spéculative qui ne date que de eette dernière époque. Le même savant s'étend ensuite sur la distribution géographique des Mamri- fères, et fait voir quelques cartes sur lesquelles cette distribu- tion est indiquée par des couleurs. Suivant lui il y a 900 espèces, aujourd'hui connues, de Mammifères. 5e. Le prof. Otto, de Rreslau, donne un extrait d’un travail sur l'anatomie des Gerboises ( Dipus), qu’il né tardera pas à pu- blier ; il faut surtout remarquer l’analogie de l’organisation de ces Mammifères rongeurs avec celle des oiseaux. 6°. Le même parle ensuite de la-circulation sanguine chez les animaux hybernans. Nous avons rendu compte de ce travail, qui est imprimé dans les Mémoires de F'Acadé.nie des Curieux de la nature, To. XIII, 17°. part., p. 23. ( Voy. le Bulletin, T. XI, no. 170, juin 1827.) Les préparations et les figures qui s'y rapportent , ont été mises sous les yeux de l'assemblée. 7°. M. Bô‘tiger fait la proposition de publier une nouvelle Zoologie. 103 et. une nouvelle traduction allemande de l'histoire naturelle us #8 La disenssiom de cette proposition est renvoyée aux séances de 1 827, qui se tiendront à Munich (t). . 8°. Un jeune naturaliste, Fr. Holl, de Dresde, s’est destiné ‘à faire un voyage en Portugal, dans la vae d'explorer ce pays sous le rapport de la botanique ,.de l'histoire naturelle, et sur- tout de l'entomologie. Les frais de son voÿage sont couverts par une souscription et par d'autres dons , auxquels le feu roi de Saxe a contribué pour une somme de 500 rixdalers. _g°. Le prof. Weber, de Leipzig, communique quelques ok- .servations sur les yeux de la sangsue oflicinale (avec fg.). : M, Weber à observé sur de très-jeunes sangsues, contenues æencore avec-des œufs, dans les masses muqueuses qui les enve- loppaient, de petits ednes, au nombre de 10,disposés en forine de fer à cheval, dont les branches se dirigent en arrière, au-dessus de la ventouse de l'extrémité antérieure du corps. Ces cônes sont proportiomnellement beaucoup plus gros et plus faciles à apercevoir, au moyen d'une forte loupe, sur l'animal très-jeune, que lorsqu'il a pris de l'accroissement. Les cônes paraissent. être creux ;, ils forment à la surface du » 15 Zoologie. de jaune sale, tirant vers l'isabelle. Elle estpresque uniforme sur tout le corps. Sur le sommet de la tête, des toutfes de couleur plus claire, presque blanches, sont mêlées aux boucles rudes qui couvrent cette partie. La partie inférieure du cou semble avoir été d'une couleur plus sombre , mais le mu- ‘seau diffère à peine dés parties postérieures de la tête. La queue a près d'un pouce de long. La proportion relative des extrémités et celles du corps et du cou ne peuvent être fixées avec certitude, et comme la peau n’est pas assez par- faite pour être montée , plusieurs autres caractères ne se- ront connus que par des recherches ultérieures. » Les principaux sont la forme de la tête, le caractère du nez et des lèvres, la place des yeux, les vibrissæ, la lon- gueur et la proportion des oreilles. » Notre animal a le pelage entièrement différent de celui des différentes espèces d'ours qui habitent la même partie du mon- de, et qui ontété récemment mis dans les cätalogues systéma- tiques, particulièrement l’Ursus tibetanus, V Ursus labiatus et l'Ursus malayanus. Toutes ceiles-là ont une fourrure noir de jais, une tache en demi-lune, de couleur blanche, sur la poi- trine, et plusieurs particularités offrant des types de sous- genre , parmi lesquelles les Prochilus et les Helarctos ont été définis. Notre animal, au contraire, ressemble à l’ours d'Europe, par sa structure, autant du moins qu'on en peut . juger par les parties bien conservées dans cet échantillon, parmi lesquelles les ongles offrent les meilleurs moyens de comparaison ; ils sont petits, obtus et droits, tandis que ceux des ours asiatiques, ci-dessus mentionnés, sont larges, fortement courbés, aigus et propres à grimper. » La couleur de notre animal semble être particulière, et sa taille est un peû moindre que celle de l’ours brun d'Eu- rope, décrit par M. Cuvier, dans le 4° vol. des Ossemens fos- ,siles; mais pour déterminer les caractères avee une par- faite précision, il faut avoir de plus amples notions sur lui. On propose le nom spécifique isabellinus pour notre animal, et le caractère suivant sert à le distinguer des autres espèces d'ours décrites jusqu'à présent. » Ours ISABELLE, Ursus isabellinus. « U, sordide fulvus nitore isabellino, pilis collt dorsique elon- t hé { Zoologie. 119 » gatis, molliusculis, crispatis ; ad latera rigidis, adpressis; un- » guibus brevibus, rectis, obtusis. » Tels sont les détails que M. Horsfeld a pu réunir sur cette espèce , et cependant il laisse encore beaucoup à désirer. Peut- être n'est-elle qu'une variété de l'ours du Tibet , bien que les différences tirées des ongles, et une couleur de pelage aussi distincte , autorisent à le considérer comme formant véritable- ment une nouvelle espèce à inscrire dans nos catalogues mé- thodiques. | . Lessox. 93. Nore sur un Guanaco vivant ( Auchenia Vicugna, Desm., p. 657), apporté du Pérou par le capitaine Horr, et appartenant à M. Benjamin Delessert. M Guillemin a bien voulu nous servir de guide, à M. Isi- dore Geoffroy St-Hilaire et à moi, pour voir dans le parc de M. Delessert , à Passy , un guanaco apporté récemment d'Amé- rique , par le capitaine Hoff qui était présent, et qui a bien voulu nous fournir quelques détails sur cet animal. Le Guanaco est le Lama V'igogne des auteurs (Camelus Vicugna L )la Vicuëas des Espagnols. M. Desmarest en indique un individu qui a vécu en 1756 à Alfort; cetindividu et celui que possède M. Delessert, _sont les seuls , à ce que je crois, qu'on ait vus en France. On sait les erreurs sans nombre de synonymie qui existent sur les Lama, Alpaca, Pacas, Vigogne et Guanaco. Ce dernier parai- trait être, même d'après Frezier (p.158), la Vigogne mâle ou à l'état sauvage. | La igogne que possède M. Delessert est une femelle âgée de 18 mois. Elle esttrès-agile, d'une structure extérieure délicate et bien proportionnée dans toutes ses parties ; ses jambes surtout sont-fines et déliées. Elle à environ 4 pi. de hauteur totale. Ses oreilles sont longues, droites et couvertes de poils ras ; ses yeux gros, saillans et bruns; la lèvre supérieure est profondément - fendue. Les deux doigts sont enchässés dans deux ongles : petits , triquètres , carénés en dessus, séparés l’un de l'autre par un silion profond qui eniame même le devant du tarse. Les deux sabots qui en résyitent sont étendus, convexes, et formés par un épaisissement de l’épiderme; le dos est légère- ment convexe. Elle à des châtaignes ou plaques cornées aux jambes; quatre mamelles inguinales, la queue épaisse , longue de 8 pouces, pendante. Son pelage est médiocrement long, 1 D'aeTRe très-fourni-sur le dos, et composé de poils déliés, plus asie que la bourre fine, ténue et soyeuse qui est en dessous. Les poils des parties inférieures et internes sont courts, blancs, tandis que le dessus du corps est d’un fauve vif uniforme; ceux de la tête sont brunâtres. Les poils dés jambes sont ras et blancs; les abOES sont noirs. Cette femelle est très-apprivoisée, et d’une extrême dou- ceur. Tous les auteurs s'accordent à regarder les Vigognes, comme d'un naturel farouche , timide et incapable d'at- tachement. Il n’en est pas de même de celle-ci. Elle re- connaît parfaitement les personnes qui ont eu soin d'elle. Elle vient , lorsqu'on l'appelle, manger du sucre et surtout du papier. Cette habitude, de manger du papier, est propre à tous les ruminans qui sont transportés à bord des vaisseaux. J'ai vu des moutons ne vivre, en quelque sorte, que de feail- les de vieilles gazettes, Ne leur séjour prolongé en mer. les avait dégoütés de toute autre nourriture plus substantielle. Cette matière leur rappelle-t-elle la saveur des feuilles des arbres, ou bien le bruit que lesdents font, en déchirant le papier, fait-il illusion à leur appétit? Pendant son séjour à bord, le Guanaco montrait la plus grande antipathie pour les chèvres, et lors- qu'il était inquiété, sa manière de se défendre consistait à leur. lancer sa salive, en crachant à la face. Cette er de, Guanaco commençait à être en ht le 12 août; ce qui annoncerait que dans leur hémisphère, le rut a lieu RE l'hiver. Mais une particularité singulière que cet animal nous offrit, est d'aller flairer, avec une sorte de plaisir, et de placer son museau entre les cuissés des personnes qui vont le visiter comme pour ne rien perdre de cette odeur qu’on peut appeler efluve sexuel. L'pdeur que le Guanaco exhale tent un peu de celle du bouc et est fort désagréable, mais beaucoup moins pénétrante. Quelques-uns de nos savans décri- ront sans doute avec plus de loisir cet intéressant animal, qu'il serait nécessaire de faire figurer avec soin : en attendant, cette note, écrite à la hâte, fixera peut-être l’attention sur son séjour en feanee CRE Lessox. Nous avons vu à San-Lucar de PU La Pie s de Cie (1) En revoyant l'épreuve de notre article, nous apprenons la mort : de cet animal, Z oologi LD É dans le PAR EA d’acclimatation , créé par le zèle et les soins de M. de Théran, ancien intendant de la province, deux Alpacas mâles, une Vigogne femelle et un métis né d’un père Alpaca et d'une mére Vigogne en pleine doniesticité. M. de Théran ten- tait alors un croisement entre un Alpaca mâle et des brebis mérinos, et il avait des indices de succès. Ces animaux, pulle- ment farouches, paissaient les plantes du pays et goûtaient de préférence les D : ils se portaient à merveille. Leur vue me rappella les souhaits de Buffon pour que des essais sui- vis fussent tentés pour les acclimater en Europe. Ceux qui étaient alors à San-Lucar étaient nés à Buenos- -Ayres, de quel- ques individus échappés au désastre du troupeau qui fut ex- pédié du Pérou, par terre, d'après les ordres de Charles III pour être acclimatés en Espagne. F. 94. Recuercaes SUR L'APPAREIL STERNAL DES O1sEAUx, considéré sous le double rapport de l’ostéologie et de la myologie ; suivies d'un essai sur la distribution de cette classe de vertébrés, basée sur la considération du sternum et de ses annexes, avec fig.; par M. Ferd. J. LuERMINIER , à à la Guadeloupe. (An- nales de la Soc. linn. de Paris ; mars 1827, p. 1-03.) Se vend aussi séparément. ) Dans ce mémoire, après avoir fait hommage à M. de Blain- * xille, de l'idée mère qui y domine , l’auteur commence par décrire les différentes pièces qui composent l’appareil sternal des oiseaux en général ; leur forme, leurs dimensions, leurs pro- portions relatives, leurs usages et leur développement; il éta- blit des points de comparaison entre ces pièces et celles de lap- pareil sternal des mamrwhifères, et il donne une énumération sommaire des muscles qui s’attachent au sternum et à ses annexes, chez les oiseaux. Dans une seconde partie l'appareil sternal est examiné dans les différens groupes qui composent la série des oiseaux , et cet examen conduit l'auteur à proposer une classi- fication de ces animaux , différente dans plusieurs points im- portans de celles qui ont été proposées avant lui. La description de l'appareil sternal des oiseaux, considérée sous le rapport de l’ostéologie et de myplogie, n'est point sus- ceptible d'analyse vu qu'elle ne se compose que defaits et de dé tails purement anatomiques , qu'il faudrait absolument repro - duire dans leur ensemble ; mais nous pouvons faire connaître 122 Zoologie. No. 94. la seconde partie du mémoire en indiquant la série des familles que M. Lherminier a été conduit à établir, et les genres qui doi- vent rentrer dans chacune d'elles. La classe des oiseaux est sous-divisée en deux sous-classes, savoir : 1°. celle des oiseaux normaux, comprenant tous ceux dont Je sternum est constamment muni d'une crête (bréchet ) plus ou moins développée ; dont les 3 os de l'épaule, toujours distinets et simplement contigus à toutes les époques de la vie (à quelques exceptions près), ne se confondent jamais en un seul os , et se soudent à leurs points de contact; dont la clar- vicule est toujours complète et constitue un os unique; 2°. celle des oiseaux anomaux, ayant un sternum formé de deux pièces primitivement séparées, se réunissant sur Ja ligne médiane pour constituer une plaque osseuse, ressemblant au plastron des tortues , de forme variable , mais constamment dépourvues de crète ou de bréchet ; les 3 os de l’épaule distincts chez le jeune sujet, ne formant qu'un seul os chez l’adulte, en se sou- dant à leurs points de contact ; la clavicule, incomplète par l’ab- sence de sa partie moyenne, réduite à l'extrémité de ses bran- ches constituant de chaque côté un moignon adhérent aux os coracoïdes et devenant de plus en plus court. La première sous-classe renferme 35 familles dans lesquelles sont répartis tous les oiseaux connus , sauf 4 qui composent la seconde sous-classe et qui sont l’Autruche, le Nandou, le Casoar à casque etl'Émou ou Casoar sans casque. Dans la 1°. sous-classe, la série commence par les oiseaux qui ont le pius d'aptitude au vol; mais en général les familles sont rangées suivant les rapports de forme de leur appareil slernal : la série est terminée par les oiseaux qui ne peuvent plus voler , soit qu'ils vivent principalement dans les eaux, comme les Manchots, soit qu'il ne soient plus propres Dr course; tels sont les ciseaux anomaux. La 1°. sous-classe se compose des 33 familles suivantes. 1°. Accipitres. — Comprenant les oiseaux du grand gênre Falco de Linné et se divisant en 4 sections, savoir, 1°. les vrais Faucons on les oiseaux nobles; 2°. les Autours, Buzards, Buses, EBondrées, Circaëtes, Milans et Aigles; 3°. les Balbusards et les Gypaëtes ; 4°. les Cathartes et les Vautours. 2°. Serpentaires ( Gypogeranus Lig.) ne contenant qu'uu po genre qui ne renferme lui même qu'une espèce ; le Serpentaire, Z vodogi | 123 dbllié hpheiairis ‘Le Cariama ( MASSE cristatus Geolfr. doit peut-être aussi s'y rapporter. | 50. Chouettes (Strix: L.) famille qu'on peut diviser eu deux : cépies ane : celle des Chouettes et celle des Effraies. 4°. Touracos ( Opactus Vieill.), très-différens à l'extérieur des Chouettes , mais ayant avec elles tant de rapport dans leur organisation profonde, qu’ils semblent appartenir à la même famille, L’ appareil sternal seul ne peut passuffire ici à cetinguer ù et le système se trouve en défaut, comme le dit l’auteur lui-mème. . 50. Perroquets (Psittacus ). Les oiseaux de cette famille ont quelque rapport de forme avec les Accipitres. | 6°. Colibris (Trochilus). I existe une grande lacune entre cette famille et la précédente ; l'auteur y range les Oiseaux- mouches en se réglant sur leur grande aptitude pour le voi. Les Souïmangas s’en éloignent. ne Martinets (Crpselus Wlig). Leur appareil sternal rappro- che ces oiseaux des Colibris autant que la forme de leurbec et leur système de coloration les en éloignent. 8°. Engoulevens (Caprimulgus). Ces oiseaux sont plus voisins des Martinets que les Hirondelles. Coucous ( Cuculus L.), famille qui se divise en 2 sections, celte des vrais Coucous et celle des Malkohas. 109, Couroucous ( Trogon). 11°. Rolliers (Graculus).Ces oiseaux , si semblables aux Geais à l'extérieur , en diffèrent totalement à l'intérieur. 12°. Guépiers (Merops L.), famille compreuant aussi les Ja- camars. | +30. Martins-pécheurs (Alcedo L. )- 140. Calaos (Buceros L.). 15°. Toucans ( Ramphastos). 16°. Pies ( Picus), comprenant encore les Torcols. 17°. Epopsides, Vieïll.; famitle à laquelle appartiennent les Hnppes, les Promérops et peut-être aussi les Tichodromes , les Epimaques et les Picucules ( Dendrocalaptes Iig.). «8°. Passereaux (Passeres L.). Cette famille est encore la plus nombreuse de toutes, malgré les retranchemens que Fau- teur lui à fait subir. Elle comprend les Souimangas, Becs-fins , Merles, Corbeaux , Pies-prièches, Mésanuges, Gros-becs , Hiron- delles , etc. Les divisions en Cultrirostres, Conirostres , ete, , 124 : . Zoologie. LE ne s'accordent pas avec la conformation de l'appareil sternal, qui se ressemble tout-à-fait, dans tous ces oiseaux. 19°. Pigeons ( Columba L. ). Une lacune existe encore entre cette famille et la précédente ; elle comprend les Pigeons et les Calombi-pallines. Il y a de là une transition naturelle aux 20°. Gallinacés. Famille qui se compose des Hoccos, Péné- lopes, Pintades, Dindons, Paons, Éperonniers, Cryptonix, Argus, Lophophores, Houppifères, Cogs, Faisans, T'étras, Fran- colins, Perdrix, Colins, Cailles et probablement des Gangas et des Syrhaptes . Tinamous ( rh Lath.). Ces oiseaux sont une tran- sition naturelle des Gallinacés à la famille suivante. Il faudra probablement y joindre les Turnix, Mégapodes, Ménures et peut-être les Kamichis qui cependant pourraient res former une ie as distincte. °. Foulques { Fulica). Cette famille cars les Poules sltane , les Poules d’eau , les Foulques et les Râles. . Grues ( Grus Pallas). Ces oiseaux se distinguent fort hs par leur appareil sternal, des Cigognes et des Hérons que Linné avait confondus dans son genre Ardea. | 24°. Hérodions Vieill. Famille composée des 3 genres : 1°. Héron (4rdea Cux.) subdivisé en Butors, Blongios, Hérons pro- prement dits et Bihoreaux ; 20.Cigogne (Ciconia Briss.) compre- nant les Cigognes proprement dites, et de plus les Jabirus, les Anostomes et les Tantales ; 3°. Ombrette (Scopus Briss. ). 25°. Ibis et Spatules. L'auteur n'a pas encore donné de nom a cette famille. Les Ibis et-les Spatules se ressemblent parfai- tement par la conformation de leur appareil sternal, et semble- raient tout au plus, d’après ce caractère, former des espèces différentes du mème genre. "2 26°. Gralles ou Échassiers ( Grallæ ou Grallatores). Après avoir détaché des Échassiers des auteurs, les Foulques, les” _ Grues, les Hérodions, les 1bis et les Spatules, et la sous-classe des oiseaux anomaux, l'auteur laisse encore dans cette grande famille les Outardes, Courevites, OEdicnèmes, Vanneaux, Pluviers , Sanderlings, Huîtriers , Échasses , Phœnicoptères : Aloueites, Barges, Bécasses , Bécassines, Courlis, Corlieux, Bécasseaux, Combattans, Chevaliers ; Tournepierres, ent et Phalaropes. Les genres des auteurs ne correspondent qu'à des différences très-légères dans l'appareil sternal de tous ces OUEST : | Zoologie. | 1495 ciseaux. Le Dromas Ardeola Temm. et le Bec-en-fourreau sont ps , avec doute , à cette famille. 27°. Mouettes ( Larus. L. ). c L La8e. Pétrels ( Procellaria L.). Famille qui peut se diviser en 3 sections, savoir ceile des petits Pétrels, tels que l’Oiseau de 2 tempête, etc., celle des Albatrosses et de des Pétrels nue) vo- : lent moins bien, comme le Puffin , le Damier, etc. 29°. Pelicans (Béton) Famille comprenant lesCormorans, les Pélicanset les Fous, lesquels y forment 5 genres bien distincts. 30°. Canards ( Anas.). Famille très-naturelle , composée des Harles , des Oies , des Canards et des Cygnes. 31°: Grèbes (Podiceps Lath.). : 52°. Plongeons ( Colymbus Lath. ). 33°. Pingouins ( Alca ). Famille formée des Guillemots, des Macareux et des Pingouins. 34°. Manchots ( Aptenodytes Forst.). Dans quelques remarques générales jointes à la fin du mémoire , l'auteur convient très à propos que la classification qu'il propose né saurait être adoptée dans toute sa rigueur, attendu que la seule considération de l'appareil sternal con- duirait à des séparations ou à des rapprochemens vicieux. Mais cette considération, jointe à celle du bec, des pates et des ailes pourra conduire à une distribution des oiseaux meilleure que celle qu'on possédait jusque-là. : Les figures jointes à ce travail représentent un did de chaque famille vu de profil et de face ; l’auteur n'est pas allé . jusqu’à l'analyse-des genres. De Nr 95. OBSERVATIONS SUR LES HABITUDES DU PIGEON SAUVAGE D A MÉRIQUE ( Columba migratoria ) ; par J.-J. Aupuson. (Ædinb. Journ. of n … Science, n°. XIT ; avril 1827, p. 297.) Le pigeon dont il s'agit dans-ce mémoire est remarquable par différentes ADR SR de ses mœurs et par le nombre immense d individus qu ‘on en FenContre; traversant en gr andes volées les vastes régions de l'Amérique du nord. Le vol de ces _ oiseaux, tiès-soutenu et rapide ,-et leur vue excellente, leur “donnent les moyens de se transporter promptement à de : grandes distances pour trouver leur nourriture. Au temps de leurs migrations, qui dépend, non de la température de la saison, mais du besoin de nourriture ; on les voit se succéder 1426 Zoologie. | dans les airs par troupes pressées et innombrables, qui , litté- ralement parlant, obscurcissent le jour, et produisent dans l'air un bruisseunent continuel par les battemens de leurs ailes. M. Audubon en a vu d'immenses lésions sur les rives de l'Ohio, leurs évolutions aériennes sont magnifiques ; lorsqu'un faucon fond sur l: ur arrière-garde , elles se forment en phalange com- pacte qui s’abaisse , s'élève et serpente rapidement dans les airs! ‘pour échapper à l'ennemi. Le peuple des États-Unis en tue des millions sur leur passage et plus encore dans les endroits que ces pigeons ont choisis pour leur rendez-vous nocturne, et qui sont communément des bois de haute futaie. M. Audu— bon a assisté plusieurs fois à ces chasses nocturnes; il à vu des arbres de 2 pieds de diamètre rompus à peu de distance de leur base, par le poids des pigeons qui les surchargeaint en se suspen- dant aux branches comme des essaims d'abeilles; le sol était uniformément couvert d'une couche de leurs excrémens, de ‘plusieurs pouces d'épaisseur ; les pigeons arrivaient par milliers, et malgré le carnage qu'on en faisait, il en arrivait toujours da- vantage. Des fermiers étaient venus de 100 milles de distance avec des voitures, des chevaux, des fusils, des munitions , et. plus de 300 cochons, pour les engraisser avec les restes de la viande des pigeons, qu'on mettait en salaison. La chasse ter- minée, les loups, les renards, les ours, les opôssums, les aigles et les vautours, etc. , vinrént s’ emparer des derniers restes de la destraction. | Les pigeons sauvages couvent des œufs dans toute saison qui leur est favorable ; ils choisissent pour cela les forêts de haute futaie, où l’on trouve des arbres portant des nids sur chacune de leurs branches ; le nid se compose seulement de quelques rameaux desséchés, croisés dans différens sens et supportés par les fourches des branches. La femelle pond deux œufs blancs proportionnés à sa taille, et pendant qu'elle couve, le mâle lui apporte soigneusement la nourriture. On détruit beaucoup de jeunes pigeons en coupant les arbres chargés d’un grand nombre de nids. S: GE. 96. DEscriPTION DE DEUX NOUVEAUX oiseaux pu Néraur; par le major-général Harpwicke. Lue le 21 mars 1826. ( Transact. de la Soc. linn.; it. XV , p. 166.) : Genre Lornorsorus. Term. Phasianus. Linn. PRDEPRDRer Zoologie. 127 © L, Wallichii. L. capite cristato nigrescente , regione perioph- thalmicä nudä coccineä ; collo pectoreque griseis nigro-fasciatis ; dorso ferrugineo-aureo-nigro-variegato; alis, abdominerectricibus - quepallidè ferrugineo-brunneis, his nigro ferrugineoque fasciatis, illis nigro-variegatis. _Le nom que cet oiseau porte sur les lieux est Cheer. T1 vient des monts Almorah, sur la frontière nord-est de l'Indostan , et approche de la taille duF aisan Impeyan de Latham. Il est très- hardi et se bat avec beaucoup de vigueur à la moindre irrita- tion; répétant avec bruit le mot fuckraa, tuckraa. Le bec, par la taille et la forme, a beaucoup de rapport avec celui du Faisan de lady Impey, mais sa longueur n'égale pas deux pouces ; 1l est très-recourbé au bout, et couvre l’extré- ‘ mité de la mandibule inférieure. Les yeux sont grands, en- tourés d'une large place nue de la forme d'une losange irrégu- lière, plus large sous l'œil qu'au dessus, et marquée en devant et en arrière d'une couleur rouge-cramoisie; sa surface est couverte de belles papilles granulées. La base du bec est entourée d’une cire non colorée. La pupille de l'œil est ronde et noire, À l'iris brun, entouré extérieurement d’un étroit anneau noir. Les jambes sont grises, courtes , relativement à la taille de l'oiseau ;, et armées chacune d'un éperon de la forme d'une alène. | . Le plumage est un beau mélange de gris , de brun-clair et de noir. La première couleur étant limitée à la tête, à la poitrine et à une partie de l'abdomen , le brun l'emporte sur toutes les par- ties supérieures (excepté la tête), et les plumes sont bordées de barres noires, s'étendant à la couverture supérieure de la queue. Cette dernière est canéiforme , et consiste en douze où quatorze peunes inégales ; les deux du milieu sont plus grandes que les autres, et toutes traversées supérieurement de raies: noires sur un fond brun-clair. med eq: La couleur de la tête est plus sombre, tirant sur le noir, et du sommet de la tête à à l'occiput s'élèvent quelques longues plumes déliées, plus larges à l'extrémité, en forme de huppe inclinée en arrière. . Get oiseau supporte fort bien le climat du Bengale, et pour- rait être apporté vivant en Angleterre sans beaucoup de peine. . La femelle diffère peu du mâle; il lui manque la huppe et les 198 | Zoologie. “ARE “éperons ; celles que l’on a°vues n'avaient pas les deux longues plumes de la queue. Tr S ai dur » QE Genre Paasiaxus. Auct. * nt CR P. Gardneri; supra brunneus, ferrugineo undulatim sparsus ; | capite , collo anteriori, abdomineque un Hs hujus plumis in medio pallidè ferrugineo lineatis. ; Cet oiseau singulier est originaire des montagnes neigeuses au nord de la vallée du Népaul, et fut rocuré par le D’. Natha- niel Wallich, aidé par l'influence du résident anglais à Katman- doo (l'honorable Edward Gardner). C'est le seul individu qu’on ait donné pendant le séjour de M. Wallich à Katmandoo ; et comme il paraît que cet oiseau n'est pas décrit, on peut, à cause du petit nombre qu'on y voit, le sonner comme rare dans ce pays. La taille de cet oiseau approche de celle du Phasianus cruen- tus; ila, de la pointe äu bec à celle de la queue, 14 pouces et demi. Le bec est noir, court, robuste, et les mandibules de grandeur presque égale (< d'un pouce) ; la supérieure légère— ment arquée , le haut du bec arrondi; la mandibule inférieure droite , et obtuse à l'extrémité ; la pa de la mandibule supé- rieure est couverte d'une cire Mods de carmin, dans laquelle sont situées les ouvertures nasales. Les yeux sont entourés d'une place nue et étroite de même couleur, l'iris brun bordé d'un étroit cercle noir , la pupille noire. Les jambes sont d’un brun roussâtre , au côté gauche est un seul éperon conique, avec le rudiment ou le tubercule d'un autre en dessous ; mais sur la jambe droite il ne paraît aucun de ces appendices. La couleur dominante .du plumage est un brun de rouille mêlé de lignes noires ondulées et fort étroites, qui sont plus nombreuses sur le dos, les ailes et la queue, et qui y produi- sent une teinture plus sombre. La poitrine , le cou et les joues sont d'une couleur de rouille plus claire. Vers la tête , les plu- mes sont un peu plus grandes ; celles du sommet sont grises, plus longues , s’élevant en crête de moyenne grandeur, qui se plie légèrement en arrière. Les ailes sort courtes et atteignent à peu près l'origine des plumes de la queue , les couvertures presque obscurcies par la douceur et l'uniformité des plumes. La queue, qui se compose de pennes presque égales etarrondies eét légèrement terminée en pointe, et a environ 5 pouces de longueur. È Zoologie. | 129 L'individu qui a servi à cette description, est dans le mu-. ‘séum de la Société Linnéenne de Londres. Cet oiseau, ainsi que le Phasianus cruentus, forme un petit groupe qui s'écarte des caractères typiques du véritable faisan, _en ce qu'il a le bec court, fort arrondi et émoussé à l’extré- mité; la queue plus courte et plus arrondie, et les scutelles des tarses plus nombreux et plus rapprochés les uns des autres. f Lessow. 97: Descniprion pu Psirraous Freunit, nouvelle espèce de Perro- quet de V'Australie ; par M. Wairciam SWAINSON. (Quarter Journ. of Scienc.; Got XIX, p. 108.) Cette espèce fut remise à M. Swainson par M. Barron Field, juge-avocat à la Nouvelle-Galles du sud, et homme obligeant et instruit ; elle est ainsi caractérisée : Psittacus viridis ; capite castaneo-fusco ; alis énfrà nigris ; tectricibus interioribus cœruleis ; caud4 rotund4. Sa taille est celle du Lory de Céram : son bec est plus robuste ; les tarses sont courts et forts. La couleur dé la’tête est en entier d’un rouge sombre ou châtain-brun ; les pârties supérieures sont d'un beau vert, tacheté çà et là de jaune d’or ou de brun. La teinte du corps en dessous est plus pâle et plus jaune ; une petite tache rouge obscure occupe la base des scapulaires ; les plumes des grandes couvertures des ailes sont d'un bleu pur ; la queue est médiocre, arrondie, à pennes ob- füses au sommet. Lessons. | @8. NoTesur LA RENCONTRE D'UNE ESPÈCE DE CANARD, nouvelle pour la faune britannique; par William Yarrezr. ( Zoolog. Journ.; cah. VIII, p. 492.) r » Cette note est relative à la présence, en Angleterre, de PAnas rufina de Pallas Canard siffleur huppé de Temminck, qu'on my avait encore jamais rencontré, suivant l'auteur. * Lesson. 99. Nonice sur Les Couroumous ou Vaurours De La Guiane; par M. J.-A.-A. Novër, ancien député de la Guiane. (Annal. maril. el colon.; janv." et fév. 1826, p. 96.) L'auteur de cette note, après avoir répété au sujet des Cou- reumous ce qui se trouve consigné dans tous les ouvrages d'histoire naturelle , prétend avoir été conduit, par une séric d' ‘observations faites antérieurement sur plusieurs espèces d'a- nimaux , et ensuite sur les Vautours de la Guiane, à pou- B. Tous XII, - 9 à #09. : … Zoologie. voir conclure que le despotisme est dans la nature. « Dans une bande de Couroumous, nous dit-il, il y a toujours un chef que les autres semblent reconnaître et respecter; celui-là est ordinairement plus beau, plus fier, plus courageux que les autres. Quand il s'est jeté sur une charogne, il ne souffre pas que les autres viennent partager sa proie : la troupe avide l’en- toure. et attend avec respect, mais non sans impatience, qu'il ait achevé de se repaître; aucun n'ose approcher, si ce n’est peut être quelque femelle à qui ce sultan permet de prendre part au festin, Si un téméraire, poussé par son appétit glouton, voulait enlever quelque morceau, il serait bientôt puni, et le despote le chasserait impitoyablement à coups de bec; mais quand celui-ci a assouvi sa voracité, il abandonne dédaigneu- sement au vil troupeau les restes du repas. » _ Lelecteur n'est-il pas en droit d’accuser l’auteur d’avoir trop écouté son imagination, lorsqu'il devait se borner à tra- cer l'exposé des observations qu’il a été à même de faire? Quant à nous, nous avouerons à M. Noyer que nous ne pou- vons croire que les individus sur lesquels le Vautour royal ( Vultur Papa) exerce l'autorité suprême et que ceux auxquels sa beauté, sa fierté, son courage imposent le respect, soient d'une seule et même espèce. M. Noyer aurait du nous dire, si les deux autres espèces qui se rencontrent à la Guiane, le Vultur Urubu etle Vultur Aura, Vieill.) sont gouvernées de la: même sorte. L’affirmative ou la négative serait très-importante à connaître dans cette circonstance, mais il a gardé le silence à ce sujet , et ce silence vient fortifier nos doutes. Les natura- listes et les voyageurs qui ont abordé à la Guiane et qui ont pu voir les trois espèces de vautours qui s’y trouvent, différenten cela des observations de M. Noyer : que ce ne sont point des, individus de la première espèce (V’ultur Papa) qui obéissent aveuglément à toutes les volontés et à tous les caprices d'un despote choisi parmi eux ; mais bien les vautours des 2 autres. espèces inférieures par la taille au vautour royal, et ce n’est ni la beauté, ni la fierté de celui-ci, qui les écarte d’une proie, c’est uniquement la force qui lui est acquise, par une taille au moins double de la leur. Tous les exemples que nous connais- sons parmi les animaux qui vivent en société, exemples très- nombreux dans la classe des oiseaux, viennent contredire les observations deM. Noyer; nous ne voyons aucune espèce avoir _ | Zoologie. | | 43t un chef, ni les individus qui la composent se prêter à ses ca- pr prices tyranniques, flatter ses passions, lui sacrifier leur Fiborté et lui obéir en esclaves ; toutes leurs actions sont le ré- sultat de leur propre volonté, ils se réunissent ou se séparent suivant leurs désirs. | B. C. PayrAUDEAU. “00: Moyens Qu'EMPLOIE LE SECRÉTAIRE (Falco serpentarius) pour détruire les:serpens ; par M. Suirx. (Edinburgh Philosoph. : Journ.; n°. 28, p. 365.) Le Secrétaire, grand oiseau de proie, voisin des Gallinacés par plusieurs’ de ses caractères , est un bienfaiteur des contrées qu'il habite, par son habitude de dévorer les serpens qui les infestent. Cette grande utilité a porté plusieurs gouverneurs à l'introduire dans les Antilles. La note de M. Smith fait connai- tre la manière dont cet oiseau s’y prend pour détruire et dévo- rer des reptiles en bravant leur atteinte. J'aperçus un jour, dit-il, un Secrétaire qui faisait 2 où 3 tours avec l'aile, à peu de’distance de l’endroit où j'étais. Il se posa aussitôt, et je vis qu'il examiaait attentivement un objet près du lieu où il s'était abattu. Après s'être approché, avec les plus grandes précautions, il étendit une de ses aîles qu’il agitait continuel- lement. Je découvris alors un serpent de grande taille, dressant sa tête, et semblant attendre que l'oiseau se fût approché pour s'élancer sur lui; mais un rapide coupd'aile du Secrétaire l’eut bientôt renversé par terre ; l'oiseau parut attendre que le ser- pent se füt redressé , pour le frapper de nouveau avec l'aile; maïs, marchant vers lui, il le saisit avec les pieds et avec le bec, et s’éleva perpendiculairement en l'air, d’où il le laissa tomber sur le sol, pour achever de le tuer, et se mettre à le dépecer en toute sécurité. Lessow. 101. DescriPTIoN D UNE NOUVELLE ESPÈCE De DAGeLo; par Lessow. Le Martin-chasseur gros-bec. ( Dacelo macrorrhinus, Less.) © « Nous avons fait figurer, dit l'auteur, cette espèce remarqua- ble de Martin-chasseur, quoique le seul individu que nous ayons pu nous procurer à la Nouvelle-Guinée , fût encore jeune et à l'époque de la mue; aussi nous nous efforcons de suppléer à la figure par une description minutieuse de chacune de ses parties. Sa longueur totale du bout du bec à l'extrémité de la queue est de o pouces 6 lignes ; le bec a 2 pouces de longueur et 28 9. : 132 Zoologie. | lignes de circonférence à sa base, vis-à-vis Les narines ; il est ex= trêmement dilaté, fortement bicaréné sur la mandibule supé- rieure , qui est terminée par une pointe forte et crochue. La mandibule inférieure qui est blanche , tandis que la précédente est noire, est moins haute, elle est peu renflée, marquée d’une ligne saillante à son milieu. Toutes deux sont entière- ment lisses sur leurs bords ; les narines sont triangulaires à la naissance des plumes du front; quelques-unes de celles-ci, raides el couchées sur les branches du demi-bec supérieur; la première rémige est courte, la troisième est la plus longue et ne dépasse la deuxième et la quatrième que de peu; les tarses sont plus forts, réticulés et brunîtres,-les ongles concaves, celui du milieu élargi, tous de couleur jaune. . Une -calotte brure, rayée légèrement de jaune vert, revêt la tête : deux larges bandes composées de plumes brunes bor- dées de bleu d’aigue-marine, circonscrivent l'occiput et par- tent de derrière les yeux. Le Zorum est fauve, deux traits noirs partent de la mandibule inférieure, un collier blanc entoure le cou; les plumes du dos, du croupion , celles des couvertu- res des ailes, grandes et petites, sont brunâtres, terminées par un point fauve bordé de jaune, de sorte que tout le dessus du corps est parsemé de gouttelettes olivâtres. Les remiges sont brunes, bordées de fauve en dehors, les rectrices rousses, à tige lustrée. La gorge, la poitrine et les flancs sont blanchä- tres, tachés de roux sale et de brunâtre par légères stries ou par plaques, toutes les plumes étant brunes à leur base, L’ab- domen est blanchître, et les couvertures inférieures de la queue sont rousses. L Ce Martin-chasseur habite les forêts de la Nouvelle-Guinée, non loin du havre de Doréry. M, Lesson ne s’est procuré en ce lieu, qu'un seul individu qui est déposé au Muséum. 102 SUR LE GENRE DE REPTILES BATRACIENS NOMMÉ AMPHIUMA, et sur une nouvelle espèce de ce genre: — Amphiuma tridactylum, avec fg., par M. le B”. Cuvier. (Memoir. du Mus. d'hist. nat:: 1827; To. XIV, pag. 1.) i Ce mémoire est trop important pour que nous ne sentions l'obligation d’y revenir, quoiqu'il en ait déjà été queshaf dans le Bulletin, tom. X, n°. 125,"janv. 1827. L'Amphiuma means fut envoyé pour la première fois, sous ce | PR L MAÉ de asS EE se, De. à. D a. Zoologie. 133 mom, à Linné, en 1771, parle D". Alex. Garden, de Charlestown; mais Linné n'ayant plus eu le temps de publier les documens relatifs à cet animal , ceux-ci restèrent oubliés jusqu’à ce que Je Chev. J. Ed. Smith publiât, en 1821, la correspondance du | grand naturaliste suédois. Une description de l'Amphiuma fut envoyée en 1822, par le Dr. Mitchill , à l'administration du Muséum. Une autre description a paru en juillet 1822, dans le Medical Recorder, où l'animal est nommé Chrysodonta larvæ- formis. Enfin M. R. Harlan a donné une description fort exacte de ses caractères et de sa configuration extérieure, dansle journal de l'Académie des sciences naturelles de Philadeïphie, ITL°. vol., mai 1823, avec une lithographie par M. Lesueur , et des ob- servations supplémentaires à ce mémoire, dans les Annales du Lycée d’hist. nat. de New-York, vol. L, juin 1825 avec une figure dessinée par M. DrReR-Peale (Voy. le Bull., t. 17, n°. 223 bis, pag. 274. ). L'anatomie que M. Cuvier à faite d'un individu d'AÆmphiuma rmeans, qui lui fut envoyé par M. Harlan, a donné ‘de nou- velles preuves que cet animal n’a rien de commun avec la Siren lacertina de Linné, et que ces deux animaux ne sauraient êtré des âges différens d'une même espèce. Quant à l'opinion de M. Harlau, que l'AÆmphiuma n’a jamais de branchies, il fau- dra l'admettre aussi long-temps qu'on ne pourra produire les larves de ces animaux portantencoredes houppes branchiales, et cela malgré les doutes qu'on pourrait fonder sur la disposition. de l'os hyoïde, la distribution des artères,.semblable en tout à ce qu'on trouve dans les Batraciens ordinaires , enfin malgré le trou que les Amphiuna ont au cou, et qu'on ne peut mieux “expliquer qu'en supposant, que c'est un reste de leur appareik respiratoire primitif ou branchial. La description de l’Amphiuima means, que l'auteur propose de nommer 4. didactylum, perdrait trop à être donnée en extrait , et les bornes de ce recueil ne permettent pas de la tepodétie en entier; la nouvelle espèce ;, nommée 4..tridactylum est plus grande que la première, dont elle ne se distingue toutefois pro- prement que par ses 3 doigts aux pieds etaux mains, au lieu de deux que possède l’4. means. Les deux espèces habitent les mêmes pays, c’est-à-dire les environs de la Nouvelle-Orléans, de la Floride, de la Géorgie et de la Caroline dussud. Cesfaitssont une'confirmation de plusieursautres observations 134 … Zoologie. desquelles il résultait que les animaux plus ou moins rapprochés de la forme de nos Salamandres et de nos Proteus sont beaucoup plus nombreux dans le nouveau continent que dans l'ancien. La description et les observations anatomiques faites par M. Cuvier prouvénit : 1°, Quel’Æmphiuma m'est rien moins que l'adulte dela Sirène; 2°. Que ce n'est pas même du Proteus qu'il se rapproche le. plus; mais du Tiiton ou Salamandre aquatique de notre pays; 3°, Qu'il en est plus voisin que de la Salamandre des! monts Alleghanys ou Menopoma de Harlan. ( Voy. le Bull., t. V, n°. 224 bis, pag. 275), qui a la tête et surtout les dents tout autre- ment disposées; 4°. Qu’enfin il ne diffère guère du Tito que par l’allonge— ment de son corps (14-20 fois.son diamètre), le grand nombre de ses vertèbres ( 99-112), le peu de développement de ses” extrémités , ses doigts réduits à 3 ou même à 2, et surtout par les 2 ouvertures qu'il paraît conserver toute sa vie aux côtés du cou, et qui peut-être dans la première jeunesse étaient le siége de houppes branchiales. Les deux planches lithographiées jointes au mémoire donnent les caractères extérieurs des deux espèces signalées, ensuite la disposition anatomique des viscères intérieurs de l'Amphiu- ma means , et enfin des détaiis ostéologiques sur l’une et l’autre des deux espèces. | S. G. L, s 2103. Description D'UNE TorTuE DE TERRE des îles Gallapagos , com- munément nommée Tortue éléphant; par Richard Harran, lue le 5 sept. 1826, avec fig. (Journ. of the Acad. of nat. sc. of Philadelph.; 1826, vol. V, n°. 9, p. 284.) Ceite espèce que M. Harlan donne comme nouvelle , mais qui est loin de l'être, comme nous le dirons tout à l'heure, est nommée par lui Testuno elephantopus -c'est la Tortue éléphant de quelques navigateurs et du Journal du capitaine Porter (vol, 1, p. 161), et la Tortue des Gallapagos des autres. Il lui donne pour phrase spécifique, celle-ci : Testa supra collum et crura re- Jlexa ; scutellis disci pentagonis, striisque elevatis, concentricis , cum lœvi maçulu centrali; cauda brevis, crassa ad basim , sine apice cornuto. Cette tortue est celle dont on trouve une description dès 1824 dans ce Pulle'in. (Tome J, pag. 96, n°. 32.) sous le Zoologie. 135 nom de Testudo californiana > par MM. Quoy et Gaimard et qui est décrite sous le nom de Testudonigra, pag. 174 de leur Zoo- logie, et figurée planche 40 de leur Atlas. La phrase qu'ils lui _ attribuent est celle-ci : Testudo, toto corpore nigro ; testä gibba . scutellis. dlorsalibus priori posteriorique altius in medio elevatis , cunetis loricæ margine striatis, lateribus subcarinatis. Or, après un examen attentif de la figure donnée par M. Harlan, nous nous sommes assuré que ce n'était que le jeune âge de la tor- tue supérieurement figurée par MM. Quoy et Gaimard. Ces naturalistes la reeurent d'un capitaine américain qui leur indiqua la Californie pour sa patrie. Mais nous remarquerons que cette espèce très-commune aux iles Gallapagos, qui en ti- _rentleurnom, s’est maintenant propagée sur toutela côte d'Amé- rique, et que nous nous en procurâmes plusieurs individus à la Conception dans le Chili, individus que nous conservâmes en vie à bord de la corvette /a Coquille, pendant un temps assez long. M. Harlan compare cette espèce avec la Tortue indienne, et établit les différences qui les séparent, et qui sont en effet assez tranchées. Cette tortue acquiert des dimensions considérables. . Les bords de la carapace de la Tortue noire ont, suivant MM. Quoy et Gaimard, vingt-trois lames irrégulières, c’est aussi le nombre que M. Harlan a compté sur celle des Gal/a- pagos. Lessox. 104. SUR L'EXISTENCE D'UN SIXIÈME SENS DANS LES Poissons, qu'on suppose résider dans certains organes tubulaires particu- liers, placés immédiatement sous les tégumens de la tête des Squales et des Raies; par Robert Kxox. (Edinburgh journal of science ; vôl. 2, ann. 1825, p. 12 sq.) L'auteur, en disséquant un Squale, observa un groupe d'orga- nes singuliers, propres à ce genre de poissons. Ces organes _awaient été jusqu'alors confondus , dans les descriptions ava- tomiques de ces animaux , avec le système des bourses ou lacu- nes muqueuses que les poissons portent à la tête. M. Jacob- “son les avait déjà parfaitement distingués dans leur strnc- ture et leurs fonctions : il en concluait que c'étaient des organes de tact ; mais cette opinion n'est pas probable, on ne pourrait pas être adoptée sans restriction. | : » Cet appareil, examiné avec pou d'attention jusqu'à présert, » i” présente un vaste assemblage de tubes para!lèlés, ta ranspa 136 :. Zoologie. rens, remplis d'un fluide gélatineux, et recevant une quan tité de rameaux nerveux qui vont ensuite se perdre dans les. tégumens extérieurs. On peut les comparer à des grappes, comme celles de raisin, dont les grains seraient des tubes cylindriques , comme vitreux, avec un liquide limpide comme l'humeur vitrée de l'œil. Treviranus dit que l’intérieur de chaque vésicule est divisé en compartimens , par des cloisons ;. mais cette assertion est une erreur ; la masse gélatineuse, bien cylindrique, est homogène ; au fond, on voit des fibres perpen-. diculaires à l’axe du tube. Le Dr. Brewster ayant examiné au mi- croscope les fibres dont ces tubes se composent, les a vues non. pas circulaires, mais. spirales , formant le tissa de l'enveloppe: La masse gélatineuse ne sort qu'avec difficulté des pores de ces tubes lorsqu'on les presse, car la membrane-est ferme. Ces tubes réunis présentent quelque ressemblance avec les cellules. des rayons de miel. Il y a deux de ces organes tubulaires, et des branches. nerveuses de la 5°. paire s’y rendent de chaque. côté de latête, et s’y distribuent de telle sorte, que chaque tube zeçoit un rameau, lequel se subdivise dans l’intérieur en ra-. muscules rayonnans du centre vers la circonférence. M. de Blainville présume que par une forte compression, ce fluide gélatineux. se filtre par des canaux qui aboutissent à l'appareil muqueux ou aux follicules lacunaires ; mais le pre- mier appareil est très-distinct de ce dernier. Quelles en sont les fonctions, surtout avec cette abondance. de nerfs qui s'y distribuent? Est-ce un organe du tact, se- lon_Jacobson, puisque les nerfs vont s'épanouir à la peau? Mais ces poissons de haute mer n'ont ni grand besoin ni occasion d'exercer particulièrement le tact. G.-R. Trevira- nus pense que de même qu'on voit aux plus petits insec- tes des sens particuliers dont l’homme ne paraît pas jouir; de même ces poissons Selaciens. possèdent vraisemblable. ment dans cette partie, un sens mystérieux que nous ne pou- vons pas comprendre, Mais ce n’est pas ici le lieu de discuter des hypothèses ; Buffon avait établi un sixième sens ( celui de l'amour), et Spallanzani en admettait aussi un aux chauves- souris aveugles, qui volent dans une chambre obscure sans se: heurter. + | M. Robert Knox observe que le sens du tact peut se modi- fer et établir des sensations intermédiäires entre le tact et PTE 14 AE Zoologie. 2 SM Y'ouïe; il présume que cet appareil, dans ces poissons, peut leur : servir à reconnaître ou percevoir les ondulations des eaux, et a que’les tubes gélatineux ainsi vivifiés par des nerfs se trouvent “merveilleusement appropriés à sentir les trémoussemens et à les transmettre, à l’aide des connexions de leurs nerfs, à la 6.. paire, ainsi qu'au nerf auditif. D'ailleurs la voracité, la ra- pide natation de ces Squales et des Raies semblent exiger l’acti- vité de cet organe sensitif, ainsi qu'un coup d œil prompt pour atteindre leur proie au sein de l’océan, et pour découvrir la présence d’un corps vivant qui s’agite de nuit dans leur voi- sinage. - * Ce serait donc un tact exquis, comme celui des poissons por- tant des barbillons autour du museau. La cinquième paire de _merfs est particulièrement appropriée à la sensibilité des orga- nes de Ja face ou de la tête, aux trompes de l'éléphant et du tapir, au bec de l’ornithorhynque, comme à celui des oies et des canards. Les canaux auditifs semi-circulaires renferment un Hiquide dans lequel vient s'épanouir le nerf auditif; de mème dans ces poissons cartilagineux, l’appareil tubuleux recoit une distribution analogue des nerfs de la 5°. paire, probablement pour des sensations analogues. J.-J. Viner. 105. DEsCRIPTION D'UNE NOUVELLE ESPÈCE DU GENRE SAURUS (Cuvier) ; par C.-A. Lesueur. ( Journ. of the Acad. of nat. scienc. of Philed.; t. V, p. 118.) Saurus : NE ; pl. 5. Museau pointu, deux fois plus long que le diamètre de l'œil; bouche très-fendue ; tête assez «grande , un peu aplatie en-dessus ; première nageoire dor sale . courte et élevée et placée un peu plus en arrière que les ven- trales ; seconde dorsale avec un simplerayon divisé , tronqué en dessus, tenant lieu de la petite nageoïire adipeuse et située au-dessus de la portion antérieure de l’anale ; pectorales ar- rondies et assez longues pour joindre les ventrales; anale allon- gée , étroite et droite; queue allongée ,- terminée par une nageoire fourchue ; des écailles sur le corps; la tête et les oper- “«ules correspondant à la taille du poisson ; opercules médio- gillum que le voyageur Rüppel vient d'envoyer de la Mer » Rouge, et dont le D'. Cretzschruar se propose de publier une » description. » | , On ne peut que désirer de voir paraître le plus tôt possible cette description, et surtout qu'elle soit accompagnée de beaux dessins qui nous fassent parfaitement connaître l'organisation de cet animal singulier. 118. OsSenvartions De James RawLins Jonxsox, D. M., sur la Mono- graphie du genre Hirudo, du Professeur Carena. (Journal of science and the arts, n° XLIIT, p. 38.) Après quelques réflexions sur les travaux modernes en his- toire naturelle au sujet des sangsues , et sur l'impossibilité où l'on est de-conpaître complètement le système de la nature, M. Johnson passe à l'examen du travail du professeur de Turin; 1l rappelle les caractères de l'Æirudo provincialis, que M. Carena distingue comme espèce de la ’sangsue mé- dicinale (1), et | Jirudo verbana , dont la figure se rapporte, dit-il, à son Æirudo troctina , décrite dans son Traité des Sang- sues medicinales, p. 31 (2). M. Johnson, en faisant remarquer qu'on substitue dans le midi de l'Europe, l'Æirudo provincia- lis à la medicinalis , rappelle aussi les recherches de M. Leno- ble , de Versailles, pour multiplier ces dernières. M: Johnson passe ensuite à la discussion des principaux points que M. Carena signale comme des erreurs dans la plu- part des écrits modernes sur les Annélides. Selon M. Carena, ces erreurs sont, 1°. que les sangsues ne posséderaient pas d'organes de la vision; 2°. qu elles indiqueraient exactement les changemens aimosphériques, à tel point qu'elles consti- tueraient de véritables baromètres vivans; 3° que leur nourri- ture consiste en larves d'insectes aquatiques, en vers, etc.; 4°. (1) Depuis la publication de son travail, M. Carena a reconnu l'iden- tité de ces deux espèces. | @) M. Moquin a laissé l'A. troctina dans les espèces mal connues du genre Sanguisuga. Y 168 | Zoolgie. qu'elles détruisent leur propre éspèce en s'entredévorant ; 5°. qu'elles possèdent la facuité de régénérer leurs parties ampu- tées; 6°. enfin, qu'elles seraient exclusivement vivipares dans leurs cocons. ! . Sur ces différentes questions , M. Johnson s'attache à mon- trer qu'elles peuvent être plus ou moins vraies ou fausses, selon qu'on les applique à telle ou telle espèce de sangsues 3 «itendu que ftoutes ces Annélides n’ont pas la même orga- nisation ni les mêmes habitudes, même quand on ne com- parerait que laïsangsue médicinale et la sangsue de che-. val (Hirudo Sanguisuga) Vune avec l'autre. M. Johnson tout en reconnaissant que plusieurs auteurs, comme Muller, MM. Thomas et Vitet, le D". Kunzmanr,quiont Me des points noir oculaires, où organes de vision dans les sangsues, n'ont pas prouvé parfaitemént que ces animaux soient sensibles à Ja lumière , en conclut que cette question demeure encore dou- teuse. (V. dans ce cahier l'art. n° 73.) EE Les autres sujets sont moins importans à discuter, et M. John- son s’y arrête fort peu, en disant qu'il ne veut pas abuser de la patience des lecteurs, et craignant, peut-être, d'entreprendre une réfutation complète. Quant : la reproduction des parties amputées, que M.Carena nie, d'après ses expériences sur l’AÆr- rudo provincialis, après dix mois d'observations, M. Johnson ap- pelle en témoignage contraire. M. Vitet qui obtint cette repro- duction au bont de deux ans, et le LE”. Shaw qui l'attribue aux IHirudo octoculata, stagnalis, complanata, etc. D'ailleurs ces Annélides re possèdent pas un centre commun de vie, mais plusieurs ganglions, ce qui fait aussi qu'elles survivent aux mutilations. É M. Johnson fait su ensuite que les Hirudo vulgaris, atomaria," complanata , bioculata, cephalota , trioculata de Ca- rena , constituent, par la forme tubulaire de leur langue ré- tractile , un genre distinct qu'il a établi sous le nom de GLossorora. M. Johnson fait diverses remarques sur la descrip- lion et les formes de ces cinq ou six espèces, décrites par M. Carena. Ensuite il parle des Planaires, chez lesquels M. Dalyell d'Édimbourg, observa, en 1814, que la couleur des espèces varie selon les nourritures qu'elles prennent. En effet, leur corps étant aplati et demi-transparent, le même individu, selon qu'il est à jeun ou qu'il a avalé des ma- Qu'4 Zoologie. 169 tières plus ou moins #colorées, présente des nuances dif- férentes. :'Æirudo vulgaris est en partie dans le même cas, et paraît quelquefois presque noire. Il ne faut donc pas, dit M. Johnson , introduire de confusion dans la science par cette multiplication de prétendues espèces fondées sur les cou- leurs. _ à Cet auteur n'a pas, néanmoins, répondu à toutes les objec- tions de M. Carena. 3. JV: ” 119. MONOGRAPHIE DE LA FAMILLE DES "HirwDiÉes , par Alfre d Mo- quix-Tanrox. In-4° de 152 p., av.7 pl. lithogr. dre 1827 ; Gabon. Les sangsues étant devenues, dans les derniers temps, un des principaux agens qu'emploie la médecine, il était naturel que l’on s’occupât plus spécialement qu’on ne l'avait fait jus- qu'alors, de leur reproduction, de leur anatomie, de leur histoire , de leurs mœurs et aussi de leur distinction spécifi- que ; un assez grand nombre d'écrits ont été publiés.sur ces Annélides depuis l'excellent travail du célèbre Savigny. Nousles avons signalés à nos lecteurs ; mais on n'avait point encore une bonne monographie one de-tous les animaux de cette famille. Celle que M. Carena à donnée, n’en embrasse qu’une partie; c'est cette tâche qu’a entreprise l'auteur de l'ouvrage que nous annonçons, et son travail nons paraît très-remar- quable et digne d’ éloges sous tous les rapports. L'on voit que M. Moquin-Tandon a été formé à une excellente école, qu'il a complétement étudié le sujet qu'il avait à traiter ; aussi son ouvrage n'offre point ce cachet de légèreté que présentent. tant d'autres ouvrages analogues; on voit que ce naturaliste est animé d’un excellent esprit de méthode et de critique, qu'il a consulté, avec soin, tous les écrits où il pouvait irouver quelque lumière, et qu’enfin ila réussi à planter un ja- lon d'ou l'on peut désormais partir pour faire faire àla science de nouveaux progrès , soit par de nouvelles découvertes, soiten . éclaircissant les points qu'il signale comme étant encoreob- scurs, etles ‘espèces qu fie #8 comme étant encore incertaines,. Cet ouvrage est divisé en deux parties: histoire générale et monographie. La 1°, est partagée en deux sections, l’une consa- crée à l'étude des espèces et des genres , à la classification ; la 2°. à la description générale, | « 170 | Zoologie. N°TRE L'auteur offre d'abord l'histoire complète et très-scrupu- leuse des espèces successivement dbservées par tous les natu- ralistes, en signalant les erreurs où ils sont tombés. IL retrace ensuite, avec le même soin, les changemens divers survenus dans la classification des sangsues, les genres successivement formés depuis Linné, par le D'. Leach , Oken , de Blainville, La- mark, Johnson et surtout Savigny. C’est M. de Lamarck qui, le premier, en a formé une petite famille, qu il appela famille des Hirudinées. Savigny, en y réunissant les genres qu'il avait créés , en fit son ordre des Annelides Hirudines, divisé en trois sections. M. Moquin-Tandon adopte l'opinion de M. La- treille en en séparant la 1°. de ces sections, les H. Branchel)- liennes , qui ne contient qu'un seul genre , le-G. Branchellion, dont le, corps est pourvu de branchies extérieures, et qui, par conséquent s'éloigne des deux autres sections, qui seules com- posent la famille des véritables Hirudinées, dont M. Moquin- Tandon s'occupe. Ce naturaliste fait enfin connaître les diverses mutations que les Hirudinées ont subies, eu égard à leur position dans les diverses classifications générales. L’anatomie et la physiologie des sangsues sont, après la par- tie méthodique de leur histoire , traitées avec beaucoup de dé- _veloppement. L'auteur fait remarquer que depuis les anciens jusqu’à nous, l’on ne s’est occupé que de l'anatomie de la Sang- sue médicinale ou des espèces confondues avec elle, et que souvent même on a appliqué à des espèces qui, aujourd'hui, forment des genres très-distincts , les observations faites sur. cette seul* espèce. Il présente l'historique desobservations con- - nues jusqu’à ce jour, à ce sujet; cette partieest traitée comme les précédentes, avec beaucoup de soin et présente beaucoup d'in- térêt. La description générale commence par la forme extérieure Les systèmes cutané, digestif, vasculaire, respiratoire, sensitif, locomoteur et reproducteur, sont successivment décrits avec beaucoup de détails ; l’auteur signale ce qui est dû à chaque observateur, et complète, par ses propres observations, les données acquises. Cette partie de son travail , remplie de faits : de détails, n’est pas susceptible d’être analysée dans le Bulle- tin. L'auteur croit avoir remarqué que les points oculaires ser- vent à la vision, mais cette question est encore peu éclaircie. M. Moquin-Tandon fait observer que chaque espace occu- Ar à Zoologie. 171 pé par cinq segmens chez les sangsues , possédé un système nerveux, un système digestif, des appareils pour la circulation, pour la respiration , pour la reproduction, etc. ; en sorte que cet. espace peut être considéré comme un petitensemble, comme un animal particulier , et il s'élève avec raison contre toutes les comparaisons qu’on a voulu etablir entre les annélides et les _animaux des classes supérieures ; notre auteur se livre à ce su- . jet à des considérations générales pleines d'intérêt, et rapporte des expériences curieuses qu'il a faites, et qui appuient ces considérations. La durée de la vie et l'accroissement chez les sangsues , l’ha- bitation et la station de ces animaux, l'occupent ensuite, et terminent la première partie de cet intéressant ouvrage. ° La monographie, ou la seconde partie, commence par les caractères détaillés de la famille , et par le tableau méthodique des genres qui la composent. Voici un extrait de ce tableau, dépouillé des caractères génériques qu'il contient : Genre Clepsine ( Glossiphonia et Glos- sopora Johns.). Hœmopis Sav. | Bdeliennes Sav. Sanguisuga Say. | : Limnttis (Bdella Sav.). 7 Hirvoinées. ( Aulastoma Moquin. | Nephelis ( Trochetia Dutr.). ESS Genre Piscicola Lam. . Albioniennes Sav. Albione ( Pontobdella Leach ). Chacun de ces genres offre, après les caractères génériques convenablement exprimés , la description de toutés les espèces qu'il contient. Chacune de celles-ci présente une synonymie complète, et qui paraît mériter toute confiance. Plusieurs figu- res en couleur, exécutées d’une manière très-satisfaisante , complètent pour les espèces ‘bien connues les documens que présente aujourd hui M. Moquin-Tandon. | Un seul reproche peut être adressé à l’auteur pour une omis- sion capitale , et dont nous ne pouvons nous rendre raison : il u'a point donné en latin les phrases linnéennes qui doivent caractériser chaque espèce. On peut omettre sans inconvénient la traduction française de ces phrases, mais rien ne peut dis- penser les naturalistes de les donner en latin: car indépen- damment de la nécessité de procurer aux personnes qui n’en- 172 ‘Zoologie. tendent pas le français, au moins ce moyen de distinguer les. espèces qu'ils comparent , la phrase latine peut seule être citée textuellement , et l'usage en a fait une règle dont l'utilité est chaque jour reconnue, Le genre Sanguisuga offre une espèce nouvelle, la S. obscura trouvée par l'auteur aux environs de Montpellier; elle est un peu moins grande que la $. medicinalis et diversement colorée. Le genre Aulastoma est nouveau; M.Moquin-Tandon l'a établi pour une espèce assezgrosse, qu'il a nommée. 4. nigres- -cens, elle vient des environs de Lyon. Ce genre et le genre Nephelis sont dépourvus de mâchoires et ont l’anus très appa— rent. Ils sont distingués l'un de l’autre, outre quelques différen- ces moins marquantes, par le nombre des yeux, qui est de 10 dans l’Aulastoma et de 8 seulement dans les Vephelis. Le genre Nephelis a donné à ce naturaliste une espèce nommée N. Gigas. Elle vient des environs de Lodève, et ressemble beau- coup à la V. vulgaris. Nous né saurions mieux terminer cet article qu’en ‘offrant la monographie de M. Moquin-Tandon comme un modèle à suivre pour les ouvrages de ce genre. V7 COMPTE 120. DESCRIPTION DE DIVERS INSECTES INÉDITS recueillis en Sicile par M. jai Leresvre. (Annal. de la Societé. linn. de A LE 4 vol., 1°, Jivr., mars 1829.) Dans ce mémoire M. Lefebvre, qui a déjà fait plusieurs voya- ges, dans l'intention d'augmenter le domaine de l'entomologie, nous fait connaître sept espèces nouvelles d’Insectes qu'ila recueillies en Sicile, et qui n'étaient pas leseul fruit de ce voyage. M. le Comte Dejean dans le second tome de son Species avait déjà fait connaître le Chlænius Borgiæ , le Carabus Lefebvri et la Siagona europæa qui n'étaient pointconnus avant le voyage de M. Lefebvre. { Ce dernier observe qu'il est probable que la Siagona. europæa n’est qu'une variété de Ja Siagona depressa que l’on trouve en Égypte.) Les espèces contenues dans le mémoire que nous analysons sont: 1°. {feliothis Cailino. Enverg. 16. lig. Ailes antérieures d'un bruv clair avec deux bandes d'un brun noirûtre, une large, dilatée vers sa base ; l'autre placée vers l’extrémité de l'aile , composée de taches et sinuée; une 1 tache discoïdele, réniforme, d’un noir brun. Aïles postérieures. blanches avec une ligne arquée discoïdale, brune : bordées d’une É [ei ? ? $ 2 X\ | Zoologie. ONU RTE large bande brune ‘qui porte deux taches blanches. Mäle. Pa- lerme. PI. 5, fig. 1. 2°. Plusia accentifera. Enverg. un pouce, Corselet huppé. Ailes rabattues, un peu dentelées; les anté- rieures pourprées variées de brun et d’un peu d’or, portant dans leur milieu une tache brune dont le bord intérieur est marqué d'une espèce de caractère de couleur argentée. Bois des monts Madoniers. PI. 5, fig. 2.-30, Cossus nonagrioides. Enverg, un pouce. Ailes antérieures jaunes en dessus, leur bord extérieur , la nervure moyenne et une série de points vers l'extrémité, plus obscurs; ailes postérieures blanchâtres. Mâle. Palerme. PI. 5, fig. 3. De ces trois espèces de Lépidoptères, les deux premières sont des Noctuelles pour M. Latreille, Gener. Crust, et Ins., et nous croyons qu'il en serait de même de la troisième d'après la conformation des antennes. Il serait à désirer _que les naturalistes siciliens examinassent de nouveau les par- ties de la bouche de ce lépidoptère, qui étaient mutilées dans l'individu soumis aux observations de M. Lefebvre. 4°. Gryllus megacephalus. Long. 18 lig. Tête très-grande. Ailes de moitié plus longues que les élytres, celles-ci un peu plus courtes que l'abdomen. Corps entièrement jaune avec une bande transver- sale sur le front, et le dessus du corselet brun. Mâle. Val di Noto. PI: 5, fig. 4. 5°. Scutellera bilunata. Long. 7 lig. Corps ovale, corselet et écusson ferrugineux, piquetés de noir, celui- ci portant avant son extrémité deux lunules jaunes, dessous de l'abdomen et du corselet jaunes, avec des taches rousses. Randazzo , au pied de l'Etna. PL. 5, fig. 5. 6°. Cetonia squamosa. Long. 8. lig. D'un noir brillant. Dessous du corps encore plus brillant. Bords du corselet, extrémité des élytres et de l'abdo- men tachés de blanc; les segmens de celui-ci ayant de chaque côté, une tache de cette couleur. Dessous du corselet couvert de poils jaunes. Catane. PI. 5, fig. 6. 7°. Chrysomela sicula. Long. 3 lig. Bleue; élytres d’un rouge sanguin avec des points enfoncés bleus épars et le bord antérieur de cette dernière couleur. Randazzo , au pied de l'Etna. PL. 5, fig.7. _ A la suite de ce mémoire, M. Lefebvre fait mention de diffé. rentes espèces déj connues qu'il a observées dans son voyage, - telles que les Parnassius Apollo et Mnemosyne. I s'étonne de _ mayoir pas trouvé dans les mêmes endroits les espèces alpines des genres Argynne, Piéride et Coliade, ni aucuns de ces Satyres -bruns qu'Ernst et quelques autres appellent des Satyres nègres. ° 1474 | .. Zoologie. L. Il n’a point rencontré non plus la Thais apollinaris, que Godart supposait devoir s'y trouver. Parmi les Satyres nouvellement observés en Sardaigne et en Corse, il n’a retrouvé en Sicile que le Satyrus aristeus Bonell. Il a encore rapporté de son voyage la Zygæna Herytrus, Ochsenh. le Satyrus Arge, V Hesperia Nostra- damus, et une variété pâle de l'Hesperia Comma dontles taches du dessous des ailes inférieures sont constamment liées ensem- ble. Cette dernière se trouve, avec les Parnassiens, à environ 2000 mètres de hauteur. PAL M. Lefebvre nous dit que son Parnassius Mnemosyne a été regardé par quelques entomologisies comme une espèce nou- velleet nommé Æ'thnensis. il croit cependant que ce n'est qu'une variété à taches plus prononcées et à oviducte de la femelle plus volumineux. Nous serions d'autant moins porté à être de son opinion que ce dernier caractère nous paraît organique, et qu’il cite d'autres pays où l'on retrouve cette prétendue variété. Ce mémoire est accompagné, comme on a pu le voir par nos citations, d'uue planche où sont figurées les sept espèces que nous venons de mentionner et en outre quelques détails d’or- ganisation du Gryllus megacephalus. | À. SF. 321. Nornice sur LE Haxneron, par J. Cisr ; avec planche. (Americ. | journ. of science, t. VIIL, n°.2, p. 269.) * \ É Ê Cette notice très-superficielle a pour sujet l'espèce de Hanne- ton la plus commune er Pensylvanie, cù elle représente sous tous les rapportsle hanneton commun de l'Europe. Les figures représentent l'insecte parfait et sa larve , sous différens aspects, mais elles sont si défectueuses qu'il est impossible de préciser, à leur aide, le nom de l'espèce dont l’auteur a voulu parler. M. le comte Dejean, ayant bien voulu les comparer avec les espèces américaines de sa collection , pensé qu'elles se rappor- tent peut-être le plus à l'espèce désignée dans sa collection, sous le nom de Mfciolontha puncticollis. SG. 122. NoTE SUR UN INSECTE pu GENRE Urocère sorti du bois d’une table, avec Gg., par M. John Focco. ( Ædinb. journ. of. science, vol. IT, 1825, p. 93 ; et American journ.-of. science ; Vol. IX, 1825, p. 288.) L'insecte dont il s'agit dans cette note, et dont l’auteur donne une figure était un individu femelle d'une grande espèce | Zoologie. 175 di genre Urocère : 1l fut troûvé mort dans le bois d’une table en bois de sapin. La description est fort incomplète , vu que J'autéur n'indique pas même le nombre des articles des an- tennes; ces parues nesont pas non plusreprésentées dans la figure, attendu qu’on les avait perdues en retirant l'insecte du bois. Ilest cependant dit qu'elles s’étendaient en arrière jusqu'au dernier anneau de l'abdomen. L'espèce paraît avoir été voisine de l'Urocerus Gigas, dont elle diffère neanmoins. 123. DESCRIPTION DE DEUX NOUVELLES ESPÈCES DE COLÉOPTÈRES Aappar- tenant aux genres Cremastocheilus et Priocera par M. W. Kinar. {Zoolog. Journal; n°. VII, janv.-avril 1826, p.516.) . Esp. Cremastocheilus variolosus. Kirby. C. niger, obscu- rus elytris variolosis; prothorace toto punctato. Long. 4 +lig. Hab. l'Amérique septentrionale? (Le muséum du D'. Francillon. ) . L’Auteur ajoute une description détaillée du €. Castaneæ de Kroch ( Trichius Fabr.), qui habite également l'Amérique sep- Rrnnle. e. Esp. Prrocera pusilla Kirby. P. shirt à rufa , elytris 3 RS apice avieus: utraque Jascia nigricanti punc- Lisque duobus flavis. Long. 2 = lig. , hab. l'Amérique septentrio- nale ? (Le muséun du D”. D GTA Les deux nouvelles es- pèces sont surtout remarquables en ce qu elles appartiennent à des genres qui, jusque-là, n'étaient fondés que sur une espèce. unique. \ 124. RECHERCHES POUR SERVIR A L'HISTOIRE NATURELLE DES CANTIHARIDES , avec fig ; par M. Vicror Aupouin. (Annales des Sciences natur. : Darrie 1826 , p. 31:) Ce mémoire , dont le sujet est en méme temps celui de la dis- sertation inaugurale de l’auteur (Prodrome d'une histoire na- turelle chimique, pharmaceutique et médicale des Cantharides , Paris 1826), est un extrait d'un ouvrage plus étendu qui doit former une monographie complète du genre Cantharide. Plusieurs faits importans pour l’entomologie sont déjà signa- lés dans ce Prodrome , dans lequel l'auteur ne s'occupe cepen- dant que de la Cantharide des boutiques (€. vesicatoria). Dans Worganisation extérieure de cet insecte ce sont surtout les parties de la bouche qui ont été soumises à un examen plus soigné qu'elles ne l'avaient été jusque-là. Aux pates antérieures du 176 ; Zoologie. - N°.124, mâle, à la jonction de la jambe et du premier article du tarse, M. Audouin a remarqué qu’au lieu de deux épines mobiles et presque droites, comme on les trouve aux pates moyennes et postérieures, et aux trois paires chez Ja femelle ,il n'en existe qu'une seule, comprimée, forte, tranchante, mobile et suscep- tible de convertir en trou une échancrure que présente le pre- mier article du tarse. Cette disposition à un usage fort curieux dans l'acte de l'accouplement, que lauteur a ob- servé fort attentivement, et qu’il décrit avec détail. Dans l'orga- nisation intérieure de la cantharide, le systeme nerveux pré- sente des dispositions remarquables, 1°. en ce que les deux cor- dons qui réunissent le second ganglion du thorax au troisième, s’entrecroisent vers le milieu de leur trajet, en sorte que celui qui naît à droite du ganglion du mésothorax se porte au côté gauche, et vice vers& pour l’autre cordon; les deux cordons restent libres dans leur entrecroisement; toutefois ce fait n'ayant été observé, jusque-là, que sur un seul individu du sexe mâle, il faudra attendre les résultats de recherches ultérieures - pour établir s’il est général ou simplement accidentel. Un second fait qui doit éveiller l’attention des anatomistes , c'est que l’au- teut a observé, de chaque côté du vaisseau dorsal, un fil etblan- châtre, très-grèle, qu'il areconnu pour un nerf.Il l’a vu s’engager dans le prothorax, puis dans le trou occipital, et aboutir enfin à un petit ganglion nerveux tout-à-fait isolé du cerveau, et four- nissant antérieurement deux filets très-grêles qui paraissent s'engager dans le chaperon. Cette observation n’est peut-être pas aussi isolée que l’auteur lui-même le pense ; nous rappelons seulement à ce sujet la dé- couverte d'un second système nerveux dans le Phasma Ferula et dans le Mantis Ægyptiaca par M. Müller. (V.le Bull., 1. 