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"h © mt se L eee v ee 2 à Los e munde sw "4 Re RE td rés ss. + pl. 0 2e he PE ele pl > Pré aber DRE . : . _ ne ñ dut hr 4 … tar td + xs 3 nn et rad te ge D ete as 0 de er nn Fete de cmt aohtee à ds hé ghetgt es re > ( : . e se ré a + + ir se A Ce pe, Ne me A A TT red ouh ne Poe Ve | 2 die te ten be mhtode 5 À sunddte + ‘1e - - . . EN ct “sien ri nr ts area à Pre net - PR nd re 0 er Ts hgt aie 08e ni te rà non mt get 0 td à À jt © mn he Ye y + . ” + < CE … … at dut + Dés is tn médet-0pE Eals, 08 V3 de Le Le cerps ep | Lan ns DSL de ere À qu Te a de “+ + 4 hero tel EE As res atels. 8 61 ss ds LU al - y" D On 9 * rt a+ sem e p er re < Leo Enr Le +. on 13 PAR E rit Le test . Dogg tee 9 nt Cu vers de Le Atom Le) nv Len +8 es CT .— + a” mu éotebé = hs y Late d AI 2 RSA TE Me A hr “ es de 08. 3 LS - mea 0 Pme rue Lee à C 1 L- « À m. R Le: 4 2 0S Ben ot té M PR . CT PR RL 2, PCR I bé eu * 7 : h A #4 ‘ Aer. d A host hate TS | ME id Det - arme à PF À ti « sites nm F2 Le e ue d 0 ph 4 — . + * … 1 pe PE) PA DL M4 it's “2 # NS 2 ut da Late L TE. EP + . # 208 qe été * ss * À e+ b"» QU on ge ho à 40% ni rie à: de a + re | en = - se + + ” » EE er pus Lr or. 2 AIS pue L Jen mer 2 + _ . re LS. . 7 A" : 7 Le _ acte ren on , a agi Set oh 7 ét € PE 6 gs «Vase .: - … « LA LA + ee s ds ? de us " be v4 > L éver dé Cu u us. +4: = . e- - & 2 .. mn « VAR re te L p (er . * + - … p _ P * den y se tnt -\ “pute = : - + + 0 + La _ del LE D sorts alt, n sl at # > à) parts: >. be - NI S L je . sure JET + Pa _ . _ mr ‘ 2 ES LE ; g , ÉLIT: > , - = Le” e L 4 ° bios: pré tige | Fe à ei et . + _ } d ms. d en CEA A à é = Loge . Sr L + : ds : _ a + ste À |: die # pe as ë 4 ‘ | : Re À . .… "1 » nd Lu La . *e i - RS TE or ee tr mega EE PT re ent Pertes D Robe te a ee _ - - + te an mt s . %” : L . nd Léls Mic As « ” L ai ê k bi KA HARVARD UNIVERSITY ES) LIBRARY OF THE Museum of Comparative Zoology BULLETIN DES SCIENCES NATURELLES ET DE GÉOLOGIE TOME XXIII. LISTE DE MM. LES COLLABORATEURS DE Le I1° SECTION DU BULLETIN UNIVERSEL DES SCIENCES ET DE L'INDUSTRIE (1) GÉOLOGIE ET MiNÉRALOGIE. Collaborateurs : MM. Berthier (R.) de Bonnard (B. ».), Boué (A. B.), Brochant de Villiers (Br.), baron Coquebert de Montbret ( C. M.), baron Cuvier, Du- fresnoy, baron de Férussac (F.), Girardin, Huot, C. Prévost (C. P.), Rozet. — Rédacteur principal, M. Dezarosse (G. Der. BOTANIQUE , PHYSIOLOGIE ET PALÆONTOGRAPHIE VÉGÉTALES. — Collaborateurs : MM. Bory de Saint-Vincent, À. Brongniart, Buchinger, Cambessèdes , F. Catoire, Duvau (D-vw.), Gaudi- chaud, Gay, A. de Jussieu (A. DE Juss.), Kunth, Mérat, Raspail, Richard, A. de Saint-Hilaire (Auc. ne Sr-Hiz. ) — Rédacteur principal, M. GuiLemin , (J.-A. GN., ou Gx.). ZooLoctE, ANATOMIE ET PHYSsIOLOGIE générales et spéciales des animaux, PALÆONTOGRAPHIE ANIMALE. — Collab. : MM. Audi- netServille (Aun. S.), Audouin, Bory-de-Saint-Vincent ( B. DE Sr.-V.), Breschet, Cocteau, baron Cuvier, Fréd. Cuvier (F.C.), De Fermon, Defrance, comte Dejean (D*.), Desma- rest, Duclos, Duméril, baron de Férussac (F.), Gaimard (P. Gaim.), Guérin (E. G.), Latreille, comte Lepelletier de Saint-Fargeau (L. S.-F.), Lesson, Luroth, Magendie, Quoy, Rang, de Roissy, Roulin, Strauss (S. s.), Virey. — Rédacteur principal : M. Kusx. \ (1) Ce Recueil, composé de huit sections, auxquelles on peut s'abonner séparément, fait suite an Bulletin général et universel des annonces et des nouvelles scientifiques, qui forme la première année de ce journal. Le prix de cette première année (1823) est de 40 fr. pour % vol, in-8°, ou 12 cahiers, composés de ro feuilles d'impression chacun. PARIS. —- IMPRIMERIE DE A. FIRMIN DIDOT, Le RUE JACOB, N° 24. 7 2 > Q \ | Ô X BULLETIN DES SCIENCES NATURELLES ET DE GÉOLOGIE, RÉDIGÉ PAR MM. DELAFOSSE, GUILLEMIN ET KUHN. Iil° SECTION DU BULLETIN UNIVERSEL, PUBLIÉ PAR LA SOCIÉTE POUR LA PROPAGATION DES CONNAISSANCES SCIENTIFIQUES ET INDUSTRIELLES , ET SOUS LA DIRECTION DE M. LE BARON DE FÉRUSSAC. TOME VINGT-TROISIEME. A PARIS, Au BUREAU GENTRAL DU BULLETIN, rue de l'Abbaye, n° 3, Et chez Levrauzr, rue de la Harpe, n° 81. Paris, Strasbourg et Londres, chez MM. Treurrez et Wurrz, Leipzig, MM. Brockxaus. 1830. DR us EP ue | Mari JUN 1 21959! HARUARD BULLETIN DES SCIENCES NATURELLES ET DE GÉOLOGIE. LAS VAR IA RL RIE LIVRE LVR INR LEVEL RILE LR LLELVVRELVUE LA R L/VR avant, GÉOLOGIE. : ; ; £ 1. ANLEITUNG ZUM HOEHENMESSEN MIT DEM BAROMETER.—Kle- mens pour les mesures barométriques des hauteurs; par J.- G. Wiemanx. 2° édit., avec 1 planch. Dresde, 1829. 2. HYPOTHÈSE SUR LES VOLCANS ET LES TREMBLEMENS DE TERRE; par J. Du Commun. ( A4meric. Journ. of Scienc.; vol. XV, n° 1, oct. 1828, p. 13.) Censure de cette hypothèse; par B. Bezz. ( Zbid.; vol. XVI, n° x, avril 1829, p. 51.) L'auteur cherche à établir que la surface de la terre jusqu’à 4 mil. :, est occupée par de l’eau, qui ne peut pénétrer plus avant, à cause d’un fluide plus dense qu’elle; que cette limite se trouve dans la mer ou dans les crevasses de la terre; que, sur la surface terrestre, l’eau douce monte plus haut que le plus haut niveau dela mer, en proportion de sa légèreté relative et la profondeur à laquelle ces deux espèces d’eau viennent en con- tact. Dans la profondeur de 4 mil. +, 1l y a de l'air comprimé propre à alimenter la combustion des corps inflammables et à entretenir l’activité des feux souterrains, c’est la causeimmédiate des tremblemens de terre et des volcans. Ainsi, il cesse d’être problématique pourquoi ces feux ne sont pas éteints, ou parle manque d'oxygène, ou par leur position sous la mer; pourquoi des iles volcaniques apparaissent et disparaissent; pourquoi les tremblemens sans explosion extérieure se propagent à une si grande distance, et sont plus destructifs que les éruptions vol- caniques. Il explique ainsi à sa manière les éruptions du Vésuve en 1730, et divers tremblemens de terre éprouvés en 1638, B, Tone X XIII, — Ocro8re 1830. I 2 Géologie. 1750, 1955, 1783 et 1594. M. Silliman lui a fait huit objec- tons, dont les pe sont que les gaz comprimés passent à l’état fluide; que le raélapge de ce fluide avec l’eau dépendra de leur affinité mutuelle ; qu'on ne conçoit pas ce passage de l'air sous l’eau, etc., etc. L'auteur y répond en disant que les expériences ont montré que l’air peut être porté à une densité supérieure à celle de l’eau, sans perdre de son élasticité; qu'il n’y pas combinaison, puisque la densité des deux fluides est différente, que l’eau est saturée d’air, et que M. Perkins a prouvé que sous la pression de 800 atmosphères deux tiers de l'air était encore aériforme, et sous celle de 12,00 atmosphères un tiers, n’est pas encore liquéfié. M. Bell contredit aussi la théorie pro- posée. | 3. SUITE DE LA NOTICE SUR LA TEMPÉRATURE DU PUITS ARTÉSIEN entrepris près des bains de mer de La Rochelle; par M. Fzeurrau DE BELLEVUE. ( Voy. le Bulletin d'avril 1830.) On peut se rappeler que ce puits, qui a été creusé dans un terrain jurassique compacte, sur un diamètre de trois pouces et demi seulement, n'avait encore, lors des dernières expériences faites le 28 mars par MM. Émy et Gon, que 369 pieds métri- ques ( ou 123 mètres ) de profondeur ; que l'eau s’y maintenait à 22 pieds au-dessous de la surface du sol; qu’elle était saumä- ire, et paraissait être en communication avec celle de la mer; qu'enfin il fut reconnu alors que la chaleur du fond de'ee puits était de r8°,12 centigrades, ce qui excédait de 6°,25 la tempé- rature moyenne du pays, et qu’en conséquence elle indiquait un accroissement d’un degré par 19 mètr.,71 de profondeur. Maintenant, nous apprenons que cette chaleur a continué à s’accroître à mesure que le puits se creusait davantage, mais que cet accroissement a été beaucoup moins rapide qu’aupara- vant. En effet, de forage ayant été prolongé jusqu’à 523 pieds ( ou 174 mètres, 33 ), MM. Émy, Gon et Clairian firent descen- dre le thermomètre au fond dn puits, les 10 et 18 septembre dernier, quelques jours après la suspension des travaux. Il y de- meura chaque fois 48 heures; il 2 retiré dans trois minutes, et il marqua, dans les deux expériences, 18°,75; tandis que la température de la surface de l’eau, à 500 did Éi-Bèses de ce point { observée le 18 ), n’était que de 15°,80, et celle de l'atmosphère de 17°,07. | Géologie. Îl en résulte que l’augmentation de chaleur dans ce nouvel approfondissement de 51 mêtrcs, m'a été que de 0°,63 , ce qui équivaut à un degré pour 81 mètres; et qu'ainsi, pour Ja pro- fondeur totale des 174 mètres, l'accroissement moyen n’a été que d’un degré par 25 m. 29 c., tandis que, précédemment, nous avions trouvé, dans les 128 mètres supérieurs, un degré pour 19 M. 71 C. Ces anomalies dans les progrès de l’accroissement de chaleur à différens niveaux ne sont pas rares. M. Cordier en a cité plu- sieurs exemples. D'ailleurs, la température d’une colonne d’eau aussi haute et d’un aussi petit diamètre que la nôtre, doit na- turellement éprouver des perturbations par l'accès des sources qui y pénétrent. Si les eaux de ces sources, venant de la surface du sol, où elles sont plus froides qu’à l’intérieur, parviennent à cette co- lonne par un chemin très-court, elles y refroidissent nécessaire- ment le point où elles aboutissent. Mais si elles ont fait, avant d’y arriver, un long trajet entre les couches du terrain au ni- veau de.ce même point, elles pourront n’en pas altérer la tem- pérature. Si, enfin, elles y parviennent de bas en haut, elles de- vront, au contraire, y apporter de la chaleur. Or, en faisant puiser par une forte pompe, pendant plusieurs heures, l’eau de ce puits, et, en remarquant que sa hauteur ne diminuait pas sensiblement, nous nous sommes assurés qu'il y existe réellement des sources ; et que, si son niveau se maintient toujours à 22 pieds au-dessous de la surface du sol, on doit croire qu'il s'établit par les fissures du terrain une communica- tion avec la mer, qui ne s’en trouve éloignée que de 50 mètres seulement, et dont la plus grande profondeur, à 6,000 toises de distance, est d’environ cent pieds. On ne saurait en douter, puisque l’eau de ce puits se gonfle d’un pied, comme celle des puits voisins, aux pleines mers des syzigies, ét qu’elle est plus ou moins saumâtre et trouble à différentes hauteurs. On aurait donc quelque chance de faire monter cette eau plus haut, si l’on interceptait cette communication par des tu- bes; ne füt-ce méme que dans la profondeur de 20 à 30 me- tres ; mais on n’en a point encore fait l'essai. Nos premières expériences du mois de février dernier nous avaient fait voir une singulière distribution de la chaleur dans I,  Géologie. la colonne d’eau. Cette chaleur était de 3°,13 plus faible à la partie supérieure de la colonne qu’à sa base. Il en a été de même (à un cinquième de degré ab, lors des expériences du mois de ve ap qui ont montré une différence dans le méme sens, de 2°,95. Cette anomalie de température, qui subsiste en différentes saisons, nous a fait présumer qu'il devait aussi en exister une dans la salure des diverses parties de cette colonne; qu’elle pouvait nous indiquer les points où les sources y pénètrent, et que, pour les connaître, il fallait y puiser de l’eau à diverses pro- fondeurs. En conséquence, M. Émy y a fait descendre un cylin- dre de cuivre terminé par deux soupapes, qui rapportait cha- que fois, sans mélange, l’eau du point où il était parvenu. Il a remarqué d’abord que l'eau était presque limpide dans le premier quart de la colonne; qu’ensuite elle était plus ou moins trouble, et qu’enfin elle devenait boueuse près du fond. Mais, voulant apprécier les divers A de la salure, qui était masquée au goût par le mélange des parties argileuses, il a eu soin de n’observer chaque échantillon qu'après l'avoir laissé reposer pendant plusieurs heures; et il s’est servi d’un aréo- mètre, qu'il a divisé en 20 degrés, depuis le point de l’eau douce jusqu’à celui de l’eau de mer. Il a reconnu ainsi 4 degrés de salure, à 8 mètres de profon- deur ; 10 et 12 degrés jusqu’à go mètres; 16 degrés à 105 mè- tres; et ne trouva plus que 7 degrés à 120 mètres et 9 degrés à 135 mètres. Il en conclut, avec beaucoup de probabilités, qu'un courant d’eau douce pénètre dans ce puits entre.ces deux derniers points de la colonne : et nous sommes portés à croire aussi que c’est ce courant qui, étant froid, à ralenti au-dessous de lui lac- croissement de chaleur que nous avions observé lorsque le puits n'avait encore que 123 mètres. Un autre genre d'expérience a été fait. Plusieurs échantillons de ces eaux, pris à 90 mètres et au-dessous, exhalaient une odeur argileuse fétide : on pouvait présumer qu'il s'en dégageait du gaz hydrogène ou quelqu'autre gaz. En conséquence, M. Je Verdon fit descendre, de nuit, une bougie dans les 22 pieds de la partie supérieure du puits demeurée vide. Mais aucune Géologie. 5 flamme ne parut. La bougie s’Cteignit dans dix secondes près de la surface de l’eau; uniquement peut-être parce que ce ca- nal était trop étroit pour que la combustion püût s’y maintenir; et ensuite elle brüla d’autant plus long-temps qu’on la rappro- cha davantage de la surface du sol. Quant à la nature du terrain, elle a très-peu varié dans cette profonde excavation. On n’a traversé que deux variétés du cal- caire compacte jurassique : savoir, pendant 20 mètres, le cal- caire d’un blanc jaunâtre, presque lithographique, appelé Pierre de banckhe ; et, pendant 154 mètres, le calcaire gris ar- gileux, dit le Banc bleu, renfermant, l’un et l'autre, des couches d’argile marneuse. La sonde n’a rapporté aucune trace de l’oolithe ferrugineuse inférieure qui doit exister au-dessous de ces masses, puisqu'elle se montre au jour entre le jurassique compacte et le lias, no- tamment à l’île d’'Elbe, située au confluent de la Sèvre et de la Vendée, à 13,000 toises au N.-E. de La Rochelle : direction suivant laquelle les eaux jaillissantes paraîtraient, selon quel- ques personnes, devoir arriver à notre puits. Malheureusement, diverses circonstances et surtout l’incer- titude où l’on s’est trouvé sur la profondeur de la masse dite le Banc bleu, et, par conséquent, sur la dépense qui serait encore nécessaire, ont fait ajourner la continuation de cette entreprise, aussi louable que désintéressée. Je crois donc, en attendant qu’on s'occupe des moyens de reprendre les travaux, devoir faire ici un appel aux géologues, en les priant de nous faire connaître ceux de ces puits qui, dans des situations semblables, auraient eu ou obtiendraient par la suite quelque succès. 4. OBSERVATIONS SUR LA LIGNE ANTICLINIQUE PES BASSINS DE LON- DRES ET DU HampsaiRe; par P.-J. Martin. (PAilos. Annals ; févr. 1829, p. 111.) C’est un appendice à son ouvrage sur la dénudation de Weald. La ligne anticlinique en question commence à Devizes ou dans Ja vallée de Pewsey, et élève et expose la craie au milieu des dépôts tertiaires. En quittant la craie des Altonhills, elle fait ressortir le grès vert avec lequel elle continue dans le Sussex. Puis elle soulève successivement les diverses couches du Wealdeu, 6 Géologie. et, traversant la Manche, elle produit la dénudation du Bou- lonnais , et se perd dans la craie de la Picardie, à moins qu’elle n'ait servi à séparer les bassins de Paris et de Londres , après avoir passé sous la mer du Nord. Sur cette ligne de 200 milles, et allant de l'Est à l'Ouest, et presque du Sud-Est au Nord- Ouest, elle présente partout les mêmes apparences. Si elle explique les fractures longitudinales, rend-elle aussi compte des fentes transversales ? M. Martin dit que la couche la plus inférieure du Wealden a été soulevée à 800 pieds sur la mer, tandis que dans la partie Ouest de la crète, elle est à 900 pieds au-dessous de la mer. Il veut appliquer son idée au sol tertiaire , et il prétend que la craie et les dépôts tertiaires ne sont en bassins que par suite de ces soulèvemens postérieurs à tous les terrains ter- tiaires. Tout ce qui était au-dessus du sable de Bagshot, dans le bassin de Londres, a disparu ou est sous la mer. Il n’est resté que peu de ce sable. Les argiles ont aussi disparu en partie. La craie, plus endurcie et moins aisée à être détruite, offre de grandes surfaces. L'auteur calcule que si l’on n’adopte pas son idée, l'épaisseur du sol anglais tertiaire et crayeux, étant de 4000 pieds, il y aurait eu des montagnes très-élevées dans l'endroit qui est maintenant un bassin. Il ap- plique son idée à des dépôts inférieurs à la craie, et il trouve que les pics les plus élevés ne sont que les extrémités de masses fendillées, et les continens entiers les cimes déchirées de crètes dont la base est cachée sous la mer. Ces convulsions de la na- ture sont en rapport intime avec l’action diluvienne. Un sou- lèvement tel que celui qui a produit là ligne anticlinique des bassins de Londres et du Hampshire serait suffisante pour pro- duire dans la mer un mouvement tel, que la moitié d’un hémi- sphère serait inondée. I ne donne pas les preuves de cette pro- position, et il termine en revenant sur le déluge que-M. Buc- kland aurait prouvé avoir été universel. Nous savons que l’hy- pothèse de ce dernier trouvera beaucoup d’incrédules tant qu’il n'aura pas démontré l'existence générale du diluvium , même sur les hautes montagnes, et la présence des corps marins dans le dilnvium de l'intérieur des continens. L’auteur ajoute en note qu'il reconnait dans une description de la Nouvelle-Galles du Sud , par M. Cunningham, un exemple de dénudation. Dans ce pays, le comté d'Argile offre, dans certains lieux, jusqu’à Géologie. 7 12 terrasses parallèles, sur une étendue au-delà de 200 verges. H y a des apparences semblables à Bathurst et sur la rivière de Hunter. Sur ces terrasses , il y a des lits considérables de sable et de gravier mêlé de coquillages, comme sur le bord des rivières ou de la mer. C’est donc un cas semblable aux routes parallèles de Glen-Roy en Écosse. _- A. B. 5, LETTRE DE M. D'OEYNHAUSEN SUR QUELQUES OBSERVATIONS GÉOLOGIQUES FAITES EN ANGLETERRE. ( 4rchiv für Bergbau und Huttenwes., vol. XVI, cah. 1, p. 200.) A Ormeshead, dans le pays de Galles, un lit de dolomie in- termédiaire contient des réseaux cuivreux, à côté desquels le calcaire est changé en dolomie jusqu’à + pouce des fentes. La dolomie contient supérieurement du schiste siliceux, comme aussi dans les mines de plomb du Flintshire et du Derbyshire. Ils n’ont pas reconnu le muschetkalk en Angleterre, mais ils ont bien identifié le calcaire magnésien avec le zechstein, parce que ses couches supérieures sont poreuses et souvent jaunes, les in- ferieures compactes et grises, qu’il renferme des spirifers et des productus, qu'il y a des poissons à Darlington et Sunder- land , et qu'il a la mème position. Les Malvern-hills sont plutôt composés de porphyre que de siénite. Le basalte de Dudley est du grunstein, de l’amygdaloïde et du porphyre, mais il n’y a pas de basalte. Il y a à Dudley et Wensbury un banc de houille de 30 pieds. Près de Coalbrock, dans le Wreckon , une crète d’amygdaloïde et de porphyre res- sort du sol houiller et intermédiaire. 6. OBSERVATIONS SUR LE GITE ET L’EXPLOITATION DU SEL EN ROCHE EN ANGLETERRE; par MM. D'OEYNHAUSEN et DE Decuex. (Zbid., vol. XVIII, cah. 2, p. 243.) Le new-red sandstone et le redmarl répondent au grès bigarré ctau keuper ; les dépôts n’atteignent que à à 400 p. ou 803 p.à Asnleyheath, A Pucklechuroh, dans le Glocestershire, les puits creusés dans le lias le traversent pour arriver au terrain houiller, et ont 153 p. de profondeur. À Durham, à 708 p., on n’a pas encore trouvé la houille, etentre Darlington et Yarm, le redmarl a 720 p. de puissance. Il y a plus de gypse dans ce dépôt que dans le Nord'de l’Allemagne, mais moins qu'en Lorrame et en K Géologie. Souabe. Il y a surtout du gypse à Chelbaston, à 6 milles de Derby, à Alston, à Burton, dans la vallée de Trent et dans le bas de la vallée de Dove, ainsi qu'à Nanterich, Northerich, Mobberley, entre Northerich et Stockport, à Allerton, à Thorn- ton dans le Yorkshire, à Newhaven, dansla vallée d’Éden en Cumberland sur lAucliff, sur la Severn à Bristol, etc. Il eu sort des eaux salées et minérales { Hartlepool près Durham, Thirsk, Croft, Knaresborough, et Rippon dans le Yorkshire, Gainsborough dans le Lincolnshire, Morcton dans le Shrops- hire, Orston et Thornton dans le Nottinghamshire, Loaming- ton et Newnham Regis dans le Waïwickshire, Tewkesbury dans le Glocestershire. Les bancs de sel sont horizontaux ou peu inclinés et fort irréguliers. Le banc supérieur du sel dimi- nue en puissance du Nord-Ouest au Sud-Est. Sur la limite Nord-Ouest, elle est de 30 verges, à Wilton 25 verges, et au Sud-Est 17 verges; ce qui est contraire à la règle que la puis- sance augmente vers l’affleurement. À Rockpit, près de Northwich, il y a deux bancs, l’un de 4 à 5 verges de puissance, a 35 verges de profondeur, et l’autre a 112-verges. Le dernier n’a pas éïé percé à r7 verges. Le sel rougeâtre se rapproche de celui de Vic. _ A. B. 7. MÉMOIRE SUR L’HISTOTRE NATURELLE DU DISTRICT D'ALFORD, EN ABERDEENSHIRE; par ÂLEx. Murray.(Vew Edinb. philos. Journ.; janv. 1829, p. 133.) C’est un coin de l'Écosse peu visité, et comprenant les sept pa- roisses d’Alford, de Tough, de Keig, de Tullynesle, de Forbes, de Cushnie et de Lochell. Ce pays a 30 milles en circonférence, et est séparé par une crête en une portion plate de 5 milles de long et un peu moins de large, c’est la vallée d’Alford, et en une portion montueuse, Il y a donc une très-grande plaine. Alford forme un district naturel entouré de montagnes assez élevées. Le Bennochée à 1440 p., d’après le docteur Keith (Survey of Aberdeenshire), et les montagnes de Cushnie doivent appro- cher de 2000 p. La partie la plus basse de Keig est à 400 P:, et les parties cultivées les plus élevées du district à r000 p- Parmi les montagnes éparses dans le district, il n’y a que celle de Caillievar qui soit remarquable. M. Keith lui donne 1480 p. Il y a quelques tourbières marécageuses. Le district d’Alford est Geologte. 9 principalement composé de granite quelquefois porphyrique ‘entre Tough et Lumphanan. Le mica abonde dans la partie Nord d’Alford. Dans la paroisse de Monymusk, il y en à à feld- spath décomposé. On trouve beaucoup de blocs granitiques. A Alford, il y a nn peu de calcaire (Tullynesle, Tough et Cushnie). Les blocs dérivent, dit-on, de roches situées au Nord-Ouest, ce qui prouverait que le courant est de ce côté. Il y a des roches amphiboliques en allant vers Strathdon et Glenbucket. Dans ces paroisses, se trouve aussi du calcaire susceptible dé poli. A Towie, cette roche est plus commune que dans le district d'Alford. A Kildrummy, il y a un grès secondaire argileux co- loré par le fer, et à fragmens de quartz et de gneiïs. Le Greenhill dans le Strathdon et le Towanreef, sont composés de serpen- tine.L’auteur l’a retrouvée dans plusieurs points de la paroisse de Leslie, et elle s'étend vers la mer au moins jusque dans la pa- Wroisse de Prewonay. C’est la même serpentine à asbeste et fer chromé, que celle de Portsoy en Banffshire. A. B. 8. SUR LES RAPPORTS GÉOGNOSTIQUES DU PORD S.-E. DES ALPES; par le professeur Srupen. (Zeëtschr. für Mineral. oct. 1829, p. 730 à 776.) L'auteur commence par critiquer la coloration de la carte de Schropp et C*, pour le pays entre Windish-Graz et Klagenfurt en Carinthie. Le gneis cest inséparable du micaschiste et paraît entre cette capitale et Volkermarkt, entre ce point et Gryffen, entre Unter-Drauburg et Guttenstein et autour de Bleiburg et Volkermarkt. Le calcaire grenu subordonné à ce terrain se voit sur le lac de Klagenfurt, et le calcaire compacte à Saint-Martin, etc. M. S. le distingue des lambeaux aux environs de Gryffen, de Saint-Paul, de Lavamund à l'O. de Heimburg, etc., qui pour- raient appartenir au calcaire alpin. À Gryffen et la vallée de Levant il y a un grès semblable à celui de Mels en Suisse et lié aussi à un schiste rouge et des agglomérats. On sait que l’auteur le rapporte à un dépôt secondaire récent. Sur le dos du mont de Gryffen ses couches dérangées sont percées par des filons de diorite et contiennent du marbre, des grès verts et rouges à parties talqueuses. Près Saint-Paul on a vu des blocs de basalte, La crète entre Saint-Paul et Lavamund est i’extrémité orien- tale des hauteurs qui séparent la plaine de Klagenfurt dela chaîne 10 Géologie. N°8 calcaire Sud, et qui, interrompues par la Drave à Eberndorf, s'étendent ensuite de Volkermarkt au mont Bacher - Gebirge. La molasse composerait ces collines d’après Keferstein et la carte de Schropp et C°, tandis que l’auteur n’y a reconnu que les cailloux, les agglomérats et les grès des alluvions anciennes de la Suisse. Près de Klagenfurt on y exploite un bois bitumi- neux identique avec celui d’'Uznach ou de Strailingen. Une semblable erreur leur est aussi commune pour plusieurs alluvions des vallées alpines autrichiennes. A ce sujet M. S. fait remarquer que le Nagelfluh horizontal de Salzbourg, composé de débris alpins du voisinage, a été confondu jusqu'ici, surtout par MM. Reuss et Brongniart, avec le Nagelfluh suisse, plus ancien, incliné et composé de roches la plupart étrangères aux Alpes. Le premier ne serait qu’un dépôt alluvial et le second tertiaire. En accordant que le Monchberg et le Schlossberg à Salzbourg est une alluvion, nous avons observé cependant à Aigen près de là un Nagelfluh assez incliné, superposé sur des marnes tertiaires coquillères, et l’auteur reconnaît qu’il‘y en a d’anciens au lac Wallersée, De plus, au Sud de Klagenfurt nous avons cru re- marquer de la molasse recouverte par le dépôt dont il parle. Com- ment distinguer quelquefois si ce dernier est tertiaire supérieur où alluvial, puisqu'il y a eu à ces deux époques des dépôts identiques? Peut-on se fier à la position transgressive des allu- vions sur la molasse ? En allant de Volkermarkt à Windish-Kappel on remarque à Sittersdorf la première muraille calcaire. C’est une roche grise où blanchâtre à aspect jurassique, ou bien une dolomie. Après Kappel lon voit paraître du diorite, et au débouché de la vallée du Lopen du granite décomposé à parties noires et accompagné de schiste rouge. Le granite s'étend, dit-on, plus à l'O. et y recouvre le calcaire, Il y aurait du micaschiste dans le Sud de la vallée de Fella, et du gneis dans celle de Rimnick. En allant vers Fellach on trouve le calcaire inclinant irrégulièrement au S.-O. près du granite et d’un point du schiste gris, et un agglo- mérat quarzo-micacé, variété de celui de Valorsine; plus haut il y à un grès quarzeux mêlé de schiste sablonneux rouge, au- dessus d’un calcaire gris feuilleté et ondulé, qui est remplacé, çà et à, par la dolomie formant de hautes montagnes. A cette der- nière roche doit succéder, près de Fellach, du schiste argileux | Géologie. 11 et micacé. Le granite forme ici un filon en amas, des deux côtés duquel le calcaire incline diversement. Dans la vallée de Lopen une grande variété de roches primaires succède au granite, savoir : de la serpentine avec du schiste verdâtre, du granite récent rendu porphyrique par des cristaux d’amphi- bole, de feldspath, ‘et à nids de chlorite et de quarz, de la siénite micacée comme celle de Predazzo, et des amphibolites. Dans le granite les cristaux de feldspath sont courbés ou fendus , ont un noyau translucide gris ou rouge, un bord blanc, et leurs con- tours sont arrondis au lieu d’être angulaires comme s'ils avaient éprouvé une pression extérieure. Les trois dernières roches s’entrelacent sous la forme d’amas irréguliers ronds ou angu- laires ou même de blocs. Le granite aurait-il brisé et enveloppé comme à Predazzo la siénite, et les amphiboles du granite se- raient-elles dues à une épigénie? A près cela les chiste argileux à diorite reparaît. M. S. observe que ces dépôts se trouvent ailleurs dans le sol intermédiaire qui existe à Bleiberg, que dans ce cas le grès rouge de Gryffen serait du grès pourpré de transi- tion, et que les druses de molybdate de plomb existent dans le calcaire de Bleiberg à Lopen et Schwarzenbach. La vallée supé- rieure de Lopen se divise en deux; par sa branche nord on ar- rive bientôt au calcaire alpin gris, tandis que dans le vallon de Miz les roches cristallines continuent et s'élèvent même sur les hauteurs entre les deux vallons. Ce sont surtout du schiste à diorite, du schiste passant au Hornfels, un mélange de feldspath et de quarz à amphibole. En descendant vers Schwarzenbach le granite à nids siéni- tiques et de feldspath elliptique ou porphyrique reparaît. A une heure avant ce village on entre dans la première chaïne cal- caire. Remontant la vallée de Mis pour aller à Saint-Veit on voit à un quart d'heure hors de Schwarzenbach du granite-siénite » du gneis à amphibole, etc. Plus haut succède le schiste à dio- rite jusqu’au-delà de Saint- Veit, et il forme la crète entre le Mis et le Schall. Vers Schonstein il y a du gneis amphibolique, et au pied de la crète il supporte des amas de calcaire gris et fin. Avant ce bourg il y a des basses crètes d'argile diluvienne. On fait remarquer que ces dépôts cristallins sont placés à la bifurcation de la chaîne calcaire qui se divise en chaîne septen- trionale terminée par le mont Ursula, et en chaîne méridionale 12 Geologie. N°8 ou de Croatie. Le granite ne serait-il qu'un produit igné prove- nant de l’altération des roches primaires du Bacher Gebirge, et le Trapp serait-il parallèle à celui de Fassa? Le schiste et les productus de Bleiberg le génent, Au Sud de Schonstein il y a une crète de calcaire alpin en partie désagrégé en sable. Dans la vallée qui va à Wolau onsignale de la molasse accompagnée de sable; à Wolau il y a du trachyte, et vers Gilly l’auteur décrit les agglomérats trachytiques fins, cités aussi par Keferstein, liés à un porphyre,en partie rétiniti- forme et verdâtre, et en partie violâtre, et accompagné d’argile ferrugineuse. Il n’y a pas de quarz. Dans un autre profil du même pays l’auteur a trouvé le trachyte à Huda Luckna dans un grès marneux , vertical et à bancs de Nagelfluh. Au pied du Losch- berg il y a du calcaire en partie magnésien qui est interrompu jusqu’à Weitenstein par le grès micacé à traces de lignite. A Neu- kirchen il croit avoir reconnu le tufa feldspathique vert. L'au- teur classe les grès dans les molasses et les rapproche de ceux de Kropp, tandis que M. Keferstein en fait du Flisch et les place sous le calcaire alpin. M. St. n’admet nullement ce dernier point : il prétend que M. K. s’est trompé aussi pour Raïbel où son Flisch est placé distinctement, en partie contre le calcaire alpin à la cascade et en partie entre la dolomie du Manhardts- berg et l’ancien calcaire. De plus, il prétend que M. K. réunit dans son Flisch non-seulement 6 dépôts secondaires, savoir : le grès du Simmenthal placé sur le calcaire du Stockhorn; le grès du Niesen;, le seul inférieur au calcaire alpin, et répondant à sa définition; le grès alpin à Nummulites, et les grès de Gur- nigel, de Ralligen et de‘Taviglianaz, mais encore des portions du calcaire alpin, de la molasse ct du schiste argileux. Malgré cette critique assez fondée, et sans vouloir décider pour le cas du grès de Wolau, M. K. nous paraît avoir classé fort bien dans le grès vert ou flisch plusieurs lambeaux arenacés à aspect tertiaire en Carinthie. Quant à son rapprochement de ce der- nier flisch du grès viennois à fucoïdes, il est faux, comme le dit aussi M. St. Au S. de Cilly il y a des agglomérats porphyriques à nids de calcaire gris, de dolomie, de quarz, de grès endurci, etc., et à ciment argileux rouge. Ils sont séparés des dolomies par du calcaire gris mêlé de porphyre. Les vapeurs magnésien- nes n'auraient donc changé que les masses supérieures, acci- Géologie. 13 dent en rapport avec les schistes magnésiens sur les calcaires à Nummulites et à Poissons de Glaris et les lamelles talqueuses ‘des couches calcaires supérieures du Simmenthal. Les deux roches précédentes accompagnent la San à l’O., des agglomé- rats porphyriques rouges passant au schiste existent entre des collines calcaires, entre Koschniz et Leboia. Vis-à-vis de Neu- Cilly il y a une brèche trachytiforme, et à Ober-Cilly le chä- teau est placé sur un porphyre à nids quarzeux. À Leboia des amas de lignite dans une argile grise-bleue forment, entre deux chaines calcaires, une espèce de barrage. En allant de Cilly à Rohitsch on traverse des moiasses, l’eau acidule en sort dans ce dernier lieu. Entre ce point et Krapina on traverse une branche du Mazzel-Gcbirge, qui est composée de calcaire noir et qui offre à son bord oriental du trapp et une brêche trappéenne à fragmens quelquefois arrondis d’un calcaire blanc. Au pied Sud du Mazzel-Gebirge l’auteur retrouve la molasse de Cilly. A Krapina et à Pettau il compare fort bien l’agglomérat de notre calcaire à coraux avec la molasse coquil- lère suisse, et le subordonne à la formation de molasse micacée brunûtre et de sable quarzeux. Il y a des bancs à fragmens de coquilles et à grains verts, et d’autres assez grossiers, comme ceux de l'Entlibuch. Au-dessous il y a des marnes bleues. Entre Krapina et Pettau il signale du porphyre sans. quarz, puis du grès fin micacé gris ou noirâtre, schisteux et ressemblant à la grauwacke. Le grès horizontal sur le côté Sud du Mazzel-Gebirge incline à l'Est et au Nord sur le revers opposé comme s’il recouvrait une convexité. M. St, se demande si on peut le rapprocher de la molasse qui se pro- longe de Hongrie autour de Pettau. De là à Radkersburg, ce dépôt nous à paru plus ancien et au moins secondaire, et il existe près du calcaire noirsemblable en Slavonie. L'auteur signale du calcaire à Miliolithes, à Wurmberg, près de Marburg et à Saint-Anna près Kapfenstein. Les cimes boisées du Mazzelge- birge sont composées de calcaire blanc ou gris entre Krapina et Radeboy : près de ce dernier lieu ur ravin profond offre des alternats de schiste argileux noir, et de grès plus où moins grossier à ciment de calcaire noir. Ils ont l'aspect d’un dépôt de grauwacke, et nous les réunissons, contradictoirement à M.St., au grès cité plus haut. Prés de Zamabor M. Lemaire cite 14 Géologie. des grauwackes? et des calcaires semblables. Au-dessus de ce dé- pôt l’on trouve des alternats de marne schisteuse et grise à co- quilles marines brisées, bivalves et univalves. Près de ces cou- ches inclinées au Sud s'étendent quelques bancs dejayet exploités et rappelant celui de Kapfnach en Suisse. Plus haut il y a des grès marneux et des sables à bancs de grès coquillers brunâtres et même de calcaire coquiller rappelant quelques varietés du Leitha-Gebirge. Dans les parties supérieures de ce système inch né de méme au Sud, on découvre des nids irréguliers d’un soufre brunâtre dans une marne argileuse plus ou moins sablonneuse et grise-brune. M. Bohr croit avoir reconnu l'odeur du sele- nium dans ce soufre. Les concrétions sulfureuses sont entourées d’une croûte marneuse et mème remplacées quelquefois entière- ment par de la marne. Entre les bancs à soufre et au-dessus il y a une marne schisteuse compacte grise à feuillets et globules coniques de spath calcaire fibreux. Ces cônes rappellent la for- mation du Tutenmergel; ils vont en forme d'escalier et la pointe en bas. Le schiste dur en question contient, comme l’on sait, des impressions de feuilles de dicotylédons, de poissons d’eau douceet d'insectes hyménoptères et diptères, dont la description estbien à désirer. Il y en a une belle suite chez M. Guzmann, ingénieur à Klagenfurt. L'auteur compare plutôt ce soufre avec celui de Cesenate et de Reggio qu'avec celui de Sicile; néanmoinsila tort de croire qu'il n’y a pas destrontiane à Radeboy; on en conserve à Pest. Il attribue le soufre à-une décomposition organique, et le classe avec Oeningen dans la molasse supérieure. | A. B. 9. SUR LA STRUCTURE ET LE CISEMENT DES FORMATIONS Sur la pente nord de la partie occidentale des montagnes de Sando- mierz en Pologne ; par A. Scaxerner. (Archiv für Bergbau und Hüttenkunde de Karstèn ; vol. 19, cah. 2, p. 450.) L'auteur décrit le pays entre Sandomierz , Klimontow, Iwanisk, Stupia, Bodretyn, Suchedniow, Bzyn, Szydlowiec, Os- trowiec et Cmielow , et cétte esquisse n'est que le résumé d’un onvrage qu'il compte publier. La direction des crètes et des dé- pôts correspond à celle dela chaine principale qui va du S.-E. au N.-0. de Sandonierz à Miedzianagora par Lysica Gora. L'in- Géologie. 15 clinaison générale estau N.-E : elle est très-forte dans les dépôts inférieurs, tandis que l’horizontalité distingne les derniers. Les formations de schiste argileux et de grauwacke n’atteignent pas l'élévation du calcaire intermédiaire et surtout du quarzite. Les dépôts qui suivent ce dernier occupent un niveau plus bas. La chaine intermédiaire de Sandomierz est un groupe isolé de 24 milles carrés. Le schiste argileux se trouve surtout dans la par- tie S.ÆE. de Sandomierz, Fuguszow, Klimontow, Gorki, Po- krzywianka , Konarska-Wola, Boduszow, etc. Il passe à la grau- wacke en se mêlant de quartz; il court h. 2 et imcline au N. dans la partie orientale du pays {près de Sandomierz), et h. 9 à 10 du S.-E. au N.-0. avec une inclinaison au N.-E. dans la portion N.-O. de la même contrée. L’angle d’mchinaison varie de 60 à 80° où les couches sont verticales. La grauwacke court aussi h. 7 et 9 de l'E. et S.-E. à l'O. et N.-O., et l’inclinaisonest aussi N. et N.-E. Elle existe surtout dans la partie S.-E. des.en- virons de Sandomierz, et dans les vallons de Dembiany, de Naslawice, de Krobielice, de Fuguszow, d'Osine, d'Uzarzow, d’Osolhin et de Klimontow. Il n’y a pas de fossiles. Elle passe au grès quartzeux ct au quartzite (Uzarzow, Osine et Osolin ). Cette dernière roche fait suite au terrain de Grauwacke avec.la même direction et inclimaison, et est mal stratrfée. Elle forme la chaine principale des montagnes de Sandomierz, atteint 2,000 p., dans le Lysica-Gora, au S.:du couvent de St.-Catha- rina, ét limite au N. le sol intermédiaire. Elle se prolonge jus- qu’à Ptakanow et se revoit à Lagow, Deleszyze, Kielce et Chec- zyn. Au N.-O., le chiste argileux.est limité par du calcaire dans les environs de Iwanisk. C’est une roche grise, noire et rouge, compacte, esquilleuse ou terreuse et veinée. Elle s'étend de là par Lagow à Checzyn et Kielce où on en retire des minerais. Il y a des couches bitumineuses et fétides, et même de la poix minérale à Lagow. Il est difficile de voir les rapports du cal- caire au schiste argileux,, le premier s'élève plus haut que le dernier , et à l'O. de cette bande calcaire, le quartzite alterne avéc le calcaire. On aurait donc un terrain de schiste et de grauwacke suivi d’un dépôt de grauwacke pure, puis de quart- zite ou de grès pourpré intermédiaire et de calcaire métallifère; mais l’auteur voudrait placer le calcaire entre le 1° et 2° dé- pôts. Dans le second chapitre consacré au sol secondaire, il 16 ; Géologie. | N°9 montre que ces terrains environnent les précédens, et s'étendent au N. dans la plaine, et au S. jusqu’à la Vistule où ils touchent aux Carpathes, tandis qu’à l'O. etau S. O. ils se lient avec les roches semblables de la Silésie supérieure et de Cracovie. Un calcaire secondaire, inférieur aux schistes calcaires et ar- gilo-marneux, borde le quartzite de Bodzentyn jusqu’au S.-O. d'Opatow. Un vallon à l'O. de Bodzentyn le limite entre Wzdul et Lesno, car le grès rouge forme déjà les hauteurs de Wzdul. Il est possible qu'il s'étende encore plus au N.-O., mais il y est couvert, à moins qu'on ne doive y comprendre le calcaire res- sortant du grès rouge, à l'O. du Kirchberg à Zagniensko. La limite N. commence à Siekierno, et court au S.-E. entre Pron- kowice et Sniadka jusqu’à Szerzawa, d’où il retourne auS. jusque vers St.-Marz. Au S. le Punikla, du moulin de Psar à St.- Marz, le borde. On le divise en 2 groupes, l’inférieur est un al- ternat de schistes calcaires et marneux , et dans le supérieur le calcaire domine. Les schistes sont gris ou verdâtres, quelquefois micacés, et ressemblent quelquefois à la grauwacke schisteuse, en renfermant des grains de quartz. Les strates calcaires gris n’ont que quelques pouces à 2 p. de puissance. Il y a quelque peu de pyrites (Sieradowice). Certaines couches argilo-calcaires sont pleines de coquillages, surtout de térébratules. La direc- tion des couches est h. 9 et 10 du S.-E. au N.-O., et l’inclinaison au N.-O. sous 60 à 70°. On ne voit pas la superposition immé- diate de ce dépôt sur le quartzite qui en est séparé par le Punikla, et qui a la même inclinaison. Sur lui on trouve à St.-Marz un agglomérat rouge et un grès blanc alternant avec des argiles rougeàtres. Le groupe supérieur calcaire est séparé du précé- dent par une ligne tirée de Siekierno au N. de Sicradowice, et au S. de Sniadka au moulin de Sniadka sur le Punikla. Le 1°° est au N., et le 2° auS. Ce calcaire est dur, compacte et ter- reux, en partie fétide ou grenu à denses de spath magnésie, c’est- à-dire dolomitique. Il est stratifié et court h. 6 à 10 du S.-E. au N.-O., et est incliné au N.-0. sous 40 à 45° ( Sniadka, etc. ). Entre le Punikla et Szerzawa les têtes des couches sont couver- tes de blocs de grès blanc et rouge, et plus loin les mêmes grès moins fortement inclinés (10 à 15°) forment des éminences. Plus au S.-O. de St.-Marz des alluvions ou ce grès couvrent notre dépôt, qui en ressort çà et là comme à Rzepien, à Czentskow ON TT , / | Géologie. 17 près de Sinpia, où il contient des fossiles. Plus att S.-E, les val- lées ne sont pas assez profondes, mais la configuration du sol en indique le prolongement. Ce dépôt de schiste et de calcaire occupe un plus bas niveau le long de la crète de quarzite du mort Swienty-Krzyz. Le grès rouge qui le suit, s'élève assez rapidement et-_attcint un niveau supérieur. Ce n’est qu'au S. d'Opatow, dans la vallée de Kochoweck, qu’il y a du caicaire grisätre, compacte et fétide. Il y a aussi des bancs à surface bosselée, Plus loin, sous ces couches, on trouve dans une vallée, entre Bratkow et Ozicmblow, de la marne bitumineuse et schis- teuse à coquilles, elle passe au calcaire fétide qui contient des filets de gypse, et enfin au calcaire noir-brun à pyrites. Ce sys- tème est presque vertical et incliné au N.-E. Plus au S., entre Bratkowet Kobilanki, il y a un agglomérat quaritzeux et du quartzite incliné au N.-E., ce qui indiquerait la fin de notre dé- pôt problématique. À VE. de Wlostow et dans les vallons de Grochelicedolne, gisent des calcaires gris et jaune-gris, et du calcaire fétide, gris et noirâtre, et à Krawow des marnes en partic argileuses et schisteuses. Au-dessous de ce lieu, il y a des couches très-inclinées de schiste argileux fendillé, et auS. s’é- lève le mont Kadlubek, dont la pente O. et S. est composée de calcaire blanc veiné. L'auteur compare ce dernier à celui de Ko- chowek, à celui de Rzepien et Sniadka, et les roches schisteuses de Bratkow et Karwow à celles de Bodzentyn. Il montre en- suite que ce dépôt schisteux est totalement différent du système duschiste argileux, de la grauwacke etdes calcaires qui sontsous le quartzite. Dans le premier la couleur verditre et la nature marneuse et bitumineuse dominent, taadis que le schiste argileux est gris et n’a pas ses caractères. De même le calcaire est très- feuilleté, et en partie dolomitique sans fossiles et sans métaux dans le dépôt problématique, tandis qu'ilestindistinctement stra- tifié, jamais magnésien, à coquillages, à bancs d’agglomérats rou- ges et à galène dans le système duschiste argileux. Dans ce der- nier le terrain est coupé par de profondes vallées, et dans l’autre la surface n’est qu’ondulée et son niveau est plus bas. Il compare ce dépôtsupérieur au zechstein, parce qu'il est placé entre des roches qui répondent au grès houiller, et surtout entre des grès rouges qui appartiennent au grès bigarré. Il y a méme des in- -dices de calcaire giobulaire et de rauchwacke à Kochowek. B. Tome XXIIL, — OcroBre 1830. 2 18 Géologie. N° y Ce dépôt est suivi d’an grès qui commence près de la masse de quartzite, s’avançant au Nord vers Ptkanow et s'étend au N.-O. pendant plusieurs milles avec une largeur d’un mille. Les limites Sud sont à Opatow, Zochczyn , Tuklanow, Zwola, Wierzhbontowice, Wilkoczyn, Woicechowice , Wrochy, Niec- zulize et St.-Marz, d’où il se prolonge au Nord jusqu'à Szer- zawa et délà au N.-O. par Pronkowice et Siekierno, puis au Sud jusques dans la vallée du Punikla à Wzdul, enfin il passe de- vant Wistemppe et Zagniensko, continue au Nord de Medzia- nägora et va au-delà de Wikin et Bobrza. Les limites Nord sont le Kirchberg à Ptkanow, Kornaczyze, Boguslawice, Sadowice, Ruszkow, Gromadzize, Mirkowice, Mnichow, Bukowie, Cho- zimow , Matojadle, Godow, Stykow, Dzuerow, Wierzbnik, Wachock, Wielkawies, Parszow, au Nord de Suchedniow et au N.-0. de Samsonow. Ce grès est inférieurement un agglomérat grossier de cailloux , de quarzite, de calcaire et de schiste argt- leux. Les débris calcaires dominent dans les contrées orientales et le ciment y est’plus fort et ferrugineux. Le quartz et le ciment quartzeux se voient plutôt dans la partie NK.-O. La masse prin- cipalé de la formation est un grès fin à ciment argileux, ferrugi- neux, ousiliceux, ct de teintes rouges, blanches et jaunâtres. Ces dernières variétés rappellent le quadersandstein à Parszow. Il ne contient ni minerai de fer, ni houille ni traces végétales. Il court h. 9—10 du S.-E. au N.-O. et incline faiblement au N.-E. ou 10 à 20° dans les masses inférieures. Sur la limite Nord, le grès est accompagné d'argile marno-schisteuse verdâtre ou rou- geâtre. Au Kirchberg à Ptkanow cette dernière couvre le grès rouge et le quartzite. Plus au Sud et à l'Ouest il n’y en a quedes traces à Lipowa, Boguslawice, Grochelice, Szuczyze , Sadowie, Facentow, Obreczna et Rzuchow. Dans tous ces lieux, à l’ex- ception des deux premiers, les argiles marneuses sont couver- tes de grès et d'argile schisteuse à combustible. On les a recon- nues en perçant ce grès à Gromadzize, Gozdeïelie, ainsi que dans les vallons de Miechow, Biechow, Bukowie et Chozimow, et sur de grès rouge de la vallée de Kamionna , près de Dziurow, Michalow, Starachowice et Wachock. Il paraît remplir les vallées entre le grès rouge sur les hauteurs de la rive droite du Kamionna à Gorniki, Lubianka, Rattay et Wenglow ; il paraît sur la rive gauche dans les ravins entourés de grès supérieur Géolc ge. 19 blanc ct à houille. De Wenglow jusqu’à Mostek et Parszow, il couvre toujours le grès rouge. On y a trouvé de la sélénite à Eubianka, et au-dessus de ces marnes il y a des bancs ferri- fères qui appartiennent à un dépôt plus récent. L'auteur classe tout ce dépôt arénacé dans le grès bigarré. Un calcaire bleu-gris où jaune-gris recouvre çà et là les mar- nes précédentes, comme sous Bukowie et Chozimow, à Malo- jedlo et Szeligi au Sud et S.-0. de Kuñow. C’est un calcaire di- visé en'strates d’un p. à quelques pieds ct alternant avec des lits ninces de calcaire argileux gris, en partie oolitiforme. Il incline à l’Est sous 50 à 80°, 1l est sans fossiles et sa puissance est peu considérable. Plus au S.-E. de Bukowie, dens la vallée de Micchow il ya sur les marnes un agglomérat grossier presque entièrement cal- caire. Il ést divisé en couches inclinant fortement au N.-E. Il croit qu'il représente Île calcaire de Kunow. Plus au S.-E., on ne voit plus que du terrain charboneux sur les marnes. Dans les hauteurs, entre Kryrki et Ruda, au N.-0. de Kunow, le même caïîcaire reparait, mais des dépôts plus ré- cens cachent la liaison de ces deux NE calcaires. Plus loin toute trace de calcaire cesse, et ce n’est qu'à deux milles au N.-O0. entre Wielka- Wies, Parszow ct Maykow qu'il y a des calcaires dans la même et ct en partie cachés par des marnes argileuses bigarrées à bancs ferrifér cs, des grès quarzeux ét des marnes. Entre Parszow et Maykow, le méme calcaire re- parait, et passe sur la rive opposée etse montre au fond de Ja mine Anna jusque près de la vallée du Jaslonna. Il se rencontre au Sud de Bzyn et s'étend à VO. susqu’au K. et N.-O, de Samso- now. Les lits supérieurs sont argileux et jaunâtres, au-dessous vient du calcaire marneux oolitique appelée Opoka, et à mica. Plus bas il y a du calcaire compacte ou terreux gris-bleu, Il in- cline faiblement au N.-O. et E. I s'élève pendant quelques toi- ses pour s’abaisser eusuite et former une quantité de petits contournemens ou d'élévations. Il y a rarement des fossiles. Quoique ce calcaire soit le même qu'à Kunow, les roches qui le recouvrent ici sont un peu différentes. Entre Wielka-Wies et Maykow ct entre Maykow et Bzyn, ke ‘calcaire : SUBROTTE des alternats d'argile et de marne bigarrée, lits de grès quartzeux et de He Ar HCUX, PUIS viennent 4 2, 0 Géologie. N° 9 argiles schisteuses et des grès comme à Kunow. Sous le calcaire il y a des marnes rouges ou des grès rouges ou blancs. Les mémes marnes supérieures ou irisées se retrouvent aussi sur les marnes rouges, dans les lieux où le calcaire manque. Il y en a des traces dans la contrée S.-E. de Gromadzize à Kunow, mais à Wierzbnick elles surmontent les hauteurs des argiles mar- neuses sur la droite de Kamionna. Des bancs de grès quarizeux ou argileux blanc ou rouge sont au milieu de.ces alternats de teintes diverses. À Zubianka un lit de calcaire marneux de 30 pieds est dans la partie inférieure. Ce dépôt contient des traces de fer argileux brun et rouge; un dépôt ferrifère sépare les marnes irisées des marnes rouges. On en trouve des rognons dans les gorges de Meichow, Bukowie et de Chozimow entre Godow et Ruda, et surtout au N.-O., dans les environs de Wierzbnik, Gorniki, Wenglow, et au Sud de Wielka-Wies à Mostek. Le gite ferrifère court h. 9-11 du S.-E. et S.-S.-E. au N.-O.et N.-N.-O., et incline au N.-E. sous 5 à 10°. Il forme des dépôts en bateaux. Le fer hydraté brun ou rouge est assez manganésifère et inférieurement assez calcarifére. Il a de 3 à 20 pieds de puissance. Entrée Wielka-Wies et Parszow le mine- rai git sur Îe calcaire, court h. 10 à 11 avec une inclinaison très-faible à l'Est, et a 6 à 24 po. de puissance et n’est reconnu que par l'exploitation. Il faut traverser 1 à 3 toises de sable ar- gileux, et les marnesirisées, et enfin des argiles schisteuses fer- rugineuses brunes ou rouge-brunes. Vers Marcinkow il y a sur les marnes bigarrées et même sur le minerai qui leur est supé- rieur un lit de calcaire marneux gris. Les mêmes relations se voient à l'O. de Maykow à la mine d’Anna. Supérieurement do- minent les calcaires marneux et argileux, plus bas sont les ar- giles et marnes schisteuses de diverses teintes, à bancs de grès ; enfin vient le minerai ayant 4 à 24 po. de puissance et cou- vert d’une toise de marne noire et jaune. Ces marnés sont très - difficiles à distinguer de celles dans la partie supérieure du grès bigarré, Le minerai offre de l’hématite compacte, on bien il est granulaire. Le banc court h. 10 à 10 avec une inclinaison à l'E. et N.-E. Il continue au N.-O. d'Anna, et après l'interruption de la vallée de Bzyu, il se rencontre au N.-0. de Rheiow, et y court de l'E. à l’O.; le minerai de ce dernier lieu contient de la calamine, et il est couvert de strates calcaires minces, ressem- Geologie. 21 blant au mulchelkalk de Tarnowitz. À Deslejowgora et à Swinia- gora il y a des minerais semblables. L'auteur classe ensuite ces derniers dépôts, et y trouve le kenper, le muschelkalk, le grès bigarré et le zechstein. Les marnes rouges du grès bigarré rappellent celles qui représentent seules dans la Silésie supérieure cette formation. Le dépôt ferrifère de Sandomicr correspond à celui de Tarnowitz; ce sont les mêmes marnes schisreuses; et en Silésie, lorsque le banc à minerai n’est pas couvert de calcaire , il est placé aussi sous des argiles mar- neuses rouges et jaunes, ou le keuper. Ces derniers se voient à Nakel, Chechlau, Radzionkau , Stolarzowitz, ainsi qu’en Po- logne à Bobrownik, Zychezyze, Rogoznick, Micrzenecyze , etc. Les bancs marno-argileux et calaminifères à l'O. de Slawkow, appartiennent cncore au keuper. Il y a de l’argile rouge au pied du Golonog, composé de calcairesupérieur au minerai de Silésie; ctentre Klinientow et Sielce sur la limite du calcaire et grès à houille. Le calcaire jaune sur la marne du keuper à Bzyn, Maykow, Parszow et Lubianska, ressemble au mur du minerai silésien. La liaison de ce calcaire et des minerais est plus intime que celle de ce dernier avec le grès bigarré. On conclut de là qu’en Silésie comme en Pologne, le muschelkalk n'existe que sous le banc métallifére, qui est le commencement du keuper. Tous les dépôts précédens , à l'exception du zechstein, sont couverts d’alternats argileux et sablonneux à houille. À l'E. les premières traces de ce terrain se voient sur la pente occiden- tale du Kirchberg à Ptkanow, au N.-E. d'Opatow ; il s'étend le long de la limite N. du grès bigarré et sous des marnes jau- nes par Grochelice , Szuczyze, Facentow jusqu'à Gromadzize, et dans les environs de Maloszyze , d'Obrecznow, d’Okreylice, de Rzuchow et de Mitkow. De Grodmadzize il se prolonge par Mirkowice et Miechow à Bukowie et Chozimow, au S. de Ku- now où il est placé sur du muschelkalk et rétréci. Plus au N- et N.-O , on ne voit que des traces d’argile schisteuse dans les gor- ges de Malajadlo et de Dole. De ce dernier lieu il s'enfonce au N.-O. sur du grès blanc puissant, et il ressort à Wierzbnik et Starachowice. On ne l’a pas encore découvert au N.-O. de cette localité, quoiqu'il doive reparaître dans la vallée de Kamion- na. Au N.-O. de Mackow, il y a des argiles schisteuses et du combustible, ainsi que entre Mroczkow et Ciechostowice et 22 Géologie. N° 9 dans le territoire de Chlewiske. Il s'étend peut-être encore plus. au N.-O. La limite septentrionale de ce terrain est bien mar- quée par un banc ferrifère qu’on voit sous Podole, au S. de Bod- zechow, dans les gorges de Gozdzielie à Wilkow, à Dzusno, à. Fevrzeiowice, sous Bukowie près de Nietalisko, de Ruda, de Sty- kow , de Dziurow, de Michalow , de Starachowice jusque dans le voisinage de Wachok. Puis il disparait pour reparaître au N.-O. de Maykow avec les bancs de fer de Szydlowiece près de Mroczkow, qui se prolongent dans les environs de Radoszyzeet Konskye. Ce terrain est composé d’alternats de grès en partie schis- teux, d'argile schisteuse, de schiste inflammable, de marnes, de lits charbonneux et de minerai de fer. Le grès est gris; jaune ou blanc et rarement quartzeux ou grossier. L’abondance du mica le fait passer au grès schisteux qui contient beaucoup de restes végétaux, comme aussi l’argile schisteuse. Les marnes sont en partie argileuses ou sablonneuses, le combi est une houille piciforme ou grossière, et ne forme que 3 lits de 4 à 15 pouces de puissance. Il y a assez de minerai de fer sphé- roiGal et impressionné dans l'argile schisteuse et le grès, et uu calcaire ferrifère forme quelques banes réguliers. Il y a de la pyrite, de la galène et de la blende dans les boules marneuses. Entre Ptkanow ct Grodimadzizele dépôt remplit une cavité. Les couches courent de h. 10 ct inclinent au N.-0O. sous 3 à 5°. La puissance du terrain y est de 2 à 220 p. La couleur foncée do- mine inférieurément et la couleur claire supérieurement. Dans les environs de Kunow le dépôt charbonneux a 150 à 200 pieds d'épaisseur ; il incline à l’est sous Go à 70° et repose sur &u muschelkalk qui à la même inclinaison. Près de Starochowice il git sur des marnes rouges comme à Maykow, Ciechostowice et Chiewisko. Ce dépôt offre donc les plus grandes ressem- blances avec celui de Hemlstadtet des bords du Weser à Min- den, et c’est donc une dépendance du lias. 11 est curieux que l'auteur dise n'avoir pas vu de coquillages, mais il regrette lui- même son ignorance en palæonthologie. Un vaste et puissant dépôt de grès blanc fait suite à la formation précédente. K com- mence aussi à Ptkanow, mais on ne peut déterminer ses limites N.-Ë. et S.-E., tandis qu'au N.-O. il est morcelé, Au S$.il borde, le calcaire ferrifère qui forme le toit du dépôt houiller. Au N. Geologre, 23 on peut le limiter par une ligne allant de Cmielow le long de la droite du Kamiopna jusqu’à Szewno et Czestoczyze, et de là passant sur la rive opposée entre Ostrowiec et Kunow. Ce grès compose les hauteurs entre Brody, Zubienic et Maloszyn, la pente S. de la vallée entre Maloszyn, Tychow et Mirzec, et on le poursuit au N. de Gatki jusqu’au N. de Szydlowiec. Il est en général très-compacte, divisé en strates de quelques pouces à 4 pieds , et fendillé en parallélipipèdes. Il contient un peu d’oxide de fer, incline faiblement au N.-E., et court h. 9 à 11 de S.-E. au N.-0. Quoiqu'il s'allie à l'ordinaire au dépôt houiller près de Kunow , il recouvre en bancs horizontaux les couches fort inclinées de ce dernier, L'auteur n'y a pas vu de fossiles, et voudrait rapprocher ce grès à carreaux du grès vert. Nous n'y voyons que les caractères du grès du lias, Sur ce grès, il y a çà et là des amas calcaires isolés. Au N. de Cmielow, sur la rive gauche du Kamionna, le mont isole de 50 à 80 p., et appelé Sowiagora, est composé d’un calcaire blanc jaune très-spathisé, en plaquettes et sans fossiles. On ne voit pas sur quoi il repose, mais on a exploité en-dessous, du fer hydraté. Plus au N. et au N.-E, ïi y a du calcaire jurassique, et à l'E. un grès particulier, Dans la vallée de Swislina sous Dole, on treuve sur le grès du fias, un calcaire en partie marneux jaune blanc et en partie esquilleux, presque grenu, jaune, gris ct brun. En- tre Starachowice et Tychow il y a du calcaire compacte plus ou moins Mmarneux, gris-jaune et gris vert, et incliné au N.-E. Entre le grès à carreaux au S. de Tychow et de Maloszyn et le _ caleaire jurassique d’Itza, existe un sable quartzeux, fin, blanc jaune, quirecouvreun dépôtferrifère étendu.Des débris de roches ferrifères se voient entre Lubianie et Maloszyn, sur la route de Wierzhnik à Itza, au S. de Matoszyn, N. de Tychow et de Mir- zec, de Trebowice à Mirow, pendant 2 milles. Ce dépôt court h. 9-10 du S.-E. au N.-O, et incline au N.-E. sous 5°, C’est un fer hydraté réniforme très-siliceux et mélé de grains de quartz. 1l ‘a de 10 à 6o ou 80 pouces d'épaisseur, est brun ou rou- geâtre ,et ila des druses d’hématite et d’un fossile translucide comme l’hyalite. 11 n’y a pas de fossiles ; il git sur un sable fer- rifère bleu gris, gris blanc, ou blanc, et renferme aussi quel- ques nids ferruginenx.Une argile marno-schisteuse bleue grise ou verdâtre noire formele banc le plus inférieur et renferme 24 Géologre. du fer hydraté argileux rouge, qui a 10 à 18 pouces d'épaisseur et repose sur des argiles schisteuses grises. Plus au S. et S.-O. s'élève la crète du grès à carreaux. Il proposerait de classer ces marnes dans l'argile de Bradforth, et le calcaire dans la grande oolite; rapprochement bien douteux, và qu’il n’y a pas de fos- siles, et qu'il nous va décrire un lambeau de grès vert. Au S.-E. de Cmielow à Wiory, sur la route d'Ozarow, il y a un grès vert, où blanc jaune ou brun, courant h. 10 du S.-E. au N.-O. et inclinant à l'E. Cette roche assez friable contient des nids de silex corné et pyromaque, et passe supérieurement en sable vert, Ce dépôt se cache au S.-E. et N.-O sous des alluvions. Sa position le place sur le grès à carreaux et le calcaire de Sowia- gora. Au N.-O. à Malachow, il y a des traces de fer hydraté avec des silex coquillers; et plus loin, dans cette direction on rencontre des morceaux épars de calcaire crétacé on jurassi- que. AR 10, REISE DURCH DAS ALTAI-GEBIRCE UND DIE SOONGORISCHE KirGisEN STEPPE. — Voyage à travers l’Altaïet la steppe des Kirghis de Soouger, par C.F. de Lepesour; voyage fait en 1826 aux frais de l’université de Dorpat, avec MM. les doc- teurs C. À. Meyer et Alex. de Bunce. 2 vol. in-8° de 424 ct 748 p., avec un atlas de cartes et de vues; Berlin 1829; Reï- mer ( part. Géolog. ) Dans cet ouvrage si important ces trois voyageurs ont donné, chacun de son côté, le journal de leur voyage. Il contient dans le 2° vol. un chapitre de 228 p., consacré aux insectes, par M. Gelbler; dans le 1°, un chapitre de 24 p. sur la géo- logie. Il y a de plus dans le corps de l'ouvrage de nombreuses observations botaniques et de géographie botanique (vol. 1; p- 340), et quelques remarques de géologie. | Dans le voyage de M. Ledebour on apprend que M. de Muller, maitre de poste à Tobolsk, a une collection minéralogi- que (vol. 1,p. 29). M. L. parle des mines d’argent de Schlangen- berg (p. 43); c’est un terrain de schiste argileux inclinant au S. SE. ct E.1l parle des fabriques pour travailler des agathes et le porphyre, à Kolywan. Ces roches viennent des bords du Korgon. À 35 verstes de Schlangenberg, le Réwennaja Sopka lui offre du granite. Il visite les mines d’argent et de plomb de Géologie. c Ridder (p. 80). A Nertschinsk les mines sont froides, et dans Kolywan elles ont toujours 10 à 12° R. Il parle des mines aurifères et plombifères de Syranow, près du Cholsun (p. 287). Le schiste domine sur le Sentelek, le Tschernowa et le Buch- tarma. M. de Frolow, à Barnaul, a commence, depuis 5 ans , un musée d'histoire naturelle, de modèles divers, d’antiquités, de costumes, et une bibliothèque pour l'usage des élèves des mines (p- 369 ). M. le D° Bunge rapporte que, dans la vallée de Balaja, il y a du jaspe et du quartz provenant des montagnes lointaines, puisque les bords de la vallée sont composés de granite schor- lifère (vol. 11, p. 13). Le sol de la vallée du Kan est salin, et le schiste argileux des montagnes est sahfère. La plaine qui traverse le Tschuja est aussi saline (p.88 ). D’après M. le D° Meyer on voit depuis Kurjinsk les cimes granitiques de Saushka et autour du lac de Kolywan. Il visita les calcaires exploités sur le Korbolicha, près de Schlangenberg, pays où il y a des montagnes granitiques { p. 181). Autour de Jekaterinskaja se trouvent des mines de schiste argileux. et le granite compose le cûne de Ostraja Sopka. Toutes les pentes des montagnes, entre Ustkamenogorsk et Feklistowsk, sont douces à l'O. et raides à l'E. À 1 verste N. N.-O. de Buchtarminsk s'élève une chaîne de granite qui commence à Beresowskaja Redoute (p.204). En decà de ces monts il y a une plus haute chaine de Grunsteinschiefer courant N. et S. Les mouts Arka-Ul et Dolen-Kara forment les contreforts du plus haut Dolen-Kara, qui a 1000 à 1200 p. Entre ces chaînes s'étend une steppe et des lacs salés à sel marin et de Glauber (p. 253). Les monts Kurtschum sont com- posés de schiste argileux. Il y en a aussi de ce genre entre Buch- tarminsk, Alexandrowsk et Feklistowsk. Cette dernière chaine se termine dans le haut Prigonnaja Sopke à Ustkamenogorsk (p. 320). Dans la steppe des Kirghis vers Karkaraly, le gra- nite compose les monts Dschigilen, au pied desqueïs il y a des lacs salés (p. 399) et du porphyre (p. 404). Près d’Aule on trouve du gypse fibrenx (p. 420). À 6 verstes de Kungurssu il y a 3 lacs salés à sel de Glauber et sel marin.—A 12 verstes d’A- schissu, les collines de Kos Schirko sont composées de diorite qui forme aussi les hauteurs entre les vallées du petit Nura et du Karassu. Cette formation ainsi que des plaines salées sont 26 Geologie. N° 10 tout ce qu’on remarque de là jusqu’au mont Altyn-Tubé, A 5 verstes du haut mont de Kurpetan, source du grand Nura, il y a le mont Swinzowaja-Gora, contenant beaucoup de galène argentifère ( p. 427 ). Le lac Kurgaldschin a 200 verstes et est salé. Autour d’Altynssu il y a des collines de schiste argileux, et en decà de cette rivière, au N.-O., est le Tschitschengora, la plus haute cime du pays. A 1 + verste d’Altynssu cette colline est calcaire, à petits filons et druses de dioptase qui est entouré de schiste argileux. Il y a aussi du cuivre vert en petits filets dans le calcaire et le schiste. Près de Kar-Karaly, les monta- gnes sont composées de diorite. Entre la chaîne Jedrei et Ku, existe une vallée salée ; à 20 verstes de Jedrei, le pays est com- posé de granite et de porphyre { p. 482). Près de Jà, le lac Jamantuss est salé. Sur l’Irtysch, à 2 heures de Semijarsk, la pente de la steppe est formée de calcaire compacte (p. 485), tandis qu'à Redoute Grastchewskoi elle est porphyrique et granitique, et à Iswjestkowoy de nouveau calcaire (p. 489). La steppe entre les chaînes Arkalyki et Tschingis-Tan, est humide et salée (p. 492 )- k Le tableau des 154 hauteurs mesurées barométriquement, et dressé par M. Parrot (vol. 1, p. 305), est aussi fort intéressant, ainsi que les 8 profils du petit Altaï, pour prendre une idée de la configuration de la Sibérie. Le 1°° profil va de Schamagaicha (1016 p.) à Kochsunchen (5692 p.). On passe le Krukowsky, qui a 6000 et 6631, Le 2° profil va du Jae Kolywan {1105 p.) à Krasnojarsk {1225 p. ). il passe sur le Rewennaia Sopka, qui a 3088 p. Le 3° profil va de Sentelek (2937 p.) à Ustkamenogorsk (1262 p.), et il passe par le Blagododnaja (6710 p.). Le 4° va de Tscharysch (3623 p.) à l'Uba noir (4288 p.), et la source du Tscharysch est à 1284 p. Le 5° profil va de Syranowsk (1475 p.) à Fykalka (54gap.) Il y a des hauteursde4343 p. derrière le passage du Bachtanna, Le 6° profil va du lac de Kolywan (1105 p.) au confluent du Korokol et de l’Ursul (2819 p.), et passe à travers une haute chaîne qui s'élève jusqu’à 7284 p. Le 7° profil va du confluent des mêmes 2 rivières, au Tschuja, et traverse l’Aigulak qui s'élève à 7317 p. Le dernier profil va du partage des eaux du Tscharysch et du Kokoun {3184 p.) à Uimon (3144 p.). Enfin, le voyage de M. de Ledebour se termine par un conp- , Ô Geologie, 2 d'œil sur la constitution géologique du petit Altaï et des steppes des Kirghis Soongor. Il à été composé par M, d’Engelhardt, d’après les observations de M. Ledebour et du D' Meyer; Le district examiué est borné au S.-O, par l'Irtyseh et le Buch- tarma,au N.-E. par le Tscharysch et le Koksun, et il s'étend le long de la droite de l'Irtysch de Krasnojarsk, sous Ustkameno- gorsk, jusqu'à 30 verstes au-dessus de Buchtarminsk;et de là, en remontant le Buchtarma jusqu’à Tschiagistai, La limite N. E. va de Kolywan jusqu’à Uimon, sur le Koksan. Le D° Meyer « visité les contrées sur la gauche de l'Irtysch, jusqu'aux chaînes qui s’elèvent au S.-0., entre 49 ct 0° lat, nord, et qui en- voient des rivières à l’Irtysch. L’étendue, en longueur, est indiquée sur l'Irtysch par les postes avancés de Semijarsk et le fort de Semipalatinsk; dans la steppe , par les rivières Turanga, à l'E, et la petite Nura; à l'O. De plus, M. Meyer a parcouru la vallée d’Ablakitka et la côte droite de la vallée de PIrtysch, entre le Noor-Saisan et Buchtarminsk, La sortie de l’Irtysch du Noor-Saisan est marquée par des rivages plats et sablonneux. La rive orientale de la vallée est montueuse dans l'éloignement, et les collines ne s'élèvent que quelques cents pieds au-dessus de la steppe. Parmi ces hau- teurs, celles qui sont situées entre le Saisan, l’Irtysch et son affluent orientai le Kurstchum, sont appelées Dolen-Kara ct Arka-Ul. Les dernières collines sont les contreforts de Dolen- Kara. Ils sont composés de diorite, dont les couches presque verticales inclinent au N.- 0. et S.-E. , et comprennent du per- phyre. Partout le côté sud de-ces hauteurs est plus rapide que le revers nord , et elles se lient aux collines qui sont devant elles et qui sont coupées par le Kurtschum, Ils continuent, au- delà de ce fleuve ,sous le nom de chaine de Kurtschum, jusques vers le Narym, et ils sont composés, sur le bord du Kurtschum, de schiste argileux, qui passe dans les cimes à un mélange de feldspath, de quartz et de schiste argileux, et incline fortement au N.-E.-N. et N.-E. En stratification conforme, on trouve plus au N. du schiste argileux quartzifère et du granite. Depuis les montagnes du cours supérieur du Narymka et Buchtarma, à 4343 p. sur la mer et 2832 p. sur l'Irtyseh (près de Buchtarminsk, M. Ledebonr a vu au S.-0. une chaine de cimes meigeuses, appartenant, dit-on, au petit Altai. M. Meyer 28 Géologie. “WNio rapporte que les monts Narym se lient au S.-E. au Saratau par les monts Kurtschum, et que ceux-ci sont unis avec les mon- tagnes du lac Markaul, et, au moyen de ces dernières, au grand Altai, sur l’Irtysch supérieur, Le Dolen-Kara serait une bran- che du Saratau. | Le Buchtarma qui vient de l’Altaï, et coule à 300 verstes, O. de l’Irtysch, est limité sur la côte nord par une branche de l’Altaï, savoir: les alpes de Cholsun , qui séparent les eaux de l'Irtysch de celles du Katunja, affluent de lOb. La pente sud de ces alpes, vers le Buchtarma, est un plateau \ ondulé , coupé par quelques torrens à pente rapide : ainsi, le Belaja descend de 342 p.,sur 20 verstes. Les roches , à Fykalka, dans ces alpes,offrent de la diorite inclinant fortement au S.-E. Après la réunion du Buchtarma avec l’Irtysch ,ce dernier tourne à FO. dans un défilé granitique qui dure jusqu'à Ustkameno- gorsk. La pente du fleuve est, depuis Buchtarminsk au dernier lieu, de 374 p. Le granite, sur le côté nord des monts Kurtschum, à 50 verstes , sous le confluent du Kurtschum, commencant dass le Piketbaty, continue jusqu’à 15 verstes au-dessous du fort Buch- tarminsk, bâti sur le granite. La vallée inférieure, jusqu’à Ustkamenogorsk, consiste d’alternats de schiste argileux, de diorite et de granite, et dans le diorite il y a du calcure esquil- leux, gris-blanc , et de petits filonus quartzeux. L'inclinaison des schistes est au N.-E.-N. et N.-E., à l'exception du grunstétn quartzeux. : A la sortie du défilé de la vallée d’Irtysch , au bac, près d’Ust- kamenogorsk, on trouve du micaschiste également incliné au N.-E.-N. 11 se transforme sur la côte méridonale du fleuve en gneïss granitique fortement contourné. Plus loin à la Prujomnajàä-Sopka , monticule près d’Ustkame- nogorsk, vient un schiste argileux de transition qui succède au micaschiste, ct il se trouve aussi sur la gauche de l’Irtysch, vis- à-vis d’ Mekatide owsk. Au NE, d'Ustkamenogorsk , près du village de Sagra sur l'Ulba, s'élèvent des monticules de gneiss, dont les couches se dirigeant du S.-E. an’ N.-O. reposent sur du schisté argileux qui alterne avec du calcaire de transition noirâtre. | Au N. de Buchtarminsk la vallée d'Irtysch est limitée par > Géologie. 29 une branche des Alpes de Cholsun, par les Alpes Turgusunsk et par les Alpes Ulbiusk. Ces denières sont à 6631 picds au-des- sus de l'Océan, et s'élèvent comme un promontoire au-dessus du pays qui les limite au S. et à l'E., et dont les élévations éprouvent une dépression de 3 ou 4,000 pieds comparés à ces Alpes qui sont composées près de la Talawka, de la Bystrucha et de la Gramatucha, et à l’'Ubablanc, de porphyre commun et euritique divisé en plaques et en partie décomposé. Il git sur le grunstein ct passe au granite. Le Kreuzberg près de Riddersk est granitique; il y a près de ce dernier lieu des mines d’ar- gent très-riches, dont le minerai se trouve dans un mélange de quartz ,de Lorasteir et d'épidote. Une seconde branche des Alpes Cholsuniques s'étend sous le nom d’Alpes Koksuniques vers le N.-0., et se termine par le plateau de Korgon qui a près de 7,000 pieds d'élevation. La rivière de Koksun, qui suit une direction E. vers la Katunja, prend sa source sur les Alpes Koksuniques, et le Tscharysch prend sa source à l'extrémité E. du plateau de Korgon dont il limite le bord septentrional. A sa droite, se trouvent les Alpes Baschalazkiques qui viennent se Joindre, en passant entre les ramifications du Tscharysch et du Koksun, par un embranche- ment au plateau de Korgon. La roche dominante des vallées du Tscharysch et du Kok- sun est le grunstein. Sa texture varie: elle est tantôt grenue, et tantôt schisteuse ou porphyrétique. Du porphyre mêlé de japse bifgarré surmonte ce grunstein et forme les sommités. Le schiste argileux et le schiste chloritique qui comprennent des couches de calcaire de transition, alternent avec le grunstein. L’extrémité occidentale du plateau de Korgon, d’où descend le Tigeraek qui est un ermsbre:nchement du Tscharysh, s'élève, à l’instar de l'extrémité O. des Alpes Ulbiuskigun , en forme de promontoire, se projetaut sur le pays qui forme la limite qui est ainsi que les montagnes de granite, la cime bleue près de Kolywan, le Schlangenberg contenant du minerai d'argent, moins élevé que la région près de Ridderzk. Au-delà de Kolywan cette roche se perd, et la pente vers la rivière d’Ob est tellement rapide, que Barnaul, qui est à 280 verstes au N. de Kolywan, n’est élevé que de 366 pieds au- dessus du niveau de la mer, 30 Géologie. N° ro Surla gauche de lIrtysch,le pays s'étend en grandes steppes qui sont bordées au S.-O. par des groupes de montagnes et de mon- ticules. Dans l'angle que l’Irtysch forme entre le Noôr-Saisan et Semipatalinsk, le sol est inégal parce qu'il est coupé par plusieurs embranchemens de Pirtysoli. Près d’un de ces em- branchemens appelé Ablakitka, qui se jette visà-vis d'Usta- menogorsk dans lirtvsch, se trouvent les ruines d’Ablakit. Le D° Meyer, qui les visita, remonta la rive droite de l'Abiakitka: Il trouva du granite reposant sur du micaschiste qui forme des montagnes assez considérables près des sources du fleuve. Le point de départ pour le plus grand voyage était Semipalatinsk, où le D° Meyer passa l'Irtysch en se dirigeant au S. vers les monts Arkats, puis au N.-O. vers le poste Arkali, et, par un are ayant une direction S. ot qui tonchait les montagnes de Keut, jusqu’à la chaine de Altin Tubé. A son retour il suivit la même route jusqu'à Piket Arkali, et de là il se dirigea vers Semijarsk. La rive gauche de l’Irtysch se compose de caleaire qui se di- rige du S.-E. au N.-E. Il est recouvert par une argile d’alluvion parsemce de fragmens de granite. Les monticules près de la ri- vière de Turunga sont de méme natnre, seulement on trouve dans l'argile des fragmens de calcaire au lieu de fragmens granitiques. Les morceaux de calcaire alternant avee du schiste argileux qui contient parfois du granite, se trouvent aussi dans le voisinage des monticules Arkalyki. Le schiste'ar- gileux est suivi au S.par de la grauwacke à texture fine, qui de- vient par le feldspath de nature porphyrique et qui compose ‘ici presque toutes les montagnes. Les montagnes d’Arkal, dont les sommets ne dépassent les Steppes que de % à 5oo pieds, sont composées de porphyre euritique qui est dispose par couches abris: Au S.-0.de l’Ar- kal s'élève la chaine de Tschingistan qui à à peu près 1000 pieds d’élévation, et dont les promontoires sont eu grunstein qui alterne avec la grauwacke ayant souvent le granite pour base. Ce granite est divisé , comme à Buchtarminsk, en couches horizontales qui sont traversées par des fentes verticales. Les couches intercalées de schiste sont irrégulières, et le grun- stein se transformesouvent en jaspe commun ou jaspe sOaINE, ou forme du grunstein porphyrique, Ce dernier contient près Géologie, 31 de la rivière de Tschaganka, au lieu de cristaux de feldspath, des cristaux de hornblende, et alterne avec le marbre blanc ét le calcaire detransition. La ppane de Dschigilen est entièrement composée de gra- nite. Vers le N.-O. on trouve des mamelons de 100 pieds d’élé- vation au-dessus des’ Steppes qui sont en quartz et porphyre euritique. Les extrémités orientales de la chaîne de Ku sont com- posées, près de Ja rivière de Suchaja-Restschka, de jaspe ct de porphyre euritique, entre les bancs desquels on apercoit de minces couches de calcaire et de grunstein. Du côté S.