1X, n°. 316.) À la vérité, la description de M. Müller ne s'accorde pas avec l'observation de M. Audouin, en ce que le second système nerveux signalé par l’auteur allemand se trouve appli- qué, non pas sur les côtés du vaisseau dorsal, mais sur la face dorsale du canal alimentaire auquel ses ramifications paraissent aussi être principalement destinées. Mais les différences s’ex- pliqueraient peut-être par les ordres différens auxquels appar- tiennent les insectes en question. Il est du moins très-probable que de nouvelles recherches sur ce point conduiront à des ré- sultats du plus grand intérêt. ’ LS ; #oohgie. 177 . Les systèmes circulatoire , respiratoire et digestif des Can- tharides ne s'éloignent pas essentiellement du type des autres Coléoptères. Il en est de même des organes générateurs des _deux sexes. Dans l'appareil femelle- on trouve l'organe que M. Audouin nomme la vésicule copulatrice, extrêmement déve- loppé, et le vagin clos par deux petites pièces cornées, cupuli- formes, mobiles et munies à leur centre d’un tubercule. Ces deux appendices en jouant l’un sur l’autre compriment le pénis : da mâle, qui finit par se rompre et reste engagé dans la valve ét dans la vésicule copulatriee. L'observation que l’auteur a faite à cet égard chez les Cantharides confirme celle qu'il avait * déjà publiée antérieurement sarle Drilus flavescens (Bull.,t. VE, - Mo. 127) (x). Les œufs, ainsi que tous les appareils organiques dont il a été fait mention, sont représentés par de bounes figu- res. Les métamorphoses que la Cantharide subit à l’état de lar- ve, n’ont pas été observées par l’auteur. Ce point obscur reste donc encore à éclaircir pour que son travail ex professd devienne complet sous tous les rapports. A la thèse inaugurale sont encore ajoutés les résultats de l'analyse chimique de la Cantharide vésicatoire, des propositions sur les eFets physiolo- (1) Dans une lettre adressée Je 24 mai 1824, à M. Arago, alors président de l'Académie fdyaié des sciences, et publiée en juillet suivant dans les Anñales des Sciences naturelles , tome IT, page _ 281, M. Audouin croit pouvoir établir en thèse générale que la poche copulatricé a pour usage de contenir le pénis du mâle qui s'est rompu pendant l'acte de la copulation, et que cette rupture est même né- cessaire pour que la copulation soit complète. Il avait d’abord trouvé le pénis dans la poche copulatrice chez quelques Hyménoptères, en- suite dans plusienrs Coléoptères, et notamment le Hanneton et le Drile jaunâtre. M. Desmarest, qui a aussi fait des recherches soignées - sur ce dernier insecte ( voyez le Bulletin, tome II, nos, 89 et179), ‘ nie, à son égara, formellement lefait; ila vu fréquemment le mâle s'aboupier avec plusieurs femelles, et la même chose arrive aussi » chez d'autres insectes, comme par exemple les Bombyces. Il n'y a . d'ailleurs aucun rapport.de dimension ni de conformation entre la nâtre, et le pénis très-petit du mâle. L'opinion de M. Audouin se _ trouve donc SRGOre sous le poids de LEE lets ; qui ue L'ESH B, Tour XI, : 12 poche copulatrice vaste et membrançuse de la femelle du Drile jau- 178 ZLoplopie: 1.00 giques qu'elle produit sur le corps vivant, l'indication des préparations pharmaceutiques dans lesquelles on fait entrer ces insectes , et enfin leur emploi en médecine ; mais cette partie ne contient rien qui soit propre à l’auteur. S. G. L. 125. ESQUISSE D'UNE CLASSIFICATION NATURELLE DES LÉPIDOPTÈRES piURNES , PAR W. Swaixson. (Philosoph. Magaz., and Annals of Philosophy, To. I, p. 180. ) M. Swaiuson divise ce sous-ordre en deux groupes , dont le premier est nommé groupe typique, ayant pour caractère une chrysalide anguleuse; et dont le second, qui est appelé groupe anomal, est caractérisé par une chrysalide unie. Le premier se divise ensuite en deux familles, les Nymphalides à chrysalide sus- pendue , à patesantérieures imparfaites, etles Papilionides àchry- salide à ceinture nue et à pates antérieures parfaites. Le second groupe se divise en trois familles ; les Hespérides à chrysalide à ceinture et folliculée ; pates antérieures parfaites : les Polyom- matides, chrysalide à ceinture ; chenille en cloporte; pates an- térieures demi-parfaites; et les Jeliconiens à chrysalide suspen- due, et pates antérieures imparfaites. , En rapprochant ensuite les Héliconiens des Nymphales, à cause de leur affinité, les cinq familles forment un cercle. Comparant ensuite les familles entre elles, il trouve que d’une part les Nymphalides, qui n'ont que quatre pates, et les Hes- pérides qui en ont six, ont d’ailleurs les mêmes caractères sui- vans: corps'court, épais, conique, placé dans'une coulisse formée par les ailes postérieures; masse des antennes rarement com- piimée, thorax très-épais; vol fort et rapide. Et d'autre part "des Héliconiens qui sont tetrapodes , et les Polyommatides qui sonthexapodes, ontégalementdes ceractères analogues, ayant le ‘corps allongé, mince, en forme de massue , libre, la masse des antennes comprimée généralement en éalale le PAPER, petit, le vol faible et lent. | S. s. rupture du pénis , et son séjour dans lo poche copulatrice, il reste : la fonction de cette poche comme réservoir du sperme; cette fonc- tion a été constatée par les observations de M. Audouin. M. Suckow, de Manheïm, l'avait reconnue de son côté dans le Hanneton, et publié ses observations dans son mémoire sur la nature du hanneton (voyez. le Bulletir, tome IV, n°: 314). Mais, avant ces deux naturalistes, | Malpighi en avait déja fait l'observ tent et par cette raison, toute - discussion sur ns priorité de la découverte serait inutile. L É Zoologie. | 179 hé Norice SUR CINQ ESPÈCES NOUVELLES DE LÉPIDOPTÈRES D "Europe ; par M. J.-A. Bois-Duvar, avec fig. (Annal. de la Soc. Linn. . de Paris. 6°. vol. , 1°. livr., mars 1047) , a Dans cette notice , M. Bois-Duval prélude à de plus grands travaux qu'il doit publier sur les Lépidoptères, en faisant con- naître cinq espèces de divers genres de cet ordre : 1°. Noc- tua Tirrhea, espèce connue mais dont la chenille n'avait pas encore été décrite ni figurée; l’auteur en donne une-des- cription très-étendue et la représente pl. 6, fig. 1°°.; elle vient des bords européens de la Méditerranée et de l'Afri- que ; 2°: Noctua Treitschki, pl. 6, fig. 2, du Languedoc; 3°. Noctua canescens, ailes antérieures blanchâtres parsemées de petits points bleuûtres , avec 3 lignes ondulées peu distinc- tes et une tache peu marquée 'orbiculaire, de couleur noirûtre, bord postérieur portant de petites lunules noires, ailes pos- ‘ térieures blanches en dessus et en dessous avec le bord obscur, / corselet blanchâtre ayant quelques poils bleus, antennes jau- nes, pl. 6, fig. 5; de Castelnaudary ; 4°. Sphinx vespeértilioides, voisin du $. Hippophaë, ailes antérieures cendrées avec une bande large et sinuée d'un gris plombé brillant et un peu plus claire sur le bord ,;'une tache à la base, blanche piquetée de noir, le disque portant un point et une lunule d’un brun noi- râtre péu marqués , ailes postérieures couleur de chair à base et bords noirs, leur angle anal d'une couleur plus claire, an- tennes blanches, corps cendré avec deux bandes blanches et autant de noires ; chenille sans corne ni tubercule, lisse, d’un vert cuivreux, avec deux lignes latérales pâles, s'étendant de la tête jusqu'au dernier segment du corps, celui-ci piqueté d'orangé , stigmate de même couleur entouré de noir, segment anal ayant deux taches elliptiques, couleur de chair, tête cen- drée, ventre et pates couleur de chair, celles-ci ayant à leur base une petite ligne rouge ; des montagnes du département de Isère, pl. 6, fig. 4; 59, Sphinx cretica , taille du S. lineata, ailes antérieures de couleur de terre d’ cire un peu cendrée, avec des petites »andes obliques plus ou moins visibles et un point d'un brun noirâtre peu apparent sur le disque, ailes ! ’ on x , . 4 postérieures rouges, à base très-noire et à bord brun dans la 12. 180 _ Zoologie. 4 femelle, ces :mèmes aîles noires aveé Langls aval plus pâle dans le mâle , île de Candie, pl. 6, fig. 5, femelle. La planche jointe à cette notice est fort bien exécutée ; le travail de M. Bois-Duval nous fait espérer beaucoup d'avanta- ges pour la science par la publication de ses ouvrages subsé- quens. j ‘A: 'S.1F 127. DESCRIPTION ET FIBURE D'UNE NOUVELLE ESPÈCE D ORNITROMYIE; par M. Léon Durour, D. M. (Annal. des sciences nat., mars 1827, tome 10, pag 243.) | Dans ce mémoire, M. Léon Dufour donne la description d'une Ornithomyie qu’il croit nouvelle, sous ie nom d'Ornitho- myie bilobée ; ses caractères sont : corps d'un roux pâle, point d'ecelles ou yeux lisses, trompe avancée , abdomen hérissé de poils, profondément échancré ét formant deux lobes, ayant une dent obtuse de chaque côté à sa base, pates d'un vert li- vide , corselet d’un roux pâle en dessus, ailes ovales-oblon- gues, un peu enfumées. Il pense cependant que son espèce pourrait bien ne pas différer de celle qu'Olivier et M. Latreille ont décrite, le 1°". sous le nom à Hippobosque aviculaire, Encycl. méthod., tom. VII , pag. 91, et le second dans le Nouv. Dict. d'hist. nat., 2°. édit., tom. 24, sous celui d'Ornithomyie. verte. De Géer, qui a observé l’'Hippobosque aviculaire, lui a vu 5 yeux lisses; dans l’article cité d'Olivier, cet insecte n'est décrit, à ce qu’il paraît, que d’après les auteurs anciens et zon.ex visu. Les crochets des tarses ne parais= sent point être les mêmes dans sa description, que dans celle de M. Dufour, il est donc probable que son espèce n'est pas l'Ornithomyie bilobée de ce dernier auteur. Quant à M. Latreille, il est difficile de croire qu’il ait donné sans examen trois ocelles-à une espèce qui en serait dépourvue. Il est bien vrai cependant qu’on trouve dans les cabinets de Paris, l'Ornithomyie bilobée de M. Dufour sous Ji nom d'Orni- . thomyie verte ou aviculaire. L'auteur donne ensuite de très-bons détails anatomiques sur cette espèce. À ce mémoire très-utile à la science , sont jointes des figures qui représentent l'insecte et les détails, fort bien exécutés. _ Aun. S. Ë + Z oologie. ! 181 127. MéMoirs POUR SERVIR A L'HISTOIRE DU GENRE OCYPTERA ; par M. Léon Durour, D. M. (Annal. des sciences natur., mars 1827, tom. 10, pag, 248.) Olivier dit, dans É Encyclopédie que les larves a Ocyptères vivent dans el des racines ou des tiges de plantes , où elles se métamorphosent et d'où elles sortent sous la forme d'insectes ailés. Il est très-probable que cet auteur a été entraîné | à avancer ce fait, par Fabricius qui dit, en parlant de l’Ocyp- tera brassicaria : Habitat in brassicæ oleraceæ radicibus. De’ Géer dit de sa mouche à taches rousses ; Ocyptera lateralis Fab., qu’elle est vivipare , que ses larves sont blanches à tête pointue et de figure variable. ‘ Telles étaient les seules données sur l’histoire des larves des Ocyptères, lorsque M. Léon Dufour fit des observations pré- cieuses dont il rend compte dans ce mémoire ; il trouva à plu- sieurs reprises dans la cavité viscérale de la Cassida viridis Linn., une larve dont il obtint au bout de quelque temps’, une Ocyptère qu'il a décrite comme nouvelle sous le nom d’O. Cassidæ dans un appendice qui suit ses Recherches anatomiques sur les coléoptères (Voyez le Bulletin, Tom. XI, n°. 246, juillet 1827 ). Il y ajoute aujourd'hui la figure de cette Ocyptère et de sa chrysalide; depuis il découvrit au mi- lieu des viscères de la Pentatoma grisea Latr., une larve de la- quelle ik obtint FOcyptera bicolor Oliv., Encycl., tom. 8, pag. 4253. Il donne la description de la larvée et dela chrysalide ; il nous paraît digne de remarque que cette larve est munie d’une queue ou siphon caudal dont l’extrémité s'accroche, à l’aide de deux dents, sur les bords d'un stigmate métathoracique de la Pentatome , l'ouverture placée entre elles s'adaptant sur ce dernier pour aspirer l'air. Lorsque la larve a pris toute sa crois- sance , le siphon se détache du corps de cette larve, et M. L. Dufour paraît croire que la Pentatome parvient, par ses efforts, à se débarrasser alors de l’hôte que, jusque-là, elle avait nourri . de sa propre substance ; il ne pense point que la larve ou la chrysalide ait des moyens pour se tirer elle-même du corps de la Pentatome ; ses principales raisons sont : que les chrysalides sont incapables d'exercer par elles-mêmes une facnlté 16como- - tive. Nous lui observerons que les chrysalides des Cossus , des Leuzeres et des Hépiales, font sortir une grande partic de leur 182 Zoologie. corps du bois ou de la terre, pour devenir insectes parfaits. D est constant aussi que pour une larve de Diptères ce n’est point l'affaire d'un moment que le passage de l’état de larve à celui de chrysalide ; laquelle conserve pêndant un temps notable les facultés locomotives qu'avait la larve ; ainsi les larves des Éris- tales parcourent souvent, en grimpant, plusieurs toises de ter- rain après être sorties du medium dans lequel elles vivaient, pour se mettre en chrysalides. Il serait très-possible que la larve de l'Ocyptère, après s'être séparée de son siphon, sortit par ses propres efforts du corps de la Pentatome : au reste la peti- tesse du trou de sortie observée par M. L. Dufour ne nous laisse aucun doute que ce ne soit la larve elle-même qui se fasse jour par des contractions successives , afin de parvenir à l'air FRERES dans lequel seul sa peau peut prendre la dureté né- cessaire à son nouvel état de chrysalide. Le mémoire contient en outre d'excellentes observations anatomiques qui augmenteront très - avantageusement les connaissances jusque-la fort bornées. que l’on a sur les pre- miers états des Diptères, et même, selon nous, serviront à les rectifier, La planche représente les 2 Ocyptères ainsi que beaucoup de détails de leurs laves et de leurs chrysalides. Av. S. 129. SUR LES TRIBUS ET LES GENRES COMPOSANT LA FAMILLE DES PsELA- PHIDES, avec la description de quelques espèces nouvelles ; par le Dr. W.-Err. Leacu. ({ Zoo!og. Journ. ; n°. NVIIT, jan- vier-avril 1826, pag. 445.) : L'auteur sousdivise la fami!le des Pselaphides en 3 tribus; il assigne à la première pour caractères : un corps allongé, dé- primé, des antennes à 11 articles et des palpes maxillaires très-longs. Le seul genre que comprend cette tribu est l'Eu- plectus de Kirby ; une espèce nouvelle que l’auteur décrit est nommée par lui £. Easterbrookianus, corpore toto intensè :fer- rugineo ; antennis palpis pedibusque pallidioribus, thorace rugu- loso; elytris punctulatis. Hab. ë7 Danmoniæe nemoribus rariss. Au même genre l'auteur rapporte encore le Pselaphus nanus Rei- chenbach, Monogr. Pselaph., et 2 autres espèces de sa propre collection ; enfin il y range avec doute les Pse/aphus ambiguus. Karstenit et signatus de Reïichenbach. La seconde tribu a pour caractères : le corps court, convexe , les antennes à 11 articles, - < # » Pr ee dos tt bad à à sois di Me | Zoologie. 183 les palpes maxillaires allongés. Elle renferme les genres 2y- thinus, Arcopagus, Kun=ea, Tychus , Fare: Reichenbachia et Pselaphus. Genre Byrinus. Corpus breve, depressum, antennæ articulo primo crasso , cylindraceo, secundo.primo abruptè crassiore ; ma- ris internè acutè producto, articulis 3-8 æqualibus , lenticulatis ; nono et decimo crassioribus lenticulatis, undecimo ovato, apice acutissimo ; palpi mazxillares articulo filiformi apice gradatim clavato, secundo ovato, tertio ovato, scutiformi mazximo; basi angustissimo. Esp. B. Curtisianus ( B. Curtisic. Leach. Zool. Misc. III. 85.) Arcopacus. Corpus breve , convexum. Antennæ articulo 1°. et 2°. aliis crassioribus ; axés 1°. elon- gato.; 2°. subgloboso primo tenuiore ; articulis ge. 11514 Gr. 7°., et 80., æqualibus, subglobosis ; 9°. crassiore , lenticulari sub- globoso ; 10°. lenticulari subgloboso præcedente majore, x 1°. aliis crassiore, ovato, apice acuminato. Palpi maxillares articulo primo Jiliformi , apice gradatim clavato , securdo ts: aus ovato , tertio ovato-scutiformi, basi angustissimo. Esp: Æ. rugicollis Tozzelfi Mss. À. corpore toto castaneo ; antenrus, palpis, pedibusque pallidioribus ; capite punctulato ; thoraceruguloso, elytris punctatissimis nitidis. Hab. dans les forèts épaisses de l'Italie. À ce genre appartient encore le Pselaphus glabricollis de Reichenbach. Genre Kuwzea. Corpus breve, convezum. Antennæ articulo 1°. et 2°. alüs crassioribus ; articulo 1°. elongato cylindraceo inlernè in et Q abrupte dilataio; secundo globosiusculo primo tenuiore ; articulis 3°. — 8°. æqualibus globosiusculis ; 0°. crassiore lenti- culari, 10°. globosiusculo-lenticulari nono majore j x 1°. crassiori, ovato , apice acuminato ; palpi mazxillares articulo 1°. filiformi, apice gradatim clavato; 2°. elongato ovato ; 5°. scutiformi, basi angustissimo. Esp. X. nigriceps. Corpore toto relie Abo à antennis, palpis | pedibusque pallidioribus , capite mes Hab. in Alpib. mari- timis in sylvis pinestribus rarissima. ‘ Genre Treaus. Corpus breve, convexum , antennæ abirulss ‘4 eb2°. crassioribus subcylindraceis ; articulis 1°. secundo 3% giore à articulis 5°.— 8°. subglobosis ; articulis 1°., 3°.\ et 4°. 184 | Zoologie. ; (maris) pr@sertim aliis crassioribus ; go. et 100, globoso-lenticula- ribus; décimo nono majoré; 1 1°, Ovato aliis crassiore apice abruptè acuminato. Palpi...’ Esp. T. niger ( Pselaphus niger: Reichenb.). Genre Bryaxis. Corpus breve convexum ; thorax foveolis sulco conjunctis sculptus. Antennæ articulis 1°. et 20, alis crassioribus subcylindraceis x articulis 59. 7°. elongatis, cylindraceis , 5°. longiore ; 8°. subgloboso minore; 9°., 10°, et 11°. elongatis clavèem gradatim formantibus, 1 1°. apice acuminato, Palpi maxil- lares articulo 1°. clavato, basi angustissimo , 2°. subgloboso, 3°. conico. ALT | Esp. no. 2. longicornis Leach., Zool. muiscell., IL, 85. 2°. B. sanguinea. Ibid. ( Pselaphus sanguineus Reichenb:) Genre RsicnEn8AcRIA. Corpus breve, convexum. Thorax foveolis distinctis sculptus. Antennæ articulis roel;2% aliis crassioribus ; articulis 5°.- 90. æqualibus, brevibus ; 8°, paululum longiore ; 9°. subgloboso; 10°. lenticulari; 11°. apice subobtuso. Palpi maxillares, articulo 1°. clavato, basi angustissimo; 20, subgloboso 3e, conico. ; | : Esp. À. Juncorum ( Bryaxis Juncorum Leach. Zoo!. Mis- cel, IIT, 56.) | Genre Pssraruus Herbst., etc. Esp. P. nigricans. Corpore toto nigrescente ; antennis , palpis, .pedibusque dilutioribus. Tozzelfi Mss. Hab. trouvé aux environs de Florence. | La 3,. tribu a pour caractères : un corps subcylindrique ; des antennes à 6 articles; des palpes maxiliaires très-courts; elle ne comprend que le genre CLravicer Latr., que l'auteur n’a ja- mais eu occasion de voir. 150. SUR LES SPICULES SILICEUX DE DEUX Zoopuytes de Shetland, _par RE. Granr. (Edinb. new philos. Journ. ; juin 1 826,p.105.) _ En examinant l'axe siliceux de deux Zoophytes trouvés par * M. Fleming sur les côtes de Shetland, M. Grant remarqua que leurs spicules se rapportaient parfaitemeut par la forme et par l'arrangement avec ceux représentés par Donati, comme propres ::. à son Æ/cyonium primum Dioscoridis et à son Tethya sphærica. Les spicules dé ces deux espèces sont siiceux, comme l'in- diqua Pallas qui les comparait à de l’asbeste et à de la pierre ponce. Montagu avait également été frappé de cette particula- DUR CAS ‘05 rité, et nomma ces spicules du nom général d'asbelin. Dans : Jun de ces Zoophytes, que le Dr. Fleming a nommé Cydonium Mulleri, M. Grant trouva que ces spicules affectaicnt deux formés : l’une grêle, longue et fusiforme , l’autre petite et ter- minée à son extrémité par des rayons courts et recourbés, Dans _ Ja 2. espèce nommée par Montagu Spongia pilosa, et par le D'Fleming Tethya pilosa, Vaxe consiste seulement en faisceaux _ radiés de” spicules très-grêles, fusiformes et très-soigneuse- mét représentées par Donati dans l'espèce qu'ilnomme Tethya sphærica. Pallas dit que le premier de ces Zoophytes est abon- dant au cap de Bonne-Espérance ; Donati indique que son . espèce est très-commune dans la mer Adriatique , de sorte que celles qui ont été recueillies sur les côtes des îles Shetland, et qui ont l'axe central entièrement analogue, se trouvent vivre par une latitude de 58 degrés nord. Ce fait , au reste, n'a rien d'étonnant. M. Grant paraît croire que tous les auteurs s’accor- dent à regarder les mers chaudes comme les seules qui nourris- sent des Zoophytes, Mais ne sait-on pas que le nombre des Zoo- phytes non corallipènes est d'autant plus grand qu'on s'éloigne davantage de l'équateur, et que ce n’est qu'à mesure qu'on s'élève dans les hautes latitudes qu’on trouve en grande abondance les _ Alcÿonium, les Éponges, et surtout une classe qui semble pro- pré aux mers froides, celle dés Tuniciers. Les îles Malouines, par exemple, situées ‘par 52 degrés de latitude Sud nous four- nissent un exemple bien M CAE de côtes peuplées d’ É- ponges, d'Alcyons, de Téthyes, ete., etc., aussi nombreuses que variées. L't2) Lesson. 1351. OBSERVATIONS SUR LES MOUVEMENS SPONTANÉS DES GEMMES DES Campanularia dichotoma; Gorgonia. verrucosa ; Caryophytllea calycularis ; Spongia panicea , papillaris , cristata, tomentosa et Plumularia faicata; par R. E. Grant. (Edinb. new philos. Journ.; juin 1826, p. 190. ) + M: Grant rapporte qu "Ellis ; le premier, observa en 1775 quelles gemmes du Campanularia dichotoma de Lamark (Ser- tulariædichotoma , L. } jouissaient d'un mouvement de motilité _ immédiatement après leur séparation de la tige nourrice, et que ce fait passa inaperçu pendant un demi-siècle, car les mo- dernes même l'ont tont-à-fait négligé. Ellis dit en effet, que 3 dans queiques vésicules il observa des ovaires donnant signe de - + 186 Zoologie. : vie, et qui lui parurent evidemment étre de jeunes polypes, se propageant dans un certain ordre, et'organisés. comme les autres polypes. M. Grant rappelle ce passage d’Ellis, qui, sans être très-Juste, atteste que déjà depuis long-temps, ce phéno— mène de la vitalité des gemmes de la Campanularia avait été entrevu. M. Grant fit ses observations à une époque très-favo- rable, en mai, où les gemmes étaient dans une complète ma- _turité. Il reconnut, contre l'opinion d’Ellis, que ces'gemmes, soumis au microscope, étaient transparens, capsulaires, irri-. tables, et que chacun d'eux (véritable capsule) contenait 3 œufs distincts, présentant, à leur extrémité libre, divers petits appendices divergens et raides, qu Ellis regardait par erreur comme des tentacules de jeunes polypes, et qui étaient, suivant lui, les polypes dans leur premier état de croissance. M. Grant. s'assura du contraire par diverses expériences. Cavolini, il y a plus de 40 ans, connaissait ce mode de génération des Seriu-. laires , qui se reproduisent ainsi par de nombreuses capsules se, détachant des tiges et-enveloppant des gemmes dans une ma- tière visqueuse. Ces gemmes dans la Campanularia dichotoma sont très-petits, régulièrement formés de corps blanc de, lait et semi-opaques. Des cis (?) les recouvrent, et leur mouvement comme leur aspect porteraient un observateur inat- tentif à les confondre avec des animalcules. Ces cils sont sous forme de filamens très-fins, qu'on peut comparer aux cheveux qui recouvrent la tète, et servent à l'existence du polype adulte, sous la forme la plus simple, eton peut dire primitive, de la matière. e On conuaît les nombreuses et belles recherches de Cavolini sur les propriétés et l'organisation de la Gorgone verruqueuse. M. Grant rappelle ce qu'a dit à ce sujet cet auteur et y ajoute quelques détails. A Cavolini remarqua à la partie inférieure cinq gemmes (ova) de couleur rouge, comme ceux déjà sortis à travers les oviduc- tus. Dans le mois de juin les polypes de la Gorgone émettaient leurs gemmes, et une portion de ce zoophyte + longue de 6, pouces, en émit rO dans l’espace d’une heure. Ces gemmes | montaient sur l’eau dans une direction spirale, sans changer de forme. es ; Examiné au microscope chaque gemme perdait sa forme. oblongue pour prendre celle d’une sphère. M. Grant, après | Zoologie. de lei aVoir rappellé les détails fournis par Cavoliui, ajoute quelques faits à ceux qu'il a précédemment présentés à la société Werné- rienne, sur les Spongia panicea, papillaris, cristata et tomen- tosa , et sur la manière dont les gemmes de ces Zoophytes sont. expulsés par les ouvertures qu'il a nommées orifices fécaux (fecal orifices) ; il a reconnu qu'ils se fixaient et prenaient l'ap- parence de cils, vibrant sur la surface du gemme, et que la formation et leur développement, leur structure, l’époque. de leur émission, les changemens éprouvés par ces êtres avant et après leur fixation aux corps environnans, étudiés et éta- blis par ses expériences, formeraient l'objet spécial d’un mé- moire destiné à être la continuation des précédens. M. Grant eut occasion de reconnaître la justesse de ses ob- servations , en examinant la Plumularia falcata de Lamarck. Il prit dans leur maturité, des gemmes (ova) de ce Zoophyte , et démontra devant un grand nombre de savans leur motilité. Il conserva 8 de ces gemmes, croissant et poussant leurs jets sur les parois d'un vase, où ils avaient séjourné pendant 35 semaines. Les vésicules de cette Plumulaire qui est très-commune dans les mers d' Angleterre, sont très-nombreuses. Eeur accroissement complet a lieu au commencement de mai. Les gemmes sont développés, d'un brun clair, semi-opaques, presque sphériques , composés de très-petites granulations transparentes, ciliées sur leur sur- face et très-distinctement irritables. Chaque vésicule ne con- tient que deux gemmes, et les cils qui recouvrent sa surface, vibrant dans l’eau, forment deux petits courans , ou se contrac- tent et donnent lieu à diverses formes vues déjà par Cavolini. Lesson. 132: REMARQUES SUR LA STRUCTURE DE QUELQUES ÉPONGES A AXES CAL- catRES ; par R. E. Grant. ( /bëd. ; juin 1826, p. 166.) M. Grant a examiné dans ce mémoire 6 espèces d'éponges des mers britanniques, dont l'axe est pierreux et formé entiè- _ement, non de phosphate de chaux, mais bien de carbonate seulement. Ce caractère, suivaut M. Grant, doit servir à les “distinguer, des espèces dont l’axe est corné et de celles où il est siliceux , et fait ressortir les points de contact les moins équivo- ques de ces êtres obscurs avec les coraux polypifères. Dans la Spongia compressa, Fab. Lam”. (Sp. foliacea, de A 188 Zoologie. LAN Montagu), l'axe est formé de spicules calcaires , au lieu d’être composé, comme dans l'éponge commune, de fibres tubuleuses et cornées. Ces spicules calcaires, soumises au microscope, sont \ de deux sortes. Celles de la première sont tri-radiées où com-— posées de 3 rayons égaux, soudées par leur base, dont la tailie varie, mais qui est communément de + de ligne. Celles de la 2°. forme, sont comprimées , claviformes et recourbées en demi-axe et tubulées. Ces 2 sortes de spicules forment, par leur arrangement dans l'éponge , les pores polygones ; l’un des rayons des spicules tri-radiées protége et concourt à former un espace entre chacun de ces pores pour recevoir les ovaires du Zoophyte. Dans la Spongia nivea les spicules sont aussi tri-radiées, leur dimension permet de les observer à l’œil nu. Mais on observe une forme moins commune qui est celle de spicule à corps linéaire, ayant deux prolongemens recourbés au milieu, ce qui forme des corps quadri-radiés. Une 3e. forme est aussi propre à cette espèce, et dépend peut-être des rayons précédens bri- sés, elle consiste en petites spicules simples, obtuses aux deux extrémités étroites à leur corps et longues de =: de ligne. Dans le Spongia (or Res de Montagu qui n’est, suivant le docteur Fleming, qu'une variété de l Éponge botryoïde des au— teurs, l'axe consiste entièrement en petites spicules tri-radiées, faisant effervescence avec l’acide nitrique La forme des spicu- les de la Spongia botryoides a été décrite par Ellis, Montagu et Lamouroux. La Spongia pulverulenta a aussi deux ordres de spi- cules calcaires. Les premières tri-radiées, les secondes disposées en aiguilles. Il en est de même de la Spongia coronata. Les spi- cules aiguillées couvrent sa surface, et semblent avoir pour fonc- tions de défendre les pores et les ouvertures fécales du Z00- phyte. Leur ressemblance avec des filamens safe est très- grande. M. Grant s'occupe avec beaucoup de persévérance , de l'or- # ganisation des éponges, dont nous ne connaissons pas er - chose, il faut l'avouer. M. Raspail, en France, s'occupe du même sujet, et sa grande habitude des instrumens visuels grosissans ’ , 3 “1 , x 2" Q 4 à. permét d’espérér d’utilés résultats. Nous savons qu’il a décou-: vert que les spicules des Alcyonelles ne sont que des cristaux calcaires distribués irrégulièrement dans les interstices du tissu cellulaire ; mais comme nous ne connaissons ce fait que de vive 7 _ Zoologie. 189 voix; et que l'auteur publiera sans doute un mémoire détaillé sur ce sujet, nous éviterons d” entrer dans d’autres détails. Lesson. 533. Dx LA ‘STRUCTURE ET DE LA NATURE DE LA OPONGILLA FRIABILIS ; par Rob. E. Granr. (Edinb. philos. Journ. ; n°. 28, p.270.) / La Spongilla friabilis de Lamarck, dit M. Grant, appartient à un genre de corps organisés dont la nature, animale ou vé- gétale, était encore indécise. C’est une production d’eau dou- ce, de couleur grise ou verte, de nature fibreuse et exhalant - une odeur fétide, M. Lamarck n’en distingue que deux espèces , les S. pulvinata et ramosa, qu’on trouve dans presque toute l'Eu- rope. M. Grant décrit ensuite avec détail les circonstances les plus favorables pour la croissance de ces productions , la posi- tion qu’elles affectent en adhérant anx corps environnans, la manière dont elles se développent, ec. etc. SIL a fait FA EL expériences sur ces corps et sur leur matière colorante. Il en résulte que la Spongille se dissout dans l’eau, qu'elle teint, et à laquelle elle communique une odeur animale fort désagréa- ble. Ses restes, soumis à l’action des acides, ne subissent aucun changement par ces réactifs, ce qui prouve, contre l'opi- mion de Lamouroux, qu'ils ne contiennent pas de chaux. La matière verte , qui constitue en grande partie la Sponpgille, soumise au microscope, a montré, dans son état de vie, et mêlée avec de l'eau, des corps transparens, granu- leux et gélatineux comme la matière des éponges marines. L'axe central fibreux, desséché et. d'un blanc pur , parut être entièrement composé de silice. | La Spongille présente en automne un grand nombre de petits corps jaunes, de forme globulaire , qu'on a pris pour les graines de la plante, suivant l'opinion des uns, et pour les ovaires de l'animal, suivant l'opinion des autres. M. Grant énumère ainsi tous les auteurs qui ont parlé de ces petits corps, et rapporte les opinions diverses émises sur leur na- … ture végétale ou animale. Les expériences auxquelles il les a soumises, lui ont montré que les grains capsulaires, macérés » dans un acide, s'y comportent comme une substance cartilagi- + neuse ; examinés au microscope ils présentaient une structure _Sfänulée, et l'on voyait qu'ils renfermaient un fluide. Calcinés ils ne produisaient aucune effervescence, même dans les acides les # #90. *.- Zoologie. plus forts. La matière contenue dans ces globules consistait en deux ou trois cents corpuscules gélatineux , 2dhérant intime- ment les.uns aux autres, qui mis dans l’eau se sont dissous. La surface de la Spongille, comme celle des éponges marines, est couverte de pores ayant chacun un opercule à leur entrée et des spicules, sans aucune trace de cils. Ces pores sont les ouvertures des canaux qui traversent les Spongilles , tandis que les ouvertüres béantes sont les orifices pour la sortie des matières fécales. Les corps granulaires et les canaux sont unis les uns aux autres, par le moyen d'une matière verte, agglutinante ; l'axe paraît composé de deux sortes de fibres. Il en résulte donc la plus frappante ressemblance dans l’orga- nisation intime des Spongilles des eaux douces et des éponges marines, etl’on voit que les Spongilles ont, comme celles-ci, des spicules siliceuses , une matière gélatineuse, des corps granu- leux, des pores, des canaux intérieurs, des orifices fécaux, une matière nourricière et le même mode général de crois- sance. Suivant M. Grant enfin, il n'y a de différence entre l’organisation du polypier le plus complet et le globule primi- tif de la Spongille, que la différence d’une organisation plus’ développée ; et que l’immobilité parfaite et le défaut de con- tractilité de tissu de cet être ne lui permettent de vivre qu'en assimilant les particules de matière organique suspendues dans l’eau , ou les élémens mêmes de ce fluide. La nature animale , de la Spongille est donc assez clairement démontrée par les observations intéressantes de M. Grant. : Lesson. 534. HiSToiRE NATURELLE DE L'ALCYONELLE ET DES GENRES VOISINS ; suivie d’une notice sur l’analogie des tentacules des Polypes avec les branchies des Mollusques, etc,, et sur la non-exis- tence des cils ‘vibratoires dans les Microscopiques et dans certains Animälcules spermatiques ; par M. Raspaic. ( Lu à la Soc. d'hist. naturelle le 24 août, à la Soc. philomat. de Paris \le 25 du même mois, et à l'Institut le 17 septembre HA pe: Dans un travail présenté l'hiver dr à l'académie des sciences, l’auteur, de concert avec M. Robineau-Desvoidy, avait donné la description et l'analyse microscopique de l'ovaire , de l'œuf et des tubes de l’Alcyonelle. L'état des individus soumis à ses recherches, conservés long-temps dans l'alcool, ne lui permit pas de regarder son travail comme étant serre Il » 2 Zoologie. 49 _constata pourtant que les tubes étaient organiquement imper- forés et qu'ils ne laissaient pas que de renfermer des ovaires pleins d'œufs; et comme MM. Bosc, Bruguières, Lamarck, qui avaient observé des individus vivans, assuraient positive- ment que tous les tubes étaient perforés au sommet , et que le polype était attaché à la paroi inférieure du tube , et enfiu que le dernier de ces auteurs avait établi en principe que les tubes des polypiers sont sécrétés par les polypes , principe qui semble ‘avoir prévalu dans la zoophytologie; M. Raspail fut porté à conclure que l’Alcyonelle n'était pas un polypier et que le polype décrit et dessiné par Bruguières pourrait bien être un hôte étranger, qui serait venu se loger dans un tube , après sa perforation spontanée ou forcée. L'Alcyonelle se trouvait ainsi dans l’ordre des Spongilles et des Éponges, qui, sans avoir un polype, possèdent un ovaire et des œnfs, ainsi que l’auteur le décrit daus un mémoire spécial. Mais il ne donna cette opi- nion que comme une supposition qu il se proposait de sou- mettre et qu'il a réellement soumise à l'épreuve d’une cbser- vation suivie avec conctance pendant le courant du printemps et de l'été. Cewont les résultats de ses nouvelles observations qu'il publie dans la première partie de ce mémoire. me, PARTIE. Dès les premières observations que l’auteur fit sur le vivant, il ne fut pas peu surpris de voir, au lieu du po- Iÿpe imaginaire figuré dans l'Encyclopédie, un polype ayant tous les caractères du Polype à panache de Trembley, c'est-à- dire de la Plumatelle de Lamk. Ainsi qu'il l'avait déjà annoncé, les tubes étaient imperforés ; mais, ce qui ne lui avait pas per- mis de voir l'état du corps conservé dans l'alcool, c'est que le polype , au lieu d’être attaché à la paroï du tube, n’était, ainsi que Trembley l'avait bien vu sur les Plumatelles , que la conti- nuation du tube même. En poursuivant ses observations, et en assistant au développement des œufs qui se trouvaient ap- pliqués en grand nombre contre la pierre , il s’assura de jour en jour que l’Alcyonelle n'était qu’une des nombreuses formes que peut affecter la Plumatelle, selon que son œuf se trouve attaché à la surface inférieure ou supérieure des pierres, à la surface des corps flottans, des Lemna , des feuilles de Nénu- phar, des tiges brisées et submergées. Bientôt il découvrit que _ la Plumatelle en rampant sur la pierre devenait la Tubularia lucifuga de Vauch. ; qu'au sortir de l'œuf et lorsque deux ou 192 | Zoologie. | Ne. 1 34. ; trois tubercules avaient poussé sur son tube, elle était la Leu- cophra heteroclita de Muller et sans doute la ZLeucophra floceus du même; qu'à mesure que les tubercules polypifères deve- naient plus nembreux sur l'individu, et dans les cas où la base rc di qui le supportait se trouvait flottante, c'était la Cristatelle ainsi 1 que Roœsel et Ledermuller l'ont figurée ; enfin que la Difflugie à son tour n était autre que la forme que Muller avait désignée sous le nom de ZLeucophra heteraclita. 1 arrivait très-souvent à l’auteur d’avoir sur la même pierre meulière tous ces six gen- . res partant d'un même tronc, M. Raspail fait ensuite l'histoire complète de ce polype , au- quel il conserve le nom d’Æ/cyonelle, quoique le plus moderne; parce qu'il exprime les rapports et la place de ce Zoophyte au- près des Alcyons, qui peut-être un jour s’accroîtront des Tu- bulaires de mer comme l’Alcyonelle va s’accroitre des Tubulai- res d’eau douce. Il a compté 44 tentacules disposés en cioche et insérés sur les bords d’un fer à cheval, au milieu duquel se trouve la bouche fort simple du Pate le canal intestinal forme un coude vers la base de l'abdomen » pour remonter pa- ralièlement jusqu'à l’anus qui se trouve RARE du pana- che et sous la partie concave du fer à cheval. L'auteur, plus heureux que TreMmbley, a vu distinctement les excrémens sor- tir de cette ouverture. Ce Polype avale des Gonium, des Tri- choda bomba, des Volvox, etc., qui, après avoir remonté et des- cendu: à plusieurs reprises dans le canal intestinal, vont se : réunir au paquet d’excrémens en conservant toute leur couleur verte, laquelle se fait bien remarquer même à l'œil nu, à travers les parois diaphanes de l'abdomen. Le paquet d’excrémens est en forme de poire, et les infusoires s y trouvent emprisonnés ‘par une membrane mucilagineuse ; ils n'y ont rien perdu que la vie. L’abdomen , à sa base, forme un étranglement, et c'est là que s’insère organiquement la sommité du tube d’abord membraneux et diaphane, et qui en vieillissant prend üne THE marron de plüs en plus foncée et une rigidité qui s'op- pose à sa HÉROMPOSHON C'est au point où l'abdomen forme un étranglement, que s insère l'ovaire, qui d après M. Raspail serait l organe que Trembley a obscurément figuré et désigné comme l'estomac. C'est de.la partie supérieure de l'ovaire que les tubercules polypifères partent au printemps, en sorte qu'à - cette époque l'ovaire, quand tous les tubercules restent pres- Zoologie. 193 sés és uns contre lés autres, devient à lui seul un polypier en- tiér. En automne les ovaires des nouveaux: polypes se remplis- sént d'œufs, qui se répandent dans les tubes par le déchi- rément de l’ organe dans les cellules duquel ils ont pris naissance. L'auteur, appliquant ensuite les résultats de ses nouvelles ob- sérvations : à la structure des polypiers en général , établit que dans tous ces Zoophytes le polype. est la continuation du tube ; que ce tube est envahi chaque jour par des dépôts de substances inorganiques , de carbonate de chaux principalement, qui, en tapissant les parois des diverses cellules de son tissu, ne per- mettent plus à ses parois de croître, et forment ainsi un asile dans lequel la sommité encore vivante du tube polypifère peut se retirer, en s’enfonçant , pour ainsi dire en lui-même. 2, Partie. Les tentacules des plumatelles sont décrits dans tous les ouvrages comme étant ciliés ; Vaucher et Schæfer les ont figurés avec ces caractères. IL est vrai que ces tentacules produisent sur l’eau les mêmes effets que les cils vibratoires des microscopiques, tels que le Rotifère. Mais ces cils ne sont rien moihs que des cils dans les uns comme dans les autres. On ne les'aperçoit jamais à l'état de repos, tandis que les véritables cils s’ob$ervent encore mieux à ce dernier état qu'en mouve - ment. Si les cils vibratoires du Rotifère étaient de véritables cils , leurs mouvemens et leurs dispositions seraient tels qu'ils s'opposeraient à la direction du polype qui nage ; et il paraît ce- pendant que c’est à leur faveur que le Rotifère se dirige dans les eaux. Si l’on fait bien attention aux mouveméns de ces cils, on s'aperçoit facilement que ce sont plutôt des scintillations Jumineuses que des mouvemens de va-et-vient que décrirait' un poil : cette dernière observation se fait avec beaucoup de _ succès sur les gros Brachions. On voit très - souvent encore, surtout lorsque la goutte d’eau s’évapore , que le corps d’un mi- croscopique se couvre en entier de ces poils, mais que ces poils font, avec le corps, un angle dont l'ouverture regarde - Ie côté où se dirige l'animal, lequel alors simule un poisson qui avancerait à reculons en agitant. ses nageoires. Mais ce qui prouve évidemment que ces poils n'en sontpas, c'est qu'en cou- pant un tentaculé de polype, ou une branchie d'Anodonte, de Buccin, de Nérite, etc,, tous, les lambeaux du fragment … ? B. Tous XIL. 13 été ‘ 194 Z oologie. N°. 134. qu'on observe dans l'eau au microscope, se mettent en mouve- ment d’une manière gyratoire et nullement spontanée, et qu’ ‘ils À se couvrent de ces préterdus cils sur le point qui peut alors être considéré commme étant la partie antérieure de ées corps informes. Les bords de la branchie observés dans l’eau, se couvrent encore de ces sortes de poils; mais comme ces or-. ‘ganes déchirés ne sont plus doués de la même vitalité qu'ils possédaient dans l'animal, on voit très-bien que ces poils, dont lactionest plusralentie, nesontque des traînées d’une sub- stance quelconque, qui, attirée par l'organe à travers l’eau, dont le pouvoir réfringent est différent du leur , forment à l'œil pré- venu , des simulacres de cils vibratiles ; c ‘est ici un simple phé- nomène de respiration. Les téntacules des Polypes jouent ainsi le même rôle que les branchies. | Il est facile de s'assurer que ces traïînées ne sont pas de l'eau abcorbée , d’abord parce que le pouvoir réfringent de la traînée gerait le même que celui du milieu; ensuite parce que : les corps solides inorganiques qui absorbent le plus rapidement l'eau, tels que la chaux , ne produisent aucune illusion sem- -blable, et que si l’on aspire l’eau au moyen d’uue pipette, on ne voit aucun mouvement au bout de la pipette. Tout ce que nous savons sur les fonctions des organes respiratoires, porte à admettre que ces traînées sont l'air aspiré ; et si, après avoir rempli d’eau un vase, on fait passer, en aspirant, un courant, d'airau travers, on découvre distinctement entre la traînée d’air et les cils vibratoires la plus grande analogie. Mais est-ce l'air dont l’eau est saturée ou l'air provenant de la décomposition de l’eau elle-même , que l'animal aspire par la surface externe? L'auteur possède des expériences qui obligent de regarder la question comme indécise et comme réclamant de nouvelles re- cherches. | | | Les corps provenant de la lacération du tissu des branchies des Mollusques peuvent être obtenus , par le même procédé, . du tissu de l'ovaire des mêmes animaux. M. Prévost de Genève les a mes comme des animalcules spermatiques (Bullet. , tom. IX, n°. 513-515.) 1 M. Baer, de Kæœnigsberg (voy. le Zull., sept. 1826, n°.103), comme de Entozoaires qu'il nomme Aspido * À gaster , et uu’il range dans la classe des Gastéropodes ; et enfin M. Bauer (Philos.Transact. of the roy. Soc. of London, 1827, p. 9) comme des ani:, alcules singuliers qu'il à cru trouver seal € Zoologie. 195 ment dans loviducte. Avant ces trois auteurs les lambeaux -mouvans de tissus avaient été figurés et décrits par Muller sous le nom de Leucophra fluida, fluxa , armilla, ciliata, sulcata. (Zool. dan. pl. 93 p. 1—20, et anim. inf.) dont il avait trouvé le plus grand nombre dans les valves du Mytilus edulis. Ces lambeaux se gonflent et s’isolent jusqu'à prendre des formes nouvelles, différentes de celles qu'ils possédaient dans le tissu ; mais leur diamètre et leur forme varie à l'infini, et si M. Bauer se propose, comme il l'a annoncé, d'en publier une monographie , elle sera par le fait interminable. M. Raspail sur une soixantaine d'individus de la Moule de rivière qu’ila étudiés depuis mai jusqu’en août 1827, a toujours trouvé dans l'ovaire, des œufs à tous les états de développement et accompagnés de ces lambeaux mouvans de tissus, c'est à-dire qu'il a toujours trou- vés réunis à la fois et les œufs et ce qui fait aux yeux des zoolo- gistes le caractère physique du sperme. Ainsi l'hermaphrodi- tisme de ces animaux, révoqué en doute par M. Prévost, n’est point infirmé par les observations de ce naturaliste; etles indi- … vidus dans lesquels il a observé le sperme seul n'étaient que des individus qui , par une cause fort ordinaire, ou bien étaient stériles ou bien n'étaient pas arrivés à la saison du développe- ment des œufs. ; L’analogie de ces lambeaux mouvans de tissu avec les animal- cules spermatiques des animaux d’un ordre supérieur est frap- pante : même mouvement. syratoire et automatique dans les uns et dans les autres; forme analogue et indéterminée; en soïte que la queue des derniers pourrait bien être le point d'adhérence par lequel une cellule du tissu tient à la membrane du tissu qui l’enferme. Les animalcules spermatiques ne seraient donc que la matière animale à l'instant où elle a acquis la faculté d'aspirer l'air pour l'élaborer, et tous les mouvemens qu’elle offrirait ne seraient dus qu’à cette aspiration même, par le principe qu'un corps qui attire doit être à son tour attiré. Enfin les animalcules spermatiques ne sont plus des animaux dans l'acception propre du mot ; et les physiologistes de. , dans leurs recherches sur la génération, avaient annoncé qu’en s'in- sinuant dans les ovules ils servaient à former le système nerveux, pourraient être imités par d'autres physiologistes qui leur attri- bueraïent la formation du système respiratoire; ou plutôt c'est “encore une occasion de reconnaître que la nature ne doit plus 0 196 ‘ Mélanges. ètre étudiée à l'aide de l'imagination, mais avec le secours de l'expérience. ( Extrait du mémoire). MÉLANGES. 135. SUR LES ANIMAUX DESSÉCILÉS QUI REPRENNENT LEUR MOUVEMENT, — Surun mulet de cerf, Lettre de M.Varcor, D. M., secrét. de. l'Acad. de Dijon, à M. le baron de Férussac. Dans le Bulletin des sciences natur., mars 1827, on lit, p. 425- 427, n°. 200, un article sur les animaux qui, après ayoir été desséchés , reprennent leur mouvement , lorsqu'on les humecte. Ge phénomène est tellement constaté qu'il est impossible de le mettre en doute; et le plus novice naturaliste, qui voudra s'ai- der du secours du microscope, s’en assurera, avec la plus grande facilité, sur le Rotifère de Spallanzani, Vorticella rotatoria Mull., ainsi que ce savant le répète, Journal de physique, nov. 1778 , ». 403, d'aprèsses propres observations , celles de Leuwenhoek, de Gofredi, des Spallanzani, etc. Je me suis assuré de la nécessité de la précaution conseillée par Muller , de laisser la Vorticelle rotifère se dessécher dans la poussière noire destoits. Je ne sais si la même faculté est donnée aux autres espèces décrites par Baker ; mais ce qu'il y a de certain, c'est que tous les observa- teurs n’ont parlé que de la Vorticella rotatoria Mull. A la p. 426 de votre Bulletin il est dit: « D'après la figure de » Spallanzani , il paraît que le Tardigrade est une larve de Coléo- » ptère. » Il suffit d'ouvrir les Acta divion.181 8, ctl'on trouvera, p. 35, 36, ce qui concerne les Tardigrades. Ces animalcules microscopiques sont de deux espèces : l’une observée par Spal- lanzani , et supérieurement bien représentée par Muller, qui l'appelle Acarus ursellus Gmel., p. 2924, n°, 36; c'est li Mitte oursonne décrite Encycl. méth. entom.,tom.7 ,p. 595, n AT L'autre espèce a été vue d’abord par Eichorn, puis par M. Dutrochet. Il est très-certain que les Tardigrades ne sont point des larves. Quelque surprenante que soit la faculté de recouvrer, par ie moyen de l'humidité, le mouvement que la dessiccation avait fait perdre à ces animalcules, le fait n'en est pas moins con- stant, et il trouve son analogue dans la suspension dela germi- nation dans les graines germées puis desséchées, ainsi que / Mélanges. 197 vient de le prouver M. Th. de Saussure. Cette faculté n’a pas plus de droit à nous surprendre que celle dont jouissent cer- taines larves , gelées complétementet qui reprennent leur mou- vement par le retour d’une température plus élevée. Mais de ce que des animaux très-simples sont doués de cette faculté il faut bien se-garder d'en conclure que la même faculté doive se retrouver dans des animaux plus compliqués. Dans le Bulletin des sc. naturelles, mai 1827, p. 105, n°. 74, il est parlé d’un Mulet de cerf et de jument. Je crois qu'il aurait été avantageux de dire que ce prétendu mulet n’est qu'une monstruosité d’un poulain, dontletrain de derrière ne s’est point développé; il me semble que dans le siècle ou nous sommes , et surtout après les beaux travaux de M. Geoffroy Saint-Hilaire, on ne devrait plus admettre des récits qui ne sauraient inspirer la plus légère confiance, ou du moins on devrait en signaler les vices : il est à craindre qu'ils ne soient recus aveuglément par des lecteurs qui ne sont pas habitués à réfléchir. 136. Anvazgs ou Muséum n'nisroire NATURELLE, t. XXI, contenant la table des auteurs qui ont inséré des articles dans les vingt volumes, avec leur énoncé; suivies d'une table générale et analytique des matières, par ordre alphabétique , comprises dans cette collection. In-4°. de 198 p. Paris, 1827; Dufour et d'Ocagne. L'on doit des remercimens aux éditeurs, d’ayoir pensé à cette table qui était réclamée par toutes les persommes qui ont besoin de consulter cette utile et belle collection. Ce nouveau volume en devient le complément indispensable, et nous nous empressons de le signaler à toutes les personnes qui ont dans leur bibliothéque les Annales du Muséum afin qu’elle puisse se le procurer. Outre la table des auteurs et la table alphabétique des ma- tières, il eût été à désirer que les éditeurs enssent joint à ce volume, la nomenclature méthodique de tous les mémoires contenus dans les 20 volumes. Cette utile nomenclature eût présenté à chaque savant, l’ensemble des mémoires qui concer- nent la branche dont il s'occupe plus spécialement. D. 198 Table des matières. RL A ER AR LR A A AR RAA A AR RAR RUE RURAL AAA SUR TARA RRARTS TABLE DES PRINCIPAUX ARTICLES DE CE NUMÉRO. Géologie. Mém. pour servir à l’histoire du globe ; J. Esmark. ... . . . .. 1 Sur la quantité de magnésie dans différentes formations calcaires ; LHundeshiten.. . als 1 27 au Edde due foto DANS Ib. De l’Arkose ; Alex. Brongniart , 2. — Observ. sur l’Anthracite, Breithaupt, 7. — De l'origine du lignite , Ib. — vi Fou des coquilles fossiles de Éiceous Saint-Brice/ 1% 4.7... RENE ne. Géologie du canton de Chaumont (Oise). . ........... 9 Os Fotos de la grotte d'Osselles. — Rapport sur ces os.. . . . 13 Essai géolog., etc., sur les env. d'Issoire ; Devèze de Chabrol re 16 Seconde note sur le calcaire moellon ; Marcel de Serres. . . . . . 20 Note sur la caverne à ossemens de Banwell ; Bertrand Geslin. . 26 Observat. géognost. sur une partie des Alpes septentr. ; Studer. 28 Carte phys. et minéralog. du mont Saint-Gothard; Waiïbel. . . . 30 Os fossiles de Westeregeln ; le prof. Germar. — Description des eaux de Pyrmont ; Brandes, etc. — Excursion aux montagnes dites Fjeldstuen en Norvége; le lieut.-col. Carpelan. . . . . . 31 Voyages dans l’intérieur de la Russie ; le D'. Erdmann. . . . .. 33 Sur lesroches zoolitiques des prov. Austro-Vénitiennes ; Catullo. 36 Remarques sur la marne coquillière de la Virginie, etc.; Pierce. . ‘38 Résultat d'une reconnaissance de l’isthme de Tehuantepec. . . . 39 Notice sur le caractère volcanique de l'île de Hawau. . . .. . . 4o \ Histoire naturelle générale. Élémens de l’histoire naturelle générale ; le Dr. Brugnatelli. . .… 42 . Archives des découvertes et des inventions nouvelles. . . . . .. Ib. Recherches microscopiques , etc., sur le genre Mycoderma , Des- mis. fr EU ENS Le DER EAST SEL RAT 43 Disc. sur les progrès des sciences nat. dans les États-Unis; Dekay. 48 Ulva lumbricalis vivant dans les eaux douces. . . . . ed ht LE: 169 Minéralogie. Essai d'une classificat. circulaire des élémens chimiq.; Keferstein. Ib. Sur la Mohsite, 51.— Séparation de l'Epistilbite et de la Heulan- dite ; Brewster, 52, — Sur les minérais en grains; Berthier. . Ib. Composit. des minerais de plomb contenant l'acide PRE et Ars OS NPA PANRORS R S ERS Us de à be 53 Analyse dé la variété en masse de l'Essonite de Ceylan; Laugier. 56 Analyse des Indianites blanche et rose de Coromandel; le même. 57 Notice sur les mines d'or et de platine des monts Ourals; Menge. 59 Cause quitient la silice en dissolut. dans les eaux minérales. . . . 60 ? Moyen de découvrir l'acide borique dans les minéraux; Turner. 61 RE Table des matières. a À 199 Poutre de marbre élastique. — Cristaux de saphir trouvés dans lémeril. — Minéraux contenant du chrome.— Localités de mi- néraux aux États-Unis. — Minéraux des environs d'Arendal. Société asiat. de Calcutta. — Soc. roy. d'agriculture de Lyon. . . Botanique. Éudiée du dessèchement sur la germination ; Th. de Saussure. Structure et fécondation des végétaux ; Tréviranus. . . . . . .. Mouvement de la matière verte; le même. ............ . Expériences sur les Chara; Raspail. . . ......:....... Action des poisons sur les végétaux ; Marcet et Macaire. Germination du blé; Lecoq. — Perforation des graines ; Raspail Plantes de l'Inde et noms sanscrits ; Hamilton. . . . . . . . .. Deux plantes de Groenland ; Sommerfelt. . , .. . .-. .. .... (Euvres de R. Brown ; Nees d'Bsenbeck. . ............ Élémens d'hist. natur.; Brugnatelli.—Flora Bohemica; Kostelzky. Ombeilifères ; La Gasca, 86. — Rubi Germanici ; Weïhe et Nees d'Esenbeck. — Monographia generis rt ; Meisner. . . . . Deux nouveaux genres ; Duvaux. . . . : Mt acrr, , ati _ Cucurbinacées ; Seringe et Decandolle. . . . . . . . . .. su LA — Conte AE es OR os le es MS ETF 00 : Violettes de l'Amérique septentrionale ; le même. — Plantæ su- culentæ ; Haworth...…........,.. "bush yossh-ér, Calymperes et Syrrhopodon ; Hooker et Greville, . .. . . .... Ergot du seigie ; Léveillé. — Phallus ; Roubieu. . , . . .. ... Dictyophora ; Léveillé. — Prix de physiologie pour déc. 1827. . . Zoologie. il Assemblée des naturalistes et médecins allemands à Dresde. . . MNaturalst's Répository, Donovan. . : .. . .. . . . . ...... Zoologie du voyage de la Coquille ; Lesson et Garnot. .... . .. Letter to Dr. Thom. Jones ; Godman. ............... Recherches sur les ossemens fossiles de Cane: Viel ; Marcel de D sa OR POP MERE ATP PIN PACE Chæropotame et Palæotherium dans les brèches de Sète ; le mé- me. — Cavérne à ossemens de Banwell ; Bertrand Geslin. — Débris fossiles de tortue de terre. . .... . . . . . . . . ; Fémur de Mastodonte à dents étroites, Marcel de Serres. — Os- semens fossiles d'Avarai ; Lockhart. . .............. Mächoire fossile de Sarigue. — Anoplotherium commune dans l'ile EE — - af os Ossemens humains de la caverne de Dunmore- Park : J. Hart. Restes fossiles des environs de Harborough ; Layton. . . . .. Daim fossile d'Irlande ; J. Hart. , . . . . . .. 6 lie FAR SN Ossemens fossiles des environs de Tyrnau. -- Pétrification sup- posée d'une tête humaine. — Présence d’un éperon dans la fe- né: À. Knox 2 0. . . . . : . : . -.. . : Ursus isabellinus , nouvelle espèce du Népaul ; Horsñeld, . . . .. Note Pr un Guanaco vivant; Lessod. . . , . . ::. ... . 1... ET UT Z Po RE 200 Table des matières. Recherches sur l'appareil sternal des oiseaux; Lherminier. . . . t2t Habitades du pigeon sauyage d'Amérique ; Fulsbes dd St 129 Lophophorus Wallichii et Phasianus Gardneri, nou. esp. du Né ns HMENIERS, URSS QU RO RE CR ER ie ete 126 Descript. du Psittacus Fieldii ; Swainson. — Sur les Vautours de la-Guyane : Npyéf . quis so sas ef rie, mt + dotée M9 ft 129 Moyens qu'emploie le Secrétaire pour détruire les Serpens: Smith. Nouvelle espèce de Dacelo ; Besson. . . . . RECU ER JE VER Sur le genre Amphiuma; Baron Cuvier. : . .. . +. +... JE Sur la Tortue Éléphant des îles Gallopagos ; Harlan. . . . . . .. 137 Sur l'existence d’un sixième-sens chez les poissons; R. Knox. . . 135 Saurus mintütus, nouv. esbiisbéSuetr. cn 462 24. A EN 137 Diacope macolor, nouvy. esp. ; Hedsenese À iretieno 18 ARE à 155 Histoire natur elle des princip. product: del'Europe mérid.; Risso. 139 Catalogue des Annélides ee des RARE re de l'île de Re Fameatidenues bles at d din, tease PAPER: 144 Observat. zoolog. faites à bord de l'Astrolabe ; Quoy et Gaïmard: 145 Uncite, nouy. genre fossile de coquilles bivalves; Defrancé. . . . 151 Production et formation des perles; Ev. Home. . . . . . . DROTPRENS ie D Note de M. Brewster. — Nouv. esp. du genre Orbicula ; Sowerby. 154 Essai-sur les Sphérulites , etc. ; Des Moulins. . .. . .. .. .. 195 Nouv. esp. de coq. fluviat. des États-Unis ; Th. Say. . . . . ... 164 Sur les yeux des HéhadesssBraylegéent, eee ren ar SEX: 165 Animal de l’Arrosoir. — Sur la monographie du genre Æirudo du prof. Carena ; Rawlins-Johnson. . . . . .. SOON OA TR 169 Monographie de la famille des Hirudinées ; Moquin-Tandon. "1000 Esp. d'insectes recueillies en Sicile ; Lefebvrg 7 0 1 Sert 4. , 172 Sur le Hanneton; Cist. — Sur une espèce d'Urocère ; Foggo. . . 174 Nouv. esp. de Cremastocheilus et de Priocera ; Kirby. — Recher- ches sur les Cantharides; V. Audouin: . . . . . . . . ... . .. 155 Esquisse d'une classific. des Lépidoptères diurnes; Swainson. , . 178. Cinq nouvelles espèces de Lépidoptères d'Europe ; Bois-Duval. . 179 Ornithomye bilobée , nouv. espèce ; Léon Dufour. . ..... . 180 Mémoire sur le genre Ocyptera ; le même. . . . . .. . . . . .. 181 Tribus et genres de la famiile des Psélaphides ; Leach. . . . .. 182 Spicules siliceuses de deux zoophytes; Grant. . . . ....... 184 Mouvemens spontanés des gemmes de plusieurs ser eh le D TS UN LOC UT ER NU 185 Structure de quelques éponges à axes calcaires ; le même. : . . . 187 Structure de la Spongilla friabilis ; le même. . . . .. . .. ... 189 ! Hist. natur. de l'Alcyonelle et des genres voisins; Raspail. . . . 190 … x _ Mélanges. Sur les animaux desséchés qui reprennent le mouvement; Vallot: 196 Annales du Muséuim d'histoire naturelle, tom. XXI: . . . . .. 197 © — À PARIS. - IMPRIMERIE DE FAIN, RUE RACINE, N°. 4, ” PLACE DE L'ODÉON, | | */:9 x - _ BULLETIN 22 _ DES SCIENCES NATURELLES | ET DE GÉOLOGIE. AV AAA VAL V : LA AAA LAS LL LAN LLLIUALAL LI LIIS A 4A VARAARSAAA TANT GÉOLOGIE, " . 237. CLASSIFICATION ET CARACTÈRES MINÉRALOGIQUES DES ROCHES HO- MOGÈNES ET HÉTÉROGÈNES ; par Al. Broncniartr , inembre .de l'Académie royale des sciences. In-8°. de 144 pag. Paris, 1827; Levrault. Cette classification est extraite du Dictionnaire des sciences naturelles, publié par M. Levrault , dans lequel elle forme la matière de l'article Roches. Après avoir rapporté la définition du mot Roches , telle que la donnent assez généralement les géognostes , et fait remarquer la divergence d'opinions que lon rencontre dans leurs écrits sur l'étendue qu'il faut ac— corder à ce mot , le savant académicien établit la gradation d'idées qui lui paraît convenable entre ces trois mots, rrêne- raux , roches et terrains. Il divise les roches en roches homogè- nes , ou qui paraissent composées d'une seule espèce minérale, et en roches hétérogènes , ou visiblement composées par la réu— nion de plusieurs espèces ; puis, ayant fait observer qu'elles peuvent être considérées sous deux points de vue très-diffé- rens , celui de leur histoire minéralogique et celui de leur histoire géognostique , il insiste sur la nécessité de faire précé- der l'histoire géognostique des roches de leur histoire minéra- logique , traitée séparément et d'une manière complète. Les roches pouvant être considérées relativement à leur composition ou relativement à leur gisement , il résulte de là deux principes et deux sortes de classifications des roches , dont M. Brongniart €xamine successivement les règles, les avantages et les incon- B. Tome XII, 14 202 | Géologie. véniens , en même temps qu'il fait connaître les applications qui en ont été faites. Dans la classification par gisement , ou classification geologique, on range les roches dans un ordre qui doit représenter celui dans lequel on suppose qu’elles ont été formées , et les rapports qu’elles conservent généralement entre elles dans la structure de la partie du globe terrestre que nous connaissons. C'est moins là une classification qu'une his- toire naturelle des roches, faite dans un ordre propre à rap- _peler la structure du globe. La seule distribution des roches que l'on puisse regarder comme une véritable classification de ces corps , est celle qui est fondée, soit sur leur structure, soit.sur leur composition , soit sur tout autre caractère tiré de la nature même de ces minéraux : c'est la classification minéra- logique des roches. Deax ordres de caractères semblent se disputer seuls la prééminence pour cette classification . Za struc- ture et la nature. La nature du principe dominant dans les ro- ches est, suivant M. Brongniart, le caractère de première va- leur , celui sur lequel l'espèce et le genre doivent être fondés, toutes les fois que ce principe dominant est saisissable ou dé- terminable. Celui que donne la structure doit être placé en se- conde ligne, soit pour être employé à former les divisions moins essentielles que celles de l'espèce et du genre, soit pour remplacer le premier lorsqu'il manque. Tel est le principe qui a guidé le célèbre géologue dans la nouvelle classification , qui. fait le principal objet de son travail. Avant d'en offrir le ta- bleau, il donne une indication des principales classifications qui ont été proposées , et fait connaître sa terminologie des ro- ches mélangées, c'est-à-dire qu'il définit avec précision les ter- mes qu'il doit employer pour en désigner les caractères : ces caractères se tirent de la composition, de la structure et de la texture, de la cohésion, de la cassure, de la dureté , de la cou- leur et des autres jeux de lumière, de l'action chimique des acides et du feu, de l'altération naturelle et du passage miné- ralogique. Le système de nomenclature qu'il adopte pour les roches est celui des noms univoques. Quant aux terrains on groupes de terrains , qui composent l'écorce du globe, et pour lesquels il est à désirer qu'on ait aussi des dénominations sim- ples, qui ne soient ni numériques , ni hypothétiques, comme celles dont on se sert communément, l’auteur se réserve de publier un jour le travail qu'il médite sur ce sujet; :usque-là : = PA ‘ -NRNSE 2 : Fr pa … T.. \ { », 5 "Géologie. , 203 il emploie pour indiquer les positions géognostiques des ro- chés , des désignations provisoires , qui s'éloignent peu du sys- tème de nomenclature de MM. Backland, Conybeare et W. Phillips. Ces désignations sont indiquées dans un tableau des grands groupes de terrains, présentés dans l’ordre où ils se montrent successivement, lorsqu'on s'enfonce dans la terre, c'est-à-dire en allant des plus superficiels aux plus profonds, A côté des désignations caractéristiques des terrains , l’auteur a placé des noms univoques, par lesquels on pourrait les rem- placer. Vient ensuite le tableau de la classification des roches, lesquelles se divisent en deux grandes classes, les roches homo- gènes ou simples, et les roches hétérogènes où composées. Cha- que classe se subdivise en deux ordres : la première en roches phanerogènes et roches adelogènes , la seconde en roches de çris- tallisation et roches d'aggrégation. Lans cette seconde classe, qui comprend les roches mélangées, les roches sont groupées en genres ou familles, d'après le principe qui prédomine dans leur composition. On a ainsi dans le premier ordre, ou dans les roches de cristallisation , les 13 familles suivantes : Z. Jfeld- spathiques, diallagiques, amphiboliques, quartseuses, micaciques , schisteuses, talqueuses, calcaires, aphanitiques, Pyroxéniques, feldspatho-pyroxéniques? ou amphiboliques, argilolithiques, vitro- lithiques; le second ordre ne présente que deux groupes, les grès et les conglomerats. À la suite du nom de chaque roche, vien- nent sa description minéralogique, l'indication de ses rapports géognostiques et une série d'exemples que l’auteur a choisis dans sa collection , composée presque entièrement de roches ‘recueillies par lui. Nous n'étendrons pas davantage l’analyse de ce travail important , qu il suffit d'annoncer pour faire naï- tre à tous les minéralogistes et à tous les géognostes le désir de l’étudier dans son ensemble et d’en acquérir une connaissance approfondie. G. Dar. 138. Dre Gesince nes Kôüicreicas Würremsere, etc.—Les forma- tions du: Wurtemberg par rapport aux dépôts salins, par F. »e Arserri, directeur des salines de Wilhelmshall; avec des notes et des additions de M. le professeur Scuuscer de Tubingue. In-8°. de 526 pag. avec 5 cart. géogn.; prix, gfr. Stuttgard et Tubingue, 1826; Cotta, 14. 204 | ‘Géologie. : ,". N°.4580 Cet ouvrage , dédié au souverain éclairé du Wurtemberg, est le plus important qui ait paru sur les dépôts salifères dé- couverts dans ce pays, et il sert de complément à l’ouvrage technologique de M. Langsdorff et à celui de MM. Oeynhausen et Dechen sur les bords du Rhin. Après avoir décrit la configuration générale du pays, l'auteur consacre la première partie aux dépôts inférieurs au sel. Il passe en revue, dans la Forêt-Noire, le gneiss , la protogyne, l'eurite porphyrique, les minéraux du granite (schorl, kaolin), le gneiss, et ses minéraux (fer oligiste, ere) les filons métallifères dans le gneiss et le granite (argent, cobalt, cuivre), la stratification et la décom- position de ces roches, etc. IL n’admet qu'un dépôt granitique, le porphyre forme des bancs puissans , etily a à Wildbad une source minérale qui est à 28° R. Un second chapitre de cette partie contient les roches seccndaires. Des argilolithes, des por- phyres et des agolomérats porphyriques couvrent le granite (schiltach) ou le gneiss (dans le Murgthal supérieur). L'auteur sépare du grès rouge les agglomérats de roches anciennes à fragmens peu arrondis de Bernek et Bulbach; elles sont cou- vertes de grès rouge et contiennent à Alpirspach un filon de spath magnésien. Le grès rouge recouvre ailleurs sans inter- médiaire le granite et le gneiss : il est siliceux, argileux, ou il forme un agglomérat à cailloux siliceux. Sur le Kniebis il ya des boules de, grès, et les nids d'argile abondent dans le grès argileux. Il y a des calamites. Le, porphyre de Handschuh- heim, près Heidelberg, est dans le grès argileux. La puis- sauce de ce grès surpasse 1000 pieds. On y trouve de la baryte, du cuivre carbonaté, et rarement du manganèse. Ce dernier mi- nerai s'y trouve aussi en filons, avec de la baryte. À Neuenburg, et à Wittichen un de ces filons se.prolonge dans le granite, Ces filons courent parallèlementala direction des vallées. Il ya quel- ques sources salées à Bruchsal, Mosbach , Hasmersheim, etc. La seconde partie traite du calcaire salifère , qui se di- vise en schistes marno-sablonneux cuprifères, en calcaire feuilleté et ondulé, appelé calcaire ondulé, en masse mar- neuse avec calcaire fétide, gypse, sel et argile salifère, en calcaire gris ou muschelkalk et en calcaire magnésien et poreux. Ces roches passent aux précédentes et aux suivantes. La marne et le grès à malachite sontcouverts de dolomie à Niedereschach, et ces roches contiennent les chames , des dents de poissons « Géologie. 205 et des nids de houille. Le calcaire onduié renferme du gypse fibreux , de la pyrite , des lits d'argile salifère , inférieurement beaucoup de nummulites , ailleurs l'Ammonites nodosus , des bucades , le Mrytilus socialis, Donacites hemicardius et autres fossiles du muschelkalk. Ce fait est tout nouveau. Nous ne pouvons suivre l’auteur dans ses détails sur le gypse, l'argile muriatifère, le calcaire fétide, le silex corné, l'anhydrite de sa troisième sous-division. 11 donne des détails de sondages, 1l _a trouvé des failles à Holzhansen; des cavernes doivent se former dans le sel, à force d’en tirer de l’eau salée. Le calcaire fétide se distingue, par sa moindre puissance, du calcaire ondulé. L'auteur décrit soigneusement le muschelkalk proprement dit, dans lequel iltrouve de la galène à Gandelsheim, du cuivre pyri- teux à Friedrichshall, de la houille à Gandelsheim, de l'arrago- _nite , de la célestine, etc. Le basalte de Sensheim dans le pays de Bade l’a traversé. IL est souvent magnésifère, il a des failles, dont l’auteur donne une figure. Parmi les fossiles connus, nous remarquerons des calamites l'Échynus Diandema et le Macrourites gibbosus décrit et figuré par Schubler. Ce dernier accident se voit à Iisfeld et Durrheim ; encore un genre dont l'âge est re— culé ! La dolomie supérieure se lie à des marnes supérieures, contenant du gypse, une mauvaise houille, des impressions de fougères et de plantes (Kochendorf, Mittelbronn), des mor- "ceaux de bois et rarement des restes d'un grand amphibie ana logwe au crocodile ( Oedendorf), mais n'appartenant pas aux Ichthiosaures. Ce. calcaire a des fossiles. La troisième partie comprend tous les autres dépôts supérieurs. L'auteur observe que le keuper s’est déposé sur un fond très-régulier ; et pas- sant sous silence ses suppositions peu probables d'un lac se- condaire d'eau douce , etc., nous recommandons son chapitre sur le keuper. Il y distingue le gypse, la marne et le grès; le gypse occupe les parties inférieures. Les marnes contiennent des cristaux de quartz, de la célestine, de la baryte, très-ra- rement un peu de sel (Herrenberg, Neckarsulm), de la galène dans le gypse de Heilbronn. Il y a beaucoup d’impressions de plantes et rarement des bancs à Turbinites et Myacites (Gail- dorf.) Le grès contient des cristaux calcaires disposés en lignes, il est quelquefois grossier, il renferme des nids de combustible à galène et pyrite, du carbonate de cuivre, des os (Waldenbuch) et des myacites. Le lias surmonte ces grès en partie blanc- 206 Rs Géologie. AE jaunes ; il se divise en calcaire à Gr. Cymbium Schl., en marne schisteuse, en grès à minerai defer, et en oolites ferrugineuses. . F Le calcaire jurassique comprend des calcaires schistoïdes, des dolomies massives et du calcaire très-feuilleté. M. Schubler ob- serve avec raison que ces roches se suivent sans aucun ordre. L'auteur dit quelques mots sur la molasse de Fullendorf, qui contient des peignes, des dents de squale et l'Ostrea jacobæa. Il parle ensuite des minerais de fer en grains supérieurs du Jura, des cavernes, du manque d’eau dans les plateaux, etc. Le quatrième chapitre comprend une courte description de l'Hegau et des basaltes de l’Alp; et le cinquième chapitre des notes sur le nagelfluh de la Souabe, de la vallée du Necker, sur la formation de ces roches par le Rhin, l'Iller et le Da- nube , sur les blocs de V'Alp , sur le jignite de la molasse de Menelzhofen près Isny, sur le calcaire d’eau douce, le tuf cal- caire , l'argile alluviale et la tourbe. M. Schubler a trouvé du calcaire d’eau douce à Untermarchthal, sur les bords du Da- nube. La quatrième partie comprend les sources salées et les sondages divers de Schwenningen, Rottenmunster, Sulz, Ofe- nau, Hallam Kocher, Niedershall et Wilhelmgluck. Le sel ne donne pas de sources salées, mais elles sortent du gypse. L'auteur donne la quantité d’eau de différens coups de sonde, et entre dans des détails sur l’effet du sondage à l’égard de l'aiguille ai- mantée, sur l'extraction de l’eau salée, sur l'acide carbonique qui se dégage, sur l'analyse des sources salées et la fabrication du ‘sel. Pour chaque saline, il donne sa position géognostique, son histoire, les travaux exécutés, la fabrication, etc. La cinquième partie contient les considérations de classification sur les dépôts précédens. Il discute au long les diverses idées des géologues et adopte celle généralement admise et em- ployée dans cet extrait. Tout le grès rouge est pour lui du grès bigarré, et il ne classe dans le grès rouge secondaire vé- -_ ritable que les agglomérats cités. Nous croyons inutile de don- ner une idée des réfutations des anciennes idées. M. Schubler y a ajouté neuf articles fort intéressans, savoir sur la pesan- teur spécifique des roches de Wurtemberg, sur le crabe de Friedrichshall , sur les dolomies du muschelkalk et du Jura, sur les calcaires argileux et siliceux du Jura , sur le minerai de fer en grains, sur l'endurcissement des roches basaltiques sous l’eau, sur les hauteurs des divers dépôts du Wurtem- Géologie. 207 berg et sur les hauteurs des points rapportés sur six des coupes. Il distingue dans le Jura outre la dolomie, un cal- caire grenu et une autre variété dans le tuf trappéen. La véri- table dolomie ne forme que des roches isolées et elle est en partie stratifiée, La première carte géologique est celle des en- virons des sources du Necker, une coupe l'accompagne ; la se- conde est le plan du cours et des bancs salifères des bords du Necker, entre Hasmersheim et Kochendorf; une coupe y est jointe. Deux autres feuilles contiennent six coupes du pays, savoir entre Hohentwiel et Grélingen , entre le Ries et la cimé du Hornisgrand dans la Forêt-Noire, entre Donaueschingen et Neckarelz, entre Hornisgrand et le lac de Constance, entre Kniebis et le lac, et entre Marlach et Weissenhorn. Enfin, il y a une table pour montrer la profondeur des divers coups de sonde. Les coupes mettent la position du keuper non salifère au-dessus du muschelkalk hors de doute. Le défaut de place nous empêche d’énumérer les détails de distribution géographi- que, etc. , que l’auteur donne sur chaque dépôt. 139. OBSERVATIONS SUR LES RAPPORTS GÉOGNOSTIQUES DES ENVIRONS DE BEx ET DES CALCAIRES DES ÂLPEs occipeNTALES, par KEFER- STEIN. ( Teutschland geognostisch dargestellt; 3 vol., cah. LÀ , P: 550. ) En Auvergne , il y a des houilles dans des fentes granitiques près Brassac; le granit est couvert de molasse et de calcaire d'eau douce, sur lesquels s'élèvent les roches volcaniques. A Mende , il y a du lias. Le haut des Cévennes est de micaschisté. Près d'Avignon le calcaire jurassique est couvert d’un grès. marneux chlorité tertiaire ou crétacé. Dans tout le midi de la France , il n'y a pas de dépôts secondaires anciens, tels que le zechstein , le muschelkalk et le keuper ; nous ajouterons que dans l’Aveiron l'existence réunie de ces 3 dépôts est très-pro- bable , et au pied des Pyrénées il y a beaucoup de marnes rouges à sélenite sous le calcaire jurassique. Il y a du grès bigarré entre Toulon et Draguignan, En remontant la Durance le calcaire jurassique cesse à Manosque et le lias commence. Il y a des éminences d'agglomérats récens. Autour de Gap règne le lias, qui va jusqu’à Grenoble. Le calcaire jurassique blanc forme les cimes. Le mont Salève est couvert d’un grès quartzeux res- semblant au grès vert. Le Jura allemand est composé de lias 208 | Géologie. | et de calcaire jurassique blanc, il en est de même dans les AL pes calcaires. L'auteur montre facilement par la description des roches de Bex qu'elles ont peu de rapport avec les grauwackes du Hartz ; le schiste argileux y est une marne du lias, les grau- wackes de Charpentier sont le grès du lias, et le calcaire noir le lias. Les fossiles prouvent ce rapprochemeñt, savoir les Bélemnites. Les poissons de Glaris et de Seefeld, en Tyrol, , sont dans le lias, et à Glaris il ÿ a des tortues. Salève, qui n’est qu'une continuation des montagnes de Bex, contient des gryphées, des pinnigènes et des fucoïdes. Personne n'avait en- core fait ce rapprochement. Il cherche ensuite à lever les ob- jections de ceux, pour qui son lias des Alpes est une forma- tion intermédiaire. Le schiste argilo-marneux est plus endurci dans les Alpes que dans ie lias; mais le grès bigarré ne devient- il pas une roche de quartz grenu à côté du basalte, et des géo- logues distingués (suivant nous ignorans) n’ont-ils pas pris des sables endurcis tertiaires pour des porphyres, etc.? Il raconte son ascension aux Diablerets; on ne voit jusqu'au col d'An- zeindas que du calcaire noir et du gypse, on voit là à droite plu- sieurs 100 pieds de calcaire compacte, chair, sans fossiles, et aux Diablerets il y a un calcaire et un schiste marneux noir, avec du combustiole. Il'a visité les éboulemens de 1714 et 1749, et y a trouvé des échinites, des Hémicardes ou Cardium. À une lieue de là, il y a du gypse et de l’anhydrite, que M. Char- pentier place dans le même dépôt. Il décritle grès vert de ces cimes d'après Ébel , til associe la houille d’'Entrevernes avec celle des Diablerets. Il n’admet pas du calcaire grossier, et il suppose que la sublimation d’une couche de charbon à noirci les couches supérieures des Diablerets. Toute la chaîne eal- caire de la Suisse est composée de lias de calcaire jurassique et de craie chloritée. Les cimes coquillières des Alpes depuis la Bavière à la perte du Rhône sont peut-être du grès vert. La grauwacke des Alpes sera le grès du lias ou le grès vert. On peut à peine douter que la formation marno-arénacée des Apennins avec les Serpentines n’appartienne au lias, puis- qu'elle est liée à des calcaires à Belemnites. (Où se voit ce cu- rieux fait?) Plus les calcaires des Alpes s’approchent de la chaîne centrale primitive, plus ils deviennent cristallins et leurs montagnes sont déchirées. Comme en France, le lias recouvre immédiatement dans les Alpes les roches anciennes. L Géologie. 209 Le Jura formait autrefois un plateau continu sur le cours ac- tuel des Alpes dans toute l'Italie et'la Bavière. Les Alpes ont été soulevées à travers ce dépôt, les cavités tértiaires furent formées , les couches bouleversées et redressées , etc. Des gaz ‘ont produit ce soulèvement à l’époque du dépôt cretacé. L’ap- parition du granite et le porphyre noir ont été aussi en jeu -dans cette opération. Espérons que l’auteur complètera ce nou- veau cadre de classification et l’appuiera de preuves bien dé- taillées. F | A. B. 140. LETTRE SUR LES CARRIÈRES DE GRANITE DE SANTA-REPARATA , EN Sarpaiexe. (Giornale Arcadico ; 63°. vol., mars 1824, p.356.) Cette lettre , écrite en italien, est du chevalier Albert de la Marmora , qui depuis s'est fait connaître avantageusement à Paris par un Mémoire géologique sur l'île de Sardaigne , tra- duit en francais, et inséré dans le recueil des Mém. du Mu- séum d'histoire naturelle. | Il disait que , dans ses courses savantes, étant arrivé a un village appelé jadis Longo-Sardo , ‘et maintenant Ste.-Thérèse, à la pointe de Sardaigne la plus avancée vors la Corse, il fut informé qu’à une assez médiocre distance de là , il verrait un objet fait pour l'intéresser beaucoup. Il trouva en effet, au lieu indiqué, c'est-à-dire vers la partie orientale de la petite presqu’ile de S.-Reparata , des indices non douteux d’une grande exploitation antique de colonnes et autres pièces d'architecture , dans la roche du sol , qui est un gra- nite d'un aspect agréable, composé de quartz blanc et de très-petites lames de mica noir, avec de beaux et nombreux ' cristaux de feldspath rose-pâle. Cette roche, qui repose sur un autre granite que l'auteur juge plus ancien, est, dit-il, très- commune dans cette partie septentrionale de la Sardaigne , ou sur toute l'étendue maritime du canal qui la sépare de la Corse, à Tempio, à Terranuova | dans l'île de la Magdeleine , etc. L'endroit de la carrière présente , au bord même de la mer’, l'aspect de grosses pierres ou masses divisées entre elles par des-fentes très-étroites, la plupart droites et profondes , dont la partie inférieure est constamment occupée par l’eau. On re- marque quelques veines de quartz blanc allongées en ligne ‘presque droite suivant la direction de ces mêmes fentes natu- relles.. Outre cela , de nombreuses pièces de ce-beau granite, 210 + = Géologie. taillées artificiellement et en diverses facons, se présentent à l'observateur, cena entre plus de} 8o qui sont gisantes sur le sable et même battues par les ondes, M. de la Marmora put à peine en voir une seule qui eût la forme de colonne: elle reposait aussi sur sa masse encore et à l’état où probablement la laissèrent les ouvriers après l'avoir ainsi seulement ébauchée, de sorte qu’on ne pouvait décider à quel ordre d'architecture elle avait été destinée. Sa longueur totale était de 7 mètres 30 c., son diamètre variable, en un endroit de 1 m. juste, en un autre de 0,92." Les autres morceaux sont posés, de diverses manières , les uns à côté des autres ou sur les autres, mais presque tous à peu près dans la même direction. La longueur de quelques-uns excède celle de la colonne ; leur forme est celle d'un prisme triangulaire régulier. Cette forme est ce qui fixa plus particulièrement l'attention de l’auteur; il pensa que ce devait être celle sous laquelle on détachait de la roche les grands morceaux destinés à faire des colonnes de notables di- mensions, Îl rapporte ce procédé d’extraction à un principe analogue à celui d’un autre mode , par degrés , tels que ceux d'un escalier , qu’il avait observé dans une autre carrière, dont il attribuait également l'exploitation aux Romains, et raison- nant sur l’un et l’autre , il lui paraît que c’étaient en effet les moyens les plus ingénieux, sous tous les rapports, qu'on püt imaginer pour détacher assez facilement , promptement et sû- rement de roches si dures des blocs angulaires de grandeur et de forme convenables. Il se fonde , pour appuyer la tradition locale d'après laquelle ce doivent être en effet les Romains, lorsqu'ils furent maîtres de la Sardaigne, qui ont exploité cette ancienne carrière de Santa-Reparata , sur la grande analogie qui existe entre son granite et celui d’un cippe funèbre, cer- tainement de fabrique romaine , et qui porte une inscription latine. Quelques personnes même, dit-il, vont encore au delà de cette tradition , et tiennent pour certain que c’est ici le lieu d’où ont été tirées les colonnes granitiques du célèbre Pan- théon de Rome. M. de la Marmora regrette alors beaucoup de n'avoir pas porté une attention suflisante sur ce monument lorsqu’il en était à même , et il finit par prier la personne à la- + quelle il adresse cette lettre de le suppléer à cet égard en com- parant scrupuleusement les échantillons qu’il lui envoie du granite de Santa-Reparata avec celui des colonnes en question. | Géologie. 211 Il espère que la ressemblance présumée se vérifiera, et fait re- marquer en ce cas l’avantage qu'offrait l'ancienne carrière dont il s’agit pour la facilité du transport des produits d’une nou- velle exploitation , puisqu'elle est située au bord même de la mer. Note. — La carrière de Santa-Reparata peut être antique, mais il paraît que du moins elle a été exploitée aussi dans les temps modernes , puisqu'entre autres, Targioni -Tozzetti (Relaz. d'alcuni viaggi in Toscana, 2e. éd., tom. IT, pag. 32), dit que deux des huit grandes colonnes qui ornent le Baptis- tère, autrement église de Saint-Jean, à Pise , ont été tirées, en 1159, de cette carrière de Sardaigne. M. G. 141. SUR L STRUCTURE PHYSIQUE DE L'APENNIN DE PIETRA-SANTA, considérée spécialement sous le rapport géognostique de ses marbres, etc. Mémoire présenté à l'Acad. des Géorgophiles, dans la séance du 7 août 1825, par Em. Rererri. ( Antolo- gia ; mai 1826, p. 50. . - L'auteur, après quelques considérations littéraires et histo- riques , donne une longue description topographique de l’A- pennin de Pietra-Santa qu’il se propose de faire connaître géognostiquement. Il examine ensuite ce qui a été écrit par différens auteurs sur ces montagnes du district de Pietra-Santa, dont le mont Altissimo fait partie. Après avoir exposé fort au long les différentes observations faites dans ses diverses excursions dans les montagnes de Pie- tra-Santa, l’auteur les résume ainsi : Le calcaire grenu compacte fétide constitue le terrain domi- nant du mont Altissimo , et peut-être de tout le groupe cen- tral des Panie. Cette roche calcaire est tout-à-fait différente du calcaire stratiforme et terreux très-commun dans les Apennins supé- rieurs. La roche de marbre inférieure au calcaire fétide , ne semble qu'une modification et une variété de ce même terrain , devenu plus pur et cristallin par des circonstances inconnues. » Des circonstances semblables se reproduisent aux Panie dans des gisemens et peut-être à des Foie diverses. Du sommet de l’Altissimo jusqu’à ses contréfopts les plus -— Nr: : Géologie. “bas vers la mer, la formation calcaire semble disposée en trois bandes ou immenses filons dirigés dans le sens de la plus grande longueur de la chaîne ; le plus puissant et le plus cris- tallin de ces filons appartient au mont Altissimo et à ses ra— meaux latéraux; celui du milieu aux monts de Coppella et de Trambisera, et le plus bas à la séparation des monts Famocchia et de Vallecchia. Enfin l’espace compris entre les susdites bandes de calcaire grenu , est rempli et recouvert de roches fossiles et friables, ou de dépôts psammitiques et bréchiformes , ou d’autres pier- res de structure moins solide et massive. \ * L'auteur termine sa conclusion en se faisant cette ques- tion : À quelle période , dans l’ordre des formations , se place- ra le filon du mont Altissimo ? Mais il pense que l’état actuel de la science n'est point en- core assez perfectionné pour qu'on puisse essayer de résoudre une question d'une si grande importance. En conséquence, il s'abstient d'émettre aucune opinion décisive à ce sujet. Ce- pendant, après avoir énuméré ensuite les découvertes faites par MM. Hausman, de Buch, Brochant, Fortis, Faujas, Mar- zari, de calcaires blancs saccharoïdes dans les terrains secondai- res, il semble , d’après ces faits, porté à croire que le calcaire saccharoïde des Panie n’est pas contemporain des terrains pri- mordiaux. \ 55118 Gre 142. EINFLUSS DER ORGANISCHEN KÔRPER AUF DIE ENORGANISCHEN, etc. — Influence des corps organiques sur les corps inorganiques, démontrée par les encrines et autres fossiles ; par J.-F.-C. Hssser. In-8°. de 148 avec 2 tables. Prix, 4 francs. Mar- burg, 1826. Dans la préface , l'auteur prouve par des exemples que les restes organiques ont influé sur leur manière de se pétrifer, et que les axes des corps organisés ont déterminé l'axe des substances pétrifiantes cristallines. Les pétrifications des ra- diaires présentent les cristallisations du rhomboëèdre , du prisme régulier à 5 pans et du cylindre droit ; l’auteur énumère leurs positions variées dans les pétrifications. Il donne une idée de la nature et de la forme des encrinites. Le premier chapitre de cet article contient la division mécanique des tiges d'encri- nes, et la démonstration que l'axe du rhomboëdre du spath | ‘* En Géologie. 13 calcaire correspond avec celui de la tige, et le rhomboëdre y est placé de 4 manières différentes, etc Le second chapitre est consacré à des considérations sur la position des rhomboèëdres dans les réunions de plusieurs morceaux d’encrinites ; l’auteur énumère toutes les combinaisons possibles de la rencontre de deux morceaux, il en donne une table; il considère. la pyra- L mide double à 3 faces et tournée qui en résulte, et il donne . la manière d'observer ces cas de rencontre. Dans le troisième Gt chapitre, l’auteur décrit tous les échantillons qu'il a rassem- blés_et qui paraissent si nombreux qu'ils présentent un grand nombre des combinaisons possibles énumérées. Enfin dans le quatrième chapitre, il commence par observer que dans chaque membre d'une branche d'encrine, la matière calcaire est placée dans des rapports géométriques différens que dans les autres qui l’environnent; il énumère des encrines changées en par- tie en silex, en pyrite et en fluor ; il demande à M. de Bour- non qui cite ces dernières, de s'y assurer de la position de l'octaèdre, du fluor, etc. — Chez les caryophyllées et les piquans d'oursins , soumis à la même loi du parallélisme des deux axes de la pétrification et du corps organisé, une partie des arêtes de poissons sont spathisées à Solenhôfen. L'intérieur des préten- dues” trigonellites ou pholades de Solenhofer est spathique. tandis qu en général le calcaire pur remplit les coquilles. 143. Sur LA LiBELLULE DE SOLENHOFEN ; ; par Koeuzer. (Zeitsch. für Miner. ; sept. 1826 , p. 231; et Edinb. n. philos. Journ. ) Parmi les fossiles d’eau pe et marine de cette localité, on a trouvé une Libellule que l’auteur décrit et qu'il rapproche de V'AÆeschna grandis de Fabricius; que ne l'a-t-il figurée ? 144. ExrRaiT D'UNE LETTRE DE M. À. Scawarzenpere de Cassel à M. Keferstein. (Teutschland geogn.; vol. 3, cah. 3, p. 597.) Dans la Basse-Hesse , il y a un dépôt étendu de sable jaune ou coquillier (dents de squale), qui repose sur un sable vert et une marne chloritée, qui recouvre aussi cà et là le sable, et renferme des roseaux , des impressions de feuilles et des ro- gnons calcaires à fossiles. Dans le sable , il y a des rognons de fer hydraté argileux et même. des bancs ferrifères , comme au - Hopfenberg ‘près Immenhausen, au Langenmasser près Holz- hausen, au Hoheiter près Hohenkirchen , et au Simmershau- zèr, dans le cercle de Cassel. Ily a encore des minerais de fer 214 | |, Géologie. F RESTE tertiaires près de Homberg , Gudensberg et Fritzlar. Il rappro= che tous ces dépôts du calcaire grossier, et il promet ure carte géognostique et une description de toute la Hesse; mais anpa- ravant il publiera la carte de chaque cercle avec des notes dans la Gazette de Hesse-Cassel. Nous avons déja parlé de la pre- mière, (Voy. Bulletin, aqût 1825, p. 308.) , 145. Corresronpance ET MÉLances. (Zeëtschrift für Mineral.; nov. 1826, p. 413 et 425; et janv. 1827, p. 68 et 86.) M. Nau donne des détails sur lè Spessart. Les trois der- nières crètes du Spessart du côté de l'O. sont celles de Hir- stein , Alzenau et Michélbach. La première est composée de - sneis et les autres de micaschiste. À Alzenau il y a des filons granitiques dans le micaschisie. Cette roche repose sur le gneis de Somborn, et le gneis de Klein-Ostheim sur du granite gra- phique. Au N. d'Alzenau un calcaire secondaire est sous le sable. Dans la plaine de Dettingen à Klein-Ostheim le basalte est entouré-de grès bigarré qui devient calcédoineux. Le gneis va jusqu’à Babenhausen et Gross-Ostheim. Le gneis forme les hauteurs entre le Spessart et Aschaffenburg. Le Tindberg (le plus haut mont) est couvert de grès, et à son pied il y a du granite qui passe à la siénite et repose sur le gneis de Gail- bach. À Dirrenmorsbach il y a une cime granitique couverte d'une roche amphibolique quartzifère qui devient un banc dans une siénite. Le granite porphyrique s'étend de là à Ober- Bessenbach. La même roche forme le Bingert à Schweinheim ; il y à des filons granitiques dans le gneis vers Aschaff et la Fa- sanerie. Près Aschaffenburg et Laufach il ÿ a un petit lambeau calcaire. L'auteur décrit le grès bigarré du Spessart, qui re- couvre les roches précédentes. Près Seilaux il y a des traces du schiste cuivreux. Au Bischlingsberg on trouve sur le gneis une marne calcaire, de l'argile, du grès, un lit de fer argileux, de l'argile schisteuse, du fer argileux et du grès. Le fer argileux et l'argile forment la base du grès bigarré du Spessart. Le Main traverse le Spessart près Engelsberg. La dernière crète de grès s'étend d’'Eisenbach à Gross-Ostheim. A Eisenbach on a ex- ploité du fer hydraté (à Laufach ); on y trouve de bas en haut, argile schisteuse , grès, fer hydraté, argilé , basalte , argile, fer hydraté et grès. Le banc basaltique s'étend de Gross-Ostheim à Eisenbach; il contient de l'olivine, de l’amphibole, de ia calcédoine, etc. | M. Erdmann a décrit une caverne dans un gypse près de Kun- gur sur l'iven en Russie ; elle contient un lac et a plus de 625 _verges de profondeur, Le 21 février 1826 , à 9 heures, il ya eu un tremblement de terre à Tornea , et le 26 mars 1826 à Kremsmunster sur le Rhin. Les pétrifications communes du muschelkalk des environs de Lunéville et de Heidelberg diffè- . rent un peu. M. Nau a donné un article sur les propriétés géo- métriques de l’ octaèdre irrégulier dans les Beitræege zur Natur- und Heilkunde de Friedreich et de Hesselbach, vol. 1, p. 1. — M. de Veltheim a donné des détails sur les cavernes gyp- seuses du Monsfeld , dont les plus grandes sont près de Wim- melburg ; elles se trouvent sur une ligne de 3100 p. rh. et une largeur de 2000 p.; la plus considérable a 80 p. de haut et 125 p. de large. L’Asche ou un banc marneux de zechstein a favorisé le travail de l'eau; la position peu élevée de ces ca- vernes, rend difficile l'explication de l'écoulement des eaux qui les ont creusées, la plupart ont été trouvées pleines d’eau ‘et quelquefois tapissées de sélénite. Le 23 juin 1826, il y a eu — 2 secousses à Innsbruck et le 24 à 4 + h. du matin une troi- —_ sième. On les sentit en même temps à Trente et Roveredo. Le 15 décembre 1826, entre 8 et 9 h. du soir on sentit une . secousse de tremblement de terre à Zurich, Auguste, et même, dit-on, à Berne. M. Nau communique 5 détails de sondages faits à Mayence, L Turkheim et Lobsann. À Mayence on a trouvé jusqu'à 100 pi. * le calcaire grossier à paludines. À Guntersblum ce calcaire L offre des marbres bleus. Le sable de Albsheim et Albisheim ne se voit si pur que parce qu’il a cristallisé sous un dépôt d’ar- gile?? M. Klipstein écrit qu'il a découvert de la dolomie à - Angersbach et Maor. Non loin des basaltes il a trouvé dans un ruisseau , près de Rudhos (non loin d'Angersbach }, de la do- —…._ lomie sous le muschelkalk. T1 y a eu, le 24'juin 1826, entre 1 et 2 heures après midi, un tremblement de terre sur les bords du lac de Zurich. M. Thurnegel a donné, dans les Archives de Karsten , une …. description des dépôts-salifères de Wieliezka et de Bochnia. IL y à du calcaire à Podgorze, sur la Vistule , et le gypse com- mence à Prokocim; et il y a, près de Wieliczka, un sable co- — quillier agglutiné. Le bassin de Wieliczka a 2,500 t. de long, et près de 2,000 t. de large. Les couches courent d'E. àl’O., et l'inclinaison estau S., mais elle est aussi cà et Jà différente. Géologie. : 215. H6 Géologie. ER L’argile salifère ressort à Schworsouiz , où elle est recouverte de marnes à lits de soufre. L’argile salifère contient des par- ties végétales ; il y a dans le sel, des coquillages, des noix et des cônes de pins, et le tout paraît plonger au S., sous le grès carpathique gris et secondaire. Le dépôt de Bochnia offre les mêmes caractères ; on le connaît sur une étendue de 1,400't. et sur une profondeur de 225 t. L’inclinaison des couches est aussi au sud. M. de Veltheim a communiqué des observations sur le granite de Hartz. Il pense que le granite de Hartz estune masse subordonnée aux schistes, et non un dépôt fondamental. Nulle part on n’y trouve les schistes en stratification en man- teau. Les masses de granite s'étendant du N. au S., cou- pent la direction des couches schisteuses à angle presque droit. L'auteur croit avoir observé des passages du granite au schiste; dans cette catégorie il place les filons granitiques Il trouve que le Hornfels du Rehberg, près d'Andreasberg , est subordonné au granite , et il a découvert un gisement semblable an Eisen- steinberg , et sur le pied S. du Sonnenberg ; dans ce dernier lieu le Hornfels contient de la grauwacke. Dans le langage des plutonistes, cela signifie que le granite , lors de son éruption, a soulevé avec lui des schistes, qui n’ont été convertis qu'en partie en Hornfels. | ; M. Turnbull annonce, dans le Vew Edinburgh Philos. Journ.; (janv. 1827, p.195-200), que la partie Est du pays de Darwar, dans l'Inde, est composée de granite, suivi d’une grande éten- due de schiste, qui se termine à l’ouest, à la mer. Entre ces deux roches il y a un grès granitique à petits filons de quartz et de mélange de quartz et de feldspath. On a trouvé une belle Libellule semblable à l’Æeschna grandis de Fabricius, à Solenhofen en Bavière. On en donne une figure. Il y a dans l'île d'Uddevalla, et sur la côte sud de la Nor- J vése, des bancs de coquillages marins ({ d'espèces existantes en- core ) à 200 p. au-dessus de la mer, et les rochers sont couverts de Lepas balanus. On a découvert du jayet dans la presqu'île formée par le Loch-Ryan et le canal d'Irlande, dans le Wigton- shire, en Écosse.— M. Traill écrit que le sable à iserine couvre l’'Hundred of Wirral dans le Cheshire, et s'étend des rives d Mersey à celles du Dee. Il y en a à Seacourse, vis-à-vis de Li- verpool, dans l’île de Kilberry. Ce sable dérive du millstone gris qui forme cette île et la crète de Hundred of Wirral. A. B. l- Minéralogie. 217 - red MINÉRALOGIE, * 46. SUR LE BISULFURE DE CUIVRE QUI SE FORME. ACTUELLEMENT AU Vésuve; par M. Coverct. ( Annal. de chim. et de’ phys.; mai 8 1827, p. 105.) 4 M. Covelli, étant descendu dans le cratère du Vésuve, et … ayant visité les fameroles de la pente occidentale du cône éta- …. blies sur les laves qui coulèrent de ce côté en 1822, les trouva _ une température très-élevée , et travaillant encore à la forma- … tion d’une série de produits, dont plusieurs appartiennent à des. … espèces minéralogiques nouvelles. En fouillant dans l'intérieur … de ces fumeroles, il rencontra sur les scories une espèce d'en- duit, de croûte ou de grumeaux qui n'ont pas tous la même — couleur, car ils offrent toutes les nuances du noit, du bleu, du vert, mêlés ensemble. Quelquefois la même substance prend “4 aspect d’une toile d'araignée , ou de la suie d’un noir terne, dans les cellules de ces scories. Après avoir fait l'examen du li- : quide recueilli dans les fumeroles, M. Covelli procéda à celui ï de la substance noire. Il trouva que, traitée au chalumeau dans | un tube ouvert aux deux bouts, elle brüle avec odeur d'acide ; sulfureux; que sa vapeur blanchit le papier de Fernambouc, L et qu ’elle fond en une scorie noire; que cette scorie, traitée 4 sur le charbon, à la flamme intérieure du chalumeau , donne du cuivre métallique exempt de fer ; que la substance noire est insoluble dans l’eau; qu'elle se dissout dans l’acide nitrique … avec effervescence et dégagemens de vapeurs rouges. La disso- lation nitrique n’est qu’un mélange de sulfate et de nitrate de cuivre. La substance noire n’est donc qu'un sulfure de cui- d.. * ‘ û s | | vre pur. Pour déterminer les proportions des principes composans de ce sulfure, M. Covelli en a dissous une quantité donnée dans L] “ii | l’eau régale ; il en a précipité l'acide sulfurique, par le moyen + du muriate de baryte, et de ia quantité du sulfate de baryte formé , il a déduit celles de l'acide sulfurique, du sel et du soufre. Il a soustrait le poids du soufre de celui du sulfure, ce 4 4 : Y qui lui a donné le poids du cuivre. C'est ainsi qu'il s’est assuré que ce sulfure est composé, dans 100 parties, ainsi qu'il suit : B. Tous XII. 15 "LT | Minéralogie. Atomes. Dot, 51:02 MS" 199 "TA Cuifre 1,2. 00006 9-": ds à Pole tt LE 2 100 Ce qui montre que la substance en question n’est qu'un bi- sulfure de cuivre. Ayant examiné de même la substance bleue et bleue verdà- tre, il trouva qu’elle n’est qu'un mélange de bisulfure de cni- vre et de sulfate et hydrochlorate de ce métal. Il lui paraît probable que la nouvelle substance se forme par la réaction de l'acide hydrosulfurique , sur les sulfates et hydrochlorates des fumeroles. — 11 distingue dans ce nouveau minéral les variétés suivantes : x. Arachnoïde, noir terne; daus les cellules des scories * et des laves. 2. Incrustant, noir, terreux ; sur des scories ou laves. 3. Incrustant, bleu foncé, terreux, épigène; produit par la décomposition partielle du sulfate de cuivre exposé à laction de l'acide hydrosulfurique. 4. Incrustant, bleu verdätre, terreux, épigène ; qui se forme sur le muriate de cuivre. Le bisulfure de cuivre du Vésuve se rencontre dans les fu- meroles du cratère, où il se forme par la réaction de l'acide hydrosulfurique sur le sulfate ou sur le muriate de cuivre. Il y est accompagné par le soufre, le sulfate de chaux en lames nacrées divergentes, et par Île muriate et le sulfate de cuivre, qui offrent Îles divers passages au bisulfure de ce métal, G. Dry. 147. Sus LA cowposirion »E L'Or naTir ARGENTIFÈRE; par M. J.-B. Boussixcauzt. { Zbid. ; avr. 1 827, p. 408.) M. Boussingault a eu l'occasion d'examiner un assez grand nombre d'échantillons d’or natif provenant des mines de Colom- bie, et il a pu se convaincre que dans l'or argentifère l'or se trouve uni à l'argent en proportions définies, et dans un tel rapport qu'un atome d'argent est combiné avec plusieurs atomes d’or. 11est probable que dans ces combinaisons naturelles , l'ox : est électro-négatif relativement à l'argent, et que pour se con- “: Fr Minéralogie. 219 Tormer à l'esprit de la nomenclature, ces combinaisons doivent être désignées par le nom d’aurures. M. Boussingault a rencontré dans l'or natif argentifère un atome d'argent uni à 2, 5, 5, 6, et 8 atomes d'or; c’est ce qui résulte des analyses suivantes : 1°. Or natif de Marmato, provenant de Popayan : AgAuÿ. Or... . 75,45 3at. d'or. . . 95,4 Argent. 26,48 1at. d'arg.. . 26,6 Perte. . 00,07 Ê 100,00 100,00. - Cet or a été rencontré dans l'intérieur d’un morceau de pyrite aurifère , en cristaux octaèdres et cubiques d’un jaune pâle. Pes. f . 1EkS 12,66. 2°.0Or natif de Titiribi, provenant d’une argile ferrugineuse, | répandue en couches minces, sur un schiste amphibolique qui .. fait partie du terrain de siénite et grunstein porphyrique de de la province d'Antioquia. AgAuf. 7.74, Théoriquement. Rd € Argent. 26, 26,6 100 100,0 %o, Or natif de Malpaso, en petits grains d'ane couleur jaune assez foncée ; pes. spécif. 14,7. Trouvé dans un terrain d'’allu- vion. Formule : AgAu'. Or... . 85,24 Théoriquement. . . . 88,04 Argent. 11,76 11,06 100,00 100,00 4°. Or natif de Rio-Succo, terrain d'alluvion. Form. : AsAus. Orr Te" 97,04 Thécriquement. , . 58,04 Argent. . 12,00 . 11,96 100,00 oo 5°, Or natif de la Otra- Mina, près Titiribi; en cristaux oc- taèdres , d’un jaune pâle. Formule, AgAu*. + 19, Ÿ.. Minéralogie. on. "re: 73,4 Théoriquement. 73,4 Argent. 26,6 26,6 Ÿ 100,0 100,0 6°. Or natif del Guamo. AgAu$. En cristaux indétermina= bles d'un jaune de laiton. : Oran 2: EDS Théoriquement. . 73,4 Argent. . 26,32 | 26,6 100,00 100,0 7°. Or natif del Llano ; terrain d'alluvion. Form., AgAuf. à PMP ET Théoriquement. . 88,04 Argent. . 11,42 11,96 100,00 100,00 8°, Or natif de la Baja ; mine d’alluvion. AgAu8. Dents, L 68,20 Théoriquement. . 88,04 Argent. . 11,85 11,96 100,00 100,00 9°. Or natif de Ojas-Anchas ; mine d'ailuvion, en feuilles, d’un jaune-rougeâtre. Formule : AgAut. Or, 840 Théoriquement. 84,71 Argent. . 15,5 | 15,29 100,0 100,00 10°. Or natif de la Trinitad, près Santa-Rosa de Osos. Sous: forme de pépite du poids de 5o grains. Couleur assez foncée. AgAu. Or. . 82,4 Théoriquement. 82,14 Argent. . 17,6 | 17,86 100,0 100,00 11°. Or natif de Transylvanie (Europe), en cristaux cubi- ques d’un jaune très-pâle, C'est l'Electrum de Klaproth. For- mule : AsAu?, \ 2 - è ] Minéralogie. 291 - Or. ... 64,52 Théoriquement. … 64,77 Argent. . 35,48 35,23 100,00 100,00 » 12°. Or natif de Santa-Rosa de Osos, province d’Antioquia. Pépite du poids de 710 grains, trouvée dans une mine d'allu- vion. Couleur jaune pâle, tirant sur le vert. Pesanteur spéci- fique : 14,140. On: 1 4: 64,03 Théoriquement. . 64,77 Argent. . 35,07 55,25 doi vo 100,00 Suivant M. Boussingault, il peut exister des combinaisons dans lesquelles une proportion d'or se trouverait combinée à plusieurs proportions d'argent. Ainsi l'argent aurifère de Schlangenberg, en Sibérie, pourrait bien être un aurure com- posé d’un atome d’or et de deux atomes d'argent. Il lui paraît aussi vraisemblable que le nombre d’atomes d'or qui peut se trouver uni à un atome d'argent, s'élève jusqu'à 12. G. Der. 148. De L'existence pu Lapis LAzuLI, en Russie; article de - M. Soxozor. La pierre d'azur (/apis lazuli), si estimée par sa couleur, par sa rareté, par l'usage qu'on en fait dans diverses fabriques, et par l’apprêt d’une couleur précieuse, appelée outremer, vient ordinairement de la petite Boukharie, du Tibet et de la Chine. Sous le règne de l’impératrice Catherine la première décou- verte de la pierre d'azur fut faite dans les environs du lac Baïkal. Le conseiller de cour Laxmann, un de ceux à qui fut confiée la description, de la Sibérie, en donna la première notice, avec un modèle de cette pierre (1). Néanmoins on demeura long- temps dans l'incertitude sur le lieu où l’on trouvait cette pierre. Le mineur Iakovlef, en 1809, fut envoyé des fabriques d'Ié- (1) La premieré découverte fut faite en Sibérie par Nicolas. La- pekhinine, qui, occupé de la chasse des bêtes fauves, trouya par ha- sard cette pierre, sur le sable , le long des rives de la Slioudianka , et soumit sa découverte à l'examen de M. Laxmann , demeurant alors à Trkoutsk. ’ 222 | Minéralogie. | katérinebourg, à la découverte des mines d'or dans les pre- vinces d'Irkoutsk et de Nijné-Cudinsk, d'après l'indice fournt par le commissaire Beyton , de deux grains de métal, qu'on crut d’or, et trouvés dans les estomaes de deux coqs de bruyère, tués dans ces parages (1). | M. lakovlef rendit compte parmi ses découvertes, que la rivière Slioudianka, coulant du mont Æamnar-Dabar, et se je- tant au couchant dans le lac Baïkel, à ro verstes (2 lieues £) du village Koultouk, arrosait des cailloux de pierre d azur, et qu'il s’en rencontrait souvent sous les broussailles sur le pen- chant des rives de la Shioudianka, en descendant sou cours. En conséquence des ordres donnés, on recommenca les re- cherches en 181: dans les environs de Kolivan et de Nert- chinsk. Un des chefs des mineurs, M. Semplikévitch, trouva en divers endroits, sur les rives de la Slioudianka, des pierres d'azur, et les décrivit sur la carte qu'il en fit. Quelques mor- ceaux sont déposés au cabinet minéralogique. Ce sont de petits cailloux arrondis par le frottement, d’où l'on conclut qu'ils n'avaient point été trouvés dans les montagnes ; le lieu natal de la sierre d'azur ne fut done pas encore connu en Russie. Enfin M. Moor, chargé de plus amples recherches, réussit à découvrir, dans les ROREGRES de granite et de pierres calcai- res, des veines entières d’un minéral ressemblant par sa couleur à la p'erre d'azur. Un examen scrupuleux de cette matière prouva qu'eile était entièrement différente de l'azur, et qu’elle n’y ressemblait que: par sa couleur. La pierre d'azur, lorsqu'elle est brisée, est de couleur sombre ; celle que l'on avait découverte était plus claire et plus dure. La première forme ordinairement des masses com- pactes, composées de petits grains peu apparens ; la seconde a des divisions très-larges et bien visibles. Fischer la décrit dans son Oryctognosie sous le nom de Glaucolithe (2). (1) On conserve ces deux grains dans le Musée du corps des cadets des mines. D'après les expériences faites aw laboratoire, on a trouvé qu'ils étaient composés de cuivre et de zinc , mais ne contenaient ni or ni argent. (2) Oryctognosie de Fischer, vice-président de l’Académie des scien- ces. Moscou, 1818 , p. 300. Li / Minéralogies ‘213 ._ Ex sgnséquence de som examen, la Glawcohthe contient : ' D. Centièmes. D anies: de Siice. 25. 2 cnrs. 8 br 6 1,17 It MESA UC ROSE Res RER. | à EE PS A ROC MONS PORC | Fer oxidé et oxidulé. . . .- . - . . y es é MERE AGO 12e Data ADR OSE + F00: é En comparant la composition de ce minéral avec celle de La ÿ pierre d'azur, dans laquelle, selon l'examen de Gmélin, MU Dente: Silice . . . :......:.. 4go 4 Mivmine: CCS PRET A EEE 0 : UE) OR MER NE ENEN RAL EE TOC * Déchet et poussière. . !. . . . 8,o 14 rire 'acule tir PME PRIT ES 4 2,6 Ÿ ReMoMiefes Air LE ON Se de F4 Acide sulfurique... . . ; . . . . 2,0 l EU nn Na NUE 0,0 : | 100,0 En comparant, dis-je , les compositions des corps précités, quoique l'analyse de la glaucolithe ne soit pas exacte, om voit clairement qu’il n’y a pas entre eux la moindre analogie. Ce n'est pas ici le lieu de démontrer la différence existant entre - la glaucolithe et le quartz, avec lequel on Fa confondue. Quelques minéralogistes , se basant sur la ressemblance de la glaucolithe avec la cordiérite , ont. cru pendant lorg-temps que ces fossiles devaient être rangés dans la même classe minérale. Une analyse exacte de ce minéral, faite en +823 par M. Stroke- . meyer, a confirmé cette opinion. Conclusion. Ea pierre d'azur existe en Russie, et quoique sen hieu natal ne soit pas connu avec certitude , il y a une grande apparence, et même un espoir fondé de la découvrir dans les environs de la rivière appelée Slioudianka. (Journal des mines. —Gornoi Journal ; n°. 2, 1825,p. 43.) DT. » 249. SUR LA PESANTEUS SPÉCIFIQUE DE PLUSIEURS MINÉRAUX ; par W. - M Haïnincer. ( Edinb. journal of Sc. ; janv. 1827, p. 120.) Fa Cet article est la fin d’un travail fort important dont nous # ne | 224 à Minéralogie. avons déjà rendu compte dans le Zulletin (t. vnt, 295). Il com- prend les densités de 206 subs'ances minérales, appartenant aux ordres gemmes, mélaux, pyrites, blendes, etc. du système de Mohs. | : 350. ANALYSES DE SUBSTANCES MINÉRALES. ( Annales des Mines ; 2°. série, 2°. livr., 1827.) 19. Éflorescences salines du trass du lac de Laach, et des laves de Bertrich; par les D. Bischoff et Nôüggerath. Le trass des vallées de Brobhl et de Tonnestein offre des eflo- . L2 LA x : rescences salines qui sont composées de : Sulfate de potasse. . . . . . . . o,18go1 Mariate de potasse . . . . . . . 0,18273 Carbonate dé potasse . . . . . . 0,43872 Carbonate de soude. . . . . . . 0,20616 1,0:662 Un autre sel de Brohl a donné du sulfate d'alumine , un peu d'oxide de fer, de la magnesie, et un peu d’alcali et d’acide muriatique. 2°, Eau de la Mer-Morte ; par M, C. Gmelin. ( Mem. des scienc. natur.; Tubinge, 1827.) j Cette eau est limpide, incolore et inodore; sa saveur est sa- lée, âcre et amère ; sa pesanteur spécifique est de 1,21223 à 15° R. Elle est sans action sur les couleurs végétales ; le chlore la colore en jaune rougeâtre ; la teinte devient plus foncée par l'addition de l’amidon, ce qui prouve l’existence du brôme ; si on la distille à sec dans une cornue, et qu'on calcine le résidu au rouge, on obtient dans le récipient de l’eau qui renferme de l'acide muriatique et de l'acide hydrobromique, et le résidu contient encore du brôme. On doit conclure de ce fait que le brôme est dans l’eau à l’état de bromure de magnésium. L’ana- lyse a donné : | Chlorure de magnésium. . . 0,117734 —de:sodium. : .:: 41: 0,070777 ——— de calcium. . . . . . 0,052140 ——— de potassium. . . . . 0,016738 À Minéralogie. 295 _ Chlorure de manganèse.. . . 0,002117 _ ——— d'aluminium, . . . . 0,000896 # Sel ammoniac. . . . . . . . 0,000675 Bromure de magnésium . . . 0,004393 Sulfate de chaux, . . . . . . 0,000527 Point de lithine, de strontiane, ni d’iode. 3°. Sulfate de baryte d Auvergne; par M. Barruel, préparateur à la Faculté des sciences. Le sulfate de baryte d'Auvergne en cristaux isolés, contient environ la 50°. partie de-son poids de sulfate de strontiane. 4°. Calcaire à chaux hydraulique employé au canal Érié (New- York ); par M. Seybert. ( Transact. philosoph. ; 1825, Tom. IT, p. 229. Cette pierre est grise, compacte, grenue, à grains fins et terreux , sa pesanteur spécifique est de 2,753 ; elle contient : Acide carbonique . . . . . . 0,39333 2 JUN 00008 ee 1 0). D,F7033 Silice . 4. . . . . . . . . . 0,11766 nie on l'O C7 Peroxide de fer . . . . . . . 0,01500 : as D ON +2 "OR 100 0,99665 » 5°. Fer metéorique de Toluca, au Mexique ; par M. P. Berthier. . L'échantillon lui a été remis par M. de Humboldt; il était très-pur, sans scories , gercé en tous sens, mais bien ductile et fort tenace ; il s’est plié et contourné plusieurs fois sur lui- même , avant de se rompre. 11 contient 0,0862 de nickel, ou environ un atome pour 12 atomes de fer; mais on n'y a pas trouvé la plus petite trace de cobalt, non plus que de chrome. Si l'expérience faisait reconnaître que les alliages de fer et de nickel sont réellement supérieurs au fer pur par leur ducti- lité et leur tenacité, il pourrait devenir utile de les préparer artificiellement. 226 Mineralogie. 6°. Calcaire magnesien des environs de Bristol; par M. Gilby: Carbonate de chaux. . . . . 0,535 L ———— de magnésie . : . 0,373 Abeille 1 RE NN Ra ie STE le LE DS Li 0e CSSS 0,958 7°. Cendres de l'Etna, envoyées par M. Ferrari, prof. d'histoire naturelle à Palerme ; par M. Vauquelin. “ Ces cendres sont grises et ont une ténuité assez grande A chauffées en vase clos, elles donnent du soufre; quand on les lessive avee de Peau, il se dissout du sulfate de cuivre, du: sulfate de chaux, du sulfate d'alumine , du sulfate de magnésie, et un muriate dont la base n'a pas été déterminée. Elles contiennent environ : DDR de à eue je ces els te OS SOIR Alopinp.i. e . à. Se BoR Sulate de chauk, -L. .".. .«. 026000 Sulfure de fer. . . . . 0,2288 Chaux . LHC UE 10e RaD Charbon 205" 7200 CIN a RARE Sulfate de cuivre, d'alumine et de magnésie , et muriate in- coBmbees 1 7, ue ENS Due 1,0000 \ La silice et l’alumine y sont combinées, de telle sorte qu'or ae peut les séparer qu’en traitant le minérai au creuset d'ar- gent par la potasse. 8. Fer chromé de Shetland; par M. T. Thomson. Tous les échantillons de fer chromé examinés jusqu'à présent étarent mêlés de fer octaèdre et de particules de roches; mais M. Thomson a trouvé dans le minerai de Shetland dés grans éctaèdres à peu près purs. Ils ont donné à Panalyse : Oxide vert de chrome, . . . . . . 56 Peroxide de fer. 1.. NE Minéralogie. 227 no Dlathineaionterh & Aout. chine gs nice 1 ABS Panilh : SUITE ut ete. D'après cela il paraît évident que l'espèce exempte de tout mélange est composée de deux atomes d’oxide de chrôme, d'un atome de peroxide de fer, et d’un atome d’alumine, 191: ANALYSE D'UNE VARIÉTÉ DE FER SPATHIQUE, trouvée à Tinzen, canton des Grisons, en Suisse; par M. Lassaicne. ( 4nnal. de Chimie et de Physique; mai 1827, p. 93.) Ce minéral est blanc, légèrement jaunâtre, et cristallisé en rhomboïde. Sa densité est de 2,927. Il est composé de carbo- nate de chaux , 47,46 ; carbonate de magnésie, 19,33; proto- carbonate de fer, 11,08; eau, 22,13. Total, 100. 152. ANALYSE DE LA MINE DE CUIVRE DE FRANCONIE, dans le New- Hampshire, avec des remarques sur le cuivre pyriteux ; par James FREEMAN Dana. (Annals of Lyceum of nat. hist., de New- York juin 1827, p. 253.) Le minerai de Franconie se rencontre dans une veine de quartz traversant le micaschiste , qui forme les montagnes de Franconie, une partie du groupe des Montagnes Blanches. 11 présente tous les caractères extérieurs du cuivre pyriteux, et est accompagné de sulfure de fer. On trouve aussi dans la même roche du cobalt arsénical. La pesanteur spécifique du minerai est de 4,04. Il est composé de : cuivre, 31,90; fer, 28,18; soufre, 39,80 ; silice, 00,10. L'auteur le considère comme formé d'un atome de sulfure de cuivre et d’un atome de ses- quisulfure de fer, 153..ExAMEN D'UNE ESPÈCE DE SERPENTINE, provenant de Gullsjoe, en Suède; par M. Mosanrer. (Kongl. Vetenskaps academ. Handlingar ; 1825, part. 2, p. 225.) Cette serpentine, découverte par M. Brongniart pendant son voyage en Suède, se trouve dans le calcaire de Gullsjoe, pro- vince de Wermland. Elle n’a pas de couleur décidée, et diffère, par ses caractères, un peu des espèces connues de la serpen- tine. Elle gît en masses irrégulières sur la lisière d'un banc de pierre caleaire, là où il touche aa gneiss. Elle a peu de consis- tance ; on y trouve intercalées de la chaux carbonatée et de la 228 | Minéralogie. .: terre magnésienne. Poids, 2,52. Au chalumeau elle se comporte comme la serpentine ordinaire. Il est dificile d'en trouver des morceaux purs, parce que partout elle est entremêlée de chaux carbonatée ou de tale, et dans le moindre morceau se déve- loppe un peu d’acide carbonique quand on le trempe dans l'a- cide muriatique. Aussi la portion de chaux carbonatée qu’on obtient par l'analyse chimique , forme toujours 5 à 8 pour cent du poids de tout le minéral. 0,975 grammes de serpentine ont donné : terre siliceuse, 0,4 128 ; terre talqueuse, 0,431; eau, 0,1207; gaz acide carbo- nique, 0,0085 ; oxide de fer, 0,002, ou oxidule de fer, 0,0018; enfin perte, 0,0002. Ainsi, sur 100 parties de cette serpen- tine, il y a : Terre siliceuse. . . 42,34 oxig. 22,02 Terre talqueuse . . 44,20 17,10 Oxidule de fer. . . 0,18 0,04 Acide carbonique... 0,87 0,63 NP EU DS 11,01 Pésde id il, .sétiesres 0,03 100,00 È On voit par là, que si l'on met de côté la terre siliceuse qui était unie à l'acide carbonique, l’oxigène restant de la terre tal- queuse avec celui de l’oxidule de fer, fait justement les + de celui de la terre siliceuse, et l’oxigène de l'eau fait la moitié de celui de la terre siliceuse; d’où l’on peut déduire la formule MAq? + 2MS?; elle indique une composition différente de celle des espèces de serpentine qui ont été examinées jusqu à présent. M. Mosander conclut de là que cette serpentine fait une espèce nouvelle et particulière, ainsi que l'indiquent ses caractères extérieurs. | D. 154. ANALYSE DE LA PICROSMINE; par G. Macnus. (Annal. der Phys. und Chemie; janv. 1826, 1. cah., p. 53.) La picrosmine a été érigée au rang d'espèce par M. Haidin- ger, et sa description se trouve dans le Traité de minéralogie. de Mohs. Elle est composée de : Galice 3! .CHiL RS - 54,886 contenant oxig- 28,589 Magnésie . . . . . .: 33,348 | 12,909 Minéralogie. PMlinine. 1: =. 0,799 Oxide de fer. . . . . 1,399 Oxidule de mang. . . 0,420 Eau et parties vola- PP ET Hg 98 100,000 _. L'auteur représente cette composition par 2MS? + Aq. * er 7 : : _ , # \ TA . la formule : 155. ANALYSE DU MELLITE ; par Wôncer. ( Annalen der Phys. und Chemie ; 7°. cah., 1826, p. 325.) . Un article de M. Wôbhler sur l'acide mellique et ses combi- naisons contient une description du mellite ou mellate d'alu- _mine naturel, et l’analyse suivante de ce minéral : Acide mellique. . Alumine. 1: amv. Re ii Sen, Lois 41,4 14,5 . 44,1 00,0 156. SUR LES DEUX FORMES CRISTALLINES DU MELLATE D AMMONIAQUE; par M. Gustave Rose. ( Zbid.; p. 335.) Le Dr. Wôhler, en traitant au feu le carbonate d’ammonia- que avec de la poussière de mellite et de l’eau, a obtenu des cristaux de mellate d’ammoniaque d'un volume assez remar- quable , transparens et à surfaces éclatantes. Ces cristaux pré- sentaient deux formes différentes, que M. Gustave Rose a dé- terminées ainsi qu'il suit. Les uns avaient la forme d’un prisme droit rhomboïdal, de 119° 41/, modifé sur ses arêtes latérales aiguës, et sur les bords de la base ; les faces de cette dernière modification étaient inclinées l’une sur l’autre, vers le même sommet, de 146° 17/ et 120° 6'. Ils étaient blancs, transpas rens , et avaient un éclat tirant sur l’adamantin, Les autres étaient également des prismes droits rhomboïdaux , mais d’une autre mesure d’angles, et modifiés différemment ; ces prismes avaient leur grand angle de 114°,16/; et ils avaient tous les an- gles de la base remplacés par des facettes, inclinées sur cette base , les unes de 160° 24/, et les autres de 1510 8. 230 Minéralogie. 157. NoTiCE SUR LES FORMES CRISTALLINES DU S{angliger Kobaltkies; par Cn. Naumanx. (Jbid.; 7°. cah., 1826, p. 339.) Ce minerai de cobalt, que l'on trouve dans la mine de Da- niel, près Schneeberg, a été décrit pour la première fois en 1817, par Breithaupt, qui le regarde comme très-voisin du speis- kobalt (cobalt arsénical) commun blanc de Werner, et s’en dis- tinguant par sa pesanteur spécifique. M. Naumann ayant ob- servé quelques petits cristaux renfermés dans une druse de quartz, a remarqué que leurs formes se rapportaient au système rhomboédrique , et qu’ils présentaient une loi de groupement fort remarquable. 11 propose de donner à cette nouvelle espèce de kobaltkies, le nom de Rhomboëdrischer Kobalikies. 128. SUR LA FORME CRISTALLINE DU POLYMIGNITE ET DE L'YTTRIA PHOS- PHATÉE. ({bid.; 4°. cah., 1826, p. 506.) Nous avons donné les analyses de ces deux substances , dé- couvertes par M. Tank, en Norvège ( Voy. Bulletin d'octobre 1825, p. 195). Le rédacteur des Annales de Physique donne le résultat de l'examen qui a été fait des formes cristallines de la première substance par M. Gustave Rose, et des formes de la seconde par M: Haïdinger. » La forme fondamentale du polymignite est un octaèdre rhom- boïdal, dont les trois axes sont comme V/2,104 : V/4,255 : 1; et dont les angles dièdres sont de 136° 28, 1160 22/, et 800 16. Le système cristallin de l'yttria phosphatée est celui de l’octaèdre à base carrée. La forme sous laquelle ce minéral se présente est celle d’un semblable octaèdre , dont les pyramides sont sépa- rées par un prisme très-court ; provenant de la troncature des _ arêtes latérales. Un clivage a lieu parallèlement aux faces de ce prisme. Les cristaux d'yttria phosphatée ne se sont pas encore prêtés à des mesures d'angles d'une exactitude suflisante. 150. Mines De DIAMANT A Panna. (Siéverni Arkhif.— Archives du Nord:22 janv 1826 ; n°. 2 (p.212) Au milieu d’une plaine élevée, qui produit ces arbres super- bes dont la moelle de couleur noire , appelée abnous par les Persans, fournit ce que nous nommons l’ébène, à 14 milles de Banda, se trouve la ville de Panna , bâtie sur un terrain entiè - rementinculte. Dans ses environs, partout où il existe du sable siliceux, on rencontre du diamant. À une profondeur de trois . Mineralogie. 231 à quatre pieds, la terre, tantôt rougeûtre, tantôt de couleur brun- foncé, contient. une’ grande quantité de petits cailloux, assez Rp Lbles à de la mine de fer, les seules pierres où l'on trouve le diamant. Les ouvriers ramassent ces-pierres dans des corbeilles, les lavent dans de l'eau , étalént sur la terre les cailloux ainsi lavés, et jettent ceux qui ne renferment rien de précieux. Il arrive souvent qu'ils s'occupent de ce travail pen- dant plusiears jours infructueusement, mais quelques dia- mans seulement suffisent pour les dédommager des peines de toute une année. La majeure partie de ces diamans n'excède pas le prix de 5oo roupies; quelques-uns en coûtent jusqu'à 1000 , mais il est très-rare d'en rencontrer de plus chers. On dit que le radja de Panna en possède pour 50,000 roupies , et qu'il ne peut pas trouver un seul acquéreur. Les ouvriers as- sucent que le nombre n’en diminue point dans le pays, et qu'il est aussi facile d'en ramasser dans un terrain fouillé depuis depuis quatorze ou quinze ans que dans les endroits où l'on n'a point encore touché. d....: T: 160. ÉNORME LINGOT D'OR EXTRAIT DES MINES DE ZLATO-OUST. — Ex- trait d’une lettre d'un employé aux mines de Zlato-oust, en date du 12 avril 1826. ( Annales patriotiques. — Otietsches- vennia Zapisski; mai 1826, n°. 73, pag. 266.) On vient récemment d'expédier d'ici pour Saint -Pétersbourg neuf lingots d'or massif, pesant ensemble : poud 4 livres et 23 zolotniks (1), trouvés dans la eélèbre mine de Tsaréalexan- drofsk. Le plus gros d'entre eux pèse 24 livres 69 zolotniks, les autres de 4 livres 10 zolotniks à 1 livre 26 zolotniks. Ce lingot EE À été extrait le 26 mars présente année [1826] (2), par ‘JS trois ouvriers Pirogof, Abdoulcf et Zou- béïrof, qui ont recu 11 récompense promise en semblable oc- casion , c'est-à-dire 50 kopeks par zolotnik, ce qui leur a fait une somme de 1,186 roubles. Il n’était recouvert que d'une L légère couche d'argile rougeitre , et aurait pu facilement étre terré lors de la visite que rendit feu l'empereur Alexandre . (4) Près de quarante livres de France. (2) Il a été reen le 15 avril 1826 par le directeur du corps des nrines at salines , et présenté le mme jour au ministre des finanees qui di’ en faire hommage . 232 Botanique. aux mines de Zlato-oust. Il présente aux regards la forme irré- gulière de la surface pierreuse dans laquelle il était placé et qui recouvrait l'or primitif ; maïs les angles se sont arrondis du moment que l'on a brisé son enveloppe. Depuis cette belle découverte, on a résolu de fouiller jus- qu'à la profondeur d'une archine =, non-seulement le filon où elle à été faite, mais encore tout le terrain environnant, car il est à supposer que cet endroit recèle une grande quantité de ce métal, dont les ouvriers de la mine Tsaréalexandrofsk ont déjà ravi aux entrailles de la terre trente-quatre pouds et demi. La 4 re BOTANIQUE. 161. CoLLéce ñoyaz pe L'îize Maurice. Cours DE BoTaNiQuE (1). Aux diverses branches d'enseignement qu'offrait le collése royal, le gouverneur sir Lowry Cole vient d'ajouter une chaire de botanique. Les botanistes du vieux continent demandent instamment la flore de l'île de France. Les habitans de cette île sc préparent à leur faire ce présent. Les rédact. de la Nouvelle Flore seront tous des jeunes créoles instruits, et aidés par le savant et modeste professeur que le gouvernement leur a donné. M. W. Bojer a déjà fait ses preu- ves : naturaliste distingué, à son départ d'Europe, il-a exploré en cette qualité, une grande partie de l’île de Madagascar, et y a recueilli d'abondantes richesses végétales, en bravant les dangers qu'atteste la mort prématurée de son compagnon de voyage et de scichce, M. Hilsenberg. Revenu à Maurice, M. Bojer en a étudié la végétation depuis assez long-temps pour avoir dépassé le point où étaient parvenus ses prédéces- seurs. Aidé à son tour par les élèves qu'il formera, il lui sera facile de compléter les matériaux qu'il a déjà recueillis. Ainsi, dans quelques années le monde savant apprendra, en recevant la Flore de Maurice, qu'elle a été en grande partie l'ouvrage de ses habitans. (Gazette de Maurice; 25 nov. 1826.) à / (1) Voy. le Bulletin , tom. XI, n°. 20, où l'on a imprimé paï erreur LE DE Saint-Maurice, au lieu de îze Maurice. _ Botanique. | 233. { 162. EXTRAIT D'UNE LETTRE DU BOTANISTE H. Boyer au professeur J. W. Hornemann, datée de l’île de France, 5 févr. 1825. . (Tidsskrift for Naturvidenskab. ; cah. XI, p. 265) . Tandis que M. Hilsenberg explorait la côte orientale de l’île de Madagascar, où il a succombé à une fièvre, M; Bojer par- courait la côte occidentale , ainsi que les îles Zanzibar, Pemba et Mombas. Dans ce voyage il perdit, outre sa santé, une col- lection de 300 nouvelles espèces de plantes : ce qui lui restait a été expédié pour Copenhague, et consiste environ en 80 espèces nouvelles. Les côtes africaines , visitées par M. Bojer, abondent en fucus et autres algues; mais il n’a pu en recueil- lir beaucoup, attendu que ses recherches sur les magnifiques espèces de Chrysopia, Lenidia, Asteropeia, Astropæa, Sarco- lobus, Brexia, Macaranga, Intsia, Mimosa et de palmier ont. - pris la plus grande partie de son temps. Les porteurs ayant cassé son baromètre lors du débarquement à Madagascar, il n'a pu mesurer les hauteurs de cette île. Voici les principales hauteurs de l'intérieur de la province d'Émirna, que Hilsen- berg appelait Emerha : Ankow, Ambuhiucanga, Ambatuman- ga, Antungun, Ankatara et Mananzary. La capitale même de cette province a une hauteur considérable ; on en peut juger parce que le thermomètre n’y marque dans les mois de juillet, août et septembre que 6 d. au-dessus du point de congélation x et qu'on y trouve plasieurs espèces de plantes européennes des genres Ranunculus, Caucalis , Alchemilla et Drosera. D. 163. VoxAce AUTOUR DU MONDE, fait par ordre du roi sur les corvettes l'Uranie et la Physicienne de 1817 à 1820, par le cap. FreycineT. PARTIE BOTANIQUE: par M. Charl. Gaunicæaur. In-4°. ; avec atlas in-fol. IV®. livr. Paris, 1827; Pillet aîné. (Voy. le Bull., août 1827, n°. 275.) Cette livraison renferme, le commencement de la partie des- criptive. Ladétermination desalgues est l'ouvrage de M. Agardh, et la détermination des champignons est celui de M. Persoon. On trouve dans les algues des Scytonema: AÂg., Thorea Bory, Oscillatoria, Dictyonema Ag., Conferva, Chara, Ceramium, Huichinsia Ag., Sphacelaria Ag., Vaucheria, Bryopsis Lamrx., Caulerpa Lamrx., Valonia Ag., Porphyra Ag., PolyphisaLamrx., B. Tome XII. port 16 254 " Botanique. que l'auteur considère comme une algue, et que a autres au- teurs ont rangée parmi les polypiers, Anadyomene Lamrx. , Amphibolis zosteræfolia Ag. ( Cauliniaantartica R. Br.) M. Gau- dichaud ayant retrouvé les organes mâles de cette plante, les a fait figurer pl. 40 ; et il place cette production dans les aroïdes. Viennent ensuite des Rhodomela , Sphærococcus, Amansia , Chordaria Ag., Encœlium Ag., Zonaria Drap., Sargassum Ag. Toutes ces plantes ayant déjà été publiées par M. Agardh dans le Systema Aigarum, M. Gaudichaud n’en donne ici que la phrase spécifique. Trois champignons nouveaux du genre Agaricus, sont gravés et décrits dans cette livraison. 1°. A. scleropus ; pileo coriaceo membranaceo ligneo-pallente glabro infundibuliformi, lamellis (decurrentibus ) obscurioribus , stipite subbrevi glabro durissimo(Brésil).—2°. 4. strigopus; coria- ceus parvus subspadiceus , pileo umbilicato stipiteque villoso strigoso ; lamellis angustis, omnibus ferè æqualibus obscurioribus (Île Rawak); voisin du crénitus L.— 5°, 4. Rawakensis ; totus glaber cinnamomeus ; pileo carnoso tenui depresso subinfundibu= liformi margine subsulcato, lamellis distantibus, stipite cylindrico. (Rawack).— Dædalea repanda; latissima albido-pallens pileo glabro zonato margine repando , sinulis angustis densis, margine subdentatis (Rawak ). Cette livraison est accompagnée de 10 pl. Las 164. FLORE DE LA GuINÉE. La partie de l'Afrique située entre les tropiques est au nom- . bre des contréesles moins explorées sous le rapport de la bota- nique; l'intérieur de ce grand continent nous est presque en- tièremen* inconnu; à l’égard de la côte orientale, sous la zône torride, nous ne possédons que des renseignemens dus à Lou- reiro ; et même la côte occidentale où les Européens'ont pour- tant fondé depuis long-temps des colonies, ne nous a fourni encore que des notions imparfaites. Pour la flore du Sénégal on a recu quelques matériaux par le voyage d’Adanson ; celles du Congo a été éclaircie par les recherches de Christian Smith publiées par Robert Brown. Quant à la Guinée, on possède plusieurs ouvrages imprimés : d’abord la Flore d'Oware et de Benin par Palisot de Beauvois, qui donne les figures de plus de 100 plantes ; la description de quelques nouveaux genres, à par Afzelius suédois ; quelques matériaux fournis par Smeath- Botanique. à man anglais; quelques observations dans le voyage d'Isert, et enfin l'aperçu sur la Guinée sous le rapport de la géogra- _phie botanique , donné par le profess. Hornemann , d’après les collections et autres travaux des botanistes danois Isert, Haaslund-Smith et surtout de Thonning. Ce dernier a séjour- né environ 3 ans dans la Guinée ; non-seulement il a recueilli : des plantes, mais , ce qui a été négligé par la plupart des voya- geurs , il a décrit sur les lieux et en détail presque toutes les plantes qu ‘il a trouvées ; de plus il a noté l'emploi des plantes dans la médecine et dans l'économie domestique , ainsi que les noms que leur donnent les indigènes, L'herbier de Thonning fut détruit lors du bombardement de Copenhague, heureuse- ment il avait fait part de ses richesses à Vahl et Schumacher. Ceux-ci ont réuni, et déterminé ce qu’ils possédaient ; ils y ont ajouté quelques espèces d'après l’herbier d'Isert; ils ont rédigé la synonymie ‘et la plupart des descriptions, et avec des observa- tions critiques. C’est ainsi qu’on a composé un mémoire sur la flore de Guinée, qui sera inséré dans le recueil des mémoires de la société royale de Copenhague. On y fait connaitre 518 espèces de plantes dont 300 n'avaient jamais été décrites, sans compter celles qui ont été prises dans la liste de Vahl: on y trouve aussi plusieurs genres nouveaux. À en juger par le mombre d'espèces cité, la Guinée peut se comparer à la plu- part des autres contrées tropicales sous le rapport de la va- riété des végétaux : elle devra être rangée même au dessus de l'Afrique méridionale, dont la flore est une des plus riches que nous connaissions. Elle a de commun avec l'Asie et l’'Amé- rique tropicales la plupart des familles, et même des genres. Toutefois elle possède quelques types caractéristiques , tels que l'Adansonia et plusieurs genres inédits qui seront décrits dans la flore. ( Ersted, oversigt over det kong. danske peer sels-kabs forhandl. ; 1826.) 165. Cour D'OEIL SUR LES ARBRES DE L'ASIE ET DE L'AFRIQUE. { Let- terkund. magazyn; ann. 1825, n°%, 10, 11, 12,13, 14.) L'auteur de ce mémoire fait remarquer d’abord, qu'en géné- ral, les peuples de l'Asie et de l'Afrique ont une grande prédi- lection pour les arbres; qu'ils en ont plusieurs espèces en vé- nération , et que parmi eux les arbres les plus estimés, le sont . 16. 236 Botanique. moins sous le rapport de leur fruit, que sous celui de leur om- brage salutaire. Il donne ensuite la nomenclature des princi- pales espèces d’arbres qui croissent dans ces contrées, et indi- que les localités où elles se trouvent le plus communément. Il commence par l'Asie, et signale, d’après les relations des voya- geurs, les arbres de la Sibérie, de la Chine, du Tibet , de la Tartarie, dela Bucharie, de la Perse, de l'Asie Mineure : après avoir parlé de l'Arabie, l’auteur passe en Afrique, fait connai- tre les arbres de l'Égypte, de la Barbarie , de l'Afrique méridiona- le, dela Guinée, de la Nübie, de l’Abyssinie. Il repasse ensuite en ÂAsie, pour s'occuper des arbres et de la haute végétation de l'Inde, des îles de la Sonde, etc. L'auteur paraît avoir consulté la plupart des ouvrages des voyageurs modernes. 166. ExTraiT Des LETTRES pu Dr. Ricxarpson, ne M. Drummonn, et DE M. Doucras, sur l'expédition du cap. Frankzin et sur la végétation du nord de l’Amérique; par M. Hooker ( Edinb. journ. of science; n°. XI, janv. 1827, p. 107.) Ces trois lettres renferment des détails très-concis sur la végétation du nord de l'Amérique ; la première datée du port Franklin , contient une liste d'une centaine de mousses et 27 phanérogames ; la 2°. datée des Montagnes Rocheuses, tout au- tant de noms de plantes, soit cryptogames, soit phanéroga- mes; la 4°. ét la 5°. sont datées de la rivière de Colombie par une latitude de 48 nord. | : 167. VoyAGE DANS LE Mipi DE LA FKANCE ET DANS LEs PYRÉNÉES ; par .G.-A. Warxer ArnoTT. (Æ'dinb. new Philosoph. Journ. ; avr. et juill. 1826, p. 66; et avr. et juin 1827, p. 157.) Cette notice, écrite par un botaniste qui se livre exclusive- ment à l'étude des mousses, renferme des détails sur la déter- mination de quelques espèces décrites par Palis. de Beauvois, dont l’herbier a été mis à sa disposition par M. le baron Deles- sert, qui en est propriétaire. L'auteur a accompagné, dans les Pyrénées, M. Bentham , qui a publié son voyage suivi d'un catalogue, que le Bulletin a déjà annoncé, tom. X , n°. 179, 1827. M. Arnott se livre, dans le cours de sa narration, à des plaisanteries qu'on ne s'attendait pas à rencontrer dans un ouvrage de ce genre; les botanistes ne sont pas en général très-heureux en fait de peintures de mœurs ; et les bons mots ” . d L “# Le st L (4 : _ Botanique. 237 de M. Arnott ne se ressentent nullement de son séjour en France, la terre élassique de l'esprit et du bon goût. 168. RAPPORT SUR UNE EXCURSION FAITE A LA BASTInE ET À BouiLLac, PRES Borpeaux ; par M. Cr. Desmoucins. (L’'Ami des champs; juin 1827, p. 228.) put Entre autres plantes on a trouvé l'Encalypta vulgaris, fort rare à Bordeaux, la Squammaria crassa, V' Hypnum tumidum , la Peziza epidendra , la fructification de la Jungermannia bidentata, du Pterigynandrum Smithit, V'Ophrys aranifera , et le Sinapis alba var.6 D. C., qui est le Sinapis flexuosa de Lamk., Sinapis hispida de Schousbert, qui l’a recueillie dans le royaume de Maroc. 169. FLORA BURLIGALENSIS PRÆFECTURÆQUE (GARUMNÆ , #ddenda . prima (prima series), auct. J.-F. Larerrane. (Jbid., juillet 1827, p. 270.) Voy. le Bulletin, tom. XI, n°. 34. Cette série renferme un catalogue de graminées , entre au- tres l'Ælopecurus ventricosus , de diverses autres plantes , telles” que l'Exacum Candollii, Chironia spicata É Chrysosplenium op È positifolium , Euphorbia portlandica, Urospermum picrioides Dec. , Carex extensa, etc. 170. Essai D'HISTOIRE NATURELLE SUR LES ENVIRONS DE MANTOUE, ex- - - trait d’une lettre du IX. P. Lanrossi au Dr. J. Moretti. (Giorn. di fisica e chim. ; tom. X, terzo bim. 1827, p. 235.) C'est une liste de plantes appartenant à la pentandrie, hexandrie , heptandrie, qui croissent aux environs de Mantoue. 171. STIRPIUM DALMATICARUM-. SPECIMEN, auctore Rogerro pr Vi- siAni, M. D. Iu-4°. 57 p., cum 8 tabul. Patavii, 1826; ‘typis Crescinianis. 172. Sertum BorANICUM, ou Collection choisie de plantes les plus - remarquables par leur élégance , leur éclat ou leur utilité ; par M. Vax Gœcc. 1°. et 2°. livr. Petit in-fol., pap. vélin. Prix, par livr., 2 fl. 50 c. (5 fr. 27 c.). Bruxelles , 1827; De Vroom. 238 _ Botanique. 179. FLore pe Gorrasserc ;(Suède) par Wauxserc. (Compte rendu sur les progrès des sciences , fait à l'Académie des sciences de Stockholm ; par Wicknon», 1825.) M. Wahlberg a continué sa flore de la ville de Goetheberg. L'auteur donne premièrement un apercu sur l’habitat des diffé- rentes mousses dans les environs de cette ville; après cela il continue le catalogue des Filices , Musci Pre et Hepatici ; les Hypnum myosurum Schrad., et Orthotrichum Hutchinsü Hook. sont ici décrites, pour la première fois, comme plantes suédoises. ‘ 394. Surpcemenrum FLoræ LarponicÆ QuAM eninir G. WANLENBERG ; auct. Sev. Christiano Soumerrecr. In-8°. de XIV— 332 p., avec 3 pl. Christiania, 1826 ; Borgia et Grondahl. Malgré tout le soin et toute la persévérance que Wahlenberg avait mis à parcourir la Lapponie, on devait s'attendre que bien des plantes auraient échappé à ses recherches. C’est pour com- pléter ce travail estimé, que M. Chr. Sommerfelt, pasteur de la paroisse de Saltdalen, en Nordlandie, publie aujourd’hui ce supplément. Ce volume renferme la phrase spécifique et la sy- nonymie de 680 espèces, dont 88 nouvelles La cryptogamie occupe la plus grande portion de l'ouvrage; car c’est là la partie d'une flore qui est toujours la moins complète. Les 3 planches, gravées sur cuivre, sont destinées exclusivement à la crypto- gamie. On y trouve les détails analytiques des Weissia longipes, Orthotrichum subrepens, Leskea Norwegica, Hypnum arcticum', Jungermannia scutata, Lecanora limbata, Mitrula globosa, toutes espèces nouvelles. On voit figurer dans la phanérogamie Jes Stratiotes aloïdes, Atriplex hastata, Chara hispida et flexilis, Sonchus arvensis , Sonne taraxacum | Fumaria offcinalis , Ajuga pyramidalis, Hippuris vulgaris , etc. Cet ouvrage, rédigé par un auteur placé habituellement au milieu de la végétation qu'il a entrepris de décrire, de- vient indispensable à ceux qui possèdent l’ouvragé de Wah- lenberg et qui se livrent avec intérêt aux investigations de la géographie des plantes; il se fait d’ailleurs remarquer par d’ex- cel.entes observations relatives à la détermination, à la réduc-" tion des espèces de mousses et de lichens, et à la variation de leurs caractères. : R. Botanique. + 30 ALLÉE ÂAMORNITATES BOTANICÆ BONNENSES, Fasc. II. Plantarum in horto medico bonnensi nutritarum icones selectæ, Manip.' ‘I. Edi curaverunt et illustraverunt D'. C.-G. Nges ab Esen- Beck et D'. Th.-Fr.-H. Nzes ab Esensesk , fratres, horlo præfecti. 15 p. in-4°., 6 pl. lithogr. color. , 3 rixd. 8 gros. - Bonn, 1824. È 176. Comrexnium FLoræ GErmanicÆ, sect. I. Plantæ phanero- gamicæ seu vasculosæ ; scripseraut M. J. Bzurr et C.-A Fin- cerauT. Tom. I, in-8°., XXIV et 755 pag. ; 2 thalr. Nuren- berg, 1825; Schrag. 177. PLANTES INDIGENES £T RARES ou PErrasaire ; par M. David Bisnoe. ( Edinb. philos. journ. ; janv. 1826, p. 280.) Pryrola uniflora , Lotus minor , Potamogeton compressum, As- - plenium alterni folium. 178. De Fssruca LoLiAGEA aucroruM ; auct. H.-F. Lixx. (Zinnæa ; avril 182%, p.234.) , ! L'auteur annonce dans cet article que le Festuca loliacea des auteurs, ou le Festuca elongata d'Ehrhart n'est qu’un Lolium. Nôus sommes porté à le croire, car nous avons recu de diffé- rens botanistes une variété du Zolium perenne sous le premier nom. Mais les caractères que décrit M. Link ne suflisent pas pour établir ce qu'il annonce ; en lisant sa description, il nous serait permis de supposer que sa plante est, ou un Bromus pin - natus , ou un Glyceria apauvri , ou un Festuca élatior à locustes alternes et presque sessiles. Pour que sa plante soit véritable- ment un Lolium, il faut que les écailles soient auriculees aiguës et non velues comme il les décrit ; que l'ovaire soit glabre, que les stigmates soient insérés sur la face antérieure de l'ovaire et non sur son sommet, deux caractères sur lesqueis l’auteur garde un silence absolu. Les autres caractères du Lolium varient à l'infini sur le même individu quelquefois. M. Link ne parle que de trois nervures à la paillette inférieure de la bale ; à travers jour on doit y en voir au moins cinq. Raspair. 