-O. de la montagne, les Steppes sont garnies de quelques rochers por- phyriques qui peuvent avair 600 pieds d’élévation. Il est pro- bable que les pointes de rochers des montagnes de Ku, qui sont riches en sources, sont également porphyriques. La monta- gne de Kar-Karala, près de la rivière de Kungur-Su, qui vient alimenter la Talda qui se jeite dans un lac des Steppes, est composée de granite rouge ét grossier qui rappelle les formes des montagues granitiques de Buchtarminsk, mais qui ést boisée et ne laisse apercevoir que quelques sommités escarpées. Les mamelons et les plaines au pied de cette montagne contiennent du schiste argileux et du jaspe. Les montagnes de Keut s'étendent au S. des monts Kar-Ka- lara le long de la rive droite de la haute Talda du S.-O. au N.-E. Les principales hauteurs sont granitiques, et les promon- toires du N.-O. sont de schiste disposé en couches prsque perpendiculaires qui se dirigent au N.-E. Au nord-ouest des montagnes de Keut , la rivière d’Aschir- Su est suivie de monticules qui sont composés de quartz schis- teux, dont les couches se dirigent également au nord-est. Le quartz se soutient jusqu'à la série des monticules d’Altyn-Tubé où le calcaire gris de transition paraît. Il est généralement cre- vassé et contient des druses dont les parois sont revètues de spath calcaire et de cristaux de dioptase. Outre ce minéral, le calcaire et le schiste qui est dans son voisinage, contien- nent de la malachite, du cuivre vert et des traces de mine- rai de cuivre oxidulé. Quelques monticules entre la rivière d’Altyn-Su et la petite Nura sont composés de grunstein schisteux qui s'étend vers le nord-ouest et qui est presque perpendiculaire. 32 Géologie. N° 10 Sur la route du poste Arkali jusqu'à Semijarsk on trouva les roches suivantes :sur les petits monticules du poste Arkali on trouvajdu grunstein ; dans le lit de la rivière devant le poste de Jedrei, des pyrites roulées ; à 30 versts au nord du poste d’Arkali il y a du felsite. Il forme ici la base des steppes.et il apparaît constamment dans les excavations, Le granite et lé por- phy sortent du felsit. .. La rive gauche de l’Irtysch , vis-à-vis de Semijarsk, a 30 ou ho pieds de haut et est très-rapide, elle est composée de calcaire qu’on trouve aussi à Semipalatinsk. A l’est de ce fort.on trouve des agglomérats dont les parties sont liées par du bitume. L’esquisse précédente a été formée d’après la collection des roches que les voyageurs ont rapportées , et d’après les obser- _vations faites sur le gisement des roches. Les observations em- brassent une partie non explorée et rectifient la descriptionas- sez obscure queRenovanz donne des parties nord-ouest de ces montagnes. D’après lui le schiste et le calcaire reposent tou- jours sur le granite et le porphyre , et cependant ceux-ci sont souvent coupés par les premicrs, cu vice versé ; où ils alternent même ensemble. T En remarquant dans la carte de l’Altaï, les endroits auxquels ._Renovanz place les roches citées, on.verra que le granite et le schiste ne sont pas disposés sans ordre, comme on serait.en droit de le supposer d’après sa description , mais ils forment des suites qui, tout en alternant, vont du sud-est au sud-ouést. On est néanmoins encore dans l'incertitude sur la structure.de ces montagnes, parce que la direction et le gisement des cou- ches n’ont été-observés nulle part. La détermination exacte des rapports des couches est due à MM. Ledebour et au D’ Meyer. Les steppes des Kirgises , sur la gauche de l’frtysch et la pente septentrionale de l’Altaï sur la rive droite du fleuve composent un massif de couches dans lequelle granite et le grünstein do- minent en alternant ensemble en stratification conforme eten.se contenant mutuellement sous la forme d’amas. La direction gé- nérale est du sud-est au nord-ouest, et l’inclinaison au nord- est. Le grunstein renferme, comme masses subordonnées,, plu- sieurs espèces de schiste vert, de schiste argileux, de grauwacke, de quartz, de jaspe et de calcaire. Le porphyre mélé de horn- stein et d’une pâte de jaspe est subordonné au granite ;. ce por- Géologie. 33 phyre passe souvent au felsite ou au quartz. Les porphyres for- ment ordinairement les pics les plus élevés qui sortent du grün- stein, Les montagnes moins élevées et déchirées sont formés par le granite tendant à la décomposition : 1° au pied septen- trional des montagnes près de Kolywan; 2° dans les steppes des "Kirgises , et 3° près de l'Irtysch. Dans les points où le gra- nile et le grünstein se joignent, on trouve du quartz, du por- phyre euritique et parfois du calcaire ; et selon Renovanz, dans les fentes, les filons et les nids. Ces roches contiennent des minéraux métalliques , tels que cuivre, argent et plomb. Dans les vallées de Koksun et de Tscharysch qui forment la limite nord-est du district exploré , le grünstein et le calcaire prédominent. Ces deux espèces sont recouvertes vers le nord- est par le schiste argileux ;, qui, d’après Renovanz, forme le pied . de l’Altaï, qui reparaït dans plusieurs endroits dans la plaine et qui touche au-delà du fleuve Ob au calcaire qui contient des coquillages, du minerai defer et qui forme une chaine qui a près de 60 verstes de large sur 200 de long, et qui se dirige du nord à l'ouest. Ce calcaire est recouvert près de la ville de Kusnezk sur le Tom, de grès qui contient de la houille d’une qualité supérieure. En admettant que ce calcaire appartienne , à cause de son minerai de fer et de son minerai d'argent que l’on trouve dans les filons de baryte et de fluore , à la formation de transition de l’Altaï qui conserve ici la direction nord-ouest et qui déter- minerait la limite du dépôt de grès , cette limite se trouverait fixée depuis Kusnezk par une ligne qui viendrait aboatir à la ville de Tara sur lIrtysch. Renovanz vit ici réellement du schiste noir à impressions de poissons, qui paraît avoir été du schiste marneux et se trouver aux environs de Îa ville. La supposition que ces montagnes suivent la mème direction de Tom jusqu’à l’Irtysch, nous paraît admissible, du moins jus- qu’à ce qu'elle ait été réfutée par des observations directes. Entre l'Irtysch et l’Oby le grès et la houille pénètrent davan- tage dans les formations primitives et recouvrent les extrémités basses du schiste argileux courant au nord-est et se trouvant non loin de l’usine de Loktewsk sur lAlei (bras de FOby) et près de Semipalatinsk sur l’Irtysch, où Renovanz vit des Lits B. Toue XXIII, — OcroBre 1830, 3 34 Géologie, de houille , et près d'Oserky où le D' Meyer a trouvé un agglo- mérat à ciment de bitume. Les nombreux lacs contenant de la soude et du sulfate de magnésie remplacent les sources salées et les couches de sel gemme, qu’on trouve ailleurs dans la for- mation du grès ancien. Le gypse qui accompagne ordinairement | le. sel ne manque point ici. 11, Sun L'EAU DE LA MépiTERRANÉE ; par M. Wozrasron. sé losoph. Transact.; 1829, p.29). Feu le doct. Marcet a publié dans les Transactions philoso- phiques de 1819, un examen de l'eau de la Méditerranée prise à diverses profondeurs. Il avait engagé depuis le cap. Smith à recueillir de cette eau à la plus grande profondeur possible dans le détroit de Gibraltar. Après la mort de Marcet, les bou- tailles d’eau disparurent , à l'exception de trois qui furent re- mises en 1827 à M. Wollaston. Voici le résultat de l’examen qui en fut fait : BouTErLLe. LArITUDE. Loxerrupe.|Proronxpeur| DExsiTÉ, |Szgz POUR CENT. 4° 3S0'E. 50 L,0294 4,05 1 O0 E. 406 1,0295 3,99 © 4 40 O. 670 1,1288 17,3 Les longitudes sont comptées à partir du méridien de Greenwich, la position de Gibraltar étant lat. 36° 7! et longit. 5° 22! O. Les profondeurs sont données en fathoms ( 1 fathom 25 x, 1, 6288 mètre ). -2SS04 np 2sn2nJjus nv2,T ‘8 .N, “anbi1ZEMIE AA 9p101} 99100S *‘ÿ “synouwue s0p afffomyqns s21n0$ *L N , *osn24nyins 29765 201008 LT °C “SE POS Sap 25n01nJjns 204008. ‘9. 5 XL « *ASNANJINS 2PIOE 22408 UT ‘Z “oubrrzeAut M 9putgo 291n0$ ‘G ON , *2SN21NJINS 2PNLD 291008 UT ‘I O0fLI : ù 00701 9 | OSSYI 1 00 | 00'GIL | 001 | 00'0GI OV'E 000001 4 81L00'1 O0 A É 00H 0061 & 001 | 00'LG 00‘91 | 007 09'28 OY LE 0001 . COO'L 00‘81 À fs ab LE à: 0-1 1! » lO0‘£08 | #S° OD'SIT | 99° 008 O0'LEJ 0Y°89 00007 : €600°1 0001, 21h. 06 | 6ÿ°G MOJI‘TII 00664 & 001 | 00'8ct | O0'IL | 00'€ 00001 08Ya 00001 £600°1 O0'TI ‘ ag'L | 'S9'SET OS'ZGT" | Lo‘o | SEOr | 009€ | 098 OYTII 0009 00 O0'T : Y600°1 0001 * se O0 021 1 22: CI 0082 JENORIOZ EEE 00‘0ÿ | 09‘ à 09 881 00°1S 00001 : 06001 09'GI ‘G ” | O00" |) EE — EAUX AMÈRES EXAMINÉES EN AOÛT 1833. PARTIES CONTENUES DANS UNE LIVRE DE 16 ONCESs.|h re. L L COMBINAISONS AVEC DÉS: ACIDES ET DES BASES SÂLINES. Pesanteur MURIATE DE SULFATE DE spécifique. At De ie - | [arènes extractives. x “ Gonkasa ReTsonrA (source amère.) ma gnésie magnésie | Eau amère de la petite ri- . vièré Gorkaja Retschka.f 1,040 : 1,000? 20,30! 12.004 29,33} 24,00! 13,33} 1,335 | TEE 13. Monracxes pu Tirer. (ZLiter. Gazette et Edinb. journ. of Natur. Hist. ; janv. 1830, p. 291.) Le D' Gérard a trouvé à 15,500 p. d’élévation des coquilles fossiles dans le calcaire. H est arrivé à 20,000 p. au nord de la frontière du Koumaour sans neiges. Il y a des champs d'orge à 14,900 p. L 14. DEscRIPTION DE LA MINÉRALOGIE ET DE LA GÉOLOGIE D'UNE PARTIE DE LA NOUVELLE-ÉCOSSE ; par Ch. T. Jackson et Fr. AuGEr. (4meric. jourr. of Science ; Vol. 15, n° x, oct. 1828, etn° 2, jafiv. 1829, p. 201.) C'est la suite du mémoire analysé dans le Zulletin (1829, n° 4, p. 35). Le trapp forme dans la baie appelée Minesbason, les extrémités des caps Chignecto, d'Or, Sharp et plusieurs des îles le long de la côte septentrionale. La roche du cap Chignecto s’étend dans le pays jusques près d’Appleriver , et vient en contact avec le grès horizontal sans que celui-ci la supporte. Il y a peut-être une faille. Le cap d'Or, à l'entrée de la baie, à 400 p. de haut et est composé de trapp prismé, placé sur des amygdaloïdes et des brèches trappéennes. Des cavernes se creusent dans cette dernière roche. La brèche. est ‘un composé'de fragmens arrondis de grunstein compacte, d’a- 4o Géologie. N° 14 mygdaloïde et de grès rouge réuni par un ciment plus tendre des mêmes substances. Du cuivre natif s’y trouve en filets et en morceaux pesant quelquefois de r à 2 onces jusqu’à 15 livres, dit-on. Ce métal n'existe jamais dans le trapp prismé. Il y a de l’analcime, de la stilbite et du spath calcaire dans l’amygda- loide. L’ile Spencer est composée de trapp prismé. Allant à l’est, on ne rencontre du trapp qu’au cap Sharp à 15 milles du cap d'Or. On y voit la jonction du trapp, du grès et de largile schisteuse. Ces roches inclinant de 20 à 30° passent sous le trapp et sont altérées.! Les couches deviennent irrégulières et confuses, le grès rouge-foncé et plus compacte , et il se mêle avec l'argile. Enfin, entre le grès et le trapp, il y a une brèche distincte d’après laquelle on croirait que les roches neptunien- nes sont devenues en partie de l’amygdaloïde. Les auteurs ci- tent encore les effets de ces dépôts ignés, l’absence des fos- siles dans ces grès, l’état des restes de végétaux près du trapp, les cavités cylindriques de l’amygdaloïde à St. - Croixcove, la présence du cuivre et la conversion de l'argile en jaspe rouge. La brèche montre que l’éruption a été subite. Comme le trapp ne se trouve qu’autour de la baie de Minesbason, l’auteur suppose que c'était un cratère. L'ile de Partridge, à escarpe- .mens de 250 p. d’élévation, est composée d’amygdaloïde et de grunstein prismé. La 1°° roche contient de petits filons de spath calcaire, de la stilbite en rhomboëdres aigus et hemi-- tropes, de la chabasie, des agates et de l’améthyste. Le même dépôt forme les Two Islands et la plage voisine où la conversion de l’argile schisteuse du grès rouge et du trapp en brèche. Le grès incline sous le trapp sous un angle de 40°. Il y a de la brewstérite et de la heulandite, etc., dans l’amyg- daloïde. Le trapp compose à lui seul le Towerkill et 3 des îles Five Islands; dans les deux autres le grès rouge et l'argile rouge passent à l’amygdaloïde vésiculaire et zéolitique. De l'argile schisteuse noire forme une partie de cette dernière ro- che. La brèche lie les roches neptuniennes et ignées. Sur la côte sud de Towerhill le grès supporte aussi le trapp , et plus à l'est il n’y a plus que des dépôts arénacés. Ces derniers for- mant une grande partie de la Nouvelle-Écosse sont rouges et imicacés près du trapp; mais ailleurs l'argile schisteuse est grise- brune, noirätre ou taghetée de vert, Près de Diligence River lo Géologie. ât grès renferme.un lit de calcaire compacte. Un peu en deçà de Fox River, versle cap d'Or, le grès est grisetimpressionné comme l'argile schisteuse. Ce sont des culmites et des feuilles ressem- blant à celles de l’Iris. Toute la côte nord de la baie Basin of Mines, à l'exception des promontoires trappéens précédens, est composée de grès et d’argiie schisteuse. A Parsborough le schiste rouge domine, A Swans Creek, il renferme près du trapp beaucoup de lits et de filons de gypse lamellaire et fibreux. A Towerhill à 12 mètres à l’est de Parsborough, le grès assez argileux est fortement coloré par l’oxide de fer et est devenu vésiculaire près du trapp, ou bien il contient des noyaux ovoides de gypse. Le gypse bleuâtre près de la Sube- nacadie est associé avec du calcaire compacte gris à lituolites et à galène. Le gypse près de Windsor offre des trous en en- tonnoirs, dont l’un a présenté un squelette humain avec des dé- bris de flèches. Les bancs gypseux les plus considérables du comté de Hants sont à Newfort, et le grès y est gris-foncé. Le long du Montagne-River il y a des brèches siliceuses à feldspath passant à la grauwacke. Les roches y courent du N.E. au S. O. et inclinent au N. O. sous 10°. Il y a aussi beaur- coup de gypse dans le comté de Cumberland, à la tête du Chig- necto-bay (rivière Maran ). Le grès à l'ordinaire loin des trapps gris , alterne avec des agglomérats, forme tout le Cumberland, une partie du district de Picton et du comté de Hants et du Nouveau Brunswick (presqu'île Meringuin et île de Grindstone). On exploite ces roches à l'embouchure de l’Appleriver. A quel- ques milles sud-ouest de S'b- Joggin il y a un lit de houille pyriteuse dans ce grès. Près de ce lit de 5 à 6 p. d'épaisseur, il y en a d’autres couverts d’un lit calcaire à coquilles ressem- blant au Mytilusedulis? Il a assez de végétaux fossiles, dont quel- ques-uns ressemblent au PAylolithus verrucosus, ou aux figures données par Steinhauer (4meric. Philos. Trans.; n° 5, Vol. x, pl. 4', fig. 1,2 et 4), ou par Parkinson (Org. Rem. ; \ PR pl. 9, fig. 1). Il y a aussi des tiges assez analogues à celles des bambous et à des graminées gigantesques. Elles traversent plu- sieurs couches. On y a même vu deux troncs de 2 pd. de long et 25 pauc. de diamètre, et un autre a été trouvé dans la po- fition verticale, On er à comparé un au pin du Canada, Il y a aussi des tiges do plantes succulentes énormes, Listhme entre 42 Géologie, N° 14 fx Nouvelle-Écossé ét le Nouveau-Brunswick n’a que 19 à 14 milles de largeur, et offrirait peu de résistance à la marée de 60 pd. d’élévation dans la baïe de Cumberland, si les promon- toires trappéens du cap Chignecto et Meringuin né le proté- geñient pas. Le grès s'étend de la baie Chignecto au golfe de St-Laurent, et va à l’est vers le comté de Sidney. Des sources salées ont été trouvées sur les bords du golfe St-Laurent (rivière Philip et Pictou); mais on n'y a pas vu de sel. Sur le bord nord de la rivière West il y a un lit de lignite dans le grès, et il y beaucoup de culmites. Sur la rivière Carriboo dans le district de la Nouvelle-Philadelphie, à 7 milles de Pictou, il y a un banc cuivreux dans le grès, et l’agglomérat composé de schiste siliceux et argileux , de quartz et de feldspath. Les couches courent de l'E. à l'O., et inclinent 10° au N. Les vé- gétaux réduits en charbon minéral reconvrent le cuivre avec des moules de culmites ressemblant à des épis de maïs. Le lignite contient quelquefois des cristaux de cuivre oxidulé et du Cuivre carbonaté réniforme et pyriteux. Le dernier minéral forme des lits de 2 à 4 po. d'épaisseur. L'auteur le décrit et en donne l'analyse. 11 contient dans 100 p. 59,5 p. de cuivre, 18,0 de soufre et 5,5 dé fer. Le grès traverse le Pictou, et s'appro- che du schiste de la chaîne de South-Mountain, qu’il atteint près d’Egérton, non loin dés sources de Middleriver et Fastri- vér. À Newglasgcw, il y a un lit de houille bitumineuse et ex- ploitée. Il y a aussi dés culmites. À 12 milles au N.-E. de ce lieu, ét près du South-Mountain, des débris cachent le contact du grès et du schiste. Le premier court E. et O., et le dernier N. 60° E, et incline au N.-O. sous 50 à 60°; tandis que le grès incliné au N. sous 10 à 15°: donc ces deux systèmes se conpené. Dans le domaine d'Alexandre Grant, le grès rouge contient un lit d'hémätite dé 20 p. de long, et est associé avec de l’oxide de manganèse. Près de-là, il y a dans le grès un lit de calcaire. À 4 milles au S.-E. de ce lieu, il y a un banc de fer oxidé rouge dans le schiste argileux des South-Mountains. Ce district in- térmédiaire commence à l’extrémité orientale du Pictou, et s'élève à FO.-S.-0. à travers la province, à la baie Sainte- Marie, où il joint le trapp secondaire, et se lie avec lui par le grès de Digby Isthmus. Ce terrain ne renferme pas de fossiles ma- rins; les couches courent N. 60° E., ct iuclinent de bo° À 60° Géologie. 43 Le schisté est hoir-gris, ou bleuâtre; il passé à l'ampélité gra= phique (Rawdon). Il y à, dañs deux points, des filons de por- phyre amphibolique { greenstone porphyry) qui coupént aussi lé banc ferrifère, et il y a uñ amas de granite au milieu du schiste dans le comté d’Annapolis. Le banc ferrifèré a 16 p. de large ; il court N. 60° E., et renferme un peu d’alumine, de si- lice et des fossilés (tellines, peignes, térchratules , entioques et nummulites, sémblables à la figure 5, pl. 6 dés Outlin. of oryc- tolog. de Parkinson.) = Le banc réparaît dans le Nictau-Mountain, dans lé comté d’Annapolis, et dans l’éspace intermédiaire à Horton-Moüntain. À Nictäu, ila 6 pd. et 6 po. de large, et il y a béaucoup de fossiles, surtout des anomies. Ce dépôt est contemporain avec le schiste. Le minerai se revoit à 1: mille de lt. En montant les hauteurs près des chutes du Nictau, on trouvé un filon dé gréenstone porphyry qui interrotpt le banc fernifère. Près du dyke , 11 ÿ a des masses irrégulières de diallage métalloïde et dé toadstone, Les blocs ne sont pas en place, et peut-être provien- nent des North-Mountains. Un courant venu du N.-E. au S.-O. les a apportés avec les blocs granitiques et trappééns. Il y à de grands dépôts de fer limoneux dans les allüvions du district d'Aylesford, et le long de l’Annapolis. À 2 milles de Nictau, il y en a un litconcrétionné de > pd. d'épaisseur, et conteñiarit &u fer phosphäté. Près de Clémént, à 30 milles du banc férrifère décrit, on le retrouvé avec les mèmes fossilés. Entre Bridgetown et Annapolis, il y a un îlot granitique à chlorite et grenats Mmaghésiens et à apparence bréchiforme. Ils le croient subor- donné où inférieur au schiste argileux du South-Mountains. C'est peut-être le troisième dépôt granitique ou le plus récent. C'est la cause de la rupture des couches et l’origine des bancs ferrifères. Le granite reparaït peut-être dans la partie S. et non explorée de la province. Il y a des blocs de siéuite et de quartz cristallisé sur le bord de l'Annapolis, non loin de Paradise-river. Le banc fertifère de Clément, à 3 milles de l'embouchure du Moosé-river, à 16 p. d'épaisseur, et se lie au schiste. Le minerai gris contient dés térébratules, des tellineset des trilobites. On éfoit apercevoir l'influence de la chaleur sur les parties char- nuës des animaux habitant jadis ces coquillages. Leurs cavités sont emplies de fer phosphaté cristallisé où mélées de fer car- 44 Géologie. bonaté, ou bien le test:est converti en fer carbonaté. Le fer se précipitant par la voie aqueuse en peroxide, pourquoi est- il sous cette forme à Pictou, et sous celle de protoxide à Clé- ment? Cela vient de son origine plutonique et du voisinage des trapps à Clément, où une partie de l’oxygène a été chassée, tandis qu’à Pictou il a pu rester. Pour cela il y a tant de car- bonate de chaux dans le minerai de ce dernier lieu, parce que la chaleur n’a pas été suffisante pour chasser l’acide carbonique. des coquilles fossiles. L'autre minerai est plus compact, plus pesant et plus lié au schiste. Le schiste argileux renferme des bancs de pyrites compactes sur les bords du Bear-river. À Jog- gens, à 4 milles de là, le même schiste est coupé par un filon de porphyre trappéen à concrétions feldspathiques et à pyrites. Dans les South-Mountains, il y a aussi du quartzite alternant avec le schiste; il existe surtout dans le district d'Halifax. Il passe au schiste siliceux, et contient des pyrites et du quartz cristallisé, Il en cite des lits à 15 milles N. d'Halifax, au milieu du Bedford-basin, à Point S. d'Halifax, et entre Margaretsbay et Halifax. Il indique la manière de voyager en géologue dans le pays. M. Th.-C. Haliburton d’Annapolis imprime un ouvrage intitulé : Historical et statistical description of Nova Scotia. Il est l’auteur du General description of Nova Scotia, publié en 1823 , à Halifax. | La carte géologique indique la situation des alluvions, des grès houillers , du calcaire, des lits de houille et de gypse, du grès rouge, du schiste argileux, du quartzite, des bancs ferri- fères, des filons de porphyre, du granite et des trois roches trappéennes. Il n’y manque que des chiffres pour reconnaitre mieux les couleurs. Une coupe de Halifax à la baie de Fundy l'accompagne. A. B. 15. SOURCES BRÛLANTES AUX ÉTATS-UNIS. (Bulletin de la So- cité de géographie, Tom. XIII, n° 86; juin 1830, p. 290.) Le territoire de l’Union renferme quelques-uns de ces jets de gaz signalés dans plusieurs localités de l'Asie, notamment en Chine. On trouve, en effet, près de Canandaïigua, capitale du comté d’Ontario, dans la parüieS.-0, de l'État de New-York, un assez grand nombre de sources d’eau chargée de gaz in flammable; celles de Bristol, à ro milles au S, de Canandaigue, Géologie. 45 sont situées dans un ravin formé de terre légère et traversé par _un petit ruisseau. Le gaz s'échappe par les fissures de la terre, des bords et du lit du ruisseau; quand il sort de l’eau, il y forme de petites cloches, et il ne s’enflamme que lorsqu'on en appro- che du feu; mais, lorsqu'il sort directement du sol , il donne une flamme brillante et continue, qu’une pluie abondante peut seule éteindre. C’est une surprise dont l’œil a peive à revenir, de voir ce feu courir sur les ondes, comme jadis le feu gré- geois. Les sources du Middlesex, à 12 milles de Canandaigua, sont répandues sur un rayon d'environ 1 mille de longueur. Les unes 5e trouvent au fond de la vallée, ct les autres sont placées sur une hauteur qui la domine à une élévation de 40 à 45 pieds. Ces dernières sources, qui sont fort nombreuses, ont été découvertes depuis quelques années seulement; elles sont indiquées par de petites élévations de plusieurs pieds de diamètre et de quelques pouces de haut, formées d’une terre noirätre et bituminceuse, qui paraît avoir été déposée par le gaz. Quand on met le feu aux courans de gaz qui s’en échap- pent, ils répandent de vives lueurs dans l’atmosphère. Les - industrieux habitans des États-Unis n’ont pas manqué d’uti- liser ces phénomènes naturels. Ceux qui vivent dans le voisi- nage ont placé des bois perforés à l’orifice de ces sources de gaz : l’autre extrémité de ces bois vient aboutir au foyer de leur cuisine; ct le feu, fourni par le gaz, suffit pour faire cuire les alimens. D’autres tuyaux conduisent le gaz dans le parloir ou salon de compagnie, et la flamme qui en sort donne une lumière égale à celle de plusieurs bougies. J. G. Jiii 16. THE QBGANIC REMAINS OF A FORMER WORLD. — Débris or- ganiques de l’Ancien-Monde. 3 vol. in-4°, avec 54 gravures renfermant 700 débris fossiles. Prix, 6 liv. st. 6 d. Londres. 17. AN EXAMINATION OF THE MINERALIZED REMAINS OF THE VEGE- TABLES AND ANIMALS OF THE ANTEDILUVIAN WORLD, ETC. — Examen des débris pétrifiés des végétaux et des animaux du monde antédiluvien, sous la dénomination générale de fos- siles irréguliers; par James Parkinson. Londres, 1830; Nat- tal. On peut se procurer le Tome II sg Prix, “2liv.st. 12 sh. 6 d. | 46 Géologie. 18, MÉMOIRE SUR LES OSSEMENS FOSSILES DES FNVIRONS DE Cussac, commune DE Porienac (Haurr-Lorrr); par M. Fé- lix RosenT. ( Arnales de la Société d'agriculture , sciences, arts et commerce du Puy. — Annal. scientif., littér. et indus- trielles de l’ Auvergne, Tom. IE ; sept. 1830, p. 385.) Le mémoire de M. Robert a pour objet de faire connaître avec détail les fossiles qu'il a trouvés aux environs de Cussac. Avant de donner leur description, il présente un tableau de l'aspect du pays, et quelques détails sur sa constitution géo- gnostique. Le vallon de Cussac est situé au N. à une lieue du Puy; des plateaux basaltiqués qui se correspondent le rendent à-peu-près rectangulaire, Il esi arrosé par deux ruisseaux qui se jettent dans la Loire. Les marnes sans fossiles, avec des alluvions et les produits volcaniques qui les recouvrent, eonstt- tuent la majeure partie de son sol, et sa fertilité provient de leur mélange. À demi-lieue au N., s'élève la montagne volca- uique de Couran, d’où descendent les alluvions et une grande partie des laves qui ont encombré le vallon de Cussac, Au Midi, la vue embrasse toute l'étendue du bassin du Puy, entouré de plusieurs chaînes de montagnes volcaniques, depuis le Mezenc jusqu'à Tartas, de Tartas à la Durande et de la Durande à Cou- an, Du côté du Nord, l’on remarque un vaste plateau grani- tique qui s'étend depuis la chaîne du Couran jusqu'aux monta- gnes du Forez. Les marnes qui ont été conservées dans le vallon de Cussac par plusieurs coulées basaltiques, reposent exclusi- vement sur le terrain primitif, qui n’est à découvert que dans la gorge de Chanceaux et sur les hauteurs qui sont au Nord. Elles ne contiennent pas de fossiles, mais beauco@® de chaux carbonatée lamellaire ; on y rencontre des fissures tapissées de beaux cristaux de chaux carbonatée métastatique et fibreuse. — Au-dessus de ces marnes, on trouve à Solilhac des marnes limoneuses de 2 à 3 pieds d'épaisseur. Leurs couches présentent des paillettes de mica, des grains de quartz, des cendres vol- caniques, des grayiers basaltiques et des empreintes de grami- nées, Elles renferment les squelettes entiers de plusieurs cerfs inconnus, dont les dimensions se rapprochent de celles de l'élan, | des squelettes entiers d'aurochs, quelques ossemens fossiles | d’antilopes, des os d’échassiers et de palmipèdes, == Des bancs Géologie, 47 de sables volcaniques, avec petits galets basaltiques et gra- nitiques, qui sont au-dessus des marnes limoneuses, recèlent beaucoup de débris fossiles de ruminans et de À rt Pret dont les os sont le plus souvent brisés. Ces bancs ont de 2 à 3 mètres d'épaisseur. Viennent ensuite des alluvions d’une con- sistance plus solide, composées des mêmes sables volcaniques, de gros blocs granitiques et basaltiques dont les angles ne sont puint émoussés , des géodes de fer hydraté, et quelques osse- mens fossiles qui paraissent avoir été exposés à l'air avant d’avoir été enveloppes : tous ces matériaux sont liés par l’oxide de fer; des bancs de sables ferrugineux alternent ou sont super- posés à ces alluvions, A Cussac, dans un endroit appelé Le Re- gard, l’auteur a extrait de ces sables ferrugineux les dépouilles du cerf ordinaire, de l'élan et du daim, avec plusieurs frag- mens d'os d’un bœuf beaucoup plus grand que l’aurochs. Ces alluvions ont de 2 à 400 mètres en largeur, et l’ensemble de leurs couches s'élève quelquefois à plus de 20 pieds, A gauche des alluvions, on remarque sur les pentes du vallon les limites de plusieurs couches d’eau douce. Les inférieures se rapportent aux brèches argiloïdes avec fer hydraté géodique de lEmblavès et des Trois-Pierres; près de ces brèches, il y a des marnes si- liceuses en globules, avec quelques dendrites. Les couches supé- rieures sont analogues aux brèches volcaniques ou detufs Denise; elles sont dominées par des scories agglutinées avec des cendres volcaniques mèlees d'argile. Ces cendres supportent une coulée épaisse de laves Hitidues divisées par des fentes inégalement verticales, qui annoncent une tendance à la division prismatique: — À gauche de la montagne à scories de Tarsou, vers le Nord, on trouve dans des champs cultivés les débris fossiles de ru- minans et de pachydermes analogues à ceux de Périer.. Après ces détails géologiques, l’auteur fait l’énumération des fossiles trouvés dans cette localité intéressante, voici le tableau des espèces trouvées à Cussac : 1 espèce d’éléphant ( Eleph. primigenius ). de rhinocéros (Rhin. leptorinus, ) de tapir (Tap. arvernensis. ) Pachydermes. 4: 2 de cheval. : 7 espèces de cerf. F1 ! Ruminaus, de bœuf { Bos velaunus et B, urus. ) d’antilope. 48 Géologie. A Saint-Privat d’Allier, les espèces fossiles reconnues sont les suivantes : : Pachydermes.. 1 espèce de rhinocéros. . {3 espèces de cerf. Ruminans.... | 2 dé Hu Carnassiers... 1 espèce d’hyène. Parmi les 7 espèces de cerf des environs de Cussac, l’auteut en décrit deux nouvelles auxquelles il a donné les noms de Cervus Solilhacus, grand cerf de Solilhac, et C. Damu Pol- gnacus, grand daim de Polignac. L'époque où les animaux de Cussac ont péri remonte à des temps très-éloignés. Avant que le sol de ces contrées ait été bouleversé par les volcans, ilétaitenvahi par des lacs d’eau douce où se sont déposés successivement des grès, des marnes, des calcaires. Sur le bord de ces lacs on voit des animaux de la 3° génération , dont la plupart ont disparu de la surface du globe ct dont quelques espèces ne se rencontrent plus que dans des contrées éloignées. Leurs ossemens, qui apparticnnent aux gen- res Palæotherium et Anthracoterium ont été découverts par M. Bertrand dans des gypses et des calcaires. On y a trouvé aussi des carapaces de tortues, des débris d'oiseaux, des végétaux de divers genres , des roseaux, des joncs, des graminées ct d’autres plantes inconnues, etc. C’estau commencement de la longue pé- riode pendant laquelle les volcans ont bouleversé cet ancien sol, que se sont établies à leur tour des races d'animaux différentes , dont on trouve les ossemens à Cussac et à Saint-Privat-d’Allier, Parmi les causes auxquelles on peut attribuer la destruction de ces animaux , se placent au premier rang les désordres qu’oc- casionèrent les volcans intermédiaires et modernes, ct les ca- tastrophes qui en furent le résultat ; viennent ensuite les allu- vions qui recouvrent ou enveloppent leurs débris. L'auteur pense, avec quelques géologues , que ces alluvions proviennent d'éruptions acqueuses ou boueuses , sorties des volcans. : L'auteur fait remarquer qu'il n’a point rencontré d'ossemens de carnassiers, dans les divers gisemens des environs de Cus- sac , et que les os des ruminans ct des pachydermes ne sont point rongés par ces animaux, circonstance qui distingue ce gîte de ceux de Saint-Privat et de Périer. Il en conclut que les espèces de Cussac sont plus anciennes ; qu’elles ont été enseve- Géologie. 49 lies par quelque cataclisme particulier qui aurait surpris ces animaux (ce qui explique cette réunion de jeunes et vieux in- dividus dont on trouve les squelettes entiers à Solilhac ), tandis que les espèces de Sairt-Privat et de Périer seraient plus mo- dernes, et que l'accumulation de leurs débris serait due aux carnassiers qui les accompagnent etqui paraissent n'être venus qu'en dernier lieu. J. G. 19. MÉMOIRE SUR LA DÉCOUVERTE D'0s D'IcuANoDON et d’autres grands reptiles dans Pile de Wight et dans l’île de Purbeck ; par le rév. William Buckraxp. Lu à la Société de g‘ologie de Londres, du 6 novembre 1829. On n'avait jusqu'ici trouvé l'Iguanodou que dans les limites des bois de Sussex, où il y avait premièrement été découvert par M. Mantell, dans une formation de grès ferrugineux de Tilgate Forest. Le D° B:ckland vient d'assurer tout récemment que cet animal existait dans deux autres localites dela même for- mation; l’une près de Sandown Fort, sur la côte sud de l’île de Wight; l’autre dans Swanwich Bay , à l'extrémité orientale de Purbeck. Dans tous ces endroits sa gangue est le même grès ferrugineux , auquel le nom de grès de Wealden ou d’Hastings a été donné par de modernes observateurs en géologie; elle forme un intermédiaire entre les lits les plus bas de la formation de sable vert et les lits les plus élevés du calcaire de Purbeck; et ses coquilles fossiles montrent un tel mélange de débris ma- rins avec ceux d’eau douce , qu’elles paraissent indiquer la pré- cédente existence d’une grande crique dans le district où elles ont été dépusées. D'après la grosseur des os d’Iguanodon, décrits par M. Mantell et M. Murchison, il a été prouvé que ce reptile herbivore était d’une grandeur extraordinaire; mais on a trouvé dernièrement près de Sandown Fort un seul os de son pied, qui montre que ses proportions excèdent probablement celles des plus gigan- tesques quadrupèdes qu’on ait encore découverts, L'os dont il est question paraît être l'os métacarpe extérieur du pied droit; il est deux fois aussi large que l'os correspondant d’un gros éléphant ; sa longueur est de six pouces, et son poids est de 6 livres. On a aussi trouvé un os gigantesque de ja cavité du bas- sin dans lemême sable ferrugineux de Sandown Fort, Parmi les B. Tone X XIII, —— OCTOBRE 1830. À ka Géologie. os découverts dans l'île de Purbeck par le rév, J. C. Bartlett, les plus remarquables sont les larges vertèbres, et les os de l'or teil de l’Iguanodon , qui ressemblent pour la forme et pour la grandeur à ceux qui ont été gravés par M. Mantell de Tilgate Forest ; il y a également plusieurs autres espèces différentes de reptiles ; un fragment de fémur , qui ressemble à celui du Megalosaurus; des os de grands et de petits crocodiles, et de plusieurs espèces de Plesiosaurus. Tous ces animaux ont été trouvés par M. Mantell , réunis de la même manière que dans le grès de Hastings de Tilgate Forest. Le D’ Fitton a assuré que les coquilles trouvées dans le sable ferrugineux de Swanwich et de Sandown Fort sont identiques avec celles de la même for- mation que celles de Weald; et l'addition d'un si grand nombre de reptiles à la liste de leurs débris organiques communs, démontre encore plus l'évidence de l'identité du terrain dans lequel ils se rencontrent. 20. TREMBLEMENT DE TERRE EN BELGIQUE. ( Messager des sciences et arts, 7° et 8° liv., p. 286). On rend compte dans cet article du tremblement de terre oscillatoire et rotatoire arrivé en 1827 en Belgique, et accom- pagné d’un roulement souterrain. La manifestation extraordi- naire du fluide électrique dégagé aurait été l'effet et non la cause du phénomène, laquelle doit être placée hors de notre planète. 21. TREMBLEMENT A St.- DomiNcuE ET À Kisrrar. (Nouv. annal. des voyag., juillet 1830, p. 12h et 127). Le 29 mars, 3 secousses ébranlèrent le Port-au-Prince à 11 À h. p. m., à minuit et à 1 heure du matin; et 15 jours après, vers 6+p. m., il v eut une violente secousse qui dura 4 à 5 secondes, On la ressentit au large. A Kisliar dans l'Asie mineure, le 9 mars 1830, 5oo personnes ont peri «ans les temples ou les maisons par un tremblement de terre qui a duré plus de 10 secondes; une haute montagne s'est ouverte avec un bruit effroyable, et ses débris ont rempli une vallée, IT y a eu pendant y jours des secousses moins fortes, Géologie, 5x 22. TREMPLEMENT DE TERRE À Lima, (Wôles’ Register; 9 août 1828). Le 30 mars 1828, à 79 ; h. À. M., il y eut un grand choc suivi de 5 à 6 plus petits pendant autant de jours. À Callao, on sentit le choc lorsqu'on vit la poussière s'élever de Lima, et en mer l’eau devint trouble, et il s’en éleva des bulles gazenses. À Arica on ne le sentit pas. 23. TREMBLEMENS DE TERRE A MANILLE. Une lettre particulière de Manille donne les détails suivans sur le tremblement de terre qui s’est fait sentir le 18 janvier dernier : A 5 heures + P, M,, lorsque la secousse commenca, l'écrivain était appuyé sur une fenêtre; au premier abord elle fut si le- gère qu'il put conserver sa position; mais la sccousse couti- nuant et devenant plus forte, il crut convenable de la fermer et de descendre précipitamment les escaliers, ce qu’il ne put faire qu'avec difficulté parce que tout tremblait sous lui. Étant parve- nu ‘le son mieux jusqu’à la rivière, 1l fut jeté à plat ventre, parce que l’eau s’éleva en rugissant à la hauteur de plusieurs pieds, et il se crut destiné à devenir la pâture des poissons ; mais l’eau se retira aussi rapidement, et alla battre sur le ri vage opposé avec un bruit égal à celui du tonnerre; et elle baissa graduellement. Pendant ce temps les chevaux, les co- chons, les moutons, les chèvres, les dindons et autres animaux étaient saisis d’une terreur panique; les premiers tournant, plougeant, hennissant, les autres hurlant, bélant, poussant des cris étranges et se livrant à des mouvemens bizarres. Tout cela eut lieu dans l’espace d’une minute. L'écrivain retourné chez lui, remarqua avec douleur les nombreuses dévastations qui y ayaient été faites : le parquet était couvert du plâtre qui était tombé du plafond; et les murailles étaient toutes creyassées ; dans sa chambre seule il n’y avait pas moins de 22 lézardes. Cependant la ville n’éprouva pas de très grands dommages, et il n’y eut qu'une personne de tuée par la chûte d’une pierre tombée d’unemaison; mais dansquelques-unes des provinces où le trem- blement de terre déploya plus de violence, plusieurs personnes perdirent la vie, et l’on épronva beaucoup plus de pertes, 4 ba Géologie. On ressentit la méme nuit une autre légère secousse; le len- demain une troisième, et dans la soirée une quatrième, vers 9 heures. L'écrivain ajoute qu'il y eut beaucoup d’autres secousses ; mais comme il s'était établi dans une barque, il ne sentit aucune des dernières. (Singapore chronicle ; 25 mars 1830). | 24. TREMBLEMENT DE TERRE A VALPARAISO, DANS LE CHILI. Le 26 octobre 1829, cette ville a ressenti un tremblement de terre qui a égalé en violence celui qui a desolé cette ville en 1822. Les secousses se sont succédées pendant 20 secondes, et ont fait écrouler un grand nombre de maisons; mais personne n’a péri. À St.-Jago, où les secousses ont été encore plus fortes, plusieurs habitans ont été tués. Le village de Casa Blanca, à 30 lieues de St.-Jago, a été presque entièrement détruit. ( Star. — Galignants Messenger ; 7 mars 1830). 25. ÉRUPTION D'UN VOLCAN DANS L'INTÉRIEUR DE L'ILE DE SUMA- TRA. ( Extrait de la « Zengal chronicle » du 7 janvier 1827.) ( Oriental herald ; sept. 1827, p. 451 ). Il n’y a que peu d'années qu’on connaît le centre de Suma- tra, en 1818 sir Stamford Raffles pénétra dans le pays de Manangkabau. L'auteur décrit l'éruption du mont Gunung-Ber- Api ou montagne de feu qui partit de sa base près de Pagar Uyong, la capitale du pays. Cette montagne est située dans la province de Tana-Datar, elle est isolée, et sa base seule est liée à d’autres montagnes. Sa hauteur est estimée à 12,000 p. sur la mer. Le volcan n'a qu'un cratère, situé sur son extré- mité occidentale. L’éruption eut lieu le 23 juillet 1822, à 6 h. A. M. On vit s'élever des colonnes de fumée, le volcan lança des blocs et des cendres avec un bruit très-fort. A 8 h. 1/2 ces phénomènes cessèrent ; mais la fumée continua de s’élever. Le jour suivant il y eut des flammes. Il tomba beaucoup de ponces et de cendres. Le cratère avait changé. Il n’y avait pas eu d’é- ruption depuis 15 ans. Deux mois après il y eut un tremblement terible, surtout pour le pays entre le volcan et le Gunung Tallang, autre volcan de la province de Tiga-Blas. Les chocs se rc- nouvelaient toutes les heures et demie pendant 24 heures, et un bruit étrange les accompagnait et semblait provenir al- ternativement des 2 volcans. Le mont Tallang fume aussi, mais so. ds dti dé ner - Géologie. 53 il n’a pas eu d’éruption depuis bien longtemps. Le mont Ber- Api donne beaucoup de soufre. Il y a plusieurs sources dans cette montagne : les plus remarquables sont à Pirangan entre Pagar, Uyong et Ber-Api. Deux de ces sources sont chaudes, sulfurenses et ferrugincuses. À. B. 26. Lerrre pu couvre Muxsrer. ( Zeutschr. für Mineral.; n° x 1829, p. 65.) ? l’auteur rectifie la position géognostique assignée par le comptoir minéral. de Heidelberg à l'Ammonites dubius et fon- ticula qui existent dans l’oolite ferrugineuse et non dans le lias, Il a retrouvé ce dépôt sous le grès vert de Pirna en Saxe. 27. Notes Diverses. (/béd.; n° 2, 1829, p. 134,et n° 9, p. 679.) M. Studer donne quelques détauls sur une excursion qu'il a faite dans les Apennins, au sud de Castellarcuato. Dans les collines tertiaires et coquillères de Diolo on trouve de la marne sableuse bleue surmontée de sable jaune ou de grès. Les fossiles sont partout, mais surtout dans la masse inférieure, et des pei- gnes et des huitres existent sur les séparations des lits de grès. Ce dépôt est identique avec celui du Belpherg en Suisse, car ce grès est une véritable molasse, et il y a aussi des nids d’agglo- mérat et des rognons marneux crétacés, accidens qu’on revoit en Suisse. Dans le Plaisantin, la marne domine , tandis que dans le dernier pays c’est le grès, et rarement la molasse suisse est désaggrégée en sable. Il attribuc cette différence aux degrés différens de pressions sous lesquels ces dépôts se sont faits. Dans le 2° pays, .en Italie, la marne n’a pas été ainsi pé- nétrée d'autant de sable et a pu se déposer plus souvent seule, aussi trouve-t-on, dans les endroits où la molasse suisse a peu d'épaisseur, comme près du Jura, la mème succession des dé- pôts qu'en Italie. L'auteur n’a pas pu observer clairement les limites entre ce dépôt sub-apennin et le grès apennin. C’est un cas semblable à celui des Carpathes. Sur la rive orientale de l’Arda , vers Vianino , il a monté à Bucedasco par un chemin creusé au milieu du sol tertiaire. À Monte-di-Barbara, au nord des collines de Vigoleno, la couche supérieure est horizontale, et des coquilles brisées y sont dans un calcaire compacte bru- nâtre, Elle repose sur un grès à nids de Jignite, cardium et 54 Géologie. N° 27 huîtres; ét au-dessous vient le grès marneux bleuätre qui s'é- tend vers le Stirone, et au milieu duquel paraît le dépôt ancien composé de marne rouge ertre des couches de grès compacte äppennin ressemblant à celui de Gurnigel. La rive opposée n’est composée que de calcaire argileux , de schiste calcaire et de marne bigarrée, et ii n’y a point de dépôt tertiaire, Il a observé des amas de marne endurcic noirâtre à la surface. Le même grès carpatho - apennin forme les bords de la vallée d’Ajone et de Brussola, et les calcaires schisteux gris y offrent des fucoïdes. Près Pellegrino et entre Vianino et Serravalle il y a des collines d’un grès à traces de lignite qui ressemble à la molasse. Sur le Ceno, cette roche est faiblement inclinée au nord et elle est intercalée dans du calcaire argileux blanchâtre. Il compare ce dépôt avec celui de Gurnigel, avec les roches scmblables ammonitifères du côté oriental du mont Alire,sur le Bera, et de la pente ouest du Molezon, entre Daurus et Sem- sale, La serpentine forme, sur la droite du Chiavenna, vis-à-vis de Prato, une crète courant à l’est; des alluvions s'élèvent sur les collines. C’est un véritable dyfe. Il renferme beaucoup de réseaux de spath calcaire, surtout sur le côté nord où il se forme ainsi une brèche à fragmens et blocs de calcaire com- pacte blanc et du calcaire gris des environs. Près de Vianiso, des marnés bigarrées alternant avec des grès durs, ressortent sous le calcaire marneux blanchâtre, et il en sort un rocher de serpentine, à côté duquel il y a un agglomérat très-grossier et à blocs de granite rouge, d’amphibolite, de siénite , de serpen- tine, de calcaire marneux, ete. Son ciment, peu visible, paraît être de la serpentine et du spath calcaire. 11 lie cet amas à l'é- ruption serpentineuse, et s'explique ainsi la présence des blocs granitiques dans les torrens, fait analogue à celui de la vallée de Habkeren, creusée dans le grès de Gurnigel. La serpeñtine de Vianino s'étend à l’est en coupoles par des montagnes aré- nacées du la rive gauche du Ceno, à Malagri, à Rocva-Lan- zone et jusqu'au-delà de Fornuovo. Il observe que la marne rougé est liée à la présence de cette roche , et que la serpentine au miliew de calcaire alpin ou jurassique à Willendorf en Au2 triche, a aussi imprégné de fer oxidé les masses environnantes. M. Lill de Lilienbach donne la coupe d’un intéressant dépôt diluvien qui à 6 toises de puissance et se trouve dans une at ia rer - # Geologte. 55 gorge , le Rekensberg Graben, sur la route entre la rivière Aacher de Berchtesgaden ct Durrenberg en Salzbourg. On y voit du haut en bas des cailloux calcaires alternant avec du sable fin et des couches calcaires marneuses , de la marne argi- leuse , sableuse grise à univalves ( Helix Limnæa ), de la marne calcaire jaune, de la tourbe, la même marne argileuse, la marne calcaire, de la tourbe, 2 toises de marne calcaire, des cailloux calcaires dioritiques et micacés, et de la tourbe. Il y a çà et là quelques coquilles terrestres ou d’eau douce dans les marnes calcaires. Sur le pied nord du Traunstein, en Haute-Autriche, il a découvert des couches verticales de grès vert à nummulites et fer en grains. M. Hugy au once qu’il a trouvé du fluore octaèdre rose dans la druse énorme du Zinken (St..Gothard), qu donna jadis 1,000 quintaux de cristal de roche. On y a retravaillé et suivi une fente remplie d'argile. M. de Meyer s'occupe de la description des restes de mam- mifères trouvés à Gmund. Il y a des dents molaires et canines d’une espèce inconnue du genre cochon. M. Cuvier les avait rapprochées de celles du Chaeropotamusde Villejuif. Il rapporte plutôt à ce dernier des molaires trouvées par M. Marcel de Serres dans la brèche de Villefranche. Il croit donc qu’elles ap- partiennent à une nouvelle espèce de Chaeropotamus, dont une autre serait encore indiquée par les trois molairesde la molasse de Rappenfluh. Il nomme Ch. Sæmmeringii l'espèce de Gmund, et Ch. Meissueri cette dernière. Il a trouvé dans la même localité des os de onze genres de mammifères. Le musée de Senkenberg à Francfort conserve des dents de chevaux d’Eppelsheim , qui proviennent, comme les précédens, d’un terrain tertiaire. Il en fait l'espèce d’Equus primigenius. M. Hartmann écrit que M. Ribbentrop a trouvé deux tubes vitrifiés par la foudre à Reïnstein dans un sable de grès vert au nord du Harz. Il décrit et indique de semblables tuyaux dans la bruyère de Senner. | M. Klipstein a fait un voyage dans le Palatinat du Rhin sans pouvoir découvrir du pyroxène dans les roches tranpéennes. Il appelle diorites celles de la vallée de la Nahe. Ces roches sont très-feldspathiques et amygdalaires comme celles de Darmstadt 56 Mineralogte. et de Budesheim. La base de ces roches dans ces derniers lieux ne pourra être analyste que par la méthode de M. Cordier, tandis que sur la rive gauche du Rhin il y a de véritables dio- rites. Il ne peut croire qu’on puisse placer ces roches en paral- lèle avéc le porphyre pyroxénique du Tyrol et de M. de Buch; car la plupart sont au milieu du grès houiller ou ancien. Il y en a cependant à Alzey, en partie dans la molasse, en partie dans le calcaire tertiaire. M. Burkart les subordonne au grès ancien. L'auteur croit à l’origine ignée de ces roches, et il cite surtout la rive gauche de la Nahe entre Norheïn et Niederhausen.'En partant de Norheim on suit une masse de diorite qui a 600 mètres de puissance et qui est suivie de 300 mètres de gres. De ce dernier ressort une masse dioritique de 200 mètres, et plus loin il y a du grès qui alterne encore plusieurs fois avec le dio- rite. Sur les côtés da second amas dioritique on observe les couches arénacées inclinées d’un côté au $S. O. sous 26°, et de l’autre, au N.E. sous 20°. Vers Niederhausen le grès est sc- paré du diorite par une fente de 1 p. remplie d'argile sablon- neuse endurcie. Les grès ne sont pas altérés. Les diorites sont sorties fort avant le dépôt tertiaire, car ils passent au porphyre et contiennent des minerais près de Darmstadt. M. de Meyer croit avoir reconnu que les tellinites proble- maticus de Solenhofen , ne sont que la coquille intérieure d’un animal mou, puisqu'il a remarqué l’impression de son man- teau. Comme ce fossile se trouve quelquefois dans les ammo- nites , il suppose que lanimal de ce dernier coquillage s’est nourri du premier. À Daiting il a trouvé une loligo , des restes de végétaux et une nouvelle espèce de reptile voisin du croco- dile. À. B. MINÉRALOGIE. 28. RUDIMENTS Or MinEnaLocy. — Élémens de Minéralogie ; par VexninG. In-12. Prix, 4 schill. 6 d, Londres, 1830, » 29. NOTICE SUR LA MAGNÉSIE BORATÉE TROUVÉE DANS LE CYPSE pu Keurrr; par M. Vourz. (Mém. de la Soc. d'Hist, Nat. de Strasbourg ; Tome I.) Mineralogre. 57 M. Gaillardot à trouvé de la magnésie boratée dans un gypse du keuper à une demi-lieuc de Lunéville. Ce gypse est compacte , de couleur jaune grisâtre , et renferme des cristaux lamelleux de même nature qui lui donnent une apparence por- phyroiïde. Il est stratifié , et c’est entre ses couches que ce na- turaliste a trouvé le borate de magnésie en petites masses len- ticulaires composées de fibres soyeuses d’un blanc parfait. On en trouve quelquefois aussi dans l’intérieur du gypse sous forme de tubercules. Quelques essais avaient fait présumer à M. Gaillardot que ce minéral était du borate de magnésie : il en a envoyé alors la petite quantité dont il pouvait disposer à M. Braconnot, qui a trouvé effectivement que c'était un composé d’acide bora- cique et de magnésie; mais la quantité qu'il avait reçue était trop faible pour permettre une analyse dosce. 30. LISTE DES ESPÈCES MINÉRALES QUI ONT ÉTÉ TROUVÉES EN Monavre; par W. Hruscuka. (WMéttheilungen der Machrisch- . oO 1 = Schles. Gesellschaft; n° 21, mai 1827, p. 105). Les espèces trouvées jusqu’à présent en Moravie sont desi- gnées dans cette liste d’après le système de Mohs. On y a joint la synonymie d'Hauy. Outre celles qui sont indiquées, l’auteur de la notice annonce qu’on en a découvert deux autres, qui n’ont point encore été examinées, et qui probablement consti- iueront de nouvelles espèces. La Moravie, si pauvre en tra- vaux de mines ;« offert, sur un espace de 413 milles carrés, 111 espèces minérales et 643 variétés. C’est trois espèces de plus que ce qu’a fourni la Bohême, qui est beaucoup plus vaste en étendue ; onze de moins que la grande Bretagne, huit espèces de plus que la Suède, et neuf de plus que la Hongrie, qui est si riche en exploitations et a une étendue de plus de 5102 milles carrés. L'auteur se propose de publier une description ‘détaillée de tous ces minéraux de la Moravie. 31. SOURGE -DE BITUME, aux États-Unis. ( Bulletin de la So- ciété de Géographie; T. 14, n° 88, août 1830 , p. 78.) Le journal Zowisville ‘advertiser annonce qu’une source de bitume, nommée Rock-Oil, a été découverte dans le comté de Cumberland, en perforant un roc pour former un puits arte- 58 Mineralogie. sien, La tarière ayant été retirée à une profondeur de 130 p., l'huile jaillit aussitôt, à une hauteur du sol, de 12 à 14 p. Il en sortit environ 55 gallons par minute, qui (otinèrent bicen- tôt un ruisseau qui alla se jeter dans la rivière de Cumberland, et en couvrit la surface à une distance considérable. Cette huile brûle bien et donne une clarté brillante. On a trouvé dans les environs, de l’eau salée en abondance, en perforant à 200 p., et s’élevant de 25 p. au dessus du niveau de la rivière de Cumberland. 5. G 32. CRISTALLISATION DU KAKOXÈNE; par M. W. Hruscuka. (Mittheilung. der Maehr.-Schles Gesellschaft; n° 18, avril 1827, p.142.) Le professeur Steinmann de Prague a le premier examiné et fait connaître le kakoxène, dont il a donné l'analyse. Les seules variétés de formes qu'il ait indiquées sont l’aciculaire radiée, et la terreuse ou pulvérulente. Quelques observations nouvelles faites par M. Hruschka lui ont appris que la forme cristalline de ce minéral est hémi-prismatique, et qu’elle diffère ainsi de celle de la wavellite, dont les cristaux sont en effet prismatiques. 33. MÉMOIRE SUR LES SELS COMMUNS DU GOUVERNEMENT D'Ir- ROUTSE ; par Germain Hess. (WMérm. de l’Académie Impériale des Sc. de St-Pétersbourg ; VIsérie, Tom.I, p.11.) Le gouvernement d’Irkoutsk, qui produit une si vaste étendue de pays, produit tout le sel qu'on y consomme. Les salines que l’on exploite pour cet objet sont (sans parler du lac Borsa, où le sel se dépose sur la surface par une évaporaticn spon- tanée), les salines de Selenguinsk, celles d’Irkoutsk et celles d'Oustkoute, où l’on retire le sel par l’évaporation des sources d'eau salée qu'on y trouve, et enfin les salines d'Okhotsh où on 5e sert de l’eau de mer. Les sels qu’on retire de ces diverses salines n'ont jamais été jusqu’à présent l’objet d’un examen ap- profondi, quoique lexpérience ait suffisamment démontré la nécessité d’une telle recherche. On avait généralement fait la remarque que tous ces sels devenaient très-facilement humides dès qu'on les exposait au contact de l'air. De plus, des visites réitérées dans les magasins décelaient fort souvent des déficits Minéralopie. 59 considérables, qui-surpassaient de beaucoup la perte que le gouvernement supporte, par cause de la déliquescence des sels , et qui est de 15 pouds sur 1000. Il s'agissait donc de savoir avant tout si ces déficits provenaient véritablement de la déliquescence ; si cette déliquescence était une propriété de ces sels , et ces déficits une suite inévitable de cette propriété. Chargé de faire des recherches à ce sujet, M. Hess reconnut d’abord que tout le sel qu'on retire des diverses salines conte- pait une quantité plus ou moins grande de sels hétérogènes, qui étaient cause de la déliquescence, et que la manière dont on entassait le sel dans les magasins, pouvait aussi influer beau- coup sur la quantité du déficit. Le sel d’Okhotsk contient en grande quantité du chlorure d'aluminium ; la proportion des sels hétérogènes est d'environ un cinquième, lorsque le sel provient d’uneévaporation prolongée pendant trois jours. Voici le tableau des résultats qu'il a obtenus. DE $ SELENGUINSK. D'OKROTSK. D'OUSTKOUT. D'IRKOUTSK. El Sel commun... ..... 930,4 914,9 747,1 Sulfate de soude... . 32,2 27,6 138,0 Chlorure d’alumine.. 7 8,4 26,0 65,0 Chlorure de chaux... 12,0 : 11,0 14,4 Chlorure de magnésie. 26,0 20,5 35,5 Ces analyses prouvent la nature pernicieuse des sels du gou- vernement d’Irkoutsk; elles montrent qu'ils contiennent tous quatre et jusqu'à 10 pour cent de sels déliquescens, qui leur communiquent la même propriété. L'auteur examine en- suite diverses questions, comme celle de savoir quelle est la perte du sel qui devrait être autorisée dans les magasins, en vertu de la déliquescence ? Quelle influence ces matières salines peuvent avoir sur la santé des habitans ? Quels sont les moyens que l’on a d'améliorer ces sels? et comment peut-on déter- miner leur qualité. Il propose, pour remplir ce dernier objet, l'emploi d’un aréomètre, gradué d’après un principe particulier, et qui indiquerait la quantité des sels hétérogènes contenus dans le sel qu'on retire des salines. 60 Mineralogie, 34. Sur LA GALÈNE D'INVERREITING ; par À. RonrnTsON. (Ædinb. new Philos. Journal; juin 1829, p. 256.) M. Robertson a analysé la galène de Castleland Hill dans les environs d’'Inverkeiting. Le minerai se trouve en masse ct en. octaèdres parfaitement réguliers qui atteignent presque la gros- seur d’un œuf de poule. Il est contenu dans le grunstein et le grès quartzeux de la formation houillère, très-probablement en nids ou en filons. Il est composé chimiquement de 84,63 de plomb et de 13,21 de soufre. 35. SUR LE LABRADOR DE FinLanDEe; par M.J. Senrr. ( 4analen der Phys. und Chemie ; T. XVII, p. 352.) L'auteur décrit trois phénomènes de lumière qu'il a re- marqués dans le labrador de Finlande, 1° dans le sens du principal clivage, on aperçoit des stries colorées et des stries sans couleur. Si l'on fait tourner la pierre de 180° autour de l'axe de la face chatoyante, on observe que les lignes, qui auparavant étaient colorées , ont perdu leur coloration, tandis que celles qui étaient sans couleur sont devenues colorées. Ce phénomène se manifeste aussi sur des labradors de divers au- tres lieux; 2° si l’on fait tourner une plaque de labrador, comme ci-dessus, autour de son axe, alors on remarque que pour une rotation de 90° on à un nouveau jeu de couleurs, pour une rotation de 180° , un troisième qui paraît l'opposé du premier, pour une rotation de 270° , enfin, un quatrième qui est opposé de la même manière au second; 3° le labrador de Finlande laisse voir des cristallisations colorées, c’est-à-dire que les couleurs sont séparées les unes des autres d’une manière tranchée, et chacune d’elles forme un polygone rectiligne dont les côtés sont parallèles aux clivages du cristal et ‘à différentes faces secondaires. Ces polygones colorés sont concentriques entre eux. 36. ANALYSE DE L'EAU MINÉRALE DE BATH; par À. WALCkE, (Quart, Jourr. of Se.; mars 1829, 78.) Cette eau contient, dans 1000 grains, chloride de sodium 0,21560 , chlor. de magnesium 0,19018, sulf. de pot. 0,04173, sulfate de soude 0,27618, sulfate de chaux 1,1637x, carh. | Minéralogie, 6r de chaux 0,15208, proto-carbonate de fer 0,00347 , alumine 0,00219 , silice 0,04610, acide carbonique dans 1 pinte ou 34,659 pouces cubes, 0,05 pouce cube, et air atmosphérique 1,74 pouce cube à 114° de température. 37. ANALYSE DE DEUX SOURCES MINÉRALES DANS LA FORÊT. DE Wixpsor; par le même. (Zbëd. ; p. 89.) Ces eaux contiennent dans 1 pinte, l’une carbonate de chaux 6,0630 , l’autre 8,2507 ; sulfate de chaux, l'une 9,8904 , l’autre 8,3064 ; sulfate de pot. , l’une 13549, l’autre 1,138; sulfate de soude, l’une 15,5779, l'autre 17,156: ; sulfate de magnésie, l’une 20,804, l’autre 21,1920 ; nitrate de magnésie, l’une 2,655r, l’autre trace; chlor. de magnésie, l'une 19,6909, l'autre 26,3196 ; silice , l’une 0,5033, l’autre 0,9210 ; alumine, l'une 0,5721, l’autre 0,3938 ; acide carbonique, l’une 2,786 pouces cubes, l’autre 3,306; air atmosphérique, l’une 0,61r pouce cube, l’autre 0,658 à 51° de température. La ‘pesanteur spécifique de Pune à 60° F. est 1,00737, de l’autre 1,00897. 38. SUR LE SEL ET LES SOURCES SALÉES DES ÉTars-Unis; par G. W. Carpenter. ( Americ. Jourr. of Science ; Nol., 15, n° 1,0ct. 1828 , p. 1.) La profondeur de la mer supposée 10 milles, si l’eau s’éva- porait il resterait, d’après La Place, une couche de 500 p. de sel qui couvrirait tous les continens d’un lit de 2000 p. d’épais- seur. La Baltique est moins salée que l'Océan. Il passe en revue les localités européennes où il y a du sel, Dans les États-Unis les sources salées sont très-nombreuses. Sur les bords de l’Ar- kansas le sel encroûte la surface du sol ou le fond d’étang. Il y a beaucoup de sources salées dans le Missouri : on emploiesurtout celle de Boonslick. Il y a des salines sur le Wabash et le Tohota, àSciota sur le Holston, tributaire du Tennessee (Abingdone Vir- ginia), dans le Kentucky sur le Big-river, Little Sundy-river, Green-river et Goose-creek, dans l'Ohio sur le Sciota , le Mus- kingum et le Yellow-creek, dans l'Illinois sur le Saline-river (Shawneetown), en Virginie sur le great Kanawha, à Kanawka; en Pennsylvanie sur le Kiskiminicus près de Pittsburg, dans l’état de New-York sur le canal entre l’'Hudson et le lac Erie, et dans l’Alabama. Dans la Caroline septentrionale il y a des marais salans. A. B. 6a Botanique, BOTANIQUE, 39. OncanisaTioN pu Pisrix des fleurs; par le prof. Scaurrz de Berlin. (Flora, cah. 23). Tous les botanistes s'accordent à considérer le style comme le prolongement du fruit, mais tous ne savent pas qu'il est formé de deux manières: par le prolongement des carpelles ou par celui des placentas eux-mêmes qui passent à travers un trou situé au sommet de la cavité qui contient les graines. Le premier mode de formation se rencontre dans les Légumineuses, les Rosacées, les Liliacées, etc. ; il est de beaucoup le plus fré- quen:. La seconde disposition se présente dans les fruits des RAo- dodendron, des Caryophyllées, des Ombellifères, des Crucifères. Dans ces denx dernières familles on voit évidemment que lestig- mate est formé par la réunion des deux parties séparées du pla- centa.Dans les Dianthus, les Saponaria, cettestructure est encore plus évidente. Les Géraniées présentent les deux modes réunis; leurs placentas prolongés forment une colonne centrale à laquelle viennent s’accoler les cinq carpelles aussi prolongés. Malpighi comparait le style aux trompes de Fallope et il avait reconnn qu'il était creux intérieurement, ainsi qu'on le voit à Fœil nu dans le Lis et la Fritillaire; tout l’intérieur de ce canal est ta- pissé de petits prolongemens en forme de papilles qui semblent être des stigmates complémentaires. Ce sont ces papilles que M. À. Brongniart a pris pour du tissu cellulaire conducteur des granules de pollen qui pénétrent dans son intérieur. Dans les plantes telles que les Pavots, les Nymphæa où le stigmate n’est pas garni de papilles, elles n’en existent pas moins à l’intérieur. Dans le même genre elles varient peu. Chaque fruit peut done être considéré comme ayant une cavité ouverte par en haut; l'existence d'un style très-long ou son absence totale est une circonstance assez indifférente. 40. Sur L'oniGiNE ET LA NATURE des rayons ou fleurs ligulées dans le Zéania ; et sur une multiplication remarquable obser. Botanique. 63 vée dans les parties de la fructification de ce genre; par M. D. Dow. ( Transact. of the Linn. Soe.; vol, XVI, p. 155.) La structure des demi-fleurons en languette qui forment les rayons des calathides de Zinnia, offre des circonstances ana- tomiques que M. Don a examinées avec attention et qui lui ont permis d’en tirer cette conclusion : que ces rayons sont produits par une extension de la couche corticale extérieure de l'ovaire, et qu'ils remplacent laigrette paléacée des fleurons du centre. On sait, en effet, que les ovaires de la circonférence sont privés d’aigrette. À cette remarque , M. Don ajoute celle des vaisseaux qui, dans les demi-fleurons en languette, sont disposés en a troncs principaux se ramifant considérablement, en un mot semblables au système de vasculation que l’on peut observer dans les ovaires du centre. Ces demi-fleurons ne sont pas arti- culés à la base comme les corolles des demi-fleurons. M. Don a en outre observé sur les ovaires de ces derniers deux faisceaux de vaisseaux qui se prolongent pour former les languettes. Ayant admis que celles-ci représentent l’aigrette paléacée des fleurs centrales , il arrive à cette seconde conclusion, que la co- rolle manque dans les rayons du Zinnia. M. Don a fait des observations sur les styles et les fruits des Zinnia verticillata et multiflora, qui tendent à confirmer pleine- ment l'opinion émise par M. Brown (Zinn. Trans.; v. 12, p. 89) sur la nature composée du pistil dans les Synanthérées. Les branches du style, particulièrement dans les fleurs mons- trueuses, c’est-à-dire, dans celles où le nombre des parties est augmenté, adhèrent partiellement entre elles et peuvent facile- ment se séparer, de manière que le sommet des sitgmates of- fre un rapport direct avec les 2 cordons filiformes auxquels l'embryon est attaché, et que M. Brown considère comme des espèces de placentas. Dans quelques cas les branches du style sont totalement libres, et forment autant de styles distincts ; ce qui établit un rapport entre les Synanthérées et les Om- bellifères et Araliacées. L’embryon du Zinnia peut facilement être séparé de l'ovaire; il est suspendu aux deux cordons pla- centaires et surmonté par le style etses stigmates; et comme il n’y a aucune interruption entre le style et les cordons, il sem- ble probable que ceux-ci sont une continuation du style, 64 Botanique. Dans un capitule de Zérnia verticillata, M. Don a vu un fleu- ron du centre qui avait lelimbe de la corolle divisé en 10 lobes, 10 étamines, 10 sligmates en bon état, et 5 embryons dans l'ovaire. Étendant ses recherches à d’autres espèces de Zinnia (Z. revoluta, multiflora et pauciflora) , il a trouvé plusieurs dé: viations de la forme typique de la corolle, dont le limbe va- riait beaucoup par le nombre de ses lobes; celui des étamimes et des stigmates était également variable. En général le nombre des étamines correspondait à celui des divisions de la corolle, mais celui des stigmates Ctait indéfini et aucunement influencé par le nombre des autres parties de la fleur. Le nombre des ovules où embryons était en rapport avec celui des stigmates, c’est-à-dire ordinairement moitié moindre, de 3 lorsqu'il y avait 6 stigmates, de 4 pour 8 stigmates, etc. L'auteur a observé quel- ques particularités remarquables dans la forme des embryons * lorsque le nombre de ceux-ci était augmenté ils n'avaient qu’un . seul cotylédon; et dans la structure ordinaire, les cotylédons étaient inégaux. M. Don cite encore un embryon monstrueux à plusieurs cotylédons unilatéraux dolabriformes avec une radi- cule longue ct filiforme. Dec toutes les espèces de Zinnia, le Z. verticillata est la plus susceptible de présenter des déviations. 11 est bon de remarquer que les feuilles de cette espèce ctant verticillées semblent exer- cer une certaine influence sur les parties de la fructification, et que cetie considération vient à l’appui de la théorie de M. Brown (Zrans. Linn.; 1. c.)relativement à l’origine des par- ties de la fleur, ct à l'hypothèse émise par le même savant sur le plan suivant lequel les organes femelles des plantes phanéro- games sont formés. Gun. 1. DELLA FECONDAZIONE DELLE PIANTE, — De la fécondation des plantes. Dissertation de M. A. GEr4a. Milan 1830, chez les éditeurs des Annales Universelles. Le même ouvrage, 2° édition augmentée et accompagnée d’une foule d'applications utiles relatives à la culture des champs et des jardins. ( Bébliotheca Italiana, juin 1830, p. 40 ). Eu rendant compte de cet ouvrage, qui ne nous est pas autre- ment connu, le rédacteur de la Bébliotheca Italiana critique Botanique. 65 avec aigreur la manière dont il a été composé. Cet ouvrage est divisé en 2 parties : Dans la première, l’auteur s'est proposé de faire connaître la structure des parties qui servent à la généra- tion des plantes; d’énumérer les principaux faits connus rela- tivement à cette génération; et d'exposer la théorie qui lui pa- raît la plus probable. La seconde partie contient toutes les ap- plications pratiques de cette théorie. Le rédacteur prétend que la première partie est une compilation des ouvrages publiés par MM. Mirbel, Richard, De Candolle, Brongniart et Galle- sio; qu'il n’y a point d'observations particulières à l’auteur, si ce n’est une seule microscopique qui tendrait à nier l’existence de l’appendice tubuleux des grains de pollen, lorsque ceux-ci ont été soumis à l’action de l'humidité, appendice signalé par plu- sieurs auteurs, tels que Needham, Amici, Brongniart et Bartling. Mais ce qu'il y a de singulier, dans l'écrit de l’auteur sur ce sujet, c'est qu'après avoir raisonné de manière à faire croire que l'existence de cet appendice tubuleux est tout-à-fait imagi- naire , il admet, au bout de quelques lignes, que cet appendice existe probablement, et il en prophétise en quelque sorte la découverte à une époque, dit-il, où les instrumens d’optique seront assez perfectionnés pour qu'on puisse apercevoir cet organe. 42. PRODROMUS SYSTEMATIS NATURALIS RECGNI VEGETABILIS, Pars quarta, sistens Calyciflorarum ordines 10; auct. A.-P. DE done In-5° de 683 p.; prix, 17 fr. Paris, 1830; Treuttel et Würtz. Le plan de l'important ouvrage de M. De Candolle ayant été précédemment indiqué dans le Bulletin, à l’occasion des trois premiers volumes, nous n’insisterons que sur les observations particulières que nous trouvons dans ce volume, et sur les amé- liorations qui y ont été iutroduites. Si dans les volumes anté- rieurs on a dù admirer la richesse des matériaux que l’auteur a eus à sa disposition, les immenses ressources littéraires dont il a fait usage, et la rare sagacité avec laquelle il a su coor- donner tous les matériaux, il faut avoucr que tout cela est de beaucoup surpassé dans le présent volume. Les richesses végé- tales que l’auteur a pu mettre à profit nous paraissent infini- ment plus considérables qu’elles ne l'ont été pour les volumes B. Toux XXIIL -— OcroBne 1990. 5 66 Botanique. N° 40 : précédens. Ainsi ,nous voyons que, par un effet de la générosité de la Compagnie anglaise des Indes Orientales, toutes les plantes de ses vastes possessions dans les Indes et le Népaul ont été communiquées à M. De Candolle. Différens voyageurs qui, dans les derniers temps, ont parcouru les contrées les plus éloignées pour en exploiter les productions végétales, ou qui, en ce moment encore, bravent, par amour de la science, les dangers de ces voyages lointains, ont communiqué à l’auteur les résul- tats de leurs pénibles recherches. Effectivement ,nous trouvons dans toutes les pages , les noms de MM. Blume, Pohl, Bertero, Leprieur et Perrottet, Salzmann, etc., qui ont mis à ie dispo sition de l'auteur leurs récoltes botaniques. Les nombreuses ‘plantes de lherbier du malheureux Haenke ont également été communiquées à M. De Candolle. Une amélioration importante qui facilite beaucoup la recher- che des nombreuses espèces qui, par suite du travail de M. De Candolle, ont passé dans d’autres genres, consiste en un tableau alphabétique, placé à la suite de chaque genre , et indiquant les espèces attribuées jusqu'ici à ce genre par les différens auteurs, et qui, dans le Prodrome, se trouvent réunies à un autre. Une autre amélioration encore porte snr la synonymie des espèces ; aucun nom imposé à une plante, depuis Linné, n’a été omis : c’est là un travail qui a dü causer à M. De Candolle des recher- ches bien longues. et bien arides. La première famille traitée dans ce volume est celle des Saxr- FRAGAGÉES, que l’auteur a rétablie dans ses anciennes. limites , en y réunissant les £scalloniées et les Cunoniacées., que M. R. Brown en avait séparées. M. De Candolle pense que cette famille pourra, par la suite, être subdivisée, comme M. R. Brown l'avait déjà proposé, mais que les caractères distinctifs ne lui paraissent pas suffisans pour motiver, quant à présent, une telle séparation. M. DeCandolle subdivise la famille en 5 tribus : 1° Les EscacLontÉEs, R. Br., composées de 5 genres, dont lEscallonia est le type; on y trouve encore l’Ztea de Linné et un genre nouveau, établi d’après une plante de la Nouvelle- Hollande, par M. Alph. De Candolle, sous le nom de Quintinia : ! 2° les CunoxIACÉES, comprenant plusieurs genres de la famille de ce nom, de R. Brown; les autres ont été réunis en une 3° tribu; ls les one foraiées par Ie seul genre Bauera ; 4° les -e; Botanique, 67 Hypnaxckées, tribu également nouvelle, qui comprend, outre l'Hydrangea, plusieurs autres petits genres établis dans les derniers temps. La plus considérable des tribus est celle .des SaxiFRAgÉEs. Comme plusieurs autres genres de cette famille, celui de Saxzfraga à été traité par M. Seringe, et subdivisé en 9 sections proposées par M. Tausch. M. Seringe a bien fait d’avoir réduit un grand nombre d’espèces établies dans ce beau genre; malgré ses ré d'hve réductions, le nombre des es- pèces qu'il comprend encore s’élève à 150, Les OusrLzwÈres ont été déjà, à différentes reprises, sou- mises à un remaniement complet; espérons que les caractères de ses tribus et de ses genres, établis selon la méthode ingé- nieuse de M, Koch, puissent assurer à la nouvelle division de cette grande famille une stabilité de longue durée. Un mémoire particulier, publié il y a un an, au sujet de ces Ombellifères, par M. De Candolle, a étéanalysé avec détail dans le Tome XXIX, n° 33, Depuis lors, ce travail n’a guère subi de changemenss les genres ont été élevés au nombre de 157, de 148 qu'ils étaient. Un léger changement a été opéré dans la division des tribus : des HyprocorxréEs, M. De Candolle a séparé, comme tribu distincte, les Murinées; cette séparation est fondée sur la forme de la commissure et des méricarpes ; ceux-ci sont ap- platis sur le dos dans les Mulinées, tandis qu'ils sont convexes et même aigus dans les Hydrocotylces. Le genre Perlebia, établi par M. DeCandolle dans le mémoire cité, se trouve dans le Pro. drome , sous le nom de Colladonia, un genre ayant été établi déjà antérieurement , Sous le premier nom, par M. Martius. Les Ararracées ont été enrichies de plusieurs genres ; M. De Candolle reconnait cependant que les limites des différens genres sont loin d’avoir la précision désirable, et il déclare qu'un travail monographique sur cette famille lui semble né- cessaire. D’après l’indication de Jussieu, le genre 4doxa, placé _ ordinairement avec les Saxifragacées , se trouve réuni à cette famille, et a effectivement la plus grande analogie avec les es- pèces herbacées du genre Pazax. Un arbrisseau du Népaul a servi de type pour la formation d'un nouveau genre, sous le nom de Toricellia. Le genre Hedera était ordinairement consi- déré comme appartenant aux Caprifoliacées, quoique lastrueture de son fruit et les pétales non soudés montrent son affinité aveu | | à: 68 Botanique. N° 4 | les Araliacées ; c'est à cette dernière famille que M. De Candolle l’a effectivement réuni; un grand nombre d'espèces viennent se ranger avec celles qui, jusqu'ici, ont fait partie de ce genre ; ce sont toutes les 4ralia de Kunth et de Blume; le Prodrome n’admet plus, dans ce genre, que les espèces originaires de l’A- mérique septentrionale. La 3° section des Aralia de M. Blume a été réunie par M. De Candolle en un gare nouveau, sous le nom de Paratropiu. Le La petite famille des Hamamérinées de R. Brown a été placée par M. De Candolle à côté des Araliacées et des Cornées; sa place, dans l’enchaïnement naturel des familles, n’est point encore fixée d’une manière définitive. Après avoir indiqué les différentes familles avec lesquelles celle-ci présente de l’affinité, l’auteur se range à l'avis de MM. R. Brown et Du Petit Thouars, et lui assigne, en attendant , sa place actuelle après les Aralia- cées. Deux tribus, fort peu nombreuses en genres et en espèces, y sont comprises : les HamAmÉLéEs et les FOTHERGILLÉES ; ces dernières, formées du seul genre et de la seule espèce qu’on counaît jusqu'ici. Les Cornées nouvellement établies, comme famille distincte, par M. De Candolle, sont suffisamment distinctes des Hamamé- lidées et des Caprifoltacées, par leur estivation valvaire, les étamines égales en nombre à celui des pétales, un seul style, le fruit. drupacé, l’albumen charnu. Des Sumbucées , elles se distinguent par la corolle polypétale, les parties florales tou- jours au nombre de 4, etc.; des ZLoranthées, par les éta- mines alternant avec les pétales, et non opposées à ceux ci. Ontre le genre Cornus et 3 autres, cette famille comprend l’Aucuba de Thunberg, rapporté aux Rhamnées par Jussieu, et aux Loranthées par Richard. Son inflorescence paraït devoir le faire admettre parmi les Cornées, jusqu'à ce que la connais- sance de son fruit permette de lui assigner une place définitive. Les LorANTHAGÉES ont été soumises à un examen bien dé- taillé, par M. De Candolle; il a déposé les résultats de ses re- cherches dans un mémoire particulier , à l'analyse duquel nous renvoyons le lecteur. M. Martius vient de publier, dans le Flora de Ratisbonne, une nouvelle division de cette famille; M. De Candolle l’a exposée dans les 4ddenda de son ouvrage. Ces deux travaux ne manqueront pas de jeter une vive lumière sur cette Botanique. 69 famille, qui a un si petit nombre de représentans dans nos climats, M. De Candolle ayant fait son travail surtout d’après les espèces des Indes , de l'Afrique et des îles de l’Ainérique, tandis que M. Martius a embrassé dans le sien les nombreuses espèces qu'il a rapportées du Brésil. à Les Carr1FOLTACÉES diminuées d’un certain nombre de genres qui en faisaient partie originairement , se subdivisent encore en deux groupes, qui, déjà de l'avis de Batsch, admis depuis par MM. Kunth et A. Richard, doivent former deux familles dis- tinctes. Les SamBucÉEs comprennent les genres Sambucus et Viburnum.Les LonicÉRÉES forment la seconde tribu. La famille des Caprifoliacées d’ailleurs ne présente guère d'innovations im- portantes. Le genre Zonicera n’a point été divisé, comme quei- ques auteurs l’ont proposé; seulement, on a admis les deux grandes sections Caprifolium et Xylosteum. Les changemens qu'a subis la famille suivante, celle des Ru- BIAGÉES, Sont beaucoup plus considérables. Une foule immense de plantes, rapportées surtout des contrées tropicales , estvenue accroître le nombre des espèces et des genres, mais aussi a aug- menté les embarras du botaniste appelé à mettre de l’ordre dans cette famille.En même temps que M. De Candolle, M. A. Richard s'occupe d’un travailsur les Rubiacées ; dans plusieurs livraisons du Zirnaea, MM. Chamisso et Schlechtendal avaient publie les résultats de leurs recherches sur cette famille. M. De Can- dolle, ayant pu mettre à profit ces travaux, a dû rencontrer des obstacles moins puissans dans le sien. Nous allons indiquer succinctement les principales divisions de M. De Candolle; c'est dans cette famille surtout qu’il se rencontre tant de choses nou- velles, qu'il serait impossible d’en donner un aperçu complet, à moins de transcrire la majeure partie du travail de l’auteur. Le nombre des loges du fruit a servi de premier point de dé- part dans la distribution en 13 tribus des 223 genres qui com- posent cette famille; ceux dont les fruits sont polyspermes for- ment les cinq premières tribus; ceux à fruits monospermes ou rarement dispermes sont compris dans les huit autres tribus. I. La 1°° tribu est celle des Cincaonacées dont le fruit est cap- sulaire à deux loges et les graines ailées. Les genres à fleurs en tête forment les Nauclées, ceux à fleurs distinctes pédicellées sont réunis dans legroupe des Circhonées. M. De Candolle a pu- 70 Botanique. N° 42 blié en 1829 dans la Bibliothèque universelle, un mémoire dans lequel il examine les plantes que différens auteurs ont considé- rées comme appartenant aux véritables quinquinas, et qu’il distri- bue dans 8 genres différens. Ce mémoire se trouve analysé dans le Bulletin Tom. XXI, n° 264. Plusieurs autres genres appar- tiennent en outre à cé groupe, par exemple lé Coutarea Aubl., Hilliw Jacq.s Bouvardia Salisb. IL..Les GarpéniacÉes (A. Rich.) se reconnaissent à leur fruit indéhistént, charnu, à 2 loges et à graines non ailées. Nous y trouvons les deux sections des Surcocéphalées et des Gardéniées; li 1°° est formée de 3 genres et d'autant d'espèces. M. De Can- dolle a établi un nouveau genre ZLucinaea au moyen du Mo= rinda polysperma Jack. Les Gardéniées comptent uñ assez grand nonibre de genres, dont quelques uns sont très-riches en espè- ces; nous en citerons les Gardenia, Mussaenda, Randia. Ce der- nier surtout a reçu des accroissemens considérables aux dépens des genres Posoqueria et Mussaenda. M. Fischer a créé dans Île prodrome le genre ÆXutchubea, dédié au ministre de l'intérieur de la Russie; Koutchoube. Le genre Petunga de M. De Can- dolle, est formé par le démembrement du Higginsia de Blume. III Les Hépyoribées (Cham. et Schlect.) ontle fruit capsulairé à deux loges et les graines non ailées. Leur premier groupe a pour type le Ründeletia et renferme les genres :Condaminea, formé par M. De Candolie, de la seconde section du Macrocne- mum Kunth., et Augustea de Pohl, dont les espèces se trouvent figurées dans la charmante collection des plantes brésiliennes que publie cet auteur. Sur une planté de Madagascar, M. De Candolle a établi le genre Spallanzania. Les espèces assez nom- breuses du Rondeletia Roxb. et Wallich sont réunies dans le genre #endlandia. L’Hedyotis qui sert dé typé au second groupe a subi de nombreuses modifications. Plusieurs genres comprenuent les différens végétaux que les auteurs ont atiri- bués à ce genre. Sous le nom d Anotis l’auteur a réuni un cet tain nombre d’'Hedyotis de Ruiz et Pavon. IV. Les Istrtiées (A.Rich.) renferment, outre le genre qui léur prêté son nom ; ceux de Gonzalea et de Metabolos , ce dernier établi par Blume, et se distingtent par leut fruit drupacé ren fermant 2-6 pyrènes. V. Les Hamamézrées à fruit en baie st à plusieurs loges coni- Botanique. E prennent entre autres le Sabicea Aubl., l'Aranthes BI. le Bri- - gnolia établi par M. De Candollé sur une planté de l’île de Ja Trinité, et lPOlostyla formé par le Stylocorina coryrmbosa de Labillardière. Hire VI. Les Corniérérs (A. Rich.) soit la première tribu des Ru- biäcées à loges monospermes. Elles comprennent les 2 genres Cordiera et Tricalysia À. Rich.,et se reconnaissent à leur fruit en baie et à plusieurs loges. VII: Les Gu£rrarpacées {(Kunth) ont le fruit drupacé et ren : fermant 2-10 pyrènes. Le genre très-riche du Morinda donne son nom au premiér groupe de cette tribu. Les véritables Guettardées en forment le second et renferment une tren- taine de genres, parmi lesquels se trouvent plusieurs de ceux établis par Commeïson d’après dés plantes des îles de France, Bourbon et Madagascar. VIII. Les PÆnéntées sont établies par M. De Candolle sur les trois genres Pæderta L.., Lygodysodea Ruïz et Pavon, et Lecon- ta À. Rich. ét ont pour caractère un fruit biloculaire indéhis- cent, à carpelles comprimés sur le dos et suspendus à un axe filiforme. * 1X. Les Corréacées diffèrent de la tribu précédente par les grainés convexes sur le dos et ordinairement sillonnées sur la face intérieure. Dans lé premier groupe (les Coffééés) nous trouvons les genres Zxora, Pavetta, Coffea, Palicourea , Psychotria, tous très-riches en espèces. Quoique beaucoup de Psychotria des auteurs aient été placés dans d’autres genres, surtout dans celui de Palicourea Aubl., le nombre des es- pèces conservées s'élève à 177, que M. De Candolle à énü- mérées d’après les contrées qui les produisent. Le groupe des Cephaëlidées comprend, outre le genre dont il tire son nom; quelques autres formés én majeure partie aux dépens des Psÿ= chotria. La plante du Brésil, publiée par M. Lindley, sous lé nom de Cephaelis calycina , a servi de type à un nouveau genre auquel M. De Candolle impose le nom de Suterta. X. Les Srermacocées (Cham. et Schlecht.) à fruit sec; ren- férmant 2-4 pyrènes et à stigmates composés de deux lamelles, Sont sous-divisées en 3 groupes, les Céphalanthées, les Eusper- macocées et les Putoriées. Le premiér groupe ne renferme qué le genfé qai lui sert de type; le second comprend en différens 72 Botanique. genres les plantes que les auteurs ont nommées Spermacoce ; nous y trouvonsles genres Borreria Meyer (Bigevolia Spr. Syst.), Spermacoce, Diodia, Knoxia et plusieurs autres établis cn par- tie par MM. Chamisso et Schlechtendal et dotés tous d’un grand nombre d'espèces. Le 3° groupe enfin comprend quelques petits genres, l’'Ernodea Sw., le Putoria Pers., le Serissa Comm. et quatre autres. XI. Le genre Anthospermum et quelques autres forment les ANTHOSPERMÉES qui se rapprochent des Rubiacées europénnes par le fruit à deux méricafpes qui se séparent facilement à Ja maturité; mais qui s’en éloignent par les stigmates alongés ct velus. XII. Les Érorztes { stellatæ) diffèrent de la tribu précé- dente par les stigmates en tête. Nous trouvons ici les différens genres européens, tous bien riches en espèces de tous les pays. Sous le nom de Callipeltis, M. De Candolle a admis comme . genre distinct le Faillantia cucullaria de Linné. XIII. Les OrrrRCULARIÉES (A. Rich.), enfin, considerées au- trefois comme famille distincte, contiennent le seul genre Oper- cularia, originaire de la Nouvelle-Hollande, et sont carac- térisées par leurs fruits uniloculaires , monospermes, bivalves et soudés latéralement en tête. | Piusieurs genres nouveaux où trop peu connus pour être réunis à l’une des différentes tribus que M. De Candolle a éta- blies, se trouvent renvoyés à la fin de l'important travail sur les Rubiacées, dont nous venons de donner un aperçu. Il nousreste encorc à dire quelques mots sur Jes deux famil- les qui terminent ce volume du Prodrome, savoir : les VaLé- RIANÉES et les Dipsacées. M. De Candolle a créé plusieurs genres nouveaux dans la première de ces familles. Un mémoire particulier , publié à son sujet, contiendra tous les détails dé- sirables à cet égard ; nous renvoyons les lecteurs à l'analyse que le Bulletin en publiera. Quant aux Dirsacées, M. de Can- dolle reconnaît qu'après le travail de M. Coulter, sur cette fa- mille , 1l lui restait fort peu de chose à faire; il l’a modifié en quelques parties, soit d’après ses propres observations, soit d'aprés celles que M. Coulter lui a communiquées depuis la publication et de sa dissertation, ét y a ajouté les découvertes faites dans les derniers temps. B. Re éd" n Ê + PRET ne À - ETC Le Botanique. 73 43. VOyYACE AUTOUR DU MONDE, DU CAPITAINE DE FREYCINET.— Partie botanique; par M. Cx. Gaunicæau». In-/4°. Suite et fin. Paris, 1830; Pillet aîné, ( V. le Bullet. de 1830,To. XX, n°64.) Les livraisons que nous annoncçons et qui sont les dernières de l'ouvrage , commencent aux Cycadées, famille à laquelle M. Gaudichaud a consacré une dissertation étendue, qu'il a lue depuis long-temps à l’Institut. L'auteur y traite de la structure, de la reproduction, de la classification des Cycas, et de l’ex- traction de sa fécule ( sagou) chez les habitans des Moluques et desiles Marianes. Viennent ensuite les Santalacées, les Thymé- lées , les Protéacées, les Amaranthacées (famille dans laquelle l’auteur crée un genre voisin du Chamëéssoa, sous le nom de Charpentiera ); les Plantaginées, les Plumbaginées , les Scro- phularinées, les Solanées, les Boraginées, les Gentianées, les Loganiéces, les Apocynées, les Convolvulacées, les Labiées, les Verbenacées dans lesquelles l’auteur fait entrer avec doute un genre nouveau, le Quoya, sous-arbrisseau dont le fruit reste à examiner; les Éricées avec le genre Pernettya, que nous avons déjà fait connaître; les Lobéliacées renfermant les genres nou- veaux Pratia, Delissea, Cyanca, Rollandia, Clermontia; les Goodénoviées, les Synanthérées famille qui a été rédigce sous les auspices de M. H. Cassini; les Rubiacées, les Araliacées, les Ombellifères dont nous avons déjà connaitre les deux espèces que publie M. Gaudichaud; les Ranonculées, les Malvacées, les Tiliacées et les Saxifragées dans lesquelles l’auteur fait entrer avec doute un nouveau genre Broussaisia établi d'après une espèce des Sandwich; les Combrétacées, les Myrtées enrichics d’un nouveau genre Lamarchea, les Légumineuses ; les Eu- phorbiacées , les Urticées et les Pipéracées. Les bornes d’un extrait ne comportant pas l'analyse des dé- tails divers dont M. Gaudichaud accompagne les espèces qu'il dé- crit et les genres qu'il crée, nous nous contenterons de faire observer que l’auteur a peut-être trop cédé au plaisir des créa- tions nominales; beaucoup de genres et d’espèces pourraient - être supprimés sans inconvénient. Les planches, surtout les der- nières parues, offrent des détails soignés et nombreux; la gra- vure s'y montre quelquefois inférieure au dessin; elle est un peu dure et maigre; ce défaut est suffisamment compensé par 74 Botanique, l'élégance du port de la plante et par la beauté du papier, En définitive, M. Gaudichaud a terminé enfin un ouvrage qui ne peut manquer de lui faire honneur; et malgré quelques prédi- lections et quelques antipathies que l’on ne peut s’empécher quelquefois de remarquer , l’auteur 4 su mettre heureusement à contribution toutes les découvertes qui ont été publiées pen- dant les 9 à 10 années de travail que lui a coûtées la rédaction de son voyage. R. 44. Boranicar COmmENTARIES ; by J. Srokes. M. D. vol. I, in-8°. Londres, 1830; Simpkin et Marshall, Treuttel et Wurtz, etc, Cet ouvrage est précédé d’ine préface en langue anglaise où l'auteur aborde plusieurs questions concernant l’histoire natu- relle générale, la culture des végétaux; les jardins, les collec- tions botaniques, les ouvrages et les écrits périodiques qui ser- vent à répandre et à accroître nos connaissances en histoire naturelle, etc. Nous avons vainement cherché dans cette préface quelque chose qui eût des rapports avec le reste du livre, nous n'y avons trouvé qu'une sorte de discours roulant sur une foule de sujets étrangers à son contenu, A la suite de cette prétendue préface, on trouve une explication des termes de botanique, où les mots latins sont rangés par ordre alphabétique, et les définitions très-courtes en anglais , et accompagnées de la cita- tion des autorités. Ensuite viennent les explications des termes anglais et des abréviations, Enfin l’auteur a donné une tra- duction de la préface allemande au supplément de l’Enumeratio plantarum de Willdenow. Le corps de l'ouvrage se compose de la description des plan- tes disposées suivant le système sexuel, Le caractère générique; ainsi que les phrases spécifiques sont en latin et en anglais, avec une synonymie assez étendue quant aux termes anciens. Les descriptions sont très-détaillées et totalément en anglais: Nous remarquons une foule de changemens dans les noms des espèces. Ces changemens étaient-ils nécessaires ? C’est ce que nons ne pouvons admettre pour la plupart des plantes décrites dans ce livre, car autant il convient de détruire certaines dé- nominations faussement appliquées ou contradictoires avec les faits observés ; autant il faut se garder de toucher à des mots qui ne péchent pas contre les règles universellement adoptées, Botanique. 75 ct qui s'appliquent à des espèces universellement admises sous ces noms. C’est introduire de nouveaux élémens de confusion dans une science qui malheureusement ; sous le rapport de la nomenclature ; offre encore l’image du chaos; c’ést préparér de nouvelles tortures aux auteurs conscienciéux qui par la suite seront obligés de parler des mêmes plantes bigarrées d’eépithètes si diversifiées, L'auteur a sans doute intitulé simplement son livre : Com- mentaires Botaniques ; parce qu'au lieu de traiter de toutes:les plantes connues ou, ce qui était plus facile, de ne décrire que celles qui croissent dans uné localité circonscrite ou dans les jardins de son pays, il s’est occupé indistinctement de tous lés matériaux qu’il avait à sa disposition. La plupart des échantil- lons soumis à son examen, proviennent des jardins ou des dons qu’il a reçus de ses correspondans, En somme cet ouvrage peut être utile aux botanistes qui désireront s’éclairer sur certaines espèces embrouillées ; mais, nous le répétons, il est à craindre que les changemens opérés par l’auteur dans la nomenclature, et que ses autres travaux he soient plus nuisibles qu’utiles à la science, puisqu'au lieu d’être justifiés par des commentaires proprement dits, ils se bornent à des descriptions sèches et prolixes. | À: 45. FLonurA BELcica, operis majoris prodromus, auct. B. C. Du- MORTIER. In-8°, 172 p. Tournay, 1827 ; imprim. de Cas- terman. Cet ouvrage dont la date est déjà un peu ancienne, est uñe sorte de prodrome; où les plantes de la Belgique sont simple- ment énumérées par familles naturelles, Celles-ci sont disposées suivant un systèmé particulier à l’auteur, qui, dans ce travail, a imposé de nouveaux noms aux divisions admises par les auteurs dans la méthode naturelle. Cette innovation n’étant pas d’une nécessité absolue, subira le sort de toutes les nomenclatures qui ne reposent pas sur de nouvelles considérations puisqu'elles ne sont que des changemens de noms plus où moins euphoni- ques. C’est pourquoi nous doutons fort que lon admette les termes de staminacia, pollinacia, et fluidacia proposés pour les classes qui représentent les plantes cotylédonées ou acotylédo- nées; ceux de corticalia, decorticalia pour les dicotylédones et monocotylédones; de sémplitegmia, tubifloria, etc. pour les plan- 76 Botanique. tes dicotylédones pourvues d’un seul verticille d’enveloppes florales ou munies d’une corolle monopétale, etc. Quelques fa- milles sont formées aux dépens des anciennes, mais l’auteur n'indique pas leurs caractères essentiels. Un assez grand nom- bre d’espèces nouvelles sont proposées avec une courte phrase spécifique. Nous nous bornerons à en indiquer les noms, ainsi que ceux des genres nouveaux proposés par l’auteur. Le genre Salix est augmenté de3 espèces nouvelles: S.repan- da, tuberculata et cochleata. — Thiesium strictum.— Rumex dis- tans.—Autres espèces nouvelles de différens genres: Atriplex fari- nosum ; À. flavescens.—Suæda filiformis.— Kochia tripteris. — Salsola turgida.—Scleranthus divaricatus ; S. comosus.— Ulmus corylacea;U. sparsa; U. reticulata; U. acuta. — Anagallis serpyt- lifolia. — Polygala mutabilis. — Orobanche mutila; O. arvensis. — Linaria elongata.—Un genre ou sous-genre est établi sous le nom de Kicrx1a, et se compose des Linaria elatine etspuria.—- Digitalis libertiana.—-Scrofularia umbrosa.— Anchusa lateriflora. —Prunella surrecta.—Lamium mutabile.— Leonurus canescens —Thymus citratus, T. canescens.—Mentha pulegioides ; M. de- Slexa; M. diversifolia. — Campanula plicatula. — Barckhausia prostrata.— Crepis lævigata.—Hieracium cœspitosum ; H. pra- sinum; H. rubricaule.—Leontodon contortum.—Cichorium cico- rea, — Senecio dunensis; S. diversifolius. — Inula prœalia. — Cirsium carminans.—Dans la famille des Ombellifères, l’auteur établit un genre Drarropa, qui a pour type le Buplevrum rotun- difolium ct qui se distingue par le faible caractère d’être privé d'involucre. — Ligusticum tripartitum.— OEnanthe filipendula —Sempervivum fragile. — Euphorbia ruderalis, — Epilobium sparsifolium; E. umbrosum ; E. decumbens.— Rosa campestris ÿ R. cinerascens; R. glaberrima. —Geum umbrosum; G. incisum — Agrimonia sessiliflora; À. acutifolia; A.canescens; À. stipu- laris.__ Spiræa belgica.—Dianthus arrectus. —Elatine siphosper- ma; E. majuscula. —— Linum crepitans. — Acer suberosum. — Biscutella varia.— Lepidium glaucescens. — Cochlearia batava — Brassica ensifera. —- Thalictrum dunense. — La seconde sec- tion du genre Ranunculus D. C.,est élevée au rang de genre sous le nom de BarracæiumM.— Ranunculus major —Papaverindehis- cens.— Nuphar minor. — Asparagus prostratus. — Polygona- tum intcrmedium — Sous le nom de CLavura, M. Dumortier = Botanique. 77 établit un genre aux dépens des Scérpus. Ce genre est caractérisé essentiellement par son épi terminal, unique, central, dépour- vu de bractées. Il comprend plusieurs genres proposés par les auteurs, et entr'autres le Zimnochloa et l'Eleocharis. — Cype- rus thermalis. — L'auteur admet le genre Schelhammeria de Moœænch qu'il ne faut pas confondre avec le Schelhammeria de Rob. Brown. Ce genre de Mæœnch a pour type le Carex cy- peroides. Parmi les vrais Carex , M. Dumortier propose 3 nou- velles espèces : C. kydrophila; C. cerina et C. versicolor. — Setaria verticilliformis. — Agrostis bryoides. — Bromus brevise- tus. — Potamogeton helodes. — Ceratophyllum tricuspidatum ; C. unicorne. NEA 46. PLANTE AMERICANE RARIORES, descriptæ et iconibus illus- tratæ, auct, S. Monica». 1°° livraison, in-fol. 16 p. et 10 planches gravées sur cuivre. Genève, 1830; Barbezat ct comp‘. Les plantes décrites et figurées dans cet ouvrage ne sont pas seulement remarquables par leur rareté, ainsi qu'on pourrait le croire d’après le titre, mais la plupart le sont encore par leur nouveauté. L'auteur a donné pour chacune 1° le caractère gé- nérique essentiel; 2° la phrase caractéristique de l'espèce; sa description détaillée, et ses affinités. Tout ceci est, suivant lu- sage, en langue latine. Les observations accessoires, c'est-à-dire celles qui ne dépendent pas précisément de la description, mais qui se rattachent à l'espèce considérée sous les rapports de sa classification, de sa culture, etc., sont traitées en francais. Les planches sont gravées au simple trait, avec quelques analy lignes ; largeur du sternum, 1 pouce 3 : lignes ; lon- gueur de l'humérus, 1 p. 101.; de l’avant-bras , 3 p.61. ; du carpe et du métacarpe, 1 p.2 |.; du doigt indicateur , r pouce & + 1.; de la première phalange du petit doigt, 2 p.721; de la deuxième , 2 p. 9 1.; de tout le bras, 16 p. 10 = 1.; de l'os de la hanche, 1 pouce? ; du fémur , 2 p.; du tibia, 2 pouces 10 1. Il semblerait , d’après les marques qu’on observe sur la même pierre, que les ptérodactyles étaient couverts de poils et peut- être méme de plumes. II. L'auteur décrit, en second lieu, une tête fossile sem- blable à une tête d’oiseau ; mais les dents qui l’accompagnaient, font présumer que la tête appartenait à une espèce de ptéro- B. Tome XXIII, — Ocrosre 1830. 9 130 Zoologie, dactyle, qu'il désigne provisoirement sous le nom d’Ornitho- cephalus Miünsteri. La pièce, qui est entre les mains du comte de Münster, provient des carrières de pierre lithographique de Monheim. III. Le troisième fossile, dont parle M. Goldfuss , est un petit saurien, dont le squelette est engagé dans une table litho- graphique provenant également de Monheim, L'auteur le dis- tingne par le nom de Lacerta neptunia ; cette espèce diffère du lézard ordinaire de nos jours par un plus petit nombre de côtes et de vertèbres dorsales, par des dents moins nombreuses mais plus grandes, par la plus grande largeur des côtes; enfin, l’es- pèce fossile est plus petite. Elle a 7 vertèbres cervicales, 15 dorsales, 2.sacrées?, et 25 caudales. La mâchoire supérieure présente 26 dents. IV. L'auteur parle ensuite , sous le nom de Rana diluviane , d’une grenouille fossile un peu plus grande que la grenouille ordinaire, dont elle se distingue par la brièveté du corps en comparaison de la longueur de la tête, Dans la grenouille verte, en effet, le corps a deux fois ct demie la longueur de la tête, tandis que dans l'espèce fossile il n’a qu’une fois et demie cette longueur. Dans cette dernière espèce , la colonne vertébrale est composée de 11 pièces , savoir: à vertèbres dorsales, 4 sa- crées et 2 coccygiennes. Cette espèce a été trouvée dans le lignite schisteux des environs de Bonn. _ V. C’est dans la même localité qu'ont été trouvés les restes d’une petite saälamandre, longue seulement de 2 pouces et demi, distincte des salamandres aquatiques par la largeur de sa tête, et de la salamandre terrestre jar la position reculée des or- bites: et par une configuration différente des os du crâne. L'auteur lui donne le nom de Salamandra ogygia. VI. Sous le nom de Triton noachicus , il décrit les restes fos- siles d’un petit batracien, qui avail un peu plus de deux pouces de long, et qui se distingue principalement de ses congénères par la configuration du crâne. Il a été trouvé dans la même ‘formation. VII. Enfin, l’auteur décrit et figure une double impression de peau de serpent dans le lignite. Il rattache à ce fossile le nom d'Ophis dubius. Zaologie. 157 77. SUR LES ESPÈGES DU GENRE ESTURGEON, APPARTENANT AUX EAUX DE L'EMPIRE RUSSE ; par M. A. Lovérskt (Novoï Magazin iestéstvénnoï tstorit. Nouveau magasin d'histoire naturelle, de physique , de chimie et d'économie, publié par J. Dvr- coussxi. Moscou, 1828, Tome II; n° 1, pag. 14—22 ; n°2, pag. 73—79,ct n° 3, pag. 145—160). Ces poissons vivent généralement en troupes extrêmement nombreuses dans la mer Caspienne et dens la mer Noire , ainsi que daws les fleuves et rivières qui s’y rendent, Certaines es- pèces se trouvent aussi dans les fleuves et leurs affluens qui versent leurs eaux dans la mer Glaciale; mais 1l est assez rare de rencontrer des esturgeons dans les rivières qui tombent dans la mer Baltique, dans la mer d'Allemagne , dans la Méditerra- née et dans l'Océan Atlantique. L'auteur parle des six espèces suivantes : 1° Acipenser Sturio, 2° Acip. Schypa, 3° Acip. Huso, 4° Acip. nudiventris, 5° Acip. stellatus et 6° Acip, ruthenus. L’esturgeon ordinaire (4. Sturio) vit en grandes troupes dans la mer Caspienne et dans la mer Noire, d’où il remonte dans -presque toutes les rivières qui y affluent ; on le rencontre ra- rement ou beauconp moins souvent dans les rivières qui versent leurs eaux dans la mer Baltique ct dans l'océan oriental. Dès le commencement de la débâcle des glaces, jusqu’au milieu de l'été, les esturgeons entrent dans les fleuves et les rivières. Le premier motif qui les y amène, est pour déposer leur frai, et c’est à cette époque particulièrement qu’on les y pêche en abon- dance. Ils hivernent dans la mer et les golfes, On remarque dans les endroits peu profonds,'qu'ils sont rassemblés en groupes con- sidérables et dans nn état de sommeil léthargique, Cet état -d'hibernation de l’esturgeon commun , permet d’en faire sous la glace une péche très-produetive à l’aide de crocs ou harpons fixés à des perches. | Il se nourrit de maquereaux, de harengs et autres petits poissons. Ilse forme dans les reins de lesturgeon commun, comme dans ceux du Hausen , une production calculeuse rayonnée du -centre à la circonférence, Le peuple russe attribue des vertus D: 432 Zoologie. - N° 97 extraordinaires à cette espèce de calcul , et l’achète à des prix très-éleves. L’Acipenser Schypa Gm.(en russe, Osétrovoi Chip.) qui se dis- tingue par le prolongement et l’acuité du museau, a une chair moins jaune que l'esturgeon ordinaire ; on lui trouve générale- ment plus de saveur. On le trouve dans la mer Caspienne, le lac Baïkal, le Volga , etc. Le Hausen acquiert une longueur de 2 toises et plus; son poids peut s'élever jusqu’à 800 kilogrammes. La femelle est en général plus grosse et plus longue que le mâle. Ils vivent dans la mer Noire , dans celle d’Azof et dans la mer Caspienne; au printemps, des troupes nombreuses de ces poissons entrent dans le Volga , le Don , le Danube, pour y déposer leurs œufs. Ils préfèrent cependant frayer dans les golfes et anses de la mer qui se trouvent abrités et tranquilles. En automne, ils retour- nent à la mer. Comme ils ne sont pas sujets à l’hibernation, la pêche d’hiver s'en fait à l’hamecon amorcé avec des petits pois- sons. À l'extérieur la couleur de cette espèee est généralement blanche excepté sur le dos ; sachair est aussi de cette couleur, d’où lui vient probablement son nom de Bièlouga. La chair et le caviar de Bièloug sont moins estimés que ceux des autres es- pèces d’esturgeons. Leur vessie aérienné communique avec l’es- tomac par un canal court mais assez large. Si on la presse avec la main, et qu’on en chasse l’air avec une certaine force dans l'estomac, on occasionne un bruit qu’on a comparé au mugis- sement du bœuf. L'opinion de Pallas, que les Hausen mugissent lorsqu'on les tire de l’eau, et que cela provient de l’air que le mouvement violent fait sortir de l’estomac, n’est pas tout à fait exacte, puisque c’est le passage de l'air de la vessie dans l'estomac, par le canal dont nous avons parlé, qui produit ce bruit extraor- dinaire , ainsi que j'en ai fait l'expérience, ajoute M. Lovétski. L'auteur observe en outre qu’on trouve dans les reins dés indi- vidus les plus grands et les plus vieux un calcul dur, blanc, dont la forme approche de celle d’un œuf aplati; on l'appelle pierre de Bièlouga (nom russe du Hausen). La composition intérieure en est rayonnée du centre à la circonférence. En Rus- sie , on achète très-cher cette pierre , à laquelle le vulgaire at- tribue de grandes vertus diurétiques et lithontriptiques, ainsi Zoologie. 133 que la propriété d'amener à une heureuse fin les accouchemens laborieux. | L’ Acipenser nudiventris parait n'avoir jamais été décrit. Pal- las le mentionne à la vérité, mais seulement comme une variété du précédent, dont il ne différerait que par la longueur du rostre et par le nombre des boucles. Cependant l’auteur lui re- connaît des caractères suffisans pour former une espèce parti- culière. Il a la tête alongée et conique; le rostre aplati, droit, plus court et plus obtus que le Hausen ; la bouche d’une éten- due transversale moindre que ce dernier; le corps est plus alon- gé et moins renflé ; il n’est couvert que de trois rangées de bou- cles : l’une dorsale et les deux autres latérales ; le ventre enest dépourvu , et n'offre point de callosités épidermiques ni sous- cutanées. Cette espèce n’est pas si longue que l’Acip. Huso; le dessus est d’un bleu grisâtre, le dessous blanc. Sa chair est blanche et plus savoureuse que celle du Hausen. L’Acip. nudi- ventris se trouve principalement en Sibérie, dans le lac Aral et dans les autres lacs , qui, à des époques très-anciennes, avaient probablement des communications avec la mer Caspienne.' L'Acip. stellatus habite les mêmes mers que le Hausen, d’où il se rend comme celui-ci, au temps du frai, dans les mêmes af- fluens, le Volga , le Dnieper, le Don, le Danube , etc. Il quitte les mers ét se dirige vers les golfes et les rivières, aux mois de mars et d'avril, Ces poissons remontent en colonnes très -nom- breuses , et leur marche est si rapide que les eaux en sont for- tement agitées. Généralement la chair et le caviar qu’ils four- nissent sont beaucoup plus savoureux que ceux des Hausens. La colle de poisson qu'on en tire est aussi plus estimée. Leur longueur va jusqu’è 4 pieds ; leur poids dépasse rarement 16 kil. L’Acip. rhutenus 1. ou pygmæus Pall. (Sterliad) habite la mer Noire, la mer Caspienne, l'Océan septentrional et presque toutes les rivières qui y tombent, telles que le Volga, l’Oka, le Dnieper, le Danube, etc.; mais on ne le trouve point dans la Pétchora, la®Néva, ni dans le lac Ladoga. Leur chair est la plus estimée et leur caviar est beaucoup plus recherché que celui des autres espèces. Non - seulement on fait le commerce des sterliads ge- Jés, mais ils sont aussi vendus vivans, et pour cela les pêcheurs - 134 Zoologie, les transportent dans leurs bateaux-viviers , ainsi qu'on lé voit à Moscou et à Pétersbourg. US Cette notice de M. Lovétski est accompagnée de pañètiés gravées où sont figurées toutes les espèces d’esturgcons russes qu'il décrit. F. LaIsNÉ. 78 ATLAS ZUR REISE 1M NOERDLICHEN AFRica. — Atlas pour servir au voyage de M. Rüppell dans la partie septentrionale de l'Afrique. — Animaux iNvVERTÉgBRÉs publiés par MM. Rurrezz et Leucxanr.(Voy,le Bulletin, Tom. XXII, N° 273.) Ce bel atlas ne contient en fait d’animaux invertébrés , que des mollusques et des zoophytes. La publication des animaux articulés que M. Rüppell a rapportés de son voyage aurait sans doute entrainé la Société de Senkenberg dans des dépenses trop considérables. Cependant il faut espérer que M. Rüppell ne tar- dera pas à publier ailleurs les animaux de cette classe, dont les crustacés forment sans doute la partie la plus intéressante. Voici ce que contient cette dernière partie de l'Atlas Mollusques. CHONDROSEPIA, nouveau nom générique pour indiquer le Cé- phalopode que M. Blainville a déjà désigné sous le nom de Sé- piotheute, comme division du genre Sepia, et dont M. de Fé- russac à fait un nouveau genre en lui conservant la dénomina- tion donnée par M. de Blainviile. Le nom donné par le savant francais devra être conservé comme étant le plus ancien. Une seule espèce décrite et trouvée par M. Rüppell, le CA. Loligt- niformis (pl. 6 des invertéb., fig. r.), a été trouvée dans la er Rouge, près de Mohila, et elle est nouvelle et distincte des deux espèces indiquées par M. de Férussac. M. Rüppell nous fait connaitre plusienrs Nudibranches fort intéressans, surtout de très-beaux Doris; nous nous bornerons à signaler leur phrase spécifique, le temps ne nous permettant pas de nous livrer, à leur sujet, à des recherches synonymiques. Doris sanguinea (pl. 8, fig. x). N.sp. Colore corporis san- guineo , pallio albo-limbato; dorso convexo, in utroque latcre tænia, 6 lineolis numerosis albis , brevissimis , transversis com- posita, notato. Branchiis 6 ramosis, albidè-roseis. Trouvée près de Tor. Longueur, 6 pouces.—D. fumata (pl. 8, fig. 2). N. sp, Colore fumato, in dorsi medio obscuriore ; branchiis 8 pinnatis. Zoologie, 135. — D. albo-limbata (pl 8, fig. 3 ,«, b). D. Colore atro-purpu. reo; pallio pede branchiisque albo-limbatis. Branchiis 8 coa- dunatis, pinnatis. Trouvé près de Suez. Cette espèce se rap- porte vraisemblablement à celle qui est figurée dans la Descript. de l'Egypte,Gastéropodes (pl. 1, fig. r),au D. Sorora Férus., mais on peut en doutér , et cette synonymie a besoin d’être vérifiée, — D. punctata (pl. 9, fig. 1). D. Colore corporis griseo; dorso convexo, albo nigroque punctato. Branchiis 8 nigricantibus, pinnatis. Cette espèce est figurée dans la Desc. de l'Égypte, pl. +, fig. 3, a-c (D. tigrina Férus.). — D. quadricolor (pl. 9, fig. 2). N. sp. Coloreindico; dorso lateribusque corporis cæru- leo-striatis ; palio et pede limbo citrino alboque ornatis. Ten- taeulis duobus superioribus et branchiüis 12 pinnatis citrinis. Long. , 21 lignes. — D. obsoleta (pl. 9, g. 3). .N. sp. Colore dilutè-lacteo , dorso venulis pallidè-aurantiacis notato; pallii marginibus limbo aurantiaco et atro-cæruleo ornatis. Branchiis 12 pinnatis: — D). tinctoria (pl. 9, fig. 4). N. sp. Colore lacteo; pallit margine sulphureo-limbato ; dorso venis punctisque san- guiteis notato. Branchüs 19 circiter pinnatis. — D; pulchella (pl.o,fig à). AN. sp. Colore corporis flavescente-albo ; dorso lateribusque verrucosis, verrucis aurantiacis ; tentaculis supe- rioribus , pallii partisque posterioris pedis marginibus viola- ceis; branchüs 25 circiter pinnatis.—D. pallida (pl. 10, fig x ). N.sp. Colore opalino, dorso lacteo-liturato; branchiis et hmbo pallii pédisque sulphureis. Branchiis 8 pinnatis.__D. :mpudica (pl. 10, fig. 2,a, b,c). N. sp. Colore dilute-lacteo ; tentaculis superioribus, maculis ocellisque dorsalibus, branchiis pedisque -limbo aurantiacis ; dorso tuberculato. Branchïis 12 pinnatis, medium dorsi versùs.sitis. Palio indistincto. Trouvée près de Tor.— D. infurcata (pl. 10, fig. 3). Corpore flavescente-viti- di; suprà passim granulato, maculis punctisque fuscis et nigri- cantibus ubiquè marmorato. Tentaculis superioribus branehiis- que 12 pinnatis, rubescentibus. Cette espèce se rapporte peut- étre à la figure donnée dans la Descript. de l'Égypte, Gastérop., pl:x, fig. 7 (D. variegata Févus.). =D. sordida. Dorso ubique tuberculato ; colore badio , tuberculis lucidioribus. Branchiis 6 ramosis. Cette espèce, selon M. Rüppell, ést cellé qui se trouve dans l'Atlas de la Desc. de l'Égypte, Gastérop., pl. 7, fig. 5. Si 136 Zoologe. N° 78 cette synonymie est exacte, ce serait le D, concentrica de M. de Férussac. | Procamormerus (1) (pl. 5, fig. 3). Nouveau genre voisin des Doris , ayant les caractères suivans : Corpore nudo , elon- gato , doridiformi; dorso convexo ; ore simplici infero, utrinque tentaculo armato; in margine anteriore supra oris aperturam tentaculis pluribus ramosis ; in corporis superficie anteriore duo- bus alüs tentaculis retractilibus ; ano in medium dorsi posito ; branchis ramoso-pinnatifidis circeumdato ; aperturis genitalibus in latere dextro. La seule espèce connue, PJ. ocellatus, a été trouvée dans la mer Rouge, près Tor, sur un corail. Tritonia. La pl. 4 des Invert. contient la figure de 3 nouvelles Tritonies , les T°. rubra, glauca et cyanobranchiata , qui ont été trouvées, près de Tor, dans la mer Rouge. En voici les phrases. T. rubra , colore roseo , dorso lateribusque tuberculatis; ten- taculis anterioribus lobatis, lobis sex ramosis ; branchiis in utroque dorsi latere 12. T. glauca (2), colore corporis branchiarumque glauco, dorso maculis obscurioribus marmorato, lævi ; tentaculis duobus an- terioribus coadunatis, multifidis; branchiis in utroque dorsi latere 9-10. T. cyanobranchiata , colore corporis aurantiaco; dorso tu- berculato , masculis irregularibus nigricantibus aspeiso; ten- taculis duobus anterioribus divisis quadripartitis ; branchiis cæruleis, in utroque dorsi latere 9. Eolida bella (pl. 10, fig, 4). N. sp. Colore corporis carneo , branchiarum inutroque dorsi latere seriebus pluribus transver- sis; branchiis compressis, apice sulphureis. Tentaculis 4. Près de Tor, entre les corallines. Phyllidia trilineata Cuv.—Ph. pustulosa Cuv. (pl. 1x élit &4 a,b). (1) De rhcxap.og, cirrhus, cincinnus , et oecw , fere. Le genre Plocamo- pherus ainsi que tous les genres nouveaux de Puissons et d'Invertébrés qui ont éte décrits dans cet Atlas, ont été établis par M. Ruppell; c'est donc à tort que M. Cuvier (Règne anim. , Tom. III, p. 52, nouv. edit.) attribue ce genre à M. Leuckart, en transformant le nom en Plocamoceros (a) Voy. la Description de l'Égypte, Gastérop., pl. Il, fig. x (Si le des- "sin est exact, ce ne peut être l'espèce de la description de l'Égypte dont le fond est rayé marbré de blanc). Zoologie. 137 * Pleurobränchus Forskali (pl. 5, fig. à ). C’est l'espèce repré- sentée par Forskal sous le nom de Zepus marinus, et considé- rée par Lamarck et M. Cuvier, comme pouvant se rapporter au PI. Peront.—Pl. citrénus (pl. 5, fig. 1). La figure de cette espèce se trouve depuis longtemps dans la Descript. de l Égypte, Gastérop., pl. 3, fig. 1; l'animal vient d’être désigné, dans le texte de cet ouvrage, sous le nom de PL. oblongus, Conséquem- ment les P/. oblongus et citrinus sont synonymes. Aplysia argus (pl. 7, fig. 1). N. sp. Corpore olivaceo, dorso maculis ocellatis ubique sparsis; ocellis è macula albida fusco- marginata compositis. Hab. la mer Rouge, près de Tor. Elle se rapproche des 4, dactylomela et Protea de M. Rang, et c’est vraisemblablement la 1° de ces deux espèces. Notarchus laciniatus (pl. 7 , fig. 2, a, b,c). Cette espèce est probablement la même que celle qui se trouve figurée dans la Description de l'Égypte ( Gastéropodes , pl. 2,fig. 2), sous le nom de Bursatella Savigniana , mais dont le dessin paraît n'avoir été exécuté que d’après un individu conservé dans l’al- cool. Ce serait alors l’Aplysia Savigniana de M. de Férussac, mais il est encore permis de douter de ce rapprochement. Bulla smaragdina (pl. 11, fig. 2, a,b, c, d). N. sp. Corpore smaragdino , colore dilutè-viridi intermixto; tentaculis indis- tinctis ; testa fragili, exigua, pellucida, alba, vix inflexa; co- lumella spiraque destituta. Trouvée près de Tor. Vermetus inopertus (pl. 11, fig. 3,a,b, c). N. sp. V. sine operculo. Testa satis crassa, posticè spiris nonnullis majoribus finiente ; colore æruginoso. Vit en réunion, attaché aux rochers, près de Tor. Parmophorus australis Lam. (pl. 10, fig. 5, 4,6, c). Zoophytes. Holothuria umbrina (pl. 2, fig. 4). NV. sp. Oris apertura in- fera ; teutaculis 20 , apice cærulescentibus , dilatato-pellatis ; colore ubique flavescente fuseo ; dorso tuberculoso, tuberculis apice nigro punctatis; pedicellis inferis, ubique sparsis. :Hab. la mer Rouge, près de Tor. Pnascozosoma (pl. 2, fig. 1 et 2). Ce genre, qui a étéétabli comme nouveau par M. Leuckart (1), n’est que le genre Sipur- (1) Breves animalium quorundam maximä ex parte marinorum descrip- tiones, 1828, Voy, ce Bulletin, To, XIX, 84.) 138 Zoologie. culus. Deux espèces sont décrites sous les noms de PA. longi- colle et carneum : elles vivent dans la mer Rouge, entre les corails. , OcugrTosroma (pl, 2, fig. 3). Ce genre, décrit comme nou- veau, n’est probablement que le genre Bonellia de M. Rolando (Mém. de lPAcad. de Turin, tom. XXVI). Seulement M. Ro- lando aura pris la bouche pour l'anus. Voici comment il est caractérisé dans l’ouvrage dont nous nous occupons : Corpore elongato, membranaceo , longitudinaliter striato , parte antica proboscidiformi, attenuata, in cujus basi oris orificium simplex, tuerme positum ; parte postica crassiore, sacciformi; ano @d Jinem silo; apertura genitali versus illam oris sita, La seule espèce décrite est l'O. erythrogrammon, qui a été trouvée dans la mer Rouge , près de l'Ile Jubal. Ce genre établit fort bien le passage des Sipnoncles aux Holothuries. Planartia. La pl. 4 contient la figure de plusieurs Planaires, les PL. zebra, bilobata, bituberculata, limbata et gigas, toutes trouvées dans le golfe de Suez. Actinia quadricolor (pl. x, fig. 3 ). N. sp. Corpore lævi, co- lore testaceo; præputio internè thalassino; facie superiori in- ter tentacula lactea; tentaculis lougis, clavatis, rubescente-fus - cis, apicem versüs albis. Hab. le golfe de Suez. Discosoma ( pl. 1, fig. 1 ). Nouveau genre placé à côté des Actinies, dontilse distingue par le défaut de tentacules. L'espèce unique, D, nummiforme , a été trouvée abondamment près de Tor, dans le golfe de Suez. TuarassranTaus (pl. 1 , fig. 2.) Genre également nouveau et voisin des Actinies, dont il diffère par ses tentacules ramifés. L'espèce qui en est le type, TA. aster, se rencontre fréquem- ment sur les corails, dans la même localité que les deux pré- cédentes.. : 44 K: 79: DESCRIPTION DES COQUILLES FOSSILES DES ENVIRONS DE PARIS ; par G. P. Desmaves, XIII, XIV°, XV° et XVI* Livraisons, (Voy. le Bullet, Tom. XX, n°. 189. ) Nous voyons avec beaucoup de satisfaction la continuation rapide de cet intéressant ouvrage qui offre une foule d'espèces nouvelles et qui contribue tant à nous faire connaitre les fos- siles du bassin de Paris. Zoologie. 139 Les nouvelles livraisons que nous annoncçons offrent d’abord la fin de la description des Vénéricardes dont 4 espèces nou- velles. L'auteur passe à la famille des Cardiacées; après des généralités, il décrit les Bucardes, Cardium | parmi lesquelles on remarque le C. Gigas de M. Defrance , sous le nom de C. 2yp- popæum,et six nouvelies espèces sur 17 que décrit M. Deshayes. Les Cardites, les Cypricardes, les Isocardes , viennent ensuite. Les deux espèces de Cypricardes sont nouvelles et curieuses. Dans la famille des Arcacces , le genre Arche, si nombreux en espèces, en présente, dans l'ouvrage de M. Deshayes, 23 es- _pèces dont les deux tiers sont nouvelles. Les genres Pétoncle et Nucule n’offrent pas moims d’imtérèt. Nous ne répéterons point ici les éloges que nous avons donnés aux excellentes figures de cet ouvrage. Les descriptions sont aussi plus complètes et plus soignées, les aperçus généraux sur les familles etles genres sont traités d’une manière plus complète, et l’on voit que l'expérience et l’étude ont acquis de nouveaux titres à l’auteur. ë, 80, OBSERVATIONS SUR LE GENRE PODOP1DE; par G,. P. Drs- Hayes. Avec fig. ( Annales des sciences naturelles, Tom. XV, p: 427.) L'auteur pense que les Podopsides doivent Ctre réunis au genre Spondyle. Voici les faits qui luttent en faveur de cette opinion : 1° Les Podopsides et les Spondyles sont adhérens par le crochet; ils sont striés, épineux ou lamelleux; 2° en suppo- sant l’espace triangulaire du crochet rempli, on aura, comme dans les Spondyles, une surface plane; 3° le moule des Po- dopsides offre à la charnière trois gros plis, celui du milieu formant un cercle presque complet. En prenant avec de la cire l'impression de la charnière d’un Spondyle, on a trois plis semblables ; celui du milieu qui indique la place du ligament, est également un peu plus large ; 4° dans lun et autre genre, il y a des oreillettes sur les côtés de la charnière; 5° l'impres- sion musculaire est la même, quant à la forme et à la place qu'elle occupe; 6° les coquilles de l'un et de l’autre genre nc sont jamais symétriques. 140 Zoologie. 81. RECHERCHES ANATOMIQUES SUR LES CxcLanes; par L. L:Ja- cosson. Avec fig. ( Det kong. danske videnskab. selskabs na- turvidenskab. og mathematiske Afhandlinger, 1828; Vol. IL, p- 303.) Désirant vérifier sir les bivalves si les petits, dès le com- mencement de leur développement, ressemblent aux mères, ou s'ils subissent quelque métamorphose pendant leur développe- ment, M. Jacobson fit des recherches sur plusieurs coquillages de mer des genres Ostrea, Mytilus, Cardium et Mya, mais sans succès. Il fut plus heureux en examinant un petit coquil- lage d’eau douce, le Cyclas cornea, qu’on trouve fréquemment dans les canaux de Danemark; quelque petit qu'il soit, l’au- teur y découvrit assez complètement la plupart des organes. L'animal est petit en comparaison de la coquille ; néamoins en ouvrant celle-ci, on découvre le pied placé au milieu, les or- ganes de la respiration, et le tissu celluleux enfermé entre des pellicules qui attachent l'animal à la coquille. Le pied est, comme on sait, l’organe qui lui sert pour la locomotion; il peut l’allonger beaucoup plus que d’autres coquillages; de forts li- gamens attachent ce pied au bas-ventre de l’animal. Dans le bas-ventre on reconnait d’abord l’appareil de la digestion. La bouche est ronde et entourée de 4 tentacules qui sont de forme triangulaire et pointue; l’estomac est entouré du foie ; le canal intestinal descend directement vers l'ovaire, remonte vers le dos, y forme un angle, et redescend vers le cœur pour se terminer à l'anus. La partie inférieure de ce canal est souvent remplie d’une masse de couleur foncée et verdâtre. Le foie est gros chez les cyclades; les organes du tact consistent dans les tentacules déjà mentionnés et dans les filamens sensitifs qui entourent les trachées. Quant au système nerveux, on peut distinguer clairement la première paire de paquets de nerfs situés derrière les tentacules, et deux faisceaux nerveux qui se prolongent sur les côtés du ventre. A l'égard des parties ap- partenant aux organes de la circulation, M. Jacobson n’a pu reconnaître encore avec certitude que la forme du cœur. Il passe ensuitc aux organes de la respiration, savoir les bran- chies, qui, chez les cyclades, présentent plusieurs particularités. Tous les coquillages en ont deux paires, qui sont ordinaire- ment de ln même grandeur, Cependant chez les cyclades on est Zoologie. 141 frappé, en les ouvrant, de voir que la paire externe est deux fois aussi longue et large que la paire interne ; mais ce n’est que parce que la peau qui attache la paire au ventre de l’ani- mal s’avance beaucoup. Le canal intestinal longe le bord supé- rieur des branchies : il est plus prononcé à la paire externe qu’à l'interne ; les bords inférieurs ou convexes des deux paires, sont parsemés de petites pointes. Pour ce qui concerne les organes de la génération, M. Ja- cobson n’a pu trouver que les ovaires; ils sont situés sur les deux côtés du ventre et limités par le foie et les circunvolutions du canal intestinal. Chaque ovaire se compose d’une quantité de petits sacs ou capsules cylindriques attachés par leur bout pointu à une pellicule forte dans l'intérieur de l'ovaire; ils tou- chent par l’autre bout à la paroi des branchies sans y être at- tachées. C’est dans ces sacs ou capsules que se forment les fœ- tus ; ils y croissent, et parvenus à terme, ils rompent les sacs et sortent par une ouverture latérale, ayant la forme d’un croissant. Les cyclades donnent issue à ces petils pendant tout l'été. Aussi trouve-t-on dans les branehies à-la-fois des petits déjà formés et de ces capsules qui renferment des fœtus naïssans. Les jeunes les plus gros qu’on trouve dans les branchies ont environ + de ligne en diamètre. Ils sont d’une couleur blanche et d’une forme ronde et aplatie , et le pied s’avance entre les coquilles. Ils ressemblent parfaitement à la mère, si ce n’est qu'ils sont aplatis. Ils croissent rapidement; la coquille prend une teinte jaunâtre , et le pied rentre peu-à-peu. Quand ils ont une demi-ligne de diamètre, ils peuvent parfaitement fermer leurs coquilles , qui finissent par prendre une forme plus bom- bée. Quand les petits ont atteint la grandeur d’une lentille ou I ligne et demie en diamètre, ils quittent la mère. Aussi trou- ve-t-on une quantité de ces petits, au bas des digues. L'auteur résume à la fin du mémoire ses observations, en les réduisant aux 4 points que voici: 1° Parmi les mollusques acéphales il y en a quelques-uns qui produisent des petits vi- vans : les cyclades sont de ce nombre. 2° Les petits de ces ani. maux ressemblent dès la première époque aux mères, et ne su- bissent par conséquent aucune métamorphose; leur ventre n’est point fendu ou ouvert; leur pied n’est grand qu'en proportion 142 Zoologie, de la coquille. 3° [is eroissent assez promptement. 4° Leur co- quille ne contient que peu de matière calcaire. M. Jacobson ajoute une planche sur laquelle sent figurés tous les détails anatomiques qui résultent de ces observations. D. 82. NOTICE SUR LE SYSTÈME APOPHYSAIRE OU SUR LA CHARPENTE. OSSEUSE DES TÉRÉRBRATULES; par J. Fiscuer de Waldheim, direct. de la Société impér. des naturalistes de Moscou, Broch. in-4° de 12 pages avec 1 pl: Moscou 1829; Aug. Semen. Ce mémoire a été lu devant la Société des naturalistes de Moscou, le 26 octobre 1829, pour la réception de M. de Hum- boldt. Il est divisé en deux chapitres, dont le premier comprend la description de la charpente osseuse des térébratules vivantes, et l’autre l’hisoire de leur développement dans les espèces fossiles. I. Voici comment l’auteur décrit la charpente ossense du Te- rebratula dorsata : La base ou le soutien de cette charpente peut être appelée sternum; ce sternum est couché sur la valve operculaire , à la- quelle il est attaché ; il a une extrémité supérieure (manuërium) qui est quadrangulaire, aplatie dans les jeunes individus, plus bombée et avec un enfoncement plus grand au milieu, dans Îles adultes. Il est libre en haut, et s’étend devant l’ouverture de la coquille de manière à la couvrir en dedans. Ce #ranubrium sterni est muni supérieurement de deux dents, droites dans les jeunes individus, un peu courbées en dehors dans les adultes entre lesquelles se forme une échancrure en demi-lune, très- lisse et comme ourlée. L'auteur désigne cette échancrure sous le nom de poulie du manubrium. Les branches latérales du ma- nubrium sont destinées à l’attache supérieure de la charpente osseuse, ct souvent elles présentent chez les adultes une autre apophyse en forme d’alène. Le sternum s’amincit au dessgus du manubrium, descend directement sur la coquille en formantune petite élévation mince et linéaire, se dilate, vers le milieu, en un nouveau carré, et se termine en pointe (xiphoïde, processus ensiformis). De Au dessus de cette base ou de ce sternum sont couchées deux … côtes, ou deux arcs, mais réunis de manière à n’en former qu'un, à proprement parler. Chaque côte est attachée au ster- num par deux points, par la branche latérale du manubrium et Zoologie. 143 par un prolongement qui provient du carré du milieu, Infé- rieurement ces côtes se replient sur elles-mêmes, remontent vers le r7anubrium et s’anastomosent en formant une courbe très-prononcée. Près de son extrémité supérieure, chaque côte offre, outre son apophyse d'attache, une autre apophyse libre, en forme’d’alène : ecci donne à cette extrémité de la côte l’as- pect d’une fourche, En jetant un coup-d’œil sur l’ensemble de ce squelette singu- lier, etsur sa position dans la coquille, on se croit forcé, dit l’au- teur, de conclure que ces côtes ou ces arcs sont des ares bran- chiaux qui enferment dans leur milieu les organes de Ja diges- tion. Le manubrium sert d'attache au bras ou au ligament par lequel ces animaux se fixent aux rochers ou à d’autres corps ma- rins, Ce ligament glisse au-dessus de cette échancrure entre les dents décrites , comme sur une poulie, et trouve son attache in- térieure sur l’apophyse en alène qui lui sert de ressort, Les or- ganes de la digestion, étant placés au milieu, recoivent par la vibration et la mobilité des arcs branchiaux &ün mouvement favorable à l’acte digestif, IT. Il parait que le nombre des coquilles fossiles douées d’une charpente intérieure est plus grand qu'on ne l’a présumé jus- qu'à présent; l'auteur pense que les pectonculites sont dans ce cas. | Le- genre Choristite offre plus que les autres, dit-il, une organisation digne de remarque. Au lieu de sternum, comme dans les térébratules vivantes, il y a deux ailes qui font parois des deux côtés de l’échancrure de la charnière qui a donné le nom au genre : ces ailes se prolongent en lames plus minces qui, attachées à la valve supérieure, descendent au-delà du milieu et laissent entre elles un canal, qui, étroit près de l’ou- veriure , s’élargit davantage à mesure que ses lamelles descen- dent. S’amincissant vers le bout et se tournant en-dehors comme en demi-cercle, ces lamelles paraissent servir d'at- tache aux arcs branchiaux : elles sont figurées dans la notice publiée par l’auteur en 1809, sur les fossiles du gouvernement de Moscou. Il ya des chalcédoïines et des cornalines qui représentent des noyaux analogues aux térébratulites , et dans lesquelles on découvre une forme d’ares ou de lignes concentriques, qui 144 Zoologie. paraissent défendre les spires et le Spirifer de Sowerby. Ces arcs sont placés parallèlement aux lames médianes et vont en diminuant vers les extrémités latérales de la coquille. On peut en compter distinctement 15 sur des cornalines que l'auteur à recues du gouvernement de Kostroma. Par ces formes, on peut expliquer la spire dont parle Sowerby, et que Brown a vue dans des calcédoines semblables qui venaient de la Nou- velle-Hollande. Enfin, dans une coquille qui provient du calcaire de tran- sition de Ja Pakhra, ct qui paraît se rapporter au genre stri- gocéphale Defr., on voit encore une organisation tout-à-fait différente. Les lames médianes sont remplacées par deux ap- pendices crénelées qui paraissent flotter librement au milieu de la coquille; les arcs sont latéraux et doubles, et ressemblent aux branchies des poissons, allant également en diminuant vers l'extrémité latérale de la coquille; ils expliquent parfaitement bien la nature des lignes concentriques du genre précédent. Il y a 7 de ces arcs doubles, dont les bords sont dentés et dont les premiers (ceux du milieu) sont les plus grands. De toutes ces observations l’auteur conclut : ° Que les cercles concentriques, les Serpulæ filogranæ de Walch, les spires de Brown ct de Sowerby, signifient la même chose, ct qu'ils existent dans des coquilles différentes des té- rébratules, des Choristites et des Strigocéphales, etc. 2° Que les auteurs ont eu raison de diviser le genre Térébra- tule en plusieurs autres, puisque cette division se trouve jus- tifiée tout aussi bien par l'organisation intérieure que par les caractères externes. 83. AmPHIDONTE, nouveau genre de bivalves fossiles; par M. Fiscuer, à Moscou. Avec fig. (Bullet. de la Soc. impér. des naturalistes de Moscou ; 1° année, 1829, p. 31.) Les échantillons de coquilles bivalves, qui ont servi à établir ce nouveau genre, proviennent du district de Briansk, gouver- nement d’Orel, et paraissent étre tirés d’une couche calcaire finement granuleuse. Le gisement au reste n’est pas bien connu. Ces coquilles ont beaucoup de ressemblance avec les gryphées et présentent les caractères suivans : Coquille libre, inéquilatérale, très-inéquivalve; la valve in- Zoologie. 145 féricure très-concave, à sommet très-recourbé en crochet; la supéricure operculiforme, plus petite, contournée en De: charnière et bords dentés de deux côtés; liament inséré dans une fossette alongée et transverse; — deux impressions muscu- laires, l’une profonde et conique immédiatement au-dessous de la charnière, l’autre ovale, moins profonde sur le côté du mi- lieu des valves. Le nom d’ Amphidonte a dons été choisi à cause de la den- telure qui se trouve sur les bords des deux valves, des deux côtés de la charnière. M. Fischer décrit deux espèces, qu'il a dédiées à MM. de Hamboldt et de Blainville. 1° Amphidonte Humboldtii, bec très-recourbé, touchant le bord ; la valve supérieure épaisse et aplatie. 2° À, Blainvillü, bec courbé sans toucher le bord; la valse supérieure mince et un peu renflée au milieu. 84. NOTIGE SUR UNE NOUVELLE COQUILLE FOSSILE du gouver- nement de Moscou; par Ms Fiscwer. ( Bulletin de la So- ciéié émpér. de Moscou; 1% année, 1829, p. 370.) C'est une coquille bivalve, qui a de la ressemblance avec les wenres Placuna ct Pedum, et que M. Evans a trouvée à Pakhrino. On n’en connait qu’une valve, et cependant l’auteur en forme un nouvéau genre, qu'il nomme Orthotetes, du grec oorns, parce que la charnière présente une impression trans- versale, droite et linéaire. Cette impression est interrompue au die par un enfoncement profond, qui est couvert par un prolongement de la charnière comme par un toit qui avance même au-delà du plan de la valve et paraît s'adapter à la valve supérieure. Cette apophyse où ce prolongement avance eu-dedans de la coquille en une arête droite et canaliculée. L'enfoncement pour l’attache du musele est très-grand, cireu- laire et rayonné. Le dos de l1 charnière est aplati, lisse, comme scié ct poli. 82. MÉMOIRE SUR .UNE DISPOSITION PARTICULIÈRE DE L'APPA+ REIL BRANCHIAL CHEZ QUELQUES CRUSTACYFS! (TnysaNOPOPES), présenté à l'Ac.des Sc, le 15 mars 1830; par M. H. Mare Enwanps. (Annales des Sciences natur., Tom. eue; p.497, avril 1830. Avec fig.) B. Toue XXII, — OcroBre 1830. 10 146 Zoologie. N°85 € Dans la belle collection de crustacés, dont le muséum. du Jardin des plantes est redevableà M. Reynaud, et dont l'examen a été confié à l’auteur, on pouvait distinguer au premier coup- d'œil un grand nombre d'espèces d’un haut intérêt pour les zoo7 logistes, à causedes formes bizarres et encore inconnues qu’elles offraient. Mais une étude plus attentive de ces animaux à fait voir à M. Edwards que plusieurs d’entre eux sont non moins importans à connaître pour l’anatomiste que pour le classifica- teur: en effet, ils doivent former dans nos méthodes un genre distinct, et leur appareil respiratoire présente une structure toute particulière. Ces petits animaux, qui se trouvent dans l’Océan Atlantique, loin des côtes, et que l’auteur désigne sous le nom générique de Thysanopodes , ressemblent, par leur forme extérieure, aux Mysis, etne diffèrent pas beaucoup de certains salicoques ; mais si l’on examine la structure de l’appareil respiratoire de ces crustacés ,on voit qu’ils s’éloignent considérablement de tout ce que l’on connaissait encore. Chez les Décapodes, les branchies sont renfermées dans une cavité spéciale, située de chaque côté du thorax, et se compo- sent de deux gros vaisseaux sanguins, sur les côtés desquels.on trouve un grand nombre delamelles empilées les unes sur les au tres , ou de petits cylindres simples, implantés comme les poils d’une brosse. Chez les Thysanopodes, au contraire, les branchies ne sont pas renfermées dans des cavités respiratoires, mais sont situées à l'extérieur du corps; et flottent librement dans l’eau qui bai- gne l’animal. La structure de ces organes. ne diffère pas moins de ce qu’on voit chez les Décapodes; car chacun d’eux est formé d'une espèce de tige, d’où naissent à angle droit un cer- tain nombre de branches latérales, dont le bord inférieur. est garni à son tour d'une série de longs filamens cylindriques, Le nombre de ces branchies, qui ressemblent à des panaches ra- meux, est de seize; elles sont fixées à la base de chacun des huit membres thoraciques qui servent à la natation, et leur grandeur augmente progressivement d'avant en arrière. L'auteur n'hésite dunc pas à placer les Thysanopodes parmi les Stomapodes, et, d'après une série de recherches, il établit, en résumé { Zoologie, 149: 1° Que chezles Mysis, les Cynthia, les Thysanopodes et les: Lucifers, de méme que chez les divers crustacés déjà placés dans l'ordre des Stomapodes, il n’existe jamais de branchies sembla- bles , par leur structure, à celles des Décapodes, et logées dans une cavité respiratoire, situées de chaque côté du thorax comme chez: ces derniers; et que, lorsque ces animaux sont pourvus d'organes spéciaux pour la respiration, ces organes sont exté- rieurs et plus ou moins ramifiés. 2° Que les Cynthia et les Alimes portent ces organes suspen= dus aux pattes natatoires de l'abdomen, comme les Squilles, mais réduits à un état plus ou moins rudimentaire, - 3° Que chez les Thysanopodes, les branchies sont au con- traire très-développées, et ont la forme de panaches touffus, comme les Squilles, mais qu’au lieu de s’insérer à l'abdomen, elles sont suspendues au thorax. 4° Que chez les Mysis et les Lucifers, de méme que chez les Phyllosomes, etc., il n'existe plus de branchies, et que c'est pro- bablement par la surface générale du corps que la respiration s'effectue. D’après les faits qui viennent d’être rapportés, l’auteur pense quecesdivers crustacés doivent rentrer dans l’ordre des Stoma- podes, qui comprendra alors tous les Malacostracés à yeux pé- donculés, n’ayant pas de branchies intérieures logées dans une cavité située de chaque côté du thorax. Il diviserait alors les Stomapodes en 4 familles, savoir : les Mysiens, les Thysanopo- diens, les Squilliens et les Phyllosomiens. Si cependant, dit-il, ow voulait classer les divers Stomapodes suivant la complica- tion plus ou moins grande de leur organisation , il faudrait pla- cer à l’extrémité mférieure de la série les Mysis et les Phylo- somes, et ranger sur deux lignes parallèles les genres où la res- piration s’est localisée et est devenue l'apanage d'organes spé- ciaux, au lieu de s’opérer par la surface générale du corps. Les Thysanopodes, dont les branchies sont thoraciques, formeraient alors le: passage entre les Mysis et les Salicoques, tandis que les Cynthia lieraient les premiers avec les Squilles. Enfin on pas: serait également des Phyllosomes aux Squilles par l’interme- diaire des Alimes. Ainsi, l’une des branches de l’ordre des Sto- mapodes irait se joindre aux Salicoques, pour se continuer jus: 10: 148 - Zoologie. qu'aux crustacés les plus élevés dans échelle, tandis 2 autre branche s'arrêterait aux Squilles. 86. OBSERVATIONS SUR LE GENRE PHYLLOSOME ; 5 par M. Mirxe.i Eowanps; présentées à l’Acad. des Sciences le 2 NOV..1829. Dans ce travail l’autear fait connaître plusieurs points de l’or:’ ganisation extéricure des Crustacés singuliers que M.Leach a dé- signés sous le nom de Phyllosomes, eten décrit plusieurs espèces nouvelles. On voit d’après les observations de M. Edwards que la structure de la bouche des Phyllosomes est beaucoup plus simple que chez les Alimes, les Squiies et les autres Stomapo-: des.En effet, cette partie, qui a la forme d’un tubercule, ne pré- sente qu'un labre, une paire de mandibules sans palpes une lanvuette. et une paire de mâchoires, Les mâchoiïres de la se: ans ) P coude paireet les pieds mächoires antérieurs v’existent qu'à Pétat de vestiges; enfin celles de la troisième paire et lescinq paires de pattes s ambulatoires entourent lc disque thoracique. M. Edwards! atreuvé aussi des particularités remarquables dans la structure: de l'abdomen de ces animaux, et il en a tiré des caractères pour la division du genre en trois groupes. La première division comprend les espèces dont l'abdomen est beaucoup plus étroit que le thorax et logé dans le fond! d’une grande échancrure de celui-ci; ele comprend la 2. brevi= cornis Eeach, la P. laticornis Leach, la P:indica Edw., la -P. detruscata Edw. et la P. australis Quoy et Gaim. La scconde division comprend les espèces dont l'abdomen, ce beaucoup plus étroit que le thorax ct ne formant pas avec lui une grande Jamc triangulaire, ne s’insère point dans une échan-.! crure comme chez les premières. M. Edwards y range la P. vul- garis Leach, P. clavicornis Leach , et la P. stylifera Edw. Enfin la troisième section comprend les espèces dont l'abdoz: men, aussi large que Ie thorax, constitue avec lui une seule: lame de figure à-peu-près triangulaire; on ne connaît encore que deux de ces Phyllosomes savoir: la P. spinosa Edw. qui a été rapportée des mers d'Asie par M. Reynaud, ct la P.mediter- rannea décrite par M. Risso. — Ce travail est encore inédit. Zoologie. ‘149 "87. Essit SUR L'HISTOIRE NATURELLE DES APEILLES; par M. Es- PAIGnET. (Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux, T. IV, ‘p.59, avril 1830.) Cet:article est la suite de celui que nous avons analysé dans -le Tom. XIX , n° 53, de ce Bulletin. T’auteur , comme on sait, .prétend renverser les idées actuellement reçues sur la généra- tion des abeilles ; quelque singulier que dût paraître son sys- .tème aux naturalistes, nous allons l’exposer parce que l'opinion d’un homme qui a long-temps observé et qui parle d'expérience, -ne peut être indifférente aux yeux de personne. .t La mère-abeille, les abeïlles-ouvrières et les faux-bourdons, . diffèrent les uns des autres, dit M. Espaignet, non-sculement par le sexe , par la forme extéricure, par la taille , par lédu- .Cation , mais même par leur nature et par leur origine, +. Les abcilles-ouvrières se divisent en deux classes distinctes . l’une, de l'autre, mâles et femelles; ainsi il y a quatre espèces (x) de mouches. … Il ya ceci de particulier qu'il n'existe qu’un sexe dans chaque espèce. Ainsi il n’y a point de mâles parmi les reines, ni de . femelles parmi les faux-bourdons. De même les abeilles-ouvrié- res de première classe sont toutes du sexe masculin, et celles . de seconde classe, du sexe féminin. …, D’après celail est évident que la génération ne peut s'opérer que par croisement entre mouches d'espèces différentes. Et de là, il résulte tout naturellement qu'aucune mouche ne peut reproduire sa semblable et que les abeilles sont hybrides. … «Quoiqu’hybrides elles ont la faculté de reproduire. Voici maintenant comment tout se combine et s'arrange : La mère-abeille , à sa naissance , ne trouvant aucun mâle de son espèce, recherche le faux-bourdon, s'accouple avec lui , et pond des œufs d’où naissent des abeilles communes, qui sont des _ mâles, et qui seront désignés par la suite sous le nom de petits- mdles, pour les distinguer des gros-méles ou faux-bourdons. Cependant les faux-bourdous seront exterminés; chaque an- née la mère-abeille en sera privée pendant gou ro mois; mais _ elle ne passera pas tout ce temps dans la continence: elle s'ac- _ (r) Espèces n’est peut-être pas le mot; c'est sans doute formes dif- | érentes que l’auteur a voulu dire. 150 Zoologie. couplera avec les petits-mäles ; et, sans cesser de produire des abeilles de première classe ou petits-mäles, elle pondra un cer- tain nombre d'œufs, d’où naïîtront des abeïlles desecondeclasse, du sexe féminin (ouvrières femelles). Ces dernières ne sont pas très-nombreuses ; elles sont fécon- des ; ce sont elles qui produisent les faux-bourdons et les jeunes reines ; mais leur fécondité n’est pas comparable à celle de la mère-abeille ; elle se borne à une seule et petite ponte, ét puis ‘elles meurent. Ces abeilles ne diffèrent extérieurement des pe- tits- mâles qu'en ce que leur ventre est un peu plus pointu. Lorsqu’elles paraissent dans la ruche, elles ne trouvent d’autres mâles que les petits ; elles s’'accouplent avec eux et pondent des œufs d’où naïssent des faux-bourdons ou gros mâles. À mesure que ces ouvrières se sentent fécondées , elles se réunissent sur un ou deux points de la ruche et s’occupent avec une grande activité de la construction des berceaux nécessaires aux grands enfans qu’elles doivent produire. Lors de mes observations sur les abeilles, dit l'auteur, je fus étrangement frappé de voir cha- que année, a une époque donnée, un certain nombre de mou- ches au ventre pointu se réunir par pelotons , se fixer sur un ou plusieurs gâteaux, y bâtir des cellules plus larges et plus profondes, et y élever des mouches plus grosses. Lorsque les faux-bourdons commencent à paraître, d’autres petites femelles frayent avec eux, et de là les jeunes reines ;, qui en naissant annoncent que la campagne est finie, que la chaîne de la reproduction des différentes espèces de mouches est ache- vée et que la roue des générations a fait son tour. Les] Jeunes reines ne sont pas long-temps oisives; elles recher- chent les faux-bourdons , pour ouvrir une nouvelle campagne et commencer une nouvelle chaîne. Dans les années fertilés, il n’est pas rare de voir la même reine faire deux campagnes et finir deux fois la chaîne. | Voici un petit tableau synoptique de cette chaine reprodiie- tive , telle que la concoit l’auteur : Reine. ...:.... Faux-bourdons. —petits-mâles. . | winesissln à rPétites-femelles. 4 FORMES, ‘+, JDE RRREENNt petites-femelles. j L'auteur expose son opinion avec la plus grande conviction ; Les faits qu’il rapporte à l'appui de sa manière de voir sont as- —reine Zoologie, D sez nombreux ; mais ils ne suffisent sans doute pas encore pour faire partager sa conviction à tout le monde. 88. ENUMFERATIO COLEOPTERORUM AGRI MowACENSIs. Auctore J. GisrL. 38 pag. in-8°; prix, 30 kr. Munich, 1829; Weber. Cette énumération contient 1829 espèces appartenant à 306 genres différens. 4o espèces nouvelles y sont signalées, ainsi que beaucoup d’espèces rares , comme les Dolichus flavicornis, Lomechusa dentata , Cerophytum elateroides , Eubria palustris, Silis spinicollis , Scydmænus Uligert et Godarti, Enoplium We- dert, Thymalus limbatus, Megatoma serra, Serropalpus bar- batus , Hylurgus ater, Cucujus depressus, Endomÿchus coccineus, Claviger longicornis , etc. Les synonymies sont indiquées. ( Zss; 1829, n° 10.) 89.SUR LA DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES COLÉOPTÈRES, SUrtOUt en Bavière ; par M. Gisr. { Zsës , 1829 ,cah. XI, p. 1129.) L'auteur indique les localités d’un certain nombre d’espèces, 90. Anrimacaus, nouveau genre de Coléoptères, décrit par J. Gisrz. ( Zbid. ; 1829, cah.X, p. 1055, avec 1 fig.) Antimachus nouveau genre. : Caput oblongo-rotundatum ; frons cornu erecto, apice supra recurvo, triquetro , lateré tnterno concavo. Antennæ subféliformes : articulis subconicis, primo @rticulo dongiori, extimo ovato. Thorax transversus , anticé sinuato emarginatus , unde in ütraque apice bispinosus. Elytra e/ongata , apice deflexa. Ge genre doit être placé à côté des Upis parmi les Tenebrions. “Onn’en connaît qu'une espèce, l’Artimachus furcifer, que l'au- teur caractérise de la manière suivante : A. niger, nitidas, thorace glabro, antice sinuato-emargimato, apicibus bispinosis; elytris punctato-striatis, apice deflexis , marginatis. . Long: corpor. à eapite adelytr. apic. usque 1 poll. ET cornu 2 din. 22 Lat. thoracis 4 lin. Long. elytror, g-10 lin.— Lat. elytror. 3 1/2-5 lin. Hab. in Brasilia. Collegit D° de Spix. Mas'et fem. deposit. in 192 Zoologie. Museo Monacensi.—Fæmina præter thoracem abdomenque la- tiora , partibus coœteris mari convenit. 91. DESCRIPTION D'UNE NOUVELLE ESPÈCE DE COLÉOPTÈRES du genre Cucujus ; par M. Gisrzs { Zbid., moy. 1829, p. 1131 ). Sans fig. Cucujus Heldu : piceus , thorace transverso , denticulato, scaberrimè punctato; elytris profundè sulcato-striatis, intersti- tiis impresso-punctatis. | Long. elytr. à capite ad elvtr. apic. + poll. 2 lin.— 1 poll. Lat. elytr, 2 + lin. — thoracis 2 lin. Hab. in Java insula. — Collegit D’ Kolimann. Despos.t in Museo Monacensi.— Species hæc dicata Domino Aiexandro de Held, Musei zeal. Mona. censis custodi, etc. 92.. NOTICE SUR UN NOUVEAU GENRE ET QUELQUES NOUVELLES ESPÈCES DE COLÉOPTÈRES; par B. Zouxor. Avec fig. (Bulle- tin de la Soc. impér. des naturalistes de Mescou, 1° aunée, 1829, Pp. 147.) Les insectes qui font le sujet de cette notice, ont été pris par M. Karéline, officier russe en retraite et zélé naturaliste, do- micilié à Orenbourg.il a exécuté, en été 1828, un voyage dans les steppes entre l’Oural et le Volga, dans le but de recueillir des objets d'histoire naturelle en tout genre et principalement des insectes ; il a rapporté de fort belles plantes, qu’il aenvoyces à M. de Fischer, direct. du jardin botanique de St. Péters- bourg, et il a fait parveuir 60 reptiles et environ 6000 coléop- tères à M. Zoubkof, qui décrit aujourd’hui ceux des insectes de cette collection qu’il a reconnu être nouveaux. 1° ODoNTOCNÈME (1), nouveau genre de la famille des curcu- lionides, voisin du genre Deracanthus Schônherr, ayant pour caractères : antennes courtes, fortes, à article basal oblong,sub- arqué, le second triangulaire, les suivans moniliformés, et le septième (qui recoit la massue) plus grand. Massue ovale à ar- ticles très serrés. Corselet transverse et globuleux. Elytres ovo- jdes et très convexes. Tarses très serrés, larges et munis de soies. Les jambes des pattes antérieures sont courbées, très-di- (x) De éd'eus dent, et xyrwr jambe. Zooloce. . 153 latées vers la pointe et munies de 7 dents. — L'espèce unique est l’Odontocnemus Fischert. | 2° Blethisa Eschscholtzié. M. Fischer, à qui l'auteur a com- muniqué cet insecte, pense qu’il doit former un genre intermé- diaire entre les Blethisa et les Elaphrus, vû la forme des anten- . nes et surtout les palpes subulés : ila proposé le nom générique de Ahkaphiona, du mot grec pugrev, subula. 3° Buprestis Dejeanii : nigro-cuprea; elytris seriatim punc- latis. 4° Buprestis fossulata Fischer: viridi-ænea; thorace punc- tato fossulisque obliteratè impressis ; elytris rugosis, striato- punctatis; apice tridentatis. À 2° Trox undulatus : mger; elytris sulcatis impressionibusque transversis undulatis. 6° Melolontha canina Eschscholtz: semblable au Æ. volgensis Fischer, seulement plus petite, moins alongée, moins pâle et moins velue. 7° Cetonia Karclini : fasco-ænea ; thorace punctato; elytris æneis subtriangularibus, posticè albo-marmoratis. 8° Platyope unicolor Eschscholtz: atra; thorace et elytris subgranulatis. . 9° Blaps parvicollis Eschscholtz : nigra; thorace lævi, posticè restricto; elytris subelongatis parallclis convexis seriatim punc- tatis. 10°, Cleonis quadrivittata Kschscholitz : cinereo-tomentosa ; rostro bicarinato; thorace vittis quatuor punctatis nigris; ely- tris ovatis punctatis griseo-tomentosis, nigro-maculalis. .. 11° Ceonis interrupta : albo-toméntosa; rostro unicarimato ; elytris vittis punctatis brunneis interruptis. 32° Clconis vittata: albo-tomentosa; rostro uncinato; elytris vittis binis suturaque nigris. 13° Cleonis bipunc'ata : cinereo-tomentosa; rostro umicçari- pato; elytris vitta elongata nigra punctoque apicali in illa albo, 14° Cleonis humeralis : cincreo-tomentosa, thorace subvit- tato : elytris subsulcatis, punctis binis elongatis, humerali ele- _vato et apicali albis. 1° Cleonis carinata: cinereo-tomentosa; thorace carinato, carina nigricante denudata ; elytris macula subtriangulari nigra medio. 154 Zoologie. 16° Cleonts pulverulenta : nigrescens; tota albo-tomentosa. 17° Saperda bipunctata : nigrescens; thorace vitta, elytris puncto apicali albis. 93. APERÇU DE QUELQUES OBSERVATIONS NOUVELLES SUR LES PLA- NAIRES ET PLUSIEURS GENRES VOISINS ; par M. Ant. Ducës. Lu à l’Académie des sciences, le 5 juillet 1830, (Ærnales des sciences naturelles; Tom. XXI, p. 72; septembre 1830. Avec fig. ) I. Le genre Prostoma, que l’auteur a établi pour des êtres en partie nouvellement connus et en partie confondus avec les pla- naires (1), a été conservé par MM. Cuvier et Blainville; mais ce dernier l’écarte de la famille des Planariées pour le réunir avec les Némertes, et cette transposition est parfaitement approuvée par l’auteur, M. Dugès ne connaissait d’abord qu’une espèce, le Prost. clepsi- noïdeum; il en a trouvé trois autres depuis ce temps, mais l’une âvait déjà été signalée comme une Planaire. Ces espèces sont : 1° le P. lombricoïdeum , dans les ruisseaux ; 2° le P. candidum ( Planaria card. de Müller }; 3° le P. armatum , dans la Mé- diterranée. C’est cette dernière espèce, qui, en raison de sa taille et de la facilité avec laquelle son corps se prête à la compression , a permis à l’auteur d'observer les détails anatomico-physiologi- ques, qu’il n'avait jusqu'alors vus qu'imparfaitement. Aïnsi il a observé que la portion exsertile de la bouche était armée de 2 groupes de pointes dures (3 pour chaque groupe), et, au cen- tre, d’une pièce cornée terminée par un dard. Les groupes de pointes servent probablement à retenir les Annélides, dont le Prostome peut faire sa proie , et le dard à les percer. M. Dugès a encore pu observer , dans le Prostome armé, un système cir- culatoire complet dans toute l'étendue du corps. Pour ce qui regarde l'appareil reproductif, les Prostomes of- frent des particularités dignes de remarque. Tout le long des côtés du corps estune série de poches à col étroit, ouvertes à l’ex- térieur, et même susceptibles de se renverser parla compression. Chez le Prostome lombricoïde, ces poches renfermaient 3 à 4 vésicules contenant une substance pulpeuse et un point ou glo- 1) Voy, ce Bulletin, Tom. XVI, n° 232. ( 3 ; Zoologie. 