179. Varia; auct. J. Rogper. ( /bid, ; janv. 1827, p. 82.) L'auteur parle dans cette note du calyce des Potentilles qui peut être stipulatus ou exstipulatus ; d'ufe tulipe dont la fleur manquait d'étamines ; de sa théorie de la formation des an- : ARESR Botanique. thères qu'il reconnaît appartenir à M. Cassini{Op. phyt. T7 P. 549) ; enfin de la manière de décrire les verticilles des fleurs, qui est absolument la même que celle qui est résultée de nos recherches physiologiques, et qui consiste à ne voir dans la fleur qu’une succession'alternative d'appareils qui deviennent calicinaux, mâles ou femelles par de simples modifications, M. Roeper n'a fait en cela qu'inventer deux noms fort inutiles à nos yeux ; il a traduit notre appareil mâle ou staminifère par Andræce et notre appareil femelle ou ovarien par Gynæce. L'auteur, qui a ainsi adopté entièrement le résultat de nos ré— cherches|, en a poussé trop loin l'application d'après nous. Car il est une foule de fleurs qui se composent par spirales et non par verticilles alternes , ainsi que nous l'avons développé dans le 3°.-tome des Mém. de la soc. d'hist. naturelle, (Voy. aussi le Bulletin ; tom. v, n°. 107, et tom. 1x, n°. 278, comme moyens de comparaison. ) | Raspail. 180. Boranicas maGazine, n°. 476-477. (Voy. le Bull., mars 1827, tom. X, n°. 252.) : 2677. Patersonia glauca Br. — 2678. Dracophyllum gracile Br. — 2679. Daviesia acicularis Smith. — 2680. Pulmonaria paniculata. Hort. Kew. — 2681. Fevillæa pedata; foliis pedatis dentato-repandis, seminibus reticulato-venosis. (Côtes d’A- frique, cultivée a l'île Maurice ; c'est le Jollyfia Delil. Telfairia Hooker (Voy. le t. 35, Soc. d'Hist. nat.). L'auteur en donne ici la synonymie, mais ne mentionne pas les deux noms que nous venons. de citer, parce qu’ils ont été créés après la publication . de ce n°.) — 2682. Lupinus mutabilis Sw. — 2683. Hesperis grandiflora; foliis radicalibus oblongo-ovatis obtusis; caulinis lanceolatis ; racemis multifloris congestis ; pedicellis patentibus calyce longioribus. — 2684. Crinum procerum Dr. Carey. — 2685. Ismene calathina ( Pancratiumcalathinum Redout.) — 2686. Bromelia zebrina (voy. le n°. 2392.) — 2687. Phycella ignea B glauca Bot. reg. 028. — 2688. Crinum capense ( Ama- ryllis capensis Miller dict.) C’est là que se termine la rédaction de M. John Sims. De- “puis le 1°. janvier 1827 , M. Hooker s’est réuni à M. Curtis pour se charger du texte; de cette manière, l'Exotic flcra a dû cesser de paraître, pour se confondre avec le Botanical Magazine. Botanique. 241 \ 181. Essar MonocraPiQue sur LES O scicLarREs ; par M. Bory DE Samt-Vixcenr. (Tom. XII°. du Dict. classique d'hist. natur.) Depuis qu'ffdanson éveilla l'attention des naturalistes sur les mouvemens que décrivent les oscillaires , qu’il appelait tremella, ce phénomène n’a pas cessé d'occuper les esprits philosophes. Les uns, considérant la structure de ces êtres, les plaçaient dans les conferves ; les autres, frappés de leurs mouvemens, les considérèrert comme des animaux ou au moins comme des arimaux-plantes pour me servir de l’expres- sion de Fontana. C'est cette dernière opinion que M. Bory embrasse dans cette monographie, non pas qu’il se range en cela de l'opinion de M. Gaillon, et qu'il compose les oscillaires d'animaux ajustés bout à bout. Les oscillaires, dit-il, consis- tent en filamens essentiellement simples, qui chacun forment un individu , mais certainement pas une collection d'individus. Ces , individus paraissent au premier coup d'œil, divisées transversale- ment par de petites lignes parallèles qu'on regarde, et que nous avons long-temps regardés nous-mêmes comme des cloisons... Les lignes apparentes dont il est question, distinguent autant de seg- mens ou anneaux dont se composent deux tubes places l'un dans "l'autre... Le tube interne est rempli de matière colorante, sou- vent très-intense ; il jouit évidemment de la propriété de s’allonger ou de se retirer dans le tube externe comme un doigt de la main entre, s'enfonce ou se retire dans le doigt d'un gant. Ce tube ex- terne est aussi diaphane que celui d'un baromètre; quand, par le glissement de l'un dans l'autre, les segmens se trouvent parfaïite- ment en rapport sur le profil du filament , les lignes de graduation sont toutes semblables , également prononcées et à de petites dis- tances, on dirait des trachées-artères d'oiseaux ou de petites échelles ; mais si les segmens du tube interne qui s'allonge ou se raccourcit, repondent aux intervalles des segmens de l'externe, s'ilen existe, on concoit pourquoi les lignes transversales parais- sent alternativement plus faibles et plus prononcées. : M. Bory de Saint-Vincent distingue ensuite les mouvemens des oscillaires : 1°. en oscillatoires , quand l’oscillaire se balance de droite à gauche, tout d’une pièce en ligne droite (Oscillu- ria Adansoni); 2°. en anguleux, quand il se fléchit à angle plus ou moins aigu sur quelque point de sa longueur (O..ni- grescens) ; 3°. en reptatoires, lorsque, sans qu'on distingue au- \ 242 Botanique. N°.181. cun changement de figure ou de direction dans le filament, les” deux tubes se portant en avant parallèlement par une progres- sion qui n’est pas là même chez l’un et chez l'autre, on aper- çoit avec beaucoup d'attention, que, les rapports. des segmens changeant graduellement, il en résulte comme des brisemens et des interruptions au tube interne ; 4°. en rotatoires ; 5°. en sinueux ; 60. en onduleux ; 70. en anguins ou serpentiformes. Quelques espèces n’exercent qu’un seul de ces mouvemens, d'autres les exercent tous. Une certaine quantité de l’oscillaire de Mougeot, placée dans une cornue et distillée à une douce chaleur , a donné d'abord un liquide acide et qui faisait passer au noir le papier mouillé dans le sous-acétate de plomb. En poussant plus loin la distil- lation , on a obtenu une eau alcaline ayant une odeur des plus désagréables, et renfermant du sous-carbonate d'ammoniaque. Les acides non concentrés font d'abord passer au violet la sub- stance rouge des oscillaires et finissent par la détruire; les sous-carbonates alcalins la poussent au rouge et quelquefois au bleu et la détruisent s'ils sont concentrés; les alcalis caustiques la détruisent complétement. L'auteur décrit 20 espèces d'oscillaires. 1°. Oscillaria Adan- sonii (Oscillatoria parietina Vauch.). 2°. O. urbica ( Oscillato- ria fusca'Vauch .) 5°. O. boryana (Oscillaria nigra 6. boryana ÂAgardh.). 4°. O. favosa (ou ©. nigra Lyngbye). Couches va- seuses, étendues , fort entremêlées, noires, luisantes et glis- santes, filamens d’un pouce de long, égalant en diamètre la moitié de ceux de l'O. Gratelupei. 5°. O. anguina. Filamens très-fins , ne dépassaut pas cinq lignes, formant dans l'herbier une couche qui paraît enduite d’une gomme , mouvemens agi- les et très-rapides, avec des segmens réguliers tellement rap- prochés, que trois ou quatre au moins sont nécessaires pour former la figure d’un carré. 6°. O. nigrescens Moug. stirp. vosg. 7°. O. tenioides (Oscillatoria princeps Vauch.) 8°. O. Gratelupei ( Oscillatoria major Vauch.) 9°. O. gyrosa. Filamens excessivement fins, onctueux , s’allongeant jusqu'à six et dix lignes en se frisant de manière à former sur les bords des ro- _settes et des expansions qui en résultent, des touffes crépues ; elle nage en automne à la surface des éaux mortes. 10°. O. mascarenica ( Conferva intermedia Bory, Voy. dans 4 îles d’A- frique.) 11°. O. limosa F1. dan. 120. O. arachnoidea, trouvée à 0 A - Botanique. 245 Dax en 1813 sur le limon des eaux pures et stagnantes; fila- mens très-fins de 2 à 3 lignes de long, formant des rosettes à - rayons divergens d’un vert bleu presque noir. 13°. Ü. smarag- dina ( Oscillatoria viridis Vauch.) 140. O. Mougeotii (Oscillato- ria major, Moug. stirp. vosg.) 15°. ©. formosa, formant sur les pierres et la vase, aux endroits rapides des petites chutes des thermes de Chaufontaine, des tapis du vert gris le plus brillant , ces tapis se composent de membranes superposées, _ pénétrées de bulles d'air. 16°. O0. membranacea (ou Conferva de corticans Dillw.) 170. 0. æstuarii Lynyb. 180. O. meretrix, fox- mant des masses épaisses , comme spongieuses, remplies de limon qui, s’y amoncelant, finit par déterminer avec les mem- branes tissées par les filamens, des boules mamelonnées, dia- -prées de vert foncé et de teintes vaseuses jaunâtres; sur les rochers d’une chute d’eau, à Oro près les bords du Leny, rivièredes environs de Dax. 59°. O.papyrina , sur les planches et les pièces de bois des écluses des moulins, formant une membrane mince comme une feuille de vélin, d'un vert bril- lant et n'adhérant pas au papier. 200. ©. tela, se rapprocherait beaucoup de l’Oscillatoria subfusca de Lyngbye, si cette der- nièren’était pas rep résentée dépourvue d'articles. 210. ©. ru- _pestris Agardh. 22° . ©. torpens ( batrachospermum hematites ? D.C.) 23. O. coryum Lyngbye. 22°. Oscillaria lanosa ( Con- . ferva barbata Agardh.) 23°. O. pannosa, très-voisine de l’Os- cillatoria lævigata de Vauch. ou Retz d'Agardh. 24°. O. solitaris. Filamens non réunis en tapis muqueux , en plaques feutrées, ni en membrane ; non reconnaissable à la simple vue, on l’observe quelquefois: sur les tubes des conferves dans les eaux douces et stagnantes. 25°. O. vibrionides, peut-être iden- que avec les Oscillatoria alba et tenuissima de Vaucher. 26°. O. Pharaonis , c'est l'espèce que M. De Candolle a proposé d'appeler Oscillaria purpurea et qui a rougi en couleur de sang les lacs de Neufchâtel et de Morat en Suisse. M. Bory en donne une description plus complète que le professeur de Genève. Voy. l'article suivant. R. 182. NoTiCE SUR UNE MATIÈRE ROUGE QUI A COLORÉ EN ROUGE LE LAC DE Morar Aù PRINTEMPS de 1825; par MM. Decaxpozce , CocLa- »oN-Maxrin et Macaire- Prinser. (Mem. de la Soc. de phys. eb 244 | Botanique. ie d'hist. natur. de Genève; t. 3, part. 2,et Brblioth. univ. de Genève, déc. 1826, part. chim. et phys., p. 315.) - Ce travail se divise en deux parties : la première, qui ap- partient à M. Decandolle, traite de l’histoire naturelle de cette substance ; la 2°., qui appartient aux deux autres auteurs, contient l'examen pose de la matière rouge. Le lac de Morat s’est couvert d'une couleur rouge depuis le mois de nov. jusqu’au mois de mars et d'avril 1825. Lés pé- cheurs expriment ce fait'en disant que le lac & fleuri. Il paraît que le lac de Genève fleurit aussi au printemps, dans les envi- rons de Vevey; et que c'est à un phénomène semblable que Sulzer ( Voyage en Suisse) et Haller ($ 2019) ont fait allusion. Pendant le jour cette substance exhale une odeur infecte ; pendant la nuit tout disparaît pour reparaïître le lendemain. Les brises poussent cette matière dass les petits golfes, où elle s amoncelle autour des roseaux; sa teinte varie du noir ver- dâtre jusqu'au rouge le plus délicieux. On voit des zones rou- ges, Jaunes, grises et de toutes les couleurs : plusieurs espèces de poissons, telles que la Perche et le Brochet, avaient les arêtes et même les chairs teintes en rouge, probablement pour avoir mangé de cette substance. M. Vaucher a reconnu que cette substance n’était autre chose qu’une Oscillatoire très-analogue à son Oscillatoria sub- Jusca, fig. 5, pl. 15. M. Decandolle, se fondant principalement sur la ténuité du tube plus petit que celui de l'O. subfuscaN ., en forme une espèce nouvelle sous le nom de l’Oscillatoria rubens; filis eylindricis tenuissimis (—— lin. diam.) fusco-rubescentibus confertissimè an- nulatis. MM. Colladon et Macaire ont trouvé par l'analyse une ma- tière colorante rouge , résineuse ; une résine verte; une très-grande proportion de gélatine; quelques sels terreux ou alcalins, et oxide de fer. Mais les deux auteurs nous semblent être sortis des limites de l'observation chimique en considérant que l'anima- lité des oscillatoires était rendue très-probable par l'existence d'une matière qu'ils appellent animale organisée (gélatine) dans les oscillatoires du lac de Morat. Quels végétaux aquatiques re fourniraient pas de semblables produits, les Chara, les Conferves, les Fucus, les Utricularia, etc.? en sorte que tout vé- _ Botanique. | 245 gétal qui habite dans l'eau deviendrait par che: 0 chimique l'animal le mieux caractérisé. B. 183. ConsIDÉRATIONS SUR QUELQUES VÉGÉTAUX DU DERNIER ORDRE, _ou Addition aux Fragmens de philosophie botanique; par A.-L. Marquis. In-8. de 40 p. Rouen, 1826; Baudry. (V. le Bull. , t. IX, n°. 59, 1826.) Onse rappelle les principes sévères , mais fortement moti- vés, que M. Marquis à établis dans ses Fragmens de philosophie botanique sur la réduction des espèces ; l’auteur dans ce cha- pitre additionnel aborde les plantes du dernier ordre qu'il n’a- vait pas soumises alors à ses recherches. Après une étude suivie -avec beaucoup de soin, il s’est convaincu que les oscillaires ne sont que des conferves, et doivent être considérées comme ne formant que deux espèces, Conferva velutina et oscillaria ; que le Zyssus ou Lepra botryoides n’est que l’état radimentaire de ces deux conferves. Les autres Lepra ne sont probablement d'après M. Marquis que le même état pour divers Lichens, Dans les Ectospermes ou Vaucheries, l'auteur ne voit que deux espèces de Conferves , l’une terrestre, C. vaucheria; V'autre aquatique, €. cespitosa. Les Conjuguées de Vaucher ne sem- blent pas devoir former un genre à part, et n'offrent que trois _ espèces suffisamment caractérisées, C. spiralis, stellina, ge- nuflexa. Les autres Conferves peuvent être réduites, d’après cés mêmes principes, à un nombre assez borné de types spéci- fiques. L'auteur n'admet pas le genre Chaos de M. Bory, qu'il regarde comme une aggrégation fortuite de degrés ou de rudi- mens de productions différentes ; et tous ces êtres doivent rester parmi les plantes; car les mouvemens qu'on a observés sur les Oscillaires , peuvent dans certaines circonstances s'observer sur ‘toutes les autres Conferves ; et ces mouvemens seuls , d’après M. Marquis, ne doivent jamais servir à caractériser des animaux. Quoique ces réductions puissent paraître effrayantes aux di- vers botanistes qui se sont occupés de l'étude des êtres du bas de l'échelle, cependant M. Marquis ne les pousse pas jus- qu au point où en était venu M. Hornschuch (voy. le Bull, t. VI, n°. 279, 1825.), et il s'arrête là où ses propres obser- vations l’abandonnent. Du reste, cet écrit que nous recom- mandons, ainsi que celui de M. Bory de Saint-Vincent, à la mé- ditation comparative des botanistes, se distingue par unedis- 246 . Botanique. cussion pleiné de décence, par ‘une logique serrée et par un style qui ne dément pas celui des Fragmens de ; philosophie bo- lanique. Nous ne pouvons cependant pas adopter l'espèce de défaveur que M. Marquis paraît jeter sur les observations microscopiques (p. 30-371). Le microscope l’a si bien servi lui-même dans cette circonstance, que M. Marquis se montre un peu ingrat en l’ac- cusant.Le microscope n’est un instrument d'erreur ou d'illusions qu'entre des mains débiles, dirigées par des esprits prévenus. On s’y trompe de la même manière qu'on se trompe à l’œil nu, c'est-à-dire, toutes les fois que l'imagination cherche à sup= pléer au regard, et qu'on prononce un jugement sans avoir réuni tous les élémens nécessaires. Or ces sortes de méprises ne sont pas à craindre de la part des observateurs consciencieux. R. 184. SUR LA NEIGE ROUGE OU SUR LE SPHÆRELLA NIVALIS ; Par S.-C. Soumerrecr. (Magazin for Naturvidenskab. ; ann. 1824, cah. 4, p. 249.) Nous avons déjà analysé plusieurs Mémoires sur la neige rouge (Bull. , t. Il, n°. 294; €, III, n°. 46; t. VIT, no. 169; t. X, n°. 100). M. Sommerfelt a observé ce phénomène sur les montagnes de Nordland en Norvége. En 1822 il trouva de la neige rouge à plus de 3000 pieds au-dessus du niveau de la mer, mais seulement en deux endroits; dans l’un la teinte rouge formait la lisière de la masse de neige. La couleur est toujours d'un beau rose, et s'enfonce jusqu’à 6 pouces. Quand on prend de cette neige dans la main, on voit des points colo- rés; fondue et soumise au microscope elle présente des glo- bules de —— à —— de ligne anglaise, teints en cramoisi, couleur de chair, jaune de cire et jaune pâle. Les globules cramoisis sont les plus nombreux et les plus gros : 1l semble que ce sont des plantes parvenues à leur état de développement; les autres n’y sont pas encore arrivées. On remarque aussi que les globules sont couverts d’une pellicule transparente,au-dessous de laquelle est la masse colorée. M. Sommerfelt ne doute pas que ce ne soient des Algues, à cause de leur affinité avec le Vostoc botryor- des Ag. et avec le Nostoc cæruleum Lyngb.; mais il ne pense pas que ce soit des Uredo. Il croit devoir en faire un genre par- ticulier qu'il définitainsi: SPxÆreLLA, Char. gen.: vesiculæ ge- » L Botanique. 247 Jatinosæ globdsæ minutissimæ. 11 en connaît déjà trois espèces, * savoir : | …_ 10, Sphærella nivalis : vesiculis dispersis (in nive) punctifor- mibus, sanguineis. 2°. Sphærella Wrangeli : vesiculis in’crustam pulverulentam aggregatis (ad rupes inund,. calc.) sanguineis. Lepraria kermesina Wrangel. 3°. Sphærella botryoides : vesiculis aggregatis, minutis, vi- ridibus. Mucor botryoides L., Nost. botr. Ag., Palmella botr. Lyngb. D. | 185. NoTE SUR LE DÉVELOPPEMENT DU Byssus BoTryoipes Lin. (Lepraria botryoides Ach. ; Sphærella botryoides Sommerfelt, | Suppl. flor. lapp. ; Palmella botryoides Lyngb.) (Extrait.) Linné ne vit d’abord qu'une poussière verte (1) dans ces sub- … .stances informes qui tapissent le bas des murs humides. Quel- ques auteurs ont semblé y distinguer deux substances, une croûte et une poussière (2), ou bien ils ont pensé que la croûte n’était que l'aggrégation de la poussière. Enfin des auteurs - modernes ont considéré ces Byssus comme une réunion de vé- … sicules dont chacune est un individu à part (3). C’est là l’opi- “ nion qu'a entièrement adoptée M. Turpin (4), qui a changé “ tous ces synonymes en celui de Globulina. Ces couches de ver- dure, dit l'auteur, qui ont été désignées sous les noms de Byssus botryoides , ze sont point des êtres lépreux où poudreux, mais bien de grandes associations, des forêts d'individus distincts qu'on a considérés camme des êtres particuliers. Ainsi l’auteur divise ces espèces d'êtres en deux grandes classes ; la première qu'il nomme Globulina renfermerait des végétaux réduits à une simple vésicule, qui ne vient point sur un thallus, et la seconde qu'il nomme Æ/ysphæria (globuline enchaïînée), ren- fermerait les végétaux élémentaires qui, voisins des premiers, viennent pourtant sur un {hallus fibreux. Ces deux grandes divisions se trouvent figurées avec des couleurs brillantes sur (1) Byssus pulverulenta viridis Sp. pl. . (2) Crusta pulverulenta e granulis subconcatenatis composita, Ach. Syn. (3) V’esiculæ gelatinosæ globosæ minutissimæ Sommerfelt in Mag. » for naturvidensk.; 1824, p. 252( Voy. l'art, ci-dessus), et Fries, etc. (4) Voy. le Bulletin, tom. XI, n. 162. | 248 Botanique. N°. 185. la planche du Mémoire, et avec des dimensions qui semble- raient attester qu'une erreur à ce sujet était impossible. Nous avons cherché à voir dans la nature quelque chose d’a- palogue aux descriptions des divers auteurs; et nous nous sommes servi à cet effet du Byssus botryoides qui tapisse l'entrée du Jardin des Plantes, par la rue de Seine. Cette plaque énorme offre en même temps la nuance rouge et la nuance verte, et elle repose sur le plâtre humide. Si l’on étudie cette plante après son entière dessiceation , et en froissant ses, grumeaux sur le porte-objet, on ne voit le plus souvent que des globules isolés parmi des grumeaux her- bacés, et des myriades de cristaux de sulfate de chaux, qui ne sont pas en général plus gros que ces globules. C’est dans cet état que Linné l’a décrite pulvérulente, et que les auteurs sui- vans n’y Cnt vu qu'une réunion d'individus réduits à un simple globule. | Mais la scène change, lorsqu’au lieu d’altérer ainsi ces gru- meaux on les laisse s’imbiber dans l’eau ; il devient alors évident que cette masse verdâtre ou rougeûtre est continue, élastique, et pour ainsi dire gélatineuse, que les globules qu'on voyait isolés sont tenus entre eux par une membrane si diaphane qu’elle ne se distingue pas de l’eau par son pouvoir refringent, mais dont on peut démontrer l'existence, en tiraillant le gru- meau sur le porte-objet à l’aide d’une pointe; car les globules suivent le mouvement de la pointe sans changer de position et sans se mouvoir librement dans le liquide : enfin l’emploi de l'alcool ou d’un acide, en rendant plus rigide la membrane diaphane gélatineuse ne laisse plus aucun doute à cet égard. Ainsi, sous le rapport de sa structure et de son développe- ment, le Pyssus botryoides ne diffère pas des Cryptogames géla- üineuses, telles que les Tremella, les Mycoderma, etc. li ne faudrait pas croire que dans ce second état elle n’eût pas été: aperçue par les auteurs. Linné l’a décrite sous le nom de Mucor viridescens, mais en attribuant l’état gélatineux aux globules et non à la membrane générale. Crusta, dit-il dans la Mantissa aitera, p. 513, viridis è granis subrotundis inæquali- bus, viridibus, humidis, gelatinosis ; et M. Sommerfelt (1), qui le (1) Suppl. flor. Lapp., p. 205. Voy. ci-dessus, nos. 186. _. Botanique. 9249 Ensnibr a révélé ce synonyme, a tort d’ exclure le Byssus bo- * 4ryoides de Linné, qui convient tout aussi bien à notre sub- stance que le Mucor viridescens du même auteur. Cette membrane diaphane paraît former un véritable tissu ‘cellulaire, dans les mailles duquel se trouvent emprisonnés les globules; car autrement le simple déchirement de la substance “permettrait à des myriades de globules de se répandre sur le porte-objet. Les globules sont adhérens aux parois de ces » mailles; et quand on emploie l'alcool on les voit très-souvent entrainer après eux les traces évidentes de leur adhérence primitive. Voilà donc la globuline solitaire terBlèient enchainée par la nature, et ces forêts d'individus distincts, devenues un seul individu. C’est ainsi que l'expérience raisonnée détruira d’un seul coup ces grandes coupes et ces grandes divisions dont l'i- ” magination encombre chaque jour la science de la physique . À 4 L végétale. | Si des descriptions de M. Turpin nous passons à ses figures ‘brillantes, en ayant soin d'examiner comparativement les objets qu'il annonce avoir vus et copiés, nous sommes forcés de nous demander si l’auteur à véritablement dessiné au microscope; ét afin de motiver notre étonnement il est bon d'employer des mesures au moins approximatives. Les globules ie SES de se répandent sur le porte-objet ne dépassent p: en diamètre; ils apparaissent au Stoshissement | 100 avec un diamètre apparent de = millim., et au grossissement 200 ils ont un millim., ils y sont à peu près égaux à la leitre o de ce texte. On les voit très-lisses sur toute leur petiie surface, et ombrés sur leur contour : il serait dificile de décider de leur couleur, quoiqu'on voie bien qu'ils ne sont pas blancs. M. Tur- pin s'est servi du grossissement de cinq cents fois du micro- Scope achromatique ; et à ce grossissement il nous les dépeint comme äyant une couleur prononcée et très-intense , enfin comme des grains de pollen. Il a vu dans leur intérieur à peu près une centaine d'autres petits globules, qui par explosion sont sortis du globule maternel (fig. 1. c.). Enfin , par l'effet sans doute d’une dextérité sans exemple, l’auteur est parvenu à couper par le por un de ces grains maternels, c’est-à-dire un globule de —— de millim., et dans cet état il a vu ses parois tapissées d’autres globules (fig. x. d.). B. Tome XII. sa + 250 | Botanique. Nous possédions bien avant M. Turpin le microscope achro- matique, et nous avions renoncéau grossissement de 50o fois comme confus et fatigant. Cependant nous avons été curieux de vérifier les faits à ce grossissement; mais tous les globules nous ont paru aûssi simples et aussi lisses qu'au grossissement de 200. Il est vrai qu’en faisant avancer ou reculer le porte- objet, on voit quelquefois une tache noire paraître et dispa- raître dans le sein du globule ; mais la moindre connaissance du jeu de la lumière suflit pour démontrer que cette tache ne provient que de ce que le sommet du globule ne se trouve plus au foyer,et n’envoie plus par conséquent de rayons lumineux à l'œil de l'observateur. Enfin nous avons enlevé les trois len- tilles achromatiques que nous avons remplacées par une len- tille d’une ligne de foyer; les globules dans cet état avaient 5 millim. de diam. apparent, nous les avions donc grossis 1000 fois, et ils étaient tout aussi lisses qu'au grossissement 200. Nous avons tiré les deux tubes, et malgré l'obscurité de ce grossissement, les globules conservaient le même aspect, quoi- que leur diamètre apparent correspondit à 10 à 12 millim., et que par conséquent nous les eussièns grossis 2,400 fois. Ja- mais aucun globule n'y a éclaté, jamais il n’a répandu au dehors d’autres globules, qui se verraient certainement dans son inté-. rieur, s'ils y existaient réellement. En conséquence, ou bien les fig. 1c,14d,1g,1$f, 4 D", 6Lb', Ge, 13 a sont le produit d'une imagination ingénieuse ; ou bien voici la cause de l'illusion : la fig. 1 c que l’auteur représente comme un globule de 12 millim. de diam. apparent serait un grumeau de Byssus, irrégulier et opaque, dont les véritables globules s’échapperaient dans le cas pourtant où ce ne seraient pas les petits cristaux de sulfate de chaux, qui ont, produit à nos yeux très-souvent ce phénomène à l'instant où nous humections le porte-objet d'une goutte d’eau. Les fig. 1 f ne seraient que des lambeaux transparens de la membrane gélatineuse , à laquelle seraient attachés les véritables globules, lambeaux que le talent de l’auteur aurait arrondis.et embellis. La Hg. 1 g, qui d’après l’auteur serait le vésicule s'étendant ou végctant, ne serait qu un de ces’lambeaux avec une autre forme. Ce sont là les seuis moyens que nous trouvions pour nous persuader que l’auteur a réellement vu ce qu'il représente. Quant aux diverses couleurs qui ont fait faire autant d’es- A Botanique. 251 - pèces distinctes de Byssus , elles passent successivement avec ‘le temps ou dans les diverses expositions de la blanche à la noire, qui est le dernier degré de leur végétation. Ainsi nous sommes de l'avis de M. Marquis (1j, ou plutôt de l'avis de Necker (2), qui regardait toutes les espèces de Pyssus pulvéru- lens de Linné comme des variétés de la même espèce. Nous désignerons ce genre par la phrase systématique sui- vante : _ No: : membrana gelatinosa, inconspicuè cellularis, granulis —— IMmillim. latis et variè coloratis Jfarcta, lapidibus, gypso aut ligno , indefinitä evolutione, extensa. Lepra botryoïides nob. (1) var. « albicans, B viridescens, y rubescens, Ô lutescens, « nigra (Lepra leiphæma, lactea, botryoides, odorata , flava, antiquitatis, etc. Auct.) RasPair. 186. BryocociA universA , seu systematica ad novam methodum dispositio , historia et descriptio omnium muscorum fron- dosorum buc usque cognitorum, cum synonymià ex aucto- . ribus probatissimis. Auct. Sam. 4 Brin. vol.r. in-8°. Leip- zig, 1826. Ce premier vol. contient 65 espèces de mousses ; les plan- ches seront publiées avec le second vol. 187. Le curieuxet grand Herbier de J.-J. Rousseau se trouve en ce moment exposé en vente à Londres. Telles sont les mu- tations de propriété remarquables qui font aflluer dans ce pays * tout ce que les autres offrent derare ct de précieux. La descrip- tion de ce singulier herbier contient le passage suivant: « Cette précieuse collection , à laquelle peuvent se rattacher tant de souvenirs, se compose d'environ huit cents espèces de végé- taux renfermés dans huit volumes brochés, recouverts en par- chemin, et propres à orner les rayons d’une bibliothéque , où ils servirvaient de complément à l'édition in-4°. des œuvres du philosophe génevois. » — On peut le voir chez M. Rolandi, dans Berners street. (Lond. liter. gaz. ; 19 mai 1827.) ——————————————————————————— —— @Û —_——————— ——————————"—————— (x) Article précédent. (2) Phys. des corps organisés | p. 169. (3) Nous préférons l’épithète botryoides à toute autre; parce qu'elle, n'indique que l'aspect grumeleux, et non la couleur de la plante. 17. EN Botanique. 188. Ixsrirur De Fine. ( Académie des Sciences, séance du 11 juin 1827.) Prix de PHYSIOLOGIE EXPÉRIMENTALE fondé par M. de Moxrxow. Six pièces, soit imprimées, soit manuscrites, ont été ‘en- voyées au concours : le prix a été décerné au mémoire n°. 3 adressé par M. Adolphe Brongniart, et qui a pour objet la géné- ration des végétaux avec 27 planches dessinées par l’auteur(r). L'ouvrage n°. 2 qui a pour auteur M. Dutrochet et qui est intitulé: L'agent immédiat du mouvement vital dévoilé dans sa nature et dans ses effets, a aussi fixé l'attention de la compa- gnie, comme rempli d'observations intéressantes et d’expéri- riences ingénieuses; mais l'annonce de quelques-unes étant très-récente , et toutes n'ayant pas été répétées, l’Académie a conservé à l'auteur le droit de représenter son ouvrage aû con- cours prochain (2). 189. SOCIÉTÉ HOLLANDAÏSE DES SCIENCES A HarLem. Extrait du pro- sramme de 1627. Cette société a tenu sa 74°. séance annuelle ie 19 mai der- nier. Elle avait proposé pour le concours de 1827 les 2 questions suivantes : 1", Quél est l’état actuel des connaissances concernant le mouvement des sucs dans les plantes ? quelles sont les observa- tions et les expériences qui fournissent quelque lumière sur la cause de ce mouvement et sur les vaisseaux et organes dans lesquels il a lieu? De tout ce que les physiciens ont écrit sur ce sujet, que peut-on regarder comme suflisament prouvé par des expériences bien vérifiées, et comme étant moins prouvé ou seulement hypothétique? Quelle utilité enfin peut-on tirer de la connaissance acquise à cet égard pour la culture des plantes ? 2°, Quelles sont l’origine et la nature de ce que Grew, Du- hamel et d'autres ont nommé camb:um dans les troncs des arbres et des arbrisseaux? Est-ce effectivement, comme plusieurs physiciens l'ont supposé, une substance particulière bien diffé- rente des autres sues des plantes, dans laquelle les nouvelles (zx) Voy. le Bulletin, tom. XI, nos. 67 et L« (2) Voy. le Bulletin ,tom. X, n° - 17b. Botanique. | D æeouches de bois et d'écorce sont produites, ou bien est-ce , comme d'autres physiciens le supposent, une substance déjà organisée et qui se développe? Quelle utilité peut-on tirer de ce que nous connaissons de cette substance pour la calture des plantes usuelles ? - La société a reçu une réponse en allemand, sur ces 2 ques- _ tions ; elle a reconnu dans son auteur du talent et de l'érudi- tion, mais comme il lui a semblé qu'il n’avait pas eu le temps d'achever de perfectionner son mémoire, elle a jugé conve- nable d’ajourner le prix et prolonger l'époque du concours jusqu'au 1. janvier 1829. | Elle propose pour la même époque la nouvelle question sui- vante: Que sait-on aujourd'hui sur l'origine des matières vertes et autres qui se produisent dansles eaux stagnantes ou à la sur- face de celles-ci et d'autres corps? Doit-on, d’après des obser- vations bien décisives, considérer ces matières comme des pro- ductions végétales ou comme des végétaux d’une structure plus simple ? Doit-on les rapperter à la même espèce, ou peut-on en indiquer la différence par des caractères spécifiques ? Quel- Jes sont les observations qui restent encore à faire, surtout par le moyen d'instrumens microscopiques, pour perfectionner la connaissance de ces êtres? On désire que ce sujet soit éclairci par des observalions réitérées et que les objets observés soient décrits et figurés exactement (1). Le prix pour chacune des trois questions ci-dessus est une . médaille d’or de la valeur de :50 florins, plus une gratifica-- .… tion de 150 florins également d'Hollande. Les réponses, écrites en hollandais, en francais, en anglais, en allemand ou en latin, doivent être adressées, franc de port, à M. Van Marum, secré- taire perpétuel de la société, avant le terme fixé pour le con- cours - (1) Voyez à ce sujet : 1°. F.-P. Scuranr , Ueber die Priestleyische è grüne Materie. LOUP der Akademie zu München \ 1811-2813. — 20. Horxscaucx, Ueber die Entstehuñng und Metamorphosen der niederen: 'vegetabilischen Organismen. Nova acta physico-medica Acad. natur.‘Cu- … rios., tom. X, pag. 513. — 30. P.-J.-F. Turpis , Organographie végé- tale (Mémoires du Muséum d'histoire natur.), tom. XXV, pag. 15. — 4o. Treviranus, Sur le mouvement de la matière verte (Annales des sc. natur., janv. 1 254 ; Zoologie. | 190. Norice B106RAPHIQUE sur J.-B. Lesrisoupois; par M. Borrix. ( Recueil des amat. de Lille ; année 1825 et 1824, p. 357. ) Jean-Baptiste FRA A né à Douai le 30 janvier LT, ‘apothicaire major à l'armée du Bas-Rhin en1758, nommé profes- : seur de botanique à Lille en 1770, publia en 1772 la Pharma- copeée de Lille ; en 1775 une dissertation remarquable sur la pomme-de-terre, et enfiu sa Botanographie belgique; il avait déjà en 1771 combiné le système de Linné avec celui de Tour- uefort, en faisant graver une carte botanique contenant la con- cordance des deux systèmes. Dans ces entrefaites parurent les familles naturelles de M. de Jussieu. En 1795 nommé profes- seur d'histoire naturelle à l’école centrale du département du Nord, il appliqua à la Zoologie les principes qu’il avait émis dans sa carte botanique. I avait alors 84 ans. A l’âge de 88 ans il méditait un pareil travail sur la partie minéralogique. Il mou- rut le 29 ventôse an 12 (1805) à l’âge de 90 ans, dans un état bien au dessous de l’ aisance, et frappé, dit-on, de chagrin de se voir dépouillé de sa Ar par'la suppression de l’école centrale. Francois-Joseph ELestiboudois, l'un de ses fils, son successeur dans la chaire d'histoire naturelle et son collabora- teur dans la Botanographie belgique, est mort en 1815 à Lille. Son fils Thémistocle occupe aujourd’hui la chaire du père et de l’aieul. ÿ Re SD Gr —— ZOOLOGIE. 191. Monocraruies DE MamMaLoGie, etc.; par C.-J TEemmincx. Cinquième monographie : Vues générales sur l’ordre des Chéiroptères et description du genre et_des espèces de Rous- settes. In-4. Paris, 1827 ; Dufour et d'Ocagne. En prenant le parti de publier sous forme de monographies les genres de Mammifères, nombreux en espèces, et sur les- ques planent encore des doutes, M. Temminck a été bien inspiré. L'histoire naturelle en effet ne peut plus aujourd'hui avancer, ou plutôt devenir abordable par ceux qui la culti- vent, que par des travaux spéciaux , faits avec un sévère esprit de critique, et par des hommes dont la position sociale indé- A E e Le A pendante ieur permet de,se livrer à leur goût avec le plus en- ter abandon. Malheureusement ceux qui sont possédés du dé- : DANS Zoologie. | 255 sit de dévoiler quelques-uns des secrets de cette vaste science, né sont pas toujours ceux qui peuvent s’y livrer sans compro- mettre leur existence.Quoi qu'il en soit, l'exécution de M.Tem- minck ne répond pas entièrement au noble but qu'il a dû se” proposer , et dont il a senti le besoin. Depuis long-temps, en effet, M. Temminck élève à l’ornithologie nn monument im- périssable et digne d'elle; pourquoi n’a-t-il pas jugé convena- ble, à l'exemple de M. F. Cuvier, d'accompagner ainsi chaque monographie de figures coloriées représentant les espèces nuu- velles: non pas de ces planches in-folio sur grand- raisin vélin, gravées avec le plus grand luxe , mais ces planches modestes in-4°., lithographiées avec soin et abordables pour la fortune des vrais naturalistes, qui ne sont pas riches, et non destinées à surcharger les rayons des bibliothéques où on ne lit point? les figures seules aujourd'hui doivent éclairer les descriptions : celles-ci en effet ne permettent plus , quelque détaillées qu'elles soient, de reconnaître positivement les êtres qu'elles ont pour but de faire connaître, et les descriptions de M. Tem- minck , écrites en français dans le goût germanique, ont l'in- convénient surtout d'être très-diffuses, et par cela mème très- difficiles à bien saisir. Dans les monographies précédentes ( Voy. Bulletin, to. IX, n°. 1093), M.Temminck a cherché à débrouiller des espèces li- tigieuses, et a enrichi la science d'espèces nouvelles ; ila pour- suivi cette entreprise dans la monographie présente pour une famille dont les individus se rapprochent tant par leurs formes extérieures , et différent tellement à chaque période de leur vie, que jusqu'à ce jour, maloré des travaux du plus grand mérite , leur histoire, qui doit toutes ses lumières à M. Geof- “ froy-Sant-Hilaire, est encore fort embrouillée. De tous les Mammifères, la famille dés Chauves-Souris ou Cheiroptères, est celle qui réclame le plus impérieusement de bonnes figures. Sans elles on ne s'entendra jamais, et la synonymie ne fera que se grossir sans grand profit pour l'immuable vérité. M. Tem- minck lui-même corrobore notre opinion, lorsque dans son tableau méthodique (7°. monogr.) il rejette comme incomplè- tes les figures et les descriptions du naturaliste bavarois Spix. Neuf pages in-4°. sont consacrées à établir les caractères gé- _néfaux de la famille des Cheiroptères, ses rapports, les lois de son organisation et les points de contact qu'elle présente avec 256 __ Zoologie. Ne. toi d’autres familles. Il y a joint aussi quelques éclaircissemens sur les Ptérodactyles de M. Cuv., ou: CratAGeEP RATER de MM. Oken et Sœmmering. La monographie du genre Rousser Te ( Pteropus:) a 36 pages. in-4°, , elle est accompagnée de sept bonnes planches gravées, et représentant cinq Roussettes nouvelles et des squelettes et des crâues de diverses espèces. M. Temminck se trouve heu— reusement placé, en effet, pour nous faire connaître les nom- breuses espèces qui décorent le Musée du roi des Pays-Bas, et qui proviennent des contrées les plus riches et les moins con- nues du globe. Les animaux de Céram, des Moluques’orien- tales, de la grande île de Célèbes, nous fourniront des nou- veautés pendant long-temps encore. Pout donner une idée du travail de M. Temminck, nous suivrons l'ordre qu’il a adopté lui-même. - e ; CA Genre Rousserre, Pleropus Briss. Les Rousseltes sont les géans de la famille des Chauves -Souris, aussi leur existence fut-elle regardée long-temps comme fabuleuse, lorsque les an- ciens voyageurs parlaient de Chauves-Souris grosses comme des chats, et dont on mangeait la chair. M. Temminck donne les caractères du système dentaire , les caractères organiques et extérieurs , le genre de nourriture, les limites naturelles qui les séparent des autres animaux, là synonymie et l'histoire du genre ; il discute les espèces qui sont nominales ou réelles , et enfin établit, pour la description des espèces , trois sections. re, section. Roussette à museau plus ou moins allonge’; queue nulle ; membrane interfémorale plus Ou moins rudimentaire ; régime entièrement Jrugivore. 1. Roussette édule, Péeropus edulis Geoff., P£. Edwardsit Geoff., P£. javanicus Horsf. : Temm.,.p. 172. Hab. Java, Su- matra , Banda et les autres îles de la Sonde et Moluques. 2. Roussette intermédiaire , P£. medius Temm., pag. 176. Confondue avec l'edulis, suivant M. Temminck, qui pense que c'est le badur des Hindostanis. Formes grèles; museau moins long que dans l’edulis , les membranes moins larges et plus dé- . coupées ; les oreillés longues et pointues; le pelage court et bien fourni ; les membranes velues et brunes; le haut du corps marron-noirâtre , le dos moins brunître; la nuque roux- jaunâtre; le ventre brun feuille morte. Long., 11 po., enverg. (| | Zoologie. : 25ÿ 3 pieds. Hab. le continent de l'Inde, Calcutta et Pondichéry. 3.Roussette à face noire, P£. phaïobr, Temm,. p. 178. Taille _,de la précédente; corps gros, trapu; museau long; oreilles. - courtes et pointues ; pelage long, grossier, abondant, un peu frisé ; membranes noires; un masque noir sur le museau; le haut du corps d’un jaune paille ; la poitrine d'un roux doré très-vif ; dos noir-marron. Hab. Madagascar. 4. Roussette à tête cendrée, Pt. poliocephalus, Temm. p. 179. Taille du Pteropus edulis; corps gros, trapu ; membrane interférmorale irès-courte; pelage abondant, long, plus ou moins frisé, d’un cendré foncé sur la tète et le cou, d’un beau marron roussatre sur la nuque , le devant du cou et les épaules séparé par une bande noire du gris qui est propre au reste du corps. Long. 1 p., enverg. 3 pieds 3 pouces. Hab. la Nouvelle- Hollande. M. Cunningham, naturaliste anglais très-distingué, est le premier qui ait découvert cette espèce dans le voyage du capitaine Parker King. Il l'a trouvée dans les environs du Port- Macquarie et dans toute la position intertropicale de la Nou- velle-Hollande. 5. Rousseite laineuse, P£., dasymallus, Temm. p. 180, pl. 10. Long. 8 po. , enverg. 2 p. 4 po. Membrane interfémorale. rudimentaire ; oreilles petites, nues, pointues; pelage très- laineux, long partout; membranes velues ; les poils des mem- bres longs; partie supérieure de la tête prise ; le cou et la nuque d'un blanc sale, un peu jaunâtre; le reste du corps brun foncé , à pointe des poils ocracée. Hab. le Japon, où l’a découverte le voyageur-Siebold , qui l'a décrite sous le nom de Pteropus rubricollis dans ses Spicilegia Faunæ Japoniæe. Les Japonais la nomment Sobaosiki; elle dévaste les jardins et les plantations. ; 6. Roussette vulgaire, -P4. biggaris , Geoff. La roussette Brisson , Buff. t. 10, pl. 14. Wespertilio ingens, Clusius, ex. p. 94 ? Hab. les îles de France et de Bourbon. 7. Roussette rougette, P£., rubricollis, Geoff. La Rougette , Buff. vol. 10, pl. 17, de Bourbon et de Madagascar. * 8. Roussette pâle, P4. pallidus, Temm. pl. 184. Oreilles courtes , arrondies ; membrane interfémorale réunie à ,la base par un rudiment ; les membranes d'un brun clair ; pelage très- court, mélangé de poils bruns, gris et blanchîtres ; la nuque, les épaules et le collier d’un roux vif, plus pâles chez les jeu- 258 Zoologie. N°: 481 nes ; le dos d’un brun pâle ; la tête, la gorge, le ventre d’un - brun couleur de feuille morte. Long. 7 po., 6 lig. enverg. 2 p., 4 ou 5 po. Hab. l’île de Banda, | 9. Roussette Keraudren, Pt. Keraudrenius, Quoy et Gaim. pl. 5 de la zoologie de l’Uranie. Cette espèce a été trouvée par nos deux collègues aux îles Mariannes, où elle est nommée Fa- riki, et aux Carolines où on la nomme Poe. Nous en avons dé- posé au muséum plusieurs individus, que nous avons tués dans la petite île d'Oualan , où les naturels la nomment Æoi ou Quoy. 10. Roussette grise, P£. griseus, Geoff. ann. mus., t. 15, p. 94, f 6, et Temm. pl. 11, p. 187. Oreilles très-courtes, acu- minées ; dents incisives supérieures égales ét bien rangées, les inférieures séparées par un intervalle dans leur milieu; pelage du cou long et frisé ; membrane interfémorale trés-étroite aux membres et rudimentaire au coccyx; poils du dos couchés et courts ; tête, gorge et nuque d’un roussâtre très-clair ; dos roussâtre , clair, passant à la couleur lie de vin; dessous du corps d'un gris roussâtre. Long. 8 po., enverg. 21 po. Hab. l’île de Timor, d’où l’a rapportée Péron. 11. Roussette masquée, P£. personatus, Temm. p. 189. Oreilles moyennes, arrondies au bout ; membranes interfémo- rales rudimentaires ; les alaires brunes en dessus, blanchâtres en dessous; tête petite, peinte de blanc pur et de brun ; une large zone brune couvre la gorge ; le haut du corps est d’un jaune de paille ; le dos est grisâtre ; le ventre est brunûtre, et chaque, poil estl terminé de jaune roux. Long. 6 po. 6 lig., enverg. 20 po. Hab. l’île de Ternate, d’où elle a été'rapportée par M. Reinwardt. 12. Roussette mélanocéphale, P£. melanocephalus, Temm. p. 190, pl. 12. Cétte espèce est de la taille de la sérotine d'Europe ; elle a les poils de deux couleurs, d'un blanc jaunà- tre à la base et d’un cendré noirâtre à la pointe ; la tête est noire ; les parties inférieures du corps sont d’un blanc jaunä- tre terne; des parties latérales du cou suinte une humeur odo- rante. Long. 2 po. 10 lig. enverg. 11 po. Découverte par Van Hasselt, dans le district montueux de Bantam dans l’île de Java , où elle porte le nom de Batoeauwel. A / C2 Zoologie. 259 2° section. Roussettes à museau un peu effilé, à langue allongée, | pointue ei extensible, à queue rudimentaire , dépassant à peine la membrane interfémorale, frugivores. INota. Cette section très-caractéristique forme le genre Ma- croglosse, Macroglossa de M. F. Cuvier. _ 13. Roussette Kiodote, P£ minimus , Geoff. Saint-Hilaire, vol. 15, p. 97. P£. rostratus, de Horsf. M. Temminck réunit à la roussette Kiodote de Java, le Pt. rostratus de Horsfield. Il ajoute dans une note, que le nom de Kiodote n'est pas usité à Java, où cette espèce est connue sous le nom de lowo-assu, ce qui signifie chauve-souris chien. Comme M. Temminck n'a pas été. à Java, il est fort possible en cette circonstance que M. Leschenault ait aussi bien raison que ceux qui disent à M. Temminck qu'il avait tort. M. Temminck ajoute : « Les Français sont assez souvent dans le cas de donner une orthogra- phe vicieuse en se servant des noms vulgaires qu'ils appliquent aux espèces d'après les idiomes étrangers. » Phrase sévère et in- juste, que personne en Europe a moins le droit d'imprimer que M. Temminck. 3°. section. Une queue plus ou moins longue, à moitié engagée . dans la membrane interfémorale, les incisives petites, syme- triquement rangées et contiguës , insectivores. 14. Roussette paillée, Pt. stramineus | Geoff. ann. du mu- seum , t. 15, p. 95. Temm. p. 196. De l’île de Timor. 15. Roussette de Geoffroy, Pt. Geoffroyi, Temm. p. 197. Pt. ægyptiacus, Geoff. mus. t. 15, p. 96. 6. Roussette mammilèvre, P£. litthœcheilus, Temm, p. 198. Elle est de la taille de la roussette d'Égypte; son pelage est fin et lisse; des poils divergens occupent les côtés du cou ; la tête et les côtés de la poitrine sont d'une belle teinte rousse , pas- sant à l’orangé chez les vieux individus; le dos est d’un brun roussâtre ; le ventre est gris; un liséré blanchâtre borde les oreilles ; la femelle, plus grande que le mâle , est olivâtre , lé- gèrement rousse sur les côtés du cou. Long. 5 po., enverg. 18 po. environ. Hab,. les îles de Java et de Sumatra, la Cochin- chine et Siam. - 17. Roussette amplexicaude, Pt. amplexicaudatus , Geoff., Tenim. pl. 13, p. 200. L’envergure de cette roussette est d'un Lu 260: Zoologie. pied quatre pouces; son pelage est d’un gris roux; Sa queue est à moitié enveloppée dans la membrane interfémorale et est de la longueur de la cuisse ; elle a été découverte. à Timor par Péron et Lesueur. Hab. aussi Sumatra, Amboine et Java. à! 18. Roussette à oreilles bordées, P£. marginatus, Geof. ann. du mus, t, 15, p. 97, f. 5; Témm. pl. 14, p. 202. Type du genre Cynoptère de M. F. Cuvier. Du Bengale. Telle est l'analyse pure et simple des espèces par M. Tem- minck dans une monographie fort remarquable, et d'autant plus précieuse qu'elle fait connaître des espèces"nouvelles pour la science, et qu'elle rectife des erreurs ou ajoute des faits nouveaux aux espèces connues. Elle devient indispensable à tout naturaliste et doit se trouver obligatoirement dans sa biblio- théque. IL est bien à désirer que M. Temminck continue son recueil, et il est encore plus à désirer qu'il soit secondé par le. public dans le débit d'ouvrages pour lesquels il fait des sacrifi- ces pécuniaires, tout en y consacrant ses veilles et son érudi- tion. - LEsson. 102. Histoire NATURELLE Des Mammirères , avec des figures origi- nales coloriées , dessinées d’après des animaux vivans ; ou- vrage publié sous l'autorité de l'administration du Muséum d'histoire naturelle, par GEorrroy-Saintr-Hiraire et Frédéric Cuvier. Édit. in-4. Liv. IV et V. Paris, 1827 ; Belin. (Voy. Bulletin, tom. VIIL, n°. 321) \ Chargés de rendre compte des livraisons de l'important ou- vrage de M. F. Cuvier , nous nous empressons d'exprimer à son sujet notre pensée entière. C’est un de ceslivres en effet qu'on ne saurait trop bien accueillir, et sur le mérite duquel l’opi- nion de l'Europe s’est prononcée. Les ouvrages originaux ac- compagnés de figures exactes et coloriées avec soin, sont au- jourd'hui le seul moyen de poser d’une manière immuable, les bases des études naturelles. Sans bonnes figures (1), plus (1) Pour ne point laisser de prise à ceux qui seraient tentés de dé- naturer une opinion que nous croyons d'ailleurs trés -vulgaire parmi les naturalistes, nous rappellerons que les figures ne peuvent jamais % remplacer les êtres qu’elles représentent, et que ce n'est qu'a leur défaut , et comme un moyen de multiplier les portraits et de s'enten- di Zoologie. 261 d'histoire naturelle descriptive, ou bien l’on retombera dans le chaos. Au milieu en effet des êtres, dont les espèces ne se . comptent plus que par milliers, pense-t-on qu'une phrase lin- hpenne puisse suflire? des pages de description sont bien moins appropriées encore à l'étude de ces mêmes êtres, et quel est l’homme doué d’une persévérance assez grande pour se livrer à l'examen des centaines de recueils où leur histoire se trouve aujourd'hui plus ou moins bien tracée? La seule marche , à notre-avis [et nous connaissons plus d’un natura- liste célèbre de France qui nous étaie de son opinion (r)], est de publier une description originale accompagnée d’une bonne figure. La représentation graphique de l'être le retrace dans la mémoire , et la description typographique, soumise au juge- ment, lui assigne ses vrais rapports , et met à même de discu- ter ses analogies et les lois de son organisation : voilà les véri- tables archives de la science. D'un autre côté, les arts que réclament l’histoire naturelle ne se-sont perfectionnés que suc- cessivement ; les figures, avant d’être livrées au public, pas- sent dans tant de mains, occasionent des dépenses si nombreu- s , que les ouvrages qu’elles accompagnent, par l'élévation de leur prix, ne peuvent orner, et orner est bien le mot, que les bibliothéques des gens riches ou des grands établissemens ; de sorte que ceux qu'ils intéressent sont très-souvent les derniers qui puissent y jeter un regard furtif. La lithographie est venue fournir les moyens de remplacer la gravure sur cuivre, tou- jours dispendieuse, et, si elle est moins pure que le burin dans les traits qu'elle retrace, souvent elle Femporte sur lui par le moelleux du crayon et la touche originale et pleine de’ verve du peintre. M. F. Cuvier, appelé à la direction d’une grande ménagerie d'animaux vivans , sentit bientôt tout ce que sa po- sition avait d'avantageux pour l'avancement de l'étude qu’il cultive, et résolut de faire succéder aux figures mortes calquées - sur les peaux inanimées de la taxidermie, les portraits de la dre d'un bout du monde à l'autre , qu'il est à désirer que leur usage puisse prévaloir seul. (1) C'est aussi celle de M. le baron de Férussac, qui prépare plu- sieurs monographies importantes sur les Mollusques , accompagnées de figures très-soignées , qui prouveront les ressources que l’histoire naturelle peut emprunter de la lithographie. 262 Zoologie. k plupart des êtres vivans nourris dans la ménagerie du Mo- séum. Son ouvrage, publié d'abord dans le format in-folio, eut un succès légitime ; mais il importait de le populariser, de le rendre accessible aux jeunes naturalistes ,-et ce besoin, senti par l'éditeur , a donné naissance à l'édition in-4°., format plus modeste et plus avantageux, et auquel tout promet un succès qui ne peut que s’accroître. La nouvelle édition mérite donc d'être accueillie avec empressement; elle a sur l’ancienne plu- sieurs avantages, d'abord un format de bibliothéque plus por- tatif, et ensuite les animaux sont rangés méthodiquement. Quant aux figures, ce sont les mêmes, et seulement elles ne sont point débordées par un large cadre de papier blanc, qui peut être fort agréable aux bibliophiles , mais qui l’est très-peu aux naturalistes , qui en paient fort cher l’inutilité. Les 4°. et 5°. livraisons sont consacrées à diverses espèces de singes déjà connues par les précédentes analyses , et qu'il nous suffira pour le moment d'indiquer. On y trouve les figures et les descriptions du Mangabey à collier, du Patas à bandeau noir femelle, du Malbrouk, du Vervet mâle, du Grivet mâle, du Callitriche mâle, du Mangabey femelle, de la Macaque mâle , de la femelle et des jeunes , de la Macaque à face noire, de la Toque mâle. et du Ponnet-Chinois. Le texte s'arrête à la page 88, et les figures à la pl. 30. Le texte a pour garantie de sa bonté les noms qui ornent le frontispice de l'ouvrage, et les planches lithographiées par M. Werner, sont coloriées avec le plus grand soin. Ii est bien à désirer seulement que l’édi- teur mette moins d’'interyalle entre la publication des livrai- _ sons, et quil trouve dans l'empressement du public, un en- couragement à ses utiles et nombreuses entreprises. | Lessow. s } \ 193. Essai D'une cLasstricarion pes Mammirëres , distribués en tribus et familles, avec l'indication des genres qui peuvent “ se rapporter à chaque tribu; par G.-E. Gray. ( Annals of Philos.; nov. 1825, p. 337.) L'auteur trouve que les ordres établis par Linné dans la - classe des Mammifères sunt irès-naturels. Plusieurs des fa- milles que M. Gray indique coïncident aussi avec celles de M. Cuvier et d’autres zoologistes modernes. Ainsi c'est plutôt Zoologie. 2635 la distribution de ces familles que leur création qui lui appar- tient dans sa nouvelle classification , dont voici le tableau : Ordre Ier, PRIMATES. Groupes typiques. ” _ Groupes de connexion. Fam. 1. Hominidæ. à 3. Lemuridæ. 2. Sariguidæ. 4. Galeopithecidæ. \ 5. Vespertilionidæ. Ordre II. Ferx. Fam. 1. Felidæ. 3. Talpidæ. 2. Ursidæ. 24: Didelphidæ. 5. Phocidæ. Ordre IIIe. Cerx. Fam. Balænidæ. 3. Trichechidæ. 2. Delphinidæ. 4.? Manatidæ. 5.? Halicoridæ, Ordre IV®. GzLires. Hystricidæ. Leporidæ. Muridæ. Gerboïdæ. Aspalacidæ. L'auteur dit qu'il est incertain quelles sont les familles typi- ques de cet ordre. L Ordre Ve. UncurarA. Fam. 1. Bovidæ. 3. Elephantidæ. 2. Equidæ. | 4. Dasypidæ. 5. Bradypidæ. Le défaut d’espace nous empêche d'entrer dans le détail des genres que l’auteur assigne à chaque famille; mais les noms de ces dernières doivent déjà faire connaître exactement les gen- res qui s y rapportent naturellement. | 194. DES OPINIONS ÉMISES JUSQU'ICI SUR LA CAUSE DE L'ENGOURDISSEMENT LA : »r . , = " PÉRIODIQUE qu éprouvent les animaux appelés hibernans ; par M. le D'. Pasrré. ( Annal. de la Soc. Linn. de Paris; mai 1827, p. 121.) 264 FPE Zoologie. Dans ce résumé des opinions émises Jusqa'ici sur le phéno- : nème de l'hibernation, M. le D". Pastré passe en revue les recherches faites et les théories émises par Cleshorn (1), Spal= lanzani (2), Carlisle (3); MM. Mangile( 4), Saissy (5), Pru- nelle (6) et Otto (7). M. Pastré lui-même avait déjà combattu la théorie de M. Saissy, dans un mémoire lu à la Société Lin- néenne, le 18 mai 1826: Aujourd'hui il a pour but principal de développer une idée émise par M. Otto et auparavant par d'autres physiologistes. M. Otto a établi que l'hibernation n'a pas pour cause essentielle une disposition anatomique, mais qu’elle dépend peut-être d’une modification particulière de la sensibilité. Cette manière de s'exprimer a semblé trop vague à M. Pastré, et il s'attache à donner une explication plus précise à ce sujet. Pour cela il appelle à son secours la force de situa- tion fixe, qu'il est allé ressusciter des ouvrages de Barthez ; c'est, selon lui, cette loi du principe de la vie, cette force de situation fixe, qui est la seule cause essentielle de l’engourdis- sement, quel que soit d’ailleurs l’objet extérieur ou intérieur qui en provoque l'exercice. Nous voudrions bien rapporter en entier le raisonnement de l'auteur, si nous n'en étions empê- ché par la considération qu'il repose sur une hypothèse phy: siologique purement gratuite , que ce n ’est, en un mot, qu'un aveu amplifié de notre ignorance sur la vraie cause RENTE du phénomène de l'hivernation. S:G'É 105. DenTs MONSTRUEUSES CHEZ UN LIÈvRE décrites et figurées par C.-P. Tauxserc. (Denkschriften der kœn. Acad. der Wissens- chaften zu München ; 1. IX, 1825, p. 185.) (1) Recueil de Dissert. de la Soc. médicale d'Édimbourg, to. IV. - (2) Memorie sulla respirazione , 2 vol., trad. par Shi Genève, 4803. (3) Philosoph. Transact. of London , 1805, p. 204. (4) Saggi d’osservazione per servire alla storia dei Mammiferi sotto- posti ad una lethargia periodica. Milan , 1807. Annales du Muséam d'hist. natur. de Paris, to. IX, pag. 406, et to. X, p. 434. £ (5) Réchéréhés expérimentales anatom. et chim. sur la physique des animaux hibernans. Lyon , 1808. In-5e. (6) Annales du Muséum d'hist. natur., to. XVIIL, p. 20 et 302. (7) Nov. Act. phys.-med. Acad. Nat. Curios., to. XIII, p. 23. Voyez Le Bulletin, to. XI, juin 1827, = del % - l ] \ | | Zoologie. 265 La monstruosité dont il est question dans cette note s’est rencontrée sur les dents incisives des deux mâchoires d’un lièvre qu'on avait tué dans la province de Smoland, en Suède; J'auteur n'a vu que le crâne de l'individu, qui appartenait à l'espèce nommée Zepus variabilis des auteurs (L. timidus L. ‘ Faun. Suec. ). Les deux incisives de chaque mâchoire ont pris la forme de défenses semblables à celles de l'éléphant; celles de la mâchoire inférieure sont longues de 2 pouces, recourbées vers le haut, et presque quadrilatères dans toute leur lon- gueur. Celles de la mâchoire supérieure ont un peu moins d'un pouce de long, elles sont plus fortement courbes, mais en bas, et en même temps obliquement vers la gauche; elles sont rapprochées à leur base, mais écartées au sommet. Deux autres petites dents, presque droites et pointues, et deux fois . moins longues,se trouvaient en outre implantées à la base des incisives monstrueuses de la mâchoire supérieure. On ne sau- rait nier que cette abnormité du système dentaire ne soit très- remarquable, surtout chez un animal de l'ordre des Rongeurs. Cependant un exemple très-analogue , sur-un Rat, se trouve représenté dans l’oùvrage de Moreau de la Sarthe (les Écarts de la nature, in-fol. , Paris). SC DL. 196. Avium sPECiES NOVÆ, quas in itinere per Brasiliam, annis 1817-1820, collegit et descripsit D'. J.-B. px Srix. Avec 104 pi. lithogr. [n-fol. de 90 p. Munich, 1824; Hübschmann. (Gœtting. gel. Anzeig.; £év. 1826, p.245.) Ces 104 planches, accompagnées d’un texte descriptif fort _ succinct, sont exécutées et coloriées avec beaucoup de soin ; elles sont , à quelques exceptions près, très-dignes d'éloges ; | elles représentent 155 figures d'oiseaux ; le texte contient la description de 177 espèces appartenant à 42 genres en partie nouveaux ; la plupart des espèces sont également nouvelles. Voici les noms des genres représentés. Oiseaux de proie : Ca- thartes 3 esp. Polyborus 1, Aquila 4, Cymindis 1, Harpyia 2 , Astur 2 , Gymnops 4, Milvago 1, Butco 2, Bidens 6, Falco 5, Strix 6. Perroquets : 4rara 8, Aratinga 8, Psittaculus 4, Psüta- cus 17. Coucous : Trogon 9, Cyphos v. Tamatia, Bucco 5, Macro- pus 4, Galbula 5. B. Tous XII. 18 | 266 Zoologie. Pics 16; Pies 11; Merles : les genres Turdus 5, Mryothera D, Phylidor 3, Anthèle 2, Figulus x ; Colibris : les genres Capiife lorynchus 2 ; Trochilus >, Grypus, Colibri; enfin les genres isolés Sphenura 2, Anabates 2, Synallaxis 1, Parulus 1 et Dendrocalaptes 12. 197. SUR LES DISTINCTIONS À ÉTABLIR ENTRE DEUX ESPÈCES D'ICTERUS, _ jusqu'à ce jour confondues sous le nom spécifique d'Jctero- cephalus ; par Cn. Bonaparte. ( Journ. of the Acad. of nat. Sc. of Philad elphia vol. VI, p. 222, fév. 1826.) Bien convaincu que le Troupiale à tête juune, apporté par l'expédition du major Long aux Montagnes Rocheuses, était - une espèce inédite, dit M. Ch. Bonaparte, maisen même temps fidèle aux principes de n’admettre comme nouvelles que des espèces comparées rigoureusement avec celles qui sontconnues, cet ornithologiste distingué ne l'isola point d'abord de l’icterus _ icterocephalus, et il ne s’y décida qu'après un mûr examen. < ER SE Les différences les plus remarquables qui existent entre ces” deux espèces , d'abord regardées comme identiques, sont assez caractéristiques. Elles consistent en effet en une tâche qui existe sur l'aile d'une espèce etqu'on ne voit pas sur l’autre; en des proportions différentes dans la taille ; enfin chacune d'elles appartient à un groupe différent. Telle est leur description. Sous-genre Xanthornus. | 1. Troupiale à tête orangée, Jcterus xanthocephalus , Ch. Bo- nap. J. icterocephalus , Ch: Bonap. 4m. Ornith., p. 27, pl. 3; fig. 1, mâle; fig. 2, fem. Oriolus icterocephalus, Say, Mai. Long s exped. R Cette espèce, que M. Ch. Bonaparte présume pouvoir être une des grandes Coiffes jaunes de Buffon, est noire ; la tête, le cou et la poitrine sont de couleur orangée; une tache blanche sur l’aile. La femelle et le jeune âge sont d’un brun noir, sans tache à l'aile ; la gorge blanchître ; une tache jaune arrondie sur la poitrine. Ils n'ont que 8 pouc, 5 lign., tandis que le mâle a 10 pouc. 6 lig. Cet oiseau habite les régions occidentales de l'Amérique septentrionale, or le trouve aussi dans l'Amérique du sud. Sous-genre Jcterus. : 2. Troupiale à tête jaune. Jcterts icterocephalus , Daud. C’est "te Fe : : * LA . Zoologie. | 267 - V'Oriolus icterocephalus, L. Gm. Le Carouge de Cayenne, Buffon ; * enl. 343. Cette espèce ; anciennement connue , est également n noire ; la tête et le cou sont jaunes, mais on ne remarque aucune #e che blanche sur l'aile. Elle a 7 pouces 3 lignes, la femelle et le jeune âge ne sont pas connus. Cayenne est sa patrie. Lessons. 198. DEscRIPTION D'UNE ESPÈCE NOUVELLE DU GENEE Psanis de M. Cu. _vier;"par P.-J. Secsr. (Zoolog. Journ.; n°. VIII, p. 483.) On se rappelle que M, Swainson s’est occupé du genre Psaris , qu il a enrichi de plusieurs espèces nouvelles. M. Selby, en visitant le Muséum de Paris, dit qu'il observa un oiseau placé dans les galeries à côté du Psaris cayanus , sans aucune autre indication que celui de Fernambouc, sa patrie, et qu'il le retrouva, dans la collection du baron Laugier, à côté des Psaris, mais sans nom spécifique. C’est cette espèce pour la- quelle il propose le nom de Psaris erythrogenys , et à laquelle il donne pour phrase spécifique celle-ci : Psaris supra griseus , genis rufis, capite alis caudäque nigris ; infrà griseo albidus. Sa taille est celle du Psaris cayanus ou Lanius atricilla. Une cou- ronne noire revet la tête; un espace blanc occupe l'espace entre le bec et les yeux; un cercle blanc ceint de rouge entoure les yeux ; les joues sont d’un roux brun foncé; le dos, le crou- pion et les couvertures des ailes sont d'un gris cendré, les plumes sont noires à leur sommet; ailes et queue noires, bec d'un bleu noirûtre, plus large que celui du Lanius atricilla ou Psaris cayanus ; habitant le Brésil. Lesson. 109 - DescriPrION D'UNE ESPÈGE NOUVELLE DE GROS-BEC, habitant la partie nord-ouest des États-Unis ; par William Cooper, ( 4n- nals of Philos. ; fév. 1826, p. 154). Cette espèce, que M. Cooper nomme Fringilla vespertina, est ainsi spécifiée. #. fronte flavo ; vertice alis caudäque nigris; maculé alarum albä. Ele a 8 pouces 6 lignes de longueur ; le bec jannûtre, fort, conique, poin.u, déprimé à la base où 1l forme un angle dans les plumes du front. Les narines sont arron- - dies. Une ligne noire entoure la base de la mandibule supé- - rieure. Le sommet de la tête est noir ; le front jaune ; le cou et “la poitrine d'un brun olivâtre passant au jaunâtre; les joues x 13. 268 Zoologie. brunes, une large tache blanche sur les ailes, queue noire com- posée de 12 plumes, pieds d’un bran clair. Ce gros-bec tient le milieu entre le Coccothraustes d'Europe etle F. cardinalis. Il provient du Saut de Ste.-Marie , près le lac Supérieur, d’où il à été rapporté par M. Schoolcraft et où il est nommé par les naturels Paushkundamo , nom Chippewais qui signifie mangeur de graines. Ce n'est que vers la première semaine d'avril 1823 que ce gros-bec fut rencontré versle saut de Ste. -Marie : plus tard on le rencontra sur le bords de la rivière Savannah, au nord du lac Supérieur. Lessox. 200. DESCRIPTION D'UN NOUVEAU GENRE D'OISEAU. TODIRAMPRE , Topi- RAMPAUS, par M. Lessox. Nous créons ce genre pour isôler dans la famille des Æ/cyons un groupe très-naturel, qui a fort embarrassé les naturalistes jusqu’à ce jour et qui comprendra les oiseaux de la mer du Sud confondus sous les noms d’Æ/cedo sacra. Gm. Sp. 30 ( Sacred King's fisher, Lath. Syn. sp. 15 ), d’'Alcedo tuta et venerata (Sp. 16 et 17 Latham ; Sp. 28 el 29 Gmelin. } Les caractères d'organisation qui les distinguent et leurs mœurs, ne permettent de les confondre ni avec les vrais mar- tins-pêcheurs ( Æ/cedo des auteurs), ni avec les martins-chas- seurs ( Dacelo, Leach. ) ,ni avec les Ceyx ( Alcyons tridactyles), ni avec notre nouveau genre Symna,ou martins-pêcheurs à bec garni de dents fortes et aiguës. Ce groupe est remarquable aussi par la forme aplatie du bec qui rappelle celle des todiers. M. Swainson a placé deux espèces dans son genre Halcyor, dont dous n'avons pu retrouver les caractères, et nous ignorons dans quel recueïlils ont été publiés. Si ce genre repose sur les mêmes formes que le nôtre, ce que nous ignorons, nous pensons que son nom ne peut être conservé ; ce mot Halcyon (quoique ti- ré d’Aristote et qu il soit écrit par un À) impliquant un embarras synonymique très désavantageux pour l’étude. MM. Horsfeld et Vigors (Transact. of Linn. soc. of Lond., To. XV, p. 206 )ont décrit sous le nom d'Halcyon sanctus un martin-pêcheur du Port-Jackson différant peu de la même espèce de la Nouvelle- Zélande, et nullement de la même espèce de la Nouvelle-Gui- née, dont nous avons rapporté des individus. Leur descrip- tion est parfaitement bonne, et cette espèce est réelle. Ces naturalistes témoignent cependant leur embarras pour distinguer L | 4 1 . Zoologie. 269 leur Halcyon sanctus de V Alcedo sacra de. Gmelin et de Latham. Nous étant aussi procuré des individus de cette dernière espèce à O-Taïti et à Borabora, nous pourrons résoudre la question. Le plumage de ces espèces se ressemble en effet d'une manière frappante, et si on observe des différences, elles sontlégères et d'ailleurs elles s’effacent d'individu à individu; toutes, d'ailleurs, ont cela de particulier que la moitié de la bdibafe inférieure est blanche en dessous et à sa base ; mais un caractère plus spécial tranche la question : l’Æ/cedo sacra , si mal défini parles auteurs, formera notre genre Todiramphus, et l'Halcyon sanctus de MM. Horsfeld et Vigors demeurera dans le genre Æ{cedo: dont il a tous les caractères. Todiramphe ; Todiramphus , Less. Bec droit, à mandibule inférieure très-légèrement renflée, très- déprimé , plus large que haut , sans arêtes, à mandibules égales, obtuses au bout et aplaties, à bords entièrement lisses. Narines basales en fissure oblique très-peu apparente, bordées par les plu- mes du front; ailes courtes , arrondies , 1'°. rémige plus courte, la 4°. plus longue ; queue longue à rectrices égaïes au nombre de 12; tarses allonges , médiocres, réticules. Les oiseaux de ce genre vivent sur les îles de la mer du Sud, et ne semblent être que des variétés les uns des autres ; ils ha- bitent les bois et se perchent presque constamment sur les co- cotiers; leur nourriture ne se compose que de moucherons qu'ils saisissent lorsqu'ils viennent se placer sur les spathes chargés de fleurs de ce palmier. Les insulaires des îles de la So- ciété les nomment O-tataré. C'était comme le crabier blanc un des oiseaux vénérés dans l'ancienne religion de ces peuples; il était défendu de les tuer sous des peines sévères , et leur dé- pouille était offerte au grand dieu Oro. 1°. esp. Todiramphe sacré : Todiramphus sacer. Less. Corpore et capite supra viridibus, albis infra. Torquato albo , bruneo striato. | Alcedo tuta , Gr. sp. 28; Lath, syn. sp. 17? Alcedo sacra, Gm. sp. 30, v. À. Lath. sp. 15 v. a?— Mâle. Cet oiseau a 8 pouces 6 lignes de longueur totale; le bec a 21 lignes de sa commissure à sa pointe , la queue a trois pou- ces. Bec noir et blanc à la naissance de la mandibule inférieure. Le sommet de la tête est recouvert par des plumes d'un vert brunâtre qui forment une calotte circonscrite par une large raie 270 Zoologie. blanche qui naît au front, passe au-dessus des yeux et se rend derrière l’occiput ; un large trait noir naît de l'œil et prenant une teinte verte, puis brune, forme une bordure à la ligne blanche et la circonscrit, La gorge, la poitrine et tout le dessus du corps sout d'un blanc pur ; un demi-collier très-large, blan- châtre , sinuolé de brun léger et de marron très-faible , occupe le haut du manteau et est bordé de noir; le dos, les couver- tures des ailes, le croupion, le dessus de la queue et les ailes sont d'un vert bleuûtre uniforme ; les rémiges sont brunes et bleues sur leur bord externe ; les rémiges moyennes sont ter- minées de brun ; la queue en dessous est de cette dernière cou- leur ; les tarses sont noirs ; les ailes s'étendent au tiers supérieur de la queue. Cet oiseau est très-commun dans les îles d'O-Taïti et de Bora- bora. Il se tient sur les cocotiers. Les naturels le nomment ainsi qu'une Sittele O-tatare. Son vol est peu étendu et ses habitudes ne sont pas craintives; il vit d'insectes que l’exsudation miellée des spathes des fleurs de cocos attire. On remarque que cette espèce et la perruche e-vini (Ps. taïtensis) se tiennent constam- ment sur les cocotiers qui forment des ceintures au bord de la mer sur toutes ces îles. 2e, espèce: Todiramphe divinisé : Todiramphus divinus Less. Corpore brunneo suprà , albo infra, torquato nigro. Cette espèce a 7 pouces 8 lignes de longueur totale ; le bec a 18 lignes et la queue 34 Le bec est beaucoup sas aplati que dans l'espèce précédente ; il est légèrement convexe en dessus et ressemblerait parfaite- ment à celui d’un todier, s’il avait la moindre trace de carèneet des barbes qu'on observe à la base des oiseaux de ce genre. Le bec est noir et blanc à la base de 1a mandibule inférieure; le sommet de la tête est d’un brun prenant sur les joues une légère teinte verdâtre peu sensible ; la gorge est blanche; une bandelette noire large naît à la commissure du bec et sépare le blanc de la gorge du brun verdâtre de la tête. Un large col- lier noir occupe le haut de la poitrine et se perd sur le dos avec là teinte brune de tout le dessus du corps et même les ailes ; le ventre est d'un blanc passant au blanchâtre roux et:se conti- nuant aux épaules en prenant un peu de brun; les,rectrices sont brunes, légèrement bordées de vert extérieurement; la queue brune en dessous est brune-verdâtre en dessus; les tarses Zoologie. 