255 bule transparent. Cette singulière disposition rappelle les ovai- res des Ténias, qui en ont un ouvert à l'extérieur pour chaque segment du corps. IL. Le genre Derostoma , bien caractérisé par un sac alimen- taire uniloculaire, visible à travers la peau, à une seule ou- xerture toujours infère, doit, selonles nouvelles remarquesde l'auteur , être divisé en deux sections d’après la situation de Ja bouche, Les uns, en effet , et ce sont les plus nombreux , ceux auxquels convient surtout le nom de Dérostomes, ont cet ori- fice situé au voisinage de l'extrémité antérieure; les autres l'ont, comme les Planaires , placé au milieu du corps , bien qu'ils dif- fèrent de ces animaux par l’absence d'une trempe exsertile, par la simplicité de Jeur cavité digestive, par leur forme plus ou -moins cylindroïide. L'auteur désigne cette seconde section sous de nomde Mésostomes. Ala première section appartiennent les D. notops, leucops , squalus ; lanceolatus , platurus , polygastrum , tous déjà décrits dans le premier mémoire de l’auteur. Il faut y joindreles.espèces suivantes que M. Dagès décrit comme nouvelles : D. mutabile , angustceps , selenops , truncatum ( Planaria truncata ? Müller) , griseum {Planaria gr. ? Muller), et megalops. Ce dernier est le plus grand des Dérostomes que l’auteur connaisse; il a été trouyé, une fois seulement, dans l’eau pluviale d’un fossé bour- beux. Les précédens ont été pris parmi les conferves, dans des eaux assez pures , mais stagnantes. La deuxième section (Mésostomes) comprend jusqu'ici les % æspèces suivantes : Derostoma grossum { Planaria-g. Müller ), D. axridatuin { PL. viridata Müller ), D. rostratum (Pl. rostr. Müller), et D. fusiforme, espèce nouvelle. Dansun bon nombre de ces espèces , l’auteur a pu reconnai- tre des organes génitaux analogues à ceux des Planaires,sa voir : un pénis volumineux et une matrice avec deux longsoviductes contenant des ovules et des œufs déjà tout formés. Dans le D. ærossum ,l a pu fairedes observations suivies sur la ponte des œufs , qu'un peu de mucosité colle aux végétaux submergés , et sur l’accouplement qui s'opère comme chez les Pianaires. Le “point de communication des deux individus dans le coït , ou le ‘‘poré génital , est placé immédiatement derrière la bouche. III. Relativement aux P/anaires, M. Dugès observe d’abord que le Planariafusca test absolument le même que 1e P7. #orva. 156 Zoologie. À ce sujet, il insiste sur la nécessité d'adopter une donnée “constante dans la détermination de la forme du corps de ces animaux éminemment mous et contractiles, et il conseille de ne les examiner que dans la marche , puisqu’alors seulement leur forme est régulière et constante. Les espèces nouvelles qu’il dé- crit sont : 1°le PJ, vitta commune, au printemps dans les ruis- seaux des environs de Montpellier; 2° le PZ. cæca üont un seul individu a été trouvé dans un ruisseau presqu’à sec; 3° lé PL. longiceps, daus les étangs saumâtres , sur l’Ulva intestinalis ; le PL gonocephala, dans les ruisseaux d’eau pure; et 5° le PZ. viganensis , dans des fontaines d’eau très-pure. Une disposition très-remarquable que M. Dugès vient de dé- couvrir dans les Planaires , c’est une communication large ét facile entre le système circulatoire et l'appareil génital. Chez plusieurs espèces il a vu les vaisseaux. latéraux entourés, dans une bonne partie de leur longueur , de vésicules Blanchätres formant comme une longue grappe, et il est parvenu àfrecon- naître que ces vésicules sont munies d’un goulot ouvert dans le vaisseau latéral. Ne sont-ce pas là, se demande l’auteur, de véritables ovaires analogues à ceux des Prostomes ; et auxquels les vaisseaux sanguins servent d’oviductes ? Il a disséqué des individus accouplés de l'espèce bruné et a constaté ainsi Ja dou- “ble intromission simultanée et le grand allongement dont est susceptible le pénis. Il a vu l’accouplement s’exécuter de même chez la lactée, et a suivi la ponte de celle-ci ‘et de la noire. Leurs œufs rougeâtres, arrondis , ne sont point portés sur un pédicule , comme ceux de la brune ; collés immédiatement sur “les paroiïs du vase où l’auteur les conservait , ils lui ont permis d'y découvrir { du moins pour la lactée ) ordinairement 5 à 6 fœtus, d’abord représentés par une vessie allongée et contenant une matière pulpeuse. A leur naissance ( 1 + ligne de long.) ôn peut leur voir une trompe, un arbre gastrique, les vaisseaux ‘latéraux, mais nulle trace d'organes génitaux. Quelquefois 2 fœtus contractent adhérence et forment des monstres syna- delphes. 04. NOTICE SUR LA PONTE DE LA PLANAIRE LACTÉE ; par CH.DEs- MOULINS. ( Actes de la Société linnéenne de Bordeaux, T. IV, e . > LL LA .… 3° liv., juin 1830, p. 100.) Il résulte des recherches de l’auteur que, dans l’espace de24 Zoologie. 157, à 30 heurëés, l'œuf de la planaire lactée (qui se montre d’abord sous forme d’un amas nébuleux et tout blanc) devient percep- tible dans le corps de la mère, acquiert sa forme et ses dimen- sions , jauuit, roussit , est pondu et devient complètement noir. Cependant, lorsque la délivrance est un peu prématurée et ar- tificielle, l'œuf ne devient tout noir qu'après plusieurs jours. Les planaires lactées collent toujours leurs œufs sur quelque corps solide. Livrécs à elles-mêmes, elles les déposent dans des'endroits obscurs et à l’abri des courans, dans des cavités et même dans la vase. Ces œufs ne sont point portés sur un pé- dicuie. Chaque individu peut poudre plus d’une fois dans un prnr- temps, sans être fécondé de nouveau après la première ponte. L’intervalle observé entre les deux pontes est de 5 jours, sans qué l'animal ait été pourvu dans lintervalle d’une nourriture abondante. L'expulsion artificielle de l'œuf est au moins difficile lors-. qu’il n’est pas à terme ou près de lêtre; mais lorsqu'il est mûr ou à-peu-près, elle est très-facile et s'opère subitement. L'éciosion a lieu 20 jours après la ponte, d’après la seule ob- servation rigoureuse que M. Desmoulins ait pu fure à ce sujet. Or, les premières planaires jeunes, qu'il ait vues, sont écloses vers le 315 mars, d’eù l’on peut inférer que le commencement de la ponte générale a eu lieu du 20 au 25 février. Il faut re- marquer que l’hiver dernier a été excessivement long et rigou- reux. En temps ordinaire la ponte eùt probablement commencé vers le 15 février, et même plus tôt. L’œuf contient de 10 à 15 fœtus. En terminantson mémoire, l'auteur consigne les noms et les caractères des Pianariées qu'il a été dans le cas d'observer aux environs de Bordeaux et dans le département de la Dordogne, les observations que chacune d’elles lui ont donné lieu de faire et la citation des ouvrages auxqueis on peut recourir soit pour leur description , soit pour leur figure. Les espèces dont il est fait mention, sont les Planaria nigra, subtentaculata, lactea ct une espèce inconnue, très-belle, qui se rapproche de la Plana- ria brunnea Müller , et à laquelle l’auteur n’a pas voulu imposer de nom, de pear qu’elle ne soit déjà décrite ailleurs. 158 Table. des articles, | | | _ 95:Norice sur LE MÉMOIRE PRÉCÉDENT ; par M. Ducès, {#nnales des sciences nratur., septembre 1830, p. 91.) Il résulte de cette note que la nouvelle espèce de planaire que M. Désmoulins vient de signaler et qu'il s’est abstenu de nommer, est absolument la même que la P/. viganensis de M. Du- gès(voy. plus haut le compte rendu du mémoire de ce savant ). 96. COLLECTION D’INSECTES A VENDRE. La collection dont il s'agit comprend tous les insectes dans le sens liunéen, c’est-à-dire les crustacés, Les arachnides et les. in- sectes proprement dits. Elle est le fruit de vingt années de tra: vail, de recherches et de dépenses. Elle se compose de quimze mille espèces environ, comprenant à peu près 32,000 individus. Plus d’un tiers est exotique; elle est classée et nommée;,230: boîtes vitrées, ornées d’un cadre doré, la contiennent. Chaqne. boîte a 18 pouces de large sur 13 de haut. S’adresser pour de plus amples renseignemens à M. Polydore: Roux, conservateur du cabinet d'histoire naturelle à Marseille, LARLLVILVEIRALS VILLE VER UVLL LR VUR LLL LLLULR LU VLVLELARLALR LAN VILLE LVE TABLE DES ARTICLES DU CAHIER D'OCTOBRE 1830. Géologie. Pages. Elémens pour les mesures barométriques des hauteurs; J. G. Wie- mann. — Hypothèse sur les volcans et les tremblemens terre; J. da Connu. «2 PES RSS Et D Suite de la notice sur la température du puits artésien entrepris près des bains de mer de la Rochelle; Fleuriau de Bellevue... 2 Observations sur la ligne anticlinique des bassins de Londres et du Hinnpshité Pl. J. Marun............2,,0.. Sep à 008 PB 5 Lettre de M. d'Oeynhausen sur qnelques observations géologiques faites en Angleterre. — Observ. sur le gite et l'exploitation du.sel detuche. en Angleterre. ......., 440 NU VD Mémoire sur l’histoire naturelle du district d’Alford en Aberdeen- she Manage in Sun MU. Hdi, FLO LULU TU Sur les rapports géognostiques du bord S.-E. des Alpes;, prof, Studer...…. ne véto 0 DUREE 2 DU» 220 PSS 9 Sur la structure et le gisement des formations sur la pente Nord de la partie occidentale des montagnes de Sandomieez en Polognes: A. Balmeidee,, nds cn ne Di à OCR RSS 14 Reise durch das Altai-Gebirge und die Soongorische-Kirgisèn Stéppe. — Voyage à travers l’Altaï et la Steppe des Kirghis de Soongor; GC, Fi HDoeE. . : De de PLV es 0 TR A UT SR 2% Table des articles, Sar l'eau dela Méditerranée; Wollaston, .,,.,.-,..,,,..,4.. Les eaux minérales du Canesse présentées en tableaux synoptiques.. Montagnes da Tibet. — Description de la minéralogie et de la géo- logie d’une partie de la Nouvelle-Ecosse ; T, Jackson et Fr. Alger. Sources brülantes aux Etats-Unis The organie remains of a former worid: Débris organiques de l’An- cien-Moude. — 4x examination of the mineralized remains of the vegetables and animal of'the antediluvian world': Examen des débris pétrifiés des végétaux et des animaux da monde antédilu- Dan James ARR ANR ER TE Su ne nos me on Mémotres sur les ossemens fossiles des environs de Cussac, com- mune de Polignac ( Haute-Loire}; Félix Robert..... Mémoire sur la découverte d'os d’Iguanodon et d'autres reptiles dans’ File-de: Wight;’ etc: ; W.'Buckland. . ................. Tremblement de terre en Belgique. —— à St-Domingneet à Kisliar. — à Lima, — — à Manille, .... 727 dE Maitre pe 8 0-0 mare à —à Valparaiso , dans le Chili. — Eruption d’un volcan dans l’in- térieur de File de Sumatra - Extraits de-lettres diverses. 22... ‘ - Minéralogte. Rudiments of Mineralogy : Elémens de minéralogie; Venning. — Notice sur la magnésie boratée trouvée dans le gypse du Keuper; Voltz...:::: char OP a EN RAT Te» Nat ae set a 28) d Liste des espèces minérales qui ont été trouvées en Moravie; W. Hruschka.: — Source de bitume aux Etats-Unis. ... ts . Cristallisation du kakoxène. — Mémoire sur les sels communs du gouvernement d'Irkoutsk; Germain Hess............... #2 Sar la galène d’Inverkeiting; A. Robertson. — Sur le labrador de Finlande; J. Senff.— Analyse de l’eau minérale de Bath; Walcke. Analyse de deux sources minérales dans la forêt de Windsor; le même. — Sur le sel et ies sources salées des Etats-Unis ; G. W. Carpenter, ........... Botanique. Organisation du pistil des fleurs; Schultz..,.......... Toi Sur l'origine et la nature des rayons ou fleurs ligulées dans le Zirnia, et sur une maltiplication remarquable dans les parties de la fruc- tification de ce genre; D. Don De la fécondation des plshités: Ad ge te - Prodromus systematis naturalis Regni vegetabilis ; A. P. De Can- dolle. pe Voyage autour da monde, du capitaine de Freycinet. Partie bota- nique ; Ch. Candidhail 2. V0 Botanical Commentaries ; J. Stokes.... Florula belzica; B. C. Dumortier... ......,.......es..sree Plantæ americanæ rariores ; S. Moricand...,,,......,...,..e Description des plantes de Guinée: T'houning et Schumacher. ,..., Description d'un genre nouveau (Lophospermum) de la famille des Scrophularinées; D, Don, .,.,...,..,:.,,,,.,,.+sv.ers Sur le Meyna de Roxburgh; de Schlechtendal,,,...,,.:,...,1,4 Description. d'an nouveau geure ( Barclaya ) de l'ordre des Nÿm= phéacées; Wallich.,,.,,,,,,,,.,..seesssessssseesrenese Notice sur une nouvelle espèce de Pin, native de Californie ; D. Douglas, ,,,,,. onto ds © 0 entend nn te cine se on Sar le Poswellin et certaines Térébinthacées de l'Inde ; Th, Cole: orne ss... ss e 159 34 35 39 4% 160 POP Les. brooke. "8 de soie seat or) 17 ARR RUES Description de quelques plautes nouvelles ou rares du Jardin d'E- dimbourg , et uotice sur ja germination du Vepenthes ; Grahaui, Description du Theligonum Cynocrambe; Deble..........,.... Icones selectæ plantarum cryptogamiearum Brasiliæ; Eschweiler. . Figures de champignons; Letellier......,.,................. Sar une collection de plantes cryptogames des iles Ioniennes; R. Kaye Greville.,...::.,......,,4s...ssseseereseserese Species Algarum; Agardb. — Algæ britannicæ; Greville,..,. 4. Sur ia végétation et les productions AS BU de l'ile Jaan Fer- nandez; Bertero..... 4, sise seanmt spot matt stars Zoologie. Histoire uatarclle des Mammiféères ; F. Cavier et Geoffroy-St-Hilaire. Notices zoologiques da D” Pocppig. e sselust se tie ie) nn Observations sur les chauves-souris, et nouvelle espèce ; Brehm.! Nouveau genre de rongeurs; Le, Conte. ..,.4 , 4 une etes jogesiote À Monographie des Gerbilles; Lichtenstein. ...,..%.......4...e. Sar les bœufs fossiles de la Sibérie; Fischer. .3,...,,,,.,... Ornilologia POCPRe GR AS donee Anatomie du Draca fuseus; Sebastian... 1%. ce sèi mate ee déreèe oe Recherches sur les serpens vénimeux; Duvernoy....s.s se ont Analyse chimique dés éxcremeus du Boa; Busch.,.., 4.96% 3e Le Proiée inconna à Aristote; Michahelles. solanbrsinr vies pb Nouvelle espèce de tortue; lesmème 104 DE rRO ee COUT Betrociens nouveaux de JE Europe méridionale; le mêème..,.4..... Description d'in fragment de reptile fossile; Hays,............ Nouvelle espèce de Ptérodactyle;'de Munster... sus. se «l Description de plusieurs reptiles fossiles; Goldfuss., ss ses su. Lsturgeons des eaux de l'empire russe; Lovetski.......,..,., 4 Atlas de M. Ruppell (animaux invertébrés"). ...% 04... sise Coquilles fossiles des environs de Paris; Deshayes.......,..ss.st Obscrvatiois sur le gerire Podopside;s.le même.....,..,..,.... Recberches anatomiques sur les Cyclades ; Jacobson... » & site Sur le système apophysaire des Térébratules ; Fischer. " Milne Edwards. 0 .0.0à ai Annee tite Observations sur le genre Phyllosome ; le MEMÉ,;,-.-rrR ces Essai sur l'histoire naturelle des abeilles ; Espaigniet . : ee «tte Enumeratio Coleopterorum agri monacens.; Gisu. 1. ........ Distribution géographique des Coléoptèress le même... ....,.... Antimachus, nouvean genre de Coléoptères; le même.....s..,.. Description d’une nouvelle espèce de Cucuyjus ; le même......,.. Nouveaux Coltojtères de la Russie méridionale; Zoubkof.. sie: Nouvelles observations sur les Planaires ; Dugès be auf polie » . , . ° Sur la ponte de la Planaire lactée ; Desmoulins. 5, ., ee... Note sur le mémoire précédent; Dugés. ....,..:..2. 4, somelè ue Cbllection d'iñnsestésià yvéadre si... de 81... RS EU STE ‘b, 1438 149 151 16. ‘b. 152 D. 154 156 158 :b. ERRATUM. Cahier de sept., p. 435 , ligne 13, Periza, lisez : Peziza. IMPRIMERIE DE À. FIRMIN DIDOT, RUE JACOB, N° 2/4. BULLETIN DES SCIENCES NATURELLES ET DE GÉOLOGIE. AIR IVILLIELNIELVLELEEEILE LUS Las 1221% 12 CRE LR RER TR LEVELS +49 + GÉOLOGIE. 97. CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR LES VOLCANS, et Examen critique des diverses théories qui ont été successivement proposées pour expliquer les phénomènes volcaniques; par M. J. Girarnin. In-8° de 250 pag.; prix, 5 fr. Paris, 1831. Nous rendrons compte très-prochainement de cet ouvrage, d’un de nos collaborateurs du Bulletin. 98. PrinciPzEs OF GEOLOGY, etc. — Principes de Géologie, ayant pour objet d’expliquer les premiers changemens de la surface de la terre, en les rapportant aux causes qui agissent aujourd’hui ; par Charles Lxezz. 2 vol. Fondres, 1830. 99. ANALEKTEN FUR ERD UND HiMMELSKUNDE. — Analectes pour la connaissance de la Terre et du Ciel; par F. P. Grur- THUISEN, d cahiers, in-8°, de 1828 à 1830. Partie géologiqne. Ce nouveau journal, dont il paraît 2 cahiers (de 80 p. ch.) par an, contient beaucoup d'extraits de mémoires géologiques, mais en outre aussi, des notices originales de l’auteur. Le 1°° cahier commence par un mémoire sur la proposition de faire un trou à travers la terre. Maupertuis présuma que l'exécution d’un puits, jusqu’au centre de la terre, nous fournirait beau- coup de données précieuses. Franklin croyait que la terre était creuse comme une noix ; Steinhauser, qu’eile renfermait une planète; J. L. Ab. Indagine (V. philosoph. und phystkalis- che Abhandlung.; 1784 à Nurnberg),que la terre avait un noyau opaque de 25 milles, et qu'un théologien, nommé Nicolas B. Tone XXIII, — NovemBre 1830. II 162 Géologie. Climm, de Norvéye, y était descendu ct en était revenu après 12 ans; et l’auteur, que l’intérieur de la terre ressemble à du pain levé (Ursacher der Erdbeben nach der Aggregations Theorte der Erde ; Nuremberg, 1825). Il ne croit pas qu’on puisse pénétrer à 10 milles géogr. de profondeur. À 19 milles français, l’air serait déjà si épais, que l'or y resterait suspendu. Après avoir parlé au long des inconvéniens de cette manière de vouloir connaître l’intérieur de la terre, il propose de creu- ser un canal, ou galerie, au-dessous des parties les plus élevées des Alpes. Dans une autre notice, p. 46, sur l'influence des autres corps planétaires, sur la formation du globe, il distingue dans les terrains : 1° une formation marine, comprenant le sol inter- médiaire ; 2° une formation d’eau douce pour les houillères ; 3° une deuxième formation marine, 1°° grand déluge, pour le zechstein , le muschelkalk et le grès bigarré; 4° une deuxième formation d’eau douce pour le lias; 5° une troisième formation marine pour le grès du lias, jusqu’à la craie; 6° une 3° for- mation d’eau douce et marine mélangte, pour le calcaire parisien et l'argile plastique ; 7° un deuxième grand déluge ou une quatrième formation marine pour la formation postpaléo- thérienne; 8° des alternats de dépôts marins et d’eau douce; 9° un troisième grand déluge ou dernier dépôt d’eau douce, blecs erratiques. En 1828, M. le comte de Sternberga confirmé le gisement des os humains avec des os d'animaux antédiluviens dans une cavité argileuse du gypse de Kostritz. Il5 sont à 15 ou 45 pieds, de profondeur, p. 5o. | Dans le deuxième cahier, p. 27, l'Aut. rapporté que Pile de Manaia ou Mangea, une des Îes de Harvey, sous 20° lat. S., 200° long. E. de Greenw, est éntourée d’un digue de coraux de 20 à 70 pieds de hauteur, et dans le milieu de l’île 1 y a ur trou très-profond. | 11 y a des caspiennes dans la lune (p. 39). En 1828, un nouveau volcan à fait une éruption, en Islande, dans le glacier Skcideraa-Jokel { p. 42). P. 45. Il parle du voyage de Latta au Spitzhberg, dont les montagnes sont primaires, et il pense que le nord de l'Amé- rique forme une partie d’une chaîne circulaire de montagnes: Géologre. 163 P. 47. Le sel de Wieliezka a 102 pieds de hauteur, mais Veau de la mer contient 4 ances de sel dans la livre, déni la mer qui a déposé ce sel avait 816 pieds de profondeur. P. 93. En Afrique, le lac Tzana est au milieu d’une chaîne circulaire de montagnes. Dans le troisième cahier, p. 36, il raconte qu’on trouve des pépites d’or dans le Goldbach, près d’Andel, dans le pays de ‘Trèves, près d'Enkirch, sur la Moselle , et dans le Guldenbach, près Stromberg , dans le pays de Coblence. P. 37. Au sud de Coquimbo au Chili, il y a un fit de sel de à pieds, qui a 6 1/2 milles gécgr. de longueur et quelques milles ‘anglais de largeur. P. 47. 11 calcule comment le globe peut avoir acquis sa Stracture lamellaire concentrique et sphéroïdale. Lors du tremblement de Lisbonne, en 1755, les lacs de Salzungen au Harz et de Walchensee en Bavière furent très- agités, parce qu'ils sont sur la ligne des tremblemens de terre (p. 65. ). Dans le quatrième cahier, p. 4, il pense que les plantes ont produit elles-mêmes leur acide carbonique, et il rejette la théo- rie de M. Ad. Brongniart. P. 17. Il parle des blocs erratiques, en renvoyant à son ar- ticle, à ce sujet, dans les Zahrbück. de Mol. V. 2, cah. r-2, et dans ses Beitræge zur Physiognosie und Fautognosie; 1811. W'parle du nagelfluh, des alluvions et des blocs, P. 21. Il re- prend son idée de la formation de la terre par l’aggrégation de divers corps, et il trouve que les phénomènes pyrogènes sont les produits de la friction de ces corps. Dans le cinquième cahier, p. 23, il parle de l’abaissement des couches primaires pendant les tremblemens de terre. P. 30. I oppose à l’ouvrage de M. Wagner : Das Leben der Erdballs ; Berlin, 1828 , l'existence des fossiles nombreux des terrains charbonnenx. 100. ESQUISSE DE LA TOPOGRAPHIE ET GÉOLOGIE DU LAC ONTARIO, dvec une carte topographique; par J. J. Bicsey. ( anal. of Philos. ; cah. de janv., février, mars, avril, mai et jnin 1829.) Les environs du lac Ontario ont été décrits par Spafford {Gazettcer), Dwxby (Tour to Detroit ), Wright { Letterson 4me- T1, 164 Géologie. N° 100 rica ), et Gordrich ( Tourists Guide). Le côté nord a été examiné par MM. Bouchette, Hall, Gourlay , etc. Le lac a 171 milles de long et 59 1/2 milles dans son plus grand diamètre. Il est cinq fois aussi long que large, si on lui donne 35 milles pour sa largeur. Sa profondeur varie de 3 à 5o toises. Au milieu, on dit qu’elle va au-delà de 300 toises. Il est à 231 pieds sur l’At- lantique. Il y a une espèce de flux et de reflux qui se succèdent à des intervalles de quelques minutes , ou ailleurs , de 5o à 100 minutes. Les bois E. et O. de York, et appellés Pine Barrens, sont des exemples de dépôts de sable fin, Derrière York, la crète qui sépare ce bassin de ceux des lacs du N., n’a pas moins de 900 pieds au-dessus du lac. Entre ce lac et celui de Simcoe, il y a une différence de niveau de 420 pieds; et autour du dernier, le Oak Ridge s'élève à 5oo pieds sur le lac. Au S. la crète qui sépare le lac d'Ontario des eaux du lac Erie et des ri- vières des États-Unis, n’est plus séparée du lac Ontario, derrière Queenston, que par une distance de quelques milles. Au sud, il ya, de la baie de Burlington jusqu’à la rivière Niagara, une crète escarpée, appelée Parallel Ridges , et décrite par le gou- verneur Clinton de N. Y.(Adress to the historical Society of N. Y.). Elle s'élève à 160 pieds sur le lac et court de l'E. à l'O. mais elle n’est que 30 à 100 pieds plus élevée que le pays adja- cent. Toutes les rivières qui entrent dans le lac, auS., ont à leur embouchure des bancs de sable. Le lac Ontario a été une fois beaucoup plus élevé, ce qui est indiqué par la forme des promontoires. M. Comstock a dit que le lac Erie déchargeait jadis ses eaux dans le lac Ontario, aussi par dessus la crète dont nous avons parlé, puisqu'il a trouvé ses roch cannelées dans une direction N.E. ou E.-N.E. À Lewiston, le Niagara coupe la crète dans un endroit où elle a 370 pieds: A l’O. de Niagara elle a 300 pieds; et à Stoney Creck 130 à 160 pieds. Il décrit en- suite la nature des rivières ct des îles. À 6 milles E. de York les rives offrent des escarpemens de 250 à 300 pieds d’élévation. Pendant 16 milles ©. de Port Hope, le rivage est argileux, et ce banc a 20 à 80 pieds de puissance, et est limité par des al- luvions. Il décrit en détail les environs de Kingston. Il parle des usines de fer sur la Marmora, à 22 milles du lac et à 16 du Trent. Aux environs de ces usines il ÿ a des roches primaires et du calcaire. Il entre ensuite en matière sur la géologie du Géologie. 165 pays environnant ce lac.A PO. et au S. il est bordé de rochers, tandis qu’au N.-O. il y a des alluvions qui couvrent aussi l’in- tervalle de 37 milles entre les lacs Ontario et Simcoe. Le long de la rivière Holland, elles ont 200 pieds d'épaisseur, et offrent des agglomérats de cailloux primaires. À 6 milles E. de York, il y a de la marne brune à cailloux de calcaire noir et des argiles marneuses ou sablonneuses.On a découvert des ossemens dans ce diluvium sur le lac Erie. Il y a des blocs, surtout pri- maires , par exemple, du quartzite de Kingston, qui s'étendent jusqu’au lac Erie. Le trap pyroxénique de Montréal se trouve roulé dans le Genesce; le marbre du lac Crowlake et de l'Ot- tava en cailloux au N. du lac Ontario; lOphicalce et Tafels- path de Gananoque s’y rencontrent aussi à l’E. de Grimby, et près de Bellville, où il y a-encore des blocs de gramatite. L’ophicalce se remarque surtout sur le rivage, vis-à-vis de York, et il contient du petalite, de l’actinote, de la gramatite, du quartz, du spath calcaire et des pyrites cuivreuses. L’actinote y est en cristaux bis-ct triunitaires. Presque tout ce lac est placé sur des roches secondaires. Son extrémité orientale, jusqu’à Hallowell et Sacketsharbour, sur la rive N. et S., est intermédiaire, et son angle N.E. est entouré des chaînes pri- maires septentrionales, qui viennent des lacs Huron et Nipissing et de la rivière Ottawa, traversent le débouché de l'Ontario, c’est-à-dire le lac des Thousand Island, en formant une bande de Go milles, et couvrent certaines parties septentrionales de l'état de New-York. L’Aut. commence par le sol primaire, en ne : répétant pas ce qu'il a dit ailleurs sur les bords N. et O. du lac. Les roches primitives sont de la classe de celles qui sont les plus récentes. Une ligne, tirée à l'E. S.-E. de Penetanguishene (côte N.-E. du lac Huron) à Kingston, sur le lac Ontario , forme leurs limites méridionales, limites qui continuent dans la même direction jusqu’à 12 milles, au bas du débouché , et vont de là au S. $.-E. ou S.-E, à Lattlefalls, sur le Mohawk , à 26 milles d'Utica. Le sol est lié à celui du Labrador et la crète nord di. visant la vallée du St.-Laurent; en effet ; on l’a tracé le long du Ganauoque à Perth, Lanark, au lac et à la rivière du Mississipi qui tombe dans l’'Ottawa , et le long de lalimite primaire S. sur cette rivière. En 1823, M. Smith a remonté, depuis Marmora, à 26 milles de Kingston, par le Mississipi, le Crowlake, la Bel- 166, Géologie. N° 100 mont et le lac Belmont, et a trouvé partout des roches primai- res. Le pays entre le lac Huron et Kingston le sol est. de la méme nature, et le capitaine Macauley en dit autant pour .le côté E. du lac Simcoe, où le gneis domine. Entre ce lac et ce- luide Crowlak, près du Trent, du calcaire horizontal avance du: lac Ontario à la limite précitée, et qui renferme le marbre et la siénite de Crowlake, à bancs de fer oxidulé, Près des forges de Marmora on voit leur contact irrégulier, leur direction est O. S.-0., et le calcaire est tantôt compact, tantôt grenu. Dans cette contrée , cette dernière roche abonde; il y en a 2 bandes sur l'Ottawa, l’une de 20 milles de large et l’autre à quelques milles E. du lac Nipissing. Le côté N. du lac Ontario et la rive.du lac Simcoe offrent les mêmes blocs. Le banc ferrifère principal est à l'extrémité supérieure du lac Crowlake; il est couvert de blocs quartzeux à épidote et fer oxidulé, et a 60 pieds de lar- geur et 60 de hauteur, Il contient assez de soufre et de l’épi- dote. Le banc, appelé Forsterbed, à 4 + milles E. de Marmora Works est épuisé. Il gisait dans la siénite et était accompagné de spath calcaire à fer oxidulé octaèdre, grenats, quartz et amphibole, sous la forme de ‘G: 'H' '£". A Ironworks, laisiénite Lyme. 2É supporte 3 ou 4 pieds de grès argileux' gris et rouge, et 220 pieds de calcaire compacte brunâtre sans fossiles, et tel que celui Ges Marrows of lake Simcoe, et même à Niagara. Il y a de lactinote schisteuse à Hungerford E. de Marmora. La grande partie primaire, près du débouché du lac, est du gneis avea peu.de mica et beaucoup de quartz. Il court S.-O. et incline au S.-E. ou est presque vertical. Le gneis granulaire domine dans la partie inférieure du canal d'écoulement et dans l’endroit où abondent les îles. Le fort Henry, près Kingston, est bâti sur du gneis amphibolique ; dans le Cedar Island il est épidotique;, et près de la cascade du Kingston il est semblable à la sienite de Markfeld Knollen Leicestershire. Sur le côté N. du canal d'écoulement, à 3 milles N.-E. de Kingston, et S. de la siénite, il y a des crètes de quartzite. Des fragmens de cette roche se rencontrent dans un agglomérat des environs. À Marblefalls, sur le Gananoque, 4 1/2 milles du St.-Laurent, et près du lac Ganancque, 1l y a des crètes composées d’un mélange de mar- bre blanc et de serpentine. À 20 milles E, du village du même Géologie; 167 nom, et 2 à 3 milles N: du St.-Laurent , est nn : micaschiste courant S-O.A 30 milles O. de Brockville, sur la route de Mon- tréal, il y a 3 milles de quartzite, formant des éminences sous la forme de ruines, On trouve dans l'une d'elles un filon de pyrite de 1 1/2 pied de puissance, qui prit feu, il y a x7.ans. Le botd N, du St-Laurent, à 3 1 fa milles au-dessus de Brockville; et les iles, sont composés de gneis, quelquefois porphyrique et à flons granitiques ét quartzeux. La pyrite abonde entre Kings: ton et Brockville, Le fer oxidulé existe dans le haut du Gana- noque et dans un ilot du St.:Laurent, à 1 mille S.-O. du dé- bouché du Gananoque. Le graphite existe à 6 milles N ® Ammoniles plicatilis. ... .... FER « ï = verleno 0e dt Nr qu à 1 “ x | L'Astræa favosioides est le seul poiypier, parmi les nombreu- ses espèces du coralrag, qui ait été déterminé dans plusieurs localités, à l'exception du Caryophyllia voisin du cæspitosa d'El- lis. Des 13 espèces d’echinites dans l’oolite à coraux et le cal- careous grit du Yorkshire, 6 sont nouvelles, 3 dans le milieu ct le sud de l'Angleterre. Parmi les coquilles fossiles nombreuses du Yorkshire, 12 sont ailleurs, 12 eu Angleterre, 3 en Nor- mandie et 3 dans le nord de la l'rance. Des 21 espèces citées par Conybeare à Weymouth , 12 sont ailleurs et dans le York- shire, 3 en Normandie et 3 dans la Francc septentrionale, Des 7 espèces de Normandie, 3 sont en Ang'eterre, et un dans le uord de la France. Des 5 espèces du coralrag de ce dernier pays, 3 sout en Angleterre ct un en Normandie. L'Ostrea gregarca est partout ; etle Lima rudis, Melania Heddingtonensis et striata dans beaucoup de lieux. Quant à l'argile de Kimmeridge, nous n'a- vous que peu de données: VA. cite les fossiles de ce dépôt dans le Yorkshire, dans le milieu et snd de l'Angleterre, en Nor- mandie. La gryphée virgule paraît caractériser ce dépôt, en France, tanuis qu'en Angleterre C’est l'Ostrea deltoidea. Il re- 198 Geologie. N° 106 trouve cette gryphée avec M. Dufresnoy, autour de Cahors, et il ajoute la liste des fossiles des marnes d’Angleterre, quoique M. D. les place dans la partie supérieure de l’oolite moyenne. Il forme un petit tableau comparatif d’après ces données. E. TABLEAU comparatif pour les fossiles de l'argile | de Kimmeridge. Mrnieu Yonk- Norman- An- SHIRE. j Û y GOULÈME. Sn Plesiosaurus recentior Ostrea deltoidea —christa galli Gryphœa virgula Trigonia clavellata —costala..,., Mya depressa Quant au Portlandstone, ses fossiles ne sont pas bien connus. L'Aut. donne une liste méthodique de tous les fossiles connus dans loolite de ces contrées, en combinant les données des au- teurs déjà énumérés, et celles de M. Ad. Brongniart, Buckland, Cuvier, de Caumont, Desnoyers, Jacger, Lamouroux, Murchi- son , Sternberg, Young et Bird, 1l observe que nous connaissons encore trop peu les végé- taux fossiles pour pouvoir en rien conclure, et il n’y a de mam- mifeères qu'à Stonesfield. Notre connaissance des Ptérodactyles est bien imparfaite. Les crocodiles paraissent avoir existé pen- dant toute l’époque oolitique comme les ichthyosaures et les plésiosaures, animaux qui n’ont pas encore été vus dans la France méridionale. Le géosaure existe dans le lias du Wurtemberg, et le mégalosaure dans loolite de Besançon et de la Normandie, et le schiste de Stonesfield. Il ne conclut rien des tortues ét des poissons. Il n’y a d'insectes .qu'à Stonesfeld. Les polypiers abondent dans plusieurs lieux, surtout dans le coralrag et le calcaire de Caen. Ils sont accompagnés de Clypeus et Cidaris. Plusieurs fossiles sont communs au coralrag et à la grande oolite. L'oolite offre surtout des pentacrinites et apiocrinites. Les premiers sont aussi abondans dans le lias, et les autres dans la grande oolite , le cornbrash et le forest marble. De 540 | Géologie. 19) espèces de mollusques, 114 sont des ammionites abondans en espèces et individus. Ces fossiles et les bélemnites caractérisent la série oolitique. Parmi les fossiles'de ces dépôts, voici ceux qui sont dans le grès vert: Terchratula ovata, biplicata, lata, ofni- thocephala ; Gevillia aviculoïdés et aeuta, Turbo rotundatus , Rostellaria Parkensoni; Exogyra digitata, Mya mandibulata. Il ÿ a dans le gault l’Ammonites splendens et lævigatus,et dans la craie le Terebratula subrotunda, carnea, ovata, Cucullea decussata, et Cirrus depressus. Il n’admet ces doubles gisemens qu'avec doute. Les colites comprennent des restes de plantes dans toutes leurs assises ; donc il y avait, lors de leur dépôt, un sol décou- vert. On trouve surtout des végétaux à Brora et dans le York- shire. Les Sauriens habitaient près de la terre, et les Plésio- saures dé même. Les bancs de polypiers et les huîtres et gryphées indiquent des bas fonds avec des îles. Les trois dépôts argileux de la série oolitique contiennent des huîtres ou des gryphées, et les restes de Sauriens sont surtout dans ces assises. Dans l'argile de Kimeridge, la Gryphea virgula est en France, et l’Ostrea deltoidea en Angleterre; dans l'argile d'Oxford la Gryphea dilatata, et dans le lias la G. arquée. Il est possible qu’à côté de la formation de bancs de polypiers il se déposät des couches totalement différentes; ainsi la même série de dépôts peut présenter en Italie et en Grèce des rochés tout autres qu'en France. Les subdivisions jurassiques sont bonnes à re- chercher en Angleterre ou en de petites étendues; maïs Îles vouloir retrouver partout est ridicule. Il conclut qu'au moins en Écosse, en Angleterre et en France, environ les mêmes ani- maux ontexisté pendant l’époque oolitique. Il récapitule la liste précédente de la manière suivante : Mammalia : Didelphys, 1 espèce. Reptilia : Pterodactyÿlus ; Crocodilæ, 5 espèces; Megalosaurus, 1; Geosaurus, 1; Ple- siosaurus, 5; Ichtyosaurus, 4; Testudinata ; Insecta Coleopte- rus. Pisces, Ichtyodorulites; Palates. Crustacés : Astacus, 1. Zoophytes ; Spongia, Alcyenium, Turbinolia, 1 ; Turbinolopsis, Eutalophora, Limnorea, 1; Cariophyllia, 7; Millepora, 6; Favosites; Astrea, 6; Cellepora, Tungia, r; Spiropora, 4; Eunomia; Cyclolites, 1 ; Chrysaora, 2 ; Theonoa, 1; Idmonea, 1 ; Alecto , 1; Bereuicea, 1 ; Terebellaria, 2; Retipora ? Cellaria, 7; 200 Géologie. N° 106 Thamnasteria, 13 Explanaria, 1; Madrepora,; Meandrina ct Eschara. | Radiaria. Cidaris, 9; Echinus, 1; Clypeus, 6; Spatangus, 1; Cly- peaster, 1; Galerites, 2; Ananchites, 1; Nucleolites, 23 Astcria > Ophiura, 1; Apiocrinites, 2; Pentacrinites, 6. Conchifera and Mollusca. Pholas, 2; Pholadomya, 16; Panopæa, 2; Mya, 7; Sangui- nolaria, 2; crassina, 7; Amphidesma, 5 ; Lutraria, 1; Gastro- chæna, 1; Psammobia, 1; Lucina, 3; Unio, 7; Pullastra, 2; Venus, Cythérea, 1; Corbis, 2; Tellina, 1; Astarte, 12; Cor- bula, 4; Cardium, 11; Isocardia, 6; Cardita, 3; Trigonia, 12; Hippopodium, 1 ; Nucula, 19; Cucullæa, 13; Arca, 3; Pentun- culus, 2; Crenatula, 1 ; Inoceramus, 1 ; Nodolia, 16; Mytilus, b ; Trigoucllites, 2; Mactra, 1; Pinna, 7; Perua, 3; Gervillia, 7; Avicula, 113 Plagiostoma, 17; Pecten, 20 ; Lima, 4; Exogyra, 1; Chama, 2, Phicatula, 1; Ostrea, 23; Gryphæa, 14; Lingula, 1; Terebratula, 45; Spirifer, 1; Donacites, 1; Cyclas and Litho- domus, Orbicula, 3; Delphinula, Natica, 5; Turbo, 9; Tro- chus, 21; Turritella, 4; Myoconcha, 1; Terchra, 4; Avcilla, Emarginula, 13 Patcila, 6; Rinoa, 43 Melania, 43 Bulla, 1 ; Murex, 1; Cirrus, 4; Actæon, >; Nerina, Pteroccras, 3; Rostellaria, 43 Phasianella, 1; Solarium, 2 ; Nerita, 4; Bucci- pum, 1; Auricula, 1; Planorbis, 1; Hellicina, 4; Tornatella et Ampullaria, Belemmites, 12; Orthoccras, 1; Turrilites, 1; Nautilus, 10; Ammonites, 114. Annulosa. Vermicularia, 2; Scrpula, 113 Dentalium, 2. Restes de végétaux. Fucoides, 1; Equisetum, 1 ; Pachypteris, 2; Pecopteris, 6; Sphænopteris, b; Tæmiopteris, 2; Pterophyllum, 1; Ziumia, 1; . Zamites, 4; Thuytes, 43 Taxites, r. A. B. 106. Sur LES BRÈCHES OSSEUSES DE SARDAIGNE, les restes d’a- nimaux qu'elles renferment ct les phénomènes qui en dépen- dent; par le D°R. Wacxer, { 4rchiv Jür die gesammte Na- urlehre, vel. 15, cah. 1, p. 10 ct 36 |. À demi heure à l’est de Cagliari s'élève à 200 pieds le mont Reale, qui offre à sa surface des fragmens calcaires et des hélix ct qulus semblables à ceux de la brèche, Cette éminence est com- Gcologie. bot poste de calcaire en partie poreux, à dendrites, à fentes ct à cerithes ct madrépores. Il y a une grande fente de 30 à 40 pieds de long, qui a des petites ramifications, et dont la plus grande largeur est de 12 à 15 pieds. C'est la brèche à hélix et os. L’Aut. observe que les os d'oiseaux existent presque seulement dans les parties compactes de la brèche, tandis que les os de rongeurs sont dans la portion poreuse et terreuse. Quelques os sont noirs. Il y a en outre des fragmens angulaires de calcaire, des petits cailloux roulés d’autres roches. L'auteur a trouvé des os de Lagomys placés de manière à faire présumer un squelette en- tier : il a vu une mächoirc inférieure de chauve-souris empâtée dans le même morceau de brèche qui contenait des lagomys et des os d’arvicole; donc il y a des cheiroptères fossiles de cet âge. Il décrit les morceaux de sorex trouvés. Cuvier, Billaudel et de Schlotheim ont déjà parlé de fossiles semblables. Il y a aussi quelques os de deux espèces du genre canis; ceux de lagomys sont très-nombrenx, et paraissent différer de ceux re- présentés par Cuvier. Il y a beaucoup de restes d’Arvicola, d’un Mus, de la grandeur du rat commun, un femur de mouton, un tibia d’un bœuf, des dents d’antilope. Les ruminans sont moins nombreux qu'à Gibraltar, Nice et en Dalmatie; tandis qu'à Nice les os de rongeurs, si frequens en Sardaigne , sont rares. JL y a reconnu quatre espèces d'oiseaux, dont il décrit les os, et qui se rapprochent de ceux du Turdus merula et de létourneau ou de lalouette. Jusqu’à présent on n’a pas encore trouvé d’os de la famille des apténodytes. IT pense que les oiseaux fossiles formeront, comme les pachydermes fossiles, des passages d’un groupe à l’autre. Il rappelle toutes les personnes qui ont cité des viseaux fossiles, de Hunter et Imrie jusqu'à Buckland. 11 a trouvé une vertèbre d’un Coluber. Les hélix de la brèche lui paraisseut différer de PH. candidissima du pays, quoique M. de la Marmora dise le contraire. Ce dernier a placé dans le musée de l’université de Cagliari un échantillon de la véritable H. can-- didissima, encroûté d’un tufa calcaire, mais non pas empäté dans la brèche. On peut facilement se tromper à cet égard, ces incrustations ayant encore lieu. Il n’y a pas de coquilles mari- nes, ce n’est que celle de Nice qui à offert à MM. Mesnard-la- Groye, Risso ct Allau des peignes et des patelles. Mais Bronn croit qu'il y a dans ce lieu des fentes remplies à différentes épo- 202 Geologie. ques, et les unes qui ont été ouvertes sur la terre ferme et les autres sous la mer. M. Veranv, de Nice, conserve une dent de rhinocéros , trouvée avec un patelle dans cette brèche. Plusieurs des animaux de la brèche de Sardaigne n’existent plus dans le pays. Les lâägomys sont en Sibérie et en Tartarie; il n’y a en Sardaigne aucun Canis sauvage, ni même d’Arvicola, d’après Cetti. Il n’a pu voir le mouflon qui habité les monts Gennar- gentu et Lymbarra, et qui ressemble aux Argali qui habitent avec le lagomys en Tartarie. A Nice il y a une tortue semblable à la T. radiata de la Nouvelle-Hollande, et des os d’un grand chat, etc. Les remplissages des cavernes et des fentes à brèches sont de même âge, ainsi que le diluvium à ossemenus. On n’y a jamais trouvé d’os de Palæotherium, d’Anoplotherium ou d’ichtyosaures. Suivant les mœurs des animaux, leurs os sont épars dans les plaines, dans les vallées ou dans les cavernes où ils se cachaient et dévoraient leur proie. L’A. voudrait étendre cette dérnière idée aux brèches osseuses. A Cagliari, il y a au moins 3000 individus enterrés. Le déluge a forcé les animaux à se retirer dans des terres où ils ont péri. Un nouveau déluge produirait les mêmes résuitats. L'auteur croit qu’on trouvera des os humains fossiles en Asie et dans le nord de l'Afrique. Il montre que les animaux antédiluviens étaient distribués sur le globe plus également qu’actuellement, Cependant aucun diluvium euro- péen n’a encore fourni des restes de Megalonyx et de Megathe- rium , et les cavernes des États-Unis n’ont offert aucun débris d'ours ou d’hyène. Il règne une température plus égale sur tout le globe. L'auteur contredit M. Marcel de Serres sur les mar- ques de charriage des os dans les brèches. Il ne les a pas ob- servées. {1 trouve insuffisantes les explications proposées par M. Boué pour la distribution des os antédiluviens; et enfin il voudrait qu’on fit de la science dans l'esprit de la religion chré- tienne; et il blâme M. le prédicateur Ballstedt d’avoir publié que Buffon, De Luc et M. Cuvier, par crainte du haut clergé et des jésuites, sont restés trop attachés aux mythes judaiques, ct se sont rendus ridicules aux yeux des savans allemands. M. Kastner répond fort justement en note à M. Wagner, que les traditions égyptiennes de Moïse n’ont rien à faire avec la reli- gion proprement dite, et renvoie à ce sujet aux articles sur la | Géologie. 203 géogénic mosaique; et les causes des os diluviens à son Hand- buch der Meteoologie. Vol. I, p. 154. le -nxiB, n 107. SUR LES ANIMAUX DES CAVERNES EN AMÉRIQUE, ET SUR LES OS DE MEGALONYX DE LA COLLECTION DE Muxicu; par le D° R. Wacner. ( Archiv f. d. ges. Naturlehre, vol. 15, cah.7, p. 31.) Part. géolog. De la Bèche n’a pas trouvé d'os dans les cavernes de la Ja- maique: Jefferson a recu les premiers os de megalonyx d’une caverne du comté de Greenbriar dans la Virginie occidentale. M. Mitchill a trouvé des os de megatherium dans l'ile de Skida- way, sur les côtes de la Géorgie. Dekay et Harlan ont indiqué des restes de ces deux genres aux États-Unis. MM. Martius et Spix ont trouvé des os de megalonyx dans des cavernes près de Formingas sur leur route au Rio de S. Francisco. Les cavernes sont dans un calcaire intermédiaire ; dans leur partie antérieure il y avait des os de tapir, de coatis et d’once, qui n’y étaient venus que très - postérieurement. Les os antédiluviens étaient sous une croûte calcaire. Les contours des galeries sont polis ; eà et là il y a à différentes hauteurs des dépôts marneux, et'une terre noire remplit les cavités inférieures. Il est probable qu'un cours d’eau ya passé. M. Kastner recommande le musée de Darmstadt aux zoologues à cause des nombreux ossemens fos- siles que M. Schleiermacher y a réunis. ( Voy, le reste du Mc- _moire, Bull. 1829, n° b, p. 275:) 108. Nores pivERsEs. (Jarhouch der Mineral., Geognoste u. Petre- lactenk, de MM. Leonhard et Brown, 1° année, 1° tri- mestre, p. 68, 1830.) M. Van Hees annonce que le terrain crayeux du mont St- Pierre près de Maestricht, si fameux par des os de tortues de mer, de mosasaures, etc., contient non - seulement des restes de phoques et de cétacés, mais encore des os de mammifères térrestres. On en a découvert le 9 juillet 1829 dans un des pi- liérs du souterrain, à 80 pieds sous la surface. L'auteur et M. Van Breda, professeur à Gand, firent creuser plus avant, et re- cueillirent des dents de ruminans (cheval, mouton, chèvre), de pachydermes ( cochon et cheval ), et de carnivores (chien). L'auteur prétend que ce dépôt ossifère est plus récent que la bo4- Geologie. N° 108 craie, mais plus ancien que le diluvium recouvrant la cime du mont. Pour s'expliquer l’'empâtement des os dans une roche cretacée identique à la masse principale de la montagne, il croit devoir recourir à la supposition qu’il y a eu là une fente rem- plie d’un détritus crayeux qui s’est durci. Comme M. Morren vient de trouver dans le sol marin tertiaire supérieur de Bruxel- les beaucoup d’ossemens, et que M. Fitton place la roche de Maestricht entre la craie et ce dernier dépôt, cette hypothèse sans preuves est inutile, et il ne reste plus qu’à savoir si l’on doit en faire de la craie supéricure ou du calcaire tertiaire, et de quel poids les fossiles, tels que les bélemnites , peuvent être dans la balance. L'auteur émet encore lidée que les animaux dont il a trouvé les dents, peuvent être contemporains des ours des cavernes. M. Lardy écrit que de Tidesen Valais jusqu’à Aoste, les mon- tagnes sont composées de micaschiste quelquefois grenatifère et alternant avec du gneis. Les couches courent h. ret2 N.ets$,, ct inchinent 45 à bo° sur le revers nord. Près du couvent du St- Bernard le micaschiste contient des rognons de quartz colorés en noir par du carbone , et à druses d’andalousite et de mica calcaire, Ces minéraux existent aussi disséminés dans le mnica- schiste. M. Hessel marque que la raclure du schiste argileux rouge est rouge, du brun brune, et du gris grise, et qu'il a découvert de l’ampélite graphique exploitable à Kloster Haina près de Mar- bourg en Hesse. M. Zeuschner de Varsovie raconte sa course dans les Carpa- thes. Le Tatra est composé de granite passant au gnéis, et çà et lily a du micaschiste grenatifère, Il y a aussi des veinules d’é- pidote. Ce massif est environné de quartzite ou de grès quart- zeux rouge, allernaut avec des calcaires. Le calcaire à nurmmu- lites vient plus loin, et entoure le grès carpathique qui incline au S. soit en Gallicie, soit dans le comitat de Zips. Si l'auteur avait visité le côté nord du Tatra, il aurait aussi vu avec nous qu'il incline sur ce revers au uord. On exploite de la pyrite cui- vreuse dans le grès. Il décrit le calcaire subordouné au grès car pathique dans les environs de Czorsrtyn ou daws les monts Pi-° niuy. Sa puissance est de oo pas, ct près de là il sort du grès des sources acidules ( Kroscienko ct Szezawnica } à côté d’une G cologie. 30 coupole de trachyte amphibolque. Il place encore le sol ter - tiaire de Wicliezka dans Ie grès carpathiqne. 1 énumère dans le calcaire sablonneux tertiaire supérieur de Korytnica en Po- logne, les fossiles les plus caractéristiques , savoir : Turritella subaugulata , Pleurotoma tuberculosa, Astarte, seuilis, No- tica epiglottina, Arca appendiculata , Ancillaria coniformis, un Murex voisin du M. triacanthus Linn. Le même dépôt forme des rochers de quelques 400 pieds à l’est vers Pinczow, et il y a découvert des dents de ruminans. À Bossowice, près de Cra- covie, il y a vu des tuyaux vitrifiés par la foudre, M. Boué donne quelques rectilications à son tabieau géologi- que sur l’Allemaywne ( Voy. Bull. 1829, N° 11, p. 180). Le grès rouge sous le calcaire alpin du revers nord et même sud - est des Alpes pourrait bien n'être qu'une formation secondaire moyenne et voisine des arkoses. Le calcaire alpin allemand ré- pondrait à plusicurs étages du calcaire jurassique sans qu'il y ait de lias, A la page 233, le keuper de Wurtemberg contient comme celui de la Lorraine et de Cobourg des nids et des lits de dolo- mie, À la page 261 le calcaire à nummulite de Nieder-Holla- brunn, placé sur le grès viennois, n’est pas jurassique, mais tertiaire supérieur, À la page 261 à 286 il partage le grès car- patho-apennin en plusieurs groupes, dont linférieur serait parallèle aux dépôts jurassiques les plus supérieurs, et le reste au grès vert, Il reconnait avoir confondu dans son ouvrage des fossiles du grès vert inférieur des Alpes, avec ceux du grès à fucoides subordouné au calcaire alpin ( page 84). Les eyclo- lites et les dentales ( p. 97 etr111) n'appartiennent qu’au pre- mier dépôt , dont des lambeaux sont décrits à la page 282 et 571 à b73. A la page 365 il ajoute que le bassiu tertiaire de la Gallicie et Podolie est identique avec celui de Hongrie, et dif- fère minéralogiquement de celui de l'Allemagne septentrio- nale. Il n’y a donc que le sol tertiaire supérieur commençant par l'argile salifère à soufre et gypse. À la page 359 il avertit que le calcaire tertiaire du Rhin est une dépendance du sol ter- tiaire supérieur. Il a reçu de M. le professeur Schubler ces corps extérieurement semblables aux nummulites, et prove- nant du muschelkalk du Wurtemberg( p. 565 ). À Kandern, près de Bâle, il distingue deux gisemens de fer en grains. (Vory. Bul'et, Fév. 1830, p. 237 ). 206 Géologie. M. le professeur Schubler de Tubingue ajoute aux 22 points basaltiques de l’Alpe( Voy. Bullet, T. XX, n° 132. ) onze autres localités. Ces amas sont tous alignés dans la direction du S.-0. au N.-E. Ce sont le Jorganberg près Pfullingen , composé de brèche trappéenne entourée de calcaire jurassique commun, grenu, et dolomitique ; le Sandberg à + h. de Mezingen, un petit cône de basalte compacte à + h. au N. de Neuhausen; un point sur la pente N. du Kolhberg près de Kolberg, et lié au basalté du Jusiberg; un point au pied N. - E. du Beurerfelsen près de Beuern, le Sulzhburg près Unterlenningen, le Konvads: felsen, non loin de Oberlenningen, qui a 200 pieds d’élévation; le cône du Limburg, près de Weilheim, ressortant du grès du las ; le Buzenberg ; non loin de là l’Egelsberg, près de Weiïl- heim au milieu du has, et le village de Wurtingen à 1 £ h. au N.-O. de Sternenberg sur le plateau de l’Alp. Dans ce dernier lieu on a découvert un agglomérat basaltique grossier , roche associée avec du basalte au Sulzhburg, tandis que dans les au- tres lieux il n’y a que de la brèche trappéenne. Il décrira les gisemens dans les }'urtembergische Ialrbücher de M. Memmin- ger. M. le comte Munster réclame contre un doute élevé par M. Bronn sur un fossile à concamérations semblables à celles des spirules ( Voy. Bullet. 1830 , fév. p. 243). Cette structure éloi- gne ce fossile de tous les céphalopodes foraminifères et des dentales chambrées. Il ne reconnaît pas de figure exacte du Gryphea gigas de Schloth. dont il sépare la G. gigantea de Sow. qui est presque cireulawe, et qui existe dans l’oolite inférieure et non dans le lias, soit en Angleterre soit en Allemagne ( Ho- henstein en Saxe ). La G. Macculochii se rapproche davantage dela G. gigas (Schloth.), et forme le passage entre ee fossile, le dilatata Sow.et l’arcuata dé Lam., et cette G. Macculochiiexiste daws le lias des Hébrides , d'Angleterre, du Calvados, et dans le calcaire compacte inférieur du las d'Ellwangen en Wurtem- berg. C’est ce fossile que possède M. le docteur Hartmann, des environs de Goppingen en Wurthemberg, et il paraît rem- placer comme en France et en Angleterre la G: gigas de Sehl. La gryphée arquée de Lam. ne se trouve en Bavière et en Wur- temberg (Boll, Ellwangen , Wasseralfingen ) que dans les mar:- nes supérieures du lias, et il en est de même sur le Weser, à a ete Ar | Géologie. 207% Qedlinbourg, au Harz; donc elle y aurait la méme position qu'en France et en Angleterre. Ces trois espèces de gryphées, savoir la G. gigas Schl., Maccullochii Sow. et arcuata Lam, pourraient bien n'être que des variétés d'une seule espèce, à cause des passsges de lune à l’autre; néanmoins leur différence saute aux yeux par la comparaison de plusieurs échantillons de chaque espèce. Il cite encore dass le lias trois autres gryphées (G. obliquata Sow , suilla Sschl. et complanata, N. Sp. ), qu'il dit n'être que des variétés des trois espèces précédentes. Il est curicux que la G. cymbium de Lamarck, assez mal figurée dans l'Encyclopédie, soit restée inconnue à notre savant con- chyliologiste. A. B. 109. SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE. Le projet de fonder une société libre qui aurait pour objet de contribuer aux progrès de la géologie, et de favoriser spé- cialement en France l'application de cette science aux arts in- dustriels et à l’agriculture, ayant été conçu par quelques géo- logues qui en discutèrent les bases dans plusieurs réunions préparatoires, une première invitation fut faite par eux aux personnes qui pouvaient s'intéresser à leur projet, afin qu'elles eussent à prendre part, après discussion, à l’organisation dé- finitive de la Société géologique. Cette réunion eut lieu le 17 mars 1830, dans le iocal de la Societé philomatique; dans cette séance furent arrêtées les bases d’un réglement constitutif, dont voici les principaux articles. La Société prend je titre de Société géologique de France. Le nombre de ses membres est illimité; les Français et les étran- gers peuvent également en faire partie; il n'existe aucune dis- tinction entre les membres. L'administration de la Société est confiée à un Bureau, et à un Conseil dont le Bureau fait essen- tiellement partie. La Société tient ses séances habituelles à Paris, de novembre à juillet. Chaque année, de juillet à no- vembre , la Société tiendra une ou plusieurs séances extraor- dinaires sur un des points de la France qui aura été préala- blement déterminé. La Socicté contribue aux progrès de la géologie par des publications et des encouragemers; un Bulletin périodique de ses travaux est délivré gratuitement à chaque membre. Elle forme une bibliothèque et des collections. Les 208 Histoire hatürelle générale. dons faits à la Societé sont inserits au Zulletin dé $es séances avec le nom des donateurs. Chaque membre paie, 1° un droit d’eutrée, fixé à la somme de 20 fr. ; 2° une cotisation annuelle» fixée à 30 fr. La cotisation annuelle peut, au choix de chaque membre, être remplacée par une somme de 300 fr., une fois payée. Dès la seconde séance, qui eut lieu le 28 mai 1830, 90 personnes avaient déjà donné leur adhésion au réglement qui précède. Dans cette séance, les membres du Bureau ont été nommés, savoir : M. Cordier, président; MM. Al. Brongniart, de Blainville, Constant Prévost, et Brochant de Villiers, vice- présidens ; MM. A. Boué et Élie de Beaumont, secrétaires; MM. Dufrénoy et J. Desnoyers, vice-secrétaires; M. Michelin, tre- sorier; et M. Felix de Roissy, secrétaire. j La Société est maintenant en pleine activité; dès le 1° nov. bre 1830, le nombre de ses membres était déjà de plus de 150. Ses séances se tiennent deux fois par mois, les lundis de la 1°° et de la 3° semaine, dans son local situé rue Jacob, n° 5. Nous rendrons compte iucessamment des lectures qui y ontété faites. Les n° 1 ct 2 du Bulletin de la Société ont paru. LL ——— — HISTOIRE NATURELLE GÉNÉRALE. . 110. Grunpuiss per Narurcrscicure. — Flémens d'histoire naturelle pour les Écoles supérieures ; par le N° W. leuPrien. 2% édit; par le D° H. G. L. Reicuensacm. In-8° de xx1 et 535 p.; prix, 1 thir. 8 gr. Berlin, 1829; Rücker. x 111.NATUR WISTORISCHE ALPENREISE.— Voyage d'histoire natu- relle dans les Alpes; par J. J. Hucr. Gr. in-8° de 378 p., avec 2 cartes, 2 vues, 16 planches de profils, cte. Soleure, 1830; Amiot-Lutiger. 112. CABINET D'HISTOIRE NATURELLE DE LINDNER. M. Denis Lindner, à Bamberg, possesseur dun cabinet cslimé à 100,600 florins, en a fait cadeau à sa ville natale, et a constitué un capital de 5o0o fl. pour l’augmenter et le soigner après sa mort. C’est un des cabinets les mieux ténus gs ily ait. (Isis, vol. 21, cah.8et9, p. 753.) Histoire naturelle générale, 209 113. CommÉMORATION DE Ray. ( Annals of philos. ; févr. 1829, p. 140.) On a célébré à Londres la seconde fête séculaire de la nais- sance de Ray, le 29 novembre 1828. Dans cette réunion on a fait divers discours, on a énuméré les ouvrages de Ray. On y rappelle que Ray a découvert le premier la valeur de la méthode naturelle. M. Buckland fait remarquer que dans son discours sur le chaos, la création et le déluge, il a développé très-bien Je soulèvement des iles, des montagnes et des continens, au moyen de la force des gaz ou terrains, idée déjà en vogue dans l'antiquité. Il a reconnu l’existence des coquillages fossiles, et a dit qu'il paraissaient appartenir la plupart à des espèces éteintes, mais qu’il fallait cependant ne pas trop se presser de les baptiser ainsi, avant de parvenir à connaitre toutes les mers ct leurs profondeurs. 114. SOCIÉTÉ ASIATIQUE DE Carcurra. Séance du 27 janvier 1830. On y lit une lettre du capitaine Franklin, présentant les résultats de ses dernières recherches géologiques dans l'Inde _ Centrale. A l'égard des oiseaux (au nombre de près de 200) que le capitaine Franklin a recueillis et conservés pour la Société (à laquelle ils appartiennent), il a été convenu qu'il les emporterait en Augleterre, ainsi que tous les dessins et notes y relatives, pour la plus grande facilité de la classification. Ces dessins et ces notes seront rendus à la Société, peu de ces échantillons étant probablement nouveaux pour les ornithologistes. On donne lecture de cinq mémoires sur quelques oiseaux du Nepal, par M. Hodgson; chacun d'eux est accompagné d’un très-beau dessin colorié. Le premier mémoire avait pour objet l'aigle du Nepal, le premier oiseau Ge ce genre, ayant deux pieds huit pouces de long, et 6 pieds et demi d'envergure, d’un poids, d’une force et d’une vigueur en proportion. Les yeux ont d’'épais sourcils, dont la couleur est à la superficie d’un brun päle et uniforme, avec de grandes plumes tirant sur le blanc près de leurs extrémités. Il habite la partie des montagnes du Nepal également éloignées de l'immense Himalaya, d’un côté, B. Tous XXIIL, — Noveusre 1830. 14 216 Mincralogie. t des petites collines qui aboutissent aux plaines de l'Inde, de cl Le second mémoire donnait la description du et À Nepalensis, bel oiseau, remarquable par sa force, quoique beaucoup moins grand que l'aigle véritable dont on viént de faire métition, Le 3° mémoire avait pour objet le Buchang ou le Dicrürus indicus. Cet viseau est souvént appelé par les Euro- pééns du Bengale , Xéng-crotp (corncille royalé) et par les Hin- doustatis Bhuchang, d’après une ressemblance imaginaire de son cri avec ces deux syllabes. 1! est très-hardi, il potirsuit les cornéilles ét les milans qui viennent près des lieux où il se pérelie ; et telle est la rapidité de son vol qu'il peut atteindte le milan malgré tous ses efforts pour lui échapper. Quand il en est maître, il s’'éliñice constamment de haut sir sa tête, maïs jamais , du moins d’après ce qu'assure M. Hodgson, il ne le frappé; tous les oiseaux paraissent le craindre, et lui n’en craint aucun; il est très-vif, s’élancé tout le long du jour êt de la nuit lorsque la lune brille, Le 4° mémoire donne la des- cription du Red-billed-erolia 3 et le 5° fait la description du Banbajwa ou Columba Nepalensis, espèce très-élégante {de colombe, que l’ôn ne trouve que dans l’état sauvage. Elle est extrémément craintive; elle entré raremeñt où jamais dans les champs cultivés pour y chercher sa nourriture ; elle sc tient présque toujours dans les bois, et se nourrit de ce qu'elle y trouve, comme herbes, graines et baies. (Calc. Govern. Gazette. — Asiatie Journal; août 1830, p. 331.) © —— MINERALOGIE. 115. GruNDriss Der KReysTALLxuUNDE. — Essai de cristallogra- phie; par E.F. GERMAR , prof. de minéralogie. In-8° ‘de 286 p. avec 11 planch. Halle , 1830; Schwetschke. Ce nouveau traité de cristallographie est divisé en quatre chapitres. Le 1° contient l'exposé des lois générales auxquielles sont soumises les formes des cristaux ; l’auteur y traite succes- sivement des formes simples, et des formes composées (ou combinaisons); des rapports de symétrie qui lient toutes les formes simples d'un même minéral entr'elles; des formes fon- L 4 : Minéralogie. 11 dâmeéntales ; des formes tétartoèdriques, hennèdisques et tri- tétartoèdriques; des clivages et des lois auxquelles ils sont as- sujettis ; du groupement des cristaux ; de l'influence de la com- position chimique sur la forme cristalline ; des cristaux pseudo- morphes; et des systèmes de cristallisation. L'auteur n’admet que quatre formes fondamentales, auxquelles correspondent quatre systèmes principaux de cristallisation, savoir : le sys- tème tesséral, le système pyramidal, le systéme prismatique, et le système hexagonal. Maïs chacun de ces systèmes se partagé en deux séries de corps, dont l’une comprend les cristaux homoè- driques et l’autre les hémièdriques. Le second chapitre est con- sacré au développement de ces différens systèmes, pour chacun desquels l’auteur traite à part de la dérivation des formes ho- moëdriques , et de celle des formes hémièdriques. Dans le troisième chapitre, il donne des éxemples de la mé- thode que l’on peut suivre pour calculer les formes des cristaux d’une espèce déterminée. Celle qu'il indique est fondée sur les formules de la trigonométrie. Il emploie pour désigner les cris- taux d’une mêm: série, la notation de Mobhs, ou la notation par exposant, dont les indices expriment la loi de troncature des faces secondaires. Dans le quatrième chapitre, l’auteur donne de nombreux exemples de substances minérales, dont les cristaux se rappor- tent aux différens systèmes, et peuvent servir à vérifier les lois qu'il a développées dans son ouvrage. G. Dur, 116. TABËLLE UFBER DIE NATURLICHEN ABTHEILUNCEN DER VER- SCHIEDENEN CRYSTALLISATIONS SYSTEME. — Table des divi- siäns naturelles des systèmes de cristallisation, d’après le professeur Weiss; par le D° Rarzerurc. Berlin; Hirsch- wald. C’est un simple tableau synoptique, présentant par colonnes, les définitions et descriptions des différentes formes de chaque système , avec les figures qui les représentent. Ce tableau peut être très-utile à ceux qui commencent létude de la cristallogra- phic. yis. Die KawsrarzLorstaTen per Kurrenrasur.—Les formes cristallines du cuivre azuré; par F. M. Zirre, conservateur 14. 212 Minéralogie. du cabinet minéralogique du muséum de Prague. In -8° de 53 p. avec à pl. gravées. Prague, 1830; Haasc. Dans une courte introduction, l’auteur, après avoir rappelé les principes de la méthode cristallographique de Mohs, dont il se propose de faire une application aux formes cristallines du carbonate bleu de cuivre, énumère les travaux qui ont été faits sur cette substance par les savans qui l'ont précédé, et entr’au- tres par Romé de l'Isle, Haüy, et l’autenr du mémoire sur les cristaux de Chessy, qui a paru en 1826 dans les archives de Kastncer. Il parle ensuite des secours qui lui ont été fournis, et des nombreuses suites de cristaux qui ont été mises à sa dispo- sition, et qui lui ont permis de décrire un grand nombre de formes jusqu'alors inconnues. . Le minéral en question appartient au système hémi-prisma- tique. Sa forme fondamentale est, suivant la détermination de l’auteur, une double pyramide à quatre triangles scalènes, dont l'axe fait avec la petite diagonale de la base un angle de 87° 39/, et conséquemment s’écarte de la perpendiculaire à ce plan de 2° 21°. M. Zippe décrit successivement les diverses formes sim - ples qui dérivent de cette forme fondamentale, et qu’il a re- connues dans les cristaux naturels, et il fait usage pour cela des notations de Mohs et de Naumann. Il passe ensuite à la des- cription des combinaisons ou formes composées, dont les cris- taux de Chessy ont fourni la plus grande quantité. Le nombre total des formes décrites s'élève à 74, dont b1 proviennent de Chessy, 4 de Sibérie, 3 de Wheal Buller en Cornouailles ; 4 du Tyrol, 10 du Bannat, et 2 de Zinnwal. Les valeurs d’angles calculées, au nombre de 219, sont réunies dans un tableau qui termine cet important travail. G. DEL. 118. NOTICE SUR LES RECHERCHES ENTREPRISES À LUZARGHES, ET SUR LE DEGRÉ DE POSSIBILITÉ D'Y TROUVER UNE MINE DE HOUILLE ; extraite des mémoires de M. le vicomte Héricart de Thury, conseiller d’état, ingénieur en chef des mines, et membre de PAcadémic des sciences. Broch. in-8° de 15 pag. avec 5 planches. Paris, 1830; M Huzard. Luzarches, situé à 7 licues de Paris, sur la route d'Amiens, a été, par la nature des terrains qui en constituent le sol, l'ob- Mineralogie. 313 jet de travaux d'exploration pour la découverte de la houille. La notice dont il s’agit, extraite des mémoires géologiques de M. Héricart de Thury, a pour objet de convaincre les person- nes qui la liront, de la possibilité de trouver à Luzarches une mine de houille ; elle est publiée par le propriétaire des terrains dans lesquels les recherches ont été commencées, dans le but d'amener la formation d’une société en commandite ou par ac- tions, qui l’aiderait à les reprendre, pour les continner ensuite jusqu’à la découverte de la houille. La découverte d’une mine de ce combustible dans le voisinage de la capitale offrirait à l’in- dustrie manufacturière d'immenses avantages. L'auteur de la notice cherche à démontrer qu'elle n’est pas impossible; après avoir fait voir quelle est la constitution physique du pays de Luzarches, dont tous les terrains sont comme ceux des envi- rons de Paris d’une formation récente et reposent sur la craie, il cite six exemples de localités bien connues où, en des cir- constances semblables, on a trouvé la houille sous la craie. Ces localités sont Hardinquehem dans le département du Pas-de- Calais, Anzin, département du Nord, le pays de Liége où la craie recouvre immédiatement le terrain houiller, Mons , Mæs- tricht et la Hongrie. L'auteur conclut qu’il est permis d’idmet- tre la possibilité de trouver à Luzarches le terrain houiller sous la craie; mais dans cette hypothèse, il pense que si elle existe, on ne la découvrira qu’à une très - grande profondeur. Enfin, tout en admettant cette possibilité, il déclare qu'il est impossible d'en déterminer le degré de probabilité. Tout ce qui est dit dans cette notice sur la constitution phy- sique du pays de Luzarches, est extrait du rapport publié en 1823 par M. Héricart de Thury. Les planches qui y sont join- tes sont pareillement tirées de l'Atlas qui accompagnait ce rap- port. Elles représentent des coupes ou projections verticales de l’intérieur des deux collines du vallon de la Charbonnière. Les recherches entreprises dans ce vallon , depuis 1782 jusqu’à ce jour, ont nécessité de grands frais. Le proprictaire actuel du terrain pense qu’elles auraient conduit sûrement à la dé- couverte, si elles eussert été dirigées avec les connaissances que l’on possède aujourd’hui. Des cinq puits qui ont été ou- verts, quatre ne purent traverser le niveau d’eau qui repose sur Yargile plastique, et ont Cté abandonnés; mais dans le cin- 214 Mineralogie. quième, on surmonta cet obstacle par des travaux de picotage exécutés par des mineur; venus des houillères d’Anzin. Les eaux une fois retenues, on s'était enfoncé à une grande profon- deur, et l’on pouvait espérer d'arriver enfin à un heureux résul- tat, lorsque le désir d'exploiter les lignites de l'argile plastique fit malheureusement percer une galerie qui inonda les travaux. En 1818 et 1823, après avoir bouché cette galerie et maintenu les eaux, on poussa les travaux de recherches dans une direc- tion opposée jusqu’à une profondeur de 452 p. et demi, y com- pris un sondage de 55 pieds. On pourrait reprendre les fouil- les avec d'autant plus de facilité; que les frais les plus considé- rables ont été faits ; car les travaux de picotage et le cuvelage en chéne, dont le puits est revêtu sur une hauteur de 132 pieds, en retenant les eaux, permettent d’assécher aisément ce puits et de continuer les recherches sans éprouver d'obstacles. G. DEL. 119. NOTICES MINÉRALOGIQUES, CONCERNANT LA DÉCOUVERTE DE NOUVELLES ESPÈCES OU VARIÉTÉS DE SUESTANCES MINÉRALES. (Extr. de lettres insérées dans l’Zahrbuch der Miner. de MM. Leonnann ct Brown, 1° année, 1° trim., p. 68, 1830.) M. Levy a découvert près de Liége un nouveau minéral, composé de silice et d’oxide de zinc avec un peu d’oxide de fer, dont la forme primitive est un rhomboëdre obtus, qui ne se clive que dans un sens unique, perpendiculaire à l’axe. Il V'ap- pelle Willémite. D’après M. Vargas Bedemar, M. Esmark ‘a visité Copenha- gue, et il a séparé de l'apophyllite de Hestoë (une des îles Fe- roë) un minéral très-siliceux, et cristallisé d’une manière diffé- rente, qu’il appelle Prunnerite. Son fils a trouvé près de Bre- vig, la Berzélite, qui contient le thorium. M. Beckmaun décrit le Thoneisenstein vert de Hongrie; et M. Freiesleben envoie un échantillon du Sanderz de Sanger- hausen, où le cuivre pyriteux est sous la forme du Rogenstein, ou de petits globules rayonnés, ce qui expliqué la formation quartzeuse analogue, observée quelquefois dans le Weiss- Liegende. M. Wanger d’Arau annonce la découverte du glau- bérite breux dans le gypse, à + L. de Brüugg près de Muhlir- Mineralogie. 215 gen. Ce gypse s'étend à l’est vers Baden et Acherndingen , et à l'O. vers le Wulpelsberg , Thalheim, Stalfelsegg, ete. 120. NOTICE SUR LE MUSÉE BE BARNAOUL EN SiBÉRIE; par Île D GzsLer; partie minéralogique, ( Bulletin de la Soc. imp. dés naturalistes de Moscou., n° 113, p. 511.) Le musée de Barnaoul, fondé dès l'an 1823, sous la protec- tion et par les soins immédiats de l’intendant général des mines de Kolywano-Woskresensk et gouverneur civil de Tomsk, M. de Froloff, est destiné à l'usage de l'École de ces mines, et par cela même contient de préférence les productions de la Si- bérié. On y trouve des objets relatifs aux trois règnes ; voici ce que renferme la notice, concernant la partie minéralogique. Le musée n'étant fondé que depuis peu d'années, ne possède point de ces riches pièces de minerais, qu'on trouvait anciennement dans la belle mine de Zméinogorsk ; mais il renferme un nom- bre considérable de minéraux de l'Europe et des monts Oural, comme des échantillons de platine , tantalite, zireon, plomb chromateé, et aussi des échantillons de tous les minéraux et mi- nerais des mines à presentexploitées de Kolywano-Woskresensk, des jaspes, des porphyres et autres minéraux des monts Altaï. Entr'autres, on distingue des échantillons d'or natif de la mine de: Syriacnofsk, d'argent vitreux de Zawodinsk ( dont un pèse 25 livres, et l’autre 80), de grands cristaux de cuivre bleu et de malachite de Solotouchinsk, de cristaux octaèdres de cuivre rouge de Nikolaïessk, un grand bloc de plomb blanc de Solo- touchinsk, des dioptases de la steppe des Kirguises, de grands cristaux de sel natif des lacs d’eau salée, ete. Le musée con- tüiént aussi une riche collection de modèles, représentant les masses métalliques et toutes les exploitations des mines de Zméinogorsk et de Talair, les machines hydrauliques, les diffe- rens lavoirs, les fourneaux des fonderies, chacun avec des échantillons de ses produits, ies machines à feu, etc. On rc- marque surtout un grand modèle de la mine de Zmeïnogorsk, représentant toutes les exploitations qu'on y fait, et tontes les machines qui.s’'y trouvent, et le modèle d’une machine à feu construite en 1764 par M. Polsounoff, mécanicien sibérien, pour fondre les minerais; quoiqu’elle n’ait pas répondu au but que l’on s'était proposé, elle est cependant remarquable, 216 Mrneralogie. parce qu’elle a été la première en Russie, la première machine à feu de Pétersbourg n'ayant été construite qu'en 1777. G. DEL. 121. NOTE SUR LES MINÉRAUX DE LA PALESTINE ET Dk L'ÉGyPTE; par le Rev. Is. Brrp. ( Americ. Journal of Science, vol. I, o n° 1,p.21). Le pays est secondaire. Les couches y sont horizontales et in- clinées; le silex y est commun, il y a beaucoup de fossiles sur le mont Liban et le Carmel. A Tyr on trouve beaucoup de blocs de granite provenant d’édifices, et venu d'Égypte; on y rencontre aussi des poissons fossiles et de la houille. Près de la er Morte, l’auteur a trouvé des encrines, du tufa calcaire, des calcaires bitumineux noirs. La caverne de David et Saul près de Bethléhem est dans un calcaire gris compact et sémicristallin. À Kédron et Cédron et près de Sidon, on obserbe un calcaire plus cristallin. Dans un ruisseau de Cédron, il y a des blocs de micaschiste à béryl. Le marbre de Jérusalem est compact, rouge ou gris. À Bcyrout, on trouve de la marne compacte à pois- sons et à bivalve, qui ressemble aux roches de Bolca. Cette même assise se rencontre à Kesrooan à 20 mil. N. de Beyrout. Il y a aussi du schiste bitumineux et une houille piciforme. Au mont Liban il y à de l’arragonite. Entre Joppe et Césarée, est une brèche calcaire composée de coquilles et fragmens de coquil- lages. A. B. 122. SUR LE FER ARSÉNIATÉ DE LOaysa. ( Archives de Karsten, 2° vol., 2° cah., pag. 372). Dans un grünstein porphyrique altéré de Loaysa, près de Marmato, dans la province de Popayan, où se trouvent les filons de Paco (fer hydraté aurifère), on a observe dans un de ces filons du fer arséniaté en masses poreuses d’un vert clair. Ce minéral donne par le broiement une poussière blanche. Il sc eomporte au chalumeau, comme l’arséniate de fer. Chauffé dans le petit matras de verre, il donne beaucoup d’eau, sans dégagement d'acide arsénieux. Il est composé de : acide arsénique......... 45,8 exide de fer; asus : 23599 oxide de plomb.... .,., 0,4 Mineralogie. 217 ds - rondes fé PP TE Rs ds sas 54 oxide de cuivre trace. Si l'on supprime les parties empruntées à la gangue , on a la composition suivante : acide arsénique......... 49,6 oxide de fer.....:..::.. 34,3 oxide de plomb......... 0,4 eu. es 00570 0. 1659: 123. ANALYSE D'UN ANTHRAKONITE COMPACTE NOIR DE NEUDORF; par le D° Duméniz. ( 4rchiv für die Ges. Naturl. de Kastner , t. 18, 1°" cah., p. 126). On trouve dans une montagne située près de Neudorf un anthrakonmite d’un noir foncé, très-compacte, qui est employé comme pierre de construction. Sa couleur noire ct l'odeur qu'il exhale lorsqu'on le broie, a engagé l’auteur à en faire l'analyse. Il l’a trouvé composé de : carbonate de chaux pur, 98,05; charbon et poix minérale, 0,76 ; silice, 0,36; fer sulfuré au mi- nimum, 0,83. 124. GYPSE FIBREUX DU COMTÉ D'ONONDAGO, ÉTAT DE NEW-YOnK. (Americ. Journal of Science, juillet 1829, p. 377). Plusieurs échantillons de gypse ont été adressés à l’éditeur du journal américain, avec l'étiquette suivante : « Trouvé en creusant un puits à Liverpool, comté d’Onondago, à 12 pieds au-dessous de la surface du sol, dans des couches de terre noirâtre entremélées d’une roche schistoide, contenant du sel gemme. » Ces échantillons sont fibreux, laminaires ou cristalli- sés; les masses fibreuses ont évidemment formé des lits minces ou des veines dans une argile. Unc des masses laminaires a un éclat nacré, qui contraste fortement avec la teinte d’un gris bleuûtre de l'argile qui l'enveloppe. Dans le gypse sont des veines d’un quartz ferrugineux rougeâtre, semblable à celui de St.-Jacques de Compostelle en Espagne. 125. D1E MiNERALQUELLEN UND DAS MINFRALSCHLAMMBAD ZU TATENHAUSEN, etc. — Les eaux minérales et le bain limonçeux 218 Minéralogie. de Tatenhausen dans le comté de Ravensberg; par À. Branpes et C. Trcezes. In-12° de 236 p. Lemgo 1830; Meyer. Cette description des eaux contient dans le 2° chapitre des détails d’histoire naturelle (p. 41 à 46 ). Une partie considérable du Teutoburgerwald est parallèle à la chaine du Weser qui est composé de lias, tandis que le Teutoburgerwald est jurassique. Le terrain entre ces deux chaînes offre presque toutes les for- mations secondaires. Le Teutoburgerwald est composé surtout de grès bigarré. Au N.-0. ce dernier s’amineit et. le muschelkalk s'étend dans le Paderborn et le pays de Lippe. Il offre aussi comme le grès bigarré des sources acdules faiblement ferrugi- neuses. Dans l’intérieur du Teutoburgerwald jusqu’à Ravens- berg le muschelkalk occupe peu de place. Le keuper le récou- vre, €t au contact des deux dépôts ily a des bancs de fer hy- draté. Le lias, ses marnes, le calcaire jurassique et divers dé- pôts tertiaires achèvent la composition dela chaîne. Ces forma- tions forment 3 crêtes parallèles, celle le long de la Senne est surtout jurassique, celle du milieu du grès du lias et la 3° du muschelkalk, Le grès du lias forme les crètes nues près de Halle, et le calcaire jurassique est couvert de bois. Le kenper forme la plus grande partie de la plaine inclinée du comté de Ravens- berg. Çà et là la chaîne est coupée jusqu’à la base comme à Cer- linghausen dansle pays de Tippe ct à Bielefeld. Près de Taten- hausen ou Halle le grès du lias et le calcaire jurassique domi- nent. Il y a aussi du calcaire gris et dur, de la houille et de la marne. La montagne entre Werther et Halle contient des bancs ferrifères. Sur l’Egge et à Doreuberg il y a des lits houillers. Le combustible est très-bitumineux et pyriteux. Dans les mar- nes bitumineuses du mont Eggeberg il y a des Ichtyolithes ma- rins, des Ammonites, des Térchratules, des Bélemnites, des Gry- phées, des Vénus et des Turbinites. Sur le Schabenockerwerg et à Timpanenorte on dit avoir jadis trouvé des minerais de plomb. L'eau minérale contient dans x livre de 16 onces : 0,00296 grains d’iodute de natrium, 0,02078 de chloride de natrium, 0,01868 de chlorate hydraté de magnium, 0,08516 de sulfate de soude, 0,0048/ de sulfate de potasse, 0,02704 de sulfate de chaux, 0,86398 de carb. de chaux, 0,00814 de carb, de magnésie, 0,08639 de carb. d’oxidule de fer» Mineralogie. 219 0,00314 de carb. d’oxidule de manganèse, 0,00600 de phosph. de chaux, 0,07040 de silice, 0,01000 de silicate d’alumine à traces de fer, 0,00618 de silicate de chaux, 0,00600 de resine bitumineuse, 0,06700 de substance organique azotée , 0,08900 d’extractif, 0,08100 de substance organique azotée unie à de la silice, traces de sel ammoniacal, 0,97 pouces cubes d’acide carbonique et quelques faibles traces d’hydrogène sulfuré. à A. B. 126. NOTE SUR LES SOURCES SALÉES ET LA FABRIQUE DE SEL à Salina, Syracuse, etc. New-York ; par STEPHEN SM1T&. ( Ame rie. Journal of Science, vol. 15, n° 1, oct. 1828, p. 6). Salina est à moitié chemin entre Albany et Buffalo. Il y a des indications de sel sur le bord du lac Onondaga. Des sources salées jaillissent à Liverpool, Syracuse, Geddesburgh et Salina. Les puits ont 18 p. de profondeur et la salure de l’eau varie suivant les saisons. À Syracuse on a sondé le sol à 250 p., et on n’a trouvé que de l'argile endurcie sans sel. A Geddesburgh et Gréen-Point on a été jusqu'à 80 p.et on a trouvé des eaux salées. M. L. Beck a publié une analyse de l’eau de Salina dans le New-York medic. et physic. Journ., n° 18. Elle contient 1,799 de carb. de chaux, 4,20 de suilf. de chaux, 3,48 de mur. de chaux, 2,57 de mur, de magnésie, 143,50 de mur. de soude: Le lac Onondaga n’est nullement salé. A. B. 127. SOURCE MINÉRALE DE SONAH, DANS L’Inpe. { Transact. of the med and phys Soc. of Calcutta, vol. 3, 1827; et Archiv für Gesammte Naturlehre ; par le D' Kastner, vol. 18, cah. 3). Sonah est à 35 mil. de Dalhi et à 15 de Gaorgan, et à l’est des monts Mewat ; le sol est composé de grès, de fer et terre ocreuse et micacce : l’eau contient beaucoup d’acide carbonique et peu de sel. 128. SOURCES MINÉRALES, BAINS DE LA SUISSE, CLASSÉS D'APRÈS LEUR NATURE ET LEUR EMPLOI; par le D° Eurz.( Archiv der Gasuvunte Naturlehre , vol. 18, can. 3, p. 349). C’est uñ discours prononcé, le 16 juillet 1828, dans lassem- blée des médecins suisses à Burgdorf. L'auteur en distingue 7 classes : les bains froids , p. e., Kaltbad, dans l'Unterwald; les 220 Botanique. eaux chaudes ( Louesche, Bade, Pfeffers et Weissenburg ); les eaux chaudes sulfureuses ( Schinznach et Iferten ); les eaux froides sulfureuses ( Gurnigel et Leissigen ); les eaux acidules ( Grisons ); les eaux ferrugineuses acidules (Blumenstein, Eng- gistein et Worben, etc.) 129. SOURCE MINÉRALE DE CALDAS DA RayNHA; par J. Murray. ( Philos.-Magaz., scpt., 1830, p. 233.) Caldas, en Portugal, cst à 14 lieues au N. de Lisbonne, et ses eaux sources à quelques pieds sur la mer. Les roches y sont du calcaire primaire et intermédiaire. Le premier est fétide, et le dernier noir foncé. Les eaux sont thermales , et contiennent de l'hydrogène sulfuré, du sulfate de chaux, du muriate de soude et de magnésie, de l’hydriodate et bromide de potasse. 130. ANALYSE DE L'EAU D'UNE SOURCE A FORDEL, PRÈS INVER- KEITHING , faite cn 1829, par R° W, Rosenrson jun. ( Vciv Edinb. plilos. Journ., juillet, 1829, p. 99.) Cette eau contient dans une pinte 882 graius de carbo- nate de chaux, 420 de carbonate de magnésie, 5096 de car- bonate de protoxide de fer, 025 de muriate de chaux, 5142 de muriate de magnésie, o19 de muriate de potasse, 118 de mu- riate de soude, une trace de muriate de protoxide de fer et 150 de sulfate de magnésie. Il s’en dégage 900 d'azote, 08 d’oxy- gène ct 015 d'hydrogène carburé. Il y a des efflorescences de sulfate de magnésie sur les rochers voisins. BOTANIQUE. 131. SUR LA FORMATION DU TISSU CELLULAIRE DANS LES VÉ- GÉTAUX PARFAITS; par F. G. HAE. ( Acta Acad. naturæ curios., t. XIV). Les premiers ouvrages où le tissu cellulaire ait été analysé avec soin sont ceux de Link et de Rudolf, qui furent eouronnés par l’académie de Gottingue. Kieser, dans son excellent mé- moire sur l’organisation des plantes, distingue le tissu cel- Botanique. 221 lulaire en imparfait et en parfait. Ce dernier se subdivisait en- suite en : 1° Tissu cellulaire du parenchyme, de la moelle et de l'écorce. 2° Cellules allongces du bois et du liber. 3° Cellules des rayons médullaires. 4° Cellules poreuses des Conifères. Link distinguait dans le tissu cellulaire le parenchyme et le prosenchyme, suivant que les cellules se touchent par leurs extrémités plates ou par leurs extrémités pointues. Ces auteurs n’ont peut-être pas assez pris en considération, pour expliquer ces differentes formes, la manière dont le tissu cellulaire se produit. Considéré en général, il devient le plus parfait possible, lorsque les globules qui nagent au milieu du fluide qui les con- tient peuvent se réunir sous l’mfluence d’une pression égale ct des lois de polarité qui les forcent à se ranger en ligne directe, de telle manière que les faces contiguës s'unissent. De là résul- tent des dodécaèdres rhomboiïdaux laissant entre eux des inter- valles que l’on a désignés sous le nom de conduits intercellu- laires. D’après cela, nous distinguons le tissu cellulaire en cinq classes : 1°. Le PérieNcHyME composé de cellules disposées sans ordre; il existe surtout dans les corps sphériques ou sphéroïdes, tels que les glands, l’albumen, les cotylédons, etc. II. Le PareNcHyME est constitué par des cellules dodécaédri- ques dont chacune est entourée par douze autres. On le voit dans les monocotylédones avec toutes ses variétés qui sont les suivantes : 1° Parenchyme étoilé; comme dans le Zuncus effusus ; 2° P. dodécaédrique; lorsque les cellules, quoique plus ou moins allongées , se rapprochent de cette figure géométrique ; 3° P.en forme de mur; cellules cubiques, rendues telles par une forte tension, et superposées les unes aux autres. Ex. : le Musa paradisiaca , V'épiderme de l’Orchis latifolia ; 4° P. composé. Lorsque les parois des cellules sont formées par d’autres plus petites. III. Le Tissu AGTINIFORME ne se trouve que dans les dicotylé- dones. Il est le résultat de l’union de cellules qui se réunissent par leurs parties latérales, et partent de la moelle pour se ren- dre à l’écorce. IV. Le Prosencuyme. Ce sont des cellules disposées oblique- ment dans une direction qui tient le milieu entre l’horizontale et la verticale. Il se trouve dans les tiges et les troncs des dico- 355 Botanique. tÿlédones. Dans le bois de la racine du Sassafras ; les cellules assez allongées ont recu le nor peu exact de cu cellulaire prismatique. V: Le PORENCHYME a la plus grande anal avec le prosen- chyme, dont il né se distingue que par des pores qui sont dis. posés en rang. Il ne se trouve que dans les Conifères. 132. VEGETABIE PHYSIOLOGY. — Physiologie végétale. Part. 1° in-8°, 32 pag. ; avec figures en bois intercalées dans le texte” | Pré faisant partie de la bibliothèque des connaissances usuelles, Londres, 1827; Baldwin, Cradhoc et Joy. Ce petit ouvrage est, ainsi que son titre l’indique suffisam- ment , un résumé très-clémentaire des notions acquises sur la physiologie végétale. Quoique très-concis, 1l est assez inteli- gible pour les lecteurs auxquels il est destiné. En général, il nous a paru écrit avec clarté et méthode. Le grand nombre de figures intercalées dans le texte éclaircissent merveilleusement ce que celui-ci peut présenter d'obseur ou de difficile à saisir. En gé- rétal, où voit que ce résumé de physiologie végétale est l’ou- Vtgé d’une personne très au cotirant des travaux les plus récens. E À. 133. EXPÉRIENCES SUR LA RÉCÉNÉRATION DE L'ÉCORCE DES ARBRES; par M. Darsrer. (/ourn. de la Soc. d'agron. pratique ; sept. 1830, p. 303.) Ces expériences nous $emblent être les mêmes que celles faites autrefois par Dühamel, qui vit l’écorce se régénérer par le suintement Ua cambium. M. Dalbret a observé lé même phé- nomène sur un frêne d'Amérique , un noyer ordinäire et un alisier, auxquels il avait enlévé des plaques d’écorcés, aÿatit eu soin de recouvrir les plaies d’un verre chivtement luté. L'écorce s’est régénérée de manière que lés bords de la plaie ont produit des bourrelets plus épais sur les bords horizontatx que sur les côtés. Il en couclut que la nouvelle écorce nest pas le produit de Fancienne, mais qu'elle est formée -par la réunion des goutteléttes qui transudent du‘boïs mis à nud. La promptitude avec laquelle cette régénération a eu lieu, est unie considération que M. Dalbret croit importante pour la pratique. Pour remédier aux déchirures les plus étendues que peut éproa- botanique. 223 ver l'écorce des arbres, il suffit, selon cet agronome, d’aviver h les bords de la plaie et de la soustraire au contact de l'air, pour * déterminér la formation d’une nouvelle écorce, dans un délai qui excède rarement plus de 25 à 30 jours. sé 134. DE onGanis PLanTanum. Scripsit J. RoëPrr. In-4°. Pa- sileæ , 1828. Dans cet opuscule latin, l’auteur paraît avoir eu pour but de débrouiller la confusion dans laquelle est plongée la termi- nologie botanique; confusion qui est un, grand obstacle à l’a- väncement de cette science ; car comment pourra t-on arriver à une connaissance exacte de la vérité, tant qu’on appliquera le même nom à des organes différens, et des noms différens à des organes identiques ? | L'auteur ne parle qu'en passant des organes élémentaires, la cellule, et la fibre où cellule allongée, qu’il compare aux mo- lécules des corps inorganiques, Ces molécules concourent à la formation des diverses parties du végétal, qui toutes peuvent se ranger sous 3 classes, savoir : les organes accessoires , les organes nécessaires à la vie du végétal, et les parties dans les- quelles réside la vie, telles que la tige et les rameaux. On voit que M. Rocper adopte la distinction qu'a établie M. Turpin (2), entre le système central ou axile, etle système latéral ou appen- diculaire. Les parties rangées dans la deuxième classe, doivent seules être appelées des organes; l’auteur les définit ainsi : « Quamlibet partem compositam quæ e singulo modo. singula prodit, neque ad systema centrale referri potest. Après être entré dans ces considérations générales, l’auteur donne le nom et la définition des différentes modifications que comprend chaque classe. Crasse PpRemIÈRE. Le système central: il forme, lorsqu'il est développé sous terre, la racine rampante, le sobole, le rhizome, le bulbe, le tubercule, le turion ou blastéme. Le collet (coZum, Jungio, coarctura) est le premier nœud de l'axe. S'il croit à la surface du sol, l'axe central, suivant ses différentes formes, prend les noms suivans : caudex ascendens; caulis ; culmus ; (1) Mém. sur l’inflorescence des Graminées et des Cypérées ; dans le 5° volume des Mémoires du Muséum d'histoire naturelle, 224 Botanique. scapus ; hydrocormus ; sarmentum ; surculus ; truncus ; stipés ; receptaculum ; rachis ; ramus; ramulus ; gemma; spina ; ca- preolus. CLasse peuxIÈME. Les organes : on les appelle feuilles, quand ils servent à la végétation, et fleurs, quand ils servent à la fructification; mais cette distinction est trompeuse. Les diffé-- rentes parties renfermées dans cette classe, sont : Cotyledones ; bractea; gluma; locusta ; involucrum ; involucellum ; cupula ; phyllum; foliolum; squamæ; paleæ; phyllodium; petiolus ; lamina, stipula (ces trois derniers noms ne représentent que des parties d’un organe et non des organes proprement dits), cirrhus; mucro ; sepala ; nectaria ; petala ; stamina ; phycos- thema ; germen ; stylus ; stigma; pericarpium , etc. ; mais les ovules compris dans le péricarpe, aussi bien que les grains du pollen, ne peuvent se rapporter ni à la première , ni à la 2° classe. CLASSE TROISIÈME. L'auteur ne donne que quelques consi- dérations générales sur les parties accessoires; elles n’existent pas toujours et peuvent se trouver sur toutes les parties du végétal; il ne sait si l’on pourra jamais leur assigner un type unique ; elles ont cela de commun qu’elles sont toutes privées de véritables trachées; les racines doivent être rapportées à cette classe. A la suite de ce travail, l’auteur s’efforce de prouver par plusieurs exemples, que des types différens peuvent pro- duire des parties remplissant les mêmes fonctions et prenant souvent les mêmes formes: leur position peut donc seule servir à déterminer leur nature. Enfin, il donne comme résumé les quatre aphorismes suivans. « Aeque esse simplices tÿpos partium, quibus alma natura fines suos asscquitur, ac variæ sunt functiones quæ partibus tribuuntur. » « Folia tantum, partesque è foliis mutatis formatas , orga. norum nomine desionanda. » « Functiones physiologicas partium ; habitumque functiones plerumque indicantem , minime tuto adhibenda ad definiendam earum indolem morphologicam , et ex insertione sola organorum dignitatem cognoscendam. » « Terminis in infinitum acutis, nimiädque descriptionum brevitate, scientiam potius retardatam esse quam promotam , Botanique. 226 nobisque præcipue terminos semcel receplos , probèque definitos religiose esse adplicandos, ne scientia novis obducatur-tencbris , novoque intricetur labyrintho. » A. ST. 132. SUR LA REPRODUCTION DES PLANTES, SANS FÉCONDATION PRÉALABLE. Lu à la Soc. roy. de Gottingue, le 3 avril 1820, par le prof. Scuraner. (Gotting. gelerhte Anzeigen, n° 62.) La faculté de reproduire par soi - même des individus, est un attribut des animaux et des plantes, qui se manifeste prin- cipalement dans les classes inféricures des deux règnes, mais dont on retrouve de nombreux essais dans les ordres supé- rieurs. La reproduction sans fruit s'opère donc de deux mx- nières dans le règne végétal. 1° Elle est simple sans apparition d'organes génitaux ; 2° accessoire ou accompagnée de la pro- duction d’un véritable fruit. La première limitée, aux lichens, champignons et algues , n’est qu'un acte de végétation ; il ya production de sporules, ou bien de véritables multiplications de la plante elle-même, Le premier mode a lieu dans les algues, qui se propagent par de petites vésicules transparentes au com- mencement, et qui deviennent opaques par la suite. Les gen- res Pulveraria, Trichoderma , sont des exemples frappans de ce genre de reproduction. Celui par multiplication et sépara- tiun de la mère plante, est borné aux familles des lichens et des algues , Surtout dans l’ordre des prolifères de Vaucher. Quel- ques algues marines, les Æucus sinuosus , ciliosus , vittatus , se reproduisent par multiplication et par des spores, quoique le second mode de multiplication soit subordonné au premier; même observation pour les ichens gélatineux (Colema), pour les Parmmelia saxatilis ct Jurfuracea. Maïs l'exemple le plus con- cluant est fourni par le Zichen flocculosus Waulf., signalé déjà comme un état particulier du Gyrophora adusta. La reproduction accessoire a lieu également dans les mono- cotyédones, les dycotylédones, et plusieurs plantes unisexuelles. Elleest résultat d’une tendance reproductrice qui dépasse les bornes qui lui sont assignées, et cela de deux manières, savoir : 1° En donnant naissance à des organes générateurs indépen- dans de ceux qui sont destinés à la création du fruit ; 2° en fai- B. ‘Loue XXII. — Noveusne 1830. 1) 596 Botanique. sant passer les organes femelles non fécondés à l’état de fruits plus ou moins parfaits. Dans le premier cas ce sont des bourgeons qui ne diffèrent des véritables qu’en ce qu’ils tombent après avoir atteint tout leur accroissement , et meurent à l'instar des graines produites de nouveaux individus dans les monococtylédones. Ils affectent ! quatre formes. Les bulbilles, remarquables surtout dans quel- ques espèces du genre A/lium, où ces organes paraissent entre les pédoucules de l’ombelle , comme de vrais bourgeons. Exem- ! ple : Allium roseum , paniculatum , oleraceum ; 2° les bul- | billes placés à l’aisselle des feuilles, et enveloppés d’écailles, (Lilium bulbiferum , tigrinum, Ornithogalum bulbiferum )3 3° ceux qui se trouvent sur le revers des frondes des fougères (Asplenium buibiferum, etc.) ; parmi les plantes des classes plus élevées, nous trouvons le Dentaria bulbifera ; 4° enfin les masses de substance homogène avec un germe au sommet. Exemple : Arum viviparum , bulbiferum, Begonia bulbillifera , Dioscorea bulbifera , alata , pentaphytlla. Le Woodiwardia radi- cans est remarquable par des bulbes de ce genre qui siègent au sommet des feuilles, et poussent des racines et une plumule, même avant de toucher la terre. Ici viennent aussi se ranger | les corps lent'formes de la Marchantia polymorpha, les boules de la Tetraphis pellucida , et les bourgeons problématiques du Maiurm annotinum. La reproduction accessoire qui se fait au moyen des organes femelles non fécondés , ne se trouve, si l’on excepte le Polyzo- num viviparum, que dans les monocotylédones. Exemples : Fourcroya gigantea, tuberosa, Agave vivipara, Crinum bractea- tum. Chez les graminées, les enveloppes se réunissent dans les fleurs extérieures d’un épi, pour former une petite masse ho- mogène , comme dans le PAleum Boéhmert Y Agrostis vulgaris. Les cypéracées n’ont point de tendance à se multiplier de cetté manière. L'auteur n’en a observé que dans une Chætos- pora du Brésil. M. 136. Sur LA LITTÉRATURE BOTANIQUE du royaume des Deux- Siciles, dans ces derniers temps; par M. Ars. DE SCHÔNBERG. ( Linnæa, oct. 1827, p. 6r2 ). | Cet article doit répondre à un journal napolitain, dans le- Botanique. 229 quel on reproche aux botanistes du royaume des Deux-Siciles , de n’avoir rien produit dans ces derniers temps. L'auteur y passe en revue les travaux de plusieurs botanistes , et entre dans des détails assez étendus sur quelques-uns d’entre eux. En 1822 le prof. Tenore a publié la dernière livraison de son traité de physiologie végétale. ( Trattato di Fito-physiolo- gia ). Quoique avec le millésime de 1821, ce travail p’a réelle- ment paru qu'en 1822. Il représente la troisième partie des le- çons publiques de ce professeur, et est écrit dans ce but , de lier les théories de la science aux applications vulgaires de l’a - griculture et de l'économie domestique. En 1821 G. Gussone, directeur du Jardin botanique de Bocca di Falco, près Palerme, donna un catalogue des plantes cultivées dans ce jardin. Cet ouvrage contient des notes inté- ressantes. On trouve à la fin la description de 15 espèces nou- velles de plantes siciliennes qui appartiennent aux genres Co/- chicum, Crepis, Erica, Euphorbia, Genista, Hyacinthus, Erica, Ononis, Seseli, Trifolium, Trigonella, Urtica. Dans l'article dont nous nous occupons on donneles phrases carastéristiques de ces 15 espèces. On doit plusieurs petits travaux au Baron Bivona. Il les in- sérait particulièrement dans un journal qu'il publiait lui- même ct qui malheureusement ne paraît plus. { Giornale de scienze, letere ed arti per la Sicilia. ) Entre autres, la description d’un genre nouveau algues marines qu'il a appelé Scénaïa, du nom du célèbre Abb. Dom. Scina, professeur de physique à Palerme. On à extrait ici les caractères de ce genre et de l'espèce sur laquelle il est fondé, le Scinaia furcellata (Fuc. fureellatus, Cup. pamph. sicul. 3. 105.) L'auteur observe que le Baron Bi- vona est plus connu en France sous le nom de Bernardi. Son vé- ritable nom est Antonio Bivona Bernardi, Baron de Hohen- thurm. En 1823 le professeur Tenore publia un ouvrage intitulé : Flora medica universale e la Flora particulare della prorincia Napoli. I y décrit plusieurs espèces qu’il regarde comme nou- velles, donne des descriptions détaillées sur plusieurs déjà con- nues, et des éclaircissemens sur d’autres qu’on regardait comme douteuses. Dans la même année le professeur Tenore a encore publié le 19, 528 Botanique. quatrième supplément de sa Flore napolitaine. ( Floræ napoli- tanæ prodromi apperdix quarta. Accedunt de plantis quibusdam in horto regio cultis observationes nonnullæ.) Ce supplément contient la description d’uge vingtaine d'espèces, que l’auteur regarde comme nouvelles; et à la fin, de trois plantes exotiques encore inédites, qui sont le Datura hybrida, le Dracæna Boër- havii, et le Thuya pyramidalis. L'auteur de notrearticlea extrait quelques observations sur ces trois dernières plantes. En sep- tembre 1823 le D' S. Delle Chiaje lut à l’Institut royal de ce pays, une dissertation sur une plante qu’il nomme Cyclamen Poli. Ce travail ne fut pas iroprimé dans les annales de PiInsti- tut de Sicile. Le Cyclamen Pol n’est qu’une simple variété du Cyclamen Neapolitanum. En 1804 M. Tenore a fait paraître les cahiers 21, 22, 23 et 24 de sa Flore napolitaine, in-folio avec planches gravées et en- luminées. Ces cahiers contiennent la description de 300 espèces des premières classes de Linné, dont quelques-unes sont cer- tainement uouvelles. Parmi ces planches on en trouve deux du grand ouvrage de Cyrillo ; le plan de M. Tenore étant d’incor- porer peu à peu les travaux de Cyrillo à sa Flore. On rapporte ici les caractères spécifiques de 19 espèces nouvelles de cette Flore; elles appartiennent aux génres suivans, Cyperus 1, Agrostis 1, Airopsis 3, Bromus 4, Trisetum 1, Aruñndo x, Globu- laria 1, Asperula 1, Plantago 3, Lithospermum 1, Cynoglos- sum 1, Cyclämen 1, Campanula +, En 1824 le D° Delle Chiaje commença un ouvrage intitulé Iconografia ed uso delle piante medicinali. Notre écrivain allemand s'étend assez sur ce travail dont il ne parait pas très- content ; ce qu'il trouve de mieux à en dire, c’est que l’auteur ne préconise pas les théories de Hahnemann, de Rasori, et de Broussais. Au mois de juillet de cette année M. Tenore lut à l'Académie des sciences de cette ville( Naples), une dissertation intitulée : Remarques sur la Flore Virgilienne du professeur Fée, qui est imprimée à la fin de la collection des classiques latins de M. Lemaire. Il y démontre que M. Fée n’ayant pas une connaissance assez profonde des licux où se passent les scènes décrites par Virgile, a dù commettre beaucoup d’erreurs. Une copie deson travail a été adressée à M. Thiébaud, secrétaire de la Socicté Botanique. 229 Linnéenne, et à M. Leman, membre des Sociétés philomati- que ct d'histoire naturelle de Paris. Cette même année, le docteur V. Briganti a lu à l'Académie royale des sciences divers mémoires sur les champignons les plus rares du royaume de Naples, formant un ouvrage latin accompagné de jolis dessins : De fungis rarioribus regni Nea- politant historia , picturis ad naturam ductis illustrata. Les champignons décrits jusqu’à ce jour appartiennent aux genres suivans : Ammanita 1, Agaricus 1h, Clavaria 1, Hys- tertum 1, Diderma 2, Licea 2, Peziza 2, Sphæria 2, OEci-. dium 3 , Stilbum 1, Erineum 3 , Puccinia 1. En 1825, M. Tenore a fait paraître un catalogue des graines du jardin botanique de Naples. ( Semina anno HMDCCCXXF collecta, quæ hortus botanicus Neapolitanus pro mutua commu- tatione offert. Accedunt ad rem herbariam pertinentes observa- tionces ronaullæ). Parmi ces observations il en est qui sont rela- uives à des plantes napolitaines , d’autres à des plantes exo- tiques ; plusieurs des espèces qu’elles concernent ont déjà fait le sujet d'un mémoire lu à l’Académie de Naples, et qui est assez longuement analysé ici. On y trouve des questions de critique et de géographie botanique. Ayant analysé les différens travaux, l’auteur conclut que sr on les considère relativement à la partie philosophique de la science , ils sont certainament peu de chose, et que quelques pages de la géographie botanique, du prof. Schouw par exemple, ont plus fait pour la science que tous ensemble. Mais il serait injuste de juger sous ce point de vue des auteurs qui avaient un autre but, surtout quand on pense à la propension naturelle que les hommes du nord ont pour tout ce qui est philosophique. Et l’on ne peut s'empêcher d’avouer que comme simples des- criptions de faits, ces travaux n’auront pas été sans utilité. Cependant lauteur, à son tour, est obligé d’avouer que dans un si long espace, et au milieu des circonstances où se trouve l'Italie méridionale, elle aurait dù produire davantage. A.Sr. 137. H1STOIRE PHYSIOLOGIQUE DES PLANTES D'ÉUROPE, OU ex- position des phénomènes qu’elles présentent dans les divers périodes de leur développement; par S. P. Vaucxer, prof. à Genève. Tom.1I, in-8°, de 495 pages. Genève et Paris, 1830 ; Barbezat et compagnie. 230 Botanique. L'auteur convient dans sa préface que le titre d’Aistoire phy- siologique des plantes d'Europe est ambitieux , et qu’il y aurait eu plus de justesse à adopter celui d'Études où d’Observations, qui est plus modeste, mais dont les libraires, dit-il, ne s’ac- commodent pas plus que les auteurs. Nous ne relevons cette critique d’un auteur envers lui-même, que pour faire voir, au contraire, qu'il à pris un titre incomplet, puisque ce n’est pas à l'étude des fonctions des organes des plantes, qu'il s’est uniquement livré, mais encore à la description des formes et de la structure de ces organes dans les types des genres , et à leur comparaison avec les mêmes organes dans les autres gen- res qui appartiennent aux mêmes familles. Une préface écrite aussi élégamment que profondément pensée, expose les idées de l'auteur sur plusieurs points im- portans de la science. On y reconnait l’homme religieux, qui se réjouit des merveilles de la nature, et ne les contemple que pour en rendre hommage à son créateur ; on y voit en même temps l'observateur exact et minutieux qui attache un grand intérêt à constater les différences de structure et de fonctions de certains organes ordinairement négligés ; énfin, le physio- logiste s’y monire à découvert, peut-être même un peu trop exclusivement et avec un dédain trop prononcé pour les études de ces pauvres botanistes vulgaires qui étudient les plantes de leur pays suivant les anciens usages, c’est-à-dire qui cherchent plutôt à reconnaître l'identité des espèces avec celles décrites dans les livres, ou à en établir de nouvelles, qu’à étudier avec soin les plantes dans leur organisation intime et dans les phases successives de leur vie. Il y aurait cependant beaucoup à dire en faveur de nos floristes; M. Vaucher nous semble injuste en- vers eux: par exemple, quand il dit « qu’il faut laisser toutes « ces flores particulières qui n’apprennent à peu près rien, « lorsqu'elles se bornent à des énumérations faites mille « fois, etc., » 1l n’a sans doute pas tenu compte du service que ces simples catalogues d'espèces rendent à la géographie bota- nique, partie de la science, qui de nos jours a acquis une grande importance. C’est donc sur les phénomènes de la nature vivante, que. l’auteur a porté ses investigations ; mais comme il a fait un ouvrage sur les plantes d'Europe en général, il n’a pu n’en Botanique. 531 observer par lui-même qu’un petit nombre,et pour les autres il a dû s’en rapporter aux écrits des botanistes. Le Prodromus de M. Decandolle lui a servi de guide non-seulement dans la coor- dination des familles , mais encore dans l’exposition des carac- tères de familles, de tribus et de genres. En un mot, l'ouvrage que nous avons sous les yeux est un commentaire de celui de M. De Candolle, où l’on trouve beaucoup d'observations nou- velles sur les phénomènes de la vie des plantes, et particuliè- rement sur ceux qui accompagnent la fécondation. L'auteur y reproduit l'opinion de quelques botanistes sur les usages du nectaire, ou de.cet organe polymorphe de la fleur qui fournit une liqueur miellée, opinion qui consiste à considérer cette li- queur comme propre à faciliter la fécondation, en dissolvant Je pollen dont les émanations devenaient ensuite prolifiques. Le premier volume de l'ouvrage de M. Vaucher est totale- ment écrit en français. Il comprend dix-huit familles, en com- mencant, comme le Prodromus, par les Renonculacées, et il va jusqu'aux Caryophyllées inclusivement. À, 138. Carozi Linnær GENFERA PLANTaRUM. Editio nona, curante C. SrRENGEL, eq. stell. pol. , prof. rei herb., etc. Tom. I, class. 1-13, in-8°, 462 pages. Gottingue, 1830; Dietrich. Cette neuvième édition du Gerera Plantarum de Linné con- tient une immense quantité d’additions et de corrections que nécessilaient les progrès de la science dans ces dernières an- nées. M. C. Sprengel, dont le zèle infatigable et la profonde érudition sont connus de nos lecteurs, y a inséré tous les gen- res nouveaux établis par les auteurs jusqu'à l'année 1829 inclu- sivement. Il a indiqué avec soin Pannée dans laquelle chaque genre a été proposé; eette indication nous semble très-utile , en ce qu’elle fixera les droits d’antériorité, et que l’on saura quel nom adopter, lorsque le même genre en aura recu plusieurs dufférens. L'auteur site parmi les auteurs des genres quelques écrivains de l'antiquité, qui ont mentionné les plantes sous les noms que les botanistes modernes ont admis ({ Sakia , Plin., Crocus, Virgil., ctc.) Il est pourtant bien reconnn que les genres n’ont été fixés qu'à. une époque assez récente, et qu’on ne peut considérer comme auteur d’un ‘genre tout botaniste antérieur à Tournefort. ‘ak di Botanique. Les caractères génériques sont tracés avec clarté et conci- sion : ils sont réduits à ce qu'on nomme les caractères essen- tiels. Les termes employés par l’auteur sont ceux que les con- temporains ont généralement consentis, à l'exception de quel- ques-uns dont M. Sprengel, d’après ses idées particulières, s’est servi pour désigner les organes de certaines plantes où lis se présentent sous des formes anomales. Dans les Graminées, par exemple, il emploie les mots calice et corolle pour désigner les enveloppes glumacées des fleurs; mais on sait que ces mots surannés ont été remplacés par d’autres termes plus convena- bles proposés par les agrostographes. À la suite du caractère générique se trouve l'indication de la famille naturelle dans laquelle se place le genre, des renseignemens sur les ouvrages où il a été figuré, et une courte synonymie. Quoique, dans la plupart des cas, le système sexuel rompe les affinités natu- relles , il y a cependant des classes qui rassemblent un grand- nombre de genres voisins. M. Sprengel, imitant et perfection- nant la marche suivie par M. Persoon dans son Encktridium , s’est efforcé de réunir ces genres et d’en former des ordres na- turels auxquels il a assigné des caractères. Quant aux genres épars dans les autres classes, il a simplement indiqué, ainsi que nous venons de le dire, les familles où ils se placent. M. Sprengel a circonscrit beaucoup de genres autrement que divers botanistes ne l'ont fait jusqu’à ce jour. Il en a réuni plusieurs en un seul, en les indiquant comme de simples sec- tions. Nous jaisserons aux auteurs de ces genres le soin de défendre la validité de leurs œuvres, nous déclarant incompé- tens pour juger des questions aussi graves ct aussi multipliées. C’est par un semblable motif que nous ne dirons rien des chan- gemens de nomenclature introduits par l’auteur, D'ailleurs ils ont déjà été signalés dans le Bulletin à l’occasion du Species publié par M. Sprengel, il y a quelques années. ( Voyez le Bul- lctin d'avril 1829, page 74, tome 17, n° 50). A. 139. VERMISCHTE PBOTANISCHE SCHRIFTEN.—OEuvres botaniques de Rorerr Brown, traduites en allemand par M. Nres n’E- SENBEGX , avec des notes. 4° vol. in-8° de 548 pages, avec 5 planches lithographiées; prix, 13 fr. bo. Nürenbcrg, 1830; Schrag. | C’est avec la plus vive reconnaissance que les botanistes Botanique. 233 accueilleront la suite des œuvres botaniques de M. R. Brown. Le 4° volume que nous avons sous les yeux ne présente pas moins d'intérêt que les volumes précédens, et témoigne de nouveau du zèle infatigable de l'éditeur M. Nees d’Esenbeck. Il a enrichi ce volume de plusieurs observations très-importan- tes, et a pensé que les botanistes ne verraient pas avec défaveur, à coté des travaux de l’illustre botaniste anglais, ceux de quel- ques auteurs qui ont dirigé leurs études vers les sujets dont M. Brown s’est cecupé. Voici ce que contient le 4° volume : 1° Considérations sur la structure et les affinités des plantes les plus importantes cueillies par le Docteur Oudney, le Major Denham cet le Capitaine Clapperton , pendant leurs voyages dans l’intérieur de l'Afrique en 1822, 1823 et 1824. ( Extr. du Narrative of travels and discoveries in north and cent. Africa. Lond. 1816. )2° Caractéres et description du Kingia, nouveau genre de plantes , découvert sur la côte Sud-Ouest de la Nouvelle- Hollande ;avec des observations sur la structure de son ovule non encore fécondé, et sur les fleurs femelles des Cycadées et des Conifères. (Ext. du Voyage de King. Lond. 1826.) Dans une notice ajoutée à la suite du mémoire, M. Nees d’Esenbeck donne un aperçu comparatif des travaux de plusieurs botanistes sur le même sujet, et ajoute ensuite la traduction du petit mé- moire de M. Treviranus, de Oro vegetabili, analysé dans le Bulletin. T. XIX, n° 154. 3° Exposé d'observations microscopiques sur les particules contenues dans le pollen des plantes, et sur l'existence générale des molécules er mouvement dans les corps organiques et inor- ganiques. Londres 1828. Pour donner tous les développemens historiques sur le sujet important que M. R. Brown a mis de nouveau en question par ce mémoire, M. d’Esenbeck y a ajouté : 4° Une traduction du Mémoire de M. Ad. Brongniart sur la génération et le développement de l'embryon dans les végétaux phanérogames, avec 3 tables; et des Recherches historiques et physiologiques sur les molécules actives, par le D° Meyen, recompagnées d’une table. Dans ce travail assez étendu, M. Meyen donne un aperçu historique et raisonné de tout ce qui a été publié sur le sujet qu’il traite, et expose les principaux 234 Botanique. résultats des observations des autres et de celles qui lui sont particulières. 5° Recherches additionnelles sur les molécules actives, Londres 1829. | 6° Recherches sur la structure et les développemens de l'ovule végétal, par M. Mirbel, avec une table. ( Traduit des Annales des Sciences naturelles ; juillet 1829.) B. 140. MÉMOIRE SUR LE GROUPE DES MÉLIACÉES, par M. ADRIEN DE Jussieu. (Lu à l’Académie des sciences, dans la séance du 25 janvier 1830.—Rapport de MM. Mirbel et Cassini, séance du 1° février 1830.) Ce memoire, dont la lecture date déjà de plus d’une année, fait partie de ceux du Muséum ( vol. XIX. ) Le retard qu'é- prouve cette publication, nous engage à ne pas attendre pour en rendre compte, que l'impression en soit entièrement termi- née. Il est divisé en 3 parties. La première , sous le titre de considérations générales, présente l’historique des divers tra- vaux dont le groupe des Méliacées à été l’objet, le point d’où est parti l’auteur et celui où il est arrivé. Les résultats de clas- sification qu'il a obtenus sont justifiés par l'examen de tous les détails de l’organisation dans ces plantes ; il cherche à assigner à chaque point son degré d'importance, et à établir, en les dis- cutant, les valeurs relatives des caractères dans ce groupe. Il en résulte l'exclusion de certains genres que plusieurs auteurs y rapportaient et dont on examine les affinités différentes; la dé- termination de ceux qui doivent réellement en faire partie, leurs divisions et subdivisions, et l’arrangement méthodique le plus en harmonie avec leurs rapports. Cét arrangement se trouve confirmé par leurs distribution géographique ; accord sur lequel insiste l’auteur. Les propriétés connues des méliacées, par l'examen desquelles il termine cette première partie, ut sentent un accord analogue. | La seconde partie, écrite ainsi que la troisième en latin, est consacrée à l’exposition des genres, dont chacun est accompa- gné des considérations auxquelles peuvent donner lieu les dé- tails ou les points douteux de son organisation et de sa syno- Botanique. | 235 nymie, et suivi de l’'énumération des espèces dont beaucoup sont éclaircies par des considérations semblables. ” Éa troisième partie présente la description d’un assez grand nombre d'espèces nouvelles. 12 planches, comprenant les détails analytiques de 30 genres, servent{d’illustration aux trois parties du mémoire. Nous ex- trairons des deux dernières les distinctions sur lesquelles M. de Jussieu base les divisions de divers ordres qu'il établit, l’énu- mération des genres qui s’yrapportent, les caractères des ’gen- res nouveaux et les phrases spécifiques des espèces nouvelles qu'il fait connaître. Le groupe total est séparé par lui en deux familles, les méliacées etles cédrélacées; chacune de celles-ci subdivisée, en deux tribus ainsi qu'il suit: MELIACEÆ. Calyx 3-4-5-divisus. Petala numero æqualia, longiora. Sta- mina numero dupla, filamentis in tubum coalitis a quo intror- süm antheræ exseruntur, disco hypogyno inserta. Stylus et stigma simplicia. Ovarii loculi numero petalorum æquales aut pauciores ( 3-2 ), rarissimè multiplices( 10-20), in quibus ovula 2, rariüs 1, rarissimè 4. Fructus carnosus indehiscens aut sæ- piùs capsularis valvis medio septiferis. Semina arillo instructa vel destituta, nunquàm alata neque plana. Perispermum car- nosum, sæpiùs nullum. Meziex. — Embryo intra perispermium tenue carnosum, co- tyledonibus foliaceis, radiculâ exsertà. — Species e veteri con- tinente , foliis simplicibus vel bipinnatis, rarits simpliciter pinnatis, foliolis plerumque dentatis. GENERA. Quivisia. Juss.—Calodryum. Desv.— Turræa. Linn. — Melia. Linn.—Azadiractha*. — Mallea*. —? Cipadessa. BI. Tricmiez. —— Embryo absque perispermio, cotyledonibus crassis, radiculä brevi vulg inter ipsas retractä. — Spécies ex ütroque continente foliis alternis simpliciter pinnatis, foliolis integerrimis. ) GENERA. — DNemedra*. — Aphanamixis. BI. — Disoxylum. Bl.— Chisocheton. BI. — Synoum*.— Hartighseu*.—Epicharis. Bl.— Cabralea*.—Didymocheton. Bl.— Goniocheton. B. —San- doricum. Cav.— Lansium. Bl.— Ekebergia. Sparm. — Heynea. Roxb. — Trichilia. L. — Moschoxylum*. — Guarea.L, — Ca- rapa. Aubl. — Xylocarpus”. 236 Botanique. N° 140 Genera affinia. Calpandria. BI. — Aglaia, Lour. CEDRELACEÆ. Calyx 4- 5- divisus. Petala numero æqualia,longiora. Stamina numero dupla, filamentis nunc in tubum coalitis, nune dis- tinctis, disco hypogyno inserta. Stylus et stigma simplicia. Ovarui loculi numero :petalorum æquales vel pauciores (3), in quibus ovula 4 vel sæpiùs plura, biseriata , imbricata. Fruc- tus capsularis, valvis a septis quibuscum alternant solubilibus. Scmina plana, alata : perispermium tenue vel nullum. HSWIETENIEz.—Filamenta in tubum coalita. Hilum in apice alæ funiculo percursæ situm. Corollæ præfloratio contorta. - GEnErA, Sivictenta. KL. — Khaya*. — Soymida*. — Chuk- rasiu*. —--4- CEnreLez. — Filamenta distincta. Hilum in extremitate seminis embryoniferä situm. Corollæ præfloratio convolutiva vel contorto-convolutiva. Gxnzra. Chloroxylon. D.C. — Flindersia.Br, — Cedrela. L. Caractères des genres nouveaux. AzaDiRAGuTA. Calix 5-partitus. Petala à patentia. Filamenta 10 infernè coalita intubum apice breviter 10-lobum lobis rc- flexis, fauce 10-antheriferum : antheræ lobis oppositæ et sub- æquales, oblongæ. Stylus columnæformis. Stigma 3-partitum, lobis conoïdeis. Ovarium disco brevi impositum, 3-locuiare lo- culis 2-ovulatis : ovula collateralia, pendula. Fructus drupæ- formis, abortu 1-locularis 1-spermus. Mazrea. Calyx b- dentatus. Petala à patentia. Filamenta 10 infernè coalita in tubum brevem, basi (disco coadunato }? in- crassatum, cœterüm libcra, apice bilaciniata et inter lacinias antherifera : antheræ erectæ, cordatæ, subapiculatæ. Stylus brevis, clavatus. Stigma hemisphæricum, lobis 5 apiculatum. Ovarium B-loculare loculis 2-ovulatis : ovula collateralia, pendula. Fructusbaccatus, endocarpio osseo solubili in pyrenas verticillatas , indchiscentes r1-spermas. Nemevra. Calyx breviter et obtusè 5-lobus. Petala 5 conni- ventia, quinconciata, concava, Filamenta 8-10 connata in tu- bum urceolatum, subintegrum , ipsis introrsùm et infernè pro- minentibhus altè 8-10-striatum, suprà 8-10-antheriferum. An- theræ inclusæ, erectæ, pyramidatæ. Stigma sessile, ovoideum, Botanique. 2 35 apice 3-lobatum. Ovarium 3-loculare loculis 1-ovulatis : ovula ascendentia. Fructus..... Syxoux. Calyx 4-partitus. Petala 4 libera. Filamenta 8 coa- lita in tubum brevem, cupulæformem, subintegrum , fauce in- trorsüm 8-antheriferum : anthcræ ferè inclusæ , erectæ, ovatæ. Stylus brevis, crassus. Stigma discoïdeum. Ovarium disco æquali insidens, 3-loculare , loculis 2-ovulatis : ovula collate- ralia, laminæ quæ ab apice loculi pendet adnata, ipsä mediante connexa et unicum mentientia. Fructus capsularis, 3-gonus, 3-locularis loculis 2-spermis : massa ab apice anguli interni pendens , carnosa (non-ne ex arillis duobus connatis ? }, semina utrinque et introrsüm adnata gerens. Semina tunicà elasticà bi- valvi, quam pulpa rubens vestit, inclusa : embryo radiculâ brevi, superä. Hanricusea. Calyx 4-5-partitus-dentatusve vel subinteger. Petala 4-5 infernè cum tubo stamineo coalita, rariüs libera. Fi- lamenta 8-10 coalita in tubum cylindricum apice 8-10-crena- tum crenis simplicibus aut bifidis, fauce 8-10-antheriferum : an- theræ inclusæ,cum crenis alternantes, erectæ. Tubulus ovarium vaginans,crenulatus.Stylus filiformis.Stigma discoïdco-capitatum Ovarium 3-rariùs 4-loculare loculis 2-1-ovulatis : ovula ( dûm gemina ) collateralia. Fructus capsularis, 3-4-locularis, loculis 2-1-spermis, quibusdam interdüm abortivis, loculicido-2-1- valvis : embryo radiculà, nunc cotyledonibus collateralibus loculi apicem, nunc iisdem superpositis loculi axem, spec- tante. CaBraLEa. Calyx brevis, 5-phyllus, foliolis quinconciatim imbricatis. Petala 5 medio reflexa, libcra. Filamenta 10 con- nata in tubum cylindricum , glabrum, 10-crenatum crenis bi- fidis, fauce ro-antheriferum : Antheræ imclusæ, cum crenis al- ternantes , erectæ, angustæ, subarcuatæ. Tubulus ovarium va- gmans, obsoletè 5-gonus et 5-crenatus. Stylus filiformis gla- ber. Stigma discoïdeo-capitatum. Ovarium b-loculare, loculis 2-ovulatis : ovula superposita. Fructus..... MosenoxyLuu. Calyx brevis 4-5-fidus-dentatusve,rariùs sub- integer. Petala 4-5 in corollam monopetalam 4-5-fidam basi- bus coalita, rariüs libera. Filâmenta 8-10-coalita in tubum bre- vem apice 8-10-dentatum dentibus subulatis, 8-10-antheriferum: antheræ exsertæ, cum dentibus alternantes, ercctæ. Stylus 238 Botanique. N° r4o brevis. Stigma capitatum aut trilobum. Ovarium insidens disco nonnunquäm partem ipsius vestienti, 3-loculare loculis 2-ovula- tis : ovula collateralia pendula. Fructns capsularis, 3-valvis, 3-locularis , loculis 1-spermis : semina arillo succoso vestito. XyLocarpus. Distinguitur a carapä calyce monophyllo (non 4-5-phyllo), laciniis tubi staminei bifidis quibus antheræ oppo- sitæ {non integris cumque antheris alternantibus), præflo- ratione petalorum convolutivà (non contortä), etc. Kaava. Calyx 4-phyllus foliolis alternativè imbricatis, Petala 4 patentia. Filamenta 8 coalita in tubum basi inflatum , apice 8-dentatum dentibus contortim latere imbricatis, introrsûm 8-antheriferum : antheræ inclusæ , cum dentibus alternantes, surnmo dorso per filum breve adnexæ. Stylus brevis crassus. Stigma discoïideum 4-radiatum. Ovarium disco annulari imposi- tum et basi cinctum, oblongo-ovatum , 4-loculare loculis 16- ovulatis. Fructus capsularis, globosus, 4-locularis, ab apice septifrago-4-valvis, valvis crassis, lignosis, solubilibus ab axe persistente et dissepimentis 4-alato. Semina in singulis loculis 16, suborbiculata, curva, membranacco-marginata, axt biseria- tim inserta, 1-eriatim tamen imbricata, pendula : embrvo obliquus radiculä papillæformi, brevissimä, loculi latus spec- tante, cotyledonibus inter se et cum perispermo tenui carnoso conferruminatis confusisque. ; Soymipa. Calyx 5-phyllus foliolis quinconciatim imbricatis. Petala patentia, breviter unguiculata. Filamenta 10 coaltia in tubum brevem, cupulæformem , supernè incrassatu:n in lo- bos 10 basibus inter se cohærentes, apice libero bidentatos et inter dentes 1-antheriferos : antheræ subinclusæ , summo dorso per breve filum adnexæ, obovatæ. Stylus prismatico-5-gonus. Stigma crassum, peltatum , 5-gonum. Ovarium disco impositum latiori, tubi fundum vestienti, 5-loculare loculis 12-ovulatis. Fructus capsularis, oblongo-obovatus, 5-locularis, ab apice septifrago-b-valvis : in valvis singulis sarcocarpium lignosum tenue ab endocarpio solubile, utrumque autem ab axe amplo, persistente, dissepimentis 5-gono. Semina ex axe summo pen- dula, in singulis loculis imbricata, plana , tegumento spongioso nucleum undique marginante, sed infrà ct (longiùs) suprà ex- panso in alam membranaceam, apice hiliferam : embryo sub- rectus, pelliculä absque perispermo vestitus, cotyledonibus Botanique. 539 foliaceis apice biauriculatis , radiculâ sursùm spectante, conicä, inter cotyledonum auriculas retractä. Cauxrasia. Calyx brevis, b-dentatus. Petala 5 erecta. Fila- menta 10 coalita in tubum apice 10-crenatum, crenis r-anthe- riferis : antheræ exsertæ, erectæ. Stylus brevis, crassus, ova- rium conlinuans. Stigma capitatum, suprà trilobum. Ovarium disco brevi stipitatum, oblongum , 3-loculare , loculis multi- ovulatis. Fructus..... Espèces nouvelles. Melia australasica, foliolis breviter et abruptè acuminatis, obtusè serrato-dentatis ; tubo stamineo lacimiis filamentosis cri- nito; antheris glabris ; partibus novellis vix farinoso-rufescenti- bus. — E Nov. Hoil, Melia Cundollii, foliolis ovato - lanceolatis, longè et obtnsè acuminatis, breviter serratis vel subintegris; tubo stamineo gla- bro; antheris villosis; partibus novellis farinoso incanis. — Ex Ins. Timor. Nemedra elæagnoïdea, foliolis 3-5 suboppositis, lanceolatis, subtüs lepidotis; paniculis axillaribus et terminalibus densè multifloris. —E Nov. Holl. et Nov. Caled. Aphanamixis timorensis, folis abruptè vel impari-pinnatis ; foliolis oppositis 5-7-jugis, oblongis , obliquè ovato-lanceolatis, utrinque glabris; petiolis glabris; spicis longis. — Ex Ins. Ti- mor. Aphanamixis Perrotetiana, fohis impari-pinnatis; foliolis op- positis, multijugis, oblongis, obliquè ovatis, subtüs discolori- bus et hispidulis ; petiolis velutinis ; spicis longissimis, pendulis. —Ex Ins. Philipp. Hartighsea Fraserana , folüis abruptè pinnatis; foliolis suboppositis, 2-4-jugis, lanceolatis, obtusiusculis, nervis secun- dariis subtüs ad basim in perulam dilatatis ; paniculis racemi- formibus, laxifloris ; petalis 4 cum tubo stamineo infernè coa- litis ; ovario 3-loculari. —E Nov. Holl. Hartighsea Lessertiana , foliolis 4-5 alternis vel oppositis, lanceolato-ellipticis, brevissimé et obtusè acuminatis ; paniculis laxè paucifloris; petalis 5 cum tubo stamineo infernè coalitis ; ovario 4-loculari. — E Nov. Holl. Epicharis speciosa, foliis impari-pinnatis, 7-8-jugis ; foliolis oblongis, obliquè obovatis ovatisve , breviter et obtusè acumi- 238 Botanique. N° r40 natis; racemis brevibus, calyee campanulato.— Ex Ins. Timor. Epicharis Kunthiana, folis impari-pinnatis, 2-jugis; foliolis ovatis, basi acutis, apice breviter et obtusè acuminatis; panicu- lis pauci-laxi-floris ; calyce brevissimo. —E Nov. Guin. Cabralea polÿtricha, ramis velutinis; foliolis $-jugis , lanceo- lato-obovatis, brevissimè acuminatis, suprà scabris cet parcè puberulis, subtüs velutinis ; petalis obovatis; numcro partium in flore sæpè 4. — E Brasil. Cabratea affinis , ramis volutinis; foliolis 7-8-jugis, obliquè lanceolatis, suprà scabriusculis puberulisque, subtùs velutinis ; petalis lineari-spathulatis; numero partium in flore semper 5. — E Brasil. | Cabralea oligothrica, ramis lævissimis; foliolis6-jugis, obli- què lanceolatis, suprà glabris et lucidis, subtùs velutinis ; pe- talis Uneari-spathulatis ; numero partium in flore semper 5. — E Brasil. Cabralea glaberriria, ramis glaberrimis; foliolis ro-jugis, oblongis , subfalcatis, glabris ; petalis lineari-ellipticis ; numero. partium in flore semper 5. — E Brasil. Didymochcton Leschenaultianum , folis impari-pinnatis, 2- 1-jugis, foliohs oblongis, obovatis, breviter acumiratis, subtüs pubescentibus; glomerulis florum paniculatis , paniculà axillari contractà. — Ex Ins. Java. Didymocheton Gaudichaudianum , folis longissimis, impart- pinnatis , 8-jugis; foliolis oblongis, obliquè ovatis, acutissimè acuminatis , membranaceis , glabris ; glomerulis florum spicatis, spicà longissimà — Ex Ins. Rawak. Elkebersia Senegalensis, folüs impari-pinnatis, 2-jugis; foliolis obliquè lanceolato-ovatis, breviter et acutissimè acuminatis ; petalis calyce multo longioribus; ovario glabro, basi cum disco concreto, 5-loculari. — E Senegamb. Heynea trifoliolata, fois trifoliolatis; foliolis ovatis obova- tisve, subemarginatis ; disco ovarium villosum ferè immersum cingente. — Ex Ind. Orient. Heynea affinis, foliis impari-pinnatis, 3-juÿis; fohiolis oblique ovalis, obtusè acuminatis; disco glabro ovarium concretum includente et quasi coronante.-— Ex Ind. Orient. Trichilia Pricureara , folis impari pinnatis , bijugis; foliolis lanccolato-ovatis, breviter et obtusè acuminatis, glaberrimis ; Botanique. | 539 paniculis brevibus; numero partium in flore quinario; filamen- tis omuino in tubum coalitis. — E Senegamu. Trichilia discolor, foliis impari-pinnatis ; foliolis alternis vel oppositis et 4-5-jugis, ovatis, mucronulatis, glaberrimis, sub- tùs discoloribus ; paniculis racemiformibus, paucifloris; numero partium in florc quinario ; filamentis in tubum omnino coa- litis. — E Brasil. Trichilia diversifolia, foliis trifoholatis vel cum impari biju- gis; foliolis lanceolatis obovatisve , acutè acuminatis, glabris ; paniculis brevibus , paucifloris; numero partium in flore qua- ternario ; filamentis partim liberis. — Ex Antill. Trichilia trinitensis, folüs pinnatis , foliolis 6-7 appositis vel suboppositis, lanceolato-obovatis, vel ovatis, brevissimè acu - minatis, puberulis; paniculis brevissimis; numero partium in flore vulgo quaternario ; filamentis partim liberis. — Ex Antill. Moschoxylum pseudostipulare , folüis impari-pinvatis, bijugis, foliolis obovatis, acuminatis, glabris, inferioribus orbiculari- bus minimis stipulas mentientibus ; paniculis axillaribus, bre- vissimis et paucifloris ; corollà 4-partitä, pubcrulà. — E Brasil. Moschoxrylum Cipo, foliis pinnatis, foliolis 8-9 alternis, oblongis, lanceolatis, acuminatis, glaberrimis ; paniculis ter- minalibus longis; corollä altè 4-fidä, puberulà. —E Guian. Moschoxylum Pleeanum, foliis pinoatis, foliolis 7 alternis vel suboppositis , lanceolato-ovatis, acuminatüs, glaberrimis ; pani- culis terminalibus, lonyis; corollä 5-partità, glabrà, —E Brasil. Guarea Valliana,cortice ramorum griseo; foliolis 4-6-jugis, ovatis, basi acutis, apice acuminatis, glabris, lucidis; paniculis brevibus , laxifloris; ovario glabro ; fruetu....,.—Ex Antill. Guarea Aubleti, cortice ramorum petiolorumque atrorubente lævi ; foliolis 6-r0-jugis, oblongis, ovatis obovatisve, glabris ; paniculis longis et angustis; ovario villosa; fructu pyriformi, glabro , læviusculo. —E Guian. Guarca multiflora, cortice ramulorum farinoso vel glabrato atrorubente; foliolis 6-4-jugis, oblongis, obovatis , bäsi acutis, breviter et obtusè acuminatis, glabris; paniculis axillaribus longis ramosissimis; ovario hirsuto; fructu..…., Guarea scabra , cortice ramorum branneo, scabro; foliolis 8-4-jugis , oblongis, lanceolatis vel lancealato-ovatis, breviter et aculè acuminatis, glabris; paniculis brevibus, ramos's; B. Tous X XIII, —- Novewere 1830, 16 240 Botaniqi. ovario.,,..; fructu turbinato, rugoso-scabro, parcè puberulo. — E Guian. \ Guarea Perrotetiana, cortice ramôrum glabrato, subepidermide griseà fusco-rubente; foliolis 4-3-jugis, oblongis, ellipticis obo- vatisve, breviter acuminatis, glabris; paniculis longiusculis, spi- ciformibus ; ovario sericeo-villoso; fructu, , ,.—ÆEx Antil}, Guarea pubescens, cortice ramorum pallidè rufescenteglabra- tove; foliolis 4-2-jugis, oblongis, lanceolato-obovatis ovatisve, obtusè acuminatis, membranaceis, præter nervos pubentes gla- bris; paniculis brevibus, latè ramosis ; ovario villoso; fructu.… — E. Guian. Guarea pubiflora, cortice ramorum brunneo ; foliolis 3-2-ju- gis, oblongis, lanceolatis, breviter acuminatis, membranaceis, glabris; paniculis spiciformibus, pauci- lau-floris ovario yillo- so; fructu..., —E Brasil. Guarea velutina, ramis petiolis nervis pedunculisque pube densä velutinis; foliolis 6-2-jugis, oblongis, ovatis, breviter et obtusè acuminatis, suprà glabris et nitidis, subtüs brevissimè pubentibus; paniculis brevibus, densifloris; ovario villoso; fruc- tu..., — E Brasil, Guarea affinis, ramis petiolis pedunculisque pube densâ ve- lutinis; foliolis..... jugis, ovatis, breviter et obtusè acumina- tis, suprà glabris; subtüs pubescentibus; paniculis brevibus ; ovario..,..; fructu subpyriformi, tomento brevi velutino.…. — E Guian, Guarea Kurthiana, ramis glabratis et atro-rubentibus; foliolis b-2-jugis, latis, ovatis, vix acuminatis, glabris, coriaceis ; pani- culis pyramidatis; ovario glabro, stipitato; fructu pyriformi, glabro, læœviusculo, ,. — E Guian. Guarea costata, cortice ramorum brunneo scabro; foliolis 3-2 jugis, lanceolato-ovatis, abruptè et obtusè acuminatis, glabris; paniculis brevibus ; ovario....; fructu globoso, 12-costato, brevissimè velutino. —-E Guian, Guarea Richardiana ,cortice cinerescenteinæquali; foliolis 3-4 jugis, oblongis, lanceolato-obovatis, acuminatis, lucidis, glabris; glomcerulis rameis; fructu pomiformi, 12-costato; pilis raris sparso.... — E Guian. Guarea megantha, cortice ramulorum petiolorumque velutino; foliolis 6-jugis, magnis, oblongis, obovatis, breviter et obtu- Botanique. 41 sè acuminatis, coriaceis, suprà glabris, subtùs puberulis ner- vosis; petiolis infernè altè canaliculatis; paniculis longis, pyramidatis; ovario sericeo-pubente; 7-loculari; fructu. . .—E “Guian. Chukrasia tabularis, foliis 5-8-jugis; foliolis oblongis, obliquè _ovatis, inæquilateris, obtusè acuminatis, integerrimis, subtüs ad .axillas nervorum pilosis; paniculis terminalibus. Ex Ind. Or. Cedrela sinensis, foliis impari-pinnatis; foliolis oblongis, ova- _ to-acuminatis, breviter ac remotè serratis, glabris, subtüs palli- _- dioribus; petalis glabris ; filamentis 10, 5 sterilibus. — E Chiu. Cedrela guianensis, folis abruptè pinnatis; foliolis oblongis obliquè ovato-acuminatis, integerrimis, glabris, subtùs pallidio- ribus; petalis tomentosis ; filamentis 5 omnibus antheriferis. — E Guian. G. 141. FRAGMENS DE BOTANIQUE CRITIQUES par L. A. CHaurarn. ( Annal. des sciences d'observ.; mai 1830, p. 271.) L'auteur établit de la manière suivante les caractères dis- tinctifs du vrai Crepis Dioscoridis L,.«C. subglabra; foliis apice acutis runcinatis, ciliatis; caulinis sagittatis semiamplexicau- libus, basi pinnatifidis; pedunculis vix incrassatis; calycibus farinosis nunquam nutantibus. » Cette espèce a pour synonyme le C. taurinensis Willd ; C. cinerea Desf. Cat.; et Barckhausia taraxacifolia D. C. L'auteur insiste particulièrement sur sa diffé- rence avec le C. fætida L., auquel il pense que le C. Dioscoridis de M. De Candolle {Zcon. rar. Gall. t. 18) doit être rapporté. M. Chaubard dit que dans cette espèce, placée parmi les Barck- hausia à cause de son aigrette pédiculée, ce dernier organe est quelquefois fossile. Il croit que, pour le C. fætida, c'est un ac- cident de la fructification, et qu'il ne faut pas y attacher une grande importance. Le Crepis virens L. est ainsi caractérisé : « C. foliis obtusis remotè dentatis seu subruncinato-pinnatifidis, glabris; cau- linis sagittatis amplexicaulibus basi subpinnaulidis ; pe- dunculis filiformibus; calycibus parvulis; parpo sessili, » M. Chaubard distingue dans cette espèce 2 variétés. La 1°° ( arven-- sis seu minor) a pour synonyme le C. diffusa D. C. et Duby. La 2° (sylvatica seu major) renferme les C. stricta, scabra, vi- renset biennis D, C. et Duby. Cette dernière variéte n'est pas le 10, 242 Botanique. C. Liennis de Linné, qui a les côtes de ses semences crénelées et non lisses comme toutes les variétés du €, virens. L'IHlieraciumn prostratum D. C. ct Duby, doit être réuni à VA. exiophorum StAmans.Ausurplus, M. Chaubard déclare quelPabon- dance de poils laineux qui distinguent cette dernière espèce de l'A. sabaudum, est causée par la localité maritime où elle croit. … Les Hypochœæris Balbisü Lois. et Duby, A. glabra sessilis St A. et A. dimorpha Brotero, ne sont que des variétés de l'A. gla- bra L. | Les auteurs modernes continuent à regarder comme une es- pèce distincte l’Andryala integrifolia, C’est la même espèce que que V4. sinuata À... ainsi que Linné lui-même l'avait déclaré. , On voit par cet extrait, que M. Chaubard fait une guerre d’ex- termination aux espèces nouvelles; mais ces questions sont de- puis si long-temps en litige, que les botanistes se querelleront encore beaucoup avant de les résoudre complètement. 142. FLORA GERMANICA EXSIGCATA, sive Herbarium normale plan- rum selectarum criticarumve in Germania propria velin ad- jacente Borussia, Austria et Hungaria, Tyroli, Helvetia Bel- gioque nascentium, concinnatumeditumque a Socictate Floræ Germanicæ , curante Lun. RricHensacn. Centuria prima; in-folio; prix, 27 fr. Leipzig 1830; Hofmeister. Flusieurs botanistes ont déjà essayé la publication decollections de plantes d'Allemagne; maisjusqu'ici aucun n’a pu réussir complè tement le concours d’un grand nombre de botanistes et des diffé- rentes contrées d’un grand pays étant nécessaire pour atteindre le but d’une telle entreprise. M. Reichenbach dont l’activité sait suffire à tant d'entreprises et de travaux scientifiques, a formé, y a quelque temps, le projet de publier un herbier d'Allemagne, qui fasse autorité parmi les botanistes. Les nombreuses relations que lui a fournies la publication de ses Zcones plantarum criticarum, l'ont mis à même de commencer à publier cette collection, et la manière dont cette entreprise est commencée paraît lui pré- sager une grande extension. Plus de soixante botanistes des ‘différentes contrées de l'Allemagne et des pays adjacens, dont les végétaux sont reçus dans cette collection, ont promis leur coopération et enverront à l'éditeur les espèces les plus rares «et les plus curieuses de leurs environs. Les espèces ou nouvelles, Botanique. 243 ou douteuses sont reçues avec préférence, et il faut espérer que, de même que ‘les Icones de Reichenbach donnent souvent toutes les espèces d’un genre difficile, son herbier normal en contiendra également le plus grand nombre possible. De cette manière l’entreprise de M. Reichenbach sera de la plus grande utilité pour l'étude de la botanique, si répandue déjà dans tou- tes les classes de la société en Allemagne. | - La première centurie vient de paraître; elle renférme pres- qu'exclusivement des dicotylédonées, à l’exception de 8 Chara et du Vajas minor. La manière dont les espèces de ces deux genres sont préparées est vraiment étonnante; les Chara, si fra- giles ordinairement, sont en sibonne conservation, qu’on ne sau- rait imaginer rién de plus parfait. Si nous voulions énumérer toutes les espèces rares et curieuses de ce fascicule, nous de- vrions en copier presqu'entièrement le catalogue; nous nous bornerous à dire que quelques genres difficiles y ont de nom- breux représentans, aiasi il y a 7 Orobanches, 5 Thcesium, autant de Polygala, 4 Primula, ete. Les plantes sontattachées au moyen d’une bandeletie de papier, sur une fcuille'de papier blane, et accompagnées d'une étiquette indiquant le nom de l'espèce ct de son auteur, le nuimnéro dans les Icones de M. Reichenbach, si elle y est déjà admise; enfin la localité où elle a été cueillie, ct le nom du botaniste qui la envoyée. Quelques-unes des cs- pèces nous semblent trop fortement comprimées dans la dessic- cation, d’après la méthode assez généralement usitée en Alema- gne. Deux centuries de phantrogames doivent paraître annuclle- ment, et une autre de cryplogames. | B. 143. Rasranr’s F£ora. —Flore de Rastadt; par Jos. C. Frank. In-8° de 171 pages; prix 3 fr. 5o cent. Hcidelberg 1830; Winter. Si l’auteur n'avait pas préféré un titre aussi laconique que celui que nous venons de transcrire, 31 aurait pu Famplifier par celui-ci: Catalogue des plantes vasculaires des environs de Rastadt, car son ouvrage cst reellement une simple énumé- ration des plantes de la partie centrale du grand duché de Ba- de. Cette énumération cependant est arrangée d’une manière particulière qui doit faciliter la recherche des différentes plan- tes dans les excursions botaniques. L'auteur a partagé les dif- 244 Botanique. férentes localités où les plantes proviennent en 22 sections, et il publie par ordre alphabétique la liste de toutes les espèces qu’il regarde comme particulières à chacune de ees 22 localités dif- férentes; plusieurs espèces doivent nécessairerhent se trouver dans quelques-unes de ces sous-divisions ; un chapitre particu- lier indique en outre celles qu’on trouve à peu près partout. À la fin de l'ouvrage M. Frank a ajouté une liste générale de tou- tes les plantes de la Flore de Rastadt, et cette liste est encore faite d’après l'ordre alphabétique, avec renvoi à la elasse de Linné, et à la famille naturelle où la plante se trouve admise. La nomenclature reçue est celle de Linné, dont l’auteur n’a que rarement changé les noms génériques; ainsi le genre Zuzula n'existe point pour lui, et il range encore plusieurs Orchidées parmi les Satyrium. Les divers catalogues sont précédés d’une notice sur les différentes régions botaniques que l’auteur em- brasse; elles sont au nombre de 1° celle des montagnes; M: Frank en indique les points les plus élevés, dont quelques-uns surpassent 3000 pieds. Ceci indique que cette Flore doit conte- nir un certain nombre de plantes subalpines. La 2° région est la région calcaire, et la 3° celle de la plaine. Si la végétation de la rive droite du Rhin présente de nombreux rapports avec celle de la rive gauche, nous avons cependant remarqué dans la Flore de Rastadt plusieurs plantes qui jusqu’ici n’ont point été cueil- lies sur la rive française, et qui probablement y seraient cher- chées en vain. Ainsi le Pyrola umbellata se trouve dans un fond sablonneux près Rastadt, et jusqu'ici toutes les recherches de cette plante dans des terrains absolument analogues sur le sol français ont été infructueuses : c’est à tort qu’elle est admise dans le Botanicon de M. Duby. B. 14h. DE SYNANTHEREIS HERBARII REGIL BEROLINENSIS, disser- tatio prima; auct. Chr, Fr. Lessinc. ( Linnæa; avril 1829, p. 240 , et juillet 1829, p. 289). Les herbiers royaux de Berlin, confiés aux soins de MM. de Chamisso et de Schlechtendal, ontété mis à la disposition de l’au- teur qui, épris d’un grand amour ( magno captus amore) pour la famille des Synanthérées, a entrepris un travail général sur cette famille , et qui l’a rendu encore plus complet par la com- munication que son ami Beyrich lui a faite des plantes recueil- Botanique. | 245 lies par ce voyageur dans le’ Brésil, Cet important travail est écrit en latin, accompagné des descriptions d’une immense quantité de plantes nouvelles, et renferme\l’indication de tou- tes celles connues jusqu’à ce jour, avec des détails organogra- phiques très-circonstanciés, et rendus plus intelligibles par des planches qui représentent les analyses des parties florales. La première dissertation a pour objet la tribu des VErwo- niées. Cette tribu fut constituée par L. CI. Richard, mais de- puis elle a été mieux circonscrite par M. H. Cassini. M. Les- sing exclut néanmoins de la tribu, telle que M. Cassini l’a éta- blie, les genres CAlænolobus, Epalte, Monarrhenus, Munnozia, Oligarpha, Pluchea, Shawia, Tarchonanthus et Xanthocephalus, parce que la villosité de la partie supérieure du style est un caractère qui est loin d’être constant dans les espèces diclines; il avoue néanmoins qu'il est très-constant dans les espèces her- maphrodites. | M. Lessing donne un long caractère de la tribu des Verno- niées , en indiquant par un signe particulier les notes qui sont communes à toute la famille. La plupart des Vernoniées crois- sent dans l'Amérique. Aucune d’elles ne se trouve en Europe ni dans la Nouvelle-Hollande. Le genre Vernonia, tel que M. Lessing l'admet présentement, comprend plusieurs genres distingués par les auteurs modernes, et différentes espèces rapportées par quelques-uns aux genres Serratula et Eupatorium. L'auteur y réunit les genres Achyro- coma, Ascaricida, Centrapalus, Distephanus, Gymnanthemum, Lepidaploa et Oliganthes de M. Cassini, le Pollalesta de M, Kunth, le Zychnophora de M. Martius, et l’Hololepis de M, De Candolle. Les caractères génériques sont tracés avec précision , ct sont suivis de la description de la plus grande partie desespè- ces dont le nombre se monte à 121, en y comprenant celles qui constituent les genres que nous venons de citer comme devant _être réunis au Fernonia. Sur ce nombre 93 appartiennent à l'Amérique méridionale ou à l'Inde occidentale , 7 à l'Amérique du Nord, autaut à l'Afrique, 11 à l'Asie, et 3 sont d’une patrie inconnue. L'auteur a établi plusieurs sections qui faciliteront la recherche des espèces. Nous allons tracer les caractères de ces sections et énumérer les espèces qui les composent. 246 Botanique. N°144 Sect. 1. « Capüula terminalia, solitaria, foliis sterilibus plu- » zibus basé cincta. Achenia glaberrima. » 1. V. involucrata (Hololepis pedunculata D. C.). — 2. v. buxoides n. sp. du Brésil. — 3. V. ericoides (Conyza cricoides Lam. ). | Sect. 2. Capitula in glomcerulos terminales solitarios sie simé collecta. Cette section comprend les espèces du genre Lychnophora, publiées par M. Martins dans les Regensb. Denkw 2° Cah., p. 149, à l'exclusion du Z. rosmarinifolia. L'auteur se borne à la simple indication de celles qu’il n’a pas étudiées lui-même , et il décrit amplement celles qu'il a eu en commu- nication. V. brunioides {Lychnophora brunioides Mart.).— D. V: proteæformis (Lychn. ericoides M.).— 6. V. Pinaster (Lychu. Pinaster M.).-—7. V. villosissima (Lychn. villosissima Mart.). Cette espèce est décrite par M. Lessing. — 8. V. hakeæfolia (Lychn. hakeæfolia M. ). — 9. V. salicifolia (Lychn. salicifolia M.).— 10. V. staavioides (Lychn. staavioides), espèce décrite par M. Lessing. = 11. V. scapigcra, n. sp. du Brésil. — 22. V. plantaginifolia, n. sp. du Brésil. Sect. 3. Capitula in inflorescentiam variam disposita, st glo- merulata glomerulis spicatis (evolutione centripeta) aut rarius solitaria ramos supcrré nudos terminantia. Pappus 2-serialis. 13. V. leprosa, n. sp. du Brésii.—14. V. splendens (Conyza lu- cida et C. splendens Spreng. Carphobolus sessiliflorus Schott.) — 15. V. axillaris, n. sp. du Brésil.—16. V. rotundifolia, n. sp. du Brésil. — 17. V. clæagnoides Kunth. — 18. V. umbellata (Conyza ramiflora Spr.'. —19. V. ramiflora, n. sp. du Brésil. — 20. V. notata, n.sp.du Brésil. —21. V. populifolhia Spr. (Convza, popuhfolia Lam.; Distephanus populifolius Cass.).— 22. V. pimfolia (Conyza canescens L. suppl.)—23. V. nudiflora, n. sp. du Brésil. — 24. V. Chamædrys, n. sp. du Brésil. —25. V, niti- dula, n. sp. du Brésil. —26. V. lucida, n. sp. du Brésil.—27. V. ptodurata Link. —26. V. angustifolia? Michx. ( Chrysocoma augustifolia Walt.—2g. V. scaberrima ? Nutt.—30. V; præalta (V. præalta et V. noyeboracensis Willd., serratula Sp. L.).—3 7. V. altissima Nutt.—39. V. sunaveolens Kunth.—33. V. senega- lensis ( Eupatorium coloratum W. Gymnanthenum cupulare Cass. Baccharis sencgalensis Pers. ). — 34. V. mucronulata , n. Botanique. 247 sp. à Brésil.—35. V. cordata Kunth. —36, V. menthæfolia, n. sp. de Cuba.—37. V. serratuloides Kunth.—38. V. dichocarpa Spr. {Oliganthes triflora Cass.; Pollalesta vernonioides Kunth.). —39. V. capitata (Conyza capitata Spr.). 40. V. ferruginea, n sp. du Brésil. — 41. V. odoratissima Kunth._— 42. V. diffusa (Conyza divaricata Spr )--43. V. oppositifolia (Conyza stellata Spr.).—44. V. discolor (Eupatorium discolor Spr. Conyza odo- rata L.).—45. V. Beyrichïi, n. sp. du Brésil.—/6. V. serrata, n sp. du Brésil. — 47. V. frangulæfolia Kunth.__ 48. V. patens Kunth.—4#%9. V. incana, n. sp. du Brésil. _ bo. V. echioides, n. sp. du Brésil.—5r. V. obovata, n. sp. du Brésil.—b2. V. pellita Kunth.—53. V. simplex, n. sp. du Brésil. — 54. V. tournefortioi- des Kunth.— 55. V. scorpioides Pers. ( Lepidaploa scorpioides Cass.)—56. V. mollis Kunth.——57. V. canescens Kunth.—58. V. brevifolia, 0. sp. du Brésil.—59. V.linearis Spr.—6o. V. ros- marinifolia, n. sp. du Brésil.—61. V.lincarifolia, n.sp du Brc- sil. — 62. V. barbata, n. sp. du Brsil.__63. V. viscidula, n. sp. du Brésil.—64. V. ruboiïdes, n. sp. du Brésil.—65. V. speciosa, u. sp. du Brésil. —66. V. cinerca { Conyza cinerca L. Cacalia ro- tundifolia Willd.) — 63. V. pauciflora ( Conyza pauciflora Willd.).—68. V. anthelmintica (Conyza anthelmintica L. Asca- ricida anthelmintica Cass.). — 69. V. ovata, n. sp- du Brésil.— 70. V. glabrata, n. sp. du Brésil.—"1. V. sericea Richard.—72. V. obscura, n. sp. du Brésil.—73. V. axiliiflora Hort. monach. —.7h. V. cotoneaster (Conyza cotoneaster W. et Spr.).— 75. V. macrocephals, n. sp. du Brésil. — 76. V. rubricaulis Humb. et Bonpl.—737. V.Sellowii, n. sp. du Brésil.—8. V. arborescens Sw. (Convza arborescens L. Lepidaploa arborescens Cass. ). — 79. V. gracilis Kunth.— 80. V. geminata Kunth.— 8r. V. Chamissonis, n. sp. du Brésil.—82. V. tomentosa Nees.—53.V. divaricata ? Sw. — 84. V. Vabliana ( Conyza glabra et Eupato- rium obtusifolium W.).—85. V. obtusifolia, n. sp. du Brésil.— 86. V. megapotamica Spr. —87. V. sessiliflora W. herb.— 88 V. verbascifolia, n. sp. du Brésil.—89. V. flexuosa Sims. — 90. V. platensis (Conyza platensis Spr. ). M. Lessing fait ensuite une simple mention de 30 Ehèces rapportées au genre F’ernonia par les auteurs, ou placées dans des genres qui doivent être réunis à ec dernier, Eufin, il indi- que comme. fausse espèce le 7”. triplinervia de Sprengel, qui 248 Botanique. N° 144 constitue ungenrenouveau voisin du Baccharis, el pour lequel il propose le nom de Polypappus. Le genre Dialesta de M. Kunth est admis par M, Lessing, sans changement ni augmentation. Le Piptocoma de M. Cassini est augmenté d’une espèce sous le nom de P. /ychnophoroides. C'est le P. trichocarpha de Sprengel. Nous avons vu, dans l’énumération des espèces de Fernonia, que M. Lessing y réunit les Lychnophora de M. Martius. Ce- pendant il eonserve sous ce dernier nom un genre constitué sur le Zychnophora rosmarinifolia de cet auteur. - Une plante nouvelle du Brésil forme un genrc nouveau que M. Lessing caractérise ainsi : ERemanTa us. Capitulum 1-florum. Achænium turbinatum, basi acute atteruatum, -costa- tum , pilosum , disco epigyno magno, areola terminali. Pappus 2-serialis, anguste paleaceus, serratus, longus, serie exteriori ab interiori longitudine nec latitudine distincta. Corolla regu- laris , glabra, 5-fida, laciniis acuminatis, parte integra brevio- ribus. Antherarum alæ oblongæ, latæ. Filamenta lævia. Styli rami semisubnlati. Rhachis nuda, Involucrum cylindraceum , imbricatum, flore brevius, foliolis coriaceis, siccis, 1-nerviis, liberis, interioribus longioribus. M. Lessing cite comme douteux le genre Pacourinopsis de M. Cassini, qui est fondé sur le Pacourina circiifolia de M. Kunth et sur une espèce de Cayenne. D’après nos propres observa- tions , nous nous sommes convaincus que cette dernière espèce doit être réunie au véritable Pacourina d’Aublet. Le genre Andromachia de M. Kunth est adopté en partie. Ainsi réduit il correspond à l’Oligactis de M. Cassini , et il ne se compose que de 2 espèces décrites par Bonpland et M. Kunth sous les noms de À. igniaria, et À. melastomoides, Le genre Ziabum d’Adanson, adopté par M. Cassini, et cité par M. Lessing, sans qu’il l'ait lui-même examiné, renferme les L. Browneiet L. Jussieui de ce dernier auteur , plus la section Chrysactinium du genre Andromachia de M. Kunth. Le Liabum Bonplandii est synonyme del’ Andromachia igniaria, et par con- séquent doit être exclu de ce genre. On sait que le genre Centratherum de M. Cassini a pour sy- nonymes les genres 4mpherephis de M. Kunth et Spiria de Botanique. g' {RS M. Schrank. M. Lessing réunit en outre à ce genre l’Zsonema de M. Cassini, qui est fondé sur le Conyza chinensis de Lamarek, et dont on trouve ici une ample description. Les genres Stokesia V'Hér. et Cass., et Spéracantha Kunth, sont cités saps descriptions. Errpmanrosis. Genre nouveau ainsi caractérisé : Capitulum pauciflorum , æqualiflorum. Achaenium compressiusculum , œ - costatum, oblongum, basi attenuatnm, pilosum, disco epi- gyno magno, nectario alveolari, areola laterali calloque basi- lari semilunari. Pappus 2 -serialis, paleaceus serratus , serie interiori longa, ab interiori non latitudine distincta. Corolla palmata , glabra, limbo profunde 5 -fido, laciniis acuminatis, parte integra brevioribns , tubo gracili. Antherarum alæ apice retusæ, obovatæ , latæ. Filamenta lævia. Styli rami semisubu- lati. Involucrum compressum, floribus brevius, 2- seriale, foliolis oblongis, mucronato-acuminatis, coriaceis, siccis , 3- nerviis, seriei cujusque quaternis , alternis conduplicatis, alter- nis planis, conduplicatis distichis, interioribus multo longiori- bus - Herbæ Brasilienses, perennes, pilosæ, Elephantoporum habitu, caulibus erectis, teretibus, simplicibus, foliis membra- naceis, penninerviis, sessilibus , alternis, integris, capitulis nu- merosis glomerulatis, glomerulis irregulariter spicatis foliisque parvis suffultis. Ce genre se compose de 2 espèces (£. biflora et E. quadriflora) qui croissent au Brèsil. La seconde se rencontre aussi au Mexi- que où elle a été recueillie par M. Schicde. Le genre Ælephantopus est circonscrit dans les limites que M. Cassini lui a assignées. Le genre Distreptus de M. Cassini est augmenté d’une es- pèce (D. nudiflorus) qui, de même que le D. spicatus, type du genre , était une espèce d'Elephantopus dans les auteurs. _ Aucune espèce nouvelle n'est ajoutée à celles qui consti- tuaient le genre Corymbium de Linné. Il en est de même des genres Rolandra de Rottboel, Lagascea de Cavanilles, Gun- delia de Tournefort, Sparganophorus de Gærtner, Odontoloma et Cacosmia de M. Kunth. Le genre Ethulia est réduit à VE. conpzoides 1, et à VE. graci- lis Delile (Cent. de pl. d'Afrique). Anenocyczus. Genre nouveau ainsi caractérisé : Capitulum 1-florum. Achaenium obconicum, breve, sulcatum, glaber- 250 Botanique. N° 144 rimam, areola terminali, ncciario alveolari, disco: epigyno, orbe glandularum notato. Pappus o. Corolla regularis, limbo-: a tubo haud distincto, profunde &-fido, laciniis acuminatis; parte integra brevioribus, glabra. Antheræ inclusæ, ala val- vas posticas bast obtusas latitudine æquante. Filamenta glabra, lævia. Styli rami semisubulati. Rhachis punctiformis. Involu- crum cylindraceum, oblongum, imbricatum, flore. brevius, foliolis coriaccis, siccis, 1-nerviis, interioribus multo lon- gloribus. Ce genre se compose uniquement de V4. condensatus , plante de l’île de la Trinité, connue dans les herbiers de nus sous le nom d’£upatorium condensatum. OrosPermum. Ce nouveau genre est ainsi caractérisé : Capi- tulum multiflorum, æqualiflorum. Achænium turbinatum, apiec -&lobosum, ubique hispidulo pubesceus, glandalosum, multicos- tatum, disco epigyno parvo , nectario alveolari, areola termi- nali. Pappus o. Corolla regularis, hispidiuscula, limbo 5-fido, laciniis acuminatis parte integra brevioribns, a tubo gracili haud distircto. Antheræ exsertæ, ala subrhomhoïdea valvas posticas basi obtusas tatitudine æquante. Filamenta lævia. Styh rami exserti, semisubulati. Rhachis lata, nuda. Involucrum imbricatum, patens, teres, foliolis scariosis, glabris, acutis, ex ovatis in oblonga-acuto, radiantia, basi foliis pluribus inæ- qualibus qua capitulo longioribus cinctum. Une seule espèce dn Brésil (O. érvolucratum , Ethulia invo- lucrata Nees et Martius.) 