271 sont noirs et organisés comme dans les a/cedo. Les ailes dans cette espèce ne s'étendent que jusqu'à la naissante de la queue. Nous eussions été tentés de considérer cet oiseau comme la femelle de l'espèce précédente; cependant la forme encore plus aplatie du bec ne permet pas de s'arrêter à cette opinion. Le Todiramphe- -dieu joue un grand rôle dans l'ancienne théogonie des habitans des archipels de la Société ; c'était un des oiseaux favoris du grand dieu Oro. Nous ne nous en procu- râmes que deux individus tués dans l'île de Borabora. 1. DESCRIPTION D'UNE ESPÈCE NOUVELLE DE TERRAPÈNE, avec quel- ‘ques observations sur les T. de la Caroline et tachetee ; par Thomas Bezz , avec une fig. (Zoolog. Journ. : no. 8, p. 484. ). 2 2 , L'espèce qui nous occupe appartient à la section des Sterno- thærina de M. Bell, de la famille des Émydes, et du genre Terrapene de Merrem. Elle ressemble beaucoup à la Terrapene maculata , mais elle s’en distingue en ce qu’elle est tricarénée très-nettement, d’une taille plus développée et entièrement différente par ses couleurs. Les plaques du dos sont lisses et seulement élevées sur leurs bords. Sa longueur est de huit pou- ces anglais , sa largeur de cinq et demi. La partie supérieure de la tête, du cou et du corps entier, est d’une couleur brune foncée. Le dessous de la tête et la plaque sternale sont d’un jaune pâle; celle-ci a sur le milieu de chaque écaille une tache noire. La tête est plus petite que dans les autres espèces du genre, et deux bandes jaunes, traversant l'œil, occupent les côtés de la tête. Ses habitudes sont timides. M. Bell donne pour diagnose de cette espèce qui provient de l'A mérique septentrionale et qu'ilnomme Terrapene bicolôr , cette phrase - ci : T°. testà glabr& tricarinatä fuscé ; sternä flavescentis squamis fusco unimaculatis M. Bell confirme ensuite ce qu'il a eu occasion de dire, en séparant les trois espèces confondues sous les noms de Testudo clausa, et possède vivantes les Terrapene carolina et maculata, _ Lesson. 202. SUR LA CONFORMATION DES YEUX DU CROCODILE ET DU CAIMAN; par M. Rever. ( Journ. d'Agricult. de méd. , etc., de ie Soc. de l'Eure, n°. 5, janv. 1825, p. 69.) L'auteur a observé que l'iris du Crocodile et du Caiman a la 272 | Zoologic: | propriété de se dilater et de se contracter autant et de la même manière que celle des chats et des oiseaux de nuit, et il a cru que son observation était tout-à-fait nouvelle. S'il avait con- sulté seulement l’Anatomie comparée de M. Cuvier, il aurait trouvé qu'elle ne l’est pas. Il propose pour désigner le phéno- mène de la vision nocturne de certains animaux les termes grecs assez superflus de ryctiopie et de nyctiope. S. G. L. | : : 203. ANIMALIA NOVA, SIVE SERPENTIUM BRASILIENSIUM SPECIES NOVÆ. —— Histoire naturelle des espèces nouvelles de Serpens recueil- lies et observées pendant le voyage dans l'intérieur du Bré- sil; dans les années 1817-1820, par ordre de S. M. le roi de Bavière, publiée par Jean de Six , et décrite d'après les no- tes du voyageur, par Jean Wacrer. Grand in-4°. avec 28 pl. Munich, 1824 ; Hübschmann.… , Dans cet ouvrage, imprimé avec luxe, se trouvent décrites 43 espèces de Serpens du: Brésil que M: Spix donne comme nouvelles , mais contre lesquelles on a déjà élevé diverses ré- clamations et publié des observations critiques plus ou moins bien fondées. N'ayant pas sous les yeux l'ouvrage lui-même, nous nous bornons à une simple annonce , en ajoutant seulement que les descriptions spécifiques et génériques sont données en latin et le texte explicatif en francais. | M. Fitzinger, qui s’occupe d'une manière spéciale de l’Erpe- tologie, a fait contre un grand nombre des espèces de MM. Spix et Wagler des observations critiques imprimées dans l'Zsis, 1826, t. XIX , p. 881. Sa critique dégénère quelquefois en pure chi- eane. M. Wagler répond à M. Fitzinger dans un autre cahier du même journal, tom. XX, 1827 , Pp- 422. Il reconnaît plusieurs erreurs dans lesquelles il est tombé en rédigeant le texte de l’'cu- vrage de M. Spix, et il en redresse quelques autres dans les- quelles son adversaire est tombé suivant lui. 20/4.NoTICE SUR LES OEUFS DU BOA CONSTRICTOR et sur une couvée de « ce serpent observée dans le royaume d'Assam; communica- tion faite au D'. Brewsrer par un correspondant des Indes orient. (£ dinb. Journ. of science, no. 8, Avr. 1826 , p. 221. L'auteur de cette notice recut, en juin 1825, 80 à 90 œufs du } >. Es . u ; serpent qu'il nomme Boa constrictor, et qui sans doute n'est Zoologie. 273 qu'une grande espèce du genre Python, vu que les Boas, pro- prement dits, ne paraissent pas habiter l’ancien continent. Un de ces œufs ayant été ouvert , on y trouva un jeune serpent long de 18 pouces, et donnant des signes de vie. Le 16 juillet tous les jeunes étaient éclos; ils avaient également 18 pouces de long et étaient pleins de vie ; on les nourrit avec des pois- sons et autres substances. Le premier renouvellement de la peau eut lieu le 14°. jour après la sortie de l'œuf. Les jeunes individus se portaient fort bien ; un seul était mort. Il est fort rare, à ce qu'il paraît, qu’on puisse se procurer les œufs de ces grands serpens. Ces œufs sont mous; ils ont le volume d'un œuf d'oie; à leur extrémité se trouve une espèce d'appendice , par lequel l’œuf paraît être attaché à quelque ob- jet extérieur, 08: G. Li 205. DescriPrion D'UNE NOUVELLE ESPÈCE DE SALAMANDRE; par. R. Harcan. (Journ. of the Acad. of rat. sciences of Philad.; To. V, déc. 1825, p. 136.) Salamandra picta H. Corps noirâtre ou de couleur ardoisée sombre supérieurement; d'une teinte jaunâtre ou orangée claire inférieurement; peau plissée au-dessous du cou; queue comprimée dans sa portion inférieure et ayant presque la lon- gueur du corps, qui est de près de 4 pouces. Longueur de la- tête, © de po.; largeur, +; longueur des pates postérieures, + ; des pates antérieures, -£. Hab. les petits ruisseaux des en- virons de Philadelphie. 206. SUR QUELQUES RECHERCHES PHYSIOLOGIQUES relatives anx OEufs des Grenouilles et à ieurs Tétards. Lettre du D'. M. Rusconr. ( Giorn. di Fisica, Chimica, etc.; mai-juin 1826, p. 210.) L'auteur de cette lettre , auquel on ne refusera certainement pas le titre de juge compétent, lorsqu'il s’agit d'histoire natu- relle et de physiologie des Reptiles Batraciens, a pour bat de faire voir combien M. Dutrochet s’est trompé dans les observa- tions quil a faites sur les œufs et les tétards des Batraciens. (Voy. le Bulletin, Tom. IX, n°, 345, déc. 1826.) Suivant M. Rusconi, l'erreur de M. Dutrochet consiste en ce qu'il a cru voir dans l’œuf de la grenouille non-seulement un fœtus et un vitellus distincts, mais encore le. fœtus appliqué d’abord sur le vitellus, comme une cloche , et comparable à un polype. IL 274 Zoologie. a bien observé sur les œufs à peine fécondés une aréole circu- laire et blanchâtre qui, en se rétrécissant, devient l'anus de l'animal , mais il n’a point aperçu les changemens variés et ad- mirabies qui se passent dans les œufs fécondés, et qui sont vi- sibles avant que l’aréole circulaire blanchâtre se manifeste; ce: qui n'a ordinairement lieu que 4o heures environ après la fé- condation. « En un mot il n’a point vu que le fœtus, ou pour » mieux dire le germe de la grenouille est lui-même tout le » globule qu'on nomme communément l'œuf, que par consé- » quent la distinction entre le germe et le vitellus est une pure » chimère. » | l | Le germe d'une grenouille, pris à l'extrémité de l'oviducte de la mère , est un petit sac membraneux très-délicat, de forme sphérique , rempli d’un liquide en partie blanc et en partie de couleur cendrée ; mis dans de l’eau d’une température moyenne et fécondé artificiellement, il offre, après quelques minutes, des phénomènes tout-à-fait surprenans,' qui rappellent à l’es- prit ceux de la cristallisation des sels; le liquide contenu dans le petit sac se condense un peu; il devient ensuite granuleux : et floconneux, et deux jours après la fécondation on voit le petit sac sphérique, qui déjà s’est accru de volume, prendre peu à peu la forme d'un animal, de la même manière qu'une petite masse d'argile pourrait se transformer entre les mains de l'artiste, en une petite statue ; et ce quil y a de plus singulier en cela , c'est que ces métamorphoses s'opèrent quoiqu on ait dépouillé le germe de la couche muqueuse qui le recouvrait, et même de son enveloppe la plus extérieure. M. Rusconi pense même que les erreurs de plusieurs naturalistes français tien- nent à ce qu’ils ont négligé de dépouiller ces germes de ia cou- che muqueuse et de leur enveloppe. Après quelques considérations sur la lamière que des recher- ches exactes sur la génération des Batraciens pourront répandre sur la théorie de la génération, l’auteur revient aux chserva- tions de M. Dutrochet, et fait la remarque, que la partie blan- che de l'œuf, nommée par ce physiologiste la matière émulsive du vitellus, n'est plus à l’état liquide, lors de l’apparition de l'aréole circulaire, mais qu'elle est granuleuse et semblable à un travail en mosaïque très-fine ; que la partie légèrement cen- drée de l'œuf se transforme peu à peu en tête et en muscles de l'épine et de la queue , tandis que la matière blanche prend ra . Zoologie. 275 graduellement la forme de canal intestinal. Si M. Dutrochet , avait pris. un œuf déjà assez condensé, dit l'auteur, et qu'il ” Feût coupé par le milieu, il aurait vu qu'il n'est pas tout-à- fait blanc intérieurement , mais qu'il est de couleur cendrée d'un côté, et que cette couleur s'étend jusqu'à la moitié de l'œuf, où elle se confond avec la partie blanche ; et s’il avait fait cette expérience ,il n'aurait jamais eu l'étrange idée de com- parer le germe de la grenouille à une cloche appliquée sur une masse sphérique ou sur un globe. M. Rusconi ne tardera pas à publier ses recherches sur les Tétards ; alors on pourra voir mieux encore jusqu à quel point - ses résultats diffèrent de ceux de M. Dutrochet. Il exposera et il démontrera par des figures toute l’histoire du développement du tétard en général, et de chacun de ses systèmes organiques. Un pareil travail doit appeler d'avance sur lui l'attention des naturalistes et des physiologistes. M. Rusconi promet d'y dé- montrer combien M. Serres s'est éloigné de la réalité lorsqu'il parle, dans son Anatomie comparée du cerveau des quatre classes * des Vertébrés, des premiers déyeloppemens du cerveau dans le tétard. M. Serres n'a pris le tétard qu'au 15°. jour de son exis- tence , lorsque le cerveau est déjà très-développé, mais encore s Es - Ps - A n’a-t-il pas bien réussi dans ses recherches; mème dans cette période. M. Ev. Home a aussi publié des observations sur les changemens qu'éprouve l'œuf de la grenouille pendant la for- mation du tétard ( Voy. le Bulletin, To. VI, n°. 221, octobre 1825 , p. 275); mais elles sont si superficielles qu’on n'y trouve d'autre mérite que celui des figures, qui sont dues à l'habile dessinateur M. Bauer. En parlant des métamorphoses des té- tards , M. Rusconi montrera que les muscles de leur bec ne se détruisent pas par gangrène, comme l'ont dit MM. Cuvier et - Duméril ; que les muscles temporal et ptérygoïdien interne sont les mêmes qui font mouvoir la mächoire inférieure dans la gre- nouille parfaite, et que le bec inférieur du tétard se transforme en deux osselets qu on trouve à la symphyse de la mâchoire in- férieure , osselets que M. Cuvier n’a pas apercus dans ses re— cherches. , 207. BarracuomvoLogra , Diss, inaug. anat. physiol. WMyologiam Ranarum Thuringiacarum exhibens comparatam ; auct. Jon. C. Zzxkes. In-4°. de 24 p., avec 2 pl. Iena, 1825 ; Schmidt. 276 | Zoologie. | Cette intéressante dissertation se divise en 3 chapitres. Dans le 1°, on trouve un court exposé de l'histoire naturelle de toutes les espèces du genre Rana L., que l'auteur a examinées : le 2°. contient une ostéologie générale, et le 3°. la myologie. Les muscles sont décrits avec grand soin; l’auteur en a décou- vert plusieurs nouveaux; d’autres sont mieux décrits et mieux déterminés qu'ils ne l'avaient été jusqu'ici. Les figures sont en grande partie assez bonnes. ( Allgem. mediz. Annal.; 5°. cah. supplém., janv.-mars, 1827.) 208. Nouveau PROCÉDÉ POUR‘ CONSERVER LES poissons; par M. Alex. Ricorp, D.-M., voyageur et membre correspondant du Mu- séum royal d'histoire naturelle de Paris, etc. “Toutes les fois qu'on le pourra, on fera bien d'aller soi- même à la pêche; car, pour que les poissons conservent leurs couleurs , il faut qu'ils meurent dans de l'alcool à 36°, dans le- quel ils doivent séjourner six jours, en ayant toutefois la pré- caution, après leur mort, de leur ouvrir le ventre sans inté- resser les intestins , et de vider ces intestins des matières féca- les, au moyen d'une pression qui détermine leur issue par l'anus. La manière dont cette ouverture doit être faite n’est pas indifférente : pour qu'elle soit convenable, le poisson sera placé sur le dos, la tête tournée vers l'opérateur, qui commen- cera alors son incision au-dessous des nageoires pectorales, et la continuera, un peu obliquement , jusqu’au côté gauche de la queue ; cette ouverture ainsi pratiquée, donne ensuite plus de facilité pour coudre lorsqu'on veut préparer la peau du poisson. Après ces premières préparations, et le séjour de six jours dans le bain d’alcool, les poissons seront changés de li- quide, et mis dans de l'alcool à 15°; ils y resteront encore six jours : ceux qui sont d’un gros volume devront alors être pla- cés sur une planche , et pendant huit jours,.dans une quantité de sel marin suflisante pour les envelopper entièrement ; on les mettra ensuite dans un lieu sec, exposé à l’action du soleil pendant le jou, et garanti de l'humidité pendant Ja nuit. Après ce dernier préparatif on les essuie bien pour enlever tout le sel; on les enveloppe dans des bandelettes de linges, afin de garantir les écailles’ du froissement, et on les met enfin dans un autre alcool à 18°, dans lequel ils devront rester pour être transpcrtés. Zoologie. 277 La chair des gros poissons se pénètre du sel; et lorsqu'ils “sont dans l'alcool à 18, qui contient beaucoup d'eau, cette eau s'empare du sel, et forme une saumure alcoolisée qui les conserve très-frais, avec leurs couleurs, plusieurs mois, même dans les climats des tropiques , ainsi que M. Ricord l'a observé pendant le voyage qu’il vient de fairé dans l'île d'Haïti. Toutes ces préparations auront été faites dans différens ba- rils : celui dans lequel les poissons seront mis pour faire le voyage, aura été goudronné à l'extérieur, et bien lavé inté- rieurement avec du chlorure de chaux; puis avec de l'alcool à 36°, pour enlever le chlore qui pourrait altérer la couleur des poissons. Des étiquettes en parchemin, écrites à l'encre, et portant le numé:o correspondant au nom de chaque poisson, “ seront attachées à sa queue au moyen d'un fil qui la traversera de part en part, afin qu’en ôtant le linge qui enveloppe les poissons , elles ne soient pas arrachées. | Arrivés aux lieux de leur destination, les poissons seront mis dans l'alcool qu’on a l’usage d'employer au Muséum , et qui est à 25°. Cette nouvelle manière de conserver les poissons est beaucoup plus dispendieuse que l'ancienne, mais aussi elle est plus sûre. Quant aux poissons dont on veut seulement envoyer les peaux, il faut les dépouiller dans un vase profond, rempli d'alcool; de cette manière, les écailles ne se détachent pas. Lorsque les peaux sont préparées, on y colle, avec un mu- cilage , un papier — soie qui les enveloppe complétement ; par ce moyen les écailles ne tomberont pas pendant le voyage. Le papier se décollera facilement , quand on voudra, en faisant tremper les peaux pendant quelques instans dans de l’eau. Pour les poissons en peau, on peindra la couleur de l'œil sur le papier qui portera le numéro correspondant au nom, et on l’attachera avec un fil traversant d’un orbite à l’autre. 209. SUR UN GENRE DE POISSON EN FORME DE SERPENT, récemment découvert ; par J. Harwoon. Av. fig. (Philos. Transact. of. the roy. Soc. of London; 1827, 1'°. part., p. 40.) Le singulier poisson dont il est question dans ce mémoire, fut pris par le capitaine Sawyer, à 620 lat. N. et environ 50° long. O. Son organisation, et surtout la forme de ses màchoi- res, étant très-analogue à celle des serpens (sauf les.os inter- 278 Zoologie. articulaires qui lui manquent), l'auteur établit pour Jui un genre sous le nom d'OPniocxarnus , caractérisé ainsi qu'il suit : Corpus nsdum , lubricum , colubriforme , compressum ,._ SAECO amplo abdominali; caput anticè depressum , maxillä superiore (paulo) longiore ; dentes in maxill& inferiore et ossibus inter- maxillaribus subulati retroflexi ; maxiliæ elongateæ, patuleæ, dila- tabiles (serpentium instar); lingua vix conspicua ; spiracula antè et sub pinnas pectorales magna ; Pinnæ pectorales , dorsales ‘analesque radiis mollibus ; ventrales nullæ ; oculi minimi , propè extremitatem mazxillæ superioris POSitE ; ee FORTE , in fila- mentum elongatum productà. | Par la réunion de tous ces caractères, le genre -Ophiogna- thus diffère essentiellement de tous ceux dont il est voisin, tels que les autres genres apodes Muræna, Ophisurus |, Gym- nothorax , Sphagebranchus , Synbranchus , Gymnotus , Ophi- dium , Gymnetrus et Trichiurus. La seule espèce connue du nouveau genre recoit le nom d’'O. ampullaceus , à cause du vaste sac élastique qu elle porte à la surface abdominale du corps , et qui communique avec le pharynx. Ce sac paraît n’ê- tre qu'un réservoir destiné à contenir de l'air : l'auteur Je compare avec les organes analogues d’autres animaux de diffé- rentes classes. La longueur’ totale de l’individn qu’on a pris est de 4 pieds 6 pouces (anglais). La teinte de la peau est.uni- formément pourprée, approchant du noir, à l'exception de l'extrémité eflilée de la queue, qui est d’une couleur beaucoup plus claire. | | Les nageoires sont très-étroites ; les pectorales n ‘offrent pas le disque adipeux qu'on trouve dans les autres genres des Apodes; il n'y a point de ligne latérale distincte, La tête et la mâchoire offrent surtout des particularités remarquables; les dents ne forment que de simples rangées aux deux mâchoires ; la supérieure n’en possède que dans l'étendue des os inter- maxillaires ; à la maächoire inférieure , au contraire , les dents forment un rang complet. Les os palatins sont tout-à-fait dé- pourvus de dents. Les mâchoires sont si longues , el leur arti- culation telle, que la gueule de l’Ophiognathe est susceptible d'une plus grande dilatation , proportion gardée, que celle de tout autre animal connu, le serpent à sonnettes non excepté. “Aussi ce poisson est-il très-vorace, car l'individu pris par le capitaine Sawyÿer fut trouvé s'efforçant d'avaler une espèce de _ re # RATS 1U l Z oblogie. 279 Perche d'un volume plus considérable que lui-même, et pro- bablement le combat avec ce poisson l’avait tellement fatigué , qu'il n'avait plus assez de force pour s'échapper quand il fut pris par le navigateur. 210. DESCRIPTION DE QUATRE NOUVELLES ESPECES DE MURÆNOPHIS ; par Lesueur. (Journ. of the Acad. of nat. scienc. of Philadelph. ; vol. 5, p. 107.) Pa \ 1. Murænophis macularia. P1. 4 , f. 1. Tête longue , bouche _très-large ; taches d'un blanc sale sur le dos, formant une sor- te de chaîne ; d’autres taches plus petites sur les côtés, cou- leur brune assez for cée. | _ Corps presque cylindrique antérieurement, comprimé vers * Ja queue ; nageoires dorsales commencant à la nuque , serrées et unies à l’anale. Tête et corps couverts de taches blanchôtres, qui forment sur le dos une sorte de chaîne; tête étroite, mu- seau assez long ; bouche extrêmement fendue, armée de lon- gues et belles dents; yeux petits, placés entre les angles des mâchoires et l'extrémité du museau; narines tubuleuses , proé- minentes, très-dilatées; opercules,ou plutôt la peau qui 1e rem- place; ouverture branehue très-petite; ligne latérale non visible. Habite les roches et les madrépores des Barbades ; est très- vif, et glisse si légèrement quil est difficile à attraper. La fig. est “e grandeur naturelle. | 2. M. Zebra. PI. 4, f. 2. Corps très-comprimé, jaune bril- * lant , avec des taches et des bandes irrégulières d’un noir fon- cé, ce qui lui donne assez de ressemblance avec la disposition de couleur du zèbre ; mächoires égales; dents courtes, coni- ques, pointues. Cette espèce, dont le corps est très-comprimé , se distingue par l’opposilion du jaune et du noir, et par les taches noires et les bandes verticales qui couvrent son corps. Tête petite, bouche nroyenne, museau obtus , arrondi, na- geoires assez grandes, quoiqu'elles semblent se confondre avec . ‘le corps; dorsale unie à l’anale et commencant vers la nu ? ) 5 que ; ligne latérale non distincte. La figure représente l'animal de grandeur naturelle. 3. M. ocellata. PI. 4, f. 3.Corps délié, cylindrique, serpen- tiforme , d'une couleur fauve, ornée de taches oranges rondes et éloignées , bordées de bleu ; nagcoire dorsale pâle, bordée 280 dat Zoologie. NN de bleu, unie à l’anale ; tête courte, couverte de petites ta= ches Re oranges ; en inégales ; dents sppiqueAs obtuses. | 4 Celle-ci est plus grande que la précédente , elle est aussi plus M agile; son corps cylindrique et atténuant lui permet de passer promptement entre les roches et les coraux des côtes des Bar- bades , où je l'ai découverte , ainsi que la précédente , pendant mon séjour en cette île, en 1815, avec M. Maclure. 4. M. bengalensis. Seize à dix-sept taches allongées sur la dorsale et une bande noire étroite sur la nageoïire anale ; yeux larges ; corps couvert de nombreuses taches rondes. Corps 14 pouces de longueur, r pouce et demi de largeur sur la nuque ; élevé antérieurement et diminuant graduelle- ment de -largeur vers la queue, lui donnant la forme lancéo- lée ; tête droite - comprimée ; museau court avec des pores, muqueux sur les côtés; mâchoires inégales, armées de dents : coniques et aiguës ; lèvres petites ; bouche d’un pouce de long; mâchoire inférieure comme dans les espèces précédentes , capa- ble d'une extension considérable , pour faciliter l’entrée des alimens ; de nombreux replis de la peau pour permettre au go- sier et aux branchies de se dilater ; ouverture branchicale très- petite ; dents dans le gosier; yeux très-grands ; sageoire dor- sale commencant sur l’ouverture branchicale ; couleur brun= noirâtre, avec de nombreuses taches noires sur le corps. Cette belle espèce ne me paraît pas avoir été décrite ; elle fut apportée de la côte du Bengale. Lesson. 1. ADDITIONS A LA FAUNE BRITANNIQUE; par GEORGE JonnsTon. k (Edinb. philos. Journ.; oct. 1825, p. 218.) L'objet de ce Mémoire est de faire connaître plusieurs espèces | que l’auteur croit nouvelles, et qui appartiennent à diverses classes d'animaux. ANNELIDES APODES G. Cirratulus. L'auteur assigne à ce genre des caractères un peu différens de ceux donnés par M. Lamarck ; ce sont les suivans :- , : Corps allongé, rond, aplati à la surface abdominale; garni surtout à l'extrémité antérieure de nombreux et longs filamens capillaires ; . chaque anneau portant de chaque côté deux pa- pilles ou pates setiféres. Les deux espèces que l'auteur décrit sont nommées : 10) C0? __ WE Zoclae.. : 281 | fuscescens ; ayant le corps de couleur brune sale sur le dos et brune jaunûtre sous le ventre; long de 3 pouces dans l’exten- sion; hab. les bords de la mer, sur les pierres , dans les endroits + humides comme dans le voisinage de Berwick; 2°, C. flaves- cens ; corps de couleur jaunâtre avec des taches produites par - les viscères situés sous la peau. Hab. avec le précédent. _ Cnusracés Maracosrracés. Leacia, nouv. genr. que l’auteur caractérise ainsi : Quatre antennes; les supérieures très-courtes, des inférieures presque aussi longues que le corps. Corps lineaire, à 9 segmens ; les 4 premiers et les 4 derniers Courts, transverses et portant des appendices ; celui du milieu nu, ‘formant la moitié … de la longueur du corps. Pates de deux espèces ; celles attachées aux segmens antérieurs, formées pour la nage, et celles des seg- mens postérieurs pour ramper ; segment caudal mucrone' avec deux lamelles renfermant en dessous des prolongemens pointus divisés. Ce genre, dédié au célèbre D". Leach, est rapproché ; avec doute, des Asellides de M. Lamarck ; l'espèce unique que l’au- teur décrit est nommée Z. Zacertosa ; hab. la mer. Mozcusques. TracHÉLiropes. Genre Fusus Lmk. Fusus barwi- censis; coquille ventrue, blanche, avec des côtes longitudi- nales, frangées en falbalas, continuées obliquement vers les sutures, à travers un espace aplati; canal assez long, faible- ment ascendant. Hab. les côtes de la mer, près Berwick. La forme de la coquille ressemble à celle du Murex bamfices : d'au- tres caractères la rapprochent aussi du M. gracilis, ZoopPnyres. Genre T'ubularia. T. tubifera; tronc non branchu, présentant sur ses côtés des cellules en forme de trompette. . Hab. la côte de la mer près Berwick, sur une petite espèce du genre Maia Lmk. Genre Discorora Lmk. D. frispinosa ; expansion suborbicu- laire, avec des cellules rayonnant du centre vers la circonfé- rence; cellules fermées par une membrane et armées de trois longues épines au bord inférieur de leur ouverture. Hab. sur le » Lithodes spinasa sur la côte de Berwick. Dans le système de Lamouroux cette espèce se rapporte ou aux Flustres ou aux €Cellépores. x: . B.Tone XH. - 19 202 : : : | Zoologie. ‘212, ILLUSTRATIONS ON TUE ConcnoLocy or GREAT BRITAIN ANBIRELAND. Cah. 1,2, 3 et 4, dessinés d’après nature, par le capitaine Tomas Brown. In-4.; prix, 10 sh. 6 d. chaque. Londres. On se propose dans cet ouvrage de donner des gravures co- loriées de toutes les coquilles de la Grande-Bretagne et de l'Ir- lande. Chaque numéro contiendra 4 planches, avec les noms et synonymes des coquilles, le nom des auteurs, et l'indication des ouvrages où elles se trouvent décrites. Cet'ouvrage se com- posera de 12 cahiers; il en paraîtra un chaque mois. ( London Liter. Gazette; 25 juin, 1827.) 213. Descripriox D'UN NOUVEAU GENRE DE Morrusque Nucléobranche, nommé Pierosoma ; par Lesson. Nous nommons ainsi un genre nouveau que nous formons pour recevoir un animal fort remarquable, très-voisin des Fi- roles, près desquelles nous croyons qu'il doit prendre place dans l’ordre des Nucléobranches de M. de Blainville; et gui- dés en cela par une grande analogie d'organisation, nous carac- térisons le genre Plérosoma de la manière suivante : corps allongé, libre, cylindrique , renflé à son milieu , de consistance gélatineuse et d’une transparence hyaline , ayant une bouche, petite, sans trompe à l'extrémité antérieure et tout-à-fait au bout du corps; deux yeux sessiles, oblongs, rapprochés, à cornée transparente colorée; queue cylindrique pointue, mé- diocre-, terminant le corps qui est enveloppé en entier par deux larges nageoires latérales , horizontales, prenant naissance à la queue, se continuant en conservant une forme ovalaire, oblongue, au delà de la tête, où elles s'unissent au devant de la bouche, et forment alors un large disque, un peu convexe en dessus et concave en dessous. Bord antérieur plus épais et commie tronqué, le postérieur rétréci et plus mince, Le Ptérosoma semble être sans nageoires. Il a sous ce point de vue et comme Mollusque la plus grande analogie avec la forme que présentent les Raies par rapport aux autres pois- sons. Le corps, qui est grêle et cylindrique dans sa moitié su- périeure, offre souvent au dessous de la tête une cellule rem- plie d'air. Cette cellule paraît être le réservoir supérieur d’une . ‘trachée blanche et peu distincte , que côtoie l'appareil digestif, reconnaissable à la matière rouge qui le remplit; ce dernier ea- L \ 2 | ._ Zoologie. ik 283 Wal se contourne en spirale dans le plus grand élargissement du corps qui, de cylindrique et d'égales proportions qu'il était, se renfle dans sa partie moyenne et s'élargit beaucoup pour se diviser en deux corps cylindriques, séparés par un sillon pro- fond, et qui se réunissent près de la queue; là existe sans doute une issue pour l’appareïl digestif, mais nous n’en avons pas vu de traces. Une seule espèce de ce genre s’est offerte à notre examen : cest le Prerosoma plana N., que nous trouvâmes abon- damment dans les mers chaudes de l'équateur, entre les Mo- luques et la Nouvelle-Guinée, le 31 août 1825. Ce Mollusque a 5 pouces et quelques lignes de lengueur totale sur 18 lignes de largeur et 3 à 4 lignes d'épaisseur. La face dorsale est légè- rement convexe, parsemée de petits tubercules saillans, beau- coup plus proéminens et plus nombreux ‘sur la surface inté- ieure, qui est concave. Ces tubercules sont surtout groupés et ramassés sur les bords externes du corps, dans l'endroit où il se renfle en se bifurquant. Des éminences légèrement iné- gales et mamelonnées couvrent aussi la face inférieure x son tiers supérieur, et elles sont d'autant plus colorées en rose qu'elles sont plus près de la bouche. La nature de la substance propre du Ptérosome est absolument analogue à celle des Fi- roles. Elle ‘est hyaline, muqueuse et assez dense, parsemée de vaisseaux ténus, roses, très-délicats ; les yeux sout noirs et se touchent presque, tant est court l'intervalle qui les sépare ; le conduit digestif est d'un rose vif, et les tubercules qui re- couvrent le corps sent plus souvent d’un rose pâle. La queue est colorée en rouge foncé, et le corps proprement dit est d'un blanc byalin parfaitement transparent. | Le Ptérosome se meut dans l’eau de mer avec une grande vivacité; ses mouvemens sont brusques et rapides, et il nage horizontalement. Il meurt bientôt lorsqu'on le laisse séjourner quelques instans dans une petite quantité d'eau non renouvelée. 214. NOTE SUR UN CORPS ÉNIGMATIQUE, qui se forme pendant le temps de l’accouplement dans les parties génitales de l’Æelrx arbustorum et sur le dard de ce Mollusque, av. fig. ; par Cu. L. Narzsen. (Archie für Anatomie und Physiol.; 1826, 4°. 2] .. à 27 _ Table des matières. 303 2 TABLE DES PRINCIPAUX ARTICLES DE CE CAHIER. 4 Géologie. Classification et caractères minéral. des roches homogènes et hé- Drosenes Al. Brongmiart.. . .. ,. 4, +4 ee ee momie Le 201 Die Gebirge des Kœnigreichs Wurtemberg, etc.; F. de Alberti. . . 203 Observations sur les rapports géognost. des envir. de Bex, etc. ; 4 sé dun «tés je Cult 207 Lettre sur les carrières de granite de Sta.-Reparata, en Sardaigne. 209 Sar la structure physique de l'Apennin de Pietra-Santa ; Repetti. 211 » Eïinfluss der organ. Kærper auf die unorgan., etc.; J.-F.-C.'Hessel. . 212 Sur la hbellule de Solenhofen ; Kæhler ;:............. 243 Extrait d’une lettre de M. Schwarzenberg sur un dépôt de sable de Ja Basse-Hesse. . . . . . . ROUE RERO RE PNR ES Eb. pondre. £t mélingess - 2... Lu dia à Use de à 214 Minéralogie. Sur le bisulf. de cuivre qui se forme actuell. au Vésuve ; Covelli. 217 Sur la composition de l'or natif argentifère ; J.-B. Boussingault. . 218 De l'existence du Lapis lazuli en Russie ; Sokolof. . . . . . . . .. Sur la pesanteur spécifique de plusieurs minér. ; W. Haidinger. 223 Analyses de sabstances minérales. . . : . . . . .. . . . . : . .. 294 _ Analyse d’une variété de fer spath., trouvée à Tinzen, en Suisse, CT RIETE LOL RE ARMAND HR SRE AT _ Analyse de le mine de cuivre de Franconie ; J. Freeman Dana. . Ib. Examen d'une espèce de serpentine ; Mosander. . . .. . . . .. Ib. Amalyse de la picrosmine ; G. Magnus, 298. — Anal. du melhte. 229 Sur les deux formes cristallines du mellate d'ammon. ; G. Rose. . Ib. Not. sur les formes crist. du Stanglisger Kobaltkies ; Ch. Nauman. 230 * Sur la forme cristalline du polymignite et de l'yttria phosphatée. Ib. Pan 00e ET Ib. Enorme lingot d'or extrait des mines de Zlatooust. . . . . . . .. 231 Botanique. Cellége royal de l'ile Maurice. Cours de botanique. . . . . . . . 232 Extr. d'une lettre du botaniste Bojer au professeur Hornemann. . 233 Voyage aut. du monde par le capit. Freycinet; Ch. Gaudichaud. Ib. Flore de la Guinée , 234: — Coup d'œil sur les arbres de l'Asie et de lAfr., 235. — Lettre sur l'expéd. du cap. Franklin; Hooker. 236 - Voy dans le Midi de la France et les Pyrén.; G.-A. Walker Arnott. Ib. Rapport sur une excursion faite à la Bastide et à Bouillac , près De Mouans 2 : . 5... . .. : ui duisats 237 Flora Burdigalensis præfecturæque Garuanæ ; J.-F. Latecrade.. . . Ib. Essai d’hist. natur. sur les envir. de Mantoué: P. Lanfossi. . . . Ib. Flore de Gæœtheberg; Wahlberg, 238. — Supplementum Floræ lap- ponicæ ; S.- C. Sommerfelt , Ib. — De festuca loliacea auctorum ; H.-F. Link , 259.— Varia ; J. Rœper, Ib.— Botanical Magazine. 240 Essai monograph. sur les Oscillaires ; Bory de Saint-Vincent. . . 241 Notice sur une mat. rouge qui a coloré en rouge le lac de Morat ; de Candolle , Colladon-Martin et Macaire-Prinsep. . . . . ,. 243 * Consid. sur quelq. végét. du dernier ordre: A._L. Marquis. . . . 245 Sur la neige rouge ou sur le Sphærella nivalis ; S.-C. Sommerfelt. 246 Note sur le dévelop. du ,Byssus botryoïde ; le même. . ..... 247 304: T'abiè és matières: Bryvlogia universa ; Sam.-A. Bridel.— Herbier de J.-J. Rousseau. . 251 Instit. de Fr.: prix de physiol. expér, fondé par M. de Monthyon. 252 ! Soc. holl. des sc. à Harlem.—Not. sur J.-B. Lestibondois; Bottin. 254 (Es É D Zoologie. Monographies de mammalogie, etc. ; C.-J.Temminck. . . . . .. Ib. Hist. natur. des mammifères; Geoff. St.-Hilaire et Fréd. Cuvier. 260. Essai d'une classification de mammifères ; G.-E. Gray. . . . . .. 262, Des opinions émises jusqu'ici sur la cause de l’engourdissement périod. qu'éprouvent les anim. appelés hibernans ; Dr. Pastré. 263 Dents monstrueuses chez un lièvre ; C.-P. Thunberg. : . . . .. 264 ‘ Avium species novæ , quas in itinere Brasiliani, etc.; J.-B. de Spix. 265 Sur les distinct. à établir entre 2 esp. d'Icterus ; Ch. Bonaparte. . 266 Description d'une espèce nouvelle du genre Bsaris ; Cuvier. . ... 267 Description d’une espèce nouvelle de Gros-Bec; W. Cooper. . . Ib. Description d'un nouveau genre d'oiseau Todiramphe; Lesson. . 268 Description d'une espèce nouvelle de Terrapène; Th. Bell. . : . 271 Sur la conformation des yeux du crocodile et du caïman ; Rever 271 nouilles et à leurs tétards ; Dr. Rusconi. . . . . . . . . . . .. Ib Batrachomyologia ; Jon. C. Zeuther. 440 220 AOL ESS 275 Nouveau procédé pour conserver les poissons; Alex. Ricord. . . 276 Sur un genre de poisson en forme de serpent ; J. Harwood. . . . 277 Descript. de quatre nouvelles espèces de Murænophis ; Lesueur.. 279 Addition a la faune britannique; G. Johnston. . ... . _... 280 Illustrations on the Conchology , etc.; Th. Brown. . . .'. . . . . . 282 Description d'un nouveau genre de mollusque, Pterosoma ; Lesson. . Ib. Note sur un corps énigmatique ; Ch. Nitzsch. . . . . : . .. .. 283 Note sur l'Arca glycimeris ; G. Mamiani. . -. . . . . . . . . :. 284 Deux exemples de pinces d’écrevisses déformées ; G. Jæger. . . . 285 De la maniere dont les pinces des crabes se reprod.; Mac-Culloch. Ib. Note sur les animaux conservés dans l’ambre ; le même. . . . .. Ib Ueber den unmittelbaren Nutzen der Insecten ; Ch. Keferstein. . . . 286 Catalog meiner Insecten-sammlung ; F. Sturm. . . ... .... : - 287 Descr. de nouv. esp. améric. des genres Buprestis, etc.; Th. Say. 288 Rech. sur la nature du pouvoir lumineux de diverses Lampyres ; P.-J/Rood: 200 4 58 ACCES ER ERNST ES NES SE RES 200: 2 Rech. anatomiqués sur les cigales ; Léon Dufour. . . . . . . . .. 205 - Die schmetterlinge von Europa; F.Treitschke. . . . . .. VIE UE ë,5 Not. sur 3 Lépidopteres inéd. ou peu connus; A. P. de Villiers. . 294 Nouv. moy. pour faire mourir prompt. les insectes ; Al. Ricord. 295 Des moy. de préserver les collections entomologiques des rava- ès des insectes PR Smet TO AO EEN R PS ER Description d’un nouv. genre de zoophyte, Pontocordia ; Lesson. 296 Observ. sur le canal alimentaire des Comatules; Heusinger. . . . 297 Nécrologie. — Sir Thomas Stramford Raffles. . . . . . . . . . .. 298 Collect. a vendre. — Notice sur des objets d'hist. naturelle, rap- . portésderl riqiere Mouse... NA" ee 0.32 SUD 1 Notice nécrologique"sur Henri Kubl. . . "1 0" .. - 302 PARIS. — IMPRIMERIE DE FAIN, RUE RACINE, Ne. 4, PLACE DE L'ODÉON, re. BULLETIN DES SCIENCES NATURELLES ET DE GÉOLOGIE. LA AA AA RAR LULU EU SILVA VAR SLA AR LUI L LALAVULAT VAUBLTESUULLUVLE MAMA LAIT GÉOLOGIE. 235. Essai ne Géococie. Résumé de lecons données à l’amphi- théâtre de l'Institut royal de Londres ; par W. Th. Branpe. (Journ. of Scienc. of the roy. Instit.; oct. 1826 , pag. 5r, et janv. 1827, p. 240.) | | | Le premier morceau d'octobre est consacré à la décomposi- tion des roches. Il paraît inutile de rendre compte de lieux communs , plus faits pour un cours que pour un journal scien- tifique. Le fragment de janv. traite des tremblemens de terre. L'auteur y parle des sources chaudes, il montre la dépendance des volcans et des tremblemens de terre ; il appuie sur l’éten- due de ces secousses ; il fait le récit du tremblement de terre de Lisbonne, de eeux de l'Islande en 17983 , des phénomènes arrivés en 1811 aux Âcores , de ceux du Vésuve et de l’Etna; enfin il recherche les causes des volcans, et adopte la théorie de M:Davy. 236. Gaonotinren ZU EINER THEORIE DER GESTALTUNG , etc. —Es - quisse d'une Théorie de la formation de la terre, en rapport avec l'astronomie , la géognosie, la géographie et la physi- que ; par K. Fr. Kiopex. In-8°. avec 7 pl. Berlin, 1824. L'auteur suppose que la terre a été primitivement fluide, qu’elle à passé à son état actuel sous l'influence des autres corps céles- tes, qu'elle a tourné sur son axe d’abord lentement, puis plus vite , et qu'enfin la position de cet axe a changé. Une masse nébuleuse ovoïde aurait été le commencement du globe terres- tre , et elle aurait pris cette forme à cause de l'attraction exer- B. Tome XIT. rs 21 306 Géologie. cée par la lune, qui se formait aussi. Un changement dans la pression produisit un dépôt concrétionnaire dans le milieu de ce fluide. La partie solide prit aussi la forme ovoïde, Pendant “cette précipitation chimique, il dut se dégager beaucoup de chaleur, qui éleva la température des parties solides et fluides, et qui, conjointement avec la pression | communiqua au li- quide des pouvoirs dissolvans fort grands. Il y eut aussi des changemens de volume, des vaporisations , des solutions , de nouveaux précipités et des actions galvaniques.Laterre tournait autour du soleil dans le même plan que la lune. L'axe terrestre était l'axe transversal de la masse ovoïde. Si le globe tournait lentement et commençait à éloigner son éxtrémité la plus poin- tue de la lune , l'eau a dû alors s'’accumuler dans la partie op- posée à cet astre. S'il y avait peu d’eau, la partie allongée de la terre devait sortir de l’eau pendant un certain temps de sa ré- volution, mais les parties latérales restaient sous l’eau. La for- me de la masse solide restaut la même, et celle du fluide variant toujours, il dut en résulter des oscillations dans l’équili- bre , et il se forma des fentes et des déchiremens. Le change-: ment de pression , etc., occasionna de nouveaux précipités ac- compagnés des mêmes accidens qu'anciennement. Ces dépôts 4 ne purent pas se former généralement. Plusieurs parties solides s'élevèrent davantage hors du liquide, ou plongtrent sous l’eau pour toujours , en conséquence des révolutions terrestres. M. Kloden parle des parties de la terre qui ont dû être les premières des continens : il suppose que c’étaient les deux extrémités de la masse ovoïde, et qu’elles étaient sous l'équateur. Le globe tournant avec plus de vitesse, il en résulta le flux et le reflux .de la mer, parce que l'eau ne pouvait pas assez vite bnserver toujours la forme ovuiïde. L’axe terrestre changea, les conti- nens furent encore plus irrégulièrement distribués, les saisons s’établirent dans chaque lieu, tandis qu'auparavant chaque en- droit avait un climat constant, et les nuits et les jours étaient partout égaux. L'Allemagne a eu la température de l'Afrique. La terre a dû se former sous l'influence simultanée du soleil et de la lune ; maïs ces deux astres agissaiént dans des sèns diffé- rens. L'auteur déduit des oscillations dans l'équilibre du globe, les variations journalières, mensuelles et semi-annuelles du pendule. Il conclut que la mer est encore soumise à de grandes irrégularités dans sa place, Il s'explique pourquoi les lignes vh “ a ‘ ” =] L, 7 » æ ù br — * ’ Géologie. 307 isothérmes ne correspondent . -pas avec les zones, lors même qu on en déduit la hauteur au-dessus de la mer. À. B. 257. SUR L'ORIGINE, LA COMPOSITION ET LES ANALOGIES DES ROCRES ; par J. MaccucLocu. (Quart. Journ. of Sc. of the roy. Instit. ; vol. 19, avril 1825, p. 28, et juillet, p. 200.) Ce mémoire intéressant est composé de 4 parties. Dans la première; l’auteur considère la composition des roches: il distingue les substances simples dès composées. ]l trouve sur- tout dans les roches la silice, l’alumine, la chaux, la magnésie, la potasse , la soude et le fer oxidé ou carbonaté. Une doitaine de minéraux compose toutes les roches ‘cristallines. Il sépare les minéraux en essentiels et non essentiels. Il en trouve un plus grand nombre d’accidentels parmi les roches primaires, et il se demande pourquoi on observe dans les couches de gneis, de micaschiste, etc. , des différences notables , pourquoi beau- coup de roches composées des mêmes élémens que le granite et le gneis ne renferment pas aussi des minéraux, tels que le co-. rindon , le grenat. Les roches primitives sont partout les mê- mes. Il parle de la consolidation des roches , des actions des volcans , de leurs produits, de la liaison des roches volcaniques avec lé trapp et le granite. Il en forme sa division des roches ignées non stratifées. Il passe aux roches neptunienneés ; il parle des dépôts calcaires tufacés , des marnes fluviatiles , des calcaires marins , etc ; il explique leur formation. Le fer et la silice ont cimenté le sable en grès. Il prétend qu'il y a des granites très-tendres qui redeviennent durs, parce que la si- lice suspendue dans l’eau se précipite Il suppose que l'eau est saturée de silice et de chaux dans beaucoup de roches poreu- ses. Le second article est intitulé des différentes roches et de leur mode de consolidation. Les roches secondairés sont la plu- “part neptuniennes. S'il est possible que les roches quartzeuzes aient été consolidées par la chaleur ; il aime mieux admettre que ces roches, ainsi que le schiste argileux, ont été endurcis par l’eau. Le calcaire compact est un produit neptunien; ila été changé en calcaire grenu au milieu du gneis. Quoique en- clin à regarder la serpentine comme un dépôt igné, il dit que cette question n’est pas assez éclaircie, Pour le micaschisce , il admet deux agens : une polarité cristalline à pu donner au LT. 308 : Géologie. mica sa position, ou bien l’eau a pu déposer ainsi les lamelles ; mais les minéraux de cette rocheindiquent une action isnpée. Le schiste amphibolique, est un schiste qui a été changé ainsi par la chaleur. Le gneis est une roche schisteuse consolidée, sur laquelle la chaleur a agi, de manière que les indices de strati- fication sont restés, et les parties intégrantes neptuniennes ont 1 pu’ entrer dans de nouvelles combinaisons. Nous avions dé- taillé exactement la même théorie ( Voy. le Bulletin de janvier 1825, p. 25). Le troisième article est intitulé : Causes géné- rales de consolidation. La chaleur a agi sur les roches primaires, et peut-être aussi sur quelques roches secondaires. Le tasse- ment ou la pression des masses a beaucoup contribué à la conso- lidation. L'auteur indique l'analogie des différentes roches entre elles , et leur ressemblance avee des couches non consolidées. Il considère les dépôts des lacs , des tourbières, les îles de co- raux. En Écosse les mollusques Drbdniedie du Es e les ro- ches secondaires arénacées sont les débris des formations pri- maires , et le calcaire le travail de divers animaux. Dans les roches primaires, il y a peu de calcaire, parce qu'alors il y avait moins d'êtres vivans que postérieurement, Leurs traces ont été effacées dans les calcaires devenus grenus. Il compare les roches primaires aux roches secondaires : il oppose le mica- schiste au grès schistoïde , l'argile schisteuse au grès argi- leux, etc. Les roches quartzeuses paraissent être les plus an- ciennes, mais elles ne sont, malgré cela, que les restes d’une formation détruite et probablement jadis couverte de végé- taux. Enfin dans l’article sur les agglomérats , il distingue les dépôts locaux et généraux ; les premiers sont les véritables brè- ches formées non loin de leur lieu d’origine. 1 y comprend des alluvicns et des rochers brisés et réaggrégés presqu’en place. Il parle des matériaux des roches non stratifiées ; il sup- pose, d’après les parties élémentaires, que le granite est le produit fondu du gneis, du micaschiste , des roches quartzeu- ses et du schiste argileux, et le trap celui du schiste argileux, de l’argile schisteuse et du grès. Il termine par l explication des passages d'une roche à une autre, et des mélanges accidentels au point de contact de deux NES | A._B. LA Fi . : Géologie. 309 238. VUESs GÉNÉRALES SUR L'ORIGINE, LES CARACTÈRES ET LA DISPOSI- TION DES ROCHES NON STRATIFIÉES ET DES FILONS; par J. Maccur- Locu, (Quart. Journ. of Science; oct. 1826, p. 1.) L'auteur signale en général l'étendue et la place des ro- Latr., Blainv.; Aromia, Gmel. ; HA Abilg. ; Fissurella, Brug. ; Tricla, Oken; Archonte, Montf. “1%. Groupe. Coquille subglobuleuse ; les fentes latérales pres- que aussi longues que la coquille; les appendices en arrière. 1. yalea globulosa , Rang.— Hab. la mer des Indes. 2. — quadridentata , Lesueur.— Hab. les côtes du Brésil, la: Barbade , la mer des Indes. 3. — longirostris, Lesueur. — Fab. toutes les mers chaudes. 4. — ecaudata, Lesueur. An sp. praced. non dist. ?— Hab. avec la précédente. 5. — Forskalii, Lesueur, Féruss., Blainy. ; Monoculus Te- lemus, Linné, Syst. nat., Gmel. ; Anomia tridentata , Forsk., Gmel., Dillw.; Cavolina natans, Abilg.; Fissurelle cornée, Brug.; Hyalea cornea, Lam., Roissy; A. australis, Péron, Oken; A. tridentata , Bosc, Lam., Blainv.; A. papilionacea, Bory, Blainv.; 4. Peroni, Lesueur , Blainv.; A. mediterranea, Oken; A. tricuspidaia , Bowdich. — Hab. toutes les mers. 6. — teniobranchea , Péron et Les. , Oken, Lam., Féruss.; H. Peronit, Blainv., Do. » H. HR var. b, Lan. — Hab. la Méditerranée. 7.— uncinata , Rang. — Hab. le Banc des Aiguilles. 8. — Orbigni, Rang. — Hab. fossile à St.-Paul près de Dax. Cette jolie découverte a été faite par M. Alcide d'Orbigny dans des sables fossiles qu’il tenait de l’obligeance de M. le docteur Grateloup. 9: — truncata , Lesueur.— Hab. les eaux de la Martinique. * 2e. Groure. Coquille allongee ; les fentes latérales courtes eë: les appendices avances. 10. — el/ongata, Lesueur,. — Hab. les mers des Antilles. - . _ Zoologie. | 349 1. — trispinosa , Lesueur. — Hab. l'Océan, la mer des Xndes. 12. — Chemnitziana , Lesueur ; Fissurelle lisse, Brug. — Hab. la Méditerranée. 13. — mucronata, Quoy et Gaim. — Æab. le détroit de “Gibraltar. 14. — énflexa, Lesueur ; an Archonta exploratus , Montf. ?— Hab. V'Océan. - ++) Point d'expansions latérales. Genre IVe. CLéopore, Cleodora , Péron et Les., Cuv., Lam, Féruss., Blainv. 1. Sous-Genre : CLÉORORES PROPREMENT DITES. . Cleodora Lessonii, Rang. — Hab. la Nouvelle. Hollande, où elle a été découverte par M. Lesson. 2. — cuspidata, Bosc, Lesueur, Lam. — Hab. l'Océan At- lantique. 3. — quadrispinosa , Rang: — ab, l'Océan indien où elle a été trouvée par M. Lesson. 4. — lanceolata , Lesueur, Féruss., Blainv.; Clio AE Le Linné , Gmel. ; Hyalea caudata "Bosc, Say, Lesueur; Clio caudata, Blainv., Lam. ; Clio retusa , Linné, Gmel. ; CL. retusa, Biainv.; Hyalea retusa, Bosc, Roissy, Lesueur. —Hab. toutes des mers chaudes. La différence d'âge a fait faire trois espèces. 5. — piramidata , Péron et Les. , Blainv., Lam.; Clio py. ramidata ; Linné , Gmel. Hyalea pyramidata, Roissy, Bosc, Lesueur; Cleod. Brown, Blainv. — Hab. la mer du Sud, les Antilles. _ 6. — Balantium, Férussac; Balantium recurvum, Journ. of scienc. , vol. XV, pag. 220. — Hab. de RE ce 24 Cranch au vies e, Sous-genre. Les Créséis , Rang. 7. — Vaginella, Férussac ; Vaginella depressa, Daudin, Bosc; Cleodora depressa , Féruss. ; Cl. strangulata Desh., — Hab. fossile à Dax , à Bordeaux , en Italie. 8. — Gadus, Férussac; Dentalium -Gadus, Montagu. — Hab. vivant sur les côtes des Iles Britanniques; (ou les en- L irons de Paris, Bordeaux , Dax , l'Italie. 9. — spinifera , Rang. — Hab. l'Océan , la mer des Iudes. 10. — subula, Quoy et Gaim. — Hab. la mer de Ténériffe. 350 11, — striata, Rang. — Hab. l'Océan PE , la mer | des Indes. 12. — Virgula, Rang. — Hab. l'Océan sidutine. les Antilles. | 13. — obtusa, Quoy et Gaim. — ab, La mer Australe. 14.— Clava , Rang. — Hab. le Banc des Aiguilles. 15. — Acicula, Rang. — Hab. Océan , la mer des Indes. 3°. sous-genre , Les Triprëres , Quoy et Gaymard. 16. — rosea. Triptera rosea, Q. et G. — Hab. la Nouvelle- Hollande. d) Branchies en panache sortant du test. Zoologie. ve. Genre V°. Cuviérie, Cuvieria, Rang, Caracr. GÉNÉR. Animal allongé, formé de deux parties dis- tinctes ; l'antériéure, comprenant la tête, les deux nageoires et un lobe intermédiaire ; et la postérieure toujours renfer- mée dans le test, et comprenant toute la masse des viscères. PBranchies extérieures, situées à la partie ventrale, à la base du lobe intermédiaire. Organes de la génération incomplétement connus. Pouche munie de pièces dentiformes propres à la masti- cation. Coquille en forme d’étui cylindrique , un peu aplati près de son ouverture, qui est cordiforme, et dont les bords sont tranchans. Côté opposé à l'ouverture fermé par un diaphragme convexe à l'extérieur, non terminal et débordé par les parois du cylindre. 1.Cuvieria Columnella, Rang. ir Cette curieuse espèce a été trouvée dans les mers de Madagascar par M. Rang. e) Branchies inconnues. LE Genre VIe. Euriie, Euribia , Rang. CaracrT. GÉNÉR. Animal muczi de denx nageoires horizontales à la base desquelles est la bouche ; un très-petit lobe inter- médiaire. Le corps globuleux , court ; branchies et organes de la génération inconnus. Test. Cartilagino-membraneux, mince , transparent , régu- lier et en forme de coupe , comme une demi-sphère. 1. Euribia hæmispherica, Rang. — Hab. l'Archipel des Canaries. ++. Poit de test. Branchies formant un réseau sur les ailes. Genre VIle. Psycué , Psyche, Ran:. ’ ñ , 2, \ | | Zoologie. 351 DATE Pole. globulosa. Rang. — Hab. les îles Saint-Pierre et Miquelon. B. Tête distincte. . ré LES CLIOS , Férussac ; Fam. Gymnosomata , de ‘Blainville. a) Branchies formant un réseau sur les ailes. Genre VIII, Crio, Clio, Brug. , Gmel. Cuv., Lam. , Péron, de Blainv. , Féruss. , Latr. ; Clione , Pallas. *. sous-genre. Les Crios PROPREMENT pirs. 1. Clio borealis, Gmel. , Brug. , Cuv., Péron et Les. , de Blainv. , Dict. ; Lam. , Scoresby; — Clione borealis, Pallas, Clio austral, de Blainv. Malacol.— Clio retusa, Mull., O. Fab. — Clio limacina ; Phipps, Gmel., Brug. ; — Clio miquelonen- sis , Rang. — Hab. les mers du Nord ; il sert de pâture aux ba- leines. 2. CL. australis. Brug. , Bosc, deRoissy, de Blainv., Diction., . Lam. — Hab. les mers de Madagascar. 3. CL. capensis, Rang. — Hab. les mers du Cap de Bonne- Espérance. 2°, Sous-genre. Les Crionites. Quoy et Gaimard. 4. CI. Caduceus , Q. et G. — Hab. Mer du cap de Bonne- Espérance. 5. CL Jusiformis. Q. et G. — Hab. Mer du cap de Bonne- Espérance. b) Branchies en lamelles à la sis postérieure du corps. Genre IX. Pneumoverme , Pneumodermon , Cuv., Péron et Les. , Lam. , Féruss., Latr. , de Blainv ; g. Pneumodermis et g. Ægle, Oken. 1. Pneumodermon Peronii, Cuv., Lam., Féruss., de Blainv., Pneum. capuchon, Péron et Lesaeur ; Pneumodermis atlantica, et Ægle cucallata , Oken. — Hab. les mers de la Nouvelle- Hollande. FErussac. 264. GeneraAz DiRECTIONS FOR COLLECTING AND PRES£RVING EXOTIC INSECTS AND CRUSTACEA. — Instructions générales sur la ma— nière de recueillir et de conserver les insectes et les crusta- cées exotiques ; ouvrage à l'usage des personnes qui habitent _les pays étrangers, et des voyageurs, avec des pl. explica- tives ;, par GEORGE SamoueLLe , auteur de l'AÆbrege de l'ento- mologiste. Londres, 1527; Longman et comp. 359 Table des matières. u AAA VAI RAS AE AAA AAA A UE LA ERA TABLE DES ARTICLES DE CE CAHIER. \ Géologie. S Essai de géologie; Th. Brandes. — Théorie de la formation de la terres Kipden.":!... 2408, ER se 60 à Er EONERSe: 305 Origine, composition et analogie des Roches; Macculoch. . . . . 307 Origine , caractères et disposition des Roches ; le même... . . . . 309 Sur l’histoire géologique et la formation des houilles; le même. . 3107 Application de la géologie à l’art nautique; Nemme. . . .. . . . 312 Hauteur de Freyberg. — Calcaire jurassique vénitien; Catullo. . 313 Histoire naturelle générale, Voy. d'hist. nat. en Afrique et en Asie ; Ehrenberg et Hemprich. 315 / Minéralogie. : Format. de l'Opale ; Schmitz , 315. — oo. de l'Oxshrente. BrEWSEER LE ee Mel ni auf D os ré MR D PONS PAETR PME 317 Examen de l'Oxahvérite; Turner.— Analyse de dolomies ; Sade: 318 … Minéraux du nord-est.de la Sibérie”. 5. :=. 140 74. Re M Mine de cuivre en Russie , 319. — Platine de l'Oural. . . . . .. 320 Botanique. L Sur la circulation des Chara; Le Bailhf. , . . . . . . .…. + 321 Plantes vénéneuses et d'économie domestique en Dane Le SD: Sur la famille des Légumineuses; Desvaux. . . .. LAPS Série linéaire des plantes polypétales ; Aug. de SRE He. AMAR Prix ie par la Société botanico-médicale de Londres”. 0% 7,930 Zoologie. . Mémoire sur les Papouas ; Lesson ét\Garnot:-L@t EN AS Ib. Autre mém. sur les Tosmaniens, les Alfourous et les Australiens ; 1S MÈRES, ein Joe aie Pete SINUR Le ie EE MN ARTE Ib. Genera des oiseaux du nord de one ; Ch.-L. Bonaparte. . . 337 Bistoire naturelle des poissons ; le baron Cuvier et Valenciennes. 338 Observations zoologiques faites a bord de l’ÆAstrolabé. . . . . . 3392 Tableau méth. de la classe des Ptéropodes ; de Férussac et Rang. 345 LA PARIS. — IMPRIMERIE DE FAIN, RUE RACINE, Ne. 4, PLACE DE L'ODÉON. d ri La D tn ÉPRE LT pe BULLETIN . DES SCIENCES NATURELLES | ET DE CÉOLOCGIE. OV LASER LULU IA LAVAL ELLE LULU VER LAS SAGE ULALUARS LATALALAMATES 04 L GEOLOGIE, 264. Ï. PnÉnoMÈNES PRODUITS PAR LES EAUX QUI ONT INONDÉ ET PARCOURU LA SURFACE DU GLOBE. { Journ. des connaissances usuelles; n°. 24 ,t. IV, mars 1827, p. 237.) p * : 269. II. CAUSES QUI PEUVENT OCCASIONNER UNE NOUVELLE SUBMERSION DE NOTÉE GLOBE. ( Jbid., n°. 26 ,t. V, mai 1823, p. 62.) Ces deux ar'icles paraïssent être da même auteur; on voit évidemment, enles lisant, que cet écrivain n’est point au courant de Ja science , et que même il ue s’en est occupé qu'occasionei- lement. Le premier de ces deux articles paraît avoir été sus - géré à l'auteur par un Mémoire inséré dans le Journal améri= ‘ain de M. Silliman, où l’on voit, et comme un fait constaté, . que les roches qui forment la surface du globe, ct qui ont pas ete’ exposées à l'action de l'atmosphère , se trouvent pol2s, et égale- ment usées extéricurement. Partout, dit-on, l'apparence des surfaces présente un état produit par un agent puissaut et ex- tvaordinaire. Pour expliquer ce fait prétendu, l'auteur a recours à nn changement arrivé, à une époque quelconque, dans a velocité du mouvement de l4 terre autour de son axe. Dans le deuxième article l’auteur cherche à expliquer Fan- tique cataclysme qui a bouleversé la terre. Il a recours encore au changement d’axe du globe , déterminé par la translation, laccumunlation des matières solides sur de certains points, ce qui à pu faire changer, dit-il, l'équilibre existant d’abord entre les deux hémisphères. Il cherche aussi à montrer l'in- B. Tome XI. | 24" 354 Géologie fluence des créations opérées par les testacés, les polypiers; dans le sein des mers, et qui ont égaleñient influé sur ‘ce changement d'axe. On voit que l'auteur est étranger aux principes de la physique mathématique les plus connus. La Place a montré depuis long-temps le peu de fondement de toutes les suppo- sitions de ce genre. D. 266. Discours PRONONCÉ DANS UNE DES SÉANCES DE LA Sociéré de géologie, de minéralogie et de botanique d'Auvergne, pär M. l’abbé Croizer, curé de Neschers. In- 8°. de 30 p. Cler- mont, 1824; Thibaut-Landriot. Notre but est simplement d'enregistrer ce discours dont nous n'avons point parlé ,; et qui a été distribué par l’auteur aux membres de la Société dont il faisait partie, Société qui mal heureusement n'a eu qu'une courte existence. L'auteur parle sommairement des anciens systèmes géolo- giques, et des opinions des géologues modernes. IL signale l'a- nalcgie des traditions orientales, phéniciennes, égyptiennes et grecques, sur l'origine des choses, et les catastrophes du globe avec la Genèse. IL cite les opinions de saint Augustin, qui a considéré la cosmogonie de Moïse d’une manière élevée et phi- losophique. Il cherche à montrer énfin que la géologie n'est point contraire à la révélation, mais même qu'elle lui fournit des réponses solides à des difficultés sérieuses. Il s'appuié souvent, comme on le peut croire, des opinions de M. Cuvier, et ter- mine ainsi. ce discours , Se be par l'indépendance des vues et l'esprit de critique qui y règne. « Les uns diront que j'ai manqué de respect à l'égard de cer- » tains savans , par la manière dont j'ai parlé de leurs systèmes; » et ils ne croiront pas manquer eux-mêmes au respect dû aux choses les plus sacrées, en tournant en ridicule ce que j'ai » dit en faveur de la religion. D'autres prétendront que j'ai » été un peu trop hardi, et qu'il peut y avoir du danger à trai- » ter un pareil sujet. Je prie les uns et les autres de suspendre » leur jugement. Il me sera peut-être possible de donner quel- » ques développemens à mes idées, et de prouver aux pre- » miers que je respecte infiniment les hommes qui ont bien » mérité de la science, mais que je ne leur rends pas un culte _» superstitieux ; aux seconds, qu'il s'opère dans les esprits une Y Géologie. 355 _» révolution favorable aux principes conservateurs de Ja so- » ciété, qu'il est avantageux de suivre le mouvement du siècle, » de profiter de ses vraies lumières, et de laisser en arrière » ceux qui, jadis , étaient si bien disposés à nous prodiguer les » décorations de l'ordre de l'Éteignoir. » D. 267. COUPE GÉOLOGIQUE DES TERRAINS DE LA MONTAGNE DE POUILLY EN _ Auxois, ét Mémoire suï les divers calcaires à chaux hydrau- lique et à plâtre-ciment des couches de ces terrains; par M. Lacorbaie, ing. des ponts et chaussées. ( Bulletin de la Societé philomath. de Paris; déc. 1826, p.189) Le bief de partage du canal de Bourgogne traverse la mon- tagne au pied de laquelle est Pouilly en Auxois. La percée sou- terraine , qui va de Pouilly à Créancey, a 5330 mètres de lon- gueur ; elle est ouverte dans le terrain de calcaire à Gryphées arquées ( partie inférieure du Zas), dont les couches sont | presque horizontales. Des puits d’épreuve, qui ont été creusés à partir du niveau du bief, et qui ont atteint le granite à 30 mè- trés de profondeur, ont fait connaître lès couches situées entre le granite et le calcaire à Gryphées. Les voici : Immédiatement sur le granite, Arkoses granitoïdes et arène, 4 mèt. 5o c.; Marnes argileuses vertes, avec arkoses arénacées et psam- mites, 14 mèt. 5oc. Marnes argil uses noires , avec rognons de calcaire marneux, psammites, calcaires siliceux, et des lumachelles, 14 mèt. 85c. Calcaires à Gryphees, calcaire marneux à Bélemnites , et marnes argileuses noires, 15 mèt. 30 c. Marnes argileuses bleues , renfermant des couches subordon- nées de calcaire marneux gris, de calcaire noduleux, etc., 93 mèt. 5o c. Calcaire à Entroques, avec une couche qui semble contenir des débris d'ossemens fossiles; ensuite marnes argileuses et calcaires bleuâtres, à Térébratules nombreuses, recouvertes par le calcaire blanc jaunâtre marneux à Bucardes, 36 mèt. 50 c. L'auteur indique toutes les couches calcaires situées entre le calcaire à entroques et le granite, comme donnant des chaux plus ou moins hydrauliques. Les exceptions n'ont lieu que pour les calcaires dans lesquels la proportion de silice et d'oxide _ de fer, ou de pyrites , devient trop considérable. Pour obtenir 24. x 356 _ Géologie. de bons mortiers hydrauliques , M. Lacordaire arrête Lapeyre tion de la cuisson lorsque les trois quarts de la pierre à à chaux étant à l'état de chaux vive, il reste un quart seulement à l’état de sous-carbonate de chaux ; et cette cuisson incomplète épargne près de. la moitié du combustible. Si on pousse la cuisson au delà de ce terme, on n'obtient que des chaux grasses. 268. HRICERCRE ISTORICHE E FISICHE SULLA CALUTA . DELLE Mar More, etc. — Recherches historiques et physiques sur la cascade de Marmore, et observations sur les environs dé Terni; par Jos. Ricarni, 5°. édit., augm, In-8 de 95 p., avec 3 pl. Rome, 1825 ; de Romanis, { Bibliot. Italian. ; nov, 1826, p. 190.) Les planches de cet ouvrage représentent le cours du Nera; Velino et Annienne, le plan et la vue de la cascade de Terni. La première partie commence par l'exposition des principes. géologiques de l'auteur. Les vallées, Icin dés volcans, ont été formées par l’eau courante ; des canaux furent creusés dans les endroits où l'eau avait un courant très-fort, tandis que des bassins ou des lacs furent excavés dans les ER où le courant était faible et où étaient les tourbillons. Le critique n'adopte pas cette idée , et regarde les bassins comme des effets de cata- clysmes. L'auteur croit que le travail des eaux courantes tend à abaisser les lieux élevés, et rehausser les contrées basses au moyen de leurs dépôts. Plus loin il décrit les bassins du Ve- lino et du Nera. Des sources minérales de Termimilo ont déposé les incrüstations calcaires. L'auteur en donne l'analyse. Il pa- rait, d'après le compte rendu de cet ouvrage, que l’auteur n’a pas des idées claires sur la manière dont le tuf calcaire à pa en- crouter lentement et successivement la plaine de Ricti. La se- conde partie est un itinéraire des environs de Terui. A. B. 269. LETTRE D5 PROF. CATULLO SUR LA GÉOGNOSIE ZO0£OGIQUE DU MONT Posraue. ( Giornale di Fisica, etc ; vol. IX, 1826, 5°. bi- mestre, p. 404.) | | Le mont Postale, près de Boica, n ‘offe pas de li; guite. On y a trouvé des débris de Chetodon et de poissons , qui sont sur- tout dans le milieu des masses, tandis qu’il n'y en a point dans la partie inférieure , et près du basalte on’n’en trouve que des squelcttes. On y a découvert un tronc de palmier de 50 picds " Géologie. 357 de long et 5 de large , qui était changé eu calcaire bitumineux. Il y a des noix fossiles. Voici la liste des fossiles du mont Pos- tale : Serpula fascicularis Lam.? Clypeaster fasciatus , figuré par M. Catullo dans le même journal, 1822, 5°. et 5°. bimestr.; des Nautiles , des palais de raies. Dans le calcaire à poissons : Spatangus subcordatus de Yauteur, Sp. Atropos Lam.? Turbino- lia flexuosa de Catullo, Cyclolites, Monticularia Bourguetii Lam. , Fusus polygonus Lam. et Brong., F. intortus Law., Ce- rithium nodulosum Law. , C. lamellosum Lam? Pyrula lœvigata Lam., Cypræa inflata Lam., Bulla miliaris Brong., Terebellum obvolutum Brong., Ampullaria acuta Lam., À. acuminata Lam., A. crassatina Lam.,'et Spondylus gryphoîdes de l'auteur. 270 Lettre pe Virro Procaccin Ricci sur les curiosités des car- rières de gypse de Senigaglia. ( bäd.; 2°. bim., p. 142.) Le gypse se trouve surtout à Sant-Angelo, au château de Scapezzano. IL y a des impressions de feuilles ressemblant à celles de végétaux indigènes ; l’auteur en a recueilli dans le gypse 200 morceaux dans lesquels il croit avoir reconnu 20 genres. Il y a du bois fossile et des impressions de poissons. M. Spa- doni y distingue 13 espèces de 9 genres différens. L'auteur y trouva un Gobius à Letomie di Sant-Angelo. Un tuf coquillier marin couvre les collines gypseuses. La sélénite renferme du soufre. Le falun coquillier lui a offert l’Arca glycimeris de Linoné, des Cardium, Mytilus, Vulsella, Venus, Chama, Co- nus, Trochus , Dentalium, Buccinum et Voluta. I\ aurait dû in- diquer les espèces. Il donne une coupe du terrain ; sous la terre végétale il y a des fragmens avec des masses sphéroïdes, ressemblant au LZudus Helmonti; plus bas vient'le gypse ; une marne jaune à poissons et à végétaux , le gypse à soufre, une marne bleue à pétrole, et des alternats semblables , suivent inférieurement. La Strontiane sulfatée est surtout à San- Gaudenzio. 271. SUR UNE COQUILLE FOSSILE DAS ENVIRONS DE SENIGAGLIA; par Mania. (Ibid.; p. 140.) Près de Senigaglia l'argile subappennine contient dés fossiles, de la sélénite , du sulfate de Strontiane. Brocchi y reconnut des fossiles idéntiques avec des Mollusques de l'Adriatique ; 358 Géologie. a l'auteur ajoute à sa liste le Pectunculus glycimeris, qui se trouve. ea impression dans la paroisse de Sant-Angelo, à 2 milles au S.-E. de la ville. 272. Voyacecnez Les KALMOUCKS DE L'ALTAÏ DANS L'AUTOMNE DE 1 806, par l'ingénieur des mines, Grigorii Evanovitch Srassri. ( Ssi- : birski Vestnik, aun. 1823; et Hertha, vol. IX, cah. 3, p- 237.) Parrie GÉoLociQuE. La redoute Toulata sur le fleuve du même nom et sur la ligne de Kolyvan est à 1038 pi. sur la mer, Les montagnes environ- nantes sont composées surtout de schiste à filons de quarz, et cà _et là il y a du granite grossier. On voyait (le 1° sept.) au sud les montagnes Tigiri couvertes de neige et celles de Tscharysch; en-decà du fleuve, depuis lacime des montagnes, les glaciers de Korghon paraissent fort près, quoiqu’à 24 heures de distance. Le Sentelek prend sa source dans ces glaciers ; il traverse de. hautes montagnes de schiste, de porphyre et de jaspe, et dans sa partie supérieure les montagnes sont granitiques. L'auteur. cite les plantes de ces contrées. Le Tscharysch est encaissé en- tre des couches de schiste argileux et de micaschiste. M. Pétroff a montré à M. Spasski des dessins pris dans l’Altaï qui égalentles vues alpines de laSuisse : il cite en particulier le défilé du Diable, comme le pendant du pont du Diable, et le lac Telessi. La rive droite du Tscharysch est couverte d'immenses rochers de gra- nite. Après avoir passé la biela, la Sobolia, il approcha du Korghon, sur le bord duquel est situé, au haut de la vallée, le village ou les quatre maisons de Korghon. Ce lieu est à 1844 pi. sur ka mer. Le porphyre forme les montagnes de la vallée deKorghon, et il y est exploité dans beaucoup de carrières pour les ateliers de Kolyvan. Ce porphyre est surtout blanchâtre à quartz rosâtre, bleuâtre ou vert, à feldspath cristallisé blanc et rouge; il est souvent zoné. Il y a aussi des brèches et du mar- bre bleu coquillier. La chute du Korghon depuis les glaciers et entre les pyramides porphyriques est magnifique. L'auteur traversa les fleuves appelés les Trois-Sources et la Kouma, et ar riva sur le Chair-Kumin en longeant la rive gauche du Tscha- rysch. Dans cette partie de son cours, le Tscharysch présente, à droite, des montagnes de schiste à filons quartzeux, et des sources de pétrole sortent de ces filons. | Le fleuve Taliza offre à son confluent des montagues de. Géologie. 359 . schiste corné et plus haut du granite. Au dessus du Chair-Ku- min , sur la gauche du Tscharysch, il y a une montagne de porphyre vert, et vis-à-vis du porphyre veiné de blanc et des montagnes de schiste. Au confluent du Jargola il y a des ro. chers de schiste marneux, brillant, et à celui des Trois-rivières Kotli, les montagnes sont composées de schiste, plus haut de porphyre ayatifère ou de serpentine , et à la source du Kotli, qui coule entreles deux autres, il y a du granite vert. Non loin äu Kotli supérieur, le Kan se jette dans le Tscharysch et prend sa source dans les glaciers. Depuis son confluent il y a le long de ses bords une plaine bordée de collines calcaires et arrondies, L'auteur y nomme quelques plantes et les animaux les plus communs. À. B. 273. OBSERVATIONS PHYSICO-GÉOGRAPHIQUES SUR LA Perse, par le ma- jor W. Mowraeir, ( Hertha; vol. 1X, cah. 3, p. 255.) Parr. GÉOLOGIQUE. La Perse est traversée de beaucoup de chaînes qui courent dans différentes directions, se lient entre elles par des bran- ches latérales et sont traversées par l'Araxes , le Tigre et l'Eu- phrate. Le Caucase est uni aux chaînes de l’Asie-Mineure et de la Perse, par les montagnes du district de l’Imcreth en Géor- gie. Cette dernière chaîne transversale a, depuis Suram à la source du Quirilla, 15 miiles de large et environ 6000 p. de hauteur au dessus de la mer Noire. Le sol y est formé d'argile, de sulfate de chaux et de quelques blocs détachés d’un granite fin et calcaire. A 10 milles en-decà de Suram, la chaîne se partage en deux : une branche forme la côte sud de la Mer Noire et se met en liaisomavec les montagnes du Kurdis- tan. L'autre rameau est traversé par le Kur; une partie de ces montagnes va finir au confluent du Kur et de l'Arayac, tan- dis que la chaîne principale continue vers le S.-S.