1" Le genre Pacourina ne renferme que l'espèce d’Aublet, Pa- courina cdulis. Le genre Heterocoma établi par M. de Candolle dans les An - nales du Muséum, t. XVI, p.191. est rapporté à la tribu du Vernonices. M.Lessing place à la tête de ce genre l’A4{bertinia de M. Spren- gel qui, dans son Systema vegetabilium, n'en avait fail con- naître succintement qu'une seule espèce, 4. brasiliensis. Elle est ici décrite complètement, et l’auteur ajoute une nonvelle espèce également du Brésil, sous le nom d’4. ircana. Le genre Trichospira de M. Kunth est enrichi d'unc nouvelle espèce du Brésil, nommée T. Liaristata. Dans les additions qui terminent la détion sur les LE non£es, M. Lessing rectifie les notes qu'il avait données sur la Botanique. a51 structure des étamines, ct il décrit encore une nouvelle espèce de Vernonia, sous le nom de 7. zeylanica. C’est V Eupatorium zeylanicum {,; espèce très-rapprochée da F. pandurata. Enfin l'auteur présente les tables synoptiques des genres de Vernoniées, et des espèces de Fernonia. Nous donnonsici la 1°° de ces tables, regrettant que les limites du Bulletin ne nous permettent pas d'offrir la seconde à nos lecteurs. D eye er om ne M ph qe À bégiohe + PRET EE RE pee VERNONIEARUM GENERA. 1. Rhachis ebractcolata. 1. Pappus 2 — & — serialis aut I — serialis non coroniformis. A. Iuvolucrum teres. Pappus 2 —œ — serialis. a. Styli rami semisubulati. Capitulum discoideum. œ. Pappi series intima longa. Capitalun pluri — florun. aa. Pappi series extima paleis distinetis. aa. Futima paleis quam duabus pluribus, 1. Fernenia Sclreb. 88. Interior paleis duabus. 2. Déalesta Kuutb. bb. Puppi series exterior coroniformis. 3. Pip'ocoma Cass. Capitulum uniflorum. Pappi series exterior coroniformis, + 4. Lychnophora Mart. Pappi series exterior paleis distinctis. 5. £remanthus n. gen. 2 . Pappus brevis. + 6. Pacourinopsis Cass. | , Styli rami sewicylindracei. Capitulam radiatum. 7. Ændromachia Kunlh. Pappus L serialis. Styli rami semicylindracei. Capitulum radiatum. + 8. Liabum Adans. . Styliromi semisubulati. Capitalum discoideum. . Corolia regularis. 9. Centratherum Cass. . Corolla palmata, + 10. Srokeséa Herit £ . Involucrum compressum , pluriseriale , foliolis seriei cujusque quateruis , alter- nis conduplicatis , alternis planis, conduplicatis distichis. £ Capitulum uniflorum. + 11. Sprracanha Kunth. + Capitulum pluriflorum Pappus 2 — serialis. 12, Elephantosis n. gen. Pappus I — serialis. . Æqualis. 13. Ælephantopus L. Inæqualis, paleis 2 — longissimis versus apicem deorsum deinde sursam plica-|4 tis. 14. Distreptus Cuss. . Pappus L—serialis coroniformis. . Corollæ laginiæ parte integra multo longiores. 15. Corymbium L. . Corollæ laciniæ parte integra breviores. ke Involucrum LE — seriale. - |à . Involucrum 2 — phyllum. 16. ARo/andra Rottb. . Involucrum gamophyt!lum. < À . Corollæ limbus a tubo haud distinctus. 17. Lagascea Cav. Corollæ limbus a tubo distinctus eoque lougior. 18. Gundelia Touru. Involucrum imbricalum. k . Capitulum multifloram. £ . Corolla 3 — fida. 19. Sparganophorus Gaerln. . Corolla 5 — fida. 20. £Erulia L. . Gapitulum | —florum. 21. Odontoloma Kunth. . Pappus omuino nullus. Capitulam I — florum. 22. Adenocyclus n. gen. Capitulam maltiflorum. ; Achænium apice truncatum , disco epigyno magno. 23. Cuacosmia Kunth. Acbæniam apice slobosum , disco epigyno parvo. 24. Orospermmum n, gen. . Rbhachis bracteolata. Capitulum involueratam. . Pappus brevis. 25. Pacourina Aubl. . Pappi series interior longa. + Bracteolæ sparsæ. 26 Heterocoma Cand. " ++ Bracteolæ in alveolas profundas conjunetæ 27. Albertinia Sprg. 2. Capitulam nudum. 28. Trichospira Kunth. +. + BAR SS+S 8 + D>wownR RER SA. 18 2> 10 æ 8 CP + HD > M UT A. 288 On um Be à Ness De Dm A PS ei à 260 Botanique. 145. ÉTUDES ACROSTOGRAPHIQUES ; par M. Raspail. ( Annal. des Scienc. d’observ.; mai 1830, p. 274.) Tel est le titre donné par M. Raspail à une série d'articles qu’il se proposait d'insérer dans son journal qui a cessé de pa- raître, En indiquant, il y a quelque temps, une note que cet auteur avait publiée précédemment sur le mème sujet dans le tome deuxième de ses Annales, nous avons insisté sur l’impor- tance de ces observations et la difficulté qu'on éprouve à les ana- lyser. Nous ne ferons donc qu’indiquer les principaux D 1 du travail de l’auteur. $ 1. Métamorphose du ZLolium en Festuca elatior. L'auteur revient sur ce qu’il a dit, à ce sujet, dans l’article dont nous avons parlé, et donne encore quelques explications. Il avait alors pro- mis une planche représentant les figures analytiques de ces mé- tamorphoses ; c’est la planche 10, f. 1, du cahier que nous avons sous les yeux. $ 11. Holcus acicularis Retz. (Centrophorum Trin) p. 10, f. 19. Cette figure est, comme la précédente, destinée à compléter une note insérée dans le tome 1*-des Annales, p. 103. $ III. Tripsacum ischæmum Rasp. (1schæmum muticum Lin:) M. Raspail donne en même temps une description détaillée de cette plante, etune explication de la f. 3, pl. 10. St. 146. HypropnyTrToLociz REGNI NEAPOLITANt Icones, auct. S. Deze Cuiase, M. D. 1 vol. in-folio, 16 p. avec 5o pl. gra- vées et coloriées. Naples, 1829; imprimerie de Cataneo et Fernandes. Dans cet ouvrage, l’auteur présente le Prodromus de l'Hydro- phytologie de la Sicile citérieure (royaume de Naples). Il avait été précédé dans cette étude par Imperati, qui publia autrefois un opuscule sous le titre d’Zdrofitologia del regno di Napoli. Les observations de cet ancien botaniste ont été mises à profit et enrichies de nouveaux documens par M. Delle Chiaje qui, pour se mettre au niveau des travaux modernes sur les Algues, a disposé son Prodromus suivant la méthode d’Agardh. Les 5o espèces d'Hydrophytes figurées par l’auteur sont pour la plupart bien connues, Sous ce rapport, l'ouvrage ne Botanique. 553 pourra offrir un grand intérêt qu'aux botanistes du pays; mais il sera consulté avec fruit par tous les Algologues, relative- ment à certaines espèces méditerranéennes. Le texte est fort abrégé; il se compose des caractères essentiels des tribus, des genres et des espèces. Le nom spécifique n’est pas accompagné de l'indication de l’auteur qui a établi l'espèce ou qui en a changé le nom pour qu’il fût plus conforme à la nomenclature adoptée aujourd'hui. Le lecteur, à la vérité, pourra suppléer facilement à ce défaut de synonymie en consultant l’ouvrage d’Agardh. L’explication des planches occupe une grande partie du texte; l’auteur s’est surtout appliqué à faire connaître l’or- ganisation du tissu et de la fructification des plantes qu'il a figurées. Voici la liste de ces espèces. Trib. 1. PHYCOIDEÆ. Fucus vesiculosus , abrotanifolius , barbatus. CysrosEirA ericoëides , granulata. Sarcassum vulgare, linifolium. FrasezLaria Desfontainii, squamaria, Opuntia , Zonaria , Pavonia , rosea , dichotoma , linearis. Trib. 2. FLORIDEZÆ, HaLyMENIA palmata , ramentacea. PLocamium vulgare. SrPHÆROCOCCUS elongatns, confervoides , Imperati, muscifor- mis, tentaculatus , lycopodioides , kaliformis , corneus , coronoz pifolius. CHonpria obtusa , ovalis. CERAMIUN verticillatum , Digenea, pennatum. Trib. 3. CONFERVINEÆ. Conrerva Linum , collabens, Ruchingert. Beyopsis plumosa. Conivuu Bursa, effusum , clavæforme, Vermilara, duatatum. PHYSiDRUM, aggregatum, ovale, uvarium. SoLENIA plantaginifolia, compressa , erecta. Trib. 4. ULVACEÆ. Uzva latissima, Linza , miniata , crispa. Cet ouvrage de luxe est enrichi de deux vignettes gravées, re- présentant, l’une, le buste d’Imperati, avec des figures allégo- riques; l’autre , la plage d'Herculanum. Les gravures des plan- ches sont exécutées et coloriées avec élégance; mais il en est 254 Botanique. un grand nombre qui représentent des objets trop petits poùr faire chacun le sujet d’une planche jn-folio. Si lauteur en eût réuni plusieurs sur une même planche, il eût satisfait èn méme temps les amateurs et les savans. | 147. OBSERVATIONS propres à éclairer la Physiologie et la Taxo- nomie des Algues; par M. Mexex. (Nova Act naturæ Cu- riosorum; Tom. XIV, p. 427.) Toute plante est le résultat de deux tendances; l’une, qui force la racine à se plonger dans le sol; l’autre, qui appelle vers la lumière les fruits, les fleurs ct les feuilles. Dans les végétaux ébauchés, ces deux tendances se montrent conunce dans les plantes plus parfaites. Une extrémité se divise et se ra- mifie, l’autre porte des fruits, et presque toujours leurs volumes relatifs sont inverses l’un de l’autre. La racine n'ést pas tou- jours cette partie de la plante qui la fixe au sol, car l’auteur a vu des exemples où l’Hempelia mirabilis y était attaché préci- sément par le côté fructifère; une confcrve pousse ses racines dans l’eau même. Dans les conferves non articulées et ramifiées, la racine est la partie la plus divisée et la plus pâle. Dans les ‘conferves articulées et non divisées, c’est le dernier utricule prolougé en une pointe qui, sous l» microscope, paraît garni de ramuscules d’une extrème ténuité. Quant aux plantes de cette famille qui sont articulées et bifurquées, on verra, sion les fait végéter dans un bocal, quil ne se développe point de racine tant que la surface de l’eau n’est pas couverte par la conferve, de facon à produire au fond un certain degré d’obscarité. Cette obscurité existant une fois, la plante se ramifie avec une in- croyable vitesse dans les parties les plus sombres ; souvent il y a commencement de ramification et arrêt subit dès que la branchetrouve la lumière. Ces observations ont été faites sur la Polysperma glomerata. Dans la fructification , remarquons d’abord les changemens que subit Putricule : souvent il se rompt simplement dans le milieu pour laisser échapper les sporules; d’autres fois par un appendice avec une conferve voisine (Ex. : Callithamnium), d’au- tres fois quelques utricules se séparent ct laissent échapper les globules reproducteurs. Enfin, une utricule prend la forme d'une petite bouteille qui crève et laisse échapper des graines, Botanique. | 255 si elle trouve un corps après lequel elle puisse se fixer ; qui s'alonge en pointe, se ramifie, au contraire, si elle nage libre- ment dans l’eau. Les sporules se présentent, tantôt en masses globuleuses, étoilées, bilobées, qui se séparent de leurs pts d'attache, sortent de leurs cavités et donnent naissance à de nouvelles plantes. Ce dernier phénomène se passe de la manière suivante dans la Polysperma glomerata : la masse de sporule forme de petits corps animés d'un mouvement propre, comme les monades; autour d’eux ne tarde pas à se former une mem- brane analogue à du mucus, qui bientôt se confond avec la petite masse; alors cesse le mouvement propre, la nouvelle conferve s’alonge, se fixe aux corps voisins; de nouveaux utri- cules s'ajoutent aux premiers; bientôt viennent les ramifications, etc. Si des sporules se développent dans l’utricule même, alors celui-ci tombe en putréfaction. Dans les Vaucheriées, la fructification observée déja par Tren- tepohl, Nees d’Esenbeck, Vaucher, etc., a lieu sur des individus qui présentent déjà un certain développement, On voit se former à l'extrémité d’une petite branche droite ou recourbée sur le tronc lui-même, ou à l’aisselle des rameaux , une petite capsule sphérique qui se remplit bientôt d’une grande quantité de petits spurules transparens ; alors la capsule crêve, les spo- rules s’en échappent et se répandent dans toutes les directions en augmentant rapidement de volume. Au bout d’un jour ils sont colorés en vert, s’alongent et commencent déjà à se rami- fier. D’autres fois il ya production immédiate de gemmes; une ou plusieurs se groupent à l'extrémité d’une branche de con- ferve, celle-ci laisse échapper les gemmes, qui, séparées ou réunies, semblent aussi s’animer d’un mouvement propre et devenir de nouvelles plantes. | Ce que M. Vaucher regardait comme les galles des con- ferves produire par des piqüres d'insectes, n’est, selon M. Meyen, qu'une réunion de gemmes avortées formant sail- lie sur le rameau qui les contenait. L'auteur croit pouvoir ré-- duire infiniment le nombre d’espèces de F’aucheria qui ont été faites par les auteurs, et il prouve déjà qu’un grand nombre ne sont que les différens états de la Faucheria purs dir L'auteur annonce avoir trouvé dans le lac volcanique de Laach, près d’Andernach, une nouvelle espèce de conferve B, Tone XXIII. — NovemBre 1830. 17 256 Botanique. formant le type d’un genre auquel il impose le nom de Listia, et qu'il caractérise de la matière suivante : & Thallus e filis confervoideis articulatis simplicibus ténérri- mis densissimis éontéxtis. Sporangium tubulosum ramostim 6x membrana hyalina tenerrima constitutum intus massa spora constituante farctim. » L: Crustacea est le notñ spécifique. png : 148. RaPPORTS SCIENTIFIQUES , du D' HENRI Must natu- raliste de l'expédition du Sriavin sous le commandement du captinaine Lürkens, envoyés du Kamtchatka. ( Linnæns janvier 1829, p. 43 et d8.) © rapport. Sur LES DIFFÉRENTES ESPÈCES DE Futus. M: Mertens observa le Fucus pyriferus pour la prémière fois dans lé voisinage des îles Falkland ; il devint très-abondant le long des côtes du Chili, surtout dans la baie de la Concep- tion, et l’auteur le trouva de nouveau sur les côtés nord- est de l'Amérique. Il n’est donc point uniquement habitant des plages cliaüdes, comme le prétendent les auteurs. Dans la baie dé Valparaiso et à la Conception, la mer avait rejeté plusiéurs exemplaires du Fucus gigantesque (Fucus anñtarcticus, Chamisso. D'Urvillæa utilis, Bory St.-Vincent ), qui sert de noutriture à la classe indigente de ces contrées. Le Nor- folksund est d’une richesse incroyable; les F. tomentosüs, floc- cosus ; larix, herbaceus ; asplenioides, costatus , punetatis, ulvoidés , saccatus, vésiculosus, couvrent ses paragés. À Sitchä, M. Mertens croit avoir découvert üne nouvelle espècé d’une longueur démestirée et d’une grande ténuité, qu'il a nommée 7". Lüuthéantus, du nom du brave capitaine de l'expédition. Les Alcu- tiens en font des filets pour pêcher: Le Facus clathrus couvre les mers près d’Unalaschka: l’auteur n’a pas pu découvrir la fructifi- cation de cétte algue qüi entoure les rochers comme üne céinture; ses tiges sont ornées par lé joli F. asplenioides. Au Kamtschatka, il recette le F. Agaram de Turner, dont la figure est très- infidèle. Les frondes sont percés de trous aadtit plus grands qu'ils se rapprochcrt plus de la nervüre; leurs bords Sont si- nueux, cé qui leur donne une apparénce crénelée; la consistance de la feuille est très-cartilagineuse et solide. Une espèce nou- velle, voisinede la précédente à laquelle M. Mertens a imposé pro- visoirement le nom de Fucus cribrosus, lui paraît avoir servi de Botanique. | 257 modèle à la planche de Turner. La dernière espèce, À. pertusus Mert., se distingue de la précédente en ce qu’il n'existe pas dans l’origine de trous formés, mais seulement une dépression qui se perfore par la suite. Son apparence est tout-à-fait celle d’une feuille de chou; elle domine parmi les espèces du port de St-Pierre et Paul. Dans les énvirons d’Illulak, le Fucus escu- lentus se montrait avec toutes ses variétés ; ses feuilles attei- gnaient souvent la grandeur de celles du bananier. Dans la baie d’Awatscha au Kamtschatka, l’auteur signale en- core 3 espèces nouvelles de Laminaires: L. cornucopiæ, L,. damæcornis qui habite sur les tiges du F. chlatrus; la 3° se trouve déjà mentionnée dans l’ouvrage de Turner comme va- riété du Fucus saccharatus, mais mal figurée et encore plus mal décrite. M. Mertens n’eut pas le bonheur de cueillir le Æucus myrica. Il conserve des doutes sur une planche analogue au F. crinilus. | | 2° Rapport. — SUR UNE EXCURSION AU SOMMET NU Waensrayoi, près. de la Nouvelle-Archangel, dans le Norfolksund. Un grand nombre de Fucus, parmi lesquels on remarque les saccharatus, purctatus, floccosus, Larix, mamillosus, gigartinus, ulvoides, couvrent les pierres et remplissent les petites mares de Ja grève qui est couverte par les eaux dans les hautes ma- rées. Le loug du riv age, l’Arenaria peploides, le Glaux maritima, un Juncus qui se rapproche de notre maritimus ; plus loin les Veronica anagallis et serpillyfolia, les Potentilla anserina et ru- thenica, à plantains ,; un Zriglochin, le Dodecatheon et le Peui- cularis asplenifolia. Mais les deux végétaux les plus remärqua- bles sont un Æ/ÿmus avec un épi énorme, et une Bartsia haute souvent de 2 pieds. Une Campanula, un Selinum , quelques au- tres Ombelliefères, le Pisum maritimum, apparaissent à mesure que l’on approche du bois. Les Cochlearia danica, Ranunculus acris, Galium boreale , Geum intermedium, se trouvent dans la méme localité, Les bois se composent de deux arbres de la fa- mille des Conifères dont l’un paraît étre l’analogue du Pinus balsamea de l'Amérique; il atteint une hauteur et une grosseur incroyables. Le Rubus odoratus et le Mimulus guttatus bordent la forêt quirecèle un Mayanthemum nouveau, le Cornus suecica, le Pyrola uniflora ; le Dalibarda fragarioides. Sur les troncs pourris, une Cala, à Ribes, le Rubus spectabilis, un Streptopus, 17, 258 Botanique. la Trientalis,\a Linnæa borealis, la Lathræa Stelleri, et un Vac- cinium dont les fruits se mangent. Sur les bords d’un torrent se trouve le seul Salix de ces contrées: il se rapproche du S. acumi- nata Hoffm. On y rencontre aussi les {quilegia canadensis, Ep.= lobium latifolium,un Poa, un Elymus, une Lupula, ! Saxifraga,un aconit, le Panax horridum. Lorsque l’on commence à s'élever le long des flancs de la montagne, on trouve un TAuya à bois'odo- riférant, la Pyrola secunda, une Convallaria, une V'aleriana qui se rapproche beaucoup de la F. phu.; alors la marche est en- travée par une grande espèce de Pyrola « fruticosa ramosissima habitu azaleæ ». Plus haut l Andromeda tetragona, une Menziesia et un Saxi/raga très-voisin du Sternbergi, couvrent le sol qui porte aussi un Dodecatheon, un Aster , l’ Andromeda polifolia , le Coptis trifoliata, V Azalea procumbens , quelques Ranunculus des Alpes. Enfin les arbres dispataissent tout-à-fait, 1l reste à gravir un rocher presque perpendiculaire. Une Achillæa , un Cerastium, une Pedicularis et une nouvelle Sa rifraga se font jour à travers les pierres. Au retour près d’un marais, on ob- serve les Comarum polustre, Potamogeton natans, Nymphæa lutea, Montia jontana, Menyanthes trifoliata, Hippuris vulga- ris, Juncus subverticillatus ,\’Isopyrum fumanoides sur des troncs d'arbres abattus, et enfin, près de l’établissement, les Chernopo- dium album, Urtica dioica, Erysimum barbarea, Alsine me- dia, etc. 149. MEpIcAGO cORYMBIFERA , espèce nouvelle de l'Allemagne, découverte et décrite par le D° Scamipr. ( Linxnæa, janvier 1829, p. 74.) M. annua, caule adcendente, foliis obovato-cuneatis, apice denticulatis, corymbis compositis densifloris, pedunculis pedicel- lisque glanduloso-pilosis, leguminibus uniformibus rugosis sub- pilosis monospermiis. Cette espèce se place près du Medicago lupulina. Elle a été trouvée dans l’ike d'Usedom, près de Swinemuüunde, sur le litto- ral de la mer Baltique. Outre la phrase spécifique ci-dessus, l’auteur en donne une description détaillée et une figure. 150. SUR LA CROISSANCE JOURNALIÈRE et périodique de quelques céréales ; par E. Mexer, professeur à sit (Linnæa, janvier 1829, p. 98.) - ” Botanique. | a 9 Excité par quelques observations sur la croissance de l’4- maryllis belladona qu’il avait fait connaître dans les Actes de la Société d’horticulture de Berlin , il sema dans plusieurs pots des graines de blé et d'orge, un dans chaque, et choisit après la germination les 3 petites plantes qui présentaient le plus d’é- galité: 6 furent mises à part et observées de deux en deux heu- res depuis le 11 jusqu’au 16 mars. La chambre dans laquelle ils se trouvaient près de la fenêtre, n’était chauffée qu’une fois le matin entre 5 et6 par un poële en faïence. On mesurait tou- jours la plante depuis la base jusqu’à l'extrémité. L'auteur a formé une suite de tableaux où il note l'état du ciel, la tem- pérature, la hautenr de la plante. La comparaison des différens chiffres obtenus le conduit aux conséquences suivantes : l’ac- croissement est plus rapide de 8 heures du matin à 8 heures du soir que pendant la nuit, de 8 heures à 2 heures que de 2 heu- res à 8; dans chaque plante il y a, pour ainsi dire, trois pous- sées et deux arrêts de la croissance dans la journée; la pre- mière poussée dure de 8 à 10 le matin, la seconde, de 12 à 4 après midi; 2 plantes seulement sur 11 qui furent successive- ment mises en expérience, ne croissaient plus rapidement qu'entre 10 et midi. Le tableau placé à la suite contient dans la première colonne les heures auxquelles on a observé, dans la seconde, la quantité de l’accroissement, et dans la 4°, la mar- che du thermomètre; il fait voir que la marche régulière des ‘plantes n’est pas en rapport avec celle du thermomètre ni de la lumière,et qu'il y a là des élémens qui nous échappent, quoique l'influence de la température reste incontestable. 151. FLORE DE LA SÉNÉGAMB1F, où Descriptions, Histoire et Propriétés des plantes qui croissent dans les diverses contrées de la Sénégambie, décrites par MM. GuiLcemin, PERROTTET et À. Ricarn. (Prospectus). . La Sénégambie, ou cette partie de l’Afrique occidentale com- prise entre les fleuves du Sénégal et de la Gambie, est une des régions du globe les plus intéressantes sous le rapport de la végétation. Ses diverses localités présentent des plantes ana- logues à celles de contrées fort éloignées, telles que l'Égypte, ‘la Nubie, l'Arabie, Madagascar , les Indes-Orientales, la Guiane, le Brésil et les Antilles, On y trouve, en outre, une 260 Botanique. foule de végétaux particuliers à cette contrée d'Afrique, végé- taux aussi curieux par leur organisation que remarquables sous le point de vue de leurs usages médicaux et économiques. Au- cun ouvrage d'ensemble n’a été publié sur la Flore du Sénégal, malgré l'intérêt qu'avait dù inspirer la description succincte d’une assez grande quantité de plantes nouvelles dans les ou- ages généraux des botanistes. Un séjour de plus de cinq an- nées, employé à des excursions continuelles dans l’intérieur du pays, a fourni l’occasion à M. Leprieur, pharmacien de la ma- rine, et à M. Perrottet, directeur des cultures du gouverne- ment, de faire non-seulement des observations sur les plantes vivantes, mais encore des collections abondantes de plantes sèches qu'ils ont conservées intactes jusqu’à leur retour en France au mois de juillet 1829. Cette abondance de matériaux, neufs et dignes de l'attention des botanistes ainsi que de toutes les personnes qui s'intéressent aux colonies , permet aujourd’hui d'élever un monument à la science, de produire une Flore sinon complète, du moins très-étendue de la Sénégambie , et dont l'exécution soit digne de l’épaqne actuelle. Forcé, par les devoirs impérieux ge son état, de quitter encore une fois l’Eu- rope, M. Leprieur a laissé toutes ses collections, ainsi que ses notes, à son collègue M. Perrottet, qui a choisi pour collabo- rateurs MM. Richard et Guillemin, que leur position au milieu des riches herbiers et des bibiothagues de la capitale de la France, désignaient comme très-aptes à ce genre de travail. Les moyens Rue et les plus généreux encouragemens ont été fournis aux auteurs par tous les savans et les protecteurs de la botanique à Paris et à l'étranger, parmi lesquels ils signa- lent avec reconnaissance MM. Benjamin Delessert, Desfon- taines , De Jussieu père et fils, De Candolle, Kunth et Delile. Cette entreprise a également été encouragée par le ministère de la marine et par l'administration du Muséum d'histoire natu- relle. La Flore de Sénégambic formera un ou deux volumes grand in-4° avec planches, publiés en 12 à 15 livraisons qui paraï- tront sans interruption tous les deux mois. Les dessins seront exécutés par les artistes les plus habiles, et particulièrement par M. Varthier qui s’est déjà distingué comme peintre d’his- toire naturelle dans plusieurs publications. Les auteurs ne né- Zoologie, 261 gligeront rien pour que la gravure ou la Hthographie soit digne des dessins originaux, Chaque livraison se composera de 5 feuilles de texte grand in-4°, imprimées en caractères neufs par J. Tastu, sur grand- jésus, ct de 8 à 10 planches gravées et lithographiées. Deux livraisons sont en vente, Prix de ehaque livraison, grand in-4° jésus, figures noires, 12 fr. Il a été tiré quelques exemplaires in-4°, papier vélin, figures coloriées avec le plus grand soin, Prix de chaque livraison, 25 fr. On souscrit chez MM. Treuttelet Würtz, à Paris, rue de Lille n° 175 à Strasbourg, Grande-Rue n° 15; à Londres , 30 Soho- square. 152. OUVRAGE À VENDRE, Le Cabinet de Séba, planches coloriées, édition de la biblio- thèque des Infans d’Espagne. 4 vol. in-fol° reliés, dorés sur tranche. Prix, 300 fr, L'ouvrage est entier et bien conservé; seulement quelques-uns des feuillets se détachent. S’adresser à M, Gonzalve Petitpierre à Neufchatel (Suisse). ZOOLOGTIE. 123. CENTURIE ZO0LOGIQUE, où Choix d'animaux rares, nou- veaux ou imparfaitement connus; enrichi de 100 planches originales, dessinées par M. Prêtré, grav. et color. avec le plus grand soin, et accompagnées d’un texte descriplif; par R.-P. Lessox. Livri I, IL, III, EV et V. Paris, 1830; Levrault. (Voy. le Bullet., To. XIX, n° 186.) Nous avons annoncé ayec détail le but et le plan de cet ou- vrage, dont les trois premières livraisons sont en vente. Son exécution parfaite et le nom de M. Lesson, qui a accoutumé les naturalistes à des ouvrages aussi élégans qu’utiles, sont des ga- ges certains du succès qu’obtiendra cette nouvelle entreprise. Nous avons signalé dans l’article cité les espèces qui devaient être comprises dans les deux premières livraisons ; cependant, 262 Zoologie. comme il y a quelques différences dans l'ordre des plaies, nous allons les indiquer. La 1° livr. comprend l’Écureil de Keraudren, le Thylacine de Harris, la femelle de l’'Épimaque royal, le jeune âge de l'Épimaque proméfil, espèce dont nous avons parlé ; au lieu de la planche 4, destinée à l’'Épimaque proméfil, on a donné par avance la pl. 8, qui représente le Martin-Pêcheur Brama, 4/- cedo atricapilla Lesson, oiseau brillant de Ceylan et de la presqu’ile de Malaca. Buffon , PI. Enl. 673, en a donné une médiocre figure sous le nom de Martin-pécheur de la Chine. La 2° liv. comprend le Tijuca noir, l’Helix Radama, qui est notre A. Lanx (1), l'Anis de Làs Casas ; le Couscous Oursin , Phalangista ursina T'em., et le Pic du Mexique , Picus badioi- des Lesson , belle espèce qui a des rapports marqués avec le Picus badius de sir Raffles. : La 3° livr. contient une bonne figure du Macroscélide type décrit depuis peu par M. Isidore Geoffroy-St.-Hilaire , et dont M. Lesson reproduit la description étendue et fort intéressante. Les autres espèces de cette livraison sont : La Cétoine de Duméril , Cetonia Dumerilë, de la Nouvelle- Guinée, fort belle espèce d’un vert d’'éméraude. L’Holothurie radieuse , Holothuria radiosa. Cette espèce, qui a ordinairement 2 pi. de long, a été décou- verte dans les mers qui baignent le Coromandel par M. Reynaud. La Perruche à bandeau jaune, Psittacus aurifrons Less. Elle provient de la Nouvelle-Hollande. La Cyanée aux beaux cheveux, Cyanea caliparea , Reynaud; de la rade de Pondichéry. | Les espèces figurées dans la 4° livraison sont d lé les oi- seaux suivans : 1° l’Épimaque Proméfil, femelle, de la Nouvelle Guinée; le Cacique Mantézuma Lesson, très-belle espèce du Mexique; le Grimpart Canivet ( Xenops Canivet Lesson }, du Brésil; puis un Céphalopode, l'Onychotheute de Fleury, dé- couvert par M. Reynaud dans l'Océan Atlantique; enfin la Cé- phée de Dubreuil, jolie méduse due au même naturaliste : elle vient de l'Océan indien. La 5° livraison comprend le not Othello Lesson, _ (x) C’est par erreur que M. Lesson dit que peut-être c'est notre Aer lix magnifica, | Zoologie. 263 des forèts du Brésil, espèce qui paraît très-rapprochée du 7, niger de Suchs, Zool. journal numéro 4°; le Rhizostome fulgide Reynaud, de la rade False-Bay au Cap de Bonne-Espérance; le Dicée noir, mäleet femelle, Lesson, petit oiseau de la Nouvelle- Guinée; le Mérulaxe noir Lesson, oiseau que l’on soupçonne habiter le Mexique; enfin le Nhiétone rose, jolie méduse découverte par M. Reynaud. L'élégance et la précision des figures, la variété des espèces , leur intérêt et les soins qu'apporte M. Lesson dans toutes les parties de cette collection, la rendent de plus en plus recom- mandable aux veux des naturalistes. F, 154. OBSERVATIONS SUR LES QUADRUPÈDES. TROUVÉS DANS LE Haur-Caxapa , entre York et le lac Simcoé, ayant pour but de faire connaître la distribution géographique de ces ani- maux, et de décrire quelques espèces nouvelles à cette con- trée; par le D° Garrper. Avec fig. (Zoological Journal ; n° XVIII, p. 207). L'auteur indique la localité précise des espèces sufYantes, en faisant des observations intéressantes sur plusieurs d’'en- tr'elles. Vespertilio pruinosus et subulatus ; Sorex Forsteri et alpoi- des; Scalops canadensis; Ursus americanus; Procyon lotor; Puto- rius vulgaris, erminea et vison ; Mustela Martes et canadensis; Mephitis americana; Lutra canadensis; Canis lupus griseus, fulvus et argentatus; Felis canadensis; Castor fiber; Fiber zibethicus ; Arvicola riparius et Gappert; Mus decumanus et musculus ; Cricetus myoïdes ; Meriones labradorius; Arctomys empetra; Sciurus Lysteri, Hudsonius, niger et /eucotis; Pte- romys volucella; Lepus americanus; Cervus leucurus. Les espèces indiquées en caractère italique sont nouvelles. Nous allons en transcrire les phrases spécifiques : Sorex talpoïdes : queue arrondie, de la longueur de la tête ; oreilles couvertes d’un poil très-court ; yeux très-petits et en- tourés d’un cercle de peau nue; dessus du corps d’un gris brun très-foncé ; dessous de même couleur , seulement un peu moins foncé. Longueur, depuis le sommet du museau jusqu’à l’origine de la queue, 4 1/2 pouces; long. de la queue, 1 pouce. Habite de préférence les lieux marécageux, 264 Zoologie. Arvicola Gapperi Vigors : queue ayant plus de la moitié de la longueur du corps; oreilles courtes arrondies ; le dos et lé dessus de la tête châtains ; les flancs ct la face d’un brun-jau- nâtre; le ventre Bd atinttet la gorge et le menton cen- drés. Longueur, sans la queue, 4 pouces; longueur de la queue, 1 # po. Commune dans les bois, le long des bords es- carpés des rivières. | Cette espèce diffère de l’4rv. noveboracensis Richardson, en ce: cb a les oreilles plus développées. Elle est probablement la même que celle qui a déjà été signalée trop VAPRPRERE Fu Raffinesque. Cricetus myoides. Queue plus longue que le corps; yeux et oreilles grands ; la moitié supérieure du corps. d’un brun-noï- râtre mélé d’un peu de roux ou dejaunâtre; la moitié inférieure d’un blanc pur. Longueur totale, la queue non .comprise, 3 3/4 pouces; long. de la queue 3 1/4 po. Ce joli petit Hamster fait son nid soit dans les haies soit dans les granges ; il monte facilement sur les arbres, se fait des provisions, sans toutefois rester inactif pendant l'hiver; il suit fréquemment la trace des troupeaux pour ramasser les graines non digérées qui se trou- vent dans leur fumier. | Sciurus leucotis : queue plus longue que le corps avec la tête ; oreilles blanches ; la couleur du dessus du corps est un mélange de blanc, de noix et d’ocre; le dessous est blanc-grisâtre ; queue bordée de blanc. Long. totale , sans la queue, 12 po; long. de Ja queue, 13 po. Peu commun. Toutes ces quatre espèces sont figurées. L'auteur donne en outre la figure du Sorex Forsteri de Richardson, et rectifie une erreur qui avait échappé à ce savant; en effet la première machelière est plus large que les deux suivantes et non pas plus étroite, ainsi que l’avait dit Richardson. 15b..SUR LES CHANGEMENS DE FORME QUE SUBIT LE CRANE DE LA LOUTRE COMMUNE PAR L’ACE. — Mém. présenté à la réunion des savans allemands à Heidelberg, en 1829; par M. Ber- THo1p, à Gœttingue. (/sés; 1830, cah. V, VI et VII, p. 5go, Avec fig.) Les différences que présentent les crânes de la jeune loutre et de l’animal adulte sont trés-frappantes, surtout pour ce qui Zoologie. 265 concerne les os du front. Dans le jeune animal, èn effet, les frontaux sont larges et étendus, tandis qu'ils se rétrécissent considérablement à mesure que Ti âge avance; et comme les frontaux forment la cavité des lobes olfactifs, FE en suit que le volume de ceux-ci doit proportionnellement diminuer avec les aunées. Dans le jeune âge, les pariétaux donnent au erâne une forme arrondie ; mais cette forme disparaît chez les adultes; le crâne devient plus anguleux, plus large à sa base; la suture sa- gittale s'élève en crète; la suture lambdoïde devient également proéminente et fait saillie au-dessus de l’occipital, La dimension de ce dernier augmente avec l’âge; le trou occipital qui est en- foncé chez les jeunes , ressort davantage et acquiert des bords saillans dans l’âge avancé, L’ethmoïde est presque tout aussi développé chez les jeunes animaux que chez les vieux ; il en est de même des os propres du nez. Les malaires s’écartent consi- dérablement de la tête avec l’âge, et se prolongent à mesurc. On observe en général, ajoute l’auteur, que le crâne de l’a- nimal adulte à la plus grande analogie avec celui du phoque, et que le crâne du jeune animal ressemble à celui du putois. 196. SUR LA REPRODUCTION DE LA LOUTRE COMMUNE ; par M, Scnorrky. (sis; 1830, n° III, p.312.) Il résulte de l’observation de l’auteur que la loutre fait des petits à toutes les époques de l’année indistinctement , comme cela a lieu chez le chien. 157. SUR QUELQUES PARTICULARITÉS RELATIVES A L'HISTOIREX NATURELLE DU KANGUROO; par A. COLLIE. ( Zoologicaljournal; n° XVIII, p. 238.) Celle de ces particularités qui mérite le plus de fixer notre attention, se rapporte à la manière dont les petits passent de Vutérus à la poche de la mère. L'auteur rapporte le témoi- gnage de M. Success, qui a observé une femelle de Kanguroo pendant l'acte même de la parturition : la mère était couchée sur le côté, un peu inclinée vers le dos; alors un fœtus très- petit a été expulsé par les organes génitaux : aussitôt après, le petit animal a commencé à ramper vers l'ouverture de la po- che, en se comportant dans son mouvement de progression à-peu-près comme une limace. ist Ds 266 Zoologie. 158. DESCRIPTION DE L'ORGANE MAMMAIRE DU KANGUROO; par J. Morcan ,avec 7 planches gravées. ( Transactions of the Linnean Society, vol. XVE, 1°° partie, p. 61.) L'auteur commence par décrire l'organe mammaire d’une jeune femelle encore vierge; à cet âge les deux mamelons infé- rieurs (il y en a 4 chez le Kanguroo ) ne paraissent pas encore, à leur place on ne voit qu'un petit orifice semblable à l’ouver- ture d’un crypte. Mais lorsqu'on ouvre la peau et qu'on met les glandes mammaires à découvert, on trouve que le mamelon existe intérieurement et qu’il est renfermé dans la glande mam- maire inférieure; il est alors peu développé, et, par l’effet de la pression, on peut le faire sortir et saïllir au dehors, comme on refoulerait un doigt de gant qui aurait été renversé en de- dans. Dans l’état virginal, ces mamelons n’ont que trois quarts de pouce de long, et ils occupent presque toute l'étendue de la glande dans laquelle ils sont situés; leur extrémité libre est terminée par une petite papille conique. D’après l’auteur, c'est pendant la première grossesse que les deux mamelonsinférieurs se renversent en dehors, pour ne plus rentrer à aucune autre époque de la vie. De chaque côté la glande mammaire est dou- ble ; elle consiste en deux lobes d’inégale grosseur , appliqués l’un contre l’autre; le lobe supérieur , qui est le plus petit, est destiné au mamelon supérieur; ce dernier est toujours visible chez les jeunes individus non encore fécondés. Après avoir décrit ainsi l’état de l'appareil mammaire dans le jeune âge, l’auteur communique le résultat de la dissection d’une femelle adulte, qui, au moment qu'elle fut prise, nourrissait un fœtus parvenu à mi-terme. Dans cette femelle, le panicule charnu qui recouvre le devant du corps, était très développé, et disposé en forme de sphincter autour de l’orifice de la bourse. L’extrémité postérieure du même panicule se prolongeait au- delà du pubis jusqu’au cloaque, pour se confondre avec le muscle constricteur de ce dernier. Ii résultait de cette disposi- tion anatomique que les contractions du panicule charnu de- vaient rapprocher l’une de l’autre les ouvertures de la bourse et du cloaque. En enlevant le panicule charnu, on tombe sur une paire de muscles, dont les fonctions n’ont pas encore été bien détermi- Zoologie. 267 néés jusqu’à présent. Ils sont de forme triangulaire et s’atta- chent par un des angles à la partie postérieure du bassin; de là ils vont en s’élargissant couvrir la partie inférieure de l’abdo- men, et se rencontrent à la ligne blanche où ils s'unissent. Les fibres de chacun de ces deux muscles forment deux couches, dont l’une antérieure et l’autre postérieure; c’est dans l’inter- stice de ces couches de fibres que se trouve située la glande mammaire. On voit donc queles muscles dont il s’agit ici for- ment une espèce de ceinture et que, par leur contraction, ils peuvent non-seulement serrer de toutes parts les glandes mam- maires, mais encore les presser contre cette partie des parois abdominales qui est soutenue par les os marsupiaux. M. Morgan pense que ces os ont pour usage de servir d'appui aux viscères contenus dans le bas-ventre, parce que le bassin très-petit dans les Kanguroos, ne pourrait pas les soutenir suffisamment. Un autre usage qu'il leur attribue, c’est deservir de point résistant aux muscles cempresseurs des glandes mam- maires : ce sont les muscles dont nous venons de parler. A la faveur de cette disposition les mères peuvent faire jaillir le lait dans la bouche des petits qui, dans les premiers temps de leur vie extra-utérine, sont sans doute bien trop faibles pour pou- voir attirer le lait par la succion. Voyez à ce sujet le Tom. XXII, page 322, de ce Bulletin, où nous avons décrit une orga- nisation analogue chez le marsouin. L'auteur pense qu’il n'y a que l’inférieure, c. à. d., la plus grande des deux glandes mammaires qui sécrète véritablement du lait, et que par conséquent les petits ne s’attachent qu'aux mamelons qui partent de ces glandes. Ces mamelons sont en- tourés d’une gaine de fibres musculaires destinées à exprimer le lait des canaux lactifères. M. Geoffroy-Saint-Hilaire a déjà reconnu l'existence et l’usage de cette gaine musculaire. En de- dans de cette dernière, entre elle et les conduits lactifères, se trouve un plexus veineux qui acquiert un grand développement pendant l’allaitement. Dans la femelle adulte, comme dans le jeune âge, l'appareil glandulaire est également double, et la glande supérieure est aussi la plus petite. Le mamelon propre à cette glande possède seulement quelques traces de fibres musculaires, et le plexus veineux y est peu développé; l’auteur 268 Zoologie. le compare aux mamelons surnuméraires qu'on observe chez d autres Maminiifères. Buria amie His! -" SUR L'EXISTENCE DE. CANAUX PÉRITONÉAUX. CHEZ LA. xE- MELLE DU Kancuroo, et sur plusieurs auters circonstances nouvelles de l’organisation sexuelle des Marsupiaux; par M, Geoffroy-Saint-Hilaire. Mém. lu à l’Institut le 15 nov. 1830. ( Gazette médicale de Paris; 20 nov. 1830.) Un Kanguroo Thétis (1) femelle, né en septémbre 1828, au Muséum d'histoire naturelle de Paris, est entré en amour au commencement du mois de novembre dernier. Voulant sans doute se soustraire à la poursuite persévérante et pour lors incommode de son mâle, il a franchi les barrières de son parc; l'animal ne füt point repris, mais blessé à mort. L'auteur a donc saisi cette occasion pour faire quelques nouvelles obser- vations sur un être chez lequel toutes les fonctions s’annôncent comme placées sous lés plus étranges anomalies. Depuis long- temps il avaitsongé aux cotiditions organiques desquelles pour: rait dépendre la naissance prématurée des jeunes Kanguroos , ét aucune des recherches anatomiques faites jusqu’à ce jour ne l'avait satisfait. Occupe de cette idée, et l'esprit d’ailleurs frappé d’un fait que rapporté Sir Ev. Home, léquel avait appris de ses correspondans à la Nouvelle:Hollande que l'intérieur des organes sexuels était, chez les femelles, baigné d’air atosphés rique, M. Géoffroy réclama l'assistance du D'°Martin de Saint. Ange ét l’engagea à voir si dans le Kanguroo qui venait de suc- comber, il ny avait pas dés canaux péritonéaux comme dans les Crocodiles et les Tortues. M. Martin ne chercha ‘pas lonig- temps, et les trouva ouverts au fond de l’utérus, en dédans de de deux boutons, en quoi consistent les cols utérins des deux ad-utérums : ces canaux débouchent dans l'abdomen, près et au côté interne des racines de chaque ad-utérum. Ainsi, dit l’auteur en se résumant, jai découvert des conduits amenant l'air jusque dans l’abdomen, et, considération d’une grande importance, l’amenant sur les ovaires. J'ai vu desovaires (x) Le nom de Téthis a été donné par M. Fréd. Cuvier à ce kanguroo, espèce nouvelle rapportée vivante par M. le éommandätit Rougainville fils , au retour d’un voyage de découvertes que fit ce célèbre marin sur une frégate de l'état, la Téthis, Zoologie. 269 formés comme ceux des oiseaux ; des ovules en très petit nom- bre, mais gros alors; des ovules de toute taille, et le dernier plus gros et en oulre boutonné, comme est l’ovule des mammi- fères ordinaires , quand, dans l'utérus, il est parvenu à son de- gré de maturité ; et prêt à fournir un premier état d’embryon. Jai trouvé à bien distinguer les ad-utérums du corps utérin central : ceux-là ont une membrane noire qui en tapisse l’inté- rieur. J’ai aperçu une bourse près et un peu en dedans de la marge de l'anus; elle est entièrement semblable à cette, bourse singulière que Fabrice d’Aquapendente avait lepremier aperçue chez les oiseaux, et qui a été appelée de son nom bursa Fa - bricit. En raison de son ampleur on lui a cherché un usage important. Ce n’est autre chsose qu’une répétition de la bourse préputiale du pénis des mâles. Il est vrai qu’elle présente cette circonstance bizarre, qu’elle reste volumineusealors mênr que le clitoris est extrémement petit. Dès-à-présent, continue l’auteur, Pusage des os marsupiaux est trouvé; il se rapporte à l'entrée de l'air qu'il favorise vers le méat anal, en grandissant la capacité de l’abäomen. Le vide fait par ces os, jouant en ce lieu le-rôle d’un sternum, fait que l'air pénètre dans les organes sexuels et dans l’abdomen, par le ressort de son élasticité propre. On aurait pu croire que, comme chez les Tortues et Lx Cro- codiles, les canaux péritonéaux se rencontreraient dans les deux sexes; mais au moment où l’auteur s’occupait de l’anatomie de la femelle, le mâle s’est mis à gambader et à aller se frapper si rudement contre les parois de sa loge, qu'il a suivi de près cette même femelle. M. Geoffroy, aidé de M. Martin, s’est aussitôt liyré à linvestigation la plus attentive pour trouver aussk les mêmes canaux chez ce mâle; mais tous leurs efforts ne leur ont rien fait apercevoir. 160. SyYSTEMATISCHE DARSTELLUNG DER FORTPFLANZUNG DFR Vorcez Euroras. — Exposé systématique de la propagation des Oiseaux d'Europe, avec les figures de leurs œufs; par F. AL. THrenNEMANN, en commun avec MM. Brenn et G. A. W. THienemann. 3° Section, Granivores, Gr. in-4° de 96 pages avec 4 pl. color. Leipzig, 1829; Barth. ( Voy.le Bulletin, Tom, XVIII, n° 172.) | 250 Zoologie. Nous annoncçons aujourd’hui la 3° livraison de ce bel ouvrage. Les auteurs suivent toujours la même marche que pour les li- vraisons précédentes, c’est dire qu’ils s'abstiennent de toute description des caractères zoologiques pour ne s’en tenir qu’à ce qui a trait aux amours des diverses espèces, à leur nidification, à la ponte, à la forme ct à la couleur de leurs œufs. Ce qui ajoute à la valeur de l'ouvrage, c’est qu'on voit exposés en tête de chaque famille d'oiseaux, les caractères généraux que cette famille présente, soit sous le rapport de la nature des œufs , soit sous celui de la construction du nid. Les espèces dont il est question dans cette 3° livraison, sont les suivantes : Parus major, cœruleus, ater, cristatus, palustris, lugubris, sibiricus, cyanus, bicolor , caudatus , biarmicus et pendulinus. Emberiza melanocephala, citrinella , miliaria, schæniclus, hortulana , rustica , cirlus , cia , Lesbia, nivalis et Lapponica Loxia pythiopsittacus et curvirostra. Pyrrhula enucleator, roseu, erythrina, vulgaris, caudata. Fringilla coccothraustes,chloris, petronia,domestica,cisalpina, hispanica, montana, serinus, cælebs, montifringilla, nivalis, cannabinu, montium, citrinella, spinus, carduelis et linaria. Cuculus canorus et glandarius. Picus martius, viridis, canus, major, leuconotus , medius, minor et tridactylus. | Yunx torquilla. Sitta europæa. Certhia familiarts. Tichodroma phænicoptera. Upupa epops. Merops apiaster. Alcedo ispida. Hirundo rustica , urbica , riparia ct rupestris. Cypselus alpinus et murarius. Caprimulgus europæus et ruficollis. Columba palumbus , œnas , livia et turtur. Tetrao. urogallus , Mmedius, tetrix , bonasia, scoticus ,-islan- dorum , helveticus , lagopus et albus. | 161. HISTOIRE NATURELLE DES POISSONS D'EAU-DOUCE DE L’Eu- ROrE , Ou Description anatomique et historique des poissons | | Zoologie. | 271 qui habitent les lacs et les fleuves de la chaîne des Alpes et des rivières qu’ils recoivent dans leur cours; par L. Acassiz. petit in- fol. avec pl. Munich, 1830; Cotta. ( Prospectus. ) L'ouvrage que M. Agassiz va publier, et dont nous avons quelques planches sous les yeux, paraît devoir surpasser en beauté tout ce qu’on a encore fait en ce genre. Une faune dé- taillée des poissons de l’Europe centrale ne peut manquer d’in- téresser vivement tous les naturalistes, d'autant plus qu’elle est faite par.un auteur qui s'est voué depuis long-temps à cette partie de la zoologie. L'ouvrage sera d’une utilité d’autant plus générale que le texte paraît séparément en français et en alle- mand. Le tout sera disposé par familles naturelles, dont cha- cune ser: le sujet d’une monographie particulière. Chaque monographie commencera par l'indication des caractères exté- rieurs généraux et des principaux traits d'organisation de la famille, avec un tableau synoptique des genres. Après l’exposi- tion des traits caractéristiques de chaque genre, l'auteur don- nera l'anatomie de l'espèce du genre la plus remarquable. Les considérations générales seront rejetées à la fin de l'ouvrage. Outre la principale figure qui représentera chaque espèce de profil, il y aura sur la même planche la coupe trausversale etle contour du corps vu d’en haut. M. Agassiz a examiné au micros- cope les écailles des différentes espèces et les a toutes fait re- présenter grossies ; elles offrent des caractères précieux quoi qu'on les ait négligées jusqu'ici. Les descriptions seront acom- pagnées d'observations sur la distribution géographique, Îa manière de vivre, les mouvemens , le frai, le développement, la pêche , etc. É Une comparaison soigneuse des espèces, surtout de celles de différens bassins, a souvent fait découvrir à l'auteur des diffe- rences spécifiques très marquées. D’autres fois des espèces éta- blies antérieurement d’après un examen superficiel, comme parmi les truites, ont dù être supprimées. La tâche la plus difhcile à remplir, que l’auteur se soit im- “posée dans le cours de son travail, était celle de faire peindre toutes les espèces sur le vivant, pour fixer enfin les couleurs naturelles de nos poissons. Outre les espèces, il a fait représen- B. Tome XXIII, — Novemere 1830. 18 273 Zoologie. ter, autant que cela est nécessaire, les variétés Jocales et celles d'à âge et de sexe. nr détails anatomiques seront décrits et figurés pour une espèce au moins par famille; de plus il sera donné le squelette d’une espèce de chaque genre, ce qui fournira de nouvelles res- sources à l'étude des pétrifications. | L'ouvrage aura 180 planches in-folio; il paraîtra en 10 livrai- sons, de 3 en 3 mois, chaque livraison accompagnée de 10 à 12 feuilles de texte. 67 planches sont destinées à l’anatomie. Prix de la livraison coloriée, 18 fl.; de la liyr. en noir, 9 fl. 162. DESCRIPTION D'UNE NOUVELLE ESPÈCE DE POISSON DES CÔTES DE LA GRANDE-BReTAGNE; par le capitaine Tu. Browx. … (Ædinb. jourr. of natural and geog graph, science ; n° VI, mai 1830 , p. 99, avec 1 fig, color.) Platessa carnaria : tête large, formant le tiers de la longueur du poisson (la queue non comprise ) ; yeux à droite; iris oran- gée;, membrane nictitante verte; en arrière des yeux; la tête est couverte de petites écailles épineuses. Le corps est ovale; la face supérieure couverte d’'écailles très-petites, lisses ; de couleur de chair, avec des taches rosées irrégulièérement dis- posées. Les nageoires dorsale et anale sont garnies d’une série d’aiguillons pointus qui vont jusqu’à l’origine de la queue. La face inférieure est douce, convexe et d’un blanc argentin. Lon- gueur 5 pouces et dat: largeur 3 pouces et quart. Cette es pèce a été prise avec des flets , à Prestoapans. 163. NOUVEAU POISSON DE LA MER ADRIATIQUE { Scyplius cul- trérostris ; par M. MicmamezLes. (Zsts ; 1830, cah. 111, p. 252.) L'après M. Risso, il y a einq espèces de Scyphius dans la Méditerranée, savoir : le Sc. fasciatus, papacinus, violaceus, annulatus et lit'oralis, À ces cinq espèces M. Michahelles en ajoute une nouvelle, prise dans l’Adriatique près de Trieste, et qui se rapproche du Sc, wiolaceus: en voici les caractères, Sc, cultrirostris : corps très-grèle , assez arrondi, un peu plus épais que le tuyau d’une plume de corbeau, se. terminant sue- cessivement en pointe en arrière, en haut un pli entané peu marqué s'étend depuis la tête jusqu’à la dorsale; en bas un pli emblable s'étend jusqu'à l'anus, Fête petite ; yeux grands, bec Z oologie. 273 court; tout le corps couvert d’écussons irréguliers, peu dis- tincts. 164. DES REINS CHEZ LES MOLLUSQUES, et de l'acide urique qui | est scérété par plusieurs de ces animaux ; par L. L. Jacorsow. (Det kong. danske Pidénskab. selskabs naturvidenskab, 0g mathemat. Afhandlinger ; vol. TIL, p. 324.) I résulte des observations faites par l’auteur, que l'organe sécréteur de la viscosité, ou ce que d’autres naturalistes appel- lent le sac calcaire , remplit chez les escargots les fonctions de reins ; l'analyse chimique de la matière secrétée par cet organe y à fait découvrir de l'acide urique, de l’ammoniaque, un sel calcaire et de l’eau. Les expériences ont été faites avec le grand escargot (Helix pomatia.) Dans aucune autre partie ni aucun liquide de lanimal l’auteur n’a plus pu découvrir une trace d'acide urique. Or , comme dans les animaux supérieurs les reins sont le seul organe qui, dans l’état de santé, sécrète de l'acide urique, et comme je sac calcaire des escargots a beau- coup d’autres rapports anatomiques avec des reins, M. Jacobson en conclut que ce sac représente les reins, et que cela doits’en- tendre de tous les mollusques qui en sont pourvus. 165. MONOGRAPHIE DES CÔNES DE L’AMÉRIQUE Du Norp, et des- cription de trois espèces nouvelles ; par J. GRE£EN. ( Trans- “actions of the Albany iastitule ; vol. , juin 1830, n° 4, p. 121 ,avec fig. color.) ‘Les espèces mentionnées par l’auteur sout les Corus mus Bruguière, leucosticus Gm., Pealii, mamillaris, marylandicus et deluvianus. Cctte dernière se rapporte à la figure 7,1. 337 de l’Enc. méth. Le C. Pealii a été trouvé par T. R. Peale sur les côtes de la Floride; il est petit, blanchâtre, marqué de quelques taches fauves; la spire élevée et pointue , à bords saillans ; le corps de la coquille marqué de sillons transverses, réyuliers. Le C. mamillaris, trouvé par le même naturaliste dans la même contrée; blanc-jaunâtre ; spire déprimée et terminée par une espèce de bouton arrondi. Long 2 pouces. Le C., mary landicus est une espèce fossile trouvée par 3. Finch; 18, 274 Zoologie. | coquille pyriforme, avec 8-10 sillons près de la base; spire élevée, pointue. 166. Les ESPÈCES DU GENRE DoriumM DEs Erars-Unis; par J. Green. ( Transactions of the Albany institute; vol. I, n°1v, p.131, avec fig.) L'auteur mentionne 4 espèces, les Dolium Perdix L., olea- rium L., zonatum et plumatum. Ces deux dernières sont nou- velles. Le D. zonatum a été rapporté de la mer Pacifique par C. S. Stewart; il se distingue par une vingtaine de côtes en forme de zônes brunâtres, traversées par queqlues lignes blanches près de l'ouverture; long. 5 pouces ; larg. 3 pouces et demi. Cette espèce est seule figurée. | Le D.plumatum, voisin du D. Perdix, se distingue de ce dernier par la profondeur des sutures de la spire, par l'absence de callus et l’épaisseur de la côte le long de la face interne de la lèvre. 167. DESCRIPTION DE CINQ ESPÈCES DE COQUILLES DE LA GRANDE: BreTaGne; par le capitaine Th. Brown. (The Edinb. journ. of natural and geographical science ; n° 1, p. 11,) Avec fig. color. _ 1° Anatina brevirostris, espèce nouvelle , trouvée par M. Ja- mes Gérard dans le détroit de Forth, et pouvant former avec V4, longirostris de Lamarck une section particulière du genre. 2° Cyclas fontinalis Drap. , trouvée par le même naturaliste dans le lac de Duddingston. 3° Crassina ovata, espèce nouvelle, trouvée par H. Witham, près d’Helensburgh, à l'embouchure du Clyde, et ayant une grande ressemblance avec le C. scotica, dont cependant elle diffère en ce qu’elle est plus ovale, plus forte, qu’elle a les im - pressions musculaires du double plus grandes et la dépression cordiforme plus longue et plus profonde. 4° Crclostoma marmorea, espèce nouvelle, couverte de taches rouges brunäâtres, en forme de zigzag , et distincte du C. elegans , avec laquelle elle a du reste beaucoup d’analogie, en ce qu’elle est entièrement dépourvue de stries, qui sont trés- marquées dans cette dernière. Zoologie, 27 5° Helix vitrea, espèce nouvelle, trouvée par J. Gérard sur un vieux mur de la montagne dite Corstorphine; elle res- semble à l'A. rites, mais elle fait un plus grand nombre de tours , elle est plus épaisse, et a les tours plus comprimés vers le sommet. | 168. Sur L'ORGANISATION Des INFUsOIRES ; par M. EHRENBERG. (Isis, 1830, cah. IT, p. 168 ; — et cah. VIIL, p. 758 ) (1). : Jusqu'ici on avait cru que la plupart des infusoires avaient une structure bien simple ; mais plusieurs années de recherches ont convaincu l’auteur qu’ils jouissent tous d’une organisation assez compliquée. Les espèces qu’il a observées appartiennent aux genres Trichoda, Vorticella, Kerone , Paramæcium , Kol- poda, Trachelius, Vibrio, Enchelys, Cycüidium et Monas. Dans tous ces animalcules, on observe pour le moins une bouche et un estomac; et dans plusieurs même, dit l’auteur, il y a plus de 50 estomacs, qu’ils peuvent remplir et vider chacun isolément. Depuis Müller, on avait toujours pris ces estomacs pour des ovules ou pour d’autres infusoires plus petits que l’animal au- rait avalés. Mais M. Ehrenberg s’est servi d’un moyen très-sim- ple pour se convaincre du contraire: il a coloré avec différentes substances ( avec de l’indigo, du carmin, etc.) l’eau dans la- quelle ces infusoires vivaient, et il a vu qu’au bout d’une ou de deux minutes, ils avaient rempli un ou plusieurs de leurs esto- macs avec le liquide coloré. Ce phénomène peut surtout être bien observé chez les vorticelles, le Xo/poda cucullus, le Cy- clidium glaucoma. L'auteur s'est servi d’un microscope de Chevallier, et généra- lement d’un grossissement de 800 fois en diamètre. Il offre les résultats de dix années d’observations, qui sont d’autant plus sûres que l’anatomie des mollusques de la Mer-Rouge l'avait ac- coutumé à l’usage des microscopes et des micromètres. Le nombre des espèces d’infusoires qui ont été observées pen- dant son voyage (avec MM. de Humboldt et Rose), entre la mer Caspienne, l'Oural et l’Altaï, a été de 113, parmi lesquelles (1) M. Ehrenberg vient de publier sur ce sujet un petit ouvrage al- lemand, accompagné de 8 planches, ayant pour titre : Organisation, classification et distribution géographique des infusoires en Afrique et dans le nord de l'Asie, 296 Zoologie. | N° 168 8 constituent des genres nouveaux. Sur cenombre d' espèces, 31 appartiennent à l’Europe, et 82 à l'Asie; mais de ces espèces recueillies en Asie, deux tiers s observent également dans l'Eu- rope centräle. Le Xolpoda cucullus paraît l'espèce la plus géné+ ralement répandue : M. Ehrenberg l’a trouvée depuis le mont Sinaï jusqu’à Dongola, près de Berlin, à St:-Pétérsbour£, dans le nord de l’Outal et du pied de l’Altaï. Lans les miries de Si- es Soimonofskoi.et le Schlangenberg ), on trouve trois es- pèces de monades, et encore le Xo/poda cucullus à 56 toises de ; profondeur, dans des lieux entièrement privés de lumière. Les infusoirés paraissent varier plus d'Europe à Dongola que de l’est à l’ouest, de Berlin à l’Altaï. Lés eaux saléés des steppes asiatiques ne présentent pas des formes très-particulières. La rosée, examinée avec le plus grand.soin au milieu .des déserts de l'Afrique, n’a pas offert d’infusoires, tandis que huit espèces fourmillent dans les puits de l'Oasis de Jupiter Ammon. Les recherches faites sur les infusbires, pendant le dernier voyage de M. de Humboldt, s'étendent sur plus de 50° de longitude et 14° de latitude. | M. Ehrenberg adopte une nouvelle classification fondée sur l’organisation intérieure des infusoires ; il discute les genres qui avaient été établis d’après d’autres principes, et il trouve. que les animaux de la même espèce ont été, dans les différens stades de leur accroissement, selon qu'ils étaient à jeün ou qu'ils avaient mangé, décrits comme des genres distincts. M. Ehren- berg a vu souvent sortir les infusoires de l’œuf, et aucune ob- servation directe ne l'a conduit à admettre ni une génération spontanée ni une agglomération d’infusoires pour former des rudimens végétaux et animaux. Il affirme que les Bacillaires, surtout le Closterium lunula Nitzsch et le CZ. acerosum, offrent, vers les deux extrémités de leur corps, des pieds sous forme de petites papilles, au moyen desquelles seules la progression pa- raît avoir lieu. Il a compté sur quelques espèces 12 pieds ou appendices de chaque côté, et 20 chez d’autres; ces organes sont dans un mouvement continuel. Selon lui, le corps mobile dé l'intéricur des Brachions h’est pas ün cœur, cominé le pense M. Bory de St.-Vincent, et ainsi que l'avait déjà dit Corti : il est de l'avis de M. Nitzsch, qui régardé ce corps comme un appareil masticateur, Pour la première fois, il à observé que tous les Bra- Zoologie. 27 | chions, un groupe entier des Furculaires et Îles Megalotrocha de M. Bory possèdent 1—12 yeux. Il signale comme une.erreur l'opinion de Savigny, qui avait comparé la structure des infu- met les plus grands ét les plus composés à celle des Ascidies. Ïl n’a pas vu de circulation dans le Paramæcium aurelia, comme, Grüithuisen, ct il doute de la justesse des observations de ce savant. L'auteur pense que tous les infusoires se déplacent pendant leur vie, qu'ils cherchent et saisissent leur proie, et qu'ils se nourrissent de substances solides. 11 croit aussi qu'ils se nour- , rissent seulement par la bouche et non point par absorption cutanée; car, lorsqu'on les fait vivre dans des liquides colorés, leurs estomacs se remplissent, mais la peau reste transparente sans se teindre. ( Toutes les fois qu'on veut les observer dans une eau colorée, il faut avoir soin de choisir une matière colo- ranfe qui ne soit point préparée avec une substance métallique, comme du plomb p. e., sans quoi ils périraient aussitôt ), Les infusoires présentent toujours une cavité digestive, pourvu que leur extrême petitesse n'émpêche point de les bien observer; Dans les Monades, il y a une bouche, souvent garnie de cilsÿ qui aboutit à 2—6 sacs stomachiques. Il est très-probable, dit l’auteur, que les Monades ne sont que le jeune âge des Colpodes, des Paramæcies, etc., et que souventils n’acquièrent jamais leur parfait développement. Le Monas lens Müller n’est que le M. atomus à jeùn du même auteur. M. Bory de St.-Vincent a placé ceux qui avaient mangé dans un ordre plus élevé, dans le genre Ophthalmoplanis, en prenant l’estomac pour un œil, tan- dis qu'il a laissé ceux qui étaient vides d’alimens dans le genre. Monas. Dans les genres Enchelys, Paramæctum et Kolpoda il y a un canal digestif qui parcourt tout le corps, et qui a la forme d’une grappe, parce qu’il est garni d’un grand nombre de petites poches ou de cœcums; ce canal alimentaire est quelquefois droit et d’autres fois contourné en spirale. Dans les Enchelys, la bouche et l'anus sé trouvent aux deux extrémités; la bouche est entourée de cils. Elle est également garnie de cils dans les Paramæcies, mais elle se trouve au milieu de la longueur du corps , et l'anus est un peu plus en arrière. Le genre Colpode est composé d'animaux très-différens; le Æo/poda cucullus a la 278 Zoologie. N° 168 même structure que les Paramæcies; ‘le. Trickoda aurantia de Müller n’en diffère que parce qu'il avait mangé quelque matière de couleur orangée. Comme les cils deviennent plus distincts lorsque l'animal a pris des alimens, M. Bory a été induit par cette circonstance à former son genre Plagiotricha, qui con- tient des animaux très-différens, Dans les différens genres, dont nous venons de parler, les cæœcums ou les estomacs ont été pris pour des œufs par Müller, pour un second tissu élémentaire par M. Bory, pour des Monades par Goldfuss, Dans les Para- mæcium chrysalis et aurelia l'auteur a compté de 100 à 12Q cœcums. Les genres Trichoda, Leucophra et Kerona de Müller se res- semblent pour la structure. La division qu’en a faite M. Bory est peu heureuse. Les principaux caractères distinctifs consistent dans la position relative de la bouche et de l'anus. Les genres Ploesconia, Coccudina, etc., de M. Bory, ont été placés à tort parmi les Brachions (rotifères ); ils appartiennent au groupe des Polygastriques (pourvus d’un pus nombre de poches in- testinales). Dans les vorticelles, il n’y a pas d’orifice au milieu de l’organe vibratoire , ainsi qu’on l'avait cru; mais il y a à côtc de cet organe une fossette dans laquelle s’ouvrent la bouche et Panus. Leur canal intestinal, de forme circulaire, est garni d’un grand nombre de cæœcums. Le genre Opercularia (Goldfuss) repose sur une erreur, puisqu'il n’y à point d'opercule ou de couvercle; il n’y a en effet qu’un disque central, comme chez les vorticelles , seulement ce disque est plus saillant à cause de la dimension cités forte de la bouche. Outre ce canal digestif composé, les infusoires présentent encore dans leur intérieur une masse celluleuse, dont le Xo/- poda cucullus rejette des portions par l'anus. L'auteur considère cette masse comme un ovaire. Ses nombreuses observations l'ont convaincu que les infusoi- res subissent de grands changemens dans les différens stades de leur développement, et que cette circonstance à fait commet- tre une foule d'erreurs. Ainsi, parmi 12 espèces de-vorticelles, créés par Müller, il n’y en a pas une seule bonne, puisqu’elles ne sont que les différens états d’une 13° espèce, le Vorticella convallaria. C’est avec le même animal que MM. Lamarck;, Schrank et Bory ont fait six genres différens ( Ecclissa, Rinella, Zoologie. 279 X erobalana, Urceolaria , Craterina et Ophrydia: K n’y a dans tous ces genres que l’ Ophrydia versatilis. (3 Vorticella v., Müller) qui soit une bonne espèce. Il résulte de ce court exposé que l’histoire des infusoires exige une réforme totale. Cest ce que M. Ehrenberg fera sans doute dans les mémoires ultérieurs qu’il promet de publier sur ce sujet. En attendant, il annonce qu'il désignera sous le nom de Polygastriques les différens genres pourvus d’un grand nom- bre d’estomacs et dont il vient d’être question. Les infusoires qui, comme les vibrions, ont un canal digestif simple, doivent être rapportés au genre oxyure. L'auteur passe, après cela, à l’histoire. des rotifères , classe d'animaux qu'il croit être hives naturelle et qu'il décrit en prennant pour type l’Hydatina senta ( Vorticella senta Müller). Il les divise en deux ordres, les ruda et les Loricata. Cette clas- sification , malgré qu’elle soit un peu artificielle, ne laisse ce- pendant pas que d’être d’un grand avantage pour la détermina- tion des espèces. Chaque ordre se divise ensuite en trois famil- les, fondées sur la nature des roues; enfin, pour sousdiviser les familles, les yeux, presqu’entièrement inconnus jusqu’à pré- sent, fournissent de très-bons caractères. Voici l’ordre systéma- tique proposé par l’auteur : tous les genres y sont indiqués, mais non toutes les espèces : ROTATORIA (1). Animalia evertebrata radiata apoda (sæpe caudata) cilits ro- tantia. Ganglia nervorum plura æsophagea ( cerebralia ?), ner- sus abdominalis, sæpe oculi læte rubri. Canalis nutritius distinc- tus simplex, sæpius maxillis armatus. Vas dorsale ramosum immobile. Cor nullum. Succé corporis pellucidi. Hermaphrodita. Ovipara et vivipara,. nec sponte dividua. Ordo I. Nuda (2). Farmilia T. Monotrocha. . a. cæca | Chætonotus larus (Trichoda larus Muller). b. oculo unico (1) L'auteur préfère ce nom à celui de Rotifera, parce que ce dernier est appliqué à un genre. (2) Les deux ordres marchent de front, et présentent les mêmes sous- divisions. 586 Zoologie. N° 168 ? Eupleña viridis { Cercaria vir. Müller). Reg = pleuronectes (Cercaria pl. Müller ). —_— spicogyra Ehrenb. és füsus £hrénb. Fam. 11. Polytrocha. à. Cæta +: simpliciä * brgahis rotatoriis inclusis, catda fürcatä. == maxilléæ dentatæ Hÿdatina séñta (Vorticella s. Müller). — maxillæ inermes Eñteroplea lacustris EArenb. Pleurotrotha pétromyzon £hrenb. ** organis rotatoriis exsérlis pedicellatis, cauda simplici Floscularia ornata Æhrenb. 2. Composita ? Zoobotryoti pellucidus. Ezrenb. b: ocülo uñico. t. frofitali Fürcularia gibba £Arenb. 2. dorsali * caudä setacea nec furcata Monocerca rattus {Trichoda r. #.) —— M Ehrenb. * caüda simplicitér furcata — ciliis rotatoriis æqualibüs Notomtmata lacinulata { Vorticella lacin. 42.) — corhuta {Trichoda cor. 47.) — séta frontali tentaculiformi Scaridium longicaudum (Trichoda long. 47.) ** * cauda bifurca Dinocharis pocillum ( Trichoda poc. M.) c, oculis binis aut bis-acervatis. 1. frontalibus simplicibus Diglena catellina ( cercaria cat. M.) 2, dorsalibus simplicibus. * cauda simplici Rattulus lunaris Bory. * cauda furcata Zoolégiè Distemma forcipatum (Cercaria forc. M. ) 3. dorsalibus bis-acervatis Theorus vernalis £Arenb. d. oculis tribus. 1. uno dorsali, duobus frontalibus, Eosphora najas Ehrenb. 2. tribus dorsalibus, Norops dorsalis £krenb. e. oculis pluribus in circulum désposités. Cycloglena lupus ( Cercaria 1]. M.) . Fam. II. Zygotrocha. a. CœCa. _ 4, cauda tion furcata Lacinularia socialis Oken. 2. cauda furcata Callidina elegans Ærenb. b. oculis bénis. pure « frontalibus Rotifer vulgaris Schrant. ——— macrurus 24, 2. dorsalibus Philodina erythrophthalma Æhrenb. ——— aculeata id. c. oculis quaternis Megalotrocha alba Æhrenb. Ordo II. Loricata. Fam, X. Monotrocha. a. CŒCa. 1. cauda simplici. Monura colurüs £Arenb. _. 2. cauda furcata Colurus uncinatus ( Brachionus unc. M.) Æ-— bicuspidatus Ehrenb. b. oculis duobus. Siephantps lamellaris (Brachionus M.) Fam. II. Pobytrocha. a. CŒCa. Lepadella ovalis (Brachionus 6v. M.) b. oculo unico. 282 Z oologie. N° 168 Fa e _. lorica depressa Euchlamys macrura ÆEhrenb. 2. lorica turgida aut angulosa Salpina mucronata ( Brachionus mucr. M. ) ——— obtusa £Arenb. Fam. TI. Zygotrocha. a. CœCa. Noteus Bakeri (Brachionus M.) b. oculo unico. Brachionus urceolaris Müller. c. oculis binis. Pterodina patina PRES M., Proboskidia, Bory.) Passant, après cela, à la description de l’Hydatina senta, M. Éhrabete parle successivement des systèmes musculaire, vasculaire, nutritif, génital et nerveux de cet animalcule. Système musculaire. — Le corps de l'animal présente une double enveloppe, l’une externe et l’autre interne. Vers son mi- lieu , la peau interne donne attache à 8 muscles, dont 4 se diri- gent en haut et 4 en bas; ce sont : deux dorsaux, un supérieur et un inférieur; un ventral supérieur et un inférieur; quatre latéraux, dont deux de chaque côté distincts en supérieur et inférieur. Les muscles supérieurs gagnent la tête et se termi- nent dans les interstices des roues; les inférieurs vont s'attacher vers l’origine de la queue. En outre, il y a des muscles destinés soit à retirer, soit à avancer les organes rotatoires ; ces muscles se fixent à l’enveloppe cutanée interne. D’autres faisceaux mus- culaires, fixés à la même enveloppe, servent aux mouvemens de la queue. L’auteur cite encore des faisceaux musculaires des- tinés au pharynx, au cloaque et à l’appareil génital. Système vasculaire. — On obseve dans l’Hydatina senta neuf lignes transversales, qui semblent diviser le corps en an- neaux. ces lignes appartiennent à l'enveloppe cutanée interne, et M. Erhenberg les considère comme des vaisseaux. Une autre ligne, très-fine, les croise à angle droit. Cette dernière serait le vaisseau dorsal; les autres seraient autant de paires de vais- seaux latéraux. | Canal disestif. — Ce canal offre à son commencement un pharynx globuleux, de nature musculaire, qui est pourvu de deux mächoires, et qui s’ouvre antérieurement par la bouche, Zoologie. 283 au milieu des roues, un peu plus près de la face ventrale que de la dorsale. Chaque mâchoire est munie de six dents grèles et bifides. Postérieurement le pharynx donne naissance à un œso- phage court et rétréci, qui, sans se dilater en estomac, se con- tinue aussitôt dans l’intestin. Celui-ci est très -épais et se rétré- cit sensiblement vers l’extrémité postérieure ; il s’abouche avec l'oviducte dans un cloaque commun. L'ouverture de ce cloaque est sur le dos de l’animal, immédiatement au-dessus de la 8° paire de vaisseaux. Dans les Zygotrocha nuda le canal intestinal est plus mince et contourné en spirale ; en outre, le cloaque est très-extensible et permet l’accumulation des excrémens. L’on voit au commencement du canal digestif de tous ces animalcules deux petits corps que M. Ehrenberg considère comme l’analo- gue du pancréas. | Appareil génital. — Tous les individus sont hermaphrodites ; ils ont des ovaires et des testicules. L’ovaire consiste dans une sorte de tissu glandulaire, qui entoure le milieu du canal diges- tif; il est de forme carrée ou arrondie, quand il est vide: orsqu'il renferme des ovules, il devient bicorne (jamais l’au- teur n’y a observé plus de 8 ovules). Un canal long êt étroit le fait communiquer avec le cloaque.L’Hydatina pond des œufs; le Rotifer vulgaris fait des petits vivans. Les œufs sont pourvus d’un chorion, qui se rompt par une déchirure transversale et laisse sortir les petits : même avant leur sortie ceux-ci font déjà jouer leurs cils. Au moment d’éclore, ils sont moitié aussi grands que la mère. Deux testicules flexueux parcourent tout le corps, à partir de la tête; ils aboutissent à une sorte de poche muscu- laire très-irritable, que l’auteur croit être destinée à lancer le liquide séminal dans l'ovaire. Cette poche manque dans les deux divisions des Zygotrocha 14. Système nerveux. M. Ehrenberg a cru reconnaître les tra- ces d’un système nerveux dans une série de petits corpuscules (ganglions) disposés autour du pharynx. Du plus grand de ces corpuscules, il a vu se détacher un filet nerveux pour se rendre vers la 2° paire de vaisseaux et revenir ensuite se terminer à un autre ganglion plus petit. Cette anse nerveuse donne, près de sa courbure, des filets oculaires; les ganglions œsaphagiens fournissent beaucoup de filets aux organes rotatoires. - Kuaw, 284 Table des articles. 169. NOUVEAU GENRE DE VER MARIN (Wotosperme) ; décrit et figuré par M. Huseuxe, à Jena. (1sis, 1830, cah. V, I et VII, p- 681.) avec fig, __ L'auteur n’a trouvé que deux individus de ce genre sur les côtes de la Sicile, près de Trapani, entre des tiges de coralline officinale, Tous deux avaient de 3 à 4 ponces de long: sur environ 2 lignes de large. A l'état vivant ils étaient légèrement apla- tis, mais dans l'alcool ils se sont fortement contractés-et ont pris une forme cylindrique. Ce ver, dont le corps n’est point pourvu d'anneaux ni d’appendices, est tout lisse, et ne présente de particulier au dehors que ses couleurs, Aussi ne s'avance-t-il qu’en rampant, comme les limaces; quelquefois cependant, dans l'eau, il exécute des mouvemens ondulatoires. L'animal présente, dans toute sa longueur, enyiron seize bandes vertes, qui entourent son corps, et qui ont chacune à peu près deux lignes de largeur. Ces bandes sont séparées l’une de l'autre par des bandes blanches qui sont beaucoup plus étroites. Les deux bandes vertes, qui sont les plus antérieures, embrassent la tête : celle-ei est aplatie près de son extrémité, où lon observe un orifice, par lequel sort un tentacule, que M. Huschke croit être l'organe générateur mâle, La bouche s'ouvre en-dessous, dans la seconde bande verte; elle se pré- sente sous forme d’une fente alongée, dont le pourtour est teint en rouge. L’anus se trouve à l'extrémité postérieure du corps. Sur les côtés de la tête on voit une petite rainure, le long de laquelle se trouvent 17 à 20 points oculaires, Au reste, cet animal offre une très-grande analogie avec le g geure Meck- elia récemment établi par M. Leuckart, et dont il doit paraître sous peu une description dans l’Zsis. L'auteur désigne l'espèce sous lenom de Notospermus drepanensis. (Notospermus, de ywrcc dos, et de oxcpua semence, parce qu'il y a dans l’intérieur du dos un organe que M. Huschke considère comme le conduit spermatique.) LALLVELIALILIVLSILLALIEQRLLILELLLIUAA SAPIAREN ERA RAS LIAVTARS Enénd Dotrt-ntutl LA 47 é rh: à F TABLE DES ARTICLES DU CAHIER DE NOVEMBRE 1830. ———_— 165 Géologie. Pages, Considérations générales sur les volcans, et examen des théories Table des articles. qui ont été proposées pour expliquer leurs pkénomènes ; 3, Gi- _rardin. — Principles of geology; Ch. Lyell. — Analectes pour la connaissance de la terre et du ciel; Graithuisen. . Esquisse de la topographie et géologie du lac Ontario; Bigsby. . Observations géognostiqnes faites pendant un voyage autour du monde, sous les ordres du capitaine Kotzebne ; Ernest Hoffmann, Æxamen chimique des eaux salées des environs de Sulz, dans Je Mecklembourg; D° Helmuth de Blucher....... HAVE ‘Mémoire sur les dépôts des bords de la Baltique, Déuilai} l'époque ptinltives D Hasiner LOTS es, Mém. pour avancer la connaissance des formations de Kamsdorf et des dépôts secondaires voisins; Tauschner ...., Observations sur les formations honillères de l'Etat de New-York ; CUT SPP tt'ronr LOT E ri Tr é Notes sur la distribation géographique des fossiles de la série oeil. tique dans les grands bassins de Londres , de Paris et de la France méridionale ; H. de la Bèche.... Sar les héinhés osseuses de Sardaigne ; D' Wagiier Sur les animaux des cavernes, en Amérique, et sur les os de Me- lonyx,, de la collection de Munich; D° Wagner.