-E. et se sous-divise en trois. Ce sont les ramifications de cette chaîne, qui séparent les plaines d’Erivan et de Nakshivan de celles de Gaogi et de Karabagh, et l'Aras la traverse dans un défilé près Omdabad, et à 12 milles delà une fente de 40 p. de large donne -passage au fleuve Leu. Les chaînes du Karadagh courent à l'Est et se réunissent aux monts Talisch dans le district de Meshkin. La plaine de Sei-Ab est limitée par une chaîne parallèle à la précédente et à son ex- 360 Géologie. FAT trémite orreutale s éèvent se monts Sevellan, done une bram-- che sépare le plateaw élevé d’Ardabil de Sei-Ab et de Khulkhaï. Cette dernière chaine court le long de la mer Cespie nne jus qu'à ‘Astrabad et au Khorasan. Le Kisil Ouzin la traverse dans le fameux défilé de Rudbar. L'auteur raconte que la neige cCou- vre ces chaînes le premier décembre et disparaît Le 15 mai; leurs cimes offrent;des mousses et des bruyères, plus bas est l'églantier , et inférienrement sont les chènes et les ormeaux. Il a cherché à déterminer la hauteur de différens points par le: degré de chaieur nécessaire à l’ébuilition de l’eau. D'après ces observations on a pu donner la hauteur approximative de vingt lieux. Tiflis serait à 1578-p., Erivan à 3882, Tauris à 5118? Le mont Koh Sevellan,'s'élèverait à 8300, et l'Abar, la plus. haute cime de la chaîne Talisch à 7944 P, ete. Les montagnes. de la Perse n’'offrent pas de volcans brülans, mais des traces d'actions volcaniques. Le Scvellan paraît avoir eu un cratère, car son pied est couvert sur plusieurs points de courans de lave et de disons volcaniques. La dernière. éruption parair s'être portée jusqu à 20 milles. Le tufa y abonde aussi. Au pied de l'Ararat, le sol est cou- vert, sur de grands espaces, de ponce. Cependant les traces: volcaniques les plüs considérables et lés plus évidentes sont. dans une plaine au dessus de. Makor, dunt la surface est cou- verte de laves jusqu'aux rives de l’Aras. En suivant le Bot- schalor, le sol de Tiflis, à Erivan, est composé de basalte prismé, et cétte roche compose aussi le pays entre Erivan.et la rivière Guesney , à l’excep'ien des montagnes de Kara-Asatsch à filons argentifères et cuprifères. Les rochers du deflé occu- ‘pé par l’Aras sont des granites et des schistes, et il Ya des f- lons cuivreux près de là. ii Près Omdabaë, les monts Talisch sont composes de schiste et de roches calcaires et silicenses: Près de Mosuba il y a dans la même chaîne beaucoup de mines de cuivre. La province d'A- zerdbijan à peu de déserts, et le soi est argileux et salin. L'au- teur croit que la mer Caspienne et le lac Shabey éprouvent à des périodes éloignées des changemens dans le niveau de leurs eaux. Dans le lac Shahey il y a 4 1 Îles calcaires ; sa profondeur est fort peu considérable, son fond est formé par une argile bleue, et l'eauen estextrémementsalée. Il n'y a pas de poissons. Le lac de 2 % Z Géologie. 361 - Gonkela est au contraire très-pr ofohd et rempli de poissons ; il recoit probablement son eau par des conduits souterrains. _ Plusieurs rivières ont formé des dépôts calcaires parmi les- quels l'albâtre de Tauris est le plus connu et est exploité à Dokhergan. De la poix minérale se trouve dans les rochers d'une caverne près de Schiras. Il y a beaucoup de cavernes en _ Perse. Celle près de Makor est fort célébre, et elle a 300 p. de haut, 600 p. de large et 200 p. de long. À. B. | 274. RELATION D'un vorace À Mapère, au Brésiz, À Juax Frrnan- + pez ET AUX ÎLES Garripacos , fait en 1825 et 1825 , sous le rap- port de l'histoire naturelle ; par M. Scourer. ( Edinb. Journ. of Scienc. ; janv. 1827, p. 51.) PARTIE céoLceIQuE. L'auteur donne quelques notes sur les roches de la rivière de Columbie dans l'Amérique septentrionale. Il y a des rochers près de Tongue-Point , à 6 milles du Fort Vancouver. Les îles de la Columbie sont des alluvions. Il y a du calcaire près des * forts Vancouver et George. Cette roche domine depuis la mer jusqu aux cascades. Il y a aussi du bois pétrifié. Près du fort George, il y a du calcaire bleu foncé au nord LE du cap Desappointement. Entre l'Océan et Tongue-Point, il y a du calcaire à parties endurcies , à bivalves (en particulier beaucoup de Peignes). Il jaillit plusieurs sources salées dans ce . pays, les ruisseaux déposent du fer, et des grès y forment des filons de 3 pieds dans le calcaire. Près de Fort George, iln'ya que des collines. 255. Mérances. (Zeitschrift für Mineral. ; janvier 1826, p. 60; mars , p.271.) ( Voy. le Bullet. d'oct. 1827, n°. 145.) - On a ressenti plusieurs secousses les 12 et 13 août 1824 à San - Pietro et Salvapiana , en Toscane. M. Meyer donne des détails sur le Bastenberg , entre Durkheim et Grunstadt (sur - le Rhin). Le bas de la montagne est composé de grès jaune, - avec un lit de fer hydraté sablonneux ; il est recouvert de grès rouges à fer hydraté jaune et ronge , accompagné de baryte fibreuse et de silex corné. Au N.-O. il ÿ a du calcaire grossier ; et près d Ungstein, un grès blanc à Modioles ou Mytilus de Lamark. On a ressenti des tremblemens de terre en janvier et février 1824, dans la partie E. du cercle d'Elbogen, et près de , Éger, en Bohème. L'ile de Kcro, dans le golfe persique ; est .« . \ 362 | | Géologie. x composée de coraux ct de coquillages. La plupartdes autres îles, | Ormuz, Larck, etc., sont volcaniques et riches en fer. M. Moser a décrit chimiquement le fer chromé de la serpen- tine des bords de la mer en Styrie, dans son écrit intitulé : Chemische Abhandlung über das Chrom; Vienne, 1824. Unin- connu prétend que les coquilles tertiaires d'Osterveddingen, dans le Magdebourg , n’ont pas été percées par des Pholades, mais par des zoophages de Lamark. M. Sturm, dans sa descrip- tion de Schweinningen, publiée en 1825 à Tubingen, donne une esquisse. de roches environnantes, faite par M. d'Albert. : Le grès rouge ancien et le porphyre s'étendent de Schwein- ningen par Kirnach, au Brigachthal. Au-dessus vient une marne schisteuse à oxide de cuivre; et plus près de Schweinningen, du calcaire en partie fétide ou bitumineux. Le muschelkalk est caverneux supérieurement, et a des druses de quartz et de chaux carbonatée.On y voit des T'érébratules et des Chames. Sur la droite du Necker, le gypse le recouvre avec des marnes ; sur. le côté S. de Rendetberg , il y a des grès bigarrés ou irisés qui supportent le calcaire à Gryphées, ou le lias, près Trossingen, Mulhausen et Hohen-Emminsen. Le 31 août 1826, à 31 h. du m., on a senti deux secousses à Nicastro dans la Calabre-Ultér. , et le jour suivant à Monte- Leone. Le 28 sept. 1826, à x h. = de la nuit, il y a eu une vio- lente secousse à Innsbruck. Le 1%. octobre 1826 on en à. éprouvé à Bude, Pilis, Monor et Gyomro en Hongrie; les 15 ct 16 octobre , à Messine, et le 16 décembre , à 8 h. 30! à Zu- rich, Winterithur et en Suisse. Le Journal des Mines russe, n°. 2,1826, contient un article sur la découverte d'une couche cuivreuse sur le fleuve Rassipucha dans le gouvernement de Perm. Sous une couche de sable et d'argile , il y a un argile à filets de malachite et à quartz en partie ferrugineux. Le tout reœuvre du calcaire, dans lequel on a fait des recherches. Le 26 février, entre 9 et 11 heures du soir, on a senti de violentes secousses à Brigg, en Valais. Les maisons ont été ébranlées ; un bruit sourd a précédé. C'est le plus fort trem- blemeni de terre depuis 1817. 276. Corresronpance. ( Zeitschrift für Mineral. 1826; février, p. 157; mai, p. 433 ; et 1827, mars, p. 222.) M. Hoff deGotha annonce qu'il a trouvé le granite stratifié à x Histoire naturelle générale. 363 . Karlsbrucke, près de Karlsbad, c’est-à-dire que des fentes verti- cales et inclinées en deux sens le traversent de manière que le granite se trouve partagé en parallélipipèdes. Il en donne une figure. On voit la même chose à Bœhmischen-Sin. Les fentes de séparation, fort inclinées, ont la même direction que la ligne des eaux chaudes et acidules. Il est donc possible que ces fentes aient été produites en même temps que la grande fente volcanique de Karlsbad. Le granite fendillé est porply- rique et offre trois filons granitoïdes à Bœhmischen-Sin. Il y a des grenats dans ce granite (1). M. Nœggerath rapporte que M. Gerolt a visité, au Mexique, le district minéral del Oro , à 60 lieues au N.-E. de Mexico, et que la crête de Cangando, sur la droite de la vallée d'En- carnacion, présente un banc ou filon puissant de fer oxidulé magnétique, au milieu d'un calcaire grenu. Ce banc a 16 pieds de puissance et possède le magnétisme polaire à un si haut de- gré qu'on n'en détache qu'avec peine des objets en fer, et que des masses de ce minerai restent suspendues en travers des cre- vasses, dans le sens de leur plus grand axe. IL communique l'analyse de M. John, du fer météorique de Bitbury, et donne le calcul analytique de M. Stromeyer à cet égard. M. Nau annonce que la hauteur moyenne du Rhin à Manheim est de 233,115 pp. sur l’Océan. L'observatoire à Manheim est à 293,337 pp. Le Rhin descend 35 pp. de Manheim à Coblence et 12 pieds de Spire à Manheïm. Il s'était donc trompé légèrement. HISTOIRE NATURELLE GÉNÉRALE. 277- CoxsipérarTions sur Les Voccans. ( Westminster Review. — Revue Britan : août 1826, p. 225.) Cet article offre un aperçu très-intéressant et fort bien fait de la géologie des volcans, ainsi que des notions Sur les prin- .cipaux phénomènes qu'ils présentent. Destiné, du reste, à a ——_—_—_— D (1) Le doct. {Poschmann a donné une monographie détaillée de la source du Schlossbrunn à Carlsbad, dans son livre intitulé : Der Schlossbrunnen zu Karlsbad , litterarisch , physikalisch, chemisch und me- dizinisch durgestellt , 1 vol. in-8. de 163 p. Prague, 1825 ; Enders. 364 Histoire naturelle générale. l'instruction des gens du monde, il n'offre aucun fait qui ne … soit bien connu des savans. L'auteur adopte l'hypothèse d'un volcanisme primitif général, d'un refroidissement et d'un foyer d'une haute température à l'intérieur du globe. Ainsi se multiplient les partisans du feu central de Buffon, et bientôt cette opinion dominera la science, après avoir été: l'objet de tant de critiques amères des savans de tous les pays. 278. DicrionnaiRE DES SCIENCES NATURELLES, dans lequel on traite méthodiquement des différens êtres de la nature, considé- rés soit en eux-mêmes, d'après l’état actuel de nos connais- sances , soit relativement à l'utilité qu'en peuvent retirerla médecine, l’agriculture, le commerce et les arts, suivi d'une biographie des plus célèbres naturalistes; par plusieurs pro- fesseurs du Jardin du Roi et des principales écoles de Paris. : Tom. XPTV / XEV,:XLVI XEVIH, XLVUEF, XD, (raz à ste), 7 vol. in-$0., avec les livr. de planches et de portraits des naturalistes correspondans. Prix, 6 fr. chaque vol. Paris et Strasbourg ; Levr ault. (Fer: le Bullet. de jan- vieér 1827, no. 48.) - 279. DicrionainE CLASSIQUE D'HISTOIRE NATURELLE ; par MM. A poux, Isinore Bourpon, etc. et Bory De Saint-Vincenr. Ou- ‘vrage dirigé par ce dernier collaborateur, et dans lequel on a ajouté, pour le porter au niveau de la science, un grand. nombre de mots qui n'avaient pu faire partie de la plupart des dictionnaires antérieurs. Tom. XIE et XII (nxso à Pam), 2 vol. in-$. de 40 feuiiles chacun. Planches, livr. XFet XIE. A1 Prix du vol., 9 fr. ; du cahier des planches, 4 fr. Paris, Rey, io et ap de frères. (07. le Bullet. Si janv. 1827, : 49.) 280. PLANCHES DE SEBA. Locupletissimi rerum naturalium Thesauri accurata Descriptio. Accompagnées d'un texte explicatif mis. au courant de la science, et rédigé par une réunion de sa- vans, MM. le baron Cuvier, Desmarest, J. Geoffroy-Saint- Hilaire, Audouin, Bois-Duval, Guillemin, Valenciennes , baron de Férussac, Lesson, Guérin, Eudes Deslongchamps, _cuvrage publié sous les auspices de MM. les professeurs et administrateurs du Museum royal d'histoire naturelle de Paris, par les soins de M. E. Guérin, membre de la soc. \. L \ d Histoire masi générale. 365 _ d'hist. nat. de Paris, etc.; 45 livraisons in-fol. de ro pi. »= chacune, 2 livraisons par mois. Prix de chaque livr. 4 fr. - Paris, 1827; Levrault. 1°., n°. et ine. Live. Net le Bullet., Tom. VIII, n°. 19.) L'exécution de cette entreprise utile a ‘été retardée; mais actuellement rien n’arrêtera la publication régulière des livrai- sons, dont Îes trois premières viennent d'être livrées au pu- blic. Nous ne répéterons point ici ce que nous avons dit dans le temps sur l'intérêt de cette entreprise, qui procurera pour ct modique , à tous les naturalistes qui ne possèdent pas le ispendieux ouvrage de Seba, les 450 planches de cet ou- -vrage et tout ce qui, dans le texte si considérable de ce livre, peut offrir aujourd'hui quelque intérêt. . Voici la distribution du travail dont se sont chargés les colia- borateurs de cette entreprise : Mammifères, M. J. Geoffroy de Saint-Hilaire; Oiseaux, M. Lesson; Reptiles, M. Valenciennes ; Mollusques et Annelides, M. de Férussac; Crustacés, M. Au- douin ; {rachnides, insectes, M. Guérin ; Échinodermes intes- … tinaux, M. Desmarest ; Polypiers, M. Eudes Deslongchamps. Les trois premières livraisons publiées ne contiennent point encore de texte : nous parlerons de celui-ci quand il aura paru. Les planches qu’elles comprennent offrent quelques Zoophytes, les Céphalopodes , toute la série des Astéries et des Oursins, ÿ les crustacés et les poissons. D. 281. Ossenvarions sur LE Vibrio lunula, et sur les limites entre les règnes animal et végétal; par C. Bozck ; avec à pl. ( Ma gazsin for Naturvidenskab., ann. 1826, cah. 1, p. 46.) Les marques caractéristiques que l’on a établies pour distin- “pguer les végétaux et les animaux, ne paraissent pas à l’auteur assez exactes pour être toujours applicables ; le mouvement, par exemple, se réduit à peu de chose chez quelques animaux, cet peut être propre aussi à des végttaux ; si le mouvement su'- \fisait pour caractériser l'animal, il faudrait ranger parmi les * animaux le mimosa, le drosera et plusieurs autres plantes Aussi l’auteur ne sait dans quel règne classer le Vibrio lunula Muller, attendu que le mouvement particulier à ectte sub- Stance, ou à cet être, peut provenir tout aussi-bien des rapports végétatifs de son organisation, que de ses fonctions animales. “ 366 Histoire natureile générale. Muller a pensé que c'était un animal ; cependant on observe . un mouvement semblable chez quelques algues, notamment # chez le Nitella chara.On n'est donc pas fondé de faire de quel-. ques-uns des Vibriones de Muller un genre animal Oscillaria comme ont fait certains naturalistes. M. Bœck trouve assez vraisemblable que plusieurs petites plantes ont, à diverses époques de leur existence, une plus grande vitalité qui fait que le développement de quelques-uns de leurs organes , par éxemple ceux de la propagation , les bourgeons , le fruit, ma- nifestent les phénomènes du mouvement. Divers Oscilla- toires s'allongent de quelques lignes dans l'espace d’une couple d'heures. Une conferve croît, bourgeonne et laisse tomber ses früits dans l’espace d’un jour. D'ailleurs le mouvement observé par Muller, sur le Ÿ’ibrio lunula, est rare ; M. Bœck a mis des V'ib. lun. dans l’eau avec des Conferves et des Lemne, sans remarquer aucun changement dans les premières , Late que les dernières altéraient leurs formeset leurs couleurs. L'auteur cite d’autres observations à l'appui de son opinion, qui con- sisté à soutenir que tant qu'on n'aura pas de caractères bien positifs pour distinguer la vie animale d'avec la vie végétative, on ne pourrait prouvér que tel être équivoque appartient plutôt au règne animal qu'au règne végétal. A l'égard du Vibrio, il lui semble que Muiler a rangé soùs ce genre des formes trop disparates, et que, par conséquent, ce genre a besoin d'une réforme totale. Outre le Yäbrio lunula de ce savant, et une autre espèce publiée par des naturalistes postérieurs, M. Bœck décrit et figure 4 espèces qui lui pa= raissent être plus que de simples variétés. Il est même d'avis qu'il faut faire des genres des deux derniers, en les plaçant dans la même division des algues que les autres. D. 282, CURIOSITÉS NATURELLES DE LA VALLÉE D'OusE , EN NoRvÉGE; par N. Herrzserce. ( Ibid. ; cah. 2, p. 108.) Dans la paroisse d'Uldvig, prévôté d'Hardanger , en Nor- vége, une petite vallée bordée de montagnes escarpées dé- bouche dans une baie appelée Ouse-Fjorden, ou baie d'Ouse. Une cavité qui se trouve dans les rochers de la vallée, conserve en été une température si fraiche, que la neige et la glace, lorsqu'il en reste de l'hiver précédent, n’y fondent pas. Les = . paysans du haineau d'Ouse se servent de ce caveau naturel pour CL Es Histoire naturelle générale. 367 ““onserver leurs provisions. A cinquante pas de là, une autre évité, ou plutôt un creux entre les pierres, conserve dans suivantes font voir la différence entre la température du de Li toutes les saisons une température très-douce : les observations dans et celle du dehors en divérses saisons : . En dedans. En dehors. 1824. 27 novembre. . : + 6°7 — 32 7 décembre., . + 6,2 — 0,0 1825. 51 janvier. . + 4,0 He - 28 février. . . . SES — 6,0 ; Pas: : : + 35, — 4,5 h 926 juillet. . . . 13,7 14,0 1826. 25 janvier. . + 6,5 — 5,3 Les pierres qui entourent ce creux sont des blocs de glim- .- merschiefer, quartz et gneiss. L'auteur pense que peut-être il y à au-dessous du creux des minéraux dans lesquels l'accès de l'eau développe du calorique ; il est de fait que la neige fond très-promptement sur le sol de ce creux. Quant à l'espèce de glacière dont on vient de parler, ce n’est pas la seule qu'on “irouve dans cette contrée. Le professeur Smidt, dans un -xoyage entrepris en 1812{Voy Topographiske statistik Saml.;. … vol. 11, 1817), en a examiné une qui se trouve au hameau - d'Appendal. Une autre curiosité de la vallée d'Ouse est un ruisseau qui sort quelquefois subitement d’un creux, et devient assez con- sidérable pour mouvoir un moulin. Les saisons et les pluies ne paraissent exercer aucune influence sur son apparition. On le “voit quelquefois paraître sans qu'il ait plu dans la vallée, d'au- tres fois, malgré toutes les pluies, le creux reste vide. M. Hertz- berg présume que quelques cavités des environs, qui absor- bent les eaux, communiquent avec un réservoir naturel, sous “terre , et que ce souterrain se vide, lorsqu'il est plein, par le moyen du creux. * L'auteur signale encore , comme une curiosité du pays, des \goufres circulaires creusés dans les rochers qui s'élèvent sur “les bords d’une rivière de la contrée. Il pense qu'ancienne- ment la rivière a coulé au niveau du plateau des rochers, et que ces eaux, en tourbillonnant et charriant des pierres , ont creusé peu à peu la roche, D—c. Li AS à É ! ‘368 Histoire naturelle genérale. . + or | 285. Cour p’oriL sur LES ÎLES OCÉANIENxES; par M. P. Lrsson (Annal. des Sc. natur., juin 1825; p. 172.) 4 . Les îles océaniennes sont envisagées dans ce mémoire, sous le triple rapport de leur formation géologique , de leur végéta.« tion et de leurs habitans du règne animal. Il résulte des considérations de l'auteur, que les terres du S.E. de l'Asie, l'Auitralie, la Tasmanie et même le chaînon * terminal de la Polynésie de la Nouvelle-Guinée à la Nouvelle- « Zélande , sont de nature primitive, et que les îles de l'Océanie de formation récente postérieure dans l'histoire du globe , son: vol aniques et madréporiques. Quant à la végétation de ces îles, Forster et Chamisso ont déjà démontré qu'elle n'était pas américaine, mais indienne. Ce même fait est aussi confirmé par les observations de i. Lesson. Le règne animal à son tour prouve, à l'avis de M. Lesson, LL l'existence de l'Asie orientale en continent, par les srandes es- pèces vivantes qu'on retrouve aujourd'hui dans quelques-unes des iles morcelées de l'Archipel des Indes; tels sont l'Élé- phant et le Rhinocéros deSumatra , l'Éléphant d'Asie et l'O- rang-Outang , à Bornéo , la Panthère noire, à Java, etc. ÇGuant aux oiseaux terrestfes, les faits les plus remarquables sont l'existence de la poüle domestique, dans toutes les terres hautes de l'Océanie, et surtout la grande étendue géographique, sur laquelle sont répandues les nombreuses espèces de La fa- mille des Perroqueis, dont on retrouve quelques-unes même jusque dans la Nouvelle-Zélande et sur les îles Macquarie à 520, de lat. S. L'Ichthyologie de Taïti, de Sandwich, ete. , est en grande partie celle des mers qui baignent l'ile de France. Les testacés de la bande équatoriale sont également eu grande partie les mèmes; il n'y a que les mers chaudes des Moluques, et le détroit de Bass qui aient présenté quelques espèces plus g * rares de Nautiles. e , Les insectes sont très-rares dans les iles ccéaniennes, et 2 où 35 papilions qu on y rencontre fréquemment sont indiens et commuus aux Molugres. 2. EL 24 Minéralogie. ‘369 MINÉRALOGIE. : D OEvvees compères pe Burron, avec les descriptions anato- Re miques de Daubenton ; nouv. édit., commencée par feu —. Lamouroux, et continuée par À.-G. PAR Théorie de la +. | Terre, t. IX. Paris, 1826, 1827, Verdière et Lagrange. … (Noy. Le Bulletin, T. X, N°.1.) *“ Ce volume contient la suite de l'histoire naturelle des Mi- … néraux, qui commence au T. VI de la Théorie de la Terre. Jlcontient les articles Étain, Plomb, Mercure, et autres mé- taux , les Gemmes; et il est terminé par deux tables de l’arran- —…_gement méthodique des minéraux. 285. DESCRIPTION D'UN MINÉRAL QUI PARAÎT ÊTRE UNE NOUVELLE ES- rèce De GsenaT ; par C. Srroeu.(Magazin for Naiurvidenskab. , ann. 1826, cah. 1, p. 73). Dans le Leindalen, vallée située entre les baies de Holz et à de Drammen , M. Strœm a tiré d'une mine abandonnée, une k substance cristallisee en tétraèdres, et que par cette raison ila appelée Grenat iétraëdre. Ordinairement les cristaux sont petits, * et implantés sur les druses; ils sont rarement intercalés dans le fluore. Ce grenat est dur; il raie légèrement le verre, il est — rayé faiblement par le quartz; il n’est pas facile à easser. La : couleur est jaune foncé ou brunitre ; il est demi-transparent. “ On le trouve avec le quartz, le mica, le feldspath, le fluore, le fer maynétique et le molybdène, auprès de la limite entre “le granite et le schiste argileux. En se fondant il émet un peu de phosphorescence , et laisse de la scorie noire dans le bocal ; Lil se dissout lentement en eau verte couleur d'olive. Parmi … l'helvine. 286. DÉTERMINATION PLUS PRÉCISE DE QUELQUES MINÉRAÔx DE Nos- — écs; par N.-B. Müvrer. (/bid., cah. 2, p. 192.) … Elæolithe. Forme fondamentale : prisme hexaèdre régulier, _ dans lequel a : b— 0,998 : 1,ouenv. —1:1,4 signif. le ‘2e > du prisme, et à sa demi- nn. Le cristal figuré par l’au- B. Toue XII. 25 iv Lie 340: . Mineralogie. teur est un prisme annulaire à six pans, dont voici les angles. à P,M—90°;P,r= 151%; Mir 139; rr= 15559; r;r = 98; la direction du clivage est parallèle aux pans des prismes. Les . angles ont été déterminés à l’aide du goniomètre de Romé de . l'Isle. Léonhard regarde l’élæolithe et la népheline comme | identiques; il est de fait que la même formule minéralogique s'applique aux deux minéraux ; s'il n’est pas encore prouvé que ce sont une seule et même espèce, au moins peut-on les considérer dès à présent comme de simples variétés. ‘Polymignite. Angles mesurés d'après le docteur Rose : M, T ADS Salé) 24; t, 1— 08° 44!; dureté, intermé= diaire entre le quartz et le feldspath. L'auteur ajoute, d'après les auteurs anglais, la détermination de la Babingtonite et de la Bucklandite. ‘287. DE LA FORME DES GRISTAUX D'HarmoromMe; par H.-C. Srrom. ( Tbid., tah. 2) " L'harmotome étant un minéral rare, il n’est pas étonnant que les minéralogistes n'aient pu encore bien en déterminer la forme. Haüy, et quelques autres savans , ont eru que la forme fondamentale de l’harmotome était le prisme rectangulaire. : Mais M. Strœm, ayant eu occasion de comparer plusieurs échan-. tillons provenant du Harz et du Kongsberg ( Norwége) , est d'avis qu’il faut regarder le prisme rhomboïdal comme la véri- table forme et la plus simple des cristaux d’harmotome : cette forme les range dans la division que Mohs et Breithaupt ap- pellenthémiprismatique, mais que M. Strœm croit devoir regar- der comme bien complète. Cependant les cristaux d'harmotome sont sujets à plusieurs modifications; l’auteur en figure et dé- crit 9 : telles que le prisme rhomboïdal légèrement modifié sur ses angles; le prisme à 6 faces et à angles inégaux; la croix formée par deux cristaux qui se traversent, etc. M. Strœm fait remarquer l'analogie qui existe’ entre les cristaux d’har- motome en croix et les stauroties. D. 288. Sur LA COMPOSITION DE L'APATITE; par M.-G. Rose. (Annalex : der Physik und Chemie, 2°. cah., 1827, p. 185; et Annales de chimie, etc. ; juillet 1827, p. 241.) Les apatites analysées par Klaproth et Vauquelin, ont donné des résultats si semblables entre eux, et tellement d'accord Minéralogie. 371 avec la théorie des proportions définies, que M. Berzélius , en examinant les phosphates, n'a pas cru devoir répéter l’ana- lyse de l'apatite , et qu’il a considéré ce minéral comme un : Phosphate de chaux basique, dont la composition est Cas P>. Plus tard, Woæhler a montré que l'acide muriatique que Kla- proth et Rose avaient trouvé dans quelques phosphates et ar- séniates de plomb , en était un élément constant , et que ces minéraux étaiént composés de 1 atome de chlorure de plomb, et de 3 atomes de sous-phosphate et d arséniate de plomb, et de ‘ils pouvaient être représentés par l'expression : Pb Chi + 3 pas Pl UA (Voyez Bulletin, Tom.VII, n°. 158.) Depuis, M. Gustave Rose, ayant eu occasion de mesurer des cristaux de plomb arséniaté de Johann-Georgenstadt, fut frappé de la coïncidence de leurs angles avec ceux de l’apatite, et soupconua que le plomb phosphaté et arséniaté (Grün und- Braunbleierz ) était isomorphe avec ce minéral, qui dans ce cas devait aussi contenir de l'acide muriatique. C’est en effet ce qu'il a trouvé pour un grand nombre d'apatites qu'il a exa- minées , en les dissolvant dans l'acide nitrique , et les essayant avec le nitrate d'argent. Mais la quantité d'acide muriatique a été très-variable, et il a reconnu qu’elles contenaient de l’acide fluorique, en quantité d'autant plus grande qu'elles contenaient moins d'acide muriatique ; et par-là il lui à paru vraisemblable que ces deux acides étaient isomorphes, et qu'ils se remplacaient, &omme l'acide arsénique et l'acide phosphorique , .dans les ‘plombs arséniatés et phosphatés. Cette opinion deviendra en- core plus probable , si l’on se rappelle la grande ressemblance des combinaisons du chlore avec celles du fluore. En admettant donc l'isomorphisme de ces deux corps, les apatites seraient composées de r atome de chlorure ou de fluorure de calcium ou enfin de leur mélange, avec 3 atomes de phosphate de chaux basique, et leur formule serait : fe Fe }+ 3 Ga? P?: Par con- séquent , lorsqu'on connaîtra la proportion du chlore, qu'il est toujours très-facile de déterminer avec exactitude, on pourra en conclure celle du fluore, qu'il est au contraire très-dificile 25” : N u 372 k Mineéralogie.' de connaître par l'expérience , paisqu'elle doit en être ke com- plément pour former un atome. Cette règle s’est:tronvée con- firmée par les résultats d'un grand nombre d'analyses. Les résultats suivans font connaître la quantité de chlorure et de fluorure de calcium dans’ chaque apatite examinée : le complément à 100 sera la quantité de sous-phosphate de chaux. Chorure Fluorure de de Densité. calcium. calcium. | Apatite de Snarum, en Norvege. 4,280 4,590 3,174 | du cap de Gate, en Esp. 0,885 7,049 3,235 d'Arendals di LT, 0,801 7,010 3,194 de Greiner , en Tyrol. . 0,150 7,690 3,175 de Faldigl, ibid. . . , . 0,100 7,620 34160 du Saint - Gothard. , . . O,trac. 7,690 3,197 d'Ehrenfriedersdorf.. . . Idem. 7,690 3,211 Les cristaux de plomb vert que M. Rose a pu mesurer exacte- ment , lui ont paru avoir la même forme que ceux de l’apatite. Uu cristal de Johann-Georgenstadt a donné, pour l'inclinai- son de deux faces terminales opposées, 90° 2’ 30” ; le plomb phosphaté brun de Bleistadt, en Bohème, 99° 23/ : il ne con- tenait point une quantité notable d'arsenic , et était essentiel- ’ lement composé de chlorure et de phosphate de plomb. Un autre phosphate brun, de Mies, en Bohème, qui paraissait semblable au précédent , a donné , pour le même angle , 98° 13°. Néan- moins, en comparant ces angles à ceux qui leur correspondent sur l’apatite, qui sont 99° 23/.pour l’apatite d'Ehrenfriedersdorf, 99° 26/ pour celle du Saint-Gothard, 99° 32° pour celle du cap de Gates , l’isomorphisme des deux minéraux paraîtra évident, et on pourra représenter leur composition par une formule analogue. Leur différence consiste en ce que dans l’apatite c'est la chaux qui sert de base, et que dans le plomb vert c'est : l'oxide de plomb. Aureste, ce n’est pas la seuie preuve que l'on ait de l’isomor- phisme de la chaux et de l'oxide de plomb. Mitscherlich a montré que les carbonates et les sulfates neutres anhydres des terres et des oxides métalliques de même ordre de composition, se divisent en deux groupes d'après leur forme. Dans les carbonates , les deux groupes sont liés par une substance, la chaux, qui ap- partient à lun comme spath calcaire , et à l'autre comme arra- gonite. Or, dans ce dernier groupe se rencontre le plomb | ä … Mineralogie. 373 carbonaté. En outre, Heeren a montré que les hypo-sulfates de chaux et de plomb sont isomorphes ; Levy, que les tungstates des mêmes bases le sont aussi; et enfin les recherches de M. Rose nous offrent un nouvel exemple de l’isomorphisme de: ces bases, en même temps qu’elles confirment celui de deux autressubstances , le chlore et le fluore. M, Rose fait remarquer que les apatites qui contiennent le plus de fluore , comme celles du Saint-Gothard et d'Ehrenfrie- dersdorf , présentent les formes le plus compliquées. Il se de: mande , à l’occasion de ce fait , si la phosphorescence dans les - apatites n'aurait pas quelque rapport avec la proportion du fluore. Suivant Haüy , on ne Ja rencontre que dans les apatites terminées par un plan perpendiculaire à l’axe, et non dans les autres, comme celles d'Espagne. G. Der. 280. AnALYSE DE L'ALBITE de la vallée de Wildt, en Brisgau ; par le D'. R. Branpes. (Jahrb. der Min., 1826, 7°. cah., p.318.) La moyenne de deux analyses a donné le résultat suivant, qui s'accorde avec la formule de M. G. Rose, Silice 69,8, alumine 18,2, chaux 0,6, soude 10,0. 200. ANALYSE D'UN SULFATE DOUBLE de cobalt et de cuivre ; par Jusr. Liesic. ( Zbid., 8°. cah., p. 495.) Les cristaux de ce sel examinés par le professeur Werne- Kink, appartiennent au système prismatique de Mohs; les combinaisons qu'ils présentent sont hémiprismatiques. Ce sont des prismes obliques à quatre pans, simples, ou avec de légè- res modifications sur les angles. Ils ont beaucoup de rapports avec les cristaux de sulfate de cobalt. Ii sont composés, sur 100 parties , D’acide sulfurique. 23,45, conten. oxig. 14,05 3 nn de cobait :7,16.:. 112 3,16 Ditde de euivre:/ 4,50." ! :,/: 2: : SAN 4 EE Re HN ors CN ET, as, 432 98,76 . o1. Nork SUR LA PRÉSENCE DE L'AMMONIAQUE dans les minéraux argileux ; par M. Bouis. ( Annal, de Chim. et de Phys., juil. ! 1827, p. 535.) , Occupé à l'analyse de’divers gypses, M. Bouis fut successt- 374 Minéralogie. + vement amené à la recherche de l'ammoniaque dans un de ces matériaux de troisième formation , répandant une forte odeur argileuse par insufllation. Ayant mis de ce gypse argileux pul- vérisé dans un verre à réactif, il l’imprégna d'une dissolution de potasse caustique, et recouvrit le tout avec du papier de tournesol rougi. Il a sufli de quelques instans pour faire passer ce papier àu bleu , couleur qui est redevenue insensiblement rouge par le contact de l'air, et bien plus rapidement au moyen d'une légère chaieur. La présence de l’ammoniaque ainsi constatée dans ce gypse chargé d'argile, M. PBouis a présumé que cet alcali pourrait exister dans toutes les substances terreuses qui émettent l'odeur argileuse. Afin de vérifier cette supposition, il soumit à l’ex- périence précédente un grand nombre de minéraux terreux,. tels que de la terre à pipe , diverses argiles, des gypses impurs, du plâtre de Paris, des pierres stéatiteuses, et obtint toujours le même résultat. Tous les minéraux dont l'odeur argileuse a été rehaussée par l'action de la potasse, ont bleui le papier rouge de tournesol, et le dégagement ammoniacal s'est conii- tinué pendant tout le temps de la manifestation de cette odeur. On admet assez généralement que l'odeur particulière aux argiles est due à des oxides de fer qui altèrent leur pureté. Il est assez difficile d'expliquer comment des oxides métalliques en- tièrement fixes peuvent recdre odorans d'autres corps inertes. L'indication de ia présence ou de la formation de l’'ammoniaque dans les minerais argileux, peut aider à se rendre compte de l'odeur que développent ces minerais par la simple impression de l'humidité, et avec des dissolutions alcalines caustiques. En effet , l'ammoniaque peut être considérée cemme le véhicule de . cette odeur, qui est propre à cette classe de minerais. (G. Der.) 202. NOTICE SUR LES MINES ET LA PROVINCE DE Minas - GERAES DANS L'EMPIRE DU Brésiz. (Monthly Magaz.; mars 1826, p. 258, et avril, p. 395:) Cette notice renferme un historique de la découverte de la proviace de Minas - Geraes et des diverses localités où l’on a rencontré des minerais aurifères, des lois qui ont successive- ment régi les exploitations, et dont quelques-unes, d'après l'auteur, ont été si funestes à leur prospérité, et enfin la no- menclature de cinq comarcas ou districts de mines, avec tous - Botanique. R 375: les Zavras ou lieux d’exploitations. Une cordilière de granite, de roche ferrugineuse et de flint traverse le pays du sud au nord. Serrofrio consiste en granite et en sable aurifère. Le mi- nérai se trouve soit en couches, soit dans des terrains d’allu- vion appelés cascalhos , soit mêlé dans le sable des rivières qui descendent des montagnes. Outre l'or et l'argent, on trouve du platine : le sable de la rivière de Paraybeba abonde en bon étain ; le vif-argent est combiné avec de l'or; il y a peu de * euivre, mais beaucoup d’antimoine, d’arsenic et de fer. Le district des diamans a 35 lieues carrées. La riche montagne d'Oiro-Branco a des strates remplis de topases de toute cou- leur ; la rivière d'Ita-Marandimba charrie de l’or et des éme- raudes ; celle d'Ita-Inga a des mines inépuisables de topases: blanches, cristaux de couleur , aigues marines. Dans le Sabara il y a de beaux marbres. EU PURE ay ER ‘BOTANIQUE. 293. SUR LA DIVISION DES PLANTES d'après les cotylédons, et parti- culièrement sur la graine des monocotylédones ; par C.-A. * Acarvu. ( Acta Acad. Cæs. Leop. Car. Vol. XIII, p. 87.) M. Agardh commence par faire voir combien, dans les diffé- rens auteurs, il règne d'incertitude sur l1 nature du cotylédon. Richard lui-même, qu'avéc raison, dans un pareil sujet, il cite en première ligne, ne paraît pas avoir eu, à cet égard, une opinion complètement nette. Ainsi, après avoir établi que le cotylédon est l'extrémité cotylédonaire de l'embryon, il donne ce nom à des parties différentes dans le Ruppia , l'Hydrocharis , les Nelumbium et Nymphæa et les Graminées. _ C'est pour jeter un nouveau jour sur cette matière que- M. Agardh s’est livré à une suite d'observations sur cette partie dans lés différentes familles des monocotylédones. « Les prin- » -cipales erreurs, dit l’auteur , proviennent de ce qu'on n'a » pas distingué par des caractères précis le cotylédon du pé- » risperme, et celui -ci de la tunique intérieure. Le cotylé- » don et le périsperme se ressemblent en ce que tous deux (4 { » servent de nourriture à la plante dans sa germination, et » qu'ils sont composés d'un tissu cellulaire ‘làche et vésicu- _» jeux, dont les cellules sont remplies d’une substance grenue. » Mais ils diffèrent surtout en ce que le cotylédon est essen- » tiellement uni à l'embryon, ou en fait partie, tandis que le’ » 376 | Boturique. | N°29 » périsperme, quelque rapproché qu'il en soit, n'offre avec lui » aucune union organique. Ainsi les sucs, résultat de la dé- » composition de la substance Te passent du coty- lédon immédiatement, du périsperme seulement mediatement, » dans l'embryon. Le cotylédon est donc beaucoup plus im- » portant que le périsperme. Ainsi, dans les familles voisines, » l’une en est munie, l’autre en est dépourvue, tandis que, LA » ans les plantes parfaites , le cotylédon ne manque jamais. » Ce périsperme peut également être confondu avec la peau intérieure, qui, étant rare, a pu être prise pour un péri- sperme. Î Mais on y trouve des trachées comme dans le corps ligneux, tandis que le périsperme n’a qu'un tissu cellulaire set sartout, dans la germination, elle ne subit aucun changement, tandis que le périsperme sert de nourriture au germe. | M. Agardh porte successivement son examen sur les diffé- rentes familles monocotylédones. Nous tâcherons d'en offrir les résultats de la manière la plus succincte.- « . Les Macropodes, comprenant les Naïadeées, les Alismacées, + Hydrocharidées , les Nymphéacées et les Podostémées. L’au- teur nomme cotylédon ce que Richard regarde comme un corps dépendant de la racine, Treviranus comme un périsperme, Gærtner, comme un vitellus. Les Ziliflores. « On ne s’est point exprimé d’une ma- » nière précise sur ce qu'on entend par le cotylédon des Lilia- » cées. Il paraîtrait qu’on donne ce nom à l’extrémité supé- » rieur du corculum (que, dans cette dissertation , l’auteur a » soin de distinguer de l'embryon), et celui de périsperme à » l'endosperme. » M. Acardh voit ici, comme dans les Macro- podes, au lieu de périsperme , une partie épaisse, qui est l’a- Re du cotylédon. . Les Glumiflores. Richard avait déjà signalé le rapport entre la graine des Graminées et celle du ‘Ruppia. Ce rapport se maintient même dans la germination : seulement la direction du corculum est différente.Ce qu'on regarde ici comme un péri- sperme, étant adhérent au corculum, doit être également regardé ecmme uu cotylédon. 4°. Les Gynandres. Les différentes sections de cette impor- tante famille offrent des différences sensibles. Les graines des Scitaminées, par exemple, paraissent avoir plus de rapport que les autres avec celles des Graminées, et l'auteur cite entre autres analogies l’'endosperme. Dans celle du Capna indica , au cou- \ Botanique. | 377 traire, le test recouvre une substance spongieuse et élastique, composée d'un tissu vésiculaire très-fin, et ne contient point de grains comme l'endosperme. Ce ne peut également pas être un cotylédon , puisqu'elle r’adhère point à l'embryon. « Quant au cotylédon de cette graine, quoique ce nom püt » être, par analogie, donné à la portion de l'embryon placée » au - dessus du point d'attache de la plumule , les faits que » nous avons cités suflisent pour établir que, dans les mono- » cotylédones, il n'y a point de ligne tranchée , mais que toute » là masse charnue fait les fonctions de l’embryon. » 5°. Les Spadicinees. Cette famille comprend, selon M. Agardh, les Aroïdées , Acoroïdées , Pandanées, Cicadeées et Palmiers. Le soi-disant périsperme du Sparganium est plutôt la pellicule intérieure. Sans cela, il n'y aurait qu'une enveloppe, ce qui serait plus extraordinaire que l’absence d'un périsperme. Daws l’A{rum le corculum adhère à l'écorce de l’endosperme. Ce n’est donc point un périsperme qu’on doit voir ici, Dans les Cicadées la radicule est soudée avec l'endosperme. Les graines de cette famille paraissent être, avec celles des Pal- miers, dans les mêmes rapports que celles des Scitaminces avec celles des Cannacées. Comme dans celles-ci, le périsperme des Palmiers n'est probablement qu une pellicule intérieure. Nous n'avons pas cru pouvoir offrir autre chose que les faits principaux contenus dans ce mémoire très-substantiel, dont il serait difficile de donner une analyse plus complète, sans en transcrire une grande partie. Il résulterait des observations de M. Agardh que « ce qui, dans les monocotylédones, a été jus- » qu'à présent regardé comme un périsperme adhère plus ou » moins avec l'embryon ( dans ce cas, c’est le cotylédon lui- » même); ou que sa structure est différente de celle de cet'or- » gane , et qu'il ne change point dans la germination ( on doit » alors la regarder comme une enveloppe) ; en un mot, qu'on » peut dire d'une manière générale que les graines des mono- ÿ cotylédones n’ont point de périsperme: » Quant au cotyliédon , les monocotylédones n’ont aucun or- gane uniforme dans les différentes familles, par la nature et la position, auquel on puisse donner ce nom.« Dans les Macro- » podes , et notamment dans les Zannichellia, Zostera, Ruppia, » il est situé à la base; dans les Graminées, de côté; dans les » Scitaminées et les Liliflores, il enveloppe en entier le cor- » culum , ete. » Il participe de la nature du cotylédon et du “ 378 Botanique. périsperme. M. Agardh pense que le nom d'endosperme , pre- posé par Richard, est celui qui lui convient le plus. Enfin la structure des graines des monocotylédones est telle- ment différente de celle des autres, que l’on devrait leur donner un nom particulier, et M. Agardh propose sis de granum , déjà consacré dans le langage usuel. Cette dissertation se termine par quelques observations sur la structure de la graine des Nymphéacées, et sur la place que: cette famille doit occuper dans l’ordre naturel. Nous ne pou- vons entrer ici dans la discussion de cette grande question, et nous offrirons seulement les conclusions de M. Agardh. « La seule preuve positive de la nature dicotylédonienne des » graines des Nympheéacées étant tirée de la fente du cotylédon, » et une fente semblable existant dans celles des monocotylé- » dones (les Macropodes ) dont elles sont le plus rapprochées ; » comme d’ailleürs elles ont avec ces dernières plusieurs autres »,Tapports, tels que l'épaisseur du cotylédon, l'absence de » roStellum bien prononcé, la présence des radicelles , non à la » base de la graine, mais sur la tigelle déjà formée, enfin , l’en- » veloppe de la plumale ; je ne pense pas qu’on puisse les sé- » parer des monocotylédones , avec lesquelles elles sont en har- » monie sur tous les autres points. » . Aue. Duvaz. 204. BoTANOGRAPHIE Be ou Frore pu Norp DE LA FRANCE; par Them. Lesrisoupois. 2 vol. in-8. Lille, 1827; Vanackère. La première édition de cette Flore parut en 1781, en r vol. in-8. etavait pour auteur François-Joseph Lestiboudois, père de l’auteur de l'ouvrage que nous annoncçons. Il en donna une nouvelle, en 4 vol. in-8°., en 1799, qui contenait des objets étrangers à son titre , puisqu'on y trouvait des principes élé- mentaircs, une D universelle , etc. Aujourd'hui M. Them. Lestiboudois, qui à succédé à ses pères dans la chaire de Botanique de Lille , publie cet ouvrage que l’on peut regarder comme une troisième édition, quoiqu'il ne le mette pas sur le titre, et qu'il se soit renfermé dans une . véritable Flore de la Belgique, laquelle est aussi celle des provinces francaises” limitrophes de ce royaume. L'état de la science à l'époque actuelie a exigé que M. Lestiboudois refondit presque en entier l'ouvrage de son père, ou, pour mieux dire, , qu'il en fit un nouveau, surtout relativement à la cryptoga- QUE Botanique. 379 mie, partie de la botanique qui a pris un développement im— . mense depuis 1799 ; aussi est-ce particulièrement cette portion de la botanique, qui a ue le plus le travail que l’au- teur a exécuté, et qui mérite qu ou distingue cette édition des précédentes. Quarante tableaux synoptiques présentant l'analyse des fa- milles, genres et espèces décrits dans l'ouvrage, se trouvent dans le premier volume de cette édition ; déjà ils figuraient dans ‘la précédente, mais avec moins de perfectionnement et d'exten- sion que dans celle-ci. Ces tableaux, qui ont du coûter beaucoup de, soins et de travail, peuvent être consultés avec fruit par les élèves , et leur faciliter la connaissance des végétaux , avant même qu'ils soient initiés à tous les mystères de la science végétale. . La cryptogamie est traitée d'après les bases les plus mo- dernes , et exécutée ayec méthode et sagacité. La phanérogamie des provinces du nord est, comme on sait, assez pauvre ; mais M. Lestiboudois l'a augmentée des plantes marines du littoral belge , ce qui entrait dans son plan, et des plantes qui sont cultivées communément dans l'ancienne province belgique, ce qui peut-être n'y entrait pas. Ce botaniste a créé un sous-genre nouveau, sous le nom de Godinella, qu'il a dédié à M. Godin, botaniste de Lille ; il est formé des espèces de Lysimackh ia à étamines libres, comme le Z. nemorum, ete. On pourrait peut-être critiquer la formation de ce genre , ainsi que quelques autres objets de détails ; mais ces observations exigeraient un développement que l' espace qui nous est accordé ne comporte pas. Nous terminerons notre annonce en disant que les plantes sont bien décrites dans cet ouvrage, que les caractères sont présentés correctement, et enfin qu'exécuté suivant la méthode naturelle, il peut être présenté comme une bonne Flore locale. : Mérar. 295. MoxocrAPaiE DFS OROBANCRES ; par J.-B. Vaucuer. In-4°., IL-72 p., avec 16 pl. lithog. Prix : fig. color. 12 fr., en noir 8 fr. ; Gerève et Paris, 1827 ; Paschoud. Cet ouvrage d'un auteur avantageusement connu en bota- nique , doit être regardé comme la seconde partie du mémoire sur la germination des Orobanches (voy. le Bulletin, 1824 ; RUES n°. 205.) qui se trouve ainsi complété, non-seulement 380 Botanique. N°. 295. par de uouvelles expériences, mais encore par la partie des- criptive. \ M. Vaucher a eu soin de transcrire tout ce qu'il avait déja publié dans son premier mémoire au sujet de la germination ; il traite ensuite de l'étymologie, des bulbes, des tiges, des stipules, des organes de la fleur et du fruit des orobanches (r), dela place très-incertaine que ces plantes occupent dans les fa- milles naturelles, tant sous le rapport de leur germination aco- tylédonée que sous celui de leur aspect et de leur substance ; et enfin de leurs caractères spécifiques. Il n’est personne qui ne sache combien il est difficile, voire même impossible, de dé- terminer les diverses espèces d'Orobanches, tant on observe de passages insensibles des unes aux autres sur le vivant , et de ressemblance entre elles dans l'herbier ! M. Vaucher, qu'un pareil embarras a dû bien souvent décourager depuis dix ans environ quil s'occupe des Orobanches, a imaginé un autre moyen de les distinguer; il consiste à indiquer la plante sur laquelle croissent ces parasites , et de les nommer, par exemple, l'Orobanche du Chanvre , F'Orobanche du Thym, de même qu'on (1) Nous ne nous permettons la remarque suivante que parce qu’elle a totalement échappé à un auteur d'un mérite aiusi généralement reconnu. Smith, Gmelin (Flor. Bad. Als.),Wallroth (in Spreng. Flor.), Desvaux ( Sur le Nect.; Mém. de la Soc. lin. de Paris , t.V, p. 87, 1826), avaient décrit un nectaire glanduleux à la base du fruit des Oroban- ches. M. Vaucher a plutôt adopté que cherché à confirmer leur opi- nion , quoique dans ses descriptions spécifiques, il ait soin de faire en trer le caractère du nectaire de la capsule. Or ce nectaire n'existe pas ; mais voici la cause qui en a fait admettre l'existence. La corolle mo- nopétale des Orobanches est très-épaisse à la base; quand on l’enlève pour observer l'ovaire, toute sa partie inférieure reste en forme de collerette autour de la base de l'ovaire qui paraît alors reposer sur une glande en forme de gâteau. Nous y avons été trompé nous-mé- me comme les autres auteurs, et ce n’est qu’en faisant attention aux rapports d'insertion des différens organes, que nous nous sommes con- vaincu de l'existence de cette illusion. Si l'on coupe circulairement la corolle avec un canif, ou un tout autre instrument en fer, il arrive a certaines époques que cette prétendue glande bleuit à cause de l'a- cide , soit gallique , soit malique, qu'elle renferme; et c'est peut-être - ce qu'a vu M. Vaucher en décrivant le nectaire de l'O. du chanvre comme étant brun à l'époque de la floraison. Voyez aussi ce que nous avons publié dans la première section du Bulletin, sept. 1827 ,sur la fécule des Orobanches. R. D, À Botanique. 381 dit l'OŒcidium de la Rose , YOEcidium du Pin. Voici les raisons sur lesquelles M. Vaucher fonde son opinion. L'auteur, soit aux environs de Genève, soit dans les diverses courses qu'il a eu occasion d'entreprendre, a constamment re- marqué que , l'Orobanche du Genét des teinturiers, que celle du Trèfle des près, que celle du Galium mollugo, et enfin celle du Chanvre viennent toujours sur leur plante respective et qu’elles se refusent à croître sur d'autres plantes ; ces quatre espèces ne sauraient pourtant être confondues entre elles surtout dans leur état de fraîcheur. Cette nomenclature , qui offre des avan- tages, a aussi ses inconvéniens. Il est facile de.se tromper sur le genre des racines auxquelles sont attachées les bulbes des Orobanches; l'habitude seule est capable d’obvier aux diffé- rentes méprises de ce genre ; et du reste, l'auteur ne se dissi- mule pas la possibilité de rencontrer la même Orobanche sur plusieurs plantes différentes et appartenant même à des genres woisins, et de voir S'accroître ainsi indéfiniment les espèces d'Orobanches exotiques. Mais , ajoute-t-il, avec cette fran- _chise pleine de candeur qui a toujours distingué cet observa- teur de la nature, ex histoire naturelle , on ne commence guères que par des essais informes , et ce n'est qu'après des tentatives repetées que l'on parvient à établir solidement une vérité’. Vingt-neuf espèces se trouvent décrites dans cette monc- graphie, et seize ont été dessinées par la même maiu à laquelle on doit les dessins des Conferves. Ces vingt-neuf espèces sont réparties en deux tribus , la première (Osproléons , liou du lé- _gume) est caractérisée par un calice à deux sépales entiers ou divisés et enveloppés d'une seule bractée. La deuxième tribu (Trionychons) est caractérisée par un calice à 4-5 divi- sions. Chaque espèce est accompagnée de la synonymie , d'une phrase spécifique latine et d’une description francaise. 1. Orobanche du Genèt des teinturiers ( Orobanche. ma- jor D. C.). 2. Orobanche du Genista germanica, plus petite dans toutes ses parties que celle du Genis/a tinctoria’ 5. Oroban- che du Genêt sagitté, Genista sagüttalis L., plus petite encore que la 2°. 4. Orobanche du Genet cendré, Genista cinerea D. C. 5. Orobranche du Spartiurn junceum. 6. Orobanche du Cytisus laburnum. 7. 0. de l'Ulex europœus L. 8. O. du Me- dicago sativa L. 9. ©. du Dorychnium suffruticosum. 10. O. du Trifolium pratense. 11. O. du Lotus cytisoides L. 12. O. du Lo- / 382 | | Botanique. tus corniculatus L. 13. ©. du Bicia faba L. ( o. prutnosa Wallr.). 14. O. du Thymus serpyllum ( O. epithymum D. C.) 15. O. du Thymus vulgaris L. 16. O. du Satureia montana L. 17. O. du Galium mollugo (O. papyracea D. C,) 18. O. de l'Hedera helix L: 19. O. du Rubus fruticosus L. 20. O. de l'Eryngium campestre L. 21. O. du Crithmum maritimum L. _292. O. du Scabiosa columbaria L. 23. O. du Picris hieracioides L. 24. O. du Centaurea scabiosa L. 25. O. del’ Artemisia campes- tris L: 26. O. de l’Hieracium pilosella L. Ces 26 Orobanches appartiennent à la tribu des Osproléons. 4 La tribu des Trionychons se compose de : 27. O. de l’4r- temisia vulgaris L. ( O. cœrulea D. €.). 28. O. vagabonde ( O. comosa Wallr. ). L'auteur n'a pu reconnaître quelle était sa véritable mère ; et elle croissait tantôt sur le Plantago corono- pus, tantôt sur le Barckausia fœtida , tantôt enfin sur le Galium mollugo. 29. O. du Cannabis sativa ( O. ramosa Auct.). ‘ Les 16 lithographies qui accompagnent cette monographie représentent chacune une espèce avec son analyse peu détaillée, il est vrai, mais suffisante pour la distinction des caractères. La gravure aurait peut-être mieux rendu l'élégance des dessins et la précision des détails ; cependant nous pensons qu “elles ne le cèdent point en général aux planches lithographiées des ou- vrages botaniques. RaspaiL. L 296. EXAMEN DE LA VÉGÉTATION DE L'ISOETES SETACEA ; par À. RAFFE- neau Denise. (Meémoir. du Muséum ; to. XIV, p. 100,1827.) L'abbé Duvernoy, en 1973, trouva une /soetes aux environs - de Montpellier; il en fit passer des échantillons à Linné, qui lui écrivit à ce sujet une lettre dont l'origiral existe dans la bibliothéque de cette ville. Cette espèce a été nommée par M. Bosc /soetes setacea, à cause de la finesse de ses feuilles. M. Delile adopte cette ‘dénomination, et regarde l'espèce comme distincte du lacustris par les trois lobes de sa racine, et par le tissu vert des cloisons des feuilles ; tandis que ces cloisons sont blanches dans celle-ci. C'est la variété à feuilles étroites de Ry et Dillen. L'£soetes coromandelina de Linné fils ne doit être considérée, ainsi que l'avait indiqué déjà Wahlenberg , que comme une forme accidentelle du /acustris. M Delile publie dans ce travail la description et les figures ns. g Botanique. : 383 Les plus détaillées de la végétation et des caractères de l’soe- tes setacea. I passe en revue, 1°. les feuilles qui sont garnies . ” leur base de conceptacles mâles ou femelles , mais portant à leur sommet , les mâles une écaille, et les femelles une glande qui en est le stigmate ; 2°. les graines qui se compo- sent d'un tégument blanc extérieur, d'un tégument intérieur _ vert, et de l’amande qui est un embryon utriculaire, lequel est à son tour composé d'une tunique qui s’allonge pendant quelque temps et qui est percée ensuite par la plantule ; 5°. en- - fin letubercule ou bulbe solide qui varie en grosseur,depuis 3 ou : 4 millim. jusqu’à un pouce, suivant l’âge auquel on l’observe. L'auteur est parvenu à voir germer sous ses yeux les glo- bules que l’on regardait avant lui comme les graines , sans + avoir pourtant fait à ce sujet des expériences directes. Il place l’Zsoetes entre les genres Lycopodium et Marsilea, et re- garde les corps pulvérulens comme des organes mâles. Quant à la crête qu'on remarque sur les graines ; et dont 4 Wabhlenberg attribuait l'existence à leur compression mutuelle, M. Delile prouve qu'elle est indépendante de toute cause étran- gère à l'organisation de l'ovule , et que la compression devrait produire tout le contraire. Il décrit ensuite systématiquement l'Isoetes setasea avec tous les détails qu’on peut désirer à ce sujet. En voici la phrase spécifique ; I. setacea : radice regulari, trilob& ; foliis subulatis, subtri= quetris , mollibus ; septis cellularum concolortbus. 297. Bryorocia uniVERSA , seu systematica ad novam methodum dispositio , historia et descriptio omnium Muscorum fron- dosorum; auct. Sam. El. a Buner-Buweni. -Vol. I, 1826, » XLVI-856 p. Vol. 11,848 p. cum 15 tab, æn. Leipzig, 1827 ; Barth. | Cet ouvrage , dont le titre seul indique déjà l'importance, est destiné à offrir la description la plus étendue et la synony- mie la plus complète de toutes les espèces connues de mousses ; 5 15 planches assez élégamment gravées servent à fixer la valeur - des caractères génériques ; une foule d'espèces que l'auteur re- garde comme nouvelles , y sont publiées pour la première fois. 11 nous serait impossible de trouver de l'espace pour transcrire toutes les phrases spécifiques de ces dernières. Mais, par une “ compensation dont nos lecteurs nous sauront gré sans doute, 384 Botanique. .:5 IN0.297 4 nous allons offrir le tableau de la disposition méthodique de l’auteur. Le système est divisé en deux sections, dont la 2°. ne renferme que le genre 4ndræa (Schistocar pi). La première (Olo- carpi) se divise en 6 classes. La première, fructu absque vagi- nulà ën PER terminalie amer renferme deux or- dres , 1°. Astomi : Archidium ; 2°. Gymnostomi : Sphagnum. La 2°. classe, fructu vaginulato , caule ramisque terminali (vagi- nulati), renferme cinq ordres : le premier Astomi, 1° . Calyp- tr& dimidiat& seu cuculliformi : Phascum , PE Ysodi ei Voitia; 20, Calypträ mitriformi : Saproma, bruchia. L'ordre 2°. Gymnostomi, 1°. Calypträ cuculliformi : nostomum , Rottleria; 2°. Calypträ mitriformi : Pyramidium, Schistidium. L'ordre 5°. Amphistomi, 1°. Peristomio indiviso ‘Leptostomum, Entosthymenium; 2°. Peristomio diviso &. Calypträ mitriformi : Tetraphis, Octoblepharum, Leucophanes, Encalypta, Brachy-- podium, Couostomum, Cleitostoma, Trachymitrium, Grim- mia, Hydropogon, Dryptopogon, Racomitrium, Olomitrium , . Orthotheca, Cinclidotus, Orthodon , Eremodon, Splachnum, Systylium, Hookeria , Glyphomitrium, Orthothricum, Ulota, Leiotheca , Macromitrium, Schlotheimia ; 2°. Calyptr4. cucul- liformi : Zygodon , Weissia, Discelium , Catoscopium, Cosci- nodon, Oreas, Entosthodon , Trematodon, Oncophorus, Di- cragum , Campylopus , Ceratodon, Trichostomum , Cynodon, Didymodon , Pilopogon, Zygoirichia, Plunbelia, Desmatodon, Barbula, Syntrichia, Codonoblepharum, Plagiopus, Ptychos- tomum , Brachymenium , Leptotheca, Hemisynapsium , Pohlia, Cladodium, Bryum, Cinclidiam, Paludessa, Mnium, Mesa- anchium, Cryptopodium; Bartramia, Philonotis, Fumaria, Meesia , Diplocomium, Timmia. L'ordre 4°. Epistomi, 1°. Stomate edentulo : Hymenosto- mum , Hymenostylium, OEdipodium , Calymperes, Glypho- Rd 20, Stomatesquamato : Diphyscium, Buxbau- ; 3° Stomate dentato : Psilopilum, Caiharinea, Pogonatum, Die L'ordre 5°, Entostomi : Dawsonia. La classe 4°. Fructu vaginulato in caule ramisve laterali( pleu- dhint renferme 3 ortlres. Le premier 4stomi : Pleuridium ; le 2°. Gymnostomi : Anœctangium. Le 3°. Pertstomi, 10. Ca- eyptrà luculliforme : Fabronia, Pierigynandrum, Leptodon, Reg 7 Botanique. 385 matodon , Sclerodontiüm, Leucodon, Leucoloma, Astrodon— tium, Antitrichia , Anacamptodon , Neckera, Climacium, Tra- chyloma , Spiridens, Pylaisæa , Leskia, Isothecium, Hypoum; 2, Calypträ mitriformi : Lasia, Dicnemon, Esenbeckia, Cry- phæa, Daltonia, Pilotrichum , Lepidopilum, Actinodontium, . Chætephora , Pterigophyllum , Fontinalis. La classe 4°. Fructu vaginulato radicali (Rhizocarpi) ne ren- ferme qu'un ordre Per éstomi : Rhizogonium. A La classe 5°. Fructu vaginulato in folit gremio, duplicaturä vel fissurä a oriundo (E ntoph y locarpi)renferme 2 ‘ordres, 10. Gym- nostomsi :Schistostega, Drepanophyllum ; 2. LÉO Phyl- logonium , Octodiceras , Fissidens. La classe 6°. Fructu vaginulato infra folium accessorium seu tegmen , oriundo (Hyophyllocarpi) renferme 2 ordres, 1°. Gym- ostomi ; Helicophyllum ; 2°. Peristomi : Hypopteriginm, Cya . tophorum, Racopilum... Zncerta : Hollia. Tout le monde a ap- pris que le genre /podanthus n’était autre chose qu’une urne - dont la base s'était implantée dans l'argile. L'auteur a joint à sa méthode un essai d'une distribution des Mousses en 21 familles naturelles , sous les noms de Spha- gnoidei, Phascoidei, Gymnostomoidei, Grimmioidei, Campi- lopodes, Splachnoidei, Orthotrichoidei, Weissioidei, Dicra- noidei, Trichostomoidei, Barbuloidei, Bryoidei, Comantes (Pohlia, Webcra), Mnioidei ( Paludella, Mnium, ete.), Polytri- choidei, Hypnoidei, Pterisophylloidei, Rfibpodad: Filicoi- dei, Jungermanioidei , Andrecidei. M. Bridel a eu connaissance de la classification de M. Ar- nott (1) ; mais il est loin de partager les opinions des mascolo- logistes anglais. . Nous ne terminerons pas notre analyse sans exprimer quel- . ques opinions critiques au sujet d'un ouvrage assez considéra- ble pour offrir une foule de compensations des défauts dort il peut être entaché. 1°. Personne mieux que M. Bridel n'était plus capable de ré- duire la multitude des genres nouvellement créés dans les Mousses ; car en général une étude approfondie d'une famille (1) Voyez le Bulletin, To. XI, ne. 63, 1827. B.Toue XI, 20 386 | Botanique. commence par produire ce résultat: plus on étudie , plus o® compare, et plus on voit s’effacer des caractères auxquels une étude incomplète avait fait attacher quelqu'importance. Ainsi peut-on admettre parmi les caractères génériques la scissure de la coiffe, et n’est-il pas possible de trouver sur la même espèce même des modes de division divers ? Or, nous trouvons bien des genres qui en définitive ne possèdent plus que ces diffé- rences dans la méthode de M. Bridel. 20, Les espèces nous paraissent multipliées de telle manière que la plupart de leurs caractères pourraient bien être des ca- ractères individuels. ÿ L'auteur répond à la première objection , qu'il n’existe dans la nature que des espèces, et que les genres étant l'ouvrage de l’homme, peu importe qu'ils soient peu où très-nombreux. Mais ilsemblera à tout esprit raisonnable qu’il importe beaucoup à la science qu’elle nesoït pas sürchargée d'inutilités, et surtout qu’elle ne soit pas surchargée d'erreurs. Car faire un mauvais genre, e’est dire une inexactitude, c'est réunir ce qui n’a pas le moindre rapport, c'est séparer ce qui se ressemble ; faire un mauvais genre, cest commettre un acte arbitraire, c’est se jouer de la science et du temps des savans. Les genres ne sont pas dans la nature il est vrai; mais la méthode est dans la na- ture, et la méthode c'est la science. Mais si les genres ne sont pas dans la nature , les espèces y sont d’après lui; or, comment se hasarde-t-on à décider que la nature a fait telle espèce, quand la différence est si légère qu’elle échappe même à son auteur? Multiplier les espèces c’est s'exposer à des démentis journaliers de la part de la na- ture elle-même, c’est s'exposer à introduire dans la science, non pas des inutilités , mais de véritables erreurs et de doubles emplois; et en cherchant à attacher son nom à trop de noms spécifiques de plantes , on doit s'attendre à voir son nom subir la même catastrophe que les espèces qu'on a imposées à la no- menclature. Que les auteurs se désabusent : ce sont les bons . ouvrages et non les nombreuses espèces qui transmettront no- ire nom à la postérité; car, en fait de synonymie, le dernier ve- nu effacera toujours son devancier , tandis que nul ne pourra s'approprier la découverte d’une vérité nouvelle, même par des plagiats couronnés. Au reste M. Bridel, ainsi que nous l'avons déjà dit, a dans Zoologie. 387 son grand ouvrage une foule de compensations capables de lui faire oublier la sévérité de la’critique ; et l'esprit de modéra- tion et de franchise qu’on remarque dans sa préface , nous est un sûr garant que l'auteur sera le premier à nous pardonner ces réflexions. RSS ET 298. FUNGORUM SPECIES NOVIS ICONIBUS NOVISQUE DESCRIPTIONIBUS ILLUS- TRATÆ ; auct. Eduard. Scamazz; in-4°., cam tab. col. (Pro- spectus ). Nous recevons avec le prospectus.de cet ouvrage une planche représentant la Fistulina hepatica , accompagnée de beaucoup de dessins microscopiques. La planche est coioriée avec soin et la description est fort détaillée. L'auteur se propose de publier de la même manière les Champignons charnus qu'il a peints et décrits sur les lieux, pendant l'espace de plusieurs années. Il n’admettra dans son ouvrage que ce qu'il aura vu de ses propres yeux. Chaque fasci- cule de 25 pl. coloriées , avec un texte convenable, coûtera 6 thalers (24 fr.) au plus. L'ouvrage ne paraîtra que lorsque le nombre des souscripteurs sera assez grand pour couvrir les frais de l'entreprise. On souscrit à Leipzig, chez Barth. 209. HISTOIRE ET DESCRIPTION DES CHAMPIGNONS alimentaires et vé- neéneux qui croissent aux environs de Paris, précédées des principes de botanique indispensables à leur étude, et sui- vies de planches représentant plus de cent espèces ; par J -B.-L. Lerercer, D. M. In-8. de 9gf,, plus 4 tableaux et 12 pl. Prix, 6 fr. Paris, 1826 ; Crevot, | “ ZOOLOGIE, 300. VOyAGE AUTOUR DU MONDE, FAIT PAR ORDRE DU ROI , etC., SOUS * le commandement de M. le Capit. L. de Freÿciner. — Fin pe LA PARTIE ZOOLOGIQUE , par MAT. Quox et Gaymarp. — Crusracés, ArRaAcaNIDES, Insecres |, ZooPnyTes, ou animaux rayonnés , Pozvriens. (Voy. le Bullet. de 1826, Tom. VII, n°. 305.) L'annonce de la fin de la partie zoologique du Voyage de "M. de Fréycinet, étant déjà très-retardée , et craignant de l'at- tendre encore long-temps de celui de nos collaborateurs qui en 26. 388 Zoologie, était chargé, nous nous bornerons à signaler les objets les plus marquans qui sont décrits dans les chapitres XII à XV du texte, et qui sont figurés dans les planches 76 à 96 qui s'y rapportent , et qui terminent l'atlas zoologique de ce magnif- que ouvrage. Crustacés, Après quelques observations générales sur les. mœurs des espèces observées par les auteurs, ils signalent plu- sieurs d'entr’elles déjà connues, dont ils donnent d'excellentes figures, et décrivent les espèces suivantes comme ctant nou- velles : Ocypodes convexus ; de la Nouvelle:Hollande; Telphusa rotundata , de Vie Guam; Pagurus sanguinolentus, de 1 Ile-de- France? ; Palinurus marginatus, des îles Sandwich; Phyllosomæ australe, du grand Océan; Chondracanthus lœævis, du Cap. ArAcanines. L'A#ranea notacantha et le Phalangium acan- thopus , curieuses espèces nouvelles, sont les seules de cette classe , décrites par les auteurs. 6 IxsECTEs. Trois Coléoptères nouveaux sont décrits et figurés, la Cetonia bifasciata , le Curculio lemniscatus et le Rhynchænus- doryphorus. Puis dans les Papillons : le P. Priamus, déja con- pu ; la Danais Elutho, la D. Eunice, V'Argynnis Egestina, la Nymphalis acilia et \a Cailimorpha Rawakensis , toutes espèces. nouvelles, ZoopPaytes, ou animaux rayonnés. Anrès quelques observa- tions générales sur les Méduses, MM. Quoy et Gaymard dé- crivent et figurent les espèces suivan'es: Æguorea cyanogramma, grisea, punctata, semi-rosea ; Dianea balearica, endrachtensis ; Cephea capensis, mosaïca ; Cyanea rosea, Labiche. Is avaient désigné d'abord cette espèce sous le nom d'Astier. ( Foy. pour ces deux Cyanées, et les observations générales sur les Mé- duses, le Pullet., 1826, Tom. VII, no. 125.). Nous renvoyons au Tom. VI du Bullet., no. 110, pour ce que les auteurs disent au sujet des Bénofs et des Bimronss, Mais ils décrivent dans ce chapitre une Diphie, D. Bory, qui n’y cest pas mentionnée, c’est celle qui a été décrite par M. Bory de Saint-Vincent, sous le nom de PBiphore biparti. Pour les genres Tetragonum, Cupulita, Lemniscus et Polytomus. (Foy. de Bullet., 1825, Tom. V, n°. 318.) Les Physsophora Forskal, Sicphanomia lævigata, Veiella emargiraim , et quelques substances créaniques indéterminée s sont ensuite décrites et figurées. +4 r SA Zoologie. k 389 Porvriers. Les auteurs débutent dans ce chapitre par des re- marques très-.ntéressantes sur les Polypes à polypiers pierreux ; Tubipora musica ; Renilla violacea. Le Tubipora musica a donné lieu à un travail plus étendu qui suit; tous les détails de son animal sont figurés sur uue seule planche ; ce travail est de feu Lamouroux. Les Polypiers lithophytes suivans sont décrits et figurés avec les mêmes soins : Fungia rubra ; Caryophyllia angulosa ; Madre- pora corymbosa et prolifera; Meandrina cerebriformis ; Pocillo- pora cærulea. | Le chapitre XV et dernier est un Mémoire sur l'accroissement des Polypes lithophytes, considérés géologiquement. Nous ren- voyons nos lecteurs à l'analyse que nous leur en avons donnée. (Voy. le Bullet. 1826, Tom. VIN, n°, 237.) D. D * 301. VoyAGE AUTOUR DU MONDE , EXÉCUTÉ PAR ORDRE DU Roi, sur la corvette la Coguille ; par M. L.-J. Durgrrey. — PAgrie Z00L0- ciQue ; par MM. Lesson et Ganwot. Liv, IV, V. (Voy. le Bull. de 1827 , t. XI, n° 226 , ett. XII , n°. 76.) Nous nous bornons à signaler la publication de ces nouvelles livraisons, en indiquant leur contenu ; sous peu nous leur consacrerons un article détaillé, qui fera suite à celui qüe nous __ avons donné sur la première. La IVe. contient les figures des } F 8 espèces suivantes : Soui-Manga décoré, Cynniris Eques ; Oiseau- Mouche à couronne viclette, Orthorynchus Stephaniodes ; Oi- seau-Mouche Amazili, ©. Æmazilin ; Oiseau-Mouche Cora, O0: Cora; Alecthélie d'Urville, Ælecthelia Urvillë; Colombe araucanienne , Columba araucana ; €. océanique , C. oceanica ; = Æourterelle bleue -verdin, mâle et femelle, C. cyanovi- 390 Zoologie. rens; Oic autarctique femelle, Anser antarcticus , Wieillot. La V°. contient le grand Couscous tacheté , Cuscus macula: lus ; le Gohe-Mouche à lunettes, Muscicapa telescophthalmus > le Gobe-Mouche ornoir, M. chryÿsomelas ; le Martinet à mous- taches, Cypselus mystaceus ; le Mino de Dumont, Miro Du- montit ; le Psittacule de Desmarest, Psittacula Desmarestit ; le Grébe aux belles joues , Podiceps kallipareus. Le texte de ces deux livraisons contient les chapitres IIL, IV, V. Le 1°". est consacré à la fin de la description des Mammi- fères ; Le IV°. offre des observations générales sur quelques Cé- taces ; le Ve., des observations semblables sur l'histoire naturelle des contrées visitées par la Coquille, et particulièrement sur leur ornithologie. ; D. 502. I. ORSERVATIONS FAITES SUR LA GIRAFE envoyée au Roi par le pacha d'Égypte, et sortie du Lazaret de Marseille le 14 no- vembre 1826 ; par M. Sacze, membre de l'Académie de Mar- - seille. (anal. du Muséum d'Hist. natur. ; to. XIV, p. 68.) 303. IT. Querques consinéraTiIoNs sur LA Girare ; par M. GEor- FRoy-SAINT-Hizaire. (Annales des Sc. natur.; tom. XI, juin 1827, pag. 210.) { Dans le premier de ces mémoires on trouve d’abord quel- ques notions sur les environs de la ville de Sennaar, d’où la Girafe, envoyée en France par le pacha d'Égypte , est origi- naire , et sur les mœurs de ja Girafe en général ; notions pui- sées dans les renseignemens fournis par les Arabes qui avaient accompagné la Girafe dans son trajet d'Alexandrie à Marseille. Cet individu , du sexe femelle, avait été pris très-jeune , avec une autre de son espèce, par des Arabes qui l’élevèrent avec du lait, liquide qui jusque - là fut la seule boisson qu'il ait goûté, çar on a remarqué qu'il a constamment refusé l'eau. La Girafe qu'on voit en ce moment à Paris a passé des mains des Arabes entre celles du gouverneur de Sennaar, qui l'en- voya au pacha d'Égypte, lequel en fit présent à S. M. le roi de. France. Elle pouvait être âgée de deux ans à peu près, lors de sa sortie du Lazaret de Marseille, le 14 novembre 1826. M. Salze nous apprend sa manière de boire, et celle dont elle prend sa nourriture solide, qui consiste en un mélange de maïs Zoologie. 391 æt d'orge. Elle donne surtout la préférence à la première de ces graines ; elle rumine peu , en général, et plus la nuit que le jour. Elle refuse les pommes-de -terre cuites et crues, les mavets, les carottes, les betteraves, le raisin frais et sec, les dattes , les figues sèches, le sucre, les châtaignes; mais elle -mange avec prédilection les feuilles d'Acacia et de Mimosa ; elle recherche aussi celles des Robinia ; elle a brouté des feuilles de cerisier, de tilleul; elle s’est arrêtée à celles d'un frêne, elle aurait même brouté celles d’un Solanum bonariense si on .ne l’avait empêchée ; mais elle ne fait point attention à l'herbe verte qui est à ses pieds. . M. Salze a compté les dents incisives de la mâchoire infé- rieure.et en a trouvé 10, ce qui est évidemment erroné, car elle n’en a que 8. La langue de la Girafe est bleuatre-et couverte d'aspérités dures et serrées; elle peut s’allonger de plusieurs pouces hors de sa bouche, et l'animal s'en sert, comme l’Éléphant de sa trompe , pour accrocher les objets et les introduire dans sa bouche, avec une adresse toute particulière. Le bout de Ia langue peut se replier en crochet, et la langue se contourner en spirale autour des rameaux verts dont l’animal veut se nourrir. La hauteur totale de la Girafe, mesurée avec une perche, fut trouvée de 11 pieds 6 pouces, et la longueur de l'axe du corps, de l'anus à la naissance du poitrail, de 3 pieds 8 pou- ces. Lorsqu'elle est debout, elle est presque toujours en mou- vement : ses allures sont le pas et le galop ; les Arabes qui l'ac- compagnent ont assuré qu'elle ne va pas au trot , elle a quelque- fois des accès de gaîté , et alors elle bondit d’une manière assez singulière, mais peu susceptible d'être décrite. Elle éprouve beau- coup de difficulté pour atteindre le sol en baissant la tête ; elle est obligée pour cela d'écarter les jambes de devant. Son natu- rel est très-doux ; elle se laisse approcher sans crainte par une foule de monde, toutefois elle a un air de timidité et elle est attentive au bruit. Le détail de ses formes n’est point élégant ni gracieux , elle est plutôt remarquable par la singularité de sa conforination, mais avec tout cela on ne l'en admire pas moins comme un bel animal. M. Geoffroy-Saint-Hilaire , dans le second des mémoires ci - tés, rappelle plusieurs détails qu'on trouve aussi dans le mé- . 392 : Zoologie. moire précédent ; il s'étend sur le peu de convenance du nom | de Camelo-pardalis donné à la Girafe par les Romains, qui de- puis Jales-César avaient plusieurs fois orné leurs fêtes de la présence de cet animal. En 1486 on en vit aussi à Florence . un individu qui avait été envoyé à un duc de Médicis. La Gi- rafe qui se trouve actuellement au Jardin du Roi est la pre- mière qu'on ait vue vivante en France. Parmi les observations qu'elle a donné occasion de faire à M. Geoffroy-Saint-Hilaire, nous reproduirons les suivantes : La Girafe est surtout remar- quable aux yeux de l'observateur , par la disproportion de ses parties. : a tète et le tronc sont d'une brièveté excessive, surtout par rapport aux jambes et au cou , qui sont d’une grandeur dé- mesurée, et en cela la Girafe offre une application remarquable de la loi du balancement entre le volume des organes. | La longueur gigantesque des membres devrait favoriser chez Ja Girafe une marche très-rapide , mais ce résultat est contrarié par le grand rapprochement des deux paires d'extrémités, el par l'inégalité de leur longueur. Les animaux ont d'autant plus de prestesse et de rapidité dans la course et dans le saut, que leurs jambes sont pins courtes en avant et plus longues en ar- rière , et c’est le contraire qui existe dans la Girafe. Malgré cela, cet animal jouit d’une course rapide ; mais il se fatigue bientôt, vu que ses poumons ont peu d'ampleur, défaut. que révèle déjà la-petitesse relative du thorax. La Girafe ne reste guère immobile sur ses jambes , la mar- che et l’activité sont pour elle un besoin ; elle se balance sou- vent machinalement sur ses longues jambes en levant chaque pied l'un après l’autre, davantage ceux de devant et fort pen ceux de derrière , même lorsque ses sens ne sont de tenus en éveil par les excitations du dehors. Lorsque la Girafe est attaquée par un animal féroce, le lion, par exemple, et qu’il n'est plus temps de fuir, elle se défend vigoureusement contre son ennemi avecses jambes de devant, ‘et parvient assez souvent à l’assommer de son premier coup de sabot; mais si elle manque ce coup, elle est sans défense et woinbe victime. La Girafe est, pour les habitans des parties centrales del" de frique, ce que sont pour nous les bêtes fauves de nos forêts, c'est-à-dire un excellent et abondant gibier. Dans l'ordre natu- nids cn tome dits nee desde hd rel des Ruminans, la Girafe se rapproche, par ses cornes, du À à, \ 1 he. dd he ne. “à =. Zoologie. 395 groupe des Cerfs, mais seulement jusqu'à un certain point; M. Geoffroy-St-Hilaire vient de faire au sujet de ces cornes une découverte qui n’est pas sans intérêt. Il a vu sur le crâne d’une jeune Girafe rapportée du Cap par Delalande, que le prolonge- ment osseux , regardé jusque-là comme formé par l'os frontal, est au contraire une pièce à part, un os distinct, une tige à large base qui recouvre un plancher inférieur. Un périoste est au-dessous de cette tige et ne laisse pas de doute sur le fait. M. Geoffroy-Saint-Hilaire pense que cette disposition est une des principales conditions d'existence de tous les animaux por- tant bois ou cornes. Les remplacemens annuels des bois des Cerfs s’expliqueront plus naturellement, ainsi que le défaut du même retour périodique chez la Girafe aura visiblement sa cause dans l'excès d'extension de l'os surfrontal. Au lieu d’un mérain ou cordonnet osseux , qui chez les Cerfs termine cette pièce surajoutée, c’est dans la Girafe une lame mince, se pro- longeant sur toute l'étendue des deux os frontaux; il en ré- sulte que la Girafe est sous ce rapport dans une condition par- ticulière entre les Ruminans branchus et cornus : elle conserve en état de permanence ce qui n'est pour les Cerfs et les autres Ruminans branchus qu’un phénomène du premier âge. M. Geoffroy-Saint-Hilaire ayant comparé la Girafe vivante avec les individus rapportés du Cap par les voyageurs Le Vail- lant et Delalan-le, a cru trouver entre elles des différences spé- cifiques ; mais il attend encore des renseignemens plus com- plets pour établir décidément ce point de leur histoire naturelle. La planche représente la Girafe debout; couchée et en mar- che, et le crâne d’une Girafe du Cap. FAR ET A 304. Arras pus oiscaux »'Eurore , pour servir de complément au Manuel d’ornithologie de M. Temminck ; par J.-C. Wenaer; VE. liver. ( Foy. le Bullet., To. XI ,n0.9235.) Cette VIe. livraison d’un ouvrage qui justifie de mieux en mieux la confiance des ornithologistes , contient le Choucas, Corvus monedula , Linn.; la Pie, C. Pica, Linn. ; le Geai, C. Glandarius, Lin. ; le Geai imitateur, C. énfaustus, Lath.; le Casse-Noix, Nucifraga caryocatactes, Briss, ; le Pyrrhocorax Pyrrhocorazx , Cuv.; le P. graculus , Tem. ; le Grand-Jaseur, Bombycivora garrula , Tem. ; le Rollier vulgaire, Coracias garrula, Linn. ; et le Loriot , Oriolus Galbula, Linn. D. : “ : 394 Zoologie. pie R 305. Rércexions sur quecques rairs relatifs aux Observations soologiques faites par MM. Quoy et Gaimard en mai 1826, dans le détroit de Gibraltar, et publiées dans les Ænnales des sciences natur., janv. 1827, et cah. suiv. (Voy. le Bullet. de sept. 1827, no. 100. L'objet de cette courte note est de nous prémunir contre l'accusation de plagiat, pour trois espèces de Zoophytes ou de Mollusques , que nous avons décrites et fait figurer dans la partie zoclogique du voyage autour du monde de la corvette la Coquille , non encore publiée. Ces objets sont peu nombreux, et MM. Quoy et Gaimard sont trop riches pour que nous nous résignions à leur en faire l'abandon. Ils sont représentés dans nos dessins, dont MM. Quoy et Gaimard ont eu con- naissance, ainsi que toutes les personnes qui s'occupent de , sciences, et qui ont voulu les examiner ; mais comme, dans une vaste publication de la nature de la nôtre, où l’on se trouve : entravé plus par les dessinateurs , graveurs , enlumineurs , que par le matériel du travail pris en lui-même, ces objets ne pour-, ront paraître avant quelque temps, nous croyons, dans l'intérêt de notre ouvrage , devoir prendre date, aujourd'hui que quel- ques-uns de ces êtres viennent d’être figurés. L'amitié et l’at- tachement que nous portons à MM. Quoy et Gaimard, et l'estime que nous professons pour leurs talens et leurs travaux, éloigneront sans doute l'idée que nous soyons guidés par un autre motif que celui de RAT et de la vérité. Die , pl. 1°°., fig. 1 La première figure de la Diphie bipartie que MM. Quoy et Gaimard ont donnée pl. 86, fig. 12 de la Zoologie de l'Uranie, est mauvaise. Celle-ci est fort bonne et très-exacte. Nous l'a- vions, sans les détails anatomiques , peut-être plus complète. Les individus que j'ai dessinés ont été pris par 29 degrés de lat. sud dans l’océan Atlantique, et près du cap de Bonne-Es- pérance. L'intérieur des deux pièces est sillonné dans notre. espèce par un cordon d’ovaires très-sinueux, et marqué de ren- flemens très-rapprochés. C’est à MM. Quoy et Gaimard qu'on devra les véritables détails sur l’organisation de ces ovaires, lorsqu'ils sont développés et accompagnés de leurs sucoirs ; ovaires qui ne sont peut-être que les jeunes Diphies au mo- ment où elles vont se détacher de leur mère commune. Genre Carrk, Calpe. PL 2, fig. À. Zoologie. 395 Ce genre est à annuler. Il est fondé sur une portion de Zoophyte. Déjà d’ailleurs M. Otto l'avait figuré et décrit dans les Actes de Ja Société Léopoldine des curieux de la nature (to. XI, pl. 1, p. 1823}, sous le nom de Pyramis , et il avait pris la partie ‘annexée à la base de cette pyramide pour un ovaire. ( Prope ventriculi finem ulteriorem corpusculum quod- dam , pro ovario habendum. ) Dans nos notes nous avions fait de ce corps, que nous avions fréquemment rencontré isolé, un genre Pentagonus; mais plus tard nous nous sommes assurés sur plusieurs individus que ce zcophyte n'était que la pièce &'enclavement d'un animal. composé de plus de cent pièces taillées en facettes, et presque toutes différentes les nnes des autres. Cet être si singulier , que nous avions nommé, Pléthosoma ( Corps multiple), à notre retour s’est trouvé être le nouveau genre de MM. Quoy et Gaimard , nommé par eux Polytoma ( Zoologie de l'Uranie , pl. 87, fig. 12), mais dont il n'ont figuré qu'un petit individu maigre et sans formes. Notre Polytome à trois pouces de hauteur : c'est un zoophyte de forme ovalaire, cy- lindrique, arrondi, compesé d'une grande quantité de pièces juxta-posées, taillées en facettes comme des morceaux de cris- tal, translucides, concourant chacun à former un canal central rempli par des vaisseaux ou des ovaires enloïtillés d'un beau rouge , et garnis de paquets où de renflemens de distance en distance. La pièce figurée sous le nom de Calpe pentagone, n’est donc que la partie inférieare ou pièce d’enclavement de notre Polytome, et la terminaison du canal central, que ferme tout- a-fait une petite pièce , taillée aussi à facettes , et qu'ils ont représentée par la lettre C de la figure n°. 1. Les ovaires qui s’en échappent ne sont encore que la terminaison du grand chapelet qui parcourt tout le corps. Nous soupconnons fort que leur genre 4byla est dans le même cas ; mais ici nous n’avons que des présomptions. Nous dirons cependant qu'on ne saurait être trop sobre de créer des genres pour les Zoophytes, car la : plupart nous paraissent être aujourd'hui des animaux tellement aggrégés, et se détachant par parcelles avec une si grande faci- lité, qu'il serait très-facile de multiplier ces prétendus genres outre mesure. | L'objet qu'il nous reste à réclamer est l'Anatif univalve (pl. 7, fig. 8), dont ils n'ont figuré qu'un seul individu, ct dont 396 Zoulosie. nous possédons un faisceau formé de huit individus, ayant chacun leur pédoncule partant d'un péduncule commun. L'Anatif univalee a éte pris par M. Lottin sur l’ombrelle d'une Méduse. C'est aussi sur l'ombrelle d'une Méduse inédite que nous primes les individus que nous figurerons. M. Lottin, alors” oficier de {a Coguille, copia le dessin que nous en fimes : le 25 septembre 1825. ainsi que beaucoup d’autres, et l'in- séra dans son journal manuscrit du voyage de la Coguille, qu il a emporté avec lui à bord de ?’Astrolabe. Cet Anatif sans coquille est d’un jaune citron clair : sa membrane extérieure ést dense et épaisse, mais plusieurs autres particularités d'organisa- tion ontété omises dans la planche publiée. On sait que c’estavec un de ces Anatifs que Linné avait formé son genre Triton, qui renfermait des Cirrhopodes sans coquilles. Personne jusqu à nous n'avait rencontré de ces Tritons , car on lit dans une note (tom.2, pag. 506 ) du Règne animal cette phrase : « Mais » l'existence de ces Tritons ne s'étant pas confirmée daus Ja » nature , on doit croire que Linnæus n'avait vu qu'un animal » d'Anatif arraché de sa coquille. » Or, maintenant que l'exi- stence des ces Anatifs est prouvée , et que le genre Triton a été 4 consacré à d'autres animaux, il sera naturel de décriré ce Cirrhopode dans le groupe des Gymnolèpes , et dans le genre Cineras de Leach. Ce sera notre Cineras parasita, qui paraît s'attacher constamment sur les Méduses, qu'il accompagne ainsi dans leurs courses errantes sur le sein del’océan Atlantique. Nous possédons en outre plusieurs des animaux qui viennent d’être adressés par MM. Quoy et Gaimard, parmi la masse imposante de leurs découvertes envoyées du Port-Jackson à l'Institut. Mais comme les auteurs ne désirent point que ces objets soient publiés avant leur arrivée, nous imiterons leur réserve , et nous ne dirons rien sur ce dernier envoi : les genres que nous avons en commun sont seulement au nombre de quatre, ettrop peu nombreux, parconséquent, pour appau- vrir nos confrères. - Lusson. 306. Tne cEnErA or RECENT AND FOSSIL OHELLS. — Les genres des Coquilles vivantes ét fossiles; par G.-B. Sowerev. Nes, XX VIII et XXIX. (Voy. le Bull. de 1826, To. VII, n°. 504 ) | | - Nous annoncons avec satisfaction ces deux nouveaux nume a D] hi. 1 L f Zoologie. 397 Fos de l'utile ouvrage de M. Sowerby , en regrettant de ne pas avoir à en parler plus souvent. _Le n°. 28 contient : 1°. le genre Cymba ( notre genre Cyr- bium), l’auteur figure le Cymba Neptunt, Cymbium et probos- valvis porro plurimis per series exterras , circulares , gra- datim minores, confertim co-ordinatis. Operculum bipartitum , valvis quatuor , anticis majoribus compositum. L'espèce nnique encore, de ce curieux genre , est nommée C. #nbricatus. 4°. Pullastra , genre proposé par M. Sowerby, pour quelques espèces de Vénus ou de Vénérupe de Lamarck. Il fignre comme exemples es V. vulgaris , litterata et papilionacea. Le n° 29 offre les genres et espèces suivantes : 10. les Do- Zum olearium et fimbriatum ; 29. Teredo ravalis ; 2°. Teredina personala ; 4°. Terebra muscaria : 5°. Xylophaga dorsalis , Tur- ton ; 6°. une Mulleria qui paraît n'être qu'une variété de celle . pour laquelle nous avons établi ce genre ; 7°. Voluta papillaris. _ Cet article, sur le genre Volute, contient, en outre, une nou- velte division de ce beau genre. FE. 307. Sur LA STRUCTURE ET LES 6ARACTÈRES De / Octopus ventricosus (Sepia octopodia, Pennant), espèce d'Octopus rare, de l’em- bouchure du Forth; par R.-E. Graxr, membre du collése roy. des médecins d'Edimbourg. (Edinb. new phiiosoph. Jourr., 1827, 1°. cah., p. 309.) Selon le savant auteur de cetie notice , cette espèce appar- tient au genre Elcdone , etelle diffère de l'£. cérrhosus de La- marck , en ce que le bord supérieur de son manteau est fixé em arrière ét même à la partie postérieure de la tête, au lieæ d'être libre tout autour, et de l'E. moschatas, par la privatio® de cette odeur. Il assure, du reste, que la figure que dure M. Carus de l'£/edone moschatus, se rapporte assez bien à son espèce, si ce n'est que le corps du moschatus est plus allongé : 398 Zoologie. et Mtdnttier que sa base se termine plus en pointe, et .qu ïl CE les yeux plus grands et les bras plus déliés ; il paraît que l'es- pèce de Pennant diffère encore par la couleur et que sa peau n’est point unie. D'après ces considérations, M. Grant croit devoir lui donner le nom d’'O. ventricosus , comme étant une espèce distincte des deux autres espèces de ce genre, les seules connues jusqu’à présent. Nous avions déjà remarqué les diffé- rences que signale M. Grant , entre les individus de l'Eledone . Y moschatus que nous avons examinés, et la figure du D'. Carus , quoique ces individus vinssent aussi de la Méditerranée, ce qui nous a porté à faire copier la figure de Carus à la suite du dessin fait d’après nature sur l’un de ces individus, dans notre Monographie des Céphalopodes. Nous pensons donc qué l'espèce que nous avons observée est la même que celle qui est décrite par M. Grant, quicependant ne fait pas mention de deux taches noires , rondes, situées sur la partie supérieure et moyenne du sac, et que nos individus nous ont offertes. Peut- être cette différence n'est-elle pas constante. Dans tous les cas, _ les observations de M. Grant , en augmentant nos doutes sur l'identité de notre espèce avec celle de Carus , nous portent à adopter son espèce , et nous lui conserverons, comme de rai- son, le nom qu'il lui a donné. M. Grant a reconnu à l'embouchure du Forth, outre l'Ele- done ventricosus, V'Octopus vulgaris, le Loligo sagittata, le Loligo vulgaris et le Sepiola Rondeletir. Ce savant donne ensuite une description très-détaillée et très- bien faite de son espèce ; description qui s'accorde très-bien. avec la nôtre et avec la figure que nous en avons fait dessiner. Après cette description il présente des observations sur le chan- gement de couleur de sa peau, et il passe ensuite à des obser- vations anatomiques comparées avec ce que l’on observe pour ies mêmes parties chez les Céphalopodes voisins. 11 serait à désirer que l'on eût sur beaucoup d’espèces de Céphalopodes, des détails aussi précis et rédigés par des ob- servateurs aussi habiles que M. Grant. Fe ‘508. DescriPrion pe CoQUILLES MARINES RÉCEMMENT DÉCOUVERTES sur la côte des Etats-Unis ; par Tn. Say. (Journ. of the Acad. of natural sciences ; vol. V'/ fév. 1526, n°47, pe 207.) Zoologie. 399 Voici les noms des genres et des espèces nonvelles que dé- crit M. Say : \ Delphinula? laxa ; Turritella concava, æqualis ; Scalaria mul- tistriata ; Infundibulum depressum ; Natica triseriata ; Volvaria canalicula ; Nassa unicincta , alba, lunata , dont il décrit l'a- nimal ; Fusus 10-costatus , bicolor ; Patella alternata ; Calyptræa siricta ; V enericardia tridentata ; T'ellina intrastriata, lateralis decora ; Psammobia fusca ; Amphidesma radiata, lepida. D. 309. Perreracra Muse vniversiratis reciæ Bonussicæ RHenan# Bonnensis nec non Hœninghusiani Crefeldiensis, iconibus et * descriptionibus illustrata, ou 4bbildungen und Beschreibungen der Petrefacten,etc. ; par le D'. À. Gorpruss, professeur d’his- toire naturelle et directeur du Musée. 4 livr. ou cahiers in- -fol., roy. vélin, de 25 pl. lithogr. avec le texte ponte sé TE prix de chaque livr. 10 écus de Prusse ( 40 francs). Düssel- dorf, 1826, Arnz et Comp. I". rivrais. Zoophytorum relt- quiæ. ( Voy. le Bullet., 1825, Tom. IV, n°. 159.) L'entreprise du D'. Goldfuss est certainement une des plus intéressantes, pour la science, qui aient été faites, en Allemagne, dans ces derniers temps. Placé à la tête d'une collection fort riche en débris fossiles de toutes les classes, pouvant disposer de celle de M. Hæœninghaus , amateur aussi zélé que laborieux pour augmenter la richesse de son cabinet, M. le D'. Goldfuss se trouvait en position de nous faire connaître la plus grande partie des fossiles d'une contrée célèbre par l'abondance et l'intérêt des pétrifications qu'on y trouve. Sous le rapport de l'exécution, le livre de ce savant est un des plus beaux qu'’on'ait produits au delà du Rhin, carles planches sont , Sans contredit , ce que l'on à fait de mieux dans tous lès pays par le fini et la délicatesse du dessin. Ces belles planches prouvent qu'un crayon habile peut rendre, par la lithographie, les plus petits détails , avec vérité, sans nuire à l'harmonie de l'ensemble des objets que l'on veut représenter. Ce magnifique ouvrage fait aussi beaucoup d'honneur au libraire éditeur, M. Arnz, par le zèle éclairé pour la science, dont il a fait | preuve dans cette occasion , ainsi que dans d'autres publica- tions du même genre, où l'on est fort heureux de retirer ses avances. _ HA : #- 400 | Zoologie M. Goldfuss ne représente que Les objeis qu'il a eus sous les yeux ; il n'emprunte le dessin d'un autre ouvrage que lorsqu'il peut compléter un exemplaire défectueux. Le texte se bornera, dit-il, à l'explication des planches, et il réserve pour un autre temps les observations ct Îles dévelo)pemens qui peuvent inté- resser la zoologie et la géologie. Nous devons faire observer que le savant auteur à donné plus qu'il ne promettait, ainsi que nous allons le voir en signalant le contenu de cette pre- mière livraison. L'ouvrage est dédié au baron de Stein d’Altenstein, protec- teur éclairé et généreux des sciences et des lettres, et ministre du roi de Prusse. Un court avertissement indique Le plan de cette enireprise. Le texte suit les figures de chaque planche, disposées par genres, en sorte que la série des numéros se correspond, le plus souvent, dans r un et l’autre. Le rom du genre est suivi d'une synonymie, puis d’une courte phrase caractéristique, en allemand et en latin, Le nom de l'espèce est également suivi d'une synonymie, lorsqu'elle n’est pas nonvelle ; d’une phrase linnéenne, de l'explication des figures et de l'indication géolo- gique et topographique de la localité dans les deux langues. La ire, livraison, qui a paru en 1826, est consacrée aux Po- lypiers; n'ayant point été adressée à la direction du Pulictin, nous n’en avons eu connaissance que depuis peu de temps et n'avons pu l’annoncer plus tôt. La seconde livraison, qui devait paraître en 1827, n'est point encore publiée, à ce que nous croyons, Nous faisons des vœux, avec tous les amis de ja science, pour que l'auteur conduise à sa fin une entreprise äussi remarquable et aussi digne des suffrages des naturalistes. : I nous serait impossible d'indiquer le grand nombre d'es- pèces nouvelles de Polypiers que propose M. Goldfuss dans cette première livraison, et encore moins d’en faire l'examen | critique. Il propose aussi plusieurs genres nouveaux, tels que, 2. Cnemidium , pour des espèces des genres Mantellia et S:- phonia , de Parkinson , Zimnorea, Lamour. ; 2°. Myrmecium , pour des Alcyonites de quelques auteurs; 5°. Stromatopora , pour des Fongites foliacées ; 4°. Coscinopora ; 5°. Cœloptychium ; 60, Ceriopora, pour des Alvéolites de Lamarek ; 70. Fungia, qui réunit des Fongies et des Crycloiites de Lamarck,; 8°. Di- ploctenium; 9°. Cyathophyllum, pour des Turbinolies et des Zoologie. 401 Hippurites des auteurs; 10°. Columnaria, pour des Tubuhires de quelques auteurs; 11°. Syringopora, pour queiques Tub: porites. On trouve dans cet ouvrage 71. fossiles du calcaire iu- rassique, 1 de Solenhofen , 28 de la craie chloritée de West- phalie, 67 de la craie proprement dite ,.24 du calcaire ter- tiaire. Parmi ces derniers, le Retepora fenestrnta et le Ceriopora micropora ont pour localité Cléom près Nantes ; c'est peut- être Cléons. Il y a 12 espèces sans localité connue. On dis- tingue les Gorgonia dubia et infundibuliformis du Zechstein de lucksbrunn, appelé à tort calcaire jurassique, selon l'observa- tion de M. Boué. Les Polypiers ne sont pas terminés dans cette livraison. Nous remarquons avec plaisir que, toutes les fois que les es- pèces l'exigeaient , M. Goldfuss a multiplié les figures pour re- présenter toutes les parties et toutes les faces de l’objet dessiné. Un grand nombre de très-belles espèces sont fisurées, et, comme nous l’avons dejà dit, il est impossible de les rendre avec plus de talent et de vérité. F. 310. Cour D'oEtL GÉNÉRAL SUR LES PÉTRIFICATIONS TROUVÉES EN RUSSIE. (Gornoï journal.—Journal des Mines ; 1825, n°. 4, p. 3.) Cet article contient uue récapitulation des nombreux débris fossiles, animaux et végétaux, qui depuis un certain nombre d'années ont été découverts dans les différentes parties de l’em- pire russe; comme il n’y a rien de réellement neuf dans ce travail, nous n'entrerons pas dans de plus amples détails à son égard. 317. Sur LES ESPÈCES DU GENRE Asterias L. qui habitent la côte des États-Unis, par Th. Say. (Journal of the Acad. of. nat. Sciences of Philad. vol. V, n%. 5et6, p. 141.) Les espèces de Stellérides dont M. Say donne la description dans son article, sont les suivantes : AsreriAs L. Lmk. 1°, À. articulata. Disque de grandeur moyenne, granulé; marge des rayons articulés, ciliés. Hab. les côtes de Géorgie et de la Floride orientale où elle est commune. Esp. très-voisine de l'A. arantiaca , mais s'en distinguant nar les épines latérales placées dans une seule série, deux à chaque articulation ; les granulations du disque ne sont point aciculaires, mais toujours sphériques. | B. Tous XII. 402 Zoologie. : 2°. A, clathrata. Disque asez petit, granulé ; surface divisée en petits carrés. Hab. avec la précédente. Cette espèce paraît voisine de l’Æ. lævigata, qui habite les mers des Indes, 3°. A. spinosa. ( Pentadactylosaster Link.) Très -'commune depuis la côte du Maine jusqu'à celle de la Floride orientale. 4°. À. Sentus. Disque de moyenne grandeur, épineux, non sensiblement réticulé, Diam. 4 pouces. Hab. les côtes des. Florides. F 1 5°, A. vestita. Disque large; surface réticulée , couverte de proéminences cylindriques; bord articulé; rayons déprimés. Diamètre 1 pied 2 pouces. Voisine de l’Z. arantiaca. Hab. Te cap May. Rare. | 6°.14. aliérnata. Disque assez petit, surface réticulée et cou- verte de petites colonnes supportant des franges, dont l'une … des centrales est la plus grande. Habite les côtes des Florides. L'auteur indique dans une note que l’Asterias Helianthus dont l'habitation était inconnue à M. de Lamarck, est originaire des côtes du Chili. Orxmiura Lmk. 1°. Oph. angulata. Disque orbiculaire , un peu pentagone, épineux; rayons au nombre de 5, garnis de nombreuses épi- nes hérissées , qui ont presque deux fois la longueur du dia- mètre transverse du rayon. Diamètre total, rx pouce et £ tout, au plus Hab. le port de Charleston. 2°. O. elongata. Visque pentagone, finement écailleux ; rayons très-allongés, grêles, avec des épines courtes et muti- ques. Diaw. total, 6 pouces environ. Habite le port de Char- : . leston. Cette espèce est voisine des 0. filiformis, longipeda et nereidina. Lwk. à 30, O. eckinata Lmk? Un échantillon trouvé au cap May se . rapporte probablement comme variété à cette espèce. 4°. ©. crassispina. Disque orbiculaire, sans épines, finement . granuié quelques-unes des épines des rayons dilatées. Diam. du disque + de pouce; long. des rayons 3 pouces +. Habite la côte des Florides. So, O. reticulata. Disque pentagone, très-légèrement écail- leux; rayons jaunâtres, annelés d’une teinte plus obscure. Diam. du disque = de pouce. Long. du rayon 5 + de pouces environ, Hab. les côtes.des Flor:des. 6°. O. brevispina. Rayons cylindriques, subulés ; épines pe- » Zoologie. ; 403 tites, rapprochées ; disque pentagonal. Dan. du disque près de de & de pouce. Longueur d'un rayon, 1 — de pouce environ. Hab. les côtes des Florides. Voisine de l'O. texturata. Link. 7°.0. paucispina. Disque orbiculaire, composé de petites pla- ques environnées d'autres encore plus petites; rayons avec deux séries de très-courtes épines. Diam. du disque + de pou- ce. Hab. Les côtes des Florides. Voisine de l'O. texturata Lmk. 80. O. icosantha. Disque pentagonal granulé ; épines de plus de moitié moins longues que le diamètre transversal des rayons. Diam. du disque, moins d’un quart de pouce. Un seul individu fut pris sur la côte des Florides. 9°. 0. flaccida. Disque membraneux, avec une série d'é- caïles marginales. Diamètre du disque de + à + de pouce. Hab. la côte des Florides. 10°. O. appressa. Disque orbiculaire, granulé; épines des rayons courtes, rapprochées , disposées sur environ 7 séries, Diamètre du disque de près de + pouce. Habite la côte des Florides. -112.0. cirrhosa. Disque petit; rayons convexes, très-allongés, cirrhiformes ; épines moins longues que le diamètre transverse des rayons. Diamètre total 11 = pouce. Diamètre de la base d’un rayon = de pouce; Fa du disque de près de = de pouce. Hab. Le Indes occidentales. Euryaze Lmk. E. muricatum Lmk. Hab. les côtes des Florides, Azgerro Leach. (Comatula Lwk.) A. dentata. Rayons simples, bifides ; cils terminés en pointe; tentacules avec une dent proéminente sur le milieu du dernier article. Diam. 2 + pouces environ. Hab. la côte de New-Jersey. 312. 1. Sur DEUX GENRES ET SUR DIFFÉRENTES ESPÈCES DE CRINOIDES, av. fig., par Thom. Sav. (Journ. of the Academy of nat. scien- ces of Philadelphia, vol. IV, n°. 9.; Zoolog. journal, n°. VII, octobre 1825, pag. 311.) 513. IL. NoTE SUR LE MÉMOIRE PRÉCÉDENT et description de deux nouv. espèces de Pentremite, avec fig.; par G.-B. Sowenrer. {Zoolog. journ., n°. VII, page 516.) 314. III. Notice SUR UN FOSSILE APPARTENANT À LA CLASSE DES Ra- piaiRes, trouvé par le D'. Bicssy dans le Canada, av. fig; par G.-B. Sowersr. ({bid., p. 518.) + ” 404. Zoologie. N°, 31 9_3 14. L'auteur da premier article décrit d'ahord an Nouveau genre de la familie des Crinoïdes de Miller; c'est le genre Caryocri< NITES auquel il assigne les caractères suivans : Colonne cylin- drique perforée par un canal alimentaire en tube ; bassin formé de quatre plaques; 6 plaques costales supportant les plaques scapulaires desquelles s'élèvent les bras ou rayons. Dans la classification de Miller ce genre se placera dans la division des inarticulés, entre les genres Cyathocrinite et Acti- nocrinite. Il comprend deux espèces , savoir : 1°. Ceryocrinites ornatus; à plaques costales dont 4 sont pentagones et 2 hexagones. Diamèire 1 ngit. de + de pouce à 1 pouce :; diamètre trans- verse de Z de DCE à 1 pouce £. 2°, ©. loricatus, semblable au précédent, mais distinct par ses plaques costales dont 5 sont pentagones et une seule hexagone, et par une plaque interscapulaire. Diam. longit. de 1 pouce ++; diam. transv. de 1 pouce —<. Les pe: espèces ont été communiquées à l'auteur par le Dr. Bigsby, qui s’est! procuré 7 échantillons de la première et un de la seconde. On les a trouvés dans une couche ‘d'argile brune près des écluses de Lockport. Les fragmens y sont ex- trêèmement nombreux, mais rarement en bon état. La couche d'argile repose sur un calcaire coquillier noir et horizontal: Le Æentucky asterial fossil de Parkinson a fourni à M. Say le type d'un nouveau genre qu'il a décrit sous le nom de PexrrE- mites dans l'American journal of science and arts , to. IT , p. 56. L'existence d’une colonne de support rapprocherait ce genre de la famille des Crinoïdes, mais il s’en éloigne par l'absence totale de bras où rayons et de leurs subdivisions; l'extrémité supérieure du fossile sur laquelle on trouve des ambulacres, des ouvertures rondes et une ouverture centrale anguleuse , la ferait rapporter à la famille des Echinides, si la colonne de sup- port ne s'y opposait .pas. L'auteur prend done le parti de créer pour ce genre une nouvelle famille intermédiaire aux deux précédentes, et caractérisée ainsi qu il suit : Famille des Brasroïnés. Colonne composée de nombreux"segmens articulaires , sup- portant à leur sommet un nombre de plaques unies de maniè- re à former un corps calyciforme contenant les viscères ; bras nus; branchies disposées en ambulacres. Le 4 A: | È 1 : Zoologie. 405 . Esrèces. 1°. Pentremites globosa. Corps subglobulaire, sutu- res avec des lignes parallèles imprimées. Longueur, 1 pouce et +; plus grande largeur, 1 pouce et —. Du muséum de Philadelphie où il a été apporté d'Angleterre, des environs de Bath, | 2°, P. pyriformis. Corps oblong, bassin devenant graduelie- ment plus atténué, point de lignes d’accroissement parallèles aux sutures. Long. + de pouce à 1 pouce et :. Hab. le Kentucky près Huntsville, où il est commun. 3°. P. florealis. C'est l'Encrinites florealis de Schloth., et le Kentuky asterial fossil de Parkinson. ( Organ. remains, V.2, pl. 13.) Habite avec le précédent et dans quelques endroits sur les bords du Mississipi. M. Sowerby dans sa note sur le mémoire précédent fait observer que les 3 pièces inégales dont la réunion est nommée bassin par M. Say, pourrait bien représenter d'après sa description elle- même et le bassin et les pièces costales, ce qui donnerait un nouveau point de contact entre les Pentremites et la famille des Crinoïdes. Les deux nouvelles espèces décrites ensuite sont: 4°. Pentremites Derbiensis : subglobosa, supernè latior, granu- losa ; pelvis minimus pentagonalis, concavus, scapulares medio- cres, subdepressæ , supernèé latiores , emarginationis interscapula- ” Zlaris angulo obtusissimo , interscapulares maximi ad centrum supernè ferè attingentes; ambulacræ lineares, angusti promi- nentes series duas confertas monilium efformantes. Long. =, latit. =. unc. Habite le calcaire du Derbyshire ; M. Sowerby père en possède 2 échantillons dans sa collection. 5. P. elliptica : elliptica, infra subtruncata; pelvis minimus, pentagonalis, subconcavus, scapulares maximi, supernè latiores, emarginationis interscapularis angulo acutiusculo ; interscapula res mediocres , ad centrum supernè ferè attingentes, ambulacræ angusti, sublineares, supernè paululum expansi, sulcis longitu- dinalibus tribus, interstitiis crenulatis (1). Long. <, latt. -Z unc. Hab. du Lancashire. (t) Nous donnons littéralement les descriptions de l’auteur , avec toutes ses fautes grammaticales , ignorant pourquoi le mot pelvis est mis au masculin , ambulacræ transformé dw neutre au feminin , et ac- colé à des adjectifs masculins, etc, Il serait pourtant facile d'éviter ces incorrections assez choquantes. 406 | Zoologie. Dans le troisième des articles sus-mentionnés , M. Sowerby . donne la description d’un corps fossile trouvé par le docteur Bigsby dans le voisinage des chutes d’eau de la Chaudière, sur la rivière Ottawa dans le Bas -Canada. L'auteur est en doute s'il doit le ranger avec les Astéries et les Oursins, ou avec les Blastoïdes de M. Say, car il a des aflinités avec les uns et les autres. L’échantillon décrit est unique; il est tout-à-fait changé en carbonate de chaux cristalisé , coloré par du sous-carbo+ nate de fer, et se trouve appliqué sur une masse de calcaire contenant des restes d'Encrinités et de Madréporites. Une f- gure coloriée représente fort bien le eorps fossile. Les autres figures représentent le Caryocrinites ornatus et les Pentremites Jlorealis, Derbiensis et elliptica. SxGrE; 315. Description DE QUELQUES ESPÈCES D ÉCHINOSPHÉRITES ET DE Fri- 1.0BITES ; par le baron ne Scarorelm. av. fig. (sis; 1826, 5°. cah., p. 309.) Les espèces de ces fossiles que M. de Schlotheim décrit en peu de mots, et dont il donne les figures, sont : 1°. | Echino- sphærites Granatum qu’on rencontre en Suède dans la province de Dalékarlie et dans l’île d'OEland {1); 2°. l'Echinosphærites Al- cyonium des montagnes de schiste argileux de transition et des couches calcaires subordonnées des environs de Christiania en Norvége ; 30. l'Echinosphærites Aranea des environs de Révat; 4°. l'Echinosphærites Ovum, des mèmes localités ; 5°. l'Echino- sphærites Pomum, fréquent en Suède dans toutes les régions de la formation de transition: 6°. le Trilobites Esmarkü , très- voisin du T°. cornigerus (Asaphus cornigerus Brongn.) , du cal- caire de transition récent des environs de Christiania et de Ré- val ; 7°. le 7. Granum, de la Norvége et des mêmes formations. Gé deruière espèce paraît faire partie de la famille des Agnostus de M. Brongniart. M. de Schlotheim ajoute en terminant qu'il devient de jour en jour plus probable que les Trilobites étaient des animaux parasites analogues aux pous de baleine (Cyanus ceti Latr.), dif- (1) Cette même espèce est décrite par Herm. de Meyer, dans le 2e. cah. du tom. VII des Archives pour les sciences naturelles de Kastner, sous le nom d'Æchino - Encrinites Senkenbergii. Quelques ad- ditions à cette même description se trouvent dans le 2e. cahier du üe. vol. du méme journal. | EN Zoologie. 407 _— férens suivant les animaux marins sur lesquels ils trouvaient leur habitation et leur nourriture. f 316. Descrierion pe L’Ecnino-ExcriNITES SENKENBERGII, nouveau - corps fossile; par M. »e Meyer. Av. figures. ( Xastner Archiv für die gesammte Naturlehre; to. 7, 2°. cah., p. 185) La description de l’auteur est faite sur un seul individu qu'il a recu du D". Wernekink, dé Giessen ; cet individu est même _ endommagé dans quelques parties de sa surface. Ne pouvant reproduire toute la description, nous nous contentons de si- gnaler simplement le mémoire, et de renvoyer à la planche qui y est jointe par l'auteur. MÉLANGES. MH: Voyace DR M. Gaimar». ( Extrait d’une lettre à M. de Fé- russac.) Je viens de recevoir de M. Gaimard, un des naturalistes em- barqués sur l’Astrolabe avec M. Quoyÿ , une lettre du 7 mars dernier, en vue du Cap-Nord, Nouvelle-Zélande, laquelle contient le passage suivant : « Vous auriez déjà du plaisir à voir » ce que nous possédons en oiseaux ; les Glaucope:, les Philé- » dons, des petites Perruches, les beaux Perroquets, etc., etc., etc. La Nouvelle-Zelande possède un petit Casoar, dont le » plumage diffère de celui des espèces connues » Quoique cette lettre ne soit pas d'une date récente, je pense que vous ne vous refuserez point à insérer dans le Bul- detin Vannonce d'une nouvelle découverte de ce zélé natura- liste, que nous ne devons pas revoir de sitôt, puisque , dans ce moment , il est à peine à Amboine, qu'il ne doit se trouver à l'Ile-de-France qu'à la fin de 1828, et qu'il ne croit pas re- venir dans sa patrie avant le mois de juin 1829. , Duomonr DE Sainte-Croix. ERRATA. Tom, XI, p. 113,1. 23, Cinelus, lisez Ce re — p. 170, L 23, wne , lisez un; — p. 376, lig. 29, des cisstaux tetraëdres réguliers, lisez des prismes réctangles à da: à quatre faces par décroissement sur les angles. * Tom. XII, p. 60, 1. 18 et 19 , Préobasjenskoi, lisez Préobrajenskoi; æ p. 181 , l'article est numéroté par erreur 127, au lieu de 128: — p. 188, L 38, Alcyonelles, lisez Spongilles et Éponse:; — ibid., 1. 408 Table des matières. 2 39, calcaires, lisez de quartz; — p. 195, 1.9, Bauer, lisez Baer:; 2 p.257, 1. 18, position, lisez portion; — p. 258, 1.6, Faniki, lisez Fanihi; p. 259, 1. 13, disent, lisez dirent ; — ibid., 1. 27, litthæ cheilus, lisez titthæcheilus ; — p. 282, 1. 31, sans nageoires, lisez tout nageoires; — p. 284, 1. 21, excité, lisez retiré ; — 295, 1. 22. Saint- Traill, lisez Stew.-Traill; — p. 296 , 1. 19, ovulaire, lisez ovalaire ; — ibid., 1.28, Acaliphes, lisez Acalèphes; — p. 297,1. 11, Bouvao, lisez : Bourou. TABLE DES ARTICLES DE CE CAHIER. Géologie. Phénomènes produits par leseaux, etc.,—Causes qui peuvent occa- sioner une nouv. submersion de notre globe : 353.—Disc. de , l'abbé Croizet, 554. — Coupe des terrains de la montagne de Pouilly, 355. — Cascade de Marmore. — Lettre du prof. Ca- tullo sur la géognosie du mont Postale , 356. — Id. de Ricci sur le gypse de Senigaglia, 357. — Voyage chez les Kalmoucks, 358. — Observ. sur la Perse, 359 — Voyage à Madère , etc. — RÉRAE de ge Pa eE ee Us die ie Ne LE Ut Histoire naturelle générale, Sar les volcans, 363. — Dictionnaire. — Planches de Séba, 364. — Sur le V’ibrio lunula, 365. — Curiosités de la vallée d'Ouse, HAS e— ICS DÉBHIHENHES. ete a ous à Ur 0 Men NU se os OR Minéralogie. Œuvres de Buffon. Nouv. esp. de grenat. — Détermination de mi- néraux de Norvége , 369.—Forme des cristaux d'Harmotome.— Compositoin de l'Apatite, 370.—Albite.— Sulfate double.— Am- moniaque dans les minéraux. argileux. . . . . . . .. nn rat 373 Botanique. Division des plantes, etc. , 375. — Botanographie belgique, 378. — Orobanches, 379. — Jsoetes setacea, 352. — Bryologia uni-- sersa, 383. — Fungorum species, etc.,— Champignons. . . . . 387 Zoologie. | Voyage du cap. Freycinet, 387. — Id. du cap. Duperrey , 389. Sur la Girafe, 390.—Oiseaux d'Europe, 393.—Sur ies observat. zoologia. de MM. Quoy et Gaimard, 394. — The genera of recent and fossil Shells, 396. — Sur l’Octopus ventricosus , 397. — Pe- trefacta Musei univers. Bonnensis, 399. — Esp. du genre Aste- rias , 401. — Sur quelq. esp. de Crinoïdes, 403. — Echino- sphérites et Polobites. <4:5% 108 PH CUS TONER . 406 Descript. de l'£chino-Encrinites Senkenbergü. . . . . . . . . .". -. 407 Mélanges. Voyasede Mind" TOC EST MORT NT FANS à Ib. FIN DU DOUZIÈME VOLUMES. PARIS. — IMPRIMERIE DE FAIN, RUE RACINE, Ne. 4, PLACE DE L'ODÉON. D “BULLETIN DES SCIENCES NATURELLES. TABLE GÉNÉRALE : DES MATIÈRES ET DES AUTEURS, - POUR L'ANNÉE 1827. Nota. Les chiffres romains indiquent le volume, et les chiffres arab:s les numéros des articles. _ ; / À Abeille. Système nerveux de l’... , | Agama Molinaii, XL, 85. X , 210 Asez. Sur le minéral appelé kyoupt- sing par les Birmans, X, 235 —Sur le graphite de l'Himalaya, XI, 45. Asez (CI. ). Grand Orang-Outang de Sumatra, X, 195. - Académie de Bordeaux, XI, 248. » Acanthus polystachius , XI , 165. AcHaRIUsS (É). Sur deux genres de lichens, Glyphiset Chiodecton, XI, 65 Acide borique. Moyen de découvrir sa présence dans les minéraux, à l’aide du chalumeau, XII, 39. Acmella caulirhiza, XI , 165. Acrops , X , 286. Actinite, XI, 193. (1 Additionsa l’ornithologie des Etats- Unis, X, 279. s Additions et corrections aux Esquis- ses ornithologiques de M. Vigors, XI, 184. Aérolithes tombées à Sterlitamak , : XI,128.— dansle gouvernement d'Ekaterinoslav, 266. — à Gala- _ pian, dans le dépt. de Lot-et- » Garonne, ibid. — dans la vallée de Lugano , 205. Æsculus neglecta , X , 182. Li AGarpa (C.-A.). Neige rouge, X, 100. — Lettres inéaites de Linné, 102.—Sur la métamorphose et l'a- : nimalité des algues ,°292. — Sur l'organisation et la circulat. des charagnes, XI, 155. — Division des plantes d'apres les cotylé- dons, XII, 293. Agaricus , XI, 66 ; XII , 163. Agastachys pedicellata , X, 182. Agent immédiat du mouvement vital, X, 175. ï Ailurus , X1 ,232. Albatrosses, XI , 183. AïserrTi. Les formations du Wür- temberg , par rapport aux dépôts salins , XII, 138. Le de la vallée de Wildt , XII, Albumineet gommeconcentrée, vé- ritables tissus rudimentaires, X, 175 , 176. Alcyonelle , XII , 134. Alfourous, XII, 259. Algues, XIL, 163. — Métamorph. et animalité des ..… , X, 292. Alstræmeria , X, 84, 182. Aloe , XII, G8. Alysphæria, nouv. gen. sus, XI, 162; XII, 185. : I de Bys- L 2 Arrœnilates XiL, 175. Amaranthacées, X, 250. ÂAmasa-DErLano. Habitudes des al- batrosses et des pingouins , XE, 183. American natural histor; , XI, 72, 165. Ammonées , X, 131. Ammonia , X, 281. Ammoniaque. Sa présence dans les minéraux argileux, XII, 291. Amphiuma , X,125 ; XII, 102. Ampullaria , X , 254. Amyris papyrifera , XI, 165. Analyse des minéraux de la Fin- lande, X, 61. — du grenat de Pitkaranda , ib. — de la picros- mine, 63. — des vésuviennes de Mussa et de Montzoni, 64, — du sphærosidérite compacte , botanicæ bonnenses , 65.— des grains veits de la lauconie , 241/ — du'minéral rose de Confo!lens, :b. — du sulfato-tricarbonate de p'omb, 246.— de la magnésite de Salem, 245.— de différentes turquoises, 308.— de l'olivine de Palias, 50. — de la pinite de Saint-Parüoux, XI, 42. — de l’essonite de Cey- lan , 42 , et XII, 35. — Nouveile .…. de l'olivine de Palias, XI, 274.—de ja mine de Bleischweif, ib. — des efflorescences salines du trass du lac de Laach , XII, 1590. — de l'eau de da mer Morte, ib. — du sulfate de baryte d’Au- vergne , ib. — du fe météorique de loluca , ib. — du calcaire ma- gnésien des environs de Bristol, 150.— du fer chrome de Shetland, ib.—d'un ferspathique de Tinzen, 451.—üelaminedecuivrede Fran- conie dans le New-Hampshire, 152.—de la serpentine de Guüllsjo, 153. — de la picrosmine , 154. — du mellite, 155.— de la zinké- nite et de ja jamesonite, XI, 213. — des minerais de plomb conte- nant, de l’acule arsénique ou phosphorique, XII, 34. — des indianites blanche et rose de Corcraandel , 36. — de quelques dolomies, 247. — de l':lbite de la valléé de Wildt, 289..— d'un sulfate double de cobalt et de cuivre , 290. | Anandriques (Végétaux) , XI, 136. Bulletinx des sciences naturelles. Anas rufina , XIX, 98. Anatase dans les mines de diamant du Brésil, X , 307. n 4 L À Anatomie du Ziana. Pipa , X, 198.— ‘4 .… de la sangsue , 206.—... com- parée des Graminées , 249 ; XI, 49, =... du genre Dentale, 245. Ancilema longifolia, X, 84. Androgembium, genre de Mélantha- cecs, XL, 59. Andromeda, X , 309 Andropogon. Sa structure , XI, 49. Andrœce, XIT, 179. Anemone Nuttalii, XI, 281. Anesorhiza, genre nouveau d'Om- bellifères, X, 181, | Annales du Muséum d'histoire na- turelle, XII, 136. Annélides de Corse , XII, 108. Annulosa Javanica , XIL, 216. Anomites du Harz , XI, 193. - Anoplotherium commune , décou- : Û vert dans l'ile de Wight, XII, 85. # Animal de l’arrosoir , XII, 117. Animal fossile inconnu, XI, 178. Animacules infusoires (Eau rougie par des}, XI, 114. — ... s'ajou- tant bout à bout pour composer un végétal , XII, 49. Animalité (Métamorphose et) des Algues , X , 292. Animaux vivans trouvés dans - les ‘corps. solides ,, X_,: 107. —,. marins observés vivans, 19% 61:, Hossiles A200 MERS Œui reprennent leurs mouvemens aprés les avoir perdus par la des- siccation , 291. — .,. hibernans; causes de leur engourdissement , XII, 194. Anthére. Sa structure avant l'an- thèse, X, 176; XI, 276. — Sa déhiscence , XII, 48. — Sa for- mation , 179. Anthonota, XII, 254. Anthracite cristallisée, XI, 145. Apatite. Sa composition d'aprés G. Rose, XII, 288. Aphanamixis , genre de Méliacées , K1::752 ÆApluda. Sa structure , XI, 49. Appareil olfactif des poissons , X, 283.— .. giandu}eux de l'Orni- « thorhynque , XI, 76. — … ral des oiseaux , XII, 94. Aiachnides, XII, 300. Aranearum (De gencratione )in ov0, XI, 102: ster- À 4 S Table des matières. 3 … Arbres de l'Asie et de l'Afrique , | Assemblée des naturalistes et des XII, 165. médecins allemands à Dresde, "Arca glycimeris , XIL, 215. XII, 74. Argile bleue d'Odden, en Dane-| Asterias, X , 130. : mark, X, 223. — .…. prismée| Astericium , genre nouveau d'Om- _ dans le basalte du Vogelsgebirge, | belliferes , X, 181. D. Xi, 201. * . | 24steroma, X, 310. - Argiles employées dans les usines a | Atlas des oiseaux d'Europe , XI, ier,X,72. 247 .78, 182, 235; XII, 304. L … Arkose. Caractères et histoire de] d'histoire naturelle (part.géolog.) cette roche , XII , 3. XI, 253. sé Arvoux (Georges). Discours pro- *: he . Auchenia Vicugna, XII, 93 noncé à l'académie de Varsovie, RTE ’ | Aupouix ( V.). Sur les cantharides PPS) XII, 124 Arnorr (G.-A. Walker). Sur les LE) mousses, XI, 63 , 64. — Voyage Aupouin et Mizxe-Evwarns. Sur danis le midi de la France, XI, | " Nicothoëé qui habite les bran- 167. chies du Homard, X, 134. Arrosoir fossile. Nouvelle espèce, | Æudouinia, genre nouveau de XI, 244. Bruniacées , X , 88 Asbeste cristallisée, X , G1. Aupusos (J.-3.). Sur les habitudes N Asclépiadées (Organes générateurs | du pigeon sauvage d'Amérique, ” des), XII, 48. XII , 5. Asclepies laxiflora , XI , 165. Auricules, X, 284. Aspidium Braunii, X , 180. Australiens, XIL, 259. B * Balanciers des Diptères, XI, 107. [| 17. — Sur la géologie du Pembro- Barowix ( W). Cyperus de l'Amé-1 Keshire , 216. — Sur le lias des rique septentrionale, X, 99. environs de Lyme-Regis, 217. Bawrs (Eloge historique de), X, | Behring (Détroit de ). Sa géologie, 103. X , 34. Barleria cristata. Monstruosité du} Beitraege zur Naturgeschichte von LRPLE: 51. Brasilien , XT, 172. Bznxes. Sur quelq. coquilles, XI , | Bezz ( Tu. ). Nouv. esp. de Ter- 29,6. rapène, XII, 201, Barométrique. Mesures … autour | Bexxer. Liste des vers des Pays- de Berlin, XI, 12. — Hauteur … Bas, XI, 94. … de Halle, 13. —... de Freyberg, | Benraam ( Georg. ). Catalogue des XIX, 241. plantes indigènes des Pyrénées, “Banauez. Analyse du sulfate de ba-| X, 179. ryte d'Auvergne, XIE, 150. Berardia, genr. nouv. de Prunia- “ Pasalte de Pflasterkaute, X , 22. cées , X, 88. - Bassin de quelq. animaux du monce ls primitif, M0 126 — .! rüudi- menture chez une espèce de :* truite, XI, 192. Batrachomy ologia, XII, 207. Bauer. Urcdo nivalis, X, 109. Bauh nia , XI, 165 ; XIE, 254. Baudroie. Usages access. des sacs branchiaux de la ...., X, 128. BerruiEr. Analyse de quelques sub- MPècar ( LE LA ). Sur la craie et les |, stances minérales, X, 241. — - sables verts du Devonshire, X , Sur un minéral nommé haïidin- : 1’ Bernardia scilloides, genre nouveau d'Asphodélées, X, 182. BEerxaanpi. Sur la cristallisation du bicarbonate de potasse , X, 236. — de l’arséniate de soude et du borate de soude, 237. BertTuEeLOT (Sasix). Viola teydea, X, 253: ot tt 4 gérite, XI, 271. — Sur la non- _tronite, 272. — Sur le pétrosilex rose de Sahlberg , 273. — Analyse du fer météorique de Toluca , au Mexique, XII, 150. — Sur les minerais de fer en grains, 33. Berroiont ( Ant.}). Chara ulvoides, X ,98 ; XI, 285. — Sur les Crocus d'Italie, XI, 221. Bertranp GEszix. Note sur la «a- verne à ossemens de Banwell, XIT, 12); 90. , Berzelia, genre nouv de Brunia- cées, X, 88. — ..… genre nouv: d'Amaranthacées, 250. Bignonia pallida , X, 182. Bizzaupez. Ossemens fossiles du départ de la Gironde , X, 271. Bixce. Description de la caverne de Hackershæhle , au Harz, X, 25. — ... de deux dépôts remar- quables de tourbe , 146. Bisaop ( Dav.}). Flore du Perths- hire , XII, 177. Brsenor (Gust.). Analyse du Sphæ- rosidérite compacte, X, 6 Biscaor etNorccerata. Sur les sels efflorescens des roches volcani- gues , X , 27. Bistella, nouveau genre de saxi- fragées , XI , 165. Bisulfure de cuivre du Vésuve, XII, 146. Bzainvizze (de). Sur le fou de Bassan, X, 119. — Sur quelq. animaux qui reprennent leurs mouvemens après les avoir perdus par la dessiccation, 291. — Sur l'Ornithorhynque , XI . 77. Bzonpeau, Son manuel de minéra- logie refait par Julia Fontenelle, x, 32; Biurr ( J. ). Compendium floræ Germanicæ , XII , 176. Biome (L.-C. ). Mém. pour servir à une flore des Indeshollandaises, XI, 52. — Fungi javanici , 288. Biumensaca. Nouvelle décade de crânes humains , X ,274. PBoa ‘constrictor , ses œufs; XII, 204. Borcr. Observations sur le Wibrio lunula , et: sur les limites entre les règnes animal et végétal, XII, 281. Bœuf. Esp. nommée Gour, X , 114. Bombyx Milhauzeri , X , 315. Bonaparte (Ch: ). Additions à Bulletin des sciences naturelles. l'ornithologie de État-Unis AE : 279. — Genera des oïseaux de l'Amériq. Septentr., XI, 79; XII, 260. — Observ. on the nomenclat. of Wilson’s Ornithology, XI, 80. 1 (04 ; — Sur la distinction à établir À XII, entre deux esp. d’Icterus , 197 Bois-Duyar. Nouv. esp de Lépido- : ptères d'Europe, XII, 126. Boirarn. Manuel d'histoire natu- réelle XX 0"197. Boré. Caract. de quelq. esp. de reptiles du Japon, X ,123. Boser ( W.). Flore de l'île Mau- rice , XII, 161. — Lettre du prof, Hornemann ,162. . Bory-pe-Sarnr-VincenT. Remarques sur le genre Homme, XI , 73. — Essai zoolog. sur le Genre Hu- main, 173. — Monographie des. oscillaires , XII , 181. Luis Botanical Maguzine, X, 252; XII, 180. Botanical Register , X , 182. | Botanographie belgique, XII, 190, 294. Borrix. Biographie de J.-B. Lesti- boudoïs, XII, 190. Bou ( Ami). Esquisse de la géolo- gie de la Transylvanie, X , 44. — Notesurl’äge du dépôt de Terre- Nègre a Bordeaux , X, 298. Boursxez. Notice sur un gisement. .de calamine, X , 12. Boucxé ( GC. ). Sur le genre Crocus, X, 96. Boupter. Esp. de Lema, nouv. pour la Faune franc., XI, 247. Bouizzer et Devèze. Essai géolo- gique sur les environs d'Issoire, et principalement sur la montagne de Boulade , XII, 10. Bours. Note surila présence de * l'ammoniaque dans les minéraux argileux , XII, 291. BqQussineauzT. Sur la composition « de l'or natif argentifere, XII, « 147. Bowopicu ( T.-E.). Excursions dans les îles de Madere et de Porto- Santo , X , 90, 105. Bowlesia, X, 181. Brachionus conval!aria , XI , 114. Branchiopode, crustacé fossile, X, ‘208. Ma 7 Branpe (Th.). Essai de géologie; lecons données à l'amphit. de RS TN NS OS 0 PT OR ES PET Y'Institut royal de Londres , XII, 235. à Braspes et Kaucer. Nouvelle des- cription des eaux-minérales de Pirmont, XII, 16. Braxpes. Sur le sel ammoniac vol!- canique dé l'ile de Lanzerote, X, 322 —— Analyse de l'athite de la vallée de Wildt , XII, 289. PBrandesia , genre nouv. d'amaran- . thacées, X, 250. Brasiliæ plantarum icones et descrip- tiones hactenus neditæ , XI, 138. Bravanp , Cro1izer et Josert. Osse- mens fossiles du Puy-de-Dôme, XI ,69, 229. Brayzey. Surles yeux des Hélicides, LE » . Brechweinstein, X, 66. Bsenix. Os fossiles trouvés à la Croix-Rousse, X, 268. Brepsporre. Sur l'argile bleue d'Od- den, en Danemark, X, 223. — Sur la notion de l'espèce en mi- néralogie, XI, 267. Breum: Ornis, X , 116. — Oiseaux de l'Europe, 195. — Nouv. esp. d'oiseaux , XI, 82. — Les Musa- = 38e aquat. de l'Allemagne, 179. - Brerruaupr ( Auguste). Remarques sur l'anthracite, XI, 145, et XII, 4. — Sur l'ostranite, nouveau minéral , XI, 269. * Brewsrer (David ) Sur les pro- priétés optiques de la topaze du Brésil , X, — Sur la structure optique de l'édingto- nite , 170. — Sur la séparation de l'épistilbite et de la heulandite , XII, 32. — Description de l'oxahvérite, nouveau minéral , 245. — Note de M... , 112. Brivez - Bsiperr ( Sam.-El.-A. ). Bryologia universa , XII, 156, 297. \ Brocaaxr pe Viziers. Sur les mines de plomb du Cumberland et du ” Derbyshire, X, 13. Bsoxpeau ( D. de ). Sur l'Agaricus pilosus , XI, 66 Broncxiart (Al. ). Classification et Table des 5 caractères minéralogiques des roches, XII, 137. — Caractères minéralogiques et histoire géo- gnostique de l’Arkose, 3. Beoxexiart ( Adolph.). Bruniacées, X , 88. — Générat. chez les vé- gétaux , XI, 67 , 276. — Prix de prrologie expérimentale, XII, matières. Brosx. Lettres sur la Suisse, l'Ita- he, et la France méridionale , X, 243. — Zoophytes du monde primitif, 289. — Observations sur le tableau des corps organi- sés de M. Defrance , XI , 3. Bsowx (R.) Traduction de ses œuvres, XII , 57. Browx { Th.). {ustrat. on the Con- chology , XII, 212. Brucxner. Fragment géologique sur le Mecklenbourg , XI, #0. Bruniacées , X , 88. Braoxo ( Giov. ) Influence de l'élec- tricité sur la végétation , X, 77. Brunswigia minor, X , 182. j Bryologia universa, XII , 186, 297. Bucardites , XI, 193. Bucx ( Léop. de). Sur quelques apparences géologiques dans les environs du lac Lugano, X, Bucholzia , genre nouv. d'Ama- ranthacées, X , 250 Bucxzanp ( W. ) Sur la formation de la vallée de Kingsclere , X, 16. — Relation d'une découverte d'os fossiles dans la grotte d'Os- selles, XII, 8. — Sur la décou- verte de l'Ænoplotherium com- mune dans l'ile de Wight , 85. Burros. OEuvres complètes, X, 47 ,188 ; XII , 284. Bulbilles se développant sur les feuilles de l'Ornithogalum thyr- se et de l'Eucomis regia , XX, 162. | Bulbine , XII , 68. Buprestis, nouv. esp., XII, Byssoïidées, X , 311. Byssus , XI, 162; XIE, 183. — CE du ... botryoides, " 185. 222. 6 C Carzzraup (Fréd.). Voyage a Méroé, XI 165: Caïmin ; ses yeux, XII, 202, Cladium pedatum , X, 84. Calamina. Sa structure, XI, 49. Calamine. Sur un gisement de … près Philippeville, X, 12. 'alathea, X, 182. Calcaire ‘d'eau douce AC RAT des débris de tortues, XII, 81. Caues Arwarer. CGbservations sur le climat, les maladies, la géolo- gie et les fossiles de l'état de Ohio, XI, 126. Callus des Graminées , XI, 167. Calodryum, nouv genr.d'Éricinées. XII, 65. x Calopogonium , gente nouv. de lé-| gum., XII, 254. Calptaidéia , genre de méliacées, XI, 55 Calymperes, XII, 69. Camsrssènes (J.). Monographie des Globulaires, X, 89. — Flore des îles Baléares, 964. Cambium analogue au suc circulant dans les Chara, XII, 590. Camellia, X ,182. Canard, nouv. esp. pour la Faune | britannique, XII, SS. janthium dubium, X, 182. Cantharides, XII, 124. Carabiques, XI, 105, 246, Caravelle, XI, 110. Carbonate de soude natif, X, 66. Cardium edule , X, 205. Carex hamosa ee un Carex glanca, X, 92. Grex de l’Amér. du nord, XIE, 690. Caricolozia Germanica, X ; 957. Ces depressa. XII, 262. Carpezax (W.) Excursion aux mon- tagnes dites Fjeldstuen, en Nor- vége, XII, 17. Carte géognostique des bords du Rhin, par Oeynhausen, la Roche et Dechen, X , 20. — pétrogra- phique du district de Cassel , 149. — du district salifere de l'Autriche supérieure , XIE, 11.— de l'Allemagne et des états ad- jacens par Schropp, 120. Bulletin des sciences’ naturelles. :_ de l’homme, XI, 17 des environs de Fraunsdorf , 261. — du Mont St.-Gothard, XIE, 14. — botanique. 190. Cassia, X, 252, XL, 165: XII, 254. Catalog meiner Insecten-Sammlung , - XII 3221. Catalogue de la collect. & M. Pas- salacqua, X, 191. — … des Mol-“ lusques recueillis par M. Rang, 200, 284. — … du cabinet d'hist. natur. de Tobin Raye, XI, 169. . des annéïides et des RU. ques de Corse, XIL, 108. 3 Catalogus conchyliolosiæ ; XI, 96. Carurio. Note sur les lacs Lapi- 4 sini, XI, 290. — Saggio di Zoo- logia fossile , 228. — Suite du mém. sur les roches zoolitbi- ques des provinces Austio-Vé- uitiennes, XII, 19. — Suite du“ mém. sur le calcaire jurassiqué du pays Vénitien , 242. — Lettre w sur la géologie du Mont-Postale , " près de Botca #00: Caverne a ossemens fossiles, près Bordeaux, X, 11. — de Hac- kershæhle , au Barz, 25.— d'Os-" selles, près Besançon , XII, 9. — de Baiwell , dans le comté de Somerset, 12, 90. Cavozixi.: Fragment inédit $ur les. ; poissons cartilagineux , XI, 14 Cebrio, X , 281. Cas nue FAIRE XT, 165. Cellularites , KT, 193. Centrophorum . Structure de son“ éperon, XI, 167. Céphalopodes TS Cereus, XII, 68. Ceropeg: a , ET. GS. Cerveau du singe cop a celui 21 Cervus megaceros , XII : “ss. Chalcimon, X , 286. Chalumeau à mouvement spon- tané, X, 74. ; Cuamisso (Adelb. de). De plantis\ expeditionis romanzoffianæ, X, : 181, 309. — De digitai PHP c Lepiaudré XF. 164. Champignons, Hi 163. alimentaires et vénéneux, 299. _ / 18 Table des … Uñara ulvoides , X , 98 ; XI, 285 — Mém. sur les .., 134, 155, 156, 157, 158, 159. — Circulation des …, XII,49, 251. — Expé:ien- ces sur les ..., 50. CuarsauT. Mém. sur les terrairs de la chaîne Jurassique, X , 214. Chardinia , X , 312. , Chauvye-souris. Rotule dans le mem- =. bre ant. des .…, X, 277. - Chéilodiptere aigle, X, 127. Chelonarium , X , 286. iodecion , genre de Lichens, XI, Chiru , X, 112. Chiton giganteus , XI , 193. Chæropotame , XII, 79. Chætopsis , nouv. genr. de Byssoi- * dées, X, 311. | ; Chorizema Henschmanai , Chrichtonite, X, 23). Chrôme. Sur les minéraux qui en contiennent, XII, 42. Chrysomela merdigera, XX, 247. Ciassificat. natur. des Mamnute:i-s. X, 108. Cigales, XII, 224. Cipadessa , genre de mé'iacées, XI, "52 X, 182. Circulation des feuilles de la Ché- ldoine, X, 175. Cisr. Sur le hanneton, XII, 121. Crarre ABez. Orang-Outang de _ Sumatra, X, 193. Classification d'aprèsles cotylédons, XII, 293. Clavulium , genre nouveau de légu- mineuses, XII, 234. Cleome candelabrum , X , 252. Clerodendrum lividum , X, 182. _ Czesiës (J.). Nour. espèce de ver intestinal, XI, 412. Clionites , XI, 193. Clostres , X, 175. Cochon marron, XE, 292. Cochleoctonus , X , 281. Colchicum crociflorum , X , 252. Coléoptères, X, 209,286 ; XI, 227, 246. — Recherches anatom. sur les ..…. , 105. . Coizanox Manrix. Sur une matière - . rouge qui a coloré le lac de Kio- ." rat, XII, 182. Collection. Catalogue de la …. de M. Passalacqua , X, 191. — … du comte Dejean, 209°— .. à vendre , XII, 232. Columba migratoria , XHX , 95. . La malières. J Colu!ea nepalensis , X , 257. Comatules ; leur canal alim., XI, 230. l Combustibles minéraux , par Kars- tén, X, 163. Commelina deficiens, X, 252. Conciolczy ( mineral}, XIE, 240; XIE, 212. Conchyliologie, XI , 96. Conferves. Utüit.- des …. , X, 159. — Sur les _.., XI, 162; XII, 153. . se résolvant en ani- maux infusoires ; leur copui., 49. Coniferes , X, 80. Congre, X, 283. l'onnarus, XI. 56. Conservation des peaux d'oiseaux , X, 121. | Considérations sur quelques végé- taux du dernier ordre, XIE, 183. Convolvulus, X, 182, 252. Conyza ,. X1, 165. Cooper (W ). Deseript. d'une esp: nou. de Gros-LBec, XIE, 19%. Copaifera, XI , 61. Coquilles. Esp. obscures, X, 130.— … dé la fam. des Ammonées, — 131. — ... britanniques nouvell. décrites , 203. — ... fossiles, XI, 97. — Sur des … , 98. — …. ter- restre, nouv. esp. , 243, — Sur quelques, …. 295.— ... fiuviat., nouvy. esp., XAI, 115. — Genres de .. vivantes et fossiles, 306. — .… marines découvertes sur les edtes des Etats-Unis , 308. Cormoran , XI, 186, Correspondance minéraloziq. Let- tre de M. Menge, écrite de Kaschwa, en Sibérie , XI ,26.— -de M. Struve, sur l'îte d'Helgo- land, ibid. — de M. de Nau, sur le Spessart, ibid. Corydalis, X , 309. Côtes occidentales de l'Afrique. Plantes des ..…, XII, 162. Coton. Histoire du … , XI , 57. Cotyledon , XII , 66. ? Cotylédons , XII, 293. Couroumous, XII , 99. Covezzi. Sur le bisulfure de cuivre qui se forme au Vésuve, XII, 146. — sur le suifure de fer qui se forme au Vésuve, XIE, 207. Crauay. Ossemens fossiles trouvés près de Maëstricht, X, 267. Cranes humains, X, 274. Crassula , XX, 68. 8 Bulletin des sciences naturelles. Cremastocheilus, nouv.'esp.,XI1,1 23. | Crustacé branchiopode fossile, X,; Crinum undulatum , X, 84. Crioceris brunnea, X4, 247. Cristallisation du bicarbonate de potasse , X , 236. — de l’arséniate de soude et du borate de soude, 237. — d'une mine de fer fon- due, 238. — du phosphore , XI, 144. Cristallographie. Mémoires sur la .. ; par Frankenheim, X, 164. Cristaux. Sur leur groupement ré- gulier, par Haïdinger , X, 165. Cristaux de silice dans les spongilles et les éponges, et d'oxalate de chaux dans les végétaux, XI, 224, rt fossile de la Favorite , X, Crocodile. Ses yeux, XII, 202. Crocus, X,96;:XI,221. . Crorzer (abbé). Son discours pro- noncé dans une des séances de la soc. .de géologie, de min. et de botanique d’Auversne, XII, 266. Crotalaria , XI, 165. Crouca (E.-A.). An illustrated in- troduction to Lamarck’s conchology, XF,/95: < -Cruminium , genre nouv. de légu- min., XII, 254. D l Dacelo , nouv. espèces , XII, 101. Daædalea, XII , 163. Daim noir du Bengale, X, 275. — .… fossile d'Islande , XII, 88. Dalbersia Barclayii, X, 84. Darman. Æphemerides entomolo- gicæ , X , 266. , | Dausexy (Ch.) Description des volcans brülans et éteints , X , 8. Davis (Emerson). Notice sur des roches et des minéraux de West- field , en Massachusets , XI, 20. Décade ( nouveile) de crânes hu- mains , X, 274. | Decanpozze ( Aug. -Pyr.). Mé- moires sur les léçumineuses , X, 177. — Sur les genies Connarus et Omphalobium , XI, 56. — Or-. ganographie végétale , 163. — Sur les cucurbitacées , XII, 65. — Sur une matière rouge qui a coloré le lac de Morat au prin- ‘temps de 1825 , 182. 208. — Système veineux des .…, -313. — Organe de l'olfaction des a XI, 101. — Sur les …, XII, 00 Cucurbitacées, XIL, 64, 65. , à 8 pans "e Cryptandriques ( Végét.), XL, À 136 ù 44% Cuvier (F.). Structure et dévelop- … pement des plumes, X, 278. — Sur la domesticité des mammi- fères, XI, 231. Voy. GEoFrFroY- SaINT-HILAIRE. Cuvier (G.). Eloge historique de Banks , X, 103. — Sur le genre Amphiuma, 125; XII, 102. — Mém. sur le Scare, XI, 295. — . Rapp. fait à l’acad. des scienc. sur les os recueillis dans la grotte d'Osselles , XII , 9. — Descript. d'une esp. nouv du g. Psaris, 198. ? Covier et VALENCIENNES. Hist. na- tur. des poissons , XII, 261. _Cyathodes tameiamcia , X , 309. Cycadées, X , 80. Cyclostomes, X, 284. s Cynamomum heterophyllum, XI, 165. Cyperus de l'Amérique septentrio- nale, X, 99. ; Cypselus mystaceus , XI , 83. Dédoublemens d'organes dans les - végétaux, XI, 161. Derrance. Sur les coquiiles de la _ famille des Ammonées, X, 131. — Uncite, nou. XII , 110. F Desean.Collect. de M. lecomte … , X°, 209. rad Dexay. Crustacé branchiopode fos- sile , X, 208. Delaria, genre nouv. de légumi- neuses , XII , 254. genre fossile, Dezcros et Rozer. Notice géognos- tique Sur les terrains secondaires de la partie sud du littoral de - l'étang de Berre, XI, 4. Dez1ire ( Raffeneau }). Botanique du voyage à Méroé , de M. Cailliaud. XI , 165. — Examende la vegé- tation de | Zsoetes setacea, XI1,296. Dendrobium calceolaria, X, 84. Dentale. Anatomie et monogr. du genres. , ME: 245: 10 (l T'able des ents fossiles mr à 3 _. busard, X , 269. — .… d'éléphans M 22 fosile des % requins, XI, 239. . mon … struenses chez un lièvre, XII, ce 195. < |: ges Mém. sur la reprod. des “ sangsues , X , 207. Description de 2 nouv. esp. d'oi- _ _seaux , XI, 186. Desuarss. Iridine du Nil, XI , 299. …__ — Anatomie du genre Dentale, ne 245. + “Desioxcuamp. Animaux marins ob- —…. servés vivans , X , 199. “Desmaresr. (OEuvres compl. de … Buflon, X , 47. Deswmazières (H.). Sur le genre My- — Coderma , XII , 26,27, . “Desmodium dubium , X , 182. Drsmouuiss. (A). Histoire naturelle des races humaines, X , 192. Des Movwzriss ( Cu. ). Essai sur les Sphérulites , etc., XI, 194; XII, 114. — Herborisat. autour de … Bordeaux, 168. Desséchement. Influence du … sur hi Dpnation des graines, XII, Desvaux. Sur deux nouveaux gen- — res de plantes, XII, 63. — Sur «— les légumineuses , 254. Devize ve Caasrioz et BouILer. - Essai géologique et minéralogi- - que sur les environs d'Issoire, = XI, 171 ; XIE , 10. Diacope macolor , XIL , 106. Diamant. Sur les mines de … de - l'Inde méridionale, X , 71. — .… découvert en Sibérie, XI, 147. — Id., à Panna, XII, 159. Diasomus, X , 286. Dichonemia , genre de conferves , = XI, 288. Dichroïte. Nouvelle propriété op- “tique du .… , X , 168. Péctionnaire des sc. naturelles, XII , 278. —.. classique d'hist. natur., 279. Dictyophora , XII), 72. Didymocheton , genre de mélia- _ cées , XI, 2. : De Flore de Heidelberg , X, Là purpurea heptandra , X1, 164. Diiswvyx (L.-W.). Seconde lettre - sur les coquilles fossiles , XI , 97. \ matières. Diocleä , XII, 254. Diplogénéens ( Végétaux), Dorsicny. 9 XI, 136. Diptères du nord de la France, X, 155 ; XI, 108. — Usage des ba- lanciers des ... , 107, Droseraceæ , X , 309. Discocapnos , genre nouv. de fu- mariacées , X , 309 Distomate.—De... hepatico et lanceo- lato , XI, 113. Distomæa , genre nouv. d’orchi- dées ; X , 180. Distribution géographique de quel- ques oiseaux marins, XI, 185. Dossox. Remarques sur des blocs aux Etats-Unis , XI , 21. Dolichos , XII, 254. Domesticité des Mammiféres, XI, 234$ Doxovas. Naturalist’s Reposirory , etc. , XI, 225. Extr. d'une lettre de. M.'...,X, 295: Doris Argo , XI, 241. Doucias. Végétation du nord de l'Amérique , XII , 166. Draba oblongata, XIX, 56. Dragonneau d'eau douce, XI, 111, Drappi1ez. Minéralogie usuelle , X, Drilus flavescens , X , 281 ; XIE, 124, Drummoxp. Sur, les restes de ba- leine dans le district de Mon- teith, X, 42. — Végétation du nord de l'Amérique, XII, 166. Dureau pe La Marie. Sur une tor- peur des racines de mürier, XE, 48. À Durrocuer ( H.). Agent’immédiat du mouyement vital, X, 175. — Prix de physiologie expéri- mentale , XI[,188.. , Duvernoy ( G.-L. ). De Salvinié na- tante, X , 97. Dosseuiz. V’oy. MARCEL DE SERRES. Durour. Recherches anatom. sur les Carabiques, XI,:105, 246.— Ornithomye bilobée, nouv. esp., XII, 127. — Sur le genre Ocyp- tera , 128. Durresnoy et De PEaumonwr. Sur les mines de plomb du Cumberland et du Derbyshire, X , 15. Dupenney. Voy. autour du monde, XI, 226; XII, 561. 40 Duvauce. Sur je Daim noir du bengale, X , 275. Dwicut ( Edw ards ). de l'éruption du Loug-Lahe , et ï Eau rougie par des animale. infus., | Epiderme ; X , 176. XI; 114. Eaux. Phénomènes produits par les . . qui ont inondé la surface du globe, XII, 264. — Causes qui peu uvent occasioner une nou- velie irruption des ... , 265. Eaux minérales. Sur quelques pré- jugés concernant les eanx miné- rales, par Mérian, X, 39. — … sulfurease d'Yverdun, XI, 28. .. de Pétersberg, sur la Reuss, 28. Écailles des graminées , HI S 07 Ecastophyllum, XII, 254. Échinocarpus , nouvegu genre de Bixinées, XIE, 52. Edingtonite. Sa stracture optique ; par D. Brewster, X, 170. Ercuwazv. Idées propres à servir à une o.yctozoologie systématique, NET I0. Élan fossile d'Irlande, X, 41. Electricité. Influence de l.….. la végétation, X, 77. Élémens d'histoire natureïle géné- tale; XF, 58 Éléphant fossile, X , 266. Evzis. Voyage autour de l'ile de Hawaï, XET, 23. Embryon, N'est qu'un bourgeon, A1; 107. Ensons CEbene zer). Manuel de DEP. M ogie et de géologie, X, 161 Emniys serrata. Organes génito-uri- naires , XI, 189. Ænchelis sanguineas X1 , 114. Encrinites , XI, 193. Endosmose et exosmose, X, 175. Æntomolozicæ ( Ephemerides ) D HEX , 286. ÆEpacrideæ , X > 30 09. Epi des graminées. Lots AS PE Fe D » genre de Méliacées , Epi idendrum cllipticum , X, y 84. , Sur Structure de Bulletin des sciences naturelles. _* Description Dyson (Genre de méliacées }, Essai géologique et minéralogique Là du Mund-Lake, dans. le | Ven. mont , XII, 21. ÿ AXE, | Epinoches, Ne 93. Epistilbite. Son identité avec laï heulandite, d'après Levy, XI, 36.— Sa séparation de ia bou landite , suivant David : Brewe" . ster, XII, 32. ! Epithonide, Ha à 195; Æphemerides éntomolosicæ , X , 286.4 ÉRDMANN. Voyages dans l'intérieur de la Russie, XII, 18. «4 Ergot de l'Ornithorhyque mâle F NT Ergot. Cause et elets def. ‘ue es 4 Céréales, XII, ; Eria rosea, X, D Æricaceæ , X , 309. ‘ ÆEriæ , X, 81. Érpétologie des environs de Bor- deaux , XE, 294. Eryngium . x: 181. Erythræa , X , 83. À Erytrostietus ) ‘genre de Mélantha- 1 cées), XI, 5). * ÆEscallonia chlorophyllà + X 51800 Escharites , XI , 195. à Escuwecs. Détermination baromé-« trique de la hauteur. .de plusieurs â lieux du Portugal , X, 225. ‘4 Escaweizer (.-G.). Systema liche-M num , X, 101. — Nommé colla-# borateur de M. Hoppe , dans la redaction de la Gazette botani-« que de Ratisbonne , 265. Esuarrk. Mén:oire pour servir am l'histoire du globe, XI, 252 , et AL, E spèce vivante du genre Hinnite " de Defrance, XI , 109. Espèces réduites j XII, 183. ". Esquisses ornithologiques X:, 120% sur les environs dfssoire , XI ,« 1712 à : Essonite de Ceylan. Son analyse | AA T3: k LAS ne Eucalyptus longifolia , Euclase. Sur l..., par Levy, X, 304. ER | Table des _Zucomis regia, XI, 162. «. Eupes Pnécuamee. Mémoire . sur les fossiles du grès intermé- diaire du Calvados, X, 9. Evures. Observations sur l'emploi … ‘des lignites comme engrais, X, 147. ÆEulophia streptopetala, X , 182. Æuriosma, genre nouveau de Légu- min. , XII, 254. matières. ‘#1 Eurot:um , X, 311, Eurvlaime. Nouvelle espèce d'.. XI, 187. Euryope, X, 266. Eurypterus À AU; Eurystenus , X , 286. Exotic flora, X , 84. — Sa fin, XII, 180. EvsennarpT. Sur quelques mors- truosites végétales, XIE, 51. L F Faune d'Allemagne, XI , 227. . Fécondation des végétaux , X, 75; XII, 48. : fetuis: Organisation de ses grains, X ,176.—... des Chara, XI, 50. FEISTHAMEL. Sphikr Amelia, n. SP.; XI, 109. Fémur de Mastodonte , XII , 82. Ferrary. Sur le Fou de Bas:an, X,118. Féaussac (DE). Ordre des Forami- niferes, X , 132 — Catalogue des Mollusques terrest. et fluv. re- cueillis par M. Rang, 281. Féaussac ( pe) et Rance. Tableau . méth. des Ptéropodes, XI1, 265. FEES ra qe , 262. — … “loliacea, XII, | Feuille. Son | RER 5» À5 176; XI, 277.