— Notes diverses extraites dn Journal de Leonhard et Brown............,.,,, Société géologique de France. ...... | Histoire nntarelle générale. ”, Grundriss der Naturgeschichte : Éléiiens d'histoire naturelle pour les Ecoles supérieures ; L' W. Hemprich. — Voyage d'histoire naturelle dans les Alpes; 3. J. Hugi. — Cabinet d'histoire natu- relle de Lindner,..... ‘ Commémoration de Ray. — Société asiatique de Calcutta...., Minéralogie. Grundriss de Krystallkunde : Essai de Crystallographie ; Germar, . Tables des divisions naturelles des systèmes de cristallisation ; D° Ratzeburg. — Les formes cristallines du cuivre aznré; F. M. Zippe........ ntm sens snriene roger RE TIPOE ILE Notice sur les recherches entreprises à Luzarches pour y trouver une mine de houille.......,.............. ARE dy Notices minéralogiques , concernant la déconverte de nouvelles es- pèces on variétés de substances minérales. ..... ‘ Notice sur le Musée de Larnaoul en Sibérie; D° Gebler,.......,. Noté sur les minéraux de la Palestine et de l'Egypte; Rév. Is. Bird. — Sur le fer arséniaté de Loaysa...,..................... Analyse d'un Anthrakonite compacte uoir de Neudorf; D° Du- ménil. — Gypse fibreux du comté d’ Onondago , (Etat de New- York).— Les eaux minérales et le bain iimoneux de Tatenhausen; A. Brandes et C. Fegeler.:..........,................:. Note sur les sources salées et la fabrique de sel, à Salina (New- York); Stephen Smith. =Source minérale de Sons, dans l'Inde, — Sonrces minérales et bains de la Suisse, Uasées d'après leur mature et leur emploi; D° Lutz...:..,:.................., Source minérale de Caldas da Raynba; J. ARS — Analyse de l’eau d'une source à Fordel, près Inverkeithing; W. Robertson, Botanique. Sur la formation du tissu cellulaire dans les végétaux parfaits >, G. Hayne. CNNNRRMRENTE,) LT RP TELL" AEENRLRIRR RSR 285 171 179 182 183 . 200 203 217 219 220 286 mi des articles. Vegetable physiology . . ....... ons ss ns. 222 Expériences sur la A ANR Aa de RERO des arbres; Dalbret.... 16. D: organis plantarun : Roepers …. due ty silimsiaener ct 1228 Sarla reproduction des plantes sans gb nelle Schroeder. 225 Sur la littérature botanique du royaume des Denx-Siciles; Alb. de Schonheres. 5 os. RUE «son «ait ent de 226 Histoire physiologique des plantes d'Europe; Vaucher.....,.,., 229 C. Linnæi Genera plantarum , 9° éditiod ; C. Sprengel........... 231 Tradaction allemande des œuvres botaniques de Robert ME de Nees d'Esenbeck. ..... sh id ar sacs "st ia f 232 Mémoire sur le groupe des M ebnghees ‘A. de, Jassien..….m. situèh 00234 Fragmens de botanique critique; L. L Chaubard.....,........ 241 Flora Germanica exsiccata ; L. Reichenbach...,.,......... se « 1249 Flore de Rastadt; J. C. Frank Lan réf lis nié sohndide pop De Synanthercis papes regii Berolinensis; C. F. Lane se... 244 Etudes agrostographiques ; Raspail. en ER ie lenesirisr 282 Hy drophytologiæ regni neapoiitani Icones; Delle Chiaje.......... ib. Observations propres à éclairer la Physiologie et la Taxonomie des Algues: Meyen. ...., 41e dj Éon tt st ndielie-el-ir 28 + 254 Rapports scientifiques sur différentes espèces de Fucus, et sur une excursion au sommet du Werstavoi, près de la Nouvelle-Archangel ; M. Meriens. . : 50 sp ategtes be nie d'air Le rise ve RARES 256 Sur le HMedicaso corymbifera ; Schmidt.............,..... PR Sur la croissance journalière et périodique de quelques céréales ; EE, Meye + out à 2 eén Vies se Mubiersals Een tieldie 088 «nel séloeapte ED: Flore de L Sénégambie ( rospecits Guillemin, Perrottet et Ri- fhaid.. -.. APPPFRNE cas GilanS ==. 2 ressens Exemplaire + Part de Séba à vendre. crosses 261 Zoologie. Centurie PE Lessni, de SR ne us vs sinepiée vel Quadrupèdes trouvés dans le Haut-Canada; Chair à sos.ssese.e 1263 Changemens du crâne de la loutre par l’effet de l'âge; Berthold. +. 264 Sur Ja reproduction de la Louire; Schotiky........,....,.... 265 rn-du Kaspuroo:; Côllie.............:,.... nitfyad ads 24 ER 2 tb. . Sur l'organe mammaire du Kanguroo; Morgan........... é cie 11206 Canaux péritonéaux chez la femelle da FRE en à Geoffroy -St- HtiAire. : "jh fs nsdls cine ar » de 6 nl ee ss; 0 Exposé systématique de Je propagation des oiscaux d’ Europe; Thie- DEMANN. . ss see 06e 05e cause Sole AA cs. s.... 269 Histoire naturelle des poissons d'eau-douce; Agassiz........,... 270 Nouveau pleuronecte des côtes de la Grande-Bretagne; Brown... 272 Nouveau poisson de l’Adriatique; Michahelles. ..... sandr-sbine ib. Des Reins chez les Mollusques; Jacobson..,........... éd: e tot 73 Monographie des cônes de l'Amérique septentrionale; Green..... 8. Les espèces du genre Dolium des Etats-Unis ; le même.......... 274 Descrip. de 5 espèces de coquilles de la Grande-Bretagne; Brown. (6. Sur l'organisation des infusoires ; Ehrenberg........., nb bis MR 7.2 Nouveau genre de ver marin; Huschke....,,.,....,..... éaire «1206 PARIS. — IMPRIMERIE DE A. FIRMIN DIDOT, RUE JACOB, N° 24, BULLETIN DES SCIENCES NATURELLES. TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES ET DES AUTEURS, POUR L'ANNÉE 1830. Nora. Les chiffres romains indiquent le velume , et les chiffres arabes les numéros des articles. A Abeilles du Brésil, XX, 104. — Sur les privées de sexe, XXI, 109.— Essai sur l'histoire natur. des ..…, XXIII, 87. Abelia triflora, XX, 247. Abelmoschus crinitus, XXII, 43. - Acacia cavenia , XX, 69. Acad. des sc. de Turin. Séance du 23 nov. 1828, XXI , 48. — Lec- ture faite dans sa séance du #4 janvier 1829, XXI, 276. Acad. ‘impér. des sc. de Péters- bourg. Séance des 29 mars et 5 avril, XXI, 128. Programme d'un prix de botanique, XXI, 188. | Acad. royale des sc. de Paris. Lecture faite dans la séance du 12 avril 1830, XXI, 81. _ Accouplement des Araignées , XXI, 105. Accroissement de la tige des di- cotylédones. Prix proposé sur ce sujet par l'académie impériale | deSaint-Pétersbourg, XXI, 188. — .… en longueur de la feuille d'un Urenia speciosa, et du bour- geon floral du Cactus grandiflo- rus , XXI, 170. B. Achatina Stewartii, Obs. sur l… XXII, 201. Achlys triphylla, XX, 161. Acide hydrocyanique. Question sur ce principe dans certains vé- gétaux, XXII, 55. Acides. Leur action sur les plan- tes, XX, 62. Aconitum ferox, XXII , 43. Acrocephalus. Genre nouveau de Labiées, XX, 71. Adenocyclus. Genre nouveau de Synanthérées, XXIII, 144. Adesmia. Espèces nouvelles de ce genre, XX, 69. Adoxa. Affinités de ce genre de plantes, XXIITI, 42. Æolanthus. Nouveau genre de La- biées , XXI, 179. Aëérolithes tombes en Russie, XX, 220.—. . a bord d’un navire, 221. Aérilithe de Richmond, en Vor- gaie, XXI, 59. — ... en Russie, Aeschynite. Nouvelle espèce mi- nérale, XXI, 146. ArzeLius (J.-A.) Edition latine de la dissertation de Linné sur le 2 Builetin des sciences naturelles. sexe et les noms des plantes, XXII, 37. Acarox. Voyage botanique en Au- triche et dans l'Italie septen- trionale, XXI, 272. — .…. Spe- cies algarum, XXIII, 58. Agaricus. Espèces nouvelles de ce genre, XX, 69. AcGassiz. Hist. natur. des Poissons d'eau douce de l'Europe, XXII, 161. Agathes mousseuses. Sur les arbo- risations des …, XXI, 275. Agenda geognostica, XX, 3 Aï. Sur le tympan de l’., XXII, | 195. Aiguillon ( sur l’) de la queue du lion, XXI, 115. Ainsworru. Description des Lan- des, XXII, 119. AJaAssON DE GRANDSAGNE. Plinii li- bri de animalibus, XXII, 142. Ajuga. Caractères de ce genre, XXI, 180. Azawson Nasa. Sur les mines etles filons de plomb dans le comté de Hampshire,en Massachusets, et sur la géologie de cette con- trée, XXII, 228. ALGER ( Fr. \ Notes sur la minéra- logie de la Nouvelle-Écosse , XXI, 160. Algæ britannicæ, XXII , 59. Algues. Ouvrages de Lamouroux sur ces végétaux, XXI, 277. — Sur leur. distribution géogra- phique , XXIII, 59. — Obser- vations propres à éclairer leur physiologie et leur taxonomie , VETE Azison (Edw. ) Excursion au som- met du pic de Ténériffe, XXII, 34. Alliaria. Genre réuni à l'£rysimum, X2H:.252 Alpinia. Descriptions et figures des espèces de ce genre , XX, 155. Alstræmeria acutifolia , XXI, 68. Alun de la Géorgie, XX, 45. Alyssum. Remarques sur la struc- ture du fruit et sur les graines de plusieurs espèces de ce genre, XXII, 52. — Observations sur quelques espèces de ce genre, 1 41. Alyssum filifolium, XX, 162. Amblypodia. Sous-genre de Lépi- doptères, XX, 192. Amethystea. Caractères de ce genre, XXI, 180. | Ambherstia. Genre nouveau de Lé- gumineuses, XX, 247. Ammanita, Illustration de ce genre de Champignons, par M. Vitta- dini, XXI, 73. Ammonites distribuées en famil- les, XXI, 207. — …. du Wur- temberg , XXII, 199. Amorpha fragrans , XX, 249. Amphibies de la faune d’Allema- gne, XXI, 83. Amphidonte. Nouveau genre de Coquilles fossiles, XXIII, 83. Amyris heptaphylla; A. punctata, XXIITI, 52. Anagallis indica, XX, 249. Analyse de la miargyrite , du roth- gultigerz, du polybasite et des Fahlerz, par Rose, XX, 38.—. de la brochantite, 4#1.—... d’une poussière tombée à Idria, 47. — de la fergusonite et de l’épido- te manganésifere,136.—... d'une tourmaline du Mont-Rose , 141. — ..de l’allophane deFirmi,141. —...d'unaerolithe tombe enMa- cédoine, 143. — .. de deux fers météoriques de Lenarto et d’A- gram, 222.—...del’anthraconite de Neudorf, 229.-—-... de la dio- ptase, 236. — .. du minérai de fer silicaté du pays de Candern , XXI, 157. — ... de plusieurs es- pèces de Zéolithes, 58.—...d'un minéral lumineux ; par Vernon, 144.—... du nickelglanz, 163.— .. de la blende noire de Marma- to, 242.—...d'un nouveau miné- ral d'Abo en Finlande, 246.—... du carbonate de-strontiane de Clausthal au Harz, XXII, 160. —.….de la barytine compacte du filon d'Aaler, près de Claus- thal , 191. ‘ Analyse chimique des excrémens du Poa constrictor, XXIIL, 70. Anas leucophthalmos. Obs. sur l..., XXII, 82. Anatina brevirostris , XXIII, 167. Anatomie du lombric de terre, XXII, 206. —... des Hyménop- teres, 210. —... du Draco .fus- cus , XXIII, 68. Anchusa. Observations sur quel- Table des matières. 3 ques espèces de ce genre, XX, 163. — Plantes réunies à ce genre , XXII, 255. Andromachia. Sur ce genre de Sy- nanthérées , XXIII, 144. Androsace. Observations sur quel- ques espèces de ce genre, XXII, LÀ Anemone. Espèces de ce genre dé- crites et figurées dans la Flora boreali-americana, XX, 161. Animaux d'Europe ( système na- turel des ...) ; par Kaup, XX, 87. — …. antédiluviens dans leurs rapports de parenté avec ceux de nos jours, 88. — .…. fos- siles du Bengale, 89. — .... in vertébrés du Boulonnais , 96. — ... invertébrés des terrains ma- rins tertiaires , 97. — ... fossiles de la Russie , XXI, 84. — . .. in- vertébrés des Pays-Bas , 96. — … Qui ont paru à Hore daus les jeux publics, XXII, 268. — Ob- servations sur les .,. du Haut- Canada , XXIII , 154. Anisomeles. Caractères de ce genre, XXI, 180. Anisopetalum. Synonymie de ce genre d'Orchidées, XXII, 174. Anneslea. Genre nouveau de Terns- trœmiacées, XX, 247, Anszun. Liste suppl. des Insectes des Pays-Bas , XXI, 106. Antilope gibbosa Savi, XX, 93. — Remarques sur l’Antilope a qua- tre cornes et sur des Antilopes vivantes , 92 et 93. Antheres.Cellules fibreuses des... XXII, 247. Anthoceras. Genre nouveau, établi par M. Bertero, XX, 69. Anthospermées. Tribu de la fa- mille des Rubiacées, XXIII, 42. Antimachus. Nouveau genre de Co- léoptères , XXIII, 90. Antirrhinum elatiniflorum , XX, 162. Aphanamixis timorensis et A. Per- rottetiana, XXIII, 140. ÆAphanochilus. Genre nouveau de Labiées, XX, 71. Aphanochilus polystachyrus et À. Jlavus, XXII, 43. Aphrodite hérissée. Structure int. de l’…, XXI, 103. Aquila. Sur le genre .…, XXII, 82. Aguilesia. Caractères des espèces reà genre, XXI, 258. d Arabis. Observations sur quelques espèces de ce genre, XXI, 258. Aracium. Genre nouveau de Chi- coracées, XX , 74. Araignées. Sur la reproduction des membres chez les …, XXI, 104. — Accouplement des .…, 105.— Sur l'ascension des ..…., 115. — Notice sur les .... voyageuses, XXII, 209. Araliacées. Etude de cette famille de plantes , XXIII , 42. Arborisations des calcédoines et cr agathes mousseuses, XXI, 275. Arbre à lait. Note sur ce végétal, XXI, 81. Arbres. Recherches sur l'épaisseur de leurs couches concentriques, XX, 149. — ... a bois de char- pente, XXII, 184. — ... et ar- brisseaux d'Allemagne. Leurs caractères pendant leur état d'hi- ver, XX, 241. Architecture des Insectes, XXII, 189. Archyropappus schkuhrioides, XXI, 68. Arenaria. Observations sur quel- ques espèces de ce genre, XXII, 254. Argemone ochroleuca, XX, 249. . Arille des polygalées. Véritable nature de cet organe, XX, 156. Aristotelia Maqui, XX, 69. Armeria curvifolia, XX, 69. ArNaup aîné. Analyse de quelques eaux minérales de la Haute- Loire, XXII, 241. ArxorT. (V’oy. WazrER-ARNO1T. ) Artemisia naronitana, XXI, 177. Artères des oiseaux, XXII, 63. Arvicola Gapperi, XXIII, 154. Arum campanulatum, XX, 250. Ascension (sur l’…) des Araignées, AE TT Asperula involucrata, XX, 162. Aster salignus. Observations sur cette plante, XXI, 258. Astrantia carniolica. Est une espèce distincte de l'A.major, XXI, 258. Atlas des Oiseaux d'Europe, par Werner, XX, 182; et XXI, 199. — … du voyage de M. Rüppell; Mammiferes, XXI, 281. — Oi- seaux, XXII, 64, — Reptiles et re 4 Poissons, 273.—Animauxinyer- tébrés, XXIIEI, 78. Atrypa. Genre de Térébratulites, XXII, 274. Atterrissemens du Nil, XX, 111. Aubrietia. Observations sur quel- ques espèces de ce genre, XXII, 41. Aucuba. Observ. sur les affinités de ce genre, XXII, 176. Audibertia. Genre nouveau de La- biées, XX, 71. Auvouin et M. Eowanps.Sur l’Hip- ponoé, XXII, 204. — Sur le sys- tème nerveux des Crustacés, 207. Audouinella. Espèces qui consti- Bulletin des sciences naturelles. tuent ce genre d'Hydrophytes, XXII, 189 ir Aupuson. Notes sur le Falco was- hingtoniana, XXII, 82. Auricula. Deux nouvelles espèces d'..., XXI, 10: Axolotl, Sur la structure de l’.., XXI, 283. Axynophorus. Nouv. genre de Co- léoptères, XXI, 107. Azadirachta. Nouv. genre de Mé- liacées, XXIII, 140. Azalea procumbens. Remarques sur cette plante, XXII, 52. Azara lilen, XX , 69. B Baccharis banksiæfolia, XX, 69. Badiera. Figures des organes flo- raux de ce genre, XX, 156. Barr. Sur une deuxième espèce de Mammouth, XXII, 194. Barewezz (R.\. Visite au Musée de M. Mantell à Lewes, XX,198. —Ses élémens de géognosie, tra- duitsen allemand par Hartmann, XXI; 213. PBazsi (Adrien). Série chronologi- que des plus importans envahis- semens faits par la mer, XX, 7. Ballota. Caractères de ce genre, XXI, 180. Barbacenia. Observations sur les affinités de ce genre, XXII, 176. Barbarea. Genre réuni à l'£rysi- mum, XXII, 255. Barbarea arcuata. Observations sur cette espèce, XXII, 41. Barbula. Observations sur quel- ques espèces de ce genre, XX, 169. | Barbula obtusifolia, XX, 169. Barclaya. Nouveau genre de Nym- phéacées, XXIII, 50. Barxow. Artères des oiseaux, XXII, 63. BarruEez (Germain). Note sur une combinaison naturelle des car- bonates de chaux et de soude, autre que la gay-lussite, XX, 140. BarTzinG (Th.). Ordines naturales plantarum, XX, 70. Batrachium. Nouveau genre de Renonculacées, XXIIL, 45. Batraciens nouveaux de l’Europe méridionale, XXIII, 73. Baucnarp-CHANTEREAUX. Animaux invert. du Boulonnais, XX, 96. Bauera. Espèces nouvelles de ce genre de plantes, XXII, 175. Bauérées. Tribu de la famille des Saxifragacées, XXIIT, 12. Baumea. Genre nouveau de Cypé- racées, XX, 64. , Beaumonr (Elie de). Note sur l’uni- formité qui règne dans la con- stitution de la ceinture juras- sique du grand bassin qui com- preud Londres et Paris, XX, 9. — Recherches sur quelques-unes des révolutions de la surface du globe, et détermination de l’âge relatif des montagnes euro- péennes, XXI, 217. — Note sur les objections relatives à l’ori- gine attribuée aux dolomies, XXII, 4. | Bec croisé à bandes blanches. Sur Ro naturelle du ..., XXIF, Bëcue (de La). Collections de mé- moires traduits des annales des mines, XX, 4. — Notice sur les différences, soit originelles, soit produites par des changemens dans les roches secondaires, 5. — Esquisse d'une classification des dépôts européens, 8. — Ob- yations sur son tableau des for. Table des matières. 5 mations secondaires, XXI, 224. — Sur sa classification des roches européennes, 225. — Coupes et vues pour expliquer les phéno- mènes géologiques, Notes sur la formation d’un ag- glomérat étendu et de dépôts de gravier, XXII, 109.— Notes sur la distribution géographique des fossiles de la série oolitique dans les bassins de Londres, de Paris et de la France méridionale, XXIII, 106. Becx (L.-C.). Table synoptiques des Fougéres et des Mousses des Etats-Unis, XX, 76. Becrmanx. Sur le granatoïde, mi- néral du Zillerthal, XXI, 154. Becqeuerez. Mémoire sur les sul- fures, les iodures et les bro- mures métalliques, XX, 228. Begonia incarnata; B. martiana , XXI, 68. BéLrancer. Voyages aux indes- Orientales, XXII, 266. Belangera. Synonymie de ce genre de plantes, XXII, 175. Bélemnites, par Voltz, XXI, 99; et XXII, 200. Bennerr. Poissons de Ceylan, XXI, 206. Benruam (G.). Tableau des genres qui composent la famille des La- biées, XXI, 180.—Enumération et disposition méthodique des Labiées, XX, 71. Benzonia. Genre nouveau de Ru- biacées, XXIII, 47. Berberis vulgaris. Mémoire sur l'ir- ritabilité de ses étamines, XX, 150. Bergera integerrima; B. Kænigii, XXII, 52 : BEerGGRen. Plantes recueillies en Orient, XX, 162. Beringeria. Caractères de ce genre, XXI, 180. Bernarnt (B.) Ossemens fossiles trouvés dans le voisinage de Pa- lerme, XXII, 20. (Joy. Bivosa.) Berrero. Liste des plantes obser- vées au Chili, XX, 69. — Lettre de ce voyageur, datée de Valpa- raiso, XXII, 188.-— Nouvelle .notice sur la botanique chi- lienne, XXI, 82. — Notice sur la végétation de l'ile Juan Fer- nandez, XXIIT, 60. 2. Berteroa. Genre réuni au Farsetia, XXII, 255. | Bertaezor (Sagix. ) Observations sur Je Bæhmeria arborea, XXII, 261. Berruozr. Sur la bourse de Fa- bricius chez les Oiseaux, XXI, 87. — Sur les changemens de forme que subit le crane de la Loutre par l’âge, XXIITI, 15. Berrranp DE Dour. Mémoires sur les ossemens fossiles de Saint- Privat-d'Allier, XX, 117. Berzélite, XXIII, 119. Perzézius. Observations sur Île succin, XX, 44. — Analyse d'un aérolithbe tombé en Macédoine, 143. — Eau minérale de Ron- neby en Suède, XXIT, 243. Betonica. Réforme dans les espèces de ce genre, XX, 159. — Carac- tères de ce genre, XXI , 180. Beunanrt. Traité élémentaire de minéralogie , 2e. édit., premier vol., XXI, 240. | Bibliothéque de Lamarck mise en vente, XX, 171. Bidens striata, XX, 249. Biesey. Topographie de la rivière du Niagara, XXI, 24. — Esquisse de la topographie et géologie du lac Ontario, XXIII, 100. Birp ( Is.). Note sur les minéraux de la Palestine et de l'Egypte, XXIII, 121. Brscaorr (G.). (Ÿ. Nees D'Esex- BECK.) Bitume. Source de Unis, XXIII, 31. Bivoxa Bernarpi. Sur les travaux de ce botaniste, XXIII, 136. Bixinées. Examen des caractères de cette famille, XXI, 65. BLacrkwazz. Observations sur le Coucou, XXII, 77. Bladhia. Monographie japonaise de ce genre de plantes, XXII, 249. Bzainvire (de). Mémoire sur le Ganga, XXII, 74. — Mémoire sur le Dronte, 75 (Note) Blephilia. Caractères de ce genre, XXI, 180. : Bletia humilis, XXI, 68. Blitum. Observations sur ce genre, XXI, 261. Biuerr. Méthode pour obtenir le squelette des petits poissons, XXIT, 101. aux Etats- 6 Bulletin des sciences naturelles. Bium. Sur les recherches miné- rales et économiques sur et dans la terre, XXI, 136. — Sur quel- ques minéraux du nord de l’A- mérique, XXII, 27. Blumenbachia insignis, XX, 249. — Synonymie de cetteÿplante, XXII, 256. Boa constrictor. Analyse des excré- mens du ..., XXIII, 70. Bœhmeria arborea. Observations sur cette plante, XXII, 261. Bosrricer. Sur le Laser des Ro- mains , où Sylphium de Cyrène, XX, 168. Bœufs fossiles de Sibérie, XXIII, 66 Bois de cerf fossiles, XXII, 270 Boispuvaz et comte DÉsEax. Ico- nographie et histoire naturelle des Coléoptères d'Europe, XXI, 107, et XXII, 95. Bolbophyllum. Synonymie et com position de ce genre d'Orchi- dée, XXII, 174. Bonxemaison. Essai sur les Hvdro- phytes loculées, XXII, 182. Boxsporrr. Analyse d’un nouveau minéral des environs d’Abo en Finlande, XXI, 246. Boracite. Dans le gypse de Luné- ville, XXII, 128. Borpin. Description géologique des environs de Madrid, XXI, A Boryna. Espèces qui constituent “SFR d'Hydrophytes, XXII, 1 Boswellia serrata, XXIII, 52. Botanical commentaries, XXIII, 44. Botanical magazine, XX, 66, 158. Botanical register, XX , 67, 157. PBotanik für Damen, XXI, 173. Botanique dans ses applications pratiques, XX, 245 BouE (Ami). Coup d'œil compara- tif des dépôts secondaires dans les Alpes et les Caspathes, XX, 125.— Lettre sur le même sujet, 126. — Observations sur le sud de l’Allemagne, 130.—Esquisse explicative des cartes géologi- ques de l’archiduché d'Autriche et de la Bavière méridionale, XXII, 139. — Rectifications à ne tableau géologique, XXII, Bourgeons développés à la surface des feuilles de l'Ornithogalum thyrsoides, XXI, 255. — ..….. des arbres et arbrisseaux. Caractères AE es tirés de ces organes, 9. Bourse de Fabricius chez les Oi- seaux , XXI, 87. BoussineauLT. Analyse de la Blende noire de Marmato , pro- vince de Popayan, XXI, 2#2. — Note sur la présence de l’'am- moniaque dans l’oxide de fer naturel, 243. Brachylepis. Genre nouveau de Re | , XX, 248, XXI, 61. Brachyodon. Genre nouveau de Mousses, XX, 169. Braun ( Az.). Sur le genre Lomato- gonium , XXII, 259. Bradypus tridactylus. Sur le tym- pan du. , XXII, 195. Branchia! (appareil). Des Crustacés Thysanopodes, XXIII, 85. Branoe ( W.-F.). Elémens de géo- logie, XXI, 1. Brannes et Tecezer. Sur les eaux minérales de Tatenhausen, XXIII, 125. BraTas. Oiseaux de la Lusace, XXII, 82. Brésisson (Alph. de). Mousses de la Normandie, XXI, 268. Bree. Sur l'arrivée et le départ des Hirondelles de la Grande- Bretagne , XXII, 67. Brenm. Observations sur des Oi- seaux d'Allemagne, XXII, 82. — Note sur plusieurs espèces de Larus , ibid,— Synopsis des Oi- seaux d'Allemagne, ibid. — Sur le genre Æquila , ibid.— Sur les habitudes du Falco hirundinum , ibid. — Observations sur le Cru- cirostra bifasciata , ibid. — Migra- tion des Oiseaux, XXI, 90. —Observations sur les Chauves- souris, et nouvelle espèce, XXIII, 63. Breum et Tuienemaim, Exposé sys- tématique de la propagation des Oiseaux d'Europe, XXIIT, 160. Breiruaupr (Aug.). Nouvelles détermination des pesanteurs spécifiques, XXI, 149. — Sur la Pinquite, XXII, 28. — Sur la Monazite, 29. Table des matières. 7 Brirranpon. Sur des Grenats des bords du Garon, XX, 239. Bricanrti. Ouvrage de ce savant sur les Champignons, XXIII, 136. Brignolia. Nouveau genre de Ru- biacées, XXIITI, 43. British flower garden, XX, 249. Broperip. Sur les habitudes et PRE des Pagurus , XX, 7: Brôme dans la Baltique, XXII, 33 Brôme et iode dans les eaux miné- rales, XXII, 31. BroxcniartT (Alex.). Tableaux des terrains qui composent l'écorce du globe, XXI, 4#et 5. Brongniartia intermedia, XXIII, Eroxx (H.). Sur les impressions de poissons dans les nids terri- féres des houilléres du Palati- nat, XX, 218. — Deux nou- veaux Poissons fossiles, XXII, 90. Broussaisia. Genre nouveau de Saxifragées , XXIII, 43. Brown (Jh.). Description d'un nouveau Poisson, XXIII, 162. — Description de cinq espèces de Coquilles, 167. Browx (Rob.) Traduction alle- mande de ses œuvres botani- ques, XXIII, 139. Brucx. Observations sur quel- ques caractères spécifiques des Oiseaux, XXII, 71. Bryum elegans ; B. Donianum, XXII, 57. — Br. obtusifolium, XX, 169. Bucx (de). Observation sur la tem- pérature des sources, XXI, 8. — Carte géologique du terrain entre le lac d'Orta et celui de Lugano , 19. — Distribution des Ammonites en familles, XXI, 207. BucrianD ( W.}). Mémoire sur la découverte d'os d'Iguanodon et autres reptiles dans les îles de Wight et de Purbeck,XXIIE, 19. Bucxuanp et de za BÈècue. Mémoire sur la géologie de Weymouth, XXII, 22. Budleia madagascariensis, XXII, 256. Buena. Notice sur ce genre, XXI, 264. Bulbe de la tulipe. Recherches sur les changemens qu’elle subit penäant son développement, XXI, 64. Bulbilles. Variétés de ces organes, XXIII, 135. Buxce ( Az. a). (W. LenrBous.) BurcrkaarpT. Prodromus floræ Lu- satiæ, XXI, 262. Burnerr (Gilb.'T.). Sur la meta- morphose végétale, XXII, 167. Bursera serrata, XXIII, 52. Busca. Analyse des excrémens du Boa, XXIII, 70. Byrsocarpus. Genre nouveau de plantes, XXIII, 47. Bystropogon.. Caractères genre, XXI, 180. ce de C Cabralea. Nouveau genre de Mé- liacées , XXIIT, 140. Cabralea polythricha ; C. affinis ; C. oligothrica ; et C. glaberrima, XXIIL, 140. Cactées. Sur leur germination, XXII, 251. Cactus. Sur une espèce de .…, XXI, 276. Cactus curvispinus, XX, 69. — C. grandiflorus. Sur l'accroissement en longueur de son bourgeon floral, XXI, 170. Cadetia. Genre nouveau d'Orchi- dées , XX, 64. Cæsalpinia barbon, XX , 69. Cæsarea. Genre nouveau de Géra- niacées , XXI, 70. Caïman. Sur les habitudes du .… , XX, 184. — Possibilité d'aller à cheval sur le .. , 185. Calcédoines. Sur les arborisations des .…., XXI, 275. Calceolaria arachnoidea ; C. connata, et C. thyrsiflora, XXII, 256. — C. verbascifolia, XX , 69. 8 Bulletin des sciences naturelles. Caldclunia. Nouveau genre de Cu- noniacées , XXII, 175. Callicoma. Sur ce genre de Cuno- niacées , XXII, 175. Callipeltis. Nouveau genre de Ru- biacées, XXIII , 42. Caltha. Espèces de ce genre décri- tes et figurées dans la Flora bo- reali americana , XX , 161. Calycanthus floridus. Note sur l'or- ganisation d'un vieux tronc de ed 2 SE Camsessknes. Note sur les Elati- nées, XX, 72. — Mémoire sur la famille des Sapindacées, XXI, 66. — Description d’un genre nouveau de la famille des Géra- niacees , 70. Campanulées. Monographie de cette famille , par Alphonse De Candolle, XXI, 259; XXII, 42. Campylopus.Observations sur quel- ques espèces de ce genre, XX, 169. Canaux péritonéaux chez la fe- melle du Kanguroo, XXIII, 159. Canna. Descriptions et figures des espèces de ce genre, XX, 155. Cantharide. Développement de a XX, 408: Caprifoliacées. Etude de cette fa- mille de plantes, XXIII, 42. Caprimulgus europæus. Sur le .…, XXII, 82. Capsicum. Revue des espèces de ce genre , XX, 167. D eus du Phoca cristata, XXII, Æ Caralluma crenulata, et C. fimbriata, XX, 247. Cardamine nasturtioides, XX, 69. Cardiospermum canescens, XX, 247. Carica monoica , XXII, 173. Caricacées. Nouv. famille de plan- tes proposée par M. Loiseleur- Deslongchamps, XXIT , 173. Carinaire vitrée. Note sur la .…, XXI, 208. — Description de la Carinaire de la Méditerranée, 209. Care (Ch.-Jos.).Sur le Granite de la côte ouest du Cornouailles , XX ,11. Carpeaux. Recherches anatomi- ques sur les .., XXII, 89. Caroncule des polygalées, XX,156. CarPENTER (G.-W.). Sur le sel et les sources salées des Etats-Unis, XXIII , 38. | Carpoceras. Genre réuni aux Péda- linées, XXI, 65. Carro (ne). Découverte de pisoli- the à Buchau, XXI, 154. Carte géognostique du nord-ouest de l'Allemagne, XX, 13. — … de l'Odenwald , 17. — … d’Al- lemagne, par Schropp, XX, 124. — ..… pétrographique de la vallée de Bila , par Paulus, 128. —.… géologique du terrain entre les lacs d’Orta et de Lugano, XXI, 19. Cassia flexuosa, XX, 69. — … opaca , XXII, 256. Cassini (H.). Rapport sur un mé- moire de M. Turpin, ayant pour objet la reproduction d'un végé- tal au moyen de bourgeons dé- veloppés à la surface des feuilles, XXI, 255. Cassumunar. Nouveau genre de Scitaminées , XXI, 183. Catalogue des animaux duMuséum de la Société zoologicale de Lon- dres, XX, 86.— … descriptif des Lépidoptères du Muséum de la compagnie des Indes- Orientales,192.—... des Oiseaux du comte de Riocour , 258. — … des Coquilles du baron de Malsbourg , XXI , 97. — … des Oiseaux d'Amérique et d’Afri- que conservés au cabinet de Gœrlitz, XXII, 82. — ..… des plantes du jardin royal de Mu- mich, XXI, 179. Caruzzo ( T -R.). Sur quelques terrains équivalens à la forma- tion de sédiment inférieur des provinces vénitiennes, XXII, 133. Caurzex (Lieut.). Houille et li- quide dans l'Hinsalaya, XX, 23. Caverne à ossemens d'Argou dans les Pyrénées, XX, 116.—… du comté de Sommerset, 118. — de Kuhloch en Franco- nie, 217. — .. de Chockier en Belgique, XXI, 219. —... de Durfort, dans le département du Gard; XXII, 19: —:.. du mont Grison, près de Palerme, EU. Cebrio xanthomerus. Notice sur le Fe, XL, 26 Table des Cécilie. Sur les écailles de la … XXI, 205. Cedrela sinensis , et C. guianensis , XXIII , 140. Cédrelacées. Caractères et compo- sition de cette tribu des Mélia- cées, XXIII , 140. Cellules des plantes. Recherches anatomico-physiologiques sur les substances contenues dans les .… ; XXII , 246 — … fibreuses des anthères, XXII, 247. Centaurea chilensis, XX, 69. — C. cyanoides , XX , 162. Centranthera hispida , XXII, 43. Centratherum. Sur ce genre de Sy- nanthérées , XXIII, 144. Centurie zoologique, XXIII, 153. Cephalina. Genre nouveau de Ru- biacées , XXIII, 47. Céphalopodes, globules cromo- phores chez les .… , XX, 187. — Considérations sur l'unité de composition et la structure des .. en particulier, 174. Cephalostisma. Genre nouveau de Campanulées , XXII , 42. Ceraia. Synonymie de ce genre d'Orchidées, XXII, 174. Céramiées. Exposition des genres et espèces qui composent cette famille d'Hydrophytes, XXII, 182, Ceramium. Espèces qui constituent ce Rare d'Hydrophytes, XXII, 182. Ceratopetalum. Espèces nouvelles de ce genre de Cunoniacées, XXII, 175. « Ceratopteris cornuta, XXI , 267. Cereus peruvianus. Analyse micros- copique de sa moelle et de son écorce , XXII, 252. Cerf. Bois de … fossiles, XXII,270. Cerisier. Variétés japonaises de …, XXII, 249. Cérolithe de Frankenstein en Silé- sie , XXI, 148. Cervus euryceros. Sur l'histoire du .. s XXIE, 269, Cestrum bracteatum , XXIII , 53. Chabræa. Nouvelles espèces de ce genre, XX , 69. Cuamisso. Deux nouvelles Coquil- les terrestres , XXI , 101. Chamæclinis. Nouveau genre de Lycopodiacses, XXI , 179. Champignons. Idées de M. Oken , matières. à sur leur composition organique, ‘ XXI, 174. — ..., comestibles nuisibles et suspects, (iconogra- phie descriptive des ….), XXI, 74. — Figure de .… , par Letel- lier, XXIIL, 56. — … du royau- me de Naples, par Briganti, XXII, 136. Chara clavata, XX , 69. Charpentiera. Genre nouveau d’A- maranthacées, XXIIE, 43. Chasmonia. Caractères de ce genre, XXI, 180. Caausann (L.-A.). Fragmens de botanique critique, XXII, 48 ; XXIII, 141. Cnausarp etRarenrac. Notice géo- logique sur les terrains du dé- partement de Lot-et-Garonne, XXII, 118. Chauves-souris. Observations sur les ..., et nouvelles espèces, XXIII, 62 et 63. Cheiranthus. Observations sur la structure des graines dans les diverses espèces de ce genre, XXII, #1. Chelone atropurpurea; C. rosea, XX, 249. Chénopodées. Caractères des gen- res de cette famille, XXI, 261. Chevrotain à musc. Nouvelle es- pèce de .… , XXII, 271. Chili. Sur les plantes de ce pays, par Bertero, XX. 69. — Nou- velle note sur la botanique de ce pays , par le même, XXI , 82. Chlorophéite dans un filon basal- tique, XXI, 247. Chondrosepia. Nouveau nom géné- rique de Mollusque, XXIII, 78. Chotekia. Nouveau genre de La- biées , XXI , 181. Chukrasia. (Genre nouveau de Méliacées, XXIII, “40. Chukrasia tabularis, XXIII , 140. Cigogne noire. Observations sur 1.5: XXE, 82: Cinchona. Notice sur ce genre et les espèces qui fournissent les vrais quinquinas, XXI, 264. Cinchonacées. Tribu de la famille des Rubiacées, XXIIT, 42. Ciro Pozzir. Lettres sur diverses particularités relatives à la bota- nique et à la géologie de la pro- vince de Vérone , XXII , 225. 10 Cirrhipédes. Mémoire sur les ….., XXII, 202. Cirrhopetalum. Synonymie de ce genre d'Orchidées, XXII , 174. Cistinées. Sur l’organisation du fruit dans cette Fimille XXI, Cistus. Remarques sur quelques espèces de ce genre , XXII, 49. Citrus (traité du), par Galesio, XX , 65. Classification des différentes espe- ces de Falco de l'Angleterre , XXII , 82. — .. des Térébratu- lites de Suède, 274. — .. des Rotiferes , XXIII. Clavagelle couronnée , par Des- moulins, XX , 100. Clavula. Genre nouveau de Cypé- racées , XXIIT, 45. Clematis Douglasii, XX, 161. — .… subpeltata , XX , 247. Clemmys Sisriz. Nouvelle Tortue, XXIII, 72. Clythres. Sur l'histoire naturelle des ... , XXII, 280. Cochenilles. Nouvelles espèces de + XXE , 277: Cocos chilensis , XX , 69. —C. nuci- fera. Description de ses fruits modelés, XX , 250. Cocotier vulgaire. Description de ses fruits modelés , XX , 250. — … de mer et … des Maldives, ibid. Coœxzuo De Scasra. Sur les Abeilles du Brésil, XX, 104. Cælia. Caractères et composition de ce nouveau -genre d'Orchi- dées , XXII, 174. Cælogyne. Synonymie et composi- tion de ce genre d'Orchidées, .{ Fe » 174. — C. gardneriana , de Cofféacées. Tribu de la famille des Rubiacées, XXIII , 42. CozesrooKkE ( Th.).Sur le Boswel- lia et certaincs Térébinthacées de l'Inde, XXIII, 52. Colebrookia. Caractères de ce genre, XX, 71. Coléoptères. Species général de M. Dejean, XX , 102. — Icono- graphie et histoire naturelle des .… d'Europe, XXI, 107; et XXII, 93. — ... de Munich, XXIII, 88. — Distribution géographi- que des .., 89. — Antimachus. Bulletin des sciences naturelles. Nouveau genre de ..., 90. — Nouvelle espèce de .… , 91. — Nouveau genre et nouvelles es- pèces de …, 92. Coliade. Nouvelle espèce de .…, XXII, 279. Colibris. Histoire naturelle des …, XXII, 197. Cozrix Smira. Forêt sous-marine de la côte de Tirce , dans les Hé- brides, XX, 123. Cozza (A). Sur le genre Cassumu- nar, XXI, 183. Colladonia. Nouveau nom généri- que d’une Ombellifêre , XXIIT, 42. Collection entomologique , ou his- toire naturelle des Insectes, XXII, 211. — Collection zoolo- gique à vendre , 103. — … d’'In- sectes à vendre, XXIITI , 96. Colletia. Nouvelles espèces de ce genre , XX, 69. E Corte. Faits relatifs au Kangu- roo , XXIII, 157. , Colliguaïa odorifera , XX , 69. Collinsonia. Caractères de ce genre, XXI, 180. Collomia grandiflora , et C. linearis, XXII, 256. Colombite stannifère dans le Mas- sachusetts, XXI, 60. Coloration automnale des feuilles, XX, 243. Combrétacées. Mémoire sur cette famille de plantes, XX, 246. Combretum. Revue de ce genre de plantes, XXII , 257. Combretum grandiflorum , XX , 66. Comesperma. Etudes sur ce genre, ARS 13 Cometes surattensis, XX , 247. Comptoir minéralogique de Hei- delberg , XX, 27. Conchyliologie. Magasin de …, XXII, 198. Condor. Snr le vol du .… , XXIH, 82. Cônes de l'Amérique septentrio- nale , XXIIT, 165. Conferves fossiles. Elles produi- sent les arborisations des calcé- doines et des agathes , suivant M. Raspail , XXI, 275. Coniotheca, XXII, 247. Cownezz. Analyse de plusieurs espèces de Zéolithes d'Ecosse, XXI, 58. Table des matières. Conostylis aculeata, XXIII , 53. Convallaria verticillata. Nouvelle localité britannique de cette plante, XXII, 44. Convolvulus atropurpureus , XXII, 43. — ... pilosus , XXII, 170. Coquilles fossiles des environs de Paris ; Deshayes, XX, 189; et XXIII, 79. — Collection des … du baron de Malsbourg , XXI, 97. — Deux nouvelles espèces de … des iles Sandwich, 101. — Nouveaux genres de … fossiles, XXIII, 83 et 84.— Cinq espèces nouvelles de ... de la Grande- Bretagne , 167. CorDa (J.). Monographia Rhizos- permearum et Hepaticarum, XX, 170. Cora. (Voy. Or1z.) Cordiérées. Tribu de la famille des Rubiacées , XXIIT, 42. Cornées. Nouvelle famille de plan- tes, XXIII, 42. : Cornus chilensis Molina. Synonyme d'Aristotelia Maqui , xX , 69. Corsinia lamellosa, XXII, 260. Corydalis. Observations sur quel- LL espèces de ce genre, XXI, Corydalis Scouleri, XX, 161. Cosmibuena. Notice sur ce genre, XXI, 264. Costa. Note sur la Carinaire vi- trée, XXI, 208 et 209. — Sur les Insectes qui vivent sur l'olivier et dans les olives, XXII, 276. Costus. Descriptions et figures des espèces de ce genre, XX, 155. Coucou. Observations relatives au ee ns 24 DE Couleur des globules cromophores chez les Cephalopodes, XX, 187. Couleurs des rivières, XXI, 42. Couleuvre. Nouvelle espece de …, XXI, 95. Courant de la Méditerranée vers l'Océan, XXI, 127. Courrois (R.). Aperçu sur les eaux minérales des Pays-Bas, XXII, 10. Crabro parisinus. Kittel, XX, 105. Cranichis ovata, XXII, 170. Crasima ovata, XXIII, 167. Crepis. Observations sur les espèces de ce genre, XXIII, 141. Crepis adenantha, XXI, 177. CREPLIN. Obs. de Entozoïis, XXI, 11 112. — Nouveaux Helminthes trouvés dans la Baleine a bec, 413. Crescentia. Affinités de ce genre de plantes, XXI, 65. Crerscamar. Atlas du voyage de M.Rüppell ;Mammiféres, XXI, 281. — Oiseaux, XXII, 64. Cricetus myoïdes, XXIIL, 154. Crinum Martinezii, XX, 162. Cristalline (forme ) du sel ammo- niaque, XX, 230.—... de la Gay- lussite, XXI,245.—...dessulfates de nickel, XXII, 24. — ... de la miargyrite, 25.—.., de la xanthi- te, 234.—...du kakoxène, XXIII, 32. — ... du cuivre azuré, 117. Cristaux d'oxalate de chaux dans le tissu cellulaire de l'écorce et du tronc du Cereus peruvianus, XXII, 252. Crocus nudiflorus et C. vitellinus, KK 1607 Croissance journalière et pério- dique de quelques Céréales, XXIII, 150. Croizer. Note sur le fossile hu- main trouvé en Auvergne, XXI, 231. Crotalaria angulosa, XXII, 256. Croton lanceolatum, XX, 69. Crucifères. Observations sur les plantes de cette famille, par Tausch, XXII, 41. Crucigénie. Nouveau genre de vé- gétaux microscopiques, XXII, 181. Crucirostra bifasciata. Observations sur le .., XXII, 82. Crustacés. Sur le système nerveux des ..., XXII, 207. — Disposi- tion particulière de l'appareil branchial chez quelques ..…, XXIII, 85. Cryptocéphales. Sur l'histoire na- turelle des ..., XXII, 280. Cryptonyx. Genre d'Oiseaux, XXI, 198 Cucujus Heldii, XXII, 91. Cucurbitacées. Sur la structure de leur fruit, par Fr. Hamilton, XXI, 176. Cuivre natif en masse dans la mine de Condorrow, XX, 51. Cummingia campanulata, XX, 249. Cummingtonite, XXII, 27. Cunila. Caractères de ce genre, XXI, 180 12 Cunnincuam. Flore de Brisbane- River, XXI, 178. Cunonia. Composition de ce genre de plantes, XXII, 175. Cunoniacées. Monographie de ce groupe de plantes, XXII, 175. —Examen de cette tribu de la fa- Fe des Saxifragacées, XXIII, Cupania. Espèces nouvelles de ce genre, XXI, 66. Curcuma. Descriptions et figures Fée espèces de ce genre, XX, 13: Curcuma Roscoena et C. cordata, XX, 247. Cuscute filiforme. Observations sur cette plante, XXI, 266. Cuspare, XX, 154. Cuvier (baron). Considérations sur l'unité de composition, XX, 174, — Le Règne animal, 2e. édit., XXI, 191. — Note: sur quelques ossemens du Dronte, XXII, 75. — Ses Révolutions du globe, traduites en allemand par Nœggerath, XXI, 214. — Discours sur les révolutions de la surface du globe, 6e. édit., XXII, 104. Cuvirr et Vazenciennes. Histoire naturelle des Poissons, XX, 186. Cuvier (F.) et GEorFRoY-SAINT- Bulletin des sciences naturelles. Hizarre. Histoire naturelle des Mammifères, XX, 253 et XXIII, 61. Cycas circinalis, XX, 250. Cyclades. Recherches anatomiques sur les …, XXIII, 81. Cyclamen. Observations sur quel- ques espèces de ce genre, XX, 163. Cyclobothra barbata , XX, 249. Cyclostegia Genre nouveau de La- biées, XX, 71. Cyclostoma marmorea, XXIII, 167. Cygne (le), poème par M. Pohl, XXII, 82. Cygnus Bewickii. Nouvelle espèce, XXII, 80. Cynoglossum sylvaticum. Observa- tions sur les plantes qui ont recu ce nom, XXII, 52. Cynthia. Nouveau genre de Crus- tacés, XX, 176. Cypris etCythérées fossiles, XXII, JA Cyrtandracées. Remarques sur les caractères de cette famille, XXI, Cyrtia. Genre de Térébratulites, XXII, 274. Cythérées fossiles, XXII, 91. Cytisus. Observations sur quelques espèces de ce genre, XXII, 254. Cytisus Weldeni, XXI, 177. D DaisreT. Sur la régénération de l’écorce des arbres, XXIII, 133. Darman. Notice nécrologique sur le naturaliste suédois, XXI, 236. — Térébratulites de Suede, XXII, 274. Danais. Notice sur ce genre de Rubiacées, XXI, 264. D'ArcenTezze.Collection de fruits équatoriaux modélés, XX, 250. Darzincron. Remarques sur le Prunus americana de Marshall, XXII, 180. Dasytrichia. Espèces qui consti- tuent ce genre d'Hydrophytes, __ AA -102 * Davsenv. Revue des principales collections géologiques en An- gleterre, XX, 197. — Sur la dé- couverte du PBrôme et de l’Iode dans les eaux minérales, XXII, 31. Davy (H.). Sur la formation de la terre, XXI, 2.— Sur les cou- leurs de l’eau etde la mer, 125. — Consolations en voyage, ou les derniers jours d’un philoso- phe, XXII, 150. De Cawoozze (Alph.). Monogra- phie des Campanulées, XXI, 259; XXII, 42. De Cawoozze (A.-P.). Mémoire sur la famille des Combrétacées, XX, 246. — Notice sur les diffé- rens genres et espèces dont les écorces ont été confondues sous le nom de quinquina, XXI, 264. — Prodromus systematis naturalis regni vegetabilis ; pars quarta, XXII, 42. CE EE, Table des matières. De Canpoozze , GuizLzemix et RE- pouTé. Descriptions et figures de plantes grasses, XX, 79. Drrrance. Surles Araignées voyÿa- geuses, XXII, 209. Dgsean (C'°). Species des Coléop- tères, XX, 102. Desean (C'e<) et Boispuvaz. Coléop- tères d'Europe, XXI, 107, et XXII, 93. DE Jussieu (Adr.). Memoire sur S groupe des Méliacées, XXIIT, 140. Delesseria tenerrima, XXIIT, 57. Dezessenr ( B.). Notes relatives a l'arbre à lait et au MVepenthes, XXI, 81. Deliciæe Musei zoologici Vratislav., XXI, 93 Dezrze. Description du Zheligo- num cynocrambe, XXIII, 54. Dezze Caiase. Sur un ouvrage de ce savant, XXIII, 136. — Ay- drophytologiæ regni neapolitani Icones, XXIII, 146. Delphinus phocena. Appareil mam- maire du …, XXII, 196. Delthyris. Genre de Thérébratu- lites, XXII, 274. Dendrobiées. Genres qui compo- sent cette section de la tribu des Malaxidées, XXII, 174. Dendrobium. Synonymie et compo- sition de ce geure d'Orchidées , XXII, 174. Dendrobium amplum , XXII, 43. — D. formosum et D. densiflo- rum , ib.— D. secundum, XX, 67. Dendrachilum. Composition de ce genre d'Orchidées, XXII, 174. Dentaria. Observ. sur la structure des graines dans les espèces de ce genre, XXIL, 41. Descourtizz. Flore pittoresque et médicale des Antilles, XXI, 79. Description de l'Égypte, XX, 90 et 177. Desuayes. Coquilles fossiles des environs de Paris, XX, 159: et XXIILI, 79. — Observ. sur le genre Podopside , 80. Desmaresr. Reptiles de la Faune française, XXII , 267. Desmotrichum. Synonymie de ce genre d'Orchidées, XXII, 174. Desmouzixs. Clavagelle couron- née, XX, 100. — Notice sur la 13 ponte de la Planaire lactée, XXIIT, 94. Despréaux. Projet de voyage bota- nique au Brésil, XX,252. Desriem. Sur la source intermit- tente de Fontestorbe, XX, 223. Deutzia. Observations sur les afli- nités de ce genre, XXII, 176. - Développement de la Cantharide, XX, 103. Dianthus ponticus, XX, 162. Diatropa. Genrenouveau d'Ombel- liféres, XXII, 45. Dicotylédones (accroïssement de la tige des). Prix proposé sur ce sujet par l'académie impériale de St.-Pétersbourg, XXI, 188. Dicranum. Observations sur quel- ques espèces de ce genre, XX, 169. Dicrypta. Caractères et composi- tion de ce nouveau genre d'Or- chidées, XXII, 174. Dictionnaire des sciences natu- relles, tom. 58 et 59, XX, 29; tome 60 et dernier, XXII, 141. . classique d'histoire natu- relle, tom. 14 et 15, XX, 30. Didus ineptus. Note sur quelques ossemens du …:.; XXII 775, — Faits relatifs au .…, 82. Didymochæton Leschenaultianum et D. Gaudichaudianum , XXIII, 140. Didymodon. Observations sur quel- ques espèces de ce genre, XX, 169. Dienia. Nouveau genre d’Orchi- dées, XXII, 174. Diersacu. Revue des espèces de Capsicum , XX, 167. Dierricu. Terminologie der phane- rogamischen pflanzen, XX , 16%. Dillenia scabrella et D. ornata, XX, 247. Dizzox. Sur l’'Engoulevent, XXII, 82. Dilochia. Caractères et composition de ce nouveau genre d'Orchi- dées, XXII, 174. Dimorphopetalum tetilla, XX, G9. Dinetus.Genre nouveau de plantes, XX, 249. Dioscorea variifolia, XX, 69. Diplandra potamogeton , XX, G9. Diosma crenata. Remarques sur cette plante et sur ses conge- néres, XXII, 178. : 14 Bulletin des sciences naturelles. Diphyes. Synonymie de ce genre | Drymis chilensis, XX, G9. d'Orchidées, XXII, 174. Diplocoma villosæ, XX, 249. Dipus (Monogr. du genre ….), XX, 480 ; et XXII, 65. Discosoma. Genre de Zoophytes, XXIIE ; 78 Disophylla. Caractères et espèces de ce genre, XX, 71 Distribution géogr. des Mammi- fères, XX, 254. — ... des Am- monites en familles, XXI, 207. Ditaxis chiropetala, XX , 69 Dodonéacées. Caractères de cette tribu des Sa pindacées et genres qui la composent, XXI, 66. Dolium. Les espèces de .… des Etats-Unis, XXIII, 166. Dos (D.). Monographie de la fa- mille des Cunoniacées, XXII, 175. — Observations sur les af- finités des genres V’ellosia, Bar- bacenia, Glaux, Aucuba, VWi- viana , Deutzia,et sur un nou- veau genre de Rubiacées, XXIT, 176. — Sur l'origine et la nature des fleurs ligulées dans le Zin- nia, XXIITI, 40. — Sur le genre Lophospermum, XXIII, 45. Dox ( G..). Revue dn genre Combre- tum, XXII, 257. Doorknik. Observations sur les fossiles, XXII, 213. Doronicum mexicanum, XXI, 68. Douczas. Nouvelle espèce de Z'e- trao et d'Ortyx, XX, 183. Douezas. Sur une nouvelle espèce de Pin de Californie, XXII, 51. Draba.Observations sur les espèces de cegenre, XXII, #1. Draco fuscus. Sur l'anatomie du ..., XXIII, GS. Dronte. Note sur quelques cosse- mens du .., XXII, 75. — Notes sur le .., 82. Drosier. Sur une excursion orni- thol. dans les îles Schetland et Orkney, XXII, 82. Drymonia. Nouveau genre deGes nériées, XXI, 179. Du Commux. Hypothèse sur les volcans et les tremblemens de terre, XXIII, 2. Durrénoy et Eure pe BEaumonr. Mémoires pour servir à une description géologique de la France, XXII, 105. Duces. Sur l’opercule des Mol- lusques, XXI, 210. — Observ. nouvelles sur les Planariées, XXIII, 93 et 95. Domuexiz (doct.). Analyse de l’An- thraconite noire et compacte de Nendorf, XX, 229. — Guide pour l'examen chimique des corps naturels, XXI, 142. — Analyse de l’eau minérale de Hiddingen dans le Lunebourg, XXI, 252. Dumonr pe Sainte-Croix, ( Nécro- logie), XX, 110. Dumorrtier. Forulabelaica, XXIIT, 45 DuPperrzy. Voyage autour, du monde (partie zoo!.), XXI, 194. Du Perir-Taouars (Aubert). Con- sidérations sur la position mu- tuelle des étamines, sur les ver- ticilles de la fleur en général, et sur les nombres des parties qui composent les verticilles, XXI, 256. Duroxcnez. Lépidoptères de Fran- ce, XXII, 94. Dureau pe La Mazze. Note sur le Faisan doré, XXII, 78. Durieua. Genre nouveau de Pédi- culariées, XXI, 69. Duvaua dependens , XX, 69. Duvervoy. De la langue considérée comme organe de préhension des alimens, XXII, 59. — Ser- pens vénimeux à crochets pos- térieurs , XXIII, 69. E £aron (Amos). Schiste argileux anthracifère, XXI, 156. — Ob- servations sur les formations houillères de l'état de New- Yorck, XVIII, 105. Eau. Sa quantité dans les diverses plantes , XX, 149. Eaux minérales de l'Inde, XX, 46. —… ferrugineuses de Klausn en Styrie, XXI, 251. —.. de Hid- | Table des dingen dans le Lunebourg, 252. — … de Wildbad près Giengen, 253. — … des Pays-Bas et d'une partie dela Prusse, XXI1,10.—... deSte.-Agnés, dans la Romagne, 229. — … de la Haute-Loire, 241. — … du grand Kabarda, dans le Caucase, 242. —… de Ronneby, 243. — ... de Winzlar, XXII, 244. — de Baaden, en Suisse, 245.—... du Caucase, présentées en tableaux synoptiques, XXIIT, 12.—... de Bath, 30. —... de la fo- rêt de Windsor, 37.—.., de Salz, dans le Mecklembourg - Schwe- rin, XXIIT, 102. — ... de Taten- hausen, XII1,125.—... de Sonah, dansl’Inde,127.—...dela Suisse, 128 — ... de Caldas da Raynha, 129. — de Fordel, près Inver- keithing, 130. Ecailles de la Cécilie, XXI, 203. Eccremocarpus sepium, XX , 69. Echinella radiosa , XXI, 271. ÆEchium. Observations sur quel- ques espèces de ce genre, XX, 163. ÆEcklonia.Genre nouveau d'Algues, . XXII, 264. Ecorce d’Angustura. Mém. sur la . plante qui la fournit, XX, 154. Ecorce des arbres. Expériences sur . Sa régénération, XXIII, 133. Écrévisse. Histoire du développe- ment de l’..., XXII, 208. Epwaros (Milne). Disposition particulière de l'appareil bran- chial chez quelques Crustacés, XXII, 85. — Obs. sur le genre Phyllosome, 86. Epwarps ( Milne ) et Aupouix. Sur l'Hipponoé , XXII , 204. — Sur le système nerveux des Crusta- . cés, 207. Egypte. Description de l’.…., XX, 90 et 177. Enrewsere. Sur l’organisation des Infusoires, XXIII, 168 EurexserG et Hemprica. Voyages dans l'Afrique septentrionale et l'Asie occidentale, XX, 20. Ekebergia senes'alensis, XXIIL, 140. EkrsTROEM. Arrivée et départ des SAERE en Sudermanie, XXII, Elan , fossile d'Irlande, XXII, 269. Elatinées. Nouvelle famille de plantes, XX, 72. matières. 45 Éléphans fossiles de la Russie, XXI, 84. Elephantopus Martii, XXIII, 53. Elephantosis. Genre nouveau de Synanthérées, XXIII, 144. ÆElsholzia. Caractères de ce genre, ME, 71: ÆEmberiza rustica. Sur l’…. , XXII, Empoisonnement des végétaux, XX , 244. Empusa. Nouveau genre d'Orchi- dées, XXII, 174. ÆEncéladus. Nouv. genre de Coléop- tères, XXI, 107. Ændogenites. Espèces de ce genre de bois fossile ; XXI, 273 Endothecium , XXII, 247. Enpress. Voyage botanique dans les Pyrénées, XX, 173. Evceznarpr. Gisemens de l'or et du platine dans les monts Ou- ralss JCX ; 40 ExGezspaca-LariviÈnaE. Considéra- tions sur les blocs erratiques de roches primordiales, XXII, 110. Engoulevent. Sur l’..., XXII, 82. Entozoïs (novcæ obs. de... ), XXI, 117 Ephedra bracteata, XX, 69. Epicharis speciosa et £. Kunthiana, . XXIII, 140. Épidermées. Exposition desgenres et especes qui composent cette famille d'Hydrophytes, XXII, 182 Epimedium hexandrum , XX , 161. Episcia. Nouveau genre de Gesné- niées, XXI, 179. Æranthemum cinnabarinum , XX, 247. Eremanthus. Genre nouveau de Synanthérées , XXIIL, 144. £Eria.Synonymie de ce genre d'Or. chidees , XXII, 174 Eria paniculata, XXII, 43. Erineum mayteni, XX, 69. Æriophyton. Nouveau genre de La- bices, XXI, 180. ÆEriosporangium baccharidis, XX, Ermarsn (Adolphe). Observations géogn. pendant un voyage de Moscou à travers l'Oural à la Lena , XXII, 130. | ÆErophila. Observations sur les es- pèces de ce genre, XXII, 41. ÆErpetion reniforme , XX , 249. 2 ch, 16 Bulletin es sciences naturelles. Eruption du Vésuve, XXIE, 18. — Étoilées. Tribu de la famille des .… de l'Etna, 231.— … d’un vol- can de Sumatra , XXIII, 25. ÆErythræa aggregata , XX , 249. Erythrolæna conspicua, XX , 249 £Escallonia bifida, XXI, 68. — thyrsoidea , XX , 69. Escalloniées. Tribu de la famille des Saxifragacées, XXIII, 42. Escaweizer, ( V7. Marius. ) Espaicnet. Sur la génération des abeilles , XXIII, 87. Esquisses ornithologiques , par Vi: gors , XXI, 198. Eslingen. ( Société d’}), pour les voyages botaniques, XX , 173. Estomac du Pangolin , XXI , 197. Esturgeons de Russie, XXIIT, 77. Etain dansle Massachusetts, XXI, 6 Étamines. Sur leur position mu- tuelle, XXI, 256. — .. du Berbe- ris vulgaris. Mémoire sur leur irritabilité, XX, 150. _ Rubiacées, XXIIT, 42. Études agrostographiques, XXIII, 145. ÆEucheyla. Nouveau genre de Co- léopteres , XXI, 107. Eupes-Desronccaampes. Notice sur la vie et les ouvrages de La- mouroux, XXI, 277. Eupatorium brachiatum, XXII, 170. Euphones, de genere .…., XXII , 73. Euphorbia. Observations sur les espèces de ce genre, XXII, 48. ÆEuphorbia ligulata, XXII, 48. Eutoca Franklinii, XXIL, 256. Evolvulus mucronatus, XXII, 170. Æxacum chilense, XX, 69. Exostemma. Notice sur ce genre de Rubiacées, XXI, 264. ÆExothecium, XXII, 247. Exposition des plantes à Gand, XXII, 185. F Faser. Poissons d'Islande, XXI, 205.—Sur les Oiseaux d'Islande, XXII, 82. — Notices sur plu- sieurs Goëlans, ibid.—Surx l £m- beriza rustica, ibid. Fasre. Essai sur la description du département du Cher, XXI, 11, Fuhlerz. Leur composition d'après M. Rose, XX, 28. Faisan. Espèce inédite de …, XXI, 201 .—Note sur le... doré, XXII, 78. Falco destructor. Vol du .., XXII, 82. — Notes sur le .… Washing- toniana, ibid.—Classification des différentes espèces de Falco de l'Angleterre , ibid. — Sur le … hirundinum , ibid. Farines. Notice sur le Cebrio xan- thomerus , XXII, 281. Farines et Marcez DE SERRES. Ca- verne à ossemens d'Argou dans les Pyrénées, XX, 116. Fauna PME 6 Laponiæ , XXII, 92. Faune d'Allemagne, par Sturm, XXI, 83; et XXII, 191.—Faune £rancçaise (Reptiles), XXII, 26. Fécondation des plantes, XXIII, 41. Fedia samolifolia, XX , 69. Fée (A.-L.-A.). C. Linnæi systema naturæ, XXII, 171. Felis maculata, XX, 178. — ... ne- palensis, ibid. Fer arséniaté de Loaysa, XXIIT, 122%: Fer météorique de la Louisiane, XXI, 60.—... de Tennessee, 63. …. de Remdegd au Brésil, XXII; 155. Fergusonite, XX, 136. Ferraria obtusifolia, XX, 249. Festuca. Réforme dans les espèces de ce genre, XX, 159.— Espèces de ce genre réunies au Lolium , XXII, 177. FEeucawancer (Lewis). Notice sur des minéraux non encore décrits dans les ouvrages de minéralo- gie, XXII, 240. Feuilles. Sur leur formation origi- nelle et leur disposition autour de la tige, XX, 265. — Sur la co- loration automnale des …, XX, Table des m 17 243.— ... du Malaxis paludosa , | Flore Lusatiæ prodromus , XXI, XXI, 169. ÆFieldia. Genre nouveau d'Orchi- dées , XX, 64. Fi de Vers intestinaux, XXI, 114. Filon de Granite dans la mine de Herland , XX, 50. Fixcu. Découverte de la Bronzite ts comté d'Orange, XXI, a SCHER (G.}). Sur quelques ani- Frmaux fossiles de la Russie, XXI, 84.—Prodromus petromatognosiæ, 193.-- Bœufs fossiles de Sibérie, XXIIT, 66.—Sur le système apo- physaire des Térébratules, 82.— Amphidonte, nouveau genre de Bivalves, 83. —Orthotetes, nou- velle Coquille fossile, 84. Fiscmer (J.-C.). Manuel de zoolo- ie, XX, 84. Firronx ( W.-H.). Observations sur une partie des Pays-Bas et du nord de la France, XXI, 234. Flacourtianées. Examen des carac- tères de cette famille, XXI, 65. Fzanuwe. Lettres à deux princesses d'Allemagne sur la connaissance des piérres précieuses, XXI, 134. FLeiscuer. Enumération des Mous- ses trouvées à Smyrne, XXI, 72. Fzemince. Remarques additionnel- les sur le climat des régions arc- tiques, XXI, 21.— Note sur une forêt sous-marne dans la baie de Largo-Bay, XXII, 124. Fleur. Considérations sur ses ver- ticilles , et sur les nombres qui sont les plus fréquens dans les parties qui composent les verti- cilles, XXI, 256. Fzeurrau De Bezzevur. Notice sur la température d'un puits arté- sien, XXI, 9. — Suite de la no- tice sur la température du puits artésien de La Rochelle, XXIHII, Fleurs. Sur leur structure et leur architecture, XX, 152 et 153.— …ligulées du Zinnia, XXII, 40. Flora Altaica, XXI ,261 — … Bo- reali-americana , XX , 161. — … Danica , XXII, 169. — ... Devo- rensis, 168. — ... Germanica ex- siccata, XXIII, 142. — ... Helve- tica, XXII, 46. B Flore Altaïque. Figures de plantes de la ..., XX, 248.— ..…. de Ber- wick, XXII, 45.— .. de Brisba- ne-River, XXI,178.—... britan- nique (additions à la), XXII, 44. — … de la Guadeloupe, XXII, 170. — ... des plantes phanéro- games des environs de Leipzig, XXII, 255. — ... de Maine-et- Loire, par M. Guépin, XXI, 260. — … pittoresque et médicaie des Antilles, XXI, 79.—... de la Mo- selle, XX, 159. — .. de la Gua- deloupe, XX, 160. — .. de Ras- tadt, XXIII, 143. — ....de Séné- gambie, XXIII, 151.— .. de Terre-Neuve, par Bachelot de la Pylaie, XXI, 185. Florula belgica, XXIIT, 45. Frourexs. Mécanisme de la respi- ration des Poissons, XXII, 83. FLiurz. Quelques notices sur le schiste bitumineux et l’extrac- tion du pétrole a Seefeld, XXI, 155. | Fonmaxnx. Système lymphatique des Vertébrés, XXII, 58. Fonses (J.-D.). Notes physiques sur la baie de Naples, XXI, 20. — Notes physiques sur la baie de Naples, XXII, 218. — Sur le Vesuve , ihidem. — Destruction d'Herculanum et de Pompeia, 219. — Solfatare de Pouzzole, 220. — Temple de Jupiter Sera- pis, 221. — Iles Procida et d'Is- chia, 222. Forêt sous-marine de la côte de Ti- rée dans les Hébrides, XXII, 123. -— .… de la baie Largo-Bay, dans le Eirth of Forth, 124. Fossile (bois). Dissertation sur un genre de .., XXI, 273. Fossiles (os) trouvés dans nne marnière en Angleterre, XX, 12. Fossiles. Collection de .. dn comte Munster, XX,28 — ...d’'Alléma- gne, 132. — ... du Wurtemberg, par Zieten, XXII, 199. Fossile humain trouve dans le Tra- vertin en Auvergne, XXI, 230, 231 et 232. Fossiles (végétaux) dans la craie, XXI, 274.—.,, de Lennel Braes, XXII, 183. 2 18 de Bnlletin des sciences naturelles. Foster (Edw.). Mémoire sur la | Frælichia violacea, XX, 69. Vicia angustifolia , XXI, 76. Fougères des Etats-Unis, XX, 76. Fourwar. Essais sur les houille des Plagnes et de Brassac, XXIT, 417. FourwerT. Notice sur le plomb vert des environs de Pontgibaud, XXII, 156. Fox ( Robert-W.). Nouvelles ob servations sur la température des mines, XX, 6. Fragillaria lineata. Observations sur sa structure et son mode de propagation, XXI, 186. Fragmens de botanique critique, XXIII, 141. Frawx (J.-C. ). Radstadt's flora, XXIII, 143. Fre1es Lesen. Magasin pour l'oryc- tographie de la Saxe, 3°. crie XXII, 159 Brs. Freycinetia.Genre nouveau de Pan- danées, XX, 64. Froid. Son action sur les végétaux, et les limites de cette action, 2 Fruit des Cucurbitacées. Sur la structure du ..., XX, 176. Fruits équatoriaux modelés, XX, Fucacées. Classification de cet or- dre d’Algues,parM de La Pylaie, XXI, 185. Fucus. Sur différentes espèces de .…, XXIII, 148. Fucus buccinalis. Notice sur cette espèce d'Algues, XXII, 264. Fulgurites, XXIII, 27. Fumaria. Observations sur quel- Fi especes de ce genre, XXIT, Furcellaria. Exposition de la struc- ture organique de ce genre d'Al- gues, par M. de La Pylaie, XXI, 185. Fornrour. Observations bryologi- ques, XX, 169. G Gacuer. Description d'une espèce inédite de Pézize, XXI, 75. — Nouvelle espèce de Couleuvre, Gaillona. Espèces qui constituent ce nouveau genre d'Hydrophy- tes, XXII, 182. Gaimarp et Quoy. Sur la Carinai- re ,XXI, 209 Galactotendron utile, XXI, 81. Galega biloba, XX, 249. Galeobdolon. Caractères decegenre, XXI, 180. Galeopsis. Caractères de ce genre, XXI, 180. Gazesio (G. ) Traité du Citrus, XX, 65. Galipea officinalis , XX, 154. Galium. Observations sur quelques espèces de ce genre, XX, 163. — Réforme dans les espèces de ce genre, XX, 159. Galium montanum. XXI , 262. Galvezia spicata. XX , 69. Ganga. Sur le ..…., XXII, 74. Gapper. Observ. sur les quadru- rs du Haut-Canada, XXIII, 154. Gardeniacées. Tribu de la famille des Rubiacées, XXIII, 42. Gardinia purpurascens, XX, 69. Garwor et Lessons. Voyage sur la MA at zoologique), XXI, 194. 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Georgina crocata, XX, 249. G£ra. De la fécondation des plan- tes, XXIII, 41. Geranium carolinianum, XXII, 256. — .. umbrosum. Synonymie de cette plante, XXII, 255. Gerbilles. Monographie des …, XX , 180; et XXIII, 65. German. Essai de cristallographie, XXII, 115. Germination de quelques cactées, XXII’, 251. Gesnera latifolia. Note sur cette plante, XXII, 179. — Gesneria rutila, XX , 67. Gesnériées. Remarques sur les ca- ractères de cette famille, XXI, 65. Gesim coccineum, XX, 69.— .… Quel- lyou, XX, 249. Girarpin (J.). Considérations gé- nérales sur les volcans, XXIII, 97. Gino pe Caanrrans. Obserya- tions sur uneCuscute filiforme, XXI, 266. Ginou De BuzareinGuEs. Expérien- ces sur la génération des plantes, XXI, 167.— Sur les rapports de D, 20 Bulletin des sciences naturelles. volume des deux sexes dans le | Granam. Description de plusieurs règne animal, XXII , 57. Gisrz. Ænumeratio Coleopterorum agri monacensis , XXIII, 88. — Distribution géographique des Coléoptères , 89. — Antirmachus. Nouveau genre de Coléopteres , 90. — Nouvelle espèce de Cucu- jus, : Gladiolus Colwillii, XX, 249.—.. neglectus, XXI, 262. Glandes des Labiées(Observations sur les), XX, 63. Glaux. Observations sur les aff- nités de ce genre de plantes, XXII, 176. Globba. Description et figures des espèces de ce genre, XX, 155. Globularia. Observations sur quel- ques espèces de ce genre, XXII, 52 Globules cromophores chez les Cé- phalopodes , XX, 187. Gzocker. Manuel de minéralogie, XX, 226. Gziocer. Sur la maniere dont la Souris naine fait son nid, XXI, 196. —— Sur l'histoire naturelle du Loxia tœnioptera, XXII, 76. Gmezi ( C.-G. ). Mémoire sur les roches volcaniques , XX, 39. — Sur la production du sulfate de magnésie dans les eaux miné- rales, 40. Goparr. Lépidoptères de France, XXII, 94. Gopmax. Hyoïde du Mastodonte, XXII, 60. — Nouveau genre de Mammifere fossile , 195. Goëlans. Notices sur plusieurs …, XXII, 82. GoPpert. Sur l'irritabilité des éta- mines du Berberis vulgaris, XX, 150.— Influence du musc sur la végétation, XXI, 166. MS: Gozoruss. Reptiles fossiles, XXII, 4 Gonium pectorale. Observations sur cette production microscopique, XXI, 271. Gonocarpus. Caractères et afhinités de ce genre, XXII, 248. Goprerr(doct.). Sur les os fossiles de Wittgendorf, près de Sprot- teau, XXII, 148. Gossez. Description de quelques minéraux intéressans, XXI, 150. plantes rares du jardin d’Edin- bourg, XXII, 256; XXIII, 53 —Sur la germination du Vepen- thes , ibid. Graines du Mexique à vendre, XX ; 172; Grains de pollen. Dissertation sur leurs formes, XXII, 247. GRAMATTCHIKOF. Apercu géognos- tique de la mine de Voitsk et des montagnes environnantes, Éopre le gouvern. d'Olonetz, XX, 210. Graminées. Espèces de cette fa- mille, décrites et figurées par Trinius, XX, 73. Grammita. Espèces qui composent ce nouveau genre d'Hydrophy- tes , XXII, 182. Granatoïde. Minéral nouveau du Zillershal, XXI , 54. Graxr. Influence de la lumiere sur lesanimaux infusoires, XX,108. — Observ. sur l'Orang-Outang, 255; Graphite. Sa nature chimique, XX::237. Grastidium.Synonymie decegenre d'Orchidées, XXII, 174. Gravenuorst.Deliciæ Musei zoolog. Vratistav., XXI, 93. — Ichneu- mons noirs, 111. Gray. Illustrations of Indian zoolos XXII, 190. GREEN. Remarques sur lAchatina Stewartii, XXII, 201. —-Monosgr. des Cônes de l'Amérique sept., XXIII, 165.— Les espèces de Dolium des Etats-Unis, 166. Grévizze (R.Kaye). Plantes cryp- togames des îles Ioniennes, XXIII, 57. — Algæ britannicæ, 59. Griessecicu. Observations sur les glandes des Labiées, XX, 63. Grirrin. Traité pratique de l'em- ploi du chalumeau , XXI, 140. Griffithsia. Espèces qui composent Er d'Hydrophytes, XXIT, 152. Grimmia. Caractères de ce genre, XX, 169. Groseillier. Monographie de ce genre, par Thory, XX, 68. Grossmanx. Sur la cristallonomie et l'étude des combinaisons géo- métriques, XXI, 141. - Table des matières. Gauirauisex (F.-P.). Analectes pour la connaïssance de la terre et du ciel, XXIII, 99. Guarea Vahliana, G. Aubleti, G. multiflora, et autres espèces nou- -velles, XXIII, 140. Guérin. Flore de Maine-et-Loire : XXI, 260. Guérin. Iconographie du règne animal. XX, 85. — Magasin de Conchyliologie, XXII, 198. Guipoxi ( J. ). Observations géo- gnostiques sur les monts qui en- vironnent le golfe de la Spezzia, XXII, 132. Guizzemix (Jules). Analyse de l'allophane de Firmi, XX, 142. Guizzemin, Pernorrer et Ricaaro. 151: Flore de Sénégambie, XXIII, 21 Guiczemix. ( Voy. De Caxpoize.) Guinée. Plantes de ce pays dé- crites par Schumacher, XXIII, 47. | Gussoxe. Catalogue des plantes du jardin de Bocca di Falco, XXHIT, 136. à: Gymnostomum. Observations sur quelques espèces de ce genre, Gypidia. Genre de Térébratulites, XXII, 274. Gypse et craie dans la plaine alle. mande septentrionale, XXI, 254. — .… fibreux d'Onondago , XXIII, 124. Gypsophila. Observations sur quel- ue espèces de ce genre, XXII, 254. H Habenaria longicauda, XX, 158. Haïoincer (W.). Sur la Johannite, XXII, 237. Haimarada de la Guiane. Mémoire sur la plante qui fournit cette substance, XX, 154. Halimocnemis. Genre nouveau de Chenopodées, XXI, 261. Haliophis. Nouv. genre de pois- sons, XXII, 273. Hazmanw. Sur les débordemens du Neisse et du Lauter, et la géo- 3 des contrées voisines, XXII, Halogeton.Genre nouveau de Ché- nopodées, XX, 248; XXI, 261. Hamamélidées. Sur les affinités de cette famille de plantes, XXIIT, Haméliées. Tribu de la famille des Rubiacées, XXIII, 42. Hawizron (Fr.). Observations sur la structure du fruit dans l'ordre des Cucurbitacées, XXI, 176. Hancock. Mémoires sur les végé- taux qui fournissent les sub- stances nommées haimarada de la Guiane, et écorce d'Angustura, XX, 154. Hanoie (J.). Géologie du district de Meywar, XXII, 15 et 16. Harzan. Observations sur le genre T'étracaulodon, XXII, 193 (note). Hartighsea. Nouveau genre de Mé- liacées, XXIII, 140. Hartighsea Fraserana, et H. Lesser- tiana, XXIII, 140. Harrwaz. Examen de la Ferguso- nite et de l'Epidote manganési- fère, XX, 136. Hausmanx (prof.). Sur la constitu- tion géognostique de l'Espagne, XX, 19. — Changemens prove- nus dans des monnaies trouvées en démolissant une maison, 54. — Manuel de minéralogie, XXI, 241. Havane. Topographie végétale de cette île, XXI, 77. Haye (J.-G.). Sur la formation du tissu cellulaire dans les végétaux parfaits, XXIII, 131. Hays. Nouveau Reptile fossile, XXIIE, 74. Hectocotylus octopodis, XXII, 102. Hedera. Affinités de ce genre de. plantes, XXIII, 42. Hedyotidées. Tribu de la famille des Rubiacées, XXIII, 42. Hedychium Descriptions et figures des espèces de ce genre, XX, 155. H£ges (Van). Sur le terrain crayeux du mont Saint-Pierre, pres de Maëstricht, XXIII, 108. Heu (D'.). Mémoire sur la géo- gnosie du Wurtemberg, XX, 18. 22: — Memoire géologique sur le Wurtemberg, XXI, 17.—Surles rapports géognostiquesde } Alpe du Wurtemberg, XXIT, 215. Hainexen. Reproduction des mem- bres chez les Araignées, XXI, 104. Heznreru. Notes sur des roches et des minéraux de l'état de l'Ohio, XXI, 159. Helianthemum. Sur la structure de l'ovaire dans ce genre, XXI, G5. — Remarques sur quelques es- pêècés de ce genre, XXII, 49. Helianthus annuus. Monstruosité des fleurs de cette plante, XXII, 253. — ... tuberosus (Sur l'orga- nisation des tubércules du). XX, 61. Helicrella. Observat. sur ce genre d'Algues, XXI, 271. Heliotropium chilense, XX, 69. — … microphyllum, XXIY, 170. Helix vitrea, XXIII, 168. Hellenia. Descriptionset figures des espèces de ce genre, XX, 155. Helminthes. Nouvelles especes, XX, 106 et 107. — …. trouvés dans la Baleine à bec, XXI, 113. — Nouvelles observations sur les …, 112, — Recueil de figures d'os 114: Hezmure De Biucuer (Doct.). Exa- men chimique des eaux salées des environs de Sulz, XXIII, 102. Heloderma. Nouveau genre de Sau- riens, XXI, 94. Hewpricu et EurENsERG. Voyages dans l'Afrique septentrionale et l'Asie occidentale, XX, 20. — Elémens d'hist. naturelle pour les écoles supérieures, XXII, 110. Hexszow (J.-S.). Sur les feuilles du Malaxis paludosa, XXI, 169. Henxwoon. Notice sur quelques cir- constances qui accompagnent le croisement d'un filon de cuivre par un filon argileux, XX, 120. — Poix minérale à Sainte-Agnes, en Cornouailles, XXE, 157. Hépatiques. Monographie de cette famille, par Corda, XX, 170. — Idées de M. Oken sur la compo- sition organique de leur fructifi- cation, XXI, 174. — Nouvelles Bulletin des sciences naturelles, espèces de cette famille de crÿp- togames, XXII, 260. HerserT (J.-D.-F.). Notice sur la présence de la houille dans l& partie indo-gangétique des mon- tagnes, XX, 22. — Sur le zehr mohéreh , où la pierre de ser- pent, 53. — Sur les productions minérales d’une partie des monts Himalaya, XXII, 153. Herbertia pulchella, XX, 249. Herbier de l'amateur de fleurs, publié à Bruxelles, XX, 78. — .… (nouvel) de l'amateur, par Loiseleur-Deslongchamps, XX, 80; XXI, 67; XXII, 173. — … général de France, par Sieber, ru .— … de Sieber à vendre, 5 Herbiers. Sur leur préparation, XXII, 186. — ... de la compa- gnie anglaise des Indes-Orien- tales. Note relative à ce sujet, XXI, 81. — … de Saint-Péters- bourg, 187. Herborisations artific. en France, par F. Plée, XXI, 80. Hérisson. Deux os particuliers au SFA XI, 196: Herman-Scuzecez. Sur le passage des Oiseaux , XXE, 88, 89 et 90. Hermann. Sur le lac salé d’'Inder, dans la Russie asiatique, XX, 211. Hermann DE PoMMErescHe. Com- ment. de Ursi longirostris sceleto. XXI, 55. Hermannia inflata, XXI, 68. Hess. Analyse chimique de la Diop- tase, XX, 236. | Hesse (Germain). Mémoire sur les sels communs du gouvernement d'Irkoutsk, XXIII, 33. Heusincer. Observationes de pur- pura antiquorum, XXI, 102. Heyzano. (Voy. SERINGE.) Heynea trifoliolata, et H. affinis, XXIIT, 140. Hisserr. Sur l'Elan fossile d’}r- lande, XXII, 269 Hibiscus Lindlei, XX, 247. — … tampicensis, Berlandiérianus, et lavateroides, XXIIE, 46. Hieracium. Tssai monographique sur cegenré et les genres voisins, XX, 74. — Observations sur quelques espèces de ce genre, XXI, 258; XXIII, 141. T'able des matières. Hizpretu (D'.). Faits relatifs à certaines parties de l’état de l'Ohio, XXI, 25. | Hixzs. Remarques sur l’Antilope à quatre cornes, XX, 92. Hipponoé. Nouveau genre d'An- nélides, XXII, 204. Hiræa hirsuta, XX, 247. Hirondelles. Observations sur l’ar- rivée et le départ des ... de la Grande-Bretagne, XXII, 67. — Sur la folle destruction des …, Histoire naturelle des poissons, par Cuvier et Valenciennes, XX, 186. — .. des Mammifères, par Geoffroy-Saint-Hilaire et Fr. Cu- vier, XX,253:, XXHI, 61. — ….; Oiseaux-Mouches, XX,95 ; XXI, 95 et 200. — .… des Colibris, XXII, 197. — .. des Poissons d'Islande, XXI, 205. — ... des Mammifères du Paraguay, 282. — …. du Bec croisé à bandes blanches, XXII, 76. — .. des Lépidoptères de France, 94. — .. des Poissons d'eau douce, XXIII, 161. Histoire physiologique des plantes d'Europe, XXIII, 137. Hosnixcnaus. Zsocardia Humboldtii, XX, 190. Horrmann (F.). Carte géognostique du N.-0 de l'Allemagne, XX, 15. — Sur les vallées d’éléva- tion, 196. — Sur la consti- tution du territoire de Rome, 208. — Observations géognos- tiques faites pendant un voyage autour du monde sous les ordres du capitaine Kotzebue, XXIII, 101. s Horanore. Flore de la Moselle, XX, 159. Hozcer. Analyse de deux fers mé- téoriques, XX, 222. — Descrip- tion des eaux ferrugineuses de Klaum, en Styrie, XXI, 251. Hozz (Fr.). Plantes nouvelles de Portugal et de Madère, XXI,263. Hooker (W.-S.). Botanical maga- zine , XX, 66, 158. — Flora Bo- reali-americana , 161. Honsemann (J.-W.). Flora Danica, XXII, 169. — Sur le Fucus buc- cinalis, XXII, 264. Horsriezp. Catalogue descriptif des Lépidoptères du Muséum de 25 la compagnie des Indes-Orien- tales, XX, 192. — Nouvelle es- pèce de Mustela, 179. Horsriezp et Vicors. Deux nou veaux Mammiferes de la collec- tion de la Société zoologique de Londres, XX, 178. Hortus regius monacensis, XXI, 179. Houille dans la partie indo-gangé- tique des montagnes de l'Inde, XX, 22. — .. dans l'Himalaya, 23. — ... en Autriche, 144. — .… dans le Sutherland, XXI, 14. .. prés de Leicester, XXII, 238. — Recherches de ... a Lu- zarches, XXIII, 118. Houillères de l’état de New-York, XXII, 105. Hoy. Sur la migration et le plu- mage de plusieurs Sylvies d'An- gleterre, XXII, 82. — Sur le Parus biarmicus , ibid Hsuscara. Liste des espèces miné- rales que l’on trouve en Mora- vie, XXIII, 30. — Cristallisation du kakoxène, 32. Hvuer. Voyage d'histoire naturelle dans les Alpes, XXIII, 111. Humsozpr(ÂAl. »e).Lettre a M, Ara. go sur son voyage en Asie, XX, 209. HunpesxæaGEex. Sur les rapports en- tre les formations du S.-0. et N.-0. de l'Allemagne, XX, 14. Hunnemannia fumariæfolia, XX, Hvuscake. Sur un nouveau genre de Ver marin, XXIII, 169. Hydrangea. Espèces japonaises de ce genre, XXII, 255. Hydrangées. Tribu de la famille des Saxifragacées, XXIII, 42. Hydropeltidées. Sur les affinités de cette famille de plantes, XXI, 65. Hydrophytes loculées (Essai sur les), XXII, 182. Hydrophytoloziæ regni Neapolitani Icones, X XIII, 146. Hymenodyction. Notice sur ce genre de Rubiacées, XXI, 264. Hyménoptères. Observations sur les … d Europe, de la famille des Fouisseurs, XXI, 108.— Sur les individus privés de sexe, de l’ordre des ..., 109. — Anatomie des ..., XXII, 210. 24 Hymenoscordum. Genre nouveau d'Asphodelées, XX, 157. Bulletin des sciences militaires. ques espèces de ce genre, XXIIF, 141 Hyoïde du Mastodonte, XXII, 60. Hypocheæris intermedia, XXII, 255. Hyoscyamus agrestis, XXI, 262. Hypnum leskea, XXIII, 57. Hpochæris. Observations sur quel- Ichneumons noirs décrits par Gra- venhorst, XXI, 111. Ichthyosaure. Nouv. espèce d’.…., XXII, 22. | Ichthyosma Wedemanni, XX, 75. Icones plantarum novarum , floram rossicam imprimis altaicam , illus- trantes, XX, 248.— .. Plantarum rariorum horti resii botanici Beroli- nensis , XXI, 68. — ..… planta- rum cryptogamicarum Brasiliæ, XXIIE, 55. Iconographie du règne animal ; Guérin, XX, 85; et XXI, 192, . et histoire naturelle des Coléoptères d'Europe, XI, 107 ; et XXII, 95. Iguandon fossile, XXIIE, 19. Illustrations ofindian zoology, XXII, 190. Impatiens reticulata, XX, 247. Infusoires. Sur l’organisation des …, par Ehrenberg, XXIII, 168. Insectes de la faune d'Allemagne, XXI, 83. — Supplément aux … des Pays-Bas, 106.—... fabuleux appelés ru@rycvos par les anciens, 117. — Transformation des …, XXII, 189 — Architecture des ..…, ibid. — .… peints par Noël, 211. — Sur la maniere dont les .… disposent leurs œufs, 275.— ie J Jacxsox et AzGer. Description de la minéralogie et de la géologie d’une partie de la Nouvelle- Écosse, XXHII, 14. | Jacossow. Recherches anatomiques sur les Cyclades, XXIIL, 81. — Des reins chez les Mollusques , 164. Jacques. Sur la germination de quelques Cactées, XXII, 251. Hyssopus. Caractères de ce genre, XXI, 180. Sur les .… de l'olivier, 276. — Sur différens .. et différentes larves qui vivent sur les plantes, 278.— Observations pour servir. a l'histoire de quelques .…, 279. . a vendre, XXIEI, 96. Insectorum (fauna) Laponiæ, XXIT, 92 Institut d'Albany, XXI, 130. Invertébres des Pays-Bas, XXI, 96. Iogsr. Sur un Chevrotain à musc, XXII, 271. Jode dans l’eau minérale de Sara- gota, XXIF, 239. Ipomæa (Espèces et variétés japo- naises d’), XXII, 249. , Tresia. Nouveau genre de Coléop- tères, XXI, 107. Irritabilité des étamines du Berbe- ris vulgaris, XX, 150. Isanthus. Caractères de ce genre, XX, 7. Isatis. Observations sur les espèces de ce genre, XXII, #1. Isertiées. Tribu de la fanulle des Rubiacées, XXIII, 42. Zsocardia Humboldtii ; Hœninghaus, XX, 190. Isomorphisme de l’arsenic et de l'antimoine, XX, 38. — …. du sulfure de zinc et du sulfure de fer, ibid. Jzcer (G. F.). Observationes de qui busdam Pini silvestris monstris, XXII, 166. Japon. Lettre du docteur Siebold sur l’état de la botanique de ce pays, XXII, 248. — Littérature botanique de ce pays, 249. JarDine. Observations sur une col- lection d'Oiseaux reçus de Ma- dére, XXII, 72. T'able des matières. Jardin de la Société zoologicale , XX, 86.—… d'Edimbourg (Des- cription des plantes rares du), SAT 260; XXITIT,: 53. de Munich, vente de graines du Mexique, XX, 172. — Catalogue des plantes du .…., XXI, 179. — … de Pise. Notice sur cet éta- blissement, XXII, 54. — ... des Hespérides , 224. —.. Jardins d'Europe dans le 17°. siêcle, XX, 77. Jaume-Sr.-Hizarre. Du poirier et de la grosseur de ses fruits, XX, 150. — Lettre sur les caractères distinctifs des arbres et arbris- seaux tirés de leurs bourgeons, écailles, etc., XXI, 189. JoserT (aîné). Mémoire sur le fait de la division des terrains en un 25 grand nombre de couches de dif- férente nature, XXI, 222. Johannite. Nouveau minéral, XXII, 237: Jonxsrox (G.). Flore de Berwick, XXII, 45. Jorpan. Examen du carbonate de strontiane de Clausthal au Harz, XXII, 1460. Journal de géologie, XXI, 37. Juan Fernandez. Sur la végétation de cette île, XXIII, 60. Juzia DE Fontenezze. Note sur le fossile humain trouvé dans un travertin en Auvergne, XXI, DD: Juncus srandiflorus. Usages de cette plante, XXII, 187.—... Gerardi. Synonymie de cette espèce, 255. Justicia guttata, XXII, 43. K Kacazer. Grundriss der pflanzen- kunde, XXII, 39. — ÆEncyclopæ- disches pflanzenwærterbuch. 40. Kazmwerer. Dissertation sur l’état de la géologie, XXI, 216. Kæmpferia. Descriptions et figures des espèces de ce genre, XX, 155. — .… elegans, XXII, 43. Kanguroo. Faits relatifs à la géné- ration du ..., XXI, 282; et XXIII, 157. — Description de l'organe mammaire du ... XXIII, 158.— Canaux péritonéaux chez la fe- melle du ..…, 159. KarstTen (doct.). Manuel de la mé- tallurgie, XXI, 237. Kasrwer. Découverte du brôme dans la Baltique XXII, 33. — Mémoires sur les dépôts des bords de la Baltique, pendant l’époque primitive, XXIITI, 103. Kavp. Système naturel des ani- maux d'Europe, XX, 87. KererstTeiN (Ch.). Catalogue al- phabétique des genres et des es- pèces de Coquilles et d’Echinides fossiles, XX, 25.— Sur le mé- moire de M. Studer , relatif au Stockhorn, 204. — Insectes fa- buleux appelés FUdiy0v0r par les anciens , XXI, 117. — Observa- tions recueillies dans un voyage géognostique en 1828, dans les Alpes de Styrie , de Carinthie et d'Illyrie, IT, 216. Kerznau. Notes sur la géologie des îles Cherry, et le Spitzberg, XX, 202. Khaya. Nouveau genre de Mélia- cées, XXIII, 140. Kickxia. Nouveau genre de plan- tes, XXIII, 45. Kincsron (J.-F.). Flora Devoniensis, XXII, 168. KirkLanD-GLazesrook. Notice des- criptiveet historique sur un plant de Sabal blackburnia, XXII, 262. KirscaLecEr. Liste des plantes d'Alsace et des Vosges, XX, 105. Kirrez. Crabro parisinus, XX , 165. Kzezzsore. Flora paræciæ brœnkyr- ka, XXII, 47. Kzerserc. Molluscorum borussico- rum synopsis, XX, 188. KzEiscaropr. Coup d'œil géolo- gique sur une partie de l’Auver- gne , XXII, 115. Kzerr etRicarer. Flore des plantes phanerogames des environs de Leipsig, XXII, 255. Kzrpsreix (A.). Faits recuellis dans l'Odenwald et quelques contrées voisines, XX, 16.— Carte géo- gnostique de l'Odenwald, 17.— Lettre sur son voyage dans l'Erz- gebirge et la Bohème , 205. — 26 Observations sur les roches trap-| péennes du Palatinat, XXIII, 27: Kwerrr et Mzærrer. Musci frondosi Alsatiæ, XXI, 269. Knoxia plantaginea, XXII, 43. Kosezz (Franz de). Caractéristique des minéraux, XXI, 52. Koc. Observ. botaniques faites pendant un voyage aux bains de Kreuth, XXI, 258. Kocxz1in (Ed.). Sur le sondage fait au pied du vignoble de Mulhouse, XXI, 10. — Aperçu géologique sur les environs de Mulhouse, XXII, 6. Koœuzer (F.). Sur la pyrite radiée de Grossalmerode en Hesse, XX, 49.— Dissertation sur quelques Bulletin des sciences naturelles. variétés de diallage, XXI, 139. — Rapport entre les formes cris- tallines et la polarité électrique de la tourmaline”, de la bora- cite, etc., XXIE, 26. Re Études sur ce genre, XX, 156. Krigia chilensis, XX, 69. Kromsnozz (J-.V.\. Iconographie descriptive des Champignons co- mestibles, nuisibles et suspects, XXI, 74. Kuuwn. Nouvelle espèce de Polys- tome, XX, 107. — Description de l’appareil mammaire du Mar- souin, XXII, 196. Kutchubæa. Nonvéau genre de Ru- biacées, XXIII, 429. L Labiées. Enumération et disposi- tion méthodique des genres et des espèces de cette famille, par Bentham, XX , 71.— Tableau des genres qui composent cette famille, XXI, 180. LaséPEne (comte). Ages de la na- ture et histoire de l'espèce hu- maine, XX, 195. Lacs de l’ouest de l'Amérique du nord , XXI, 26. Lamarchea.Genre nouveau de Myr- tées, XXIII, 43. Lamarcx. Vente de sa bibliothc- que, XX, 171. LamwserT. Sur les causes des trem- blemens de terre au Chili et au Pérou, XXII, 17. Laminariées. Classification de cet ordre d’Algues , par M. de La Pylais, XXI, 155. Lamium. Caractères de ce genre, XXI, 180. Lamouroux (J.-F.-V.). Notice sur sa à ok et ses ouvragés, XXI, 177. Langue, considérée comme organe de préhension des alimens , par M. Duvernoy, XXII, 59. Lapevrouse. Synonymie de quel- ques espèces établies par cet au- teur, XXII, 52. Laplatea barbinervis, XXAI, 46. LaporrTx. Observations entomolo giques , XXII, 279. | Lapirave (BacHELOT pe). Flore de Terre-Neuve, XXI, 185. Larus. Notices sur plusieurs espè ces de …, XXII, 82. Larves. Notice sur différens Insec- tes et... qui vivent sur les plaui- tes , XXII, 278. Laser. Recherches sur la plante nommée ainsi par les Romains, XX, 168. Lathyrus. Remarques sur quelques espèces de ce genre, XXII, 52. Lathyrus mutabilis, XX, 249. Leansarer. Espèce nouvelle de Faisan, XXI, 201. : Lecowre. Nouveau genre de Ron- geurs, XXIIT, 64. LecoQ. Sur la préparation des her- biers, XXII, 186. — ... Des- cription de la Pezizarandanensis, XXII, 263. Lecoe et Bounizer. Sur le passage des Domitesaux vrais Trachytes, XXI, 226. — Vues et coupes des principales formations géologi- ques du département du Puy- de-Dôme, 229. Lepesour (C.-F. pe). {cones plan- tarum novarum , floram rossicam imprimis altaicam, illustrantes , XX , 248. —... Voyage à tra- Table des vers l’Altaï et la steppe des Kir- guis de Soonger, XXIII, 10. Levesour ,C.-A. Meyer et ALEx. Buxce. Flora altaica, XXI, 261. Lexvwanx. Sur le genre Lindenber- gia, XXI, 182. Leiouotis nepetifolia, XXII, 256. Leiospermum. Nouveau genre de Cunoniacées, XXII , 175. Levosze. Lettre sur l'ascension des Araignées et l’aiguillon de la queue du lion, XXI, 115. LeoxxarD (pe). Guide pour le géo- logue voyageur, XX, 3. Leonotis. Caractères de ce genre, XXI, 180. Leonurus. Caractères de ce genre, XXI, 180. — .…. heterophyllus, XX, 249. Lepechinia spicata, XX, 157 Lepmeur. Note sur le Pteris Cor- nuta , XXI, 267. Lépidoptères de France, par Du- ponchel, XXII, 94. Lepray. Analyse d'une Tourma- line du Mont-Rose, XX, 1#1. Le Prévost. Rapport sur la statis- tique minéralogique du dépar tement de la Seine-Inférieure, par Passy, XXII, 57. Leptocarpæa. Genre réuni au Si- symbrium , XXII, 255. Leptœna. Genre de Térébratulites, XXII, 274. Leszi1e. Théorie de la compression appliquée à la constitution inté- rieure du globe, XXI, 120. Lessise (C.-F.). De Synanthereis herbarii Berolinensis, X XIII, 144. Lessox. Oiseaux - Mouches, XX, 95 ; XXI, 91 et 200. — Lettre sur un article du Zoological jour- nal, 116. — Histoire naturelle desColibris, XXII, 197. — Traité d'ornithologie, XX, 256 ; et XXII, 272. — Centurie zoologi- que, XXIIT, 153. Lessox et Garnor. Voyage sur /a Coquille (partie zool.), XXI, 194. Lerezzier. Figures de Champi- gnons , XXIIL, 56. Lettre de M. Lenoble, XXI, 115. — … de M. Lesson , 116. — …. de M. Marcel de Serres, 285. — .…. de M. Rang, XXII, 96. _ Leucas. Caractères de ce genre, XXI, 180. matières. 27 Leucas, De l'effet de quelques substances sur les plantes, XX, 62. LeucrartT. Considérations sur l'é- tude et les progrès de la Zoolo- gie, XXI, 279. Leucoryne. Genre nouveau de la famille des Asphodelées, XX, 157: Leucosceptrum. Caractères et aflini- tés de ce genre, XXI, 180. Levy. Sur la Willémite, XXII, 119 Laorsky. Chute d'un aérolithe a bord d'un navire, XX, 221. Liabum. Sur ce genre de Synan- thérées, XXIII, 144. : LicaTensTEIn. Monogr. du genre Dipus, XX, 180; et XXHIL , 65. Licorne. Probabilités sur l'exis- tence de la ..., XXI, 281. Linra. (Joy. Van Lipr.) Lilas. Jet floral de cette plante, émané de la base de sa tige, XXI, 253. Liz re Lirrenvsacn. Coupe d'un “dépôt diluvien en Salzbourg, XIE, 277: | Lindenbergia. Nouveau genre de Scrophularinées , XXI, 182. Lisozey (J.). Botanicalregister, XX, 67, 157. — Sur une plante fos- sile de la formation houillere du comté d'York, XX, 224.— Outlines cf the first principles of botany , XXII, 172. — The ge- nera and species of orchideous plants, 174. Livr et Orro. Zcones plantarum rariorum horti regii botanici Bero- linensis , XXE, 68. Lixxé. Nouveile édition de son systema naturæ, XXII, 171. — Edition latine de sa dissertation sur le sexe et les noms des plan- tes, XXII, 37. Lion. Sur l’aiguillon de la queue OU ARE, LIS. Liparis. Composition de ce genre d'Orchidées , XXII, 174. — longipes, 43.—... correana, 256. Lipostoma. Genre nouveau de Ru- biacces , XXII, 176. Listia. Genre nouveau d’Algues, XXIIE, 147. Littérature botanique du royaume des Deux-Siciles, XXIII, 136. 28 Livrée d'hiver du Larus atricilla , XXII, 81. Loasa patula, XXII, 256. Lobelia Kraussii, XXIII, 53. Lobéliacées. Genres nouveaux de cette famille, XXIII, 43. Lodoiceasechellarum. Description de ses fruits modelés , XX, 250. Lorsezeur-Descoxccuamps. Nouvel herbier de l'amateur, XX, 80; XXI: 67: XXI, 173. Lolium. Déviations physiologiques | et métamorphoses réelles de ce genre, XXII, 177.— Sur sa mé- REReS en festuca, XXIII, 145. Lomatogonium. Genre nouveau de Gentianées , XXII, 259. Lombric terrestre. Anatomie du .) AXE ,206- Zophantus anisatus , XX, 67. Lophospermum. Gerre nouveau de Scrophularinées, XXIII , 48. Loranthacées. Etude de cette fa mille de plantes, XXIII, 42. Lorz. Obs. sur l’Anas leucophthal- mos, XXII, 82. Loutre. Changemens que subit le crane de la .…. par l'effet de l'âge, XXIII, 155. — Sur la reproduc- tion de la ., 156. Loversri. Esturgeons de Russie, XXIII, 77. Low (capit.). Observ. sur les ap- parences géologiques et les traits généraux des parties de la pé- ninsule de Malaga, XXI, 124. Lowry. Conversations sur la mi- néralogie, XXI, 135. Loxia tœænioptera. Sur l'hist. nat. du .., XXII, 76. Bulletin des sciences naturelles. Loxura. (Genre de Lépidopteres, XX, 192. ne: Lucifer. Nouv. genre de Crustacés, XX, 176. Lucinæa. Nouv. genre de Rubia- cées, XXIII, 42. Luculia Notice sur ce genre de Rubiacées. XXI, 264. Lumiére. Influence de la … sur les Infusoires, XX, 108. Lumière et chaleur. S'en déve- loppe-t-il dans les plantes? Mé- moire sur cette question, par M. Tréviranus, XXI, 165. Luwv. De genere Euphones, XXII, 1 Lunpequisr. Flora paræciæ brœn k;rka, XXII, 47. Lunularia alpina et L.? spathysi, XXII, 260. Lupinus canaliculatus, XX, 249, — …. mutabilis, ibid. Lurz (doct.}). Les eaux minérales et les bains de Ia Suisse, classés d'après leur nature et leur em. ploi, XXIII, 128. + Lycée d’hist. natur. de New-Yorck, XXI, 131: — 4 (nouvr) d'hist. nat. de New-Yorck, XXII, 149. Lychnophora. Réunion de certaines espèces de ce genre au Vernonia, XXIII, 144. Lycopsis arvensis. Réuni au genre Anchusa, XXIT, 255. Lycopus. Caractères de ce genre, XX, Lyezz (Ch.}). Sur le creusement des vallées, XXI, 6. — Principes de géologie , XXIL , 1. — Prin- cipes de géologie, XXII, 98. Lymphatique (système ) des Pois- sons, XXII, 58. M Macatre-PriNcer. Mémoire sur la la classification des roches, 143. coloration automnale des feuil- | M4acrkior (Doct.). Expédition dans les, XX, 243. — Note sur l'em- poisonnement des végétaux , XX, 244. Macræa. Synonymie de ce genre de plantes, XXII, 176. Maccurocx. Structure primaire du grès produite par la chaleur, XX, la Nouvelle-Guinée, XX, 35. Mac Puersowx. Géologie de la pres- qu'ile de l'Inde, d'Hyderabad a Masulipatan, XX, 21. | Madère. Plantes nouvelles de ce pays, XXI, 2635. 199. — Sur le terrain houiller | Mzærker. (Voy. KNE1rFr.) du Sutherland, XXI, 14. — Sur Magasin de Conchyliologie, XXII, D: Table des matières. 198. —.. pour l'Oryctographie de la Saxe, XX, 231. Macnus (G.). Analyse de la Bro- chantite, XX, 41. Macnus et Wricur. Arrivée de plusieurs Oiseaux de passage à a Stockholm, XXII, 68. Müaillotin. Nouveau genre de Co- quilles, XXI, 100. Malaxidées. Caractères des genres et espèces de cette tribu d'Or- chidées, XXII, 174. Malaxis. Composition de ce genre d'orchidées, XXII, 174. — … padulosa. Germes bulbeux nais- sant sur ses feuilles, XXI, 169. Mallea. Nouveau genre de Mélia- cées, XXIII, 140. Malpighia platyphylla, XXII, 170. Mazssoure (baron de). Catalogue de sa collection de Coquilles, XXI, 97. Malva nodosa, XX, 162. : Mammaire. Appareil ..… du Mar- souin, XXII, 196. — .. du Kan- guroo, XXIII, 159. Mammifères (deux) nouveaux con- tenus dans le Musée de la Soc. zoo]. de Londres, XX, 178. — Histoire naturelle des ..… , 253 ; XXIII, 61. — Distribution géo- graphique des ..., 254. — ... de l'Atlas de M. Rüuppell,XXI, 281 —.….. du Paraguay, 282.— Nou- veau genre de … fossile, XXII, 193. — .. du Haut-Canada, XXIII, 154. Mammillaria rhodantha , XXI, 68. Mammouth. Sur une 2e. espèce de …, XXII, 194. Mandragora præcox , XX, 249. Manis pentadactyla. Structure de l'estomac du …., XXI, 197. Marre (GEnéon). Sur les restes de végétaux fossiles dans la craie, XXI, 274: Manuale botanicum peregrinationi- bus accomodatum, XXII, 38. Manuel de zoologie ; J.-C. Fischer, XX, 84. — .. de l'histoire natu- nee des Mollusques, par Rang, Maranta. Descriptions et figures des espèces de ce genre, XX, 155. Marcez pe Serres. Notice sur la fontaine de Vaucluse, XX, 10. — Nouvelle espèce d'Ours des cavernes , 91. — Géognosie des L 29 terrains tertiaires, 97 et 115. — Caverne à ossemens d’Argou, 116. — Observations sur divers ossemens de Mammifères et d'Oiseaux des calcaires de Per- pignan, XXI, 12. — Lettre à M. de Férussac, 285. — Lettre -sur l'époque géologique à la quelle on peut rapporter la sé- paration des mers intérieures d'avec l'Océan, 121. — Lettre au présidentdel’académiedes scien- ces sur les fossiles humains, XXII, 21. Margraviacées. Sur l'organisation et les affinités de cette famille de plantes, XXI, 65. Marsouin. Appareil mammaire du res AXE, 196: Marsypianthus. Nouveau genre de Labiées, XXI, 179. Marteau géologique, XXI, 162. Martin (P.-J.). Mémoire géolo- gique sur une partie du Sussex occidental, XXIE, 121.— Obser- vations sur la ligne anti-clinique des bassins de Londres et du Hampshire, XXIIT, 4. Martini. Observations relatives à la géognosie et à l’art des mines, XXI, 218. Muartite. Nouveau minerai de fer du Brésil, XXII, 154. Martius. Sur la structure des fleurs, XX, 152. — Sur l'archi- tecture des fleurs, 153. — Col- lections de graines du Mexique mises en vente, 172. Marrius et EscawetLer. /cones se- lectæ plantarum cry ptogamicarum Brasiliæ, XXIILI, 55. Manrius. (Voy. SCHRANK.) Martynia. Afhinités de ce genre de plantes, XXI, 65. Marz. Sur la cristallisation du sel ammoniaque, XX, 230. Mason Goo. Le livre de la nature, XXII, 106. Mastodonte. Description de l'hyoï- de du ..., XXII, 60. Mawuer (W.). Sur la xanthile et sa forme cristalline, XXII, 234. Matonia. Genre nouveau de Fou- geres , XX, 247. Mavwxscu. Lacs de montagne dans les Carpathes, XX, 207. Maxillaria squalens, XX, 66. Mayer. Sur l'extrémité postérieure 30 Sur les écailles de la Cécilie, 203. Megane (W.). Observations sur l’a- nalogie entre les minéraux du nord de l'Europe et de l’'Améri- que, XXI, 158. Mecxez (J.-F.) Sur deux os parti- culiers au Hérisson, XXI, 195. Medicago corymbifera, XXIII, 149. Mecerie. Terrains houiilers de l'Autriche, XX, 144. Meirrren-Lauçcier et TEemmincx. Planches color. d'Uiseaux, XX, 181. Melampyrum montanum, XXII, 45 et 49. Melanorrhæa , XX, 247. Melastoma subtriplinervium , XXI, 68.—M.icosandrum,M. punctula- tum,M.farinulentum, XXII, 170. Melia australasica, et M. Candollii , XXIITI, 140. Méliacées. Mémoire sur ce groupe de plantes, XXIII, 140. Membrane tympanique de l'Aï, XXII, 194. Mémoire sur le Ganga, XXII, 74. Ménageries (the), XXII, 189. Mentha. Caractère de ce genre, XX, 71. Mérar. Notice sur un genre nou- veau de la famille des Pédicula- riées , XXI , 69. Merciera. Genre nouveau de Cam- panulées, XXII, 42. Meriandra. Genre nouveau de La- biées, XX, 71, Merrens (H.). Rapports scientifi- ques sur différentes espèces de Fucus , et sur une excursion au sommet du Werstavoi, XXIII, 148. Mésostomes, sous-division du gen re des Dérostomes, XXHIT, 93. Mesoclastes. Caractères de ce nou- veau genre d'Orchidées, XXII, 174. Metachilum. Genre nouveau d’Or- chidées, XXIE, 174. Métamorphose végétale ( sur la ), XXII, 167. Métis d’un chien et d'une louve, XXI, 86. Meven. Observations sur quelques espècesd’Alguesinfér., XXI, 271. — Recherches anatomico - phy- siologiques sur les substances contenues dans les cellules des Bulletin des sciences naturelles. des Ophidiens, XXI, 202, —} plantes, XXII, 246. — Recher- ches physiologiques et ‘histori- ques sur les molécules actives, XXIII, 139. — Observations propres à éclairer la physiologie et la taxonomie des Algues, XXIIL, 147. Meyer (C.-A.) (Voy. LeneBour. ) Meyer (ne). Sur les restes de Mam- mifères trouvés à Gmunden, XXHII, 27. Meyer (E.). Sur la croissance jour- nalière et périodique de quelques Céréales , XXIII, 150 Meyna. Synonymie de ce genre de plantes, XXIIE, 49. Miargyrite, XX, 38. Miargyrite. Sa forme cristalline, XXII, 25. Micaauezzes. Sur la livrée d'hiver du Larus atricilla, XXII, 81. — Nouveaux poissons de l'Adria- tique , 86. — Pleuronectes de l'Adriatique, 87. — Sur le Pro- tée inconnu à Aristote, XXIII, 71. — Nouvelle espèce de Tor- tue , 72. — Batraciens nouveaux de l'Europe méridionale , 73. — Nouveau poisson de l'Adriati- que , 163. Microcodon. Genre nouveau de Campanulées , XXII, 42. Microcælia. Caractères et composi- tion de ce nouveau genre d'Or- chidées, XXII, 174: Micromeria. Genre nouveau de La- biées, XXI, 180. Microsoter, Nouvel instrum. pour conserver les objets microscopi- ques, XXII, 181. Microstylis. Observation sur ce gen- re d Orchidées, par M. Lindley, XX, 67; XXII, 174. Migration des Oiseaux , XXI , 88, 89 et 90. — ... automnale de plusieurs Sylvies d'Angleterre, XXII, 82. (Voy. Passage.) Mivpine. Distribution géographi- que des Mammifères, XX, 254. Mine d'or de Russie, XX, 232. — … d'or et d'argent du Mexi que, leur produit, XXII, 158. — .. d'argent et de cuivre de l'île de Cuba, XX, 235. Minéraux de l’état de l'Ohio, XXE, 159. —.. de la Nouvelle-Ecosse- ) del’Amérique septen trionale, 161. — ... de Finlande, Table des 164. — ... du nord de l'Améri- que, XXII, 27. Miesez. Note sur l'organisation d’un tres-vieux Calycanthus flori- dus, XX,242.— Rapportsur un mémoire de M. Richard, XXI, 65. Mircewezz (Elisha}). Sur la géolo- gie de la région aurifere de la Caroline du nord, XXII, 14. Mireuizz (S.-L.}). Discours sur le caractère et les services de Th. Jefferson, XX , 34. Moozer. Observations minéralog. sur la côte de Langesund en Norwége , XX ; 43. Mæhringia. Observations sur ce genre de Caryophyllées, XXI, 258. Mouz. Sur la structure et la direc- tion volubiiedes plantes à vrilles et des plantes sarmenteuses, XXII, 164. Moue. Oiseaux d'Islande, XXII, 82. Molécules actives dans les corps organiques et inorganiques ( re- vue de la discussion sur l'exis- tence des ), XXII, 36. Mozixa (nécrologie ), XXII, 212. Molluscorum borussicorum synopsis, XX, 188. Mollusques. Dissertation sur l’his- toire naturelle des ..., par Waar- denburg, XX, 99. — Structure et formation de l’opercule chez les ..:, XXI, 210.— ... de l'Atlas de M. Ruppel, XXIII, 78. — Des reins chez les .…., 164. Molucella. Caractères de ce genre, XXI, 160. Monarda. Caractères de ce genre, XXI, 180. Monarda menthæfolia, XX, 158. Morazite. Nouveau minéral, XXII, 29. Moxcez. Sur les animaux qui ont paru à Rome dans les jeux pu- blics, XXII, 268. Moxxier (A.). Essai monographi- que sur les Hieracium, XX, 74. Monnina. Etudes sur ce genre, XX, 156. Monographia Rhizospermearum et Hepaticarum , XX , 170. Monographie des Cônes de l'Amé- rique sept., XXIII, 165. matières. 94. Monolophus. Genre nouveau de Scitaminées, XXII, 43. Mônomeria. Caracteres de ce nou- et genre d'Orchidées , XXII, Pb Monstruosité du Diplotaxis tenuifo- lia, XXI, 168.—... de Pommier, 257. — ... de crucifère, XXII, 165. — ... de Pin sauvage, 166. Montagne brülante en Australie, XXII, 225. — . du Tiber, XXIII, 13. Moquix-Tanpox. (Voy. AuG. DE SainT-HiLairE). Morçax. Sur l'organe mammaire du Kanguroo, XXIII, 158. Moricanp (S.). Plantæ americanæ rariores, XXIII, 46. Monix. Recherches chimiques sur le sang des Poissons, XXII, 84. Morisia. Nouveau genre de Cruci- fères, XXI, 276. Morren (C.-F.-A.). Revue des nouvelles découvertes d'osse- mens fossiles dans le Brabant, XX, 122. — Sur l’âge relatif des moules intérieurs de Co- quilles, XXI, 227. — Sur la for- mation des pseudomorphoses et sur l'origine des Silex cornés, 228. — De la haute antiquité des moules intérieurs des Mol- lusques, XXII, 112. — Anato- mie du Lombric, 206. — Obhser- vations sur la Fragillaria lineata, XXI, 4186 — Mémoire sur le véritable mode de progression des Orchis, XXII, 162. — Sur un végétal microscopique d'un genre nouveau proposé sous le nom de Crucigénie, ei sur un ins- trument que l'auteur nomme | Microsoter, 181. | Morron. Rapport sur les travaux de l'académie des sciences de | Philadelphie, XX, 33. | Moschoxylum. Nouveau genre de | Méliacées, XXIII, 140. — . pseudostipulare, M. cipo et M. Peeanum , 140. Moschus altaïicus, XXII, 271. | Mouette à tête grise. Sa livrée d'hiver, XXII, 81. | Moulinsia. Genre nouveau de Sa- | pindacées, XXI, G6. | Mousses des Etats-Unis, XX, 76. — Observations sur les plantes de la famille des Mousses , par } | : i 1 32 Furnrohr, 169. — ... recueillies dars l’île de Sardaigne eta Smyr- Bulletin des sciences naturelles. bitumineux et les poissons fos- siles de Seefeld en Tyrol, 224. ne, XXI, 72.— Idées de M. Oken | Murray (P.). Rapport sur un dé- sur la composition organique de leur fructification, 174. — de la Normandie, 268. — ... de l'Alsace, 269. Mucuna macrocarpa, XXII, 43. Mozper (Claas). Observations sur l'accroissement en longueur de la feuille d'un Urania speciosa, et d'un bourgeon floral du Cactus grandiflorus, XXI, 170. Muizer. Anatomie de la Scolo- pendre mordante, XX, 101. Mouzzer (F.-A.). Enumération des Mousses cueillies dans l'île de Sardaigne, XXI, 72. Mundia. Etudes sur XX, 156. Muxsrer (comte). Notes sur des fossiles d'Allemagne , XX, 132, 133. — Lettre sur différens fos- siles, XXI, 36. Muxsrer (comte ne). Cypres et Cythérées fossiles, XXII, 91.— Nouveau Ptérodactyle, XXIII, 75. — Lettre géologique de 26. Muraltia. Etudes sur ce genre, XX, 156. Morcuison (B.-J.). Rapports des roches tertiaires et secondaires du revers sud des Alpes tyro- liennes, XX, 15.—Sur le schiste ce genre, d | Nasturtium. Observations sur quel- ques espèces de ce genre, XXII, 41. Naumasx. Sur la série de cristalli- sation de la Galéne, XX, 138.— Sur la forme cristalline de la Miargyrite, XXII, 25.— Traité de cristallographie pure et ap- pliquée , 232. Nebalia. Remarques sur les …, XXII, 203. Necker. (E.-A.). Sur quelques rap- ports entre la direction générale de la stratification et celle des lignes d’'égale intensité magnéti- que, XXI, 223. — Mémoire sur la vallée de Valorsine, XXII, 11. — Notice sur l’hyperstene et la pôt de plantes fossiles dans la formation houillère du troisième calcaire secondaire près de Scar- borough, XXIT', 122. | TRRAE (A.). Mémoire sur l'his- toire naturelle du district d'Al- ford en Aberdeenshire, XXIII, FE Murray (F.). Source minérale de Caldas, XXIII, 129. Mus minutus. Sur la construction de son nid, XXI, 196. Musc. Recherches sur son influence sur la végétation , par M. Gœp- pert, XXI, 166. Muscari filifolium, XX, 162. Musci frondosi Alsatiæ, variorum que Helvetiæ et Germaniæ par- tium, XXI, 269, Muscles vocaux des Oiseaux, XXII, Muséum Demidoff, XX, 155.—.… britannique, 56. Musschia. Genre nouveau de Cam- panulées, XXII, 42. Mustela Hardwickii,Horsfield, XX, 17 Myosotis. Observations sur les es. pèces de ce genre, XXII, 38. Myrina. Genre de Lépidopteres, XX, 192. N siénite hypersténique de la Val- teline, XXII, 129. Nécrologie, Dumont de Sainte- Croix, XX, 110. — Rosenthal, XXI,212.— Molina , XXII , 212, — … du D. Raddi, XXI, 190. Nes pEsensecx. Circulaire aux membres de l’Académie des cu- rieux de la nature, XXI, 284.— Traduction allemande des œu- vres botaniques de R Brown, KAHIL, 138 Nees D'Esensecr (C.-G.) et Bis- cROFF (G.).Sur les Lunularia al- pina et Corsinia lamellosa, XXII, 260. Neziousix ( doct.). Sur les eaux Table des matières. grand Kabarda | Vocca latifolia, XX, 249. minérales du dans le Caucase, XXII, 242. Nezsox (le lieut. ). Relevé géolo- gique de l'ile de Jersey, XX, 200. Nemedra. Nouveau genre de Mé- liacées , XXIII, 140. Nemedra elæagnoidea, XXITIT, 140. Neottia grandiflora, XX, 158. Nepenthes. Note sur la culture , la germination et les espèces de ce genre, XXI, 81. Nepenthes distillatoria. Fécondation et germination de cette plante, AATIT, 53. Neurrer (W.). Recherches sur les changemens de la température dans les végétaux, XX, 149. Neumannia. Genre formé aux dé- pens du Prockia , XXI, 65. Nicoz ( W.). Sur des cavités de cristaux de muriate de soude, XX, 139. Nid de la Souris-Naine, XXI, 196. — Description du .… et des œufs des oiseaux d'Europe, XXII, 160. Niveau de Ja mer, XXII, 113 et 124. 33 Nocticula. Nouveau genre de Crus- tacés, XX , 176. Noœccrrara. Les révolutions du globe, par Cuvier ; traduites en allemand avec notes et addi- tions, XXI, 215. Noms linnéens de quelques plan- tes de Suède, changés par les modernes, XXI, 184. Nonea. Genre réuni à l’'Anchusa , XXIT, 255. Norpexskio1p. Essai sur la forma- tion d'un système minéralogi- que , XXI, 238. Notices zoologiques de M. Pœp- pig, XXIII, 62. Notochæte. Nouvea ugenre de La- biées, XXI, 180. Notosperme.Nouveau Ver marin, XXIIT , 169. Noyer. Habitudes du Caïman, XX, 184. Nurrazz (Th.). Introduction à la botanique systématique et phy- siologique, XXI, 172. ; Nuttalite, XXII, 27. Nrycticetus.Nouvellesespèces de. , XXIIT , 62. O Oberonia. Caractèreset composition de ce nouveau genre, XXII. 154. Objets d'histoire naturelle à ven- dre, XX, 194. Observationes botanicæ, XXII, 254. — … de quibusdam Pini Sylvestris monstris , XXII, 166. Observations. Diverses … ornitho- logiques, XXII, 82. — ... bota- ques, par Tausch , XX, 163.— .…. botaniques faites pendant un voyage aux bains de Kreutz, par M. Koch, XXI, 258.—... bryo- mi , par Furnrohr, XX, 169. Ochetostoma. Genre de Zoophytes, XXIII, 78. Octodon. Genre nouveau de Rubia- cées, XXIII, 47. Octomeria. Composition de cegenre d'Orchidées, XXII, 174. Odontocnemus. Nouveau genre de Coléopteres, XXIIL, 92. OŒufs. Sur la disposition des … B. d'insectes, XXII, 275.— Figures et description des … des Ciseaux d'Europe, XXIII, 160. OEnothera serotina , XX, 249. OEyxaausex et Decuex. Suite du résumé des observations géo- gnostiques faites sur les monta- gnes schisteuses dans les Pays- Bas et sur le Rhin inferieur, XX, 121. — Sur l'ile d'Egg en Ecosse, 201. — Sur la jonction du granite et du killas dans le Cornouailles, XXI, 13. — Sur l'île de Skgye, 16. — Sur le gîte et l'exploitation du sel en Angle- terre, XXIII, 6. — Sur Fîle d'Arran, XXII, 8. CEvyvaausex. Observations faites dans un voyage dans la Poméra- nie antérieure, XXII, 217. — Lettre sur queiques observations géologiques faitesen Angleterre, XXII , 5: 3 34 Oiospermum. Genre nouveau de Synanthérées, XXIII, 144. Oiseaux de la Description del Esypte, XX, 90. — Catalogue des ... du comte de Riocour, 258. — Mi- gration des …, XXI, 88, 89 et 90. — Atlas des ..… d'Europe, par Werner, XX, 182; et XXI, 199. — Organe de la voix dans les ... , XXII, 62. — Arteres des sis 03: de l'Atlas, de M. Rüppel , 64. — Observations sur l’arrivée et le départ des …, 65, 66, 67, 68, 69 et 70. — Sur quelques caractères spécifiques des 37, 41) . nouveaux de Madère, 72. — ... Oiseaux dé- couverts dans le Mexique, par MM. Bullock père et fils, 82. — Notices sur les … d'Islande, ib. — Synopsis des .. d'Allemagne, par Brehim, 16. — Catalogue des .… d'Amérique et d'Afrique conservés au cabinet de Gœrlitz, 1b. — de la Lusace, 16. 1: de la faune d'Allemagne, 191. — Exposition systématique de la propagation des ... d'Europe, par Thienemann, XXIII, 160. Oiseaux - Mouches, par Lesson, XX,95; XXI, 91 et 200. OKeEn. Partie botanique de son histoire naturelle, XXI, 174. Olostyla. Nouveau genre de Rubia- cées, XXIIT, 42. Onazius D'Hazzoy. Observations sur la division des terrains, XXII, 3. Ombellifères. Etude de cette fa- mille de plantes, XXIII, 42. Oncoba. Aflinités de ce genre de plantes, XXI, G5. Ononis avensis. Synonymie de cette plante, XXII, 255. Onosuris Chamissonis, XX , 69. Onychium. Synonymie de ce genre d'Orchidées, XXII, 174. Operculariées. Tribu de la famille des Rubiacées, XXIIT, 42. Opercule des Mollusques. Sur l’..…., XXI, 210. Ophidiens. Sur l'extrémité poste- rieure des ..., XXI, 202. Op1z et Corba. Sur le genre Cho- tekia, XXI, 181. Or de la Nouvelie-Caroline, XX, 58.— ... de la Caroline du Sud, 59.— ... et platine de l'Oural, : — e Bulletin des sciences naturelles. XX, 52. —. sie , 146. : | Orang-Outang. Observations sur lt; XA, 0m Orchidées. Genres et espèces d’…., XXII, 174. | Orchis. Mémoire sur leur véritable mode de progression, XXII, 162. — ... hybride entre les O. conopsea et odoratissima , XXI, 258.— .. Schleicheri, XX, 249. Ordines naturales plantarum, XX, 70. Organes génito-urinaires de l’Axo- lotl , XXI, 283. — .… de la voix dans les Oiseaux, XXII, 62. — .… respiratoires des Sabelles , 205.— … des plantes, XXIII, 134. Organiques (débris) de l'ancien monde , XXIII, 16. Origanum. Caractères de ce genre, XXI , 180. Ornithocephalus Miünsteri, XXIIL, 76. Ornithogalum thyrsoides. Bourgeons développés a la surface de ses feuilles, XXI, 255. | Ornithoglossum undulatum , XX, 249. Ornithologie provencale, par Roux, XX, 94; et XXI, 92. Ornithologie, par Lesson, XX, 256 ; et XXII, 272. Ornithologiques. Esquisses .…, par Vigors , XXI, 198. Ornitologia toscana, XXIIT, 67. Orobanche. Espèces nouvelles de ce genre ; XX, 159. Orobanchées. Remarques sur les caracteres de cette famille, XXI, 65 . et platine de Rus- LS Orobus Fischeri, XX, 249. Orthis. Genre de Térébratulites , XXII, 274. Orthotetes. Nouvelle coquille fos- sile, XXIII , 84. Ortyx. Nouvelles espèces d’.…., XX , 183. Orvala. Caractères de ce genre, XXI, 180. Ossemens humains dans les ter- rains anciens , XX , 113. — … fossiles de Saint-Privat, 117. — … de North Cliff, dans le comté d'York, 119. — ... du Brabant méridional, 122. — ... de Cho- kier, province de Liége, 123.— Table des … humains, dans les traverties d'Auvergne , 213. — ... fossiles dans le calcaire grossier de Nan- terre , 214 et 215. — .… de Mammifères et d'Oiseaux dans le calcaire de Perpignan , XXI, 142. — ... fossiles humains , XXII, 19 et 21. — ... trouves dans le voisinage de Palerme, 20. — ... desenvirons de Cussac, dans la Haute-Loire , XXIII, 18. — .. d'Iguanodon et autres grands Reptiles dans les îles de Wight et de Purbeck , 19. — trouvés à Gmunden, 27. matières. 35 Otochilus. Caractères et composi- tion de nouveau genre d'Orchi- dées, XXII, 174. Oxro. Sur le Gesnera latifolia de Martius, XXII, 179. Ours des cavernes. Nouvelle es- pèce d’.…., XX, 91. — Sur le squelette de l’.… à long bec, MAI, 05. Outarde (grande). Observations sur la. , XXIE,,79. Outlines ‘of the first principles of Bo- tany , XXII : 472. P Pachy pleurum. Genre nouv. d'Om- bellifères, XXI, 261. Pædériées. Tribu de la famille des Rubiacées, XXIII, 42. Pagurus. Obs. sur les habitudes et l'organisation des .…, XX, 191. Palladium du duché de Anhalt- Bernburg, XXII, 157. Palmiers. Fruits modelés de . XX, 250. Pandanus odoratissimus. Descript. de ses fruits modelés, XX, 250. Pangolin. Structure de l'estomac du …, XXI, 197. Panisea.Genre d'Orchidées proposé par M. Lindley, XXII, 174. Panzeria. Aflinités de ce genre de Labiées, XXI, 180. Papillons de France, par Dupon- chel, XXII, 94. ParaMELLcE (l'abbé). Mém. géolo- gique sur le dép. du Lot, XXII, 120. .… Paratropia. Genre nouveau d’Ara- liacées, XXIII, 42. Parenchyme. Variétés XXIII, 131. Parkinson (J.). Examen des débris pétrifiés des végétaux et des ani- maux du monde antédiluvien, XXIII, 17. Parror. Exemple remarq. d’alter- nats de couches tres-nombreu- ses, XXII, 111. * Parus biarmicus. Sur le ..., XXII, 82. Passage (sur le) des Oiseaux, XXI, der rs 88, 89 et 90; XXII, 65, 66, 67, 68, 69, 70 et 82. Paron Esquisse historique et sta- tistique de l’Arracan, XX, 130. Patrisia. Sur les caractères de ce genre de plantes, XXI, 65. Parrinson. Sur les arbres fossiles trouvés dans un filon du comté de Durham, XXII, 195. Pauzu: (S.). Extrait d'un ouvrage publié par cet ancien auteur sur les jardins d'Europe, XX, 77. Pauzvs. Carte pétrographique de la vallée de Bila en Bohême, XX, 128. Ped'astrum. Nouveau genre d’Al- gues microscopiques, XXI, 271. Pedilonum. Synonymie de ce genre d'Orchidées, XXII, 174. Pecuoux ( doct.). Rapport sur un fossile humain trouvé dans le Travertin en Auvergne, XXI, 230. Pegia nitida, XXIIE, 52. Pentaglottis. Genre nouv. de Bor- raginées, XX, 163. Pentastome (nouv. espèce de), XX, 106. Penrzanr. Animaux fossiles du Bengale, XX, 89. Pentstemon attenuatum, XX, 157.— … Scouleri, 67, ibid. — ... prui. nosum , ibid. — ... acuminalum, ibid. — .… glaucum, ibid. Périenchyme. Sorte de tissu cellu laire, XXIII, 131. Perilla, Caractères de ce genre, XX, 71. de 36 Bulletin des sciences naturelles: Perlebia. Changement du nom de Le espèces de ce genre, XX, 5 ce genre d'Ombeiliféres, XXTIT, 42. Phyllosome. Obs. sur le genre …, XXIII, 86. Phytlotaxis, XXL": Phyliule. Terme nouveau employé par M. Zuccarini, XX, 241. Physostesia. Nouveau genre de La- biées , XXI, 180. Pin de Californie, XXHII, 51. Pinalia. Synonymie de ce genre d'Orchidées, XXII, 174. Pinckneya. Notice sur ce genre de Rubiacées, XXI, 264. Pixcez (doct.}. Des formations de transition dans l'île de Born- holm, XXII, 214. Pinguite. Nouveau minéral, XXII, 28. Pinus pumilio. Espèce distincte du P." sylvestris,, AXTS 2 Lambertiana, X XIII, 51. Piper emarsinellum, XXII, 170. Piptanthus nepalensis, XX, 249. Pisolithe de Buchau, XXI, 154. Pistil des fleurs. Sur son organisa- tion, XXIII. 39. Pitcairnia fulgens, XXII, 173. Pithecellobium. Nouveau genre de Legumineuses, XXI, 179. Planaires. Obs. nouv. sur les .…, XXIIT, 93, 94 et 95. Planchesc oloriées d'Oiseaux, par Temminck et Meiffren-Laugier, Pernettya. Genre nouveau d'Erici- nées, XXIHII, 43. Perrot. Ossemens fossiles dans le calcaire grossier de Nanterre, XX, 214. PErROTTET. (V’oy. GUILLEMIN.) Pérules. Terme nouveau employé par M. Zuccarini, XX, 241. Prescaex. Mém. sur l'hist. nat. de la Haute-Lusace, XXII, 131. Pétrifications nouvelles ou peu connues du calcaire de Sohlen- hofen , XXI, 98. — ... du Wur- temberg, par Zieten, XXII, 199. Petromarula. Genre nouveau de Campanulées, XXII, 42. Petromatognosiæ prodromus, XXI, 193: Petroscirtes. Nouv. genre de pois- sons, XXII, 273. Petunia acuminata , XXII, 256. Peurzier. Obs. sur les végétaux prolifères et radiciflores, XXII, 293. Peziza Dargelasii, XXI, 75. — randanensis, XXII, 263. Prarr. Sur la cérolithe, XXI, 148. Priucer. Sur les eaux minérales de Baden en Suisse, XXII, 245. Phædra. Genre de Lépidopteres, XX, 192. Phaliaria. Genre nouveau de Ru- XX,:181, biacées, XXIII, 47. Plantæ Americanæ rariores, XXIII, Phascolosoma. Mauv. genre, XXITI, 46 — ... Asiaticæ rariores, XX, 247 ; XXII, 43. — .. Dalmaticæ nunc primum edilæ à R. de Vi- siani, XXI, 177. ? Plantes d'Alsace et des Vosges, XX, 165. —.. du Chili, par Berteeo , 69. — ... cryptogames du Brésil, XXIII, 55. — .… des 78. Phaseolus fuscus, XX, 247. Phasianus amherstiæ, XXI, 201. — Note sur le .. pictus, XXII, 78. Paizzies (R.). Formes cristallines et composition des sulfates de nickel, XXII, 24. Philosophie zoologique. Principes | îles Toniennes, 57. — ... d'Eu- de .…, XXI, 278. rope. Histoire physiologique Phlomis. Caractères de ce genre, des .…., 137. — ... grasses, XX, XXI, 180. 79. — .. de Guinée. Descrip- Phlox canadensis, odorata et reflexa, tion des .…., XXIII, 47. —...” XX, 249. rares du jardin d'Édinbourg, 53. — ... sarmenteuses et a vril- les. — Mém. sur leur structure PA direction voläbile, XXII, 164. Platanus mexicanus, XXIII, 46 Platessa carnaria , XXIIL, 162. Platycercus. Genre d'oiseaux, XXI, 198. Phoca cristata. Capuchon du .…., XXII, 61. Pholidota. Synonymie et cemposi- tion de ce genre d'Orchidées, XXII, 174. Phreatia. Caractères de ce nouveau genre d'Orchidées, XXII, 174. Phryniuim. Descriptions et figures Table des Platycodon. Genre nouveau de Campanulées, XXII, 42. Platylophus. Nouveau geure de Cu- noniacées , XXII, 175. Platystylis.Nouveau genre d'Orchi- dées, XXII, 174. Pzée (F,). Herborisations artifi- cielles en France, XXI, 80. Pleurodeles. Nouveau genre de Ba- traciens, XXIII, 73. Pleuronectes de l'Adriatique , XXII, 87. — Nouveau .… des côtes de la Grande-Bretagne, XXIII , 162. Pleurothallées. Genres qui com- posent cette section de la tribu des Malaxidées, XXII, 174. Pleurothallis. Composition de ce genre d'Orchidées, XXII, 174. Pleurothailis polifera, XX , 157. Plinii secundi libri de animalibus, cur. Ajasson de Grandsagne, XXII, 142. Plocamopherus. Nouveau genre de Mollusques , XXIII, 75. Podocarpus latifolia , XXII, 43. Podolepis gracilis, XXIT, 256. Podophyllées. Discussion sur cette famille de plantes, XXI, 65. Podophyllum. Sur les aflinités de ce genre de plantes, XXI, 65. Podopside. Obs. sur le genre .…, XXIII, 80. Podopsis. Nouveau genre de Crus- tacés, XX, 176. Porppie. Notices zoologiques, XXIII, G2. Pogostemon. Caractères et espèces de ce genre, XX, 71. Pour. Lecygne, XXII, 82. Poirier. Expériences sur la gros- seur deses fruits, XX, 151. Poisons végétaux Leur action sur les plantes, XX, G2. c Poissons de la Description de l'E- gypte, XX, 177, — Histoire na- turelle des … , par Cuvier etVa- lenciennes , 186.—... d'Islande, par Faber, XXI , 205. — ..: de Ceylan , 206. — Système lym- phatique des ..., XXII, 58. — Mécanisme de la respiration des .…, 83. — Recherches chimi- ques sur le sang des .... , 84 — Nouveaux découverts dans le Nil, 85. — Nouveaux .… de la mer Adriatique , 86. — Deux nouveaux .…. fossiles, 90.; ..... matières. 37 — Nouveau procédé pour con- server les. , 100.— Méthode facile pour obtenir le squelette des petits ..., 101. — ... de l’A- tlas de M. Rüppel, 273. — Hist. natur. des … d’eau douce,XXIIT, 161. — Nouvelles espèces de …, 162 et 163. ; Poivre d'Espagne. Revue des es- pèces connues sous ce nom, XX, 167. Polemonium Richardsonii, XXII, 256. Pollen. Dissertation sur les formes de leurs grains, XXII, 247. Polybasite, XX, 38. — Sa des- cription, XXI, 145. Polygala. Etudes sur ce genre, XX , 156. Polygalées. Memoire sur cette fa- mille de plantes , par Aug. de Saint-Hilaire et Moquin - Tan- don, XX, 156. Polygastriques. Sous - division des Infusoires , XXIII, 168. Polysgonum lapathifolium. Ses varié- tés, XX, 159. Polypes. Recherches sur la struc- ture de quelques .…, XXI, 110. Polypodium orientale, XX, 162. Polysperma glomerata. Observ. sur le développement de cette al- gue , XXIII, 147. Polystemon. Genre nouveau de Cu- noniacées , XXII , 175. Polystoma appendiculatum , XX, 107. Polytrichum. Observations sur quel- ques espèces de ce genre, XX, 163. Pomme-de-terre. Sur sa patrie et sa translation en Europe , 166. — Son existence a l'état sau- vage dans le Mexique, XXIL, 53. Ponte de la Planaire lactée, X XIII, 94. Pontia. Genre de Leépidoptères, XX, 192. Porenchyme espèce de tissu cellu- lures XXE, 1434 Portugal. Plantes nouvelles de ce pays, XXI, 263. Potamogeton, Réforme dans les es- pèces de ce genre, XX, 159. Potamogeton zizi, XXII , 38. potentilla Jormosa , XX, 249. Pothos microphylla; XX: 66. 38 Porr. Sur les travaux de la soc. impériale minéralog. de Saint- Pétersbourg, XXII, 140. Primula. Réforme dans les espèces de ce genre , XX,159. — Ob- servations sur quelques espèces de ce genre , XXI. 166. Principes de philosophie zoolog., XXI, 278. Prismatocarpus. Limites de ce gen- re de Campanulées, XXII, 42. Prix de botanique proposé par l’a- cadémie impériale de Saint-Pé- tersbourg, XXI, 188.— ... d’en- tomologie proposé par l'acadé mie de Berlin, 109. — ... décer- nés et proposés par l'Institut , XXII, 97 et 98. — … proposés par la société hollandaise des sciences à Harlem, XXII, 55. Prockia. Sur les affinités et les li- mites de ce genre de plantes, XXI, 65. Prodromus petromatognosiæ , XXI, 193. — .. systematis naturalis re- gni vegetabilis, XXIIT, 42. Prosenchyme. Sorte de tissu cel- lulaire, XXII, 131. Prostea. Genre nouveau de Sapin- dacées , XXI, 66. Protée inconnu à Aristote, XXIII, 71. —Observ. sur le Protée, 73. Prunnerite , XXIII, 119. Bulletin des sciences naturelles. Prunus americana. Note sur cette plante, XXII, 180.. Psammomys. Nouv. genre de Ron- geurs, XXI, 281 et XXIII, 64. Psarolithes. Genre de bois fossile, XXI, 273. Pteris cornuta. Observations sur cette fougère , XXI, 267. Ptérodactyles. Nouvelles espèces de …, XXIIT ,,29-et326: Pterophylla. Genre nouveau de Cunoniacées , XXII, 175. Ptilocnema. Synonimie de ce genre d'Orchidées, XXIE, 174. Ptilota. Espèces qui constituent ce genre d'Hydrophytes, XXII,182. Puccinia rosæ et P. rubi, XXI, 270. Pupina. Nouveau genre de Coquil- les, XXI , 100. Puorxinse (J.-E.). De cellulis an- therarum fibrosis, XXIL, 247. Purpura antiquorum. Obs. de ……., XXI, 102. Puscu. Sur la constitution gnostique des carpathes, 206 éo- X, Puits salés et sources de gaz in- flammable en Chine, XX, 212. Pycnanthemum. Caractères de ce genre, XXI, 180. | Pyrophyllite. Sa localité, XXII,30. Q Quarterly mining review , XXI ,| Quintinia. Genre nouveau de la 63 Quéreris spicata, XXII, 43. Quinquina. Notice sur les diffé- rens genres et espèces dont les écorces ont été confondues sous ce nom, XXI, 261. famille des Escallomiées, XXII, 42. Quoyx et Gaimarp. Sur la Carinaire, XXI, 209. Quoya. Genre nouveau de Verbe- nacées, XXIII, 43. R Rasr. Notice sur un minerai de fer de Latour-en-Jarest, XX ,. 48. Racines. Sur leur caractère essen- tiel,selon M. Turpin, XX, 61. Bacospenna, Nouveau genre de Lé- gumineuses, XXI, 179. Ravpr. Notice nécrologique sur le botaniste, XXI, 190. Ramon De LA Sacra. Mines d’ar- gent, de cuivre et de houille, dans l'ile de Cuba, XX, 233. Ramondia. Affinités de ce genre de plantes, XXI, 65. Table des matières: 39 Ramondia pyrenaica. Observations | Reixwarpr. Sur la végétation de sur cette plante, XXII, 52. Ranc. Manuel de l'histoire natu- relle des Mollusques , XX , 98. — Observation sur la Carinaire, XXI, 209. — Lettre a M. de Férussac, XXII, 96. Banunculus. Especes de ce genre décrites et figurées dans la Flora boreali-americanæ, XX , 161. Raphides dans le tissu cellulaire du Cereus peruvianus, XXII, 252. Rape. Recherches sur la structure de quelques Polypes de la Mé- diterranée , XXI, 110. — Capu- chon du Phoca cristata, XXII, 61. Raruke. Sur la stracture de l'A xo- lotl des Mexicains, XXI, 283. — Développement de l’Ecrevisse, XXII, 208. Rarzesourc. Etude des caractères et de leurs dénominations en mi- néralogie, arrangée en tableaux, XXI, 137. — Tableaux sur les différens systèmes de cristallisa tion. 138. — Table des divisions naturelles des systèmes de cris- tallisation, XXIITI, 116. Raspauz. Sur le rôle que l'on a fait jouer aux fossiles dans la déter- mination de l'âge relatif des couches minérales, XXI, 233. Raspaiz. Sur les arborisations des calcédoines et des agathes mous- seuses, XXI, 275. — Déviations physiologiques et métamorpho- ses réelles du Lolium, XXII, 177. — Etudes agrostographiques, XXIII, 145. Resouz ( Henri). Détermination géognostique du terrain marin tertiaire, XX, 114. — Notice sur un examen comparatif des ter- rains tertiaires du bassin de l'Hérault, et de ceux du bassin de la Seine, XXI, 122. — Lettre sur les terrains tertiaires, XXII, 108 Repouté (V. De Caxpozze.) Reicuensacu (H.-G.-L.). Botanik Jur damen, XXI, 173. — Flora germanica exsiccata, XX1II, 142. Reixaup. Sur les atterrissemens du Nil, XX, 111. ner: chez les Mollusques, XXIII, 164. l'Archipel indien , XXII, 250. FBemijia. Nouveau genre de Ru- . biacées, dont les espèces four- nissent des écorces employées sous le nom de quinquina, XXI, 264. Renaux. Ossemens mains, XXII, 19. Rexccer. Mammifères du Para- guay, XXI, 282: Reproduction des membres chez les Araignées , XXI, 104. — Sur la ... de la Loutre, XXIII, 156. — … des plantes sans féconda- tion, 135. : Reptiles dela Description de lE- gypte, XX, 9). — .… du Musée de Breslau, XXI, 93. — ... de l'Atias de M. Ruppell, XXII, 273. — .. fossile ( Saurodon }, XXIIL, 74. — Description de plusieurs Reptiles fossiles, 76 Respiration. Expér. sur le méca- nisme de la .….. des Poissons, XXII, 83. Respiratoires. Organes ..…. des Sa- belles XXIT, 205. Fheum australe, XX, 249. Ruixr. Nouvelle espèce de Pen- tastome, XX, 106. Fhizogène. Organe de certaines Laminaires, XXI, 185. Rhizome. Sur son organisation, XXI, 265. Rhizospermes. Monographie de cette famille, par Corda, XX, 170. Rhododendron Gowenianum , XX, 249 Rhubarbe de Tartarie. Plante qui fournit cette substance, XX, 249. Bhytidophyllum. Nouveau genre de Gesnériées, XXI, 179. Ricuarp (Ach.). Mémoire sur les plantes trophospermes parié- taux, XXI, O5. RicaarD. ( V:Guizzemix.) Ricarer. Obsevration sur la Cigo- gne noire, XXII, 82. Ricutes. ( V. KLETT.) Ricorp. Nouveau procédé pour conserver les Poissons , XXII, 100. Rieru (doct.). Minéralogie prati- que pour servir à l'instruction privée, XX, 135. hu- fossiles 40 Bulletin des sciences naturelles. Rrocour. Catalogue des Oiseaux du | Rosmarinus. Caractères decegenre, comte de .…., XX, 258 Rurrer. Note sur l’Anthracite de Belmont en Pensylvanie, XXII, 233: Riverr (De). Esquisse de la riche mine de Pasco, XXII, 138. RoserT. Ossemens découverts à Nanterre, XX, 215. — Mémoire sur les ossemens fossiles des en- virons de Cussac (Haute-Loire), XXIIT, 18. RoserTson (A.). Sur la galene d’In- verkeithing, XXIII, 34. Roserstson (W.). Analyse de l’eau d'une source à Fordel, près In- verkeithing, XXIII, 130. Rosizzarp D ARGENTELLE. Collec- tion de fruits équatoriaux mo- delés , XX, 250. FRobiquetia. Genre nouveau d’Or- chidées, XX, 64. Rocuesrune. Obs. sur la grande Outarde, XXIEI, 79. Rocowx ( J.-H.-A. ). Théorie de la terre, XX, 2. Rorper. De orsanis plantarum , XXIII, 134. Rongeurs. Nouveau genre de .…, XXI, 281 ; et XXIÏII, 64. Roscoe (W.).Monandrian plants of the order Scitamineæ, XX, 155. Rose (H.). Sur les combinaisons naturelles non oxidées de l’an- timoine et de l’arsenic, XX, 38. XXI, 180. Rosmarinus chilensis, XX, 69. Roru (Alb.-G.). Manuale Lotanicum peregrinationibus accomodatum , XXII, 38. Rothoüttigers, XX, 38. Rotiferes. Nouvelle dist. des .… , XXIII, 168. Roux. Ornithol. proyencale , XX, 9; et XXI, 92. Roylea. Caractères de ce nouveau genre de Labiées, XXI, 180. Bubia. Observations sur quelques espèces de ce genre, XX, 163. Rubiacées. Mémoire sur cette fa- inille de plantes, XXIII, 42. Bubus vinetorum , XX , 159. — …. Jferrugineus ; XXII, 170. Ruellia alata, et R. Gossypina, XXII, 43. RuPpezz. Atlas de sonvoyage.Ma- mmiferes, XXI, 281.— Oiseaux, XXII, 64. — Reptiles et Pois- sons, XXII , 273. — Animaux invertébrés , XXIIE , 78. — Pé- trifications du calcaire de Soh- lenhofen, XXI, 98.— Nouveaux Poissons du Nil, XXII, 85. — Organes respiratoires de Sabel- les, 205. — Voyage en Nubie et dans le Kordofan” 136. Rurrer (John). Description de la division N.-0. du comté de Sommerset, et de ses cavernes a ossemens, XX, 118. RosenrHaz ( nécrologie ), XXI , | Ryana. Sur les caractères de ce 212, genre de plantes, XXI, 65. S Sabal-Blackburnia. Notice sur ce palmier, XXII, 262. Sabelles. Organes respiratoires des .…, XXIT, 205. Sable aurifere du Rhin, XX, 234. — … de Moldavie, 235. Saixr-Hii aire (Auguste). Son élec- tion à l’académie des sciences, XX , 251. — :... et Moquix- Taxpox. Mémoire sur la famille des poiygalées, XX, 156. Salix. Observations sur quelques espèces de ce genre, XXI, 258. . olivacea, XX , 159. Salomonia. Études sur ce genre, XX, 156. Salpiglossis picta, XX , 249.— atro- purpurea, XXII, 256. Saltia. Réunion de ce genre au Co- metes, XX, 247. SALTZMANN. Voyage botanique au Brésil, XXII, 56. Salvia nubicola, XX, 249. Sax Giovanni. Globules cromopho- res chez les Céphalopodes, XX , 187. Saphirina. Nouveau genre de Crus- tacés, XX, 176. Sapindacées. Mémoire sur cette Table des matières. famille, par M. Cambessèdes, XXI, 66. Sapindées. Caractères de cette tri- bu des Sapindacées et genres qui la composent, XXI, 66. Sarcophyte sanguinea, XX , 735. Sarcostoma. Synonymie de ce genre d'Orchidées, XXII, 174. Satureia. Caractères de ce genre, XXI, 180. Sauriens. Nouveau genre de .., XXI, 94. Saurodon. Nouveau Reptile fossile, XXIII, 74. Savi. Remarques sur trois Antilo- pes vivantes , XX , 95. — Orni- tologia toscana, XXIIT, 67. Savi (G.). Scelta di genere di piante, XXI, 175. — Notices sur le jardin botanique et le muséum d'histoire naturelle de Pise, XXII, 54. Saxifraga. Réduction des espèces de ce genre, XXIII, 42. Saxifragacées. Étude de cette fa- mille de plantes, XXIII, 42. Scabiosa. Observations sur quel- _. espèces de ce genre, XX, Scaphura. Observations sur le gen- PÉRAREL, 95: Scelta di genere di piante, G. Savi, XXE, 125. Scenedesmus. Nonveau genre d'al- gues microscopiques, XXI, 271. Schanginia.Genre nouveau de Che- nopodées, XXI , 261. Scie. Lettres sur la nature de la végétation d'une partie du Mexique, XXII, 53. Scurene et Deppe. Mémoire sur une excursion botanique dans une partie du Mexique, XXI, 76. ScuimPer. Description du Symphy- tum Zeyheri , et généralités snr les aspérifoliées , la position des feuilles sur la tige , etc., XXI, 265. Schistocephalum. Nouveau genre d'helmintes, XXI, 112. Schizomeria.Genre nouveau de Cu- . noniacées, XXII, 175. SenzecTenDaz. Sur l’Ichthyosma Vehdemanni, XX , 75. — .. Sur . Meÿna de Roxburgh, XXII, SCHLEEP. Singulière conformation .: de deux Turbots, XXII, 88. 4 Schmidelia bojeriana , XXI, 66. Scaminr. Sur le Medicago corymbi- fera, XXIII, 149. Scumiener. Sur les changemens prétendus et véritables du ni- veau des mers, XXII, 114. Scaneiver (A ). Structure et gise- ment des formations sur la pen- te nord de la partie occidentale des montagnes de Sandomierz en Pologne, XXIIL, 9. Schoberia. Genre nouveau de Ché- nopodées, XX, 248; XXI, 261. ScHoxserc (Albert p£). Sur la lit- térature botanique du royaume des Deux-Siciles, XXIII, 136. Scuorrix. Bois de cerf fossiles, XXII, 270. Scuorrkx. Sur la reproduction de la loutre, XXIII , 156. Scuraper. Sur la reproduction des plantes sans fécondation préa- lable, XXIIL, 135. Scuranx et Martius. Catalogue des plantes cultivées dans le ie royal de Munich , XXI, 179. Scaropp. Carte géognostique d’Al- lemagne , XX , 124. Scauszer. Rapport annuel sur les phénomènes météorologiques du Wurtemberg, XX, 127. Scauzz. Pierres et cailloux des bruyères des Pays-Bas, XXII, 127. ScauzTz. Sur l'organisation du pis til des fleurs, XXIIL , 39. Scuumacner ( F.-C. ). Description des plantes de Guinée, recueil- lies par Thonning, XXIII, 47. Scausrer (J.). Hydrographia hun- gariæ , XXI, 18. Scawase. Note sur les Puccinia ro- sæ et P. rubi, XXI, 270. Scitaminées. Description et figures des plantes de cette famille, par Roscoe , XX, 155. Sciurus leucotis, XXIII, 154. Scleria nervosa, XXII, 170. Sclerolepis. Genre nouveau de Chi- coracées, XX , 74. Sclerotium gyrosum, XXIIT, 57. Scolopendre mordante (anatomie de la), XX, 101. Scyphanthus elegans, XX, 249. Scyphius cultrirostris, XXIIL, 163. Sésa. Exemplaire à vendre, XXIIT, 452. | 42 Bulletin des sciences naturelles. + SEBASTIAN. Anatomie du Draco fus- | Silex pyromaque de Nouvelle, près cus, XXIII, 68. Securidaca. Études sur ce genre, XX, 156. SEepcwicx et Murcaisow. Mémoires sur les dépôts tertiaires de la vallée de Gosau dans les Alpes du Salzbourg, XXI, 123. — Sur les dépôts secondaires de l'île d'Arran, XXII, 9. Séléniure de palladium , XX, 137. Sel décrépitant de la Gallicie, XXI, 244. — Leur action sur les plantes, XX, 62. SENFF (J.). Sur le labrador de Fin lande, XXIIT, 35. Sensitive. Expériences sur les mou- vemens de cette plante, XXII, 163. SERING£E. Sur quelques modifica- tions de l'état ordinaire de l’an- drocée dans la famille des Cruci- feres, XXII, 165. SERINGE et HEyLzanD.Surunemons- truosité de Diplotaxis tenuifolia, XXI, 168. Serpens. Sur l'extrémité posté- rieure des .…., XXI, 202. — Sur les .… vénimeux à crochets pos- térieurs, XXIII, 69. Seseli globiferum, XXI, 177. — … annuum. Plante bisannuelle ou trisannuelle, XX, 159. Sexes. Rapports du volume des deux .. dans le règne animal, XXII, 57. Sxecur. Esquisses des élémens de physique, et\d’ane nouvelle theorie de la terre, XXI, 119. SHEPARD (Upham). Description de l’aérolithe de Richmond en Vir- ginie, XXI, 59. — Analyse du fer météorique de la Louisiane, et découverte de la colombite stannifère au Massachusetts, 60. Sida filiformis et S.anomala, XXII, 46 S1E8ER. Herbier à vendre, XX, 51 et 82. S1e8oLD (doct.). Notice sur son voyage et sur ses collections, XXI, 132. — Lettre sur l'état de la botanique au Japon, XXII, 248. — Litteraturæ botanicæ Ja- ponicæ specimen, XXII, 249. — Synopsis Hydrangeæ specierum ja- pouicarum, XXII, 258. Siegesbeckia droseroides, XX, 249, Mont, XXII, 126. Sillimanite, XXII, 27. SILLIMAN. Origine ignée de quel- us roches trapéennes, XXII, D Sizxverrrop (Ch.). Lettres sur les bassins lacustres de Bara et d’Al- hama, province de Grenade, XXII, 22. Singes. Plusieurs espèces de …, XXII, 192. Sisymbrium lœævigatum. Synonymie de cette plante, XXII, 52.—S. brachycarpon, etS.canescens, 256. Sisyrinchium odoratissimum, XX, 67. Skimmia. Observation sur ce genre de plantes, XXII, 248. Smita (Stephen). Note sur les sources salées et la fabrique de sel de Syracuse, état de New- York, XXIII, 126. Société d'agriculture de Gand. Prix décernés pour la culture des plantes exotiques, XXI, 78. — Exposition de plantes, XXII, 485. — Discours prononcé par M. Van Hultem, son président, 265. — ..… d'Esslingen pour les voyages botaniques, XX, 173.— … hollandaise des sciences à Harlem. Sujets de prix proposés pour 1831 et1832, XXII, 55.—. . linnéenne de Londres. Lecture, faite dans sa séance du 1e. déc. 1829,XXI, 76.—... médico-bota- nique de Londres (Mémoires de la), XX, 154. — Discours sur les travaux par le comte Stanhope, XXI, 171. — … géologique de Londres, XX, 86.—.. d'histoire naturelle de Strasbourg, XXI, 211. — .. impériale des natura- listes de Moscou, XXII, 99. — … géologique de France, XXIIT, 109. . zoologique de Lon- dres. Séance du 20 février 1829, XX, 224; — du 6 mars ib., — du 20 mars ib., — du 3 avril 5b., — du 5 déc. ib.; XXI, 29. — du 19 mars 1830; — du 16 avril rb. ; XXII, 22; — du 7 mai ib.; 139. — … géologique du Yorkshire, XXI, 47. — .. asiatique de Ca)- cutta. Séance du 27 janv. 1830. — … d'histoire naturelle d'Am- sterdam, 49. — .. d'histoire na- turelle en Angleterre, 129. — Table des matières. hollandaise des sciences à Har- lem. Prix proposés, XXII, 32. — .…. linnéenne du Calvados, XX, 36, 134. — .. philosophique du Yorkshire. Rapport annuel du conseil, XXII, 143. — ... royale des sciences, lettres et arts de Nancy, XXI, 28.— . silésienne. Mémoires lus à la .. en 1828, XXII, 148. Solanum tuberosum. (Sur l’organisa- tion des tubercules du), XX, 61. — Sur sa patrie et sa translation en Europe, 166. Selenanthus. Genre nouveau de Bor- raginées, XX, 248. SOMMER (J.-G.). Tableau du monde physique, XX, 261 Soranthus. Genre nouveau d'Om- bellifères, XXI, 264. Sorex talpoides, XXIII, 154. — … Forsteri, ibid. Source de pétrole, XX, 60. Sources brülantes aux Etats-Unis, XXIII, 15. — ... d'eau fraiche au fond de la mer, XXI, 143. — .…. minérales du Caucase, XXIIT, 42, — .. nouvellss dans le can- ton des Grisons en Suisse, XXII, « Souris-Naine. Sur la construction de son nid, XXI, 196. Soyeria. Genre nouveau de Chico- racées, XX, 74 Soymida Genre nouveau de Mé- liacées, XXIIT, 140. Species général des Coléoptères de M. Déjean, XX, 102. Species algarum , XXIII, 58. Specklinia. Caractères et composi- tion de ce nouveau genre d'Or- chidées, XXII, 174. Specularia. Genre de Campanulées, XXII, 42. Sphacelaria. Espèces qui consti- tuent ce genre d'Hydrophytes, NAIL, 182. Sphacele. Nouveau genre de La-| biées, XXI, 180. Sphæropteris. Genre nouveau de Fougères, XXII, 43. Spherastrum. Nouveau genre d’Al- gues microscopiques, XXI, 271 Sp1rTaL (Rob.). Répétition des ex- périences de M. Dutrochet sur la sensitive, XXII, 163. Spix et Marius, Voyage au Brésil, XXII, 137. 43 Sporotrichum badium, XXIITI, 57. SPRENGEL (Ant.). Commentatio de psarolithis, XXI, 273. SPRENGEL (Curt.). C. Linnœæi genera plantarum editio nona, XXIIT, 138. Srannope ( comte ). Discours sur les travaux de la société médico- botanique de Londres, XXI, 421. Stanhopea. Nouveau genre d’Orchi- dées, XX, 66. Staurastrum. Nouveau genre d’Al- gues microscopiques, XXI, 271. Storospermum. Genre nouveau de Rubiacées , XXIII , 47. Sreec. lode dans l’eau minérale de Saratoga, XXII, 239. SrTerrens. Sur un banc de houille de Waldenbourg, XXII, 148. Stein ( Dan. ). Manuel d'histoire naturelle, XX , 31. Stellaria bracteata, XXII, 255. SrEexceL. Sur la formation du gra- phite dans ies hauts fourneaux, XXI, 249. Stenocælium.Genre nouveau d'Om- bellifères, XXI, 261. Stenotheca. Genre nouveau de Chi- coracées, XX, 74. Sterculia populifolia, XX, 241. STERNBERG ( comte DE ). Sur la pa- trie de la pomme-de-terre , XX, 166. Strokes (J.). Botanical commentaries, XXIII, 44. Sroupenwra. Mine d'or de Tsarevo- Nicolaievsk en Russie, XX, 232. Stratification. Rapports entre sa direction générale et celle des lignes d'égale intensité magné- tique, XXI, 223. Srraus. Sur l'anatomie des Hymé- nopteres, XXII, 310. Streptanthera elegans, XX, 249. Sruper. Mémoire géognostique sur quelques parties des Alpes occid., XVII, 128.—...sur les rapports géognostiques du bord sud-est des Alpes, XXIIT , 8. — Excur- sion dans les Appennins, 27. Srurw. Faune d'Allemagne, XXI, 83 ; et XXII, 191. Style des Polygalées. Sa forme LAS XX, 156. : Substances métalliques. Leur ac- tion sur les plantes, XX, 62. 44 Bulletin des sciences naturelles. Succin. Observation sur le .., par | Symphiandra Genre nouveau de Berzelius, XX, 44. Suzzen. Recherches sur les eaux de Wildbad, près Giengen, XXI, 293. Supplément au Systema Avium de Wagler, XX, 257. Suteria. Nouveau genre de Rubia- cées, XXIII, 42. SWwaAivson. /Vew zool. illustrations, XX, 175.—Synopsis des Oiseaux découverts dans le Mexique par MM. Bulloek père et fils, XXII, 82. SwEET(Rob.).British flower sarden, Sylphium de Cyréne. Recherches sur cette plante, XX, 168. Sylvies. Sur la migration et le plu- mage de plusieurs espèces de … d'Angleterre, XXII, 82. Campanulées, XXII, 42. Symphytum Zeyheri et S. bulbosum, XXI, 365.—S$. tuberosum. Ca- ractére de cette espèce, ibid. Synanthérées de l’herbier de Ber- lin, XXIII, 144. Syncollesia. Nouvelle espèce de ce genre de Cryptogames , trouvée dans la mélasse, XXII, 50. Synnetia. Genre nouveau de plan- tes, XX, 249. Synoum. Nouveau genre de Mé- liacées, XXIII, 140. S'ystema Avium. Supplément au … de Wagler, XX, 257. Système lymphatique des Poissons, XXII, 58 . artériel des Oi- seaux, 63.— .. nerveux des Crustacés, 207. T Tabernæmontana. Espèces de ce genre qui croissent dans les In- des-Orientales , XXI, 71. T'abernæmontana densiflora, XX, Tableaux sur l'arrivée et le départ des Oiseaux, XXII, 65 à 70. Tabula regni animalis, XXI, 280. T'acca phallifera, XX, 250. T'alisia mollis, XXI, 66. Tangaras-Bouvreuils. Observ. sur les... , XXII, 73. Tarçioni-Tozzerri. Histoire et analyse chimique des eaux ther- males de Ste.-Agnès dans la Ro- magne-Toscane, XXII, 229. Tausca (F.-Ign.). Observat. bota- niques, XX, 163 ; XXII, 254.— M oo sur les Crucifères, : Tauwscaner. Mémoire pour avancer la connaissance des formations de Kamsdorf, XXIII, 104. T'axus lancifolia, XXIL, 170. Tayzor. Démonstrations de z00- logie et de botanique antedilu- viennes, XXII, 146. Tecophileu«. (Genre nouveau de plantes, XXI, 82. Temminex et Merrren-LAuGIER. PL. color. d'Oiseaux , XX, 181 Température de la mer à de gran- des profondeurs, XXI, 7. — des sources , par M. de Buch, 8. — … des végétaux ; recherc. sur les changem. qu'elle éprouve, XX, 149. TEvore. Traité de physiologie vé- gétale et autres ouvrages de ce botaniste, XXIIL, 156. T'etracaulodon. Nouveau Mammi- fère fossile, XXII, 193. T'etrao alchata. Mémoire sur le …, XXII, 74. Tetrao (nouvelle espèce de ...), XX, 183 Térébinthacées de l'Inde, XXII, 52 Térébratules. Sur le système apo- physaire des …, XXIIT, 82. Térébratulites de Suède, XXII, 274. ; Terias. Geure de Lépidopteres, AR 7 PEUR " Ternstræmia Ruisiana et T. Pavo- niana , X XIII, 46. Terminologie der Phanerogamischen Pflazen, XX, 164. Teucrium. Caractères de ce genre, XXI, 180. T'halassianthus. Genre de Zoophy- tes, XXIII, 78. T'halictrum Cornuti, XX, 161. Table des matières. T'hecla. Genre de Lépidoptéres , LE:192 T'hesium. Observations sur les es- pèces de ce genre, XXII, 38. Tauenemans et B tématique de la propagation des Oiseaux d'Europe, XXIII , 160. Thlaspi. Observations sur quel- me espèces de ce genre, XXIII, 1. Tuowas (Alfred). Mémoire expli- catif d'une carte géologique du Pembrokeshire, XXII, 22. Taompsox. Zoological illustrations, XX, 176; XXII, 202 et 203. — Faits relatifs au Didus ineptus, 82. Taomsox (Th.). Jet spontané du gaz inflammable à Bedlay, XXI, 221 Taox (Th.). La botanique dans ses applications pratiques, XX, 245. Taoxwixe. (Voy. ScHUMACHER.) Taore. Objets d'histoire naturelle à vendre, XX, 194. Taory. Monographie du genre groseillier, XX, 68. Tauwserc. Sa biographie, XXI, 50. Thymus. Caractères de ce genre, XXI, 180. — .… brevifolius, XX, 162. — .. origanifolius, XXI, 177. Thysanopodes. Nouveau genre de Crustaces, XXIITI, 85. Trenemans et Gmezix. Rapport sur la réunion &@es naturalistes et médecins d'Allemagne à Heidel- berg, XX, 32. Tiges. Leur caractère essentiel, selon M. Turpin, XX, 61. T'isridia conchiiflora, XX, 249. Tizzerre pe CLermont. Sur une = à 4 de pommier, XXI, 524 Tissu actiniforme, XXIII, 131. — . cellulaire. Sur sa formation dans les végétaux parfaits, ibid. Theligonum Cynocrambe. Descrip- _tion de cette plante, XXIII, 54. Toricellia.Genre nouveau d'Aralia- cées, XXIII, 42. Tortue. Nouvelle espèce de …, XXIII, 72. T'ortula northiana, X XIII, 57. Torularia. Espèces qui constituent ce nouveau genre d'Hydrophy- tes, XXII, 192. Trachymene cærulea, XXII, 256. Traizz (W.), Esquisse statistique REHM. Exposé sys- 45 du Kamaon dans l'Inde, XX, 429. Traité d'ornithologie par Lesson, XX, 256 : et XXII, 22. Transactions de la société médico- botanique de Londres, XX, 154. Transformations des Insect., XXII, 189. Tremblemens de terre en 1829, XXI, 32. — .… en Russie, 33. — .…. à Bangalore, 34. — ... sur les causes de ceux du Chili et du Pérou; XXII, 17. — .. en Bel- gique, XXIII, 20. — ... à Saint- Domingue et à Kisliar dans l’A- sie-Mineure , 21. — ... à Lima, à Manille, 23. —... a Valparaiso, 24. Treviranus (G.-R.) Anatomie de l'Aphroditehérissée, XXI, 103. — Sur les individus privés de sexe chez les Abeilles, 109. Tréviranvs (L-C.). Se développe- t-il de la lumiere et de la cha- deur dans les plantes, XXI, 165 Trius. Composition de ce genre d'Orchidées, XXII, 174. Tribrachia. Syÿnonymie de ce genre d'Orchidées, XXII, 174. Trichilia Prieureana, T. discolor, T°. diversifolia, et T'. trinitensis, XXIII, 140. T'richostema. Caractères de genre, XXI, 180. Trichostomum. Observations sur quelques espèces dé ce genre, XX, 169. Trifolium nigro.lineatum, et T' ra- diosum, XX, 1062. | Trigonia. Aflinités de ce genre, XX, 159. Trinius. Species graminum iconibus et descriptionibus illustratæ, XX, ce 73: Triteleia. Genre nouveau d’Aspho- delées, XX, 157. Tronc de Calycanthus floridus, XX, 242. Troosr. Sur le pyroxène, XX, 238. Trophospermes pariétaux, XXI, 29 Tropæolum tricolorum, XX, 249. Tubercules du Solanum tuberosum et de l’Helianthus tuberosus (Sur: l'organisation du), XX, 61. Tubulaire. Recherches sur la struc- ture de la .., XXI, #10. 46 Bulletin des sciences naturelles. Turbots. Singuliere conformation de deux ..…, XXII, 88. Tuorwsuzz Curisrie. Esquisse de la météorologie, géologie, et des contrées sud des Mahrattes, Se Turner. Analyse d'eaux minérales situées dans l'Inde, XX, 46. Turpin. Mémoire sur l'organisa- tion des tubercules du Solanum tuberosum et de l'Helianthus tube- rosus, XX, 61. — Rapport sur son mémoire ayant pour objét la reproduction d'un végétal au moyen de bourgeons développés sur jes feuilles, XXI, 255. — Analyse microscopique de la moelle et de l'écorce du Cereus peruvianus, XXII, 252. Turritis. Observations sur quel- ii espèces de ce genre, XXI, Tympan de l’Aï, XXIE, 195. U Unité de composition (Considéra- tion sur l’}, XX, 174. Ursi longirostris (de) sceleto, XXI, 85. Urania speciosa. Sur l'accroissement | Ursur Pitorrii, XX, 91. ST en longueur de sa feuille, XXI, | Urvize (cap. d'). Rapport fait a 170. Uraria cordifolia, XXII, 43. Urena speciosa, XXII, 43. l'académie sur son expédition, XXI, 141. y Vaccinium ? Guadalupense, XXII, 170. Vaklia. Espèces nouvelles de ce genre, XXII, 42. VALENCIENNES (Cuvier et ...). His- toire naturelle des Poissons, XX, 186 Vazzor. Sur la manière dont les Insectes disposent leurs œufs, XXII, 275.— Nouvelles espèces de Cochenilles , 277. — Sur dif- férens insectes et différentes larves qui vivent sur les plantes, 278. Van Beck. Examen d'une sub- stance noire dans la mélasse, XXIL, 50. Vandellia diffusa, XX, 154. Vax pen Enne. Liste des animaux invertébrés des Pays-Bas, XXI, 96 Vax-per-Horvex. T'abula reœni ani- malis, XXI, 280.— Tympan de l'Aï, XXII, 195. Van-ner-Linpen. Observation sur les Hyménoptères d'Europe, XXI, 108. Vas-Dyr (C.-M. ). Examen d'une substance noire dans la mélasse, XXII, 50. Vax-Hazz. Remarques sur le dios- ma-crenata , XXII, 178. Vax-Huzteu. Discours prononcé devant la société de botanique de Gand, XXII, 265. Van-Linru pe Jeune. Figure de vers intest., XXI, 114. Vaxuxem ( Lardner ). Remarques sur les caractères et la classifica- tion de quelques formations américaines, XXII, 13. Vaquois. Ses fruits modelés, XX, 250. Variétés de plusieurs espèces de plantes, XX, 159. Varronia paniculata, XXII, 170. Vaucuer (S.-F.). Histoire physio- logique des plantes d'Europe, . XXIIL, 157. Table des Vauchériées. Observations sur le développement de la fructifica- tion de ces Algues, XXIII, 47. Vauquezin. Analyse d’une pous- sière tombée a idria, XX, 147. Vegetable physiology, XXII, 132. Vegetables substances ; timber trees, XXII, 184. Végétation d’une partie du Mexi- que. Lettres de M. Schiede sur ce sujet, XXII, 53. —... de la terre des états et du cap Horn, 187.— … qui a couvert la surface terrestre a différentes époques. Observations sur ce sujet, par M. Winch, 51. … de l’Archipel indien, 250. — … de l'ile Juan Fernandez, XXIII, 60. Végétaux. Note sur leur empoison- nement, XX, 244. —.,, fossiles de Lennel Braes, XXII, 183.—.. prolifères et radiciflores. Ob- servations sur les ..., 253. Vellosia. Observations sur Îles aff- nités de ce genre, XXII, 176. Venauis. Histoire naturelle de la province de Groningue , XXII, 147. VenninG. Elémens de minéralo- gie, XXIII, 28. Venrurint ( Bianebatistæ ). His- toire de Scandiano, XXII, 134. Verbena barbata, XXII, 256. — … pulchella, XX, 249. Vérétille. Recherches sur la struc- ture du ..…., XXI, 110. Vernon ( W. ). Suite de l'examen du dépôt d'os fossiles de North- cuf, XX, 119. — Analyse d'un minéral alumineux de la collec- tion de la société philosophique du comté d'Yorck, XXI, 144. Vernon (Edm.-V.}). Os fossiles rip dans une marniere, XX, 12. Vernonia. Espèces qui composent . genre de Synanthérées, XXIIT, 4. Vernonia punctata, et V. emargi- nata, XXII, 170. Vernoniées. Dissertation sur cette tribu des Synanthérées, XXIII, 144. Veronica. Observations sur quel- ques espèces de ce genre, XXI, 2. — Remarques sur quelques matières. 47 espèces de ce genre , XXII, 49, et 52. Vers intestinaux. Recueil de fi- gures de …, XXI, 114. — Nou- veau Ver marin, XXIII, 169. Vertébrés. Système lymphatique des .…, XXII, 58. Vespertilio rufescens. Nouvelle es: pèce , XXIIT, 63. Vicia angustifolia. Mémoire sur cette plante, par Edm. Foster, XXI, 76.—... aroentea, XX, 66. —.…. polyphylla. Observation sur cette plante, XXI, 258. Vicxaro. Description du Maillo- tin , XXI, 100. Vicors. Esquisses ornithologiques, XXI, 198. Vicors et Horsriezn. Nouveaux Mammiferes de la collection de la Sociéte zool., XX, 178. Villarsia lacunosa, XXII, 256. Vincentia. Genre nouveau de Cypé- racées , XX, 64. Violariées. Sur l’organisation du fruit dans cette famille, XXI, 65. Vipère. Sur les mœurs de la..., XXI, 204. Virer. Note sur son voyage en Turquie et en Morée, XXI, 235. Visiant (Rob. pe). Plantæ Dal- maticæ nunc primium editæ, XXI, 177. Vixravini. T'entamen mycologicum, seu Ammanitarum illustratio , XXI, 73. Viviania. Observations sur les aff- nités et la synonymie du genre ainsi nommé par Cavanilles, XXII, 176. Vol du Condor, XXII, 82. Volcan de la nouvelle Galles, du Sud, XX, 24. — Hypothèse sur les ..…, XXIII, 2.— d'Auver- gne, XXII, 116. Vozrz. Observations sur les Bé- lemnites, XXI, 99 et XXII, 209. — Notice sur la magnésie boratée trouvée dans le gypse du Keuper, XXIII , 29. Voyage autour du monde, par Duperrey ( partie zool. ), XXI, 194 . du capitaine Frey- cinet, ( partie botanique ), XX, 64; XXII, 43. — … aux Indes-Orientales , par Bé- 48 langer, XXII, 266. — ..…, de M. Rüppell. Mammiferes, XXI, 281. — Oiseaux, XXII, 64 — Reptiles et Poissons, 273. Animaux invertébrés, KR. 78 dans tique septentrionale et l'Asie occiden- tale, par Vemprich et Ehwen- berg, XX , 20. — ... en Nubie, dans le Kordofan et l’Arabie Pé- trée, XXII, 136. — au Brésil, par les docteurs Spix et Martius, Bulletin des sciences naturelles. — … botanique en Amérique, par Yosy, XX. 83. — ... bota- nique en Autriche et dans l'Ita- lie septentrionale, XXI, 272 — … botanique au Brésil, XX, 252 ; XXII , 56. — .. batanique au Mexique, XXII, 53. — … dans le midi de la France et dans les Pyrénées, par M. Wal- ker-Arnott, XXII, 52. — … botaniques ( société d’'Esslingen pour les... ), XX, 173. 137. — .. a travers l’Altaï et la | Vrozir ( Gérard pe ). Recherches Steppe des Kirghis , XXIII, 10. | sur le développement du bulbe — . autour du monde, par de la tulipe, XXI, 64. O. de Kotzebue, XXIII, 101. wW WAARDENBURG. Comment. de histor. explosion du Slickensides, XXI, nat. Molluscorum, XX, 99. 220. Waçczer, Suppl. au Systema Avium Wasser (J.-W.). Géologie des en- de …, XX, 257. virons de Boston, XXII, 226. Wacwer. Sur les mœurs dela Vi-| Wessrer. Notice sur les produc- père, XXI, 204. tions naturelles de la terre des Wacwer (Dr.).Sur les animaux des EN et du cap Horn, XXII, cavernes en Amérique, XXIIT, 107. W/eigelia..Observations sur ce geu- Wasser. Liste des plantes del T€ de plantes, XXI, 248. Suède dont les noms ont été | Weinmannia.Sur ce genre de Cuno- changés par les modernes, XXI,| ?'4cees, XXI, 193. 184. Weiss. Observations sur des Oi- seaux d'Allemagne, XXII, 82. Weissite, XX , 42. Werwer. Atlas des Oiseaux d'Ea- rope, XX, 182; et XXI, 199. WauzexsEerc.Descript. des plantes recueillies en Orient par Berg- gren, XX, 162. Wazcuxer. Manuel de minéralo- D APS gie pratique, XXI, 51. Wesron. Notes géologiques sur Wazore (A.). Analyse de l'eau mi-| Ste--Hélène, XXI, 23. nérale de Bath, XXIII, 36.— De | Westringia. Caractères de ce genre, la forêt de Windsor, 37. XXI, 180. | Wazxer-Arxorr. Notes hotaniques Wesrrums. Recherches he aäressées à la société plinienne, chimiques sur les sources sal 3 XXII, 49. — Voyages dans le| :'euses de Winzlar, XXII, 244. midi de la France et dans les | Wesrwoov.AccouplementdesArai- Pyrénées, 52. gnées, XXI, 105.— Observation Wazuicu. Plantæ asiaticæ rariores, | SUY le genre Scaphura, XXIE, 95. XX, 247: XXII, 43. — Indica- WaiTeriELD. Sur l'estomac du Pan- tion des espèces de T'abernæmon-| _ golin, XXI, 197. tana quicroissent dans les Indes- | Whitley a. Genre nouveau de Sola- Orientales, XXI, 71. Descrip-} nées, XX, 249. tion du genre Barclaya, XXIII, | Wicrksrroœm. Aperçu de la flore de 50. | la Guadeloupe, XX, 160 ; XXII, Warson (White). Rapport sur une| 170. Table des matières. Wiecmanx. Sur des métis d’un chien et d'une louve, XXI, 86. — Heloderma, nouveau Saurien, XXI , 94. — Sur la formation de la tourbe, du fer limoneux, etc., XXILF 92. Wiemanx. Guide pour la mesure des hauteurs par le baromètre, XXIII, 1. Wizcox et Bazpwix. Sur l'aspect des montagnes et desavalanches dans les Montagnes-Blanches et els Montagnes-Vertes, XXI,16:s Wizuem et Wricurt. Observations sur l’arrivée de plusieurs Oiseaux de passage, XXII, 66. Willémite. Nouv. minéral, XXIII, 119. 49 Wixca (N.-J.). Observations sur l'opinion de M. Ad. Brongniart, sur la végétation qui a couvert la surface de la terre à différen- tes époques, XXII, 51. Wiraam (H.). Sur la végétation dans la re, période de l’ancien monde, XX , 112. — Sur les vé- gétaux fossiles de Lennel-Braes, XXII, 183. Worzasrox. Sur l'eau de la Médi terranée, XXIII, 11. Wormskioldia. Genre nouveau de plantes, XXIII, 47. Wyozer. Lettre sur les herbiers de St-Pétersbourg, XXI, 187. X Xanthite, XXII, 234. Xylocarpus. Nouveau genre de Mé: liacées, XXIIT, 140. à: Yanrez. Organe de la voix dans les Oiseaux, XXII, 62. — Nou- velle espèce de Cygne, 80. Z Zehr-Mohereh, ou pierre de ser- pent, XX, 55. ZETTERSTEDT. Fauna insectorum La- poniæ, XXII , 92. Zeuscuwer. Sur la dolomite de la vallée de Fassa, XXII, 5. — Course dans les Carpathes, XXIII, 108. ; Zier. Développement de la Can- tharide, XX, 103. Zigren. Fossiles du Wurtemberg, XXII, 199. Zietenia ( Observations sur le genre), par M. Bentham, XX, 67. Zixckewx. Séléniure de palladium , XX, 137. — Sur le palladium B Yosy. Voyage botanique dans les deux parties de l'Amérique, XX, trouvé dans le duché de Anhalt- Bernburg, XXII, 157. Zinkénite, XX, 38. — Observa- tions sur ce minéral, XXI, 145, 163. Zingiber. Descriptions et figures des espèces de ce genre, XX, 152: Zinnia. Origine des fleurs ligulées dans ce genre de plantes, XXII, 40. Zippe. Formes cristallines du cui- vre azuré, XXIII, 117. Ziziphora. Caractère de ce genre, XXI, 180. Zonaria rubra , XXIII, 57. 4 Le] 50 Zoological(new) illustrations, Swain- ‘. son, XX, 175. — ... researches, Thompson, 176. Zoological society, XX, 66. Zoologie ( Manuel de ) , Fischer, XX, 84.— Considérations sur les progrès de la …., XXI, 279. Zoologie du voyage sur la Coquille, XXI, 194. Zooloziques (notices) de M. Poep- pis, XXII, 62. Bull. des scienc. nat. Table des matières. Zoology, Illustrations of indian …, XXL, 190. | Zoophytes de l'Atlas, de M. Rüp- pell, XXIII, 78. Zovusror. Notice sur de nouveaux Coléoptères, XXIII, 92. Zuccanrini. Caracteres des arbres et arbrisseaux d'Allemagne pen- dant leur état d'hiver, XX, 241. FIN DE LA TABLE. 0 — PARIS. — IMPRIMERIE ET FONDERIE DE FAIN, RUE RACINE, N©. À. : à AY be De er. f LS ‘ LA à 5 RER D : en. LI ut, UT A Ld 37 2 tte 02 tt cr HR ACTE « u ec CRLT t: , w À à hi LE here p É ; « “ <, dd » : Pa pu À L R "y a 0 2.5 . . FA RE PAL pou __s" à à se v4 ‘ “ "y FER np + C4, euh ul «| Mt À - . F4 = +7 . PRO PCENCRE + v * Ph r be 67 al) eh pat PR RL Lo FOR »æ. D PRE pri” mure A m4. pes $ “ CNE e À ‘ OP ER CT LE LR , À Wie” 8 4 P ET Edh pe AUS ) up. Ent + Se 2 2” «, " Ah! »: Ps we pate tt a. “ qu dont “yen plat nee à o N ; L a » part EP des hr PEN rs 0. , 9. ml CS LU . S # e RE 7 | PELLE RS PTS CRI de e 4 Ai dvai | PR: e ht A he: Ode PT VS Ale Mme aie E çme. dut DEP d hey n ar “ sd LP) Ce ymfé +) + ep à a 1 PR Pr 7 CES F1 étre « . 7 SRE eng À 0% dem A PRONEA "1 age à. pe É" 1 ver Les, re Pr. Da A er a“ RUE ete Là Re Ph 0 0 RQ AE cam mie © 4 Vote gt Des dois se .m .. . = + 3e t Ds €, pra: émet PS CET 2 De « PRES L ss 1 ve LD Ce Pre CE st. ge + CRE ' o»- EN brtbrS ave tee ee UP nd tent TL: Se Le & de PTE Æ À me de OR PR TOR ET an tire dE 2 hs PE 2 Ces = RP PR RE Len Riinétié -Lubies pure dd ts het 108 pus - + ie ES a PPT CRE DCE NT RE rs Dodé trie pa SLAAS Re do es TA pe eh 20, ge 00 led 3 ee — CT ER RE Me. 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