—... spiculaire, 49. Fevillæa pedata , XII, 180. Ficus , XI, 165. - Frezp (général). Lettre sur la dé. : couverte et la position géolog. de l'or natif de Vermont, À, 210. Figures de queiques coquilies de la collection de M. ïlardouin Michelin, XI , 298. Filicum Ur à XI J 223. Filons. Sur les … de Valorsine, par Necker, X, 4. = Pirtichlantés des …, par Martini, 5. — Sur plusieurs circonstances générales des , par Schmidt, XI,2.—du Harz supérieur, par Ostmann, 9. — Sur l'origine et les caractères des .…, par Macculoch, XII, 238. Fivcu. Mém. sur le grès bigarré des États-Unis, XI, 18. Sur les formations tertiair es des rives de " }'Hudson, 19. . FinceraurTa (C.-A.). Compendium Jloræ Germanicæ, XII, 176. Freuixe (John). Sur le déluge géoiogique , X, 212. Fleur d'urane, -& 303. — ... com- posée de verticilles , XI, 167. Flora sicula, X, 81. Beloii ee joñalis . 83. Fri. 3 180. — … PART E Pense, 178. — … Burdigalensis > NET; ct XIT, 1 69. — … Bohemiæ phane- rogamica , 9. Floræ Alpinæ Helvetiæ tertamen , X , 82. — ... Neapolitanæ Appen- dix quinta, 255. — ... Lapponicæ supplementum , XII, 174..— 3. Germanicæ compendium , 176. Fiore de Heidetberg, X, 183. — .… baléare, 264. — .. de Saint- Gail, XI, 31: — .… du ‘monde primitif, 50.— ... des Indes hol- landaises , 52. — ... de Cumber- land , 58. — ... de \Etle Maurice , XII, 101. — de la Guinée, 164... du noid del Amérique, 166. — — ... de Bordeaux, 168. — … dé Mantoue, 170. — …. de Dalmatie , 171. — .. de Goethe- berg, 173.—-. du Perthshire à 177 Florula littoraiis aquitanica , KE, 53. Focco. Sur une espèce d'Urocère : AIE,,122 Foie et système de la veine-porte .des poissons , XI, 89. Foraminiféres, », 132. FoRcHHAMMER. Géognosie d'un par- tie de la Sélande, X, 142. — De l'état géognostique des îles Fœroer , XI , 14. Formation. Sur les . hiferés des Alpes et des Carpathes, X, 23.— U 49 salifére de la Lorraine , 46. — intermédiaire en Norvége, 150. — … tertiaires des rives de l'Hud- son, XI, 19. — ... calcaire supé- rieure au calcaire grossier , 118. — du Wiüitemberg , XIX, 138. Formes cristallines du Brechwein- stein, ou tartrate acide de po- tasse, X, 67.— du mellate d'am- moniaque , XII, 156. — du stan- glicher kobaltkies, 157, — du polymignite et de l’yttria phos- phatée , 158. Fossiles du gres intermédiaire du Calvados, X, 19. — du mus chelkalk de la Thuringe et du cal- caire de W ürtemberg , XI , 7. — . Revue des du Wuürtem- _berg , 8 et 32. Fou de Bassan, X, 118 et 119. Fougères en arbre, XI, 50. Fragmens de philosophie botani- que, XII, 183. , Fragment inédit de Cavolini sur les poissons cartilagineux , XI, 191. Bulletin des sciences naturelles. LA 15% :e6-sié e #2 Franrewnetm.® Mémoires cristallo… nomiques , X, 164. Franruin. Expédition dans le nord de l'Amérique, XII, 166. FRÈreseAn ( Victor). Esquisse géo-" logique de l'ile d'Anglesea, et description de ses mines de eui- vre, XI, 44. | Freyciner. Voyage autour du mon- de , XII, 300. Fries. Système numérique et sphé- rique de la nature, XI, 136. Fringilla vespertina , XII , 199. Frit de Varron, XI, 49. Fromens exotiques cultivés à Chel- sea au nombre de 330, XII, 256. Froosr. Examen géologique des environs de Philadelphie, X, 33. Fuchsia arborescens , X, 252. Fumariaceæ , X , 309. > Fungi javanici , XI, 288. Fungorum species , XII, 298. Fürvaonr. Tableau des espèces du genre Chara, XI , 159. \ GzærTxer (C.-F.). Expér. sur la fé- condation des végétaux, X, 75. NE a Voyage de M... , XII, 310. Galega tricolor, X, 84. Galère des tropiques, XI, 110. Gardenia propinqua , X , 182. Garxor. Zoologie des îles Maloui- . nes, X, 106. Gasteria, XII, 68. Gasteroptère de Meckel et des îles Curiles comparé avec l'Hystéro- lithe, XI, 193. Gasterosteus aculeatus, XI, 93. GaupicauDp (Cu.). Partie botani- que du voyage Freycinet, X, 248 ; XI, 275; XII, 163. : Gay (J.). Monographie des Xeran - themum , X, 312. —Sur les Crocus d'Italie, XI, 222. Gay-lussite. Observations sur sa forme cristalline, par W. Phil- ips, XI, 208. Gazeite botanique de Ratisbonne, « X, 265 ré vÉ EL ( Van ). Serlum botanicum , ET L Genera des oiseaux de l'Amérique septent., XI, 79. Génération chez les végétaux, XI, 276. Georrroy-SainT-Hizaire. Sur les. usages access. des sacs branchiaux chez la baudroie, X, 128. — Examen de la collect. zoologiq. de M. Passalacqua, 191.—Struc- ture de l'appareil olfactif des. poissons , 283. — Sur l'ornitho- rhynque, XI, 75 et 76. — Con- sidérations sur la girafe, XII, 303. Georrroy-SainT-Hizaire et. Fréd. Cüovier. Hist. natur. des Mammi- feres, XII, 192. Georrroy-Sainr - Hizaire ( Isid. ). Sur une rotule trouvée dans le membre antérieur des chauves- souris, X, 277.— Sur l'identite du turdoïde à épaulettes rouges et de l’échenilleur jaune, 281. Géognosie du départ. du Nord, par M. Poirier St.-Brice, X, 8.) — de la Lithuanie et de la Li- “aie , 28. — d'une partie de la. 4! 24 | pis 142. — des environs de di logne-sur-Mer, 215. — des îles Færoer, par le Dr. Forch- hammer, XI, 14. — d'une partie - des Alpes septentrionales, par le - prof. Studer, XII , 13. — .. z00- … logique du mont Postale, près de _ Bolca, 269. + “Géologie du départ. de la Moselle, D X, 40. — de Snowdon, 15. — du détroit de Béring , 34. — de - Rio de Janeiro, par Caldcleugh, » 35. — de Ja Transylvanie, par Boué, 44. — du district de Trèves, 141. — du territoire de Christia- mia, 154, — de la province de Bergame , 155. —des Terres Arc- . tiques, 156. — du Pembrokeshire méridional , 216. — du Würtem- » berg, par Hehl, 219. — du Mecklenbourg, XI, 10. — des pays découverts par les capitaines 0 Parry et Ross, 16. — de l'île - d'Anglesea, 44. — du comté de Sommatino , par La Via, 122. — » dés environs de Nicosia en Sicile, par le même, 123. — de la France centrale , par Poulett Scrope, + 257. — des vallées orientales du - Norfolk, 259. — des environs de Bex, XII, 139. — des bords du … Rhin, entre Bâle et Mayence, - XI, 198. — du canton de Chau- 1 mont (Oise), XIT, 7. — des en- virons d'Issoire , 10. Géographie des Chénopodées, X, » 79 “Grrnwar. Observations sur les os fossiles de Westeregeln, XIT, 15. “Germination du blé, XII, 55. “Gus. Sur des cristaux de saphir trouvés dans l'émeri, XII, 41. “ Gilliésia graminea , X , 182. “Gimservar (Ch. de). Notice sur le - sulfate de soude du canton d’Ar- Mgovie, X,62. , Gixcixs (de). Violacées du voyage —…._ de M. de Chamisso, X, 185. “Girafe, XII , 302 et 303. Girarnix et LecoQ. Elémens de mi- » néralogie appliqués aux sciences ” chimiques, XI, 33. Givayrovits. Ossemens et dents fossiles d'éléphans, trouvés dans ”" Jes environs de Tyrnau, XIT, 89. - Glandes de Guettard analogues au pollen, X , 176. — .. de la tête _ des serpens, 282. Zable des malières. / Globulaires, X, 89. Globulea , XII, 68. Globulina de Turpin, XI, 162; XII, 185. Gzocxer. Sur la Chrichtonite, X, 239. Gloxinia hirsuta, X , 182. Gluten, XII, 53. Glycine, X, 84; XII, 254. Glyphis (genre de Lichens), XI, 65. Guezix (G.) Recherches chimiques sur les formations calcaires de la Souabe, X, 26. — Métamorphose des végétaux , 76. — Analyse de l’eau de la mer Morte , XIL, 150. Gnaphalium Cynoglossuides , X, 258. Gozpruss. Petrefacta, XII, 309. GoDMan. American natural history, XI ,,72 et 168. — Lettre au Dr. Th. Jones, XII, 77. Gongora atropurpurea, X , 84. Goniocheton, genre de méliacées , Xl; 52. Gooprica ( Joseph). Sa lettre à M. Silliman, sur l'ile de Hawaii, FER Gordius aquaticus, XI, 111. Gour, esp de bœuf, X, 114. Granam. Plantes rares du jardin d'Edimbourg, X, 164; XI, 279. Graminées à paillettes impariner- viées, XI, 167. Grant. Pancréas dans quelques es- pèces de sèches, XI, 241. — Structure et caract. de l'Octopus ventricosus , XII, 107. — Spicules - Siliceuses de deux zoop'ytes, 130. — Mouvemens spontanés des gemmes de plusieurs zoophytes, 131. — Structure de quelques éponges à axes calcaires , 132. — Structure de la Spongilla friabilis , 133. Granules” spermatiques des végé- taux, XI, 276. Graphite de l'Himalaya, XI, 45. GrarTezoup (S.-P.-S.). Florula lit ralis aquitanica , XI, 53. # Gray (J.-E.). Liste et description de quelques espèces de coquilles, XI, 98. — Sur une espèce vivante du genre Hinnite de Defrance, 100.— Essai d’une classificat. dcs Mammiferes, XIL, 193. Grenat dans le porphyre du terrain houiller, X, 70. — .… et analcime dans les laves des volcans éteints 15 14 de l'Hérault, XI, 215. — traèdre , XII ». 289: Grès bigar ré des États-Unis, XI, 18. GREVILLE ‘R.-K.). Sur deux espèces nouvelles de mousses, — Îrones filicum , 261 ; CRI: 229. — Sur les mousses, 63. Pas lies genres Calympereset Syrrhopodon, XII, 69. Grotbé echinulata, XX, 165. té- Griffinia intermedia, X , 182. Grœmia, nouv. genre d'anthé:i- dées, X, 84. Groenland. Plantes du ..…., XII, 56. Gros-bec, nouv. esp., XII, 199. H Habenaria alata, X, 84. Habitudes et nourriture des Epino- ches, XI, 93. — ... des Albatros- ses et des Pingouins, 183. Haïinincer (W.). Sur Te carbonate de soude natif, X, 66. — Sur le groupement régulier des cristaux, 165. — Descri iption de substances nouvelles, . ou imparfuitement connues, XI, 268. — Sur la pe- santeur spécifique de différens minéraux, XII, 149. Haïdingérite, nouvelle a le XI, 270 et 2 Hazz (H.-C. Van.). Flora "Bétais sep- teitrionalis , X , 83. Havizron ane ). Prodromus plantarum Indiæ occidentalis, Dé 96). Hamizron (Francis). Sur les plantes de l'Inde et sur leurs noms san- scrits , XIE, 55. Hanneton, XII, 121. Haplogénéens (végétaux ), XI, 136. Hanowicxe. Nouv. genre dans ii classe des Mammifères, XI, 232 — Description de deux nour. oiseaux du Népaul, XIT, 96. H:ñzax. Sur une nouvelle espèce de Scinque, XI, 190.—Æmerican HHerpetolosy,237.—Sur la Tortue- Eléphant des îles Gallopagos, XII, 103. — Nouv. esp de Sala- mandre , 205. Harris. Hist. naturelle de la Bible, X,,57. Hanr. Notice concernant les os hu- Bulletin des sciences naturelles. JE X, 260. Gruiravisex. Sur les causes des … | tremblemens de terre, X, 37. Gryllorum Hunsariæ sp. X , 288. Guanaco vivant, XII, 93. Gurrix(le Dr.). Voyage à la Grande Chartreuse , et à la Trappe d’Ai-! guebelle , xt 4607 * Guisvemn. Sur un quartz gélati- ueux , XI, 43. | ch KE 179. Gypse. Son système cristallin, par Je Dr. Hessel, X, 59. — Et mé. taux de l'Himalaya , XL A9 Gyiïogonites, XI, 147, 158. aliquot ;) / mains trouvés dans la caverne de , Dunmore Parck, XII , 86.—Des- cription du squelette du daim fossile d'Islande , 88. HaRTMANx. Traduction allemande du Traité de minéralogie de Beu- dant , X , 162. VIRE de l'his- toire ‘des sciences naturellés dans les cantons de St.-Gall et d’Ap- penzel, XI, 31. Harwoop. Genre de poisson en for- me de serpent, XII, 209. Hauteurs absolues de plusieurs en- droits d'Angleterre, XI, 119. Hawaï (île àe). Son caractère vol- canique, XII, 23. Haworra (A.-H1.). Tableau dicho- tome des Sedum, X, 254.—Plan- tarum succulentarum Decades, XII, 68. Haworthia, X1I, 68. : Havwe (CF: T4 ). Sur le genre Mise 4 fera, XI, 61. É Hayneu (genre de métiacées ), XI ÿ DE "| Haytorite ;/ X1, 38, 39 et 40. Hedychium carneurmr , X, 252. Hrur. Observations géologiques sur le Wurtemberg, X, 219. Helianthemum , X, 179. Hélicides, leurs yeux, XIT, 116. Heliconia brasiliensis, X, 84. . Heliotropium pallens, XI, 165. Herbier de S.-J. Rousseau , XI 167. Helnintiolithus Alcyonii, XI, 493. n. L ni. De gencratione Aranearum —…_ inovo, XI, 102. _ Herpétologie américaine , XI, 237. Ménresenc Cariosités atareltes de la valiée d'Ouse cu Norvège, PUXIE, 282. | ons grandiflora, XII, 180. Hess. Examen chimique de quel- À nes minéraux de Finlande, X, | Hessez. Sur le système de cristalli- Sation du gypse, X, 60. — In- - fluence des corps organiques sur les corps inorganiques, XII, 142. M omopie. Genre nouveau d'om- - belliféres, X, 181. _ Hétéronéméens. (Végétaux) XI, 136. | “ Ieterctaxis, genre nouveau d'Or chidées, x’ 182. “Heusixcer. Sur le canal alim, des Comatules. XII, 230. “Hibbertia coriifolia, X , 252. Hibiscus, X, 182 ; XI, 165. CO Minaire (Aus. de st). Genre Ha. À Lachra, X,91. — Especes nouvelles de Sida du Brésil, 186. — Série linéaire des plantes polypétales, nr XIE, 255. . Hile la fécule, etc., XI, 162, Hinnite , XI , 100. Hippelaphus, X, 275. Hippocampus ÉReRE; n::9p. ; AT, 92. VHirudinées SEL, 119, 2Hirudo, espèce peu connue, X, 139. d Hispidistra munctata, X , 182. - Hister , nouvelle espèce, XI, 106. Histoire naturelle des races humai- … nes, X, 192. — ... des poissons, - XII, 261. Huie de pétrole du canton de Ge- …. nève, X[, 148. “Humusozor. Esquissé d'un tableau » geognost. de l'Amér. méridion., + &* , 228. — Rapport sur ies vOy. … des naturalistes Ehrenberg et k Hemprich en Egypte, XI, 15,68. … —ur le nouvelétat dela républi- P ! °r - - Table des matières. ” 45 que centrale d'Amérique ou de Guatemala , 127. HunpEsHAGEn. Sur la quantité de magnésie dans differentes forma- tions calcaires, XII, 2. , Huscure. Métamorphose des orga- nes intérieurs des tétards de Gre- nouilles, XT', 84. Ho INGHAUS. Dents d’éléphans fos- siles, X, 272. — Arrosoir fossile, XI, 244. Horr (de). Souvenir des services rendus à la géologie par Biumen- bach, XL, 195. Hdreuisn ( B. . Utilité des Con- ferves dans l'économie de la na- ture, X, 159. Hozu. Note des minéraux qui se trouvent aux environs d'Aren- dal en Norvège, XII, 44. Hoioiepte. Nouv. espèces XI, 106. Houe {4Ev.). Organes génitaux du Protée Axo!loti, XI, 238. —Pro- duction et formation des perles; XIE, 111. Homme, XI, PER PAR Se XT, 156. Hooker (W.-J.). {cones flicum , s 261; XE, 223. — Sur les genres Calyimperes et Syrrhopodon , XII, 69. Hoppre (D. Henr.). Cariculosia Ger- manica , X, 257. Hvrdeum. Sa structure , ZI, 49, Horsriezp (Thomas). Sur vure es- pèce d'ours du NOPAUL » AÉL:,92: L d',.: 5 Hortus botau.cus , X, 86. e 8 tislaviensis , 258. Houilles. Observations sur eur histoire gcolozique et leur for- mation, par Macculoch, XII, 239. À “4 z (de). Doutes et demandes iques, XI, 251. Héya pallida, X, 182. Hydrocot: le, X, 181. Hyène ; sur ses habitudes, XI, 176. Hypnum remctifolium , X, 260. Hystéroiythe comparé avec ie Gas- téroptére de Meckel, XI, 193. \ 16 _ Icones filicum, X, 261. Icterus , deux espèces distinctes, XIT, 197. ÉTÉ Sur l’. du Turdoïde à épaulettes rouges, et de l'Éche- milleur jaune, X , 281. — .. des deux espèces nominales d'Orni- thorhynque , XI, 75. Ilménite, nouveau indie Sa des- . cription par RARE à XI, 142. Inde. Plantes de l’.…., XII, 55. Indianite de Cornet J XIL, 36. Indigofera , X,182; XI, 165. Indigofères du Bengale et de la Chine, XI, 55. Infusoires. Eau rougie es des … XI; 414. — … s'ajoutant bout à bout pour former un mycoder- me, XII, 26, 27. Tohia , genre d'Algues , XI; 286. - Jacchus chrysopygus , XI, 233. JAEGER (G@). Sur l'existence de grains de sucre dans la fleur du Fhodo- dendron ponticum , XI, 160. — Pinces d’écrevisses déformées, XII, 217. JAMES (L. -P.). Catalogue des plan- tes des Montagnes-Rocheuses, Xe, 95. | Jawesox. Considérations sur l'état géologique ancien et moderne des Pays découverts par les capi- taines Parry et Ross, XI F3 Jamesonite. Sonanalyse par ose, KV 219. Jardin de Fromont , X, 187. — … d'Édimbourg , 184 ; XI, 279. Jascae. — Observations sur la cris- K Kakoxène. Nouveau minéral, X, 59. Kauzruss (G.-F.). Germination des Charagnes , XI, 156. Bulletin des sciences naturèues. f | Isotoma aEilaris à x 18227 .…, XF430PR Iode dans les eaux minérales rL “247 Inga , XII, 254. Insectes. Organes biliaires et uri- naires des … , XI, 103: — .… qui appar aissent tout à coup en grand nombre sur les arbres, 104. — . diptères du nord de la France : 1087 10e , 227; XII, 300. — … recueillis en Sicile , 120. Ipomæa , X , 252. Iridine du N il, XI, 299. Isérine et sable ferrugineux du Cheshire , XI , 212 Tsoetes haies XII, 296. Isolement des cellules végétales, . X 175. Isomorphisme. Sur l’.. hammer , X, 58. Iuvertébrés. Animaux . 191. , par Forch- tallisation d’une mine de fer fondu , X , 238. | Jaume Saixtr-Hiraire. Indigoferes du Bengale et de la Chine, XI, « 55 Jorrries. Anatomie du Simia , saty- rus , X, 111 Jozx. Analyse le différentes sub- stances minérales, X , 308. Jonxsox. . Nouvelles observations | sur les Planaria , X , 290. Joaxsrow. Addition à a la faune bri- tannique, XII, 211. Joliffia (nouveau GE de Cucur- bitacées , XII, Journal pour le Tyrol et le Vo- rarlberg , X , 158. | Justicia, X, 84, 182. << KausTEs. Sur les combustibles mi- . néraux , X, 163. KeaATIVG. "Voyage de découvertes £ T . Lx L Tuble des _. dans le nord des Etats-Unis, … XI, 17. Kemwnau. Exposé de la formation .… intermédiaire en Norvége, X, 150. — Observations géognosti- ques sur les environs de Holmes- trand , 151. — sur ceux de Bre- vig, 152. — sur le plateau de Paradiesberg , etc., 153. — Coup d'œil géologique sur le territoire ». de Christiania , 154. Kerersrein. Recherches géognosti- » ques sur la tourbe, X , 140. — Idées géologiques sur la struc- * ture de la. croûte terrestre dans . le midi de l'Allemagne , 145. — Obsérvations sur les rapports … géognostiques des environs de - Bex , ét des calcaires des Alpes occidentales, XII , 139. — Essai d'une classification circulaire des . élémens chimiques , XII, 30. — Ueber den unmittelbaren Nutzen der Insecten , 220. Kennedia cordata , X, 182. -Kensren ( Ch. ). Surle Wismuthko- balterz , XI, 38. — Sur une nou- yelle découverte du sélénium, 149. é Kirsv. Nouvelle espèce de Cremas- tocheilus et de Priocera , XII, 123. Kirr. Plantarum quarumdam impri- mis muscorum descriptio circa ur- bem Sangallum collectorum , XI , 1 LA Kirrez. Critique de la classification _ des mousses de Walker Arnott , - X, 64. | matières. 17 Kzaproru. Thés les plus célèbres de la Chine , XI, 283. Kzipsrein. Sur le gisement d’une argile présumée dans le basalte du Vogelsgebirge , XI, 201. Kzopex. Esquisse d'une théorie de à 2! rpm de la terre, XII, Ksox(Rob.). Surle wombat de Flin- ders, X,115.—Remarques sur les observations du Dr. .…., XI, 177. — Sur les limites de la rétine dans l'œil du Calmar, XI, 99. —Sur les habitudes de l'Hyè- ne , 176. — Dimensions des dents fossiles des Requins , 239. — Sur un Ge. sens chez les pois- sons, XII , 104 Kxox (J.). Note relative à la pré- sence d'un éperon rudimentaire dans la femelle de l’échidné de la Nouvelle-Hollande, XII, 91. Kosezz. Analyse des vésuviennes de Mussa et de Montzoni, X , 64. Kozazer. Sur la libellule de Solen- hofen , Xi, 143. Kolbea , genre de Mélanthacées, XI”, 59. Kostezzky (V.-F.). Floru Bohemiæ phanerogamica, XII, 59. Kauecer. Urweltliche Naturgesch. , X :-51. Kuuz (Henri). Notice nécrologique sur :.., XII, 234. Kuprrer. Sur l’ilménite et sur les variétés nouvelles de zircon et de gadolinite de Sibérie, XI, 142. Kyllingia, X , 99. Kyouptsing des Birmans , X, 235. L - Laconvaire. Coupe géologique de la montagne de Pouilly en Auxois, et Mém. sur des calcaires à chaux hydraulique , XII, 267. 5 La Gasca (Mar.). Sur les ombelli- fères , XII, 60. | Lampyres. Sur leur pouvoir lumi- * meux, XII, 223. Lawrossi (P.). Flore de Mantoue, XII , 170. Lapis lazuli, en Russie, XII, 148. Lassaiene. Analyse d'un fer spa- Larterrane. Sur l'existence de la Licorne , X, 276. — Flora burdi- galensis, XI, 54; XII, 169. LaTRreizze. Examen de la collection zoologique de M. Passalacqua, X, 191. Laucier. Examen du Platine de Sibérie, X, 173. — Analyse de la variété en masse de l’essonite de Ceïilan, Xik, 35. — Des in- dianites blanche ct rose de Coro- mandel , 36. thique du canton des Grisons ,| La Via (Barnabé).. Observations XI, 151. géologiques faites dans le comté 2 a 18 de Sommatino, en Sicile, XI, 1922. — aux environs de Nicosia, en Sicile, 123. Layzox (James). Note sur les restes fossiles des environs de Harbo- rough, XII, 87. Lescu. Tribus et genres de la fa- . mille des Psélaphides, XIE, 129. Lesaizzir. Sur la circulation des Chara, XII, 251. LE Coxte ( John). Sur les 7'{/and. sia de l'Amér. sept., XII, 66. — Sur les violettes de :d. , G7. Lecoo. Stracture et germination du bié, XII, 53. . Lerrox. Description d'un chalu- meau à mouvement spontané, X, 74. Leresvre. Description de 3 papil-| lons , X, 314. — Espèces d'insec- tes. recueillis en Sicile, XII, 120. Légumineuses de M. Decandolle, X,177 — …, XII, 254. Lema, nouv. esp. pour la Faune franc., XI, 247. Lévidoptères. Classification des …, diurnes, XII, 125. — Nouv. espèces de … d'Europe, 126. — T0) Lepra , XIL, 183, 185. Lepraria kermesina, X, 100. — …, XI, 162. Leptoglottis , genre nouv. de légu- min. , X, 177. Léox-Durour. Recherches anatomi- ques sur les Carabiques , XI, 105. — sur les cigales, XIE, 224. Leoxuaro. Lettre sur les monta- gnes de Phonolite du Æhon, XI, 121. Lessertia fruticosa , X, 182. | Lessox. Observations générales d'hist. nat. faites pendant un voyage dans les Montagnes- Bleues de la Nouvelle-Galles du Sud , X, 54. — Agama Molinaii, XI, 85. — Hippocampus abdomina- lis, 92. — Sur la grande Physale , etc., 110. — Lettre de M. …, 115. — Distribut. géograph. de quelques oiseaux marins, 135. — Manuel de mammalogie, 291. — Nouveau genre d'oiseaux , 293. — Nouv. espèce de Dacelo, XII, 101. — Diacope macolor , nouv. espèce, 106. — Todirampbhe, nouv. genre d'oiseau, 2%). — Bulletin deé sciences naturelles. Descript. d'un nouv. genre dé mollusque, 213. — Id. de zoo- | phyte, 229. _ Réflexions sur les | observ. zoolog. de MM. Quoyet | Gaimard, 305. : Lesson et Gannor. Description de quelquesnouv. espèces d'oiseaux, X,122, 196, 280. — Nouv. es- pèce de Martinet, XI, 83. — Id. d'Eurylaime , 187. — Id. de Souï- Manga, 236. — Voyage autour du monde, 226, XII, 76, 301. — Mém. sur les Papouas et sur jes Tasmaniens , 259. Lesrapius ( L.-L. ). Plantes ra- res du nord de la Suede , X, 94. Lesrisounors (J.-B.). Sa nécrolo- gie , XII, 190. Lesrisoupois ( Them. }. Botano- graphie belgique, XII, 294. Lesueur. Saurus minuius , nouy. es- pece, XII, 195#— 4 nouv. esp. de Murænophfis, 2 | Lereiuier ( J.-B.-K,2). Champi- gnons alimentaires et vénéneux, XII, 299. ENS Lettre de M. Ad. Lesson, natura- liste de l'Astrolabe, XI, 115. LéveiLré ( S.-H. ). Sur l’Ergot des céréales, XII, 70. — Sur le genre Dictyophora , 72. Levy. Sur l’euclase , X, 304. — Sur le tungstate de plomb, 306. — Sur l'identité de l’épistilbite et de la heulandite , XI, 36. — Sur les minéraux découverts en Si- bérie par M. Menge, 37. — Sux l'origine des formes cristallines ! de l'haytorite , 40. — Sur les for- mes cristallines de la Wagnérite, ! 43. — Sur la mobhsite, XII, 31. Lexarça (J.). Novorum vegetabi- lium descriptio, X , 263. Lézard moucheté , XI, 86. J Laerwinier ( F.-J. ). Recherches : sur l'appareil sternal des oiseaux, XII, 94. Liatris intermedia , X, 182. Liserr ( Mile. M.-H.). Sur le genre | Asteroma, X, 310. — Sur le genre /noconia, XI, 286. Lichenum systema , X, 101. Licarewsreix. Mémoire sur les Pho- ques blancs, XI, 180. Lichtensteinia. Genre nouv. d'om- bellif., X, 181. Licorre du Népaul, X, 112. — Sur l'existence de la … , 276. D. Table des - Line (Just. ). Analyse d'un sul- «e fate double de cobalt et-de cui- ….. vre, XII, 290. de sud … Lignite. De son origine, par le pré- - dicateur Schulze, XII, 5. Lizsevazce ( Eberhard). Observatio- nesin genus Chara, XI, 159. _ Luiz de Lilienbach Parallèle géa- gnostique de la formation salife- . re des Alpes ét des Carpathes sep- _ tentrionales, X, 23. Limaces, X, 200. Limacons, X, 200. Limites de la rétine dans l'œil äu s Calmar, XI, 99. Limnéens , X, 284. Lixozey. Considération sur le sys- tème sphérique et numérique de la nature, de Fries , XI, 136. Livr (H--F.). Sur la structure inté- rieure des fougères en arbre, XI, 50. — Sur le genre Phalaris , 62. — De Festucé loliaced , XI, 178. matières. 19 Line. Lettres inédites de .. , X, 102. Lissomus , X, 286. Liste et description de quelques es- pèces de coquilles, XI, 98. — .. des vers des Pays-Bas, XI, 94. Lzava(P. de la). Novorum, vegel. descriptio, X, 263. 2. Lobelia urguta, X, 182. ? LockuarT. Sur les ossemens fossiles d'Avarai, XII, 83. Lodicule, XI, 167. Lophophorus Wallichii, XII, 96. Lurpemann. Courses dans les Hau- be HE 299. Los». Du système veinéux chez les crustacés; X, 343: Lupulne, X, 176 ; XE, 162. Lusser. Mémoire sur la coupe des Alpes du Saint-Gothard , à Arth LOS. Lychnis triflora, X11, 56. Lxezz (Cu. ). Sur les gyrogonites , XI, 157. M Macarge -Prinser. Influence des poisons sur les plantes irritables ,: XII, 52. — Sur une matiere rouge qui a coloré le lac de Mo- rat , 182. Maccuzzoca.Sur l'origine, lacompo- sition et les analogies des roches, XII, 237. — Vues générales sur l'origine, les caracterés ét la dis- -position des roches nôn strati- fiées et des filons, 238. — Cb- servations sur l'histoiré géol. et la formation des houilles , 239. — Sur la manière dont les ‘pinces des crabes se reproduisent, 218. — Sur les arimaux conser- vés dans l’ambre, 219. Mächoire fossile d'un sarigue , XII, 84. Mackenzie. Sur les insectes qui ap- _. paraissent tout à coup, etc., Xf, w 104. Maceuart. Insectes diptères du Nord de la France, X, 135; XIE, HOMO: Macrr. Sur une nouv. espèce de Squale ; X, 129. Madag:scar. Plantes de … 162. Macrotrichum. Nouv. génre de Bys- soiïdées , X, 311. à Madère et Forto-Santo ( Excur- sion dans les îles de) , X, 90. Magasin des sciences philosophiq. _et natureiïles, publié à Amster- - dam, X, 56. — ... du botaniste jard. , 85. Macçcizzivray. Nouv. Pecten, X , 202. Macvus (Gust.). Analyse de la Pi- crosmine , X, 63; et XII, 154. Mainowni pa Ponre. Sur la géologie de la province de Bergame , X 155: Malachra, X , 91. Mäamranr. Sur l'Arca glycimeris, XTX, 215. — Sur une coquiile fossile des environs de Simigaglia, 271. Mammalogie, XI, 291 ; XII, 191. Mamelles de l'Ornithorhynque , XI, 76 et 77. Mammifères. Classification des …, X,108; XII, 195. — ..., X , 188, 491; XII, 192. — .…. et oiseaux de la baie des Chiens marins ,X, ONE , espèce de ? 2) ss, 207 489. — 1h. des îles Timor, etc., XI, 71. — Sur Ja domesticité des …, 231. — Nouv. genre d .…, 232. Mammouth. Os de …, XI, 234. Mass. Noiice sur les mines et usines à zinc de la Silésie supé- rieure , X, 172. Mawrezz. Remarques sur lo posi- tion géologique des couches de la forêt de Tilgate, dans le Sus- sex , X ,300. Manuel d'histoire naturelle , par Boitard, X, 157. — ..… de mam- mulogie, XI, 291. Mancer De Serres. Note sur l’exis- __ tence d’une formation calcaire supérieure au salcaire grossier, XI, 118. — Note sur les volcans éteints du midi de la France, 196. — Sur {e gisement des gre- nats et de l’analcime dans les la- ves des volcans éteints , 215. — Seconde moellon, ou calcaire marin, su- périeur au calcaire groësier , XII, 11. — Sur L'Ulva lumbricalis dans les eaux douces , 29. — Note sur la présence de deux genres de Pachyderme dans les brèches de Sète, 79. — Note sur un calcaire d’eau douce, etc., 81. Marcez De SERRES, D'uBREUIL, JEAN- Jeax et Mewarv Ossemens fos- siles de Lunel-Vieil, XII, 78, 82. Marcer (F.). Action des poisons sur le règne végétal, XII, 51. Marmora (Albert de la). Lettre sur. les granites de Santa-Reparata , en Sardaigne , XII, 140. vs Marquis ( A.-L.). Considérations sur quelques végétaux du dernier ‘ordre , XII, 155. Martens (G. pe). Observations géologiques faites pendant un voyage de Stuttgard à Ulm, X, 19. Martinet. Nouv. espèce de ..…., XI, 83. Mari. Particularitésurlesfilons, A. Marius. Sur les Amaranthacées, X, 250. — Plantarum et Palma- - run nova gencra , XI, 137. te ffarx. Sur une nouvelle propriete optique du Dichroïte, X, 168.— Examen d’un Mica à un axe de Y Amérique du Nord, 242. note sur le calcaire: . Builetin des sciencés naturelles. Martinia lutea, X,182. Mastodonte. Fémur de …, XII, 82. Mastolosie, XI, 72. Matière micacée de certains cuivres, XT, 150. — rouge du lac de Mo- rat, XII, 182. Matricaria parthenium. Monstruosi- TOUS SAN STE Mauriantr. L'animal habitant la co- quille de l'Argonaute en est:l le constructeur? XI, 242. MaximiL1En (prince de Wied }. 4b- bild. zur Naturgesch. Brasiliens , X, 104. — Beitræge zur Naturge- schichte von Brasilien, X, 109; NET 72 | Mayer. Anatomie du Rana Pipa, X, 198. '; Meckez (J.-F.). Système vascu- laire des oiseaux, X, 194. —_ Sur la pleurophyllidie, 201. — Sur les glandes de la tête des ser- pens, 282. — Sur les organes bi- liaires et-urinaires des insectes, XI, 103. Medicago , X , 179. Megaclinium falcatum , X , 182. Meuzis. Obs. anatomicæ de Disto- mate hepatico ‘et lanceolato , XE, 11,8; Meisxer (C.-Fr.). Monographiæ generis Polygoni prodromus , XII, ie Mélanie , X, 284. Melanopsis, X, 284. Melanthacées, XI, 59. Méléda (île de). Rapport sur les détonations de | .…. , par P. Patsch, X, 30. j Mémoire sur les Phoques blancs, XI, 180. Mémoires sur les sciences natur., publiés par une soc. du Würtem- berg, X, 55. Mémoires de la Société d'hist. nat. de Paris, XI, 250. Msvexe. Suite de l'Essai géologique sur la principauté de Pyrmont, X, 18. Mexcees. Lettre écrite de Kuschwa, en Sibérie, XI, 26. — de Nijni _Taghil, 124, — Notice sur les mines d'or et de platine des monts Ourals, XII, 37. Merran (P.). Sur quelques préju- gés concernant les eaux minék, , X, 39. 1 x Table des Mesembryanthemum , XI, 68 Métamorphose des végétaux, X, 76 Métamorphose. Sur la … et l'ani- - malité des Algues, X, 292. — .:. des organes intérieurs du té- tard de Grenouille, XI, 84. Méthode naturelle établie sur les caractères chimiques, X, 78. Meyer. Sur le mica de Lithion, X, 243. — Quelq. restes d'animaux du monde primitif , 273. Mica à un axe de Monroe ,.X, 242. — de Lithion; par Meyer, X, 243. Macnezorri. Notice sur le plomb carbonaté de Monteponi, X, 69. Muixaw. Ouistiti nonveau , XI, 233. Mimosa , XII, 254. Mine de Bleischweif, ou queue de plomb, XI, 174.—... de plomb de Perkiomen, en Pensyl., 209. —... de cuivre en Russie, XII, 249. Mines. Sur les ..… de plomb du Cumberland et du Derbyshire, X, 13.—... de diamant de l'Inde méridionale, 71 — ... de zinc de la Silésie supérieure, 172. — … de plomb de Chenelette, XI, 153. — ... de diamant, à Panna, XII; 159. — ... d'or et de pla- tine des monts Ourals , 37. — de la province de Minas-Geraes, au Bresil , 292. _- Minéraux de Finlande et d'Olonez, ZX, 61. — … de Westfeld, en Massachusets , XI, 20. — … de la Delaware et du comté de “ÆChester, 46. — .. du voisinage de Dublin, 47. — ..… observés en Asie, 216. — … des Etats- Unis, 217; XII, 43.— .… des Pays-Bas, XI, 218. — ... des en- virons d'Arendal, XII, 44, — du nord-est de la Sibérie, 248. — .. de Norvége, 286. Minerais de fer en grain, XII, 33. . de plomb contenant les 20 phosphorique et arséniq., Minsez. Distribution géographique des chénopodées , X, 79. Maircrzz (S -L.). Sur la Raie héris- son, XI, 91. Moïse considéré comme historien des temps primitifs, X, 137. ohsite. Nouvelle espèce minér., XIE, 31. L 24 Mozz. Extrait géologique de diffe- rens ouvrages sur le Brésil , XI, 23: Mozrer. Détermination plus pré- cise de quelques minéraux de la Norvége, XII, 286. Mollusken. Naturgesch. dextscher Land und Süsswasser 285. Mollusques terrestres et fluviatiles recueillis par M. Kaxe , X, 200 et 284. — Nouvelle espèce de … fossiles , XI, 297.— ... de Corse, XII, 108. Monas lens , XI, 114. Mowcez. Histoire du coton, XI, 57. Monographie du genre Tachypho- nus , XI, 81. — ... des Hirudi- nées, XII, 119. Monomyaires de Lamark, XI, 100. Mosaxper. Examen d’une serpen- tine de Gullsjo, en Suède, XII, 153: Monstruosités végétales, XI, 51. Montagnes rocheuses, Catalogue de plantes recueillies aux ..., X, SE Moxrusir (W.). Observations phy- sico-géographiques sur la Perse, 211,273 | Moquix-Tawpox. Sur le dédouble-. ment d'organes dans les végé- taux, XI, 161. — 2e. mémoire sur l’oologie, 188. — Monogra- phie de la famille des Hirudinées, XII, 119. Mouette, XI, 186. Mousses. Classification des ., XI, 63, 64. Mouvement de la matière verte, XII, 49. Mulet provenant d'un cerf et d'une jument, XI, 74. Murænophis, 4 nouv. espèces, XII, 210. Murcaison, Esquisse géologique de l'extrémité N.-0. de Sussex, X, 145. Muwsrer (le comte de}. Extrait d'une de ses lettres sur la géolo- gie, X, 7. Muricites , XI, 193. Musaraignes aquatiques de l’Alle- magne, XIE, 179. Musc. Struct. de la bourse du …, TS matières. …. ’ 22 Musci, XII, 174. Musculites, XI, 193. Mussonia 97 andiflors : X, 152. My coderma AIT:-26 97. Bulletin des sciences naturelles. Myodaires , RTE Myrrhe. Prix destiné à celui Lu trouvera l'arbre qui porte la . KE, PA N Naturalist's Repository, XI, 225; XII, 75. oiseaux, reptiles et poissons , x, 190. Naturgeschichte deutscher Luna Nicothogé qui habite les branchies Susesser mollusken, X, 285. Nastus , XI, 166. Nav (pe). Hauteurs barométriques prises dans le cercle du Rhin en Baviere, X, 301. — Lettre sur le Spessart, XI, 26. Nauchea microcephala, X1, 165. Naumanx (Ch. ). Notice sur les formes cristallines du stangli- cher kobaltkies, XI, 157. Necxer. Sa lettre au prof. Maurice sur les filons de Valorsine, X, 4. Neckera americana, X , 260. Nécrologie, X, 136 ; XII, 231, Nectaire des orobanches, XIE, 295. Nres n'Esensece ( C.-G. ). Lepra- ria kermesina ; X, 101. — Rhizo- morphes croissant dans lahouille, 259.—Sur une eau rougie par des animalc. infus., XI, 11 Traduct. des œuvres de R. Brown , XII, 57. — Rubi germa- "mic, 61! Nees D'Esensecr ( C.-G. et Th. Fr.-L.}). Sur le Polyporus pisa- chapani, XI, 287. — Amoœænitates boténicæ bonnenses , XIL, 175. Nres D'EsENBECk ( Th.-Fr.Lud. ÿ. Fungi javanici, Xe 288. - Neige: rouge, X, 100; XII, 184. Nez. Descript. dun les rare, _ IX MATE Néméens. Végétaux ..., XI, 136. Newmme (Alex. }. Application ‘de la géologie à l'art nautique, XII, 240. INerita , 4 284. Nervures des graminées, XL 167. Neurocarpum, XII, 254. Nesrr. Ossemens fossiles d’Arno, X , 266. N 1COLAÏ. Sur les v veines de quelques du val du Homard, X, 134. Nirzscu. Sur un corps énigmati- que du Æelix arbustorum, XII, 214. Norccezraru. Sur le fer oligiste mi- cacé du Hunsdruck, considéré comme roche, X, 21. eg d’an- ciens aérolithes, 45. — Sur la division prismatique du trachyte des Sept-Montagnes , 220.— Sur la division giobul. des grauwac- kes d'Ebrenbreitstein , 222; Rhizomorphes croissans dans la houille, 259. — Notice sur des animaux fossiles , 270. — Sur le sable et le grès a lignites des bords du Rhin, XI, Noms sanscrits des” plantes de l'Inde, XII, 55. Nontronite, nouveau minéral, XE, 272. Note du prof. Waisnéminn X, 283. Notice sur les objets d'hist.. nat. rapportés de la Rivière Rouge, XAT 1233: à Nouveau genre d'oiseau, XI, 293. Nouvelle décade de crànes hu- mains, X, 274. Nouvelles de MM. d'Onsiery et Trion, XI, 116. — .. zoologiq. du voyage vers le pôle arctique, XI, 139. Nouv elles observations sur les Pla- naria, X, 290 . espèces d'oiseaux de Brehm, XI, 82. Noyer. Cochon marron, KÉ: 292. — Notice sur les vautours de la Guiane, XII, 99. S Nurrar (Thom. Sur DPEAES Nuittalii, XI, 281. — Sur denx genres de cruciféres, 278. Nuttalia digitata , X , 84. Table des matières. r : 1 : : O0 L Observ. d Obs. anatomicæ de Distomate hepa- ” tico et lanceolato, XI, 113. DES hormenclar. of Wil- son's Ornitholosy , XI, 80. . Observations zoologiques, X, 130; XIE, 262.—.. . physico-géograph. sur la Perse , par le major W. Montheit , 273. Ocellaria meandrites, XI, 193. Ocyptera, XI, 128. _ Ocsrary. Gryllornm Hungar. spec. ali- quot, X, 288. Octopus ventricosus , XII, 107. Oexnuausen et Decues. Résumé des observations géognostiques * surleterrainschisteux de la Bel- gique et du Bas-Rhin, 3e. partie, , 5, — Esquisse géognostique des RER du Rhin, entre Bale f et Mayence 198. QEufs du Boa constrictor, XII, 204. — … de grenouilles, 206. Œuvres complètes de Buffon , X, 188. O'uier PER PRE (le comte de). bts de géographie physique, À; 139 , Ouen. Struct. de la bourse du Muse, D 113. Oiseaux qui fabriquent des tissus en cage, X, 117. — Nouveaux genres et nouvelles espèces d’.. 7 122,188, 191,196, 280 ; XI, 186, 28 XIL, 301, — Mammifères | . de la baie des Chiens-Ma- rins , X , 189. DÉaEns vascu- culaire des .…. , 194. de l'Europe, 195; Lo 78. ‘182, 235" XIT, 304. . des îles Timor, XI, 71. — .. du nord de l'Amérique, 79; XII, 260. c de Biehm, XI, 82.— Dis- | tribut. géograph. des .. . Inarins, 185. — Appareil sternal des .…., XII, 94. — Nouveaux .… du Né- paul, 96. Onities. Sur un sable oxidule ti- tanifère des bords de la Loire, “one ET Ombelhfères, X ,181 ; XII, 60. ” Oncidium Mes. x. 182, Omphalobium , XI, "56. Onlogie, XI, 188. Opale. Sur la formation de 1. et sur les minéraux qui l'accompa- nent dans la juridiction de legscheid ; en Bavière , XII, ° 244. Ophiognathus Ichthyol., XII, 209. Or de Vermont, X, 53: et XI, 240. — massif en Sibérie , 146.— natif argentifère de Colombie, XII, 147. — des mines de Zla- toonst , 160. D pm de Sumatra, X, 193. Orbicula. Nouv. espèce d’. .; XW, 113. Orsiexx ( p'). Addit. et correc- tions à la classe des Céphalopo- des, X, 132. — Notice sur quel- ques espèces nouv. de mollus- ques fossiles , XI, 297. Orsiexy (n°) et Trios. Nouvelles de MM. …., XI, 116. Or “hilcaé Stigmate des. , XII, 48. Organe de l’olfaction des Crusta cés, XI, 101. — .. biliaires et urinaires des insectes , 103. — urinaires et génitaux des Tor- ‘tues , 189. — Zd. du Protée Axe: lotl, 238. — ... qui sont une transformat. de lx feuille du tronc, 277. Oresnogrephié végétale , XI, ‘ss Ont X, 116. Ornithogalum , Xi, 95 : XI, 162, Ornithozlossum , genre de mélan- thâèées ; XL; 99. Ornithologie. Additions à l’… des Etats-Unis, X, 279: Ornithomye bilobée , nouv. es- péce, XIL, 127. Ornithorhynque, XI, 75, 76 et 77. Orobanches. Monographie des. XIL, 295 Cusi Oryctologie, XI, 193. Os. de ont: XI, 234. —.. humains fossiles, XII, 86. Oscabrion du Kamtschatka XI, 193. Oscillaires. Monogr. des …, XII, 181. 24 Oscillatoria , XIE , 182. Ossemens fossiles des environs de Bordeaux, X, 11. — ... de Ba- leine, 42. — … 266. — ..… trouvés près de Maës- tricht, 267 . trouvés à la Croix-Rousse , 268. — ... du dé- partement de la CiLbhde. 271. — EU DS Eee en Ba- vière, 273. — … d Anoplothe. rium commune , XL, 2%, — du Dorsetshire , 25. À É Carrare et du Golfe de Spezzia , : Ib. — .. du Puy-de-Dôme, 69 et 229. — ... de Mastodonte, 202 …. de la grotte d'Osselles, XIT, 8 et 9. — … de Westere- geln, 15. — .… des cavernes de Lunel-Vieil ; T8. — ... d'Avarai, fa — .… et dents d’éléphans, 89. Bulletin des sciences naturelles. OsTMANN. Mémoire sur du Val d'Arno, les filons du Harz supérieur, XI, 9. Ostranite. Nouveau minéral , XI, 269. Oxrro. Des vaisseaux encéphaliques de quelques animaux hibernans, XI, 170. — Sur un rudiment de bassin chez une espèce de truite, 192. Orro Farricius. Suite de nouv: obs. zoolog. , X, 130. Ouistiti nouveau, XI, 233. Ours du Népaul, XII, 92. Ovaire , X, 176. Oxahvérite, Nouveau minéral. Sa! - description , par D. Brewster ; XII, 245. — Son analyse , par E. Turner , 246. Oxalate de ché en cristaux dans les végétaux , XI; 224. # P Pachydermes fossilesdans les bré- ches de Sète, XII, 75. Pæonia sessili iflora , & 252, Paillette parinerviée des Grami- nces dans ses rapports avec l’u- tricule des Carex, X , 249. Palæotherium , X , 273 ; XII, 79. Paiæontographie zoolog., X, 266. RÉ TO nova genera’et species , XI, 13 Paludine, X, 284. Pancréas dans quelques espèces de sèches , XI, 241. Panda, XI, 232. PanDer. Voyage de M.. mée, XI, 230. Pascule des Graminées, X, 249. Papaveraceæ , X , 309 Papillons. Description de trois ., X, 314. Papouas, XII, 259. Parois des cellules incolores, XI, 167. Parrsex, Sur les détonations de ‘île de Méléda , X , 30. Passazacqua. Catalogue de la col- er zoologique de M. … ,X, 191 Pastré. Opinions sur la cause de l’hibernation , XII, 194. Pauzus (Ch. ). ” Axrangeniént Oro- . en Cri- graphique des roches de Tea- chimsthal , X , 24. PAYRAUDEAU. Descript. de 2 nouv. espèces d'oiseaux, des genres Mouette et Cormoran, XI, 186. — Catalogue des annélides ‘et des mollusques de Corse , XII, 1. Pecien niveus, X, 204, Pectinites, XI, 193. J Pelecanus D Ta X,118 et 119. Pezzieux. Sur le dragonneau d’eau douce , XI, 111. Perforation de la graine, XII, 54. Perroquet , nouv. esp., XIL, 797. Pétoncles vivans, X, 205. | Petrefacta, XII, 309. Pétrification supposée d’une tête humaine , XII, Petrosilex rose de e Sahlberg , XI, 273. Pfaffia ( Genxe nouv. d'Amaran- thacées ), X, 250. PrEIFFER . Naturgesch. re Land und Süsswasser Mollusken , A7 20 Puizzips (William). Sur les for- mes cristallines de l’haytorite, XI, 39.— Sur la forme cristal- lié de la gay-lussite , 208. Phacosperma, genre nouv., XI, 68. Table des matieres. Phalaris , XI, 62. Phallus , XII ; 71, 72. Pharmacopée de Lille , XIE, 190. … Phasianus Gardneri, XII, 96. Phoques blancs , XI , 180. Phyliocharis | X, 286. … Physale. Sur la grande .… 110. Physiologie expérimentale. Prix D 4) 07. Physopodium , nouv. genre de Ly- thraires , XII, 63. Phytolithus Cacti, XI, 193. . Phosphore. Sa cristallisation, XI, ROU TH , XI, Prerce. Remarques pratiques sur ‘la marne coquillière de la partie E. de la Virginie et du Mary- Jand , XIT , 20. du sauvage d'Amérique , XII, Piscez. Sur le sable ferrugineux et le sable vert de Bornholm, X, 224. | Pingouins , XI, 183. . _ sPitcairnia albiflos , X, 252. Planaria, X , 130 , 290. Planarium , genre nouv. d'hédysa- rées , XII, 254. Prancme et Cavenrou. Rapport sur * le mém. intitulé : De la reprod. des sangsues , X , 207. Load coloriées d'oiseaux , XI, 181. Plantaso brasiliensis , X , 252. Plantæ capenses, X .95. — ... ex- peditionis romanzoffianæ , 181, - 309. —— ... succulentæ , XII, 68. Plantarum Indiæ occidentalis pro- dromus , X, 262. — ... nova we- nera, XI, 137. Plantes rares du nord de la Suéde, X, 94. — … indigènes des Pyré- rénées , 179. — ... vénéneuses du Danemarck , XII, 252. — _ d'économie domestique en id., 203. | Platine de Sibérie. Son analyse par Laugier ,X, 173. —... de l'Oural, XII, 37 et 250. Pléonaste en cristaux remarqua- Elbles, X, 305. Pleurophyllidie, X , 201. Ploceus, X , 117. PLoss. De l’habileté de quelques oi- seaux qui fabriquent des tissus en cage, X, 117. * Pluie de sang, X, 100. 25 ; Plumes, Structure et développe- ment des .…, X, 278 Podontia ,X, 286. PouL. Plantarum Brasiliæ icones et descriptiones hactenus ineditæ , XI, 138. | Poirier Sr.-Brice. Géognosie du dép. du Nord, X ,8. Poisons. Influence des .… sur le règne végétal, XII, 51, 52. Poissons , X, 127, 191 , 283; XII, 261. — Foie et système de la veine-porte des ..., XI, 89. — Ventricule du cœur des ..… , 90. . cartilagineux, 191. — … en forme de serpent, XIT , 209. Polemannia hyacinthiflora , X ,95. Pollen, X ,176; XI, 276. Polygeni generis prodromus , XIT, 62. Polygonum cymosum , X, 258. Polypiers , XII , 300. Polyporus pisachapani , XI , 287. Pontederia , XII , 54. Pontocordia , XII, 229. | | Pores de M. Mirbel, X, 175. . corticaux , 176. Potentilles. Calice des .…., XII, 179. Pouzerr Scrope. Considérations sut les volcans , X, 2. — Mém. sur la géologie de la France cen- trale , XI , 196 et 257. Presz ( C.-B. ). Flora sicula, X, 81. Prévost ( Constant ). Sur une nou- velle gyrogonite , XI, 155, 262. Priocera , nouv. esp. , XIH, 123. Prix de physiologie végétale , X, 67 ; XII, 73, 188. — …. de la Soc. de Harlem , 189. Prodromus floræ Novæ-Hollandiæ , XERS 57: Prosenchyme, XI, 50. Protea villifera , X, 182. Protée Axolotl, ses organes géni- taux, XI, 238. Prothéeïte , nouveau minéral, XI, 34. Protococcus , X , 100. : Psaris. Nouv. esp. de …., XII, 198. Psélaphides, XII, 129. | Psittacus Fieldii, XI, 97 Psophocarpus , XIL, 254: P:ychotria nubica , XI , 165. Pierisanthes , genre voisin du Cis- sus , AV)92. 26 Ptéropodes, XIE, 263. — ... com- rs avec l'Hystérolithe, XI, Pterosoma , XII, 243. Puscu. Sur le sens du mot forma- tion en géologie , XI , 117. T'ycnostachys . (Genre nouv. de labiées ), X, 84. Quartz hyperoxide , XI, 224. Quox et Gaimarp. Mammiferes et Oiseaux de la baie des Chiens- marins, X, 189. — Id. des îles Timor, etc., XI, 71. — Obser- - Bulletin des sciences naturelles. Pyrethrum cinerariæfolium, X, 258. Pyrmont ( Principauté de). Suite de sa géognosie ; par le docteur Mencke , X, 18. Pyrochlore , nouveau minéral ; par Wæhler, X, 166. — Son ana- lyse , par le même, XI1,241. Pyrus floribunda , X , 182. Q vat. zoolog. faites à bord de l'Astrolabe, XII , 109. — Voyage autour du monde ( part. zoolog. ), 3G0. — Réflexions sur les obser- vat. zoologiq. de MM. … , 305. KR Racines des Gramiuées , X , 249. — . de mürier frappées d’une torpeur de 20 ans , XI , 48. Rarrzes (Tu.-Sr.), XII, 231. Racazzowi ( Rocco ). Influence de | l'électricité sur la végétation , | Re Raie hérisson , XI, 91. Ramphastidées. Quelques esp. de | se M AU: Rana Pipa , X , 198. Rance. Mollusqnes recueillis M... , X, 200; 234. Raphides, XI, 163, 224. Rapport sur les voyages des natu. ralistes EHRENBERG et Hempricx, XL, 68. + _ Raspaiz. Genre Uncinia sur un Carex glauca , X, 92. — Struc- ture et développ. des tissus or- ganiques, 176. Anatomie comparée des graminées, 249. — 1er. mém. sur cette anatomie, XI, 49. — Sur le genre Mastus, 166. -- Traduct. des mém. de … par C.-B. Trinius, 167. — Ana- logie qui existe entre la disposi- tion qu'affectent des cristaux de silice dans les spongilles , et des cristaux d’oxalate de chaux qui. se trouvent dans les végét. , 224. — Recherch. chim. et physiol. sur les tissus organiques , 277. — Sur le genre Mycoderma, XIE, 26, 27, — Expériences chim. et physiol. sur les Chara, 50. — Sur la perforat. de l’ovule et. sur le-genre. Pontederia , 5&. — Hist, natur. de l’Alcyoneile et des genres voisins , 134. — Dévelop. du Byssus botryoïdes , 185, — Nec- taire des orobanches , 295. Baspalia ( Genr. nouv. de brunia- cées ), X , 88. de la veine-porte des poissons, cœur des poissons , 90. Rawzins-Jonnson. Sur la monogra- phie du genre Hirudo du prof, Carena , XIL, 118. Rayonnés. Animaux ..…, XIL, 300. Rayons médullaires, X, 175. Razumowsky (le comte de ). Lettre . sur la prothéeïte , XI , 34. Recherches anatomiques sur les Carabiques , XI, 105, 246. Rectification de la description du © Bombyx Mithauzeri, X, 315. Recueil de. planches coloriées d'’oi- seaux , XI, 181. REICHER BACH. XI77129: Reicaensaca ( Eud.). Æortus, bota- nicus , X , 86 Ursus L ongirstris, . 1 x par | Raraxe. Sur le foie et le système | XI, 89. — Sur le ventricule du ; Table des Reicuensacu ( H. G-Z.). Magasin du botaniste jardinier , X , 85. Remipes , X , 208 Rémusar (Abel ). Sur les thés les s + célébres de la Chine, XI, Rewssezarr ( Jer. Van). Lecons de ra X , 138. — Notice sur a découverte de restes de Masto- donte, XI, 202. Reperri. Sur la structure physique de l’Apennin de Pietra-Santa, ” XII, 141. Reproduction des sangsues, X, Reptiles , X, 123, 191. _Rétine de l'œil du Calmar, XI, 99. Rever. Conform. des yeux du cro- - codile et du caïman , XII, 202. | Rhimosia, XII, 254. | Rhizomorphes de la houille, X, | 6 - [ASS Fhododendron ponticum , XI , 160 fihytidolepsis | XI, 50. … Ricarni ( Joseph ). Recherch. hist. et physiq. sur la cascade de Mar- more, et observations sur les …. env. de Ferni, XII , 268. … Rice: (Vito Procaccini). Lettre sur les curiosités des carrières de gypse de Senigaglia, XII , 270. Ricnarn ( L.-C. ) Mém. sur les Co- niféères et les Cycadées, X, 80. Ricuarp ( Ach.). Orchidées de l’île Maurice, XI , 220. Ricaarpsow. Végétation du nord de l'Amérique, XII, 166. . ficinus mesalospermus , XI , 165. Ricorp (Alex.). Nouv. procédé À pour conserver les poissons , XII, 208. — Nouv. moyen de faire Le 79 promptem. L insectes , 29 Risso. Hist. nat. des privcip. pro- duct. de l'Europe mérid., X, 152 ; XII, 107. Rurces. Classific. natur. des mam- _ mifères, X, 108. — Bassin de quelq. animaux da monde pri- . mitif , 126. Rossenns (TT. W.). Observ. géol. matières. 27 et hist. sur les vallées orientales du Norfolk, X,259. Rosineau-Desvoiny. Essai sur les myodaires , X , 211. — Organe de l'oifaction des crustacés, XI, 101. — Usage des balanciers des diptères , 107. Roches. Sur les ..… de Joachims- thal ; par Paulus, X, 24, — Sur leur origine , leur composition, et leurs analogies , XII, 237. — Sur leurs earactères, et leur dis- position , 238. Roeper ( J.). Varia, XII, 179. .| Romeyx-Becr. Observ. sur la géo- logie du côté sud de la vallée Ontario , XI, 125. Roop. Sur la nature du pouvoir lu- mineux des lampyres, XII , 223. Rosea , genre nouv. d'Amarantha- cées , À , 250. Rose ( Gust.). Sur la zinkénite, nouveau minéral, X, 167 Sur les deux formes cristallines du mellate d'ammoniaque ; XII, 156. — Sur la composition de l'apatite , 288. Rose ( Henr.). Analyse de la zin- kénite et de la jamesonite , XI, Rothgültigerz ; XI , 213. Rotule dans le membre antérieur des chauves-souris , X , 277. Rousreu ( G.-J. ). Sur le Phallus im- pudicus , XII, 71. s Rousseau ( J.-J. ). Son herbier, XII, 187. Rozer. Essai sur la constitution géognost. des env. de Boulogne- sur-Mer , X , 215. | Rubi germanici, X , 256; XII, 61. Rudiment de bassin chez une es- pèce de truite , XI, 192. Buellia X, 84, 182; XI, 165. Bumex hamatus , X , 258. Ruxce. Expériences pour établir Ja méthode naturelle sur des expé- périences chimiques , X , 78. Ruscoxr Sur les œufs de grenouil- les et leurs tétards , XII, 206. sa composition, 28 S Sabots. Fam. des ..., X, 284. I SADLER (Jos.). Flora comitatüs pés- tiensis , X , 178. SAINT-A Mans (de). Sur le Festuca bro- moides, XI , 282. SaixT-Brice. Mém. sur le gise- ment des coquilles fossiles qui se trouvent à Grignon , XII, 6. Salamandre, nouv. esp., XII, 205. Salvinia natans , X , 97. SazzE. Obs. sur la Girafe, XII, 302. SAMOUELLE. Sur la man. de recueil- lir et de conserver les insectes , XII, 264. Sangsue. Anatomie de la, X, 206. +— Reproduct. des ..., 207. Sanseviera longiflora , X, 252. Saphir. Cristaux de .. trouvés dans l’'émeri, XII, #1. Sarcococca. Genre nouv. d'Euphor- biacées , X, 182. Saurus minutus , XII, 105. SAUSSURE (Théod. de). Influence du desséchement sur la germination des graines, XII , 47. Sax (Th.). Description de nouv. espèces d'Hister et d'Hololepte , XI, 106. — Nouv. esp. de co- quilles fluviat. des Etats-Unis, 21, 115. — Nouv. esp. de Bu- prestes , 222. —_ Descript de co- quilles marines découvertes sur. la côte des Etats-Unis , 308. Scalarites , XI, 193. Scare , XI, 295. RARE , nouveau minéral, XI, 143. ScuippAn. Réseau et esquisse pour le relevé d’un pays montueux, XI, 254. — Plan d'un pays de montagnes, 255. — Modeles de montagnes , 256. — Coupe d'une galerie a travers le Sauberg , pres de Dresde, 260. — Carte géognostique desenv. de Brauns- dorf, etc., 261. — Lithogra- phie de la coupe transversale et longitud. d’un tronc de pal- mier fossile , 263. ScazecarenDaL(D.-F.-L.de).Plantæ capenses , X, 95. — De plantis ex- péditionis romanzoffianæ , 181, Bulletin des sciences naturelles. 309. — Sur les mélanthacées ds Cap, XE,69../ ScHMazz (Edouard). Fungorum spe- cies, XII, 298. Scamipr. Sur plusieurs circonstan- ces générales des filons, XI, 2. Scamirz (K.). Sur la formation de- l'opale dans la juridiction de. Wegscheid en Bavière, XII, 244. Scaneiner. Gisement du Perlite dans la vallé de la Lahn, X, 221. ScaropP (Simon). Carte géognosti- : que de l'Allemagne et des états adjacens, XI , 120. ScxuzL. Sur quelques minéraux des Pays-Bas, XI , 218. Scaumacaer. Le cerveau du singe Fa a celui de l’homme , XI, 174. Scaumacaer. Flore de la Guinée, XII, 164. ScawarzemserG. Carte pétrographi- que du district de Cassel, X, 149. — Lettie a M. Keferstein, XIT, 144. Scaweinirz (L. de). Carex de l'A- mériq. du Nord, XI, 60. Sciæna aquila , X , 127. Scinque, nouv. esp., XI, 190. ScortTEeGAGna. Crocodile fossile de la Favorite , X, 197. Scouzer. Relation d’un voyage a Madère, au Brésil et aux îles Gallipagos, XII, 274. Scutellisera ammerlandia, XI, 243. Sea. Planches de .… , XII, 280. Sedum , X, 254. Sel ammoniac volcanique de l'ile de Lanzerote, X, 32. _ Selenia.Genre de cruciferes, XI, 278. Sélénium. Sulfure natif de ..… , X, 63. — découvert dans le cuivre rouge capillaire, XI , 149, Séléniure de plomb, X, 66. Sempervivum, XII, 65. Sepia Loligo, XI, 99.—... octopodia, XII, 307. Septaria , X , 284. {Série linéaire des plantes polype- tales, XIE: 7255! ' SerinGEe (N.-C.). Sur les Cucurbi- tacées, XII, GZ. Table des matières. 29 Serpens. Glandesde la tête des, X, | Sphærella, XII, 184. 282. -— Venin des .… à sonnettes, XI, 87. — ...en société, 58. Sérpentium brasiliens. sp. novæ , XII, (4 : Sertum botanicum , XII , 172. Sève. Routes de la, X, 175. Sida de la Flore brésilienne, X, 186. Silice. Sur la cause qui tient cette substance en dissolution dans les eaux minérales, XII, 38. Sizveira Franco (Fr.-Tu.-A.). Cata- logus Conchyliologiæ , XI , %6. Simiasatyrus. Anatomie du...,X,111. Smira. Moyens qu'emploie le Se- crétaire pour détruire les ser- . pens, XII, 100. Société silésienne, X, 229. — … roy. du Musée de Bohème, 294. — … génér. d'hist. natur. de la Suisse , XI, 28.— .. roy. géolog. - du Cornouailles, 133. — ... lin- néenne de New-York, 134. — ‘ asiatique de Calcutta, 135, 151; XII, 45. — … holland. à Har- ‘lem, XI, 206, 249; XII, 189. — Mém. de la .. d'hist. natur. de Paris, XI, 250. — ... roy. d'a- - gricult. de Lyon, XII, 46. Sociétés helvétiques cantonnales d'hist nat., X, 43; XI, 29. Sorxozor. De l'existence du lapis lazuli en Russie , XII, 148. SommEer. Gemælde der orsanischen Welt, X, 50. SommerFeLtT (S.-Cu.). Description de deux plantes du Groenland, * XIE, 56. — Supplementum Floræ Lapponicæ quam edidit G. Wah- lenberg, 174. — Sur la neige rouge, 154. Sorer. Sur les basaltes de Pflaster- kaute, X, 22. - Sorghum. Leur structure , XI, 49. Soui-Manga, nouv. espèce, XI, 236. Souwando (lac). Abaissement de son niveau, XI, 200. SowErgy. Mineral conchology Great Britain, XX, 240. — Nouv. esp. du genre Orbicula , XII, 113. — Genres de coquilles , 306. Spass13 (Iwanowitch). Voyage chez les Kalmoucks de l’Altaï, XII, sp EN Specics général des Coléoptéres, X, 209 SPENNER (F.-C.-L.) Flora friburgen- sis, X, 180. Sphærosidérite compacte. Son ana- lyse , X, 65; XI, 6. Sphérulites, XI, 318, XII ,114. Sphinx Amelia, XI , 109. Srix (J.-B. de.) Nouv. esp. de co- quille terrestre , XI, 243. — Avium spec. novæ, XII, 196. — Serpent. brasil. sp. novæ , 203. Spixet Mantius. Voyage au Brésil, partie géologique , XI, 22. Spongilla friabilis, XIL, 173. Spongiole , X, 175. Sporifères. Végétaux... , XI , 136. Squale , nouv. esp., X, 129. STauL. Le Muschelkalk de la Thu- ringe et l’ancien calcaire du Wur- temberg, par rapport à leurs fos- siles, XI, 7. STAMFORD Rares (Sir Tomas), XIE, 2H. STark. Pétoncles vivans dans une tourbière, X, 205. Steiner. Carte’ du district salifère de l'Autriche supérieure, XI, 11. STEININGER. Lettre sur le terrain salifère de la Lorraine, X , 46.— Observations sur le même ter- rain , X, 141. Sreiwmanx. Sur le Kakoxene, nou- veau minéral, X , 59. Stigmate et style, XII , 48. Stipule du Melianthus major , XI, 167. Streptanthus. Genre de crucifères, XI, 278. SrroEM. Description d’un minéral qui paraît être une nouvelle es- péce de grenat , XII, 285. — De la forme des cristaux d'Harmo- tome , 287. - STROMEYER. Recherches chimiques sur quelques substances séléni- feres, X, 244. —_ Sur les miné- raux magnésiens , 245. — Surun nouveau minerai de plomb , 246., — Sur la Schéerérite, XI, 143. of|SrromEYER et Hausmanx. Sur la matière micacée qui se trouve dans certains cuivres , XI, 150. Structure et développement des tissus organiques, X, 176; XII, 48. — Id. des plumes, X, 278. — … de l'appareil olfactif des pois- sons , 283. Strychnos innocua, XI , 165. STuDEr. Observations géosnostiq. sur une partie des Aipes septen- 30 Bulletin des sciences riaturelles. trionales, XIE, 13. — Analyse | Surajoutement , XI, 162. de quelques dolomies, 247. STurM. Deutschlands Fauna, XX, 227. — Catalog. meiner Insecten- Sammlung, XII, 221. Succin de Trahéguies ; XI, 152. Sucre. Grains de du Rhododendron ponticum, XI, 160. Sula alba, X ,1t8et 119.. Sulfate de soude du canton d’Argo- vie, X, 62.. | Sulfure de fer , qui se forme au Vé- suve , XI, 207. Supplementary plates to the zoological Journal , XI, 70. … dans les fleurs Swainsox (W.). Monographie du genre Zach sin EE 81. — Descript. du Psittacus Fieldii ; XII, 97. — Esquisse d’une classi- a des lépidoptères diurnes, Syringodendron … XL ,:.50; Syrrhopodon , XII, 69. System der urweltlichen thiere, X, 289. rs Système cristallin du gypse, X, 60. —.… des végétaux, 175; XII, 52. — .. vasculaire des oiseaux, X, 194. — ..… nerveux de l'abeille, 210. — ... veineux chez les erus- tacés , 313. Pflanzen- Tr Tasareau. Sur les mines de plomb de Chênelette , XI, 153. Tableau méthod. des Ptéropodes, XII, 263. T'achyphouus , XI, 81. T'œniocarpum , genre nouv. de lé- gum., XII, 254. Tamvau. Sur quelques montagnes basaltiques en Transylvanie, XI, TE SRE Tasmaniens , XII, 259. Tehuantepec (isthme de). Son ex- ploration par ordre du gouvern. _ du Mexique, XII, 22. Telfairia. Même genre que le Jolif- fa, XIE, 180. Temmincx. Monographies de mam- malogie, XII, 191. Temminck et Laveier. Recueil de planches coloriées d'oiseaux, XI, 181. À Tenore (Mich.) Floræ neapolitanæ cppendix quinta , X, 255. — Sur les Crocus d'Italie, XI, 222. Tentyra, X, 286. T'erebra , X, 130. T'erminalia psidiifolia, XI, 165. Terrains. Sur les .… de transition de la Norvège, X, 29. — Sur les .… de la chaîne jurassique , 214. — Sur les .… seconduires du litto- ral de l'étang de Berre (Bouches- du-Rhône ), XI, 4. — ... schis- teux de la Belgique et du Bas- Rhin, 5. ASE , nouvelle éspece, XII ; 201. Terre. Théorie de la formation de la ...; par Kloden, XII, 236. Testacéolite, XI, 193. Tétards de grenouilles; XI, 84; KE 206 0 Thés les plus célebres de la Chine ;, XI, 283, 284 | Toxic. Flore de Ia Guinée, XII, 164. Taunserc. Dents monstrueuses chez un lièvre ; XIÏ, 195. T'hunberoïic alata , X, 84. Tizesius. Mémoires et recherches oryctologiques, XI. 193. T'illandsia , X, 84; X1I, 66. Tipulaires, X, 135. Tisserin, X, 117. Tissu cellulaire. Formation du …, XI, 167. T'ittmania. Genre nouveau de Bru- niacées, X, 88. Todiramphe. Nouveau genre, XII, 200. | ; Toxpi. Mém. sur la classification des substances inflammables, X, 234. Topaze du Brésil. Ses propriétés optiques, X, 169.— du Connec- ticut, XI, 214. Torrey (John). Carex de l'Amér. dà Nord , XI, 60. ? Tortue-Éléphant des iles Gallopa- gos , XII, 105. F3 Table des Tortues. Leurs organes génito-uri- naires , XI, 189. Toucan. Conservation de son ber, PP: PA Tourbe. Recherches géognostiques sur là ….; par Keferstein, X, 40. — Description de deux dé- pôts remarquables de ..…; par N.-A. Binge, 146. Trarzz (Tuomas Srewarr ).Sur un animal du genre bœuf, X, 114. Moyens pour préserver . les collections entomologiques des ravages des insectes, XII, 228 Traiz. Sur l’isérine et le sable fer- rugineux du Cheshire , XI, 212. Transactions géologiques de Lon- dres. Revue du tome 1er., XI, 132. Taaurweinx. Sur la cristallisation du phosphore, XI, 144. Travaux de la Société générale d'hist. naturelle de la Suisse, XI, 28 et 30. — … de la Soc. can- tonnale d’Argovie, 29. Trerrscare. Die Schmetterlinge von ÆEuropa, XII, 225. Tremblement de terre à Calanzaro, dans la Calabre, X, 38. — ..… a Saint-Tago de Cuba, 38. — à Admont, en Styrie, XI, 27. —... a Smyrne , #b. — ... aux îles Io- miennes, 128. — ... a Zyrianof, dans l’Altaï, 266. — .. à Zurich. XII, 145. — .… à S. Pietro et Salvapiana, en Toscane , 275. — . a Nicastro, en Calabre, et Monte-Leone , 275. — ... a Bude, en Hongrie, ib., a Brigues, en Velai, 276. - Trèves. Géologie du district de … ; par Steininger, X, 141. Trevinanus. (G.-R.). Système ner- veux de l'abeille , X, 210.—0Or- matières. 31 ganes urinaires et génitaux des Tortues et surtout de l'Emys serrata, XI, 189. Trevinanus (C.-L.). Hortus vratis- laviensis, X, 258. —Sur la struc- ture des organes et sur la fécond. chez les végétaux, XII, 48. — Mouvem. de la matière verte chez les végétaux, 49. Trichospermum. Nouv. bixinées , XE, 52. Trigonella, XI, 280, Trilobites, XI, 193. Trinius (C.-B.). Traduct. des mém. de Raspail, XI, 167. Tripe. Sur un minéral nommé Hay- torite, XI, 38. Trisran (comte de). Dents fossiles trouvées à Montabusard, X, 269. Triticum. Sa transformation en Lo- lium , XI, 49. Trommsdorffia. Genre nouv. d’A- maranthacées et de Légumineu- ses & 200. Trona de Barbarie , X , 66. Tronc. Son développement, X, 176 ; XI , 277. T'ubulites terebellæ , XI , 193. Turbo, Esp. obscures, X, 130. Turdoïde à épaulettes rouges com- paré avec l’Echenilleur jaune, genre de Turdus phœnicopterus , X , 281. Turgescence des tissus , X, 175. Turner (Edward ). Sur l'haïdin- gérite , nouveau minéral, XI, 270. — Moyen de découvrir la présence de l'acide borique dans les minéraux , à l’aide du chalu- meau , XII, 39. — Examen chi- à mique de l’'Oxahvérite, 246. urPIN. Organographie végétale, XI , 162. cé Turntelles , XI , 193. U Ulocerus , X , 286. Ulva Lumbricalis dans les eaux dou- ces , XII, 29, Ur:opus obtectus , X, 286. Uncinia sur le Carex glauca, X ,92, Uncite, XIL,110. | Uniolites, XI, 193. Urania , XII, 254. Uuprenracu. Mesures barométri-| Urocére. Espece dd... , XEE,,122. ques dans les environs de Co-| Uropetalum longifolium, X , 182. blentz, X, 148. Ursus longirostris, XI, 175. 32 Bulletin des sciences naturelles. V Vaccinium , X , 309. Vauz. Flore de la Guinée, XII, - 1464. Vaisseaux encéphaliques de quel- ques animaux hibernans, XI, 170. Vazior. Animaux vivans dans les corps solides, X, 107. — Sur les animaux desséchés qui repren- nent le mouvement, XII, 135. Valorsine. Sur les filons de …, X , 4. Van Der Hoœven. Observation sur le cabinet d'anatomie comparée du Jardin du Roi à Paris, XI, 289. Van per Wicx. Revue des volcans _ éteints de l’Eiffel et des bords du Rhin, X, 302. Variolaria , XI, 50. Vautour de la Guiane , XII, 99. Vaucner ( J.-B.). Mémoire sur les charagnes , XI, 154. — Mono- pps des orobanches, XII, Végétaux. Corps organisés vivans et insensibles ; leur classifica- tion générale, XI, 136. Veines de quelques oiseaux, rep- tiles et poissons, X, 190. Venin des serpens à sonnettes, XI, Ventricule du cœur des poissons, XI , 90. Vente d'un cabinet d'hist. nat., X, 296 Ver intestinal , nouv. espèce , XI, 112. Verxox ( W.). Sur les couches au nord de l'Hamber, prés Cave, X, 14. Vernonia amygdalina, XI, 165. Vers des Pays-Bas, XI, 94. Vibrio lunula, XII, 251. Vicors.Suite des esquisses ornithol., X ,120. — Additions et correct. aux esquisses ornitholog. de .…, XI, 184. Vizziers ( A.-V. ne). Sur 3 lépi- doptères peu connus, XIE, 226. Vizziers (Fr, ne ). Rectificat. de la description du Bombyx Mit hauzeri, X, 315. Viola teydea, X , 253. Violacées, X, 155. Violettes de l'Amér. sept., XII, 67 Visiani (Rob. de). Srirpium dalt- maticarum specimen , XII, 171. Virey. Anatomie de la sangsue, X, 206. Vicnar. Sur une variété du Trigo- nella monspeliaca , XI, 280. - - | Volcans. Considérations sur les … par Poulett Scrope, X, 2. — Description des .… brülans et éteints, par Ch. Daubeny, 3. — Liste des ..…. brülans, par Ara- go, 36. — éteints de l’Eiffel et des bords du Rhin, 302.—dans les iles du Japon, XI, 1. — de Ki- rane, 264. — Note sur les … éteints du midi de la France, 196. —Considér. sur les ..…, XII, 277. Voluta, X, 130. Voyage dans les Montagnes Bleues de la Nouvelle-Galles du Sud, X, 64. — ... a la grande Char- treuse et à la Trappe d’Aigue- Belle, 160. — .. du capitaine Freycinet (part. Botan. ), 248; XI, 275; XII, 163 (part. z00- log.), 310. — ..… de découvertes dans le nord des Etats-Unis, XI, 17.—... au Brésil de MM. Spix et Martius, 22. — ... des natura- listes Ehrenberg et Hemprich, 68. — .... a Méroé , par M Cail- liaud, ( Botanique ), 165. — … ‘autour du monde, 226; XII, 76, 300, 301. :— … de M. Pan- der en Crimée, XI, 230. — … dans l'intér. de la Russie par Erdmann, XII, 18. — ... autour de l’île d'Owhyhee , 23.—... dans le midi de la France et dans les Pyrénées, 167. — ... chez les Kalmouks de l'Altaï, 272. — a Madére, au Brésil, etc., par Scouler, 274. Voysex. Sur les mines &e diamant de l'Inde méridionale , X, 71. Vrozicr. Diversité âes bassins de différ. races humaines , X, 110. Table des matières. 33 W Wauzserc. Flore de Goetheberg, XII , 173. Waëzer. Animalia nova in Brasiliä collecta, etc., XII, 203. Wagnérite. Sa forme cristalline, par Levy, XI, 41. : Waisez. Carte physique et miné- ralogique du Mont Saint-Gothard, XII, 14. LAS (C.-F. ). Sur les Ærica, X, 87. Warkernacez. Sur la forme du Brechweinstein , X, 67. Wayne. Remarques sur les obser- _ vations du Dr. Knox, XI, 177. Wessrer ( Th. ). Observations sur les couches de Hastings , dans le Sussex , X , 143. — Sur les cou- ches de Purbeck et de Portland, 218. — Réponse a un mémoire du Dr. Fitton, XI, 258. Weine. Aubi germanici, XIX, 61. Werver., Atlas des oiseaux d'Eu- r0ne,, AE, 78, 182, 255; XIE, 304. Weruerizz. Observations sur la mine de plomb de Perkiomen, en Pensylvanie, XI, 209. Weuver ( Th. ). Sur l'élan fossile d'Irlande , X, 41. Wien (de), X, 104 et 109. — Beitræse zur Naturgeschichte von Brasilien, XI ,172. Wieneanx. Note du prof. .…., X, 287. Wizsows Ornithology , XI, 80. Wincu. Flore de Cumberland , XI, 58. Wismuthkobalterz de Schneeberg, AD.:3%r% Wozurer. Sur le Pyrochlore , X, 166. — Analyse de ce minéral, XI, 211. — Analyse du mellite, XII, 156. — Analvse des mine- rais de plomb contenant de l'a- cide phosphorique ou arsénique , 34 Wowbar de Flinders, X, 115. Vurmbea (genre de mélantha- cées ) , XI , 59. Mie T Xeranthemum , X, 312. Xeropetalum, genre nouv. de Tilia- cées, XI, 165. Z Zencker. Batrachomyologia , XII, 207. _ Zinkénite , X, 167. — Son analyse, AE: 3; Zippe. Sur la fleur d’urane , nou- veau minéral, X , 303. Zippezius.Sur le genre Dictyophora, un, 77 Zizyphus parvifolia , XI , 165. Yarrezz ( William }). Rencontre d'une espèce de canard , nouv. pour la faune britann., XII, 98. Yeux des Hélicides, XII , 116. Yucca glauca , X, 252 Zoxzirxorer ( C.-F. )}. T'entamen Floræ alpinæ Helvetiæ |, X , 82. Zoologia fossile | XI ,,998. Zoologie des îles Malouines , X, 106. — ... 191; XI, 68 , 2%; XII, 300 et 301. Zoologiques. Observations … , X, 130. Zoophyte, nouv. genre, XII, 229, 300. > — FIN DE LA TABLE. PARIS.—IMPRIMERIE DE FAIN, RUE RACINE, N°. 4, FLACE DE L'ODÉON. dé dt «8. "Anh ai! Le sai A ke: sh ae des | D PTE 4-08 va 1 ? HN ES 6 “a A A MAS. ré “nt 0e wi L ; Mas à M 47 ù LE on PAR 4 ” [2 à À 0 » it tu (ae Un AT Lg ed $ rl 2e us ne É mer 3 ; NL. 2e ee , AA HEAA Ro ALARM «a > à à, is TH £ ne 494 LE £ Æ AE L L pa} + » rt” Ar si 712 # 54 # Fa # Ù 112 À der ww a Or ù SE 5 SAT HU PEU Ar RAT - BULLETIN DES SCIENCES — NATURELLES. SUPPLÉMENT A LA TABLE DE 1856. — "De. IN..B. L'indication des articles compris dans la division Æistoire naturelle générale ayant été omise par erreur dans la table de 1826 , nous donnons ce supplément , comme complément nécessaire de ladite table , à laquelle il devra être joint par le relieur. Abrégé d'hist natur., VII, 20. Académie de Stockholm. Rapp. an- nuel sur les progrès des sciences, publ. par l’..., en 1824,1IX , 251. Affnité des règnes de la nature, VIII, 145. Axszvx (N.). Descript. systémat. des product. indigènes tirées des trois règnes de la nature, VII, 24. Avis aux amateurs de la géolo- gie , etc. , IX, 39. Azaïs ( H. ). Précis du système uni- versel , VIII, 17. Biumenxsacx (J.-Fr.). Manuel de l'hist. natur., VII, 147. Bony DE saint-VincentT ( le col.). Mer considérée sous tous ses rap- ports, VIII , 269. k Bauenatezzr ( Gasp. ). Elémens d'hist. natur. généer. , IX , 37. Burrox. OEuvres complètes de … ; Lamouroux, VII, 27. — Id., par le comte de Lacépède , 148. Considérations sur les formes pri- mitiv. des organisat. inférieures, VII, 146. - Création. Sur l'idée d’une … , con- tinuée ,etc., VIIL, 147. ‘[Dau (3.-D.-C.). Recneil de mém. concernant les sciences natur., IX , 38. Description systémat. des product. indigènes tirées des 3 règnes de la nature , VII, 24. . +. . ‘1: Dictionnaire de l'hist. natur., VII, 22.— .. dessciences natur., par plusieurs profess., 25.— ... clas- sig. d'hist. natur., 26. DupPsnrEy. Voy. autour du Monde, VIII, 18. Enwanps (le Dr. W. ). Liaisons du règne végétal et du règne animal, VIII, 149. Elémens d'hist. IX , 37. Essai sur l'aflinité des règnes de la nature , VIII, 145. natur. générale, Formes primitives des organisat. inférieures, VII, 146. Frontier. Dictionn. del'hist. natur., VIL, 2. Géologie. Avis aux amateurs de M is; ett SE EE Bulletin des sciences naturelles. Histoire naturelle. Abrégé d'…., VII, 20. — … à l'usage de l'in- struct. publ. et privée, 23. — Dictionn. classiq. d’ ..., 26: — Mém. de la Societé d’ .. de Paris { Tom. 2), 145: — Manuel de V … , 147. —.. pour les écoles, VIII, 148. — Elémens d'... gé- nér. ; IX 022. ége. : | | LacéPëne ( le comte de). OEuvres complètes de Buffon, VII, 138. Lamouroux et DEesmarest. OEuvres complètes de Buffon, VIE, 27. Marrkzin (Gerg.-Fréd.). Consi- dérat. sur les formes primitiv. des organisat. inférieures, VII, 146. Manuel de Flhist. natur., VII, 147. Maure. Hist. natur. à l'usage de l'instruct. publ. et privée, VII, Mémoires de la Société d’hist. na- tur. de Paris (Tom. 2), VIl, 145. — Recueil de ... concernant les Sciences natur. , IX, 38. — .. de la Soc. helvétiq.dessciences natur., 250. Mer considérée sous tous ses rap- ports , VIIL , 269. Parallélisme et antagonisme des puissances des êtres corporels, VIIL , 146. Planches de Seba, VIII, 19. “+ du système universel, VIII, 75 FIN DU SUPPLÉMENT. PARIS. — IMPRIMERIE DE FAIN, RUE RACINE, Ne. PLACE Rapport annuel sur les progrès des Recueil de mém. concernant les Règne végétal. Liaison du … Rerpozsxy. Abrégé d'hist. natur., Sciences naturelles. Dictionn. des DE L'ODÉON. sciences , publ. par l'Acad. de Stockholm en 1824, 1X , 251. sciences natur. , IX , 38. . et du règne animal , VIII, 149. : VII, 20. .…, VII, 25. — Recueil de mém. - concernant les ..: , IX, 38. Seba. Planches de … , VIIL, 19. Société. Mém. dela. d’hist. natur. de Paris (Tom. 2), VII, 145. — Îd, de la :.. helvétiq. des sciences natur. , IX , 250. Stein. Hist. natur. pour les écoles, VIII, 148. Stockholm. Rapp. annuel sur les progrès des sciences, publ. par l’Acad. de .… , en 1824, IX, 251. Système et histoire de là nature, VII, 21 — Précis du .… universel, VIII, 17. ? Tauscuer ( A.-V.). Essai sur le de-. gré d’affinité des règnes de la nature, VIII , 145. — Parallélisme « et antagonisme des puissances des n êtres corporels, 146. — Sur l’idée d'une création continuée , etc. ; 147. x Voir. Système et hist. de la na: ture , VII, 21. Voyage autour du Monde, par Du: perrey , VIIE, 15. | > Ge + am CT TR, A, hu à ” x #. r de Ph ar ah LA FE Le 2, LE. 1L 24". En der: PP EE + à . tes drptins + | 4 pes : PP EE er +. rte D » à. 4 L Sd ee D s de tr de me 7 » # * ere ee sub me one tree - , : be = “ Te + - a» RP RE TE . et Run er + or, He , , £ à di rs du L ap [ be cpenmathen, 2" PT a lis chantait L'oe. et me En at e Lot ee he mir TT